CIHM Microfiche Séries (Monograplis) iCMH Collection de microfiches (monographies) Canadian IrwtituM for HMorlcal MIcroraproductioro / Institut canadton d* microraproductioiw MMorlqum 1995 Ttdiniari md BiMéofraphle NoMi / Nom Mchnjquti M MMiograptiiqiMt TtM Imtitutt hn atutnptad to obuin th* btit orifiml copy anilaM* fw f ilinint. Fasturai ef thit eopy « of tiM NiiflfH in tlw pflpfonicUofif of wnwh MMy ii«nHiewitlv dianit th* umhI iMlhad of filmint, i 0 D Co4ourtd eovm/ Cemn dHiHftd/ Counnun □ Conn mtond and/or lanimttd/ Coimrtun nttMiré* mAmi ptlllculti I I Cowr tMs iniMinf/ I I La titn dt cotinrturt □ Colourad mapt/ Cartat giofrapliiquai an eoulattf D D n CokMirad ink (i.«. otiMr than Mut or blwk)/ Encra dt coultur (t.i. lutra qua Mmm ou noira) Cotourad plMH wid/or illustrttiom/ Planchas «t/ou illuttrations an coulaur Bound with othar maiarial/ RalM avae d'auuat doeumantt □ Tiflht biniinq may caina sbadowt or dittortion along inlarior margin/ La raliiira «arréa paut cauiar da l'ombra ou dt la distonion la long da la marga intériaura □ Blank laavai addad during rastoration may appaar within tha ttjtt Whanavar ponibla, itiasa han batn omittad from filming/ Il M paut qua etrtainas pagas Uancbas aioutta Ion d'una ratiauration apparattsant dam la taxia, man, lorsqua cala «tait pouibla. cas pagas n'ont pasttéfjiméas. D Additional commanti:/ Commanuim nippléniantaini: L'Imtitut a microfilmé la malllaur axamplaira qu'il kil a été poaaiMa da ta rraeucaf . Lat détails da eat ammpMfa qui iont paut-étra uniquaa du peint da nua rapraduMa. ou qui pauiaiil axifar una modif ieatien dam la méthoda nermala da fllmata lont indiqués Colourad pafat/ n □ hfa> mtorad and/or laminatad/ Papas rastauféas st/ou paMiauléas 0Hfn diseotourad. ttainod or fond/ Nias déeolûiéai, tachaléas ou piquéas □ PansdatadMd/ Pépasd 0ShoiMhrough/ 1 □ Quality of print «arias/ Qualité inéfala da l'imprassion □ Continuous pagination/ Pagination eontinua D Ineludas indax(atl/ Comprand un Idat) indax Titia on haadar takan ffom:/ La titra da l'an-téta prenant: TitIa paga of issua/ Paga da titra da la livraison D □ Caption of issua/ Titra da départ da la livraison □ MastiMad/ Génériqua (périodiquas) da la livraison This itaffi is filmad at tha raduction ratio diacfcad balow/ Ca documant ast filmé au taux dt réduction indiqué ci-dassous. 'OX UX IfX SX 2SX 12X IfX 20X 24X 2SX Tha eopv filmad har* haa baan raproducad thanka to tha ganaroaity ef : National Llbrary of Canada L'axamplaira Illm4 fut raproduit grica * la généroiité da: Bibliothèque nationale du Canada Tha images appaaring hara ara tha beat quality poulble eeniidaring tha condition anri leglbllity of the original copy and in keeping wiih tha fllmlng contract tpecificationa. Original copias in printad papor covara ara fllmad beginning with tha front covar and anding on tha laat page «vith a printad or llluatratad impraa- sion, or tha back eovar whan apprepriata. AH othor original copiée ara fllmad baginning on tha first page with a printad or llluatratad Impraa- sion. and anding on the laat page «with a printad or illuanatad Impraaaion. The laat racordad frame on each microfiche shall conuin tha symbol —m- Imaaning "COI«- TINUED"). or the «ymbol V Imeening "ENO"). whichevar appllaa. Mapa. plataa, charte, etc.. may be fllmad et différent réduction ratios. Thosa too large to be entirely inciuded in one eaposure ère fllmed beginning In the upper left hend corner, left to right and top ta bottom. as many frames as raquirad. Tha following diagrams illuatrata the method: Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compta tenu de la condition at de le netteté de l'eiiemplaire filmé, et an conformité avec lea eonditions du conirst de fllmago. Lee exemplelree originaux dont la couverture an pépier eat imprimée sont filmés en commencent par le premier plot et en terminent soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'imprecaion ou d'Illuatration. soit par la second plat, salon la caa. Tous lea autres exemplaires originaux aont filmée en commençant par la premiers pege qui comporte une empreinte d'impression ou d'Illustration at en terminant par la demiére pega qui comporta une telle empreinte. Un dea symboles suivants ipparettre sur la dernière Imege de chèque microfiche, selon la ces: le symbole — » signifie "A SUIVRE", le symbole ▼ signifie "FIN". Les cartae. planches, tableaux, etc.. peuvent être filmés é dee teux de réduction différents. Lorsque le document est trop grend pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé é pertir de l'engle supérieur geuche. de gauche é droite. et de haut en bas. en prenant le nombre d'Imoges nécesssire. Les diagrammes suivsnts Illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 ""•oconr MwurioN im chaut (ANS. <.n•> s ta |2jO i^ «■EH iil^l 1.6 ^ /1PPLIED IIVHGE Inc t65J Cait Uoin StrMi 14609 i;s» ^ ri ■•>i 'v^ ExTiAITOU "NAÏURAUm Cakadibn" CoMtritaliaM M«. « da taba««taii* «I bolHlqu* LA BLORE DU TEMISCOUATA MÉMOIRE SUR DNB NOUVm.Ul BXPtASATIOli BOTAmQpB DE CB COMTé DS Ul-PKOVINCK DB QDiBBC Prornseuc au Colltgt de Longrutuil : QUÉBEC iMPRItlKIUE t.AFLAItME 1916 LA FLORE DU TEMISCOUATA BXT«AIT DU •• NaTUHALIITI C*n* DIIN " Conlflb«ll«i, M.. 4 d, l,l«>filu4tt d> boumu. lia ColUn u« entrepris de ^^Z^ V',. dons pa, avoir traité d-nne manière complète la Flore du I emiaconata. Dès le débit, il nous est très agréable de remercier bien sincèrement les supérieurs de l'Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes auquel nous avons l'honneur d appartenir, qui nous ont fourni de si grand cœur les moyens matériels d'exécuter ce travail scientifique. C est aussi avec un grand plaisir que nous faisons état de 1 assistance inappréciable de distingués savants pour la préparation de ce mémoire: le Rév. H. Dupret p V s le lT"?r/.°^"l''" '^"'""■•■^ "' Philosophie de Mont- ' 1 l ^"°- °- ^"""^ ^^ Germantown (Pa), qui ont W. T r m' • ""; '' °' *'^°' «• '=''-''"''' <^« S"I«ri°r (Wisc.) spécialiste dans les Hépatiques ; M. le d7 G Basse, de Santa Monica (Cal.), notre autorité en Lichéno' logie; M. le Dr A. LeRoy-Andrews, d'Ithaca (N. Y.), qui a déterminé les Sphagnum ; M. le Dr N. L. Br^^ton directeur du Jardin botanique de New-York, pour la solu' tionde d.fficultés diverses; MM. F. E. Lloyd et ^F Clavenger professeurs à l'Université McGill de Montréal '; M. c. H. Gould, bibliothécaire de l'Université McGill qui avec un empressement et une courtoisie que nous ne «u-' nous trop reconnaître, a mis à notre disposition la biblio- thèque botanique dont dispose cette institution Les dessins qui illustrent ce mémoire sont tous oriri- naux, ayant été exécutés d'après nature par notre collato- rateur et ami, M. Louis Préfontaine, de l'Ecole Polytech- nique de Montréal. Qu'il veuille bien trouver ici l'expres- comp?;isa°nt' "" «--"-"« P»- - i-^Puisable Nous devons une mention spéciale à M. M. L. Femald de l'Université Harvard, l'un des auteurs du Zayù ^oZ'/ r.^'"""' '""^ '-y«ux de qui toutes ni récoltes de phanérogames ont passé. Nous somme, heu. [9] reux de saisir cette occasion pour remercier ce di,ti„e„é botaniste et excellent ami, et le présenter au public S tifiqne canadien-français. M. Fernald est certainement I-homme qui connaît le m.e„x a flore si intéressante de l'Est du Québec. po,r ravoir fouillée avec passion et étudiée avec mé hT Possesseur de notes et de statistiques du plus haut infért ' et craignant d'autre part, vu la multiplicité des travaux entrepris, de ne pouvoir jamais trouver le temps néceli e un mémoire manuscrit bourré de précieuses observations que nous avons incluses en leur lien au cours du prS BIBLIOGRAPHIE plutôt rV,« i„ i,':::""?""' "''"•=''"" <'"-x dont la flore es , de « fti t:: M, ''" '" ''°"'"'"-. ^' avoos essayé de dresser ';'!' P""'"^™^"' connue. Nous t^miscouatienne écrits i„o J concernant la flore c^tte Province ;„fo"l„.r""' ''" '""*" f^-î-i^ "e revues tech„;;,e, lie, "'"T '"" '" ™"«'*°- "e bibliothèques? dordma.re des rayons de nos '^ei- /■ A. Allen. "Nr.'x::r:^""'"«°'2ue.ec.Can..a. Ami, Henry M. F'ora^Te,niscona.ensis. Bu,.. Torr. Bot. Club XV: John R. Northrop. Robert Bell. [ 12] Penhallow, D. P. Flora of Cacouna. Can. Record of Sci. IV : 369. D. A. IVall. Botanical Notes. Can. Nat. N. Ser. II : 34a C. G. Pringle. North-Eastern notes. Bull. Torr. Bot Club VI • »66 (1879). North-Eastern notes. Bull. Torr. Bot. Club VI • 372 (178.) Dr Thomas. Notes in Can. Nat. Ser. II, Vol. a: 80. Fig. i.-Carte du comté de TémiKOHata, : ■""'" "?'»■<«' au point de v». botanique.) iU pointillé iajiqu, ,„ _.:;;--•- —.«ouata, P. Q LA FLORE DU TEMISCOUATA HÉMOIRB SU> UN8 NOOVBtlK SXP1.0KATI0N BOTAKIQOK DE CF COMTÉ DS LA ÏHOVINCB DE QOÉBEC CHAPITRE PREMIER FACTEURS fiCOLOGIQUES U flore d'une région est la résultante de plusieurs fac- teurs: température, abondance des précipitations atmos- phériques, régime des vent», topographie et passé eéclo- gique. " * Pour faciliter l'intelligence des données de ce mémoire nous allons rassembler ci-dessous quelques notes sur ces différents facteurs écologiques. DONNÉES MéTÉOROlOOIenES Il n'y a pas d'observatoire météorologique dansleTémis- rouata. Le pins rapproché est celui de Sainte-Anne de la Pocatière, dans le comté de Kamouraska, par 47° «,' de latitude N. et 70° c de longitude O. Cette station fut mise en opération dans le mois d'octobre 1899. Fermée en juin igij, elle fut réouverte en janvier 1913 Le directeur du Service météorologique canadien, M. R F Stupart, a bien voulu nous fournir les détails suivants : fMJ [16J i. J i ; l m ■~ 00 1 % % 1 s 1 1 : * 1 M 0 as ■S n 1- 1 : 0 < i n ■è : s i ^ M 1 1^ f^ s il 2> N i •« 0 Ji * 9\ I [ 16 ] s; i 9 ï IN H a s I ■S I o I 3 * •? 7» 1 ; ' ? :^ ? 4 ; f ? y ? 1 a 1 1 i ?. 5- GiOLOGIB (dque. mot fort compliquéj. II «•.!., *'*'"""* S*»'»" peuvent i„fl„„c„ 1. di,tributiof de. ^^L tté"!''''' ments divers: ar«lite, rtorm^n ^ ' ""P°»*" <«'«<■ « co„,,o„.rat. (f«rtii':rri«^:^^^^ ru:ïs::t:"S^;;r-'^---t ;.^^peaeg.bec.,eJt.-e:^e:;r^-X:^^^^^^^ '''»■ -■• -Siiii,-,! "xr;:ï;:^:zr'"""'*"'- P'ï i.-c """'''t;^^ïï;.r!r-"---= [19 ] Si on ne considère que l'apparence extérieure, l'on con- state qu'arphtes et quartzites paraissent, dans la région voisine du littoral, disposés en lits parallèles entre eux et presque parallèles à la direction générale de la côte lits qui plongent vers le sud-ouest suivant des aneles variant entre 45° et 80°. Ce parallélisme, (Fig. ,) indique probablement des replis profonds dont les dômes ont été rasés par l'érosion. La disposition alternante des argihtes friables et des quantités durs explique la curieuse succession de petites baies de la côte témi«:ouatienne ('''g- V- Les anses correspondent aux lits d'areilites profondément érodés par les agents atmosphériques et I action marine, et les pointes, aux quartzites et conglo- mérats plus réfractaires à ces causes de destruction. Sortant obliquement du sol, ces lits de quartzites forment des collines d'un aspect absolument caractéris- tique. Abruptes du côté nord-est, elles descendent en pente douce du côté opposé. Quoique cette formation soit surtout développée dans le comté de Kamouraska, :■ par- ties limitrophes du Témiscouata, ainsi que Rivière-du-Loun Cacouna et Saint-Arsène, en contiennent encore de beaux exemples. Vunedes plus remarquables, que l'on nomme le Mont Pilote, s'aperçoit très bien de la Rivière-du-Loup en regardant du côté de Cacouna. Comme ces singulières élévations ont nne flore remar- quablement distincte, nous ne croyons pas inutile d'en indiquer les principaux caractères physiographiques et lithographiques, d'après nos propres observations et une étude récente de John A. Dresser (i). ^l'/i/""/? v' °"'"o'' '^'""•-""'"•'^ ""'g Ihe National Trannonti. [20] ^^^'..^"°.?'"''*''™'""^°'"= '" •"« »«™ «Je colline» détachées d'une altitude rarement supérieure à 300 pied», et dune longueur d'une couple de milles, généralement beaucoup moins considérables. Sur le plan de la base elle» donnent des ellipses allongées dont le grand axe a une direction nord-est. La principale poussée glaciaire semble s être exercée selon la perpendiculaire à la direction gêné- raie de ces collines, et les parties centrales de quelqu -s- unes d'entre elles ont été entaillées par la glace: ?!t du t>ros-Pêlerin, moi}! Pilote etc lite'l^du Si"'' "' "'""'^'"^ '°"'^' P"^' ^' '" -^- Le quartzite du Kamouraska est fin, d'un grain uni- forme, d une couleur claire tournant au blanc pur sous 1 action atmosphérique. Le qu.rtz qui constitue cette roche contient, deci de-là, des nodules de grès dolomitique pouvant atteindre un diamètre maximum de deux pieds Leur forme ellipsoïdale ou cylindrique suggère une origine concrétionnaire. Ces nodules se décomposant plus faci- lement que le quartzite qui les contient, les surfaces expo- sées prennent souvent un aspect .grêlé, caractéristique. AU point de vue qui nous occupe, la présence de ce» nodules est à retenir, car elle introduit dans ces formation» essentiellement siliceuses nu élément calcaire pouvant en affecter quelque peu la flore. Les lits de conglomérats interstratifiés avec les quartzi- te» ont des épaisseurs variant de quelques pouces à vingt.cmq pieds. La matrice est un grès dolomitique et les inclusions, généralement petites, sont de nature di- verse: calcaire, grès schisteux, quartz, granit lanrentien. Sous 1 objectif du microscope, la matrice du conglomérat ne semble pas différer essentiellement des nodules dolomi- tiques du quartzite. C'est au Kamouraska qu'appartiennent les iles Pèlerin», mes eds, lent lies une ble né- du P- ni- lUS tte ue js. ne ci- lO- -Couches aclusteusss ployées (A.ise à I^rsi). ' A„ fùi„l' zone i'Elymm arsnariiis. [ 21 ] o.»«v. très bieu ,e ^0:^:^^ S'"^'' "•"" ''™"' due restreinte. C'est le^in ■ ™"'^ ^"'""« ^'"'■ affleure partout. "^ ^'"' ^^"^ '« P««e nord, Cette formation sédimentairi. u „i région, est encore fort mXnnueir ""'"" "^^ '" lites rou„. , et vert<.^ r^„V ?^ ^ consiste en argi- grès également roUretTs ,« ~ '"'-niaires «ts de cong,ou,éra,f :,c;r"s%i' "If "" '"'^' "' ""- vH^^^nC:;itt:^r'^TV'^i*<'it, vient recou. de contact ob'iqu vet le nord? 7'"""'""'"'- ^ '«« dan, le canton Rob.taniel V""" ~'"^ <>" ^o»" -ins de sept .niÏÏt:rvi:rRtol^''"'-^-' ^ coJe;rat.::]~gnTd'ec:rt ^^' ?-"«' couches qui forment ,'^°f, • ''°'"^'^' *''«<= '« Cambrien, montWisLk ou G°U.MÔntaV°°T.'°"' '^ "'"" de ■ong du lac Témi^ouata et le ia ^"'r^^'-"". ■« "issent des strates dwiite, t; ! ^""^«7^='^''. "Ppa- tement imprégnées de c^j (Tkl "'""'"•. '"" du lac Témiscouata, sur la rivTère T„ .^ ' ""^ "'^"""^ -^s éruptives, prUable^r "âJe"dtoni:: '"""' ''" Les roches sédimentaires là oi^.iT m '- qu'elles contribuent Tsa^lt 1^^:^^':;,^: [ 22 ] lement, influencent évidemment la répartition dei espèces végétales. Mais, dans nos contrées, il faut encore, et peut- être surtout, tenir compte des modifications apportées par 1 extension et le retrait des glaciers pléistocènes. Admettrons-nous, avec le plus grand nombre des eéo- lognes, que la région sous étude a été ensevelie sous la masse énorme du glacier continental descendant du Pla- teau Laurentien et coulant lentement vers le sud-ouest • ou bien nous rangerons-nous aux conclusions de Chalmers (i) à savoir que les phénomènes glaciaire» de la rive sud du bas Saint-Laurent, et de la partie nord du Nouveau- Brunswick, sont attribuables à des glaciers locaux situés sur les hauteurs des monts Notre-Dame, et glissant d'un côté vers le Saint-Uurent et de l'autre vers la vallée de la rivière Saint-Jean ? Enfin, ne faut-il pas tenir compte des vues de Sir Wil- ham Dawson (,), attribuant aux glaces flottantes du Samt-Laurent d'alors un rôle de dénudation prépondérant ? Quoi qu'il en soit, nous constatons que le retrait des glaciers a accumulé partout sur le comté de Témiscouata d épais dépôts de drift. Fernald a fait observer (3) que les maténaux glaciaires constituent un sol dont les éléments extrêmement divisés, sont dérivés des différentes roches broyées par le frottement de la glace. Ce sol, par sa com- plexité même, par sa teneur en potasse, en chaux et en magnésie, rend possible l'existence côte à côte, dans les I. R. Ch.lmtr, On Iht glaiialion and /-leistoanc subsidence 0/ Soc. of Canada. Sect. IV, 1886, p. 129 « seq.. Sd.' .Sra"^' °''""™' '^""•'"'"' '■'"'"•■'"ist. 1872 ; Acadian Ct„logy. jrd 3. ^■'i'-ft'>aiA,SoUprefmnc,sof Alpin, plant!. Rhodora, IX, i,,. [ 23] • pUine. alluviales et les tourbières, d'espèces qui, dans leur habitat propre, sont éminemment exclusives. Outre cette constatation générale, la région avoisinant le lac Témtsconata présente au point de vue de la géolo- gie pléistocène un tel intérêt, et les modifications topogra- phiques apportées pat l'action glaciaire influencent à un tel degré la physionomie dt la flore, que nous croyons bon de nous y arrêter. Si l'on examine, même superHciellement, une carte du Témiscouata, on est tout de suite frappé du granc nombre de lacs semés partout, de leur forme elliptique et du parai- lélisme approximatif de leur grand axe. Evidemment le sens des plissements apalachiens, lequel est généralement parallèle à la direction générale du Saint-Laurent, détermine le régime des eaux. Mais si les vallées qui séparent les diverses lignes de hauteurs ne sont pas, en majeure partie, drainées par des rivières, c'est que les glaciers qui ont coulé dans ces dépressions les ont, en se retirant, fermées par des moraines frontales, véritables barrages glaciaires attestés d'une manière frappante par la forme carrée qn affecte généralement leur embouchure. Le plus impor- tant de ces lacs glaciaires et le plus intéressant est sans contredit le lac Témiscouata. Drainant les eaux du versant méridional des monts Notre-Dame et les déversant par la rivière Madawaska dans la grande artère du Nouveau-Brunswick, il fait partie du système hydrographique de la rivière Saint-Jean. Le lac a une longueur totale d'environ 24 milles, sur une largeur variant d'un à deux milles. U forme générale est celle d'un L, le bras le plus long étant irrégulièrement sigmoïde et orienté du nord-ouest au sud-est. Une partie du bras ep question a la même direction que la Madawaska et qu'une partie considérable de la rivière Saint-Jean, tandis qu'une ligne menée suivant l'autre et prolongée sur une [ 34] ■uate, environ «Ô ofed, h/ . "'"' '''' '« *" <•<»>■ con.ta: C../;»../^.^^;,,^»!'^'''' ■">« «uvage Tém* .*ve:/:::;r::a:i:K^-'j^'^»comn«s^ façon à de grande, profondJÛr' "„' t"^"' '' '" "*»■• Wiasick, situ< en face de cL , ""• ^^ '°°°' presqaeà pic jusqu'à la haute^rT' •''°"'"" °'°'""' 'oo pieds de la rive ,a B;ol;^'~/;*'^'''''*"vir^ D'«utre par,, „ Madawa,ka' «t rec", f *""" '°° P"''"'" guère plu5 de soo mZsT\^ ^ ' '" """ •*" '«- °'a genéralementu^ee Ite «?'"■ """"' «"" '" -a"^- de large. ^ "'' ' "«""t "oin. d'nn mille .t.f«vSi;«rtLrrd-r'"' - "'-'- "- matériaux déposé, dan, ,^r "/J °"' '' '" """"^ "e, Témiscouata-Madawrkatn en i^"'" '' '" ^'"'^' «■* tout entière est un grand i^feeutlrr" ',",""' ""'" â une certaine époque elle av,it ! , «'ace, et que, ion définitive des glacier, m rattache enfin la formation de. grande, tourbière, de la Rivière-du-Loup et de Cacouna. Ce. tourbiè.ea en wnt aujourd'hui, anUnt que noua avon. pu en juger, au .Ude de. Ericacée», et «nie la fréquence de. feux de tourbe empêche le. grande* xérophyte. ligneuses de s'y maintenir. Enfin, durant la période contemporaine ont été formés d épais dépôts d'argile à blocaux, d'argile à LtJa et de sable '"l"",^!^.""*""' ''"' '" «"«cul» voisines de la mer! Sir William Dawson, qui a étudié ce. dépôU i Cacouna et sur le. bord, de la petite RivièreJu-Loup, prè. du mont Pilote, leur attribue une origine marine et anigne leur dépôt à une date plu. récente que le. argiles de la région moniréalaise. Les dépôt, témisconatiens sont analo- gues a ceux qui «'accumulent actuellement au fond du golfe Samt-Laurent, sauf que les premier, contiennent en abon- dance les coquilles de /u,da truneala, mollusque couhné aujourd'hui aux régions arctiques (i). Ltmp and Tadomiac. Cm. n.i. Ser, II, Vol. 3 : 8i.a8 CHAPITRE DEUXIEME "''aJÎ^»^?»^'*'"^ ''^ TERRITOIRE VISITÉ AU POINT DB VUE DES FORMATIONS VÉOéTALES Le territoire qu'emb.M.. |. comté de Témiwou.ta «t trt.va.te et en grande partie encore à l-ftat de «,a" Explorer le terrain méthodiquement de manière à ". n^l,^, ancune portion de qnelqne étendne, ne eadrait ni ^^cj^temp. dont non. di,po,ion. ni avec .o. moHe.t» MaU non. croyon. avoir vi.ité le. .tation. le. plu. carac tén.t.que. et avoir «i,i au moin, la phyaionom" X «le de 1. flore témi«ouatienne. Chacune de ce. .taften. fera, c..de«,u,, I-objet d'une note plu. ou moin. déûinL «uv« jon .mportance et l-étude qu-il non. a été poMiwe LA CATS Celle^i .'étend depui. Notre-Dame du Portage iuMu'* Tro,..Pi.tol„ inclu.ivement.- Cette .one 'L^^' ant une flore dont le caractère .ubarctique a frappé ton, le. botaniste, qui l-ont vi.itée. Au pi^ de ce. falail s'étendent de. grève, «blonneusea, ou de. p'aiZ «uLT très a végétation halophytique. [ 28 ] Nous avons étudi< ailleurs (i) la flore de l'Anse à Persi, à la Rivière du-Loup, portion caractéristique de cette zone • nous reproduirons ici les parties essentielles de cette étude' que nous compléterons par l'addition de notes relatives aux autres points du littoral. (Fig. 5) Le voisinage de la mer, qui influe si profondément sur les races humaines, réagit encore davantage sur le monde des végétaux. La plupart des espèces que l'on rencontre ici peuvent être rangées, au point de vue de leurs relations avec leur habitat, dans l'une des trois catégories suivantes • les halophytei ou plantes du sel, les xfrophyUs ou plantes de la sécheresse, et les hydnphytes ou plantes de l'humidité. En première ligne des halophytes se trouvent les Algues . Sans parler des Diatomées dont les f rustules microscopiques sont partout par millions, les espèces les plus importantes sont les Fucus {P. vesicoloms, F. nodosus), que l'on désigne sous le nom collectif de varçchs, la Ptilota coccinea au joli thalle écarlaie découpé comme nne broderie, et diverses espè'îes de Laminaires. Absence presque totale de Mousses, sauf CalHergon stramineum (Dickson) Kindb., que nous trou-'ons exposée à la marée dans les crevasses du rivage à Trois-Pistoles. Peu nombreux sont les lichens qui ne redoutent pas les embruns salés. Tout de même, on ne peut trouver un rocher, un feuillet schisteux qui ne soit estampillé d'un ou plusieurs thalles du Caloplaca elegans (Link.) Th. Fr. Ce lichen est d'un beau jaune orangé et il prête de loin, aux rochers qu'il revêt, une apparence rouiUêe caractéristique. Pour ce qui est des halophytes supérieures, leur distri- bution est répartie par zones: le fond de l'anse découverte marée basse, la grève sablonneuse que vient battre la vague, et la prairie sanmâtre hors d'atteinte de celle-ci. rh "'■ ""'«-Viflorin, VAnse à Persi. BulUtin de la ScmlU de Géographie de Québec, \1U, 146 et «q., mai-jnin 1914. ■^""' <" [ 29] La végétation de l'espace découvert à matée ba»« «■ remarquablement pauvre, plus pauvre qi i rurdinaire 4 pareille situation. En outre des varechs -AU "f •.« com- pose que d'une graininée, Spartina glabra Mulil. Non» ne voyons pas pour quelle raison la " Mousse de mer " (Zostera marina L ) et la Zannichelle (/.annichella palus- tris L.), si abondantes sur les rivages de Cacouna, de St-J.- B. de l'Isle- Verte, etc., manquent totalement ici. Si nous abordons maintenant la deuxième zone, la bande sablonneuse que la marée ne recouvre qu'accidentellement, nous nous trouvons encore en face d'une flore pauvre en espèces et en individus. Ceux-ci sont isolés, de-ci, de-là, quelquefois séparés d'espaces considérables. C'est que, règle générale, le sable constitue un habitat très pauvre en principes nutritifs et de composition chimi- que très uniforme, facteurs qui déterminent la similarité des flores que l'on y observe. Si l'on ajoute, à cette insuffisance nutritive, l'action éven- tuelle des eaux et des vents tendant à remanier le terrain, et linfluence nocive du sel amené par la vague ou les embruns, la pauvreté de la flore de cette zone paraîtra toute naturelle. Les plantes qui s'y établissent, ayant à vaincre toutes sortes de conditions adverses, peuvent être regardées comme les représentants les moins exigeants de la flore supérieure. Ces espèces sont, dans l'Anse à Persi : Catile edentula (Bigel.) Hook. Elytnus arenarius L. Planlago decipiens Barneoud Lathyrus maritimus (L.) Bigel. Arenaria peploides L. Glaux maritima L. Mertensia maritima (L.) S. F. Gray. Puccmtella angustala (R. Br.) Nash. Potentilla anserina L. [ 30 ] étroite (/^.„,.:^^:;„'^f'°'«-; ^a P«cci„iel/e f&er les schistes argiliT'Jl f ^ .""l.-^ '"°"' »"*■ Elle anonge a.o„ fel abo„'dat« S fit" " ""'■ les feuillets de ces arinlif.. T i ?, fibreuses entre ^ Merteusie ^H^ (^.1 itS^V^Tp'- dissideute dsus lat^irdL^^^^ir Th '?" mantlme (Plantaim ,/,»j. ■ „ '"S'iacees. Le Plantain n.entpolyj„pht^;f^fi^:" f^'r'^ P*"'"' ^*''«"«- une forte taille plus '"7,"^'.''""'''' ^' ^*»^''* " atteint plus réduites ns'éLi/„"'' '" <"'°"«ons sont "sMlèvesuTl. '^o aerabrtrd^''' T' ''' "'""'«^ cette plante sur la R,„;a„ c • I"' ^""«'^ (i) a trouvé de son e„Cëhire * ^""'•^'" ' P"" "^^ ->' ■""'« I. FeiMld M. I,., X/icaora, Xll. 1,3. e est lielle pré- >ble. ntre lent. . F. s et une tain ■né- ant par ont ind : à es, en !al ri. té KiK. 6.-Florul. l,al„pl,y,iq„e ,1e la côte .«mi«:o„,-,rtenn.. A. E. l'et H.~/.i,,„s/ic„„ icolhiann L l..— C 6 B \ cum L Fig. 6 A), belle ombellifère dont les feuilles goûtent le persil et que l'on nomme le "Persil de Mer" Snadr?t" ^T^'r """"""' ^•)' '"Spergulaire du' Canada (5/ter^«/a„a Ca„aden,ù [Pers.] Don.), l'Herbe à olantirr"" ^^t"-'""' Hitch.).' Ajoutons tois e fixées en "r"°!î''T"''"' ''"'°'" "« ""Stations produits de décomposition des varechs. Ces plantes sont • le Mouron des oiseaux (Stellaria média [L.] Cyrill ) une variété ha lophytiquede la Reuouée des oiLL (L^^r» ■r^lfre L., var. ve?etum Ledeb.), et une variété également halophytiq,,edel.Arroche(W.n^^.^,,«^L.,,,tter; [L.] Gray). D'après Fernald, les riverains du Nouveau- [82 J Brunswick fonl de cette H-m.-i. i , En non, éloignant toujoû " de m " ' """"""'• la zone saumâtre externe Z.™ , ' °°'" ""^°'» * et d'aspect tonrberx "d gZT. '"""'' P" '" ^""'' -«. Ce «>„t tont d'abord o™::7 ?''P.^"^^" "-"■ grande étendne: CareJZlr^ t" ''P'" «'^'"sifsde ^-Wil.d.,Ca...^C«Wah,fl'T' T-^ '"'''''■ Fétuqne ronge (^.^^..itlrV'"''"' -"»■««, la 't '« épillet. rares. Plu, t;^ ^-JJ''''' """ =''«•""« grêle '«..inflorescences blanch ""d. "^rr"' r>'f ?""• '«""O'is J. S.Piesl) ,ut,.„,i / ^aturm géant (Poa du Foin d-odejfi;";;'':,^^''-™" p'-" ""■»•"" On est surpris de trotre^tnelrta L""^ r"^-""'» piquants de tout borantt \ h" • """' "^^ ^°"™»"» reconnaître que rhaWtattir"''"" ''"'' '' f^"' et réduit ia longuen de ^ - "" "''^'' '"' '^""'" qu'une étroite bafde de terraTn enf"'. ^°"' '^"""î"'"» complètement envah.e pa"T" u-"^' "" '" '^'"'""^ "' mal comprise Irq^urd'awèsnf; "k' "'^'^^ '""«'"«P» semble affectionner lès ter^ésir. °'''"^'"i°°' '^P^tées, encore., ^-^.^.-^n^"»/"" (L t *t ""■''^'- ^"°■" (Willd.) Gray, l'Epilobedérm^a sL /;• ""■ ^""-"'^"^ et la Pédicnlaire des maraîsTArfl^f "" ^'""^"' L) En août, on voit su^f^H ^^''''"«'"'-"^«'«'m L.) Composées rem" „b^ 'don" i^'^ '"1"' "■""^'« ''- taillée pins loin :X„r«/i " ^"" """' ^'"«ie ^é- /"/./J« (Cass ) F^nâld et r*'""'' "''"'*' ^^''""''''" trèsprobablemenfpr^' it h fT"'^^ ^««««iGray, c«!deates. ^ ' ^^^"^' "^^ deux espèces pré- [33] Nous montons d'nn degré et non, «,„„„ sur un plateau so"'r'et":it Î' fo-^d'allnvion dépc « par ,a .er'a an son retrait. Le, dern.ères espèces de la foru.ation précé- S /, H ^ "•• *"" """"" ^" P''"'« hydrophile; ou plantes de, marais. Ici, 1-attention est de suite attirée par deux espèces d'I.is: Ms v.rsùclor L., familier êcom n.nn par toute la Province, /m „/„; Pa„. Zr cZ. m^f^fr- '""""""'"' ''^ Saint-Laurent. A pfxt". mué de l'Anse, les deux espèces sont entremêlées et cou- vrent le plateau bas dont non, avons parlé. Seu Zs «^..sererouve a„ même niveau du côté sud, assodé à la Sm.lac.ne éto.lée {Smiiaciua sletlata [L.] De f ) Un 1~ lu h"" «"%""-'- -cienne iur'se^terdan 1 Anse au-dessus de la prairie saumâtre, les bords con- servent un caractère légèrement tourbeux Une mousse C<,;«//<^^«,„„„,V„,Schimp., forme un feutre épais au hataU), le Comaret {Potentilla palmtris [L.] Scop ) et la Wette à feuilles étroites (EHop,orui i,SlL Du côté sud, l'ancienne plage est occupée par un nro- u?n"ndr ,*/"" ^"""""''-^ (-pin.épineLb::,e',^^ qu. descend la fala.se et v.ent buter, à la limite de la Eone ^abl„u„ç„se,surune ligue continued'^.„«.„„,^,Kj;,X navs sëLhI ^r/""" ■?' «'"uvons pas dans l'intérieur du IcT.:^;!"'^"'' "" "^^^'""•■" P" -î-"»- condition La flore du sous-boir ne semble pas influencée par le vcns.nage de la mer, et ses particularités s'expl.Wn suffisammen par la nature alluvionnaire du sol. Pour "e botamste de l'on. st du Québec, l'objet le plus frappant an dTaret T^ , "' '="'^'~' >« Parole à'^feuil,,: dAsaret (Pyrola asarvfoUa Michx), aux étranges fleurs rouge pâle. Mentionnon, encore la Pvrot, » [Afoneses umflora [L.! Gravai. ^V°''/ ""• «"r grande toujour, re/ouro«e ve« Z. "'""^* ""' "*« Lilliputien â grosse tête .h! J "'• °" *"" •"> Mitrelle nue (S„Lt Tre!» """?" '=''°«- ^ 1. Mitrelle à deux feu^re,^!;, ,7^" '" ^-P'*"-"! bution pln, „,"Hdio::! " k^f^r^.f ^^ * «^■•«"• vement abondantes- r^^//?*'- «ro"von, relati- séchere«e. Du cô é de L7 ', .°" •"""'"' •"""■"' '-^ terre ferme, le, roT„tVo,,f Z ' ^"'' ■"" «^''«'« '" q..e nous aion, cuL/; pTr ne/ S T'". '" "^''"' rogame, notables: œZ/S.r^ » ""'"P'^y'"' ^eux Phané- C««.^.„„>Townse^ teTerrantt: P " ^'"^'''''"'' grand vent du lar« offre une fl u '^'""" "P<»^ «" remarquable par sfn arac.reaSet'T''.'''"' "^•'•- Le» plantes à feuillesen r .f »"barctiq„e. fréquence, cette S'LntSrr' "" ''"^"""" lieux de pleine lumière Comm T""" ''''°' '*' U Primevère farine s V^r;;'"'''"; "-'■■"■^>"'»»: Fendl.), et la mnlfZ T"'" ^^''^''"' "'""'" fL.l du plateau Laurentien t^f'l! •'°'' P°"'^^''î"" '«'<), de petites colonies c;;f„nlA'"''l"'"''' '"^ '« "^^ -d du type éricoïde, do„r e sL 7^'' "°""^^' * '^•""^ --nt.rieurs:sanrd^;'=--:---^ [85] ration. A mentionner aussi : l'Halénie nen jn». (rf , ■ *^o\t flalentilla tridentala Ait ou» i .n ., nn i inevi- dans l'An.. »D ■ aT ' ^ ' -■" 'rouve partout P us lo?» •;" ''''"'" "' '" '^8*°" <^" halophytes. rius loin, vers Cacouna et Trois . Pi.tni.. ji . «Péces calcicoles ou subarc.i.uer vien en "Va Imer" sont des halophytes absente» de l'Aii.e à Persi m.ic ret^uvent de loin en loin sur la cC.e l/n-f^Zr» :" " Et e term.ne cette rapide énumération par un proche ? r,d?(crJr"'"^' ?- '^"^•'^' ^^ ^^^^ ,chi«; ' rt '"'" ''•'• '°8« '=' »" '« corniches schisteuses, hab.te normalement le grani labradorien e L^Im?". •". ■''"''= * P"^' ('' à Cacouna, dWs Fernald est un fait de géographie botanique impor,anT La plante paraît avoir ici sa limite extrême au Td «' oLI " *,',"";"""'■*"= "" »"' •'« '"S'"' à. quelque pieds, car il lu. faut le plein vent du large ^"^"J''" COtWNBS DE QUARTZITS et Jrf 7 P= '' """"' ^"°"'. le rocher de l'Hôpital V ne Tca """'r '"P"'^"«> ^""^« â ''«t d a ou „; T°T " * Saint-Arsène, plusieurs éminenc s qui ne portent pas de nom sur les cartes. """'"«s [36] nodue, doIonii,iq„e. enclave 7 ,"' P" ■••<""«■ '„ A;^'»/»/«(LO Hoff„,.f J;™/"»"^» avec d/«,,^^^^^^^ Ives Cladonia sont aïK..' hj t'onnon, encore Bar,ram,a^ «''g'«os„m Hnëben. Men- •habftat, éliminant li ^ pt d«'"'l' ''"^•"" ""-'-de ^^'^™txt'r:::^r-"'«an,do„. I'Ay-(Ach.)Nyl. ^'■f'""''-^'V">.»<.Mont "ypHUfn imponms Hedw. /'rti/e Seadt. " •^'^•''■'«'" (Hednr.l B & s Lf^ktapolycarpa Ehrh. '' "' * ^• Ltucoion sciuroides CL \ s^i, ■7'"""«'*»{i,.)UDdi AmUyu,gU,u, ad„ala (Hedw.) Nichol, rss] yUurnum paucifiorum Pylaie, G>r»Kj sutcita L. Solidago semptnirms L ^necio pseudo-Arnica tess. Jumperus horizcntalis Mœiich '«"cnx, var. orthocarpa Pernald & Knowlton. semble 1-indiquer U présence t ■"■"■"' "'"" "" j,unu auinv. et />»*/« <:,a^a ^l.) Lindb. TODRBIÈRM Nous avons visité rapidement cell,. A. r Rivière-du-LouD Kll.= • ^' Cacouna et de la ruisseau qui alimente I» .■ desquels circule un la fréquence des feux ie T'T" '" ^P"^^'^""- ^a'pé tentdlco:i«;e!r(^^Vr^;r'"°" ^""^^ '"'P''»^- [39] D'après I« «plorateurs officiel», le, fréteurs principaux AM««. Nous n'avons pas vérifié ces déterminations derr::rr't"^"''™"'''«^'*'^«^'='"-""S Sf^Jxr;:Lî::r-r^^- Lro"':r' ""■' "" ""■"- '^P«<'e-rbi.re^«,utT„»:: .en^'''"*p k"^^'" ^'^ '• '"="" P"°«P^1 «rail la pré- .ence ou l'absence de sels minéraux dans le, eaux d^ali phique détermme la distinction. D'aorè, r. K^, • f érem'n~' ''"' '™^= ^^^ -"ÏÏ ete lemamé, nous aurions une tourbière proprement dite éS: rré'cfnf '' ^'"•"•^*'^"^= qu^larmat'ln m Wr. °" °'^"P' '"' ""«'■" transformé d'une manière quelconque, l'on trouve un marais dont la flore se compose surtout d'hydrophyte. Les parties centrales de la tourbière de la Rivière du Loup sont parvenues au stade de, arbrisseaux éicacés' Lomcera cœruha L., var. viUosa T. & G croi«sert il,^ ' verses formes de Vaca„iu„ Pennsy^u^J^^^' '^ lesquelles nous distinguons: '-am. parmi var. nigrum Wood var. augustifolium (Ait.) Gray I. DaggeliMai., Vigetalion of ihe SM yalln Zurich ,o„. f 40] A noter aussi u «,^ Le rapport de k r„ . I-AC PRATT «-^r:rS ^"^;'-,a paro.se ae Saint "en^Tr"""' " --'ar Tes" ^'t" ^" « -- ^e vne, est ^lù^J^^^^:^-^^^^ -ienSt.f; ' «Je /rA«willd.vaJZi^'"i .^°"' ^'^''"'■ ~^-^'^^-^.n^r;.£r^ et u« lAC SAINT-HnBKRT "•apasune flore tt.e^arab^'r"" "' ™"-«'' delariviêreSaimjetrs^XJrn ^' "'^"' ?"?'" Us environs sont occupéTprr t flf.? ' •"'"'î'' ^•»'"« "• végétation herbacée nous donn, à r ='""««<î'" dont la boréales : «z-S^aW^^lS '™'^"°" '" Orchidacées un coin frai, „oas déconv 2T^"1 ^ f ^^ ^■"«- D»"» tes: C«/.„« A««/„*^;i;'';'™;;„"P*«' for, intéressa». remarquons C«//.^.,«.,^ j^,_ « j^lf "^t: w^ "°"' lAC TâjJIscoiTATA «A//<»«« D. C et un, f ^'""""''«^ ''^'"'titis L. var MrophilesubUtrc:rr/^'"r^ ''<■'--" t 42 J n.tt!Lttu4: Aire: '^ ""'"'' ^-"■ l'existence, .ur^*i™-*°''''''D<8«l<. non, révèle riche et .piciale pX '!! r''"' '"»"■"-. d'nne flo„ . "■■• "■*'*"«' CL. ) Hartmann. ^'umonenfariaVKn Id ^raàùglaàra (L.) B-,rnh. Œi^m'Retz. rttrona Scbwein. rehrsa Schwein. var. RoBinsmii Fernald Casmi^apttUidtt (L.) Spreng yar. «punlriowiu (Lindl.) Gray £9u,utum littorale Kuehl. palustre l,. " scirpndes Mchx. 'ingeroH acrù L. yar. «fe,„alj (Andrz.; DC Fraxmus nigra Marsh. Arawna caroliniana Michx "&r/»a Aa/miV L. P'pi-lus batsami/era L ^f Tf ? ^""fh'lus Schreb. P'tattilla/ruUcosa L. A>M blanda Ait. Sanùula marilandica I,. Scirpus Cliatonii A,, QJ^y &laginella selaginoides (L.) Link ^«OT» Bahamita Muhl S>/iV/«^<7 ^M/iV& Muhl. TofieUiagluHnosa (Michx) Per. ^«M «"«« (I,.) Koch [43 ] La plupart de c« plantes «mblent avoir ici leur limite »epteatr,o„ale et n'atteignent pas en tout ca, le Saint- Uurent dans le comté de Témiscouata. Le barrage glaciaire dont il a été question pl„s haut porte une florule hydrophile dont voici quelques éléments: Hipjmris vulgarts L. Sagitiaria arifotia Nutt. Equiselum fluviaiilt L. Ranunmtu, flammula L. var. «//«« (t ) Meyer. La voie du chemin de fer du Témiscouta a permis à quelques émigrantes du Sud de remonter jusqu'ici" Salsola ptsliftr A. Nelson. Arenaria serpylli/olia t,. Linaria minor (L.) Desf La végétation des bois environnants a déjà une physio- nom.e moins boréale que celle des régions côtières. Nous mentionnons an hasard quelques Cryptogames: Drepanocladus vernicosm (Lindb.) Wamst. ffyl'comium prolifeium (X.) lAnih. Hypnum CrUla-CasIrtmis L. palUscms (Hedw.) B. & S. Pliilomlis/onlana{h.)'BnA. Thuiiium uitum (Beauv.) Aust. FruUania Asagrayana Mont. Plagiochila aspimioides (L.) Dnm. Piltigera polydaclyla (Neck.) Hoffm. n»■>, .0». forme de iiste ^phaW .que .a .érie de, e.p*ces qui. pou, une rai»: ou pour une autre, ont retenu notre attention au cours de cette exploration botanique. ceiu rTp''*,'"" •''°P'*= P""' '" Phanérogame» e,t ca .^iaux'l' """'" ^'*'' ^"■°-)' ""f^certain vîu^J^^m TVIT ""^"P** ''interprétation de Mllustrated Flora (jnd Edition). Pour le» Cryptogame, a nomenclature la plu, récente, telle quVmployéeX S .péc,al.5te, dan, chaque groupe, a été auivie notl f°r*""'°J!.^" "P*"" "'" J""*" -i* nombreuse, note,, le, une, médite,, le, autre, tirée, de la va,te littt rature botanique récente. Ce, note, ,e rapportera ladt but.on géographique de, espèce,, à leur^menclature à .n„ relation, écologiques, et pa.foi, aux particul.r té, de leuranatomie. Elle, feront de ce travaiî, croyon"nou, en même temp, qu'une contribution à l'étude de ïrflore du Québec, une compilation utile aux amateur,. UODSSIts *'îï^"" ^«* Wed^.) Nichol.. *»Wy.t«i»n^p.ri™„B.«s.(Sehultz) Carex. ^ Prospère en marge de la lisière de A«o»odoa ,tUnn.tu, (Schreb.) Huëben Cor:„r'^*'"'- "--'-. Co,„„e,de<,„ar..e. A"omodoarortr.tn,(L.)Hedw Mont Pilote Tnir paraît remplir ,ur le ïrrt^he'det';''" •'='' '"'"""*''"• raska un rôle écologique bièl H J ""'"°" ""* ^amou- comme nous le S, IréCl ' '^^ "'"■"" »<»«. «"ceux plongeant soÛrunantleT"'' '""'" "' "'' «"t que, du côté nord les slrp^ ?'"" «° ' '' »>'- beaucoup de grottes ed'lnr '"Plo-^b^t et forment 'oppement d'une érti ne c^tT^""? '''"°"'"" « déve- ^-«. montagne. "'"'* '•» ruisseaux de O-Jonto .pocrp, (l.) Hedw. "•4 P,uS'"'"'-*'^**-''"W Rocher, an Hedwigu UWouia (Web.) UnC- Mont Pilote. Colline» de q...,,i,. "^.•'*»'»»P«>tf«ua>(L.)Li„db BotrC '" '"= «-'•«"•-« et du lac T.miacon.,, i^iviere-du-Loup. Bois N. Distribution plutôt subalpine ''" ^' «""«Dune. Hypnum OriaU-Ctreiuli L. lac Témiscouata. L^La^rM"' '" ^^drièrerdu "--.». t. rema^:r';ran-:;;. [50 J ff. Crùta-Caslrensis habite le, forêt, de Conifères sur I« I hautear. cambriende, près de la mer. "*"' '" '" I Bypimm fertUe Sendt. Hypnnm imponeni Hedw. Ile da Gros Pèlerin. Très luxuriante en cet endroit, ^rpniun paUescens (Hedw.) B. & S .U|tud„.la<,elle^^:-^,^-rtr^"de^r d>t.ons écologique, équivalentes. Généralement confonde 1 iMkea polyoarpa Ehrh. Ile du Gros Pèlerin. Commune. Leuoodon sdnroidM (L.) Schwaegr. Ile du Gros Pèlerin. As«z abondante dan, cette loca- lité. D'ailleurs récoltée assez rarement. Hnimn oospidatmn (L.) Leyss. Rivière-du-Uup. Bois. Commune. Mniœn pnnotatnm elatnm Schimp Rivière-du-Loup. Variété beaucoup plu, robuste et commune que le type. My™»n» Oarejrana Sulliv. ■ Ile du Gros Pèlerin. Espèce calcicole et peu commune. [61] Neokara ptimate (h.) Hedw. Mont Pilote (Collines de quattzite). Environs dn lac Saint-Hubert. Orthotrionm anomalum Hedw. Trois-Pistolea. Rivage de la mer. Espèce commune. Fhilonotis fontana (L.) Brid. Environs du lac Témiscouata. A l'intérieur du pays, cette espèce ne quitte guère les sutions élevées. Pohlia ornda (L.) Lindb. Ile du Gros Pèlerin. Associée i Myurella Careyana Sulliv. Espèce subalpine et calcicole. Mentionnée par Macoun (i) à la rivière Madeleine (G^spé). Polytriohiun Oommime L., var. nliginoinm Hiibener. Mont Pilote. Collines de quartzite. Basse altitude. Cette variété, bien marquée par ses feuilles étalées-réfléchies i l'état sec, est caractéristique des lieux tourbeux et des hautes altitudes. Elle est considérée comme rare ailleurs que dans les montagnes Rocheuses et sur la c«te du Paci- fique. Sphagnnm eapOlaornim (Weill.) Schrank. (= S. aeiiti/otium Ehrh.) Ile du Gros Pèlerin. Sphignimi Qiispaniohnii Rusa. Rivière-du-Loup. Bois. Thnidinm soltnm (Beauv.) Aust. Lac Témiscouata. A la base des arbres, près dn rivage. In situ, cette espèce peut se reconnaître par l'apparence I. J. M»conn, Catalogue o/Canadian Planli, Part VI, ii6. t 52] Dlota grlipa Brid. Ile dBGro5 Pèlerin. Sur les arbr«. t-il, dans Pig. 9-— F' •Mania^tagrayamt Mont. n.o.tradtl.p«„d„-„.r,„r.._App.r.il flor.1 xjo, «(,"1 in.olucn.Ie., mvolacre rt p"" chers et le, tronc, d'arbre 'da„, I l ' "■°"'" '" '" f°- quelquefois ,„r ,.&orce de; tuijL^"'^ à la maniJre du givre PI,,, !*.''""«" "'«"i"» "•»'»"'«- que respècepr&^ut™ "P^''^""*' " '^""Î^PiWl.CLOS.P.Qray -r^Tftltdertr .r r ^- ""^ <" " que celui de, espèce, voisTue, ^'"' '""" dimension. en marquée >ble. UCHSNS AIwtori,jBb,t.(U)Aeh, Iles Pèlerins. AssoaV, i rt fqne. C-«, un de, rares L,t ™""'^ '««'^ris. voisinage de, e™bruu, aU 'g ' l"' '°"""' P™"'" "" de l'Europe, c'est le fl-JSw» 1 V*'" »'P'"Wo«ale., cher,. Les deux plante, ont 2. "-^ *"" ^'"'^"' '" 'o. analogues. ^ °'" ''" Particularité, écologique, "^•"^ »>»««» (L.)Kabenh es^rraSo^^--;^^ Mont Pilote, cette voisine de l'abiquiste C^^^" P'""' ''°'-<'"e, est distingue cependant suMet^il-^^-- ^- «"«»■" »ance en boules blanchâtre, ^ '°° ""^' <»« "ois- ««••nl.coccifera(L.)Hoffm. H.v^re.d„.Uu, Kocbers. (= CW.^ _„^^^^.^^^ '^r;.?er"'"^-'«p«- Oladonia flmbriata (L.) p^. var. oornnta Nyl Iles Pèlerin,. var. flbntaNy] Rivière-du-Loup. * [86 1 v»r. nboannte Nyl. iiiviire-du-Loup. Kspèce rfpaudae par l'ane ou l'autre de les nombreuae* variétés daua tout le Canada. oniweuie* OUdom»foll«o« (Hnd..) Schrad. var. aloooomia (Lightf.) Schaer. Mont Pilote. Essentiellement ailicicole. Cap Rosier Mont Albert, Gaspé. (Maconn.) ^ ' OUdonl» fnroata (Huds.) Schrad. var. pinnsta (Flk.) Wain. Iles Pèlerins. OUdoal» cndlis (L.) Willd. var. graoUliiM Norrl. Riviire^n-Lonp (Collines de qiiartzite); Iles Pèlerins. OUdonJs nagUtrin h. Rivière-du-Loup ; Saint-Simon (Rimonski), etc. La plus commune de, Cladonies. Quand l'air glacial des rfgfon, du nord tue toute autre végétation, cette espèce, grâce » sa v.tal.té, dresse encore ses digitation, que le, grands herbi- vores, ongnaux, caribous, savent découvrir sous la neiee et qui constituent la base de leur nourriture fer%io'"«rnM """"; ?" " ""■^^"'io- "'« 'e sulfate de ter (FeO, SO'), une teinture rubigineuse (i). Oladoni» nndalis (L.) Web. & Hoffm. l'urine"/"?', "". "■*'""'• """''^ """"« i-» -3"" lurine avec de la chaux .-.ve, ce lichen se change en une pâte qui, par l'ajdifon d'une solution d'étain, donne une I. A. Adoque, La Lichtns, p. 3,3, p.ri,, ,8,3. [87] ^i). Mont Albert, Gaspé teinture d'un gris cendrt (Macoun). OUdonia TertioOlata Hoffm. Riviire-du-Loup ; mont Pilote. Rochers. Cosmopolite. Oyrophora «ros» (Web.) Ach. Rivière^dn-Loup. Collines de quartzite. Oyrophon hyperbore» Ach. Mont Pilote. Espèce arctique-alpine. Tadoussac (Dnim- mond) ; Anticosti (Macoun). Oyrophora HnhlembergU Ach. RivièreduLonp. Collines de quartzite. OTToplion ▼dira (L.) Ach. Mont Pilote. Espèce alpine. Macoun ne mentionne aucune localité dans l'est du Québec (3). Se trouve sur le mont Saint Hilaire. Nephroma uotira (L.) Fr. Iles Pèlerins. Espèce essentiellement arctique-alpine. Dans cette localité nous avons trouvé des échantillons magnifiquement fructifies, i l'exposition du grand vent du large, sur les rochers siliceux. Cette plante était associée i d'autres espèces distinctement boréales : Hypnum paU Uscens (Hedw.) B. & S., Cornus Suecica L., etc. Tadoussac (Drummond); Sommet du mont Albert, Gaspé; Anticosti (Macoun). Fannelia physodes (L.) Ach. Rivière-du-Loup. Bois de Conifères. 1. A. Acloqne, loc. cit., p 313. 2. J. Macoun, loc. cit. Fart VII, 81. [88] «"«Pilote ,I|„„,,ri^ v.r. ftufurM,, sch.e,. Mont Pilote- Il~ pai ■ «nn. de. «p„e„„« j'^^' < ■ L. .upe„ti,io„ et ,, "^ Pç..t .ichea U vertu Sx "Œr"' '«""^'-P.*" , Pl««e « vendait fort ch„"f """'"« '' le Québec pour ••J.M.cou„,i«.,i, *•■*• *"»?«. loccit, p. 30^' ' lucuac 1« doc- P'Iepsiï. l'â looo »i ptt. e n'em- nniaiiis -'mi r une letU I doit ■blait [69] nrMU physM Nyi. var. pnlvtralMiU (Schrad.) Nyl. RiviireJu.Uup. Rocheri. Macoun ne donne pai de loc«lit<« dans le Québec. «•nuJln» faiiiucn (L.) Aoh. Ile» Pèlerins. Espèce connue depuis "Alaska jusqu'au Mexique à l'ouest, et depuis le Labrador jusqu'i la Caro- ine i l'est (i). Thalle pâle-blauchâtre et jaunâtre i lacm.ures linéaire». Rivière Sainte-Aunt dei-Moiit» (Macoun). Rtaiiooarpon ■•ognphlenm (L.) DC. forma laeanoriium Flk. Rivière du-Loup (Anse à Persi) ; Sur les argilites ron- ges. Thalle d'un vert frais. Macoun ne donne qu'une seule localité : Grand Manan, N.-B. (Willey). UmbUIomi» pustnlita (L.) Hoffm. Mont Pilote. Avec le» différentes espèces de GyrepAora. Uinea duypopt (Ach.) NyL Lac Témiscouata (bois profond..) ; Ile» Pèlerins (rochers du rivage). Sur le» branches des Conifères. Caractérisée par la fibrillosité des thalles. tes. >ur XVIlf •/• "°"' ■^°"* '*'"''"•«" *«'« »/ 1amati.a. Brj-oIogi.t, MIm baiMno 11 - Bi iA "* '^-^ MiU. *"•«■ nbram L '««de de Peiue & Moo«i '""''• * »,ttent i« de dépa^r an ,ud la région de. Grand, Lac. D'aprL Provancher (i), elle .erait abondante ,ur le. U„ dn b!î Saint-Laurent montrant ainri de la tolérance i l'feard du clilonire de Kdium. »>•>•» Alnu ineua (L.) Willd. Riviiredu-Loup. Lieux humide. à l'intérienr. Livrée traver.ee de, marai. tré. déMgréable. Alntu molli. Femald. Rivière.du.Loup (Anse à P„,i); Ile, Pilerin,. Au bord de la mer. =Mn«s alnoUMa (Ehrh.) K. Koch de la I. rovanch.r,Abb*l.,^r, «,«/,„„, p. «„ f 62 ] nouvelle édition de I-ti , «t développée dans iL,"/;*^ ^'°"'"- Ceue Aulne l-ant „„ .neien rivage eM;!^^"' f,'"^^" ""• '.jne «,"! e'-matiqneducôtéderâJel. ' "P"""'"" "« '« "rêt Alopecnroa «wilonlatM I, var. «rtrtnlatiu Torr R>vière-dn-Loim » «•u'esembleindieène T. ^ ' "^"""'"t. la variéM duit d'Europe. ^'"'' '' '''^ »P^-fiq«e parafant "Irl Anemon. cmadeiui, L Lac Témiscouata. Commune. Anen.on.riptttaFern.Id. Lac Témiscouata B„„t, !-■ "l'-ustrated Flora " Ite": f"""/ '■•''»''' «I" '«."X <>« comme une race de rA^l'""^"^''" «"e AnémoLe q- connaissons bien ce ,e ^ ""f <'' ^irgine. Pour nous ""»'« »ud.est de â Province""''' "''""'' " """C ""; du Témiscouata fo td,".^ T' '""""'^ '*» 'P^cT R'vièredu-Loup. goic r fe» Antennaires de notre rtg.West""'"" '""'• ^'''"'d' [63] Ar»biigIabr»(L.)Benih. Lac Témiscouata. Schi»t« silurien,. L'Arabttte al„ ^^«: r„.nr " r ■" -^^ ■• '^•^'^-^^^^^oZ^ la bI^ H.H f "''"=''" " P"le comme d'nne plante de iasiw- «tr«:r" ^™"^^^-'= Mo,e/„epa„n Arenari» Isterillorâ L. Rivière-du-Loup. Commune dans toute la Province. *™>»ri» P«pIoidM L. var. rebuta Fernald. co^'B:^^^.^«*^-"-°"'P^.^-ld:C.. quf !.*élt' "."" '°""''"" * '''''ribution circompolaire Synopsis de» variétés américaines (r) • var. m^ Femald.-Alaska, Terre-N -uve. ton.AlX """^"'-"'"^"''-«''-.Washing. nay.Vir;inie"''"*'''""'"''-"'"^"'A""'"l«.S'>8U.. '°9- Peniald, M. t., yari„ions o/ Arenaria pcHoU,s. Kbodon.xi, [64 J *r«ari« lerpyUifolia L tacTémiscouata. Voie f„réc V, ,- I^ feuillage délicat À ^"^ "^alcicole. d'„„- f taroughout Canada" / I ' ""^"«ghout 1 uoe manière trop absolue P ^ ''°" P« «'« Pris Si.—». .ir=rs.ïs: *««■ longifolln» Lam Rivière-du-LouD ■ r, l'Acti, ''"up, Cacouna: La». Ti • Astère commune au mois d-Jrt» ^ Tëmiscouata. C'«st "^o-ata, aussi bien à ri" én>, "' '^ ""'^ «^e Témi "Vêt des formes multipes et n ' ""' '" '« ^^'«- K" s composite. P^, je la mer i"" ^'^^ *'" •"■« «^ce --ulente; dans la forêt Tjl ^ «'^''" « '%*reme„ devent délicate et pubel^'r'^'"'"' "' ''■■"•«"'. elle •**'«' »ovii.Brigii L '« Prov.nce, où elle est rempï l'T""^ ' ''"""'"c L. yo,s,„e dans son habitat avec Ç^/f''^''"''-'*''^''- «fleurit en même temps. •^'^''''''•*''' ''"A^"» Muhl. '• Maconn, T., i.. .„ „ Atttr pnnloeni L. Rivière-du-Loup. [66 ] A»t«r umbellstni Mill. Rivière^u-Loup et partout. Commune. Atriplex patois L. var. hartata (L.) Gray. sal&tu'ebu;^"'' ^^""/ ^"'■>' Cacouna. Rivages rJtt' T "^1"'°" ^■■■•«' P^ê^ de l'eau douce, commune L^ rf ™T^T"' '"' ""^^"y^' "■»■»«= succéda"éTde; ^P'nards. L'efflorescence blanchâtre dont elle est re^u Zlr^:"!"' f '■'""""' "" "''«-'"' """" "réduire" sent à 1 ab»rption les liquides chargés de chlorures. ^ BarbarM vuljariB B. Br. var. longisiUquosa Carion cefe'triélétrT'd/T''',''"' ''''"' ''""""- »- : * ""r ^^' ^" '''"' "^ 'a rencontrée eu cette Pr,^ vmce qu'aux environs de la ville de Q„éb c El e e.^ marquée par les caractères su.van.s: Siliques de a.3 en. mètres de longueur, fortement appliquées sur l'axe de "in flor«cence Naturalisée depuis Rivière.du.Loupusqû'au Michigan, dans le Missouri et la Virginie. Brtnla alba L. var. oordifoUa (Regel.) Ferrald. Samt-Arsène (Collines de quartzite) ; île du Gros xi"; f™'"'' "•'•■• ^'"■'*'^'«"'---*'""<'/fl».*».,„ Rliodor> ^smmism 'SÎ7, ;■ 1 '^cTé.n.scouata. Bord d« bois, «•omiu oUiatn» l ^v«re.d„.U„, Boraa„ Chemin. "■<>■« depuis,, RivièïeduLr "" '" '" ""v-ges "u '"ffit. Dm c«racte.es halooW* '^'" nutritives, lui ™nts: succulence der^'^^'^"" *"« P°«Me les s„i d« feuilles. CeTe p «l^'b;'"'"""'' "^'^^^on r du tes Nous avou, hasardé ailleur, ï""*' "" «""■<)« I^cs. •époque Champlain, par suhe ^/ „ "' P""»»"!» qu'à ""X de. Grands Lacs soutT '"'^'"'■°° "arine, les qu'lier une fois étabH , n ,'^'^"'"'" saumâtres. r, i? c>.an,e„ent de sÏÏ ^eir T'"^"''-"-"' - d-ns la série animale (.) ""^ ^^ °" "" 'ait analogue D'après Storr f,) uA' .,. a".to„i,„„,„ij3;,.eCaq^ ,,^„ ^^^^^^^.^^^^ ' ^P'dcrme, 4 microns ; plus^ut^ T"''' "'««"«s de de chaque côté, avec une Ste h . ? *" ""» P'^'^dé ^;»t«; tis«. aquifère au,o„rl r'"'^''^"''"="''euxau les deux faces; tissu conducteu/ "7* '" ''°"«"" »" ^P.dern,e épaissi, ceMules et"é ^^de f"'"'''^- ^>'- OamtriohepalustrisL ""« "' '"""crons. ^acPraft. Coamune. .. Mari^Victorin, Fr.,^^;; ' [67] Oampannl» rotnndi/oll» h 0»p«UaBnr8a.p.,tori. (L.) Médic Partout C«rex arctata Uoott Oarex atrata h. var. ovata (Rudge) Boott. Rivière-du-Loup (Ausc à Persil i-r . •. Britton.)Ce ta«r ren,»,!, M * ^' ""■"">'•'«« Oarex oanescens L. var. dùjnncta Fernald. RivièreKln.I,oup. Commune tancés. Oarex flava L, Lac Témiscouata. Grèves sablonneuses. Oarex glareosa Wahl. Rivière-du-Loup (Anse à Persi). Prairies «„mâ, compagnie de r a/™ „ traînes saumâtres, en haloEue forme rr"- '^^ ^"'^ essentiellement CaclÏ^Bc XnÏd) Rare""' ^^^ '^ ^ ">='"'n'^- région. ^'""""'d). Rare ou méconnue dans la Oar«x Ooodenowii j. Qay Caccuna. Prairies au bord de la mer. Distribution Forme à épillets dis- [ 68] Oiwx honntthodM Pernald Car» Imnjinoia Michx 0»rex l«nMonl»ri» Michx dantc d.„rresfd 'S ' t r T ^""'"'™' ^'»°- dan, .a régioi Saute " "'"""~'" ^^ « ^-« Oarex leptalea Wahlemb Da^ifoTeardna'p.ovLt" \T^ ^'*^ -~ b«ux. Oka • s!int tJT^'^'"""' ''""^ â l'habitat tour- ouawa j^ S!^:^zr"°'^'''' '''■ "••^''""^■'>^ 0»rex maritim» 0. p. Mueller auM^asach^tt ^u erÊu?rT"'' "" ^'•«""" Oarex Norvegica WiUd. Rivièredu-Loup (Anse à Pïr«n ^ , . -Pand„ s. ,ea bo.a du Sat J^^^^ ^J"^- [69] Carex glareosa WahleiBb.-Nou» donnons ponr ce qu'elle peut valoir l'observation on plutôt la mésaventure sui- vante. Les souris ont entièrement dévoré l'abondante récolte que nous avions faite de cette plante, laissant intactes les antres espèces au-dessus et au-dessous dans le même paquet. Pourquoi cette préférence? En attendant la réponse, avis aux intéressés. Oanz 0«d«ri Retz. Uc Témiscouata. Pointe d'ardoises siluriennes. Ce petit Carex appartient i la flore de la vallée de la rivière Saint- Jean, d'où il s'étend avec les terrains siluriens jusque dans la Gaspésie. Bic (Fernald). Oam retrana Schwein. Uc Témiscouata. Grèves sablonneuses. Oarex rstrorsa Sehwein. var. Bobisaonii Fernald. Avec la forme typique. Oirex riparia W. Curtisa, Rivièredu-I^np (Tourbières.) Fernald n'avait pas encore rencontré cette espèce au nord de la vallée du Saint-Jea» Rivière-du-Loup peut être considérée comme sa limite extrême an nord. Carex rostrata Stokes. Lac Témiscouata (Grande-Anse). En eau peu pro- fonde. Commune. Carex striota Lam. Rivière-du-Loup (Tourbières), Espèce variable et très commune. Comprend les variétés suivantes : ourtiarima Peck. anguaUta (Boott.) Bailey. décora Bailey. "SBSi'ivSfisisaâMmim ■ r 70 ] I^c Témijcon. '^•«nde.An«). Commune. roche, ,i,uri.a„e, de ^ ^TrT ^' «^""cMristique de. C"till^ie est commuôet lon;'""" "'"'^''*''«»- La M^5P.aU.O„„de.C„ea,nre«;„«5^^^^^ '";!;"'""»•<'>•«•• (DBeauv Cacouna (Prairie saumâtre) r, ■ . « semble pas redouter Ta «on de, ch.'"^ '''''™P''"' "î"' -'- "o..aut avec ies «««^ï^,,,^- «- 0«a«timn arvanie L --. ou ,a serpe: Le.''*^:f;^™«. cherche Z'it «ndr«duc.a^«,,,,,„r^'^''"'""'«t, l'analyse de, «- Témoin )a ,uiv.n.e : ""' '•■■*•" «" ™«Sn" Silice Alumine et 'oxvdi.'H.'f'" •'^'^^^ Chaux. •°'''"^"^«'"--i8.58X Magn&ie.. 9.35% '9-79Z [ 71 ] (pf^llî"'"'"-""' """ ^"*" (-P»"""), Percé Ol^plMlmn «nwicMmB Schweio. RivièreT (ANSI (,nd ISO TESI CHMI Na. 2) l.l 12.0 I^H^lZ J ^PPLIEP IN/HGE In, 1653 Eo»l Mojn SttMl 1*609 US» 17*1 pour le Maine), époque où elles sont ™. k recouvertes d'une pubes„„./ membraneuses et sur les principales nër^": de ulZ'T"' ''»'"^''«' turité les feuines sont épXe! l ""^""''- ^ "">■ luisante, supérieurêmenfT ""'""• ^"' '«"^'^ et pouces de larjur uTrvure i.*''°"r '^ """«*"'- ^' =-3 4-6 paires de «rvir";, L7r f e "eV^' " "™'''"* '" apparentes, pétioles robustes aitr?"" '"°"'''""' d'abord villeux, puis glabre la'vés^ , ""' '% «"""et, milieu, de i .X 2 n™,o„ 7 ,' ""«^^ au-dessus du base à a fi^ de',.'é°é : '! '"/n^"'/""^^"' '°«>- * 'a «uses, les feuilles sont gén" ale„eftn '"""''! "«°"- ^.u':::nnt'r.^^: -;^^^^^^^^^^^ lobes larges à la base, se r^récis^anÏ bru, '°'""-*"''' '« gés, aigus, entiers et velus éfmfn ''"'*'ï"^°'^«. allon- et de couleur rose • slv es , ° ' "' "'■"'èresgrandes, anneau de pubescènce'Se'"'' """'' ' "" '"^'= ?" "" pédTxrg';iret:no::r"«"^"' "■-""'-' »- ^es ou pubérufentsTpe/d I^tMo:r"'*;r°"'""*'«'^''- pacts et arrondis'aux bouu Sa : °' It T'"' '°"- uellenaent pointus, de K-, pouce de "ongt';rdr?"°;- pouce de largeur; ca:ice Dersi,t»„t ""gueur, de ^ de .élargis s'app^qua^tét^itr^^s^r^r^,"^^^^^^^^^^^ jaune, sucrée et pâleuse; noyaux r^ ' '^^" ^P^^< rétrécis et aigus à la h«. ai ^' '""»«■" ï. épais, dorsalement avec une fo ; ^°°?, ' '' """""■^' """«'^ pouce de long^Iur. ' """" "'"""^ "^ 7/i6 de Un arbre pouvant atteindre ao pieds de hauteur e, un [ 75 ] diamètre de i pied, couvert d'une écorce brunâtre et écail- leuse, et dont les branches ascendantes ou étalée' forment une tête large et irrégulière. Rameaux d'abo.d tomenteux, devenant brun orangé, glabres et très luisants durant la première saison, et gris pâle l'année suivante, armés de fortes épines de 2.3 pouces de longueur, droites ou recour- bées, généralement dirigées vers l'insertion de la branche. Oypripedium acanle Ait. Rivière-du-Loup; ile du Gros- Pèlerin; mont Pilote; ile de Cacouna (Penhallow). Bois. Encore en fleur au milieu de juillet. Oypripedium hirsutom Jlill. Lac Témiscouata. Rord des bois. Plutôt locale dans la Province. Montréal (Holmes); Nicolet (Saint-Cyr); Oka (Dupret et Victorin). On sera peut-être surpris d'apprendre que l'on a parfois attribué à cette magnifique Orchidacée une action toxique analogue à celle de l'Herbe à la Puce (Rhus toxicodcndron) (i). Mais cette toxicité nou.s parait plus que douteuse, et si elle existe, il faut, à plus juste titre encore que pour le Sumac vénéneux, recourir à la doctrine commode des idio- syncrasies pour expliquer les expériences et les témoignages contradictoires. Oypripedium porviilorum Salisb. var. pubMoens (Willd.) Knight. Rivière-du-Loup; lac Témiscouata. Bois. Encore en fleur à la fin de juillet. On ne rencontre ici que de rares indivi- dus de cette belle Orchidacée. Bic, Bonaventure Gasoé (Femald). '^' I. Bull. Torr. Bol. Clui. VI, 15. 1875. [ 76 ] Dânthonl. ipinta (L.) Beanv variable niant ■ h„. „ l P™Pos • A perplexing v charactlfn-irp::.'.^^ ^'"-" ^"'^ '° «-' -"'" Draba arabisana Michx. var. orthooan.» FernaM et Knowlton rin Sé'"';:f '■■ '^°"!r''-^-"'-)^ "e d„ Gros-Pélc- L'espèce est ^Udue^ ^ ^GrnLt"'^"■ ''^■ Golfe. Cq^ndant, dans PoLs. le la plint '""""? Blwohari» palnstrù (L.) R. 4 g var. glanoMCM (Willd.) Gray R.viére-d„-Loup (Anse à Persi). Pairies saumâtres. Elymni annariu h. var. vaiMu» E. Meyer. Rivière-du-Loup (AnseàPersi) Cetf, Pr,™- - importante au point de vue éc^S^n^Te^'?'';^ ^' f^« qu'au Labrador c'est la véritable ''her^T '"" .■■-". Co..e dans beaucoup dt5c^s%=S: [ 77 ] la face supérieure est creusée de sillons longitui.inaux plus ou moins profonds et porte des cellules bulli formes bien développées; on attribue à ces cellules un rôle dans l'enrou- lement de la feuille. L'identité de cette plante sous la fonne où elle croit sur la côte atlantique vient d'être établie définitivement par M. H. St. Jol.ii (i). C'est évidemment elle que Provancher (2) avait sous les yeux quand il décrivit comme esi)èce nou- velle Elymiis ampllculmU Prov.. d'après une récolte faite à risIe-Verte. comté de Tcmiscouata. Xleycr ayant dis- tingué déjà en 1830 la plante américaine de la plante euro- néene sous le nom de var. inllosiis (3), le principe de priorité ne permettait pas de conserver cette création de Provancher. Bic, Petit-Métis. Tourelle, etc. (Fernald). Empetnun nignun L. Rivière-du-Loup ( Pointe à Persi ) ; île du Gros Pèlerin; mont Pilote. Rochers de la côte. La Camarine noire a donné lieu à une intéressante étude de géographie botanique de la part de Fernald, étude dont je me contenterai de mentionner les conclusions, en y ajoutant quelques remarques. Fernald constate d'une part (4) que la Camarine est la plus abondante Phanérogame du Labrador, que sa zone de distribution coïncide avec l'étendue de terrain archéen connu sous le nom de " Bouclier canadien ". Il fait ensuite remar- quer que la plante manque aux Montagnes Rocheuses (cal- caire), et qu'au sud du Saint-Laurent on ne la rencontre que I. St. John, H., FAymu% arenarius and Us American représenta- Itves. Rhodora, XVII, 98. 3. Provancher, abbë I,., flore canadienne, II, 706, 1862. 3. Meyer, S., /V. Labrador. 30 (1830). 4. Fernald, M. I,., Soil Préférence of Alpine Plants. Rhcidora, IX 191. [ 78 ] ferences marquées Zr L ^ ^ ^''"'""™ "«''''^ » ^es pré- calcifupe. ^ ' •""'"= *' «« essentiellement »luble p«r elle-même dtr !''"'•■' ^^'™'"'"«'"' grande abonda ,"Tré.t .tT''"'-'" '"'''"'^ «'^'^ - 'es roches felcls^athi'ev ,,'"'' """.l'""^ "='"■' ">«" l'éta. de carbonaîe et uîiee „,:;":? "^ T' ""^"^'^'^ ^ et toujours en .mantitiw "^ P™'"'"' 'entement, tendre'cue les r^re ' L Wslr'""' "" "' •""' ^''^^ P- «.r toutes les antres n^n •""'"' '%'™"'"' ='^^"'«6^' disponible et as i nillb, r e"'",' "'" "'''^^ '" P<"-- ferment constann, em ""sf T , ^"^^""'^ ^" "="- 'lecet alcali con,meX',a Le :«rda:rr' ""■'' '" ^'' 'a potasse assimilable se re.Kon ^eV» o^^^ "'^^''^ ""' potasse. D'autre part.t lac ^Tr 1!^^ "^ '=• phenque, décomnosenf i„ i. humidité atmos- ^ contact imm.sr;::v™^:Ln^:r:ïilr-"' '>on..c U CamaHne ,«ut donc pren^iriXeZ '■ Co«.i«,, A., /-.^»««^./^„„,;„^,,,^ • 105. [ 79 ] roches feld.,pathi,|ues et ne peut en troMver sur les rochers calcaires. Largun.ent: " La Camarine ,x,.,sse où il v a pré- connnance de ,x>tasse et ne ,x,„sse pas là où elle „,an<|ue; donc, la Camarme a des préférences marquées i«,ur la ,»- tasse , t,re sa valeur absolue du cas des rochers, et une valeur relative du cas des tourbières à cause de la prédomi- nance incontestable .le la potasse dans la tourbe " Des expériences récentes semblent prouver ( i , ,|ue les sels de potasse et '"""e à fleurs EpUobium palmtn L. Rivière-du-Loup (Anse à Persi). Prairic-s saumàtres. Epipaotia deoipieiu (Hook.) Aines. Lac Saint-Hul«rt. Bois profonds, au cœur des Apalaches temiscouatiennes. Cette belle Orchidacée se rencontre deci- Albert, Perce, Carleton (Fernald). EqniBfttun Uttorale Kuehl. WkticJ™'?"™"- ^^'^ '™""on"ée au pied du mont Wissick. sur la rive opposée du lac, par Northrop. Equiaetnm palustre h. seatx '^™'''°""^- ^°"'' sablonneux, à la ligne des arbris- I. 0«terliout, Bol. Gai. 45, 116-134. [80] BqnlMtnm Mirpoid*. Miohx «pice neut étrn f=. i '"' fmctihcations, cettt biîr/dC, e Pré eT'"" ™'"°"'"" "^^ ''^ '°™" ^ - ïrijeron aorii l, var. MtwoidM fAmlrz.) D C Or rexa,„e„'auen.if des :S J HS ""T""' ^^'^ montre les caniti.l.. . *' "* "*'"« nous pression es, ta caûs! d ' !f ''^""""' ''^f°""« 1»^ la échantillons après dTsiltilnef"""' """ '' "°' P™P«^ D'amre part L„s ro vons ce x d TT^ '? "•"""«^■ Bonnier et Layens (3) ^''' ''*"* Crigaron eanadeniji L. Lac Témiscouata. Lieux ouverts. a-i««on hyMop'foIln, Michx co^le'ioid^ltt^-'- «-'e calcicole. Assez r. Bntton & b™„„, musIraM Ftca III, 4,, [81 ] '«rtno» rnhn h. L espèce comnrentl ..I,,.;,.,.. -, ciiaunie est fili forme. '"JttoM nigr» Mareh. Fernalden^igla,ere^Î3,f/.7'""; """"' ''"" "^f""' '-■ Jean à Fort len et ern^ '"' ' ~"" ''^ '" ^''^'"'^ S'""'- valiée de la Madawa,ka ""^ """""' " ''°"'" "-^ '^ pasÎTlLVde:';Lh?^'"r'^ ^^"^^'^='"- "-- " ".oins fréquent Noi le ''• ""' "' '^'"^ " '■-'"' Saint-Uurent enfaceder°"'.?'' '^ '^ "™ -'" "" nie est t.. aB^'n^ et etSr::!;:: SL" ^-^^'- ewinm upreUani Michï. %es. ,e contour des feui.ltst .efn ^erc^r^f df^ ,'" fosses en touflfes demps i„ . ."'^™™5- l-ro"! dans les étresoig^usemr::;',.^; ;r„:rt^:^^^^^^^^ en une masse inextricable. ''°"' '" P'^"''" Inconnu aux environs de Montréal V^Ut j , rentides, Saint-Raymond (PortneTf ). "'"^ '" ^'"'• Ooliimi Kamtsohationm SteUer Lac Saint-Hubert. Bois humides. Cette netite R . • • boréale est «ne de nos ni,,» ;„.• "^ '^ «ubiacee !lZ_!!!li;^l^''"^^"^es trouvailles dans le -.. s-K«., c. s., *.,«;./,^,„„„^^^, ^^^ ^ ^^^ - [ 82 ] que 7luMM0U bMwte (Wang.) c. Koch. F^rn^lH H^ '°'"''"'"' " '■'«'' ''" *'"'' (Vaccinium). la Madele me, mais manque dans la péninsule gaspésienne Cap a A,gle (Fernald). Sa distribution génirafe va de Terre-Neuve au Manitoba. Otntiâii» Mute Miohx. calIicot''s""r' ^"'"'-S™"" (Rimouski). Plante boréale catacole. Sur les rochers de la côte. Facilement méconnue en ra,son de sa pet.te taille, de ses fleurs peu apparentes et de plus, par le fait qu'elle mime curieuLent le port de Na,e„u. defie.a(Sm.) Griseb. En .89., Penhallow la^rouve ac"ourrn 'l^'T' '''""' ""•" ^PP*'" Poi-'e d ^.stoles (D. A. Watt) ; R.vière-du-Loup (Thomas) (2). 0«ua m»orophyllnm WiUd. nor^^d'lt"""",'^"'*'.^''™""''- ^«'^ '^^"°i" «mpi^ce au nord notre vulgaire G. strict»,,, Ai,. On la distingue de cet," de me e surtout par la grande dimension du lo^ tetntl des feuilles radicales. Très commune dans Témiscoua,? ^ m!^™°T' ?■■ T; '*" "^ '^"«'"'"- C". R«orf of Soi IV 45, '■ •tKoun,J.,Calalofuto/Caiuulian/-lant,, 11, j». °"-"'«'- [83] CxuB rlTkl* L. Rivière-,l„.I.o„,,. Ararais. Benoîte à fleur, pourpre à di,. .h„„on plutôt lK,r«,le, ,ue ^^us ne trouve™ à l'„u« de '^ Provu,ce .,„e dans un coin frais du .nont Saint-HH ire ou elle para,, ctre un reliquat de la flore glaciaire. rernald mentionne un hybride de cette esirfce avec G ma .-/>/0*».. trouvé au Bic (Ri.ouski) • J. ,ulZm Z Olaiu nuuiUiiu L. var. obttuifoU» Femald. Rivière-du-Loup (Anse à Persi). Le Glaux maritime se trouve sur tous les rivages salés de PhémispluVe boréarSes ™„ Halophytic,u« sont très mar^ués^^D'ap^I olo ! 2.7% de chlorure de sodium. La plante américaine diffLuI quelque peu dans la forme de ses feuilles du ty^ û^sen du Samt-Laurent dans le comté de Témiscouata. Stérile elle rr^^m, Are^napepMies, et ce mimétisme tient surtom aux caractères halophytiques communs aux deux plante" OlrotrU narrate Trin. Comm'::'""'°"-- """'''■ '" ^°"-«' "- '-"iè- Ouptasllnm i>;v»tlonia L. trefn"e''G?,±- ";''""• ''''^'' '' '"^'^'■''"'-" '^^ res- treme. Gaspes.e, Provmces Maritimes, nord du Maine nui sen,blera,t mdiquer une plante introduite d'Euro^ „ou pensons que Macoun a raison de considérer ettresle I. Oluon.Scffer, Bol. Gaz., 47, 108. '• M«onn, J., loc. cit., II, J3S. ■rtwMl» bnstMtta (WlUd.) R. Dr. Uc Sainl-Hubert. Cet Habauri,,. tr« commun d>n. I oue,t de la Province, est plwùl rare dans lest. Fernald écrit qu II ne lapa, rencontré plus au nord et plus à Test que le Maine. Témwouata est probablement sa limite extrême au ■Hi^dl" '*"' *""" ''* '' '''■"'™'- M'""'»"'^ déjà par Hrtwurlâ dllaUta (Punh) Gray. Saint-Françoi, de Whitworth. Au bord des chemins. Dans 1 ouest de laProvince ne te retrouve plus que dans les tour- biérei. Oka (Fr. M.-Victorin). Habtaari» Hoelntl Ton. Riviére^lu-Loup; lac Saint Hubert. Commune dans les bois nches. SrtaiiMto Jqrpwbon» B. Br. Riviére-du-Loup. Bois. Les dimensions géantes que cette espèce atteint ici (plus de 3 pieds) sont un ëtonnement pour ceux qui, comme nous, connaissent la forme humble et Muffreteuse sous laquelle elle se montre sur nos collines mon- ttrtgiennes: Mont-Royal, Saint-Bruno, Saint-Hilaire etc C est que cette Orchidacée, malgré les préférences tropicales de sa funille, aime les basses températures et les hautes alti- tudes. Elle se plait aussi dans les marais froids caractérisés par le cèdre et le mélèze. Babmail» obttuau (Pursh) Richard». Riviére-du-Loup. Voisinam avec les Lisières. Cette es- pèce est surtout boréale-alpine et descend rarement dans la plame du Samt-Uurent. Commune dans la région apala- chienne et dans les Laurentides. Nous avons trouvé (Rivière-du-Loup) un spécimen anor- mal portant une seconde feuille bien développée vers le mi- lieu de la hampe. [88] ■•kMâll» orUatOkU (Pnnh) Torr. Uc Saint-Hubert. Fréquent, dans l„ boi. rich«. Btltai» daOtxa (Sm.) OHaeb. RivWre-du-Loup (Point.àPer,i). Apparemment com- mune depuis le comté d'Aroostook (Maine) iu«,u'au Saim- ^^''""m^'V"" '""• J""^"'*" K°"« •• * Terre-Neuve (Femald). Comté de Mégantic (Fr. M.-Victorin). ^•iyunm hontiê NoM. Saint-Simon (Rimoujlci), tout prés de ta ligne de sépara- tion de ce comté d'avec celui de Tén.iscouata. Sur lesVon- glomérats calcaires. Plante calcicole. Se trouve probable- ment dans les stations analogues sur le rivage de Trois-Pis- (FwTO.wr*''' '*"*''*°"*'' ^'"' ""*"' •"' '» Gaspésie HoMIram teutnffl Michx. Riviére^u-Loup; île du Gros-Pélerin. Très abondante dans la région du bas Saint-Laurent, ainsi qu'aux environs de Québec. Semble plutôt locale dans l'ouest de la Province. Bitradiun OuadMiM Michx. Cacouna (Bord des chemins) ; Saint-Simon (Rimouski) (sables maritimes). Cette espèce polymorphe pourrait bien être quelque peu cotnposite. Les spécimens de Saint-Simon ont la glabréité et la succulence des halophytes; ceux de Cacouna diffèrent beaucoup de la forme nui nous est familière dans l'ouest de vuet)ec. Hiandiun pUoMlla h. Rivière-du-Loup. 1res du pont Dion. La Piloselle est le fléau des Provinces Maritimes, Elle semble s'avancer rapi- dement a travers notre Province (i). Abondante déjà dans les comtes de Beauce, Portneuf, Québec, etc. i. MMi-vlctoriD, F,., Immieralhn vt„l,u. N.t. Cn, 4a, 16, [86] HiMxwUo* odorata (L.) Wahlemb. Rivière-du-LoupCAnseàPersi). Cette Graminée à odeur de vanille est l'nne des espèces que l'on dénomme vulifai- rement "Foin d'odeur". Abondante près de la côte, sur ks montagnes de la Gaspésie, et près des Grands Lacs. Distribution générale subalpine. Hippnrii vnlgaris L. Lac Témiscouata. Forme émergée. Sur les hauts fonds à l'entrée de la Madawaska. Irii aetoia PaU. var. OanadRiuii Poster. Rivière.dn-lA)up (Anse à Persi). Cet Iris est particulier au bas Saint-Laurent et à la côte de l'Atlantique. Dans 1 Anse à Persi, il croît entremêlé à l'/m versicolor si commun dans tonte la Province. Quoique les-fleurs soient à peu près de même nuance, les deux espèces sont fort distinctes. Irts setosa est plus petit, son système foliaire beaucoup plus réduit (adaptations halophytiques), et des SIX pièces du périanthe, trois sont réduites à des onglets tandis que les trois autres sont très largement orbiculaire^ (= Irts Kookerii ¥mny). Iris setosa typique ne se trouve qu'en Asie. Iris veraioolor L. Rivière^u-Lonp (Anse à Persi). Voir note sous Iris setosa. Penhallow, qui confond les deux espèces, est amené cependant par la diversité des habitats à soupçonner une distinction spécifique possible. boeto ambigu A. Br. Lac Pratt. Cette jolie espèce se trouve partout dans ce petit lac jusqu'à une profondeur d'environ dix pieds Elle doit sans doute A la limpidité parfaite des eaux de pouvoir [87 ] opérer sa fonction photosynthétique dans de telles con- ditions. Le» espèces du genre hoetts sont très difficiles à iden- ti6er et demandent l'expérience d'un spécialiste. Il faut d'abord que les spécimens soient en état, c'est-à-dire que les macrospores soient à maturité. Pour ce qui est de /. ambigua, nous avons dû faire deux voyages au lac Pratt, et faire déterminer la plante au Jardin botanique de New- York. La première récolte avait fait croire à une forme non encore décrite ; mais des spécimens plus avancés per- mirent de faire la détermination présente. La nomenclature concernant cette espèce est assez tm- brouillée. Le status en est actuellement comme suit, d'après M. N. L. Britton : Isottes amhgua A. Br. ; Engelm. Trans. St. Louis Acad. Sci. 14: 380. i88a.=/. 5ra»«MDurien, 1864, non Unger 1851. Jnnou Baltieni WiUd. var. littoralis Engelm. Rivlère-du-Loup; Trois- Pistoles. Commun dans l'ha- bitat halophytique. Jnnons bnfonina L. Cacouna. Prairies salées, avec Spergularia Canadenàs et Spergularia satina. Junons brevicandatus (Engelm.) Pemald. Rivière-du-Loup(AnseàPersi); Cacouna. Nous remar- quons que ce jonc, commun dans toute la Province, mais autrefois confondu avec d'autres espèce-s, affectionne les terrains mouillés ou fraîchement remués : labours, fossés, remblais, etc. [88] Jnnou flijformjs L. TadouMac. Bords dn lar r«™~ province de Oué Je «:!/•.■ T"" P"'°"' ^«"^ '« r Yiutc ue yueoee. Se distingue facilenienf A., . _i Jimipanu oonunnnls L. var. depressa Pursh. Rivière-du-Loup; n.-D. dn Portage. Pen fréanent Jnnipenu horiiontaliB Moench KalmU snffutifolia li deux habiuutentionnr ^"" """" ''^''-^*'«- ''" Lath^rns maritimiu (L.) Bigel [89] dé 6?"T," ''" ""> . '''"'"" «PMermiqne, d. la tige Uthynu palnitris L. var. pilonu (Cham.) Ledeb Latbynu prateniii L. Ri»ière.du.Loup. Bord de, chemins. Bien établie Cette plante, naturaliste d'Europe, est nonv,n^ ^ , ' province de Québec. (2) nouvelle pour la I«dnin Oroenlandioum Oeder etdi::ttu'r^L.'°""""""'"-'"-<''''™^ I^pldlum ap«talam Willd. Rivière-du-Loup. Talus des chemins de fer. ï^'ï'utlonBi Seottaionm L. Rivière-du-Loup. Cette Ombellifère halophytione «* commune sur tont» i» «.a», j ■ . ""'"pnytique est nom n'est pas usurpé. Nous avi^s cru que^An» à P,^ I. Starr, Analomy 0/ dme plants. Bol. O.^ , 54 ,„, .. M.ri..Vic,orin, Kr.. ,„„.i^ration vé^„aU. Na.. C.n., ^, «4. [90 ] Limoninm Oaroliniuiim (Walt.) Britton. Rivière-da.Loup(AiiseàPersi); Caconna. Cette plante que les Anglais nomment " Lavande de mer " à cause de la couleur de ses petites fleurs, est l'unique PIombaginac OaroUnlmn» Michx. Uc Témiscouata. Rochers siluriens du rivaee Locale et calcicole. ^ '^>^« i?orL^'^!ô J"'"" "" est soustrait entièrement à l'action rf« .M * et c'eat pourquoi ,a carnositl r^euf.-st't^T^.rS _^H«b.„<,.Jo«p>., F,., ^„ «.^„ ^,„.^, ^ ^ ^^^ ^_^^ iconiBc cot d«* coliioct nllinei nbrien >oucky maigins of the nvers and lakes from Labrador and Newfoundlaud to the Paciflc, and northward to the Arctic Sea. Besides being fréquent in Eastem Canada at low a"!tudes, it becomes truly alpine in the Rocky Mountains and is fouud almost at the snow Une. AIso in Groenland." En dix années d'herborisafon nous n'avons jamais ren- contré cette plante dans l'ouest de la Province. Moyen, dans sa "Flore du Canada", exprime par un "I" qu'il l'a trouvée dans l'île de Montréal Provaucher n'eu avait aucune connaissance personnelle. Nous croyons que si elle existe aux environs de Montréal, elle doit y être fort locale. UPotentille frutescente est nue xérophyte assez bien ca- ractérisée par la petitesse des feuilles et leur pnbescence soyeuse. Ainsi fortement armée contre la transpiration rapide et la dessiccation qui en résulte, elle peut braver les climats arctiques et les marais froids où la puissance d'ab- sorption des racines est ralentie, tout autant que les situa- tions arides sur les rochers. Vécorce de ce petit arbuste s'enlève par pellicules à la manière de Spiraea opulifolia (bois à 7 écorces). Il serait intéressant de savoir si cette décortication, caractéristique chei certaines espèces, joue un rôle écologique quelconque. I. Utcoua, J., loc. cit. I, Penhallow (I) dit avoir trouvé cette espèce prè» de L«!r '^'"•^--"■^"P- ^ stationse^bled^ulit: Potentill» paltutri» (L.) Seop, Rivière-du-Loup (Anse à Persi). Plante hydrophile à va,.e distribution géographique. Caconna, Bic Kld ) Potentilla peotinata Raf. Rivière^u-Loup (Anse i Persi). Sur les ar 'oises cam rené Mnn? ' ^""^ "" P*«. Rivière Blanche. Ton- relie, Mont-Louis, etc. (Fernald.) Cet auteur, dans "àray-s rlnctÂ^T'f' '""' "°'" ""y»"» qo'ilyaassezdediffé. rence dans a forme générale de la fenille et surtout dans la d,s nbuhon géographique pour les séparer C'.st"l mot» (5'"'"' '"" '* "°"«"' ^''"'- '^' ">•"'« PotentiUa Wdentata Ait. nin^e'It't'V'"''' ,'^''™'""'- ^'"'^ ^ distribution subal- bord de la r" '" "'=''•" "P°=^^ ^' '- «""vions au coutinen^ on" ^ "'"' ''"' '" ^='°'"'''- ^ '''■'«"^- d" continent, on ne la rencontre plus que surles bords des grands Lacs ou sur les sommets des montagnes. Aux er- v.rons de Montréal, nous u'en connaissons qu'une station uZ^rj"'' carrésansommet du montlaint^H lat Il s agit évidemment d'un reste de la flore glaciaire. Frenanthes Mainensii Gray. Riyière-du-Loup (Ause à Persi). Croissant dans la praine saumâtre avec P. Mfoliata et P. racemosa. I. Peniallow, D. P., loc. cit., p. 440. 3 Biitton & Brown, lUmtralid Flora, II, sji. [100 J 11 n'est plus guère pouible de douter que P. Afainensù soit un hybride entre P. trifoUata et P. racemosa. La des- cription originale de Gray se lit ainsi : "About two feet high, leafy up to and into the panicle; leavea nearly those of P. ra«Mdjii,buttblnnerandlessglaucous; the radical ovate, commonly with abrupt or rounded base ; uppersubtending clusters of the interrupted narrot? thyrsus : heads ail droo- ping bothbefonandafter anthesis, resembling those of the following speciea (P. virgata Michx.). Shore of the St. John's River, at St. Francis, North Maine, PringU. Gro- wing with arnear/>. racemosa.— KrA a looser form of the latter "very common on the St John's River", Goodale, is somewhat between the two; so that this may be a hybrid between P. racemosa and P. serpentaria". (i) Rap- pelons qn'à cette époque, 1886, P. trifeUata était comprise dans P. serpentaria. Lorsqu'une étude provisoire nous eût fait reconnaître, dans le paquet de Prenanthes de l'Anse i Persi, trois formes apparemment distinctes, nous voulûmes profiter de l'au- baine pour récolter ces plantes en quantité et en faire une étude approfondie. Malheureusement, nous eûmes le désa- grément de trouver dès le lendemain la prairie fauchée par un riverain évidemment bien intentionné, mais placé i. un autre point de vue ! Les quelques notes qui vont suivre sont dérivées de l'étude comparative de 15 individus de P. racemosa, de 20 de P. tri/oliala, et de 8 de P. Mainensis. 1° Nous observons d'abord une réduction de taille con- sidérable, effet sans doute du milieu semi-halophytique. P. racemosa, qui peut atteindre près de 2 m., ne dépasse pas ici 30 cm. ; P. trifoUata, qui va facilement jusqu'à 1.50 m. et exceptionnellement juaqu'i 3 m., a ici son maximum à 32 cm. t. Gray, Au, SyiwtHo. IFIora, I, 4jj. 1886. t 101 ] L'observation familière aas éleveun, qu'un produit hybnde «t généralement pins vigoureux que chacun de. deuxprogémteurs, se vérifie très clairement ici, ainsi que le montrera le tableau suivant. TABLEAU COMPARATIF DE LA TAILLE OK P. racemosa, P. tri/ohata et P. Maintnàs Hatttenr roctmostt tHfQliata Mainensis C«n*. Nombre PrMuit Nombre Produit Nombre Prodait ^ - - % a a '4 0^ 3 34 «9 ao a 38 4 t 39 3 4a I ai I aa "3 3 7» 4 I 93 «4 'à. i 27 a 1 sa 38 I a7 J9 3» I 30 f a9 I «9 31 - _ — 3" 33 - — I 33 I 3a 34 - _ ~ — . jfi _ - — 37 _ ■" I 3« 38 _ - 39 - _ ~" I 38 40 - _ 39 41 - — - 83 Total 15 309 — 30 4Sa 8 383 Moyenne 30.6 aa.e 35.37 [ 102 ] La série de> spécimens n'est pas assez considérable pour montrer bien nettement une courbe de Quetelet; mais l'on voit néanmoins que dans la mCme station P. Mainensù, espèce liybride, déparae de 63°/, la taille moyenne des espèces-mères. Pour expliquer cette luxuriance si fré- queute des hybrides, Tishler et Jost (i) ont récemment invoqué l'hypothèse d'une influence toxique qu'une espèce exercerait sur l'autre. Il est à remarquer aussi que le fruit de P. Mainensis est légèrement plus long que celui de P. racemosa, et beaucoup plus long que celui de P. In/oliala, même chez les individus géants. 2° Nous n'avons pas observé les feuilles radicales dont Gray tait état dans sa description citée plus haut. Mais nous notons que les feuilles caulinaires inférieures sont longuement rétrécies en un pétiole ailé, lequel atteint jusqu'à 10 cm. Ces feuilles ont une tendance à lalobation, tendance qui n'arrive le plus souvent à affecter qu'une moitié de la feuille, marquant ainsi l'action dominante des caractères élémentaires de P. racemosa sur ceux de P. trifoliata. (Fig. 13) 3° Comme dans les espèces-mères, les feuilles sont munies de dents glanduleuses. 4° La couleur des fleurs ligulées est nettement intermé- diaire entre le pourpre pâle de P. racemosa et le jaune paille de P. trifoliata. 5° Us bractées intérieures des capitules ont la m«me forme que celles des espèces-mères; mais, tandis que dans P. trifoliata ces bractées sont rigoureusement glabres, et que dans P. racemosa elles sont recouvertes de longs poils rubanés terminés par une petite glande sphérique, la plante hybride nous montre une pubescence analogue » I. TiKhler & Jost, Arch. Zellsforchung, I, 33-15,, ,908, ^TRirotlATA p riAINtNSIS p RACEMOSA rnesoription au versn 1 DuaCRIPTlON DK I.A l'iO. IJ Ko llaui, lei feuilles ; en bas, les bractées correspomlantei. Il est i remarquer que la feuille de /■. Afamensis emprunte son cou- tour général i /'. mcrmosa et sa lobation i P. Iri/oliata. La pubescence de la bractée de P. Mainensis est aussi évidemment intermédiaire par rap- port A celle de P. Iri/oliala et de P. racemoaa. l'euilles x i ; brac- tées < 8. [ 103 ] celle de P.raçtmo,a, mai, très cl.iriem r ICI j foire, qne oooi trouvon» aiiui ,ur i.. ~„u l'«t du Sagnenav tt^ ,.,.7 , îf " '"ronnue i town-. (KeLan;:^trd.r;oi?r2';;^-«'-- 'rimnlm farlnou L. var. ..««repodm Fernald. ment farineux ' '' «-«««ble par «,n revt.e- .« feuluêta dJ"SûC«. s: rruTdt"r "'" Commune sur le littoral '«•"• d^grégation. Pyrol» uuifoUa Miehi. vall^deSaintCi^u'à^"" «Pleux, depui. ,a Pyrol» •lliptiw Nutt. Rivière^iu-Loup. Boia. Entremêlée à P. asari/olia. Pyrola minor L. Rivièredu-Loup. Bois élevés. Pyrola lesunda L. Riviire-du-Loup. Bois. Banuncnlni aoria L. Partout. f 106] ■•anaonliu atostUi* u var. MpiUaotu DC ...b.„.t„n, pour ., aÔ, ? n nj^"' P"»='P"™«n.d„ comme o- l'avait prétendu s "° <''"'""'''' ''"" •lw.rb.nt, et n'«it ra. «l:, "=*« !»"«• de. poli» (,j «t pa. «mplement un otg^n, de fi,a«on. BMtmcnln. rqMaa L pe''S:!r;^"^,^:;::^';;^«-n„e,orme,„.„„e Po-r indigène dan. "r.^^ af ri" r"'""'- ^"^"^ P«««t.il, introduite dan, I.^, où l^f"*""' *"' »«"'•. de, habitation,. Noû if ' '""'" """»« fi» Témi,couaU, en d« «eux for"'"" "P*"""' d^-» na.«re*.vei,.erde.dor.u'r«trS;n" ""' """ HMOBonliu •q.tentronali, Poir Bic, Tourelle (Fernâld' ^^""' " •""" '" Ga.pé,ie. «"Inanthn. Ori,tKï»Ul h anS^;^ï:,Xj~'-an,|.E,tetindig,„e facilement en se de,S« "p! !! P^™""- «"' "oircit redoutée en Europe. " La RWn ..^"V""'"^' '"« "' - ^"^-iÇ. Cm/o-Ca/A L.) ne dépend '• Pond, ;Ra7moDd H 71. aÎZ ^"7 tlM) pu dma II plaine, mais elle est tri* nuiaib'c ans pAta- ragea dea montaKnn : partout où elle abonde, Ici Grami. ni».iu.ude ~n.?dS on V: irpo^:::;:r' t' -'" la ba„e température; drainage fuEn" ZTjT certaines formes bactériennes. (3) ' " ''• [ 108 ] Bnboi triflonu Richards. L:ic Téiniscouata. Rochers siluriens du rivage. Forme d tiges rampantes très allongées et à feuilles distancées. Bnmex mexieaniu Meisn. Rivière-du-Loup ; Caconna (Fontaine Claire). Au bord de la mer, sur le sable. Ce grand Rumex qui ne craint pas les chlorures nous donne encore un exemple de la corré- lation qui existe entre l'habitat halophytique et la réduc tmii du système foliaire. Mont.Louis(Fernald). C'est pro- bablement cette espèce que Penhallow appelle R. salicifo- lius et qu'il dit être très commune sur le rivage, (i) Kmnex obtusifoUns L. N.-D. du Portage. Commune au bord des chemins. Natu- ralisée d'Europe. Feuilles obtuses et très grandes. BuppiB maritima L. var. subcapitata Fernald & Wiegand. Caeouiia. Variété nouvelle, (a) Semblable i la variété rostrata; pédoncule après l'anthèse de .04-1.5 cm. de lon- gueur; pod-gynes de i-6mm. de longueur; carpelles de a- 3 mm. de longueur à maturité, ovoîdes-semilunnlés, gon- flés à la base et munis d'un bec proéminent et suboblique. (Sept-Ues, Robinsott, 1907.) Saginanodoaa (L.) Fenzl. Rivière-du-Loup (Pointe à Persi). Sur les basses falaises d'ardoises. Ne tolère le calcaire qn'à faible dose. Caconna Bic, et vers l'est. (Fernald.) ' Sagina proonmbtiu L. Cacouna. Pâturages. Formant des gazons serrés. Sagittaria arifolia Nutt. Lac Témiscouata. Sur les hauts-fonds à l'entrée de la . Penhallow, D. P., loc. cit. . Fcmlld & Wiegand, Rhodora XVI ; ta*. [ 109] Madawa,ka. Ces hauti.fo„ds sont le couronnement d'un bairaue glaciaire qui supporte «ne assocbioi: ■: -.^..-.es hydrophiles. Bagittaria latifolla Willd. forma diverrifoUa (Engelm.) Rob. P„îfn^"w„^°"'' '^«"' ''Est jusque dans la Ga,péM.. Port Daniel (KernaW). Salloomia Europaaa L. var. prostrata (Pall.) Fernald. Riviire-du-Loup; Cacouua. Prairies saumâtres. Assez c,.m,„une le long de la côte sud de la péuinsulegaspésieuue : SlnaM' ) ' °°"8''""'"''> G»»P« »'««■'■ Bic. La Salicorne, comme son nom l'indique, est une plante des terrains salés. La consistance charuue de la tige ainsi que la manière dont elle est articulée lui donnent une res- semblance frappante avec les membres de certains Arthro- podes, insectes ou crustacés. La Salicorne passe souvent au rouge a l'automne et donne aux rivages qu'elle recouvre une coloration brillante. Il est à remarquer que la ^oMa scoparu,, si répandue dans nos jardins depuis quelques année, et qui tourne aussi au rouge à l'automne, habite également, à l'état de nature, les rivages marins. Saliz hnmjlji Marsh! Rivière-du-Loup (Mont Pilote). Salsola Kali L. Rivière-du-Loup. Rivage de la mer. Nous observons que de grosses touffes de Soude ne sont enracinées dans le sable que par une racine simple d'une extrême ténuité, de diamètre beaucoup plus restreint que celui de l'une quel- conque des tiges qu'elle nourrit. [ 110 ] Baliota portifar A. Nelson. Lac Témiscouat.. Sur la voie ferrée. C'est le Chardon de Russie .nauvaise herbe si envahissante dans l'ouest du Canada Ici peu abondante et souffreteuse. Commence à se montrer dans la Province. Près Montréal. (Fr. Rolland.) Sangniiorbk Ouiadeiuis L. Rivière-duLoup. Prairies basses. Pourquoi cette Rosacée, s. commune dans la partie moyenne de la Province, faufile presque complètement défaut autour de Montréal? Sanionla Harilandica L. Bois aux environs du lac Témiscouata. (Penhallow). Ile de Cacouna Saxiftajra Aizoon Jacq. Rivière du-Loup (Grande Chute). Fissures des falaises par Thomas. Plante rare. Soirpns Amerieanas Pers. Rivière-da-Loup (Anse à Persi). Ce Scirpe, bien qu'oc- cupant dans sa distribution générale toute l'Amérique tempérée, dans les eaux douces ou salées, semble faire défaut sur la rive sud du Saint-Uurent. Fernald écrit: "Rare the South Shore". Notons que c'est l'espèce commune aux environs de Montréal. Seirpiu oampestris Britton. var. paludosua (Nelson) Fernald. N.-D. du Portage; Trois-Pistoles. Rivages marins. Cacouna B.c, embouchure de la rivière Darmouth, Cas- pésie. (Fernald.) Cette halophyte se retrouve à l'intérieur du continent dans les sols alcalins. Inconnue dans l'ouest de la Province. l'ii! 'i~Sa,/,i,s Clinlomi Oray. Petit Scirpe .le la flore ihi Saint r„,„ A.-KpiMelenÏÏiriZlrir"""^'""-' If. -Akène et aigrette. [ 111 ] ■«irpM Ollntonll A. Gray Boirptu Hud,oniann. (Michx) Pernald réale- « f.i j ^ , f!inf, » "racteres ne sont pas concottii S t lïïi ■»' ""•"■"• ~"'»'" :•...;.":: J!!^!^!!^l^i^;^^^J^^°;^«^^«^^ Schleicher.ilest ..P.ll«,Bot,Z.i,„„g,i,..b.,,„5,,5,.,s^ [ 112 ] nécessaire d'adopter le nom de Michaux (E. Hudsonianum Michx) qui fut donné à une plante clairement identique au type lianéen de VEriophorum aipinum. Sdrpm nanui Spreng. N.-D. du Portage. Petit Scirpe peu apparent sur la vase des grèves maritimes, et pour cela, probablement, peu récolté. Rivière Saguenay (Burgess). Soirpus pedieeUatna Femald. Lac Piatt. Grand Scirpe d'un beau vert pâle, voisin de Sarpus alrocinctus, espèce méconnue encore, mais qui paraît très fréquente dans notre province. Scirpua rubrotinctiu Feraaid. Rivière-du-Lonp. Marais. Commune. Se distingue assez bien sur le terrain des autres Scirpus similaires par le ronge foncé des gaines. ( = 5. microcarpus Presl.) Scirpus rufns (Iludson) Sehrad. Rivièredu-Loup (Pointe à Persi). Petit Scirpe gazon- naiit abondant dans les terrains saumâtres. Scleranthus annuua L. Cacouna. Champs cultivés près do la mer. Peu fré- quente. Selaginella selagisoides (L.) Link. Lac .réraiscouata. Rochers siluriens du rivage. Déjà signalée en cette région par Northrop. Rare et locale. Seneoio aureus L. Piint-François de Whitwotth. Commune à travers la chaîne apalachienne qui traverse le comté de Téraiseouata. Vers la mi-juillet, les fleurs voyantes du Séneçon doré sont [ i!;i j duTomtt""'"""* ''* " """ ^'" " P*"'* " P'" «"<« . H"^r^ "uTV ^- *" """ "P*" compréhensive dout on Per""Fe™rdr" ""' """""" '"'"'-J"" '""'"'' Senaoio BalumitM Muhl. Lac Témiscouata. Pointes rocheiiKs. Très variable .mv.„, l'habitat. Dans la station indiquée il est A^ t Sret z^^t^' °"''"^' " "-"'• p--- aenedo disooidans (Hook.) Britton. ^ifiw-''":^"P' ^•■°- d-Port^ge- Beau Séneçon à du ribubon boréale. Semble rechercher les rochetcal caires^ Aussi dans les prés. Saint-Fabien, Bic, Sainte-Anne- des-Monts, Carleton (Femald). oainie-Anne- Braedo paando-Amloa Less. G^r' ^™'-P''"""- N.-D. du Portage; Ile du a^^Pè lenn. R.vages graveleux. Cette énorme Com" posée est 1-une de, plantes les plus remarquables du bas Samt.Uurent Habite >es rivages maritile, depuis e Maine jusqu'à la mer Arctique et l'Alaska Dh^tZer*' "r "T ^''"'^' "" """'fications halo- phytiques; feuilles charnues, cutiuisées, pubescentes-Iai .eus„^oWa.e.spatnlées (forme fréquence Le. ^^^^S^s ' (Ff™;id7""^'"'"""' '"''P"'' "'^'^ j"'""'* Tourelle. Sanado vnigaris L. ^^^Rrviire-dn-Loup. Très commune autour des habita- [ 114 ] Bhapherdia Ouudnuli (L.) Nutt. Saint-Simon (Rimouski), tout près de la ligne de lépin- tion d'avec lecomté de Témiscouata. Hantenr» cambriennei. Champs. Calcicole, de distribution étendue, mais locale. Bic, côtes et rivières gaspésiennes (Fernald); Lachevro- tière, Ile d'Orléans (Saint-Cyr); Québec (Maclagan) (i): Ottawa (Fr. Rolland). n f \ >< BisyrinoUtim anguitifoUnm Mill. Rivière-du-Loup (Anse à Persi). Lieux saumâtres. SmilMina itellsU (L.) Deat. Rivière-du-Loup (Anse à Persi). Sur les alluvions de l'ancien rivage. Commune dans son habiut. SoUdigo Ouadeiuli L. Partout. Solidago tajspida Muhl. Lac Témisconata; Rivière-du-Loup. C'est la Verge d'or dominante de la région. Commune surtout sur les schistes des bords des rivières. Cette plante nous est inconnue à l'ouest de la Province. L'espèce est très variable et, dans une étude toute récente (a), Fernald a reconnu outre la forme typique quatre variétés bien dis- tinctes, dont trois sont nouvelles. SoUdago hispida Muhl., var. tonsa Fernald, n. var. Nos spécimens ont servi à M. Fernald pour la séparation de cette variété nouvelle. C'est une forme glabre que nous avons trouvée à la Rivière-du-Loup, en haut des Grandes-Chutes. Suit la description. "Caulibus glabris vel sparse pubetulis ; foliis glabris vel glabratis vel subtus ad nervos pilosis margine eciliatis vel 1. MacounJ., loc. cit., m ; 421. 2. Ftniald M. t., 5o»K Ma, or uxrecordcd Composilat chii/ly /rom Noriheasiern Amtrica. Shodora XVIl : 2. [ lis ) variété niim. ^o^'■ iJ"n. minée. Plante glabre on pubcscente Grainesglanduleu,es.papilleuses ; bractéessuDé ~ ae .inflorescence r.^U^X J-» . "j- sa/ma T. C PtMl ■5'- '««Arwa (Kindb.) Scbinidt. Bpiranthe» Sonuuuoffiana Cliara rogation sous les pas de l'herborisant M oZslT' q." a écn. nne monographie du genre ( '),a d s,7oi ,"' -n-enses. ^^ ..J^Z^ ^^ ^-:Z '■ FernaldS Wieg.nd, RhodoraXtl- ,5, a. Ame,0.t„, O.Mdacae, Fa,c , „<,"o„, ,^5. [ 118] ■tfUarU boTMlls Kgel Uc Saint-Hubert. BoU et clairièrei. AnacihgùaiS/a/wH,Tp. 62. Copenhague. 190S. [ 126 ] ri». Dan» l'ouct de U province de Québec, elle ne nous «t pa, connue. Rivière^du-Loup, Bic, Petit-Mélis, Sainte- Anne-des-Monta, etc. (Fernald.) t 127 J TABLE DES MATIÈRES Introdnction Bibliographie J«t4«ologie .' " 0