IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) /. O signifie "A SUIVRE ", le symbole V signifie "FIN ". ata lure, : !X Maps, plates, charts, etc., may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one expcaure are fitmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The foliowing diagrams iilustrate the method: 1 2 3 Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés à des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche 4 droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 4 5 6 ^'^5M*"^2^^'».A ] PETIT TRAITÉ lantation qui doit §• faire autant que possible r un temps plu- vieux ou le matin de boho^ heure, et le soir après le coucher du soleil. On nia nie le ta- bac à trois pieds de dibu>ace, en tous seni, en quinconce comme suit : h On fait la plantation b, peu p^^a comir.» les choux, en ayant bien soin de ne paa bii- aer les feuilles et de ne pas plier les racine». En même temps qu'on mot les replanta en terre, on les couvre avec un peu d'herbes fraîches, ou encore mieux on les entoure ave« un cassot fait avec de Pécorce de bouleau. Par ce procédé, on sô passe souvent d'arrowr ; — 10 — ôii eouv.e L s cassots pendant le jour, avec une I ierre, lorsque le soleil est ardent, et on aie les pierres le soir les jours où il pleut. Un des avantages qn^offre cette méthode d^en- tourer les replants, est que les vers ne peuvent les faire périr. II faut, après cela, sarcler le terrain au fur et à mesure que les mauvaises herbes poussent. Il faut aussi butter de temps en temps pour fournir un nouvel aliment aux replants tt leur conserver une douce fraî- cheur. SOINS A DONNER PENDANT LA CROIS- SANCE. La reprise des plants est certaine au bor.t de six à. -huit jours, api es la plantation, si celle-ci a été faite par un temps pluvieux. ' On remplace, après ce terme, les plants qui n'ont pas repris par des sujets pris snr la corche ou des sujets entreplantés dans le rhamp, les levaiit, sMlcst possible, avec une mvUe de terre, ce qui mot toute la planta- tion sur un égal pied. I — II — Dix à quirzre jours après la {'laiitatiôn^ on donne la première fîçon à la pioche oh gratto, autour des phints. On eaiait ce mo- ment pour faire autour de chaque plant^ une excavation dans laquelle on jette de» engrais liquides. Rien n'active autant la végtHation qu« cet arrojjemeiit. Le hersage eu sarclfjge se réitère au houi de qniijzf' jours, et quelque temps après ou réunit la terre autour des plants.. DU PINCEMENT. A vaut de commencer le pincement, on doit se tixer sur la qualité du tabac que Ton délire récolter. En règle générale, ei on veut obtenir un tabac de bonne qualité, on conservera donz* à treize feuilles; ce nombre ne sera que de huit à dix si Pou veut obtenir un produU fort ; si c'est du tabac doux que Ton vent récolter, on conservera quinze à dix-sept feuilles. u — It — Le pincement se fait, de préférence, rere OfBf heures du matin et quatre heures de Paprèô-midi ; parce qu'alors les feuilles sont •uvertes et inclinées vers îa terre. Le pincement se fait aussitôt que les bou- ions des fleurs commencent à se montrer. On les pince avec le pouce et l'index, enle- vant en même temps, quatre ou ciuq feuilVs et plus, suivant la qualité du tabao que Ton désire avoir. Huit à dix jours après la suppression de la tête de la plante, il se forme des bour- geons. Ces bourgeons doivent être enlevés dès qu'ils se montrent; on enlève eu même temps les feuilles des pieds qui ont été endommagés par une cause quelconque. DE LA RÉCOLTE. On reconnaît que la tabac est mûr : d'a- bord, à ses feuilles qui te couvrent de taches d'un jaune verdâtre, très-appai^ntes quand •n les tourne vers le soi» il ; ecsuite à ce que iawrs pointes sont inclinées vers la terre, et — 13 — leur snifcce ridée ; enfin, à ce que la plaB- tation devient jaunâtre, qu'elle exhale un» odeur plus forte et plus péuéti.-nte, et qn# ]e8 feuilles se cassent facilement quand on les ploie. Ordinairement le tabac est mûr quinet jours après le premier pincement. Il ne faut pas trop laisser mûrir.le tabac } il vaut mieux le couper trop vite que trop tard. On coupe le tabac vers 1 heure de Taprèe- midi, par un beau temps. On prend pour e« la un couteau à boucherie, bien aiguisé ; on fend le tronc dans sa longueur jusqu'à cinq ou dx pouces du pied ; puis on le penche da tàié gauche, afin de mettre le pied, à dé- couvert, et Fon donne un coup de couteau près delà terre; on le laisse ensuite tom- ber, prenant garde de briser les feuilles el qu'elles soient pliécs. Après cela ou laisM faner le tabac jusqu'au moment où lc« feuilles sont assez souples pour qu'on poiiiM Hê transporter sans les briser. — 14 — PESSICATION. On tr&Dsporte le tabac dans un endroit propre, aéré, où la pluie et le soleil ne pé- i>ètrent pas ; on le suspend sur des perches, en laissant un espace de cinq pouces entr* chaque pied, pour que Pair circule plus li- brement. LorsquHl fait beau, on œuvre les lîortes ou les châssis pour donner plus d'air, et ou les ferme la nuit et lee jours de pluie. Il faut laisser sécher le tabac deux ou trois mois et plus, suivant le temps qu'il A fait pendant la dessication. BEPOUILLEMENT. Lorsque le tabac est sec, ce que Ton ire- connait à la couleur brune des feuilles, on profite d'une journée pluvieuse ; on ouvre les portes et les fenêtres. Lorsque les feuilles sont assez molles pour ne pas les briser en les travaillant, on les descend et on les étend par tas sur le plancher, les pointes des feuilles en dedans; puis on prend les pieds UH par un, on evAhr^ les quatre à cinq pr§- — 15 — mièrea feuilles du b. i, ou en fuit un tafl, ft Ton en fait autant à celle du milieu et du haut, ces dernières étant celles qui donnent le meilleur tabac. Lorsqu^on l séparé les feuilles, on en prend dix à douze, et après les avoir liées ensemble on les p^ace sur le plancher, les feuilles bien étendues, la pointe en dedans, le coton en dehors (des deux côtés; et de telle sorte que chaque rang se superpose sur Pautre à la longueur de sept à huit pouces, afin que la pile soit partout de la même épaisseur, au centre comme aux deux côtés. On place ensuite des planches sur la pil© avec quelque chose de pesant dessus, et on le laisse jusqu'à ce que le tabac chauffe un peu, quelquefois cinq à six jours, d'autres fois deux ou trois semaines, et plus. C^est lo seul temps de faire chauffer le tabac (si c'est même nécessaire) ; car le faire chauffer pen- dant qu'il est vert, c'est vouloir lui faire perdre une partie de ses qualités. Après cela, on peut le mettre dans des bottes que Ton ferme on on peut lo laiM«r -^ 16 - ptadaut nu ad \ ear plus le ta^ao e«t TianK BMillenr il eai. l*l*-T#rU, Ut âriil l«7i.