CIHM Microfiche Séries (IMonographs) iCMH Collection de (monographies) Canadian Institut* for Hittorieal Microraproduetiofw / ImtHut CMiadian d« nricrowproductlona NttorhmM •t bibNo|npM«i TIM iMliliMillM 'twMMagnpMMiy OftfWiNMpaiMtfM aff ^kfa ^i^Ht ^A^A ^PV VI^^^^^VHjf BW Cewn Comn mnmtt tmêhn \im\Êmmtél FTJ Colowvrf oevm/ n n n n UHtn* CartM MworMwk)/ n and/or Mwtratiam/ tt/tou iNurtratioiii «% i wHhsllMr imiiiiiif RWIÉ MM a MftfM i Ul PWim MfffM ^MMfl '«•I wtfila I I ■•••* •••••• aëdid *iriii| LJ WifMfltlMtUlt. IVlMMVM n M pMt 41M «MtaiiiM papt btHMlm ion #wit fMiMifMton sypmiiNm ëtm HMil* lOfl^M MM 9tMt PM MB nIMMl* n'eut n AMRtioiitl comMnts:/ nimWl m NNwVwflHiiV IV MaM «Mil 0 r7| Oualfty «( print MriM/ LjlJ QuaNli MiricdB l'if n □ InditdninëtKM/ Compwtid iM (dM) indm THto on hMiir talwi from: / U titra * l'cn-iHt pmvimt: □ TItItPHiOfitMW/ Niadttitraëatoli □ Caution Titra* n «f imm/ da ia Mnaiiow Généri«M(i ;) da la IkmiiMn Thit itam ia fHmad at ttw raiwtien raUo aiiM Ca tfMwnant art mmé a« tam 4» ridMtiwi il kadhaloti/ 2ex i?k ■MMI 14X ItX 22X 30X _ J ^"~ 12X MX aox 24X ax 22X Th* eopy fHnMd htm ha* Immi r«produo«d thanks to tiM a«n«ro«ity «f : Nationai Ubrary of Canada L'axamplalra ffimé fut raproduH grloa à la ganaroana aa> BibHottiéqMa nationala du Canada quality iglMI tha Tha Imagaa appaartng haia ara tha poaalMa oonsidaring tha condition of tha original eopy and in Icaaphfig filming contraet apaclficatlona. Original copiaa in printad papar eovara ara fHmad holding with tha front eovar and anding on tha last paga «with a printad or Muatratad impraa- •ion. or tha back covor whan appropriata. AN othar original eopios ara fHmad baginnlng on tha f irat paga with a printad or INuatratad Impraa- sion, and anding on tha iaat paga wHh a printad or iiiuatratad impraaaion. Tha iaat racordad frama on aaeh microfieha wUttM eontain tha aymbol ^^ (maaning "CON- TINUED"). or tha aymbol Y (maaning "END"), Mapa, plataa, charta, atc.. may ba fRmad at diffarant raduetlon ratkM. Thoaa too iarga to ba anttoaly indudad in ona aupoaura ara fUmad baginnlng in tha uppar iaft hand comar, laft to rifl^ and top to bottom, aa many framaa aa raquirad. Tha UMovàng dagrama Hluatrata tha Laa imagaa aulvantaa ont Mé raprodultaa avao la phw grmd aoin. compta tanu da la condMon at da la nattaté da i'axampiaira fHmé. at an conformité avac laa condMona du contrat da fHmaga. Laa axamplairaa originaux dont la couvartura an paplar aat imprlméa aont fliméa an eommançant par la pramiar ptet at an tarminant aoit par la darnièra paga qui comporta una amprainta dimpraaaion ou dUhiatration, adt par la aaeond plat, aaion lo caa. Toua laa autraa axamplairaa originaux aont filméa an commençant par la prandèra paga qui comporta una amprainta dimpraaaion ou dllluatration at an tarminant par la damiéra paga qui comporta una taNa amprainta. Un daa aymbolaa auh/anta apparrttra aur to darnièra imaga da chaqua microfieha, aalon la caa: to aymboto — ► aignifto "A SUIVRE", to aymboto ▼ aignifto "HN". Laa eartaa, planchaa, tabtoaux, atc., pauvant Mra fHméa i daa taux da réductton dHféranta. Loraqua to document aat trop grand pour ttra reproduit an un aaui cHché, il eat fHmé i partir de i'angto aupiriaur gauche, de geudie à droite, et de heut en bea, an prenant to nombre dlmagee néceaeeire. Lea diagrammea auhranta muatrent to méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 (ANM cmd no TOT CNART N». 2) I 1.0 1.1 IM LM 12.5 IM Ufi l^^ L8 ^ X«aa t.rt Mate 3£S~ (7t«) 288-5MS-tai .-■^•i/ )ii 4::^'- 1' ■ ^ *-■, 1, ; >. , ■ -t ■â '■•■V # <>,^' '-^ '^"..' ■«•»' '<■- .1 ■, ..^ ..vv ^'.- ■ "". "■: ■- t'v: -,■■■■ .-v,^ ' *■ "■ ^.■'•'M^i :•' ,'; '.', ', ':t .vi '*■• ■'■•>- -'\^y-îi;fe>/-»^t!'^*' Si-'- "■>•■ , ::>'X {. r"'- <.?«, ...-^■' is«- -■V ./l^'": >: A :^ 'i' A -.i^f; ^■••^^.^^-';-^^'f y ■• ■ -, ■(■",-■,■ . •'.■ -. • -► '>i:,,-:^/..^, i:' --^''-^^'if-" -■■î^'% - -' , ' .» •- «i-jS^' Im , "t • .■'''■,'■. ■ .- .- '■- ■ ' >■ r ..;";'•>)..; .r .■»■ ■ ; > .' ,-■ V ■ •'tJ- 'if:! , ■ ■^/.-. :~ -^ V /,-.v -■ V. .1- ,^ '■■ 7 -'.;■■'."■■'■■■' •>^'-"'!:. ••.'*:, ■■-,. ,);■'. ^v^ .■•'■•■'*■' -f '■■''•.* '''rr .-'.■i^ ''^■--, ■ •■. \>- ■■ ■^m^'"' ^m4 ABRÉGÉ DE ZOOLOGIE DU MÊME AUTEUR L'Apôtm du Saoubnay (Biographie de Mgr D. lUcine e-'.aaaLrr.-xagf-:^:ij:.-.-.^^^f^ ÂBRËGË ZOOLOGIE PAR LABBÉ V.-A. HUARD, A. M. mrmbhb db PLUsiBi'n% sociétés savantes DiRRCTBUii DU Naturalûte canadien CONSERVATEUR OU MUSÉE DE l'inSTRUCTION PUBUQUE DE PROVINCE DE QUÉBEC QUEBEC Imprimerie Ed. Marcotte 1907 IMPRIMATUR. " Qo«beoi, die 9« f«bniarU 1907. t L.-N., Arch. Qoeb, Earegintrë oonforniément à l'Aote du P»riemeiit dn Catwd», I'mi mil neuf oont nept, pM T^bbé T.-A. HuABis «u miniatère de l'Agrienlture, OtUwa. INTRODUCTION OÉNÉRALITtS SUR L'HISTOIRE NATURELLE Par l'expremion Histoire ruiturelle, ou Sciences natu- relles, on entend la connainaance des corps naturels, animés ou inanimés, qui se trouvent à la surface ou dans l'intérieur du globe terrestre. Ces "corps naturels", ce sont les diverses espèces d'animaux et de plantes, et les minéraux de toutes sortes, comme les pierres, le diamant, l'or, le cuivre, etc. On donne le nom de règne animal à l'enflemble des animaux qui existent à la surface du jflobe. Par son corps l'Homme fait partie du règne animal. Les plantes constituent le régnai végétal ; et les minéraux, le règne minéral. La connaissance du règne animal s'appelle zoologie ; celle du règne végétal, botanique; «t celle du règne minéral, minéralogie. Le nutv/raliste est l'homme qui étudie soit les trois règnes de la nature, soit l'un d'entre eux, ou seulement une partie de l'un de ces règnes. Maie si l'on veut dési- gner plus clairement l'objet de ses recherches et de ses études, on lui applique un nom d'une signification moins générale. Par exemple, on l'appellera: zoologiste, s'il s'occupe uniquement du règne animal; ent&mologiste, s'il n'étudie que les insectes; botaniste ou minéralogiste, suivant qu'il se consacre à l'étude des plantes ou des minéraux; etc. \ I ft tNTEODUCmOK Il y a de grahde» différences entre les anîmauf. les sensibilité, peut se mouvoir d un heu à un auwe, •^"fï^'i?^» et meurt au bout d'un tempe plus ou rluXT 5,St T;'e.t p., «nsible. et ne peut « transporter d'»». «??7'.* ^ .""^ 'Juvie ni de sensibilité, QSant .u '»»"*^ • '!»' n^;it;rque par l'exté- "? "' XS es inXKeTTcon^nu.'t.nt ,u^ Test pas détrut^ des forces qui agiraient sur lu. avec plus ou moins de violence. ZOOLOGIE NOTIONS PRÉUMINAIRES Par ZOOLOGIE on entend l'étude du règne animal. Cette branche de l'histoire naturelle, qui comprend la connaissance des animaux et de tout ce qui les concerne, se compose de trois divisions : Vanatomie, la physiologie et la ctasaijication. Etudier les membres et les organes du corps de l'Homme et des animaux, rechercher>par exemple quels sont les os, les muscles et les nerfs qui composent le bras humain ou la patte de l'animal : c'est de I'anatomie. S'occuper de savoir comment, sous l'influence de la vie, fonctionnent les organes du corps de l'Homme et des animaux, et les modifications qui s'opèrent par exemple dans la substance de la chair et des os par la respiration, par la digestion, etc.: c'est de la physiologie. Dans la classification, on partage les animaux *en différents groupes, on décrit leur apparence extérieure, leur genre de vie, et l'utilité que nouJi pouvons en retirer. OuVBAOE A CONSULTES : Traité élémentaire de Zoologie et d'Hygiène, par l'abbé V.-A. Huard. \ t PREMIÈRE PARTIE ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE 1 ^A A^^ r,r^ateur l'Homme est le roi de la Par la volonté du ^75*®";;' f^^ ^bieta de la nature, création. H use è> son ^é de to^** ^^^^^^ae tous les êtres qui ont été faits pour «P^^^^^J^^^ ^^^ je dirige dans ses Vivants, il lX)S8ède une ^"^^«^^S^^."^^^^^^ rend à Dieu actes; ^^^ -«^l^^ïe ipr's «^^^^ T un hommage voH^^*"f;„,„P autre monde une nouvelle la terre, il retrouvera dans un autre m .^ ^^ ^^^ vie qui n'aura pas de *»«• ^"*^*7 ^^^^^nté de Dieu, ou conformé, dans sa <^<>^^î^"i^' ^^^^^^^^^ manquemente , Bol de 1» création pw »»» '»^" f „ j^jt ^U munifi- que celui de l'Homme. j.g e puiwe se tenu "* Il est déjà SibeêurCe surface aSssi .petite qu. ment le ciel et f "t»,^? °»';?I|^, u corps humain comm ^"r ^al'irrZtirp^«lt» trto g«nde . .- ria"'"™^^ -X mS tabS^uées par les homm« 1 I 1 I VUE d'ensemble 5 Par exemple, une machine faite par les hommes ne peut accomplir qw'un seul travail et toujours le même, et elle l'exécute toujours de la même façon ; elle a besoin d'un surveillant qui en dirige le fonctionnement ; pen- dant qu'on la répare ou que l'on remplace l'une de ses pièces, il lui faut cesser d'être en opération. Au contraire, la machine humaine, grâce à l'âme intelligente qui l'habite, possède en elle-même son méca- nicien qui en surveille à tout instant les opérations. Elle exécute toute espèce de travaux, et souvent plusieurs à la fois, comme de marcher, dt. manger, de parler, etc. Elle est munie d'un instrument, la main, qui est le plus merveilleux outil que l'on puisse imaginer. — Par-dessus tout, c'est une machine qui pense, qui communique par la parole ou par les autres sens avec les autres êtres existants, qui peut modifier, à l'instant et suivant les circonstances, sa manière d'agir ! — C'est une machine qui, sans cesser de fonctionner, augmente de volume dans son ensemble et dans toutes ses parties, jusqu'à ce qu'elle ait atteint les dimensions voulues par le Créateur! L'œil du petit enfant, pendant qu'il grossit et jusqu'à ce qu'il atteigne le volume de celui de l'homme fait, voit toujours avec la même perfection.— C'est une machine qui, tout en continuant de fonctionner, se répare elle-même dans son ensemble et dans toutes ses jMirties! Ce mo»tovn.s"« q» ^'*§^ j^„^ ,„,,;,. Xes et toute» »e»l«». P" » 3t'„uecle8, le cerveau c-eet-à-direparlerepos^ teUs^t ^^ __^^.^ „^ ^'^^t^Udératj^/.f "îrXnrerr-^^^^ faire sur l'>'»l«»-P"'T™intaTu «rpe de» animaux «pprocLe par bea««'»P,f„XîL^on £ plue gmnde étïen diillre que P' ""^VràÔus étuàieron» pta Dans les leçon» .H»' /""L!^; que Dieu a mis au ser en détail cet admirable mécanisme q ^^^^ ,.Homro> , rS,t&"t««tmb^ee''-duCréa.«ur. PRINCIPAUX ÉLÉMENTS ANAT0MIQUE8 7 CHAPITRE I DES PRINCIPAUX ÉLÉMENTS ANATOMIQUES. OU ÉTUDE GÉNÉRALE SUR LA COMPOSITION DU CORPS DE L'HOMME ET DES ANIMAUX Lorsque l'on regarde une petite mouche à travera une loupe ou lentille de verre, elle parait plus ou moins gros- sie suivant la force du verre. Avec un micrascope, instrument formé de plusieurs lentilles, le grossissement devient beaucoup plus considérable. -'^ Depuis l'invention du mici'oscope, on a pu connaître la composition de la substance qui constitue les végétaux et le corps des animaux : car il y a beaucoup de ressem- blance entre les plantes et les animaux, à ne considérer que la substance dont ils se composa it Mais ici nous n'avons à nous occuper que du corps de l'Homme et des animaux. Or, à l'aide du microscope, on aperçoit d'abord, dans toute substance animale, une multitude de particules creuses, rondes, ovales ou d'autres formes. Ces particules, ce sont les ceUulea. Il y en a qui sont d'une telle petitesse que, suivant des calculs que Ion a faits, il en faudrait cinq millions pour égaler la grosseur de la moitié d'une tête d'épingle ordinaire. La graisse, ou le lard, est uni- quement composée de cel- lules placées les unes à côté _,_„,., ^. des autres. Tous les organes Fig. l.—CellulAs de formes divenea. • -/ • j ii ii. i. " intérieurs du corps flottent pour ainsi dire dans un tissu composé de petites cellule» de formes diverses, et qui communiquent entre elles. Les bouchers savent bien utiliser cette communication des cellules de ce tissu, lorsque, pour donner meilleure apparence à la viande de l'animal qu'ils viennent d'abattre, ils insufflent de l'air, à l'aide d'un soufflet tixé à travers la peau, dans toutes les parties de son corps. ^.\ I: ! 1! 8 ZOOLOOnE Outre les celluies.on trouve.en ^servant du^«js^ . filamente. courte ou U^ *'^^i, des animaux, que minces : ce «o"* J«" -J^ je fibres réunies en faisceaux nous «»»«K«?°'*'!^^^Truxquel8 on donne le nom de plus ou moins épais et ^J^^^^^'^^i^s. On pourrait croire qu'avec sa fourchette on divise aisément en fabreslft chair qui a été cuite; mais on ne réussit de la sorte qu'à séparer des groupes de fibres liées ensemble; car les véritables fibres sont beaucoup trop petites pour _ qu'on puisse les von à 1 œil '*• de formes dive»e..(l) ^ ^ ^^ substance En résumé, nous VO^''''l'',fZmceUulaire (ou formé du corps animal se ^^Tà l'infini, transportent des canaux ou tubes, se suDUi VIS» ^^^ ^^^ j^ partout, tellement que 1 on °« P^"' J égratignure sans Sîrface du c?^T« V^'^^^SCXXns et voir le r|:^r;;eT trnoS"é?udieronsplusloin,etavec L'ensemble ^eB.os constUue le «queie ^^ ^^^^ et des animaux, qui est oomm^lacnarpe fnaecHi. terminé » ■«• o*^"* v d'aufacesmnaole».» PRINCIPAUX ÉLÏMENTS ANAT0MIQUE8 9 ei que recouvrent la chair et la peau. Len on com- prennent une partie minérale et une partie molle ou organique. Lornqu'un os a été expoflé lon^^^mps aux intempéries de^ l'air ou soumis à un feu très ardent, il perd cc*te partie organique, at devient léger et cassant. Chez le.s jeunes enfantH, les os contiennent peu de subs- tance minérale, et c'est pourquoi ils sont plus flexibles et moins faciles à casser que chez les personnes âgées. Les os sont attachés les uns aux autres par des ligaments très résistables. Sans la charpente des os, le corps ne pourrait évidemment se soutenir. Il y a pourtan^^es animaux dont le système osseux diffère beaucoup de celui de l'Homme et des quadrupèdes (Chien, Cheval, etc.) Par exemple, sans parler des poissons dont les arêtes sont des espèces d'os, il y a les mollusques et les insectes 3ui n'ont pas de charpente intérieure : mais l'enveloppe e leur corps est dure et solide, et l'on peut dire qu'ils ont leur système osseux entièrement à l'extérieur. Les MUSCLES sont formés de faisceaux de fibres réunis ensemble dans une gaine ou membrane commune. Ils constituent ce qu'on appelle la chair des animaux, et tiennent une grande place dans l'alimentation. — Leur rôle dans le corps de l'animal, c'est de lui donner sa forme extérieure, et surtout de faire mouvoir, en se ra(»x>urcissant ou en s'allongeant sous l'influence des nerfs, les i>ièces du squelette auxquelles ils sont attachés. C'est ainsi qu'on ne saurait, par exemple, ouvrir ou fermer la main, sans mettre en action un certain nombre de nerfs et de muscles. Lorsque, dans une partie ou dans l'ensemble du corps, les nerfs ne peuvent plus faire mouvoir les muscles, il en résulte ce qu'on nomme une " paralysie " partielle ou générale. r;^j*«-jti^i. il -ft ZOOLOGIE IV . ^ CHAPITRE II DE U DIOESnOM I^ être, «n, vie »»»; Vlrlt^;!»;» -'^« ,'»ccroltre que pat rextérwur P«yW»P j; ^^^^ ^ et le. animaas, 1^2^ Û. végéU«- «»*« " subBtance» pnse» à 1 ">"'?»"': <,yen de ce. organe» «,1 par leur. racm^. y P"^»' " T^accroltre. Quant le. .ucs dont il. "■"•S*^",'^" doué, de la faculté aux animaux, 1» ^-f .f*"^ j|\'ear initiative le «in d'agir par «'"'-"«Sl'lt^^'^^le. aliment. c'e.t-à-d.re lie M procurer et de coutoiui""" développer. Et le. .aWuce. qui leur P«™f^">ftt "à cette'^Séce^ité çoar qu'il. P'o-'^f.a'ull^^ïSLtton de la faim E:vS?d?r;^ a-Vdu be«.in quM. ont de nattOK®*"* „'««t mu. seulement à croître. L& Mai. le. »»'X"\r.^ p%St que durant le jeune «oiwnce. en effe^ »' "^g^g ««idre de la noumtute âge; et cependant '»,°"¥*'7,":t aue 1°. pour maintenir £i^U> durant toute. !» ™- ^ ^iZ né^l^re à Vexer- etl-oxy(^ne,etune.utaton^^»e^;^^b,^; „„ „, ■ CÏ^5S:';r.ToffnS^rrbien.l-«am^«i DIGESTION 11 consommer une certaine quantité de ces sortes d'aliments, pour entretenir en lui la température convenable. En outre, 2", l'exercice de la vie,le fonctionnement des organes, et surtout le travail.produisent unedétérioration constante de tous les éléments dont se compose le corps animal, qui s'use ainsi continuellement. Chacun de ses éléments constitutifs devient à son tour impropre à être utilisé de nouveau; il doit être remplacé par des particules nou- velles, et être même rejeté en dehors du corps de l'animal. C'est le sang, comme nous le verrons plus tard, qui apporte sans cesse à chaque organe les éléments propres à le reconstituer et qui enlève les éléments hors d'usage. Le gang lui-même reçoit les substances propres à réparer à mesure tous lestissus, d'une certaine classe d'aliments, Sue pour cela l'on qualifie de réparateurs. Ces sortes 'aliments se composent aussi d'hydrogène, d'oxygène, de carbone et d'un autre gaz nommé azote (c'est la pré- sence de ce gaz qui fait aussi donner à ces aliments le qualificatif d'azotés.) Les œufs, la viande, le lait sont de ces aliments réparateui-s. Il faut donc conclure de ces explications que l'animal doit consommer une certaine quantité d'aliments azotés, pour la réparation continuel- lement nécessaire de ses tissus. On voit bien, maintenant, pourquoi dans le jeune âge l'appétit est généralement considérable. C'est que le jeune animal a besoin d'une alimentation plus abondante, non seulement pour maintenir sa température et réparer ses tiasus, mais aussi pour répondre à sa croissance plus ou moins rapide. L'un des phénomènes les plus merveilleux qui se pro- duisent dans l'alimentation de l'animal, c'est celui qui consiste en ce qu'un même aliment sert à reconstituer tant de tissus et d'organes divers. Le pain, la viande, le lait que nous mangeons, tout cela deviendra à la fois cÊil, oreille, os, chair et nerf ! Mais combien de transforma- tions n'auront pas à subir toutes ces substances avant de faire ainsi partie des organes et des tissus! Eh bien, c'est précisément l'ensemble de ces transformations! •'l l I; i l;^" j Tooyoon fonction de la dig««^i«7^Pf,':;;\:ï o^^ V^PF»'?" digestif, et de voir les "'«^'^^ft"" il digestif peut «e da*5; chacun de ces organes. J^^H «ne%«ine où la comparer, en une ««rJ*i"%^^XBUcce«8ive» en passant n^atîTre première reçoitdesf<^rm^^^^^^^^^ ^^ ^^^.„ par les machines diverses <\^J^^ ^.^ff^t„e le travail Voyons donc brièvement cotnme^^ ^igestive ". , . dans les <^^^^'f^l^^ZÎvoTJ^^àn glât ; ici »e fait BOUCHE.-IC1 Ae trouve ^orga;/ .^. , l'articulation des sotu^ ÎJ? V^ Il y a tout intérôt à alimente sont hrntaPt enneloa. verture de« foMK» «*" «les; de ««r'iS autre "trappe . 1*P» \2i 4ià-dire propre à entrer immédi»tement duis le sans et à servir à U nutrition des diverses parties da corps: ee sont les boissons et les substances asotées (œufs, viande, laif, etc.) INTIHTIN.—Û'est un tube diversement contourné, et qui peut atteindre chez l'Homme une longueur de 36 pieds ou plus. Il est divisé en gros intestin (côlon) et intestin grêle (Fig. 6.)— Pour en revenir à la digestion, les substances grasses et les substances féculentes (pommes de terre, etc.) passent peu k plu de l'estomac dans V\piw- tin, où elles achèvent de se transformer sous l'action de la bile (produite par le foie) et d'autres sucs qui s'y déversent. C'est le ti-oisième deijré de la digestioii, durant lequel se produisent de nouveaux liquides nutritifs qui à travers l'intestin sont à leur tour déversés dans le sang et transportés par lui dans tout le corps. (Le nremier acte ou degré de la digestion s'est passé dans la bouche ; et le deuxième, dans l'estomac.) ^•Pj**«il digestif des animaux mammifères ressemble a celui de l'espèce humaine que nous venons de décrire. Toutefois, les ruminants (Bœuf, Mouton, etc.) ont quatre estoinacs où les végétaux qu'ils consomment en abondance se digèrent en passant de l'un à l'antre.— Les oiseaux et les insecCes ont ordinairement trois estomacs (dont le jabot et le gliêier). — C'.dz les poissons et les reptiles, l'estomac n'est pas toujours beaucoup distinct de l'oBSophage. — Enfin, à mesure que l'on descend jusqu'aux animaux les moins parfaits, l'appareil digestif se simplifie «: „ T . de plus en plus. fig. 6.— Le» 4 entomaoB du Mouton. ! WSt. tt E .^^^Bt ges et donnent sat couleur caractéristi- que au liquide san- guin. Cinq ou six millions de globules ne dépasseraient pas le volume d'une tête d'épingle. ^ Cœur.— Voici le moteur qui est chargé de faire circuler le sang dans tout le corps. Chezl'Homme, le cœur est à peu près de \& grosseur du poing; il est iixé dans la poitriDe,entre les deux poumons. Pour un o ^ i .a dont le volume est si petit, Fig, 8.— -Cœur de rHomme. Fig. 7. — 1 et 2, globules rouge» et globule» blaucM du sang humain.- Globules rouges du simg d'oiseau (3), de reptile (4), de poisson (5). Fig. 8.— A, ventricule droit.— B, ventricule gauche.— C, oreillette droite.— D, oreillette gauche— E, artère aorte.— F, artère pulmonaire.— K, veine cave supcrieurR.- L, veines pnlmonairelongeait Sn ^7^' Ainsi que la gravure 9 le montre bien. U cœur ^mprend quatre cavités. Comme il n'exista paTde communication entre «' i«w ue les cavités de droite et celles de cauche, le cœur est divisé du haut en bas en deux parties indépendantes. * et l'on pourrait dire q u'ily a en réalité deux cœurs joints ensemble. Les cavités supérieu- res se nomment: oreil- lette droite, et oreillette gauche; les cavités inférieures sont: le venirieule droit et le ventricule gauche. Chaque oreillette com- munique par une valve avec le ventricule situé « « t ~ du même côté.— Nous ■ * **'^**' **" °°^ htmmn. verrons un peu plus tard quel est le rôle des diverses parties du cœur dans la circulation du sanir AE-^ES—On donne ce nom aux vaisseaux (ou canaux) dans lesquels le cœur pousse le sauff pour le faire parvenir dans toutes les parties du corpT Ces tubes ou canaux, d'abord assez gros, se divisent ensuite en branches moins fortes et se ramifient de plus en plus de façon à se répandre dans teut l'organisme. Les arteres sont en général situées à l'intérieur des tissus ce j .*^- ®"~Ai. **n*n««Je droit— B, veatrioule nuchA — n nroiiw». cibculahon du sako 19 qui les met à labn des blessares ordinaires. Lorsque p»r suite d un accident une artère se trouve ouverte ou coupée, il est extrêmement important de prendre des moyens ënerj;iques d'empêcher le sang d'en sortir, parce que le liquide sanguin pourrait, sous l'impulsion <5^ti- nuelle du cœur, s^écouler par cette ouverture, ce qui amènerait promptement la mort. Au poignet et aux tempes, où passent près de la surf^^ des artères assez fortes, on soS^la pVession du Z y^r^**^.^'^ imprimés au sang parles poussées ou battements du cœur: c'est ce quiYon noWe le pouU Ces chocs ou pulsations sont au nombre d'environ enfant, de 140, chez les oiseaux, et seulement de 20 à 24 chez les poissons.. .•«.?tif "°°'^^^ et la plus grosse artère se nomme aorte : VElNBS.~C'est par les tubes, minces et bUncs, nommés ^"* ~ ' i '«*'»««• que le sang revient au t cœur après avoir rempli son rôle en parcourant l'organisme. Le sang contenu dans les veines a perdu son gaz oxygène et s'est chargé de déchete : c'est ce qui explique qu'il n'ait plus la cou- leur rouge vif, et qu'il soit devenu noirâtre. Il paraît bleu à travers la peau, dans les veines Fig.io.-c»n»n«»tioi»oiioiroule^® ^* surface (par exemple à lewuig. 1 exteneur de la main). Vaisseaux capillaires.— Ces vaisseaux sont extrê- mement petite. Ils ne sont pas disposés en rameaux comme les artères et les veines; mais ils forment une sorte de réseau, où viennent aboutir les artères et où commencent les veines. Ils existent en très irrand nombre dans toutes les parties du corps, et l'on ne saurait Fif . lO.-l, les artères. -2, les veiuw.-3, les vaineaux capOUin». 20 zooLoons Kuère enfoncer une pojnte d'aiguille en nn endroit quel^ conque de 1a peau sans blesser plusieurs centaines de ces petits tubes. C'est dans les vaisseaux capillaires que le sang accomplit son œuvre : en y passant, il se dépouille de son vivifiant oxy^ne et des principes nutritife qu'il amenait ; en retour, il se charge de gaz acide carbonique et d autres déchets inutiles, et en débarrasse l'organisme. Comment se fait la circulation du sang Il sera facile maintenant, à l'aide des notions que nous venons d'exposer et en considérant la vignette d-jointe, de comprendre parfaitement ce que c'est «que la circulation du sang. Dans cette gravure, le cercle cehtral représente le cœur ; les canaux blanca figurent les artères, remplies de sang pur et vermeil, et les canaux noirs sont les veines chargées de sang impur et noirâtre. En t sont les vaisseaux capillaires des poumons, et en i' les vaisseaux capillaires des autres parties du corps, w» -11 p«,-i^ . * Imaginons donc le ventricule Std^^&^ÏSï" gf'jche g rempli de sang purifié, bien .. , aéré et enrichi d'éléments nutritifs. Ce ventricule se contracte, se resserre (ce qui arrive à chaque demi-mmute). et le -nng qui s'y trouve ainsi comprimé «échappe avec foret par les artères A, pour s'écouler à travers tout le corps. Parvenu dans les vaisseaux capil- laires, qui existent en nombre immense dans toute la substance corporelle, le liquide sanguin abandonne en les traversant son gaz oxygène et ses éléments nutritifs, qui vaut servir à réparer et à nourrir tous les tissus —Au sortir de ces vaisseaux capillaires, le sang est devenu noirâtre. Pourquoi ? Parce qu'il est ap^uvri et que même il s est chargé de gaz acide carbonique (qui est irrespirable et comme 'énéneux^ et d'antres déchets V- CIBCULATION DU SANG 21 produits par 1 exercice de la vie. C'est par les veines, représentées en a, qu'il s'en revient au cœur. Mais en passant à travers les intestins et l'estomac il recueille les produits nutritifs élaborés par la digestion, et qu'il distri- buera lors de sa prochaine cour8e.--Dè8 qu'il a pénétré dans le cœur par l'oreillette droite 6, celle-ci se contracte et le force par là-même à descendre dans le ventricule droit ç.— Lorsque ce ventricule droit, en se dilatant, s'est rempli de sang, il se contracte aussitôt et pousse le liquide sanguin dans un conduit d, qui le fait pénétrer dai» les vaisseaux capillaires i de. , oumons. C'est là, au contact de iMr amené par la respiration (fonction dont il sera traité au chapitre suivant;, que le sang se débarrasse de tous les débets dont il est chargé, et qu'il renouvelle sa provision de gaz oxygène. Il redevient alors pur et de couleur rouge, et se précipite par les veines pulmonaires eversle cœur dont l'oreillette gauche y. en se gonflant, la attiré par le vide qui s'y est fait. Aussitôt, cette oreillette gauche se resserre et pousse tout le sang qu'elle contient vers le ventricule gauche g, d'où il s'élance pour recommencer sa course. Ce sont justement ces contrac- tions et dilatations successives du cœur dont le choc se fait sentir dans les artères par les pulsations du pouls. Et, comme on le voit, chacune des quatre cavités du cœur joue à son tour le rôle de pompe aspirante et foulante. fin résumé, le côté gauche du cœur attire le sans rouge des poumons et le pousse à travers tout le corps : le côté droit du cœur attire le sang noir des veines et 1 envoie se purifier dans les poumons. L« circulation, telle qu'efle vient d'être décrite, existe cnez 1 Homme, les mammifères et les oîseaux.^Les Cra- pauds, les arenouilles et les reptiles ont un cœur à deux oreillettes, mais à un seul ventricule.— Chez les poissons le cœur, placé /généralement sous la gorge, n^ qu'un ventncule et une oreillette; leur sang est rouge, mais troid.-Le cœur des Ecrevisses et autres animaux crustacés ne se compose que d'un ventricule. -Les insectes et les Araignées n ont pas de cœur véritable, mais seulement des canausations où circule le sang. "" ZOOLOQIE CHAPITRE IV DE LA RBSPIRATIOII Commr) nous l'avoM vu dans le chapitre précédent, lorsque le sang revient au cœur après avoir parcouru tout Je corps de 1 animal, le cœur l'envoie passer par les pou- mons avant de le pousser de nouveau à travers toutes les Mrties du corps C'est que. après avoir parcouru une fois 1 organisme, le sang est chargé d'acide carbonique (qui se compose de charbon («) et de gaz oxygène) et qu 11 est devenu comme un véritoble poison, <»pable de porter la mort dans les organes auxque i il arriverait. Venant en contact avec l'air dans les poumons, le sang se pun«e en se débarrassant de son acide carbonique, ainsi oue 1 indique bien la belle couleur rouge qu'il reprend alo^s. Cet échange, par lequel l'acide carbonique du sang de 1 animal est rempfacé continuellement par une r^JS^ ^ oxygène, c'est ce que l'on Vppelle Nous avons dit que le sang noir, avant d'être purifié dans les poumons, est impropre à la vie et capable d amener \a mort s'il était renvoyé en cet état aux organea Rien ne démontre mieux la vérité de cette assertion que ce qui se passe dans la mort; par submersion Uir une personne se noie non pas parce qu'elle a avalé une trop grande quantité d'eau, mais bien parce que l'air ne pouvant plus pénétrer dans ses poumons, son 'sanc retourne dans 1 organisme sans être purifié, et y porte rapidement avec lui l'emnoisonnement et la mort Cet exemple fait bien voir la nécessité de la purification continuelle du sang et l'imnoriance du rôle que joue dans la vie animale la fonction de la respiration. En traitant de la circulation du sang, on a vu que c est le côté droit du cœur qui à chaque instant pousse le Jiquide sanguin vers les poumons dans lesquels il vient en contact avec l'air atmosphérique pour s'y revivifier. (1) Dam le ooun d^M^« journ^, l'adolte rejette wa» A*^ <»» ™™«™.,. I^unean onces de ofaarbon. ^^ °* "* i»™»«w , V BESPIBATION 28 n reste à voir comment l'air est amené dans les poumons pour y remplir son rôle de purification. En d'autres termes, nous avons ici à étudier l'appareil et le fonction- nement de la respiration. Trachée- ar'Àre. — L'air pénètre dans la poitrine par la bouche ou par le nez ; mais c'est par les ouvertures du nez ou'il vaut mieux respirer, pour que l'air n'arrive ni trop froid ni trop sec dans les bronches, si faciles à irriter. L'air s'engage d abord, par le fond de la bouche, dans le Fig. 12.-Le oœur et le- poumon». j^ ^_^ ^^^^^ ^^ ^^ diviakna. Ui/rynx (<]^ui est l'organe de la voix), puis dans la trachée- artère qui en est la continuation. Cette trachée-artère (Fig. 12, 12; Fig. 13, 4) est un tube cartilagineux, long de quatre pouces environ, et situé en avant de l'œsophage. Bronches. — La trachée-artère se divise, à sa base, en deux forts rameaux (Fig. 13, 5, e) nommés bronches et qui entrent dans les poumons, où ils se divisent et se subdivisent à l'infini, en tubes de plus en plus fins. A l'extrémité des derniers de ces tubes, il y a de petits sacs remplis d'air : ce sont les alvéoles p%d7nonaires. Tout Fig. 12.-3, 8, 3, les lobes du poumon droit— 4, 4, les lobes du poumon ^idie.-6, 6, 7, le o(»ur.--9, 10. 11, les gros vmstomix du 8«ig.-12, la ?"?'***'*f?r^r*'*î ^ *°» *® a»pon«ine, monbnuie qui sépwe la poitrine de la oanté abdommato. *~ i~ Fig. IS.— l, 1, 1, ooDtoor du poumon droit.— 2, «ymtour du poumon «»«*«;— •.-l^J?»''-—*. traobée-artère.— 6^ 8, 7, 8, subdivisiaos des bnmohes. —9, 9, les aiyMem on cellules à air. Tr 24 ZOOLOGIE Il i il ■il ; lii ; i i à 1 entour de chacune .de ces alvéoles, déjà si petites, ss trouvent jiMqu'à quinze ou vingt es vîtes, nommées vési- cules pulmonaires. Grâce à ces replis ou cavités qui sont en nombre si considérable dans la substance pulmonaire, la surface totale baignée par l'air qui entre dans les poumons est d'à peu près 600 pieds carrés. ' Poumons.— Ces organes ont l'apparence de masses sçngieuses de couleur rosée. Il y en a deux chez 1 rlomme. Ils sont placés dans la poitrine, protégés par les côtes et séparés par le cœur (Fig. 12). Le poumon droit est divisé en trois lobes; le poumon gauche n'en a que deux. Chaque pou- mon est enveloppé d'une mem- brane, nommée la plèvre. C'est l'inflammation de la plèvre qui constitue la maladie désignée sous le nom de pleurésie. Le tirau (*) des poumDns est mou et élastique. Il est par- couru en tous sens par les plus petites ramifications des bron-*"'*'' !*•— Vésicules pulmonaires. ches et dès conduits sanguins. Léo tubes remplis de sang et les tubes remplis d'air viennent donc partout en contact. Et il n'y a plus qu'une men ' - ae extrêmement mince qui sépare le sang et l'air. ^. ^ le sang veineux qui passe par les poumons, il y a beaucoup de gaz acide carbonique, et pu de gaz oxygène ; dans l'air amené par la respiration, il y a beaucoup d'oxygène et peu d acide carbonique. L'oxygène, abondant dans Tair respiré, et l'acide carbonique abondant dans le liquide sanguin ne sont donc séparés l'un de l'autre que par une membrane très mince.— Or, d'après une loi bien certaine delà nature physique, lorsque des liquides ou des gaz. qui diffèrent entre eux, ne sont séparés que par une mem- brane, ils passent à travers cette membrane de façon à (1) Ce que l'on mmune vulgairement le "mou" ohnz les animaux de buucbene, o est le poumon. ... ï* pv--- RESPIRATION |g J?J!f *^ "^" A*; *^5 T *^* deviennent d'égale componi- ^lJ'T^ *" S^'^" i*^* '* "'°î~"- C'est d'aprèH cettVloi dS r„'iL^"*i '^*"' '*" P°"*"°°"' ^'"^'^^ carbonique passe « ou sang dans les canaux r~^^ des bronches (pour ne ï<*nn*» vertébrale.— 2, miuclea qui servent \ élever les oAtea.-3, S, muaoles qui s'étendent entre les oôtes,— 4, 4, voûte du dia- phraiçme.— 5, 5, côtes.— 6, oa pl»t de la poitrine, ntHiunié tttemum. Fig. 1&— La cage de la poitarine. R18PIBATI0N S7 secondes, le dmohnigme reprend sa forme de voûte les SlT^^r^^^'T^ *' Ifi côtess'aWeaent U^;S de la poitrine se trouve alors dimiuaëe, et les poumons je ««.errant «,us la pression qui se prciduit I^Sent Uir ou ils contiennent et en forcent une partie f wrt"r par la trachée-artère et les fosses nasalSl C'«itTàjL qu on nomme '«rpirtrfMm. Durant toute la >Ye et swS Ûrrte^S^f J3rP'~î'°" '' l'expiration se sucSdenne t^^'kvT'' '^^^J*' ??*^ I*"^ ^^" «««"» continuel, lement a 1 influence de l'air et subir la lui est nécessaire. purification qui Importance de la pureté de lai qu'on respire —«.« « MYKene. yoï«'e-î^ «aillie nommée vulgairement pomme d'Adam "^ *i.^ ^'^-^ P*rt»« de 1» traohée-artère. "™«'"'P°°™®« Adam. «•..^li^^^'^^P'*'"*^".^;.*^^»*^ •upérieure.-f, oordee vocale, «une- rrrr— rrrrrr—r- ao aSOOLOGIE le sens horizontal : et le son se produit Ce qui produit le son, c'est que sous la poussée de la colonne d'air des poumons (qni sont comme des soufflets), ces replis (ôtt iaraes minces, ou cordes vocales) se mettent à vibrer, parce qu'elles ne laissent passer que peu à peu cet air qui arrive comprimé. Pius les replis se rapprochent à leurs extrémités, plus le son émis est aigu, parce que la partie susceptible de vibrer est alors très raccourcie. La voix de l'homme est î)1u8 grave que celle de la femme et de l'enfant, parce que ses cordes vocales sont plus épaisses et' plus longueb. -Plus les poumons sont déve- loppés et contiennent d'air, et plus ils peuvent rejeter l'air avec vigueur, plus la voix sera puissante. Lorsque le son ou la voix sort de la bouche tel que {>roduit {)ar le larynx, ce n'est qu'un cri. C'est là le angage inartievlé, le seul que peuvent faire entendre le jeune enfant et la plupart des animaux doués de la voix. Mais l'Homme apprend de bonne heure à modifier diver- sement le son produit dans son larynx, en faisant prendre telles ou telles positions ou conformations à son arrière- ^bouche, à sa langue, à ses dents, à ses joues et à ses lèvres; il prononce ainsi des mots, qui constituent le langage articulé: c'est la parole. Le langage articulé ou la parole est le privilège de l'être humain; les animaux ne parlent pas parce qu'ils n'ont pas d'idées, mais seulement des sensations que le cri suffit à exprimer. En général, les mammifères, les oiseaux et les batra- ciens ont un appareil vocal. Les poissons n'ont pas cet appareil, et sont incapables pour la plupart d'émettre aucun son. Quant aux insectes, les sons qu'ils produisent ne proviennent que de la vibration de leurs ailes ou du frottement de diverses parties de leur corps. X ABSORPTION— ASSIMILATION 3] CHAPITRE V DE L'ABSORPTION ET DE LA8SIMIUTI0N En étudiant les phénomènes de la digestion at de la circulation du sang, nous avons bien vu que les wcXits ^«r M^Jr^'Z ^°/^^^°* ^' êtreSéverisTnTi: ^ng Mais de quelle façon arrivent-ils ainsi dans ce fctfH*^"'?.- En d'autres termes: comment Zt-ils ab«>rbés dans l'organisme, ou: que se passe-t-il dans le phénomène de Vabuarptian ? D'autre part, il a été dit que le sang, enrichi des pro- duits utiles de la digestion, va les distribuer à tous ks d^n. 1«« "*" ^ ?f"*^^^ "^^ P""*^"»*** passent-ils du sang m^!^!? n ^^''■^ se transforment-ils en leur substance kttZ\ ^"' "^ P*^'"^' '^*"' '" phénomène de VasSml Ces intéressants sujets, qui forment la matière du présent chapitre, vont admiwblement compléter ce oue nous connaissons déjà de la nutrition, qui a mur o^j^t I. — Absorption nutHHf^fc ""'^^^ l'opération par laquelle les éléments ^^itt^'iT' ^*,^ g^^tion. entrent dans le sang! pour être distribua par lui dans tout l'orcanisme Fn étudiant les phénomènes de la digestion, noSavon.'suW^ c^éléments nutritifs jusque dfns l'iitestLrTS maintenant de savoir comment ils vont passer à travSs la muraille qui if s entoure et qui. for^ de o^luî^ ?rtVe^";.r;^^-'^"^^^^^ 1 ^,*'"' *™' "'«"' '""t le long dn tube diireatif ««» le. éWmenU nutritif, pénètrent in. iTZ^!^' Zt 32 ZOOLOGIE mince les boissons, et en général les liquides, qui arrivent le plus vite au courant sanguin. En effet, dans la bouche même ils commencent à entrer ainsi dans le sang; dans l'estb^ mac, ils s'introduisent encore bien plus facilement dans les veines qui s'y trouvent. Mais ies intestins sont les organes où l'absorption se fait principalement, par le moyen d'espèces de suçoirs qui portent le nom de vUlo' Les villosités (Fig. 20) ont l'apparence de poils fins qui tapissent tout l'intérieur de l'intestin. Leur n enveloppe recouvre un réseau de vaisseaux ca- pillaires. Les éléments nutritifs, préparés par la digestion, ont donc à traverser l'enveloppé de la villosité et la paroi des vaisseaux capillaires, pour entrer dans le sang. Mais la façon dont cette Sénétration s'exécute est ifférente, suivant que les éléments nutritifs sont des liquides ou des grais- ses.~Ijes liquides entrent dans la villosité, et en- suite dans les vaisseaux capillaires, par "osmose", procédé que nous avons Fig. 20.— Coupe verticale (très grossie) précédemment décrit, et <^:,tn7tASS;™d^'fX^ 3U1 consiste en ce que eux gaz ou deux liquides, de consistance différente, et qui ne sont séparés que par une membrane mince, passent à travers cette membrane, jusqu'à ce que l'équi- libre s'établisse de l'un et de l'autre côté de la faible cloison.— Les graisses, d'autre part, pour pénétrer- dans les villosités, agissent d'une manière violente, et déchirent la paroi des cellules qui forment l'enveloppe des villosités. Ces blessures microscopiques se guérissent aussitôt ; mais AasORPTION—ASSIMILATION m lorsqu elles se renouvellent presque sans cesse, eomuie il rlïîZnllr T "^ V* ,^" '^" «^^ ^»'°P abondante dans d^Tnt^s^fr' *" ""' ^*^'^"^ '^ "" épuisement Voilà donc les éléments nutritifs parvenus dans les villosités ou poils qui recouvrent la paroi intérieure par tomber dans le courant sanguin qui par de crosses veines les conduit jusqu'à l'oreillette droit^ducœ^,r II.— Assimilation n„f!??/ ^^J* J" ,î"^ ^^^"^' '"^™^ ^""chi des éléments Z J 5 ^"J/u "J^"^,^" ** digestion, arrive au cœur chargé des déchete qu'il a recueillis, et par conséquent impur et de couleur noirâtre. Avant dV reprendre L course dans le corps de l'animal, il lui faut se lé Ws^ de ses impuretés, et ajouter aux éléments nutritifs qu'il contient (îéià une provision d'oxygène qu'il devra auss d s ribuer (îans tous les organes. C'est dans les poumons qu .1 se punfte de la sorte et se charge d'oxygène E^t cet état de pureté et de richesse rfconstituét le côté gauche du cœur le pousse fortement dans tous l^s tiasus du^rps. pour leur porter les provisions solides, liquides et gazeuses dont ils oqt besoin à chaque instant. Il s agit maintenant de savoir comment l'organisme s'incor- pore toutes ces substances et les transforme en sa propre m?Sr "^" "' "'' ''^^ ''"' '""^^^^ ^'^'"^ ^« ^ «*«^- nutHHff I*^"^'^5 comprendre comment les éléments nutntifs passent des vaisseaux capillaires aux divers tissus qu ,1s rencontrent. Ainsi que nous l'avons déj Wu 8 11 s agit de corpuscules nutritifs solides, ils pe^vont cellules laquelle se ressoudera aussitôt. Quant aux éléments liquides ou gazeux, ils passent par omtoaèl àtmcnlà^. ™''"^'""' ^'' cellules, orilsentr^itdoTcls i «H u ZOOLOGIE Mais il faudrait aller plus loin, et expliquer comment chaque organe put attirer à lui les principes seulement dont il a besoin, comment par exemple le nerf et lé muscle savent s'emparer des seuls éléments propres à les reconstituer. Bien plus: il faudrait dire comment il se fait que telle particule inanimée de matière nutritive devienne animée ea s'incorporant à l'organisme de l'ani- mal ... Ici, nous sommes à la limite de la sci. noe humaine, qui n'a qu'à reconnaître son ignorance. Tout ce qu'elle peut dire, c'est que ces transformations merveilleuses, qui ont pour théâtre permanent la substance même des tissus animaux, sont des phénomènes de la vie, et que leur manière de se produire reste le secret du Créateur. Toutefois, fl convient de mentionner, au moins, quel- ques-uns des faits qui se pat ;ent dans cet acte de l'assi- n ilation ou de l'incort)oration des éléments nutritifs dans la substance de l'animal. 1°, Les éléments nutritifs qui ne peuvent être utilisés au moment de leur absorption s'emmagasinent en certains endroi ts de l'oMjanisme. Par exemple, le sucre abonde durant le cours delà digestion: ce qu il y en a de trop s'en va dans le foie, en attendant que le sang en ait besoin. Les matières grasses, quand on les COU2 imme en excès, vont se déposer surtout autour des reins, sous les parois de l'abdomen, à la base du cœur. Les substances dites albuminoïdes et les sels minéraux restent dans le sang, en attendant d'être utilisés. L'oxy- gène lui-même s'amasse dans les globules sanguins. Tous ces dépôts sont comme des réserves, auxquelles 1 orga- nisme fait appel en cas de besoin. 2°, Incessamment, les tissus se reu' uvellent, particule à particule, aux dépens des apports continuels d'éléments nutritifs, fournis par l'alnnentation: c'est là ce qu'on peut appeler l'entretien des tissus. En outre, dans la plupart des tissus, soit dans le Ibune âge, soit— surtout sous 1 influence de l'exei-cice— dans l'âge adulte, les cellules se multiplient, encore sous la dépendance de l'alimentation, et le développement des membres en résulte. (Le grossissement des muscles du bras, chez les boulangers, n'a pas d'autres causea) La guérison des blessures, où les tissus se refont, dépend SéCBÉTlONR ET EXCRÉTIONS 35 encore de ce traviul cellulaire, qui se fait soua l'influence Usu'h^î^iïT 3 'On peut considérer chaque celluTe^^^ LtTûW ?!-?i"Jî-**'^^''.t ?*«î»»°«^ vapeur, le charbon est brûlé, c est-Mire qu'il absorbe de l'oxygène et dégage t^J^^ carbonique; ces opérations ^sSnt accoST S^llr* production de chaleur. Or, des phénomènes i^Sï??- ^®ï ***^^^.'' *®^ «"«"^^ «* ïes graisses. Cette combustion eUe aussi, produit de l'acide carbonique et développe de la chaleur. Le froid, le travail et ?e TmoL exercice en stimulant les diverees fonctions de la nZ! tion de la respiration et de l'assimilation, rendent cette combustion ceWire plus active, et contribuent paT là f^m^ff^"'^'^-^ température de l'organisme. Cette to„« 1« r * 1 Homme, et reste à peu près la même sous tous les chmate. La chaleur animale s'élève chez les ZTr^L^^^^'l "^^ ^f • ^* y » ^'' ^^^^^ dont t température est peu élevée, comme les reptiles et les poissons: cesont les animaux dits "à sang froid". L'Ours, du^t rt;?'''""' les reptiles, les insectfs. etc.. subissent iwî ^^^«r^ abaissement de température, s'engour- l^L t*' ^^^'^^^^ ««^ dépens de leor graisse. K iïJSi ~P!f "*'???^/*" "^«^"^ éprouvent ces mêmes phénomènes durant l'été, et peuvent <£ la sorte supporter mieux 1 excessive chaleur de ces cUmats CHAPITRE VI SÉCRÉTIOHS ET EXCRÉTIONS I.— Sécrétions On donne le nom de smécrétions aux opérations nar aesouelles des oiyanes spéciaux produisentr^ux dép?^ de k partie hqu Je du sang, certains liquide^ néceS^ «6 ZOOLOGIE M à l'oiganisuie. En étudiant les phénoinèneH de la dijçe»- tion, nous avons pu voir, par exempL», le rôle importait (le la salive, du suc gasUique, de la bile, etc. Tous ces liquides sont des produits de sécrétions diverses. Les organes des sécrétions sont les follicules et les GLANDES. Ij6S foUicuUs sont des sortes d'enfoncements que Ion voit à la surface de certains organes. En général, les muqueuses (c'est-à-dire, les membranes q«i recouvrent l'intérieur des cavités du corps » de l'animal) sont pourvues de follicules qui "^ {>roduiseut des mucosités destinées à maintenir a souplesse de ces membi-anes. Dans le conduit de l'oreille, sur la L-oe interne des ^ ^^^ paupières, de nombreuses follicules produisent f.jïi^ies. une sorte de cire ou de suif. Les glandes, dont il y a un assez grand nombre dans l'organisme animal, pré'sentent l'aspect de petits tubes isolés ou réunis par groui^es, r»u de frappes de raisin. Parmi les plus importants liquides sécrétés par les follicules ou les glandes, on peut mentionner les suivants : la salive, le sue gtistriqtie, le sttc intestinal, la bile, et quelques autres, dont l'action s'exerce aux différentes phases de la digestion ; les hirmes (qui sont sécrétées par les glandes lacrymales, placées au-dessus de cliaque œil, et qui en se répandant sur le globe oculaire facilitent ses mouvements); ïhutmur sSficée (matière grasse, sécrétée sur toute la surface du corps, excepté sur la paume des mains et la plante des pieds, et qui maintient la souplesse de la peau); le lait (l'aliment complet par excellence; il se compose de 88 parties d'eau sur cent, de sucre, etcî» et surtout de nombreux globules de beurre). Le tmise (produit par le Chevrotin, élégant animal d'Asie), la cire (fabriàuée par les Abeilles), la soifî, dont certaines chenilles de Papillons forment leur cocon, le venin des Serpents, etc., sont encore des sécré- tions animales. Enfin, il faut mentionner aussi Vexhula- tion, qui est une ftltration de la partie la plus aqueuse Fig. 21.-1, follicule en forme de tube.— 2, folUcule en forae d'ampoule. SÉCKÉTIONS FI- EXCRÉTION» 87 du sang, laquelle se produit sur la peau, sur lus poumons et sur les membranes de l'intérieur du corps, qu'elles ont pour effet de conserver dans un suffisant degré de sou- plesse. IL— Excrétions Si le sang ne se purifiait que par l'action des poumons, qui le débarrassent principalement de l'acide carbonique qu'il contient, il resterait chargé de parties inutiles ou nuisibles qui le rendraient bientôt impropre à remplir le rôle qui lui est assigné. Les excrétions lui donnent le degré de pureté qui lui est nécessaire. On désigne sous ce nom les opérations par lesquelles ceitaines glandes éliminent du sang des principes inutiles ou nuisibles. La sueur et Y urine sont ainsi éliminées du sang par des glandes appropriées. ■ La sueur e.st produite par 4e8 glandes sudoripares, qui sont ^^^^^^^^ répandues par twut le corps au 1< HHJ^HH nombre d'environ deux minions, et enfoncées profondément dans la peau. Un tube très fin porte 2 <^ ^^^H^^H ^ Ia surface de la peau la sueur V ^^^^^^^H produite par chacune de ces glandes. La sueur est un liquide formé d'eau et d'un peu de sel. La production de la sueur enlève .^au sang l'excès d'eau qu'il con- tient; en outre, son évaporation à la surface du corps rafraîchit agréablement. Un adulte pro- duit environ une livre et quart de sueur par jour. lîurine est extraite du sang par les reins, glan les en forme de haricot, lisses à la surface et d'une teinte Fig. 32.— Coupe de la peau, très trniasie. _.?"€• ^.~^» épiderme, couche extérieure de la peau, contenant à sa partie infénenre la matière colonmte de la peau. -i derme {mi«,ir).~ 3, tHBH mêlé de œllulei» remplies de ^raisBe.— 4, canal par où sort la 8uenr.-8, glande Budoripare. *^ . 38 ZOOLUOIE 5- ronffeâtoe. Les reins, au nomlnfe ' de deux, sont placés en arri^ i des intestins et de ehaqoe oAté dé^ 2 la oolimne vertébrale. L'nrine, élaborée pa les reins, est tm liquide dont l'eaa forme les nenf-aixièmes ; elle tient en dissolution des sels minéraux, et surtout l'urée. Ce sont là des déehets de la nutrition, (jue les reins sont chargés d'éliminer du sang. L'urée, principalement, est une substance toute formée dans le sang et qui ne pourrait s'y accumuler sans produire l'empoisonnement. Fig. 23.— Coape vertioale du rein mnolw. CHAPITRE VII LA LOCOM OnOlf ET 8B8 ORSAHSS Les animaux ont, sur lels plantes et les minéraux, cette grande supériorité de pouvoir se mouvoir d'un endroit à un autre, ou du mçins de pouvoir déplacer, les unes par rapport aux autres, les diverses parties de leur corps. Cette faculté du mouvement est ce que l'on appelle la locomotion. Le mouvement, c'est le signe le plus apparent de la vie. Rien ne parait si peu digne d'attention- que, par exemple, les mouvements qu exécute un Chien pour courir d'un endroit à un autre. De même, il parait tout simple de fermer la main, de se croiser les bras. Mais si l'on veut se rendre compte des mécanismes qui entrent en jeu pour la production de ces mouvements, ou reste étonné de la perfection de la machine animale, et l'on est rempli d'admiration pour la puissance et la sagesse de son Auteur. Tig. 7i.-^-Oa voit, en S, le Têaaevw qm reçmt iiirhw, et d'oit put le Fiff. 7s. — On voit, en a, le roHM- txmduit qui 1» dirig* von 1* Twaie, LOCOMOTION ET 8E8 ORGANES 89 l'eu»! les mouvements exëcu es mr l'Homme et les animaux résultent du ieu combiné des os et des muscles oui y sont attachés. Nous ferons donc une courte étude de ces " organes de la locomotion ", avant de cheicher à comprendre de quelle façon se produit le mouvement total ou partiel du corps des animaux. Las organes de la locomotion Les 08 et les muscles sont les organes de la locomotion. Oa— Les os sont des corps duns et de forme iné^le. Fig. M.— Coupe longitudinale d'imos. fFig. 26.— Lm m de U tète. Il y en a de longs, de courts, de plats. L'ensemble de tous les os, qui sont au nombre de 208 chez l'Homme, constitue le aqueleUe, qui est la charpente du corps. Il y a dans les os une partie cartilagineuse (gélatine), que l'on i>eut isoler en laissant séjourner les os dans certains acides, et une partie minérale, qui est le résidu des os que l'on soumet à l'action du feu. Dans le tout jeune âge, les os sont mous et flexibles. Plus tard, ils prennent peu à peu une consistance pier- reuse qui se complète vers l'âge de vingt à vingt-cinq ans. C'est par l'extérieur que Tes os s'accroissent, s'entre- tiennent, et même se renouvellent lorsqu'ils ont été blessés. ^Fif|»4.— Sur le« bords, on mt le tiasu compaet, et à nntérieor le tiMu « J^^L??''~P^ '" crâne, OB dirtiame les os: 1, frontal: 2,oedpit»l- h S^* *'iS?P°^' *» nSSa» (ou de 1» mâohoiWSM^I «.naxiUuresnpénmr; 7, nasMix;», juganz. / «uwiww. ~ i 40 ZOOLOGIE Les os long», oomme les grands os des bnw et des jambes, ont l'intérieur erenx et rempli par la modle, qmi est une sorte de graisse fine, jaunâtre. ^ Le mode d'assembla^ des os entre eux se nomme artieulcUion. Il y a des articula- tions, exiles des os du crAne par exemple, qui sont fixes. D'autres sont mobiles, par exemple celles de l'épaule, du coude, du genou. Ta vignette ci-contre (Fig. 26) fera bien comprendre l'admirable arti- culation au coude. On y voit com- ment l'extrémité b de Vos (humé- rus) du bras s'emboîte, comme en une charnière, dans la tête échan- érée de l'os (cubitus). de l'ava.-'t- bras. On comprend aussi, à pre- mière vue, que si les deux os restent ainsi emboîtés l'un dans l'autre, c'est dû j^ ce que les muscles (d, e) du bras vont s'attacher, par-dessu^i l'articulation, à l'os de l'avant-bras : la tension très forte de ces muscles retient les os en place. L'ensemble de tous les os, avons- nouH dit, constitue le squelette. C'est une charpente véritable, qui soutient tout le corps, et protège les organes délicats, comme le cerveau, l'œil, l'oreille, le cœur, les poumons. Par l'examen de la Fig. 27, on oonmdtra toutes les différentes parties du squelette, avec leurs dénominations scientifiques. On devra particulièrement remarquer la cage thoracique (ou de la poitrine) formée par les douze paires de côtes, (|ui sont attachées en arrière à la colonne vertébrale. Cette cage renferme le cœur et les poumons. — " Toutes Fig. 26.— (Coupe vwtioale d*»vuit en arrière.)—», (os) oaintiu.— 6, extrémité inférieure de VlmfaéraM.—c, (oe) huméru».— «. nnwde fléchi»- mur de l'ftvuit-brM.— $r, tooidon de oe imuole, attadié «o onlato».— à, muaoie extenseur.—/, tendon de oe muaole attaobé à l'extréoute sope- rienre du cubitus. Fiff. 26 —ArtioulatioB du ooode. ■i;i UlCOMOTION ET NES OROANIH 41 le» pièces du 8qaeleU«. dit un écrivain, sonfc recouverieii de chftii- el de çeau. L'Ai-chitecte de ce monument admi- rable, voulant joindre k une habile structure un aspect Fig 27.— Le squelette de lHomme. I^Mrieux, place au dedans tous les os, parties trop irros- sières pour être agréables à la vue. Cette situation intérieure ne gène du reste aucunement ni l'organisation ni les fonctions. Dieu a pratioué dans les os, sur tous les points où il convenait de le faire, des aplanissements. ♦.I F-^J'^'~^'-^^^}^r^ «• P»riëtal.-3, M teiBpona.-4. oe oooioi vignette).— 5, os niAxiUaire rap^rieur.— 6. oe muilUim îiiM^^^ 7. ool«ine.vertëbr.la-«. olavicufc-9, .temuT-lTSri^e ^S^Sto -ll.d«miie côte flott«te.-12, oino^»te.-18, hMS^M^SÎ- l^ .--i0, ll.Xphâl««- «iirdoppé- à»M \» «bot.- K«iS3M.-l4, fémur.-lè, tibSi-M: taiM. LOCOMOTION ET HE8 OBQANIS 48 •qtMlette humain. U vignette précédente et les denx AUivantes donneront quelque idée de ce« variationn. Fif. 29.— Hqiie etU- d*> U ^mh Fig. 30. --Squelette de 1» Perche. 1 «a£. ^"i:* ^^'*"!SJ""™""?-2, mandibule •unërieure. — SjX'i^Sïr •*^'»»^' « oo«ooïdien.-22. k. d.;« S^vi- odonne vertébnle, et ses «m osseux sup^neak et Mtëe^t^-S^S^SJii -tJ.,~J'."'urcir, sous l'influence du système nerveux, ou même arti- fideUement, par exempl^ dans le cas d'un courant tiectrique. Cette oontraotion ou ce raccour- cissement peut atteindre les 6/6 de la longueur des musd^ |Dan8 ce temps de contraction, ils sont plus durs et un peu Fie. 3i.-Priiicip«ixm«ol«. de plus épais. A l'état ordinaire, la jainbe* ils sont toiyours à demi contrac- tés, ce qui leur assure un degré convenable de fermeté. thonuàque.-., nikg»oire ventnJi, pluoée «Aw 1» gowre.-fc. »yonii épinenx delî^àw SSSe wtérieiite.-^ rayon, mou. de 1» nageoi» âon^e postérieure.— «, i»yoi» «îe 1» niMteœre iauA.—n, ♦», 1« deux groupes de ~^A'riïîïïï^de"r£r'f-l'on deé J«»e.«x (mu«le. du molklT-S, iMnWer antérieur.- 8, «oWaire.-^, «ttemjwr coannan dee ort«la.-S, p&tfflier l^ral - «. P*^»er ant^wor.— 7, onqn Jf*^" \ii/bèni."6, tendon d'Achille.— 9, ligaawnt. annulaire impérieur dn Une, i IXXX)M0TIOK ET «ES OROANIS 46 Comme ils sont doués aussi d'élasticiW. ils reviennent facilement à leur état ordinaire, quand ils ont été étirés par une foitse quelconque. Durant le travail musculaire, c'est-à-dire lorsque les muscles se contractent, la nutrition devient beaucoup pJws active. De cette nutrition plus intense, résultent : 1 , un accroissement de chaleur, produit par les combus- tions qui s accélèrent dané les cellules; 2", une accumu- lation dans les tissus des déchets provenant de ces combustions, ce qui explique la fatigue et la rigidité que nous éprouvons dans (es membres durant un trajîaii quelque peu prolonjjé. Le repos et le sommeil, sageme^.t ménag^, assurent l'élimination de tous ces déchete et le retour des tissus musculaires à leur condition normale. Comment se produit le mouvement L'Homme et les animaux font exécuter à leurs membres bien des sortes de mouvements. En outre ils peuvent se déplacer, d'un endroit à un autre, de bien des manières: par la marche, par le saut, par la course, par la natation, etc. Tous ces mouvements si variés procèdent pourtant de la conti-action d'un ou de phisieurs muscles sous la dépendance du système nerveux. Si l'on veut bien considérer avec un peu d'attention la vignette de la page suivante, on saura comment s'exécutent tous les actes de locomotion opérés par l'animal. Voyons donc, en B, le bras étendu. Tout à eonp, peut- on supposer, la volonté décide de rapprocher des yeux la bile tenue dans la main... A l'instant, une sîrte de télégramme s élance du cerveau ei vient, par les filet; nerveux faire contracter, c'est-à-dire faire raccouiuir le muscle biceps (5), qui se trouve le long et sur le devant de 1 OT (humérus) du bras. Mais comme ce muscle est - attaché par son tendon inférieur à l'os (radius) de l'avant- bras, il n a pas pu se raccourcir sans entraîner avec lui et soulever celui-ci, c'est-à-dire, en définitive, sans faire ployer le bras. Et le bros restera ainsi ployé (C) tant que le muscle biceps restera ainsi contracté.-~Eh bien, chaque i II' 46 ZOOLOQIB fois que l'on remae ça doigt, oue 1 on change le pied de positton, on que THoninie ou ranimai imi exécuter a«^. membres on mouvemmit de progression, de recul ou ae déplacement quel- ctmque, toujours ce mou- vement s'opàre parce que tel ou tel muscle, en se contractant, entraîne avec lui telle ou telle pièce du squelette à laquelle il est attaché par l'Une de ses extrémités (toodon). Les organes de la loco- motion, aies les diverses classes d'uùmaux, sont très variés, et en rapport avec le milieu où se passe leur existence. Par exmii- ple, les oiseaux sont orga^ nisés surtout pour le vol, tout en étuit pourvus auan de f»eds pour la marche, pour le saut et même pour la natation. Oh«B les poissons, les na- f ffeoires sont les organes Fiir.»-Aflti««dBmoK>labioe|i.d»i« locomoteurs. Les reptiles, - l«jMdel'»Tani-brM. les mollusques et les vers se meuvent surtout en rampant O kbSi. pteyT--l.humérur-2, r« de vie (comme on peut le voir à la pa«e 48, Fig. 83. D). Il semble que^e cervelet serve à équilibrer les mouve- ments. Par exemple, un oiseau à qui l'on a enlevé le cervelet agit -comme s'il était ivre. ^ „. «^ t^> m _* Quant au huUbe rachidien (p. 49, Fig. 84, D), il sert de jonction entre le cerveau et la moelle épinière. Sa longueur, chez l'Homme, est d'environ un pouce et quart II contient un point très petit, nommé nœud vital où l'on dirait que la vie est courîcntrée : la moindre blessure faite en cet endroit, chez un animal, amène instantanément la mort. C'est par le bulbe rachidien qu'arrivent au cerveau les impressions sensibles qui se produisent à U surface du corps, et que viennent du cerveau les excitations au mouvement; les fonctions principales de la digestion sont aussi sous la dépendance de la masse nerveuse du bulbe rachidien. MoBLLE ÉPiNitRE.— L'intérieur de la colonne verté- bi-ale est comme la cavité d'un tuyau. Cette cavité contient, dans ses deux tiers supérieurs, un cordon ner- veux qui est la moelle épinière. Ici, la substance nerveuse blanche est en dehors, et la subeUnce grise à 1 intérieur. Un fait remarquable, c'est que la substance gnse est Fig. 36.— a, 6, fc*e diwt.— c, nmom de nerfo. SVSTàME NERVEUX 51 insensible à toute ezdta- tion artificielle ; le fer et le feu n'y produisent aucune douleur ; elle n'agit que soui, l'in- fluence des excitants naturels.— On s'accorde presque j|;énéralement à voir, dans la moelle épi- nière, le centre nerveux par excellence, celuLqui joue le rôle le plus consi- dérable dans le système nerveux de l'animal. NEEFa— Ce sont des filets ou cordons blan- châtres, qui sortent de l'encéphale et de la moelle épinière, et se distribuent dans tout le corps. Ils sont formés de substance blanche. Se divisant et se subdivisant à l'infini, ils composent un réseau de filets qui pénètrent tous les organes et y portent le mouvement et Fi. M »^'«Vir«-^" fa sensibilité—Les der- ««: ^ j. ramincations des nerfn 2eTluTrï* T ^"?^^« ^r^> Be rendent jLSx SU m^/ extérieures de la vue. de iWe? ête itens les muadea, elles semblent aller s'unir iwaù'aux fibnl^ musculaires ; il n'est donc pas étonnLTqïe les plus petites parties des chairs soient encore sensiwi 8. pSh£;i SS«w^ tiS7^47^' '°^ »"y«? ^^ ^'^-^- ■ tTKT.iljliijBf ^m hi tooioQil Les nerfi le» plos. nombrenz servent à U foki poor le lo^vement et Ùm^Um. IXwtre. «ont •e«l««J^ x motourt. et produieent le mouvement en fWiwit contrac- ter lee mw«W ; d'aatree encore '^'^''^1^1^^' ei transmettent lee eeniationn. QoMid lee nerfs d un membre ou d'un or«ne ne fonctionnent pM. ce membre ou cet organe sont dits paralysés. . Coup B?ŒiL sur LisYSTkiii Ni»viux.-Ceet par l'ensemble du système nerveux c,ue l'*">« «^nT?^! avec le monde extérieur. Le nerf de loœ« »«» "^ entendre le bruit, et par cpnséouent la !*«>»« J®»^ de l'œil lui fait voir les objets ^e la nature. îj^J^; mités des filets nerveux, qui sont distribués pwrtout dans S sTbstenee corporelle, lîvertissent à l'mstant des con • S^^les W^Ves des objets qui Tentouren. DÎutre part, c'est par le moyen des différentes pièces du ^me^rieux que l'âme îait mouvoir le corps auquel elle est unie et les divers membres de ce corps. On peut se demander de quelle manière se ««^ dws le système nerveux, cette transmission si n»e^é«l«WJ de U sensibUité et du mouvement Um t ./ante ont imaginé diverses façons d'expliquer ce transport dw imp^ons et des mouvements par l'entremise des nerfs. ToStw qu'on peut dire, c'est aue les choses se passent eomme s'il circdïait dans les nerfs une sorte de counwjt invisible, àssejE semblable au fluide électrique. Et de Sh,«oS nXence de lélectridt^ les liiusdes peuvent î« coSwcter et se relâcher comme ils f ^t sons 1 action ?u^Sme nerveux. En définitive, il faut jeconnaitre qSeVscienee n'a pas encore été <»pable de pénétater Luvre du Créateur>ur la question du système nerveux comme en beaucoup d'autres. H.— Système nerveux du grand sympathique Tout l'ensemble des organes nerveux dont nous venons de parler, et qui constituent le système nerveux pr^mentdit. se rattache au cerveau et a 1» moelle RTSTÈMI NIRVXUX 58 ëpinière. U votenté exerce «ne inflaenôe ping ou mohii grande sor le fonctionnement de ce syntème. Mftis, en ontre, il existe chez l'Homme et chex les animaux vertébrés On autre système nerveux, nommé g^'figltonnatre on du gmnd sympathique. Il consiste en une double chaîne (une sorte de chapelet) de petites masses nerveuses, dites ganglitms. reliées ensemble par ^es filets nerveux, et situées de chaque cdté et en avant de la colonne vertébrale. C5e système nerveux agit sans que nous en ayons seulement connaissance, et les nerfs qui le composent ne sont nas ordinairement sensibles. C'est ce même système qui rèjfle 1 action des organes intérieurs du corps, comme le jeu du cœur et des poumons, la circulation du sane etc Par exemple, pour ce qui est de la digestion, on%eut dire avec un pieux auteur que ce sont des forces provi- dentielles qui «décomposent, distillent, mélangent et combinent, avec une habileté et une constance parfaites sans que vous ayes à prendre, pour le succès^ tant dopératioM chimiques, aucune peine, aucun soin. Ah « du moins ne méconnaissez pas l'active bienveillance du Créateur pour vous ! m.— Le gytttoie Denreu dans la série animale -.-.-.« .«, u.uctvui.« groupes a animaux, on voit oue le système . nerveux se simplifie de plus en plus, et dmparalt même entièrement chez les êtres animés les plus inférieurs. Chez tous les animaux vertébrés (mammifères oiseaux, poissons, etc.), existe le double système nerveux • cérébro-spinal et gai^iminaire. uiu. eu piuB Bimpie en aescendant d une classe à l'autre lAins les grçupn les plus inférieurs de l'^iell© des êtres animés, on ne trouve plus trace de système nerveux. r iiyai'*'-rii f i I I Kl 1 54 ZOOLOOIB CHAPITRE IX . LB8 0R0A1IB8 DBS SUIS • V. N. Au cours 'le l'étude âmes <)évelop[>ée que nous avons faite du mécanisme animal et principalement humain, nous avons certainement acquis la conviction que ce mécanisme est d'une perfection bien j^nde ; dans tous les détails anatomiques et physiologiques, nous avons dû reconnaître la puissance, la sagesse et la bonté du Dieu Créateur, qui a donné à notre ftme une enveloppe et une demeure aussi bien agencée. Mais l'âme va-t-elle rester, dans sa demeure, isolée du reste de l'univers ? Au contraire, suivait le plan divin, l'âme doit être en communication constante avec les choses matérielles ; ulle doit connaître et utiliser leurs propriétés ; elle doit se garder des objets dommageable, poursuivre et obtenir les objets utiles. Tout cela est nécessaire à l'âme, pour Qu'elle puisse remplir son rôle ici-bas. Ce pouvoir 'entrer ainsi en relation avec la matière, c'est la aenai- bilUé, qui est le caractère absolument distinctif du règne animal. On nomme SENS les facultés qui permettent à 1 âme de recevoir l'impression des objets extérieurs. Les ORGANES DES SENS sont les instrumenos destinés à recueillir pour elle cette impression. Chez l'Homme et la plupart des animaux, il y a cinq sens, qui sont : le toucher, le goût, Yodorat, YouU et la vue. Nous allons, dans les pages suivantes, étudier brièvement le mécanisine de chacun de ces sens. lo Sens du toucher L'organe du toucher, sens par lequel nous éprouvons le contact des objets extérieurs, c'est la PEAU, qui enve- loppe tout le corps. La peau se compose de deux parties superposées : l'épiderme et le derme. OROANEH DES NEN8 u Vépiderme, enveloppe minoe et lëirère, est 1» uirCie U plaj extérieure de kTpeau. Il «e renSuv^r^n,^ .h*«fT/"il**\""' '^ °«""'«^ extérieures, se deasé- S«î!ilf„i "^"^i~"* continuellement rempU«5ée. par rl^wi "*"' «efoment rapidement à l'intëSeur. cCt lépiderme QUI produit la matière colorante de la peau qui est généralement blanche chex les Blancs? ce K Fig. 87.-Coupe vertidJe de 1» p«tu (te*. gro«ie). de la peau et le rouge du sancr produisent la coloration rose du visa^. qui devient pâle lorsque, pour une^Z quelconquejeaangse retire des vaisseaux. Comme il tÊmm 4, l'i M lOOLOQII ■^"^ il n'y a pM d« Mrfi dam l'épkJMnM. il «si iiiMiMible. l^ «mUei fréqotni d'oUjoU dors le rand plw épwt, «» ^ qui «xpliqne que les oavrien ont wavent Im nMins cmImms» Le cïwmé, qui eei k ecmehe 1* plue profende del» peati, eei comme une aorte de feutre eomnoeé de ftoree, et traversé par des vaisseaux sangnins et des flleto ner- veux. Ô'est en dessous du derme que ^'accumule la graiêêè, que l'on appelle Uurd ehes certains animaux. Le derme soumis au tannage devient le cuir. Dans le derme de la peau.il v a deux sortes de glandes: les glsndee «tdoriparet^iwoduisant la sueur qui arrive a l'épiderme par les petites ouvertures nommées |x>ref, et les glandes êOModêê, sécrétant un^ matière giMsseuse qui maintiMii U souptesseL des poils. Enfin, tout le deraie est couvert de petites ispérités que l'on nomme pamlUê et qui jouent le r61e principal dans le sens du toucher, à cause des fibrilles nerveuses qui y aboutissent Plus ces papilles sont nombreuses et plus l'épiderme .qui les recouvre est de mince épaisseur, plus aumi la sensation est parfaite. Elles abôident surtout, diex l'Homme, a la paume de la main et à la dernière ^lalange des doigts. Pour que le sens du toucher puisse s'exercer, il faut : 1«, un ébranlement (produit par un contact ou par la température) de l'extrémité des filets nerveux des pamlles; «•, la transmisrion au cerveau, par U» nerfs, de cet ébranlemeùt; 8». une certaine attention de lespnt a l'objet qui a provoqué l'impression reçue. Cest faute de cette attention, qu'un individu, complètement absorbé Ssr une oeeupati"* "**** '•" ciwveux, 1» Urbe, l« duvet, ete., «t qai diflèreni beauoonp suivant 1m âges et lee nenÊ. 8* ImpUmêê, qui reooavrent le corpi des oissa. jc. 4* Les é(»a<0«. qne porte la peau des poissoos. On y '"'^Bî*^ i^** P***ï"* oweases des Crocodiles. Tortues, etc. Tous les animaux ont le sens du toucher; mais ils 1 exercent nar des organes différents : le Singe, par la main ; 1 Eléphant, par la trompe ; le Chai, par les poils de sa lèvre supérieure; les poissons, par leurs lèvres on leurs barbillons; les inseotes, par leurs antennes; etc. 2« S«ni du goût C'est par le goût que nous connaissons la aaveur des abroents. La langue, qui joue iiéjk un grand rôle dans la parole, est aussi l'organe du goût Ce sens s'exerce à 1 entrée du canal digestif comme pour nous mettre en garde cDntre les aliments nuisibles et nous porter, au contraire, par l'a}}p^i<. à prendre volontiers les aliments nécessaires au soutien de notre organisme. La langue est attachée au fond de la bouche par sa base «t par le^î^ qui l'y réunit en dessous. Sa gnnde facilité de mouvement est due aux fibres musculaires dont elle est formée et qui s'entre-croisent dans toutes les direi^ions. Mais comment s'exerce le sens du goût ? }} y ». sur !• f*ce supérieure de la langue, de petites saillies nommées ;w|9t^ et qui jouent le principal rôle dans 1 exercice du goût (la Fig. 88 fait voir, en c et en d, les diverses sortes de papilles). Dans chacune d^ ces papilles arrivent des brindilles nerveuses, qui reçoivent I impression des saveurs provenant des objets avec lesquels la langue vient en contact. Mais pour qu'il y ait ainsi perception des saveurs, il faut que les objets soient dissous, au moins partiellement. La salive, outre le rôle 9 joue dans la digestion, facilite donc aussi l'exercice Sût— Le sens du goût réside à l'extrémité, sur les et principalement à la base de la langue. La pointe perçOTt mieux les saveurs douces; la base est surtout sensible aux saveurs amères. 4 58 ZOOLOGIE Quand Fcdorat est émoussé par le rhame de cerveau, on cesse de goûter •certaines substances. Cela est d^ à ce que ces substances, telles que les rôtis et la plupaH des liqueure, impressicmnent très peu les patùUes de la langue, mais agissent fortement sur les ner» des fosses Fig. 38.— liMigue de l'Homm*. nasales, qui communiquent, comme on sait, avec la bouche. On sent donc plutôt ces substances, en les mangeant, qu'on ne les goiUe réellement. Mais on voit bien a présent pourquoi, dans le cas de 1'" enrhumeroent ", on semole ne plus en percevoir la saveur. Fig. 88.— «(. purtM Mtérietu» de !• leasoe.— 6, radiie.— «, tt, puipOim. — «, nerfs do la lânfrue.— /, oe hyoïde.— 9, cavité du larjmx. tsi OBOANES DES SENS 59 3» Sens de l'odorat odé^^T^l **^ •!* *?*" P*/ *®^"«' °o"« percevons les de de"x^K''l?"' sert dWneàce sens se compo^ ae aeux parties : le nez et les foaaee nasales. Vm: '-^^ ■Iw^'^ ^^V 'W t-r* Fig. ».-Ooui» v«rtioale du net etde. fosws luaUe^ Les FOSSES NASALES font suite aux cavités d» no, .* sont creuH^PN fl^na i'^>^:„„ ■'"•'^ »u* cavii»» au nez, et aolUw.-d, 0. de 1» mâdhoira «pënOTre!-^ coniet 11 do IML— ft, oomet ieur «ytm fifeto nerveux lèvre aupérieuie. Ht ■ 1( E3Si»."*'.iJ--aw< 60 ZOOLOGIE ffl ;'l |j: il i!^ iiAMlei^ il y a troifi replis OBsenx.qiie l'on mnaiM aomets dvb nae, et qui »iigiuentent la rarfaoe où s'exerce l'odoimt La peao qui tapisse les iomes nasales se noosiBe muqueuse pUuitairei C'est elle qui à proprement dire est le véritable organe de l'odorat, puisque seule elle est sensible aux odeurs, et encore ne l^t-elle que dans sa Sartie, très limitée, qui recouvre le haut de la cloison et es parois des fosses nasales. il est très facile, maintenant que nous connaissons l'appareil olfactif ou de l'odorat, de comprendre comment on »ent, conment on perçoit les odeurs. Il faut bien savoir, d'abord, que 1m " odeurs " sont des paHicules, extrêmement fines, qui se détachent des corps et flottent dans l'air envinmnant Quand on aspire l'air par le nez, comme cela se fidt IneesMunment pour le besoin de la respiration, ces particules sont entraînées avec l'air aspiré et viennent se fixer sur la partie smsible de la muqueuse {Htuitcûre (continuellement lubrifiée par le "mucus nasal" que sécrétât des gUuides spéciales)^ Ces particules, en se fixant sur la muqueuse, y déter- minent une impression que le nerf dfoctif, par ses ramificaticms nombreuses, recueille et tranMaet au cerveau. Et l'âme, alors, juge que tel ou tel objet matériel est dans le voisinage ; en d^utres tenues, le sens de l'odorat a été mis en activité, *.«.. ii li;: ZOOLOOU L'apjjMreil audttîl de l'Homme comprend trois parties: VoreiUe externe, VwnUe «uMnme et \ES SENS 63 font les cordes d'an taiii^' bour : cela a cour effet de rendre la caisse tympa- nique plus ou moins réson- nante. Mais, qu'est devenue, à travers tous ces oignes, r " onde aérienne sonore " 3ue nous avons laissée ans le conduit auditif f — Cette onde sonore, §n frappant la membran^du tympan, lui a communi- qué son mouvement de u .. vibration. Cette mem- ^ne en vibrant elle-même, a transmis le même mouve- ment de vibration aux osselets et à l'air contenu dans la ^^ tympanique : par suite de cet ébranlement de 1 ore lie moyenne, les sons se trouvent renforcés. Mais aussi, voilà que notre " onde aérienne sonore " ainsi renforcée va pénétrer dans VareUU int^nnu: en {J^l o^Zj)\lTZT^' («ouH l'effort de la chaîi;:;^ l^rAJ 1 ^".^«'"«îre ronde (mise en mouvement par. \^.J ** *»*«f tympanique). Il faut donc étu vwtibule. — 4, fenétn ovale (mu UatwUA SS^-rSS^ *T ^««ï»"» •* dont le «woche ■>'« A ^r 1^ «4 aSOOLOQII Oa cUsUngne trcns pMriieii dans l'oreille inierne : le vestibule, les canaux êemi-eirctUaire» et le lima^^ Dans me cavités s'étend le nerf auditif. 1» Le vestibule (Fig. 42, 3; Fig. 43^ a, b), situé au milieu de l'ofeille intwne, eommaniqâe avec l'or^Ue inoyenne (ou caisse dn tympan) par la fenêtre ovak. Dms le liis onr le vestioule. 3* Le Umaoon (Fig. 42, 2; Fig. 43, d\ ainsi appelé à cause de sa ressemblanoe avec le «lollusque de même nom, est un tube osseux contourné en une sjntale de dei^z tours et demi. D'un bout il communique avec le vestibule, et de l'Mitre avec roreille moyenne (ou caisse tympanique) par la fenêtre ronde (Fig. 42, le). Hans toute sa Icmgueur, le limaçon est Mrcouru par une bande aplatie nommée lame spirale.— -J^oxa voici arrivés au centre de l'appareil auditif et à l'organe de tons le plus ' ' " ' — . ' ' /\ OBOANBS DtS SKNS 65 merveil eux 1 En effet, cette lame spirale, baignée dans nn liquide aqueux, contient l'épanouissement du nerf acoustique en 6000 fibres, tendues transversalement, comme seraient les cordes d'une harpe... Ces 6000 cordes prêtes à vibrer sont de diverses longueurs, don- nant par conséquent des sons de hauteur différente comme un clavier. Ces cordes sont munies d'un système m les tend ou les relâche, qui les acayrde, en un mot. . . UAnme la £^mme musicale de sept octaves ne comprend que 84 demi-tons, et que l'oreille contient 6000 fibros ou wrdes pour les rendre, il s'ensuit que nous avons 72 fibres ou cordes pour nous permettre de percevoirl^ nuances diverses d'un seul demi-ton ! . . . Allons maintenant retrouver notre "onde aérienne wncre que nous avons laissée au seuil de l'oreille interne. Wle sy introduit en faisant vibrer la membrane de la i»n4«reotiaie par le moyen des osselets, et la mem- brane de la fenêtre ronde par l'air (déjà vibrant) de la caisse du tympan. Les membranes des deux fenêtres transmettent aussitôt ces vibrations au liquide qui rem- plit 1 oreille interne, lequel les transmet à son tour aux fibres nerveuses oui y baignent Le nerf auditif ou acoustique recueille enfin ces vibrations de l'"onde aénenne sonore ", et les envoie au cerveau.— Voilà com- ment nous percevons les vibrations qui constituent le son, c est-à-dire voilà oomuent nous entendons. Quant aux animaux, les vertébrés ont un appareil auditif assez ressemblant à celui de l'Homme, que nous venons d'étudier : chez quelques-uns, il est même plus parfait en certains détails. Les invertébrés, en général, n'ont pas d'oreille visible, Ils paraissent pourtant, même les plus inférieurs, être pourvus du sens de l'ouïe. 5o Sens de la vae Voici le plus parfait de nos sens, et Yadl, son organe, est le plus délicat et celui que nous cherehons surtout à protéger. C'est donc encore un moyen de relation avec 66 ZOOLOOII |i i lea objeto extérieurs que le Oréateur a donné à I Homme et aux animaux j e« ce moyen, comme la faculté d «h^ dre.affit môme à dkUnee; et, de même aum une lài autre? sens, celui-ci est la source de jouissancen utiles au bonheur et qu'il appartient toujours à la raison de con- A6n de pouvoir se rendre compte de la mamèw dont ' s'exerce U vision des objets, il est indispensable d avoir une fdée assez complète des différentes pièces oui com- posent le mécanisrae de l'organe de la vue. On obtiendra oerésultat très facilement en étudiant d un peu près «a vijmette ci-dessous, qui représente l'œil humain vu de côté. Les «oupi^ (10 et 12) sont fermées dans cette image. Ce sont des voiles membraneux, qui à notre gré peuvent recouvrir entlèremuit le globe oculaire, soit pour le protéger contre un^danger quelconque, , soit pour intercepter la lumière pendant le som- meil. La peau intérieure » des pauf»ères se nomme *• coniorn^ive. [i Un peu au-dessus de s eheuiue ceil, vers l'angle externe, il y a une glutidê lacrymale, de la grosseur d'une noisette, et qui produit les larmea, liq«»f«JIJ» Fig. 44.-L'œil hunuôn. sécoule sur le globe ., • * oculaire, pour le nettoyer des poussières qui pourraient y arriver et aussi pour faciliter son glissement souo ies paupières. Après avoir rendu ces services, les larmes Fig. 44.-1. nraMle droit «upéneor. - 2, miwole droit «««»«;• r 8, mi^ droit iirféri«ir.-4. m«îole di:^t »t«»M««!K*H;»/J^ Stemi^lSrSfc-^ jmifièn iBféri«iro.-13, nniu. iu»3aifiBnj.-14, aerf c^iqiM.— 16, mam baatal. M 0BQANI8 DBS 8INS 67 8 écoulent par on conduit spécial jusque dans les fosM» nasales; mais lorsque, sous le coup d'une émotion ou pour une autre cause, elles sont produites en trop irrande abondance, elles coulent sur les joues. Au N» 11, on voit les dis, qui bordent les paupières, lies poils longs et déliés, dont ils se composent, tempèrent les rayons lumineux et arrêtent les poussières de iVir Lee aovreiU (7),qm sont les deux arcs de poils placés an-dessus des yeux, ont pour fonction principale d'em- pêcher la sueur de descendre du front sur les yeux. Six muaclea (1 à 6) permettent au globe de l'œil de se tourner en tous sens et de prendre ainsi la direction nécessaire pour bien voir l'objet visé. Le ghbe ocuiavre est de forme presque sphérique. lA wvité où il est logé se nomme wbvU. Les vignettes Kg. 4». -Globe de Vwà, nmideaieiit Kg. 4«. -Goape longitodiiMlc ««▼«t. delVeO^ Si l'on commence l'étude du globe oculaire par l'exté- neur, on constate que deux membranes l'enveloppent entièrement, excepté en avant et en arrière : la plus extérieure est la sclérotique (1), nommée vulgairement oktnc de l'œil. La seconde, qui est comme sa doublure est la choroïde (2); elle est de couleur presque noire. Mais la partie que l'on en voit, sur le devant de l'œil, se à -I2^i5^"*^'«*'î?~*^'" <.'*î*«' **• l'œa).-2, ehoK)iae.-8, rétine.- 7, obaabn »ntenemre.-^ oonée trM»pM«ite.-8, iNinaie. ouverture - ::î' 68 xooLoaii ' f nomiM «rw, et varie dt «mlrar miivMit )m pwMnnM. An centre de llrii, «rie petite ouverture, nommée |M1 ,-;^':f>'*-r^ .'■^':. Il ro wonnoon imvtn le eritkMin (qai mI une vériUble lentille), et wrrivëi dant VKwMWr vUiré» (qui eorreepood à «ne eluunbre noire, enveloppée qu'elle eet diuit 1* ekoroicle, ^ membnuie de ooalenr noire), vès eaiceniit des développements trop considérables, et nous nypoœrons consacrer plus que quelques pages. Toute- nn?^^ T"f '''' P«".P1«8 longuement des insectes, qm soot bien, de tous les mvertélwrés. ceux qu'il importa le plus de connaître, moins k cause des services Ju'ils noue rendent, qu à ranoa des ennuis et des dommages dont nous leur sommes très souvent redevables. CHAPITBE I LES MAMllIFtRES Les mainmifèros ont pour caractère spécial d'être pourvus dorgwies producteurs de lait, aliment destiné à Ja nourriture de leurs petits, qui naissent vivants Ils sont en tête de tout le règne animal à cause de la perfec- tion plus grande de leur organisme corporel et deslacul- tés diverses dont le Créateur les a doués. C'est à cette classe d animaux que se rapportait surtout cette étude d anatomie et de physiologie qui forme la première partie de ce traité^Suivant qu'ils se nourrissent principalement il! !2T:iîl^^''^'. ^^ fruits et graines, ou d'inswtes, ils Is sont dits camivfn^, herUvcyrta, frugivores, ou imsec- tivores ; le nom d omnivores se donne à ceux qui se nourrissent de toutes sortes d'aliments 76 ZOOLOOIE 1« IIM' animaux domattifBef -v Ane. — Moins vigoareax et moins élégant qne le Chevai, l'Ane rend anssi de grands services, en d'autres pays où il est généralement employé. Au Canada, il est presque inconnu. En certaines contrées de l'Orient, il existe à l'état sauvage. Sa sobriété et sa patience sont proverbiales. H résiste également, dit Buffon (<), aux mauvais traitements et aux incommodité d'un climat fâcheux. Bœuf.— Il n'y a pas d'animal qui rende autant de services à l'Homme que le Bœuf domestique, qui même remplace le Cheval dans beaucoup de travaux agricoles. C'est un ruminant (nom donné aux mammifères qui ont la faculté de faire revetiir les aliments de l'estomae à la bouche, pour les mâcher de nouveau), n est d'une allure alourdie; mais il peut cependant courir assez vite en certaines circonstances. Il atteindrait une quinzaine d'années, si on le laissait vivre. Mais la plupart du temps, après l'avoir utilisé surtout au labourage des terres, on l'engraisse pour la boucherie. Et sa dépouille tout entière peut être utilisée. Sa chair, si succulente, est fort employée dans l'alimentation ; son poil sert à lier certains mortiers; sa peau, suivant la façon dont on la traite, donne du cuir ou de la colle forte ; de ses cornes, on fait des peines, etc. ; son sang est susceptible de beaucoup d'emplois dans l'industrie, où, entre autres usages, il sert à faire le Ueu de Prusêê. la. l»udruche est fabriquée de la membrane qui recouvre ses intestins. — Quant aux usages du lait de Vache, qui donne la crème, le beurre et le fromage, ils sont très appréciés, surtout en notre Pro- vince, où la pratique de l'industrie laitière a répandu l'aisance dans nos campagnes. — Ëeaueoup de races bovines sont estimées, les unes pour l'engraissement, les autres pour le lait. On sait que la race dite cariadienne est pourvue d'un ensemble de qualités qui la rendent pré- cieuse pour notre pays. (1) Câèlnre nutoraliaU frança^ qui véont de 1683 à 1776. MAMMIFÈRES 77 Chat— Do la même famille qae le Lion, le Ti«e. etc., et d une nature défiante, cet aninal s'attache plus à la mawon quà «^ maîtres. II est habile et télé chasseur de itots et de Souris, contre qui il a mission de prokéirer les édifices et leur contenu. Il est d'une exti^me gentiUwse dans le jeune âge ; du reste, son humeur et son caractère dépendent toujours beaucoup de la façon dont il est tmité. Il he vit qu une quinzaine (Tannées. Les variétés les plus connues sont: le Chat d'Espagne, à robe tachetée de blanc, de roux et de noir, et le Chat d'Angora, à poil soyeux et très long. * V Cheval.— Le Cheval est peut-être le plus beau des animaux par 1 élégance de ses formes et la noblesse de son maintien. Il est également utilisé par l'Homme à la guerre, et dans les travaux de la paix. Il a suivi 1 Homme dans tous les pays de l'univers. Les régimes divers auxquels il a été soumis et la différence des clîmate sous lesquels il a vécu, ont forme des races chevalines bien distinctes, plus appropriées les unes à traîner les lourdes chai-ges, les autres à être utilisées pour la course etc. La durée utile de sa carrière atteint à peine quinze ans, bien qu il puisse vivre une trentaine d'années. Le Cheval ;; canadien ". qui devient rare, a des qualités particidieres d endurance et d'utilité générale. CHÈVRE.-Cet animal (dont le mâle se nomme Bouc) est l'objet de peu d'atten- ^ tion dans notre pays. Fournissant un lait riche et léger, il a reçu le sur- nom de Vache du pauvre. Sa dépouille sert, comme celle du Bœuf, à de nom- breux usages. Par exemple, de sa peau on fait le cuir nommé maro- quin: .son poil entre dans la composition d'étoffes diverses (le cachemire est fabriqué avec le duvet des *"*• *»•— Boiî« du Thibet. 78 XOOLOOII Chèvreft da "AîM? ta eorne sert à f»ire des peigiMs, des boatons, «^.«^Lr Chèvre est d'une humear m eaprP eieose, qu'on ne la ^rde beaucoup que dans les pays montao^neux et impropres à la culture. Chibn— On l'a appelé ajuste titre l'ami de l'Homme, Nul animal, en, effet, ne s'attache comme lui à son inaitre, même s'il est maltraité par lui. Il appartient à la même tribu que le Loup et le Renard. Les races et les variétés de Chien sont très nombreuses, les unes paraissant destinées à certains objets plus 'que les autres. C'est ainsi qu'il y a : les Chiens de bergor, les Chiens de chasse, les Terre-Neuve, les Saint-Bercard, et beaucoup d'autres sortes. Le Chien ne dépasse pas beaucoup l'âge de vingt ans. Mouton.-— On doribe au mAle le nom de Bélier, à la femelle celui de Brebis, et au jeune celui d'Agneau. La douceur et la stupidité du Mouton sqpt bien connues. Il est' fort estimé comme animal de boucherie. En certains pays, on fait de son lait des fromages particuliers. Sa peau donne un cuir assez utilisé, et une laine plus ou moins abondante et très employée pour la faî rication des étoffes. Les Moutons mérinos fournissent une laine plus fine. Les races et les variétés sont nombreuses dies les Moutons. PoBO. — ^11 appartient à l'ordre soologique des pachy- dermes, comme l'Ëléphant. C'^t un animal à forme lourde ' et à voix désagréable, mais très important pour l'alimentation, où il est utilisé tout entier. Entre sa peau et ses muscles se forme une couche graisseuse nommée lard. Le aairidoux est sa graisse fondue. Ses cuissots fumés sont les jamôoTis. On sait aussi que le boudin se fabrique avec son sai^. Sa peau soumise au tannage donne des cuirs utilisables. Sa chair elle-même est très nourrissante. Le Porc est omnivore, et facile par consé- quent à entretenir. Il y en a un grand nombre de variétés, résultant des croisements multipliés et de la diversité des climats. 1IAMMIPÈRE8 79 2° Nos animaux lauvagea Baleine.— Grand inainmifère marin, qui peutaUein- *'ig. 50.— La Bftleiue. ^^ dre une longueur de 90 pied.s, et un poids de 300.000 livres. Dépourvu de dents, il porte à la mâchoire supé- rieure une i-angée de lames cornées, nommées fanons, et qui lui permettent de retenir dahs sa bouche les mol- lusques, poissons, etc., dont il se nourrit. La Baleine fournit une grande quantité d'huile. On lui fait active- ment la chasse dans le bas du fleuve Saint-Laurent surtout aux 8ept-Isles. ' Belette. -La Belette a la répuUtion d'un animal sanguinaire, qui tue pour tuer; aussi, elle cause des désastres dans les beMses-cours. Par contre, elle peut se ren- dre utile, en extermi- nant tr^ vite tous les . - ^ , ,. Bats et les Souris qui mfestent un édifice. Caribou.— I^ Renne (ou Caribou), animal craintif et d une extrême agilité, est abondant dans nos forêts. Le mâle et la femelle ont un panache, qui se renouvelle chaque année. C'est un herbivore, qui vit par bandes. 11 ^t d un flair si fin, que la chasse en est très difficile. ^^fî^'~^*' *°*»*1' l'emblème national du Canada est célèbre par son indus trie et par sa fourrure qui a grande valeur. Il est encore asscjs commun dans le nord de la Province. Il construit avec art, à travers }es rviiirs d'eau, des chaussées et des cabaoe» où il vit eu Fi». 51.— La Belette. 80 JSOOLOOIl Fig,ai.>uaMtor. fftmille. Il le noorrit d'éooroe et de r»etiie«> Sa queue, très gnme, est un mets apprëolé par les S^ourmetH. Chauvi-Souris.-. Cet étrange. roamniifère, _._._,- q«e l'on nomme valgai- rement Sawriê-Chaude, est pourvue d'une membmne luince et très étendue, qui se rattache à ses pattes de devant et de derrière, et qui lui per- , met de voler. Il dorti le jour, et passe l'hivet eneourdi. Les insectes et Tes fruits constituent Vig. sa -Lm Cttiuive-SuorM. sa nourriture. C'est un animal utile à l'agriculture, en sa qualité d'insectivore. Chevreuil. — Le plus gracieux de nos animaux de chasse. Il abonde surtout sur la rive sud du Saint- lAurent. Le raàle seul porte un panache, qui tombe chaque année. Il se nourrit d'herbes et de teuillen, et l'hiver de bourgeons. JTif . 54.— Le ChevTmi]. IfAMMIPàRls gj Il «aime les fot«U hiv^TlLC "ï/^ •' •• *■"•«» . »..««. il „ fcTd^I^^^»» *f.^r 1. ^„,. .rb« à r.utra 0e".rjf« *»';L~»f^<«l>le. d'un vole .t c«he cequ-n^.îti'ver"'"™ * '*'*-«" " rechereheT ITiiverlC nonrr?f!ïT' * nourriture qu'il n fournit à noe tebli^ne wi^H^ bourgeon et d'écJrce. partout dans la Provînt! '^^^^^^ée. Il abonde Loup.—On ne trouve plus guère ce carnassier, en notre l^vmce, que dans la région d Ottawa et sa tête est lise ^ P"x II se nourrit de petits animaux, et s'attaque aussi au Chevreuil et mSne au Canbou. Il a l'odorat et 1 ouïe de grande finesse. .« .«pêne de» petiU ^i^i^.^iT^^.^ ^Z^'^ êi ZOOLOQIB HftbitiMll«iiienfc. i| reste m fond des foréte. C«i «aiiiiftl. oui e^fc de I* mAine famille que le Chai, est férooeer dangerenz ; on ne le voit om eooveiit ehaiwer dunuit le joor. Loi7TRl.~Le belle fonmire de la Lmitre est tràe eeUmée. Cet animal est rartout aqua» Uque, et c'est de poisson qu'il se nonrrit prineipalement. Il s'apprivoise parfaitement II se ereuse an terrier près des Fif. B& — L» Looto*. oonrs d'ean. Mabmoitb. — C'est le SijffUux, bien connu duis nos campagnes. Cet animal se nourrit d'herbes, de céréales ' et surtout de trèfle. B se creuse un terrier, en forme de couloir long parfois de 20 pieds, au fond duquel il passe l'hiver endormi. La Marmotte s'apprivoise xadleroent Marsouik. — Le Marsouin commun, surnommé Pour- vu, abonde dans le golfe Saint-Laurent. Sa longueur est de 5 pieds au plus. Il ne fournit que peu d'huile. — Le Marsouin blanc, dont la longueur est d^ine quinzaine de pieds, fournit beaucoup d'huile. Il fréquente la rivière Saguenay, et remonte le Saint-Laurent jusqu'à Québec. Mouffette.— Ce petit mammifère, que l'on prendrait pour un jeune Chien, est connu ici sous le nom de Béte puante. Ce surnom lui vient de ce qu'il peut, comme moyen de défense, lancer jusqu'à treize ou quatorze pieds un liquide à odeur fétide. Il se nourrit ae petits aui • maux. Il habite ordinairement un terrier, et pahce l'hiver engourdi. Mulot. — Il abonde du» notre Province, habitent surtout les prairie, où il se ereuse de courtes galeries. Les herbes tendres, les racines, les écorces et les grains constituent sa nourriture. Lorsqu'il est en trop grande alxmdance, il peut cause r des dommages. Orignal. — L'Élan, de son nom vériteble, est le plus firrand mammifère de nos foréte : ou en rencontre qui>ont jusqu'à 8 pieds de hauteur. Son panache, qui n'existe 0«7Ba-A«i5>ld>a,peet lourdi. HS, q«i „« «..noue .^■■^^^^ PW cependant d'»/çilitëpoar JÇttnr et pour fl^rimper. lOaw reste ordiiuuremVnt •n fond des forêts. Il m nourrit des fruits sauvages, et à leur défaut des céréales, et même des Veaux et des Moutons de k ferme. Il ». ,.- ,^ Pwse l'hiver endormi dans Fif. 67.->LK)an. quelque retraite sâr» le^ bas Saint-Laurent C'est un animal doux, facile à apprivoiser, dont 1 allure est a|^le dans leau, mais disgracieuse ^. «.-L» Phoqœ. waS^et^i^nt lï"?' 9fî f~»«. ^ PH«es pour leur peau et pour 1 huile qu'ils fournissent Rat.— Animal nullement sympathiuue le Raf n<> commet que des déprédationa^ AXte «irtout à lument à tout Rusé et couraj^eux. il impose wuvent^ rud^^mbats aux Chats et Belettes qui luiTnt la^erîe Rat-Musqué (Ondatra),-Ck>mmun dans la 5uw7t des cours d'eau du nays, le Rat-Miwqué se coKit Zn T r^ ^^*^^^' '^'^ deuxTntrées. 1 ïneZs leau et 1 autre au-dessus. Il passe l'hiver dans une ^uZrf ''"'''''- ,C«««?rteslr^lerie8ca«s^j^r! fois des dommages lorsqu'elles «oHt trop nombreSes nUn J''i"7*^-? ""^ï"^^ ^ Rafc-Musqué^se nourrirde plantes, de fruits ou de légumes. Sa fburrure est utilisa ■MOMIIICIII ran CHAtT (ANSI ond BOnST CHART Ne. 3) 1.0 lit u m. MZ5 laa 116 IM L8 II U i|L6 ^ f^PRJBD IVMGE inc ma t«t Moin SlnM Nm Vvh t4«M USK (Tia) 4ts-aioo-nion» 84 ZOOLOGIE Raton. — C'est ranimai si connu sous le nom de Chat sAVLvage, dont la fourrure est recherchée. Il est rusé, mais facile à apprivoiser. C'est surtout la nuit qu'il sort. Il passe l'hiver en léthargie. Tous les petits animaux, les œufs, les fruits, les céréales, lui conviennent pour sa nourriture. Il est surtout redoutable pour les basses- cours. Renard. — Nous avons dans le pays le Renard roux, le Renard croisé, qui porte une sorte de croix foncée sur son dos, le Renard noir ou argenté, dont la fourrure se vend très cher, et le Renard hlanc ou bleu du nord. Cet animal est fameux par sa finesse. Vivant dans une galerie qu'il se creuse au bord des bois, il sort peu durant le Fig. 59. -Le Renard, jour. Il se nourrit de petits animaux. Souris. — Joli petit animal, qui se fixe de préférence dans nos demeures, où il cause des déprédations trè.H appréciables dans les meubles, dans les provisions et jusque dans les bibliothèques où il ronge les livres. La Souris s'apprivoise facilement. Tamias.— Ce gracieux animal est connu partout sous le nom de Suisse. Il habite un terrier où il amasse, pour l'hiver, de grandes provisions de grains, de glands, de faine.s, de noisettes, etc. Il passe pour s'accommoder très mal de la captivité. Taupe. — C'est un animal long d'environ 4 pouces, aux yeux très petits, au museau allongé, et aux pattes de devant fortes et propres à fouir la terre. La Taupe creuse dans le sol des gale- ries très longues. Elle ne se nourrit que d'insectes, de vers, de limaces, etc. Fig. SO.-L» Taupe. MAMMIFÈR'&S 85 Vison.— Petit maramifère à riche fourrure, b Vison se tient surtout auprès des eaux, où il nage très facile- ment. Il se nourrit de petits animaux, surtout de poissons, et fait bien des rava^j^es dans les poulaillers quand il peut y pénétrer. Il sort plus la nuit (|ue le jour. On l'appri- voise aisément. 30 Animaux sauvages d'autres pays BiwjN.— Ce ruminant de s^randa taille, nommé aussi Buffle et Bafialo,exist&it autrefois en troupeaux immenses dans les plaines de l'ouest du Canada et des Etats-Unis. Au milieu du siècle dernier, on en tuait un million par année. Cette chasse excessive l'a détruit, et il n'en existe plus qu'un petit nombre d'individus que l'on garde dans des parcs. Chameau.— Ruminant de forte taille, long de 6 à 9 pieds, haut de 6 pieds, le Chameau proprement dit habite Fig. 61 — Le Dn>inad»ire. l'Asie. Son aspect est disgracieux. Une espèce propre à l'Afrique n'a ({u'une seule bosse sur le dos: c'est le Dromadaire, qui rend de si grands services aux Arabes. Les Chameaux, grâce à leurs larges pieds, marchent aisément sur le sable â^n déserts, et peuvent passer trois 86 ou quatre jours sans boire ni manger. CououÀR. — Ce grand et féroce carnassier, de couleur jaunâtre, se ren- contrait jadis dans notre Province. Aujour- d'hui, on le trouve dans la Colombie-Britanni- quo, et dans l'ouest des Etats-Unis. On lui donne aussi le nom de Panthère d'Amérique. ZOOLOGIE ¥ig. «S.-L'Elëphant. une douzaine de pieds de hauteur, de grandes oreilles, et deux énor- mes dents d'ivoire nomméen défends. Son nez est prolongé en une trompe longue de cinq ou six pieds et qui lui sert de doigt ou de main. L'Eléphant vit en troupes d'une cinquantaine d'indi- vidus. Il s'apprivoise aisément et rend de fands services, grâce î sa force et a sa remarquable sagacité. Figr. 62.-1* Chameau. Il détruit beaucoup d'ani- maux sauvages, et fait aussi, quand il le peut, de grands ravages dans les trom>eaux domestiques. Eléphant.— De l'ordre des pachydermes ou herbi- vores à peau très épaisse, l'Eléphant est propre à l'Asie et à l'Afrique. Il a Pig. 64. -La Girafe. MAMMIFÈRES 87 « Girafe.— Curieux animal d'Afrique, la Girafe a le tram de devant beaucoup plus élevé qu' celui de derrière e( un cou d'une telle lon- gueur que sa tête se trouve à 15 ou 18 pieds du soi. C'est un herbivore absolument inoffensif. Liox. — On le qualiHe sou- vent du nom de roi des ani- maux à cause de son air majestueux, de sa force, de la terreur qu'inspii-e son rujfis- sement. Il n'existe qu'en Afrique et en Asie. Sa Ion- *** **•—!* Lion, gueur moyenne est de six pieds. Une crinière épaisse lui enveloppe la tête. Il peut faire des sauta de 15 à 20 pieds. La Lionne, de taille un peu moindre, nja pas de crinière. Panthère.— Fé- Fig. fl6.-La Panthère "^^ animal d'Asie ^ ., , , , et d'Afrique, la ranthere a le pelage jaune d'or parsemé de taches noires arrondies. Sa lon^:eur est d'envi- ron trois pieds Elle sort Jx surtout la nuit, et porte le ravage parmi les trou- peaux, ne s attaquant que rarement à l'Homme. SiNQK — Ce sont les Singes qui se rappro- chent le plus de l'Homme, par la disposition de-leur organisme, quoiqu'ils en Fiar. 67. — Le Singe Orang-Oatang. 88 ZOOLOGIE ?;^^î eneore beaucoup, surtout si l'on considère l'iatel- liiçence humaine. Obs animaux ont des mains à leur» quatre membres. L'Oransr-Outaniç et le Chimpanzé sont 2J^Ù^ q^t 8'appnvoisent le mieux. iZ Singes PAfriïTetr l'tie'^^^^"' ^'•"^«^ '^ rAmérique.^de la- nî?*""T^?°^ ^"^®, ^'J^^^' »^ne tous leurs OISEAUX 89 !• Nos oiseaux domestiques anfci«n^^*£pJ^'* i° domesticité depuis une haute antiquité, e Canard a de nombreuses vanétéa La (ïn! otsoTouS^^'TS^r^'*^»^' ^"e œuvedu';:^^ l^Sleu^r^trst" r et' S^t^' ^ ^^« de bien pi^pare/le Cal'^^'^uHa'ubr S^ œufs'^î ses plumes donnent aussi de^Wfic^ * *^ 90 ZOOLOOIE Coq it Poule.— Ces oiseaux bien connus, et dont il y s besQOoap de variétés très différentes, sont de l'oièi^ des gallinacés. Leur chair est très utilisée sur toutes les tables, moins encore pourtant ane les œufs de la Poule qui entrent dans la préparation de beaucoup de mets. Le Coq, symbole de la vijj^lance, possède un plumage très riche ; son chant matinal annonce la venue du jour. Xe caquetage très gai de la Poule ne cesse guère que pendant la couvai- son qui dure trois semaines. Dindon.— Gros oi8eaux,qui passent pour des emblèmes de la stupidité, le Dindon et la Dinde ont grande réputation lorsqu'ils sont morts et qu'ils figurent dans les dîners : car leur viande est l'une des plus estimées. L'espèce domes- tique descend du Dindon sauvage d'Amérique. La femelle fait deux nontes par année, de quinze œufs chacune. Oie.— Volatile aauiltique à ses heures, l'Oie doit à son air plus qu'à la réalité son renom de sottise. Elle reste farouche même en domesticité. Sa chair délicate, son foie, sa graisse, ses plumes, tout est utilisé soigneusement La ponte est de 5 à 10 œufs, qui éclosent au bout de vingt à trente jours. Paon.— Celui-ci est un oiseau d'ornement, dont la richesse de plumage est incomparable ; l'aigrette de sa tête, son immense queue parée des plus belles couleurs, et son cou lavé d'or, de bleu et de vert, sont d'un effet merveilleux. Cet oiseau est originaire de l'Inde. Il figu- rait jadis dans les grands festins, mais les modernes n'ont pas assez foi en leurs dents et en leur estomac pour appré- cier sa chair. Pigeon.— Ce bel oiseau, d'humeur douce,, d'exquise propreté et si .gracieux d'allure, s'attache fortement à son habitation. La femelle ne couve que deux œufs à la fois ; mais ces couvées se renouvellent souvent dans la belle saison. La chair du Pigeon est un aliment fort recherché. ^ Pintade. — Ce volatile, qui porte sur sa tête une sorte de casque de corne, est originaire d'Afrique. Il pond en abondance d'excellents œufe ; sa chair est fort bonne. Et k'^-lrlWi.li.jtîlJ" /!_'.. -. OISEAUX 91 pourtant la Pintade se voit rarement dans les basses- cour». Ce i>Pu de faveur est dû à l'ennui et à la mono- tonie du en ou'elle fait entendre consUmment, et au mauvais caractère de cet oiseau querelleur. Serin. -Originaire des îles Canaries, ce tout frracieux volatile ebt si bien domestiqué qu'il ne saurait vivre en nos pays sans être l'objet des soins de l'Homme. Éléinnt de forme et de mouvements, il s'apprivoise facilement. Oest pour son chant si varié que cet oiseau est surtout recherché; à ce point de vue, on dit que la variété que 1 on élevé en Hollande l'emporte sur les autres. J-- 2o Nos oiseaux sauvages On donne le nom général de Passereaux à un jrrouDe très nombreux de voUtiles, parmi lesquels se trouvent les oiseaux les plus intéressante par leur oetite taille. " par leurs belles couleurs et par leur chant remar- "quable. Pour la plupart, ils se nourrissent d'in- sectes, et rendent par là de grands services à l'agri- culture. H y en a ¥ig. «o.-L'HiroiideUe. ^'^^ qoelques-uns (le Corhj.a. U Cueille. I. Pie, le GeaiT M^U°p^'4" tous sont insectivores et méritent d'être protégea— Parmi nos Pasfjreaix les plus connus, on peut mentionner les Grives (MerU, FUie) la Mémv^e, VAUmette, VHinmtUUc, le Chfiraonneret YOiseau blanc, le R. AuTBUCHi.-.CMt le plus ffrand dei oiseaux actuelienient vivants ; il a 6 ou 7 pieds de hauteur. Il est propre à l'Afrique et k rAraote ; mais au- jourd'hui, on l'élève sur des fermes en Algérie et en Californie. Cet oiseau est très robuste et court avec rapidité. Ses plumes, employées comme ornement, font l'objet d'un grand com- t merce. CIOOONE.— Grand échassier de l'Europe tempérée, cet oiseau peut dépasser trois pieds de longueur. Il se nourrit de petits animaux. Il va passer l'hiver en Afrique. 11 voyage avec une vitesse considérable. Chez les anciens, la Cigogne était le symbole de l'amour filial. Condor. — C'est le plus gros des oiseaux de proie. On le nomme aussi Vautour des Andes, parce qu'il abonde dans les Andes du Pérou et du Chili. Il est féroce et lâche, et se nourrit de chair corrompue. Faisan.— Ce galli- nacé.oriorinaire de l'Asie, compte plusieurs varié- tés à plumage très riche (chez les mates), comme le Faisan doré et le Fai- san argenté. On n'ar- rive jamais à le domes- tiquer complètement, et il ne couve pas en captivité. C'est un oiseau stupide et Fig. 74.— Le C!undor. OI8IAUX 96 insoeUble. Sa chair eut très estimée. Flamant.— C'est un superbe oiseau do la ^ Floride,aux ailes rouges. ' au cou très long et aux ^jambes très hautes. Fif. 7fc-Le FftiMii. Oiseau de Paradin. ««11- n«i A i , , —Cet oiseau de la Nou- velIe-Gumëe est remarquable par les belles couleurs jau- r^'Zn*^!; ** V^: '^^ P'""*«« ^«« ™*'««- La quede de éten^ ^ prolonge en deux filets très n.«^!:'^'^f •~^* palmipède, qui pusse quelquefois par le Canada, est ungrand oiseau de 6 pieds de longueur II "^ se nourrit de poissons et de petits oiseaux. En dessous du bec, il porte une large poche mem- braneuse, où il garde en réserve les poissons qu'il capture lorsqu'il n'a pas faim. On a fai t de cet oiseau le symbole du dévouement Pekjîoquet.— Ces oi- seaux se trouvent dans les régions tropicales de K, 7«L T-i.^- ''Aff^que, de l'Afrique F.g. 76.-1^ Pél.o«.. et de l'Asie. Plusiem-M espèces ont u;i plumage aux couleurs très riches. Leur langue épaisse et charnue leur permet d'arriver à arti- culer assez distinctement des mote qu'ils apprennent: il» imitent aussi les cris des autres animaux u K^^i^^'^^TA' .'''*S'^ ^" véritable Rossig.. ^1, qu^ habite I Europe, l'Asie centrale et l'Afrique du Nord. C'est le chanteur le plus renommé de tous les oiseaux. En 2aptivité, toutefois, son chant perd beaucoup de sa beauté ''^ i;0OL0OIK t - # Chapitre m LES 11SPTII.B8 ET LES BATRACIENS Autrefois on réunitwait sons le nom de reptiUsê les batraciens et leà reptiles proprement dits. C'est pourquoi nous traiterons des uns et des autres dans ce chapitre, loutefois, pour nous mettre d'accord avec les classiSca- tions actuelles, nous parlerons séparémec*, de ces deux groupes. I.— -Les reptiles Les reptiles sont des animaux rampants et qui ins- pirent à tout le monde une répugnance instinctive quoiqu ils soient bien inoffensifs pour la plupart. Ils ont Ja peau mm poils, mais recouverte d'écaillés chez quel- ques ^pèces. . Leur sang est f.oid, et ils passent l'hiver en léthargie. Le plus grand nombre pondent des reufs. doùécloaent les petits. Ils ont la curieuse faculté de refaire les membres qu'ils ont perdus. Un Lézard, par exemple, dont la queue a été cassée, la voit repousser Voici quelques détails sur les reptiles les plus inté- ressants. '^ Couleuvre.— Ce_ reptile, que l'on rencontre souvent "^ à la campagne, est un animal moffen- sif. Il est incapable ide mordre ou de 'piquer. 11 faut éviter de tuer les • FiR. 77.-I* Couleuvre. çouleuvrea.à cause j . j,. . , . deaservicesqu'elles rendent en détruisant les petits animaux nuisibles. Crocodiuens.— Ces reptiles ont le dos recouvert de fortes plaques osseuses, que la balle ne peut entamer Il8 marchent et nagent avec facilité. Leurs œufs, dont les nègres sont friands, éclosent sur le sable à la chaleur REPTILES ET BATRACIENS d7 il ?^1«'^-^ Crocodile, qui vit dans les eaax du Nil atteint parfois une Ion- "' g«eur de 30 pieds. Dans les fleuves de rAmérique tropicale, c'est le Oaïman ou Alli- ptor qu'on rencontre ; le museau de ce reptile est large et obtus. LiZARD.~Ces pe- tits reptiles, au corps ». ^ , o ... allongé, ayant une ou * TS-T^ Croood.ie. deux paires de pattes, ont la peau recouverte d'écaillés. m ont la queue très fragile ; mais une fois cassée, elle se refait rapidement, -te Caméléon est une sorte de et qui mod he les nuances de sa peau suivant ses impres- sions de oilme ou d'agitation.-Àucune espèce de Lé»rd n existe dans notre pays. -^«uru SERPENT8.--I1 y a des serpents qui introduisent dans ^A^TT **? '^ ^*''** *^*^ ^«"" ^«»'« »" poison très redoutable. Ils vivent surtout dans les pays tropicaux U autres ne sont pas venimeux, mais ils savent mettre A mort autrement leurs victimes. Tels sont le Boa d'Amé- rique, long d une douzaine de pieds, et le Python de l'Inde parfois long de 40 nieds. Ils étouffent leurs proies en s enroulant autour, les broient sous leura anneaux et les avalent, pour être ensuite des mois à finir leur digestion. —Le Crotale ou Serpent à sonnettes ^ le bout de la queue »mi d anneaux osseux, qui font un bruit particulier en frottant les uns contre les autres. Sa morsur^est dan- Tortue. --Ces animaux, aplatis, ont le corps enfermé i^!r^ "^^ ^ ^^^ «^™^' ^°°^ '« aeiid4»os .^p.Utioo cornue «eU^d/Sf-L^Ti ,.?J nfe! P0INN0N8 108 il pawe pour an tyran et on brimœd. à raison de «t pêche <*»>"«««» le meilleur appât pour cette vérifafhl! p7^ '^"'^' °**"' "'*^<>n» Pft« en ce pays la véntable Carpe, ai commune en EuroDe C'est I«\fn^J. ^Zi'^^-i^^LT^ appelons iTde ce nonT'T de ^^rd^^jL " ' *î?" ^^^' "*»" *»» >»i '«Proche SvTi *^^»'^^ en nombre excessif. '^ KuîSt^^s^tSÏÏÏr** ^u°°* ^'^' ^°« '« Saint- E^îiT ï»^"*»»"^ Sa chair est an mets de choix. J!.PïRLAN.--Poi8flon aux formes élësanteft l'FnAX« ^encore d'an goût exquis pour la ÛST li S en d. dS"ï;^TJ* *»•«*' ■>• «• P»i'«o'« «t dépourvue coq». Ils Sont abondants dans le fleuve Sain* T*«»J1»7 J»que ver, 1. «nderétéoùTretoZTtàlà Ll^î^-fTa^ longueur varie de 5 à 10 pieds. Mais en d'autre» «.,.- »mu.ei.i,u.ft^eh.:ird'é^L^-rc.ift^;^- . i Il 104 zooixiaii BW 'ïï"""' ''^ ^"î '* ': ~^^«' '' « «oûtë surtout de. numes. De sa vessie natatoire on tir» l. développent en aûreté. jusqu'au moment où ils • en " a-f ir'if *"i® **** insectes, que l'on nomme entamolooie En eflefc, partout et en toute «iSson SSus trouvo^T^ insectes, 9V«Ï9»««-"M nous rendent des^rv^Pgok Pour e plaisir ^es yeux : n'est-il pas Cr^^xeiSl en flZr2?t-^'^ *? r-^^ coS^eu™ v^&Vdelet' en fleurf ^ ' f^»^ I»»'' » alimentation, comme les Abeilles les Bombyx, qui nous fournissent la soie. Il ne faut ^ IN8ECTX8 111 ouWier non i>Iu8 qu'ils contribuent à la salubrité pubJî- ane «n détruisant les substances organiques en état de décomposition, et surtout qu'ils servent l la nourriture des oiseaux, dont nous avons tant besoin pour l'alimeu- h^iï^l^ ^' protection des produitTagricoles et Mais, par contre, que de dommai^es nous causent les i«^„rïïu"* '"^ domaines rSTgâtent l^froit es grains, les légumes, les plantes d'ornement; ilssouil- bnt ou rongen les bois des maisons et des meubla le tn?^!^'^^?***?'""' "" "^"« «'»"»^«°* par leurlSS^^ eS^rii^ """î *'" ^'If*^ en parasites, intérieurement ou or^^lS ;*"«^P*'" ^" ''^^'"« «* des animaux. i^klVi^ I '"**«^J?<»cement contre des ennemis qui mutent leur fiublesse par leur nombre, il importe l^U 1'a!^ ^i*"*?*'* *"^'" o'«»»«n»e et leur ^nre g^utnU^ ^"' '"^"^ ^* ^^"^^ »"« ~»«>^ <ï« infiir;;?'^ ^ °^H' **^** ^^"^« «^«« "«ectes est d'un nnsecte est un être a rebours des autres am'maux. m*„, L!f^1?'^*' °<^!?«.*^on* ^» qoe la plupart des ani- fnZitAV^K'f'^''^ constitués par *un squelette entouré de chair. L msecte. lui. a son squelette i l'exté- neur : cest son enveloppe cornée, dure et résistante Te £ÎL H^5 ^^^^ '^ "*^*««' ^* respiraSon «e fait M e^li^' ^^ '' P*"^ --'*"- C^^tes) élever lIuiî.?Sf/*^r^'*^ le» autres classes d'animaux eie ver leurs petits, les nourrir, les protéeer. tant ou'ils ^i^vLïi '^*'*' P*^?»»^»* toutes choses, avec un rSuf r?^ "'.P?" 'ï?* *^""» P***'^' ^ i* «Qrtie de leur «ûtî^iTr''' f.*"* i*». ™«»e««s conditions pour leur sûreté et leur alimentation. Mais, par exemnle une fois les œufs ,K>nd«s en lieu propice. Xi sSii^? ■ "W -JM Il 112 ^^SOOLOOH Pi / phw de Wr progéniture, qu'il» ne voient januMs. oonr Mais, à coup 8Ûr, ce qu'il y » de pins étonnant dam* U ment très^ vorace, et qui augmente rapidement sa tailla posfflt. En cet étai, finsecte se nomme Uirue et chi*« les paniUom, cA^itt,, et c'est alors que géS;ment 1 Au bout de quelque temps, U chenille ou blarve i' transforme en une sorte de momie, par- fois enveloppée d'une coque de soie (que l'on nomme cocon) et dont l'engourdissement est I^us ou moins com- plet. Dans cet état, l'insecte est appelé nj/mj^e (ou chrysa- lide chea les papil- lons). Beaucoup dln- sectes passât l'hiver sous cette forme de nymphe ou de efary-' T^ 1.V j ' «alide. «M ««t« de larve on de nymphe varie, suivant lee einW Jte it^^ ^nr^fa-^nt dt5^i donneront la génémti^ suivante ^ ®"^* ^"' ^j; W-— 1. larve ou chenille s •., ohiTMlide de p»]^lon. IN8SCTE8 113 Il y a des espèces d'insectes, comme les Libellule, «fc l^Jlanngouins. dont les larves sont absoTumeSt'!:;uat! !• NoB insectes les plus intéressante Il vft*en"'ilTf5f\iS!^^ ^^ ^^ P^"« remarauable de tons, «il !? «xaétës très bien organisées. Chaque société nommée «wam et habiUnt une ruche, se ^m^Lrd'nne retn^qui seule fait la rK)nte des œufs, de qS^mâlÏÏ ou frelo^. et de noml euses ouvrière^. iJmTlZ^ de recueUlir le miel et de prendre soin d^ petiS^ i^^ iTe^tttrot^'^"''^ '--^'^^ -iis;er.:jr :;!•: ^««^^^'ï*^"^^ Kros insectes, à vol lourd et au bour- donnement bien connu, sont improprement nommés Taons en quelques localités. Ils vlveSt en sosiétTS Sl^Lui-hiw' î^?,'"*^^ *'^"^- Seules irf^'elt résistent à ITii ver qu elles passent engourdies. Les Bour dons produisent une cire*lrisâtre ît du miel^ & quantité. Ils sont armés d'un aiguillon redoutaWe • mïïs on évite aisément la piqûre de et insectes ' Au VA^^^r^^^ °'* «»^» ^J°^*' ** longueur. Comme tout le monde le sait, c est un buveur de sang, pourvu d'un suçoir qui s enfonce aisément dans les chaire. ^ PucEBON.--Ces petits insectes vivent sur les plantes beaucoup de plantes donnant ainsi asile chacune à um espèce parùculière de Puceron. La fécondité de ces parasites est inconcevable, puisqu'un seul Puceron pour- rait en un seul été produire une lignée d'un quintilûm de petits, SI rien ne metUit obstacle à cette multiplication V y Punaise.— On applique ici ce nom, soit à ces insectes aplatis, à odeur nauséabonde, qrti infestent parfois les habitations, soit à des insectes oue l'on cueille souvent avec les framboises et les bluets (airelles) et auxquels on trouve à juste titre un goût désagréable. Les Punaises domestiques, avides de sang humain, infligent aux dor- meurs qu'elles peuvent atteindra des morsures brûlantes, souvent nombreuses *'^''*'*'^ «>„St''^S''"'^"".^i ^"^^ ^* «^ °>"«cien bien œnnu. Son en stndent a pour cause le frottement Te ses cuisses, longues et fortes, sur ses ailes supénW Fig. 1(^-La Punaise domestique (grossie). 118 zooLuon Fit. 10&-L»8MtoraU«. CertoioM Mpèees totuent vu- fois dw.dominagM ans réooltà. En Orient, les Santerellçs for- ment une reaBooree précieuse comme aliment 2« Quelques insectes étrangers Bombyx.— Ce papillon, qui est de couleur blanche, porte le nom vul/^ire de Ver à soie. II vole peu durant le jour. Il est originaire de l'Orient; mais ai^ourd'hui. 104.— Le Bombyx ou Ver à «om. dans plusieurs pays, il est cultivé comme en domesticité. La soie du commerce n'est autre cKoto que le fil ccnnpoeuit le cocon de l'insecte. Le fil de chaque cocon est continu, et sa lon/^eur dé[»sse 3000 {Heds. C!ocHENiLLE. — C'est un insecte que l'on cultive, surtout au Mexique, sur la plante nommée Opuncia ou nojMil. Les Cochenilles se multiplient très rapidement ; on les recueille, et, après les avoir fait mourir, on les dessèche à la chaleur. On en tire enL Lents yenx varient de 2 à 8, selonles «nkS! Voici les genres les pins intéressants "°'«» **?*«»• de cette dasse : ' ^ m. ^i U Scorpion, qni est long de l à 2 poSL^'S\.. pays chauds. Avec le crochet qui terSr^a^ueue lî fait des pqûres dangereuses ^ "*' " pariit'^ÏÏHTmSn?^^ ^*> ^«^' ^«* "° animalcule Sêrda^H riSS ^ ^* *^^ animaux. Il creuse des gale- ^^éfzJX^^iSZ' ''^""^"^' -^"^ '^ -^^. ivij j ■fr*.'^^ proprement dita ont 8 veux A l«de de fila trt, fine, f„™A, de leur i„S'p4 fu'teLc^ cï-Atsa» mFiftiitTBBi w rèqxi ikimal 121 •ll«i tifient et tendent éee toilee âdmimblee. qui sont ?•• P«é«^ où se prennent les insectes dont elles se nour- nssent L» Tarêntvie est une grosse Araignée, non ve- nimeuse, de France. d'Italie etc et qui habite un terrier qn elle creuse dans la terre. •On connaît bien ici les Fau- f^MWê^ C9ê Araignées à pattes très longnea Fig. W.-L'AwiKnéetoiwrtîJe, 3* Les cmitacés eor^rr^î^Tia^.^^^^^ , W qui se renouve' , une fois Z ^U ^î^*«" <»J<»i". uc^ •eA.tn?^;rot Jï,iS:„t«o?'" ''^^ '^ -»- Les^sts^leaplu, importants sont les suivants: ""^ I r® ^«»*«. très commun sur qui habite les eaux douces, se nourrissant d'animaux morts ou T^l^' !* ^°°^ '• «*»»^>' Manche et délicate est estimée par les gourmets; le iTomani, Vivant dans les eaux salées, souvent -u qui lui donne sa couliTrit^^Sr^^^^^^^ 3" Les mollusques loppe de c« «rt« dWmaux. C^J^^'^^it ^T» "»*i \] ist de oonleor tria brillAnto. LmidoI- i InaquM n'ont ni eœar, ni moelle épiniire. Lear ree- Siration M lut pir es brenchiee. Leara sens paraiii- j eent peu dévelop- pa La plupart se jn reproduisent par des œnf s.»Certain8 mollusques sont utilisés pour l'i^i- mentation. D'au- tres fournissent à lOOUXIIB Fiff. 10».— L'Hottev. l'industrie la nacre, les perles, etc. Du i^rand nombre d'eepèeee de mollusques qui eustent dans les eaux douces ou salées et sur la terre, voici quelques-unes des plus intéressantes : Le Oaimar ou Eiusomet, nommé Smiid par nos pécheurs du Golfe, et qui est tr^ recherché comme appAt pour la pèche de la Morue ; IjC Coêque et le Strombe, dont lee grosses coquilles se voient souvent, à titre de bibelots, dans les maisons; VEaoargot, si estimé en Europe comme sJiment, et qui est un mollusque terrestre ; L'HuUre, mollusque bien connu qui passe sa vie fixé sur les rochere recouverts par la mer. Elle constitue un aliment délicat, surtout quand elle provient des célèbres bancs de noe côtes maritimes de l'est ; La Limaee, mollusque mou, sans coquille et qui runjpe sur les plantes ; La MovZe, à deux valves, et que l'on trouve sur les rivages du Golfe, depuis Tadoussac Ce mollusque est comestible le printemps; Fur. lOa -Jft, BumieMi (rank de l«p«»n).— if, fanuicluM.— JTd; bouche. —Mp, 1iiyrm.—Mr, «•toono.— Dr, intettùi.— A fcne.— JST, oœar.— 18^, miuole gm-NA», mode bbuMs. cLAamn nmbuiuBn du Ktomt a. (mal its U P^KOr», mollnaqtM à deux valves, de couleur u t. ^ Fi». Ua-L»PtrIi*m brune, abondante dans noe rivièrea, et qui produit des perlée d'une certaine valeur: La PiTUadine, dee mers tropicales, qui produit les perles fines, utilisées en bijouterie ; Le Poulpe (nom- mé aussi Pieuvre, Octopuê), dont les 8 bras portent chacun une double rangée de ventouses. C^st un aninialdangereux quand il estdegrande taille (on en a vu dcmt les bras avaient plus de 36 pieds de longueurX ri«.m..LePoalpe. 40 Les vers Ces animaux ont généralement îe corps allongé et sans organes propres à la locomotion. Leur organisme est très simple, puisque chez un bon nombre il n'y a pas même d'appareils de digestion, de respiration et de circu- lation du sang. 124 TOOLOOII Les pins connus sont les Limbrica ou Vers de terre. Ils rendent de j^rands services à l'agriculture, ^ soit en formant de l'hu- mus avec les plantes Fi» 112 T-v.-^«* dont ils se nourrissent, F.g. m.-Le Ver de terre. ^j^ ^„ ameublissant le sol en avalant et rendant des particules de terre. Ou IcH utilise souvent comme appât pour la pêche. Mais il y a aussi d'autres animaux clas- sés parmi les vei-s et qui sont intéressants. En voici quelques-uns: La Sangsue, qui possède à ses deux ex- Fig. ua-Le. 8«^«.. tré|ni<^8 des ventouses , „ *ï"* '"* servent à s avancer quand elle est hors de l'eau. Très utilieée iadis pour pratiquer des saignées ; Les Trichines, petits vers de la gros- seur d'une têted'épin- gle, parasites du Porc, et qui, en cas de cuis- son insuffisante de la chair de cet animal, passent dans les mus- cles de l'Homme et produisent alorà la grave maladie de la trichino^ ; L'Anguillule, qui peut revivre après un dessèchement de 27 années. Ce ver pro- duit la nt«tte du blé. mais s'attaque aussi au seigle, à 1 avome, à l'oignon, à la betterave ; Fig. J 14. —Trichine» (très groesiee) logées dans un mnscTe. CLASSES INF^IEURES DU RÈONE ANIMAL 125 mentnoird'une douzaine de pouces, et que les gens regar- , dentcommedes crinsdeCheval ^ m,. I16.-L. D»^,,™»^ de l'Hoinme. Les œufs de ce ver se dé- veloppent dans la chair du Porc (ladre- rie) ; quand on nange de cette chair Uldre, ^^^- l'^.— Le Ténia, («, tête; 6, anneaux.) on risque d'être envahi par ce parasite • 50 Les échinodermes Ces animaux sont remarquables en ce que les parties qui les composent sont disposées comme des frayons autour d'un axe iCentraL Ils sont recou- verts d'une enveloppe : solide, calcaire, hérissée de , pointes ou d'épines. Les deux espèces suivantes sont bien connues : L'Oursin, qui a la for- me d'une boule aplatie, .,^, d'environ deux pouces de ^*ïïd-"^7d"eJilpt*t.r°''''''*"^*^' "* recouverte 196 ZOOLOGIE d'épines. Cet animal vit dans les fentesdes rochers ou en des trous qu'il creuX «e; des plantes mannes et de petits mollusques composent sa nourriture. On le trouve abondam- ment sur ies grèves du golfe Saint-Laurent ; h'EtoUe de mer, ou Aatérie, facile à recon- naître par son corps à forme d'étoile, ayant au moins 5 rayons ou bras 60 Les polypes ^^'}19.--Le Polypier du CîorwL (A droite, un polype grossi.) Vis. iaO.-La Méduse. CLASSES INFÉBIK/RES DU RÈGNE ANIMAL 127 n!l*^n?Z*r ?*"i ^^^'^^^' Leurs principaux orga- «es 8ont des tentacules qui servent à capturer^es proies dont lia se nourrissent. proieH Parmi les 3000 espèces de polypes qui existent il v en a b«iucoup qui ont des formes^^^éir^J^^et des habitudes tr^ curieuses à étudier. Tr4 Sent JU vivent en colonie sur un support commun Cuns Jt de consistance «^latineuse, transparents et «Sois brif lamment colorés, comme les joiierjf A«u4î U^ autri;; 3e no™r'''^'!i-^.lf'^'^ (ou poIypier).deq^l ^ve^ de nombreux individus, comme cW le cas pour le Jw perre colorée et utilisée en bijouterie maS^ «ni rffl' vm.nt ressemblait à un végétaray;^^ même^deslerrs ^rSll'"? •*'°\^^ P^'^^P^ distincts). DÏutî^de cS polypes unissent par constituer, dans la mer ^ récife formés de leurs enveloppes calcaires. ^ 70 Les éponges Autrefois, on classait les éponges parmi les véirétaux saisir leurs proies. foutes jeunes, elles ont la forme de petites boules agiles dans les eaux; plus tard, elles 1 se tixent sur des ro- chers et se développent chacune en une épon- ge ou colonie d'épon- gés. Ces animaux sont de consistance gélati- neuse, à filaments cor- nés sur lesquelles sont placées les cellules vi- vantes, qui se nourris- «%. m. -L'Eponge, sent à même le courant d'ean nui i^ u • -ent. !« éponges diti^toriTrotenHirr; 128 ^JSOOLOOII de la Méditerranée et de la mer des Antilles ; maie il fant, avant de les utiliser en cette qualité, leur faire subir un traitement particulier. . 80 Les animalcules microscopiqnes Avant que l'on eût inventé le micrcMcope, on ne soup- ^AiAMlteÉttiA^ çonnait même pas l'existence au «l'onde des "iniiniment petits", que l'œil humain n'est généralement pas capable d'apercevoir. Ces animal- cules, qui composent le groupe des protozoaires, Forment un grand nombre d'espèces différentes et pul- lulent partout Beaucoup de ces espèces vivent en parasites dans les diverses parties du corps de l'Hom- me et des animaux, et leur occasion- nent parfois dès maladies redou- tables. -,w«r—— ^- Ces animalcules, par la simpli- Fig. 122.— Les NootUuqueB. cité de leur organisation, sont au bcû de la série animale. Il« n'ont aucune trace d organes, et ne manifestent leur vie que par les fonctions du mouvement et de la nutrition. Chaque espèce a des habitudes très curieuses à étudier. ^^ Des groupes nombreux constitués par ces petits êtres, nous mentionnerpns seulement: 1°. les Infuaoirea, pullu- lant dans les eaux, douces ou salées, qui contiennent des matières organiques en décomposition; 2", les NoctUuqttee oui, de plus forte taille, atteignent la grosseur d'une tête d'épingle. Ils se multiplient parfois au point de donner à hfc mer une teinte rouge ou laiteuse durant le jour, et de la rendre, la nuit, lumineuse ou phosphorescente. Ce f phénomène de la [>hosphorescence de la mer est particu- ier aux mers tropicales; on l'observe pourtant quelque- fois dans le bas Saint-Iaurent, au moins depuis Tadouœac. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES IiraiODUCTi6H-GWnér»lit^ sur ITiUtoire MtureUe. ZooLoo»— Xotiona prëUmioures Fhges . 1 3 PREMIÈRE PARTIE ANATOmi KT PHTSIOLOOU Vue d'ensemble aur Panatomie et I« phjrenlogie de l'Homme 4 Chapitm L-Dee priocipauz ëlëmente àmttoniqaes. . . 7 Chapitm II.-DeU digestion 10 CJhawtbb m— De la circulation du sang.... le Chamtbe IV.— De ia reepimtion 22 <^PiiBS V.-De l'absorption et de l'assimilation .'.". '. '. 31 Chapitab VL-Sëcrétions et excrétions. 35 Chamtbb Vn— Lalocomorionet8esorgane%. a» Ceapitbb VIIL—Du système nerveux 47 CBAtmM IX— Les organes des sens 54 DEUXIÈME PAKTIE COUP D'an, avz l« sfcoNi ahimal Généralités _. 72 Chapitbk I.— Les mammifères 7. 1* Nos animaux domestiques. l. ^e 8« Nos animaux sauvages. 79 *» Animaux sauvage d'autres pays ...........[ 86 i.t laO TABU OiNiRâUE DW MATltRlfe C^ffSM II.— Iilt «iMMtZ 8» 1* Nw nhwnr domMtiqoM. . . .^ i» I* Nm mMMUt MUTagM 91 » Qarituggiwiim # réifm» » GHAnni IIL— Lm liptikt et kt IwtnettM M CsAnm IV.— Le* poiMoiw. 10(> 1« No» I«iDél|MHU pOtMOM 101 t*.QwlqaM poimwM étnuifc'en 108 CBAPtru T.— Lm insactes lio 1» NwioaeetM 1m pltu intëraMuats. IIS S* QwlqoM Mueetn étr»BfM«. 118 Cbaribb VL— Lm daapes inférieniM du règM Mimai. ... 119 1* LetwuigBées. ItO 9» Lm enwtMës. . . .« 191 9» Lm nu^aaqiiM 191 4* LMTWt 191 9* Lm étiiSnoàÊKmmf 19» 6*LMK*ypM 196 7» Lm ifoagtê 197 8" Lm uimalealM inicroMiqitiqnM 19S