IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) Y /. /- ^6 1.0 i.i •s li£ 12.2 6" 12.0 1.8 11.25 ■ 1.4 il 1.6 V] <^ e. 3 /f v: 7 /^ Photographie Sciences Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 872-4503 c (meaning "CON- TINUED"), or the symbol ▼ (meaning "ENO"), whichever applies. Maps, plates, charts, etc., may be fllmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are fllmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many f rames as required. The following diagrams illustrate the method: Les Imeges suivsntes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité evec les conditions du contrat de fllmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est Imprimée sont filmés en commençant par le premier plet et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'Impression ou d'Illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'Impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole — ► signifie "A SUIVRE ", le symbole V signifie "FIN". Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés è des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'Images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 |.pf nîiices ks |tt|mes DU RAPPORT ANNUEL POUR 1863, DE f '^on. 8Stm. Pcjllougall, Commissaire ks ferres be la Coaronne. KTATH DE LA DIVISION DES PECHERIES, IIAPPORTS DES SURINTEN- DANTS, RAPPORT DU CAPITAINE FORTIN, EXTRAITS DES RAPPORTS DES GARDES-PECHE, etc., POUR L'A-isnsrn:jd] 18B3, QUEBEC: IMPRIMES PAR nUNTER, ROSE et LEMIEUX, RUE STE. URSULE. 1864. MATIÈRES Pn» pour prlmog de p^cho, eto g Tableau de» palonieiit» fitllK comino primes do pCcho Iq Rapport annuel du lurlnteiidant dti pêcheries du Ilaut-Oanada, 1803 H Rapport riÇgumC du «urlutondfttit dei pôohories du Bas-Canada, 1863 12 Rapport annuel de Pltrro l'orllo, «culer ,g Rapport» d«i gardu» pflchn , :i 1 ; Le ! et coutn dans la : public 0 parie m Cl grandes service d C'est le 1 des pOch pendant Les économie: citaient la quelques d'un oxai do diffère service. en confén risatiou p( Comj delà de 8r et en 186i: I8(i2, ils s Pour les d remarquer dépenses c inévitables ceux des ai L'un est la a fallu iairo APPENDICES Di:S Pl-XIIERIES on RAPPUUT ANNUEL l^OUR imii M £'l)Ou. lUm. flUDougall. ^iïûinmii5i3airc îica (Ecrii's De Ui ^oiu-oiuic. Le rapport do l'un ileriiii.r iliit imnlion i)v {.-vx-tMiu;- ili^posilioiis à ! i fuin (li'foctueUNos et contriidiftoiri's «les lois »1oh piVIiorics <|iril >ei'iMt ;i (iiupos (r:nii> iulcv, et de t'liiin,u,euicuts dan» la nianiôro de disposer di^s j^êclicric- i|ui |ii)iii'rali'iit, vivo adoptés dans l'intérôt du public et des pêcheurs on piirticulicr. I*,ir siiiti' d; la clotui'j prôinatun'i; 'lu diiniicr parlement, les uniondomonts nf'ro>sairos n'ont, yn ftre l'u'.i- Ces di'fiotuosit^'s sdut a.s8ez p;rande,s pour nuire à toute ani(''lioration «|uc I'imi vuiidrail apfinitcr h l'oruiiniHatiou du service dos pôolicrics, et elles oiitr.ivont les r.pi'rati'.iis (|ui s.i 'imi «n vertu do la loi a(ïtuelle. C'est le motif pour lequel je n'ai pa- ehoiolié à d'imior d'rxionsii'ii an sy.-tènie de lucation des pCchorics suivi jusqu'ici, ot que jo n'ai l'ait .|iii' conlinuer do- arraniionionts toiuporairos peudant la dcrniùro saison. Les dépenses de cette ann<''C prouvent sutH.-aninicnt f|ue l'on peut (ij)éror do grandes économies dans les déboursos piir un coiitiul > ofîiiiel sévère. Do nondjreu.scs dépenses citaient laissées à la discrétion d'oiliciers dos pôolunics. lesquels sont investis par la lui de . Il est i\ remarquer que la masse do cette diminution se cuniposo do véduetions opérées dans les dépenses contingentes dos olficiers des pêcheries plutôt que dans les déboursés réguliers et inévitables pour le service. Deux dos iteuf* de la dépense do lSiî;> oxcèdcnt la somme de ceux des auuées précédentes, mais le département n'a pu onipèelior cette augmentation L'un est la somme payable pour les primes de pOche, ot l'autre est le coût du radoub qu'il a fallu faire à La Canadienne à la ■^uito do :^nn naufrage de l'auuéc précédente. Lcur.s 6 cliilIVcM r<''uni;' MVI«vcnt fi ?7,0 18.(52. .!<• pcnno qii'ii l'iiido d'iino loi l'flîcnco, il Mora poHHiblo di' prot^*'},'!'!' IcH prchcrics dos doux hoctioiiM et leur douner L dévcloppomcut n^^coHHuirc à bii'n iiiiiiiiM do i'niin f|u'i\ piY-.Hoiit. lios baux aocord<''S pur incn prilJt^coHseui'rt dcviint oxpiror le IT) iimrH 1H()4, il CHt doTCiui n^'ccsHairo do publier i\ l'avance des dciiinndoH de HouiuinHionM et do propo.'^iti()nH do rcnou- velloinorit, ce (|iic j'ai fuit on limitant lu date do leur récojition vor.>< la fin île IV^vrier pro- obain. Afin «nu) b s niiiivtanx Imiix puissent eoninionoor nous un luoillcur .H^fttèmo, il esta oNpéror rjuc lu l(';^'i:iIaturo nniondora Ici lui^ dcM poeliorioH h mi [iroeliaine Mo.ssion. Los perceptions actuelle»» dos p»?chcrieH, à venir jus((u'au îll dos réoluv.'.atious de primes do pôebe pour l!^<)2 au montant de jj!>,0;ir).r)0 ont 6t6 pnydoH cette ann<''e. Celles pour li^O.'] ne sont yan encore complètes, l'our Iph réi|Uoiit à fait découvrir dos irrégularités a.sse/ j^rossiéres quoli|Uoiois pour liiire eroire ;i la tVuudo. Une uttention plu.s sévère a donc été dirigée sur l'opération du .•ijstèiie des primes et sur les déioetuosités de la loi (jui ont pu donner lieu à des tentatives de i'raude. Oh trouvera dans les appondioos les rapports des (lifféroiils officiers obargés de lu pro- tection dos poeborios. Ces rapports étalilis.seut que nos pécberios sont dans une condition as.sez satislaisautc. API'ENDICE No. 22. ETAT (les recottos ot il^^ponHcs îl compte «les pCcluMMcs. Ilimtct Biis-Cmmilu, Jurant l'aim^^o lHt;;{. HAUT-CANADA. Montant dei ruoettoa pour l'unnéo 180,') $ OtH. Dfpentti. William OIMinnl, C'X'do-ii'^chp, neuf mola du truitutncnt. Jiilin McOtiaiKi truitouiuiil [inar IHI'i.l D<''bi)iiri''''n R. MuoUio, pour survioeti dunii lo.^ ptlcliorlt'n un 18)11 :',Oit 00 ll'OO 00 20.".ll ,1M l.'ill 00 t cti. 477 'i'i 3700 as BAS-CANADA Montant doa rocottus pour l'iinnSo 186.1 $ CtK. Dfp«n$rt. Hnlalro doH giirdo pi'eho pour ISft;i.... I'. l'urtin, traitement puur lu'tif mois., H. Nt'llli". triiitciui'iit pour IStl;! Débourdf.s 1 00 tmo 00 IIMIO 0)1 7i;u :)',) $ cU. 100 II !<:i WlI.lilAM Fxi'tO, Ooinplablc et Cuissier. ANDREW RU8SELL, élsx 'nt'iut- t'a >ii III ixsairr . DkPARTEMKNT des TkURES DIO (,A CiiUn))NNE, Québec, le 31 (.Iccombro ISiaii. I EÏAT ik's (U'pcnses C'oiii]i;ir;itivc-i oiicourucs (l.-iu^ le iScn'ioe th's PêehericSy pour le Jhint cl le Bas-Cuiiiula. eu 181)2 et lS(Jo, coinpveiiaut tous les saUiircs et débourséri, tlepeiisos CDiitini^ciires (r;t^(Mits et services spdcia'ix, primes, et toule dépense euiiijjrise (laii.sra(hnini.i?tr''' ni 't'1', mai- '.;'.r,-' -ii-iu!,.!!; et Jiar la -uiti.- jay.' {■■ ■•\n il .1 >'■: ' trouvé i>ar lu- livi't; 'lu lairu m 'lu'il u :r_-i il'aïui'î le.-^ iustrueti'iii- jm;- it-nl de .AI. \'auk'U.i;iii:ijt, [.'juv ^.-rv^L■e 1 •.■i.ii.i I.'IMl lui i:il' III! Il' -.s;'.'i l'.i Dl'fllllKC», '.•'Il -i;;'|.\I. .M« Cuaii;. iJélKUir.'i.'s .'I'' 1 17 M. iJUibanl. ilo y edUiiiris iilu- •ieu!'.-^ ((■■|.iii-e.- ni'oa.--i()iinécs (lar l'assas- ; ■ iu.it eiiuiaii.-' ïiir lui, •lépeniios ((u"on . n'aurait pa: eu à l'airo autrement Ti.iaux .Sii'i'i' 1'.' j ,n il», ■ ■77:.' III || Tixaux.. .S - C A .\ A l.t A . ( : .$■19.37 88 $ cts. n,so 00 b'M 00 1200 00 800 00 2710 00 35S 63 ISflO 25 2227 8S \.-/.i ■■■.... M. Wliitther, ei;ei de i.i iU\i-i.iii Ui.:: |i.'- clierii;,-, Uaut el lia- L'an, lU. , .M. Bauset, lie.-siu.itiiii-, lia il..!, m- l.'.iii 1 yai? el (.■•■|ii-t'j .. .. M. Neltlc, siiriuleudaLit 'k- |'. lu tk-, I,;.. ., M. i'urtiii, ina;,':.-trat .■■alaiii-. I. L | GarUes-i'êelK, i!. C .M. 'W'Iiiti'ljcr, di-'ami--'.- M, Nettle. .lu M. l-'orliii, il'i el I' m du r''|riia ■ WnUf de la g'idelto Garileï-]n''ebe Prime;' jniyée.- eu l'^li.'i, lU liaii'u' du \l^\^■\^ deii iièi'lierie.- létaux .S-'IKV!! 1" j S'iitth'fi. .\I. Vv'iii'i.her y'.y. l'.i M. Jiauret j'.M. Xellli' ■ ■ ;o "ii'i.M. I ..itiii JL'lMi un Miardos iièclic de- j •"■ehurks ,., iL'i II IHi i 7JJ 00 •12I.V m\ $ cts. > M. Xetiic. di'l".iurïé.-i .'>:•:; '.':)!!. M. Fui-t in,* do > eoiui>ri,- .l!f),ii0().f)2 Siil .').")(, |!inir ri'iiar.ilioii.- à La Ciniitiliuim, l'im» \\ l.î ( oiitriile du di'ii. des travaux luiblies, 1 r.'.'.li '.ili,liardes-i..elie, dJinur.-és 'M\::;, âoi :'.'.I71 io| rriiiie-^ i"iur iMl.'!. .eii."e3/.''.->oonr,'('cv d'.l t'ai'!- i'^rioi -^ ni'.mtent BvulvmSUl ."» Sïl' 50, 9 êehei'ies, tous les pdcianx, 'écheries, utre tl(J- nt entre KTAT (les réclamations pour primes de pêche enregistrées et notifidcs, pour 1863. $ Ct3. fiSO 00 530 00 1200 00 800 00 ISflO 25 SS 2227 88 $ c ta. (iSO 00 jliil 00 121M) (10 1200 00 7S0 00 4;i90 00 IGU 8:$ .fi2 11225 76 167 59 on 1185» IS 9477 50 OS 21330 68 VHSsaire. H6clamant9. Navires. Jusvpli Tripp Admiration Paul Cote Mario-Joseph ... John liiiwuU Undauntcd John Davis ;RambIcr Jamcii Muldoun Lady fobn AsL'uh Uligblnnd Jane P. Dnyio IV'tnclis P. «Siri! L^lphi. usine Ed. Oauinont IKmÊdino liuç. Ilitinmond -Vclnriii Abi:l A r.- on eau 'Mary A un Williiim liakor 'Lord Douglasi.... P. ïurhidi! Jonny Lind F. et .M. I. espérance Eugénie 'l'i ..Mary William Torrieau Anuio Sylvain Sin^ iRrocze H. Kivhard iZfilie Z. Arsencau Adelina P. Arsoneau i.Miiry V. Vigneau It Widt-Awake J. F. l'oitiai- Thoodora E. Anj;'>rs Marie- Victoire . F. C'uuiinin 8 'Allr.i George Miller. Ran^';i Thomas Logro» Marie Primrose. Germuiu Diunue Marie Loui.°e...., A. Hiverin Uennrd A Vigneault Eujténic X' Coruiii-r Aniclia J. Ijiiu IriMiult Constantina E. Dui;e()ld , Emma L. et 7, t) Il gnon l'earl II. ot IJ. Guguon Pfven lirother^i. G. <'il) K3 00 00 00 00 106 00 3-.'i) D'I ir,4 212 S S 2iU Itî.S 168 S 8 2\i; 112 184 12S 22^ ÏÔ:' 168 00 200 00 120 16» 1*0 il 2 223 144 160 1)1) 26S ('0 i:!6 00 00 00 00 fiO 00 MO ]92 120 100 152 106 224 MO ('0 0;l UO Ul) uO 00 FilC. do do do do do do do do do do du do du do do do do d.o do do do do do do do do • do do do do do i do d» do I do I d, j .1.. I do I do I d.. ! ,lo I do I do I do I do dd I do iNotifté. 1 d.. d.) do 0477 60 ANDREW RUSSELL, Assistant-Commùaave. Département des Terres de la Couronne, Division des Pêcheries, Québec, le 31 décembre 1863. W. F. WUITCHER. 10 TABLEAU des paiements faits comme primes de pèche, pour l'année 1862, en voitu do l'ordre en conseil du 1er mai 1863. Réclamant). Navires. A. Riveriu P. Jioyle John A!'r F. el M. Le::i-6ii'nr Willinm Baker Laur.^nt Juripho Aliel Arspneim . . .. H. Bouiriii;.'t D. Srrie.m P. Turl.iif Hyp. lUh inl WiUinni TiTriiïiiu... Z. Ar.e :itiu William Uarb'.ur... Naz. Sire Peter Mal.c G. Iiii'Duo L. Cl Z. (Jagruu .. . P. Me 1 P. Mulroiiiiev William Milicr John KosB F. Kenntdy Robert Pyo .. Chttiles Sr-wiirt .... Oeorffe Milier El. BugfoM J. Bou'ircaiilt D. U. Tetii C. et J. lJav'5.. Tboxas Suvago Ronanl Vrni'lio Highland Jane.. Wiile Awuko Eugénie Ailsa rnduuntcd Mermaid Violet Emédine Victoria Lndy Triton Mario-Victoire . Flora .Mary Aiiiiiratior, K.=r^'3n''" L'. J. Tc^sior.... l'riinruse T\\>. Broiber^' .. D..!p;,in OnéMimc 'U\W \'arv EUiSOl.K I.Mrd DiiU 'a.?... AnlariEt'l ^^lr.v Ami S.iiuli rcmpcranco .'l'iiny Iiind Zc L"U.! .^niiic ».. AIclina., l'recz^... nrotze... P l.t Marie- Louise i'.arl Aiiasta.slc ViMafro Bollo Hiper Britannia T'inporanco Flyinjî Fich Jiihn Stewart Ranger Emma Ciinstaotina Marie (réclamation pour 1800) , O-'iprey Mury Primroio. Mon- tants. Dates de» paicueut*. f < S'* i:i2 •2i 168 2i:4 Ifït K(2 i;!s 120 IH IM 112 120 ;^20 1 fil) 22S 17ti irt' IfiS 2(IS ISO i;i2 140 ist 2»;i 20(1 IfiO 112 I4;i ISfi m ISO ist 180 112 224 212 2 If, 104 1 liO ls8 224 144 22>< î!'>4 83 IfiS 140 177 292 Mai, do do do do do do do do do (.0 do do do do d(, do do 1.S«.3. do do do do do do do do do do do do do do do do do do do d.) do do di do do do do do do do do do do do do 12 ilo do do do do do do do do do do do 21 do do 2ti do do :< août do 25 sept. do 9 oelobro do Ifi janvier 1SB4. Cette ré- clam«tion ayant été payéo en 1S64, nu paraît pas dans l'état officiel d<>:^ paii'mcnt.", de l'uiiué» 18C3. ANDREW RUSSELL, Assislant-Lommîsaaire. Departemext DivS Ti:r:ies nt; la Couronne, Division do.s Pêcheries, Québec, le 31 décembre 1863. W. F. Whitcher. I I 11 62, en leut*. Cette r<<- tétôpnyéo larnît pns aiciol ()<•» ) l'-i ,i.t» aaire. RAPPORT MimEL DU SURINTENDANT DES PECHERIES EAUT-OANADA POUR L'ANNEE 1833. A l'honorabliî Wm. McDougall, Oouimissaire des Terres de la Couronne, etc. MoNSiEUii, — J'ai l'hunneur de vous transmettro mon rapport anniKil pour l'aunée 1868. Le nombre total de permis de saison dmia pendant I'iiiiik'mi sY;- lève h, 32, et donne un revenu de S?478 00 Sur cette soii.me il a éié payé 'AJ.I 00 Ce qui laisse une balance de 8U7 00 La somme qui reste due sur le fermage de trois nn« (expiré le .'U janvier 1862) est de 65,032 3G Somme due sur les permis de saison pour 1862 148 00 Do do do IbQ'i 117 00 ?omme totale due sur permi.^ rt liconcps ju-qu'à '-o Jour Çô,92i 31> Le nombre des permis de saison émis en 1862 était de Til ; il a donc diiiiinu^î de près de moitié en 18(515, ce qui nous liémontn.- (|u'il oiiste un «l'iiiiinctit (.'luihsunt do i!tS de l'îicte des pechcriea ( t des règlements qui ont été pasMén. .I',- n'ai pa^^ Ij.'soio do rappeler ici l>s <;ircoustances qui ont amoiii: les pêcheurs .\ mépriser aiiiMi la lui ; c;ir je les ai si;;na- lées dans mon rapport pour isr)2. On pout toutefois prédire, Haïuf craitro do -<(• trmup'jr, que le système d(!.s iKriuis de saison n'aura aucun résultat Hati.s!'ai,-;uit, ni r|U:iiir nu revenu ni quant à la protection des pêcheries, tant que la lé^'islahin.' n'aura i»is aui 'iidé l'acte -"' ne pourront pas résister aux grandes eau.^ du printemps. .^I. King a dit (ju'il avait l'iii- teutioM de construire une échelle à poi.s-^on en bois d'éq'tarrissage. Je lui ai signalé q le'ques défauts, auxtiuels il ma firomi* d(! remédier. Jo rendis eu- suite visite à .M. Ijetellier, et allai avec lui voir la digue de son moulin; on n'y a rien changé, et cependant quelques heures de travail suffiraient pour la rendre très cftieaee. Quand il passe beaucoup d'eau par-dessus !a digue, le poisson peut sauter; mais en clé la rivière est généralement basse, et c'est à peint! s'il y a assez d'eau pour faire :.i!i-;i(.i' !ci* moulii.s ; consquemnient il ne coule que pi'U d'eau sur la digue, . ; le sauiuon qui s'y ras- semble court risque d'être enlevé par les l.iaeonniers. Ni sur la digue du moulin de M. LetcUier, ni sur celle de M. Casgrain, il n'y avait d'eau, et la rivièiu était Irès-bns.'e. 11 y m n 6 lu voio à ctiuni'iucDt ' l'état des lo pormct- ruit t'iiirc à lai» l'cxpé- )D s (.'iisLM'aiii la tj :it Min liroiî .f M! d't qu'il uric étaient 1 éiiii-' l/icii .lir l'otisullt' trouvait ('!! t, été cons- ■ ( {' (.'oii^-truilc î ij(! IraviTj'i' av;iit l'iii- '<• • KMlJis 011- f II y a rici) fi II'* ctiii'aco. ■* ^ «Il tlé la 1 .iii";!ur Ici* qui >• y la'^- ■% mlin do M. ^6 jat-f'o. Il y avait uno grande quantité de frai de saumon dans la rivière, et bcauconp do saumon houn la digue du moulin de M. Letellier. Ji'iiie rendis .n voiture à, la rivière de Kamouraska, en urrièrc de la Rivièrc-Ouollc, à sept milles do distance. N'ayant pas de canot je ne pus bien esamiiicr la rivière ; mais on m'informa qu'il s'y trouvait une succession do chutes élevées; dans lu (loriiou que j'ai exa- minée, l'eau était dormante et vaseuse. ]ie jour suivant j'indiquai h, M. Martin, agent de 31. Casgra'n, la place où il convien- drait de construire une échelle à poisson. Uno difficulté se présente dans cetto rivière : lorsque l'eau est haute, le poisson peut passer par-dessus les digues de moulin apt'arten:iiit à M Letellier et à M. Casgrain, et ils pensent inutile de construire une échelle à pni^sou bien qu'ils se reconnaissent obligés de le faire. J'ai vu moi-mciue le frai Jo saumon four- miller hur chaque digue. A la digue de M. King, je fis diriger tout le pouvoir d'eau sur l'éclielle ; je lu' iu'liquai les améliorations à faire et il mit immédiatement des hommes à l'ouvrage. M. King a un vif désir de faciliter l'exécution des instructions que je lui ilonrai, et do faire tout en son pouvoir pour construire une bonne échelle à scumon sur la digue du moulin qui est la plus haute de la rivière. Je me rendis ensuite à la station du chemin de fer et de là à Québec. Juillet 12-14.— Je visitai les digues du moulin à Lorette, la Chaudière et Ktcbomin. Julkt 17. — Je quittai Québec pour visiter les différentes diuues du monln sur Li ri- vière Châteauguay. A Châteauguay, il y en a tUux qui aiipartieuacnt aux Sœurs Grisis ; ù St .Martin, une qui appartient à M. DeGuay ; à llowick. une qm apjiarttnuit à f u l'hon. M. E Elliiic; à Durhain, uno qui appartenait au même propriétai'o ; au Poriage au-dcs.-us de Durham, il y a une digue appartenant à un nommé James Goundry ; à nuntin;id m, une digue appartenant à 31M. ilcnderson et George Lighthall. Sur la rivière à la Truite, uu des bras de la rivière Châteauguay, il y a une digue de moulin appartenant à 31. Hciidoi- son ; et, à un arpent de la frontière, il y a une très-grande digue appartenant à un M. Webster. Aprè.s avoir visité toutes les diguos et avoir donné les instructions nécessaires pour la coustruciii'ii d'échelles .\ saumons, je traversai le canton d'AthoIing, et pissai do nouveau 1 1 rivière Cliâteauguay. Je me rendis on voiture jusqu'au moulin le plus é oigne en dedans de la frontière Canadienne (le moulin de Johnston), et ensuite, en descendant, j'examinai une digue do moul'n appartenant à Thos. Biich ; de là j'allai à lluntingdou et à la rivière St. Louis, petit cours-d'eau sur la digue duquel il n'est point nécessui;e d'établir une écliello. Je nio rendis au bureau du seigneur et fis visite i.ux différents pnpric-iairos de digues de moulins, en donnant partout les instructions nécessaires à la construction d'échelles à à saumon conformément à la loi. Le saumon fréquentait autrefois la rivière ChateaUiiu.y et tous ses afiluents. Les Sœurs Grise-» m'informèrent qu'il y a quelques anuécs, illos étaient poursuivies eu justice par les résidants qui prétendaient (ju'ollcs ùétruisaier t lo pois-ion de la rivière en construisant des diiiues de moulin et em[.èjhaieut ainsi ie sauinou de ren-.oiitcr le courant ; toutefois, elhs prouvèrent que lo pois-ion montait, vu que leurs hommes en prirent bien au-des:,us do la digue alors construite. Ou me dit aussi qu'aueiou- ucmeut le suuiuon était très abondant à Huntingdon. Jo jartis pour Montréal, et de là nie rendis par le vapeur à Québec, où j'arrivai le '1\, lie vous ai iis au bureau, où je trouvai Peter Pourricr, sorte de métis, qui pâ(!hait io jour piécédeiit. Ii me dit qu'il péchait en cet endroit depuis dos années, qu'il avait détiuit icutes sortes de poissons, mais r|ue depuis le 1er août, il n'avî'it pas tué un saumon. Jo lui dis qui la hii déi'ondiit de détruire des saumons près d'une échelle à s;iumon, i\ quoique époque ou par quelques moyens que ce lût, qu'il a .rait dû savoir cela ; mais que, eommo il admettait avoir tué du saumon, jo prendrais la cho.sc en considération, mais que jo ne pouvais pas lui promettre qu'il ne serait pas puni. Je me rendis en voiture à Sherbrooke, et de \h je pris le train pour Québec. \0 tii'ûf — Je me rends auprès du procureur-général, qui m'avait fait demander pour avoir des renseignements sur Is mesures à, prendre pour construire une éciiclle à saumon sur la digue de moulin do la Rivière du Sud, à St. Thonia> ; le propriétuiro, M. Patton, n'étant opposé d'une façon vesatoire c\ la marche qu'on avait .suivie. Je nio rendis au buriau de M. J'rite, pour sivoir con.men* était établi le droit de jiropriété do la diuui! do m(m!in il S'. Thomas. Sutiséquemment, dans une eon.«ervati!>n avec William Priée, éeuier, j'appi'is de ce monsieur que la uiguo avait été construite pur l'eu \Vm. Patton et lui, mais qu'il ne se rappelait avoir passé avec le défunt aunino convention rchitivr* h la diguo du moulin. Les doiuments relatifs à cet établùssement furent c.^.:'.miné; avec r-din, nr.is on ne trouve rien de saiialaisant l'2 ii"ûf — M lioswell fit une déposition contre E!ie Dubut-, de Jacques-Cartier, pour avoir détmit du sau non sur la rivière en contravention à la loi. Je fi-t remplir lorj iVirina- lités reqaisis, et le déliinjuant fut conviiucu d'infraction ii 1' " .Voie des Pêcheries." Un avis do " c< rti'iriiri" fut signifié par l'avocat du déi'eudeur, mais il ne fut pas obtenu. Mandat fut émis. !•■ défendeur laisant défaut, et il fut eon^ta^é qu'il avait quitté son do, ni- elle et s'était, depuis ee temps, soustrait aux pouruitcs de la ju'iicrv 18 oisson sur les fra\ères qui devraient êtres jiartout gardées avec soin. S"pls m eirconstanei danger». -.;* .'i>. 15 brocheton, la 10 le* Ri'ns du lar IY'cIidIIo. iiiii)r ; à l'un» Pendant quo poisson, nous ns le roc don- ;iit un ui'/yoïi il est évident (|in pônhait le ,1 avait (Iff'tiuit jinon. Je lui on, i\ quelque i que, eoMiuio lis que jo ne à Sherbrooke, Icniandcr pour elle h, Riimnon ;i, JI. Patton, ino rfiMilin au dt; la diiiUf! do i Priée, éuuier, 1 et lui, mais h la dijiuo du lin, m:.i.s on lu- s-Cartior, pour plir loii i'.^niia- "leries." Un pus obten\l. t,té inii (lo.iii- jar M. Four naltli! ji'iiii' la iroprii'cairt.'S trouvai ; ucun ^i dépuuilléi;s Utiot, Ml'; l'i' ■nir de la di.'-i oiii. (en haut) ; l'teiiaiil à .M. ssoiro de bui-, ■rcucu le côtij 10 du moulin. ait 6i6 depui-' aire ob>'ervei' l(•!■ablc^ la'l- (i frai, taudis très-ainiiiMi', parlei'iiit nu lairec xécutfi- la ùi,a,uu dv i;ii kainslruo tiona nucoH»aire» en indiquant l'endroit où il serait bon de construire une échelle ùsnumon. Jo montrai au fropriétaire et au maître-ouvrier un plan de cette construction. Le saumon Iréquontaif, aulrctois c('tte rivière eu assez grande abondance et y frayait. Lfls thut^.s do Sto. .\nne rnipêchiuit le saumon démonter plus haut, bien qu'il y ont un L'rand non bro do frayèroH. Je retournai à Ste. Anne, vis iM. Méthot et lui exitliquai bs cxip;enccs de la loi. Je lui irioiitrai le plan (.'une échelle à saumon, lui donnai l'avis officiel en l'invitant k faire faire au plus ttt et dans la péiiodi' fixée par la loi les travaux qui seraient nécessaires II fut (':vii|«'ut pour moi que M. iMéthot n'obéirait qu'à regret à mes irstructious, il pensait que 1.1 {ilisMoire était suffisante, car on suppo.se q le le saumon la auit, on en a vu au-dessus (Jo la difjiin, et mémo on en a pris au-dessous des chutes. I„i rivière Ste. Anne est excellente pour le Saumon, bien adaptée aux habitudes do ce iKii.'-S'in, courant rapide, tournant profond, fond rocailleux avec sable et crravicr ; en la prulé^^cant, on en ferait une rivière trè.'s-productive. Jo voulrais la voir allorniéo neudant deux ou trois ans à iir.e personne intellis^eute qui on prendrait un soin convenable, cUo gérait liiciitôt abondamment peuplée de Saumon et le public et lo fermier ne feraient qu'y j.'a;,nifr. Je me reudi.-^ jusqu'à IJati.scan et de \b, h Québec. S'i't "Jl. — Jo sou.i.is i u oouuuissaire une communication relative aux pêcheries du lac .^lai^oijr, dans laquelle je riuformais que j'avais tout lieu de croire quo ues déprédatioo.s considéiablcH se comincttuicnt sur ce lac et qu'il était absolu. nent nécessaire de prendre C'Ttainis me;-)Ur(>9 (juo j'indiqu.n's pour prévcnii la destruction du poisson ; je lui avais déjà, CX{di(jU(; verbalement c; qui avait eu lieu et qui arriverait cnc ^re si on ne pn-nait pas des nu'Hurt's c uivenabli's. \ùn répon.sc à cette lettre je fus surpris d'en recevoir une dans laquelle on m'invitait il ex|)liquer de quel!e nature étaient les déprédations dont je parlais, bii' I que, dans mes Icdres et dan.î mes entretiens avec le commissaire je lui cu.sse c.xpiicjué quo la grosse truite des lacs était dardée et détruite dans les fia} ères, ce (]ui avaic causé Une grande abirinc l'année précédeutc. Je répondis immédiatement à cette lettre tU expli- quant de iiniiveau ce qu;- i»; craignais. Au bout d'un mois je r ^us de (.J. 11. Hobertson, écu_yor, de Slicrbr^nikc,', unr lettre m'iuformant que, d'après dos reu-eiiCncmentssûrs. il était ccrt.'iiii que 1rs baijitant.s dus environs de Magng continuaient à détruire le poisson .sur le Inc. Je soumis cette lettre au commi.ssaire et pour plus do Srûreté j'écrivis à John Wriglit, écuyer, qui ré.sidc .sur les bords du lac, lui faisant part du contenu de la li'ttre do M. Ko- biosijti, et lui demandant si on pourndt vériiier les Jails qui y étaii'ut meriii(jnnés. Il me répondit (|u'on faisait de grauus ravages sur le lac, que la truite y était ilardée, ordinaireuicut la nuit, en grande (juantité. Une k'ttu; du seeiétairc do la société pour la protection du gibier et du poisson, publiéo dans les journaux, m'apprit qu'on dardait le saumon sur le St. François ; j'alLù voir l'au- teur de eetie lettr(! "t il me douua tous les rcnseiguemcnts relatifs .\ l'un de.s individus qui oomnieiiaii ces déprédations. Ije- ]icreeptcurs d':'s duuaues m'ont transmis, conformuuent ;l la loi, !.L>urs et its annuels des naviii.-) iiu.vquels ils ont aecordé des licences conf'oiiuénient aux clauses relatives aux priiiK a dans i'.iete dos jcehenes. V'oici un extrait de leurs rapports. Nombre total des navires, [)•). Primes, Port d'Amhert Ç.3. 070.00 " " uot^uélec ;S 5M7 00 " " de ()a.-,pé 2,-77ôO Total S8.890 5'J (,'>'S mC-mcH rapports disent que la pccha de la baleine a été très nialhcurensc, cetie circonstance est toujours regrettable, car cette pêche est coûteuse, difficile et pleine du dangcri J'ai l'honneur, etc., KiniARD Nettlk, Surintendant dçs pêcheries pour 1>. C, ■.*?> RA^PPOKT A^lSriSTTJKL SB L'EXPEDITION POUR LA PKOTECTIOJI DES PEGUEIIIES GOLFE ST. LAURENT, PIEERE FORTIN, ECUIER, DURANT LA SAISON DE 1808. î A l'hoDorablc WlIXTAM iMcDoUOALL, Conuiiissairc des Terres de la Couronne. MoNsiEun — J'ai l'honneur de vous soumettre, pour l'information de Son Excellence le pouvonKur-;;én' mois d'anfit, de l'année dernière. Des ouvriers cnmpétcnts l'examinèrent sur un ordre du comniis«aire-er\ cl ef des travaux publics, et la trouvèrent susci3;,tiblc d'être réjvarée et d^ pouvoir être employée cie nouveau au service de la protection des pêcheries. iics .'uvaj^es d' réparation qui se faisaient d'après les instructions du bureau des travail.^ publics, par les ouvriers du crouvernement, sous la surveillance de M. l'uteau, e itii i.c'H èiciit au printemps ■c cette année, mais ils ne purent être achevés que le 25 mai, jour cù /.'i Cii'iui/i'nn'' lût en état de prendre la uier. t 'ét.iit ma lieueusemi-nt trois s-'iiiaincs trop tard; et je ne veux pas perdre cotte occa«iou d'exprimer, emumc je l'ai déjà fait bien dos fois, l'epoir que l'année prochaine, le bâtiment ([ui doit (aire lo service du polfe soit prêt à partir à l'ouverture de la navigation, c'cst-à-ilir ■, dai.s la dernière semaine du mois d'avril ou uu moins au commcLcement de mai au ].liis tard. Il est presque inutile dti répéter que c'est pendant le mois de mai que b's poches de bar-.ni,' attirent le plus de pûohcurs et de marins étrangers aux Iles de la Madeleine, et c'est à cette époqu", par couséqueùt, qu'on a le plus besoin, à ces endroits i.solés, du vaisseau jrarde pêche. i.e J7 mai, à trois heures de relevée, tout étant prêt pour le départ, nous fîmes voile de Québec, avecr uo joli vent d'ouest qui nous promettait un vo^'age court en descendant le tieuv,,' ; nuis nous n'etimC'' pas fdt quelques lieues, qu'une saute de vent eut lieu à l'est et il souflli (Je c ■ lôté jusqu'au oO que nous mouillâmes au large du quai de llimouski. d'à lai à terre doritu;r des permis pour les pêches de saumon de cet endroit et j'engageii, pour le eom; te du département des travaux publics, des ouvriers que je devais transpo ter aux Se;)f-Iles où ils avaient h. réparer la maison et le bureau du percepteur de la douane do ce port, M. Smith. .1 yvàs à bord de la goélette les matériaux nécessaires pour ces travaux de réparation, eonsistaut on briques, chaux, madriers, planches, bardeaux, ferrures, etc. ; c'est une économie considérable que je faisais pour le bureau des travaux publies; carie transport de ces matériaux, de Québec ftu& SeptIleS; n'allait riea coûter à la province. I 17 BERIES an Excellence ! lo golfo St. 1 de l'ordre et et pour divers Î3ù tonneaux, e vent aec'ini u-dessus de lu orquée au port '■examinèrent ;,tiblo d'être des pêcheries, bureau des M. lîtiteau, ue le 25 mai, perdre cette ée prochaine, u navigation, uei.cement de 3 péched de Madeleine, et ts isolé.s, du 19 fîmes voile descendant le ieu à l'est et ouslii. et j'engageai, U transpo ter do la douane de réparation, une économie asport de ces ],(• vi'iit «l'eut HO fit encore sentir le 1er et le 2 de jiiin jiiMqu'au suir, et noui t'iinu'S (»ltlij.'<'« d'iillir tii'inill.r pendant ce temps au-des»Uf< île l'île St M'riiahé. Mnfiii, nous piiritni''H inee un Utinr veuf île. i^iel-est et lo lendemain niiiliii, lii ;!, i.ou^ iilhinie.'^ niimiMer il lu ItiviiK' (ioilleiui, iiù je ne trouv.ii encore perwnno de rendu pour les pÔLlies de.^aumon. \,' iiiiiiie jiMir, je viijfîii la l'ointo-de-Mont.t, la Trinité et la l'ointo-dcH-llets Caribou. l);iii>< ri- i|iini<'r iMidi'iiil, j'i'UM à l'aire le procès do deux persDtmes MCeu.séi's (b- s'ùtre ap|iif «'((dilij.-cnients des Ragged-Ishinds, où la pêehe (b; la niurm; n'éluit j.as enenic eimmiene*''!', r^t dans l'après midi, nous vînmes nepuiber aux Sept-lles. .M .'^hillli. i|M" J'iiViiis amené de Québec avec sa l'ainille, débarqua à son poste ; et il lU'iii liKi'l, iiii he mil de suite en frais de débar(|Urr les matériaux du gniivernement ijestinés à (!i) piirt ; (•( I iMivni;.;c nous occupa toute la journée du ô. I,i' li, iioiM nom rendîmes ii, la Hivière .Sloisi(ï malgré le veni eontrainiet dr i'orts cou- riiilH de la piiril" di' l'e^t. ,\v visitai les postes de pêelie et j'y donnai des permis pour les péelies (le s.iUlieiii dn bane liU péelii' au xauni »n avait commencée dans la rivière lo 21 mai. niai.^ on n'en avait pris qu'un petit mmbri' encore. Les premiers bancs do eapelan ne s'étaient montrés sur cetti* pirin d 1 1 l'otc (juc la veille do notre arrivée, et avant notre départ pour Ga-pé, (|ui eut lifii |i' »oM , d' K bateaux étaient rentrés aux établissen.ents avec -1 draltes de nmrue. I.e noiidiK' dc" p''«dieur,s ii la morue eiiiplov'és à Moisie était encori' j.lus considérable que l( s iiniiéi ,< pa'-fiée-i ; et si le sneeès venait encourager leurs efforts et les rétrUmiir eoninie il< !<■ i,i''rilent de leurs travaux rudes et dangereux, cette place est destinée h, fournir me ((iinnlili' eon.sidérable do morue séchée pour l'exportation en pays étrangers. \,c >• an iMiilin, nous étions par lo travers de la Rivière de la Mad.îleine avic des veuts contraire*, cl li' ',( a t lienre- de ri'b^vée, nous arrivâmes d.ans le liassiu de.'laspé. Ji; nie mi m:is Moyie. le garde-pêche de cette division, je pus terminer lo leiid''m.'iin matin riii-i' ni» b.iiitn''iil-i étaifiit arrivés d'Kuropoau liassin de (Jaspé, avec des chargements de '"l, ib iii;o(li:iiidi-ii< e! d(\ fournitures de pêche. (.\'s armements ]Hiur l,i jiéebo de la moriii- l'ompiiiMiii le incmc nombre de bâtiments que les aniu''e> préeé(ientes et ceux iiour lo nord iiviiiriil pi'ut itro un pou augmenté. Le jli il jlt bi'Urei n m., nous mîmes ii la voile, mais le vent était trop faible pour nous pirmi'iire de sortir du ba.ssin, ce ne fut qu'à 2 heures 45 minutes p. m., que nous pàmen pri'i(dre la mer. Li' II, daiirt l'iipièM midi, nous mouillâmes à l'ereé. 11 y aviit quatre troélettes camidieiini" (■(iipluyô.H niix peelies, uutuillées à cet endroit, et le steamer Ldi/j/ IJrad en rmiio ib- l'.rinii |„inr t^iiéboe, vint aussi s'y arrêter. L< e:i|ii|an ijiii .ivait fait son apparition sur les côtes de Percé et des environs à l'époquo oriliiiaiic, c'esliidirc iiu eomno-iieement de jîiin, ne s'y trouvr.it pas eu grande (|u:iniit('. La morue, s;ins ètn; rare, n'était pas non plus aussi aliondanto qu'on la voyait quelquid'oi;' ){, pareilb- époque ; malgré cela, jdusieurs bateaux avaient été chanceux dans leur pc oIh-, il i|;ji IqniHiuis d'entre eux avaient déjà recueilli 100 draltes de morue chacun. ( 'élaii un eoiiiinoiperiiioiit très (Mieouraireant, et si la morue no i'aillissait pas sur les l'unds, ees pc iliiiirh doviiieiit eertainenient aller ]iendant la saisini jusqu'à olK) draftes de morue qui, mu loirt n<'(diii', repréMMiteraient une valeur dc Sl,<)(.in avec l'huile tirée des foies. Le nombre df * b.ileaux de pèche de Percé et de l'Ile de lîonaveuturc, i'ormait une (lotte plus pfnindr qinieclli' des années passées. Le I'*, a 'di. luii. a. m-, nous mîmes à la voile pour les Iles de la Madeleine avec un vint frait de nord i st, et le même jour, à 4 heures p. ni., nous jetâmes l'aucre au bassiu de riii d' Aiiiliir-it < îles de la .Magdeleine). .Il: vi-ilai b 1 posIc.M de |ioehj ii la morue de celte île appelés le Bassin, le IMoulin et l'Anse à la Cabiiiie, ei j'appris là que la pêche de la morue était commencée dans ces 18 I endroits Hdiis les iiieiIlcursau>«|picfM. Le |iiii.ssoii nbotulait uiiiMi(|iio lu /y/^///» . Il m; iiinn(|Uiut quo du bo.'iu t('Ui|i.s |Miur juTiiicItro iiux Imtciiiix do pouvoir ('•tiilcr fnr les hyiips do ].i''tlit'. Au Corp.s-.Mori, (|u;iiir Ituieiiix di'|i('c'li(U|iii s'ôtaiont rtuidiis là lo t juin, avuiuiit d«'jà pris, o:i une .sruii' >('iiitiiti<\ HHi (|uint,'itix de iiioruc DoH goi'ictt(>> i|iii p("(diai(,'nf Hur les biiiics du larj;»' rôusaissaioiif. niHHi hii'ii en pro- portion. ]iO ll5 au matin, nous alUimrs niouillor dans lu Ihno de IMaisanen Jo di'l)an|uni au Port d'AinliiTst et j'y vcnciPiitr.ii le; pircrptour do oe port ot los priii(i|)aux habitants do l'endroit : j'y appris ipic touto- ic'; pôclios y ôtaiout tVuolui'Usos. ho liaroiij,' avait ôtô vu eu uutsi grande i|Uuiaitt'- (|U à l'ordinaint dans lu liait! de l'Iaisanco ; niais, vu qu'il no so vendait (h cauco do la gu<'rrc aux KtatH-l'ni» (|ul avait l'eriuc le uiarcdiô dos lUats du Sud) qu'à un prix tn'-s-ni' iiipu! o( ijui payait à poiiio los frais do ]iafai:o, il n'avait ôtô pris qu'enviton -i'),''*»!! baiiis au lion do liD à 70, U"U liaiiis «jui s'y pronaiont nnolquos aiiiiôos i'os bancs «lo glaoo llotiaiito, eliùrL'és do jcunos loups-tnarins, poussés par los vents do nord-ouest, étaient venus s'éoliouor prés des côtos du nord de l'iio (iiindstoiio, ot los habitants du voisinago .s'otaii'iit liiiti's d'aller juutitor de ci tte bollo moisson (|Uo la l'rovi- dence nuttait à leur st arrivé plusieurs fois aux Iles de la Magdeloine à dos niallieuroux i|ui, n'ayant pu être ramenés à terre, avaient disparu avec les gf.ce» (pli les emportaient pour toujours. Cette année on avait eu à regretter des aeeident.s d'ongelurc aux pieds, dont un cas s'était terminé fatalomiiit. Pendant los (jUolc|Ut;s jours que oottc elia.s.so aux loups-marins avait duré, on avait re- cueilli environ li.oUO jeunes loup.-* marins, valant XI ohaeuu. Lu, péehe de la morue commoneéo plus à bonut; heure (|u'à l'ordinaire, donnait les résultats les plus heureux: on avait en efïot jamais vu eo poi.^son in plus grande alHuence dans la IJaie de l'I.iisanee et partout sur les eûtes que cette année; nombre de bateaux on prenaient jus(|u'à 4 à o draftos par jour. Le ma(|uereau ne se montra dans la IJaio de Plaisance quo la nuit de notre arrivée, mais en bancs épais i.t as>"/ iiondueux, et los pôtdieurs des lies ilc la Madeleiu(! et des bâtiments de la Nouvelle-lOoosso ci, di-^ Fiiats-Cnis en prirent un grand nombre dans leurs filets. IjOS bateaux d'une seule gnolotie en rappiuMùrent à leur bord ILK.' barils, provenant de la seule |iêuho do la nuit. Malhourousement, cette bonne jjoobo ne fut pas de longue durée. liH niaquoroau qui était apparu sur nos eûtes plus tard f|u'à l'ordinaire, n'y fit pas un long séjour, 1 1 après y étro donicuré pcmlant (juoi(juos semaines, disparut pour gagiu'r la haute mer. Mais ii y revint plus tard en grande abondance, comme j'aurai occasion do le dire plus loin dans ce rapjiort. Il laut dire au.ssi (juo le no>uvais temps ninis di- miifs, ;ivril et iiiii, au nombre !•.: 'J I, étaieut reve- nues de leur voviige iivenîurtmx e( [ili'in de daiiirtîrs. siin> avoir bien léussi. Kilos avidout raf)porté qu'il y avait eu beaucoup de loup-marins sur les glaees, m.ii-. iju'.i etiuse des vents I et des eomanis (|ui iiviiienl trop U\><() ees masses flottantes, liibîs n'avaient |)U pénétrer aux endroits nù se trouv;iieiit le plus _'ranl liond^re de ees amphibies, et de là le peu de succès de la plupart d'entre elles. Je donne plus bas une liste de tous oos biltiiuents, avec la quantité do loups-marins pri.s par ehaeuuo d'elles. ■^' 20 1 ^!P NiiMS MKS (ioKt.KITKS giTl At.T.KllKNT A F.A rlIA.ssK l>i; T,(iUl'.>rAin \ I,K l'ilINTKMI'S l»K lM!:t, KT AI'l'AnTENANT AUX U.V.S liK (,A .MAI»Kt.i:i \K. Nom ilu tùtliiirni. Nom (lu l'ApitiuiiP. Nom du |iroiirii''tulri'. 'l'onnngr. No. ,!.■ Miti'iii". Miirv l.yiliii ' Kliil I, lionrque iW'iii. .lolinson Ktiiiim n. Loi.-'ciiii iW'iii. .îiilinsoii Aiiiiii- iU'di. Tcrrii'nu |Wiii. 'l'i'rrii uu Ju'iiiy Liiitl P. Tiirl)i.' 1>. Tiirliidc lliii'iii N Arseiifiiu N. Ar.srncim Miirv .\tin. Alii'l .\r«ciii'MU Wtii. .lolin-ioii Zcliii llyp Kicliurd II. Dolpliii) 0. liiidiiirJ (inésiiiic .M. Uulmrii /élic V. l/'oimiiT. K-|éi'iitice 1>. Gias-on... Loiip-Mariu A. Dcviiiu.... Uk'Imid. Ilicliitrd , Fiuliiird . Cormier. Giusaon.. A. Deraiix. 48 10 4't a7 .) lOU 34 10 50 ■il 0 240 n r» 140 27 10 040 31 10 l.'iO 4'J 10 410 :io 10 40 lia 10 410 'tO 11» ^(l '10 ;» '.( 4it 1(1 '10 42 10 110 41 10 82 30 in ^2 .^!> !(i 82 30 10 ;no 36 10 80 ."^2 10 26 42 10 111 ;!.'! 10 33» 61 10 lf)5 .•■.7 :.o Total. !i3l 3!)50 Kii cotiiparM'it 00 nombre «le loup«-niariii.'< avec ecliii tlv loiips-Tii.iriris tués fitir les iiiêiiU'S liUiiin'iits l'aiiii'''»! dernière, nu v l'it (|u'il y a une (lituitiutinn de '),S-'<'} 'uups. marins. 1-e 1.') juin j'eus à m'iK'cuper diino ueeusatiou pour relonie : la jterMMini' aeeu-é • t'ui mise sdus ciiitloii pour coinf)araîfre à la procliuine cour eriuiiuelic à l'ereé. J'iivai.s ter. lim' toutes le.s alLires <|iM avaient iiéeessité ma | résernu' au.v lies de la Madeleine et j'éfai.- piêt à dotxier l'ordre de mettre sous voile ; mais le vent (jui se tenait à la jcirtie liu Sud, (ct qui nous étiit favorable pour Pa-^pébiae où je devais all(U') -anti uu N rdOuest le soir. Je profitai cependatit île cette visito proloniiée pour .aller le III juin au Havre atix Maisons, où je ne trouvai plus (|ue 4 à •"> moidcttes ; les nutrrs éiaie it déjà parties depuis qurl(|Ui's semaines pour allier taire la péelie au Non!, Il y ".ait au^si un brifrantin, de la maison I>c (^uetteville, de i'Atise aux IJI.ines .Sablons, ipii y était %" lu pour etiuiiL'cr une centuiuo de pêcheurs, pour l'aire la pèche de l.i morue pour le eumple <\ . ';ette niaismi. U sera pei;t être curieux, jiour les personnes qui vivent d.ins l'intérieur du Canada et qui n'ont pas d'idée de l'al.omlance des poissons qui i'ré(|i'< iitetit les >ôtes du n'oll'e, de • ■oi; ,îtr(! les conditions de cet eiiiiairi'ii 'nt. Los pécheurs sont, ir •■•^■■'i-iés aux roin do èche aux frais de la maison de commerce qui les enj^a; ; ''f •> .f ■ leur disposiiioii un boi fiati au de pèche, parfaitement é'quipé, et sont en oui.> loiirnis (K' //o///'r ( lrai auiini ipi'il y f'u ,i et ((u'ils eu ont bcsjiu, mais cela moyennant une somme de ^il à ^>i. et ils reÇ'iivi'nt pour chaque cent morues qu'ils livrent sur la tète du ehaufaud la .;omnio de ;js. lid , moitié en aruent, moitié en maridiandises et provisions. Iii>i>ijui' la peehc c.si. aboiitiai.'e, des ]iêch('iirs font, :i ces prix-là, do .'i, 10. \-> et même li'f piastres par jour, et ra|,, ir'ent chez eux, apirès une absence de (î ii 0 semaines, de «SU à 120 piastres et quel(| 'efoi- r ;,.. >riis ils 01'* ;i se rniurrir à leur frais, et si l;i pèidus est peu idjondante. ci'ii;p''; .,c nri-'. ';,iotis 'lU ils laissent à leurs familles avant de partir, leur nourriture. leur I achat ■].; l-i.T-' 1, ; nos, a!)sorlj'.!,t la plus j>;rande partie de leur ^uiii, et ils s'ou revieuuont très-souvi;ttt au£ Les do la Mr.deleiuo les maius vides. lie se d'albi truvai mauv.' I avion-f lloil> di' 'l'i à-dir 1 21 ►; PlIINTKMI'S (}iiiintlt>i .lo de louiid- ilIK. iiiariiii pris, M ■t'i ■• 100 11» 50 ;) 2-10 n MO 10 no lu i:.o Kl 410 III 40 10 410 m r.o ît '.(. iii •10 10 110 Ml 8'J . Il ^•i |li 8'J lll .170 lu 80 10 '.'6 m 111 Kl 331 Kl 105 ;» .lO i5 I 3;i50 I tiii's {i;ir Ifs 'iiii|>>-iii;ii'iiis. ac'L'U«i'! ' t'iii X lies .l(^ h. |iii so U'ii.iil ailor) -anti .•tiici' lo n; litres (Haio it y '.ait aii>si 1, ijiii y t'iait Mil' K' ('(11111110 Il Canada et llll ^dUl-, (l(! ini\ idil.H i'<|)>.M. mil iiM i/f' ( Iraîclic (le §tl à §8. la siiiiimo l.(>i'>(|ii(' la '.' |iiasli('s par liO ]Masti-(>s et 'Il aljoiidaiitc, r iKUinitiirt', ju revieuaciil li'oxin^rioni'fl - rôpêehium.'s notre ancre (|Uc n>)ito y uviiins perdu l.i veille (nn'ri eli.i.n.' -'clunt eaHM>« pétulant un coup de vleH-(')iuluurH. \o(ibi nous arrêtâmes vers le soir ii IL d'Kiitr(''e, où je trouvai (out en ordre, et lit nuil, ie vent de iKird-dUcxt nous l'orça à. eluridier un uhri siuh la torr. du bassin. , Le l'.l au matin, il s'i'deva une pelit( Krisc de vent d'est-nord ont, et non.' en iiruli tiinies p(jur mettre à la voil" ii !• h. -W m. a. m. l Nous efiiuflK des vont« tanlùt dedout, tantôt favorables pour laire notre travorsôe, et le 'Jl, a r» lieures de rclcv('c, nous jetaimis l'aiiero dans lu rad(? de l'aspildav;. Nous y trouvâmes l:! Initimeiits, liiin|Ues, bricks et ^((eletli's, ous eiui lojés •'"* peclms du ' 'uimda. Il nous était arrivt' des rapports les plus favorables sur la vente de ; Il poiss m féelii' un Urésil, l'hiver dernier et ce printemps ; un butimenl entre au'res, le liiick " |)iana, " apparlenaiit à la maison IjcUoutillier et Kièrc-», avait porté une rur j:ais(iii de "JlKit .|iiiiiiaux jportiij^ais \2X M s. ) de morue sOebe. (|e l'aspébiac a Rio de Janeiro, i|iii avait pro(iiiil. la belle suuiuie de Cl-<'(l sterliniç. Il ust vrai ijue lii-defl.iu» il faut oter l(^ fret et l'asMuranee, mais c'était toujours des résultats ma»rniti(|ue8. Vous trciivilmes au quai de la maison llobiri, un navire construit ;Y l'uspébiac il _. avait 15 ans; il na\i,i;iiait depiii,-, ci' temps sans jamais avoir eu à ibird»- réparations i\ ies fonds, ce (pli u.'t une i;raiide preuve en laveur de la bijime (|ualite les hoi* do construeliun di! la l!aii!-des-(.'baleiirs et de l'ouvrap' solide (|U(^ l'on y fait aux I iments. t'e navire, ajipelé lo "(V II. C," avait »'u son miibre et ses be iages coupét', au mois d'avril dernier, par les places, sur le banc de 1 crrcnuuve, uu il lu lit failli sombrer ainsi (|u'un autre bâtiment (jiii naviguait de compairnie avec lui, le " Mar^well." La jiêelie de la morue étant eonimeneée à l'aspéliac depuis envron un mois, et avait jus(|iralors donné des résultats assez satisfaisants. Los bancs de capi m .s'étaient montrés dans la baie depuis iiih' seniaiii(>. lu saiinion était de» plus abondant' - dans la baie du On iiK i'trt Pallie A I luMiri's p. III b'iiiies à MoiiKvenliirc. eniaiiK'. pporlait ((iK la l'ècli I" |uittàmcs l'aspébiac, et 2 heures après nous mouil- ,Jy donnai (les pirinis pour la pêcbe à saumon de la rivière, (jui ne -^oiil plus mainlenant (|u'aii iioiiibrc de deux La rareté ninre au.ssitôt t\{io. le vent nous lepormit, e'est- à-'iir('' à -i lieu es de rcK'véc, et nom n 'iis rendîmes à N'ew-lliebniond à !(' InMires p. m. L(! 24 juin, je nrocciipai de doiiuc r les permis de pèidie au saumon de i i llivioru Casca- pécliae, (jiie je visitai et ;\ "i beiires p. m nous partîmes pour la Rivière Uistigoucbe et iKius mouillâmes il 7 heures p. m. en fa( ■ le la ville de Dalhousie. Pen.unt ce trajet, nous a"i(pns je i d'un s]>e(jiael(! IdUt ;i l'an iiiii'ité dans la Maie-des-Ohaleurs. Nous avions vu d(!s troiipeiiix nombreux d(^ marsouins blaïuis se livrant à leurs évolutioi de pèelie à saumon pour la Hivière Risti,!,'ouclie. A 12 lieurcs a, m , le steamer '• 1-a-ly llead," en route pour (Québec, vint jeter l'ancre dans le i)orr. A 2 heures p. m., nous partîmes ]iour remonter la rivièie, et à ti heures p. m. nous mouillâmes vis-à-vis l'éiilisi' de la uiis.sion des Sauva;_'es. .J'allai visiter, le lendemain, la partie do l:i rivièr.' qui -c trouve entre l'endroit oh nous étions mouillés et 'es premières îles, et j'v trouvai un ^rand nombre de lilcls, ti)us très !(, nus, la jilus ji'randi' partie appar- tenant ;'i des j'èclieurs et dan> les eaux du Nouveau-Mrunswick, où je ne puis mallienreu- seiuent exere(a- aiieune autorité. He notre côté, il n'}' a que trois lilets à saumon apparte- nant à M. lîobert Husteciî. Ces filets (ceux ilu Nouveau- IJntiiswick) ne barn ni pas exaetem.'iit les (dienaux de la rivière ; car U's courants y sont tri>p l'oits jiour y faire tenir des rets ; mais ils l'obstruent considérablement et beaucoup trop, .et il est à csjiérrr que la commission nommée par le Nouveau-Brunswlck. ])Our r'''t.;ler i^l protéi^'er les jiécberics de saumon de la Rivièie Kisti- goucbe, S'Mitini la nécessité di! diminuer lo nombre dcsapparcils de pèche qui. actuellement, doivent, dan-; rct endroit, où le cours de la rivière se trou''e déjà réti'én-i p;ir j)lusieur lies, gêner bGiiui'ou|i la marche du saunum peu ant sou voyage d'émii^ration des eaux de la mer vers la partie sujiérieure de la rivière, pour y accomplir l'acte de la repioduction. Kn effet, depuis un peu plus haut (|ue la Pointe de la Mission jusqu'à la deuxième lie en amont, e'est-à dire dans mi ]iar, de •') milles ou un peu plu-; peut-être, on trouve 1(5 j;ran. .l'ai diessé' une carte de la I{i\ ière lîistiirouchi et du l'on Is de la Raie-des-C aiturs, où j'ai marqué ]iai' de^ lii:iies toutes les ^l;itions de pêche à >aumon à la place qu'elles occupent sur les cotis ou à leu pre- ( hi pouiMM y voir que du côté du Nouveau-Ri'nnswiek, il se trouve depuis IJLick-l'oint jii-ipi'à la deuxième île dans la rivièri>, e:i amont de la Pointe des 8auvau<'s, o'.l lilets à saumon, dont '2't ]il:icés (>n aval de |)alliou-ie et à la mer par consé(iuent, et les :inrre- dans |-i rivière. iMi coté du ('aii:ila. il y en :i 1:iie de (';irleloii, depuis la l'ointe de Maria jus(ju'à la l'ointe de ^lé^iiaeha ; et j)as un des tilets en usau'i' en t'anada n'est placé u'une ni.iiiière contraire à lalii. En consultant la carte citée plus haut, on poiivia voir soi même e' se l'aire une idée de !;i manière pernieiense avec hupielle. du eôié du .N'iiuvcau-Hruuswick, on l'ait la pêche de e tte espèce si précieuse de poisson. (|u'oi! di'vrait cinscrver à tout prix. Je siLTualerai aussi à l'ittiiitnin >]^ i:o ivcrnttmcnt et des autorités du Xouve.u- Brunswick l,a Ms de la mai-ipie de ; e;iiix de la marée et t^nit-à-fait en cuntravenii jii des l'-is, soit en plaçant, ]ienuant la nuit, de> lilets d.ans des p(;tits chenaux ipii sont, liicileiif nt iiarrés, - lit en se servant île dards et d'autres instruments pour attraper h > Baumons. I,a protection ie la pécdie ilu *auinon dans cette rivière exi^e beaucoup pins d'olliciers qu'il y en a maintenant du coté du \ouveau-Rrunswick ; et il faut e>i)érer qiu~ les autorités locales, qui ont en main ror;;;iiiisation (;t la [iroteetion des pêches fluviales, ne négligeront pas ce que j'appelle ua devoir impérieux, celui de placer des ofHciers compétents 23 tat ordinaire. )U ne peut en lu parvient à 10 tl les tuer. lUC Ic-f iu;ir , n'alljiieiit là iiiiucc-j nous i'o'-i'u[);ii avec jurcs a, m , le >s ]). in. nous lendcniiiiii, la \'s premières partie appar- is niallu'iivcu- iuii>ii apparte- (Oienaux île la ils l'obstruent iinnn('.! par le Kivièie Uisti- , aeluellenicnt, r i)liisieur îles, ■aux (ie la mer tion. i deuxième lie , on trouve 1(> lit, e'est. beau- iiit longtemps, uis la Rivière aucuns bons lies abiindam lira ])U' avoir utret'ois, tt on 0 ail urs, on llos iii'iMipent nnswiek, il si' de la l'ointr i la mer par loin 'lit dans la l'ointe de e eoii traire à Ml iiiir idée de la »èehe de e tte du \imve-.u- •e lli'-tiu;ouelie t Mit-à-t'ait ru tMdienaux i|ui nr attraper 1' - leaueoMp plus it espérer ([iie s lluviules, ne ;r8 compétente et netits pour l'aire observer la loi des pêches, partout où maintcmml elle est violée impu- néniint. {''après les informations que je reçue- dans la Rivière Ri>iii;ouclie. l,i pô.die du saumon paraissait, eimmeiieer de manière à faire r-pérer de bons résulta s, surtout sur la rive du Nouveau- Urunswiek, quoiiju'on rcmar(|U;it que les sauinoj> tard,is«i;nt à laisser la mer. Le :-ti, à ;• heures iô minutes a. m., la u;oëlotto <|uirtait la l'.Miile . m., et. le 2S ii H heures du matin, nous étions ii l'asnéb.ac Il y avait deux nouveaux arriviiij:cs iliiis ce port depuis notie dernier; visite. Tout y était tranquille, eepemlant. Nous fûmes retenus là jiiir ib- réparation.^ qu'oxiireait notre voile di' trinquet et qui se faisaient ;i terre à la voilerie te .M 'i. Itobiii et l.'ie., jusiju'au -jt* dans l'aprè.'i ini.li. -Vou.- mini s à la v.iile alors poai- I l'on l):iiiiel ; mais le vent d'est et le calme ne nous peniiireiit d'arriver à cet e droit quo le lendemain à tt heures 4ô minutes a. m Il y avait deux goélettes, employées dans le commerce .In poisson, mouillées dans cetti' rade D'après M. l'iielan, le i_farde-|iêi lie de l'ort l'aiiiel, l.i péelu; du saumon y donnait d'excellents résultats justju'al.u's et fais.it espérer une production doubir des années pas- sée-. Il n'y avait lu aucune contravention à l'acte des pêidies dans la divi.>ion de IM. Plielaii. Sur 1,1 côte du l'ort Daniel et les cotes voisines, la [lîehe île la morue était assez abondante, mais la Ao/z/e eumnuniyait à devenir r.are. hes ]iê(du:ars av;ii'iit signalé aussi une grande atHueiiCi: de cc^ jioissoii sur le célèbu banc de 31i>cou. Le soir, imus ii.imes sous voile pour le Petit l'alo<, où nous jetàme.~ l'.inere le lende- main matin, au jour. Le jjarile-pèche n'y était pa.'-, niais son l'rèrj, .^I. 'i'bo-. Uénioii, se oliaruea de distribuer aux péibeurs que je ne pouvai.-- voir, le> peiiuis de jn'eho au s:iunnjn d( cette division. Les rapport.- -nr la jicidie di' la morue dans cet endroit * laien! favorables. Nous rcpartîm s à 1(1 heures a. m., et arrivâmes le soir ii l'i rci' Il y avait '> irni'- lettes dans la riole ,Jo W^i ma visite ordinaire aux érablis.-en i.'nt> de pécbc et y trouvai tout bien Le o de juillet, partis de l'ereé à 4 heures a. m , nous viniues mouiller au Ibissin de Ga^pé à II heures a. m , où je plis il bord l'aiicr ■ a vee une cliaine, que .M .'^L Labineau et 'iaudry non- avaient iiivoyé pour remplacer celle i[ni,' in.iu- .-aioiis jierdue à la l'ointe de .Monts. l)e]niis notre dernière vi.-ite au iîassin, les bàtiiiieiit> b.ileiuier- avaient pris la mer; les autres bâtiments de pèi.die étaient allés au Nord l'I le [-.oi t se trouvait à peu près désert. La pèche du saumon dans les ri\ ièrcs des alentours se montrait trè-< favorable et meilleure qu'en iStl^. Partis à d li(Mire< a. m., le 11 juillet ; avec du vent eoiiiriiire, nous toucliâmcs à la Grande (Jrave ;i 1 heure ]>. m. d'y vis ks principaux propriéiairc-. et clefs ùiHablisse- mciits de jièche. Ils ii'a\ aient aucune plainte ;i l'aire. J-a [tèidie ii, la nio'ue était bonne dans la Raie ; c'était tout ie coiitr.iire au Caj> des Rosiers, à l'.\ii.-e aux (iritfons et à la Rivière au Renard oti l.i morne ei la Iniitlc surtout l'aisaieiit dé'faut. A '1 heure p. m., nous nqpartiuies piuir la l'ointe St. l'icrve où nous mouillànies à tî heures p. m. de visitai les établi.sscments de pèche de cet endroit appartenant ;i MM. Collas, Fannel et McReth, et j y liouvai pins de bateaux que l'année dernière. La pêche de la morue y avait bien léu.ssi depui le juintemps, mais la Imi ir ccnmiençait ii deviuiir rare dejiuis quelquis jouis et nos pêtdo.urs ne pouvaitnt en conséquence se livrer ;i leurs tra- vaux avec autant de chauco de Huccès qu'auparavant; car il ue faut pas oublier ce point 24 I important: on ne fuit do pêche fructueuse à la morue, qu'autant qu'on aune boitte, fraîche et abondante à mettre sur les hameçons dont les ligues sont garnies On sait que la boitte dont on se sert d'abord le priutenip- sur h côte de Guapé est le hareng, puis ensuite le capelan. Mais ce dernier poisson était pmi abondant cette année Bur la cote. A 1" heures p. m., nous quittâmes la Pointe St. Pierre pour i'Lle d'Anticosti, et le lendemain après-midi nous jetâmes l'ancre à la Pointe du Sud Ouest. Il y avait les permis de pêche à saumon pour les stations que .M. (Jorbctt occupe sur l'Ile d'Anticosti à donner, et c'est ce que je fis bientÔL, et dès 5 heures p. m., nou.s pùmcH paitir pour la Rivière Jupiter, où nous mouilliiines à 7 heures 15 minutes p m. J'y débarquai de suite et j'y découvris qu'une station de filets était tondue çuntrairemeiiL à l'acte des pèches. Ijo lend(!main, je condamnai le pécheur, (jui yiolait ainsi la loi, à l'ii- meiide ot je confisquai ses filets. La péclie était excellente dans cotte rivière. A huit heures a. m., j'étais de retour à bord et nous partîmes. Il ne faisait qu'une légère brise, mais une grosse mer du large fatiguait beaucoup notre mâture. Vers le soir, le veut d'J'Jbt prit et nous pûmes faire route pour la Côte Nord. A 10 heures p. ni., nous doublâmes le phare (i( la Pointe de l'Ouest de l'Tle d'Anticosti, et le lendemain, peu do tenipi après deux heures de relevée, nous abordâmes à la ilivière St. Jean. ,1e trouvai là M. Joseph Beaulieu à son poste. 11 fut porté d.nis plaintes devant moi pour désertion de service : les accusés furent traduits et sur preuve condamnés à l'amende, que chacun d'eux paya de suite. Nous trouvâmes sur le JJanc de St. Jean, ([Uatre goélettes occupées à la pèche de la morue, - qu'à la mémo place d'où nous étions partis, et ce ne iiàt (jue le lendemain matin q;;c nou- pûmes nous rendre à la Longue Pointe. ,J'y visitai les établissements. Tout y était dan» l'ordre. Malheureusement la pêche n'y faisait que commencer et ne s'aun mçait pas sou> un jour favorable; la morue était très rare et il fallait alUr loin au large pour en prendre; la boitte, pourtant était abondante. Le soir nous allâmes jeter l'ancre dans hî Havre de Mingan. Je donnai à }>\. Watt, l'agent de la compagnie de la Baie d'ITuêebe pour h plus grande partie et les meilleures stations de}iéehe à saumon de la seigneurie de Mingan. dont cette compagnie est locataire. Les petites stations, je K's iiil'crmai moi-même directe- mont à ceux qui les occupaient. Le lu, je visitai la liivièro Koraaine et j'y trouvai les filets à saumon en règle. Li pêche y était moyenne. Le saumon abondtiit dans la Rivière Mingan. AL IJruee, un des locataires de cette rivière pour la pèche à la miiuche, vint pour porter plainte contre un Sauvaije, le nomiti. Jean France, pour avoir tendu des filets à saumon dans la lîivière Mingan. (!e Sauvage étau: absent, je ne pu^, par conséquent rien faire pour le moment. M .Joseph neaulieu, ganh- pêche, était venu arranger cette affaire qui avait eu lieu environ qtii-ize jours avant mon arrivée. Pendant que nous étions à la Rivière St. Jean, le 7 juillvt, les officiers du bori s'apcryurent qu'un grand .•.■hit s'était détaché du grand màt, au-d.'sx.us de la barre de hum et était tombé sur le pont. On envoya de suite le charpt'utier visiter la mâture, et il piV se convaincre que toute la tète du grand mât était atteinte de la pourriture sèelic Soui çonnant quel(iue chose de semblabl(> pour notre nu\t de misaine, nous l'envoyâmes aus»; rexaminer et nous ne fûmes pas tronipé.>? : eu effet, celui-i'i était pareillement affecté de l,i pourriture, mais prs à un degré aussi avancé ((uc le grand màt Nous nous trouvions dans une position difficile, notre mâture se trouvait trop compru- mise pour une campagne d'automne ; il fallait donc aller à Québce pour faire poser à 1:: goélette une mâture neuve; car sur la cote de (laspé, même dans la Maie-des-Ohaleurs, i. i.'j avait pas une pièce de bois de dimension suffi.sante pour nous faire un grand mât. .Mais je n'avais pas encore terminé ma première visite de nos ^.ôtes, et partir san- et non . ra 'm -Je '. JSi.-i" 26 une boitte fraîche ûtp (le Gaspé est 011 Jiiiit cette année tl'Aiiticosti, et le irbctt occupe sur cures p. m., nous minutes p m. J'y 0 coiitraircuieiii, à liiisi lu loi, à r.'i- vicrc. lie faisait qu'une Vers le soir, es p. m., nous in hoiu 'luicinaiii, peu du •an. £ plaintes devant 'uve condamnés ;i ane de St. Jean, xinno jusqu'alors e l'année dernière, dans la rivière et ière St. Jean étant t reiiiouiller prc.s- n matin q;;e non- Tout Y était dan- ni inçait pas sou.- pour en prendre ; mai à M. Watt. e jiéelie pour h ■urie de Mini^'an. i-mêino direcfi'- ion en rèyle. I.i ataires de cetto ivaire, le nomiin 'e Sauvap;e étaut îeaulieu, gardi- iirs avant nioi liciers du bori a barre de lium âture, et il pir re sèrlie. Soui 'uvoyânies aus<; •ut aflccté de I:i lit trop compru- laiie poser à h des-Chaleurs, \. Lrrand mât. et partir sau- l'avoir accomplie, c était laisser des pCchcs iiuiHiUanlo, fur une éli'ndue de côtes de près de ,1(10 milles, sans organisation et sans protcclion. ,Ie consultai mon capitaine et i' l'ut résolu que riousiiniciicrion^ iin.i d.ux nii\ts de liuno et (pie nous iiavi-ucrioiis avec jirécaution, ayant s du de ^e mettre ii ri.Ini dans lU;.-* liav:es ;i i',i]>]iroclie du !.;io;s teiiqis. J'e C(.'tte manière, nous {lûiiii's (•uritinucr noire voyaf;'e. liC iL'juillet, dans l'upiès-midi, non-, nous rcndiiuci à la l'i/lnte-aux-Ks(|uiuiaux, et ncm.s y jumellàmcs notre jjjrand mat, pour lui donner plui (1(! tididilé lit nous ôter toute erainle de le voir s'abattre sur nos tètes pendani la !,( inp/îtc. Le village de la J'ointe-aux-Ksquimaux, qui n'a i-té f^ndé (|ue depui.-. 5 ii !i au-, )in,s;;ède déjà une poi»ulation composée de 75 lamilles et évaluée a, jirè.i de GUU :"imc.i, avec son épli.se, S')i< presbytère et .ioii curé résidant; im; villa}i;(! s'étend sur une belle ]da;:e df sable, de plus d'un mille de lon;;ueur. Cette population est coinpn.-ée touh; do iie(dieuis i|ui naviguent dans 1-j goidettes (dont je doiiio,' les nom' plus juin iv!: la (pianlili' de poi.s.-^on.- ]irise par cliacunt^ (IvUes) et se livrent au.x [/èelicc de la morur, i]u iiareiiir et i;i ciia.s.se du loup- mari 11 sur les ;;laces, le piliitoiups. LlsTi: des ''oidettes ut m-nibn ioups-manns pns j.ar Ksquimaux, en iMid. Iial>iiaiit'< l;i l'iiiislL- .luv îxjir. ilu li.itimcat. Nuin d'i i:a|iitiiiiii', lli'.ji'éiiii.' VuiéJée Vifim.ill. Wide-.Vwake I Vlial Vi-ncmll .. . \irtoria KJalirii'l CotmiiT . . Victoi'iii |Clèiiiei;l Turbidc. . i-iiilliKJli Qufou J. lioii'lieaull .Mnlionsiue it'ru.spfci' Csr ('( iisiuulinc ...■ I Julie II liouiJniiiii .. Emclia Xavier ("oiniior. . . . Venelio IPlaci(.liJ Doylc lmJé|eiulaiiU> ].). Oormifr I!rci?ZL> 'Sylvain Cyr Ailsa IFrank Ciumning.... Lvdv ,l4iuc3 MuMooii. . 'l'oiinu'j .il r '* •m 47 ■;'» ■11) Nonibri.' il'lioin- Il 11» lu lu il lu 10 11 10 11 10 N(/mbii' le loap.-.- iniirins tu(''a. i;.o r.e 'J I ■J'' ir.o 150 ■10 l,"Vi 4-lo 41) Total .10 i:m 20(jO î'i-puis si^ii étaolissiMieuf, ce village s'i.st accru loas Ir,; an:* d sus liabitants oui pu !i;ai,'iur d'j bmis béné'iccs dans le-* dillerentes pi'ehes au.'C(piell(',-; iN «o livi'cnt : nu:d(|ues uiisii'iutre eus ont même fait de larf:,es iiains, .Malin iireii'.eniciit eeilc .innée est vriiue arrêter ei'tt(! ère de p>ro--|iérité par les mauvais résultais, pMur l;i plmi ;.i;rande partie des bàtiuK.'iils, de ia elias-e aux loiijis-uuuins ce ]iriiitemps l't par ii' maïKjU" di- pèche ;'i, hi ni.inie aux endroits que ces peeiieurs tVé(\uenie;it. ordinaircineiii., (•'<'~|, :i, dire .\aia>lii|naii, Ki'..;'i-'-a d d'autres places plus à l'I-^st, d'i»H l 'S bâtiment. -i n'avauiiL ra|ipiii'(.' (pTioviM)!! la cni |uiènie partie d'une lièelie ordinairiî. lit i^u comparant K; tableau des b;'i:ini(iils (pii ont éti'iibi (duis-^e du louji-niiU'iu avei; celui de l'année dcrnièic, 'iii trouvera (pie le pin. lui! de la (duis.se du loîip iiKuin n'est ;;uère <|ue d'un iiers de celui de riinii(''(- ib riiiiic L'e peu de succès dans une industrie ai imjioitaiitc. duit cIk^ alliibin' aiiv mènies causes ((Ue celles ([ui t)ut emiièelié les bâtiments ib'.s ||.,^ de la Maijilciiic ib' réiisii, daIl^ des exjiéditions du même uenre, c'est-à-dire b' mauv.iis t'inii., les l'iiinds l'rnids et if's courants ijui ont trop l'ait tasser les j^laccs. Le Itj au matin, nous quittâmes la l'ointe-aux-Msquiniaiix. \'irs le :oir iioii^ étions par le travers de la llivière îx la Oorneille, mais iiou,< n aimani(v4 juin à y cnti'cr, à eau.-e du ;;rand nombre de rochers (pi'il y a liiiii;: ces para;:(';i. -Je (bniiiai le pi'rmis de pèidu; de cette rivière à un iièchcnr ((lie je rencontrai au laiec, dans ,>oii embarcaliou l'ui'- nous c(intiiiu:Vnes notre loute, et le lendemain, apnVi imus être ;urclé . -i lu liivièrc Xatdtipjii. 26 ;i! (111 jo tiiiuvni iiiH- i'ci 1( tto ilo l:i l'uinto Lôvi, ocenj l'c à lu ]il'lIil' du la iiiniue (jui iivait vU' jii>qu'nloiH très lioiuii' cdiiipiiviilivcincut à ce ((u'illc riait aux ponti-M vif ill^l. Je nio roiidis à ALrwaiiiis. jo tn)U\ai U'« tilcis do la l{iviôro NaMti]i]ii it de celle d'A^wamiH, tondus ssuiviint les lè^lemeiils de pccli.'. liC 1'-^, je Ils la visite des étaldisseiueiits do jiècdio à la iii^iiie dt! NataslujUaii, et jo fus très (lésajipoiufé en voyant 'i iku do uiovue oxposc'o sur le r! ,ii,h. il n'y avait pas sou 10 !. ^oolfltle de ]iee!ie dans le liavro, et j';;]i do uiovuo .'-ur les liaie.s lie .\.i!a>li(|uan, (^t (|UJ peine «i 01! avait pu y i'airc la poelio. l'n j;rai la l,n!ll, n jjranit muiit ro il i]U il n , avait, ((iio tri'S ]iou ) ôiail d'une .'-i t;iauil'! l'ared' (ju'à 'Iles dos 11' s do la Made- leine, do la Nouvolle-lloosse ot dos i'tats-l 'uis ^'y étaient riiidtiet :iii piintonips, mais n'avaient jias tardé à on reparîir. pour les posto.< du Détruii du l!elle.|l.,', on iiuéto d'une uieilloure olumoe. Ia's ciiKjuanto l',.u:ai pc lie do M. J>o La I' U'ello et des autt(,s ]i.'tits élaIdi>so- iits, n'avaient pas ta'! la nioiîié ti une pè me ceux venu^ ue sévéraupo. dinaiio, i|a"l(|iie le,i poidiniirs, Hiirtnnt lussent livrés à tous Us travaux di' la pedie avee eiuTnio et, jter- Jlojtuis ,|uel(|Me.s juar.- nir ((u'avee C'.' p'iis<-ni aient;- eouuueneait à se l'aire \(iir dan: la h lie et on avait c.iniino Iwt'Uf, les résultats do Luis. J^a trauquililé cl i'mdic ii'.iVaicnt pas été' 11'. .1, l'aiis l'aprè.-i-uiidi, je nio reudi.s à la rivière. Le l'erim a peclr.' all.'iien .\ata,'lH|U:wi. t d' venir nieil au suuinnn iie 00 luagnilrjUe oours u eau, avait tornuné sa pêolie (juol(|Uos |')iii • aupavav iiit ot était nieiii parti [lour <)as]> SOUS peu. ne restait pms ((U un ti'et liai: u ivier,' I I il licvai t él 10 enlevé J..e iionuné (Ju\!,dey, n'i'.vait p;is pêelié en umout de la n::i:i|!I ; (1 Il iites eaux ( le, lii marée coninie on l'aviiit ]uél on (.le (ûi r: iniiort in'avaiii éié l'an 'lU'! l'individu cité pi haut avait teiulu un lilet ii un" distance d pèelie il .sauiiinii. je m'oîniuis de >n\ PI e ni m us 00 us V'-' i^os d'un autre appareil do te dt- cette aftalro ; mai-; n'ayant |ias de jpi'ouve de la oulpahilité do l'accusé, je l'aciiuittai. Ou me dit que e'éiait le l'ieilaire iiièin ni s'éi:;it rendu oou]iable de cette infraction à la lei el je nie prujiKse A e n nviero ui i e le r.ure trad ire devant nmi pour cette olteuse aussitù." que 1 oc(MSMn s ni pro>"'iitera Il parait i[ue SUinley et (,)ui;;ley avaient pris tcnis dou-c en\ ivui '-".'0 harils do sauiiKin dans leurs stations de pêclio de la Kivièrc Natasliquan. On me rappoifa (juo les personne.s f(ui ]iêe!iaient le .sauni ii; . l.i m in hr d.ins le liant de 1,1 rivière, ;uix jiioiiiiei.s et aux seconds rapides, avaient déjà lait n ;inlire île IkIIin cap- tures et .s'éiaient ainj)lcii)oiit payées par là des picines f|u'cll(.s se dniiiiaieiil et des dépenses (ju'elles av: i'Ut faites ]iour re reii'lre h un endroit .'^i éloii.'iié de (^hiélioe. A Xatasliquaii et aux environs, ou no me siiru.ila aucune inl'i.ieliiui à !a 1 li i!e.'< pêches. Vers le soir nous qiiittânies cet euilroit et allâmes niouiller le Iriideniain au iiialin vis-à-vis la llivière de Kéirasea. d'y trouvai tous les lilets tendus eu oliéissance ;'v )i„lro rè;,'Ienient ; malheurous-'uioiit, l,i jiéche y était très mauvaise. fjo.s saunions n'avtiieut l'ait leur app.aritien dans ee' j^li cour.s d'eau que trè.s tard, (le premi^sr .--auiiiii'! y avait été pris le \:1 juillet) et. au niunieut nu la jièelie était sur le point de finir d.ins l;i Kivièro N.ataslupiau ('e< faits s- nt eii'ieux à notm-, puisqu'il n'y atju'uuj distance d.: l'-* mille.* (|iii le- ^é|lare•lt à leur< euiboiudiiircs < t qu'à (juclques Houes dans les terres il n'y a plus ipie I I millis. J.,a pC'clie lie 1,1 morue sur les bancs de Ké^asca n'avait pas été meil!('iiri, ijue celli' du saumon et col, I ét:nt surtuut attribué ù la rareté de la /)'iif/> ODiiiuio à .\atasli(iiiau. \ini< trouvâmes deux goélettes de la Ni)uvelle-l']eossc et une apparten.inl aux pêidoMirs do l'en- droit, occupées à la j.èelie de la morue, (jui ne leur rap]iort;ut (|ue très p(!u. Pans l'après-midi, il s'éleva un vent d'Est, accotnpa^^nié de brume, (|ui dura j'i .q.i'.iii L'3 et nous retînt dans le pnrt .\v"i> un clinn^ement de vont, noui iiow rendîni"s ,i la Kiviore Wasliee-CM.i.ii, (pie je visitai jinqu'iuix nremiers rapi'b.'s. ^l..l!lais n'y avait encore pris que S barils .le ^auiuuu ; le proniier p'ii<-iiin fui pri-i le '.'.D i'iin et le d' 'uvièm • le 18 juillet SCUle'.iient. la- sauninn, cionu!,' en voit, s.' m .ii;r lat .ni i lard d.nno'te rivière (pie dans C'Ili' il' K'é_..- a, ' t j^a- .-n ;:r a eb; abi.ndaiiec Cii,. ■.;.;•,, ,»,.^ mnmmei à une épmpie a;i-.-i :.\- ;:.'e.',; (i ' ' -n-'n. dans la i'iivière \\':i li • •.'■ i : li, ••. dili.< (|Ueli|lleH autres rivières de ci.'ite ji-irtii' de ;:i criîe, est singulière, et doit rw ■ !i'h'lbii''e eu pariie, je croi.s, à l'arrivé,,- si tardive du printemps dans ces parafes cau-ée par l.i présene • d'aneu immenses de !;!aees flottantes et de banquises dans le i)étivit (^^' H.'lle ||e, p( ndaiit i 27 "l'ue (|iH avfiif, Ct6 "■'<• 'le IJK; n'tidhi A-wamirt, tondus 'ifilNllfjUilII, et j(! ':"■ 'I n'y avilit " 'I"" tit'.S JHMI •■iinl'; v.n-i'lr (jn'-i "•H (lo la Miid,.. ('rin|(Miij,s, iiiiiis ••'I 'llll't.t {\'iu\l' I''!ll' t''i;i)plis.so- •'j'iiius. surfont '■iii'ri;ic et, jicr- l'.iio r( on Jiv.'iit ''"Vi':)ir iii,>il. !i'i saniiinii (le f; <'t. «'tuif fniMMi' it T'Iio (MiKv,'. '■■ iiiiiK (I,. la ■i'Ju c:i(,ô plus '' Ji|ili;ir('il (!o l'rcnvi- (11! |;i iiii'ini' (I,> la '■ ' <^'' le l'airo '!■' 'il' sauiiKin «'•■"i-< 11! liant Im'IIi's cap. ''■< (ll'pi'liSl-S 'rs firclir.j. 'i[i vis-à-vis it\;,'lcinent ; lait, |(!ur '■ plis 1(! ];j •'i(.isli(jiiaT| ''■* si'iiarcMf Mliilrfl. M<- col),. ,!„ illl, .\;,,l< (II' i',.„. '•'■ ,l'-<(l'.iU i"i"s ,i la "y avair '"ii:vi(''(M • m 1 (• .(,. ^ lUnii,!,:; '|'ii'li|ni'< " pan le, pi-.'.-ciic • !" Milant %■ W les iiiii's (le mai et juin et moine au euuiim.nci'uient de juillet, i.t aussi à la ■.'camle rareté des petits puissuns, c.niuîe le capolau, dont les saunions se nouriisent pris di s côtes voi- sines de ces rivières ; les bancs de sauuioni nuraicul, été alors oldi^ûs d'alic r eherehcr leur nourriture Iial/iluelle lii^'ii loin des lieux où ils se tiennent ordinairement et drs rivions (|u'ils ont, l'habitude (le iVôijUenter; et voilà une des principales raisons (jui l'ait ipi'une rivière peut l'ournir un.- pôolie abondante une aniufe tandis ipie l'année juvant! cette j.èelic peut n'être que très médioerj, (juand on peut supposer avec droit (pie ia ipiautitcdc saunions que contiennent Lh eaux de la mer et dos riviôres do ces endr^lit^. Uv' pi ut varier d'une manière biin considérable u'une année à l'autre. Ainsi, maréos, (pil l'Ut été plus i u moins favorables et qui ne sont j^as les mêmes tous les ans, (pie i;i. pêoiif du saumon jiiut produire beaucoup une année et Tannée suivante donner peu. .Mais il ne faut pas perdre de vue, cependant. qu'avec nnj lenirietiou Cjuime cello qui ost imposée sur la pôcbc du saumon par rio-i lo^liunents, les saumons ijui vont concoiuir à la repiuùujlimi ib' l'espèei' doivent anaineiiter touv les ans en nombre, et nos cotes ei nos rivièros d..iivent en nourrir une jdus grande quantité d'année en année. 31. Biais, le locataire Je la llivière Washoo-cootai, nie lit n marquer qu.' les .-uumons qu'il prenait étaient en général plus ])etits ((ui' ceu.x des annéos ijréoedeiit> s A 1 heure de reiovée, j'étais de rci.uir à bord et nous nous diiiifi.â, ues versTreble lie lai nous nnuiilh'univ à !! heures ]\ m De là, j'allai vi.vlter la Hivière Oloni.i.udaeeboo ou On priidiiit (^ue • .ut Y ■■ d'.a r oDUtre un l'orr ji'iânes l'ancre lîiiinaiiiC, lù je jiénétrni malgré un l'oit vent i)resquc jusqu'aux [nemiors rapidrs venait d'y enlever ios lilcfs, eu' la pêche du >aumon y était linio «-t n'av.'iil 11) barils. iiC Lrrc.s veut (|u'il iis.aitet l'hetire avaneéo de la journée, tie no' piriair^'ut pas de nie rendre jusqu'à l,i ùenioure de M; Métivier, h; locataire des yôeh"s d" r ' ei'Uvs d'ian. de reluurnai ;i boid le .-olr avee btaucuup do mis!'rc, ear il faillait ranu vent f t une mer très mauvaise, et n.^u-- },artîuics puur Coacoaehoo, où nou- le lendemain ;i l'.l heiin s du matin. Je visitai cetli' .-iuuuliore rlvièrv', toute formée d'uiu; rh.iîur do iaos, nliés eiiseiiiîile j;ar de jolis cours d'eau, (I donnai un p'oimis dt; lu'elu,' à d )soph Aiibé: il n'avait pris iju'uu baril et demie de .-auiuons. Je ferai reinarqUt. r on [lassant (pt'il peut y avoir beauowUj) uur les belles et nombreuses îiuites qu'elle nourrit, h s((ii',lles nialheurcu.«ement, doivent dévorer une quantité du l'rai de saumons et de jeune-: saunomeaux, dont ou sait quo les truites, surtout uue grosse espèce qui entre (luelquediis en lutte avec lo saumon jiour ces bons moreeau.'c (que les sauniiiiis mâles ,>oiir. eliariiés ile défendre), sont très friandes. de visitai, le "il"» une pêeluî necUj'ée par Gilbert Jones, à ?danisuachi, et où il avait pris ;>,( barils de saumons. ijo L'i) et le 27, h' mk! muiIIIi do la partie sud et nous apporta une brume épaisse qui no loin-; permit pas de partir. I.e 1-!S, vont d'oue.st et beau temps; nous fîmes voile à 7 heures a. m, et arrivâmes au IJavre de Wapitiguu vers midi, .l'employai ce qui restait de la journée à visiter la lîivière lltainamu. M. Blai.s, qui en est le locataire, n'y avait pris encore que l 'J !;arils de sauimm ; le premier poi.roeh:!il, vu ne pouvait s'attendre .pio jarils ; e'élait ik's lui [m ur la b^dle Rivière d'Mlamamu, la pêche dépasseiait !-0 28 il ! b tM'i 3l!iis ii n'y a ])!is (le (loiito qu'une fois les lilota enlevas, les sauiuons contirinM-oi^f, oiicoro pondant (juolquos scrnainos fi remonter la riviCrc et les r^'-sultats qui en déociulcnint seront un rejiruplcnicnt plus prompt que pnr lo p;'>s6, (1(> rottc rivii'rc, (|ui pour une causi' i pour une autre que je ne jiuis Incii m'oxpliquer, ear M. lilais n'y emploie pas Imp i!o tilets, ne rctid ]ias lieaucoup depuis (|uelques aiitice» et parait même vo iloir , et nous pûmes nous rendre au l'etit-Méeatiiiiia peu de temps apr^s midi. fiOs pc^elieries de satunon de ect endroit n'étaient il'aiieunc impoitanee celte année, ci peut dire la même eluise de celle de la morue (|ui avait manqué surtout à cause de h on rareté de la Imiitt'. On n'y avait ]ivis aussi que i|uel')uesl lups-inarins l'autonino demi le nous retint tout rapnVsinidi à IMéeatinra. et ce no f'ftt que le lendeimiin, ii !• I.a liriin heures a, ii., que nous nous rendfmis à la Téte-àda-B ileine. .le [luis l'iire li's mêuies renKir(|iies des pèches de ee postc-eî (|ue de celles de .Méea- tinna : <>n eft'et. 1rs pèches de saumons n'y avaient produit que 14 barils. Charles IJilo doau avait été plus heureux sur l'ile voisine et il en avait capturé 10 barils. (jHiaiit à la pêche de la morue de cette année, c'était la plus mauvaise ((u'eut jamais vu M. Michel Kenty, un des haliitaiils de la cote depuis près de 40 ans — et voici les lé.-iil tats des pèches sédenfiares de loup-marins de l'aulonine précédent: Michel Kenty en avait pris SO, et Charles liilodeau l!!!). A 4 heures p. m., nous fîmes vuile ponrl'AtiS;! aux iîlancs Sablons avec un l)oii veiii du sudouesr ; mais h; vent ne tarda pas à virer à l'est et nous fûmes forcés, le lendem lin vers le soir, d'iuitrer dans le Havre de lîonr.c-lv-ipéraiice. Nous avions rencontré, au larfre de cet endroit, un troupeau do baleines, composé d'une vinj^taine de ces cétacés, et nn- L'oidettc baleinière, sous les ordres du capitaine Huddard, à Kur poursuite', l'endanl 1 i journée, les deux canots de ce bâtiment ne purent en atteindre une seule, mais non seûmes plus tard qu";\ la nuit tombante ils avaient été plus heureux, et avaient réu--i a harponner une baleine à bosse de moyenne grosseur. Le capitaine Siiddnrd n'avait encore tué (|ue îi baleiues, dont une txrossî et deux petites, qui n'avaient produit en tout (puï 1 ! l'i jiçallons d'iuiile, et les six ;ui!res capitaines baleiniers de ("Jas[ié n'avaient pas été lieaiu'onj' plus heureux ijue lui. Le capitaine Stuart avait, aux dernièrc's dates, otjOU trallons d'huile, le capitaiie Tripp 24110 ;:alloiis, et le capitaine Baker L'IUO. Le capitaine Davis avait tué deux lialinnes. m.'iis on ;ie savait pa-! encore comîiien ellr- avaient rendu d'huile. VA cnnime !" meilleur te;np< de la pèche était pas.sé, ils ne s'atten daient pas h. faire beaucoup depuis c jour ju-qu'.i la fin de la saison, c'est-à-dire au ccUii mencement de septembre. Pour que ces baleiniers eussent pu tirer aii n!ori| rqui i|iii ^ ,url M /A. â: 1 2'J n:^ ciintiniicrorf, en il('ciinl(!r()iit pour Uiic cjlMSr loit! pas trop ilc lir lc8 pira^^cs de )ii.s pûmes nous cette iiiiiu'c, et . h rau.io (If 1 1 toiiiiio donner Icndoiiriiii, ;c !t colles de 3Iéen- Clunles IJilo ({u'cut jaiii;ii;j voie! les vv~n\ llel i\oritv 'Il !e un hoM veiii 1, lo leii'Jeiiriiii ontré, au l,ir;ve L'^taoés, et mu- ;. J'eiidaiil 1 1 le, uiai.s Mou- vaient l'^ÎU-i-^i il n'avait enocn' tout (pn> 1 ! 1ii CtC heiUK.'ouj' (M 1(.' capitaiie ;^ oniiiieii elir; Is ne s'atli'M- dire au eoi.i- >I. Clicvalier avait pris dans la Rivière St. Paul 60 barils de saunions, ('oniino le preiniiM' poisson y avait été pris lo d juillet et (juo le» filets avaient été enlevés le '_'.') du uièrno mois, la péelic n'avait donc durée (jue 1!) jours On conçoit (|Uo pendant qucUpuv^ jours rattlueiipu du saumon dans cette rivière dut être bien p;rande ; au-.si, 31. (îhevalier piK-ii en prendre dans un seul jonnc-Ksi;érance à !• lnuves a. m., ninc biiim : ep.iis-t; (liii .■■'était élevée pendant la iniit nous ayant ctnjièolié de le l'.iiro ])!ut6t ; et la uoidette juise pir II' calme il.ms l'tiprès niiili, ne pût se rendre (pie très tard dans la lîtiiivdivHraderc. ^lais vcr.s 7 p. ni., je m'étais ciubaripié dans ni m euno , et j'e.v. lis été visité l'Anse dis l 'unes, où M. l.abadie n'avait pris cette année, dans sa pèclie sédentaire, i(ue ]."> Inup.-- marins viileineiit ; les glaces l'avaient eiupéclié de tendre .-a ]>èclie ass^K lot jour juoti'er lie la pa^M' ile^ loiips-niarins à l'ouvcrtuii! do la saison, et di^ plus elio la bri.^t'ient j^lu-ii lu- I li- apié' (prelle avait été tendue: on avait jamais vu les glaces deiiirur.-r si tard ]irès de- 1 .il' s dans le Détroit de U'IliNlle et causer tant de pertes à nos pèelieiirs. I<" .'î, je visit.ai îivct! M. Têtu, mon assist.ant, les nombreux bâtiments do pèche ipii .-e iro ivairiit alors dans l;i l)aie-de-!)r;idore, et afin do l'aire Voir avec ((iiel succès ils avaient l'ail la p''Tlm do la morue (!e])iiis le printemps, je iloniie plus loin une Ii4e de tous ci!s liûti- nieiit,-., avec le noml>re îles marins de clueniu et la (|uantité de im^iiu. |.:i,-e ;'; répoi|U(.' de; ma vi'^it''. iti'iii, il leur o;ei;aliii:i il., •s rail '-i II II I ■•'i .lobn. ■lu.-, iio ;;m ; :n ofai- de <■' qui 11. m e sont- tiiio'. c; evel te? lei nos lan eiis nnt (•; ■irill" (l'Oil; la Haii o ' - — i: o r: — :} r; ;- r- -■ .- ..5 ^ ci — 1 souios op ojquios^ '6io|i) op oji\tnoj^ '^^' > "= -o — : ^ r-, o^; ^ .vj -3 -.1 JJ ! -3 -3 <- ;5 j:i - - - - rt • 0 :» iitii.n)ni.>|i»iiiiuu_ii^ c: « :* -^ :t tî Cl :7 :î : r; t: :; o :t ci ;; :■: t-, s; .: ;; t', et ^ J 'C ^= :: :i ;i -r c; fA ^- Cl « a I .-. «: :î :r o t- -3 .-ï »^ ( 1-1 /". V. ;j rC M >•< ^ >-; 3 .-1 O !-' ■ f< ifr ' " - N •:- 0 " /. 1 Vl.r-' — ^ v$^ -ï rt i® '^ cj * ■ a "^ 'C o îS- •/> o Q o o » » I .- .-* ■* l-» <*J îî f— se ^ Cï =- '1 ^ I Tl — * ^^ c 1 I 1- ..-) 4C — -f O -^ ' ": i /- »- o =• ; K^ (? c» o • ^* T 'w 'TS O Mo' u c il .:: \-^ir -. ^ 3 ^ - « o •>, ■/j = w M H^ M ►-i M :•: -» M Ti 11- :: ti :: ci :■: c «o "-^ v-y ■^ ' * c I l- 'C CI I- ffl . I ; ;■ ^ij : ; — ^ c ( • • d " J î: *- ^W l'î '— ' «^ I < ^ — l£ " CI o -S := 5î ^ ^. 7; :^ a " . . • • • . o M ■ S fc S .-* ïi '-' .M *^ -. M f Ou Voit \K\Y le, tulilcau ci-di'.s-îii.>(,(|iU' lu.s hutcaux i(iii :ivai'.'(it 11- mieux iviissi ;ï lu liôclii', u'.ivaiiut \tM lU'pax-*'' l.'io i|uiii(:iux ilo nuitiK!, I.iiuiis <\\w lis m iiii.4 eliaueeiis en iivaiciit ;i ])( inc >li' S îi 1(( ijiiiiil;ui\, Cl' i|ui i'ait jkpui' tuu.-» ci>J bili'iiiix uiio jii'(!lii! iiioyctiiic di» fjS ijuitiliitix. Cl' «iiii lUDiit'.i.' cluirLiiuiit riiisiiL'crs «li! cette jièulic .>ur la cAlo in.idilii llrtioii lie i'eiic-Ilr, it l'itiMilIisainH! (I.;i lii^iiClicis (|u'i!lk' rapiutrloni aux bâtinieiits |iii,ir pavfi leur» liaii ir<'(iui|)i'mi.'iitot. irouîivtien :era uiiO cause de luiMl-re pour bien de-i Ihuiillc. <|Ui ne dé]K lulint ij'ie de ci (|ue jicut leur aiiliortcr les ressources de la nier |.i;Mr vivre, .surt.uit: \vs pèe!i"ur- di: l-.«e. lleureu,>-enieui pour Cl-- pauvre.i pécheurs i|U:' le liiretii;, oitte rortune du iiauvve Laliitaiit dva (otes liu nord de ri'uvopi, eoinnie du nortl d ; nuire continent, venait tir l'aire son appaiilii'ii dej'U:- U!U' s niaine et promettait d'.Hre abondant, (^anjuu'en général il était de petite taille ; el déj.'i l'on luail jiris dans les .icines, jdusicurs milliers de baril.-i de cet excellent poisson. Il y avui!, io jour de notre visite T) .seines à l'eau, dans la baie, et eliaeune d'elK's contenait de 5(1(1 à l(Mi(» barils de liarem:, et on voyait .se croiser dans ti'us Ks sens, p.'is moins de l"0 liateaux, uieiipés à transporter de^! balolées tle baroni^ à bords 'les vaisseaux, sur lesijuel.-- on travaillait tout le jmir >t bien .souvent lu nuit, jiour préparer tmis ces puibsijns et les mettr.' en baril. (!'est un fait bien connu que les harengs ilu Ijabrador pri^ l'auloinne, (jut besoin, à cause de l'épaisse couclie dégraisse (jui reeourrc ipurs ciudrs, de '.eecvoir beaucoup de suins dan^ leur pr'paration et d'être bicu salés. (•utre les vai.sseaux dont J'ai doniic une lisd', il \ .ivait dans la l!aie-de-ljradore 7 pctite^ iroidettcs Iraaçàses ijui t'aisaii-ni d';'iiis ijuehjuis jours la péelie de I.v morue sni nos câtcs. (.'iMiinie cola leur était i!éli'r.,iM p.ir b'.s traité», je dis à leurs comieandants de partir, et c'c.-.t ce qu'ils îireel le leniirmaio. l'iu de temps après, ni. us (|uitlai;i( s mu -mémos jMiur l'An.se aux lîlanes Sablon.s, et pcu.laii! l'après-njuli, je vi.^.tai les élal'li->tiiici;t'< de la Jion,;.cue-J 'ointe, eii Je réji'lai délin: tivcnii'iit une di.-puio eUii'c doux pérlauis ■p'iur le biirnaue de Kurs yraves. Le .'ii.iir. j'allai au l'und de r.\n'e et j'eus h: jjlai-ir de voir la ti;oclctte de ;;iierre !'r;iii çaisj, •■ La Fauvetto", eonuiiandant (.'.i.-,-é, de la marine impériale, cinplo_\ée dans Ir servici' de l;i jM'nlcciion dvn léclics Iranraisos •■ar les cotes de Terre-Neuve. Il était venu l'aire une vigile de p(.iil'>'ii' ;ur nos lutes. de t'enii reiiianjîier en pa-.'';.nt (|U\utre e. !to i^'ic'eUe, il _, a au.ssi une autre i,'o;dettr •• i,a -Mmu lie", (I ùcViX >tcam.'r- i mpbpU's a la pnttectiou ocs pé'ebvries l'rançaises de 'l'irre Neuve, ^-ur um ci, iidiio de e^ei' ,|id t-tài'.ine la m.dtié de i'ét'.ndue lii!.-; cni,-, cai.adiuinc' où .-e tait la péthi'. M. Cos.-é !iio rapporta que l.i probe d- !:i nnTue Mir les i Ates iiord-e.-t de 'l'erre-Neuvo. (■(.Mime '^nr les côini -i du l.;i!o;ol.ir. depuis la i'.a c Kou--o, en ,ira,i,Miant vers le nord, avaM éi.' tu' • mauvaÉS.-. et lUi er.n-nait .avu r..i-un .ju'il y aurait Iden de la ii:i-ère dans ci ■■ ciiulrôos p' uilaiil riiivrr i|ui aHaif sui\ie. (' étaient. ( luvre Ks lilaeos (jui étaient di nis uréts sur K s cotes ju-qu'au c.inuneucement de juillet, ipii :!V;uent ;i;;ien(' c' nialli-'ureux état de e!M>e< ; et nnu-svuIeiueuL la pèebe d" l.i i.Mi 11- en :■':.:. i s ,\i'À> ri a un di -!.' des ] lu-- reu'retlal.'le'^. mais mène: pbisjcurs bàtinieni>, en S' rend, ;n; à 'rerre-.N'i'Uve, avaient !■• eu au milieu d •> bainiui-e-. d .■, avai les eonsidi' raM.-. I t tieis, entre îintres, avaient éle biou-, et, eeu!é> à Tond par les --laees, dont u:i appaiieiiaiit. ,i .M. lèmin.'t, de Ivirpun, qui avait n^oiitré un /.éle .-i di'.-iméias,-é à n m af--i-i-v l\iii',é 'dernière, be-^que le .V.// f,/.:.n /// ,.|;iit éelioii.' l'i l'entrée de ce {loi'f. I." •"•. j. \:-itai b- rta!di;-eur'!ns (!.• pi\-lie de .M.^L belnoitilliei et Frèr.s, sur l'Ile .1 lîoi-. el (!.■ biuiii^^et Cio. a;i lend de b .\ n-o, 1 1 J'y ,apiir;< avec surprise que, b^l^ijjuiih ee eii. . J .: -, e 'les arnox - .•( , :i:ji ii\.' ~ ], ;ur 1,.^ di^aan^'S, -t p mr lu protection des péclie vir-. , p.,r le -.luv, rneni.'n! de i'ie le Terre-Neuve, ) sur i.'s n,;v> du Labrador, qui su.; '■ ''"" '■' .!'" i-'i:e;;iili de e,|l j.r ui'ie ■, e, delli Velill' .- mjuiU-.r il l'Anse UIXK Jîlaiies ."saidiillS M. ie juje' nenjaniin '-'a'!. /L.n I était k burd de l'une de c-s ■;• 'éle'ttes, et .M. J. Wintei, iie'.\ 'it'air di la ']■ urne, é; l'i .i!i- l'.iiitie. '''■ 'l'rn:. 1 ■■ ' 1. a 1;! -.uik itabn s-nients cités p!u> haut, ■ t mal-ré les rel'ii- en pr ""' '■'''■'_' '•'■■' •i; 'li'-. ]'■>■ ! a .li- la (|'i. ; ••labli^scuionts av.iirn' .•>('• jus(|u'alors reeonnu- ''■";'"• "'''i'' ■^■'^' "'' 1 "■■•■■I a;e,irl iiaat '■! ('aieida, il parvint a -e iair.: paver d.'s droit d" douane sar lo^ niaudein :;■■, q-i'j| v aviit. doM les nia;ra^iiH — t! I 7<; 1 -. *Sd. sierlin- .. i'établi.scment d^; M \! I. dî eriMi-v ■•1 1-V.' re.. et X';-! O--. ':', I. steriin- à réi:d)|iss-ment'd.- MM. hmntr et Cie. -m ssi à I;i |ptM'lic, ; l'ii uViiii'iit ;i yoiiiK^ lie r)S rdilii h('tii>ii s ]Mi ir j);i_vi'i (l'-i rumllio.. la iiior loiii' .'S (lo lii Non IL* (lu i)iHivV(' lit, vcmiit »li' [u'uii j^riu'ia I i.'i'.s do liarilri dans lu bail'. croiser dan . do Iiai'cnt:; à la nuit, iKiui' le los liariMii's e ijui rci'oufii' eu .-iali''^. dr-liradoiT 7 • l:v Tuoruo sni ni':u\daiit> do L's .^aidons, et ' n'u'^ii iti liii! ' ;;iiorro Iran- i\ij-..' dans li: Il olait voiiu itro gDi'Iolto ■anoaisi's ùo do:'. C'Ôlt"- 'ori'o Nouvv', imrd, av.iii •ro dans et ■■ nnn'ia'cuu'iii la fiôcho d" r.s lni!inioni>. i ios considi' ■r-, dmit il 1 s-i' à n m pnir. SaMiili- ■ol'ii lll l'V irs nviiiiiiu- 1- di's droit !. j-torlin- .1 isi'.Mll'.'nt di- 88 Jo fiiM do plus iiiformô ([Uo M. Wintor avait perçu des droits sur les bunis vides <:t doctinis il oin;a,|iior du iKiisiDii) et le sol .|u'avaient i\ leur liord les lnitiments, tant du Ciiiiada (|U" dos iiutro « pniviiioos, uiuuillés dans l'Anse aux Jilanes .Sablons. Kn i|iialiti'd'oinoior do douane pour ces oôtes, j'ai luit raf.port au oonnnissaire des douanes, pour l'inCorniatidn ib; Son Kxeellence lo fj;oiiverneur-<.'énéral, de toutes les oircons- taiii'cs (|iii avaioiit aeeiiin|ia^né ces actes d'un uHioier du ^'uuvornenieiit do Toiro-N'euve dans dos lieux où, d'ai»rès un '//ri,'//v»wi fourni par le bureau des tniv:iux publies et .|ue m'a jirocurt? l'bonoiable secrétaire do lu province, les établissements sont tout ù l'ait eu dedans des liniitis do notre frontière de l'est. (V;s (1 ux i-i.olett's ariuéos firent un séjour de lU jours dans l'Anse aux Hlancs Sablons, mais je ne s:i(di" pas (juc les oUieiers qui les eoinnuindaient exercèrent leur autorité d'au- cune ni.'iniore, à part les cas ijiie je viens de citer. Nous avions trouvé, tant dans l'Anse aux Hlancs Sablons f|u'i\ l'Ile Verte, 118 "oë- leites do pôolie, occupées alors à y prendre du barong qui abondait, quoiqu'on général il l'ut potit. ])ius ces endroits, la pûehc de la morue n'avait pas été bonne jusqu'alors, et elle avait eoniiiionoé biou tard. .M. liiîMoutillier de l'Ilo-à-nois, vint se plaindre à, moi de ce qu'une vingtaine de ses pocbouis rel'u^ dont do l'ontinuor à pècbor la moruo comme ils y étaiint tenus d'après un eiiu'.i^'oniont l'ail avec lui, sous prétexte que la pôebc n'était pas a.-soz boniio. Je les roncuiilrai tou,'^ et lour lis voir l'obli^'ation où ils étaient île ronjplir les termes de leur en;:iij;omoiit, sons jjeiiio do payer l'amonde. .M. LoIJoutiliior lour di.^ant qu'il no les retiendrait pas plus de cinq jouis si la pôelie no s'améliorait pas, et le londemiiin, toua eo s pèolieiirs lanoôrent leurs bateaux îi l'eau et continuèrent leurs travaux à lu j.'ruude satisfac- tion du cbef de l'établi.ssoiiient. Lo I» août, ay.iiit tonniné toutes les affaiies concernant mon service à l'.Vnse :iux lihiiics Sablons, nous lovàinos l'ancre pour lo retour vers la partie ouest de la o6te, et nous I ûiiios à peine atteint l'Ile iJruléo, que la brume qui survint, nous obligea de passer lu nuit dans lo voi,.«inai;-e. bo lond: iiiain, à la faveur d'un beau tcnip.s et d'un vent favorable je pus, avec l'aide do iiinn assistant, i\I. 'J'ètu, visiter la l'ôebo à Lizotte, les ilts aux (!liiens, la Jîaie dos Koiiuvs et la lîivièie Napilippi, où nous trouvâmes que toutes les pêebes de saumon iivaieiit ju'oduit jilus que Us aniiéos précédentes. Il n'y avait eu aucune infiaction à la lui. be f^. jo in'arrêtiii à Sbioataea, au Havre de Canso. à l'Anse du l'ortaue, et j'arrivai le Soir à St. AnmisiiM. I>.iiis lods oi'S endroits, les pèebes de saunini y avaienl été plus ' fortoc qu'auparavant, surtout à St. Augustin, où les deux frères Kennedy avaient cap- turé |.io- do 100 barils de saumon. (,)iiaiir à la poelie de la morue, olb' avait été mauvaise depuis Bonne Espérance jusqu'à St. Aui^iistiii et pou de bâtiments do ] êobc avaient visité les poste?, dont quelques uns sont inqioi laiils. qui sont entre ces doux points. Iii tort Vont d'ouest aeeompajiiié de brunie, mnis retint à St. Augustin jusqu'au 11 an matin, ot nous pailimes môme ulois avec du vent debout, ouost-sudouest dr- tn'anèiai à S boi.res a. m., à l'.icaeluo, à miili à Kilkajioë et à 2 beures p m., à I.a 'l'idiatièi-e, tandis fine la goélette continuait sa route pour aller mouiller au Havre au Moui II, tt jo visitai les postes de]»uis J^a Tabatière jusqu'à ce bavre. .1 y constatai pres(|ue partout uin' amélioration duns les poclies de suumon depuis l'aniioo iloniière, muis c'était tout lo contraire ptmr oollo de la morue. Nullo [lart on avait eu do plainte à porter pour infraction à la loi des pêeberies. 1.0 \'l. j'envoyai mon .assistant visiter la lîivière du (rrand Méeatinnu et retirer les aiiévaiios que nous devait son looatairo : M. Tofu acooinjilit bien ce service. Dans la ma- tiin'i nous eûmes du mauvais temps. La Rivière Méeatinna avait produit 2- barils de Bauuiiiîi. La pèelio de la moruo avait manqué eomi»létement à la Baie des Cloutons et dans le vui.sinage, et les pèobours résidents de cet endroit, qui comptent surtout sur les résultats di' (Otto pèclio pour lournir la subsistance de leurs familles, se trouvaient dans l'état le plus iiialbeuroux et ]diisieuis manquaient actuellement de nourriture, et je fus obligé de faue une petite distributiou de viandes entre trois lamillcs qui eu manquaieut tout à fait 5 S4 t? et qui 110 pouviiieuf s' vu procurer sur la côto; il n'y avait non plu» aucun poisMon îi prnniln à retlt' c'pitquo et les I un'ii>rs ne t'y étaient pis encore nuuitrt's. riu>i( urs l'imillts iln S.iiivai:<"<. i|Ui' j'avain ri'iu'oniréc^ îi la Ilivifrc St, Paul, don iiu's aiipiiruvaiit, i' ilis i> ileHiierh. prCs i les tii ;t I resi âmts le I I et le 1 j. d es >fu. Marie, et le même vent continuant toujours, nou'- e vent fcc I. n'a du iiord-ouest le H>, et nous permit de partir ,M; us avant niidi le vent fioutflait encore do la partie de l'cuiest et nous tûmes forcés d'entrer dans le Havre (K Ooacoaidioo, vers "J 11 'ures de relevée. Hieiilôt "J L^oi^Iettrs baleinières, (|ui .se c niidie jiiM|U il ce lae. dont l'a-ptct e>t très joli, et les eaux très limpides et de.'- plus prnpi à l.i rt ptiou et h l'éclosion de li ur IV.ii. J,e !>», à 4 lieiirc» a. m . no's q'iittâiiu's ('o;ieoaelioii avec un lion vent de !•'. S. K., et nous jûi:. i îifeiiidr'.' 1" Havre St. t'Ii.irles le 2'). à midi, malj,'ré de la l>ruine et du vent (•e .tr:i;re '|ni .-urunt le l.t l,e jour >uie";it nous eiitr.'iines dans le |I:i\Te au.K Ks(|iiliuaux, et imus nous rendîmes X Miiitiaii le "J.', et le niénu' soir nous allâmes mouiller à la ljonile il;ins er.s endroits, diitis le ninis dernier, il ne !<'y ei;iil passé rien ilt reniarcpiable ; on constatait ^'cpendiuit ii la Lonuue-I'ointe uni' amélioration dans les ra|' ports de la | è ■lie de lu morue. Le 'Jo, je visitai la Kivièie St. Jean et la lîivière .MaL'pio, et je trouvai que touty allai bien ; la péc'ie de Iti morue y était aussi meilleure ijiie d;ins le mois d» rnicr. •le m'ariétai, le'Jl.aux portes de jièclie ijiii se tro'iveiit •■litre .NIai:pU' et La lîivière ;\r. Toiinerrt', l'î ie me rendis vers le soir jiisiju'à Sliellduike, mais liiintot le veiiL d'est, nu; s'itait éleve vers 2 heures de relevée, se cl)aii<.'ea en temréte et sou'cva une teUe mer, prè'' de la eôîe i|Me iiiiiis lilines obligés de luir. Le lendiin.iiii, le temps devint meilleur et 1" vent s étiitii touriK^ à l'ouest, imus mouillâmes à la Hivièi'c Moisie, I' iiir II revenir aux postes (|uo j'avais visités la veille, je n'id iju'it dire que la pèrhc y avait , t(' lionne, surtout «laiis l'Anse de .^lalrpic, où les meilleurs bateaux avaient captuir depuis |o'' jusi|u'à l'JH iiiiint'iux de morue. C'vst une preuve (juo la morue, le capelan et le l.inron (ces d.Mix dernières esnèees de poisson servent do liniiir' .■iv;ii''iit été aboïKlants A iiioii p.'issiij^e à i.i Hivièie-;iii-'ron,ierre, j'eus à recevoir deux plaitit s pour (iomiiiiiL'r^ causés a des bâtisses ; je léiclai l'affaire et les parties Ié>ée.s reiyareiit, une indc:iiiiilé r.iisni' uable poui les ji. rtes (ju'eiles avîiient souffertes. .\ iîi Mivièie Moi-u. je reiieontrai le u'arde-pêebe, .>!. (lodbout. ijui ::.c dit i|ii"il n'avi;: aucune iilaiiite ii l'aire pour infraction aux lois de-- jiêeberies. Je lis ma visite des ctabiiv SI iiirnt>i et je trouvai i|ue tout y était en rèjrle. La [leelie ilu sauniuii. ijui éttii*. liiiie depu;- plu- d une se:naine. avait été bonne, san.s toutefois être au«si îiboiidante ijuc j'auiet' dernière. .^L llolliday avait retiré pour sa part de s(.'H stations de la rivière et de celle de l:i Pninte.!;u-l>ois, lljd barils de saumon ; M J'orlier, o;'), et \V. Chisliolm, 17 barils. (.ju.-uit il !a péclie de la morue, (|ui avait attiré encore plus de inoridt! à MoLsie que li>« années passées, elle n'avait pis même fourni des produits é.;aux à ceux d'une petite pérli nmyei'iie. et les batciiux n'avaient [.'uères (|Ue tld i|iiiiiraux de [mi-son cliaeiin ; il leur l '^ aurait fallu prescju'autaut eniore pojr (jue les armateurs de cette localité j.ussent retirer i bons bénéficies. L'insuccès de cette pêche doit être attribué &u petit nombre do banos de morue (|Ui ont visité le"! Ja(|Uelle IcH lliorile deVeli;! jjêelie d'arrièl Je hiéu:'' individu pie j.f je comliinh d'iillielide et Depuis tûtes fH.ie j'' oirieiel. !l l'i tt| â l'ilellistrie J étais bien ai Mou bien niérl mettre la meii On me fif absents, je m Le soir. uiiiin matin, du pciee|itc II publies ; et a l'ordre de par bniiue épaissi cl demie de r a -dire vis-â V Lc-JS.ni soir. Le 20 ail rlle-ailX rnlll viiUle, el le lel par le! travers (Ui'iirer et un était grosse. Nous ré] «nus viiile et [i.ui., avec la Le veut : veau en roui (le nouveau. Le ;5I, à debout, nous la marée mioi Le lelidi ••aire des trav dr la saison, cjiii duraient tare ( t ne po L'Iioiior lit |in''|iarcr i été ]ui;és lioi Hientot i|nel(|iies joli ipicr du cord file ne lût p Le lend et vint moui heures a. m., Vaches, lors I 85 l'niil, deux ; '.iiDiiraicnt luTi], iiprùs c que je tiif tic |)cUVl'tll Jfcs. iivonihli! (!,' '(' ' Ile (le l:i qui' |i'« :e pecli Ici!!- r', itiri'i- li- aruu (|u: put visité les fonds de pêehe de Moisie cette nnné -, mnis miirtout \ rexfrême dillieulf*^ avec |a(|Uelle les fiJ'.'lieiirs purent se pmeurer de l;i /„,//^■. Cepciidaiit, dr|.ui> i|U> l<|U jours, lu jiHirue devenait un peu plu^ lin i le a prendri! au liir;^i) de la rivière, et l'on espérait i|iic' 1» jiêelie d'arrit'To Hiiifion qui allait coiiunencer Menlôt, m ndf frueiueusp. Je !-iéi:eai, en ma (|ualité de niau'istrat, pniir entendre une plainte portée contri* un individu polir avoir vendu des liqueurs enivrantes >ans lieeiiee : lortriii^e {'ut luen prouvé ■, ff je eondaninai le défendeur, en venu de l'.u-te '1:', \ loioria, idiap. Il, à l'f) pia»tre8 d'amende et les Irais, qui lurent payés de suite. Depuis ((m> eet uct< était passé, j'étais liien déterminé de li' mciir.' .'ii furer sur les ( ôt<"^ i|Ue ji' visite fiiu> li's ans ; car la venti' des liois-tniis eiiivrantrs. sans loieun eonirùln dllieiil, a l'i ll'ef le plus pernicieux pour les nnruitt des pctdn'Uis l't cause le plus uraiid turt a i'iii Insirii; do lii pèche ; mais (Ui ne m'avait l'ait cnenre auitine plainte de cette nanir «. ,) V'Iiiis liicii aiscde ce (|Ui! cette oecîasion se présentait d'iiifli'.'cr, dans oe cas-ci, une piiui- non Iden niérilée, et (|ui, je r<'«pére, aura l'ellel d'empèeli.T d'autres personius de C' n- Illettré la même faute >ur la Cùte Xord. On me lit plii-irurs plaintes pour désertion do service ; mais comme li.'.s aecu.MJs ('taieut alisciits, je ne pus rien faire pour le inonniit. 1,1' soir, nous (|iiittrimes Muisie, et nous nous reiHlinns à la jîaiedts Sept-Iles le lende- main inatin. >)c lu^ ( x.iminer les travaux de it')i;iration (jui avaient été laits a la ré'ideiiec du peieeptmr (le la ili'Uanc en cet enilroit, afin d'en faire raj^iiort au Imn au des travaux piilili( s ; et a|>rès tivoir vu les quelques pèidicurs (jui .se tr(Uivaieiit en cet endroit, je dunnai Idriirc de partir à 11 li(ures a. m. poiii' '.Québec, avec un vent de K. S. K. liieiilcji une liniiiic épaisse vint nous déiolicr la vue des terres, et ce ne lut (|iie le It luleniain, l'i .i lieuro» et demie de relevée, (|Ue le luMuillard s'évada et nous permit de voir où nous étions, c'est- à-dire vis-à-vis J'arti^o, sur la Cote Sud, entre Matano et Métis, Le "JS, nous eûmes u:i lé^er vent d'est, et nous jiijnies atteindre St. Simon vers lo .siiir. Le '_".) au matin, la irarée baissante et le calme mais (il)lit,'('ïreiit de mouiller vis-à-vis rile-;iiix l'oinmes; mais ;i D licur(!S Ij V(MU do nord-est s'éleva et nous eontinuàiu s notro viiute, Il le lendi main matin, par un fort vent d'ouest, nous fûmes forcés de jeter l'uncrn par li; travers de .*st. dean-1'ort-Jidi, à la marée baissante, a;'r('s avoir vu nof.e clinl'oe so ilti'iirer et un de nos liauban.s do misaine se rompre par l'ellet du tanuage, tant la mir éiait L' rosse. Nous réparâmes nos avaries, et à la marée montante, ù, '.'> heures p, ni., nous mlmos «ous voile et louvoyâmes jusqu'à l'Ilo-aux-lirues, où nous inouillâuie'j à 8 lieuros o(i m. pui., aveo la marée oîiissaiite. Le veut s'étaiit mis au mud-ouest ((ueldues instants après, nous nou.? ndmcs d(! nou- veau 1 II route ; mais lo calme survint une deuiiè-hcure ajirès ot nous for(;a a jeter l'anero de nouveau. l.eUKà.'J Iieuros a m., imus (|uittâmes in.tre mouillMiT, (I !o vent 'fiirit encore dciiout, nous l(iuvo\àuies au Trou St. l'atri, où la mar('e liaissante nous i\>v,-.y ■■, nijuilie.'; la niarée montante .-uivante muis aiiu'iia à Quélu'C à 7 heures de re cvée. Le lendemain, après avoir transmis un rapport de ma croisière à l'hoiiinable commi.s- •■a ire des travaux publie, pour lui dire la cause i|ni nous av.ail amenés à (.^uébce au milieu do la saisiMi, et (jui ('tait la néce^.^ité de nous l'dre l'aire u;;e niâtUK^ neuve, les vieux màt.s ()iii duraient depuis IS.Iii (jue la goélettes avait été construite étiint atteints de la pourri- ture (t ne pouvant servir par coiiséqu( ni. L'hoiiurable commissaire donna les urdres néci^ssaires à .M. Hiitoau, p(Hir que ce dernier lit pr('parer des estimés du coût d'une nouvelle mâture et de haubans neufs, les vieux ayant ('■te ju.;es hiu's de servie('. I>ient(it les travaux commencèrent abord dcî " La t'aritidienne." mais comme on mit i|'i('l(pi('s jciiirs à trouver des espars de dimension voulue, ipTon lut obliiré de faire hibri- ipier du cordaj:e pour les haubans, et (jue d'ailleurs il y avait beaucoup d'ouvrage à l'aire, elle ne lût ]>as prête à prendre la mer avant le liS septembre. Le lendcin.ain, la goélette quittait le p(u-t de (Juéb.c avec uncjolicbri.se do sud-ouc?t 't vint mouiller tiu (|uai de St. I>enis à II heures p. m. Le 'M, nous levâmes ranorc à II Inuies a. m,, et le ler i.etobrc au malin, H'Us étiuu- l'éjà parle travers de la Haie de Mille- Vaches, lorsque le vont d'est uous obligea do venir mouiller sou» l'Ile St. Uerualé. â 86 Le séjour <"orc('' que je fit on cet endroit lue fournît l'oci'nsion do visiter la rivi(^rc de I Rimonski, que je renicmlai jns(|n':i lu chiussée fii'f '"""^''■"'ii'i '«^ |>riiiti-'nips dciiiit'r, (icor^xe Sylvain, ('('uycr sur un pliin suirgôr . minai 1 , M.P.P nin' é jiar moi. Et d'aprè.i les rapports du Irùro de M. Sylvain et d'autres laussée, des «luiiion.s c;t des truites en j^rand uoiiibre oot un nés du voisinaffo de la cl perso t'ranelii cette passe neuve .suis diflicultcf' ; car il est toujours passé de[iuis le printemps volume d'eau suiHsant pour ptTiui'ttre aux sanuKuis d'y na^er. Les eaux de la rivière, arrêtées par la chaussée, ont formé on amont ui bas.sin d'eau limpide où Jo et l'éclosioii des œufs de saunions et le truites. innirniiKme fiqi ivont >e trouver di's endroit,? trè-î favoraliles pour la réception Tri)is niiilos plus haut, il y a aussi une cliaussée de nninlin, appartenant à M. FJud im. et un quart lic^ mille au-dessus se trouvent sejjt cataractes éirvée.s que ni les saumons ui les truites ne peuvent franchir. Il n'y a ]>as de passe-migratoire à cette de^ni(^re c)iatis>;ée,et on ne croit pa-- g'énérale- ment f|u'il soit nécessaire d'en faire, car il n'y a pas au-delà d'endroits |)ro|)iee.s qui pour- raient servir àc /riii/èrrs, Comme jo n'ai pu me rendre ju-^qu'à ces '.ieu.K. je ne puis rioQ en dire ii^oi-mêmc ; mais j'espère pouvoir visiter, l'année prochaine, cette iiartie de la rivière, et faire rapport sur ce siijet an département. La pèrhe aux fdets dans la Jlivière Riinuu^ki avait manqué, tandis qu'en dehors, elle avait été me,l:cure (|ue depuis bien tics années, et les pécheurs voyaiiMit t'.ans cette augmentation remar(|uab !e d'une esjjèoe de poisson si importante, les ré-^ultats avantajjeux du service de la jiroteetion eus pê(.'hi ries ; et avant de (|Uitter ce sujet, je ne puis passer suus silence le zèle et l'intéiét dont ^l. ticoru'e Sylvain a donné de.< preuves pioir l'avan- ciment et le succès des pêcheries de la pruvince, et le service signalé (|u'il rend à la Rivière Riiuouski en particulier, eu continuant :i affermer cette rivière, .-ans en retirer prestiue aucun profit, mais dans le but de conserver ses pêcheries de siiumon et de truitt>, et de les prutéjrer ctintre ceux qui seraient tentés d'y commettre des dépréd itiims. Le 'JdOrtiiloe, dans la soirée, nous partîmes avec une légère brise de sud-ouest. Le lendemain, le vont do nord-est recommença encore, et, le t, iiou,- obligea de mouiller vis-à- vis la Rivière Rer.-imis. J'allai à terre ii l'établissement des Sauvages de cet emlroit, et j'appri.-> de }i\. Fortca- cue, l'atrent du poste que la compairnie de la lîaie li'JIudson y ti''iit, (|iie les Sauvages avaient pris dans la rivière, au moyen de filets, environ -') barils le saumon, et 6 seule- ment au moyen do dard.s et de flambeaux, mais ils n'avaient été qu'en aval desy'/'/fyè/v.s. Je ne triiuvai (jue quelques Sauvatres à Rersiinis (tous les autres avaient gajiné les boi.s pour y commencer la chasse des fourrure- ), et aucun de ceux contre (jui j'avais des warrants. Je puis constater avec flaisir que le poste sauvaf^'O de Hersimis était dans un état de progrès marqué, jjjrâee aux soins pi(!ins de zèle ((iie lui portaient b s l'ères Oldats. Les frêles cabiities il'éconîe de bouleau des natifs commençaient à disparaître pour faire place à de b(3nne.s maisons en bois ; quel(|ues-uns d'entre vnx, .-ans toufetois abandonner leurs travaux lie prélilection, la chasse et la pêche, donnent peu à ]ieu I' ur attention à la culture de la tern; et réussissent à récober quelques pommes de terre et autres légumes. Ils se pourvoient même de bétail qu'il leur sera a.ssez aisé à nourrir, car il y a. de chaque côté de la rivière, de grandes étendues de terre où le foin pousse en grande abondance. Avec les ressonrcv^s que pourra leur fournir la culture de (iuel,ues morceaux d(! terrt;, jointe à celle de la eha.ssc et de la pêche, les Sauvages do cet endroit ne devront pas être, ii l'avenir, aussi exposés que par le passé ii souffrir de la misère, ré-ultat nécessaire d'une mauvaise cbas.se aux animaux li fourrures pendant l'hiver ou aux fiups-niarins pendant l'été. J'aurais voulu visiter, pendant que j'étais dans le voisinage do cet endroit, la côfo ouest de la Péiiinsnlo de Manieoiiagan, où l'im m'avait porté- |>l,iinte contre une femme accu-ée d'avoir ass ùlli et bles-é un homme avec uin: haebo ; mais une brume épaisse qui survint ne me permit pa,s d'accomplir cet objet _ Le 5, à 9 heures a. m., le vent s'étant mis au sud-ouest, nous fîmes voile pour la Rivière Godbout, oh nous arrivâmes à G heures p,m. M. Antoine Blai.^, avec qui je co.mmuniquai de suite, me dit que la pêche du saumon avait M escellentc dun.« la Baie do i»odbout, et lui avait rapporté iJi barils de ce 'ioïb.'îoo. 'if La vu I goéj meij reiJ Kiv qui par;! No il bruil mer| 8epi l'euil i. =Wï 87 for l,'i rivière de "y ex iiiiin;u la •'■'_i}|''-, M.p.r., Miiii c'f d'autres iid noiiibro oot •' Jifiii temps un un inatrnifique ir la KH'eption it ù M. IJudon, os sauiiiuiis ni I [Kl-- jiéiiérale- picos qui pour- I' ii(î )iiiiM rieu i(! de la rivière, qu'en dehors, itit dans cette 'f* avantaijjeux le puis passer ■< pi>ur l'avan- iKl à la Rivière ■tirer [iresijue ■uife, et de les -iid-Duest. Le iiiiuiller vis-à- e M. Fortcs- es S;iuvai,ns , ei 6 seule- Ji'd/yi'rcs. t p.uné le» j'avais des ■ un (f'tat de -)i>lats. Les :tire placiî muer leurs iitinn à la 'es légumes. de chaque filioiidauce. X de terri, pas être, à ■aire d'une 'is pendant 'it, la côto une l'eniijic ■paisse qui le pour la lu saumon ■0 j)oissort, t La pêche de la morue n'avait paf' réussi du tout, à cause du manque de hoitte. Un avait vu que très-peu de maquereau prè i de ces côtes, et il ne s'y était montré qu'une seule goélette de pèche américaine, mais elle n'avait pas péché. Je mis entre les mains de M. Biais les provisions et munitions destinées au soula"e- luent des iSauvai;;cs de ce [ioste. ° J'employai la journée du G à, visiter la Pointe-dn-Monts, la Trinité, la Rivière-de-la- Pentecôte et les lles-Piaj:,<;e(l Tout allait bien dans ces divers postes. Je trouvai dans la Kivière-do-la-Pentcc6te 7 bâtiments (goëlettis et autres; occupés à la pêche do la morue ([ui avait été abondante dans ces raraires pondant la saison, mais elle commençait à dis- paraître. Aux Iles-Rau^ed, la pêche de la morue avait été moyenne. Le 7, un peu après-midi, nous venions do joter l'ancre dans la Baie des Sept-Iles. Nous j restâuies ju-qu'au 10, ne pi.uvaut sortir au large à cause iU-s vents d'est et de la brume. Ce jour-là, nous essayâmes de nous rendre à la Rivière-Moisie, mais la grosse mer qu'il f'esait aveo des vents du large, nous empêcha d'y mouiller, et nous revînmes aux Scpt-Ucs. Enfin, le 11, le temps devint beau, et nous pûmes aller jeter l'ancre près do l'embouchure de la Rivière-Moisie, à 9 heures a. m. 11 y avait 4 liâti^nents dans b rivière, dont un brigantiu et trois goélettes: on les chargeait de morue .«l'chée pour 1 exportation. Presque tous les iiêcheurs avaient (|uitté les érablissenients.la .'^aison de la pêche étant tout-à-lait fiiiie. La pêche de l'arrière-saison y avait été médiocre, et jointe à celle d'été, avait rapporté aux meilleurs bateaux de pêche de SU à 100 (juintaux, et aux bateaux moins chanceux, de GO à 80. La tranquillité et l'ordre n'avaient pas été troublés à Moisie depuis ma dernière visite, ot le garde-pêche n'avait aucune plainte à taire pour contravention à l'acte des pêcheries. Vers midi, nous quittâmes Moisie, avec un vent de nord-est ; bientôt il se changea en vent de sud-est, et nous aliânies nous abritei sous la Pointe-St. -Charles. Vers le soir, le vent devint favorable, et nous mîmes sous voilî. Le 13, je visitai les établissements de pèche de Gibraltar Covc, de LeGros Covc, de Skell Drakc et di3 la Rivièrj-au-Tonuerre. J'appris que dans ces postes la pêche y avait fourni des résultats ordinaires, c'est à-dire de 80 à 100 quintaux de morue par chaque bateau. Dans l'Anse de LeGros, toutefois, des bateaux avaient été jusqu'à 125 quintaux chacun. A la Rivièrc-aii-Toanerre, je reçus deux plaintes, mais je ne pus les régler à cause de l'absence des accusés. Dans l'après-midi, le vent d'ouest qu'il faisait devint si violent, qu'il ne nous restait d'autre alternative (jue d'entrer dans le Havre de Mingan, .sans pouvoir nous arrêter à la Rivière St. Jean ni aux autres postes intermédi lires, et c'est ce que nous fîmes à 5 heures de relevée. Nous ne trouvâmes pas un vaisseau dans le havre, ot Mr. Watt nous dit qu'il n'y était rien arrivé de remarquable depuis n 'tre dernière visite. Le lendemain, à midi et demi, nous ftiuos voile pour la Pointe-aux-Esquimaux, et grâce à un fort vent d'ouest, nous y arrivâmes ii - h. 4.") minutes p m. Tous les bâtiments de ce village étaient revenus de la pêche du hareng depuis quel- que temps déjà, mais malheureusement peu d'entre eux y avaient réussi ; ce poisson ayant été très rare dans les endroits ((u'ils avaient visités :-ur nos côtes — et les seuls bâtiments (|ui avaient rapporté de bons voyages étaient ceux qui étaient allés au-delà du Cap Charles, sur la Côte du Labrador baignée par 1' Vtlantiquo ; c'est là ((Ui; le hareng avait abondé le plus — et comme la pêche de la morue n'avait pas non plus été fructueuse pour la plupart des habitants de la Pointe-anx-Esquimaux (j'en ai déjà parlé plus loin), il s'ensuivait que beaucoup d'entre eux se trouvaient dans la gêne. .Mais ils ne se décourageaient pas et ils comptaient sur les bous bénéfices qu'ils espéraient retirer de la chasse au loup-marin, le prin- temps prochain, pour voir renaître raboiidance parmi eux. Le 15 au matin, nous quiitâmes la i'ointe-aux-Msiiuimaux, et nous atteignîmes Na- tashquan un peu avant minuit. Le lendemain, je fis ma visite habituelle des établissements de pêche de l'endroit, et j'y trouvai qu'après mon départ d.inu le mois de juillet, la pêche n'avait pas été meilleure ^n'auparuvaut, umn plutAt par te luaunuo do la hoicti quo par lu rareté de la morut\ hw 88 bateaux des habitants avaiiMit pris à peu pris r» d'Iludson. qui reste à la rivière, nie dit ts eu lie pèelie iliétrale depuis ni;i dernière visite ; mais il se plaijrnit (ju'il avait été laisi-é des pi(|uet.- <|ui aviuent .servi :\ la ;éelie au saumon, à plusieurs endroits î\ reinlpoiiehuM! de 'a rivière, et je ]iris des ujcsur^s pour punir les personnes coupables de cette iiitraeiiur. à la \o\. lor-qu'' je i^uirrai les atti'indrt I Il peu ■i\ant ti'ois licuie- lOieS-tUllll, IKHIS et le leii(U'iuain matin, nous anisàiiie- à la Fuvièie Kéo- uiitàmes la Rivière de Natashquan asea. ■Tenvovai aussitôt mes eo tables soiiiiuvr \<- iioniiné tiuilleinctte, aeeusé d'avoir péché sans licencH' dans cette riviè ns- ro en l.'SfU. et Guill e eontinu-ii av^'C la ;.'i;ëlett'' jusqu'à la eiie'tte conmirùt devant ii conitiii- la dire o ir n- ut !' it .nn diilil de Kéirasca. A 10 lieu res a. m. avoir ] ôché sans liciMice daris la iiiènie rivièri') l'iniit sa eulpaliilile, mais donna l'oiir excuse d avoir uu' Uiruix ((pli avait aussi été p lursiiivi pour ui avait m ijitré un jeriiiis ilc pèrlie (|u'il Kt'Liasea, I^e jugement l'ut rendu prétendait, avoir reyu du iiiiuveriunient pour la Rivière Kt-Liasea, I^e jugement l'ut rendu et (iuiil'Hiieitc (îoiidamiié à 82(1 d'aieiMide. ou deux mois d'"ni]nis(UiiieiiK'nt à déraiit de IS [•aieinent ; et ci^miiic (! uill mette no pouvait payer de suiti' l'amende im]io.>^ée, qu'il était ^m dans la misère, et que l'amener en pri'i>n, s il no payait pas l'amende de .suite, c'était eon- ^K damner sa l'emnu^ et ses enfuMls à ,-oiilnir beauc uip pciiJant l'hiver qui allait ccuuiuencer, je lui iounai jusipiau neul' du mois de juin prochain jear tn-uver le montant de la péna- lité. La pêche de la morue à Ké:.'asca, depuis ma d( rnière vi.site, n'av.iit pas été meilleure qu'au printemps, et cela était du à la urande rareté de la /mitlf plutôt iju'à toute autre cause Nous étions déjà nvidus ati 17 octobre : la saison de l'automne était ])ar conséquent très-.avancée, et il iin' restait • neore à visiter les ]io>tes de pèche (|ui se trouvent entre la Baie de KéiiasiNi et l'Alise aux Hl mes .Sabhjns. Mais eontinuor mon voyam; dans cette direction, e'était m exposer à arriver dims le tieuve iSt. Laurent à une éiiocpie de l'année oîi la navi;,'atioii est très-dangereuse, (^t ace(unp;iirMéi> de beaucoup de risque, surtout pour les I àMiiieuts (jui le remontent, pcuir se rendre à t^uéliee, et je cius de nnm devoir de ter- miner 'àmon voy.aue au L.fbrador. et de faire mettre le cap sur les Iles de la .^Lldel(Mne. Mtiis nou- eûmes un bien inauvai-^ fenip.< et toujours des vents contraircîs p nir nous rendre à ces îles: ear. partis de Ké--.isea le 17, à 1 heure 20 minutes de relevée, nous arrivâmes à l'Ile liiyoi; que le 21, a 1 heure pin M. W'hite. roeeu|ianf de eefteîle, que je vi«, me ra])porta que la morue et le maque- reau avaient .-té tres-ab ondants sur les côtes de l'Ile lîrviui, auprès des Uuchers-aux- Oiseaux et de la (îrosse-lh; ; et les pécheurs qui avaient fréquenté ces para liX's, surtout ceux de (.'hétieamp. sur l'fle du * 'ap-]:>reton, et des pêcheurs des Ktats-l'nJs, y avaient parfîiitenient réussi, et ih'v.aient l'aire de Itons bénélices avec les produits de leurs travaux de la saison. \ ers le soir, la brunie, qui n'avait pas ee.-sé de couvrir la nur depuis notre départ de p Kéira-sca, se dissipa, it le vent s'étani mis au m.rd, nous partîmes pcuir h^ IJavre-aux-3Lii- f sons, où nous arrivâmes le lendemain matin. • Je ne trouvai que '^ ^oi'lettcs lians ee pori ; les autres bâtiments (appartenant à ce 1 |uirt et au nombre de ]■> I n'érant pas encore de retour de leurs voyaLTCs d'Halifax et de (Québec, où ils étaient abé.s porter le produit des i.êehes de la saison (^^xi venait de s'écouler, i et consistant in morue se<'hée, li.in'iie- et m:i.|Uerr;iu saumurés et huile de nioruo et de I • louji-niarin. ' Je 11 aurai< presqu" pas besoin de diriMJ'eii ai déjà parlé auparavant) (jiie les butimeiits pécheurs du llavre-aux-^Liisons, qui avaient été faire la p.ihe sur la i'ùio. du Non!, ^ étaient retournés saii'^ avoir jinsiiue rj.,, pris, tandis <|ue ceux qui étaient restés aux îles ^ avaient l'ait des pêelies le.- plu-^ fiuetiieiises. soit en iiiiMaie, soit en maciuercîm, qui s(! sni(;nt jamais faites (lyns ces p;ira^r( .-là. tant le maquereau et la nienie y avaient alHué pendant toute la saison, tant autour de« îles que dans la liuie de riaisauce. Au dire dci ami îte.| tatl rapl 1SI| de un I ccsl ami leul 39 heurs de M IV- 2li00 quin- ! raiiiu''e (ler- > laiLriiit (ju'il r.s endroits à ciHipidjIes de N^atasliquan, tôt iiie^ oons- ei'tte rivière heures n. m. la Noiivi'Ur-lOcosse et de St. Pierre avaient fait la jiêclio à la morue, cette aiiu.'e plu.s (|Ue jainaiM, .^ur les hanes au large de l'Etang du Nord et du (îorps-.^lort, et prr-.|||,(. toute» avalcui, l)icM léus.si, j'Iu- sicurs mêmes avaient pu faire deux voyages de' pérlie j. rodant la MJ.-on, tant la morue avait été abondante sur ces fonds. D'après les informations qui me sont venue- de lijute;- |i;mi,i, i', ,i ,1;i,h |,,., t,;i)-;irr(;,.^ que je viens de nommer et dans les eaux adjacentes qui se couIuiih iit dan > la direenon "de l'Ile du Prince- Edouard, (|ue l'afHuence tle la morue .-•'e^,;, I n: o- plm riiuarquM- pendant la saison qui vient de s'écouler, et c'est là que les i.êelh n-. oui irouvi' un mcilieures chances de succès. La (/■'il/e y a toujours é'é t'aeiie à ti piocurei. (\'S bons résultats des travaux des pêcheuis étrangers, aux environs di^ lies de !a Madeleine, n'ont pas numqué d'attirer l'attention des armateur,-! ei. capii oms d'' liàtiuuinfs pécheurs de ces îles, les(juels ont eu la coutume d'allrr pêeiiiw :-,ur 1 1 < o e du LaLrador parcequ'ils trouvent des havres sûrs ei; commode» et généraliM, «uii um aiKuidance (h; p(jis- sou qui, iiourtant. fait liéfaut ((Uehjuelbi.s, coiuuie cette auné'e, et plu.io urs d'iutr.^ eux se proposent de s'armer l'année pri.'chainc pour la pêehr des b.un's rt ont d('|,i donné chis ordres au:; marchands des Ih.'s île la Ma.elcine, pour K.-iir lairr venir des ei/luis de mouil- lage vl'on sait ([u'on ne peut teni à l'ancre sur h s bancs avi'c dr'i ealiii's-eliaines. mais qu'il faut pour cela des eal)les de chmvi'i: ou d(^ >ii(iui//(i, qui, ii, cnisc i\<: liuir é!a>lwité et de leur légèreté, fatiguent moins lu vaisse.tu jiemiant les leiopc'i',',^. (!fite [hm'Iio des liai es, (fuant elle est l'rurtueuse, rapporte coniparativenniit d. s, bi m lii c- pms :.'iaiids (| te edle (Jes cotes, puis(|Ue le poisson qu'on y ])rend se vend plus eli' r Mir I" inarcii',-, vu qu'il est de plus belle laiile et de meilleiui' (jualiié. Ces reniai'Cjies que j'ai faites a propos di l'Ktang-dii-.N'oid ,•! <|u liavie-fiU.v-Maisons, s'appliiiueut aussi à l'Ile-Amherst. Je vi-itai cette (Jernière plaei' le L' ( i|, f L'o. 31. Fox, 1(> j)ereepteur de la uouane des Ihs tle la Madeltiiir, nie lournit . nr ces ( ndroits des renseigncnii'nt^ tiè.s-imponants sur ks ojiérations du conmii ne di' la sai-on (le-quels paraîtront sous forme de tableaux à la lin de ee rappoilj, IN oi'iiiiiitn loat ijue le com- merce y suit une mar(die progressive dep-iis ((uelijue- aiiiu' s, ;;rac" a, la proection et à l'encouragement (juc le gouvernement aec^ude si lilx r.ili un m a ix )(; ie r.c h. ]>a moiue séehée des lies de la Madideine se vendait, a llalilax, jusqu'à liMdielins le quintal : c'était un prix très-élevé et qui assurait uc gran i,^ pi'oli'.s à nos niareliands comme à nos armateurs. De GlJ à- SU goélettes des Etats-Unis s'étaient oc'eu|ié s .te (.'•Il ; Il 1 maiiuereau Jau; les eaux environnantes des iks, et avuivU nos pêcheurs de l'Ile Amherst et du ilavri dans la Baie de Plaisance. ••lUX t obtA .MaiM nu nu sin-ces Il pi t| de /nême (| uo l't.iii'iit, livi'e.s a, cette i.eclio u Il saison avait été très ■belle aux .M pins favorables, tant pour les travaux de la | èelie (pu très-protitables, surtout celle dis p.uniiies de tirre. idelcllli' drpili' d. ,i.:riculluri I. printemps, et dea l:.^ re('olli aient i'endant mes visite-i aux tles formant le groupe i| nos côt»! l't fOIlSI partie dl inférieul vcnturcj 1:1 saison .le OSSCKIP- TIO.V. Barque . Num du b&timeDt. Nfitn du capitaine. Tonnage r Brigantin . Brick àcëlettc .. 0. Blanchard. ..'Tb. GifTanI Mark Well John Bclleau... C. CdIuiulfus ...jj. AhitT Kunger lA. Lf iJaiiu Dit-on |A. LeGri'ii'|)i.. |.ti'., etc. Moru"' M^clio ou Br6- t'\\. Italie, EHpa- (5110, (le., clr. do dn do do Pour Oporto avee du lii grande nioruu. Cubdiiigu (muruut) Comme d'ordinaire, tout le monde dans ce port était à l'ouvrage. On mc préparait avec la plus graude activité à expédier des cargaisons de poisson séi;lié sur les miirché.H étrangers, où les prix d'après les rapports apportés par les dernières malles, étaient des plus élevés. D'après les calculs des agents des établissements, toute la morue disponil.h! sur la côte cette année allait être exportée, en vue des grands bénéfices (|u'il y avait à fnire sur ces produits. On ne s'était ]ias contenté de.- moyens de transports ordinaires, on avait nolisé des bâtimonts en Angleterre, ii Jersey, etc., etc., qui venaient prendre à l'aspébiae et sur pltisieurs points de la côte, des cargaisen-i de ni riio, à raison de 3 chelins storlinj^, par Lo 41 couvrir les !t de l'uiro iH pôclicurH (|uer bcau- lu perte do l»ij>ii«ible do ! prochaine iniicttre de •H dans CCS ir do notre L' Anihorst, de lOHpect ! Horvico Je Il c/irguisidu ârouH, et le i des effets lier, litiâines les itte rade les 1868. iirtfuiKon. n^i'liri |iiiiir lo il, riCKpilKiio, |lli: i:t luH An- uiiiiti que ilt*. liiK. etc., «le. (lu do à tr.iiiK- r il<: lu iiiuriin l'fr., nie. lAclio ttu llrô- alii', IJHpa- Iclc, Ole. (lo (lo ri» avec Je |itiii(; inoruo. 0 ^muruut) pr(?parait nmrehéH (t aient d(!S ■iiir la côte H! Hur ecs lait nolisé |iae et sur rlin^, par (liiintal de morue livré îiOporto ou ii Cadix; c'était le contraire l'année dernière, où faute ik; moyens de transport, il est resté dans les hangars des Paspédinc près de S,0'J() (juintaux de morue. Je donnerai à la suite de ce rapport des tableau.T; iudif|uanr \r* noms des bfitimonts (|ui mit transporté des cargaisons de poisson de Paspébiae aux pays étrangers, d'v .•ij'iu icrai (les tableaux indiquant le montant des importations et des exportations du "port di» l'asjiéhiac, avec des remarques sur le commerce de ce port. Je me contenterai de dire à présent que quoiijue la morue eût manqué »ur plusiour.» points de nos cotes, et quoique dans d'autres endroits, c'eût été plutôt la rareté de lu lui!'!,: (|ui eût nuit aux travaux de la pêche et l'eût empêché de bien réussir, cependant, par suite ■ II' rinignientation des armements pour la pêche et des etForts accomplis de toes e ités polir }>ni>er à pleines mains à ces sources de richesses que rcLtermcnt k's eaux ((ui bordent nos e(')tes maritimes, et en retirer ces préparations alimentaires, si utiles à nos })')pulations "t constituant un article d'échange qui, à lui seul, l'ournit les ch'^nieiits de la plus Lriviiido partie du commerce de la Gaspésie, les produits de cette pôclie ne seront pas hcan'-oup inférieurs à ceux de l'année dernière. J'aurais beaucoup désiré aller visiter l'Ile de iîona- \enture, New-llichmond, Cavleton et les autres postes du haut de la Haie des ( 'lialiiir-: ; mais Il saison se trouvait si avancée, qu'il fallait songer à rentrer au port d'hiverneinont bien vite. •le restai à Paspébiac trois jours et demi et après tivoir rencontré .M, l'helan. le ^arde- prc'lie, et terminé avec cet officier les afiairts de l;i saison, et avoir écrit aux autres i;;u'des- |iêcho de la baie de m'envoycr leur rapport de l'année, je donnai l'ordre du départ pour iVroé, nie ju-oposant d'arrêter en route ;\ Pabos, :\ la Grande-Rivière et à l'Ans-^ du Cap ; mais le vent était très-fort et la mer trop houleuse pour nous permettre d'aborder à ei?s postes. Nous arrivâmes à Percé peu après .') heures de relevée le .'!(), après avu'r accompli le trajet entre l^aspébiac et ce dernier poste en moiits de 0 heure?,. Le ;îl, j'allai par terre, le vent continuant tvjujours d'être du large, a l'Anso d'iCuji, à !:i (Irande-Uivière et Pabos. Je rencontrai à ce dernier endroit le g.irde-pêcin» de cetti^ ilivision ; M. Kémon, qui me rapporta (|u'il n'y avait eu rien d'irrégulier dans K:- pCches (t cette partie de la côte, et qu'au contraire, tout s'y était fait avec ordre. J>.iiis plusieurs stations, la poche do la morue avait été meilleure qu'à l'ordiiuiire : .l'tte pêche depuis Pabos jusqu'à l'Anse du Cap inclusivement avait, ii prendre tinites le> opérations de la saison, fourni des résultats ordinaires. A Percé, elle avait ('■ti' boniu^ pi'iidant l'été et encore plus fructueuse depuis que l'automne était commence. Il y avait dans la rade de Percé trois bâtiments ({u'on cliarucint d(î morue p mr l'I'ii- lop.'. mais avec assez de difficulté j car c'est simplement une rade (jui est mal abritée l'oiitre les vents du large, o'est-à-dire ceux qui soufflent depuis la partie du nord, ci! tdurnant par l'est, jusqu'à la partie du sud, qui no permettent pas aux bateaux d'.iborder l;i côte à cause du ressac qui s'y fait sentir avec une forc^! et une violence irrési>-ti!)Ies. Peu de goidcttes américaines avaient fré(juenté, pendant la s.iisoii. les côtes de J'er'c it iie> environs, pour la pêche do la morue, quoique ce poisson y eût été abondant, surtout priN (le l'Ile de lionaventure. L;i h'iitte dont avait fait généralcmeut usage les pêcheurs depuis Percé jiis(,;u';\ P.dios, it.iit composée principalemeut de harengs. Les encornets y avaient été moins abondants qu'à l'ordinaire : (|iiant au eapei.ui, c'était tmijiiirs avec difficulté qu'on avait pu se le procurer. Le '1 novembre, je visitai par terre, le Coin du liane, le l)ara(diois, la .^lalliaie (on lias'i et la Pointe St. Pierre. Je trouvai toutes choses en ordre dans cesditîérents endroits. Au l'iarachois, les pêches du saumon avaient augmenté, .\ la Malbaie et à la Pointe St. Pierre, la pêche de lu morue avait rapporté des jhm- 'iuits d'une valeur ordinaire. Le !{, " La Canadienne" qui avait été prise par le c:ilme la veille, près de Pereé peu- . 'laiit une partie de la journée, vint me prendre le matin à la Pointe St. Pierre et nous !i:uiîiii(>s bientôt pour le Bassin de Gaspé oîi nous jetâmes l'ancre dans l'après-midi. • le fis la visite dans ce port do Ki bâtiments employés aux pêches dont suivent les iMiiij dan^ le tableau suivant, avec des observations sur leurs destiiialious et leurs cargaisons. 42 liAssiN iiK Gasi'k, m; .') NovEMmiE I8G0. *'li Desciup TION. '.V'iiii In liAliiiieiil. nrigiinl'm Sic. Aiiiii.' .'dlin Vibcrt... Biirnue Alice. I.iiiv ICIia.-i .Iciiu " Arali K.iin Kttles.... Nom ilii i'ii|iitiiinc. Brick. Hr'ii!ici> Thi).-.. ^'illert ... Sliiiiiirnck A. lliici|uuil .... llciiiiliiM'M I", (1. liiiforfio .. ISoliis 'Dil. Ivcniaîtro 'i'.illoiiiii.i J. ."-iumII •• (Typlin-- i.TiKi. l.e.^olmir . Brigautiii i favori ii' Chas. CcLsto .... Ooelftlu JliKlilaml JiiiU! ... ,.)iiliii .\>ejili " Ti.iiiiM'Taiici" 'V. K'l'IiikmIv 'Trial ' -L Cas» ....'. •' jllii.stv ! 1. Arseliii •' lu. P.". S K. .Ican '■' l'iulaiiTiU'il 1. Hnivfll Total I.-.o ;i,S(» ".(IL' IV.i i I.'lfl U)f) I s.S I 1..2 •17 .M) •17 •m ."il! •2\) (> G S Priiiaiit iiiio car^'.'iisdn do tiionic [ioiir lo lirfiHJI. 1(1 .A .vaut 1(1(10 (jtx. Je liniriic pour .Iviuvy. 15 VfiiiK! à (ia.«|.6 avoi' mm i'ar{;ai,-iuti du bnl.t ci tiu.-aii( do l'faii. l'ronadt de la nidriic! sim-Iio |i(iiu' r[(alli), de d'.' d„ du do du du .^(||is,; l't chniKÔ jiar.r. Lelîmitillicr, l7(IUi|t,T. du lU'.rut' pi'ur l'adix. 7 .N'uli.'^i' et ili.arjrO [lar l'iiiiii;,' et (.'ic, HOOfl (|lx do iiKiriuî (Miur Xajilfs. 7 .r. l.clîuiilillior, I71HI i|tx. du iiKinio ]i, .Jori'i'y. :> j]''niin(;ot Cie., U100(|tx. rue p. rKi-pagiic! Il îlîaloiiiicr. 10 l.\rrivaiU do (^iioLoi' avec iiruvir'i.iiiy. 4 li'auida^'u entre (^uélioe et l.i li.-drs-ClialDKr'*. .') U .i).i,ii du iHird an -nd du ileiivo. JS<)8 120 Venaut d'arriver de la l'.iirli.ide. Cabotacrc. Le comniciTc (lt'|iuis rouverture de la niivij.çation, y avtiit toujours ôlû trô.s actiC cl d'aprrs les Mi.i'aiciiccs, aniiiiioiitait (l'une inani(!Tc roiiiur([u;iliK3, depuis (jii'on en avait l'ail, un port l'niiic. l 'c nnuve;iu.K niapipin.s, de nouveaux ]iaii', de nouvetiux (juais s'éh valent des deux coié.> do eo iiKijrnitii|ue ba.':.sui, et plusieurs uiarcliand.s et coDiniercaiii dans ]ilusi(Mirs uiMircs de ii('i:iice s'y étaient établis depuis eette épo([ue, et tous jiaraissaicni réussir; e'était une botiiie preuve (ju'au lîassin do (iaspé et sur les e()tes enviromiaiitc -, qui i'ouniissnit la imirue ï.écli(''e, e'est-à-dire, le prineipal article d'éeliaiii;e, coiiime je l'ai déjà reniai (jué plus liant, le montant des allaires (jui s'y lésaient, étaient san.s ancun doute plus ^raiid ([u'il n'était il y a queLjues années. J'indi(|U(nr dans un tableau annexé à ce rapport, les noins des bâtiments (jui mil pris cette année des earite au IJassin de (iaspé, je l'u.s appelé, comme l'année dernière, ).;ir leseomnii->aires d'éeoln de cette localité, pour "l'aire mettre en force la loi des écoles. .). fisarif'ter par ims eon^tables jilusieuns individus, qui avaient ju.s(|u'alors défié les efforts il ^ officiers de justice de la j.lace cliar^^és d(\s ordres de la cour locale, et qui avaient toiijnur. refusé de payer leur cotisation ; et traduis devant moi, ces individus pa}èrent ou eon>. ,i- tirent a taire des arrantremeiits ()ui satisfirent pleinement la eommissiou des écoles et Inni espérer qu'il n'y auia plus de difficulté à l'iivenir de ce côté-là. ( i-suivent lies lettres des commissaires mentionnés plus haut, qui ont rapport à ccii ■ affaire : Mu.NICII>AT,ITÉ .Scol.AlItK, IJ.AIK DK (JasI'É SlJI), -1 novembrt! iHOo. Au Commandant Fortin, ^'oilette 7.'( Canadienne. MoNsiinu. — Je suis elnrgé di; vous informer que les personnes citées devant viiu>, et Julin JicHoutillier, écr., l'an dernier, pour non-paiement de taxes, n'ont pas payé, a 1 exception de la veuve Morriu, et je vous prie respectueusement de vouloir bieu m'aider :ï les faire payer. 43 (' pnur lo lirf^Hil. r .li'iHi'y. :ù, lillilT, I7(I0>|1T. I Cic, ;!OnO<|t,x mnio |i. Jcjrci'v. I) p. rKfii)ii({iii'. isi'iriy. ■ ilcfi.Cliiiliuirif. 'IIVI'. très aciil' il on avait l'aii i|Uai.-î h'i'Ii (■omiiicr(;aiii s ]iaruiss;iiciil iiviioiiiiaiiti-, pijiiinic y. I'mi saii.s aucun snts ' il .•oies cl l"ii' >[l(lft à ce;! Ji), •o iHi'ù). devant vou>. ; pas payi', i eu iu'aid<.'r :' liPs coiumissaires so trouvont dans la p6niI)lo uéecssitô do (airo cetto d^niarclic, pareo (|ii'il n'y a ((u'un seul niaui-trat, savoir : A. l'ainchaud, ('cr., .|ui consent à a-ir (trois ;iiitr 'S ôtant coniniissaiiTs), et qu'il n'y a pas do i'orco suffisante poi-.r tiiive mettre la loi à exécution. 1! y a aussi d'autres individus rpii les hravcnt, sachant .priis ne peuvent i^'vir contre eux. Je prends do plus la liberté do remarquer (ino rinspectcur, T. Tremblay, éer., sachant les difficultés où se trouve placé cette municipalité, a ordonné aux commissaires de s'adros?er a l'uvs. J'ai l'honneur d'être, etc., (Higné.) WiLr,]A.M Tus. I.aws, Seerétaire-trésorior. l'ortin, Kcr., J. ]'., ('onimandant do la Municipalité SciPLAinr;, Gaspé Srn, 5 novembre 18(j;J. :;0(detto La CfiUitiîli nnr. MoN.siEUU, — Je prends la libarté do vous offrir mes plus sincères romeiciments pour remprcsscmcut avec lequel vous vous êtes rendu à la requête du secrétairo-riésorier, de l'aider à intenler des procédures légales pour lo recouvrement dos ta.xes dues à la munici- palité, et d'exprimer mon opinion que sans votre prompt secours, V^m n'aurait (lU mettre à cirut les dispositions do la loi des écoles, et qu'il en serait résulté un mécoMtentemcnt eroi.>-'- hunt contre les autorités locales. J'ai l'honneur d'ôtre, etc.. (Signé.) JuiiN Edi'.n, Président des eommi>saires d'école. Le [>ort de (îasfié a voeu cette année la visite de trois bàtimouts do gm rro étranL'orii. I>'aburd, la corvotio à vapeur rr;iiK;aisc, " Le Marooau," «le S canons, eommainiant Vavin, venait y prendre, dans lo mois de juillet, lo consul frauc;ais, IM. lebavon (iauldvé '-lioilloau, (|ui allait l'airo sur les liou.x une étude dos ressources (pi'offrent les contrées »)ui bordent les c;iux du GoU'o St. Jiaurent, dans le but d'y créer ou jilutôt il'v accroître bs lappoits de CDinmcrco avm! les posser-sions t'raneaises à Ti^i'ro-Nouve ; et c'est i_i; faisant mieux con- n.iiti'(; aux niarobands et armateurs l'ranyais ((uols sont les divers [n-oduils quo peuvent iiuir fournir le Canada et les autres provinces britanni((ues, pour sati.-fuiio au:c nombreux iii'soins do hîurs pêcheries, rt cjuclles sont les niarchandises (ju'ils peuvent donner on ii'liange, ((U(! ce but désirable peut être atteint d'une manière plus certaine. Ht nul doute que (-o voyag<î de -M. lîoilleau, dont rintolligcnce et les u.lents ont été m bien appréciés en Canada, no produise plus taid dos résultats avantageux pour le coni- iiH rei' de notre pays comme jiour celui de la l'"ranc'. jja gol'Ietto ar)néo dis Ktats-Tnis (portant 7 eanons et un écjuipago do TU hommes) '• i;eo'.;go Magnum," commandant (!ollins, (|ui, d'après les rapports, av.iit établi pendant i|Uel(|ue temps une croisière dans lo (joU'o St. Laurent, parcequ'ollo croyait y ronconiror lies cor.-aires des iùuts Confédérés, vint aussi dans le ]]a-;sin de W.aspé, mais n'y resta i|iie ijuebpics jours. (Je bâtiment est, à peu dj cir.ise près, du même tonnai:0 que '■ ija ''.iiiadiei.ne." Knfin, la frégate de Sa Majesté Vietor-Enunanuel, la '• San Giovanni'' do 2S ct-nons, I amiamlant Comte Fra di l>runo, avec un équipage do o(50 lionimos, vint y faire uu ^' l'iiir (|ui so prolongea depuis lo milieu d'août jusqu'à la tin do septembre. lia pM|,ulalion l'accuoiHii avec i)laisir, pareequ'ollo voyait l.'i une preuve que le prin- 'I al eMinmerec do cette partie du pays, celui de la morue, avait depuis (juelques années, I :ir Min développement considérable, attiré l'attention des pays étrangers et surtout do ■ Itabf, (|ui consouimi' déjà une si gr.indo quantité ib; notri' poisson sé(dn>. i'éjii 11" consulat italien avait été établi l'année dernière ;iu Jîa-^siii d. (iaspé, et M. Ib, ratio LeUohtiiJier avait été choisi pour remplir ce poste iaqiortant ; et c'e^t principalc- l'iriil aux bons renseignements sur notre ))ays, fournis par ce ni nisieur au ministre du 'iiHuereo du gouvernement italien, qu'on a du la préffoace do h "San Giovanui" dana !!')'< OUUï. 44 il. JiC cdiniuaiul.int c'c la .'rôgatc comprit bitMi de suite riniportance rt la riciio.- iiièmc ceux d'une pêche ordinaire, ciir les bati'aux ne eoniptaie;!! lias plus de >^U (juinîaux en moyenne, eiiacun. Toutefois, comme lanvirue si'clie se veii'iiu: a. uii jinx très-élevé ( l.'^ ehelius le <|nintal), nos pêcheurs se trouvaient de cette m inièi-.- un jicu indi iiiiii^! '.- du j e;i de .«uceès de leurs traviiux di la saison écoidée, lia ré<'oite des preduits agricoles avait été tibondante, et avec les ressourees qu'i ii ■ apportait, jointes à et lies l'onrnies par h- pèches, la population de cett'' localité s.' trouv i. pourvu.: d'appiovi.sii iiiiemcnts stiffisants pour attendre la i)roehaine s.aisoii de pêche. Ji'.' leiideniaiti uiatin, nous allâmes mouiller îi la Rivière aux Jîenards. •Je fus au-.i vi-it.T ee poste importaiit qui, dejoiis (pielqucs années, jirend li^ s diA'l'e jienienis cun.-iderable.; ; l.i population y auguit'nre, de même que le conimeice, d'ipi.' !;■ . nière >eiisildiv (^liiiit aux pêches de cet endroit, les remarques que j'ai laites a propos de «elle (!■ localité voisine (Anse aux (irilVons) s'y appliquent très-bien : c'est dire qu'efl •;- n'ava pas rappurié bei!UC0U{i. , lit' ciipchm uvîiit compiotcmcnt fuit ûéfmi eur lc3 rivagci» do ju llivièreuuK Ucnui'!' fiôMimo duiir- le.-i pftHtcH voisin:- il l'os», et ^ l'ouefit. vues i.il de 4r> lient tlaiis iiii les bâtiiiiciits h ont bcsdiii, l'olive, IVuils H de ritalir considt , soit à Qiif- ■lio »t beau ]iprécié.s ]vtr iionté.-" à uiK bonne tenui' (iîispé, a l'a il isités rauné" l'une l'ois l;i suivre, les en rout'- usicnrs jiort- X pas perd If ' du jinrt d' large ipie p;ii ;s renseiiT"!' ire la nièrn' st, 31. .luli'i ur le cnni t la nuit 1 lis lions n'a ins. 0 Mr. .Iidin qu'il n'rtait ité et l'urdn de la >ai^o!'. ■: avaient >''c ' et de r.i I eoniptaic;'! se Vi'lio:!;: m iiiior.- nii rc t's iju'i il ■ s.' trouN ^1, ii'elie. drsdrvlM. i'iPC' !:' 1 ■.■lie d. : ii"a\:i.. ,1- >\< Ucniu-I» n y avfiif 10 ImtCiiux de pcicho Je plus que l'année ditrniiNre. I^a Miidoii /'lait trop nvanci'o, et d'ailleurs le vent t'tait tout-à-fuit contraire, pour aller visiter, cet (iuloinn<% les postes du drand-Ktani,', des Chlorydonnes, de la (îrande-Vallée, et j'aurais niîinfjur îles rensei'.'neincnts nécessaires pour faire connaître l't'tat i!es ]ièidies do ci.s l'iidroits, Ml M, Ij'K^péranco, no me les eut fournis 'avec son ol)lii//r ; Icm bateaux de ces endroits ne dépassaient pas 80 ((uiutaux. D.iiiH li's posli's intermédiaires, comme l'Anse à N'alleau et la Pointe Sôch'', on ealcu- Ij'I (|u'il y avait une péelu! do !•() quintaux par bateau. Di'puis la Hivlère aux Renards en amont, les goi'dettes américaines n'y avaient été viles que rarement sur les côtes ; on n'avait à se plaindre mille part d'aucun acte d'insulte iiu de déprédiiliods commis par ceux d'entre eux (|ui étaient débarqués ;i terre. A midi, nous quittâmes la Rivière aux Renards avec vent debout. Nous nous diri- Lîfamcs vers lu eoti; nord, dans l'espérance d'y trouver le veut plus favorable, et nous n" fûmes pas trompés dans notre attenti ; car le 9 au matin, nous eûmes un vent d'est-nord- c-t qui noUM conduisit aux ,'^ept-Ilcs ù '2 heures 15 m. p. m., le 10. .NiMiM en repartîmes h '•) heures '50 m. p. m., après avoir pris ii bord le pcrcciiteur do la dnuane, .^I, .Smitli, avec un très-fort veut de nord, ((ui nous amena à la l'oiutede Monts à minait. Mais rendus l,'i, nous trouvâmes du vent debout, et après avoir essayé à louvoyer pendant lu journée du lendemain et .'îvoir gagné peu de choses à cause des courants qui deicencbiient, nous nous vîmes forcés, par une tempête de veut de sud-ouest ijui éclata dans Il nuit du 1 I, de venir mouiller le 12 au matin dans la Baie de la Trinité. de prolilui de l'occasion qui se ])résentait de voir le garde-pôche, M. Comeaii. ol de (rendre di'M reiif'eigneiiients sur les cotes qui forment [lartie de sa division La pèche de la morue d'iiulomiie, tant à liodbout qu'à la Trinité et aux Ilots Caribou, n'avait pas été bouuo -taudis ((Ile U pioche du saumon dans les stations, io long des C()tes, avuit généralement I 'é iVui'tU'Mise, et avait rapporté jilusque les années précédentes. De plus, il n'avait aucune l'Liinie 'i, fniri' pour contravention aux lois de pèche. Li- |;J, le vent de nord-nord-ouest s'éleva àO heures 45 m. a. m., et nous nous hâtâmes d'eu jifojiler A l'HuMire.s :i(.) m. a.ni., mms pa.ssânies le phare delà l'ointe de Monts et. e' lui ilii I5ie a l'J heures p m. Le vent était alors du nord-est. A I I lieiiros ;iO m. uni., le lendemain, le vent tomba complètement, et nous mouilla mes aux l'ébriiiM îi. la marée bais.smte ; mais un peu après midi, le vent reprit etâl_' JKUies ;;o m, ;» ni , le vent léuier qu'il faisait ne nous permettant plus de refouler le courant de la maré'e l.ai-'sunle, nous jetâmes une seconde fois l'ancre parle travers du phare des l'iliers, A ;i Iieurc« \.) m. a, m., le vent devint plu-; fort; nous appareillâmes, et à 9 heures ;!0 m. a.m., nous viiiliics mouiller dans le port de (.,)uéb'.„ , et j'ai la satisfiction de pouvoir ■lire (Il leruiiiiaiit le récit de mon voyage dans le golfe, que la campagne s'était faite sans a-cideiiu et ►•util avaries, et de plus qui; notre mâture et nos haubans neufs étaient très- liiell posés cl Noiides. I.r/,: c'ioleiiaiit " Li l'aiiadieiiiie' lût remorque dans le havre du Talais, où ■•> doit puhM.f l'hiver, et f' leiideuiiin, mes officiers furent liceueiés et la goélette fût mise • iH h'- soins lie M, Ituleaii. I.i euiiipiiKiMj de la goélette armé** du gouvoru(v!ueut, U Cuiuidicnkc, dans le jjolfo r^t. Luuieiit, pour lu pioteoUon .l-« pèçheiivs peiidanl h fuisoti qui vieuf de s t'ooulor, ;. 1 4r. coniuicnci' lo lit» iiiui, jour du ilt'imit ilo gu.'bee, h ôli' iiiicnoiiipuc i>ar un v»y bec, où nous f<.jnimi-.s rmU-n di^ini'n' !<■ ."îl août jus«|u'»u li!» sciitciuhro, pour l'ain mâture neuve ( la vlilll.-, (pii durait dcp'iis lh.">.'), «'étant trouvée pourno à I niàts), et s'est termineur le !■'• novembre. Le gnrde-pêehe u donc dé employé aeliyement au î«.'rviee pendant \ jours dans le mois de mai, agc à Que- poser une a této des :;i) juin. :;i juillet. lil août, •1 septembre, 31 uetobrc. 15 novembre. Total... 141 jours. Kt eu détalcant les jours f|ue nous avons pa.ssés daus le fleuve St. Laurent pour le descendre et le remonter deux fois, c'est-à-dire .'J jours dans le mois do mai, 4 " " d'août, ma o de .'jeptendjre, de liovcmbre. Total... 11 jours, il reste donc l'il{ jours de eroisiére actuelle sur les rôles. Pendant ee temps, j'ai tait deu.v visites aux lies de la Madeleine, une visite au priiieipal po.-te de rile d'Antieosti, deux visites sur la côte de (iaspé, pendant ]es(|uelles je suis allé h l'iispébiac 3 fois, h l'ercé .') fois, au 15as.sin de (iaspé 3 l'ois, et deux visites, dont la seconde pas tout-ii-fait complète cependant, sur la eôtt; nord du lleuve et du ui.ill'c, depuis lîersi'mis jusi|u'à l'Aiisç aux Blanes-Habloiis. di.^tanee de ôHl milles nnrins. J'endant toute la canip;i,t^ne, je mo suis fait un devoir de m'arréter îi tous les i)o.stes de péelie à la morue 1 1 de saumon (|ue nous avons sur le.s côtes du «roll'e, soit au nord, soit au «ud, toutes les l'ois f^i'il y avait j:ossil)ilité de le faire ; je les ai visités alin de m'assurer qu'on y fesait la pèehe en la manière voulue par l'acte des ])cclierii s et les règlements passés eu vertu du dit acte, et de juinir ceux (|ue je trouvais en violation de quelques- unes des clauses du dit acte et des dits rèjr'cnunts, comme je l'ai fait à pliisictirs endroits et comme ou peut \v voir en jiareouraiit mon rajipiut. Mais je ferai reniarquei < lie, d'année en année, la loi de pêche se fait mieux connaître et mieux apprécier par ne»-' population maritime, qui en comprend mieux le but et est disposée à lui faire moins d'opposition fjti'autrefois. L'ordre et la paix ont réirné pendant la sai,-on qui vient do s'écouler dans no? ports d(^ mer, les rades et les rivières vu sont ;rouiiés les et; Idi-^senicnts de pêche de la mo ne 't je puis dire sur 'eûtes nos côtes ; il faut excepter toutefi.is les I les de la î^ladeleinc, oii, pciulant la saison do la pêelie au maquereau, diius les mois d'août et de sc]ilcnd)re, des pêidieurs, formant partie des équipages des i^oclcttes eni[iloyées à cette pêidie, sont allés :i terre à l'Ile d'F-ntrée, et sur quclf(ues autres points du ^'roupe de ces îles, et ont volé quel(|Ucs bestiaux et volailles. Conum^ je n'étais pas aux îles lors(|ue ces déjiré lations i'urent com- mises, et, d'ailleurs, ces vols étant faits à la l'aveur de la nuit, il s'ensuit (|u'il est dillieile, sinon impossible, il'en connaître lai auteurs. Hr. sorte ((ue lo seul moyen de mettre notre population insulaire à l'abri de ces dé[irédations, c'est de croiser avec Lu CS(|ue tous les ans, eomme NataslKiiian, Kéi^'asca, la JJaie des Moutons, ir^ llos aux (,'liieiis. Bonne Kspéranee, lu J{ai(i des Saumons (ces endroits, cependant, sont ;>énéralement visités pur un plus grand nombre de pêcheurs étraiifrers que ilo nos jiropres pécheurs). A la IJaie de Mradore, à l'Anse aux lilaiies Sablons, el!'' était plus que médiocre. Sur Ks côtes h l'oue.-t de Min^'an, il n'y avait que dans la Hiiie de Maiipic et dans l'Anse hcGros qu'elle avait été bonne ; partout ailleurs c'é'taii moins qu'une ])ê(;lic ordinaire. Sur la côte de Gaspé, depuis la IJaie des Chaleurs jusqu'au ( 'ap Des Rosiers, on n'avait pas raison de se plaindre des résultats de l'année, (|Uoi(ine pi ndant l'été la rareté de la Ijiiitif eut rendu souvent la pèehe diflicih; et p^u rémunérativc. Depuis le Cap De-; llosiers inelu>;ivement, jusqu'à la llivière aux Renards, la pèehe avait été très-mauvaise, Au (_irand-Ktang elle avait été fructueuse; plus haut sur les eûtes d\i fleuve St. Ijaurent, elle avait été ordinaire, et à Ste. Anne des Monf'<, Cap de Chatte et .^latane, les résultats de la saison étaient satisfaisants, (juoique la (leelie eut eommencé bien tard. Ce (|ui a 1(,' j)lus nui au succès de la pèehe île !a moiue cette année, ça été la rareté de la l/oitte et la difficulté pour les pêcheurs de s'en proeurev. et plus ])artieulièremcnt le eapelan (jui, comme je l'ai bien des fois remarqué dans mes rapports, eonstitiie la prin- ei[i;de l/oi/tr et la meilleure dont se servent nos pécheurs. Jja pièehe de la morue de cette auiiéc n'a donc pas été, à prendre les produits des dii'- fcrentes stations de pèche, bien bonne ; en ell'et, les résultats en sont moins satisfaisants i(ue l'année dernière, i'ourtant, eomnie le nombre de pécheurs a auirinenté cette année dans ])lu:-".eurs endroits, la quantité de morue exportée en pays étian^iis sera eueore tres- considérable, quoi(ju'un peu moins ((ue l'aTinée dernière. Jlais elle va se vendre plus cher et rapportcr.'i presqu'autant de bénétiees aux pécheurs et aux armateurs. Je doniierai à la tin de ee rapport un tableau (jui indiquera la quantité de morne prise à chaque j^roupe d'è'tablisscments de la Côte Nord comme de la Côte Sud. Comme la pêche de l'automne avait été, eu i^énéral, assez bonne sur la Côte do (iaspé, «[u'on s'y était livré avec beaucoup d'ardeur et de persévérance, il s'en suivait qu'une ^'rande quantité de morue salée, soit en barils, soit en vrac, fut expédiée à Québec et à .'^'ontréal, où les vaisseaux qui la portaient arrivèrent jiresquc tous à la l'ois, daus le mois d'octobre. La conséquence fut désastreuse pour nos pêcheurs, (jui, parce fjuc les marchés se trouvaient encombrés, ne jiurent obtenir pour leurs produits ((ue des prix trop bas jiour leur faire espérer des bénétiei'S mêmes médiocres, et bien plus des cargaisons de pois.sons turent vendues à jierte. Le seul moyen de parer à cet inconvénient (et c'est ce que les pêcheurs se proposent de faire l'année prochaine), c'est de préparer une certaine partie de leur morue d'automne pour l'exportation et de n'en trarder ([u'une petite quantité pour le (^anada, ou, comme (ii\ le sait, la consommation des }ioissons saumurés et séché' est trop limité;; jiour offrir nu débouché l'acilo aux jtroduits de nos pêcheurs du i:,olfe. liCS produits de la jiêche du hareng de printemps n'ont pas été aussi considérables ([ue les années passées ; mais cela n'est pas dû autant au manque de jioissou sur nos cotes qu'au peu de demande du harenjj; salé pour lexportatiuu, à cause de la [guerre aux Ktats- l'iiis, qui nous a fermé les marchés des Etats du Sud ; c'est pour cela que nos jièclieurs, en j;énéial, n'en ont pris (pic i)Our les besoins du pays. Quant à la ^lêche du haretiLr d'automne, elle a mantjué sur nos côtes, exeejité à la iJaie de liradore et i\ l'Anse aux lîlanes-Sablous, où il a été capturé ((uelques milliers de l)arils de ce poisson, tant par les pêcheurs étrangers que par ceux du Canada ; mais ce liareiifr; était en général de ])ctite taille. Les beaux harengs d'automne qui sont venus à Qu(''bec cet automne ont^ été pris partie sur la côte de Terre-Neuve et principalement sur la partie du Labrador qui est sous a juridiction de Terre-Neuve, et au-delà du Cap Charles, sur l'Atianticiue. 48 Nom pôchoura ilo la cùto de (iiinpi' ont prin, pundunt le inuiH d'iinût, une certaine (|uuntit<'- do niii(|iU'i('ou, (lui n yiirtcuif servi i\ apiiûter les lif^ncs à morue. Aux lic.^ de la Madeleine, (oninu je l'ai d6}h dif, les pêelies ont eK"- tr^H-honiief», Hurtout la jièclir de la morue, (|ui a doun6 des produit» tn'>sftbondunts ; et ni lu eliiisse aux loups-ninriiis y avait <'■!('• l'ruetueuflc, lin IialtitantH de ees ileH auraient retiré pins d'- ln'tié- liecs de leurn travaux do la .«ai^on <|Ue depuis bien des aun»;eH. Je lournirai des états (|iii indi(|uerunt la quantité de» divers ()oi~sons pris dans nos pêeliorics, avec leur valeur. .le termine en disant ((ue noH p(^cheric8 Hont, comparées i\ co (|u'elles étaient autrelois, dans une voie de prospérité, prâee i\ l'encouragement libéral et h la protection eflicace (|ue le gouvernement leur accorde ; et j'ai l'espoir (jue cet eneouragiinent, >oit sous l'orme de prime, soit sous lormc de portiranc, soit autrement, ne leur (era pas défaut, et qu'illes ae(jUerreront bien vite un développement (|ui les lera considérer partout le pays, et ajuste titre aussi, eoinuie une des industries les plus grandes et les plus fécondes du Canada. I' I''(HITIN, Magistrat stipendiaire, ccmmandunt l'expédition pour la protection dos pêcheries du golfe St. Laurent. baril séeb Liite des laUseaux qui (.'Ht lniKfé lu r,iilr lie l'itipéfiiic puti/diit lu ntUon (fr 18l».'{, (//-, lies cini/iiisoiis de 7}iontr nérhée four /is inoniiés (fti /irrsi/, dr (' Ihiliv, dr r/'.ijun/iir, (/(., ft iipiHtrttiinnt nii.i- mulHoni ( hi. liahin et Cie., rt Lelloutdlieitt Frire». VdYAdKS it'ÉTÉ. — i Vais-iiau.t appartenant à la^niais m Itoliin.) ' Barque ^' (K Bhuulun,!," ruj,. /'. (;i//',ird, 'li'tS i,,/uir,iu.r, Vl lumon:-». Cette barque lit un voyiiL'c au Brésil, à llio de .Janeiro, avec .'iJOO baril.-i fconti tmut l quinlal portugais pe.sant de poisson) -eau était de n tour au même port au eommencenient d'oetobre, atiii de prendre une seconde cargaison. Haripic" Marh-wfli;' nij,. .1. /:,,/,ii,r, L'Td /"/(«r,n/,r, l'J: /in„nius. Ce bàtinieut ti( au>si, pendant l'été, un voyage au Mrésii, avec ;;ii()(» burils de nnou • séfbée. l'arti de l'a.sjjébiac pour Kio de Jant iro le »> de Juin, il ét.iil de r.toiir dan^ bi Haie d(s ('bali'\iis le I Tt (U: .septembre. /l'i/.- " l'iiioii," niji. TItf. L,' /hiin, 1X7 /"/(/(Mi]>. A. Lr Mo'i/iitiii, ll.'W"//;/-. /«./■, H hnniDhs. Ce vai.vMau lais.salanuledc l'aspébiac pour Civita \ ecebbi le hr Hont, avce un.' cargai.^on de .'KlMU quintaux de morue i-éebée. il était de retour dans lu Baie des Chaleurs au commencement d'octobr.'. Harqur'- C. i'vlomhii^," ,;ip. ./. Altùr, 'l{y.\ tonnrau.r, VI hommix. l'endant l'été, ce bâtiment, venant de Païenne, ai.portn ft Québec un ebarm-ment dr liuits il ht cette traversée en ."7 jours. I»'' Y..\(iE.s i.'ÉTi':.— (Vai.s.seaux appartenant à la mai.-^on LeJJoutillier et Frères.) Hrlrh " Ttnsrr," cap. De (.'ruchi/, 143 (onnnuu; l(i /,o„n,i,.<. Co bâtiment fut expédié .le Paspébiae i\ la Barbade le IC juillet, avec une cargaison eonsLstant en divers produit.s de la iJaie des Chaleurs et dont voiei une liste -—411 "baril, de hareng saumuré; 2S do de saumon .)o ; -H ,|„ de haddock do; f.OO eereles pour 4y« taine i|uuiitité {' tri\s-boniii',«, lit t'IlMS.HK lillX |)Ins do lu'ii,'. yvU diuiM iiiis fiit iiulri'lois, Il olliouCO (jllO OUH lornii' (le \, cf. qu'elles r's, et îl jIl^tt• ('an.•llIIl. i[i iront. ffOMtcrKlIlt '■hiiic |(> l,^ IIP, Mtiii (Ir I i^cMc ; HO.OUO barflcaiu (lutiK«) verulus $r».r>0 pur mille; iJlO tii!i(.lrl.;rs irioriu! Urojonthi " Qah," m,, />,, .A,,,., li;5 ^o«,i«aiM-, !- /(.„h»/,^s (!o bâtiment lui^a la ra-lo .lo l'M..p,:.l,iuc lo S uoût, nvcc ui. cliurKomcni. .le l!tiM) «mm- taux de nioruo Mechi^e pour Nuplos. ' /fri!j>inli-n'* ylfrlnto," .;,,,. ,/, /„• /.;„,,,,, lOJ ^„^„..,„, , s 7,,,„„„,^,. Co vaisseau luissa L JJuic •: d.; l'imilo ,1. L.!,, dr iii,.nio i't de loui).iiiîirin, fuito sur l.'s (îtuMi.W'mcnt,. ^ru^ h, nmism, LnlJoutiliiur T'iOrcs a li ri),. ;i BoiJ. ot à iurtcau, p..ur lirlMol. A part do Ihuilo, il y avait aussi phmieur. ix-ntniii - de barils do hareii'r du Labrador, «luo l.i mÔiue niainou (;iiv..yait l'i .lerm y ..ù ce |ni>*<,.ii ti'.itioiit loiijijurs un liicii bon i)rix. lirlijanlln "M. (!eor(jutnn," r,ip. ./. Vnuinfnt, 101 l.jnnKnu.,:, 8 l^mw^. Le 10 septembre, la " Marie Goorpiana " l.iissait la rade de l'u8p<'-bi;M- yvei 2.001» cjuintaux do morue st^'ehéc, pour Nuples, Brick " V. T. Suttou," >;q>. Aliiu, 1!)7 Imuumu-, VI fxmiiu... i'ii briok partait de i'iispébiac le 1:' o'.'t.,bro pour l'Ile de JirRty, avec une carL'niw de bois do toutes .sortes, onupés dans la IJaic des Chaleurs et coiiMi-^timt foineirialeiiirni o boi-i earr6, courbes, planches, madriers, etc., ote. lion 0 liric/c " Ticldcr," vuj). 1'. Ilulin-t, lit) tuniinnur, h h',i,iiiiiA. Ce vaisseau laissait lu radu do l'aspôldae lo V< ootobro j-our le murobO d».* Nap!. ,i, a\ «c '-',700 quintaux de morue marchande séelu'e, en j^'renier. s de iiiiini:' II-* la liaie avro lUK îemont laii-c.i -11 ros.) cari,'aisoii 111 barils •clfs pour VovAOKS d'automn F— (Vaisseaux appartenant h la niuison llubiii.) Jliirtjlti: '• (' hlnnrh'i •■/," ta/i. I'. (l'ijfiir'J, l^ii^ l'JHIlrnii.' . IJ //omm.M. La barque "U, nbTiohnrd " jia.-tit do l'aspébiac dans le niù^ do iiavoiabrj r.'ur Hio di" J.'ineiro ou BaUia, .svion que le marché Fera [ lus avamagoux ^i rniio rt de l'aspél>i;io à l;i tin de innoinln-o pour Jersey, avro 0,800 quintaux do morue .'<échéc • t du bois de construction, oourliet-, tU.. V,n niônio fenijw, il tnin-purlait tous les passaj^crs uppartonant ':< ,a mai Uulsiti, qui .-.'.ii allaient p^is.i- l'hiver dan.s leurs l'amilles îi l'Ile do Jersey. ("e« pa.s.sauxrs (pôcliours, j: raviers, nu iini-ic.-. tdiirpcntiurs, etc.), pour la ])lup;irt. rcvioudniit à l'aspébiac io printemps |.n.cli.iin. et seront de nouveau employés sur les ditî'éront.s étal^lisseuients de pcche que po-sède la maison ('lias. Kobin et Oie,, dans la Haie des tMialeurs et ailleurs. l'iinpi,' <' C. Columhus," cii/>. J. Alt'fr, L'O.'! Onuifinu , 12 livinmi-i Ce bâtiment, aussitôt après .son arrivée à Vaspébiac, le ô octobre (venant de Jer,-cy i, eonimença à prendre à son bord une cari;aison de morue marchande séchee, >'t à la fin de Dovembre, il laissait de nouveau Paspébiae a\ce -1.200 quintaux de ce poisson [lour Naple-:. 60 -, 113 tonneaux, 12 hommfs. Brick " Ranger," cap. — Ce beau bit'uueut fut lancé des chantiers de 31 M. Chas. Robin et Cic, à Paspébiac, durant lo cours de l'ét^' j il est de 118 tonneaux. A lu tin de novembre, le ''Ranger" partait de l'aspébiac avrc un charfroiuent de grande morue férhée pour Opnrto, cù ce poisson obtient un plus haut prix que partout ailleurs, i.es niareliands de la Raie des Chaleurs ont eoutunie d'aceordt r uu elielin de plus par cjuinta! aux pêeheurs pour la grande morue séehée. D'ailleurs, l'on sait qu'il est bien plus difficile do f'uirc sécher la grande moruo que la petite. Bi iijontin " Dit-nn," cajy. A. LfDnin, 71 tonnrunx, 7 hommes. Ce brigantiu laissait aussi, h la fin de novcuibrc,Me pnit de l'aspébiac, en route pour Bristol, avec 70 tonms d'huile de l'oie de morue. Brick" Union," cap. 'Ihs. LeDain^ 1^7 fonnfnti.r, 10 hnmm''B. Le brick " l'nion," aussitôt après son retour de Naples, eoninu nyi ù prendre ^ son bord une nouvelle cargaison de pi.>isson, et ;\ la fin de novemlire il laissait de nouveau Paspébiac pour l'Ile de Jersey, avec 4U0U quintaux de morue seciiée. Brijiiiitin '^ ^b" cap. A. Le Mniijiian, \V) (nmu nnc, S finvimes. Keveim de Civita Vecchiu à la Baie des Chaleurs, le •' ^.j" jirit un second charge- ment de pois.sun, ccnsistant en IBoO barils de luovuc séchée p 'ur Jirsey. Il partit de Pasptibiac à la lin de novembre. YoTAUKs D'AVTOMNi-:. — (Yaisscaux appartenant à la maison licl^outillier et Frères.) Brijaiitiii " J^andora" cajK ./. Iluiirf, W tijïiU'aux, H/i'ûiimcs. Ce 1 âtiment. après avoir pris une partie de sa cargaison à la Rivière au Tonnerre, où lamai.-oii LelJoiitillier et Frères a un établisseu'.ent, vint ;i I'as| ébiac la comjileter, et à la fin de novembre, il paitait de la Baie des Chaleurs avec '2ih*) (juintaux de morue séohée pour l'Italie. Brioantin " G. D. T-'^^cap, 1\ LcBnin, IlM tcnnntHX, 10 humhif'S. C'est ce vaisseau qui, tous les printemps, transjiorte sur la Côw èolir;irs do oct t riui'oit, (jui ne sont pia.s revenus du L biador p:ir K jireniier vaisseau qui geijérM...hieiit h.lsse 1 An.->oaux 15 anes-Sablons avec Us pa^sag'M's vers le I ô nu lo 'J" d'août, ;■>! touiclois la moruo qu'il r;'.pporto du J^abrador n'e^t jias tout à iait finie ou sécbée lorsqu'elle est mise à bord, alors aussitôt arrivi <; à l'aspébiac coiio morue est dé- ch.irgée et tiavailii'e jns(|u'à ce (|u'elie s 'it ])ropro à roxp(jrt:iiioîi. Ceci est arrivé cottt année. Il y ava;t eu tant de brunie à l'Ile à Rois (luo .M. .\ilved Lelîoatillier avait élu oblii^é d'ciiib.ucjuer sa morue à moitié i'aitc à bord du '' (!. 1) T." p "U" l'a-péiùao. A la fin de noviiuKro. lo " (J. F». T." ayant une caigai.'^uu do LluOO quintaux de morue séchée, laissa la liaio des Chaleurs pour Naples. J>r-ik '' IJ'f)'" cap. J. Cd'ins, 2oG fonncni.r, 1.3 Itnmmcs. Ce fin voilier, aptes un voyage fait pendant le cours do l'été ;iu l'ri'sil, revint à, l'a.s- pébiac et prit une iniuvtlle cargaison de morue Le 'l^y do novembre il laissait la raie de Paspébiac, et le 7 deeeii,bri: il arrivait ù St. Ilélicr, lie de .Fr-ey, ;iy,int pir conséquent parcouru cette dirtance dans lo court espace de 13 jours, (''(--tiuic des pins courtes tra versées (|u'un voilier puissi- faire entre tes ileux points. Fa cargiisoii du " Ilebe" s" com- posait de 2.)U0 barils de ni'jrue séchéo qu'il devait porter iiU Rrésil aussitôt aprè» son wrivée à Jer. ey, de 20 tonnes d'Luile et de boLs de latte. ! I à Paspébiac, iiigcr" partait ,ù ce poisson de8 Chaleurs Eçrande morue [grande morue en route pour prendre îi son t do nouveau cnnd charge- Il partit de et Frères.) Tonnerre, où tter, et à. la fin le héchée pour tties. r,Hl.,r,îll'Ileà 'lier et Frère-', a Madeleine, iiotuo faite à )U dt'ba''(iutMi'L inier vaisse.in if) ou lo 2'» .ait finie 'i. Ce vaisseau, avee un cbargonicnt de 1200 ouinteaux de grande morue sénh^'e, laissa la rade do Paspébiic à la lin de novembre pour Oporto. l'endant tout ]'i';té h; >• (ileiner" l'ut employé sur la côte niid du fl ■uve St. ijaurcnt à transpm-tor des divers ctablissemeuis de pêche qui se trouvent entro .Ming.in et la Eivi^rc au Tonnerre, et •qipa'-f-uaat à la maison LolJoutillier, la morue qui était destinée à former la cargaison du •■l'andoru'' et d'un autre vaisseau, que la maison Lelioutillier envoie tous les étés à la Kivière au Tonnerre. MORUE, nUILE, JIAKENOS, KXrOKTÉS PAR LES MAISONS UOBIN ET LE BOrriLLIEll ET EUÈUE.S, PENDANT L'aNNÉE 180o. Kxpurtatcurs. Chas. RiiHin >'t Clo... LoBuutiHicr et ricio Total,., Moruo. Quintaux. 50,1100 26.000 r:>,ûoo Haroni;. BBril5. 1,000 l.OOO fluilf lie f .io '.It' moiui.. 2,200 TonneniLT. i:!2 Sur les 50,000 quintaux àe murue sèche exporté.s cette année par la maison Eobiu, il y en a 18,000 quintaux (|ui avaient été p.'eparés en 18()"J mais (|ui n'avaient pu é-re expé- diés cette année-là ; voilà, ce qui exjdiqnc la grande difl'ércncc qu'il y a entre le nombre dç quintaux de morue exportés par ces deux maisons cette année. Bâtimenfspartt'scîe la Pum'e Sf. Pi'rrr ft appci"*rn'inl à MM. John et Elias C"'lus ff M. John Fauit/, avec de la morw t^é'hé'' jjnur lu marc/iétt itramjprs, pnxdant Ut suison tic 1803. Voyages d'été — (Vais.'^eaux appartenant à MM. J. et E. Collas.) Briijunltn " Bxi'h'cf'n," cop. F. (r. fjo/or/jr, 106 tnmunvr, 7 homme.^. Le 3 de juillet, ce beau vaisseau, con.=itruit dans les chantiers de M.^I. J. et F. Collas 4 la Pointe St. Pierre, aussi bien que tous les autres vaisseaux appartenant à cette maison, laissait la Pointe St. Pierre avee lUitn biriques et barils de morue pour la lîaibide. Le 10 septembre, après uu voyage heureux, il était de retour à la Pointe St l'ierre, avec un charpnient^de mélasse et de rhum, qu'il avait eu en échange de la morue qu'il y avait poité. Brijnntin " L'hanrf," cup. F. (r. Vant'll, l'}9 (onn^tiux, 8 lunnme^. Ce bâtiment partit do la l'ointe St, Pierre lo 'J juillet, avec 3,000 quintaux de moru» «<«liée pour Mulivga, Aprù^ avoir vondu su morue, lo capitaico C!a^teU prit là un char- 52 fri-u;oiit (lo fi-iiits pour Montréal. Dû cette dernière place il retourna à la Pointe Ht. Pierre, où il arriva le - ueiobre. nyimt îi son bord diiïércute.i sortes de marchandises. A'oY.siiKS i)'AT'To:\r\E — (Vaisseaux appartenant à MM. ,f. et E. Collas). Br,] ! 'Ijini '/)(/(/ ifiiif. , i-iii). F. (i. CanlclL UJO /oinwait.r, b liDinmc*. apiùs -mi rctiiur de 3Ia]ai,'ii, deuiouni dans le Basi^In du Ga!, laissa la Pointe St. ricrrc à 'a fin d'.- novembre pour -Kricy. Il y av;iit au?si à son bord tous les passager* .Tt i>iai-< cnipl'pvi's poiidiuit rét<5 sur les divers l'iablissemcnts de 3IM. Collas, qui s'en aiiiiicMt ■pa.'^S'.'r l'hivr-r à Jor.-jey. lifiijiintit •• ^f. Arfitint," hâtiinent naUtié par l'it ^f^^. Collax. <\ va'sseaii, ayant ;i son bord 2100 quintaux de morue .«^fcliée appartenant à la maison <'(j1!;i-:. partait b;- W ortubie pour Naples. Br.ytiiitin ''Zt.h'a," hâtim^nt im/ixi jntr ic.^ MM. ^'o/fan. Le- .M.'*I. Tollas envo\»'rcnt \inv co vaisseau 1 lOd quintaux de morue S(^cli(!'C à Xapict'. Le •• Zr!i,i ■■ ] ;ivtit le 14 .-rptembre de la Pointe !-^t. i'ierre pour l'Italie. Br^ij'inliii •• Si'i/nrf," Ijâ/inifiit noliKi' pur la min'xnn Collas. ''e v,i;,--(';iu, uyunt aussi ('■té noli^c' par les MM. ("olla.s, laissait laPtiintc St. Pierre a Is fin 'Je iiuvcniliro, a\(e l.-'ii'U (juiiitaux de morue séclu'e pour Naples. /J,-ii;a lar^ai-on de iiiorue si'cbée >ur la (.ùtc nord du fleuve 8t. lipurenf, a Sliflblr^ike, iii'i les M^I. Colla.'? ont un établissement de pèche. De; Shidldrake il vint à rîaspé s"aei]uittcr à la douane,, et le 15 octobre il laissait ce dernier port avec li,100 quintaux de HKirue séehéc pour Naplci. .le , 1,7"- quiir.iux appartcudent ù ,1. KeBoutillirr, éer., de Gaspé. (ia'i [■art i,i ni l'Os- Viiv.\r,Es l'ai -ro.M.NE. — iMorue appartenant a M!M. h'auvel et L'Iispi'r.nu'e. ) Br;/in.lni ■' ^f'iri/,'' lâl!mmt nolit- '. par M. Julm Fnin-lrt M. M. L' Esjiéninrf. I." bricantiii '• .^lnry," nolis6 par ,M. John l'.mvel ,t M. >\. ï/l'^spéranee, pat m; de la Pointe St. Pierre le 15 septcmbro, uveo un ehartsmeiit do 1500 ipsintaiu ila muvuo •échec jiuur Cadix. poil^ fi8 St. Picrro, 0- s{)é jusqu à l,(m b;iriN 0 ba?siii flp •t- à la fin de sa la l'ointe es passagers ïfî, qui s'en : a la maison de à Xaplc? l'iorio à 1» iSt. Jinuvent, •ako il %'iiit à 400 quintaux Brvjantin '' Aura" cap. J. Lr (.'n-shii/, !>(» /oniininx. 7 fioiinn''s Le brigautin '■ Aura," après sou retour de T'iidix, eu il ! cnr;j:aison mi ïiorue, l,7nj 'r:inoe. ) éranoe, parni luxdo rnovutf une «'•laii allé en juin, prit à Gaf^po cargaison do L'.IOO quintaux de luonie sreli^'C ]iour .M. .loim l'auvèl et M. M. L'Eh- ptTaucc, et partit de ee port à la (in de nuvenijjre pour Civita V l'i'eliia. Exportation dr moriir. sérhé'\pnr .John LcBoulil/ùr, éiiii/cr, hml ilinm nrn Mfimfnts >jur (l'aytn (les rai'iscaii.i: /rftf:i par /ni pour !'• transport ilf n- 'pniKr.ov en, IH(}[\, Brirk " tStf. Annr," cap. ,/. Vihcrl. I iVi i()ii,ir,i,i.r, t] l„,iiinif^. Le iO juin, le briek '-.Ste. Aune" laissait le lia^.sin i|r (;;i,.|,(' fivcf 1,7 t7 barils de morue sécb<;i; pour lîio de Janeiro, et le "" octuln-e i! ('tait >U: n imir ;iu !{a--in de liaspé avec uu chargement de café. VoVAf.r.S |i'.\rT()MNK, Brij/antin " Princ,'' /làliiU' nt notice par M. ./. i,rp,i,ui;ilicr. lie I)ri!.'aiitiii '-Prince," avee une ear^r;i,ison d>' l,',»-.'l (juinlini^; de nionio -.écliée, laissait le IJassln de (iasjié pour AueOne lr 'la seiitcmbrc Urtijahtin " Wliy Xol ? " noiiac par .1/ ./. /,- l','>iiti/li'-r. Ijh brigautin *• Wby Not," ayant ii son liord l!.50'I qninlaii.t dr morue .-écliéo appar- tenant à y\. Jolm LcBoutiilier, laissa le i>as.-,in de fiasp*'; le \a oi.'totire pour lu ville d' Ancùutï. liriijjnllii '■ Jicliis," nolifxjiar M. ,1. Iji l><,iilill,ifr. Oe vaisseau, aussi nolisé par i\L John Le!)outilli. r, parti! di IJ,is.,in de (laspo le \ de novrin •■• ; "ur Cadix, ayaut à son liord une cargais'ui de iri.'KM) f|iiintuux di' nioriie téciiée. liri^iaittiit '' TiqJiu:'.^'' lailit'é jiny M. ,1. I ,< runiiitlif)- \jy •• l'yplius " par'it de Gaspé le 1 iioviiiibre pniir .h'r.My, ;iv,>(; '_',00() fjuititaux de tiii.ruc séehée. (.'etl'.; morue, une l'ois rendue à .jcr-i-y, •'(■ra iniH(' l'ii barils, et le '•'l"y[ib.. (" ira ]'Orter cette cargaison do poisson au JJn'sil. soit à lîio do .lati'iro ou ;ï Babia. />'/•('.■/.• " *SV''. Anvi','' i-ap. ./. Viiii' ', îô" t'jiiiu-aii I , (J /lomni'i:. I,e brick " .Ste. Anne," après son retour. I" :'■"{ octobriî, bari's sera cxjn'diéi' qui> la |iiiiiii:iiip,; prochain diins les pay.'? étrangers. MOIUE KXPOKTÉK l'Ai: I.A JfAI-O.S" FlMI.Nii V, 1 ClK. Uarqiif '■ Aiii'^ >Fa)i'\" cap. 1! ,h mi, .'>^Hn de (iaspé a la liu lie novembre t'.air l'île do Jersey. Briijantin " J'i/lrnian,'' .<(//. ./ . Hmnl/, IdJ /onwaur, 7 koinrdr.a. Ce bàtinieut, uoli^é par la maison Fruin:^ et Ci, , eliargca de nioruo siidiéc au Bassin lie Gubpé, et à liv tiu do loivombro, i;i,-;.--iiif ei. port poiic Naplm avro l.,Ù(HJ quiutuui: ilo (^-• pOii^'oli. ■:îH 64 Brigantin " Favorite,' cap. Chs. Cotte, 63 tonneaux, 5 hommei. Ce brigantin, chargé par la maison Fruing et Cie., prit au I3assin do Gaspé une cor" gaisoD de l^SOO n uintuux de morue et laissa ce port à la fia de novembre, pour l'Italie. Goélette " IL li. S.," cap. E. Jean, 56 tonneaux, 4 hommei. Ce bâtiment, venant d'arriver de la Barbade où il avait Hé porter une cargaison do morue séchée pour la maison Fruing, reprit à la Grande Grave une autre charge de uioruc, et partit de Gabpé à la fin de novembre, en route pour Oporto. La maison Fruing <\t Cie., qui fait beaucoup d'affaires dans le comté de Gaflpé et ailleurs, exporta encore plusieurs mille quintaux de morue Bêchée pendant lu suiaon qui vient de s'écouler ; mr je n'ai pu me procurer les noms des vaisseaux dans lesquels la moru« de cette maison a été exportée. J'en dirai autant de la morue expédiée par MM. LeGros et Savage, de l'Anse du Cap : de LaParelle et Frères, du même endroit; de M. Clarence Haxnilton, de Ncwco.rlisle, et do M. John Holliday, de la Rivière Moisie. Tous ces armateurs exportèrent, cette année, plusieurs milliers de quintaux de morue séchée, au Brésil, en Espagne et en Italie. L'on trouvera, néanmoins, cette morue dans les tableaux qui indiquent la quantité de morue prise dans les comtés de Gaspé et de Bonaventure et sur la Côte du Labrador, etc., etc. t'%: l- \it (H. M une car' talio. itison do 3 morue, JaHpé et iaon qui la inoruei (lu Cap ; lie, et do te ann^'-c, c. L'on irue prise a a o œ O u H < fi h) à o a s <• Nombre de pêcheurs. ■♦ Valeur des bateaux de pêche. o Nombre de bateaux de pêche. ■* ■«njom •p asnSavi 19 «»no^ ■onion ap •lej ep »iini{ tns « ■nsntpMS <9 ■Xa»j«H e •MÎJIJ c9 ■«lîtiji <9 n ■Qoainvg m •n89wnb«pi Baril?. 1639 •8u9i«ii ni 1 M ta Bq s»p wai'A •»qof d »p xmawq «P eiqnioii il o 'A I : 66 Etat indiquant lo nonjbre de Inteaiu do pêclic, d'hommes, cfi;., ( mployt'.i dans les pèclie Nord du Goli'c et du IJtis du ,!., oeklitli. Nouilro Uo bateaux .lu pêi'lii'. Valeur dci. ! bateaux do| pècho. I I Bivièro Ris'ij;fiuclic La N.jiivcllo (t-'D bout) i Ciirloton Maria j New Kicbniond et Hlaek] } Capo \ Petit Bunavcnture et Grand! i Hdriavi-'iuiire ! \ n 4 lu 01 S 2(10 120 .•!:;o yo ISIÎO Town^i'p df CdX, (uimprenanr > .,, ' ,.^,J(^ Nmv Oariislo et Paspfbiac! i ' | Nouvelle (eu bas) .Sbidipuae Port Daniel Anpo il la Hnrbo Ansf aux Ua-tons :!0 is I 21 j 10 ly I 900 .MO 720 .S 7 II Toi al. l'.ji; $74;jo Nombre Ni mbro Quant il £ do pÊchauis. do gravier?. Murue. Iladdoek. Pl'eho d'Été. l'/îebe d'autouiQO. Quintaux. Quintaux. Quintniit, 2rt l'i.> i; ■1 H S Ij m 20 20 10 y r ;t 40 21 IS.-ÎO «i 12- 400 II SO ' sy «15 u50 i «0 ' .■«i 1 •IH 1 :!.s 20 IS 1.-. ri20 28Ô e2:i «82 .",00 100 250 200 2Ô0 7i» 00 70 .Si' bl) i(i2 2.'i2 4'X'A 1S80 4;i:i COMTE Di; Loenlités. -Mat.ino -t MC-ii-i. I Valeur Nombre I do j des li.iteaui 1 de lb:!to:inx de p^ebe. I néebe. M) i IJdll Hiinnuslii, I'.:,- et gt. Si-' mori I 20 Tota ,lHl N-iuibre Nf'nibro (iuartil de pêi.'bdir-. ùo gravia.". Jlorne. Haddoek. l'ô,-bo ■ l'été. IMelio d'autonirie. Quintaux;. Quintaux. Quintaiii Uni 4. S JllOO &00 40 1 10 4 S 2000 .',.'.0 5T 1 les pOclit' du Bas ilw lies (lu ('(;Uit(j '. du (mhhi' de (l!i-|it'. i!o la ('nie du I.iihnulor. ilo !:i Câtt i''!iMiVf St. Liuirt'iil, cil |!^G;). QuuiitilC lladJook. Quintaux. Cm m y 0 7it 0 i(i 0 71» 1) ,M' )n BO ■ijiin j>ii- ■iio lUMIli'. t.;iux. &00 lla'l'l'xl^- Quiiitaiii I!;ivil^. t',711 iJ'irMiliuTO.'ur ,-:iiimiiU I Ii;iri1--. . ' li'Mi;! 2C.H l'.Mrils .S 7 (/;!.-3r.r,\'\Tri>x.: I ruuc. Jinvil--. i;:iril Jliii'c lie ^■il! ilu urii'ti'-. 1 (^:û\^>!':f. . i:,tia ! A MiiîiKie il ù Mt'ii-'. ;• •! S'''-'» •"■ ilivrciU lie l'-iiM ..a iiiuj ;■ lu j.r.^lio iln il liU'.nu-. Ci't'" nuijto i?i li j.ôciii- .l'aii- ((.lullO l'.Vilil 'ti' :^ll.•^l l-i r.IMr O'IO (cil .■ (l'i U'. lesli''-li.;ur.'' dc,;.o-'UiMi;i Mir')l---r ' :.llU-:ili'iU lii"< lli'.m l.Mit. j IjU pl'l-'lll! l'ul .^'.IwIUull. .\ Mulfuisi.i, |i,u IJic et ,"i 8t. S?iiU(.'n, ;i 0:.' .!.: Iivui. '(■(Hip ■,!U'.!'0U1'C cjllC Cl-'lli' il- s Ulliî'-C! •„'.U tiVd 1210 S7 IjUU 58 COMTI'; I)V Xi m 11 10 do ■\'iilcur ilts Niuiiliiv ijii.iniili' l.iionliii''. Iiatt'uiix l'uttMUX XiMiilirc Jluriii . X.'^vi...rl (iri.ijil II r>'i.i I'mi liraiji.i' ilnii'U- AiimmIuI'mv ' ' ' IVl''" 1.' ■■" All.M' il.. I..M11 1 il l'crrr I!.l M-j 1" ^,IVi hllll' ]iiirucli'.i.\ l'i'iiiif, :■•;. i'n .11' f'IiiiH liliiii • (.■|i|i 1> .11.; ■ ... Mall.iio ' Ji'ii.s lîrn'v , SimI l.'ovf D:illj,'l:i."t'iV. Il L'i'.tc' y'.M''ii '■ : 1 .h : I i:. .l' i;::-;.,' (lu li'.l'l ■!.■ i'. '.r 1^1- I '■ .1., i\ . .i- ■■ .(.'•,;., . 1. 1-;; I I Scill Cnv.'iUf'l. i;i 1.1 1. i.H ^ j (Jnni'i'-- < ., .1 ..,•• . ;'■....■.' ' I et i ,..., 1 ..-- • I)e lu I.'" ;• !''Mi.li- ;i --i:;!' '■■ :• .' CiljH' l!t.'< II".'^:!!.- Ali>^e i l:i Luiii-.' .Jer.-i V (.'l'Vi' Autii' iiiiÀ ^••■•■'.', Anso à l''.jii,'i'-r I Itivirrc iiii Kiii.'ru l'i'tilc Uiv .cl- Ml I.. l!,.l l'ctir Cil]! , I i'.rci.tu ,1, ,'...> ' Alise i \ i.li'iui (ir.iri'i KiiH , }'<,ii\|c ^.■■.■!l i l'etil t'Ii' ..■> ii'.iiiH' i (iraii.l Cl.l'i'.'i...:!!.- I Petite Viill.v I (ir.iinlo \ :;1 i' • UiVicro ili' lu .M.. I- Il li;v i lîaio lie .M 111 I. .111- ' 8tu. Aiim' '!. ■ .M' il- ! ("ai) ili; I liuil;' , i lie .\m;Iim-i _2 i 11. (.11 ri-,nl„ 1 -r I lie /\'ilr.i;iil i f ■? -, iiu ù lCii'.''c il I liu ('.■tliii , (iroi^.-(! llu ' .llu iir^uu a« i ilo Ii.-eliMii - gi'avii'i> 1 ll;iù l.'ci. r.aiîiu. l.rtiii'. ï. ..),.. I iri'tc. 1 1 IV- 1... 'l'iUltMllI, 1 ! 1 1 ( .^ ; 1 1 Viii:u',\-, 1 ,(iiiii.i'.\. ',l';i ..V. ,',,ill:;r.\. 4'. 1 ;;■.(! '.Il j .It, : 217.1 Ii7.- •1 ' y. Cl :;l .1) l.;ii IMI I .'il; 1 ,s,. 1 2:(2.-. .|;'ii/0 : i'.2. j 2.1^0 ,, ' .Ml , ! 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Ijf'.s .•'l'iils qui la rint .-jii- iiii,l'.Hf,> ', i. a; ,[,i ua.-Mr et. .1,\< jllos (le la .Malaluiiii'. •1-0 I A piTt (1(; ( (.'la I'' liiaiiii>-ii-Mii 'iii ■'. iiri- ai!!' m- ■ (|'t'\ •■ -; lllll (UmIX L'Ilill-'litS nu l'est ipl'ill p. til ■ .jUalltllé .Jl -■ U !l !i'i;;,,-:r rS7 li;s lllîlleS lle.ï p(^^;llellr^ à m .nir. ^.'•1 I !.'■.■? p/;elieiir.« lii,;i!iiiier..< .''1 lî i in ne (ja-^ Y' ,i''.''!iin-' i.t (|iie ."ÎS-'.S liieii peu lie .-ueeè-: àilIi-J io 'i II. tl m^ il ['.■■.Il ■ "ii\ [i ..■,! ■■,iiil 11'..! ijiiiyer leiir.s I'i.uh h /^qiiiii.-iiii-i.r. .'ili'iS Les li.ili'iries, il e.. qu'il p.ir.,;,. (' liLiirirè i.n !.•> '■! i. m ■!! .i:i,' ''):;;) lies l-îiliiiu nls r..'i!"imiîr':rit l'L.i, .., ■.:!■■. liln ii.'S à ai'pr nlirr. ."nlll 1 T'int quTi l;i ju'rlii. li'; II, M 'H r. ('!■ p H.i a r ii.p.iTi .'i il -i \a-\i 'lis *:nir 11(1" lllar('ll6^•, vu la ;riiein! uiai'ri' Mae .|:i iinii,. L'ianni 177') lo.i ports il.:s Ktnis «lu t^a I. t.ue l'.s pL- 'iiiiirs ,■.■ se (l.ni'èr ■m II- î , |iiis la peiiiii (l'en saler 'lOaiHDiip pMir i'e\p 1 1 i.i.ai. I.; ; ou f'iL'l qui l'ut jn't'.-ervé 1.' fut puiir !..•- Ii. .-.,11! i!u .■.■l'i^'. D' liilea.r-^, .'iS| ; 'on ne prciiil pus laii.^i le cnuté .i' (1 i.p'' !.i 111 .ii'.é .r.i'ant .lu liTil 2-i.S liar.nfç que .|..n.s ' .iiii-e CI 1 e I» Il iini s V 1 ! 10 sert (In h'iitt': M l(l..i"; 'ilele 11^. pri.j par K i 1 0, !i pieli'l I 'Ij.'r ■■iiitaii' ''Il al 'qUiM'.; au, à l'e.v^.iqiliiin uuis (l'.i i.a.- r t 'S iU' .Ma- La pêt'lie (le la ii'.crue. aux II"- 'le 1 i M id.leiiie l.'t les le ■iir.s il ei f en.lr.'ii (n. iii" iix lait '-et: lils.el ;■- a'il: f|u'i!s n'avaieiil t'iiii ilepuis i liien eiuitents, car la l'iiasse au.-, leii) s iiiai-iiis .sur vait ^l('. p"nr 1 iiiTi rliui, nulK' e ■ pr uteieiw, et le .AUSSI. e;ai.nt-il.s .'laees (.'JIHI •1. ces lies II aviiciit ■iii (le rii.:i n lis .ill IIMO bi,ii le'ho a la iiicrac Ia: ma le- re'ej I r. |ii. leaii, an X le: ■];> la MaUlei:' p.irait le 2Ô .11 ut (lin 1 e;| •(li< 7nfifi:; ei y (leiiieiiro .iusi|u'iiii 1.5 c t'iiiri'. lo IV tuai et ne repirlit .|ii.- I- ! 1. !]iriso au il r"'.'; tir ?'ii nppuiilion 1. 1,1 preuvi'Jre lunaie fut X lies .le la Ma Icie'ue le ■) ja.ii: 60 t'?!U"'J''.. CuMTl': l)K Cnto (lu L:iliva'lor, et C'Vo Noril «lu Lo.nlit': ' v' I I ., r,i() l'r ."i K"!- ili l-.'dl) ^•■•'i; It.'i. ■■• '.Hio î!,i ■' ilr l'i :i''i'ir ! -0 ' !• ' Ail" ,.rv ,; SU "' i'r ); V, l'ivc; l.'.n^ruf' <■• '/ -.1 :i"n r.,y < î.' ■ ' ■ i! ; ..'.!::'■(■ .'t i; ■'. i."rf -I.' ^ i' 1 • S ! '• ':rti'i' •. ;.,■ .'iv I iiif-r- ol ^ ,i ,. 1' • 'a \'i. \!:, 1 ■ r: ) • ' '' . 1 1. . ; •■ ii: ^ ' i.'' ■■• 1 -!ii Mf.ir.i. ' J 'i' : :... .: ■ :. ■ . A.:,'! ;;;, ... ; , i.,,i •. '. .1 • .<\'.n '' I -0 ■''•■■■'I'"- '' '••■ 'l i.l --''ii ■• ^ i II, riiî-upïM. ■' I.H i'.' ■■■■■ M.i ' " l-H .'■ ■ • liMl-in- II- :\I^-..' 1,1 M I ■ ■ '■, .!ti>l .\I.'-.'fitir,iiii 1 I' M" j;i .ivi ( I I |M,iii\(i. .•■"■!!. 1- '' I il yo. .'■'! ■•!, l'iiii/i i'i |iinii..m- • , ) :'■ '11. i.'U Mutiisui! :.l . • '.' :.'7ii I ..,. .■r\i,... I i;i.:-r.- Ile. :.i-, • .■■ i:.;. ,■:■ f u.,!i-:i.',. .;ii,,i ; '■' "■ li ,.i.iy . 1 i,ii K'- • -k.i ■■ui \ itr liijU m .'I I ', iii l';v'. ■- A.'n. I.U.1, X.i'.;- i|.|.i. 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Ilur.l-. 1.; IIMI ir. 5.'. •III 11' l.'.mi 2;i(i , L'iiiin I i.'iO I. i;,itii i '.îiio I. |sll ii l.''i I;'o '.'il 4- '» "il :' M |ii i; 17.'. ^'l 7n :'l)l1ij L'jii -, i.'irt l'.ii ji ;;'-r • iv o M IIM ' l.'l I m K-ll '•() I >ii ii.ij .;. Il '-'■•0 '."1 (il • ' t\ 1.-. i.a:; :o .::< '^•^:'.i 1 lu r,i-r. 1 li :, 1 i.jii ;;iii) ■■■' 1 ■1.' 1 'l'.jW '.' ! '^ o';.'iO 1!- et (lu l'Mciivc St. li.iuiviil. dp )Mii«fifin pri.'. ^0 ^ I <)i!;ri:uvAn'»N.-'. .! !• l.iO illii 1 ■" :!:;iil-. I j;,.ri!.--. U.uil'. I il.illuii-.l KM .'.0 I.'i 111(1 i:i H:' 10 f'iiKi ' 1,1 ).,•, I. ■ .|..; 1m iii^.i-;i.' If 1,1 C.'.li' .!ii l.alirii !"r lU'l'iii.-! 11'. iiii\- r. 1.1 '.'.|l.|,ii,, y\- ,11'."; V.'r.i Mu, l'i'. !■ ly .'lé l.ivn ImiIiIii'. l.'.-li ('val». , "I L |,. , |i ;.-. !i.. n';.. |';:.- ,1 iiîi.' \>'-i* 'l'un tiiTS il.; !■■ iii'';im;iil r.| I , . ,.i.'. I . n.i'ii.' \'i' I. -, .■i.i.M'li. 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',':t M'iii". l.iiii.auc vint vil a-. 1/. ,:raii'l.' :ili .i"i...;.-i! vt 'i ,.(• i!i. a ''i.' ;!.- •■ -'. l.i'niio. ; l).-|Miii la lUv .V.' .Miii.-i.' in.- (a à .•■it. .' il ..'.is lii"y . '' ■ I 1,111 'iir .lu ',!.; .1 i;i .a .''ô. i . a>' iiiiiu;-, do 1' .»;■ aiii iiir, - :: : .l'i.r.. '.,ir..ii l^i'i:;, ■•..mmi' ■ !i ;i'.ait I-; v'\i' ii;- '; !.. iii'^i. I; ■ "! . n.i ri i- :iu '.!'.■ i. l.a -, . a ■ .; I ha".-! ., ii'.i |ia.-< i■l.'^ 1. ■■;. i.'.iiii ■ .-iir ii..-i (•■■|l..,'. ;■ ' , ,■; .. i;; . • '- -f.i; \ :n ; .'il ;;r.i '■ il' .1 ii'i'i'l ilirK .i;iiis ia I !.i "' '!•• . i',. |. ■.•;,;. .i ui ri '..; •nii,'- -ui',;iu'^: ii;ii-< i uiimu; i- ■ 1:; I ; :.; i:,-! 1. ■ iil'.r 1111-1 I ,'. .ai-ur* n\v. .-a'i'M'i'iii 'lUi' jv-ii. 1.,., • ac .'u l.i;il> 111:11 iii, j.ai li.- |i.".-!iri;rs il. ai..'UViiir 'i;' !a ,!.■ ■■•.■,. .i 11 ., li.i-.i'lir. ,1 ;■■.',• iii;ii;-ii'-^ .■■imiil.'i.'.ii.'Pir laii.^ i'. • ; i.-ii(> i. l^r.J. ;. .'i >,.■ ■pi i' Il .. ■ |r,.';.i'l-- . tMil'.iiiS .11 ri'."' j.''' ii"a'-< .,;,• 1,: i.lu.. ;ic;ii.^i'\. l'.ii 1 ■;ii .'. l'fll.' ùil )iri.ii(!illi.- il • I li". -;,; ...II, 11,, '..■.. a|.- i.:ii' ■ '■■■i'^^'i'- ■■•I '-■ v.i'-;i li:ii i.'.' talili^.i IX. l:',.. 1 l's: :. ai^- ■;".■!. .t-i'.. ■■ :i: cil Cl .;r;rii ii^ a • i:- |;li.!^an r ; !• ir: i".- i ;,. la .cil', . ■" il n''e'i.' u '•■ i.i."t.- à liniii in' ;.i i ;'--i" il.i'i- i • 1 II-, h,, ;. .1,. iiMi-:. •,...ur ! 1 ■■' : • ■!■ .1:1 I"!!|)-iiia:-iii. I I,.; ]..;. -i,.- a'i ■■liinr"!. :, I i 1! nair.' .M-ii-io, .jii.in i • laniii.' [■Vi. ;.i.ai.-. ,'ii.. ..■i.'i!.; .lo 1 ■i'iJ ;i i' .'• a 'al iiliiniiis 'laar.i.'. ! ■ , ' !.. . . ■ V., ,'■■.« ;.'., .Il' !;i laii ir' tai'i'iit ii'iT'iis .laii.-* ii. ! . ; :', ly,,.., 1, .-"l- ilr.' .-,'(. ■a^l(|.^■ a' .r.iriiu il.'liri-^ l'.a [ ;■ -Il la; ■.' ■ , -lai';'! ii-i-.:\ ■■ ■ 'iaii-; !■ • :i' : - '• -l'nii'H. à;,- î J.a /. /"^ ,a! lar' ■ >ni' la l'o;.. la !. l'ii-a ' .r. Iii'i-'.'; Mi;; l:;.i :..;•; ,:i; -.iu'à ^tui-'ia. !■■■ ii'a'ii'iir- i'ari.iit '.'ii ]'V ;-';'ilii? :i-,'i I .ici'.-.; 'il!. '.liiti ■ :',:'.i) I i "- «2 H Côte (lu Ti:ilir;iilur oi {'.".ic Nord «le ij'i.iiiiii'- 1,'icfllil^n. -3 î^ I .M'.iiii'. I F y. ri (JjiiiTx. i'.i.iuii'\. ivî-iiiit X. Piinlii. ri) I ! * Hii-i(»r.' à l.i Tinii..' 1 j II) 1 2 CoïC K«t .le la Rivière M.iisie.. .J'.'71'li) is:'i; ir;i .i:.i'i ^|:M1 M ft;: I' N'dl'd ili' l; i.viin.' IX. r.iril... «f r sAr,ri;x\v. lif.ICo cl (lit l''k«iivc St. Laui'tMit. [i'H-.<.iii pri oB.Si.:nvATioN.> M Ij i ; 1 -"L'.'j • '■, vn 1 l: j M 4 1„' II 1 . - - '..ii,; ._ II'.,.:, .nlr,.i' ni l'i li.uil- luiu lui liur.!. à4 E'J'AT iniliquaiit !•.' uou.hre des ht:i tiiiii>- u l'i i-a t- il loups-iunius .-.av la oot',' :ioi'i-l du f. J/iiiveii(, iivoc 1>> nom ilrs iir"pnt't;iiros, c!c,, etc. ou 1! A'om/i c'.C^ [-.'.'■rllCUl-?. rt'imr^u rmarxMUê >liltlo;; njîriitillii",' ' I i'i'To- fie i,u Kl i ^'iln•i^^.' niii:;ii.- I!':ii.: - ?;iIm..'Ii- l'iMilit; Il lie Li.ii;;:;o i'iinl.; • ;. L. IyMlj;i.lic \li>v lie. I.iiiluv WlJl, î,.-in;l.Ul: l'''.!,' à ; , îllir^iU,' lîemiill .HiiK: y.^:'. ''r.' J.ii ii-r:' Ij.illi- .(■•lil:: - il I Jnhu ItiicUl- \W:k ^ Aiu- ii; I[:irriit '.hiiliili î'ivi; l.'.uiii- ■':i!Iiiii I . 1 .i;uil - iîin!i','j I/'.:riM' I e' M.ilL' TlmiiKis i!ii!:.' ïl.-:n;s M..,n< IrL.iiiiT '■' < i ' -'M.ilbi w Kl nn-.l J.'Mii U::.^:,v( ...'. .•licijll. •■ M' l'.'cl>!Hili . ■h■fr]^\^ (; iliirhai! Wiiii;in. Ui;. i:i. Slill.il.'' l: 'U-Vt,-!!!! .... !.:nin ■'( i< .iiiin i- . . I'. I.' i ^ ;ii.-i!- r:iîi.'.-' y;, l,j -, !.: V,: ,1 •■ l'i. .;:'!.' i'il- l":.-i ■•'l 'ir! IC. !"y i . ;V0 M:!UJ.' r l'vrr- Thii.mu t 1. ■,;■■ '' ^''-yil'l- !•' î'iii: i'-| . r.i! ;;- i;nii.> !;.--Miix-i iii-_, ■',il-.. Kulin:;- \ll-,.'l!-i'. !■!. " ;:/;■'■ ;i-':.':-'i.à ■ ;!r'"",'';ii''i.' .. iv ik.i"' *'.. .. 1..! ■ -..;.• |;:ii.- 1. ;i':i.'-'.-c-^ IVoljo k:; :';:rs i-r; mx;). T^-v,:-:.' li-iî-:.. i;ii;.- il ^ ., - ... Mi\,^ I,. ,::.■.■ J - il. .-. , .■ ... ^ii' i'-i I:: ■ ... 1.1, ,1: i II'^ :,. :■ .\oMl.. I'.. m- I" 11 I.' 1 ■;.;! 10 IH l.i ]:; iVi s 2ii 65 Montant total des loups-marins prU dans le golfe St. Laurent eu 18G3. L'.ups-murins pris pur 1ns g, iiloltca do la Pointo-au.\-Ks.]uiinnn-., ■ N.,mb'x. ,lo des Ilo3 ilo lu M;Mck'iiic, do Natasli.|uan, etc. loiip^'-marinj Iles do !a MaJcleine 24 go(:lettCK. Pointc'-:inx-Esrjuiraaux ];> do 1 Niitusbquan 2 do ' KCsa.lia '. !."!!!!"!;;■■;! 2 do , rns sur li.'s glaces aux Ile? do la Madeleine .. Pris iiux lilota par les habitant,'- de la cô:o du golfe '.'.'.'..'..' 'i'iiéd nu fusil par les .Saiivasc= Tiii'd au fu,-iil par les blanrs !!.,.!!!!!'.!.','■ l'ORO 020 '10 r 200(1 2:i,');î ■tjfl 2l!IJ Huile. ; Valeur de Xoiebre do i l'iiuile. liall.ms. ; 12(>t':> jior2 16480 •ioi;o ■.'.7-M) 10,11)0 2:;j:;o 1>"0 92!)7S $ e. 211586 80 10712 (0 :;22i 00 2123 ou CijOO 00 ]:i2i)t ."lO 1170 Ol» 620 CO $604:^.5 70 HUILE DE 13ALEi\i:, l'i',)(!uit de In pe-jho î\ la baleine par le? };oëletfe- itwi.'cs au port di; i; It.-lOO i;Hnon,i, il C.j ets $'.),",i;o O'J. Il È C A P T T l' J, A T r 0 N Valeur des produits des pCchcrie.'j du Cauadu, dun.s le goUe et. dam- Il Laurent, pondant l'aunéo IS!);! JUS du Ûeuve St. h'.;. -^r-T'ie ISlI.SiOl quiulau.X ;\ iladdcok yni; do lîarbiic ;;ijj Hareiti: 40,0i!fl Maquereau l,(i:;y iSauuior. 2,802 Truite l'OO Piéta!^ ;!i:i iluile de fid,, de tunmc 0;{,0.'i.'i Huile de lûup marin 92,il78 do liarils do do do lluib' de b.llellie l'eau.\ de loups-iuariu,? .... Nuue.s et laiigucs de iiwruo S.irdiQe.'f Hareni; fumé 14,400 ffalloiiM ' d.. do 12.i'.00 peaux.. I.V) barils... f'>70 do ;ii'0 boîtes.. s:-! 00 2 00 o 00 <) '>0 8 00 11 00 10 on ,'( 1111 II 6 .') tl i;.") 0 r.j II 00 6 01) 4 00 0 ■','( j 121)70 110 ILI,S4 00 1010 00 1011105 OU 1;!1I2 00 :!0S22 on 2IIII0 00 i, )»).■( 00 .")I1(M 2à ii.)4:ij 70 'j:;t:o 00 ii;us 00 7,^0 00 2ii8o ou yo 00 Total. RS2Uli;0 9d l'i I" 11 1.: I -i.'î 66 SUITE DE LA LISTK DES POISSONS DU (JULFI-: ST. LAURENT ET DES lUVlÈRES QUI S'Y DÉCHARGENT. PERÇA rr.AVKSOKNS. assez Français — Prrch''. Nom populaire on Canada — PerrhauJr. ADgiai!>—i*' /■(•/(. Yiliiiif Pcrcli, Common Perch. De l'ordre dci Acan(lioptt)\>jiji>'ns, de la l'aiiiille des Ptrcoiclen, du goure Perça. JjO. pfrrhr est un des iiicilioiirs poissons d'eau douce (jue nous possédions, et n'est pas BBBca appréiit^, il n-e siiulilo, en Canada. Ce poisson est trè.s-répandu sur tonte la surface du globe. ])ui.-qu'"U le titiiive pre.-(|ue dans tou.s l.:s fluuve.-:, les rivières, les lacs et les étaogs de l'Eurtipe, de 1 Asie et do l'Amer, qu!'. 11 est trè>-eoininun dans le fleuve St. Laurent, ilans presque tontes lartont daiH les eaux ilmices de l'intérieur que cette variété de la l'an.ille des /"■rcoi'le.f est très-alnindante, au dire des fc'a'.iva^es qui fréquentent ces < ontrées. La pciihc et très n^onuaissabh à son corps eonii>rinié et rétréci vers la lôte et la queue, et a ses couleur» brillantes qui sont d'un jaune plus mi moins doré ou venlàtrc, aux baid-r ver;ieiiles de Ci^ulrur no'râtrc!, an nombre de ciutj à huit qui lui traversent le dos. et à ses nageoires de ciiuieurs vivis tt variées. La perclif. eoUjUie !i' n-m de l'^idre dan: b (ptid on l'a elas-é l'indique, a wi rayons épineux trèi-t'.nts. ,-urtotit à sa prcniièrc nageoire dorsale qui eu est toute eomposéo, qui lui servent de utt'ei ses ( (uure b'S a>t:i(| ics dis au rc•^ plissons. EUc fiaie vcr> le p.int inns et est îi.iuée d'une grande l'éiHindité. puisqu'o i a trouvé dans les o.ai:e dure l'em' 'b' de poiisi-n ije cet e espèce [plus d'un inillioti d'ieuf». Les gib^eis sanva^' r. t'oiit xuv g terre acliarnéo aux petites p irehes dans b.s lacs et les rivières, et eu dotmi-L'i,, niio énorme quantité. LA.I5l^AX IJ.NFATl.S, l'ElU'A SAX.ATIl.IS Français — Bor roy^, Ccntnji'.me rai,é. Eu Canada — Jiir. Anglais — Stn'i>cif Biifs, S'H B'i^$. De l'ordre dis Afanlh'.pUri/ijifus, de la liunille des /*7"r''>/"'/.'.s du genre Lahrax. Le bar rn/jt est siui-* e intre lit. après le sainu'm uu des poiss'u-» les plu" i)i;au.x et le.s plus (lélicieu.x an .'.".u; liui bibitent dans le Ib-uve St. Laurent et di.ns (pn'bines uns do ses tnbutîiires. Il héquen;'.' aiiuriiativenieut les eaux salé'^s et les eau\' di-iuces, où il va pour y dép ,ser ses cents an i)riuteu)ps. Ce poisson atteint (jU -Iquelois une irès-grando taille; ou en a s». uvent pris dans le fleuve en ditTérents eiidn^its, principalement au.\: Iles de Sorel et au.x ai ntours ue l'Ile auv Grues, (jui pc'^.iient de Li.') à oU livres et même p'us. Sur les cotes Jts iv itsUnis, ou prétend en avoir vu de ])lus uros encore, et dausq.iel- ques ouvrage» amiens .. iciithiologie que j'ai consultés, on parle de l>ars qui avaii nt atteint un poids de .')i, GO et u^ôme SO livres William Herbert dit, Uatis .son livre : " Fish ami Fàhiii;/ c/th'' l'iiitrt/ Sldfes," en avnir TU un de 4;J livri s. Sa oouicur est d'un brun bl^-nâtre sur le dos et d'un blanc argenté sur les côtés et BOUS le ventre. Mais ee qui ui^tiogue ei> p lisson, (•.■sont de: b-.rres ni'ire = . nn nombre de sppf ;i neuf, qui couvrent piiraiiè't-naiit :,(s li .ne> de bi tète iV i i .|i;(jUi', et qui en bmt une d^.s variétés les plus remaïquables ie <;t nii J."Lrr,/- fVé iuen, Snrriirr ; et sur ks cùtr.s du jro'il'.' St. Laurent, J'irastou. Ani,'l;iis — Tiro-spi'iiKf S'icklihuch. \)c\'un\v^i à:^ À'unthiptéijji'-n^, do 1.. lauiilie dis J'utr: : iiirar,.ir r., liu frcart? Gas- terostrus. Ce curieux petit pois-^on. d'une lonuU'.urde deux à dcu< pono'S ■ i driiii or d'un demi- pouce de largeur, «c tniuve dans le.> rivièrex et |i"< rui.-HiMitx (jui m" j.'itcnt duns 'c n a pr.-if|Ui(P' i;.'n!> luriisde ec poisson l'année deinièro dans les barachois du Havre aux naMj'i",^, \\>- i\i- lu .>laùe!eine). a deux épines érectiles, lonj^'ues d'un quart de pouci' sur le d<'S, ei nuf iriisiènie plus petite en avant de la nageoire dorsale. Les na.ueoires ventrales, formées q ic d'un seul raycjti si ulem.nt, rcssendjlcnt plutôt à deux fortes épines qu'à des /ia;^,.!ijires. Jies cotés et le ventre de \'éj)liii)i k>- sont proté^é. i-t iju. les agu uiiueut à des jilantes marines, ïej>ùi'ir/ir se construit un véritalile nid ponr y rcc vilr ses 'jeuf-, qui sonttrès nombreux, <'t c'est le mal; qui se eliar;.'!' de ce tr;i'.;iil |'lu>'enrs femelles viennent [lotolre leurs ceui's dans c nid fnriiié de pi'.tiNs braneiios et .iie des Chaleurs et dans la Iîai(! de (îaspé. .Ii; l'ai vu plusieurs fois dans le Détroit de i}elle-[le et surtout au larg'i do l'Anse aux J{l;tncs-Sabloiis, où il s'en rassemble quelquefois de grands troupeaux. Le t.'.'oii atteint souvent (ie très-grandes dimensions: on iii (;iie (|ui av;iiidérablcs. el (pi'on tui' ensuite avec des dards l'a jcnrc Blennic, du groupe dcî (iom/lcs. D'après les rcnseigueuicnts (juc j'ai pu recueillir sur les côtes du golfe et, du bas du ilcuve St. Laurent, ce poisson, qui a beaucoup la forme d'une anguille, ne dépa.s.sc guère, ti; nioyonno, une longueur de sent pouces. On le trouve sur les rivage.'', sous les roches, et dans k:s anfractuosités des rochers qui ont été laissés îi sec à marée baissante, sous des goëmous et autres herbes marines, dont l'huiuidité lui permet de vivre pomlant plusieur.-; heures hors de tH)i\ é éinent naturel. Il est couvert d'une humeur vis(jueuse très-épaisse et presque de la consistance du beurre, cj qui lui a valu, de la part des Anglais, le nom de poisson à btiiire. Ou ne !e niango pas eu Canada, quoique sa chair parai.s.sc bonne. En Angleterre, on l'utilise comme a[i) àt pour prendre de plus gros poissons, et ici on iiourruiî les faire servir au méuie usage. I,a nageoire dorsale est très-lougue et s'étend jusqu'à la queue. Dans des éeliantilious que je me .'^uis fournis au Petit-Mécatina, j'y ai compté soixante-et-dix-neuf rayons, et à sa base on reman|ue une .'-érie de taches noires au nombre de dis. généralement, qui dis- tinguent ce poisson. La nageoire anale est composée de 44 rayons et s'étend au*si jus(iu'à la caudale, qui en compte di.i-neul ; la {)ectorale, onze, et la ventrale, une seulement. ll>inUS VISCATORIU! l'ranrais — Baudi-où, Ji/iirpèrhcrrusc, DlaJtle de mer. Augi ii->— -.l/t;//'/-, Fi^kin'j froij, ou Fro;/-jis-h. Sfu Devd, B'Ulowi-jldi, Monkjîsh. Do l'ordre des Aranthoptcrij^jien», de la famille des IWtorahs pédu-idceH; du genre J^ophius. La lniHîinii w(. d'un M\m\ aMynv ^ilu? repouMuui qu»» 1p i)rf»j,i»rt4 d^ wur, «t. »# 70 ii reconnaît aisément à sa tète énormément grosse ci tlrprimée, à sa trueulc armén de dents très-fortes et pcintuos, et par le,'- Mois prouiiors rayoïi;^ de sa natrooire doraaio antérieure, qui hijut entièreiicnt liitaelus en u'ant, libres et mobiles sur la tôto et (|ui ibrmcnt une espèce de panache ou de crête qui 'ui a fait donner par Aristote son nom tle Lf/i/n'un. L'estomae de ce poisson est tr>.s-développé, et son appétit est d'une voracité extraor- dinaire. Il se tieiit généralement au fond de l'eau, enfoncé dans les s;iblcs, et avec ses tentacules, attire les poissons qui passent dans son voisinage, et il no tarde p.is ;i s'en Sa nourriture habitucllo consiste en poissoi i)!l' iUFqiics et On la truiivo soit mi liiei, <■( pois, ons, j, 1 1 emparer avec sa gueule crustacés. \jVl bftndrvit habl;.' les mers ■!' l'Europe et de l' Amérique du Noi dans le golfe, mais il est bien rart qu'on puisse la prendre, suit à la li';;.i les échantillons qu'on trouve sont, rn général, jetés ii \.\ côte iov que >.■ recherche de leur proie, su.i ■ doute. .'titemps hi;is de l'eau. Le poisson curieux qu'on a oxpelié àQuébr-f* -.1 y a trois j.os, dont personne ne eoriiiaii» sait le nom, «t qui avait été pris îi l'An.'-o des Dune «-ur la ("6!e du I^abrador, n'était rien moins qu'une baudroie. Vn autre pnjss' ; de cette ospè.'c a aussi et» t^'uivé, il y p ceui; an.', \ la Longue-Pointe, près de Mingan. La longueur ordinaire do la baudroie, est do trois ;i quatre pieds ( • demi. CTENOLABRtS CEIlULEljS, CREMLABnUb TaXu lALT-. Français — Le ' '(éiV'Héhr^ chnffsrt. Anglais — O'^nmon hari.nH, Bl'- /(''h, Bliir pcrch, Cuuncr. l>e l'ordre des Arf'V'' "p'ér^;/i>'tis, de la famille des Labroidrs, du genre Clénoiabrr. Ce joli poi-sou. c(trpi^ se soiitpcut être déjà introduites eu Canada en passant iv tr-^ors les canaux ot rivièro qui font coiiiniuni(|Urr l'Ili'ds n avec la Rivière llichelieu et le fleuve St. Jiuurent, mais je v" Buche pas qu'où en ait encore \u d;ius notre p^iys. Le catostutne est un des poissons les plus communs que l'ou reneoutre dans toutes les aux du (."auada. duna le fleuve St, Laurent, daijs tous se» atHuents er dans tous les lacs do Tinté Fniii eu p( Sauvi dans pèche Tl l'intériour. On en compte uu grand noml>rc do variétës ; celles appelées carpt;» de Friincc et rorpra au nez r/alcux sont excellcntus. liC r.(i/ns(/if>.(inus de Cuvicr, d'Hurope, et que, d'après des naturalistes américains, l'on ne trmive piis de ce coté-ci do l'Atlantiiiue. (Jn jirend ce poisson en grande quantité au moyen do filets et d'épuisettes au Port Dinii'l, au bavacliois de la Malbaie (en bas), et sur plusieurs autres punis de la Côte de Gaspi', et aus.-i dans les baracliuis et ruisseaux des lies de la Madeleine, où il est très- utile ("onimc appât poui la pêche à la morue, lorsque les autres boittrs manquent. liis écliantilluns que je me suis procurés l'année dernière à l'Ile d'Andierst, étaient de trois iiouecs et quart à quatre pouces de longueur, et de trois-quarts de pouce de largeur. Kn v( ici une doseiiption : Corps allonjié, cylindrique, applati sur la tête et comprimé de cliar|uo côté de la queue. Kcailles grosses (c'est le contraire chez le véron d'Europe, qui a le corps couvert de |)o'itcs écailles, d'après Cianell), plus grandes sur la tête que sur les autres parties du corps, et s'éteiidant ju ou'au mr.seau. Ligne latérale très-obscure. Tête petite et applatie dessus. Yeux grands et éloignés l'un de l'autre ; prunelle noire. Narines oblongues ou avant des wrbitos. Bouche petite, mais très protractile et s'ouvrant dans une direction presque verticale; il y a une espèce de lèvre à la partie supérieure de la bouche. Dents iines il i;i iiiàohoire supérieure et inférieure. Nageoire dor.salo, placée en arrière au-dessus do l'anale, de l'orme carrée et composée de onze rayons. Pectorale arrondie, eompo.-éj de dix sept ii dix huit rayons. Ventrale, six rayons. Anale, onze rayons, (.'audaie, vingt- ncut rayons, birges et [)etits. Couleur olive, verdàtre, avec dos taches uoiratres sur le dos, pliis pâles sur les côtés ; blanc argenté sous le ventre avec du jaune sur l'abdonirn. Li s opercules, les uagcoires pectorales et ventrales .sont d'une couleur jaunâtre tachetée de verdàtre. L'iris est jaune. ALOS.\ TYRANNUS, ALOS.l VERN.iLIS. Français — Gaspartau. Anglais — Akwioe, Gai^prireau. De l'ordre des Méhicuptéri/gkns abdominaux, de la famille des ClupéoUle», du genre Alosa. Cette petite variété du genre alose se. rencontre sur les côtes de la Baie des Chaleurs, où 1' 'U en prend beaucoup le printemps en faisant la pôohe du hareng. Klle est facilement reconnaissable à >a ressemblance avec le hareng, lont elle a presque la taille, il ses brillantes écailbs d'un blanc argenté, et surtout ii son corps allongé et i\ son ventre comprimé et tranchant. ^^a chair est excellente à" manger à l'état frais ; on en fuit aussi de bonnes salaison* qui peuvent se conserver longtemps. I 7f On trouve quelquufois Icj/asparenn dans lu bas du floiivo St. L;itircut, ot dnns qiie!(|nois rivières du Labrador, ot j)rinpi]i,iioiucnt dan? la llivitTc du Gros Mécatitia Mais c'est dans le Nouvcau-Hrunswick qu'il est le plus abondant, et aussi dans qui'hjuos rivières de la Nouvcllc-Kcosse, et dans ce- pays on on ■ialo une assi-'U g'ande quantité pour l'exportation. En Canada, on le cousomme sur les Houx, et on l'eiuploio aussi beaucoup coruine Loit/r pour la pêche îv la morue; pour cet usage il passe pour être aussi bon q.ie le iiareng, mu congénère. KBOX UETinUT-ATUS. Français — BrorhH. Anglais — Pik<\ Pichfrcl. De l'ordre des Mêlnroptéri/ijidut alrfominauXj^ÛQ la fumillo des l'Jsofif. du genre Eso.r Peu de poi.ssons sont aussi connus en Canada que le hvoc/irf. En eft\t, on le rencontri- dans le fleuve St. Laurent, dans presque toutes nos rivières et nos lacs. Sa taille innyenne varie de un :\ trois pieds de longueur, et son poids do une ù six livres ; mais il atteint souvent une taille plus grande, et ou < n péelie qui pè.sent jusqu'à 1.) iJTres et luènio plus. Sa l'orme, la forée et la dispusiti )n de ses nageoires, en font un excellent nageur, et sa i;rande voracité, les nombreuses dents tics-pointues dont e.it armée sa laruf! gueule, et sc« instincts déprédateurs, excitent lu terreur parmi les autres poissons. Non-seuleuicnt il dévore ungraud nombre; île poissons lluviutiles, même de son espèce, mais aussi de petits mauimiiéres. des oiseaux a(]uatiques, des rejitiles, etc., etc.; c'est \v requin des eaux douces. Sa eliair est blanche et i'erme et excellente à mang r, surtout pendant le-" mois où l'eau est iVoide. Il s<' multiplie prodigieu.'-ement, et on a compté jusiju'à I40,OUO leti.'s d:;ns un.' femelle ; il fraie au printemps dans les ruisseaux, et les œuls se dévêlop]ient piouipteni'iTt Qu()i(|uc riiabitat ordinaire du hivchet soit dans les fleuves, les lac! ( t le- étang-», l'ependant on 1.: v(jit qucl(juefois à la nu r, et nos ])ôeheurs de saumon des rivières du goli'i en [.rennent (pielques uns dans leurs tilets, et île trù-j-gros. VA d'après les renseiiinemenis que m'ont procuré li.-- Sauvages qui fréquentent l'intérieur du Labrailor, !(> hrorhet se rencontre dans la j'artii,' supérieure de beaucoup de rivières qui se déeliar;;eiit daii • lo giilf'e St J.,aur(nt, et dans l,>s lacs de ces contrées. Sa couleur est assez variable. Elle est (|U"Iqnefois d'un vert fomé, tirant sur li; noir îi la této et sur le dos. et souvent d'un gris bleuâtre. Souvent elle aeijuiert l'éelat ib- l'ur, surtout pendant le tt lups du l'rai. On le [ircnd au lilit dans les lacs et tbms les rivières, avec des lignes garnies d'^ipi iils vivants ou artilieiels ; l'aiipareil aji|ielé : It"- ili.ilih, est surtout furt en usaire. La i)éelie du hnirhit à la ligne est des plus excitantes, ("est t:n tles amuscmeiits favoris d'un grand numbre de nos sports ni' ii de l'intérieur du Canad: ToMlel'oi", il (^t bien loin d'égaler celui de la pè lio au sauineii ou de la truite à la niouelio artiiieiellc, mais il n'est pas loisible a tout le iiiomle de se procurer cette jouissance. ESn\ KSTOU. l'rançiiiH — Mankinonjé. Anglais — Ma&calinKje, Mush'Uuuije. De l'ordre iU^s Mélacoptér^^iins ubdotititumc, de la famill»' de? Hc-ii'", ùu genre E»()x Cette variété, la plus grande peut-être du geure Eaox, est très-répandue dans le-. grands lacs du Canada et de» Etats-Unis, et dans plusieurs endroits du fleuve St. Laurent. On le lencontre encore dans lieauf^np de lacs situés au nord du fleuve Si. Ijaurent dans le Bas Canada; et comme on en jireml quelquefois dans les filets à saumon placés dans les rivières du Labrador, qui se déeliarg(>nt dans le golfe, on est porté ii croire (ju'il habite le» eaux de la partie .-lUpérieurc de ces rivières et les lacs où elles prennent leurs sourees. Sa chair est considérée partout le pays comme un met délicat, et elle est très recherchée, et plusieurs même l'estiment à l'égal d.' celle du saumon. Ce que j'ai dit de la voracité et Ue» instincts destructeur^ du brochet, s'applique également au /nas/aii'jiijc, et luGuie lui I eonviunt et Ka lai| rcdoutubi teuips et 8a coiiU ( flancs, a\ flancH, Sali ou en voi jusqu'il I T8 'ipliàlH ( I ;T.Taa «onvietit onoore tnionz ; car nu grande taille lui donne encore plaa do force qu'à ce dernier, et Ha Illico ^uouli', nrinren( e aux cfrundes rivièros. Sa couleur uni, m ^('uiérn!, d'un brun vcrdiltrc, plus tonc6 sur le dos et plus pâle sur les flânes, avmi de ti ombreuses taches rondes et distinctes, juunc-pille» ou ^risHtros sur les flancs. Sa lon^jueur ordinaire est de un à trois pieds, et son poids est de 5 à 15 livres. Mail on eu voit tri';« souvent qui atteignent une taille de quatre piods et plus, et qui pèsent jusqu'il 40 livres. 8C0MBERE80X. \''ruui^u\H — Si '>Tiihrét')ce. iu^h»^ ■Hiiljhli, Mdckfrd ini„n hhnir est plutôt un habitant des lacs que des fleuves. On le trouve eu immense <|uanlité dans les grnn'^s lacs du Canada, surtout dans le lac Fluron, où il donne lieu à unit p<'';t livrns. J^i» couleur est d'un Rri» bicu&tre Hur le doH ou d'un brun tirant «ur li' jautir, nvn; d \m liiolu s jinsef on !'>«<•» do N nageoire dorsale ; il a Ica flancH et If veuirc blaiio:. 1><'m dri'x ehaLtilloii» que j'ai <''tudi^a, et qui avaient été pris dans le flouvo St. Laiinnt, 'un .i\.iif. vii»;'t pouecs et demi do longueur et deux pouces et quart de largeur, et le.n iia;,f ircM couini" .luit ; 1) i;{, 0; P. 15; V. 12; A. 13; ('. 19% L'autre t'f:li!UitiIlon lUi. Mirait l'i pouces de longueur et 3 i pouoC'' de largeur. Nageoires: I) 14. 0 ; I'. 14 ; V. 11 ; A. 13 ; C. 10;]. Queue très échancrée. Comniu dans Ks aut.vs eupt-i-es de la famille milinonea, le corigone a sa deuxième Btgcoiri' dor^ulr- loimce d'une substance adipeuse et Haus rayons. i I u IllV Va m MOliniIUA PaUINOSA, OADUB TOMCODlIri. Français — PHite triDruf., appelée iniproprcment Loche dans les paroisses d'on>bas et Poulamoiit vnr la ("ôtc de (Jaspi^, Au>.'iai^ — Ti.oi>(éri/ijiens »u/)tachéens, de la famille des GadinJet, du genre Morrhua. On trouve la pflit'' morue dans l'Amérique du Nord, sur presque toutes les côtes, et dans un prand noinlue de fleuves et rivières (|ui s'iHendent depuis la latitude de New- York jusqu'uo-de!.: tre jnsqiic dans le.^ eaux douces, et se rend mémo jusqu'à une distance considérable de 1 ; :ner ('diiinio les femelles de cette variété de morue sont .-.lors chargées d'œufs dans un état de développement remarquable, et les mâles de laitance, il n'y a aucun doute que c'est pour frayer que ces jolia petits poissons rechercbcut tant, à cette éjoque de l'année, les eau.x douces, et c'est aussi pour cela qu'on les y veneontro alors en bancs si «erres et si noiiibreu.v. Je n'ai pas l.e.-oin de dire eombien la chair de ce poisson cs^ savoureuse et saine ; ce fait est trop bien eonnu au Cauuda, surtout dans la partie int'érifuro du IJas-Cunada où on eu prend de grandes (niiuitités au moyen de lignes, do seines, de lileta et de verveux faits en forme de coft're.s. ("est avec cette dernière espace d'appareil qu'on eu fait la pêche ;\ Chan plain et dans les paroisses voisines sur la rive nord du fleuve St. Laurent, avec tant de succès. Dans eos localités, on en fait un grand usage comme aliment ; c'est aussi l'objet d'uu commerce assez inipc-rianf, et on s'en sert aui-si pour la nourriture des bestiaux. k^ur la Côte de Gaspé. dans la Paie des Chaleurs surtout, la pt-lite morue .ibonde ît l'approche de l'automne, ii 1 embouchure des rivières et dans les b'irachois. Mais comme la conso i.mation de ce poi.-son est fort 1 mitée dans ces contréc.-i, ou n'en l'ait la pêche que pendant quelrpics seniaines, et on se eontente d'eu prendre as.sez pour satisl'aire aux do- maodes (Ws hubitants '.'es localités avoisinantcs. Dans les districts d'en-bas, sur la rive sud du flcu\e, on rencontre la petite morue eu été comme en nutomnc et en hiver ; et on en prend, soit oans les pèches en lascines, s lit dans les rivières au moyen de l.^Mies et de ilets, une très-grande qunntité qui se cousomuie à l'état frais La pr.iite morw, h c.inse de sa petite taiUe et de la nature molle de sa chair, n'est pas nsceptible d'être transloimée fu prtp?rations salées. Elle doit, p: r conséquent, être mangée fraîche, er pour ceite raison ne peut souffrir un transport éloigné pendaut la saison de l'été. 11 n'y a qu'en hiver, lorsqu'elle est gelée et qu'on l'éloigné autaut que possible da contact de l'air, qu'elle est sugceptibltt de se conaervcr tant que lu tutupérature de Tuir ■e tient baue. I { longue et demi juaqu'à m bruo |flatiCN et dans le huurt do iKcoires : luuxiàiiie tn-bas et 76 D'sprè» quelfjiu!» naturalistes de» Ktats Unis, il y u plusiours vnnéu'H do pf-tUft moruf, •t notni variété', que j'ai \io'h\\ic. rcBscmblaiit prcs/ju't'n touf jiuiiit à cllo déurite par DcKhv, eu <îi Hère pourtant H' lu rapport du nouibro dos nyou» iIuh ua^eoire8; car tandis que uotro variété compte : D. 13, If., 18 ; P. 17 ; V. (5; \. 10, 19 ; <'. 2G;;, celle figurée par DcKay don ha : ». 12, 20, 18; P. 17; V. 0; A. 20, 18 ; C. 37. La longueur do ce poiHHoi. varie cntro 0 pouces ' f 12 pouut-i^. Mais il atteifiî, «ouvi'ut des proportions plus urari'-lo. Cettu piitito variété ■]•; la m^rui- est itussi vonK.-" (juu la grande, et ac repaît do tous les pf.tits poissons qu'cii*! rencontre. J'iii tnmvé dans lu ventre d'une petite morur de 11 pouces, un petit bar de L'i pouc?8 do longueur et uu petit catoBtomo (curpc) de 4J pouces do longueur. LOTA INORNATA, LOTA VULOAUI» Français — Lottr mmmun^. Lotte de ri'v'l^ri', et Loche en ('ana^la. Anglais — Vlain linrbot, Kdpont. Do l'ordre des Mtlacoptfrygient tuhnirhi'eut, de la fauiiiie dis Cadoidft, du genre Lotte. La longueur de ce poisson, qui est plus connu en Cana'la sou'< le nom do lodie que B0B8 tout autre, varie de un i\ trois pieds. Il a beaucoup In rcKsomblancc d'une unguillo, excepté que son ventre est plus développé. Sa couleur cm brune fom-éc et sa tête c^t prcsq; e noirâtre. Sa gueule, qui est de grandeur ni'iyenne. \ Sfa-xttail. De l'ordre des Méfacopleri/fjiens iuirachîen», de la famille des Difcolmlef, du genre Li'paris. Le lipnrix, très-commun sur les côtes de Franco et d'Angleterre, est un petit poisson dont le corps est allongé, comprimé en arrière et recouvert presqu'en entier d'une membrane pres(jue transparente et peu adhérente. Une fois cette membrane extérieure enlevée, la peau est jaune et toute couverte do petits points noirs. Lo h'/xiris a le ventre renflé. Sur les échantillons quo je me suis procurés au Pc'>it-Mécatina, parmi des rochers couverts de plantes marines et laissés à découvert par la mer basse, ut «jui avaient U ît - pouces de longueur, je n'ai pas trouvé do ligne latérale, et les nageoires, dont les rayons •ont trè.sdifficiies à compter, étaient comme .suit : 1). 20 j A. 1!»; C. 22. Quant aux pectorales et aux ventrales, n'ayant pa« de lou])e avec moi, il m'a été impossible de les compter. Ce qui distingue surtout ce poisson, c'est un suçoir qu'il a sous le ventre, eu leriiie de disque, à la circontérenco duquel se trouvent 1^3 papilles osseuses et entourées eomuio dans lo lump, par les extrémités des rayon» des nageoires pectorales et ventrales, et avec le({U''l il se fixe aux rochers. Les lipan's, quoique n'ayant pas une chair excellente, sont néanmoins recherchés sur quelques-unes des côtes de France. ACIPENSER OXYRIIINCHU.S. Français — Ksdirgron à hec itointu. Connu eu Canada sous le nom d'Frailléoa iVEacanjot maillé. Anglais — Sharji-nosnl Stur'jfon, Covunon Sturfjcon. De l'ordre des Chonihoptéryrfkn» à branchies libres, do la famille des SturioH'S, du genre Esturi/ron. Cette variété de la famille des sturiones, qui ressemble beaucoup à l'fitunjeon commun d'Europe, ucipeniff slurio, ost pi'opro i» l'Amériquo du Nord, ot ft «Sté tnWiiou décrit paï LeiSu«ur. I n la fiiiclloii |v.' (les |um(ju'4 |N sont sont 77 Sa longueur mojonne est do Jeux à trois pindf, main on nn p(>chc souvent do bnaucoup plus gros. Il est très-rociinnainsablu h son uiusuuu poititu, et aux nonibrcusca et (ortcs écailles qui paraissent varier en nonnbrc, suivant l'ii^o du poi^-son, eu forme d'écussons <5pinoux, qui recouvrent son corps sur cinq rangées, dont une «ur If dos, deux sur les flancs et deux sur le ventre. Ha bouche, qui est tout-Ji-fait sous le niuaeau, est transversale, sans dents, et très- protractilc, avec des barbillons sous lo menton. La nafrcoiro dorsale est placée très en arrière, est assez ;^randc et très-concave à son bord extérieur; les pectorales sont petites et arrondies i\ leur-i oxtrémitéi ; les venlralos sont plus petites encore ; l'anale est pointue ; la nageoire oamlale a son lobu supérieur très- allongé, ce qui fait ressembler la queue de l'fifurjron U celle do quelques variétés do requin. La chair de Vetfurffeon est très-saine et agrénbh au goût, quoique beaucoup do per- sonnes la dédaignent en Canada. Au contraire, clic est très-recherchée en Europe, où on la conserve saléo et œarinéc. Ce poi.sson est très commun dans toutes les parties du fleuve St I/iuront et dans beaucoup do ses affluents, et il s'en fait h certaines époques de l'année des pèches trè»- «bondantes. On le voit très-souvent sur nos marchés. 11 y a, en Canada, une autre espèce (l'etfuri/con, appelé vulgairement le routeur, au museau arrondi et plus court que le précédent, et n'ayant pas sur le corps des écailles aussi nombreuses et aussi saillantes. C'est probablement lo nclpfu^er Irfvirosfris de LeSunur. Je n'ai pus eu occasion de l'étudier et ne puis, par conséquent, en donner une description. On prend très-.souvent sur nos côtes du golfe des fttnnjeonn de grande taille, qui ont beaucoup de rapport oveo la variété connue en Europe sous le nom de aciptn$cr tturw. C'est Vtisfurtjeon ordinaire de l'Europe occidentale. J'espère, l'année prochaine, m'en procurer un échantillon dans le golfe, et en fuiro un* étude minutieuse pour en déterminer l'espèce. I du tiA.MNA CORNUBICA, SQUALUS C0BNUBICU8, SQUALTJS PUNCTATU8, LAMNA PDNCTATA. Français — Squalr-nez. Aoglai.s — Porbimjlf o\x lieaumaris £hark, Mackerel shar/c, Green-bac/ced ihark. De l'ordre des Vhondroptéryijien» à branchies fixe», de la famille des Sélaciens, du genre Lfininu. Le b'juale-nr:. fréquente les eaux du golfo St. Laurent, principalement dans l'été, à la Buite d(!S maquereaux, en la compagnie desquels on le voit très-souvent ; il les suit pour en faire sa proie, et les maquereaux, malgré leur agilité bien connue, ne peuvent pas échapper à sa poursuite. Sa voracité est reconnue, et sa gueule est très-grande et armée de dents pointues et recourbées qui lui permettent de saisir sa proie avec facilité. Son corps est cylindrique et fueiiforme, et sa tète, qui est petite eoiiiparativemeut et terminée par un museau très-pointu et relevé, lui a fait donner lo nom de squule-iicz. Su nageoire dorsale est grande et très-forte, de même q'ic les pcciorales. La caudale est composée do deux lobes presque d'égales grandeurs ; et ce qui dis- tingue cette variété de requin des autres, c'est une carène .saillante qu'on voit de chaque eôté de sa ((ueuo. Sa couleur générale est d'un gris d'ardoise, moins foncé sur les flancs et blanchâtre sous le ventre. 8a longueur moyenne est de 5 à 8 pieds. Il a été pris, le printemps dernier, aux Iles de la Madeleine, dans des filets à ma- quereau, un squale-nez qui mesurait 7 pieds de long. Sa chair était très-gnissc, et ressemblait plutôt i de la chair do veau qu'à colle de poisson. Nous en avons mangé îi bord et l'avons trouvée excellente. On a pris plusieurs squale-nez cette année sur les côtes du Golfe. Le requin empaillé qu'on a expédié ik Québec et à, Montréal appartient ii (jçtte variété, et avait été Qupturé au large de Matano. 78 II m I I m h' m SQUALUS ACANTIIIAS, SPINAX ACANTHIA8. Français — Aiguillât vulgaire, Ohien de mer. Anglais — Spinous Dog-fish, Dog-fiih. De l'ordre des Chomh-optiri/giens à banchie» Jîxes, de la famille des Sélaciens, da genre Spin(JX. Ce poisson, qui fr<^qucnte les côtes du golfe St. Laurent pendant la saison de l'été, et quelquefois co grand nombre, est vivipare, comme j'ai pu m'en assurer moi-même sur la Côte du Labrador. Il se prend généralement à la ligne, et aux endroits où l'on pêche ordinairement U moru", qui fuit toujours îi son approche. Depuis quelques années, les cftiens de mer sont moins nombreux sur nos côtes qu'au- trefois, au grand contentement dos pêcheurs, dont les filets étaient souvent mis en pièce* par ces visiteurs inconnnodes. Aux Iles de la Madeleine, il y a une dizaine d'innées, on en prenait beaucoup vers l'automne, et on tirait de ses foies, qui sont très-développés, une huile très-estimée. Sa chair est coriace et peu saine, et on la conserve, en la faisant sécher, pour la sub- sistance des bestiaux pendant l'hiver. Ces poissons, qui ressemblent ber.ucoup aux autres requins, excepté par la taille, qui ne dépasse guère deux pipds et demi, sont surtout distingués par des épines très-forte» qui sont placées en avant de chacune dos nageoires dorsaks, et dont ils se servent, dit-on, très-adroiiement pour infliger des blessures graves ;\ leurs ennemis j et encore par 1« manque de nageoire anale. Leur couleur est celle d'ardoise, et lo ventre est d'un gris blanchâtre. Nos pêcheurs prétendent que la blessure des épines de ses nageoires est venimeuse, et les redoutent beaucoup. Je n'ai pu m'assurer jusqu'à quel point ce fait est exact, et les naturalistes que j'ai consultés n'en disent pas un mot. là aiguillât est commun à l'Europe comme à l'Amérique, et habite les mers du nord. m RATA INTERMEDIA, BAIA OCELLATA. Français — Raie tachetée. Anglais — Ocellutnl liay. De l'ordre des Chondmptéri/giens, de la famille des tSélaciens, de la tribu des Raies. Dans le mois d'octobre dernier, je mo suis procuré h l'Ile Bryon, où cette espèce d« poisson est très-commune, plusieurs échantillon.s lic cotte variété de raies. Je vais donner une écarte description du plus gros d'entre eux : Longueur du corps 2 piodfi 10} pouces, de la queue 1 " 10 " Largeur du corps .'J " 8 " l'i.-tance de lu pointe du museau à lu guoule 0 " 10 " Largeur do la gueule 0 *' .')} '• liranchiex, 5 s léconMes ot se multiplient au moyeu d'ueiifs qu'elles déposent vers le printemps dans les fleuves et les rivières qu'elles remontent pour cet objet. 40 PREMIER VOYAGE. EXTRAIT DU RAPPORT DI 18G3. Mal 27. Parti de Quêbee H •' " Mouillé à St. Michel il •< 28. Parti de St. Miofael à « " Muuillé aux Pillera i il •' Parti des Pillera il « " Mouille à la Rivière-Ouellcil •' 2t>. Parti de la Rivière>Oaelle....à " " Vis-i-ris 8t. Simon " 30. Mouillé il Rimouaki il « 31. A Rimouski. Juin 1er. A Rimouaki. <> 2. Parti de l'Ile St. Bernab6...à " 3. Mouillé i la Kir. Uodbout....il ■• " Parti de la Riviâro Godbout.à '• " Mouillé à la Pte. de Monta. ..il " •' Parti de la Pointe de Mont8..i •' " Mouillé à la Trinité à <• " Parti de la Trinité & •• " Arrivé aux Ileta Caribou....à " •' Parti des Ilct» Caribou & <> 4 Mouillé i la Rir. Pentecôte. à " " P»rti de la Rivière Pentecôte.! •' " Arrêté il Ragged lalanda à " ■■ Parti de Ruggcd lalanda il " " Mouillé aux Sept Ilea i. " 5 Aux Sept Ilea. " < Parti des Sept Iles iv " " Mouillé à la Uiriôre Moiaie.à " " Parti de la KiTière Moiaie..il ♦' 7. Dimanche. Vis-à-vis \j, R: vi£re à la Madeleine. Mouillé dans le Bassin de Oaspé il Dana le Uasain do Gaapé. Parti de Uiispé il Mouillé à l'crcé à Parti de Pcicé il Mouillé au Baaaio (Ile Amherst il Parti du Baasin(ll<> Amliurat)à Mouillé à Aiuherst il Dimanche. A Aiutiorst. A Amher«t. Parti du lluvro Amhurst....à Mouillé au Havre aux MaisuL.«.ii Au Havre uii.\ Maisona. Parti du Havre aux y uisons..) •' Mcuillé au Hiivro Amherst.. il " Parti d'Auiherst il Mouillé il l'Ile d'iCntrén à " Parti de l'Ile d'Entréu & '• MiiuiilÈ nu Bassin (Ilu Amherët à 19. Parti du Bassin (lie Amherst) à 20. Traversée di'3 Iles il Papétiiuc. 21. Mouillé il PuMpébiac A '2'2. Parti de Paspébiac à Mouillé k Bonavcnture il 23. Parti de Biiaavinture il '• Mouillé à Ncw-Kichiuond...il 24. Parti de New-Uichuiond il Mduillé 1 Ualhuusie à 25. Parti de Dalhuusie il Ml uillé à la Mi«>ion 'i 26. Parti de la Miafiun.... i. " Mouillé ft la Pointe à la Uarde i " Parti de la Pointe à la Garde 4 8. U. 11). 11. 12. 13. 14. 15. 1«. If 17. J8. H. M. 3 00 p.m. Juin 20. S 3U p.m. II *• ti 4 40 p.m. 2 45 p.m. 5 110 p.m. 1 00 p.m. 4 00 p.m. 6 00 a.m. 7 45 a.m. midi. 1 15 p.m 4 00 a.m. 7 00 a.m. 3 15 p.m. S 30 p.m. 9 30 p.m. U 45 p.m. 0 30 a.m. 5 00 p.m. 4 00 p.m. 6 00 p.m. 3 00 p.m. 10 ;io p.m. 2 00 p.m. * 10 p.m. 2 00 p.ir. « IC p.m. 9 15 a. m. 11 30 a. m. 3 30 p.m. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 18. H 19. 30. 21. 22. 23, 34. Mouillé i Hégnaeba. i Parti de Méguaeha X Mouille i, L'arleton à Parti de Carleton i Jeté l'ancre à Paspébiac i A Paapébiac. Parti de Pnfnébiae i, . Mouillé à Port Daaiel à Parti do Port Daniel l Mouillé au Petit Paboa \ Parti du Petit Paboa i, Mouillé à Percé il Parti de Percé & Mouillé au Baaain de Uaspé. .& Parti du Bassin de Oaspé-.i Arrivé il 'a Qrande Qravc.à Parti de la Orande Uriive....à Mouillé il la Pointe St. Pierre.à Parti de la Pointe St. Pierre.il Mouillé i, la Pointe Sud Oueat (Anticoati) il Parti de la Pointe Sud-Ouest. il Mouillé à la RividreJupiter.il Parti de la Rivière Jupiter.! Mouillé ! la Hiviire St. Jean. à Parti de la Rivière ^t. Jean. il Mouillé de nouveau (calme).! Parti de la Rivière St. Jean. à Arrivé ! Longue-Pointe il Parti do la Longue-Pointe... .il Mouillé il Mingan il A Mingan, jumelant notre mût. Yiaitéla itiv. Komainecn canot. Parti de la Rivière Romaine-ii Arrivé i Mingan il Viaité la Rivière Mingan. Parti de Mingan à Mouillé ! la Pointe aux Esiquimaix il A réparer notre grand m!t. do do do do Parti de la Pointe aux Esquimaux à Arrivé il la Rivière Nabisippi.! Parti de la Rivière Nabi^ippi.il Arrivé à la Ri' ière Agwanus.il Parti de la Rivière Agwanua.! Mouillé iil Natashquan il Parti do Natashquun il Mouillé il la Ri V. Nutashqunn.à Parti delà Kiv. Natasliquuii..il Arrivé il la Rivière Kégasca.! Parti de la Kiviôru Kégasca.il Mouillé dans la Baie de Kégasca & A Kéiçaaca. (Vent contraire.) do do do do Parti de la Baie de Kégaaca.i Mouillé ! la Rivière Wu.th- vheecootai ...il Parti de \Vash-?hcecootai il Mouillé i Trehiu Uland il Visité la Rivière Olomano- aheclioo il Rcveuu de la Rivière Oloma- noaheeboo à Parti de Treble-laland il MouUi4 A Cuacoacb'o t H. M. 3 45 p.m. 10 00 p.m. 4 00 a.m. 2 45 p.m. U 15 a.m. S 30 9 45 9 15 4 00 10 00 5 00 4 00 U 30 4 00 1 00 2 00 6 30 10 00 4 30 5 30 7 15 8 00 2 15 S 30 9 15 4 00 1 00 0 20 0 30 p.m. a.m. p.m. a.m- a.m- p.m. a.m' a.m. a.m. p.m. p.m p.m. p.m. p.m. p.m. p.m. a.m. p.m. p.m. p.m. a.m. a.m. p.m. p. in. 8 00 a.m. 1 00 p.m. 2 15 p.m 6 15 p.m. 10 30 a.m 0 15 p.m 3 00 p.m 4 00 pu 6 15 p.m J\ 10 p.m i 00 II. m 2 00 p.m 5 00 p.m 7 45 u.m 10 35 a.m 0 45 p. tu. 4 15 n.m. 7 00 a.m. 1 15 p.m. 3 00 p.m. 3 15 p.m. 5 45 p.in. 6 15 p m. 10 00 «m Juillets». A V « 2A. -< 27. Il 28. Il " Il " A A V \ ï 20. 30. 81. I< Août 1er. M 2. tt it H 3. tt 4. ti Il 4i 5 41 8 ftUQ 6«1 it it Ce p.IE. p.m. p.m- a. m. p.m. p.m. p.m. a. m. a.m. p.m. p.m. a.m. p.m. p.m. JtttUlet 25. 28. 27. 28. tt.ra. p>m. p.m. p.m. p.m. 1 p.m. p.m. 1 p.m. p.m. i a.m. S a.m. 2d. 30. * Coacoashoo (calme). Visité Maniswachi dans mon canut. V A. Coscoachoo (brume). A Concoaehoo (brume). ^ ^^ ^^ Parti de Coaeoa-hoo y Mouillé i Wap.i.gan ■;......■& Parti en oano P'"i';'-"'=\ , oO p.m. la Riviêro Etamamu ^ ^ ^^ ^^ „, Revenu d'E^amamu....^...- ,, ^ „, Parti du Havre Wapii'gan.. .a Août 1 (10 p.m A 30 p.m 9 05 ni. .SS^;tè;;:^-la:Baiein.. 10 30 a.m. 4 00 p.u>. 81. Par.. -- , . Mouillé t 1er. « 2. » " 3. 4. « " 6. e. h 30 p.m- 9 00 a.m. 1) 00 p.m. :W a.m. Parti .1.) Mutt.on 15ay....^.-^ ^ Mouilla au Havre dai ba- Iciriiitr» 'Iles '.-.te. j.'iii!iil(i) Ali II livre di" 'viiiit cDiitrairc) . ,1.. '1^ l'„rii du Havre dea --- ^ li-wii'rH • Mouille à C.KU'.-acUoo ..i A r,„.,..,„.'h.m(v:ti"in'-bo" Km f.iiie I"""' M'i"(-'""- , M„uilK! à ni., .-t. Cl.arl.-a l.,iriid«l'll'-i-t'*:l'.a'-"'»- MciiillA il lu. 1' |'>i|u'miiiiix. parti lie '"■ |iiiiniiii^ a.œ. à 1 80 p.m- a.m. p.m. 1 i 2G a.m. 0 15 p.m. 11 00 a.m. ,irilc-iiux- l (, 00 p.m. p.,iutc-aux- liiivre de Souqué dans la Baie do^ ^ét'B^ëXi-Bradore. ,, ^„ Parti de la Baie de 1 radore.a ^^ Mouillé i Blancs-SablonB...à A Blar.cs-Sablona. Parti de l'Anse aux Blancs^ ^^ ^^ _^^ Sablons.... .■■■•-■• •■•• " ^ 5 00 pin. des Rocl-ers. . 4 15 p.m. Mouillé ilaRW-Nap.tW'^:'* * 30 Ln. Parti de laRivièroNapitippia ^ ^^ ^ _^ i Arrivé il Shicataea j, oO a.m Parti de Shicataca.^^^-;;^-^ 22. 2;i. a, 10 00 Mi,.li'lli^ da... le »'^";; ';^ji 3 30 |.".liau'iïaVr.do'Mi.^^iin..îl J,.l^ '.'au.-re ^ la I^o.igue-^ l'ointe n"-''.!.' !s ., I !.. I ..noiin.Pi)inie..a. p.m. 5 00 p.m. 2^ 5 40 p.m. 5 00 a.m. 8 45 a.m. 10 00 a.m. Il 15 p.m. 7 60 a.m. 1,1 l,„n(|,ue-Pi)inte.. ,M„uiU->il:iRiviftveS...ean..à |.„n.delii luvic.efel.JeaD..à MoiiilK! " Maj-M'ie -^ i;:;^vi::,^;:::otu;dgë:p;\ni j:Vn!êr^laHiv.r.au^ Tonnerre •"-■. j.„„i do la Riviuce 't'fiiincrre -• l ,1 00 p.m. au ..à « 15 p.œ. 7 00 p.m. 2... Parti ,I'-,lé 0 30 p.m. m. 0. 10. u. Arrivé à 'Anse ,, _ _,., Laissé l'Anse du Ijrta^e.... Mouillé à St. Au,^ustin......a A St Augustin (brume . î It. Augustin (brume). _,„. Mouillé a KiHar','« j Parti de Kikapoe..... Arriié à T^a Tabatière ^ ^ Parti de La Tabatière j,,, ^^ MouiUé àMu'tonBay........a 8 c*.!' a.n'- y 4.') a.m. 1 1 45 a.m. 0 3!l p."' 2 00 p.ir. 2 20 ï 2«. 27. 2ft. ';.',!. :)0. a.m. a.m' 1,^ SlielMra 'ancre ii la x--.' ^^ g ^(, g^,,, ,S;i;r:;ia-luV^rë M^ls^e.:. O 00 Moiiin'^aux Sept II1.B ^^ ^jj piuli di:^ i? Al rivé à . a ,.;,n port Joli-X Port Joli..-^ ,lu l'Ile aux à ..il 2 110 a.m. H 40 a.m. G 30 a.m. 3 t)0 p.m. Québ u Qi|/-i luiJt 'Ivues rit. Pat rie.il . Patrie.. .à il 6 00 p.m- 3 00 a.m. 10 00 a.m. 4 30 pm. 7 (10 p.m. noui dein ou, nouf préparai»' L, '>8 le" inâts, etc., s'a partir le lendemain. SECOND VOYAGE EXTRAIT DU i.API'OUT 1)K 1863 b»pt. « Il II 80. Oct. l«r. II î. 44 8. 11. .w. i 9 10 a.m. Parti 'i« «!;*''*"■;;; "."..'..à u lo ?.«>. Mouillé a st. l>en»« ^ ,j „() .^.m. - " Deuis Oel. fl. parti de ,,Uivi.rcOodbouU ï:;i;^rîafi"s;:Hern;ibé..xn.iai. Vi«t'-' la Rivière Ri.nou^ki. Parti de l'Ile St. Bernabé..., En route pour Ber.ir.is. Mouillé a Berf-imi" 8 30 p.to. 8 00 nui. i, 9 uo a.m u- Mm„I é à la lii>->^° - ^\ vîl^lfRag^éd-u-ar- S. 45 15 . 45 , 40 a.m. a.m. a.m. a.m. Il 30 a.m. 3 00 p.m- nanot. i a»5K.o-ï"'"»' P.*rii a» la Uiv. P-n^côt* à « «5 p.«. U 12 m i Oet. 7. 8. ». 10. 11. 12. 13. 14. Il 15. Il le. 17. Il is. 19. 20. 21. 22. 23. Si. n. M. MouilI6 aux Sept Iles h .) l.*) p.n. Aux Sept Iles (vent contraire), do do Parti dos Sept Iles & 6 00 p.m. Vis;1-vis Mnisio il 4h. jun., obligf s de retourner sur no» pnji. M.,uill6 aux Sept lion L 7 ii p.m. Diniiiiicho. Aux Sept Iles (culine.) Piirti lie» Sept Iles à 6 15 a. m. Jclé i'iincro à la RiTière Aioi.MO a !> 15 a.tn. Parti lie la Rivière MolBie....! 11 00 a. m. Mouillé en hiiut de Ift Pointe St. Clinr'.cp a 1 30 p.m. Partide la l'ipiiite St.Olinrlee.à 5 00 p.m. Arriva à Gibraltar Cove à 8 35 a.m. Vifilé Lu (iros Cove. Parti de Lo Gros Cove en canot à 9 0(1 a.m. Arrive à yhc!ldr:ike & 9 15 a.m. Parti do ^iielldrako.. à 11 00 a.m. Mouillé il la llivière au Tonnerre à 0 15 p.m. Parti de la Rivière au Tonnerre à 2 00 p.m. Mouillé dans lo Havre de jMinitan à 5 15 p.m. Partidu Havre de Mingan...à 1 00 p.m. Mouillé ii la Pointe aux Efquimaux à 2 45 pm. Parti do la Pointe aux K!ir|uimaux à 6 15 a.m. Mouillé à Natasbquan & 11 45 p.m. Parti du Village de Natasb- quan à 0 45 p.m. Arrivé à la Rivière Nataeh- quan & 1 25 p.m. Parti de la Rivière Natash- quan \ 2 45 p.m. Mouillé à Kégasca i. 8 iiO a.m. Parti de Kégasi'B à 1 21) p.m. Diuiiinobe. Louvoyons ver» lus Iles de 1 1 Madi'leine. do ilo (brume), do do do Mouillé à l'Ile Bryon i S •'ÎO p.m. Parti de l'Ile lîr.von ft 0 30 a.m. AIouiUc au Cap iiu.\ Meules. à 9 15 a.m. Visité llavr>' aux .Maisons. Visité Etang du Nord. Parti du Cap aux Meules i 0 00 a.m. Oct. 24. 25. 2fl. 27. 28. 29. 80. NOT. 81. lor. 2. 3. 4. à. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Il 15. Ifi. 17. 18. 24. 26. m. M, Jeté PaniY* an Htvr* Ainherit à 8 45 ••m. Parti du Ilavr» Amlierat.....i 4 00 p.n. Mouillé au Ilamiiu (Ile Aniburst) i 8 43 p.m. Visité l'Anin à la Cabane, etc. Parti du lliislin (Ho Ainberit)& midi. Kn route puur Iti Uuio dea Cbiilvurs. Mouillé 11 Pnspébiac ft i 00 a.m. A Pus|iôbiai! ( vi:iil contraire). Parti de Pnspébiac à 11 15 a.ra. Mouillé il Pcrié d 6 15 p.m. Visité lu Petit Paboa, tirand* Rivière, i to. A l'une. Parti do Percé k 1 00 p.m. Visité lo Baruohoix, la Mal- baie, etc. Mouillé à la Point* St. Pierre à minait. Parti do lu l'oint* bi. PJerra.A 10 15 a.m. Mouillé dans lo HaAiin tle Uaspé à 1 40 p.m. Dann le Ilassiu de Oitspé. do do Parti du Dassin do Ufi>pé...à 4 00 p.m. Arrivé à l'Aiiso ou (>ri(roD...il 7 00 p.m* Parti do l'Anso au Ot\IIoD...A 6 45 a.m- Mouillé il la Rivière au Rinurd ft 9 00 a.m. Parti de la Iliviiriiuu Rei)ard.à midi. Allant vers les bupt lioa. Mouillé d»ni la Bai* dea Sept Iles , ,& 2 13 p.m. Parti des Sept llea fc S SO p.m. Nous louvoyon* et & la cap (iji'igej. Mouillé dana la Baie d* la Trinité à 10 00 a.m. Parti de lu Raie du \i Trinité.à 9 43 a.m. Mouillé aux PéluriuM 2l 11 30 a.n. Parti de» Pèlerins il 0 15 p,m. Mouillé tu.-t Pillera i, 11 30 p.m. Parti des i'ilicrr tk 8 15 a.m. Mouillé dans la rade do Quél'ce ft 0 80 a.m. £u rude ; commencé il dégréor. do do Venu auqiiuidu goiiveroem'ti 0 00 p.m. " La Canadienon " fut mis* dans le dock. "La CaoadirDO*" Tut remorqué* ■• Palait. LISTE DES POISSONS, etc., ANNEXEE AU RAPPORT DE 1863. Pagea. Pereb* 66 Bar raJ-^ 66 Epinoclie 67 Ilémétriptèrc — Crapaud de mer 67 Thon M Goueile vulgaire — AuguUla de roche... 6'J Baudroie tt9 Cténolabre cbogset 70 Catiiâtome 70 Fundule VI Qaapureau 71 Brochet 72 Pag**. Maakinon{,'é .,,.. ,,,„ 73 Soombréaoce 78 Poisson blanc 73 Putiteuiorue .. 74 Lotie commune 73 l^yeloplèru lump 76 Lipuris 76 Kstur)f<'on à bec pointu , 76 ^'quale aci 77 Aiguillât vulgaire 78 Raie tachetée 78 Lumproi* ,„., 79 88 45 00 ••m. p.n. 49 p-m. di. 00 •.m. 15 15 a.m. p.m. RAPPOET DES GARDES-PECHE. 00 p.u. |nai(. 15 «.m. I 40 p.m. ' 00 p.m. 00 p.m. 45 a.m- District du Saooenat (Rive Nord). — On a Bupprimé la charge de garde-pôcha dans ce district, et le service est init par un employé du département. District de Godbout (Rive Nord). — Alexandre Comeau, garde-pêclie, fait rapport que la poche à la morue a manqué faute d'appâts ; le produit de celle du saumon a aug- menté ; aucune infraction à signaler. District de Moisie (Rive Nord). — David Godbout, garde-pêche, fait rapport que la morue a été rare, et, qu'en comparaison de l'an dernier, la pêche du saumon a aussi dimi- nué. Les lois de pêche sont bien observées. District de Mingan (Rive Nord). — Joseph Bfanlieu, garde-pêche, fait rapport que la pêche de la morue n'a pas été aussi bonne que l'an dernier, et que celle du saumon s'est maintenue à la même moyenne. On a eu quelques difficultés avec les Sauvages de la Rivière Mingan, qui avaient jeté dans la rivière, contrairement à la loi, plusieurs filets que les fermiers du cours-d'eau ont enlevés et en partie détruits. Il n'y a pas eu ailleurs de graves infractions à la loi. District de la Rivière du Loup (Rive Norl). — Alfred Biais, garde-pêc^'e, signale un accroissement considérable dans la quantité du saumon pris entre la Pointe- Lévis et Rimouski. La pêche des autres poissons a aussi été très-considérable. Plus de 300 stations de pêche ont été visitées, et les propriétaires ont été requis da se conformer à la loi en ce qui concerne les filets et les portes dans les claies. Douze poursuites ont été intentées. Sî. Biais indique quelques changements dans le modèle et la pose des échelles à poisson sur les digues de moulins ; il signale une destruction considérable du frai et des petits poissons, ainsi que des œufs d'alose et de hareng, ecc. ; que l'on emploie comme •Dgrais. District de Métapédiac (Rive Sud). — Alexandre Fraser, garde-pêche, fait rap- port qu'on a pris une grande quantité de saumon par suite de la présence d'un banc de marsouins blancs qui chassèrent le saumon près des c6tcs, où on le prit aisément au filet. Le manque de loi et de règlements pour restreindre dans des limites raisonnables la pêche du saumon dans les eaux du Nouveau-Brunswick rend inutiles toutes tentatives de la part des autorités Canadiennes de préserver de la destruction le saumon de la Rivière Ristigouche et do ses tributaires. Il a réussi a empêcher les Sauvages et d'autres individus de darder les quelques saunons qui fréquentent encore les rivières Métapédiac et Casupscal. District de Nouvklle (Rive Sud). — A. McEwan, garde-pêche, fait rapport que la pêche du saumon a été plus abondante que l'année dernière. District de Maria (Rive Sud). — F. Couk, garde-pêche, fait rapport que la pêche de la morue a diminué, mais que celle du saumon a augmenté depuis l'année dernière. District de New-Rich.mond (Rive Sud). — R. W. H. Dimock, garde-pêche, fait rapport que la pêche de la morue et celle du 8auu>on ont été un peu moin« abondantes que l'an dernier. Les restrictions imposées et une diminution dans le nombre de filets sont les caur,es probables de la diminution pour la pêche du saumon. On a empêché les Sau- vages de darder le saumon qu'ils prenaient ainsi pour l'échanger ou le vendre. Le résultat de.* ces précautions a été une augmentation du poisson dans les rivières de ce district. Toutefois, M. Dimock signale la destruction du poisson h, son retour des frayères. District de Pabjs (Rive Sud). — J. M. Remon, garde-pêche, fait rapport q'ie la pêshe du saumon, celle de la morue et celle du hareng ont été, en somme, plus abondantes que l'année dernière. District de Port-Daniel (Rive Sud). — William Phelan, garde-pêche, fait rapport que la morue a été rare, mais que les harengs et le maquereau ont été fort abondants j la pêche du saumon a aussi été plus abondante District de Douolastown (Rivo Sud). — Bernard Conlcy, garde-pêche, fait rapport que les pêches ont beaucoup gagné; on a à peine connaissance d'une seule iufraction. District du Bassin de Gaspé (Rive Sud).— T. Boyie fait rapport que la pèche de la morue, celle du maquereau et du saumoa ont diminué; il dit qu'on tuo une grand» quantité de truite sous la glace après la clôture de la saison fixée par la loi.