CIHM Microfiche Séries (IMonopraphs) ICMH Collection de microfiches (monographies) CaiMdian inatitut» for Historieal Mlcroraproduetions / Institut cafMdiMi d« microraproductiofM MstoriquM Tht imtitiit» hM MMmpHd to «klién tlw tam origiml iforfHniInfl. FwtMrM of Mt oopy wliMi OftfMiHMptinllMI lifnHiMiitly ckMti «M MMMl RMthod ef fHMim, M 0 0 Colourad ee«M«/ Cewn CoHwmm □ CwMnrMtwvd and/or laminMid/ Cwiwrtim rMMirto at/te« paNievIét D CoMT titto nutritif/ D □ ColoMwd ink (i.c. oth«r «an Mm or Madi)/ Encra dt aeulMir (U. Mittt «M Mmw Ml noéra) □ ColoMrad piMH and/or ilhmratiem/ nanehai «t/eu illuttratism an aoutatir □ BoMid wMi othar matarial/ RaM avac d'autras docummii □ Ti#it Mndint may catM diadom or dtolortion aloni intarior mariin/ U nNiira larréa paut cawar da l'ombra ou da la dbtoraionlalonfdalai □ Mank laavai addad dorinv raitoration nuy wHMkidiatajit MNianavar poMiMa, dMw I lomitiadfronfilniinf/ II) lor* d'vna rattatiration apparainant dam la mail. lon«ia eala «tait pooiMa. ca* papa n'ont □ Additional commanti:/ Commantairas tuppMmantairat: TMt itam it fHmad at ttia raduetion ratio iliafitad halow/ Ca doaumant a«t filmé au tau» da réduction indHirt ci daiiuiu. 10X 14X 1IX 12X itx n L'Institut a Itiiaété «l'il daaat daMw .OMqOi I la méthoda normaia da fHmaia iont ci danou>. D 0 •n^Aorlaminatad/ at/oypailcMléa» •tiiMdorfond/ 0 □ Ouaiityofprintvaria*/ Qualité inéflBia de l'impranion □ ContinuoM patination/ Npination eontimia □ Indwdat indaxtaa)/ Comprend un (das)indax Titia on haadar takan from:/ U titra da l'an-Mta provient: I jTitle paie of loue/ PHtdatitradelalivraiMn □ CaptionofiMue/ Titra de départ de la Hvraison D MnMque (périediqum) de la livraiMm ax 26X ax XX 24X 2tX D 32X TiM oopy fHniMl har* haa bMn raproduoad thanks to tha ganaroahy of : National Ubrary of Canada L wamplairo fHmé fut raproduh grtea à la Oénéroalté do: BlbllotlW^ua nationala du Canada Tha imagaa appaaring haia ata tha baat quailty possibla eonaidarino tha condition and lagibUlty of tha original copy and bi kaaplng «vhh tha fHming eontract spaelfleationa. Original coplaa in printad papar eovara ara fNmad baginning wHh tha front eovar and anding on tha iast paga with a printad or Muatratad impraa- •ion. or tha baek covar «vhan appropriata. AH othar original coplaa ara fUmad baginning on tha first paga wHh a printad or Hiuatratad improa- •ion, and anding on tha laat paga with a printad or Hiuatratad Impraaaion. Tha laat raoordad frama on aach mieroficha •haN contain tha symbd — »• (maaning "CON- TINUEO"), or tha symbol y tmaaning "END"). wMchavar appHaa. Mapa. piataa, charta. ate., may ba fHmad at dHfarant raduetion ratloa. Thoaa too larga to ba antiraly inchidad in ona axpoaura ara fNmad baginning in tha uppar iaft hand comar, laft to right and top to bottom, aa many framaa aa raqubad. Tha foHowlng diagrama iihiatrata tha mathod: Laa Imagaa auhfantaa ont 4té raproduitaa avac la phM grand adn, compta tanu da la condition at da la nattaté da i'anampialra filmi, at an conformité avac iaa conditiona du contrat da fNmaga. Laa axamplalraa originaux dont la couvartura wn paplar aat impriméa aont fHméa an commençant par la pramiar plat at an tarminant aoit par la darnièra paga qui comporta una ampralnta dlmptaaalon ou dlHuatratlon, aoft par la aacond plat, aalon la caa. Toua laa autraa axamplairaa originaux aont fHméa an commençant par la pramièra paga qui comporta una ampralnta dimpraaaion ou dlHuatration at an tarminant par la darnièra paga qui comporta una taHa ampralnta. Un daa aymbolaa auhrants apparaîtra aur la darnièra imaga da chaqua mieroficha, selon le cm: le aymbole -♦ signifie "A SUIVRE", le aymbole ▼ signifie "FIN". Las eartaa, planches, tabieeux, etc., peuvent être fHmèe è des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduH en un seul cUché, il est fUmé â pertir de l'angle aupériaur gauche, de geuche è droite, et de haut an bas, en prenent le nombre d'Imagée nécessaire. Les diegrammes suhmnts Wuatrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 MKROOOrV RHOUmON TMT CNART (AN» ond BO TEST CHART No. 2) 1.0 1.1 Itt lit u \M lu lu US. 12.5 1-25 lu L6 JE /1PPLIED IN/MGE Inc tCU E' est un morceau de dîîaÏ.eur^""'"*" ""'*""**'* '°"*^"*'"' "" P'*" '^^ '*'^"'" *^ "" ?«»««=« — 7 — l'irUel'Lw"*"'*"%"'*''^''^ probablement pas le quart de celui de 1 éinnette noire. Cette proportion donnerait pour toute la tr" ^^.^"""^ 101.718,617 cordes, équivalant à 61 biU ons 31 millions, 170 mille, 200 pieds mesure de planche Vépmette blanche peut fournir un contingent plus considérable ^"une S «"Perfideket 75 bilUons de pied! ne Lt certa nem^^ T^^ll^\ ne prenant que les arbres d'onze pouces de drr5:dirf;ulp^^^-^^'^^^ encore dans les t.tesdermillions Dans la partie méridionale du territoire d' Abitibi, ou dans une aire d'enWron 15 000.000 d'acres, cette épinette atteint d^'men sions qu, la rendent égale à la plus belle épinette des région^ du centre et du sud Au cours de ses explorations M. KenTô^stt hvan a vu des arbres mesurant jusqu'à cent pieds de longueur et vingt pouces de diamètre. Ce bois est sain, les arbres sont^énér^- lement f»n.s branches jusqu'à une grande hauteur et des plus propres à faire des billots de sciage de première classe. Il y a dans œS part.edu territoire d'Abitibi suffisamment de bonne épinette bkn- che pour faire une trentaine de billions de pieds de sciage de qualité supérieure. * i""*"»: Le cyprès, ou pin de Bank, est un autre arbre passablement abondant dans la Région du Nord. On en fait surtout L dormants de chemins de fer. A seulement deux dormants par acre en moyenne, il y a là de quoi faire plus de 320 millions decesdorm^nts ou assez pour garnir plus de 150,000 milles de chemin de fer Les botanistes représentent le cyprès comme un arbre rachiti que, court, branchu Cette description ne s'applique certainement pas au cyprès de la région du lac St-Jean et du Saguenay. où cet arbre atteint une longueur considérable et un diamètre qui le rend propre à fdre de beaux billots de sciage. Dans un chantier de la nvière au Rat. en 1898. on a abattu un cyprès qui a donné en Ion gueur quatre-vingt-onze pieds de bois utilisable. (1) cinq billots de sciage et deux dormants. Il mesurait quinze pouces de diamètre à la souche et plus de sept à quatre-vingt-onze pieds plus haut Dans les "brûlés" etles "renversis" descantons Albanel et Pelletier, dans (1) Voir Rapport du commissair» des Terres pour 1898. p. 92. — 8 ceux du canton Dolbeau, l'on peut compter par milliers des cyprès mesurant de quarante à cinquante pieds de longueur et de sept à huit pouces de diamètre au petit bout. Le quai de Tikouapé, à St- Méthode, est fait presque tout avec des pièces de cyprès de quinze à vingt pieds de longueur et de huit à douze pouces carrés. Aux moulins des Escoumains, on a scié durant plusieurs années des billots de cyprès qui donnaient de bonnes planches qu'on exportait aux Etats-Unis. On en scie encore dans les moulins du lac St- Jean. Les dormants de cyprès sont de plus- en plus recherchés et appréciés, au point qu'on peut maintenant les transporter en chemin de fer de Roberval à Québec, distance de 190 milles, et les vendre à des prix qui laissent une bonne marge au profit. Quand le cèdre viendra à manquer pour fournir les immenses quantités de dormants que demandent chaque année les chemins de fer, l'un de ses princi- paux succédanés sera incontestablement ce cyprès, que la Région du Nord pourra fournir durant longtemps. Les belles épinières de la vallée du lac St-Jean ont été épuisées par les scieries de Chicoutimi, mais en d'autres parties de la Région du Nord, il reste encore joliment de ce bois. Le recensement établit qu'en 1901 il a été fait dans le comté de Chicoutimi-Saguenay 54,182 pieds cubes de pin et 1,217,000 pieds superficiels de billots de sciage. Mais c'est dans le nouveau territoire d'Abitibi, depuis la ligne de faîte jusqu'à une cinquantaine de milles au nord, que le pin se trouve en plus grande abondance. Cette aire embrasse environ 6,500,000 acres de terrain, ce qui, à la minime moyenne de 50 pieds à l'acre, donnerait 325,000,000 de pieds superficiels. Le pin est dis- persé sur tous les coteaux et ne peut s'exploiter d'une manière pro- fitable que simultanément avec l'épinette ; mais il n'en existe pas moins et il pourrait même alimenter des opérations importantes dans les terrains élevés et secs qui environnent plusieurs des lacs. Le cèdre est un autre bois qui se trouve en plus ou moins grande quantité dans la partie méridionale de la Région du Nord. Comme le pin, c'est dans le territoire d'Abitibi qu'il est le plus abondant. Le plus beau se voit autour des lacs et le long des rivières. Seu- lement dans la partie sud-ouest de l'Abitibi, il y a suffisamment de ce bois pour faire une vingtaine de millions de dormants, une couple — 9 — de millions de pieds cubes de bois carré de huit à douze pouces de face, sans compter de grandes quantités de pilotis, de poteaux de télégraphe, de piquets et de perches de clôture. Des bois à feuillage décidu, le bouleau est de beaucoup le plus abondant dans toute cette Région du Nord. Il y en a partout et en beaucoup d'endroits il occupe exclusivement tout le terrain. Jusqu'à présent le bouleau n'a servi qu'à faire du bois de chauffage et du bois à fuseaux ; mais le temps n'est peut-être pas éloigné où l'on finira par apprécier sa valeur comme bois d'ébénisterie et même pour la tonnellerie. Dans la forêt vierge, ou dans les endroits où il a poussé parmi les essences primitives, on voit beaucoup de ces arbres mesurant jusqu'à vingt et même trente pouces de diamètre, (1) d'une longueur suffisante pour donner chacun trois billots de treize pieds. A nord du lac St-Jean, notamment dans ' . partie inférieure de la vallée de la rivière Alex et des rivières Péribonka, il y a d'im- menses quantités de ce gros bouleau, qui pousse dans les flancs de montagnes et les bons terrains élevés. Il y en a pareillement à plu- sieurs endroits le long de la rive nord du Saguenay. Mais, en aval de cette rivière, ce sont les forêts du cap St-Nicholas qui offrent le plus d'avantage à l'exploitation du bouleau comme bois de sciage et d'ébénisterie. Le havre de St-Nicholas offre toute l'accommodation désirable à la navigation et les forêts de gros bouleaux qui l'envi- ronnent pourraient fournir des beaux billots en quantité presque illimitée. Il y a d'aussi beau bouleau à l'extrémité ouest de la région qui nous occupe. Le long de la Mekiskan (2), dans le ter- ritoire d'Abitibi, il y a suffisamment de ce gros bouleau pour faire des milUons de billots de sciage. Quand cette contrée sera rendue accessible par la construction des chemins de fer, ce bois fera tout probablement l'objet d'une exploitation considérable. Le peuplier et le tremble sont aussi des essences très répandues dans la Région du Nord. Il y a des forêts remarquables de gros trembles entre la rivière aux Rats et la Mistassibi, dans la contrée du lac St-Jean. Ces arbres atteignent jusqu'à denx pieds de diamè- tre, mais la moyenne est de quinze à dix-huit pouces. Ce bois est (l) Voir Rapport du Commissaire des Terres pour 1898, p. 104. 5!L£.'1!* !f J""? ^"f '^"^' °F. désigne la par* " lu fleive Nottaway, com- igami. he Dr Bell l'appelle prise entre la aussi rivière ' hauteur des terres ' Bell." et le lac Me — 10 — sain, remarquablement exempt de veines noires, et ferait des sdaees de premier choix Cependant le plus beau bois de cette espèce^ TT r ! ?"'*°''' ^'^^^^'' °^ " -^^^'-nt jusqu'à trent^ces de diamètre et de cinquante à soixante pieds sans branches, n y a hZ'^i IT!" ^1 "^ ^^^"'^ "'■^'•"^ P°"^ f^i« «ne dizaine de billions de pieds de planches qui pourraient êtr« utilisées pour la meublene et pour les caisses d'emballage. Ce peuplier pourrait aussi être utilisé pour la fabrication de la pulpe à la soude. IlTy a pas d endroit où cette industrie pourrait se procurer sa matière première aussi faalement et à aussi bon marché, si ces forêts étaieS rendues accessibles par la construction d'un chemin de fer descendant du sud au nord dans la vallée de la Mékiskan jusqu'au larMattaî gami. ^n ne prenant qu'une lisière de cinq milles de chaquecôté du chemin de fer, on pourrait aisément trouver de 25 à 30 millions de corde- de ce beau oeuplier. Le amarac, ou épinette rouge, est encore plus abondant que le ^^'ï^^'^Ve ^ P'r '^*"'' ^'^"^^ °°* ^*é desséchés par le fameux insecte (Saw-fly. JV^aius Bricksonii) c^ni a répandu ses ravages dans toute cette Région du Nord ; mais ceux de ces troncs desséchés quî ne sont pas encore atteints de pourriture, pourraient être utiiisés pour plusieurs fins, notamment pour faire des dormants de chemîs de fer^ Seulement dans le territoire d'Abitibi, il y a suffisammeni de ce bois pour faire des millions de dormants. Dans tous les ^ lesjeunes arbres, qui ont été presque tous épargnés par le sinistré insecte, continuent leur croissance et fourniront avant peu d'annéls leur contingent de bois vert à l'industrie forestière L^ chiffres suivants représentent une estimation très modérée des produits que les forêts de la Région du Nord peuvent fournir au commerce de bois : " Billots de sciage Pin blanc et rouge 325.000.000 pieds superficiels Cyprès 10,000,000,000 " " EP»"e"e 35,000.000,000 " '< ^«'iPÏie'" 10,000,000,000 " ^^^^^ 10,000,000,000 '« 65,326,000^000 f — 11 — Boisa Pulpe Epinette noire 406,874,470 cordes Epinette blanche 15,000,000 Sapin 101,118,607 •• P««PÏ»er 100,000,000 «• 622,993,077 Dormants Cyprès 320,000,000 morceaux Cèdre 60,000,000 370,000,000 Dans le territoire d' Abitibi, le sapin fournira, en sus de ces quantités, plusieurs millions de pieds de planche pour les usages domestiques, à mesure que ce territoire se peuplera. Les explorateurs ont constaté l'existence du merisier jusqu'à une cinquantaine de milles au nord de Betsiamites, à une égale dis- tance au nord du lac St-Jean, où ils ont vu des arbres mesurant vingt-quatre pouces de diamètre et il y en a pareillement dans la partie sud du territoire d' Abitibi, ainsi que du frêne et de l'orme ; mais ces différentes essences ne sont pas en quantités suffisantes pour en faire un article de commerce ; elles serviront aux usages domes- tiques, quand ces contrées seront colonisées. 2. RÉGION DU Centre Pou: ce qui regarde la variété et la qualité du bois, c'est incon- testablement la plus riche. Les forêts de cette région ont une su- perficie de 31,649,682 acres, ou 302,745 acres de plus que tout le territoire de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick, qui n'ont collectivement qu'une superficie de 31,346,937 acres. Elle est limitée au sud par le fleuve St-Laurent et au nord par le 48e de latitude. Toutes les sortes de bois de commerce qui croisent dans la pro- vince de Québec se trouvent dans cette région. Les conifères com- prennent le pin blanc, le pin rouge, le cyprès, l'épinette blanche l' epinette ioire, le sapin, la proche et le cèdre. Dans les arbres à — 12 — feuillage décidu, nous avons le merisier, l'érable, le chêne, le nover l'orme, le frêne, le hêtre, le bois blanc, le peuplier et le bouleau'. ' Le pm blanc figure au premier rang dans les forêts de cette ré- gion, notamment dans la partie ouest. Entre le Saguenay et le St- Maurice, ce bois est dispersé parmi les autres arbres de la forêt dont il ne forme qu'une partie infinie. Dans ces 5,004, 180 acres dé forêt, il y a probablement 25 à 30 millions de pieds de pin Les fo- rets de la région du St-Maurice sont plus abondantes et contiennent au moins 1.50,000 000 de pieds. II y en a pour le moins autant dans celles des nvières Rouge, du Lièvre et de la Petite-Nation. Us plus belles pinières, et de beaucoup les plus abondantes, se trouvent dans i^'i^^r^ifat ^"^^* t ^^ ^°"''''- ^^^ ^""'^'^ °°t ""« superficie de 14,696,690 acres. En moyenne, elles peuvent donner 2,000 pieds de pm à l'acre, ce qui porterait le total à trente billions de pieds Dans ces belles pmières, ils ne sont pas rares les endroits où l'on peut faire jusqu'à 10,000 pieds de pin à l'acre. Le pin rouge est un des arbres caractéristiques de la Région du Centre. Il pousse dans les plaines de sable ou de gravier, qui sont nombreuses dans beaucoup de parties de cette région • il forme de denses bosquets sur les flancs des coteaux où le sable et le gravier se sont accumulés, de même que sur les pointes graveleuses faisant sailhe dans les lacs. Il y a suffisamment de ce bois pour faire sept ou huit billions de pieds superficiels. Le cyprès se voit dans beaucoup d'endroits, dans les terrains graveleux et rocheux, surtout dans les p'aines sablonneuses qui ont été jadis dévastées par le feu. Il est loin d être aussi beau que le cyprès de 1' Région du Nord, surtout celui de la vallée du lac St- Jean, mais presque partout il pourrait faire des dormants de chemins de fer. Il devient plus beau et plus gros à mesure qu'on avance au nord. Ce bois pourrait donner aisément 150,000,000 de dormants dans la Région du Centre. Dans la partie orientale de cette région, l'épinette blanche est quant au nombre, l'essence qui domine, notamment dans la contrée du St-Maurice. Elle est comparativement moins abondante dans le territoire de l'Ottawa, mais elle est généralement plus belle plus longue et plus grosse. Seulement de la première coupe, il y a dans cette Région du Centre assez d'épinette blanche pour faire soixante 18 — billions de pieds mesure de planche, en ne prenant pas de billots ayant moins de huit pouces de diamètre au petit bout. En sus, il pourrait être fait dans les têtes plus de quinze millions de cordes de bois à pulpe. Il y a autant, sinon plus, d'ôpinette noire capable de faire du bois à pulpe et l'on peut sans crainte estimer à vingt millions de cordes la quantité qui pourrait .se f.îire dans la région en question. Les gros arbres de cette espèce, qu^ croissent en assez grand nombre dans les endroits plus propices, peuvent faire des mâts, de la char- jiente et des dormants de chemins de fer. Le sapin „blanc {Abies balsamea) est très commun, surtout dans les terrains humides de cette région. En tenant compte du fait que ce bois est presque toujours affecté par la pourriture, on peut estimer son rendement à ôOO millions de pieds pour les billots de sciage, et 2, .500,000 cordes pour le Iwis à pulpe. La pruche {Tstcga canadensis) ne se voit guère au delà du 47e degré de latitude. C'est à peine si au nord de cette ligne on en trouve quelques bosquets dans les environs du cap Tourmente. A l'ouest, cette essence monte au nord jusqu'à la rivière Keepawa. Entre ces deux points extrêmes, la ligne de démarcation fléchit un peu et décrit un demi -cercle pas.sant au sud de la rivière Mattawin, dans la région du St-Maurice. Ce bois, qui ne pous.se nulle part en Ijosquets, comme les anciennes " pruchières " de la Région du Sud, est généralement gros et long. Il pourrait fournir à l'industrie des sciages une couple de centaines de millions de pieds, ou l'équivalent en bois de charpente. Il pourrait aus.si fournir à la tannerie des centaines de mille cordes d'écorce. Malheureusement, la pruche ne flotteque peu, en sorte qu'elle ne peut être utilisée par le commerce que dans les endroits où la flottaison n'est pas longue et dans ceux où le transport peut se faire par chemin de fer. Le cèdre ( Thuva occidentalis) croît dans toutes les parties de la Région du Centre. On le trouve disséminé un peu partout dans )a forêt ; mais sur le bord des lacs et des rivières, il forme souvent des fourrées presque impénétrables. Il occupe a«.ssi les dépressions et les platières marécageuses qui se voient presque partout entre les collines rocheuses et il y a de va.stes savanes qui .sont exclusivement recouvertes par cette e-ssence. Il y a beaucoup de ces arbres qui sont ! i — 14 — de chemins de fer. éllp^LT^^^'T^ '^ '«'- des doLlts des pièces équarries pou^ler^rucs i? if" ^'f "^"- «» ment brication dr^XJ. 'ZlVr'''' ^^^^^y^^^^lT bres fournissent des piquets e H ""'' ^"" ^^« PJ"« Petits ar- mant le bas chiffre de^deux do- P*^*^,^*^"^ ^^ <^10ture. En pre- y.a dans la Région du centre .IT ' '^"^' ^" "^oyljl -axante millions de dormantr^s^"^^^^^^ Pour faire atteindraient au moins le chiffre de difl^ ^"^ '^'*' électriques donneraient du bardeau par Lïin ?^"'°"' ^' ^^' «n^s creuses ,rP^.%^^-"'-«depiedsTui:st"b:istr?'"°"; ^^°"*- "- les viaducs, des myrades de piquets e^Z^^ ^^' ^" ^'^"^^"te ou aurez une idée de ce que le cèdre ^71 d ^^^^ ^^ ^^^^^ures et vous nir à l'industrie forestière ^" '' ''^«•°" ^" Centre peut four! Les bois francs sont disoérs^* nr« . mais en quantité bien moindre ml 1^^!'^°"* '^^"^ ^tte région près le quart de la yé,^ Z^^'''''' "« ^--ent à'^ ,' ,rrr^'^"-^ l^ forêt situé erdehorsl?r'^ d'exploitat^„' les fins de colonisation. *• '^*'* terrains occupés pour Le merisier est l'esoèpp lo ^i Ht dans cette espècecV^ie me^t b^n"'?^ f "^ '^^ ^''^ ^--s. porte en nombre. U plus beau eéuér^l "^"'^'''^ ^"' ^'^«- dans les territoires du St'-Mauriœ ;t^'eTo^^^^^^^^ r^"^^°*' ^ ^^"-^ (i9r/«/a /^,,/«) est moins abondant on !' ^^ "^"«^^^r rouge •autre espèce, mais il est gSkmlT"' '^P^"^"' ^"^ -«lui de de rottawa. il atteint juiu^ 'enTe ' ^ ' f'' ^^"'^ '« territoire culant sur ,a faible moy^^de .^^^^^^^ ^^ ^'^^tre. En c^! q^e les arbres de dou.e pouces de2mttir;ri '"/^ P^^"-^ 000 de pieds de merisier dans la Ré^iZdu'r \ ^ "' ^^ ^^'«OO.- Le bouleau (Be^u/a paôyriZafdA '"^^ aire du bois à fuseaux ou def ^dll !/r"''°"« ^"«««"tes pour de pieds, ou 250,000 cordes. Cetfe r",^"f' ^°""«'- 150.000,000 f^«'« < la forêt primitive. I,es ta Ihs ^ "' ^^'"P'-^nd que le partie des terrains dévastés par le fêu^"' "''"P""' ""e si grande P feu pourront avant longtemps — 15 — en dts nie lus lis "a- r- e- il •e is s donner une quantité beaucoup plus considérable, sans compter un approvisionnement pour ainsi dire illimité de bois de chauffage Dans la famille des érables, l'espèce la plus abondante est l'éra. ble à sucre (y4cer saccharinum) . C'est aussi celle qui atteint géné- ralement les plus grandes dimensions. Pratiquement parlant l'éra- T .^ u^.^'^T '^'"'y'''^*^^ "e se trouve pas dans cette région. L érable bâtarde, ou plaine (Acer rubrum) se voit presque partout dans les terrains bas. J'estime que la famille des érables pourrait fournir au commerce autant de bois que celle des merisiers, sans compter d'innombrables quantités de combustible pour les usages domestiques et la distillation pour la préparation des produits pyro- lignenx. ^' Le bois blanc ( Tilia ameticanà) ne se trouve, à proprement dire qu'à l'ouest de la rivière Rouge. Il croît généralement dans lé même terrain que le merisier rouge et le gros érable, c'est-à-dire dans un sol nche. Beaucoup de ces arbres mesurent deux pieds de diamètre. Souvent ils poussent en touffes et dans ce cas le diamètre est moindre. Quant à la longueur, elle est pour ainsi dire uniforme chez les arbres adultes et toujours considérable, excédant générale- ment cinquante pieds avant d'arriver aux branches. Cette essence pourrait fournir plus de 100,000,000 de pieds de bois de commerce La famille des peupliers est représentée par trois variétés • le peuplier baumier (^Populus balsami/era) , le tremble {Pbpulus tremu- lotdes) et le liard, {Populus grandidcntata) . Dans la forêt primitive et les très anciens "brûlés," ces arbres atteignent des dimensions im- posantes et peuvent donner de beaux billots de sciage Le liard qui ne croît que dans le sol riche et frais des platières, est toujours gros. Si ces bois étaient flottables, la Région du Centre pourrait en fournir des millions de pieds à l'industrie des sciages et une cin- quantaine de millions de cordes à celle des pâtes de bois ou de la pulpe à la soude. Le tamarac {Lanx americatia) croît dans tous les terrains hu mides, accompagnant généralement le cèdre, l'épinette noire et le frêne noir. Ce bois, qui atteignait en beaucoup d'endroits de très grandes dimensions, a été détruit par l'insecte bien connu ^'Nema tus Ericksonir et n'a plus de valeur commerciale. Mais il peut fournir en abondance du combustible de bonne qualité. — 16 — qu'on avance vers l'ouest ^«^71*11^ , d'™«n«'on.n à mesure ^Jèv« et de ses tributaTiL r^^vo t en ^ !?*!*! ^' "* "^*^^ **" de quinze à dix-huit pou^', de dilmètr^ ^""'''^ u^ "'*"^' '"«°^'' à cinquante et même SxTL pieTde L„! T''^' '* '* ^"•'~"^« les branches. Ce boi, croît d«H,/V. "**' ^'''*"* d'atteindre l'Ottawa, même au ddà de L Ltl h ? f ^'''''•'' ^" ^'^^^^''^ de aussi on trouve le frtne „il ''"î'"' ^"'^ 2"'"^«- P-^out l'autre -l^ce^mai/^tiTonVerZ lirï ^ •-^^« «»- espèce croit dans les savannes et le t '' ^'"" ^*™'^^<^ Région d.. Centre il , a PouTl^^oi;:! ^UHr^^^^^^^^ '^ deux espèces de frêne. """ions tie pieds de ces d. W„e. C« ormes »",;;™t"~:P,''™<'™'» «û U n'y a pa» •rb«, qui dominent la ^1^"^^^^^""'' " """""^ do» rivières, cette espèce mZT °»»» '=» ri^es platière, forme sur la même InX^T^oTZ^Z ""' """"""^ ""■"" de 200,000,000 de pieds de ~ „™ h ^T. '"'"'='■ " >■ = Pl"» 1- parties ^périeu^S des^U^du LiL f!"" "" ^"^ « »' sont jamais „„d„es accès ,lbirs^rcl,t„Ldrférr'"'°r °""" mune et la tonnellerie pour les barils à Tariue ^ùrlT^'"^ "'?" limenter pendant longtemps * '*' ^"°' « =• dan.e^rmmet1.d?ml;f 1,"r 1^"T """" «• '" »'"» ^-o- .■intérieur des grandes Lts'd^ l^'ZTtZT^'""-''"' des marais (Buera. p,i„u.. Q,.,rcu, «-wjf) « "„.!,?" "îî"' comparativement abandante, même nh.V .'k^^. ""* '"?*« roux, dans la vallée de la rivlèr^Xl^v^" Vv"" d '" >!!■ ="*■" tout le territoire de l'Ottawa en n,„„,T,7 " 5^ " de ces bo,s dans for^tière pourrai. ProbaSe« .'"C rr^'dT'a- "J''"""^™ de pieds de chêne. trouver une douzaine de millions U noyer tendre (/u£-/ans citierea) est tm ;,rK. presque partout dans les forêts situées i TJ J. ^"' "^ '■'"*=°"*'-^ jusqu'à la latitude de la cUé d Oft! îf' ^"^ St-Maurice et «nillions de pieds de bon tÏÏ l^in^t;. ' dJL'nrbi:::^ ^"^'^^^ — 17 — l^hkXTt ( Fagiis fenuginea) est a«wez commun dans le» forêts de la Région du Centre, de Québec en allant vers l'ouest jusqu'à l'Ottawa. On en voit de très beaux dans le comté d'Argenteuil ainsi que dans la partie méridionale de Labelle et Wright. Cette es.sence pourrait fournir 15,000,fK)() de pieds de beau bois pour l'é- bénisterie ainsi que pour les Iraiseries fines de maisons et autant de donnants de chemins de fer pour l'exportation en France, où ces dormants sont en grande demande. Eu récapitulant les détails donnés pour les différentes espèces de bois qui se trouant dans la Région du Centre, on forme les totaux suivants : Billots de sciage B«la M**» I Pin blanc 30,3'.'5,000,000 pds. sup. Pin rouge 7,600,000,000 Epinette blanche (;0,UO{».nnO,000 Pruche 20().(HX),0()0 " S>H,026,000(>,00 " Bel» <■»• Merisier 30f),00(),f)00 " Erable 300,000,000 Chêne 10,000,000 " Orme 200,000,000 Frêne 125,000,000 «' Hêtre 15,000,000 •' Noyer tendre 5,000,000 Bois blanc 100,000,000 Bouleau 150,000,000 Peuplier 250,000.000 " 1,445,000,000 " Bois à pulpe Epinette blanche (têtes) 15,000,000 cordes. Epinette noire 20,000,000 Sapin 2,.500,0OO Peuplier ,, .50,000,000 «7,5(X),U00 " li ! 1> ! I r II 1 S f — 18 — Cyprè, Cèdre ^•'^'."W'OOO morceaux Hêtre.... 60,000,(K)0 16.0f)0.000 î*2r>,ooo,ôôo .. Cèdre JO.OOO.OOO fardeau ^o's pourviaduc Cèdre. . . Mite Région du Centre. ' "' '" '»"<;« de, for«t., de ■1— RtelOK DU SiD • Perficie7ll'iV"M,8î^°ltefl^ P^^u'elle n'cmbra.s«e uu'„„. territoire forestier F??' " «^"'«"'ent 7.;{4 po«r^»nV "" ;-"».o„s ,„a»i c„,„«,erdt'° :"t' .'*"«'--■ " "..é" de, dT ■^ °-p=-. Où ,o„ a „.e,„; t r :rd:tr:« "r-^- ^' ^ «^"»q pieds de diamètre - 19 - et de pliw de cinquante piedi* de longueur nan.-* branchen. Dan» ce» «ol» riche», le cèdre poisMe en abondance remarquable et dont il est difficile de .se former une idée, sauM l'avoir vue. Devant la conmii»- sion de colonisation le garde-forestier Aquilas Lajoie a juré que "dan» une étendue d'environ deux acre», dan» le canton Hamilton, M. Robert Sinclair a coupé 2,fH)(> billot» de cèdre et quelque» billot» d'épinette. d'un toisjige moyen de cent pied». Plusieurs de ces billots de quatorze à quinze pieds de longueur et parfaitement sains, mesu- raient de 45 à 48 pouces de diamètre à la .souche et de W à .'JT pouce» de diamètre au petit bout. M. Sinclair a aussi coupé, au même en- droit, 340 morceaux de cèdre équarri, de 10 x 10 et 12 x 12 pouces et de 10 à 15 pieds de longueur, et 600 dormants de chemins de fer." Il est facile de vérifier ces faits en examinant les souches, que l'on IHTUt encore voir dans le voi.»inaRedu fronteau du lot 10 du Vie rang du canton Hamilton. Sur le lot 5 du 1 le ranj? du même canton, on a trouvé 20,000 billots de cèdre et d'épinette, 12,00(> billots de me- ri.sieret de gros bouleau,— ces billots mesurant en moyenne 100 pieds chacun,— et 6,000 dormants de cèdre. Sur le lot voisin, numéro 4, on a trouvé 20,000 billots de cèdre. Sur les lots 17. IS, 19. 20, 21 du He rangdu canton Humqui, environ 120 milles à l'ouest du canton Hamilton, M. Jos. Thélierge a juré qu'il y avait assev! de cèdre e< d'épinettre pour faire 55,0(K) billots de 50 pieds chacun, ou 2,750,000 pieds de bois sur 500 acres de terrain, ce qui fait une moyenne de 5,500 pieds à l'acre, sans compter les dormants et le bois à pulpe. Dans la région du lac Téiniscouata, les officiers du ministère des terres ont mesuré des billots d'épinette blanche qui avaient jusqu'à trente-sept pouces de diamètre au petit bout. L'épinette de la Beauce et de Compton est au.ssi trèb belle. Dans la Région du Sud, l'industrie, forestière peut sans crainte compter sur les quantités suivantes : Billots de sciage Boia mous i Epinette blanche 12,000,000,000 pds. sup. Pin blanc 75,000,000 12,075,000,000 > î - 20 — ■••■«■rai Merisier Erable .".**' 100,000,000 Orme 50,000,000 Frêne \\[ 20,000,000 Hêtre ' " 5,000,000 Bouleau ..*."*, 10,000,000 Peuplier \\'\ 25,000,000 15,000,000 Epinette, blanche et noire Sapin °"* -^0.000.000 cordes Peuplier 10.000,000 ■< 5,000,000 " formants Cèdre, nombre... Hêtre " ...'.'."," 150,000,000 5,000,000 Cèdr. ^'''«'^^Povr/ils e/ecMy„es 7,500,000 fardeau Cèdre en billots.... 500,000,000 ^ois carré Cèdre pour charpente et viaducs d. chemins de fer ^'^aucs de "-« pour l'éMnîsterie ou N ^ """ """» ^Jons dans l! ^ PreMiue la couleur de ™cat„ !,"""«''""• "^« -,e„b,e, j"! '■" f°- 4"i terau des meubles — 21 — RÉCAPITULATION Résumons maintenant les données fournies pour les trois régions, pour établir aussi exactement que possible la richesse forestière de toute la province. Nous avons les quantités suffisantes : Billots de sciage B«Ib moiiB I Pin blanc 30,725,000,000 pieds Pin rouge 7,500,000,000 " Epinette 107,000,000,000 " Cyprès 10,000,000,000 •' Pruche 200,000.000 " 155,425,000.000 Billots de sciage B*la dars i Merisier 400,000,000 pieds Erable 350,000,000 Chêne 10,000,000 Orme 220,000,000 Frêne 130,000,000 Bois blanc 100,000,000 Bouleau 10,175,000,000 Peuplier 10,265,000,000 21,650,000,000 Bois à pulpe Epinette noire 426,874,470 cordes. Epinette blanche 50,0(X),()00 «' Sapin 113,618,607 " Peuplier 155,000,000 " 745,493,077 " Dormants Cyprès, nombre 450,000,000 Cèdre 260,000,000 Hêtre 20,000,000 r30,000,000 I — 22 — ^o^^ux pour/Ils éiecirigues ^edre, nombre... 17,.500,000 utiles à bardeau Cèdre, pieds superficiels. . ..^ '00,000,000 Bois carré ^ Cèdre, charpente, etc., pW,,^^,, ^^^ xsrsr '^ ^'-'- --. par t-^r-'^-T r Valeur de ces Forêts ':^^^Zt'^^S:r^:tS^^ ^-e .e oa,e„,er chiffre du tarif ,„i ,; „ ^ '" '^^ d,ffere„,e, q„a„,i,é, p,, ,, S y applique. 30,725,000 Pin blanc Pin rouge...;;... 7.5^0 ?P'"^"^ 107,000,000 Voici ce calcul M 10,000,000 Cyprès T"''^^ 200,000 " ^Z.X "" ^'ÏIO'OOO .. p!"ir 10.175,000 .* S'''-; '«-60.000 .. nr^"^P^ 745,493,077 cord PoZr. ^\^.rpi^œà " à M à a à à a à à à à \^]:f^ ^39.942,500.00 ^ "-^^ 6.000,000.00 69,550,000.00 6,500,000.00 325,000.00 130,000.00 1,443,000.00 6,598,750.00 0.65. 0.65., 0.65.. 0.65. . 1.30.. 0.65.. ^^f 6,672,250.00 Ri» . , . • 17,500,000 Bdles à bardeau... 700,000 V-edre carré . - on r^À ^„_ 0.40 0.02 0.05, 0.65 298,197,231.00 14,600,000.00 875,000.00 30.000.000p. cub.à a02 f 5.000.00 Déduisez un quinzième 600,000.00 1451,563^"^ gneuries ou ^^nZ7?Z '^^^^^ ^^^ ^^ 1« .,. — 23 — 459,482, ce qui représente pour cent ans un revenu annuel de $4,214,594. Nous avons vu que la forêt, dans la province de Québec, couvre une aire de 327,721 railles en superficie. De cette étendue, environ 84,000 milles sont détenus à titre de propriété par des particuliers ou affermés pour la coupe du bois, ce qui laisse plus de 243,000 milles en disponibilité et à mettre sous licence. Au chiffre comparativement bas de $75 le mille en superficie, les primes d'adjudication sur l'af- fermage de ces forêts rapporteraient au trésor provincial $18,225,000 somme qui répartie sui une période de cent ans, représente un autre revenu annuel de $1 ',250. Valeur pour lrs cultivateurs et les bûcherons Voyons maintenant ce que vaut pour nos cultivateurs et nos bûcherons l'exploitation de ces forêts, c'est-à-dire une bonne partie de nos cultivateurs et les bûcherons de métier. Pour base de calcul prenons la moyenne des prix courants actuellement payés par les marchands de bois pour faire préparer le bois dans la forêt et l'ame- ner sur le bord des rivières, prêt pour la flottaison, ou aux stations de chemins de fer, laissant de côté les gages représentés par le coût de la flottaison. Avec ces données on forme le tableau suivaut : Pin blanc 30,725,000 M à $6.00...$ 184,350,000.00 Pin rouge 7,500,000 " à 5.00.. Epinette 107,000,000 " à 5.00.. Cyprès 10,000,000 " à 3.00.. Pruche 200,000 " à 4.(J0. . Bois francs 1,110,000 " à 5.00.. Bouleau 10,175,000 " à 4.00.. Peuplier 10,205,000 " à 3.00.. Bois à pulpe 745,493,077 cordes à 2.50. . Dormants 730,500,000 pièces à 0.10.. Poteaux 17,500,000 " à 0.50.. Billes à bardeau. . . 700,000 M à 4.50. . Cèdre carré 30,000,000 p. eu. à 0. 10. . 37,500,000.00 428,000,000.00 30,000,000.00 800,00(.>.00 5,550,000.00 40,700,000.00 30,795,000.00 1,863,732,692.00 73,000,000.00 8,750,000.00 8,150,000.00 3,000,000.00 $2,709,327,692.00 — 24 — Divisez ce total oar inn^* 093.276 pour les ga^I ZLT ÎT-'"^^ ""^ -°>'-ne de |27 du bois en forêt. En sus d. .i? chantiers dans la préparatio -ployés pour la fiottal^n^^f oJv^^rr"^^ '^ '^'^' '^^^^^ à scies, le fret à gagner par I.T Tr^"" ^'^F^'^y^' '^^"^ J«« «"«ulin ^at.on. qui forment un tSal d envZïi?:)^^^^ ^^ ^'^- s. Mista.ssini. les ter'riSlet To'rd Ou" ^^'°^'^^ ''^^^^^^^ et de lante perspective ? Avant peu d aimé^ M "^^^-^nt-ils pas une bril! "lie population de cinq àdLn u - '' '"'^ ^'""^ ""^ '^''^'o^rl besoin de grandes quantités de ïf-°"^ ^' cultivateurs qui auront pour leurs bâtisses ;^esm,ier:de;Ve^^'^^P^^^^ et de ZZ fer qui vont se construire pour t'ans^rT t """"^^"^ chemins ^de ble qui seront récoltés daiW ces v^T ^"" '"^"'«"« de minots de ;-ll;ons de dormants et de oSalrat: '""'°"" ^"^"^ bes"! truction. Us forêt de r Abit^^ ^dl V"'"''''' '' '"^'^ ^^ ^o"- dans les conditions les plus favo ' h1 ''"'•'"" "^ «-"t -elles ms sera SI facile, par la flottai"» rifdf^^^^ fournir ce bois>^ ^upert. .usqu-à l'embouchure dt ^d^ t:: Ï ^^^^^^ ^ " ' e e transpor- — 25 _ ter de là par la navigation sur la baie d'Hudson au port de Churchill, qui n'est éloigné que de 900 milles de celui de la baie de Rupert ! Du port Churchill un tronçon de chemin de fer d'environ 350 milles de longueur, à travers un pays uni, où l'établissement d'une voie ferrée serait très facile, transporterait ce bois au cœur même des meilleures terres à culture et à blé de ces territoires. Le Manitoba fait des efforts pour assurer la construction d'un chemin de fer qui se raccorderait à York Factory avec la navigation sur la baie d'Hud- son. L'un des propriétaires du "Canadian Northern" déclarait ces jours derniers, que ce chemin de fer sera continué jusqu'au port de Churchill par un embranchement de trois cents milles de longueur. Si ces p' . jets se réalisent, il est clair que ces chemins de fer procu- reront un marché avantageux aux produits des forêts duMistassini et de l'Abitibi. Quant à l'Abitibi, cinq compagnies .sont déjà incorporées pour con.struire des chemins de fer qui traverseront ces territoires pour atteindre la baie James ; trois de ces chemins de fer traverseront le territoire en question, du sud au nord et deux de l'est à l'ouest. Il est tout probable que le Grand -Tronc -Pacifique traversera aussi l'Abitibi, ce qui devrait donner une grande valeur aux forêts de ce territoire. Un tronçon de chemin de fer d'environ .soixante -quinze milles de longueur, à partir du lac Victoria et en allant vers le nord, pourrait amener le bois de cette partie de l'Abitibi à la rivière Ottawa, sur laquelle il pourrait être descendu par la flottaison aux scieries et aux stations de chemins de fer qui se trouvent plus bas sur cette rivière, et de ces différents points le bois pourrait être expé- dié aux différents marchés, de la même manière que l'est actuelle ment le bois provenant des forêts de l'Ottawa. Mais pour i^ester dans les limites de la réalité actuelle, ne pre- nons que ce qui est présentement utilisable, c'est-à-dire les forêts des régions du Sud et du Centre et dans celle du Nord une aire de seulement 30,626,876 acres comprenant la partie supérieure des comtés de Champlain, St-Maurice, Maskinongé, Berthier, Joliette, Montcalm, et 25,250,876 acres des forêts les plus facilement acces- :;ibles, actuellement utilisables, de Chicoutimi et Saguenay. Au bas chiffre de 2J cordes à l'acre, pour l'épinette noire, de i corde pour l'épinette blanche, à prendre dans les têtes d'arbres dont i I I 1 ! — 2(J — les troncs geront mis en billots â^ X ^ ^ rait d'une première co„n^^ dtn'st? ^^rLT' '" ^P'"' ^'o» P 76.567, l'on pour- forêt, faire d'épinette 07,194,066 r les billots mrait dans région du îmtère ou ssibles au présentes, e de l'ac- wur faire s, il faut îd notions actuelle- aitement 'S ; ),000.00 ),000.00 5,735.00 >,000.00 ,000.00 .000.00 ,600.00 200.00 800.00 500.00 500.00 300.00 ^50.00 160.00 35.00 ■ Bois de pulpe Epinette 1 48,878,628 cowles à $0. 40 ... . 59,548 251 00 Sapin 27,913,338 " à 0.40.... Il,165i335.00 Peuplier 11.000,000 " à 0.40.... 4,489,000.00 187,783,965 $75,113,586.00 Dot niants de chemins de fer Cèdre 220,000,000 pièces à 0.02. . . . 4,400,000 00 Cyprès 211,253,352 " à 0.02.... 4,225,000.00 Hêtre 4,0(X),000 " à 0.02.... 80.000.00 235,253,352 $.8, 705,06100 Poteaux pour fils électriques Cèdre 1 7,500,000 pièces à 0.05 ... . $ 875.000.00 Billes à bardeau Cèdre 1,300,000,000 pds à 0.65. . . . 545,000.0(J Bois carré Cèdre 30,000,000 p. cub. à 0.2 ... . 600,000.00 Le total des droits de coupe s'élève à $188,958,188.00 Répartie sur une période de cent ans, cette somme représente pour le gouvernement provincial un revenu de $1,889,581 par année, seulement pour les droits de coupe. Pour les cultivateurs, ou les colons et les hommes de chantiers, l'abattage le ce bois dans la forêt et le transport aux bords des rivières ou aux stations de chemins de fer, représentent en gages les sommes suivantes, en calculant sur les prix courants : Billots de sciage Pin blanc $ 182,400,000 Pin rouge 37,500,000 $219,900,000.00 Epinette 349,253,752.00 Proche 800,000.00 $569,853,752.00 INI Bois durs Bouleau. . Peuplier . 1,340,000 140,000 159,000 1,639,000.00 B^ à puip. ^'"^•^«2.762.00 Sa^2"' $372,179.570 p'^P'"- 69.783.384 "^^"P^'^»- 27.500.0^ Dormants de cheminr^Ti"^ " ^ ^f/3'l^'^ Poteaux pour fils électriques 21.525,335.00 Billes à bardeau . ^ 8.750.000.00 Cèdrecarré. 8,450,000.00 3,000,000.00 $1.082.681.041.00 suivantes : «pré-sentent respectivement les valê £s/>^ce de bois Droits de coupe Epinette. Pin Sapin . . . , Cèdre..., Peuplier., Cyprès... Bois durs. Bouleau . . Gages Total ••••I 116.301,986 45,520.000 11,165,000 6.720,000 4,434,450 4,225,000 428,600 Dans ce total de $1.293 183 19S va ■ '""'^ ^^'^'^ et le pin 20.529'.. Le ^pin figu:; '1 6 1^?"', '"'P^^^'^^^ «^^«^ En droits de coupe pourlgoC^emlre: ^''^^^-^^«f. ouvriers employés dans la forêt leshZt^/ '" gages pour le une valeur de $674,312,287 et le bSs à i^ i ^^^«f/S^ représenten ne fait qu'une différence de $129 735 747 "^c?" $544.576,540. ce qu qu'une étendue de 25.250,876 ac;es dani lef i^dt^^Sf^^ $ 721,433,322 219,900,000 69,783,000 42.200.000 27,659.000 21.125.335 2,190.000 176.000 $ 837,735.3 265,420,0 80.848,0 48,920.0 32,093.41 25,350.3î 2,618,6( 197.50 — 29 — )4.00 15.00 >0.00 0.00 0.00 1.00 ivriers, les les valeurs Total i7, 735, 308 5,420,000 0,848,000 «.920,000 2,093,450 >, 350, 335 î,618,600 197,500 64.78%, r3.78%, pour les -sentent *. ce qui prendre coutimi et Saguenay, nous preniom le.s 87,494.628 acres de forêts que renfer- r^TLi?Q«?r'"*^ 'l.?"^''^'* ^J**»^^^ «" boi** à pulpe 'flottable' 155.«)9 380 cordes d-épinette et 38.902.345 de sapiu, soit un total del94 511./20 cordes, ce qui donnerait $77,804.G88 en droitsde coupe pour le gouvernement et $480.279.312 en gages pour les ouvriers employés dans la forêt ou une valeur totale de $5(54.084 000 Ajou tez cela aux $.544.576.540 mentionnées plus haut et vous arrive/ au chiffre phénoménal de $1.108.060.540. comme représentant la valeur du bois è pulpe en droits de coupe et en gages, c'est-à-dire en ne prenant que l'épinette et laissant de côté plus de trente mil- lions de cordes de peuplier, que nous avons dans les forêts compri- ses dans les limites qu'avait la province de Québec avant l'anne- xion, en 1898. des territoires d'Abitibi, Mistassini et Ashuanipi Ces chiffres peuvent donner une idée des possibilités de l'indus trie de la pulpe et du papier dans la province de Québec Le bois à pulpe d'Abitibi et de Mistassini n'est pas utilisable pour le pré.sent. vu qu'il n'y a pas de chemins de fer pour sortir ce bois ou ses produits ; mais le bois d' Ashuanipi est aussi utilisable que celui de n'importe quelle autre partie de la province vu qu'il peut être amené par la flottaison jusqu'au golfe Hamilton. un lx>n port sur l'Atlantique. 250 milles au nord du détroit de Belle Isle ??.n°^^',,"^'"x!*°" '"'' ^'^^ ^' '^ Grande-Bretagne, il n'y a que 1.750 milles. Il y a une compagnie qui opère dans ces forêts et a .son moulin à scie à l'embouchure de la rivière aux Oies, affluent" du fleuve Hamilton. ce qui met hors de doute que les opérations fores tières sont possibles dans ce territoire. Les forêts d'A.shuanioi ont une .ire d'environ 20.000,000 d'acres et peuvent donner en boi\ à pulp^ 50,000,000 de cordes d'épinette et 10,000,000 de corder H,, sapin. "^ Sur la carte de la province de Québec, ce territoire d'Ashuanini n a 1 airqued'uneparcelleou d'une petite lisière, ce qui n'empêclie pas que son étendue excède d'environ 7,000.000 d'acres celle de H Nouvelle-Ecos.se et d'au delà de 2.000,000 celle du Nouveau-Bruns wick. de m me qu'elle égale à peu près celle de l'état du Maine oui ne renferme que 21,145,600 acres. ^ Il y a beaucoup de pouvoirs d'eau considémblcs dans 1' \sîu,o mpi. notamment celui de la Grande Cataracte, ou chute McLean^ if ilim - 80 — l-ut développer u^ete^tl^^t^^^^^^^^^^^ ^V'""k ^^^""^ ^" n.éme en n'TfailT ^ e". "^r^ ''^ ^" ^"'^ «^ ^'" P«1 -forêtsd-^pi„etteq.„-.luccV^,^^^^^^ quent. pratiquement utilisable "^ ^^"*^*' I'"'* ^«^ Evolution dans la valkur des kohAts le se^^r ^::\;::x^::::: t ;;r "^- ^^^^^ ^--^^ - d'exportation. Us exp Ztenr L ' f ""^""^ ^'''' ^^ <^«"'"'* une concession îo^t^^^:^:^^'' '''''': '^'^^'^ Po"r éval •sapin, le cèdre. n,ê„ ^le pt rm .ë L ^'"T*^ ''"''^''^- ''-^ P^'^^^e, des déchets. Le pin If" Z ' ^""'- •*^\"°"-^'«l^"rs. au ra cité dans le monde d cTnn 'e de ^'"""' ^ ^°"'ï"'^"'- '' ^^^ pre.sque à régal du p n Z 7 a ' ^' aujourd'hui il est pr bhnL e.st v'I e Ct '^'S;;'^^^^^ l'exportation. L'épiL, les bois recherchés du con ner^X Z " ^'■''"'" ""^"^ P^^' I/honorable W. C. Edwar 1^0,,; n v "°'?""^^^^ d'exportatio dire qu'il y a plus Tl'l„;^ P^rlf d'expérience, n'hésite pa.. - aL il ly ^^^^^rj^::^r r '^ ^^"•'" qu'un placement .sur ""econce..sion'd^éSe au^^^^^^^^ "'"' "^ cernent sur une conces.sio„ (/i>,,y) d'épfnette à «n n ^ "" "" ^'^ conce.s.sion de pin. Un autre nri,L T Placement sur ui Booth. a fait la déclar ic^ 1"^ ;te\'^^^^ ^^ ^' ' devant^Commission de Colo^" lu^: ^J^^:^^^'-^^^^^^ ^oy.J^Z ;^:::i^:;^^^] ---- nous en couraient la forêt et nous fai^jl /^^ ^'^ "'''^"'''^ ^u bois, par de pin sur telle étenrel ^"^^^ -PPort qu'il y avait telle quantit, ce qu'il y avait sur le res^l du ', !- ' -f "'^"^ ^''" demandion.- ponse. qui réglait la qlSn • s^^'"' ''" TT '"-"'^"^ ^"^ ^^ dire par là que c'ét.i/du^" d'.ucu L !" ''* """"^'•" ^'°">-« de fait, répiuettc. à cette én^n L '• • ' ' '' '"'""'^ ^"^«t'«" d'iun, cette ,nê„.c épinette^ Iv . '"'""' ^''^^"'■- ^"J""- é.ale, sinon supérie^ à ^^ J ^u^^ t^:.- valeur ie la tête de Unie qu'elle »ux-vapeur. la province : du papier, 'e partie de I ixir coiiiic- - 81 - rdé coin nie commerce ur évaluer pruche, le ». au rang le droit de I est prisé .«'épinette ing parmi aortation. site pas à pin, qu'à lussi bon e un pla- t sur une ^. J. R. loignage nous en- ois, par- luantité andions :ette ré- voulant uestion ^^ujour- valeur " Pour aller un peu plus loin et vous démontrer comment la valeur de nos forêts s'est accrue, laissez-moi vous dire qu'à celte époque nous n'attachions aucune valeur quelcv luiue au pin rouge. Longtemps après <|ue je fus entré dans le commerce de Iwis. nous n'aurions pas abattu un pin rouge pour le mettre en billots, môme jdans les endroits où nous n'avions qaà l'abattre et à le rouler dans I l'eau d'une rivière ou d'un lac et à le laisser descendre à ses frais et dépens ; pas de pin rouge à cette éptMiue pour les marchanrls de Ijois. Aujourd'hui, dans nos opérations en forêt, iwrtout où nous trouvons une épinette, nous labattons comme nous abattons le pin I.lanc, et le pin rouge entre aussi en réquisition absolument c«mime le pin blanc. Le pin rouge vaut aujourd'hui autant (jne le pin l)lanc. "Je mentionne ces faits pour vous faire voir l'évolution qui s'est oiiérée depuis quelques années dans la valeur de nos forêts." Le cèdre es* une autre esjK-ce de Ixiis. jadis regardée conmie n'ayant aucune leur pour le commerce et qui figure aujourd'hui parmi les e.ssenct les plus précieuses. " C'e.st un bois, dit M. Booth.— et il parle d'expérience —qui sera de plus en plus recherché, à mesure qu'il sera plus connu C'est un bois auquel les chemins de fer auront maintenant à deman- der leur approvisionnement de dormants. Laissez-moi vous en faire la démon.stration. Il y a peu d'années, vous n'auriez pu vendre un seul dormant de cèdre pour mettre sur lui chemin de fer. Vers cette éiwque nous commençâmes à les employer sur notre chemin de fer. Nous considérions que notre chemin serait bien équipé avec ces dormants. Pour vous démontrer combien les dormants de cèdre sont prisés aujourd'hui, comparativement à ce qu'ils Tétaient à cette époque, je vous citerai le fait (lue le Grand-Tronc m'a demandé de lui fournir des dormants de cèdre que j'emploie sur mon propre chemin (le Canada Atlantique, dont M. Booth a été le proi)riétaire) J'ai offert des dormants d'épinette rouge, mais l'administration m'a répondu qu'elle ne veut pas acheter d'autres dormants que ceux de cèdre. Cette compagnie emploie aujourd'hui les dormants de cèdre comme elle employait jadis les do- lants d'épinette rouge ; ceux de cèdre durent de quinze à vingt ans, au lieu que ceux d'épinette rouge ne durent pas plus de cinq ans. Cela démontre la valeur du cèdre m, I - S2 - qui ^ trouve dan» toute» le« partie» de nas forêt». J'attache aui de valeur au cèdre que j'ai »ur mes '• limite» - (*)L'^,, Z I »ervate«r ordinaire n'a que peu d'idée du cèdre et de .« Zhyu l'on en init ; '"'^ "T '"'1 «""' '"'^ ^^'^ ^-•-' <»- ^'-mant, on en a.t le» p.le» de viaduc» le» plus »ûres pour le» ch.„ "„' fer : ou l'emplo.e pour faire de» poteaux de téléKr^,he. de téSo am», que le» cuve» employée» dan» le» u»i„e» à papier. No^» n^v< pa» d autre .x>.» dan» le pay» pour bien re„,placer le cèdre »" baroque iche autant pin. I/ob- valcur «n Tniants, et hcniinn de téI«5phone, iw n'avonN e. tlont on it de cèdre e de bois, los forêts lent ceux voudront t de jeter " espèces is valeur, '» M a. 'Je Iront nos nnanent, qui croit * qui mé- isserait." ^ds a fait gislative is qui se ra moins era. Je P^- ^ - pas suffi p„„r satisfaire les exi.^enr.^ ,' I^'^'-ta'ït tout cela usines ont employé en sus de^" b:;';;^"'^.;;'^'^- P"''^^'- ^^ bois de qualité inférieure. p<,ur fai el J , , ' '" '''''^'' ^^'«"t jaune, la pruche et autre es Int , /? ^''' ''^' ^"^ '^ ^'^^^ tout le bon lois dont iu ::^,::^'^fr- ^''■'•^-t^'-e •situations où ilest facile d'en tir rnlr T " ''^ '''""^•^ ^ans c ploient-ils autant de ces ^T^rT'^""'"'' P«"^^- ^ donner que des produits de qnalité n rlni ''"'''' ^"' "^ I^"ve Je veux être bien comn s P''"^^'"'-'"* "iférieure ? la Nouvelle-An^leter; : rNe.r;:r'^n''-^ ''' ^"^ ^^^^ ^^^^^ < ou entièrement épuisées, ce qui 'es t,", """'^" -«'"Plèteme, que pratiquement parlant la phase 1 ?L ""'"' = '"''' -"^ P'^^^^»^ grande partie de ces forêts It qu'une n^ "''"''"' "''"^'^ P"""- "" qu'on la di.se. n'est pas utilislpaL '' ''''•'' '' •'^' ''^" '°'^^ vu l'absence de rivières pour sm^ 1 "• '"f^?''^ ^^^« ^^^^^-Uni. muis de fer et l'inaccessiLlité de es oro^"' ^^'°'^"-"-"t des che de fer. Pre.sque le quart des Is ^l ^ '" ''"^"'^P^'^ P^^ -^emi, trionale du Maine .se trouve d. '^''^ ^'^ ^« Partie .septen bois de ces forêts aux g7a dest^^^^ Pour amen! " qui contrôlent presque'toute e ' J^t ^tf '^T' ^^^^-^^^P^^' la flottarson sur la rivière St-Jea„ et de'l T '' '" ^"'^"^"d'-^ ?«' de fer plusieurs centaines de ii es^t ^ . ^//'^''^P-^- P- chemin les u.smes, ce qu'il e.st impratica t de • ",""'"'"■ °" «^ Souvent Comme question de fait pS^^^^^^ vendent la cou,, de leur b<^s a^^^" ^1^^ <^- -s forêts Mn.qmpeu.nU'amenerfacilemeS;:::::iit;^^^^^ à pulpe et à e venant chi ' cordes d'é- .80 la corde înce dans le ■quoi les in- X pouvaient "II, du bois «s ont aussi en sus des "t cela n'a isqiie leurs -'« d'autres le merisier t chez eux e dans des rquoi eni- e peuvent forêts de 'lètenient prétends l'our une » boisée its-Unis, des clie- chemin septen- lener le îieniple, dre par chemin ouvent 'îtable. 5 forêts de St- taison. — 35 — Cet état de choses, il faut bien l'admeft:- . 'liminue sensiblement la possibilité de production des forêts du Manie, pour '\: qui concerne le bois à puli^e et sous ce rapport le Ma w '..st celui d-. tous les états de la république américaine, qui possè-n- k-s plus a londantes res- sources. En 1000, si le recensement des Etats- Uni.: est correct, les pulperies du Maine ont employé 2U,(J.'5S cordes d'épinette importées de la province de Quélx^c et payées en moyenne $.S.24 la corde. Durant la même année les mêmes pulix^ries ont employé 205, .'îôî) cordes d'épinette américaine, payées en moyenne $!.!»!) la corde, livrée aux usines, ou $').2") moins que le coût de l'épinette cana- dienne. Pourquoi les propriétaires de ces usines auraient-ils payé $.'{.2.") la corde de plus pour l'épinette canadienne, s'ils pouvaient se procurer chez eux tout le bois dont ils ont besoin et de la qualité qu'il leur faut? Des lOH.lSO cordes d'épinette employées par les usines du Nevv-Hampshire, ST.l.'j'.t, ou 14.11% venaiL-nt de la pro- vince de Québec. Les pulperies du Vermont ojit emi)loyé ôO/JSS cordes d'épinette, dont 25,4-12 avaient été prises dans notre province. Les 170 usines de l'état de New- York, représentant en nombre plus de 20% des 763 usines à puljxi et à papier de toute la républicpie des Etats-Unis, ont employé 50."),154 cordes d'épinette, dont 141,720 cordes avaient été importées du Canada. Les usines de l'Indiana, de la Pennsylvanie et du Wisconsin ont pareillement consonuné 45,227 cordes d'épinette inq^rtées du Canada. A part le bois à l'état brut, les u.sines des Etats-Unis nous achètent aujourd'hui les .sept huitièmes de toute la pulpe qui se fait dans la province de Québec. Tous ces faits démontrent que l'industrie du papier, aux Etats- Unis, a besoin de notre lx)is à pulpe et que la demande venant de là augmentera dans la même proportion que diminuera chez nos voi- sins l'approvisionnement de bois produit par leurs forêts. Je ne dis pas que les fabricants de pulpe et de papier des lîtats-Unis .sont in- capables de se pa.s.ser de notre lx)is, mais je prétends qu'il e.st bien plus profitable pour eux d'avoir notre lx)is que de ne pas l'avoir, et je m'appuie sur celte prétention pour exprimer l'opinion que les exi- gences de l'indu-strie des Etats-Unis donnent à nos forêts de bois à pulpe une valeur qui ne peut qu'augmenter avec le temps. Il en est un peu de même pour nos forêts de pin, dont la valeur devra néce.s.sairement augmenter dans une proportion correspondante à l'épuisement des pinières des Etats-Unis. Ij j — 36 — ^^^"^^'^^ILI^^^^^^ ^urseaux bois CX,, ren.se,g„és sur ces questionné T^oot in "'J '" ^""""^'^ ^^ »"'•-' fères. ^^En 1888. i, écrivait ce qui Zt "' '"^'^"^^ ^ -^ -^ l'état de lïetSL :na Pe^::;:^^! -Jr^'-'^ New-Ha.pshire de pm blanc. A l'ouest de^ UcT le ^7'''''"^ '^ "^■'^^- ^-êt Mmnesota, il y a une cinquantaine d,!^'^'"^"' '^ ""^"'^^^^^^ et 1, -^n,pue,.bondant:nbo^Ilr:: .:— ^^ ^me envoyé cela pour d\ b^: d ^2"/'' '"''" '""^ ^"-'^ ^ forets de cet Etat. Le Verniont ff^'' ^"^ beaux jours des New-York, ont encore par^i plT à n ^'''"'''^P^^ir. et l'Etat !e ont perdu tout titre à la prétention d^'/'"? '""'^"^^'^ ^'^ ^-^^^ ".a .! bois, l'a Pennsylvanie poLè^ "le ou?, ''''''' P-^uisant du de pieds de bois .sur les flancs de AllT^ '""' '"^^"""^-^ ^^ «"'"ions hors de la li.ste comme régionprSuitSu 1 " "?'' '"' ' ''^ ""'^^ Lacs ,1 „e reste rien (excepté les S, " î'' ^ ^'''' ^esGrands est du Maine), sauf de la pruche et d u^'T'' ^" "«^^ et de très restreinte. insuffi.sante pour suonlé , T '"''''' '' ^" ^"-"tité "majeure partie des places Les f o v ^' '^ ^"'"""^^ locale dans la et du Minnesota sont les seufesor '" ''''''^^"' du Wisconsin chauds de bois à l'est des «^^^11:?"^ ^^'"'"^ --"- aux m " tives du Michigan contenaien"p';obabf '"'"'• ^^'^ ^«'"^t^ Primi- depin; mais cinquante années Se'"' '^^ '^■"'«"^ de pieds quantité à pas pl^s de dou"e à vtt'bîîT "*;"" '^"^^ ^^^"'t c tte annuelle, durant les dernière ci "tn^^^^^^^^^^ avecune coupe et dem, et l'on a coupé si petit mi'o" a ^^^^''''''"'^"'^^^^l^llions croissait sur le terrain. lC pourrait t ' '^^ '^ J'^""^^ Pin qui trente-cmq billions de pieds la "o/ ^"'"^ évaluer à trente ou peu plus que ce qu'abso'rt a J^m'^^^^ '^ Wiscons" u" Unis en une seule année DanTr °" domestique des Etats — 37 — qu'une .anée les moulins des Etats du Nord-Ouest opérant dans le pin. De fait, si l'on faisait marcher à leur pleine capacité les mou- lins de ces trois Etats, il resterait peu de pin à scier après la septiè- me année. Et cette estimation comprend le pin rouge, qui forme une proportion sensible de la forêt. Dans le Michigan et le Wiscon- sin, il reste encore des quantités considérables de bois francs, mais on n'en prend pas soin d'une façon adéquate à leur valeur, qui est considérable. Ces bois, cependant, ont l'avantage de se reproduire ce que ne peut pas faire le pin. ' ' Il y a quelques semaines, le Afississipi Valley Lumberman faisait les contestations suivantes : " Les pinières du Michigan sont épuisées et leur production est devenue un facteur négligeable dans l'approvisionnement du marché La production de ces forêts est aujourd'hui au-dessous d'un billion de pieds. Dans nos recherches pour nous procurer des renseigne- ments sur ce qui reste de pin blanc dans les forêts du Nord-Ouest nous avons trouvé pour le Wisconsin les chiffres suivants. En 1897 le ministère de l'agricultre des Etats-Unis a fait la supputation du pin blanc restant dans les forêts du Wisconsin. Ce calcul fut basé sur les renseignements fournis par les marchands de bois. D'après cette estimation, au commencement de l'année 1897, il ne restait dans les forêts du Wisconsin que dix-huit billions de pieds. Les rapports des propriétaires de moulins prenant leur bois dans le Wisconsin éta- blissent que depuis cette époque il a été scié 13,043,669,200 pieds de ce pin. Retranchant cette quantité des dix-huit billions qu'il y avait en 1897, il ne resterait actuellement que 4,356,330,800 pieds. Si ces moulins continuent à scier autant de pin blanc que par le passé, le Wisconsin cessera dans les trois ans à venir de figurer parmi les Etats produisant ce bois. ' ' Si le Minnesota n'avait que onze billions de pieds en 1880, tel que constaté par M. Hotchkiss, il ne doit pas lui en rester beaucoup aujourd'hui. C'est-à-dire que pratiquement parlant et comparative- ment à ce qu'il y avait autrefois, il ne reste plus de pin dans les Etats du Nord-Ouest. Cet épuisement des forêts des Etats-Unis explique en grande partie l'évolution dans la valeur des forêts des anciennes provinces du Canada. A défaut de pin, le marché de la Nouvelle- Angleterre i :! 4 ■il Vill — 38 — a donné droit de cité à l'épinette La m/^m. .t, quelques années dans l'Etat de New- York e^ Ti^'^^"'* ^^P" sera de môme sur le marché de PM '^''"^ longtemps il e deux billions de pied^dTscUes"^"' 'ï"' ^'^^^^^ annuellemet ^'accessibilité par chemin d^^TT^T \ ''^^'"'' ^' "°« ^^^^êts partie de nos bTis franc Pui Lurs o '' " "'^"^'"'^ ""^ ^"n- chemins de fer qui devront tra^;^^^^^^^^ ^ P^J^t de l'ouest et aboutir à la baie Georg en ,e oùT " '"""' '^ ''''' ^ navigation sur les Grands Lacs Dêsmil'l,- "'^ ''^'^^«'■^'^'•ont à la . dans nos forêts qui seront t^-^ler^I s mr' 7''''' '^ ^'"^ ^^^"«' n'ont maintenant aucune va eur 2 f /'' ''"""'' ^^ ^^^' ^^ qui utilisés à mesure que le trarsportnti;""' "''^"^'^^^'^ ^* «^^ont sible e. que ces bois pourrontTtrefransnT^ '" '"'""'^^ I^^ bleaux grandes maLfacttlfde 3ef L' ^ TJ'" P^^^*^' qu'au marché illimité de Chicago pTTJ "^ ^^^'^' ^^"« nette du territoire de rOttaurn'auronrà ! ''"'' ^' ^^^ ^' ^'^P'" transport d'environ m mUlel LIT 7^'''' ^' ^«^t qued'un -illes par la navigation Ir^tter.""; '' ''' '' "' "^-"« <^- ^00 prend en mo.venne fleux biCs d ^T 1 "luTd' t^''^^'^' ^"' en prend 2Ô0 millions par année nln^'i Mihvaukee, qui ces marchés sont virtuellement fenn^ circonstances actuelles. l'Ottawa, par la longueurTxts ^reMe"" Tî""'"' '^ "^^ ^°^^*« ^^ L'éloignement d'une partie de . /''^ ^" ''""'P^^- même du marché d'Ot awa ots ^u/r^ '"^^"^ leurs produits O'Sullivan démontre que plusieurs miH^ if '"PP^'"''^' ^- «enry partie nord-est de ce territoire conti T " '° '"P^^-^"^' ^^°«la et de la belle épinette qu «rdeT . "' '" "'^""^^"^^ -'-"•" ferment pour ainsi dire toTt rpi " J'" " "' "''"'"'' ^"' ^^"- de Québec. Si l'on ne prend pa L 1"°"' T'" ^'"^ '' P^°^"^^ ^es du feu. il ne .serait ^:ÎZZ7:Zrl ^ ^J '" ^"'^ -- cmquante ans la durée de nos pinières ^ "^^ '^"^'^"^^ °" Puis il y a l'envahissement de H fnrA* . sation. Autant qu'il est po^ible H-l "' ^'^^^""^^ ^^ ^^^^^i' nistère des terres' durante derniè^i"^"^''' ^" ^''^''"^^ ^" »"'- tions des marchands de boi om e^î ' TT'' """^^^' ^'' «P^^^- Wright environ dix-huit MlioL de nif ^^ ^- forêts, causés surtout par les coTonstn T ^l^'"" ^' ^'' ^'^^ de naents. en ont détruit Z^^^ioTs „" r? ''''^•- ''^'^ ^^^"^^e- le total enlevé par les marcï^fndl de t^reTiT'-î ""' '°" ^"*^"*' verait à trente-six billions de pieds.. "'' P^' ^^ ^^" «'^lè- continuationde l'ordre de choÏÏ oui T ^^I^^ ^ ^^^ qu'avec la pin aura disparu avant cinquantrardu ^'f .^"«^"'à ce jour, le Périeur. On a amélioré depTs que Le. " '? ^' ''^"^^^ ^"- téger la forêt contre l'incend è ma^T '""l"' ^'' "^^^^^^ ^e pro- nisation empirent d'année enam^ée H " ^""^^^'^^'"^"t^ de la colo- d'espérer beaucoup d'améHoratTon if " ^"'" "'^ ^ ^"^^^ ^'^u tien de ces pinières. eT il et tout Ch Z '"' "^"'"'^ ^^ ^°°«--- par les marchands de bois aigTenterf à 1'" ""^ ^'^""'^^ -^^^:^^::^^ - sans puisse assigner à nos pinières Comn; ^ ^ '°"^"^ ^"^ 1'°° production naturelle de la forêt pou^r^t ai/"""' '^ '^^"'^^ ^^ ^- cette durée, mais il n'y a guères à^n?!, f "'^ P^" ^ P^^^^^^g^r reproduit qu'en œrtaiLendtus dans les" h"-'"'' ' '' P'" ^ - aroits. dans les conditions les plus favo- — 43 — rables, et il reste à démontrer si même dans ces conditions favorables cette repro^>"-"r parti possible que suivie durln £ anTét ^a '^^^ "" "'^^'"^^ «>'*^"^'"-ti. ils abattent tout Tau it ^^PloUat.on de leurs domaines. rapporter de 1 argent 'ils aCt" T"'"' ^°"^ '' ^"' P«"* '«"^ refaire un peu de Lu;s dét'S n ' ^"'"' P'"^^°^' ^fi" ^e se que cbaritfbien 0^:^:^:^^^^ ^^^^^^^^-^^^ ^'-^ome spécu'irr tl^^u,: rir ':'^, '^ ^-^-^^- ^^ 1^ ^orét. le redouter. CommeTl ,t pi" ' • '"'""^ ^^ ^'^"^^^ '« Pl"« à gouvernement, c^mmlîu, a ^If f '^'".^"^ ^"<^"" "«"oit de coupe au ment de capitaux. c"mn e l ,S ST'-' '' ^"^^"^ "'"" Pro- priétaire de "limiles'-. de ne coutfo .e 1 "^''k""" ^"^ '''' '' P^- prescrit par ko rèelement.%. ? f "^'^'^'^^'^^^ ^^ diamètre tout, son'seul e X^ol^et estTt " '" ''"''' ^°"^'"^- --* sible.en aussi peu de tempsaL rl^K ? '"'""* ^'"'■^"" 1"^ P^^" balaie tout simplemem ^^'IT ^ ' ^' ^P^^"'^t^"rou faux coTon saines. S'il peut'eTornir d^^^^^^ --^ ^^s brous- gros pour produire la eraine n4o.f ' ^^'^^^"^P^^ "« arbre assez autre croiiance Puif les taT et ^r'' P^^^f °""^'- "^^^ance à une de copeaux et de ma"ériaux1'nfll ^°;°"^^"^">ents de branchages. sont une invitationTu/l" f f ""at^.^"^ i""^ ^"^ '^ ^--•- tesse. et une fois alCl étend son "'""P^^Sénéralemet cette poli- forêts avoisinantes. ''^ ^"^''^ ^' dévastation dans les cela leTstoXy^u^^l t^^ ^^^^t ^"^ ^^^ "^^ "'^ P- vu exacte des dommagL ca'ul 1^^^^^^^ "' " '"''"^^ "°^ '^'^ se fixer au milieu de' la orêt surtouTd!" "'°"' '^" ^^"" ^"^ -°* les faits suivants à la consTdérldon H ""' ?'°'^''"- ^' ^"°^«ts faire de bonne foi une é:::^:::^^^:^^.;^ '^'^^'^ ' Il u-y a pas bien des années, un nommé ISt^nd alla se — 46 — fixer dans la forêt, sur les bords du lac Caganiont. afHuent de la rivière à l'Aigle, loin des autres établissements. En défrichant un lopin de terre pour ensemencer une récolte de ponunes de terre qui rapporta cinq minots de tubercules, il causa un incendie qui dé- truisit "trois cent millions de pieds de pin." Le pin ainsi détruit vaudrait aujourd'hui $'5n<»,()0f) en droits de coupe pour le gouverne- ment, SI, 800,000 en gages pour les hommes de chantiers et au bas chiffre de $4.00 le mille pieds, $l,->0(),fMK) en profits pour le proprié- taire de la "limite." En résumé, pour faire une récolte de cinq minots de pommes de terre, ce soi-disant colon a détruit du bois qui, aujourd'hui, vaudrait au moins $'i,;îi)0,000. L,e terrain ainsi dévas- té n'est plus qu'un désert sans valeur aucune, où mil colon voudrait se fixer, en sorte que cette étendue de terrain est perdue à toutes fins. Au cours de son témoignage devant la Commission de Colo- nisation, l'année dernière, M. J. S. Gilliesa juré que la maison dont il fait partie a perdu de la même manière cent millions de pieds de pin dans la région du lac Témiscaminjïue, ce qui représente une perte de $1,1.">0,000 pour le gouvernement, les hommes de chantiers et le propriétaire de la "limite." M. Alex. Lurasdcu a cité deux autres cas semblables ovi, pour défricher quelques arpents de mau- vaise terre, dans la région du lac Keepewa, on causa un incendie qui détruisit plus de cent vingt millions pieds de pin. Si l'on ne prend pas les moyens de mettre un terme à cet état de choses, la durée de nos forêts de pin n'offre pas une perspective bien brillante. Nos forêts d'épinette ont subi des dommages considérables pro- venant de la même cause. Dans la partie nord-est de la province, ce sont les Sauvages qui sont la cause du mal. Pour .se faire des signaux ou créer des plaines debluets, dans le but d'attirer les ours, ou par négligence d'éteindre les feux de campement, ils cau.sent des conflagrations qui détruisent chaque année de vastes étendues de forêt. A ce sujet, le Dr Low, dans son précieux ouvrage sur la péninsule du Labrador, cite des faits dignes d'attirer l'attention de tous ceux qui s'intéressent à la conservation de nos forêts. Comment conserver nos forêts? Il a été proposé plusieurs méthodes pour assurer la conserva- tion de nos forêts, entre autres le semis et la " replantation." Ces — 46 — méthodes ne sont désirables ni praticables dans la province de Qué- bec. D'abor.l. le Kouvcrnement n'a pas les moyens pécuniaire» voulus pour orKaniser et maintenir un système de sylviculture capa- ble de produire des résultats appréciables. ICn second lieu, dans les régions où le repeuplement de la forêt serait le plus à désirer, no» terre» à bois sont en la po.ssession d'industriels qui ont placé des ca- pitaux dans l'exploitation de ces forêts comme placement de rende- ment et l'on ne pourrait raisonnablement s'attendre à ce que ce» industriels consentiraient à adopter n'imixjrte quel système d'aména- gement, à moins qu'il ne leur fût démontré que ce nouveau système d'exploitation forestière leur rapporterait plus que les méthodes ac- tuellement en pratique. Comme l'a si bien dit le professeur Fernow la seule raison ix>ur les marchands de bois et les propriétaires dé forêts d'adopter les méthodes scientifiques d'i-xploitation forestière, serait la considération pécuniaire et. ici comme aux Ktats-l'nis, tout système concernant la couser\ation des forêts par l'aménagement doit être un compromis entre le pos.sesscur du bois et la sylviculture scientifique. C'est pareillement une question de compromis entre le gouvernement et les porteurs de licences pour la coupe du bois L'intérêt de ces derniers est de couper autant de bois que po.s.sible sar : ire tort à la faculté de reproduction naturelle de la forêt • mai-s .s laisseront volontiers un certain montant de capital placé sur la forêt, représenté par le bois qui pousse, et ils se contenteront de ce que rapporteta la vente du bois marchand par\enu à .sa pleine maturité, si on leur doinie la garantie que leur tenure sera équita- blement protégée contre des envahi.ssements malhonnêtes, sous pré- texte de colonisation, et au.ssi contre le danger des incendies qui sont la conséquence accoutumée de ces envahissements. Donc, dans notre province, pour re.ster dans la sphère du prati- cable, le soin de la forêt doit se borner à la protection contre le feu et les incursions de ces pirates qui l'envahis-sent sous prétexte de promouvoir la colonisation. ' • Les règles, dit le professeur Fernow qui ont force d'axiome ailleurs, doivent être, dans bien des cas mises de côté ici et bien .souvent il faut sacrifier les résultats qui pourraient être obtenus en déj^n-sant de faibles .sommes d'argent, parce que le possesseur de la forêt ne peut pas faire le sacrifice du rendement qu'il attend de son placement. Le maintien d'une coupe fixe, la — 47 — division d'un domaine forestier en lopins, un système permanent de voirie, l'accessibiliti simultanée de toutes les parties d'une forêt, l'établissement de lignes de couix-feu, l'amenaient de la coupe et beaucoup d'autres choses semblables, généralement considérées en Kurope comme faisant partie de l'administration d'une forêt, sont tous et chacun, dans Ijeaucoup de cas, des points qu'il faut ranger ici dans le domaine des choses impraticables." Ces remaniues si sensées et si pratiques, s'appliquent à notre pro- vince comme à l'état de Xew-York et devraient nous ser\-ir de gmdes dans l'adnïinistration de nos forets. Tous nos efforts devraient tendre à l'orKani-sation d'un système réellement efficace de protec- tion contre le feu ainsi qu'à la classification de notre domaine public en terres à l)ois et terres à culture, dans le but d'assurer au.x colons de lx)nne foi libre accès aux premières et d'exclure des autres les pirates faisant sous réfçide delà coloni.sation, assurant ainsi la tenure des porteurs de licences et encourageant ces derniers à adopter pour leurs opérations un système qui assurerait la reproduction naturelle de la forêt. Adoptons ce sy.stème et tios forêts d'épinette, surtout nos forêts de bois à puli», seront pratiquement inépuisables, même si nous les soumettons à une coupe dix fois plus considérable que celle que nous faisons maintenant. Notre système de protection contre le feu a été .sensiblement amélioré depuis quelques années, mais il est encore insuffisant et n'atteint pas ce haut degré d'efficacité qui devrait le caractéri.ser. La loi e.st bonne et atteindrait certainement son but si elle était bien mise en force ; mais quand il faut prendre les moyens rigoureux pour la faire observer, l'influence politique s'interpose et les plus chers intérêts du pays sont relégués à l'arrière plan. Dans .son rap- port la commission de colonisation a fait les reconunandatious sui- vantes, qui devraient être suivies : " Le personnel chargé de ce .service est trop sujet aux influences politiques pour remplir ses devoirs avec l'énergie et l'indépendance qui seules peuvent en assurer l'efficacité. Dans plusieurs cas, l'in- fluence politique a fait confier le poste de garde-fev à des hommes qui n'ont ni l'activité ni la compétence voulues pour occuper ce poste, dont dépend la conservation de la plus grande source de re- venu de la province. — 48 — ' ' Tous les porteurs de licences ont à leur service en permanence des gardiens de dépôts de provisions, des surveillants et des chefs de chantiers qui ont une connaissance parfaite de leurs territoires res- pectifs ainsi que des établissements environnants. Nons ne connais- sons pas d'autres hommes, aussi en état que ceux-ci, d'exercer effi- cacement les positions de garde-feu. Nous sommes d'opinion que ces hommes devraient être choisis et nommés de préférence à tous autres et qu'il ne devrait en être nommé d'autres que dans les en- droits ou Il n'y en a pas dans le voisinage de terrains sous licence pour la coupe du bois. " Comme de raison, le gouvernement devrait garder le contrôle de ce service, et à cette fin, avoir un ou deux officiers si)éciaux char- ges de voir s'il est fait avec activité et efficacité. Ces officiers cir- culeraient tout le temps, du 1er avril au lô novembre, dans les ter- ritoires a.ssignés à leur contrôle et seraient tenus de recommander la demi.ss,on de tout garde-feu pour cause de négligence ou d'incom- petence. " Une patrouille constante, dit le professeur Fernow, semble être le seul moyen de protection contre le danger du feu • tous les autres moyens me paraissent plus coûteux et moins efficaces Et la composition du personnel de ce service est de première im^r- tance : même quand ce personnel est composé d'hommes bien qua- lifiés, seules une surveillance et une inspection constantes pourront tenir ce service en activité et son personnel sur le qui vive." Le principal but d'une l)onne organisation devrait être de pré- venir plutôt que d'arrêter les conflagrations. Une fois parti le feu gagne rapidement du terrain et continue .sa course, malgré tous les efforts qu'on puisse faire pour l'arrêter, jusqu'à ce qu'une grosse pluie, un cours d'eau ou un marécage mette obstacle à son expan- sion. Le premier devoir des garde-feu devrait donc consister en premier lieu à contrôler l'allumage des feux de défrichements dans le voisinage de la forêt. Durant la s.iison scche. il ne devrait être permis à personne d'allumer un feu de défrichement .sans en avertir au préalable le garde-feu le plus proclie. lequel devrait être sur les lieux avec une éciuipe suffisante pour contrôler le feu et l'empêcher de .se répandre, au cas où il serait allumé dans un endroit dangereux Avec les principesdémocraticines qui caractérisent notre système — 49 — administratif, c'est probablement une forte besogne que d'amener le peuple à apprécier la nécessité d'un pareil contrôle et c'est peut-être en préparant l'opinion publique à cette évolution que des sociétés telles que l'Association forestière du Canada peuvent aider de la manière îa plus efficace à la conservation des forêts, en particulier pour ce qui concerne la province de Québec. Au lieu de nous épui- ser en vains efforts pour faire croître une deuxième récolte de bois bornons-nous à la tâche déjà assez ardue de conser\rer ce qui est déjà poussé et utilisable. Sous ce rapport, il est bien permis de dire que le gouvernement ne fait pas assez, comparativement, pour la conservation de nos forêts. Nos édifices publics valent environ $3,0(J0,000. Pour les protéger contre la destruction par le feu, nous avons dépensé en 1903, en primes d'assurance et en salaires aux gardiens, $50,000. En 1903 la chas.se et la pêche ont donné un revenu de $(i8,119. Pour protéger cette source de revenu, qu'il serait comparativement facile de refaire si elle venait à être détruite, nous avons employé 315 garde-pêche et garde-cha.sse, auxquels nous avons payé $20,000 en salaires. Pour le même exercice 1903, les bois et forêts ont fourni au trésor une recette de ♦! ,241 SU. Pour protéger cette .source de revenu, de beaucoup la plus précieuse après le subside fédéral nous avons employé un personnel de 9î) garde-feu, auxquels nous avons paye .^h, 000 en .salaires et frais de déplacement et les porteurs de licences pour la coupe du bois ont fourni leur bonne quote-part de cette sonmie. Quand nous dépensons S.50,0(X) pour protéger contre l'incendie des édiffices valant $3,000,000, quand nous dépensons $20,000 pour protéger une source de revenu qui ne rapporte que $63, 119 et qui pour- rait être facilement et promptement renouvelée, .si elle venait à être détruite temporairement, sommes-nous ju.stifiablesde ne dépen.ser que la mince et inadéquate bagatelle de 817,000 pour protéger contre une destruction irréparable un domaine forestier qui constitue la meil- leure, la plus précieu.se et la plus utili.sable partie de la richesse de notre province, un domaine valant des billions de piastres, capable de produire à l'administration provinciale un revenu annuel de iï!2,000 - 000, de procurer annuelletnent à nos cultivateurs, pour la vente de leurs produits, et à nos hommes de chantiers, pour leurs gages, plus de vingt millions de piastres ? — 50 — loi .^t'.:u:^Tn^'^^T, Tr'^"""*^' ^^ " beaucoup à diminuer te 1^' /, '^.««'""re, contribuera éuergi<,„Le„. ap^u^^ t^^ ^J^^^ SSetitT"' " tioa sera concentrée ce nui r««^,. u '* ^* colonisa- de >a foré, contre tSuTdfdéLtrr'ltÏ 'h""'"""" nel de garde.feu actifs et inteUigent TLgfr «rrM°„irr" iTon^L3^»r,tL^xs^^^^^^ ::^r;tt%trr:sii4^4''^9^ avec rigueur, donnera a„::riXt grL?f ,1"^^: ""'"' '' des spéculateurs sur les terraim et de, ptates de bot ™^''"" constitue ,.„„ des p,us grands dangers ^^rtffort^ '"'""'" '"' gesi^^rr::rrp,r<;;^r;:';xf"Iïr"''""™^ sous le contrôle exclusif du gouvernement fédéraf"^ T^ ""^ induit à prendre les moyens néce^r^Ltn^U "hefdr" "" chaque année, dans les forêts de la r^rtie „L f f , "*'• des dommages qui se coLtl , K f ' ^' '^ P'°™«. Dans le cas où les autorSrfédé- t' '^" °"'"°°' ""= P''""^- mesures voulues pour^rr ifp^^^^re'-^i- » r'"^ '^^ nement provincial en arrivera peut-être Tudif : ' ^°""- quer aux Sauvages la partie de la „1 ?„! d« in""""" "'^PP"' Pénétt^r dans la forêt L un perm" à Ltfi . ""•""= ">" *' sécheresse. Et si ce disnos°.^^v" , /■■■ ''''™"^ '^«'° ■)« introduire. Quant à iS^ qTde":?, .7""!,'°'^" '»"' ''^ par le gouvernement fédéral u i, Z*^'^'^^'' ^^'^^ P"se de ce chef restiêre^„ca„ar;:iS;i::Ccr;rr?:b.er«roi'"- que notre province aura le bénéfice de ce,"co,lali'S. ' ""^'^ Faciutès pour la sortie du bois Il suffit de jeter un coup d'œil sur la oart» j. i Québec pour voir qu'elle es' traversée en tru^ensi^ r^""/' procurant des facilités exceptionnelles pour sort le boL I Tf ? au moyen de la flottaison. Les princioales a,^^' l ^ ^^'^^ système fluvial sont le St- Wn^ri ÏvelSlVE^^^^^^^^^ le Rupert et le Nottaway. «amilton, 1 Eastmain, ~ 51 Les principaux tributaires du St-Laurent sont l'Ottawa, le St- Maurice, le Saguenay. la rivière aux Outardes, la Manicouagan et U nvière Romaine, du côté nord. Au sud. il y a la rivière Saint- François, la Chaudière. l'Etchemin, la rivière du Sud. celles de Ri- mouski et de la Madeleine. Sur le versant méridional des monts Notre-Dame et des Shisshocks. il y a la rivière St-Jean, la Mada- waska, la Restigouche. la Nouvelle, les deux rivières Cascapédia, la Bonaventure, les rivières Port-Daniel et Pabos, la Grande Rivière, la St-Jean ou Douglastown, la rivière York et la Darthmouth. Tou- tes ces rivières du versant méridional débouchent dans la mer. Celles du versant nord débouchent dans la partie du St-Laurent accessible» à la navigation océanique, de même que celles du versant méridional des Laurentides. Celles du versant nord de ces mêmes Laurentides débouchent dans la partie nord de l'océan Atlantique et dans la baie d'Hudson. Toutes ces grandes rivières ont cnacun leur réseau de tributai- res plus ou moins considérables, se ramifiant dans toutes les direc- tions et permettant, au moyen de la flottaison, de sortir le bois des coins les plus reculés de la forêt. Il y a de ces rivières, l'Ottawa par.exemplc, dont le cours principal fournit des voies de flottaison de 500, 600 et même 700 milles de longueur. Facilités pour les opérations en forêt Nos froids et nos neiges, qui sont la terreur des Européens sont une véritable Providence pour les opérations en forêt. La glacé qui recouvre les lacs et les rivières, la neige qui recouvre le sol nous procurent en hiver les plus grandes facilités pour les transports! L'ouverture d'un chemin d'hiver ne coûte comparativement rien et ces chemins permettent d'effectuer les transports d'outils, de comesti^bles de nourriture pour les bêtes de somme et d'ouvriers, à bien moin.s de frais que sur les voies de roulage d'été. Sur ces chemins d'hiver la construction des ponts est pour ainsi dire inconnue : la Nature se charge de ces constructions en formant à la surface des rivières et des ruisseaux une épaisse couche de glace qui permet de circuler partout sans être arrêté par l'eau. Cette même couche de glace permet aussi d'établir sur les lacs et les rivières des chemins qui pour ce qui regarde l'uniformité de niveau, l'emportent sur les plus — 62 - neige^otentl;^^^^^^^^^^^ ' «>« amenés aux scieries^ U «ottri f "'™' '" '""°'' portés en larges des scieries au Jlr, hT 'f ""^«^ ^^^ »"«- par les navires océani^Jes °°"^'"' «■■' «' «-)"'«é naviX'iér^L' ÏrlltvSi"! ^T '^ *™-^'»" >«^ '» de rer^ Pour la UroL^eTTa ^ÏoeTs^ ^'■^■"'- descendant et pour la Gaspésie nons .nJ ' ^^S^ienay en les ports de Portland. Boston ei 12' h "^"""^ ^^' ^" navigation Etats-Unis. Plus hauries"rans^rt T'" P'*^'' '" ""^^^^ ^^^ viale du St-Uurent. dû Richelire; ifvTT ""'' '' ^°"'^ «- des barges, qui nous arrivent char "ées. " ''"' '^ ^°"^^ des cargaisons de bois. C'est le tran.,1 . /l^" "' retournent avec lence. De Montréal, les 'rse^r^qT^^^^e^^^ ''' '''^''■ grain de Chicago, Milwaukee et autres portfd^rr a ?""" "' ^" nent aussi du bois pour cargaisons de^r^^fS-r^Ta^;^^^^ — 63 — tent du charbon de Buffalo retouraent pareillement avec des careai- sons de bois. * A part cela, nous avons nos chemins de fer de la rive Sud qui transportent beaucoup de bois aux Etats de la Nouvelle- Angleterre et de New- York. La distance est comparativement courte, ce qui permet d'effectuer ces transports en des conditions favorables Pour la Grande-Bretagne et le nord de l'Europe, le transport par la navigation océanique, du fleuve Hamilton. n'est guère plus long que celui des ports de Suède ou de Norvège et quand les forêts de ce nouveau territoire seront plus connues et mieux appréciées elles ne manqueront pas d'attirer l'attention des capitalistes d'Europe' qui auront là une belle opportunité pour placer avantageusement des capitaux dans l'industrie forestière. Les bois de la région du fleuve Hamilton sont d'aussi grandes dimensions et de qualité - moins égale à ceux de la Scandinavie, les droits de coupe peuver cqué nr à plus bas prix et la baie du Rigolet, qui est.absoluraç à l'abri des tempêtes de l'océan, offre des avantages exceptionnels pour faire le chargement. _ L^ produits des forêts d'Abitibi et du Mistassini pourraient s expédier, par la navigation sur la baied'Hudson, au port de Ch'ir- chiU, qui n'est pas à 400 milles du centre des meilleures terres à bi du Nord-Ouest. Dans ces 900 milles de navigation océanique ou- verte en hiver comme en été, le transport ne sera pas coûteux ce qui permettra de hvrer du bois de ces deux territoires aux cultiva- teurs de la Saskatchewan à des prix susceptibles de supporter vic- torieusement la concurrence avec celui des montagnes Rocheuses. Les pouvoirs d'eau Il n'y a pas un autre pays au monde qui ait d'aussi nombreux et d aussi immenses pouvoirs d'eau que la province de Québec On compte à la douzaine les pouvoirs capables de développer chacun une force de 25,000 à 75,000 chevaux-vapeur et il y en a plusieurs qui dépassent 450,000. Plusieurs La -grande chute" du fleuve Hamilton, a 250 milles du rivage de la mer, a 302 pieds de hauteur et, en tenant compte du volume des eaux du fleuve è cet endroit, l'on calcule que cette cataracte est capable de produire une force motrice excédant un million de che- vaux-vapeur. 54 mer .. b.u.«<,. ,10 pieds, J^S'donrssrXhf' """' "^ " La seconde chute, une divTm. ,1. ™ "■™°™«'aux-vapear. liauteur et pourrai dévelon™, ,"""'' '" ""°«' » '«' ««* de vapeur. iZ^lttZlZ ZJ^^^L'^/T ^''- celui des quatrièmes chutes enmr* .,. • ^'^^'OOO chevaux ; .oin, à rendait où U r^ UHZ.ZZTTm'^-T'' ■""' raient donner au moins 220,000 cl,eva„x cwl,?' '' ■""• ducôVd"^~utt:1,^1'tt,?:rr'''«r"<'="--"a.a^, la force est de mm ^C.t"^^''"' <''"^'*« "« -""tesdon; leSt'un'rdiTé'lTÎra 1 """rr' «"»-•«" ^ns chutes capables deTo^ûS LlLl^'f' "'''""^ ''" "^ï». ^^ des rivières PortneTet 1.!! "" considérable. Celles vent !r4!?^rji£rirdt' L-^r:::- tr - 'r i-f:sisîtt oî^ ::etrdend4'™°""- Chicoutiai même, la chute for^^ ^ ta '^ère r"""**?" * ta force motrice à «ne usine à pulpe d'uneZcUét mw" °""" jour et pour produire la lumière électrioue^^ ! m, "'^ >"' Sur ta grande rivière Périli^a T '^' '"""'"=■ HvagednlacSt-Jean nv!.„ ■ '"""'' "»"''= environ du d-a^ès les :f„SgS ■i^i„";°^;~7.<':"e douzaine ^ une série desep. chltes ^onZZll"^:^!^'"^'"- dechevaux-vapeur: 39,0(X), 36,850,1l,500 35^ "s^^""™"» 'û,750, soit un total de 301 025 ^«.lUd, 51,500, Sur ta petite rivière Péribonka, une douzaine de mlUes à l'ouest. — 66 — il y a des chutes qui sont actuellement utilisées par une usine à pulpe. Sur la Mistassibi, quinze miîles plus à l'ouest, il y a un pouvoir d'eau de 11,750 chevaux. Un mille pl-r, loin se trouvent les chutes de la Mistassini, d'une force de 42,988 chevaux-vapeur. Sur la rivière Chaniouchou, il y a plusieurs chutes d'une force variant de 10.000 à 60,000 chevaux-vapeur. D'une étude publiée dans le Rapport du Commissaire des Terres pour 1898, il ressort qu'une ligne tirée autour du lac St-Jean, une douzaine de milles au nord, une trentaine au nord-ouest, une cin- quantaine à l'ouest et une dizaine à l'est, circonscrirait des pouvoirs d'eau dont la force collective est de 653,248 chevaux-vapenr. Sur le St-Maurice, en omettant les pouvoirs d'eau d'importance moindre, il y a les chutes de Shawinigan, capables de développer 250,000 chevaux, celles de Grand'mère, d'environ 40,000 chevaux, et celles de la Tuque, dont le mesurage accuse une force de 90,000 chevaux. Ces trois pouvoirs d'eau sont espacés sur une distance d'environ 75 milles. Sur le Richelieu, les chutes du Bassin de Chanibly, utili.sées pour fournir la lumière et le pouvoir électriques à la cité de Montréal, fournissent environ 21,000 chevaux-vapeur. Sur le St-Laurent les rapides des Cascades et du Coteau, à une trentaine de milles de Montréal, et ceux de Lachine, dans le voisinage même de la ville, peuvent donner une immense somme de force mo- trice. L'Ottawa n'est pour ainsi dire qu'une longue série de pouvoirs hydrauliques : le fort volume des eaux de cette rivière— qui d'après les mesurages de l'ingénieur Russell, a un écoulement de 2,100,000 pieds cubes à la minute— donne à la moindre cascade une force con- sidérable. Le barrage du rapide Carillon, dont la déclivité est de 21 pieds et de celui de Grenville, qui fait une descente de 45 pieds, pourrait fournir à l'industrie une grande somme de force motrice.' Le premier de ces rapides se trouve à en\iron 27 milles de l'embou- chure de la rivière et l'autre environ cinq milles plus haut. L'in- génieur Surtees estime à 60,000 chevaux -vapeur la force des chutes de la Grande et de la Petite Chaudière, entre la ville de HuU et la cité d'Ottawa. Il donne les chiffres suivants pour quelques-unes des — 66 — r°ChT' Hl"^"'?:' "'"l"""' ■■ "" ^■-'- ».« cdes désignée, ^L "ni d" '■ «1^^^,""^'' '° '^^ '" "»• de 30,000 à 45,000 cheZ^ v^pen""'^""' " ' *^"'"" •*"' «■»■«' 12,600 Cascades, 2,000- Grande ru,.^^. tt- ' J^PP^^ *^a"s. chevaux-vapeur. "*^'' °" ^'«^ ^^"«' ^6.000 Sur la Gatineau, dans les premiers cinquante milles à comnter de son confluent avec l'Ottawa i« «,a», • . . """^-^ * compter . »-'«awa, le même ingénieur a relevé 1*> raus, /d,oUO, soit en tout IQft 9q« che^ux-vapeur Plus haut, sur cette même rivière, " y a es cS de Maniwaki, de la Montagne, ue Betobee rf„ A... m . Grand Ren,„„ et pluslen. autres, quirs^iei^e" at "des t- ,," hydrauliques d'une grande force pouvoirs millesdu Nottawa. àpartir de sa so'::^ à fa^^i^urTs Ce^^ .1 y a plusieurs pouvoirs hydrauliques d'une force varian dS à 750 chevaux et dix milles plus bas. au Flower Hill Port^ee if vVh cataractes de 66 pieds se terminant par une chute i^^nl/- f 14 pieds, le tout d'une capacité de 30, WO chevaux nfr^^^^^ ^' aval les chutesdeKiask Sebee. hautesde80^r"f;„""^^^^ une force de 13,000 chevaux-vapeur et une co^Ses 'l^w' il y a un autre pouvoir de 4 000 chevinv t. I,™"^^ P^"s bas. Goéland, à environ 13.5 milles dr^ Ha ^rdes^:"::"' do"nL" "> par un seul barrage une force de 85,000 cheva,'x A mrf T?" Mattagami. le Nottaway, par ses chutes et sLs erlnd J^ '^T " ^ rait fournir les pouvoirs hydrauliques uiv^tf à "o^t"' r,'" ••Hauteur des Terres," 50,000 chevaux ; î"?5 milles I M ^ l vaux ; à 200 mines, 275,000chevaux : à .30 miUe, 'S.O^rvat" — 57 — Comme on le voit, sur le parcours d' une centaine de milles, les pouvoirs d'eau du Nottaway ont une force collective d'environ un million de chevaux-vapeur. Sur le Rupert, les chutes de Smoky Hill se trouvent à la tête de la marée. Elles ont une hauteur de 62 pieds et une foree de 300,000 chevaux-vapeur. Sur les cinquante milles suivants, en remon- tant le cours de ce fleuve, les principaux pouvoirs hydrauliques ont respectivement la force suivante: chute du Portage-du-Chat, 74 pieds de hauteur, 419,025 chevaux ; chutes des Quatre- Portages, une de 63 pieds, 340,000 chevaux ; une de 80 pieds, 453,000 chevaux ; une de 32 pieds, 175,000 chevaux ; une vingtaine de milles plus haut, les chutes d'Oat-Meal Portage. 18 pieds de hauteur, 100,000 chevaux ; encore vingt milles plus haut, chute de 60 pieds, 339,818 chevaux. Ces sept pouvoirs hydrauliques, dispersés sur un espace d'une cinquantaine de milles, ont une énergie collective de plus de deux millions de chevaux-vapeur. Sur l'Eastmain, qui coule parellèlement au Rupert, une cin- quantaine de milles plus au nord, il y a autant et d'aussi forts pou- voirs d'eau. D'après les mesurages de l'ingénieur O'Sullivan, le Nottaway écoule 4,000,000 de pieds cubes d'eau à la minute et le Ruperc 3,000,000. Ifi volume des eaux du Rupert excède celui des eaux de l'Ottawa et celu des eaux du Nottaway l'excède de 50 pour 100 ou de moitié. Tout cela démontre qu'à l'extrémité sud-est de la baie James et dans un rayon d'une centaine de milles, il y a sur les trois fleu- ves ou grandes rivières du Nouveau-Québec des pouvoirs d'eau ca- pables de fournir à l'industrie une somme de force motrice excédant 4,000,000 de chevaux-vapeur. A part ces pouvoirs gigantesques, il y en a par centaines, dans toutes les parties de la province, d'une force suffisante pour action- ner de grandes usines et p oduire l'électricité nécessaire à l'établis- sement de la traction électrique sur la plupart de nos chemins de fer. Avenir de l'industrie de la pulpe et du papier Il se consomme annuellement dans le monde entier environ dix millions de tonnes de papier. Seulement de la première coupe, nos tTr^î^T'' flT^"' '**""*" ^""°» soixante-quinze «n. le bol» requi. pour fabriquer tout ce papier. Et comme ces forêt. ^«rd^?r TJ"" "'"^ '*"^' ^'«" I*"t dire San. craint dt ^T«^ *^*"*^°"' •*"'*"*» P*«^«»t ^o«niir indéfiniment le wos pouvoirs hydrauliques K>nt auez nombreux et anez fort* pour actionner les usines où se prépareraient lapulp^o^s^ Je bois requises pour faire le papier, ce qui revient à direW no^ avons dans la province de Québec Im XU«,-«*-* a ". **^"* °o"* venir W fnMr«s.J^!Zr^ Uuetwc les éléments:nécessaires;pour de- venir les founusseurs de papier à tout l'univers ( i INDEX Avertissement ***' •••••••t««.,,, 3 Etendue de nos forêts 5 1. Région du Nord . • 6 2. Région du Centre 8. RégionduSud ,_ Récapitulation Valeur de ces forêts Valeur pour les cultivateurs et les bûcherons 23 Evolution dans la valeur des forêts 3q Les principales causes de cette évolution 33 Consommation annuelle .^ 40 Combien de temps dureront ces forêts 4j Comment conserver nos forêts. . .^ Facilités pour la sortie du bois. . . 60 FaciUtés pour les opérations en forêt 5, Facilités pour l'exportation du bois ko oZ Les pouvoirs d'eau 53 Avenir de l'industrie de la pulpe et du papier 57