IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT«3) 1.0 l.l IM IIIII25 M 1.8 '•25 1.4 II 1.6 ^ 6" ► w ^ / m "9 y M Photographie Sciences Corporation .»» % t i "<^ 4- \\ 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) i. 72-4^03 %^:. Vf O^ ^"'^ T-^V. / "V H (meaning "CON- TINUED"). or the symbol V (meaning "END"), whichever appiies. ly^aps, plates, charts. etc., may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many f rames as required. The following diagrams iiiustrata the method: L'exemplaire filmé fut reproduit grflce è la générosité de: Législature du Québec Québec Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboiee suivants apparaîtra sur la dernière imege de chaque microfiche, selon le cas: le symbole —*> signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés à des taux de réduction différants. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 PEtlt TRAITÉ SURIRA c DU TABAC PAR ts. m. QAJJTREAV, Ecr., W. P. Membre du Catudl fJf^riûiilture de îa Promnve de Qu^hee, m 4 ï)« L'îlIPRUTERIl DE LA <* . PÉS CAMPA0NE8. '' :OAXBTTî5 4876, r y \ ^ '#. V X- i AUX CULTIVATEURS > ^ f<. i ^ Le tabac est une plante 3ont la culture, ûOïïH notre j)ay8, peufc amener lés plus heu- reux résultats, puîjrqu'elle peut conserver les millions de piastres que nous énroyone, chaque année, à Pétranger, en échange de cette planta. Mais pour qu'il en soit ainsi, pour que vous n'ayez pas à redouter les obs- tacles, qui naissent trop souvent du défaut de connaissances pratiques et plus encore de l'exagération, il a semblé à Técrivain de ee' petit truite sur la culture du iahac qu'il eon- venait de vous donner un guide, bien abré- gé cependant, fondé sur sa propre expérience dans la oulture du tabac« Encore une fois la culture du tabac peut nous procurer les plus grands avantages, elle peut devenir pour un plus grand nombre d'cntre^ vdus une source de prospérité, et do richesse, pourvu qu'un guide sûr vous dirige dans le choix du terrain qui convient au. tabac, de l'engrais qu'il exige, dans les soins que vous devez apporter au semisj^ à la plantation, à la plante pendant sa crois, nance, etc, ** ■ili X r ^-^ ■^■1 ..•i r ^^^ 4^ CULTURE .V e^^sTRvamifm la côtrcéf: 9 j- »«»f On choisU nn eiiiîtolt aeic,|^i-fes cVunébâtî*id -►^ir Jl'uîio éMture, ©:qî(^é au 8«ïdî dû iiûïdL et l?OA creuse ntie fosgç dé *4 a 3 Meds àur 4 ;îM«dg de largtenr et 8 do lo1îMeur,;ûii\)n ^mtïrlifr de hûn fitmier de cfhéVal»; oui dol t < avoir Fapt>»rence d'une botae lîlî^ëSlntèt mmv W fumier en niijftcliîi^it'^ dea^s et on ramwc copiétlÉDinelit àrèc do Teàu Lieu ,€haudej puison met autour ùh c«dté«^%nt avoir en tlekors de la terre six pouce* en âr- nère et trois poueeftdevaïit. 4 "^mieux^t ^«^a^tem! gbitMMaffe^ f' -^ *-nîr&iliq© %ue IWlftii^ k c^ */«?er; puis ou répand «nr^S S**i*""* ï(^«^» , <^<»he do cendre, qu'on ^^^^^ A t«»te ^a .^*rface permet on iSîSf i.l^^'l'i* ;«^« r^pajifi» la oe^o oa^roBtf.l4terré%èremeiit. ; ,_ ■Oni«èBl« à lia vidée, et-da'ffetté hri-itort'H* |«We»ur. WàW Wen peuf^^s <^JSd le bout d'une .ipiai^e /de > Six -wuew^p wr la teite I«s dba^ iwi tr»is doablesde vieux tapia en vixSm ppélies et l'on , JetteSnl ■ jowtti^ ■ «f ^ îte ' tapis et % »%*» la . -X f Ui> "- i \ \ - '7 — ^^Oj^^ i ■ l I') ^^ f^ia^h^r cm ^e^. Lèrsqu'ïl. Fait beau on : Pour /}i^88et raradre faux- wplAttts •'fte i» g^eur, il convient 4e l*J8 espacer d^iii pouce et nettoyer la couche de luauvaisce herbes. .[■■ ' -il .ii • ; £ i> c.J?HÉKABATION©U SOL, idilÀ^iLti teii3erjl^r6.MAMe« et 9iftblonneube «éJit éai>li3rai«pkttJCy ib,ui»il9eQiit J[e]meillcur Les meilleurs êttJéïWB %iit: '!b. *^^ coriv l>OBt8; 2o. les toui^aux de colza et autre» matières végétales; 3o. les immondices des . rues, le La meilleure époque, pour planter est dn lftraul5juin. — ^ Avant ^e-cobimétioerrarriurhâge de re- ]>lant8, on aiTose la couche: ensuite on sou- lève le» piedijàilftildeMd^n Wg^séiiteaiibue ion I)a8fl6 èott». k itaeinii, pàiB on imMâmeià < elnl-ei uft iQO«v«BieiKt è^Omnt «nlt^Éft Jet Ton met les te|^batitfti4anft^ «k #ani«ivi«^ÎWm : procède de suite à la plantatiiMiqui doiltse iaire autant que p^egible par un temps plu- A ieiix ou le matin de bonne heure, et le soir après le couche? 4mi^ley*rj0n plante le ta- bac à trois pieds do ^stancie, en tous sens, fM qui^confaei|«Mije^auit;. . ,^^^m, i ;. ^ *> '• A t V^' ^" %' i'i^^i i^àï'. » { é \ — 9 — •^ V A t, ■ n Y4 .r On fait la plautation à* peu pi'èa bommr> 16» choiuc^ en ayant bien soih de ne pasbri- « ser las feniliëB ê^ de^às plieriéB^acinêB. Ku mètàe tfepa^s qu?<>ilinfiffe les iwlaitt8«n terre^ on les couvre avec un peu .â'herbos fjrotehes^ ou e^pp^e nijeux pi^ le« eato.wfo ayeQ \mt cob- mtMk ^Vî0C;de P^çorçe de 'boù|éau. Par ce procédé, ça «e >pâ88o souvent dWroser; ou ^yi^.^ If» PMSptajpa^a»* lei a^yee «ne meiTCi, toradu^ |e .soleil cptaj^^at,;et on ôte les pierres. le toir les jours où il pleut^ .Ûu iô^m tes replanta, est ^ûè^lès yeta m peuvent les faire périr. j^^ ut* ^ It faut, aprte cela, sareler le terrait; au fnr et à 'mes^ ^uq J^ mauvaiiies th^rbes poussent. Il faut aussi Vutter de temps en temps pour fournir .un nouvel aliment aux reniants et leur conserver une douce fraî- cheur. ^/ry'.tf-f-n['-yr/--fK' -. jv ^« SOIN»A raSffiiÀNï î^ CBOIS- La i^prise^de^ plants est certaine au bout f iMiitôtÉrde cHétiiié%lânt,'ttÉe f \ 1 ' * aTrosetnent Lre Iiersage pu sarclage se réitère au bout ^1?f1^^^^' ^'^^^^'^Pa ^ès on réumt la terre autour dt?s pîants; «Mk *i •■ lUr 'If' < è.i>-*i\../>.-iff^- DU PINCEMENT. >. Ayant de commencBrl© pincement, on doit ^fx5?®L?^^?.^^ W^Wf .^H tabac que Ton a.f..? ï o\ r . * r; En rè^le générîà«^,>^r^n veut obtenir un tabac de bonne qualité, on conservera douzo' ' t *f5\25®^!«¥li«8 ; ee nombre ne ëerà'M^ do Juità d*xai l\)n vèèt éb^nir ué prodtSfe tort;^ <^'èst du tabà^ douji que r& Veut récolter, on consetvora quina^ 4 4ix^sept > f y. I m0 ^ 11 »réforeDiee, îfeiiUles. he pii^omeiit «e fait, di licuf ^heures dà Bttatlii fit ^«^^ hèmres d© raprôjS-midi : J^^Tce qu^àlërtî les fetiilIeB sont ^ ' bùf êrtes et inelldé^es vêts la téljre* tartSiç'qùe l'on i jAi»ii •,':>i-4« *0. ' iDiiif à;di« jkif$ aprè$ là 8iip})réiBicm delà léttïUèlarpliaitei^^ 86 formé des l»ourge«aiB. Ceé^lrctegeôAft^oii^iit être mùàvéis ^^iqn^iis 'lié môttïïtjôt; on enjève eûf-mêmeieiiipaj*» i^nii^s piièsf ded pieds ^ mii ont été ^eûdomià»- ^géespar une catise'quelcoîiqae. DE LA EÉCOLTE. On reconnait que le tabac est mûrt (i'a- bord^ à ses feuilles qui i se couvrit de taoti*»» d^in'jîttfie rérditrè^ tiàsi-apparentes quancl on' les tcliftae vers i^ soleil ; ensuite) à oe tjue leurs pointes sçnt ibellnées vers la. terrè^.ot lear^urface ridée; enfin, 1^ eç que )a planta- tion devient jaunâtre, iqu^eîJe exhale une ddëil^^^liI» f»rté et plus péuétralite, et que i : i i I i ^« — 12 - DESSICATION. prS're*'t^S'^ ^ *?'??« dan* »n ewlrolt 1 il t. T I I 1 -là- - et on les ferme 4a miit et les joxits de plui^* Il faut le laisbër sécher deux ou troîB mois ftt plus, suivant le temps qu'il a faiti BÉPOUILLEMENÏ. Lorsque* Ife ttbbtic est sec, ce que Vbn r(^- tonnfltlt à La couleur brune des feuilles, on profite d^une journée jîluvieusei on ouvre les portes et les fenêtres et lorsque Je» feuilles mut assez lùolles pour ne pas les briser en les travaillant, on les descend et on les étend par tas sur le plancher, les pointes -des i'euîlles en dcdauis; puis on prend les pieds un par uUj on etilève les quatre à cinq pre- mières feuilles du bas, on en fait un tas, et Ton fait autant à celle du milieu et du haut, ces dernières étant celles qui donnent le meilleur tabac. Lorsqu'on a séparé les feuilles, on en prend dix à douze, et après les avoir liées ensemble on les place sur le plancher, les feuilles bien étendue*, la pointe en dedans, le coton en dehors (aes deux côtés) et de telle sorte que chaque rang se superpose sur l'autre à la longueur de sept à huit pouces, afin que la pile soit partout de la même épaisseur, au centre comme aux deux côtés. On place ensuite des planches sur la pile ^1 r avec quelque . clioee de peisant- deasiïSi et ou le laisse Jusqu'à» ce que. le tabac? cUauffepu peu, queîqu^îfoiè oinqà eix jouWvd'auJbreÉ^ fois deux ou trois semaiues, et plus. C'est le seul temps de faire chaufferie tabac Csi c'est même nécessaire); car le faire cbauffer pen- dant qu'il est vert, c'e$t vottloîf lui taire perdre une partie de ses qualités. Àp^ cela, on pe\it le m^tre daps des l)olte3 qttô^ l'on ferme ou on peut lé laisscir pendant nti an; car plus. lu tebaa.0j8jtTietix> ^ meîlleuril 0st. , , ;^ »- ^.. .^. .- . : ■ V : -^ r ' . ■ Ls. N. ©A vy RE Ay . lalfî-Yertc, 1er avril 1875,^ m m les V , .■ , -j5- ■ ; - . AUTRE M\NIÈEE DE PRÉPARER LE TABAC LORSQU'IL EST SEC. - • ■ * ' Lorsque toutes les feuilles sont séparée* et mises par tas, on les preud mie par une, on ôte laxôte prhxcipale, puis on les met ^ dans un grande boite par rang de cuwi a six " feuilles d'épaisseur. On arrose chaque rang avec de la mêlasse dans laquelle on a mis un peu dé brandy et lait dissoudre du sel de cuîsme^ enyiron deux «uillères pour trois demiards^ afin d empê^ vhor le tabac do moisir. Lorsque la boite est remplie, on met des planches sur les feuilles de tabac, et une barre de bois^franc sur le travers des plan- phes: puis on met un étançon vis-a-vis, et avec des coins on presse fortement les feuilles. Au bout do troia mois, le tabac étant bon à fumer, on le* coupe par galettes ou mor-