IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) L ^ / O /- à-. 1.0 l.l 1.25 JfiM IIIIM ■^ lî^ 1112.2 ! "- IIIIM u ^ UUl. 1.8 1.4 111^ ê /a m. ■>", Arehibald Fergusôn ., li """"' ''• ^- "'•»■'"■. «'u. a"S-'ireu.vdeMJf..r. H, Spr.li.le 7 rAr' "'''"^ '^''^'"'''' "' I '=lc, Jas. Morgan, j,., et Chas, Gibb / — 'k Socrétairo (lu Comilô dos Fruits, pour leur iuUîrossanls rnpporls, maisspôcialcmeut on co qui regarde ce dernier, le temps [iréeieux qu'il a consacré i\ eo travail, et l'intérêt (pi'il y a attaché et que la Société doit grandement apprécier. Lo Comité espère qjio la liste actuelle dos fruits n'est ([ue l'avant co.irrièro d'autres listes plus considérables et plus com- plètes, et que les informations doiuiéos au public seront d'un usage pratique, et encourageront nombi-e de personnes à persé- vérer dans une cuUiu'o, où jusifu'ici, par suite d'un choix erroné ou pour d'autres can.sss, elle n'ont [»is réussi au gré de leurs esp'Tjncjs. W. FREDERIC KAY, Président. Henui' s. Evans, ?e rétaire et Trésorier. Montr'); 1, juin 187(5. V LAIPOMME. ESSAI PRELIMIINAIRE l'AR Fêu j. h. SPRINGLE, Ecr. r Amérique r Noir ^ ^ "'" ''"""^ ^'^' ""''"^^ «^«"'rées de mnSn!T ^ f ^-^ connaissance de ces mC-mes variétés se fut ré pandue dans plusieurs contrées de l'Europe ™=«T«Et~ ™';r':.:r;. ..■■—;; s '■ duisit 10. Ces variétés, naturellement pins propre" au clima eff^ ceren peut à petit leurs aieules d'orig{;.e e?^ropéen„ , t^d ^o^^^^ on vit se lormer ici (le Grand-Ouest du Canada et les Etats-Unh n étaient encore qu'un désert inhabité) une pomLecanade^^^^ presqu'aussi considérable par la variété des fruits que ceHeau^m; NoreUu'£do"''r ^^"^"^^ ans, dans ll'^Ëtats-Un^:,^ rsoid et du Nord-Ouest, et dans l'Ouest du Canada, qui formen aujourd'hui l'aire la plus vaste et la plus belle pour a culturrde ces fruits rustiques, que l'on connaisse dans le Cnde e„tr II y a lieu de s'étonner, en face des succès admirables des vince de Québec, avec toutes ses richesses de produits naturels. SOS v;iriiH(''H d»; p'iiiiuit's obloiuies de semis, est oncori! ù pou inùs i^iiorôo; oljtMio puis attribuer cet «Hat (riKUorance dans loijucl se luaiuliout lo verger Canadien vis-ti-vis les producteur» étrau j>ers, qu'au défaut d'une coopération orRanisée parmi nos pépinié- ristes et les amateurs de culture horticole, i>onr faire coniiailn' au ]tul)lic les i»'oduits méritoires de nos verj,'ers, i)our les propaj-vr et ] !s répandre, et pour obtenir l'assistance efficace do la lié<,'islîiliu-e, ilans le but d'étudier, d'iîxaminer, de nommer et (^lassillei- la Pomone de la rrovinco. lia Société d'ilorliculture de Montréal a entrepris de combler celte lacune, et lo (ionvernement Provin- cial a manifi'sté l'intention de seconder ses eilorts en lui prêtant iule aide pécuniaire. L'importance de la culture des fruits poin- un imvs, considérée an point de vue économi'|ue, est trop bien établie, pour (in'il y ait l.eu d'en parler longuement, et la iiomme sui tout, à part ses .jua- Ités, qui en font lui aliment de luxe si sain i)Oui' tontes lesclas'es, ri nient rapidement \m article iW's-importanl d'exportation. Au lieu de (juelques barils de ponmies (jn'on envoyait jadis eu Aufi'.etcrr»^ comme articles de curiosités canadit inu;s, nous expédions cbaqut" année sur les marcluM d'Euroi)e des milliers de barils de nos Itommes et nous ne pou vous répondre à ton les les deinimîesti ni nous sint faites. Maintenant, peut il exister le moindre doute, (jne le Canada et les Ktals du Nord-Ouest sont d.^stim's à fournir le mar ché Européen, de quantités énormes de ce fruit et des meilleures espèces connues? C'est de plus monimpr ssion, qm' Ouéboc et les Provinces Maritimes, par les f icilités d.» lrans|tort direct, fourni- j')nt mie large part de cette denrée, jiarce (|ue, si les Ktats-Unis 0)t sur nous l'avantage d'un climat moins rigoureux, d'iui autiv cUé, nos arbres frnitiei's sont doués d'une constitution robuste (ini leur permet de résister aux exlrèuDs 1 igueu-rs du dinuit et (|ui Ijur garantit la ja-éféi-ence si'.r tous les arb.'os tie même espèce cultivés dans des climats plus doux. \ l'appui de colle afOrmatiou, il snlïit de mentionner la popu- 1 irilé dont jouissent certaines variétéi\ de nos pommes, telles que la Fameuse, la Saint-Laurent et la l'omme Grise du Canada, et Cilles du Nord de l'Europe qui réu.-isissent également à Québec, Dllesque l'Astracan Ronge, la Diu-besse d'Oldenbourg, la Tetofs- koï et r.Alexandre.Ces Variétés croissent et rapportent tm abondance sijr une plus grande étendue du pays qu'aucune autre ; en même t -mps, leiii- popularité se nninlient fu fice de tous les nouveaux i''uitp que l'art et l'iuihislrie ont pu procréer dans les vergers di 1 Oue;', A CCS diversps variolrs si Itieii fonniH's de I;i l'oniorxnlii iioiiK on poniT.'iil ajoulor, pour l'ilo dft Montréal seule, un dolà d'iin»* «•«nlaiiie de variétés do sauvageons (native apules) d'exculleuie qualité et d'une beauté imomparablo qui ./ont jamais été, ni nommés, ni propagés, outre \\n ^'rand nombre de produits mh s^'nnH d'une très belle venue dans diverses parties de la Provinee. l/essai de ces semis et le ciioix qui pourra en être fait, dam» l'iji- terét d'une culture gérjéralo i)Ourront être l'objet de longues et laborieuses reohenduîs, mais je n'ai aucun doute que les travaux, entrepris dans ce but, auront pour résultat ûo doter le pays d'une liste d'arbres Iruilicrs les ])ln» vigoureux qui aient jamais existé. Dans re rapport, j« crois devoir me hofcier à soumettre (sous d 'S numéros d'ordre, jusqu'à ce que des noms aient elé ti-onvésl un mcmorandnni abrégé sur quelques Fruits, (pii, d'après notre expérience, nous ont paru avantageux pour une culture général», Kn mémo temps, on peut constater que (et c'est généralement le cas p)nr les produits de semis) une grande p.irlie de ces variétés sont des fruits d'autonuie, que les fruits d'été y figurent dai's «me faible proportion etqneceux d'hiver y sontrares. Le fait étant ainsi reconnu, «jue nous manquons de pommes d'été et d'hiver (surtout des dernières), nonobstant qu'il en existe une certaine quantité, il me >emble, et j'ai lien d'espérer, que les horticulteurs devraient s'efforcer de combler (;ette lacune, par un croisement judicietix et intelligent de nos sanvag ons (native varieties). Ayant consacré la meilleure partie de mon existence à des expérieiu^es de ce genre, je crois devoir profiter de l'occasion qui se présente pour dire (pHd(]nes mots sur les nouvelles variétés de fruits et sur les diverses théories «e rapportant à leur orijjine. Les secrets de la vie végétale et ses développements (de même quecenxde la vie animale) échappant à nos sens, nous ne pouvons eu jugei- que par les résultats obtenus, et baser nos raisonnements sur t^es résultats pour n-chercher les causes, et en procédant ainsi il y a lieu ie craindre que nous ne puissions étudier ces résultats d'une manière aussi approfondie qu'ils mérileraient de l'être, du moment qu'ils servent de base à notre raisonnement. Peut-être u'arriverons nous à une théorie vraie qu'après de longues années création de variétés nouvelles que certaines autres, tant pour la vigueur que pour la conslitution de l'arbre et la qualité du fruit H le cr&iscment ne saurait s'opérer sans tenir compte de ces dilfc- rences. Selon la pratique des horticulteurs lesplus distingués d'Europe et d'Amérique, depuis Van Mons jusqu'à nos jours, nous verrons que ceux qui ont produit les meilleures vaiiétés iiouvelles n'ont fait que peu de c-ts du croisement, et même, qu'un grand nombre d'entre eux l'ont entièrement ignoré. On parait avoir donné plus d'attention aux semences des meilleurs échantillons de fruits venus sur les branches d'arbres voisms ou entrelacés, et qui, selon les apparences pourraient se féconder les uns les auti-es, à raison do leur rapprochement. Dans le cas où un certain nombre de variétés améliorées seraient plantées à proximité les unes des autres (comme elles doivent l'être pour produire do nouvelles variétés) les fleurs de ces arbres opéreront les unes sur les autres, de manière à produire sûrement de nouvelles variétés dont un certain nombre seront dignes de réserve et quelques-unes d'une grande valeur. C'est ainsi, que la vaste collection du Dr. Van Mons, qui se com- posait d'environ cent mille produits de semis a pu être créée, avec l'aide de la grande culture, et arriver au succès obtenu. Cependant, cette méthode do production do nouvelles variétés -^10 — par le rroisomont, loiile hrillanlo qn'Me ait pn 'lidc, plein de promesses, est renié inacluvé. Le sous^ sirpié a consenti, à la demande d'un certain nombre de personnes, a ajouter quelques suygestions ou observations à ce document précieux aussi brusquement interrompu. Où les pomologisles sont on nombre, ayant la fortune et les loisirs requis pour se livrer à ces études spéciales, et où les vergers elles jardins sont entretenus et conservés pendant des siècles, il e*t tonteiois difficile de trouver des hommes dans des contrées relati- vement nouvelles, qui, par leur fortune ou leurs goûts puissent t Miter des expériences de cette nature, dont tout le profit, en défi- nitive, est réservé aux généi-ations futures. Considérons en outre que nos vergers d'aujourd'hui seront peut-être, demain, divises on lolsde vÙle. Cette' incertitude d'occupation etdet-mnre, parti- culière aux .'outrées nouvelles n'est pas de nature à encourager des essais et des expériences en pomologie, (jui demandent de longues années pour être menées ù bonne fin. La question pratique d )it se poser ainsi : Eu ég'ird aux cir- constances, qn'ya-t-il à faire pour améliorer la culture de la ],omme dans Ce ].a.ys ? Impossible de songer aune pépinière romme celle du Ur. Van Mous, qui se conipo!=ait de cent mille nouveaux produits de semis, mais on peut faii-e des essais limités omme commune de nos vergers. De nièn»e qifoii a trouvé des vai'iétés de Iruits invariablement ditrn'enls d»^ l'orme et (b* 'onleur dans des dégrés de itrogressioii, ainsi trouvons-nnns les mêmes distinctions dans une échelle descendante. Parmi. b's ]»ommes d'ornement, nous rei;onnaissons l'Alexandre la (ireening, la Fameuse, la Honssette »'tc : les mêmiîs ditlërences *e remarquent, de la pomme d'oi.iement jusqu'au sauvageon, (|ni '■st notre point de départ. Nous pouvons ici signaler l'Alexandre la Honssette, la Greéning et autres, à l'état rndimenlaire. Ce (ini a cle fait po.'r perfectionner la ponmie jusqu'à sa valeur actuelle, p-Mit-èt'v continué pour la rendre à une pins grande perfection! Ainsi l'Alexandre du Canada, du poids de 15 onces atteint le poids 'le :\-i oncet- en Californie : la ])è<-he »'artlett augmente au poid;* de ]>lus du double sur les côtes du I^acifiqne. I.a Creeniug de la Colombie liritauniqne est deux fois grosse comme celle du Canada cl il en est ainsi de la plupart des autres espèces. Les jionmies de la Province N. O. se rapprochent, p.irla saveur, de celles du Canada. Puisque nous ne pouvons changer noir î climat pour augmenter la grosseur de nos fruits, à nous d'user d'autres moyens pratiques ]»our améliorer les variétés et la, qualité de nos pommes. Le prennei- de r.es moyens consiste dans l 'S semailles des meilleurs pépins ]»onr la propagation des produits nouveaux de semis. Cette opération doit se faire tous les ans, alin d'avoir toujours une provision de sujets, soit pour le frni , soit pour la grell'j— et luauconf» aussi pour la prod action de }Jou- velles variétés. Quelle sira la meilleure méthode de culture des fruits eu ra;»- jiort ? D'abord, les fruits les plus avantageux ]>our notre climat devraient èti'o choisis et cuitivé.s ;iv(îc soin, l'anni cette classe de fruits, l'expérience nous a appris à connaître ceux qui sont les jilns profitables. Kn celte matière, il faut considérer trois points, 1 i longévité de l'arbre, la (jualité de la pomme et l'abondance de la charge. Nombre d'arbres, tels que l'K.spion du Nord réunissent une saveur et des qualités incomparables, mais cet arbre ne vit pu au Canada pins de douz'! ans, à dater de sa plantation. Cei- t.iines pommes sont d'un goût exanls, mais sujettes à des acci- de Ils par suite de changemiMits climalériques, tandis que d'antres — 1i? — maïKiiienl de cerlaiucs qualités pnr.cixtaUs, tout en chargeant beaucoup. Le renouvellement constant du verger constitue un autre point d'une grande importance. Soit par accidents, soit par fortes gelées, il y a des arbres fruitiers qui périssent chaque année. On doit ajouter au verger une plantation moyenne de dix par cent par an. La plantation doit se faire avec discernement, de manière â ne pas trop rapprocher les arbres les uns des autres. Si l'on se con- forme à ces conditions, on n'entendra plus personne sa plaindre de la disparition des arbres fruitiers dans les vergers. Ce n'e.-l pas le lieu, ici, d'exposer les préceptes de culture pro- pres à la conservation et au bon rapport des vergers. Chacun sait qu'il est important de remuer le sol à la charrue, d'émonder les arbres avec soin et de dégager chaque arbre de manière à l'isoler. On doit veiller alleiitivement à ce que les branches horizontales ne s'entrechoquent d'un arbre à l'autre, ce qui ferait tomber les fr^^its, sous l'action du vent, avant leur maturité. Un pommier à tdte arrondie et relevée est moins exposé aux accidents du froid et du vent que celui dont les branches sont étalées. La protection ména"-ée contre les vents du nord constitue nn autre point impoi- tant pour la sauvegarde des pommiers et des pruniers. Cette pro- tection s'obtient au moyen do murs, ou de hautes clôtures, ou par ime rangée d'épinettes ou de cèdres dont on entoure le verger, vers la nord. De môme que par une culture favorable, on peut chan- ger un sauvageon amer en un arbre produisant des fruits déli- cieux de même aussi par négligence, les meilleurs arbres peu- vent retourner à Lcur condition première. La grande question 'It ensuite: Cila rapportora-t-il ou paiera-t-il? En ce qui sur regarde la pomme, l'expérience nous prouve qu'un verger bien soigné constitue une source de revenu des mieux assurées sur lesquels puisse compter le cultivateur, dans le Dominion. Il n'est pas nécessaire de cultiver une grande variété de pommes, mais simplement do tirer parti de celles qui viennent le mieux dans les environs. Il y a de puissants motifs pour attirer l'atten- tion sur la plantation de vergers dans la province de Québec. Chacun sait que la vallée du Richelieu fut autrefois le grenier du Canada, par les quantités immenses de blé qu'elle produisait ; et maintenant, les habitants de ceUe riche vallée, reçoivent de l'Ouest, le blé qui les nourrit. La négligence et une fausse culture ont réduit cette région si riche à un état voisin de la stérilité. — 13 — Si ou néglige, ou si on cultive mal nos vergers, les mêmes effets se reproduiront et l'Ile •là Mouti'éal perdra la réputation dont elle jouit à juste titre, de produire phu de pommes qu'aucune autre localité de la Province de Québec. S. J. LVMAN. f NOS POMMES. CATALOGUE DESCRIPTIF. Le premier Comilé de Fruits, nommô par la sociiHé d' Horti- culture de Montréal a tenu ses premières assemblées (au nom- tore de quatre) à la résidence de fi)U Goorge Slieppard, rue Notre-Dame, durant l'hiver do 185i Aucun rapport ne fut pu Llié sur les résultatsdos délibérations, maison y décida d'envoyer une collection defruits,peints à l'aquarelle, ù l'Exposition de Paris. Le second Comité de Fruits fut choisi, à l'assemblée annuelle générale de la Société, qui eut lieu, en décembre 1875. Ce comité se réunit plusieurs fois, pour discuter sur les variétés des fruits les plus profitables pour les environs do Montréal. La liste que nous publions aujourd'hui provient de la compilation des conclusions arrêtées dansées réunions, et de certaines autres études subé- quentes. Pour chaque variété, nous donnons une courte description qui pourra guider les planteurs et les producteurs de l'avenir. Nous aurions aimé pouvoir donner une description minutieuse et dé- taillée de certains fruits non encore décrits pa: les auteurs d'Hor- ticulture Américains, mais ù cette saison de Tannée, le fruit man- quant) nous avons dû renoncer à combler cette lacune. Dovvning, Warder et d'autres auteurs nous ont i'.Hirni divers modèles, entr' autres des méthodes de descriptions et de la meil- leure manière d'identifier les variétés et de tracer leur histoire. Cependant, toutes les descriptions de pommes et de prunes que noua donnons ci-dessous, sauf toutefois celles de la liste expérimentale, ont été données mot pour mot T^av différents membres, aux réunions du comité. Le secrétaire les a scrupuleusement receuillies et repro- duites telles que dictées, en sorte que nous avons pour résultat un rapport vraiment local des conditions d'existence de ces fruits. — IG — Pour riiiformalion dos porsonnos t[ni rôsidoMil en dehors do Montréal, nous ferons observer que lorsrjue nous conslalons la l'iislicitéetla valeur d'une variété, dans nos vorf,'ers, pinson moins bien abrités, de la cité de Montréal, il ne s'en suit pas qu'elle puisse avoir la mniie rusticité et la m mu i valeur, dans les endroits envi- roiniants, plus découverts. (VARIÉTÉS D'ÉTÉ, (i'au onuRK alphabktiu\!k.) IJMNxnoN'Nv, — Cette pomme doit sou origine à feu Robert Gloghoru, qui la cultiva le premier, dans son jardin de Bluik- bonny, entre les rues Sherbrooke et Berthelot, à MontréaU et l'arbre producteur primitif de ce fruit, ou du moins consi- déré comme tel, a été abattu, il y aduix an4, en arrivu-e de la résidence de M. C. I). Proctor. Il portait encore îles fruits alors. M. Cleghora a établi positivement que cet arbre pro- venait du pépin de la Fameuse, uu croirait plutôt iin'il tire son origine de la Early Marvest. Cet arbre portait des fruits dès 1827 et fut propagé peu de temps après. Il se déve- loppe lentement, formant une tôte évasée de moyenne grandeur. Il est aussi vigoureux que la Fameuse, et rapporte de bonnes récoltes chaque année. FitijiT — Entre grosseur moyeime et petite, aplati on rond aplati, bassin très peu profond, calice étroit, cœur petit : épiilermo d'un jaune blancliàtre, légèrement rougissante, du côté du soleil : chair, blanche, uu |)eu ferme, peu Juteuse, agréablement sous- acide. On le réserve u!ii([uemeul pour l'usage de la table. Il n'est pis profitable pour le marché, mais ou peut en planter un arbre pour l'nsage de la famille.— Saison: dn 2") août au 15 septembre. . DucHKssED'OMJENiioirii;. — Reau fruit d'origine Rn^^e, tout à l'ait propre à nosclini;its rigoureux. Il rapporte souvent dans les circons tances les moins favorabltis et lorsfiu'àcôtôde lui, d'antres arbres ne donnent rien. Donne (l(;s fruits au jeun âge, quelque fois même dans la pépinière, et les pins abondantes récoltes ne l'épuiseut pas, mais nuisent à son diveloppement. C'est un arbre vigoureux (jni porte sa tète droit et quelque peu évasée, et ne demandant presqu'aucun émondage : variété tout à fait profitable pour le marché et la -cuisine. On ne saurait la recommander pour la table à cause de sou goût acidulé peu agréable. Dans les jardins abrités de Montréal o:i est loin de faire son éloge ; m lis dans l'»" districts moins favorisés, on sait tirer avantage de sa vigueur et de son beau fruit de grosseur uniforme. — 17 — Kniit : ;ui-(lossus do. la grosseur movfMiiio : rond aplati, a,;j;réablenieiit strié et tacheté de ronge : chair : blanche, juteuse, mais d'uu goùi sous acide uii peu aigre. Il mûrit peu de temps a|»rès l'Astrakan Rouge et ou le desliue principalement au marcho ou à la cuisiuti : pou recherché pour la table. Moisson hativk.— (Early Harvest). Parsaqualité et sa maturité hiUivo, ce fruit est très estimé au sud de Montréal. Ici, sa culture est relativement peu avantageuse. Cependant, en certains cas, nf)usen avoiis vu d'assez vigoureux, rapportant régnliL'rementdt'S recoites moyennes pendant plusieurs années, et donnant tous les signes de la longévité : mais généralement, c'est un arbre déli(;at dans la pépinière, et (fui vit p(ni de temps dans le verger, eu sorte ijn'il faut le renouveler souvent. Il rapporte de bonne heure, mais rarement avec abondance. Fruit : moyen, rond, nu peu aplati : Chair : blanche, tendre, juteuse, d'uu goiit sons acide riche. Il mûrit vers le H) d'août et est également propre pour la tabie et pour la cuisine. Il serait avantageux d'en planter un ou deux arbres pour l' usage de la famille. Hative DE JOE. — (Early Joe). Après un nombre d'expériences snnisantes (luoiiiu'eucîore restreintes, il a été constaté ([ue cette variété est vigoureuse et de longue durée, [/arbre est petit et par conséi|nent très propre à la culture janlinière, mais il est lent à venir daub la pépinière et partout ou no le réussit qu'avec peine. Les pépiniéristes le cullivont peu. il donne de bons rendements et de bonne heure, il mûrit irrégulièrement entre le 1er et le •20 septembre. Fruit : Au dessous de lu grosseur moyenne, de forme ronde. Couleur jaunâtre tachetée de rouge. Chair : jaunâtre, tendre, juteuse, un peu croquante, d'un beau grain, très-savoureuse, et l'emportant sur toutes les autres variétés de la môme saison. PlîCHK llU>ANDAISE OU HATIVE DE CuoFTON (Irish Pcach). — NoUS ne connaissons qu'un seul sujet de cette variole, âge d'environ douze ans : mais nous avons constate (jn'il est d'une venue facile dans la pei)inière, et c'est ponninoi nous en faisons mention, dans l'espéian.u' qu'on saura en tirer parti et lui doiuier rang parmi les fruits de bonne qualité. Il parvient à maturité ini peu avant la Jldtlve de Joe : il est d'une croissance lente : sa tète prend un grand développement. Il rapporte tous les ans régulièremeut, mais peu abondamment. 2 -18 — Fruit: Aii-dcpsniis do la {grosseur inoyoïine, rond Jipplati. Con- leur : jaune venlAtro, tow^q iiiilo du côli; du solfil. Kpidcriuo : unie n niino^ Chair : jaunAlrc, Icndro, oroiiuanle, juU'usi', nioy enuouienl t-ous acide, avec un polit goût vimux. Usage : dessert. PicpiN i)K KEnnv iKnry Pi>ppîn.)—CeUo variél/' est cullivée i(M, dans des pmpnrlious restreintes, depuis nivirnn quarante ans. KUe est vigounnise et de longue durée, elle croit lentement et sa tète a une forme ^n'asée de grandeur moveiuu'. (Jn p(Uit la planter assez serrée, ce qui la rend proi>re aux jardins. Cet arbre donne des fruits de l)0iuie heure et abondamment, mùiissant (îu septembre. Fruit: entre moyenne et petite taille, rond, jaune, marbré et tacheté de roug;? ; chair: jaunâtre, très-ferme, cro- quante, juteuse, sous acide, de première qualité.— Usage : dessert. Pomme vPa.he (Peacli of Montrcal.)—L. Ilamel, de ^linl-ililairf, ancien jardinier de feu le Colonel de Kouville prétend avoir vu cet arbre eu Normandie, il y a déjà ciniinante ans, et il parailr .il (jne c(!t ai'bre a été impoi té de France par l'eu Francis Desrivièies et qu'il a d'abord été propagé un peu an-dessousde rendrniloù se trouve la Tcrracc Bank. Le jardinier de rimporlateur lui donna le nom de <( Pèche Irlandaise)) [Irish peavh] mais il n'est pas coniui sous ce nom ; non plus est-ce la Pèche., «l'èche Irlandaise ou la Pèche Américaine)! décrite par Downing. Cet auteur, d'accord avec le comité de nomenclature de la Société Pomologique Amé- ricaine, ne la reconnaît pas comme une ancienne variété. Elle n'a aucun titre au nom de «Pêche» en sorte que peut-être vaut-il mieux la nommer « Piche de Monlrcal.» Arbre : très-fort et de lon- gue ^durée, réussit bien dans la pépinière, et développe une Iv^rge tête dans le verger ; il produit des fruits de bonne heure et donne alternativemenld'abondantes et de moyennes récolles. Fruit: au-dessus de la moyenne, conique oblong ; épidémie : jaune verdâlre, teinte rouge du côté du soleil ; chair : blanche, tendre, juteuse, sous-acide, agréable. Qualité : de seconde classe selon les uns, de première selon d'autres. Usage : table, cuisine et marché Saison : au commencement de septembre. V se meurtrit aisément et ses meurtrissures sont apparentes : c(!pondaut, si on le manipule avec soin, il figurera avantageusement sur un marché peu éloigné du lieu de sa culture. AsTRACAN ROUGÉ {lied As'rachan) -Suivant Downing, cette va- riété tirée de la Suède a été introduite en même temps que l'As- tracan Filanc en Angleterre, en 1816. C'est une jolie pomme, et de fait l'iMi de nos fruits les plus pré ieux. C'est un arbre vigou- r r — 10 — reiiT portant flroit sa hrf^c, i.He bien fournie. En rlivcrs ras, il a fait |)r.Mive (1.5 loiiKiie (liir(Je,et dans un Agv avancé il donreàsse/i sou veut du belles recolles. Mais, en thèse générale, il no vit pas longtemps et est moins rus- tique que la Fameuse: il se fendille souveutdaus les fourcot8,cequi cause (|uelqiief.)is perte de très-bonnes branches. Oïitre ce désa- vantage, on lui reproche encore assez fréciiuunmentsa stérilité. Ku certains endroits, il semble (jue celte stérilité provient du sol, trop sec ou sablonneux. Dans un sol profond, pierreux et humide le fruit parait meilh^yr et plus abondant, et 1 arbre se porte mieux Kruit : de grosseur moyenne, cramoisi, recouvert de la pins agréable eniorescence. Chair : bbuKîhe, assez souvent pi(|uée de louge, croquante, tendre, juteuse et d'un goût aci.lnlé fort agréa- ble. Usag.! : table, cuisine, marché où il se vend plus cher au bois- seau que toute autre po-nme, en sorte (lu'il est aussi proHfable, sinon plus, par arbre, (jne la Fameuse. Il mfirit du 15 aoiU au :i septembre, et si inégalement (fu' il faut cueillir les fruits sur l'arbre, d'abord tous les jours, et ensuite deux ou trois fois par semaine', durant trois semaines, ce qui n'est pas un désavantage pour uri fruit casuel et avec un marché rapproché. RosEAi:.— M Gnilbault prétend, sur l'autorité de feu le Pèi-e Richanl, que le Séminaire de Montréal a importé cet aibre de Fratu'e. S' il en est ainsi, cette importation a dû avoir lieu il va plus ue cinnuante ans. Ce n'est pas le Ro.sénui de Ikmaimj ou probible- nient le Hoavaa d' Automne ni la llosc iCAaloinne de Coxe telle que décrite parDowuing. Arbre: A?sez fort et de longue durée, se développant vigou- reusement, .juoiqu'avec" mesure, portant fièrement sa tète de moyenne proiiortion. Il produit de bonne heure et annuellement mais avec modération: Fruit : De gro-seur égale, moyeiuie et I.lat : bassin ride. Couleur : D'un rouge très foncé : Chair : BlaïKîhe. tachetée de rouge, croifnanie, juteuse, sous acide, très aromati(jue. U^age, ta^le, marche; saison : I.) septembre. AsTRACAN Blanc— C'est un bel arbre de haute taille et de longue durée. Tète large et droite : on peut le planter assez serré : Il rapporte de bonne heure et à en juger par des arbres de vingt ans il produit abondamment. ' Fruit : de grosseur moyenne, rond, de forme légèrement conique : Couleur : Blanc verdùtre, avec quelques rousseui-s. — 20 — Cl.air- lUaiicli-, hM.d.v, mais ayant aonvenl InniMir aqueux et „,,,„iua,.t (lo .JU8CI .l'a.idili. Copeudaut, vu Muo .•..II. i.ouuu_, uurni dn.i jours avant l' Aslrarau Uouge, et «pu, la reçoit., e. ts nl,on.lanl.NOU p^ut, .m. y niotlanl .lu soin, laoultiv.3rav.îr, prot .« revpâdior fa.MUMn..nt sur un niairluî rappro.-,luî : on pont <• > «» n.' planter un arbn, pour ruHaiî« do la famille. Il rô.i'S.t bu^n .lans l.s .M.dn..lHS.cs .lo terroir IôK'M' ou l' A.lra.-au llou-çe v^j;.-l... Le fruit mûrit in..K..l.îment, mais uioinn iu.'.^'al.MU.M.f, .pi., l A^lra- .-.an IVou-... Quau.l œ d.îruier apparaît sur Us marche, lo. prix a(5 l'Aslracan blanc baisse cousidôrablemeui. POMMES D'AUTOMNE. Ai,.'X\NnHK:-Ce fruit, comme son nom le dit, ."st, .l'.ui^iu.' Rnsseï i; arbre est R.Miéralemeut vij,'0urenx et vit lougL-mps nonobstant .piMl pourriss., assez souvent dans les lourcots II donne des fruits de bonne heure, et pro.luit .l'abonaantes recolt.s Inis les deux ans. FnuT-.-De première grosseur et très beau. Tmi» î^'rossier .'t l,op acide pour être servi comme dessert imtis très eslune i.our a .ui^ine, et '.r une vente si facile .,ue noiis le --;"-"; ^'^^^^'^ nue des variétés les plus prolitables. Pour un fru.t d aulonint .1 sj conserve et se transporte bien. Celmnm :-Une variété anglaise .lui au dire .le certains auteurs nroviendrait de la =emeuce du SUrUag Castle. A.bre fort et v'oùreux, à tète droite et serrée, il est .le haute tu- l.M'appor t., . de bonne heure, et régulièrement, .luoi.iue. pou abondamment chaque année. Fruit : Gros oblong, de grosseur uniforme, de 'rausport Sicile. Couleur • iaune foncé, nuancé et tacheté de ronge foute. Calice . U-è profoncl et évasé, bhair : légèrement jaune, ferme, cro.iuante, pie ne de jus, agréablement sous acidulée. Saison ; de septembn l la fin de décembre. Cet arbvc a d.^jà fait ses preuves : on s.ut ;Ai donne des profits et il mérite .lu'on en tente de non- vjaux essais. Hawthorndkn. - Les bourgeons .jue Produit cet arb.-e cha.iue année sont forts; "''^^« «» ^'^f'; ' P.Ht Pt l'un pas ongtemps, il dépérit par excès de pi-huHon. Petit et d um. ' . X l i >t \uu. nî-.ntô fli' a\- '^i*^tl en dix pieds, dis- .;roissauce lente, il peut être pUnte .K a» ,> -u tance favorable à la culture jardimèr,'. '- r--.)Orlc de bonut heure et d'abondantes récoltes. — 21- Fniil: de grossiMir inoycniio, tl«î fonuu aplalio. (iOiilmir: iJlaii- rlic, Idvée do ioii},'o du cùtù du Eoleil. Cli/iir : Hlanche, fermo, JuUmisc, lôgôrcmoiit acide, (-t de bonne vente, principalement pour l'usage do la cuisino : co fruit rouservo Itien sa l'ormo après» la iMiisson ; Jai.wn : do soptonibro à déi f'nil)ro. .ToiiN RiciiAiinsoN.— Co hoau gros l'ruit a 6lô importé d'An- glctorro ou d' Ecosse, il y a un pou plus de ((uarantecinci ans. Son iiouï original s'csl perdu et ou lui a sul).-ititué celui de son impor- tateur. AiuuiE.— l'ort, mais so développant avec lenteur, avec; ime lèlo diuito. ','raduelloment évasée. Il est un producteur tardif, mais il donne une"récoltoaiUMU)llean-des3Usd(» la moyenne. — rruit; gros, quelque fois iW-s gro^-, géuéraloniont de grosseur nnifprmo, rond- ohlong. Couleur: jaune verdàti-e, prcsqn'ontièrement couvert do stries et de points ronges. Chair: jaunâtre, d'un beau grain, tendre, juteuse, légèrenuîut sous acide, et très agréable au goût et à l'odorat : Usage : la cuisine, le marché et pout-ôln» la table, tfaison : du l.') septembre au mois de novembre. Pf.KiNK coniiicii.r.K UK Kknt {Kentish /lllbaskcl.—CQilQ variété est d'une croissance rapide ; elle est couroiuiéo d'une tète large. Elle vit longtemps, rapporte do bonne Jioure, et tous les ans plus ou moins. Fruit : gros cl très gros, rond aplati. Couleur : jaune verdàtro avec nue teinte ronssAtro. Chair: blanc jaunâtre, ferme, d'un grain serré, acide. Usage : cuisine et marché, do transport faci'le sur le marché et de bonne défaite. Se garde jusqu'en dfécembre. Keswick C0D1.1N.— Ancien fruit bien connu dans la cuisine anglaise, assez fortetdc longue durée.. C'est un arbre demoyenne taille et droit. Fruit: Entre grosseur moyenne et fjrte, quelque peu obloug et conique et garni de eûtes près de l'œil : Chair : Blanche, tendre, juteuse, acide : Usage : la cuisine où il a peu de rivaux, nonobs- tant qu'il soit consiiléré comme peu profitable en culture. Saison : mûrit graduellement et peut être cueilli A partir du 10 septembre jusqu'au 10 octobre. - — Lk Roi dks Pépins.— (King of Ibe Peppius). On s'accorde à reconnaître celte variété sous ce nom, quoique. le fruit en soit — 22 — plus coiorô et plus gros ici qu'il no l'est eu Anglelene. L'aibi-e est «vaud, fort, d'une eroissauce rapide, et s' épaud en une large tètci" un peu atfaissée par le poids des Lr.its. Produit de bonne heuxo, rapporte chaque année, s'épuisant à la production, ce qui abrège ron existence. Fruit : gros, quelquefois très gros, et sans dégénérescence, même aux années de sa plus grande production ; parvenu à sa taille normale il prend une forme ronde-conique , s'il arrive à une plus forte taille il devient oblong conique. Cou- leur : vert, jaunâtre, en partie lavé de rouge foncé et légèrement marbré : Calice, profond et évasé. Chair, jaune, ferme, juteuse, sous acide : Saison : du 10 sople:i^bro à décembre. Usage. Cuisine et marché. McGaEcon's BAKiNO.-Planl cultivé pour la première fois, il y a plus de quarante ans, par feu John McGregor, sur sa propriété de Summer HUl, sur le chemin de la Côte des Neiges- C'est an arbre d'une grande vigueur et qui déploie une large tète, rapportant de bonne heure mais ^ssez faiblement, chaque année. Fpijit —De taille moveune-uniforme, aplati, épiderme uni et de couleur jaune verdâtre. Chair. Blanche, croquante, dure, juteuse, acide, mais très vendable sur les marchés. Saison, du 25 août au 30 septembre. Sainï-Laurent.-Nous devons à M. Guil])ault l'histoire assez étrange que nous reproduisons de ce fruit bien connu. Feu Samuel Gerrard, qui demeurait dans la rue Saint-Sulpice, vers l'année 1815, sur une propriété r.,aintenant occupée par 1 église pa*roissiale de Notre Dame avait jeté des pommes pourries sur un las de fumier. Ce fumier fut transporté comme engrais dans le jardin de feu Henry Shrouder, sur un terrain appartenant aujou r- d'huiàM John Molson, au coin des rues Sherbrooke et Saint- Laurent. De cette semence surgirent un grand nombre de pousses au nombre desquelles se trouva la SainUaurenL Le premier arbre de cette variété existe encore et a donné, l'année dernière ,leux ou trois minots de récolte. Le tronc mesure emnron vingt pouces de diamètre, mais il ne lui reste plus qu'une petite braii- i-lie. Ce vétéran de nos arbres à fruits, a du rapporter des IBvH, vu (uie des bourgeons en furent détachés en 1820 par M. William Lu.m, sous le nom de Iloy's HocdUng, M. Hogg étant probablement alors jardinier en cet endroit. Arbre vigoureux <-» de longue du rée, ii prend un grand développement, et partant, on ne doit pas le planter à des distances rapprochées. Il produit assez tard, mais tous les ans, une récolte moyenne. Chose étrange! en certam cas, il donne une récolte biennale très abondante. II est moins profi- table et à cause de cela moins répandu que la Fameuse, (l). Chair : Blanche, très tendre, pleine de jus, d'un beau grain, riche et sucrée : vers le sud, on le considère comme un fruit de second et do troisième ordre, mais ici (à Montréal), il est notre premier IVuit do table, préféré à la Fameuse elle-même. POMMES D'HIVER HATIVES. La Famelse.— Nous ne saurions donner l'origine de ce fruit lant estimé. Nombre de personnes sont d'avis que deux variétés do fruits sont réunies sous le niùme nom. Le Comité n'adhère pas à cette opinion. D'une part, on a vu, il y a plusieurs années, dans les vergers autour de Montréal, où figurait une Fameuse d'une couleur moins foncée et barrée. Elle était coûtée moins haut que la Ronge sur le marché, et lors(|ue les vergers s'agrandirent, on choisit de préférence des bourgeons delà Rouge, pour lagrelïe. Mais que le bourgeon de la Rmige produise la Ihuyeeique celui de la Barrcc. produise la Barrée, c'est une question que le comité ne saurait résoudre. D'autre part, la Fumeuse Rowjc portera, par excep- tion, det; pommes barrées et vice versa, et un pépiuérisle du comh3 de lluntingdon atïirme même qu'il a obtenu les deux produits, d'une grelle, sur le même arbre. Quand aux marques distinctivos des deux variétés, après avoir consulté un grand nombre ae personnes, nous pouvons dire que la Famnise Rowje, la fumeuse ou Pomme de Neige d'Ontario et des Etats-Unis est plus petite et plus plate (quelques-uns prétendent fiu'elle est plus oblongue) que la Fameuse barrée. La chair de la première est plus ferme, son épidcrme plus épais, et elle se con- serve plus longtemps. Certaines personnes exagèrent ces ditlV'- rences, d'autres ne les ont jamais constatées. Quelques personnes diront que la Barrée est d'un goût plus fin, plus aromatisé et plus ^ucré, d'autres prétendent qu'elle manque d'arôme et qim sa .^hair est d'un blanc verdàtre. Do là, nous pouvons conclure que le goût de ce fruit est des plus variables. On est généralement d'accord pour reconnaître la supériorité de production de la Rouge ; Elle est la plus recherchée sur le marché et partant la plus pro- fitable. D'un autre côté, dans les endioits où la Fameuse Barrée (5) Un iiulividu de cctto cspoce rapporta, à Siiint-.Toachim, comté de Montmorniicy, en 18GU, :V2\ ininots, ot ilo la plus l.elle quallt(''. (Note du Traducteur, empruntée au Verger Canadien.— ^l. l'abbé Frovenclier. — 24 — peut atteindre ses qualités comme fruit de table, il est avantageux de la cultiver. Divers pépinéristes du Missisijuoi, lirùnie, AbbotsfordetDelœil s'accordent sur la plupart des points de l'appréciation précédouto, sauf la réserve de quoique légère différence d'opinion. La. FAMKrsE est peut-être la meilleure rapporteuse (jne nous ayons : elle donne parfois des rendements extraordinaires. Un arbre, planté en face de l'Hôpital Général de Montréal, a rapporté une année, 14 barils de deux minots et demi, qui, vendus à $G.0O le baril, ont donné un revenu de 884.00 de la récolte. Feu Jolin McGregor préfendait avoir cueilli, à la Gûle-des-Neiges 22 barils sur un seul arbi'o. Du temps où les vergers couvraient la partie de la baute ville de Montréal, les pommes se vendaient moins ot les Fameuses n'étaient cottées qu'à 82.00 ot $2.50 le baril, et une année, en 1837 et 38, un envoi de 100 barils ayant été faitàQué])e(', ils ne furent vendus que 81.00 le baril sur les quais. Mais depuis nombre d'années, le prix de la Fameuse s'est toujours maintenu entre 83,00 et 84.00 le baril do trois minots, et il n'y a pas d'ap- pai'ence que ce prix dimir-ae à l'avenir. Pepine de Hollande.— (Ilolland pippin). Nous ne pouvons sûrement établir l'origine de ce fruit, et affirmer qu'il porte son vrai nom. Dans un endroit, il existe liuit arbres, plantés il y a vingt ans, qui ont été et sont encore d'un bon rendement pour leur propriétaire, d'une croissance rapide et vigoureuse, déve- loppant une belle tête large ouverte, et qui ont une apparence de longue durée. Cet arbre rapporte tardivement et il donne alter- nativement de bonnes et de moyennes récoltes. Fruit : Gros, et même pourrait on dire très gros, et il est de grosseur généralement uniforme ; il tombe de l'arbre s'il est trop mûr : Gbair : Blancbe, assez forme, supporte bien le transport, nonobstant que les meurtrissures soient voyantes. D'un bon goût, sons acide. Usage : cuisine et marcbé. NoN-PAnEn.LE DE HunnARDSTox (llubbardston Non Sucb.) Un essai de peu d'importance qui a été fait de cette variété n'adonné aucun résultat favorable. Manks GuDLiN'.— Cette variété très ancienne de pomme d'Angle- terre n'est cultivée ici qu'en petit, depuis nom])re d'années. AnuiiE.— Beau et productif, avec une tête large. Fruit. Gros, 25 de forme ronde conique. Couleur: rouge jaunâtre, pw/pf, jaunâtre ferme, d'un beau grain, juteuse, sous acide et d'un bon goût. Usage : cuisine : après janvier, pour la labîi; et se conserve jus qu'en février, même jusqu'en mars. PiîArisoN's ?LATE. — Variété d' Aiighîlerre In-s-renonimoe, impor- tée par feu Henry Corse, et cultivôj d'une niani{>re limitée depuis (|uarante ans. Arbre : Très vigoureux, vil longtomî).-;, croît rapide- ment, ouvrant une tète large et évase.-, rapporte l;irdivement, , mais donne alternativement d'abondantes et de moynnes récolles. Fruit: Audessous de la grosseiu- moyenne, de forme ronde- conique. Couleur : verte. Chair: jaunâtre, pleinu de jus, tendre et riche ; Usage : table et non démarché : Saison : jusiju'en octobre ou en noveml)ro. V POMMES D'HIVER TARDIVES : Bltie PiCAHMAiN. — Vigourcux, mais de lente croissance onviant une large tête: rapporte tardivement, et avec réserve: mais il rend mieux dans un sol ferme. On peut, en planter un ou deux arbres pour l'usage de la famille. Fruit : (iroi, de taille uniforme et beau, de forme ron Je. Couleur : Pourjire foncée, sur un fond jaune verdâtre, avec luie elUorescence chatoyante. Ciiair : jau- nâtre, riciie et parfumée, et gardant toutefois un goût agréable sous acide. Usage — Tal)le. Saison : jus(]u*en avi'ii, BouRASSA. — Certaines ijcrsonues sont d'avis que ce fruit est d'origine canadienne. Cependant M. L. llàmel prétend l'avoir vu en Normandie, il y a cinquante ans. Cet arl)rc paraît déchoir comme la « Pomme Grise. » 11 n'est plus aussi i-eclierché qu'il l'a été jadis. Il est fort mais tortueux, ue dépassant jamais la taille moyenne et requiert un émondage suivi et attentif; production tardive, récolte annuelle très modérée ; fruits d'in'égab? grosseur. Autrefois, il rapportait plus et ses fruits étaient à peu près de gros- seuv uniforme. Le fruit se ride s'il n'est pas gardé au frais, dans nue cave sèche, et parfois là où il se gâte, il prend un goût amer. Toutefois, en dépit de ce qu'on dit contre le Bourassa, ou peut le planter avantageusement pour la famille, parce qu'il produit encore une certaine quantité de bons fruits, de belle appanjuce (.'t d'un bouquet exquis. Domine. — C'est un arbre assez rustique, fort, de croissance lente, ouvrant paifois une tète large, nonolistant sa-laille qui est au des- sous de la moyenne. 11 rapporte lardiv(;ment, et tous les deux ans, il ^-26 — âoune une récolte éiionue, pcnilant en grappes aux petits rameaux <|ui garnissent ses fortes branches. Fruit : Au-dessous de la grosseur moyenne, plat, d'un brun rouge : Pulpe : jaunâtre, ferme, très croquante, juteuse, riche et d'un goût agréable et quelciue peu parfumé. Usage: Dessert, n'étant pas très recherché sur le marché. Saison : jusqu'en avril et mai. Rûufjctte dorée (Golden Russet) de New-York Cuest. Cet arhre •croît rapidement mais il reste grêle, tout en ouvrant une belle tète ronde large. Il requiert un émondage attentif et régulier. Le fruit se développe à l'extrémité des branches, donnant ainsi àVarbie l'apparence d'un pleureur. Il se distingue des autres variétés de la même espèce par les nombreuses petites taches dont ses jeunes pousses sont couvertes et qu'on ne retrouve ni sur la Rougettc Dorée américaine, ni sur la /?oj^6urî/, la Perr^ ^' l-OUP- tieane et V Anglaise (Rougettes). Il produit tard et modérément, mais il paraît sujet aux attaques de la teigne dite Codlin. Fruit: de grosseur moyenne-uniforme, Chair: jaunâtre, ferme, d'un beau grain, juteuse, sous acide. Utile à toutes fuis quelconques, se transportant bien, par mer ou autrement. Quant aux profits qu'il rapporte, il vaut le prix de la Fameuse sur nos marchés, seulement son rendement comme récolte est moins considérable. Jonathan. — De cette variété nous ne connaissons à Montréal, qu'un seul arbre de seize années d'existence, avec un bon nombre d'autres mais bien plus jeunes. Ils viennent vite, mais le bois est frêle dans la pépinière. Il prend plus de vigueur dans le verger et alors ses longues branches recourliées à la manière d'un saule pleureur se chargent de fruits abondants. Non-seulement à Mont- réal, mais encore sur les versants nord du comté de Iluntingdon, on reconnaît ses précieuses qualités comme producteur, et comme étant propre à nos climats du nord sous tous rapports. Rendement : rapporte tard, mais presque chaque année ; donne une assez bonne récolte. Fruit : entre moyenne et petite grosseur, trop petite de fait pour le marché de Monti-éal, mais figurant admirablement comme p»'tit dessert de première qualité, se conservant jusqu'au printemps. Nous le considérons (oniine étant de ti'ès-grande valeur et nous espérons qu'on en saura faire fessai. ■• I .. — 27— • Lk Uoi du Comtû Dii Tompkin (KingofTornplviirs Couiily.) — Le peu d'essais qui ont été tentés pour su culture nous le fout re- garder comme peu propre à nos climats. Espion du Nono (Northern Spy).— On se phiint généralement de ce que cet arbre produit à un àgo trop avancé et que souvent il meurt avant d'avoir atteint son àgo de production. jSous con- naissons cependant vingt de ces arbre.-*, deseize ans, qui ouf donné des fruits à donze ans, et qui paraissent jouir d'une bonne santé, leur promettant de long jours. Dans le terrain sec et roclieux-, et fort exposé des coteaux nord de Huntingdon, il est robuste ct'de bon rapport. Il est également moins tardif au fruit: de là, on pourrait conlure que le retard dans sa production dans nos vergers abrités de Montréal provient principalement de circonstances de localité et de terrain. Ses branches tnîs-relevées forment une tète ramassée qu'il faut amincir par un émondage soigné. Fruit : d'un gros volume et de taille uniforme, du moins sur les jeunes arbres. Couleur: jaune verdàtre, b'arrée et souvent lavée de rouge. Chair : jaunâtre, ferme, juteuse, croquante. Garde jusqu'en juin. C'est un fruit d'une grande valeur : Nous ro^gret- tons de ne pouvoir recommander également l'arbre qui le porte. Pojf.ME GiiisE.— L'origine de ce fruit est ignorée. M. L. Haniel, dont nous avons déjï parlé, prétend l'avoir vu en Normandie, il y a cinquante ans où il portait le nom de Reinette Grise, et M. Aug. Juenon, jardinier du Séminaire, dit (jn'il l'a vu aux mêmes lieux sous le nom do Deinette Grîse ou de Reinette Grise du Canada. Cependant les variétés décrites sous ces noms par Dow- ning sont tont-à-fait dillerentes. 11 fut un temps où cet ar])r(' montrait de la vigueur, vivait longU'inps, était d'un bon rapport, et où on le cultivait en grand pour les marchés d'Angleterre. Lp baril de pommes Grises valait alors $3 sur le marché de Londres. Depuis quelques années, cet arbre si prospère jadis s'est alangui, parait souffreteux et charge irrégulièrement. Los demandordii fruit en sont également plus rares, supplanté (ju'il a été sur les marchés anglais par la Roussette arde : Kxcf;^>- si très estimé al)le qu'il soit opus Si'itzi;n- ns notre liste lats rigoureux. JR CONFI- genlille petite )bertGlegliorn, jmier Pommiei- tures en lurent is, de prompte nier rai)pûrt au bre est grand et , ds des l'ruits ne rt, mais il pro- : arbres est gros l^conique ircs- î fruit est semi eux ils donnent — 29 — . encore un beau fruit très recliorcho sur nos iriarcliés. Le fruit est vert jaunâtre, presqu' entièrement lavé de rouge. Le bassin est large, peu profond, uni, calice fermé, les segments de longueur moyerme, la chair d'un blanc janiià're, tendre, juteuse, (mais farineuse lorsqu'il est trop niùr) sons acide et très-légèremeut astringent. Il mûrit vers le milieu d<* septembre. Cette variétii [tarait presqu' ignorée en dehors de la Provincq do Québec. \jfL CiniÎE DK MoNTiiKAF., (Moutrcal Waxer.^. — Cet arbre a été connu sous le nom de <( la Cira deCleghorn» pircequ'ilaété produit et propagé par M. Gleghoru juscfifen 18;{3. Il a considérablement souilert de la brouée duiant la saison dernière : mais il n'en est pas moins vigoure\ix et doué d'une grandu forc.e vitale. Il n'est cependant pas de forte taille. Tout eu étant frêle il est de bonne croissance, sa tête est large et écartée. S(îs jeunes bourgeons sont d'un brun jaunâtre, il produit jeune et charge avec profusion. Fruit : fort pour une pomme do Sibérie, d'une forme oblonguc conique très-prononcée sur les jeunes arbres : sur les arbres pluî' avancés le fruit est plus rond, plus petit, mais moins recherche tsiir les marchés. Couleur : jaune vcrdàtre paie, avec une jolie t"iute rouge. Pas de bassin, calice fermé, segments très-longs. Chair: blanche, crO(iuante, juteuse, agréablement sous acide, avec peu ou point de propriétés astringentes. Cette variété a été propagée dans Ontario et les Ktats-Unis de l'Ouest sous le nom de Belle de Montréal^ et c'est sous ce nom qu'elle figure dans leurs expositions de fruits. Il paraîtrait que M. Cleghorn avait donné deux arbres de Montréal Waxen qui produisent encore des fruits, à M. Lunn, lui disant qu'il les avait semés et élevés lui-mèm ; : toutefois il les nommiit «la Belle de Montréal. » Depuis lors-, M. Lunn, par les soins de M. Middleton lésa propagés sous ce nom. Mais par qui de^ scions du même nom out- ils été envoyés à Ontario et aux Etats-Unis ? Ce n'est certainement 'par aucune des personnes ci-dessus nommées, on si c'est par l'uni; d'elles, elle les aura envoyés par erreur. Il est possible que M. (jleghorn qui envoyait des sciona dans un grand nombre de directions se soit ainsi trompé d'adresse: l'auteur d) l'erreur, si ce n'est pas M. Cleghorn, nous est inconnu. Quant à l'erreur en elle même, elle est de date récente, car non-seulement \eCiab décrit, sous le nom de Belle de Montréal^ est connu ainsi par tous les pépiniéristes ici, (sauf M. Linin et M. Middleton) mais de plus il a- été élevé et propagé sous ce nom par feu MM. Mcivonzie, Slieppard, Danse, McKerrher et McGregor, — 30 - Po\fjiF,s PF SiBiîniE RoLT.E. — Celtt! T.'ii'i^té pstcuHivée en petite quantité dans les (Mivirons do Montré.il, print ipiilenicnl pour en faire de la },'eléc de pommes d'Amour— (pommes d'amour ou pommes de Sibérie. Le Comité, par Charles Ginn, Secrétaire. LISTE faphrimentalp:. Les pommes ordinaire et les [>ommes de Sibérie ci-après décrites n'ont pas encore été essayées ici, mais partnutoù on en a lait l'essai sons les climalà les plus rigoin-eux des Etals du Nord-Oouest, elles ont été si hautein.eul appréinées ([u'ellcs nnu^ paraissent mériter une mention spéciale, dans l'espérance qu'on ne tardera pas à les cultiver ici. DES POMMES DANS LEUR ORDRE MATURATIF. Tetofsky. — Cette pomme figurait en Irt.e de la liste des « Iron dat/s I) dans le Mimiesola, apn's le désastreux hiver de 1872-7;]. L'Arbre croit lentement. Accoutumé aux coui'tes saisons du nord de la Russie, il se développe rapidement au printemps et an com- mencement de l'élé, puis il s(niible se ralentir et concentrer ses forces pour résistera l'assaut de l'inévitable hiver qui s'avance. Arbi'o : Petit, avantageux pour les Jardins : porte fruits de bonne heure et annuellement. — Fi-uit : — D'après Downing, il est de moyenne grosseur, conicine aplati, ([uelquefois quasi-rond. Couleur: — Fond jaune agréa lemeut strié de rouge, et couvert id'une elllorescence blanchâtre. (]hair, juteuse, très acidulée, uromali(|ue et agréable. En qualité : Bon. On a fait un complet essai de ce fruit dans le comté de Hunting- don. On ne le cou.-^idère pas d'aussi bonne vente (jue J'Astracau llouge. Il est aussi plus casuel, et c'est pour cela que la société d'horticulture de l'Etat de Minnesota le reconunaaJe «pour la culture générale en quantités restreintes aux besoins de la famille.» De même quel' Astracan Blanc, ({ui mûrit en inènit tiunpsque lui, c'est un bon fruit hâtif pjiir les localités peu favorisées sous le rapport climalériq ne. We.-^lthv.— Cette excellente pomme a été obtenue par Peter M. Gibson, d'Excelsior, Minnesota, d'une couture provenant de — 31 — l'Etat rlii Mainp. C'est la seuli; pomme d'iiivor, sauf « Stowart'5. Sweet,» que, depuis \H1:\, la Société d'IiorticiilliinMla Minnesota a trouvée assez i^tiqnc; pour être l'ecoiiunandée dans «toutes les. loealités.» 11 y a tout lieu de croire qu'elle réussirait dans tons les endroits de la Province de Québec (»ù les pommes deSihérieet les duchesses d'Cddenbourg seules ont pu donner (|uelques bons l'ésnltals. Mais elle peut en nirme temps rivaliser avec d'autres en qualité, et peut-être linirait-Hllts j)ar être appréciée favorable- ment partout. Downing repiésente « le W'i'allhij» comme un arbre d'une belle venue, rnsti(jue, sain et vigoureux, et produisant de beaux et d'excellents fruits. ;:?. Fruit: De moyenne grosseur, aplati, on roinl aplati : épidern e, unie. Couleur:janne blancIiAtre, joue d'un rouge foncé du côte du soleil, taudis qu'à l'onibre le fruit se couvre de bandes brisées, «le nuance paie on de taches bigarrées. Il est qnehiucs-fois tout cia- moisi maispointillé deblan*'. Chair: blanche, quelq.iefois tache- tée de rougv, belle, tendre, juteuse, vineuse, d'un goùl sons acide prononcé, ei en somme reconnue comme dol iciiMise. Saison: de décembre à février. Ben Davis. — Cet arbre a été cultivé sur une grande échelle dai's tonte es[)èce de terraiu, tant dans les Etats de l'Ouest que du Nord-Ouest. Il n'est pas de premii-re qualité, mais sa fécondité précoce, sa beauté, sa grosseur niiii'oiiue, ses qiuilités de garde et de transport en oui fait \iu fruit de prédilection. Le Minnesota Ta retranché de sa liste » de localité favorabhi » et il menace même de pei'dj-e son rang sur la «liste commerciale» du Wis cousin, parce qu'on considère qu'il lui manque la vigueur sufii- santc pour prpspéier dans ( ec climats. Au |»!inteuips prochain il figurera sur les marches du Wiscousin pour passer bientôt dans r Illinois et les Ei;its du Sud qui lui sont plus avantageux et où il est en grau . - - ^e. C'est de fait une des variétés les plus profitables. Chf 'ge ! il a passablement réussi dans le comté de Hnntingdo' Vy est montré de bon rapport et producteur précoce tout u.~ .(, que dans les régions du Sud. Fruit : Entre moyenne et forte taille, rond ; couleur : Pres- qu'entièrement recouvert et barriolé de deux nuances de rouge : chair . blanche, tendre, un peu juteuse, sous acide, agréable, entre bonne et excellente dit Downing. Dans le comté de lïunting- don on lui a trouvé peu de saveur : Saison : de décembre à aviil. Pewaijkke.— Ce fruit provient de la duchesse d'Oldenbourg croisée avec Jonathan. Geo. P. Toffai-, de Pe\vaukec,Wisc eu est — 3-2 — ... il ., ni-is U' nom tlii li.Mi doù il ori-ine. On ne ruslioilo. Arbro n(! (M-oiss.n.o miùa. : rapport, annudloni mU, selon l^ . u„^ nn"r^'on.l lu-o-hu-UMU- lm«nnal solon d'anlres ; .l'nno , uu^» ,rnne fonlo .1. points bnlhmts gro. et P>>tit. . CU.u • ^^^^^^^^^^^^ Jù a.nse, croiinaule, ù .UMni tcudr., jntenso, son. aculu, k„uc rntiuu4-;mJ-. bonne -.saison: de janvier a nuu. WM Mmn..K.-()a a reconnn qne c'est le E-Zyar /{./ ^, cultivée dans la Nouvelle-Ecoss', depuis plus de cuiquanle ans, et qui, d'après Dowuing, poite soi vrai nom. Cependant M. D )vvning ne recoii- uait pas dans » la Dîcirie >., la C ilville d'.Vutomue.le la Nouvelle- Kcosse. M, Stai'r dans sa desciM|>tii)n de ce dernier fruit, dit (jiie rarl)re e,il élevé, porlint des b nu-geons forts et droit dans sa jeu. liesse, unis ({ui s'e'.ileui, loisi|ue l'arbr; donne des fruits abon- dants, ie» ihirds oA, liiiiftour IC' sont courts et vieuneiit toutefois sur (les branches très b)rles. L'arhre n'est pas de haute taille et requiert beaucoup de soins. En cela, nous croyons trouver de nombreux points de ressemhlance entre la Décarie et, la Calville Rouge d'automne,'! avec cependant (luehjnes diilerences. Des scions ont été échangi;sd'niie varitstéà l'autre, alin d'établir l'iden- lité ou la ditrerenct! des deux esi)èces. car, après tout, la peine ne doit pas coûter pour arriver à uue nomenclature exacte. Les amateurs devraient cultiver ce fruit d'une si grande beauté ; mais nonobstant sa rusticité, sa facilite de vente et sa fécondité, — sa- les courtiers de fruits ne le placent qu'après cinq autres espèces, sur la liste des fruits profitables. St. Antoine Hall, — est un fruit nouveau qui a été produit sur la côte sud-ouest de St. Antoine Hall dont il a pris le nom • Le pramier arbre de celte variété doiuiait des fruits, il y a déjà au moins trente ans, et fut subséiinemmiMit propagé par les pépinié- ristes d'alors. Feu le Révérend Pèro Villeneuve, ^l' un des anci(Mis présidents de la Société et l'un dos pronioleiu's les plus zélés de ses idées) tenait ce fruit en grande estime, et M. Archbold en recommande fortement la propagation. M. .Tas. (lorman, dans le sol léger et sec de son verger, ena obtenu des fruits variabli>s de fornu' et de qualité, tachetés, en sonnne, peu satisfaisants, mais partout ailleurs, sur son terrain, et dans le verger de M. Horrigan, snr un sol humide et ferme, l'arbre et le frnit ont également bien réussi. L'arbre est d'un bon rapport amiuol, Frnit: IMntùt gros (jun moyen, rond aplati, jaune, tacheté et lavé ou pres(ine couvisrl de ronge. Chair: blanchâtre, f(,'rme, croquante, serrée, d'un sous acide prononcé quoi(iu'nn peu sneré. Saison, décembre. L' ses pi'olucteu''s, de ti'ois \ six semain 's plus longtemps, l>ii devr.iit l'ess.iyer un peu partout et sp;'cialeii'en;, là où la l''aiuini.se se lacii'''te fort.'Uieut. — 30 -r St. H.la.ro, puhhôa I>.-,ris, en 1,^37. Cette ponnuB .i élo .lerrit,, e^al..niPntpi,- Poit ..m, on LS'ii;, et par Duhamel en imi>. Tons s ac.u3.denl a le recon;iai;re eo.n no un des meilleurs fruits do l'rance. C.l!,e -. Calville d' Ahbottsfurd," nomme nous la désif,M.orons à 1 avenu-, a été transplantée de Saint-IIilaire, il y a vingt ans, et ms- que la les pépuiiéristos et producteur, de IVuits de l'endroit ne pa- raissent pas l'avoir connue. I/arbre, dans l'i pépinière, est droit, pas aussi rustinun qno la ;ameuse o.i la Baldwin du Canada; dans le ver-^er, il forme un. t.M.î .compacte, serrée, ne .«'étalant que sous le poids des fruits • ses branches sont vigoureuses mais le tronc et les fourcats soni snjets a se fendiller un peu, en sorte que des arbres plantés depuis d«x huit ans, les plus vieux existant actuellement ne pronietUMii; pas une aussi longue vie ,,uo !a Fameuse. Donne des fruits. l'aussi bonne heure que la Fa.neuso, et rapporte presqu'autatU qu'elle iM-uit rdepre.. aussi grosqne la F.im.nse, (los auteurs américains l. ■•.présentent comme gros, et lesaut.mrs français comme très gros ) I^orme, entre aplatie et ronde-aplati.,. et légèrement conique très souvent garnie de côtes, do la bas . au som n H, bassin j.'ofondé'- ment ride ; coulonr janaâtre, avec une.jo .., rougissa:u;, du côte du soleil. (Jiair : blanchàtr.^ ferm ^ f,MMnnl.un ., juteuse le-ère- rn.nt sous acid., s,)u/ent un peu su.-re.. maison, jusqu'en mars C'est en réalité une-bolle pomme de table aujounriini, dans la plu- part des districts de la Province. Parmi li^s autres Calvilles niancli'is. nous devons mi'nlioimer la Calville Blanche d'Hiver, .le Saint-llilaire ; (;t la Calville Blanche d'Eté. La C.vLViLLii Br.ANiniK d'IIivicu uk Saint Hir-Aïun est in produit de semis orif^'inaire de Saint-llilaire, dans le verger tl' l'en Jean Marie Dncharme. Le premier arbre a i;;ipporte, en iS-2.?, et dumii' encore des fruits. (i)uid sa nruvcn ince, m lis nous sfmimes sous l'impression ([ui; c'est la p') u:n • décrite par Saint- Hilaire et si bien représentéi; il.iiis son alb un iihHtr.v Klle r''s~ semble d'une l'ai;o;i fr.inp inte à la C ilville dAlib.ittsford, quoi- qn'elle en dillere grandement par sa saison de miluration et de garde Après un doulde essai qui en a été l'ait à Saint Ililaire et à Abboltsford elle a été jiigee de (|!iaiité inférieure. Nous n'en ferons mention que [lonr la puiMée (|n'elle [)eut avoir dans l'iilen- lification des diverses espèces de Calville. La Haldwin mr Cana!)a — est un plant nouveau iseedlingi origi- naire du verger d'Alexis Déry deS;iinl Ililaire et isuivant l'opinion commune) de la ponuii^ de Fer. Mv. N. C. Fisk en a f.iit l'essai à Abbolstford, en 1853. Il s'est montré vigoiu'eux, fort oi; rustique, — 41 — flans la pépinière, el ces promessf's ne se sont pas démenties dans le verger; il fut en conséquenre ronsiilérahlenuMit propagé et planté. Mais sa rnstioilé n'a pas inré, et maintenant M. Fisk désire attirer i'a'tontion snr ses arores, plantés il y a s'mz-î ans, ~(), elle n,j:urait é^aleunjnt au premier raiii:, dans un rap|)ort de l'Klat, sur riiortienllnre. C'est notre mtnllear [trodni-tenr, et le fruit se veiiil $3.00 le baril de trois minois. CITÉ ET FAUBOURGS. F.imeusc Ht. Lattrent Alexandre Peneh (of Montréal) Ro I Astraclian îStrawberry (of Jlont.'eal). Diioliess of OMeiibiirg Klngof tho eippli.s Poinnio BariO MeOregoi'H Baklii;; l'omme Grise Doiirassa I Ir •o o S ^ ! ^ ^3 V -^ O 1 M o a o o O o ., Ih c O O H Q : 'o 'A ■o o o O I c; o S 3 .Sa >1 " i 3 5i ^ 3 , - ■".•-s'i-s 1 1; o a 2 ;t 1 1 2 ■•{ 2 1 2 i; I — 43-- CAMPAGNES. i 1 1 d O 1 . o '■■> 1 '•^ o o 3 6(1 ; \£ c 3 ■3 1 2 Fanii'uso H:, remirent Iliiil Aiilracliaii Uuchess of Oldenbuig Alexandre (foklen Riissctof \V. N. Y. Talman's Sweet Oolden Bail (Jravensteln W. W. Calville d'Abbotsford AV. W. Calville de SI. Hilalre Wlntor Pearmain Ualdwln Hubeardslon's Nonsucli Northern .Spj' I^ate Strawborry 1 1 W. W. Calville do r/r.slet Co, 4» la Fampusp. Sur le niaiclir loral, les prix poiiI mniiis ôlpvt''s. Kilo rlrniaiifle rpalrnionl mic vriilc iiiini( de toutes celles nuMitionnées jusfjn'ici, tant pour sa santé ipie pour sa itro- dnction. De vieux arbres de celle espèce oiU, donné des récoltes d'un tiers seul» ment au-dessous d'une récolte de Fameuse, et le Jruit se vend $'■2.00 cl parfois $-2.'yO le minot. I.e Comil" des Fruits a établi, l'année d.'rnière, que cet aibre requiert un sol profond et bumide. Il demanili; i.ne plantation espacée, sauf dans les cas où il a été essayé autremeiù, avec, succi's, ou dans un sol favorable à une iilantaliou plus rapprcx bée. LA DUCHESSE D'OLDENBOURG. Il est grandement à regretter qu'une variété fausse ait été im- p0)tpe et proi)agee sous ce nom. Cesi pour ce nmlif, que le nom de celle pomme n'est meuliimuee qu- trois fois siu- les listes de la cité, taudis (|ue dans les ca:;r)agues où eib; est conniu', elle est cottee, en moyenne, avant la Saint-L.iiirent. File raj. porte près qu'autant que la Fameuse, sinon ariir, le fruit se vend de $1.50 à V2.00 le minol. La Prclic (de Montréal), se développ:; rapideiuiMit jnsf|uà une 'orle taille, mais ses fi'uits sont clair semés. Ceux du centre un'ir' - sent plus tard que ceux du debors ei paraissent de qualité un peu inférieure. L'arbre vit longtemps, rapporte euv'rou les trois quarts d'une récolte de Fameuse et le fruit se vend quelquefois ju.squ'à $1.50 le minol. 11 exige un prompt écoulement et un mai'che voisin, iô oùuiidoiUulratispartoi'lansdospaiiiors.C'est une raisoii,ponrcjiie dans los c:iio,s, on no rappivcio pas comme arliclo do vente do première clai^so. La Fhaisk (ilo Montréal) rapi),irte nn peu moins que li P^'che mais se vend mieux ai; minot, en sorte ((ne plusieurs ont hésité à doiuier la préférence à l'un où à l'antr*! des deux fruits.Ello mûrit un pou inégalemont else vend de $!.:)0à $2.00 lo minot, et les éclianlillonsdeprc^'niierclinix oitliennent (jnehine fois des prix plus élevés. Pour un fruit liàtif, il se trausp)rte l>ii> i et no requiert pas une lro[> prompte vent-. Cette qualité lui doii.ie de la valeur pour la campaguf! comme pour la ville. Ainsi, l'on voit qu'à JJotitréal. il y a profit à cultiver des fruits (lui ne supportent pas de lun-s ti-ansports, car, il est bien entendu que les pri.v indiqués plus haut ne se rapportent qu'à des fruits de première classe et nullement altérés par le transport. Nous consta- tons aussi q'ie plus les fruits sont hâtifs plus ils se vendent cher. Au sujet des variétés d'hiver, il n'y a pas accord d'opinions dans les districts ruraux. Cependant, ime et peut-être deux de ces variétés sont nommées dans chaque ca--, parmi « les plus profita- bles pour la vente,)) Ce qui démontre que nous manquons de pommes de longue garde poiu' les marchés locaux ; parmi celles- ci, la Rûugette Dorée et la Swcct Ttdinann paraissent jouir d'une très grande laveur. Toutefois, sur le marché de Montréal, il n'y a pas moyen de lutter contre les produits d'Ontario et des Etats- Unis. PLANTS NOUVEAUX NON-PROPAGÉS, \lkui:, Ponlrc dr leur maturation.) Au sujet de plants nouveaux non-propagés, nous pouvons faire nu peu puisque de les recommander simplement à l'attention. La plupart de ceux (rue nous avons examinés viennent de chez M. Newmau. Nous aurions aimé, pouvoir joindre à notre rapport siu' la qualité du fruit, l'appriHùalion du propriétaire sur la pro- duction de l'arbre, sur les avantages (^u'olfro le fruit pour la vente etc., et en mimie temps convenir de certains noms pour ses varié- tés non encore nommées. Les chaleurs si fortes de l'ét? dernier peuvent nous avoir induit à rabaisser leurs qualités de garde. — 1() — Newman No. 37, nu ivi>i: lîi; Keinictte.— Kiiiil, eiilro inoyeniu! 1,1 bonne giwseur, loiiil aplati, d'un blanc verdâtre, avec de nom- brc'usi'S Uichos de moyenne giandenr. Chair, blanche, tendre, assez jiitense, agréablement acide. >aison, du milieu de septem- bie au milieu d'octobre. M. Hamillon en fait des éloges comme IVnit de dessci't. M. Gibb n'est pas du mémo avis. Il a chargé abondamment l'année dernière. Newmax a,— C'est une petite ponune à dessert, de forme aplatie, presq\i enuciemeni javee ae loiigo iiuie, sur lequel se détachent des bandes e". des taches d'un rouge plus foncé. Chair, blan'diù- Ire, très tendre, juteuse, d'un goûtdoux sousacido, trèj savon reu.x. Saison, septembre et octobre. Usage, pour le dossert seulement. Le Veudun— est un arbre do quinze ans de plantation, dans le verger de M. John Crawford, de Verdun, dans lu municipalité de ce nom. L'arbre est quelque peu dressé et rapporte de deux à trois barils par année. 11 a poussé dans un sol ri.-he, une forte marne avec un sons sol gldiseux, et cependant le fruit ne se macule pas comme la Fameuse pourrait se maculer dans nn tel sol. Fruit, dépassant la grosseur moyenne, presque rond, légèrement aplati, jaunâtre, presqn'entièremenl lavé d'un rouge clair, semé de tache» d'un ronge plus prononcé. Chair, blanchàtAO, ferme, juteuse, agréablement sous acide, et d'un grjût éxcjuis. Il paraît vivre très à l'aise dans le sol qu'il occupe. ( 'est une bonne pomme de table, quoiqu'elle ne vaille pas la Saint Laurent avec laquelle elle égale les prix sur le marché. Il existe un arbre au nord-est de la serre de JNJ. Newman, d'en- viron quinze années d'existence, dont la croissance a été lente, à canse d'une charge exubérante, du défaut de soin ou peut-être d'antres motifs : un ai'bre à tète étalée, dont le fruit un peu aplati dépasse la grosseur moyenne.. L'épiderme est presqu'entière- ment couvert de taches d'un rouge vif. t.^air: blanchâtre, cro- quante mais tendre, agréablement sous-acide. Saison : octobre ou novembre. Usage, dessert, cuisine ou marché. Cette pomme, par sa forme et sa grosseur se rapproche du type de la Fameuse ; Elle ne la vaut pas par ses qualités et n'est pas d'aussi bonne garde, ni.ais elle c!iai-ge mieux, et n'est pas exposée aux meurtrissures et lorsqu'elle en a, elles sont fort apparentes. Elle' serait de bonne vente. M. Newman fait les plus grands élo^'es ;,e sa fécondité et de ses qualités de vente. Y 1 — \i — T ^ V Il (.'xislo ir.i aiUn; iirbro sur loà tiMTaiiis do M Nowniaii, à i.ii t'iulroil. où il y eût aiilrulois une i)!![)iiiièfo, .l ont fourni le marché de Montréal de si beaux fruits, U . -51- pondant un si grand nonibro d'années, et comparons les avec loi (conditions d'Gxistenco dos poiriers modernes. Pour les premiers liront ote plantés dans un sol original défriché ou employé pour aes luis agricoles. Jamais on n'aurait songé àenricliir le'sol par des stimulants artificiels, avant de planter les arbres, et tout l'ali- ment qu'on luidonnait ensuite se résumaitdans l'amas de feuilles mortes qui pourrissaient à Ijur pied, la neige fondue et mie juste mesure de soleil et d'air : Avec un traitement aussi simple aussi naturel, les arbres, il est vrai, ne se développèrent que len' toment chaque année,mais le bois de ces arbres était aoùtéàpoint cl partant en état de résister aux rigueurs du climat, sans trop en souUnr; et lorsque l'arbre donnait des fruits, il y trouvait une protection contre les dangers d'une croissance trop rapide, et ainsi la sanlo et la longévité se trouvaient acquises d'elles mêmes sans r intervention du jardinier, qui n'avait pins qu'à ramasser les iruits. De combien dillere la plantation moderne, la culture et les soins qu'on donne aux poiriers, dans leur passage rapide de la pépinière à leur mort. Les horticulteurs, pour obtenir de belles poires emploient les mêmes moyens que pour cultiver de beaux et succulents végétaux. Avant de planter l'arbre ils commencent par saturer le sol d'engrais ; après l'avoir planté on entoure le pied d'une abondante couche d'engrais, Los jeunes arbres, pro- v(Miant généralement do péjjinières cultivées dans des régions plus tempérées, ont été propagés et ont grandi dans un sorainsi fortement épicé d'engrais, et sont aussi développés ù deux ans qu'ils devraient l'être à quatre dans notre climat. Leur bois, d'un tissu lâche, à moitié aofité, est incapable de résister aux ri"-ueurs de nos hivers et la conséquence est qu'il en meurt une forte partie presque de suite. Quelques uns d'entre eux se développeront un peu ramiéc suivante, pourront mûrir leur bois et vivre, et peut-être que l'année d'après, ils pourraient poursuivre cette croissance également lente et mesurée, mais ayant pris pied dans un sol riche, fort en engrais, l'arbre en use à discrétion et prend un dé- veloppement extraordinaire, qui réjouit le cœur de l'horticulteur. Ce n'est hélas ! que le prélude d'un amer désappointement. L'été a été trop court pour permettre au bois de s'aoùter convenable- ment, et l'arbre va succomber tout probablement sous les atteintes du froid dn l' hiver suivant. Il est d'autant plus difTicilo du trouver la cause de la destruction que souvent, au printemps, les arbres |)araissenl n'avoirnuUement .soullert. Ce n'est qu'au moment où les (îhaleurs poussant l'arbre à la croissance que les parties soûl'- — 52 — frautes commencent à Lnuiir, et qne cette croissance, qui prenait une bonne aiiiire, se ralentit tout-ii-conp, qu'enfin riiorticuitenr conrilate son infortune. Ce n'est pourtant que le premier envahis- nunt du mal, car, à cause de la grande quantité de jeune bois que détruit /é? «;;•()/(• (^i''e-bliglit) le développement de l'arbre devient iusiguifiaut et toute la sève se poi-te aux branches et aux bour- geons que la maladie n'a pas atteints : et un grand nombre de OOiinnvides jaillissent des points sis audessous des parties avari es Plus d'espérance de maturité pour cette croissance pléthorique et ces bourgeons de surcharge, en sorte que le sBCond hiver ajoute aux malheurs du premier d'une manière l'at.ile. Autant vaudrait arracher l'arbre de suite, eu sa maladie est vraira3nt incurab'e. Pour la môme raison, il faut éviter d'émonder l'arbre à grands coups, par crainte de détruire l'équilibre de la croissance et par- tant empêcher le boisd'aoùter. L'arbre grandissant vite, avec une sève abondante, il est avant tout nécessaire de surveiller l'unifor- mité de son développement dans toutes ses parties et surtout de l'arrêter à certains points en pinçant .l'extrémité des bourgeons, une ou deux fois durant la saison, de manière à permettre au buis de mûrir et de s'endurcir vers le commencement de septembre. Parlant de là, le mode de culture du Poirier sous notre climat est tout tracé, et il ne nous reste plus qu'à ajouter quelques obser- vations à cet essai préliminaire, qu'on pout également appeler une préface d'un catalogue, préparé sous les auspices de la Société d'Horticulture de Montréal, réunissant cinquante variétés de Poires propres à la culture dans la Province de Québec, Sol. — Aspect. — Abri. — Plantation. — Culture. — Toute espèce de sol bien drainé et bien cultivé, de la glaise ou du sable marneux convient à cette plantation (sauf le gravier ; un sous sol grave- leux ne convient pas non nlus.) Le sol doit être défoncé à fond, au lieu d'être labouré par endroits pour l'assiette des ai'bres. Les v(;rsants à pente douce, au sud ou au sud-est du pied des monta- gnes conviennent admirablement, et si un abri convenable y manque, il est facile d'en obtenir un en plantant une rangée serréi! d'arbres toujours verts. Outre cela, il faudra avoir soin de lapprocber les plants des poiriers plus que d'ordinaire, ce qui est recouunandô dans divers traités d'horticulture, aiin que les arbres puissent se prêter une protection mutuelle en hiver. Plantés à une dibtance de huit à dix pieds les lUis des autres, les arbres grandiront et donneront des fruits pendant des années, sans se nuire les mis les autres, et plus tard s'il faut les espacer pour la — 53- Circnlation d« l'air et le dégagement des branches entrelacées on taille dans les moins bonnes pour conserver les nieillem-es 'on doit se procnrer les plants à l'automne, les coucher durant l'hiver et les couvrir avec de la terre de surface. Il est aussi à propos d.» faire observer que des arbres de sept à huitans doivent avoir la nré- feience sur de plus jeunes, parceque les arbres de taille ordinaire sont exposés à être brisés par la neige on par la gla-e en hiver Aïontons qu'eu enlevant et en transplantant ces arbres on provo- que le fr,..f a ^•enir, et c'est un grand avantage que d'avo.r des plants qui produisent de bonne heure, afin de contrôler les excès de croissance et d'assurer la maturité duJHnnebois. Après que I arbre a rapporté, on en couvrira le pied d'une mince couche de ohanx, de cendres de bois et d'os broyés mêlés eusemble,et cela tons les antomnes, avant les premières n.iges. 0:i déterminera ainsi une croissance de bois de courte durée et ferme, et qni mûrira de bonne heure. Quant à la valeur des fruits provenant de ce mode de culture du Pmner je puis en rendre témoignage, pour en avoir obtenu à Mon real, d aussi beaux, d'aussi agréablement colorés et parfaite- ment murs^ a point, de Belle Flamande, Virgalieu, Beurré dAmahs, Bdle Lucrative; Laurent, Glout Marceau et Easter Beurre, que tout ce que j'ai vu de plus beau des mêmes espèces, dans les expositions pon.u ,,^Mq,u.s de Boston, de New- York Phi- ladelphie ou de Belgique, de France et d'Aueleterre. i I POIRES. I CATALOGUE. DovEwi» D'Éric. —La mHilleure poire h.Uive : rie petite taille, pre.sriiie ronde. Finit : croit par grappes, un peu roussàtres. Cou- leur j.iuniUre, avec une joue ronge : pértoncule allongé, un peu rharnu dans la chair : mûrit du 1er au 15 août, réussit bien sur cognassier, mais p nir nos climats, c'est le poirier qui lui va mieux J ■ Osband's StîxfMER.— Grosseur : entre petite et movenne, pyri forme. Fruit: Fondant, excellent. Couleur : jaune dore, teint et ta<-,hete de rouge cramoisi .• Mûrit en août, rapporte jeune sur cognassier, mais vant mieux sur franc, dans njtre climat. SupRiÎMK DE QuiMPER.— Grosseur : entre petit et forte moyenne, ronde, rougcâtre, et rouge du côté du soleil, et semée de po.nts roussàtivs. Chair : fondante, parfumée et bonne. Mûrit à la lin d'août et au commencement de septembre. Je ne l'ai cu;tivéAnoiiRKL'n. — Vi\o tùs belle poire de France, entre grosseur mo'y en n^ et forte et de première qualité Couleur, jaiuie lirillant et couvert d(! tâches roussâtres. Sa forme est particulièie, et se r.xcell(Mite qualité. L'ai-bre est rustique, rapporte de bonne heure, et doit être ^jretfe sur franc pour nos chuiats. Le fruit . 'ssemble au Doye ne Blanc par la fîirnie < t la couleur, mais il est plu.s gros et l'e|Adtiiue est plus rugueux et moins uni. Mûnt en octobre. Urbaniste. — Voici une lu lie et excellente poire, mais malheu- reusement, l'arbie rapiiorte tardivement, .l'ai eu des arbres do trente ans (]ui n'avaient païeu(;ore donné de fruits. Pour ce motif, il vaut mieux le greffer snr le cognassier > l [»iiii'er to.H les boui-- geoiis vigoureux avec soin, de lu.uiière à détourner au prulit de l'ai'bre entier tous les moytus de rrmssance. Le joint entre le tujet et la grelle devrait être couvert dan moins trois pouces de terre et entouré d'un jjetif ccdlier de glaise molle Cju'on lui aj> ■■•rt!Wl-;i!, l.li.Iiie n>,rès l'opération dt' la gi.AÎj -, par r.o ni3von,oii enipi-chaiM le cognassier d^ pourrir, ce .i;ii arriverait iiifai!libi-3ni3nt si le joint se fait à la ! nriaco du sol ou un pni au des3ous,comm3 on lo recomnaandc fréiiuoniinont ; la sol e^t lûon anionbli, mais on n'y ajoute aucun engrais. F/' tVuit de cette variété est très gros. Cou- leur : jann<> (dair, couvert en entier de tacJios roussiUres. Forme : pyrilornie tronqué. Chair : Coudant.', jnt.Mi:;e et riehe. Mûrit en novembre. Di':Mcr:s u HAnnicNrovr n'.^NT.Kns.— Une tr'-s b die variété de France, de très bonne qualité. Fruit, entre moyenne et forte taille, large à la lase, et diminuant graduellement jusqu'à sa queue. La croissance do l'arbre est lente, et il y a lieu da croire qu'il réussirait bien ici Mûrit en novembre. WiNTKn Nelis.— La meilleun- pore liAtive d'hiver, entre ronde et pyriformc, couverte de légère^ taches de l'onga canelle. Goût : exquis, fondant, butirenx et juteux. Mûrit de banne heurj en décembre, et se garde bien. Lawrence.— Ci.'tte b:dle pjire est origi.iairo de Flushing (Long Island), et elle est une des variétés modernes les plu" estimées. De forte grosseur moyonne et pyriforme. Couleur : jaune clair, uniforme. Chair.- fondante, butireuse, juteuse et aromatique. Mûrit on décenjbre et janvier. Glolt MoncE.vu.— Une f.vs belle poire franraise d'hiver. L'arbre est rustique, mais ne donne des fruits que très tard. Il vient bien sur les cognassiers, et c'est une des rares variétés qu'on peut cultiver avec avantage sur ce sujet, si on la cultive uans les conditions ci dessus proscrites. Fruit : entre moyenne et forte grosseur, se rapotis^an'^^ soudainement ver.3 le calice qui est garni de eûtes et iiavgnUer, Couleur: jaune verdiUro, clair. Chair : londanie, bulireus.', juteuse et très savourauss! Mûrit tout le 'ong de décembre et janvier. Bi:rnriÉ L,\N(iEr.ii;n.~Uiie très belle poire d'hiver de l'Ile de Jersey. Grosseur : Kntre moyenne et forte, pyrifuinie trouifuée. Couleur : jaune pâle, avec une teinte légère de rouge, Chair : tendre croquante, jufimse et bonne. Mûrit en décembre et janvier. E.vsTEa EEcnnÉ.— Beaucoup de personnes considèrent cette poire comme la poire tardive d'hiver la meilleure qui ait jamais existé, et quand elle est bien cultivée et mûre à point, il n'y a aiiciuii! poiro dt! lu saison (|iii un appiocho. U'arbrJ ut) i'cii>;sil jias hiL'ii dans It s lOtals Unis, cl il parail qu'on y a du la [xmuo à r.uidn* Iti fi'uil à nialiu'ilo. lOi, à Mouln'ial, l'aibro est rusli(|U(!, sou rniil vient ItiiMi et mûrit l'aclUiinfinl. Variant entro oval l'I pyril'oriuc. Coultiur : jaun(3 Umik;, uvim'. nno li'j,'i;rL' tnintc do vcnnillon parfois. Cliiiir : blanche, londanlo, Imtirensiî, juteuse et rielie. .l'ai eu dans !(• mois mars des éeliiuitillons do celle poin;, aussi beaux el aussi m'u's que tout eo que j'en ai vu eu n!!lgi(iue et eu FruncL'. J^o Truil mCiril de lévrier à avril el on le conserve parfois jusqu'en juin. PouND PiCAn. — Celte belle ancienntî variété est cullivée eu grand aux HUils-Uuis, pour l'usage dd la cuisine et avec un ptMi de soin apporté à sa culture on la réussirait bien Ici. C'est un fruit très-gros, de couleur vert foncé, et couvert do points vi^rdà- 1res. Régulièrement pyinforme. Chair : dure et sèche, mais très- 4>slimée pour ses qualités culinaires et de longue garde. CoMJMit-A. — Une lielle grosse poiro d'hiver d'excellente qualité i)ri"^inaire de l'Etat de New-Voi'k. Forme: pyriformc ovale. Cou leur, jaune doié : nnuil ru décembre et se conserve justju'.iu milieu de janvier. Vicaire de Winki'iei-d. — il y a do grandes dovergences d'opi uious sur l'appréciation de la valeur de celle poire; nombre d'hor- liculluristes des Etals Unis la tiennent eu haute laveur. Elle réussit mieux ici sur franc, cl dans un sol maigre (je veux dire par là im sol qui a été cultivé mais sans cire enrichi d'engrais), car l'arbre est porté à une Inrte croissance exubérante, qui rem- pêche de mûrir son bois. Le fruit est gros ou très gros, pyrifornu; allongé' Couleur jaune, verdîllre, tendre, croquant et juleux (juand il vient de mûrir cl il mûrit tout le long de décembre. BicLLE Ei>iNE Dumas. — Uno belle poire de France, de première tjualité. Dj moyenne à forte grosseur, épidémie polie, d'un jaun(! verdâlre clair, pyriformc IroïKjuée. Fruit, fondant, tns juteux et riche, mûrit de bonne heure eu décembre. Passe Colmar. — Une ancienne variété do l'ran(;e, d(; forl(î taille et d'excellente qualité, mais l'arbre est tellement ])rodigue di; fruits qu'il i'audrait lui enlever au moins un tiers de sa charge. Pyriformc obtus. Epidémie, jaune brillant, couvert de taches roussâlres. Chair, butii-euso, fondante et juteuse, avec un goût très aromatisé. Mûrit depuis novembre jusqu'en janvier. 4. 1 *. — c>:\ — >' l-i liia'sn.'i • a.:»,l,!,,„ ,.|l:.s ,.l,ani;,.„i ,l„ v,.rt ,,„ j,, .'■ """" DES cp:rises. L'cspî'co ([lie l'oxpérieiKU' a l'ail coiinaiti'e comme la plus rus- tit|iiot'lla pliissatisfaisaiitoesî, la Lalf Kentish on la lioufic Cum- iinmc. Oii r.i !^t;ui(1(miu'iiI, propa-ùe au moyon de gourmandes. La lùn/i/ lUclimond ou True Knilish qui usa rurolh; sur h pihhnciik', n'est pas connut' du coniilé. \ùxKii,jUsh Mori'Uo manque un pende rusticité, mais ce tjn'oii croit être des plants nouveaux de cet arbre, en sont des ^our- mandes qui ont été propagées depuis un -rand nombre d'années. L'arbre paraît aussi vigouren.v que le Lati; Kentisli, et rapporte, selon les nii;',, une bonne et une laible récolle alternativement,' selon d'autres, UHe bonne récolle tous les deux ou trois ans. Fruit, de grosseur moyenne.— En couleur, quand parfaitement mûr, d'un noir rongeâti-e, avec une ciiair pourpre foncée. Goût, richement acidulé, l'acide s' adoucissant avec l'excès de maturité'. Mûrit \m peu tard et est de bonne vente. X DES PRUNES. pas trouver de satisfuMinn ,„.• 1^ ^ ^^* ^ l'avance de n'v ils douze , ;":t2 " .::;.fe;:c^™■,':!^[''"^'''^.'^'^'""■ abrités de la cité • et nnn« nn •^"''^"'^* ' "^'''"e dans les jardins notable dans es ' aua it^ "pouvons trouver aucune différence Nous ne pouvons Ztvau" ^Tf ^'^ "'^^•"'-•"''«^ ^'^«''«^és. variété de prunes car nn?, ' '''"'^''^' <-omparative d'une tous les deSâs da , n iX-l' '^•" ^'^P'"*^''^ *°"^ '«« «"^ «^> les trois oun^tre r , "' ''^Pl^'^^-'«''Mn' une fois tous conditions d'elienr "" ""'"" '"^'■'^'^' ^^' ^^^pendant ses uuions a existence paraissent également favorables. LES DIX MEILLEURES VARIÉTÉS. Dictateur (de Gor^e )— '"'*.a ,1.-. „ k Vigoureux e. pLssau" t^ud C™dl " a ""^'^ '''''"'''' tons ceux de son espèce ,„, , , ,. "i" '' *"'" """'l™ l"» leur, bleu r^^X^Ï^^^,:^^^:^]!"'''''"''"' '■»°'>^^. »"■ «e,U,.e, fen,.,, .ri. i .eus" r e' che^ur-?""''- ^"»'^ ^ ™"- a ...us,„...e, „„-„,. .„.;„. ,a s;::!^e^r,:eT"::;-j„r ceux de sa da.L. ' '" "'""^"" ''S"'-* * celle de .„us em'^eùcf °:;i,:;: :Xt™;t::u,f ï "''■ "™" -» '*="^« — 08 — (lue rAîiiiral. l'niil. mi ponce et demi de diamètre, et rosseni- blaiit de l'orme ;i la ^ Grecii 0'(i[jc^< (•oiilcur, pourpre avec dus rou^ seurs, et \ino lé.m'.'re eillorosceiicc. Chair, l'ougeàlre, courte et de peu de durée ; maissucrée, mielleuse el jikis savouri-use que celle d'aucun antre produit ou plaut de Corse. LOMUAUU, GllKICN GaCC, PoND's SKKUUNr,, BllADSU.WV, Wai^hinu- TON (de Bolmer,) Br.KiacEn's Vim-.k v:y Cok's {.Ioi.dkn Drop.-- Los opinions sont f^randement partai^ées sur la production etlaïusli cité comitaratives de ces div-rses variélés. C'est pour cela que nous les indiquons sans les décrire. Les variétés suivantes ont également bien réussi, savoir: Apricot, l>lue Impératrice, Coe's Laie Red, Colunihia, Duane's Purple, Larly Favorite, Early Or- léans, Goliath, Guthrie's Apricot, Gulhrie's Topaz, lluling'sSu perb, Luperial Gage, JelV-rsou, Lawson's Golden Gage, Long Scarlet (de rusticité plus ([ue moyeime), JiIcLaughliu, I riuce's Yellow Gage, Purple Favorite, Peine Claude de i]:ivay, Smith' s Orléans and Yellow Egg. La propagation du prunier se fit d'abord au moyen de rejetons. Les arbres de cette provenance n'ont pas d'aussi bonne racines que les produits de semis,et ont une tendance jjrononcée à produire eux-mêmes des rejetons. Dans son livre intitulé: nAmericau Pomology,» p. 05. Warden dit que pendant un certain temps les arbres issus de rejetons sont remarquables par la précocité de leurs fruits. Nos observations ici no viennent pas à l'appui de cette assertion. Mais la propagation de la prune par les rejetons est si avantageuse, surtout dans les campagnes, pour nu arbre qui dure aussi peu longtempjs, que nous espérons qu'on en tentera encore l'essai. Feu Henry Corse, a lait une série d'expériences intéres- santes dans la rue du Collège, depuis 1810 à 1830. Il sema les noyaux des meilleures prunes qu'il put se procurer, en les enle- vant directemeiai de la chair. Parmi les plams ainsi obtenus, il choisit ceux dont les feuilles étaient les plus larges et les plus épaisses. On propagea ensuite ceux ci, au moyen de rejetons et de bouton.-. Lorsqu'on peut obtînir des rejetons ou des bourgeons sur leurs piMiire racines, il faut leur donner la préférence, mais dans le cai < ontraire on les recherchera par le marcottage. Dans un certain cds, «Washington» ainsi grelt'é de rejetons, et de marcotte, réu.-;sit mieux que par l'écussonnage. Voici loà plus belles variétés provenant de rejetons. FoHDKN sKEDLiMj. — D' uiie crûissuitce laplde, çliargeant abon- damment tous les deux ans. Fruit, gros, oval, bleu et couver- — C9 — d'nne balle efflorescenoe. Chair, Jauriiltre et ferme, jiUense et agroahle. F^ropriétés ciiliiiaires de première classe etfàcileà trans porter. Saison, vers le 15 de septembre. SÀuvAr.EON (de Corse).— Cet arbre si fort en bois est plus rustique et vit plus longtemps que la moyenne des pruniers. Jl produit autant (jue l'Amiral. Fruit: Rond et d'environ un ponce de diamètre. Bleu foncé. Ch;iir: rougeàtre, très ferme, modérément juteuse, adhérant un r»''n ;iu noyau, d'un goût sucré et agréable. 11 mûrit en octobre e iors.|ih! les autres prunes sont passées, et il commande ainsi les prix les plus élevés. On peut le transporter partout. On ne croit p;is que cette variété produise de rejetons et un très petit nombre produis -ut des bourgeons, mais nous mentionnons le dou'te avec espérance que le contraire existe. Grkkn caok seedlini; (ainsi nommé). Petit arbre d'allure lianlie avec une tète dressée et compacte, rapportant tous le;* deux ans. Fi-nit : petit et rond, j.ume blanchâtre, avec une nnan(-edu coté du soleil. Chair: ferme et juteuse, d'un goût sucré et riche, estimé à la cuisine et supportant bien le panier- mûrit vers le 10 de septembre. ' Damson.— Ce petit fruit oval, pourpre, acide, se propage par rejetons, dans h comté do lluutiugdon. L'arbre ne rapporte en cet endroil qu'une fois tous les deux ou trois ans. Il commande toujours di!s iirix très élevés sui- le marché de Boston. Bmcue d'Ormcans.— Il existe d.'s milliers de cet arbre au- dessous de Ouébec, surla rôt.! nord du Sainl-Laurent et dans lie d'Oile.ins. Il vient d.ius toute espèce de sol, depuis le sable 'eg.'. jusiiu a la glaise la plus lourde. Ou devrait en faire l'essai ici. Fruit : petit, rond oval. Couleur : bleue avec efnorescence. Chau': jaune verdàtre, ferm(>, acide : prop.iétés culinaires très eslimées. Ou peut le transporter en barils. Saison : ocuobre. Jaune n'Oiu.ÉANs.— Cultivée également en quantité pr. ., de Québec, est un pou plus grosse mais presque du même type que la bleue. j i i Cleghorn's Blue Gage— est un plant du \yy^ du Blue Gage. -70- C'est un arbre rustique, portant une tête dressée de moyenne grandeur et qui donne de bonnes récoltes. Fruit : au dessous de la moyenne, oval, avec une suture pro- fonde. Chair: verdàtre, tenue, rroquaute, ju'euse, douce, acide Il se transporte bien et il est do vente facile. Mûrit vers la fin de eeptembre. Le couiilé des fruits, par Charles Gibb. f M m le DES RAISINS. La réussite de la Viticulture dépend moins de la nature du sol que de sa préparation. Si le sol est humide ou aigre, ni l'engrais m 1 emondage, ni les soins ne rendront la vigne profitable ; et d'un autre côté on peut dire que tout avantageux que soient le soi et la situation, il est essentiel que l'emondage, le pincement et 1 éclaircissement soient attentivement pratiqués durant l'hiver. Nous ivcommar.derons aux commençants de débuter avec peu de variétés, et p^ts plus d'une ou deux vignes de chacune ; s'ils réussissent bien, ils pourront dans le cours dequelques années par le marcottage ou par d'autres m-lhodcs, se créer assez de pousses dans leurs propres vignes pour en planter des arpents entier^•. Quand au choix; chacun saura naturellement le faire parmi les plants qui ont paru les mieux adaptés au sol. Nous ferons observer à nos lecteurs que toutes les vigups de nic^me espèce ne donnent pas les mêmes rér-ultats, mAme lors- qu'elles sont plantées à une faible distance d'une vingtaine d-^ verges les unes des autres. Kn divers cas, on a vu des vignes rap- porter abondamment à côté d'une autre de la même variété qui pour une cause ignorée re-tait maladive et languissante. Aucun,» espèce ne doit être mise de côté avant qu'on ea ait fait un loyal essai. '' Certaines vignes qui sur un terrain bas sont sujettes à la nielle, se dégageront de cette maladie et se montreront fort rustiques dans des lieux plus élevés. Au lieu de faire disparaître les vieilles vigjies, il vaut mieux les marcutter pour en obtenir de leunes p.)ussys, choisissant pour celles ci les endroits pui attestent lapins grande dilférence de sol. Nous recommandons les préceptes suivants : 1. Sous sol profondément drainé. 2. Sol do jardin bien pulvérisé : plus il est riclj < -i-illeur il e»t. l.T*^ 7^ n. Exposition an sud, afin do no rien pordro des hionfails du soleil d'j l'avanl -midi. Le l'ruit mûrira une semaine plus lof, si la vigne est adossée à un mur ou à uneclôlurc!. I^a protection eontm les vents de l'Kst et les froids du Nord, au moyen d'une elùtui'o ou d'une ceinture d'arbre» toujoiu's verts est une gi'ande sauve- garde dans nos climats du Nord. 4. Une couverture de quatre à six pouces do terre ou anire matière, en hiver. 5. Emondage constant sans être trop sévère; vu (ju'il y a besoin d'une certaine quantité de feuillage pour flonner au fruit toute sa parfection. Le système de renouvellement (qui consiste k remplacer la pousse de la saison, (\in a porté des fruits, par nue pousse nou- velle) parait être le plus avantageux. G. 11 no faut pas laisser la vigne surcliargée de fruits, ce qui dans unebonne culture ar -verait infaillibienit!»!, : les consé- quences s'en feraient sérieusement sentir, les ani<é(*« suivantes. Les variétés suivantes sont hautement recommandées par nos correspondants, cette année. Adirondac— Grappe, forte, bien ff)urnie et de belle forme, raisin, gros; épiderme, mince, sans pulpe et d'excellent goût. La vigne n'est pas de croissance très vigoureuse et rt^quiert uiu! grande protection durant l'hiver. Dei.aware.— Grappe :petito compa(-te, rapporte aliondamment, rustique ; couleur do la baie ; rouge ; goût, sucré : recherché de tous. Hartruu) paoMf'ic— r/rst peut être la vigne la plus forte eu bois et celle t\\M charge le [dirs de toutes celles quioulété jusiiu'ir; cultivées au Canada ; mais elle succombe à la [dus légère atteint'^ de la gelée ; sin-tout lorwiu'elle est surchargée de fruits mais au- trement, elle ne sout'iVe d'aucune maladie. Cbevelino. — Grappes, fortos, mais disséminées; gniiu de moyemie grosseur, excellent goût. Epidémie : mince. FwEETvvATDii. — Quelques personnes le considèrent comme profitable ; diuue d'une attention pins grande que celle qu'on lui a prêtée jusfju'icJ. Grappe foi-te et bien formée, éniderme mince et — 73 — S'ins pulpo ; goût surr6 ; roiilour vortp, pxposi^e aux atteintes du ihrip. riKriEccA — Grappes putitcs, vnrt«^s; grain rie moyenne grosseur, «■le lion gofit : il alleint son («iitièrc niatnrilé, miis on rt'slime peu pour la von le sur le marché. RofiEu's, Nos. 3, 4, l."), 22 ik .33. --Toutes fort vantées et lors- qu'elles ne sont pas uielléos, n'ont fias leurs pareilles pour la rieliesso fie l;i savcMir, la grosseur du grain et la beauté de la /grappe. Nous soiniutts cou vaincus (pie ces fruits occuperont hien- l'>t une place proéminente dans uotro horticulture, tant chez les Itourgeois que chez les jardiniers. Black HAMHunc, (aiASSKf.AS ok i''oNTAiNEni,KAii, Cior.DKN Chas- SK^As. — Sont tri;s estimées pai- les ([uehjues personnes qui l*»s ont cultivées à leur (Mitière satisfaction, depuis quelques années. Op^n- daut le comité les condamne (la première surtout) pour les nom- breux insuccès de sa culture. CoNconn, FixrKr.AN, IsAin;r,(,A, Ar.Mcs's nvimiD. — Sont également très estimées [lar un hou nombre de i»errionnes. James Moroan, .Tnr. DE LA CULTURE DU RAISIN. Philipsbnrg, 18 janvier 1877. Henhy s. Evans, Ecn., Secrétaire-Trésorier, de la Société d'Agriculture et d'Horticulture do Montréal. Mon cher Monsieur, D'après mon cxp'u-ieuco personnelle dans la culture de raisin je suis convaincu ([u'il n'y a pas un seul endroit dans les Gantons de l'Est, dans lequel I(> raisin bien cultivé, ne viendrait pas en plein air. Jusqu'ici, le grand embarras a été de trouver des variétés (|ni puissent arrivera maturité, mais grâce au zèle de nos cousins les Américains, cette ditTicnlté n'existe plus aujourd'hui. L'.Vdironrlar, m raisin d'un rare mérite, introduit ici par M. W. M. Bailey, de Plattaburg, N. Y., n'a peut-être pas^ son égal. pour notFR latitude. J'nn djnnprai plus loiu lion. une courte doscripj viticult r.,. A part le tf,rno,j,M,ag.Ml,Mni propre px[ .i..,.. . !,in. In'L'.!;! r; '^«^"''■^«""«^"'de nontla.K,.. ,,„[ ont cultive o«s raisius por la culture en ple.u chauip, qu.l,,„es-uuBs de ses dernières Zrttn P:.'-^'^^'"7--"^ ^^^-l'- .(...,) .,l.,M-.s plus loiu sont .xacre^ n.rt les raisins adaptes à la niltmv du C mi 1 1. L ,s vari-tés s.ii. ia vigne de Phillipsburg, savoir : t.n^i^"""''''''-"^^' ^'''"^ ^ ^'^^•^""' '^« uombœ Mos médailles antdes .o,:ietes d-horticuitnr. du Cnada que daUl-urs n et u est hors de doute qu'on a plus dit et e.:rit en sa faveur .ru-où n a jamais dit ou écrit en faveur d'aucun autre raisi.i ab .ri^v,.,.,, -t IvZZ ! '''';"^*^«^"'''« P"r-V)nuelle que j'ai d. cette vi,.,e, je dois MwTlTT' opinion ses uieriles n'ont pas été s.u-fuits ^. w. H. Bailey décrit ce raisin .onime suit. . On est convenu tZZTî " ''^^''■'^"''-' d- T-lites qui 1. ren Iront le plus anf 1. 1 'T '"' ''''''"' *'" P^'^^'^- •' "''»'-'t '*^'""l tonte les a es espèces, .1 est plus gros, qu'aucun autre, son épidémie pin rnn ' ",7'""«^-h''"''ondHnte,etsongo,',t d'une délicatesse ,n- cornparahle, se rapprochant plusquo nos antr.-s raisins ab,ri.cnH- chaude; toutes ces quali.es reunis dans une m 'mu, v.r-.ete cou e^Utu.u le,/e.s-./m/;.. ,h.p„is si loufemps cl, -rch • s.ivoi, ■ " . ^riTc^n^r"''"' '"'""' "'''''""" ^''^^- '- '^tatslin.sdn sZ L.> fruit est réellem -nt d'une qn.il.té déliUens.: les n-anos son glisses et longues, bien rannh.es et bien lonruiesTg^ J 1^.0., ronds presqu. noirs, couverts d'etr,rescence : enide ô «rnice: chair, IVindante, aucune pnipe perceptible, et p. . [ Mve.. lapins rafraichissante. Mûrit an cl...;..:., .l:!!;! nrides de M. Rogers que nous ayons cnlti.es. Grappes et -,- de i)onne grosseur, couleur, rouge, ressemblant un iï ? h! i^;^ ppeset giaius tue. — 75 — èpidermo, fin : chair, tendre et juteuse : mûrit en môme temps que rAdiiondac. RoDf.ER's No. 3.— Uu rasiri magiiifl(iiie, fort resseinhlaut au Black Hambiirg et qufilques unes de ses grappns que j'ai ceuilliea dans ma vigne de Plulipsburg, l'automne dernier, étaient h mon avis aussi belles que certains raisins d.j blark Hambnrg poussés en serre-chaude et exhibés à l'exposition d'horticnllure de Mon- tréal, l'automne dernier. (Irappes et grains gros et très sorrés ; couleur, noire: chair, tendre, sucré î, riche et d'une saveur ex- quise—mûrit un peu plus tard que l'Adirondac. HARTFonD Pnor.FFic— Très estimé de ceux qui l'ont cultivé: grappes, grosses et serrées : g-.iins, de moyenne à forte grosseur : épiderrne, épais ; couleur, noire ; chair, sucrée et juteuse ; mûrit un peu plus tard que l'Adirondac. ' • Rebecca.— Un raisin d'un p.irfum délicieux, sans pulpe; grappes et grains de moyenne à forte gros.seur, forme uu p.'ù ovale ; épiderrne, mince ; couleur, vert pâle, nuancé de jaiino, avec une légère einorescence. Mûrit 'en même temps que le Hart'- ford Prolinc. CoNcono.— Grappes et grains gros ; couleur, presque noire, couverte d'une épais.se et riche efilorescence ; chair, modérément juteuse et sucrée ; pulpe, assez tendre; vigne, très vigoureuse et. productive. Mûrit vers le 20 septembre. D:ana HAMBuno.— Un raisin magnifiqup ; grappes et grains gros ; couleur, ronge foncé ; épiderrne, uiiiicfj ; («hair tendre et sans pulpe, vineuse et piquante. Mûrit vers le 15 septembre. DaLAWARE.— un raisin rustique et très productif; très rech^r ché d'un grand nombre de personnes. Grappe» et grains, entre petite et de moyen ncî grosseur, ramifiées ; épiderrne, minime ; belle couleur rouge foncé ; chair, tendre et juteuse, excessivement, agréable, d'un goût vineux vif i.r, noire, coiivrrfe dvmoiv.s.onre M^u-it m temps que la Diane. Mui.t ^n rn.'me Diall^vr'""'" '■'•"';"•""•'" ■!' vi,.n.s ,|„ D l.-„v;.rp ni d« la hu /;?"".'■ ',":■"■""" ^ ■ '■"■• '^i-"' : m'» .."vt II le n.ais vi,.nt ••. m. . l ' '"' ""' "" '''"" ''""" ^'"•"'•«"■"n [.!'" i V ô ; .""""■'^;'- ^''' P'""'I"'>^ Je W's ivrounnann. av,.r. L^s obsfTvali ^PHA qui n'onr aucune de Ions les fruits » 1 oris suivantes pourmut s I siillil,. Sous iKitro 't's nues des variétés ci-d PP-'i-anx atteintes de n essiis d,'ci-it( iiissi iiidispen- ponrront roui faibles et im|.roducti J'ustiques seroiil. comdiee n-couvertesdo (|ne!qu,.s | "ver, m lis si elles vivent, elles restr ives. Ainsi, lest un protéger contre les cij speccs iiièuu! les plus I";" avant que l(> sol n,. o,',|,j, et iiii'iit panr.les •on. -es <|,. |,.|.|.(,^ siillis.ui an;4eiiieuls d.s Li lup.Malur. De r.v Pr.ANTATioN -Le ?ol étant pré thodo, de dél'oncer ide 1 est à l'ouesti le soi préparé j'^i adopté pour mé- yuiu3e iiouces, et d^ deux pieds au|.rès de la à une p,.ofondeui- de viyne, puis je, rem- A* / i — ])liH o.-tto ininrhéf flo compost jusqu'à ii.io hai'Lur do sOpt ou huit pouros do la surlar.^ j'achèvo du lu ramplir avec uu soi riche biou piilv(''iis!!'. Lor:i.ph' vou ; v.)in s.m vv. [.loniiv vos vi;.|, .,, ,!,. .u-iiv et .1.' p,qnmn-Ut,' de conllm^n' dispose/ los à nue di;Uau.;(. ,lu pas ni .lus de douzo pieds les unes dos autres (viu-l, «luatre pieds sérail préleralde), dans la trancher niusi préparée, a imn piolondeur d'oiivirou six pour,s, éteudant les racines dans leur pi^itiou u:Uur.*lle : et le torraiu' doit être soi^neu^oiueiu ammibli à la u.iiu onîre les raemes et autour d'ellos, 01 undéréuiMit Ijulé, laissaur, autour dj la vi-uo uu' lé;ïère élevatiou .•uiuuw; uiu; esp-.-,' de l.as,.. Lps os hra^'^j s.nn- \ autour des racines lormeroiit le m 'illeur priucipi lertilisaut II ne sera pas nécessaire :iAi»«KW G, pour Dp difTi- cultnre li'ITH. LA FRAMBOISE (cui/hrk de) mes plan,. .uoccnU.,. „a,. lo rJZ'^ ^i^^N^Z^P verses espèces de IVajiihoises, mais d'anrés „. ,..! ^ '''' te.,, ph'ao. ,„e professioune iroieov .Ïder''''» '■'''''"''■ le vrai , «,/„„//. est supérieu,. à to e e "les es ' ''î'"' '"'' flq..es, i, s„,n,.a p„^,. les faire Xi,. ^'Z . , e da^: T .a"",""- ».. pet, l groupe de ees arb„stes „Va do.iné tousïe ir ''! "' P».J0,„, penda„tla saison, „„ plei„ se" , de fâ ,»' Ce P '°"'' bo,s,er pe„t eo„ti„„e,. ai„si de diner ses '• , f , ' .'» l*.„l p.in, ipal, ft,r ce procédé les r,o,,veP Js es 1 , n '' ? c|rco„sc..i,esa l'cd.uit oc.'„,,ée pa,. la ,e.ll,« t,B,.sj„s,,„'a„ prinleu.ps so„t lelle„,e„l avanla^e,, une .o.,s cgageous ,ous les a.uateu,. et autres à adopte ce t hcJd,.. I,e pr„,le,„ps ve„„ o,i coupe les vieilles liges pour fai^e -lace au. „„„velles. Nous couscvous toutes les t^ M I , tuteur etuous les .oupous à „ue l,a„,e„r de t,„at,.e°à ci , ".td ' ^ous n'ajoutons a„c„„ engrais au sol, mais chaque priutemns iiueeiues semauies après la disiarilior, de la „eic„ „„" ™d uû — so — sceau rempli de [miiii tie ruriiier de b.'stiaux au yiecl de cluuiue lalle et on Véiiéte la iiir'iii;^ dose unt.^ ou deux fois, peu de lenips après. (,)nel(|U('rois, ou laissera Parbusle se déveloiiper jusiin'à nue hauteur d(î uetil' à dix pieds sans (jue ni l'arbre ni 1{> l'rui! n'eu souH'reut, d nous a\ous souvent cenilli sur des plaiils ainsi développés des baies de deux pouces et demi à trois iiouees de ciieouféi-euce. Nous ne connaissons au rranib.)isier(iiruu seul eunemi contrai lequel il ait à se prémunir. Cl" est nue belle uiouidi!; bleue (b; l'espèce des icbnumnons, d'à i>ou piès u'.i pijucc; do longueur elde l'épaisseur d'une paille. Lors(|ne les jtMuies tiges ont environ trois pieds de banteur, prèsde leur l'xlrémité suiiérieure, l'insect',' introduit sons l'écorce nu piMit (eut' d'un seizième de pouce di; long'ieur et il entaille ensuite l'écorce jusqu'à la moitié de sou épai'jseur, un demi pouce an -dessous de roMil', eten taille l'écojce de paît en part, nn demi pom-e au-dessus du même unif, arrêtant ainsi net le futur développement de la ])lanle. Dans les dix jours qui suivent, cette larve commence son ceuvre et travaillant hardi- ment avec sa tête osseuse en bunie de tarière, il commence à descendre dans la moelle de l'arbiiste, rejetant la sciure par d(.'s petits U'ous ménagés de deux pouces on deux ])onces, et si on ne l'arrête il mangera ainsi toute la moelle jus(|u'au pied de la lige, ' • qui l'année suivante ne pourra nourrir ses fruits jusqu'à maturité. Pour prévenir ce résultat, coupi;/ la partie inoculée de la tige ' (qiuuid vous la voyez s'all'aisser au dtîssous de l'incisiou la plus basse, et s'il arrive qu'une tige ne porte pas son fruit à maturité, ' et que vous trouviez de la sciure au pied, coupez-là dans la racine -et en fendant la moelle vers le centre, vous trouverez la cause do >celte ruine, spus la forme du sus dit parasite d'à peu près un demi -jpouce de longueiu'. Avec un peu de soin et de persévérance, ou jpeu. arriver sinon à détruire du moins à combattre eilîcacemenL icet ennemi. • N. n. — Jamais on ne couche les tiges en hiver. r ■ Jas. Bnowx. \1 LA FRAMBOISE. I."'i J'^'.imhoiso liicn ciill IVlM! IPiTaiii, in;lis(] peut, jviissir daiis l som coinoii.'iljlc suivant 1 • piaraiiio ans et ii} nu me (' nir'inoqnc- les antres plantes, cUo d ■oiilo ospèco de Romande n:t •'S saisons. .J'ai citivé ce JVnit d i>ipp;3llo pas d'avoir pcrdn une slnl<". oj)ni. l'f'colto de lionnes franihjisos. Voici tout simpL,„. ''o CMlturo. An printemps, dès que les gelées et la Itarnes, je fixe solidement mes tnteii ornent mon mode neige sont dis- assez soigneusement à chaque t.. Jianteur de trois à (juatre pieds et (juel ou la grosseur de la tige. (1 Inteur. Durant les mois d'ét rs en (erre, j'attache les li tueur et je coupe les tinls d'automne. Avant 1 vos liges avec soin et meUez u adii d'empèch',>r (jiie h pjids de I toM-re d'une banne co printemps sur place. cpser ou de se i sjouiies tiges au tuteur, afin omprc sous l'action des es grosses gelées, à l'auto Il pou do glaise sous 1 mue couchez a neige ne les écr i oourburt à'-lvj de fumier, qu'on ( :ise Co livrez lu >'>iirra utiliser au Suit une liste des fr -Tmboises que j'ai cultivées. Rot T.ES. Falstan'. lied Antwerp Impérial Red. liarnett. Br,ANCHES. Whito Antwerp Whito Monarcn. Ri'inkle's Oraii'-e, Montréal, 4 décembre 1870. •John AnciuiuLi '^ i LA mmui A ^I^E '* i . IVamvsnu.ii oxlK^,■i,Mn,, .lui date ,1e q„amnlo am,r.. jocrois pouvoir aflu-nu:.. ,,,. 1. n,l„nv <1. oo J., à Manféa],- e ^ ' ;M;our p.M,u ou la niss. avec le soin .U'a.lentron vJ. h ; . 1 .u V., ponsscr dans dos sols didnœuts, parfois dans lo .ravi.,- . au rc OIS dans la j^laiso n.assive, aillonrs dans du ^ravij- n^! ' aparlmn il paraissait rapportor bien. Cependant, je suis d'avis a J Wn- bien ,-eiissi.. dans cette eultnro il faut choisir u H ^i moyennement iorte qui sen défoncée à nue profondeur de^leu l..eds pour retenir riunnidité .jui est trè. nécessaire dans no c.Iunats exposes u de longues sécheresses d'été. J..s limites res trom es de ce rapport ne me permettent pas d'entrer dans hs détails de 1 emondaoe tel que Je l'ai vu pratiquer peudaul de loi.. I^ues années .lans les environs de Montréal. Je me bornerai à vous au-e part de la métliode d'émondag,, que j'ai suivie moi-même. 1 our commencer, je recommanderai de ne laisser (pi' nue seule ti-e augroseillers'élevantàunpiedouàpen prés du soi, pour eîi suite se tonner en une tète .Iressée on étalée, suivant le déveloi. peinent naturel de la plante. Vers le mois de .lui.i s'il se trouve desJ,ourgeons trop longs on écartés, je les pinceà point. Jel'imite la tête de l'arbuste au nombre de brandies fructifères que je croi^ convenable. Dans le mois d'octobre, je creuse une tranchée fou t a-itonr, u un pied ou plus de distance suivant la grosseur de l'ar- buste et j'y dépose une bonne couche d'engrais bien décomposé ei je recouvre le tout avec la surface de la terre réunie. J'émonde ' également en octobre toutes les jeunes pousses d'advention en les •coupant ù la hauteur de deux yeux de la branche fructifère laquelle après deux on trois années d' un émondage régulier forme- un maguiliquo fût de rameau p"o'u.ieiir et prête une <-rande lacihté à la ccuillettc des groseili;g. ° .le n'engagerai pm-sonno à planter des groseillers dans l'ombre de grands arbres, parceqiie j'ai pu observer d<^ près la ditrérence que cette position opère dans leur croissance et leur rendement^ J'ai (Hi des plants de la même espace à l'ombre et en pleine expo" —-84;-- sitioii,"el j";iiVoiiitaté'(}iie les plants ù l'ouibre i'iin>oi'laient poiirt t'tiiient sujets à la nielle tandis qne rcnx de pleine exposition mp po)'tai(?nl ahondannnenl cl étaient exempts do la nielle. Je crois (jno dans un temps, il y cûtdesjardiniersdans les cnvi- vons de Montréal qui ont cultivé celte gi'oseille avec pi'oliletje 11) vois p;is ]in;n'qu()i ils ne conlinnont pas d'en retirer les mêmes avantages, s'ils le cnltivciit avec autant de soins et d'at'euiion. vu «ju'il s(! vend toiijt.urs'à d(!S prix élevés sur le niarclié de MoiiL rôal. Il est dillicile de donuL-r une liste des fruits les idus pn.li- lables à la culture, et il y a et il [)eut y avoir nu j^i'and noinlirc d'avis dillereuls sur les choix des es[)("ces. Pour ma part j'ai eu dans nn temps, sur le terrain de Rosemont, jusqu'à 57 variétés importées de tliverses pépinières d'Angleterre et d'Mcosse. 11 est un l'ait cei'tain, c'est qu'en cultivant îa groseille à la diable, en plantant l'arbuste dans un terrain non (tséparé à fond pour cette lin, en le laissant ensuite Houller dans les mauvaises herbes, il est impossible d'en espérer de bons résultats : au con- traire, plus vous donnerez de soins et (F attention à cette culture, plus vous en serez récompinisé par untj angiiiraitation seusibli? de produits. JuHN Ar.cHi:iii-L). Montiéal, 4 décembre 187G. DES ly'lDELLES OU DES GlîOSEILLES ROUGES. F OUI- r Un.,- .lu profit, do I.i ciUnm .l,.s jzi.lollcs il f.nif, ^Mi.i.i..y,.r .1 l.Mir ég.mi 1,, ,„•.„,. trulniUMit .prà |'o^r,„.l .j.s' j,'ros.>.ll..s : s;.v.)ir plaiiKn- rarhu.l,. .U.is mi sol do rraio ass.v. '"'•'••l<><'t 1.3 l.usseï- s'élever sur une SOI. I,i lii,^,, j„s.,u'à e„vimi, '"I pied .l;teiTOotsedevol,)pp,.rensuile on ui.,'. tolo coin|.;u-to. >''s l.lanclios tt les roii-^s d..iveiU être énioïKleos de la iiièr.i ! ■•ron ,|uo les -roselHos, ro .lui consiste à laisser un rertain n„ni- »)m de h.-ancli..s frnotile.vs snr elia.|ne plante et m epemn ann.i.d sur les I) )ni-oons d'advention à doux venx au ,lossns ,[,. la hr.iu- t-lie fnu-lilere qui dans la suite dovien.Jra ini l.,.;.:i nilhT.l.. h„is 'le rapport. La nad
. (iieeu Frni!;. ,| Hliii'k Naples N.'w HUu-k. llussian. •lonN AuenitoLD. *#■ r -*' LA CULTURE DU FRAISIER DANS LE DISTRICT DE QUEBEC. Le fi-aisior est iiuligt'Mio du sol du voisiimge de Québec, et il vient, avec ab Midaiice dtîi»iiis Qiioboc jusiiu'à la Rivi.Te-du-Loiip. liL's variétés saiiva-es apparlieiiuiMit aux espèces d(!s Alpes et sont remarquables pour la délicieuse saveur de leur fruit. Elles sont cueillies généralemeut par des curants pauvres (dans des cjis- sotsd'écorce) et vendues à très-bas prix, euvirou quinze ceutins la pinte. Lors({ue le fruit est bien choisi, il est très-dilTicile de trouver miiux eu fait de bon -ont, mais comme appar.'uce, pres- ([ue toutes les espèces cultivées sont bien snpérit'nn>s .Hobtienneut la préférence des acheteurs. Lés fruits coumîe les fleurs doivent toujours avoir bonne mine. Je cultive la fraise depuis plusieurs aimées, j'en vends en moy euue cinij mille pintes par année (jui donnent un revenu net de vingt centius à la pinte. Nous les vendons généi'alement vingt- cinq centms, parceque le marché de Québec est encombré de bonne heure par les fruits de .ebut de Rochester et les fruits sauvages des environs de notre ville, .lai cultivé de préférence les espèces tardives, telles que «le Triomphe de Gand» «la Joconde « «le Colonel Chesn. y » et (fui viennent après les variétés sauvages ou hâtives. La « liurks N. w Pme» est une variété hàtive, briUaute, ferme et presqu'aussi savoureuse que le fruit sauvage indigène et je puis la recommander fortement comme étant une baie agréa- ble et délicieuse. Elle mûrit chez nous vers le sept de juîuet, mais il nous faut la ve idre aux prix du marché, qui sont bas' parceque jusque là, les chalands du marché ont eu l'habitude d'acheter des fruits imp)rtés. Ces fraises importées sont pres([ue toujours d.!s « Albany do Wilson,» un fruit qui n'a aucune bonne qualité, autre qpe celle l'être une Praiseet d'arriver au moment où il n'y en a pas d'autres Las Wilsons vieiment promptem.MJt, et partout où on ne vise qu'au profit, comme dans les hôtels, les steamboats et autres places à bon marché, elles ont un écoulement. — 88 facilu, mais co sont des fruits du IVniu' ipii lU' ni/MiltMil, pas raltenlioii trun horUcullenr, vu (|ii'ils sont, Kt>iit''i"'il<'iU'Mil aiyivs et sans savoiii-, ctiiirils irohtifmiciit. (|iio les |i!iis l)as prix sur lo uiarchi'. Nos liJU'ls prort'riNi;. mes Frais(- ' relit moins do surru pour la coiisommalit)ii. Le Trioiiiplin di' (îand ft le (loloiud (lliesiicy siiut, à pi u pi*"'s la même l'raisi! : elles donnent de lionnes recolles [lendant deux a;is, ra[»porti'iil peu la troisième année, el, il vaudrait mieux alors les transplantiM'. C(! sontde grosses l'raisi's, fei'nii's ; elles se gardent ilanx ou trois jours dans des glacières. .l'ai l'onrui des Iraises aux t-leainers de la Ligni^ Allan, (jui s(( sont conservées en bon éta''- durant tonte la (dix jours) traversée, jns(in'en Irlande ; mais les triiits wî conservent naturelleuienl phis longleni|s dans une gla- cière, à bord d'un steamer oeeaniqiu) ([i.e i[nrli|ue part que ce soit ailleurs, \i\ .TucuMiA est la [)lns retardataire de lt)ut('s iu)s fraises : c'est nu fruit de [iremière classe sous tous rap[torls, mais l'arlmsle est de croissi'mi;e chélive, ayant |)res(ine tout le leuips nue mauvaise couleur et Uins appareiu^e sontlVetiMise e t st cependant nu fruit rnsti(iue mais je crois (jif une plante plus siiue produirait um; l'é- colteplus abondante : ("est ponriinoi nous conseillons île cultiver nue variété d'une constitution plus robnsle. An Centenaire, cet lOié, o;i a re(;oiumand.> de rempla cer les anciennes variétés par le «Se'Ji iJoyden » el pour me conformer à la mode je vais en faire queliiues essais. •J'ai cultivé un gi'and nombre de vari 'Lés di> fi'amboises [irove- naut, soit d'Augletern' soit des Htats-Lînis. Les ,\méricains ont d îcidément le [)as sur les autres peuples [lonr celte culture: ils {).'0iluisent pes fraises de meilleure (|nalile et plus prolitables. Ma [propriété es!, d"uu sol de ferme ordinaire, décidem ;ul maigre, mais elle s'amende fa,;;ilemeiil, en sorte ([ut; nonob-taut l'ardeur du soleil et les sécheresses, nous [louvons (;oinpler d'une manière à pou près certaine, sur di! hoiiies récoltes, m:iis vu ([ue j(> lUi ra- masse qu'environ mille pintes par àcn;, je reste encore fort eu deçà de ce qu'il faudrait fain;. Je conduis ma cnlfui'e (le la façon que voici : On enlève les (•oulanls de la toulle, (\é^ qu'ils se moutrenl, et ou leslixe dans nu terrain riclie : on les abi'iU; ensuite et on les arrose ju>^([u'en sep- tembre, alors ou les piaule sur un retour de clions d'été, ou dans -en "" '■Ii;"I1[m1.! vi'Hvs niMl..|ii;ii.,|ir()ii;mr,, Ciiicli.' pour I.-s vncli»>s: If liaisicr ;iiir;i .-liii^i trois mois pour pr.-iKhv r.iriii." ;iviiiii, (|ii)> l.'s oïd.'s (i'ocioj. ,) !,.• vi.Miiiciil iwvi'U'v l;i vc.^M't.ilioii : pjiss.v, iiiiil (■Il suite ni! roiih'aii Mir I. s pl.mfs. On se iiiiiiiit d un ;:raiiil r;ili','iii |iii s»' ri .1 'l'Mil, 1rs lin ts mwi à (|,mi\ pi,.,!s hs mus d.-s ;nirr..s cl tii;ir(|iMT les iioiih'- Mil p|,„.,.r l.'s ph.iils. (> r,il,.,,i, r;,it, rin,, W^^ws il I;i l'ois, et sur i|ii;itor/o [WHices. iigiii'; ou piaule li's l'raisK's (II! i|iialorze 011 r I' Vaisier ne périt pis clie/, nous par I es ,uvlees d liiver, paice- ro|) M'"' '">ii- avons l..'a!icoup.(|e nei-", sauf .piaiid on le phmle i l'H-d eu aiitoiiiiie cl (praiiisi il n'a p:,s lo i,.,ii,is de prendre racine. 'l'iii essaye des plaiitalioin oc [MMii|,.'in'm n-;,-, mais sans siic- c ors (-(jula Ils iiiiiHM'tes de l (•<\s, saiil' lors!(iie j'ai pjani ut»! j i's élaieiit r d.iis|rs cl, puieiil pr.'iidr l'iiiisviva- avant di- subir I es lin'Les (di ilen i! UIK^ hoiiiii' assielli! IVaielieuii-iil i.il de Juiii. C'est sur nu terrai II le n 'oiire (in'oii filant ri d; préleivnee. On laliini iitiii, on pas^ • le ronh'au p(>n laiiL !( ri! [danle jnsiin'à la loniJH.,. ih, l;i nuit |)oir s'iiistiller et 'I* des Iioinnies et ou J" I', alin di! donner à la p'ant.t! toiile foniui ' la terns iii; s'ass tIi î pa^ dans ueiii M!"'lM>'t-'s jours, et (inelle ne s'iissi\di,! nièine pas assez IVéq m 'Ut, (In tour, en sephMiihre, 1,' plant ik; snhiL aiiciri ,k,*s:i!ir, ri tide s(î dtîvelopp'r coinai • s'il u'avait jani lis .fnitte la | liiin eon- uiierc" fosse du pied dis somdu!. On an ire- 'en eiilev(«r h- plant. Il m'a l'alln du t os:> liitni la l'osst! avant piauler les fraises, mais je crois sa ■nips pour apprendre à il faut leur adininistnn- c-t coin \( voirinaiiueiianl ipi d Iraileiiient lUi'iiL i-.o jU.t.iwr dans ce disti'ict. >(>us emplovons des boites a fraises d'Oakville, Ciilario F-i iviiiplissm! des boites d'une (diopinc, de fruits choisis ou oblL-nt I»ivs.[ne le m', ne priv .pi - pour relies d'ilne pim,,,. I.es del liHenrs vendent la cliopino vin-t mnVms ri n-ni; la leur vendons ((niuze • niais les liôi.ds et les sleaniers prelV.reut les boiies d'une pinte-, ils ont plus de friii:, jionr lein- ar-ciit. ' l'um'Jnj,rrde ravoiiiriL. la mîtiire des 'raises, il sndit de dire que les Américains n.« voya-eiit vers h- nord (|no passé le i jnillet- <'n sorte que nous avons de nom! ,k mairliés dans notre' voisl luigo pour les fraises tai'divc^s. Dos fraises peuvent être expédi<.,>s de (,)nél)ec. à S'ns V M et nT.VsàSaratogaà:j|i. P. M., le jour suivant, Jnsle à temps pour l.Ml,nerdeHunir,,.s: (depuis le 10 de Juillet Jusqn'au II) d'aoùti, uiais il s'en /ait une (îoiisommitioii énorme, plusieurs eeutainesd.' piul(-s par jour, dans clnniii.! lijtel: Us ne sauraient qnr lairo de •b^ ^a. ^:^. IMAGE ëVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 l.l 1.25 2.5 2.2 1.4 2.0 1.8 1.6 — A" 1^ o V] <^ /^ /. V M 0 / Photographie Scienœs Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 872-4S03 F — 90 — faibles quantités, mais dans nu hôtel qui compte parfois jusqu'à quinze cents pensionnaires, payant de $'i à ^G de pension par jour, les propriétaires peuvent bien servir des fraises, surtout vu qu'il n'y a guère de bons fruits sains à celte saison. Nos fraises font leur apparition sur le marché vers le 8 juillet et durent un moîs, pour être remplacées alors par les framboises. îln concluant, je dirai : « employez tout l'engrais dont vous pourrez disposer et recouvrez le dessus des rangs d'un compost fait autant que possible de fumier et de débris de tourbe (Dick). On répand cet engrais au mois de mai à raison de quarante voyages par acre: on herse ensuite le terrain ù la herse double, on passe le rouleau pour fouler un peu et condenser ces éléments divers et l'on faitaller et venir le cultivateur le long des rangs une fois la semaine, ce qui amollit et ameublit le terrain ; l'engrais de houille retient l'humidité, les parcelles de paille protègent le fruit contre le gi-avier et l'on peut compter sur une bonne récolte. Je fais faire la cueillette' à la lâche, à deux sous de la pinte et j'emploie jusqu'à trente mains pendant un mois. Je renvoie d'abord • eux qui cueillent la pins petite quantité et ensuite ceux qui m.in- gent le fruit. Un gardien et un chien veillent sur les voleurs du dehois, mais ils ne peuvent guère voler, sauf les dimanches, vu ar la cnltnro <1« ce friiit rnorveilhnix. Dans If comlé (le Moninonlh 1(! revenu total de 2,")(l àeres a été de près do Si.jjOU'!, ce (jui éqiiivaut à $100 par acre. Dans le eonilé d'Oiîéan, il y avait à, pou près •200 acres plantés eu Caiinebergos, et la vente des fruits a pi-oduil $20,00J (plus ou moins) ce qui revient aussi à $100.00 do l'acre. (ics profits, établis sur dod rapports soifjruousmi Mit préparés ont été réalisés, eudéi»it de travaux iiirruciueux, fréquemnient entrepris par suite d'ignoiance di! faits maintenant connus. Nous on citerons un exemphi : Des milliers do pi.islroLJ ont été dé[ien- sées [tour a'-racher l'iierbe de mil (millet grass, une plante (|iii lleurit s')us terre)»t't l'on sait maintenant (pu; cette plante est iiiof- feiisivoàla (;nltuie d(; la canubergc!. D'antres pjrsnuniis ont dépiMisé (U) fortes sotimkïs ptui- faii'o des expériences. Nous pou- vons au Canada recui illir graluilemi'Ut l(3s fruits do l(Mir,-: travaux \ous pouvons toucber les intortMs sur leurs capitaux ainsi investis. \," c'.imat ne luvis est pas défavorabli;. I.a C il uborgo est cultivée dans le Wiscoiisiii (!t lo Minnesota, et li^Miro dans leurs rapports d' l']tal sur f llorliciilture. Leur climat est aussi froid ((lie le nrjtrtî et peut-ètro tîst-il moins avantago''x à la culture do la Gaunebei'ge, vu ([u'il est [dus sec. Ntî nous semble-t il [las ([u'il y a aveuglenusut ou ignorance nationale grossièro do nuti'o |»irt, si nous eontiuuoiK d^' négliger la cuUuro de ce fruit indigèutî ot ([ul croit à profusion autour tio nous ? Dans les cantons éloignés, surtout dans ceux où les terrains maigres o i marécageux se (•(Mionntreiit fréifuemaiHu^, la eauue- berge vient assez stiivent à l'état sauvage, et ou la consiilère comme nue [tropriété à la m liu de ([ui veut la prendre. Kt vous verrez (jue le [H-oprietaire de ces tal'les de Canneberges vit dans nue désolante pauvreté, pendant ([u'il possède une mine do richesses ijifil mépiise c nunie étant do nulle valeur. f),i a paye dans un cas nue sn[)erficie do ciu(| àeivs cultivés en [liants do Canneberges, la belle somme de S 10.000, et!if-20,U()0 onléte r.'! usées pour cinq autres ài-res dont la mise eu valeur [)0ur les fins de cette eulluro n'avait coulé (jne cimi cents ilollais. Il ne manqu(î pas d' habitants dans la Province de QuébrCj qui f — 93 — Iraiisportent (les L'iiargos d'avoine on de l'oiii nii village voisin, jiouf les échanger tonli'o des niarcJKindise». Pins ^• 'ços qnc cen.v, là, les habitants de Sle. Brigitte, se rendent à la Station dn Chemin de Fer, avec des {'harges de Canneherges (jui viennent d'elle^- nièines dans Icnrs champs et ils lus vendent $3 le mino', argent comptant. II est bien vrai que la manière de cultiver la Ciinnebjrge dans le New-Jersey demande de forts capilanx. On y préi-are la terre; au moyen de canaux, de chaussées et de drains i)onr inonder la terre jusqu'à une profondeur de doux pieds et davantage. Ou ciioisit de préférence les tourbières pour la culture (tt C(î fruil, et on les recouvre d'une couche de sable blanc transporté à grands Irais, d'une épaisseur de deux à trois pouces, et (dans les plus riches tourbières) jusqu'à cinq pouces. Des iorlnnos considérables ont été engagées dans ce mode de culture et à cause de l'ignorance de certains détails insignifiants, elles ont été perdues par le man- quement de la récolte. Cependant, le profit moyen net a été établi au chiffre de treize et quart (I3J) pour cent sur tout le capital investi (partie sagement partie follement) dans l'inondation et l'en- sablement du sol. Mais comment établirez-vous que l'inondation du sol est inutile et que l'ensablement lui est dommageable ? L'inondation a pour but de détruire le brûle (fire-woim) ou le ver à vigne (vine-worm). Mais des recherches et des travaux faits à Ste. Brigitte et partout ailleurs, ne nous ont faits connaître ni traces, ni nouvelles de l'existence de cet insecte au (îanada, quoi- que la teigne et le ver à fruit y soient connus. De là, nous tirons deux conclusions. Premièrement, les canadiens n'ont pas à faire de dépense pour l'inondation ; secondement ils doivei.'t se garder d'importer des plants des Etats-Unis, de peur d'introduire avec eux, le brûle qui seul occasionne cette dépanse. Ainsi, le seul obstacle qui pourrait nous cm pêcher de cultiver la canneberge sur un grand pied est élagué— et la connaissance que nous en avons acquise en visitant New Jersey et nos planta- tions canadiennes nous récompense amplement des frais que nous avons faits. Au New Jersey, sauf les ravagas du brûle, les ter- rains non inondés rapportent autant que les terrains inondés. Ce ver peut être détruit en brûlant les talles où il existe. Il est vrai, que ce moyen violent anéantit la récolte pendant deux et parfois trois ans. Mais après cela, les plantes rapportent de meil- leurs fruits et en plus grande quantité que jamais et la perte de quelques récoltes peut être plus aisément supportée là où le capi- tal investi est insignifiant conmie il l'est, lorse^u'on cultive sans \ — 9i inonder ni ensabler. Dans tous les cas, le planleur de canneberges, n'obtiendra une aussi merveilleuse récolle que celle mentionnée plus haut qu'après deaix ou trois années de travaux. Il semble que la Providence veuille ainsi récompenser la patience et la persévé- rance. S'il en était autrement, je serais porté, même sons le coup de la plus forte preuve, à nier les prodigieux profits de la culture des canneberges, que j'ai mentionnés et énumérés plus haut. Comme je l'ai fait observer en passant, les canneberges se sont vendues S;>.OU le minol à la Station du Ciiemin de Fer de Sainte- lirigitte, et rju\bitant (canadien fiançais) qui les a cueillies, en a nHiré $0,700 de la récolte d'une seule année. Nous possédons ii-i à l'état sauvage, pre^q\ie toiUes les variétés les [>lns estimées pour diverses fin?, dans les traités ;le culture de la canneberge, publiés au\ Klats Unis. Les canneberges dites « Hell, » « linglé >• cl '( Cben y se Imuvenl toutes dans nos m nais. D( s lors, pourquoi irions nous les clien-her ailleuis ? Pour qui voudrait tenter celte culture, sju- une échelle niénit' i-elalivemenl petite, il serait iin[)ort.uit de se lendre dans les lalles connues et d'y choisir les plus belles variétés lorsqn'elles sont arrivées à niaturilé, à l'autouHie. Sni- le maiché, on recherche di^ pi^ference un finit rouge foncé. Après la couleur préférée, on choisira le fruit le pins gros. Après la grosseur, on apprécie b's qualités de garde. Les plus gros fruits sont souvent vides et ne s«^ gardent jvis aussi bien que de plus pellles variétés. Miisensomme. nous pc.ivons nous j vociu-er an Canada, les nieilliuires variétés. >;«ns avoir k^-^oin d'en emprunter aux Ktals L'nis. M.iis, ['loique les planîs doivent être choisis et arrachés en a ilomne, lors«jue les marais ne sont pas trop couverts d'eau, et lorsqu'ils jxirtent leurs fruits, cependant il ne faut pas les planter avant le printemps suivant ou bien on les expose à être soule\és par la gelée et à perdre ainsi le résultat de ses travaux. Les plantes choisies seront gardées durant l'hivor dans des fosses tenues dans le plus for! étal d'humidité possible. La manière ùe les planter varie quelque peu et est assez iolé- ressante. Autrefois on transplant lit la toulVe ou la raoltt\ mais on i nporUit ainsi des ennemis avec des amis. La canneberge est douée d'une vitalité telle tiu'en la coupant par morceaux dans un hache ^vaille, et si on la sème dans une terre bien hersée, bien p srée, les pK-tits bouts preiulront racine et devionuroul des pUuts sépari>s. semblables à ces infnsoires qui couiW's en deux deviennent bientôt deux anin);iKMi!cs jvirfaits. Û y iA ^ — 05 — Il y a deux modes de plantation qui peuvent être recomman- dés, et tous les deux seront exécutés de bonne heure au printemps lorsque le sol est bien imbibé. Chacun d'eux exige un semis de dix minots de bouts hachés par acre. L'un d'eux consiste à tracer dessillons à la charrue à un pied ou un pied et demi l'un du l'autre, et les bout coupés y sont déposés dans leur longueur, à .\)\n[ (pour une raison étrange) avec leur pointe dirigée ver le nord. est dans le sillon, et on les recouvre avec la houe. L'autre mode consiste à tracer des lignes sur le terrain, à (Jé[)!)fter h.-s plants le long de ces lignes et à les y enfoncer au moyen d'un bilton four chu et avec le pied. On choisira et préparera le terrain coninio suit : Un tcn-rain à loui'hière étant donné, on le labourera et hersera à fond de manière à détruire toutes les mauvaises herbes et on en pratiquera l'égoiit- tement avec le plus grand soin. Alors rvM'Ouvrez ce terrain d'un(^ couche de sable de deux pouces d'épaisseur, si vous avez du sable à La main, afin d'empêcher les mauvaises herbes de reprendre racine. Ou autrement, enlevez le gazon et les mottes, scalpez le sol, pour en préparer lui engrais. C'est dans la tourlte d'alluvion et très humide, que nous trouvons les plus b.dles talles de canne- berges au Canada. Les terrains d'alluvions, la craie, la marne, les terres mêlées de cailloux, ton*; terrain doué d'inie forte cohésion qui ne s'émiette pas sous la pression de 1 1 nniii ne sont pas [jropres à la culture de la canneberge. Mais nous maintenons que les terrains où la cannebjrge croît à l'état sauvage la produiront en plus grande abondance et avec plus de profit en les labourant, les sarclant, les plantant, en un mot, en les cultivant, aussi bien que possible. Et cotte cultun! donne une rénumération réellement extraordinaire et dépassant toute espérance. Elle exige moins desoins, lorsque les plants ont entièrement recouvert le so!. Alors, elle devient un fonds d'investissement d'un revenu à pou près fixe. Et la canneberge qui puise la vie en grande partie de l'air et de l'eau ne requiert pas de binage, ni d'engrais. Et même l'engrais qui nourrit les autres plantes lui est funeste. Ce qu'il nous faut au Canada ce n'est pas seulement des essais de culture en grand, tentés par des capitalistes, dans un but de spéculation, mais c'est de convaincre CILVQUE CULTIVATEUR qu'il lui importe de s'assurer si la canneberge ne rénssirail pas — 9G — sur certaines porlious luimidcs de sa propriété. 11 ne lui en çoûlern rien ou presque i-ien. Ce sera une expérience inlôressanle qui peut résulter en luie vraie moisson dorée. Comme on l'a dit plus haut, le fruit rapporte de magnifiques l>rolll8 à Ste. Hrigilte où on l'a cultivé. Trente acres de, marais en canneherges, i)iés de la rivière David, ont i-appoité un revenu total de Ht'ilô l'année dernière, de $;VjO l'année précédente et de $3,2:)(! ou à près il y a quatre ans, on un revenu total do $130 l'arpent pour une moyenne de trois années. Il y a de fait des talles de canneberges répandues dans tonte la l^roviuce. Partout où il existe de la loni'be noire et humide on peut éii'e sur de réiissir dans la (îultnre de cet arbuste et combien de milles (juarrés de terrain de cette nature n'avonsnous pas dans le pays. Tl y a une séduction à éviter dans le dioix des plants. Natu- rellement, on serait porté à choisir parmi les plantes les plus \à goureuses, d'un beau vert et d'un riche développement. Déliez- vous-en. Klles sont stériles, KUcs llaltent l'œil mais ne donilent pas le fruit délicieux que vous en attcmlez. Cet arbuste noir verdâtre, aux sarments ruides et rabougris, avec des dards et des courants effilés est celui qu il vous faut préférer. Vous en essaierez d'abord diverses variétés pendant nue année ou deux, et vous choisirez parmi les uieilleures espèces pour les propager en grand. Quand noua aurons produit, au Canada, assez de ces baies sivoureuses (qui relèvent le goût de la dinde du jour de fêle) pour suffire à notre consommation, nous trouverons pour l'excédanl, un vaste marché en Angleterre où une conii)agnie américaine, dont la tentative mérite les pins grands élog(!s, fait tout en son pouvoir pour faire apprécier les excellontes*(iuaiiiés de ce fruit et les différentes manières de l'apprêter. Espérons qu'avant longtemps, uous cesserons d'expéilier de l'avoine à 40 cts. le minot à nos cousins de l'antre côté de la ligne 4jème,etde leur acheter à raison de$3 otS4 leminot ces petits fruits qui couvrent tellement le sol en certains temps qu'on peut les ramasser au râteau. Par intérêt et par patriotisme nous devons engager nos propriétaires qui peuvent avoir quelque m-^mean de tourbière sur leur ferme, à essayer de teindre cette partie do leur terre " De cette j-ovr/e pluie, éléi^'.u des moissons." J'ai puisé ces informations dans des visites faites dans l'Etat de New-Jersey, à Ste. Brigitte et divers autres enùi'oits du pays el . — 97^ aus^i dans les auteurs suivants : « The Cranberry. « Ils cultivalion, by Mark S Basselt, 1870, «Cranberry Culture, by B. Eastwood publ,8hed by Orange, Judd k Go, 185ô.« «Cranberry Culture « by Jo8fipIiJ.\Vlnlo, Oraug., J„dd .V Co , I870.-Nou9 donnons la .I.relerence ace derMier .utn.r. Nous avous aussi puisé dos rensei- KuementB da.is les rappo.is de « New-Jersey State Board of Agricul- luren de 18/4 et de « iVncJo-.sry State Agrlcidlural Societyn delà môme année. Nous renverrons également les personnes qui vou- draient essayer de la culture de la Canneberge ù « /Jura/ ^//a/m. poi>rl8..>, publie au bureau du Comtry Gentleman, de même quaux rapports des Sociétés d'Horticulture du Wiscousin et du Muuiesota, dont le dernier ligure dans la bibliothèque do la Société d horticulture de Montréal. do . MARCIIi: DIIIVKR (JARDINAGE) ET FLEURS A NOËL (CULTURE DKS) Dans lo voisinage do chaque vIUl', il existe mie ijopnlalion siiljiii-baiiie qui peiU-rlre considérée comnie fonuaut nu lien [d(; transition entre le riche propriétaire qui orne ses parterres do plantes exotiques, des orchidées ou des fougères, et le fermier ordinaire qui ne cultive que des céréales, des plantes fourragères ou des légumes; et c'est pour l'instruction de cette classe très nombreuse, que j'écris aujourd'hui et vu que j'ai puisé mes con. naissances dans une ville située très an nord et la plus froide de ce continent, à (Jinéboc, il est intéressant de savoir ni ijne l'on peut y produire et ce que l'on y produit. Au Jour-de-l'an et au Jour de Noël, cotte année, j'ai expédié dc9, lirussels sprouts, pousses de liruxelles (1) sur le marché de la ville de New- York, et des Drusxcls sprouts avec des champignons sur le marché de Boston : J'ai envoyé à OLtawa dos salades mêlées, chicorée, laitue, céleri, parsil et rhubarbe- : à Montréal j'ai fait un envoi de même espèce; à Québec j'ai fourni un assorli- irtent de tons mes produits, y compris du lard frais, des œufs frais pondus, des fromages à la cromo et de la crème fraîche : outre les ordres que j'ai remplis pour la décoration d'églises, de salles de bal, de funérailles, etc. (1) Lo Chou (le Bruxelles pousse une tige do 2 à 3 pieds terminée par e petite tête, mais à l'aisseile de chaque fouille, sur la tige; il donne issance à uno petite pomme que l'on enlève et (jui soi-t à la soupe ou une naissance que l'on mange en salade -Xoto du traducteur. — 100 — Il aim.Ml ainsi (in.' I." Imi.l n'ariM.' l.n.s ri^'ouiruspnicnt lu rn)iss/.nr.« .'l la .■nihiiv .l.'s ll.'iiis ,■! .1rs v.V>laux. hn lli.-s.. «nin-alr, I<> IVoul a l.i.-n cH, ,.|V..|, mais il rxisl.. lonjonrs nTtain..s ,.si..Vrs a Faniensp, la Pomnio Giiso ot la Boiirassa furent importées fie Montréal par feu le llevii. .loseiili AhlioU en \d-2(t on IH-.'7. La première pépinirre eonnH.'rciale fut ré^nlièi'ement établie en 1827, par AJ. N. Colton Fis^k. Depuis, les pépinières et les vergers ont pris un prrand ilével(([>pement. Nous eomptons aclnellement à pi'u près I7,()U0 pommiers snr les versants de notre montagne. fiOS huit variétés ([ni nous on'lparnle.; [iliis profitables pour nos régions sont lessnivaites : 1. La Fttmeuse ei^l notre picuiièin ponnue tant pour le marc'ié rif et des Orange Crabs de Minnesota décrits dans le Rapport des l'Vniis de l'année dernière CKinine arbres de rus'icité et donnant des fi-uils agréables an goût. Nous tentons nous niènu's l'essai de vingt-six variétés nouvelles du Miiuiesota et du Wisconsin. Nous en avons dix-neuf à l'essai depuis quatre ans. Quelques unes de ces variétés ont été plantées sur le bord de la route, au bénéfice des passants. Une partie d'outre elles mûrissent en même temps que les |M>iiimes les plus hâtives, (!) d'autres se Mil jusqu'au printemps. ' ■ Nous espérons pouvoir donner bientôt d. s informations posi- tives sur ces espèces à l'essai. POIRES. An sujet des Poires nous navons (jue p"u d'informations défi- nies à donner. Dix-huit variétés oui été mises ù l'essai dans nos (1) (Comme le Early Stra.wberry.) — 109 posi- vergers, dequis quatre ans. Un bon nonil)re ont manqua : repen. riunl leiClapps Favorite, Flcmmish liraulij elpuitôli'u les Napoléons., idartés sur un point si élève'; qu'elles saut ou vue de quinze clo- clieis, paraissent aussi lusliciues que nos pouuni(M's eu {,n'Mu';ral. Mais nous les développons leutenienl et ils sont eu cou j- queiice parfaitement auùtés lorsque l'hiver arrive. PRUNES. Il l'ut un temps où des prunes rouget, blanehos et bleues lia bonne qualité (produits de {,'ourmands) veuaiejit avec abondaure sans culture et sans soins. Mais depuis vinj-t ans, les pruniers ont été d'un rapport si incertain, et lorsqu'ils ont rapporté, les fruits en ont été si souvent gâtés par le cuicalionitcs ou détruits par un champignon, que le premier est généralenienl al>andonné. Dans la vallée, toutefois, au pied de la montagne, la récolte ea assez satisfaisante. Nous sonmies aussi trop exposés aux vents froids pour les jeunes plants du Lombard-ei pour d'autres variétés (environ quinze en nombre) que nous avons essayées, et qui soi t d'origine ou de provenance étrangères. Les rustiques Nortk Westcrs, les Winnebago et les Miner eux-mêmes ont sérieusemei t souffert, quoique le développement lent dcs années de maturité dût,pour ces types sauvages d'arbres, leur garantir, selon toue probabilité, une plus grande rusticité. Nos meilleures prunes indigènes ne réussissent pas mieux, et c'est de leur croisement avec des espèces étrangères supérieuree, qu'on peut espérer de bonnes prunes pour l'avenir. Nous abandonnons à d'autres ce champ d'expériences ; car les versants de l'Yamaska ne sauraient en général être considérés comme favoraLles à la culture du prunier. CERISES. Le Laie Kcnlish ou ce qui paraît être des plants de cette variété est la seule variété réellement essayée ici. C'est un arbre lusliqr.e qui charge beaucoup, presque tous les deux ans. — iio — RAISINS. Le Sw'Eet Wati.» est cullivô ici dt-piiis i>Iiisi.'iirs ;innH08 II charge bien, si on lui p.èto les soins voulus. J.o Voncovd a hieu réussi mais seulomeul aux endroits où il est l.icn abriti'^ Nous avons aussi d'autres espèces à l'essai, mais nos jardins re.juirrent de meilleurs abris pour leur tendre j.arlaile iuslice. GABELLES ET GROSEILLES. Les Gadelles réussissent bien comme partout ailleurs. Parmi les Groseilles, la Houghton est la seule espèce que nous puissions recommander tant pour sa charge, sa rusticité que pour sa qualité et son exemption de ia nielle. Elle surpasse toutes les autres espèces en valeur et nonobstant le peu de grosseur de son fruit on devrait le cultiver partout. Le ver à gadelle et la chenille dite arponleur oxei-cent de sérieux ravages: on doit-les combattre par des applications d'ellé- bore. Feu J. H. Springle do Montréal a combattu ces ennemis en plantant de l'aurone {Sou'hernwood) on du « Vicil-IIomme» [Oldman) entre les gadelliers. L'odeur de cette plante répugne tellement à ces insectes qu'ils ne déposent pat d'(enls sur les arbustes voisins Nous aimerions à voir ce moyen plus généralement adopté. FRAMBOISES. Il est clon.iant de voir que la « Black Cap llispb'rri/n ait été si généralement négligée. C'est une plante rustique et vraiment adaptée à nos clirtats du nord. Ce^e framboise rapporte immen- sément, au moins trois fois autant qne toutes les framboises rouges (lue nous connaissons, à l' exception de la Philadelphie. Elle a°en sa faveur l'avantage de n'être touchée par au£un insecte. Pour l'usage de la maison, elle est bonne pour la table et c'e«t peut- être le plus précieux fruit que nous ayons pour les conserves. Les gens de marché devraient faire attention à la char-o extraordinaire de cette baie, à ses qualités de transport etaux pHx élevés obtenus pour les petites quani,iiés qui ont été envovées à Montréal. -m- Les DaviJaon, les Tli'>r)il>'xs^ les Doulitih: ot Ifs MdmmQlh Clu^ter ont élô parfriitemt'iit ossayoïïs ici et nous li^s recommandons de tuit cœur. Nous les avons nommées dans Tordra de leur matu- j-alion. Le Mammoth Chister est le framhoisitu- le moins rustique t4 c'est cependant celui rjuc nous i>risous le plus. Pour un culti. valeur peu soigneux les lilacU Caps n'ont féellement pas de làvales. lia Groseille lloughton (jui p(>ul leur v\n; comparée sous ce iai>port, demande une attention sérieusL> hjrsiine les chenilles font leur apparition. Les Black Caps sont ww^i l)énédiction pour les l'^tats du Nord et du centre où on la cultive en grand comme nn IVuil pour le million. Ou aura uni; idée de la négligence avec laquelle nous traitons les avantages qu'elles olfrent en con.slalant qu'il n'y en a pas de p'au!-; à veii h-.», dans I;i Ci' )viace. Quant à la Fi-anihoise Rouge, nous en avons essayé les m -il- loures csDèces améric-aïues mais avec peu de succès. Les Ilerstin" maïKiueut de rusticité : les liraatlifvlnc ne rapportent presque pas : (il les Philadelphie sur notre sol saliionneuv tuinquent de force . pour nourrir et faire mûrir sa charge immense de fruits : d'autres espèces ont également avorté à l'essai. Notée; meilleure Fram- boise est une très-grosso variété d'Anvers, et dont le nom est in- connu. Elle nous a donné pleiue salislaciion. Après celle-là, nous pouvons vous nommer « la Clark.» Parmi les framboises blanches, la Biinhlr's Oran'je parait très rustique dans nos terrains sablonneu.\ et soii fruit n'a pas d'égal. l.'Oran'jc Kiiuj^ un plant produit par Charles Arnold, de Paris, Ontario, est supérieure à la Dfinkle's Orniijc en saveur et est plus prolifique, mais elle est trop tendre, même pour l'usage de la mai- son à moins ({tf elle ne soit ccuillio, avec la queue et le tout en- semble. Jj'Orange do Briukle se montre a^spz rustique ici et nous lui doinions la préférence on somma. lia. Golden Thmilcss se garril comnn la Ni!jht Cap. Elle lui est * de beaucoup inférieure, mais elle est rusti(jue et très productive, et ou la transporto au uiarché conuiie la gadelle, ce qui en consé- tjuence doit la fiire rechorelier des g.Mis de marché. MURES (DE RONCES.) Nous avons enlevé nos lUilalin;/., nos Dorchestcr, nos fMicion et nos lyirly bV/so;;, aussi bien que nos Cluvcl, nos CnjsUd White et — I1-2 — d'autres encore parce qu't'lU's ont enliôienicnl nirimpit''. Elles se développent trop lard, et sont conslaninirnt délrnitt-s par l'iiiver, iniVne lorsqn'elles sont coiivcrli's de monceaux d(! neif^e. liCs Sithte (hin'n e\ les Wi-stern Tiiumph ont lait preuve d'nno pins firande rusticité, mais nous ne pouvons cependant en dire grand'- ohose. FRAISES. Les WiUon ont la préférence ! nVsl M".' .irpnis vin^l nus .,-. la n.lh.r.. .1rs fn.ils pour la veuleau M,a..lH.al...l M». M-' l.n.,n>. n.ais ..11. pmul rap.... H.eMlsoiM'.lan, viMp..- .I- ...... .l.n.ix v.-.,...is ..i.l .;!.' plaiiU-s .l.i- ,anl, .•.■s .l.MM.i.--r..s ai.n.Vs, .•! .p.'.... m- pi.'pan. ;. a.ig.m'nler le uoinl.n- do .rs pla.. talions .lu.anl la saison p.o.l.aino. A<;»";' ''' uienl, r.'nah.c la .inantit.'" .1.' poinnu-s ..xp.'dié.,' .In liass.u de U.a- .eaugnav, .^l.a.p,. a.n..'-... à ^:.il(> barils qui sont v,.n.lns en K.an.l. Vnr.i^ snr l- .nar.hô .le Mo,.lréal. Kl j- puis a,o,.tn- .,n. la avonr Ilonlajoni .l.'puis lo.iRUMups la Fan.."ns., do IIUm .. Moul. -a , laveur contre hupudl.' nons avons lntlé,.li8para.l rapul.-n.ent,et la onalilé des fruits de la rive sud .1.. Saint I.anrenl .■si rna.nlenanl appréciée eonnu.^ elle le u,é,ile. I-e p.iv -lu l.yl .1 u. a Mon.r.-al .ni est .le prf-s d'nn .tmI par mille a.. I.anl, a l...rd du ..Uean a vapeur, abaisse .•onsid..ral,len.enl nos protits. Une Kran.le part... .le ce coiul.-. est propre à la culture des IVu.l?, mais 1 .Mwm. Lsl- situe' sur le lac St. Louis, cou>posé d'uu sol pierreux sur un londs de calcaire est cerlainen.eut la plus avantageuse s..clwMi pour <:e genre d'exploilaliou. La pouuue semble .^tr. n.d.yeu.. eu cet endroit où l'on remarque de tous côtés d'excellents sauvageon, auxquels s'enroulent des vignes sauva,..s, proj.Manl L-ur ou.l-.e épaisse sur les chemins. Les variétés qui me paraissent les plus prof.tahles à cultiver sont 10 la Fa ueuse, 20. la (loldeu Hall, :U.. l'Alexauder 4o. a Sa'intl.urent, 50. r Astra.^au. La Saint-Laurent .p.e ....place m quatrième riug prend le second dans cerlames parties du ônté Diverses es^J-ces de pommes hâtives, parnu lesquelles "ut la Pèche et l'Astracan, avec diverses espèces de pomme, Série sont assez rémunératives, pourvu .p.e la vente .m, so.t 'u^'rdut.. De trente .>spêcos plantées dans mon verger, ,,e u.> : siU e onune donnant un l.on proflt que les s.x espèces qu.- e ^ s de mentionner. Quant à la culture eu elle-même, .' •::m <;^-.n.ger..t eu prairie, ..on y fait une ^ plâtre avant la foule d.«s neiges au pnnt.nnps. ^ -1"^ ^^^ L rail circuler la lauch..use .laus le ^l'-^P,"-- on ^^^^^^^ .,,, , lied des arbres pour x" conserver la fraîcheur. C est a ccin ;;;^;;;:lf;ue r aUrlbLe la -supériorité de nos frnUs en grc^seur et en qualité durant la sécheresse de la d-Mmere sai.ou. A^ant .- — Uô — iv<''('s, nous y ver- l'i^MT. Vil qn'»! )onr les poninii's, on soiinii ttnil un IIS. (les fiiiils poiir la •Ile \\\vui\ rapiili' il, ('U' i»l;iiil(''S (lii- i(> i'i aiigincnler le iliainc. Acliu'llt'- ilii Hassiu d«' Cliù- vt'iulns m },'raiiil.* iitt-r iiiR' la i'avour ri If lit; Mouliï'al, I r;i|ii(lt'nieilt,ol la il l'sl mainUMiaiil •1 (Tifi à MoiitifaK , lioril (lu halean à [lii(> }j,ian' i indigi'iiH en f»'t ellenls sauvageons •ojt'lanl It'ur onilut; olilaliles à culliver Uh rAlexander, 4o. lureul que je place ;erlaincs parties du ■s, parmi lesquelles espèces de ponnuei que la vente tni soit s mon verger, je ne les six espèces q\u* 1-e en elle-même, le il une aspersion de »s. Kn juin et août liais on laisse l'herbe l'heur. C'est à celte IViiits, en grosseur et le saibon. Avant le teinjxs de la tloraison j'ai [lour habitude de laviM" le tronc et loa branches do chaipie aibre avec une pi-éparation de savon mon et de soufre, à laquelle ji! mêle \ni peu de chaux poin- lui donner de radliéreiic(!. La chenille à lente qui devenait ennuyeuse a éle teniuî en échec par renlèvemeul desoMifs en hiver, lorsqu'ils sont lixés au bout des biauclics en b)rine île lugues. Nous espérons que les ell'oits de la société d' llorlicultnn' nous procnvront des vai-iélés améliorées de cerises et de prunes, adap- tées ; climat, (les deux espèces de iruil n'ont pas encore élé cultivées ici, i\ noire satislaction. Nous cultivons diverse.^ varié- lés de raisins, et depuis ([iielque temps on donne \in(! plus grande attention à cette culture. J,.' Coucord qui charge «t nu'iiit bien, est le seul raisin proiitiible que nous trouvions, et celui (jui résista le mieux aux rigueurs de l'Inver de lH7r)-7(;, alors ([ue toutes les variétés tendres périrent dans nos environs. La pliiiiarl des fruits I de moindre valeur sont cnliivés jusqu'à nn certain point dans • notrti section. Mes propres essais eu l'ait de culture de l''raises, de gadtdles et de groseilles ayant été assez prolilables, je me réserve de vous en dire nn nu)t dans une autre ot'casion. I RAPPORT DE M. B. SOUTHWIOK. Mont Sainl-Hilaire, '1 décembre lilù. lltMiY S. Evans, B'sy., Montréal. Mon cher Monsieur, En réponse à Votre honorée du deuxième jour dtî ce mois, au sujet du développement des \ergers dans C(>tte paroisse, j'ai l'hon- neur de vous dire : « Qu'à mon avis, il doi't y avoir environ 'J0,4C0 pommiers en rapport, (plus on moins) dans les limites do la minii- cipalité de Saint-Ililaire. Le plus grand nombre occupent les versants sud, sud-ouest et ouest de la montagne, ou s'élèvent à ses pieds ou tout auprès. Il y a également quelques vergers sur les versants du Nord et de l'Est. La plupart des arbres gretl'és appartiennent à la variété dite la Fameuse, qui est préférée à toutes les autres pour sa charge et le proUt qu'elle donne. Lorsque j'arrivai ici en 1822, il y avait quelquLis vergers en rapport depuis un certain nombre d'années; d'autres vergers de -lie — sauvageons existaient Jepnis plus longtemps. Parmi les premiers Uou.assa,l.i PommeOnse, la Calville Hlancho d'Eté le Râle e. '■;: nilt? ^""'^ '"""^ '^^^'^"''' '"^^'^ -" d'un pl^mt ie o'4 iT""' "' "'"' """"' -.i'^-'^»'"'- qu'en f^rt nn M. iMulay, de l.adiiue. A l'heure qu'il est, il rOste nen dn ph.ntsong.naux, et nul ne songe à planter d'au ' ^.^^ des arbres grelles, et généralement la Taniense. Queluno pat obtem. do td'v' •.''■' '". ''"'^^ '■^'•^""^^'••^ rustiques von, obtenu d.oitde cite il y a quelques années. Les prunes èl les cerises sont cultivées pour l'usage de la famille et su ment p nu nombre restreint de personnes. Notre sol est un n é u Vd gravier, de marne et de sable, et à mesure qu'on s'élève d us 1 tive, c est nn sol lertile. Votie respectueux serviteur, M. D. SûUTUWJCK. i RAPPORT DE DAVID WESTOVER. Mu. Kv.VNS, Frelighsburg, 9 décembre lo7(J. S.-crétaire-Tré?o.'ier, Mon cher Monsieur, Pour me rendre à voire demande, j'ai examiné soigneusement les arbres de mon propre verger et quelques-uns de œuv de mes voisins. Lexposilion au sud-ouest me paraît préférable, parce 'lu on y évite les lissures que cause le soleil. Ve. versani H^i t et sud-est soulfrent plus ou moins de ces fissures de l'écorce (sun^ .vt |,n on attrihue aux ellets de la chaleur du soleil de mars et érienco Dans une petite pépinière, s'élève la Lombard, la Pèche et la Mcliaughlin (prunes) la Early Richmond et la May Duke (cerises) mais elles n'ont pas encore donné de fruits, sauf la Lomfvard et la Pèche (pnuujs). Je redoate fort leur défaut de rusticité. J'ai dans mon jardin, le Clinton, le Goncord, l'iona et l'Adi- rondac (raisins). Les trois premiers ont rapporté et le raisin a mûri L'Adirondac croit lentement et me parait sensible. Mes pre mières VLgutîs ont pu'i tiiu)iqnt^ protégées à peu près comme les autres. Kn fait de gadelles, bis Cherry, White Dutch, Black Naples on Ogdeii sont d'un bon choix. Vous trouverez sur uiuî feuille séparée uu clu)ix que j'ai fait d'ap es mo:i expérience. Crovoz moi. Votre tout dévoué, DAvm W'estover. Les cinq meilleures variétés pour profit ou pour une plantation m g nérale de verger. I Fameuse, Saint-Laurent, Red Astracan, Golden Russett, Ta^ — 118 — rnan feweet. La Duchesse d'Oldenbourg et le Terofskoï pi;omet. tent beaucoiip,(iiioique moins recherch»'H>s. I^es meilleures ensuite, sont: B'ue Pearmain, Alexauder et Northern Spy. Les Pommes (irise, liourassa, lialdwiu et Northern Sweet ne réussissent que. dans des conditions excessivement favorables ;• taudis que Early Harvest, Maideu's Blush, Spitzeuberg et Kirig ol'Tomkins Connty sont trop sensibles. Meilleure prune, Lotnhard : meilleure cerisp, May Duke : Raisins, Clinton et Coucord : (îadelles, la Cerise, White Dutch et lilack Naples. RAPPORT DU RÉVÉREND W. SEABORN. 4 Rawdou, \2 décembre ISTG. Mon cher M. Evans, Vous pouvez vous servir de ce fini vous paraîtra intéressant pour votre Comité, et mettre de côté ce qui ne l'est pas. En 1870, j'ai planté les pommiers suivants : La Duchesse d'Oldenbourg, le Nain, la P<'a
  • lo a bum réussi, et continue de bien faire mais elle a ra])porté jumi ; et l'expérience (]ue j"ai acquise eu d'antres endroits [ilusexposes, me fait croire (pTelle est moins ru- t\que qui! la Duchesse, f[uoi([u'il existe un arhi-e de; cette variété, dans ce Canton, planté parmi M. Ibirliridge, il y a vingt ans et qui est encore en pleine vigueur : mais cet aibri? est bien abrité, surtout contre h; Sud Est. Cît arbre est la se 'le gndle, dans et; district, ([u'on ait plantée avant 1870. Mon Alexandnî vit encore, ei son existence est phéiiom:>iial(\ -le n'ai eu de lui (ju'une on de\ix pommes. Le White Astracau a lutté contre un hiver ou deux, puis il a donné des fiaits. f^es Rougt-s ont succombe au froid du premier hver, et de lUMubreux plants de la même variété <}ue j'ai essayés n'ont pas mieux roussi. Eu conséf[ures dans les endroits exposés aux amoncellenient.sde neige, qui rompent le.s branches elpeuveut écraser les arbres ; si on choisit de tels endroits pour la plan- tation, il faui eniundcr les arbres à une grande hauteur. 4. On doit avoir soin de ne jamais éinouder le plant dans la pépinière, mais d'en enlever légèrement les bourgeons de manièio à ne causer aucune blessure considérable, comme raiU'éinond'ge. .le conclus en disant que la Duchesse, la Pomme Pèche (Peach Apple) et peut être aussi la 'IVtofdvy, avec pres(|ne toutes les pommes diiSiliérie réussiront bien, dans nos hautes latitudes avec du soin (>l un abri, surtout (juaud elles sont jeunes, 11 serait à désirer qu'on obtiendrait un croisement entre la Duchesse et une ponnne d'hiver rustique, soit la (libb's Wiiiler ou la Myslop. M Votre etc. W. M. Seaborn. RAPPORT DE SYDNEY FISHER. Henry Evans, Ech. Mon Cher iMonsieur, pEruiE d'Alva, Knowlton, P. Q., décembre I{377. m Pour réponse à votre lettr; m'iuformint «pie vous projetiez de publier un rapportde la S K'iété d'Horticultun-d.; Montréal, et par laquelle vous e.\i)riiniez le désir d'avoir des informations sur rétat et les résultats de la culture dos fruits dans les comtés voi- sins, je suis heureux do vous dire que si vous trouvez (piehintï chose qui vous iiiterosse daus ce mmce ra[i|M)rt, vous me ferez plaisireu en tirant le parti ijui vousconviendra le mieux. Laculture des fruits est réelînn'Ut très restreinte dans nos i-egions et je dois vous prévenir que les renseignements que je vous envoie ne sont pas le résultat de mon expérience et de mes observations, mais — 121^ siibit du oliaiid ir cel.'i, ils ont litre lo froid, et Ij est le nu'illciir n droits exposés iches et peuvent ) pour la jilan- uteur. I plant dans la 'oiisdeinanièio faitréinoud'go. Ponune Pèche presKjue toutes lautes latitudes nues, 11 serait la Ducln^sse et • ou la Myslop. I. Seaborx. iïb. cembre 1877, ms proje'.iez de Jontré'il, «;t par "oruiations sur les comtés voi- oiivez (|uel(|iie. vous me ferez eux. La culture gions et je dois envoie ne sont rvations, mais qu'ils proviennent des personnes des environs qui cultivent le mieux les fruits. Je dois des remerciements eutr'autres à H. .1. FosteretMM. Ed. Hiint/riios. WlieeleretC.G. Shufelt, (jui m'ont spéciali'menl aidé de leurs conseils etdcî leurs coniia ssances. Dans les connnencemenls, les jtremiers colons plantèrent preKjiie tous les vi'i'^'crs (|ui viiiitMil, et l'apportèrent à soniiait. Quelles éta'eiit les variétés dt? [)lants? ou élaient-c(! des arbres j:retl'és? nul ne pourrait le dire, ('l'pendant, il rt'ste un si pi-lit iioinhi-e de ces /ieiix arhics (pie leur origine nous intériîsse peu. L'hiver de isr»r)-.")(i a tué presque tous ces arlircs, et peu d"aiin>('s après, ildv'-lilî) un antre finiestt; hiver acheva de les détruire, cl nous enleva presque tous nos arbres à fruits. Durant les preniièi'es années (|ni suivirent ce désastre, les cultivateurs étaient tellement d-'conragés (jii'ils n'eurent fias l'énergie de ci'éer de nouveaux vergers, (;t ceux qui, part'xceptioii, fii't'iit des essais de plantation achetèrent des plants de mai-chands ainbulanls dont les uns réussirent et les antres avortèrent, et dont un certain noiultre furent changés en Pommes de Sibi'i'ie, lors(jne l'arbre se fit juger par son finit. La déception des plus entrepre- nants n'ajouta guère an courage di; leurs voisins. (Cependant, il y a environ douze ans, quelques pépiniéristes de notre localité proilnisirent de bons plants, et c'est sur ces plants qui ont prospéré que j'ai recueilli des inforniations. Dans le nièm -. temps, les gens en moyens se [trocnrèviMit des plants dt; pépiniéris- tes en renom et choisirent hîs vaiieles les p!ii> connues. Toutefois, il n'existe (>iicore, dans le comté de Drôm ^rjne deux on trois vergers de [ilns d > cent p )inmiers chacun et nu très [letit nombre, environ .") ) po n niei's donii iiit dus fi'aits. Mais chaque an née, on fait de iK)'iv(dli's plan! al ions et on apporti! plus de soin, tant dans le ch,)ix dt.'s variétés de plants et leur coïKlilion, que dans le choix du tei-rain, de son ex[»osilion, et dans l'étude du sol et la disposition du verger. A|)rès la planlalion viennent les soins d'en'j-etien auxf[iiels on est assez attentif pour ({n'il nous soit permis d'espérer voir i»r()S[>érer prociiainemonl un bon nombre do vergers, dans le comte, comptanl, lU'. cin(]naiite à cent arbres de la j)lus belle venue. Les plants ont pres(]iie tons été [iris à une courte distance et le transport en a été facile : les racines bien conservées se sont à painj sonLiei du d3i'aii;jm !nt lie la transplaututiori : et les placeurs (setters) sont des pn-sonnes responsables et bien con- nues des propriétaires. D'après cps ronsù.ératiniis, il ost, prosifii'iinime d'ajouter que la vente des fruits n'est pas très coiisiilèi-ahle : de fait, un très petit iiombre de ceux qui possèdent des vergers peuvent fournir «•« qu'il faut (jour l'usiigedt! la iriaisou, à leurs voisins, leurs parents (!t leurs amis : en sorte ([ue nous avons eneore le plaisir peu enviable d(! luanj^er des fruits (|ui nous viennent d'u!!e centaine de milles de dislance de l'endroit de leur consommation, en payant le coût du transport et la uomuiission et cet autre plaisir, aussi peu enviable de mettre dans la nourse des fej-miers du Non! et de l'Ouest des soirunes d'argent (jui devraient rester dans les uùtres, en y produisant do dix à cent pour cent de bénilice. Parmi les dilTéroutes variélés liien reconmiandées, clioisiss"ns d'aboi'd les mieux comiiies et après (;ela, nous [larlerous des plants originaux qui ont qnel(|iie valeur. Assez généralement, l'AsIracau rouge et la Dm-hesse d'Oldi-n- bourg ont bien réussi, et Jouissent d'une bonne réputation ; mûrissent l'u août, rapportent bien, et se développent en un arbre sain et vigoureux. Le Sain'-Laureul, la Fameuse, et la l-'raise d'Hiver, connue ici sous le tu)m de Sainl-Laui-eut, sont également prisés, et con- sidérés comuie ayant donne de bons résultats. La Pouuuo Grise a bien réussi, mais cliarge peu. La Ciolden Kussett a également bitMi i-eussi, m lis elle ne l'ap- porte (|ue dni'aut lui corrt espace d'années, le Flliode Island (Ireeniug a mau([ue entièi'ement, ne [touvanl suiqturter les ri- gueurs du clunat. La Reiniîlte Française a eu peu de succès et sou fruit ne sfi garde [las bien. L'Knipei'cur Alexandre a réussi jus(|n"à un cei'taiu [loint, mais il ne donne de fruits que durant [leu d'années. Il ra[»[>orle assez bien et il est as cz rus(i([iu>, (inoi(|n'il requière un abri contre les vents qui abattent iManches et fruits. Lv PoMMK RnsTioijK (Hardy Apple) e.t reconuuandée poiu- sa rnslicilé et sa cbargti abonilaiit,(>. Fruit: de gro^senr moyeuii >, jaune, pâle, poli, sain : le buuuu ^^ardc : peu agréable au guùt mais excellent pour la cuisine. La Pècbe Irlandaise (Irish Peach) une pomme d'automne, d'un goût exquis, mais qui ne se garde guère ; fruit, vert-jaunâtre. Elit; I i — 123 — le d'ajouter que fait, un très petit ivenk l'ournir re IIS, leurs parents 5 le plaisir peu . d'iuic centaine nsomniation, en •et antre plaisir, ei'niiers du Nord i rester dans les t) béniiice. dées, elioisiss'Mis lurons des plants ui'hesse d'Oldi'ii- II lie réputation ; l»eiii en nu arbre d'Hiver, coiinne it prisés, et foii- l'ii. ni lis elle ue rap- I e Fîlind»! Island snii[»urler les ri- L son l'rnit ne se l'taiii [loiiit, mais Il ra[»[>orte assez 1 abri contre les iiniandée pour sa obscur inoyenii -, ;iy;ruablu au i^uùt d'automne, d'un rtjaunùtre. Elit} nous est venue de Derby Line d'où on prétend H" ^"^ ons-nr Un plan nouveau dans le ver.er de M. J. Knglaud de Knowlton produit exactement les m^unes IVuils mais un peu ph.s ^-^^^-^^^ aison. M. Hnut a pris des grd^s de ce dernier arbre cl A u^ e terre. Nous arrivons ainsi aux plants nouveaux dont des g.etks ont U'ès bien réussi en certains cas. Le pommier de Corn,, maintenant ..n vieil arbre existe daus le Canton de Dunlum. Il donne une belle ^^!-«««';j'-"''^';^^;;;'':;;:t;; partie rouge partie verte, agréable au goût, d une saveu. a.ide ou plait :i nui se garde bien,ius.pre.i biver. l/arbre os -n^,!, e Di's grell'es de cet t de même pour les deux espèces suivantes. Le lUiuU existe dans le Canton de Holton. Les grelV's sont d.-s arbres nistiques et de bon rendement, le Iruit *;»-;;-;;;'; ^;;:;- K il se garde durant tout l'hiver et .insipi en juin. U est de pi- nliér^i^ol^nr, mesurant .h dou.eà treue pouces de circonlerence barré de ronge et un peu côtelé. Le mbcUs GrcvuUuj croit dans le Canton de Hrôm... Les gretVes .ont également rusti.,nes .M, rapportent bien, et le Irnit est savon- reux, mais il ne se garde que jusqu'après rautomne. J,. n'ai rien à dire des cerises et des nvMins fruits, t4 il va tivs ,.H de mines, dans nos régions sauf la l>rnne Canadienim :::inunL ceeiidant M. Foster a ''-''>- 'i'''''!'-..;;:;;;;;;^ lUeues et quelques Dimas rouges sur des arbre, qui n asaieiit qu'une cbétive existence. M Poster est égalem Mit le seul qui ait réussi dausla culture des raisins, et encore n'a-t-on réussi qu'avec ^^^^ ^^TT;^^ ,',„, bie.i plus grand nombre aient ete essayées L A'» '"^ " ; il Delaware et le Uogers Hybrid No. W meriten conliaic s on ,our donne les soins requis. Ils mùnrout tous les ans e doniuv ,ont d'abondantes vendanges. Cependant, on doit les conc ler avec soin enliiver, les couvrir de leuiUes sèches, (prélerable a la paille, deter-eelde planches en roniie de toit pour empêcher la pluie d'en'.ever le reste de la couche protectrice de trop bonne heure au printemps. Il Tant égalem mt s. gmlei" d'enlever le tout de trop bonne heure au printemps. Je demeure. Monsieur, Votre dévoué serviteur, Sydney Fisher. *r ! RAPPORT DU SECRÉ PAIRE Si n I.' EXPOSITION DES FitiîiTs i;t sn» i.x Colmcction envoyée a l'Kxpositdn întehnationale i)i; Pum.adki.imiik. (le Cul M. S. J. liyiiinii, (pii, lo prnniicr, i"i rassoiiili!»'' > <; Mi(''r;iliî ;iiiiiii('I1(m1(' (léceinlii-.^ (Ii'niicr, proposa irciivitycr à 1" Ivxposilioii Iiilt'niatioiiah( (le riiiiadclpliif, une (;ollt>clioiMl(! t'niits ciillivi^s dans ciîlle ProviiiC:', et uiil' l'éioliitioii fut passéL', par luquiillt; la Soc-iôlé s'oiigai^cail à doimer à la réa lissai ion du firojt't sa pins iiienveillante do-opéralion. Mais l'iniliali'.c ne ]i'iraissant w.iùv d'ancnne pari ol la Soeiélé ayant déjà dépensé i$l 17 de ses Tonds [lonr la puhlicalion de son i'api)ort snr les fruits, ne crut pas devoir, dans l'état actuel do ses finances, tenter l'entreprise sans aide du dehors. Eu conséf[nence, ou se mit eu rapport avec le Bureau de Renseignements de Québec, à propos de ce pi'ojet, et la Société otl'rit de le mener à bonne Un, pour la somme de $\Ô0. Après (inelques hésitations, le montant demandé fut promis et la Société expédia de suite des (urculaires dans diverses parties de la province, pour demander la co-opéralion gratuite de personnes de boime volonté. MalheureusiMneut, l'année ayant pim rendu eu fait de fruits, dans la plupart des sections de la Pj'ovince, la (luantité obtenue des districts voisins ne répondit jjas ù notre attente. Cependant, des fruits furent envoyés de Abbottsford, Saint Hilaire, Stanstead, Smith's mills, Memphremagog, Saint Rémi, Hemmingford, Chateauguay et Conio. Un certain nombre de fruits venus de ces localités élaient de fait très bons et fuient jugés dignes d'être envoyés à Philadelphie. Lo reste des fruits fut choisi dans les vergers de rile de Montréal, entre Lachine et la Longue Pointe. La collection a été faite de verger en verger, pour la plus grande partie par^lM. Hamiltou et Archbald. La Société a été henre\ise d'obtenir les services d'honunes aussi com- pétents en pareille matière et la beauté de la collection est due principalement au soin et à l'attention qu'ils ont apportés dans l'examen et le choix des fruits. On pnt ainsi réunir d(! six à sept (•eiits assiettées de fruits, sui- lesquels on en choisit dix de chaque variété, sur lesquels dix, les cinq plus beaux furent envoyés à 'f — 120 — Philadelphie et les ciiKi aulit's réservi's poni- notre Exposition l'ioviiiciale. I.;'. coIUîclion expost't» ("lail d' iiiui si grande heanle t|ne chacun lui snipiis cl ciiciianî»' de V(»ir (|iie iKdru l'm viiic.e pouvait produire d'aussi heaiix et houa fruits. Injpos- sihle (h' Irouvcr des pommes aussi savinireuses el en nièniH Icuips, d'aussi Itelle a|(pareuce, el il est douteux (iu'an<'uu pays au uioude pwisïiî moulrer nuo aussi lielhj collection de produits de semis (seedliuj^s). (îràce à «"Ot elfort, les méritesd'nn grand nombre de belles pounnos lurent mis au jour, ol plusieurs d'entre elles furent ju>^ées tlij^ues de culture S[iéciale, par de vieux pé[>inièrislcs de l'ile, (|ui,ius(|ue là, avaient entièiement ignoré leur existence. liO comité des fruits composé de MM. Springle, Ciibb, Hayues, Shepherd, Jack, Craig, Jlaniilton, Archbold, Inirie et Bain, ont rempli leur devoir avec antant de soins que de cons- cience, goûtant tous les fruits el marijuant tons les points néce saires, tiavail qui les a occupés conslanunent, pendant deux on trois jours. Le Comité choisit alors cinq échantillons paimi les meillenrs de chaque espèce, pour les envoyer à Philadelphie, dépendant, ])our certaines variétés, telle que la Famense, l'Alexauder, la Saint- Laurent, la Cellini, la Pearmain Hlene, etc., on en envoya de grands plats remplis. Deux cent trente-trois variétés furent expédiées comme suit: Variétés nommées, cinquante-neuf: variétés pour nom, quarante-deux: pi-oduits de semis (seedlings) nommés vingt ; produits de semis, non nommée, cent douze; et choisies parmi les suivantes, qui furent exposées. Liste dm pommes exposées à une exposition tinue à Montrial^ st'pteniOre 1877. Fameuse, Pomme Grise, Hourassa, Hosean ^ainsi nommée), l'èche (de Monlreali, Reinette du Canada, Insh Peach, Irish l^itcher, Kerry Pippin, lilenheim IMppin, Cox's Oiangt; Pippiu, Knglish Golden Pippcn, Uibslon Pippen, King of IMppiiis, Mank's Codlni, Keswick Codliu, Monstrous (^odlin, Lornish Gilliflower. Fall Pippin, HoUand Pippin; Maidtru's blush, While Winter Calville botlsford), Yellow Pelleileui-, .lonalhan, Hamho, Belhel, IJaldwin, Esoitus Spitzenhurg, llubbardston's Isonsuch. !?ops of wine, Heinette Dorée, Hougette Dorée, KonbiiryRussett, Espion du nord, Northern Sweet, (J'Alj- e Exposition •;iii(l(' i)t>;iiil(i : iioliu l'ro iiils, Iruiios- 'I. en niriiiH \ ([ir.'iiiciiii a collecliuii iiiéritcsd'iiii et plusieurs par de vieux ment ignoré M. Springle, :hl)ol(l, luirie que de cous- is les points lendaut deux JUS parmi les [Miiladelphie. la Fameuse, n Hloue, etc., t trente- trois s nommées, : produits de loii nommée, nt exposées. jlville (d'Ab- — 127 — Court of Wick, I Talman's Sweet, Mmrhrs Hak.T, I Ha.lcy'sSweel, Peîirsou's Plate, | '"'«l»' Slravvl>erry, .toliM iticliar.lsuu, (aiiii uoui- ; (Uieuauj-o Slra\vl(crr\ , Karly llctl Mar;;arel, Karlv .lue, 'IVloVsky, MlfC), (Fellini, Lawsou's Kdiulton», llawtliorudcn, Diitt'Ii Mignonne, llereslordsliire IVaruiain, {{lue Peanuain, Hed Wiuter Pearmaiu, Golden Hall. Wliite Astracliau, Ited Astracliau, iJuclies-i ofOldenbourj,', Alt'xauder. NATIVK SKKnM\(is;, lUinkli )nuy. SLi'awberry (de Moiilrùal.) Kamouse Sucrée, l'"au)euse Noire, Saiul Laureut, Uecan ', Hauiltoui' Parré, Verdun, Mountain 'rnlip. Saint Auloiue liall, Mei'ti'anchi', Rouue de vin. Mountain Itti'l, I Saint llilaiir, i Râle, i Canada P.ald\viu, I Pomme de Fer, White Winler Calville (Saint llilaire). Mclireiiors Balier Ou peut faire remartiuer ici que M. Newinan, de Lachine, a lonrni quatre-vingts diverses espi-ces de pommes provenant de Sîîuiis, à c(>lte exposition, soixante desquelles oui été jugées digues détre envoyées à 1 Ex[iosition de Philadelphie. Quatorze variétés •le crabs^ (;.onimes d'ornement ou de Siliérie y furent également envoyées, savoir : la Transcendante, l'IIyslop, la Belle d'EIliotl ft la Hose de Slanslead, et les produits de semis obtenus dans celle Province, savoir la lielle de Montréal, la Monli-éal Waxeii, la Wilson, le Capt Raynes, deux de H. N. Shepherd, junior', deux de Henry .Indah, une de -las. Morgan, junior, el une de C. W. Cook, diî Hatley Est. Une bonne collection de poires fui égale, menl exposée, dont les dix-huit variétés ci-après nommées fiuent choisies pour être envoyées à IMiiladelphie, savoir : Beauté Fla- uuuide. St. Ghislain, Baronne de Mello, Belle lucrative. Seigneur d'Hiver, Oswego IJeurré, Blanche Doyenné, SieuUe Doyenné Boussock, Fondante d'hiver, Easter Beurré, Bon Chrétien, (jansel's Bergamol, Suzelte de Bavay, Passe Colniar, Cliarmontel, Winler Bell, el aussi pour nom, nue variété. On réunit aussi à la hàt^. au dernier moment pour montrer ce que la Piovince peut pro- duire, luu^ collection de t-aisins venus en plein air, el nous devons auxsoinsdeM. James Morgan, T exposition des quinze variétés sui- I — I-2B — vailles; Aliroiiilfir, H.irHonl l'iolillc, |),.la\vaiv,(;)ri('or.l, A.^awim (;iiiini>i.Mi, Mo'^'i'H No. C, ll()r,.,..s Mo Sw^Mti N[.ik..r, i;..! rsonnes me posèrent des (inestions sur ces i'ruils, et idiisieiirs piirent des iKDtes sur des variétés (ju'ils admiraient, dans le but de s-rueltre on rapport avec la Sociélé. I.(»s belles c(dlections d'Ontario et de la Nouvelle Kcosse lignraieiit à c(*.té d(> la ii.)tn\ et la plupart des personnes étaient dans l'admiration de voir (jne le (laiiada [loiivait produire une aussi grande variété de beaux Irnils. ^i la Société cnl pu apprécier à l'avance l'étendue du travail que re(iiiérait la formation dune coll< [ii'o liiitus du ', SI! r.'iid.inl à uHt>, ot voiiliil, H los trouva il (lu i-f>sL(> iiiMi !»!•< t'iivfloppi'r u tout dans des 'iiô[)argii;''p()iii' ivt'cs à di's "//y/.v il l'Iiiil ex posé 'UCL', ol pai- (|ui s in! pu\ivai('nt voiiaiire ('«ma liiv se r iiuiiveaiix 'Ul alors cl sont • t'Uil de coiisei- lé icains et par posèrent d(^'s notes sur d(^s tre en rapport lo la Nonvelle des personnes avait prodnire i i — 1-20 — 1 a ^oeiôlc'' a .l(''i.ensé SOI I po.'r pv('- ">"; ^ ''^ . fi,'. viHt(-e i.ar un î,M-and nombre de personnes pendant l.s (inali. "ours de sa dnrce, cl la c.dlcrUon de nos IVnits a exeit.'. l etonne- •;.,cnt pres.ine i^éiu-ral lanl ponr l-nr Kn>-^-^-ir ,ine ponr lenr (|na. Il le. \ la IVrmcInrc de l'exposition, nne certaine .inanlil.'- de rrnils tnnM.t choisis et nus de cùte pour .'.Irc examin.'.s de nouvean. Cet examen ent lien le nent derembre, e! (inoi.in'nn •;'"•■'■»''';;';';;; l,,, .W. In.its rnssent ^à fis, le ,;ran l nombre étaient cèpe .lanl bien conserv.'s. On en cl.oisil encore .inel.in..s uns des meilleins pui.r les exanuner pins lard. IMns le Iravailavance pins ont sen . Il nécessil.-. de le ponrsnivr.. l-a soci(-.|é doit luMiiconp a ,loii. el ,'l,a,„„\u.s:M.nlrib.iabl(.sp.,nrrai.l--a.ni(-ale.'t ^.•..(••reiis.Minelni ont donné plusieurs d'en.re .-nx, et snrtont les p ns (doiMU.^., u'ayaiit pn se i.rocnrer qn'avec peine de lu.u. eclianliUon. de irnits et les informalions désirables. due du travail a pas de doiiN' it par suite du )ir rénilir une lit, nous avons n.'ivs, ot si nos êtes penlèlre lies pommes 9 — 130 — NOMS DES CONTRIBUABLES. » II 11 u I/Iloii .I..I.(;. Ahhoii, Moiiliùal .1. S. Kv;iiis, '. T. (^;i\(M'|ii||. .1. II. ï\ Molboii, A. Mulsoii, ^Vlll. () lîiicii, H..I. H»j.kie, W'.illcr Hciiiiy. .I.is. Moiyaii 'jiir H. .Iiulah, • .Indice» Coiii-sol, W. V. |.,;\vis, St'ininaii'f! de St. Siilpire, '• <;.i|iL R a vues, '^ M, <•• ^.C. Fisk, Abliollsfoij. (Ilias. (Jihlt, i' 1 .1. M. l-'isk, ! .las. lioaclj, Wni. (Jill, Win. IJoiiey, '• Mév.Y. Joli'nstûu, '• ^. Hi'owniiig, '• 'I. WJiitney, '^ lîoliL'vl l{rodi(>,Cùt('aii St. Pierre. Siu-apliiii Cloiitiei', •It'ivniie l)écaii(>, (laliriid Dôcarin, Moïsf (jong(!on, HiMijamin J.avallée, (iilliert Leduc, Mad. Mills, (iiibeil i'oininville, L'ilon. Kiist. Pnidlionimo, Cu- [tean St. Pierre. Stanislas \ laii, •■<■ J. W. iNev.nian, î^achine. John Crawlorcl, Veidun. u -lb« 1, Saiiit-IIiluire. 'l'Ion. I, Smitirs \Jilld. I, .•ilh'v Ksi. iisIc'.kJ. i ne 1)010. I. ; otisforj. u CONCLUSION. ùtcau St. Pierre. Cl', '* tH\ il. U iidlionimo, Ci- eau St. Pieire. u îjacliine. Veidun. A la fin du premier rapport du Comité des Fruits, on lisait les ligues suivantes : « Lo Comité des Fruits, de la Société d" llortieulture de Montréal a terminé la làelie (jui lui avait été conliée. Mu resterons-nous l;'i ■■ Nous n'avons pas d'Assoi'iation rmvincialf d' Horticulture, connue il en existe dans Onlario et la Nonxrlle Kcosse, pour préparer des listes, tant pour l' nsihjc de la nutison (jne pour le inairlir. suivant r intérêt de clKKiue localité: pour encourager les sociél^^^ locales, pour réunir des coll(>cliuus de fruits de toute la Province, etc. 11 est d'évidence (lue la société d'Horticulture de Montréal doit a.'cepter cette mission, ou à sou défaut mil ne s'en occupera. Il est important de recueillir les es.sais tentés sous notre propc latitude ou sous des ligues isothermes, taid, à l'est (lu'à l'ouesl h jusqu'au Far WrsL La publication (U) nos rapports aiderait l.pau .•(Hip à robtcutiondt; tels renseiguemenis, parce ([ue les soci.M^ ^ amies et concurrentes échangeraient avec nous. Ces rappoi s augmenteraient considérablement notre bibliothèque dont Vr.ns icncc a ctê lUdarce par la soriété, di's l'année 180:?. Les plants originaux iScedhugsi de Québec niui rempliraieni sans doute plus d'un blanc sur notre list. i n'ont jamais été ohseï' vés. Ceux de ces plants qui ont d.; la valeur d.ivraieut être idas ses, et dans nu temps donne, recomniamlés pour essai. Alors, si nous avions s Fruits, l'étahlisseui.'ut ^' uwc bihliotlb'qne (l'iiorticulture, et Ki. ptiblication de rapiv-rt,., sera hiriUOt mise à. exe.Mition. — 132— ' « Tel étiiit If iiro^rr.imme' exposé par le premier comité de-o Fruits — et nloill^^ il'mi iiii ;ipres, ciiacmi de ses articles — étaient pagaés do la lyttre à la j-calite. ■ I! ne faut |>;is croire loutctVus (|iril ne iv;Ue plus rieti à fnire. \n\is ne scuiHies tMicoie (|u"à l'euibryou. De unnihreux ren- rrigneiueiils nous sont \eiiiis, mais (■(! ne ser;M|u"a|iiès itiusieurs années de teidieitlics et d'nliservalions suivies (jiie nous poui" lonsdelei'Hiiner la \ a leur an iKiint de vu»! dti />ro/i! ou ilii iiiauhr ou ilf l' iiKiKjr tir la n.iiisoii. dt's planis précieux i|ue nous avons l'ail eou- iiaitre. V.w iioursnivani aflivcMuenl nuire làtdie, nonilire d'autres jildiils orin a donne l'evcil et les yeux sont onvei'ts sur nos o|H'ralious, non beidenieni à Moulieal iuais aussi dans les disli'ii ts \oisius. Dans rinlérèt de la l'rnvince, en •;enéral, il seiait dêsirahie (|ue ciM'Iaines dispositions rnsseut introduites dans l'Acte relatif aux Société.' (rA.uricnlInre, aux tins d'antcuiser noire société à poursuivre sa l.'udie en recueillant des rensei^neiueuls, des éelian iillonsdt; IVnits, eu ollVanl des pri.x pour les meilleures collections de Iruils dans tdiaque eomie, etc. l'in ('(Mupai'aul les truils de diverses sections du pays, nous pourrions peut-être ari'iver à d'houi'cuses cumiiinaitionb pour cliacuuc d'elles. lai concinani, !a Sec permet d'espérer t[uc les rensei leiiieuls donnés dans ce 'apiiort seront utiles, d'abord aux irlioriculleui's, et ensuite (ju ils encnnra,!.;eront toutes les lier- >onn 'S (jui en anroit ih'i> l'onuaissauce à travailler au développe- meut de celle «•ulture, Hkncv s. Kv. .NS, \V.\I. nv.\N> Vice-Piésideul. 'e.'rétaire-TrJ'sorier. TABL:. DZZ MA.T[EREo. 1 AUI-S. 3 Préface La POVME.-Essai i.rHium.^ir- ,mr feu I. H. ^^nh^-:-. .le M..ntr....l. romi-l^t» p«'' '^^ '■ "'>•'"""• Mont'-»*'- '''•'"'"■^"^ ''"^■ rriptii, pur If- <'..nut> If- Kn.it>.- -Vari-t -h aLona n^» non .IronU-s. par It. lla.nilt...,, -U" Montréal. H « •. W,!-',. (le Alibotlslortl PotRE..-F:s.ai prHi.uinair.. par leu .1. 11. Sprin,!.. -l. Monlrpu-, Description .le ,liv.-rs.'.<. variétr.s, pjir 1« nu-mo l- Ckki.sfs. Far le Comité «k's Fruits r,,,,,_l,isu. aes-ript.ve, par le Co.ni. - >^.-< r-nt. i;.mHnp..s si.rc«su)..i,pHr.l. Archbol.l,.le Montréal f" i;.,s,N.-rar,las. M.r.an. jur.. .1. Montréal, et par W. W. Sn.i.l,. .l« rhilii)sl.nr;: FKAMn,>,sKs.-.;-nlUn.e -les, par .las. Brown, .le Montréal T^» F,uMH,.,sKs.-<-nltureaes,par.I. Ar.l.l-oM. .le Montréal si .iRosKiixKs. rar .1. Arol.l..)l.l, M..ntréal • «'' <;ad-i.i.ks. rar.I. Archbol.J, Montréal ■^•' FRA.SFS.-Culture .le., par le C.!. Klu. les, l^uébec ^^ 91 Cannbpekoes.— Par F. C. Emberson Maboh* p'HivRB-Jardinaijje» pour, par ^ Col. Rho le«. Québec..-.. 9i -134 — Rapport- nr diverses locautés.— Abbotuford Fruit Grower Aibo- oibtion.—BaeBin de Chateauguay, par R. Jack.— Mont Saint Hilaire, par M. E. Southwick— Comté de Missisfiooi, pHT David WpKiovor.— Kawdon, par le Révd. W. M. Seaborn.- Comté de Biome, par Silney Fislier 105 «ur la collection de fruits envoyée à T exposition du Centainaire et celle de MontWaI, s» ptejnbre 1876, par Henry (i, Evans. . 125 NtiMS DES CoNTKIHlAnt-KS .. , 131 ( ONCMUON V. nrer Aiso» k. — Mont lisgiscinoi, d. W. M. .1- 105 ainaiie efc î, EvaiiB.. 125 130 131