M CIHM Microfiche Séries (Monographs) JCIMH Collection de microfiches (monographies) Canadian Instituta for Historical Microraproductiont / Institut canadian da microraproductiont hittoriquaa Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et b'" liographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may atter any of the Images in the reproduction, or which may significantly change thé usual method of filming are checked beiow. D D n D D 0 n [Zî n n Coloured covers / Couverture de couleur Covers damaged / Couverture endommagée Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée Cover title missing / Le titre de couverture manque Coloured maps / Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations / Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other matériel / Relié avec d'autres documents Only édition available / Seule édition disponible Tlght binding may cause shadows or distortion along interior margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. Blank leaves added during restorations may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted f rom filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être unk^ues du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de normale de fitmage sont indiqués ci-dessous. I I Coloured pages / Pages de couleur I I Pages damaged / Pages endommagées □ Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées r~y Pages discoloured, stained or foxed / '-1^ Pages décolorées, tachetées ou piquées I I Pages detached / Pages détachées I v/| Showthrough / Transparence □ Quality of print varies / Qualité inégale de l'impression Includes supplementary matériel / Comprend du matériel supplémentaire Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image possible. D D D Thia Htm !• fllnwd at tha raduetion ratio chackad balow / Ca documant atl tllmé au taux da réduction indiqué ci-daaaout. lOx 14x 18x 22x 26x 30x / 12x 16x aoR 24x 28x 32x The copy filmed hère has been reproduced thanks to the generosity of : Library Agriculture Canada The images af)pearing hère are the beat quality possible considering the condition and iegibillty of the original copy and in keeping with the filming contract spécifications. L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: Bibliothèque Agriculture Canada Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Original copies in printed paper covers are fitmed beginning with the front cover and ending on the last page with a printed or illustrated impres- sion, or the back cover when appropriate. Ail other original copies are filmed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or illustrated impression. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. The last recorded frame on each microfiche shali contain the symbol — *- (meaning "CON- TINUED"). or the symbol y (meaning "END"), whichever applies. Maps, plates, charts. etc.. may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included In one exposure ara filmed beginning in the upper left hand corner, ieft to right and top to bottom, as many frames as required. The following diagrams illustratc the method: Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole —^ signifie "A SUIVRE ". le symbole V signifie "FIN ". Les cartes, planches, tableaux, etc.. peuvent être filmés è des taux de réduction différents. Lorsque la document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé è partir de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite, et de ha>Jt en bas. en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 MICIOCOPY RESOIUTION TBT CHABT (ANSI and ISO TEST CHART Uo 2) 2.2 l.l 1125 iu là lis I ZO 1.8 1.6 jà /APPLIED IM/IGE I >*y._he9iei. N«« Ycr» 14609 uSA ("'le) *fl? - 0300 - Phone (^'6) ?BS - 59B9 - Fai MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE LA PROVINCE DE QUEBEC Service i»e L'HoRTiccrLruRE j,ai 1920 SSOTB BULLETIN No 66 Nv 2 1925 ^ ' ;*) CF AGRJ. [T FRAISES POUR LE MARCHE E DES mm t 01- \ \ Il - PAR J.-H. LAVOIE. Chef du .Service de 1'' viticulture PUBL.ie PAN UHCN Job. Eo CARON, MINISTRE ofc. I-' AORICUI-TURE ! 1 H I : p il î 'l *■ .. © ^#- .i . .•f ^' N .1- î mî n 4:;; Pourquoi et comment produire des fraises pour le marché POURQUOI Il se consomme aujourd'hui des quantités tellement considérables de fraÎBes à l'état frais ou manufacturé, que la demande en est d'environ cinq fois plus con- sidérable que l'offre. C'est par centaines de wagons que les marchands de fruits, les fabricants de conserves et les confiseurs doivent les acheter annuellement à l'étranger pour alimenter leur commerce ou leur industrie. Cette insuflSsance de production se traduit, comme pour le reste d'ailleurs, par une augmentation constante dans leur prix de vente. Aussi, les producteurs de fraises réalisent-ils, par acre, des profits tels qje le nombre de leurs imitateurs va toujours grandissant. Comment pourrait-il en être autrement, qund on sait qu'une fraisière, plan- tée en sol convenable et bien entretenue, rapporte par acre de sept à dix mille livies de fraises dont le prix actuel de vejte est de 22 centins la livre. Défalcation faite des frais culturaux qui jeuvent absorber plus d'un tiers des profits bruts, il reste au producteur une m -ge de gain saflSsamment allé- chante pour inciter les producteurs de foin à suiv.e son exemple. Au surplus, la culture commerciale des fraises permet à celui qui s'y livre de nettoyer, d'ameublir et d'enrichir graduellement sa terre et, oartant, de décupler sa puissance de rendement pour les autres cultures. C'est pourquoi nous ne saurions trop recommander aux agriculteurs, chefs de familles nombreuses, résidant à proximité des voies rapides de transport, de s'adonner à cette calturc. Que ceux d'entre eux qui ne sont guère familiers avec sa lulture se gardenc bien, toutefois, de s'y aventurer trop en grand, non pas qu'el- le .■^oit diflScile et hasardeuse, mais bien parce que, comme tout ,'3 les auires cultu- re-*, il faut qu'elle soit bien conduite pour en retirer le maximum de profits. Nous cooseill jns donc à ceux-là de commencer par la plantation d'un millier de i.lants de fraisiers, quitte à les multiplier à volonté par la suite. De cette façon, ils apprendront, sur une petite superficie, quels soins et quelle somme de travail requiert cette culture qu'ils pourront agrandir a a pro rata de leur disponibilité en m.im-d'œuvre. Car, en toutes choses, et surtout en fait de cultures nouvelles, q'ii trop embrasse mal étreint. Et c'est ce qui explique pourquoi tant de culti- Il I '-i I i • mi I . i t , .• ; ^ î i t ' 1^ f 4:- i m — 4 — II vateufs avides de gain facile et rapide ont échoué dans des cultures avec lesquelles cant d'autres se sont enrichis. Ajoutons, en terminant, que la culture des fraises exige beaucoup plus de soins assidus que de travail ardu Aussi peut-elle être conduite avec succès p;ir des enfants, pour peu qu'ils soient veuillan^s et guidés dans les travaux d'oiurc- ticn d'une fraisière. Et rien ne serait plus de nature à les attacher au sol en même temps qu'à d'^velopper chez eux le sens de l'épargne que si leurs parents leur faisaient cultiver et entretenir une fraisière avec promesse de leur faire toucher un pourcentage assez rémunérateur du prix de vente de la récolte. En procédant ainsi pendant quelques années seulement, le cultivateur ne tardera pas à se convaincre, s'il ne l'est pas déjà, que la culture intensive peut lui permettre de morceler sa terre et de résoudre avec avantage et sans préoccupai ion le problème angoissant de l'établissement de ses fils autour dé lui. Si l'on en doute, qu'on en tente l'e?sai : cela coûte peu cher, mais par contre, peut caurer d'agréables surprises. Les fabricants de conserves, les confiseurs et les marchands de fruits on^ bien réussi à induire, par la réclame, les consommateura à manger plus de fraises que '«.mais, et ce à des prix peu invitants, pourquoi ne réussirions-nous pas à vous les faire produire ave^ d'aussi belles perspectives de gain ? Voud n'avez, pour cela, qu'à exécuter de votre mieux les directions cultuiules qui suivent : COMMENT Pour cultiver avec succès une fraisière et en retirer un maximum de rende- ment, il faut : I. — Se procurer des plants de frais*«rs do variétés commerci '~s, très productives, résistantes à la maladt. t dont les fruits pour t subir en bon état le transport à destination. La variété Sénateur Dunlap vient en tête des autres dans notre pr jvinie. Pendant cinq années d'expérimentation à la ferme expérimentale de Cap Rouire, Québec, elle a donné un rendement moyen de 7,202 livres à l'acre. Son rende- ment s'est même élevé à 10,000 livres au co\aa de cette période. Elle est iiis recherchée par les fabricants de conserves à caose de sa belle apparence et de -es qualités de garde. II. — Se procurer des plants de fraisiers qui aient à subir le plus court trajet possible. En effet, rien n'est plus délicat à expédier que des plants de fraisiers ; mr pour peu que leur transport se prolonge, les pianos, généralement plac<^.s pn; m- t«l — 6 — quels de 25 (voir fig. 1) dans une caisse de 40 paquats, chauffent et deviennent impropres à la plantation ; état que l'on reconnaît à la couleur terne ou noircie (le leurs racines qui, lorsqu'elles sont f/atches, sont générakment d'un jaune clair. Etant donné qu'il n'est pas toujoii-s facile de se procurer des plants de frai- sic.s à proximité et qu'il faille les faire venir d'assea loin, il suit de là que les frai- siers doivent plutôt être plantés au printemps qu'à l'automne. D'ailleurs le sol, qui est généralement humide au printemps, ne l'ést pad toujours au mois daoût, ih sorte qu'il y a toujours tout avantage à recommander la plantation printanière. III. — Que, sur réception des plante de fraisiers, les paquets soient immédiatement ouverU dans un endroit frais et à l'ombre, et qu'on les mette immédiatement en jauge en attendant qu'on soit prit à les planter afm que leurs racines ne se deesdchent pas. Une cave fraîche dans le fond de laquelle on dépose une couche de sable h.iinide, est le meilleur endroit pour les mettre en jauge. I! suffit, pour cela, (l'ouvrii- une tranchée en V suffisamment profonde pour recevoir la racine sur toute sa longueur. I^s plants y sont placés aussi rapprochés que possible l'un à côté de l'autre, pui^ on recouvre leurs racimes avec le sable humide en ayant soin •le bien tasser du pied (voir fig. 2) afin qu'il ne reste aucun vide entre les racines. Ces tranchées peuvent être distantes de 1 à 2 pieds et même de 6 po ices si led quan- tités sont grandes. Maintenir, au besoin, le sable humide jusqu'au moment de la plan cation. Si, par impossible, il fallait les mettre en jauge en pleine te;Te au dehors, il faudrait choisir un terrain pas trop mouilleux ; mai&, dans ce ca*!, l 'en éviter de j( (er de la te.re sur les bourgeons afin de ne pas les faire pourrir et avoir, en outre, soin de recouvrir les plants d'un peu de paille afin de les protéger contre les ar- deurs du soleil et la violence des vents. I y. — Que les fraisiers soient plantés dans un sol ni trop humide, mais surtout net de mauvaises herbe«. jc ni trop Le fraisier «'accommode d'à peu près toutes les terres. Il redoute, cependant. Ic^ (erres trè.^ sèches c unmc les saMes mouvants qui ne contiennent pas suffisam- iiicnt d'humidité, de même que les ( jrres compactes qui se crevassent et dont l'ex- (iV (l'humidité occasionne le déchaussement des plants par la gelée au printemps. On peut plantpr des fraisiers en toute sûreté dans tous les terrains qui convien- ii( lit aux cultures sarclées, telles que : pommes de terre, tomates, etc.. Les terres Miiiilo-sablonneases, friables, bien ameublies et nettes de mauvaises herbes sont «Iles qui produiront les meilleurej récolte". T-e meilleur assolement consiste à planter des fraisiers sur un retour de plan- t( acines ayant reçu une forte fumui-e, ou sur un retour de légumineuses telles qu" : trèfle, luzerne, etc., enfouies à l'automne précédent. II*" '^ î 1 i I îiflip i 3 r'i *! Y"-fiff ^ ' ^n ^ * V ' ! — 6 — Les retours de prairie sont à redouter à cause des vers blancs qu'ils contien- nent. Règle générale, le labour dait être fait profondément à l'automne à condi- tion, toutefois, de ne pas ramener le sous-sol ou la terre neuve à la surface. Appliquer :. l'automne les engrais ve»-t8, si l'oi n'en a pas d'autres, mais il y a lieu de faire observer ici que les fumiers verts sont à redouter à cause des graines de mauvaises herbes qu'ils contiennent. Au printemps suivant, labour léger suivi d'un ameublissement complet à la herse avec enfouissement de fumier de ferme déc -mposé, si on en dispose, à moins que ce ne soit sur un retour de plantej-racines, comme dit précédemment. V. —- Que 1« sol soit de nature riche, sinon, enrichie par l'application d'une forte fumure de fumier bien décomposé. Certains producteurs appliquent jusqu'à 22 charges doubles de fumier dé- composé à l'acre. Tout dépend, évidemment, de la nature du sol. De 20 à 30 tonnes l'acie n'est pas de trop. Comme engrais complémentaii-es, faire udage, si besoin en est, d'engrais po- iassiques (cendres de bois à raison de 50 à 75 boisseaux à l'acre ; sulfate de po- tasse, 200 livres à l'acre) et d'engraio phosphatés (superphosphate à raiso.i de 500 à 1,000 livres à l'acre suivant sa teneur en acide phosphoriquc assimilable ; 08 moulus, 300 Uvres à l'acre; phosphate Th >mas, 500 livres à l'acre, applicables à bonne heure au printemps dès que la terre est suffisamment ressayée). Pour activer la végétation et obtenir de beaux fruits, appliquer des encrais azotés en couverture (nitrate de soude, 100 livres à l'acre ; poudre de fiente de volailles, saupoudrée le long des plants et enterrée au râteau) surtout au monimt où les fleurs vont s'ouvrir. VI. — Que les fraisiers soient plantés en rangs croisés distants de 4 pieds entre eux, avec espacement de deux pieds entre les plants (voir fig. 11). C'est la méthode généralement employée par les grands producteurs de ti;ti- siere. C'est aussi la plus recommandable pour la fraise Sénateur Dunlap parce (iiiM- le émet '«au coup de coulants. ifain ayant été hersé, nivelé et légèrement roulé si le sol contient ! coup de matières organiquei, on y passe avec un marqticiir à peu près seuil ' à celui qu'on utilise pour tracer des rangs pour le blé-d'Inde. Pour effectuer une plantation dont les rangs soient droiis, le niarq\ioui — pour le premier rang à tracer — longer une corde tend je entre deux I plantés aux extrémités du rang. Dès lors que les rangs sont tracés sur la bnL' on procède de même sur la largeur. '11- ''it 'US iir, — 7 — VII. — Dan* !•• terrM fortM on doit planter sur billon afin que l'eau puisse s'écouler entre les plants au printemps et à l'automne. Au cm- traire, il faut planter à plat dans les terres de consistance légère, pat ce qu'autrement les planU seraient exposés à la sécheresse e* au déchai ioe- ment. Les plants de fraisiers sont ensuite plantés, un par un, aux intersections ou at points de croisemen!; des lignes tracées. Au moment de la plantation, ils oont apportés sur place dans an récipient, où leurs racines trempent dan» m peu d'eau, ou envebppées dans des sacs humides. Pour planter, il n'es< as d'instrument pi is recommandabh qu'une truelle (voir fig. 3) que l'on plar en terre à sa profondeur, or '•:ù imprimant un mou- vement de va-et-vient de laçon à faire rapidement un ;■ sufiSsamment grand et pi-ofond pour recevoir les racines et les y étaler entière .xinv On prend alors les pants dont on rogne, au moj .ii d'une paire de ciseaux, environ un tiers de la longueur de la racine de même qu'environ un tiers du feuil- .n. (voir fig. 8), puis on les place dans le trou en ayant grand soin de les descendre jusqu'à ce que le collet soit au niveau de la surface du SDl(voir fig. 4). Si le plant ert planté trop bas (voir fig. 5), ou trop haut (voir fig. 6), il végétera oj ne re- prendra pas. Il faut, en outre, bien étaler ses racines au fond du trou et les recouvnr en- suite de terre en taasant fortement afin qu'elle adhère de toutes parts aux racines (voir fig. 7). Un homme quelque peu enti-aîné peut planter de deux à trois mille plants par jour. Il faut choisir, pour planter, un jour où le ciel est couvert de préférence. Si le sol est sec, pb'-ber avant de lantcr ; ar/oser par la suite. S'il fait s 'eil, recouvrir les plants u an peu de i 3 ou de feuilles afin qu'ils ne soient pas flé- :ris par le soleil. VIII. ~ Que des sarclages et des binages soient donnés à tous les huit ou douze joi .. à partir . ? ia reprise de la plantation. C est l'une des conditions essentielles de succès. En effet, à partir du mo- ment ilo la reprise, il faut que le plant ait suffisamment d'humidité pour pouvoir croître sans que sa végétation soit d'un instant retardée ; c'est pourquoi il faut biner fréquemment. D'autre part, si des sarclages ne sont pas faits en temps apport 111, la plantation sera envahi . par les mauvaises herbes. l>'< premiers binages peuvent être faits assez profondément et jusque près des plant? Les binages successifs devraient être moins profonds. Dans les terres de consistance moyenne, la généralité des producteurs de fraises ,|(^pose entre les rangs un paillis de 3 à 4 pouces d'épaisseur qui a )our fffet (1. maintenir au sol fo fraîcheur, d'empêcher les mauvaises herbes de .ottre i m. ■m 1 ■ ! ' i ^ 1 ; ■ î ( ' , i ' ' i ' «■ •. i !■■- , ". i. : i I 1 — 8 — "*'. * II ■4 * et d'isoler les fruits de la surface de la terre : ce qui les préserve de la pourriture, . leur permet de mûrir plus tôt et d'être indemnes de particules terreuses. IX. — Que toutes les fleurs qui apparaissesnt lors de la première année de la pl'jitation soit enlevées. La formation des fleurs absorbant une quantité considérable de sève au dr- tiiment des tiges, il est important, pour obtenir des plants trapus, bien dcvcluppré et qui soieat très productifs l'année suivante, de les faire se développer au dô- triment des fleurs. C'est pourquoi il est absolument nécessai.-e d'eiilevt r les fleurs dès la première année. X. — Que les coulants soient coupés à chaque automne afin que les plants ne s'étouffent pas. Comme nous l'avons dit précédemment, lu fraise Sénateur D nilap (■met beaucoup de coulants (voir fig. 9). D'aucuns recommandent de les enlcvci' t(.us. En procédant ainsi il est certain qu'on obtient des plants lx>aucoup plus r.ilMbtes et productifs. D'autre part, cependent, cola nécessite des frais de main d'.i uvie considérables. C'est pourquoi nous recommandons de ne les couix'r qi'à l'aut. mi- ne avec une houe à cheval, munie de deux disques, que l'on passe de iliaque côté de chaque rang. Les disques coupent h « oulants à égale distance de elia(|ue côté. XI. — Que la durée de la plantation ne se prolonge pas au-delà de trois ans. La plus grosse récolte de fniits a généralement lieu ù la deuxième aiiiur de plantation. Aussi, n'y a-t-il plus de profit à maintenir imc fraiscraic au-ijclà de cette période. Pour pouvoir maintenir, d'une année à l'autre, une production .1,. f. u-es équivalente, le producteur fera bien de diviser sa fraiseraie en trois parli.s .lmIcs dont l'une de première année de plantation, l'autre de deuxième année et . ntm rel- ie de troisième année qu il détruira immédiatement après IVnlèvem. m l.- la récolte. XII. — Que les plants destinés à la multiplication reçoivent de» soins spéciaux. Si l'on possède des plants chez soi et que l'on désire |ilunteren lunM. -n ,...ur- rait avec avantage faire raciner des cotdants ù (i oti 10 pouces du picd-mèn dans de« récipients en grès ou autrement. — 9 Dès lors que le jeune plant est suffisamment développé, on le détache du pied- mè.e en le coupant comme indiqué à la fig. 10, puis on le transplante en pépinière avec ^la motte afin qu'il n'ait pas du to Jt à souffrir de la transplantation. (^ue la plantation ait lieu ou non au printemps ou en automne, il faut, dans tous les cas, que les pieds -mère soient choisis d'avance parmi ceux des plants qui n'ont pas encore porté fruit, qu'on supprime toute fleur qui pourrait y apparaître et (lu'on ne leur laisse qu'un certain mmbre de coulants afin que les plants aux- quels ils donneront naissance soient des plants vigoureux. A cet effet, il est bon de couper les coulants même après le premier filet qui prend naissance. Etant donné que ce t/avail peuû difficilement se faire dans une fraiseraie» l'on réserve une platehande spéciale où l'onétablitles plants destinés à la multi- plient ion : c'est ce que l'on appelle la pépinière XIII. — Que les plants soient recouverts, à l'automne, d'un paillis de 3 ou 4 pouces d'épaisseur afin de les protéger contre les gels de l'hiver de même que contre les gels et dégels alternatifs du printemps. ( e paillis ne doit être enlevé, au printemps, que lorsqu'on est sûr qu'il n'y a plus (io danger de gel, c'est-à-dire avant que les planta commencent à croître. Il est jeté entre les rangées. Si le sol avait lx;soin d'être biné ou sarclé on profitera de cette occasion favorable pour le faire, puis on le rejettera de nouveau entre les rangs pour ne l'enlever ensuite qu'après la récolte des fruits. ' r } XIV. — Que le paillis soit enlevé immédiatement apris la récolte des fruits, afin que les plants puissent émettre des coulants qui racine- ront dans le sol. XV. ' Que l'on s'occupe, en temps opportun, de se procurer la quan- tité de récipients ou cassots dont on aura besoin pour la cueillette de la récoite. i i i, XVI. - Que le fruit, lors de la récolte, ne doit pas être arraché en le serrant entre les doigts, mais détaché par un coup d'ongle qui coupera le pédoncule. XVII. - ' Que les fruits doivent être exempts de toute meurtrissure, murs à point et être cueillis avec ce qu'on appelle vulgairement la "queue' de ta fraise, autrement, les fruits ne sauraient se conserver plus d'un jour sans moisir. :; I (- i •': 1 'i ■■ f - i — 10- XVIII. — Que 1m fruits, «'iU doivent aller au loin, soient cueillit dans des cassots d'une pinte ou d'une livre, comme indiqué à la figure 12, puis emballés dans des cageots (crates) à la façon représentée par la iigure 13. XIX. — Que les plants de fraisiers soient protégés en temps opportun contre les attaques des insectes qui leur sont nuisibles, & savoir : A. — Contre les vera blancs : 1 . — En évitant de planter une fraisiêre sur un sol en prairie. 2. — En détruisant ou faisant détruire par Icd animaux, dans la mesure du possible, CCS insectes si on en constate la présence. Et s'ild étaient telleniont nombreux qu il devenait impossible de les contrôler ainsi, il faudrait alors eli:ingcr la fraisiêre d'endroit. B. — Conti-e les vers gris : Les empoisonner en épandant entre lej plants de fraisic.s un mélange fait ne 20 livrej do son, d'une pinte de mélasse et de yi livre de vert de Paris dilure dans deux gallons d'eau. Les vers mangent de cet appât et sont empoisonnés. Avoir soin de iin'laiiîror à sec le son et le vert de Paris. Jeter la mélasse dans l'eau et ari-oscr le son mé- langé en brassant le tout de façon à ce qu'il soit bien incorporé et q.i'il nit unp con^'iscancc plutôt sèche que r'^teuse. C — Contre les autres insectes tels que tordeuses de feuilles, le charcnçon. etc., il n est guère d'autre m.iyen que de saupoudrer de l'arséniate de phunl) m poudre ou encore d'ajouter >2 livre d'arséniate de plomb en poudre ou L' livres eu pâte à la bouillie bordelaise avec laquelle il faudra arroser les pant.^ imui ( uni- battre les maladies. XX. — Que les plants de fraisiers soient protégés contre les maladies par des arrosages i la bouillie bordelaise. Soit qu'il s'agisse de mildiou, île pourritiirc sèche ou de pourriture : .|iipuw, ou de r )'iille, etc., rien ne vaut, pour les combattre et les prévenir, les -ikcs à la bouillie bordelaise. D'ailleurs, en procédant ainpi, on fait d'une pi,- deux coups, c'c«t-ii-tlirc qu'il ne suffit que d'ajoatcr un poison tel que lar-i' lato de plomb ou le vert de Paris à la bouillie bordelaise et d'en faire des npplicai i - uis.xi — 11 — fréquentes que nécessaire pour avoir à la fois raison des maladies et souvent mê- me des insectes tels que la tordeuse de feuilles, et même le charençon puisqu'il n'est guère de remède efficace connu contre ce dernier. t ■i ï- * ■ Pour renseignements supplémentaires sur la culture générale des fraisiers comme calture au jardin, culture forcée, culture hâtée, etc., demander le bulletin No. 63, distribué par le Service des Publications, Ministère de rAgriculture Qjéber. ' la } t ' I ■vi M 4 ni