IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-S) fe / •^ 1.0 ^Kâ ^ Il i.i i "^ i^ 11-25 lu il il 1 vQ ^>. Photographie Sciences Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 873-4503 l\ <^ v\ '(maanjng "CON- TINUED"). or tha symbol V (maaning "ENO") whichavar appliaa. I^^apa, plataa, charts, atc. may ba filmad at dl/farant raducticn ratioa. Thoaa too large to be antiraiy inciudtfd in one expoaure are filmed baginning in the uppar laft hand corner, left to right and top to bottom. aa many framea aa required. The following diagrama illuatrata the method: L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: Législature du Québec Québec Lee imagée suiventes ont été reproduétes av«c le plua grand soin, compta tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec lea conditions du contrat de filmage. Lea exemplaires origineux dont la couverture en papier eat imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d Impreaaion ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d impreaaion ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un dea symbolea suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le caa: le symbole — ^ signifie "A SUIVRE" le symbole V signifie "F\N". hf'ff'î"?' P'""chea. tableaux, etc.. peuvent âtre Tiimèa à dea taux de réduction différents. Lorsque la document eat trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de I angle supérieur gauche, de gauche à droite et de haut en bes, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 32 X 1 2 3 1 2 3 4 S 6 FERME EXPÉRIMENTALE CENTRALE. -:0: MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, OTTAWA, - - - CAî^ADA. -:o :- BULLETIN NO n. Recommandatîons pour la prévention des déffâts de quelques insectes communs des champs, des vergers et des jardins. :0 ; MAI IHOl. A 11 (li foi ou de me en ilc dis me con Je ( don Ott A l'honorable Ministre de l'agriculture. MoxsrEiiR.--.J'ai l'honneur de vous soumettre ei-aprè. le Bulletin do la ferme expérimentale centrale, ,ui a é.é préparé sous ma u-ect.onparM. James Fletcher. l'entomologiste et botaniste des formes expérimentales de la Puissance. Les dégâts des insectes .^on des pertes considérables aux cultivateurs et aux producteurs de f u.t. : les profits qu'ils retirent de leur labeur en sont sérieuse- ment d.m,nués. Or on peut prévenir en grande partie ces pertes en suivant les recommandations données dans ce bulletin. Les résu- -nés succ.ncts de l'histoire naturelle des insectes nuisibles desquels est parle avec l'aide des gravures, mettront lo lecteur à même de distinguer les espèces, et comn.e la saison approche maintenant où ce. ansectes sont le plus actifs, nous e.pérons que cet avertisse- ment donné à temps recevra l'attention qu'il mérite. Les remèdes conse..lés sont d'une application facile; ils sont pou coûteux -^I le croîs crois que si on suit généralement les recommandations données ici, on y gagnei'a beaucoup. J'ai l'honneur d'être. Votre obéissant serviteur, WM SAUNDERS, I>irecteur, fermes expérimentales. m ; f- ê Ottawa, 15 mai 1891. ^ L ] les noi oi.s( da.i fuit Lei- de ( j'ai cou leiii L des ce (] cou: I) mis( taiiK que qu'il KECOMMAXDATIOXS l'ont i.A I Dii.^ oÊiiiis \\i mm mm m DKS CHAMPS, DES VERGERS ET DES JARDINS, l'AU JAMES FLETCirEH, Entomologiste et botaniste des fermes expérimentales de la Puissance. Los Mqimyf., clomandos do ronsoiguomor.ts même sur les ennemi.s les plus communs et les plus nuisibles des récoltes do toute 8orto nous montrent i'oppo.tunild qu'il y a à publie.- sous une l'orme con C.SO pour f»c.liter les références, les descriptions de quelques-uns des plus importants, avec quelques détails .ur les remùde mil ont fuit leurs prouves et sur les meilleures manières de les u,.,';iquor Les insectes dont il est parlé sont ceux sur lesquels j'ai reçu le plus de questions ces deux dernières .saisons. Quand il a été possible J ai insère des gravures pour fournir aux personnes intéressées à connaître les remèdes les plus nouveaux, les moyens de reconnaître leurs ennemis. L'entomologie appliquée est le nom qu'on donne à l'étude spéciale des insectes qui a p jur but de nous les iaire connaître de manière à ce que nous sachions protéger ceux qui sont bienfaisants et détruire ceux qui sont nuisibles. D'année en année de plus grandes superficies de terrain étant sou- mises à la culture, les différents insectes nuisibles qui attaquent cer- taines récoltes spéciales, deviennentde plusenplusnombrouxàmesure que s étend la culture de leur plante nour.-icière favorite. On estime quil nest pas une plante cultivée dont le rendement ne soit dimi- f- * l M IM 6 nué en moyenne ,1e moins que d'un dixième ,,ar len .léprédations don . :«oete. em.em.s, et certaines annde. cette po.-te s'élève au quart où à a mo...é de toute la .écolte. Il nexi«te aucun doute q ? ' er en ,M-ande partie cette perte en a.l.ptant certains prôc ". trè H„„,,,, basés Hur des principes ..éné.anx. et que tousL.m' t aisément apprendre à connaître. Pour emplover ettica.-en e è remèdes contre les insectes nuisibles, il est U^ important d" s v d un peu quelles sont leurs habitudes et leur structure, aHn queVon pmssecl.o.su. eremèdoleplusconvenablo,etl^.ppliq. ..arin ;,; ou il peut avoir le plus dVttot. La vie des insectes se divise on quatre périodes bien distinctes Ce sont: ° l'état dV../; 2° l'état de /...e (ver ou chenill ) U «ont en général le plus dangereux ; 3° l'état de pupe ou c^l ou, sau dans quelques fandlles, ils sont inactifs Itivns mou/^n ,' et 4 \éU.U\mecte parfait. Quelques infectes sont nuisibles sou n enl aussi, à rao.ns que nous ne les connaissions sous toutes leurs rr ', '•"" '"'T'" ^"""•'" ^^'^ •"«'"«'"•«^ «<-'^'^^-"« Je les détruire les cla.r que dans cette lutte contre eux, celui qui connaît ce^ 'iétads a un grand avantage sur ceux qui ne les coulissent pas On peut diviser les insectes en deux classes suivant Torganisation de leur bouche Dans la p.en.iùre qui est la plus nombreuse lie dos .nsectos Mordants, ils sont murus de nKu'libules ou mâcLo s qui eur servent à mâcher leur nourriture, par exemple les chenille^ le. barbc.u,x ou coléoptères. Dans la seconde classe, celle des iasecte Suceurs, les mandibules sont ren.placéos par un b^cou tube Zl) a» moyen duquel ils sucent leur noui-riture qui doir'êtrê liquide; cest le cas chez, les punaises, les pucerons et les mouches. 11 est évident que pour les insectes ,1e la pre- ,^ m.ere classe, tout ce qu'il y -, à faire c'est de placer quel- Fi,. 1 que substance vénéneu.se sur la plante nourricière, afin qn Ils la mangent en même temps que leur nourriture. Mais pour la soc^onde classe, cela ne servirait de rien, car les insectes enfc^nco- •aient .eur bec à travers la couche de poison sur leur plante nou ri c.ère et ,ra.ent chercher sous la surface les sucs dont ils vivent lourceux-c>,,l faut donc employer quelque substance qui les tuo par son contact avec leur corp.. Or, contre l'une on l'ant-e clas.e ;;î^dnZ^ " ''""''" P"' '^"^"'^ '' ^«^^^^«^' ^'-aueis je parlerai PREMIÈRE PARTIE. REMÈDES. Le8 remcVkvs contre les insectes nuisibles sont préi-enlifs ou actif,, ot (lo.vont etro appliqués suivant les eirconstunces et suivant les liabitudes do l'insccto particulier. OEMÈDES l'RÊVENTIKS. Oos remèdes sont P culturaux, ou 2^ défensifs. 1. Remèdes culturaux.-C^nx<-\ consistent on .uo--- pondrunt len plant ï fU donc 'h' "''''' " '." ''"''^^ "" ^''"■ fhii-o ,lnn. l„ . ■ . " imuginor quelque moyen de le n. tu elle. C e.st ce qu'on fait le mieux on plaçant la poudre l ré Z bien plus commodément qu'en .0 baissant. Le profentr L t^,e ecun.mande '< une boît. en ier-blanc de g.andeu convorble 'Z demi-p.nte) avec couvercle, et à fond tCrmé d'une h'^etot m^I •qj. La boîte étant attachée au bout d'un Uto^ Te»: ::t -o t pieds, on marche 0 onL' dp^ T>lnnf^. \ . ""^"^""ois légôromentlemancle 'vt uun'^^ , «aupoudrer en frappant é-alernpnt " r-. / . T ''''^""' ^"^ ' «P^'''ition se fait très également. C e.t quand les planter sont humides de roséo ou par un 9 temps ealmoM.nl faut nppli,,,..,- les naMan^os pulvcMulents. UrpoM- ' «yno.s .!,. printemps où le bos.,i„ dos insecticides ost lo plus gn Ki .1 se passe ,i..oi.,uo fois plusieurs jours sans <,uo cos condit o„s Zùro t • V'":^""-»l>pli.,..- le poisM. de ,nel,ue antre m . no.e, ahn qu .1 so.t un.forn.dnu.nt distribua sur les planles .pfon n dMl 'r' '" ""^ 7' '"^" ""'""•'•^ '•"'• '« -'"• i'-"- cola le J>.ocd.ldlo„luseomu,od. est do le mélauççer ave., de Tea.. ot de proje or |o .ndlan^e a Faid. d'une po„,po ou de .iueh,ue autre appa- loil à mCme etlot. Après longue exp,:.rien.:e, o sins arriva V la conclus.on ,uo le n.eillour marché pour ,uieon,ue veut app i, . das .nsee,u.,des, est do mettre la son„„e nécossaL , l'aclult d "^ ont le exprès p„ur mcMani^es pulvdrnlen.s ou d'une i,o,npo foulan.o KMU es appl.cat.ons liquides. Ks^ayer de les ren.plac.er tant b.on que nal par des arr<.soirs a pomn.es, d. petits balais, do. poi- gnées do o,n ou dos pa,uots ,le feuillen, comme ou le fait souvint, no . réel en>ent bien plus cher, parce ,u'on perd en son ...yaut , ^"';'' '""T "' ^' '"^«^^i^'i''« 'l"o MO coûterait le meilleur nstiumontspeeml; et ce ^ui est plus, l'ouvrage .,u'on fait n'e.t ni bien tau m elticace. POMPKS ET AUTUES APPAUEILS LE F'UO.IECTION. A''>"''le-^npplicationsà.^e<., le soumet (id/.,.,) Woodason est un Je ceux MU on rocon.mu.ule lo plus: il est fabriqué p:,r Thomas Woodason 451 East Can,briu St.eet, Philadelphie il , en do doux grandeurs qui bo vendent respectivement 81 ot $2. Lu mC-me maison fabrique aussi le pulvérisateur (utomher) Woodason po.,r projo.er un liquide sur une petite échelle. Pour oj.érer plu. en grand il laut des pompes foulantes de dillérentes grandeurs. On en tiouvo chez la plupart de nos marchands-grainiers du Canada. On a des machines très utiles dans les pulvéri.atoufs à hotte-réservoir qui consistent on un lé-orvoir porté sur le dos et contenant do 4 à 5 gaUons auquel est ajoutée une pon,pe foulante avec boc de poti 0 taille tels que choux, navets, et les arbustes fruitiers. Celui dont on dit le plus de bien est le pulvérisateur (sprauer) Gallowav abi.,. parAlbinsonetTri.hei^^ lvna],sacl- r.Mpplication des insecticides liquides un bon bec ou lance d,. pulvdr.sat.on (no^ qui ..pande également le liquide irtôut aussi 11 impoitaiit qu'une boune pompe foulante. "Ce qu'il bec de puIv,5ri.ation, dit le professeur iiiley, c'est la à volonté la f possible sans la moindre tendance à I qu'il faut dans un faculté de régler grande "K-c du jet, tiries.Ke de pulvérisation la plus tovu^e Ce i >. î- '"7''^"^^*^^"'^""^'« ^ '•«"M-o.^'ement, facililé du net- jagt c eM-adue dén.ontage facile; bon marché, simplicité etfaci- lite de taire varier l'angle embras.é j.ar lu gerbe." Il se vend «ne grande variété de becs de pulvérisation lesunsbons les autres décidément u.auvais. Hntre les Lilleurs sont e i ev J Cyclone et se. d verses modifications, et le Nixon. Le profe em-J R Sm.th du(Bul. 75 N. J. Ag. Col. Exper't Staiion) :_:. L^ sv,^ r ;Ti r'f '""' ' "^^"""^^ ' p^"^ "^=--^- '« i>- «'^ net .il : M ' ^'l'i;''^''^-" "^ pi- générale pour les pluntes de c ue ta le et le. arbustes, cI.k citrouilles, gadelliers.'ronces et . utie.>. 11 projette un fin nuage qu. .'échappe .le l'oritiee central et donne une gerbe parfaite et, sur une certa'iî.e distance, éne'qe Si on le hxe à une perche de longueur convenable de n.anl 1 à ormer un angle avec la perche, on peut en quelques ë ondes humecter pa,faitement toutes les parties du chou Tous ceuTo it sont januus se,.is de ce bec en sont enchantés. Il est fa ^.^ " hi compagnie Field Force-pump Co., de Lockport (N.-Y.)." ^ Le bec Xixon est tout aussi excellent pour un but un peu ditfé- u. t. Le courant est projeté par un petit oritice central contre une toile m al que à l'extrémité d'un cylindre en laiton et par 1 ^i lt'«tant^,!railon. le. savon mou à - ga lon.s d eau qu'on fait chautte,-, et quand elle boni on y met + de ga Ion d acide ,)I,t^nique. Pour s'en .servir, on mélano-o une „artie de cette pi-éparadon avec 50 d'eau et on asperge les plantes directe- ment une fois p.a- .semaine depuis qu'elles ont lové. Plâtre i,Mniqué.~On m.1Iange ..i.nplement une chopine d'acido Cn'iHr s" ffi"'" '' """: '^ '''^"- ^" '''' '^"« ^'-' "" ^-»^'d<^ Uétensif très efficace contre les alti,se,«. VU. Tabac— On s'en sert depuis longtemps pour fumigor le. ser- res;maislesexpérimentalionsrécentessemb!entindiqnern'uiI„K'rito une application plus étendue. Le professeur .T. li. Sn ith a trouvé très utde la décoction qu'on obtient en faisant ébouillir do l'eau con tenant, ] livre de tabac jusqu'à ce qu'il n'en reste plusqu'unechopine qui contient tout ce qu'on peut en extiaire. Un dilue dans „„ .^allon d eau, et le mélange est très efficace pour tuer puceron.s, alti=es et autres insectes. On a au.ssi employé la décoction de tabac pour débarrasser le bétail de la vermine et elle est très efficace, mais moins que l'émulsion de pétrole. k m !. |!l 16 DEUXIÈME PARTIE. I.-mSECTES I7UISIBLES AUX CÉRÉALES ET AUX FOURRAGES. BLÊ. 1. Mouche à blé (Wl.oat Midge, Diplosis tritici, Kirby) - Plusieurs petits vers rougeâtrcs de^ do pouce de longueur, mas.és a.itour des grains de blé dans l'épi et les faisant ratatiner. Quelques- uns des vers, au terme de leur croissance, tombcntà terre et passent ) hiver dans le sol. D'autres .'estent dans l'épi do blé et à la mois.sou sont emportés avec le grain. Itemèdes.~l- Brûler tous les débris et criblures tombés de la ma- chi.K) à battre, surtout dans les localités où la mouche est abondante - Labour profond dès que la récolte est enlevée. 2, Mouche DE IlEssE (ilessian V\y,Ceddomyia destructor, Say) _ Deux ou trois petits vers blanchâtres logés dans le collet du blé ' d'hiver en été, juste aunJessus du premiei- ou du second n(vud (fig. 2). Au terme do leui- croissance, ces vers deviennent des pupes-en-barillct dures, brunes, et res- semblant ù, de petites graines de lin. Do celles-ci émoi-gont au printemps ou en automne de petits mou- cherons à ailes obscures. Les agriculteurs connaissent trop bien les per'-s considérables que cause cet insecte et cependant il n'y a nul doute qu'on est loin de lui attribuer tout le tort qu'il fait. lienièdes.~l° Jietarder lu semaillo du blé d'hiver jusqu'après la troisième semaine de septembre, de sorte qu'il ne lève qu'après la disparition do la dernière génération de la mouche de liesse. 2° Brûler tous les débris du battage; on détruit ainsi beaucoup des "graines do lin " ou pupes en même temps que beaucoup de graines de mauvaises herbes.' 3° Herser le chaume dès que la récolte est enlevée, de manièie à faire lever du blé adventice sur lequel les mouches pondront leurs oeufs, puis l'enfouir par un labour de bonne heure en septembre 4° Appliquer au printemps des engrais spéciaux afin d'aider aux plantes aiFaiblies à reprendre leur vigueur. 3. Mouche FRIT d'Amékique (American Frit fly, Oscinis varia- bilis, Loew).— C'est un insecte qui est seulement depuis peu connu EO Fig. 17 enco.eée,so,gneuscnHM,t étudiée; ,„ais elle paraît cJo à l^eu pi-es lu .ne.no que collo de la mouche do liesse et du ver du chaume. On sait qu'à l'état de ver, l.lanc jaunâtre, 0 , de pouce de longueur, elle attaque sérieusement lô blé de printemps et beaucoup de graminées au pied de la t.ge,.,usto au-dessus do la surlace du sol, et aussi quelle pasBo 1 h.ver sur le blé d'hiver et les graminées, puisqu'on lu trouve au pr.ntemps à l'état de pupe bnu.e do Lie ' hZ^ot"^''"' '" '' '"'"' ^^P'''^-"<'^« t'- S^ossii par ^e«'è,As.-Jusqu'à ce qu'on sache d'une muniùre définie combien 1 y a de pontes de cet insecte dans le courant de l'année je on era. les remèdes suivants: V ^^,^^^^^^^ ,^ bléd'hive; '' = H ! le chaume peu après que la récolte a été enlevée, de manière à tHiré promptement lover le blé adventice, que l'on enfouira d! bol heure en septembre. 3° Appliquer en couverture un en ' ais .al quand on sait que le blé d'automne est attaqué. (^tZa les plantes qu> ont souttert à reprendre leur vigueur. 4. Ver d^ chaume du blé (Wheat-stem^Maggot Aleronura A^nerœanaV^toU) Yor d'un vert vitreux, mince, .^i de p^ Se ong q,„ attaque la tige au-dessus du dernier nœud, ce qu h b at chu- l'épi avant que le reste du blé ne soit mûr «. V dans les talles du blé d'hiver, du seigle':; ^ b^Ju ^, '^lîr ou H passe l'hiver pour on sortir au printemps sous fome d une active mouche vert jaunâtre do l de pouce de longueur 72^^ brillant et â trois bandes sombres le long du dos. Hemàles-Le, mêmes que pour n° 3,^la mouche frit d'Amérique POIS. 5. Bruche nu roi. (Poa Weovil, Bruc/n Fa " « tne les bruches dans deux éebantillons do pois, „,ais il n'y a pas • "Oindre exeuso pour e-snyer ^l'introduire do la somenee infos éc d s un d.stnet,dans l'espoir que le eiin.at détruira les brueh^ J . ns tous os eas, la preniiùro .éeolto obtenue de cette semonce serait certainement trùs jjauvre. inLio il v"'" ;'' ^■'^'•' ^"^-*^'"""' •'" ^''i^ q-e la semenco est .ent. Le plus employé par les o,.ainiers qui ont tous les appareils nécossairos, est do placer les pois dans un vL fern^é ot d'v polio I e la vapeur e bisulfure de carbone. Ce produit chimiqu , c^ 3 ' -t exposé à l'air, s'évapore et la vapeur en est si pesa, te qu'elle t'u T^^Z] '""'^^^ .^"^ ^'>- ^— "^- ^' -«i^ •' '-0 petite quantité 1 do livre pour trois quintaux de pois. Pour cola on met 1(^ pois dans une caisse ou un tonneau qu'on puisse feimer horméli- K b.sulfuto do carbone, remet le couvercle et le laisse parfaitement fermé pendant qua.antodu.it heuios. Le bisultu.e n'aIu^,e en" la semonce mais il faut s'en se; vir avec précaution à cause do son extieme n.fîammabilité. La semence doit ensuite être vidée en quelque temps, autrement il se produirait une explosion. S'^ Chaleur.-Si l'on place dans un local chauffée les pois renfer- ^.nvf ?'' Z ^"'' '" '" '^''^ J^^l"^'-' '''' ^"•"«'^^^ -^tiront c ^,,a,ns pondant l'Iuvor et seront morts par leten.ps où l'on vou- uia les semer. 4° Saison sautée.-On peut sans porte garder los pois jusqu'à la seeondo année après la récolte, les bruches en sortiront [a p-e- m.ùre ; puis l'on pourra séparer le^ mauvais o,,,in,s avant de semer 5 Jmmorsion.-Si, au moment do semer, on trouve que les pois 19 'louzc heures :ds Vers le ,uom ont '' '"'■^'' '' détruisent l.s o,,,ines. II-IxXSECTES Î^CJISIBLES AUX ARBRES ET ARBUSTES FRUITIERS ARBIiES FRUITIERS. ifn Fi''. (!. pratique (le l•!lmi^^*.seI^ on hiver, les manchons d'cviifs et en mai les toiicH dès qu'elles sont faites, et quand elles sont très faciIeH à voir les arbres n'dtant cneo ■ ixiière louiri-s. ' 8. Chenille à tou,,, i.a,tomnk (Kall Web-worm. Hi/phanfrhi '■(//(t?«,Drury).— Les toiles cho- quantes pour la vue que t'ont les colonies do cet insecte en automne au haut des branches, sur les arbres fruitiers ou d'or- nement, 8(Mit bien connues do tout le Caïuida. .Remèdes. — Les (cufs sont dé- j posés en Juin par la femelle (ti^'. G), et on remarque en gé- néral les toiles en juillet. Ces chenilles ayant l'habitmle do rester toujours quelque 'temps dans leur toile ])resque Jusqu'au moment où olios deviennent chrysalides, on se débarrasse facilement de cet insecte en enlevant hi toile et détruisant les chenilles qu'elle renferme en les écrasant sous le pied. Si on ne s'y prend p.is avant (lu'elles aient quitté lour toile, on pourra natuiellement les faire périren aspergeant lesarbies au vert de Paris de mémo que tous les autres insectes qui se nourris-onl de feuilles. CEJUSfERS, voir POlRlEliS et PR UN [ERS. FRAMBOISIERS. i». MoucuE À scfE nu fkamb )Isier (Raspbeny Saw-fly, Selandria rubi, Ilari-is). — Voi-s le moment ou les fram- boisiers sont en tlcurs, on remarque que les feuilles sont criblées de petits trous. Si on examine on trouve que ces trous sotit l'ouvrage dépolîtes chenilles vertes, hérissées (tig. T). En raison de leur i-essemblance en couleur avec les fouilles qu'elles dévorent, on s'apeiçoit rare- ment qu'elles sont les auteui's du dégât. Elles disparaissent de dessus les tiges avant Juillet et vont se filer des cocons ovales sous tene. E'insecte parfait en sort au mois de mai sui- '^" '■ vaut: c'est une petite mouche à quatre ailes de couleur sombre de J de pouce de long. 21 /JewhW,_lV.H ,,u'oM romurquo les .Idoât. do la c-honillo, «.por.ror les feuilles avec IVIlébore blanc, l o.,oe pai- sea., -l'eau. " 0.w./i/.sn.yyo../m/.., Zello>.)._Kn Juin m, peut trouver les leuiiles «k.^K A-^ attii<|UL'es ,1'mie maniôio trèn sen.l.lai.l.' à la prcW- -^^l^^l^ -lente par une autre petite ehonille rcssemMant ^%^ assez celle de la mouclio à scie mais .r,,,, voit plus /\7s ]mle et l.t^nssde de poils plus lins. Seulement cello- ;•' «« transforme on un trcs U'au petit i)apilion ^'>^- ^- hvony.6 à taelics blanc d'ari,^ent (H- S.) qu'on peut remarquer en juillet volli-reant autour dos framboisiers. Jiemè'j'e. — .Môme que poui n'=' !i. maculata, Ohv.).-yers la tin de Juin on piut fréquemment voir le. ox-ttdmiti^s des Jeunes pousses dos framboisiers se fidtrir ot s'incliner. Si on les examine on trouve au bas de la partie Hdtrie, deux rangs , le i)iqûres à demi-pouce l'un do I autre et entre les deux un petit trou pratiqué jus- qu'au centre de la tige, où est onchiissé un gros œuf .jaune. Au bout de quelques Jours l'.euf éelôl, et le jeune ver se creuse -X l'intérieur de la tige une galerie descendant vers la racine Vers le mois d'août il a atteint toute sa gro.sseur et a envi- ron ï de pouce de longueur. L'insecte i.arfait (Hg. !)) émcro-e au mois de juin suivant sous forme de coléoplô,-e ou barbeau noir étroit à longues antennes, à corselet Jaune marqué do trois points noirs II attaque aussi les ronces. Remède^Le remùde est simple mais doit être appliqué sans retard Les pousse.s flétries sont très apparentes; dès qu'on les voit, Il faut aussitôt les enlever. Elles se séparent de la tige au moindre alloucbement, et quant on les a enlevées, il faut examiner la partie piquée en cercle et s'assurer si l' qui ne fait pas les d es eux un œuf à la fois à l'aisselle de 1 petite mouche noire qui dépose unedesfeuillossupérieures. Le leuno i M .:ll Vig. 10. 22 l^»'f^n-y.uin,t l.n.no. ' ' ^ transfonno .,. une il /^uTl-'n! ■^' r"'^'': ^"'''1'"' '""''^ '=' '"'"-- •">!-•!' ^ - |."inu.- Il Mut loiilovcT llt•^< qu'on le loin-iifin.. <",. » • ' ' GADKLLIERS ET GROSEILLIERS --£:;w|::::n=;-':ïï,::::;::; - ^on m. Ix...... ,,ol„ papillon «sse. somM.bK. à ,n,o ;..i>s (hg. 0. qui sYManco do d do la panni 1. M'Hlollu.r. c-o.r un des plus r.loutablo.s iava^eurs de. .^adelhern. Autant q-e Jo l'ai obsond. il nuisait .surtout au <.a.Hs, >"ais dans dautros punies du Cmnda 1 s en p,.ond «urtout aux gadelliers à f. uits rou^o. et à tr ,i b n l Los.eut.ssont dép,.d.s .ur un bouton do la nruvoilo pie H djeudic une io.s .close .entWnc. ous!.e.s idestees paraissent moins saines. S..l^^^^T"'?'"f '"""""'' '^' o^t>ELLiER(Imported C.n.nl Suw-dy, ^.j..,,, ,.é,,u, 8copO-I)e tons les ennemis des arbu ':T\ n t '""■''" ^^ '''"^ '''"^^''^ ^ exterminer, i^i . apiès que les teudles se sont développées, au eomn.encen.ent de ma>, on peut voir voltiger .ous les gadelliors et les grosei I s Les œufs se v déposés e,. hgnes régulières le long des nervure, à la chflintf ^' ' ' ^ "\ """' ''' '^"'^^« ^'"- ''^ -"-- J-^ hausses chendles de ... j .eru.ôre se montrent en mai et pour cette première ^^ ■23 POllUEliii ET CEUTSIERH. ii'fWU',/M.— Los niOmes que j.oiir le ii^ U. POMMIElii^, ^'•^ ''''''•''^•'^'''•'•'^^•-''3-a.leux..pùee.dec.l.enil,os,u;;n:;'^^ li's pommiers et ,,i,'(.., api)elle arpen- tcMises : l'arpenteuse du printemps et lar|)enteu>e d':.ut..mne. Le pai,ill„n tVn.ello de'pourvu d'aile< île la preniièi'o ospùco apparaît surtout au i.rinleinp^ et ].ond des (cufs ovales d'un blanc iiaert^ en masses irrdgulières sous les f^aillies r i- L 'I !' ij V. Fig. 12. 24 Bemède.-ll y a plusionrs artifices pour empêcher les femelles de monter sur les arbres et y aller pondre leurs œufs, mais aucun de ces moyens n est à comparer pour roffieacité avec la projection sur les arbres au printemps de vert de Paris, une livre par 200 «^allons d eau. Si on y a recours aussitôt après la chute des fleurs, on tuera du même coup les arpenteuses et les autres insectes qui dtVorent les teuiiles, ainsi que le ver de la pomme, 17. Chenille à^ bosse rouue du PojiMrER (Red-humpcd Caterpil- ''i'' «*" t'i^ -^PP'*-') <^^'demosia con- cinna, 8m. Ab.).— A'ersla fin de ïéié on trouve quelquefois sur les jeunes pommiers do giandes masses de voraces chenilles à apparence de cire, jaunes, r , blanches et noires, la tôte et une DOfeSO sur la quatrième anneau du corps d'un rou-e l)rillant ffi..- ]'?) • 81 on ne les enlève, elles sont très destructrices.' Ta.d en a;rtomné elle, quittent les arbres et se filent ])armi les feuilles tombt^es des cocon, ,,,,é, ,,,,i, „^i„^^,^ j^^^ ^,j^^^__.,j^^^ ^,^ transforment en chry- salides au printemps suivant seulement, et les papillons, petits, ouins, émergent en juin et juillet. liemèdes.~Ou trouve presque toujours ces chenilles sur des jeunes pommie; s où on peut les atteindre tacilement : on peut alors couper la branche ou elles se trouvent et les écraser sous le pied. Si cZ sont ù-op haut pour cela on s'en défera on les aspergeant de vers do Peniant hiver ont peut trouver sur les rameaux du pommier de peti s .eufs noirs luisants. De ces .eufs éelosent de bonne heure au printemps des pucerons verts qui attaquent les feuilles. Remède..-kn moment où les boutons vont s'ouvrir, pi-oietez sur les arores à l'aide du pulvérisateur l'émulsion de pétroli (remède II). Bouché).-ri n'est pas facile de reconnaître du premier iboitlco orinn. mme 25 étant dos insectes le. petites indgalités sur l'éeorce des pommiers qui sont représentées dans la tio-uro 13 Ce ■i en sont pas moins des insectes extrêmement nuisibles J.enr histoire naturelle estasses extraordinaire. Vers «loi- juin de minuscules insectes blancs ressemblant à ucs cirons, à six pattes, sortent de dessous les écailles •suriécorce et pondant deux ou trois jours vojao-ent à la recherche d'un endroit convenable pour s'y fixer Ils perforent ensuite la jeune écorce de leur bec et se nour- nsBent de la sève do l'arbre. Ils restent dans cette posi- tion tout le reste de leur vie. Chacun secrète peu à peu son écaille cireuse sous laquelle en août on ne trouve plus qu'une masse d'.cufs qui y passent l'hiver pour _ éclore au printcmjis suivant. '^- • ^emè*6\— Cet insecte, comme nombre d'autres n-os- père surtout sur les arbres maladifs. Dos qu'on l'a remarqué, 'il faut donc ravaillera rendre la vigueur à l'arbre en même f'e mps qu'à 0 débari-asor des tigres. L'application de l'émulsion de pétrole remède II) au pulvé.'isateur avant quo les bourgeons ne s'ouvrent létruira un grand nombre d'écaillés; de même une seconde applica' ion au moment ou les jeunes tigre, sont actifs, car c'est alori qu'ils sont le plus vulnérables. On réduira aussi le nombre de ces perni- cieux insectes en frottant fortement les troncs et les branches des jeunes arbros en hiver ou de bonne heure au printemps avec des solutions alcalines (remèdes V et VI). 20. Ver de la pomme (Codiing Moth, Carpocapsa pomonella, L.). Ce ver est bien connu par ces ravages à tous les producteurs et à tous les consommateurs de pommes. Le meilleur remè lo est d'as- perger les arbres une fois aussitôt après la chute des rieurs, avec un mélange de vert de Paris (1 livre) et d'eau (-.'OO gallon.s). 2L Ver iioxoeur nu pommier à tête plate (Flat-headed Ar>ple- tree Borer, ChnjsoOofhris femorafa, Fab.)-On peut voir en juin et on juillet lies coléoptères oii barbeaux bronzés très agiles, d'environ demi-pouce de longueur et de la forme représentée (Hg. U d) qui°d( sont leurs (cufs sur les troncs et 1 ipo- es grosses branches des pommiers, des sorbiers et d'autres irbres. J)eces(eufsécIosent bientôt do curieux >'ers à tête plate en forme de clou à fer à cheva \ n i i, ' I 26 c'^;.ent'i''l " '""^''^'.'î"^'l"^' *-"!- pénètrent dans le tronc et l'IXo '■'' ^'""' "^''■'''''^' 'l"' «'^"^^«"t un tort sérieux à i?.».èj/..-T„.IubitabIenicnt le rncillenr remù.le co„(ro ce rono-enr e tons le. autro. rondeurs, ni, on .^ndrul, b.,.„ent leurs déiK^Ju t.ons a une cc.au.e partie de 1 arb,., consiste à prévenir le al en applHiuant une solution alcaline on vénéneuse sur les arb:e u^ë -...t lép.H„e ordinaire de la ponu cnou (Oabbage Maggot, Anfhom>/iabrassicœ, Bouché) -L n ou plusieurs vers attaquent les racines des plants do choux des bardeaux sous lesquels ils se cachent durant le jour. Du pétrole et du plârt-e répandus entre les branches des plantes en chasse un gi-and nombre. 31. Altisedu CONCOMBRE (Cucumber Flca-bectle, Epitn.r cucu mens, IIarris).-Très petites altises noires à pattks ot antenne, jaunes couvertes d'une courie pubescence soyeuse, qui percent des quantité de irons dans les feuilles des concombres, pommesde terre. etc., eic. ' Re7nède.-0n s'en débarrasse faeilement en saupoudrant les plantes d un m«5hinge_ck, vert de Paris et de Heur de f-,rine au cinquantième (remè le I), .1 faut le faire quand les plantes sont humides de rosée. 32 Barbeau barré nu concombre (Striped Cucumber Beelle J)iabroticavmata,ÏPah.)~m., que les courges, les concombres et I I, f l l' i' 1 m mp I M ! ] 30 les melons sont levés, ils sont attaqués par de petits coléoptères on )arbeaux ban es de jaune qui ont bientôt détruit les plantes si on les laisse faire. lîemcdi's.-L^ meilleure application pour protéi^or ies plantes est < e taimser dessus du vert de Pa,is et des eendresdans la proportion 0 81 OIGNONS. ^M(Mg-en).— l'n insecte aussi' •lestructour, ninis plus ,|ifR. cilo à atteindre rjiiu le vor du chou et celui du radis est le ver de l'oignon (tig 2:]). /fc'î/îè^/c's.-Xous leconi man- dons un sol riche, hien tra- vaillé et un semis hâtif. 1"^ On a l)ien réusssi en répendant de l'émulsion de l)étrole le long des rangs d'oi- gnons infestés. 2° On a aussi trouvé d. r.pa....e . la volée sur les plantes tZ '^^i::!^. ^ Suggesnon~2^ «"«'gérerais l'application de nitrate de soude >. ra,son de 200 livres à l'acre ; c'est un excellent engrai^^ o l'I '.-é utile pour arrêter les ravages du ver du chou. POMMES DE TERRES. 36. MoucE À PATATE (Colorado Potato-beetle, Donjphora l^-Uneata, Say).-En réponse ù de fri.uentel' de "jandes, je d.rai ici que contre cet insecte aucun remùde ^- est à comparer avec le vert de Paris, 1 livre par 160 «|.nons d'eau (=1 once par 10 gallons). C'e!,tà a tois le rr>m.N, M Q ,^ .... .'. : . . / " l'ig. 2,3. S le remè '^ÏR. 24. piiquo do le pii fi !■ i i m 1% i eccniomi que et le plus facile à ap- RADIS, V oir ^^AVETS. 32 Fig. 2(i. PLANTES CULTI VÉES EN GÉNÉRAL. 37. Vers qris (Cut-worms, Noctmdiv).—Cm redoiital.les enne- mis qui, dans les mois de printemps, causent sûrement aux cultiva- teurs de plus grandes pertes qu'aucun autre insecte, sont les chenilles de plusieuî'ïs papillons de nuit aux coii- Icuis })cu voyantes (fig. 25). La tigure 2() représente une de ces che- nilles qui sont lissjs, reluisantes, comme graisneuses, de couleur som- '^' '■ bio, mesurant î.u moment où elles ravagent les lécoltes d'un demi-pouce à 2 pouces de longueur. Elles se lepaissent la nuit et le jour se tiennent cachées. La plu- part des espèces pondent en automne et les jeunes chenilles atteignent environ un quart de leur taille avant les froids. Elles passent l'hiver dans la torpeur et au printemps sont prêtes à attaquer les jeunes plantes cultivées dès qu'elles ont lové. La plupart ont pris tout leur accroissement à la première semaine do juillet, où la che- nille se fait une cellule dans le sol et s'y transforme en chrysalide pour en sortir un mois plus tard sous forme de papillon. Remèdes.— 1° Culture propre.— Puisque les chenilles de beaucoup d'espèces éclosent en automne, en enlevant tous les végétaux du sol aussitôt que possible en automne, on les prive de leur approvisionne- ment de nouri'iture et on détourne les papillons tardifs de déposer leurs œufs dans ces ten-ains nus. Les champs et les jardins qu'on laisse à la tin do l'automne se couvrir de mauvaises herbes ou de plantes adventices ne pouri'ont guèi'e manquer d'être infestés au printemps suivant. 2° Pièges.— On peut détruire des quantités de vers gris en pla- çant entre les rangs des cultui'es infestées ou à de courts intervalles sur les tei'i'ains infestés, des paquets de quelque herbe succulente qu'on a préalablement empoisonnés en les plongeant une fois liés dans un fort mélange de vert de Paris et d'eau. Les vers mangent les plantes empoisonnées s'enfoncent dans le sol et meurent. Quand le temps est chaud et sec il faut placer ces paquets après le coucher du soleil, et on peut mettre sur chacun un bardeau pour les em- pêcl ler de se flétrir 33 . "" mc passer la 1,^0, p„i» utiic emploi ,,„„r le, I X Tto, m . "' ,' '^ '■" "■""^■' "™' "" ol le c5ld so dessoude. Avoe de, ., ,;, °'''""' """''f ««•l«'"''li«i.l ;l™.".> au .ilie,. de sa Huu.e", 'd': ZZ avX'': V:i,o" 'n:; On sauvera aussi bcancoun do nl-,i,is„„ , , uoux lul)o,. (!,) Uge ,r„„ ,„„,.ce„u d,. paplo,. ' " ' ""'°"™'" »''<'P''-'"«"t la ii y .1 uuix cnnomia des vers gris qui mdritont une mention parti- cnliôrc el que tout cultivateur, eonsi- d<5i'!int leui-N bons offices, devraient connaître de vue. Ce «ont le Lion des vers gris (Fieiy (rround-boetle, Co- losoma calidum, " ■ fouisseuse noire l'''g. -'h. m m A AIES COERESPONDANTS. '«'"P» clos «p&imcô 1 .1 ''? ''"r''''° ""'""'"y" "" "'«"•" I-omIo boîte l"rZXZlîJ'-T "''"'' <""" ""'" ''""" «"•' '!»..» d,, p», io . o„ * cil II'' r?" '""' """■'"• "" '"» '"> '""I» .lovait „d,o„so,.commol„it'^°'" "" '"""'' »»" "'lr„.,.o, ,„ L'Entomologiste, Ferme expérimentale centrale, Ottawa, Ontario. aù^-mW.'"' ''"" "*""'" "'""■'■""""'■ '- '»'"- "i 10» P"'luo,„