CIHM ICIVIH Microfiche Collection de Séries microfiches (Monographs) (monographies) Canadian Institute for Historical Microreproductiont / Institut canadien de microreproductions historiques 'V^n: -•:-.:■;/;•: Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming are checked below. Q Coloured covers / Couverture de couleur I j Covers damaged / Couverture endommagée □ Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée I I Cover title missing / Le titre de couverture manque I I Coloured maps / Cartes géographiques en couleur j I Coloured ink (i.e. other than blue or black) / D D D D D Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations / Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other material / Relié avec d'autres documents Only édition available / Seule édition disponible Tight binding may cause shadows or distortion along intehor margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. Blank leaves added during restorations may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de normale de filmage sont indiqués ci-dessous. I I Coloured pages / Pages de couleur I I Pages damaged / Pages endommagées D Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées □ Pages discoloured, stained or foxed / Pages décolorées, tachetées ou piquées |i7| Pages detached / Pages détachées \y I Showthrough / Transparence I I Quality of print varies / D D D Qualité inégale de l'impression Includes supplementary material / Comprend du matériel supplémentaire Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the tjest possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image oossible. This item ia filmed at the réduction ratio checked below / Ce document eat filmé au taux de réduction indiqué ci-deaaoua. lOx 14x 18x 22x 26x 30x y 12x 16x 2Sx 24x 28x 32x J. Th« copy filmad h«r« ha« b««n raprodiictd thanks te tha ganaroaity of : National Library of Canada L'axamplaira filmé fut raproduit grâca i la générosité da: Bibliothèque nationale du Canada Tha imagas appaaring hara ara tha beat quality poasibta coniidaring tha condition and lagibility of tha original copy and in kaaping with tha filming conuact apacif icationa. Las imagas suivantas ont été raproduitas avac la plus grand soin, compta tanu da la condition at da la nattaté da l'axamplaira filma, st an conformité avac laa conditions du contrat da fiimaga. Original copias in printad papar covars ara filmad baginning with tha front covar and anding on tha last page with a printad or illustratad impres- sion, or tha back covar whan appropriata. AU othar original copiaa ara filmad baginning on tha first page with a printad or illustratad impres- sion, and anding on tha last page with a printad or illuatratad impression. Las auamplaires originaux dont la couvanura an papier eat imprimée sont filmas mn commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte o'impression ou d'illustration at en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. The last recorded frame on each microfiche shall contain the symbol — '^ (meaning "CON- TINUEO"). or the symbol V (meaning "ENO"). whichaver applies. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon la cas: le symbole -■»• signifie "A SUIVRE", la symbole ▼ signifie "FIN". Maps, plates, charu, etc.. may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in ona axposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many f rames as required. The following diagrams illustrata the method: Les cartes, planches, tableaux, etc.. peuvent être filmés é des taux da réduction différants. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé é partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'imeges nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 ■«".,:. W,^^iWff ' %imitiimsi^.jiimi.-vv^m^9tmmmÊiLiFmmi MICROCOPV RESOIUTION TEST CHA»T ANSI ond ISO TEST CHART No 2i ^ APPUBU IM/IGE '^bl Eû^t Ma'' ît-ee! ' "f.) -82 - r-ÎOG P^i; ^16) 288 - 5989 - F3. ■ E DU CANADA i ^^ "? 5 GEORGE V DOCUMENT PARLEMENTAIRE No. 39b SUPPLEMENT A. 1915 DU 47ème RAPPOR P ANNIEI. DU MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES PÊCHERIES, SERVICE DES PÊCHERIES. CONTRIBUTIONS À I A BIOLOGIE DU CANADA BASÉES SIR LES TRAVAI X DES STATIONS BIOLOGIQUES DU CANADA I9II-I914 FASCICULE I. -BIOLOGIE DES MERS. COMMISSION BIOLOGIQUE DU CANADA: PROF. E. E. Prince, Commissaire des Pêcheries, Président. Prof. A. B. Macallim, Univ. de Toronto, Secr.-Trés. Prof. L. W. Bailey, l'niv. du Nouv. -Brunswick, Fredericton, N.B. Prof. A. H. R. Buller, Univ. de Manitoba, Winnipeg. M. I'Abbe y. A. HlARD, Univ. Laval, Musée de l'Inst. Pub. Québec, P.Q. Prof. A. P. Knight, Univ. Queen, Kingston, Ontario. Prof. J. P. McMirrich, Univ. de Toronto, Toronto. Dr. a. a. MacKay. Univ. Dalhousie, Halifax, N. E. Prof. A. Willey. Univ. McGill, Montréal. (Traduit de l'anglais.) OTTAWA IMPRIMÉ PAR J. DE L. TACHÉ, IMPRIMEUR DE SA TRÈS EXCELLENTE MAJESTÉ LE.ROI, 1915 |Xo. 396—1915] i *M^J -£Mi.%1JtMMf 6 QEORQE V. DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. 1919 PREFACK. Par le Phofkssixr Eijward E. Princk, Commissaire des Pêchi-riis, Pr«'sireniiers stages de son déveluppetnent, e'. une partie importante dans la nutrition des huîtres et des aui.es mollustiues. Le professetir Willey, de ri'niversité McGi!', présente une étude sur le Plane- ton de la hai* St. Antlré, et le i)r«fesseur Bailey, de "Université du Nouveau^ Brunswick, traite des Diatomées des eaux de la Baie de Fundy. L'article su'' certaines maladies eles poissons, complété par le Pr J . W. Mavor, est remarquable par su valeur scientifique et pratique. Il y a comp.irativcnunt |h-u de chose de fait dans le champ difficile de ce genre de recherches, bien cpi'il arri\e fré<|uemmcnt que nos poissons de» eaux sidées ou des eaux dou(»> périssent en grandes ((uaii- tités sans doute par suite de maladies épidémiquo dont nous ne ( onnaissoiis en- core que peu de caractères précis. L'étude de l'ichthyopathologie peut nota donner les moyens de combattre ces (x-rtes sé-rieuses. Fendant la saison de 1913, les pêcht'fies de harengs du golfe St. Laurent ont subi de grandes pertes par la mort d'une quantité considérable de poissons par suite de maladie. La renom- mée du Dr Mavor comme spécialiste et la caractère unique de son article sur les sporozoaires des poissons du NouNcau-Brunswick donnent ;\ cette étude inie im{)ortance L.xceptionnelle, et elle sera bien accueillie par tous < eux qui sont in- téressés dans les pêcheries ou l'étude des jKiissons et généralement par ceux qui sont versé-s dans les sciences. L'article du Dr Huntsman, sur un nouveau crus- tacé, un Caprellidé, qui n'avait pas encore été décrit ou déterminé, a une valeur spéciale. Il reste beaucoup à faire dans le chamji de l'étude des crustacés du Canada. M. J. D. Detweiler donne une liste des mollusques du Nouveau-Bruns- wick dans une autre contribution publiée par la Commission, liste qui aidera à la préparation de la nomenclature complète- de la faune marine de nos côtes sur l'Atlantique. L'article sur les champignons trouvés à St. André par feu Mlle Van Home rap) elle un fait mélancolique, car il fut transmis au feu professeur Penhallow pour être publié, et "• celui-ci, ni Mlle Van Honie n'ont véc-u assez longtemps pour voir l'article itiiprimé. La relation entre les pêcheres et les champignons qui croissent dans les terres peut paraître assez éloignée, bien que l'on sache que les insectes abondent dans les environs des champignons et même s'en nourrissent lorsqu'ils sont pourris, et la nourriture des insectes est importante au |X)int de vue des (x-cheries. Le rapport du professeur A. T. Cameron, de l'Université du Manitoba, mérite w" mention spéciale à cause de son importance au point ck- vue économique, '.n sait depuis longtemps qu'il y a dans ceri .ines herbes liiarines un produit chimique de valeur appréciable, et U Dr Cameron a fait des recherches originales, dans lesquelles il a étudié pas moins de vingt espèces de plantes marines, y com- pris les grands macrocystes du Pacifique. Il étudia six espèces d'épongés; cinq espèces de méduses et quatorze formes d'un ordre plus élevé, afiii de déterminer leur teneur en iode ; et à la fin de son article, il ajoute une annexe traitant de la valeur économique au point de vue commercial des lits de macrocystes de la •ijai 1%. Vi-iu'..'^*'/?^: ■f*(W««wr'^ rHIi ICI: DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 391. lôtf (lu rar ('.iiinvii ilan-s -in trav.ii! Deux ariidfs par M.SliK-k et M Marun,.l. !'l iiiv.rsitrdf 1. r..iit( .. traiti' : i\r i|iul(|tiih paraoitis i|( urlain?. ii(ii>s«iii> i\v la Haie «le 'uiuK 'les CoiM'iMKks), ft di- l'flTft du froid --iir ks [«.isMiiis \i\atiis. Tous diiix s r 'iinmts pr<''- liniiiiaircs t't s) rialcint'iit init'n -.vaut**. Di ■pui>- la dtriiiirc puhliraiiiii l'ts ( uiuril. niions Hiolo^;iipu s, la t oui ■ i. ii a ^'t^' ^prouv/f par la mort dicUuxdc m sim tulin s»«,iinu's, \v proli -scur l'cnhailow ut If R('-v. ( 'ruf W. Ta\lMr; tous deux ..iil < oioac rr Ixaiuotip <[>■ Iriiips et le lalx'urs aux travaux ili-s stations liioloj^iqui's < i roinriliut' d'une ni.'.niirt' l'Itiiai»* i\ r.iNantfnifiit (!«• la M-ij-nci' hiolo^'iciuc au (".inad.i. Ottawa. J.invitr l<>14. Â 5 QEORGE V. DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. 1915 TABLE DES MATIÈRES. I. I.E Plancton de la Baie St. André (Nouveal-Brunswick.) Par le professeur A. Willey, D.Sc., M.S.K.C, etc., professeur de Zooluxie de l'Université McGill, Montréal (Avec deux figures dans le teMc.) II. Les Diatomées du Plancton dk la Uaik de Kindv. Par le professeur L. VV. Bailey, L1..U., M.S.R.C, etc., profeffeur éincritc d'Hi toire NatureUc et de Géologie à l'Univcrsiié du \ouvcau-Hruiiswick, Fredericton, N.-B (Planches I, II et IIl.) 11 III. Etude sur i.ks Sporuzoaihks di s poissons de l.\ héi.ion St. .André, Noi vkau- Brunswtck. Par J. W. Mavor, B..\., M.D., etc., professeur adji>i m di- Zoologie, l'iiiscrsiir de Wisconsin, Madisoii (Planche I\', et six figures dans Ir texte I n IV. L'n nouveau CaprellidCc di: la Haii- de I-usdv. Par A. G. Iluntsnuui, \i..\., B.M., RéiR-litour de Biologie, t nivi rsité de Toronto (Planches V et \ I.) \i \. Notes préliminaires sur les Mollusques de St. André et environs, Nouveau-Brunswick. Par John D. Detseiler, B.A., (l'niv. Queen), Collège St. .Xiidré, l'onjnto Vf. Liste de t'TiA.Mrii.NONS charm s trouvés à St. .André, Noi vt ai -Hri nswk k. Par Mlle .Adaline Van Horne il fut Mlle .M,ir\ \an llorne -M VIL La teneur en Iode de la elore i t di i a eaune marines des environs de Nanaimo, Ile X'ancoi ver, (".-B. Par A. T. Camcrot), M. .A., M.S-., Aide-professrtii de Physiologie et de ( l.iiuie physiologique, Inivrrsité de M,iiiiti4ia, \Viniii|K-g \lll. Sur 0UEL<,ii es Copéi'odes parasites des poissons de la Baie di: Kunov. Par V. Stock, B.A., de llniversité de Toronto 77 IX. (JUELQUES EXPÉRn:N( ES SIR I.A COM.l'.l.ATIoN DE POISSONS VIVANTS ET LEUR ANAHIOSE. L.\r W. H. Martin, B.A., L'niveisité de Toronto Hl 5 GEORGE V. DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. 1915 LK Pl.ANCTON DANS LA HAIH ST-ANDRF. Par A. \Vii.i.i;v, S.l)( ., M.S.R.C". Professeur de Zoolojiic, l'iiix. McGill, Montri'al. Il y a peu de pirsoiines (\\i\, en traversant l'océan, se représentent à l'esprit que la proue du navire s'ouvre un sillon dans un mondeinfini de créatures inipondé- rablcs, et que chaque tour de l'hélice est la cause soudaine d'une catastrophe au sein de la mer, semant la mort d'une infinité d'êtres doués de la vie sensitive. C'est cependant un fait fréquenmient démontré dans les nuits profondes, alors que la vague d'organismes vivants se rapproche de la surface» de la mer qu'elle illumine de l'ondoiement de ses phosphorescences. l'ne méthfxle ingénieuse de constater l'intensité de vie qui se manifeste dans les eaux de la mer, pour un voyageur sur vapeur océanique, apparemment dé- pourvu de moyens d'obser\ation, a été adoptée il y a quelques années par le professeur Herdman, de Liverpool, le fondateur de la station prospère de Bblogie des mers située à Port Erin (Ile de Man). Cette méthode consiste simplement à filtrer l'eau de la mer dans un petit sac en soie au bout d'mi robinet à divers in- tervalles pendant un voyage. Même pendant le jour, par un temps calme, la présence d'êtres vivants se manifeste par des bandes et des taches d'apparence unie et huileuse, tranchant sur le fond ondulé des eaux. Le caractère remarquable de ces courants d'animal- cules, pour aiîisi dire, a été constaté pour la première fois par Cari Vogl dès 1848. Lue description graphique de leur apparence aux environs de Lanzarote, une des îles Cauaries, a été publié en 1868 par le professeur Richard Grecfï. C>n peut voir des bandes semblables dans la Baie St. André; elles sont dues en partie aux courants des marées et en partie aux organismes qu'ils contiennent dans leur sein. La flore et la faune flottantes des océans «.l des eaux avoisinant les côtes constituent ce qu'on appelle Plancton ou micro-organismes flottants de la mer. ( e terme technique, qui est maintenant universellement employé dans les stations biologiques, fut proposé par le professeur X'ictor Hensen de Kiel en 1887. Le seul mot simple pris dans une langue vi\ ante, employé jusque là et ayant la même signification, était le mot allemand ".\uftrieb", qui était communément emprunté par toutes les autres langues: l'habitude d'emplo\er ce dernier mot se continua pendant plusieurs années après tjue l'expression plus internationale de "Plancton" fut trouvée, mais il est rarement employé aujourd'hui. Le promoteur de l'étude spéciale du Platicton dos mers, et j>ar conséquent le père de la planctologie, fut en Europe le plus grand naturaliste de son temps: cette partie du dix-neuvième siècle qui s'est écoulée entre la mort de Cuvier (1832) et l'avènement de Darwin (1858), c'est-à-dire Johannes Muller de Berlin. MARISE ET PÊCHERIES 5 GEORGE V, A. 1915 Ce fut lui qui introduisit la méthode de renw)rquer dans l'eau un filet très fin de mousseline ou de soie, moyen qu'il employa dans la suite pour ses recherches sur les larves flottantes et sur la métamorphose dos astéries et des oursins à Héligo- land entre 1845 et 1855. Les collections et les observations accumulées durant le voyage du H. M. S. Challenger (1873-1876) ont beaucoup contribué à l'avancement de la description qualitatiM- du plancton des cinci océans. L'étude suivie de la détermination qu.intitative du plancton fut inaugurée par le professeur Henscn, qui fut le chef de la fameuse expédition d'étude du plancton sur l'océan Atlantique en 1889. Les rapports illustrés d'une manière artistiiiue qui ont été publiés ilepuis ce temps attestent suffisamment la valeur des résultats obtenus; mais la signification actuelle des supputations et des calculs qui y sont donnés né peut être appréciée à sa juste valeur que par des statis- tisticiens de profession. Le principal but que s'étaient proposé les promoteurs de l'expédition d'étude du plancton était surtout physiologiciue : la découverte des facteurs qui contrôlent le métabolisme des mers, c'est-à-dire l'assimilation et les réactions mutuelles des matériaux nutritifs sous l'influence tle la lumière, de la chaleur, et de l'oxygène chez les organismes pélagiques qui sont peu considérés par la moyenne du peuple, mais qui néanmoins sont d'une importance primordiale pour la nourriture de poissons comestibles venflus sur les marchés. Sous cet aspect, l'inti i prétation scientifique (hi plancton est un problème physiologique, et l'importance de ses relations avec la vie humaine nous conduit à une conception plus rationnelle de la fertilité de la mer. L'abondance de la vie dans les mers sous ses aspects les moins apparents est un phénomène natur qui doit être étudié par des méthodes aussi rigoureuses que celles que l'on applique à l'élucidation des autres pliénomènes naturels, si l'on veut progresser d'une manière régulière dans «^tte étude. Il est imi)ossible d'éviter le problème; et la multiplication des stations biologiques dans tous les pays progressifs du^ monde prouve qu'il est impossible de fc contenter de quelques résultats temporaires, quelque brillants qu'ils puissent paraître. Après avoir éprouvé d'une manière adéquate la méthode quantitative, il reste à étudier la grande question du métabolisme de la mer par la méthode ex- périmentale. On a peut-être trop insisté sur l'importance de la distinction entre l'observation et l'expérience, bien qu'il soit extrêmement difficile de fixer dans tous les cas la ligne de démarcation entre les deux. Lorsque Pasteur en 1860 enfonça le dernier clou dans le cercueil de la doctrine de la génération spon- tanée des micro-organismes, le contraste entre les méthodes d'observation et les méthodes expérimentales fut mis en pleine lumière par l'opposition futile d'un zoologiste, excellent par ailleurs, George Pouchet, dont le nom s'est perpétué par l'application qu'on en a fait à un membre particulier du microplancton, les Pouchetia. C'est un des Flagellâtes, en relation éloignée avec une espèce très commune à St. André et nommée Peridinium divergcns (Péridine à cils divergents) res- semblant à un minuscule réchaud avec couvercle conique; ces Pouchetia sont LE PLANCTON DE LA BAIE ST -ANDRÉ 3 DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b probablement la cause, en partie du moins, de l'abondance de phosphorescences que l'on remarque en cet endroit d'après le témoignage du personnel scientifique de la station biologique. Certainement, rop[X)sitii .. de Pouchet contre Pasteur fut une des tristes erreurs de sa vie, mais il fit à part cela des travaux de valeur. Il fit entre autres, un rapport sur l'Industrie de la Sardine en France. Un jour qu'en compagnie d'un collègue il examinait l'estomac îles sardines, il le trouw rempli de Peridinium divergens (Peridines à cils divergents) et d'une espèce alliée du même genre. Il calcula qu'il y avait au moins vingt millions de peridines dans un seul poisson. La vérité semble être que toute observation méthodique a une base exi)éri- mentale, et que le mérite de placer la biologie au rang d'une science expérimentale ne doit pas être attribué entièrement au.x machinistes de la prt'-sente décade ni même aux hybridistes, quelque importants que puissent être les résultats de leurs labeurs respectifs. Quant à ce qui concerne la comjwsition du plancton, Haeckel (Plankton- Studien, 1890, p. 66), insiste sur le fait que la première et la plus frappante par- ticularité est la variabilité de composition dans ses éléments ,et ce fait est connu de tout planctologiste de quelque expérience. Les différences de composition sont et dans la qualité et dans la quantité, et méritent qu'on en tienne compte lorsque l'on compare les résultats concomitants de difit-rentes localité-s, comm( les résultats de diverses saisons dans une seule et même station.' Considérant toutes ces circonstances, et afin de recueillir des données complètes et exactes sur les variations périotliques du plancton, il est nécessaire de faire une série continue d'observations dans inic localité donnée pendant au moins une année entière, et encore mieux pendant plusieurs années successives, suivant la méthode adoptée pour tenir compte des conditions météré'passant pas trois millimètres tle lon- gueur. Si l'on vient à le trouver en gr,, de quantité dans la haie St. André, le fait \aiidra la peine d'être enregistré. Les spécimens arcii(iues du calane de Finmark atteignent une longueur maxima de cinq millimètres (C,. (). Sars). En c()mpaKTiie du calr.ac. et plus alHmdant, nous avons tiouvé dans le filet un être fragile et transparent nomiué fritillaire horéale. Fritillaria horealis. du groupe des tuniciers-appendicularidi'>s. Cette pe'te créature a la forme d'un marteau minuscule, avec un corps relati\ement long, et une queue musctileuse encore plus longue; mais celle-ci. au lieu d'être continue avec la partie postérieure du corps, est insérée au centre et à o5 (mi ttac-ckL-i; (it- Neiucs ( ;'', fih ùv Nûrée et petit-fils de Ponthos et Oxa. I.e sens qu'on y attache diffère de celui de littoral en ce que ce dernier désigne les formes vivant au fonds des eau.x côiières. Le plancton entier de 1." Viaie St. .André, considéré dans son ensemble ou comme unité, appartient au grou[)e néritique. MARINE ET PECHERIES 9 QEORQE V, A. 1915 dans la baie St. André ou en rangs fornic-s sur la berge par le reflux. L'une d'elles est l'aurélie jaune commune d'Amérique avec ses quatre rosettes en fer à cheval; l'autre pt)rte le nom de Staiirostoma laciniatum (staurostome lacinié ?), et Von voit à travers son disque transparent une croi.x St. André simple. 1-e premier spécimen de staurostome dont on a tenu compte fut apporté à L. Agassiz dans un bocal contenant des aurélies prises dans le port de Boston en 1849; celui-ci dit qu'il a rarement rencontré une découverte qu'il eût prisé- autant. A part de ces deux vraies méduses, il y a uneautre classe d'animaux pélagiques qui ont quelque ressemblance avec les méduses dont cependant ils diffèrent par la forme et par plusi-.urs autres caractères fondamentaux. Ils ont ordinairement la forme d'un baril, et d'une extrémité h l'autre du baril courent huit rangs équidistanis do plaques vibratilcs fendues en peigne et d'où ils tirent leur nom de Cténophores donné par Eschscholtz en 1829. Les cté-nophores sont les plus élégantes petites créatures que l'on puisse imaginer et ils excitent toujours une admiration et un étonnement sans borne de la part de ceux qui les ^oilnt vivants pour la première fois. Leur corps est or- dinairement aussi limpide (|ue du cristal, de consistance gélatineuse, et quelquefois il subit une liquéfaction tellement C(iinplète qu'on n'en distingue plus rien. Ils étaient représentés dans la baie St. André, au temps de ma visite,' par une forme qui a été dé'crite en 1849 par Louis Agassiz d'après des échantillons récoltés sur la côte du Massachusetts, et qui porte le nom de boline ailt-e, Bolina alata. Dans cette expèce les fluides du corps sont si exactement ajustés aux condi- tions dans lesquelles elle vit — ils ne stint séparés des eaux ambiantes que par une membrane cellulaire d'une ténuité extrême, que tout changement dans la densité de l'cau, comme par exemple l'a^klition d'un liquide préservateur, amène une nipture rapide. l'ne analogie intéressante de distribution se iirésente entre le Staurostome et la Boline: le staurostome lacinié de la côte nord de l'Amérique sur l'Atlantique est en relation aussi étroite -ivec le staurostome mertensiidé de la côte de l'Alaska que la Iwline ailée avec la boline septentrionale du détroit de Behring. Toutes ces espèces sont sans doute issues de formes circumpolaires qui ont été entiaiiiées le long des différentes côtes de l'océan arctique. Le plancton néritique est eni.^hi en diverses saisons par des formes lar\-aires flottantes appartenant à la faune du littoral. Une des plus bizarres de ces formes fut décrite pour la première fois par Johannes Ivluller sous le nom de Aclinitrocha branchiata; A. Kowalevsky démontra subséquemment que cette forme est la larve d'un vers nommé Phoronis qui vit dans les sables. Sans entrer dans les détails, on peut dire que la principale particulairité de cette forme se produit dans la transformation de l'état larvaire à l'état adulte, lorsque le corps devient, jusqu'à un certain point, retourné en doigt de gant. Un F7>écimen d'actinotrocha, identifié avec une espèce décrite antérieurement, venant de Plymouth, Ang., ' Les spiVinirns m'ont été fournis par le Dr A. G. Himtsman qui les connaissait parfaitement et (jui en trt.tna un grand nombre vers 7 a. m. le 14 août clans une eau peu profonde à marée très basse au iiicd du ((uai de la station biologitiue. LE PLANCTON DR LA BAIE ST -ANDRf. 7 DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b a été trouvé dans notre fih-t A St. André le 19 août. Pendant qu'il était dans un bocal en verre, sous examen, le retournement se [)r(Hluisit, et la larve qui au|)ara- vant était flottante (planctoiii(iue) s'est trouvée transformée en ini ver.s sé'den- taire {In-nthonique). Presfiue aussi étranjjes sont les larves flottantes des astéries communes ■'' St. André. Malgré leur nombre assez restreint. nouS en aNons trouvé dans le plancton presque tous les jours entre le lOet le 20 août. Ces larMs sont munies de plusieurs longs bras anil)ulacraires. t"eux-ci sont au nombre de (|iiatorze et disposés en deux séries de onze et trois rispeclixernenl. la série de inv/.v est for- liiMM^'-^ H^. 1. La figure ili' Raurhe ist un piofil .iuntndi, dfs^iiu' d'aprè.-. iialiiri', .k' l'Ailiiiotrcjcha (le Browu (Actino'rocha Brmvnci) (de St'Iys-l.onKihaiiips): celle de druiti isi un irn(|iiis sen'l)lable du Phoronis de Rruwn {Phoronis Bro-wt'i) imniédialcmonl après la niéianidrphnse. Olw "■ St. André, Nouvcau-Brunswick, le I') aciût. l'MJ. h.siTve a méc d'appendices simples, allongées, ressemblant à ilcs tentacules, léi;èreinent renflés à leurs extrémités, et celles-ci stjnt colorées en jaune orange. Le long de leurs rebords se troine une bande étroite réfringente, cotnerte de cils vibratils. qni remonte d'un côté pour rrdescer.dro de la /or.e Mil b;!nde ciliée passe à la base des tentacules de l'un à l'autre, excepté pour les deux qui sont situés en avant de l'orifice buccal, où la bande se continue si r la lèvre supérieure de cet orifice; tandis que celle du tentacule médian antérieur ainsi que dti Inii- MARINE ET PÊCHERIES 5 QEORQE V, A. t915 tièmf postérieur »e continut- sur la lèvre inférieure de la Ixjuche. Ainsi, il y a une paire tle tentacules prébuccaux avec une bande ciliée prébuccale; et une série de neuf tentantes, dont un m<^tlian et quatre paire», qui possèdent une bande ciliée post-buccale jui les torde d'une extrémité à l'autre. Celle-ci est appelée post-buccale parce (ju'elle se trouve principalement derrière l'orifice buccal, bien que. comme on vient «iiv(iit r-tri- loinpun.s que comme orRains ()li\>,i()logi(|iiis «le nature semlilahli', car leur origine est (lifKrcntc. Le» quelciues reii,ar(|ues qui préoVIent. traitant riaiiis ,is|h'i» «lu zrx)i)lanct()ti «le la iiaii' St. Andr^' tel que nous l'avons «ilt^ervi « ii juillet tt août, ne sont « crtainenieiit pas < DUipliics, ni. lis p<'u\ent 8er\ir ,"< iii«ii(|uer les résultats Fig. 2. Brachiolaire identifia comme étant la larve de l'asiùrii' cnnmiiinc {AsUrias vulgaris); représentée nageant dans la direction indiquée pai la flèche. L( contour de l'astérie en voie de développement occupe la partie postérieure du corjjs de la larve; on voit la position de l'orifice buccal «lerrière le tentacule (un seulement de la paire est visible) qui suit les trois bras adhésifs. futurs d'une étude étendue et méthodique lie toute la baie Passaniaquoddy et qui sera continuée d'année en année. Pour rendre cette étude effective, il faut d'abord connaître avec une certaine précision ce qu'on pourrait appeler 2 to MARINE ET Pfi.CllF.RIES 8 QEORQE V. A. 1915 la flore et la fauno lM-nth<>ni()ui'8 (du fond «le la mer); et en effet, c'est te ijue le perMitiiK'l tiiii|K)rairf s< itTiti(u|iii- tie la station biologique a entrepris dï-tudier. On a naturellement donné une attention s{)^'ciale aux types principaux du (ilaïuton; et l'on s'est eflorcé de faire coiuonler nos <>l)ser\ations avec le» donnéts (lui exigent «Ujù sur le plancton st , vntrional. C'est un plan r^-ellenient bien d^>sirable et qui demande In^aucoup de préparation fmur consin .i ol>servé <\w les diatomé«s du nord s'accumulent ilans la surface superficielle des «laces où elles forniint une inmiense incrustation brunâtn- (E. V'anhoflen). Si k's opérations de la station biolonique étaient poursuivies toute l'annét, il n'y a pas de doute que l'on |)ouri;Mt découvrir ce qui se passe en dessous de la couche de nlace. On IKUt conilure en toute confiance que les fluctuations du plancton dans la baie St. André sous l'inHuence des saisons, île la succession des jours et des nuits, de flux et du reflux, valent la peine d'être étiidit'es d'une manière plus complète ciue nous ne l'avons fait jusqu'A pré-sent. 5 QEORQE V. (X oUMENT PARLEMENTAIRE No J9b A. ) -J II i.Ks i)i.\T()Mi:i;s i)c ri.A.\{ ION dk i.a haii. dk findv. I'\K I.. W Maii.i.y. I.I..I)., M.S.R.C., IvK-. Priiffssfiir l'iiit'ritc d'iiistiiirf ii.itiircllc ti ilr >;('<)l.)^;i< . I nixirsiti- .lu Nrmvi-au- Hriin-.\\i,k, Frcdi ri( iiiri. \.-H. l'I.imli.- I. II ,1 III. I I.fs (liat(>nu'-t> plancioiiKnicv. ^■<>Il^tiHu■Ilt un v;rn reconnaît aisément leur identit'- générique par la séparation assez grande des frustules et (lar le fait ([ue celles-ci sont reliées en cil ânes imiquement par le mo>en d'un fil fin ordin.iirenieiit simple, souvent d'une grande longueur; il y a probablement [ilusieurs espèces, mais, par suite de la pénurie de renseignements ou publications antérieures, nous n'avons pu les identifier avec certitude. FiG. 13. Thalassiosira Xordenskioklii — Cime. Thalassiosira de Nordenskioli. l'ne forme que l'on croit appartenir à cette espèce et qui correspond de très près à la dernière telle que décrite et reprt'sentée par le professeur H. H. Gran (Nordisches Plankton 1905) se rencontre en alx>ndance au commencement de juin dans les eaux des îles Western, où on la trouve ordinairement accompagnée de la Chaetoceros decipiens et de la Rhizosolenia. Les frustules sont remarquables par leur contour distinctement octogonal, et par le fait que des quatre angles externes de ce contour sortent de petites épines, tandis que les filaments qui les relient en chaînettes n'excèdent pas ordinairement le plus petit diamètre de la cellule et en sont souvent plus courts. Les chromatophores sont quelque peu disposés de diverses manières, mais ordinairement le long de l'intérieur de la membrane cellulaire, ceux d'un côté étant relié avec ceux de l'autre côté par un petit isthme. Fig. 14. Thalassiosira. La particularité distinctive de la forme représentée ici est la conformation des frustules: elles sont faites en cylindres allongés qui sont reliés en chaînes par des fils émergeant du centre de leurs extrémités cir- culaires opposées. Les chromatophores, menus et granuleux, sont condensés en ces mêmes points. Nous n'avons pas vu de prolongements externes. Fig. 15. Groupe ressemblant à la Th. Nordenskioldii, mais dont les cellules sont reliées par plusieurs fils au lieu d'un seul. C'est peut-être la Coscinocire polycorde {Coscinocira polychorda). 20 MARINE ET PÊCHERIES 5 GEORGE V, A. 1915 Fig. 16. Thalassiosira. Une sf-rie de disques biconcaves reliés par un simple fil fin ou filament. C'est peut-être la Thalassiosire hyaline {Th. hyalina) de Grun. Fig. 18. Asterionelle {Asterionellci). Les formes de ce beau genre sont assez rares dans le plancton de la haie Passaniaquoildy et des eaux environnantes. Dans le sptcimen représenté, on remarque si.x frustules groupées en demi-cercle par la réuninn de leurs bases; chaque frustule est en forme de coin ou triangulaire, et son sommet se prolonge en une épine rigide. Cette espèce pourrait être l'Astérioiielle du Japon {Astcrionella Japonica, Cleve). ([u'on rencontre dans la mer du Nord, mais les épines sont plus claircnuiit différenciées que dans cette dernière espèce telle que représentée par (iran. Pl.vnchk III. Fk;. 1-2. Cliaetocère boréale. Chaetoreros bnreale-Bail. Je n'ai pu moi-même différencier cette espèce avec certitude, mais elle est commune dans le nord de l'Atlantique, et on devrait la trouver dans les eaux de la baie de Fimdy. Le Dr Ramsay Wright dit qu'il l'a obsersée à Canso, N'.-E. La figure représentée ici est reproduite tie celle que donne Gran dans Nordishes Plankton. Fig. 3. Chaîne d'auxospores probablement de la Chaetoceros decipiens. Fig. 4. Cette forme, comme plusieurs espèces de thalassiosires, ressemble beaucoup à une Mélosire (Melosira), mais elle diffère des espèces de ce genre en ce que ces cellules ne sont reliées que par un seul filament au lieu de plusieurs. Sous ce rapport elle ressemble à l'espèce décrite et représentée par Gran sous le nom niclue^, car sa conforma- tion lui pernitt de vivre longtemps à l'éUt flottant. Cette particularité s'applique surtout à la Synèdre ondulée {Synedra uiidulata -Bail); cette espèce, bien que rare dans les eaux de la baie de P'undy, est très commune dans celles liu golfe St. Laurent et auteur de l'Ile-du-Prince-Edouard. A part sa longueur presque extravagante, elle possède une autre particularité, d'où elle a reçu son nom, d'être dans la plus grande partie de sa longueur plissée (ju ondulé*, forme qui ajoute encore à sa force de résistance. Pi.ANc;)!-, III. Fig. 18. Nilzschie (Nitschia). Ce genre présente la même conformation favnrablr suspension dans I l'eau que le gen' précédent, la longueur étant beaucoup plus considérable que la largeur. Cette particularité est plus ou moins apparente dans toutes les Nitzschies, mais elle est particulièrement remarquable pour la Nitzschie très- 22 MAKISË ET PÊCHERIES 8 QEORQE V, A. 1915 longue (Nitschia lonf-isstma) (Fig. 18) dont toutes les parties h part le centre sont fxtrênuniint ^tmitts 1 1 tpinousos, et dont la longueur totale est souvent près de vingt fois le plus grand diamùtre, comme c'est le ras pour celle qui est représentée dans la figure. Pi.ANdii. m. Fi(i. 1<). lii^diilphie {Biddtilphia). Cv ginre apjwrtient essentiellement an plancton, et l'on rencontre des Bidiiiphies dans presque toutes les riVnltes planrtonif|Ues du fil.t. Les frustules individuelles sont (lourx ucs de cortus jjIus ou moins proéminentiS qui contribuent à la suspension; mais lelle-ei est pr()i)al)lem(iit réalisée plus efficarement par la réunion i\vs frustules ei. longues rhaines qui contiennent quelquefois vingt individus ou ()lus. I.( s (luatre espèces repré-sentées sont la Middulphic à oreilles (BidJflphia aurita), la M. lisse (H. Inis), la B. rhoml.iqui [B. rhombiis) et la B. de la baie du Mobile {B. Mobiliensis) (même que B. Baileyi)— Figures 20-23; cette dernière se rencontre en nombres très considérables en quelques endroits le long de la lôte de la baie de Fundy, où elle consî.tue presque entièrement les récoltes plan(toni(|ues du fikt. La B. aurita (Fig. 19) est alxmdante aussi, tandis qui' la B. Inis et la B. rhombus (Figures 21-22) sont relativement rares. Les genres et espèces suivants de diatomées, bien que n'appartenant pas au plancton d'une manière aussi nette que les espèces décrites précédemment, se trouvent plus ou moins fréquemment dans les récoltes du filet. Fragilaire capucine (Fragillaria capucina — Des.) Acnanthe presque sessile (Acnanthes subsessilis — Kutz.) Acnantlie à long pied (Acnanthes longipes — Ag.) Amphiprora ailée (Amphi,jrora alata — Kutz.) Bacillaire parado.\ale (Bacdiaria paradoxa— Gmel.) Campylodisque (CampykxJiscus) Cocconéis en Ixniclicr (Cocconeis scutellum — Ehr.) Cyclotelle élégante (Cyciotella compta — Kg.) Epithème musculeuse (Kpithemia musculus — Kutz.) r.rammatophorc des mers (Granmiatophora marina — Kutz.) Grammatophore serpentine (Grammatophora serpentina — Ehr.) Isthmie nervée (Isthmia ncrvosa.) Licniophore lyngl)ye (I.icmophora Lyngbei — G.) Mélosire nummuloide (Melosira nummuloides — Kutz.) Mélosire de Borer (Melosira Borerii — Grev.) i\a\iiule de Smith (Navicula ^^mithii.) Navicule didyme (Navicula didyma — Kutz.) Navicule verte (Navicula viridis — Kutz.) Nitzschie bilobée (Nitschia bi!obat.^ — W.S.) Nitzschie clostérie (Nitschia closterium — W.S.) Nitzschie sigmoïde (Nitschia sigmoidea — W.S.) Nitzschie vermiculaire (Nitschia vermicularis — Hanty.) LES DlArOM''.lùS PU PLANCTON DE LA RAIE l>K hCNPV DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b 23 Nit/schii- en S (Nitschia sigma — W.S.) Nitzsrhi»' tr("s lonjaic (N'iisclii.i loiiyissinia -K.ilfs.) I'lcur<>siKiiia aiiKiilcux (l'IcurosiKni.i aiijnilatiini W'.S.l Plcurosi^ima atti-nu^- (PIciirosiKina attemiatiini- W.S.) PIfurosij;iiia (If la l)alti(|iU' (l'Iciirosi^'ina Ralticuni U'-S.) l'icurosi^tni.i l'a; ( iolain- ( J'Unirosinina l'as( iola W .S. i F'IciirosiKma striKilifornic (Flciinisijjma stri);ilis W.S.) ri( urosinnia stri^' (rifiirosiniiia strinoMini W.S. l'iciii .>;nia acuniiiu'- ( Plt'urnsinnia acuniiiialum. ) klialxloiiiiiia .ir(|ii('' I KlialiMiiiiMiia .in uatiini K.) Kliat»l()iU'nia (k- l'Adrialiquo ( KlialKKnittiia Adrialic iim K.) Sthizoïitnia crucinÎTi- iSiliizdiU'iiia cruciniTimt W.S.) Staiirotu'is doiihlf (Siaiiroiu'is alu■c•|)^- l-'.hr.) Striatille uniponcliu'c (Striati'lla tmi( iirtata -~ A;,'.) Staiironéis ohlique 'StaunjiU'is oliliciiia.) Suriiflle >;emiiiaire (Surirclla j;enima--lM)r.) Suriit'llc o\aIc (SuriR'lla ovalisUnli.) Syrtdrc uliia (Syncdra ulna— l'.lir.) Synî'dre ondulcf (Synedra iindiilata Mail.) Synt'drc radiante (Syn< (Ira radians - W.S.) Tabcllaire (Tatx-llaria.) Xous n'avons pas fiicore fait de numération de «iiiantiti-s pour déterminer l'ahondanee relative des diatomées du plancton dans les diverses localités du Nouveau-Brunswick (ju en différentes saisons. ("ef)endant il est intéressant de citer A ce sujet les rt'-sultats des («bservations du professeur W. A. Herdman, M.S.R., et d'autres dans les eaux qui environnent l'Ile de Mau. Le Dr Herdman dit que dans une seule plongée du filet \ers la fin du mois d'avril, il trouva 49 millions de diatomées du genre ("haetocère. Mais le nomlire maxinmm fut trouvé pendant le nujis d'août, puis il tomba à trois milli(jns à la fin de septembre, et ne fut (pie d'un million en octobre. La Rhizosolcnia fut peu abondante en avril, atteignit son nombre maximum (1.^ millions) en juin, fut complètement absente en août, et remonta au nombre de 470,000 à la fin de sc[)tembre, I.a I.audérie (L. borealis) fut rare jusc|u'.ui mois d'avril et absente en août, .itteignit son maxi- mum (20 millions) le 22 avril, puis fut peu ;d)ondante tout le reste de l'été. I.a Hid 'idjjhic, surtout la \Vu\. du Mobile fut surtout .iboiidante en avril. Les diatomées en général diminuèrent d'ime manière sensible en août malgré les niaxima en août et juin des Cliaetocéré'es |W)ur le p'-etnier et des Rhizosolenia pour le dernier. Kn septembre il y eut un second stage d'augmentation iX)ur les Chaetocérées, mais la Rhizosolenia étai' pres(]ue disparue. Sir John Murray attribue l'augmentation du mois d'avril à !a plus gr.mde abondance de ra\ons solaires dans ce tenins-là. niais elle peut être aussi «lue aux ^■ari■:llioî!s 'le l-ii ç]uaiitité de nourriture disponsible. La station biologique de St. André n'ayant été ouverte que durant les mois de juillet, août et une partie de septembre, nous n'avons pu faire des comparaisons M MAKI NE ET PÊCHERIES B QCORQE V A. 191» de ce genre. Il e«t clair, cependant, que s'il y a de semblables variations dans le phytoplancton du Nouveau-Brunswick, comme la chose est probable, elles doivent produire un certain effet .aur l'abondance relative en différente» saisons des êtres supérieurs dans l'échelle animale, dont le plancton constitue la nourri- ture. EXPLICATION DES PLANCHES. Note.— Let figure* représentée* «ur ce» planche* ont été deiiinées à main levée telles que vue» à traven un objectif de J de pouce et *an* échelle. Planchk I. Fig. 1 . Chaetoceroe dedpieni — Cleve. 2. * ■ « 3. Chaetocero* dedpien* — Cleve ? 4. " • • ? 5. " • " S|»reB latente*. 6. Chaetocerca e*p ? 7. " " Spores latente*? B « H M U . - 9. Chaetoceros chriophylle — Cast. 10. • " • • var? 11. Chaetocero* du Pérou — Bright ? Planche II. Fig*. 1-2. Rhixoaolenia épineuse (setigera) — Bright. 3-4. * *tyUforme (ityliformis) — Bright. 5. " épineuse (aetigera) ? 6. • e»p. ? 7. "^ imbrique? (inibricata) ? 8. " ? (Ditylum Brightwellii) ? 9-11. Tricérate ondulé (Tricerutium undulatum) — Bright? 12. Skeletonema costatum — Grev. 13. Thalassiosira de Nordenskiold — Cleve. 14-15. " esp? 18. Aatérionelle. PtANCBE III. Fig. 1-2. Chaetocère boréale — Bail. 3. Chaîne d'auxospcres de ta Chaetoceros dedpiena? 4. Thalaauoeira ? 5. " gravida — Cleve? 6. Thalaaaiosira de Nordenskiold. Chaîne de frustules. 7. • e*p? 8. " gravida — Cleve. ? 9. Dkiadia capreoiua — Probablement une Chaetocère. 10. Syndendrium diadema — Gy. 11., Actinoptyque ondulée — Kutz. 12. Hyalodigque subtil. ^flt.-.^,.-^ — m A. I9t» f'LAn I ns dans le, elles saisons nourri- tellM que N V Ef / / / V. "^ fC^ < ».::.::-— i t n ■* \ \ E d P /f i L. /A d Pnr^' £i S / IV t: ^ h- -^ \ r-f- F > / î^ ^ \ 11 - -i / \ "_J i^.j^. î ^ \ I x t ti \vV^4 r' r _ r X \ :f ^ X y y ML -zr: -^^ I j J / II V ; ô>' ■' \ ■'I »- ) 4 LES DIATOMÉES DV l'LANCTUS DE LA BAIE DE H'SDY 2i DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b Ciscinoilisi-us a'.liTi^inphalus — Klir. v.ir. ciciilu. iridis. Cosriiiuilisnis iTceiUricus - IChr. Ciraniinatoi)hore itis iiurs Kul/. " scriH'tilifK — Khr. Sym'-drf ondiiltL' - liail. Niizsi'hie très Iiin^ut'. Biildiilphio à onill. r. Uni. di- Haihy -1'.. .lu Mo'.ilc. rhoiiiliic;ue — W. S. Vue d( la lonv. " ^ vuv I.ilrralf. " de li.iiley- vue des valves. Triceralc .iierne — Mail, ('ycliitelle élégante -K^- WmM klV«r y^i-jÊi*"' -1' 5 GEORGE V. DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. 1915 III. KTl'DE SIR I.KS SPOROZOAIRF.S UKS POISSONS DE LA REGION ST -ANDRE. P.A J. \V. M.woR. B.A., D.Ph., etc. Répétiteur de Zoologie de l'Cniversité fie Wisconsin, Madison. E.-U. A. (Curateur de la station biologique (lu gouverrcment du Canada sur la Baie Cieorgienne, Canada.) 'Pl.iixllc IV.) INTRODUCTION. Les seules publications sur les myxosporidies des poissons de l'Amérique sont deux articîes de Gurley (9,^ et 04) et un autre plus co'irt par Tysser (00). Durant les vingt années (jui se sont écoulées depuis la publication dos articles de (iourley, nos connaissances sur les sporozoaires se sont beaucup enrichies. Cependant ce n'est que dernièrement ou'unc attention spéciide a été accordée aux myxosporidies. Les recherches tie Ditlein, Mercier, Schrcx;der, Awerinzcw et autres ont démontré que ce groupe est t. es intéressant, et aujourd'hui il n'y a peut-être pas de groupe de ])rotozoair','s {(ui (jr-'-sente autant de particularités intéressantes et dont l'évolution biologifiue soit aussi obscure. L'auteur croit qu'une étude des myxosporidies qui vivent dans la vésicule liil.iire des poissons de la côte orientale de l'Amérique ferait découvrir des horizons intéressants, non seulement sur la distribution de ces parasites, mais aussi, nous l'espérons, sur quelcjuc-uns des pf)intscontroversésdeleur histoire biologique. l-<' présent article traite du premier de ces sujets. Un autre article sera publié [ilus tard sur l'éxolution biolo^iciue d'un des parasites trouvés, le Ceratomyxa de l'Acadie, {Ceratomyza acadiensis nouv. esp.) En faisant des recherches sur les myxosporidies parasites, nous avons trouvé deux autres parasites, une coccidie et une hémosporidie, qui nous ont parues assez intéressantes pour être placées dans cette liste. SUJETS ET METHODES. Les sujets qui ont servi à la présente étude ont été recueillis dans la baie Passamoquoddy dans ou près de l'embouchure de la rivière Stc. Croix pendant que l'auteur était à la station biologique de St. André, Nouveau-Brunswick, Canada. ' [.'auteur désire exprimer sa reconnaissance au ccrps des directeurs de la station biologique dp Si, André, Nouveau-Brunswick, Canada, pour leur courtoisie à son égard en lui permettan d^ iravailler à la station durant l'été de 1912. 28 MARINE ET PÊCHERIES 5 GEORGE V. A. 1915 l.f poisM.n fut iinu^tK' dans un vivitr traîiu'' A la renioniiic jusqu'au laboratoire où il était consinY' soit dans \v vivier soit dans des l)assinsol 60',' contenant de ri(«!e, ou faprès le fixateur Hermann) dans l'eau distillée. Les colorations em[)loyées furent celle de Giemsa (azar-éosine ou nitrate de rosaniline-éosine) ou riiématoxiline de Dalaficld. Ces deux matières color.uites étaient diluées à 19? ou 2^', et mise- '. contact avec la préparation de 24 ;\ 48 heures. Les colorations au mélange de Giemsa sont ensuite lavées à l'eau courante puis flécolorées par un mélange contenant 959Î d'acétone et 5^,' de x>loI. Quand la décoloration est suffisante, on les fiasse successivement dans les liqueurs suivantes: (1) acétone 70«7 et xylol 30%; (2) acétone .SOÇ; et xylol 50% ; (,^) .xylol pur, puis finalement montées au baume du Canada. Pour la technique des préparations au réactif Giemsa, on peut consulter Kisskat et Hartmann ('10, p. 14). Les colorations à l'hématoxiline Dalafield sont soit décolorées dans l'alcool acide soit montées immédiatement au baume du Canada. Pour l'étude des stages pendant lesquels les parasites sont fixé*s, il faut sectionner au microtome la paroi de la vésicule biliaire. Des morceaux de la vésicule, ouverte sur un verre de montre comme ci-dessus décrit, sont fixés par le liquide Schandinn, enrobés dans de la parafitiné et coupés en sections de ÉTUDE SUR LES SPORO/.OAIRES DES POISSOSS DE ST ANDRÉ 29 1915 DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b iliiatrc à sfpt iiiicroniilliinètn's d'éfiaisseiir. 1-fs sections sont colorées soit p.ir 11- intlaiiHL' («icnisa soit par l'iu'niatoxiliru' Dal.it'uld, dilués comme i>our lo& prii),irati()ns de liquides étak-s par contact, oti par la laque d'hématoxiliiie et fer d'Hiidfiiiiaiii. I.orsciiie l'i'ii eiii[)loie le niélanue ( iiemsa, on obtient de meil- leurs résultats en lavant rapidement à l'eati pendant viiiKt secondes ou plus. f)uis en décolorant dans un mélange d'acétone et de xylol, 95' é et 5';,, respectivement pendant huit A dix minutes. r.Mil.KAi: UKS l'OlSSdNS KXAMlNf.S l'OlR I.A KKCHKKriIK DUS PARASITES LT UlCS SI'Ok(«OAlKKS yLON Y A TRUL\f:s. Sujet Pt or^atic Clupeusharengus H.iRtiK commun Tcsiicule \ïsiculp biliaire rryptacai.ihmlt maculé CrypiacantliDilfS m.iculatus \csicule biliaire Iléniit iptère cl'.Xniérique 'viil«. cnip.iud de ni-.-r,' Hciiiiiriplc:'is amcricanus Vésicule bili.iire .\lyx()<épli,ile .\ 18 épines My\(H(|jhaius octoiiecemspinous \ésicule biliaire Myxocéphale du C.roenlancl Myxoieplialus Kroenlandicu;- V'ésicule biliaire AiKlefm (Haddock) MelanoKr.immus aeglefiiuiN Vésicule bili.ure. Vessie natatoire. Kpcrlan commun Osinenis mordax Viscères PsciMlopleuronccte d'.^mériipie Pseudofileuronectcs .imericanus Vésicule biliaire Vésicule biliaire. . \ iscères Raie ocellée Raja ocellatus Vésicule biliaire Merluche-écureuil Trophyciv. rhiiss Vésicule biliaire Vésicule biliaire Sang /oarces à grosses lèvres Zoarccs angularis Vésicule biliaire l'.irasite .\ucun Aucun .\ucun Nombre cx.iniint-s Ceratimiyx.i esp ? Aucun Aucun Myxidie de Rergen Myxidium Ix-regense Goussia gadi Ctoussc du gade P.is de ky.stos .•\ucun Cératoniyxa de l'Acidie Ccratomyxa acadiensis Myxosporidie csp ? Hémogrégarine esp. Cératomyxa ilc l'.^cadie Ceratomyx.\ .icadiensis I 22 11) 1 Nombre infin-tés Cératomyxa de l'.Acadie C'eralomyxa acadiensis i> 25 Mvxidium esp ? IS que ques-uns l'.is de kystes H2 0 ..Ji^KÎ' 30 M A RI SE ET PPXllERIES 5 GEORGE V, A. 1915 LISTE DES ESPECES DE SPOROZOA 1RES. 1. Ceratomyxa acadiensis. Cératomyxa de VAcadie. nouv. es p. Cfttf myxospf.ridie (PI. IV. fi^s. 1-5, 10-1,?) a une rotiforin.iiion (jui l.i fait ri'ssoni!)Ur à une nia'-siic imc uiu' lon^;iic (nicue qui a souvi-nt plusieurs fois en longueur la plus jiraïulelarKciir (lu n)r|)s(I'l. IV. fij;. Kl). Les plus >;r<>s individus f >rnunl (oiiinie une étoile irréj,'ulière iV\. IV. tiK- 12). Ses pseuppl,isnii(|ue i i^ide. Le proropl.isnie de certains pseudo- fxxles est minasse en masses qui sont reliées ensc^nihle [lar de minces filaments hvalins d'ectoplasme. On voit souvent dans la région antérieure ui.e séparation entre l'ectopl.isme et l'endoplasme liieii que quelquefois elle ne soit pas parfaite- ment distincte. Dans le parasite de V [rophyiis chiiss, les myxosporidies étaient souvent att.ichées à une autre myxos|.ori(lie d'esi)éce non-déterminée (PI. IV, figs. 7 et 8) qui sera ilécrite dans la quatrième partie de cette section. En exami- nant des individus détachés, on s'est .ijurvu que l'att ichcment devait se produire par le moyen de courts pseudopfxles situés ;\ la p.irtie antérieure. Dans le para- site du Znarces ;\ grosses lèvres, l'attachement se iait probablement sur l'épithélium même de la vésicule biliaire, car il est nmni de fins pseudop«Kles et la myxosporidie de VUrophycis chuss paraît être absente. Chez le ivrasito du pseudopleuronecte d'Amérique, nous n'avons pas vu d'individus attachés ou fi.xés. Les dimensions d'une myxosporidie type sont: Longueur, sans la queue 12-2.'»^ Largeur 10 -20^ Longueur de la queue, jusqu'à 60>i Pour étudier la structure des spores de la myxosporidie, il est mieux d'em- ployer la méthode d'orientation appliquée par Thélohan ('9.S, p. 250-251) et géné- ralement adoptée par les écrivains subséouents. Quand il y a sur un pôle une ou deux capsules ou plus (caps, pol, Fig. 1 mble. la p.irtie de la spore où se trouvent les capsules est appelée antérieure (a, fig. 1) Le plan (pa, fig. 1) passant par la suture qui sépare les deux valves est appelé plan de suture. La spore est orientée en plaçant les capsules polaires en avant et le plan de suture vertical (fig. 1). Mots la partie antérieure est en avant et la partie postérieure est en ari-ièrc ((), fig. 1), la surface supérieure est la face dorsale et la surface inférieure est la face \ entrale, le côte droit à droite et le côté gauche à gauche. Le diamètre de suture est le plus grand diamètre dans le plan de suture (Thélohan '95. p. 251). L'a.xe bivalve (1 r, fig. 1) est l.i ligne qui mesure la plus grande distance entre les deux valves perpendiculaire au plan de suture. I>a conformation générale de la Ceratomyxa de l'Acadie n. esp. (fig. 1) peut être représentée par un fuseau dont l'axe longitudinal a été courbé en arc de cercle. La corde de cet arc forme l'axe Itivalve et peut être appelée la largeur de la- spore. Le côté convexe de l'arc est le côté antérieur, le côté concave est le i>ostéricur, et les extrémités opposées les côtés droit et gauche. L'axe de suture ■MÊS^^i. .,'*^*.__i-es lèvres (l'I. IV, rig.9)où l'on a trouvé }H>ur l.i longueur des filaments 2.S()-,<()0>i ou ( iiviron six fois l.i largeur de la s()ore ;\ part les filaments. La longueur de (le ces filaments est plus grande A l.i fois par rap|K)rt à la largeur de la s[)ore, et d'une manière absolue, qui' celle (pii est mentionée comme étant l.i longueur d'.s filaments latéraux de toute autre espèce de Cériitomyxa. Les longs filaments sont les caractères les plus ctmimuns des deux genres Ceralomyxa et Henneguya On croit généralement que les filaments des si)ores des myxosporidies (KiitriPuent à la propagation des s|)ores en retardant leur descente dans les profondeurs des eaux et par suite facilitant leur transport par les courants. ,ep». pol- Fig.l Fig. 1. Spore de fa Ceratomyxa de l'Aradie, nouv. espèce dessimV" |K)iir démontrer la métliode d'orientation et la nomenclature. Explications dans le texte, (irossissement 2000. Les capsules polaires (Fig. l.cps. pol.) sont prestiue sphériques et sont placées l'une près de l'autre à la partie antérieure de la spore. Elles sont orientées de manière que lorsque les filaments polaires sortent, ils se croisent l'un l'aut'" (PI. IV, fig. 14). La sortie artificielle des filaments [vilaires s'est i)roduite p^r l'action de l'acide sulfurique concentré, mais ne put être provoquée par une solution fl'iode dans l'iodure de fxjtassium, ni par l'ammoiuatiue. Mais ces deux réactifs n'ont eu aucun effet peut-être parce que les spores n'étaient pas assez avancées dans leur évolution. Lorsque les filaments sont sortis, ils apparaissent comme des fils très fins d'une grosseur uniforme. Le sporoplasme, tel qu'il apparaît sur les préparations fixes et colorées est disposé à la péripfiérie et en forme de valve; il contient dans toutes les spores provenant de la ,'ésicule biliaire que nous avons cxaminé-es deux noyaux compacts qui se colorent fortement. u UAKIM: 1:1 rfllIEKIlS b GEORGE V. 1915 l.t's (liliicll>inii> irilllc s|>(itc l\|ii(|lic MiiU: I.<)n){Vit'iir sur l'axe di- suture l.aru'ciir sur l'axe |pi\alvo Diamètre de la capsule iml.iire l-i)iiv;ueur (les t'ilanients latér.nix l-oiiKticur (les tiianieiits iMilaires (t»'^;aK«'t> et éleuiiu- 7-Hn ? 4^ 2(15 .<(M)^ 7()m Ou reiuontri' -.ouveiit des spores ,"i trois thalles, (es -[lores peuvent étn sytiiélri(|U(S par la disposiii.,ii ré(.;uliiTe des tlialK- < l l'eniplai» tuent des \alvef et des capsules polain s ( l'I. I\', t'u;- l'>), ou utie des\al\es p( lit t'tre plus petite qm les deux autres tandis (jue les trois capsules polaires sotit d'égale jjraiuleur l't arranjïées s\ tiu'tri(|i:cnMiit ( l'I. \\ , ti^r. 1.>). Ou .i retieoiitré des cas oi'i mie spon iriradiée ou à trois itialli s -e lU \( loppait dans la niasse ni\ .vosporiditjiie a\ec uiu spore iiortiialc l'I. I\'. nt; 12). et aiis-i où d( iix spores Iriradiées se fonuaiem ettsenihle \ * « 4'\ •P . ^V '^) V / M y in dopla.sini Sa A .\ly.\i(lif il<- lliT^i 11, .\iitrl>,u 11. ,i, iii>\ii.-.|)oriciiij njnii-tijiu onz(? niiyaux dans l'en- ■I iiiuntr.iiil II /.nur inicrniiVllairi' et rfctoplasiiu'. il'.iiiris uiif pr<;-(>,irati(.ii . olurùf à l'héni.il'vylino de D,il,,fi. M. Ii. une ni\ \nsiKiriilii- siriiljlalik' tcjniuii.int un sporuhlastF avec six nos. lux cl ili\ aiitns noyaux dans l'cndupla^nie; d'apri's une prcparation culurùc au carmin borate de (ircii.n lui c, niyxos|H)ridic iiumirant la imnibrane extérieure résist.inle (indi(|uce piir l'esiMcr ■ I I, rnin- les deux li^,Mus de lonl.nir) et l i llc-iiirnH- .ittatlir'- à l.i Mi.uli liili.nn . >iir Icn ilix r ( liu.ss ■ •^aniim'-' pour ni lien ht r ii s p.ir,, :lt •-. iiiif in i l.iii i i .illi ili>. ! ).inp la vrvirulf liiliairi- du /ci.irn > ,i uni-»-, It vn ■^, uu l.i li.irlMittc lir tiii r. ii<«us ii'.iv..iis (Ms trouvr l.i t". us fxaiuinr-^ l'iait ilitiiir l>,in-. l.i MsiiiiK hiliain- ''u l'-i ud"pl' urin i( tf d'Ann'-ricilU' ou larrrlil il'Aïuc i H|U«', uou^ u'avoii-- pa-^ lrou\<- di p'r.i^il<> all.l- ( ln's, Il ais ik> foi iiu'.\('^;(tati\rsfii aliot'al.itii c. il Icv s| -,t'!,iii|il r.ii» s. \ ill^;t- (iiai caiulils oiM t'ti' cxaiiiiiu's, it tous ( outdi.iii iil do |i,ira> df -"port--, nous n'.i\oiis pu p()U^-l■r i'i tudr île ( f para>iti' ju^(|u'à l'idrlililii ilioii roiiiplrtf. !.(■■> -porc-, lie 1.1 (craloiiiwa dr l'Aïadir -ont à pi u Iiri-; dr la iiu'iiu i;r-'i''ir ipii- cilli-s ili- la ('. appciiilirulii 1 lu I. ( 1 h.loliaii '^^i. Maw \ a «pu I h. loli.ili n'a pas doiiu'- de rcproduclion di- i.tti- diTnii'r.' --i».ii-, I. - iiwii^urations si ni» piiiMiU sir\ir ) mais Cl' dilh'ir > n diinin-ioii-^. •.hiilqui's ^la),i's in1i'rc----ai!t-^ dr l'i \olution l.ii.l. .i^iipir di- ci para^ilc ont l'-té clndii^il forniironl le sujet d'un art iclc --c|),irc. J M vxulir (Il Hi-r'^i-n. Aui-rbach. Celle m\ \i»poriilic est sphi'roidalc. 1~ ^"m de diainèln ou alloiiLcc ju-qu'à M)ii de loiiijueur. l'.llc présente une dilu'rcn. e facilement a[ipréciaMe entre l'ci to- pl.isiiie. la /one intennédiaire qui res-,nil>le à celle ipii a l'ié ilécrite pour la M. il;' l.iel.erkuhn. liut-clili. i>ar Colm i''lfi) et !'endoi)|,i-me. Sur le para-ilc \i\ant l'ei toplasme e-i hyalin, la /oiie intermédiaire Ti's tincnient granulée cl un peu moiiw iran-.pari-ntc «pie recto|ilasliie. taiulis que l'endwj.lasme est rempli de uraiiulcs \ert-jaunâtres. (Ki-, 1. c). Svir des préparations coloni-, celle dilléreii- ciation du (irotopUismc de\icnt encore jilus -eiisilile, la /oi'e intermédiaire étant plus lortemenl colorée que l'ectoplasme >' l'endopliMne (l-i^- -• a et h.). I.«< noyaux sont coiitinés dans l'endoplasme. I es pseudopodes peuvent être de n voit que les deux noyaux de la valve présentent une masse obscure adhérente à la périphérie sur un point. Cette masse obscure paraît être fréquente ou con- stante en cet endroit. L'auteur n'a |)u trouver une explication plausible de la présence de ci tte masse . La figure 2, d, re|îrésente un autre stage où les capsules polaires sont en formation ; il y a aussi les deux noyaux-germes. Les spores ont la conformation d'un fuseau dont l'axe est légèrement courbé en forme d'S allongé: les deux extrémité-s de cette lettre sont recourbées h angle droit sur le plan du corps tt dans des directions opposées. Correspondant à cette courbure de l'axe du fuseau, les capsules [w>laires sont disposées de manière à ce que leurs axes soient h peu [)rès tangents ;\ la courl)e décrite, i.e., leurs axes font des angles (d'environ 20 degrés) sur les côtés opjiosés de la ligne qui joint leur point de contact avec l'enveloppe de la sfxire. Les filaments polaires sont \isibles .'i l'intérieur des capsules h l'état frais, mais le nombre de tours de la spirale formi'e dans une capsule par chaque filament n'a pu être compté. Sous l'action d'une sohuioii d'icxle iodurée, le dégagement des filaments ne s'est pas effectué. Les dimensions d'une spore typique sont: Longueur 16-18 m Largeur 0-7 /x Longueur de la capsule jxilaire 4 ^ Largeur de la capsule polaire 2.5-3 /i On voit que cette description s'accorde avec celle que donne Auerbach ('09, '09a p. 61, et '12, pi. 2), sous tous les rapports à l'exception de la conformation en kyste donnée dans le présent rapport. La présence de cc kyste peut cependant être due h quelque condition exceptionelle du parasite. 3. Myxidie, esp. ? Nous n'avons pas vu la masse myxosporidique de ce parasite rare sur des préparations fraîches de la bile. Sur les préparations colorées faites par contact de la bile sur la lamelle, nous avons trouvé une large masse myxosporidique sphéroïdale contenant vingt-deux noyaux, et présentant sur un côté plusieurs pseudopodes longs et en ff)rme de lobes. La conformation générale des pseu- dopodes nous porte à croire qu'ils servent à attacher la myxosporidie à la vésicule biliaire. Klle ne contenait pas de spores. Les pansporoblastes sont sphériques et ont 15-16 /i de diamètre. Les spores ont la conformation d'un fuseau dont le grand axe est légèrement courbé en forme d'un S. Les capsules pol-aires ont la forme d'une poire et sont placées à chaque extrémité du fuseau. Les filaments pnveloppe de la spore. D'après ta description ci-ue>sus il n'y a pas de doute ([ue l'organisme dont agit appartient ;\ l'ordre des Coccidies. Et suivant la classification de Labbé ('9y), comme le nombre des archispores ou sporohlastes est limité à quatre. nous avons: Ordre «les Coccidies Sous-ordre tles Oligoplastidcs Tribu (les tétrasjioracées; et comme les spores sont ovales et bivalves, le parasite doit être placé dans le genre Gousse (CJoussia. Labbé) ('96). Fiebiger ('08) a décrit sous le nom de gousse du g;. .' (Goussia gadi) une espèce de gousse qui infectait la vessie natatoire de la nuTuc (Cadus morrhii) et du g.ide verdâtrc {Gadus inrens) et l'a identifiée avec le parasite trouvé par J. Miilkr dans la \essie natatoire des jeunes morues {Cudiis callarias). Aiierbach ('09, p. 74. 81) a aussi décrit brièvement un parasite de la vessie natatoire de l'églefin (Gadus aeglcfmus) qu'il identifie comme une espèce de gousse. L'auteur est d'opinion que dans l'état présent de nos connais- sai'ccs, ces pariisites peuvent être -orsidérés conmie appartenant tous à la même espèce et que le parasite trouvé i)ar lui est probaiilement aussi de cette espèce. L'apparence au microscope de la vessie natatoire malade telle que décrite par ces auteurs est la même f|iie celle (iue l'auteur a trouvée. La principale diffé- rence entre Us parasites décrits par Fiebiger tt celui décrit par l'auteur se trouve dars les dimensiors des sjiores et dans la ff^rme des sporoz(/ïtes. Les spores du parasite décrit par Fieliger r.e mesurent que 1 l^i par 7 ■ 5^ tandis que les dimensions trouvées par l'auteur sont lô/u par 12m. Ln décrivant les sporozoïtes. F"iebiger (lit: "Es sind (lies schianke debilde mit eincm vcrrderen zugespitzen und einem hii teren al g( rui (!etin Ei.de von UV Lange und 4m Rreite (Ce sont des êtres grêles ayant l'extrémité antérieure pointue et l'extrémité postérieure arrondie, <1( 1 Om de longtieur et 4m de I.irgeur). Ceux que l'auteur a Irouvé-s sont proi)ortion- nilknient plus courts et plus larges. \'u (jne l'on considère ces caractères comme ayant une grande importance pour le classement systématique, il i)eut surgir quelque loute sur la question de savoir si ces deux parasites sont de la même rspicc. Cependant, l'auteur croit cju'à cause des autres ressembla; ces il est possible que les variations dans les dimensions peuvent être causées par la diffé- rence i!es milieux dans lesquels vivent les porteurs de ces parasites et par la diffé- rence de forme des sporozoïtes; elles peuvent aussi provenir de ce qu'il n'a pu 38 MARINE ET PÊCHERIES 5 GEORGE V, A. 1915 étudier le stage final de développement du parasite qu'il décrit, ou encore par quelque défaut dans la préparation des pièces microscopiques. II est important de noter que Fiebiger a trouvé aussi des sporozoïtes semblables dans ses prépara- tions ('08, fig. s). 6. Hémogrégarine, esp ? (Grégarine du sang). Afin de ne pas confondre les éléments du sang du sujet avec les stages de l'évolution biologique des parasites de la vésicule biliaire de lu merluche-écureuil, (Urophycis chtiss), nous avons fait des préparations microscopiques par contact du sang, et nous y avons trouvé une hémogrégarine (Fig. 5). L'infection était assez alxMidante, formée de quelques centaines d'individus sur la même lamelle et parfois deux parasites pouvaient être aperçus dans le même champ d'un ob- jectif à immersion d'huile. Tous les individus trouvés avaient la conformation caractéristique en saucisse du mérozoïte des hémogrégarines. Ordinairement un côté de l'hématie est complètement rempli par le parasite et le noyau de l'hé- matie se trouve rejeté sur un côté (Fig. 5). Fig. S. Hémogrégarine, csp? du sang de la merluche-écureuil {Urophycis chuss). Gr. 3000. Le noyau de l 'hémogrégarine est généralement d'une longueur d'environ la moitié de celle du parasite, et il remplit tout l'espace en épaisseur; il est ordinai- rement plus rapproché d'un côté. Dans le noyau on peut généralement distinguer plusieurs granules fortement colorés. Quelquefois les mérozoïtes sont recourbés sur eu.\-mêmes. Cependant dans ces cas, l'hématie est plus courte qu'à l'or- dinaire, et la courbure du parasite est probablement due à la contraction de la préparation en séchant. Le porteur .le l'hémogrégarine, la merluche-écureuil {Urophycis chuss), vit sur les côtes de l'Amérique du Nord depuis les bancs de Terre-Neuve jusqu'au cap Hatteras (Jordan et Evermann 1898, II L p. 2555). L'auteur n'a pas vu de description d'hémogrégarines vivant sur les poissons qui se trouvent dans ces eaux. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE DES PARASITES TROUVES. Certains des parasites trouvés dans les poissons de la baie Passamoquoddy sont, d'après l'auteur, de la même espèce que les parasites trouvés sur les mêmes poissons qui vivent autour des côIls d'Europe. La myxidie de Bergen a été trouvée par Auerbach ('12) dans le sébaste vivipare (Sebastes viviparus), la jeune morue (Gadus callarius), l'églefin (Gadus aeglefinus),\e merlan {Gadus merla'-gus), et le targeur ou sole des rochers {Pleuro- ^3M ÉTUDE SUR LES SPOROZOAIRES DES POISSONS DE ST -ANDRÉ 39 1916 * DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b tintes merlangus), et le largeur ou sole des rochers (Pleuronectes platessa), capturés en divers '.ndroits sur les côtes de Norvège depuis Christiana au sud à Vardo au nord, et par l'auteur dans lY'giefin des côtes orientales du Canada. La gousse du gade (Goussia gadi) a été trouvée par Fiebiger dans la morue (Gadiis morrhua) et le gade verdâtre (Gadus virens) des côtes de l'Islande, mais non pas sur l'églefin de la même région qu'il a aussi examiné pour rechercher le parasite. Fiebiger croit qu'il n'a pas trouvé le parasite sur cette espèce parce qu'il n'a pas examiné un nombre suffisant de sujets. En supposant que le parasite trouvé par Auerbach ('09, p. 74, 81) est la gou.,se du gade {Goussia gadi)comme cela semi)le probable, ce parasif^ a été trouvé sur l'églefin (Gadus aeglefinus) des côtes de Norvège, à Bergen. La coccidie décrite par J. Mulier ('42) et pro" enant de la jeune morue (Gadus callarias) a été identifié par Fiebiger ('08) comme étant la gousse du gade (Goussia gadi). La distribution de la gousse du gade est donc depuis le détroit de Cattegat au nord de la Norvège jusqu'à l'Islande et les côtes orientales du Canada. Il ne peut y avoir de doute que les parasites en question, la myxidie de Bergen {Myxidium bergense) et la gousse du gade (Goussia gadi) complètent le cycle de leur vie sur le poisson qui les porte, en d'autre termes, qu'ils n'ont pas besoin d'hôtes intermédiaires. D'où il résulte que leur propagation ne peut se faire que d'un poisson à l'autre, et qu'un poisson ne peut devenir infecté qu'en venant en relation avec un autre poisson malade, qui répand les spores du parasite dans les courants de la mer. Cette relation suppose probablement un rapprochement assez fort des deux poissons. L'étude des maladies contagieuses, quand l'in- fection se propage par contamination, a dérrtontré que la dissémination des germes niorbifères sur de grandes surfaces est presque invariablement due à la migration des animaux malades. Il est possible que la propagation de la myxidie de Ber- gen et de la gousse du gade dans tout le nord de l'Atlantique est due à la migration des poissons porteurs de germes dans ces eaux. Les endroits mentionnés dans l'exposé de la distribution de la myxidie de Bergen et de la gousse du gade sont représentés sur cette carte (Fig. 6). Fig. 6. Carte faite par la méthode de projectior. de Mercator représentant le» endroits men- tionnés dans l'exposé de la distribution géographique. 40 MARINE ET PÊCHERIES 5 GEORGE V, A. 1915 Le fait qu'on n'a pas troiuY- de kystes de sporo.^oaires dans les 82 spécimens de carrelets (l'Amérique {Pseudoplcuronectes atnerkanus) est remarquable. L'auteur a trouvé que iin(iuame pour cent des i)<>iss()ns de cette espèce capturés dans la région de W'ood's Hole iieiidar.t l'été et riii\er de lOlOétaient infectés de la Gluf!,ea stephani, Hasenniuller. Il trouva aussi dans le même temps des é[K'rlans (Osmerus nwrdax) de W'ood's Hole fré(]uemment infectés par une microsfjoridie, probablement la Glu^m stephani. Les \ iii^t-deux spécimens d'éperlans {Osmerus mordax) de la région St. André que nous avons examinés ne contenaient pas de kystes de microsporidies. iuiîi.I(k;r.\i>iii[:. Aucrbach, M.: W. Hemerkungen ubcr Myxosporiilien. Z(k)1. Anz. IJd. 34, p. 65-82. 'Wa. Biologische iiml Morpholdgisrlie Bcmerkungcn uber Myxusporidieii. Zool. Anz. Bd. 35, p. 57-63. '12. Sludicn uber die Myxospcridicn dcr nurwegisrhen Seefische und ihre Vorhreilung. Zih>1. Jahr. Abt f. Systemalik. Bd. 34, p. 1-50, pi. 1-5. Awcrinzew, S. W. Snulion iibir p.i'asilisclie P'otoza-n. I. Die Sixi-cnbildung bii Ce ato- niyxa |inres .Icssiiirs d'après une préparation (r.iiche de la bile du poisson |)ijrlfiir. Kig. 1. Jiunc myxos[Kiridie du Ceratomyxa de l'Aïadic provinanl ilo la vesinilo biliaire de 1.1 r"?rluchc-éciircuil (l'rnphycts rhuss). Grossisseiiiciit 3"(). Figures 2-5. Jeune myxosixiridie du C. de l'Acadie. pn>\enant de la vésicule biliaire de l' Tfo- phycis chuss. tir. 830. l'ig. 6. Myxos|X)ridie nou-délerniinée proveiiaiii de l.i vésicule biliaire de 17". rhuss. Or. ()00. lig. 7. Myxosporidie non-déterminée provenant de l.i vésicule biliaire de Vf. chuss .ivec l'. de l'.Xradic y attaché Gr. 830. Fig. 8. .Même sujet que 'a figure 7, clessiné trois heures plus tard. Gr. 830. Fig. •). Spore du Ceratomyxa de l'Acadie, provenant de la vésicule bili.iirc du carrelet d'.Xii.érique (Pseudopleuronectes amcricanus). Gross. 830. l'ig. 10. Myxosporidie du C. de l'Acadie proven.mt de la vésicule biliaire du carrelet d'.\mé- rirjue {Pseudopleuronectes americanus ) . Gr. 830. Fig. 11. .My.xospcjridie tlu C. de l'Acadie provenan; de la vésicule biliaire du P. americanus (,r. .'<30. Fig. 12. .Myxosporidie du C. de l'Acadie contenant deux sporoblasles, l'un forni.iiu une spore normale, l'autre une .spore triradiéc avec trois capsules polaires. Prise dans la vésicule biliaire du P. Aniericunus. Gr. 350. Fig. 13. Myxosporidie du C. de l'Acadie provenant de la vésicule biliaire île la barbote ■ '(■ mer {Zoarces angularis). Gr. 830. Fig. 14. Spore du C. ". T(<:ts l<*s dessin.'; ont ,' té faits au moyeu d'une chamhrc claire Ahhé, adaptée iur l'ocf.'...iir. Mavok, l'i AsrnK IV, ?) SlMiKii/uAlUl.-* Dl-.^ l*ol*.- V ^ .4- •■ .■«!•"% ■'■•••**' 'r^î-t ■■■--. ; ■ . . i^ i '. . . • ?^' ff 8 .. .-v- ^ > 1 *J 5 OEORQE V. DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. 1915 IV, IN \()l\(..\r CAI'KKI.l.IDi: IKOUVI DANS I.A RAII. DK ICNDY. I'ak A. C. MuNTSMAN, H.A., M.H.. Di'rAHTiMiM m i. \ Uioi.oi.ii , l Mvi.nsiri': IJI ToHOMl). H'hiiirhes r <•/ 17.) A Lt st.itiou lii()li)ni(Hiu de Si. Aiidn'', Nomeau-Uruiiswifk, in'iulaiit l'été (le 1912, oïl a i'ssa\i' df rain.issrr (!»• ^Tandis (|ii,iiitit(-> de pttits cni-Iaci'-»; rit ad.-.pt.itil à l.i dri-^f une poche di- ^;ro^^^• toile à la place du tilcl ordin.iire. l-aitre aiiires choses, deux siH'cimenb. d"ime nouvelle espèce intéreshante de caprellidé. dont UTi mâle et une (enielle, furent capturés. Tous deux furent trouvés par fond de \ase sous une eau peu iirofonde, l'un dans la haie du Chêne et l'autre [iri-s du rétif Ni^er. l'n habitat senililahle i)ar fond ar Sars ilSO,^. p. 656) h un caprellidé d'Iùirope, le pari.milie typi(iue (Pariantbits ty{^icus) qui lui aussi a t'té trouvé sur tnie astérie. I.a condition rudinientaire senle (1903, t. VU, f. 45) chez la pipérelle favorite (Piperella grata). Les maxillipèdes sont presque identiques à ceux de la triantelle solitaire (Trianteila solitaria)(Ma.\er, 1903, t. IX, I. 36). Les palpes maxillaires sont en tous points identi(iues à celles de la protomine denti- eulé-e (Prolomina denticulata) (Mayer, 1903, t. IX, f. 6). La condition des pre- mier et second membres thoraciques est semblable h celle de la plupart des espèces 44 MAKIM-: 1:1 l'f-A lll-.RUS 5 OE(JHl,^ V, A. I9U où !«■ iiiiiniirf (1»> .irtiilc-. «•^>l rrdiiit à un, ilriix ou tru\ . (■■isi-,"i-i|irr ilurit l'ar tick"- tcniiiu.il j«)rtr tr-iis apiMiulins, ccUii ilu milieu l'iaiil imiim luu. l.a loiulitidii lit l'.ilxioiiirii (lu niâli piui i tre ?^|h'( i.ili\ ii<>m ] .-. ■•■«u> If r,»|((x>rt (iu uoniliic rrdmi dis .i| m udiifs cir mi coiuuiil d<- 'niidili' ,is siniil.iirrs rh('apr<- t(>u> !»•> f.iits qur l'on \iint irt'iiuuitTcr, il scniliic ii('(TSNairi' clf en- r un uoUMau ;,( !;n- pnur ictti- i^pr(c le umulin' d«- genres du jrrouix' lî»-^ lapn ''idi's est gi nul i i la !iiajiirité (iin>i^te d'un siul type Cependant il s. uiM. iiupil)k de s'i iUiMlclu r de iTt ■ i vm nouveau s^eiire san*- \ioUr quelqu'un dis principe^ ■ li oni été iwisé-s par Maxir juiur la elassilicalioti de ce groupe, l.a classification (pi'il a et. d. lie est cerl.iiueinent aussi raisoTuial'lc et plausible que toute auiri- que T'H' pourr.iit iui ,^iner. Je désire attirer l'atsi'iliou sur la luaiiiùre dont lis divers nuiulms d'un groupe résultent d'iuie série de cliany;enunts se pn «luisant d.ans lui nombre relativen.ent r»streint de raracli res. ( )n a irou%é à peu l>ri"s touies les combinai- sons iM.ssibles de ces caracl 'res. Cette alxind.u e de combinaisons est analogue à celle qiK l'on trouve tn ( liiinie. où l'on peut obtenir ta plus i;raiide partie de toutes les combinaisons possibles de certains radic.iux ou éléments. J( crois que cette analogie est due au fait que dans chaque cas la basi- adoptée est d'origine chimique. Je i)ropose [lour ie nouseaii genre le nom du l 'r I'. Ma\er à i\\ù nous dcMHis la majeure partie de nos coimaissances sur les caprelliilés. Sre le guide foiidaini Mtal île tous les tr.i\aux concernant ce groupe. Maycrellf '■ Mayerelîii) genre nouveau. AnlfJiths lafi-rii'urci. — Klagellum ù deux articles. Minulibule.- Palpe à trois articles, le terminal avtc une seule soie qui par sa ])osition est terminale. Maxillipides. l.a plaque intérieure est de la moitié l. I r.V/J l' 4S DOCUMENT PARLEMENTAIHE fJo 39l> M liniiiolf 'M limiioht) v^\>. tmiuv. i l'K. \ «i \I, Ijc 1 l-'i. I.a surfait- ilii t|i'' < «.i iinii-, .imc (|iR-lqiuv puil^ i.,i il l.'i. la loruticiir ,'i part les ap|Hiiiliii>- 1 t^-t ■ lu / It iiiâli' 5Jnmi , il i lu/ la Iriiullc, 4jmm. I is l(iiii;miir> inPri l.fs .iiiinims -iipi riiiiri - mhH If titr- iK la l.niKU'ur ilu «orp» rlnz I' mâle (I un prii l>lus roiirt i lu/. la fi uiilli-. 1 r priinii r arlii li- ilii p.-
  • iirulc <^l 1. «irr- ii.ciii pins (ourt i|iu' Il ilinxitnif. rt li- tniisiiiiu dr la iiiniti. il.' l,i luii^iii iir du s,((,-ul. I.r llamtluin a huit arliilis chi/ If niàli- ft quairf l'if/ la li lUf lie. I.fs .tiitfiiiu - iiifi rii un- ont i ii\ iruti Ifs (luatn- riiir|uiiiiu s df 1 i loii>;Ufur • les -uiM-rifurfs. i.fs diiix prfniifrs artififs sont prisqui' i u-'ux it ifur Iou^mi. ur .(.njointi- f-t un pin nioinilff que edif du troisuim . if quatriiiiif article *^st un pfU plus Ions; rpu' li- troisii-nu-. I.f co.vipoilitf < t If hasiiMxliii- des utiatop.Klfs ou maxillipfdfs antirifurssont à piiiif protniincnts, si'ti>;frfs. I.f propodilf l'orinf w alf l'troitf, iKi^sède trois groupes df soiis sur la faiv dor-aii- ft ik- dent- i liiis ft l'^aifs sur la faïf painiairf. ! f dart\ lo|)iiditf fst courlif ^;arni df i u.-iiiirs lon^ui- dents pointiussur If rfl'ord intirinir ft t\v pf titfs dfiits fiitrf Us urossos. I . - maxillipidis povt, rifurs du niâli-. la facf pahnairr du propodite priscnte aiif fiuofhf au-dfl.'i du niilifU it luif lorlf ilfiil in .irriirf iW IViuoclif , avec uni- soif df diaquf côté de la dent, sans deiittlurfs exi-e|)tf pris df l'i xtrfniité proximale et avfc uuf l'piisf hifide i)rofniinfnif sur cftte ixtrcniaé i)roximale; k- dactyioiioditf fst lon^i, fu fornu- de faucillf, à peine dentili'-. ("lu/ la finielie la tace palmaire t\\\ propodite présente un îclioid H'-'-f et sinniux ft porte à son ■ Ntréniitf proxiiiMle mu' apopli\se proéiniiunle et litldf: le dai t> lupoditf fSt ■ ' 'unne chf/ If ni.'iii . ils i>raniliies antéricuris sont à peu lires dfux fois aussi loiiKUes que les postérieures, l.fs premier, df^ixième et .■rnisième meniliris ihoraiiqms sont liécrits ci-liaut pour le Kcnre et sont scmhh'.l/les pour les di iix sexes. ■s quatrièmes et cinquième memlms thoraci(|Ufs s,, m très j^rèles. Le pro|xxlitf fxcèdc U''t;frcment en loni^aieur le hasipodiie. I.e dactylopodite est tiés loni; et grèk . * Habitat. Far 5 à 10 hrasscssur fond de \ asf . Rivière Str. Croix, Nouveau- ilrunswick. * Ti-Milam l'eu' lie fl.?, c!e nomlmux ^[)écinRns (;nt été trouvés dans plusirurç il l>aie de Fundy, h des profondiiirs all.int jusqu'à 50 br.isscs et sur fond de \.i- 46 MARINE ET PECHERIES 5 GEORGE V, A. 1916 Auteurs consultés. 1903. Mayer, p. Die Caprcllidae dcr Siboga-Expedition. Siboga Ex- peditie, Monographie XXXIV. 1895. Sars, G. O. Tlu- Cnistacea of Norway. ol. VI. Amphipoda. Christiania. EXPLICATION DKS n.ANCIIES. Toutes les figures se rapportent à la Mayerelle limicole. Planche V. Fig. 1. — Femelle. Gr. 27. Fig. 2. — Première mandibule gauche du mâle, vue antérieure. Gr. 250. Fig. 3. — Mandibule gauche «lu mâle un peu écrasée, vue médiane. Gr. 200. Fig. 4. — Maxillipède droit du mâle, vue postérieure. Gr. 375. Fig. 5. — Tête du mâle. Quelques-uns des ap()endiccs de la bouche ont été enlevés et les autres sont déplacés. Gr. 45. Planche VI. Fig. 6. — ^Deuxicme membre thoracique droit de la femelle, vue latérale. Gr. 290. Fig. 7.— Preini.r menilu. ilii.raciquc droit de la femelle, \ ue latérale. Gr. 290. ! ig S. — Maxillipède .iiiiérirur g.mclir du mâle, vue latérale. Gr. 80. Fig. 9.- -Troisième membre llidr.icique droit de la femelle, vue l.itérale. i'r. 320. Fig. 10.— .Abdimien i:s ot" L.\Mi:i.i,inR.\Nciii:s. ■lié Muellet Anonne oculee. .-Knoniia oculeata. iMueller. Drégée à Tiie W'oKes par 20 à .^0 brasses, le 17 août. Peigne de Ma?,cllan. Pccten magellanicus ((imelin). Drégé à The \\'o!\es, le 17 .lofit. Moule commuue. Mytilus ediilis. L. Commune dans toute cette région sur la zone du littoral. Modiolaire discordante. Modiolaria discors (L.) Drégée au sud de the W'olves par 50 brasses, le 10 sept. Modiolaire noire. Modiolaria nigra (Cray). Par 40 brasses, à l'île l'endleton, le 29 août. Par 20 brasses, au phare Sandy Reef, le 5 sept. Par une brasse ;\ Crand Harbour, le 9 sept. Modiolaire ridée. Modiolaria cornig (Stimi^son). Drégée par 17 brasses au large > CobI)inston, le 4 sei>t. Créiialiile glandiile. Crenella gl.mdi. (Tottcn). Drégée par 20-30 brasses à The WoIms, le 17 août. Niicule eu dent de dauphin. Xuciilla deliihiodoTita Mighels. Par 15 brasses au large de l'île Minister, le 0 se|)t. Yoldie en sapotille. Voldia sapotilla (Could). Par 40 brasses au large de l'île Peiidletoii, Ii- 20 août. Grande yoldie en forme de ihracie. Megayoldia thraciaefonnis. Storer. Drégée sur fond de vase au large de l'île Pendleton, le 20 août. Cardiole à pinnules. Cardium pinnulatum, Conrad. Drégé-e par 20-30 brasses au .rge de The W'ohes, le 17 août. 48 M.\RIM: ET l'ilCUElilES 5 GEORGE V. A. 1915 Cardwif (iliir. Cardiiiiu ciliatimi. l'ahiicius. Far 17 brasses au largo de Kcjhbiiiston. Cyprinc d'Islande, ("yprina islandica (I..) Drivée par 40 brasses sur tond de vase au lar^;e di l'ile Fcndleton, le 29 aoflt . Cythérce convexe, (■\therea con^exa, Say. An lariL^e de Kohliiiistini, par 15 brasses, le 5 sept. Astartéc subéquilatérak. Astaric sul)ai(iuilatera. Sowerby. Drégée par 50 brasses au larv;e de The Wolves, le 10 sept. Astarlée ondée. .Xst.irtc umlata, (iould. Drégée p.ir 50 brasses sur fond de sable au large de The Wohcs, le 10 sept. Astartée-châttii'^ne. .Astarte eastanea, Say. l'ar 7 brasses au large de Robbînston, le 14 août. Vénéricarde boréale. Venericardia horealis (Conrad). Drégée par 20-.S0 brasses au large de The Wolves, le 17 août. Maroma de la Baltique. Macoma balthica (L.) Sur le rivage à la station biologique, le 2 sept. Pandore de Goiild. Pandora gouldiana, Dali. Par 5 brasses au large de la pointe Jœ, le 20 août. Lyonsie hyaline. Lyonsia hyalina Conrad. Petits s(XTinieiis drégés au large de l'anse Cileason par 14 brasses, le 29 août, (iros spécimens drégfe au large de Robbinst(in par 15 brasses, le 5 sept. Thracie tronquée. Tliracia truncala Mighcis et Adams. Dragée par 20 brasses au large du phare Sand Reef, le 5 sept. Mye des sables. Mya arenaria L. Coninnine dans toute la région sur la zone du littoral. Saxicave rugeuse. Sa.\icava rugosa (L)- Sur la zone du litlo al à la pointe St. André. le 12 sept. Se Al'HOPOUllS. Dentale entait n. Dentalis entalis L. Drégé par 20-30 brasses à The Wolves, le 17 août. AmI'HINI 'RES. Tonieelle marbrée. Tonicella marniorea (Fabricius). Au large de l'anse (ileason par 14 brasses, le 29 août. (".ASTÛROPODi;S. Lépète aveui[le. Lepeta caeca (Mueller). Far 17 brasses au large de Robbinston, le 14 sept. Acmée fausse-tortue. Acmaea testudinalis (Mueller). Commune sur les roches dans la zone du littoral. i .WTIiS SUR LES MOLLUSQUES DE yr.-ASDRÉ 49 DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b Ponctunile de Soc ( ?). Pimclurilla noathiii.i (I.). nrégt'c' ;'" 'i""*;*^ ). Comnuine sur la zone littorale. Natice héros trisériée (Prov.). Lunatia héros triseriata (Say). Au large de Robbinston par 5-10 brasses, le 11 sept. Salice fermée. Natira claus.i. Hrodcrip et Sowerby. Drégée au large de The Wolve? par 50 brasses sur fond de sable, le 10 sept. Au large de The Wolves par 20-30 brasses, le 17 août. Crucibilum strié. C'rticibilum striatuni (Say). Drégé par 17 brasses au large de Robbinston, le 4 sept. Littorine à manteau. Littorina palliata (Say). Sur la zone littctrale ri la station l)ioU)gi(iUe, ie 10 sept. Littorine des rivages. Littorine litorea (L.). Commxme sur la zone littorale. Littorine rude. Littorina rudis (Maton). Sur la zone littorale à la station biologiciue et dans l'anse Woodwaril. Vélutine ondée. Velutina undata (Brown). Par 15 brasses au large de Robbinston, le 5 sept. Tnchotrope boréal. Trichotropis borealis, Broderiji tt Sowerby. Au large de Robbinston, le 4 sept. Drégé par 20-30 brasses au large de The Wolves, le 17 août. Aporrhais occidental. Aporrhais ocridentalis, Beck. Drégé i)ar 20-30 brasses au large tle The WoKes, le 17 août. Pourpre à teinture. Purpurea lapillus (L.). Commune sur la zone littorale. Tritia à trois bandes. Tritia trivittata (Say). Au large de la pointe ]oe par 5 brasses. Au large de Robbinston sur fond de gravois par 10-15 brasses, le 2o août. Buccin onde. Buccinunt imdatum L. Commune sur la zone litt(»iale. Volute à dix spires. Neptunea decemcostata, Say. Commune sur la zone qui borde celle du littoral et sur les confins de la zone littorale. 50 MARINE ET PÊCHERIES 5 QEORQE V, A. 1915 • Siphon de Stimpson. Sipho btiinpsoni (Morch). Près de l'Ile Green par 5-10 brasses, le 10 sept. Siphon pygmée. Sipho pygmaeus (Gould). Drégé au large de Robbinston par 10-15 brasses, le 20 août. Bile scalaire. Bêla scalaris (Moeller). Drégée au large de The VV'olves par 20-30 brasses, 17 août. Au large de Robbinston sur fond de gravois par 10-15 brasses le 20 août Bile treillissée. Bêla decussata (Couthouy). Drégée par 20-30 brasses au large de The VVolves, le 17 août. Bêle noble. Bcla harpularia (Couthouy). Drégée par 20-30 brasses, au large tic The W'olves, le 17 août. Bêle cancellée. Bêla caiicellata (Migtiels). Drégée par 20-30 brasses au large de The Wolves, le 17 août. Bêle bicarénée. Bêla bicarinata (Couthouy). Drégée par 20-30 brasses au large de The Wolves le 17 août. Bêle pleurotomaire. Bêla pleurotoniaria (Couthouy). Drégée par 20-30 brasses, au large de The W'olves, le 1 7 août. Rétuse très ténue. Retusa perteiiui?. (Mighels). Par une brasse au Grand Havre, Grand Mannan, 'e 2 sept. CÉPHALOPODES. Illex illécêbre. liiex iilecil)rosus (I.esueur). Commun dans toute la région. 5 QEORQE V. DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. 1915 VI. LISTE DES CHAMPIGNONS CHARNUS TROUVES A ST. ANDRE, NOUVEAU-BRUNSWTCK. Par MiXK Adaline Vax Hornk kt fki Mi.li; Mary Van Horni:. Les 108 espèces suivantes de cliampignons ont f té troiuérs dans le voisinage de St. André, Nouveaii-Brunswick, de 1895 ;\ 1908 par Mlle .Ad.iline Van Home et feu Mlle Mary Van Hornc. Ajoutons nue la criti(|ue des espèces a été soumise au profoseur Cliarles Peck, lK)tanistr de l'Etat de .New-York soit pour l'idcntificition ou pour véri- fication . 1. — Amanite tue-niouclies. .Amaniia nuiscaria, I.iiui. Ile Miiiister—aollt 1899. 2. — Amanite phalloïde. Amanita plialloides, Fr. Ile .Minister — sept. 1904. ^. — Amanite printanière. Aniaîiita \erna, nul!. Ile Miiiistcr- -se[)t. 1904. 4. — Amanito[)side à étui \ar. fauve. .\manitoi)sis N.iginala var. fiilva, Schaeff. Ile Ministcr- jiiil. 1901. .V .\inanili>|;-.id(' à étui \ar. li\ ide. Amaiiitopsis \a^inata var. livida, IVrs. Ile Miiiister— aoflt 1902. 6. — .Aiuanitopside à éuii \ ar. bianclR-. .Xinaiiilopsi^- xayinata var. alha,. Ile Minister— août 1901. 7. — Lépiote en bateau, l.ipiota nauiinoide--, l'k. l'cirt Tipi)erar>-, St. André, se|)t. 190.S. et terrains Rivfurd. prés de St. .Xndré. M-pt. 1901. 8. — Arniillaire impérial. .Arniillaria impc rialis, IV. Ile Minister, sept. 190,S. Cette espèce fut cnxoyée au professeur !'(■( k pour êin- identifiée. C'était le premier spécimen qu'il eût mi, et il le j^arda pom' l'iurliiir du nmsée de l'Iùat de N.-Y. Voici ce ([u'il en dit: "C'est mie es()éce nia!.;nifi(|uc. et je suis très conti'nt que vous m'aviez en\(j>é cet éclianlillon." 9. — Armillaire jaime miel. Armillaria mellea. V.iid. Ile Minister, cet. 1901. 10.- Tricholome faux. Tricholoma personattim, !•>. Ile Minister, sept. 1907. 11. — Tricholome subaigu. Tricholoma suhacutinn, Pk. Ile Minister, sept. 1904. 12.- 'IVicholonie sanguin- Tricholoma rutilans, Schaeft, lie Minister, juillet, 1900. 13. — Tricholome de St. Cicorge, Mousseron. Tricholoma équestre, Liim. Ile Minister, septembre 1904. 52 MARINE ET FÈCllI RIEH 5 GEORGE V, A. 1915 14.- 'l'riihulDiiic (les v.iilu's. rricholoiiia vaicimuii, l'crs, (tn-s.iiifindant.i llf Miiii>tcr, stpt lin lire l')04. 15. — (lilfK-Nlif iii'liultiix. Cliliiryl)L- inliiil.iris, Batsch, Ile Miiiister, (Mtol.rc l'Atl. If). — CliiorvlK- vtrni^sé var. à tliallf pâle. ("Iitfic>l»c laccata, Scnp. var pallidifoli.i. l'k. i,, Miiiistcr, oiti.liri- l'JOl. 17.- -Clitoi-yl)!' oflorant Clildcvln' «xiiira, Ikill. Mont riianirook, sept. 1907. 18. — Plt'iirotf en huître, l'ieiirottis itstreatus, l'k. Ile Miiii^tcr. juin 1900. l'>.' H\!L;riiphoif |iii(ii(|ue. Hyjs'roplior'.is piidoriinis, Fr. Ile Minisler, (Ht. 1901 Aushi très alntmiant clans les bois uiituiir du .Mont f"hanir(K)k, octobre 1907, 20. — My^rophore à ianies dor^Vs Hygroplionis chrxsJKlon F'r. Ile Miiiister. M plen:l.re 1907. 21. — Hygropliore rouneâtro . Hyjîroplionis punieeus Fr. Ile Minister, sept. 1W7 et Mont Clianic(K)k, octobre 1904. 22. — Hygrophore vierge. Hy.i;rophorus virnineus Fr. Slieep Pastiire, lie Minister, août et septembre 1897. 2,<. -Lactaire aftin. Lactarius aft'inis, l'k. Ile Minister, oct. 1901. 24. — Lactaire ù tête soufrée . I.artariiis tlieio^alus, Fr. Ile Minister. Octobre 1901. 2S. — Lactaire aqiieu.x très court . Lact.irius .ujuithius. l'k. \m. Ijrevissinius l'k. 'le Minister, septembre 1004. 26.— Lactaire delicieiix. Lactarius deliciosus, l'r Ile Minister, juillet 18'>.S; en Krande ((uaiitite su.' l'île MacMaster, aoOt \W(,. 27. — Lactaire sans lait. Lactarius exsuccus. Sm. Ile Minister, juil. 1897. 28. — Lactaire noir de suie. Lactarius li^nvotiis Fr. lie Minister, août 1900. 20. Lactaire à coliques, var. funeste, l.aitarius if)nnii.osus, Schaeff, \ar. necator. Ile Minister, octobre 1001 30.— Lact.iire poivré. Lactarius ])iperatus (Sco])), F"r. Ile Minister, sept 1897. 31. — Lactaire douceâtre. Lactarius t;l\k, N.B., août l»y7; aussi Ile Minister, août 1900. 36. — Russule hétérophylle, Russula heierophvlla I>. Ile Minister, août 1895. 37.— Russule dort-e. Russula aurea Fr. Ile Minister, août 1901. DES (ll.lMriC.\U\S i//.l«.Vti TKi'Lyj'.^, .1 .SI -.IXDKh DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b S3 3S.- kusMili' à pied court. KusmiI i liri'vipiN l'k ll( Miui^ttr, iiiil l')(MI. .?9.- Ru^siilf lilancliAtri'. Ktix-iiKi all>rll.i, l'k. II.- .\liiii>.t(r. v.\\U<. I')(«l. 40. ('h.itiiiri'llf coini'vtil)!»-. ( '.miharilliiî- ciliaiiu^, l'r. m>rii-5. 41. ("li.mtrrilK oraiii'c \.ir. pâlt-, C".iiuliar> llus aiiraiii ianis Fr., v ar. |)allim^l^ cohaernis (Fr.i Uns., ili- Miirstcr, (Klohre l'^tU. 46.— lentille ôlrgaiit I intinu- Icpidcns. Vr. Ho Ministtr, inillit 1.*<07. 47.— l'ntolonu' li\i(l( i'.ntuli'iii.-i li\i(ltini, Bull. Ilf Mini>l(r. oilDliri- 1900. 48. ("litopilc pttitf nniiu'. ( 'liti>()ilii^ |)niiiiiliis, Si'(jp., Ile Ministtr, août 19(K). 49. — ("litopilc orrcllc. ( litopihis orcclliis. Ikill. Ile Mini>tcr, août et septcnilirc 1900. .SO. ('litr)pilc prcs(Hic s.u'.v \alcur . (litopihis --iilixili-. l'k. Ile Mini--ier, octobre 1901. .^1.- Pholiote ride, l'iioliota capcrata, l'i rs. (r.irel Ile Minister, sept. 1904; assez .diop-lmt en .lmÛi t9(),><. .'<2.- Plioliote éiailleux. l'iioliot.i sf|uarr(>sa. Miill, IK Minister. .toAt 1908. 5,î. - l'iioliote jauni'. Plioli'ta lutea, l'k. croissant si.r un iMiuleau. Ile Minister. se|)tenil)te 1899. ,^4. — Inocybé en languette. Iiu-rybc fasiii;iata, Scha» fï, Ile Ministir, sept. 1904 55.- Klaniiiuile dis aulnes, \.ir. mar^in-ile. Fl.ininiul.i alnicola, var. iiiar-. ginalis, l'k. Ile Minister, seinenilire 1904. 56.— Cortiti.iire hlanc-j.iunâtre. ("ortinaria ocliroleiicus (Schaelï) Fr. Ile Minister. sept. 1904. 57. (■(■rtinaire \ iolacée. Cortinarius \ iolaceiis. Fr. Ile .Minister. sept. 1897. 58. Cortinaire à i)ra<('let. Cortin.irius arniillaliis. 1 r. Il< Minister, sept. 1897. 59. — (>)rtin.iire ttimuilis. (V)rtinarius turniali-. Fr. Ile .Minister. oct. 1905. 60. — ("ortiiiaire hleiiâtre. ("ortinarius coerulcscens, F>., Ile Minister, sept. 1904. 61. — Cortinaire l)ossiiion. Cortinarius coUiiiiius, Fr., Ile Minister. luillet IQOOetoctolirc 1905. 62. — Cortinaire blanc violet. Cortinarius albo-violaceus, Fers. Ile Minister, septembre 1904. MAKINE ET PF.lHERIES 5 C.EORQE V. A. 1915 6.V- ( urtiii.iirr caiiiiclli'. Fr. var. stmi-Hangiiine, ("Krlin.iriiis «inii ainomius, Fr. var. M'iiii-xanniiiiK UN, Ile Miiiivtir Mpt. lQt>4(l (i. .\^;.iri( I li.cni|R'trf. AKariius caiiiiMs tis, l.iini lie Mini.ster, sep» <)7. .\>;ar;i >lfs hois A(;aritus siKitoli, \iit. Ile Miiiistcr, juilli-t et sfptinilTi' t'X»; »t roiiif ( .host. lliamaiok, N.l$. ■tulU i IKOV. pliiilonia iiutrtiifii, I'k. Janliii Cover.hovcii, Ile MinistiT, oitol.ri' l'Htl. 71. Il\ plioluiiic prrs(|ii( ii:il>ri(|iii'. H\ pholi^nia siilil.itirinum, Schuffi. Ile Miiiisttr, siptiiiil>rr l«ni4. 72.- COpiiii iK !r (rciuTi'. Copriinis atranuTiiariiis (Hiilli l'r. Ile Minlster, juillet ISW et septfiiii-rt 1901, et stptinil)ri' l'K)7. 7,V- l'anatolus retirunis. l'aiiarohis retiniKis, l'V. Ile Ministcr, septembre 1904. 74. Rulit coniesliljle. Cîpe 'le Hordoaux. lîuletus ediil.^, Bull. Ile Miiiister, jiiillet. et eu grande quantité sur le terrain du sénateur MacKay, sep- tenilire I90.>. 75. — Uolel comestible à pied eu fuseau. Boii-ius edulis rl.-ivipes, Pk. Ile Minlster oet. 1901 et septembre 1907. 76.- Holet fiel de boeuf. Boictus felleus, Bull. Ile AJinister, sept. 1900. 77. — Bolet rude ou roiissille. Boletus scaUr Fr. Ile Minister, juil-août 18-17. 'S. — Bolet à pied coloré. Boletus chromapes, Frest. Ile Minister, sept. 1899. 79. — Bolet fie Clinton. Boletus clintonianus, Pk. Ile Minister, sept. 1899. 80. — Bolet poivré. Boletus piperatus, Bull. Ile Minister, août 1899. 81. — Bolet pernicieux. Boletus luridus, Schaeff. Ile Minister, juillet et août 1899, et Golf Links, octobre 1901. 82. — B<^)let à volve changeante. Bole*-..s vçrsipellis, Fr Ile Minister, août 1899. 83. — Bolet indigotier. P yietus cyanescens, Bull. Ile Minister, août et sept. 1897. 84. — Boiei à lubes doiés. Boletus chrysenteron Tr. Ile Minister, août 1899 et route Bar pendant le même mois. 85.— Polypore vivace. Folyporus perennis, Fr. route Ghost, Chamcook, juillet 1897. PFS (7/.|A//'/(. vriAs i ll.tKXCS IKcl l/t.v 1 ST-.tSPKÉ DOCUMENT PARI EMENTAIFIE Nd 39t. iS W> — i'i.l)iM)rf (lu Imu. "i rc.l\|M)ni licliilimi>, Ir II-, Miiiixicr. > "(T. Ili'liu !nil>ri(|Ut'-. H\(!iiin! iiiiliri( .ituni, I <',(i|| I Mik-.. St. Aiidrt'-, antii 1^<>9. 88. H; ll'i' t uiuriR- ll'iluuiu ripitulum. I I .u ( liinn imk. août IW). tl lit- Miiu-lvt -ipHinlT! l'XK) S''. -Ilvdnc rniix H\
  • ". •<2.- t l,i\ fc .miMli\-ii' t l.tx.iii.i iimiln^tiua. Iî::ll III- Miiiisitr, juil. ; Mtii. ''> Cl. i\. lire (Il l.i-u(tt(. ( l'.iv.in.i fa'-liK'i.K i, \>( Ile Miiiisti-r, vipi. IS'i'i. ''I ClaNiirr <(.:., lldidc. ( la\ .iri.i i r.llc ,liii s. I 1 1. Mini-l.r. Mpt. l^')<>. ''5. I Im it, (1' ■■r('ti'. ('l,i\.(ri.i (risiat.i, lliilui~k. Ile Miî'i-HT, s( pt. .,11) ' (I -( 1,1 . aiif «joKv ('l,i\,iri,i .lUH.i. ^cliacff. Ik Miuisicr. ;.i'l>t. !*>'>". '' ■ ',!> liii- (Il Kraiip( Clav.iri.i Imtrvto l'ers. Ile Mitiistcr. oct . l')()4. '.^ lli, (lie ki'iMifU-' il'Kiiki la(:!iii()>a Afzfl. Ile Mini^tir, sept. I')()7. ')" ii.iHL- \iM|iiftisi- l.cdlia lul)ri(a, F\r>. Ile Miuisicr. sept. 1907. 1(M>.— ( .yroniitra conn-siililf. < '.\ rotiii' ;a l'sciilfiita, Fr. < liaiiicook, août 10(H. i-i Ile MinistiT, oct. l'K»4.* loi Miinilf (ks mar.il-. \,ir ir..^; iri- Miiriil.i vili-Uina. Sicc, var. irrc^iulan-, Pk. Ile Ministcr, scpi, ' i * ", . 102. - Spatliulairc à pied \il<'ii,,', -'î.-'i !ii,!,.' \(hMi(Ms, (ooke et F.irlow. Ile Ministcr, sepu'mhre 1000. KM. — Pézizc orangée. Pczi.';- .■"•.,'.;■.■<•).• {'.■.. 'le Niiiiister, Octobro l'iOl. 104. Ihponixre di-s tlelir? , -,.•■■■ T' -, ai^yces I.k ' utliioriim, Scliw., Ili' Miuisler et dans les liois pr'V >\ , . ■ -'jprochant le ku Cliaincook; troiiM'- en grande f|iiaiitité pendant 1 ■.'t" ' ; /■ . 105." Phalle Mil^ake. Phallus ii, ,,i : ;s, 1 i:in. Ile Minister, juillet 1897. Non retrouvtj depuis. lOf). — I.ycoperdon en poire (\'esse de lou|)). l.\coi)er(lon pyiiforme (Schaeff). Ile Minister, sept. 1899. 107. — I.ycoperdon à pierreries (V'esse de louji). Lyco|>crdoii geinmatum, Batsch. Ile Minister août 1,S99. 108. - Sclérodernie vulgaire. Sclerodernia vulgare Fr. Ile Mitn'ster, septembre ioVV. N'a pas él('- revu dans ees liium <-,inicula ou grande roussette, en (|uantité (ilus consi(lérai)le cjne toute proportion reconnue antérieure- ment-, et ce f.iit a i)rou\é l'utilité de f.iire clés déterniin.itions comparatives de la teneur en icnle des différentes formes biologiques des nurs, [luisque l'on s;iit que cet éléiiunt se trouve dans l'eau de la mer et (lue jusf|u'.'i présent l'on a constaté la constance de l'effet imnluit par une nourriture icnlée persistante. On s.iit • trou\e jetterait une nouvelle lumière sur le prohlémc de la présence de l'itxle dans li glande tin roule. De plut si l'on viiiit à utiliser en quantités considérables Us niulres des lierl)es marines conmu' source de iH)tasse pour les enj^rais, comme la chose semble pro- bable d'après les réccn1(s recherclus dans ce sens', riix!* prés» ni dans ces cendres dexiendr.iit le princip.il souspr(rfitiil (!<• cette industrie; d'où il résulte que des rensei^miiients additionnels sur sa ilislribution et les \ariations de (Hiantité dans les ditTérentes aljjuts nous doiuieraient des résultats (k' grande sahur Avec la pennission de la Commission Uiolojjique du Canada, i'.ii r.imasis^ des matériau.v pendant le mois d'août et une partie du mois (k- sejjtinil'r/ 1013, .1 la station biologique de la baie Départi e, C.-H.,ei en\ irons. J'ai ensuite anaKsé ces matériaux au labor.iloire de chimie l)ioloy;iqiic de ITniversité de Manitoba. l'n grand i>oml)re t'e spécimens di difïérejites espèces d'algues ont été ramassés et aussi «luelques représentants lu règne animal. La sélection de ces derniers a été faite plus ou moins au liazard, et l'analyse îles différents fissus des espèces examinées n'a pas été non plus faite d'une manière systématique; on doit considérer cette jiartie de l'étude comme préliminaire et destinte seule ment à tracir la voie pour d'autres recherches. Les tissus du chien de mer Squaltis siirklii ont été examint-s d'une manière cc.:nplète. Les divers spécimens ont été pris aux enr.roits suivants: à la station biologique ou dans des endroits distants de moins d'un demi-mille de la station (y compris l'île Jesse); au nord-ouest de la station, dans le voisinage de la baie Hammond et de la lagune; près de l'île Snake. deux milles à l'est de la station; près de l'île F'roteclion. deux milles au sud-est; dans les False-Narrows, environ huit milles au sud-est de la station; au nord de l'île Breakwater, deux milles à l'est des False-Narrows; .'i l'i'c Miidge, deux milles au sud des False-Narrows. Méthodes (le .■onser\ation vt aiuiKse des matériaux: Les algues furent d'alx>rd séchéis à l'air, puis dans un dessicateur à l'acide sulfurique concentré, puis finalemeni < liauffées à 100 ilegrés C. jus(|u'à poids constant. Le résidu (à f)art ([Uihiues ( o(iuilles et les essais faits sur matériaux seulement st"chés à l'air) fut conser\é dans ralc(M>l absolu, ou dans ciuelques cas dans le formol dilué. Dans Kms les cas, a\ant l'anahse, l'alcool (ou le formol) fut évaporé et le m.itériaii chauffé jusqu'à poids const.mt dans un four chauffé à la vapeur à 100 degrés, de sorte ([Ue les résultats sont donnés pour des tissus secs. 'Oins, pciiir fM-iii|>lfs, Osw.ild, .\n 11 I. oNp. f'all Bimhem. /citMlir, \, 16, K7. » Oswald, ibiil., lOnt, H, 121. ' \'<)ir "FcriilisiT rfsoiircf» t me iiu-iIkhIc ri'ana lyse très précise ixjur trouver les petites (Hiaiililés d'imie er i l^nll)ill.^i^(lIl orgaii i(|ue. Les résultats ( oniiés sont un T'en supérieurs à f-ptix «iw doniic la itirthiKle H.umiaiiu ou -.es ili\(r--es modifi- califn>i, dont l'une -tv l'autr'^ a jus(|u'i(-i été eni [)|o\ée lialiitiielleine:it l.cs résu'itaîs soi!- ii.inpilév dans lo laiile; iix sui\ants; lA). l'i Avn;;* / Algues \\i ()rdri- (lilurophxcèes. ianiille des l'ivarées. 'n Kraiid imnilirc de [liantes (i>nii)Iétes a é lé pris d.iiis ( hufiue cns, de sorte j 'pi'- 1rs résultat^ i l'préM ntcni une lionne !no\ i ni;e. lisp'ei f Où trouvée Quantité Iode i '^i.ufi e:itage airalys''-' trouvé (l'iode Moi, t-tronie linmâtre A la station, à m.irée 0-500g. 0- 000024k. 0 005'';; i Monostromn fuscum) basse. [le Breakwater, à marée i)asse. ((-.SiMt^. 0 ()0(M)21)î 0 004% I Ive laitue, \ar. trè^s Dréjjée daiis la h.iie iarpe î L'ha Inrtuca, var. latissima) Departure O-.SOOg. 0(KK)UU 0 «21 Fintéromorphe coinprinié Station, marée 'u-sse O-.sfK) OtXKMU.? 0 009 (Enteromorpha compressa) 0 500 OtHMMU.ï 0-009 Moyenne ()(K)9% Ile Bre.ikw.iter 0 200 0 ■ (K)0(K)€, 0 (WJ 0 1<;7 OtMMMl^ 0 00.Î Moy( ! lie 0 (J03% '.'1 Ordre de- l'Iiéophyrées. l. FarMilU' (U's 1 )isinaresti('fs. espèce I )es n,ue--lu li^ulée Iri seul spe( inien dré^é près de !'< Mrémilé :iord dt l'Ile Hrcakw ^ter. Eipi'ce Quanlilé Iode Pour: en. n nalysée trouvé d'iode Deslll.irestie lijjulée (Desniarexlia ligulala > O-SOOk, 0 000171g 0 0.<4% ' Hunfr. J. Biol. Cl.em.. I')10, 7, 321 'Cona. Viclc-ll, ibid., 1911 10, 9S, 6() MARINE ET PÊCHERIES 5 OEOROe V, A. 1915 II. Famille des Laminariées. Les analyses suivantes ont été faites sur des individus séparément et sur des parties de la même plante. \ï Espèce Agaruni frangé (Agarum fimbriatum) Laminaire saccharine {Laminaria saccharina) Où trouvée Partie Quantité analysée analysée Drégé;llc Fron indiv.) Ile Breakwatir Dré^ée Fronde 0-500k. 0-00(1,^0(1;;. 0- Près de la Fronde 0-.S0(> 0-()0(W20 station (spé-Partie cimen petit) (luttante 0-500 00()06()2 Stipe 0-0825 0-000121 Près de la station (spr- cimen moyen) Fronde 0-500 0- 000855 Part. flott. 0 500 0-000449 Stipe 0-500 0-000804 CramponsO - 500 0-000419 0 154 0 1.58 0 1.56% 0-209 0-148 0-164 0 1.56% 0-177 0-179 o '1-184 0-120 0147 0171 0-090 0-161 0 084 lie Protection Fronde 0 - 500 (spécimen petit) 0-500 Partie flottante 0-2.50 Stipe 0-498 CramponsO - 5(X) 0-399 0 000,^21 0-064 0000318 0064 Moyenne G- 064% 0-000.543 0-(XH)427 0-000528 0 000413 0-217 0-085 0-105 0 103 Moyenne 0-104% ^ L.1 TENEUm EN IODE DE LA fLORE ET DE LA FAUNE 61 DOfCiM^NT PARLEMENTAIRE No 39b Espèce Où trouvée Partir Quantité Iode Pourc. analysée analysée trouvé Iode Néfwjcyste de Lutke Ue Protec- Fronde 0 500g. 0 000649k. 0 130% non(spéci- Part ".200 0000216 0108 men moyen) flott. StipK- (l-.SOO 0 000229 0 046 rrampon80-5(»0 0 000855 0 171 Ile Bre Crypto'h'miarées. l-".( liaiitilluiis de | hlsii-iir> i>l,tntes dans cli,i(|ue cas. Espèce nrioiiilis de I.yall Brionilis h'alîii (h'( lro.:"é. Bail iV-p.irtnrt- Quant. Iode Pourc. analysée trouvé Iode 0-5(K)j;. 0(M)U.>H.y.0■04^% M..vci. Tiges Rarir Quant. Iode Poure. anal. trouvé d'iode 0 500»;. 0 00(M)15K.0(M).r;; 0-500 0-000(H»7 0-001 M<>yeniieO-002';r O-.^OO ()-0(K)010 0-003 0 - 300 0 - (MXMKl? 0 - 002 Moyenne 0-002 0-1500 n-000010 0-(il,< 0- 100(1 i(.00!!')l.t 0 014 iB). AviM \(x. (1) Spongiaires. Six espèces d'rpon^es ont été ailalyst-i-v: \inc i .tlcisponRit-, ApiirfK'allisî» de VVliiuaves A phroaillistcs 'Jiiteavesianu-. <[ vw(\ fihnfsjJOTiirtp*;, Dans chaque cas récli.i: nlliiit n'était fdiiin'- i|Ui- d'un seul sp('rniicii P.sph'p Aplirncalliste de W'hiteavcs .1 phrocalli^le.s whieavesi- anus. Où trouvte Quant. Iode l'ourr. anal. Iroiiv d'ioile Dréjjée .iu l.irge de l'ilr Snake 0 500^. 0 («mMI-»: 0-019',' Rh.ilMl(K"al\ plus de Dov.linx Rhabdocalyptu s do'uh nf^ii. 1 )réc«V au larpe de lile Snake 0 548 0-(HKH)75 (> 014 MA RI SE HT PÊCHERIES 5 QEORQE V, A. 1915 Où trouvée Quant. Iode Pourc. anal. trouvé d'iode Drégée au large de l'fleSnake 0 499 0 000045 0 009 (adhérant à des co- quille»»; 0-500 0 000049 0 010 (adhérant à des co- quilles) 0 M)! ()-(K)007.? 0 015 0-501 0 00(K)74 0-015 M()>cnne0 015% Trouvée près de stati onO-500 0-000058 0 012 Espèce Bathydorc de [)awson Bathydorus dawsonii Myxille parasite Myxilla parasitica Espcrelle adhérent c Esperella adhaerens RéniéréroussAtre Reniera rufescens i mer basse (2) Coelentérés. I^-ji spécimens d'Obélie, Obelia, étaient attachés au quai de la station. Ils furent lavés [xjur les débarr isser des poussières, puis ensuite conservés dansi l'altuol. Les organisme» étrangers qui y sont restés ad'-'ivnts (diatomées, ostracodes, caprellides) ne formaient certainement pas un pour cent du poids total. Plusieurs équorées Aequorea furent recueillies dans les False-Narrows, et les aurélies A urelia aussi dans la même région. Les anémones de mer (actinies) furent prises sur les roches de l'île Jesse. Nous n'avons pu nous procurer l'or- yanisme complet, mais seulement la plus grande partie en coupant ce qui pendait au-dessus de la marée basse. Les cydippidés, probablement une espèce de pleurobrachia Pleurobrachia furent recueillis près de la station. Ces quatre espèces ont été conservées dans le formol dilué. Leur poids, après durcissement par le formol, furent déterminés, puis le tout évaporé jusqu'à siccité. Les poids des matériaux conservés au formol puis h l'état sec sont donnés ci-après, mais je ne sais pas jusqu'à qutl point l'addition de formol a. pu affecter le poids originaire. Le matériau sec paraissait formé surtout de sels cristallins. Une petite partie de l'iixle, lorsqu'il y eu avait, a pu se perdre par évaporation de la solution de formol qui était primitivement légèrement aride. Clasfe Rsphf Poids Poids à à l'état l'état vert sec Quant, anal. Iode trouvé Pourc. d'iode Hydrozoairrs Ohélif trrs longue OMia lon-iis- sima 0-500g. 0-500 0-500 0 ()00067g 0000064 OOOOOfx. Moyenne O-OUTr 001.5 0 OLS 0-0L5':; l-^quorée de Forskal .n7g. 17- 20g. 0-500 0 0 A equorea jorskalea. LA TESEUR EN IODE DE LA FLORE ET DE LA JAUNE DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b Classe Scyphozoaires Actinozoaires Cténophorcs Espèce Aurélie jaune pâle Métridioii inarginé Metridium marginatum Pleurobrachia PleuTohrachia Poids Poids à Quant. Iode à l'état l'état onal. trouvé vert wc 158 0-96 0 500 0 83 7-74 0-5()0 0 6S Pourc. d'iode ()-500 0 (3) Vers Vernies, classe îles annélidcs Annulata, ordre des Polycliètes Polychaela. Malheureusement il ..l'a été imiwssihlc d'identifier t»mtes les espèces examinées ; cette circonstance est d'autant plus à regretter que les résultats obtenus pour queUjues espèces sont remarciuablement élevés. Les vers furent conservés dans l'alcool, et les tubes séchés ;\ l'a'r. Espèces Où trouvées Part. anal. Quant. Iode Pourc. Moyenne anal. trouvé d'iode Un ver Néréide Ile Mudgc Ver entier 0-50()g. 0 • 000043g. 0 • 009^; 0 500 0000035 0007 0008% Lagoon Ver entier 0-500 0 000094 0 019 0-500 0-00(M)82 0-016 0-017% Un ver Ile Mudge Ver entier 0-400 0 000035 0 009 ()-()09 Nephthys 0-500 0 000124 0 025 Diopatrc P«o/>a/ro (esp ?Mle Mudge Ver 0-500 0-000109 0-022 0-500 0-000115 0-023 0-023 Tube corné fo- 300 0-001247 0-416 Env. intér. )0-10!" >-Ou(MU 0-411 0-414 Tul)econH- ''n-Sco rciM . 8 0-272 Env. cxtér. Ib ,mM) >-.0.»0";1 0-247 0-262 Scrpule de la Colombie Ile J esse Ver 0-500 0-())0192 n >:.«8 Serpula 0-50<» O-OOnif^^ : 040 ,-ol,mbiana 0-500 i; OOGISO n..>?8 0-039 Tube cal- 0-500 0-OOOl.V) .-t^. caire 0-500 O-OOOi^- 0-031 0-500 0-r )î3' r,-027 0 n,H) M MAKISE El Pf.CnERIES f QEORQE V, A. 1915 (4j MdlluM'oiilcs Molliiscoidu, il.ivit- dt's Hr\i>/i).tirt> l'olyzoa, f.tinillo des Cl !lu5arin/'s CfUularina, csimVi- hu^nilf A éventail. hui!.ula fiabfllntn. Li-h sprcinuMis aiialys«''«« funiit pri^ sur une plante, la l..iiniiiairt' A Inilirs Laniinaria bnlUila irt-R^'f dans la haie I hp-irtiire. Ils Inreiit laM'-s [xnir les ck'harra.ssi r de in.it i -. étrannères (ituiis le nii( rostopt', un n'\ troiix .1 (pie (pielcpies formes étraiinèresj, puis furent consen'.'s dans l'alcool al)soln Fa Mil Bujiiile ù «'ventail ^Jtiant. loiiv l'ouri. Moyi'i'u anal. trouvé Iode 0-2.S(M»K t) (KMMU')k •• Olfi' ; OKHK) 0lK)0t)17 0 01 7 0 Old' , l5) KdiiiUKlerines Ethinodermata I. Classe des Kcliinoidt >, £c/i»«oil<>('(iitr()te False l'est Narrows tt 5(K) (1 0 Stroni^ylocertrolus l-.p as 0 500 0 (1 franciscanici. \ar <)n.ani^ pourpre iîitirni'^ 0 250 ()(¥M)li5 (1 0 <(I0 OiMMMM 0 (M6 Il 11)00 OtMMMi-S 0()5K 0-(Uy' , C.onan>;es et H MIO (|.(".,i|(4 indice contenu St ronj^yld, CI trote l.iKc 1 antcriu Narrows d'Aristote O-.SOO O-Oomild l»()()2 Stroii'iyUh.ntrotu- OtMKHHi: 0-001 OttOl'', fratn ixii.iis, \.ir. rouj;e II. Classi' des Holollinridcs Uolothuroideti Cn spécimen de stichoix- de Californie Stichopus laliforiiiensis (drégé au nr)rd 'I' la baie Hammondi lut .uialysc-. Je ne suis pus satisfait des résultat^, mais ils indi{|Ui < 'jiie s'il \ a tle l'iode, la (luaiuité est relatAement très minime. LA TENEUR ES IODE DE LA ELORh. El />/•. LA EAIM DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b Esfièct Sticli(i|H' i\v 1.1 (".iliforiiic Slichopus calijorniensii Partie analysée Quant. Imlf l'ourc. anal. tr. d'unie C.irap.Kc fconM-n/f clall> l'.iltiK'l) (I 5(KIk. I) (KXMKM 0 OOl'é Carapan- (s^rlitf II S()< (i (MMH»tX (i »M)4 A l'air) Ornaïus inttnus (t-250 0 (MHMM)5 0 (X)2 0 250 0 (MMMM)5 (» (X)2 M..ytiim.- O002'"o Miis.1. OUKX) 0 0 III. Clahst- (lis Asloda. ilasM- (h-s (Tust.W's, Crustacen Li-s anatilVv. Jiulanus. ét.iiciu attach^-s aux pilit-rs de la jitic du la station; le s[)^'rinuii de (.huit fut trouM' dans une l'au peu ()r()f(Hidc .ui niûmu endroit. Espèce i'iirtif anal. Halaiieen fcirnu' dt- n'aiid l'i><|uille Balanus balarioides l*,irlie> molles (".iiuer allongé Cancer productus farapace Quant. Iiidf Pourc. anal. trouve iode 0 5(H)k. (I 0 0-200 0 {HMH)10 0 005'"; 0 MH\ 0 (MM«)W> 0.(MU 0 >()(» (t.(MK(((15 ()•(«« Moyeiuu ^\■m^^^^^: 0-20 1 ét.nit tme moyenne prélevée sur 32 femelles, l'échantillon No 2, sur 34 femelles, l'échantillon No 3, sur 16 mâles, et l'échantillon No 4, sur 133 petits contenus dans les femelles. mm LA TENEUR EN IODE DE LA FLORE ET DE LA FAUNE DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b 69 Ce dernier contenait sans doute une grande quantité de tissus connectif enlevé afin d'être bien certain de prendre la glande thyroïde. Les autres tissus analysés furent prélevés sur 2 femelles, à l'exception des testicules qui furent pris sur un mâle choisi au hazard. Moxenne Tissus analysés Quantité Iode Pourc anal. trouvé d'iode Glande thyroïde No 1 i)-2015r. 0- 000394g .0-195 No 2 0-2003 0-000391 0 195 0-lOOS 0-000197 0196 No 3 0-1000 0- 000224 0-224 No 4 0-0604 0 0 Coeur 0-1000 C 0 Pancréas 0-500 0 0 Rate 0-500 0 0 Cerveau 0-251 0 0 Cloaque rectal 0-401 0 0 Testicules 0-500 0 0 Ovaires et oeufs 0-500 0 0 Muscles 0-500 0 0 Peau 0-499 0 0 Vertèbres 0-500 0 0 Reins 0-499 0- 0000 17 ()003 0-400 0-000012 (1003 Huile du foie 0-741 0 0 Résidu du foie 0-522 0- 00001 5 0-003 0-533 iiuiico indice 0-528 0-000004 0-001 "Huile de chien de mer" 1-500 0 0 0 195'c 0-003% 0-001 Le résidu tiu foie fut obtenu en battant le foie à 100 degrés centigrades pen- dant quelque temps, puis en décantant l'huile claire. Il formait une masse huileuse impossible à échantillonner convenablement (d'où les variations dans les résultats) et ne formant que les trois onzièmes du tout. L"'Huile de chien de mer", dog- fish oil, était un échantillon d'huile vendue dans le commerce à Nanaïmo et em- ployée par les mineurs pour leurs lampes. On a rapporté que diverses huiles de foie de poisson contiennent de l'iode' mais la quantité n'est pas assez considérable pour qu'on puisse la déceler au moyen de la méthode que j'ai employée. Les résultats obtenus rans les analyses des glandes thyroïdes du Squalus nous permettent de faire une comparaison directe avec ceux que donnent les analyses de tissus des mammifc-^es concernant leur teneur en iode et la quantité relative de tissu thyroïde par kilogramme du poids du corps. La quantité totale de tissu thyroïde prélevé sur 66 femelles fut de 1,459 grammes. Dix de ces pois- ■ Voir pour exemple, Stanford, Chem. News, 1883, 48, 233. 70 MARINE ET PÊCHERIES 5 GEORGE V, A. 1915 sons choisis au hazard donnèrent un poids moyen de 3-4 kilos. La teneur moy- enne en iode du tissu thyroïde séché fut de 0 195%. Les 16 mâles donnèrent un rendement de 0 ■ 1 69 gramnus de tissu thyroïde séché contenant 0 • 224% d'iode. Dix de ces poissons choisis au hazard avaient un poids moyen de 2 • .S kilos. Ces chiffres peuvent être comparés avec ceux que l'on a obtenus dans les analyses de 12 chiens (animaux ordinaires de laboratoires sans spécification d'espèces) que j'ai déjà publiées' et dans lesquelles le poids total des chiens était de 191 kilos; ils contaient 14-33 grammes de tissu thyroïde d'une tenet..- en iode de 0-95';';. D'où: Sqiialus sucklii (femelle) ccntient par kilogramme du poids du corps 0-00S8 grammes de tissu thyroïde sec portant 0-OOCOllg. d'iode. Squalus sucklii (mâle) contient par kilogramme du poids du corps 0-0042 g. de lissu thyroïde sec portant 0- 000009g. d'iode. Le chien Catiis contient par kilogramme du poids du corps 0 07Sg. de tissu thyroïde sec portant 0- 00007g. d'iode. Ces chiffres indique; t que la teneur en iode de la quantité de tissu thyroïde sont tous deux inférieurs, mais peuvent former avec les chiffres des analyses du chien un rapport non disproportionné. Si les résultats que j'ai obtenus dans l'a- nalyse de la grande roussette de mer Scyllium caniciila peuvent être considérés com- me comparables au poids du corps, (j'ai obtenu une teneur en iode de l'16% du tissu thyroïde sec,'' mais les données concernant le poids des poissons sur les- quels la glande thyroïde a été prise me manquent), cette espèce donnerait des résultats plus rapprochés de ceux des mammifères. La cause de la différence des résultats entre les deux espèces de chiens de mer peut provenir d'une variation par suite du changement de saisons, (les glandes thyroïdes des roussettes Scyllium furent prises en hiver), ou d'une diète variable par la quantité d'iode absorbé, ou encore la différence peut être spécifique entre les deux espèces. C'est là une indication pour d'autres trav.nix. Discussion des résultats. En examinant les résultats de l'analyse des algues, l'on constate facilement que si ciiaque espèce analysée contient de l'iode en quantité appréciable, il n'y a que deux familles les L^minar iées Laminariaceœ' et les DclessériéesDe/ewertocefl* qui contiennent des quantités allant jusqu'à 0-1 pour cent. Les rc-sultats sont sensiblement les mêmes que ceux de Turrentine' c' ■ les analyses qu'il a faites des algues récolu'cs plus au sud, à l'exception r lusieurs des valeurs qu'il donne sont plus élevées d'une quantité appréciable, en dépit du fait que la méthode qu'il a employée donne ordinairement des résultats plutôt bas que plus élevés. Cette particularité est peut-être due au fait que la densité ou gravité spécifique des eaux qui environnent Nanaïmo est très basse (par suite du mélange de grandes 'J. Biol. Chem., 1914, 16, 472. ' Biochemical J., 1913, 7, 468. ' U. S. Senate Document, No. 190, 62nd Congress, 2nd Session, 1912, p. 220. 'i' Ji^:r.>M^»%^^,%?••:i^ ■^' "m^£t LA TENEUR EN IODE DE LA FLORE ET DE '.< FAUNE DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b 71 masses d'eau douce, comme celle de la rivière Fraser) ce .|ui liiminue aussi la salinité et probablement la teneur en iotlc.' (L'on doit rapporter à cette même diminution de la salinité l'absence totale de macrocystes Macrocystis dariS ces eaux, bien qu'il y en ait beaucoup plus au sud et ([u'oii en ait trouvé aussi beaucoup plus au nord.)' Dans la seule espèce d'algues dont j'ai analysé les différentes pariit-s d'une manière systématique, le néréocyste de l.utke Nereocystis liitkeana, j'ai trouvé des différences marquées dans la teneur en iode. Il ne semble pas y avoir de régu- larité dans les résultats f)l)tentis, et il faudra d'autres travau.x et une minutie plus considérable pour savoir justiu'où peuvent aller les variations dans une seule plante, dans les plantes de la même localité et dans les plantes de différentes localités. Balch, après quelques analyses de néréocystes Nereocystis et de quelques formes semblables, en est venu à la conclusion que, règle générale, le stipe contient plus d'iode que les frondes.* Il paraît certain, d'après les chiffres donnés par Turrentine et par les miens, que des échantillons de la même espèce d'algue provenant de diverses localités diffèrent dans leur teneur en iode, mais il sera nécessaire de faire d'autres travaux et des analjses de plantes et de l'eau environnante avant de pouvoir conclure d'une manière définitive sur ces variations. Aucune des éponges analysées n'avait une teneur en iode bien marquée. Il n'y a pas de coraux dans le district de Nanaimo. Des types d'animaux analysés, tous, à part les formes flottantes et les astéries pycnopodes Pycnopodia, possèdent une teneur en iode appréciable, bien que dans un ou deux cas— les concombr •. de mer et les anatifes — la quantité fût bien minime. La méthode de Hunter employant 0-5g. de matériau comme dans la plupart des analyses ci-dessus permet de reconnaître la présence de 0-001 pour cent d'iode avec quelque certi- tude. Un résultat négatif avec cette quantité indique que l'iode est absent ou qu'il ne s'y trouve pas en quantité supérieure à 0-0005 pour cent. Macallum a démontré que la teneur en iode de l'aurélie jaune pâle A elia flavidula est à peu près celle de l'eau de mer environnante, deux litres en \olume d'aurélie contenant 0- 00001g. d'iode.* Ses chiffres concernant les tissus frais vc contcedisent pas les miens à propos des tissus secs, car, comme je viens de le dire, la méthode de Hunter ne permet pas de déceler la présence de quantités si minimes. Les résultats obtenus pour les ve.-s annélides sont remarquablement élevés. Celui de l'enveloppe intérii urc du ver diopatre Diopatra est la plus haute valeur enregistrée dans toute la série de ces analyses. ' Durant lis; cinq semaines que j'ai passées à la station j'ai fait des observations quotidienne» de la gravité tpécifique de l'eau de la baie Departure. La moyenne de 32 lectures quotidiennes fut dp 1-015, les variations allant de 1-008 à 1019. Quelques observations furent faites dans los endroits extérieurs de temps en temps, et les lectures se rapprochaient de cette dernière valeur. La densité norma'e de l'eau de mer est d'environ 103. ' Voir Sctchell, U. S. Document No 190, 1912, p. 135. >J. Industrial Chem., 1909, 1, 777. • J- Physiology, 1903, 29, 213. 72 MARINE ET PÊCHERIES 5 QEORQE V. A. 1916 La distribution générale de l'iode dans la série entière de la flore et de la faune marines telle que donnée dans cet article peut être attribuée avec plausil milité à la circulation continue de cet élément dans une succession d'organismes viv its. La mort et la décomposition subséquente d'une certaine quantité d'arin mx et de plantes reportent à l'eau de mer l'iode en combinaison organique ou morga- nique. Cette hypothèst s'accorde avec les conclusions des analyses de Gautier sur les eaux de mer.' Il trouva que l'eau de mer prise à la surface ne contient pas d'iode en combinaison inorganique, mais seulement en combinaison organique et dans les petits organismes, et que pluu la profondeur où l'on prend l'eau est grande plus la teneur en iode inorganique est forte.' Ses conclusions rigoureuse- ment appliquées indiqueraient que l'iode contenu dans les algues elles-mêmes leur serait apporté sous une forme organique. Cette hypothèse n'est peut-être tas impossible d'une manière absolue, car plusieurs auteurs paraissent a\oir démontré que les algues peuvent assimiler des matériaux organiques' y compris des amine-acides (et comme il a été déjà démontré, au moins une partie de l'iode en combinaison organique est dans le groupe des amine-acides), mais il semble plus probable qu'une petite quantité d'iode revienne à l'état inorgani(}ue pour être ensuite réabsorbé par les algues de manière à continuer la circulation ou distribution. Une conclusion que l'on peut tirer avec quelque plausibilité, c'est que plus on remonte dans l'échelle des organismes, plus les organismes contenant de l'iode prennent un caractère de spécificité, jusqu'à ce que cliez les vertébrés la glande thyroïde soit le seul organe qui en contienne d'une manière appréciable. Un fait digne de remarque, c'est que chez le Squaliis sucklii, le vertébré choisi pour les analyses, les seuls autres organes où l'on a pu trouvé de l'iode sont les organes excréteurs. On a trouvé de l'iode en quantité assez forte dans trois tissus qui, d'après mes connaissances, n'ont pas été classés comme tels auparavant. Ce sont les tubes cornés sécrétés par le ver diopatre Diopatra, le test celluleux (tunicine) du tunicier pyure Pyura, et la cuticule externe du mollusque Schizothoerns. J'espère les analyser de nouveau, ainsi que des tissus semblables chez d'autres espèces. On n'a pas jusqu'à présent de données suffisantes pour nous permettre de généraliser nos conclusions concernant le type de tissu qui contient de l'iode TTi quantité relativement considérable, mais il a été démontré que l'iode dans les tissus thyroïdes peut être considéré comme localisé dans les matériaux colloïdes; et l'on suppose que ces matériaux, sans avoir de preuve expérimentale, consistent en ou contiennent une globuline (thyréoglobuline") ; que l'iode dans les éponges est contenu dans la spongine, une scléro-protéine ; que celui des coraux est dans la gorgonine, une scléro-protéine aussi; et que la substance organique des tubes de la serpule est la conchioline, une autre scléro-protéine. La cuticule externe ' Compte-rendu., 1899, 128, 1069. « Ibid., 1899, 119, 9. » Voir "Morphologie und Biologie der Algen" d'Oltmann, 1905. Bd. 2, S. ISS. .^^HBâ^^-iï :«4ap; LA ri-.XEl'K hX IODE DE LA FLORE ET DE LA EAIWE DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b n (lu Schizothocnis {.tm^Mv pnil'.iMeiiU'nt surtout en iiiio k(''.Miinf, tiicoro iiiic autre stlôro-prott'iiu'. D'im aiitrt- (ôtô le niait'Ti.iu org.micuic il'au moins l'un des vcTs luniiidi-s (liyalinâic Ilyalinoecia) [laraît ttre formé i nombre d'algiii's ainsi (lue les jinifesseurs Swale \'innnt et Huiler pour leur intérêt et leur encouragement dans la poursuite de ce tra\ail. Les dépenses ciicourues pour la collection et la. conser\ation des matériaux ont été i)a\ées au moyen des allcK'ations de la Connuission l$iologi(|ue . Les dépenses des analyses à ITiiiversilé du NLinitoba ont été défrayées par des allo- cations de la Société Ro\a!e de Londres par l'intremise du Ductiess (ilands C'ommittee de l'Association Hritanni<|ue pour l'avancement de la science <'t par l'entremise du professeur N'incent. Annexe. LA VALKIR KCONOMIQli: DKS VARIXHS 1)1 PA( IFKJIK. La \aleur des wiredis c(,nune engrais est coiuiue depuis longtemps. Dans les îles Britanniques, en Norvège et sur le- côtis de la Mritagne, o:i iis r.iniasse en f|uantités i)lus ou moins considérables et on les étend c(,nHne du fumier. Le long di's côtes di' i'Atlantitiue en Canada et dans la Nouvelle .Angleterre, ils sont emplovés, pai.,ît-il, en assez grande abondance; les \areclis arrachés ' S<-hmifilcl)i'rj;, Mi.i. ,.. <1. zool. Station zu Ni'api'l, 18S2, ^, ,57,5. (.Noie iiji'iitrr à la preuve. Depuis que i',ii écrit les lii;nes ci-des.sus j'.ii trouvé une observation di' Mortier (Zeilsrlir. f. physiol. Cfieni., 1908, 3,S, 8,5,) sur la présence de l'iode dans les lubes des vers liyalinécie tubicole llyiiUnoecia Itihicola et cfiétoptère de fa Norvège Chaetnpleriis norvégiens. I,es (]u. imités sont plus [)etites, m. lis se rapprii'.-Iienl de celles <|Ue j'ai tiou\'éts dans fe vers dio|>ittre Diupatta). ■ ( p. W'iiiurstein, Zeitsdir. f pliysiol, ("hem., 1894, \i<, 43. ' Il p,iraît avoir été fait \>vu de tr,ivaif pour Etats- Inis, comprenant l'importance du problème, a fait dresser dans ces dernières anné-es des cartes des lits de varechs des côtes de l'ouest y compris celles de l'Alaska, et a envoyé ('eux expéditions dans ce but l'aii- né-e dernière. Au moins deux compagnies de Cahfoniie ont commencé à extraire de la potasse des \arechs, bien que cette industrie soit encore dans les premiers stages c'est-à-dire à l'état d'expérience.' Au Mexifiue, une concession a été accordée dans le but de ramasser et d'uti- liser les varechs flottants qui viennent au rivage occidental, et il semble y avoir possibilité d'en faire une entreprise commerciale dans notre i)ays aussi. -' On peut trouver beaucoup de renseignements concernant la possibilité d'exi)loiter les varechs dans le "U.S. Senate Document, No. 190 (62nd Congress, 2nd Session, 1912), sur "The Fertilizer Resources of the "United States". Dans ce rapport, on conclut (p. 44) que les varechs américains de la côte du Pacifique pourraient, si nécessaire, fournir chaque année au delà de six millions de tonnes de chlorure de potassium, dont la valeu actuelle serait au-delà de $240,000,000 et au delà de 19,000 tonnes d'iode valant plus de $95,000,000. lent et dépasserait de obtenu en coupant ner la diminution an- t de production serait ails, mais cet estimé me Un sixième de ces quantités pourrait être extra' beaucoup les besoins actuels. Ce ré-sultat po les varechs d'une manière scientifique de manl nuellede l'étenduedeslitsde varechs. L'onaestir ' couvert par la valeur de l'iode et des autres sou. , paraît manifestement exagéré, car toute com[)étiti(>n ou prixluction nouvelle amènerait la dimiuulion du prix tle l'iock (et aussi de la potasse). Le nombre des algues ([ue 1 on pourrait utiliser le long de la côte du Pacifique est peu élevé àcausedu coût con.-idérable de la collection ou ramassage. Lesformes qui poussent sur les ri\ âges, le varech évanescentFMCHsefanMcens et le varech four- chu Fucus furnitus, couvrent les roches un peu partout à mer basse, mais il fau- drait les ramasser à la main. Trois formes (le varechs géants pourraient êtie utilisés convenablement Dans la région sud, on trouve en abondance le macro- cyste p\rifère Macrocystis pyrifera et la pelagophycus bulbeux Pelagophyciis ' J. Industrial Cliemistry, 1913, 5, 251. ' Ibid. 5, 338. liM LA TK!VEl'K E.V IODE DE l.A FLORE ET DE LA hAlS'E 75 DOCL !-NT PARLEMENTAIRE No 39b porra; plus au nord, ce (leriiifr clisparaii ; mais plus au nord encore, d.ms la rifiutu du l'uget S«)uns, il n'y aurait que le dernier (inilMlilement qui pourrait être exploité économifiuement le long de l.t côte clu l'acifujue. Cette plante est annuelle, et pourrait, d'aiirès KiKK," être récoltée annuellement après le milieu de juillet siins (|ue la (|uantii" diminue. On le trouxe occupant de Ir^s grandes étendues dans toute la région di! l'uget Sound. Les spé( imens cz considérables dans la région que j'ai inspectée; l'un d'eux dans les False Narrows i\ environ huit millej au sud-est de Nanaimo remplit l'espace entre les îles Clabriola et Mudge (obligeiint les navigateurs à faire beaucoup attention en traversant ce passage). Il a de Ij à 2 milles de longueur et sa largeur varie de 100 i 200 verges. Fn second lit court de la baie Hammond vers le nord-est (.S A 6 milles au nord de Nanaimo). Il a environ I5 mille de longueur et de 5o à 100 verges de largeur. Le troisième lit couvre une crête sidimergée sur le cc')té nord de la baie Departure; sa longueur est d'environ | de mille et sa largeur de 50 à 100 verges. Je n'ai pu avoir l'occasion d'examiner les lits qui sont plus '\ l'est ou au sud, bien que d'après les cartes, ces varechs soient cfjmmuns dans cette région. Les lits que j'ai vus étaient d'une épaisseur moyenne. J'ai évalué (très rapidement) qu'il y avait en mnyeni-.e quatre plantes par verge carrée. Afin d'avoir ime idée approximative du poids des matériaux que l'on pourrait retirer des lits ci-dessus di'crits, j'ai pesé plusieurs plantes de néréocystes Nero- cystis pris au hazard et récoltés dans la baie Departure, avec les rcsidtats sui\ ants : Les frondes de 17 plantes pesaient une moyenne de 16 oz. Les flottes de 17 plantes pesaient une moyenne de 9 oz. Les stipcs et les crampons de 9 plantes pesaient en moyenne 6 onces. 6a • U. '^. Senate Document, No. 190, lOli, p. U. 7« MARINE l-.r PÊCHERIES pn 5 QEORQE V, A. 191S Dis ^ThaïUillons dt- frondes et df Hotti-s fiircn s s/ch/'S et le montant d'humi- dité'' déterminé d'iiiU' manière approxiiualivf: .S-.îg. (le frondes fraîches donnèrent 0-57 grammes de matériau sec, à pcvi 11';. f)-.Sg. de flottes fraîches doniièrenl O-.U)^;. de ni.ilériau sei , à ik'U près 5-5^. Il s'en suit donc «in'mi setil lit de néréocystes ,\frfoiyslis, de deux milles de l(m>;u(ur par 150 \ crues de larj;etir et contenant une moyenne «le quatre plantes par M ri;»' carrée (comnn' (iliii (jni se trouve dans le», F.ilse-N'arrows) (ior.nerait l.?2 tonnes de nialéri.iux secs (laissant de cAté les stipes dont on ne pcjurr t avoir (|n'niie conrti' loiiiiiienr en les coupant convenablement) contenant (en snpposani la teneur en chlorure de potassium Cf)mme étant .^0'",') environ 40 tonnes de chlorure de |]oiassiuin, (lui, à S4() par tonne, ferai<'iit ime somme de SI. 600. ' ("es chiffres sont manifestenn'iit miniina. I.e rapjiort que je donne entre les matériaux fr.iis et les matériaux secs sont aussi nettement inférieurs à ceux que donnent les autres oli^cvva'eurs. Je n'ai pas non j)lus tenu compte de l'iode que l'on pourrait extraire. Les jioids d'-s plantes (jue j'ai pris furent déterminés au conuuencement de septembre alors ipie les frondes commençaient à pourrir. De plus, et ce fait est d'une importance spéciale, l'opinion de Setclicll' est que le (le^;ré de salinité de l'eau de mer intlue sur la croissance de ces varechs. Cette opinion est confirmée par mes observations dans la région de Xanaini».. I.a loUKiicur movenm de ') des plantes -xaminées était d'environ 16 pieds, tandis (|ue celles r|ue l'o i rapporte .ivoir vues au larpc des côtes des Etats-l'nis vont jusfui'.'i 40 pieds et même 7(1 pieds.'' Les frondes ne sont pas aussi larges que cellis f|ue l'on a récoltées plus au sud. Dans le district de Nana'inio, sur toute une étendue de côte de 20 milles de longueur, on ne trouve que trois lits d une étendue assez considérabli'. J 'ai démontré dans le cours de cet article que la salinité de l'eau de mer de ce district est en moyenne de 1 -015 au lieu de 1 (W, chiflfre normal pour 1 lau de mer. Si les lits de néréocystes ne s'étendent pas plus tout le long de la côte du l'acifuiue \ is-à le l.inad.i, leur \aleur économicjuc est néan- moins très considérabli'. 11 me semble extrêmement désirable (lue des démarches soient faites sans délai i)our déterminer l'étendue de ces iits dans une régiot. aussi idérable que possible, et surtout dans les parties où l'eau de mer est très salé ' I.e iiniri.itu ou ihlorurr iirlani SO','c 'le base ixjta.s.tiqui' vaut actuellement sur k' nuirihé Américain $3'). 07 (wr tonne. \'(>ir J. Industrial Chcmistry, mars 1014, Marktt rciwirl. Je n'ai pas de renseigneminls sur les prix ilu marrlié canadien. » Docinu.nt du Sônat des F..-!' , No 190, 1012, p. I.VS. ' Ibid, p. 42. %?«^mil 5 GEORGE V DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b A. I9I5 VIII siîRQi Ki.nn s(<)n;i'()i>i s i'.\k\siri;s i)i:s poissons de \.\ n.\i\. 1)1. l'i.NDN. l'Ak \' Mix K, H A l iiivcrsitt'' lii' rurniuo. Cv sujet (lY'tiKlrs iiu; l'ut su^;n'Tf P^"" '»' • 'r A. (1. Iluiusin.iii, Cur.ilcur di- la station de Hiolonie niariiie dt- St. André, et je Itii dois luMucotip de reconnais- sance pour sa foinplaisance et l'aide (|u'il m'a donnée jxtur réunir ic-s matériaux et examiner les spécimens. Ce travail fut exécuté entre le IS juin et le 9 sei)temlire 1012, d.m-. les en- virons de la station de St. André et à travers les diverses îles de la h.iie l'assama- quoddy. Les parasites furent pris sur des laissons capturés à l.i drène, ;\ la li^ne à main, à la se'iie, et aussi en visitant les divers marchés à piiiss,ir seul parasite fut trouvé dans les branchies. Le tableau ci-jnint doni!- forme abrégée les renseignements généraux que j'ai obtenus, et pi rnw - une comparaison entre les parasites trouvés et entre les hôtes porteurs d« |t En sus des < ipèces ci-dessus, nous avons examiné au ci : — -1 2 ^ cb 62 mummichogs ou fondiiles, 30 épinoches, 28 chétodons, 21 harengs 14 perches, 6 merluches argentées, 4 chiens de mer, 4 aloses. .^ niacnni- du itoinbre trou- va |V)ur rhaquf esp'cc. ¥.npti Niiiiihri' ('. curlHi ('. riipiix Munie d' (f i"i.il 9 V T..1.1I 154 Kl 7'» '!> (< Tl T7 Cluilimus I it.il lien parasilet 17X Aiglefin un 12 M »4 10 4(1 5(1 102 Merluche Merlan l(,,s I? M 45 5 17 21 MitTiïgiulc, Petite miirui' 12 Microptère lump ou l.ompc 1 1 M> 50 718 ; 41 154 195 M 101 22« 20 5/ it'.\f>y 7') DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b Pour cfttc fH[H''(i: il n'>' a |)rati<|Ui nuiit p.is s <\i L: v.iiMHi. I.i- calijje voratHî Calions r(i\ >( uiKuiitrt mit un plus ^;r ii.'l noinllri' \' • C(t it^us rapax sur le zoarci's A ^rossfs IfVrfs ou l)arl)<)llt' dv nu r 'V.\ ourif. aniiuilUiris, |K)issc)n sur lf(|Ut.'l ou n'avait pas encore trouxéif parasite. <. i tle «lernii^re l'spèce fut n ntarqui-c- [lour l,i première fois \ersla Un de juin, niais le plus ^ranil nombie fut capturé peiulani les mois de juillet ei .lo'ii. Nous avons trouvé relativement |)eu île parasites à l'état de chalimcs, et dans {)Iusieurs eas il était dilVuik'de;irente. Vn est pris et mis dans l'eau à liS degrés C. A 9-50 lirs. il respire de nouveau et nage un p(U. Il revint complètement à la vie et vécut plusieurs semaines. Ln autre est sorti. Il parait rigide et congelé. Il est recouvert d'un mince feuillet de glace. Il fut mis dans l'eau à 21-5 degrés. N'a pas survécu. Tous sont sortis et mis dans l'eau à 12-5 degrés C. P,.s un st^ul n'est revenu à la vie. Expt'riericf II. Trois jioissons ftirciit pris dircctemfnt du rôscrvoir (temp. 12 dcgri's C.) et mis dans l'eau à -3-5 degrés (". Heure: 10.28 A. M. A 10.33 un est sorti et mis dans de l'eati à 13 degrés C. A 10.39, il remue SCS branchies et respire quelque temps. Il mourut plus tard, saignant des bran- chies. A 10.39, les deux autres sont retirés. Ils n'ont pas respiré, et n'ont pas repris vie. Expérience III. Trois poissons sont mis dans l'eau à ime température de 1 degré C. au-dessus de O. Heure Température en degrés l'. Etal du poisson 11.30 Ils restent sur un côté pendant environ une niinulc, mais continuent à respirer. 11.35 In est sorti. Il se mit à nager inuiiédiatement de sorte qu'il fut remis dans 1.^ Imcil. I 11.50 12.00 -1 Ils semblent s'iial'ii lier à cette température et nagent un peu de tenijis (Il temps. Ils restent ce|K'ndant sur le côté et respirent trèslentemeiu. .\ucun signe de \ie. lH est sorti, el il revint immédiatement à la 12.10 ln autre est sorti ei mis d.ius l'eau à 12 degrés C. Il commence à respirer au bout d'une minute et revint complètement à la vie. 12.30 Les deux autres sont sortis. Ils étaient morts. CONGÉLATION HT ANABIOSE DE POISiUNS VIVANTS DOCUMENT PARLEMENTAIRE No 39b S3 Expérience IV. Cette expérience fut faite clans les conditions racontées par les pêcheurs. Quatre poissons sont sortis de l'eau à 2 degrés C. au-dessus tle O et mis dans un bocal vide à -ISj degrés C. Heure TemiJCTHiiro en (légri-i C. Etat du poisson. 5.50 6.00 6-05 -15 Placé quatre poissons. -15 l'n est mis dans l'eau à (I degré C". Anabiose [Kirfaile. Il était coniplèicmenl i.iidi et avait l'apparence d'un morceau de glace. -15 Un autre est sorti. Il respira, mais ne revint pas complètement. 6.08 6.09 -15 l'n autre est sorti. Il était mort. -15 L'autre est sorti. Il était mort. Expérience \'. Huit poissons sont mis dans l'eau à -4 degrés et laissc-s pendant cinq minutes. Tous semblent rigidis. Tous sont sortis et 6 sont mis dans de l'eau chaude. Les deux autres sont coupés en tranches transversales. La chair est dure, mais ne contient pas de cristaux de glace. Les \iscèrcs sont mous. Les six mis dans l'eau reprirent vie parfaitement. Expérience VL Dix poissons sont emballés dans des morceaux de glace dans un plat de manière à ce que l'eau provenant de la fonte de la gl.ice puisse s'écouler au dehors, puis le tout est mis dans le réfrigérateur à la température de 3 degrés C. au-dessus de ()., à 4 heures p. m. A 8 hrs. le lendemain matin, un fut sorti et mis dans l'eau chamle. 11 revint complètement à la \ ie en nu ins d'une minute et vécut longtetiin- Le.s attires furent remis dans le réfrigérateur. A 4 hrs. p. m. tous furent sortis et revinrent complètement à la \ie. Cette expérience ne fut pas poussée plus loin. Conclusions. D'après les expériences I, H, III l'on voit que le poisson ne peut survivre à une température de -1 degré im plus l)asse. Plus la température est liasse, moins il survit longtemps. Daii.s l'expérience III. le poisson a vécu 25 minutes ;\ -1 degré C. Dans l'expérience II, le [.oisscn \écut 5 minutes à --3i degrés C. A 0 degré C., et sans eau, les poissons ont \ écu 24 heures, et étaient en bonne condition à la fin de cette période. 84 MARINE ET Pp.CIlERlES 6 GEORGE V, A. 1915 Il st-rail iilile (k- faire d'autres expériences pwir résoudre le problème du transjx)rt de poissons vi\ants. Les rapports des pêcheurs sont évidemment en partie vrais. L'expérience IV démontre (|ue même h l'état de rijjidité apparente par le froid, les poissons reviennent h la vie lorscju'on les réchauffe à condition que l'exposition au froid ne soit pas troj) longue. Un poisson a résisté à la température di' l.S dejîrés C. pendant 10 minutes mais une période de 15 minutes a aminé la mort. Il semble (Kxp. \') que même a[)i)ari'mment rigide par le froid, le poisscm n'a pas les viscères gelées du tout. Le corps est couvert d'une couche de glace par suite de la congélation de l'eau (lui adhère au poisson. La chair iieut devenir complètement rigide, mais elle ne semble pas gelée ni le sang; elle est simplement raidie ])ar l'effi't de la bassi' lempé-rature. WW"