IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 1.1 11.25 lÂi|28 |Z5 ■tt Uii 12.2 Sf 144 ■" 1^ |£° 12.0 u u 11.6 6" Sdenoes Corparalion 23 WSST MAIN STMIT WIBSTIII,N.Y. 14SM (716)t72-4S03 ^ 4^^ ^^^ V.^ ^<^ ^ CIHM/ICMH Microfiche Séries. CIHIVl/iCMH Coliection de microfiches. Canadian Inttitute for Historical Microreproduetions / Institut canadien de microreproductions historiques Tachnical and Bibliographie Notas/Notaa tachniquaa at bibiiograpliiqui Tha Inatituta liaa attamptad to obtain tlia baat original copy availabla for filming. Faaturaa of thia copy which may IM bibliographically uniqua, which may altar any of tha imagaa in tha raproduction. or which may aignificantly changa tha uaual mathod of filming, ara chackad balow. D D D D Colourad covara/ Couvartura da coulaur I I Covara damagad/ Couvartura andommagéa Covara raatorad and/or laminatad/ Couvartura raatauréa at/ou pailiculéa Covar titia miaaing/ La titra da couvartura manqua Colourad mapa/ Cartaa géographiquaa an coulaur Colourad inic (i.a. othar than blua or biacit)/ Encra da coulaur (i.a. autra qua biaua ou noira) I I Colourad plataa and/or illuatrationa/ Pianchaa at/ou illuatrationa an coulaur Bound with othar matarial/ Ralié avac d'autraa documanta Tight binding may nauaa ahadowa or distortion along Intarior margin/ La r9 liura aarréa paut cauaar da l'ombra ou da la diatortion la long da la marga intériaura Blank iaavaa addad during raatoration may appaar within tha taxt. Whanavar poaaibia, thaaa hava baan omittad from filming/ Il aa paut qua cartainaa pagaa blanchaa ajoutéaa lora d'una raatauration apparaiaaant dana la taxta, maia, ioraqua cala était poaaibia, caa pagaa n'ont paa été filméaa. L'Inatitut a microfilmé la maillaur axamplaira qu'il lui a été poaaibia da aa procurar. Laa détaila da cat axamplaira qui aont paut-étra uniquaa du point da vua bibliographiqua, qui pauvant modifiar una imaga raproduita, ou qui pauvant axigar una modification dana la méthoda normala da filmaga sont indiqués ci-daaaous. n n Colourad pagaa/ Pagaa da coulaur Pagaa damagad/ Pagaa andommagéaa Pagaa raatorad and/or laminatad/ Pagaa rastauréaa at/ou palliculéaa Pagaa discolourad, stainad or foxad/ Pagaa décoloréas, tachatéaa ou piquéaa Pagaa datachad/ Pagaa détachéaa Tha totl Tha poai ofti film Orig bagi tha sion othfl first sion or il ["> Showthrough/ Transparanca Quality of prir Qualité inégala da l'Impraasion Includaa supplamantary matarii Comprand du matérial auppiémantaira Only aditlon availabla/ Saula édition diaponibla r~l Quality of print variaa/ I I Includaa supplamantary matarial/ I — I Only aditlon availabla/ D Pagaa wholly or partially obacurad by arrata slips, tissuaa. atc, hava baan rafilmad to ansura tha baat possibla imaga/ Laa pagaa totalamant ou partiallamant obscurciaa par un fauillat d'arrata, una palura, atc, ont été filméaa à nouvaau da façon à obtanir la maillaura imaga poaaibia. Tha ahal TINI whi( Map diffa antii bagi right raqu mati r~^ Additional commanta:/ Commantairaa auppiémantairas; Irragular pagination: [41 [i] - v, [1], 101 • 398 [1] p. Thia itam la filmad at tha raduction ratio chacicad balow/ Ca documant aat filmé au taux da réduction indiqué ci-daaaous. 10X 14X 18X 22X 2SX aox V 12X 16X aox 24X 28X »X lira détails jes du modifier ler une filmage The copy filmed liere haa lieen reproduced thanics to the generosity of : Scott Library, Yoric Univtraity The images appearing hère are the beat quelity posaible coneidering the condition and legibility of the original copy and in iceeping with the filming contract spécifications. L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: Scott Library, YorIc Univwtity Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Original copies in printed paper covers ère filmed beginning with the front cover and ending on the lest page with a printed or illustrated impres- sion, or the baclc cover when appropriate. Ail other original copies ara filmed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the lest page with a printed or illustrated impression. The lest recorded frame on each microfiche shall contain the symbol — ^- (meaning "CON- TINUED"), or the symbol V (meaning "END"), whichever applies. Les exemplaires originaux dont la couverture en pépier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière imag>) de chaque microfiche, selon le cas: le symbole — ► signifie "A SUIVRE", le symbole ▼ signifie "FIN". re f errata d to it le pelure, pon è n Maps, plates, charts, etc., may be filmed et différent réduction ratios. Those too ierge to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hend corner, left to right and top to bottom, as many frames as raquired. The following diagrams illustrate the method: 1 2 3 Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés è des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé é partir de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Las diagrammes suivants illustrent la méthode. 32X 1 2 3 4 5 6 ORNITHOLOGIE DU CAJSTADA. ^^r^^^^^^^p^i^i^»» ^ ^^^^^^^ Voix ailées, voix de fen, Toix des ang<>B; émanations d'an« vie intérieure, supérieure & la uétre, d'une vie voyageuse «t mobile qui donne au tra- vailleur fixé sur son silUm des pensées plus sereines et le rêve de la liberté. (L'OisiAV.) Far Jf, tfa LeMolae, ATtt««t* SECONDE PARTIE. QUÉBEC : IMPRIMÉ PAR E. R. FRÊCHETTB, 21, BUE LA HOKTAOKE. 1861. • g[{)().ifivrï!!î/^' â KJ i\f ifj i^yr m «ortiïFio* «Hiq* .J»&r>\rA <*rt*olf oJL .î^ .1* -ia'î . fci Ji .1. . vlKOO^ia. r V /*r ff .•-'»■ "f' iT «^'4 d<5£ J .]/ i Eni^egistré conformément à PActe de la Législa- ture Provinciale, par Tauteur, J. M. LbMoine, dans \Q Bureau du Régistrateur de la Province. AVANT-PROPOS, " Une lacune existait dans le champ des lettres,: le Canada avait ses orateurs, Ses historiens, ses litté- rateurs, ses «poètes, mais de naturalistes, point." Ainsi s'exprimait tout récemment un correspon- dant du Journal de Québec, En effet la grande famille française que la Provi dence a jetée sur les rives du Saint-Laurent avait lieu d'être fière de ses orateurs, de ses historiens, de ses littérateurs, de ses poëtes. Les uns avec les cra- yons de Tacite avaient noblement tracé son histoire depuis ** les temps héroïques de la colonie " pour nous servir de l'expression du Comte d'Elgin, jusqu'à nos jours ; les autres, rivalisent dans leurs discours ov leur» écrits harmonieux avec les auteurs qui ont &: . é à la France la palme dans tous les genres de gloire littéraire, avaient su populariser Tidiomede Louis le Grand suv ce sol Canadien si plein d'avenir, et où les descendants de deux grands peuples travaillent à fonderim grand empire ; mais le domaine de l'histoire naturelle n'avait été exploité par personne. Cette lacune, nous n'avons certes pas la préten- tion de l'avoir con^Lblée ; tant s'en faut. Nous pré- tendons seulement dans ce petit ouvrage, indiquer et ouvrir la v(»e qui mène aux connaissances en his- toire naturelle» heureux si uqs efforts peuvent inspi- rer le goût de cette belle science et porter nos jeu- ' •1 \ i II 1 i n lies compatriotes à y consacrer une partie de lears loisirs. Nous les invitons avec instance à parcourir nos vertes campagnes, nos belles forêts du Cana- da et à y puiser largement dai^ ce grand livre de la nature dont chaque page proclame si hau- tement la sagesse, la gloire et la magnificence de son auteur. Déjà il y a un an à peine, sollicité par nos amis, nous mimes nos premières recherches, nos obsfsrva- tions en histoire naturelle devant le public. Cet opuscule fiit vu d'un œil indulgent ; on voulut même nous donner éloge et encouragement. Cette année, nous publions un s^cqnd travail beau- coup plus ample, plus mét^iodique, ^utaj^t pour avoir quelque titre à ces éloges, que pour terminer un projet commencé. A ce public amj et i^dul- gentnous devions de la reconnaissance : nous crûmes qu'elle; ne isaurait mieux se traduire, que pi^r une généreuse perse vérauCe dans le travail que l'oi^ attendait de nouiB. , . ^ . L'illtistre Buffon se vantait d'avoir passé quarante années de sa vie à son bureau, pour perfectionner et arrondir lés périodes de son immortel ouvrage. Plut àvL del que "dans notre jeune société affairée*' ceux qui se mêlent de science eussent autant de mois à donner 'aux travaux littéraires ! Nou^ désirons être compris : le notre n'est pas un oeuvre original ; c'est simplement là quintes* sence des méillèàrs autews réuiiie à nos pro- pres dôîinaiissànces dans un petit volunie por^tif • et' afin dô rendre notre tnanuel acceptable à tpus, à l'écolier pendant ses vacancesi, au citadin, au touriste qui Mt'Patmosphêre délétère des cités, le brouhaha des- yilîéft, àtitiâ biéii' qu^àïix robustea 4 m habitanis d«8 campagnèi, nous y avons s«mé sou- Toniiv ela«dqae% anaedotes piquantes, citations historiques, nous eflbrçant de saupoudrer le tout de oe parfum littéraire, de cette arôme de boime société, nécessaire à tout œuvre que Ton veut rendre viable. Au moyen des portraits doffturréoéjipéi des espècei^ empruntés à Vieillot, à Audubon et à Wilaon, le Volume pourra aussi servir de livre de teitt^ Notre t&cbe nous a été quelque fois facilitée par Pemploi dei élégantes traductions qu^ Lami^out nous a fourni^ de quelques uns des be^ux psesages des naturalistes américains, bien que souveut Téoprivttn français les incorpore dans le texte de son ouvrage, oomme s'ils lui appartenaient en propire» E!b histoire naturelle, il ne faut pas se £Ûre illusioii : tel croît admirer dans Audubon qui écrivait en 1844, un passage Original, qui ne Mt que lire, le txmimen^irÊ d'un thème brodé par Ohs. ti, Buonaparte, lequel publiait son Hilare naturelle en 1838. Le prince de Mudgnano de son «6té em^ prufite souvent de Wilson, dont les œuvres parurent en 1814^ et Wilson corrige et amplifie VieâUot qui éppivait.en 1807» lequel a puisé unie grande partie des ^matériau; de son admirable traité * dans Ed- wards, Çatesby, Bartr^m» Latham et autres, ses de- vanciers,^ A part les résultats magnifiques d' Audubon, quelques vieilles erreurs devoiléeSi quelques oou- vellea espèce^^ ajout<ée& ^ la Faune de rAmériqùe, vmlà ce que <^açuu de ces écrivains peut réda- mer ,et,.m^^é le uoml»^e d^ moissonneurs dan^ le Les Oiseaaz de TAmérique Septeahrionale» ÎV champ de rhistoire naturelle, il y a encore sur le •ol £^nd nombre d^épis oubliés. Nous avons placé en regard deux classifloations, deux no - inenolatures : celle de Balrd, qui occupe au Smitb- Bonian Institution la chair d^istoiro naturel- le ; cette classification ample et perfectionnée, sera tôt ou tard, orojons nous, généralement adop- tée en Amérique. L'autre classification est celle d'Aiidubon, moins exacte, moins ample, mais plus comiue du public. L'œuvre du professeur de Was- hington est trçp vaste dans l'état arriéré des sciences naturelles en Canada, pour réunir les suffrages de ceux qui ne sont qu'amateurs : tandisqne que le Ta- bleau sjmoptique d'Audubon * que l'on trouve dans toutes les bibliothèques, contient sous un petit format des notions courtes, mais exactes. On wiudra bien ne pas oublier que guoiqtte la nomeéclature et là ektaeificatian adoptéee soient eeUeê de Bavrd^ lee dimènêione det espèces sont celles dmnées par Audubon seulement^ dans tout le càure dejmvrage maintenant publié. Un jour moins sombre commence à poindre, pour les sciences naturelles en Canada : sous ce rapport l'Université Laval parait décidée à ne pas rester en arrière des grandes fondations scientifiques du nouveau monde. On y parle de professeurs d'Histoire Naturelle : sous peu, nous avons lieu de croire que la Faune et la Flore du Canada, savamment dassifiées, orneront les salles de son beau Musée. Les mêmes destinées, le même rôle lui est réservé dans l'Amérique Britanni-* que, que celui qui est échiu en partage dans la repu- * Audubou's Synopsis. blique voisine, à la savante institution que James Smithson fonda à Washington en 1846. Comme cette dernière, notre Université doit prendre le premier rang dabi lea sciencef, sa^is avoir droit dVn négliger un département quelconque. Il est aussi question en haut lieu, de demander à la Législature une allocation pour ériger dans la future Métropole des Canadas, un local où sera exhibée, classifiée et rassemblée pour Tinstruc- tion, la gloire de la nation et Padmiration des étran- gers, la richesse végétale, minérale et animale de ce grand pays. Une province qui peut faira don au gouvernement métropolitain de $80,000 pour subvenir auxiraisde guerres lointames * et où la colonie n*a rien à démêler, devrait, ce semble, être eh étatd*accorder chaque année quelques centaines de louis pour la réalisation d*un projet si intimement lié au progrès et à la prospérité de ses populations. Quant ài nous, si nos humbles écrits peuvent être de quelque utilité pratique à la jeunesse des villes et des campagnes, en fournissant les mojens de con- naître la vie intime du monde ailé, et au lecteur en général, amusement et instruction, nous ne regret- tons pas d*avoIr sacrifié nos veillées d'hiver ^ nous nous croirons au contraire amplement récompensés* Nous terminerons en plaçant ce petit traité tout incomplet quMl soit, sous la sauvegarde de nos compatriotes et • . é « * • . «:«^i>4'. *> ^C^ Yl ordre- — ^Les Palmipèdes. . < ... . . ... . t • v«v ^^3 Quelques lûote sur lëô volièit^â. ^^"J ; Vl. i*^'. . obo Échttrçisseàiétits. ........... . .*. ;4 'i l^./v. . 392 Table des matières.. . . . ... .;.... 394 ;. .^df^-rH' :\ . —101— II ORDRE. I . . LES GRIMPEURS. t [Clîmbfers.] *' Les Perroquets^ les Trogons, les Coucous, les Pics ou Pique-bois trouvent place clans le second Ordre — les Grimpeurs — que Vieillot, Gfeoflfroi St. llilaire, et Chs. Bonaparte ont réuni à celui des Passereaux lequel fournit le III Ordre, de ce traité. Plusieurs variétés de Perroquets et de Trogons, sont indigènes de T Amérique du Sud : il n^est pas question au Canada de ces deux espèces de Grimpeurs. Chapitre L V LE COUCOU AU BEC NOIR. * • , ^ [Black billed Cuckoo.] Des quatre sortes de Coucous connues dans TA- raérique, deux viennent en Canada. L'Ouest de la Province les réunit toutes deux, mais nous n'avons jusqu'à présent observé qu'une seule espèce dans le Bas-Canada, savoir le' Coucou au bec noir ; en- core est-il assez rare. ^ Voici son signalement : Bec noir; le dos géné- ralement d'une teinte métallique verd-olivâtre ; le ventre blanc ; la falle d'un jaune brunâtre ; le des- sous des pennes couleur de canelle ; une peau rouge dénudée de plumes encercle Toeil. Longueur totale 12 pouces — long: dePalLeS pou- ces, long : de la queue 6 J pouces. On sait la fô.cheuse célébrité qui s'attache au Coucou d'Europe : f son congénère en Amérique * No. 70. Coccygua ery ihrophthalmus.— Baird. Ditto — AuDVBoiff. de i Le Coucou (d'Europe) est l'ogre, le ranchemar, 1 Yp^e \ Damoc'is do toutes les eipdces cbautounesqui nourriv f ' —102— au contraire n^a jamais fait parler de lui en mal ; ses mœurs sont irréprochables. Son nid, il le construit lui-même : il veille affectueusement à Téclosion et èk Pédi^cation de ses jeunes. Sa fidélité conjugale, se» vertus domestiques sont exemplaires ; le Fouffle de la calomnie oncques ne les ternit. La ponté se fait en mai, soit dans un vieux pommier, soit dans un cèdre : les œufs sont au nombre de quatre, quelque- fois de cinq, d'un bleu foncé. La femelle affrontera les plus grands dangers plutôt que de quitter le nid ; si on la force de déguerpir, elle emploie les mêmes artifices que la perdrix et la bécasse pour détourner l'attention loin de sa chère couvée ; elle feindra d'être etropiée et se trainera en pirouettant. * La nourriture du Coucou se compose d'insectes, de fruits, de molusques et autres objets qu'il trouve le long des ruisseaux où il aime à séjourner. Le mâle, ^i 1' il r sent leurs petits avec des insectes. C'est un fléau, dont l*Htteinte tonjonvs morlelle, semble choisir ses vi-stinoes parmi les plus intéressantes familles. Il immole chaque «tih^e des iiécatomhes 4e Fauvettes, de Rouges-(Torç0fl^ de Itosngnols, de Bec-figaes, etc Un uaturalittte anglais s'est > livré à de profonds calculs de statistique pour savoii* le thiftre d >s petits oiseauTr que le Coucou détruirait bon an mal an dans les Iles Britanniques. Il est arrivé à un chiffî% de deux à trois mil (ions ! Le Coucou est un des plus épouvantables emblèmes d'infamie que la nature a forgés. C'est uu miroir de per- versité omnimode qui reflète, avec une intensité étrange, les sept nuances de lu gamme du v\ce, dite des sept péchés capitaux, Gourmandise, Paresse, Avarice, Luxuce. etc., avec la eoif du meurtre et l'iiygrotitude féroce par dessus le marché. Le jeune Coucou débute dans la vie par le crime i ses yeux ne sont pas encore ouvert à la lu- mière du jour, que sa conscience est déjà chargés de cinq ou six infanticides. ' Si l'histoire du Coucou au berceau est un récit de for- faits monstrueux quasi contre nature, celle du Coucou adulte est une chronique scandaleuse et une inépuisable source de .gais récits et de drames lugubres, où puisent également, à pleines mains, Boccace, Lafontaine, Frédéric , èoulié, Eugène Sue, On j lit une satire sanglante des amours officielles et des frttités de mariage où le roi a •igDè.-^T0VS3XNBZ.. —1Ô3— n '•'U: qWKtii in plumage, diffère peu de la femelle. Une seule faute peut lui être reprochée : il pille sans miséricorde le nid des Corneilles, des Geais et autres larons de mèjne aloi, el mange sans scrupule leurs œufs. En revanche, le Coucou est Tami du cultiva- teur et détruit les larves d^un grand nombre d^in- sectes nuisibles à Tagriculture. 81 LES PICS OU PIQUE-BOIS. Les Pics, habitants naturels des grandes forêts, sont beaucoup plus nombreux dans TAmérique sep- tentrionale qu'en Europe. Pour cinq espèces . que Vieillot comptait en France, on en compte mainte- nant vingt-neuf en Amérique. On en a remarqué neuf à dix sortes en Canada. Symboles du travail et de la persévérance, la nature leur a donné des fnstni- ments appropriés à leurs besoins. Des pieds courts, des ongles forts et arqués pour grimper et se cram- ponner aux arbres ; un bec dur, quarré et taillé en ciseiiu à sa pointe pour creuser et fendre Pécorcé : une queue composée de plumes élastiques, fortes et à barbes roides et dures pour se solider et servir de point d'appui; une langue pointue, longue, vis- queuse et susceptible d'être dardée hors du bec par un" mécanisme tout spécial, pour retirer les insectes des trous ; tels sont les moyens ingénieux que la nature leur a fournis pour bien exercer leur labo- rieuse industrie. Les Pics ont un merveilleux ins- tinct pour découvrir les insectes dans le cœur des arbres cariés ou morts. Ils se cramponnent d'abord au pied de l^arbre, posent le ventre sur le tronc et prêtent l'oreille pour s'assurer s'il contient des in- sectes rongeurs : ils montent ensuite peu à peu, s'arrêtent un instant pour écouter, et continuent ainsi jusqu'à ce qu'ils entendent le bruit que fait la larve : lorsqu'ils sont assurés de l'endroit, des coups de becs redoublés lui ont bientôt livré leur proie. Ils ont encore une autre manière d« chasser qu'ils t , \ I ■ i' I s i h li ! — lOé— emploient dWlinaire sur un arbre vert: après Pa- voir frappé violemment, ils se transportent aussitôt sur le côté opposé pour saisir l'insecte caché dans Pécorce, que le bruit réveille et met en mouvement; enfin ces oiseaux défians et craintifs se dérobent à la vue du chasseur en tou^nant autour du tronc ou d'aune grosse branche, et en se tenant toujours sur la face oppoj^ée. Tous les oiseaux de ce genre vivent de larves et dMnsectcs, mais il en est qui joignent à ces aliments les baies et les fruits tendres : un poirier sauvage avoisinant notre résidence était, en août dernier, un point d^attraction pour un Pic qui conjointement avec une troupe de Récollets, * véritables Gargan- tuas, Peut bientôt dégarni de tout son fruit. Quelques uns à Pouest de la province se tiennent en famille, d'autres par troupes : nous les avons généralement rencontrés isolemment ou. par pairs. Il eu eiàt qui ne grimpent pas, mais se tiennent aus^i souvent à terre que sur les arbres, tels que le Pic doré, connu dans nos campagnes maintenant, comme au temps où écrivait le vieux Gouverneur des Trois-liivières, sous le nom de Pivert ou Pivart. Les arbres vermoulus sont ce que ces oiseaux préfè- rent pour y^percer le trou qui doit receler leurprogéni- ture : ils Parrondisseut avec leurs becs et lui donnetit souvent une grande profondeur. Les Pics ont un vol onduleux et gracieux. Leur nid se compose d'herbe, de mousse et de divers autres matériaux réunis sans art. Le» petits naissent couverts d*im léger duvet, et ne quittent leur berceau aue quand leurs doigts et leurs ongles ont assez de rorce pour leur faire gagner Pentrée de leur antre, et que leurs ailes ont assez de longueur pour leur donner les moyens de suivre leurs parents. Le grand maître de la trjbue, le Pic au bec d'ivoire, nous regrettons de le dire, nous ne Pavons pas ; mais en revanche, nous avons le Pic noir à huppe rouge. * Jaseui* du CéJre. k. /lo ell —105— e. ' p-E ne NOIR A HUPPE ROUGE. ♦ lùUA Wood Cock.'l Ce superbe oiseau qui brave les froids arctÀquos aussi bien Que les chaleurs des tropiques, forme partie du petit nombre des espèces sédentaires en "Canada : o'^st le grand Chef des Pics de l'Amérique ^m beau jaune doré ; le croupion est blanc et tacheté de noir, ainsi que les couvertures supé- rieures de la queue dont lei pennes sont noires en dessus et d'un jaune soyeux en dessous ; les deux Sremières pennes latérales ont des taches blanches Textrémité et du côté externe ; lo bec est noir et riris noisette ; les pieds sont bruns." Longueur totale, 1 2 J, Envergure, 16. Dès que le temps des œufs est arrivé, la voix du Pic se fait entendre du sommet des arbres vieux et dessé- chés, proclamant joyeusement l'ouverture de la belle Raison. Son chant est la joie elle-même, car il imite un rire jovial et prolongé. On voit une douzaine de mâ- les, attachés à voltiger autour d'une femelle, monter, descendre, baisser la tète, étendre la queue, se balancer en avant, en arrière, à droite, à gauche, exécuter enfin une espèce de ballet burlesque, dont il est difficile d'être témoin sans rire. C'est ainsi 3ue les prétendants témoignent à leur belle le désir e lui plaire et de l'amuser. Point de jalousie, point.de haine entre cen dandys eniplumés ; d'arbre en arbre, de buisson en buiéson, les mêmes céré- monies se répètent : la coquette, après bien deà indécisions, donne un coup de bec à celui qu'elle honore de Fon choix, aussitôt tous leô prétendants s'envolent, et le couple s'occupe de chercher une habitation commoda pour la future famille ; ils partent ensemble, et choisissent dans le bois un tronc d'arbre facile à creuser. Tour à tour le mâle et sa compagne opèrent à coups de bec l'excavation qui doit les contenir eux et leurs petits; A mesuf e qu'un débris de l'arbre vole dans l'air sous le bec de l'un d'eux, l'autre le félicite par un cri aigu qui exprima la joie. Enfin le nid s'achève, et c'est un plaisir de voit les deux oiseaux monter et redescendre le long de l'arbre dans tous les sens, aiguiser leur bec surdons les rameaux, chasser inexorablement les Rouges-Gorges, les Geais et les autres oiseaux dont le voisinage leur —108— est BUBpect, aller en course lointaine à la recherche de larves de fourmis, d^nsectes. Quinze jours après, six œufs blancs et*trau»parentR comme )é cristal sont déposés dans le nid. Ces oiseaux fréquentent, le f printemps, les champs de ma'is, et dévorent les épis orsqu'iîs sont lendres. Wilson a vengé ses amis les Pics des calomnies nombreuses de Buffon, et au lieu d*un caractère mélancolique il leur prête des habitudes gaies et sociales. Il signale divers inexactitudes qu'avaient commises Lmné, Vieillot, Latham et autres qui avaient prétendu que pas aux troncs d'arbres et qu' qu^à terre. Le Pic Doré hiverne en Canada, on le pense du moins ; mais nous n'avons que le dire de certaines personnes pour constater le fait. On le rencontre en Pennsylvanie pendant l'hiver. ; LE PIC CHEVELU. * ^ iHairy Woodpecker.] * ■ ■ ■ '■* Cet oiseau se ^encontre en Virginie aussi bien que dans les Etats du Kord, en Canada ainji qu'a la baie d*Hudson. Dessus de la tète noir ; une ligne au-des- sus et au-dessous des yeux. Hanche; l'œil est phcé dans une ligne noire, qui s'élargit en des- cendant vers le dos : derrière de la tète écarlate, quelquefois mélangé de noir : narines ombragées pat des poils épais : bec bleuâtre, taillé en ciseaux, lejs parties* supéiieures sont noires, de même que les petites et les moyennes couvertures alaires, qui ont a leur extrémité une marque blanche en forme de cœur ; les grandessont moustachéesde blanc sur un fond noir, ainsi que les pennes, mais sur les seconp • No. 74. Pi ;u8 Villosui. —Baird. DiUo — AvouBùif, —109— daires, les rooustAchures ont une forme irrégulière ; les quatre pennes intermédiaires de la queue sont poires ; les deux suivantes variées de noir et de blauc ; les autres, totalement de cette dernière cou- leur : Tiris est rouge. La femelle diffère du mâle en ce qu*clle est privée de la bande rouge que le mâle a sur Tocciput. Dimensions 9x15. Il choisit quelquefois pour le berceau de sei jeunes, un verger où il creusera à une profondeur de cinq à six pieds uu vieux pommier. Il y pond cinq œura blancs. Son cri est fort et aigu. Il est difficile à tuer, et une fois blessé il se fixera par une seule grifie à une branche d*arbre et no lâchera prise qu'en expirant. Il y a trois variétés de ces Fies, savoir : Major ^ Médius et Minor, La pre- mière se rencontre dans le nord et Touest des Etats- Unis et en Canada ; la seconde, habite les Etata centrales, et la troisième, le sud de TUnion, LE PIC MINULLE. • (.l^owny Wwodpecker.] • Cet oiseau que Buffon décrit sous le nom ^Epièch* ou petit Pic varié de Virginie, est le nain de Tespèce. Il ressemble beaucoup au Pic Chevelu 2uant au plumage, mais il est plus petit que ce ernier. Les plumes du front sont d'un blanc roux ; le dessus de la tète est noir ; Pocciput est traversé f>ar une bande rouge interrompu par une tache noir ; 'oeil brun placé dans une raie blanche qui s'avance au-delà ; une bande noir lui succède, et à celle-ci une troisième, dont la couleur bjanche, s'étend jusque sur la nuque ; une quatrième eufin, pareille à la seconde, est au-dessous et descend sur les côtés du cou, dont le dessus est noir dans le milieu, ainsi que Jes couvertures et les pennes des ailes qui sont de ~— — ■■ " ■ î ; ,*J>i[t>. 76. ricas Pubeicons.— Rair». Dilto ^— AuAUsos. ; il I II '!> l ; 1 ï t If -110-- plat vailéeé do blanc ; les quatre pennes interrné- diaires de la queue sont noires, et deuï sont bordées de blànCf les six autres ont plus ou raolns de ces deux couleurs ; la gorge et la poitrine sont rousdes ; le ventr^et les parties postérieures, d'un blanc roux ; le bec bleuâtre tirant sur le brun, les pieds bleu- vorts. 11 hante les vergers où, après mûre délibé- ration, il choisit un antique pommier, pour recevoir son nid : père et mère travaillent avec une vive énergie à creuser un trou profond à un angle de près de quarante dégrés et ensuite perpendiculaire- ment pour dix ou douze pouces : un ébéniste ne saurait donner un poli plus parfait, que le Pio Minulle ne le fait, à, ce réceptacle de ses futurs amours. L'entrée est* fort étroite. Notre char* pentier, pendant l'œuvre de la construction, éteijd nu loin les éclats de bois qu'il enlève afin d'éviter les soupçons du but qu'il se propose. La femelle, avant de pondre, ptisse un temps couF'dérable à «xarainer avec l'attention la plus raun^iieuse l'in- térieur et l'extérieur de l'habitation qu'elle s'est préparée : le tout étant meublé à son goût, et après s'être assuré qu'il n'y a pas de vice de construction dans sa future demeure telle que la prudence l'exige, «Ile prend possession en forme de son nouveau domicile. Lesœufe sont ordinairement au nombre de six. Pendant l'incubation, le m&le veille à l'alimentation de la femelle et vers la fin de juin^ les jeunes sortent du nid et grimpent commodes Kcureuils le long de l'écorce de l'arbre. Quelque- fois le Troglodyte sedon (House Wren) attend patiemment que le Pic Minulle ait creusé son nid et s'en empare pendant son absence. Ce Pic est si peu craintif que l'on en approche facilement : une persévérance, une force musculaire «xtraord inaire dans les muscles du cou et de la tète, tels sont quelques-uns de ses traits distihctife^ S'il fait tort aux pommiers, d'un autre côté il est très utile par le nombre d'insectes et de larves qu'il détruit. Il piochera quelquefois une denï]-heure,au même endroit avaiit do pouvoir déloger le ver b£^ — Ul— passer deux heures «msi eidployô but le même •rbre. • • Le Pic Minulle est sédentaire «n Canada; ooAmè on- Ta dit précédemment, il trouve sa nourritur* qu<)tidienne «dans les plantations d'arbres fruitiersi où les pommiers n'échappent que rarement à son floigneux examen. Il n'a qu'une seule note, qu'il lait entendre quimd il s'envole d'un arbre à uii autre. D'aucuns sont portés à croire que les troua qu'il fait aux pommiers, loin de leur nuire, servent AU contraire à les rendre plus fructueux. WilsOB «st de cette opinion et regarde la tribu entière des Pics comme un bienfait de la Providence, qui pour- voit de cette manière à ce que les arbres des jardins et delà forêt soient débarrassés des parasites nuisibles qui s'y attachent. Ils citent Je vieux pommiers dont le tronc était perforé «a mille en- droits, et dont les rameaux ee courbaient jusqu'à terra aous le poids du fruit. Dimensions 6} x 112. ' (Test en vain que des Naturalistes £urop*éeU% Buffoii éta tète, ont essayé de vilipendir ces nobles oiseaux, ces héros pacifiques du tiriàvail ; ils 6M trouvé d'éloquents défenseurs dana Wilson^ Miche- iët et autres. Wilsota en particulier a fait tàblè rase de tous ces préjugés vermoulus. Il a su combattre victôrîeusehient cet esprit erroné de système qui al- lait à démontrer que lès oiseaux du nouveau monde étaient en tous points inférieurs à eeux de l'anden. Voyons comment un éloquent oontemporain ré- sume Pexistence du Pic : "Le travail, dit-il, l'a pris tellement qtCaucune tiv!a,lité ne le conduit à la guerre. Il l'absorbe, «Xige de lui tout l'effort de ses facultés. •* Travail varié et compliqué. D'abord rexoellent forestier, plein de taét et d'expérience, éprouve spm arbre au marteau, je veux dire au bec II ausculté <ïOîiiiiàétit résonne cet arbre, ce qu'il dît, oè qu^ a tèn Ini. Le procédé d'auscultation, si réeent «n xtté- j2 I —112^ il«ome^ était l'art principal' du Pic, d^uit des mtP Men d'années. Il interrogeait, tondait, voyait par Foule les laounea caverneuses qu'offrait le tissu de l'arbre. Tel, sain et fort en apparence, oue, pour sa taille gigantesc^ue, a design^, marqué le marteau de la marine, le Pie, bien autrement habile, le juge véreux, carié, susceptible de manquer de la manière la plus funeste, de plier en construction, ou de faire vne voie d'eau et de causer un naufrage. ** L'arbre éprouvé mûrement, le Pic se l'adjuge, s'y établit: là il exercera son -art. Ce bois est creux, donc gâté, donc peuplé; une tribu d'insectes y habite. Ilfattt frapper à la porte de la cité. Les citoyens, en tumulte, voudront fuir ou par dessus tes murailles de la ville, ou en bas, par les égouts. Il y faudrait des sentinelles ; au défaut, l'unique assiégeant veille, et de momemt en moment regarde derrière pour happer les fugitifs au passage, à quoi sert parfaitement une langue d'extrême longueur Su'il darde comme un petit serpent. L'incertitude e cette chasse^ le bon appétit qu'il y gagne, le pas- sionnent ; il voit à travers l'écoroe et le bois ; il assiste aux terreurs et aux conseils da peuple enne» mi. Parfois, il descend très-vite, pensant qu'une issue secrète pourrait sauver les assiégés. ** Un arbre sain au dehors, rongé, pourri au de- dans, c'est une terrible image pour le patriote qui rêve au destin des cités. Rome, au temps où la ré* publique commençait à s'affaisser, se sentant sem- blable à cet arbre, frissonna un jour que le Pic vint tomber en plein forum sur le tribunal, sous la main même du prêteur. Le peuple s'émut grandement, et roulait de tristes pensées. Mais les devins man- dés arrivent : si l'oiseau par^ impunément, la ré- publique mourra; s'il reste, il ne menace plus que celui qui l'a dans sa main, le prêteur. Ce magistrat, qui était ^ius Tubero, tua l'oiseau à l'instant, mourut lui-même bientêt, et la république dura deux sièicles encore. *^ Cela est grand, non ridicule. Elle dura par ce noble appel au dévouement du citoyen. Elle dura — lia— wr eetta repaiBie mvtitta qae lui fit «n truad cœur* De tell actes sont fécondiyilB font des nommes el des héros; ils font la ^' irée des cités. " Pour revenir à notre oiseau, ce travaillenr, ce solitaire, ce grand prophète n'échappe pas à la loi univerBello. Deux fois par an, il se dément; sort de son austérité, et, faut-Il le dire, devient ridicule. " Ridicule ? il ne Test pas par cela au*il est amou- reux, mais il aime comiauement. Noblement endi- manché et dans son meilleur plumage, relevant sa mine un peu sombre de sa belle grecque écarlate, il tourne autour de sa femelle ; ses rivaux en font autant. Mais ces innocents travailleurs, faits aux oeuvres plus sérieuses, étrangers aux arts du beau monde, aux grâces des colibris, ne savent rien nutre chose que de présenter leurs devoirs et leurs très- humbles hommages par d^assez gauches courbettes. Du moins, gauches à notre sens, elles le sont moins pour Pobjet dont elles captent l'attention. Elles plaisent^ et c'est tout ce qu'il faut. Le choix pro- noncé par la reine^ nulle oataille. Mœurs admira- bles des bons et dignes ouvriers 1 les autres, cha- grins, se rétirent, mais avec délicatesse conservent religieusement le respect de la liberté. V-Le préféré et sa belle, vous croyez qu'ils vont faire l'amour oisifs, errer dans les forêts 1 Point du tout Immédiatement, ils se mett^t à travailler. '* Prouve-moi tes talents, dit-elle, et que je ne me suis pas trompée." Quelle occasion pour un artiste! Elle aninie son gépie. De charpentier, il dévient menuisier et ébéniste ; de.menuisler, géomètre 1 I41 régularité des formes, ce rythme divin, lui appâta^ dans l'amour. ^* Cest justement la belle histoire du fameux for- geron d'Anvers, Quintin Metzvs, qui aima la fille d'un peintre et qui, pour_ se. faire aimer devint û plus grand peintre de la Flandre au xvie siècle. *i D*ttii aoir Vuloaia, Tainovr fit «q Appelle. •-sll4' *r ** Dofior an matîn le ipic devient sculpteur. Arev la précwoii sévère, le pnirtmt arrondissement qne donnerait le conofMSy il erense nne élégante voûte d^un beau demi-^obe. Letoïit reçoit le poii du marbre et de Hvcûre. Les précautions hygiénique» et stratégiques ne manquent pas. Une entrée si- nueuse, étroite, dont la pente incline au dehors peur que Peau n^ pénètre pas, &vorise la défense; if suffît d^nne tèt^ et d'un bec CQurageux pour la fef' mer. :. ** Quel coeur résisterait â cela ? Qui n^accepteraift eet artiste, ce pourvoyeur laborieux des besoins de la famille, ce défenseur intrépide? Ce n'est pas la âiute da Pic si la nature, h con génie, a refusé la muse mélodieuse. Du moins dans son âpre veix on ne méconnaîtra pas Ip vèh4^ ment accent du cœur. ^V/Tf ).'..■** Qu'ils^ soient heureux l qu'une jeune et aimable génération éclose et croisse sous leurs yeux t Le» oiseaux de proie ne pourraient aisément pénétrer ici. Puisse seulement le serpent, Taffireux serpent noir, ne pas Tisiter ce nid I Puisse la main de l'oo- fEu;it n'enj>as arracher cruellement la douce espé* rancet Puisse surtout romithoI(^stei| l'ami d^ ei&saux, se tenir loin de ces lieux I - .^^ ,5-.^- '^^■ ** Si le travail persévérant, Tardent amour de la famille, rhérolque défense de la liberté, pouvaient imposierle respeet, arrêter le» mains cruelles de l'homme, nul chasseur ne toucherait à ce digne oi- seau. Un jeune naturaliste, qui en étouffa un pour PempaiUer, m*a dit qu'il resta malade de cette lutte achaifnée, et plein de remords [ il lui semblait qu'il •ut m un «wwBsinaC* '^"^ '^^ ^*^^ '"^^ ''''"' ' ' ■ A^m âiv^ U$.m^ -. :» ' -^^ ^^^ ^■^ûi^q ■"^Èf^M •CvK^a^ ■'î!dâ 415— $1. lÊ PÏO MACULÉ. * i.i ;rj. [ToUow bel lied Woodpecker.l Ce Pic est répandu dans PAmérique Septen- trionale, depuis les Carolines jusqu'à la baie d'Hud- 8on. On le rencontre près des habitations) pendant l'hiver et le printemps, mais à 1» saison de la ponte il gagne les grandes forêts pour y élever ses petits. Ses habitudes sont presque celles du Pic Chevelu et du Pic Minulle, quand à la manière de construire son nid. Ses œufs sont blancs et au nombre de quatre. Il se nourrit principalement d'insectes. se la vif avec Dessus de la tète d'un rouge vu avec une bordure noire : il possède une espèce de huppe qu'il érige à volonté : une bande jaune part du front, s'étend sous les yeux, passe sur les oreilles et se perd à l'occiput ; au-dessus de cette bande, il y en a une noire qui naît à la base de la mandibule inférieure, et descend sur les côtés de la gorge, laquelle est blanche à son origine et rouge dans le reste ; les parties supérieures sont noires et tachetées de jaune sale et de blanc : chaque plufne a deux de ces taches, dont les unes sont oblonques et les autres terminées en pointe ; les couvertures du dessus de la queue en ont de noires sur un fond blanc ; les petites plumes de la partie intérieure de l'aîle, et plusieurs qui leur succèdent sont de cette dernière couleur ; les moyennes et les grandes couvertures, d'un blanc roux ; les penses primaires noires et mouchetées de blanc jaunâtre ; quelques secondaires sont noires et traversées de blanc, les autres blanches et tachetées de noir : cette dernière- teinte domine sur la queue, et est variée de blanc sur les pennes les plus extérieures et sur les inter- médiaires ; au-dessous du rouge qni couvre la gorge est une bande noire à leflets verts et bordée d'un jaune sale, lequel prend iine nuance plus belle sur """* Ko. fis. fipyrapTcas varfng.<— Baird. Fiotit yariof .— AoovBOir. '•''■1 W i m m • -'te •• ^ > *-♦**» #*é'*»'^ j**^"'*» i —116— i t! 1 1 la poitrine et le ventre, s'élargit sur les couvertures inférieures de la queue, et est marquée décris et de noir sur les flancs ;' les pieds sont menus ^ Tes doigts et les ongles faibles et noirs< Le bec long d'un pouce, en forme de coin, do couleur de corne. Dimensions 8J x 16. u La femelle difiefe du mâle en ce qu'elle n'a peu ou point de rouge sur la tète. Il y a diver- sités dans les couleurs des jeunes. Ils se nour- rissent de larves, de fruits, de gravois et de scara- bées. Ce Pic est plus craintif que le Pio MinuUe. Il est aussi moins commun en Canada. ^ i. T! !»•»' î m LE PIC GRIS. • ' '" [Red bellied Woodpecker.] Cet oiseau fort répandu au Haut Canada, l'est un peu moins dans l'Est de la Province. **Les plumes des narines sont rousses : les joues grises ; la tète et le dessus du cou roux : le dos, le croupion et les couvertures supérieures des ailes rayées en travers de noir et de blanc; les pennes primaires noires avec des marques et une bordure blanche ; les secon- daires tachetées de cette dernière couleur, qui prend im ton roux à l'extrémité de quelques-unes des . latérales de la queue, dont les deux plus extérieures ont en dehors et en dessous des teintes blanches, ainsi que les deux intermédiaires sur leurs côtés in- ternes: du reste elles sont toutes noires ; les couver- tures inférieures et les côtés du bas ventre sont variés de noir sur un fond blanc ; la gorge est grise : cette couleur devient jaunâtre sur le devant du cou, sur la poitrine, et rouse sur le ventre ; le bec et les pieds sont noires ; l'iris est noisette. * ^ Dimensions du mâle 7j x 15| de la femelle 8 x I I ■ I I III- I ■Mai— M^ih^—i ^ * No 81« Centnrus Çaioliniu — Baird. Picus OMroUntts.««>Aui>uBoji. —117— La femelle diffère du mâle en ce qu'elle a le des- sus de la tête d'un blanc roussàtro avec une bande d'un roux jaunâtre sur. Tocciput, et en ce que son ventre est gris. *" Ce Pic est actif et criard comme les autres Pics, mais plus farouche. C'est sur les troncs des arbres les plus élevés qu'il clierche sa pâture, sans dédaigner le mais lors jue l'occasion s'en pré- sente. Il grimpe admirablement bien et va et ' vient autour de l'arbre, de haut en bas avec une étonnante agilité. Sa ponte est de cinq œufs, d'un blanc transparent. Les jeunes quittent le nid en juin et gagnent le haut de l'arbre où les parents les nourrissent. Ceci les expose souvent à devenir la proie des Éperviers. Ils élèvent aeux familles dans la saison, et ce n'est qu'au troisième printemps que le jeune mâle revêt en entier sa livrée. t. LE PIC A TÊTE ROUGE OU TRICOLORE, f ^r [Red headed VVoodpecker.] Cette espèce qui est une des plus répandues aux Etats-Unis et en Canada, quitte l'automne les con- trées septentrionales. Il se nourrit d'insectes et de fruits ; et il a bien soin de ne choisir sur un arbre que les fruits les plus mûrs. Il se gorgera de cerises, de pommés, de jeune maïs. £'» C'est en vain que Wilson s'efforce de l'exonérer de blâme ; sa tète fut mise à prix aux Etats- Unis pendant un certain temps. Il est fort nom- breux à l'ouest de la province : il fréquente les champs, les clairières où il ne reste de la forêt primitive que des grands troncs calcinés par le feu ; c'est là que le Pic tricolore, sans craindre la présence de l'homme, aime à voltiger et à y placer le ber- ceau de ses petits. La ponte est de six œu& blancs. ^ t Nu; 94. Melanerpes erythrocephalus.— Baird. 'fjr. ^ Piçiuei^lhroçepliului». — Aud^bon 't.i i îr —118— '* On ne distingue pas facilement le mâle de la femelle, tant leur plumage est ressemblant : celui du mâle parait néanmoins avoir plus d^éclat; le rouge, le noir et le blanc sont les seules couleurs qui y dominent ; la première enveloppe la tête et le cou, et descend sur la gorge dont quelques plumes sont bordées de noir vers sa partie postérieure ; la seconde règne sur le Jos, les couvertures, les pennes primaires des ailes et celles de la queue (des indivi- dus ont du blanc à Texte rieur, à Textrémité et à l'origine des latérales) la troisième couvre le crou- pion, les moyennes pennes alaires, la poitrine et tout le dessous du corps ; le bec et les pieds sont noirs, Tiris est couleur de feu. Longueur totale du maie 9, envergure 1 7 pouces. . ^ ';'"" ^"'^^ "' r^'^'' Autant le mâle et la femelle ont d'analo- gie, dans leurs couleurs, autant le .jeune dif- fère de l*un et de l'autre. Le jeune a le des- sus de la tête, du cou, et le haut du dos variés de noirâtre et de* gris blanc sur un fond gris rembruni ; le bas du dos, le croupion blancs, la gorge, la poi- trine blanchâtres ; les flancs faiblement tachetés de noir ; les pennes secondaires des ailes blanches, arec . quelques taches noires transversales dacs le milieu et à leur extrémité ; les primaires de cette dernière couleui et bordées de blanc en dehors, de même que les latérales de la queue qui dans le reste est pareille aux grandes pennes alaires.*' Quand ils sont posés sur une clôture, dit Audubon, et que vous vous approchez d'eux, ils s'éloignent en mar- chant de côté et se réfugient de Tautre coté, du po» teau de la clôture, allongeant le cou comme pour vous épier et pour s'assurer de vos intentions, et quand vous ne serez qu'à deux pas d'eux, ils reste- ront tapis et cois, jusqu'à ce que vous soyez passé, et alors ils grimperont bur le dessus de la clôture et Ja frapperont violemment à coups de bec comme pour se féliciter du succès de leur ruse. Si vous allez trop près, les Pics sauteront sur la page voisine, allongeront le cou et frapperont encore, comme pour vous encourager à continuer avec eux la partie, ou —119— bien ils s'ônvoleront d'un bond sur le toltde votremaf- son, feront résonner de leur bec les bardeaux de la couverture et s^abattront tout à coup dai)s le jardin, parmi les fraises dont ils cueilleront les plus mûres. Leur faim apaisée, ils se réuniront en une petite bande, s^abattront sur la cime d^un arbre mort ou voltigeront dans l'air, se livrant à mille gambades fantastiques : pendant ces évolutions aériennes, leurs brillantes couleurs se reflètent avec beaucoup d'a- vantage. Ils quittent le Canada pour le sud en oc- tobre, et reviennent en mai. On dit que leur émi- gration s*opère pendant la nuit, et que le jour ila cherchent le repos et l'aliment pour reprendre leur vol au coucher du soleil. ''H.i LE PIC A PIEDS VELUS. • [Banded three tôed Woodpecker.] Ce Pic n*a que trois doigts ; trois autres carac- tères spécifiques le distinguent : il a le bec plus lar^e à la base; les pieds couverts de plumes jus- qu'à moitié de leur longueur, et la queue composée de douze pennes; les deux plus extérieures sont très courtes et arrondies à leur extrémité. Le bec est noir; l'iris est bleu; les plumes qui recouvrent le» narines sont d'un blanc rougâtre ; la tête est en des- sus d'un beau jaune doré, frangé de noir sur le» bords ; quatre bandes s'étendent sur chaque cot^ : une noire est au-dessus de l'œil, et s'avance sur les joues qu'elle couvre en partie; une blanche dans la direction des yeux, laquelle se perd vera Poccîput ; la troisième de la même couleur borde la quatrième, qui est noir et se prolonge sur les cotés de la gorge et du cou ; le noir et le blanc dominent aussi sur le reste du plumage ; le premier couvre la nuque, les parties supérieures du corps, les ailesy * No. 83. PicnidpB birsntat*.— Bairo. Ficua hirtutus. — ^âuoubob. —120— leurs couvertures dans moitié de leur longueur ; les six pennes intermédiaires de la queue dans leur to- talité forment des taches sur les latérales, ainsi que sur les cotés de la poitrine, et des raies transversales flùr le bas ventre ; l'autre occupe la gorge, le devant du cou, toutes les parties postérieures, travewe plu- sieurs fois les pennes alaîres et couvre les six plus extérieures de la queue ; les pieds sont noirs sur la partie qui n'est pas emplumée. '' Cet oiseau a 9 pouces de long : son aile mesure 4 J pouces. (Sa taille néanmoins varie dans l'espèce.) La femelle ne diffère du mâle qu'en ce qu'elle a la tête noire et rayée de blanc. Cette espèce préfère l'extrême nord de la pro- vince, elle se rencontre aussi dans le nord de l'Eu- rope ; elle est assez rare. LE PIC DE MARIA. * [Maria's Woodpecker.] " Andubon parle d'une autre espèce de Pic, dont il se procura un couple à Toronto et qu'il appela le Pic de Maria. Huppe écarlate sur In tète — ^plumage noir et blanc. Comme nous ne croyons pas qu'il existe dans l'est de cette province, nous n'en parlerons pas davantage. Longueur totale 9 2/12 — ^longueur de l'âile, 4 10;12: Ovide nous fournit dans son livre des Métamor- phoses, un des plus^ beaux présents que nous ait fait l'antiquité, une charmante tradition qui se rat- tache à l'histoire des Pics. ^"Pious, fils de Saturne, régnait dans l'Au- ik)nie ; la beauté de son âme égalait celle de son visage; il n'avait pas encore atteint sa vingtième année, et déjà il attirait les regards des Dryades nées sur les monts Latins ; ces divinités * Pioui Marti aae. — A» n taux. —121— qui présidaient aux fontaines s'efibrcèrent de lui Ï>laire ; les Naïades du Tibre, celles qui habitent es ondes du Numique, de PAnio paisible, du Nar impétueux, de PAlmo qui termine son cours si près de sa source, du Farfarus aux frais ombrages et des lacsbocagers consacrés à Diane, lui adressaient d'amoureuses prières ; il dédaigna leurs feux, et n'aima que la fille de Janus au double front, que Vénilie avait mise au jour sur le mont Palatin. Quand cette vierge eut atteint Tâge de Phyménée, elle fut donnée pour épouse à Picus. Douée d'une beauté merveilleuse et d'une voix plus merveilleuse encore, elle avait reçu le nom de Canonte : son cbant faisait mouvoir les arbres et les rochers, udon' cissait les bêtes féroces, retardait le cours des fleu- ves, et arrêtait les oiseaux dans leur vol rapide. " Un jour qu'elle s'exerçait à des modulations harmonieuses, ^ son époux était allé poursuivre les Sangliers dans les forêts de Laurente ; il pressait les flancs d'un cheval fougueux, sa main était armée de deux javelots ; un manteau de pourpre attaché par une agrafe d*or couvrait ses épaules. Dans ces mêmes forêts était venu Circé, la fille du soleil, qui cherchait loin de son domaine, des plantes nou- velles pour ses enchantements. Cachée par le feuillage, la magicienne a vu le jeune chasseur, elle sent s'amollir son âme et les plantes malfaisantes tomber de ses mains. Bientôt, remise de son trou- ble et cédant à sa passion soudaine, elle veut se montrer à Picus et lui déclarer son amour, mais le prince s'éloigne sur son coursier rapide, avec les gardes qui l'entourent. *^ Fusses tu porté sur l'aile Ses vents, tu ne m'échapperas pas, dit-elle, si mes herbes ont conservé leur vertu, et si je puis encore me fier à mon art." Elle dit, et orée le fantôme d'un sanglier qu'elle fait passer devant les yeux du 'chasseur, et qui va s'enfoncer dans le plus épais dii bois, au milieu d'un taillis où ne peut pénétrer un cavalier ; aussitôt Picus, abusé par cette apparence, s'élance de son cheval écumant, et s'engage à U poursuite de la proio imaginaire dans les détours I i m m M —122— de la vaste forêt. Circé commence alors ses conju- rations; elle invoque dans un langage mystérieux, des divinités inconnues aux mortels ; elle prononcé les paroles magiques qui obscurcissent le visage de la lune, et enveloppent de nuages le front de son père. Ses noirs enchantements troublent la sérénité du ciel, de sombres vapeurs s'exhalent de la terre ; les compagnons du prinee s'égarent au milieu des ténèbres et cherchent en vain leur maître. La ma^ gicienne parait en ce moment devant lui, '^ Sois, lui dit elle, le gendre du soleil dont les regards em- brassent l'univers, et ne dédaigne pas l'amour de Circé." Le jeune homme repousse les prières de sa redoutable amante. *^ Qui que tu sois, lui dit-il, je ne puis être à toi, une autre me possède, je la chérirai jusqu'à la mort, et tant que les dieux me la conserveront, un amour adultère ne rompra pas les nœuds qui m'attachent à Canente." La fille du soleil redouble ses ardentes supplications, Picua reste insensible : ** Ton orgueil sera puni, s'écria-t- elle, tu ne reverras pas Oanente, et tu vas savoir ce que peut une femme amoureuse et outragée, quand oette femme amoureuse et outragée s'appelle Circé." Alors elle se tourna deux fois vers l'Orient, deux fois vers l'Occident, toucha trois fois de sa baguette le malheureux chasseur, et récita trois vers magi- ques. Ficus prend la fiiite, et s'étonne de courir avec une vitesse surnaturelle ; son corps se couvre de plumes, et il se voit avec indignation devenu un oiseau, nouvel hôte des forêts du Latium ; il frappe d'un bec irrité le dur tronc des chênes, et parcourt les longs rameaux en déchirant leur écorce ; son plumage a conservé la pourpre et l'or * de son man- teau, et du beau Picus, il ne reste que le nom. . . .4 '* Le soleil était descendu aux rivages de Plbérié, et Oanente attendait en vain son époux. Ses servi- teurs et ses sujets se dispersent dans les bois, et l6 * Ce Paavra Pieai parait a^oir été nétamorphoié eu^i* Tart(Pi«âor«),^Note délateur.) . tx. o —123— «herohentàla lueur des flambeaux. Son épooss «'arrache les cheveux et fait retentir l'air de ses gô« missements. Bientôt elle sçr^ de son palais et par- court éperdue les campâmes hitines. Pendant six îours et six nuits, on la vit errer an hazard à travers les montagnes et les vallées, oubliant le sommeil et la nourriture. Le dernier jour, elle reposa ses mem- bres exténués sur le frais rivage du Tibre ; là, par des chiants plaintifs, elle exhalait ses douleurs, et, «omme le cvgne mourant qui chante ses funérailles, «a voix expirante formait encore des sons mélodietiz. £nfin son corps se Tondit en eau, et se dissippa ea Tapeur légère. Les muses ont voulu perpétuer la mémoire de cette épouse infortunée, et le Jieu de sa onert |>orte encore aujourd'hui le nom de Canente,** »..' m *()■(•* t' ir nu oti •iT. ^'-'fii. fil '* '^ —124— X. . Ille OHDRE. i m • I - i ppF LES PASSEREAUX. ♦j (Percheri.) Les auteurs rangent sous h nom de Passere^f éTAmbulatorcSj de Sylvains, ce que nous appelons Passereaux, la plus grande partie des oiseaux à ca- ^ ractères négatifs, c*est-à-dire, ceux qui ne sont ni rapaces^ni échassiers, ni palmipèdes. * Les Passereaux se distinguent des Bapaces, dont le bec est crochu et les ongles très acérés, quoiqu'ihi «oient liés à cet Ordre par les Pies-Grièches ; ils se séparent des Gallinacés, en ce qiie ceux-ci ont I» mandibule supérieure voûtée et les trois doigts an- térieurs unis à la base par une petite membrane ; ils ne peuvent être confondus avec les Echassiers, dont lesjambes sont dégarnies de plumes audessus de Farticulation tibio-tarsienne; ni avec les Palmipèdes^ dont les doigts sont ou bordés de festons membra- neux, ou entièrement réunis par une large raembra- ne. Les Passereaux varient par leurs mœurs comme par leur conformation : les uns sont Bolitairei^, les autres sont sociables; les uns volent avec vigueur, d'autres quittent peu les taillis ; tous sont monoga- mes. Ils se nourrissent d'herbes, ou de graines, ou de baies, ou d'insectes, ou de vers, ou de poissons, ou d'oiseaux ; quelquefois même ils sont omnivores. La plupart sont de petite taille. Quelques uns ont un chant agréable, et la chair de beaucoup d'en- tr'eux pourvoit à l'homme un aliment délicat, f Dans nul ordre autant que chez celui des Passe- reaux, a-t-on remarqué ces variations périodiques dans la livrée que Vieillot décrit comme suit : *^ Dans les oiseaux, chaque âge, -spécialement dans les mâles, est marqué par un vêtement particulier^ Leiion. t Le Maoût. —125— •et chaque vètemeat en indique les diverses époques, depvis leur naissance jusqu à levr état parfait. Le nombre de ces changements n^^est pas le même chez toutes les espèces, et ils ne s^effectuent pas en même temps ; cela dépend du terme assigné à chacune pour se parer des couleurs qui ne laissent plus de doute sur les sexes: ces couleurs spnt lors de Tac- couplement, plus distinctes chez les màles que chez d^autres. La plupart se revèteut de la robe nup- tiale dès leur première année ; et quelques uns ne la prennent que deux et même trois ans après leur naissance ; tous la consorvent dans le temps des Amoui's et la quittent à la mue, pour so recouvrir de îeur plumage d'hiver: la diflférencede ces vêtements se saisit facilement dans un grand nombre d'oiseavx. C'est sous le vêtement d'hiver que tous ceux qui ^migrent se mettent en route, et qu'on les voit dans le sud, alors leur ramage est enroué, faible et sana expression; mais è leur départ des pays chauds ou pendant le voyage, leurs couleurs . deviennent plus nettes et plus brillantes ; ce changement ee fait chez les uns sans muer, et chez les >autres après une mue «omplette. Leur chant n'acquiert qu'à cette époque m clarté, sa force, «on étendue ; dès qu'il est par- venu à sa perfection, il indique celle du plumage, «t il annonoe que ces oiseaux ont U faculté de s'ap- parier." >aô Les Passereaux composent Toixire le plus nom- breux,, le plus varié et le plus intéressant. i^,-. vi>' 1 tQpgàr "-'■'i. * ,*■-■■ •.t.i. ViitM... ,0»' —126^ :\ I, -r.fir , E-i^f vr?f. -»l, .1 ■' I.'OISEAU-MOUOHB. «" p0t ail«f f det ailes I ponr Toter Par montagne et par ralliSe i Dei ailei pour bercer mon ccrar fiur le rayon de l'aurore ! Dtos ailes ponr planer snr la mer Dana la pourpre du matin ( Des ailes au-desiitni de la vie ! Des ailes par del4>ia mort r RvcxiiiT. Cette famille compte- un nombre infini d'^espèce^ «lont un» seule visite le Canada, le Petit Hiibia de /«r CaroHM, Sa taille est de trois pouces; il est vert 4orô en dessus ; blanc grisâtre en dessous, et s» gorge est d'une couleur de rubis très brillante, qui f st remplacée, chez 1a ftmelle, par une cravate blancbe ; la queue est un peu fourchue, composé» lie rectricea grêles ; le bec est droit, noir, ainsi qne^ lee tarses. La description de ce charmant oiseau va nou» ft>urmr une occasion déplus de comparer le style de deux grands maîtres : la comparaison, cette foi» encore, tournera à l'avantage de la féconde terr& sf0 rOt«««f, sur la vieille Europe. Les recherches les plus récentes portent à trois cents les espèce» «onnues de TOiseau-Mouche. L^Amérîque est la patrie par excellence de ce sylphe aérien. Cette partie du continent comprise entre TAmazone au Sud, et le Rio Grande et Giia au nord, embrassant )a Nouvelle Grenade, toute l'Apaérique centrale, le Mexique et les Iles 0(:cidenta1es ; telles sont les- régions où abondent davantage ces merveilleuses» petites créatures. Au sud de cette ligne, vers le Brésil et le Pérou et autres régions tropicales, on rencontre une grande variété de ces oiseaux ; au * No, 101. Trochilus Cohibris. ^BairI). Trochilas OoloUis. — ^Aomtbok. -t127— nonl du Mexique, il est moins varié et sa livrée est moins éclatante. Certaines espèces ont un plumaee tellement ri'be, quMl est vrai oe'dire quMls réunis- sent à eux seuls toutes les teintes, toutes les cou- leurs des autrcA oiseaux, tandis que chez d'antres, le noir fonrô prédomine, ou bien encore, le brun, le fauvo, lo V» ri. Môme différence quant à la stature. Voyons co que dit Buffon : " De tous les êtres animés, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs. Les pierres et les métaux polis par notre art ne sont pas comparables à ce DÎjou do la nature ; elle Ta placé, dans l'ordre dea oiseaux, au dernier degré de Téchelle de grandeur : maxime miranda in minimis. Son chef-d'œuvre est le petit Oiseau-Mouche ; elle l'a comblé de tout les dons qu'elle n'a fait que partager aux autres oiseaux : légèreté, rapidité, prestesse, grâce, riche parure, tout appartient à ce petit favori. L'éme- raude, le rubis, la topaze, brillent sur ses habits ; il" ne les souille jamais de la poussière de la terre, et, dans sa vie toute aérienne, on le voit à peine tou- cher le gazon par instants ; il est toujours en l'air, volant de fleurs en fleurs ; il a leur fraîcheur comme il a lei^r éclat ; il vit de leur nectar et n'habite que les climats où sans cesse elles se renouvellent. C'est dans les contrées les plus chaudes du nouveau monde que so trouvent toutes les espèces d'Oiseaux- Mou- ches. Elles sont assez nombreuses et paraissent confinées entre les deux tropiques ; car celles qui s'avancent en été dans les régions tempérées n'y font qu'un court séjour : elles semblent suivre le soleil, s'avancer, se retirer avec lui, et voler sur l'aile des zépbirs à la suite d'un printemps éternel. . Leur bec est une aiguille fine, et leur langue est un fil délié ; leur petits yeux noirs ne paraissent que ' deux points brilliants. Leur vol est continu, bour- donnant et rapide ; le battement des ailes est si vif que l'oiseau, s'arrètant dans les airs, paraît non-seu- lement immobile, mais tout-à-fait sans action. On le voit s'arrêter ainsi quelques instants devant mie fleur, et partir comme un trait pour aller à une é .y .i.si —128—. autre: Il les vinite toutes, plonge sa petite lang ue dans leur calice, les flattant de ses ailes, sans jam ais^ s^y fixer, mais aussi sans les quitter jamais : il no presse ses inconstances que pour mieux suivre ses amours et multiplier ses jouissances innocentes : car cet amant léger des fleurs vit à leurs dépens sans les flétrir ; il ne fait que pomper leur miel, et c'est à cet usage que sa langue parait uniquement des- tinée." " Voilà une de ces pages brillantes, s'écrie Le Maoût, qu'on ne saurait trop admirer, et qui ont placé Buflbn parmi les premiers prosateurs de notre langue. Le plumage de l'Oiseau-Mouche n''a pas plus d'élégance, de richesse et de coloris que cette magnifique description ; mais il s'agit ici d'histoire naturelle et non pas d*allégories mythologiques : l'esprit le plus disposé aux illusions ne saurait voir dans l'Oiseau-Mouohe un volage amant des fleurs^ espèce de petit maître en miniature, paré de ve- lours d'or et de rubis, et distribuant ses faveurs à des êtres qui ne sont pas de son espèce. Si l'Oiseau-Mouche boit le nectar des fleurs, il y cherche, avant tout, une proie vivante : voilà les jouissances innocentes qu'il leur demande, et son inconstance en amour consiste à quitter une fleur où il vient de becqueter un insecte, pour se diriger vers une autre fleur, où il espère en becque- ter un second. Comparons avec ces gracieuses fictions la biagraphie authentique du petit Rubis de la Caroline^ contée sans exagération, mais non sans chaleur, par un homme qui dit ce qu'il a vu, et nous pourrons juger comparativement le poôte et l'his- torien. " Quel est celui qui, voyant cette mignonne créa- ture bourdonner dans le vague des airs, soutenue par ses ailes harmonieuses, voler de fleur en fleur avec des mouvements vifs et gracieux, et parcourir les va^es régions de l'Amérique, .sur lesquelles on dirait qu'ell va semer des rubis et des émeraudes : quel eçt celui, dis-je, qui, voyant briller cette par- liçulç. ^6 rarc^enciej, ne sentira pas son &md on s : r- ■nd —129— B^élever vers l'auteur d'une telle merveille I Car si Dieu n'a pas doté tous les hommes du génie qui crée à son exemple, il ne refuse à aucun le don d'admiration. Quand le soleil ramène le printemps, et fait éclore par milliers les germes du règne vé- gétal, alors apparaît le petit Oiseau-Mouche, se jetant ça et là porté sur ses ailes de fée ; il inspecte avec soin chaque fleur épanouie, il en retire les insectes qui s'y étaient introduits, de même qu'un fleuriste diligent veille sur sa plante chérie, pour la délivrer des ennemis intérieurs qui pourraient altérer le tissu délicat de ses pétales. On le voit suspendu dans les airs, qu'il frappe d'un frémissement si rapide, que son vol simule une complète immobilité : il plonge un regard scrutateur dans les recoins les plus cachés des corolles, et, par les mouvements légers de ses plumes, il semble, ' évantail vivant, rafraîchir la fleur qu'il contemple ; il produit en même temps au-dessus d'elle un murmure doux et sonore, bien propre à assoupir les insectes qui y sont occupés à butiner. Tout a coup, il enfonce dans la corolle son bec long et menu ; sa langue molle, fourchue et enduite d'une salive glutineuse, s'al- longe délicatement, ot, va toucher l'insecte, qu'elle ramène aussitôt avec elle dans le gosier de l'oiseau. Cette manœuvre s'exécute en un clin-d'œil et ne coûte à la fleur qu'une goutelette de nectar, enlevée en même temps que le petit scarabée ; larcin qui n'appauvrit pas la plante, et la délivre d'un parasite nuisible. Les prés, les vergers, les champs et les forêts sont tour-à-tour visités par l'Oiseau-Mouche, et partout il trouve plaisir et nourriture. Sa gorge est au- dessus de toute description : c'est tantôt l'éclat mobile du feu, tantôt le noir profond du velours : son corps qui ^brille en dessus d'un vert doré, tra- verse l'espace avec la même vitesse de l'éclair, et .tombe sur chaque fleur comme un rayon de lumière. 'Il 66 relève, se précipite, puis revient, monte ou descend, toujours par bonds aussi brusques que rapides. . • . C*e8t amai qu'il noua «pparait daa» mm Ml M M* 'r. 'M ; '4 i: î i f^ll! f fl t —180— provinces septentrionales de l'Union (et en Canada) sWançant avec les beaux jours, et se retirant pru- demment aux approches de l'automne. Que de plaisirs n'ai je pas éprouvés à étudier les mœurs, et à suivre la vive expression des sentiments d'un couple de ces créatures célestes pendant la saison des œufs ! Le mâle étale son riche poitrail pour en faire reluire les écailles, pirouette sur une aile, et tournoie autour de sa douce compagne ; puis se jette sur une fleur épanouie, charge son bec de butin, et vient déposer dans le bec de son amie l'insecte et le miel qu'il a recueillis pour elle .... Lorsque ses attentions délicates sont accueillies, son allure est vive et peint le bonheur, et tandis que la femelle se régale des mets qu'il lui a présentés, il l'éventé avec ses ailes. Quand la ponte approche, le mâle redouble de soins et manifeste son dévoue- ment par un -courage supérieur à ses forces : il ne craint pas de donner la chasse à l'Oiseau-Bleu et au Martin ; il ose même se mesurer avec le Gobe- Mouche tyran, (le Titiri) et tout fler de son audace il retourne vers sa campagne en agitant joyeuse- ment ses ailes résonnantes .... Chacun peut com- prendre, mais nul ne peut exprimer par des paroles, ces témoignages de tendresse courageuse et fidèle, que le mâle, si débile en apparence, donne à la femelle, pour justifier sa vieux oiseaux. Ils n'ont qu'au printemps suivant leur coloris complet, quoique déjà la gorge du mâle soit fortement imprégnée de rubis, avant la migration d'automne. ^* Ces oiseaux afiectionnent surtout les fleurs dont ia corolle est tubuleuse, telles que le Vatura stro' PirniV/rHy le, Bigmma radicans et le Chevre-feuille, non pas seulement pour étancher leur soif en pom- pant le nectar qu'elles renferment, mais sourtout .pour se nourrir des petits Coléoptères et des Mou-, ches que ce nectar attire. Ils sont peu farouches, ne fuieni pas l'hoinme, et entrent même dans les 2|ppaxtemept§ où ee trouvent des fleurs fraîches ; ils ab9^4^nt surtqut dans k Louisianne. On lés prend en les tiriMit aveo u^ fusil diargè d'eau, pour mé- nager leur plumes, ou imeut encore en employant tm filet à PapiiloBA." î^ tj&J m m m m i —132— *' ,! ;:i I ^ UOiseau-Moucbe * Oéant^ du Brésil, est de la grosseur d'une hirondelle : ^d'autres groupes nou- vellement découverts lui sont un peu inférieurs en volume, tandis qne les pigmées de l'espèce, sont presque aussi petits que l'abeille sauvage. La nature s'est plu à diversifier les formes et l'organi- sation de ces êtres : les uns sont -débiles dans leur structure, d'autres forts et vigoureux ; cette variété aura un bec long, j^n et délié tandis que cet autre sera munie d'une trompe courte, recourbée et vigou- reuse : les uns portent de longues queues, leurs tarses sont ornées de mitasses d'un duvet soyeux ; chez d'autres, absence totale de ces particularités. Il est bien constaté aujourd'hui, que la nourriture principale de l'Oiseau-Mouche, se compose d'insectes, et que le nectar des fleurs lui sert de breuvage seu- lement. Leur longue langue fourchue leur sert à une multiplicité d'usages. Certains groupes habi- tent presque en entier la zone tempérée de l'Amé- rique, tandis que d'autres n'ont un parcours géogra- phique que très limité. Les uns séjournent sous le tropique, d'autres fréquenteront un frais bocage, dans un vallon, à plusieurs mille mètres au-dessus du niveau de la mer. Un des princes de l'espèce, le Polytmus fort gros, ayant une livrée d'un vert ravis- sant, avec un diadème noir coihme l'ébène et une longue queue, ne se rencontre qu'à la Jamaïque. H est plus que probable que chaque île produit une variété qui ne se trouve pas dans l'île voisine : dans ces contrées, il n'est pas rare de voir cent individus dans le cours d'une matinée, becqueter aux mêmes fleurs. , " Partout, dit un naturaliste américain, où une vigne grimpante ouvre sa tige odoriférante; partout où* une fleur épanouit sa corolle, peut-on voir ces petits oiseaux. Ils voltigent gaiement, dans un jardin, idans la forêt, au-dessus du cours de l'onde, les uns fort gros, d'autres plus petits que l'Abeille qui oc- cupe simultanément la pétale voisine. Un monient, * Oaiiin. \il^.k 4- "Vtiiïil.r —183- décriyant mille contours avec* une rapidité qui fatigue Pœil, puis ils s^élançent dans les airs pour aller se reposer un instabt sur un rameau d'arbre où ils lisseront l'azur de leur plumage avec un orgueil manifeste. Ils s'élancent comme un trait pour baiser coquettement une petite fleur à demi épa- nouie. Souvent, deux oiseaux se rencontreront au haut des airs, dans un combat à outrance, les plumes hérissées, personnifications vivantes de la rage et de la jalousie. Souvent nous les avons vu attaquer courageusement de grands Taons noirs, attirés par le miel des fleurs. Nos petits guerriers se ruaient sur leurs dangereux ennemiâavec la vitesse de l'éclair, se servant pour parer les coups de leur cotte de maille brillante. Le combat continuait jusqu'à ce que le Taon se lassât ou bien jusqu'à ce que la fureur lui rendant le sentiment de ses forces, il s'élançât comme un lion et chassât du lieu l'in- commode animal." Pendant l'incubation, leur férocité contre les per- turbateurs de leur repos domestiqiie est quelque chose d'extraordinaire. A l'approche de leur rival, la jalousie les transforme en furies; leur gorge s'enfle, leur queue, leurs ailes, leur plumage entier se hérisse : ils se rencontrent dans les airs et le combat ne cesse que lorsqu'un des deux se laisse tomber à terre par épuisement. " J'ai vu un cou- ] pie, dit M. W. Bullock, engagé dans un combat meurtrier pendant un orage de pluie dont chaque , goutte aurait dû sufiire pour abattre ces féroces com- battants. Pendant leur sommeil, ils se suspendent . par les pieds la tète en bas, comme certains perro- quets." Ces oiseaux étaient en honneur parmi les anciens habitants du Mexique : c'était avec leurs brillantes dépouilles qu'on garnissait les cadres . des tableaux qui firent l'admiration de Cortez; leur ^ nom en langue indienne signifie rayons de la lumière» Les femmes indiennes portent encore leurs plumes en ^ise de pendants d oreilles. Une des plus belles espèces est le Anna, appelé ainsi '>'-! * .IL M •i/ï^i \ ■.('il I ï t : 3 \'>"[ U ■ ■ P. ?!' • 1. i 1 i j 1 'a. ) II, —184-^ par un naturaliste français en honneur d^Ânna, du chesse de Rivoli, dont Tépoux, le général Màssenï» • duc de Rivoli, a fondé le musée d^ornithologie, qui est Doaintenant la propriété de racadémie des scien- ces naturelles à Philadelphie. L'étude de ce groupe à récemment donné lieu à d'importantes et fort fruc- tueuses recherches. Plusieurs magnifiques. collec- tions d'Oiseaux-Mouches ont été expédiées de l'A- mérique en Europe. Celles de MM. Jules et Ed. Verreaux font l'admiration de tout Paris : tandis Îue celles de MM. Ed. Wilson et John Gould, à lOndres, ont vfûxi au monde civilisé des dessin» d'une beauté extraordinaire et d'un éclat tel que plusieurs les considèrent supérieurs même à ceux d'Audubon : l'Assemblée Législative a récemment acquis ces splendidés chefs-d'œuvre. if L'HIRONDELLE. Hirondelle • Si fidèle, Dls^moi l'hiver, où vai<ùrarâl phjày^ ^^tin poète ^Heureuises Inspijnâtions: Voici U biii*>^^ lanteidèscnpHon du vol de i^HiiondéUe, par' H^ beillatd, à$ffne en volà^ei^^^^^^^ ** qu«ln^de'^Z ** i^néiéèk, où Bî^n quitte l'uiï poitir cdiiïir à l'atiti«i;';j' ** 4t iiappé en p^ntùn troMè!^ ;- tantôt ellô^; t " léffèifenient 1^ suri^ de ta terré et d^'èlàtiir, pddr|^^^ ** saisir ceiiz' ouçi là pluie où' U' fratohi^tii-, v ri^'?^^^ ** éémble ; taiitôi dlé écbM)|À elié-mème' à^ '' ^éituoi^t^ de'l^Qiseaii ^e Proie p^ la;>exfl[^ ^ ** preste de ses inoui^ènts : tonjoiStÀ làiftÉ^ti^i^ if'1^ ** sonv^ol^ daiis sa'plùs grfiÉd«ivitèdï^^te èn^dittijp!^ '^ " à tout inétant la direètiOÀ ; êlle(^blie>^]il^'^^,!''i - milièîi des ^^^m^m-H 6!MlSSl^ ce « lei'toii rappro se cw^îiséiit; «^ti^t*!;^^ g^-^^ ^, et répai;aic!sei|Lt j^ujr .sp se sô ': '. • >l ^.ndijuôàhn^fujtî^^ ^ *Vi^^tàiiiellàTÎ^d?^r^^^ happ^tit en volant ; mai'' i-njctéft ailés; qt^elW vol plus- où 'mbins " --♦ «omme ces insectes tt là' ï*iiè -îi^- \^<î* de terre, et les empêche même de £urâ m ^' :'(i —138^ in usage de leurs «îles. Ces oiseaux rasent la terre^ et'dierchent ces insectes sur les tiges des plantes, sur lliérbe des prairies, et jusque sur le pave de uo» rués ; ils rasent aussi les eaux, et s*j plongent quel- ^nèfbis à demi, en poursuivant les inseetes aqua- tiques, et, dans les grandes disettes, ilb vont disputer aux araignées leur proie jusqu'au milieu de leur» toiles, et finissent par les dévorer elles-mêmes. On trouve dans leur estomac des débris de mouches, de Cigales, de Scarabées, de Papillons et même de petites pierres ; ce qui prouve au'iîs ne prennent pas toujours les insectes en volant, et qu'ils les saississent quelquefois étant poséà." 'On pense, il^ins tous les pays, que les Hirondelles sont amies de l'Homme, ou an moins qu'elles re- chercbent les lieux babités par lui, et paraissent se complaire dans sa société. Il serait plus juste de v(ÀT en elles dei commensalesintéressé^ poursuivant les insectes qui aboiident partout où beaucoup d'animaux sonlrassembji^es, et frêquentp:}t le littoral de nos fleuves parcequ^elles y trouvent un rafraicbia- sèment et une pÀture. Quoiqu'il en soit, leur utilité I ' 't: igîialer l'apprqpbe des . oiseaux rapaces 8auvefl^dei>ott]: lés Gallinacés domestiques. Austfi aont-^es respectées et même protégée» dans beaucoup dé contrées de l'Europe ; et, dans le Kôttveaù-Monde, l'bomme les invite à venir habiter près de lui, en perçant exprès pour ^Ées, autour de sa maison, dés trous qui leur oo&entun asile assuré. Xa sociabilité de ces oiseaux d•[■ ' Dei «xemples de oe fait ont été eonttatés en Fnnèe, y «n Allemagne** (et en Canada). Monbeillard les a ^ révoqués en doute ; mais, tout récemment, il f^est * renouvelé sons les yeux d*ua observateur véri^que. **■ Portant mes regards, dit M. de T^rragon, sur un froupe de nids à^Hirondetles de FenHrê8^ {^aoés ans Pangle d'une comiclie, j'aperçus un Moineau Friquet, qui, quelques jours auparavant s^était ins- ' tallé, à force ouverte, dans un de ces nids, ^ revenait ' paisiblement à son gtte pour j couvei^ ttes œu& ; . à Seine rimprudent usurpateur est-il rentré dans sa emeuré qa*une Hirondelle qid avait «on nid près ' de là, pousse le cri d*alarme : à ce crî, une mul- titude innombrable de ses pareilles s'assembleùt, et, comme d*habitudes passe et repasse en votant près ' de rbuverture du nid, comme ponr s'assurer qu*il \ était réellement envabi. De son e6té,-le MoineiiUf ' tranquille possesseur, sinon légitime propriétaire du nid, 7 avait pondu et ne se doutait guère que èba anciens rivaux dussent venger une vieille injure. La femelle (car le mâle étiut allé cbercber sa sub- sistance) la femelle, dis-je, dont Fincubation était déjà fort avancée, couvait paisiblement ses œufs. Les Hirondelles, assurées de la présence de leur . ennemi, poussèrent simultanément leur cri de guerre, et disp^urent en un insUnt. Je les vis s'abattre près d'un bourbier, situé à cent pas plus loin, où ' l'avais fhabitnde de les observer, lorsqu'elles ^m^ salent de la terre humide, pour la dégorger essuUe et l'appSqueri enduite de leur saljive yisqueuse, contre les parois d'un mur ou dans l'angle d'une ;; fenêtre ; mais, cette fois, une seule becquetée suiBSt, et «e précipitant toutes à la fois, et comme d'un comt^un accord, vers le repaire du bandit, elles 0n eurent, en deux secondes, bouchée l'ouverture d'une masse de terre. Après cet exploit, elles volèrent» poussant des cris aigus et continuels, comme po^r célébrer leuriâctoire, et, quelques minutes après, il n'en paraissait plus aucune autour du tombeau dans lequel elles venaient d'enfermer vivant le té- méraire Motnean. J'attendis quatre ou cinq jours ••(f «■.5 m ''M Ai ■■■ .§ It^ i ver le nia isans le l>riBer. j'y !^,, trouvai l^oiseau «l'oTt sur ses œufs ; Torifice ^u ma /, 4|itait obstrué par uf^e masse de terre ayant à pjeu *j.jn^8 le Tolume et j» forme d*an la jjéracitô estjAC»^ de ioute atteinte. ,^,I>es natpr^tfis ont prèt^ à ltE|iron,de]Ie desl^a; /^titodep <]|m certes ^e fur^t j^ais les siennes. Gil- . ,|^!ri. Wiute ^^, consacrai pméif^urs chJBfpitres d^se» ^Igtpferéa^pteis lettre^ ^ jpf^UYer que ,1(98 Biroiideile» .^j^dfmt l'oÎTer se rî^^gient dians dés lurl^res çreiix Jjpu ^^^s de vieilles tours en rwne^ itiAticmWrm*ales et construit' son nid àTart}ictiiière. Elle établit d'abotd tine es- :| j^ce def ji>latef6rme composée 4^ petites btatiçbea '^;iÂbhés et dé iSroti^ilièk, Mes énsStn^^^^ aveé une -'gomôlé oti ghile diktiilliée ' de déiix,' |^àndés qui àe ^ i&4^Vén1( (^S^ îa Ûié de l^câslÈiàà. ipes .iffliat^riàtùt iimi qtîÀfquefois en si grande aboiidànppari48çe.v iÇ*5jiron4^flo uôfre a pour habitude de noûrnr ses jeunes plusieurs fois pendant la nuit. ,,,'t b2 ^t"- 4'. m •! rf -.140— 1 \:', .m, ''I! I!' i'i .V 1! ^ CTest sur un arbre, dit Monbeillard, maïs sur uù très grand arbre, que les Hirondelles de cheminée ont coutume de s'assembler pour le départ. Ces assemblées ne sont pas aussi nombreuses que celles des Hirondelles de fenêtres : elles nous quittent en août et partent ordinairement la nuit, comme pour dérober leur marche aux Oiseaux de Proie, qui ne manquent guère de les harceler dans leur route. L'Hirondelle d'Europe hiverne au Sénégal sans y nicher" ; l'Hirondelle du Canada hiverne dans le sud ^es EJtats-Unis. Plusieurs des Hirondelles d'Europe n'émiffrent pas : quelques-unes vivent sédentaires dans leur pays natal ; tel que cela arrive sur les c6tes de Gènes, où les Hirondelles passent la nuit sur des Orangers en pleine terre, que leur station endommage considérablement. Il en est qui, après avoir passé la saison chaude dans, des climats plus aeptentrionaux, où toute nourriture doit leur man- quer pendant la saison rigoureuse, y passent l*hiver dans un état d'engourdissement léthargique ; Aris- tote avait mentionné cette curieuse particularité qui a été reconnue depuis un siècle, par plusieurs observateurs. Ces espèces Européennes oui n'émi- grent pas se cachent dans des troncs d*arore, quel- que fois dans de vieux bâtiments abandonnés. CSela a lieu aussi dans quelques-uns des Etats de l'Union américaine. *< Cette * hibernation des Hirondelles et notam- ment de l'Hirondelle de rivage, a donné lieu dans le XVI siècle à une erreur singulière : on a pré« tendu qu'elles passaient l'hiver engt)urdies au fond de l'eau. . I Olafls Magnus, évÀque d'tJpsal, affirme que, dans lès pays du Nord, les pécheurs tirent souvent dans leurs nlets avec lô poisson, des groupes d'Hiron- delles peletonnées, se tenant accrochées les imes aux autres, bec contre bec, pieds contre pieds, ailes contre ailes, et que ces oiseaux^ transportés dans des lieux chauds, se raniment assez vite, mais, pour ' ' — ' ':i] * LeMsoût. — Ul— inourir bient6t après.** Ce fait, qui malgrré son in- vraisemblance n'est pas révoqué en aoute par Cuvier, a trouvé dans Alexandre Wilson un clo- quent contradicteur. • Le retour dos Hirondelles, a lieu, en Canada, vers les premiers jours de mai, le iour même, dit-on, où les Bécassines arrivent. Elles arrivent, non pas en bandes comme elles partent, mais isolement et par couple, et chaque" jour on voit leur nombre augmenter. De nombreuses observations ont cons- taté que ces oiseaux reviennent constamment chaque année à leur nid, et oue le mariage qu'ils j ont ' contracté est indissoluole. Frish, le premier, ayant ■ imaginé d'attacher aux pieds de quelques-uns de ces oiseaux un fil teint en détrempe, revit, Tannée • suivante, 009 mêmes oiseaux avec leur fil, qui n'était point décoloré, preuve assez bonne, remarque Moih- beillard, que du moins ces individus n'avaient point passés l'hiver sous l'eau, ni même dans un endroit humide, et présomption très forte qu'il en est ainsi de toute respèce. Spallansani aussi a re- nouvelé l'expérience ae Frisoh, et il a vu pendant dix-huit années consécutives, six ou sept couples d'Hirondelles de fenêtres revenir à leur anden nid, et y faire deux couvées annuelles sans presque s'oc- cuper de le réparer. U en est de même de l'Hiron- delle de cheminée, seulement cello'ci bâtit chaque année un nouveau nid au-dessus de celui de l'année précédente. Ecoutons sur leur constance conjugue, l'honnête philanthrope Dupont dé Nemours : ^ Les amours des fiironoelles sont des mariages indissolubles, non des fantaisies du moment, comme ceux de quelques oiseaux, ni même des liaisons d'un printemps comme celles de la plupart des autres. Et, quand un des deux époux meurt, il est rare que l'autre ne le suive pas en peu de jours. Le donx caquetage a cessé ; plus de chasse, plus de travail : un sombre repos, un morne silence sont les signes de la douleur a laquelle le swvivant suc- combe. J'en avertis les jeunes gens qui s'amusent quelquefois à leur tirer des coupa de ftiiil, oer pa ih.\ lis» I 11 -ils- : ■ 1! I [u'ellés sont âîfflcilës à toucher. Mes amis tires [«9 noix en T^ir, cela est plus, difficile encorei et respecitiez' ces aimables oiseaux. Sotigez que chaque coup qui p9rte tue deux ^Hirondelles, 4a dernière l^âr un supplice affifèitti*' P?/7 , '.M mî>it .^ Cet AiMau suspend son lôd aux poutres on i^i .^it d'une maison i là [coquille en est composée de f boue, détrempée \ la terre glaise ou argilaceuse est 'péférëe : Pintérieur est doublé de foin saupoudré de plumes molles : les œu& sont au nombre de cinq, blaïics^ tachetés d'un blanc roussàtre ; Técaille en e^t transparente et ^outleur de chair. Ils élèvent depc (Couvées dans la saison, la première quitte le nifi :v&t% )a fin de juin, la seconde vers le 10 aoù^. Souvent on compte au-4e^à de ee^t nids sur u^ seul pan.de muraille : .quoique lea nids se touchent, tout -se règle avec ordise et aaUs. querelle. Dès que les .petits sont en état de voler, les parents les ^UooU' • ra|«ent;à Quitter le Uid^ en v<4ani ça et l|k et fiusaut entèUdreide peAita cris : après quelques jour» de rtantàlivea de toi, les ptetits se hasardeut a - quit^r la gratnge, et Wrs paleents les conduisent 1^ des lArbres ou sur lé boid .ji%n étang (^ la pournture leur est abondi(nte. , I>es ifois, ils s'élèvent dans les .airs et reçoivent de leuts parents l'insecte qui doit les nourrir. Vers le milieu du mpis d'août [es pré- paràti& du départ ont lieu : réunies en bande non^- breuBe sur le toit,, elles becquettent et lissent leur pluini^ et gazouillent une douœ mélodie; Elles continuent à émiigrer chaque jour vers 1ô coucher du eoleil, se dirigeant vers le Sud : Wilscm peuse quelles hivernent dans les pajfs au sud 4u Ooll^e du Mexique. L'f^ndelle rousse a sept pouces de ^ Hirundo rustics. — Audubom. ^""t '^^^ —148— long et treize pouces d^envergure. Beo noir, le desBù de la tète, du cou, du doà, du croupion, blft&o couîeur d'acier; le front et le menton, châtain foncé ; le ventre, le dessous des ailes, châtain clair ; les ailes et la queue, d'nn noir brun arec des teintes verdàtres, la queue rès fourchue et les deux pennes extérieures de la qwfne un pouce et demi plus longues que les autres. La femelle diffère du màle par sa taille plus petite, par son front blanchâtre et par un roux moins vif. Les jeuiies ont des couleurs plus ternes, niais ce qui les caractérise particulière- ment, c^est d*avoir les deux pennes les plus exté- rieures de la queue presque aussi courtes que celles qui les suivent immédiatement. On remarque la même différence chez' les Hirondelles de chemmées. Cette espèce s'apprivoise fiicilemeot. - .;fO ■ • :& L'HIRONDELLE BICOLORE, OU A VENTRE BLANC, «r^ ; ' j^ (Wbite bellied swallow) ^ t^ ** Sœnrt Hirondellef, n» poarries-yoo* vont taire V* ^ J^-_: ' .. (Saiht François o'ÂiusK.) T B faut bien se garder de confondre cette espèce avec le Martinet d'Europe, Hwundo urbieay Comme l'ont fait un grand nombre de Naturalistes. Elle bâtit quelquefois sous Tentablature des corniches d'un édifice,, quelquefois, un arbre creux recevra sa jeune £unille. ^ Ces Hirondelles, dit Vieillot, n'i- ^orent pas qu'elles ne peuvent braver l'Oiseau de froie qu'en se tenant en masse dans le vague de l'air et qu'elles ont tout à craindre, si elles sont isolées, et surtout si elles sont posées à découvert sur une branche ou sur un toit Quand les vieux veulent instruire leurs jeunes famiUes de la manière dont elles doivent agir pour ne soustraire au danger, ils les lassémblent sur un arbre dépouillé de sa ïr * No. 227. Hirondo Bicolor-^BAïao» Hirando Bicolor— Aôvoiojr. x4 r aoi'jtft» ? r I 'gr*|i4e rapîj^lii§ fu-^eç^ua de réndroii ofi ;f^ 1^ petit», mmî^i l^j/d\in9& .^^yéut ijiuttï^ ,4ç^: s^tion, se T^iUMr en ^Dae,8e]Tée et se ^»i^^ 'ik ijK tpour^te \iténfr idétt^ IbÏB d^^ lièiàrs hÀbStuiâés^^^w^ plus bruyantes et moins pacifiques <|âé^H4d€il'ei4^ee^prètt k^ ::: \:><- • —145— ^Bank swalloW.^ ||ronndèlle dé Ovàg^ à cinq jbdiicicié de hhg et i^u^ péuici^sl^^ itâiiétièSè^ 'abnioi^tm èmkyWutmm^Ùm^ MUénMxfè. m ^^étûàfÀ^iMigm de ta dîie£ jp^^es'dë blatib ; le^l^ hbir : léklàiÉ^^m^li ;ii^eT^<9 blàli^^^ tës Ye& : léiT aOéi ^t ;ia qtiiévé sont d*ane cbuletft^iiliis f6fiA» ai?.' Ma* I>:i 1/ m- L'HIRONDELLE BLEUE. * (Parple Martin.) . L*Htrondel)e bleue habite PAmôrique ^epxàf le Jieidaue Jusqu'à la Baie d'Hudson. Cet oiseau aime l'Habitation de l'hoipme : il n'est pas rare de voir des loges préparées pour recevoir le ,ikvori et Vami dès cultivateurs, avec les mêmes frais que _]ious, construisons en d'autres lieux des colombieri^ Bour les pigeons domestiques. Parmi les navigateurs des airs, mirondelle bleue, prend un rang distingué. Ses grandes ailes l'açlaptent spécialement à de longs "•es ,1 , »>.- « i sea pieds sont courts : 4 tète et lé corps aoo^t aplatis afin de présenter moins de résistance. pet?ruyant raofit^e dès l'aube ;, sa fidélité conjugale est tieii constatée ; il se perche sur té b6rd du nid et charpie sa compagne pendant k^ longues heures de l'incubation. Cet oiseau à l'instar du Utiri, Mt . uneguerre acharnée aux Ooméilles et aux Ôiséaùz de Iroie : sentinelles vigilantes de la basse cour, .elles se ruent par milliers dès qu'ils se montrent ; léa volailles entendant leur note d^alarme s'enifuîént en 'toute hàte,et i'acp'esseur cherche non salut danjs la fiii te. Illles difif^^^nt des autres BGiro^delles, ptir le^r nour- nture qui s<^ compose de guêpes, dé taons, de jg^ ^ipsectea voïants, aioslr que j>ar la grâce de leurs inônvements daps les airs. TËIlés plai^eroiii dans la nue, ou bien, rapides comme la pensée, elles raseront le sol, et feront mille évolntionsjlans lés rues de nos villes, sans aucun eSort d'aile.. .; . ^ '% . 7" "* "7 Quand cette espèce ne trouve point un asile pré- paré pour y construire son nid, elle l'attache sous une corùicue de brique ou de pierre et lui donne la 'forme de celui de l'Hirondelle de fenêtres. A la Baie d'Hudson, où elle ne peut se procurer les mêmes commodités qu'ici, ^Ite ttlche près des rivières * No. 231 Progne parpares. — Baird. Progne parpursa.— Auoubov* r-147— 4àiîi des fantos de rocher. Sft ponte est de qoAtre ou cinq oeii& blancs et takïbetésde brun. L'Hirondelle bleue fait entendre, surtout quand elle vole, un ramage sonore et mèlodient. Elle se Aose quelquefois à terre et elle marche aveo plus d'aisance que les autres, sans doute parce qu'elle a les pieds plus longs à pronArtîon ; elle se perche sou- ▼eut sur les clôtures aé bois et sur les branches tôches qui sont à la cime des arbres. Le plumaffo du m&le est généralement d'un beau noir qm jet&, selon llnoidence de la lumière, des reflets bleus, polttpres et -noJets ; ces reflets ont plus d'éclat sur tes parties supérieures et sur la gorge que partout ailleuts : les ailes, la queue, le bec et lés pi^ sont d'un noir mat Dimensions 7} x 16. Lafemdllé mesure presqu'autafit: elle a le front, la gorge, lo eou et la poitrine gris et variés d'une nuance plus fbncée ; le resté de la tète, le dos, le croupion et les Setites couvertures des lUles noirâtres, avec des re? ets d'un bleu terne; le ventre d'un gris blanc, faiblement tacheté de gris sombre. Les ieuiiés lui ressembleati mais les couleurs tont plus sales. ' 11. L'ENGOULEVENT ORIABD. ♦ ■■'ct'iit tirrif [Wlii|»>pooiwwilI.1 ' : y^^ •^Z Six espèces d'Engoulevents f ont été observées élt Amérique. Les deux espèces qui insitent lé Canada sont l'Engoulevent criard et4'finffoulevent Popetué. '* Les Engoulevents se rappro<3iéiit desOhouéttèa et des Hiboux en ce qu'ils ne peuvent eèntenir la Olarté du jour, en ce quM^s ne sortent de leur retraite qu'au coucher du soleil et qu'ils y rentrent à son lever. Ils Ont dé- ràttàlogie avec les Hirondèltes par la dottfoi'màtioii du bec, par leurs alimehts et par la manière ds ae les procurer ; ils vivent d'in- sectes ailés, mais ils ne pourchassent que cenx qiii Ui..^ >•»- * No» ItSk AotroMboBiM yeoiferas.'<^BAnti>. ' OiipriBial|pu Vocifenu ---i|UDUioirv . t II Vole lo beo oayért ; U eugùulé lo vofili , ?s«î rm=^ iS ■ une une répétition contmttelle de leur en toill. Ils prononcent ee mot en appuyant fortement Imt la première et la dernière sjllable. Après avoir crié quel UftA^'dânë m éiidh)ii;^^^^^l^^ tran». I^ortent dans un afti^ oà jl(^ répètent les mêmes iH^av^Oiai çl9liJP^ 4^ i^Ue, I^ sfï tajmnt ^tj^ndla iiA^^ est; trôa PP^wta reçojnmeiîçent, |iu. wiiiit 4<^ip]ttjre!lj cp;^1âiM|€!ri^ ai^ s^ Mf» eàsfceijidi». IIM^^ ^jm d# j^^\, Çijjs Engpu|ey«ut» ]]|e se n^l^t jf^f à }f^ olnie d<|i»i arfe^es.; ijs'w t|enwii!<» 4a^J#b^i8spUf»tiji^l6^44<^^ ^9 îm^ ^^v lei. lipHTV^ri^ <^t,^uy6i||i à pi:pMin# 49e rûchfi^ i we|> 4j9Rt:i)j} 44u^^f)fat l^uji^JMil^ta^ teiî^que eew^r cj,^:i0^t tJiçpmfttjip 6u; f'y r^n4^V t|t;9p Jani, dépose d*un brun ▼•tâàtre, panémév dd raie et de zfg- sags n^il^i iSlts feit ér^iiii^itteull deux ponl,és •• lia ta^Jf^» iiM toulMHrsx et Uvr iditiri- itioix variait 4wi8 1 Jcp Ittuttyidni. I^^fingoulevent criard a^le W opif^à et garni.à sa bâte de lineB ,|ipi^.)^:tràe len^ruee ; le front et les janes dhin ; ÀurfiigiaifMr^ ; R,et,4e)4wO:wr]e neelede la tÀte, règne: ainsi jtnr ïae.pai^tlea pipén^el dQ* «orps et deai ailes, ,II^ai^ eue! ept . plua fomèe jkw le. dot «t< sni^ le coii^>et yadj^ de ^pp^ndes twieW Wree ;.;|eaJcÎDq.preimàre8 i>enDes.f|l^]!e8.0nt)desitaebeB paréilleS) ainsi que :1a j i^iieiie 4ftnt les plnines ; les . plu» iBixibôneure» aont c)^l#D$he9, dên^.plill d'un tijws ilde : Ibuk lonitàent ; la fforgeieet?%fiée.4ef0ip4dé>bten6iiel.de^n^ ;t eette ,j|e9^Mre,i9p^eu9 domine iftnr le devant du. oou et ;(9jar,le.,llAtltidekla-poît|ine ;> chaque pltiméest^bôrdée j^^ilïpux ; ,tti)jp|ii$|ang^ de)Nanc aàle, de noirâtreiet 4e 01^ vègne^uf çle^ p^esipoetéirienres ; iea pi^s , .fppVen pf^^ eo^veite de^tiiès petites filvine» brunes y, ^^-rj^spes ;. 1^ ouène ^ «usondie. à ^on éastréraitéi^ * >^^n:I^Pfi^euVjtçiVile»^9vpQuceare^^ \ £nveig«re| ; .jE ; .](/|;ngQu)eirenJb loriard se «eneontre ! en! a^dance dfina i L*pueei)dillC|anada î il est coiiinitin autour 'xM i^|tfQil|0|i^ illaét^ yuàNioolety'etaiUénxs diins jOf^t^ jectio)i-HBi ;de lai ËfOTince. o • y - 11^ .J IIIJJI \Vj! •ir^, X>e liugQuleTentest tijrô du eri ;qii*il jette qU^d ,il se percbe t ce cri pavait ex- primer le mot Popeiué, Jj9a lAmâricaîDs Jfappel- • VtlILtOT. t No. 114. OhordeilM popetaé.— Baird. Choinieiles Virgioiaiiui— Avdobor. V u V '■'■■'il (■l/ ■;-H' » 480- lent y^ihi ffawk î M tX[\onM Va\v en t6nt Mbs, i' vers le coucher du soleil^ qpelqttetfois dans le voi- '^ nnfiffe des villes. . Ces oiseaux s^élè vent dans les airs a une très grande hauteur et voient avec autant de vivacité et, de ftcilité que PHirbndelle noire de. i:â^cbeminéeB. Ils se montrent ordinairement une heure ""càvant le crépuscule du soir, et plus tét lorsque -le ^ ;ciel est brumeux et orageux. Si la tempête doit durer toute la journée, ils la devancent quelque • temps avant qu'elle obscursisse le soleil. Ilsàr- ^ nrivent le primteaips. et émigrent vers la fin d*ad|it. i^i ' Le Popétué 6u Mangmpr de Màtinfouina, comikie o'ôn l'appelle dans nds campagnes, à le bec noir ; le iodessus de ïm tète et le manteau d'un 1[>run ndi^ire, €>'iachèté de blanc et de rouss&tre ; ces teintes demi- ;n>nent encore sur les couvertures supérieures, sur les ^ tiennes secondaires des ailes, et sur les intermé- >diaires de la queue ; mais elles j sont plus claires, et les taxées plus grandes ; les pennes primaires t^w^t totalement noires, à Pezoeption des troisièmes, quatrièmes et cinquièmes qui ont vers le miHeîi une ffrànde bandé blanche ; cette bAnde semble être .v^vansparonte, quand l'oiseau plane à une certaine 'élévation ; ces couleurs présentent des raies trans- versales sur la poitrine et sur les parties posté- rieures ; les pennes latérales de la quéuè sont noires *Met rayées de blanc roussàtre : celle-ci est fourchue : a/leè pieds sont bruns ; les griffes sont armées d'une espèce de frange oui sert de peiffue à l'oiseau pour se débarrasser de la vermine qui lui infecte la tôte : la bouche est grandcf couleur de chair à l'intérieur : et il n'y a pas de soies autour du bec. Longueur tèfale, 0} pioûoes; £bver|(ùre2S} pouces. Pendant la périodie, dd l'incubation, le mâle se hit remarquer par sa sollicitude et le soin o[u'il préid de sa cbmpagné eiî vèltigeant pendant lejour aut^r du nid. Ces Eingouleventa sont fort Ré- pandus dans tout le Ganaoîs. ! 1 .1 i < .< te: lur: -1«-^ ... ..7 îiQinoip* , , . wt ré- [BehMl Kingfither ] C6t oiseau que là mithologie antique a i taliéé 80U8 le nom d'Alcyone, fille (TEole < 1>aiida dana l*Amérîaue, depuis le Mexique jusqu*^.„i a Baie d^Hudson. A l'initar des berger» amoureuic chantés par les poètes, il i^echerche le rui^àeau. ai^,,^ doux murmure^ le cours d*eau limpide, mpins cepeç^^; r daut par goûts romanesques qUe pour des objet§r,| utilitaires. Il part d'un vol rapide, file le lon^' i des contours des iiiisseaux en rasant la surface da Peau, puis il ya se poser sur une pierre ou une j braniclie sèche qui s'avance au-dessus du courait \ de cette station, son oeil pénétrant ira chercher le poisson qui se joue sous là vague j. puis rapide cohime la pensée, il fond sur sa proie et revient a aa branche sècdie, pour Vf déguster à loisir. Son cri accentué et désagréable ressemble au grincement du, Trictrac, que les gendarmes portent dans certaînea villes. Son vol est parfaitemenf onduleux. . . ,, ^ Où trouver en Canada un petit lac, une rivière, une édluse de moulin, oi., ne séjourne au mpins un couple de Martin-Pècheurs t Les ceufii sont su nombre de cinq, d'un blanc très pure : rien moins que des afnronts réitérés ne ,< sauraient leuir faire déserter le nid. Wilsou noiia apprend quiune personne de sa connaissance ayant en^ê les œu6 d'un Martin-Pècheur, à l'exception d'un seul, le couple continua à pondre ; que finale- ment dix-huit œufs furent enlevés de cette manière du même nid. )>e Martm-Pécheur se creuse un^ trou (qv^I occupe pendant plusieurs années successives) dahs la rive d'un ruisseau à uiie profondeur de quàti)^ à cinq .pieds ; c'est Jà qu'il place sa couche nuptiale^vi Il ne la suspend plus sur les flots tel que les poètes, gnmds menteurs, ont tenté de nous lé persuader, pendant ces jours de calme tant vantés par l'an- N^t £31 Oeryle Âle3peii.«-vBAiRD» i-4 Alcêdo AU^uioir* '.aauij &iJii t' ••ju:.'{ W" » ■ Il ità- ê •tr '\^*\ ''0' - 'rtOBTïï-- ^--sim î il il! i - !i i; I • tiquité. * Le nom anglais Belted Kinafitktr est assez impropi^e, àlitendu qàelà ieirieUe semé porte la ceinture Beïty dontlui yientlenomi Le mâle a le dos et toutes ^1^ p^ar(iéi de .bleu : le beb est brdhihoit^tré, et VéH clair à sa bàfe : l*irw noisette^ leé pieds gris' bleus; les' grîfïés noires ; «n'entache bl'àncihe devant les )reux et,, une barre blanche sous la paiipièré ; les pennés d^ lufes brtin&très tirant sur le noir ; la base des primabéa barrée de blàt^c, les secondaires bleues à leur frai^ç extérieure : deui des plumés du milieu cie la quelle blénes, ainsi ' que la frange extérieuîe deii /iiitréfl^ excepté celles de chaque bord,; une laîge, b^çi^ blanche qui traverse le cou*, plus large au-devant (, cette bahde couvre aussi le mento^ ®^ ^.^9^ \^^^ bakde bleue sur le devant, de' la ppl^ne^ ^e re?^ des parties inférieures blènchésy excepté leai o6té«| qui sont variée de blanc ■ , ,%,: --:■! '-iM '.. ■ '. . .K rif * Voici coîpn^e^t TonsBenel 4ao« fQU IfngUga pfftpiç^sqvc^ fronde ctotte vieille erreur» éni parodiant la lèaariiiaQtci tra« . . , dittoti qm le pinoead d*Ovidé a ifaifïÀbrtalisélé. "Il parait done qu*auî;bfoiS' le Mflirân'>'P6chëUi!'i<^^ qaj^ s'appelait aloi«rAi|cy(|n,Ji|ui4i^t!dà cnrieUK privif. vi légedeposersopnid lurU nier*à la, Bivfaçe , m^iBe ■dçair flou.' Or, <$omttie il fallait que la nicir fût très 'doacé' Po^îe: ?. qaë rembaroatfion nechâvll'âtpai, et comme rbisiBaii mît ' besoin de trois seinainea au moins pour parfaire toutes ièf ; ' op^Kf tioniB de ponte, 4'iQ<^}esjom;s pacifiques que leSimaiiina^iappelaiietat > les, jottfSÂlçyoniens. Naturellemet^til s^étfiit tiMimyé beM^ *) conj^^de gens de bonne volonté pQqr.^èt^e ^émon^ ,df la,' < , coMmicttoti et de la misé à l'eau du nid de rAlcyôn.' Plu- ' ^ tanlue fat on de ceux qui virdit l'Àlcyqp traVailter; ' J/A1» ' '; eyoti.epmmençaii, comme nos ijkgénieurâ dé m^tte» par !I coiii|^ij,'e ]», cfaifu'i ente de sou en^bacjci^tion à |f rr^. i Ç^pt^i v; charpepte était composée des airj^tes' d'un pêrtaiu. poissera !L qnt étaient reliées entra elles piar un tùésti'c dotié d'ttiîé ' ^ imperméabilité supérieure à celle du camtchovct malt dont le secret est perdu, La 'eoustru^on .avàif -I^ap^âïa^ reuce d'une cbambrettorondeiasiisada^ un caifoti et les '1 i T ou.. r'' -mr- Longueur totale, 12} ; Envergure, 20. Le bleu de la femelle est plus pâle : la bande sur le haut de la poitriBe est d'un gris bleu sale mêlé de TOUX clair : en dessous est une éiroite bande blanche et sur le milieu de la poitrine un large cein- turon de jaune roussâtre ; les côtés sont de même couleur : le reste des parties inférieures sont blanches, nuancées de rouge. - '[ : ■ ■ 1 coiistnicteiirs, avant de l» lancer pour tout d« bon, avaient soin de la mettre à l'eau une od deux fois pour l'eMi^er et , voir fli elle n'embarquait pas la lame ^ puis, quand è\)m, était en état, et que le moment favorable était venu, ifs la' livraient sans crainte à lamerci des flots et & la proteelion de Neptune. Une seule chose intiigue l'historien daniii toute cette affaire, c'est de n'avoir jamais pa sqrprendr»; la manière dont la couveuse s'introduisait aans son domi».' cile. C'est bien le cas de répéter avec lé sage que l'bonii^ me n'est jamais content. Je n'aarais vu que la' moitié: des phénomènes dont Plotar<)ue ent la chance d'étrej témoin oculaire, que je m'estimerais auffisammant heu* roux. Il est difficile aoiourd'bui de vérifier si Plutarque et les aulres ont dit toute la vérité et rien que la vér^'^ té en font ceci, puisque, depuis un temps immémorial, r^ les Martins-pécneurs ont renoncé i l'habita de de ni*^ cher smr les flots de la mer pour adopter le sys- tème de la nidification à buis-olos dans le sein de la terre ; mais j'avoue néanmoins que cette histoire des fiûts et get*' tes dl l'Aldyotn racontée si nalveiiiettt par Plntarqae n'a. fias peu contribué à invalider pour moi le témoignage de'^. 'illustre écrivain relativement â la continence de 8ospion..r Du reste, il nous faut reconnaitire, A la justifioatien de Plu* , tarqUe, que baauèoup de naturalistes modernes et des plus éminenta même ne paraissent ^t^ère mieux renseiniéa > que lui sur la~nidification du Martin pêcheur. O'est aiedi •*. que François de Nenfcfaâteau, personnage consulaire mortf en 1828, en plein dix*neuvièmp siècle^ affirme encore & , •on heure dernière que oetle espèce fait son nid sur lea^ saules, version qui n'est pas i^us vraie que l'autre, et waSf* est moins amusante. . i " Ceux qui sont fbrts en mythologie savent poarqQe|»< les Dieux avaient concédé à l'Alcyon le privil^se de b^tir «ur l'eau et le doà de prévoir lé beau temps. 0 'était t^ur' le récompenser de pa vertu etd'aVoir été parmi les nom- mes un modelé pai-fàit de tendresse et de fidélité eonjtt*» gale aVant de Jiimir «amétamorpheteenoÔMaa*" II ci w t! I 1' .ll't Ôi MOUCHEROLLES. ù\ Les MpQcberollea on Gobe^Mouchefl, sôtlt dè# oiteaui de petite taille dont le plumage est orné dw plus vives couleurs ; quelques-uns portent de belle» huppes sur la tète, et, souvent leur queue est terminée» par de loxigues plumes. ''lie» MMi^Mreiles se novrnsseiit principalement ^tfsecfes aifés, et sont ioTcé» de ekercAer leur p&ture dans les airs ; en effet, ils descendent rare* ment à werre : ils se tiennent en embuscade sur les branchée ei souvent au sommet des arbres, d'où il» (bhdetit SUT leur preîe av moment qu'elle se montre à leur portée. Cette manière de vivre contribue beaucoup À leur donner Taar triste et inquiet qni Ies( oaraoténse, et les fait aisément distinguer des Fau-^ yettes, avec lesquelles plusieurs ont de Fanalogie ^aps la chant, la taille et le plumage. Ils se rap-» * pochent des Tyrans par la fbrme de leur bec et par leur nourriture ; pais ils n*en ont ni l'audace, ni lé courage n! les habitudes sociales. Katurellement tadtume, sauvage et solitaire, le HoucheroUe vit iso" ^^ ^^ parefls ; on le voit toujours seul, el ce , .^ *« la saison des amours, où l'on rencontre nestdaiio ^^j^ ^^ j^ ^^^^u^ ensemble, ta ttrtt"^^^^^^^^ ^'^^'^''^-^ le. bosquets. ?t L peuWntent les ^^^^^^l^tTlTé; Les uns couvent dans des trous ^e ]^^^^^^ ^J «furaille ; d'autres préfèrent un ar»..« ?SÎ!;«. À duelques-uns conôtruisent leur nid avec asse-t "^^ * âabifurcadon des grosses branches. Leur ponte esu ><^i^airjameiit de quatre ou cinq œu& : ils en font *4é\ix'iiâr'an èce des j^lvu connues en ce pays. * V Le nom de cet oiseau est tiré de son cri le ptui familier ; en effet, il prononce souvent ces sjUaDeà, «urtout quand il vole, et les repète, dams la saisom des amours, plusieurs fois de suite, avec une tellft précipitation que Ton saisit dijfficilement rimtervalU qui les sépare. Les Tyrans ou Titirîs sont à cette époque d^um .naturel gai et se réunissent pour se jouer dans leii .airs, s^agacer réciproquement, se battre quelquefois avec une sorte de fureur et dispuler d^adresse et ^d^agilité, aux yeux de leurs compagnes qui, tran- ^quilles spectatrices de leurs Jeux, les encourageni ^l^ar leurs clameurs. . Le Titin est foirt matinaf; Il 4M fait entemdre longtemps avant I^ lever 4u soleil ^:# c^est aussi le dernier endormi, car if crie encore a^t^ .que la nuit est presque close. La cime des arbreà, aussitôt à sa brancke {avorîte et la quitter de nouveau, pour fondre sur le premier qui se montre dans les environs. n cbasse ordinairement depuis le lever du so^leil, jusqu^à dix beures, se repose ensuite, et recommence deux beures avant la nuit. Sa Hardiesse fait qu^om Tapprocbe aisément, et le poste à découvert, qu*tine proie ailée comme lui et toujours fugitive le for^e d*occuper une partie du jour, Texpose aux coups meurtriers du cbasseur : mais on le ménage, et on a raison, car c'est pour les habitations, où il se plait plus qu^ailleurs, un gardien vigilant qui veille aams cesse à la sûreté de la volaille. , * No. 124. Tyraanas caro)ineBsi|.—BAiRO.* 'v;, . '.i^iucicapa'ryrannus.— -AvBVBoa» Û h;' 'Ml m -ièniz ii M ! i Les Eperviet«, les Corneines * crafgnent de s» montrer oi estie Titiri. Doué du courage des plus grands oiseaux de rapine, c^est surtout lorsqu'on cherche à lui enlever sa jeune famille, qu'il en donne les preuves les plus frappantesr; son audace devient foreur ; il se précipite sur le ravisseur, le poursuit avec intrépidité, et si, malgré ses efforts, il ne peut sauver ses petits, il en prend soin dans la prison où ils sont retenus. Les Titiris couvent en Juin et juillet. Us placent leur nid à la bifurcation des brauches d'un arbre élevé et le composent de petits rameaux secs et d'herbes fines.. Leur ponte est de trois ou quatre fieu& blancs avec des taches longitudinales bmnes et rousses vers le gros bout : l'incubation dure treize ou quatorze jours et les petits éclosent couverts de duvet ; ensuite ils se revêtent d^lne robe dont les teintes sont plus ternes que celleà des vieux, et ifs n'ont alors sur la tète aucun vestige de la couleur * jaune oti orangée qui càr'actérise le plumage des adultes. * * ^ Le Titiri est un oiseau trapu, un peu moins gros qu'un Merle ; son manteau est gris noir ; le ventre gris blanc ; il a la tète noirâtre, avec une tacbe rouge vif entourée de jaune, et porte une espèce de huppe. JJiniensions du m&le, 8} X 1 4 J ^ , . Les couleurs de la femelle sont moins vives. ^ Ces oiseaux sont sédentaires en petit nombre dans la Floride du Sud. p « «< La Oorneille qui est si fanfkronne quand elle t'en l^rènd aa pauvre Hibou, qui n'y Voit goutte le iour, iv*a . d'autre défense qu une honteuse fuite à opposer aux at- taques d'un tout petit oiseau que nos habitants appello*)* ** Triotri.'' 11 fait son nid an hant des grands arbrei «t lorsque la Corneille veut s'y reposer dans ses courses . joarnaliÀres» de la montagne à la rivière Saint-OharJes. le Tri tri, alarmé pour la sûreté de sa'ponte ou de ses petits, fiind de suite sur la Corneille, se cramponne sur son dos Beille s'enfuit à tire d'ailes en jetant les hauts cris, pour- suivie par «on ennemi qui ue.eessiB d« la persécuter, qu» lorsqu'il l'a conduite assez loin pour n'en avoir plus n*a à Graindr«.*'~(£d. Olaekeme^, de Qt(46e« > t( n à m [en —167— ^nh .;LE MOUCHEROLLE NOIRAtRB > LE PE-wrr. * [Fee*wee Flycatcher.l '' '* C^est le premier tles Moucherolles qui se montre an printemps. Précurseur des beaux jours, il an- nonce au jardinier qu'il peut, sans craindre des gelées nuisibles, confier à la terre les semences prio- tannières. Son naturel ne diffère en rien de celui de ses congénères ; il promène son inquiétude dans les champs, les vergers et à la lisière des bois, où il cherche les insectes ailés qui, comme lui, devancent la belle saison." Il se perchera sur une branche d'arbre, au-dessus d'un cours d'eau, et passera la matinée à gazouiller sa douce psalmodie pe-wee^ pe-wittiteej pe-wee^ et happant au vol les insectes, puis regagnant sa branche. Les ceu& sont au nombre de cinq, d'un blanc mat, avec des taches rouges au gros bout. Dans les pays tempérés, ils élèvent jusqu'à trois couvées dans une saison. Le chant du Pe-wit, plait moins par sa mélodie, que par l'idée qu'il lait naître du retour du printemps et de la verdure renaissante. Il est fort commun dans nos campagnes : le sommet des hauts érables est un des postes quMl préfère d'avantage. Il fait partie de la petite bandé d'amis, qui pendant la belle saison, commencent leurs concerts autour de notre demeure avec les premiers feux de l'aurore :. en échange de la protection qu'ils y reçoivent, ces hôtes mélodieux reviennent chaque année occuper le berceau de leurs amours que les années précé- dentes ont vu bâtir, et verser au dessus de nos tètes des' flots d'harmonie. Cette théorie que les oiseaux ont l'affection et la mémoire des lieux, appuyée du témoignage de tous les naturalistes, nous avons nous même eu occasion plus d'une fois de la voir se vérifier à là lettre. • Le mâle a le beo et U dessus de la tète noirâtre ; * No 135. Sayornis faecus.—^BAiRD. ' >a ftne»— AUDUBoir. La n — 16S— I« dos, le croupion, les aUes et la queue d*ûn olive foncé ; on aperçoit encore cette teinte sur les côtés de la poitrine dont le milieu est du même blanc qui couvre les parties antérieures et postérieures ; les pennes secondaires ont en dehors une lisière de même teinte ; les plumes des jambes sont pareilles au dos, et les pieds sont noirs. Longueur totale, 7 ; Envergure, 9 J^. La femelle ne digère du mâle qu^en ce qu'elle u |ç, sommet de la tète d'un brun sombre. ^î1 ^ LE MOUCHEUOLLE D'ACADEE. * < (Small grevn crested Flycatoher.) i«i :k Ce Mbucherolle est tout à fait abondant dans les' fbfèts de l'ouest de la province : nous croyons qu'il se rencontre aussi en cette section ci. Il fréquente les bois, touffus, ombragés et humides ; se perche sur les branches inférieures et lâche à chaque demi- minute son petit cri aigre, qui lésonne au loin dans, la forêt : ses accents, lorsqu il vole d'arbre en arbre ressemblent aux cris des poussins lorsqu'ils se ca- chent sous Taile de la Poule. Il avale au vol les insectes, les taons; il se nourrit aussi de fruits. Le mâle a la tète, le cou et le dos d'un cendré verdàtre clair ; une petite l^uppe sur l'occiput ; la. poitrine et le ventre blanchâtres et nuancés de jaune ; les couvertures supérieures des ailes termi- nées de blanc ; les pennes secondaires bordées de la même couleur ; les primaires et la queue noirâ- tres et arrondies ; les pieds cendrés ; les yeux sont entourés d'un jaune blanc et sont couleur de noi- sette. La femelle diffère peu du mâle. Longueur totale 5^, envergure 8}. ' * No. 143€mpidonaz acadicus.— Baird. Moscicapa acadica. <— Audubov. ( î \ a Q ,- S a é la. [o le LE MOUCHEROLLE A HUPPE. ♦ (Qreat creéted FlycatcVer)' Cette espèce est fort répandue dans les bois au- tour de Hamilton, Haut-Canada, au rapport de M. McËlraith. Son cri est aigre. Elle visite les vergers^ saisit les mouches à miel, quant elle le peut. £Ue arrive en mai et construit son nid dans un tronc d'ary bre abandonné des Pics ou d^ Fauvettes bleues et rousses. ' jt , ** Le nid que j^ai maintenant par devers moi, dit Wilr iBon, est assez singulièrement bâti* Il se compose de foin, de plumes de pintade, de soies de porc, de morceaux de peau de couleuvre, et de poil de chien. La peau de couleuvre peut être- un des matériaux les moins indispensables, car €ela formait partie intégrante de tous les nids que j*ai découverts jus* qu^à présent : soit qu^elle emploie cette dépouille pour inspirer de Pefifroi aux autres oiseaux, soit qu'elle considère la flexibilité et la mollesse de cette peau, comme propice à ses jeunes ! La femelle pond quatre œu& couleur de crème, abondamment striés de lignes pourpres comme si elles eussent été fiûtef avec une plume". , W i Le mâle a les couvertures supérieures d'un oU^ vàtre tirant sur le verd ; les plumes sur la tète sont pointues ; le centre en est d'un brun foncé, et forme une espèce de huppe ; la gorge d'un cendré délicat ; le reste des parties inférieures d'un jaune soufre | les couvertures alaires d'un brun pâle, traversées: de deux bandes d'un blanc sale ; les primalires sont couleur de rouille de fer ; la queue est longuement fourchue ; les barbes intérieures en sont de Ta même couleur de rouille do ter plus vives que les primai* res ; le bec est noirâtre, assez semblable à celui du Titiri, et armé de soies ou poils ; l'œil est couleur de noisette ; les jambes et les pieds d'un bleu noi- râtre. La femelle ressemble entièrement au mâle. Cet oiseau se nourrit aussi ^deirults. Iiongueur to- tale 8 J, envergure 13. * ..., * 130 Myi&rchus crinilat.. Mttsicapa ruticiiUk*^A9B9B0ir* Cj lei ;'< —161— ' ami dont la voix pendant l'été notis est ptésqu^atiaii familière que celle du merle. Ce bel oiseau se plait sur les arbrisseaux plus que sur les grands ar* bres. Il se rapproche des Fauvettes par sa pétu- lance et son agilité ; comme elles, il aime les buis- ^ sons et s^élève rarement à la cime des grands ar* bres, excepté que ce soit à la poursuite des essaims dMnsectes et de mouches qui y séjournent. Quand ce Moucherolle se perche sur une branche, il la par- courra dans toute sa longueur, la queue tendue, et s^élancera tout à coup dans une direction toute op- {>osée'à la poursuite d'insectes qu'il discerne de fort oîn. Son gazouillement, bien aue gai, n'est pas ' un chant régulier : quelque fois n se compose des sons weeaé, weeséy weeaéj répétés à tous lés quarts de minute, pendant que ce Moucherolle éautille da branche en branche; a d'autres temps, ce chant varie. On le rencontre d'ordinaire dans le cœur des grands bois, sur la lisière des savannes, dans les endroits recouverts d'arbres touffus, partout enfin où abon- dent les insectes. Il couve dans tous les grands bois autour de Québec ; nous avons vu son nid à Spencer Wood et ailleurs. ' n choisit un arbrisseau bien ombragé, bien oa- bhé, ou bien encore les -branches pendantes d'un orme, et placer:: le berceau de ses jeunes à quel- ques pieds de terre : l'alcove nuptiale est composée ae filasse, de mousse, et autre substance moeUeuse liées ensemble avec la salive glutineuse de l'oiseau. La femelle pond cinq œufs blimcs, maculés de gris et de noir. Le mâle montre un grand courage et une grande sollicitude pour protéger la jeune fa- mille ; lorsqu'on approche du nid, il voltigera à deux pas de VOU3, avec tous les symptômes d'une douleur vive. ' Le mâle a la tète, le cou, le dos, la' gorge, les ailes et la queue d'un beau noir tirant «ur le bleu ; ime tache a'un jaune doré sur les pennes primaires, sur celles de la queue^ à l'exception des quatre in- termédiaires, et sur chaque côté de la poitrine ; Te ventre et les parties postérieures sont d*ttn blano ii .)•, . .'{','■ tpur i les pieds sont noirs — Longueur totale 5, es- ,yerffure"6j, La femelle a des couleurs bien plus ternes : la tète grise; les joues d'une nuance plus claire; les parties supérieures d'un brun verdâtre ; les infé- rieures d'un blanc sale; les pennes des ailes brunes ^lç|;,C;§Iles de la queue noirâtres. iOÙ' LE MOUCHEROLLE VERDATRE. * (Wood Pewee Flycatcher.) Ce Moucberolle ressemble fort au Moucberollo ^e-wit : .il est néanmoins plus gros et en diffère en- tièrement par son mode de migration, son chant et sa manière de construire son nid. CTest un de nos derniers arrivés, parmi les oiseaux du printemps, tandis que Paùtre espèce arrive de fort bonne heure. Cet oiseau fréquente les grandes forêts où il y a ^ beaucoup d'ombrage et de branches mortes, surtout dans les fonds : c'est là qu'il établit son nid, 'composé de mousse et de matériaux pliants. La ponte consiste en cinq œufs, blancs : les petits quit- tent le liid vers la an de juin. Grand destructeur de Mouches, ce Moucherolle aime à se percher sur les hautes branches mortes, faisant entendre d'une manière plaintive son cri pçto-wayy peto-way^ pee- tcay, de temps, à autre plongeant dans l'espace, en quête d'insectes, en gobant un nombre infini -i*t!r.h^^fri //iff'tff .Mi( Guenèau de Monbeîllard a suivi l'usage re^ù/eii nommant Grives ceux de ces oiseaux qui ont 1^ j)tumage grivelé sur la poitrine et en appelant Merlèè^ ceux dont le vètemetat est uniforme ou vané seu- lement par de grandes parties. Vieillpt a adopté <5ette classification malgré les inconvénients qu'elle offre, puisque entr'autres le Merle du Canada, a la poitrine srivelée, pendant sa première année ; nous comprendrons sous le nom général de Qrive tous les individus de cçtte famille qui visitent, nos latitudes, tel que là Grive Erratique, la Grive de Swainson, la Grive Solitaire, la Grive des Ruisseaux, la Grive Çatbird, la Grive Housse et Ja Grive des bois. ..." » .difrti-L'iiii; ••m(|- t'i là&tl'/;> f^lfr -*»> .4» * 'tE MERLE OU RÔtfGEGORGE DJJ , CANADA. * - , , [Robin*] ,r Parmi les six ou sept espèces de Grives que le * Il f«ut bien se garder de le confondre avep le ttoagei* Gorge dcfFrahce, "cet oiseau du bon Dieu, ce consprateutr 'idti pairvre; la plxin tioblie et la pins hérotonie des ciréatiir^s «itéefe la ploi aitoie de rhomme !*^ • ;'^u*:<^ s*;^ <- * j»ij. j> l.a légende catbOliqne a illuttré lé Boirg«*€Kir|9a '; Ipf poët^s l'ont oul^Iié^ excepté George Sand. Uue légende Bretonne rapporte que le Rouge Giprge aç- «ompagna lé Ohrfst sur -le CiAvairé et détaclikt une épine de la couronne du: Divin Rédempteur, et que Dieu en récompense de cette manifestation couraçenie 1 anima de FEsprit Saint A partir de ce jour, Toiseau J)ieux avait eu mission dé conjarér les sortilégc^s et de dé- Oûer les entreprises du maliu espi4t. Et cromme dans la contrée naive où régna le roi Artbus, la croyance à l'inter- vention deH enchanteurs et des fées, des bons ou des mau« vais génies dans les affaires des hommes, se mftla de tout temps à la foi et aux miracles de notre religion, il ariiva bientôt aue le Rpuge-Gorge,. qui, |se rencontre ^itljoor8 dans la voie clu travailleur, passa dans l'opinion du monde dei campagnes pour l'agent mystérieux aes puissances surna- turelles et le porteur des messages des génies bienfaisants* (TousiMiel.) . — 166-- 1ë 5e- ut lue iÇ- et lUB le- la ler- rat iva i^ns les |na- its. printemps invite en nos olimats, la plut eonnoe ert sans contredit la Grive erratique (Turdas mig^raf-- torius) à laquelle les premiers colons anglais donnèrent le nom de Robin, à cause d^une préten* due ressemblance avec le Robin* red breast de la Grande-Bretagne, lequel appartient à une tonte autre famille. Bufifon à décnt cette Grive, sous U nom de Litome du Canada, et les premiers Françaia qui se fixèrent en la NouveÙe-Franoe lui o(»> troyèrent le nom de Merle (qu^elle porte encore), par l'analogie de son cri bref et entrecoupé avec le Merle français, quoique sous la plupart des autres rapports elle en diffère entièrement. Sonparcours s'étend de la Louisiane à la terre dn Labrador ; elle se montre en bandes en avril et en septembre, période de ses migrations annuelles, jusque sur la lisière des villes. Plusieurs couples s'éta- blissent dans nos campagnes: mais le plus grand nom*> bre gagne le Nord. Ils possèdent à un degré éminent- la mémoire et l'affection des lieux ; si on ne les mo- leste, ils reviennent chaque printemps au nid qu'ils > se sont une fois construit. Un couple de ces al^ mables oiseaux niche depuis nombre d'années dans un buisson sous nos fenêtres. Il est rare de voir, « dans nos campagnes, un groupe de sapins, un verger, un vieux manoir dont les grands ormes ou les pén- pliers de Lombardie ne contiennent 4e berceau et U fjjunille d'un couple ou plus de ces oiseaux. ** A la Baie d'Hudson, dit Sir John Richardson, les bois sont silencieux pendant la grande clarté du jour ; mais vers minuit, lorsque le soleil est près de rhorizon et que l'ombre des arbres s'allonge, le: concert des Merles commence et ne finit que vses »x ou sept heures du matin. Ce chant se compose d'une variété de notes fort accentuées et fort mélodieuses." ahe cri d'appel du Merle lorsqu'il cherche sa nourriture à terre ou qu'il se pose en hochant In queue sur les clôtures, consiste en divers exclama* tions qu'il répète avec emphase pmee^ht^ pwe^tht^ prnnpf pemp;, qa*il accompagne d*i|n dUqneniAiit de .. I ^■' II 'i^ f''' —166— - bee, d'an motiTement de queue de haut en bat, ei d*un léffer trémoussement d'ailes. - Le Merle se bâtit un grand nid, dont la coque esi composée de boue humide et de racines : l'intérieur est garni de foin ou d'herbes fines. La fourche d'un pommier, l'angle du réduit champêtre où ffrimpe la vigne sauvage ou le houblon, la maltresse branche d'un grand cnène, tels sont les lieux où il placera sans défiance son nid où cinq œuf& d'un beau vert sont couvés avee une rare assiduité, par la femUle et en son absence, pendant le repas, par le roàl<> : l'incubation dure quatorze à quinze jours ei les petits naissent couverts d'un duvet blanc et roux. < Il est ei attaché à ses petits, qu'il les nourrit en captivité et qu'il vient les soigner jusque dans les appartements. Le mâle a beaucoup d'affection pour la femelle et la quitte rarement. Il se tient, quand elle couve, sur l'arbre le plus voisin et la réjoui par ses chansonnettes. Le chant du Merle, sans égaler la mélodie ^e la Grive rousse, n'en est pas moins un agréable pré- lude au concert général, que les autres chantres des bois nous préparent, à rapproche du printemps. Perché sur la plus haute branche de l'arbre qui ombrage la commune, il y fait résonner son bruyant clairon dès l'a^jrore, soit qu'il désire dissiper les soucis de sa compagne pendant le temps de l'incu- bation, soit qu'obsédé du Dieu de l'harmonie, il donne libre cours à ses transports. Loin d'être défiant comme le Merle de France, il recherché le voisinage de l'homme ; les allées du jardin, le sillon Richement creusé, le parterre aux fleurs, la rive du limpide ruisseau où il prend son bain matinal, voilà ' qù d'ordinaire on le trouve après le lever du soleil. JQ y recueille industrieusemeni en sautillant graines, insectes, vermisseaux. En état de domesticité on le nourrit au pain et au lait : il chante et siffle en cage d'une manière admirable. L'écolier pervers ne le déniche qu'cQ tremblant, comme si malheur Ini en adviendrait. Qudques misérables pourtant, M tirent des coups de fusils et expowni ensuite ta r. —167-^ dépouille tur nos mArohés. Enfin c'est un bien gràtà ^favori en Canada que le Merle. * Le mâle a le bec jaune : les côtes etie dessus de la tète noire. Les tectrices d*un gris foncé, aveo une teinte olivâtre ; les pennes des ailes noirâtres, ' frangées d*un gris clair : la queue, noire brun : les deux pennes extérieures tachetées de blanc à Tex- ' trémité : trois taches blanches autour de Toeil, îe \ menton blanc, avec des taches goires, la gor^e, le ' rentre et le dessous des ailes roux orangé, 1 abdo- ' men: blanc : le dessous de la queue semé de taches ' blanches. La femelle a des couleurs moins vives. ^ Chez les' jeune», les taches foncées sur la falle prédo- ' minent : le dos est plus noirâtre que chez les adultes. 'Le bec foncé d'abord, devient plus tard d'un jaune put. . , Dimensions du mâle, 10 x 14 — de la femelle, 9 x l3. '■» f.,tE MERLE CATBIRD—LE CHAT, f ^r [Oatbird.l > '; '* La dénomination anglo-américaine, que j*^i con* 'serré â cet oiseau, dit Vieillot, est tirée de ison cri le < blus familier ;* en effet, il imite le miaulement d'un '"jeune chat avec tant de précision qu'on s'y méprend ^toutes les fois qu'on l'entend." 'Le Catbird possède ^le talent d'imiter les autres oiseaux ; mais à un ^ degré plus faible que le Moqueur de Virginie : il fait précéder sa chansonnette de trois ou quatte ^ miaulemenf%. Les jeunes mâles se font entendre à ' la fin de l'été^mais alors leur ramage n'est qu'un ^ gazouillemeiit. Le printemps est la seule saison où f^'^ : ':.iiLL- : _ " * Quelques individus se laisitent attarder et hivernent /: en Canada. Le 1 Janvier 1858, nom vîmes un Merle ] perché sur une branche d'crbre, à Woodfield» la propriété ^ oe feu Jas. Gibb, prés de Québec. M. Nairné, le seigneur de là Malbaie, nous écrit que, cet hivermème, deux deces oiseaux ont hiverné dans sén jardin en eompsffale d^une ^petite baitde de Corneilles. Cet endroit «t fart abrité ^ contre le vent.-^NoTjB »âcduboii. iK S;- ,W' É! ^ ^168— ils déploient toute retendue de leur voix. . Us se tiennent dans les haies et les buissons, et ils préfôrenit surtout les taillis les plus fourrés. Le Merle Catbird vit de gros insectes, de cerises, de baies, et il saisit les vers de terre de la même manière. Il porte au bout du bec la nourriture quMl destine à ses petits, il est solitaire et il chante caché dads Tépaisseur d*un bosquet II place son nid dans les mêmes endroits que le Merle, lui donne la même forme et le compose des mêmes matériaux. Il a le même mouvement de queue et. le même trépignement d'ailes. Il cherche sa nourriture au pied des haies, dans les herbes, sous les feuilles tombées ; il vole à raz-de-teiTe, de buissons en buissons, et ne s*élève au sommet des arbres que lorsquMl porte les fruits ou les baies dont il nourrit ses petits. Le Catbird passe ordinairement une grande partie du jour dans les endroits tellement fourrés et garnis de broussailles, qu^on ne l'y soupçonnerait guère, sMl n'y décelait sa présence, au printemps par son chant et en toute autre saison par son cri familier : on l'approche alors de très-près, parce, qu'il s'y croit à Vskn de tout danger. Il est fort matinal et com- mence à chanter même avant le lever du soleil, Ce M€|rle construit son nid dans les haies d'aubépines, dans les vignes et dans les branches basses des arbres, pourvu qu*elles soient très fouillées. Il en compose l'extérieur d'herbes grossières, de joncs, et le garnit en dedans de mousse et de petites racines ^johevelues. Il pond quatre oeu& bleus et montre une rare ^sollicitude et un courage extraordinaire dans la Aprotection de ses jeunes. Malgré la douceur de ses mœurs, malgré son chant agréable et sa sociabilité, le Catbird est peu aimé de l'habitant des campa- ^•iffnes. Il est trop friand des plus belles fraises du i^^jatdin, pour vivre en paix avec le propriétaire, qUi }}ui fait une guerre à mort, pendant la saison dés fruits. Ce Merle est fort commun dans l'ouest du ii£}«Mida ; il se rencontre fréquemment dans les environs de Montréal et couve même dans les épais / '■ rHin '\à\i\i di- 't,*-.Jki- àj»»% Cette Grive n'a aucun ramage : elle jette de temps à autre le printemps un potit cri aigu. Nous ne l'avons pas remarqué dans le Bas-Canada : elle est fort commune à l'ouest de la Province, à Hamil- ton, par exemple. Comme bien d'autres habitants de nos forêts, ses habitudes nous sont inconnues •: espérons que le désir qui se manifeste de jour en jour de connaître la Faune de notre pi^ys, la tirera dé l'obscurité. Elle se nourrit de baies et de fhiits ; on devrait la rencontrer dans les savanes et dans les. endroits marécageux. . ini ««jjuo Le nid se compose d'herbes fortes, à l'ext^ Heur, 'et de crin et d'herbes fines à l'intérieur: point de boue pour la coque du nid telle que les autres Grives en usent. Les œufe sont au nombre, de quatre, d'un bleu pâle et verdâtre, tachetés d'olive^ surtout au gros bout. Au premier abord, on la prendrait pour la Grive des bois ; mais sa taille «st plus petite : elle ne chante pas et vit solitaire eonime fjL. * Tardas PalIasi.^^BAiRO. Tardai folitarius.— Avoubom. 4' i i. I un hermîte, d'où lui vient son nom. E)11e..,a le bec, la, tète, toutes les parties supérieures et lesftancs bruns olive clair : cette couleur, mais moins foncée, borde en dehors les pennes primaires des ailes et' forme des tacher; encore plus claires à Pextrémitâ des grandes couvertures; la gorge, le devant du cou, la poitrine et le haut du ventre sont mouchetés de noirâtre sur un fond blanc : les pieds sent bruns : la queue légèrement fourchue : le bec noir en dessus et à 1» pointe, blanc en dessous : Piris noire. La femelle diffère peu du mâle : sa livrée est plus foncée. * ^ l Mâle, 7 X lOj. li.;'' LA GRIVE DE SWAINSON. [nHvo BackedTkrush.] Cet oiseau a été mentionné par Buffon sous le nom de Grivette : Vieillot Va prise par erreur pour la; Grive Solitaire, telle que décrite par Baird : antre preuve de la confusion qui a longtemps régné en Amérique, relativement aux Grives. Sa taille est moins forte que celle des autres : ce qui probable*, ment engagea Linnée à la nommer Turdus Minor. Nous en avons vu une tuée dans les environs de Québec, mais cet oiseau est fort rare ici. . ** Elle porte un manteau olivâtre avec une teinte verdàtre: la poitrine, le cou et le menton d'un, jaune brun pâle ; le dessous du corps blanc : les» c6téjB nuancés d'olive brunâtre. Les côtés du cou^ et le devant de la poitrine sont ornés de taches d'un brnn prononcé plus foncé que le dos ; le reste de la poitrine porte des taches olivâties moins dis« •tinctes. Le tibia est d'un brun jaunâtre : un grand cercle enioure l'œil. Les lores et les c6tés de I^ tète sont nuancés d'un rouge jaunâtre. i Longueur totale 7 ; longueur de l'aile 4.15 ; de k queue 3.10 ; des tarses 1.10." — (Baird.) ., ■ t , C# qui surtout distingue cette Grive des fiuires y,Q&;i —171— espaces, o*est t*oHvfttFe imifonha de son nianteân, surtout sut le croupien et Is queUe ! la gorge et 1» poitrine sont d^BÈne teinte plus roûssàtre qUe d&ns les autres espèoés : les taches sur la poitrine sont! plus nombreuses que obez la Grive Solitaire. > i^^^lnd ::au *v[ * ■ . jy>;)a"vi ■ ':-p ^k'>mvmfXis&- i?-, to 4i'/i hhA: aRIVE RC^USSÏi -* ïm^^h ^.u .a *'■■ Vieillot dît que les habitants de la Virginie i^ôix lant faire utie nuauvaise épigramme, donnèrent à oette Grive le nom de French Mocking Bird^ parce' quey disaieni-ils^ elle ne possède qu'à demi lés mer veilleilx taleists d'imitation du Moqueur iiie Virginie; !■ Orphée du Nouveau-Monde. Mais ceci est entière- mônt erroné : la Grive Rousse ne possède aucune fkiBulté de oontréfêiire les oiseaux ou les animaux.* Son parcours géographique s'étend à cette partie^ de la Province ; elle est assez commune dauâ^ le> voîkiisage de Toronto et d*Hamiltoft. ^ffriq - il éeYait à désirer que cette Gnve, remar<|ùalbl«{ pav'îa douceur, la nàéiodié et la variété de ses^ accents, se f^t entendre pendant toute la belle sakon ;^ mais ce n'est qu*au printemps qu'elte anime M bosquets^' sow domicile habiteel. Ge n'est aùfesi qu^à cette époque et seulement quand elle tiiré''dief, mn gosieir leà sons les pdusétendius, qu'asile se perche à la cime des arbres moyens. En tout autres ^tefti^wj' die se cache au centre des buisâons léô f\i\É fo^néé d*où on ïa faH sortir difficilement ; sansdoul!©pa!Pce> mi'elle s'y croit à Fabri de tout danger, Mt eHe» s^enftiit àtf moindre bruit et se réfugie dians son' réduit obpout, lorsqu'elle est à détSuvert. Oét' oiiseau se nourrit au printemps' d'insectes et de ver* de terre qu'il cherche dans les broussaii^bs, en I • I 1 ^ * No, ^Ql. HarporhyuchuB rufus.— tBaird. ^*.^* - Ôrpbens rufus.— AuDUBOK. ''-^^^ JfmffT M I Î 1 "•"rt^ —172- I t «cftrtatit avec so« bec les herbes et les feuilles sèobesy «u en grattant la terre avec ses pieds. On Taccuse,. mais à tort, dit Wilson, d'endommager les plan- tations de maïs. En été et en automne, il vit de baies et pard^ulièrem^at, du fruit du cerisier à grappes. Les jeunes peuvent à peine se suffire à «ux-mèm«s, quMls se dispersent et sMsolent, les un» des autres ; tant la solitude a d'attrait pour cett» espèce. £lle^ arrive dans l'ouest de la Province, à la fin d*avril et en n»ai, y reste pendamt Tété et s» retire à l'automne dans les pays méridionaux où «yuelques individus demeurent toute l'année. Cette Griffe ayant les ailes eourtes, ne doit pas voler à une grande distance ; en effet elle ne fait que voltiger de buissons «n buissons, de haies en haies^ Avec sa longue queue étendue en éventail. Elle place son nid À nne moyenne hauteur dans l'endroit J« plus fourré, et elle le compose de feuilles, de racines et de tiges d'herbes Sa ponte est de cinq oeufs blancs, avec des taches couleur de rouille-, plus nombreuses vers le gros bout. Les jeunes naissent couverts d'un duvet roussàtrer auquel succèdent de» plumes brunes, mouchetées à& j^iunàtre sur lea parties supérieures du corps, d'un blanc sale et tachetées de brun sur les inférieure» i ces tache» sont petites 4t un peu arrondies, tandis qu'elles sont longitudinales sur le plumage des vieux. ** L'oiseau parfait a le mc long, brun en dessus,, jaunâtre en dessous ; quelques soies à la base de sa partie supérieure, un phis ffrand nombre sur le» côtés de rinférieurve et sujr les bords du menton. L'iris est jaune ; la tète, le dessus du cou, U dos, le ' eroupion, la queue, 1^ couvertures des ailes et le bord extrême des pennes primaires sont d'un roux nuancé de brun ; le dessous des penneu caudales est d'un gris rouBsàtre ; l'extrémité des moyennes et 4es grandes couvertures alaires, blanches, ce qui .donne lieu à deux bandes transversales.; une marque -d'un brun foncé est sur chaque plume immédiate- fnent au dessus de la dernière couleur ; la gorge et ies parties protectrices ont sur uw fond blanc do» lu tftches brunes et lancéolées ; les flancs et tei couvertures du dessus de la queue sont roux ; lei plumes des jambes grises et tachetées ; les pieds bruns. • La femelle ressembles fort au mâle^ Bartram, uii naturaliste des Etats-Unis, rapporte plusieurs anecdotes qui dénotent chez cet oiseau une grande sagacité : il en enleva un du nid, lequel devint fert docile. Lorsqu'on lui présentait des croûtes de pain dures, il les trempais dans l'eau, et attendait tranquilement que l'action du liquide lui formât le pain en une nourriture convenable. Il devint bientôt si familier, dit^i), que je iui donncis chaque jour sa liberté ; il saississait sur les fenêtres^ les mouches et les insectes avec avidité, attrapant les guêpes dans mon jardm * une fois l'insecte prise, H le frappait contre terre et avait soin, avant de i'avaier, d'en extraire l'aiguillon. Il avait re^ marqué que la première guêpe qu'il avala, lui avait cause de grands tiraiHement d'entrailles ; aélà, la précaution qu'il employait avant de déguster son met favori. Nous avions nous môme deux beaux oiseaux de cet espèce, qu'un ami nous avait expédiés de Port Samia ; ils étaient fort apprivoisés, mais folt méchants aux «ities habitants de la volière : un Bsatou sans principes lés immola tous deux. Hélas ! Quel est l'amateur qui n'ait eu à enregistrer i^ semblables désastres ! Dimensions du mâle, lljt x 19. '- LA GSIVE DES RUISSEAUX OU HOCHEQUEUE. * tWater Thrush.] Cet oiseau hiverne au Texas, dans la Fit»- lûde et dans la Louisiane : il émigré en Canada * No. 167« Seiurai Novaeboraceniif— Baird ii«iarui NoTaeboraceniitf-'Atfi>vsojr. wmiiM —174— "'I' : l lil N'V llllf'' 4lfc.,.*- « \.A. AU printemps; le territoire du faord-ouest est Fex- tréipe limite de sa migration.^ Il eftt fiujile de la rôcôonattre au port de sa queue qu'il rohue saiis cesse de bas en naut et quMl tient sotivent relerée^ 11 faut le cSierchet. sur le boïd des niisseaùx, sa demeui^e habituelle, et, danè les éndr<^ts ombragés et hunûdes. Percbé sur une branche qui traverse le coUratitt il &it entendre des accents d'une douceur e?Equise, d'une gtaiide vivacité. et d-tine tare étendue* Sou ohant 'd'abord trèshatit, diminue insensible* toèut et devient presqu'inarticulé, ' lia le bec brun ; le dessus de la tète, du eou et du côrpS) les ailés et U queue d'un brun oliv&tre ; une ba^dei est coupée, près du beô, par un trait brun* La gorge, le devant du eou et la poilrine sont blancs-» jaunâtre ; lesHaocaet le ventre roussàti^es : chez la plupart des individus, toutes ces parties çnt deb mouchetures bjrunes, des taches barrioléea : loâ pieds d'un jaune rembruni, J^ngueur totale 0» 2^12; EiiYêrgtire 9iJ* «f^f Oetto Orive fi^^i pas abondante eh Canada: ui^ eorres^ndaut bous écrit qu^elle se x^neoritré fré- quemttiènt daAs 1b voisiniage du Pont Victoria, à Mototréalé .'< ■ Si ifkf 1 ' 1 1 ; ! i f . ' ■ .ni LA GRIVE COtJRO]prÉ]B. *. (Goldeu crowne4 Ttarush*) Cet oiseau à la taille et lé bec effilé des Fauvettes sans en avoir la vivacité ou le genre de vie. Il est classé maintenaut aveq les Grives, avec lesquelles il a de l'analogie dansle cm'actére, et les mbuciietures de ses parties infërietireé. Ses'haHiudes sont celles de la Grive solitaire ; il se plait d^ns les bois épais, solitaires et arrosés par dés ruisseaux ; il ne se per- che que^ sur les arbrisseaux ou sur les branches les plus basses desacbres. D'un naturel silencieux, il * No, 186. Seiurus aurocapillii8«»r«BAi|in. Seiuraa aurocapillus.'AupuBo». —175- tit toujours isolé, û ce n'est au printemps où Ton rencontre quelquefois le m&le et la femeUe ensemble. Son cri se compose de trois notes répétées rapide- ment pèche, pèehe, pèche, et qui dure un quart de minute à la fois. Gomme il cberche sa nourriture plus volontiers à terre que. sur les arbres, c*est aux pied des arbrissei^uz et des buissons qu*on est .près- 2ue toujours certain de le trouver. Cette Grive iffère des autres par la manière de placer et de construire son nid. Elle le pose à terr^sur le pen- chant d'une monticule exposée au midi ; le compose de feuilles sèches et d'h^bes grossières ; lui donne une forme ovale et place Feutrée à Pun des doux bouts. Sa ponte est de cnaatre^ ou cinq œufs bleus >t tachetés de bQin. Elle nous quitte Tau- tomne V ^. passe son quartier d^hiyer à St Domin* gue, àk Jamaïque et dans les contrées voisines. A rii^star de bon nombre d'oiseaux qui nichent à terre, cette Grive a recours à une infinité dé ruses, pour soustraire ses petitL^ au danger. L'Etoumeau, '* trop grand seigneur, pour élever une famille," s*en remet souvent a cet^e Grive du soi;; de couver ses œu& et de nourrir se& jeunes: il ne saurait en effet leur choisir de nourricier plus attentiû. La Grive couronnée vit de larves, a*in- Fcctes : elle est sédentaire au Texas, dans la Floride et à la Louisiane ; assez rare dans le Bas-Canada, elle fréquente l'Ouest de la province, sans se rendre s;u Labrador. ** Les côtés de la tète de cette petite Grive sont d'un gris verdàtre, et le sommet d'un beau jaune orangé avec une bordure d'un noir velouté ; un - trait de cette dernière couleur part de la racine du bée et s'étend sur les côtés de la gorse ; celle-ci est blanche ainsi que le devant du cou et lé ventre : la poitrine et les flancs «ont d'un blanc glacé dégaù- , ii&tre, avec 4estiiches poires longitudinales; le dessus du cou et dû corps, le bord extérieur des ailes et de Ta queue sont d'un olivâtre sombre ; les piedi d'un jaune rembruni ; le bec est brun. Longueur totale 6 ; &ivergnre 9. u2 m î T —176— n, l4iF:feip«Ue'iiB{diffète> du mâle . fi|u*«n ce, que sa .«€W0Bne^&d*ttn4J«nae> m!8iM.'rmf|>éti. jb^^ d'un -»ràr^4lBI«eé^^fieBf J6ime»/onii>la)^d€|^iis> de iia xtète oà*uti^j«jDin»ir9U3q uajBgé 4e.noi^r|^;\lede8^oiiftjdu (lOOfpsd^niiblaiîO'JBéiefagpiyiQlé de .biritn ; iedieasui, 'étf (Mtte d^rfière^cbaliéuT.jçt mo«icbetéde<:v6uK ti.dçs -tti'Oi^ciketare% > sont la livrée > de> ^eiqUe^ toute» J^s ASm^eêàaAs lem .premier âge/'' ■ ^ i j >■ > '^i y • - \u • « j o . ^ p -no*! â« 'rB»«É»'n»t « tJ<.C'i/ m uimi .i;ilî OOfl -TlJin^i^irOO e*HflofLAi (3itiyaSBS BOIS-hLA iiO[iÛa?Ei *c ob x«it»[> Js»i> cjy'i 4 o >(iWood Thrnsb'.] fytmo Bmmî 'Mm ^^^^^^(3tpyi^ aux tii^-tJfiis et au "~adii,'^jouô le nom de'iïffeôrf ''5^rM«À, ^eut^aveç Frave 'Boiissé et' t'ÔrtoIan de ^ftz oii, Gpfflii ' être ;au gromierr rang de noéj cnantrps l^iiéfi. J'\M ^àmour,5qm' d^ â^^tîn etie ini^' àôs Q:&nà^ arbrSsr â^s . les preiiiieii's soleils, sont lavtaiQ hîurmdnie pniitannïè'rédes.fotFets. iTài souvenance àuioura^uf, ditTousâetlei, Qomme des iKen^res les plus .roses et,les mieux emmoyeés 4e ma ,4quq^ soiriée$ de. mai^ a^^^ 6ù le. détiil e|^t 4PÇQré^âuX| rameaux débbtiîit^s dès hi^trèsl mais <^ù 'déjà là ï^^^^ ^'ànipùr, 'èirciiiïé " aôftyemènt dàt^s {es '^ét& âé lôât teià qui a vfe, où de lardés bodfées d^air tiède saturé de senteurs. mielleuses, s^èxhaletit Ipnt '|(éér Jeuïiesj ïài f <5H?ÏVÎ 'dés tbïs presque sejiïe, éfitre liius, j^ |:^tttinue soit et mafin de faire eii- toiidvW msqù'e^ son jolie ramage, sa voixflilitée ;#^l|[uîdfëf^^ <3^ite GttVe dîÉêre ' ^iti^rement ipar 1^, )iati^dô|i déblai ^rive d*|jpôj^é rekommée }>0u^ ,i;^ . ;. .■ , i — ....[....,., — ,.)/.•'•? — ; . ;, ! t . — ,t — ^— — "■■ *' driy^itaiihtfe de vieillot T*ar4u^ nielodt^s de Wllaon. ^ No. 149. Turdu8MiMyii«i8.-^BAtfeD. i^noit^yi tjjymi Turdtti Mni|;eliinifl.r-^iKVBON; u^^jiJ^gtîoJi. —177— su gourmandise et son affection pour les raisins, dont elle se gorgé jusqu'à l'ivresse. La Gi'ive Eit- ropéeiiue vie en bande, la notre est un oiseau solitaire. Notre espèce place son nid sur les arbre» à dix ou douze pieds de terre, et le construit à \ti bifurcation des gi'osses' branches avec de petites racines, de la mousse et des herbes fines. Sa ponte est de quatre œufs bleu-blance, sans aucune tiohes. «. Cet oiseau se rencontre depuis la Floride jusqu*à la Baie d'Hudson. Nous lui avons laissé le nom que les paysans lui ont donné, parce qu'il exprime la nature de son chaut que WilsOn compare aux modulations de la flûte allemande^ entrecoupées des tintillations liquides d'une clochette métallique. Il n'est pas rare d'entj^ndre dés chantres rivaux hittant d'harmonie sur des arbres voisins : cetto ravissante mélodie a l'effet de tranquilliser et d'as- soupir les sens : plus on l'écoute, plus on lui trouve de charmes. Loi*sque le ciel est couvert de nuages, que l'orage menace ; lorsque tous les autres musiciens de la forôt se taisent, la voix dé la Flûte* retentit au loin ; plus la nature est sombré, plus l'Orphée des bois devient harmonieux. La Flûte^' ** oiseau rôveur, recherche les voûtes deà frais om-> brages, le voisinage dés ruisseaux, des prairies, dé» habitations isolées. Elle préfère à toute autre demeure, l'allée ombreuse et solitaire du parc pro- pice aux promenades sentimentaks et à la rêverie et d'où elle peut être entendue de la compagnie du château. Si le Rossignol d'Europe est 1 emblème do l'Uiirmonie solitaire et de la poésie élégiaquo qui aime à ^jémir sur les tombes et à conter ses peines aux échos de la nuit," la Grive des Bois est un écho oublié de la Déité antique qui présidait aux forets. Nul part nous n'avons trouvé son chant plus suave que dans ces fraîches retraites, qui bor- dent la rive altière du St. Laurent, ces grands bois» dans les environs de Québec, tels que le bois du Cap Rouge, ou bien encore Spencer Wood où l'ombrage' et l'eau courante d^s ruisseaux Saint Denis ètBeUe- Boruo leur omirent sécurité et pâture. Cette espèce, m8 vil s li f I —178- 1 m m M|i' • m 1 L i pM U douceur de ses aooeRts est bien propre à réfu- ter une des théories ridicules de Buffon, savoir : que les oiseaux d'Amérique De sout que les mêmes es- pèces d'Surope, détériorées «t a^itardies par leur •migpration eu Amérique* Notre Grive est-elle bien la Ghrire d^Europe tant esti- mée des Romains? ^41 meliuf turdo^ rien de meilleur 2ue la Grive, disait Horace. *' Cefiit, selon Plutarque, tUcuUus qui inventa Part de les engraisser : il y avait aux environs de Bome des Grivièrea^ sorte de voliè- res sombres et étroites où Ton enfermait ces oiseaux qui y trouvaient une nourriture abondante et choisie, consistant en baies de Lentisque^ de Myrte, de Lierre et surtout en une pâte de millet broyé avec des figues* Cette industrie culinaire ne s^est, dit-on, continuée, depuis la chute ^e l'Empire Romain, que dans quelques localités de Hle de Corse et de la Provence." La tête, le dessus du cou, les scapulaires et le haut du dos de cet (Hseau sont d'un brun jaunâtre ; f cette nuance est plus prononcée vers la nuque que 9ur les autres parties, et borde légèrement l'extérieur des petites et des neK>yennes couvertures de l'aile ; eelles-ci sont dans le reste^d'un brun clair, de même que les pennes secondaires et l'extérieur des pri- maires, qui ont leur c6tô intérieur d'une teinte plus sombre ; le croupion et le dessus de la queue «ont d'un gris rembruni ; les plumes des oreilles 4'un brun foncé sur les bords, et d'un gris clair dans le milieu ; un trait, composé de points noirâ- t WlLSOH. K. B. Oa ne saorsit ^Haskhukr la grande incertitade qni eaiate ivlativeuent au noaobre et aux ^péces de Griyea qui Wennent en Canada. P«a d'oiseaux ont plus mys tifié Mt Naturalistes. O^ancuiisprétendentaueroiseau connu oar tes paysans canadiens, sons le nom de Flill te, n'est pas réelle- tnaat la Orive des Bois : pourtant apréa avoii* lu Wilson, il semble difllcile d*en douter. Dans le doute» l'auteur a cru devoir donner à la Faune canadienne le bénéfice de ce doute : rintérét croissant pour l'histoire naturelle du 'îty», aura bientét ibnrni des domiées certaines et sur ce '( et sur ïêm 4'aiitreB.<^Note de l*aatenr) uui —179. trcs, part de la mandibule inférieure et descend sur les cùtés de la gorge : tout le dessous du corps est blanc et varié de taches brunes et noires, plus ou moins grandes, ])1us ou moins foncées sur les côté» et le devant du cou, sur la poitrine et les flancs : le bec est brun et jaunâtre à la base de sa pa^ie in- férieure ; les pieds sont couleur do chair, et les ]:iennes caudales pointues à leur extrémité. Cette forme indique Tàge avancée. - Longueur totale 8 pouces ; Envergure 13 pouces. La femelle est totalement pareille au mk\e. Les jeunes diffèrent de l'un et de Pautre en ce qu'ils ont le dessus du corps brun avec des taches rousses, et, le dessous blanchâtre avec des mouchetures plus petites et d'une teinte plus pâle." iiil •f'T P'.)\ ■'f*-tvr>(1 '»; 1 1 •.f^ LE MINISTRE -L'OISEAU BLEU. * Ojfîitip [Indigo Biird.] Une riche livrée distingue ce petit oiseau, (que Bufibn a décrit sous le nom de " Ministre") parmi les nombreuses familles ailées que Iç sud nous envoie le printemp?, de ses bosquets peifum^s. Jusqu'à présent, on ne Fa remarqué dans le district de Québec, que dans les grands bois, les profondes forêts ; tandis qu'il est fort commun tout autour de Montréal, et même à quelques pas de cette ville, sur la montagne ; les oiseleurs l'exposent chaque jour en vente pendant la belle saison. C'est un oi- seau actif,alerte et assez bon musicien. Il choisit la plus haute branche d'un grand arbre et y gazouille pour une demi-heure sans interruption. Son rama- ge est une répétition de notes courtes, émises d'a- bord avec force et rapidité, ensuite décroissantes, comme s'il était épuis*é : ptiis il recommence. ' Ce chant se continue depuis mai jusqu'en juillet et août^ — — — — ^ . . ! _ . • I " No. 387. Cyanospîza cyanea.— Baird. ' . Spiza. cyan«a. — Axjdubon, M 4 Ë ^i:- '§• ¥ I rl80- TîîJfi temps où il cesse. Quand on le dérange de son nid, il fait entendre an seul cri, chip, d'un ton sec. Dans le mois d'août il perd avec son chant, ses couleurs vives et ne les reprend que dans le mois do mars ou avril de Tannée suivante. Sous certaine in- cidence de lumière, le plumaffe de cet oiseau parait d'un beau bleu azuré : sous d'autres aspects, on di- rait un vert éclatant et couleur de verdtgria, excepté la couleur de la tète, dont le bleu foncé ne change pas. Le nid est généralement placé dans un petit ar- brisseau : il est âdt d'herbes, de treffle et suspendu entre deux petites branches qui le supportent de ,ohaque côtes. IjCs œufs généralement au nombre de cinq, sont bleus avec une tache pourpre au gros bout. Le plumage du mâle est d'un beau bleu, à reflets de pourpre, avec les changements produits par la lumière tel que ci-haut dit : les ailes sont noires, frangées de bleu clair, et plus brun à leurs extré- mités ; les couvertures inférieures d'un bleu clair ; les supérieures, noires bordées de bleu ; la queue noire, marquée de bleu à l'extérieur : le bec noir en dessus, blanchâtre en dessous. Les pieds et les jambes sont noirs. Longueur totale 5 ; Envergure 7t ^a femelle a ipoin^ de bleu ; sa livrée est p4ie ; èh h mue d^a^tomn6 le m^le ressemble femelle. Cet oiseau est granivore aussi qu'insectivQre ; il vit bien en volièi:^. plus à la Ue9 TROGLODYTES. (Wrens.) (( Les oiseau^ de cette famille que quelques natu- ràlifites confondent avee les Eoitelets sous la mèmo' dénomination, en diffère non seulement par leurs habitudes et leur naturel, mais encori: par le port de leur queue, leur corps ramassé et par tout leur ^ s —181- • onsemblo. Les anciens naturalistes leur ont donné le nom de Troglodyte, qui peint leur gott pour les petites caverncâ, les trous de muraille, et générale- ment tous les endroits obscurs, tandis que les Roi* telets ne se plaisent aue dans les lieux découverts, se tiennent sur les arores, y nichent et s^ nouris- sent. Les Troglodytes se montrent jusque dans les villes à l'ouest de la province ; un bon nombre restent toute Tannée dans les villages du Haut Canada par- tagent la demeure du laboureur, et confient souvent leur progéniture au chaume qui couvre son toit. Ainsi que les Roitelets, les Troglodytes ne vivent que d'insectes, mais ils leur donnent la chasse d'une autre manière et en d'autres lieux ; ils les cherchent dans les piles de bois, les tas de branches mortes, sous les toits, au pied des haies et des buissons, qu'ils parcourent gaiement en sautillant sans cesse et en faisant entendre leur joli ramage. Des individus plus sauvages se retirent pendant l'été dans les forêts, et cachent leur nid sous une racine, sous le revers d'un fossé, dans un trou d^arbre ou de rc cher ; tous lui donnent une forme presque ronde et pratiquentiA*entrée sur le côté. Leur ponte est de six à nu» ' /^uis, et ils en font deux par an sous )es zones tem'{)érée8. Ces caractères ne conviennent pas au Troglodytes des marais, qui se rapproche des Orimpereaux. Les Troglodytes sont i'un naturel solitaire, et ne se tiennent point en troupes en quelque saison aue ce soit. Les petits s'isolent dès qu ils n'ont plus besoin des soins de leur père et mère ; mais ils se réunissent quelquefois en automne pour passer la nuit dans un trou et se garantir réciproquement des atteintes du froid ; les "fioglodytes émigrent l'hiver vers le sud." i?i-i, n î '> IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 1.1 11.25 UàlM |25 itt Uii 122 w U^ il» !£ Uâ 110 ■tuu U_ 11.6 6" ^ ** Photograiiiic Sdenœs CorpOTation 23 WIST MAIN STMtT WIBSTiR,N.Y. MSM ( 71* ) •72-4503 4^^ ^^^ '4' ^ -182- f- LE TROGLODYTE MOO^: * ; •, (Ilouse-Wreii..) l^q Troglodyte rodon est une espèce plus rèpan- d,ne à Pouest qu*à Test de la ptovînce. Il n*est ja- mais en peine poi^r placer son nid ; il b^tit partout ; Tan^e de la ffi'ange, le vieux, .cerisier, là petite ^oite réservée aux Hirondelles, tout lui va; i[ ne refuse aucun réduit dans le voisinage de Thomnie. *^ £ia f poche entr'puverte d'un habit accroché *au, dehprs d'un^ fenêtfe, ayant convenue i^ unTrogWdyte pxïur placer le berceau de ses petits, ille construisit avec itno telle a(jtiyité,au'en deux jours ille porta à sa pe^'fection." /Ùq9 nlaroens de racine, de la moussé,; des plumes et des herbes finies, ,tel8 sont les . matériaux que cette espèce emploie sans art et qu'elle entame sans ordre, amsi que la pliipart do celles qui ni- çl^nj^ dans 4d8 itrqus ; sa première ponte est ordi- nairement de six à huit œufs blancs aveo des tacHçs r^^ge&tres; la secpnde est moins poi^breus^ ; ^ è$l^ en Sit une à son arrivée au mois dé mai,,et.i Vautre epiuiUet, ^ • , tu-;«ù^;v jeûii = = iq Ce Troglodyte a les chat» en aboniin^™a, ; peut- étr<& pftrce qu'il connaît les embûches mortelles quç Minette ipi. tend, lorsquMles^ occupé à exploreras fadell!el*8 et les ^roseillers du jardin, à la^'echerçlie 'insectes. Un ami du Troglodyte a dit avec^^ez de yràisemblanpe, que l'hprticjulteur qui réussirait à rassembler dans son jardin quinze couples de - tro- glodytes, exterminerait entièremenVl^s iiis^^Gs qui dévorent ses légumes ; la difficulté serait de les, , ré- - • -, T " ' i ' i .... Xite Troglodyte sedon a le bec brun en dessus, d^lhe nuance plus claire en dessous et long de sept lignes ; le dessus de la tète, du cou et du corps d'un brun obscur, rayé transversalement de noir ; les couvertures supérieures et les pennes des ailes tra- • No. 270. Troglodytes. ajdon«—BAiRn. -*^ Troglodytes œdon.— Audubow. " t Wilson. -m- •»«rié«t4^|f»i /ôMo ifm,imri M'V'.fepi. i^W5(>l|V nous en octobre et niveme même province. Il re88emUote,^^>,ft^ et sa livrée au Trogloayte enropeen,^ qu^auctlli autre spèce que nous ayons. . B recnerche les rives des lusseaux, les vieilles racines, les broussailles et les es^ ruisseaux, les vieilles racines, dans les breva88esd«^làf^pile4A)fifigots ; à ses allurea ,(KW} ns. un hmm «la w5^rf%w^fmi^,}îK rav ■■t- 'I m ï I: ! lé aél te t«nbi««iit en ftêifà m/ttiUMoÀ^ la ièttt èrçMeada Umém oéiMi «I «Milaiir -de dHMNT (f extrémité 4ét «i*6i lihiiiAitHB ; lii |>oUfhMF, toMé^ijJM au^aéÉlnui âmfem^ ]«i*«dé6i dti «crâ^ kii ài^H^^UMréid'tttt bliAb idèAvéô d«i pélilii H|fB«i cTraft ou coiil«iqr de tè#ftt; li^éM «élf<)ii oomte W^'ëèHn^iôté dé é&im i^IébMé ; k Mmie ittéfMiire «Té^^^éèMéiitt ^[tftnde ftoiio^ '|l«i e«ttiPt% la r«8ta 8*aUoBgcMuÉt gridtiéllâiAèiii jw^ la queue ; les janiMs et les piadi robuitea etobuleur de terre clair ; le bae dn>it» menii, long d'un demi pottce^ d'un brun ibseé an dessus, blanohàtre «n dessous ; «Bt foUderoèoti )i4 . > au bauC dfe joQct, on dtsspt diiiihttiiiiiftdet^ai. Iiaûtoi •Mit. r • Jiê œu&«oii4.aii 'DOBlbit dii imi ï a^ma^uam» fiioiivle ifroglodytot ndmi.i)m«i]%'fSDiâ7 i%liMr, inaifcilkftftyajaiiMU aveo4»s 4*nNMli[ii ^r .OorTfcigleifyté a touÉM kt^ouf«iltir«i snpéHéiiMi d*u« bmki l»peé, «xoepté ki hf^ 4» 1a. tÀto^ iebddwf rièiie> «Ui 600. eCUk milMWdii aoa^qilii «oz&ijijol^»^ dM 9iiiw b&anélMB aur id' oor* ib^ ^lè Àqû V 1% ^ qnmt ••( oouttey acibndié et^lMinié6!Miii^.ijâ3un bvijHi 0l4r ; Ja , griftidift idartière^^icraadt^ ataiir d^YdaiTe H ftfft aiguë ^ le h%&' epoohnJ ; :kil niM^met/^proémmiEiniU»'; ;^^<^^J^^ Mti!è^ le Iw* viiniin^ ^ wiô: pointe jooniâe ; TinB oontouXidUt lipii^ble^ . iiLQ^gu«iii^Mdles<^ eiinH|w« 6i.> ^ > ^r ri i^il^plumjftficeidieiUfeivâlld'i^flaeembto^^^ à oeM duitiàle^!; Oav^n'A 'parteitte deeôiipticxi i^il a b«aaco«p$deB-)^iAolèfet[dei>âi(Unpi9ii0aiub^ ^ jt«»>ih ) ^>t) -/U'uiniH .<*-> ftlïyfiï^ >^v| fti'iàIwDiSËI!0$ JPCPL^> 'jîinnitj^^ am Cet^ppy^^e»|i»t>aijajWiiiW : au printemps, elle se rend en Canada et même jusque dans les pays du Nord où la ponte à lieu. "^ L'alouette Pipi a un yol ondûleux et aisé : ses * No. 165. Anthat LudovicianuB.— Bairp. Aathai Ladiovic-auas*— •Audoioh. m — 18«^ évolutiont dftiit la plaine liquide sont ibrt g;ra^ oieuMi. Aprèt avoir bien inspeot/ les localités elle se posera à terré et oourra «ur le sol, oomme en antres espèces d'Aloueties ; mais elle prend en «angeani j^titttdes des Grives ; elle se perehera aMiTanr les eloCnies et courra le long ; en ce, elle dliSredeaJb^bitadeèdes AlouetteSé Dans lesdiampa Mbottiéa, cet oiseau se nourrit dMnbéotes et dé fermisseauz i il a auési pour halritudé de' côtoyer léi rifièresi et de ramassai aur les bords les .inieo- tea et les ttoUns^es qui s'y cachent j pénditti tout oatenifS) sa^queue se remue tiès vite, ëi lédbasi asw tire dans la bande, pour peu ju'il se cache, cei Aloueites) après s'étres élevéea bien haut dans les févîenaent au même endroit. L^Âlouétte Pipi- attittpe les mouches avec beaucoup de presiedse; Bttle «Ime le Aoisinage des animaux de fermes : Audttbon dit qu'elle couve «n Labrador et dans leà pmduNofd. « CShea cette ei^ae, le bec est d^un brun noir : lea pieds et les griffes d'un brun Ibncé, nuancé de vert;: mis ' brune : les parties supériéufés, brun cUttés * ituÉnoé de ffris^ la getgeetimellgne au^essàs de INail^' bnmHblane : les rémiges d'un noir brtftf fhuigées A l%it^seur de bknch&tiuf : la quéue dé même r la ^ne extérièùvsi 4 demi blanehe ; la aeéoade, blanche à l^extrtniité : les^arties inié- xienres d'un rtMiz blaUo : les c6téB du cou et de la poitrine tachetés longitudinalement d'un brun ronce. Lafinnelle est moindre de taille que le mâle : aon costume est plus pâle * ei le brUn prédomine davantage sur sm manteau. Longueur totale 6} ; EnyeT|rare 10}. • Cet oiseau a été vu aux aamrons dé Québec; i.. ■ 'W J4 —187— ••» FAUVETTES. [Warbleri.l '^ ** Taille élégante, monTementa ▼!& et légen, joli ramage, natural gai, telles sont les qualités aimaèlei qiie la nature a prodiguées à presqno tons leS' oii* seaux de cette nombreuse famille. Si les Fanvetfesa de l'Amérique n'ont pas un chant aussi flatteur* dea accents aussi variés, que celles d'Europe, elles ev sont dédommagées par des couleurs plus TiTea, plus brillantes. * Le vert, le jaune, le noir et le Uev, agréablement ^ndus ou opposés aveo une belW entente, servent de parure au. plus ffrand nombres i^*' liOB unes vivent sciitaires dans les w»s ; d'autres n» se plaisent que dans les bosquets ^ plusieuTS pré- fèrent les versers et les jardins : quelques unes fixent leur résidence habituelle dans les buissona arrosés par un petit courant d'eau vive ; d'antres^ enfin, se cachent dans les roseaux qui croissent disna les marais. Elles animent leur donncile par leur pétulance, leurs jeux, leurs petits combats et )m variété de leurs chansons amoureuses. Elles nieheatr sur des arbrisseaux on dans les bromssaillea. Deut^ couvées de quatre ou einq osuft chacune sont ordi- nairement le fruit de leur fécondité ammsUe. Zie mâle et la ibmelle tiavaiUent à la oonstrocftion da^ nid; le premier partage les soins de l'inenbatieii» depuis midi, environ, jusqu'à trois on quatre heweai du soir, et sa compagne, le reste du jour et pendant la nuit. Tous les deux s'empressent de founir ime abondante nourriture à leurs petits, qui* danal» f>lus grand nombre des espèces, naissent privés de et éger duvet, premier vêtement de laplupart des autrea oiseaux. Le père et la mère portent tonjou^a au bout du bec la nourriture destinée à leur jeune famille ; mais si on leur donne de l'inquiétude, ils la font descendre à l'entrée de l'œsophage, afin qu'elle n'indique pas la proximité du nid, et ils la , ramènent plus tard à l'extrémité des mandibules pour la distribuer à leurs petits. Toutes les Fan- il '< Il u m 'il pm% Aveo violeiiôe centre vn coi^ ; dni^ afin de ten t«er'| eareUflB ne le mangent' jamait'is^l n^esl^ tMié i mort t dette macère de ëe hounrii^ leé ên^ iêiUfde • ides- Aiouokerolles ' qui àvàTënt leur pwne- tel&qhiKlailà prennent. Oes différentes pàturte^ le» aanlea qui' iscdeiitlpvoprea' à cet oiseaux, ne se trouvant £â» j enr hiver dans iee 'contrées que la plnjbart^ abitent pendant Pétéf ils ' quittent ce doAiieae àr Banteiniie^^ur aéreaidreBcfnsles tropiques^ où eHe# (lOKtJ ekUBs re» àbondahee. iim Fauvettes ne font-^aa^ tDnttMi;: leiin bouisea périodiq»èB ' ïdé /la fn^ino madièvei; iétimeé' se 'àesneiit: es ! troupes nons^î bëenaesv dfantret Ipar £uniUe,'et' i(^uelqiie8?«inen - ié^r ^paoséiaientu ; : ) i ElHea leviennÊnt ' ateo les beaux! jdioi» dana lleuisi ipao» nataL ^èt" s'iripparient dès.' '■ leuri > an* »f M ; QhAqae eolsplé se rena ; «ilora le «noiltrei'dte pafit eAiitDii,'oà'it nrsotâ^e àubukij oiséiltt d» aa' ral)snoi£afcKiei la jalousie^ ouj .le ' bèaoi#. de tapovtèai paàa^diLittila <|uantité d^alimentari nécessaires à; ëéeir patili%iiqai:lea povte à s'isoler de eette< sorte %. Pei^tv àtrai'eirtticePun ou l'autre I; mai^: i) est oertaifè qué^ oaibeijaiii:'^ otiintrilMie peur' beaucoup \\^ék danalesi liéus«Éilt^8, ,où: lje8< iskséctes sont toujours phÀ^ neoabrelixiqit'aiUûttrs^ las ooHfiiles éont plus rap^f proehéee-et Q'eaifle cMitraiffevidane ihesenàsoit» <Î9t( oètte; pâture est rarewf Oependantoe^ eaoton, qui esk> exeMif pottr lestiiidivîdn& de lai mèihe éspdce, nei Pést ipaiB: f ponrî leé aiilroa^ qeeiqùJe»tom€rpUài^ OCIÉMI|e!.?lU[*H''->j't t*b t:"j'"^*>1! .Îîîo- rm ■1* s —189— LA FAUVETTE RAYÉE. • , (BlaekPo» Warbler.) C«tte Fauv ^ aième que pludleura pennes caudales, mais seu^ lement en dedans ; la troisième entoure lès ji>lumet sd^paSaîres, celles dnbautdeL*aile;^eeet aussi réjpan- due sur le naatean et le croupion ; le bec est noir en dessus et jaunlitre en dessous : les pieds sont d*un brun clair*** ' Longueur totale 54 pouces ; Envergure 8|. La femelle est fort ressemblante au mâle. La Fauvette Rayée se rencontre surtout sut :^t confins Est de la Province. LA FAUVETTE MITRÉE. f (Hooded Wsr|}ler.) Cette espèce «se^ venoontre de teiri^ à antre en Canada ; sa véritable patrie parait ètie les Cardiiiea et la Louisiane. ^ ** SIe adore les terrains bas, couverts dMmpéné- * No. 202. DMdroÎGastoiaUu^DAxan. fiytvieola uriata.— Aovvioii. t No.n^ M7iiHlMSlMSBitnrtot.-«BAiftD. ftfyiodioeeM Hrtcratas.«-Avoe«e». n 5M II 1: ■lôO— I- frables buisson^ çù pçui; e^e, la vie b'écoule en voltigeant à la recu^rche d'insectes et en faisant entendre trois notes' foH gaieé, tme^ twee^ twit-chee, EU* M construit 4(in$ Ui fourche d'un btusson «n fort joli nid, d^ nK^uste, de filasse, de erjoa et der plumes ; pois elle pond cinq œn^ d'un blanc fgm^ tadietéa qa ro«x au gros bout^ Là cottlej^ noire, qui couvre Toeaiptit et là ovque diLOdàle, remoiile e^ dieyaut judque sous 1^ hso^ dflieead en i^àstaron arrondi sir le nant de la poir tnkîe, .et sert de bordure ati jaune brillant tm 9»r9 kfliiudput et les e^téi de )» t^te; Cette dernière! tobto domine aussi sur la poitrii^e,. le ventn» et le» pABtiel poêté^ennes, k r^ci^tioii dea â«ae4 qui «oit^ a-im{vàr^Uv/9 fqfiQé\ ainsi ^ite tout le desnua di» 6or|>s ;^ ce stèifie vertv mais plus elair, boide »t$ didHùn^ le» couventures supéiiieurefl 4e9: aUea» lewr» pennes et fie](leadebk %«»ette^ v !« be« et Iw. piédii. aontinc^ra/^ ■ ,-.: . ^' <'► i/!^mf>' iliopgnemr: totafe S^ pMicea.;. Bsveisgiïs^. 8 .|wiii^ il4k lemelk â \è :dps( et les é^xaules oiUi^itifBQ ; W pennes dea aiks. fsaîgéfi» de . oe»ellJie|ijeMUdsil(9ft o;^ tervtei^ et rftmbimfiilr L'adulte diffère du vieux par un vètjitni^iitt; ni)^ deyij$rwi§l||[ au printftiïips pins belles et .^[klua pures .et perdent. Jt i.ii-iini I i àii il itli r iiiit i>\\ •,) ■ iii] : No. 194. DeMlfS^cf^mm-^S^^ .JIÎÎ.oVî t —191— |ce. m au fantomne une grande partie de leur éclat : ceux-oî, vieux où adiiitëé né miàvéïii guère ilob de leun oompasmes. I|8 pDMent l'hiver «ous la zone torride «t se répandent en Canada le printemps et l*am- itomne ; ilà coU7eiàt«fràé« kl^^eii' et «aud^ilèk a^At 1^» Vsifbeb éxiféiëùi'èè «ëiit'^Sès; nueloues pepnes slsëëlidàit^ ^ût ête'' dcAidris d'un Tié^bhmç ; lés'troik prèmiâri^ t^éànei^' Ititéiraléë^ de ^uéiré ^t i^ë gi^udè.tâ(^è blanâé à n^^^ endessàûftirets leuîf e^tréihité; Tori^è de là ,:gorge si le dessous du eorps sont d'un %lanc pui^ λarsemés de grandes tSëtiSS âoires sur la poitrine et es flancs ; on ^oit encore ces mêmes taches sur le fond gris des couvertures su^érîeures dé la queue ; te bec et lespi^ds àmt noirs. Dimensions 5| x 8}. \^ La femelle a une bande noire étroite sur les Mièi ie là tè'^ë ; dii g^s 1mà vsrii$ de noli^tre sur ïbs i^artîè^ l(Àp'ériéures : 1^ k(^èâ ded liSBCs^ m'èhn ^iSa^k^efes ji^o^6ii(^e8 qiie a^m ètl Wl»; «, i& cOtéâ de fiL pÀîtHÂ'^'ètrè ct^tJll^r ' ' ' . L'oîs^u i&BS s^ù bfëi^%i^^^ ^rjtoii^ tés ;ptSy^Biij^ilët(^;'^<^^ WM sale Vàrîé de brun BÔmbrë8ur^]^ësinïenèurès^'^nn'àp de taches jaunes sur les côtéà 4e Iftpoitnne et sur Sa tète." Cet oiseau so lentontre autour tde Québec. —192— Là FAUVErrrfi bleuAtre. « (Oft«raI«ta WMrbUr ) 4^ Cette joli« potite Fauvette eepUit au bord des ruiMeaux où aans les endroits marécageux* Pea- «dant certaines saisons, dit M. McElraith, elle est «juseï nombreuse autour de Hamilton ; elle eet encoie ;4eefittre connaître dans le Canada Ëit ; ** Elle a le tour du bec et des yeux, le» ppuee, Ja ;gprff^ et les côtés de 2a poitrine d*mi beau noir ; le des- rpos de la tète et du cou, le dos, le croupion^ le boid des .MUfert«res alaires d*un gris bleu un peu mélangé de ^^n; la queue du même gris en dessus^ noiràtro ^eyî dessous, blanoli^e à la base et à l'extrémité^ inté* xijeure de ses six - premières pennes latérales. Le reste du dessous du corpe est de cette dernière cou- leur, ainsi qu'une partie des pennes primaires qui spi^t bordées de vert en dehors et noirâtres en ^ 4lans; le bec est noir ; les pieds sont brunàtresb'*, Longueur totale 4), envergure 8. . Le vêtement qu'elles portent à l'arrière-saisou d^ fire en ce que les couleurs ont moins d'éclat et sont moins pures. Cette Fauvette ne chante pas. LA FAUVETTE DES PINS, f (Piae Oreeping Warbler.) Cet oiseau, assez commun en Canada pendant J^été» se suspend à l'extrémité des branches et se çftmpome sur le tronc des arbres ]|our donner la ctiasse aux petite insectes i en hiver il se retire dana laOarojUne où les bois de cèdres et de pins oontî- niiept d'avoir une grande attraction pour lui. ' : 1'^ Lç mâle a la tètc^ la gorge et tout le dessous du 1^1 II I I II I . > I I Ml. * 301. Deudroica caoralea.— Bàird Sflvicola ooenilea.—- À.uoi7DO!r. t No. 198. DendroicÉ Pinas.— Bxird. Sjlvicola Piiias."— AvovBuK. STr* ' ''««Wmitt dl '• ^''«w d'un «ri, SrZit wTJ^- \«"*f** •' d« findui 5?* ,'• . lA FAUVEITE TftlCHAS • " D6 ton JT'^'**^ *■"'"' ""»"•> ' ^ ' """" »^oirte BendMt l'été ^» '?«««nx, sa demMe ' -No. 170. GwiMynîr^iTzr'^^''"^"* — ^ J»2 ff t^- o0^ttjb^è»uvé«ft par Ail Ifi^n«l6' ré^xMm (lé> »4af «)D^lo«Ms : ip i msm]\%B^'Oim'm éâk^im- ilîd^ftTtfft Wt^^tte bordure de couleur blanclie ou d'un gria blanc) Pocciput et le' manteau -wmt d'un vert-olive, plus foncé sur les pennes des ailes et de la <^ueue, et plus clair sur feunf bàrbès'eiMIîi^tfrei»^; «le- clessoufl des pennes caudales e^t gris^januiiMaFe ; le beau jaune qui couvre la gorge et la poitrine, s& dégrade sur le 'mtrfè, ét%et)^Ml^ mfeîs^'pW^élah'/sT^ èèuver- % b^'iést ttotr.^t m m^- étàiUSik k W&imÛ' f^'l^wJôm&ivmM^M'dhiok 'mMmkMt'^ cTu >fii«l^s,'otf'tm6t/ëe MsM et ^ bM^'^^t <^é?àbùrlà tëihté 'vei^&tre tfd ^èi; iH^^^ èië tilôttl*!» 5 en xkUtQ, ^éà iôfe et sa PtHtrë ëoftir#utt'jiiiii(e moîiié ^él^P;. ^^e féWeit M à^ièélui créft>ûiiës-inàléé ^i>è8 le^ 1^^ mue. Avant cette époque, leur Tobe a do l'analogie avec celle de leur mère ; its^ en diffèrent seulement en ce qu'ils ont le bas de la poitrine et les parties •îi5- m ifi .1 î'i .'I I ■; H !4:i i i ••-•<|*^ *..,... . n3 .<.« —196— LA FAaVETTS À CRAVATE NOUUS. «^ (Black thhNitad Oreen Wnrbler.) .,_«. ."îv au y®^^ espèce se montra le printemps, di^^ la j. p^j^rtie môn<||oa4e du Canada et pa^ie l'été dans des fj contrées plus septentrionales. £l1e fréquente le jr^jlKM^roet des ffranoe arbres forestiers^ à la recWrçhe i. d(à labres et d^insectes parasites^ MleCût entendre 1^ {quelques accents gais et possède vn caractère .,,l4^greeipeaamidurepos. On la voit nrement rautomne ; soit qu'elle se cacbe soûl le feuille, soit qu'elle n'y trouve plus sa nourriture accou- tumée. ** Le roàle a le sommet de la tète d'un olive-verdàtre ; les côtés et ceux du cou d'an jaune brillant, un peu plus foncé sur les phim<3s< qui re- couvrent les oreilles ; le dessus du cou, le dos, le croupion de même vert que la tète, ainsi que les jplus petites couvertures des ailes; les sutrefLd'un -Rendre foncée bordées et terminées de tianev lc<> Ces d'Un, cendré obscur, et les secondaires _(ée» d^ blan<^tre ; celles de la queue de la tnème teinte eH des^s, et les six latétules les plus éloignées des intehnédiair^ blanches en dedans ; vers les deux tiers de leur longueur : la plaqub noire qui, couvre la gorge^ se diyisè pour s'étendre s«r les » cèiés de l'estomac et du ventrô ; la poitrine est d'un M JAttiie tekir ; cette teinte se dégrade ensuite, et pÉBse insensiblement au blanc sur iM parties jpos- . ; téri^ures ; le bec est noir ; les pieds sont bruns.*' . ligueur totale 4} pouces ; Envergure 7 pouces. ** La finnelle^i des couleurs plus claires et n'a point de plaque noire sur la gorge." Encore un espèce de l'ouest du Canada. ^^^<*"^ VNo. 180. Dendroica virent.— Baird. Sylvicola virens — Audobok. ♦197 tf n'a un (Black and Yellow Warbler.) ** Cette Fauvette qui traverse en hâte les contrées ^'^dncèutre de? fitàts^uttis, poiir*éileMiid^ à U iBaie- d^Htl(isoii,dù elle arrive à U' ^ de niai,Wfagë ad'fiHn- ' *iaiÈtpÈ'ttit^\eB fauvette» «souronwéerét 'à^tê jiii^ne. -^AShsi que chez lesaiitrès jespèç^s, ie^ ^le *éé:*4i\t ' ^ nAon ; mais dès qu'il eiHiarriVédiMsiiè^ pM^Mtaly <' il «^ enteiMh-e liii^/vôix pèrçantè,^^^ '■'fhéitt' et que la^ï^ttie diire. ^U "^llde'sbn ^liM'^ns ' i^foëàès}\eiiùmp(àèk Pelctét4ènr (i^rb«ft ^ékes : et dé i[>)ttme3 en dédans. Sa pcntef èst^ètiMre -céUfi d'un Manc sMe, faU^ëtés degriÉ-lswini * t îî^'iî* lift .tôte ' dé 'cètte-dièeato «'^eii'^4eW6lé^a%n ^%ilB>c«ndi^,batdÔpai^^né bandé ndiré, ^ui dtiMit ^'fééend ér(»4és èô^s et «e 'p«^ è ^(kicMt ;'^e «fadte biàticÉe ^t ài^Miglé ^xtériéi^' éé^oèll ; '^déiisttB du conj feddétet lés ci($^WéM;tti^'%ttpi9rtâ^ ^r* queue ^*uil- brun vert, 'ian^eèt'|fltutté; 'k pèi^ ^tatériètfM dé^ IHÀe, .'tr^^^t^Vai^ die'i^ii' V l«ïJ>iMci^enne9etle»|iipndiB8 ^§»imirt9i^es^&nt des^ôin<^ i^^ ^l'^^^jftÉè^Met -'blàtïé^hèsdims W irestè^dcf iW'l^ôni^uétfr ; les^ëàimas noirâtres et bordées de gris | laqu^ttea^^MpliiMës ^httëhitédfaii^^taiétti^it nëite» ; 46s tMtt&ti sont ~'blânbt$fle ''ftiï^lairOfvè^ et ënr 'todtiâÉi 'les '^iMleii .iM^ ^}uiqtt*àtt biuHrentre^ ^é^ "tacblétfé dé i noir ^iitr 'le ^dèvàÉHi4ii'cpn,^8nr lapôilrine 'U stfr les^'âatfes ; 4es 'j^li^ttâiftè deëèie^tti^^ sont^'blimeheÉ'$ W'bec^etlés "^{jfësarncîrâérerfî*»- • '-n .:/;:, ^.'oi^ii'u,'- . . ^i> "^^ 'La tè<»^dè la^^ffléHe est cèôdrée partwie *^''1e tàm a dttTïdlr'ét^dtt bfaïto ;' du^este éHe îiiî tés- semble. i .. ■ ■■ I ' I II II ■! I I «III « M .i.» Il I 11 II il I*— i^»rf» n * No. 201. Dnndrt^ictt-nrainilosa.'^Bidiin. 'Sylvicôla mucnlosa.— AunuBoy, n4 )''! ! i^'î' I :•■ I —198— 11 LA FAUVJETTE JAUNfi-UÔISEAU JAUNE. * (Yollow Worbler.) ■ ' "± ■ ' '■' ' ''.■*. ;„;]>6 tontoB les ejqpèces de Fisavettei, ^lle-oî est la Sut r6iMui4ue en Amérique. Bile mcl^e dans yen eiima^ sous la ligne, tous lei trofâquesi, au I^abiidory dans la Pennsylvanie, en Canada ; |MM^ut eQin on rencontre VoiiMu jaune, comme l'appeilent leeenfimts* Cette Fauvette arrive au Cannni^ en niai etf s*en va avec ses petits d^s que la belle faipon jsat i^nie. Son ramage ne manque pas d^agrém^ts, :^Oiqne sa okânsonuette soit courte et peu wriée. Toujours en mpuvementi on la reconniMt Asa péftulanceetrà.son agilité; elle voie sans cesse de rpf«uohe . en branche, d'arbie en arbre, »9 joue aouvent à leur sommet, et voltiger raremenj^ dé buissons en buissons, à moins qu'ils ne soient 4V>i^ ceiîaiue hauteur. Elle construit son uiddaiis, un ffadellier touffu pu 4im^ nn^ de ces épmsses buef de Qlm si communes dians nos jardins : elle le place à oui||rer ou cinq pieds de t^rre et le compose acerbes sècbes, ae mamens, de petites racines : IjH, ponte est de quatre ou <4nq^ céu& blaiies- et taqbetéf 4^ brun veifdàtre. Ùue aevlo cpUT^^ «>t le ûruit de 1^^ amonq^dans noa cliqiatm ^Ues«ii fpnt ii|i¥imtagO;diwDs le sud. ,i^ ti» piiAVL jiiune qui couvre la tè^, :|a gorg^ et ^utes les pi^ea sunérieures, eut tiM$beté 4^ rpu- g^tce ittir le devant du cou, sur la poitnne et sur le yepitre ;< il prend uue naunce ve^rte pur l'poo^put et if dessus du cou, se chimge en vert-plive dmf sur le dos, sur le cn^s^on et sur la murtie antéi^^uie des ailes, reparait avec le mèihe éclat à l'extéarieur des moyennes et des grandes couverturesdeap<^unes allures, qui sont bruues à Pextéiieur : les cowrer- tures înârieurea de la queue sont jaunes, de même " No. 203. Dendroiea aattivs.— Bâian. Sylvicela seidra.— Acdvbon. FauveUo tachetée da Vieillot. -199— «t que le côté interne et le dessous de toutes les peuucs lalémMee ; le beç et ririe/M^nt nqirâtres ; li^ pi^, couleur de corne. „,.. Longueur totale 41 ; Envergure 8. , ; 1.^,:^^ ^.4> .1^ Les ooiideurs de lu femelle sont moins vives» Uadulte m^le diffère du vieux, en oe ,^i|^lale dessus de la tèteWun vertrolive ; du bian^iiuqM^ sur les cistes et «tr la gorge ; dajiwiie pâle noria poltiîiieet le ventre; du bniq 4, llpt^mi^I des couvertures et des pennes aUîref»;*, de l*oairf tr^ à rextérieur ; du jaune terne au-dessous det|:^j^e^es eaudi^es ; enfin, le bec et les pieds rembn^iii^ r.r^ Le jeune a dans son premier Àg^ej )^ goige blanobe 4 les parties supérieures vert«i «t ipéUn- gées de gris.** , Li^ femelle emploi plusieurs subterfuges pour éloigner l'ennemi de son nid ; elle tndiie livBe, s^abat à terre, hérisse ses plumes et seviiltle blpsé à mort. .^ : . , [>r:^ifmM 'It'^ti: i^r.'l al h mio^^'i^h lîl , wA •»f> LA FilUVETTÈ BLACKBORNlAîT. ï*îos i.fi'i 1T' (Blad^boniisn Wsrbler.) . •■:> ;i>iiiii t 7'r"* ft >' f i«^ \ -^ Cette Fauvette, assez rare aux Etâte-Uaii^ se montre régulièrement tous les printemps à l^onest de la provmee, et a été reraurauée dans les envi- rons de Hamilton, par M. McElraith, naturaliste de cette ville. C^est un oiseau solitaire. ^ ^ Les petits buissons, les broussailles qui croissent dans les marais et sur téurs bords, sont les endroits qit elle se cache alors, et où elle trouve les insectes dont elle se nourrit ; elle les cherche aussi, mais moins sou- vent, à téfte et dànftles herbes. On ne eonnait r]ê son pays natal, ni les contrées qu^le pàMeurt Pautomne avant de retoùtteer danU le si»d ; ^eir éle ne fréquente p^. ='EII^ tii'é' wk toitt d'un àtoatouf 'ànsUis dà facth de ^Blài^biira, qt^iréiâdàit 4' Nèw<>V>»vk^pà8iié'à'tk>atér8 Vt0, %t^^^ùeM^ sur- '-ttèttiée'd^^ i^ait Jaune ; I les sit ' p€téeà ' >}«é 'flus extérieures dp la queue sont blancoeS'^ét *!frang^8 'M^H^ënf '^él^rs|;la^ii*e qui fèui"' Sddôèdé jnVst ' Tmmc^^^À'en 'dessous ; '• cette coiii^i' doniiniË^ '- ^rassi «itr'leé éd^>lQ^(|in^e4ir#ie . ■ l^li. ,.■„■ «■— ■l^,^.— ...i,» — — ... ■ ■■■ I ■■, , - . ■ Il ■ ...... . ,— ,,.^, » * No l«ï.'HeîWîn«lortlii^gÉ(fehfv««*ïpteWi.— Bairp. r tbiiy it iibtb ii^e<^oy6ii)i'pft8 qu'elle se tittfiitre dNÉs ^* EHë ii lé bèc/lajorbVjE^elért îèdeVantdtix^^ '^0^ ¥gi^ae4iièiâ6; éb^leif^ et bdtdéë ^e UMà Vé- ^^se îbe^ ^f iës fèm^eâ ; le ^ fBiit et 1% ÉticAtt^t Mé'dWiMïé brîtliàk: la^ittise,!^ Veiitré;^4s '^i^rtdi«À;i^i4earéB dé- là dùétie -et 4to'ailéi>À*éii l^eàtt''bl£De; -méittttt^ lé 'deMk â^ éè^ «fi>dù lima '^Mti8''ftttèée f (^llède lia'^ûelab de \k tdëtik't^me '^étetb, d'ikh (!«tidré ëlflâr eùd^i^ti^ ai^bd dès 'méii bhmél^ à'mtéîHëtir dé pldsiédkiA littéftOèl; ^l^'péilieÉr't^tftiT^rftite^ dèé iÀ\éê hUiMés iti kék>%t Longueur totale 1^}, énvèfjgfoi'é If. « 'M UiJ .-Url.iîi.vl if 4Ê^ ''■'^ ■'■ -^' '^^ i4'^t 'hSé sbWa (és;it9^Méà^ yilé ''est 'met' { ma- îitim^iitt BtÉmt daîaadâ. (M !à^élitiftn)!^Y<^ltij^^ •dans la cime des plus'hsiiits^àttîris dé ^ i^^ 'èti ^uète dHnsectes et de moustiques. Elle jette de temps à autre un petifcrîlBemDlabie à celui d'une Mu^r^l^^raeroneiUieindà ipne.d^i^PW ^^ ^^' bres. ■■'•■ •^-"'- ■- •- -.^.'i^^-.:. • .■• • , '' Léo couleurs 6è ides éfiiseaux se présentent .«»u»div^r8€^.i^iifmçes ; elle» sont plu^ vives et j^lus J^i^iites dans rase avancé ^ue 4ai^ l^preo^^res «in^l le^r taïUe ^irane ausu^ !,^ais' de pé^' jâte ..^ No. 168. Parala am#fiéé^^-^iitftb. f ^ M. i '!(' —202— e^^. Le lu^le a la tète et le destua du . oou d'iùi 1^8 bleuâtre; upe tache noire près du bec et Voùl placé entre deux petites marques blanches ; la piw- tie an^rienre du dos est yert^live ; la parti^ pos^ t^rieure, le croupion et les plumes qui recouvrent lu queue sont pareils à la tète ; Hes penn^ primaires des ailes sont nwes en dedans et bordées de gris bleu en dehors; les secondaires; franppâes de vc;r«l4tre I l'extérieur ; les couvertures supéri^res de ijdènoie 09\i|enr q^ue les pennes, et terminées de bkmo ; oe 4^î fournit sur chaque aile deux bandes tr^nai?^- «Ues; les pennes de la queue «ont «semblables aux lifimaires des ailes et les trois premi;^res diechiîq^e o6té blanches à Pintéi^ie^, dans moitié de, li^ étendue; la^ gorgé est jaune; les plumes du hiMt 4e la poitrine sont rouges et bordées de janiote^ j^a veiitre et les couvertures supérieures de la q^ciiie sont blanches; les pieds bruns, ainsi que ledef^sna du bec, dont le dessous est jaunâtre.'* • Longueur totale 4 j^, envergure 6}. La romelle a la tète» le croupion et une partie du clos cendrés ; du reste, elle ressemble au mâle. I^ jeunes portant avant leur première mue, un vèt%|. ment très différèAi de celui deé vieux et même des adultes. Us ont alors' la tête et tont le dessus du c^rp(»4*u^yfi^s sombre^ les ailes et li^ qu^ue bwes ; iji gorge ènespwpièrçs. blanches : tôt^tf^s Ijps j^- tji^ postérieures dW ffris blanc ; le 1^ , bi^iin len dessus lei jaunâtre en dessous, â l*exceptip^ dubput de là manditùle inférieure." • i : f LA ÏV^VETrfc BIJÈUiBi ET ^^ ■■:j ' ^ • ^ .(ftlut Bird.) .■}.;;-:.i..'^^ .;>.[ '* il existe en ce paya un chàttnant ' pèitir "^. seati, btttour duquel se jCTOupent miné soù^yiîfM du %er domestique, milié trsdHîons poptilÉirëÉ. ■ .Il*" ... . " .."Il * t58. Scialiaaciftlift.— Baieo. Scialis Wil«om.-PTAvouBON. —208— « "»»«;.. feuille, ÏÏr„{^'f<^« '• »>î«««*2 riS^ «tméme «ree d'.«teiV«S. *• *^ "«y»»* avec en». l»M»rt élo «né r son «s . ®*" twuve-t-il nu- ewqœufc Elle «'oooBD. to»11 j *P*** a"»»» * warae. qae néoesaite 1. mSwfï *^ *«»«« toi .«?"•««. «t reilte à «» atoSâ S^ ^ ?* *«*«i»- , ! i:i —204— UiHiwllé/celle-of s^ocoupe aassit^tdela secôiide. Lés îMm0» se dispiersent pendant le jour, pour ohereliçr i«nk! ^urriture» et se réunissent le soir près du lieu 'di leur haissfince, où ilÎB' se mettent soas la sairré- gmrde du mÀle. Quand la seconde ébuvée est p«r- (Vemi» A sa perfection, Pane et Pàutre s^ réiiiiissent -#f foMnent une ^tite troupe, à laquello les âmiillés ^dus èiantons voisins se joignent pour se rendre sous ^ni\)lhnatoù tes insectes, leur principale nourriture, le 'léottvent dans une abopdaneé proportionnée aiik dbéioinft de tous. Les indi'ridujB attardés cberohent liurr (làtiire devant les «ranges, dans lés cBampH dm Mé^ doi maiili éi de millet^ La Fauvette bleu^ et rousse a été vue dans le District deQitébeiri | on le ç^té. interne est noiHUrp ; \^, gorge, (^-di^ira^ 4li; cou; le haut de la poitrine ie)t liW. ût^^% ê/ffïk n^ifça ff le Bf^lieu dp ventare: et l^s pairtifis iH^el^m»» Ulanpd^ ; line petite twbe d'^in gn» blw pôM^r^ R«piJ di^.;be^,qui est nwf j^pliiPft qjWftJ li»:W(rtn Le bleu est mat sur le plumage des àau!tei|^i|i^ comme lustré suf celai do^ vieii]^ qi/mb ;ft9^UvKii9pt pendant la belle saison. La- femelle a des coulem» ternes, si ce n'est sur les barbes extérieures des pennes primaires, alaires raiblement mélangé de bleu, règne sur toutes les parties supérieilrcis't Wteitiro'fêi'iigrttéùse qui coiuvre pennes secondaires et les couv9^;(^e^ .^e|;,fW|i^4 c^a^i^ni-^i^ 8^^^^« 4ftii*;lft F#? 4j)l¥»ï h-' ■;f""; ;'^^-/ 'rj i^.-'Hs^o"! âd âoL ,ùl : s^gayi breattiâilj^ailri'^. > ' F^ùtëttëtitriré'règtiHèrementchadW ^B ¥^m l^/Aoiffecè, - "MleâP. rcneannsocteK il l1i —206- ptraiiMiit p«n ooniiiMt et l'espèce peu nombreuie. Le mâle a 1» gom 1* poimne et le deMOut dee ailei d'un ehsUin ^lâ ; rocdput, les joues» et une HgM M-desstts et à tniTers Pœtl, noires ; les purtles imrimifes» d*un bkuio Jaune sale ; le sommet de la - tète, châtain foncé ; je derrière de la tète et le dos, striés de noir, sur un fond gris-jaanàtre ; les ailes d*nn brun noir, frangées de gris ; les trois pennes extérieures marquées d'une taobe de blanc, sur leurs barbés internes ; derrière Pœil est une large plaque oblontfue de blanc jaunâtre. La femelle a bien moins de bai sur la poitrine ; lenpirsur l'occiput est moindre et d*une teinte brunâtre. Les tarses et les pieds^dans chaque in- dividu, sont d'un ffris foncé ; les griffes fort aiguës pour grimper, le bec est noir ; l'iris co'uleur de noi • seCte» Longueur totale 5|, envergure 11. ÎX FAUVETTE AUX CÔTÉS OHATAINB. • '^^ (OhMiiDt tkUd WwbW.) tuccwe une espèce de Touest de la province et inetfttnuepour nous. Cette iV^uvette niche dans les aubépines et les rodera. Elle arrive, lorsque les arbrescommençent à fleurir et s'occupe alois activement à dévorer les insectes qui cherchent à s'y attacher, pour j déposer leur larves. Le front, une ligne au dessus des yeux et les plumes des oreilles sont d*un blanc pur; le som- met de la tète d'un jaune brillant : le . dos et le derrière de la tète sont marqués de gris» df Iriioéi de noir et de jaune pile : les ailes sont aoiiw; les primaires, frangées o'aapta fèX^; les secQadaiiesuMigeteeatfrnijléead'^jajauepèle; la * N«. SOO. Dendroica peiiiii7)vmiiies.-«BAini». SylviooU ieteroevphala. — >AvDvtoir. I d '^ foncé, "'^ *^ c^^e» est moindre et nioina • Sylvie».. p.n*^^^;^;;;^^^=^^ \i i ti -208- bandes blanobéft; Uê prittiairet lNuigé«i d\>lif6; \m tertiaires ihuigées de blanc ; lesr coarertiiret oaudales, noires terminées d'olive ; la queue légj^ ment fourcbne, noire et frangée d^ve i les trois pennes extérieures tout à fiût blanches sur leurs barbes internes; les jambes et les pieds, d'un jann* sale ; Pœil, couleur de noisette ibnoé ; quelques soies autour du bec : le becMÉroit. longueur totale 5} ; Envergure 8J. LA FAUVETTE DU CAPE MAY- • I (Oap« Mfty Warbkr.) Cet oiseau est très rare en Canada : M. McElraitb s'en est procuré deux individus dans les bois qui avoisinent Hamilton. Il fréquente les lieux bas et marécageux : ses babitudesne sont que peu connues. L» mâle a le beé ,et les jambes noirs ; le sommet de la tète, noir foncé ; une Jigne jaune dé la nariud au-dessus dej*(fiii au oienton, e^ 4^3 côtés du cou ; les auriculairéa sont orangé èi cette couleur se p^m et les cpuYêrtures caudales, jaune-oUyes, strîéf dj^ noi^ : lane* large, Wde felanAè^^s^ 1^ jSt^, c(^ couleur existe aussi sur les couvertures sïàlreft à leur e^^mité : le reste de Palle est nèiritre; frtfngé de jaune>oIive : le cou et la poitrine (Tu^- Buperb^ jaune qui s'étend en dessous des ailes,'^ entrecoupé de taches noires qui fçrnient des cbâi- nous; le ventre d'un Uanc-jaune; la oueue four*; chue» d*un noir clair» avec des bordures d'uÀ jaime oUve ; les ^is pennes extérieures de chaque ç6t4 nuaquées sur leur barbes intenses d'une tache blax^*. che. £te jaune sur là gorge et le coti en faitpreS:^, que le tour et est fort brillant. * ^o. 306. Dttndroica tij^na.— Bathit. Bjrlvicda maritioNu— -AoDuso». 9dgiioI; dDuqMpted»!ifeara«r»mik$i^.if# 9liirâ|)i«:0à ^m4uit aiesrle|bfcre8,!Tiiib «kdovoir w»)m9A)n4f r^llQ^ei tmmVIi •«ouibbé6;:eBfdi9uX' 'mBm 9i^j}m»9 »nif Amnbiigo/!' aniié:;r«qtomafir. -rtr'^^wanf*» i.Hvf»? H^gjé; / rV lïiw, ^èu mbim; je rai» i^it gaivle mat^d^. 40 , onm i w- n^pdl^et j'8iIeBààyé;ii «..;.'' Aimer èfièneBdindç iftiStgëii^^ è.-lmf> ^uper Jeei.p^tea, c'est se montrer capabler^'j^gRgîpr sftp,i^|^i|ft.j;Hi d'empoisonner . son m^ iéraoin ' Mme La&rge qui mutilait les jjBppiï^m* , 4gj son grand-père. Mme de Tracy se pïatt a nommer tous ceux de ses cont«mporalft«^'HlitfiréA èal «owt ttOHti^ de la sen- sibilité en matière dVii4ît»>log*f«iohLiëèz ce qu'elle ©n dit : M'^^^n-i lor -uh -«^j ,?0(:f s •* -îu'li M. de lxmmi\tté^ ^Mt ^un^fRind!^» iimatenr de di^iHi'^' àiièëmsifétt«réide;^MÀeaii'^ étàSk^ kH^fpnàyHu oHiHhdpagé déiei-miné. l/abhé Dii- ëMoti^ (^jourd^iii é^équè d'OrléanB) eet b^h §1^ '^ii'làit. -TJii jm* ^'^é ^iwsait'avee îaJ des Pères de relise latine, tout à coup l'âbbé i'écrte? J^milf^n '^tH^é^tfr^' Ofetëit^-'un dé) i^itff^é'iié la maiséii (^d '1^ f>rt>menftit sit^ le •^•é-* ^ît ëelïi, ajfiittte AMe de tritt^, a^^ «ïl àé- êèiii^^mVété àiî o^ttiK If'avM^ dètl'ietiiâîiràM pour M. Dupanlo«i>i;raéintk*iMI«ri/éiie''w*ie vî^ affection quei^i-i^ir^jotti littï^frr^aj^jftft MOus parlez P a avoir en moS'^ ■*^"« «'"'»«« maio.' f '??* joué'duf iém>. ' L6r^è'^}*at tè^Hié; je 1ë prends délicatement avétô \ m âkbéttéé jbour lé injeitt^ci dcSipn, biènlsùrô dé \p v^r Jiéyénir le leiipa8dét!ti<^*.el.le tient ''en éjÀgé, ipais ceux IS bietf pltis beûreûi^ qui jduispéti|l^ delà IfbeHé^ Mme de Tracy.çe plaît à^léstsuiVtéàtift'tepdrés jours de là («bùVéé; susbéiidaitit léùÀlf ' tiids à -^eh :rameaux fliôidbiys qtii éédiiil! Au tbfèittdi^é vent; La mère prudèïite, comme Va dit gfacîéùsëmékt le p6ëltiè MUè,^'-^^'"^'':"^-''^;;;' '■■ •■ •-■" "':'} , , , , tes «joi^ejid Vax iiuri^QX .^Vlsi^eiit bal^ncéa» : ! < ; > Bt/dam C0,dàiix fai»pia<;. les enfà|itf souk b^rc^s, : '■' JÀ diiéttaiitbime ornithologiqùe de Mine de ^à«^ <^ s^ètend quelquefois Aux fibmmes, mais au^f' Honimes, qui parlent. l»en des oiseaux et qui a^É^' séi!^ àe inème à léuf ég^l II y à surtout un an^' oiéii, nn sage d'Orient, BaÛi, Wéllé estime et dis- tihgue entre tous les autres, ^est peut-être parce qué'c#8ageadit::^'=:V ■•.■'*^ •. •.'*.■/. '** ÉJx prîntenij^ qùàttd les oisî^aàx commencent à ch^ntérj ils s'édriënt dans leur langage molodieux: ^ Ah^! que les feimmesÉont jolies ! : ' Et yoilà les lîMnméîi'pâiddmiéeB.'^ €k>mment pinrler du priÉtemtps et idélsés cHahires ailés sans parler des hirondelle?. Anâthèine à Oicéron qui médit uh jour - des hirènd^les^ Mais saint François d^Aiséise les a 1;»idn vendes ; " Cbkn- teîi, chantez, mes scfeufs, leùf dîsait-il, priez avec moi lé Seighelii*." ■ ■ ) —213— la î ' LEf VifeEO A FRONT JÀUNB. • •U'>'> 1. /i'j, / ' (tfliUiW tbrii»te.t Viwo ) . ^- f i ^ '>/ Oo rehi2irqii8 oe'iVivMr prinGipailement^daïui l«t pà^e qualquefbislet MaÂôberolles aux yeux rougis ; il assujettit son nid aux petites; branobes d'an arbre œ nid est iîtit'de ooneé^de Vignes, de: mousse .-«(i autres itt^tance» ; léa oeufs sont au nombre de qua^* tré, bliines et marqué» légèreiifent de noir, surtout au gros bout II est plus; répandu aU' Haut-Owliada. ^ **' Un beau vert jaune, pkié fondé sur le cOrps que partout ailleurs, couvre lés parties çtq^rieùres d^ cet oiseau, à l'exception du crdupion^ qui est d?un vert cendré ; un jaune pur borde le front, entoure l'œil, rèsne sur la gorge; le devant du cou, la poi- trine et Te baut du ventre, dont le bas est blanc; les pennes des ailes iM^iït i iioirfttres, les primaires grises en dehors et les seopndaires blanches; les petites et les moyennes couvertures sont bordées et tèrtibiriéés de cette dernière couleur; la queue est f>areille aux première^ pënneê ailaires, et ses deux atéèiBlès oiU à l^extérleaf et i la pointe uii liseré bî!atid';;îebeô et teïi pîéds Ékmt noir».' - -■^Longueur tôiaFe5f; envergure ÔJ. ' i» 'F- • u • ;." ^, T >tt*t»j fi.U-Jt! ■| '1 -• aj-> ;; iLL LE VmSO ou MOUCHÉROIiLE €8IS.4> J^ -^'BAiRD. Vir«o guvuf — AuiïuioR. ol :' — 214-- Lombardie et des saules, où Pattirent les insectes ailés qui à. cette ét)oque «ûnt plus ahjondaiits dans ces lieux que partpu^ ailleurs ; plus tard il va cou- ver dans les bois, domicile tàvorl des oiseaux de ce ffehn»; à(^ mélodie se composé d'une série de notes odudet^ tendre» et coulantes, tmidii que le Muâ^jiro leiçacbe pavml lesfemllagéstdàiis le voisinage des halxtatiohs. Cette espèce a le bec et les pieds bruns; la tê^^ ledeasu» du^ cou et du corps gris ; cette teinte i^st légèrement nuancée de verdàtre sur le dos ; le» pennes alaireset caudales sont brunes et bordées en. dehors d^nne nuance plus pftie ; toutes les parties inférieures d'àni blanc sale ; les flancs et leà couver- twressnbalaires pareilles au dos; les ailbs et la q^eue d^m gris biahe en dessous* : . < Longueur totale 6j, envergure 8ju . ro 1 ' •*■ ' " 'iti^\ Citt^i^- , ': . , -' -, '■ ^'1 ■■-'i ■ :U ROIÏEXETS. ;./- 4 1 ,;,. -sK^-y-jv; ir Ces QiseauY^ d'une extrême mobilité, voHig^t sans cesse de bjmnçhee en branches, (es parcx>urent dans toutes les ^»itui^tion8,Yieâtent T^xtrémité des rameaux les plus flexibles et s^y accrochent, pour y saisir, au printemps, les insectes qui naissent avec le bouton ; en été, celui qui se cache sous la verdure ; et en. automne^ les Ifores . qui* cherchent un abri contre le froid dans les paquets de feuilles mortes. Ils ont une certaine analogie avec les Mésanges dans pKisieurs de leurs habitudes^ et iltf les aecom- )>agnent soùreni quand dles voysigent à l'arrière saison ."iquu'j «.uU L''< .Minîff ft*?! ,rf<^"*k 5o —alfi— rokî ;;y.v, LE ROITELET RUBIS. • KJ/I<î J^M cjth: eM t 'J ,OVSM :.{\ (Buby crowned Wren.) Ji' .■•'JlUii.t * 'itimtr ;»oi ît I«« OhéBtt un Jour dit eu RoMau : {^dîT^V'ip -r!<{yaa9mt'eB bion droit d'accuMr la nature^ mA^yi l ; n ' M7q BQÎt^t pour vous «st un patant ferdeau» ni;*f. «*'* . r . , (La Fgiitàiwi*) Ce dSmiDutif volatilo porte un joli plumage ; une huppe couleur de rubis orne son çKef. Il est très commun dans nos vergers, nos bosquets, lorsque les pommiers et les pèchiers sont en fleur ; son activité est incessante, il furètera pour des heures entières dans un épais buisson et v dévorera une quantité prodigieuse d'inttecies. Vif, leste, il n'en manque aucun. Quand il aura fini d'explorer un taillis, il s'ei^volera à la cime d'un grand arbre et y conti- nuera spnJndtiàtHei. Sa belle aigrette écarlate; le foîtfaçilèiiient reconnaître. ;;'''*^ * 'S^ Le» mèile seulest vètù dé bette parure; il 9, la tété, 1^^ dessus $VL cou et lé ni:>b.iM ]M>nguéinr, totale 4^, envergure 6* ' t^ Amélie i^'a pas de huppe, ainsi que leé jeunes mâles avant leur pifetnière mue. Ils ressemblent à leur ii^^e f les couleurs sont plus ternes ; le dessous du corps est d^in roux sale.' * No. 161. Régulas oal«iidula»<*-B AI Ro. Rogulut cnlcndula»— AvouBON, o4 — 21«— • Cetio espèce donM à'Mit Bldinie forme agréable ; eHe le suspend ^ la fourche des Jiyranches Tes plus fkibles et tes plus feuillées d*uii arbire élevé, et les enlace avec l^'lbm, là boun% efi les entres maté- riaux uni entrent dans son tisëu, de matiière qu'elles ett font partie; le toiit est recouvert 'd*un lichen très la^^ ; èa ponte est de cinq on six œu6 d'un blanc Mie, tachetés et pointillés dedeux.nmuices brunes; les taches et les i>oints sont si nombreux que ces œufs paraissent gnsàtres. ,auh itvm^o LE wMèùif flûpi^, '«:^ p.Vs/ ni 4fio > ;nf «««5 <(9oUlen«rettod:WMti.)' . * .fi;>nr. ■•^>4-'' '■'*./-*. ■''"•*^'-'' i^'''ï''-i iîij'O i^«tW' «'.?; v.-^^'Imj.,^,:^ Ce |>etit Oiseau est répandu en ^ménque qebnia la Louisiane jusqu^à la Èaie d^iHudson. Jpî^iM ^^^ daiis le BasrCanada que daiis i'oiiesi de 'là pfô^ yi^ncet ^i arrive df^^ , % partie méri^ionatjB dû Ca^ na(^i iWonmey y r^te Phiver et répart ^l^! ^^ de^rs,pouf pass^ lal^Oe laispn dans le n^ora ou 9xt, centre diea. grands tmfâ, Jl niche aii Lal^rifdbt; j^ 1?errene^ve et au nçrdidu. Ci^iadt^. /)uelq^e%s^^^^ 1«^ pins, les sapins ; maïs il pr^fàrfs It^s phèneçr, pi^ mtAemeiit parç^e qu^il prouve àur ces .'ài^js. liiié^ npumUire plus abondai^te que su^ les |iuti:0^ j <^^^ pn le voit .presque toîypurs a l^r cime ei à t'extré-! mité des braupW Q^ ^ ^ ^'^^ en d$verseâ jDi<](si- , Le Qid jG^t Jtiis^ ^ rexténejuKayèç j|è1àlàine iàt des^tqUeis^^iMrttknép ; un (luvei Âo. tiré dés? àrl^etf' et des plantes, fôrme la couche sur laquelle là If^ melle dépose six ^ huit œufe 4*un btuniaunàtre,et' VK que le printeippa. ,,^, ,, Ce Roitelet parait être le m^vc^é qijie te et * No. 1C3. Regaltis 8atrapt.-^BAiRD. Regulus Sat^apa.-— AuDVBOff.ri 1- :rtr..nV^ •^217— \» d^Europe décrit ,ayec exactitude par Buffon : il en a la taiil^'le plumage,! lé naturel, et les babituden. Mais lequel den deux continents en a fait présent à Tau^re î et comment ce petit oiseau à vol court, 4ii|î, ne se plaît que dans les forêts, qiai ne se nour- rit qu0 de petits insectes e^ oui languit lorsqu'il en est privé pendant quelques ueures. a-t-il pi^isé de: Tun à Vautre. Voitft un problème à résoudre. On peut faire Ta nième question au sujet des oiseaux §jlvaius communs à ces deux parties du monde, et çtqui tous en babitent leâ parties boréales. On peut \ mèpié dire qu^en Amérique le nord est leur pav9' natal ; car ce n^ést que dans Pbiver qu'on en voit au sud du Canada. Tels sont le Grimpereau commun, le Sizeriii, lô Dur-bec, le Pic à pied velus. I4 uupi)e du mâle est d'un orangé tres-vif dans je iu)Keu et noire syr les côtés ; un trait de cette dor^**^"'^ '.:îv..t:»..i. A-i.j,A«-^ i»:~,:i ^* i»^~ «^îa «-.^, màrqi^ parties sùp^.. sont dV.n.j^nDeoliv&tre foncé; deux bandes Iblan-^ çbe^ ^tra^S^ les all^s i l^'s plumes qui entourent * Ia|(^e'diii>eç^ les joues, la gorge et toutes les par- ties p^lérieur^ isbijiit 4*uii gnè roux, nuancé d'olivft- tre, ,8i^,r les flancs ; ï^ couvertures, les pennes alaires H caudales sont t>runos ei bordées en dehors d'un jaune-oii v^ ; le bec et lès pie^ feont noirs. " ^Lpngueur totale 4; .^^ ' tii' fômejle (liWère j^it nglàle en ce que sa huppe è44^ùnj^auhé*ci'troii;.||k dessus du corps est olivâtre sans aucune TiuaiVè (le jaune'; elle n*a pas de ligne noire ^ travers rœil, ; .-* f^^-i mlhl . r !rf i »nU??fRirr;;;:'|fM/. ^ ' ■•Îfiî»/B -218— LE J ASEUR DE BOHÊME. •• (Qtheniiiin Oh«tt(»ivr.) r -j^ ' t)i , y a en . Canada deux oiseaux de ta nïéme famille, seroblftbles sous tous les rapports, excepté aous celui de la taille* Le plus rare est le Jase^r de Bohème, espèce européenBe, ^ui habite aussi le noi-d du Canada; elle ne se montré que lorsque Phiver est très ïroid* Cetoiseaii est un de ceux oui a le plus alarmé rantiouité. Les mis préten- dent auo: c^est là l'efiroyaole volatile, rtW«n 2 nî^.^^^^^^ commun au Canada. ^' ^" ^^^«>! W^n plue 7 Le blâle à le h*rt rA»« -.*;.* " ^" ^ 'j * t n W^«l««rÏÏb&ft^"„t'r',«^^^ J« «^ do», gfe» à« petit., plnme, noir» 142?"*? *"" <«*»• pre ; Je menton «t la wwTd'i ? •'"* "?"«« ?««•• que l'oiieau peut'éHwr on «h-!«A. il- -""«H ^n vin«r*, tache» ',fo Sti^J ^^2P«S <>« d'an W; la poitrine et ?rvSr.45.^"<"** »<*>• ««ttïM d'un lataé wffi»;, '«IW»*» ii«: daires sont tm^Mi f^.^: x t*v^**o » le^. -^^ Çttffes «ont noire»;" ■ . ,.'îP „(?>»«• « lei .,I«??ue«r totale 9f,e«*e,^re,aj;' «*l»fr de» claedleat~d"'^ *«««**..« fiutl^ dé —220— olie à croire que. le J«NfMr a^qtte^ iV se opntente de divers In- seeieS) de monohes qv*U, attnipe wi^r les )>ranche8. C'^ un Trai goijnfr^ : ^ avale une quantité yi«|in)ent prodigie^^ de cpme^ti^es , chaque jour ; son appét^ j^a^^TuéUone ei^.Veffif'pi des nortiçul- ^|it <&nt,l€#plus peau^ ira?Mi#Peni!k pontes annuelles sOi^t WÂ;mto d0 leur. union ; ilt «B IbHt iine «al moia de juin et l'iiulaRe m mois d'août. Ces oiseaux se laissent approcher de très près et ne s^épouvantent point du brait de l'arme a feu. Ceui qtfé ' 1» plottib uneurtH^r n'a pas atteints au premîer.çoup, ' se opiitentent dé changer d'arbre. M poieot . mxt U ; j^Mfi pi»P«k»t «t tou» sur k) oiéoM^ M tou fMwveirt y trouver plaee^ fin liberté, oonme •u Qt|pit)vi(é,. iU lont lileiioietix pendaut toute Tan* uàe ; Ut jettAnt seuleiBfAt de tempe en tempe le eri comn UQ À Teftpèiûe sS, tà, li* Peu d^oiieaux te oom , 9o]m. plu» proBtttoment que le Jaàeur dn^re, de ' U perte de leur Jihertô ; peu d^oieeaux pris ajulten, •e leçounent plue eieèment à la «aptinté; celQi<«i m) donne auoiin aiio^e de regret et Be cbeeelKe point ÀB^échapp^r dès qu'il eflt empriaoané ;:lartranr q«illité;«|Dittble titre PQur M le ppemiendBabescin»; ion naturel è»i inéianeoliq^e^ Hoir même attipidè, en quelqu*état quMl se trouve. A peine ést-il en- tré oans une volière, ■ou-il «e jette sur la nourriture qu'on lui présente, si elle lui est propre. Quoiqu*il Kïit fruotivore, ilmuDfi^ vaQ^t JUtcvo Htklité iaiale de pain trempée,â^ni^i^i^fm l^i^pipe à cette nourri- ture, il souffre d'^iiei.^sbrt^ de di^rhée qui le fait périr. Quoiqiril'éi^ ' IcbiiÉoibtnÀ 1>'éàucoup et qu'il 4ig^Vpiii(miiMiei>tfjil idépént; peu à;|Nitt eijuc- ispnibei AU V«iNitf4pa>.queUpi» fWwppi.? . t \m a Le m&l^: j^ la feiof l)€i . difiSèrent piBii Vuw . ide l'autrt» ; eelW^ ^ des couleurs moins vives «tune l^uppe p]m > mmri^' U m ^ pa» sliinagin^r ^aé Aes m^les soula oi^ties app^iidkes.oérilopines qui soiit -^ reKtrémité 4e quelque penpet des.allea^ pjuifque les femelles ie» oi|t ^t OUQ bien^es mÀles )i!ei) . opt pas». Jl esib. txès naiseiaDliible, dit Vieilloti . quo C0S appendice!, so»^ l'attribut de VÀge avancé, car les jeunes des deiM^ s^xea eu sont toigoun» pri* vée dans ieur preuiière année» . .^* I^'aigrette de cet oiseau est «(Mnposée déplumes e^Hos et. d'un grÎA. nuancé d^ roux ; une bando Aoi^e bordée (^ blapç§n dessus^ oeiJit ;Ie;ir!^iitk pssse sur i;<}sil elt .Mp(ird fftir i'oocîput ; lAmiuîdit bule «upérieure ti uPi lrAit4e la demièjre $0i;il«ur sur l9s plu.u^es ^ui Ifi^ordepi; p»:.gr^ roux.isouvr^ Je corps* «ï»is il ^ipliML^fWWîèSttr Jo:doâet.kft,|Kfc|fc»» yerturfis, dea aileSt,.dûnt lfi&.plumea.fiOiitd'une cou ieur d'anloise 8Q]Xiblre.^^V »* «-i /w^ >■ '^ j.-' eur giiMt et emuiU du mèm« frit que U devant du coû •t U poitrine : cette teinte prend un ton verdUtre •nr le rentre et les flancs ; elle se dégrade sur les parties snpôrieures, la auene est noirâtre et termi- née de janne ; le béo et les pieds sont noirs.*^ > ^Longnenr totale 62 ponces. Envergure 11 ponces. Les jeunes ont nne huppe tres peu appa- rente ; ils sont d'un gpris sale sur les parties supé- rieures, et tachetés de brun sur les inférieures ; le milieu du ventre est d'nn blanc sale; lebeo,lea pieds et les ailes sont bruns, ainsi que la quenii dont la pointe est d'un janne paie. m ■ — ** LA PIE-aRIEOHË BORÉALE.— LB GRAND ÉdORCHEUR. ♦ (Oréat nQrthem Shrik«b) Cet oiseau que lés anglais appellent anssi BtUcktr Birdf séjourne en Canada vers la fin de l'hiver et dans lé sod desEtats-UnîSj pendant Véié. i ^^^^ D'un naturel fier et oonp»;;câz^ lespie^è<^esse battent avec avantage eontre les Comeillâ, 1<» Ores- •erelles et les Eperviefs^ Elles attrapent au vol les petits -^ oiseaux qu'elles empident ensuite sur des épines, ponr les déchirer en lambeaux et les ntao*^ ger à loisin On les voit souvent perchées à la etme d'un arbre on à l'extrémité des branckes les plus hautes des buissons : cette ^ition est néces- saire à des animaux qni volent avec difflculté^ afin de ne rencontreir aucun obstacle pour a'élever au- dessus dé la proie qu'ils ne peuvent prendre en l'air, et pour la forcer de cette manière à s'abattre à terre» oà ils la saisissent, la déchirent et la mangent. Les Pie-Gei^ ohes font leur nid sur les arbres ou dans les grands buissons, et préfèrent oeux qui sont très linenx. Le épi ponte omq * Ko, 836. OMlyrier boréalit.— BAia». Lsamt boréalis* — Avnvaoïi. •> • I —228— I ^ U ■ <« i La Pie-Grièche a le bec couleur de conié à sa base, édenté et noir dans le resté; l'iris ffrise; les yeux entourés d'une tache blanche, qui rétend en arrière t lesji^umes des oreilles noirâtres; la tèt^ le dessous du cOrps d'un gris de sOuris : cette temto est plus claire, nuancée de roux^ et coupée par dea lignes transversaTes, licirâtres séries parties infé> Heures I les plumes sci^lair«B sont grisée ;iMi éon^ tertures supérieures dés ailes noirss dans le milieu^ et bordées de roux du côté du dos ; le» |i«Bnea nol^ 1^ aiHii que la queue^ laquelle est ounéiibmlM elsé 'oon^piose de douse plumes; «labi cette eoulem* ma couvre totalement que les deux pennes întermé*' diaires de celles! ; Ma autres ènlî plua ou moins d» Mânes vers leur extrémité : les pieds sont noiia; La femelle di£fère du mâle en ce qu'elle a le do» douleur de rouille : elle est mtrâidre en v■' v.. Longueur 10-Sfl2 ; Ettreigurelt-fiflt. que w mih ..£iS^ r.'?î. H')h K ' er 4'ttn |>oik ce et son plumage plus sombre. Su ^patrie est 1^ S£i(i de rAiBéri(|6e,i ; taocUs/que* rautrereapèce aime Icftc^toatsrffoidii "Ilf»*6st coQeiUé^famVtié de» po^ piil»ti0nB pft;r léi sei^vioes qu'il; leur rend e» dôl^arn 09108^11^ la- bawe-copr et lea champs dé souris et d^ rats ; il se pose sur les dotuilesei, les guette oommei ' lieiâraii unx^aty {Mandant désheuresientières. D'eux îrindîyi^SyPiÉ'^té! toésraatoiiMr^de'Hamiltoni en ayi^lf }MQ^4 Fér^nne que lit>u9> «fichons ne l'a vu daAc^ l/$»lTdell(i ptôtiboe.: Cette Pie gi;iè!ebe habite M* Qlsoiitgi^^il Floride^ lé ïnMiiniaK^^ :Cha<^ue espèce! ?itf ein^iiïiUf9f peiiap^iit'l'hiver et oliaque fmiW^. u-^^ G0ltt|K»i6er^e>4*iiidividn8fd^ la mêfime couyée quif dm» \i^rfi êQ0tiiip9^ ae dmp^sent; dufwlit ' lef jouv; 4k ^olUmi^Nnl' le wiiw . r^tanà mungéurs é^vmfiUifk ef ' 4et'>|»iti|a: OipeMtK^.te' ï^i^rgiièShes fpjit ftuwb tm$ nmdioiftiles çi!ât¥k) :ttuiM9iifi, h> ^isptt^^^ii d>*lbeéMii(s #4 é^irmmm !ê»> d^lMaiide l«iii)i»^fd9> "^ moflfie; ^mdodaosy La;poate) est i . de^ cip<} Q9(\ miE) <9biîrl)}imc«jet rtiiçhotéi de béi|n)s{ xiet ptK^aii .i99!ll: (luritd.qiieiBuffoji. à4^rilfK)!W»fl»;»o«ft de ^hfgm»hW. 6ti^£o^iifitttiifJHAexb{^e iioi];e:^i; les (^té^diQjli^ tète ; le reste de cette partie, le dessus du cqu! dt^d^i corps d'uugHt ««^«WjgçWri lftCfiMrg«re^'tQ)ite»ies parties postérieures blanches ; les plumes scapulaires a*un gns blanc; les pennes des ailes, noires ; les pri- maires marquées de olanc vers le milieu et les secon- daires à leur * extrémité ; la première paire de • No. 237. Gollyrio La4pv|çJiapqB — Baird. Lanius Lndovicianus. — Audubon. t Cet oiseaH, demande M. McBlraith, ue serait-il pas le . Gollyrio excubitoroides, la Fie grièche au croupion blanc, qui s'avance graduellement dp l'ouest des Etui- Unis vers le Canada dans ion parcours. — «^*- V , X S9nn«t ohwUIq» «si blanche, .et noire »va la tm «t : Boa otigine ; U feoondâ^ tttriei bords 6t ^t»St^ym milieu jusque U pfliîn^; la trostènitf^ dàbs un tàaM ôe «a Ibngpeuc ; I^ quMH^nie,^ -dans uh siddAme; lia Ginqiââ(irMVjepI«aÉnt à l!extreimtéi: enfin J^ émit intaKiné(ëiiii)e8 fiont tolalement noiveé, ^e inèmeifni) Utbee^ U^ plede. Lalunelie difièDedn7nà&i|Mir sea cNmkuii pliis ib&cé(|8. ;r/^ Xè inâlë a> 9 ^«cea de kmgueur et lA foém d*mmeigpj9m- iil e ■ ; , ' 1 - ^ (Shore Lark.)* If/MT îfîf Qm^9m^fim»X de m^Wt quixer femuinlieafifanM^ ^ ,aciùi <9lt /9n mt^mbr*» jet qui biveEnânii $|4M( 1^ w4i ivwiD'fin ta^aa. .Ha yiOj^agcot par; paliUr t9<»im :I*aH!M»i«^« fif ^ : Eéun^oiont en pand»! hmie ikli^M 4i^^ym diana laa ohao^ aéMtii-.> v<^|(ii(^f4ftaHQi«Aau blaA% ilacl^erdu»^ left,gr«i|il ^ : litld, .d'a^Mo^, , do loin et totBiai 8uMiii>c«a49 m .^^me* ytnw \^^t^ d^lkVanhlhB aWi cneminent venrextrème nord où ils couveiiki > liati paysans du Caf^%l^M^m^j^ojn^Umvx4iÙJ^si^ ilft^dfti^ftttt; ti!ê«,gir«9 en Ofjffei ]mx .obuniéitiârt di]^v^ ilfta!<^p4vQl9(9nt ^Iein§nt»..f Iilânc ; laqueuefeunAïueet B dé duaqùe c5té, bordées à; X^nté^^ dé blanef !«' ikntrine, coàlevr dé idn jmidltre ; le ventre blatié; lefe' e6téi dni ventre, stnét' de bal ; ïe bée eeu- leitr i^iirdoise ; lee jam1)ës et les pieds noirs; Hrlsy ndiâette.;- .l.^.j.--, / liôi^eur totide 7} ; [Envergure 14» - if^vcn ' Ik ttmelle a peu ou point de noir sur le sommet dé la tète; le jaune sur le liront est pliis" étroit et m*BO :".'■ - ''. '■■ ...1 :"---^'- ^ ■ ■ ■' •il' 1:4 Pï^BCTROPHANE DBS NEÏGE9.-L'0iSEÀlî BLANC. * .4ia itBiiefft dU Smisbérg, oà il a^y «^Msqtté d*aittra t^tatioii que om plâQtei «ryptogamet. - On t^éUnkà d« voir' tni oiseau l^rai^ tn^fepartotrtaiileBi^'thMiiraiiit moyéii de aaroistir dMM osafégMBS^deglàoé. Au nmpôrt.de FenMtii, i)a aiohentpamii les rochera f : l'ex^éneur du nid et;t &i4 dfherbJ»; l'intérienr'de i^mes et la doublure, du p nos marobéa; ils «oàt êgaleiàleiÉt acbibirÀu^ au- ^ur de MbatréaL En déce!nbr<^ en janvier et «n février, leur apparitioa, est uà présage de frèfid^ dit on. I^Oiseau Uaac se nourHt tstoiftout 4esffrainea(keertaiaes gantes aquatiqfiesy dé'ftëtfta loolliisqttés^cequi explique pourquoi dates reocdii^ s^ les rivi^es des fleuves du nord. En mai, il resta pas un seul individu de bette espèce en nbé <^- inats. L'Oiseau blanCyCarnwtsaimoBBàlnicoiiaénner èon nom ûanadien, est loin d'être' UanMliggo.i»t4waat:gyifc .• ■ ■ a-ùiA'i ii> iJUmgnsbur tetel^ 9 ;. J^a^ntfjmlîB. - . ' -: .t^^rd H|i^^iiQ PliEQTBOtPHAîrB BE liiJPOKi^ ^ ^^/ 09 %i|fmt ^eli mcfUs: «Mmwli ^v» Je pséniédent. '^iifia Miellé qmtten^J^extvém* nm^ ï| v r49«Ui Sme Â^ândion, é lat nitè de «iieiMM extrè- i^eçf^iitiTigoufePilwe elsotftontte^tèdb' raies în^^ (^pral^eiéBQftniHl%i»M49 anxibfindee d'Oieeauxblanos. Miii^Si^Mim» 1^ k>plMEitgA4fttti* nob; nrofandet ^.j^npf» ji^i^Aléi 4e9 eeti^eile Uancé^ le ..oen en v4fii|K#^ /e^gîli0i^ ; ;l«» 4ews Metiqes extenee mar- [ :titiaé !daii»,k tiQMtoage da la ^C9#^9^^)^iV«r»«pxi|^fwoôi»i entend jtieqjn'An lêH Na. .120. Pleetropnanet LApponicui.— jM^ottioa. .»» Kentttoky : nout !• oroyoïui plus répandu dâoa roiMtl du Canada «t au Etat^-Unis. Il mcWà teire dans set <|aartiors d'été, et pond cinq ou^ax oeuft d'an, jaune loutàtre. Ba même ane laa admettes, il ne eihante qn^en se aoatenant éatt les aire. Lofigueur 6.a;9 ; Longueur de Vaile 3»10;I3. ■JiiiîifïïSi'j '*; L£ SI2BRIN. «^ \ {trétsér reâ PoTI.) MfiiUAiU i:U>-«t>a '^•1 Lé âiserin porte, plnsieurs néma en Clanàd» ; ha ri^nmns lui en donnent an fort peu eupiMBjme, cause dé son habitode bien conmie de teçttoUir : aur ta neige en hiver ce <|m tombe des cheraos» ' O^est un oiseau fort gai, Ibrt alerte, fort rem Uànt au Sizerin d'fiun^ et que ks plus grands froids ne déconoefrtent nullement ; santnéfiaiKsa, il permet qu'on Vapproebe de très près. U eotnra dans le nord du bontiaent, et place dans un petit arbre eon nid ibrmé d^ierbes eèches^ de ftagments de laine, le tout garni à Pintérieur de* plumes; la ponte est de quatre oeuft blanes, parsemés détaches rougeàtres. Les ^izèrins et les Oiscwax bliàios s'as- semblent le printemps et l'automne par bandes, se posent près deë arranges «u sur les caidrofta où la neige a disparu a la In de TMirer, et font alors «aptuàs en grand nofmbre : une traînée de graiaes de foin ou de 'Ixdie est jetée aur la neige i; iei^^n de ferme se blottit avec son vieux fusil derrière Tangle de Pécurie, et'^Hvec une foite charge de cendrée, il porte la mort dans la troupe qui ne quittera Tap^iiae, ^(|ûè'|iour%e pértAiei' éurle cnaume du toit ; ^uis elle reviendra quelques moments plus tard par milliers à Pendroit même où le carnage vient d'avoir liôu, tant le Sii^erin est peu tiongueur totale d, envergure 8}r vn < -.t : ^ • :La fomelle a dâi couleurs moins vives, snr le îdot ; la poitrine plus foncée ; elle porte une calotte •oint de la famille» Il dépose ses œu& nn à lin dans ienid de TOiseau Gris ordinaire (Ohipping Bunting), de la Fauvette Ueue et rousse, de rOiseau Jaune, de la OriVe à tète doré^, quoique ces nids divers, . chose sincnlière, soient tous différemment coiMlr«t6; TcBuf de rEtOnrneau est supérieur en volume aiix œu& des divers oiseaux, auxquels il cenâe l'avenir de ta postérité. 6i Pœuf étranger a été déposé dans'on nid nouvellement aohevé et où il nV a pas encore d*autree QSttisv les propriétaires du nid fort souvent . le : désertent. On a .tout Ueu de croire qu'Us ne •ont pas dupes de la fraude commise par rStour- nëan. :L'BtounaJeau ne dépose qu'un senl-œnf dans ~ ohaque nid ; pour ^eetuer Oelàj il épié lé moméÀt : de rabeence des propriétaires et s'acquitte de sa t&<^ comme s'il connaissait toute la* méobanoelé • do son fait Dés adon a lieu. Oetceufest de fbni&e ovale régulière, d'un bleu pâle et grisâtre, recoii- vért:de poiîits bruns, plus nombreux au gros «kposént en Tente sur Itos marcbés. Gras et succulent» en «eCte eaison, oe soni de yérttaèlee é^touvrettet ffâs- ttronom^ues, qne le prince de la bonaecliair, Bnnnt- Sayarôi, eut sàna aucun doutp appréciées eoov«aa- blieittfKt. Ilano(U8quittentàlàBn^de:8eptétnblw^et jbiKement dans le sud de TAihérique, onleure initoin- bnèlea coiKJctes se mêlent aux (Miclns eti afux- fitoitr- jiAaiix à aSJes rouge^ ndurfîtnre eabie^ «I ar- dtttment convoitée par djes populations éntiètes XiMtr nom anglaôs vient de Pàttaobeinent fl;n'intâecbant; i ! ! Letn&le a leéorps entier dhin brun noiràtrii^" à Teflets Ufius sur le devant de là poitsiae et à ' réflitts ' iverteet bleus aur lé bautde la poxtiinei lie %ee'et nies pieds Bont dhm brun -noisàtre ;; l^ris oquleur ^e noisette ; le cou et la tète d'un brun 4è euie^ les ^iukm HaA km^ôea, récoinbéee ; la seconde peaàe la plue longue; la qoeoiB est douitei, arrondie et omn- vposéet dé dôuae plumes droites et arrondiesi^ i^Nc- làréfliilé ; le eou «si eonrt, le coxps robaste. Longueur du mÀle V, envergure 11 (. •\^.. \i ^^^ La famaUail'mt tiNUOe Okotiidni qiM 1« mlli^ )lii iMsMibW fort* ^ ^n foDoéh firédommé elles ellê^ Biaû qve «in^ la Ute et sut La o6a da mAÎe ; les .mrtUeinfirieitrea sont plus dairee, aimî que W bout W phiiiies ei déa ttonTertures alairea tiqpérievMI^ .liJj ■f"^ i^oî^^'^V"! fS'hii.' UÉTOURKSAU AUX AILES ROUGI!S>-*LB . CAROUQB CÔMMANMUK. • ÔèioiiMIàiiftété^pffCM^i^entola^^ ^ÉNit W Elbiirneaux, areo lèi^en, il !^*a d*«littfè analogte que de vova^ én^^^baiides très neml^tnes ei de û,m SQ«ieté ^. tt^pe à\#gr(r6 âtee eux ainsi -^uV tee'Hisi Go^M^ O^ésib là une dés espèees qtttflès Cttlâvateun de là Géorgie etautres Etats du Stâ, étii yij^aééB pkx gémonîe^ par «uitedes ravAffes é|Kiiti- ya^!iaUi9S que ô^ <& iiiiaia- soiis. ^Oik i^ttài au moins leur tenir com|^ de la quantité Jnfinie d'insectes nuisibles à l'agric^Nlte [qcl^lé d^^is^t dap le c^^urs d'une susota. Whsou en sQp^tKle le nombre i^rès un ealcul soigii^ à phi- Îëtirs Mfi^s/. li^tcyartieatt Iriveime dans le sml M^ltà^lTn^ (qjd'ott nou$ pardonne cet anai^mH tiisi^Jiaif làillW i'' '-' I) MiH json^ pîd ^iàlM sur deiB aiilnes; tanlèt êèbiài dé^ :endrdits àïarl^éagettz. Bés hertfes incil* 'lèé^'dW* èr»i tels .^t les sttbstainoea emplt^éea povtt ta^sser Pâité)^eài' dtt.^md; les œaiii;«^^ au nombre de qikàtré à sîz d*ttnè formé étato, bleu clair et .tacMtf dé iic»iràt^. . Ifalbénrà ^lui mu ij^pi^i^i tHit^.'létès du ni<^, pendant lé ténpa m tmifii le màleVéfattee àli^ rencoiilire^eflntlrtn, vomit des malédictions sur éa tété ecneieé bruy- antes et plaintives. Audubon voyageant Pautomne * Au moment où nom ëcrivoni, nos yoUioi n'ont pai en- core donné au quartier général de TesclaTege les honnenri du baptême. P4 il 1 1 1 i ' 1 1 ; H 1 i H :^c dans l6t Btati du md, dit qiit ott oiiiAui loiidi nombreux, qu*il en a vu jusqu'à oinquantotnéa par un Mul coup de ftisil. Le soir ila gagnent lea en* dréitt marécageux et se perchent pour la nuit par millien maje le§ lono* au deMnt de i*eau. Lorsqu'on les •trouble, ils s'élèvent tout à coup et font diverses évolutions, rasant un instant le Laut des joncs ou s'élançant dans les hautes régions . deis aifiî pour revenir finalement au lien où ils étaient campés d'abord, et où ils font entendre un bruit confus ; cette manœuvre exécutée, le silence se réta- blit pour le reste de la nuit. ti'Epervier des logeons •^n'engraisse à leurs dépens. Oet Etoumeau mis en oage, continue de faire entendre ses chants harmo- ^.nieux. Il vit.de bled et autr^, grains. .,. , C^ ois^u, a été appelé en Canada, par les t, fuiglfûs, (par lesdemoiseUes probablement!) Oj/lç$r ;(tÛ!f/, à jcause de ^es épaulettes rouges orangées qui .'j5^ntrasteni pi élégamment avec son pliimi^ noir .^ofnme la nuit ; costumé qui va sans doutq lui as- i^yi^er la laveur de cette intéressante portion de la ^fjwuli^tionp ; ^r,,^iqni8 n'ayons. pas encore remarqué l'Etoumeàu /a^x AÎlea rouges, dans les environs de Québec; il ^.esi assez commun dacs les plaine^ et les savanes ma- .jréiçagjsuses autour de Sorel, ainsi qu'au Hnut Canada. Le mâle est par tout le corps d'un noir lustré ; le miroir de l'aile est roux orangé, les ailes sont de -.loi^rneur ordin^iire; la seconde et la tr^ème i^ume 4 la plus longue f la queue longue, arrondie ^t com- ^ posée' de doi^eçlumea arrondies. Le bec et les pied^ noirs ; l'iris d'im brun foncé. i ; l^PÇ^ur totale 9, envergure ié. '■} ^^,]j^)pmeB mâles ont les couleurs plus, ternes; le .Aqir mo^ns pur eV le rouge plus p(le; la femelle !fl3ssemble au jeune màle. 01 î fcuoi au i i tt«£?x« M \m. ro A •>;9 *«»! ; •onitk ;iiét par t 1m en- tmit par iortqa*on 6t font le baut région! la étaient un bruit e 86 réta- ( Pigeont \VL m\B en abanpofp- par 1m \)OjIU^ féea qui ■ge noir 4 lui a»- toumeàu lébec; il ânes ma- ; Canada, ttitré; le aoBt de ne plume -et corn- 0 et ; le femelle «. i. l'^h î — 285— LE BALTIMORE. • (BaUitaoc* Oriol«.) G« bel oiteau au plumage jaune et noir, • em- prunté ion nom, dit Wilioq,romuiiôment dam les , régions» montueuses, arrosées de petits iruisseaux^lMe «.Baltim6re, ne vient pas, qud nous sachions daita.je ^féistriet deiQuébec. s \ , c! > Le m&le à le bec dîim bleu daii: t riris oraiigéjl : Ja tète^ la poitrine, le derrière du eou^ le detrièl^ jiudos, les pennes et les secoadiûreiij noirs ;naklsi ^^ue les deux; plumes du milieu de la queUK 9t)n J>ase, de .toutes les autres: le4 parties infénettres, 4^ les Qouvertuifes alairea iikférieuré% la partie posté- . rieure du dos de rouge vif, [nuancées de vermillon^ «tir > Ja. poitrine et le cou : la bout de» deux^ - peoiMS du umilieu'de Ja queue, et 'le bout dOs autres orantté pÀle : la queae AroBdie,jiB pftii lMiitTlm4.1ei;i|)Iii- ■i'JPSeS étroiteèk' .t-:f)*'Cf -^MiTt •vrrîi "nrJiK.ï^cî'vrîîy ntrf $«Jl^XlpDgueur totale 7f;' Envergure 124 i nb hh p L^s jaunes et les femelles ont des teintes moins LE GRIMPERE4U„ OOMMUN* • ... (Brown Cr»eper.j ,. . •^' Lé tGrimpen»au commun possédé WmèBM fiicilité ;.!que les Pics de grimper le long de Ifécorce des arbres ) forestiers. Il à toute raetiyité 3e ces derniers, en^oom- pagnie desquels on le rencontré assez ^Ôquemment. uiloommenoe à grimper au bas de Tarbre et prooéde : avec méthode à explorer les trous dans récoree 'ipour< en extraire, rnseote*' et larves. Si iuie pér- * N<>. 275. Gertbië AmewioinA.*— BAifto. " ^ . Oertliia (ftiniliBria. — kvavÉoa. ' - - sonne te trouve pràa de liii, quand il se poae, il a eoiu de se tenir sur le c6t6 0{>p€«6 de l'arbre comme me- sure de prudence, mais il oublie cette défiance pour g m qu'elle It laisse en repos. Le Grimpereau est rt tépand? dans les mnds bois où il couve; il fré- quente le voisinage de l'homme, printemps et au- tomne. Quelques individus sont plus gros les uns «ueles autres: ce sont généralement des mâles. La Grimpereau place son nid dans la cavité d'ttn itrbre ou d'une branche à l'endroit où elle a éié rompue^ ou bien encore dans un trou creusé par les écureuils ou par les Pics. Les ceufi sont au nombre de s^t, cendrés, avec des points jauno-roussfttres «t des lignes d'un brun foncé. Les jeunes se mon- trent àl'éntrëe du nid, longtemps avi^t de pouvoir tMe. En certains dimats, iiscottvent deux fois l'an. Us passent la plus grande partie de l'anînéis en Ca- tkada.;.'' . in I^^ plumage du m&le est varié de brtfn roux, de noirltre et de blano sfdetur la tète, le maïUeàu, le <»roupion et les ' couvertures^ ailés ; ' blainc en dessous ; sourcils roux \ peniieil des ailés d'un brun foncé en dedans, tachetées de noir et de blanc en d^ors ; pennes de la queue, d^in brun dair, un peu étagées et terminées en pointe aig^. Le bec est brun en dessus, blanchâtre en ddfiout ; les pieds gris. Longueur totide 5^ ; Envergure 6}.^ - fil té LBNUTH4TGH pu CANADA. • . (EUïd bellied black-cap Nuthatch.) . . . j! Ce^, ^oiseav parait être le même que celui déofii prBuâ^n sous W nom de Torehepot du CçModa» jjQ ^Tuthatch ^t très commun dans toutes les grands bois de pins, dont il dévore les bourgeons. Ils voyagent par couples, souvent de concert avec "* N^. S79. Sitta Oanadentifl.^BlimD. Sitts Oij^sdensif.— AvnvBosf. ïWHHHBBBBBa H! 1 w 11-:; ; il I 4jm jpf^sfmge» ou dea Pies minuUes ; Ta peUtû hande .éjQ»Viê^dd$ Vaotiviié, r9Qède méthodiquement d*arbre en arbre, faiàant résoniier les troncs de leurs coups de beos j^V^é . feuts petits oris^ Quand ils s'abatt«»t liur nos TërgjeTs^ ils rendent au çuTtiTateun un iminense ^^pee, par le nombre dlnsecjte^ parasites donf ils Âiiettojent lea ponmiers et les arbres fruitiers |;éné- jralement. Ils noé. La ln9â;nhi^ et le yentre de la femelle, e^ d'uit bfiin ,lBLpins fondé et le sommet do ^ tète d'un noir ..inôinsfoncé. ,^,^.i...,^:, --:..') uj ;.- ]U>ngueur lotàte 4} ; Envergure 8» LE GROS BEC DU CANADA. * ** Aveiii-^bUÀ Qiiièt<|u;ëfoi8 entendu dàn6 les bois l'hi- ^mè^iM^làimmàééj^ ÙïSaiéè et narilàttcfoli^uo, qui "^i^Sti^ BéMé «ttfitttei>vftileii teè ébfaOë de le solitude itosèUlM pair les ii^ig«e^^ «t qui se ma^ bien au dèUU de latiatu^e^'^f U'eëtiA vok'duOrob bècdts * No. 304. Pim^fibiClsoadeinia.-*BAi9;p. CorytDus Ëuucleator.—AowBOK. ■l! --M9— pins, à la recherohe des fruits da masquabioa, du pimbiiia >ét dés I6tt^^iiidé jffinti iLe» )^7san• le désignent soiis |ç iiom de ]?ioi;im^ et les anglais rappellent quelquefois Ùround Robin„ Il sejplait dAtkë Ml «mute» foi<èts dé PèlttrèMe âMfdMisb^ids "arctique le dulMMiiMI d« ceé latifàaefe ; il ^ettt jpëiMr ^^aintéttiiié él PHivër e« Otoâda et siritiél éii t^wmi àyril, |N>ui^ la Baie iéPHbdëéti, eè41 lâdbe^^aÉi lés ài^Vrelià «jaélul^Mii |ii«âs dtf tiè^e» €e M mim^- tMiV^e'iiirtmcuies et dôÂMé iié t^tiutté ^ M o«>«lkttt ^iiftre eétiib Manoâ> LéÔros»e(ydés piM, habite aussi le nord de TEuropief { il tt*abdiaert> iëti %iëu «HDÉMigie Veut t^ la BeooAdè sMiMée^ée «m %i^stàice. ' Lé ^em% beb est «rès oottinitiii daiM leë ëiilihMks nie Québec ; nouH eft' a^en*' i«tnii¥q^è Mie petite baftde t(Mit \b lÉdin 4è Janrier hernie», dans? i«s l^andii atbrè» aulèiff dé not^ deméui^ * ^ LemàlearSiftttôtfjla poitrine, le eraupiem i%n éearlitM éelàfabt^ |Iiib pâle sto la poitMai»; lés pjum'es au mifioiti du dM sont mai^uée» de taehes noires, delà fôi^nt^ dHiiie Éèehe ^ ètttÔÉréeê de ^t«ttt; e^Aès tm les épatle* sèut aifd«iiM6èS| par- - tiell«mdi]ft «ht^rées dé t^oux «t de grls< I«m éoti- t««fii#ttttieé Bt^i^eurea des ailée soiM teiMiinéea de blano airec ntie petite t^ate rouMe ; lés #lés éi 4a queue noires^ frangées debruA léfter^ là qéeue, très foufcbue; le bàis éA t^ntrtf |^S1 les jâtebes d'un' noir fonoé ; le bée bruti couleur dié (MMtte, trapu, court et recourbé À la pointé; lià'ioaatidibttle supérieure dépassant l'inférieure cominé oèllé des - Pei^oquets ; m base dif bée oouvert dé poâs bruns. ^Le pâumagé entier à sa naissaneeest d'an Mé^oeiidré . très foncé. ' ■ "^^"Longueur totale "8^, envergure 14.^ La femelle est moindre que lé tnllîe d^utk demi pouce ; te roiige du tuile est remplacé chez la fe- melle par un jaune sale. ! i —340— iiffit;^7 WâRQSBEO A OOBOB rOâJS.fi^fdntk| <^jij!-gim > II. '• ■ ^Ro^^. lirertted Oroébeèk.) ' ' ^ "'^ ^1 3Îiiî<' -'^ '1 ' '• ■ '■■■ • ■.•■;- î j>;(Q!0 X3to8 boQ eat )>eattooup pli»< rate que Jrpr^' ^tiUfPiç^tjlie •«pclâon 4#.>l|ij,^p?iiww. Sa ,livi^ ^/,4*V0A gxmàê maffAificeic&;s« taille unt ^pepi D^qi^dild que ic^e dtt Qtq$ beo dea pinsi ^ Il ppaiè4a jkime , voix forte et la^lofUe^fle à un haut 4^é». ^es habitude» sont à peu près les* mèia^ qil^.cell^ 4^^!^ )>^ ^^ pins.,. JP^ aipid 4lM^-* ;li^flo }^ buiiponafleHMree» \ '^ '^^ , (ur .[ j < - . >.>,^ V^\^ porte manteau noir, saupoudré de.blan^ ; le ooui l^ meuton et le baut4e]»p^rine,.Doir8; te baa 4^ h poitdiuei Je milieu . da, ventre: et la dou- (>|ure d^s ailes» un joli oarmi ou rosea ; la queueeit noire et fourobuei; Jei^ trois pennes extérieure» de ^[^U«o6tét blanches: fur leurs franges internes^; le be^.trapu, court et bH^o ; iei Jambes et lea^ pieds ..tileutc^ir; le0ji(^ax couleur de n<>ifl;?-»^: 1^ femelle^est d'un jaune eouleuf de filasse, strié d!ç|Uve et;de JÙane ; la d<>ublure des ailes est d-un jaune pl^Ie; le bec plui f<3^eé..qué obeA lei .m^ i«^ Ip. blanc sur PaUe; mpind^e^Xiro^jf f j^ *:r;n » :f(fn* ./ ^ ,. r - - --a ». * 1.1 -v-, .. ■• ' * ...1--. .«..•«. ^i».'- .. .., (^^ . On peut oirA que le Çrjsoft bec» à gorge rose et le I^ den oiseaux (le Tangara YçnwiUon) sont les d^ux oiseau?^ du Cauadfli dont le plumage est le plus éclatant, le plus riche. ii,'i ;i l'i" T" ^T '.''■ «^" -241— Itrié ■ttn ^ •■■ îf le le LB BEC CROISÉ D'AMÉRIC^JË* *î «tiitp ,omiiti fHiv> '• ■•■ '■■y- ••^ '^ n-uJ'^ *^ '^^'^^' '■■'^ ■ vèyisAt lé BitlgdiiéT instruilketit qtfe Inr nàtare « donné à cet oiseau, en giiise de beé, ^* Quelle nloiiBtrtioÉîté 1 '*; néamuoiiis ce n'est quMii exemple de jiluB, pour démontrer que la providence sait adapter lee moyens à la fitf* qù^ellie se propose. Au Ski« ^Croisé, deëtiiié àso'^nrHr dé tioui^^nsdè pi^ et de graines fort dnres^ il - MUÂt Un ta&f^ tout particulier d'e^taer cet objet ; desmândlbbles d'une force peu commtmes. '" ' ''''' t -^'i Le Bec Croisé roya^ «A bande <|ÉÉr'lèili^ V&m^àtL OanAda datas k migiratioti'd'aiitoteke q|i*ii ientreprend, qtrt&naH ^nitte les latittidéê de laf &âé d'âudson; potir< Mvernér d»ns lèi rêgiènÉr tempérés de.} fitatÉ Unis. Us foi^ entetidre lof chAnt, diëtinctyt/eono^^ assez arable lonqu'ti^ié' pOAént stir les piii» et antres arbreii^ V éé irtàûégë ^jêè obantfe efl un gà«é^illemeilf'riipidé qnànd^iiif^ntHSli^^ nehtlenr vol/ Af étatdèmestâqui^ ik oiM pl^^^ dèii Allnnes des perro4%k^t gr)mp«B(tloI«ndfdél^r^ reaux de la cage, et saisissant les bdvÉ^mM àVèe leurs pieds, pour en extraire les graines. H ne faut pas les confondre avec ies Gros becs des pins, aveo lesquels, malgré ce que certains auteurs ont écrit, ils onti jpeud'aÉalogw. LèblBèo Oibniét soiit sijéts a plusieurs yaijiatlpna daps leur plumfi^ ; les jeunes mâles, la première année, sont d'un jaune olive, mèlUÉfé de eendrè; anqtièl sncdède tkniréirt T^jat^- nàtre, mêlé de teintes d'olive fàtttàé: lent ot pln-^ ma^ la^ seoondé' année fttitplMu)è A un ronge c3Él^^ léilmng^s dé 1«b» ^uei> tii«nt éèr '^ jinne» ^^ JEU ^ cs^l^té, à-^K^làâr^^éé Tl^seâu Bbngier étdtl^^G¥6s> bècttoft pitts^ ils échauffent leur belle livrée ronire pour nn manteau d'un brun jaune clidr : on a vnle No. 318. Cttrvirostra Âmericana.»— Baibd. toxia Oarriroitra.— AvoD^oir. y.j . UT i'j iiï*h H ) ii ► ! i P fi«o croisé dam lei plantations, jusque sur 1«? \\- mites d« ylH#^ , , ; ./ ^ ;• Le mâle a le beo d^une» couleur de corne brune, aigu et terminé 'éà angle à ëoli éttremité, où les n^ndli^ito !ie eroÎAWV; la 4ij04ilAu^ t^ji^i^ 4\i pJjttWW®^ lOiMjge ,^4W^#w de plomÇ, plus^tektr um%w '^ c«)8>Hpi!#/ WiJ^érwvMP Wa»C!>*trié4e *endfé; h ^m^Mi pâle; l'œil couleur de n^us^^i ^v^ rr - ''^-rcA ir'Ii Lm^ej^fvto^ iuTei^fia IQ. j • >it».|iw^l^«t!i»wpdjr» qwB l4i m^9 en yoîiwiiv;: If )b^d7i|IHe^;f<^^^flr d^fHiirm^llfrp^^^ l^,$m^r|i|re% ^^d^iW eti 1^ «jôt^ deb qu^w^i 4^|pw^ T4'<»^f;4«i iail^if^^ te -djuewe d!mi jbm»; na^lWB*.^ W4^i >^^^ ^ \«»; Jai^*)^ c9WâM»T c^ft^ii»W^: i;«fijiwuiWr|apr(f»l#re'étf^^,o.gp»«> diWfc)Mli»i#Bt4fBa (iwèg^ftt yj>B^ :i laiMR^lt; lea,#l^,^|i|^fl(Ai >ia^ d$l. -♦fr.nî fît il .mtïmiji ec4- r"îif; rittfie, iBgM»iMéd« ion i^mif») e|»|^,fa#iUA qwl,^t,plps petjibe* JJ^j^^d» plwla! fiWi^vdtm b»W pl^Ji^l te ))«Q ç<»iJieiMJ (de M^offlWh brune, les mandibules se croisent comme dans Pes- Sèce ijrécédente ; la niandïb^ie inférieui;e |*ipcli)p^t es fois à $:<»i^ ^^Auires Iqv' à g$k^^ ordinaire- 11 —243— >]!âi Ces-: Ifàre- ment à gaache cjièz.le màîe, et à droite cKot 1* femelle dont le plumage entière est oli?àtre foncée. Longueur totale 6 J— Envergure 8 J. ". On ^ constaté fa présence de cet oiseau d^ns lèé environs de Québec, < ■, ' . ^ :!> 'j'f i.vT : ' • ^sïtmoB •>[ Sravib ':>iJj:ifi 'Xiif jî? ifl■ ■■— % * No. 406. Sturnella Magna.— Baird. Stnrnella Ludoviciana. — Audubok. Q —244— • • Le mâle à la poitrine, ]e cou, le ventre et une ligne de r«il h la narine, d'nn beau jaune ; IHnté- rieur de l'aile de même; un crcntsani d'un noir Initré Tera le l^as de la goig^ ; les ailea marqiiéea de noir, de cendré et de Won ; «ne ligne de blane jau- nâtre divise le sommet de la tète et est bornée de chaque côté par une ligne noire mêlée de bai et une autre ligne ae jaune Uancbàtre passe au-dessus dea yeux en arrière. Le» îouês eeRt bleu-blano: le dos est élégamment Tarie de neîr, de bai et d'ochre pâle : la queue est ennéiftMme ; les plumes se termi- nent aveogràoe^ et les Quatre plumes extérieures de chaque côté ]^r^i;'entierement blanches, les c6tes, l<^û\^imB^ le Yentre d'un jéi^i^ p&le, striéea d« Siir ; là ' imaïuj&bule supérieurt brune : 11nii6rieure eu bliMie ; les souKcits fournie de poili notn très htiBBi\ les pieds et^ leif j|«!mbea liât fbrta^f iKtp^ dp chair pâle. Xtongueur teli^ tt J2|12 ; Gnreignre Iflf}. Jjial&neUe lefipiemUe aK méle^l l^exoeptîon d» c^<»8|9iaait nok m etne sm <^ qjm esttMins fcncé iat e^t ei^tmiré cU phia de gnn* V '^i'' ! fîtAù: 1 —346— uu.: LA MÉSANGE A TÊTB NOIRE. * (ObiMMke— Black Otp Tilmoaso.) ** J« Mita k corrépatgncm '. V'fW. DapèavMb6«iieriM|. J« lé ni* ctt Mloiira»"ii<'^'<' JU TWit dét pMilitori llr«iilt 1 Bt o'SMt ifiol qui!S s'étend jusqnîà la Baie d^udson. Sa chan- sonnette est plutôt un àiomj. niouijiieaMiiti qu'un ehant proprement ^t. Elle iréauonte le voisl- liage des habitations l'automne et l'hiver, temps fA «éUe quitte les bois francs, pour se nourrir do la graine, des pins. Les Pics minulles, lesGrimpe- reauz, les Nuthachts, tels sont ses oompaffnonB de voyagé I l'tnalogie des habitudes,, établit des rapports d'aaiâé et crée une véritable tnU9d$ eor- diatâ entre ces oiseaux. Bn mai f elle s'approprie le itrou creusé dana un arbre par un Fie, ou un par éeureuil ; qMque fois même avec une rare assiduité, ■ I I II . I I» ■■ jll L III» «I ' l| I • I I II * No. dIO f sr«s atriGspiiloi.^-^AiRD. PSTM ainei^fllai.^AD»uS««. "t M» NiiMié, Mini«ttrdelallJlalb(dè, ngniiléiiii fait si «ztraorditiaifit aar le compte de cea oiaeaaz, ^ue noaa lui en LaiaaeroBa la reapoiiasbililé. 0*eat la déooaTérto, à la Malbaie, le premier février IBSt, d'«ii nid de Méavafe «dans un arbr^ que ses employés abattirent dana la forêt ; trois jeunes oiseaux tombèrent sur la neige oft le froid les fit bîentèt mourir. Les bûdierons les emporlèrent à M. Nairne, quicertifielefidtdelamainièrelnplnspositivet ceci aïoos parait sans précédent en Oanada.—t^oto del'anteur)u vrffT' i —246— elle B6 préparera elle même un réceptacle pour ses ceufi^ <;^i aont aux nombre de six, marquéi de petit» points roux. Jeunes et vieux se tiennent ensemble on hiver et scrutent en corps les Irons des arbres, eommençant à la raeine pour a'j procurer les lar- ves et les insectes qui ebûrckeni- vm abri sous Pé- eorse. Amie sincère da cultivateur, 1% Mésange à tète noire n*oublie paa les vergers, dont les arbres reçoivent péiio^ueniAnt sa visite épuratrice. La Mésange à tète aoire est «■ des derniers amis que le' biiudieron duCasada rencontre dans la forêt» La peinture du Rouge Gorge de France lui convient à bien des rapporta» ^ Quand, par les premières bnmies d^octobre,. un pen avant l'hiver, le'^ànVre prolétaire vient chercher dans )a forêt sa chétivé ptoVîsiOn de bois mort, un petit oiseau s'ftp- pi^bche de fui, attiré par le bruit dp la cognée ; il ëifoiile à ses côtés et sMngenue à lui Aire fôte, en lui enfantant tout bfte ses pltis doucea> chansonnettes. CTest le Ronge ^Oifge itonie universelle, le deuil et le <^omage;^^b•mB1lx> «'I rVoilà bien les traits, croyoès-uous, mais sous un autre nom, de l'amie du bûcheron canadien. Le mâle a le cou, le sommet de ja tête noirs, entrecoupé d'un espace triangulaire de blanc, qui se termine à la narîne ; le bec est noir et eotirt: W , , . 1 . ft ■ •■ - ; ' I ■ ; . « —247— reste des parties supérieures, couleur de plomb et cendrées, tachetées d'un peu de brun ; les ailes sont frangées de blano ; la poitrine, le ventre blanc jau- nâtre ; les pied dVn bleu clair ; les yeux, couleur de noisette foncé. La femelle ressemble fort au mâle. Les anglais rappellent Cbicadee a eauso de la ressemblance de son cri Chieadee-dee-dee à ses mots. 'I'-' ■'''■■ ■ ' ' ^'' *' "'■'■'■ ■ i-'^' ' liongtieur totale 0| I Enreffgnre 8}. /imifî LA MÉSANGE DE LA BAIEFHUDSON. «x* i^i (Hodion Bay TitmAoïe). "^^ Fort ressemblante à la précédente : le noir est S lus marqué et la queue beaucoup plus longue que ans l'espèce précédente—plus rare en Canada. -Dimensions 6x7. f ♦Tir. '1 • • ;*•» >ir8, kis« r LE LORIOT DES VERGERS. * COrcbard Oriole.) Il s^opère aux différentes saisons, parmi nombre de nos oiseaux, de singulières transformations dans le plumage : le Chardonneret^ le Goglu, FOiseau Rouge, Je Baltimore nous en fournissent des exem- ples frappants. C'est sans doute à |es étonnantes variations dans la livrée^ qu'il faut, attribuer les erreurs commises par les naturalistes, en confondant ce Loriot avec le Baltimore. Bufibn^ Latham, Pen- nant et Catesby ont pris, le^ mâle du Loriot des Vergers pour la femelle du Baltimore. C^tte espèce diffère entièrement dans ses habitu- des du Baltimore^ oiseau farouche qui ne peut souf- frir de voi^n pas même ceux de son espèce, dans ^"V^L * No. 290. ï'arus hudsonicus. — Bairo* . Patas hudisonicus.-^ÂUDUDoif. •^<'f No. 414. IcterQs spunàs.' — Baird. IcteruB upurini'. — Auduboi»; q2 v^'v. .1^'^^■;J 'f\r- w^ '^ M' 1^ —248— # r«ndrOiit ou «et plicé fon nid, tendit que le Loriot île VetfacB «ime 1» looiété de see temolAblee. Au- jdubon A compté inoqu'à neuf nid» de oes denûers ^«nt le ÎBèraeenckM:: une harmonie pAifi^te iT^- ipuut dans 1» petite répnblique. iLes miles )précèdent les femelkif de huit À dix jouis m ^printemps. I^ès qu'ils. ont 'fl«é U loonlitô qui doit contenir le berceau de leurs amours, leurs mouvements deviennent d'une aUigresee, d'une pres- tesse extrême : le màie s'élance par bonds dans les airs a une centaine depieds, agitant son corps et sa queue et chantant aveo énergie pendant tout ce temps, oomme si nuelque chose le pressait de reve- nir à l'arbre qu'u vient de quitter. Il passe la journée à faire ses évolutions et à attraper les in- sectes \pii se cachent sous la verdure des i^rbres: ou bie|i il s'éh^ncera à terre sur un vermisseau qui' ciherche en vain à ftiir : puis, il retourne- ra inspecter avec soin chaque bouton, chaque fleur du pommier voisin. Leur chant redouble lorsqu'il 8*agit de se procurer une compagne. ' Ils amassent des brins' .de foin qii'ils lient •énsemUe avec une rare industrie et en composent un nid d'une grarde solidité, qui a la forme d'une hémisphère ; les jœufrsontau nombre de six, dMxn bleu-blaDchàtre tacihetés de brun foncé; une seule couvée est le fruit de leur union. Les jeunes suivent les vieux pendant plusieurs semaines, mais bientôt lesm&les «e séparent d^ femelles et voyagent par eux mêmes tels qu'ils sont arrivé au printemps. Cette espèce se nourrit d'insectes, ainsi que de fraits et de baies ; elle est "friande de fraises. À son arrivée, le Loriot des Vergers fréquente les hauteurs peindant la saison des joeufii ; la famille élevée, il descend dans les prairies et les champs de foin où ils se nourrisent, de ffrillons, d^raisnées et de sau- terelles. Ijcs Français de la Louiinanne, appellent ce Loriot Papt des-Frairies^ tandis que le Baltimore porte le nom de P — 2oO— mm de ces; Oiseaux s'abattent en septembre dans les champs au tour de Harailton et de Tpronto; ils! font' société avec les Etoumeaux aux ailes rouffes, et les Etoumeaux ordinaires, partout ' où les sauterelles sont abondantes ; mais «le mais e8>t leur uouirritai e âtvorite. Cet oiseau à cette sai- son ne chante pas: il a un seul cri chuck. En no- vembre ils gagnent le sud. la Virginie, la Caroline du suçl ; en avril ils se dirigent vers le nord, et arri- vent en Juin à: la Baie d*Hudson,pour y couver : alors il fait entendre un joli ramage qui cesse dès que le nid estooostruitét recommence, dèsque les jeunes peuvent voler. Le nid est placé dansdes arbres à-huit pieds de terre. Us sont propres à la volière et s^appri- voisent facilernent ' M. McElraith dit qu'en au- tomne (^ans les environs de Hamilton, ils passMjt le jour dans^Ies champs labourés, à la recherche d'insectes ; et de vermisseaux ; la nuit venue^ ils cherchent abri et protection sur les roseaux des ma- rais où ils s'abattent en grands nombres, et où ils restent jusqu'au point du jour. - Le |»himage du mâle quand on en est près, sem- ble entièrement noir: mais sur un examin plus isoigné,: le noir a fait place a un vert foncé et lustré ; l'iris est or dair; le bec est noir; la mandibule in- férieure.un peu arrondie ; la langue est mince> et comme lacérée à son extrémité; les pieds et les jambes noires et fortes ; la queue arrondie; Telles sont les couleurs du mâle, lorsque son plumage est parfait ; mais le plus grand nombre de ces oiseaux ont la gorge, la tète, le cou, le dos, impreignés de brun ; chaque -plumé ayant unei frange couleur' dç rouille : au-dessus de l'œil, est. une ligne de brun pâle, au- dessus de la ligne noire qui traverse l'œil. Cette couleur brutie disparaît '. au printemps. : '. i/;^ Longueur totale 9}; £nvergui« 14^. La femelle est moins longue d'un pouce: son plu- mage est plus terne ; un bandeau roussàtre au-des- sus et en dessous de l*œil ; chez les jeunes, le brun prédomine, mf |é au jaunâtre, et au brun foncé. —251— les- lun n itofnè*! î!«>rrt îTiy ff^ LE MAINATE POURPRE. * '^ mi^fffvîè iff(p„r i^ Grakle-Crow Blackbir. •TT' Lé Mainate pourpre oe justifie pas en Canada, la mauvaise réputation, qu'il a dans le sud des' Etats- Unis. Là on le considère comttie tin insi^e larron, un voleur de jeune maïs et de blé : larcins qu'il expie souvent avec sa vie ;> au printemps, il rend un service inestimable à Ta^culture en dévoradt lés hordes innombrables de parasites destructeurs, ' de •larves, et de chenilles, comme pour compenser les . dégâts qu'il causera plus tard. C'est un fort bel oiseau, racile à apprivoiser et doué de chant. Ndus les avons remarqués en. grands nombre sur l'Ile Ste. Hélène, devant Montréal. Un couple de ses oiseauà^ «^établit il y a quelques années à Montmagny dans une plantation d'érables à l'Est du manior seigneurial : le propriétaire leur ayant assuré protection, la famille devint nombreuse et il en est résulté uriê^ colonie d'environ deux cents, qui ne manquent jamais chaque printemps de prendre possession du territoire qu'ils ont en séquestre. Leurs évolutions, léfùrs courses dans lé voisinage nous ont souvent fort amusé. Plusieurs nids sont Mtis sur le même arbre : et au train où va l'œuvlre de la côîonî- sfttion^sous peu le bois sera insuffisant pour héber- ger leur noire légion. Le Mainate pourpre a des idées larges, des idées féodales au chapitre de la propriété; parmi les oiseaux, c'est une espèce de baron du moyen âge: i l s'étabHt en maître dans l'endroit où sont ses jeu- nés, sans respect pour leis droits acquis des volktiles plus bibles que lui : malheur au Pic ou au Mériè qui approche de trop près de sa demeure ; il Pàtta- quera mfailliblementt et sa forte taille lui assui^é la victoire. Les rayOnâ du soleil ont un superbe effet su^ son plumage lustré et noir comme rébéne ; à certams rayons d'incidence, le bronze cuivré est No. 421. Qaiscalua versicolor.— -Baird. Qiiiscalns versicolor.— Audubon. q4 ■! i -■262- ;f ! remplacé par un azur brillant, auquel succédera réoiat du fmM^ leqst^l A9 fondera en vert d'émerau^e. rendant ce temps l'oiseau étendra sa queue, baissera les ailes, enflera sa gorge et lera soiuiâr aon cri d*a|)«pel pour attirer Paiten- lion à» oiaeaiix qui passent ma 'nÀ dans les eimroas. lies faabiitiidai du Mainate pourpre dans les lieux où il hireme ne sont pas les mêmes fct'en CJanada : là Us ▼«oftairent es homenBes bandes, «(/ répandent sur les terves SniGheinient labourées, (bequentent même Jiss alentours des mâdeBoes des fermiers à rapproche de rhirer. La chair ide cet oiseau est «èche, coriace et manque de saveur, comme celle de la Gomffi31e. On reuisontre oe Mainate pendant Pété, dans des régions fert septentrional^. Le mâle a un plumage, sov>eaij laissant et noir. IDlmienaionB dn mâle 18 x is. < rf M i ! LE NIFERDLLG DE WILSON. «^ > tWilsonV Snow 9ird.) T^om bien imprcupire pour \m Oiseau que nous ne vQ^oni^ jf^mais pen&ntl'hiyer : en at|»ndi^nt mieux, nous r^optero|]|^ C'est une des «^pèçop ^ee vis» nombreuse^ que m>m ayonA en Canada et dont le .parcours eat le plus étendu. Sa migration s'é- tende du cercle arctic juaau'au gpl^ du Mexique* Us arrivent dans Iç Bas-Can»!^ av^ot même que la neige a dlnuiru 4# ^ toirre ; f ila hivernent dan» lee régions les plus liemperép du Haut^anada et 4 mesure quA (a aaisou devient plus froide, île B^9f^(KkQ9i> dd plus ^ plus des habitation». Au pnQteimps, ik ^ montrent séparément et fréqu^- t^t les jardins» les enclos liirèa des demeuras. I^ dispikraâssent presque totaîemenit pour unecoi]^^ de mois : le gi:os de }a bWe se reud alors dans les * No. 354. Janco hyemalis.— Bair3>. Niphsas hyemalis.'*-*AvDVBOir. t Un ami noQt«iivoie en ce montent, denx de cei (oi' seaux, prii le 13 avril. —253— le, Us le« toi' enviroàs de la Baie d'Hudson où la ponte a lieu. • Plusieurs néanmoma doués d'instincts sociaux plus marqués, élèvent lear ^Eunille dans nos campagnes, dans le voisinage des villes. Dinix couples ont couvé l'été dernier, prèa de notre jardin : le nid ^étaÂt caché dans un petit trou à terre, abrité par des herbes St-Jean, LMnstinet de la migration est très fort chez cet oiseau : vers /le milieu d^août, des bandes de trente à quarante, sillonnent la cam- Î>agne en tous sens, se posent sur les clôtures, le ong des grands chemins, dans les allées des jardins, sur les piles de fagots près dea^haUtations. ,11 est granivore. .--^iwf f/u'-.M,' -f,-'!* .^o^ti .«rnijiî'J' » ;. Cet: oiseau à la tète, le cou, le haut de la poitrine tle Gorps et les ailes couleur d'ardoise foncé ; le plu- mage des jeunes, est mélangé de brun ; les parties > inférieures de la poitrine, le ventre, d'un blanc pur ; les trois pennes secondaires voisines du corps sont frangées de brun, les primaire blanches ; la queue ; est couleur d'ardoise foncée, légèrement fourchue; "les deux plumes externes en sont entièrement blan- ches et se voient de loin ; le bec et les pieds, cou- leur de chair clair ; l'oeil bleu noir. La femelle est . beaucoup plus brune que le mâle. A la ^n de l'automn^ les couleurs du mâle deviennent plus foncées, et le brun disparaît presqu'entièrement. ^ Longueur totale 6^ ; Snvergure 9. • i tj- a . Hi*>i tisftrtFitaLE CHARDONNERET. * ' > Lé Chkrdôbneret se dfstii^gue par son coquet plu- mage- jaune citron et tirant sur le blanc sur le croupion et dessus la queue, par sa calotte et son man- ■ •■. I ■ ■ I i. '* i' ■ li i 1 I i • !-t— k— 1 -Il — . U /» No«313. Chryioniitriitriiitis.— BAïKniiiMÎKlifr îff a , r ( ; 'i ; - Oarduelis trisiis.—- Au dub(»n . , " . N. B. Le Chardonneret de France ressemble à son con- génère d'Amérique ; celui de France a une couronno d'écarlate, que le mè ne oisenn en Canada n'a pas. ■HHHWUH \rr —264— teau d« Ydlpun noir, lies ailes sont noires, (rangées de blano ; la queue ooîpe iet la frangée intérieure des pUnnea, bUndie : le front est noir ; le bec ^t les pieds roussàires, couleur de cannelle. Tel le mâle se monti» en été ; en septembre, ses oojuleurs deviennent plus pâles et alors le mâle et la iiemfAle se ressemblent presque. Ils se cens- truissent un nid, vrai chef d'oeuvre d'élégance et de dextérité, au baut d*uB pommier, ou au cotons du chanvre, le couvrant à l'extérieur de mousse Jiéo ensemble par leur salive c le duvet le plus moelleux en tapisse riotéoneiv. La ponte* est 'de cinq oeu6, blancs, avec des taches pâles, au plus gros bout. Les mMee ne reçoivent toutes leurs eouleurs qu'à la {Seconder année de leur existence : absence alors du noir au leur tète, que le blanc remplace : le . blanc des ailes couleur de crème, fin avril, ils écommencent à muer et en mai ils sont d'un jaune vif: leur plumt|^ entier à sa iraciae est d'un noir bleuà&re. Le famage du Ofaadonneret ressemble au ohant du Goldfinch d'Angleterre, mais il n'a ni «on étAndae^ ni ea mélodie, in arrivent en Canada au mois de mai ; alovs il voyagent .un à un dans nos leampagneA. £n août, ils se montrent en bandes: se peffâient aur les arbres, lissent leurs plumes aux rayons .du soleil et 03nt entendre un agréable ga« zouillement. Certains individus hivernent à l'ouest de la province, mais ils émigrent en corps du Bas- Canada, à la fin d'ao4t-et en septembre. Il volent en ondulations de haut en bas, faisant entendre un cri à chaque fois quMls ouvrent et ferment leurs ailes. Ils s'abattent en grand nombres dans les jar- dins et s'accrochent aux grappes de chanvre, de ncMl^t, au3c chardons, tant6t suspendais la tète en bas pour prendre leur isjourritureu Pourvu qu^on les pricnnent avant l'accouplement le printemps, ils vivent bien en oage ou dans une vohèr« : ils meu- rent infailliblement s'ils ont été pris après cette époque. On les trouve sur tout le continent do l'Amérique. —256— Ils vivent en captivité deux on trois années, si on leur donne une nonrritnre convenable, tel que le «illet ou la grûne de canarie. Longueur 4^ ; Envergure 8. aux Ire un leurs jar- fe, de Itê en m^ ils meu- ceite kt de IIR PINSON FAUVE. ♦ (Fox œloured Finch.) CSe Pinson est smpérieur en taille an Pinaon chan* Uni i(le Rossignol du Oaaada). H est peu nom- breux ; son oaraotève solitaire lui £ût rechercher les buissons éipais anr la lisière des montagnes ; <|itei- quefois il âiit société aviso le Niverolle de WUson ; plus sottvent il se sénnit aux individus a« son espèce, il est pen méiiaiii, ae laisse approcher ^ soti âtant ne se man^te que dans les endroits où il fait son «iid et 40 ofmipose de quelques jolies notes. Le uâle a le haut du cou et de la tète cendréi, et lirangé de lôoidonr do roadllo; le dos éiégaaMnent cnfnrqtiè de bran roux et cendré^ ta qnone ^ les ailes oonlenr de rouille vif; les primaires foneéea 4 tHntérieur «ta l*exti«mité ; la poitrine «et le ventre ibUsnes ; les awionlaires sont largement maculées do foai on de brun voossàtre, «t le haut du ventre pofte des petites taohes noires lancéolées ; les convertofes ^oaudalesétlaqueue d'œi janno ronesàtro vif ; les pieds et les ïambes d'un bran blanc sale, sont très Tobnstea ; le bee estrobnste, foncé ea^essos ot jaune en dessous; l*iris, noisette. Longueur totale 7}, envergure lOj^ La nm^e n*« pas les ailes d'un bai aussi vif et iSresur leâuive. Qe Pinson vit de graines d%er- Ims, d?insectes ot de petite gravois. No, 874. FMWvrilft Uiaca.^BiiHw. FjriogiUa tliaca. ^Ànnufoir. T ■m i — 256- i II) ! 'I j ;le pinson a poitrine blanche. * (White throattd Spairow,) Ce Pinsofl est une des espèces les plus répandues en cette province. Les paysans rappellent quelque- fois, nous ne savons pourquoi, Perdrix de Savanne, Il est un peu plus gros que le Pinson chanteur et arrive quinze à dix-huit jours après lui. Sa romance ou mieux son sifflement aigu, nr^ais agréable se %it entendre depuis- le mois de mai jusqu'en septembre. Les anglais l'appellent familièrement . **: Sweetj Sweèt, Canada^ Canada Bird " parce que son ohant rescemble à ces mots. Sa voixyque l'on entend dans tous les bois au prin- temps quoique siiiiple, ne laisse pas de plaire. L'oiseau se perche sur la cime d'un sapin ou d'un jeune pin, et là, pendant le ^our aussi bien que pendant les heures silencieuses de la nuit, lorsqu'il lait clair de Lune, il fait entendre à certaines- in- «tei'valles son sifflement sonore et étendu. Il aime atissi à devancer l'aurore par ses chants ; en capti- vité, il continue de charmer l'homme par sa mélodie «t ses allurea enjouées; il se nourrit de graines, de millet, de chanvre, d'avoine. Quelques-uns couvent . en Canada, mais le plus grand nombre pense-t->on i couve plus au nord. Pendant l'hiver, il • émigré en Pensylvanie, ou au rapport deWilson, on les ren- contre en. bandes nombreuses, sur les bords des eqdtfoits humides où croissent des aulnes ; ils s'y nourrissent des graines d'herbes, que l'hunûdité y fait croître. . :h! ud Le mâle a le dos et les couvertures des ailes, élé- f animent variés de noir, de bai^ de cendré et de run clair; une barre blanche passe delà base de la raaiyiibule supérieure au derrière de la tète ; deux autres barres de- noir courrent parallèlement à cette barre blanche ; au dessus, oh découvre une autre • No. 349. Zonotrichia albicollis. — Baird. Fringilla Pennsyleauica. — AununoN. —267— barré blanche, tracée au dessus des yeux et se fon- dant en iaune orangé, p^s de la narine f une autre barre noire Pavoisine; la poitrine est gris-clair ; le menton et le ventre, blancs ; la queue est un peu cunéiforme ; les jambes, couleur de chair; le bec, bleu couleur de corne ; l'œil, noisette. Lonj^eur totale 6^, envergure 9. ^nOhez la femelle^ les couleurs sont moins vives, et ht Mahc fauve remplace partout le jaune qui se ren- contre ch^Z' le mÀle. ^JJ^*^^ i VMiJi ■ 'i-;! i^ LE PINSON À COURONNE BLANC5HE. * . (White orowhtfd Sparrow.) Cet oiseau est fort coquiet et fort élégant dans sa mise ; on le rencontre en assez grand nombre en Canada au commencement du mois de mai ; plus tard il disparait entièrement. On dit qu'il place son nid au pied des arbres et qu7il pond quatre œufb couleur de chocolat. H ressemble au Pinson à poi- trine blanche. Il s'accommode bien de là vie de volière ; son cK^nt est un gazouillement agréable quoique faible. ;\ ■ ,, *,.:.- Le mâle a^^ fô^ISo' Couleur de MiiM;^'lè sommet de la tète, du front au deririère de la tète, d'un blanc pur avec une bande noire qui part de chaque narine ; une autre bande blanche suimonte les yeux ; le menton est brun, la poitrine, les côtés et le haut du cou, cendré pâle ; le dos strié de brun couleur de rouille, et de blanc pâle tirant sur le bleu ; les ailes noirâtres, marquées de ., brun ; les couvertures inférieures et supérieures terminées de blanc et forihant deux jolies oandes furies ailes; le croupion et les couvertures caudales jaunes, mar- qués d'une teinte plus claire ; la queue longue, ar- rondie, noirâtre, avec de larges taches drab; le ventre blanc ; les pieds et les jambes d'un roux * Noi.345. Zonotrichia leucophiys. — Baird. • Fringilla leiicophrys. — Audubon. I ! m é IN I Vi l! ! i !i;!5i —268— # bran ; Poul, rouge&tre ; 1* paupière inférieure blM* ofae. On dittiiigtte frioilement U fomelle dn m41e» pur le blanc «aie qn^eUe a aur la tète, par l'absenee partielle du noir et le cendré ^*elle aeur la poitrine qui est pins foncée; elle lui eet aussi inifcrienre parla taille. .^ Longueur totale du mâle Yi^en^eigure l<4* Le Pinson cbanteur, le JPinson à oonronne blanohe, le Pinson à poitrine blanohe et le Pineon fauve paraissent être tous de la même IsmUle^ LB FUffSON CHiLNTlEUR.^LB ROâSiGNOL DU CANADA. • (flongSparvow.)'. ^' Jurons nous le Éos^gàol' en d&iiadâ. t ^ Telle était la question q^e le danadien noxa adressait en i^vW dernier. pe grades bistori^nsi f des naturalistes en crédit, lesneufdîxiiàmes de la population du Bas-Cana- dft 7 inclus la jeunesse entière dés campagnes, très friands de Merles et de ftosûgnols, tous ont déjà repondu affirmativement à ceUe question. Ce sera 4onc bien à re^et, que nous devrons tfous inscrire en faux contre ipç. témoignag^e presqU*uni- y^wel. Qui doute q.ue nous ne préférions pouvoir récla- mer comme appartenant à la Faune Canadienne, le barde ailé, qui mit la gloire de la France, de llialie et de l'A"éïnafim6 ? dir^ à nQS jeu- magi^e Ob 1 que tiov» aimerions amateurs de jet ignols. *^ Jeunes gens, conservez vos illusions, c'est Aesam 81; mes M(erles et de Kos- iim^ r* No. 363. Meloëpizà meïodla.— Baird. ■M . i»r..> ' Fringirl* melodia. — Audubow. t^* L* ÈoMignoi du Oanàdaest t ptfii près Umèuè q|ne celui de France pour la figure ; mais il n'a que la moité de son chant : le Roitelet loi a dérobé rautre moitié.^ (Çhaructoix.) li ;,.||| 1 j j —260— Ji.'v X.) le piui i>el «paiiage de ki jenaesM " l Votre fùTori eet bien «b Téiitoble Boarigaol I Mais la grande v>oix de la Tenté a'eit Int enteadf e : et il iaut âûre table rase des opinions de nos pères et de celles de aos ocaipatriotes. On oom^eiidra mainteimant le le but des longs extraits qui Toat Mttrre : on. Terra la raison d'être de ee luxe de oHattoos, qae l'en ta Mie : leequelle» eo d'swtree occanoas qnelqn'inté- maantee qu'îles passent Mre, parattrai^nt prolizea etdiffiases» li s'agit de deraomer, de pnlTériser, une bien TÎeille, nne bien respeetable erreur. AT«nt de nous enquérir si réellement noua aTona parad nous le roi du ehaait^ Toyons d'abood œ que eest àue le Hossignol d'Europe. Tûlle^ six pouoee deux Bgnes ; les partiee supérieures sont d'un brun louai; la gorge et le Tentre blanobàtres; la poi- trine et les finies oeudrée ; la penne bâtarde eet oouBte et étroite ; la prenrièra rémige est égale à lia quatrième, ou plus longue. Ce m fait nrtout oon- valtBe cet oiseau^ c^t m mélodieuse Tariété de son clMiit. li'Allemand Bëcliistein a dierohé à écrire les paroles que prononce cet admirable chanteur : o'est à ceux qi|i ont eutendu les accent» de cette dotiee et plaintiTe Sispho dea bois à décider du d4* gré dé ressemblancie pui peut exister entre l'celnTrie du Beobitein et le chant du Boesigaol. ¥]o, dlo^ dlo^ dtoy dlo, dk^ dlo^ dkv dlo>'r4^o, tr rrrrrrrr itz — ^Loylu^ lu, lu, Ir, ly, ly, Ijylièi^lièy Kè^ lié«-'-'Qui%dicU H luljlie-^âagusr, goir, qui^o ! — 4Doui, coui^ coui, cot% qui^ qin, qui^ gai, gui, gai, am-^-^CHsll goll goll goU^guia hadadoir--^ouiguiy nocr, ha diwlia mil' si !— HfezezezeaeaeaeBSflezeaeae' aoieseiefe oouar ho dze hcn-^uia, quia, quia, quia, il il I Il ! m; w illf ' •H —260— quia, quia, quia, quia ti — Ki. ki, hi, lo^ lo, Xo, ioio« ioio kl— »Lu ly H le lai la l«u lo, didl loquitr— Ki* gaigai^aigaigaigaigai guiagaigaigai oouior dsio daio 4'i** Le RoBsignol, dit Lemaoût, est d'un naturel ti- mide ; il voyage, arrire et part seul. O'est au corn- menoement d'«Tril qu'il parait en France ; il n'at- tend pas sa famille pour chanter, mais son chant redouble d'exjtression pendant la saison des œuiii Il place son nul dans un buisson, à une petite hau- teur de terre, quelquefois même* entre les racines ; il le construit avec des herbes, des feuilles de chèné, du orin. Ce nid, très profond et peu solide, Con- tient quatre ou cinq œu& arrondis^ d'un brun ver- dàtre, dont le grand, axe est de huit lignes et demie, et le petit axe de six lignes. Il chaîite la nuit comme le jour, durant Tincubation, mais dès que les petits sont éclos, ce qui arrive à la fin de mai, sa voir s'altère, et devient une sorte de oroassemmeni^ rauque comme celui d^une Grenouille. Il noomt ses petits de vermisseaux et de> larves d'insectes, quHl dégorge dims leur bec. Vers la fin de septeml>re, il émigré pour aller chercher dans l'Egypte, la S3rfie et i'iUie, la nourriture animale qu^il ne^ trouve pliMien France. " Ouvrons Buffon et dérobons lui- ouvplntôt à son collaborateur Queneau de Mont- beillard, ime de ses pages admirt^les» jà part qùel^ ques exagérations qui font du Rossignol un artiste trop oivihsé, et qui d'ailleurs prennent leur source dans un* enthousiasme trop sévère, le chapitre du Rossignol est un morceau achevée. ; On est tenté de croire, ditLemaoût, que l'auteur avait une de ces Fonveètes chaêntant devant la fenêtre de ison cabinet et qu'il s'envirait en quelque sorte sons la^otée dePoiseau, quand il énumère avec tant de bonheur les merveilleuses qualités de sa voix. :;'* !' ; Tt ^*' Il n'est point, dif-il, d'homme bieii organisé a. qui ce nom né rappelle quelqu'une de ces belles nuits de printemps, où, le ciel étant serein, Tair ctUme, toute la nature en silence^ ét,p6ur«iBsi dire, attentive, il a écouté avec ravissement le ramage de —261— mes Pair de c.e diantre des forèU. Oa (>etirrait citer ^itef^fflfèi antre» meeâtix ohanlean dont la voix le dit]Kit^ à «ettaittë ^l^rdB, à celle dv rossignol : les illouettélj le serin le pinson, les fauvettes, 1« linotte^ le diaf* - Ifp^ces, do cen silences qui, dans tout genre de mélo- die, opnçourrent si puissamment aux grands effists» On jouit des b^aux sons que Ton vient d'entendie, et qvi retentissent encore dans Poreille : on jouit mieux parce que la jouissance ert plus intime, plus Moueilne, et n'est point troublée par des sensations nouvel|et: bi^^t(&t on at\end, on désire une autro i^rise ; on espère que ce sera celle qui plait i si l'on est trompé, li^ beauté du morceau que l'on en* tond ne pennet pas de regretter celui qui n'est que différé, et l'on conserve l'intérêt de l'espérance po|arl(io reprises qui suivront. Au reste, une des raisons* pourquoi la chant du rossignol est plus re- iPlirqué et produit plus d'effet, c'est parceque, chipi- tantseul^Ba voix h tout son éclat, et n'est offusquée p^l^lcnne autre voix; il efface tous leii autres oif^ufpafscs sons nioelleux et flûtes, et pai^ja durée non interrompue de son ramage, qu'A SiQ^- tient qnelqi|^i!;>is pondant vingt se^ndes. " , <>a.;/i,{ : YpfQ^^ mi^intenant comment Toussen^Bl fiiit ÎV potheose de l'oieau qu«i Buffon vient de décrire, j; , *M]i^ lipssignol u'a pas à se phûndro coinme le i^Vge^gOTge, et le iBec-figues que lal'oésie et rÇis^ toir{9aiio)^t;éiîé^ ingrates à ses mérites. On l'a chanté dans iàutes ;ii^ langues des pa^s qu'ijl habite. ; Qq a écrit si^ W ceut traités spéçiaiix^ Toutes les lit- ti^iures dn Midi, de.l'Onent; de l'Occident et du l^çxâr ^i^entissent de ses apologies. Je, ne sache pa^degrsn4rp9i9te, |k commencer par Suripideyst pf^^yi^l^U cl)^ les anciens, ç^^à ^Ik paa^ ^'AtOAI^n tipecê^ff^t^ i)^9dernes qMv .ne «e 89it cru > obligé d<^ • -:|«g— 1 Ti jPflB esUtr jet du igé d^ loi eonsaorer une itrophe mélodieuie. Pour tout let éorivains inspirée, siicréii comme profanes, Phf- lomèlê eel U peiwnniflofttion ée l'éloquence lU- prème. • ^' Euripide, peur donner une idée du cliarme de la fNirole d* Ulysse, la compare au chant du Bossij^ol. Saint Gréfl:oire de NaziaAKe retrouve dans les écrits ^e l'éoole d'Athône le style harmonieux et «onore du prince des chanteurs ailés. Les {inouchetf sec- tateurs de Luther reconnaissent la mission divine dePHILippe MËLamchton et la supériorité de son élo(j|[uenoe sans seconde, à ce que las deut syllablea initiales de ses sons reproduisent le nom de Philo- nèle* .ui>i'/.> Or, comme il est dans les dons de ranaloj^e'pas- eionnelle dMnspirer heureusement lés esprits, il est constamment advenu que le succès a oouronqié Tal" léfforie et la comparaison tirées du fiossignol. Amsi aucune muse Va probablement modulé dans aucune autre langue de plus mélancoliques et de plus tendres accents que la muse de Viroile com- parant la douleur d'Orphée qui regrette Eurydice, à celle de Philomèle qui pleuve se» petits t Çualit popiUeà mareiu ... « LMnspirarîon d*amour qui par- fume le texte latin est si pénétrante et si vive qu'il en est passé quelques émanation» «ubtilés jtfsque «dans la traduction de Déifiiez Telle, flur un ramean, durant la nnit obnéttrè» Philomèle plaintive attendrit la nature. Accuse en g^mÎMant ^oiseleur inhumain, 'Qui, gliasaut dans «on nid une furtive main; Ravit les tendres fruits quo l*amonr fit éclore Ex qu'un léger dnvet ne couvrait pas encore/ Le chantre des JStarmonieSf dont la harpe aussi mélodieuse que celle de Virgile, vibre bien plus puissamment sous la touche d'amour, I^martine se surpasse lui même dans la peinture du chant du Rossignol. Relises Jocelyn, une histoire touchante •qui retrouve toujours le chemin de vos larmes, l'his iiH |i ' '-Hi ii:!i —264— Ipire de deux paorres enfants perd as dass un désert M S^^ '.InDa ftosiignol, qoi convé tes doux œufs. Comme PaaoftiiT lui fûBeiifier B8ommail,, te rouvre au tnciadjèa bruit. Pour set petitB,. aen sonai lia aonaume ;:- r Se» blond duvet i ma. voix a frémi t 4 On voit Bon coeur palpi&er aena aa plume £t le nid tremble & aoa aouffleeMlormi.. a ce deux, aexn quelle force l^ncliame ^ , '^ Ahî c'eat le chautdu mile daua lea boia^ Qui, Buspendu aur la cime du cliéoe. Fait ruiaaeler les ondes de sa voix !: Oh r reutends-tn distiller goutte » genttfr- Sea lents aouptrs après ses vifs transpurti^ Fuis de son arbre étourdissant la voâte^ Faise écumer ses cascades d'aceerds l Un csBur aussi dans sis notes palpite t L'Ame a'y mêle à Tivressa des Sens,, ï\ lance on ciel l'hymne qui bat st vite^ Ou d'une larme il mouille ses accents S ■ ,. 4 ce iiimeau qui rattache lui-même î . j . Et qui le fait s'épuiser de l|ïigue f —ifiô^ C'est que sa Toix tibre dans ce qu'il aime Et que son chant y tombe clans un cœur ! Dé ses accents É« fenelle ravie -fn^Veille attUsntire en oubliant le jour ; Lé prinlem^ fait, Tiéaf éclos et la vie N*ést qae inrintemps, que mnaiqué et qu'amour., . , lUéU 4^ bonheur f que cette, vie est belle I Ali.!, daus mon i^eia je me sens* aujourd'hui . Assez d'amour pour reposer conHn^elle Et de transport pour chanter comme lui. N'est-ce pas que jtunais la passion n'a parlé par une, bouche bnmaino un langage plus sublime et plus, incendiaire, et que Pinfortnnée Didon est bien pâle auprès de Laurence, et même Roméo qui veut trop tôt 8^en aller / N'est-ce pas que le pauvre hisrcr tonen des bètes qui a commis Pimprudence d'il< lustrer son récit de tels yers, est tenu de demander pardon à ses lecteurs d'oser encore leur servir stkf^ vile prose après ! « ^ Aucune fi^ire, aucune chance heureuse n'a dono manqué aimossienol. Comme il a des panégy- ristes qui s'appellent Virgile, Ovide, Lamartine, il a des historiens nommés Pline, Buffon, etc., etc. Jean -Jacques déclare en ses Con/essicns, qu'il n'a jamais entendu le chant du Bossignol sans être vivement ému. Le naturaliste la.tin savait les mœurs de l'oiseau, il y a dix-sept siècles, comme nous les savons aujourd'hui; mais la mythologie grecque a erré sur son compte. La traditi<>n mythologique s'est trompée, pour avoir fait de Philomèle le type . d'une princesse athénienne célèbre par sa beauté, à qui son beau-^ frère aurait infligé un outrage et puis coupé la langue pour l'empèoher de divulguer son crime. 'Ce signalement de princesse de sang royal, belle et muette, ne reproduit aucunement les traits du Ros- signol, qui n'est ni beau ni muet, et qui d'ailleurs serait parfaitement incapable d'égorger un neveu pour le faire manger à son père, comme le fit, dit r2 , ■U! ..(;■; 1:, M) m m '■^î ;i;i| Pi ' il! iî Phistoire, la princesse outragée. D*oa je crains fort que œui <][ui ont cru diaprés la fable que la romance du Rossignol était une complainte sur les malheurs de Philoqièie et sur la perversité de Té- rée, n'aient été dupes de leur crédulité. La ro- mance ou plutôt le nocturne du Kossignol n'est pas une complainte^ mais bien une élégie amoureuse écrite pour une voix seule par un maestro passion- né. Et la passion brûlante qui respire en ce poëme et empêche de dormir Pinfortuné inamoratOj est la double jalousie de l'art et de Pamour. ' " Le Rossignol, en effet, ne chante pas seulement pour attendrir le cœur de sa maîtresse et charmer ses ennuis ; il chante aussi et surtout pour qu'on l'admire et pour qu'on l'applaudisse; il chante pour faire taire ses rivaux, pour les écraser sous le poids de sa supériorité, pour les tenir à distance du canton qu'il s'est adjugé. • S'il n'atteint pas ce der- nier but par la force de ses poumons, il a recours au combat ordinaire, au combat corps à corps ; car il feut d'une manière ou de l'autre qu'on lui fasse place «ette. S'il est vaincu dans çett^ nouvelle rencontre, il s*expatrie comtne le Pinson et va bien, loin cacher sa honte. Beaucoup meurent sur le terrain du dépit de la défaite et des blessures reçues. On ne comprend pas à première vue, qu'une épée aussi offensive qu'un bec de Rossignol ou de Rougrécèdent les femelles d'une semaine ou deux, afin d'avoir termi- né leurs querelles pour le' jour où celles-ci arrivent, et pour être en mesure d'offrir un établissement convenable aux belles voyageuses en quête de ma- ris. Ainsi procèdent les Ortolans et quelques miliers a \ c \ en- nola Iter- les À '.> « lent lUers -267— cl^autres. Gettô précession des m&les dont là cAUM était demaurée juBqu^ict un mystère pour la sbienceK D^ntriguera plus personne désormais. . '^ Uavenir des Kossignpls dépendant du triomphia' otitenu dan^ ces concours de musi(][ue vocale, on conçoit toute rimportance quelles pjères de familla et les enfants maies de cette espèce attachent à ]*étude du chant. H n^y à peut-être pas un séql département de France où Pardeur inimod^i^éé qu apportent à cette étude les jeunes Ëossignols, ne fasse chaoue année des victimes. Ainsi dans no& collèges, aes centaines de malheureux enfants s*a- brutissent riutelligence en des travaux in^até p6iir acquérir le titre glorieux d'élève de TEccle Polytech- nique, et paient quelquefois de leur saisté ou de l^uir vie cette noble ambition. n résulte de cette tension perpétuelle de l'esprit des I^o&signols vers le progrès et la perfèctibilîté, que quelques-uns des mieUx doués acquièi^ént des talents supérieurs qui leur assurent leur monopole de& honneurs et des places. Heureux sont les fils de tels pères, car ceux-ci naturellement jaloux de per^ pétuer Fillustration de leur nom et de faire souchid de virtuoses, se font un plaisii at un devoir de pous-^ ser leurs héritiers dans fa voie du èuccès, en les ini- tiant à tous les secrets de la méthode et à toute& les rubriques du métier. De là Pillustration séculaîrô de telles ou telles familles de tel ou tel canton, 4)0 la famille des Rossignols de Homanville, par exem- ple, ou de celle des fauvettes à tète noir d'Àuteuii. Mais de même qu'il est pour les Rossignols des coîi- trées priviléffiées où semble s'être réfugié l'atticis- me du beau langage, il çst des Béoties par contre où fleurit lé patois et dont les malheureux indigè-. nés n^émettent pas une note qui ne devienne aussi- tôt le texte de mauvais quolibets. Les Fauvettes du bel air sont peut-être plus impitoyables encore pour le purisme de la phrase que les jolies parleuses des salons de Paris. Bechsteïn, naturaliste allemand, qui ft fait sur l'histoire des Fauvettes de profondes études va jus- r8 m M ■III i. —26a— — IV- ^u*à affirmer que le chant nocturne est un privilège ànstooratiçiûe, appartenant à cert^fnes familles ue RosâignoTs, maïs noii à toutes, ei se iransmetiant car le sang. Le citant d^un RoBsi|pQoI paraît ren- Téhnè liéSlt^^emi^^i vingi-quatre stropnes^ sans compter léiB ornements €|t les nontures dont Partfate brode ses finales. On à calculé ^iissi due la povtée dé là y6|x du Rossignol égajîut 'celle de la vpix de rhommjé et's'(9jitehd^t de ]^^^ , )liialgré le iém^ignage de Oharlevoix, 4ô t^eçlerc et autres, noup ppuvoùs a^Sriner sûr ratiiorité de yîéjllol, Aiiduboni wîlsôp, Bgird^ iq|ue le C'^Dadâ nejïeut r^çliEtmër rOrphée du yiéûx mondé : n va cums yîeilloii, ^ pasMge^ç^ et que nous croyons, peu connu **^()ri hé doit pas s^étbhner, s'écrie-t-il, çj les Buropéens qui b^bitent P>^énqùe, ont donpé le tippii dé Rossignol à là plupart des oisj^î^jix de cette pijrtiQ du monde, reniàr(^^ablès par ùji gosier" ^cljii: tant, et particulièrement àù Troglodyte aedon, piuisq^ué la plupart dés personijés qui connaissent Je ramage 3^ Corjphêé de nop tôis^ ^e tont une ^c^^ l^us^ de sa taillé et despnplùmage^^^ j^ suppMent jgrod et grand 4'apr^s 11^, îorçé él pMp^r due' de 3a voix : d*âutres croient qu-^ e^t jparè d^ brillantes couleurs, et beaupoup ne p^ùvei^t sp per- , 8ùi|K|ér que ce sôil; un pé^t çiiséau reyliuî^W '^v^l E^ènt tres-modesté. Mais notre RossigciQl, se trouv^-r , t^tiféelléménV sur le nouveau continent* f ^ Ij cixnek! sî l'on sW rapporté à tepage jC)iipraiz v qui fait mention d'un Rossignol q}^ 9^ r,eopp9ti;e h^ la'Iibuinane: à Obarlevoix, qui désunie 'sousie^ un médecin de ^él^iec, qui a maud<^ à^alejrnê qup n(6tré Itbssîgnôt ~ se trçuyàjt ^u Caù^i^ <^9^iQ^, 1^, ) Franôpi dans la saisonl' ' ' " ' "''' '' ■*' '" '' ',"' ' ,j ' **' déé bistbrièhs ou voyagetirs n'auifaiept-ils p^^^ .H Hi8,tQire de la ](iOuisiape> ••"'i:-'H*v*i<;i —869— 'I le en ,?tvf #^" [o>K«»it confondu notre Rdaeignol avte J^autres oiseftiix, d'après quelques analogies dans le chant 9 C'est de 2noi mes Techerckes ne me permettent nullement e douter, ainsi que je le prouverai â-«près. Oe- 'pen^Hu^ éueneaù de MontMIlard dit, quHl est pro- page que le Rossignol habite aujourd'hui l'Améri- 2u» Septentrionale^ et que trouvant le dimat peu ivorable soit à cause des grands fnnds, soit A cause de l'humidité, ou du défirat de nourriture, il chante moins bien au nord rde cette partie du monde qu^en Asie et en Surope* Su supposant que cette transplantation ait eulieu de :1a maniôre qu'il indique et qui me paraît presqùi'impojBsible,: le Eossignol aë montrerdt dans le nonveau continent tel qu'il est sur Panelen, puisque les causes préten- dues de dégénéradi^n n'existant pas dans: |a aaison où les ToVageurs oités ci-^essUs ont cru lereçon- naître^ elles: n'auraient pas nui |k saToiXé ^ISUes ont' lieu, • il est yrai ; mtà& alors les oiseaux à la fin de l'Amérique Sepiemtrionale se trouve sous la aonetorride, et certainement le Rossignol, qui est de leur olasse, agirait comme eux, s'il l^bitait le Oanada, et ainsi cpi'il le, fait lui-môme dans le nord del'EuroÀe; il irait donc passer .Fhiver dans les régions Méridîonittes, où. l'appâterait la pâture dent à cettO'époqne il serait fruste dans son pays natal, ^ n'y reviendrait ^'au moment .où ces causes ces- aenL La nourriture ne Im manquerait pas. alors p\\A que dans nos eointrées, car les insectes. y sont au moins aussi nombreux et assez petits pour que 4és oiseaux entomophages dont le bec est moins ^t'etnooins bien orné que le nen, puissent en ftil?e leur proie et en nourjnr leur jeune fiimiUe. De plus, la température du Canada, bien loin d'être froide et humide dans la saison où il Phabiterait,: y est saine et chaude. Le collaborateur de Buffon ajouté, pour appuyer sa conjecture, que Ton sait d'ailleurs qUeM cUmatde l'Araérioue et surtout du Canada n'est rien moins que fiiToraUe au chant des oiseaux ; c'est ce qu'aura éprouvé, selon Ir^i, notre Rossignol transplanté à la Nouvelle France. Cette r4 .; " Quoique le nom du Rossignol ait été donné à anelques oiseaux de cette partie du môn^e, il n'in- -aique poiht respè^e du Rossignol proprement di^ ; eu effet, celui de Dnpratz est le moqueiir de cet ouvrage^ (le moqueur de Virginie) îeqùel porte «utoi Je nom ' du Goiyphée de nos bois à Saint- ; Doimin^ue ; ' le Rossignol de Vilenie est la Loxie huppée ou la Cardinal dont je tais la description dans le tome II ; celui de P Amérique d'Edwards, utie buvette' de l|i Jamaïque, laquelle diffère du Rossignol d'Europe par son plumée et dont le chant n'est pas connu. William Sartram \m li'Oiioau jà^ine du Canada. Ai —271— Le- uele à la atleB et de set, bdii. a des lie de mtau le se plaire que près de la demeure de. Thoiqise ; il si^t i pafl ^ couy4e. Il mérite )a potectioii qiie .1^ américains lui accordent, car il n^est aucunejinep^ nuisilble, puisqu'il ne vit que de liu'ves, de crjs^lid^y de petits insectes et que c'est le seul oiseau ^h|^l- teu^ oui se fixe dans les yil|e^. Son rama^e^^^ aufai lort, auwi «onorç qu^ celui de notre Pintpp, Prîngiila çœîAsy mai^ plus moelleux, plus éten^.fi et Ttlus varié. Ij'Américiiin q^i n'a pas c«^, jpis^n préside sa demeure et qui désire Py fixer l^iico^ truit fiu printemps ui^epetltî^ maisonnette ; d'^^n po^r le même niôtit <(t^c]lient une callebMse cen- tre levff n^fdson pu <^u l^put d'une perche qu'ils plfv cent au milieu de leur jardin. Ce réduit restji? rarement vacant ; car les jaunes, couples étant Ipr- cés de cl^ercher, à leur reiqur du s^di UTi. ^nton qui' le9 isole 4e leurs 8em,plables, s'en en^par^nt aussitôt. Tout ce qi^i est clos ou obscur leMr çof^r Trêve de textes. • iQue «onclure de toutes ces autorités! Que notr^ I^ofsignol ôanadiei^ n^est ni le £U>ssigno) d'Sun^ ni même le Troglodyte aedon que VieiUot décrit^ espèce fort répandue aux Etuts-Unis et au Haut- Canada, mais rare dans 1q Bas-Canada. Le petit Ménestrel * qui en avril dans nos campa- gnes proclan^ept si mélodieusement le retour du ^printemps et de la verdure, celui que nous appelons le Rossignol, appartient à la trioue des rinsons. Quel est celui parmi lious, qui apxès un rude hiver, peut sans éinotion entendre son doux ramage, cet accent de la patrie, qi^ même au vieillard, rappelle les heureux jours de sa jeunesse, le temp^ qui n'est^ plus, ** l'âge des long espoirs et dés roses peiisées, où toitt fleurit et chante au dedans de nous.'' Audubon et Brewer semblent croire qu'il y a ----- Il I * Ce Pinson s'est montré cette année vers le 1er ayril. Le premier Merle, le 16 du même mois. i m ■ Il 'Il -M ■' 1 il IW 't\%i\ mm .'lilM- ■!l: II Kijljllpl m —272— depx espèces qui porlent le même nom— 'Kune bâtit *\àtn les buissone, l^autre à terre. L*uné serait Toi- seaa cpimu à la cauipaffne sous le nom de Hussiniol et Vautre soùs celui aejRossignol de Rets ou Que- rets; niais ceci est un tout autre oiseau» (c'est !e Sày lâin^ed Bunting de Wilson) dopt nous pile- rons au chapitre suiyant. Le m&le a les courertures s^ipérieures d*un gris jaUf\/itre, striées d^un. brun noirâtre et roussâtre ; il a^urlatftte trois baiides longitudinales d'un gris blanc, les pennes d'un brun ronce, frangées d'un roux brunâtre ; les pennes de Iii queue d*nn brun clair, fitangées d'une couleur plus claire; la gorge blaheke, piquée de brun grisâtre sur chaque côté : les parties ia^érieures blAucbes ; le devant du cou arëd dés teintes roussâ'res et barré 'de brtm grisâtre. Leb^cest fort. '^ :''' Xongueur totale 6 ; Envergure Sj. *f' Le Rossignol, Pautomne venu, émigré ^ers les Etats du Sud, après avoir élevé trois couvéea de jeunes en Canada— la migration se fait pendant la nuit. Le mâle pendant Te temps de la ponté, ée perche sur un arbre ou sur une clôture pour charmer par son ramage pendant les longues heures de riBeubation) sa compagne. Il continue à chanter, jusqu'au mmnent du déj»art. :î}i'li ; , - Jlîî."i XHti ■Jl,. .J4l,*i.Uti. • »»*. iO r/n iîu V iu ,;k :,J ■":.-iM ROSSIÔNOL DES GUÊRfarë. *;;!,,'"i"^- . tfo«fT!'T Paî; ^(Bay wiiigèd Buntiagw) -.Ui^o^l vf Qelpruant, bien connu des populations rurtues sous le nom du Rossignol des Ouérets, n'est pas plus 1 unRôâsiffnol que celui Que le peuplé appelle le Rossignol du Canada, il aime les guérets etles terres labourées, courre le Ibng des sillons comme une alouette, auq\iel oiseau il ressemble par sa cou- '■-'■•- ■ . 1 II ^ Np. 337. Po6cete8|;taiiiio«ua. — Baird. • ' Emb^rtxa gramiaea. — Audvbon. , , -270^ B a n i: •u •é. les, )U- leut grise et la loDgueur de tes ailes. Il te perchera sur un buisson près de la clôture, ou bien sur les piquets de cèdre dans nos campagnes et de là, il fera entendre pp^r une demie heure entière, sa douce et mélancoliaue ritournelle^ Mille fois, par un beau soleil, pendant ces tièdes iouméee de mai et de juin, vers cinq heures de l'aprèsmidi nous avons recuilli de loin, ses sons flutés, modulés avec grâce, lorsque après avoir quittés Québeo nous passions près de cette belle ferme de March- mont sur la Grande Allée^ lieu chéri du Rossignol des Guérets. Il bâtit son nid dans Therbe des champs, dans une petite cavité: le nid est solide- ment construit d'herbes fines et de fouilles^ de crio^^ de cheval et contient quatre à six œu& ; aux^Etat»» Unis, il élève deux couvées. La nourriture consiste en graines de foin et au- besoin, ils savent fort bien attraper les insectes : leur chair est tendre et savoureuse. Ces oiseaux se con- solent philosophiquement de la perte de leur liberté et chantent très bien en volière: ils préfèrent comme les allouettes, ne pas se percher^ Le Rossignol des Guérets a le dessus du corps d'un brun cendré, tacheté de brun plus foncé ou de noir : les couvertures des ailes, partie d'un bai clair, partie noires, frangées d'un brun pâle ; les ailes même grisâtres, terminées de brun ; la queue cunéi- forme; la penne extérieure blanche à la frange ex- térieure et terminée de blanc ; la suivante frangée et terminée de blancj dans une- étendue d'un demi pouce, le reste grisâtre, frangée d'un brun pâle : le bec brun foncé en dessus, plus pâle en dessous ; un petit cercle blanc entoure l'œil : le haut de la poitrine, d'un hianc jaunâtre, abondamment couverts de pointa noirs qui s'étendent le long des côtés ; le ventre blanc ; les pieds et les jambes couleur de chair; la troisième plume de l'aile à partir du corps, presqu'aussi longue que le bout de l'aile une fois fermée. La femelle est fort ressemblante au mâle. Longueur totale 5j; envergure 10. m ri : '^-1 ^fl —274— ,,''' I' ■ '.* ■1': ! ! ; ji pi II Ê& iHi !i! L'OISEAU GRIS ORDINAIRE. • ,fwf ; Spizella Bocialis.— Baird. Emioeriza Bocialis.*— AvDVBON. -.Î75— est Leux #* .LE GOGLUr-L'ORTOLAN DE RIZ. * >'■ ' ' (Bob-o-link— Bioebird.) tiO Goglii est célèbre, sinon pour la douceur, da moins pour la bizarrerie, et l*étendue de son chant. On distingue très bien le mâle, le printemps et l*ét6 par lé blanc couleur de crème qu*il a sur la tète, sur les ailes et sur le croupion. Peu de prairies, peu de champs de foin en Canada au printemps, qui ne contiennent le nid de deux ou trois couples de Goglus. ' Dès leur arrivée, qui a lieu autour de Québec, vers le vinfft-quatre de mai, la femelle commence les pré- parâtlfi» de. la nidification : pendant ce temps, le raàle, ne cesse de faire entendre sa voix vibrante, métallique et harmonieuse. Le nid est bâti, dans l'herbe des prairies ; il se compose de feuilles, de foin sec ; il est tapissé à Pintérieurde matériaux flexibles. . Les œufs sont au nombre de cinq, bleus blancs et les ieunes pendant la première année ont le plumage de leur mère. Les accents dn mâle, pendant la période de Tincubation sont fort agré- ables, malgré les sonç discordants dont ils se com- posent. Planant au dessus du pré verdoyant 6u repose sa jeune famiUe et où convergent toutes ses affections et trémoussant de tout son corps, il donne libre cours à une mélodie dont lés notes, rapides, liquides, saccadées, joyeuses res- semblent au chant réuni de plusieurs oiseaux de la même espèce. Une personne qui toucheraient au hasard et rapidement les clefs nautes et basses d'un piano, tout en tirant autant de sons hauts et bas que possibles, donneraient une idée faible mais approchante du thème musiôal du Goslu, à coup sûr Pun des musiciens les plus connus et ' les mieux appréciés en Canada. Le Goglu possède des notes admirables, mais il les repète si rapidement qu'o^n peut à peine les distinguer. Néanmoins quand '•* No. 39D. Dolychonix Orizivorus. — Bairi>. '■■■ Dolychooix OrÛEivora. — Avdvbo^. . t( ■ \ i 1 IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 |4J 122 1.1 11.25 s La 12.0 Photographie Sdâiœs Corporation 23 WKT MAIN STRUT WnSTn,N.Y. 14SM (716)t72-4S03 h^ **• 'or —276— liai plasidUTS Gogltis chantent à la fois, Peffet eat frap* pant Par une belle matinée de mai, alles^ enten- dre sept ou huit Goglus, perchés ensemble, à la pime.de ces grands ormes isolés, ou de ces .beaux ér^^es destinés à ombrager les ^troupeaux à lii' campagne: écoutez les lutter d,1iarmonie et fiûir^ resonner les échos d'alentour de leur voix retentis- sante. ; Ce chant varie chez les individus. . Wilson le traduit par les mots, anyîeang hang ke^kle-^e-ke- keiek keeUh-ïlik-any kang^ répété avec une rapidité e^ctrème, chaque note à la fin enjambiint sur la suî- yaùte. Il arnye souvent, que le Goglu repommençe plusieurs fois sa chansonnette avant d'^arriver à ta; fiui- comme sMl sWorçait de se la rftppele^ Sbntiail, juin et juillet, cet pise^u couvre tout le nord du continent. £n août, le maie endosse la liyrée de la femelle et son chant cesse entièrement !^ïl; pomimencement de Pautomne, dans certaines lo- qi^ités, ces oiseaux se reunissei^t eu bandes ; puis ils éfQiffrent par lésons vers le sud et aux Anjlalles. {^e GQgTu gui an prmtemps faisait la joie du, pa^OAn* par son jiumeur ei^oué et ses concerts, deyiçiit iVt- tpmne, le. fléau de ragricultenr, dans lé sùddç Et^ts-Unis. Ils s'abattent alors par milliers d^Qs les chflimps de blé et les plantations de riiL qu'ils saccagftfit: leur cri est alors bref c^tniS; chinai une £uerre d'extermination s'en suit On les tue au ^ysi}.; on les manffe avidement : ils |ne sont qu'une bçule de graisise. Xe Goglu, pris en mai, oublie vite, dans la volière, les douceurs de )a liberté : on le i^Qurrii au pain et au l^t A%m millet ; mi^s lé pain et le lait, pour le Goglu comme pour ungraitid nombre d'oiseayx granivore^, est la nourritnré la t d'iin serin. En cage, il commence à chantée ala fin de décembre, si on le place dans une cham- bre bien éclairée en face du soleil levant ; il con- tinue de chanter jusqu'à la fin de juillet II est fort le •nù Je Ma sham- W pon- it fort —«77— rMherohé «n Canada eomoie oiaeau de voUèni.9« d0 oage^- ■•■'■•-•• ;■ u-vv -^n .'."-. ,;A^'- Le l^oglu 8 le beo court, trapu et conique ; le» narines petites et elliptiques ; le ventre, la poitrine, le dessous de la queue, d'un noir lustré ches les mâles ; le sommet de la t6te^ le dessous des lûtee et le croupion, couleur de crème ; ^ ies griffes fortes et lombes. V La femelle a le plumage entier d*un jaune «yer- dàtrè mélangé de biano et de brun : chez elle^ poitpt de noir fonc^, ni de couleur de crème, comme» leê mâles. Longueur totale 7— r£n vergure 11. : (M ÏPmple Finçh). ^ ,,,,,. ,M.«» -'■.') :;'«'> *.T*.;ïr ■■rijf 1*i A Papproehè du printemps, f il est peu d^oiseatix doiifi le retour en Canada, est salué aveo ptat de joie (jtte l^a^éable chantre^ conini du vulMéré itoutf la notii d^Oiseau Rooge^ Nous lui Jaisseron» i oa liont. -Au mâle seul, est échue en partage un« b^le Ânée poudre ou presque éoariate. La femelle • est dfUn gris foncée par tout lé cotpsb Le ml|lé'ne teçoit ses couleurs tîtcs qn% Ja tvmsièffle anftM- ces mêmes couleurs, il les perd completeraenf apréa trois, ou quatre mois de captitité dans la demeure de Phomme, quelque fois pour toujours. VCAiWai Rou^e est repanau dètoi^ touie la partie noid du contment jusqu'au cercle arcUc. Une autre bien belle variété, n^ se rencontre que dans le sud de l'Amérique et ne dépasse jamais les limites du Nou- veau Mexique. UCnseaii Rouge se perchera sur un arbre, sur le versant d'une colline. ou sur le bord d'un Tavin au pied du quel, coule un ruisseau et érigeant les plumes sur le sommet de sa' tète, il gazonUera ' * No. 305. CarbodacaspurpaidaB.'— BiiRD. Eiyttiro«pii« purpurca.— .iuDDBOii. t Nous rayon* vu cffte aunéa le |2 pyri^.i j^^o ^yj • "-i78^ à ^«iiiivoîx et tans interraption pour une heure >eii*> Uère, une douce psalmodie sans autre objet apnareni (Aie éelui de se eàatmer lui-même. A l'état de dômes- ti«if é, ies talenta pour l*haiinonie le font '■ appréciier; dètètts. Sa teoix it'est pas éclatante comme o^le' dir ttierle, mais la oontiuuité, ladoiiceavde aon diatft lui aasUreot and place diitisfoée pami lea> risiteurs ailés dont s'honore le Canada. Il estgrai*^ niwro, É«ii8 dédaigner pourtant le pain et le lait q«^on: lui donne. LovB<}tte sa cagpé est expbeée dana ittt apÉftement bien éclairé, il eoramencera à chaiK' ter en janvier et ne ceeseva <(a'à 1» fin d'août..^: i^ut D'un caractère sociable, il est bien adapté pour la ▼olière et son goût pour ^harmonie encourage les autres oideaux à chanter. Les yariations dafas son plumage ont causé - 46 aingi4i6*ffl jmeprises aux anciens naturalistes. Pennant, ; Latham, Bartram, Pallas et autres en avaient Ikit Quatre espèces. Lebeodel'oiaeaiti EoQge^«»t ei trafiiu vni fobmte qt^on iseca&l^eeque ;tentévd«'yCl)oife ^'il appaff) ti4ni à la teullft dea Gros beo,de$ pina ; roiMini, est forftméohant an oomiileno^jBaent de $a captivité ;t il mord a enlever ]a<^ir ; 41 eil lapagenir e|r iMtfçèle lea! serina et autres habitanta dfds y^)^ff€fB ; maia peia i Ipei), il a'apprivoiie» fiiit piseuve; méq^a dHitt» grimae mm^étnde. XI ^ui se igar^ d^ luii . ùix^ Ml» tUx>p bonne ohèfe : car il devient fi v^>l6t qn'ilanoeoikibelort souvent h des attaquesjd's^ pl«d« Ibudroyante. r^bifp . jiDIaMiisi^iduinàle 6 X :9., ri m - '^vsjimii ,''i-d ^rt;?4^ii tfiï .} . .:.:■'.. ;':•=■-.■. ;>i) i»ff.- :*\ -Lî .'•■ ■ • . ■■■ ■ :'-y:. ■■. f?' -tîO/lf':- ■■■ ,': -: "... ' ■; -;: . ■■ iitfî^ LB TANGARA ÈOAULATE. * i^r »«i .v>â- . l Ai. '^ J ||;Scur1et t&â^gçr.y ^ .fiabl^bel étranger, habitant de ce» rives ibru*^ lantes où Montezuma, où Cortez tinrent jadis le sceptre, aussi' bien que de celles où Wauii^gton I II i| >HII ««» * No. 220. PyntngatabrÉ.-^lAïaè; '' Pyranga rabraf^oAuDUBOv. b le fonda an gr«nd empirai Que ne viens-tu plua son- vent sur nos bords étaler ta royale liv^e. ton mai^- teau éearlatt, ton bonnet Phrygien f Nq crains rien { si PemNème de la liberté qoe tu portes snr ton chef, n'est pour tan pays natal qu'noe aspiration ou un reproche,- pour ta patrie passagère, il syn^bo- lise une douce réalité. Nous n avons pas à t*o{Qfrif les ^eurs du sassafras, les fruits de Poranger, Vovdl- bre des magnolias ; niais en revanche, un grand peuple t'assure un asile inviolable, un asile que ton pays refuse à Phuraanité, à cette portion du moins dont la peau est moins blanche 1 1 N^ua avons-nonuné l^ Tanga^a Éearla^ Plumage couleur de |^u, et des ailes d*un noir Instré,* le Tangara Ecarïate a de plus un joli ramage oui ressemble à eelui du Baltimons. ïl se nourrit ae guêpes, de taons de baies sauvages, et fré- quente tes grandes forêts. H placera le beroean do sa lutnre famille qnelqnelbis sur un pommier : le nid éçtt une ûdUe struetnre dont jàéê morceaux de filasse» de ^ton de $n et de rtietbe sèdialbfnt tous lés frais, n <)6ntiéiit irpis œnib bleus, marqués d^ V^n et de pourpre. Si Ton approche du nid, le Qiàle se tient éloigné comme s'il craignait qu*on je vi% tandis qne li^ femelïe voltige autour,.en pfroîe à un^risnd trouble. Butfon a confondu ce l^wa avec le Qtos Bec Cardinal, espèce du iSad qm i^ vient pas ejti Canada^ il a firétendu s^étayer i^ttn passif de Charlevoix f qui ne s^appliqu^ évid '> "' ^'r .|, ]U^ntérieur de nos.grands bois nous j^résente à d*» rares intervalles pendant la chaude saison de Pété, ,^^es iudividns d^<:ètte belle Emilie, " 4^ oiseiiut fout jions^ conîi^e du ifou" 4ont parle le Gouverneur ^iquc^er, ÙaristocrifiUe de la ^tnbue aÛéCi que Ton ^.rencontre .pendant àuati'e mpia de l'éié, dani lea .{orèia ombreuses de la, Louisiane et des Caro* Jmes. On ne ^uraft concevoir rien de plus .^latoQt, de plus wagnific^ue que le jSummer Red , Èwdy auquel le peuple a octroyé le titre glorieux de ,lEU>i desoises^ux. Lorsque perché, sur Un rameau . veirti il étale aux rayons du soleil sa livide res- plen4is8ante4 c'est uae vr^e vision orientale. La na- ^ture, avare de ses dons, lui a néanmoins refusé la ^.liaute prérogative du cihant Ceui^ qui visitent nos ^.eliniats sont des " accidentels^ séduits par la douce '.tempétatdre dé juillet, nubien des voyageurs en- ,.t^ainéssur Paile de Tautai^, loin de leur véritable ^ .Bs vont du haut ^vsa arbre au haut d'un autre jarbre, préférant les pins, les. grands çliènes. Quand "* ' ^ Pyr a»^ga àeatiya. — Ansuspir. 'Il- Ifittoire Véritable et Naturelle de la i nouvelle 'France. ^' —281— e; m àder rété^ xtout. meur eVon i le» CaTO- Jted imeiiù reB- ILana- isé la it no» I douce It8 éti- Iritablô : - • ■ Oi autre [Quand lu émîgrenty ils planent bien Iiaut dans les aii» pendant le jour et s'abatt^Qi au erépusoiile sur lacimf teuffue'des arbres de hau^ futaie, où ils font enten- dre un peti t eri «ans barmonie. Ils se nourrissent dln- eeotes et de gros ooléoptères qu^s attrapent au vol «t sans se poser à terre : ils aiment ausu le» fiuitl «auvages. Iji placent leur nid quelau^s sur un Tameau ^ui trayerse le eUévîn, quelquefois dana une clairière dans les bois,. sur une brancbe boriison- tale à peu de liauteur de terre. Ce nid se compose à Textérieur de c-oton, d^berbes sècbea, doublé de fin foiu ; le tout mal bàtt La femelle pond qua* treoucina œu& d'un bleu ,çlair ; rincuba^on où le mâle et ta femelle prennent part, dure douze joutsl lies jeunes ne revêtent que la troisième année M «ouleurs éclatantes des vieux mâles ; leur plumage pendant la jeunesse est varié de jaune, de vert et dé rouge. Àudnbon a essi^é e]a vain d^élèyer le^ jeunes pris au nid. , * Lafeiùene est d*un brun jaunàtire; elle n*a pas les couleurs vives 4u m&le, dont le plumage entier «est vermillon lustré ; les parties infêrîeures sont plus éclatantes, à Texoc^ption du bout des «Iles qui est brun noirâtre ; le bec est fort gros l>runjatî- nàtre en dessus, blei:^^tre en dessous ; la tète grçtsé, le corps lon^. L'irtt, noisette ; les pieds et lés jam- bes bleuK^ir. ^ Longueur totale 7} ; envergure 11. ' ■ ■ ■ 4 LA CORNEILLE. • (Orow). i.i La Corneille est un des oiseaux les plus ré- λandu8 jeu Canada, comme elle l'est dans le reste de ^Amérique, on pourrait ajouter le inonde entier.: de là le mot de FEcossais, fier de Tubiquité dé As «France. Ho -iti. Oormi amerieanai.'— BitRO. Corvns ■nericuos.*» ÂODUiojr. -281- ^^m 'Un ' ^hIf • n IIP il Il II 1' mv II 1 h ' IPi' 1 1 i j, ili ■: Éi;- Liii^ VKi^ fiM pa^t où l'oA A« rencoAite eiumèm* «iéëcîei , _. Ehé ibit tiù nid de branolÎM, de monase «t dé «rin, 4ui flé voit an loin,aiB liait de« satrfliêet déé éj^nettes^ •ut là HtièM des wt^tA ; les éfeuft «ont ^H ndmbte de Quatre, d^im tert l^le, tî^etée dé petits points oKtà* t^è'é. Le mâle Teirle attentivement pendant ^^e là fe- melle jDOuve et donne Palarme si qnéiqné daÉji^r se ptôsétate. Elle arrive dans nés campagnes & là Hfi de fevrier 611 an éomméncémetit de mare, et détànce lè j>ririteinp8 de qnelqnesseinahies, a la tempéiUtnte «stdbuèé: anelqttes nnes, probàblemé&t lÀs ^ieto- gétiaires ou les pins inihhes, sont sédentaiiieè eu Uànàda et pendant des hivers TigoUréux; Il n'estjpa» ^e d'en ttouvef tnottes d'inanition ou de fN»id. Une bande de Oértaeilles a Uverné éèt biret aie- nâé dans une gtànge isolée dans lé i^llagé de Mèitit- Diagny, se nourrissant de blé et d'àTéfné; dés dé- iàutitde cotfl^ctfon leur àtaiétifpeHïaiJi de j^iinéirer pit iés fondàtiéns ; Une ftds entrées elles f rest6^ent« M. GlackexUeyer décrit, d'une ipiianidfe |)}aSsante iél délibérations, qui ràutemné préeédetit lèut dé» parti **Je ftiS témein, dît-il, il j'f Wciis ans, du départ^ ^es corneilles ]t)iour leiir iâigraâon id'antûtiiné ; j'en- tendais un croassement extraordinaire et lue diri> géant du côté d'ôi reiiâit lé vàcàrine^ j'àj(yerçus sur la clôture un bataillon noir. H y avait un nombre considérable de ces oisëini^ ; ils se toucbaient sur le bout des piquet^ dans un«t étendue d'au moins trois- arpents. A Tinfleinon dé leurs véik, on voyait bien qu'il s'agissait d'une afiaire de grande importance ; ^aque orateur paraissait donner son a«s ; et, sem- bfable it ce qiil arrite qtielque fois daàs Wdôlibé- ratlons d^autres bipèdes, de teinpé.i auttesjpitisieÙTa parlaient à la fois: pourtant il était évident qu'il régnait un certain ordre. !f y avait parmi, des Papineau, des Morin, des Lafontaine, des Stuart, des Ayiwin, etc., etc. Une gtosse, pÂ^chée sur une soucbe t>lus éléVêo <}Ue le autres, était le^ ■283- \9 68,. de Ta* fte ide ;iice lut* kjto- i en tpa» s dé- léirer ienU Bante ,t d6^ général do Tannée ; eU« avait figurée sans doute, à . Ihateaugay, oar on naraiisait avoir une li grande confiance dana sa valeur, que PoA bavardait en sa présence sans la moindre cnunte: enfin, après de longs débats, Tune d'elles, à la mine intelligente, peutfètre était-ce le premier ministre, s'éi^ : *K?*est asses, partons; si nous restons unies, nons n'avons rien a craindre." Aussitôt toutes les corneilles ]urirent leur essor pour ne revenir qu'au printemps suivant, chaque famille dans le même bocaee qu'elle ayait occupé Pannée précédente ; car elles j re- viennentimmanquablêment,etsi des étrangèrescher« chent à s'y introduire, c'est une suerre k mort. " L|t nature a doué la Corneille d'une sagacité éton- nante pour découvrir le danger : on dit communé- ment que les Comeillea sentit la poudre et le fusil à un mille de distance ; le chasseur, à moins de se oaoher, ne saurait les tirer que sous le vent Là Corneille est un oiseau si peu aimé, si peu populaire que, sans sa rnre méfiance^ l'eq>èce en sendt éteinte depuis longtemps tant elle a été per- sécutée par le genre humain. Aux Bt^tt^-Unis^ on a mis sa tète à mis, comme celle du loup, de la panthère, etc. £lle se nourrit d'insectes, de grains^ de mollusques, d^ charogne, de poisson mort. Sur le littoral du St-Lanrent^ d^s nuées de Corneilles visitent deux fois par jour leii grèves à basse maré< pour enlever le poisson dans les i^^ci^s que 1'\ .'iii^f' ■! Tr I 'n OU OU» nr t '"'f-Ofrléè eiptar éti nfoyen dé «ornett d« fer bUnci dè'cèAMti ifMllsits é ViHtérfeilv^e glU. deréi^ilio on de m rIiëHHt' ttft'ffiii^Rlriit dé vinndeotfdë poisson «ut j«ti^ df>«{éi M%t^^idSilftéafeedatti[i W ebmet/ftiti réiièfijm&kôkke» BUè é'^^dvode snite perpendiculaireTherit ér j)èH(^ dé vUe, poii blIéMrètomhe à terre, épuihéé où ou la décoiffe ot t.ù on la prrttd. (Pfote de l'autenr.) e3 .-286- depuis pluBÎeura «nDceai notre jardin ainei qu'une prairie avoisinante. Personne ne les molette ; oUee arpentent le terrain en tout sena, jusque soua nos fôuètreSf surtout le matin; on dirait qu^ellea foui partie du fonds m^me, aduripti gUhqiê, La Corneille est d'une honnêteté fort suspecte : Tétiit de domescité développe sef habitudes perver- ses. ** Oiseau criard, filoux» voraoe et coriace , " o*est un des grands fléaux de Tagrioulture, dit Tous- s«»oel, un déterrenr de graines, un voleur de cerises, un assassin de levrauts, de perdreaux, d^ lapins. J'en ai tué quelques-unes et je ne m'en repas pas ! " Margot prise au nid, se fapa^ii^se au point de con- naître téus leif luembres de la famille, et fîiit les étrangers ; elle ne se fait aucun scrupule d# dérober les objets brillants, les couteaux, les culliers, etc. La Corneille du Canada beaucoup pli|& petite q,ue le Corbei^u est d'un noir * luisant à reflets bl^us et pourpres ; le beo noir et Xnà pieds noirs et couverts en partie de plun^es tombi^ntes; les bouts des ailes ■ ■mi ■ ■■■ ■ ii«»»i. I I ■■ ■■ iii—p .■■■■■— ^^^|^^|^ , I III |< m > ■! f T^iia^^^^iM *■■■ ■ ^i-i» ■■■ ««i . * .Oa noui sianale un Isit stiigulier : il ne s'agit pat pré- cisément de la décauVerte du merU Uiiac, maU 4* l*a|^pa- ritron en 1847, à Sainte Anne des Montt; eottité de Gatpé» d'ope Oorooille blanche : ''Véritablaoblet daeoriesité pour las populatioat ftttiérei, on v,enai| de ptniifBf^s lifpfS voif ce phénomène. Oette CoraeiUei, éôloM ao nuUeu de «es noires compagnes dans unpetit bois de sapins situé en arrière de la demeure de M. Saséeville, avait «n pluttmge blsne «a-èma, sans aooone tracé d'autra nuauoet du lasSi, eUa avait e^taatement I» taille, la Ibrma, la cri «t Im liabi* tudçNi des autres individus de son «s^oCk— {^. 0. Ta^^.) On a remar<|né des a/fléaot dans tous tes espèces; mais o'ast la première fins que nous entendons perièir da Oé^t naillas blanches» Jinojiqma Wilàm parie da OarbaaaxiUaBcs un^coltivatear de Bte.-Foy, comté de QuébM, vient Jde .porter chez M> GonpoTf'taziàermist*) de cette vinef'WsaaaQ* ris bjbwhe: alla est évaluée i $4. 4*oè Vm^ m^P"^ qIuïo qi|e parm^ 1rs roagsvvs W9m. bjpii wm pariBJi IfS individus de respèca humainei la couleur ^ tÎMt baancoup, Îôaiit è leur valeur aux yeux de ceux qui les aspkéteat. L Ooupf i; Pl^éteud qne ce n'est pas un mt^inot attai^u que les albinos ont les yaox ronges» mais bitn une spuns d^clna nouvelle espèce.— (I^^>te de l'auteur.) fcnnéeit, touehttii pr«iqiiè à l'extrémité de la queue qui est «rrondiê; lu quAtrième plume primiiire, Is ptoi longue; lee MeondaireB, éohanorées au bout el* pointue»; Tirii, couleur de noisette.— >** H existe des doutée, dit Bniid, si notre Corneille est bien 1» fli4me que l'Européenne." Longnenr totale 18 ; envergure 88. iconpf l que LB CORBEAU. ♦ (Baveo.) Le Corbeau est un oiseau célèbre, dont la tradi* tîon remonte aux tempe bibliques. Il Qgura au délug^eoù il sortit le premier de l'arche, pour n'y plus revenir, rompant ainsi sans façon areo rhumanité. Ce fut lui qui fut chir^é de la mission délioaite d'apporter au prophète Blie le pain quoti- d^m près du torrent qfl Cherithi H occupa une place éminente dans la lé^^ende romaine, où ir sauva rr la seconde fois là' cité étemelle en se mettant ^té dfun chevalier gaulois et en jetant traltreu- seiaent de la poudre aux yeux de ce dernier. Dans^ la légende grecque, c'est un Corbeau qui indique à Alexandre de BuM$édoine la route du temple mysté-' rieux de ^umter Ammon. " Je croii me souvenir, dit TouBsenef, d'avoir rencontré un Corbeau dans l'Olympe Scandinave oà il occupe un siège tout près du loup Fenris, ou suf l'épaule dX)did. Nous sa- vpivs que Rome ejt la Qrèoe l'admettaient atl premier rang des oiseaux dans leur conseil, avant Voreille des dieux ; qu'ils lui donnaient voix délibérative dans leurs assemblées politiques.'' ï^ Corbeau, vit solitaire, vol bien et haut, et sent, dit«on, les cadavres d'u9e lieue.. Son vol, les diver- •esii^exions de 8aaiieiwa pe sont pas le!, seuls qui ûent étudîérla «cienoe^ea augures. Plusieurs natioos modernes attribuent m. Corbeau une connaissance Burnaturelie de ravenirv. Shakespear le &it intervenir dana .Otkelio^ duns The Tempest et ailleurs, pour annoncer des mal- heurs à ses héros. -~.~_«, — La renommée tantôt bonne, tantôt mauvaise, du Corbeau ** anathém^i^é par^Jfob et classé par Moïse au rang des animaux immondes/^ a fort in^ trigué plusieurs pères de PjBglise, notamnaent saint Jeait-^hrysostôme, saint Augoàdn et saint Cyrille. ** Saint Cyrille aiuie à croire que le Corbeau n'est pas aussi noir qu'on ïe &it et qu'il n^ pas rompu arec Noé aussi brutalement quW le dit,: L'historiogn^he d^Êliè, saint J'ean, ciemble doulier que le Corbeau ait pu être le pourvoyeur du pro« âiôte et donne une ingénieuse explic^.tion dû Mtî Saint Augustin explique la dépravation du Corbeaiî,' par la chute de l'hOmme et dtt que si l'homme eût; . redté pur, le Corbeau ainsi que les autres oiseaux se seraient modetés sur lui.^'* Le Corbeau s'apprivoise facilement, imite lé bri des animaux et la voix humaine, et aime à dérober les objelÉi métalUquea. {^ Sans être bidù commun dans le Bàs^Cànaâa,- ol|f ' rencontre cet oiseau fréqliemment dans les chaiuël des hautes monHagues qui bordent lés rivés du, Sté-Laurent. Les cimes àourcilleusesdu Cap au Diable et de la. Baie des Rochers, sur la rive nord du St. Laurent près de la Malbaie, ^nt de totiè; temps été renommées à cause des Corbeaux qui ieH fréquentent. Un nid séoulairej et qui a été noté, . si l'on en croit la tradition, par les premien mis- sionnairea de la Nouvelle France, existe sur lehadt d'un bloc pei*péndiculait« de 150 piedsj à la Baie des ' Rochers, huit lieues plus bas ^Ue ta MalbMe. Ce rop taillé a piè sutplombé lé fleuve: sa cime offre un " Touisouel. —289— .•.r * plan incliné : U pied de Thommô ne le mesura ja- mais. De temps immémorial, on a tu ses noirs ha* bitants tourbillonnant au tour de son sommet et pé- nétrer dans leur aire placé dans une fissure : leurs ex- créments blancbissent la surface du rocher et se voient au loin. Dana la plus haute passe que Ton rencontre dana le chemin qui conduit au Sa^enay, appelée Passe dea Monts, et qui consiste en un passage étroit à parois perpendiculaires hauts de 1600 pieds, les rauques cris des Ck>rbeaux ont plus dhme fois ins- piré la terreur aux étrangers. M. Naime, de la Mal- baie, mentionne cette circonstance comme uii fait bien avéré et joumaMier. Le Corbeau est fort commun à l'ouesi de la- provinoe, nomlnreux même dans les environs de la chftte de Niagara. Wilson prétend que là où il y a beaeucoup de corbeaux, il j a peu de eomeilles et vice v^sà. 8on séjour sur les bords des lao$ Briéet Ontario lui a foiirm, dit-il, d'aboudantea preuTes de ce &it. - lia bâtissent un nid Ibrt et anraUe sur des grands arbres. Ils se nourrissent de charoffne, de vermisiieaux, de reptilei^ de nlol''» Iliaques dont ils cassent Técaille en les lassant tomber du haut dea idrs sur un rocher. " Grands destructeurs dea éenh des antres oiseaux dans la saifeon ntiptiale," ils suivent^ dit-on, le chasseur du earifaott et de rorigoal dont les restée leur fournit- sent un banquet. Bufibn prétend que cet oiseau crève les yeux aux bufftes et ae perche ensuite sur leur dos, pour en arracher des lambeaux de chair palpitante et cela, plus par insfânct de lêrocité que par le désir d'assouvir sa-fiiim: c'est làuneaea frUes BombreussB qn'U débite. Le (Jorbeau se trouve» dans toutes les parties du OMmde ; en Norvège, au Groenland, au Kamchatha^ eé Rnaiie, en Sdlârie même, on teaconire le Cor- béiu fxeept^ dit Xatham, dans le cercle arctique. Lewis et Clark l'ont vu le 1*7 décembre 1804,. dans le cours de leur célèbre voyage, pendant UA âroid deift degréa audeMoua deO* —290- - Il a été remarqué nii Mexique, en TArUrie. Il Abonde en France, en Angleterre, à Owhyhiie, danii rOcéan Pacifique, nu Bengal. Il pond de trais â six œtt& verdàtres irrégulièrement tachetés de brun. Si le Corbeau, en domesticité, se défend très-bien contre les chats et les chiens ; lorsqu*on le laisse dans la basse-cour, il attaque et dévore les jeunes ponsàins jusqu^au dernier. Il atteint un fort grand âge et sn-t bit de singulières transformations dans sa lirréé : le climat et les années en fournissent la solution^ £n Irlande et an Groenland, on en rencontre parffiite- ment blancs. **'^>^« M .««^r.n^ï>"> Trti». thitiM j^r '>Tf>r ■'^ A Rome, après la victoire d'Aotium, plusieurs Corbeaux furent présentés- à Auguste et lui adres* seront è&tie ^htRse : Ave Cèesàry victor imperator ' Salut à César, victorieax et empei*eur! Anguste lesaeheta fort cher. Un paurre cordonnier, allé* ché par la récompense, entreprit de dresser uit Cor- beau dé la tnème manière^ et, comme les progrès de son élève était lenâi^ il répétait' souvent d'un icui triste; ^ai pefdu ma fiine et ma^ dépirae •/ Enfin le Corbeau put >ii#ticuler l«;;pfarase adnliabrioe^ et le cordonniet* alla se placer avec son oiseau sur le passage d'Auguste : mais, celui-d ayani dit quîil avait dais son palais assez de courtisans semblables} le Corbeau répéta la phrase qu'il avait tant de fois entendue : *^ tPai perdu ma peiné ei ma dipenief Auguste se mit à rire et t :l-àchet%, pliis <^er que les i!:!i, autres *.■ -^^ ]-fr'-i^<»'i>p^.!t.i a?t im^ ** Le corbeau mesure 26 pouces de longueur ; envergure 50 ponces ; le bec est dur et fort, d'un noir lustré avec xme éoliMerure; an haut et 1(^ de trois pouces ; les yeux sont noirs ; fa couleur géné- rale est un noir lustré À reflet» bleufl^ couleur d'acSéi^ les parties inleriéurés sont moins lustrée»; la oueuo est arrondie et dépasse les ailes d'à^-peu^près deux pouoes ; les jambe» ont deux poitoe» et éwàî é» long et sont noires ainsi qoé les |)ied»'; les griffes sont fi>rt longues. Le ^corbeau < e»t d^^une grande longévité» ' ' >{<>' sid^mt» 'juDi ei) «lutkf^ ol • Lcmaoût. de M- ièr; ieiix idé » —291— ^liateaubriaudy dans ira accès do mélancelie,* l>rédi8aBt la mort des langues modernes, assigne 4iu corbeau le rôle de hérault suprême.^ *^ Les peuplades de rOrénoque dit-ll n^existeiit plus: ilorest resté de leurs dialectes qu*u]||ie douzaine gazouillait palais latins. , ^ , <" Tel aéra tôt ou tard le sort de nos jargons mV 4ernes;. quelque sansonnet de If ew Place, sifflera -sur un pommier des vers de Sbakespear inintelU* fiibles au passait; quelque Çorbeiau envolé delà cage du derniei; 4^uxé frajico-gaulois^ du kaut de la tour en ruines d'une cathédraie abandonnée, dira à des l>eupl^ étrangers, nos successeurs: *V Agréez les *^ accent d^une voix qui vous fut connue ; voua *f mettrea fiiv à tous ce$ discours, ** < *^y ■■ - wt^Tc-'j- ôirvSfp ami LE GEAI DU CANAi5A.— LE GEAI afiï^^ ■i.*^^' • ystj k fU' u il f MooM bîrd«'-Oa»luia Jaj^). (.*» Si j'i^optais^'dit Wilson, une; déà ikiém i^- ▼ontes deBuflppn, je dirais: Voilà une eéiièce àeë Oeàis des EtatS'XTmS) dégénérée sous tlnflùânce de la température glaciale du Canada ;^ ou bien en- core : *^ la dégénérationjlu Geai d^Amérîàne, ilkt^ depuijs sa migration des nves ^rtunêes de rÈui'o|>.é, il y a quelque milles ans^ ; mais laissons ai^ Comte ses absurdes théories et passons aux Mti, '; ,^ Cet oiseau est connu dans les campagnes, sous lè nopi de Pie. Ce n^est jpoint une pie ; nous avons en- tendu des anciena parler d'iftuptions de Pies en Canada, et pourtant la Fie n^habite que Pouest et le sud-ouest de PAmérique ; f de rares accidentels tout au plus peuvent 8*ètre arrêté au milieu de nous. * No. 443. Perisoreus canadensis.— Baird» GaiTulus canadensis. — Acbubon. t La ri« commune habite l'intérieur du Texas, Poaest de la Louickiaue, l'Arkansas, le Missouri, les Montagaet U<>cheuses« I9 Saskatchewan. (Andubon ) — 2W— Le Geai du Canada habite tpute la pa^e Mpten- trienàle du Nouveail-Wotidf. I^ hiver, il se montre près dethahitatioBSBnr la litière des forêts, pille la ca- lane du voyageur et <1« chasseiir * danà les (ois, re- cueille les resté de pain on da viande ^ue ces der- niers' laissent après lenr ihigal tepas, i^ette le ndoment où le trappenr vient de tendre ses pièges, fOVLT dérober l*appàt. Il se constnitnn nid de branches et d'herpès smr les pins et pond deux œvb bleus, quelqne fois trois ; il vole par couple, emma- gasine des iruits dans d^s arbres creux, et languit en «aptivkè quoique 801^ appétit continue d*^tre voraçe : tel^ sont quelques uns fies caractères du Geai gris. ISn traversât la forêt Ph^ver, on rencontre souvent eee Oiseaiix dans lès seàtiert battus, se posant à terre et fiûsant entendre ùk babil constant, aan» miùrquer aucune défiance. Quant le. cultivateur les voit^ il conclut que la temjpératu^e va s^adouoir ou bien qu'une bordée deLoeige est imminente. Ce Geai n'a rien pour le recommander, ni chant, ni pîuAiaffe; Il a le dos itilef i^îke d^uu gritde plomb sale ; la qf^^v» 4« lar nième coulew, longu^ unSfonu^ et termiiiée de blauQ s<4e ; l*ktérieur 4es ailes, brun, avec de9f pb^ntes blanches ; les, plum0 dé la tète i|C>nt tièHiiéea et niai dispeséeé; le front et lee plum<^. rec«|iitrimt ïe$ npihnef, ausu bkii^ que tou- 1^ ij^ parties ^fétieùreft^ de blanc brunàtires ; cette eo\il^.^t<>^é ie bas dtf cou èomméifn collier ; partie dn s^m^ét et du derrière de la t^lk xioire ; le beo et les jambes, noirs ; l'œil, noisette foncée ; tout le f}xm9f^ du dos e$t long, abeiidai^, hériisé, commô; pour lé protéger contre là rigueur du f^id. Lougneùr totale^ il ^acé» ; envergure 15, ' ** Cet oisèsn etiêi pe|i défiaiiti 4«e 1« chstseiir le prend su nîojen d'une tUra^ qu'il l«i tend évoc mk rtqueite» fvspendtteff ettf des petites Wtachei. — 2W— •« H le; et LE GEAI BLEU. ♦ (B|lae JayO lia iHmiro Relatante du Geai bleu en fait «ne éfepdcè de damoiseau, de dandy parmi les iMibitant» wétf de nos ibrètê ; ion cattiniaire du chasseur. Parmi les autres cbantr^ des bois, à la saison des amout^ ses aooents fixent iinmédiatement l'attention ; dans le concert véné- ra!, sa voix ye{>pésente asses la trcmipette* fi a la fiwulté d'imiter le ci4 des antres e^ees. .Lorsqu'il a'ôùtretient avec sa eproobe, la note d'alarme cm'il émet en M^voiant 4BSt véhémente et soudaine, fin d'autres otecasiôns, on croirait entendre le grin- cement de la roue d'une brouette ; le tout est ae- eompagûné de g«stes^ de soubresauts et de hoche- nieiÉit8*de tètéroit singuliers. Lé Geai bleu se cons" truH un gros nid sur nn cèdre, un pommier ou un autre arbi«; le matelasse de i^nes sèches et j pond cinq oétlfe d'un oUve pâle, tachetés de brun. Le mâle se garde bien de cnantejr dans le vpisinage du nid et nV vient qu'avec le plus grand silence et en éecreli II se nourrit de glands, âe maïs, de èheniilea, sans épargna les vergers, les cerises et atittes fhiits ; la fiiim le fera même sMntroduire par HÉ^erevasses de la grange f pour dévorer le grain : "«É«(-»faiià^^— »mp»^*»»I I il II ' I r r '^mmm ' ^ No. 485. OyaiMMra «rUtetaé-^-BMKD. . GuTttlDf pritlatM.— rAUDVBQV. t Depnisqnecet lignes ont été écrites, le Colonel fihodes nons signale nn fait identique. Une famille de Geais faiena biveroe depuis pinsieora années dans le bois qni en- tourei sa .villa, sur le chemin St. Lonis, ptèê de Québec : le Ûe)onelour^e, qu'ik dresae ou abaiiM à tolonté ; «ne étroite bffne noire courre le long dn front plna haut que reetiÇ mail sant le inr- moiiter ; le dos et le haut du ooh eet d'un beau pourpre où le bleu prédomine ; un o<4lier noir^ prenant au derrière de la tète, deseend ayeo ff^ du cèté dn cou au haut de la poitrino où il wnm un GBOÎBflaRt; le menton, les jouea et la gorge sont blancs, légèrement nuancés de bleu ; le ventre est blano, les couvertuies supérieures des ailes sont d*un l»eàtt bleu; les oètés extérieurs des primaires, d'un bleu dàir ; ceux des secondaires d'un pourpre fbneé, •excepté les trois plumes les plus proches du coqpe, desquelles sont dHin superbe bleu-cMi^ et sont^ ex- •oepté les primialres, barrées de croissants noira et tenninéM de blanc ; la queue est longue et uni- forme^ eemposée de douae plumes d'un ^eu-claîr luisant, marqué^ de demi-pouce en demî-pouco, de ^ôoilrbes IranaTeraales lUo^rea, obaque plume étant terminée de blanc, excepté les deux médiannos> qui se fondent en un ipouipt» fonoé à leur eictré- mitén La* poitrine et le dessons des «ilest ^Boujt ^un bkmc pMe>Avec dee taches peu aj^ventes de pourpre; le dedans du bee, le bec, la Jangue, 'les piedft, :les griffes ^OUt notins ; Tlris, noiselte. XÂngutur totale, 12 pouces; enveiiuie 14* ' kl ff- eî.Xiaissens mnlntenant à un grand poète, à un (Aia* •l^Umux admirateur des beautés ue la nature, à Chateaubriand, la tèche de résumer Inexistence des Passereaux. ** Une admirable Providence se fait remarquor 4aos. les nids des petits oiseaujx:. on ne peut contempler, sans en être attendri, cette bonté divine oui donne industrie au fiiible et la prévoy- ance à Vinsouciant. Aussit&t que les arbres ont La- à des ltt€ir ont «< —297— église ; dîautceà < cherchent, un crin ^ une cavale, ou le bri« d^ laine,. 3u6la brebis a laissé suspendu à la ronoe. U* y .a es bttcJierensqui croisent des branelies dans la ciiuet d*un ^bre ; il y a des filandières qui recueillent i» soie'Sfr un chardon ; mille palais s'élèvent: et cbti^ > <]Utf|M^ai8 est un nid, cbaquei)id voit des métamofi>-i.: phoses charmantes : un œuf brillant, ensuite, .«nii.. petit couvert de duvet. Ce nourrisson prend des plumes, sa mère lui apprend à se soulever sur sa «onche; bientôt il va jusqu'à se percher sur le bord de son berceau, d*où il jette un premier coup d'œil sur la nature ; effrayé et ravi, il se précipite parmi ses frères ; mais rappelé par la voix de ses parents, il sort une seconde fois de sa couche, et ce jeune roi des airs, ose déjà contempler le vaste ciel, la cime ondoyante des pins, et les abîmes de verdure au- dessous du chêne |Mtta(|el. li^t cependant, taudis que lés forêts se réjpiiiiseë^en rë;C|pv^i^ leur nouvel' hôte, un vieil oiseaiî-^^ui 1#'ito^t'at>aiidonné de ses ailetf vient s'abattre él|tf^9^< résigné et solitaire, i^iî^i^ au bord du même âeuve^'<»q«o ton. TnbHe fort, nombre^ £;*",«'«?»» d? !'«„£« I Aménque SeptentrionalaT ' '»diwdu. jxwr M PIGEON DE PASSAGE, t luinngo de rOisenu ; le coa eat orné de» I>luR belles couleurs : le vert, le pourpre, Técar- ute y brillent avec des nuances mobiles magnifi- ques ; le bec est d'un blnue pur ; les deux rectrice» intermédiaires sont noires et les autres blanches ; le liep. et l0s ongles s^ut noirs ; Tiris, orangé. Le Pigeon de passade, ae nourrit des fruits de l'éra- We, de l'orme, du mûnér, du poirier sauvage, du sar- ^i'ftsin, du cliène, du hêtre, de froment et de riz. Il ^igi*e du sud nu nord, et de Test à Touest^ depui» )e golfo du Mexique jusqu'à la Baie d^IJudsçn, et •"ces migrations sont réglées, non sur les vicissitude» assage, et l'on a trouvé '<;>ans lour gésier du riz qui n'était pas encore altéré ■ pftl* la digestion. Or, ils n'avaient pu manger ce tiz que dans la Caroline; et comme les aliment» les p\\\8 difficiles à digérer ne peuvent résister plus do douze heifi'cs à l'action du jus gastrique chez c^s atiimaux, on a conclu qu'ils avaient en tûx 'heures parcouru quatre cents milles, c'est ^ dire- virigt-cipq lieues par heure, ou plus d'un mille par minute. •"' Xeiu" vue n'est pas moins puissante que leur vol ; Us découvrent, du haut deâ airs, les fruits ©t le» graines qui peuvent les alimenter ; et si, par acci- dent, les arbres qui les nourrissaient l'année précé- dente n'ont pas fructifié, on les voit passer outre, et poursuivre leur course vers des contrées plus fertiles. Mais ce qu'il y a de plus surprenant dans l'his- toire des Pigeon» de passage, c'est le nombre de» individus qui composent leur légions voyageuses. .Çfcci §e voit encore chaque ^nnée dan» certaineB^ .localités du Haut-Canada, tel qu^ le district do- ^ijîiagara. . ^i JVu^iibon, parcourant le Kentuchy danp l'automne ^eîrQlS) en vit passer au-dessus de sa tête cent Boixante-trois bandes eu vingt minutes; à la fin, dit- il, les bandes se touchèrent, ot un immense nuagô do PiGjeons lui déroba la lumière du soleil j, pendant '1/ H- • -SOI- par voU )t le* acci- récé- •e, et tiles, riiis- e de» lUses» t do^ lomno cent Igôde idaui cette éclipse d*un dou>..iiu genre, la fiente dea logeons tombait comme une umgQ épaisse, et leurs ailes produisaient un sifflement monotone qui pro* roquait le sommeil. 7^ calcul que fit AuduDon pour évaluer la quantité de ces Oiseaux lui donna un résultât effravant. *' Supposons, dit-il, une colonne d*un milliB de largeur ; supposons qu*elle effectue son passaffe en trois lieues: comme sa vitesse est d*un mille par minute, sa longeur sera de cent quatro-vin^t milles, composé chacun , de mille sept cents soixante verbes : si chaque verge quarrée est occupé par deux rigeons, on trouvera que le nombre de ces Oiseaux est un milliard, cent quinze millions, cent trente-six mille (1,116,186,- OQO). Or chaque individu consommant, dans une journée, une demie jpinte de fruits, la nourriture d*une bandé exige huit millions sept cent doufe mille (8,712,000) boisseaux de graines par jour. Les troupes émigrantesse tiennent bien au-dessus de la portée d'une carabine; dès qu^un Faucon vient menacer leur arrière-garde, les rangs sont serrés ; une masse compacte se forme, exécute les {>lu8 belles évolutions aérienn3R, se précipite vers a terre avec Pimpétuosité d*un torrent ; puis, lors- que ses zizags multipliés ont lassé la persévératica de Penuemi, elle rase le sol avec une vitesse incon- cevable, et se levant de nouveau comme une colon- ne majestueuse, elle reprend ses ondulations, imi- tant dans Tair, mais sur une échelle démesurée, la marche sinueuse d*un serpent. Dès que les Pigeons aperçoivent 4e loin une quantité suffisântô de nourriture, sur les arbres ou dans les compagnes, ils se disposent pour une halte ; on les voit voler en tournant pour explorer les environs, et ces mouvements circulaires, dans des }>lajis diversement inclinés, font briller tour à tour es belles couleurs de leur plumage. Dans une position, toute la bande se revêt (f un bleu clairi qui, bientôt après, est remplacé par un pourpre foncé : bientôt ils se glissent dans les bois et dit- p^iràjssent sous le feuillage. Ils dépouillent les ar- • î2 . •;>Td 1 t ; .e —802— bres de leur fruits, et découvrent adroiteoieut, aoua les feuilles desséchées qui joncb^^ut le sol, les fruits et les graines de Tannée précédente. Vers midi, les QÎseaux vont se reposer et faire la digestion sur les arbres voisins ; mais lorsque le soleil disparait sous rhorizoti, tou» s^envolent en même temps, et refouruént en masse vers le juChoir commun, situé éoûvent à plus de cent lieues ^e leur réfectoire. Cette fidélité au juchoir leur est fatale. C'est toujours un bois de haute futaie que les Pigeons choisissent pour lieu de re2x>s ; mais sous ces ar- bres séculaires, où ils vont arriver au commence- ment de la nuit, se prépare une horrible scène de destnïctiôn. Des populations entières de chasseurs et dé fermiers viennent les y attendre longtemps avant le coucher du soleil; les uns arrivent avec des chariots vides qui seront rempHs dans quelques heuT^, les autres amènent des troupeaux de porcs €^\ doivent s'engraisser sur place de la chair sa- voureuse et succulente des Pigeons. Ohaonn fait ses préparatifs; les fusils sont cbargési tes torches allumées ; les réchauds pleins de souffre, dont la vapeur doit étoufter les Pigeons, sont prêts ; en^n, vers neuf heures du soir, un ci i général se fait entendre : les voilà/ Ils arrivent en effet, et leur passage agite l'air, comme la brise qui annonce l'ouragan ; leurs innombrables légions s'abattent sur les arbres, et alors commence une scène de car- nage et de confusion difficile à décrire ; les cris des assaillants, les coups de fusil multipliés, le fracas des hautes Jbranches brisées par le poids des malheu- reux oiseaux qui s'y précipitent et écrasent leurs compagnons perchés sur les branches inférieures; tout dans cet effroyable tumulte, inspire un senti* ment de peine autant que de surprise au naturaliste qui ne consent à détruire que pour observer. Pendant ce massacre, les Figeons arrivent par millions ; c'est à minuit seulement que les dernières bandes entrent dans la forêt ; mais le carnage dure jU»qu*^àu jour. Dès que les r^ons* du soleil ont frappé la cime des arbres, .les Figeons quittent le —808— sd et lionce ttent car- 8 des racas Iheu- leuTft lires; enti-r .liste par kières Idure ont Il le juchoir et rontaux vivres, sans que leur nombre paraisse sensiblement diminué. En ce moment, la scène change : au vacarme de la nuit, succèdent les hurlements des Renards, des Lynx, des Cougards, des Loups qui accourent prendre leur part au feUin que Phomme leur a préparé, et Ton voit arriver' des Aigles, des Faucons, suivis de Buses et de Cor- beaux, qui viennent aussi chercher leur vie' dans ' cette immense destruction. " ^'* Voilà bien encore un de" ces tableaux animas.* qu'Audubon sait tracer de main de maître : cette' description, qui convient sans doute aux habitudes du Hgeon de passage, dans les solitudes du Een- tucky, nous parait surchargée à nous habitants du Canada, où on ne les voit jamais dans une telle abondance. En juillet et en août, lorsque la foudre a grondé dans les montagnes, les l'ourtes^ sortent sur la lisièredes bois et se perchent par petites troupes sur les arbres vers le point du jour. . C*est ^ le moment où les chasseurs les tirent an fùsîl, ou les prennent à la rêt avec de la drogue * et du froment. ' jLie Pigeon de passage élève pi usieurs famil les pen- dant rété ; les œufs sont au nombre de deux ^ les ' petits sont généralement mâle et femelle ; l'incubà- tion dure quinze jours et les jeunes laissent, lé liîd \ huit jours après qu'ils sont éclos. Le nid eàt cons- truit quelquefois à terre, quelquefois dans des ar*- brisseaux et se compose de petites branchés sèches, si négligemment liées ensemble qu'on voit quelquefois les jeunes à travers. Ils ont à peu près le même roucoulement que les Pigeons domei^ques; les ' mâles et les femelles sont bizarrement distribués dans les bandes ; dans les unes on ne voit que des femelles, tandis que d'autres se composent presqu'- exclnsivement de mâles ou déjeunes ciseaux. Le ' Pigeon de passage a seize pouces et un quart de long , et une envergure de vingt-cinq pouces. * De l'Assa foetida. Les TonrtM prises Avec cette drd- '" gueie corrompent fort vite. La loi devrait en interdire INi» sage poar l'olvjet en qiies^'on. \M :«s: t3 ,: l'L' ( '■ --304— LE DINDON SAUVAGE, * (WM Tnrkey.) Oviedo est le premier qui (lôâ^o) ait parlé des Dindons sauvages, souclie de l'espèce domestioue. Ces oiseaux furent introduits en Espagne vers Tan- née 1562, par les missionnaires, et dix huit ans après, aux noces de Charles IX, on servit les pre- mier» dindons, qui aient été mangés en France. I^es Jésuites en engraissaient un grand nombre à leur ^erme près de Bourges. Brillât- Savarin n'ou- blie pas de faire hommage à ces pères de ce qu^î appelle le plus beau cadeau que le nouveau monde ait &it à Fancien. Il considère Pintroduction des Dindons, en France,- au nombre des bénédictions que led Jésuites répandirent sur ce royaume, f Oea oiseaux abondent^ surtout dans les iminensçs pn^riecr qui bordent TOhio, le Mississippi et ïe Mis- souri, ainsi que dans une partie de l'ouest du danad'9, tel que Saint-Clair Flats et autres endroits avoisi- nants. JU comté d'Essex et Lambton, celui de £eni,I (Haut-Canada,) sont à peu près les seuls où l'on trouve * les Dindons sauvages. Nous n^avons pas appris si notre rayai visiteur, le Prince de Galles, dans ion expédi- tion aux prairies de FOuest en septembre dernie^| * No. 455. Meleagrîs galloparo.— Baird. Méle&gris galloptïvo. — AtïDVBoit, i l*6ttM«ttel préieiid tout lé contraire, *'0*éBt àiàtt,di/t- ilrfuVm attribav l'hoiiBeur de l'iikiportation aox jésoitos; . car cette iœpattatibp est cuntesiporaine de Ja fondation de l'ordre» et 1m Anglais nosfédant déjà le Dindon en 1524, époque oii les révéirenaii Pères n'avaient pa« encore éu ïé tettaWB d««onq«i^ir des royiùltDes en Attéilqaet." X U serait à désirer que la Législature éteiidit aux Din» 4qiw sauvagesv la même protection qu'elle accorde ailj^ Oànboos^ aux Canards, â Ta bécassine et autres gibiers. £sf4h>di que tes hontioràbles députés pour eetcotofes ti*d(a«. blieront pas lemvcotÉtitaaat», nonsne vonloa» pas à\te ks Dindons sauvages de ce comté, mais les électeurs» nous pourrions dire les bonê viuuUê du Haut-Oanada entier,, et qt|el|iics»mis 4nBaa,.qui ne pardonneront jamais à nn dé- poU quelconque si ce met savoureux venait, faute d^'être protégé, à dffptrattre.—(M>/c<^/'aiifè«r.) —805— fut 88862 lieUreux pour ajouter un dindon sauvage à •a* gibecière gonflée de Cailles, de Coq de Bruyère (pinnated grouse), etc. Dans ces vastes olairieres, à Touest de la province, les Dindons sauvages ont coutume de cheminer à pied, et d*émigrer d^une contrée à une autre, suivant quMls trouvent en plus grande abondance les baies et les graines d^herbes dont ils se nourrissent, les mâles voyagent par bandes de dix à cent indivi- dus ; les femelles s^avancent séparément avec leurs petits ou réunies avec d^autre familles ; elles évitent avec soin les mâles, qui atteignent leurs jeunes et souvent les tuent, et cependant tons suivent la même direction. Lorsqu'ils arrivent sur le boni d'une rivière, ils se portent sur le point le plus élevé de la rive, y restent un ou deux jours en délibér»* tion, puis montent sur les arbres, et« à un siffnal donné par le chef de la troupe, ils prennent leur vol vers la rive opposée.' Les vieux j parviennent sans peine, lors même que la rivière a un tiers de lieue de largeur, mais les petits tombent dans VeàtL et achèvent la traversée à la naee. A la fin de rhiver, les femelles se séparent de leur fiimilles de- venues adultes et s'occupent delà ponte et de l*inev- bation. Elles déposent dans un nid construit à terre avec quelques feuilles desséchées, dix à quinze œufe, qu'elles ont à défendre contre les corbeaux, les chats sauvages et même contre les Dindons. Il arrive souvent que plusieurs femelles se réunissent pour couver et élever leurs petits en commun. Kos Dindons domestiques sont moins grosNiue les Din- dons sauvages ; leur plumage est d'ordinaire noir, tandis que, dans l'état de nature, il est d'un brun vejrdâtre, glacé de teintes cuivrées magnifiques. La chair du Dindon sauvage est préférable même à celle du Dindon domestique : c'est un plat de roi. . Les chasseurs se servent de divers modes pour s'emparer de cet oiseau au printemps ; ils imitent, au moyen d'un pipeau fait avec l'os de l'aile d'un Dindon, le cri de la femelle; le roàle accourt de loin et lés chasseurs, de lenr retraite, tirent dessus, t4 -SOB-- I ! /Entiiiitaiit >Ie ori du ihibo» bftivé, on déeouVrè ègfaleiMent les perchoir» dti Dindon ipn im manqua jmfoaMéeifflousser de» ^u'il entend le cri daa mfèiliie la tsagacité de fuir par où ils ont pénétré dans ' Feneios;: ils sont bientôtt mis à .morte La beauté, peut-être' Inutilité du Dmdon «Auirâige, AvaH frappé Franklin : il exprinva souvent un regtet,*qne le IHindQn sauvage n'eût' pas été préféré à Pdigle à > tète blanche, Qomnre blason natioiml de la grande République : *^ i/Aigle k tète blwnohe, '^^il, esl un blrigatid^ lâche, .paresseux et cruel, c'est un vrai che^ ▼àlier d^Industrie; trop indolent pour chasser lui* •même, il samiehe aux autres oiseaux, la proie qu'a- ivec peine ils sesont procwrée; de plus, il est indi* gànstà l'Amérique ; il est dcmé de toumge, et mttl^ gré ses alluces mntastiques, il ne reculerait 'même pas jdevftut' an ^nadier en uniforme qui oserait en* ' Tahnr ia basse-'eonré'' Le Dindon sauvage réduit eik eafitivité^iB'apprivoise avec un peu de ^oin. * Oeé oiseaux pèsent ordinairement vingt livres*: oûen a vii'attenîdre le poids daqnarainte. iLé .'Dindoii àawrage de HondUraS' ^t plu» petit qub l^espôoe.que nous venons de décrire^ C'est «li roi^ibel oiseau au «plumage brillant ; il '(Wtd^b^ décrit .par Cluvséir. i' ' > " ■.'•'•• -b iiohaïU.jii^ 1, Nous, «ne donnerons pas une description plùs-^dé* taillée du : Dindon isaufage qui ressemble beaucoup \*tf MU M 0nm |i)^4i^-— w*M * l^honiM Malotaot du Dépan^odt d«s AMa n^rtcMbois, À Qaêboc, avait de fort beaux Dindons aanvageir Tannée dérriîére, & isa rééfdenco Faubonrg 8t. Roch da Qu4bec. l —807- Iten fitt Dindon donMstique^ raaiê qui lui est sup^rièttr en beauté et en taille. ^ Le mâle lorsqu'il a atteint toute sa gtosBeiitf^ mesure quatr» pieds du haut du bec à ^extrémité;' de la queue.' • .1 Longueur totale 49, envergure 68 pouces. La colonisation 'de la|Province a graduettetfient refoulé le Dindon sauvage, aux confins ouest éà Canada^ Un vieux Gouverneur de Trôis-Bivières é(^v«it^' en 1663: ^ ** Pour le Coq dinde ^autage, il ne* s'en ti%uVe point à Québec, ni à Trois-Rivières, ni à MoiMrèàH mais dans le pays des Iroquois, et dans le f«yê od" demeuraient autrefois les Huron^, il y en a deë' quantités, et dont la chair est bien ptu^ délicate que des Coqs d'Inde domestiquée.** 7i> îïmr LA PEWïRlX ORDINAIÈB W COQ DE '^é» ^ BRUYÈRE A FRAISÉ. ♦ ' ;*'! ^m, . ' ' ' i , ■ ■ • -^ kii-tê ' j^ (Ruffed Grause.) .-.U^m idet oiseau, . Les Perdreaux sont prêts a suivre leur mère dès qu'ilss ont quitté la coquille : âgés de six à sept * jours, ils ont la force de voler quelques toises. Leur indulgente maman, les conduit à la recherche de leur nourriture, les reçoit sous ses ailes pendant la nuit et fait preuve d'une sollicitude et d'une affec- tion .remarquables; à la première apparence du dan- ger, employant mille artifices pour distraire Patten- tîon de ses perdreaux sur elle même : à cette fin, elle simulera d'être blessée ; elle boitei'a^ elle se traînera avec peine et de cette manière, elle assure très souvent leur salut. De leur côté les Perdreaux, 8e1>lottiront sur le sol, et à la première note d'alarme d<^ leur mère, se couvriront d'une feuille, dit- on, s'il s'en trouve à leur portée et 8e cacheront si effectivement, qu'ils faut posée la main dessus pour les fiùre remuer. A cette époque, les mâles com- mencent à se séparer des femelles, font bande à part; mais à l'approche des froids, la famille entière 'se réunit de nouveau. Pendant l'été, les Perdrix, aiment à se rouler dans le sable des grands che- mins ; c'est un bain qu'il i^ixt aussi leur procuref . en captivité. Quand le chasseur ou son chien, les fait lever de terre, elle s'envolent en fîaisant enten- dre un bruit d'ailes très fort, mais lorsqu'elles ne sont pas alarmées, elle prennent leur vol sans faire de bruit. Elles iront se poser à une distance de trois cents piedi du lieu d'où elles sont parti, ou bien • LemaoAt. -309-- lersauî^OD les su^rend an liattt d*UA6 colllae, elleft m Ipréeimteront v«ra le bas, tournoroDt à droit ou à ^aucne : et ce sera peut-être la seule fois que le chasseur les verra ce jour là. Les forêts au printemps retentissent du bruH -d^appel (drumming) des mâles : un naturaliste £u^ Topéen, décrit comme suit, le fait et gestes du Coq 4e Bruyère, quand il somme la présence de set bayadères. **■ * Aussitôt que le Coq de Bruyère a^ressenti les |)remières atteintes du mal qui le tourmente, il <;ommence par chercher dans le canton quMl habite un local et surtout une tribune convenablement disposée pour Texer-cice de la parade printannière. Oette tribune est généralement un trono d^arbre renversé et facilement arpentable de run à l'autre 4e ses extrémités. Une fois en possession de son théâtre, notre héros ne tarde pas a en annoncer l'ouverture. Pour ce faire, il ae hisse sur la flèche la plus aiguë du plus haut sapin de la montagne, et adresse de là son appel passionné à toutes les, poules des alentours. Cette réclame éloquente,' ^ue j'aurais beaucoup de peine à écrire en langue musicale, débute par un coup de tamtam assèft semblable au gloussement du dindon. Cette noto détonnante est immédiatement suivie d'un feu de file d'autres notes grinçantes, stridentes et cnardes, douces au timpan comme les gémissements d'une scie qu'on écorche. Après quoi le chanteur s'arrê- te, pour reprendre haleine aabord et ensuite p'our juger de l'eâet de ce premier morceau, et jmis il recommence. La durée de chaque séance est d*ua lieure environ. Celle du matin ouvre avant le lever du soleil ; celle- du soir se continue un peu après que l'astre est couché. Le même coup de tamtam qui j^vait annoncé le commencement des exercises, ea annoncent la clôture. Pendant qu'il exécute sa cavatine, l'artiste est t^iiement absorbé par son art et tellement enivré * Tous«en«l. iii > Il I'*' M I ' I m —510— du propre bruit do sa voix, quMl en oubli TuniFers et jusqu^à la méchanceté de l'homme, qui profite du tapage et de son émotion pour s^approcner de lui traitreuseinent et l'occir." Une traditon religieusement transmise de père en fils parmi les Canadiens, va à dire, que lorsque le chasseur tire d'abord sur la perdrix nui est perché sur la plus basse branche d'un arbre, il peut se rendre maître de toute la bande, s'il a soin de commencer par la plus basse ; cette tradition est combatlue par Audubon. " Cela a pu avoir eu liou, dit-il, loroqne la maigreur ou la faim )es rendaient inactives, mais jamais autrement." Quand une perdrix se pose sur un arbre, après avoir été alar- mée, elle ne bougera pas, se dressera sur ses pieds : c'est le moment de rapprocher. Audubon rémar- que que lorsqu'il y a une épaisse couche de «leige dans la forêt, la |)erdrix se précipitera sur la neige s'enfoncera dedAns et se montrera à sept à huit pieds^ de Tendront où elle avait disparu : de cette sorte, elles évitent le chasseur: néanmoins quelquè- .fois, elles ont été capturées lorsqu'elles étaient sous la neige. .La Perdrix à fraise (ruffèd) a le bec couleur de corné ; l'œil, rougeâtre couleur de noisette: au-des- . sus est une espace sans plume, écarlate ; une espèce d'aigrette orne son chef; le cou est varié de noir, de rouge, de brun, de blajic et de brun pâle ; les côtés du cou sont garnis d'une toufie de grandes plumes noires, au nombre de vingt-nenf ou de trente qu'elle érige de temps à autre ; le haut du cbrps coulew* de rouille clair, marqué de taches ovales d'un jaune blanc, et d'olive ; la queue est arrondie et dépasse les bout des ailes de cinq pouces; elle est d'un roussâtre brun barré et nuancée de noir et tet- minée d'une large bande de noir, entourée de deux étroites bandes de bleuâtre blanc ; une bande jau- nâtre part dç la mandibule supérieure à l'œil et le dépasse ; la poitrine et les parties inférieures du cou, d'un brun jaunâtre clair ; les plumes dii bas de la fraise sont de même couleur, barrées de rouseàtre- --811— brun ; celles 4u .haut, noires à reflets bleus. Une toùfTe (le plumes d^un oliatain clair, sous les ailes. Le reste des parties inférieures, d'un jaunâtre blano avec des taches transversales de roux et les cou- vertures de dessons la queue, tachetées de brun. I^a femelle a des teintes plus pâles; la fraise et la tête sont d*un noir moins foncé : elle est moins belle. '^Longueur totale du mâle 18 ; envergure 28. ^ Le plus grand nombre des Perdrix exposées en vente sur itos marchés ont été prises au collet et non tirées au fusil. La Perdrix du Canada diffère de celle d'Europe en ce qu'elle n'est pas susceptible d'être apprivoisée comme elle : les jeunes pris au nid sont toujours farouches et intraitables. M, ^i;V !^% h^ PPRPRIX P'ÊPINETTE OU M) SAVANNE. f (Spi'ttre PartriJge. — Canada Groaae.) Cet oiseau qui est le coq de Bruyère du Canada^est bien moins commun en cetteProvince que l'autre espè- ce; quoiqu'au dire du Docteur Richardson, il abonde dans toutes ces épaisses .savannes d'épinette noire depuis le Canada à la mer arctique. On les a trouvées pendant les hivers les plus rigoureuses jusqu'au 67o degré : Townsend, les a vues dans les Montagnes |locheuses. La Perdrix de savanne couve en Ca- ^ 'nada en juin; les individus diffèrent beaucoup quant nu plumage, dans les différentes latitudes ; leur plumage est plus éclatant dans l'Etat du Maine qu'au Labrador : cette différence existe aussi chez la perdrix ordinaire, au point que les individus de I l'Etat du Kentucky et autres localités du Sud Ouest, jntr-— — ' — : ■ — j;<> ^ Canadian Nutaralist. ^, t No. 460. Teli-ao pauadensis.^— Bairi>. Tetrau cuiiadenaif.— 'AiTDUBoir. Si 'M 3i 'm m I' (m I • : l'A ^ -:m :|''1F « par AÎssent une tout autre espèce que ceux des Etati du nord et de TEst. La perdrix de savanne est un excellent baromètre, pour indiquer les variation! de température, la pluie et Porage ; le jour qui pré- cède les changements, elles se hâtent de gagner leurs perchoirs plusieurs heures avant l'ordinaire. " J'ai remarqué dit Audubon, que lorsque la même bande continue à rechercher sa nourriture longtemps après le coucher du soleil, mes espérances d'un beau lendemain n'étaient jamais: déçues ; mais je pense que cette prescience est commune à toute la lismille des gallinacés. " Les mâles, au printemps cherchent à capter l'at- tention des femelles, par les mêmes alliires, la pom- pe et l'appel (drumming) de la perdrix ordinaire : ce bruit d ailes est même plus sonore, chef cette espèce que chez l'autre. La femelle niche sous les branches horizontales et basses des épinettes : ce nid composé de branches sèches, de mousse de feuilles sèches, est caché avec soin : la ponte varie do huit à quatorze œufs, fauves foncés, tachetés ir- ligulièrement bo barres brunes. Us n'élèvent qu une seule famille et les jeunes sont en état de suivre les vieux dès qu'il sont nés. Dès que l'incubaUon a commencé, les mâles se séparent des femelles et ne les rejoignent qu'à la fin de l'automne : ils n'ha* bitent même pas les mômes bois pendant ce temps, et sont plus méfiants et plus farouches que pendant la saison des amours ou pendant l'hiver. Ces oiseaux ont la même dégaine que l'autre espèce ; mais ila ne hochent pas la queue et ne se cachent pas dans la neige comme la précédente: au contraire, quatid ils sont poursuivis, ils gagnent les arbres. Il faut plus que l'aboiement d'un chien de chasse pour les faire déguerper et une fois lancés, ils Ibnt entendre leur cri clucky qu'ils repètent eà se posant sur l'arbre voisin. En hiver, on les prend facilement, ils ne sont pas méfiants. Us sont peu communs au Labrador où les Lagopèdes ou Perdrix blanches les remplacent. ** Un jour dit , Audubon, quand j*é.tais au I41- —318— brador, je faillis mettre le pied iiir une Perdrii de savanne entourée de sa nombreuse famille: o^était le 18 juillet. Cette mère éplorée, hérissa immédiatement ses plumes à l'instar de la poule domestique et se rua à notre rencontre comme pour défendre sa progéniture ; scm courage com- manda notre respect : nous la laissâmes en paix. Dès que nous lui tournâmes le dos, elle se mit à lisser son plumage et' à encourager de sa voix ses perdreauXf lesquels bien qu^àgés de sept jours seulement prirent leur vol avec une aisance et une joie indicibles. Je fus charmé de leur avoir permis de s*envoler. Cette Perdrix se gorge Véié et Tautomne de divers baies, de bourgeons, etc. On a prétendu que cet oiseau était si peu méfiant, que sa couvée en* tière pouvait être capturée par la personne qui commencerait à tirer celle qui serait le plus près du sol, ensuite sa voisine ; mais je n*ai jamais été assez heureux pour réaliser ce ûiit moi-même.*' La chair de cette Perdrix n'est mangeable que lorsqu'elle s'est nourrit de fruits ; pendant l'hiver lorsqu'elle ne subsiste que de feuilles d'arbres ou de boufeecns, elle acquiert une amertume fort désagréf^le. Le màle porte un costume varié de brun-noir et de gris clair ; les ailes sont nuancées d'un jaune gris ou foncé ; les rémiges, brunes ; la frange exté- rieure des primaires, tachetée de jaune ; la queue, noii&tre brun, terminée de rougeàtre jaune; les parties inférieures, noires ; les plumes près de la gorge ont une tache blanche près de leur extrémité ; une bande composée de taches blanches derrière l'œil ;^ les couvertures caudales inférieures, abon- damment marquées de blanc. Longueur totale 15}, envergure 2 If. La Perdrix de Savanne est distribuée, et couve de l'^tQkt de New-York jusqu'au Labrador, et de là jusau'îir la Mer Polaire. Elle émigré partielieraent «B niver. %] —314— fs LE LAGOPÈDE DES SAULES.— LA PERDRIX BLANCHE. * (Willow Ptarmigtui.) (i )^, ;r Le Lagopède, dont le nom veut dire pied de lièvre, est un bel oiseau plus blanc que la neige, un habitant des zones glaciales et compatnote du Cha* moii, qui ressemble à ces gros Pigeons blancs pat* tus domestiques. La nature en donnant des gants fourrés et une robe blanche au Lagopède, lui a as- signé pour patrie les dernières régions de la z6ne habitable, et lui a fait des attractions proportion» nellea à sa destinée. Beaucoup d'oiseaux redoutent' la froidure ; le Lagopède semble au contraire la' chérir par dessus toutes choses et ne craindre que les rayons du soleil ; il ne comprend pas le bonheur dans un autre milieu que la neige, et meurt immé- diatement de nostalgie quand on Tarrache à ses* déserts de glace, pour lui faire un sort plus tran- quil dans un séjour plus doux. Le Lagopède a d'ailleurs ses motifs pour adorer la neige et pour plaindre les habitants des ^nes que nous appelons fortunées. C'est le blanc maft'^ teau des hauts PIqs dont la couleur se confond aved celle de sa robe qui le dérobe à Pœil de tous ses * ^o. 469". Logopus albu.i. — BAmn. *" Lagopus aTbus — Audu^on. * En 1648i il y ent une quantité prodigieuse de Perdrix blanches; on en tan 1200 dans ud mois à Beàiiport. — . ( Journal des Jésuite^.) *^ Voici ce que dit Charlevoix : lUt " Il y a trois sortes de Perdrix ; les unes sont blanches ^ elles ne se trouvent que Thyver; elles ont de la plume ' / » > et ir,:^ Vl. jusque sur les argots, elles sont fort belles et plus grosses que celles de France; la chair n'en est pas si bonne aman- ger ; mais c'est un bel Oyseau, et elles n» sont pas bien oonnndniBB. Il y a aussi des Perbrix grise», qlii sont grosseï^ cnxaiàé desPoulM; celles-là sont fort cbmn>mie« et biél^ Caille, si commune dans Touest du Canada, ne se rencontre pas que nous sacliîons, dans aucun» localité à Test de Kingston ; elle est même rare dans les environs de cette ville. Les épaisses forêts de pins et de sapins des cLalnes de montàmio» du Bas^Canada ne seraient-elïes pas une barrière insurmontable pour des oiseaux/qûi ne vivetit ^ue dans les plaines dénudées d'arbres ? Si notre climat était moins froid, si les vastes plaines du Haut-Ca- nada se prolongeait dans cette partie dé la province, il est probable que nous auiîonsla Caille pour liôte de nos bois, On rencontre ces oiseaux le matin et le wÀTf dans les champs bien cultivés des fermiers du Haut-Canada. Quand le tempp est beau, elles q[uit- tent leurs perchoirs de bonne, heure ; le repas dQmiitin achevé, elléis Recherchent quelqu'endroit ]^0tiré pour se frotter dans le sable, aux riayons dii flio|éi] du t^idi, et pour so débarrasser pat ce prcice- déf de là vermine qui les moleste. La CàiMe, striotement parlant, n'est pas un oiseau qui émigré, car un grand nombre passent Phi ver dans la partie méridionale du Canada, en proie au froid ; néanmoins aux preimiers frimas, pltisieurs abandbnn^èront les localités humides, suivront Uh eours d^eau à une eéntaine de milles de Pendroit où elles ont couvé ; le froid, la disette de nouhitnre les rend si peu mé- fiantes,* qu'elles viennent autour des granges et è6 mêlent même aux oiseant d« baa»6^«our, 'pont' par- tager leur nourriture. Les Caillés s'àccduplent au ^omménôément où à la fin dumdh de mars, selon - -— ... . * -• . t No. 471. Oityx ytrginianns.<— Bâiid. Oityx Virginisnt.— AvDVBOKv . .*- — 31T— dtt lé- au If état de la température ; même après que cela a eu lieu, BÎ le froid se fait de nouveau sentir, elles se réunissent .en bandes. Des feuilles, des herbes sa- ches, des plumes arrachées de son propre corps, tels sont les matériaux que la femelle emploie dans la stnicture de son nid, qu'elle abrite derrière ou au pied d^un arbrisseau, d'un ekieoty ou d'une clôture : ce nid est si bien protégé contre le froid et l'œil hu- main, que très souvent, il échappe à tous les regaids. Les œufs sont blancs et sont d'ordinaire, an nombre de quinze à vingt ; on a constaté des cas où vingt- cinq œu& reposaient dans le même nid : l'incuba*; tion dure à peu près vingt et un jours. La femelli^ dépérit sensiblement et mue pendant cette période :>^ les jeunes naissent très forts ; on en a vu suivre U^ mère, avec des morceaux de la coquille de l'œuf suF;, leur dos. Les Cailles sont monogames, et pendant^ que la femelle couve, le mâle se perchera sur une elôture ou sur un buisson voisin, et chantera poup nne demie-heure entière, comme pour encourager sa compagne dans ses devoirs ardus : on dit mémo qu'il pousse la sollicitude jusqu'à la remplacer sur ie nid qujind elle le quitte. Si la température est chaude et sèche, la jeune couvée sera capable de voler dans trois ou quatre^ semaines ; si au contraire, la «aison est froide et plu- vieuse, grand nombre des jeunes succomberont en conséquencet i ?:'$)<;; Dès que la mère suivie de sa couvée, quitte le nid, le mâle se réunit à la famille qu'il protège e^ toutes occasions ; de concert avec sa compagne, il re- cherche pour les jeunes la nourriture nécessaire; au premier bruit, les petits se réfugient sous l'herbe ou dans les haies, et les vieux ont recours à mille ruaoft pour détourner le danger de leur progéniture. Si )e ohasaeur se montre, les vieux oiseaux prennent leur vol et reviennent secrètement et par un détour^, à l'endroit qu'ils viennent •d'abandonner; puis à demie voix, la femelle appelle autour d^lle sa famille éplorée et les entraîne à la hâte, loin du danger. Pendant ce temps, le mâle pirouette sur le sol, les Ailes pendantes et comme s'il était blessé. Mi ■M vt •'• .i m Il réussit en effet très souvent de cette sorte à afciiirier à sa suite chien et chasseur et donne le temps à ses jeunes de hattre en. retrAÎte ; le danger passé, la voix de la femelle flignaW axi mâle le nouveau domicile qu'elle a choisi. La daille sait aussi trouver le courage et le» mojens de lutter contre les oi^eeiix ]^us fort» u^éllet elle ne craint pas d^attaquer les oiseaux ;e pr^e, qui osent attenter à son bonheuD dômes- tiqiieb On cite un combat entre une QaiUe et aue Couleuvre noire^ qui eut bientét terminé tragique* ment pour l'oiseau, que le i^eptile avait saisi par )?8ilei Tintervention d'une personne qui broya le doflfdn rq>tile, mit fin à cette lutte inégale: le téinoinr die ce combat^ en eherchant) découvrit deux jeunes Cailles dans l'herbe, tout meurtriesy que lu Couleuvre se reservait comme bonne bouche» «vaut llassaut que lui livra la mère dea innocentes vieti- l • Crfest une tâche fort difficile, nous dirietôa i^me: impossible que : d'apprivoiser des OlailieB^ On & confié à des 'foules, dès ! ceufii de Cailles ; une f(H» écloS) les jeunes eatt montré bÂmeoup. de boDité pour leur protectrice qui les' a traili oon^me s'il» eussent été ses propres poussins : tout allait bien jusqu'à ce que la J>ériode de l'accoupletneut avait Heu et alors les jeudes étrange oii^Uami leurs nouveaux amis, de basse-cour, ptenaient.leur vol ver» la forêt pour y cacher leiurs «mours et y goûter les douceurs de la liberté. Ces oiseaux réduits en captivité,, s'accommo- dent de la vie de volière mieux que de» limites étroites dhine cage: le manque d'iespace leuir est moFtelé Leur nourriture consiste eni giriaines, bues, et fruits dan» les champs à dé- ooavert et surtout en mais. Le chant de lu Qallle se eompose de trois notes, la preo^ère et la dernière égales en étendtie et plus sonores aue la iK>t0 inter-^ médiaire : cetsri que les anglais di$ent ressembler aaxnM>t8^AJ9od ?r?ki/r,Foisean le re^te d'une clô* inïe ou d'uti buisson pendailt des heures entières.. L^ • V'^r.'Jv —M»- pao» dé- les» fiière; Bter* cl6- nuit, ils se groupent à terre soit dans Therbe, soit sous un objet quelconque, et se placent en cercle, la tète sur le dehors dii: éèidlëi^i P^s Tun de l^autre : de cette manière sMIs sont alarmés, ils peuvent pmùifé llflut ! ^ol m directions dlffièrent4$», jOn kttf capture de diverses manièrjBS : en captivité, ils deviennent fort gras, sans s'attacher pour tout cela àitt' 'personne qui les nourrili. £n automne^ létrs ifiigrwtibn» se font de la même ;naanière auelw Bitodotit sauvages : savqir, avec un; vol rapide; et pieu élevé* de ierre« Ils atteignent de sept à dix années !d*eiri«tenice* ÎAi Caille cçùve: > dan» tciato Tétendue^ dès Elfits^ de la République voisine, depiàiéMe Maaskcliiiîsietl adi'fedràs relie oéuve au^i dans Fouest df la ' ùrp* iiSUe A le bec, noir ; une lia»e au-^emua de^r«rii^ le long* xhr cou^ le motitoo,i blano par f cfejtto MffDè eM < bùthé^ par une b&ndé de noir ^ui dMceitd ff^ «détend )ai^ement eur i* gorge ; Vatû eit aôi'* : sette f6noé ; le' haut de la poitriae «t la bat di^ ooiu, d'un rouge brun ; 1^ c6iéi du cou, tftcke*' téë de^biànc et de lur'r sur un fond rpuge br^n-'; ' Im «chpUlaires et led' couverture inférieures, rc^HgiB»* brun, mêlées de cendréietpBxceméeB île noir ; l«a tertiaires, frangées d^nn, jaudàtre l^lahc ^é^uottiélit iBftrquées de tache» noives^qui: ont la forme: do' ;lt|. ches ; la queue est cendrée, saupoudrée de rouge brun ; les pieds d'un cendré pàlé. Longueur totale 10 ; envergure 15. (/Î'M; 'V |- >, ■m m u2 —820— V OBDRË. LES ÉCHÂSSIERS.— OISEAUX DE RIVAGE. i\hr.i n: (Waderi.) 'Oi raeonnait les individus dé cette ordre à leurs longues tarses dépourvues de plumes sur le bas de la jambe. La plus grande partie des espèces vivent ààà& lés marécages ou sur les bords des fleuves et des mers; et se nourrissent de matières animales, de yera et d'insectes principalement ; quelques una pais- sent Piiérbe tendre." * *^: Presque tous sont crépu9cula%re9^ c'est-à-dire quMîs restent immobiles et comme engourdis pen- Oàlii'i^nè le soleil est sur rhorison, et ne prennent de Tié qu^après son coucher et avant son lever. ^Oeux'quiloBt leur nidà terre sont en général polygames, et leurs petits courront peu de temps aptes leur naissance ; ceux qui nichent sur les ar- braf sont monogames, et nourrisnent leurs petits jusqu'à ce qu'ils soient en état de voler. Tous sont migrateurs. La plupart volent en tenant leurs pattes étendues en arrière." f Cette ordre, d'après Baird, se composerait dans l'Afnértque du Nord, de quatre-vingt cinq individus. LîWh} l'i.: LA GRUE DU CANADA. J (Sand-Hill or Brown Orane.) lànné et Temuiinck ont donné le nom de Oru9 Canadmiii, Grue du Canada à un oiseau majes- tueux, natif de la Floride et de l'ouest des Etats- Unis. Boucher et Charlevoix ont tous deux asngné Il II II ■ Il I I I III * LeMon. t LoMaoût. t No. 47f i Grut Oanadenus.— Baied. Gruf Americana.— ÂUDUBON. dîes Gtàés'aù Coli^a ; OharleVoix méilie' «lii niéti-^ il'ùime d0Ùx rai^étés. * Dés nataralistes poui* feéû86l# nous à^tis Ixiàucçf'up «J'éBthne, préteno^nt iriMM^ tout, dù*il ne n^ni pas de Grues en ce pays. Mm d*oà (tohô:prooèèe<ôeiiom lu8 précis iil«^fi^^ I#sébé de !'0u1 et dé la^ Vi^ est ti^ déîMJioT^^héi^ "'jt^' .1 > tint » > Mil ■1'.! ■H- I ' I «Il M" J I !'>■ ,vf^ViNooi< atout di»« Ornes de dtéK couleun; !«■ lUiet floiii joutes bluBch^f : lb$ autffvi d'tto çrit 4t ^m" 1!^i^ •ont (l'esveU(^ut8i)ut«gei:8.— (Voyage ea Aménque^ U3 . •vl :i -mr- '! 1 i •ux ; U «si presquHmpowiblo do les approcher en i^ae OMiipagpe k moin» racpnte qu'il découvrit un jour dans un «iMVnp une bande de Grues qui utilisaient leurs «^ ta- lents, à déraciner les plantes aquatiques pour s*en nonnv: chaque Grue s'étmt creuse un trou et plongeait la tète dedans pour en tirer la racine oonvçtitée. Ci^îhé derrière un grand cjprès, IMllustre natpiialiste piirvint à les apprc^er de près : ** la tète recouTortê par les petits monticules de terre qu*ils aFaient accumulés, ces oiseaux me faisaient, dit-il, la figured'unebandede poroa ou d'ours se vautrant dans la bpue. Je. sifflai, et tous de lever bien Haut I9 tète ; \%, tentation était trop forte, je làcha^ la détente et sept Grpes. furent blessées ojx tuées. " Les blessées sont tçèa di^ngereuses au chasseur ou ^ son chien : leur Içilg i^ .est wne arme vraimept meurtrière ; des personnes ont eu la main percée d'outre en putre, ret^dei^'Chiens 4^ ch^e ont été blessés à mort en ui^ instant. Selon les circonstances, ces oiseaux passent l^ nuit à terre ou se perchent^ur des gi^ànds art)|res^ six à sept ^'établissent ensemble sur la même f>ranche. Ils passent d'abord une demie-heure à lia^eii Jeur pl^mage, se tenant droit sur leurs pieds ; n^is ils ^^accroMpissent sur, la branche comme ^es ^ndanS; si^uvages. Ceux qui passent la iiiuit daqs ]es..;çiaFais, se tiennent sur une patte, repUept l'autre el s'abriteoit la tète, sous les larges plumes , de leurs épaules ; la^ pluie ou le beau temps, détermine l'heiife o4 ii<^ quitteront pu regagneront le percboir di^ Ufir^Ue; iiyfvpt de prendre leur essor, ils courent Fespa^fio quelques minutes, ensuite ils rasent le sol pour U|ie. quanu^tune de verges, puis s'élèvent ei;^ touri^pyànt et efi crpisanMeuc vot SM^oo^tire siirU bande* eilB,^t entendre un cri retentissant : iefiiT/çtiant d'amour, ou leur cri de guerre . au, pnu- teqiipsesit également sonore et peut, clit Auw>ôn, s'entendre de près de trois milles. Oe naturaliste aimt reçu en présent une Grue, âni dévint bientôt, en captivité, d'une rare docilité ; il trace une peinture charmante de ta mapsuàtude —328— et de SA lociabilité ; lo coiDpa|p!ion de m Onie éUH un oiaeau sautage, une amitié icaltérable le cimenta entre les deux pritonniera. La Grue du Canada niche à terre, lur des petite roonticnleft qu'elle élève au milieu des terres basses et marécageuses ; deux œu& d*un bleu pâle tachés de brun est le fruit de leurs amours. Les traits die- tinctift de la Grue parmi les autres espèces de la même fiimille, sont sa taille supérieure, sa tète chanve, et le rebord de plumes qui prdette audessus de la queue ; , sa structure interne en diffère également; ellen*apae comme lesHerons, lagriffemedianne, frangée comme un peigne. La Grue du Canada a le bec noirâtre, jaune vers sa base ; Vi4% jaune ; la partie chauve de la tète, carmin avec de$ poils noirs; les pieds, noîrs; le plumage est d*un blanc pur, à l'exoeptioa des pri- maires, des couvertures supérieures qui sont d\m brun noirâtre ; la queue est courte, arrondie et com- posée de douze larges plumes arrondies. Longueur totale 54,. envergpnre 92. mage foncé vers leur extrémité ; a mesure que vieillit, ses couleurs se chai^nt au blanc. On trouve dans Hérodote une curieuse histoire^ dans laquelle les Grues jouent jun rèle qui explique la vénération des Grecs pour ces oiseaux. ** IbycnsdeEhegium,oélèbrepoéteLyrique,seren-' dait aux feux ol;pipiques pour j disputer le prix de la poésie ; il cheminait a pied, n'emportant que sa Ijre, sur laoùdlCf il essayait en maircnant, quelques ac- cords mspirateurs. Près d'arriver au terme de son voyage, mstrait sans doute par ses rêveries, il s'é- gara vers le soir dans une sombre forêt. Deux ommes armés sortent brusquement d'im tailUa^ s*élancent sur lui et le percent découpe.; Ibyons tombe mourant sur le gaion et porte ses derniers regards vers le ciel, empourprés des ^ux de l'ocd- dent. En ce moment suprême, il voit passer au- dessus de sa tète une troupe de Grues: *^ Oiseaux M i ri Toyaffeiics,^ôcrie*t-il d'une voix expirante, je votië Cidtjà'iéiBoinf dénoncez les assassins d'Ibycin." brigands riant de cette invocation^ éépbuilleilt ièuryictirae et Wrêtlrent ^ '> '»-ii.» r.i Lé lendemain, les jeux commenoèhdtltlb bl^^inpié, «tlb^cnsBeiparâistaitfas.' L^assemblee FappelàH -à> grands mi, et déjà pèusieurs de' ses rivaux fifétaient lait «mtèndre, Icprsqo^fn hemme, oOAv^ de |>ous- «1ère, VavaJDCft à pas précipités au liiiHéu de Pârène, iwumt en inainsune lyre bridée jet ieSiité ^e sang ; ii la iiM>tttmiau>peuplejei prononce ]# nonU d*Iby- fw» ; c'était la lyre du poète, que cet liômme araH trouvée 1q matin même près de son cadavre: À cette ;vue un loii^et douloureux gémisMoiettt ^élèi^e dans lUnnoensé' ampinthéàtre^ etJes «ssiiitantà ' déploient la fin> tragiqUe^^t prénuriniréc ^u jeUne iilvori des mqseByimak la JDulHiitude 8) puMipie à sentir, ^ih'ëst pasimoins prpmptef à ovblier ; les î^ttx «t ' les êom- ostsse'tiiGoèdentvtetle sonveniriVIl^us est «déjà enveloppé dans lesctiages dupasse. ^» i^vlf La nuit s'ap^efaait^ > et * aUait iiiteiprom|M^e ^les plàisiré de > l^assenoèlée, loraque tout À eôvip une tmnpe^e ^âvuasiipasn au^lessus 4é Fairène;' leur cri ds> rappel, deaeendaiit du haut des fines, frappe les oreillesdea sipebtateafs, et touslèventla tète pour iGoir passeFlo pnalaiige aérienne : ''^«iix 'd^entré^ eux, pli|eé8«ur Iqs gvadins élévçs de PaoipliitliÀtrey se disent Pua À passe tnenf^t^ dé bouèlie oen èouohe: i« sens r obsetb de eeis paroles, rairtdemoqncTiiaiquiles aocotiipagne : ï*^%\û\si^é dé^ettx onLies ont :;pcôneneées, tout cotlti^bf^ à éveiller .4s i«04ipQ0B i d|iM ^ IWrit 'àen «ssistaiitë: BietAôt.oes àomtnes' sont arrêtés, interrogés sépa* féiiient,! f éduitsÀ oonfessér leat orime, qti1is^eË{^ient pfurruti prqnipt «upplicef;i!etJa imttii»irveiigéMÉ^ confiée Ipu^âe fioëtiB rnooffant aix oiseaux voyageurs est'fidèltineDt^'aeeorapU^H^ > ..;..;", -.[v] i^/onteasitons > les habitudas de nos' Oruèé,^ oiseaux modevtfts et rangés, avec celles de Pcspèee fringante d'Afrique, que ïoussenel décrit en ces termes : ^sao— votià *' La plu» coquatU d« toutes les Grnei, ooUe qui raflbla U plu* de (iantr et «le colificheft, est la Grne do pays des nègres» celle qu'on appelle la Orne Gk>uronnée da Séné* g>»l. Oet oiseau affiche une gaieté folâtre ane la captivité nitôre ù peiue. Elle aime à le couvrir d aigrettes et de pierreries (verroterie» voudrait peut-être mieux) ; elle en porte depuis le bout des pennes jusqu'au-dessous de« yeux. Nénumnins son goût passionné pour les étofVbs voyantes loi fait tort. Le velours et la pourpre, le blano d'argent et le JHUue d'or, se font si souvent opposition dana sou costume que ce costume finit par ressembler i un ba- . hit d'harlequin et par manquer de distinction, sinon d'evi* t;inalité. On reproche encore à la Grue OonroBuée d*avoir tf nez camard, de se trémousser trop vivement dana se» passes, et d'apporter dans la oontrediisnse des poses ris- qujées et orageuses sentant leur Bamboula. Bien entendu que ce n'est pas moi qui fait entendre ces plaintes, maie lesfâux moralistes qui voient du mal partout. , La Deuioiselle de Numidie a plus de monde, plus de reieniio et de décence ; elle sait allier la 'Souplesse cho« régraphique et la grAce des poses à la dignité da main- lien' C'est une grande dame du siècle df. Louis XIV qui affectionne pardessus tout le menuet, et méprise sonve^ raiueroent le galop et la valse qui chiffonnent lea robes. Ha mise, très''*! echerchée sans en voir l'air, est un modèle de bon goùi et de simplicité. Les Demoiselles aiment à contempler leur {lortratt dans le cristal des ondes et- aussi' dans les uuroirs de Venise. J'approuve d^sntant plu» oer goôtf qui ne fait de tort à personne, que lea motifc de ceti» coquetterie apparente sont presque tcuioura trés-lotiables.: Bu liberté, les Demoiselles be mirent pour voir si chaque )iiéce de i»ar uniforme est bien exactement à sa place, et pnsawa tou|: à Vheure la raison de; ce respect metioulénfX ' de Ue tenue; «u esclavage, elles sont heureuses de retrou*' yer .dans leur im^ge celle de compagne» chéries dont éllee pleurent l'absence ; car l'amour de ses proches et une dea yaiftues^delalamiUe. m< ., f,* Ànst'>te raocnte que les j 'Demoiselles sont tellement* f»Msionnées pour la danse qu'elles en oublient quelquefois e sentiment de leur conservation personnelle, et qn'ellef a» laissent souvent surprendre par l'ennemi au milieu d.*uu« figure. EUu aimetU trop le bal»,. On croit q ne leur 1^^ 4e( PemoiselIeA , leur vient de l 'hidiitnde qu'elles ont de se rengorger quand on les examine, à l'instar des j.eu,neB filles de pr^vù^ce. Des barbares ont exploité ^iltt^foîs, à ce qu'on dit, la passion des pauvres bètes pour lii pafure et pour Tes ablutioaa» de toiletté en, lc>fr tendant un pié£[e indigue, Le procédé consistait â s^ Iftver d'abord te visf^e et, les mams & une certaine distance de ces oiseaux qui ^vpus regardent iaire, puis A mctix» dans la cuvette, au lieu, d'eau, de la glu, et à a'é« Iç^gi^er doucement. > Les curieuses, après votre dépfeit» ne "rM ■| .iUl'-ï- iiSV î il 'Îl tnanqvaitnt pM île voaloir répéter l'eipérienM { ellts ■• Mboaillaieut d»gka le visftg». Ira maiaa «t le poitrail, et ■• tardaient paa i d»>veBir vietimet do leur eirieaité. Bl eette fiible était une hbtoirr, elle praiiir*rait que l'humme ett ttD Atre bien méchant et bien peu iiigénienx. Les Uraea d'Europe et celle d'Ane partagent natnrelle* ■lent m paaai«m de lean congénères poar la danie. Kenp* fiMf a écrit qu'au Japon on lea dresMit é oét exerriœ, et que dca maltrea habiles lenr faisaient eiécuter de savantei panfenesime» et des rondee menreiUense*. Les petsoon«*e qai oBt vu des ballets do diodes domestiqUM ne trouve^ ro«t rien de surprenant à ce fait. Lf>s dindes domestiqaes, sana être ennemis de la danse, ont cependant beancoop ■loins de rooatioB que les grues pour cet art» Le caractère moral qui distingue le genre Grue de tous loB autres est le respect de la discipline et de l'ordre qui oplique l'importance de la tenue. Rien dans cette repu* blique ne se promulgue et ne se fait qni n'ait été délibéré pcéalablemtiut mi séance publique, et l'obéissance à la .loi y eat oenridérée comme le premier devoir de tous les èi- tejant. L'iMure et le iour des départs sont réglés par un •énatus'coiisulte à la rédaction duquel prennent part tout lea adnlteii. Les ehefn de l'expédition tdnt nommés «îaii» l7MBeml>lée à la filnralité on pour mieux dire à l'unani- mité des voix ; eai' il n'j a pas do brigne possible là cd^ l'obtention de: grades no confère d'autre avantage que celui de servir la. république au postA le pins pérfllefrt f et< alors les. snfiVagrs vont tous an mérité et â la capacité,' anibailâi ^s. plus vigourenses, à la vue la plus perçante» & VéhnAitiott géo^phique la plus consomntée. (juant lir sortidfnae eniédition dépend de l'expérience et de lu ie* gesse do chef qni la conduit, oo conçoit que le choix do,, coichef «fût puur tous les intéressés l'objet d'un exaimen approufoiidi,. et comme ici, l'intérêt do tous les associé* eat le même, on ne- voit pas de raison pour qàe le voté a'éeure et nilla A opi iodignew Le genre Homme est, ioaa se dernier rapport, beaucoup moins avancé <^e le genre QffUie ; o'est mi aveu hnmiMànt â -fiiire. Le genre Hornihe a reconnu explicitement, dn reste, la sagesse qni piéside aux délibérauon» dn genre Grue en donnant à set assem- blées politiqnes et diplomatiques le nom signifieatif de eomgrèê, qu'il a tii^é du verbe latin €fOHgmere. êe téHièir'à Im façom dit* gnrMu Oongrès, comme q«i cfirait l'enseiiibîie |»ar exoellenee. . \i'^-' ■.> -■ ■: ^-'.r- •■- -•— ';s. L'ordre de vol qti! inivent les j^èÉ Ainfe Icltjt^l^fiéi-**^ tiona périodiques est l'ordre triangulisik^, qui était Istté il l'ordre d'attaque de la pliaiangie Macédonienne. On sdt'lÉi puiaaance ordonnatrice dunhMnbrë tiréis et du triajafgle.' Lea cygnes, les'oiet et les cantrds, et tous les oiseaàx^ loiirdf qni èomprennrat lu iiétieunté de ménager Içùr* mogrensé ont adopté combe liî grui^ l*brdire triaogalaii»; qni é^ être le phM «tantagèux pOQ^ fendre l'àir, pniliqna tant d'espèces savantes l'ont choisi. —8^7-. t*.- Oic4roD, daot «on traité de U NMmêàu dieiu» upHaM 4'ttAe façon trètt-ingénieiua qa* l'ordre de mmronecles grues ett ooahiné Je manière A «e qae Tarriérre-gardo poaise en avant le oorpt de bataille. Je oe «nia pat biea eûr dei nûiena du beau diieur, maia il est vraiienblable* d'après lea diplaoemeatt perpétnela qui «'ocrant dans lea rangs de tous les uiseauK dont le vole dessine un triangle ou plutôt un angle aigu, que le poste le plus diffieile à «enir est celai du sommet de l'angle L'oiseau placé à oo poste est un ckef de nage qui a pour oflke de rompre lo courant de l'air et de frayer la voie à ceux qui le siuveat* Anssi le voit*en, quand ses ailes se sont épuisées à oe tn* vall, céder la place A un autre et prendre positioa A l'ar* r4éro>garde. On a remarqué en outre (^ne les soidaCs dn centre demeuraient étrangers A ces revirements, et on en • conclu judicieusement que les rangs inCermédiaires de- vaient se composer des jeunes de l'année, et que lea adultes s'arrangeaient de manière A Drendre pour eux tente la peine. Oe n'est pas la seule ntenve de fraternité et de sagesse qu'offre la conduite da l'espèce exemplair* dont nous parlons ici. Los anciens, qui prêtaient beaucoup d'attention ans ckoSM de la nature et surtout an vol des oiseaux, croyaient avoir observé que les grues n'abandonnaient jamais leur ordre de vol triangulaire que devant l'imminence d'une grave perturbation atmospnériqoe ou l'apparition do raigle» leur ennemi redoute, et ils ont forgé A ce propot des contes amusants qu'a ramassés naturellement la oré* dulité des modernes ; car, tant que la réalité sera laide, il faudra bien que les hommes, qui sont par essence amia d« beau, l'aillent chercher dans la fable. Les Grecs ont raconté, par exemple, que lorsque les frues des environs de la mer Noire approchaient des monts auras, qui se trouveut sur la route de la Thrace et de la Scvûiie A TEsypte, ou elles allaient passer l'hiver, la crunte de tomber dans les croisières des aigles qui peu- plent cette chaîne leur faisait prendre dee précautions toutes particulières. Un premier ordre du jour prohibait d*abord les voyag^es diurnes ; un second invitait tous lea ^ lur bec pour seteidr Au moyen de ces sans encombre ) àm si quelque catastrophe arrivait par suite de l'indiscrétioii d'tme personne de la société, au moins était-il facile do connaître sur le chamo la coupable ; et comme le chAti- inent suivait de près la faute, l'exemple guérissait les Int* vardes do la démengeaisun de jaser. Los Grecs n'ont pas menti en affirmant qne beanoonp d'oiseaux peureux intervertissaient leurs heures de dé part, quand ils avaient A traverser des parages redon- tables. Le fait est vrai pour la grue conune pour l'oie, le canard, la grive et une foule d'autres espèces Toy« i m I. y I K I I j^Dfcs. n n'y A d« coiitrouvé ici que le procédé du«iillon. Ayant obat-iHré qa« le« §i'um avaient emprunté tus goerriera i'habitadp de ditpoaer dea pentineUci la nuit antoorducanp qu'olloa ont choiai pour pâturer et dor* mir^ lea mèine» Greoa ont également ^)prouvé le besoin d» lahro intenrenir ab second cailluii dana l'kiatoire. Bien qu« la nouTelle fable ne aoit qu'nne variante de la première-^ <>Ue a ou plui de succi^ oacore».tant de succès que la gru» est devenu du fait rembUme officiel de la vigilance, et que la corporation doa typographes a' flui par l'adopter pour attribut. J^ai dit l'histoire, v«ici le conte. Il arriva une nuit q%% par lé défaut de vigilance d'une sentinelle qui s'était an- darmie, un ennemie féroce, qu'on anppoie être na nfuue4,. a'introduisit dans la carao et y moissonna largement pour le compte de la mort. Alors, t>our prévenir le retour d'un semblable désastre, il fut décidé qu'a l'avenir lea senti- ualles aéraient obligées de se tenir sur nne seule patte et devoir un caillou dans l'autre pour qni» la chute dr o» corpa lea réveillêt loraqu'ellea seraient sur le point da succomber au sommeil» Bt depuis ee jour>là le Mifptm. hiérogliphyqoe de la vigilance fut une gruo en faction tenant en sa patte un caillou. U J • tel Bliévir è la gmê qni vaut aujourd'hui dea sommes loUea. Au aurpi'ua, ce n'eat paa d'hier que datent 1rs boaa m|h , I torts de groea et dea lettrés. Une .opinion vieille comme ef mpode ou comme le jeu d'écheca, Viont que ce aotentoea bètea qui aient aouffléa à Palamède l'invention de la letlr» -V ^ngrec) et celle de. la lettre Y (vpajflon}, qui oepréaeti- tent toutes deux l'angle aigu que lea gruea décrivent dans leur vol. De là le nom de l'oiaeau de Falaméde déceimé . à la grue." LE BUTOÉ D'AMllBlQUË. ^/itHJii ,. (American Dittern.) !;i;e Butor d*Atiiérîque est feï oîseau t^ltte nàc&èitiiè'' que diurà<9. " Le Héron fréquente de préférence les gné» des fleuves, les plages découvertes et les plai- nes . » Ardea lenliginosB,. — Avdvbom. f . Il nicho à tbrr«, et en qualité d^oiseau do nuit st dispense do bÀtir pour m famille un domicile oon* fortable. Il porto une espèce de fraise qui s'afrom* dit en bousse circulaire, et quMl érige, quand il eti irrité : ce qui lui donne une attitude belliqueuse ei^- imposante. Il vn passer dans le sud de la républi- 3ue voisine, la saison des grands froids. Le Butor 'Amérique diffère de celui d'Europe, surtout par son cri : " Tespèce Européenne pendant la saison des amonm, mit entendre un benglemehit de tau- reau, lequel a fait croire autrefois à l'existence de certaines cavernes éoliennes situées au fond des eaux." Ort appelle en français, un butor^ un hom- m^' niai Appris : pourtant un butor n'est pas un oiseau plus mal olôvé que beaucoup d'autres, c'est seulement un oiseau qui en Europe, au temps des œu^ beugle comme un taureau Botaurua, '' Le Biitôr d'Amérique au contraire a une voix fftit- turale, quand, il s'élève dans les airs Koua! H pond quatre œufb verts-cendré : û'est au crépuscule quil voit le tnieiix : mais cbe2 lui, lé sens de FouTest très parfait. Quand il est ^as, sa ebair est très savoureuse et recbercbée, di^ôn* Cet oiseau est triSs répandu dans les deux Canadas où on le rencofi^ tre sur toute l'étendue du littoral du St. Laurent et ailleurs. ^ : Le bec cïu Butor à quatre pouces de lon^^ 'Ifi' ihandibule supérieure, noire ; l'inférieure, vert^au' n&tre ; les paupières, jaunes ; l'iris, jaune vif; le dessus de la tète, aplatie; le plumage qui en cet endroit est d^un brun noir fotîcé, long derrière le cou, 0st en général d^un brun jaunâtre, nuancé d'un brun plus loiicè ; ceci constitue la fraise dont nous avons déjà parfè; la poitrine blanchâtre, barrée d'un brun* foncé ; une des marx^^ùes distinctives de cette eâpèce est Une large bandé noire oui traverse te cou diago- nalement ; le dos est noir foncé, maculé et bairé de points et dô lignes d'ii^n jaune brunâtre ; les remig'es sont noires, ^ reflets plombées et traversées dis brun jaunâtre ; les pieds et les jambes, jaunes iHiancëes d*un vert pâle ; la g^ifib médianne, comme un peigne; lijp» Ma i l —«30— U ventre, d^un jaune brunàtre-clair ; les cuiades, paneméea de points d'un brun foncé. Mâle et femelle se ressemblent : la queue est composé de douas plumes. U se nourrit de poissons et de gre- nouilles. ': . y' . i-.fi LE GRAND HÉRON BLEU. • :>l^*^it»- (GreatHeron) ..Autre espace calomniée sans raison, par Buffon dans ses éloquents paradoxes, mais maintenant ré^f>ne.par Wiïson, Audubon et autres dans toutes les hautes prérogatives que sa naissance liii assu- jiie Grand ]3tërou bleu se rencontre en cette Pron vmée 4o t^mpi^.à autre ; il babite constamment les rives de T Atlantique depuis New- York à la Floride, et danè les Oarolines, où il fait son nid, dans des solitudes impénétrables, couvertes d'eau crou- pissante et malsaine, de rivière ombragées de grands cèdres dont les troncs dénudés de rancbes et je sommet couverts d'une luxu- riante verdure, présentent le spectacle le plus singulier que l'on puisse imaginer : une verdure composée de mousse et de plantes aquatiques recou- vrant ïe marais où le silence de la mort règne, la plus ffrande partie de Tannée. Au haut de ces cèdres, dix à doui^e couples s'établiront ensemble, le -som- met de chaque arbre porte un nid. Les œu& sont généralement au non^bre de quatre, d'une forme obipngue pointue, plus gros que des œufs de poule et d'un bleu-vert-clair sans aucune tâche. Quand on moleste les Hérons, ils quittent le nid et font entendre leurs accents discordants et semblables au cri de l'Outarde. Ils se nourrissent de poissons qu'ils attrapent avec une rare dextérité.; les mulots, * No. 4B7. Ardea Herodias.— Baird. Ardea Herodias. — Audvboji. —asi- les sauterelles et divers insectes ailés qui fréquen- tent les bords des ruisseaux, tels sont ses mets de prédilection. Le grand Héron Vîeu, a un vol puissant ; il dou- . ble son cou en deux ^n volant, étend ses longues pattes, comme une queue et en guise de gouver- nai). Ce Héron a quatre pieds de haut * : il a le bec pointu, iaune ; Fespace autour de Pœil,' dépuis la . narîne, j'un bleu pourpre-clair : l'iris, orangé ; unie calotte blanche, sur sa tète; les côtés de la tète et l'occiput, couleur dVdoise-foncée ou bleu- blanc, avec une joUe aigrette ^ les deux pliqnes noires, qui partent du derrière de la tète, longues an moins de huit pouces; le menton, les joues et les côtés de la tète, blancs dans une étendue de plusieurs pouces ; la gorge, blanche, ab^ndan^- ment barrée de noir ; le reste du cou, d*un brun cendrée: dn bas du cou, part un grand nombre dô plumes blanches pointues et étroites qiiilul cou- vrent la poitrine et lui descendent presque sut lés cuisses ; sous ces longues plumes, la poitriùe eHe milieu du ventre sont «âé couleur d'ardoise foncé striés de blanc ; les côtéé, bleus cendrées ; lescmifsei» et les couvertures des ailes, couleur d^ rouillé foncé nuancé de pourpre ; le dessus des ailés, là qùeuè et le corps, un beau cendré ; il y a au^i de ces loQi^és plumes blanches qui naissent sur les .épaules élre- coarrent les ailes avec grâce ; les pieds, brun noiiv avec des coutures jaunes ou blanches: ■' Longueur totale 48 ; envergure 72, 1* | "|' "' La remellô est très resisembiante ai; nqâléi' ' ' '^ ' ' ' * Ce Héron, diaprés Wilson, mésiilre quatre pieds quatre ponce» du bout dn bée à l'extrémité de la cpiieue, «t m'a .bout def pattes çinq.pledi quatr* po»eei*— Bnverfitir«g 78 .poncet. " . '.■;:■,•,'. -xjjtfi-^!- .... î.înffîjlw ima^ LE Hfe»ON DE NU1T.--LB C(7^a * (Night Héron. —Qiia bird.) ^liptTt gri^fd fleuv^' ^t en jgenéral ^ànstoys. téB ^djTolis humides : son cri ôrmnaire ÔmÀc, d'bi ïùi .yîei^t 8pn liomj Q^it familier au chasseur oànàâi^^, 9i,iptàé sur les jbattures^ et qui ail^end à. la tom'be^ ,^^ I^ iiuit^ le pa^s^e des Caiiar^» bu autres gibier^. ..^, , Xj^ &érop oe nuit se re^iepntre en vastes bandep .près, 4^ ces grai^^"^^ planïatîpns de rjz. ies 'tîaroUnes •o^JI^^ i^tWeui^ de qu^que sav'anne retirée, où d^ : ^^W? cbènies, des ping, pu çjes cèdres Xi*^ jçiQii^nji^fiQ^t l^pmtjrage et un gite assu,ré pendanj; le j|p^,^, iu'.jir^puscule, tes lîérpns se dispersent le -Ipuiç * ^^ar^is; \wt voix rauqué ressemtje aux J^prj;^ ^ft pèiréonne iravj^iirée par un^ii(^étigue vioteoi /eriiâiieii JippiiiUtès ç^niien^^nt depuis un temps im- mémorial, les nid^ <}>es $«f^^î m r^om])rQ de ^nét- gl^s. c^is. I4>r^q\ie jliomR^e a réiit^remment porté ^|rp|ip]e et la guerre parmi ces; paisibles habitants ae^ aic4 ^ coippie eniière dé^uerpilet établft; ses |K»^9 W^s ^e» régions plus macpei^stbies. . îfyî|soi^ rapporte un fait ànajlp^ue dont il nii. té- ||l<^ui prés 4^ ÎÈ^hiladelp^ie :. l^s .^essëpr^ en ce- cas étaient une troupe de Cprneilles^.. Xes'Âidîs se oomposent dàWwptes d'arbre» ;,le « »rlr XtQ Hérbfl ppnd quatre oeura, longs de deux pouces et un quart, épais ,a,*i^i pouce et trois quarts et d^un bleu j)àlp; le fiôl riwu baade» arbres qui contiennent les mds est- jon- ^é dts eoqueeàeB œuft, de plumes^ d'èxcrranentë, de restes de petits poissons. Il existe encoî'é'^hl- sieurs héronnières en Canada. Un chasseur nous signale entre autres celle de Conti, sur Plle-aux- Oies, comté de Montmagny, aussi les restes d^une , • No. 495. Nyctiardea gardeui. — Baird. Araca Nyctioorax. — Audubow. — îaa-. ce- se •^ en ipnd ëpais BOl jon- nouB aux- i'une , héronnièfe dans un bois avoisinant la ré8)d«fie« du consul de Fnmce à Beauport près de Québec Quand on approche d'une héronnière, le vacarme que font les jeunes et les vieux ferait presque croire» qu'au sein du bois deux ou trois cents sauvages %^é* gorgent les «ns les autres ; dès qu^une persotine se montre, tous les Hérons «^envolent et s'abattent sur la cime des arbres dans une autre partie du liois; puis sept ou huit Hérons sont députés par les autrbe comme éclaireurs pour observer les mouvements dé Tennemi, Quand les jeunes peuvent sortir du nid, ils grimpent jusqu^au haut de Parbre sans essayer de voter. L'ouïe de ces oiseaux parait extrêmement subtile. Ces pauvres Hérons ont de nombreux en- nemis. Plusieurs Faucons, PÀigle à tète blapd}# même les choisit pour victimes; mâles et femeUes se ressemblent fort ; tous ont les trois élégantei plumes blanches qui partent du derrière de là, tété, fis vivent de petits poissons, de grenouilles, '^t m servent de leurs pieds en guise & peignes pour se nettoyer la tète et le Mîorps de parasites aésaj^é^ aoies* _^ Le mâle a son chef orné d'une jotie calotte no!v# 4 reflets lustrés et verdàtres, laquelle se termine par trois plumes blanches longues de huit à neuf pouces, lesquelles .s'emboîtent rune dans Tàut^ et f» réunissent en une, toi«tes les fois qu'on les sépare* Les ailes, le croupion et la queue sont d'un bleu elair tirant sur le gris et nuancés de blanc \ le tentre et l'abdomen, blancs couleur de crème; le beç, noii| l'iris, d'un rouge vif; les paupières, vert-jau|Atre^ les pieds, jaunes ; les griffes,^ brunes; le devaiit du front, blanc ; le devant du cou, blanc ; les cotée et li^ derrière, nuancés de lilas p≤ la queue, c'çurtè, lé- gèrement arrondie, et composée de douze plumeê arrondies. longueur totale 25.7;12, envergQijB i|l;4. u T ■ ■ ■ ■ » ; Laissons maintenant à l'auteur du beau livM ** L'Oiseau" le soin de noue donner à sa manièfi li| géftéalogit f t l^iafl<4(« dtt Séi9«^ «vit, Wi âî84— tv^ J*ai naiates Ibis, en das jours de tristesse, rbiarvé nu Atre pliM triste, que )a mélancolie aurait jpi-is pour ui) symbole : c'était le rêveur dea marais, roiseaii con^çm- jplateur qui; en toutes saisons, seul devant les eaux grises, ■emble, aveo son iitaage, plonger dans leur miroir sd; péti^ ■ée monotone. Sa noble aigrette noire, ion manteau gi^ de perle, ce deuil quasi royal contraste avec son corps chétif et sa transparente maigreur- Au vol, le pauvre hère ne montre que aeax ailes ; pour peu qn*il s'éloigne en hancenr, du •Orpa il n'est plus question ; il devient invisible; Animal ▼rainent aérien, pour porter ce corps si léger, le béron A Mses, il a trop d'une patte i il replie l'autre ; presoue tou- jours sa silbonette boiteuse se dessine ainsi sur le ciel datif nn bicarré hiéroglyphe. • : p.H j *' Quiconque a vécu dans l'histoire, dans l'étudt) des race* et des empires déchus, est tenté de voir là une imti* Se de décadence. . O'est un grand seigneur ruiné, un roi épcWsédé, ou je rue trompe forti Nul être né soit à cet état «mMérable des mains de la nature. Donc, je me h»> •ardai à interroger ce rêveur et je lui dis de loin .ces pa» rôles que sa très>fine oulu perçut exactement: ** Ami (lé- ctiénr» voudrais tli bieb me '!!. j(8ans délaisser ta station)^ Sourffnoi, touioura si trisce, tu setnbles plus triste aUjottt«> %ai ff As-tu manqué ta proie f le poisson trop subtil a>l* ilvtronmé tes yeux T la grenoui^e moqueuse te défie-t-elle au fona de Ponde 7 ' f'-— Non, poisson ni grenouilles n'ont pas ri d^ héfon..^. fiai» le béron Ini-mème rit de lui, se méprise quand il •ntre en sa pensée de œ que fut sa noble race et de l'oi^ fisau des anciens jours. ** Tu veux savoir à quoi je rêve 7 Demande au chef indien des Ohérokés, des Jo'wais, pourquoi des jours en>. tiers, il tient la tète sur le coude, regardant sur l'arbé den ftce UB obf et qui* n'y fut jamais. > ** La terre fut nqtre empire, le royaume des piseaui^ aquatiaues dans l 'âge intermédiaire où, jeune, elle émei>> feait oes eaux. Tempe de combats» de hitte, Inais d'4« ondwtes subéistance. Pas un héron alors qui ne ga- snât Sis vie. Besoin n'était d'attendre ni de poursuivre ; fil p^oie poursuivait le chasseur ; elle sifi^tfit. coassait de tous côtés. Des millions d'Àtres de nature indécise, oî- seaux, crapauds, poiilsf ins ailés, infestaient les limites mël tracées des deux éléments. Qn'auriea-vona fait, vous au- tres, faibles et derniers nés du monde 7 L'oiseau vous pré- para la terre. Des coipbats, gigantesques eurent lieu con- tre les monstres énormeé, ffls du finion ; le fils de l'air, l'oiseau, prit la taille du géant. Si vos bistoif es ingrates m!oBt pas tfuce de tout cela, la grande histoire de Dle4 le raconte aq fond ^e la terre où elle a déposé les vaincus» aûikiTtrtSttl^-''^^'"*^-^^ — W8— chef ^8 en-. den ^ . ^syo* f^tioQi mensongères Doqa bercent d^^aa Hesstti* ImUQlfiiii* Que lui f^kt servit sa raassqe contre le plésio» saure f Qui eàt attendu face à face ce terrible léviaUian t {I y fallait le vol, l'aile forte, intrépide^ <|oi du plus haut lançait, relevait. relfMiçait l'Hercule oiseau, l'épierais, on (^gle de vingt pieds de haut et de cinquante pieds d'on* verguret* implacable chasseur fui, maître de trois éléments, 4ans l'eaa, Ans la vase profondot iuivaitile dragon faUf repos. M»'» » ^' L'hopme eût p^ cent lois. Po«r nous l'homme de- vint possible sur une terre pacifiée. Mais qui s'étonnera gne «es terrible guerres, qui durèrent des milUers d'à» nées, aient usé les vainqueurs, lassé L'Hercule ailé, fait de lui nn faible f ersée, sonvenir efihcé, pâli de nos tenpa hé* roIqoesJ ** Baissés^ tsUle, de force sinon de cœari affamés par la yiQtopre même, par là disparitÎQn des mauvaises raeel par la division des éléments qui nous, cacha la proie an tond des eai|x, nous firmes sur La terre, dans nos forètir H nos marais, poursuivis à notre tour par les nouveani Te* nos qui, sans nous ne seraient pas nés4 La malice de Vhomme dei bois et sa dextérité mrent fatales .à nos nids» îtftchement, dans l'épaisseur desbranehes «qui ffénent le )evol, entravent le combat, il mettait la main sur les nè- (res. l4ouveUe guerre, celle-oi moins heureuse, qn'H» mère .appelle la gu^redes pjgméea et des grues. La hante intelligence dos grues, leur tactique vraiment mili- taire, n'out pas en^p^ché l'ennemi, l'homme, par miUe arts niaudits, de prendre l'avantage. Le temps était pour liri^ 'n terre el la natnre^ elle va deséchant 4e globe, tarissant es marais, sapprinumt la région imdéoise où noas régBÏi> mes. Il en sera da nous è la longue* oemiye do castor. Plusieurs, espèces périronfi peat«tre nn sièo]e brieté, les mainâennent encore. (Test ce souci pmévé* fant qnia doué le pélican d'un organe tont pariienlier, lai orensant sous'^n beç diajtendu un, résery cou. Si bien le cbasBa*t-on que sous François 1er il de- vint rare ; ce roi le loge autour de lui ^ Fontainebleau, j fidt des béronnières. Deux ou trois siècles passent, et Buffon croit encore *' qu'il n'y a guère dé provinces ojli ém hféronnières ne se trouvent." De nos jonrs, Tousse- ael n'en comiaât qu'une en France, au nord dn moins, dané la 0baaipaane ; entre Béims et Bpemay, un bois recèle l^ ' dernier asile où le pauvre solitaire ose encore cacher seè MBOUt& . i.if'-.Fy-j-i'j?' ;r.v c? Solitaire! c'est lli sa condamnation. Mofns sociable qoé là grue, moins familier que la cisogne, il sen^ble deVentt tebncbe n^kne aux siens, & celle qu'il aime. Il tient feu à. la vie. Oapiii^ il refuse souvent la nourritare, s'é* taint sans plainte et sans regrets. Les oiseaux aqnatiques, êtres de grande expérience, lé pbipart féfléchis et docteuiv en deux éléments, étaient; dans leur meilleure époque, plus avancés que bien d'uu- ttes. Ih méritaient les méDagements de l'homme. Tous •valent des mérites d'originalité diverse* X'iustinct iocial des grues, leur singulier esprit mimi^ue^ lés iendaient ai* nables, amusantes. La jovialité du pélican et son hu» menr joyeuse, la tendresse de l'uie, sa £ic^lfé d'Attache» tnentj la bonté enfin deÉ oig:ognes, leur piété pour lenri :vieiiz parents, attestée par tant de témoins, formaient entre ce menda^et nous des Uena qrropnthiqnés que la légèreté hoBÉdtie n'aurait pk» dû briier barbarement." — ^ÎTV 1: •ib n i «ÏHO» « LE8 HÉRCMNNIÈRES D»AMÉpiQUM. '"* ^ La décadence dn héroQ estmohis senldBlê eio Attiérfq^ifr. Il est nkiiot potrsuiTi. ' Les idlitudeft soilt i)lii8 vantée. % thmirè i^icot^/ tirfr 8éi ta^taïë cH^b^ defl fbiètssoliibfè*^ et^irétf^cro itUi^éMtrableM. Da'ns ces- léh'ébres it'ést plnil soiei^brè r dix dn oniAîe inénaj^iâf s'y ëtabif Bf etit èltfeiirâ>l«, oti i'ta^ dd 'distalice. L'obsctlHté paifaite déM ffràudfe cèdVèi'flar'lèB eaux lîTidés les i%sfture et les r(^oiiit. ' Vét'ii le bant de èéii arbres, iltf cbiiittraisétit dVeo dés b&tdiitf tiilê ' léfroè {)lâté*foi'rne (juMU cpuvrefjt de petites' ''bipi^bbiit} . voilà lé domicile de la iatnillè et l'abri des anidnrs i là, 14 tk)t)tè tran(itiillé,réel(t>ilibit,' l'édacktiùii dà vol, léàien- aètgtaéiÉènt¥]|^iéhiiel8qbi formeront le pê4cbetlr> 11* ù'oiit pas fort à craindre que l^'hotiinie vienne lès inquiéter dAi^f ' cet rètriÉltès y elles se trouvent nbii Idiiî db la: xûèx,àpj^* clidenciefat dàfiS lë« Oardlinès, dAns ded térrtiins bas et ni» gebx,''lietii «Mêiitf dehi fiévi% jefàti^. Tel marais, ààcién briis de nïei' dtt dé riyière, vieille flaqne oabliée derrière datnrltt' retraité dés eaux/ s'étetid 'pUtfuis. sprla làrg^nr d*tihm\\pf a'dn^ bu iix cdillesdelon^ëar.'L'eiiiri^e ta'^sit pà*1bél?ÎBhritaiWéî' Vous vb^z an fi-b'nt de ttbnes d'arbi'éèiV ' tbUtspàrftiitetheiit droits et'dépotdllé.'r de branches, 'de cin- gai^( Quelle etîti^ les' vieilles I tdhtd'iïfijaiirié' „ etéiBBttieiikei 'Krtnèéi!'*, èe c(M nemhHê fêrih'é'^st titâ'e thl4ré où vous plongez. Uu laurîer à chaque pas intercepté '!e passage f pour passer outre, il faut une lutte-pénible avec ses branchesit ^yec des 4ëbris d'arbries, des lauriers tonr- ; jours rèûaissaïits.^ Dé rares lueurs percent l'obscurité |< [ cék] régions àfl^i^eijHiiés ont lié yienc^ de la mo^tr Sauf la , néte m<^I^anco^açie de^ ^^yf. ,oji ; tjjÉqis .petits oiseau j;, qn» . l'b^ entend pai^ii^, 9Q,'|é &érobèt|s,iiib çri enroué, tpQteat • mnlét^ déjBe^t ; Jtnus <]âb '^e |ént s'flève de. la , çipae-dm^^ ar)()rô's, le tnste Mrbn génui^soupiré. $i,la..t|^pïiièt9 vientii î ccis ^iids cèdres niis, ces ij^rànds ni&ts»8e Iwlç^çuçentet.M > hëii^éAt ; tpùtè^là fdirât' liùrle, criei* gronde, inaite At'y,.;, trbînpèr tes 'k^ppi^, les ours, . toutes le* bi^es de proie. : t Aussi êë ne fut jpas îAii* étpnnemeiït que, '^rs 1805» >le* ; hé^ns, si bietaéjiablis, virent rôdè|;'sous. leurs çi^^it»u , pleine tijjiifr^, un téreVî*^ tJn s^ul ét^ijit «o^r, t EableVié lé^yisiiei'Jaj^ patient, vo^^g^ur infatigable, «t>: ré^vèàtitÀnt buè pacifique: Verni, l'admirateur, de* ,^ ; aeàùt; iitëi^à^rè Wllspn, * O'jf; * Ateidiidée tVîl*ott naquit à' 1*ai8léy, en ÈocÀtfi iipû,i^ ■ m m I m l ■mû II i ■'•n «ffrAyér, il fAt Tenu mus dont* à m rencontre pour Iqi tûn de aet, orii. de êéé bètibments d'ftilef, an salât •mioalf une fraternelle ovation. Dans cet année! terribles oà l*homme fit de Vhonime la Slis>aste destmotion ^ni Jamais se soit Tue, il y avait en Bosëè an homme de paix. Pauvre tisserand, de Glasgow, dans spn logis hainide et sombre, il rêvait U nature, rinh fitai des hjbr^s forlts, la vie ailée surtout Son métier de ottl de Jatte, condamné à rester assis, lui donna l'amour •itadqfie da vol et de (a lumiàre. S'il ne prit pas des ailes, c^est que le don sublime n'est encore dans ce monde qna le lête et l'espoir de l'autre., Nul doute qu'aii|oord'lini, r Wilson, tout à fiiit affranchi, ne vo|e, oiseau de ,Oieu, danf [ ttiié étoile moins obscure, observant plus A l'èise sarl*alle du ci^iidor et de l'osil du &ucon* fl avait essayé d^abord de satis&ire son goût pour lea ' oiiéau!K en compulsant les livres de gravures qui préten* , délit les représenter. Lourdes et gauches caricatures qui donnent une idée ridicule de la forme, et du mouvement ' rieii; or, qn.*est-ce que l'oiseau hors la jsrAce et le mouve» mMnt t 11 tt*y tint pas. Il prit un parti décisif: ce fut do ' qttitter tout, son métier, son pnyp. Nouveau BoVinsoa OtiiiioéV par, un naufrage volontaire, il voulait s'exiler ans ■cditndeÉ d'Amérique, lé^ voir lui-même, observer, d'ié^ crira, peindre. Il se souvint alors d'une chose | c'est' qu'une tàvait ni dessiner, ni peindre, ni écrire. Voili o^ hdmàie fort, jçatient et que rien ne ponvaif rebuter, «|ui<: abprénd à écrire très-bien, tiés-vite. Bon écrivain, artif te injfiiimènt exact, main fine et sûre, il parut, soup sa mèiip ^* màiitresse la nature, moins apprendve que se atuhi ▼euf. ) III iiniii i 'I III ■ I I • ■ iiiiiii • Juillet 1766. Dés sa jeunesse, il montra deg taléttts lit^; rtiréietun^nie Doètique d'un ordre sn|)érieur. Paroii déi oecnpatiokis industrielles, il trouva le mojrén d'ébrire et d# pumier diverses poéàies qui lui valtiriat l'éstîlnè ^u poiVft tiatiohal Biirns, dont il devint p|us targua dés adnii* nHÊm lés ]^lus entliousiastes. En 1794^ il s'êmbairqua vpàr rAniériqoo; sans ami, sans ak'^ent, son existence était Joi^i. d'êfrècduléur de rose : il étai^'sooveut en proie iâ, la plus sdmbM mélancolie. Mais sobi génie et i-on adiitiiMtioii passionnée de la imtàre devaient biémêt triompher de too» les bbstàcles ;,sa repu^tiôn établie sur dé foirtes ImuI^ mliiiédè sèn vivant^ ne fit oùe s'acci^itrè >|»Érês sa mort. Il moMHWléii 1813, martyr d^la caasé qu'il avait edabrWee» St^Atfattbèki est le patriarche des naturalistes de rAmér riotfe, on peut considérer Wilson comme le pionnier, i^e créateur de cette.science dans le nouveau inonde, et, inaiitipé; les progrès du siècle, les ouvres de Wilsoa aervi»nt enoove dfiliirredti testa àtiMit l(if&stanUiiii.^Nàladél'iultMir.> 'n-i r.) Am^aiiwifil •• l«Ma as d raate, il camp*), il «*at chfS lai* • • •;/ ■■^m^' •ii*^ Danattne ▼laite à nn ami, je troiitk! tonJennéÂlfede hait ou neuf ans qn'on élève à la ville, mais qn5, alo^ i Itt ««npogne, venait de reoueillir, en ootirant îlabilea obampi, na bean bonqnet de fleura sanvkges ée'tlMltéa' e«Nrteara. Il iea présenta i aa œére, dans lapins gH^e ailmatioD, disant :«...*' Obère niawan, voyes quelles ballet «flearij'ai raeueillieslOht j'en pènrrai otièilHr blend*atti> V traa îfâi viennent dana nos boit, et plnt belletenooiri»! ^ N'eaiKW pâté maman, je vont en apporterai encore 1 *' Elle prit le boaqnet avec un sourire Je tetidresse/adiÉira aUendeoseinent cette beattté simple et touobante de la Àa- tmre; et lai diti *< Oui. mon filt.^' 4t ï'euftut parfh«É# Mle-dn .bonhéttr. ' •"":;..> n? «-.■♦' («a^;!, -r- .-■'•^^•.-i' w.. h- ^fj^e me trouvai' moi-taètee ^lant cet Mlbnt/ ef le fbl Imppéi disla rMpembbuMie. Si ras terra natale retçoil évee une gracieuse indulgence les échantillént due je lui pré* ■ente bumblenent, ti elle exprime le délirr 1^ je M en perte emeem fhMf ma plut haule ambitioqf tera tatitfeiteé Oar, eomme dit mon petit amiji' not boit 'éil sont plaint { Ven puit cueillir bien^ d'autrat et plut bellet encore. '* (Philadelphie 18éa) i '>^^'^ «« ft »ïnimoï> ,«3 Al- noi.t r'-yf t.'? «"■h aniu h>'- ■• !■ '••. '"♦ri Kt»©v * -twpr/lï^itt <»(i j. ,:; ■ ^^^iufîCïj îjrfv*»'! i:'fpt*i0. •^fliSEfaii iftsirj'^j.fiij i.i^ .(.«ifivhr ©lia s f^îtVJ^yt }'« .«lÏAÎs'i »l» îHTam G7 >t jV « ** Les Pletiviérs sortit des oiseaux qui ont les tSïm ftigûei, et le pied léger, et qui sont aussi bien tailléi fburlé toi que pour la course ; les nns préfèrent lea ekamps cultiVés ; les antres, les niàrais, les gréyea. Ils yitent dMnseotes et partionlièremént de ver» clé teir« qiiilê fi>Bt sortir de leurs, trous en piétinant le •oL liés Fieuviers n'on! pas la physionomie hcfoi- reuse ; leur tôte est beaucoup trop volumineuse ; leni^ }m trop ^xmirt et ÎDHéré trdp ' baé et trop à ata^^é dtoii dans lè crÀne. Us portent po^r là plupart i^ manteau lanne rerdfttre, énàaillé de môuckéttires brunes, plus ou moins foncées ; Colliers noirs , et Êàqueê d^ordres sur là poitrine. Le ëentânâfent '4e ifraitemité est très développé cbeaS eux. QMijid m rPlewrier est abattu," 1éut le vol revient sur" lid pour le secbttHr et il est àtrivé pins d^xnè' fbiri à un chasseur d*ëxtèliùliner toute une bandé sans bouger de place. " Quatre espèces de Plewviers séjournent Pautomne sur nos grèves ou dans les champs, savoir : le Van- neau gris on ^SquAtarole Suisse, , le Plei^vier doré, le Pleuvier criard ou Eildeer et le Pleuvier à col- lier. Ces oiseaux 86nt (knnmuiié à TAncienet au i vfj. 'Z _iA t-itii!) ,fij>iia 6»b I8W0*1 è^è « 'j^>nî>«f» itBl*'*^ hélHed PîofOr.jf *>t ■^ .il • Xé yànneau gris cp^nii aûpsispûs les noms de SquÏK taMle, laisse, Yanneaù-Pleii^vier, etc., est à la tè^ dje, l%st^e(^' par là taili^.. C'«st, un indiyldn -dipi^i^rei qm ^fréquente les hautes terres en l^^our et se ^l; tuôr'èitir le bord des grands étangs et des fie ^:y}0i^^ ^^ 1«8 pieds.'?.; ,,„oino > mué ^ "No. 510. Squa^tavola buelvetipa.— ^Baibd. j,;^ ^^ ». Ohaifàqrîus hiwre^càs.r-TÀunusoN . v4 •«1 ^ < i: m -9»- 1 Toiol ton •iffna]«ment : manteau bnui, cendré ; noitrine d*ttn bfano Mie ; le doi etlee soapolidrea fonoée aveo des étoilei orangées on dorée» ; large pollier noir et ceinturon de même nuance ; la points du bec noire et le reste orangé ; pieds couleur de plpmb. Ils se nourrissent de vermisseaux^ d'inseotea et au besoin de baies de diverses espèces : l^ur c^air eet délicieuse. Iieur cri est un sifflement aiciu lueurs jeunes ressemblent fort à ceux du Pleuner doré, mais ils ont la tête et le bec plus gros et oni deux ponces de plus en longueur ; cette espèce, peu répandna en Canada, se rencontre an nord da l^ufopa, dans la^bérie, le Groenland, aussi bien qu*à la Baie d^Hudson. Les C9U& sont au nombre de ^uatre^ gros, d'mi olive clair, avec des taches noires ; cee Pleuyieri élèvent souvent deux iismillee dans la saison, lia «onvent depuis la Virannie en gagnant vevs le nofd. Longueur totale IXf, envergure 05. i..,< mm MiW LU PLEUVDEB CRIARD. * (KildMrPlovcr.) Ce Fleuvier, très répandu à la Louisiane et daUiÉ les plantations de cotton, de cannes à sucre et de riX| de M Géorgie et des CaroUnes^est peu connu en Ca- nada, dans la Nouvelle Ecosse, à Xerreneuve et au Labrador. Quelques individna viennent d«Ds l'ouest de la Plrovinee où leur présence a été signidée par M. McElraith. Le vol de cea oi- seaux est mrt rapide et ils courront ik terre avec* une rapidité oui est passée en proterbe. Le Eildeer i ce nom lui vient de son cri) exécute mille évolu- ions fimtastôques, au haut des airs, dans la saison nuptiale ; ces Pleuviers sont remarquables par la beauté de leurs contours et Péclat de leur plumage. No. 504. Aegialitii vooifenii.— Biisn.* Ûfairsdrias voeillnrdi.<— Audûboit. Il w ■l._._.. au Le KUdeer pond quatre œuii» couleur de OKème» tachetés de brun et de pourpre dans un trou, sur le bord d*un étang ; ce nid est matelassé d'herbes. Lea i'eunes sont aptes à courir dès qu'ils sortent de l'oBUid )urant la période de l'incubation, les vieux se chargent alternativement du soin du nid et son^ f>rt bruyants dès qu'un eni^emi se présente : la fé^ melle traînera l'aile, comiipe si eue était blessé^ et le mâle circule dans lea airs et fait «oniier |HV note de détresse au dessus de la tète du pertur- bateur de son repos domestique. i y Le mâle aie bec noir ; les rebords des paupièreiy 4*un rouge vif ; l*iris,d^un brun foncé. XespiejdUii d'un gris bleu clair. Le haut de la tété, le doe, le« petite couvertures alaires. jaunàtre-brun. Le mi* lieu du cou est entouré d uq large ceinturon ppir prunàtre: il y a une semblable bande entre les ajl^ Le croupion et les couvertures caudales inférieutei ■ont d'un jaune rouge vif: . . . i«ii jiq VI ou yiUiOa'î'Aj ^ Longueur totale 10 ; envergure 2Q^ UîlV >1> "^Q-ifi'Vi ' LE PLEUVIER A COLLIER.'*'-*^ H ^^ »r,^»y«/. )»;j|^V j^'tfff ,,„.(Bing PlQVfr.), j»k(lil '» '*. LE PLEttVI^ DORÉ. i I Ce Pl6UTiè1r'«èt eoimmùn à ralnâien et a;u noùVéaii. monde : à oértaiiieè 82ii8^és. Lé ^ère de rOi^nithologié Américaine dëcHlt; niio cbàsse anx pléitviérs à là Lonisiane à la^âéllé' des gentils hommes Français le convièretît. Ûèé' ranVoré,' les ckassènk^ s^ètant disâémîhéii sÉr dlveré points où' le gibier* devait pasber, une troupe dé pleiiViera «e mbiitra ; léft c&asséura dMmltér lé cri de ces' oibeàùx, lesqu^lil' dés- cendirettt du baut des airs et dàrent aforAeésu- yer née eépèce de fén dé file/siii^ ubé gràiidé él^n^ due de terrain : cinq on six fUiVards écbi4|^'rént seuls de tonte la cohoîtet la ohàiiise'dùinj'ns^à^aà oéncker du séloÀ, et, quand il le^ l^i^^ ces Ném^l moMiraienC la même' ' s^if ^ dé ' carnée ' que léi' matin : un d*eux comptàili soiitiiilie et' titjië doui^nel; dé Pieuviei^ pour sa part. Aàd^b • \ •,: • ' . ■ I : • , I .1 ' .< .■ ■. « ' ■ ■ ■ ■' ■ " -' ------■■■ 'I - * No. 503. 01iiafaufr. féi^s, irrégulièrement disposés. Les petits sont j>rèta ^çquriirdès qu'ils ont rompu leur comiille/êt ils diierç^ei^t à se garantir du danger ^n seJi^ottissant àplHt sur le sol : la femelle a beaucoup d'attiiche- beaucoup 4iëni 'pour sa lamille : elle a recours à toutes espèces d'artlnces pour les garantir du danger : elle se traine- ta péibiblemeni h, terre, comme si elle était dans le» transes dé l'agonie, ou qtie s^s ailes fussent rompue» j^ letbût dans le but d'appeler sur elle les.malneur» qui menacent sa cQuyée; , Le». Pleuviers doré» cibèrcliept leur patiire plu» souvent dan» le» champs que «ur les grèves, , ' ïié m&le ft lo bec noir et cpurt : Vins, brun : le» p|edS) l>léus griSé J^e dessu» de la tète, le devant d» dos et l^. scâpulaifes Aont élégamment variée» d« bitm, âcilnoir et de jaune clair; cejaiune lorme de petites tc^cbes à l'extrémité desi plumes. Le dërnère dii doQ> gris brun^ varié de jaune d'une t^nie plus pâle; la queue e#t brune, barrée de bliuiç. Les aUe^spnt brune9;.ies couvertures infé- rieure», Uclietée» de jaunàbrebI,ano ; les primaires eftdii» et compjo^ée dé doiize pl^ .. - .c ïiOngûeujr ibtafe e^veirguire 22|. o *^ Les Hèuviers dorés voyagent ..en. trombe» tour» bindnantêsres^^^âfb^Ûl^Q^vables^^^ •icaoti'.'A— ■*iî''^îvioxit'ir,.ai tuhhêv^â"^ OY ] —847— j^tofêiiSèà qui s^ànàokéènt 'dd loin par d^aiffiis iâÊé^ menta, rasent le sol comme les hirondelles, se ré- dressent tout à coup dans les airs avec la prestesse d'un ressort, disparaissent et reparaissent aux regardé avec Pinstantanéité de Péclair. J^ài vu des chasseurs en itiei: vingt et vingt cinq d'un Seul coiip de iusit, J*ai vu des tendeurs en Champagne prendre cent PleuViers d'un Seul coup de filet. On petit calculéf' par ses deux chifiVes ce qu'il doit manouer d'émi- grants àii retour de leurs expéditions. Comme leé càdaytes dés croisés marquaient le chemin du iidni sépulchre aux lî^Oques de foi, .ainsi lé fuinèt Qéi}éral, à 1» f pinte aux Lièvias» éti las cnaianpB là long des nves du St. Laureut. i ff v> ■ .•!! 1! 'M I wn dos^chées, quelques herbes en font tous les fim^s : la feméile j pond quatre à cinq œufs d*un pouce e^ demi de longueur, d*un pouce au plus de mâmètre et s'effilant tout à coup au petit bout. Ces oeu^ sont brun clair avec des taches plus foncées au gros bout, môlées d*autres taches d'un pourpre p&le. Pendant ses excursions nocturnes, aussi bien que le matin et le soir, la Bécasse s'éle¥era par un vol spiral à une très grande hauteur dans les airs^ faisant entendre de temps à autre sa note quac} lorsqu'elle est paryenue bien haut, elle court deif bordées cà et là d'une manière irré|^îiére, en bour? ^pnnnnt : puis elle redescend se poser à terre avec là même rapidité qu'elle était montée. Son en, quand elle est sur le sol, semble lui être pénible a émettre : elle incline en ces occa- sions la tête vers la terre et hoche la queue fré- quemment ; ces allures, ont lieu le printemps et pa- raissent être le cri d'appel du mâle. La Bécasse passe son temps à retourner les feuilles ou le sol pour y chercher les larves et les vermisseaux qui s'y ca- cihont : sa ch.'iir est fort recherchée. La Bécasse d'Amérique a les habitudes de la Bécasse d'Europe: mais sa taille est bien moin- dre et < son plumage est différent; le' mâle d4 l'espèce d'Amérique pèse de cinq à six onces tandis que le mâle de son ôogénère d'Europe pèse douze onces. * En Angleterre les Bécasses arrivent en Octobre et en Novembre et y hiver- nent : en mars, elles gagnent le nord du oonti- nént Européenpour la ponte : tandis que l'espèce «L'Amérique hiverne dans le sud de notre continent, arrivé ici en mars et avril, se répand dans tout lé Chmada et y couve ; puis à l'approohe des froids, elle •e met en route pour le Sud. L'une espède émigré de la zone torride à la zone tempérée, l'autre de la zone tempérée à la zone arctique. Les deux oiseaux ayant un même nom, diffèrent non-seuLlément par leur taille et leur livrée, mais encore par les cli- mats qu'ils habitent Ceci démontre combien «ea fondée est l'opinion exprimée p«rde0niitl« ^ ^349— laliteft américains que la Bécase d'Amérique plftBse de ce continent au vieux monde et vice ver8à^ *[ ' I Quel est lé terme des migrations de la Bécasse dans la partie nord de l'Amérique ? c'est ce qui n'est pas encore connu. Il n'appert pas que cet oiseau se montre dans le voisinage de la JBaie d'Hud- son ; il ne paraitpas non plus qu'il existe dans l'ex- trême nord de l'Europe : il est donc probable qu9 ses migrations ne s'étendent pas à une bien haute latitude ; on peut poser en principe général que les bécasses qi^ émigrent aux régions arctiques dans les deux continents sont communes à chaque continent. Aucun oiseau n% plus que la Bécasse, là passion des voyages ; ce qui la force de se munir de ces fortes provisions de graisse qui donne tant de prix à sa chair. La Bécasse se rencontre quel- quefois dans les clairières au sein des forêts, où elle Retourne les feuilles pour en retirer les vers eto \ en cela, elle diffère de la Bécassine qui ne fréquente que très rarement les bois. La tête de la Bécasse a une structure toute particulière : l'oeil est a une grande distance du bec, ce qui lui donne la faculté 'observer ses ennemis de bien loin ; son vol n'est as rapide. Faites la lever dans les bois, elle rasera a cime des buissons et se posera par derrière ces mêmes buissons, puis elle s'éloignera à pied, une distance de quelques mètres. La différence entre la taille du mâle et celle la femelle a fait croire qu'il y avait deux espèces de Bécasses en Amérique. " ;' Audubon trace un magnifique tableau de la solici ttidél de la femelle pour ses jeunes et des ingénieuses ruses dont elle se seii; pour attirer sur elle, l'attention de Celui qui veut s'emparer de ses petits : en ceci elle ressénible fort à la perdrix, mais les jeunes Bé- casses n'ont pas, il s'en faut de beaucoup l'agilité des perdreaux : ce sont de faciles victimes que de» enfants cruels dérobent à la tendresse de leurs bons pareils. La migriKtion des Bécasse, ne se fait pas par tfOt^pe, mais une à une la nuit au clair ait #iiir~tl«^B luÉ^ et^lnnBO lÉre tollr ritii^iiïrté^ que -l*oti ?. ■i'i 'il' jfif9^ 4ire q|i'(9lle8 sont V>ute8 à la fil0, 1^ quoique à une certaine distance les une^ de9 autres. Cette particularité à été remarquée, par le même naturaliste sur les rives du Mississipi et de l*Ohio, le soir : presque à chi^que instant à commen- cer du milieu du mois de marsjusqu^auipiiieudumois j^avril, |a Bécasse passe avec la rapidité d*uii trait Il les a vuesémicfrer de la même manière au l^ouveati Brunswick. La chasse jà la Bécasse est fort labo- rieuse, mais fort intéressante : le Bois Bijoy, sur les limites de la cité de Québec, la côte à Bonhomme % Charlesbourg, a venir jusqu^à ces'années dernières étaient réputées fort giboyeuses. ' Après de longues pécheresses, il serait mutile de battre les hauteurs ^n quôte de Bécasses : il fiiut alors avec un bon chien d*arrèt, explorer les terrains marécageux et bas; iy>rès des jours de pluie, ces oiseaux gagneront le yersant des collines et les clairières dans les forêts. C'est là qu^on les rencontre aux beaux jours d'au- tomne, recherchant les rayons du soleil quand, il commence à faire froid. Plus tard dans la saison, le chasseur remarqua quelques Bécasses retardataires, sur le bord des ruisseaux ombragés ou des saurces chaudes dans les ]>ois ; I^a)s à Pinstar des Bécassines, les mouve- ments des Bécasses sont içcertains et dépendent des saisons et de la tempérs^ture. ;> '* La Bécasse de France est un oiseau éminemt ment domesticable et sociable, dit Toussenel '*; nous ^'^vona encore pu constater sur ce poin^ le degré de réussite des tentatives qui ont été fS^ites en , ^ Qn a va des bécasses fatiguées 9*abat^e en vold nombreux sur le pont des navires ; on cite npmbr^ 4e ces pauvres voyageurs, qui, deux Ibi^ par an, fe cassent la tète aux cages de nos phares maritimes de la France. " La Bécasse mate a le bec brun couleur de cludr, noir i sa base ; la mandibule supérieure se termi- ne en une petite protubérance, qui se proji^tte à pfsii l^t Un dun^ de p^iutf au 4«U^ Ap U nM/jOJMf ,^ inférieure; lefront^laligneati dessuede Pœil etiontee les parties inférieures, œun rouge fauve : les c6téada eou, tirant sur le cendré ; une légère bande de brun foncé, se fait remarquer entre Fœil et le beo ; le sommet de la tête à partir du devant de Toeil en allant en arrière, noir, traversé par trois bandes étroites de brun blanchâtre ; les joues sont mar- quées d^une barre noire, variée de brun clair ; les franges du dos et des pcapnlaires d'un blanc bleuâtre pâle : le dos et les scapulaires, d'un noir foncé, ohàr- que plume marbrée de brun clair et de rouille clair, avec de nombreuses lignes noires traversant en zyg zags les parties plus claires. Les jeunes d'un brun foncé ; la queue noire, chaque plume frangée à l'extérieur avec de petites taches d'un brun pâle, mêlé de blanc et de jaune : la doublure de l'aile est couleur de rouille clair ; les pieds et les jambes, rouge pâle, couleur de chair ; l'œil, noir et plein, placé bien haut sur le derrière de la tête : poids, cinq onces et demi, quelque fois six onces. 'f'' longueur totale 1 1 pouces : Envergure 16 pouces. ' * i ^.' LA BÉCASSINE. * (Wiltton'a Snipe.) 'La Bécassine, si hautement prisée des chass^urt,' et des bons vivants est très abondante 'eil cette pro- vince pendant le mois d'août, de septembre et même en octobre. On cite des endroits ou des Bécas- sines ont été vues à l'ouest de la province, aussi tard que le commencement de janvier, mais c'était là des cas isolés. « Cet oiseau niche eii Canada, dans les endroits ma- récageux sur les hauteurs où il n'est pas exposé à être molesté par l'homme : un trou dans la mousse. m m. ^^ îîo. 623. Galljnago Wilsonii.— Baipp. ^*^U-- Sccffftpak WilÉoiilî.--AoniJ|î6H/ S5f-^ tepitté de <|iiidlqiiQ8 ]i«vb6«, voilà Je aid qui bientôt contiendra quatre xeuft d^un jaune olive, abondamr minit tachetés de btun clair ou foncé ; ce» tachea augmentent en étendue à mesure qu'elles appsocheni d« groe bout où elles forment un cercle : les ceufii ■ont toi^ours disposés de manière à ce que le petit bout se touche tous. Les jeunes comme oeuz. de la Bécasse quittent le nid, dès quMls sont éclos: ils recherchent d^abord les insectes et plus tard, quand leur bec est fort, ils Penfoncent comme les vieux un demi pouce dan» le sol, pour efii extraire des vermisseaux et de petite» racines dlierbes. Les Bécassines sont fort nombreuses sur tonte» les batture» marécageuses du St.-Iiaurent ou dttna les champs que Pe<>n du fleuve recouvre à chaque çrandemer,* Elles sont très singulières dana Isors hflJntudeB : le chasseur qui remettrait au len« demain, une chasse qu'il projette dans un endroit où. il a vu nombre de ces oiseaux la veille, n-en trouvera peut^tre pas un seul le lendemain dana la même lo^ité. Sont elles alarmées, elle s'élèvent en aigafigs, sonnent leur ofi Wau-aik^ font quelques évolutions dans les airs et reviennent se poser pres- qu'à ^endroit d'où elles sont parti. Audubon a découvert les nids des Bécassine» dans la Nouvelle Ecosse, dans l'Etat du Maine et dan» les régions montagneuses do FUnion Américaine.'' La chair de la ^oassine est aussi renommée que C^le de la Bécasse : on sçait que nos Sybarites laJaeent à la Béoas^ne et à:laBécaese,ponrfiirce leurs intestins avec leur contenu, etqu*ils lesfont rôtir tout rondes; pourtant, il n'est pas rare d'extraire de» idsoère» de Béoassinos mortes, de gros vers de terre, de» sangsues ; oomestibles peu propres, on l'avouera à Fhomme. Il y a une forte ressemblance entre la Bécas^ sine Européenne eteelle d'Améri(|ue : l'œil perçantde '\^ilfton signala d'abord en quoi elle différait et le» naturalistes par reoennaissanoe, donnèrent son nom * On appelle g^nds njter cea hauten i^rées qai ont lieu Semi-menauellepent» à^r|ir 49 )|| 1^9 sto Trois Bivièrei en descendant Ven lé golfe. . à Ta BéoâlMÎtie d*Améiiqti«. La BéoaMiiié d* Âéié- 6 «et plus petite d*an pouee que celle d'Enropet le a «eisse plnmeft dans la quetie et la BécasêiiM Stiit>péeiiiie n'en a cfité cfuatorae : le cri deb deux eft fort difféirent ; ce fait remarqué par Andnbon avitit éehappé à Inattention de Wilson ; d*nn antre c6té Frank Forrester * s'insurge contre Popinion d'Att^ dtibon et affirme qtlé ces detix oiaeanx «nt un cfi semblable. Voilà un problèine à résoudre, pour le ëpoft An Canada. On a noté cbez les Bécasset et chet les Bécassines Un trait fort sincaliei* qui né ee produit qu'à la saShon des ceuft. lie ehasseuir «[ui firéquente, au point du jour, lesbumiides praitiea en quête de Bécasses, remarque que des couples dé «es oiseauit nrobtent en ipirale rem le ciâ, frsp^ pBxtt Tait de leurs ailes à céups redoublés : f pâi^ venus à use centaine de piedis de hauteur, ik s'être gnent soudainement en frappant letors ailes l'uttè. éôntre Pautre avéc une ^nde titesse, se Ikiesent ehoir vers la terre en faisant entendre un fiiibM gazouillement oU plutôt un béurdooneittent, qtiê f dn eréit être causé j^ar Paetiéïk de leurs ailes daiiil leur descente rimide ; il ^e parait pas que cette manœuvre sin^ulièce ait lieu en d'autre aa]84>n que le printemps. | u.^j..:., .... -■■ ,.-k\ •■.-,, --i ■ •■■'iiidirt tragiquement cëîi anîi^^ «iemièi'ei. t Un chassemr digw de lei âffinne qne lea mâles seuls montent aÎQsi an liawt des airs. t Npns sommes redevables des particularités Bœermttm «L un diassénir de vieille roche ' '< La Bécassinte, ati printemps fàiit étiténdirè loi'Sqtt'ètle «St piMfée un sifflement séàteiiU et tort fligu | ^'èst la note 'd'appel du mâle, ayant *la saison des oeufs. Je l'ai «ntenduQ, maintes et maintes feis À ^P*";^! ^P^ ^^^ et 1857. J'ai fait lever des Bëcitesineè sburent dans lés bois dans des terrainbl^niiUdeB et coiivei^s d*ai1>res. îjéê Ëiééas- «es ▼iennent prend rie lenr naiinitaro ^nêra(1elti«nt là ouït, dans les endroits oft Ton trouve les Bécassines pen- dapt le jour. Après dé fortes gelées en Qctot^re^ au premier clair ç(e loàe, les Bécasùnes goittent le jbaiiaas en corps, j^éadant ff)i jitlfi '^1 ! : hé principal attridt que possède la chasse à la Bécassine, oW l'ezeroiofi musculaire qu'elle entraine et le «avoir faire prodigieux qu'elle requiert pour que le chasseur puisse atteindre roiseau dans ses gy- ratione infinies et sa course tortueuse, lorsouMl se lève de terre. Pour prétendre au titre (k enassenr deBécassine, il faut avoir, untempérammentrohustev à Pépreuve du froid et de l'humidité ; un œil vi( une main s4re : il faut en outre participer un peu à la nature de Tépagneul : ne faire aucun caa de la boue et de Peau : Audax omniaperpeti telle doit être la devise du chasseur de la Bécassine. Nous ne mentionnerons pas les endroits de chasse les plus en renom en Canada; nos chasseurs les connaissent trop bien, pour les infortunées Béca»- sines que Septembre voit imnooler bhaque année, en holocaustes nombreuse»: on emploie.les chiens cou- chant» et les chiens d'arrêt pour cette chasse. La Bécassine de Wilson porte une livrée brune : le sommet de la tète est n(»r, marqué d'une ligne d'un brun pâle; une autre ligne d'une couleur encore Ï>lu8 foncée surmonte les yeux ; le cou et le haut de a gorge,' d'un brun pâle varié de blanc et de noi- ïàtre ; le menton est pâle ; le dos d'un noir de velours lustré ;> les scapulaires noires, marbrées de taches couleur de rouille, et abondamment terminées à leur extrémité de blanc ; les ailes, foncées ; toutes les pennes ainsi que celles des couvertures, frangées de blanc ; la queue, arrondie, d'un noir foncé, se terminant par une bande d'une teinte de rouille vi^ traversée d'une ligne noire, ondoyante et frangée de blanc ; le ventre est d'un blanc pur ; les côtés, barrés d'une couleur foncé ; les pieds et les jambes, d'un vert pâle ceâdré ; le bec, brun, fluté, long d'à peu près deux pouces et demi. Loi^eur du mâle 11 ; envergure 17. La lemeUe a un plumage plus obscur : le blanc sur son dos est moins pur et le noir moins foncé. la nuit pour le Sud de l'Union Américaine. J'ai tué dei Bécassines à Sorel, mftme en novembre ; un chasseur que ^ connais «nstuë&Sorel en mars.»(W. H. Kerr, deCluébec.) 866— 58, 'a • LA BARGE DE LA BAIE D'HUDSON. ♦ (Hadsonian Oodwit.> Quelques individus de l'espèce apparaissent de tenijps à autre en Canada : on les dit plus communs à Pile du Prince Edouard, à Pictou et aux Iles de la Magdelaine : on prétend même quMls couvent, dans certains marécages de l'Ile la plus grande de ce groupé. Ils diffèrent par leur plumage de l'espèce euro- péenne, en ce qu'ils ont plus de noir à Fintérieur de leurs couvertures alaires. L'opinion la plus accj^é- ditée maintenant, relativement aux lieux où se fait la ponte, c'est qu'Os vont confier leurs œufs aux terres stériles des mers arctiques. Leurs habitudes sont encore peu connues. La femelles est plus grosse que le mâle. Bec. d'un jaune grisâtre ; les pieds sont d'un gris bleu-clair ; fa tète et le cou, d'un brun ffris, aveo des lignes ptuâ foncées ; une bande grise-blancbe se fait observer au-dessus de l'œil et de la poitrine ; le dos est d'un gris foncé ; les scapulaifes, brunâtres nolifes; les plumes, légèrement pontillées de blanc, une large bande blanche recouvre le croupion ; les plumes de la queue et les couvertures caudales en dessus, d'un brun noir, blanches à leur base; le plu- maee en dessous, d'un jaune rouge vif;les côtes, mar- ques de brun foncé ; les couvertures alaires infé- neures, brunes noirâtres, blanchâtres à leur mai^e. ^Dimensions 15| x 28. Femelles 16$ x 29. I ■' ' I . il ■ ■ • il iii' * No. J548* Limosa Hudsonica.— Bairp. ^^ Limosa Hudsonica*— Aydubor. i x2 : LE COURLIB OU CORBIGEAU AU LONG BEO. ^ (Long billed OaiiflW.) Deux espèces de Corbigeaux, œdionèmes ou Oour- lis séjournent en cette Province ; l'automne est le temps de leur arrivée. Le Corbigeau au long beo, sédentaire au Texas et dans les Iles qui dépendent de la Caroline du Sud, se reconnaît facilement, entre antres choses, par son bec qui varie en longueur de sept à neuf pouces. H a la taille du Corbeau et porte un manteau Jaune terreux clair «d'une seule nuance, à part les bordures extérieures des pennes teintes de noir. Wilson le premier, a signalé la différence qui existe entre ce Courlis et son congénère Européen. C'est le plus grand de Tespèce américaine : il liante tout le jour, les plaines humides et ré- vieiit à la tombée du jour aux rives sablonneuses de ]a mer où il passe la nuit. A mesure que le «olefl baisse, les Corbigeaux quittent les marécages, par petites bandes de cinq à six oiseaux, lesquelles bien- tôt se réunissent et forment un immense bataillon serré de plusieurs milliers, puis ils s'abattent sur leurs retraites de nuit : telle est leur habitude dans le sud des Etats-Unis, au dire d'Audubon et Baohman. Cet Echassier est dur à tuer ; il faut une bonne charge dans le fusil : ilssont défiants et posentdes sen- tinelles dès qu'ils s'abattent à terre, ils vivent prin- ' cipalement de vers de terre, de limaçons, d'insectes aquatiques et quelquefois, ils vont exploiter les hau- teurs en quête de miits. Us couvent au Texas et et dans les Carolines. Le bec est*brun : l'iris, noisette : les pieds, d'un gris bleu clair; les ongles, foncées. Le fond du plu- mage est d'un jaunâtre roux-clair ; la tète, marquée de taches oblongues ; le dos est parsemé de taches et de barres brunâtres-noires : le menton et lapau- ' m * No 549. Numenius longkofltris — Baird. Namenius longirostris.— âvdubon. —857- {>ière inférieure, blanohes ; le cou est marqué de ignet longitudinales brunâtre blanches ; les côtés nuancés de même, ainsi que les grandes couverture alaires. • « Dimensions 26 x 40. . LE COURUS OU OORBIGEAU DU NORD. ♦ (Hudsonian Oai'lew.) Les habitudes de cette espèce, que l'on avait opu- tume de confondre avec le Oorbigeau des Esijui" tneaux (NumeniuB borealis) ne sont quMmparfaite- ment connues. Les auteurs répètent les uns aprèa les autres que ce Courlis arrive à la Baie d'Hudson le printemps et qa*il niche encore plus au nord. bans entrer dans les, détails nécessaires pour fiiire connaître, en quoi il diffère des autres ea- pèoes, on est encore à savoir au juste où oea oiseaux passent Fhiver ; car on ii'«n rencontre que bien peu dans les Etats-Unis pendent cette saifloiu Audubon dit. en avoir jrus dans Tintérieur de PU> nion : il les a remarqués en abondance dans le New- Jersey, en mai: il en a également observé des bandes près de Oharleston, en décembre, et il en a acheté sur les marchés do Boston, en septembre. M* MoElraith les a observés en automne près d^Hamil- ton en petit nombre et nousavonalieude croire au*ila ae rencontrent en cette saison comme ** acciden- tels'' en cette section ci du Canada. Ils fréquentent les bas-fonds, les plages vaseuses où ils recueillent d» petits vers de terre, en compagnie avec d'autres oiseaux de grève, licur vol est haut et rapide. A rapproche du mois de juillet, ~ dans les Etatadu Sud, période de Pincubation, ils se rassemblent en grand nombre, s'élèvent au haut des airs, ordinaire- ment une heure avant le coucher du soleil et là for- * * No. 550. NameniQs |$a4Boiiicas.<-7BAi^i>. Numenias Hudsonicus.— ÂUDUiojr. x3 — jl. —368— mant une ligne immense, la troupe entière cingle vers le nord en faisant entendre des sifflements rort aigus pour b^encourager. Leur vol est plus réglé, moins rapide : leurs belles ailes mouchetées, pré- sentent un fort beau coup d'œil sous les rayons du soleil. En juin, ces oiseaux fréquentent les champs ; ils s*y repaissent de baies et deviennent fort gras. Nuttaïl dit quHls arrivent dans PËtat du Massa- chusset au milieu d'août ou au commencement de septembre, époque où on les trouve dans les pâtu- rages, ainsi que dans les marécages; ils s'engraissent aussi de sauterelles et de fruits et émigrent à la fin de septembre. Audubon a constaté la différence qui eiciste entre ces Courlis et le Whimbrel d'Europe nufnsniîis phaeaeus et qui en font une espèce à part. Bec brunâtre noir ; la moitié de la mandibule in- férieure, couleur de chair. . L'iris, d'un brun foncé ; les pieds, d'un bleu grisâtre, les ongles, noirs. Le sommet de la tète est d'un brun foncé, avec une ligne longitudinale blanche au centre et une ligne latérale blanche, mais plus large au dessus de chaque œil ; une ligne brune part du bec et va à l'œil et une autre ligne se prolonge derrière. Le cou est d'un jaune gris-pale rayé longitudinalement de brun, à l'exception du menton qui est gris-blano : le plumage en dessus est généralement d'un bfun noirâtre, marqué de nombreuses taches de blano brun ; lés ailes et le croupion sont rayés de brun et de gris jaunâtre : la queue est terminée de blanc Les primaires et leurs tectrices sont brunes-noirâtre : avec des marques transversales plus claires sur leurs tiges inférieures : les secondaires sont comme les tutrices inférieures. La poitrine et l'abdomen sont gris-blanc; les côtés, maculés couleur de crème ei rayés d'un gris brun pâle ; îes tectrices inféri- lieures de la queue ont quelques marques brunes. ^ Dimei2sionB 18 x 33. ■ ■ \ La femelle ressemble au mâle. Le bec varie en longueur de 2. 10^12 pouees à 4^ pouces. r-359— -ff. et \ LA GALLINULE A PIEDS VERTS-JAU- NÀTRE8. ♦ (Oommon Galliimle.) La Gallinule à pieds verts-jaunâtres, vulgaire- ment dite Poule d'eau, a le plumage olive foncé en dessus et gris d'ardoise en dessous, avec du blanc aux cuisses, le long du bas ventre et au bord exté- rieur de l'aile ; la tète et le cou, d'un bleu gris foncé; l'iris, rouge vif; la queue, brunâtre-noir ; le bec et une plaque au front, d'un carmin foncé. Cet oiseau répandu dans ies deux mondes, vit sur les eaux dor- mantes : il nage ei. surtout plonge très bien ; pen- dant le jour, il se tient caché parmi les roseaux, et n'en sort que vers le soir, pour se promener parmi les berbes et y chercher sa nourriture qui consiste en végétaux, vers, insectes, petits poissons et moK losques. A la moindre alarme, il plonge et va se réfugier dans les joncs ou sous les racines des ar- bres du rivage, ou bien il reste plongé et immobile arec to bec hors de i'eau ; son vol n'est ni rapide, ni élevé, ni soutenu ; la femelle pond dans un nid de joncs, grossièrement entrelacés, et quand elle inter- rompt son incubation pour aller aux vivres, dtei recouvre ses oeufe avec des brins d'herbes. B^le ûdt plusieurs pontes par année, : dans les climats plus méridionaux, jusqu^à -trois pontes dont chaque est de dix à huit œu& roux ou grisâtres, pointillés et tachetés de brun. La mère est d'une grande ten- dresse pour ses jeunes ; ces derniers, dès qu'ils sont éolos, gagnent l'eau et nagent très vite ; leur mère les appellent souvent au rivage et sèche sous ses ailes feurs plumes humides. Ces soins durent iva* qu'à ce qu'ils soient âgés d'un mois. A la saiBon des osufs, les mâles sont d'une humeur gai et enjouée. Ils vont à la rencontre de leurs compagnes sur l'eau, étendent leur qiieue en éventail, se pava^ i i là M, — Baird. Gallinula Ohoropus— âvdubon. x4 —360— nent comme des oiseaux de basse-cour ; ils ressem- blent fort aux jeunes poussins. Les Poules d'eau ne sont pas aussi nombreuses en Canada qu'elles le sont à laJFloride, où idlles prennent leurs ébats dans les étangs comme des Canards ; elles périssent sou- vent en ces occasions sous la dent du Crocodile et des Tortues qui leur tendent des embûches* Dimensions, 14 x 22.- LE FOULQUE D'AMÉRIQUE. • (Gommon Goot, — ^Americaa scoter Duck.) On trouve ces oiseaux en septembre sur nos lacs, dont les lisières herbeuses et verdoyantes leur offrent une nourriture convenable ; ils sont aussi très nom- breux dans les bayous et les eaux dormantes et limo- neuses de la Floride, ainsi que près de Boston, et dans la baie de Chesapeake. Habiles nageurs, ils ne plongent que lorsqu'ils sont blessés, et cherchent une retraite dans les joncs des rivages: ils courent avec une grande rapidité une fois à terre : ils ont été souvent pris pour des Poules d'eaux et portent même ce nom à la Louisiane. Leur cri est un crack, crack qu'ils font entendre lorsqu'ils sont alarmés ou qu'ils se poursuivent à la nage l'un l'autre. Leurs bandes sont si nombreuses à la Nou- velle Orléans, qu'un chasseur employé par Audubon en a tué jusqu'à quatre vingt d'un seul coup de feu, si ce fait ne nous était moins bien garanti nous se- rions portés à croire qu'il ne faudrait rien moins qu'un canon rayé ou Armstrong .pour effectuer un semiblable massacre. Us se nourrissent d'herbes, de végétaux et de petits poissons. Au lieu de les plu- mer, les habitants de la Nouvelle Orléans leur lè- vent la peau comme on fait aux lièvres. Cet es- pèce niche au Labrador, et sur les rivages des mers arctiques. * No. 55. Fulica Âmericana. — Baird. Faligula Âmericana. — Audubon. —861^ Le bec est noir, un peu plus court que la tète et porte à la base de la mandibule supérieure une proémi^^ nence orangée et obtuse ; seize pennes aiguës com- posent la queue ; le plumage est en général noir en dessus, et nuancé de brun en dessous. La femelle a le bec brun noir et a peu ou point de protubé- rance à la base de son bée ; les parties supérieures sont d'un brun couleur de suie ; les parties inférieu- res, d*un gris brun. ^ Dimensions, .1 9.33^ LES RALES. (Rail.) On a constaté en Canada, la présence de quatre espèces de Râles, * Oiseaux timides, ils se tiennent cachés dans les berbes des prairies ou aux bords des eaux; leur vol, à l'exception du temps où ils émi- ffrent, est bas, lourd, peu soutenu, rectiligne ; mais leur course est très rapide, et c'est le moyen qu'ils emploient le plus fréquemment pour échapper aux poursuites ; en marchant, ils relèvent la queue, et l'étaient par de petits mouvements brusques. 1 i LE rAlE de genêt, t r (SoraBail.) "Cet oiseau se tient dans les champs, dans les hautes herbes des prairies humides, dans les genêts, dans les taillis et fait entendre, à l'époque des amours, • Orlygometra Oarolinua.— Sora RaiL Ballus Orepitans. — Clapper Rail. R. Virginianus. — Viiginian Rail. R. Elegans. — Gkeat red breasted Rail. (Audabon.) t No. 555. Porzana Oarolina — Baikd. Ortygometra Oarolinus. — AuDuioir. —868— ^n pp qu'exprime le mpt crex, U devient fort gras en aûtppxiip) et alors on le recherche pour l'exquise dô^ ficatesse de sa chair. Pendant la nuit aussi bien que pendant le jour, il cherche sa nourriture, con- stant en graines au^si bien qu'en vers et en in- B^tes'. Il n'est pas aussi abondant en cette partie ^e 1^ Province qu'en l'autre. M. McElraith . là vu ç^ npmbreuses bandes dans les marécages aux enyi- rons. de Hamilton. En quelques endroits on le nomme Roi des Cailles^ parcequ'on le voit arriver et partir avec elles : qu'il vit solitaire dans les mêmes lieux : qu'il est un peu plus gros que ces oiseaux et qu'il à l'air de les conduire. La ponte est de quatre à cinq œu& d'un blanc sale maculés de noir ou de brun, déposés tout simplement sur la terre nue, dans les prairies. La femelle les couve avec tant de constance, qu'elle périt souvent par la ^auix du moissonnei|r, plutôt que de les quitter : les qui bordent la rivière Delaware, et les rivières à^ 8i|d des États-Unis fourmillent de régies au coinmeuT éement d'août, l^ous les avons souvent remarqués dai^sles roseaux qui frangent les ruisseaux bour- beux siir le littoral du St.-Laurent en Canada. Wilson décrit le mode de chasser ces oiseaux aux Etats-Unis : c'est iau moyen d'une petite em- barcation éclairée d'un flambeau et conduite dans les ténèbres de ia nuit, parmi les joncs sur les bords des rivières. L'écla;t du flambeau éblouit les pauvres oiseaux et les chasseurs les frappent à la t0te avec un aviron ; de son temps, (1809) cette chasse était extrêmement flructueuse. Audubon qui écri- vait en 1844 dit que le nombre des Râles a bien diminué depuis Tépoque dont parle Wilson, et l'on ne doit pas s'en étonner. Lés Bàles de genêt possèdent au même degré 3 ne les bécassines et les bécasses, cette flnesse d'o- orat ou plutôt cet instinct merveilleux qui leur fait diviner l'approchç du froid, a une journée de distance. ^- Pendant leurs longues mîffrationa, la fattg[à6 les Iforce souvent de se peser sur le pent des narûres, à p«r Rail.) Audubon a laissé une description fort détaillée de cet oiseau qui Àéquente par milliers tout le iitto^'al des marais salins et couverts de roseaux, dea lies qui avoisià^t laCaroliite dn^ Sud, de la Floride» TAlabamaet fa Louisiane i il ctoyût que ces BÀles ne se rencontaient pas en nos latitudes, tandis que le naturaliste que nous avons souvent cité et qui a étudié spécialement les habitudes des oiseaux de l'ouest de la Province, lif . McElraith fait mentroa de ce râle parmi les espèces de cette section du Ca- nada ; ce ne sont pourtant que des accidentels ; ils viennent également comme tels dans le Bas- Canada. Les lagunes marécageuses des Etats du Sud depuis le commencement de mars au oommencement d^ayrîl, résonnent du cri de ce râle: oe Ga*i ressemble aUx syllables cacy cas, cae^ eac, oa, eàkâ, càhâ. €o cri que l'on entend jour et nuit est fort haut et rapide; il se ter* raine par un son plus bas et plus prolongée Ce Râle eet aussi ventriloque, car quand il est à * No. 553. Rallas crépitant». — BAihD. Ballus crepitfins.«^Aui)UBOR. «^^ !i 1^ Ut II' —364— pltÉw^urs centaines de mètres de distance, on ^ croirait LE GRAND rAlE À POITRINE ROUSSE. * » (Great red breasted Rail ) M. McElraith ne mentionne qu'un seul individu de cette belle espèce, comme ayant été vu par lui dans les environs d'Hamilton ; le sud du continent tel que le Texas et les Carolines, voilà sa patrie par excellence. * No. 552. Rallus elegans. — Baird. Ballus elesans.— ÂUDUBUN. La dMoription de Pespèee précédente lui oonyienl en touft points excepté que cette dernière a les cotés de la tète plus foncés et que sa taille est beaucoup plus forte. Dimensions du mâle 19 x 25. Femelle 18 x 24. LE PHALAROPE DE WILSON.* (Wil8on*s Phalurope.) On a rencontré à de rares intervalles sur les grèves autour de Québec, ce joli petit Echassiei; dont les mœurs ne sont encore quMmpar&itement connues. On a également trouvé ses œu& en abondance sur les montagnes rocheuses et sur leii nves du Saskatcbewan. Richardsbn dit que ce Ph»- Imrope dépose deux ou trois œufs dans l'herbe sur les bords de petits lacs : ces œufs sont d'un gris jaunâtre avec aes taches rondes, brunes-ombré : la lemelle est plus volumineuse que le mâle. Ils se nourrissent de vermisseaux et de petits coquillages. Audubon dit qu'ils hivernent au Mexique. Le plumage en dessus est gris brun ; le derrière du cou et le croupion, gris-blanc ; le sommet de la tète, gris-cendré ; une ligne blanche entoure l'œil ; une bande noire, au-deàsous de Pœil, descend le long du côté du cou ou elle s'élargit et se change en rouge châtain et s'étend le long du dos : une autre bande châtaigne traverse l'œil ; le menton et les joues, blanches ; l*avant-cou, brun orangé, deve- nant plus pâle en descendant et sur les côtés du corps; la poitrine, l'abdomen et les couvertures inférieures des ailes, blanches. Dimensions 10 x 17J. -t. • No. M9. Phalaropus Wilsonii. — Baird. LobipeB Wilfionii^. -«iluDUBOit. ..-r -^^-^ 11 TOURNEPIERRE. * (Tarn Stone ) Ces oiseaux sont communs à PEurope et à PÂmé- rîque ; des variations dans leurs plumages avaient d^abord fait croire à deux espèces. " Le nom de cet oiseau indique suffisamment Tindustrie dont il vit: c'est une espèce de dépaveur qui se sert de son bec comme d'un levier pour déplacer les petits cailloux des bords de la mer et faire main basse sur les vers et les larves qui ont l'habitude de seloffer soub cet abri : le Tournepierre se rend chaque pnntemps dans les terres du nord, au Groenland, en Sibérie, à la Baie d'Hudson où a lieu la ponte ; puis, jeunes et vieux, à l'approche de l'automne se dispersent dans:^ les latitudes méridionales. Il niche à terre : ses œufs sont au nombre de quatre, olives et tachetés de noir. Cet oiseau fait entendre en volant une note qui ressemble à la voix des Hirondelles. Il s'abat de temps à autre sur les grèves dans le Haut-Canada. Bec noir, pieds rouges ; tarses, courtes ; doigts libres, pouce invisible : manteau noir, teint de blanc et de gris ; la partie^ supérieure du col et la tête, noires ; le dessous dû corps d'un blanc terne* dimensions du mâle 9 x 18f. ' tM ALOUETTES DE MER. L0S naturalistes français consignent sous le nom de Maubèsches, Cocorlis, Sanderlings, Pelindes, cette nombreuse famille d'échassiers qu'on voit apparaître sur nos côtes et sur la plage du gra^d fleuve, au printemps et à l'automne, en groupes serrés et tourbillonnants, qui ne savent ja? mais s'ils veulent s'en aller ou rester, s'élever ou * No. 515. Strepsilas interpres.— Baird. StrepsilaB interpres.— Audubom. — ses— s'abattre : nos compagnards les appellent tous in- difltinctement, alouettes de mer. On en distingue huit ou neuf espèces ; elles nichent toutes ou a peu près, dans le nord du continent. L'ALOUETTE PECTORALE. • . (Pectoral Sandpiper.) Cette alouette a le bec d'un vert olive pâle, foncé vers ^extrémité. L'iris, couleur de noisette ; les pieds, d'un vert jaune pâle ; les griffes, foncées. Le sommet de la tète, roussâtre-brun : le centre de chaque plume, brun noir ; une ligne pâle blanche part du bec et se termine derrière l'œil ; les lorres, loncées ; les côtés de la tète, les parties antérieures et latérales du cou, avec une partie de la poitrine, d'un gris-brun clair, marqués de lignes brunes-foncées; le menton et le reste aes parties inférieures blan- ches. Les plumes sur les parties supérieures sont brunes noires, étoilées de rouge brun ; celles sur les ailes, plus claires; les primaires sont foncées ; les se- condaires extérieures, nuancées de gris ; les inté- rieures, de la couleur des plumeà du dos. Les pennes de la queue, d'un gris briiTi légèrement marquées et terminées de blanc ; les deux pennes du mlKeu comme celles du dos. Dimensions 9.jr X 18 — Poids 6 oz. LE PELINDE CINCLE— BÉCASSEAU, f (Red backed Sandpiper.) Cette alouette airive au commencement de sep- tembre et tourbillonne en grandes bandes sur nos *'^' — Baird. Tringa pectoralis. — âudubon. t No. 530 Tringa alpina. — Baird. Triiiga alpiua.— Audubon. : il-'.:^ ^< ( ^ : t. ' -SÔ9— ffrèves. En été, elle prend en dessus un plumage Suive, tacheté de noir ; le devant du cou. et de la poitrine offrent de {)6tites taches noires ; le ventre est d'un noir pur, avec des bordures blanches ; la queue o,9t olive ; les deux pennes du milieu ont le centre noir ; les pieds et les jambes, noir-grisàtre ; riris, foncée. Sa ponte est de trois ou quatre œufs, un peu py« riformes, d'un blanc verdàtre, pointillés de brun et tachetés de gris roux. Dimensions 8} X 15. ■ LE COCORLI SUBARQUÉ. • (Curlew S^nd piper.) Cette espèce, se retrouve dans le nord des deux continents ; elle est assez rare en Canada et aux Etats-Unis. Son plumage d'hiver diffère de son costume d'été ; en été, elle a le dos tacheté de noir et de fauve : les ailes, grises et le dessus du corps, roux. Les cocorlis vivent réunis en petites troupes, voltigent le long des grèves et des marais et séjour- nant peu de temps dans une ihème localité malgré l'abondance de la nouriture que leur offre le limon plein de larves et de mollusques ; ils semblent chercher constamment la variété. Leur nid est construit négligemment parmi les hautes herbes du littoral, et contient quatre ou cinq œufs jau- nâtres, avec des taches brunes : l'incubation des œufs se fait par le mâle et la femelle. Dimc^nsions 8J X 16. ," ' . ' * No. 529. Triaga subarbuata. — Baird,. Ti'iiiga fiubarquàta.-T>.\i'DUBUN. ^. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 1.1 11.25 ttî iiii 12.2 ■u iiA Mil u ISA ^^ «lui,* MA - 6" Photographie Sciences Corporalion 23 WIST MAIN STRIIT WIBST«R,N.Y. 14SM (716)172-4503 -«70^ L*BâHAS8E D'EUROPE. — L'ALOUETTE DE MÊR AUX LONGUES PATTES. • (Longlegged Sandpiper.) Cette espèce est peu nombreuse : quelques rares individus séjournent chaque automne pendant quel- 3 lie semaines sur nos plages : elle niche dans le nord ; le est très nombt'eiise au Texas, le priiltemps. Le costume d'été est d'un brun-noirâtre ; les plumes sont bordées de rouge-blano ; le croupion et les couvertures supérieures de la queue, blanches, barrées transversalement de foncé : la queue d'un gris-clair : les auriculaires, d'un brun rôuge pâle ; le devant et les c6tés du cou, d'un gris blanc, nuan- cé de rouge et striés de barres longitudinales fon- cée» ; le reste des parties inférieures, du plumage, d'un rouge pâle, barré transversalement ae foncé. En hiver, le pTumage varie. Dimensions du mâle 7} X 17. ■\ L'ALOÙETtE DÉ MÉR SEMIPALMÊE. f (Semipàlmated Sandpiper.^ Oet oiseau est fort diminutif: il arrive en sep- teni^^ et se mêle aui bandesMe pleuviers et autres oiseaux de ^ves ; on remarque une grande diffé- rence de taille parmi ces oiseaux. Voici leur signalement : le bec est noir, légère- ment membre et long d'un pouce ; le sommet de la tète et le plumage en dessus, brun foncé parsemé de rouille et de blanc; les côtés du croupion, blanc : le croupion et les couvertures caudales, noires ; les rémiges, d'un noir sale, avec des bandes blanches : une ligne blanche existe sur l'œil : les couvertures * No. 536. Micropalàma hiaiantopus*— Baird. Tringa himaotopoa. — Auoubon. • t No. 535* Breuntes petrificatus.— Baird. Trin^ •emipalmata.— AvouBOir. -B71— inférieures sont terminées de blanc,; les jambes noires-cendrés; les pieds damèmeet semipalmés. Dimensions 6} X 12}. > LA. PETITE ALOUETTE DE MER, ♦ (LetMt Sandpiper.) **"'*^ Cette alouette est la plus petite de Tespèce : so« ▼ol tient plus de celui de la bécassine que du vo| . 4e ^alouette. Elle affectionne les 9««f^«,qtteU flux et le reflux recouvre à cluique oiaréBaird. Tringa pusiUa. — Addubom:. ~S72— r r LE 8ANDERLING. • (Sanderliug Sand pîper.) % Cet oistau, qui n'a d'autre analogie avec les Pleuviers que la formation du pied pu le pouce est nul, app^ait sur nos plages en septembre, en trou- pes nombreuses. Les Sanderlings passent leur temps L ^etter et à enlever, entre chaque vague, ces pents bivalves que la mer rejette sur le sable, lié chasseur épie le moment ou la vague rentrante potirsuit la troupe pour prendre le gibier à la file : ras '• survivatits, à chaque coup de fusil, prennent leur essor, font une, évolution au plus et reviennent satM f^tis de façon se poser à l'endroit qu'ils ont quitté. Les grandes battures de sables, dans lé' golfe, telles que U hattnr$ œax^ (douétUêy sur la nve nord du St-Laurent, sont les quartiers gé- néraux des Sandiertings pédant l'automne. Ils voiit Aicher dans jes Iles au nord du continent. Cet oiseau a deux costumes : son plumage d'hiver est ^sÀti^' en-dessus, blanc en dessous et an front,, sveé les ailes noirâtres, variées de blanc ; en été,, le dos est tacheté de &uve et de noir, et la poitrine piquetée de noirâtre ; le bec est noir, les pieds noirs : ils n'ont que trois doigts. f> t Dimensions : 8 X 14. Chez plusieurs individus, le plumage présente ddé diiffêrences de couleurs assez marquées. ^ Tio.,534. Oalidris areilaria.-^BAiRD. ^lingà avenaria* -^Avdubub. •^'i^ L'ALOUETTE DE MER CENDRÉE OU D'ISLANDE. * ^Red breastcd 9and piper.) Espèce européenne que l'on rencontre également en Amérique où elle passe l'été à la Baie (THudsony *]ieu de la ponte et vient en Canada l'automne. Son joli costume, varié de petites demi-ttines Blanches et brun-foncé, la disting^iè de touteé les antres; espèces : elle est d'une jurande agilité^ et courre avec rapidité le long du rivage; potir^ se procurer de petits bivalves, de la grosseur' d*ùn pepiu de pomme, , de couleur blanche,' qui ^iëéent eh grand nombre sous l'eau, rea^^ source" précieuse pour la nombreuse fkmillé de»^^ Alouettes de Mer, pendant l'automne, et au'moyeii^ dé laquelle, dles deviennent extrèméthent grasses^' C*eàt' fort aniusant que de noter l'adresse dès- Alduéttès, qui suivent et évitent la viague dont ià^ crête menacé de les engloutir; • ,^*'^* Bec noir, droit et flûié jusqu'à son extrémité, W long d'à peu près uA poUcè; le plumage, en dessus, d'un brun cendré î chaque plume marquée, à l'ex- trémité, d'un étroit demi-cercle de brun foncé, borné par un autre demi-côrclé dé blanc: les côii-^ vtirtiùres caudales, blancheé, marbrées d'olive ; les rémiges, fôncëesi; la queue, cendré-pâle, frangée et terminée de blanc ; le sommet et fe derrière dé la tète striés de noir, de cendré et de blan^; il y a une lighé blanche au-dessus dé roèil, des joues et du menton ; la poitrine, blanche, étoilée de hoir ; le ventte est blanc ; les pieds, d'un jaune sale ; les griffes et les yeux, noirs. Même variété dans les costutnes que chez l'espèce précédente, mais, chez tous,, on remarque les demi-cercles concentriques sur le dos, les scapulaires et les couvertures alaires. « * No. 524. Mlororhampat griieiis.— Bairo. Tringa Islandica — ^Audubon. y2 I Wilson croit que ces oiseaux se réfugient pendant l'hiver, aux Antilles. Dimensions : 10 X 20, LE LOBYPÈDE HYPEBBORÊ. ♦ (Northern Lobefoot.) Ce petit Echaésier se rencontre à Pouest de la |*rovince, sur le bord des marais : M. McÉlraiUi en ff^it meution comme appartenant aux espèces qui fréquentent, chaque année les environs de Hamil- ton : il a pour habitude de se poser sur les eaux comme des Canards ou des Goélands, et se procu» re sa nourriture de la même manière: un amas d^algues marines que le courant entraine, a pour ces oiseaux beaucoup d'attraction: ils s'y abattent en ban* de serrée, et parcourent en tous sens cette lie flot* tante. Ces ciseaux ont une note aigu, tweet, tmet^ twet; leur vol est semblable à celui de la Beccas* sine ; à l'approche du chasseur, ils s'entassent les uns près des autres, jusqu'à ce qu'ils se touchent près* que; l'arme à feu y fait alors de nombreuses DÎctimes. Audubon en a vus à plus de trente lieues de la terre, posées sur des bancs d'alguea marines, et y recueillant leur nourriture. Us couvent au Labrador sur le bord des étangs, dans lesher.* bages. La ponte est de quatre œufe, d'un jaune liruu, marquées irrégulièrement de petites et de griandes taches de rouge brun-Ibncé qui sont plus, abondantes et plus irrégulières au gros bout. Çea , oiseaux n'ont leur plumage complet que six semainea dans l'année : ils semblent muer constamment le re§tedu temps. l Bec, noir ; l'iris, brun-foncé ; les pieds, gris bleus ; les grifies, noires. Le plumage en dessus est gêné* . râlemenfc gris-noir ; la tète est plus claire, le gris y prédomine d'avantage : les scapulaires et quelques * No. 530. Phalaronos hyperlloreni.— BitRD. Lobipeihypek'boTMi*. — AvsVBOir. ' —375— unes dos plumes du dos, pointillées d*un jaune -rouge; les côtés de la tèt3 et du cou sont aussi de cette couleur : la gorge et les côtés du haut du cou sont blancs. Les couvertures des ailes et les rémiges^ brun-noir, nuancées d^ gris ; les barbes des pen- nes, lâs bords et les extrémités des secondaires ainsi qu'une large barre sûr l'extrémité des couvertures secondaires, blanches. La queue, d'un gris clair, les plumeâ marquées de blanc ; les deux médiannes, d'un gris-brun foncé ; les couvertures latérales et supé- rieures de la queue, blanches avec des barres foncées. La poitrine et l'abdomen, blancs. , ' Dimensions : 6 x 18}. L'ALOUETTE A BRANLE QUEUE. * /r? (Spotled Tattler— Spotted Sandpiper.) Cette Alouette est fort répandue le long de toutes les rivières et des ruisseaux du Canada : l'habitude qu'elle a de hocher et de remuer constamment la queue, la' fait facilement reconnaître parmi toutes les autres espèces. .Nous avons souvent trouvé le nid de cette Alouette dans les guèrets ou ftans les champs de chaume, construit à terre, sans apprêt, de qiielques brins de paille ou de foin. Il contient d'ordinaire quatre œufs, couleur de crème, parsemés de larges taches noires et irrégulières et de taches plus pâles. Ces œu&, fort gros, eu égard à la taille de l'oiseau, mesurent' un pouce et quart en loni gueur ; leur' grand axe est considérable et ils se ter- minent presqu'en pointe à l'autre bout. Les jeunes sont d'une grande agilité, dès qu'ils sont sortis de I9 coquille : un duvet fauvettes recouvre à leur nais- nance : une ligne de noir se fait remarquer sur leur dos ainsi que derrière chaque oreille. Ils ont alors un petit cri plaintif. Mêmes allures à l'appa- * No. 643. Tringoides macularius. — Auoubom. Totanus macularius. •— Ba>RP> -«76- rence du danger, cbez les vieux parents que olies les Beccasines, les Perdrix : on les croirait mor- tellement blessées, tant elles ont l'air abattu, et se culbuttent à terre, se jettant au devant de Thom- me ou du chien, qu'elles r^outent. M. Bartram naturaliste d'Amérique, cite un exemple 'frap- }>ant de la dextérité et du courage dont font preuve es Alouettes à branle queue pour défendra leurs jeunes : un suisse f voulait s'emparer de deux jeunes Alouettes : la mère de ces dernières, les ailes dres- sées, presque perpendiculaires, les plumes héris- sées, s'élança à la rencontre du ravisseur, lequel étonné de son audace, battit d'abord en retraite : puis enhardie, la bète scélérate revint à la charge ; mais l'héroïque mère, dont le plumage héris- sé la faisait paraître de grosseur double, atten- dait l'ennemi de pied ferme. Pendant tout ce temps, les jeunes a l'abri de leur protectrice, avan- çaient et reculaient suivant qu'elle avançait ou qu'elle reculait : cette lutte durait déjà depuis dix minutes ; les attaques de l'écureuil devenaient plus fréquentes et plus audacieuses ; il était évident que la victoire lui resterait finalement, lorsque M. Bartram à l'instar de ces divinités célestes, qu'Ho- mère fait intervenir au fort de la mêlée, s'élança de sa retraite et assura la palme au dévouement mater- nel. Le vol de cet oiseau est peu élevé : ses longues ailes décrivent vers la terre un angle considérable et il fait entendre un cri rapide, weet^ weet, weet^ en volant, traçant une longue courbe au- dessus de l'eau vers le large, puis il se repliera vers lé rivage. Ces Alouettes vont rarement avec les autres espèces d'Alouettes. Elles sont sédentaires dans le Sudjies Etats-Unis : elles nichent, dans tout l'Etat du Maine, dans tout le Haut et le Bas-Canada, et au Labrador elles sont très com- munes. Le mâle a le bec un peu plus long que la tète, t Petit ficareuil au dos rayé fort commun en Canada. — a77— effilé, iexible, verdâtre en dessui, jaune en desaonJ : les pieds, longs' et ffrèles, couleur de oliidr pâle ; le menton, oUye-yeroàtre, luisant à reflets broniéax la tète est barrée longitudinalement et le doe; trans-i versalement ondulé de foncé ; le plumM^e en des- sous, blancf parsemé de nombreuses tacnes^brunà- tre-noir, plus petites sur la gorge, plus grandes et plus rondes sur la poitrine et les côtés. Les jeunet ont le plumage en dessus maculé de foncé, lea couvertures alaires barrées et le plumage en dea* sous d*uii blanc pure. Longueur totale du mâle 8 ; envergure 1S{. LE CHEVALIER , AUX PATTES JAUNEa • (Yellow^Shtmks Tatler.) Cet oiseau est beaucoup' plus abondant à Pouest. ctes Monts Alleghannj que sur les côtés de PAtlan- tiqne ou sur les plages du Saint Laurent. E^ au- tomne, ils voyagent par fSunilles, s'abattent sur lea battures de sable et s^aventurent dans Peau tant loin que leurs longues échasses le permettent, pour re« cueillir les insectes aquatiques. Audubon, les a rencontrés au Labrador, mais sans découvrir leurs nids, quoique, dit-il, ces oiseaux* couve*>t en ffrand nombre à Pictou, d'après Thome >CcCimoc^ qui affirme que leurs nids sont consc^oits parmi les herbes sur les bords des rivières et des maraia dans Pintérieur des terres. Us ont pour babituda de courir le long du sol une certaine distance ayant dJe prendre leur vol, puis, ils s'arèteront comnia pour vous observer, agiteront leur corps, feront entendre une voix pénétrante comme pour voua avertir que vos intentions hostiles leur sont con*-;. nUes, puis s'envoleront obliquement ; criant plus haut encore et avec des battements d'ailes continua, ila I * No. 540. Gombetta flavipes.— Baird. TotwHU flavipei. «-«AODvaoïr. —878— î. ibront Idiin érolniiotiB autour de vous ou bien, \\é s'éloigneront : lorsqu'ils volent de la sorte, leurs longues pattes jaunes allongés derrière eux se voient 'de loin. Si vous en blessez un de la' bande, il s'enfuira à pas mesurés, secoura son corps et fera entendre des cris plaintifs ; si le blessé tombe dans l'eau, il ga- gnera à la nage la rive Voisine avec précipitation ; si vous en approchez, il enfoncera sa tète au dessous de l'eau, mais il ne plongera pas. Pendant les sécheresse, ces oiseaux gagnent les hauteurs,' à la recherche de sauterelles et autres insectes. On les rencontre quelquefois sur les rivages en compagnie avec d'autres espèces, mais on ne saurait pour cela dire qu'ils font société avec elles. En automne, ils prennent^beaucoup d'embon- point et se nourrissent de mollusques, de petits poissspns et d'insectes aquatiques. On pense qu'ils mchent principalement dans les hautes latitudes dans le nord de l'Amérique. Bec, noir, un quart plus long que la tète ; pieds longs, d'un jaune vif: le sommet de la tète, les lorres, le derrière et les côtés du cou d'un gris-brun foncé, striés de gris blanc : une ligne Blanche part du bec et va jus(^u'à l'œil : le devant et les côtés du cou sont d'un gris blanc, striés de gris brUii ; le plumage en dessous est blanc ; les cauda- les inférieures, légèiement marquées de grie ; le dos et les scapulaires, brun-olivâtre, nuancés de gris : les plumes, pointfllées de petites taches foncées et blanches; les couvertures alaires, et les secon- daires à l'intérieur, de zùèmé couleurs, les mou- chetures sur ces dernières formant des bandes ; les {Hrimaires, noirfttre-brun ; la tige de la penne extérieure, d'un brunâtre blanc, la tige des autres d'un, birun foncé,; les biords dés secondaires inté- térieùresétmédiànnes^ blanches ; le derrière du dos, gris-brûnâtre ; le croupion, blanc; les couvertures caudale» supérieures et la queue, barrées de gris brun et de blanc. . >rr*:**— -'^r'^p^' 'î' Longueur totale du mâle 10 ; envergure 20. —«79- LE CHEVALIER ABOYEUR. ♦ (Tell taie TatUer) Cette Alouette de mer est moins répandue que l'espèoe précédente. .Grand amateur des terrams bas et marécageux, le Chevalier aboyeur, sert de sen* tinelle aux Canards et aux autres oiseaux de grève : dès que le chasseur se montre^ son sifflet aigu donne l'alarme à toute la gent emplumée du voisinage, qui ne manque pas de s'éloigner en toute hÀte du dan- ger que le vigilant oiseau a signalé ; il est vrai qu'en maintes occasions, un trépas prématuré est la ré- oompekise qu'il en retire, avec le^ malédictions du Nemrod désappointé. Ce Chevalier arrive ici en avril et en mai, pond dans une touffe d'herbes sur le bord des marais, quatre œufs d'un blanc sale, irrégulièrement marqués de noir. • Wilson dit que cet oiseau est inconnu en Eu- rope. Ce Chevalier plane quelquefois à une grande hauteur dans les airs, et se fait même entendre lors- que l'œil l'a perdu de vue. Il a le plumage et les mêmes couleurs qu^ l'espèce précédente ; il n'en diffère que par son bec qui est plus recourbé et par sa taille. Dimensions du mâle 14 x 24| — ^femelle 18} x 26 J. La plupart couvent du Labrador en gagnant le nord. ! :'] LA BARGE MARBRÊK f - (Great morblnd Godwit.) Ce bel oiseau arrive sur nos plages à la fin d'aoùlfc, période où il émigré desserres du nord, après la ponte. A laFloride, 063 oiseaux se montrent quelque 1^* No. 539. Gombotta melanoleuco. -Baird. Totanas Tocifems. ■— Audubom. t No. 547. Limosafedoa. — Bairo. ^ Limosa fetjoa. — Avpv^ofi* I il Il H fois en grands nombres, tandis que nous n*en n'avons- remarqué que de rares individus en Canada. D*un na- turel défiant, les Barges marbrées, fort ressemblan- tes aux Corbigeaux, ne se laissent que rarement approcher par le ohasseUr: si néanmoins, ce dernier réussit à fiure un^ victime, le reste de la bande tour- noie au-dessus de l'endroit où le blessé se débat et le disciple de St. Hubert est souvent assez heuroux pour tirer un second «oup de fusil dans la bande. .Pendant Phiver, ces oiseaux s'attroupent en bandes à laFloride. Nous avons souvent nous mêmes tué au fîisil des Barges, sur les grèves de llle aux Grues, mais elles y étaient alors isolées et une à une. Quand elles vont au vivres, elles enfoncent leur long bec, tout entier dans la vase, à la manière, de la Béccassine et de la Bécasse ; elles recherchent avi- dement certains insectes aquatiques ; quelquefois cet oiseau s'avaiiturera, jusqu'à ce que son plumage entier touche l'onde et lorsque l'eau devient trop profonde, l'oiseau se dressera sur ses jambes, secou- ra ses ailes et fora un dernier effort pour obtenir le le met qu'il convoite, puis contraint par le flot de s'envoler, il revient au rivage et recommence le môme manège. Vers le milieu du jour, en cer- taines localités, les Barges se réuniront en une grande bande, sur un banc de. sable, où elles passent des heures entières à lisser leurs plumes ; cela fait, plu- ' sieurs individus restent immobiles, plongés dans la méditation, et se tenant sur une patte. Tout à coup, la silencieuse cohorte déploie ses ailes vers le , ciel, fait retentir sa voix plaintive, prend son essor, puis se divise en ^plusieurs groupes, lesquels vçnt s'établit sur d'autres points en quite de nour- riture. Les Barges affectionnent surtout les maré- cages salés sur la rive de l'océan. Le mâle a le bec long de six pouces à peu .près un peu recourbé en remontant à son extrémité, " la- quelle est noire, mais à sa base, le bec est noirâtre brun ; l'iris est brune ; les pieds, bleu-gris ; la tète et le cou, jaunâtre gris-clair ; la poitrine n'est pas mou- chetée ; le haut de la tète est strié de noirâtre brun, — S81— «omm« le derrière du cou, mais plue pâle ; le relie du plumage en dessus est tacheté et barré de bma noirâtre et de jaune-gnsàtn. Jjm primaires sont brune-noiràtre, ainsi ^ue !a frange extérieure des trois premières pennes ; les Arangee des antres pri- maires et celles des secondaires sont jaunâtres, toutes plus ou moins mélangées de foncé. La pei- trine et Tabdomen sont jaune-rouisâtre. Dimensions 10( % 1^8^. . ♦ 'if •il d .j'i^ ■ —8^8^— VI OBDRË. LES PALMIPËDES. il LE GOELAND ARGENTÉ. I (Herring Oull.) Lecteur, avez vous jamais à Papproche de la cani- cule fui l'atmosphère nauséabond des cités ? Etes vous, à aucune période de votre existence allé demander la santé ou le plaisir aux ondes limpide» de Gacouna, | de la Malbaie ou de Gaspé I Avez- vous enfin, livre en main, assis à l'ombre des grands rochers ou isur la feuillée des bois, en présence de IMnmiensité pélagienne, savouré à loisir la rêveuse mélancholie de ces plages où Pon trouve solitude, liberté, espace ; ou le murmure cadencé de la vague qui déferle en blanchissant, la fraiche haleine du vent du large § le cri monotone des JtlQuettes, jusqu'aux bizarres ébats de ces grand» poissons, les Marsouins, pirouettant dans le liqui- de élément^ tout enfin conspire à assoupir les sens et à bannir bien loin les 'soucis, les agitations de la vie des cités. Si vous n'avez pas encore goûté ces joies éliséennes, gardfz-vous de laisser écouler une autre saison, sans accomplir ce doux pèlerinage. Nous vous supposerons donc sur la côte de Gaspé à l'endroit qui avoisine, ^ui domine le roc Percé; ou bien si vous l'aimez mieux, transportez vous en esprit, une belle matinée de juillet à la Malbaie, sur ce promontoire rocailleux, nommé la Pointe à pique. A l'exemple d'un dévot Israélite d'autrefois, nous supposerons que vous avez pris votre bain matinal * No. 661. Laras àrgentatos. — Baird. Lama argentatus.— Audubow. t Kukouànna est le vrai nom du Biarritz do Canada. X Toat oe chapitre aurait dû avoir, place dans le VI Ordre, Lea Fafmipèdei publié l'anpée dernière. f Beabreese. — 383-T- dans le fleuve sacré de la patrie. Restauré, vivifié d'un soufiQe nouveau, vous cherchez Tombre d'une de ces grottes pittoresques, taillées dans le roc si communes en cet endroit : votre regard scrute au loin l'horizon. £n face de vous sur la côte Sud du St. Laurent, les populeux villages de St. Denis, de Eamôuraska, de la Rivière Quelle se grou- pent autour de l'église paroissiale ; à l'est, le cours du grand fleuve se prolonge à perte de vue ; au nord de votre poste d'observation, la rive îrrégu- iière de la Baie se courbe eh amphithéâtre, fraUr , gée d'un cordon de jolies demeures, où s'écoule en paix l'exiàtence d'une ' nombreuse postérité cà* nadienne-française, portant en gi'ande partie des noms écossais. * Entourées de parcs et de grands bâtiments, ils vous est facile de distinguer de <3iaque côté de la baie les massives résidences des seigneurs. De hautes forêts de pins, d'érables, d'épmettes, entrecoupées de clairières, abritent les flancs des montagnes : leur verdure contraste agréablement d'un côté avec l'âpre majesté du paysage et les énor- mes roôhers entassés les uns par dessus les autres et de l'autre, avec les blanches habitations delà Baie. Voire œil attentif saisit sucçessirement le con- tour de ces singuliers mamelons, que l'on a voulu faire passer pendant longtemps pour les tombeaux des aborigènes, jadis rois de ces eontrées, tandis que ce ne sont vraisemblablement que des accidents du Sol, r'èsultant des boulversements nombreux opérés par le grand tremblement de terre de 1663 sous l'effet du quel f '^les clochers des églises (mi- rabile visu) se pli^ent jusqu'à terre, puis se réle- taîenl." ''Regardez à l'entrée de la Baie; que voyez vous sur ces vastes sables que la marée montante»va bientôt ensevelir dans ses replis ? Sont-ce ces mêmes mar- souins blancs, se reposant après les innom braies bas- cules qu'ils ont faîtes dans les flots ; où bien est-ce un * Les descendants de Fra$er'$ Highlander*. t Belntions des Jésuites. k — 3Ç4— •Bsaim de veaux marins échoués et faisant miroiter aux rayons du soleil leurs flancs argentins? Non. Qu'est-ce donc ! ce sont simplement des oiseaux, mais des oiâeaux blancs comme la neige ; ce sont les Goélands argentés déjeunant en famille. Quel- ques limaçons, quelques biValves, quelques moUus- Î[ue8, voilà le matériel de leur fîiigal repas. Voyez es màles faire la grosse gorge, se pavaner, coquet- ier avec leur fiancées qui reçoivent ces agaceries avec un calme parfait. . . .Bientôt le flot envahis- sant recouvre les sables ; la bande entière secoue les ailes, &it entendre des glapissements aigus etï prend les airs. Ceci a lieu avant et quelquefois^ pendant la ponte. \ Le Goéland' est un oiseau méfiant : on ne Papr proche qu'en usant de stratagème. Nous Pavon^ vu à Gaspé descendre comme un trait, de la, nue et avaler le perfide hameçon appâté de hareng quei les pécheurs laissent à dessein dériver au bout d'une filière derrière leurs embarcations. Des trente huit espèces, | connues en Amérique, la plus répandue au Canada, est le Goëland argenté, appelle par les anglais, Herring Ghill à cause de sa voracité pour les harengs. Il hiverne dans la partie méridio- nale de la province : entr'autres endroits, autour de la Baie de Burlington. * Le Prince de Musignano et M. Buch ont fait une étude spéciale des habi- tudes des Goélands ; leurs savantes recherche? sont trop étendues pour trouver place en cet ouvrage. Le Goëland argenté, vit d'œufs, de petits oiseaux et de petits quadrupèdes. Il enlève aussi dans les airs des bivalves qu'il laisse retomber sur les rochers pour en casser la coquille et en déguster le contenu. Audubon vit un Goëland avoir recours à cette rusé par trois reprises différentes et chaque fois en mon- tant à une*plus grande hauteur. A certaines pé- riodes de la marée, ils gagnent le large en quête d^iments : prenant avantage du flux pour partir, et du reflux pouc revenir au rivage. • McBIraith. —386— Leur distribution géographique est plus éten- due en Amérique que celle d'aucune autre espèce de Goëland. Leur cri est une espèce de j^ppe ment qui ressemble aux syllabes hao, hac, hac, cah, cah, cah. Les persécutions des hommes ont été prises au sérieux par ses oiseaux, au point de leur faire changer d^abitudes complètement. Sur les ro- chers inaccessibles, leurs nids sont placés à terre : mais dès que ces oiseaux ont été molestés pendant qu'ils couvent, ils cherchent la sécurité, en plaçant le ber- ceau de leur progéniture au haut des arbres : c'est ce qu'Audubon remarqua en mai 1833, à VUe à tête blanche dans la Baie de Fundy. Le propriétaire de cette Ile, M. Franckland, informa Audubon que pou d'années auparavant, il avait vu à terre les nids des Groêlands en grand nombre: que les insulaires ayant pillé ces nids, les vieux Goélands bâtirent dans les sapine, à dix, vingt, trente et quarante pieds de terre, des nids fort confortables de vingt quatre à vingt six pouces de diamètre. Les familles qui ont vu ie jour dans ces habitations aériennes ne les quittent que lorsqu'elles peuvent voler, tandis que cel- lesqui sont nées à terre sont aptes à courir après huit jours d'existence. Les œufs sont très recherchés comme comestibles : la ponte est de trois, de forme et de]couleur diverses : longueur, trois pouces ; largeur, deux pouces. Ils sont d'un jaune couleur de terre avec des taches irrégulièrea d'un brun foncé. '* Les goélands sont les corbeaux de la mer, pis- civores et 'carnivores, doués d'une voracité insa- tiable, peu délicats sur lé choix de là nourriture et s'accommodant parfaitement de la domesticité ; ils ont toutes les lâchetés f et toutes les utilités de cette espèce. Répandus à profusion sur toutes les plages, ils remplissent avec zèle l'emploi de croque morts maritimes. Ils sont à l'affût de tous les accidents t Oe jugement doit être reformé : car en maintes occu * rences, les Geais, les Corneilles et même les oif eaux de proie battent en retraite devant les goélands.— (Audubon.) — 886 — malheureux qui arrivent sur la mer, comme les cor- beaux sont à l'affût de tous les meurtres et de toutes les boucheries de la terre. Ils inspectent avec at- tentic^n l'intérieur de la lame qui s'élance vers le ciel et saisissent avec . une extrême dextérité les petits poissons qu'elle roule. Les marins tirent parti de cette habitude du goëland, en clouant un bout de sardine sur un morceau de planche qu'ils jettent dans le flot. Le goëland qui aperçoit l'appât, se précipite dessus avec acharnement et ne manque jamais de se casser la tète. Soik vol puissant et soutenu, lui permet d'entreprendre les plus longues excursions aériennes. Quand les gros temps arrivent, on voit les goélands se diri- ger en masses vers les terres pour prévenir les pê- cheurs qu'il est l'heqre de rentrer. Le vol capri* cieux et facile du goëland, rasant parfois le flot, s'abaissant et se relevant comme la vague, anime la scène des ondes ; les peintres de marine en abu- ' sent quelquefois, J ; Le goëland argenté, a de longues ailes aiguës ; la queue se compose de douze plumes arrondies. lie bec est jaune-vif, avec une tache orangé tirant sur le carmin, vers l'extrémité de la mandibule inférieure : les bords des paupières, jaune- vif : l'iris, blanc d'argent : les pieds, couleur de chair ; les ongles, noir-brun. Là tête, le cou, -les parties inférieures, le croupion et la queue sont d'un blanc pure : le dos et les ailes, d'un gris bleu clair, fai- blement nuancé de pourpre : la frange des ailes, et les extrémité de toutes l0s rémiges sont blanches. Longueur totale 23 ; Envergure dâ. La femelle est de taille moindre. Ces oiseaux couvent sur les Iles, de préférence à la terre ferme. Ils nichent de la Baie de Fundy à Plie Mel ville dans les régions polaires : nous avons nous mêmes remarqué leurs nids en grand nom- bre sur le Hoc Percé ; peut-être les détails que l'on va lire, (déjà livrés à la publicité,) * au. sujet de ce Roc singulier, auront-ils quelqu'inté- Tèt, attendu, qu'ils ont trait à une section du ter- . ' Wt' s a |s tltoir0 Ci^nadien, àppél6 i>ar une légisUtloii à jouer, coiiuneportUb];e,tmr61eim|k>irtÉ]^f(^^ un arenir peu éloignée ./! ° Dans le lointain on distingaait les àrehes perehée* 4 jour de cette famense masse de roehert, qai a prêté aote nom i l'é.ablissement voisin. Bien de pins singalier, de pins bizarre, de plus curieux que ce roo Percé, taillé à "-io» d'une hauteur de plusieurs centaines de pieds et dont Fier comme un géant, il r. a base se perd dans les eaux. braVe depuis des siècles la rage des tempêtes.' âon Som- met sourcilleux, inaccessible à tout autre c|u'aux habitants des airs, se couvre chaque année d^one riante végétation. Le roc Percé a la forme d'un parrallélogrammd rectangle. Une barque de pêcheur pouvait à matée haute passer à toute voile sous la plus élevée de ses arches qui étaient an nombre de deux, avant l'éboulis de juin 1846. La surfaea du rocher n*est pas tout à fait plane ; une extrémité ejt moins hante que Pantre de quelques pieds, ce qui lui a valu le nom euphonique de " Dos d'âne. " De judicieux observateurs ont remarqué que ce roo a dl« à quelcjUe époque reculée, faire paiiie du moiit J0I7 qoi l'avoisioe ; la pierre parait être la même et les couches se correspondent dans leur épaisseur et leur direction, ce qui favorise davantas;e cette hypothèse. En été la parti» supérieure de Percé se 'revêt d un gazon touffu. Le coup d'œil est vraiment ravissant lorsqu'au moyen d'une lunette d'approche, on aperçoit les myriades d'oiseaux qui vien- nent déposer leurs œufs sur ce sommet, rendez-voM de la geut «mplumée, Sltr un rayon de dix lienoi •t plus. C'est là que. ;)è^ hoir cormoran, la maniw, le pigeon de mer, - le goéland, en un mot tout la gibier aquatique du voisinage tiennent leurs états ce- nérànx. Lorsqu'il v a signe de tempête, que l'atmosphère eat chargée, c'est le- moment d'entendre les oanoans, les croassements, le babil de ces locataires aériens. Au sein des brumes d'automne, qui rendent très incertaine la position des vaissbaux que les courants jettent dam ces parages^ le bruit de ces volatiles devient d*nn sa> cours admirable aux marins : véritables canons d'alarmo placés par la nature dans la région des autans, ils ensei* gnent au nautonnier l'écueil qu'il doit fuir et le port de sûreté, objet de ses vœux. Mais lé temps le plus mtéres- sant pour voir cette colonie c'est an moment de la ponte. D'abord Pœil découvre une pelouse de verdure t au sein de chaque touffe de saxon, brille le plumage éclatant de blancheur du magnifique goéland tout entier i l'incuba* tion des œufsi On distingue la tête et le dos de ces oiieavx surmontant la verdure comme des flocons d'écnim, dhmt une verte prairie. 11 • quelque ehoae d'antlqua et de Ténéreble i/ÊU» ee 2 kt cbaM d«1a vague enfar«nrt aaeMdtlteiiIe,iiedirBitoii des eeaz débordées du Nil : ou Vien «rec let urekee erih ji«Mm» •09 dômo vuùté e| cet «r de vétusté n'est-œ^ pu vki lukiei du Vtnu/3» de Miàerve à Tentrée du Pirée t ^ i .*•' <«'■■ 4- j( 4 ««• i~.- f'/ Ofaf fil^^i, Ler«qii»|*4UB« esfent, j^»llaia«oni let ItaiUéef, 4*7 premôa dans les nids, de toat p^titf oiiiMaz; - D'aliord je lear faismit des cages de rQseanf, i: Oi ie les élevais parmi les mousses Tertes* 1 Us ne s'^veJaieat point; on, s'ils fayaient aux boit» iQuiind je les rappeÎMs» ils venaient à ma voix. Une oolombe et poi longtemps nons no«s i|iriiâmes, , CLes Bayonà et les Ombras)^ ,f - I^éètetif, sprâti avoir adimré avec noiif eatto iti^phe de Victor Hugo, qui tous r^itp aùtneliMa roses de rôtira jeunesse, si imus airiK été élevé À la eampagne, permettes que nous y«ite dfsiéits on mot sur les Vonères. Une Jolie collectioii d'oiseaux chanteurs, «t pomr MîiSi dii>e libres dans leur captivité ; un ti^niartum ne ehsntenrB, Bouigools de Oneretu^ rinson 4 coaronn» blsnehe, Pineoni 4 pwtrine blteçly» ^Étenn dn cèdret Ortolans oanadiena. «^ Aiçb- "îi* Cette d* Virginie; , Nous ne Connaissoiis ^n ce genre qu'uue chose qui serait préférable à une v^ère ; oe sendt la réalisation en Oanada de l'idée que Toussénel dé^ veloppe comme suit : , ** Je sus une mdson du bon Dieu, sut^ le» bdida IbrtunéB de llndre, où tous les petits oiieÉlixhi^ vimant, bouvreuils, pinsons^ chatdonnereitsy^roaijelié gorges, sont habitués de père en âli et de télttji^ fioimemorial à trouver chaque soir un aiâedttil une orangerie immense qu'on leur ouvre à heure fixe. Il &ut entendre la bihdésauline làii^um peu que rouvreur «mi «v^ t^ÊÊiÇL M^w^m m^ nutes Héulement. ^ il A pro])08 de 1» nii|fr»tiDn printMiiûère dcèn /o^ wmm^fàléilà datexie Pimiféd des «ipèoM Im;||Ioi ciéiMMnic%û€M}eaim6ie. autour d« juitre^diem^iifft s : Uk^'' dàOanadl^i....W.#;;.îè 10 *• *• fiÉ^Hôwigiioi dé i&uérèli; .... • . . 10! •« ^ Les Pics ^. 10V ^ •* w t«>I!liûioik à poitrine blaaoki^ » . . é 20 «« ' ^ Ê^dlbatttlètog^.::;^;!..;.^..... 20' *♦ ^'« l/è^éeali;gl«^ordhlaiïé..Vi.vvi?;. 20 «^ «^tct laie ééi8«îÉ«ii«év';^i VU ./;•;* r;i.ViV' •2i^«* - •^orr LMfllfël4iesiim-%i«ttded».^é';l ■ ^'^^ ISli^4Aikt0éj|iéil^gitfikitfoml^ 20^ *^ '^!'^ lAi¥irâ>féàw;wv.".;.;;.U«.-«'.> so'-''^';'' **'^, Les Meries arrivèrent des Etats dtt Bàd fàâii^ dMlêMi^ïfo$i}6tifi.^8i6t: les troublest^itiMl quiboi4yj|ijlftti<^tf^a^^ leurs quartfewicPïjyijjriï expliqùent-m, leur jretMct j9 ^ . Les nomr pèpulaires dé plusieurs de nos otseaiùk s^ çR^^ îtiât^e è* èiibïà^ser ceux qui étiirdiéàt it ;aiaéiMi|ins. Nous allons tâcher de leur iJmm te iPiulgwire,. veii|tTyoyp,^î^i?^,l^ ^wwr8>4!i c!Wlîl^(*»plNQ^e^»;;,ava^pn^^f,|4^ , la; p|e^p|i^| n^ pas entièrement tort de préfer«|r,çe.]^m|Kau^t^nn§9 •WW^îftïUflr/WflE 4» Partit m^ei^o}^^ tWtB^^w^Wji^ I>»fîuJ?îei|iqtt?#»lii{| ' td#Er^'^9JWne«ffeiïftnw4ttpeHp|^ Clà mlDliolte M ^utCan Mr mM. noui sut oriaQac* flm ■!• paffnei sous le nom de Nonne : annii-on déoooTeri S^l» re8MQ)«i^i)|)NNW!«if<6e!(j^^ et le opfttume d*ttue aœttr grite en denu-deuil t Au dix- ■^ptieme siècle, dit Bnllat49a?arin, les 6(^,t^ xi%f reoOnnAitèAn<^ dOAûèfëht àUi,;]|MnaoW^ S mi iihbOMéi eti Flràûâé, lè nom dé Jettes etv<» rpoûSùdî. • — . . ^^^n ... wmif^^ IiongWub#, jfMà itàéiioëU, lioèiim* r^^ dSant litamea^ la petiote, ohOf^Qt^e dxi , Cf o^tt du rôsi^ 'grayè,; nooftime et; lïiujîailtri, Y1>i dè|, excentricités que nouir noue oonteitonai ^k ceux qui désireni 'élndfer spécialêméni lliM^ i^ij^urell^ nous conseillerons de se lomiejri unei colIeciToii' d'ôisMÛ^. .éi d^anuip(ii^iûc Ij^ »6jour éni ôèttê Vïne de deui; .tiu^c^ ^ rendra " ôêtie enirepfisè ' &cilê ei pei^ 4^ Ôs sauront bientôt' apprécier l*aVknU^ < |but distii^^ ttf!é^^édw ttiUtioÂtt^ liwtf»: c?eftcf|oU(9i npmtavpnil fiuit,inow»ri»^»r)tt i|(«mi pqssédçn^ U . maJ9i;Fi( .pi(i:tiQ .^{^fmw 9^ nwiip a^oM.déQiits, . • ^^:^ . 1 V '. ..... M !:,;■! > 1. -, ■ ' <' s I , ' , . ■ Jl • T f " ...... V • ! . , ' ' ■ ; ! ù ■ fl^î . oMaé X l- ■'• -^^■■' i ■Jîor ^M v'.' '■ f • • • • . ' . »it ter • ^ xï k:: '..,.■.. '-:•■• ■•• " V ' «;^^ ,. . • , •.. . .r, . !^-5j[ ' evi . -, .y ' ■'■ ' ■■■■y^i-èx è0{ ^ ■. .. ' ■ ^1 ■ p A «• ' ■ ■ ',' ^i Jl's.^ •«•»..*...«».....'.. ».••..■••- ^ — - ' *1V.|^-*../ . à'<[L- ......... iiiî-^fcfj£-''i 'tfi>-a .•hv^ .â£f;«g jîo Wn4^....-êfJ tê .f > . . . ■ hM-^^'--Mi}f^/f^^--^ it->v:r -x/t T^k^If IffiS HÀlliRis. H-;Mri 'îWï f^ftTfî^ TA^miu Àttni-propof • . . • . X Indix det ohftpitres • ti Le Oouoott «tt beo noir. • • 101 n ORDRE.— LES PICS OU PIQUE-BOIS. 103 ÏS Pid iqir à hiippe rouge • • lOff Lf Pic 4oré— le iivart • 109 lie Pic chevellu • • . • 108 LePiominulle..... 100 Le Pic maculé .,, 110 BePic Gris ,:,..,.i........^;. lié Lé Pic à tète rouge ou tricolore • 111 Lé Pic à pieds tcIub. .;,; « ^. • ... • ••/"*» • • • 110 LePicdeMaria...;,,,;;.^::^^ ^ 120 ' ; in ORDR&r-^-LES PASSEREAUX. 184 LKHseau-mouclié— Le Rubis de la Caroline. .120 Lee Hirondel]eÉ.........;.'wi..i>.;...... 184 L'Hirondelle noire de cheminée. • • • . 188' L'Hirondelle rousse 143 L'Hirondelle bicolore ou à ventre blanc 148 L'Hirondelle de rivage 146 L'Hirondelle bleue .r 146 L'Engoulevent criard. # . ., 14t L'Boffoulevent popetué .' 140 Le Martin-pèobeur. 151 Moucherolles 154 Le 1^110 ou Tri-Tri. 155 Le MoucberoUe noirâtre 15t lie MoucberoUe d'Acadie 158 Le MoucberoUe à buppe • 159 Le MoucberoUe olive 100 LelifoucberoUe doré • . • 160 Le Moucberolle verdâtre 162 Le Moucberolle du Canada 168 GRIVES 164 Le Merle ou rouge gorge du Canada. . . . . ^ • 164 Le Merie Oatbirl--X4e Chat. ...... .^ .... . 167 LéGriTe w^\UAn.ké.i.'....\ 16# iMiOriTede (^./ftinson • •••.•.••••• ItO LaOriTd rousM * "• Itl Là Orire de raiMeau ou boohequeae Itt La Grive aouronnée ••»•••• 1T4 LaGriTedee boi»— La Flàto 176 Le MiniBtre^-yOiMAu Bleu 1Y0 TROGLODYTES ....... .^....r........ ISO LéTrofflodjte œdoih.... ••• 180 Lé Trogledjte d^hiver. 188 Le Trofflodyto des maraii. .••• 184 L'Alouette PSpi.. 188 FAUVBTTEgv*......^.. 18* La Fauvette rayée 188 là Fauvette mitrée ^ iM La Fauvette <)oufOBnéei • • • • • 180 La Fauvette bleuâtre. ^ 188 La Fauvette des pinSé é 188 la Fauvette Trichas • 188 La Fauvette à tète rouge,< 188 La Fauvette à cravate noire 186 La Fauvette à tète^ndrée. <..<4 •••.•... • 18t La Fauvette jaune — ^L^Oiseau jaune ...••..• 18É La Fauvette Kaokbumian • • . 188 La Fauvette chrjsoptère^ • w ; • i d08 Là^^Fauvctte àcollier ; . ; . . ; • . SkOl La Fauvette bleue et rousse ...... '^i J . 'i'^i-i' 908 La Fauvette à gorge baie 4 é .'.r 2Ô6 La Fauvette aux côtés châtains • .-. '.';;;' 208 La-Fauvette d'automne » * .^ •'•... 207 Ia Fauvette du cap May. » b k ...••.... .\ • • 808 ttÉiie de Tracy. ....••.....••.. 208 Lé Vireo a front jaune ^ .. ^ ^ ...< ..^ «».;;.; ; 218 Lé Vireo ou Moueherolle- Gri». . . . *. •. . • .'. . . . 218 ROITELETS......... i.;.i.-iéV.L^..;,4f. 2U île Roitelet Rubis. « « ^ # # # # ^ ir • . .^ ^ • . 1 . . *> 218 Lç) Roitelet Huppé. ....... ^.^çp-, . . <» é^. .,. .... 216 Lé Jaseur Pleçtrppbwe de liiippiiie. .,.,. .,. . -^. . . • • . 2^(9 1ii9 Sizerin. ............................. t * ». . •.••.•» 2Ji|f Ii^Stouroean prdlAaire • o ^H « • '• «'« • ^ î • ^ 4 .. ^ »; 290 V^urpe^u Ame itUe^ rouges;. ^ • « .. ,;. ; .^ ,. v* • •• 299 Xmh PaUÛQoire .. .. .. .. ......% ^ % .. .. •. .. •. . . m' pi • ; ^ <. * k 4 ' ; 2î^f I« ^rimpere»Q^Qoji^mi;n .. .. . . . «> • „. •^»vy ^.«, ^V;, 129,9 ]»e 0ro9 . Bep.dv .Q^n^cis^*.' « •• < * «. • ^ • # • k • « » 299 lie 0TOfi Bpç A ftojg^.rppe... .•.•■• .•.•..-• ^ «i* •^.«- ?4 • - -^^ ^ t l# BeQ-prpipè AUX aileJ.lilwipiiW. • * • > • ♦ > *f ^4.^ • 1/Alou.ette dw .?r^8. 9v . Fwlpjipe; >^ ^ . .,# . ^ • 12^9 14» Mé;5wge .^ .t#te' wr^t t •-».<•* .^ - •>. «^p ^24,1 Ip» Mépwge 4^ hSm. OTuçlfW-* ♦ ♦ ♦ f 1* . f :24,ï lie Loriot idpfi .Yerger^ ,,,,,,,,...-, .r» »i# * ♦, , 24t l . ^ * .^> «^^ 21^9 lieLniverplle ie. WUwii. ♦ • ♦.*«*♦. . .,^ . •> ♦ ♦ ?W lieiOhaTdou^e^et^ % < «m . •#•••,. ^i.j^ .:• «♦>>«>. 269 lue. PinaoA Fwye* f . . ♦**<,.> ..... r * . ;» * •>>¥>; 2j5î| liePiqaop. ^.ppijtripe.l?laîM*!e. . . .*^4.*«#vi« 2^f iie iPiq0pn. à .cpurpppe.bl^vpl^e^* • . ». ^ . « . • • • 21T I«K iRpwigppl d^9 . . #*...- * * . • %%% l/OisejMi^riB.prdi^WPi » . 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È'^ tift Perdrix d^épinetta oq dé aftv$ne . . ; ; ; « .y Sll Le Laçopède des Saules — ^La Perdrix blanolie* ; 814 lift Caille è * » • é • é é 4 * é 4 * é 4 4 4 ê ê ¥ i l i'* «r* i'i W 816 V ORDRE— LES EOHASfelERS. 320 lift Grue du Canada « « « • « « ^ • » . . ; ; . ;\ l i^ 1^ l"ii 826 Lé Butor d'Amérique. . . ^ ^ . . . . • . . . . • . . • • 8^8 La grand Héron bleué ««.««. « .< ...».•• «^. • iS8b Lé Héron de nuit.. « . . . ....... . • i « .'i .';^^i*. 832 Les Héronnière» d'Amérique 837 Wilson 837 Pleuviers 841 Le Vanneau gris 841 Le PleuWer criard. . ; 842 Le Pleuvier à collier ;..... 843 Le Pleuvier doré '. ; . . 845 La Bécasse 347 La Bécassine ^ • 351 Le Courlis ou Corbigeau au long bec 856 !« Courlis ou Corbigeau du nord 357 La Gallinule à pieda vert-jaunàtre 859 Le Foulque d'Amérique. 860 Les Râles 861 Le Râle de Genêt 861 Le Râle d'eau salée. 863 Le Râle de Virginie . . v 4 1 ;- 864 Le Grand Râle à poitrine, rousse. 865 Le Phalarope de Wilson. 366 Le Tournepierre 367 Alouettes de mer , A . 367 L'Alouette pectorale 368 Le Pelinde cincle 368 Le Cocorli subarqué 869 L'Alouettef de mer aux longues pattes 370 L'Alouette de mer semipa^mée 370 La petite Alouette de mer. s7l Le Sanderling. s72 L'Alouette de mer cendrée 373 Le Lobypède Hyperboré. 874 -»8- FAOBB. yàlomtM/^ k bnuile queue*. . . • , t « • ^ * • it*m: 975 XieCheyalier aux pattes jaunM««rc4ir*'co«r«/ 379 Hm Chevalier hhojwt,* ...•.•.•.««••;»*••« 87? :]ja Bai:;ge marbrée* v« «I * « • « « • * « . * * < * « « •» ^ 870 yi ORDRE. r \^!. ■■ 882 ij^ Go^Jaud vrg^ni^,^ , ^ .^ « • . é . • , • r • 888 <)nelques mots sur. Ie9 Y pUères» ••.•,•.... ^ 880 iBoiair^issemeuts,^ ••••• «^ ««..*.•••..••• • 808 Jal>le.4es laatière»*^ • • # ,•.»...• • 8^^ tu Ttir: ^ S i mi iiû*-i&J- '4 V ..^ ERRATA. Page 212, ligne 32e, lisez: ''mélodieux/' ^u lieu de " molodieux'.'' Page 268, ligne 19e, lisez : *' friande," au lieu de . "friands." - V Page 286, ligne 13e, lisez : " repends," au lieu de " repas." - Page 290, ligne lie, lisez; "Islande," au lieu d' " Jrlande. " Page 298, ligne 4e, lisez: ^"ardentes," au lieu d\" ardent." ' • Page 362, ligne 21e, lisez : " elles, " au lieu d»"elle." Page 371, ligne 30e, lisez: "proclame," au lieu de " proclament." i^ l^Hge 382, ligne 7e, lisez : " sous la feuillée, " au lieu de " sur la .... " 4^