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150mm

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/APPLIED ^

é IIVMGE.Inc

5 1653 East Main Street

1 Rochester, NY 14609 USA

s Ptione 716/482-0300

S Fax: 716/288-5989

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I 1993 Applied Image Inc AH Righis Reserved

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CIHM

Microfiche

Séries

(Monographs)

ICI\AH

Collection de microfiches (monographies)

Canadlan Institute fot Historical MIcroraproductions / Institut canadian da microtaproductions hisloriquai

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Techn.cal ar,d B.bIJoflraph.c Note, / Note, technique, et bibliographique.

The InjtitutR ha, attempted to obtain the be,t original L In.f.fnt a ^ #i ai

copy available ,or f.lming. Feature, o, thi. copy wh.ch lu Irrl . ""T""" ""'"

mav be bib.iograph.cally unique, wh.ch may alt.r any ''l' "T"'"" '"' "''''' '"' "*

of ,he image, m the reproduction, or wh.ch ..y ' b bZ rh'"' ""' ^ """"" '" """^ '* ''"'

,.gn.ficantly change the u,ual method of f.lm.ng .r. repZ ,?''"' '"' '"""* "'^'"^ ""' '""^

checked below reproduite, ou qui peuvent exiger une modification

dan, la méthode normale de «Image ,ont indiqué,

ci-desjou,.

I I Coloured cover,/ , , _ .

- j . Coloured page,/

' Couverture de couleur _ k »«:>/

I J Page, de coulbur

, Cover, damaged/ , ,

_, Page, damaged/

I Couverture endommagée ^

^ I 1 Page, endommagée,

I Cover, re,tored and/or laminated/ i 1 d ^ .,

,. , rages re,to/ed and/or laminated/

I Couverture restaurée et/ou pelliculée p, . . ' """""e"'

' 1 Page, re,taureej et/ou pelliculée:

' Cover title missing/ i ,

I I 1 . - j rage, difcoloured. ,tained or fnxi>H/

I I Le titre de couverture manque d ^- . ""'"«a «' 'o«ea/

1 1 Pages décolorée,, tachetée, ou piquée,

I Coloured mapi/ , ,_ . ^ ^,

-, . ^ Pages detached/

I 1 Cai te, géographique, en couleur d ..

l 1 Pages détachée,

1 I Coloured ink (i.e other than blue or black)/ i 1 c». .u

I c . , ,. onowtnrough/

I fcncre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) x

t" i.J ' i'3nsp3rcnc6

I Coloured plates and/or illu,tration,/ i > r> ,. .

Di u M Quahty of prmt varie,/

I 1 Planche, et/ou illu,tration, en couleur r> . - » ««les/

1 1 Qualité inégale de l'impression

I Bound with other material/ i , _

D 1 -.. . i-ontmuous pagination/

i 1 Relie avec d'autre, documents ►- a «"

l 1 Pagination continue

I J along interior margin/

La reliure serrée paut causer de l'ombre ou de la ^'"^''"'^ '" '''"' '"*'"

distorsion le long de la marge intérieure t .. ._ ^

Title on header taken from:/

I Blank leaves added dunng restoration may appear *"' '"" '*' '""'*'' '''°"'"*^

I 1 withm the text. Whenever possible, these hâve i , r.tio ,, s

been om.tted from f-'n„ng/ p"" ^""^ °* '""''^

II se peu, que certaine, page, blanche, ajoutée, ^' '^^ '"" *^* " '"""'°"

lors d'une restauration apparaissent dans le texte j 1 r.,., ,

™,.. I . ">'»»<:, Caption of issue/

mais, lorsque cela était possible ces pages n'ont t. .. ^

pas e,é filmées. ' ' ^''" "^^ ^«P^^' '*« ''•'maison

j Masthead/

I 1 Générique (périodiques) de la livraison

n Additional omments/ ^ i Commentaire, supplémentaire,: 5g:«3^°P*;3!|Jg;;"« Photoreproduction. La pagination est con^e suit: p. 195-225.

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Coloured covers/ Couverture de couleur

[ I Covers damaged/

I 1 Couverture endommagée

j Covers restored and/or laminated/ 1 Couverture restaurée et/ou pelliculée

I J Cover title missing/

) Le titre de couverture manque

Coloured maps/ i 1 Caite, géographique, en couleur

I Coloured ink (i.e other than blue or biack)/ 1 Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire)

[ Coloured plates and/or illustrations/ I 1 Planches et/ou illustrations en couleur

Bound with other material/ I 1 Relié avec d'autres documents

/ Trght binding may cause shadows o> distortion _!iJ along Interior margin/

La reliure serrée psut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure

Blank leaves added dunng restoration may appear

1 withm the text. Whenever possible, these hâve

been omitted from f-'-ning/ Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible ces pages n'ont pas été filmées.

Ac

Th« copy fllm«d h«r« ,ias b««n r«produc«d thanks to th« o«n«roiity of:

Library of the National Archives of Ct^iada

Th« imagas appa^ring ^ara ara tha ba«t quality postibla considaring tha condition and iagfbility of tha original copy and In icaaping with tha filming contract tpacificationa.

Original copias in printad papar eovara ara tllmad baginning wIth rha front covar and anding on tha last paga with a printad or illustratad impraa- sion, or tha back covar whan appropriata. Ali othar original copiaa ara filmad baginrHng on tha first paga with a printad or Illustratad impras- sion, and anding on tha last paga wIth a printad or illustratad imprasaion.

I ha last raccrdad frama on aach microf Icha shall contain tha «ymbol --^ Imeanirs "COIM- TINUED"). or tha lymbol V (maaning "END") whjchavar applias.

Maps. platas. charts, etc.. may ba filmad at diffarant réduction ratios. Thosa too larga to ba •ntiraly includad in ona axposura tf filmad boginning In tha uppar laft hand comar, laft to right and top to borom, as many framas as raquirad. Tha following disgrams itiustrata tha mathod:

L'axemplaira filmé fut reproduit grica à la générosité de:

La bibliothèque des Archives nationales du Canada

Les tmages suivantes ont été reproduites avec I Plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de lexemplaire filmé, et en «"ma"""'** «^«c «•• conditions du contrat de

Lae exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plet et en terminam soit par la darniéra paga qui comporte une empreinte d impression ou d'illustration, soit par le second plat, salon la cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première paga qui comporta une empreinte d impraasion ou d'illustration et en terminant par la dernière paga qui comporte une telle empreinte.

Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole ^ signifie "A SUIVRE" le symbole V signifie "FIN ",

Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être Tiimés à des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé é partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite et de haut en bas. en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrant la méthode.

^^^^^^^B ' ^^^^^^^1 ^^^^^^^H "^^^^^^^^1 ^^^^^^^V^

155

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^ E T

AIT TE

C A N A D A

/:C, H A P I T R Ê Z*! js.

E GMnJ tc^'p^js d.et«Mda, cotttenanr Wze cents lieuesdeloBg e(tdnacemde/ar« - fuU premièrement defcouiien & ippeWnwil uelle France , TouileR^Françoîi/. lequel

,)■ A . ^?l*1f T "S"" ^' ^'"''^ que.Ferdinant Ror

rccue.lMe U àç(iouuer,ede^ 7„de. Occideiittlles k^ ch«defpoudlcsqu,lsepmoiffoftnererit . & le prompi auan- cement.quelle.auo.ertr.appQrtc'ilearEftat , «ccélu/ieleu^

w „, n""??"'/*"'?"^ 'n'l«Oriefttalle..quVnrAffii. que. quauBrezU idont ik amaflôiemauŒvne ample moif-

Ton d'or; aremi^rlesYBtdr

Hf

J

«««'«i pour faire fttccecTerl

de vpuIutde,ceeemp..U,cntuo.Vfapart . laîre emrtpre". drelei voy4gét deloog cour,, de Lwnooi & de U^^^ ftir , aviâûailler , «mer 8c equîpper plufieiirt grands VaiA IcauïdcGuerreàlacoftedeBrctagnc, ^.^e Lazare Baîfqe.l cftoitdc fontcmps Ambaffadcur à Venizc . dkauoircftc fa,^^

, 1^ battis en façon de sfaidparoii,,^itftoitTn€fonr de çrandf NavuMpropi ^|K)ur le combat, lefqucis eiloicnt en vogue du tejpi dciRomàmt , comme fl le raporte doacmewauCom- . fPïcaireqoiMafaîr.

^jkn^pi^sMUs OrdonnanccsdeU Marine pour c«?t cffcùJm rufl

m ieiwfil^iiipftrauant It encor non content fa gcnftfoà«^ fen.

bhkmtnt fkquée «u plus liauc p«ne de h gloire 4es Rcwr, &

defbonnfeurde Pieu ouiouttscBofcs doiucni tendre , dc^ii

auffi de fon coftcTajre range r les Coftes dij Nord , pr^r y dcf-

coinirir af-fonqgerîrnouucllcs terres . y chercher pafTaee au

; Çttt<&edlamcr du Sud , afin (ju'i! nercftaft rien enrVnî.

uen, <wî ne fuftdefcouuert, non feulement pour en tirer les «rnimo^iieioi foQ-Royaurae^k fubuenir de l'aboridancc dei vos; au dcfeut des autres, d'où^eft venue la pemiere fo- Cfet^cqmroiiBication&çiuilitedeshommef. Afait pour faire

recogiioîftre TEghTe , porter «tprefcher la paroîk de Dieu pae lowel^ terre &îuf<iuesauiextreraiteT des Indes , afinqoece

iîttieftiditenrEfcritàreSfrfndh; &plu(kursj)rOpheties^^^^^ afcoijbly , parle^înifteredesdeiii piifcrJïauïRoys de Cnrement^ , comme il eftraportiç parce fçauancperronba-. ge le ^rdebBo4erie mon Coufîn , au commeficement du mwùeao Tcû«mjempar jiiy trahflaté mot a mot, fc dédiai •Henry trçiii, Imprîija^ à Paris raQ.mil cinq cents mutrc-viairc quatre. * ' * *

tepre-

.•v^

>ur faire fucccfier hkrL,

Mirt» faîreencreprcQ. ont flc deLautf» ba^^ 'luCeurt grands VaiA

^t« Lazare Baîf qeit EC, auoirefte fa ids ie rne lortf de grands

eltoient en vogue du :doâeincacauCom*

ruer de Ton règne les urc<?tcffc(a,giiifuf: mÇà^erutolaé ftn» ta gloire des Ro^& ucnc tendre , defv^ uNord, pourydcf- chercbér f aflTage ait cftaftrien enrVni. »entpouren tirer les ntr deraboifdànce. mue la première iô* ci. Afais pour faire iparoIledeOreupaf Indes 9 afin qoece jrs prophéties fiift fef^uxRoys de Iz fçauant per(ônda- lu commencement lot amoral; dédiai [*êknts(^ttatre.vingi

m?^

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leprc.

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•»n I tH'nâ

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f9S itloîcnc des y âioît fort long- temps à fa pefche dei^^oluëi a Coftes des terres Nocufucs, bancs &btn<]uercaux vers le Cm Breton ', & qu'en ce faîfant y aiioient audi defcouoert la tei i de Canada, comtpc on lient qu'ils auoicnt autrcsfoisfait ce les du Brezil , & des Indes Occidentailes ,, allans à la pefche c

poiffon quîabondeauCap Blanc, oùilsauoyenteftc iettez p la force des vents. "

Les noms François împofcr de longue antîennete, a dîucr ..cndroi»i:is terres ,Caps & Riuiercsde la nouuelle France ,Ca

Brcton,RocheIay,Breft,/flcs Pcrfes ou pcrce'es , 3c pluficuri

♦autres, font /ugerquc les François y oig^remiercmcnt Nauîl

gé,HaKthuit Tfjome trois t aporte vnc lettre efcripte parSeba

ftian Cabot à Henry VII. Roy d'Angleterre l'an mil quaui

cents quatre vingt di2-fept,dtns laquelle il appelle cesterrei

la , Ifles de Bacalleos , qui eft vn mot commun entre U$ Bai

qufsqui nomment encor les Mol lues Bacaleos a caufe de 1,

grande quantité qu'on en prend au lieu ils les pefchent oi

hifn quilsayent donne le nom au licu^à caufe du poiflbn qu'il

nôtnment ain^j de tout temps en leur pays.

Apres rembarquement du Baron de fEry le mefme Ro François I. y en dcpefcha, & M equippcr vn autre de bo. Jiombre de François » conduits par Jean Verazzano Florcn tin en fan mil cinq cents vingt-quatre , lequel y Nauîgca pli iî^ursfoij,(îarroutamvcrs(îCoftcdu Nord .depuis le Cai Brecon iufquc àla Virginie ^ floride,ouil defcouurit depuj le 34. dcgr<? iufquesau 45- de fort beaux pays /jcfquc »ous auons appeliez terres Nœufuc? & nouuelle FranccouC nada. ' ■■

Mais VerazzanO au dernier de (es voyages y ayant cft mange' desSauuages enfailant ceftc dcfcouuerte , & conqu fle aueç les François , au nom du Roy : flfe paflTaqudquc i,-. ïcruailc de temps , iufqucs enfin mil cinq cents trente-quatii

A.

be dc^MoIuft aui îfcaurvcrs le Caj

dercouuertIâteiJ autrcsfoisfait ccl

lansàlipcfchcdi cnt cftc iett« pj

rtîcnncte.adîuer idic France »Ca| rcccs,3cplufici micremcnt Njuil

cfcripteparSebL Tc l'an mil quau-i appdic ccstefrc^ lun entre iesBj tleos a caufe de Icspefchcnt, oi| îdupoiflônquM

ylcmcfme R< vn autre de boi razzano Florcnj lyNauîgcapIi

» depuis le Cai efcouurit depuil

pays , JcrqucI

^cFranceouO

i igcsyayant eft|

erte,&conqu4 )airaqudqiie il

its îfente-quati

«99 ^ue fa Jlajcftf? y ihiibya le Capîtaînelacqw Quartier ^• Sa,n^ Mallo auquel il fîft baillera equipperpowceAe/rcâ^ deuicNauire. de Guerre par fAdmiralctabot, auec lerqudT sy ertam arroutj, defcouunt encor plusauant . entra dans la grande riuiere de Canada , laquelle depuis a efteappell^c le grand fleuue SaihA Laurens , a «ont lequel il alla iiîfque au erand fanlc, maintenant appell<f fain<a Louys,dcrcouur/t plu. fKur, Ports .Caps , Terres , le Qolphe de cfcaleur, SagnaJ & plofieur. aucres particulièrement remarquez au liure du (leur Champclaio 8c «IX relations des Pères /efuiitcs qui y font pour U foyCatholique . cnquoyilsprofir,ntgrandetienVy

chZ "tf'""". ^" ^^^'''' ^ y ^«"^^*«^ ^' "martyre Chreftien&digfiedu nom qu'ils portent.

De^itequc jepaysayantefterecognulc Roylueeaqucla conqueftc & habitu Je en eftoic necetfàSe : non feulement^^i* y planter la Rel.gjon Catholique & lesloixdu Royaume: mail pour Wien de la ATauigation & du commeVce des Fran- çois, fa Maicfte y renuoya enFan mil cinq cents quatreMan François de la Roche fieurde Robertual en qualité de Vicero^ & Lieutenant General d;icelle , ai^ecpouuoir & CommiflioT

JJ^C ^?®r^^f '^^^«««^Chafteaux.cond«ire& mener Colomes Françoifes , créer toute*, forte, d'Office,& d Officiers, tant pour la luftice , que pour la Gudre. donner

quii a fort bien , en plufieurs voyagea qu'il y fia. ou entr'autrei

tS/ns'd''"^"^

remarquables qu, les y retiennent encor, & comme i'aVen-

mcn °nt fk«a raportcommeilsyeftoîentoW^^^^^ comir.Ula.fl^ par efirit /chan de Biancourtfi^r deS bcrt MeA>d. GenciLhommc digae{de Foy .eux-mefinc, (S

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ftnt volontiers nôoimcz Franfoîsacaafc <!« (a «tHon ', i commi/Tion cres-aihplc , en e(l cnregilir^e en la Chanbre d Comptes à Pari» 3c cd referme en cellequi fut donneç confo mément à tcelle par Henry le Grand en l'année ntil (jx cen ifdis à MciLf Picrredu Ga CbeuaHcr (leur de Monts laqu< fut ^ regiftree en noArc Sicge Général de l'Admira de France à la Table de uj^rbre du Palaii i Koiie de la famille duqueliîeur de Robertual e(l André de la Ro «ue Efcuyer AduocatauConfcilnatifdeCacaiÔcfbrtbbnl: Aoricn.

François premier comme nous dirons cy-apres dcpefcl f'Iu/îeurs embarquemens au quartier de la Floride: mais fEn pereur Charles cinq , lequel ne voulut auoir de tels v^Hris qt Us FrançoisjC^ui faprocbaifentd près des Indes Occii^enrajl! & de la Mexique qu'il roalntenoic>& qui le maintenoiéc yrei uoyoitaudi-toftauec main armée, &yfairoitfaire mainba fe de nos gens flc de nos amis , pour nous en ^ire perdre la ce gnoiflance & habitude. 7ui8 le deceds de fa Ma jcd^ eflat arriue cette traittc & habitation fot comme delaiflèe & habaii donnée , parce que Henry / /. Ton fuccefTeur ne Ce moi Ara pas beaucoup curieux de la Navigation , fie de telles ce| queAespourlesr'roublcsdeceuxdela Religion prétendue ri fermée qui affligèrent grandement fou^ les règnes deCharlij IX, & de Henry 5. n'y ayant eu embarquementsremarqui blcs dcleur règne quecelffy des (leurs de Vilegaignon, ficcctt des Capitaines Ribaut , Albert , Landonniere , Gourguei kCourtepr^ , Rauillon SrNoel; lefquels font referez HaKthuit en langage Anglois en fuitte da ctux de Verazzal Quartier Robertual& Alphonfe.

Mais Henry le Grand chatouilla du de(tr généreux de ct^ quérir. audi bien loîn^ue prer , au milieu des^ troubles fl ioaRayaumê , eut foin d'y eouoyer en l'an mil cinq ceili

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icaurc d< (a Mfîon giftr^e en la Chambre i e qui fut donnée confG I en l'anDce mil fa cei icr fieur de Moncs laquci t General de l'Admirai )re du Palail i Rouei u\ eft André de la Ro4^ if de Caco , & (brtbbn Ii|-

lirons cy- après dcpefcli| delà Floride: maisfEi ut auoir de tels voinris qi ( des Indes Occidentajl qui le maintenoiéc yrei^ kyfaifoitfiire mainbaf lous en ^ire perdre la €#> eds de (a Majed^ eflaiic >name dclaiflèe & habaiK n fuccefTeur ne (e moi|' gation , ôc de celles ce|;> i Religion prétendue r|u )u4 les règnes deChail|s )barquementsremarqu|. de Vi|egaignon^ & cei|[ mdonniere , GourgucÉ, Icfquels font rtferez p|r :c de ceux de Verazzai,

udefir généreux de co|î u milieu des troubles |fc Ten l'an mil cinq cci

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quatre- vingt viize , le ficur de JaCourar^quE y Mfhûtm^ (icfcouuertct : &aufli.toftquefaMaicftc0utfaiâ iapaîxgc» ncralle, & tranche la dernière teftcdtUnoliIbç^de la ligue quo î^hilîppcsll. Royd'Efpagneluyaooitfufcité&fonKat^ ly îcnuoyaenranmilcinqccntsquatre-vitgcdix huia, le Mar- i]uis de la Roche en qualité de Liçutenaot General ^ pour y dcfcouurirdauantage, conquérir, &gouuerner les terres df Canada , Hochelaga, Ifle de Sable, Ta grande Baye, laBra^ c]or , Norembega & autres contrées ^ y planter la Religion Catholicque & les Loix du Royaume i Enfuiicedcquoyla Majeftcdcpcfcha encor les Capitaines Chauuin*de Dieppe , Pont-graucdeHonnefleu, ^PreuertdeSaina Mallo , auec plufieurt aiitrcs qui pénétrèrent fort auaat , ûc y*reco^ î^curent mieux qu'aucuns autres eurent encor faiâ ; cr que i'ay creu bien fçauoir les en ayant interrogez partict». lierement. .

Sur le rapport dcfquels y veullent pourueoir le (ieur de Chattes Cheualier de Malthc , Gouuemeur de Dieppe ; de qualité de V iceroy , depuis le quaraniicfme degré iufl ques au 5 z . de latitude , en laquelle charge ellant decedc fur le poinâdefon embarquement, loueur de Monts pourueu a-- wc tout & "tel pouuoîr que luy,& qu aucit e^|^re$feis le ficur deRobertual , dliquef nous auons par ^f^cffm ,, à com- iDencer depuis le quaramiefme degré iufqueiivi quàrante.fijr pourycftablirFauthoritcduRoy , & en amener leipeupleaâi lacognoliTançedc Di^j^defEglife, |)Ourueoir pour la pre- mière fois aux Offices <)«J»Gue^e , de laJuftice^ delaPo^ lice, puisàprefenteràfaMàjeftépûuryeftrepourQeu, traîc- ter, paix, amitié& alliance auec les Princes , & peuples des Sauuagcs , àcedeffoutlcurfairela guerre , ncgotierôc irafo S^^'Vliablementaueceux , leurdonaerflc oâroyergracet : icPrnieges/ chargesSchoancur comme en pafcil aux Fran^

Ecfr

u-.:-

ffois&ttttrei droieac habituer

toi

iy crihrportcroîenc aûecluy ; ou

quiîvc

aroicnt habituer & traficqucr , prendre pour luy & s'an

pnfrdcccquiluyferoicpluipropred'iccllcsterres . fie em

. partir a qui bon luy femblePoit , f ei f„rc culciucr &

ddcouunr, rechercher toutes fortes de A/incs, dor & d*

gfnr, cuiure Vautres métaux, en refcruant feulement le'

*.cfmeafaifia,e(Je', &fa.Vebaft,-rforcere/res . Villes m

jons, habitations, ports, h.vr« , retraitées, logements ear,

fous, & gens de guerre, à fay Je d'iceux prendre & mét;c da

Jcs emljatquemcnts auxeffccb fufdies le, vagabondshant d.

Villes que des champs, les condamnez abaBiflTemenWero, pctueli ou pour trois ans. '^ P

eftablirrement d vne compagnie & focieté de marchans, bieé Authorif ce & bie réglée y ciloit nec6fl*airc,quy falloitde, lu J capables & expérimenter en telles affaires , pour en cpgnoirtrl & lugcr & qu'il eftoir expédient de retrancher la longueur dl proce2.diueriîte de luges & de dcg, cz de /urifdic^ion? Icfguctt ruinent principal Icment les effir^s du trafic maritime & delà Mavigatiori/a Maicft< cmattribua la cognoifsance en pre,rîci le inftancc a npftre Sïege General de l'A Jmirauté de France i

/? ?^D w''^''!"/^^^^^^^ en fo,

^afeilPriué, nonobftantiesremonftranceslefqudlesluv ei lurefjt fai(5res par les Commiffaires dcputtez duParlemei et Normandie entre autres par Monficur du Vicquet ci Grande excellent Aduoc General d'iceluy. Avant fa MaiV «e tellement affcdionncf cette irakre . que de^fon propr^mou kçment die adioufta plufîyii s articles du nombre de ceux furent arrcftcz en fou Conicil en fa prcicnce pour la focictc dl la cpmpagnie. » '

Tcllcmentquayaijleft^Wen réglez déluges i ce recoriioii Mw, & dctoute^choCdsnccc/rairesconforjncrâcnt auxicttrt

■a^Ai

m^MnamAMM^

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*. .k'

drc&mécrccfai çabondshancdî fïiflcmcnv pcrpi

;noiïrantbtcnq4 î marchans, biea iJfalloicdc« fug^

)urcncpgnoiïlré T la longueur dcè 'dit^ion, Icfqufj naritîme& de l| iancccnprciT?î4 luté de France f ir appel en foi cfcjucllcs Juy c 2 duParlcmej i Vicquct , cl Ayant fa Mai'é fonpropr^moi ibrc ceux qt>

wirlafocictcd]

(àcereeognoii lênc tuz lettre

lu me

a*,

^mecmMaétU Mâjcfté# #.ik|ii5«nk,chu.(a 6e di,. jiûielroc Décembre mil (ii cènes crois , 9l vingt & vn lao-

uicriéoj.leiout Icu^regiftr^auditSiegeâU Tl5>k.deMér- L}le'cnJ604.&I6o;. j ^

Cela fut de celle e£ciçe , que pendantle temps qu'elle k du! 1 . , ony fift debonœs urtiâet . Icfquelfej «portèrent de la

mmoditï^alaFfance. & fiftfiurc & former plufieurshabî- idciac habitationf damlepays, bien qu'a ce commence.

cnt^ comme acelaydc toute! cliofet, il s'y fuft rencontra rluficurs fortes de difficulce«,& empefcKcmenti, pour y auoic c tr auerfez des Bifcains Rocheloii & HollandoiVjc/quels r vcnoicnt toujours i la trauerfj , poury ruiner nos cScOsi

9. ifiitcaufe que par lettres patentes de fa AfaielW publiée en nortrcditSiegedcfAdmirautéle j. Février mflfix cents cinq. ; -haïmes deiRnccs furent faites à tous fts fubjcas autres que ..saflrocictduficurde Monts , daller nytraiûer cnCaniwla r.v des aflbcieraucc aucuns cllrangcrs, durant le temps <Sc eft paccdedi«tans,quedeuoitdurerIafocict(^, pour traitterdt- KuisIeCapde Raze , iufques au 4. degré , comprenant tou.

Cle'rl^rM ^^'^^l'^r^^^^P^r""*" ' Baye de Sain^ Cler&deChaleur. Ifle, Perces, Gafpay, Chichebec. Me

tam. Legueman; Tadourac, & la grande Riaiere dcCan».

cJitantd vocoftcqtied^autrc. «c toutes les baye. &Riuiçrcs

q uyenirent apfinede des-obeyfrance . fie confiCcation cnl

c:cre de ieijrs variiTëaux , viures . armes 8c «archandife. a*

i^. es d atnende pour ycnfaciliterla traietc k babitation par vn bon ordre «cfocictc. , *«*u-»wnpar

Ecpourre^ondredesafTaires, dcfpendancesfc voyaees ^ccepterleso/Fresdes marchands , faire achapts&marhfr

fEilappe&dcfchargedetoutctqui pipucqoîtde latraittrfc^

I

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«MMiilÉiiÉ

/

1Ô4

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de U Mîne , pour rendre raif^a Vn cEacùn de ècquriuy

&

de difFerencs

partenoK

General de l'Admiraut^ de France; ,^.^ „^ .r^M.^.r: »,

PallaisàRouen, priuatiuemcntatous autres lugçs du Roy ai- me, ^parappclauConfeil PfiuédefaKfa*jcfté., çequiy f|t C bien obfcrué qu'on ny rendit iamais de /ugcmcntqui ne f confirme par fa Maiell^ , dVdinairç elle affilloit cNc^hk meenpcrfgnnc.

Cette mittc amfîïfcuenuc ccleferé/ & dccetemps-Iad^

; nant efperancc de fliabitude , conqueftc & Domniaii<ii

du Pays , & demerittcr le nom qujf poffoît de Nouue$

France. /^ - .i.,

il y cuft des plus grand» Seigneurs du Royaume qui de(;r|.

rent en eftre pourueus , comme auoit cftc le fifeur de Af onts.ije

la mefme qualité de Vicerojr & pouuoîr qui en delpendoif,

dont les lettres & artic le taccdrde^par fa Aia jçftc Louys XI %

' furent Icus en noftre Siège General de']' Admirauié de Franie

àla Table de Af arbre du Palais à Flbuen. Doù il ne rculft

jpasdcgrands cfFcas,& Madame laMarquife de Gucrehcuil|:

jprcmiereDamç d'honneur de la Rcypc M^e Régente Afajfc

dè-Mcdins,eiyprift&fiftvnefie{rcdi^ R6y rcicuant au Cb|.

ftcaudiiLouurç depuis le 40. degr^ iuf<juesau 46. en GanadI,

pourquoy clic fifi foirevn bon & notable embarqucment|i

Honneflcu en Normandie pour y en aller prendre poflTe/fi*^

fous la cohduiae du /îeur de la SaufTaycle Cocqui en fut \'Ji'

mirai & le S' le Maiftre fort homme de Bien & notable m

chand de Rouen , qui fut prepofca en faire k charge, ^ dre/

J'equîppage, oùil y auoîf vn grand nombre de Pcrcs lediis^

dont les lettres de fietffc le pouuoir & le congé furent vcriffilz

amon rapport en npftipedit Sicge,Iei8. lanurer iéij.Jt#ais *'

lieu d'aller de droiâîc rôuttc faire defcente a Qucsbcc pt*

H<;?yal on anrrrs fr autres ports fif habit-ationg ordinaires dji

^m

•■-^.

Iccc^îluyaj [qgez au Sicj de A/arbrc ugçs du Roy a^ i, çc qui y fit Tient qui ne fip ffiftôicclic'ni^.

: temps.Ià dof c Dominacié] t de Nouucl^

me qui dc(îr irdc Aforits»(|fi n dcrpcndoi|, c LouysXIf. ïiitédc Frân|c il ne reul|t : Guerehcuiljc Legcncc VWirIc uanc aii Cbl* ^.enCanadl, ►arqucmcntlà drc poflre/n( lien fut l'j : notable Mi rge,^drel *eres lefuii^ irent veriffi|z

5ufsbccpairt trdioaires éjti

Franç^V

10,

Françofs y faire leur dcfchargc ,,pren<lrf Jingae ôt faire m ou' ciloic de beicin pour rcxecuiîondeieâr.pouuoir«iUVen:aHe. rent atcacquer les Anglois qu'ily auoit long-rempitpi eftoicnt habituez à la Virginie , Icl'qucljpcnfans quclapaixfuftrom-i pue entre France^ Angleterre , il y eut quelque vns dcfditr Pcres /eruittcs tuez,&ks âutrcj furent pris ce quifailUca> cmoûum'r les deux Roys à la Guerre , les vns contre Jet autreS| çhaci^ luy en faifant rapport dcfoncoftcàfonaduantagc, dont en fin en ayant cfté informe la caufc en fut renuo- ye'e au Parlement de Paris , elle eft demettfcc indé- cise.' "^ ,■■■ ■■^: : , '.

Er cependant les Angloisdc Virginie ,âilBreiWïacfiaude feruflernoUre Port Royal- a Qaeabec&toiiter nos habiiations for la grande titiicrc de Sain<a Laurens » Tadouzac3i par tout .ouif»entrouuercnf appartenons aur François.

Depuis MtflieursDolu & de LbzotiConfeilIcrsdu Roy erir fiin Confeil d'Eftat, eurent ladire£kion&;ruT-i«itendance ïvw âpres Pautrc des tffcùs^&c la marchandife de lacompa^mc & focieté Françôife^^ qui y trai(^oit , 5c Meflîcurs de Poictin-- coui t , Piancourt & Razilly Gentilshomme squalîffiezdc Nor- mandie , y ont efté cnuoyct auec commandement &poQuoîr d'yconferuer Pauthoritcdu Roy , y protéger les Françoif.coil- quérir & faubrifcr latraitte & le commerccd'iceux audit pays: dont depuis quelques années les Perçslcfuitics en ont pris la tti\(kc & le commerce entier auèc ceux de la focieté^ compa- gnie qu'ilsy ont admis.

Afais le pays de Canada eftant grand, fpadcux ôceftcndu comme il eft fbu$ diucrs Clymaes , & auflj bien regarde du * Solei! que pjufieurs des meilleures parties du monde,qui foient en femblable diftance & fous part ils degfez : Il ny a point de doute que s*ii yeftoit bien recogna «cultiué & habitude Fraa-i yon Fon y icroit aucc le temps vn trcs-bon commerce , ivuk>

■;.■ ■: ■■■■■■■ •^.:^v ""■-:'.■ : •■ Ffr.-. . r'

Sa

J'"" pays diuer. cndroSfe, ' 'î^'*"* « S'»^^^

■'=nr . à I. cognoi/Tance de D^ & „c > ^f^^ r f^*^ mdmeUcfuit«rauamc„riS2^^^^ oo|

^crceq„,-dcfpc„d de lcurf<.ieSS,^„ J'f ^^^ «^ i.vnalauçre. . r*S''''»«qui.vai

--,^-^ ,c'<=ft pourquoy Je commerce eftaDDelU,J»- t. V

tous vn Roy de France tres-Chrcfl!,» f^ qu'doite/Ife

«imant la ««eûr ^ief^rSeSa;»^"^"' '*«" «^ "«>«Î

«Mre»a.Vefai«eŒ:^'"^«<=«« «■« P^^^

■Pomméncement du Nouueau T^rt î "'^'^ "!•*

<J.rca,on foubs fqn autht,rit/& d'en rêi^'"'"!,'""""^* tcp.;dc to;>tcequ.Vfipourra4c&pî^,l"'"''''*""'P"l

n»da comprenant laFIorideâ p«£ â^o^ P*^' ^''^.

<n rc François I. &J'Emn,ri.i,r nu / . """""defani

&rtpro<hcdeceer;Wd T£!k" f ^"'"'^"^'I > ^«llcc| «n/, en I7fle d" !?bf >T^;J°"^^^«^^^^^

■J5i«e.^aUler,eSâ2SJvS^^»^ fiis.Chr.ft pour y planter fon EgKfe au S jf '''^«^

.ym ■■.cllei eftfau^ommencSt di . " '"! %Mcs pre..e. E^p^e^sp,,;, ,^;; laS^j'rj

■N.-

»Pïcs qui rhàl /'%Iifc. oui, taiiant le ce

Jmîrabic au,

mdôc amri

qui doit c/| fia du njoiji

cette graoi

imccâPar/s Vu ScîgncB 'ernçtticnt^ detcmpsei UcontrcTol paysdccj aprcsauo? iondcfan^

^ucllccl tdciaHi^ If -vous dcl v'cnans au j

ïa» de le* ïc leur vîé f^atyrani

mîiide. C3e qucnôos apprenons qii»^ pradhauent cntoq ceilfsparticsdu monde nouucllcmcnt defd6«ucrtei,tant aux Iikle$OncntalIc$,Brc2iI ,quc Canada par Ici relation, qu'il, c^ Oiitfaidcs& des autres qui y ont elle, .

Pluficurs de ces peuples de Canada , croyent deHa quîl y 1 viî Djeu le Pcre , & vnc merc rimnrortalitp de lame , le fils fie le Soleil auifeeurs & confcruateurs de toutes chofcs , que lepcj re cft par dcflos tout , que depuis il Icfké fcucre &uz hommes, qôelamcrelcsmange,&quelefils &leSbleilleurfontdubieiî lesconrcrucnt & font viure. Ils çroyent grandement à leurs ronges , & à certains hommes d'Entr'eux qu'ils appellent Pilo- tôis, lcrqueIs<:omrauniqucntvifiblemcntauecle Diable. Ils foat cui & leurs fcmmcsbicnformez de corps & de bcUefta- tiire, neantmôinsbazanez, àcaufe des couleurs, dont ils fc prîgncnc. Hsfonthabillerdc peaux, &fe marient enfcmble, failansrâmour aux filles dc$raagcdei4. à ij. ani, IcTquel' les après auoir expérimente le fcruice de pluficurs, cinq oufix ani après 'celle qui fc veut marier, clioiUt cçluy qui lui plaift

pour raary î&dcflors ccffc deyadonncr à d'autres , fi ce n:c- ftoic qu'ils n'cuflcnt d'enfans . auquel cas le mari fe peut re- marier a yne autre. Quand Ùs font morts ils enterrent auer eux leurs Chiens , Chaudières & pots^. Haches, FlefchevArcs, Robbes &c fourreures aucc ce qu'ils ont de plus cher , croyatis pSiiTans decemonde cnrautrc,dcs*allcrrefiouir aucc leurs a-

Ces peuples font îuiques au nombre de quarante nations g^rlansdîucrslaiTgâgcs , viuans fous diuerfcsLoix, & diuer- Ks formes , & u faifans eruellemenc la Guerre en la pluf- part les vns aux autres V dcfqucis ii y en a d'dcrcllcx & iedcntairescn leurs Yîllagcs ; les autres errans & Vagabons , j "^Jlf/^Qptreeen autre ^félonie temps ainfi que des Oyfeaur liflagcij. IJ y cniqui hâbit*ttten dc5pays|||i plus chaudi

^

ot^k.

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& habi||don qu'j

que les autres , lefqucls auflî font bi y a plus d'ErpctartCc , de Conccrfior kurs. *

Xenroîs plus renommées partîes du grand continent de fa «M^da , font la Cadie , la Floride , la Virginie dérqucllcs n^ auons prefquc toufiours pofledé la première , traittc & pefii( à la code d'icc^ depuis le 4g. degré de hauteurriufquclt 5P. noftrc habiiaêin cft principallcmeni a Qucsbec qu'on L pelle pour cet efFcaniabitadondes François,' laquelle f\\Â les 4ô.degrcz&dcraydehautcurfurlariuicre Saindi LaurL tllongnec près de deux cents lieues defembouchurc: nealt moins la meryamoncefifort, que le flot donne cncorplusic tt^entc lieues au de la & bien que nous foyons c^n pareils dcjrrlz d'eleuaiionen France, toutçsjy|i|yfai(!>plusfroidèn Hy# &y dure d'auantage, y ayantfSs licgesfbrt hautes, de pui|k mois de Nôuembre iufques à la fin d'Aiinl. ron attli- bue la caufc de cette diucrfîfe de température aux yc|tJ rudes 5: afprc* qui y dominent & (otiiflent imnetueufe- ■. ment. -; v/:.- ^ ^ . / ' .■'■:. ^ ' : ' f

TrAyne abcvndantecbaflfcdeCeTft ,Caribans, Élant, MorfesP)a{ras,Baffles,Ours, Loups , Caftors , Kcnarè, Fouines , Martres, Sebelines & autres efpcces d'anîmauY,JK mefmcd'Oyfcaurqùi y viennent en jeurfaifon,&vncgri de pcfcliedePpiflfbn,tantdese(pcccsquenousauons,qiie|e celles que nous n'auons point , pour eftre le pays entre couj^' «c arroufc de grand nombre de lacs, riuiercs&cftans;en|c autreidc ce grand fleuuc de Saina Laurcns , qui le traueri, lequel a plus de fii centslieucs de Ipng, & plus de trente de Pi- ge iverffonettrbouchtirc. ' I

' Le pays cft arroufc de grands Lacs^uje ladugrand Sa|t du FIcuoc Saina Laurent, entre autres de Jeluy appelle Ati

t^nran qui continuai jo? licuësde hûg d'Oi ieai eu Oicidei

é

&pfe

J^

tôt

copier , & oto I labi^tion ({vch

concilient de ^a ! dêfqueHcs ni » traitt^ & pcflic uteurr iurqurjÉc lesbec qu'on te ; laquelle ei} en e SaincSt Laurln.' ouchure r nealt ne encor plusife rjn pareils dcgi^z froid en Hy|cr lautes , de pui|l€ il. Von at^i- ture aux Vcitî ni; impecueuif- . I-

■ibans, Élanè, ors , Renards/ ! d'animaux, jSi i>&vne gralt- sauohs/quele j^s entre cou I &cflans;en|'e lui Ictraueri le trente de Pirv

du grand Sa|[c appelle Atij l eu Occidi

Içpliftdcdoquantc de large. f>ourqttoy Icfieur C^ampe^a ; «r en a fai^ dcfcription , au liurc de fe$ ¥0)rages, l'appelklâ iSr douce. DaoslequelilyadçsTruitteiquiottt pluidcqoa* ' ire pieds & demy de long ôc les moindres y fomcommunej ment de deux &dcmy. llya auffi des Brochets de prodi^ei*; fe grandeur , & des Efturgcons fort grands fis cxccUcnsa^

manger. /'^ . /* i i «<

il fi trouùc ync mine de Guiure en vnc montagne lur le bor4 ' je mer, vers la bande du Sud , enlà terre & qoanicrnommc Brador,babitc par les Armopchicqoois ennemis iurci des Al- gom'ccquîns , & autres peuples proches de Qucft>ec anïis des François qui eft caufé en efFeâ: qu on n en a pas peu tirer le' ^uia & vtilÎÊ<f , qu on euft biende(k<f , ny mcrmc de plufieurt

autres montagnes , ou l'on tient par le rapport des Sauuagcs, le par celuy du Capitaine Pfeuel lequel i'ayveu^ enquislur ce fubiç<a , qo'ily a des mines d'Or & d'Argent: mais irne ptiîf ©bmmrc en ce^flage de reprefcnter la figure monftrucuïç* ic CC5 Almouchiquois & d* vn grand fie prodigieuof tnonftre qui » y cft , ta ttftc de ce peuple eft fort petite j4e corp* court , les hras & Cuîflcs extrcAnemcnt menues, fie les jambes toutea; tfvnc venue ; fort longues fie groflès leurs talions à IVquippoIw ^nt > qui leur ftrUent de.ficgcs : fie lors qu'ils y (ont affilé' leurs genoux paflans latcfte de demypied',il femble d'honir" ttpS a trois teftesauffi groflès les vnes que les autres. Le gçand ' horrible fit efpouuantaWo monftreeftfur IcpaflTagp comme " Ton va a cette mine ; quelque Sauùagfis appellent Gougon, lei ^

autres la mauuaife mère -, par ce qu il àla figured-vn© femrte,

fie mangetousccux.qu il peut prendre fie aitMpper i thMvpt^

t fi cffi-oyable grandeur ;que le bout du plus haut mafts qUi loïc -

' aux plus grands Nauir«nFluyviendroit^ pas à laçeninir» ayaâVne poche, ou il pourroit bien mettre vn gi^anaNaui»^

^ r^urrmirr. l 'on irmargiic que la w\on ttronuédcs tnmtit^

&

■■S-

MtHHÉMMIi

i

4IO

4'Or bu d'^ArgëÂc ; ôûdcsthrcforsôrifa au/napcrçèui

dcmons aux enuîr'ons qui les gardo-ycot 6c faiToîcnc du mi

.ceux qui en ajfeochoicnr. Et au Pcruccuxqui crauaillcnc ^x

mines d'Or ou d'Argent s'apcrçoiucnt d'en cftrc proches ife

qu lis y aduifent àet dcmons ou malins cfprits qui leurfont ér

dinairement du mal. ' 'f

La plufpart delaCadic & grande terre de Canada k

couucrtedcFofcfts deliaucboisprcfquefcmblablcà ccluy|c

_ France, y ayant des praiiîcs fortverdc/&hcrbcuze$ , &: L

terres labourables , ouilvieneduBIedd'Inde&dcs Fèves Je

Brwil ^ en quciqjcs vues du7>ctui> ,^,il s'y en trouue aJl

, aulquclks il croift naturellement de la vigne Saunage fanX uoireftc' plantée; oùily vient du raîfin. Maisil n'cft fi b<lB .que celuy de France , ny propre a faire du Vin. Quelque- vns m'ont àîù y auoir plante de la Vigne dont ils auoient mal- g<? du Raifin qu^Tcftoic fort doux, ayant acquis fa plein. matui hé^ quifai(a croire qu on en pourroîtfairede bon Vil Î.Cî<rIioux, herbes, lai^aucs, raues , pourpier , citrouilJei Melons., poids,Feves & autrcsfruidh, qui €rol{fcnt dori- Jiaîreennoslardins vicnncmau/n f^ureufcmenten ccui 3a, lors qi-ilsyfontcihltïuez. L'on nous à donne crpcranccdi ^rouuer de la mined'Argcnt , en ce qui eft Ckuc vers le Midi tlbrit mieux tempéré , hatite & plus fertile que ce qui * vers le Nord , & en pareil ce qui eft du cofté d'Orient , coma

JcscoftcsdelaBrador, CapBrcton, Almouchiquois, &tcr| Kceufuc , ou depuis long-temps les Françôisfont allczà Ia,p<'" •chc dcsjMoHucs , en qûoy faiTant ils traidoicnt aufli quelq* foisdçpefteric , maisduccmpdela compagnie ôcfocicccc' Sieur de ^onr,nousdcffendirmcf à tous ceux quiy alloient àî pcCche dç5 .MoUucsd'entraittérfuiuantles lettres dufeu Rq Henry 4. d'autant qu'en fin de temps cela autoitf uin^ la p< ^c de poiflonôc latr^icedtf^Pclcerjç-

^r

♦i

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Saperçeui lenc du m^£ auaillenc ii s proches liri i ieurfonc ér.

Canada , 1(1 >Icà celuy|c Mzes , & (|s des Fcvcs le I troiïuc aiÉi agc , fans|. ncdfl bel i.QucIqu^. uoicAc mal- us (a pIâ|B Jcbon Vî|. citrouillei, rcnt dor(|- •accQ ccu|. pcranccdi ■rslcMidl,.. le ce qui ^ =nt,coiTinic »îs, &tcr|e

lczàla,p4- i/fîquclqiée c focktc (|a kiIoienta|i iufcuR< lin^la p(

i-

^n

* , Xcs deux principaux ports &ciUppeiaeilfarcIiândifcidt iiepays que nous y ccnons font Quesoec, & Tadouxac > à qua< iinceiieuës loin fvn de l'autre fur le grand FleuueSaioâUui^ fens, oùlesSauuagesvienneoctraiccerêc crocquer,4cs MûT' ^handiTes de leur pays , aucc celles des François.

Encor que la Floride foir la def%eredescroi<pcincipattct pariies du grand continent de terre du pays de Canada ne4no inoinsnouscn perlerons auantque de toucher de la Virginia ^ui Pimportaoce d'icelle &Iegratid contraire qu il y eut a qui lauroîcSc po^Tcderoit encre François I. UfEioptreM Char- les V. ^

,. EUceftfîtucéroubslcsjf.&jfi.degrcaù dclà-deWVirgî- iiie en vnc des meilleures & plus feilles contre du pays de] 'Canada & ou les François ont eftc premièrement. Il (icrouue <lcrOr,derArgcnt,&des Perles ,^>^ftcouttertedebeaoK bois» ^ vcrte^forefts , arroufce de Flcuûcf ôcRiuieres , encrtmeflée de prairies herbcufcs , &raîr y cft le plus doux &{alubrè qu'on icrôit iamais refpirer ,- qui y rend comme vn printemps per- pétuel de fleurs ,^ verdeur^ des £ruidb& de ce qui eft plus agréable Bc nece^aire enlavie humaine : ^quilaic au^fi que les Sommes y viucnt fepc a huiâ vingts ànc;

Elle c(i disante enuiron vnze cents iieucv de France 9^0. de Qiicsbcc & Tadouzac & 700. du Cap Breton, François /.& J'Empcreur Charles V.^en contcftcrcnt ^ ©piniaftrcrcnt iong-tempslaconqucfte four rimpôrtancc d'iccllc * dura«c leur règne , par pluficurs embarqu^Hiitt reitcrcx chacunde fa part,, non feulement pour fa beauté^ bontc'fi inais pour cftrc fort proche & voifine de l'/fledeCuba , ou cftccgrtnd &ce- icbrc P'ort de la Hauaneprinçipâllerçtraitfce le rendez vous des Nauires, GalJions, & flottes d'Efpagnc, après <|u'ils ont fjj^ leurs relies emplcH^c ai)x coiles du Pcru te de noiinrllr Ffpagng , & d'où cilei fem feue tatoU; eu flotic

y

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& de cônfcruë a Cafis ou Saina Lucque en Erpagnc. ^

LcmcfmcEmpcrcurycnuoyacn famyn. /chan Ponci

dcLcon , IcquclycftantarnWlc iour de Pafquc Fleurie i|

nomma Floride : Mais y eftjnt retourne flift tu^ &mand

^ des Sauuages. Le Roy y depcfchaenfann^c i;i8. /ean Vcl

razzano Italien , auccvneFloitc de Navires François , nu|

y^fbrent aaffi bien reccus (fje les Espagnols y auoiciîé

cftc malmenez par Icipauurcs Habitans , animçz du boii

Genycdc leur Pays , qui les incitoit naturellement a aimc^

ce qui leur cftoit propre , & à haircequi leur çftoit con4

traire. . ,'.,. -■•,.-. |

L'Empcrcuryraïuoyaau/n toftîd^s la mcfme année aueci

vn notable embarquement d'Efpagnols qui y furent encor tucz^

& confbmmez comme les autres. Neantmoîns'obftinant ce>i

teConqucfte, &ne dcfirant que les François luy vin/ïcnrmuJ

guetter & accofter défi prf s les /ndes&la Afezicque/y dcpcCl

cha encor vn plus grand & fort embarquement cr> Tânncsl

1J22. conduiaparNiccIIasVafqucDanionlequcIyfljrtraic-i

comme les autres Efpagnols , qui obligea ù MQJdU Tres^*

Ghreilienne d'y renuoyer encor le mefmeVerazzaao en raiif

1514. quiy replanta encor vnefbislcnom , les Armes ,&!« !

loîx de France. Tourquoy l'Empereur fîft equ^pper derechef!

en l'an j 117. vn<]uatriefmc embarquement commande pari

Pomphillcde Narues qui partit do Saind Lucque deBaramc- 1

de auec vn plus grand cqaippage d'hommes & jdc Nauiresl

qu'en euftcncorfait, pour y entrer de force ^ mettre tout afeu I:

& a fang , & (e vanger des affronts qu'il y auoic Auparavant rc- |

ceuZrmaisVeftant mis en effe<St d'y entrer enexecutinnrli.

=££=

cruel & mcfchantdefïcin^Dieupcrmift qu'ils en fcntircntlaf peine enx-raenne & qu'ils furent tous mis à mort par vn iufte f /ugcmenttiefaMaîcftcdiuinc, Puis en l'an 155 4. après je de- i ccz de Verazzano le Roy y cnuoyalac^^s Carrier de Saindll

•'. ^ ■■ . ' Mallûl

1er

c.

han Ponc ' Fleurie il é & mangj ' /can Vct nçois , qulf y auofcnl icz du boif cnt a aimci^

ninec aucc^ cncortucz* tlinantcerxj

n/ïcnrmu- Vydcp:Ci en rânncsj yfyttraic-{ elle Très*! ioen r«n| nés, & 'es r derechci nandc pari cBaramc-i y Nauircs* tout a feu aaantrc- 1 clôndf rr

|f allotrcs excellent & renomme' pîîottc, eaiU pour le maintien de cette habicude, que pour y trouuer paATigé cti lamcr du Sud» lequel y, fut fort hcureufcmcni! receu,puis fa Maicftédcpcfc cha en qualité de Viceroy l'an 1.140. le ficur de RobcrtuaI( dont nous auons parlé cydefFus aucc vn ample pouuoir& commiffion pour tout le grand continent de Canada i mats en efFcdt pour s'afTurer aufli de la Floride. ^|

Apres foubs Henry 1 1. & CharleslX. les Sieurs de Villc^ gaigon , Laudonniere Albert ; & le Capitaine Ribaut de Dieppe y furent enuoyez les vns après les autres , lefquelsà fayde de ceux du pays firent plufieursfois mainbaffe des Efpa- gnols,ainfi qu'ils auoient fait des Frapçois.

Ils y firent baftir les forts de la Caroline , & d'Orléans, tiom^ " mcrent le Cap des Françohô: y firent plufieurs fortcreffes bar fticnients & habitudes, dont ayant long temps demeuré Afai- ' lires , Pliilippes 1 1. Royxl!Efp«gnrextrcfmement ialoux de ce voifînagc &: habitude , y rcnuoya m prciudicc des traittez d'entre le Roy&Iuy vn grand embarquement d'Ffpagnofs durq^t la minorité du Roy Charles IX qui y exercèrent la plus horrible cruautéTur les François , dont orf oyt iamaîs par- ler ^ n'ayant pardonne à Faage ny au Sexe , tant de Femmes iqu'enfans qu'ils portoient mourans crue!iemenr au bourde |leurs picques, & halbardes, & en chargeoicnt tous les arbres Iprochcs de leur habitation : ô^ aprcs aaoir pris {oubsleur fby le brauc & vaillant Capitaine Ribaut, le firent mourrir à lang rfroid , contre leur pcrolîc , par des fijpplitcs & cruautczplus ? qne barbares 6i inhumaînes,puis luy efcorchcrent toute la ptrau = de la face fr dr la trftr > /V Prnnoyrrrnten dcfrifion con^nj vg

mirent lai rvniufte ; )rcsic de- I ic Sain(5t i|

Mallo I

mafquc , tarit aux Indes OccidcnrallcsoiriIclloitrcd«'Utté, ^que depuis au Cabinet de fa Majcftc' Catholique syant pronis

de grands deniers pourrclcompenfcaceux quilèpoiurtyîcnc fptcndremortou vifj dont le Roy ofïcnle s'cnIclhntJttttut pas

r#

Caa Amba/TâJeûr ] îl o'

fadu

*i4 _ _

en eue autre

cîa

CsLtiifàà

ionqu'vn

eu , ^bn plus que depuis delà déprédation des Nauirc.ic ^:

Mardundiics de la Compagnie d|Roucn aaCaftel de Miilv C.

par (on Capitaine Pymeniel. Cette cruauté' inaudite 4em2'

^ ranc impunie & ces pauurcs peuples amîs des François abé-

.dpnne2,il,nycutqu vn Gençil-homme de Gafcongnc appcfc

Dominicqucs de Gourgues , quifc portait courage ufemcnS

ranger cet outrage, lequel fans déclarer fon de^Tein a perfoÉ,

f ^ Xn ^u "ï^f ^^^°"'f Q«t commcnçoît a aller mal en Fi aiict

les PiftoIIes d Efpagnc ,& le prétexte delà Religion y tio^

bloienc merueiIleufemeut,toutes chofcs,à fauantagc du

aEipagne. ,; f

Dreffa vn embarquement en fan 1557. &auec trois vai Içauxôc z;o.S^dat$bien armez fansies Mathelots , s'en al de droite routte à la Floride , ouayàntfaiâdefcentcàrayàp

de ceux du pays , attacquaiî vifuement les Efpagnols dans troi forts qu'ils y auoient fai^s , qu'après plufîeur? beaux faïûs d'a«» spcs , il ks prift & emporta d'aOaur , en faifant maiq baflc p;t yangeanccdiuinc de cette nation inhumaine , dontGourgii^ , vi<aor^eux cftant venu rapor^çr en.France les nouuellcs el<w i^cu/cs 4fi Cil proueflî: & heureux C\icc(iz^nCcmh\c de la cwitl luiation &c, fq-ueur de la bonne affection des Floridiens a îctê

droit des François , qui n'en dcûroieât que le maintien poià le fub meure au Roy. ■%

Au lieu de refcompcnfer ce generctfx courage ^ &de luf bailler du fecours , pour maintenir cc- pauurc peuple 4 la, Floride , il fbt mal voulu & mal receu en Cour-, com traind dcfc cacher , &c toute aflîftcnce luy fuft deniecj jgpT-le nipycn des agens & arboutans dePhilinpes fecondî ^ui agiflToient puifTamment prcs de fa Maieftc Chreaicnne ia,mînorit«f. t

yoilà If dernier effort dFsFfjinçôii^à la Floride :&

^lon -qu yn^k: 'les pâiiiircs Florîcîîcns furent abandonnez i h cruaûr<? & D«:

' a M^"*"'* inination Efpcgnollc , qui les a depuif porTcdez & domi. 'altcIdc'MiiiiV^^çj, Tyranniqucmcnt , nous en ayant rauy la conqucftc

auditc dcmctt- volonuirc , & la traitte qui nous cuft cft^ vn port 6c recraic-

François abm. te afl'curéc , pour accoftcr ailantagcufcmcnt & iotiîr dei plan-

ongnc^appc je turcufcs /flci du Pcru & d^ Mczicque , s'emparanc comme H

iragcufcmcnta cuft cftcaiscdù bon port de la Hauanc,enflfle dcCuba, (îpro-

flcinapcrfoih ...— .-

nal en Fi ancl, eligionytioi. ncage du R

ucc trois vaît [ots , s'en alj çcntc à l'ayc lois dans tr< uxfaiâs d'ail aiq baHc par )nt Gourgii^ ouuelles gl(^ e de la contf ridicnsaPcï^ laincicn poi^

' , f :, &dc Ju|

peuple

Cour-, coi^

uft. déniée 1

>c$ fccondj

rcf^ienne e^

■m t

^&:u)iam§

clic de la Floride.

La Virginie fc trouue (îtuée fous les ié, &U37* degret proche de la Floride de la mznit^ , ferciliife & beauU de It- ; qirc lie elle parcicippe, c(lantmcnee& entre<:puppee de bois deSa/Tafras&depluiieurs autres coromodicez.. Les Angloîs raudansles Codes de Canada , en l'an 1594. vers le quar* tîer de la, Floride y prjndrenc terre en vn lieu qu'ils ap- pcllerentpremicremencMocofa , puis le nommèrent Virgi- nie où Virgiiiies, acaufede la'ileyne Elyzabet qui n'auoic îamais marie , laquelle eommença d'y enuoyer|vne Colonie d'AngloisliommesSc femmes qui y ont multiplie , puis par

la faueur & *les Priuileges. a eux accordez par lacques Roy

d'Aglctcrre ^n (ïiccelfeur, pour y habiter & «'augmeuter,leur

ayant dpnne pouvoir , terres & ponêdions aux enuirons ,lisy

ont grandementtraiiersenodre habitude par la leur, & feïbnc

iniîniemcnt eftendus hoM de leurs bornes, &<niambc 'ourlet

nolbcs'': carencor queli Vtrginiefufteflôngnec de plus de

cinq cents lieues duCap Breton., premièrement defcouoeK^

iiomnKf, conquis & polTedé par les François, desyaplusde

* 150. "^ns : Ncancmoins ils ont tafché à toutes occafîonSy

" non (eullement d'entreprendre iu(ques-là, maïs de pa(Ier plus

i outre. - '

Les Aligloi^ de Virginie & leis Anibarquements d' Angle- I terre (c fauorifans pour cet effc:^ de toutes fortes de commo^

diu;£, dçrafrairchuremeiitse^dailuîs iesvasies autres , te

ht

Sf.

éÊà

ïlf-

is;i-

rtans cnfemLle effbrccz par tous mLpm ^. -

r ruine, le iHH^^v ^ JLmZ^^ ZU2'""""'

commerce . un..n,„r la prifc ^ ^-(^1^^'''°" H

- U Croù & les Fleurs de Lvs ' L Zr\ i " 1" ' ^ C"""'»

no.s P.„ç.i ^^it;K ir::;t?,^^

Caps, terre, , ill„ . Riuieres 8c contrées 'en •.■"'']' nQuueau,de leur. Villes. Princes & S ^2f!'^"'" '^l propr,er& effacer la mémoire de, noftres uÇ"! 7r",H terre nayamfaia dcdifficulte' en"anne; .Lt i^ .''H donner Priuilegè, , & bailkr en?i tm 1 r ^^ " ^^''^ Seigneuries au.Angloi, Se e£o£ j' l'-^i"""?"","'" «^^ .,""de. iufques au :;' .Sflc' St^^i" 'llî '^- ^ ço^po«oirde chaflirtousEfttanzersaulsv,,^, """' dan, les teSes , &tou$Nav;r,.n',.- ^ ^"l '^. """°""'

r^WHe d.lacU'^rnst;' :;pra';°rtSr"^ 1

-.>rani premiers l^ t^rJ^^T r'\^''' >.u 47 &.n f nitte les Sieurs d'e vSj g „'„^- fc'^'î" re.Robertual.deAVonts&plufîeursautrfsPriA-t* - "" commande^ traittc%.habite^baft; Lf ffi7^^^^^^^^ fumant quoy le Sieu^ ,, S..4e,ob.int7e.t espJ"m<^^d: Roy du „,o„ dcSep,?,pbre Uni' Veriffieeîi la T?M,^ Marbrecnnoftre Siège General de TAdm^ e'Waiî

àc de Pœtnncourt . JcjyMii^^^». ," 7, r J"""" 1-^. - ^ B^B^Iwmîs vcoflif c en nollfc-

dit Sicgg; ri cft bien vray quau)elps Je Chriftophie Colomb Gt:

' \, nois

Juijrjcion al incdu.Y Qui 4

cdtsjntirnl 5 a lu Ports] 1 mipola d^ rjf. 1ns s'en a-l

d'en ïJjfcrl ncmcnts&l 'fg« o de /a- ^ me (nie Dfuiicroicnt | t cinquan- | >our cent , j m du Roy j Tejufcjues j idommic-

S"! y ont iMtcrics; iccRtcs du table de •n raport ue faîndè ' fsL Ma-* MarquiJ

Mort»

u Rcy,

noilfc-

Tîb Gè:

/ nois

«on cfBiprmrîc U\ Tndcs Occidcntallci pour le R% d'Efpagnè; 1& tjiie les Pot c i»5;ji$ curent la cognoiflance des Onentalle|« pat le Cap d- B Mutc Elperance : Henry Roy d'Angleterre y vou^ lut auljî ciiiioycr de Ion c^lU , par la Bande du Nord pourquoy ri dcip<.icliaSebath'^n,(Jiidi^nfan 1499. lequel y chcrchenc ^c par cette gilttrilfl'wuuric feulement la Brader , -fam

ijT'î. 1)77- & I f 78.quclaRcineElizabctobrtinaniladcrcou- - licite dccepafTage , y renuoya par trois voyai^esfubiccuiifs,^ jyknite Martin Frobiclict, puis en fan ij8 4.y dcpcfcha Hom- f oy Gnillcb*rt,&:roft après, /chan Dauis Icquclyd'cfcouurit- , le dcl^roit appelle Diuis de fon nom: Neantmoins puis que £t n'clloic que poiir trohuerpaHàgecnia merdu Sudiofqursa i p^cfcnt incognu , les Anglois n'en pcuucnt tirer aucun dfoîck 1 Ft partant ayants paHc iufqnes à la grande riuiere Sainâ I La'urens , dellruicb brudéles tores & habitations de Quclbcc t Port Royal, Tadouzac , & autres licujc , que nousytenicnf' 1 èc auions fai(5bs faire & BalKr des y auoît H long temps , il ny a . i laifon ny aparence à eux d'y rien prétendre aprefcnt : & encor y font d'autant moins fauorables , qu'ils y ont faicSl ces dernic- es^entreprifespar fprce 5c violence, le Roy cllant oocuppié

'ege 4jpii R^ftellc . & à la reprifc de F/Qc de Rc

PpWcbc d'iccHe , qu'ils auoîent furpriie fur nous en pleine-

'■■ paix*

1 Af aisfa Msûeft^ très Chrétienne touHoars trîomphanee &i

I Vidtoneufc afliftce de fûtt cfpoufe , j^elent Reytte Régente ayant prisa leur barbe cette importante ville Maritime delà Rochelle qu'ils s'efforçoiem dcfecourir,flc l'es ayant battus 8c chaflTez de cette Ifle , par plufieurs Combats Se Vi^oites , tant par mer que parterre -, puis au partir de la tvauerfe auHi toft^ . . . ' lii

^ptnmt vn cfcUîr bu va foudre de Guerre toute la Fr^i

d'vnc éxtreraiic cri Pautre; dompta en Languedoc & aux et

roQs Ica rebelles defoft Eftàc /pris Suzc , tous les partages d'I

Ke , dcffaiél &i mis à valdcroutcc ceux qui G oppofoîent p<

aller fiiirç leucr le nc|| dçjCazalcontraigrtitfempcrcurS

Aoyd'Erpagrtedcrcttitucr IcDucIié de Mantouc apartenj

au Duc deNcucrs; & faifant rendre à vn chacun , ce qui \i

apartenoit : portant fcs viaoires d'vn Polie à fautre , tant n

mer que par terre. . Il auoic dcfia faidl baftk 6c apar eillcr grai

nombre de bons Nauîres de Gucirc ,cn diuers Ports & Haur

de ceXovaume.pour cnuoycrvne armée Naualle en Canad|j

ahn d yffcouurir ce que les Angl ois y auoient entrepris & {]^

i^ prisi^ le^faircrcfcrrer dans leurs bornes. |

"* Maisiur ce point les deux Roys de France &d'Anglcterî

' par Pentrenaifc de leurs AcnbaCadcurs , demeurèrent d'accor|

àc fe retirer & retenir dans leurs poiïcffions .comme ^

^ 'C%entauparauant , dcforte que les Anglois/fc font rctirci

fï^ *?•'"* 4"3""tier de la Virginie , & tout ce que les (îcurs Chai»-.

^ uin , de Monts , Pœtriiiçouf t , Prcucr , Pontgrauc' , Cham»

' lainja Saufràye,Guillaume de Caën , la Raldc, Daniel , R^

^uempnt , la Tour, 8c pluHeurs autres François, auparauant

^uoîènt derçomiert , conquis , & fortiffic nous a cftércftitui

& la traittc de ? c Itcrie fourrures & autres Ma rcbtndîfcs fi fai^

àprtfenr par compagnie & focietccomme fonaubit accoufti

me , & la pefclie des MoHucs , Baleines & autre pcj/lbn , fi ci

treticnt toufiours par grande quantité de Nauîres Franco,

qu'vn chacun d'iceux y afFietce 6c. enuoye au temps & -en la faj

fon qu'il cft permis par les Ordonnances & Reglcments.de

farine qui nouiy entretient toufiours plus de fix cent* Nau

rcs ,& prcsdc vingt mil hommes du melHer de la mer, dont-

în'en couftc rien au Roy,

.;i^<i'

1^

1

>utcIaFraï >c Si aux CI

paflTagcs d*| pofoicnc p< empereur ( apartcnj I , ccqui|| trc, tant

ïrcillcrgrai ►rts & Ha ni

IccnCanaj trcpris&

d'AngIctci 'cncd'accol » comme efpnirctir< (leurs Chai : , Chami )anicl, uparauant] cftc'rcftituj idifcsfifiU >it accouAt y/Ibn,/îci •es FrançoJ &<nlafai *mcnts.déi cent* Nai ncr, dont*

4.19

D E

LA

SO'C lET E' DE

CANADA* AVEC LES

AR.TICLES D'IGîLLE^i ET LES NOMS DES. ASSOCIEZ.

CH AP I T I X.

Afindctoutcs chofcs dcuant cftrcà fhonnetir de Dieu, & de bien faire. Henry IV. ayant prcmicrementfaid faire & compofer la Corti-

pagnic & rocictc Canada , àpra y auoir

^ conquis ôcfai£):dercouurir à rcxcmplc defcs

prçdcçeflcurs. il voulut qu'il yeuft quatre mil hommes & femmes tous Catholicqucs qui y alta/Teot auec des Ecclcfiaftij quc5,poury habiter igouucrner& amener ks Sauuages à la cognoiflance de Dieu JSc de fon E^life , qui en cft U doit ^ftre en effciSk le prcnu^ & priacipàl Çonuacrcç ,

É*-i^MMàrfiÉi

'J!

A

Zéux

99-

ito

r

pourquoy îlcft apptfll^admiiablcauec exclamation en l'Efc turc Sainte.

Les Compagnies &: J'ocictcz contraient du conrcntc| ment des parties , pat adcs de la ni"rn;c ncgotiaiion , pal •crcrit'ôd finifTcnt par mort , rénnn|kiion , lugcmrnt dift iamatoirc , cclïion,- pauurcre , au temps prcfu , ainfic|u'i} eft accorde entre ceux qui Pont comradcc. Ce qui ne faffoit pas, feulement anticnnemcnt d'vne forte de marthanl difc , ains. de tous les biens , que. les Grecs appelloicnt

Lcmcfmc Henry j II I. & le feu Roy LouysXIU.fonfils 4 fucceflcur i ne fe (ont pas fculcmentcontentez d'auoir pris Ici plus grandes fatigues de la Guerre , & le foin extrefmc de 1 compo(îtion & conduite des arme'cs fur la terre :mais ne fe fon cfpafgnez en ceux de Nauigaiieh & du Commerce , & d'ci faire drcffep en leur prcfencc^ les Compagnies &Societcz nc4 ceflairesen arrefter eux- mefme les articles en leur Priu^ ÇonJ fcil , & iccux faire. alithoriferôd exécuter puiffamment aiiJ^ Parlements , Sièges Généraux & particuliers de la A/arineJ Ports & Havres de ce Royaume , & y en faire les commande-j mcnts exprès de leur propre bouche. [

Et pour y obliger dauantage, employer & donner pour] chefs & condudcurs de telles Compagnies & Soeietez des preJ miers Princes de leur fang , & plus grands Seigneurs de leun Royatimc , aucc toutes fortesdePriuilegcs à ceux qui y en4 trc>ient pour les yinciter. {

. ik fe vcoid mefme que Dieu outre la recompenfc en l'autr^ monde,pour le mérite qu'il y a d'amener /es peuples Sauuagesvf à cognoî/Tance de fa parolleiv & au Gyrbn de VBgliCc , a misî & propofcpoury imitcf, vn loyer terrien , comme par anticiJ p>uÎAnrt^r^lny H.. r;>>lr^<'mi1^i^»^ÎPl^ honneur fe^lnire,qu'nnl

kroicfouhaittcr en la terre ,5c a fon exemple des le commen- ^ ' ■■ mcnï

/ '

Zll

atîon en l'Efcri

it du confcnt^' iaiion / pa '

lugcmrnt dif cfijt > ainfi qu'i

Ce qui ne C^ rtc de marlhani

CCS

XIII.fônfiîsM zd'auoir pris Ici cxtrcfmcdc ïé Mnaisncfcfbnil imcrce,& d'ciij. & Socictez nc-l cur Priu<f Çon4 (Tammenc au>^ de la A/ariiieJ lcscommandc4

: donner pouri ocictez des prc-î gneurs de Icuil ceux qui y en

jcnfc en l'autre ip)esSauuagcs<,| l'Eglife , a misi ime parancici4

k frlnire^qu offe^

S le coiTimen- nicni

cernent y ordonne fulours de irauail, pourle mcritcr, & feur kmentvndercpos,pourlc méditer. ' ^ -

AulTi cnf antiquité ceux la font appeliez Roy s,qui font bien- fajuleurs, ôc Jupiter de Ton viuanc , pour auoir bien faii^ en ce monde , parlaNauigation&le Commerce , futcflcucau Tiolnc Royal, ôc aprcsfqn decez refera au Giel^, au nom- bre des plus grands Dieux : ou il a eftc adore plu? qu'aucun

d'eux. . " > "■

Noftre grand Henry IV. parfon œil cleruoyant , ayant pe*

nctre' au foi^dc ce grand fecxetd'Eftat& du monde awili-toft que parfà^âs viîloricu x* il nous eut donne la paix , il dcfei-^^ gnadcf^&ire partfcipans de ces grands biens &Thrc(ors de fa terre Vp^rrclliblillemcnt de «lies Compagnies &S(v titrez /qu'il fill faire Scarrcllcr fort foigneufcriient, pour je iranfpôrt & raport des conimoditcz de pari & d'autre en Fran- ce & en Canada.

Pour le commerce des Af arcliandirts,on porte de Franecere

Canada Pain , Galctrcs ^Rclcûit^Bledd'lnde, Pois, Febues,

-Raidn , Pruneatix v Pctun & autres comincrdicez pour

. viure , *Afantes, Bonnets de laine ^ Chapeaux , Capots , Cour

uerturf s de laine pour fevcftir, grandes Chaudicreç, Ppillç$;

Pois i Aiarmitcspourfairrcuire leurs mets ,* autrej vtciKillef

de mefnaçTe haches , hançars , fcrsdc flcrdies , efpéci , cou-

fteaux , Alcfnes , Picôis, Trànchets , & ferre mcnis pour fe fer-

. uiratouicslcursneccfritez domcftiquc$»& pour attaquer Ott

fedeffcndredcleursennemis ,rcferue des armes a feu en troc- ^ que on rapone des peau x de Caftor&bicn fouuentpluidc Sreme mil par an»dcs peaux Dorignac. Renard& Lou^e. Mar- ; tre,Sebeline Loup,Ccrnier,Blcreaa& Loup Alarm Rit Mut*

/ que & autre Pellerie. .. , ^ ^ ^

i Laùiiiicîpalkde laquelle /rftrfllnd^Caaor. Onyportft

^ auffiquamitc dlhuillc de Bakioes > çoftcs ôc ofTements dV

. ^ ■-■'•_ ^ /. Kkk

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mÊÊÊmi

It

211

V » ,. ^ ^ ^ «

telles , 8c dîuerfcs autres commodiccz. i Vn ay vcà rapp< rcr audi au commencement de la Compagnie & SocieiF -licur de Monts , grande qjantité de bois de cendres autres commoditcz da pays . fcruantcs a la 'vie hum-

' ne. ,>; ! . . ' ' \

Çc pays-là cftantïïtuc en vn climat prcfquc fcmblable 1 npftre, les mcfmes chofes qui y viennent proi/Tcnt au/ïi icyl: Claris vns &lcs autres fous pareils dcgrcz de hauteur , iiî ayant que lamer , les N.cgris& quelques vents qui en Vol vn peu différer le tempcramcnt, pour^Ucy ceux qu'on ylail

fiîtoufîoursçnbonnombrr,pourirai(%raueclcsSauuaecs * y faircamas & magaiin de Pckeric & hiarchandire , afin *4 fournir fencierc charge djjs Navires de la Compagnie a leui r<:tqur, qu'ils font de leurs derniers rcftes de France, ils n| s'en trouucnt; point plus mal. Nos Navires partent toufî jours en Hyuer })oury aller au temps que les Romains auoicnî dépendu la Navigation ; afin d'y eftrc blus A temps pour tr jîl fl:craueclcsSàuuagcs. '\ ' |

Les Compagnies qui y/erucnt &ce'jx qui traidlcnt aue| les Sauuages , font à gages & loyer & non au loth,d*aucant qufl Ja marchaiifdifc qù*pu ytraittc appartient à ceux de la Cîompa^ giiic, laqMelIedonrtcpluîoumoins(èlonlcsOfficcs& capai . citc> ou crîipIdyriVn chacun > ide{qu(;js Cntr'autrcsles Trui chemcncs ont pftts grand iàlaire comme plujlneceffaires, sVx- pofans dau^nta^c au hazard des Sauuages., mcfme ceux' qui 3 Icrncnt pli^ vtiijiefjcm , bien qnïl ne foit faia mention da kùr falairc au(^nrra(a4'A/îbcîationne laifl^^ rem-

porter,! qiij<^ ceux df la Compagnie ïbi*jt condamnables , à CTOporriondç part qu'ils y oni^ommc.n9uslc lugcafmcs aJ jrofic de maiftrc/canlValIeau Secrétaire du Sieur de Wonrs ? .^tife des, rcfuices qu'il auott rendus en Canada aux annggi

'^0+ Jv 6. i^c 7, à raifon deux pcnts efcus par a

^

. .■ vV

i de ccndfcs la [vie humî

c fcmblable ài iiifcnt iuffi icyii le hauteur , ni ntsqui en foif ux^u'on y ]ai| IcsSauuagcs,^ ndifc , afin d| mpagnic à lcu| France, ils ni. s partent toui omains auoieni impsppur trai|

i traid^cnt auéi ;h,d*aucantqu« r deiaCompa^ ►fficcs & capa- autres les Tru. ceflTaîrcs, sVx- fme ccujf qui O: mention d< cnt de le rcm« imnabics,ai^ : lugcafroes ai irdcAfonrs, idaauxannggj efpus par ai

Eftant au/Iii-êtnârquable conformément àladirpofRÎon du ékoiCt Romain , qui porte qu'en compofant Ici Socictcz , Fvn y Dcuc ilippulcr pl^s de proffic que fautre , bitfn qu'il ne contri- bue dâuantage en la marchandifc , voir€ nicfintauoit parc au oioffic&nonàlapcrte , parce que FhaUU«tc des hommes y e(l bien foùucnt plus vtillc que la cliofc. L. Socittâtt D, frofks^i luf.§.t>(iuUtm§.iUudexftdhtmejidiSocietâtt,

Combien que telles Compagnies & Societez pour la Naui- r gation & le commerce aux payscdrangcsCoient debienplus grandes fommcs & plus importantes au public & a rEitat, «llans de peuple^ peuple > quecclks dont les Empereurs ont - parle en leurs Loix , sy cft ce qu'on'nclaiflc d'y garder le plui iouuenc les mermcsformcs& de s'y comporter luiuant îcelles & la teneur de nosQ. donnances, Toutcsfoison en a fai(jè plu- , iicurs au Confcil du Roy de noftre temps publiées au Parle- ment de Rouen & Régi ftr ces en PAdroirautc de France au Hege \ Gencî al de la Table de Marbre, comme elles ont eft^ reuoc- qucescli.angces&côntinuc'esen d'autres en les mettanshors d'iiuhereft ainfi qu'il s'cft pratique' , aux compagnies lerquelles aûojcnt cfte faiÔes 5c contrariées pour la nouucllc France de ^noftre temps &: de ccluy du feu (ieur de Monts Premier VkZ' roy 6i Chef d'icelle foubs Henry I V. puis les vns après les au- tres , foubs MeflicurslePrincedcCondc , le Duc de Mont- niorancy Admirai de France, & le Cardinal Duc de Richelieu 0 grand Maiftre Chef furrlntendant de la Nauigatîon & du Commerce , ou bienque le temps qui leur auoiteftc limittcné fa ftencot expire d'autant que p^r r aifons de Religion , & d'E- 11 at , on le peut faire , & en vfcr félon le ceoips > les occafions 5c J U spcupletaufqucis on a affaire.

le ne rapporieray vn ^and nombre de lettres de prouifion, ponuQirt,irtifir<, icrnrrfls/V" /^rrfflvquifp font pafTcy. poMf

j.

f cet effcdl U. qui ont cfte pu|;>lteVca la Cour,5c Regiftrez cn.nOx

-i*..

*

A

J

,ftre Si'ege GemnldeîAitinrtutéêetfhX:. t foc,«<? du f.a fieur de iMonts « J^^ r '*^P"""'

du Commerce , le Cardinal DucdeRicbejlS" 'l

courage cy^prcs avn chacun d'y erfirer&X? ^"'^"""i

uibu„-„„dece^uiefte„no4E^^^^^^^

qu il y a pour le feruice du Ro» .de fov mefnllT ^^H

neurde D/eu = a/ij. d> gaign':; ^^fe^^^^

dame, q„.yfoufp„.«,8,.efpire„rce„eaflilUnc'

U Smr itM.nn ^.^ U defconume ^ Unamn dis ' ^" 0* Tmts delà Cédk,

E-1înjfdeM6nfj^confywamJacoinmod.WQu';| peut procéder au bien* aduancemew des aflif. ret duRojr, poor lidefcomierte & habitation terres & cofte, de la' Cadie pour fes raifonL^T^

de fa Miierte d" y a«heminer&en,ployer luy-mcfffleLur ^ .fportert«,teflbr.*„ue.dcuoir . 47cequ^Ip,i?,pr cHetnenr& auec. quelque authorW, -en ac^i,,^ : iS "«-buwbleméntSadrtc^a^rf loyoaroyertbçdeŒ ' *:Capitainc<3himl,iT,.>^[.-.::„.-.-V.- *" "'"roy

i •I

met ^tt'cqla terrt duoutw W

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Co%s y Tcmà & Païy (juî fa^ içront par t\k,cto^

■•

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î le ne conte

îsdclaprcmicfe

ircntàri^ftez

"cncc.

ituec p^r AI of

àNauigaiiooi:

«1 pour don vncpetirccoil cjpcraupro^ > & pouxfhom nt d'hommes a| ancc , pour le| ^ de ropi:cffiort

^T /PAR tauon its

nmodiccqu'i'I ïrtt des 39t\l abication des aiTonsqu 'il a Icbonplaifir If fmc pour ijîfl^pibsfli- I r : SuppKe | idcVicéroy I rti tuures I^rr

a

'c accor-

der.

dcz , aacc pouuoir de faîrc la Gùccr« & Alliance ; doimer grâces & Priuilcgcs , tant a ceux du Païi qij'acwx qui y irons / - y hab:tcr départir les Terres, & y attribuer toutes terres & Sci^

I cncurics. . " '

Le Royioue & à fort agrcabicla bonne volonté fie ioten:

t«on dudit (leur de Monts , dêHrc la prompte exécution de

iondcrrdn, Rapportera volontiers lous les moyens qui dci;^

pendront de fa puiCinceô: authoritc ^ pour rcnircprife pro'

grcz&conduldcsd'icefuv , & àauffiires agréable Fùfifrc que

Monfieur de Damfuillc Admirai de France fie de Bictaîgne,

hia de-'conxribuer pour vn tiers à toute Ja dcfpcncc qu'H

y cqnuîcndra faire , ôc qu'il. y apporte d'ailleurs. tout ce

tiiii fera bcfoin Se frquls deFautboritc defachatge , fie fc-

, ïont dcliurcz à cette iSn audit fîcurilc Monts delà pm de (at

? Majçlle& duditficur Admirai, des Commi/ïîons fie pouuoirs

four ccrequis & ncecflaires ,conformevà ceuxqui ontautrcs-

' fois cftè expédiez aux ficursde Roberualôc de Villegaignon,.

pour la floridc & terres ncufues. "

Qu'il plaife à Afajefté luy 0(arôycr,de ^cfeôuurir fie

^ peuplcr^outcreftenduc des Coftes fie autrç^artîes Maritimes

-> dudît Pays de la Cadie depuis les quarante dcgrcz, iufqucs -

au 4 6. de ce qu if pourraen auant dans les terres , fie pour ce

faireleditiîeurdqpMonts- promet poncr des mcrnagesaiL

filants des le premier voyage qu'il ftra , fie continuera

^feutcs les autres années^ fie s'y loger auec ce qulvièra aecct

faire. ^,:. ■:..;:■.■■■■;. . ■v-''

P Accordé à la charge Je traiifporttr fie laiiTcr andit Pays , cent pcrfonnçt des la prenncre année , & conti- nuer toutes lès fuiuantesi d'y en mener pareil nombre pour Iemains,notaràmentdesartifanfs, Charpeniicri,Ma(fon8, fie autyesgenatttpci» auAbajliui(.nu fit futufitations auiam qw .lalrcfe'pourra,8e les y loger nourrir fie entretenir.

^ ;->,;:;;.>: ■'.■'': •, :■•■'•■-■ . ;;;^:.,Lii,'^- -:.•,./:'

v_

Qui! luy foîc pernMspour citcffca prcnJrc Jfs pcrfol:

ncs Vagabonds , & que fon irouucra cant aux Villes qu'aià Clumps. T

Accordé , Scf^rrapourccmand^parfîMaic/lc^auxCou^ ipuueramcs &:autrcsluges de commuer déformais les peinei cpndamnation , BarTÎTÎcmcms & autres femblablcs au (cl! uice qu'ils pourront faire faire pour Je peuplement , babi^ll tion &demcuredcfespays& Contrées d'Acadye, oi pou^'jL dcôcnced'iccux. / |

^QiriraitpouuoirdeBaair, Villes, Forts, FortercrTcs et tabhr garnifbns & f^ire toutes autres cho/^rs necefl^ircs poii ledit cltabhflfcmcnt en tous les eudroifls que ledit fîeur é ^onts iugcra ncccflaires.

( Accorde ôc fera ledit ficur de A/onts tout deuoir & dill

gcncc dcbaftirvnfbrtenlieuleplus aduancageux& conui

nable que faire fc pourra. T

^ Que toutes procédures quffe feront à raifondudicvovai

ioicnt retenues auPHuc^Confeil du Roy/& de/Fencesfaiàest

toutes autres Cours d'en p«^ndrecognoifKincei f

^ La cognoilfiince en appartiendra en première inftance

Officiers de fAdmirautéclhblis a la Table de A/arbre du Pal

Jais de Rouen , pour euiter aux frais & defpencesdepll

iicurs affaires de légère importance qui pcuucnt furuen

iur ce fubiea , & s'il yi appel la cognoi/Tance en eft refe

liée airConfeil de fa iJfaiefte. & interdire a toutes Cou

(chambres des Comptes , Avdes ôc autres /uges qucico

Etpour flibuenir aux dtfpcnccs qu'il conuient fiire auè toute nique ôchazard , 6c aduancesneccfraircsafeotrce é ccrtc cntrcprife , ledit fieur de Afontsfupplietrcs.humbr mnt fa Maiefte^ &d'odroyer,tant a luvqu'aceiiirn.i.-n.r^, * fccijus auec luy, toutlc traffic de la felletcrfe en fÂbayc

^ p

I

3rc des pcrfoii: ix Villes qu aiit

j iic/}eaiixCôu|i mais les peincl, iblablcs au ùf. ment , liabjr|. fyc, ou pour k '

Fortcrcïïcs, cf

cccfTaircs poyr

ledit fieur 4;

dcuoir & dili JCUX& conu^

i

l ^

1,

I dudic voya^ Fonces faites I

cinftancc ai f arbre du Paj. pences de pli|. ucnt Curuenl c en cft rcfel toutes Coui igcs^uclcoi

:nt faire au|c !s a fentrec trcs-faumbl^

n f A'bayc

Sainte Clcr Çc Riuîcre de Cajiadi ; pendant le rcrapsS: Cfpacc (le dix ans , & dcflfcnces à toutci fortes de pef. fonncs d'y pouuoir trafic<|uer , à peine d<; dix mille cfl

Accorde pour ledit ficur de Monts & fcs aObcicz , & fera fai^cxprerfc mention de ce Priuilcgeparlcditfieur Admirai, dans les congez qu'il deliurera 'par chacun an , pourTcffca dudic dc/fcin, pendant ledit temps

qu'a ce premier voyage que ledit ficur de Monts a promis faire a tous ceux de fes^biec^s qui. voudront s'affocicr aucc luy loIcntrcceus,& admis a contribuer a la de/pcn(c de ladite en- tre pife , & ils y fôient continuez dans vn an félon leurs ofFrcs&: moyens, pour panicipper aufruia^uien prouicn- dra chacun an au iôl la liurc de ce qu'il aura fourny , & au iicftaut des'cllre par Icfdits fubieOs Aflôcicz . aucclcdidl lîeur de Monts audit premier voyage,il ny feront de la cnauanc rcccuabUs.

Et pour refoudre des affaires & defpenfesdudit voyage ac-

jcepter l.-s offres des Marchands , faire achapts & marchez foubs îcbon plaifirdcfa MaiefteToit elleulieuà Rouen , apqucl fera rapporce toutcequi prouicndratantdela iraitte que delà mi-

tiepcureftrercnducraironàvn chacun dece qui luy apartien- dra.

I Accorde. ■.■.■■■■'^ ;

^ Faita Fontainebleau le 6, Jour de Noucmbre mil fix cens ,|i ois. Signe Henry & plus bas Potier , vn Taraphc.

r

M-

«31

/SOCIETE; DE MONSIEVR LE CARDI

Duc de Richelieu. *

NOMS ET SyRNOMS DBS jSSOCll enU Com^éiniedeUNmmUtVfànctfrmMmUshurs ^ dâbtes de leurs fignâturtt,

ES SIRE Armand Cardinal de Rîchclicu Gr Aiaiftrc Chef & fur^/ntcndam de la ATauiVatioi \ Commerce de France.

'Mc/Hrc ÀnrKoine Ruzc Chcuah'cr drs Ordres Roy,Marquîs d'Effiat Chilly & l3ng./umeau Marcfc France&dir./HtcnJjnt des Finances.

. |^aac.WariiancurdeA/anncy/ntcndantdclaA/ariic facques Caflillon.

François d(!Sain<a Aubin.

Pierre le Blond.

Martin Anccaulmc.

LouysBiury. :

Simon ClerantinJ

Ican Bourguet tous Éûurgeofs de Paris.

Louys Houel^eur du PrticPfcy CohcroIIeur General deî

iincs oeB'Ouaçe, François Barre.

François Bçrchrand /leur du PIcflîs Saind Brieuy: . -Waiftrc Martin Hacqucnier Nottàirc au ChftcIeVdc Paris, Adam Afoycn Bourgeois de Paris. i I

Gm-i!aumeNicolleAduQcatqn grand ronfcil. ^ ' *

GilicsBoiffcIficurdcScneuillc. ^""'

Am

L

CARDI

9

JtSSOClk

lîcliclieu, Gr|i la ATauigâUoI ^

r da Odrca lu Marcfcl

«

A/arine..

Sonera! dcîj

ix-.

:lét de Pans.

M.

Am

iAVidr/Hâmel Doreur en Medcdw»' -

Gharlet Daokl Capkiitte teitfle iUf«*UM«INii» , lacquetBciTUTcrEicuyer&eiiriicifcMyrooM. ; Pierre Boulcnçer ConfeHler dti Rojr ae Sfliu âMdntîiiîllkrf^

lean FeroneoofeillcrduRoy7»âyeiifÉkf g|gq,4«t*|ffliMi, du Parlement de Rolien.

Claude Pofjcl Marchand de Parûi;

H€nr)rCaueiicr marchand de Rotten. , 'C^|ude de Rocqueihom Efcuyer (ieur «U Braifim. ^ ^^Sir» Fcru marthaiid Peliier À Paris,

IVan.(oisCaftîllon.

Anihoinc Rocquaulc Efcuyer fienrdéMOntmorHuguciCof^ niçr/îcurdcBcIlcati. »,

lèan Poucet Coniy lier en la'Goar detAyddfde ftirîl. Scmiien Gramol(î marchand 'Libraire Uxii,?ix\&t\mn-' Jitièinr delà Marins.

Guillaume Patuoft marchamdsde Paris» ;

Gabûel Lataignam antien ma jcur de la vilfe <Jc Càliait . Dauid du Chcfne Confeiltcr Efcheuin de la- Ville F^ancoife di» "Havre de Grâce.

Michci lean Aduocat a Dieppe.

NicoIIasleMaflbnReccueurdes Aydesen rEflcOiontieilfon. tiuilliers.

Ifaac de Razilly Cheuaiier dcfôrdrcde Jainûlean delilk- rufalem.

Gafpar le Loup EfcuycrfiMir de Monftn.

Kegnc de Bctboiikt Eicuyer iîeur de la Grao^ Fi^meaceiiiia

ayde des Marefchauxde Camp <?sarm<?es de fa Maiefte. l^n du Fayot Threfixiei lie Frânec à^oîâbosé lean Vineent E£cheuin de Okppe. NicolleLangrnîs vrfiirdr feu NicoIIai Bloadcl Çbttfi.illM tf . EfchcuindcDieppe.: -^ ^"'

A

•^«a

témàtm

I î

/

fcan Roze niarcl^ de Rouen.

Samuel ChampleinCapîrainc pour le Rôy th la înarîne

Nicollas Efljref (îeur du Pin Lieutenant gênerai a Af anny<

IcanRuoffe Bqpreeois & marchand de Bordeaux.

Georges Mcin chef de Penneterie de AfonCeur Frère & Roy. ^

Paul Bailliau Aumofnler du Roy Abbc de Sginék Tierry.

" JLouys de la Court Thrcforîcr General dc$ Frinances à'Cacil

Yihier Habier Threlbricr des Finances en Prouence.

Simon Alix Confcillcr Secrétaire du Hoy.

PiCrrc Robincau Threforicr General de laCaualIcrie de Fr .•■ -ce. . .

lacqties Paget Re«eueur des Tailles à J>f ondîdier. Charles du Frefnc Secrétaire de Af onfieuHe gênerai des Gi dercs.

âam^lc Sage Confeiller du Roy & Rcceueur des Taillei en fa ftùs.

Charles Robin fieur de Courfay.

Charles Robin (îeur de Vand, grand iWaiftrc des eaux & foreft

enTouraine. '

Thomas BoneauCcur du Plcflîs Secrétaire du Roy. lacques.BoneauficurdeBcauuais. ^

Paul fHuilfier marchand de paris. Charles FleUrcau.

Règne Robin ficur de la Roche Fcron. M athurin Budeau Bourgeois de Paris. Robert Godcfrcy Treloricr General de fcxtraordinaire dl

Guerres. ^ ]■*

Claude de Brocjaelong Confeiller du Roy furjntendanç m Commiffairc General des viurcs des Camps & Armées France. ', ' " , .. j

^act]ucsDordierCJontcirier& Secrétaire djà Roy. f

à

> manne

\x,

îeur Frerc ch

SI Tîcrry. iQces à'Caè'i ncc.

IlcricdcFraé

r. I

neral des G^

Taillefenfi^

aux & forci

rdînaire 6i

ntendanç : Armées i

CtaudeMargênéReceoèâr General (UiFûiâBcèsâSm/Toiii:

Hicrofme de Saind^ Ange Gonfeillcr du loy Tiireforier de France.

Efticnnc Hcru^ Bourgeois de Pans.

lehan Verdier Confeiller & Secrétaire.

Bcrthrand de Champeaux Secrétaire de môiideàrleDiicdè Rctf.

Pierre Fer et Secrétaire de mônfieurrArcheuerque de Partf^

AnthoineChcfaux Aduocac au Pariemenc de Paris.

Berihclcmy Quentin, (leur Damclines*

Prcgcnt Preuoft Bourgeois de Parii.

Pierre du Rier Sccretcaîrc du Roy. °j

leanP 'flelSecrctcaireduRoy. ;';

^icoliaslc Vaflèur General des Finances à Paris.

O^auîo May Bourgeois de Lyon.

Bonaduepture Quentin fieur de Ricliebourg.

Pierre AnbertConreilIer& Secrétaire du RoyJ ^uillaume Martin Recéucur General des Finance! êaBreta^ W'^ gne.

. Ay me Syron Trcforier de France à Paris, |ClaudeGirardin Marchand de Roiien. !lean Chyron Aiarcband de Bordeaux. '

Jean DauiddeBayonne.

tftienne Pauillon Treforier de Xaintonge

Ican Poncac Bourgeois de Paris. ' Cl aude le Mire Bourgeois de Lyon.

Pierre des portes Heur de Ligneres^

Guillaume Vernier Bourgeois de Lyon.'

Claude Chaftctlain Commis de f extraordinaire des Guerres.'

/can de louy Bourgeois de Paris.

Pierre Fontaîni» finir df-Nflully.

Ican Pclcau audiencier en kChiancelerie de Guiennèr

i

I'-

vv

t^6

Amhcrinc Noycreau Marchand de Roûci» François Afoiiret.

Jacques du Hamcl tous Marchands de Rouen, lac^ucs Houron de Houran Confcillcr & Picfidcne auxi «^queftcs du Parlement de Bordeaux. |

Ican Houzon de Bourajr Confcillcr au Parlement de Parjs Prefident aux Enquettes d'iceluy. ^Thomas du Afontel Aduocat au Parlement de Bordeaux* Icrthrand de GombaultRcceueur des Tailles enGuicnnc^ Emanuel HucqueladeBordeauxk Thibiuk de Matsdcmcurant à Liborne. François de Laufon Gonfeilfer du Roy fieur du Baignauîr. : Gabriel de Pontac Efcuyerfîeur de Anglade. Oliuede FEilonac vefuede Mcflirc Anthoinede Gourgucs pj (îdent au Parlement de Bordeaux. |

Simonne Gaultier veufoe de François Cadeau de Bordea|i fondatrice des Rccolez de Libomc. |.

Jacques dcJaFcrtc||umofnier du Roy Abbé de Sainde Mi dcîaincduÇhafteau. |

yh Chanoine de la Chappellc du p^c:rocnt de Paris. f

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DE

mtÊK"-

i^

»57

e(î dent aux ^^.

f ncnt dcPiu's^

JordeauT» I enGuicnnc.|

BaignauÎL. Gourgucs pI^'

1 de Bordeafx

^

Saindc M;^- Patîs. t

DE

P ESC HE

D E S

OLVES A VX

/

TE R R ES NO È VF VÉS,

DE L A D R O G V E R I E

& Pefchc prochaine.

, ■' M ' ' .

CHJVP I T IlE X Z,.

ES François fouioicnt fiîfc la pcfchc dcs> Ai oluës ai^c celle 'de la Droguerie & autre poiflbn en la rocr prochaine d'entre àallaî*» Oftendc & Donurc, mcfme vers le Nortd'Ei^ colFc , ils trouuoîcnt yne manne ^ vn fonds > affurrf pouraydcrà viureen France , & y eotraenir la Nauig^ tion & le trafic aurpays efïranges en la Cbreftienjietéylaaaelle i vit la tierce partie ducempsdePot{Ibn>/d ou ilstn falloiéfit. 1 . tranCportÔceoraportoicnt d'autres iWrtrcfaandifej. jf^ Mjis ayaris trouuj ccUcs! des terres Noçufucs Biwct& Bàii^

creaux vcjrs leCap Brctoa ^autres' parties proches de Cçàjii^

C

f!

û-

ia il y en âOQÎC vnc grande abondance de la meilleure ,

monde , 4oàc ibrapwtoîent toufiounlcurpûine^clîargé ,^

qiundU dcpdtcrie , qu flf y nrawSkoicm: auec les Saunages <

iiCofte^cefa anneaotit pea tpcu noftre aatlenne pefckc pi

proche &la ûà eacrc^rendre par les Flamcm & Hollaadoi,^

^«i en tifcat à prc(c« par leur boa mcftnigc plus de comtai.

4itcquenefaîaicaoyd*ErpagnedeimîacsduPcra. Lcn|

turcl de* François eftantd'aymerlanouucaute' , négliger^

-qui luy eft aift, & de chercher pluftoft haiardcufement ^

ioing le bien & honneur^u'ilsvculcnt acqaerîr, pourquoy ail

parauanc la ^cft^ouîiercc des terres Nœufucs, ils alloicnt £iii|

leur pefche îufques au Cap Blanc au de laduTropic deCaii;

47er,^EÎeac-oa que quelques? vos y eÛans & dcfirans pafïg

plus 0ucrc,ils allèrent au grc des vents iufqucsaux Iflcsdu P^.

ru , i^quels a leur recour auanc que de raourir en donaeret^

Taduis àCfarîftophleColombcn f/flc de Madcre,ou ils auoicif

tciiy pour fc rafraifchir cftaas malladcs d'où ils moururenj

^ui y fiiï incontinent faire voiilc aux Efpagnois, & a prift lc|

J-oUttes du Brezil & des /ndcsOricncalleg aux Portugais, ]c4

jjucjs nous y faifans la chaflc refcrrerent noftre Nautgation à 1|

pcfclie des Molu^'s aux terres Noeufues, laquelle nous y auoti

touioursentrecenuc : mais non en Société comme la traictc ^

^rh:c;*îe , chacun y arme cquippc&aui(îtuaillc{çsvaiflcau4

félon fon pouuotr ,y afTocie en particulier ,ouprend Argcri

xaprofit poury fubucnir ypaffecharce partie en luftice ,ou

liant Tabcjlions de ce que chacun doit £aire,& remporter a|

Tctourduvoyagc, acnuant que4c ptriirles Capitaines & M af

ftres de Nauire prcnoicnc vn congé de Afonfieur l'Admirai '

fConameils font aprefem de la IVcyne Mère Régence fur^/açen«

dante de la Nauigacion & du Commerce , les fonctnregiftra

Je en preftent je Terme ntdeuanc fon Lieutenant in Sig^e (j

l^^dintiaut^dupoitd'oùîlspartcq|| î

- Il— 1 1''

i raeillettre

ÎQfcfiargeV :s Saunages iiicpcCcbep: IcHoîlani ItfSiâccomaif. Pcru. Le ni- ' . négliger deufemenc

»

pour^uoy ai|. s alloienc faiit rropicdcCail; Icuranc p^ffci

uxIflcsduP^ en doiiaercnl ,ouilsauoictf U moururenÉ s, & a prift Ic| Portugais, Ic4 4Uigacion slÏ^ nous Y auoii| nelatraittedl

Ces vaifleau4 prend Argcri lifttcc s ou dd> remporter a^ caînes & Mj^ uirl'AdmiraÉ «efur^^fi^ ntcfircgîftref

f

i leMaîftredeNaafrèayaatfim!b4Qi(^gë,leM^ are , Pilotte , Canonnier fie Compi^aon pcfeiSeurs , EÛc- fteurs , Salcurs , Chirorgicd Tonnelieri 6c «ucrei oitiirîers ou gens de f£<iuippage d(MueDtaiioîrle(oîii des vîâttiîUcs^coRi- me mesurer, Pôi$,Febues , Farines , conter k Bîrciiic;eiilô|BiiM le Sidre& Bière ,faller Ici Porcs>^ faîrctoiit bien armcreqoîp-' ser & cliargfir fidellement dans le Naoire donc eft fat6t & dref; f^vn compte 5e pappter de Carqaaîfon , pour teotr à quelle 1*0011116 le tout reutenc, en ce oorapris vne efttine qae Ton faiâ: ' de la valeur a peu près du muy de Sd, éedu nombre qu'il en f jut à la proportion du port du siauîre qui eft ordinairement de vingt muîs pour vn Nauire de cent conneailx. Pourquoy on baille A rgent, lettres dech^nge ôe de crédit au Maiftre pour le payer , & s'en charger en Brouage: la plufpart de ce que fona acçoullumc d'y porter en outre le Sel , font les viduailles 8c commodî ez , qui çonfitlenten Lard , J^oids, Fcbucs , Bifcuit, Farittç , V^ , Sidre^ Bière , Vinatgre , GhaiM*elle , chamurc fie Cordage qu'on achapte des Bourgeois fie labottreun qui y pro- fitent, 8i$*y il y a toufîour* grand nombre d'iceux qui baillent afgcmà ^>rofit fur tels voyagei aucrirqoes de la mer a ij. 50. 3 5, & 40. pour cent ifie les autres aflurcnt les voyages.

il fcroitbienàfouhaitter que les Pariûcos qui cm tant d* Ac- c:cnt y en rifquafTent aufli du leur , êc aux voyages de Umg cours , tant à l'amont qu'a faual » comme ils font auxpartis qu'ils entreprennent. Car le premier apporte vne grande çonrmoditéau peuplefieà TiKlat! mais l'autre le ruine , peu de geniamaiTans le profit de placeurs de la France par ce

. moyen. ■,.'"■;, ' | .

Cela ferokbîeii pluspBÎftmtû«it«caiicc|^i«d'a(fiirance

entreprendre tels voyages,OB bien qu'on Icifift par fort» 00m-

pagnies fie foci<^easggnef allés comme fe« Ict cftfailficrf nos

yoifins » fie a quoy nos Gei^iU^homBiet £un(ois dcoroient

J

■- ^

■,afe.-i

, prjncîpaKeihcnt côrc employer comme îl fc vcoîd par la micfc ordonnance de fAdmirautc que fift Françoîs\L a ; bcui|Iecnraoiyi7.aumoîs de luillct Jaquctle cft commcn4

pat la plainte qu'ils en firent &bremonftrancc de ^onfiX oclâTtnnouillcAdmirardeGuicnne&dc Brctagiic. \ | Mais pour jreueniranoftrc pcfchc des Molbfcs aux rcrls , Nocufues il cft certain que quami cUe va biendv a grand no^

brcdcFrançoisquiyproiÎEenr&cn viuent,& te font/orrtïé^^

'%.^--^ accouftumemila Nauiga.Ion & au Cômtperce ^ns fo|.

;^^irautrècho{cdescomraoditerdç]at«rrc,que dcsvwauailfc^

ç]N«fii«^ des ains, lignc5,filets & autres engins a pefcher^a

•••-^^«Çîy%^ Office, les vns àla pefchclc

*fe :H« »Wf<^q^ iour & principalicmcnrau matin l raidy

^ Wfe^^l^chaor^éu.^^ s'ettprend d^|.

'%îl^Si^;^^ ïaquçUc il rcpofc comme l|j

l^anifiaSir ^^^.^ tffonâvcr cftcfter & f^llcr,

M'^^pV^f^MrM^^ le principal , qui jt fijida tro|«

;^i^lsjlk pfcmicrc on ne £»ia que le Saumurer dans li fàuffi: fg.

- ';^fft^^^*^c®i><JconJc É»lle;& met en pille &mouccai^oi|i

%? S^l^^^^"^*^^ de fing& d'humeur , puis dbux «)iltr4

'^^àjî^=^?^'^^ ^"^^^ "^^H« & rciettc enpilU: ,. pour la dernière fg^^

^Uicft,la troifîefiiielalurequ'oUâppclleecnpiHeritaqiK

' employé encor vncgraiide quantité de Scl'a cliaquc pile. c|r

>flln*eftbîcn rallcilneftiaroais bon ny de bonne garde. G'^l

pôurquby il fi ut toufîours grande quantité de Sel. -On en rf.

porte de la MoIIuc verte & kchc,celle qui fc prend aur granà

bancs eft bien meilleure plu* graiTefii plus grande, quecc|^

des Banquercaux , & de la Coftc par ce que le poîflbn efta

pruiuuant cnlajncr ilycftnourryac cngraiiTcdcstripailles

4iciujfiqupny.prxndî

-jjfc*»..

~^;

■II...

vcoîcîpark[ rançois\I. a^., : e(i comme n^rt Liice de Hon/u fctacnic. \ olUiës aux rcrttfs ^ V a grand i)o||. K fontifornîi^c perce (ans foii- e des vi<5luan^^ {insapcfcher^ as àla pc/chei|c u matin àr mi(|y 1 s'eiiprcnd d'î» cnt^rçllcs hc|^ ofc c6mme Ifs. ft*r &iallc^, iïtfaidl a tro|< insl^fau(ïcfi|. lônçi^ndrei: moucèaitj^puÉ dcujr «jitj^trc^ laderii^rci^ cràlaqiklic op iqucpilc. C^r ' legarde. e*4l si. -On en ri-

nd aux grands nde, quece^ poidbn efta|c 4

cstripalllès Js

141' OafàlÙ auffi vncpcfchc de Baleincsàla Coftc de la nou: ûellcfrance , pvncipalemcntvcrs GrouçUhd , il /s'en trouue grande quancirc. On les fi-appcaucc de grands har- pons de Fer & autres engins qui les font lourei vuider de fang. |Puisertant n^ortes & amencesa bord de mer ; on Ics^mct "par pièces & faicîi' fondre le gi-asd'icellés duquel on faiiSt de fhuillç , s'en trouuant bien fôuueAtqui en rendent p'us de vingt tonneaux qui fer ta bruflcr & à aflâifonner les draps Si lames , le maigre en eft bon àmanger, &les os&coflcscn feruent à beaucoup dechofes &diuers vfagcsnccefraires.Lc» Barqucscntr'autres , font fort experts à les prendre , çouppcr faire bouillir, fondfc^ cuire les graiflcs, pour quoy faire les Anglois & Hollàndoiiie^ feruent d'eux ordinairement jori qu'ifs vont à la pe(chcd^icclles.

Lors que les Capitaines^ raaîftrcs de Navire ont leur plai- ne charge , ils partent & font Jcur retour & dernier refte au lieu d'où ils cftoicnt partis cnuiron-^c mois de .Septcmbre,d<>iîi le plus grand abord fcfai^aûy Havre Çrace *: a. Diep- pe en Normandie , pnis en apportent le Poiffon dans Ici Na* vires mefnKs , «où s'ils font tr()p grands d^ins des allèges aux quajs de Rouen , d'où on les voiture amont h Riiiierc de Seine à Paris , àUcc de grands &longj bateaux plat s pour en fournir prcfquç par touiela France^ jiorsd'içel le. Ce qui a- portevne grande commodiic'jTion fcul^mct^pour aider à nour- rir le peuple de France , en e fpargncr les auires commpditcz, donner moyen fans diminution d'icclle^ de traficqijcr^aux fiaïs Ellrâng«rs & en rapporter leslcur, puis finallement entrete- nir touftoursfix ou f«pt tents Navires & plus de vingt- '^cinq mil hpmfnes du mefiier de la mer , dont y en a pluficursaprcsquiîcnircprcrtnent les autres yoyages a Lamont gg a Lauql gui fonr enf or de plus'jnng roHTsranr atiT Indrs O-

rientallespccidcmalks qué^B^zil

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Les Capuatncs Af aiilres de Navire & Compagnons vont aux terres neuFues a ta pefche des Mollucs «fonclevi yagc au lot ^ ouàloycr : lors que c'cftaulocilsont le tiers prouenu de la marchandife du voyage, à quelque haute fonÉ me Qu'elle fcpuiflc monter ,& les Bourgeois ôc Viékiiailicuif les deux autres tiers : mais quand c'eftaioyer, illeûrfâut.p^ yerieulement ce qui leur 4 elW promis par la charw- partie bien qu'ils fu^fent venus afiux fret (ant aucune chofe ou qu'if cuiront eftcdeprcdcz & les M archandiCes icttces rq la mer da| râr la tempefle pour faluation du Nauire,ili doiuent neani moins auoir ce qui leur a cftc pfbmis exçni{>t de toutes pcrt charges & rifques i voitefi quelqucs-yns des nqailîres de Na rc ou Compagnons cftoient décédez au voyage il ne fa laifTer de payer a leurs héritiers ce qui leur auroit elle' pn

V Les oibligatîons m efme d'Argent a proffit bâilMauxrîfi ques delà mer pour fubuenir au Radoub & vi^uailles font pa- yables aufetourfurle corps & Quille du Nauirr^agrcils ôcapaf reilsbien qu'il n euft raport^aucuht Afarchandifc qu'elle éui" efté prife 6c depredce ou iett^e en la mer pour la fàluàtiôfidi Nautre : mais (i le Nauîreeft pris fie entièrement perdu , 1 yns rjy les autres ne peuuerir prétendre ny demander aucun chofe aux Bourgeois & Viâuailleurs, en vertu de leurs chaé tç-pàrties obligations d'Argent a profit, ai ns font çc^ damnez de icslcurtendrècommc quittes ,'*vuides d'effiscî^fc, ma^ . .$'ï\ v auok eu police d'afliiranc^^paUce auant ou depuis le voy'i gc , ertçommence faflTurcurfèloit, teiiu au payc.-nerit de vra}^ ' iràltuf^du Nauîre &-Marchandirc,au Af archancl ou Bourged^ , qui âutoit eftc' airutc. Ce qui (c pratique aufli delà for . en tous autrcsvoyages pour quclqu autres M archaridifes que

'foiciirt •. - ' . •■ ' ^^ : ■"• ' y.;- '■'■'"■■■, ; '. Cetce pçfchc de Af olluës aux terres NŒufoes a toujours ei

foîgn

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Coui ayan Sent pari uis(i

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' allei fois, bre ire< pef<

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>agnons , font le vii nt le tiers haute Toi /i(5tuaillcui leûtfaut.i hart-c-partu lofe ou qu' 'Q lamerdi iuent neani toutes pcrti frcs de Nai ^e ilnefaii »it cftc pr«

ïtllfauxrî^ i|lesfoncp4 ;rcils&ap4 5 qucllceuâ fàluàtitîtidf : perdu , 1# nder aucunf s leurscliaf| s font ÇC0 cfFedt,mai pufs le voy'i t délivra] Li Bourgedi t deU fori idifcsquel

141 foigneufemènc entrecenuë en France depuis qu'on^n a eiî la eognoidànce , 6c OU oo a toufioun apporte de bons Regljé* menis pour preuentr les accidents Ôc les defordres que le temps & Fauarice de quclques-vns ,.&que les Pvraices & ennemis y Ipourroienc aporter. Pourquoy après le éettt du feu Roy Henry I V. y eftantfuruenu viigrand defbrdre , nous en 6(- nies rcmonftrance à féuMopHeurde DamputIleAcfmiralde France", & entr'autrcschofeslc priafmesde ne donner plus de " congez a aucuns Alaillres ou Capitaines de Nauire pour y al* 1er que depuis le commencement. du mois de Oecenibre iuf- quesaumoisd'AvriijfurquoyilfilUe Règlement notable que i"ay infère à la Hn de ce Chapitre , que nous fifmes lire publier & rcgiftrer en noftre Sicgcj General de TAdmiraut^ de Fran- ce le ji Septembre i6ii. ce qui fut confirma par Arrcft delà Cour du i8. des mefme mois8ean,neantmoinspIu(ïeurîf ayans contreuonuy eftans accouftumez , il s'enfuiatt cncpr Sentence fie Règlements en noftrc Siège le lO, Février i6t9, par laquelle il fut die que les mefmes Règlements feroîent fut* uisfur les paines des confifcacionsdeNauires 8c ilf archandt- , fes>lc amendes porte'es par iceux,&que ledit (ieur Admirai fcroitdercchef luppHc' de ne bailler p/Ius aucuns congez pour y ' aller qu'a la charge de partir au temps cy-deiTus limittértoutes» fois permis de mettre en rade Usi^lauires des le *o. de Nouen»- bre afin de ne perdre foccadon des vents & des tnarées , 8c ou^ tre que;fa Màicftc ferdt fuppK^ pour4a:^ de la

pefchfe trriponante des Alollucs d'en confifïîfliHe Règlement; ^ & qu'il fijtleutfcpubllcif par tous^ les Havres du Royaume , cortime^hous i'aUÎqfis faiàfaire en noftredit Siège à la Table de Marbre du Palais à Rouen , ainfi qu'en tous les Siegesdc rAdmirauté de Normandie qui cftdcrpcndoicnv

oufioursi

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HAKLES DE WONTMORENC Duc de Dampuillc- Pair &'AdmiraIdc FratK» &dc Brctaigne : A tous ceux qui* cci OTcfcntl lettres vcrrônr; ûlut : Sçauoirfoifbns que cftaé pa^" j A^i'^^"'"''' ^ P°""''*' attribuera noftrc charge 1 titatd Admirai., comme LiVuccnant General dc4 Alaieaî en fes M cr^, tant par les Edi^s & Ordonnance^a^cs par Ê M.jciU (ut le^ia dcfAdmiraute , ô^ par|icuj/ieit?h)e J fur toutes (i)rtes de Pc ^rhcurs, clomlacognoîi^&s tl attribuée, 3^ à nos Officiers pour Régler les AtËS^ & mak Jicriàt»ons qui arriucnt gcnerallement en toute la Marine , (^ OH fcjcigen^ descas , &: qu'ayant «prcfiînt entendue recel Ic»plkintcsdc plurîcuwAfarchands &habittns des Villes J Conjmunautez de laProuince de Normandie , tant en G^ ncral qucn particullier , & nommément des ConfeilieTs & ^chcums , Marchands & habitâns de la Ville Françoife de Grjice : Sur larcmonflranceà noi^fiiiae par lettres cy-a«a^ «hcz . dilaiitcomme au moyen du trafic de la per;:li^de li Moluc . p ufieurs pcrfonnes s occupent & employant au» iai ons^u ilconuieiu y aller, dont îlarriuevn grand bien al wihte au General du Commerce , Ife que par telle marclian dilc le Royaume reçoit grande augmentation de viurcs i qpeçommctoutesccs cliofcs qtii rcçoiuent accroiïTcment' oi dirr.inuiionont leurs faiCons^prefcriptes par lamturc- pour lei meuQirouf«cucillir en temps acfàifohs commodes ô^ n, irntoute$rortcs^cPfcrchc«es il y i m ordre limite'pâr ledii Rcglcment , iequelncdoitcïlrcrurpa/renycnfraina : Mai que depuislong^temps , ils'eftcoullc: & inrtx)dui(a vn de/od rirc&degaftM voyagcj Jt krcIUicdes ^Jues qui iefaïf

csbanc

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RENC ildeFran 1 prcfcnt s que cftai charge

<î^spar/| i!|ie!t'mcn|

irînc , iuSc rec( ! VilJcs

fciUcrs fil nfoifc d|

" cy- afxa«

►ytnt au4

rparcliai urcs ,

'nient ou| pour k^

^r icdief

MaiiC ^n dc/br^

^TcTaS es bancs!

«bancs dcCoftes de terre diçufue fletlllcurs . &^cont en creprifls pluficurs pcrfonneillpbttilêz d'auarice & témérité, mcfprifanc le temps limite fi&obrerué en ladite peiché, ils au* Toieot auec le hazart detà:^ie , de ceux qu'ils y eouQyoient & perce de biens de ceux aueipleô^elsilss'adoçienc flc llicommo- dite de tri Commerte^ ei^i^enthorsde/aifôn feurt^mmes & Navires en ladite pelchp^i dont plus grande parciè^feroit perie , autc perce de plufîeursiamilles , pucre que ceuix'qut retournent de fdits voyages extraordiiiairemenc entrept^ns ..' hors de faif» n , lyanc raporté cjuelquc peu de Af oluc* nouo^U le s en trouuciM la vente prompte , & totftes celles qui font at^r riuez auparauaift ^ en la failon ordinaire ^ conibten qu ellci' foient bonnes, loy ailes fie marchandes : Néant moins le trou* uent racfprifes , Car efpcrance d'en voî/arriuer ploi grand nombre de nouuçllçs , cequiauroit tourné àtellciucommo*' dit^ que pluficuKS auroicnt abandonné lam];e pefche au detri* mentdupubîlc : Outre que parttldefordre les terres J^evfues fe trouuentdefpeuplées de ladite marchandire, pçur ceque le fret e(hnt deil^rn^ , fcfp^rance des années fuiiunces cl^i^uîf n<?e: eftant nottoirc en ladite Prouincequefes VaiiTraM» qui auoienc açcouttum^ de charger nombre fuffifàntdcfditçs A£q- luçs eft de prefcnjt rçdui<a a n'en pouuoir chargerla/ififiiti^^^fc qui faiû nnermcs que les vaiiTiçaux jj^t rcdjii<:i;s s^la^^ de leur antienne grandeur , au'grandpreiudicc,dei|i^ij|i^ jl| imp0ftsque(aditcMajeftcieucrfuT lcfditç$.Molu& ,.&auflia k diminution des forces A%ritimes du Royaume , s'il falloû ftire Armer IcfditiVaiilcaux \ A. ces caufcs dcfirant y remer dicr félonie deu de noftrccharge en cilabliffaot vn bon prdjjf pouï-le fcmps & lafaifon qucdeuront pariircy-aprcs, IçsVailT féaux dcftiaez pour la peube des Moluës nommez terres neuf* ^es qui font csJ?Pl^g^;Mâ^rj^!f^^^'^'^^^^^ de Nornniandiew

. ■*•'

Nousparfaduis depiuiîcu^^ eipcrimeiitci^^ejRmn»,

Ppp

^

■n

Va.«eau, & Bafteam »efcheo« &a«r« , de quelque qo,

ic qu .l5fo.cnt: de ne partir Po,r5& havrel pour^

prendre lefdK, voyages en Uditepifche qu'en .em^M k

oM.n*-re, &de ne partir pluftoft ny en iu« faiLqi,

^ P"" commtncoment du moi, dr Décembre iufqUe,

Avri enfgiuarrt inclufiuement pour aller quérir leSel

* cZlr'^'^'^f^' ^^jf^P^'-necontrellonc uelT cpn(îfc,t.on du nombre d..«oluës. dontilUint chaf«z

aujreipc.nes& amende, arbitraires s'il, y efcfcnt : ^mnê auffi nous leur dcffendons de partir defdi,. ports & Hiv^ôf . F^renos congèrCgnerde nous «c„oS dWe , «iT re-ont acconftom^ pouraUer à ladite pefche fur les Deio«^ ttzpar lc.deffeoce,cy.deuantpubli,?« , S m EjT™ donoonsauiLieutenants &Oflrcier.duRoy& noftr«' ,fç"^

bre du Pallaisi Rouen* tous autres Lieutenants & Officie* «|«5iege5.particnl.ersdeladiteAdàriraut<? qu'il auirr^nAl

c^^»nendroiafoyquïl,façe„tlirer?ublieî&e„rŒ^

FefenuOrdonnaiKe,&Reigleo,ent,^rt.ntles fufcdV/

fcnccspoorenrepublieienkmamereiceouftumÀ; enlil.,

Poru^atHay^s defeftenduëdeJeur. «ffbrt, &t be&

M. '^r'mo'gnant detemV la mainici qu'il n'y foitcomrD

uenu enaucune manière : «.efmesdïrformer eVc«deS

trauent,oncon.r^e le. délinquants, entefmoin de qu«- 3

auons a ces prefentes fignez de noftre «ai« , faiSrT^

CHARTpt'"^^ ^ Parisle to. iour d-Aoift .. ". wf

CHARLES DE MONTMORENCY .&p|o, b*St

MonAt^yncurdeCircRougc . »^.n6^riai^^

cfcbcricrA

inhibitiont; «VPilIottci quelque qu; " pour dit. temps & UiCi faifonque »re iufqUes rir le Sel ncieueniiîs f>t chargez -nt : Cotni Je Havrcsfai 'trc , corn "peines p indons &oii| oftrcs,auSi©| abic de Af aiis s & Officie

apartîendi nregiftrer |j fufi'tcs d enliei

u befoin foit concr cas de c ' quoy ^ mettre 6«*. Si^ >Ius bis par^ ici au/fi dfe

LeRegIcmcRt des Batemix »efchcwi iMiwia boache ^

Rojr , & autres poor Ja Dre« & |„.£c «rie JET J^

n<? par Monfieurf Admiraii F^S le SJ'A ,1^'

fuft ieu . o«bW 6c vérifie' Je feiWmc defai^Lî, ^

^i. j iT •• . rr, ** oancreaux , comitn; nom auont

jp^Jfe M.cret«fon k Droguerie. ded.Wfe,.„re, fortl *

Entre autres il y a celle- de Macreau . pour aller î \tamn. on par.ordinairen.en.deDieppAu.nôi.'^u ouC va^cherau, Iflcsde Ba. . ou au.reme„. M„ de Vnico^S" Vmf n.o„ .b fje„ kuruacreaueoplaikBateau.queW

leawfcautreilieuzdelaFraoee. «««."t

On fiû encor vne autre peTcbe de Macreaa appraetune JIm

Cofte.d.Fr.nce.laqne.le'Sfaita.pIuCeunJjSï^t Marimen de. Ham. . deoui, Boulongne iufaue, HaSrede

Grâce domlaplu. grande parties'aporte^aitaDIeppe k

deUettp«t<&«iwy|MrtoMle|iay,,oaileAa«CÏÏtait ce qu_onappellequelque.fi« M«mepour lagranâeaUdS

cequilyena. - ^ •■•»w«u«ia-

^^^Pource qui eft de Upefcbedela Droguerie qui eft deHa-

ren. dont.l (efau auffi deux voyage, defquel. il premier part

enuiron le_ xo. oi, t, de IoiHe,.Sc vo»t^fcf,erJeuf Ha^

jau Kord d'Efcofli&ie Went en mer d.rd„Wil,.8/fo^

kur^«°"-;«D.cppe.àla jîndumoi, J-Ao«ft.do,t kt^

Se^îpaAn

I

'.^'

•Ml^i

mik

P/>*1 r r* P"'*''*''' de I. Maritie & de I, PcfcberJet A t«a & filions par ces prcfente. tfrt.eipreflis infcibiuo,

tequ.lsfo.ent: de neptroV des Po,f5& havres pour «, prendre lefd.ts voyages en Udirepifche qu'en tem^« k S oM,n.,re, &de neparrirpluftoftnyenlutre fa.(o„q« pu.. le commencement du moi, d<- Décembre .•ufàue, Ayri enfy,uarrt mclnfioement pour aller quérir le Se/ » a.rel.d«Pefche &cefurpa.ncconrrello.^a u!l^ cp„(îfc.r,„„d„„ombred.. «oluës. dontils^nr chargez •an;ei peines & amendes arbitraires s'ils y efchTent ■^.

auffi nous leur de ffendons de partir defdit. ports & Hivi-rJ,* Ffndrenos con««fig„ezde nous & „oS d'a.tre . 3 K""' aÇcoBftumi pouraller i ladite pefchefur lespe ««3 tczpar leadeffencescydeuantpubhVe, : Si mandons &^

donnonsauxLieutenants &Oflrcier,daRoy& noftrcraf^ç^ ge General de fAdmiraut^de Normand.WU •?£! L^^ 5red„p.„«,iR ji,^^^ , Licute„an«îoS2

dcSiegesparticahers de ladite Adà^aut(? qu'il apart^^*!

cb«.«cndroiafoyquïlsfaç.„tlirT!?bblierken?Sr^ FefeMeOrdonna.KesacReigle»ent,port.ntles fo&defr

fencopoureftre publiez ei.l«mam-ereacc«aftum<?e enl;,.J Port. «tHayres defeftenducdeJeur, «.Torts TSbefÏfJ

a . '~ren,o,gnantdetem-r la mainicfe qu'il n'y foitcontr'* «enu enaucunemaniere : mefmesd'irifbrmer e'Lc«dec trauennon contre le. délinquants, entefmoin de quoy », auons , ces prefentesfignez denoftre main , faiftmwre t. SeldenosArrae, : A Parislexo. iourJ-Aoift .«,T^^ CHARLES DE MONTMORENCY .& plis b«fï

î

j. " *- *»*vi^ âiyiv-^ivciN^f flç plus bas oat»

Le Reglei Roy, & aui n^ ptr Mond fu(l leu , pi an , en nom duPallais.

Carenoutr( aux terres Ne <*k cy^dcflTus , tppdfc M:icre poîflbn.

Encre autre

on partordina

vapefcheraui

Vmfen,ou ils

fouUtyÇonti

charger à Dîep]

Ictos&atitreil

Onfaîieocoi

Coftcî (fe JPrtn

Marinîen desl

Grâce , dont la

delaeàport^a

ce qu'on appelh

cequ'Hyena.

Pour ce qui < rcn, donc il (c fi enuiron le i o. au Nord d'Efco

leur rctoui j Dit

I tran/porti jEnleurfecoi

itoMMn

•«'47 ! Le Règlement deiBate«»»efchew» |MMrl« boœfce A. Rojr . & aucrei pour la Orete tt nE> dwâ-T j^

ifuft leu . OBbW b yénffie' fe feiaefnK defdiTLî. & 3: J,iL~ '""«• ^'f^^-ir^ i U TdJc Jeïï!!*

Carenoutre 'a perche deiMolluef.laqnelIefe fait «.Wn» aux terres Afeufut. Banc» fc Baocreau, «^ml; *'

AtcHeffus, ,1 senfaitencorTneaotre H<" prochaine an J^^k M.creLfoa & Drog«,ie. ded.Wfe.'l„tr.,Z« 2

on «rTlïr '■''' *""«-^f "«s™»" . Pou^ «lier i laqu.ll. onpartordma.re«e„tdeD.eppAumo;,d'Au,il . oufinen vajpfcheraui Iflesde Ba. . ou autrement Ifle. de Vnic^S" Vmfen.o» .b falem leur wac,*auenpla.V«ean,quelq^ fo»J. yfon. deuxroyage. k vieaneneâîTn ft il',; Jd^-

teSifdïïïtr '•'••''^'''-••^«^•<''-

Oo Au eocor vne autre pcTche de Macreau approcUic JIm

Coltede France, l^pellefe faite» pIuCe„„eî;Sï^t Manmer. de,Ham..depBi.Boulongneiufoue„uHaVrede Grâce dont laplu, grande partie,'apor,e^.î.aDieppe.8c de la eft portrffcrejwiy partwBt lei«y,,ou il eftaùifiïïtaét ce qu onappellequelque,foi» Mamiepour lagrandeafcMdS^ ce qu II y en a. » *^ -npwaauMn^

Pource qui eft de la pefefced.la Dwjoerîe qui eft deHa- ^ ren. dont.l lefa.t anflî deux voyages defquelslepremierpart jenmronle XO.OU ij. deIoifl«..«tvo«^fcherJeurHaW. .^«ord dEfa,(Ri,lcfrient en mer d.,îrd.sWils.ttfa^ ;^«°»^?D.eppe.ila faduntou d-Aooft.dom teut»^ ^T«nfetranlpottc par tout le pays. ^

&i leur fccondvoyige iUpawcKaiowâ^

?:.■'■;'■■ ■■■"■■ >w -

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t4% vont pefcKcr aux Codes d'Angleterre &aurcnuîroni de Gij manie.aclefalcntenmcrdms leurs barils.

Le Harcn approchant les Codes de France , fc pefchi O^obrc & Noucmbrc , fa portr frais à^ Dieppe dont vne tic , cft fallée en baril ficfAUtrc cfrraifc aux RouflTablcs , i, faire du Harenc foret , lequel le cranf porte comme. faocre 'lepays. ,

.Les Scîpcuî^î: Cbuuërneuri de la Ct^

ment les pafcs fur le bord de la mera , des pcfchcurs, Içfqi

par leur marche les encrencnnencdcfiHtis& de ce qui leur

neceflaire.il s'y prend fouucm des Sollcs , Houmars,ou Efc

uifles , Saumons , & plufieurs autres fortes de Poiffon grandit

!?««. .'■ ,.

^ ^ Les pcfchcurs dans Icsplus grands Bafteaux , vont huia

dîï Jieucs auant &- dans Îcslm icitcr leurs Rais fit Lignes en h

& attachants vne pièces de bois , flottante fur l'eau , ils rcc

noifTcm le lieu ou ils font d'autant qu'ilsquittcnt laleur&R

& vontpcfchcr d'autre Poiffon., puis retournent deux ou,

ioun après pour retirer leurs filîcts aMcc lefqucls ilsrpcTc^

les grandes Rayes , Turbots ^ 5c grandes, Birbucs, qu'ils 2

, portent a Dieppe pour vendre aux Marchands de Poifîon. ^

por«

i'

CB^ri EST DBS ^RMCEyRi (ht ntêyens 1B*[ieâiiXfef(hims.

LS partent des Haurestant de Dieppe^e des ei uirons, Jk vont aceruins lieux cinq ou f^ lieues vq l'eau en la mer ouilie^poiïïcntlaplace &le foni nu rf} If Poiffon j JV prenBcht encescndrotsJi

' faîfon^uCarcfme grande (ppckedsviures»

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ftvflkfAi

ICByRM

M|UCCÎC$CJ

f lieues e Ôclc fond

149 ' .

Pour les autres Bitteaax quipefciieursiauecpiudeurs forcei dcIigiMi & Hlletsils prenacnt otiiiiiMrcniencqiMQiJi(ç*4)i|AI«r- leiis ,SoIles, Limandes, RoufTercei , Turobcs^ ^êtttaôç^iu- {ieun autres fortes de Poifaq «de eftans deretourn'^yant eflc que cinq ou Cix lieues en mer ^ le Poilfon eil venduenplacttm* blicqaé à Leneam.

Plus fc pefche au Riuage fans Bittèau, par des Ffômmes,

•■

des Salicoques , auec de certiines Rais attachées au bout d'vn long ballon que les pefcheurspouncnDdeuameux^aif. ouzo, elpacndans la mer & marchent le long du riuage, d'i- ccJle quand elle eflbalTe. *

Les Efcalles font auOivnbon Poiflbndontyen a grande quantité en la bafTc Normandie, entre autres aux pons de grand camp 8c autres près de Bayeux , il s en fait & forme degrosiRochersen la mer ou l'on en vient quérir grand nom- bre de diuersendroiâs. Pourquoy le peuple ne leur donnant Je loifir de fc ccncrcr & former , pci|p tftri cxpoÇccs au corps humain aux années lé'i 4. Se i6ij. Nous fifmes plu- ^ fieurs dcffcnfes en noftre Sicgc General de fadmîrauté à la Ta- ble de Af arbre du Talats , d'yen prendre nypcfcher que les Rochers n'en ^ufTent auparauanf elle veus & vifîtez par les^ Médecins , pour fçauoir Helles edoient a/Tcz nourriei & for- mées pour e(if;e expofces au éorps humain.

On en apporte grande quantité par Bateaux à Rouen , lâ'ôù on Icstranlporte auffi apes à Paris , & cil remarquable qu'en les aportant à Roikn par Bateau on les defcent ordinairement à Har fie u& autres endroiéls près de la mer , pour leur en faire prendre, & les en nourrir qui les rcd au/fi bien meilleures cncor plus graffes , 8c font au/Iî viues que celle qu'on apporte par fommc.

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