CIHM Microfiche Séries (IMonographs) iCMH Collection de microfiches (monographies) .^nadian Institut* for Historical Microraproductiont / Institut eanadian d* microraproductions historiquas 1994 Tachnical and BibNoflraphée Notas / Notai tachmquai at biMiographiqiiat Tha Imtituta hat attamptad to obtain tha tactt orifiiial Gopy availatota f or f ibnint. Faaturai of this eopy «vMdi may ba MMiograpliieally uniqua, which may altar any of tha imamat in tfia faproduciion, of whicn may significantiy ehanft tha usual mathod of filmini, ai« cnadcao balow. □ Colourad co«ar*/ Coutwrtura da coulaur D Covars damaïad/ Cowvartura andommaféa □ Covan rastoiad and/or laminatad/ Couvartura rastauréa at/ou pallieuléa □ Cowar titia mming/ La titra da couvartura manqua Colourad mapa/ Carias géographiquas an coulaur Colourad ink (i.a. othar than Mua Encra da coulaur (i.a. autra qua orblack)/ Maua ou noira) n 0 0Tight binding may causa shadows or distortion ah Colourad plam and/or illustrations/ Planchas at/ou illustrations an coulaur Bound with othar matarial/ Ralié a»ac d'autras documents n n akmg intarior margin/ La rcliura sarréa paut cauaar da l'ombra ou da la distortion la long da la margs intériaura Blank laavas addad during rastoration may appaar within tha taxt. Whanavar potsiMa, thasa hava baan omittad from f ilming/ Il sa paut qua cartainas pagas blanches aioutéas lors d'una restauration apparaissant dans la taxta, mais, lorsque cela était possible, cas pagM n'ont pas été filmées. Additional commants:/ Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible da sa procurer. 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Original eopiaa In printad papar eovara af« fRmad baginning witii tha front eovar and anding on tha laat paga with a printad or iliuatratad impraa- •ion, or tha bacii eovar whan appcopriata. AU othar original eopiaa ara fllmad baginning on tha firat paga with a printad or iliuatratad impraa» •ion. and anding on tha laat paga with a printad or Iliuatratad Impraaaion. L'axamplaira fllm4 fut raproduit gréea à la généroaité da: Bibiiothéqua AQrieultura Canada Laa Imagaa auivamaa ont été raproduitaa avac la plua grand aoin, compta tanu da la condition at do la nattaté da l'axampiaira filmé, at an conformité avae laa condlt!ona du contrat da fNmaga. Laa axamplairaa originaux dont la eouvartura an popiar aat impriméa aont fUméa an commançant par la pramiar plat at an tarminant aoit par la damiéra paga qui comporta una ampraima dimpraaaion ou dlNuatration. aoit par la tacond plat, aaton la eaa. Teua laa autraa axamplairaa originaux aont filméa an commençant par la pramiéra paga qui comporta una ampraima dimpraaaion ou dlNuatration at an tarminant par la damiéra paga qui comporte uno talia Tha laat racordad frama on aach micrefleha ahail contain tha «ymbol — » Imaaning "CON- T1NUE0"). or tha «ymbol T (maaning "iNO"). wMehavar appUaa. Mapa. plataa. charte, ate.. may ba fNmad at différant réduction ratioa. Thoaa teo large to ba antirely ineluded in one expœure era fflmed beginning in the upper ioft hand corner, left to right and top to bottem. aa many framee aa raquired. The following diegrame iNuatrata tha Un dae aymbotee auiventa appareltra aur le dernière imege de chèque microfiche, aeion le cae: le aymbole -^ aignifie "A SUIVRE", le aymbole ▼ aignifie "HH". 1. planchée, tabieeux. etc.. peuvem être filmée é dee taux de réduction différents. Loraque le document cet trop grand pour être raproduit en un aeul diehé. il «et fUmé é pertir de l'angle aupériaur gauiihe. de geuche è droite, et de heut en bee. en pronom le nombre dlmagae néceeaaira. Lee diagrammea auiventa Uhiatramla méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 tKMOCOrf HSOUJTION TBT OURT (ANSI and ISO TEST CHART Ne. 2) ^ y^PUSa IfVVIGE In IU3 Ecst Main Strnt RochMlar. Naw York 14(09 USA (718) 4»2- 0300- Phon. (718) IM-Mat-Fm BULLETIlSr No 36 METHODE DE CULTIVER jJ_jE© DANS LA PROVINCE DE QUEBEC Hector Bel^nd Inapcctaar d* nichera KT CYRIL.L.E VaII-LJVNCOURT Conférencier apicole PUBLIE PAR LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE LA PROVINCE DE QUEBEC 1017 Extrait du rapport de la Convention de la Société d Apiculture de la province de Québec, tenue à Montréal, les 15 et 16 novembre 1916. "Le comité nommé à une assemblée du bureau de direction, en date du 9 mars 1916, se réunit et prit con- naissance d'un ouvrage présenté par MM. H. Béland et C. Vaillancourt. Après avoir fait faire quelques change- ments à cfct ouvrage, le comité l'approuve en entier. En conséquence, l'honorable ministre de l'Agriculture est respectueusement prié de se procur*-^ le dit ouvrage et d'en faire faire l'impression le plus tôo possible, afin qu'U soit distribué à tous les apiculteurs de cette province. Signé : B. Briasette, président, J.-O. Levao, Michel Dufault, J.-F. Prud'homme, Os. Comiré. PREFACE Ce livre n'est pas écrit pour les spécialistes, mais plu- tôt pour les débutants. Les grands apiculteiirs n'y trouve- ront peut-être rien de bien nouveau, si ce n'est la dernière partie du livre intitulée : L'Usage du Miel à la Cuisine ". Certains apiculteurs prétendront peut-être que leur méthode est meilleure. Nous n'entreprendrons pas de discussion sur ce point. Il est entendu que tout ce qui est enseigné dans cette brochure a été éprouvé par la pratique, et aux débutants qui sont toujours cramtifs, nous disons : Suivez cette méthode et vous réussires. Nous avons exposé le plus brièvement possible ce qu'il est absoliunent nécessaire de connaître pour cultiver les abeilles avec avantage et profît. Si nous pouvons rendre quelques services à nos compatriotes, nous serons satis- faits du but que nous aurons atteint. UtUlté des Abeilles La première question qui se {«^nte lorsque l'on veut se livrer à une industrie nouvelle, est la suivante : Est-ce que ça paie? Voici ce qu'écrit à ce sujet le Docteur E. Lalonde, de Rigaud, Président de la Société des Apiculteurs de la Province de Québec: " Notre province n'est pas en ar- ri^ des autres au point de vue du rendement et de la qualité de son miel. Nous avons plusieurs apiculteurs qui produisent dix mille livres de miel annuellement, ce qui leur rapporte une somme de mille dollars, dépenses d'em- ballage payées. Nous en avons qui produisent vingt et même trente mille livres de mid. Un apiculteur m'a assuré, il y a quelques jours, que sa récolte de miel était de qua- rantfr-dnq mille livres, ce qui devrait lui rapporter à peu près, cinq mille piastres. Ce que ces apiculteurs produi- sent peut aussi être produit par d'autres. Voyes par là le revenu que pourrait retirer notre province de Québec, par cette culture du miel, et tout cela avec un capital très restreint. Pas besoin de terre, un petit emplacement de deux ou tnûs arpents suffit pour un rucher de u mx cents niches. La nourritive des abeilles se prend à l'en- tour, chez vos amis et même chez vos ennemis. Y a-t-il une culture plus payante ? " Le but de notre brochure n'est pas de faire des spé- ciidistes apicoles, mais plutôt de développer le goût de l'apiculture chez les cultivateurs en général et de leur enseigner les principales notions qu'ils doivent connaî- tre pour réussir dès le début. Ainsi, avec le dévoué Doc- teiu- Lalonde, nous formulons le vœu " que chaque cultiva- teur dans la province de Québec ait son petit rucher pour le besoin de la famille et que, s'il reconnaît chez un de ses fîls des dispositions pour la culture en grand des abeilles, il soit en état de l'établir sur un coin de sa terre. " Tout le monde se plaint de la cherté de la vie : voilà un bon moyen de la dioûnuer. au lieu d'acheter le sucre à — « _ dix soua la Uvre, deux ou troiâ ruches vo . h fourniront pour presque nen et combien meilleur." InutUe de voua démontrer ici la supériorité du miel qui est un sucre naturel concentré, sur les sucres artificiel de 1 industrie, à plus forte raison si œux^ sont falsifiés Il est bien reconnu que le miel par sa pureté, sa saveur ««qualités nutritive» et hygiéniques, ^t un aliment dé toute première qualité. Outre l'avantage de vous fournir un aliment wé- cieux et difficUement altérable, vos abeUles vont aussi augmenter, doubler la récolte de fruits et de grain. Voilà une chose que bien des gens ignorent. En aUant butiner de fleur en fleur, les abeiUes contribuent pour une large part à iM féconder. En récoltant pour eUes et pour l'ani- culteur le doux nectar des fleurs, eUes accomplissent des milhers de mariages par U distribution des poussières fécondantes qu'elles emportent sans s'en douter. ^ Un autre avantage de l'apiculture et non le moindre, c est qu en apportant quelques revenus de plus à la mai- son, eUe contribuera beaucoup à attacher les enfants au sol. Plutôt que d'aUer s'étioler dans les viUes, ils s'enra- cmeront sur la terre-"l'étemeUe grande amie"-^t iront fonder un foyer dans une de nos nouvelles paroisses. Le miel serait aussi un moyen de répartir la prospérité partout en augmentant les sources de revenus des régions moins pourvues sous le rapport de la richesse du sol. Ce Mwut spécialement précieux pour sustenter le défricheur là où le bois se vend difficUement à cause de l'éloignement des rivières et des chemins de f«. QUI PEUT GARDER DES ABEILLES ? Ce serait une erreur de croire que l'entretien de cinq à dix ruch^ exige un travail considérable. A la campagne beaucoup de personnes, sinon presque toutes, peuvent se hvrer facilement à cette intéressante occupation et en retu^r grand profit. Dans les années d'abondance, outre le miel qu eUes garderont pour leur propre consommation, elles pourront en Uvrer au commerce une certaine quantité et en retour un bon bénéfice. L'apiculture demande un soin constant, intelligent et mmutieux. Avant de s'y Uvrer, il faut être bien déter- — 7 — miné à suivre l'exemple et les conseils de ceux qui ont fait îo„^^ ?* cette culture. Ce travail en est le résumé, rour cela, lises ce livre bien attentivement plusieurs fois. LES HABITANTS DE LA RUCHE Pour que l'apiculture soit faite avec profit et avec intelhjnce, il «st utUe de connaître un peu les mœurs des abeiUes. On évitera ainsi bien des échecs et bien des piqûres. Dans la ruche il y a trois sortes d'habitants : la reme, les faux-bourdons et les ouvrières. I. r..!!;!!'**"*; }f "''^'^ est rélémentle plus important de s» fonction la ruche : c est elle qui pond tous les œufs ; par conséquent, c «.. la mère de toutes les abeilles. Sa seulT occupation à I intérieur, est de pondre et elle s'acquitte très bien de s^ tftche, puisque dans une seule journée elle peut pondre Abeille reine P*ux-bourdon Abeille ouvrière SlfnlTï"^"?"''- ^'*^'»*°^^"*^*' ^ niche est orphehne et nécessairement la colonie finit par disparaître, à moms toutefois, que l'on vienne à son ^ouiTW S donnant une nouvelle mère ou les moyens de s'en élever Dour^~ 'f?''^^'^i'*°^' ^* ^ ^^^"^ « ce n'est que pour être fécondée, dans les premiers jours de sa vie ou encore pour accompagner un essaim. VAaJf î^ ^^ r* y"^ ^^ '^^ ^"**^ ^ cinq ans, mais àuduréede 1 âge de deux ou trois ans la mèi^-abeUle pïnd de moinsd^»^"" elle aTco^Xs tn^"T' ^1"^ ^°^ ^'^^ ^'°"^^-' ^-- '- faite ^"® ® ^^ ^^®'^ c* bien'-«>'»^tre. Quan^isl'^T^'!"'^**"-,^ faux-bourdon est un peu quantité néghgeable dans la ruche, puisqu'un seul siSt Comment reoonnattie. Son utilité. La durée sa vie. de — 8 — à féconder la reine. Il ne fait pas de miel, mais en con- somme beaucoup. 1a faïu-bouiv-on a le corps plus gros que celui de l'ouvrière Spt î iles sont à l'égalité de son abdomen dont le bout est obtu et velu. Il est élevé au printemps par les abeilles, en vue de la fécondation des jeunes reines, et dû^paralt après la miellée. Lorsque les ouvrières ne trouvent plus de fleiurs à butiner, craignant sans doute de manquer de nourriture, elles le chassent. Donc le faux-bourdon ne vit qu'une saison. Il faut autant que possible diminuer le nombre de ces derniers dans la ruche. Sa fonction. L'ouvrière. L'ouvrière est l'élément utile de la ru- che, car c'est elle qui fait le mi^, la cire, recueille la pro- polis, le pollen, et fait tout le travail intérieur de la ruche. Aussi, elle nourrit le couvain, nettoie la ruche, fait la ven- tilation, etc. La durée de L'ouvrière vit de six semaines à huit mois. Ola dé- " '^•®* pend de l'époque de son développement. Si elle'se dévelop- pe en pleine miellée, sa vie sera beaucoup plus courte, car étant obligée de travailler davantage, le surmenage l'épuisera. Si, au contraire, elle ne se développe qu'après la miellée, elle pourra vivre jusqu'au printemps suivant. L'ouvrière est plus petite que le foux bourdon et la reine. Ses ailes sont de la même longueurque son abdomen. Seule l'ouvrière pique, et comme eUe a l'instinct de sa conservation, pique rarement sans être provoquée (1). POLLEN ET PROPOLIS Le pollmn est la poudre fécondante des fleurs. Les ouvrières le recueillent, le transportent à la ruche sur leurs pattes et le déposent dans les cellules des rayons. C'est en transportant cette poudre que les abeilles se trouvent à aider la fécondation des fleurs. Commentla reoonnattre. Piqlcti, (1) Pour enlever le dard, ai tout^ois il arrive que vous nyes piqué, fl ne faut pas le prendre par le haut, car alors vous faites pénétrer tout le venin dans la diair, mais passes simplement une lame de couteau sur la peau et il en sortira inunédiatonent. FViutionaes la plaie avec un coton abscfffaant imbibé d'ammoniaque, ou de p»(nide dlijnJragtee. - 9 — On prétend qu'U est absolument nécessaire à l'éle- vage du couvain et qu'U sert aussi à l'alimentation des abeilles adultes. La propolis est ime gonune que les abeilles recueil- lent sur les arbres résineux. Elles s'en servent pour bou- cher les fissures de la ruche et consolider les cadres et les sections. CELLULES De mêm'. qu'U y a trois sortes d'habitants dans la ruche, de même il y a aussi trois sortes de cellules. Cellules de reine. Quand les abeiUes sentent le besom de se diviser, essaimer, ou lorsqu'elles veulent remplacer leur mère trop vieille, elles construisent une ou plusieurs grandes cellules, qu'on nomme cellules roya- les. Dans l'une de ces dernières, un œuf qui était destiné à produire une ouvrière, est déposé ; après trois jours, cet Gelluleb le reiAes œuf devient une larve ou petit ver. Les ouvrières don- nent à cette larve une nourriture très riche qu'on appeUe • gelée royale ". Six jours plus tard, la cellule est oper- culée, c'est-à-dire fermée, et généralement quinze jours et demi après la ponte de l'oîuf, une reine en sort par- faitement constituée. Ces cellules dont nous donnons ici la photographie, sont détruites après que les reines en sont sorties. Cellules d'ouvrières. Les cellules d'ouvrières sont ceUes dont est formée la plus grande partie des rayons. Comment les recon- naître. QuaUtés. — 10 — Les abeilles s'en servent pour y élever le couvain d'ou- vnères et emmagasiner le miel et le pollen." La larve éle- vée dans cette ceUule n'est pas nourrie aussi abondam- ment que la précédente. C'est ce qui expUque le fait si Transition entre cellules de faux-bour- dons et d'ouvrières. extraordinaire que l'abeiUe élevée dans celle-ci est une fe- meUe, mais n'est pas assez développée pour être fécon- C166e n s'écoule vingt et un jourq depuis la ponte de l'œuf jusqu à la sortie de l'ouvrière de son alvéole Cellules de faux-bourdons. Les cellules de faux bourdons ont la même forme que celles des ouvrières, mais eUes sont plus grandes. Les larves élevées dans ces cellules sont nourries plus pauvrement que celles de l'ou- vnère. Le temps qui s'écoule entre la ponte de l'œuf par la reme et la naissance du faux-bourdon, est de vingt- quatre jours. * RACES D'ABEILLES Dans notre province, il ne se cultive que deux races prmcipales d'abeilles : les noires et les itaUennes. A ces deux races, vient s'ajouter une troisième qui est un croisement des deux premières et qu'on nomme nybndes ou croisées. Abeilles noires. Comme leur nom l'indique, ces abeilles sont noires. Elles sont plus nerveuses que les Italiennes. Lorsqu'on ouvre leur ruche, eUes courent en tous sens sur les cadres, ce qui empêche de distinguer facilement la reine. Le rayon de miel des abeilles noires diffère quelque peu par 1 apparence de celui des itaUennes. Les cellules sont moms rempUes, ce qui fait paraître le rayon un peu plus blanc. Cependant la différence est si faible que les connaisseurs ne s'y arrêtent pas. — 11 — Ces abeiUes sont aussi de bonnes butineuses, mais férables Toutefois, nous ne voulons paa dire que cei« nnî ^ent des abeiUes noires, n'ont pas^^deZiS^ 3^ Un grand nombre d'apiculteurs, dans notre prcW ne cultivent que ces abeilles et vendent chaque Zé^' Se fortes quantités de miel. ^ plus que les nou^. Presque partout eUes se sont montrées supérieures comme butineuses et beaucoup m^T^ veuaea Lorsqu'on les visite, eUes se troublLt Ss e alors il est plus facile de reconnaître la reine PlSï^^î pour le moins aus« douces que les n^ir^-^^^ni^ÏTC 2 abeiUes se gardent très bien à la cave ou ddio^en La grande et principale qualité des abeiUes italiennas die qu on appeUe la loque européenne ". Ne fût^H^ pour cette raison, ces abeilles deWient ê^e préfet U pr^v^oe "'^^ ^'» ^^*^ '^P^d^e Par toute «K« ï^'^ J?"^®^ P^'" de détails sur cette maladie au chapitre mtitulé : "MaUdie des Abcaies". — 12 — Hybrides. Le croisement des races noires et ita- liennes donne ordinairement des abeilles très actives, omis un peu plus piquantes. On les nomme communément hybrides. Elles sont plus ou moins sujettes à la loque, selon qu'elles tiennent des noires ou des italiennes. LES RUCHES Ruches fizea. Dësavan- ';fH!!!!"*f**^**'^n'*^'"P^"*"^' «"«««« à sections H.U*.. Z td^ "*"* °° ^^^ ^^ **" °^®^ «° gâteaux Cette partie de la ruche sert aux abeilles pour y mettre le surplus de leur miel, c'est-à-dire le miel pour fZ î^^:^^- ^°"« ^- P»- ^- - 'ï-l temïï n„ Jlî*?^*^'°^"^®''* nécessaire d'avoir une assez grande quantité de ces hausses, car souvent une forte Slonie d abeiUes en aura besoin de trois ou quatre. «>nf ^ cadre» de la hausse et de la chambre à couvain Cadre». «,1~ T^^"^ ^^ ™y°^- ^^ ^°^^«^' être munis d'une mnure en dessous et au miUeu de la barre supérieure ?^e\^cr gaïfiS" °" ^^"^^ ''"^ -"^--* -« U couvercle, c'est le toit. Il devra être fait de ma-Couv«r.u mSe "' "*"' '''" "' P"^ P^"^*^^ ^ l'intérieur dH; ACCESSOIRES NECESSAIRES A LA RUCHE. 8avob'?!^Tr^' ""' ^'^"^ indispensable, mais il fautEnfumoir. Bnfumoir. mnù^^a^jr^ ^"î calmer les abeilles afin d'éviter lesUtiUté de piqûres et non pour les étourdir. Il ne faut donc pas trop»'»^'"»»*'- tes enfumer. Pour se servir de l'enfumoir, on roule 2S morceau de coton, vieille toile, écorce de cèdre. etc.!a^- fTl°î."!!fJf ,^^!î **?'°" P^ ^^ l'enfumoir. oi en- fume d abord l'entrée de la ruche, puis on soulève un coin — 16 — Oommani enfumer. Voile. Gants. Outil en de la toile en dessous du couvercle, et on envoie quelques bouffées de fumée. Après avoir remis la toile en place, on attend quel- ques instants avant de visiter la ruche. Le voile peut être en gaze moustiquùre, ou en mous- seline. On l'adapte à un chapeau de paille au rebord large, Manière de mettre le voile. afin que le voile ne touche pas à la figure. Il devra être assez long pour descendre en dessous de l'habit. Les gants de coton huilé sont les meilleurs. Us sont moins dispendieux que ceux de caoutchouc et ne font pas transpirer les m;iins. Ils doivent être longs et fermés sur le bras par un élastique. Ils ne sont pas indispensables, mais pour une personiM peu habituée ou quelque peu craintive, le travail se fait plus sûrement. Tout de même, on travfdlle beaucoup plus à son aise lorsqu'on peut s'en dispenser. Couteau lève cadre. Ce petit outil est utile pour enlever la propolis des sections, des cadres, etc. Gouteau-Orattoir. Kl de fer. Le fil de fer s'emploie dans les cadres pour fixer plus solidement la fondation. Quand le rayon sera ainsi construit, il sera toujours plus résistabie. Il est indis- pensable aux cadres d'extraction. >l{ — 17 — Roulett«-ép«ron. Cet instrument eet nécessaire Rouictt»- pour enfoncer le fil de fer dans la fondation. éperon. Roulette éperon Le chasse»ab«illM conune son nom l'indique, sert àchMM- chasser les abeilles des hausses de miel que l'on veut en-»''«Uei. lever. Il doit être fixé à une planche mince de la gran- Ohtwm AbeUlee. deiir de la ruche. Cette planche se place entre la chambre à couvain et la hausse que l'on veut enlever. Dans l'espace de quelques heiu^s, toutes les abeilles descen- dront et ne pourront remonter. Outre ces accessoires, il y a encore la cire gaufrée, les séparateurs et les sections qui sont des choses indispensa- bles. Nous parlerons de ces différents articles en expli- quant la manière de s'en servir. Pour le miel extrait, il faut de plus un extracteur, une cuve pour mettre les opercules, c'est-à-dire le cou- vercle de cire qui ferme les cellules et un couteau à déso- perculer. C'est un couteau à btme longue etlai^ dont on se Couteau à sert pour couper la couverture des cellules afin d'en'^^P''*^*'* extraire le miel sans briser le rayon. Si ca couteau n'est pas Oouteau à désopperouler. chauffé à la vapeur ou à l'électricité, on en plonge la lame dans l'eau chaude un moment, avant de s'en servir. 2 — 18 — Extracteur. L'«xtract«ur est fftit ordinairement de forte t61e éta- mée à deux, quatre, six ou huit cadres réversibles ou non. Pour un rucher de dix colonies, un extracteur à deux cadres est suffisant. Il devra être placé assez haut pour EXTRACTEUR MECANIQUE. pouvou- mettre un seau sous le clapet. L'extracteur est mum d un engrenage horizontal et fonctionne à l'aide d une manivelle, d'un pouvou- électrique, d'un moteur à essence, etc. i — ip — Pour éviter de briser les rayons, il ne faut pas d'une seule fois extraire complètement le miel du premier o6té du rayon mais retourner les cadres, les vider et revMÛr au premier côté. Protifc-magaain. Pour le nùel extrait, le pro-Protèc»-n»- tège-magasin est aussi très utile. C'est un sine perforé à' travers lequel les abeilles peuvent passer, mais qui empê- che la reine de monter dans les hausses pour déposer ses œufs. Il se met entre la chambre à couvain et les hausses. CONDUITE DU RUCHER Le succès de la saison prochabe dépend beaucoup Quantité de de la façon dont on prépare les abeilles pour l'hiver. ^ÏÏ?'hh«p. La première condition pour garder une colonie, c'est nage, de lui laisser de la nourriture suffisamment pour l'hiver, soit trente à trente-cinq livres de miel. Il arrive que certaines colonies ont beaucoup de miel et d'autres n'en ont pas assez. Dans les ruches à cadres mobiles, il est facile de prendre un cadre dans une ruche trop remplie pour le passer à une autre plus pauvre. Cette répartition doit se faire dans les jours qui suivent la dernière récolte de miel. Si après ce travail il y a encore des colonies mal appro- Nourritu» visionnées, il faut les nourrir artificiellement; c'est ce que"****^®'*' l'on appelle : " nourrissement" d'automne. Autant que possible, il faut s'abstenir de nourrir artificiellement à cause de la difficulté de ce travail pour les . novices. Les producteurs de miel en sections peuvent généralement Se dispenser du " nourrissement". Ceux qui s'occupent — 20 — Wrop. du miol extrait n'ont pas toujoure le même Avantage. Alora, ni à l'automne il y a des colonies qui numquent de provisions, voici comment il faut procéder. Conunencer par rétrécir l'entrée de toutex les ruches afin de prévenir le pillage et, pour la même raison, éviter de renverser du sirop quelque part. Le sirop donné aux abeilles sera compoeé de trois parties de sucre de première qualité et de deux parties d'eau. En versant de l'eau chaude sur le sucre, le sirop est fait en quelques minutes. Ne nourrisssez que le soir, toujours pour éviter le pillage. Ne donnez pas plus de sirop qu'une colonie peut en consommer dans une nuit, ce qm varie ordinairement de trois à cinq livres. Si une colonie manque de quinze livres de nourriture, rem- placez-les par vingt livres de sirop. Ci^joint une graviu% donnant un modèle de " nour- — 21 riawur" à 1* portée de tout le monde et qui s'adapte à presque toutes len ruches sans être obligé de mettre tes kAllMMM Lorsqu'on s'aperçoit qu'il y a des colonies faibles, il faut les réunir pour former une ruche forte. Mettes la colonie faible sur celle que vous voulez Réunion de réunir, en les séparant par un papier dans lequel vous **'*""*"• pratiquerez quelques petits trous avec une allumette, par exemple. Au bout de deux ou trois jours, vous des- cendes les cadres de la colonie supérieure dans celle de dessous avec les abeilles, aynnt eu soin de bien les enfu- mer. Vous devrez préalablement enlever la plus vieille reine. Ainsi vous aurez une colonie forte pour l'hivernage. On peut aussi réunir des nouveaux essaims en les ^etaat tout simplement ensemble dans une ruche neuve. __ 22 Datedel'hi- veraage. Entrée les ruches. Inclination des ruches en cave. Quand en- trer les ru- ches. Chaleur Lumière. Températu- re en cave. RENTREE DESIRUCHES EN CAVE La mise en hivernage des ruches se fait du premier au quinze novembre, selon que la saison des froids est plus ou moins hâtive. Il vaut mieux les entrer trop tôt que trop tard. Avant de transporter les ruches, on ferme d'abord l'entrée avec une toile métallique qu'on aura soin d'enle- ver une demi-heiu« après que les abeilles seront en cave, laissant alors l'entrée de la ruche grande ouverte. En cave, les ruches doivent être inclinées en avant. Il est préférable d'entrer les ruches le soir ou la nuit : les accidents sont moins à craindre. Lorsque les ruches sont installées dans la cave ou caveau d'hivernage, s'il fait trop chaud, on peut sans inconvénient ouvrir une porte ou ime fenêtre le jour et la nuit. A l'automne, la lumière ne dérange pas les abeilles ; elles ne cherchent pas à sortir. Le printemps, c'est tout le contraire. A l'époque des grands froids, les portes et les fenê- tres doivent être fermées, afin que tout soit noir, et la température doit rester à peu près ^le, c'est-à-dire de 42 à 45 Fahrenheit. Avant d'entrer les ruches, il est très recommandable d'enlever la toile cirée qui se trouve entre le couvercle et loiS cadres pour la remplacer par un ou deux sacs de coton ou de toile. Ces sacs sont surtout recommandables dans les caves humides. Dans les caves sèches, im grand nom- bre d'apiculteurs laissent simplement les ruches comme en été. Ces sacs sont employés de préférence à un coussin de baie ou de sciure de bois. En replaçant le couvercle, il faut s'assurer qu'il ne soit pas trop juste, car l'air doit circuler afin d'enlever l'humidité de la ruciie. HIVERNAGE. L'hivernage est tout vax problème dans notre province et c'est une question fort controversée. Il y a l'hivernage en plein air et l'hivernage à l'inté- rieur. — 23 — I Hivernage à l'extérieur. Dans beaucoup d'en- Hivernage droits, on hiverne maintenant les abeilles en plein air «•» ?'«">»»'• dans des caisses. Ces caisses sont assez grandes pour con- tenir deux ruches l'une près de l'autre, tout en laissant à peu près six pouces d'espacc> sur les côtés et en dessous entre les ruches et la caisse et dix pouces par dessus. Ces espaces sont remplis d'une substuice isolante (paille, feuilles sèches ou bran de scie bien sec). f I IHV Silo pour hivernage des ruches k l'extérieur. Des ouvertures sous le toit pourvoient à la ventilation. Le toit doit être recouvert d'un revêtement imperméable. Les ruches hivemées de cette façon doivent être proté- gées contre le vent. Afin que l'isolant n'obstrue pas l'entrée de la ruche, une planchette sera placée entre la caisse et la ruche au-dessus de l'entrée. Une ouverture sera faite à la caisse devant la planche de vol pour permettre aux abeilles de sortir. Cette entrée pourra avoir environ trois pouces de largeur siu: trois quarts de haut. Hivernage à l'intérieur. C'est l'hivernage le plus recommandable, parce qu'il est moins dispendieux et plus facile à pratiquer, si la cave est convenable. La cave doit être sèche et bien aérée. Pour obtenir La cave. ce résultat, on devra y placer des ventilateurs qui s'ou- vrent pas des tirets. Une autre manière à la fois très simple — 24 ^ et excellente, c'est d'avoir un tuyau en t61e de trois ou quatre pouces de diamètre qui part de la cave aux abeilles et qu'on abouche au tuyau de la cheminée. Ainsi la tem- pérature sera plus régulière ; elle doit être de quarante- deux à quarante-cinq degrés Fahrenheit. S'il fait trop chaud, il n'y a qu'à ouvrir les ventilateurs ; si, au con- traire, le thermomètre baisse trop, on chauffe l'apparte- ment voisin de la cave d'hivernage et, par la porte ou- verte, la chaleur pénètre suffisamment. C'est surtout le printemps que la température est la plus variable. A cette époque, on ne doi' ouvrir les portes ou les ventilateurs que le soir. Il ne faut pas que la lumière pénètre dans la cave, car les abeilles sortiront de letu^ ruches et s'éga- reront, t Comment Les ruches ne devront pas être mises sur la terre, ^2*'*"™" mais isolées du sol d'au moins six à huit pouces. Ck>mmeDt S'il y a des souris dans la cave, tendez des souricières, Tm ^m^' c^ ^^ souris et les rats dérangent beaucoup les abeilles en hiver. Visite durant II faut de temps en temps visiter les ruches afîn de l'hiver. g'assurer que les cadavres d'abeilles ne s'accumulent à l'entrée au point de l'obstruer. S'il n'y a pas trop d'abeilles mortes sur le plateau, en passant un petit crochet vous les sortirez ; mais, au contraire, s'U se trouve une trop grande quantité de cadavres sur le plateau, vous serez obligé de soulever le devant de la ruche pour dégager l'entrée. ^C— ^ — 26 — FOURNITURES DES RUCHES. en Temps des acheta. Faites vos achats et préparez vos foiimitures hiver : c'est la meilleure époque. Nous attirons votre attention sur la manière de pré- Ck>imnent parer ime ruche neuve, spécialement sur la manière de ?ScEe nlùve* poser la cire gaufrée, et sur la quantité à mettre dans les cadres. La cire gaufrée n'est ni plus ni moins que la fonda- Cire gaufrée . tion artificielle d'im gâteau de miel. C'est la feuille de cire ' ui est au milieu du rayon et siu: laquelle les abeilles cons- truisent leurs cellules. La cire gaufrée est indispensable. C'est pour ainsi dire la base de l'apiculture moderne et payante. Elle est toujours employée avec avantage. Son utiUté. D'abord, elle permet aux abeilles de construire un rayon plus régulier et en moins de temps, car elles n'ont pas de fondation à faire. De plus, et ce n'est pas le i Indre avantage, on évite dans la ruche une trop grande quan- tité de faux-boiu'dons. La raison en est bien simple : les abeilles sont forcées de construire des cellules d'ouvrières sur celles qui sont déjà commencées. Il est aussi bien certain que si vous vous servez de cire gaufrée dans les cadres, la récolte ser>*. plus consi- dérable, car il est reconnu que pour une *^vre de cire gaufrée donnée aux abeilles, la récolte sera augmentée de quinze à vingt livres de miel. Poiu* profiter des avantages que nous venons d'énu- Grande^ mérer, il faut mettre les feuilles de cire gaufrée à la gran-j^ondatton. deur des cadres. La cire qui devra être employée conve- nablement, sera solidement .mise d'aplomb afin qu'elle ne s'effondre ni se gondole. Comment faira pénétrer le fll métallique dans la cire gaufrëe, en se serrant de la roulette-éperon. Pour monter les cadres, vous collez la feuille de ci"^2J^*oire gaufrée avec de la cire bien chaude dans la rainiu« quii^uifite. Mauvaise manière d'utiliser la cire gaufrée Préparation desoauwefl. Miel en sec- tions. — 26 — de Sn?/f Z'^^r/" ^ ***« *^" "^' Mêlez un peu de résme à U cire fondue : U feuiUe de oire gaufrée tteT fpr Jf 7 "»téneur du cadre trois ou quatre fils de fer étaméquevouspasserezdanslestrouspJroS^ansles cire gaufrée en passant dessus une roulette éoeronnée 11 feut au moms mettre une amorce ou lisière de'^S^^^ La pire manière d'utiliser la cire gaufrée est dP n*. mettre qu'une demi-feuille. Les abeiUrétent obt^" f^ll^i "dot^"* '' '"^ ^" ^^^' P-*- d« -«"ïe« - nare^d^r^ ^"^ ^ prodiiction du miel extrait se pré- parent de la même mamère que la chambre à couvaiT EUe devront contenir un nombre égal de cadres. l« «». K préparation de ces hausses, de même que pour la chambre à couvain, on ne doit employer que dflL c^gaufrée épaisse at que l'on nomme^'Cdarn à cou se p5Znt^'^"fT/^°^'' *° «^*^'«' ^^ ^«^ »e se préparent pas de la même manière. On emploie des demi-hai^ rempUes de sections, petits cLS^^uvS contenu- à peu près une Uvre de liei: Pouvant Ce» sections ne peuvent être fabriquées avantaireu- sèment par les propriétairesd'abemes.Ondoit^hIteS^ Fondation à section. Section avec cire gaufrée. Il ^t bien entendu que dans ces sections on doit met- to^ d^ feumes entières dr .ce gaufrée. Cellesn^i ^ nom- ment fondation à secti . Cette feuiUe est beaucro plus mince que celle de la fondation à couvain. '^"*'°"P Exposez '» sections à l'humidité cinq ou six jours 27 — avant de les employer, afin qu'elles se plient plus facile- Comment ment ; mais ne les faites jamais baigner dans l'eau. Les^|]|f£^^^ sections reposent dans les hausses sur des cadres ou des pour miel petites bandes de zinc posées spécialement à cet effet. *"'**' *"*' Boia préparé pour sections. Chaque rangée de sections sera séparée par des planchet- tes ou séparateurs à claires-voies, afin que les abeilles fassent un rayon plus régulier. Placez les sections bien solides afin que les abeilles fassent le moins possible de propolis, ce qm nuit toujours à la vente du miel. Tout ce travail doit être fait l'hiver ou le printemps. , H EMPLACEMENT DU RUCHER. "Pour moi, dit le Dr Lalonde, l'endroit idéal est le versant d'une montagne entourée de belles terres argileu- ses qui poussent le trèfle blanc en abondance. Et la rai- son, la voici : si vous avez votre rucher au pied d'une montagne, vos abeilles, aussitôt qu'elles sont sorties de leur endroit d'hivernage, trouvent de suite leur nourriture dans les fleurs des arbres tels que : la plaine, les érables et autres, et aussi dans les fleurs de la flore sauvage qui pous- sent si vite au pied de ces arbres dans les forêts et un peu plus tard dans les fleurs de pommiers, merisiers et autres". Ce n'est pas le seul endroit convenable, car est le petit nombre d'apiculteurs qui sont ainsi favorisé Dans la plaine, vous pourrez aussi avoir une très bonne récolte. Autant que possible, placez vos ruches à l'abri des grands vents et tournez l'entrée du côté du soleil levant. Les ruches seront placées séparément sur un support élevé du sol de six à huit pouces. Espacez-1^ do six à huit pieds. Pour que les abeilleb reconnaissent plus facilement îeiu- demeure, différenciez vos ruches soit par la couleur, soit par l'entrée, etc. Tenez toujours l'herbe bien courte près des ruches. -28- SORTIE DES ABEILLES AU PRINTEMPS £.rtie^* '' ^." f«t «M?» difficile d'indiquer une date fixe nour U jortie des abeiUes. Tout dépend de la temS^^SrTeTd^ b région qu'on habite. Généralement, le Sï^t^mM est vers le milieu "Hoo aii«>o<. »» i . '"""'^i" temps près^^" '^^'""'^ ' ïo"q«olaneigeestàpeu m .,?i'^* *^'"^. "*""* tranquiUes. ne vous pressez pas JJe préférence, sortez-les une nuit où il y a apparence de me^S *^" ^" ^""^r»^- Fermez l'en^SrZ'u^e ^rl^fi i"*"^ P^" "^ ''«^^«^«^^ <ï"'»«»e heure am^s la sortie afin de permettre aux abeiUes de se tranqSSLr Pératmjri^.r*' "*"* ^"^'**"^ ^''^^«^ «* ^^e la tem- Pâture est belle, vous pouvez les sortir le midi. DansTe l^:: leuîtr ^•'^^^ •* ^"^ "?^^"^- iHunédiate^e:: devro^n'î tc^î^^diSÏ:::^^^'^ ^*^ ^ ^'«"^-* <>"'«»- ^'•'^^"poucï STÎ' "^'^ÏT' ''^'^^'^ ^'"«^"'à "« o" deux tef r^.ruTcres-œr is hM 1« couverde.. Huit jow, «prt, I. »X Se» mST Afi j ^^^* ^ lendemam, nettoyez les olatean» Afin de ne pas laisser les ruches 'ouverte trorioS^Ï^' remplacez le plateau sale par un plateau propre oST vous aurez préparé à l'avance. Ensuite, vous JettSfererïe ^.ttttî^rtxrt^^r^^^^^ «de en Im domiant des rayons de midconser^ésdTf au- tomne précédent ou du sirop au moyen d'^^^iï^ïJ: .ÎS 5:SrSî^i5î^-^..^^^! S-Ïur planche. Moment la visite. S il y uvait pillage, on pourrait l'arrêter en retrtcis- sant 1 ouverture de façon à ne hùaaer un passage que pour une ou deux abeiUes. Un autre moyen qui réussit généralement, c'est de fermer l'entrée avec de l'herbe ou du foin en laissant juste une petite sortie pour les abeiUes Si ce dermer moyen ne résussit pas, c'est que la ruche piUée est probablement orpheline. Dans ce cas, la seule chose à tfore, c'est d'enlever les rayons de miel qui res- tent, tout en laissant la ruche à sa place afin que les pil- lard» ne s'attaquent pas aux voisines, de Ne visitez pas les ruches sur le haut du jour. Pour toutes les opérations dans la ruche, le meiUeur temps est de 4 heures de l'après-midi jusqu'au coucher du soleil. S'il faut être prudent pendant une disette de miel U n en est pas de même durant une mieUée abondante' Alors vous pourrez faire sans crainte de pillage, n'importe quel travail. C'est le meUleur temps de faire les est ùms artificiels, les introductions de reines, etc. ; les abeilles sont alors plus faciles à manipuler et piquent moins. ESSAIMAGE g^2^ L'essaimage se produit ordinairement lorsque la ruche est remplie de couvain et d'abeilles. L'espace manquant à la reine pour pondre, éHe part avec un — 81 — groupe d'ouvrières à la recherche d'une nouvelle demeure. C'est le tempe où l'apiculteur doit le plus surveUler ses ruches. L'époque ordinaire de l'essaimage est du 1er jum au 20 juillet. Cependant, avant ou après cette date, il peut encore sortir des essaims. Une ruche essaimera plus ou moins à bonne heure, selon que son état est plus ou moins bon à sa sortie au printemps, et que la région est plus ou moins mellifère ou pollenifère. Un essaim hâtif donne généralement une forte récoltée. Les principaux signes de l'essaimage sont lorsque leSignw. md à couvain est rempli et que les cellules royales sont . construites ; les faux-bourdons sont alors très agités et quelquefois les abeilles se groupent à l'extérieur de la ruche. Au sortir de l'essaun, il faut que tout soit prêt pourC»Ptu« de le prendre et le recevoir. La grande question est de cap-'*"**™* turer l'essaim. Voici une méthode dont plusieurs se ser- vent avec succès. A l'approche de l'essaimage, plantez temporairement des petits sapins tout autour du rucher. Ainsi, presque toujours, l'essaim en sortant ira se bran- cher dans un de ces sapins ; alors vous arrachez le sapm et vous allez le secouer sur un drap blanc placé devant la ruche prête à recevoir l'essaim. Pour éviter que l'essaim sorte de sa nouvelle demeure, placez au centre des cadres de la ruche neuve, un cadre rempU de jeune couvain mais sans abeilles. Ce cadre sera mis seulement s'il y a récolte, car le nectar muiquant dans les fleurs, ce cadre qui contient du miel, pourrait provoquer le pillage. En le voyant, les nouvelles abeilles se croient chez elles et ne cherchent pas à s'enfuir. Malgré cela, il arrive quelquefois— en apiculture, ilCoupam amve tant de choses— que l'essaim s'envole haut et très*^"* ^" loin. Pour prévenir cette fuite, certains apiculteurs"'"" coupent au printemps, les ailes de la reine On coupe l'aile antérieure de la. reine avec des ciseaux fins et pointus. Lorsque l'essaim sort, la reine étant incapable de voler, elle se tient dans l'herbe, près de la ruche, pendant que l'essaim vole autour d'elle. Alors, mettez-la en cage, enlevez la ruche mère, remplacez-la par une ruche neuve avec un cadre de couvain, mettez ensuite la reine dans cette dernière et l'essaun entrera. En revenant du travail, les butineuses entreront dans cette même ruche. La pre^ mière ruche étant ainsi beaucoup affaiblie, elle n'essai- dea u reine. — 32 — Plusieun mer» probablement pas une deuxième foie. Su jours plue tard, détruke, toute, le. oeUules royale., TviZ^ dans la colonie mère. ' Quelquefoie, plumeun esuimi primairee-premiere ■fùM bnu>-„,. - • '.'"' • '""" ««"»»»■ F^uiuuivB — prenuen ee- eU. ewm. «auM— eortent en même tempe et w branchent enwmble. "•• Si voua voule. augmenter votre rucher, rtoarea-le. en deux partie, que vou. place, dan. LT^^^^n^. ve. et vou. " emwhe. " chacune d'elle, comme un ejsaim ordiiuure, en ayant win de mettre toujour. dan. chaque ruche, un cadre contenant du jeune couvain « c'eet un temp. de r^olte, autrement n'en metS. Z même ruche, l'autre pourra .'en élever une, ayant du jeune couvain. ' "-'"*"'' "" rf« nlî! *'°°V?^: « ^9'» vo^e. augmenter votre licolte de miel mette, tou. le. e«aime dan. une même ruche et ajoute, auœitôt des haume^. ^^^'Sirr^J^T' Î^P??, ^ «>?« *^ ï'«««^. visite, la ruche U ruche n est pM orpheline. S'U n'y a pa. de couvlin d aucune wrte, il ert probable que la ruche est orphe- Une , alon il faut donner à cette ruche un cadre de jeune couvam pn. dan. une autre ruche, aûn que le. abeiUes puiMent s'élever une nouveUe reiile. Cette yirite w fera ausu un mois après, pour les essami. artificiel., les colonies où vous ave, ^roduk une reine, ou encore les colonies auxquelles vous avez fait élever une reme en leur donnant un cadre de cou- ▼ cUfl* n.. J*T T"""" * ?"*"® ^^ ^ «»»^ est sorti, U faut ecnre la date sur chaque ruche. Rentra. Avantage. COMMENT PREVENIR L'ESSAIMAGE Prévenez l'essaimage si vous voulez obtenir une bonne récolte de miel plutôt que l'accroissement du ru- cher ; vous pouvez difficilement faire les deux en même temps. Si l'endroit où se trouve votre rucher est très melli- fère et que la récolte est abondante, vous ne pouvez pro- — 8S — b»blement paa empéoher complètement l'eMaimage. but- tout n voua faîtes du miel en sections, mais, jusqu'à un certain pomt, vous pouvez le contrôler. Nous ne connaissons pas de moyen absolument cer- tain et pratique pour empêcher la sortie de tout essaim prmuure. Cependant on oeut les restreindre considéra- blement et empêcher complètement la sortie d'un deuxiè- me ou d un troisième essaim. On sait que la cause principale de l'essaimage est le^»"» *> surpeuplement " et le manque d'espace dans la cham-''*"^'^- bre à couvam. Alors, élargissez l'entrée des ruches etr ajoutez des hausses, afin d'empêcher l'entassement danslïSlr. la chambre à couvam et de fournir aux abeilles toute la place dont eUes ont besoin pour emmagasiner le miel. Il arrive souvent qu'un deuxième essaim sorte neuf à^^T5^ "^ quatorze jours après le premier. Voici une méthode ~°'^- certame pour en prévenir la sortie. Sept jours exacte- ment après la sortie du premier essaim, enlevez dans la ruche naère toutes les cellules royales moins une, la plus belle. Cette reine éclora et ce sera tout. Si, pour une raison quelconque, vous n'avez pu Comment prévenu- la sortie d'un deuxième essaim, voici ce nue p*^^*"'»* '"«» vous devez faire : Pendant que l'essaim est branché, coTd'K' allez à ta-ruche mère, enlevez toutes les ceUules royales et installez 1 essaim dans cette même ruche : il ne sortira plus d essaim. Cette opération est facUe, vu le petit nombre d'abeilles restées dans la ruche. Un deuxième ou troisième esaoim sort, non pa8Cau«»d«i parce que la ruche est trop remplie, mais parce qu'il v ««««Jim ae- encore des reines à éclore. Si, seize joun, après la sortie^"*^"' du premier essaun, il n'en est pas sorti un deuxième lessaunage n'est plus à craindre. i t \ a ESSEIMAGE ARTIFICTEL On peut suppléer à l'essaimage naturel des abeiUes Méthode par 1 essaunage ari;ificiel. On enlève de sur son plateau ^i!?^'"}»»* la ruche que l'on veut diviser et on la remplace par une * ruche neuve contenant des cadres amorcés de feuilles complètes de cire gaufrée. Dans cette dernière ruche, on c . oouera toutes les abeilles de la première et on replace' 3 ~ 84 — r» tes cftdnNi de celles-ci ensuite dans 1» vieille ruche ou une neuve peu importe. On porte sloni cette ruche rem- plie de couvain à la jrface d'une troinème ruche forte, contenant son couvain et ses abeilles. Cette dernière ruche sera installée ailleurs. Les butineuses revenant du travail, entr«x>nt dans la ruche qui ne contient que le couvain et elles s'élèveront une reine. Ainsi de deux ruches on en aura fait trois. Pour réussir avec cette naéthode, »' ut des ruches de même couleur et de même apparence. Kpoque d« Cet essaimage doit se faire au commencement de la grande miellée et non à l'automne, et choisir une belle journée où les abeilles sont actives au travail. Ne divisez que les colonies fortes. La clef du succès en apiculture est d'ailleurs de s'efforcer d'avoir des colonies fortes. La méthode ci-dessus indiquée n'est pas la seule, mais c'est une des plus, simples. Mtlllei«L INTRODUCTION DES REINES Pourquoi ehanfler de reine. Tout propriétaire d'abeilles, même de quelques ruches seulement, devra être capable de chaajre- ws reines quand c est nécessave. Comme nous l'avons ait ailleurs, pour bien réussu- en apiculture, il faut avoir des colonies popu- leuses et, pour arriver à ce but, les abeUles doivent possé- der de jeunes reines bonnes pondeuses. Aucune reine ne devra être gardée plus de trois ans. Un changement à tous les deux ans sera encore préférable. D'ailleurs, c'est une grande erreur de croire que l'on peut garder avec succès toujours la même famille d'abeUles sans jamais y infuser de sang étranger. Le premier essaim qui sort d'une ruche est toujours accompagné de la vieiUe reine, de sorte que tous les essaims secondaires et la vieille ruche en ont des jeunes. Il y a des exceptions à cette règle, mais nous n'en parlerons pas. Il est donc facile de connaître l'âge des reines. Maintenant, voyons la méthode à suivre pour chan- ^r de reme dans une ruche qui en possède déjà une, ou smiplement pour l'introduire dans une ruche orpheline. — as — U plus diffieile dAoa le changement de la reine, c'est Chwiieiwnt de trouver celle que l'on veut remplacer. Lorsque vous*** ''^• nœvwt une reine que vous voules introduire dans une 0«8« pour expédition des raines. ruche, elle est dans une cage en bois, recouverte sur un côté d'une toile métallique. Il faut procéder sans délai. En premier lieu, il faut tuer la reine que vous voulez remplacer et, pour réxi^^ dans cette opération, il faut prendre certaines précautions. Enfumez les abeilles le moins possible afin de ne pas les exciter et pour que la Comment reine reste sur les rayons; opérez bien doucement. *~|{r*'" •* Sortez d'abord le rayon du bord de la ruche et examinez- reine!" le. Si la reine n'y est pas, mettez-le dans une ruche vide préparée à cet e£fet. Faites de même pour les autres rayons en les examinant avec soin des deux côtés. Si la colonie n'est pas très populeuse, vous trouverez la reine facilement du premier coup. Si non, il faut recommencer en replaçant les ctuires dans leur ruche, ayant soin de n'en pas intervertir l'ordre. Avant de remettr les cadres dans la ruche, il faut examiner avec soin les parois et le plateau de la ruche, car la reine peut se trouver là. Si, après ivoir regardé les cadres un' seconde fois, vous n'avez pas réussi à la trouver, secouer toutes les abeilles sur un drap blanc à l'entrée d'une ruche vide. Les abeilles s'empresseront d'y rentrer et, 81 la reine vient à passer, vous la verrez certainement, Ci de la reine. — »« — Si VOUS ne réussissez pas encore de cette manière, il faudra faire passer les abeUles à travers une tôle perforée îa Sment. ^"''^''^ ^ ^*^'' ^°"' '* *''°"'^"'"' "^«^- Su tuLr, ." ^T"'* '"""'e de chercher la reine d'une ruche dans lî retaf "^ l!f ^"""^ i°T "^"^ ^"'''®"* ^^ «°^"e d'un essaim primaire -«•e. ou dans toute autre ruche où il n'y a pas d'œufs. Dans c^s cas, Un y a pas de reine, ou il n'y a que des reines vierges lesquelles sont extrêmement difficiles à trouver. Dans les cinq jours qui suivent la sortie d'un essaim prmiaire, on peut mtroduire dans la ruche mère une reine étrangère, mais il faut enlever toutes les cellules royales sans exception. ^ Introduction Avant d'introduire une reine étrangère, il faut être absomnent certain qu'il n'y a aucune reike ni aucune cellule royale dans la ruche. Lorsque vous en êtes con- vaincu, vous n'avez qu'à mettre sur les cadres, la cage con- tenant la reine étrangère de m'anière que les abeilles de la ruche puissent commumquer avec elle à travers la toile nié- hque. Au bout de deux ou trois jours, ouvrez la ruche bien doucement et regardez si la reine est sortie. Si elle nest pas sortie, enlevez le petit carton du bout, ainsi que rpi^r ^ Pf r ^" '""'■" ^"^ b°"«*»« l'ouverture et remettez la cage à la même place. Si la reine est sortie refermez la ruche bien doucement et ne dérangez plus iS abeilles durant sept ou huit jours. 11 devra en être d^ même après que vous aurez enlevé le carton et le sucre. Si vous désirez introduire une reine dans une colonSa orphelme depuis longtemps, donnez un cadre de jeune couvain et laissez la reine enfermée sur les cadres pendant cmq ou SIX jours. L'introduction des reines est une opération 'assez ^'n'^t^i "^T^^* ^'^^"'«"P ^« ^^ ' ™^« avec un ^u d habitude, le succès est assuré. Si, toutefois, une reine n est pas acceptée, ce qui est l'exception, les abeilles en élèvent une autre et la vieille se trouve remplacée par une jeune. ^ ^ Si vous n'êtes pas habile à trouver les reines, vous ÏT^lLt r/^^^ ^'""^ inspecteur o vous adresser au département de l'agriculture de Que hsc. Introduc- tion dans une ruche orpheline. — 37 ~ MIELLEES Avant la grande miellée, il y en a d'autres moins con assez^Tbond'iï' '' ''""''^^'^ '^ °^e"ées ne sont jamais a^ abondants i>our „bl ,er à mettre les hausses Cependant, si vo^s :ivc. mis une ruche sur une baW e que vous vous apercevez qu'elle augmente conSS blement en poids, il sera bon de mettrVdes hau^fs^ les ruches fortes. Il ne faut jamais que les Ses manquent d'espace pour emmagasiner leur miel. GRANDE MIELLEE Dans cette province, le temps de la grande mifell"«iic No 1, les sections classées blanc No 1 neHoi™»» . • que du miel blanc, être bien reLpSieTwr:^;^^ Les sections classées blanc No 2 sont celleH m» «^ sont pas complètement operculées miT q^ Sse^M au moms dix onces. ^^ ^ pèsent au Le miel brun doit être classé de la même manière propr^.""*^ '"' "^^^"^ ^°^^'"* ^*'« ^i«« «rattées et W i^- î 3 I I — 42 — Principales plantes meUifères et poUennilères. Nous donnons ici une liste des principales plantes siu* lesquelles l'apiculteur peut compter pour ses abeilles et la date approximative de leur floraison. Ces dates peuvent varier quelque peu suivant les saisons et les con- ditions climatériques. Nom Date de floraison Erable et plaine, Avril. Saule, Commencement de Mai. Pissenlit, Mai et juin Pommier, prunier, cerisier, " " Fraisier, framboisier, " '« Trèfle alsike. Fin de Juin " blanc, JuiUet Luzerne, Juillet Sarrasin, Cpmmencement d'août Verge d'or, Août Epilobe (herbe à feu). Août et sept. Les principales parmi celles-ci sont le pissenlit, les trèfles alsike et blanc, le sarrasin et l'épilobe. 'il MALADIES DES ABEILLES Nrus ne parlerons pas beaucoup des maladies des abeilles, attendu que des inspecteurs compétents sont envoyés par le gouvernement pour visiter les ruchers de cette province et donner tous les renseignements voulus. Cependant cette question est teUement impor- tante que nous croyons être utile à nos lecteurs en leur donnant brièvement les moyens les plus sûrs de préserver leurs abeilles des principales maladies. Loque européenne. Cette maladie est très répan- due dans la province et bien qu'elle n'existe ici que depuis quelques années, elle a déjà fait des dommages incalcula- bles. Il faut donc prendre tous les moyens pour faire dis- paraître cette maladie et s'en préserver. Nous n'avons pas essayé de savoir conmient cette maladie fut intro- duite dans la province. Personne peut-être ne peut le dire d'une numière certaine, mais nous savons quelle existe dans plusieurs comtés, et l'important est de la faire disparaître au plus tôt. La loque européenne est une maladie du couvain, Maladie elle est extrêmement contagieuK3. Elle peut se répandre *^°**8**"' dans toutes les ruches d'une paruisse ei même d'un comté "*■ dans une seule saison. On prétend mêiae que des abeilles d'une colonie saine peuvent prendre le germe de la loque, sur les fleurs visitées par des abeilles d'une colonie malade! n est certain que la maladie se répand surtout par le pillage des colonies malades et affaiblies. Si donc cette maladie existe dans votre localité, vous ne devez pas hésiter à suivre les instructions données plus loin. Nous vous conseillons fortement de visiter souvent vos abeilles dans les mois de mai et juin, car c'est le prin- temps généralement que cetce maladie apparaît. II faut sortir un cadre de couvain de chaque ruche et l'exa- miner avec soin. Cette opération doit être faite autant que possible lorsqu'il n'y a pas de pillage ou le soir avant le coucher du soldL 1 , - j . . i r ;- fl .1 1 ■M m f J fl 1 ri'i i — 44 — Symptômes Vous reconnaîtrez la loque européenne aux symptô- mes suivants : Une colonie est en bonne condition, si tout le couvain operculé est bien compact, réguUer et non percé de petits trous, et que toutes les larves qui r ^ sont pas operculées, sont d'un beau blanc perle et biei roulées en forme de C dans leurs ceUules. i. ^^i' *" co»»*raire. le couvain n'a pas l'apparence plus haut décrite, c'est que la colonie n'est pas dans un état normal. Il faut donc regarder plus attentivement. Si la loque est en train de se développer, vous verrez que les larves attemtes ont changé de position et de couleur, et, SI la colome est malade depuis longtemps, vous remar- querez des opercules enfoncés et presque noirs tandis que d'autres seront perforés. Au début de la maladie, les jeunes larves malades sont plus ou moins jaunes ; plus tard, elles sont brunes et en décomposition, et à ce motaient, elles ont une odeur i'iLr"/*?^; ^° P^" P^"« ^^' ««9 larves se dessèchent et il ne reste dans ces ceUules qu'une petite écaille noire. Ce sont les principaux symptômes àî la loque européenne. Lorsque la loque a été découverte dans cette pro- vmce il y a quelques années, tous les traitements recom- mandés par différents auteurs ont été essayés, et l'on peut dire qu aucun n'a donné de résultats satisfaisants. Avec quelques-uns de ces traitements, on réussissait à guérir i^ abeilles pour une saison, et l'année suivante ces abèiUes s infectaient de nouveau ; c'était toujours à recommencer Les autres ne valent rient. Nous n'avons eu de véritables succès que lorsque le gouvernement a, sur la recomman- dation des inspecteurs, adopté et encouragé l'introduc- tion des remes italiennes. Il est maintenant reconnu dune manière générale que le seul traitement vraiment efficace est V ttalianùation " des ruchers, c'èst-à-dire le remplacement de toutes les reines noires ou hybrides par des italiennes pures. L'expérience a prouvé que c est le meilleur traitement, le plus facile et le moins dispendieux. Lorsque les ruches sont à rayons mobiles et que les colomes ne sont pas trop affaibUes, U suffit de changer de reme. Au contraire, si les ruches sont à rayons fixes ou Traitement IVanarase- ment. — 46 — que les colonies sont affaiblies. U faut les transvaser dans des ruch^ à cadres mobiles munis de cire gaufrée, et réunir les cobnies faibles afin d'avoir des popdationi ra«omua>le8 Qu.nd les abeiUes sont transv^. il cS préférable d attendre au moins trois semaines pour chan- ger de reme, afin qu'il y ait de jeunes abeilles. Nous conseillons " d'ztoZtamW les ruchers, même 8 II n y a pa- de loque. C'est le meilleur moyen de s'en préserver et d'avou- une race d'abeilles fortes et actives. ..r2' ""' "^«""{enant reconnu, et nous le savons par expérience, que les abeilles itaUennes sont réfractaireTà la loque européenne. Cependant, il arrive quelquefois que des ItaUennes pures en soient atteintes légèrement. C est qu alors les reines ne sont pas bonnes : dans ces cas exceptionnels, un nouveau changement s'impose. A, ^*'*? américaine. Cette maladie est à peu près étrangère à notre province, si toutefois elle existe. Elle est beaucoup moms dommageable que la loque euro- rnn« ^' «^^P^mes cu sout Ics mêmcs. La seule diffé- Symptômes rence, c'est que dans la loque américaine ce sont surtout es larves operculées qui sont atteintes, tandis que dans I autre ce sont les larves non operculées. Il faut être expert pour les différencier; Si vous découvrez du cou- vam mort dans vos ruches, avertissez le ministère de 1 agnculturt )u envoyez un échantillon. On prétend que les abeilles italiennes succombent, aussi facilement à la loque américaine que les noires. cette'^mSj.'^"'"' "* '' """^ '^"'''"*"* ^®^^« POUrXnUtement. Couvain aigre. Il arrive quelquefois que le cou-n v«o meurt de froid de faim ou' d'Lres oSH Z "*" exhaler de mauvaise odeur ni faire de fils. Ces cas ne sont pas graves et s'améUorent facilement par un changement de reine. Dysenterie. C'est une maladie des abeilles adul-Cauws tes. li.i e se rencontre soit chez les colonies faibles, soit chez ceUes qm sont hivemées dans un local trop froid ou h I SigiiMde oette nuk ludi*. Irop humide, aoit euo<»e lorsque les jvoviaions dliivtf Ëoat de mauvaise qualité, o<«une le "miellat" ou le sirop de sucre de quali l inférkure. Quand les abeilles ont la djrsenterie en oave, il faut les sortir au plus tôt le printemps afin qu'elles se vident. On la reconnaît par l'entrée de la ruche qui devient tachée d'exeréments. Comment FauM».Uifn«. Rien de dangereux dans cette ma- ladie. C'est plutôt l'ennemi de la cire. II faut tenir les colonies fortes, afin qu'elles puissent prot^^ leurs rayons. I i" USAGE DU MIEL A LA CUISINE U Uel Mt OM nottrritan dat idiu sainei C3e prfoieux liquide pourrait être déani : nectar des fleura cueilU et transformé par l'abeille. Rien de plus naturel alora que le miel soit une nourriture saine. Aussi voit-on dans l'histoire, que bien avant que les premières rafinwies, qui nous donnent le sucre granulé, eussent été construites, le miel était en grand honneur. Sa supério- rité sur le sucre granulé principalement consiste dans ce fait, que ce dernier, par le grand usage que l'on en fait, finit par engendrer quelques douleure dans l'estomac. Il n'en est pas de même du miel qui, d'une assimilation plus facile, ne produit généralement aucun mauvais effet. Le Hlel Mt on mets très exquis Nourriture saine, le miel est encore un mets très exquis. Quelle délicatesse et quelle propreté dans ce travail intelligent des abeilles qui s'en vont, d'un vol rapide, butiner de fleur en fleur, cueillir ce précieux nectar qu'elles déposent ensuite dans de petits vases bien pro- pres f Quoi de plus délicieux qu'un de ces " rayons " vrai petit bouquet qui a l'avantage d'être à la portée de toutes les bourses. La vente du Hlel sur le marché Le miel est généralement présenté sur le marché de deux façons. D'abord, en sectionsjc'est-à-dire sous forme de petits rayons. On présente aussi du mif ' extrait, séparé de son enveloppe de cire au moyen de l'extracteur. ^ Le miel extrait se vend moins cher, étant donné qu'il est séparé de la cire qui a une certaine valeur. I — 48 — U Hi«l dani la préparaUon dis aUmtnU U sucre granulé peut être remplacé fort bien et dans la plupart des cas pur le miel Ce dernier n'est pu plus dispendieux, car il est plus profitable. Les pâtisseries confectionnées avec le miel sont plu» douces, et se conservent fraîches plus longtemps. Il y a une remarque ici très importante à retenir dans la cuisson des pâtisseries confectionnées avec le miel : cette cuisson doit se faire à feu doux, afin de donner au miel le temps de s'éclaircir et de se répandre dans toute la pâte. Mentionnons aussi son usage dans la fabrication des confitures et des liqueurs douces. U oonMnratlon du Mlal Il vaut mieux placer le miel dans un endroit chaud ; la cuisine est l'endroit par ex«ellence, mais la cave lui est généralement très défavorable, surtout par la présence d'humidité. Le miel avec le temps finit par devenir en sucre, c'est-ft-dire qu'il cristallise. Un miel cristallisé n'est pas plus mauvais, sa cristallisation prouve souvent sa pureté. Dans cette condition, pour s'en servir, on n'a qu'à le rendre liquide. Le Miel Uquéflé Le bocal contenant un miel cristallisé doit être placé dans un vase d'eau relativement chaude de manière qu'on puisse y endurer la main. En effet, il faut éviter une température qui pourrait faire entrer le miel en ébullition, ce qui lui ferait perdre sa saveur. Ainsi rendu liquide, ce miel peut se conserver longtemps dans cet état, si on a 1& précaution de refermer avec soin le bocal. — 49 — COMPOSITION DU MIEL T SA VALEUR NUTRITIVE Sans vouloir faire paaaer le miel pour un aliment uomplet, noua pouvom affirmer, en m basant sur des oxpéiences et des recherches scientifiques, que le miel contient : lo. DU GLUCOSE ET DU LEVULOSE producteurs de chaleur, constituant la plus grande partie des substances dont le miel est composé, ils forment environ les f de son poids. Leur valeur alimen- taire ne peut être discutée: depuis bien longtemps, on a démontré qu'ils constituaient un aliment de premier choix capable de réparer les pertes de l'organisme. (1) 2o. DE L'ACIDE PHOSPHORIQUE, corps essenUellc- ment utile qui fait partie intégrante de notre squelette et que nous retrouvons dans les organes les plus nobles, tels que le cerveau, par exemple. Le miel contient les phosphates sous une forme éminenoment digestible, parfaitement assimilable. (2) 3o. DE LA CHAUX. Les os pauvres en chaux sont rachitiques, «rêles et incapables du moindre effort. (3) 40. DES AZOTATES, DES SULFATES, DES CAR- BONATES, associés à des SELS DE CHAUX ET DE FER, donnant au miel, dans une certaine proportion, la propriété de certaines eaux miné- rales. (4) 6o. DU FER sous une forme éminemment soluble, diges- tible et assimilable. C'est le dessert rêvé de nos organes avides de fer, le réconstituant par excel- lence des organismes surmenés physiquement et oérébralement. (5) \7^'~^'~^~^~ ^*^^ ^'^^ conférence donnée par M. Ahn Caillas, Ingénieur Agricole, sur: I^ trésors d'une goutte de miel 4 |,i«a-i -60- U miel est plus nutritif et plus économe que que bien des alimwits. 7 onces de miel à |0.07ont une valeur nutritive de 15 onces de niorue $0..10 1 pinte de lait ^ 12 Soranges 20 12 onces de bifteck 16 6.6 de fromage à la crème 09 6 bananes .« ^lO Soncesdenoix « 13 RECETTES Les recettes que nous avons le plaisir de vous présen- ter à la'sUite de ces quelques notes, ont donné, veuillez le croire, les résultats les plus satisfaisants. Bonbons au Hlel 2 cuillerées à table de miel coulé, mêlé à une tasse d'eau bouillante, 2 tasses de sucre blanc, 2 cuillerées à table de beurre. Faites cuire jusqu'à ce qu'un fil se forme. Ajoutes 1 cuillerée à thé d'essence d'amandes amères. Jetés le sirop bouillant sur deux blancs d'œufs battus en neige. Battez jusqu'à ce que le mélange soit froid et versez par cuillerées sur un papier huilé et mettez une amande sur chaque. - Nougat de Hontelimar Détail : 1 Ib. de miel, 2 blancs d'œufs en neige, H tasse de noix hachées, i^ c. à thé d'essence de vanille ou d'amandes amères. Mettre le miel dans une casserole et le faire bouillir jusqu'à ce qu^il fasse des fils, en ayant soin de remuer de temps en temps de crainte qu'il ne s'attache. Fouetter les blancs d'œufs en neige ferme et verser dessus le miel chaud peu à peu et tourner vivement. — 61 — Remettre ce mélange dans la casserole et à feu doux le laisser cuire sans bouillir 45 minutas environ. Tourner constamment avec la cuiller de bois. Vers la fin de la cuis- son, que le mélange garde sa forme, ajouta les noix émondées, séchées et hachées. Verser le nougat sur un plat beurré, le laisser refroi- dir un peu et le couper en carrés ou en bandes. Tire au Miel Détail : 1 pinte de miel, 3 tasses de sucre. Opérer comme pour la tire à la mélasse. Ne mettez pas d'eau. Biscuits au Miel Détail : 1 tasse de miel, 3 cuillerées à table de beurre, un blanc d'oeuf, 4 gouttes d'essences d'amandes amères, 1 grain de sel, 1 à 1)^ tasse de farine, quelques cuillerées d'amandes hachées et sucre blanc pour saupoudrer les biscuits avant la cuisson. Tamiser la farine dans un bol, faire un trou au milieu, y verser le miel, le blanc d'oeuf, le sucre, l'essence, le sel, le beiure. Mélanger tous ces ingrédients de façon à obtenir une pâte qui s'étende au rouleau. Couper cette pâte en carrés et la faire cuire sur une feuille à gâteaux beurrée, à four modéré. Saupoudrer sur le dessus des carrés un peu d'amandes hachées, avant la cuisson. Servir tiède ou froid, saupou^ drés de sucre blanc. Crêpes an Miel Au sortir de la poêle, avant de rouler votre crêpe, «u lieu de sucre granulé ou de sucre d'érable, avec le dos d'tme cuiller étendez une mince couche de miel, c'est meilleur qu'avec du sucre et moins échauffant. Confitures de Citrouille an Miel Pour 4 Ibs de citrouilles coupées en petits morceaux, vous mettez 3 Ibs de miel et quelques cuillerées à table d'eau. — 62 — i4 Faire cuire à feu doux environ deux heures. A moi- tié de la cuisson parfumer la marmelade avec 2 aestee de citrons râpés. On peut ajouter aussi au goût 1 ou 2 bâtons de cannelle. Remuer souvent lorsque la cuisson est ter^ minée, mettre en pots et ferm» hermétiquement. Gâteau au mel Détail : 2 tasses de farine, 2 cuillerées à thé de poudre à pâte, 2 œufs, 2 cuillers à table de beurre ou de saindoux, 1 tasse de sucre, 1 tasse de miel, 1 cuillerée à table de graines d'anis. Passer au tamis la farine avec la poudre à pâte, défaire le beurre en crème, ajouter les œufs battus, le sucre, le miel puis la farine et l'anis. Verser dans un moule à gâteaux beurré et profond et mettre ciiire à four modéré. \ Hydromel DétaU: 100 Ibs d'eau, 30 Ibs de miel, ^ Ib d'acide tartrique, % ot de nitrate de bismuth, ^^ de Ib de pollen. Laisser fermenter 5 ou 6 mois pour avoir une liqueur parfaite. Breavage Bafiratehlssant DétaU : 1 cuillerée de jus de fruit, 1 cuillerée de miel dans }4 verre d'eau. Ajouter autant de soda que peu tenir une pièce de monnaie de dix centins, mettre moitié moins d'acide tartrique. Bmre immédiatement. Crème eongelée an Miel Détail: 1 pinte de crème douce, 1 tasse de miel Mélangez bien et faites congeler. Il n'est pas nécessaire d'ajouter d'essence. C'est délicieux. Vinaigre an Hlel 10 Ibs d'eau, 1 Ib de miel. Laisser fermenter dans un récipient non bouché, durant 4 mois. Lois concernant les Abeilles Vu l'importance que prend chaque jour l'apiculture dans notre province, il n'est peut-être pas inutile de mettre sous les yeux des intéressés les articles suivants des statuts refondus et du code civil, ayant rapport à cette industrie. SECTION XVIII DK LA PRÉVENTION ET DU THAITEMENT DES MALADIES CONTAGIEUSES CHEZ LES ABEILLES 2032. Le ministre de l'agriculture, lorsqu'il a des Inspection raisons de croire qu'une ou des maladies contagieuses'^'"*^'''"- infectent certains ruchers, peut désig er un homme compétent pour faire l'inspection de ces ruchers et sou- mettre les colonies qui les composent à un traitement approprié. 8 Ed. VII, c. 26, s. 1. 2033. L^ ministre nomme cet inspecteur pour im Nomination temps déterminé et il lui est loisible de lui accorder un trai- '*''"' "wpeo- tement maximum de cinq piastres par jour avec, en outre, ses frais de voyage et ses déboursés réels. 8 Ed. VII. c. 26, s. 2. 2034. I« traitement de cet inspecteur, lorsqu'il Son tnite- est en office, ses frais de voyage et ses déboursés réels j^^ ■" sont payables par le ministre à même la sonune annuelle *^*°**' de cinquan|«-cinq mille piastres affeetée au paiement de l'allocation aux sociétés d'agriculture et aux socié- tés agricoles d'après les dispositions des articles 1851- etl866. 8 Ed. VII, c. 26, s. 3 ; 9 Ed. Vn, c. 28. 2035. Il est du devoir de l'inspecteur, lorsqu'il Rapport de en est requis par le ministre, de visiter sans délai le ou'""'"^"'- les ruchers qui lui sont indiqués, et de lui faire rap- port sur l'état sanitaire de ce ou de ces ruchers en la forme et la manière qui lui sont prescrites. 8 Ed. VII c. 26, s. 4. — 64 — I Traiteirait 2036. Quand une maladie contagieuse est consta- âux^SEdUeB *^ ^"w *"» rucher, le ministre doit faire prendre les i^TO^ de moyens nécessaires pour soumettre les colonies qui , contagieuBM. "^^Po**^* ^ Hicher à un traitement approprié et, si besoin est, il peut ordonner que les colonies affectées, les ruches qu'elles occupent et tous les accesohres apicoles qui ne peuvent être efficacement désinfectés soient dé- truits en la présence de l'inspecteur. 8 Ed. VII, c. 26, s. 5. d*'*™h«° 2037. A défaut, par le propriétaire ou 1« possesseur ete., dan»' ^'^"^ nicher affecté d'une maladie contagieuse, d'obéir eertaina cas. aux ordres qu'il reçoit pour le traitem* at des. colonies malades, le ministre peut ordonner it» destruction des ruches, des abeilles ain . que de tous les accessoires /'^ apicoles qui ne peuvent efficacement être désinfectés. 8 Ed. VII, c. 26, s. 6. ^o^dna 2038. 1. Quand la destruction des ruches, des eiM, abeilles et des accessoires apicoles a été jugée nécessaire par le ministre, il doit d'après une basé équitable laissée à sa discrétion, en indemniser le propriétaire ou le pos- sesseur ou les deux, selon le cas. Exception. 2. Cependant, dans le cas de l'article 2037, le pro- priétaire ou le possesseur des ruches, des abeilles et des accessoires apicoles n'a droit à aucime indemnité. 8 Ed. VII, c, 26, s. 7. Pénautéfc ^ ^9. 1. Tout propriétaire ou possesseur de ruches, ^ d'abeilles et d'accessoires apicoles qui, sciemment, vend, échange ou aliène d'une façon quelconque, des ruches, des abeilles ou des accessoires apicoles infectés, ou toute personne qui expose en plein air des cadres, des rayons de miel ou tous objets quelconques infectés, ou qui cache l'existence d'une ou des maladies cont^euses dont ses abeilles peuvent être infectées, ou qui empêche l'inspec- teur de remplir ses devoirs, est coupable d'une offense et, sur conviction sommaire de telle offense devant un magis- trat de police ou un juge de paix ayant juridiction là où l'offense a été conamise, est passible d'une amende n'ex- cédant pas vingt piastres pour la première offense, et d'une amende n'excédant pas cinquante piastres pour toute autre offense subséquente. — 86 — 2. Les pounuites en vertu de la présente section Prooéduret. sont intentées, instruites et jugées conformément aux dispositions de la partie xv du Code orimind. 8 Ed. VII, c. 26, s. 8. 2040. Avant d'intenter des poursuites contre une Lectun des personne qu'il croit coupable d'une infraction à la loi, ft^Sï^iSj. l'inspecteui doit lui donner lecture, devant témoin, des tion avant dispositions de la présente section. 8 Ed. VII, c. 26, s. 9. JStef*"^ 2041. Les rapports faits par l'inspecteur sont ^^"'•ij*^ enregistrés au département de l'Agriculture et ils peuvent ^*i"i^ être rendus publics par décision du ministre. 8 Ed. VII, P««t«ur. c. 26, s 10. ^ sxcnoN XIX DIS LA PBOTXCnON DBS ABBILLBS 2041(1. En arrosant les arbres fruitiers au pulvérisa- teur ou autrement, pendant l'époque où ces arbres sont en pleine floraison, il -st défendu à toute personne de faire usage ou de permettre de faire usage d'aucun mélange contenant des composés arsenicaux ou toutes autres substances vénéneuses nuisibles aux abeilles. 20416'. Toute personne trouvée coupable d'une infraction à l'article 204ta est, sur col ition sommaire de telle infraction devant un juge de paix, passible d'une amende d'au moins une piastre et d'au plus cinq piastres, avec ou sans les frais, et, à défaut de paiement, d'un emprisonnement pour un laps de temps n'excédant pas trente jours. 1 Geo. V, (2e session) ch. 22, s. 1. 8BCTI0N xxna DB LA PBOTBCnON CONTBE LES ABBILLBS S956a. Une ruche contenant une colonie d'abeilles^ p®"^ ^^ ne peut être laissée sur un terrain que si elle est à trente SS? ""' pieds du chemin public ou des habitations voisines dans une municiapalité rurale, et à cinquante pieds dans ime municipalité de ville ou de village. UL — M f 1 Jjjnwcl«tion des Apiculteur* d« la Province de Québec, s'est réunie pour la première fois à St Hya- cinthe, le 6 février 1908. Le président actuel est le Dr E. Lalonde, Rigaud, Cté. Vaudreuil, M. 0. Comiré, d'Abenakis Springs, C*A. Yamaska, en est le secrétaire. Cette société, comptait 148 membres, au mois de novembre 1016. L'AsM>ciation des Apiculteurs de Québec. Le président actuel est M. Jacques Verret, Charles- bourg, et le sec-trésorier, M. Victor Chercuitte, Beauport, tous les deux du comté de Québec. Cette association qui fut fondé le 27 décembie 1910, compte présentement 66 membres. U Société d'Apiculture de l'Islet, dont le fondateur et le président actuel est M. Luc Dupuis, et le sec-trésorier M. Marcel A. P. Hamel, tous deux du Village-des-Aulnais, Comté de l'Islet. Cette société fut fondée le 10 mars 1908, et compte 126 membres actifs. T Jt 5***^*** d'Apiculture de Lotbinidre, M. L. O. Page, de Lotbinière, est le président, et M. S. Ber- nard N. P. le secrétaire. Cette société fut fondée le 9 juiUet 1913, et quoique établie depuis quatre ans seulement, elle compte déjà 66 membres. L'apiculture est une des branches de l'agriculture que l'on néglige trop dans notre pays. Pendant longtemps on a redouté les rigueurs du cli- mat pour la culture des abeilles, mais cette objection ne tient plus; nous savons maintenant que dans la province de Québec il n'est pas d'endroit où l'on ne puisse créer un rucher avec toutes les chances de succès. Si l'apiculture était aussi répandue qu'elle peut l'être, les cultivateurs et tout autant les habitants des villes auraient tout à y gagner car ils auraient k leur portée une 66 — saine, naturelle dont ils connais- substance- alimentaire sent la provenance. Les sociétés d'apiculture ont pour but d'encourager et de répandre un peu partout la culture des abeUles. Dans notre province il y a quatre sociétés d'apicul- ture et toutes très florissantes. Nous ne saurions assez encourager ces sociétés et redire l'importance et l'utiUté des réunions des membres de CM «Mociations. On y discute les questions se rap- portant à cette industrie, on étudie les méthodes à suivre pour obtenir un meilleur résultat, on suggère diflcrents moyens de faire connaîtra davantage la valeur du miel. Après un ou deux jours de délibérations animées et convaincues, on possède une meilleure idée de la culture dM abeilles et on retourne chez soi bien déterminé à utiliser les conseils qui nous ont semblé justes et raison- nables. Nous conseillons donc fortement à tous les apicul- teurs, petits ou grands, jeunes ou vieux, quels qu'ils soient de faire partie de ces associations. .Le proverbe dit vrai: L'union fait la force— et du chore des idées jaillit la lumière. Dans ces réunions chacun donne son idée et son expérience. Les plus âgés comme les plus expérimentés conseillent les plus jeunes— et ces derniers s'animent entre eux et deviennent pleins d'ar- deur pour se livrer à cette culture si profitable à tous les points de vue. Disons partout les bons effets des sociétés d'apicul- ture et faisons-en partie. TRAITES ET REVUES APICOLES Nous croyons être utiles à bon nombre de ceux qui ont eu la patience de nous lire, en leur indiquant que'- ques traités d'apiculture, qui renferment des renseigne- ments beaucoup plus complets que ceux qu'il nous était possible de donner. TRAITES Le premier de tous est, sans contredit, l'A. B. C. de l'Apiculture, par A. I. et E. R. Root, traduction fran- çaise de A. B. C. and X. Y. '/.. of Bee culture, publié par — 69 — A. I. Root à Co, de Médina, Ohio, E. U. Prix $2.00.— C'est une encyclopédie apicole trôs bien écrite et remplie de gravures. Ma méthode d'Apiculture, par P. Peters. Prix $1.00, publié par la Librairie Agricole de la Maison Rustique. 26 rue Jacob, Paris. Apiculture, par R. Hommell, (traité d'apiculture pratique). Prix $1.00. Le Rucher, par Amould. Prix $1.00. En vente ches J. B. BaiUière à Fils, 19 rue Hautefeuille, Paris. L'Abeille et la Ruche, par Chs Dadant. Prix $1.76 Layens (G«orges de) et Bonnier, Cours complet d'A- piculture. Petit cours d'Apiculture pratique, Chs. Dadant. REVUES APICOLES Depuis la guerre, toutes les revues françaises apicoles w)nt suspendues, excepté une: Le Bulletin de la Société Rwnande d'Apiculture, pubUé chaque mois, à I^iusanne, Suisse. Le prix de l'abonnement est de 6 francs ($1.00). Parmi les revues anglaises, û y a: The Canadian Horticultunst and Bee-Keeper, qui paraît chaque mois à Peterboro, Ont. C'est la seule revue du Canada qui, con- sacre la moitié de ses pages à l'apiculture. The American Bee Journal, parait une fois par mois, à Hamilton, ni, E.U. —Prix, $1.00 par année. Gleamings in Bee-Culture, MensnueUe, publiée à Medma, Ohio, E. U. Abonnement $1.30 pour le Canada. The Domestic Bee-Keeper, Mensuelle, Northstar. Mich, E. U. (0.76). CONCLUSION Ken qu'ayant été très concis, nous nous sommes efforcés d énoncer d'une manière claire et précise, toutes notions concernant les abeiUes. Si nous avons réussi h mtéresser quelques-uns de nos lecteurs, heureux serons- nous alors d'avoir servi la cause de l'apiculture. N'oublions pas que pour s'assurer le succès en api- culture, il faut donner à ceUe-ci des bases solides, de là • impose l'importance d'avoir des colonies fortes, et pour — «0~ atteindre oe point capital, de ne garder que de bonnes reines ponHjuaes. Une autre question non moins importante, sur la- quelle nous attirons votre attention, est celle de bien pré- parer ces edonies pour l'hivernage, en leur donnant un local bien ventilé et convoiable poiu* la saison rigoureuse. Elle a l'amoiir de ses abeilles Qu'elle estime comme ses sœurs; Aussi c'est à pleines corbeilles Quelle en retire dés douceurs. Alphonse Desilets, B.S.A. I TABLES DES;CHAPITRES UtiUtédesftbeilles. ^^°^ Qui peut garder des abeilles ï Les habitants de la ruche • Pollen et Pïopolis L CeUules. J Races d'abeUles !ZZZ.".'Z.' 10 Lesruches ..."!."Z!!!!!!!".." " " 12 Accessoires nécessaires à la ruciie.......... i* Conduite du rucher !"ZZ...." 10 Rentrée des ruches. 22 Hivernage „ .ZZ~Z ^ Fournitures des ruches " '" Jî Emplacement du rucher 07 Sortiedesabeillesauprintempe.... oo PiM««e 2 Essahnage. ™!." ' nn CSommmt prévenir Tessaimage m Essaimage artificiel m Introduction des reines..... ** S Miellées. g Grande mieUéc "" Ji Extraction du miel ^ Pr^Mtfation pour la vente ^ Principales plantes mellifères f* Maladies des abeilles...... S Usage du miel à la cuisine.... , lï Recettes ZZSZZZZZ. 49 Lois et arrêtés ministériels concernant i«ïR abëiuës........................ 52 i :i II ! I il n TABLES DES GRAVURES Bo«a - » Bdteàieotioiu. *1 Cadre »veo feuille de cire gaufrée 36 Case pour expédition des reines 35 Celluleederdnee. 9 '* de faux-bourdons 10 " d'ouvrièies 10 ChaudièreaOlbe 40 Chasse-abeilles 17-30 Couteau à désoperouler. 17 Couteau lève-oadre-crattoir 16 Enfumoir. 18 Extracteur 13 Faux-bourdon...-. 7 Nourrisseur 2(K21 Ouvrière 7 Protèfe-magasin 10 Reine . 7 Roulette-éperon 17 Rttoheendlo. 23 Euohe mobile et ses parties (la) ..:. 13 Section. r. 26-27 Voile 16' 'f l. :%: TABLE ALPHABETIQUE AbeiUM Noires.— Ck}inment reconnaître in " -Qualité.. îo ;' —Défaut.... : ZZ'ZZZZ 11 Italiennes. — Comment reconnaître.... 11 " -ture de l'essaim ' •, Cadre8(Les) 'J'~~. 15 Causes d'un essaim secondaire •« Cellules de reines ........"... g " d'ouvrières. ..1*'".1".."""Z Q " de faux-bourdons. iq Chambre à couvain (La) 1^ Chass«Hibeaies(Le) \l Cire gaufrée (La) il " " - -UtiUté 26 II II II —Grandeur des feuilles 25 — Comment poser la. 25 — Mauvaise manière d'utiliser 26 — asections 26 Classification du miel extrait... aa -, ' en sections 41 Gomment extraire la cire 30 "^ prévenir l'essaimage "" !I!"!'I"""!"!!!!!""'32-33 ^ " un essaim secondaire 33 Conservation des rayons. «g Coupage des ailes de la reine. o* Couteau à désoperouler JJ — 64 — Couvain aigre ^ " " — Cîauaesdu « Dysenterie •"•• *^ " — Causede la « " —Remède à la ^ » .-Signesdela : 46 E Emballage du miel extrait ~ ^ " " en sections 41 Enfumoii^-Utilité de 1', 15 " — Gomment enfumer 16 Entrée (delaruche) ••• 1* Epoque de l'essaimage artificiel j 34 Essaimage (Causœde 1') 30 " Signesdel' 31 " Capture de^'essaim 31 " Coupage des ailes de la reine 31 " Visite après la sortie des essaims. , 32 « Registre ~. 32 " Plusieurs essaims branchés ensemble 32 " Comment prévenir r 32-33 " Avantage de prévenir 1* 32 Essaim secondaire 33 " *• — Comment prévenir un 33 " *' — Causesd'un 33 Essaimage artifîciel 33 • « " — Méthode d' ". 33 «« " —Époque do V 34 Extracteur - J^ Extraction dumiel ^ " delacire. 39 F — . AIR Fausse-teigne y « . " —Comment éviter la. «> Faux-bourdon (Le)... •• \ «< " — Comment le reconnaître.. ° ■ " " — SonutiUté | " " — durée de sa vie « ^ FondaUon à sectîonB *^ — «6 — G Gants (Les) 16 Grattoir rCouteau) 16 H Hausse (La) 15 " — Préparation pour miel extrait 26 — " " " ensections 27 — Comment ajouter une 2ième 37 — Quand enlever une 37 — Quand visiter une .T. 38 " — Comment enlever ime 38 Hivernage à l'intérieur 22-24 " — ^Température à l'intérieur 22 " — ite de la mise en hivernage 22 " — ^ijacave ~ 24 " — ^Visitedurant l'hiver 24 Hivernage à l'extâieur. .^ 23 M «I U M f« Introductions des reines. : " — ^Pourquoi changer de reine " — Commoit trouver la vieiUe reine — Où il serait inutile de choreher la vieille rdne.... — ^Introduction de la reine *' . — ^Introduction d'une rone dans une ruche ori^line. „ Italiennes (Abeilles) *. " — Comment les reconnattres —Défaut " —Qualités. ^ ; Lève-oadre (Couteau)..*.^ Loque américaine " " Symptômes de U.. " " — TraitanentdeU.... Loque europénme , " " — %mpt6me8dela.... •9— —9— ••••*• 34 34 36 36 36 36 11 11 11 11 16 45 45 46 43 44 — 66 — Cl u • t — ^Traitement de la. 44 — ^TransTasement 44 M Maladies des abeilles 43 " " " — Loque européenne 43 ." " " " américaine 46 . •* " " — Couvain aigre 45 « " " — r^aenterie 46 « «* " — ^Fausse-teigne 46 Méthode d'essaimage artificille... 33 Miellée (Grande) , 37 " " —Epoque de la...... 37 Miel en sections „.......„...., ,..., 27-37 " ." —rQuand visiter les hausses .'. 38 ** " —Gomment enlever une hausse 38 Miel extrait 26-37 " " — ^Préparation des hausses - 26 " *' — Gomment ajouter une 2ième hausse. 37 " " —Quand enlever une hausse». 37 Moment de la visite des ruches 30 _N Noires (Abeilles) •. 10 " " —Comment reconnaître ~ 10 " —Qualités 10 " —Défaut •■ 11 Nourriture pour bivenwgiB ■• «m 1^ « " " — Quantitéde., 19 " artificiellie.r 19 Nourrisaementduprintonpe.., ,.,..,...,..,.. 28 «' " —Avantages du.., 29 Otpheline (Euohe) , : „.„...«....' 29 Ouvrière (L') m,...,..... .•.- •••.. ••■— 8 " —Fonction..., ; ■ 8 — Gpmmwt 1» roçQnnattre ... .,...,...,.,..... 8 (I P Piqûre. paiage (Epoque du) " — Gomment arrêter le " — ^Moment de la visite du rucher Plateau (Le)..... Pollen (Le) • ••««••««•«• •••••'*f*«< ^. 29 IM> OU «. 30 -.. 14 8 Principales plantes mellif ères. 41 Propolis (La) : » Prot^magasia (Le) W E (I «I Rayons (Conservation des)....:.... Registre (Le) Reine (La)....., .......: -»••. —Fonction de la — ^Duréedelavie — Comment la reconnaître.. Roitrée des ruches en cave " —Date de la rentrée. » — TonpératuredRlaoave...... Réunion de colonies. Roulette-éperon ................. Ruche boiûdonneuse. " orphdine " à cadres mobiles. « " " —Avantages.. Ruches (Lesmnlleures) " — ^Uniformité des " — fîxea " — ^Défauts des ruches fixes S Sortie des Abeilles au printemps. " -Date de la " — Entréedelarucheauprinten^MG') ** — Prwniwrs travaux du printemps (Des) " — ^Nourrissramitduprintanpe " -—Avantage du nourrissement du iffintonpe.. "^ — ^Hateduininteiiq» (Grande) 81 7 7 7 7 22 2 22 21 17 29 29 13 13 13 13 12 12 28 28 28 28 28 29 29 'i ■ î — * 68 «^ ** — 'Ruch68 0rpu611I168.«M..>.> •«••••• ••• • •••••• «f " —Ruche bourdonneuies. 29 T Température de 1a cave d'hivernage (La) 22 Toile (La) ^ Transvasement • ** U Utilité de changer de reine 34 V Ventedumiel ^ « " ^Emballage du miel exgrait.... 40 '* " —Clasmfication du miel extrait 40 <« « — ^Emballage du miel en sections 41 ' " » —Classification du miel en sections 41 Viaite après la sortie desessaims (La) 32 •* —d'automne (Temps de la) 38 " — du rucher (Moment de la) 30 " —durant l'hiver 24 " —du printemps (Grande) 29 Voile(Le) • 1®