CIHM Microfiche Séries (l\/lonographs) ICMH Collection de microfiches (monographies) m Canadian Institut* for Historiual Microraproductiont / Inatitut canadian da microraproductioni hiitoriquaa 1995 Technical and Bibliographie Notes / Notes technique et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliograpnically unique, which may aller any of the image in the reproduction, or which may significantiy change the usual method of filming are checked below. 0 D D n n D D D D D D Coloured covers / Couverture de couleur Covers damaged / Couverture endommagée Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pellicutêe Cover title missing / Le titre de couverture manque Coloured maps / Canes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations / Plancties et/ou illustrations en couleur Bound with other material / Relié avec d'autres documents Oniy édition available / Seule édition disponible Tight binding may cause shadows or distortion along interlor margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. Blank leaves added during restorations may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur examplalre qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modifications dans la méth- ode normale de filmage sont indiqués ci-dessous. I I Coloured pages / Pages de couleur I I Pages damaged / Pages endommagées n Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées rn Pages discoloured.stained or foxed / — ' Pages décolorées, tachetées ou piquées r^ Pages detached / Pages détachées r^ Showthrough / Transparence I I Quality of print varies / ' — ' Qualité inégale de l'impression I ] Includes supplementary material / — ' Comprend d-j matériel supplémentaire I I Pages wholly or partially obscured by errata ' — ' slips, tissues, etc.. hâve been refilmed to ensure the best possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. j ] Opposing pages with varying colouration or ' — ' discolou ration s are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décol- orations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleur image possible. Thisi Ce do 1CX «m is cume f ilmad at the réduction ratio checked bctow/ it est filmé au taux de réductior, indiqué ci-dessous 14X tSX 22X 26 X 30> J • 12X 16X 20X 2 Tirage : 400 exen.,>,aires AVWT-PROrOS <• oiseaux <-hanteiirs, par leur grâce et leur vdix nu'lrxliaisc. ont fie tout temps capti- \r l'attentiuii ; aiH-^i hcaïu-ou'i de |)ersomies tieiiiieiit-ellcs à lus panier tii laj^'t- atiii de jouir d'.' leurs douces chansons. r\arnii les espèces les plus recherchées nous remarquons surtout le chardonneret, le gogln. l'oiseau rouge on le pinson ])ourpré, l'oiseau lileu ou le pinson in- d'go. le merle, les grives, le mssignol, l'oiseau ino(|ueur ou mocking hird ; ce dernier est étranger au Canada. OISEAUX DE CAGE CAPTURE DES OISEAUX DE CAGE. A l'exception de l'oiseau moqueur que nous venons de mentionner, tous ces oiseaux peu\ent être capturés au trébuchât. Pour ar- ri\er au succès de cette sorte de chasse, on re- commande de se procurer un mâle de l'espèce f|ue l'on veut ainsi prendre, lequel par son chant, attire les autres mâles qui viendront plus facilement se faire prendre au piège ; et dans ces conditions, on en ])eut être siir, au- cinie autre espèce ne pénétrera dans ce trébu- chet. l'icaucoup d'oiseaux, tels que le merle, le fo^isignol, le pinson à couronne blanche, ce- lui à s^orge blanche et quelques autres peuvent aussi se capturer à la geôle, esjjèce de piège — 8 — également .lestiné à prendre les oiseaux vants. APPRIVOISEMENT DES OISEAUX DE CAGE. On apprivoise les oiseaux à 1 état sau- vage, c-est-à-dire qu'on se laisse approcher deux, a une petite distance en leur jetant des grams. etc. On emploie tout le contraire pour apprivoiser les oiseaux de captivité- cest en les affamant pendant une journée et en répétant plusieurs fois ce moyen. -Viguil- 'onné par la faim et apercevant quelque chose a manger, l'oiseau s'avance peu à peu ina.s avec crainte, et finira à la fin par s'appro- cher classez près pour saisir la nourriture quon lui présente ; même il viendra se percher sur nos doigts. Les oiseaux les plus susceptibles de s'ap- pnvcser sont le merle ou grive du Canada, le senn, ] o.seau roug^, le gros bec, le perroquet. CHANT DES OISEAUX DE CAGE. Pas n'est besoin de di re que nous gardons (les oiseaux en cage moins jx)ur la beauté et l'éclat de leur plumage (|ue pour la douceur, la richesse et la mélodie de leur chant. Les femelles d'oiseaux de cage sont quelquefois susceptibles de chanter dans le voisinage des mâles, mais leur chant est faible et n'a que peu de durée. Si on les met seules dans un ap- partement oij elles n'entendent iwint chanter, elles cesseront bientôt leur ramage. Il est bien évident que tous les oiseaux mâles, même ceux de semblable espèce, ne chantent pas aussi bien les uns que les autres. Si nous devons tenir compte d'un défaut d'or- gane chez certains oiseaux de cage, nous de- vons tout aussi bien considérer que, souvent l'abondance de nourriture causant trop d'em- bonpoint nuit certainement à la beauté et à la continuité du chant de l'oiseau, qui, sans cet inqonvénient de la graisse, chanterait bien mieux. Le chant de l'oiseau à l'état libre doit être plus expansif et plus puissant que celui de l'oi- seau de cage. Il manque à ce dernier cette ri- valité dans le chant, entre tant d'oiseaux de différentes espèces, le grand air, les grands lO — i:' buis et cette immensité ,1e l'espace dont l\,i- seat, à rétat saihagre jouit pleinement et où sa ^•o'x est pins sonore et plus harmonieuse. Généralement les oiseaux de cage chan- tent assez liien quand ils sont seuls ou isolés. mais ils chantent encore mieux quand ils sont en bande, car alors ils saniment mutuellement et c'est à qui chantera le plus fort jjour domi- ner sur les autres. Tl y a des serins qui chan- tent aussi bien en bande qu'isolés : c'est à ce signe cpie l'on reconnaît les bons chantres. II y en a d'autres, au contraire, qui ne s'ani- ment au chant que quanri ils entendent souvent chanter. C'est pour cela que l'on devrait mettre les oiseaux qui ne chantent bien qu'eu bande dans la compagtiie de bons chantres afiti par la. «l'améliorer leur chant et de les habituer a chanter souvent. On peut classer comme suit les meil- leurs chantres parmi les différentes espèces de senr.s:i' serin belge: 2^ serin portugais. 3 senn anglais au plumage brun obscur 4° senn allemaiul. On prétend que les serins qui naissent dans le mois de mars donnent de bons chantres, mais c'est problématique. II — On imite admirablement bien le chant du serin au moyen d'une phnne d'oie que l'on coupe par les deux bouts et dont l'extrémité est arrang-é en sifflet comme ceux que nous donnons aux enfants. Dans un verre rempli d'eau, on plonge la moitié du sifflet, puis on souffle l'eau avec ce sifflet ; l'eau que l'on fait bouillonner en soufflant et le cri du s.ifflet lui- même rendent bien le chant dit serin et l'ex- ditent à chanter. Avec ce sifflet, on fait chan- ter de même tous les oiseaux de cage. C'est le merle qui chante le plus souvent en cage ; il fait entendre des notes tantôt hautes, tantôt basses, elles sont .souvent lentes ou pré- ci])itées. Comme le merle a toujours le cœur en gaieté il ne reste que de courts instants sans chanter ; c'est généralement le merle en capti- \ité qui prélude au chant des autres oiseaux de cag'' 1- ^"glu tire son noin d'une note de son chant, dans lequel il intercale le nom de "go- glu " qu'il prononce distinctement plusieurs fois de suite et avec un son semblable à l'eau qui gargouille. Wilson, le fameux naturaliste traduit le chant du goglu par les mots sui- — 12 — vanrs : „ any kang, kang, kang. keekle se ka kelek ,],k, any king. ., qu'il répète avec une ra- pidité extrême, chaque note enjambant l'une SI- la sunante. Le goglu a encore quelques note,s telles que : œui, coui, coui, coesh, etc. Ce chant a quelque analogie avec celui du '«"/'•, ovseau importé d'Angleterre. Le char- donneret n'a pas un chant aussi fort que celui du senn auquel il ressemble de ce côté, mais S'a xo'x est toujours agréable à entendre. L'oiseau rouge ou pinson pourpré a un diant ,,u. consiste en un gazouillement dont on ne peut saisir les notes à cause de la rapi- dité avec laquelle elles sont prononcées, mais la douceur est le caractère .listinctif du chant de 1 oiseau rouge. Le pinson ou " siffleu " comme on l'ajv I>elle habituellement à la campagne, a un chant <|m consiste en un sifflement à long jet. conte- nant onlinairement trois ou quatre notes qui se suivent par degré et montent de plus en plus. Le •• siffleu " a une intonation de voix re- marquable par sa douceur, son ampleur et son élévation : il est véritablement maître de sa VOIX qu'il manie à sa guise. Partout où cet oi- — 13 — seau se trouve, il se tait entendre avec agré- ment. LONCÉVITÉ DES OISEAUX DE CAGE Je suis porté à croire — et je ne pense pas me tromi>er là-dessus — que l'oiseau de cage ou de captivité ne doit pas vivre aussi long- temps que l'oiseau à l'état sauvage et cela pour plusieurs causes que je veux exposer ici. A quoi peut-on attribuer la courte exis- tence de l'oiseau de cage en général et surtout de quelques oiseaux sauvages en particulier ? Voici ce que je pense à ce sujet, i" Une noi-rriture abondante et riche qu'on donne trop so ent à l'oiseau captif, l'engraisse trop et lui donne un excès d'embonpoint qui occasionne des maladies et quelque fois la mort subite comme dans l'aixjplexie. 2° Les oiseaux sau- vages qu'on achète le printemps pour les mettre en cage sont souvent accouplés, car c'est à cette époque qu'a lieu la reproduction (' s bi- pèr',;s et des animaux en général. Aussi est- .-■ pour cette raison que les oiseaux sauvages 14 — mis en ca},'-c à cette éiJO(iue de l'année ne vivent (|ue i)eu (le temps. L'instinct seul de la repm- (hictidii iHnirrail snflirc. il me semble, pour causer la mort de l'oiseau (|uc l'on met en cap- tivité le ])rintcmps. Si Ion désire se pnjcurer des oiseaux piiur nicitre en volière, choisisson.s l'autonine, temps où l'ac^Miiplement des oiseaux à l'état sauvage est terminé, te-nps aussi le plus jjhj- pice pour (|ue l'oiseau puisse vivre en cag-e sans être tnjp tourmenté par l'aiguillon de la liberté. 3 Je pourrais peut-être ajouter (|ue la courte existence de l'oiseau sauvage en cap- tivité est (luelquefois dii à la privation de la liberté. En faisant abstraction de l'homme, quel être vivant souffre autant que l'oiseau de la privation de la liberté, lui r|ui a des ailes pour voler dans l'espace, s'élever jusfiu'aux nues et sillonner l'air en tous sens ? Oh ! qu'il vous est dur. charmants oiseaux, de vous voir prisonniers dans un espace si étroit et où quel- qu'effort que vous fassiez pour vous échapper de la prison où ^•ous êtes retenus captifs, tout est toujours vain et inutile! Ah! si vous aviez une voix pour \-ous faire comjjrendre. pour re|)ro- cher .'i riiDiiimc sa cniautc, sa l)arl)aric, (|iie vos accents seraient iiathétiques et toudiaiits. A lion (Iniit. \(nis l'accuseriez de din-eté et '•omnie les autres oiseaux libres, aux iriteni;'^'- . ies des saisons, à l'éniigration, le printei it>^ et I automne, à devenir la victime des oise.iu^ de pioie. ;\ se voir voler sa couvéx [)ar des c ne- mis plus forts ([ue lui, etc. Le .serin e: anté l)eut atteindre un âj^e trè.s avancé. On ite le cas d'un serin (|ui a atteint l'âge patn.irchal,, (pour son espèce) de (|u;i.ante-six ans. * * Parmi les oiseaux de volière ou de cage, deux méritent une mention spéciale à cause de leur intelligence : ces bipèdes sont le merle et le serin. — iS — .Mi:ki.i-: l'.ii p.-irlaiu <ïuu c-nt.iiit opit^rk- ,,„ ,|,,„t l'intcllijjfiRT est iciiianniaMc, .m a raison de 'lin- : (iil t'-it iiii oimnie un mcrlci). Cet ni- scaii a MM re.^:anl IIm et iMteIlij,'ent : i)erclié nu 'i"ii iktcIk', la pose du merle est noble. Sun iMstinct le porte à sap|)roclier de l'h .nmie et snn Mid est urdinairenieiit placé dans le voisi- Maj^a- des haliitations et se troMve à la hilurca- ii"n d'iMie hranche. soit .lans un arb.e soit 'l.'ns MM arbrisseau. I^m sapprocliant ainsi 'le nous, le merle semble par là nous , tantôt en rqxis, dehont ou aecron|)i à la l'ai^ou d'une couveuse, tantôt occupé à nous tirer les cheveux avec sou bec. Si l'on renine les lèvres et (|ne l'on mange (|ucl(|ue chose, le merle \ient se percher sur notre épaule, s'allonge le cou et nous regarde m.'uiger. et. si p.ir lia.anl. ipii lais.se apparaître l;i moindre parcelle tle noiu-riture. le merle la picorera et non> l'enlèveni avec une délica- tesse cJiarmante et s;nis nous pincer les lèvres. Le merle a])pr:\'oisé \ iein sans fa(;on |)ren('re entre nos doigts on dans notre main les in- sectes ou toute antre nourriture (|n'oti lui pré- sente, et même à travers les barreaux de sa c.'ige il saisira le cormier, les insectes, etc., que nous tenons entre nos mains. Que le chien de la mais n soit en repos ou en mouvement, ie merle h,, sautera sur le dos et y restera quelques instants sans s'ixxuijer des allées et venues du quadrupède ; le merle ne se gène pas de réveiller le chien qui dort en lui piquant ajjpw." ^'^^ 20 — le nez ou d'essayer de lui saisir la queue quand elle est en mouvement. Si le merle trouve du papier sur le plan- cher, il le fera voler en lair dans le but de s'a- muser. Dans les fenêtres le merle ira saisir toutes les mouclies et les engloutira sans mi- séricorde. Quand le soleil projette ses ray- ons I>RI\OISKMK.\T r)i- Skrin' Le meilleur nioi,en d'apprivoiser le serin, c'est de le prendre bien jeune avant sa sortie du nid. ( il y a des personne.^ qui le prennent pour l'élever cpiand il n'a que quelques jours seulement) (piand il est en partie recouvert de ses plumes : on l'élève alors soi-même en pourvoyant à sa subsistance, c'est-à-dire qu'on remplit, autant que faire se peut, l'office d'une mère. Voici comment on doit s'y prendre. On dépose le petit oiseau dan? un nid. dans le fond duquel on a soin de mettre de la ouate t'M que l'on doit coudre autour du nid pour que Ijetit soit plus commodément couché. La non riture du bipède destiné à l'apprivoisement comiwse ainsi : on fait cuire un œuf bien di iniis on prend le jaune avec un peu du blai etites taches noirâtres réi)andues çà et là sur son corps. Si, au contraire, on met en captivité un goglu qui soit encore revêtu du duvet de sa première enfance, qui est un du\et plus ou 2(> I ■'"""S jannc— cel„i-ci disparaît au |,out 'e 'luelques temps et par la „u,e l\,ise. , r'-vet un l'l"niafre „.,i,- à l'exceptiou ,1,, .lessus erdu son plumage naturel ne le reprend plus, mais revêt un plumage jaune sale. Le goglu se prend quel(|ue fois les pattes 'lans les barreaux de la cage et risque riserran- peiidicc caudal. 1-a ,,iK.nc est ,„n,r ,|,k.|,|,u. ch„se ,lans 1- l'eautc- ,,lnsi,,„e de loùsc;,,, cnm,„e elle Test '"""■ '*•" 'l"="'n.l.<:'""es l.r,sées d. loisean. Après l'opération" ;•" '-M'PlHine ,1e Thuile dV.live sur les pores de a p«u aftn dadottcir la donlenr ,|u éprouve 'el..I>ede. Au bout de plusieurs jours exa- "'-'"s le croupion de Foiseau. et nous nous •'l-eroevrons à notre ^rand contenten,ent r,ue """ ""^"^"- ''-' croupion, une nouvelle nueue commence à poindr, à la place de celle ,l<,„t on a «leharrassé loiseat,. Quatre un cinq set.aines a]>res I opération, la ,|uene est complète. I — 2y) — Inciiiathin i)i;s oiskaix dk caci'. L'iiiciilKitioii (les oiseaux de caj^e ou la couvée (les rciifs et des |>etits demande qu'on y porte I)eaucoii|) d'attention et de soin et c'est ici (|n'uM clevcnr d'oiseaux doit exercer le i)lus de vi.i,nlan(.-e ; car c'est dans l'incuhation (|ue se trouve une des parties les plus importantes d'une étude sur les oiseaux en ca])tivité. On ne réussit pas toujours à avoir des |)e- tits ou du moins à les récliapi>er tons fm on partie, soit que cela dé])ende du mâle et de la femelle, qui (|uittein leurs (cufs avant le temps de l'éclosion ou (|ui né^dij^fent les petits en les abandonnant avant (|u'ils puissent se pourvoir p.u eux-mêmes, soit (|ue cela soit dû à la ma- nière dont on entretient le couple i>endant l'in- cubation, etc. * * La fin de janvier, le milieu de février ou le commencement de mars, voilà le tei,._s le plus propice jxnir l'accouplement des serins. Avant cette époque, on court risque de perdre les petits qui ])euvent éclore. — jo — treuil si 1,. . , '^'"-''ei-^t t,^ bon clinn- ""--^H^e„ce„.,er.,„,,evrait ter T ^'-'•» avoir .les serins et si , ' ^:'''': " ' «" '"»■■■;" ^''..„,;:,:,;:„r:,:— Choisissons nour r.. . ■ ser-ns ,Ih , •■ ' •'ccoupleniean des "^ -- 'les connaisseurs p ' „;? ^'"'' "'^ premier clmiv T • ^""'' '""""^ ^'e et a ec , i ' " '"'^"^ ^^ P^^'^^^ passent ' "' "e canans. Le„r p,,n,,g, ,,. 3' 1111 jaune vif et i.lii> hiillaiii «nie chez 1 les se- rins (If i;ice o 'ninuine. res serins ounts et trapus ne passent vuisi I)as iK)ur api)artenir a la race aniéliurik;. SI .Ml veut améliorer cette sorte .le serins ac- t.niplons-les avec ceux ,1e meilleure race, sui- v.jiis en cela la métli.icie a.loptée en agriculture p.nir la repni.lucti.)n .les animaux de race ccimmuiie avec ceux .le race améli.jrée. Ainsi comme on le \oit. on devrait, si qesi possible, faire un choix des meilleures espèces de serini l«iur l'accouplement, quand bien mC-me elles uqus coûteraient un peu cher. On y gagne- rait a .lonner un p.-u plus iH)ur avoir des oi- seaux repr.).lucteurs , l'une In-'lle espèce. Dans le cas oii ..n ne iHuirrait se procurer des be;utx cniples de serins, cela n'emiK-che pas .pie les serins ur,luirecn ^•■■'l't.v.lc par un cn.iscMncu avec les «rins ' N'-ns n|,t«,ons .les oiseaux dune l,elle espèce et -le lK,„s chantres en croisant le W./- '^"'/' anjrlaKs ,,„ chanlonneret anglais avec h '^■nielle ,1e serin. ^ "^ ''' ^'--lonneret cana.lien avec ,„, nùle ent .Kn,, ,„âle ;"-sean-ro„,.e avec une fenn-lle ,1e serin et - a reuss, à avoir , les oiseaux ., ni étaient re- ^^'">^,■ mer accouplenieut ne réussit pas toujours et je --^;. '."-en a vu .,u'un seul exemple ^à Dans tous les cas, eue les serins s,>ient ac- un,ples entre eux ,>u avec les oi.se.anx sauva- . - 'l^-t je viens .le parler, cela ,leman,le e ■neme tnnten,ent ,K.ur la reproduction. Apres avoir accouplé les oiseaux, ,>n les n « dans une cage qui soit de bonne propor- î> '"■ La cage ,Io,t se trouver dans une pièce -la-ree, asse. chaude et à une certaine éléva ûon du plancher, pour la plus grande tranqui- — 55 ~ .té (lu luiiple ( foiinne au-dessus u'm.l' k- iictrei car il faut cloi^mer le coudIc de tout ce qui peut le déranger dans k- temps de l'iiini- batiuii. Aus.si est-ce |K>ur cette raison que l'on couvre quelque fois un coté de la cajje avec lui lin.ye .lu servicllc, (|iii préscr\c le couple des courants d'air ci do ce qui peut le vieiment à le faire et c|u'ils réus- sissent à avr)ir de la famille, les |)etits ne vi- vent (|ue très |)eu île temps, car ils sont négli- fi'és par le père et la mère. \"oici un antre sit;-ne de l'.-iccouplement. Si au bout de (|uel(|ues jours, .après que le cou- ple a été mis en cai^e. la femelle se met à char- rier c". n-à-dire ,'i ramasser des branches de mil (1.. elle porte dans son bec. si elle se pro- mène comme je l'ai eii iM-dfonde. affectant un pei, la fi,rine extérienre (rnn ter :i cheval et percé dans le fond de petits trous propres à retenir la ouate et la tlanelle qui serviront à la omtectinn di. nul. Le côté qui s'appuie aux barreaux de la cage est carré et est ixnirvu par le haut ,rini fil (le fer. plié en demi-cercle, et qui sert à re- tenir le nid aux harreaux de la cage. Selon moi ce nid n'a pas assez de profon- •leur, et la femelle (|uand elle couxe ses (eufs ou ses i)etits est ohligée de se tenir ,lans une position gênante, et ne peut cacher ses petits aussi OMnuKKléiuent (|uand ils grossissait. Elle se fatigue elle-même. puisf|u'elle est obligée de se tenir à demi-accroupie sur ses jamlies. n'ay- ant pas d'appui ni en avant ni en arr . re d'elle : en un luot elle se trouve trop élevée dans le nid. Remarquons qu'en couvant, l'ojseau ap- puie les deux extrémités de son corps sur les bords du nid. Or il est évident que la femelle ne peut couver à son aise si elle reste long- temps dans cet état de gêne ; elle finira alors par se fatiguer et se lais,ser choir sur ses œufs ou ses petits dont elle engourdit les jambes: — M> '■ll>' onni niniu- le n\,|„o ,r,.„,„nVr ses polits L'nan.l nno icnollo se iaisso d„.ir s.ir s;, ,„•„- «■nnU;,T, ,1 ,,n,\o ,,„,. les ,„,,j,s ,„„ ,,,,, ,|,-,jj,(^ n-'vhe. ,|n;m,l ,1s s,,nn,l ,ln ,n,l et n,e,„e'„e l'i'ineni .e p-.Telier l.-ieilenieni ,,„ se leiiir .k- '"'"1 M,r le pl,nu-l,er ,1e la e..:;e, \>ns, len„l„e ''"" l'''^ ''"^' l'"l' <'lrnil : ,1 ,|,„| ,,,ie ,r„ne ""^vcnne|in.i,,n,len,-el ,,lal ,lans le h.n.l. p,,„r '1110 les peiiis. ,|,M,ul ils e.uiMneneenMit à -rus- sir. ne suient pas les ,„is ennire les antres, et Mil-' ^onx ,|ni se inmvenl sons les antres ne soionl pas elnnlïes |,ar eenx ,,„i sont au ,les- siis, e..n,nio eela amve assez sonveni en pa- reille eiivdnstanee. \"Ki oininienl ,„, pourra s'y prendre ixiiu- conteeti.mncr le nid .à riutérieur. On n,et nue iVnille ,1e ,uiate ,lans le f„n,l ainsi ,|„e 'l;ins le eonl,inr du panier ipii d,,it servir de ni,l. Metti>ns-en le il,ml)le dans le f,.iid. On recnuro ensuite eetle .niate avec de la llanellc iir (k'| siirf.ici' cl sur (lyiT SCS ,|llcs cl s,i (|||CI1C lu l.'i les lMirdcii)tneiit et est place- solidciiiciit dans la caf^e, mettons un ixni de otiale loit sur le plancher soit dans (1 et 1 un \cria bientôt iiellt la prendre liee(|néc par l)ee(|nce puis la ]K)r- ter dans le nid. .\ (■lia(nie \ovas;c fiirelle l'ait, la femelle tasse la ouate dans le fond du nid, comme on ferait soi-même sur une charrettée de fo purs se pl;i<;aiit a fice (lu nid. la femelle tourne tout autour d' celii IKHir examiner si In ouate est étendue également partout. Klle voyajje ainsi de I I ' . ' 38 nid au i)lancher jiisf|u'à ce que le nid soit tait à -DU .<>()iit. C'est une véritable jouis- sance pour la femelle île fair:^ son nid : on le \i)it a rempressenient et au soin <|u'elle prend a le ciintei-tionner. Xe dirait-on pas une inere occupée à orner le ber(,-eau de l'enfant (|u'elle attend. Il y a des femelles (|ui ne veu- lent ;)as souffrir de ouate dans leur nid ; d'au- tres, au contraire ne veulent pas s'en passer. Lue fois le nid fait à sou goût la femelle ne larde pas à ixmdre ; c'est ordinairement un teuf tous les jijurs. La femelle ne pond pas toujours le même nombre d'ceufs pour chaque couvée. Une mère de serins aura une cou- Née de deu.x (cufs. (pielquefois de trois neufs et même de cin(| ou huit : ce dernier nombre est assez rare. Il y a des femelles qui ont souvent une nombreuse couvée : témoin cel- les qui pendant l'incubation fournissent vingt- si.x petits ou cinq ou six couvées. On voit des fei'iielles (|U) n'ont le plus souvent qu'une petite couvée : cela se voit chez les feinelles jeunes et vieilles. Chose singulière une femelle pondra bien une année tandis qu'elle ne [jondra pas l'an- i i 39 — née siii vaille. On pcnit en f|uelque snrte ex- 1' i(|ner ce contraste en disant (|ue trop d'em- Ijoiipoint chez nne femelle de serins est un obs- tacle à la i>onte ou autrement dit les rend jia- rcs>euses pour pondre. Cela ))eut aussi pro- venir d'un caprice de la nature. Quelquefois une femelle pondra bien, couvera ses (cuts pendant tout le temps né- cessaire i)our réclosion. et cependant les ur en exprimer t(3ut le liquide ; on haciie ensuite le pain comme l'on fait pour les (Kufs ; on as.saisonne le tout avec une petite poignée de farine de blé d'Inde : enfin on brasse ce mélange de ma- nière que les divers ingrédients qui le compo- sent, s'unissent plus (ju moins ensemble. Quand la femelle est pour pondre et dans le temps de la ponte, mettons dans la cage de la coquille d'œuf que la mère serin ne dé- daignera pas de manger et qui aura pour ré- sultat de former dans le oorps die l'oiseau la -- 4-' — C(i(|uille lies ii'ufs (lé|)osés dans le temps cle la IHiiite. On peut réduire en ])f)iulre la coquille et 1.1 niélanji^er a\ec les leut-. U,i cofiuille d'ieut a de plus le bon effet d aiduire la fe- melle à pondre, L'n co(ntetier plein, telle est la (piantité de iiiiurritm'e (|ue l'un pent donner au Cf)uple qui n'est pas en famille ; mais si, au contraire, il y a des petits à nourrir, alors ne ménageons pa> la portion et ne laissons pas vide it vase i|ui contient le manger ; on ne doit pas oublier (|ne les petits oiseaux dans le nid ont souvent besoin de nourriture, comme les enfants au berceau.. Certaines iiersonines doniii 't en nourri- ture aux oiseaux accouplés une tranche d'œuf cuit tlur mais non haché : c'est là la jxjrtion quotidienne du couple. Une nourriture aussi sèche, qui n'est i)as accompagnée de légunii- îitnx ou d'un petit morceau de pain trempé doit naturellement porter le couple à la coriiS- tipation. Quoique les leufs soient comme la base de la nourriture du couple pendant l'accouple- .nient, cela n'empêche pas de lui donner des 43 ;^a;iiiis comme «lans les autres c'i>of|ties de I an- née, mais il f;iut (|ne ce soit en plus i>etite i|uantitc. Donnons aussi au couple un mur les snins à (luniier an cnuple. il y a certainement une cause (|u'il nous faut décmnrir. D'aucuns oroient l'avoir trouvée en disant (|ue les I'diix loiij^i's (|ui se loircnt i|uel(|ue lois ilans les |)lu- nies (le l'oiseau captif peuvent très bien se trouver sur le coqjs de la couveuse, puis des- cendant sur les petits, leur sui;ent le san.cj et les font uK.urir. Dans le cas où cela ])ourrait arriver ((|u'il y aurait de la venuine sur le corps de l'oiseau) on devrait fournir à la mère serin l'occasion de se haipner afin de se débarrasser (les f'int.v ronges : il conviendrait aussi d'é- poussetter le nid avant et après chaque C(iuvée et même de le passer à l'eau chaude pour y dé- truire !a vemiine (|u'il jxiurrait renfermer. 3 La femelle étant sur le nid. à couver ses leufs ou ses petits, il ne faut pas la chasser en dehors du nid. dans le but de satisfaire la curiosité et voir s'il y a des reufs ou des pe- tits dans le nid ; car si on le faisait souvent, la femelle pourrait ab;. 'donner son nid pour tou- j(5urs et on perdrait ainsi les petits qui sont i sur !c ]Mimt dr iirlir (le luiil n-i nicore ceux I iui \ ii-'iiii-nt ik' naître. IH- nn-nie ne regar- (liMis pas trii]) ■-. i\i\ein les ])CtUs iiiscau\ ilans le nid et -.nri.int ne leur tonelinns pas (|uans. eai' il >' en a (|ui sont si farouches (|u'à peine iKuis \iiient-ils, ils se jettent en bas ilu nid, sur le |)lancher de la caye. 4 l,a t'enielle i|ue le besoin "U l'envie de pondre excite f' irteiiient. chasse (luelquefois ses petits hors du nid. avant niéine (|ii'ils snient cai)ahles de se soutenir sur leurs jambes. .\insi dObarrassOe de sa ]iro,i,a-niture. la femelle se met à |iondre de nou\eau et les ])etits (|ui sont en bas do la ciif^v meurent infaillible- ment si on n'en prend soin. On subviendra à leurs i)esoins comme je l'ai liccrit pins haut. Après une ou deu.x cou\ées. si la femelle tarde à pondre, on doit sé])arer le couple pen- dant (|uel(|ues jours ou ])lus afin cju'ils se dé- sirent mutuellemeiU dans un but de reproduc- tion. Comme je le mentionne dans le corps de ce travail, la coquille d'ieuf mêlée à la nour- riture du couple induit la femelle à la ponte. I - Aussitôt (ju'ils sont capables de se ! - 46- M- muirrir i-ux-iiii-mcs. Ifs pciii-; serins doivent ctrt' mi-, (l.ins iinc caj^e à |)an un dans nn autre o.iii|)ariMin.'nt de la caj^'e, (si elle t-st dmiMe) alin i|iK- la icniellf m- suit pas dri-anj^aV par ks inlits (jiiaïKl elle ciiniMifiu-cra tnii" iiouvellt; ponte et une nouvelle cduvie. On voit (|uelque- fois (|uc les petits, inie fuis sortis c tn>ii\f Mir II' nid. i)a-ii|)('i' à cimvcr sur ses |)ftits, II- in.ilc vultiffc dans la cajri. i-t clifiTlic de la n."Mii- Itirt-, f\\ lait une pim isimi dmit il cliai/t s,in l)fc et (lu'il va ensuite ilistrilnier à la ntei'- or aux |).-tits. Mais ce inili y a encore de beau . t inuer l'embonpoint de l'iîiseau trop replet. C'est ce que j'.-ii constaté ])ar ma propre expérience. J'a\;iis un merle luiquel je donnais du pain et du lait comme nourriture journalière, je ne tardai pas à regretter cet essai, car, au bout de <|uel<|ues semaines, les plumes de l'oi- seau tombaient une à une et mettaient la pe;iu i)res(|u"à nu. sin-tout autour des aisselles, Toiseau |)araissait faible et ne \-olait (|u'avec difficulté, ses excréments étaient liquides, en- .In il finit par moin-ir de faiblesse, conséquen- ce d'une dyssenterie continue. J'essayai sur les derniers temps de son existence de lui don- ner la nourriture primitive, avec laipielle il se portait bien, mais le bipède ne pût recouvrer les forces qu'il avait perdues. Cependant le pain et le lait bouillis ensemble, ou non bouillis mais accompagnés de chanvre ou d'autres grains, ne produisent pas un mauvais résul- tat sur la vie de l'oiseau captif. On distingue généralement deux es- l^èces de nourriture que l'on donne au merle. Elles dififèrent très peu entre elles et l'une ou l'autre est i)lus fortifiante que le pain et le lait et tient l'oiseau en bon état d'embonpoint. La nourriture la ])lus ordinaire con- siste en de la viande de bœuf hachée en mor- 52 — ceaux très fins ; la (|iiantité à donner à l'oiseau est celle d'nn jaiine d'cenf ; on y ajonte de i'eu die farine de hlé d'Inde, afin de rendre la nourriture moins gluante et plus saine ; on mélange le tout ensemble afin de mêler les divers ingrédients ipii com- pensent cette nourriture. Ce comixisé convient au merle en tout temps.. La viande a cepen- dant jjour résultat de rendre liquide la fiente ar consé(|ueiit contribue à la n Ipnjpreté de la cage. Dans tous les cas la noi.rriture est aussi bonne, car l'oiseau s'en trouve bien et vit ainsi Ixnn nombre d'années. 2 L'autre nourriture qu'on donne au merle en captivité est presfiue la même cpie la précédente à l'exception du bceuf que l'on s abstient de lui donner. 11 est bien évident (|ue les différentes es- pèces de nourriture données aux oiseaux de cage ne sont pas absolument celles dont ils se — 53 — pourvoient à l'état sauvas;e. On pent cepen- dant faire une exce|)tion pour le chanvre et le mil en !)ranclies (|ue Toiseau à l'état libre re- cherche en voltif^eant dans les jardiins. et pour ie l)lé et l'avoine (|n'il glane dans les champs. Le merle à l'état libre, aime le iitascuiia- biiia on coimier. Quand le cormier est mùr, c'est-à-dire ({uand il a la pelure roHj=fe. les merles .-.'abattent en j^rand nombre sur l'arbre qui jjorte ce fruit, et en peu de temps ils en dé- vorent le contenu. Voilà pourquoi on de\rait donner du cormier au merle en cïi|)tivité. Il prise aussi beaucoup les mouches, les vers de terre et les insectes, .\ussi devons-nous lui en procurer f|uand il est en captivité. .\ l'état sauvage, le chardonneret se re- pait avec délices des grains qu'il trouve dans la fleur du chardon : d'où lui vient le nom de chardonneret . Tous les oiseaux sauvages que l'on met en cage aiment généralement la lx)urdaine, les bleuets, les fraises, les framboises et tous les fruits des bois et des champs. Aussi devons- nous dbnner à l'oiseau que l'on met en cage quelques unes des choses qu'on lui voit man- Ihfll I — 34 — ger ;i l'état s;m\ag-c. C'est un moyen de ren- dre moins pcnihle à l'oiseau des bois son état de captivité. je \ais si .,„ „y rn.U'.lic iHuniptc- MK'iii |).ir (les m, .yens efficaces. Il y ;, ccpen- ■ lant chez l'oiseau de caj,'e des infii'nntis ,|ne ""lis ne iKMnons prévoir. ,,„,. r,,isea,i con- tracte .lès le has ii^v vt ,|ni sont indépen.lan/es de notre volonté. (>> «lerniércs sont l.ien dif- ficiles à ^uùnr ponr ne |);is dire impossibles. i.'air vicié de la maison on l'oiseau reste <|uel.|ue fois des mois entiers sans respirer l'air extérieur, comme dans les pays froids ( pen- 'iam les mois d'hiver) : l'in.saluhrité de la ca^e. causée i)ar la malpropreté dans kuiuelle elle est tenue ; l'humidité du plancher de la vo- lière ; l'e.xcès d'emlxinpoint pnuluit par l'a- Ijondance de nourriture, etc., sont à i)eu prè.s les causes \ — I, ;i iii.ii.-iiiii' iiii /„,/,/, inatiiri' lil; '". oiiisisu- Cl, «U- cliMir, '|i>i SI- fi.riiit. ,|,„,, „„ |„„„,,„ <|iii M- trouve priri^niRMit Ifiiilroit, où ItN |,|,„„es ,lc I nii-dcs? inciiiinii raciii 1 (|iieiK' (le l'oi- t'. (Juatul l'oise, k'ité ,li. cette maladie, ce l)oiit> «■oiillc au petit liout par se forme à l'iiiiérieur (.lu eette matière (|ui e>l le m est at- III lie chair -iiile (le la mat 1ère (|ui iMiiiton.) et c'e- uerme "II i'es>euee du <)i quand il vole tl 1 sapeix'oit (|ne l'oiseau a k >-ec difllculté. 'f eomme s'il quand il 1)1 inton " se ren- iée et (|u'il a\ait l'roid. ( iil'll |uand il ouvre I, essouffle-, n faut souille lortement comme s'il était remède em alors >e liaier iliiyè en pareil cas. car I oiseau est tomhè e lie peut se [Kirter sur l'i'ur lui sauver la fa tu s'\- n lias de s.iu cau captif a le 'Mxjuton, " ou- tre l'opération à faire, il faut diminuer sa ra- tion ordinaire et mettre du safran dans son eau à boire, afin de le purger et de contribuer plus promptement à la guérison. Deux ou trois filaments de safran suffisent pour teindre l'eau du vase. On lui en donne pendant quel- ques jours. L'oiseau de cage peut avoir le " bouton " plusieurs fois ; c'est pourquoi il nous faut faire l'opération ohaque fols que cette afifection morbide apparaît. Comme cause du " bouton " on accuse l'excès d'embonpoint provenant de l'abondance de nourriture donnée à l'oiseau de cage. Donc le meilleur moyen de prévenir la maladie, c'est - f'3 - •le ne pas nourrir le bipale trop abomlamnient. * * * ()n remarrine quelque fois une enflure qui se manifeste sur l'enveloppe de l'ccil de roi- seau, sur la pupille, et l'enveloppe coniplète- "lent. Si on n'y remédie promptement en at- ta.|uant le mal à son orig:ine. cette lx,ursouf- tlure jragne F.ril de Toiseau. peut le rendre IxTg-ne et même lui causer la mort, probable- ment parce que le mal atteint le cerveau. C'est ce qui arrive assez souvent. Trop «l'embon- l'O'nt et par suite l'impureté du sang qui en découle, voilà à n'en pas douter la cause de cette maladie. Avec une plume garnie de ses barbes on prend une j^etite goutte d'buile d'olive que l'on applique tout doucement sur la partie malade ■ on renouvelle le même traitement une ou deux fois par jour et on ne cesse d'agir ainsi que lorsq- . I enflure a complètement disparu. Ou- tre le remède à appliquer sur l'œil de l'oiseau >i est néces.saire ,Ie diminuer sa ration ordi- I'! - 64 - iiaire et de mettre du safran dans son vase à Ixiire atin de le purger et de liàter sa guérison. * L'oiseau ressent (|uelf|uefois dcuis les pattes une espère de raideur on d'engxjurdis- senient, et quand il \eut marcher dans la cage, il écarquille les jambes et saute plutôt ([u'il ne marche ; il semble que ses [r.ttes ne peuvent se mouvoir l'une après l'autre. De tous les oiseaux captifs, c'est seulein« it chez le goglu (|ue j'ai remarqué cette infirmité. Cette raideur dans les pattes de l'oisetiu provient s;ins doute de ce qu'en se baignant plusieurs fois par jour dans son vase à lx>ire, l'oiseau en faisant voler l'eau de tous côtés mouille le plancher de la cage et contracte grâce à cette humidité la maladie dont il est question. Le traitement pour cette nialathe consiste à tremper les pattes de l'oiseau dans l'eau tiède, et cela pendant quelques minutes, puis on essuie bien les jambes et les pattes de l'oi- -65 - seaii. et l'on applique un peu (riiuile d'olive sur la partie que l'on vient d'essuyer. On re- nouvelle le remède plusieurs fois et jusqu'à complète guérison. En outre ne fournissons pas à l'oiseau l'occasion de se mouiller les pattes inutilement. * * Parfois, l'oiseau se tient tantôt sur une l)atte tantôt sur une autre, sans jamais se te- nir sur les deux pieds, ou s'il lui prend envie de se tenir sur ses pieds, c'est pour s'accrou- pn-. C'est une sensibilité sous la jjlante des pieds <|ui force le bipède à prendre cette pénible position. Cela provient que sur les i>erchoirs ou le plancher de la cage, se trouvent dos ex- créments, du sable, qui se sont durcis et sur lequel l'oiseau marche néce.ssairement ; ces as- pérités irritent et enflamment l'épiderme des doigts et des pieds de l'oiseau. Dans ce cas empl,)yons le remède indiqué pour la maladie précédente : de plus tenons la cage dans une grande propreté. * * * — 66 i L'oiseau de cage éprouve quelquefois de la difficulté à jeter ses plumes, ce qui tient à une indisposition dont il n'est pas facile de se rendre compte. On s'aperçoit facilement que l'oiseau est à jeter ses plumes ou à muer, ([uand il a les plumes des ailes placées irrégu- lièrement ou dérangées de l'ordre dans lequel elles sont normalement agencées, d'oîi il suit (|ue le tuyau de chaque plume est nécessaire- ment hors de sa place : on conclut alors qu'il n'y a plus de sève ni de vie dans ces plumes ; en cet état l'oiseau éprouve ce que nous cause- rait un corps étranger dans notre chair ; les plumes sont alors pour l'oiseau une nui- sance ])lutôt qu'un vêtement pour le couvrir. Alors l'oiseau a besoin qu'on lui aide à faire sa mue et mettre ainsi fin à son malaise. Hâtons-nous de le soulager au moyen de deux ou trois filaments de safran qu'on mettra dans son vase à boire pour le ])urger ; donnons aus- si à l'oiseau une certaine plante dont je parle dans un article intitulé : purgation des oi- seaux de cage. * * - 6; - La constipation, chez l\>iseau captif, comme cliez tout être himiain, vient d'un vice de la constitution ainsi que toute antre maladie. Comme cause de constipation, on accuse une nourriture trop sèche donnée à l'oiseau, telle que le chanvre, millet, mil en branches, etc., sans être accompfignée de divers ingrédients, de (|uel(|ues iégumineux, tels que la feuille de salade, de chou, la pomme de terre ainsi que cette lierjje appelée " mouron, " qui ont pour efïet de tenir les intestins de l'oiseau en bon état et de prévenir ainsi la constipation. On n'ignore pas que les grains données à l'oiseau sont des farineux, et que de leur nature ce sont des astringents qui ont pour efïet de res- serrer les intestins. De là la négessité pour nous de donnei i l'oiseau, avec les grains, du chou ou de la salat'e, afin de prévenir la cons- tipation ou de la faire disparaître, si elle sur- vient. Une constipation trop prolongée peut certainement causer la mort de l'oiseau. * * * L'épiderme de la plante ou du talon des pieds de l'oiseau se gonfle ou se détend quelque 68 — fdis par suite de la matière {|iii se forme clans l'intérieur de la chair, cela fait souffrir l'oiseau qui est forcé de se tenir sur une seule patte ])our rester i>erché. Cette maladie peut s'ap- peler la .i,'i')(//i'. infirmité si iK'uihle chez l'es- pèce humaine. On doit attribuer cette infir- mité à l'impureté du sanjj causée par l'excès épie, comme cjnelques uns le prétendent, provient de ce que l'oi- seau a été trop longtemixs sans boire, obvions à cela en ne manquant jamais de donner à boire à l'oiseau. Quand donc la pépie attaque l'oiseau de cage, on doit prendre une aiguille au moyen — 70 — (le laf|uelle on |>erce avec la plus f^rande pré- cautidii la |>elliciiie que l'oiseau a sur la lan- gue : on enlè\e cette pellicule en la décollant le plus (Iclicatement iK)ssil)le avec une aiguille ou m |)etit canif, et sur le siè^e du mal on appli(|ue une goutte d'huile d'olive. On a soin en même tem|)s de purger l'oisKiu comme pour les maladies ci-haut mentionnées, et de lui donner une nourriture légère comme du pain et du lait pendant (luelques jours. * * * Sur le ventre de l'oiseau, il se forme quel- que fois une rougeur, une inflammation ; les plume> tomhent tout autour de la partie ma- lade et hientôt se manifeste une plaie accom- pagnée de matière, c'est ce qu'on appelle un aljcés. La cause en est due à une grande im- pureté du sang et la maladie est très diffîci.j à comhattre. Voici le moyen employé pour ce cas : On imbibe la plaie avec de l'eau tiède, puis on applique un peu d'huile d'olive sur le mal ; on réitère le même traitement plusieurs i'-'"< i)ar semaine et on a soin de pitrj^er se:m comme je l'ai déjà dit iilus haut. * * L'oiseau tombe quelquefois subitement en bas de son perchoir et se débat convulsive- ment sur le plancher de la cage ; cela peut ptx>- vemr du sang qui est monté au CiCrveau : c'est me espèce .de vertige ou d'étourdissement et l'oiseau peut certainement mourir sur le coup. Cela peut provenir de la frayeur, de la colère ou de lésions sur la tête, c'est une espèce d'é- pilepsie, comme il arrive chez resjjèce hu- maine. Une autre cause provient aussi des jjous rouges c|ui se logent dans les oreilles de l'oiseau et dans ce cas fournissons à l'oiseau loccasion de se baigner la tète afin de se dé- barrasser de ces insectes nuisibles (|ui le tortu- rent ; enfin tenons la cage dans une continuelle propreté, car le malpropreté engendre toujours la vermine. * * * .# Sf — 72 — Les lésions sur la tête de l'oiseau se pro- duisent (le plusieurs manières, soit quand l'oi- seau vole de coté et d'autre dans la cage, soit par un clou ou crochet sur lequel il a eu le mal- heur d'aller se heurter, soit enfin quand il est fra])pé à coups de bec par un compagnon de cajrtivité. Les lésions sur la tête scmt quelque fois graves et très souvent la mort en est la conséqueaice. Cependant si le cerxelet n'est pas atteint l'oiseau |)eut guérir de la blessure, si on oint la plaie avec de l'huile douce ou lii'ile de ricin. .Vyons .soin en même teni))s de faire faire à l'oiseau la diète au pain et au lait bouillis afin de combattre la fièvre (|ui est la consé- quence des blessures cérébrales, Sur le ventre et près de l'abdomen, il .se forme quelquefois sur cette partie du corps de l'oiseau une inflammation. Je n'ai encore vu qu'un seul cas de cette maladie : c'était une mère serin qui cpuvait sur six œufs. Quand je l'ai prise pour l'examiner et voir ce qu'elle * '«f — 7i — avait, elle était ctendue sur le plancher de la cage. Je trouvai une enflure assez considé- rable près du croupion et le corps était mai- gre ; elle ne mangeait pas. Je plaçai la malade dans un nid, en dehors de la cage ; je la soi- gnai (le mon mieu.x en imbibant la partie ma- lade avec (le l'huile de ricin et donnant à l'oi- seau la nourriture (|ue l'on donne au couple l^endant l'inculiation. .\vec un pniceau de poils de cliameau cou])é en |xiinte et humecté d'huile de ricin j'essayai de faire pénétrer de l'huile dans le iwstérieur de l'oiseau, afin de chasser l'inflammation (|ui se trouvait à l'intérieur, puis j'ingurgitai une goutte d'huile (de ricin) dans le bec de l'niseau. L'enflure diminua gra- duellement et la malade mangeait bien, mais elle pouvait à peine se soutaiir sur ses jambes et sa grande faiblesse finit par l'emporter. Si la maladie avait été soignée au début, aux pre- mières atteintes du mal, l'oiseau aurait été .sauvé. II n'y a jxis d'autre cause que l'impu- reté (lu ^,lng pour cette infirmité. * ♦ ♦ — 74 — ntiel(|Uii''iis la ffiiielle du serin ne petit se (lél)arrasser «le l'icuf qu'elle a dans le corps' ni:il(,'ré tous les efforts qu'elle fait dans ce but. C'est un cas très KrJ've si l'oiseau reste quel- i|ue temps en cet état, et il |>eut mourir dans un court espace de temps à cause de l'in- tlanimation (|ui se déclare à rintérieur. Le signe c--iractéristi(|ue (|ui démontre i|ue la femelle ne peut rejeter l'd-uf, c'est i|u'elle prend une mine piteuse ; elle n'a pas de position, elle se couche sur le plancher de la cage, s'asseoit en sautant sur les perchoirs et fait des efforts comme si elle était constipée. Une publication anglaise prétend f|ue cette infirmitié provient d'un changement su- hit tlans la température. Voici le remèiie em- |)lové en pareil cas ]>our guérir le bipède de cette maladie : on ap])!i(|i;c un peu «l'huile de ricin comme suit : on prend un pinceau de lX)ils de chameau dont on coupe les jxjils en pointe et un ploaige dans l'huile qu'on tâche de faire pénétrer dans le rectum de l'oiseau ; c est le meilleur moyen de chasser l'inflamina- tion. Ayons soin aussi de faire pénétrer une /? ou (leiix gouttes dans le l)ec de l'oiseau, ce qui contribuera à chasser toute l'intlammation. L'asthme, chez les oiseaux de cafjo. n'est .-.i '!■■ chose (|ue ce (|ue l'on voit chez l'oiseau iini a trop d'emliDnixiint,. Il respire avec dif- liciiité conuiie s'il ttaii op])ressé et plus il ^ciiflle. |)lus la respiration devient gênée C'est ce (|ue l'on reniar(|iu- ihez les oiseaux (|ui meurent d'aiMjplevie . e sentiel est de purger l'oiseau. La pr !• n'if ('';ii-,rf à faire. n(,"..; dit un livre aiigla' ,'!nfi- ic.'i'. ; j'ai trouvé un re- mède en pareil •■'.<■:. < t. ' tk 'étirer le chancre à l'niseau. lui L .^^is'!: ,:{'';i-') l'nt le ntf^c sccd. mais lui donnant vu i'mîîî temps ahondance de [«in trem|)é ur les fils île fer ipii contiennent la ver- mine. Pour se convaincre de l'existence des araipiées rouges dans une cage d'oiseaux, on n'a (|u';'i mettre le soir, sur le sommet de la cage, une serviette. Les araignées \ienidront se |)<)ser dessus : on n'aura (|u'à ()asser cette serviette à l'eau chaude [wur tuer cette ver- mine. Elle est tellement petite (|u'on ne peut la voir qu'au moyen du niirr.. )pe. * * Le scorbut est une infirmité qui attaque les serins dès leur plus bas âge : ils en sont (|uel(|ue fois atteint à leur sortie du nid. Cela con.siste en des gales qui enveloppent une par- tie des pattes de l'oiseau ainsi que les doigts dont elles emi^êchent la libre articulation. L'oi- seau ne peut ainsi se percher ni même se tenir debout sur le plancher de la cage. S'il veut -78- marcher il se traine sur les jointures des doigts ou (les jambes. Il est assez difficile de gué- rir l'oise? attaqué du scorbut, car c'est une maladie (|ui dure longtemps et qui est tenace. La seule cause qu'on puisse donner pour expliquer la maladie du scorbut c'est que l'oi- seau a été trop longtemps œuché dans le nid sans pouvoir se détendre les jambes. Le trai- tement pour la maladie du scorbut se fait de cette manière : on -appliciue une fois par jour de riiuile d'olive sur les gales des pattes et des floigts de l'oiseau, puis à mesure (|ue les gales se détachent par l'action de ''huile, on les en- lève tout doucemeiii et a'-ec précaution, de crainte de faire soufifrir le oipède en lui enle- vant l'épiderme. Si après («-la nuelques ves- tiges persistent a demeurer sur ïr,]!^nu. ils fi- nircjin par '!isj,araitre (|iianfl i'oiseaij se rencontri- assez rarement chez 1 oiseiiu de cage. ♦ Ln essayant de srirtir du nid pour la pre- miire fois, il arrive que le petit serin a les — 79 doigts fermés : il n'a pas la force de les mou- voir, (le les ouvrir aomme s'ils étaient paraly- sés. L'oiseau ne jteut se tenir sur le bord i.ii nid ni même se percher, et tous les efforts qu'il fait dans ce but ne tendent qu'à le faire tomber sur le iilanclier de la cage. Rendu en l)as de !a cage, l'oiseau se traine sur les join- tures des |)ieds et clia(|ue fois qu'il \eul faire un |)as il donne du bec à terre. Ce n'est pas une difformité mais une espèce d'engourdisse- ment ou faiblesse dans les jambes, se commu- niquant aux doigts des pieds, qui tient le bi- pcde en cet état. Voici, je crois, la cause de cette infirmité . Il y a des femelles de serins (|ui Qouvent sur leurs netits de manière que ces derniers ne ;xnuont à loisir se mouvoir, reiuuer les jambes <^ prendre de la force. Cela engourdit les ar- ticulations des ('ligts. Et (|uand le temps de sc)rfir du nid est arrivé le petit oiseau ne peiu le faire sans tomber sur le plancher de la cage. Voici le moyen usité en pareil cas pour guérir le petit oiseait malade : On le prend, on lui trempe les jamtes dans l'eau tiède pendant quelques minutes et — Ro — puis après Ic^ avoir retirées de l'eau, on ouvre délicatement les doigts de l'oiseau et on les étire tout doucement plusieurs fois de suite. On réitère le nu-me traitement deux ou trois toi-- par jour, et à la fin, on jiarvient, à force de patience à donner de la souplesse naturelle aux doiii'ts de l'oiseau. * * * Certains oiseaux captifs apprivoisés comme le serin, sjrive ou merle, etc.. ont quel- que fois le loisir de sortir de la cage et cou- rent de part et d'autre dans la maison. C'est alors (|u'il arrive quelques fois des accidents ou blessures à l'oiseau. S'il se trouve par ha sard au-dessus d'une ix)rte et qu'on la ferme vite, l'oiseau n'a pas toujours le temps de se sauver et alors on le bles.se à la patte ou aux doigts : on lui déchire l'épiderme Que faut- il faire en pareil cas [xiur guérir l'oiseau ? On enduira la blessure avec de la graisse d'oie ou de l'huile d'olive. r/niscan (lo cai^'c meurt (|iicl<|ir.'luis lexie chez l'oisem de ca^^e : supposons comtne ex- emjile le s'otrln -ur le perchoir, soufflant for- tement et avec difficulté. Quelque^; instants ai)rès l'oiseau tomlie en has de son i)errhr,ir, sur le plancher de la casre et reste accro'.pi sm- ses |)attes. continuant A soulfler av^c plus e:iu dans nos mains, sotif- llous sm- les ijlnnies c\u entre et examinons a l'icil nu, la chair à l'intérieur. Si l'on voit (K's taches jaunes sous ré])im (|uel(|ues jours. Donnons- lui ilu pain et du lait non l)ouillis pour dinu'- nuer renilionpoint. lui tem'r les intestins lihres et empêcher l'apople.xie de survenir. A l)eu d'exceptions près, la plupart de.s maladies (|ui ori,i,n'nent chez l'oiseau captif a pom- cause l'aiiondance de nourriture et Comme conse(|ueuce i'impurctc du sang-. .\ Iclat hhre le bipède a plus de mouveiueiit et «3 d'espace à ])aiTniirir. jouit nwx snraliondancc lie la liberté ])cmr la(|iielk' il est né. vnvaj,fe |)af ci par là, s'occupe moins à manger (|ue l'oi- seau captif, .\ussi est-ce iM)ur cette raison, et peut-être iionr d'huîtres encore (pie nous ifrno- rons, (pie l'oiscMu libre doit cire moins sujet a l;i maladie (pie roi>e;iii de c.ige. riRc, \rio\- iii:s OisKATs dp: C'ack l/oiseau de c;if;e .a (pielipiefoi> lyesoin di pnrgation si^it pour diminuer S(jn enilH)n|)oint, faire dispaniitre les malalies ;mx des remèdes (pie les oiseaux à l'état ^au\ai.;e muorenl certaine- ment. Si on préfère le soufre au safran, voici le moyen de l'employer ^ans salir l'eau dans le- c|Hi.'i on le met. ( )ii prend une petite pincée de soufre en ])oiidre ipie l'on met dans un pe- -84- tit inorcc.m de Maïu'lk- ou de cutini. (|Uf l'on a sniii d'attachier ou de coudre de nianiiTe ([ue le soufre ne imisse s'en éelia])i)er ; ou plaie ec petit sac dans le vase à Uiire de l'oiseau. Le soufre est rarement eni])loyé dans la purs^ation des oiseaux de ca!,>'e : c'est le safran (pii est plus eu M)gue. On trouve dans la nature ii-ois espèces d'lierl>es : le f'Iaiiliii. le iihninni et la poitlcllr .{,'n/,W(' dont l'oiseau a l'état libre se sert moins prokMhlenient a>mnK' nourritme (|ue comme de pnrj^atils ou de rafraicliissants, tel i|ue le uionron, car (pli refuserait à l'oiseau doué d'instinct comme les autres animaux de la cré- ation lie trouver, comnie le chien par exemple, un remède à :.es maux ? l^'expérience est là pour jirotncr la vérité ur le [)hmiage ou la mue de l'oi- seau. Ivi putilctti- jurasse ne devrait être con- .seillée iiue irsciu'elle est mi'u-e ou devenue riïUL'e ai-sc sécher, et a secouant "^ S' , ,„ II!* ■#, «11, - 85 - s'c'ili;ipient de ses lleiirs des j^raines (,u'uscule est le ])remier (|ui ait été pu- blié en Canada sur ce sujet. HOR.ACK TKTU I