CIHM Microfiche Séries iiographs) ICIMH Collection de microfiches (monographies) Canadien Inttituta for Hittorical Microraproductions / Institut canadian da microraproductions historiquaa Ttchnical and Bibliographie Notn / Notn ttchniquts et biblioflraphiqiMt The Instituta hai anamptad to obtain tha batt original copy availabla for filming. 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Those too large to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many f rames as required. The following diagrams illustrate the method: 1 2 3 1 2 4 5 L'exemplaire filmé fut reproduit grflce è la générosité de: Bibliothèque nationale du Canada Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. 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V. 5P 2 il JVANT-'PROPOS La traction animale ne saurait lutter, f^onr la vitesse, arec la traction mécani- que : le meilleur trotteur ne vaut rien contre l'automobile. Il est vrai qu'il au- ra toujours, sur la machine, la supério- rité de cette beauté spéciale qui est faite de force élégante et de courage indomp- table ; mais, tout de suite, cela le classe dans la catégorie des objets de luxe que le Cultivateur sérieux ne songe pas à se procurer. Ce qu'il faut à ce dernier, c'est le cheval à rendement, à rendement de travail et à rendement de produits ven- dables, c'est-à-dire le cheval de trait fort, asses lourd, docile, et d'entretien écono- mique. J'allais dire : ce cheval est tout trouvé, mais, pour être plus précis, je dirai : ce cheval, cette race de chevaux est, je crois, en bonne voie de formation dans notre proznnce. Le lecteur pourra s'en convaincre en parcourant ce petit — 4 — 7'olumc, que j'offre an euUivatcnr dans resf>oir de lui être utile et avec la ferme conviction de lui indiquer la vraie race dont il a besoin, la meilleure manière de la créer ou de l'améliorer, et la bonne recette f^our en tirer tout le profit pos- sible. JOh'X-D. DVCIlBXn, D. M. V. IIIS me ice lie me os- V. 3 n c X o < es O LE CHEVAL Histoire du Cheval h n'y a aucun doute que l'âne, de la famille des solipèdes, a été, longtemps avant le cheval, réduit à l'état domestique. Les Israélites ne connaissaient pas le che- val avant leur séjour en Egypte. Il est im- possible de déterminer précisément l'endroit de son origine. Cependant les découvertes récentes des géologues semblent renverser les théories longtemps avancées relatives à l'origine des chevaux, et appuyées sur des preuves irréfutables que le cheval aurait paru d'abord en Amérique ; mais il est certain qu'il est question du cheval pour la première fois comme cheval domestique durant la famine en Hgypte, quand Joseph échangeait du blé pour des chevaux, environ 1712 ans avant Jésus- Christ. Le cheval est un mammifère de la famille des solipèdes. Le cheval, dit Gayot, a été et res- tera un instrument de civilisation. Ce que l'homme lui a dû, ce qu'il lui doit, le place haut, bien haut dans la hiérarchie des ani- maux et sur l'échelle des services rendus. — 8 — • Sans le cheval, que de grandes choses n'a raient pas été accomplies ! Dans les temps préhistoriques, il exista déjà plusieurs races naturelles de l'espèce ch valine vivant en liberté ; les paléontologiste retrouvent des traces nombreuses de l'exi tence ancienne des chevaux en Amérique aus bien qu'en Europe. Les chevaux fossiles i sont pas très rares ; ils appartiennent à d verses races, à diverses espèces peu être et riui, par conséquent, occupent déjà l'ai cien contin'^nt, à l'époque où se sont form< leà terrains où leurs débris sont enfouis. O n'admet plus aujourd'hui que le cheval fût di; paru de l'Europe à l'époque où l'homme apparut ; car on a des preuves que, dar cette partie du monde, l'homme existait e même temps que le représentant de la famill du cheval, à l'époque tertiaire. Le cheval a et longtemps, du moins en Europe, chassé, tu< et mangé Jpar l'homme, avant d'être réduit e domesticité^ tout comme on le fait aujourd'ht de notre chevreuil. Il est incontestable que l'Europe est actuel lement le pays le plus en état, grâce au pro grès de la science, de nous fournir des don nées exactes sur l'origine des êtres, mais si l'oi veut essayer de reconstituer l'histoire des pre miers âges du cheval domestique, il faut pren dre les renseignements chez les ancien? peu pies de l'Orient. Les documents fournis par l'histoire démon trent les faits suivants : les Aryas, ancêtre! — 9 — des Hindous, ont originairement soumis et uti- lisé une race de chevaux indigènes dans l'Asie Centrale^ à une époque de beaucoup antérieure à lere chrétienne. La Chine était déjà cou- verte de chevaux, vers l'an 2350 avant l'ère chrétienne. Les hippologues, qui tiennent le cheval arabe pour le cheval primitif, et qui le croient originaire de l'Arabie Heureuse, sont assez loin de la vérité, puisque cette partie de l'Asie ne reçut le cheval que très longtemps après qu'il eût été réduit à l'état domestique au plateau central de l'Asie. Ce sont les beaux chevaux de Perse et de l'Yrac, tous des- cendants de chevaux de l'Asie Centrale et fortement imprégnés de leur sang, qui ont don- né naissance à ces admirables chevaux ara- bes, dont la race achève d'acquérir toute sa perfection sous l'influence protectrice, encore aujourd'hui, des préceptes de Mahomet, et qui depuis s'est répandue dans le monde en- tier, important partout ses brillantes et soli- des qualités. Pour les races de l'Europe Occidentale, on peut admettre qu'elles ont aussi une origine distincte et primitive, et la meilleure preuve en est dans les différences anatomiques du nombre de vertèbres lombaires ou des côtes, etc. constatées par Lauzon, entre le cheval' d'Orient et le cheval d'Occident Les chevaux du Nord de l'Afrique ont une origine antérieure aux chevaux arabes ; car dès l'époque quaternaire, ce pays nourrissait une race de chevaux sauvages caractérisés pai — 10 — la finesse des extrémités, indice d'une grand' vélocité. II y a en Amérique des traces incontestables paleontologiques, de l'existence ancienne de« chevaux, mais la domesticité du cheval n est pas antérieure à la conquête de ces régions par les Européens. A l'état sauvage, les chevaux sont moins beaux que ceux qui vivent en domesticité • lis ont la tête plus grosse, les oreilles longues' et les eminences osseuses plus saillantes. Ils torment des troupeaux conduits par un mâle qui. en chef courageux, s'oflFre le premier à tous les dangers. 'On trouve encore aujourd'hui des trou- peaux nombreux de chevaux sauvages dans les ^eppes de la Haute Asie, dans l'Amérique du rAust'alit" ^"'' '^"^ '^''''-' ^^ ^^"-^ DESCRIFnON Le cheval a une crinière et une queue flot- t»- les oreilles comparativement petites les sabots larges et massifs, la tête sèche et' carrée et le cou arqué. Sa voix est particuliè- re et est appelée hennissement ^ Le cheval se distingue de l'âne et du zèbre • n cou eur de sa robe varie beaucoup, mais elle' na pas, comme celle du zèbre, des barres uniformes. L'évolution du cheval a été T.! gue. et on le retrace jusqu'à une grosseur su- périeure a celle du renard. Son évolut o i — 11 — cependant s'est faite sans interruption et il a grandi, mais c'est le grand cheval noir flamand et le cheval arabe qui ont contribué plus que tout autre au développement des différentes variétés de chevaux. C'est du gros cheval de trait flamand du moyen-âge, c'est-à-dire de la même souche, que sortent, vers 1807, les che- vaux de trait anglais, français, et beaucoup d'autres. Le cheval flamand a donné la for- me, la force et la grosseur, tandis que le che- val arabe a donné la vitesse, l'endurance et un .système nerveux très développé, qui font de ce cheval un des meilleurs pour l'armée et pour l'hippodrome. On dit d'un cheval que c'est un cheval de 5=ang lorsqu'il y a chez lui beaucoup de sang arabe. Les chevaux sauvages de la Tartarie sont appelés "Tarpans" ; ceux du Nord de l'Afri- que " Koomrahs " et ceux de l'Amérique " Mustangs ". Les chevaux varient beaucoup dans leur grosseur ; les plus petits sont appelés poneys. La couleur favorite est le bai foncé ; les nuances varient presqu'à l'infini, mais dans le langage ordinaire on désigne lé bai, le noir, le gris, le blanc et l'alezan (blond), qui varie en nuance depuis l'alezan foncé jusqu'à l'ale- zan clair. — 12 — CARACTERE Le cheval est doux de caractère et il très attaché à son maître ; il est doué d'i mémoire prodigieuse et n'oublie jamais d voir ete bien ou mal traité. Le cheval trou toujours son chemin lorsqu'il a déjà pa- une fois dans un endroit, quand bien mêi 1 endroit serait recouvert d'une forte couc de neige ; il possède le secret de sond le chemin avec ses sabots et de le suiv quand il est tout à fait impossible à l'homr de rien distinguer. Son ouie est prodigieuse dans les chemins des bois le cheval averi toujours, en tournant les oreilles en avar que Ion rencontrera bientôt quelqu'un dar Le cheval aime beaucoup à jouer et souffre de l'existence qu'on lui' "ai? en 1 tenant captif souvent de longues années e, e .enant au travail, et en ne lui donnant pas c dans son élément naturel, c'est-à-dire en li berte pendant la belle saison. Son dévouement et son attachement à sor maure sont illimités. En voici un exemp e frln S c°7 'r™"^ ''"' '' Note bookdu gé^ ~T' ^r''"'- ^"""-■"'an. du fort^de ce nom, le rec.t suivant : " Les Indiens depuis détachement declaireurs fut envoyé dans le but de connaître leur position et' d^'ûdiér — 13 — et il est •ué d'une nais d'a- il trouve jà passé :n même : couche sonder ï suivre l'homme ligieuse ; avertit I avant, >n dans plus de , et il en le ées^ en t pas ce > mois en li- à son e f rap- du gé- fort de depuis et un Eins le tudier leurs mouvements. Pendant le service un officier fut frappé subitement de maladie et, ne pouvant se tenir sur sa selle, se laissa glis- ser le long de sa monture et se coucha par terre le mieux qu'il put, enveloppé dans sa " capote ". Le cheval voyant son maître par terre, secoucha près de lui (ces chevaux sont dressés spécialement dans ce but) afin de lui permettre de monter. Après un certain temps il se relève et prend sa course vers le fort. Arrivé à l'entrée il fait entendre ses hennissement?. Le " centry " ayant fait avertir le commandant du fort donna l'ordre de se rendre compte de l'accident, et un pe- tit détachement fut envoyé à la recherche de l'officier. Aussitôt sorti du fort, le cheval les rejoint et bat la marche, et conduit les sau- veurs à l'endroit où était couché son maître attendant la mort inévitable ". Pour toutes ces raisons et plusieurs autres, le Canadien aime '- cheval jusqu'à l'adoration^ il en fait son compagnon quotidien, la semaine à son ouvrage, et le dimanche pour aller à l'église. Le cultivateur, autrefois comme au- jourd'hui, était si fier de son cheval que pour !e faire valoir il courait le risque de tuer les gens. Une ordonnance de l'intendant Michel Bégon, datée du 29 février 1716, se lit comme suit : " Sur ce qui nous a été représenté, que dans les grands chemins et particulièrement, à la porte de l'église, les habitants poussent les chevaux attelés à leur carriole, ou ceux — 14 — sur lesquels ils sont montés avec tant de vil e qu ,1 arnve souvent que, n'étant plus rr dans leur chemin, et même des gens auxqu s ne donnent pas le temps de se rang cheux, a quo, eta.t nécessaire de pourvo Nous faisons défense à fn..f.= F"urvo fo„* . ^^'^"^^ a toutes personn( tant ceux q„, conduiront des carrioles g, ceux qu. monteront leurs chevaux, de les fai ™ ter ou galoper quand ils sortirent leg se, avant d'en être éloignés de 10 a Pents, ensuite pourront donner à leu, chevaux le train qu'ils voudront lorsqu'i "' aura personne devant eux, „i charTo.' , ront, ■ '"'^°'-''°"n°'>s lorsqu'ils trouve --rdo„;er^eT„:ps'dene'':r^.etut'': pente de 20 livres d'amende contre chacu." des contrevenants, applicable à la fabrique de I»ro.sses ou sera faite la contravention, et^ Qu'^bec°''ft""''"" '""'''^'' P»"^ '=> "«« ''e wujours aime le cheval et surtout à aller vite cul^vaTursT' '"" ' '^ ""''^^'- ^"e^ "ô'' cultivateurs, la conversation tombe invaria- Wemen sur le cheval, et naturellemem celui ;P» parle a toujours le meilleur ; «"Ljt •> "'e^ pas toujours de notre opinion^r , — 15 — : de vites- plus maî- trouvent auxquels : ranger, ients fâ- aourvoir. :rsonnes, îles que les faire ront de 10 ar- à leurs |u'il n'y rois ni trouve- nin de afin de tout à chacun |ue des ™, etc., ille de ançois is ont r vite. ■z nos k^aria- celui idant ur la race de chevaux que nous devrions avoir dans ia Province ; mais la majorité est d'opinion que le cheval le plus désirable est un cheval d'un bon poids et actif; elle donne piur raison que les instruments agricoles de nos jours sont d'une pesanteur énorme, et qu'il faut un cheval de pas moins de 13 à 1400 livres^ et même plus. Le commerce du bois, le char- roi des marchandises, dés matériaux de cons- truction, du charbon, etc, requièrent aussi un cheval d'une forte pesanteur. Les cultivateurs, comme l'éleveur et les commerçants de chevaux, ont tout intérêt à faire l'élevage d'un cheval précoce ; car un tel cheval pourra, déjà, à l'âge de deux ans, rendre beaucoup de services, tandis que le che- val que nous avions jusqu'aujourd'hui n'é- tait pas en état de faire du travail efficace Tivant l'âge de cinq ou six ans, des fois plus, et encore ne répondait pas à ce qu'on attendait de lui. De nos jours la colonisation, surtout, se sert du cheval comme force motrice, et on de- mande continuellement d'en augmenter le poids ; par conséquent l'ancien cheval est destiné à disparaître et à être remplacé par un cheval plus lourd pour le service général, c'est-à-dire un cheval qui puisse faire tous les travaux de la colonisation, le transport de la marchandise, etc, etc, dans les villes comme à la campagne. — 16 — LE CHEVAL FUTUR Nous savons que les gouvernements fa.t depuis quelques années surtout le vernement .le Québec, de grands effor ! améliorer nos races de chevaux n.onde ou Ton ait essayé, avec des r a«ss,^variées,d'an,éliorefiapo;„,atn^ .io!;!'':^ 'fO/-'ou., de grandes impo tr d'ami '"" "" Ws europée^ Zval X " ™"°""'' 8""dir n< Cheval. On commençait à comprendre dan. emps que la colonisation qui « "ai ait à e d^ I2«» à 1300 i;;;/;"?^'""" moins '«, petit cheval dégénéré H- " " """ P'^" Pesedansles/œà'wiiv^er'""'''""' ■"" ■>"«'. au 12 "^r 1756 «î Je 1756 à 1759 ""ent d'être toujours c„n, """' '^»""'- ,■"0" parti pou, débalert:;:" j ''"' P"'» ' 'a Pe,i,e Ferme (endTof, "■ '"''"'■' 'PP- '"me du Séminaire, a" ou;dC T '^"^^ ''•■ dre par (erre à Québec ! ^'' " •"' '<:"- •««' du pays, charr «tes ourarl''"''''^ ^o'" '^"mme nos cabriolets conH, ■!"""• ""' »<>"' cheval. "'• ™"d"'^" d'améliorer abondante et riche. "' nourriture LE CHEVAL DE L'ILE DE SABLE Nous avons des preuves irréf.,t.hi cheval, laissé à lui même ,■-;' ''"' '' E" 1518, le baron rUritrr '"^"•^• pénétrer à l'Ile-de-sable „, ■"■*"""• * « quelques têtes Setitail', q\"i ^ti^to^'^ DW "' laissés là à Péta; Lvagl """■ IJ autres chevaux fiirpn^ . • même endroit enleu sur ,. .'"""'' "" fleur, le 12 mars leiî "" "'"''' "' ""'- Ces chevaux, importés à l'ile-de s»M- i lie, et on peut supposer - 23 - que les chevaux importés de Honfleur en 1612 étaient des chevaux français qui devaient être d'un poids raisonnable. Les mêmes causes qui, avec les années, ont fait du cheval de l'Ile- de-sable un petit poney, s'appliquent aussi à notre cheval canadien. NOS CHEVAUX D'AUJOURD'HUI ^ ^'ouvons-nous dire que nous avons aujoui d'hui une race de chevaux uniforme et que nous avons pris les moyens pour arriver à posséder un jour un type de cheval pouvant répondre aux besoins généraux de notre pro- vince ? Pouvons-nous espérer réussir à grandir et à grossir notre cheval canadien en le croisant avec différents types et différen- tes races, tels que, par exemple, le trotteur américain, ou le cheval anglais pur sang, ou encore d'autres types analogues ? Nous pou- vons peut-être, en pratiquant une longue sé- lection, parvenir à faire un cheval de voiture, ou un cheval de selle, mais jamais nous n'ar- riverons à avoir le cheval pour les travaux du cultivateur et pour le commerce des villes, c'est-à-dire pour le service général. Il est sûrement temps d'adopter une ligne de conduite pour arriver, par un croisement judicieux et une sélection bien raisonnée, à produire un cheval ayant de l'ampleur, de l'activité, un bon caractère, et d'un poids variant de 1200 à 1500 livres. -Je ne parlerai pas ici de l'effort louable de la Société des Eleveurs de la Pro- — 24 — vinc. de Québec, qui fait e. qui a fait beaucoup pour régénérer le cheval canadien ; je lui souhaite de réussir, mais je suis d'opinijn que la tache sera longue et qu'elle rencontrera beaucoup de difficultés. "nirera Nous sommes tous d'opinion qu'il y a, dans la Province de Québec, un certain' n^Z de bonnes juments, d'une certaine grosseur Z t "'"!' '' "^ ""^'"' -ffisamm pour fournir la matière première, pourv,- que Ion comprenne qu'il faut de toute né- cessite se fixer un but à atteindre et ne pas en dévier tant qu'on ne l'aura pas atteint ; e c" bu devrait être de produire u„ ch^vaîd trait ne pesant pas moins de 13 à 1500 livres. CanX'deT'"™" '° ^"' " ^'^=' '^'^ - ^^anada de I importation ose l'estomac du cheval, auquel, bien enten- du, on ne demande plus alors qu'un trav.ail journalier ordinaire. î î — 46 — Quant à l'eau, le dieva/ .n i u ''«nner ,1e leau à volomé • "' „^e". n " ■" «•«.•..rc qu'il en ai. .oujour; à\, 1 ^^" ■"" environ. ' "^" '""'''■""« "" gallon '"'■■es „„ .h>e„iv • : , " ™'!' ^^^P'"- «-"'■> iean qu'on' .il:::"";" "^ f ' "'«lez au moins oire".S,r„7P^^,,;^e le faites Si vous êtes obligé ,U '* '"™ '• '•"'n.«l.-aten,e,u t>rt T'ai """ "'"" ^"-'" '••••""re et faites de î '""■''''^'^'g^. modérez -■'"..ent. Vc i : ::7' '"»--" au pas ;'"f-Mravailunaniri7„':P:;r'>Pour '"^"..coup et qui ,e trouverai T' """*'" favail de digestion T-T " ™ P'*'" S ''">"■ L avome n'est digérée en mai- son lui iié- 311. iiis ire ui )ii — 49 — quau bout de deux heures ; le foin ne l'est qu'au bout de trois lieures au moins. II est rare qu'en temps ordinaire le cheval en bonne santé refuse son avoine. Si cela ar- rive, enlevez-la lui complètement, nettoyez l'auge, assurez-vous de la qualité de cette avoi- ne, de son odeur, etc. Si elle est bonne, pré- sentez-la lui par petites quantités, à intervalles espacés. Il finira, de cette façon, par manger petit à petit la ration sur laquelle il eût boudé si elle était restée entière dans la mangeoire. Vous pouvez aussi humecter l'avoine d'un peu d'eau salée, y joimlre un peu de son. etc. Comment nourrir le poulain Le futur cheval dépend souvent de la ma- nière dont le poulain a été nourri pendant ses premières années. Pour faire un bon cheval, il faut avant tout lui donner une bonne charpente osseuse et de bonnes jointures. Les os croissent, comme le reste du corps, en raison de l'assimilation de bons aliments, et si la nourriture ne contient pas certains éléments essentiels au développe- ment des os, il est évident qu'il y aura défaut dans cette partie de l'organisme. Le lait de la mère contient une larg« pro- portion des substances mina-aïes les plus nécessaires à l'économie, telles que les phosphates et les carbonates de chaux. En vieillissant, le jeune poulain requiert henucotip plus de ces substances, et c'est — M — alors bu 'on !*» ir«;» gaments et Ips f««,i„ . '""^^'^s, les Ii- on a tome la 4 on rt''"'' ''"" """ "" »». tuuie ja ration strictement nécessaire ^^ former un bon poulain • la nl^r^f^ 7 reste pour le développement ^ '^'^ '' I^orsque le poulain naîtra, il faudr. « n Au bout do 5^ 6"„~? r* ^™P"'- plus de colostrum « IT ' , "' '=°"'^="« exécutée à iC „'ol,M • " " '«^^'■■°" »'«» ?,« ^^ poÇrr;e:;iTrtr::T a ta mère des aliment, pl„, .„h,. en - 51 — tamiels, tels que l'avoine, de bonne qualité ou encore de la moulée d'avoine mélangée avec du ble, ce qui aura pour effet de diminuer la sérosité du lait Au contrÀîre, le lait est-il trop épais, et d'une digestion difficile, ce sera alors une nourriture aqueuse qui conviendra a la nourrice, telle que, par exemple, les ca- rottes ou autres racines, foin vert, etc. Le poulain doit être sevré vers ''âge de 4 à 6 mois. C'est pour lui un moment critique dont il faut savoir diminuer les effets plus ou moins pertuhateurs qui jettent le trouble dans sa manière j'être comme dans celle de sa mè- re. Si c'est possible on devra séparer le pou- lain de sa mère graduellement, c'est-à-dire avec ménagement et non pas brusquement, en le ramenant d'abord à sa mère trois ou quatre fois par jour, puis deux fois, enfin le soir seu- lement. Il est bien recommandable que l'écurie dans laquelle le poulain sevré aura à passer son premier hiver soit maintenue à une douce tem- pérature, soit bien aérée, sèche, et que le pou- ain y trouve toujours une bomie et douce litière renouvelée au fur et à mesure qu'elle sera salle. ^ Il n'est pas recommandable, pour le premier hiver, d'attacher le poulain à la mangeoire. ^%e^ TABLE DES MATIÈRES Pages Histoire du cheval 7 Description , 10 Caractère 12 Le cheval futur . 16 Les premiers chevaux en Canada .... 17 Deiscription du cheval canadien 19 Les premiers chevaux canadiens importés etaient-ils des chevaux de trait légers ? Cause; probable de la dégénération de notre cheval canadien 21 Le cheval de l'Isle-de-Sable 22 Nos chevaux d'aujourd'hui 23 Le cheval de trait belge 25 Description du cheval belge 26 Croisement 29 Atavisme 30 Hérédité 31 Prépo'ténce 33 Principes du croisement 34 Nourriture 35 Climat 37 Acclimatation 38 Pâturage 39 Habitat et adaptation 41 Le Percheron 42 Le Clydesdale 42 Rations diverses, avoine, foin et paille. . 45 Abreuvage .".... 46 Comment nourrir le poulain 49