■...»u>o«o^-:TinMTar»owwntni|^^ ' ASSOCIATION FMNÇillSE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCt 18! SESSION PARIS 1889 ^*\ ■ _ A-> ^^^^^^^g^^V;j^ (J^l^ ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES Une table des matières est jointe à chacun des volumes du Compte Rendu des travaux do l'Association Française en 1889; une table analy- lique générale par ordre alphabétique termine la 2°^« partie. Dans cette table les nombres qui sont placés après l'astérisque se rapportent aux pages de la 2"''' partie. PARIS. — IMPRIMEIUK CHAIX, RUE UERGÉRE, 20. - 1313612-9. ASSOCIATION FRANÇAISE o POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES FUSIONNEE AVEC L'ASSOCIATION SCIENTIFIQUE DE FEANCE (Fondée par Le Verrier en 1864) Reconnues d'utilité publique CONFÉRENCES DE PARIS COMPTE RENDU DE LA 18^" SESSION • PREMIÈRE PARTIE DOCUMENTS OFFICIELS. — PROCÈS-VERBAUX UBRARY NEW YORK botanical OAROEN PARIS AU SECRÉTARIAT DE L'ASSOCIATION A l'Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 Et chez m. g. MASSON, Libraire de l'Académie de Médecine 120, boulevard Saint-Germain. 1889 MINISTERE (le riustruction publique, DES BEAIX-ARTS cl DES CULTES CABINET N'' 175 02 ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES Fusionnée avec L' ASSOCI ATION SCIENTIFIQUE DE FRANCE ((•"ondée par Le Verrier mi I8tj4i Reconnues d'uLiliLo publique LIBRARY NEW YORK cor f\ NIC AL REPUBLiqjJE FRANÇAISE DECRET Le Président de la Républiqie irancaise, Sur le rapport du Ministre de l'Instruction publique, des Reaux- Arts et des Cultes, Vu le procès-verbal de l'Assemblée générale de TAssoiùation Irançaise pour l'avancement des sciences, tenue à Grenoble le 10 août 1885; Vu le procès-verbal de l'Assemblée géuérale de l'Association scientifique de France, tenue à Paris le 14 novembre 1885, et les décisions prises par les deux Sociétés; Toutes deux ayant pour objet de réunir en une seule Associa- tion ces deux Sociétés susnommées ; Vu les Statuts, l'état de la situation financière et les autres pièces fournies à l'appui de cette demande ; La Section de l'Intérieur, de l'Instruction publique, des Reaux- Arts et des Cultes, du Conseil d'État entendue, Décrète : Article premier. — L'Association française pour l'avancement des sciences et l'Association scientifique de France, fondée par Le Verrier en 1864, toutes deux reconnues d'utilité publique, for- ment une seule et même Association. Les Statuts de l'Association française pour l'avancement des sciences fusionnée avec l'Association scientifique de France (fondée par Le Verrier en 1864), sont approuvés tels qu'ils sont ci-aunexés. Art. 2. — Le Ministre de l'Instruction publique, des Reaux- Arts et des Cultes est chargé de l'exi-culiiMi du préseul décret. Fait à Paris le 28 septembre 1880. Signé : Jules Grévv. Pur le Président de la République : Le Ministre de r Instruction publique, des Beaux- Arts et des Cultes^ Signé : René Goblet. Pour amitliation : Le Chef de bureau du Cabinet, Signé : Roujon. STATUTS ET RÈGLEMENT STATUTS TITRE le». — But de l' Association. Article pkemieu. — L'Association se propose exclusivement de favoriser, par tous les moyens en son pouvoir, le progrès et la diffusion des sciences, au double point de vue du perfectionnement de la lliéoriepure et du développement des applications pratiques. A cet effet, elle exerce son action par des réunions, des conférences, des publications, des dons en instruments ou en argent aux personnes tra- vaillant à des recherches ou entreprises scientifiques qu'elle aurait provoquées ou approuvées. Art. 2. — Elle fait appel au concours de tous ceux qui considèrent la culture des sciences comme nécessaire à la grandeur et à la prospérité du pays. AuT. 3. — Elle prend le nom (ï Association française pour l'avancement des sciences, fusionnée avec l'Association scientifique de France, fondée par Le Verrier ^ en 186i. TITRE II. — Organisation. Art. 4. — Les membres de l'Association sont admis, sur leur demande, par le Conseil. Art. 5. — Sont membres de l'Association les personnes qui versent la cotisation annuelle. Cette cotisation peut toujours être rachetée par une somme versée une fois pour toutes. Le taux de la cotisation et celui du rachat sont fixés par le Règlement. Art. 6. — Sont membres fondateurs les personnes qui ont versé, à une époque quelconque, une ou plusieurs souscriptions de SOO ft-ancs. Art. 7. — Tous les membres jouissent des mêmes droits. Toutefois, les noms des membres fondateurs figurent perpétuellement en tête des hstes alphabétiques, et ces membres reçoivent gratuitement, pendant toute leur vie, autant d'exemplaires des publiaitioiis de lAsbociation qu'ils ont versé de fois la souscription de .^00 francs. IV ASSOCIATION FRANÇAISE Art. 8. — Le capital de l'Association se compose du capital de l'Association scientifique et du capital de la précédente Association française au jour de la fusion, des souscriptions des niend)res fondateurs, des sommes versées pour le rachat des cotisations, des dons et legs faits à l'Association, à moins d'alfeo- tation spéciale de la part des donateurs. Art. 9. — Les ressources annuelles comprennent les intérêts du capital, le montant des cotisations annuelles, les droits d'admission aux séances et les produits de librairie. Art. 10. — Chaque année, le capital s'accroît d'une retenue de 10 0/0 au moins sur les cotisations, droits d'entrée et produits de librairie. TITRE III. — Sessions annuelles. Art. H. — Chaque année, l'Association tient, dans Tune des villes de France, une session générale dont la durée est de huit jours : cette ville est désignée par l'Assemblée générale, au moins une année à l'avance. Art. 12. — Dans les sessions annuelles, l'Association, pour ses travaux scientifiques, se répartit en sections, conformément à un tableau arrêté par le Règlement général. Ces sections forment quatre groupes, savoir : 1° Sciences mathématiques, 2" Sciences physiques et chimiques, 3" Sciences naturelles, 4" Sciences économiques. Art. 13. — Il est publié chaque année un volume, distribue à tous les membres, contenant : 1° Le compte rendu des séances de la session; 2° Le texte ou l'analyse des travaux provoqués par l'Association, ou des mémoires acceptés par le Conseil. COMPOSITION DU BUREAU Art. 14. — Le Bureau de l'Association se compose : D'un Président. D'un Vice-Président. D'un Secrétaire, D'un Vice-Secrétaire, D'un Trésoi-ier. Tous les membres du Bureau sont élus en Assemblée géjiérale. Art. 15. — Les fonctions de Président et de Secrétaire de l'Association sont annuelles; elles commencent immédiatement après une session et durent jusqu'à la fin de la session suivante. Art. 16. — Le Vice-Président et le Vice-Secrétaire d'une année deviennent, de droit, Président et Secrétaire pour l'année suivante. Art. 17. — Le Président, le Vice-Président, le Secrétaire et le Vice-Secrétaire de chaque année sont i)iis respectivement dans les quatre groupes de sections, et chacun est pris à tour de rôle dans chaque groupe. POUR l'avancement des sciences V Art. 18. — Le Trésorier est élu par l'Assemblée générale; il est nommé pour quatre ans et rééligible. Art. 19. — Le Bureau de chaque section se compose d'un Président, d'un Vice-Président, d'un Secrétaire et, au besoin, d'un Vice-Secrétaire élu par cette section jtarmi ses membres. TITRE IV. — Administration. Art. 20. — Le siège de l'AdminisIralion Psl à Paris. Art. 21. — L'Association est administrée gratuitement par un Conseil compost- : 10 Du Bureau de TAssociation, qui est en même temps le Bureau du Conseil d'administration; 2" Des Présidents de section; 3° De trois membres par section : ces délégués de section sont élus à la majorité relative en Assemblée générale, sur la proposition de leurs sections respectives: ils sont renouvelables par tiers chaque année; 4° De délégués de l'Association en nombre égal à celui des Présidents de section; ils sont nommés par correspondance, au scrutin secret et à la majorité relative des suffrages exprimés, après proposition du Conseil; ils sont renouvelables par tiers chaque année. Art. 22. — Les anciens Présidents de l'Association continuent à faire partie du Conseil. Art. 23. — Les Secrétaires des sections de la session précédente sont admis dans le Conseil avec voix consultative. Art. 24. — Pendant la durée des sessions, le Conseil siège dans la ville où a lieu la session. Art. 25. — Le Conseil d'administration représente l'Association et statue sur toutes les affaires concernant son administration. Art. 26. — Le Conseil a tout pouvoir pour gérer et adniiuislrer les affaires sociales, tant actives que passives. Il encaisse tous les fonds appartenant à l'Association, à quelque titre que ce soit. Il place les fonds qui constituent le capital de l'Association en rentes sur l'Klat ou en obligations de chemins de ferfranrais, émises par des Compagnies auxquelles un minimum d'intérêt est garanti par l'État; il décide l'emploi (les fonds disponildos; il surveille Tapplication à leur destination des fonds votés par l'Assemblée générale, et ordonnance par anticipation, dans l'inter- valle des sessions, les dépenses urgentes, qu'il soumet, dans la session sui- vante, à l'approbation de l'Assemblée générale. Il décide l'échange ou la vente des valeurs aciiclées; le transfert des renies sur l'État, obligations des Compagnies de chemins de fer et autres titres nominatifs sont signés par le Trésorier et un des membres du Conseil délégué à cet effet. il accepte tous dons et legs faits à la Société; tous les actes y relatifs sont signés par le Trésorier et un des membres délégué. Art. 27. — Les délibérations relatives à l'acceptation des dons et legs, à des VI ASSOCIATION FRANÇAISE POUR l/ AVANCEMENT DES SCIENCES acquisitions, aliénations et échanges d'immeubles sont soumises à l'approbation du gouvernement. Art. 28. — Le Conseil dresse annuellement le budget des dépenses de TAs- sociation; il communique à l'Assemblée générale le compte détaillé des recettes et dépenses de l'exercice. Art. 29. — 11 organise les sessions, dirige les travaux, ordonne et surveille les publications, fixe et affecte les subventions et encouragements. Art. 30. — Le Conseil peut adjoindre au Bureau des commissaires pour l'étude de questions spéciales et leur déléguer ses pouvoirs pour la solution d'affaires déterminées. Art. 31. — Les Statuts ne pourront être modifiés que sur la proposition du Conseil d'administration, et à la majorité des deux tiers des membres votants dans l'Assemblée générale, sauf approbation du gouvernement. Ces propositions, soumises à une session, ne pourront être votées qu'à la session suivante : elles seront indiquées dans les convocations adressées à tous les membres de l'Association. • • Art. 32. — Un Règlement général détermine les conditions d'administration et toutes les dispositions propres à assurer l'exécution des Statuts. Ce Règle- ment est préparé par le Conseil et voté par l'Assemblée générale. TITRE V. — Dispositions complémentaires. Art. 33. — Dans le cas oili la Société cesserait d'exister, l'Assemblée gêné- • raie, convoquée extraordinairement, statuera, sous la réserve de l'approbation du gouvernement, sur la destination des biens appartenant à l'Association. Cette destination devra être conforme au but de l'Association, tel qu'il est indiqué dans l'article ^«^ Les clauses stipulées par les donateurs, en prévision de ce cas, devront être respectées. Le Chef de bureau du Cabinet, Signé : N. Rou.ion. RÈGLEMENT TITRE 1er. _ Dispositions générales. Article premier. — Le taux de la cotisation annuelle des membres non fon- dateurs est fixé à 20 francs. Art. 2. — Tout membre a le droit do racheter ses cotisations à venir en versant, une ibis pour toutes, la somme de 200 francs. Il devient ainsi membre Les membres ayant racheté leurs cotisations pourront devenir membres fon- dateurs en versant une somme comi)lémentaire de 300 francs. Il sera loisible de racheter les cotisations par deux versements annuels consécutifs de 100 francs. La liste alphabétique des membres ù vie est publiée en tête de chaque volume, immédiatement après la liste des membres fondateurs. Art. 3. — Dans les sessions générales, l'Association se répartit en dix-sept sections furmant quatre groupes, conformément au tableau suivant : 1" GROUPE : Sciemes mathémaliquea. 1. Section de mathématiques, astronomie et ^t'-odésie; 2. Section de mécanique; 3. Section de navigation ; 4. Section de génie civil et militaire. 2= GROUi'K : Sciences physiques et chimiques. b. Section de pliysique; 6. Section de chimie; 7. Section de météorologie et phvsiiiuo du -iobo. 3° GROUPK : Sciences naturelles 8. Soclion de géologie et minéralogie; 9. Section de botanique; 10. Section de zoologie, anatomie, physiologie; 11. Section d'anthropologie; 12. Section des sciences médicales. 4"^ ciiOUPK : Sciences économiques. 13. Section d'agronomie; l't. Section de géographie; 15. Section d'économie politique et statistique; 16. Section de pédagogie ; 17.- Section d'hygiène et médecine publique. VIII ASSOCIATION FRANÇAISE Art. a. — Tout membre de rAssocialion choisit, chaque année, la section à laquelle il désire appartenir. Il a le droit de prendre part aux travaux des autres sections avec voix consultative. Art. 5. — Les personnes étrangères à l'Association, qui n'ont pas reçu d'invitation ï:péciale, sont admises aux séances et aux conférences d'une ses- sion, moyennant un droit d'admission fixé à iO francs. Ces personnes peuvent communiquer des travaux aux sections, mais ne peuvent prendre part aux votes. Art. g. — Le Président sortant fait, de droit, partie du Bureau pendant les deux semestres suivants. Art. 7. — Le Conseil d'administration prépare les modifications réglemen- taires que peut nécessiter l'exécution des Statuts, et les soumet à la décision de l'Assemblée générale. Il prend les mesures nécessaires pour organiser les sessions, de concert avec les comités locaux qu'il désigne à cet effet. Il fixe la date de l'ouverture de chaque session. Il organise les conférences qui ont lieu à Paris pendant l'hiver. Il nomme et révoque tous les employés et fixe leur traitement. Art. 8. — Dans le cas de décès, d'incapacité ou de démission d'un ou do plusieurs membres du Bureau, le Conseil procède à leur remplacement. La proposition de ce ou de ces remplacements est faite dans une séance convoquée spécialement à cet effet : la nomination a lieu dans une séance convoquée à sept jours d'intervalle. Art. 9. — Le Conseil délibère à la majorité des membres présents. Les délibérations relatives au placement des fonds, à la vente ou à l'échange des valeurs et aux modifications statutaires ou réglementaires ne sont valables que lorsqu'elles ont été prises en présence du quart, au moins, des membres du Conseil dûment convoqués. Toutefois, si, après un premier avis, le nombre des membres présents était insuffisant, il serait fait une nouvelle convocation annonçant le motif de la réunion, et la délib(''ration serait valable, quoi que fût le nombre des membres présents. TITRE II. — Attributions du Bureau et du Conseil d'administration. Art. 10. — Le Bureau de l'Association est. en môme temps, le Bureau du Conseil d'administration. Art. 11. — Le Conseil se réunit au moins quatre fois dans l'intorvalle de deu\ sessions. Une séance a lieu en novembre pour la nomination des Com- missions permanentes; une autre séance a liou pondant la quinzaine de Pâques. Art. 12. — Le Conseil est convoque toutes les fois que le Président le ju.ne convenable. Il est convoqué extraordinaircment lorsque cin(( de ses membres en font la demande au Bureau, et la ((invocation doit indifjuer alors le but de la réunion. Art. 13. — Les Commissions permanentes sont composées des cinq membres POrU h AVANCEMENT DES SCIENCES IX (l'un Bureau ol d'un coilaiii nouibie de membres, élus par le Conseil dans sa séance de novembre. Elles restent en fonctions jusqu'à la fin de la session suivante de l'Association. Elles sont au nombre de cinq : 1° Coimuission de publication ; i" Commission des finances; 3° Commission d'organisation do la session suivante; 4" Connnission des subventions; 'y Commission des conrérences. Akt. 14. — La Commission de publicalion se com[tose du Bureau el de quatre membres élus, auxquels s'adjoint, pour les publications relatives à cliaque section, le Président ou le Secrétaire, ou, en leur absence, un des délégués de la section. Art. 15. — La Couuiiissioa des (inances se compose du Bureau el de cpjalre membres élus. Art. 16. — - La Commission d'organisation de la session se compose du Bureau et de quatre membres élus. Art. 17. — La Commission des subventions .se compose du Bureau, d'un délégué par section nommé par les membres de la section pendant la durée du Congrès et de deux délégués de l'Association nommés par le Conseil. Art. 18. — La Commission des conférences se compose du Bureau et de huit membres élus par le Conseil. Art. 10. — Le Conseil peut, en outre, désigner des Commissions spéciales pour d(>s objets détermines. Art. iô. — Pendant la durée de la session annuelle, le Conseil tient ses séances dans la ville où a lieu la session. TITRE III. — Du Secrétaire du Conseil. Art. 21. — Le Secrétaire du Conseil reçoit des appointements annuels dont le chiffre est fixé pjar le Conseil. Art. 22. — Lorsque la place de Secrétaire du Conseil devient vacante, il est procédé à la nomination d'un nouveau Secrétaire, dans une séance précédée d'une convocation spéciale qui doit être faite quinze jours à l'avance. La nomination est faite à la majorité absolue des votants. EUe n'est valable que lorsqu'elle est faite par un nombre de voix égal au tiers, au moins, du nombre des membres du Conseil. Art. 2:1. — Le Secrétaire du Conseil ne i)eut être révoqué qu'à la majorité .absolue des membres présents, et par un nombre de voix égal au tiers, au moins, du nombre des membres du Conseil. Ar.T. 21. — Le Secrétaire du Conseil rédige el fait transcrire, sur deux registres distincts, les [)rocès-verbaux des séances du Conseil et ceux des Assemblées générales. Il siège dans toutes les Commissions permanentes, avec (•s X ASSOCIATrON FRANÇAISE voix consultative, il peut faire partie des autres Commissions. Il a voix con- 'iuitative dans les discussions du Conseil. Il exécute, sous la direction du Bureau, les décisions du Conseil. Les employés de l'Association sont placés sous ses ordres. 11 correspond avec les membres de l'Association, avec les présidents et secrétaires des Comités locaux et avec les secrétaires dos sections. 11 fait partie de la Commission de publication et la convoque, 11 dirige la publication du volume t^t donne les bons à tirer. Pendant la durée de sessions, il veille à la distribution des cartes, à la publication des pro grammes et assure l'exécution des mesures prises par le Comité local concer nant les excursions. TITRE IV. — Des Assemblées générales. AiiT. 25. — Il se tient chaque année, pendant la durée de la session, au moins une Assemblée générale. Art. 26. — Le Bureau de l'Association est, en même temps, le Bureau de l'Assemblée générale. Dans les Assemblées générales qui ont lieu pendant la session, le Bureau du Comité local est adjoint au Bureau de l'Association. Art. 27. — L'Assemblée générale, dans une séance qui clôt définitivement la session, élit, au scrutin secret et à la majorité absolue, le Vice-Président et le Vice-Secrétaire de l'Association pour l'année suivante, ainsi que le Trésorier, s'il y a lieu; dans le cas où, pour l'une ou l'autre de ces fonctions, la liste de présentation ne comprendrait qu'un nom, la nomination pourra être faite par un vote à main levée, si l'Assemblée en décide ainsi. Elle nomme, sur la proposition des sections, les membres qui doivent représenter chaque section dans le Conseil d'administration. Elle désigne enfin, une ou deux années à l'avance, les villes oii doivent se tenir les sessions futures. Art. 28. — L'Assemblée générale peut être convoquée extraordinairement par une décision du Conseil. Art. 29. — Les propositions tendant à modifier les Statuts, ou le titre P"" du Règlement, conformément à l'article 31 des Statuts, sont présenlées à l'As- semblée générale par le rapporteur du Conseil et ne sont mises aux voix que dans la session suivante. Dans l'intervalle des deux sessions, le rapi)ort est imprimé et distribué à tous les membres. Les propositions sont, en outre, rap- pelées dans les convocations adressées à tous les membres. Le vête a lieu sans discussion, par oui ou par 7ion, à la majorité des deux tiers des Toix, s'il s'agit d'une modification au Règlement. Lorsque vingt membres en font la demande par écrit, le vote a lieu au scrulln s(^ç.ret. TITRE V. — De l'organisation des Sessions annuelles et du Comité local. Art. oO. — La Commission d'organisation, constituée comme il est dit à rarticlc 1(5, se met en rapport avec les membres fondateurs apfiartcnant h la ville où doit se tenir la prochaine session. Elle désigne, sur leurs indications, un certain nombre de membres qui constituent le Comité local. POUR I- AVANCEMENT DES SCIENCES M Art. 31. — Lo Comité local nomme son Président, son Vice-Pn'sidenl ot son Secrétaire. Il s'adjoint les membres dont le concours lui paraît utile, sauf approbation de la Commission d'organisation. Art. 32. — Le Comité local a pour attribution de venir en aide à la Commission d'organisation, en faisant des propositions relatives à la session . et en assurant l'exécution des mesures locales qui ont été approuvées ou indiquées par la Commission. Art. 33. — Il est chargé de s'assurer des locaux et de l'installation néces- saires pour les diverses séances ou conférences; ses décisions, toutefois, no deviennent définitives qu'après avoir été acceptées par la Commission. Il pro- pose les sujets qu'il serait important de traiter dans les conférences, et les personnes qui pourraient en être chargées. Il indique les excursions qui seraient propres à intéi'esser les membres du Congrès, et prépare celles de ces excursions qui sont acceptées par la Commission. 11 se met en rapport, lors- qu'il le juge utile, avec les sociétés savantes et les autorités des villes ou localités où ont lieu les excursions. Art. 34. — Le Comité local est invité à préparer une série de courtes notices sur la ville oiî se tient la session, sur les monuments, sur les éta- blissements industriels, les curiosités naturelles, etc., de la région. Ces notices sont distribuées aux membres de l'Association et aux invités assistant au Congrès. AuT. 3S. — Le Comité local s'occupe de la publicité nécessaire à la réus- site du Congrès, soit à l'aide d'articles de journaux, soit par des envois de programmes, etc., dans la région oîi a lieu la session. Art. 30. — Il fait parvenir à la Commission d'organisation la liste dos savapts français et étrangers qu'il désirerait voir inviter. Le Président de l'Association n'adresse les invitations qu'après que cette liste a été reçue et examinée par la Commission. Art. 37. — Le Comité local indique, en outre, parmi les personnes de la ville ou du département, celles qu'il conviendrait d'admettre gratuitement à participer aux travaux scientifiques de la session. Art. ;fô. — Depuis sa constitution jusqu'à l'ouverture de la session, le Comité local lait parvenir deuj^ fois par mois, au Secrétaire du conseil de l'Association, des renseignements sur ses travaux, la liste des membres nou- veaux, avec l'état des payements, la liste des communications scientifiques qui sont annoncées, etc. Art. 30. — La Commission d'organisation publie et distribue, de temps à autre, aux membres de l'Association les communications et avis divei-s qui se rapportent à la prochaine session. Elle s'occupe de la publicité générale et des arrangements à prendre avec les Compagnies de chemins de fer. TITRE VI. — De la tenue des Sessions. Art. 40. — Pendant toute la durée de la session, le Secrétariat est ouvoi-t chaque matin pour la distribution des cartes. La présentation des cartes est exigible à l'entrée des séances. Xlf ASSOCIATION FRANÇAlSii: Art. il. — Tout membre, en retirant sa carte, doit indiquer la section à laquelle il désire appartenir, ainsi qu'il est dit à l'article 4. Art. 42. — Le Conseil se réunit dans la matinée du jour où a lieu l'ou- verture de la session; il se réunit pendant ta durée de la session, autant de fois qu'il le juge convenable. Il tient une dernière réunion, pour arrêter une liste de présentation relative aux élections du Bureau de l'Association, vingt-quatre heures au moins avant la réunion de l'Assemblée générale. Le Président et l'un des Secrétaires du Comité local assistent, pendant la session, aux séances du Conseil, avec voix consultative. AtiT. 43. — Les candidatures pour les élections du Bureau doivent èlrr communiquées au Conseil, présentées par dix membres au moins de l'Asso- ciation, trois jours avant l'Assemblée générale. Le Conseil arrête la liste des présentations qu'il a reconnues régulières vingt-quatre heures au moins avant l'Assemblée générale. Cetle liste de can- didature, dressée par ordre alphabétique, sera affichée dans la salle de réunion. Art. 44. — La session est ouverte par une séance générale, dont l'ordre du jour comprend : 1° Le discours du Président de l'Association et des autorités de la ville et du département ; 2^ Le compte rendu annuel du Secrétaire général de l'Association; 3° Le rapport du Trésorier sur la situation financière. Aucune discussion ne peut avoir lieu dans cette séance. A la fin de la séance, le Président indique l'heure oi^i les membres se réu- niront dans les sections. Art. 45. — Chaque section élit, pendant la durée d'une session, son Pré- sident pour la session suivante : le Président doit être choisi parmi les mem- bres de l'Association. Art. 46. — Chaque section, dans sa première séance, procède à l'élection de son Vice-Président et de son Secrétaire, toujours choisis parmi ses membres. Elle peut nommer, en outre, un second Secrétaire, si elle le juge convenable. Elle procède, aussitôt après, à ses travaux scientifiques. Art. 47. — Les Présidents de sections se réunissent, dans la matinée du se- cond jour, pour fixer les jours et les heures des séances de leurs sections respec- tives, et pour répartir ces séances de la manière la plus favorable. Ils décidenl. s'il y a lieu, la fusion de certaines sections voisines. Les Présidents de deux ou plusieurs sections peuvent organiser, en outre, des séances collectives. Une section peut tenir, aux heures qui lui conviennent, des séances supplé- mentaires, à la condition de choisir des heures qui ne soient pas occupées par les excursions générales. Art. 48. — Pendant la durée de la session, il ne peut être consacré (|u'un seul jour, non compris le dimanche, aux excursions générales. Il ne peut être tenu de séances de sections, ni de conférences, et il ne peut y avoir d'excur- sions officielles spéciales, pendant les heures consacrées à une excursion générale. POUR LAVANCEMENT DES SCIENCES XIU Art. 49. — U peul èlre organisé une ou plusieurs excursions générales, ou spéciales, pendant les jours qui suivent la clôture de la session. Art. oO. — Les sections ont toute liberté pour organiser les excursions par- ticulières qui intéressent spécialement leurs membres. Akt. 51. — Une liste des membres de l'Association présents au Congrès paraît le lendemain du jour de l'ouverture, par les soins du Bureau. Des listes complémentaires paraissent les jours suivants, s'il y a lieu. AiiT. 52. — Il parait chaque matin un Bulletin indi(iuant le programme de la journée, les ordres du jour des diverses séances et les travaux des sections de la journée précédente. Art. 53. — La Commission d'organisation peut instituer une ou plusieurs séances générales. Art. 54. — Il ne peut y avoir de discussions en séance générale. Dans le cas OLi un membre croirait devoir présenter des observations sur un sujet traité dans une séance générale, il devra en prévenir par écrit le Président, qui désignera l'une des prochaines séances de sections pour la discussion. Aut. 55. — A la fin de chaque séance de. section, et sur la proposition du Président, la section li\e l'ordre du jour de la prochaine séance, ainsi que l'heure de la réunion. Art. 5(1. — Lorsque l'ordre du jour est chargé, le Président peut n'accor- der la parole que pour un temps déterminé qui ne peut être moindre que dix minutes. A l'expiration de ce temps, la section est consultée pour savoir si la parole est maintenue à l'orateur; dans le cas où il est décidé qu'on passera à l'ordre du j'iur. l'orateur est prié de donner brièvem(;nt ses conclusions. Art. 57. — Les membres qui ont présenté des travaux au Congrès sont prii^s de remettre au Secrétaire de leur section leur manuscrit, ou un résumé de leur travail; ils sont également priés de fournir une note indicative de la partqu'ils ont prise aux discussions qui se sont produites. Lorsqu'un travail comportera des ligures ou des planches, mention devra en être laite sur le titre du mémoire. Art. 58. — A la fin de chaque séance, les Secrétaires de sections remettent au Secrétariat : 1° L'indication des titres des travaux de la séance; ^o L'ordre du jour, la date et l'heure de la séance suivante. Art. 59. — Les Secrétaires de sections sont chargés de prévenir les orateurs désignés pour prendre la parole dans chacune des séances. Art. (iO. — Les Secrétaires de sections doivent n'-digcr un procès-verbal des séances. Ce procès-verbal doit donner, d'une manière sommaire, le résumé des travaux présentés et des discussions; il doit être remis au Secrétariat, aussitôt que possible, et au plus tard un mois après la clôture de la session. Art. 61. — Les Secrétaires de sections remettent au Secrétaire du Conseil, avec leurs procès-verbaux, les manuscrits qui auraient été fournis par leurs auteurs, avec une liste indicative des manuscrits manquants. Art. 0"2. — Les indications relatives aux excursions sont fournies aux mem- bres le plus tôt possible. Les membres (jui veulent [)ui'ticiper aux excursions XIV ASSOCIATION FRANÇAISE sont priés de se faire inscrire à l'avance, afin que l'on puisse prendre des mesures d'après le nombre des assistants. Art. 63. — Les conférences générales n'ont lieu que le soir, et sous le con^ trôle d'un président et de deux assesseurs désignés par le Bureau. Il ne peut être fait plus de deux conférences générales pendant la durée d'une session. Art. 64. — Les vœux exprimés par les sections doivent être remis pendant la session au (Conseil d'administration, qui seul a qualité pour les présenter au vote de l'Assemblée générale. Art. 65. — Avant l'Assemblée générale de clôture, le Conseil décide quels sont les vœux qui devront être soumis à l'acceptation de l'Assemblée générale et qui, après avoir été acceptés, recevant le nom de Vœux de l'Association française, seront transmis sous ce nom aux pouvoirs publics. Il décide également quels vœux seront insérés aux comptes rendus sous le nom de : Vœux de la ...«^ section et quels sont ceux dont le texte no figurera pas aux comptes rendus. TITRE VU. — Des Comptes rendus. Art. 66. - 11 est publié, chaque année, un volume contenant : 1° le compte rendu des séances de la session; 2° le texte ou l'analyse des travgiux proNO- qucs par l'Association, ou des notes et mémoires acceptés par le Conseil; 3° le texte ou l'analyse des conférences faites à Paris pendant l'hiver. ^i^T, (37. _ Le volume doit être publié dix mois au plus tard après la ses- sion à laquelle il se rapporte. Il est expédié aux invités de l'Association. L'apparition du volume est aimoncée à tous les membres, par une circulaire qui indique à partir de quelle date il peut être retiré au Secrétariat. ^HT, 68. _ Sur leur demande, faite avant le l*'"' octobre, les membres recevront les comptes rendus de l'Association par fascicules expédiés semi- mensuellement. ^j^T. 69. — Les membres qui n'auraient pas remis les manuscrits de leurs communications au Secrétaire de leur section devront les faire parvenir au Secrétariat du Conseil avant le 1«'' novembre. Cette limite n'est pas applicable aux conférences. Passé cette époque, le titre seul du travail figurera dans les comptes rendus, sauf décision spéciale de la Commission de publication. p^^rj^ 70. — Dix pages, au maximum, peuvent être accordées à un auteur pour une même question ; toutefois, pour les travaux d'une importance excep- tionnelle, la Commission de publication pourra proposer au Conseil d'admi- nistration de fixer une étendue plus considérable. Art. 71. — La Commission de pubUcation peut décider, d'ailleurs, qu'un travail ne figurera pas in extenso dans les comptes rendus, mais qu'il en sera seulement donné un extrait, que l'auteur sera engagé à fournir dans un délai déterminé. Si, à l'expiration de ce délai, cet extrait n'a pas été fourni ati Secrétaire du conseil, l'extrait du ]jrocès-verbal relatif à ce travail sera seul inséré. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XV A HT. li. — Les discussions insérées dans les comptes rendus sont extraites texluL'ilenient des procès-vej'baux des Secrétaires de sections. Les notes four- nies par les auteurs, pour iacililer la rédaction des procès- verbaux, devront être remises dans les vingt-quatre heures. Art. 73- — La Commission de publication décide quelles seront les planches qui seront jointes au compte rendu et s'entend, à cet effet, avec la Commission des finances. Art. 74. — Aucun travail, publié en France avant l'époque du Congrès, ne pourra être reproduit dans les comptes rendus : le titre et l'indication biblio- graphique figureront seuls dans ce volume. Art. 75. — Les épreuves seront communiquées aux auteurs en placards seu- lement; une semaine est accordée pour la correction. Si l'épreuve n'est pas renvoyée à l'expiration de ce délai, les corrections sont faites par les soins du Secrétariat. Art. 76. — Dans le cas où les frais de corrections et changements indiqués par un auteur dépasseraient la somme de 15 francs par feuille, l'excédent, cal- culé proportionnellement, serait porté à son compte. Art. 77. — Les membres dont les communications ont une étendue qui dépasse ime demi-feuille d'impression recevront 15 exemplaires de leur travail, extraits des feuilles qui ont servi à la composition du volume. Art. 78. — Les membres pourront faire exécuter un tirage à part de leurs comnmnications avec pagination spéciale, au prix convenu avec l'imprimeur par le Bureau, en renonçant, s'il y a lieu, aux quinze exemplaires indiqués dans l'article 77. Les tirages à part porteront la mention qu'ils sont exti'aits des comptes rendus des Congrès de l'Association. Lorsque la communication aura été suivie de discussion mentionnée dans le compte rendu, celle-ci devra être signalée dans les tirages à part. Les tirages à part seront distribués aussitôt après la publication des comptes rendus. LISTE DES BIENFAITEURS DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES MM. EICHTHAL (Adolphe d"), Présuleiit du Conseil d'adniinistialion des chemins de fef du Midi, à Paris. KUHLMANN (Frédéric), Chimisie, Correspondant de l'Institut, à Lille. BRUNET (Benjamin), ancien Négociant à la Pointe-à-Pitre, à Paris. ROSIERS (des), Propriétaire, à Paris. PERDRIGEON, Agent de change, à Paris. BISCHOFFSHEIM (Raphaël-Louis), à Paris. UN ANONYME. SIEBERT, à Paris. LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE, à Paris. G. MASSON, Libraire de PAcadémie de médecine, à Paris. PEREIRE (Emile), à Paris. OLLIER, Professeur à la Faculté de médecine de Lyon, Correspondant de ITnstitut. GIRARD, Directeur de la manufacture des tabacs de Lyon. BROSSARD (Louis-Cyrille), à Étampes. LOMPECH (Denis), à Miramont. VILLE DE PARIS. VILLE DE MONTPELLIER. LISTE DES MEMBRES Dr, L'ASSOCIATION FRAMÇAISE POUR L'AVAICEIEIT DES SCIENCES (MEMBRtS FO.MJATELliS KT MKMDKKS A ME) MEMBRES FONDATEURS .VuiiAoïh (Antoine d'), Membre de. llnstilut, 120, rue du Bac. — Pans 4 ArjJiiiiTi, Banquier (Dc'f('tlé; j A L.MEiD.v (d'), Inspecteur général de l'Instruction \mh\k[ue ( Décédé) . i Amisoix Dii Larbonï (le Commandant d'), Chef d'état-major de la 32" division (Tinlan- terie. — Perpignan (Pyrénées-Orientales) 1 Andouillé (Edmond), Sous-Gouverneur honoraire de la Banque de France, 2, rue du Cirque. — Paris 2 Amjuk (Alt'red), Banquier, VJ, rue de La Boétie. — Paris 2 A.MJitK (Éfiouard), 1.ô8, boulevard Haussniann. — Paris Anurk (Frédéric), Ingéiii(Hir en chef des Pouls et Ciiaussécs f'L/ecéf/e; AriîLKT (Cliarles), Licencié en di'oit, A\(iué plaidant. — Rocroi (Ardennesj AroiniiRT, Directeur de la Compagnie de Paris à Lu>n et à la Médilerramr. Décédé Av.NARi) (Ed.), Ban(piier, 19, rue de Lyon. — Lvuii (Rliùnej .V/,AM, Professeur à la Faculté de Médecine, l't, rue Vital-Caries. — Bordeauv ((iiidiidi) Baii.i.i:, Répétiteur à l'École Polytechnique, 2b, rue Oberkanqjf. — Paris Baii.i.ikrf, (Germer), ancien Libraire-Éditeur, 20, rue des Grands-Auguslins. — Paris Baii.i.on, Professeur à la Faculté de Médecine, 12, rue Cuvier. — Paris Balari), Mendjri! de l'Institut ('i>ecedéj Balaschoif (Pierre UE), Rentier, 15*J, boulevard Maleslierbes. — Paiis ItAVUiiiRiitii, Ban(|uier, l'i, rond-point des Champs-Elysées. — Paris JîAnERossES (F.), Manufacturier. — Briare (Loiret) Barbulx (Henri), Avocat à la Cour d'Appel, ancien Bâtonnier de Tordre, 10, (|uai de la Mi'gisserie. — Pai'is Barthoi.o.ny (F"ernand), ancii'U Président du Conseil d'administration des Cheiiuns de fer d'Orléans, 12, l'ue La Rochefoucauld. — Paris Baiuoin (Noél), Ingénieur civil, 51, rue L(!mercier. — Paris lîKCHAMP (Antoine), ancien Professein- de la Faculté de Médecine de Montpellier, Coi-- respoiidaiit de l'.\cail(''mie de Médecine, 19, rue .leanMe-Hachetle. — Le Flaxre (Seirie- liiferieiirei BkckkI! (.M"""), 2(J0, lionievai'il Saint-Geiiiiain. — l'ari> Bi:i,i, (Éilouard-Tli('on (Rhône) Bkkaf, (ILi, Inspecteur général «les mines, Sénateur du Loi, 1, rue Bouisaull. — Paris. Berueli.é (Charles), ancien Garde générai des Forêts. — Riiiz (Uaute-Saône) Ber-naru (Claude), Membre de l'Académie française et de l'Académie des Sciences (Décédé) Bili.auet-Bim.aldot et C'% Fabricant de, produits chimicpies, 22, laie de la Soiboime — Paris l)U,i,v (nr). Iiispitleiir gi'iH'i'al des Jlines /DeceV/c; XVIIl ASSOCIATION FRANÇAISE BiLLY (Cliarles de), Coiisoillur référendaire à la Cour des Comptes, tiU, avciuic Klel)er. — Paris BrscHOFFSHEiM (L.-R.), Banquier (Décédéj BiscHOFKSHEiM (Rapliaël-Louis), Député des Alpes-Maritimes, 3, rue Taitbout. — Paris. Blot, Membre de l'Académie de Médecine (Décédéj BocHET (Vincent du) (Décédé) BoissoNiNET (le Général André-Alfred), ancien Sénateur, 75, rue Miroménil. — Pai-is. . BoiviN (Emile), 64, rue de Lisbonne. — Paris Bonaparte (le Princcî Roland), 22, cours la Reine. — Paris Bo.NDET, Professeur à la Faculté de Médecine. Médecin de rHôtel-Dieu, 2, quai de Retz. — L^on (Rhône) BoNNEAU (Théodore), Notaire honoraire. — Marans (Charente-Inférieure). ...... BoRiE (Victor), Membre de la Société nationale d'agriculture de France (Décédé) . . . BouDET (F.), Membre de l'Académie de Médecine |'Z)écedéi BouiLLAUD, Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté de Médecine (Décédé) .... Boulé (Auguste), Inspecteur généial des Ponts et Chaussées, 23, rueLaBoétie. — Paris. Bkandenburg (Albert), Négociant, 1 , rue de la Veri-erie. — Bordeaux (Gironde) . . . Bréguet, Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes (Décédé) Bréguet (Antoine), ancien Élève de l'École Polytechnique, Directeur de la Revuescien- lifque (Décédé) Breittmayer (Albert), ancien sous-Directeur des docks et entrepôts de Marseille, 8, (|uai de l'Est. —Lyon (Rhône) Broca (Paul), Professeur à la Facullé de Médecine. Meinbre de l'Académie de Médecine Sénateur (Décédé) Broet, Membre de l'Assemblée nationale (Décédéj Brouzet (Charles), Ingénieur ci\il, 51, rue Saint-Joseph. — Lyon-Perrache (Rhône) . Cacheux (Emile), Ingénieur des Arts et Manufactures, 25, quai Saint-Michel. — Paris. Cambefort (J.), Banquier, Administrateur des Hospices, 13, rue de la République. — ■ Lyon (Rhône) Camondo (le Comte Abraham de), Banquier (Décédé). . .' Camondo (Comte Nissime de) (Décédé) Canet (Gustave), Ingénieur, Directeur de l'Artillerie des Forges et Chantiers de la Mé- diterranée, 3, rue Vignon. — Paris Caperon (|)ère) Caperon (fils) Carlier (Auguste), Publiciste, 12, rue de Berlin. — Paris Carnot (Adolphe), Ingénieur en chef des Mines, Professeur à l'École nationale supérieure des Mines et à l'Institut national agronomique, 60, boulevard Saint-Michel. — Paris. Casthelaz (John), Fabricant de produits chimiques, 19, rue Sainte-Croi\-de-la-Bre- tonnerie. — Paris Caventou (père), Membrq de l'Académie de Médecine (Décédéj Caventou (Eugène), Membre de l'Académie de Médecine, 11, rue des Saints-Pères. — Paris Cernuschi (Henri), Publiciste, 7, avenue Velasquez — Paris Chauauu-Latour (le Général de). Sénateur (Décédé) Chabkières-Arlès, Administrateur des Hospices, 12, place Louis XVI. — L_\on (Rhône). Cha-mbre de Commerce de Borde.vu.v (Gironde) — — Lvo.N (Riiône) — — Marseille (Bouches-du-Rhône) — — Nantes (Loire-Inférieure) — — KoLiicN (Seine-Inférieure) Chantke (Ernest), sous-Dii'ecteur du Muséum d'histoire naturelle, 37, cours Morand. — L>on (Rliône) CuARCOT, Membre de l'InslituL vi de l'Académie de Médecine, Professeur à la Facullé de Médecine, 217, boulevard Saint-Gerjnain. — Paris Chasles, .Membre de l'Institut (Dece'dt'j Ch.\uveau (A.), Membre de l'Institut, Inspecteur général re de l'Institut, Ingénieui' des .Alines, Directeur de l'Observatoire (Décédé) ; • • -, • • ■ • D' Dei.ore, Professeur agrégé à la Faculté de M('iiecino, ancien Chirurgien en Chel' de la Charité, 31, place Bellecour. — L.von (Rhône) Demarquay, Membre de l'Académie de Médecine (Z)écerféy Demongeot, IngéiHimr des Mines, Maître des reipiêtes au Conseil d'État (Décéde>. . . Dhôtel, Adjoiid, au maire du IP ari'ondissement (Décédé) D" Diday, ancien Chirurgien en chef de rAnti([uaille, Correspondant de l'Académie de Médecine, Secrélaire général de la Sociéti' de .Alédecine, 71, rue de la Rép\d)li(pie. — Lvon (Rhône) DoLLKUS (.M"'" Auguste), 53, rue de la Côte. — Le Havre (Seine-lidc'rieure) DoLLEUS (August<'.) (Décédé) , DoRVAULT, Directeur de la Pharmacie centrale (Décédé) ' . . . Drake DEL Castillo (Emmanuel), 2, rue Balzac. — Paris Dumas, Seci-étaire peri)étuel de l'Académie des Sciences, Mendjre de l'Académie fran- çaise (Décédé). DuPOUY (E.), Sénateur, Président ilu Conseil général de la Gironde, 109, rucCroi\-d(*- Ségue.v . — Bordeaux (Gironde) Duruv Di; Lovu:, Mendjre de Tlnstilut, Sénateur (Ùécéde) Dui'uy (Paul), Professeur à la Faculté de Médecine, 8, allées de Tournv . — i5or'deau\ (Gironde) . . . '. N\ Association kkançaise I>l;i'LV (Léuii), riurcsscur ;m Luéc, 'iS, cours du Jardiii-I'iililic — ]jOidi'im\ [IJiroiidL'i. 1 i)L:H.\.\u-HiLi.io.\, aiicifii Aicliilccli' (Décédé) 1 DivEiî(;iiiii, Président de la Société Industrielle de Ljon i Décédé 1 Kcoi.ii Mon(;k (Le Conseil d'administration de V), 145, boulevard Jlalesherbes. — Paris l EicHm.vL (le Baron Adolphe d'), l'i'ésident du Conseil d'adminislration des Chemins de fer du Midi, 42, rue des Mathurins. — Paris H' Enoel (Michel), Reheur, 91, rue du Cherche-Midi. — Pans I EnHAnDT-ScHiEBLE, (lra\eur [Décédé] I EsPAG^NY (le Comte u), Trésorier-payeur général du Rhône (Décédé) 1 Faure (Lucien), Président de la Chambre de Commerce de Bordeaux ('Z)écf'it'J. ... I Frémy (M""= Edme), 33, rue Cuvier. — Paris I Frémy (Edme), Membre de l'Institut, Directeur et l^rolésseur au Muséimi d'histoire naturelle, 33, rue Cuvier. —Paris 1 FiuEDEE (M"" Charles) (née Combes), 0, rue Michelet. — Paris I FitiEOEL (Charles], Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté des Sciences, 11, rue Michelet. — Paris I Fi!os.sARi) (Ch. -!.■), 14, l'ue de Boulogne. — Paiis 1 D'' Fu.MOLZE (Armand), Pharmacien de !'« classe, 7S. rue du Faubourg-Saint-l>enis. — Paris 1 Galante (Emile), Fabricant d'instruments de chirurgie, 2, rue de l'École-de-Méde- cine. — Paris . 1 Gaelixe (P.), Banquier, Président de la Chandire de Commerce, 11, |)lace Belle- cour. — Lyon (Rhône) 1 Gariei, (C.-M.), Professeur à la Faculté de Médecine, Membre de l'Académie de Mé- decine, Ingénieur en chef et Professeur à l'École nationale des Ponts et Chaussées, 39, rue Jouffroy. — Paris 1 Gacdiiy (Albert), Membre de l'Institut, Professeur au iVIuséum d'histoire naturelle, 7 bis, rue des Saints-Pères. — Paris 1 Gauthier-Villars" (.I.-A.), Libraire-Éditeur, ancien élève de l'École Polytechnique, 5ô, quai des Grands-Augustins. — Paris 1 Geoffroy-Saint-Hilaire (Albert), Directeur du Jardin zoologique d'acclimatation, 50, boulevard Maillot. — Neuilly-sur-Seine (Seine) 1 Germai» (Henri). Membre de l'Institut, Député de l'Ain, Président du Conseil d'ad- ministration du Crédit Lyonnais, 89, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris . . I Germai.n (Philippe), 33, place Bellecour. — Lyon (Rhône) ! GiLLET (fils aîné), Teinturier, 9, quai de Serin. — Lyon (Rhône) 1 D' (ii.NTRAc (père). Correspondant de l'Institut (Décédé) I GiuAiin (Aimé), Professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers el à l'Institut national agronomi(|ue, 4'(, boulevard Henri l'V. — Paris I CiiiîAiii) (Charles), Chef du laboratoire municipal de la Préfecture de Police. 7, rue du Bellay. — Paris I Goi.DSCHMiDT (Frédéric), 51, rue l'ierre-Charron. — Paris 1 GoLi)SC'.H.MinT (Léopold), Banquier, 8, rue Murillo. — Paris I GoLDSCHMiDT (S. -H.), 6, Rond-point des Champs-Elysées I Goui.N (Ernest), Ingénieur, ancien Élève de l'Ecole Polytechnique, Régent de la Banque de France (Décédé) 1 Gou.NOUiEHor, Imprimeur, 11, rue Guiraude. — Bordeaux (Gironde) I Grison (Charles), Pharmacien, "10, rue des Fossés-Saint-Jacques. — Paris I (inr.NER, Insi)ccteur général des Mines (Décédé) i Gubi.eh, Professeur à la Faculté de Médecine, Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) I 1)"^ GrÉRiN (Alphonse), Mendn'e de l'Académie de Médecine, 1 1 bis, rue Jean-Goujon.— Paris 1 Gi'icHE (le Mai'quis de i.a), Ui, rue Matignon. — Paris 1 Giii.MET (Emile), Négociant, place de la Miséricorde. — L>on (Rhône) I H.u;uETTE et C"^, Libraires-Éditeurs, 79, boulevard Saint-Germain. — Pans I Hadamaro (David), 03, rue de Châteaudun. — Paris 1 Hatox de ea GoL'i'iEEiÈRE (J.-N.), Membre de l'Institut, Inspecteur général, Directeur de l'École nationale supérieure des Mines, 60, boulevard Saint-Michel. — Paris. . I HAi'sso.Nvn.LE (le Comte d'). Membre de l'Académie fi-ançaise. Sénateur ( Décédé > . . 1 Uecht (Etienne), Négociant, 19, rue Le Pelclier. - Paris I POrn l/AVANr.KMENÏ DES SCIENCES \XI IIentsch, BaïKiuier, 20, vue Le Pelotier. — Paris HiLLur, frères. ('>(•, rue de Monceau. — Paris HoTTixGUER, Banquier, 38, rue de Provence. — Paris IIocEr. (J.-G.), Ingénieur de la Compagnie de Fives-Lillo, 40, avenue KléJjer.— Paris. HovKLACQVE (Abel), Professeur à l'École d'anthropologie. Député de la Seine, 3l^, rue du Luxembourg. — Paris J»-- nnu:Ai i)F, Vii.LKNEivi-, (Abel), Lauréal de l'inslilut, 91, rue d'Anisha-dam.— Paris. HivoT, Ingénieur des Mines, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer du Midi Déi-é(l(i) • .Iacoiem.vrt (Frédéric), Ancien Négociant, bH, rue du Faubourg-Poissoimiérc— l'iiris. .Iamesox (Conrad!, Banquier, 115, boulevard Malesherhes. — Paris . Javai,, Membre de l'Assemblée nationale (Décédé^ JoHNSTON (Nathaniel), ancien Député, Pavé des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). . .iKiLAR (M'"=. Joséphine), .")S, rue des Mathurins. — Paris Kan.n, Banquier, .')S, avenue du Bois-de-Boulogne. — Paris KœmgsiVARTer (Antoine) (Décédé) KoKNi(;s\VAr,TER (le Baron Maximilien de), ancien Député (Décédé) Krantz (J.-B.), Inspecteur général honoraire des Ponts et Chaussées, Sénateur, Com- missaire général de l'Exposition universelle de 1878, 47, rue La Bruyère. — Paris. Kl Hi, MANN' (Frédéric), Correspondant d(^ l'Institut f^Z)ëcedej Kiri'ENHEi.M (.!.). Négociant, Membre du Conseil des Hospices de Lyon(ûécedé). . . . ])' Laoneau (C.nstave), Membre de l'Académie de Médecine, 38, rue de; la Chaussèe- d'Antin. — Paris Laeamjk (Armand), Négociant, 84, quai des Chartrons. — Bordeaux (Gironde) . . . Lamé-Fleurv(K.), Conseiller d'État, Inspecteur général des Mines, Bii, rue de Verneuil. — Paris Lamy (Ernest), 113, boulevard Haussmann. — Paris Lan, Ingénieur en chef des Mines, Directeur des Forges d(i Chàlillon et de Com- menUy (Décédé! Lai'I'arent (Albert uEi, Ingénieur des Mines, 3, rue de Tilsitt. — Paris D' Larp.ev (le Baron Félix-Hippolyte), Membre de Flnstitut et de l'Académie de Mé- decine, ancien Président du Conseil de Santé des Armées, 91, rue de Lille.— Paris. LAriîENCEI. (le Comte de) (Décédé) Latth (Charles), Administrateur honoraire de la manufacture nationale de porcelaines de Sèvres, 36, rue d'Assas. — Paris Le Chaïelier, Inspecteur gi-néral des ]\Iines / /irVvr/r Leco.nte, Ingénieur civil des 3Iines [Décédé! Lec.oq de BotsiiEAiDiiAN (François), Correspondant di' l'Institut, 3(), rue de Pron\ . — Paris Li; Fort (Léon), Professeur à la Facull('î de Médecine, .Membre de l'Académie de .Mé- decine, Chirurgien des Ilùpitaux, 9ti, rue de la Victoire. — Paris Le Maiu;hand (Augustin), Ingénieur, les Chartreux. — Petit-Quevilly (Seine-Inférieniv), Le-Monnieu (Paul-Hippolyte), Ingénieur, 45, rue de Saint-Pétersbourg. — Paris . . . Le.ssei's (le Comte Ferdinand de), Mertibre de l'Académie française et de r.4cadéniie des Sciences, Président-fondateui' de la Compagnie universelle du Canal maritinn^ de l'Isthme de Suez, i29, avenue Montaigne. — Paris D' Li'.rDET, Correspondant de l'Académie des Sciences, Directeur de l'Iù'ole de Méde- cine de Rouen, Membre associé national de l'Académie de Médecine (Décédé). . . Levaei.ois (.1.), Inspecteur général des Mines en retraite (Décédé) Le Verrier (U.-.ï), Membre de l'Instilut, Directcmr de l'Observatoire, Fondateur et Pn-- sident de l'Association scientili(|ue de France (Décédé* Léw-Crémiein, Banquier, 34, rue de Chàteaudun. — Paris Loche (Maurice), Ingénieur en ehefdes Ponts et Chaussées, 24, rue d'tMémonl. — Paris. LoRTET, Doyen de la Faculté de Médecine^ Directeui- du Muséum d'histoire naturelle, 1, quai delà Guillotière. — Lyon (Rhône) Li;(iOE (Emile), Avoeat, 11, nie d(^ Téhéran. — Pans LuTscuER (A.), Banquier, 22, place Malesherbes. — Pai'is Llze (de) (père), Négociant (Décédé) D' MAcrroT (Emile), Membre de l'Académie de Médecine, 8, rue des Saints-Péres. — Paris Maingini, ancien Sénateur, rue des Archers. — Lyon (Rhône) Mannberger, Banquier, 59, rue de Provence. — Paris. XMI ASSOCIATION FRANÇAISE Maknheim (Victor), Colonel d'artillerie, Professeur à l'École Polytechnique, 11, rue de la Pompe. — Paris Mansy (Eugène), Négociant, 24. rue Barrallerie. — Montpellier (Hérault) Mares (Henri), Correspondant de l'Institut, 3, place Castries. —Montpellier (Hérault). Martinet (Emile), ancien Imprimeur, \, rue Alfred -de -Vigny. — Paris ....... Mar\tîille de Cai.viac (Jules de), cliâteau de Çalviac. — Lassalle (Gard). Masson. (Georges), Libraire de l'Académie de Médecine, 120, boulevard Saint-Ger- .main. — Paris M. E. (anonyme) (Décédé) Ménier, Membre de la Chambre de Commerce de Paris, Député de Seine-et-Marne (Décédé) K Merle (Henri) ('Dëce'dé) • Meynard (J.-J.), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite (Décédé). . . . Milne-Edwards (H.), Membre de l'Institut, Doyen de la Faculté des Sciences de Paris, Président de l'Association scientill([ue (le France (DécërféJ Miraraud (Robert), Banquier, 29, rue Taitbout. — Paris D"' Mono» (Charles), Professeur agrégé à la Faculté de Médecine, Cliirnrgien des Hôpi- taux, 12, rue Cambacérès. — Paris MoNY (C). — Commentrj (Allier) MoREL d'Arleux (Charles), Notaire, 28, rue de Rivoli. — Paris D"' NÉLATO», Memiu-e de l'Institut (Décédé) NoTTiN (Lucien), 4, quai des Célestins. — Paris . Ollier, Correspondant de l'Institut, Pi'ofesseur à la Faculté de Médecine, Associé natio- nale de l'Académie de Médecine, ancien Cliirurgicn en clief de l'Hôlel-Dieu, .3, quai (le la Charité. — Lyon (Rhône). . Oppenheim (frères), Banquiers, 19, rue Le Peletier. — Paris Parmentieu (le Général Théodore), 5, rue du Cirque. — Paris Parran (A.), Ingénieur en chef des Mines, Directeur des mines de fer magnétitpie de Mokta-el-Hadid, 26, avenue de l'Opéra. — Paris Parrot, Professenr à la Faculté de Médecine, Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) • • PASTEUR (Louis), Membre de l'Académie française, de l'Académie des Sciences et de l'Académie de Médecine, 25, rue Dutot. — Paris ^ Pennés (J. A.), ancien Fabricant de produits chimiques et hygiéniques, 31, b(iul(>\ar(l de Port-Royal. — Paris Perdrigeon DU Vernier (J.), Agent de change, 178, rue Montmartriî. — Paris Perrot (Adolphe), Docteur es siMences, ancien Préparateur de Chimie â la Faculté de Médecine de Paris (Décédé) Peyre (Jul(>s), Banfpiier. — Toulouse (Haute-Garonne) PiAT (A.), Constructeur mécanicien, 85, rue Saint-Maur. — Paris PiATON, Pn^sident du Conseil d'adminisiralion des Hospices de Lyon (Décédé) PicciOM (Antoine) (Décédé) PoiRHiER, Fabricant de produits chimiques, 105, rue Lafayette. — Paris PoLiGNAC (le Prince Camille de), 6, cité Odiot. — Paris et iwite de Grasse (Villa Jessie). — Cannes (Alpes-Maritimes) PoMMERY (Louis), Négociant en Ains île Champagne, 7, rue Vautliicc-le-Noir. — Reims (Marne) - l'OTiER (A.), lng('nienr en chef des Mines, l'roft^sseur à l'École l'(ilM('rlini([ue, S'J, bou- levard Saint-Michel. — Paris PoupiNEi, (.Iules), Membre du Conseil général de Seine-et-Oise, 8, rue Murillo. — Paris. PoiPiNEi, (Paul), 64, rue de Saintonge. — Paris PaOT (Paul), Industriel, 65, l'ue JoulVroy. — Paris OiatrefagesdeBhéau (Armand de), Mend)red(! l'Institut et de l'Académie de Mt'decini', Professeur au Muséum d'histoire iiatiu'clle, 2, rue (1(^ Buffon. — Paris QcÉviLLON (Fernand), Commandant d'État-Major, 12, avenue Bosipiet. — Paris. . . . Haoue-Duval (Fernand), Régent de la Ban(|ue de France, Président du Conseil d'admi- nistration de la Conq)agnie Parisienne du Gaz, 53. rue Fi'an(;ois 1". — Paris .... RÉc.iPON (Kniile), Propriétaire, ancien Député, 39, rue Bassano. — Paris Reinach (Henuan-.Toseph), Banquiei', 31, rue de Berlin. — Paris . Renard (Charles), Ingénieur chimiste, 25, alh'^es de Meilhan. —Marseille (Houchcs-du- •Rhône) ; . . .• Renou.vrd (M"" Alfred), 46, rue Akxandre-Leleux. — Lille (Nord) pdUH l'avancp]ment pes sciences xxiti 15 ExouARD (Allred) (fils), Filateur, 46, rue Alexandre-Leleux. — Lille (Nord) 1 Kenouvier (Charles), la \'erdette, près le Pontet, par Avignon (Yaucluse) 1 KiAZ (Auguste de), Banijuier, 10, quai de Iteiz. — Lyon (Hiiùne) 1 b' Riconn, Cliirurgien honoraire de l'Hôjjital du Midi, Mendire de l'Académie de ^lédiidm (Décédé) 1 RiFFAUT (le Général) (Décédé) 1 KiGAUD (M""'), 8, rue Vi vienne. — Paris • 1 RiGAUD, Fabricant de produits chimiques, 8, rue Vivienne. — Paris 1 RisLEH (Ciiarles), Chimiste, Maire du VII« arrondissement, 39, rue de l'Université. — Paris 1 RocHETTE (Ferdinand de la). Maître de forges (Hauts-Fourneaux et Fonderies de Givors), 'i, place (iensoul. — Lvon (Rhône) 1 Roi.i.AND, Membre de l'Institut, Directeur général honoraire des Manufactures de rfital (Décédé) ^ l)-^ KoLi.ET de l'Ysle (Décédé) ^ RoMii.LY (de), 22, rue Bergère. — Paris '^ Rosiers (des), Propriétaire (Décédé) ^ Rothschild (le Baron Alphonse de), Membre de l'Institut, 2, rue Saint-Florentin. — Paris 1 If {{oussEL (Théophile), Membre de l'Acailémie de Médecine, Sénateur, et Président du Conseil général de la Lozère, 64, rue des .Mathurins. — Paris 1 RoLViÈHE (Albi'rt), IngéniiHu- ci\il, Propriétaire. — Mazamet (Tarrr) 1 S\iM-P\UE DE Saincay, rjirecteur de la Société de la Vieille-Montagne, 19, rue Richer. -Paris ' 1 Salet (Georges), Maître de Conférences à la Faculté des Sciences, 120, boulevard Saint- Germain. — Paris 1 Salleron, Constructeur, 24, nie Pavée (Marais). — Paris 1 Salvador (Casimir) (Décédé) • - Sauvage, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est (Décalé) 1 Say (Léon), Membre de l'Académie française et de l'Académie des Sciences morales et politiques. Député des Basses-Pyrénées, 21, rue Fresnel. — Paris 1 Scheurer-Kestner, Sénateur, 57, rue de Babylonc. — Paris 1 SCHRADER (père), ancien Directeur des classes de la Société philomathique, 10, rup Barennes. — Bordeaux (Gironde) ^ SÉDiLi-OT (C), Membre de l'Institut, ancien Médecin Inspecteur général. Directeur de l'École militaire de santé de Strasbourg fZtécf'd'') 1 Skrret, Membre de l'Institut (Décédé) 1 D-^ Seynes (Jules de). Professeur agrégé à la FaculU- d(! Médecine, 15, rue Chana- leilles. — Paris 1 SiÉBEKï, 23, rue de Paradis. — Paris '' SiLVA (R. D.), Professeur à l'École centrale des Arts et Manufactures, ancien Professeur à rÉtole municipale de Physique et de Chimie industrielles ('Z)écede;. 1 Société anonyme des Houillèues de Montrambert et dk la Béraudière. — Lyon (Rh Société nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée, 1 et 3, rue Vignon. Piiris 1 1 Société DES In(;énieurs CIVILS, 10, cité Rougemoiit. — Paris 1 Société générale des Téléphones, 41, rue Caumartiii. — Paris 1 SoLVAY. — Baitsfort-lez-Bruxclles (Belgique) "1 SoLVAY ET C'% Usine de Produits chimiques de Varangéville-Dorabasle, par l>ombasle (Meurtlie-et-iloselle) - Strzelecki (le (lénéral Casimir), 75, rue de la Victoire. — Paris ' \y SucHARD, 85, boulevard de Port-Royal. — Paris, et l'été aux Bains de Lave.\. — Vaiid (Suisse) '' SuRELL, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite, Administrateur de la Compagnie des Chemins de fer du Midi (Décédé) 1 Talarot (Paulin), directeur général de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranèef /décédé) '^ Thénard (le Baron Paul), Membre de l'Institut (Décédé) ' Tissié-Sahhus, Banquier. — Montpellier (Hérault) '' TouRASSK (Pierre-Louis), Propriétaire (Décédé) ^ Trébucien (Ernest), Manufacturier, 25, cours de Vincennes. — Paris 1 XXIV ASSOf.lÀTlON rUANr.MSE Vauxieiî (Eiiiilcj, liVfiémeui- c'w il (Décédé) 1 VerBet (Gabriel), l'résident (lu Tribunal de commerce. — Avignon (Vaucluso). . . . 1 Vernes (Félix), Banquier (Décédé) 1 Vernes d'Arlandes (Tli.), 25, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris 1 Verrier (Gabriel), Ingénieur électricien, ancien élève diplômé: de l'École cenlrale des Arts (M, Manufactures et de rÉcole supérieure de Télégraphie, 13, b(>ule\ard Saint-Germain. — Paris 1 VniNON (J.), 45, rue Malesherbes. — Lvon (Hliùne) 1 "\ iLLi: u'Ernée (Mayenne) 1 ViLi.i: DE Kkims (Marne) 1 Vn,i,i; 1)1-: iiouEN (Seine-Inférieure) 1 H' Voisin (Auguste), iVIédecin des Hùpitau\, 10, rue Ségnier. — Paris t Wallaci; (Sir Kicliard), 2, rue Lalïitle. — Paris 2 WuRTZ (Adolphe), Membre de rinstitut, Prolésseur à la Faculté de Médecine et à la Faculté des Sciences, Sénateur (Décédé) 1 WuiiTZ (Théodore), Auditeur au Conseil d'État, 40, rue de Berlin. — Paris 1 Yvi.R, ancien Élève de l'École Polytechnique. — Briare (Loiret) •. . . 1 MEMBRES A VIE Arre (Cleveland), Astronome el Météor. Army Sifjnal Office. — Washingtitn I». E., (Élats-Unis d'Amérique). Aduy (Eugène), Prop., Sec. de la Chambre de com., 27, ipiai Vauhan. — Perpignan ( Pyrénées- Orientales). AiJtERTiN (Michel), Pharm. de l" cl., Dir. îles Eaux nùn. de Saint-Alhan, Maire, rue de l'Entrepôt. — Roanne (Loire). Ali.ard (Hubert), Pharm. de 1" cl., 8, rue des Six-Frères. — Moulins (Allier). Amadox (Désiré), Conduct. des P. et Ch., 'i, rue de Marseille. — Lyon (Rhône). Angot (Alfred), Météorol. tit., au Bur. central météor. de France, 12, avenue de l'Aima. — Paris. A.NO.NYME. — Paris. Appert, Nég., 9, rue Martel. — Paris. Arloing, Pi-of. à la Fac. de Méd., Dir. de VKc. vétér., Corresp. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd. — Lyon (Rhône). AuNorx (Louis-Gabriel), anc. Of. de marine. — Les Mées (Basses-Alpes). Arnoux (René), Ing. civ., ;$0, boulevard Victor-Hugo. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Arvengas (Albert), Lie. en droit. — Lisle-d'Albi (Tarn). Al RAN-MoET, Nég. en vins de Champagne. — Épernay (Marne). AuGER (Victor), Ing. des P. et Ch. — Cherbourg (Manche). Babinet (André), Ing. des P. et Ch., 5, rue Washington.-- Paris. le Bagneris (Ismaél), Maire. -- Sainatan (Gers). Baii.ee (M™'), 26, rue Oberkampf. — Paris. Banderali (David), Ing. chef du serv. cent, du matériel etde la trac. delaComp. du Chem. de fer du Nord, 7, rue La Bruyère. — Paris. lÎARARANT, Ing. cu chcf dcs p. et Ch., Dir. , rue Mogador. — Paris. Beutiianu (Josepli), Sec. jxTp. de l'Acad. des Se, Mem. de l'Acad. franc., Prof, an Col. de France, 'r, rue de Toui'non. — Paris. lîÉTHoiA HT (Alfred), Ing. ci\., Présid. du Trib. de corn. — C.liartres (Eure-et-Loir). IJÉrHorAitT(Kniile), Recev. de l'Enreo-., :>',, rue de In Tannerie. — Abbeville (Somme). Bezan(;on (Paul), 78, boulevard Saint-Germain. — Paris. lîiHi.roTHÈniK publique delà Ville. — Boulogne-sur-Mer (Pas-dc-Calais). Birii.ioTHÈyiK de la Ville. — Pau (Basses-Pyrénées). Bichon, Constr. de navires. — Lormont, près Bordeaux (Gironde). BiocHET, Notaire bon. — Caudebec-en-Cau\ (Seine-Inférieure). I»-- Bla.nchaiu) (Rapbael), Prof. agr. à la Fac, de Méd., Bépét. à l'Inst. nat. agron., 'Ai, lUC du Luxembourg. — Paris. Bi.ANDiN (Eugène), anc. Député, 50, avenue Victor-Hugo. — Paris. Bf.Aiu:/, (Charles), Prof, à la Fac. de Méd., 89, rue Porte-Dijeaux. — Bordeaux (Gironde). Bi.o.NDEi, (Emile), Chim.-Manufac. — Saint-Léger du Bourg-Denis (Seine-Inférieure). Boas (Alfivd), Ing. des Arts et Man., 34, rue de Châteaudun. — Paris. D'- BoECKEi, (Jules), Corresp. de la Soc. de Cbirurg. de Paris, Chirnrg. (U'^ Hosp. civ., '2, plac(^ de l'Hôpital. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). HoFEAiiD (Jean-Pierre), anc. Notaire, 2, place renées). Bour(;erv (Henry), anc. Notaire, Mem. de la Soc. géol. de France. — Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). D' BouTi.N (Léon), 18, rue de Hambourg. — Paris. D"' Bov, 3, rue d'Espalongue. — Pau (Basses-Pyrénées). Brandemîurg (M'"" Veuve), 1, rue delà Verrerie. — Bordeaux (Gironde). Bhenot (J.), 10, rue Bertin-Poirée. — Paris. lii!Es.so.\ (Gédéon), Dir. de la Comp. du vin de Sajnt-ltaphaid, 13:2, rue du Pont-du-Gàl. — Valence (Drôme). Breton (Félix), Colonel du Génie en retraite, à la Porte de France. — Grenoble (Isère). Bhiau, Dir. des Chem. de fer Nantais. — La Madeleine-en-Varades (Loire-Inférieure^). Mkiulouin (Marcel), Maîtrii de Conf. à l'Éc. norm. sup., 11 his, rue de la Planche — Paris. D' Broca (Auguste), Prosec. à la Fac. de Méd., 9, rue de Lille. — Paris. ItiiocARi» (Heiu'i), Chef de bal. ilu Génie. — Valence (Drôme). Bnôi.K.MA.NN (Georges), Administ. de la Société Générale, 52, boulevard .Malesherbes. — Paris. Broi.e.mann, Présid. du Trib. ileeom., 11, quai de Tilsitt. — Lvon (Bliône). BiuHL (Paul), 52, l'ue de (Ibâteaudun. — Par-is. Bruzon (J.) ET C'", Lsine de Portillon (céruse et hlaiie de zinc). — Portillon par Touiv (Indre-et-Loire). 1>( FSSON (Maxime), Cliim., rue Saint-Léger. — Evreux (Eure). Cahen d'Anvers (.\lbert). 118, lue de (irenelle. — Pari.s". Caix de SAiNT-AvMouii (le Vicouite Amaury de), Mem. du Cons. gén. de l'Oise, de la Soc. d'Anthrop. et de |ilusieurs Soc. savantes, \, rue Gounod. — Paris. Caederon (Fernand), Fabric. de prod. chim.. G, rue (^asimii-Delavigne. — Paris. GiPERON pèie. C.\pehon fils. Carbonnier, 21, rue de Provence. — Paris. G\RDEiLHAC, anc. Mem. du Trib. de com. de la Seine, 8, rue du Loua re. — Paris. \XV1 ASSOCIATION FRANÇAISE !)■ Garret (Jules), anc. Député, 2, rue Croix-d'Or. — Chambéry (Savoie). 0"- Cartaz(A.), anc. Int. des Hôp., Sec. de la rédac. de la Revue des Sciences wédicales, 18, rue Daunou. — Paris. Cassagne (le. Comte Antoine de). D' Caubet, anc. Int. des hôp. de Paris. Dir. de l'Éc. de Méd., 44, rue d'Alsace-Lorraine. — Toulouse (Haute-Garonne). C.4ZALIS de Fondouce (Paul-Louis), Sec. gén. de l'Acad. des Se. et Let, de Montpellier 18, rue des Étuves. — Montpellier (Hérault). C.UENEUVE, Doyen de la Fac. de Méd., 26, rue des Ponts-de-Comines. — Lille (Nord). Cazenove (Raoul de), Prop., 8, rue Sala. — Lyon (Rhône). Cazottes (A.-M.-.I.), Pharra. — Millau (Aveyron). !)'■ Chaber (Pierre). — Saint-Galmier (Loire). Chabert, Ing. en chef des P. et Ch.,6, rue du Mont-Thabor. — Paris. (^HAix (A.), Imprim., 20, rue Bergère. — Paris. Chalier (J.), 13, rue d'Aumale. — Paris. Chambre des Avoués au Tribunal de 1" instance. — Bordeaux (Gironde). Chambre de Commerce du Havre. — Le Havre (Seine-Inférieure). Chapron (Lawrence), Ing. civ. — Saint-Denis (Ile delà Réunion). Charcellav, Pharm. — Fontenay-le-Comte (Vendée). Ch.\tel, Avocat défens., bazar du Commerce. — Alger. D=-Chatin (Joannès), Mem. de TAoad. de Méd., Prof. agr. à FÉc. sup. de Pharm., 128, boulevard Saint-Germain. — Paris. Ch.\uv.\ss.ugne (Daniel), 10, rue Royale. — Paris. Chauvite.\u (Ferdinand), 112, boulevard Haussmann.— Paris. Cheux, Pharm. -maj. en retraite. — Ernée (Mayenne). D' Chil-y-Naranjo (Gregorio). — Palmas (Grand-Canaria). Chiris, Sénateur des Alpes-Maritimes, 23, avenue d'Iéna. — Paris. Chouèt (Alexandre), anc. Juge au Trib. de com., 15, rue de Milan. — Paris. Clermont (Philibert de). Avocat à la Courd'Ap., 8, boulevard Saint-Michel. — Paris. Clermont (Raoul de), Ing. agron., diplômé de Flnst. nat. agron., 8, boulevard Saint- Michel. — Paris. Ci.oizE.'i.ux (des), Mem. de l'Inst., Prof, au Muséum d'hist. nat., 13, rue de Monsieur. — Paris. T>Ceos (Dominique), Corresp.de ITnst., Prof, de botan.àla Fac. des Se, Dir. du Jardin des Plantes, 2, allée des Zéphirs. — Toulouse (Haute-Garonne). Clouzet (Ferdinand), Mem. du Cons. gén., cours des Fossés. — Bordeaux (Gironde). CoLLiN (M""), 15, boulevard du Temple. — Paris. Comberousse (Charles de), Ing., Pi'of. au Conserv. nat. des Arts et Met. et à l'Éc. cent, des Ai'ls et Man., 94, rue Saint-Lazare. — Paris. CONNESSON (Ferdinand), Ing. en chef des P. et Ch., Chef de l'Exploit, adj.de la Comp. des chem. de fer de l'Est, 131, rue Lafayette. — Paris. CoRDiER (Henri), Prof, à l'Ec. des langues orient, vivantes, 3, place Vintimille. — Paris. CoRNEviN (Charles), Prof, à l'Éc. vétér. — Lyon (Rhône). i^ORNU (M""' Alfred), 9, rue de Grenelle. — Paris. CoTTEAU (Gustave), Corresp. de l'Inst., anc. Présid. de la Soc. géol. de France, 17, boule- vard Saint-Germain. — Paris. CouNORD (E.), Ing. civ., 27, cours du Médoc. — Bordeaux (Gironde). CouPRiE (Louis). — Villefranche-sur-Saône (Rhône). CouTAGNE (Georges), Ing. des Poudres et Salpêtres, au Défends. — Rousset (Rouches-du- Rhôxie). D' CouTAGNE (Henry), 16, quai de l'Hôpital. — Lyon (Rhône). Crapon (Denis). — Pont-Evêque, par Vienne (Isère). Grespel-Tilloy (Charles), Manufac, 14, rue des Fleurs. — Lille (Nord). Grespin (Arthur), Ing. mécan., 23, avenue Parmentier. — Paris. Cunisset-Garnot, Avocat gén., 19, cours du Parc. — Dijon (Cùtes-d'Or). D' D.vGRf;vE (E.), Méd. du Lycée et de l'Hôp. — Tournon-sur-Khône (Ardèche). David (Artliur), 29, rue du Sentier. — Paris. Degorce (K.), Piiarm. en chef de la Marine, 17, rue de l'Aima. — Cherbourg (.Manche). Deeaire (Alexis), Sec. gén. delà Soc. d'Économ. sociale, 238, boulevard Sainl-Germain. — Paris. D' Delaporte, 24, rue Pasquier. — Paris. Dei.attre (Carlos), Filât. — Roubaix (Nord). VOVn LAVA.NCKMENT DKS SCIENCES XXVll hi-.LAixAY (Honri), Ing. civ., 21, ruo de Madrid. — Paris. Ih'. L'Épine, Prop., 20, rue Solt'érino. — Vanvcs (Seine). Dki.essk (M""), 59, rue Madame. — Paris. Kelessert (Edouard), 17. rue Ha\n(iuard. — Paris. I)i:lessert (Kui^ène), aiif. Prof. — Cvoix (Xord). Delhomme, l'ernie de la Croix-de-Fer. — Crézancy (Aisne). Delon (Ernest), Ing. civ., 14, rue du Collège. — Monti)eiiier (Hérault). 1)"^ Delvaieee (Camille), — Ba\onne (Hautes-Pyrénées). Demarçay (Kugène), ane. Répét. à TÉc. Polytecli., 150, boulevard Haussmann. — Paris. D" Demonchy, 11, rue Hoislevent. — Paris. Demo.nfebrand (Hippolyte), Insp. delà trac, aux cliem. de fer de TÉtal. — Orléans (Loiret). Depaue (Henri). — Le Vaublanc par Plémet (Côtes-du-Nord). DÉPiEKRE (Josepli), Ing. chim. — Epinal (Vosges). l)r;sB0is (Emile), 17, l)oule\ard Beauvoisine. — Rouen (Seine-Inférieure). Desormeaux (Anatole), Ing. civ., 49, rue Monsieur-le-Prince. — Paris. DÉTHOYAT (Arnaud). — Rayonne (Hautes-Pyrénées). Deltsch (A.), Nég.-indust., 20, rue Saint-Georges. — Paris. DiuA (A.), Chim., 108, boulevard Ri:;hard-Lenoir. — Paris. DiETZ (Emile), Pasteur. — Rothau (Alsace-Lorraine). DoELFUs (Gustave), Manufac. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). rtoRÉ-GRASLi.x (Edmond), 24, rue Crébillon. — Nantes (Loire-Inférieure). DouviLLÉ, Ing. en chef des Mines, 207, boulevard Saint-Germain. — Pai'is. D'' Dransaht. — Somain (Nord). DuBESSY (M"=). — Nesles-la-Vallée (Seine-et-Oise). ■ DuBOUHG (Georges), Nég. en drap., 45, cours Victor-Hugo. — Bordeaux (Gironde). DrcLAUx (Emile), Mem. de l'Inst., Prof, à la Fac. des se. et à l'inst. nat. agron., 35 bis, rue de Fleurus. — Paris. DucROCQ (Henri), Lient, au 33" rég. d'artil., 2 to-, rue des Feuillants. — Poitiers (Vienne). DtFRESNE, Insp. gén.de l'Univ., 61, rue Pierre-Charron. — Paris. D' DuLAC. — MDntbrison (Loire). DiMAS (Hippolyte), anc. Élève de l'Éc. Polytech., Indust. — Mousquety par Tlsle-sur- Sorgue (Vaucluse). Dr.MiNY (Anatole), Nég. — Ay (Marne). DuPEAY, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de TAcad. de Méd., Chirurg. des Hop., 2, rue de Penthièvre. — Paris. DuvAE, Ing. en chef des P. et Ch., 40, rue Là Bruyère. — Paris. ))UVAL (Mathias), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, d'anat. à l'Kc. nat. des Beaux-Arts, IJir. du Lab. d'anthrop. de l'Éc. des Hautes ' Études, 11, cité Malesherbes (rue des Martyrs). — l'aris. I'JCHTHAE( Eugène d'), Admin. de la Comp.desChem.de fer du Midi, 57, rueJouffroy. — Paris. f;iciiTHAE (Louis d'). — Les Bezards, par Nogent-sur-Vernisson (Loiret). rj,[SEN, Ing.-Administ. de la Comp. gén. Transat., 21, rue La Boélie. — Paris. Espotis (le Comte Auguste d'), rue Salle-de-l'Evèque. — Montpellier (Hérault). l'^YSSÉRiG (Joseph), Artiste-peintre, 14, rue Duplessis. — Carpentras (Vaucluse). • Fa BRE (Georges), anc. Élè\e de YEv. Polytech., Insp. des Forêts, 2C, rue Ménard. — Ni'mes (Gard). Faire (AlIVeil), Prof. d'Hisl. nat. à l'Ec. nat. Aétér., 26, cours Morand. — Lyon (Rhône). FiÈRE (Paid), Archéol., Mem. corresp. de la Soc. franr. de numism. et d'arcliéol. — Saigon (Cochinchine). Fischer de Chevriers, Prop., 200, rue de Rivoli. — Paris. Feandix, l'rop., 9, rue de Grenelle. — Paris. l'ONTAKiVE, Prop. — Linnesillc, commune de Gien (Loiret). FoicrEL (A.) (lils), Prop., 22, rue Thiers. — .Reims (Marne). l'oiRMEXT (le lîaron de), 18, nie d'Aiimale. — Paris, l'oi RNUCR (Alfred), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad, de MéiL, Méd.desHôp., 1, rue Volney. — Paris. D' Françoks-Fraxck (Ch.-A.), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof. sup. au Col. de France, 5, rue Saint-Phili|ipe-du-Roule. — Paris. D" Fromentel (Louis-Edouard de). — Gray (Haute-Saône). D'' Gaeeiet, rue ïhiers. — Reims (Marne). Gardés (Louis-Frédéric-.hîan), Notaire, Sup. du juge de paix. anc. Élève de l'Éc. des .Mines. — Clairac (Lot-et-Garonne). Gariee (M'"), 39, rue Joutfroy. — Paris. XXVIII ASSOCIATION l'!iAX(J\ISE Garnier (Ernest), Nég., Présid. de la Soc. indust., 208, rue Lal'a,\eUe. — Paris. Gasté (Joseph de^, Député du Finistère, Avocat à la Cour d'Ap., 19, rue Sainl-Hnili. — Paris. D' Galbe (.Jean), 23, rue Sainlo-lsaure. ~ Paris. Gauthiot (Charles), Sec. gén. de la Soc. de géog. coin, de Paris, anc. Uédac. au Jour- nal des Débats, 63, boulevard Saint-Germain. — Paris. Gayon (L'.j, Prot. à la Fac. des Se, 56, rue de la Benaugc — Bordraux-La llnstidc (Gironde). Gelin (l'Abbé Éniilc), Doct. en philo, cl en Ihéolou., Prof, de nialh. sup. au en!, de Saint-Quirin. — Huy (Belgique). GKNEix-MAivri.N (l'Abbé Antoine), Prol'. de math, au Col. Stanislas. 3'i. rue Xoln-hame- des-Chauips. — Paris. Geneste (M""-), 2, rue de Constantine. — Lyon (lUiônc). Gerbeai', Prop., 13, rue Monge. — Paris. GÉRENTE (M"^ Paul), 19, boulfxard Beauséjour. — Paris. D'-Gérente (Paul), Méd. dir. hon. des asiles pub. d'aliénés, 19, boul. Bcauséjour. —Paris. Germain (Adrien), Ing. hydrog. de la Manne, 13, rue de l'Université. — Paris. D"- GiARD (Alfred), Chargé de cours à la Fac. des Se, Maître de conf. à l'Éc. norm. sup., anc. député, 14, rue Stanislas. — Paris. D' GinEnr, 41, rue de Séry, — Le Havre (Seinf-lnférieure). GiRAiU) (Julien), Pharm. maj., à l'Hùtel national des Invalides, 3, rue Las-Cases. — Paris. GiRAUD (Louis). - Saini-Péra.A (Ardéche). GoBiN (Adrien), Ing. en chef des P. et Ch., 8, place Saint-Jean. — Lyon (Rhône). GoDeHAux (Auguste), Édit., 10, rue de la Douane. — Paris. GouMiN (Félix), Prop., anc. Chef du Sec. de la Dir. delà construc. des Chcm. de fer du Midi, 452, route de Toulouse. — Bordeaux (Girondp). Gorvii.EE (G.), Merab. du Cons, gén., Élect. — Carentan (Manchci. \)' Grabinski (Boleshis). — Ncuville-sur-Saône (Rhône). Grai) (Charles), Député au Ueichstag, Mem. delà Délég. d'Alsace-Lorraine. — Logelbach (Alsace-Lorraine). Grandidier (Alfred), Mem. de l'Inst., 6, rond-point des Champs-Elysées. — Paris. GRiMAi'D (Emile), Jmprim., rue de Gorges. — Nantes (Loire-et-Inférieure). !)'■ Gi ÉBHARD (Adrien). Lie. es se. math, et piiys., Agr. à la Fac. de Méd., 6, l'Uc Le Goff. — Paris. D' GiiERNE (Le Baron Jules de), Natur., V. -Présid. de la Soc. zool. de France, 6. rue de Tournon. — Paris. Glézard, Princ. clerc de notaire, 16, rue des Écoles. — Paris. Gi:iEvssE (Paul), Ing. hydrog. de la Jlarine, 42, rue des Écoles. — Paris. GriLi-EMiNET (André), Pharm. de 1'° cl., 30, rue Saint-Jean. — L.von (lîhôncV Giii.MiN (M""^ Y"^), 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. GciEMiN (Ch.), 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. Guy (Louis), Nég., 2.32, rue de Rivoli. — Pans. Hahert (Théophile), anc. Notaire, 80, rue Thiers. — Tro.\es (Aube). II\i,m:u-Comon (A.), ProL à la Fac. des Se, 7, rue de Lorraine. — Nancy (Meurlhe-et- .Moselle). Hamard (l'Abbé Pierre-Jules), Prêtre de l'Oratoire, 12, nie des Dames. — Ri'unes (llle- et-Yilaine). HÉBERT (Edmond), Mem. de l'Inst., Do\en lion, de la Fac. îles Se, 10. nie Garan- cière. —Paris. HÉRON (Guillaumei, Prop., chi'ileau Latour. — Réral pai- Rienmes (Haute-Garonne). lli.vDENRKicH, Piof il la Fac . de Méd., 30, phuc Carrière. — Nanc.\ (Meurlhe-el-Mos.-lle). HoKi, (Jourdain), Fabiie d<' lunettes, 18, rue des Archives. — Paris. IIoi.DEX (Jonathan), Iiidiisl., 17, boulevard Cérès. — Reims (Marne). Hoi.i.AxnE (Jules), Nég., 51, nie de Chareiiton. — Paris. HoiiEAU, 1G9, mute de Versailles. — Hillaiicourt (Seine). H()Vi;la(;(jie (Maurice), Doct. es se nat., 88, rue des Sablons. — Paris. HoYi'.i.Aciji i>Gi;.xsE, 2, rue Fléchier. — Paris. HovKi.Acoi Iv-Khxopff, 88, rue des Sablons. — Paris. D' Hi;bi.é (Martial), Jléd.-maj. au 4-^ Tirailleurs. — Kainman, par Sousse (Tunisie). Hui.oT, anc. Dir. delà fabric. des timbres-poste à la Monnaie, 26, place Vendôme. — Paris. H11.MBE1. (M"" L.). — Éloyes (Vosges). HuMUKi. (L.), Indust. — Éloyes (Vosges). l'OLH L AVA.NCEMtXT l»i;S ^^<:li;.^C^;s WIN IsAv (M"" Ma^cr). — Bliiiiioiit (Miiurlhe-cl-MosflIc). IsAV (Maxor), aiif. Cap. du Grnio, Filai. — ISlàiiKHil (Mciiillit-el-MosuIlr). Jahi.o.ndwska (.M"' .hilia), ')'*, boulevard Saiiil-Micliel. — Paris. Jackson (James), Archiv.-Bibliolh. de la Soc. d(( Oéog., l.'), avenue d'Antiii. — i'aris. Jackson-Gwii.t (Mrs), Moonhsam villa, Meiton road. — New Wimbledon, Surrey (Angle- terre). L)" Javai. (lùnile), Mem. d(' l'Acad., de Méd. Dir. du Lab. d'Opbtalindl. à la Sorboniie, anc. néputé, .">8, rue di' Grenelle. — Paris. JoiJ.ois (Henri), Insp. j^vn. bon. des P. et Ch., 'ili, rue lluplessis. — Versailles (Scine- et-Ois<'). JoNK.s ((Iliarlesl, chez M. I!.-I*. Jones, S, citti Gaillard.— I'aris. JoiU)AN (Camille), ^b'm. de l'Inst., Ing. en chef des Mines, Prof, à TKc. Poljlecli., 48, nie de Varennes. — Paris. If JoiiUA.N (Séraphin), 11, Campania. — Cadix (Espagne). JoiANuoT (Jules), Ing. civ., Cond. princ. du Service des Eaux de la Ville, -û, rue Saint- Sernin. — Bordeaux (Gironde). JoiRDAN (A. -G.), Ing., "ji, rue Hibéra. — Paris. Ji Li.iE.N (E.), Ing. en chef des P. et Cb., G, cours Jourdan. — Lini(»ges (Haute-Vienne). JiNDZiTT (le Comte Casimir), Prop.-Agric., cliemin de fer Moscou-Brest, station Do- manow-Uéginow (Hussie). Jl,\(.ki,i;is(;h, Mem.de l'Acad. de Méd., Prof, à l'Kc. su|). de Pharm., 38, rue des Écoles. — Paris. Kmkdkr (X.), Dir. des usines Malétra. — Petit Queviliy par lîouen (Seine-Inférieure). Kœc.hi.iS' (Jules), h^, rue Pierre-Charron. — Paris. KoiiCHLi.N-Ci.ALDON (Emile), Ing. civ., 60, rue Duplessis. — Versailles (Seine-et-Oise). KisAFiT (Eugènej, 100, rue delà Trésorerie. — Bordeaux (Gironde). IvRKiss (Adolphe), Dir. de la maison Ehrhardt frères. — Bar-le-Duc (Meuse). Kii.NCKKL u'HiiKCLLAis (Jules), Aide-uatur. au Muséum d"bist. nat., '20, villa Sa ïd (avenue du I}ois-de-Boulogne). — Paris. I»"^ Lahkh; (Adrien), Méd. bon. des Hôp., 28, rue de Plniversité. — Paris. l.AmuMt;, Nég-, 2, rue Michel. — Bordeaux (Gironde). i.AULiiiiAU (M'"^ Albert), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires. — Paris. LADunEAU (Albert), Chim., Dir. du Lab. cent, agric. et com., 44, rue Notre-Dame-des- Victoires. — Paris. Laennec, Dir. de l'Éc. de Méd., V-i, boulevard Delorme. — Nantes (Loire-lnfcrieure). Lai-alisie (Maurice), 10'i, rue du Palais-Galien. — Boideaux (Gironde). Lai. LIÉ (Alfred), Avocat, 11, avenue Camus. — Nantes (Loire-Infériimre). La.m'.iai. (Henri), Prof, au Lycée .3, boulevard Chambonnet. — Moulins (Allier). La.xg, Dir. de l'Éc. La Martinière, .j, rue des Augustins. — Lyon (Rhône). If Lam'ieii (E.). — Tannay (Nièvre). Lacociii; (M'"' Félix), 110, avenue de Wagram. — Paris. Laruchi; (Félix), Ing. des P. et Ch., 110, avenue de AVagram. — Paris. Lasse.nci: (Alfred de), villa Lassence, 12, route de Tarbes. — Pau (Basses-Pyrénées). D' Lataste (Fernand), S. -Dir. du Musée nat. d'hist. nat., l'rof. de zool. à l'Éc. de Méd. — Santiago (Chili). Lalre.nt (Léon^, Construc. d'inst. d'optiq., t\, rue de l'Odéon. — Paris. Lau.ssedat (le Colonel Aimé), Dir. du Conscrv. nat. des Arts-et-Métiers, 292, rue Saint- Martin. — Paris. Lavai. i.EV (Alexandre), Sénateur, Ing., Admin. de la Comp. de Bùne-Guehna, manoir Bdis-Tillard. — Pont-l'Flvêque (Calvados). LEiiiu.T (Paul), l'iH, b<)ule\ard Haussmann. — Paris. Le Biietox (André), Présid. de la Soc. des Amis des se. nat., 'i3, boulevard Cauchoise.— lioiien ^Seine-Inlérieurej. l.iK.HAT (Cliai'lcs), anc. Maire, place Launay. — Nantes (Loire-Inférieure). l.E Chatei.ieii (Frédéric-Alfred), Cap. au I.')',)" lîég. d'Infant. — Nice (Alpes-Maritimes). D'' Le Dien (Paul), lô.'i, boule\ard .Malesherbes. — Paris. LtDOLx (Samuel), Nég., 29, quai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde;. Le Mo.nmeu, Prof, de botan. à la Fac des Se., 5, rue de la Pépinière. — Nancy (Meurthe- et-Moselle). LÉrixE (Jacques-Baphaél), Corresp. de l'Inst., Prof, h la Fac. de Méd., 42, rue Vaubécourt. — Lyon (Hhone). I.Éi'i.NE i.leaii-CaiMille). 'i2, rue Vaubécourt. — Lyon (Bh(Mie). XXX ASSOClATlOiN FISANÇAISK Le Roux (F. -P.), l'rof. à l'Éc. sup. de Pharm., Examin. d'admis, à l'Éc. Poljlech., 120, boulevard Montparnasse. — Pajis. Lespiaulï (Gaston), Doyen de la Fac. des Se, 5, rue Michel-Moiilaigne. — Bordeaux (Gironde). Lethuillier-Pinel (M""'), Prop., 26, rue Méridienne. — Kouoii (Seine-Inférieure). D-- Leudet (Kobert), An6. Int. des Hôp. de Paris, PrOl. sup. à FÉc. de Méd,, VJ, boule- vard Cauchoise.— Rouen (Seine-Inférieure). Le Vallois (le Commandant .Iules), Chef du Génie. — Hône (départ, de Coustantine) (Algérie). ,' . ' Levasseur (Emile), Mem. de l'Inst., Prof, au Col. de France, 29, rue Monsieur-Ie-Prmce. — Paris. Levât (David), Ing. Civ, des Mines, anc. Élève de FÉc. Polytech., 28, rue La Trc- moïlle. — Paris. LEWTHWArrE (William), Dir. de la maison Isaac Holden, 27, rue des Moissons. — Reims (Marne). LiGUiNE (Victor), Prof, à FUniv., Maire. — Odessa (Russie). Llndet (Léon), Doct. es se, 108, boulevard Saint-Germain. — Paris. Lisbonne (Emile), Ing. de la Marine, Dir. des Const. nav., en retraite, :^, rue Saint- Vincent de Paul. — Paris. LoNGCHAMPS (Gohierre de). Prof, de math. spéc. au lycée Charlemagne, lô, rue de FEs- trapade. — Paris. LoNGHAVE (Auguste), Nég., 22, rue de Tournai. — Lille (Nord). LopÈs-DiAS, Ing., Chef de sect. à la Comp, des Chem. de fer d'Orléans, \i, cours Tourny. — Libourne (Gironde). LoRiOL (de), Ing. civ., anc. Élève de FÉc. nat.des Mines, 46, rue Centrale. — Lyon (llhône). LoRiOL (Perceval de), Géol. au Chalet des Bois par Crassier, canton de Vaud (Suisse). LoussEL (A.), Prop.. 86, rue de la Pompe. — Paris. Loyer (Henri), Filât., 394, rue Notre-Dame. — Lille (Nord). Mac-Carty (0), Conserv.-Admin. du musée-bibliothèque. — Alger. Maeinvaud (Ernest), Sec. gén. de la Soc. botan. de France, 8, rue Linné. — Paris. Marghegay (M""° Alphonse), 11, quai des Célestins — Lyon (Rhône). Mahchegay (Alphonse), lug. civ. des Mines, 11, quai des -Célestins , — Lyon (Rhône). Maréchal (Paul), 2, rue de la Mairie. — Brest (Finistère). D' Marès (Paul). — Alger-Mustapha. D-- Mauey, Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Pruf. au Col. de France, 11, l)oulevard Delessert. — Paris. Margry (Gustave), Pharm., anc. Int., laur. des Hôp., rue d'Alger.— Blidah (départ. d'Alger). Marignac. (Charles), Prof. — Genève (Suisse). D"' Mar.I()i,in (René), Mem. de FAcad. de Méd., Chirurg. bon. des Hôp., 16, rue Chaptal. — Paris. Marqi'ks m Braga, Cons. d'État, 69, boulevard Haussmann. — Paris. Martin (William), 13, avenue Hoche. — Paris. D'' Martin (Louis de). Sec. gén. de la Soc. méd. d'émulat. de Montpellier, Mem. corresp] pour l'Aude de la Soc. nat d'Agric. de France. — Monlrabecii par Lézignan (Aude). Martin-Hagot (,!.), Manufac, 14, Esplanade Cérès. — Reims (Marne). Martre (Etienne), Dir. des contrib. dir. du Var., 2"}, allées d'Azémar. — Draguignan (Var). Massu' (Armand), Dir. des Annales économi, rue de Lorraine. — Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). MoRTiLEET (Gabriel de), Prof, à l'Éc. d'Anthrop., anc. Député, Maire, 3, rue de Lor- raine. — Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). I)"^ MossÉ (AJplionse), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 48, Grande-Kue. — Montpellier (Hérault). MoLCHE/ (l'Amiral), Mem. de l'Inst., Dir. de l'Observatoire national. — Paris. MouLEADE (Albert), Lie. es se, Pharm.-maj. de 1" classe, 11, rue du Bocage. — Nantes (Loire-Inférieure). D' Nr;as, 80, rue Saiiit-Honoré. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). NiEL (Eugène), 28, rue Herbière. — Rouen (Seine-Inférieure). NivET (Gustave), — Mai'ans (Charente-Inférieure). NoELïiNi;, Dir. de l'Éc. de Chim. — Mulhouse (Alsace). Normand, Mem. du Cons. gén. de la Loire-Inférieure, 12, quai des Constructions. — Nantes (Loire-luférieure). OoiiiR, Dir. adj. de la Caisse gén. des Familles, 4, rue de la Paix. — Paris. GicHSNER ijE CoNiNCK (William), Chargé de cours à la Fac. des Se, 8, rue Auguste-Comte. — Montpellier (Hérault). It" Oeivier (Paul), Méd. en chef de riios|). gén., Prof, à TÉc. de Méd., 12, rue de la Chaîne. — Rouen (Seine-Inférieure). OuïUENi.N-CHAr.ANDRE (Josepli), 5, rue des Mathurins. — Paris. Palun (Auguste), Juge au Trib. de com. — Avignon (Vaucluse). D'' Pamard (AllVed), Chirui'g. en chef des Hôp. — Avignon (Vaucluse). Parion, .Mem. de la Soc. d'astron., 7, quai Conti. — Paris. Pasquet (Eugène) (fds), 16, rue Croix-de-Seguey. — Bordeaux (Girunile). Pa.ssv (Frédéric), Mem. de l'Acad. des Se. morales et politiijues, anc. Député, Mem. ilii Cons. gén. de Seine-et-Oise, 8, rue Labordère. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Passv (PauI-Édouard), Lie. es let., 8, rue Labordère. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Pavet de CouRTEiELE (.M""), 57, rue Cuvii^-. — l'aris. Pédra(;lio-Hoel IM"'° Hélène), 12, rue de la Fosse. — Nantes (Loire-^Inférieure). PÉLAUAUD (Elisée), Docteur, es se. — Saint-André (lie de la Réunion). PÉLAGAUD (Fernand), Cons. à la Cour d'Ap., Doct. en droit, 31, quai Saiiit-Vinc<'nt. — Lyon (Rhône). Peelet (Auguste), l'ruf. à la Fac. des Se, 51, rue Blatin. — Clermont-Ferrand ( l'u.v- de-Dôme ). Peltereau (H.), Notaire. — Vendôme (Loir-et-Cher). Pereire (Emile), Ing., Admin. de la Comp. des Ciiem. de Ter du Midi, 10, rue Alfred-de- Vign}. — Paris. Pereire (Eugène), Présid. (hi Cons. d' Admin. de la Comp. gén. Transat., 45, rue du Fau- bourg-Sainl-Honoré. — Paris. XX\;il ASSni.lAI li'.N l'IlA.Nr.AlSi: ri.itiillit (llfiiri), lui;. ci\., Adiiiiii. iIl' lu Coin|i. des Cliciii. de lor du Mian (Landes). Philippe (Léon), 28, avenue Mareeau. — Paris. PiCHE (Albert), anc. Cons. de préf., 8, rue Monlpensier. — Pau (Basses-P;s rénées), Piœu (Gustave), Indust., 123, rue de Paris. — Saint-Denis (Seine). D'' PiERROU. — Chazay-d'Azergues (Rhône). Pitres (A.), Doyen de la Fac. de Méd., Corresp. uat. de TAcad. de Méd., Méd. «le Tliùp. Saint-André, 22, rue du Parlenient-Sainte-Catherine. — Bordeaux (Gironde). PoCHARD (M"'), 22, rue de Vaugirard. — Paris. PoiLLON (L.), Ing. des Arts et Man. — Mexico (Mexicjue) et 2, rue du Pont-Saint- Waast. — Douai (Nord). l'oissoN (le Baron Henr\), 4, rue de Marignan. — Paris. Poiz.\.t (le Général Henri-Vichu-), Coinmand. la Di\is. — Alger. PoLiGisAC (le Comte Guy de). — Kerbastic-sur-Gestel (Morbihan). PoLiGNAC (le Comte Melchior de). — Kerbastic-sur-Gestel (Morbihan). Pommeroe, Avocat, Rédae. de la re\ue M'dériaux pour l'histoire primitice tic l Ilominc. Veyre-Mouton (Pu\-de-Dônie) et 36, rue des Écoles. — Paris. PouGÈs (Charles), Banquier, 81, rue de Jlonceau. — Paris. D"' PouPiNEL (Gaston), 225, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. D"- PoussiÉ (Emile), 46, bovde\ard Henri IV. — Paris. PouYAN.NE, Ing. en chef des Mines, rue Rovigo, maison Chaise.— Alger. D' Pozzi (Samiiel), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hop., 10, place Vendôme. — Paris. pRAT, Chim., 163, rue Judaïque. — Bordeaux (Gironde). PREVET (Charles), Nég., 48, rue des Petiles-Éeuries. — Paris. D' l'LJos (Albert), Méd. prine. du Bur. de bienfais.. 58, rue Sainl-Sernin. — Bordeaux (Gironde). Qu.VTREKAGES DE Bré.vl: (M"" Armand de), 2, rue de lîulTon. — ]*aris. QuATREi'.VGES DE Bréau (Léoncc DE), Ing. des Arts et Man., Insp. de la Trac, à la Coinp. " des Cliem. de fer du Nord, 137, boulevard Magenta. — Paris. R.UXET (Joannis), Ing. Civ. 10, place des Célestins. — Li,on (Rhône). Rakkard (Nicolas-Juh's),Ing.-Mécan., 16, rue Vi^ienne. — Paris. D"' Rai.ngeard, Prof. sup. à l'Éc. de Méd., 1, place Royale. — Nantes (Loire-Inférieure). Rambald (Alfred), ÎNIaître de conf. à la Fac. des Let., 76, rue d'Assas. — Paris. Reiele (le Vicomte Gustave), anc. Député, 8, boulevard de la Tour-Maubourg. — Pai'is, Reieee (le Baron René), Député du Tain, 10, boulevard de la Tour-.Maubourg. — Paris. D' Reeiquet, 39, rue de Suréne. — Paris. Renavd (Georges), Dir. de la Revue (j'-'Of/rapItiquo internationale, Prof, au Col. Cha|ilal, à rinst. com. et aux Kc.sup.de la Ville de i'aris, 76, rue de la Pompe. — Paris. Kev (Louis), Ing., 77, boulevard Exelmans. — Paris. KiBERO DE SoEZA Reze.nde (le Chevalier S.), poste restante. — Rio-.Ianeiro (Brésil). RiRoURT (le Général Pierre-Félix), 17, rue François V'. — Paris. RinorT (Charles), Prof, de math. spéc. auL\cée Louis-le-Grand, 220, rue Saint-Jacques. — Paris. RiDDER (G. DE), 0, avenue du Coq (89, rue Saint-Lazare). — Paris. D' RiGOUT, Chim. à l'Éc. nat. des Mines, 60, boulevard Saint-Michel. — Paris, RiLLiET, 8, rue de l'Hôtel-dc-Ville. — Genève (Suisse). RiSLER (hugène), Dir.de Flnst. nat. agronom., 35, rue de Rome. — Paris. RiSTON (Victor),Doct. en droit, Avocat à la Cour d'Ap. — Malzéville (Meurthe-et-Moselle). RoisER-r (Gabriel), Avocat, 6, quai de l'Hôpital. — L.von (Kliône). l'OLU L AVA.NCE.ME.NT DES SLltNCES WXIJ^ Ruui.N, IJanquier, 38, rue de rHùtel-cle-Yilk'. — Lyon (Rhône). UoBiNEAiT, anc. Avoué, Lie. en droit, 47, rue do Trévise. — Paris. UoDocANACHr (EmmanucI), S, avenue Hoche. — Paris. D' Ro(;i;i( (Henri), Meiii. de l'Acad. de Méd., l'rof. af;r. de la l'ae. de liléd., ir3,l;ouIe- Aard de la Madeleine. — l'aris. UoHiJEN {W" de), 189, rue Saint-.VIaur. — Paris. HoHDE.N (Charles de), Mécan., 189, rue Saint-Maur. — l\u'is. RoHDEN (Théodore de), 189, rue Saint-Maur. — Paris. Rolland ideorges), Ing. des .Mines, 60, rue Pierre-Charron. — J'aris. RoLOET, Insp. gén. des Fin., 15, avenue Mac-Mhhon. — Paris. RoussELET (Louis), Ardiéol., lié, boulevard Saint-Germain. — Paris. Sabaïiek (Armand), l'rof. à la Fac. des Se. — Montpellier (Hérault). Saignât (Léo), Prol'. .à l;i Fac. de Droit, cours d'Albret. — Bordeaux (Gironde).' Saixt-Maiîtin (Charles de), 80, rue Dutot. — Paris. Salm'-Olive ((î.), Ranquier, 13, rue de Lyon. — Lyon (Rhône). D'' Sainte-Rose-Siquet, 3, rue des Pyramides. — Paris. Sanson (André), Prof, à l'inst. nat. agron. et à l'Éc. nal. d'agric. de Grignon, il, rue Roissonnade. — Paris. ScHLUMBEnGEu (Charles), Ing. des Constr. nav. en retraite, 21, rue du Cherche-Midi. — Paris, ScHwÉREn I Pierre- Alban), Notaire, 3, rue Saint-André. — Grenoble (Isère). SÉDiLLOT (Maurice), Entomol., Mem. de la Corn, scient, de Tunisie, 20, rue dr> l'Odéon. — Paris. Segreïaln lie Général Léon), Gouverneur de Laon, 28, rue des Boucliers. — Laon (.\isnei. Selleron (Ernest), Ing. des constr. nav., 7(j, rue de la Victoire. — Paris. Serre (Fernand), Avocat, 2, rue Levât. — Montpellier (Hérault;. SeYxNes (Léonce de), 58, rue Calade. — Avignon (Vaucluse). SiÉGLER (Ernest), Ing. en chef des P. et Ch., Ing. en chef adj. de la voie à la Comp. tle?- Chem. de fer de l'Est, 96, rue de Maubeuge. — Paris. SiNDico (Pierre), Artiste Peintre, 7. rue Gareau. — Paris. Société industrielle Amiens. — Amiens (Somme). Société philomatique de Bordeaux. — Bordeaux (Gironde). Société des Sciences physiques et naturelles, rue Montbazon. — Bordeaux (Gironde)i Société académique de Brest. — Brest (Finistère). Société libre d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l'Eure. — Évreux- (Eure). Société centrale de Médecine du ÎNord. — Lille (Nord). Société académique de la Loire-Inférieure, 1, rue Suffren. — Nantes (Loire-Inférieure^ Société de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain. — Paris. Société médico-pratique de Paris, 184, boulevard Saint-Germain. — Paris. Société industrielle de Reims. — Reims (Marne). Société médicale de Reims. — Reims (Marnei. Steinmetz (Charles), Tanneur, 50, rue d'Hlzach. — Mulhouse (Alsace-Lorraine i. Stengelin, maison E\es(|ue et C'% 31, rue Puits-Gaillot. — Lyon (Rhône). Surrault (Ernest), Notaire, 5, rue de Cléry. — Paris. D"' Tachvrd (François), Méd.-maj. de 1" classe. Hôtel des Invalides. — Paris. Taiuiy (Gaston), Control. des Coiitrib. diverses, 6, rue Clauzel. — Alger. Tarry (Haroid), anc. Insp. des Fin., 6, rue Clauzel. — Alger. b' Teillais (Auguste), place du Cirque. — Nantes (Loire-Inférieure). Tesïut (L.), Prof, d'anat. à la Fac. de Méd., 7, quai de Tisiltt. — Lyon (Rhône). Teullé (le Baron Pierre), Prop., Mem. de la Soc. des Agricult. de France. — Mofssae (Tarn-et-Garonne). Thén.vrd (M"'° la Baronne Paul), 6, place Saint-Sulpice. — Paris. Thib.\ult (J.), Tanneur. — Meung-sur-Loirc (Loiret). !)'■ Thulié (Henri), anc Mem. du Cons. mun., 31, boulevard Beauséjour. — Paris. Thukneyssen (Emile), Administ. de la Comp. gén. Transat., 8(», boule\ard Malesherbes. — Paris. TiLLY (de). Teintures et apprêts, 77, rue des Moulins. — Reims (.Marne). TissOT (J.), Ing. en chef des Mines. — Constantine (.ilgérie). TissOT, Exaniin. d'admis, à l'Éc. Polytech. — Voreppe (Isère): D-- Topinard (Paul), Dir.-adj. du Lab. d'anthrop. de l'Éc. des Hautes Etudes, Prof, iv l'Éc. d'Anthrop., 105, rue de Rennes. — Parisi X"XXIV ASSOCIATION FRANÇAISE TouRTOULON (le Bai-ou Cliai'lcs de), Proi). — '\'alei-gues, par Lansargues (Héi'ault). Travelet, Ing. des P. et Cli. — Besanvoii (Doubs). Trélat (Emile), Archit., Dir. de FÉe. spèe. d'arrliit., Prul'. au Conserv. nat. des Arls et Métiers, 17, rue Denfert-Rochereau. — Paris. Trélat (Ulysse), Prof, à la Fac. de Méd., Meni. de l'Acad. de Méd., Cliirurg. des Hôp., 18, rue de FArcade. — Paris. TuRENNE d'AYNAC (le Marquis de), 9, rue Yézelay. — Paris. Urscheller (Georges-Henri), Prof, d'allemand au Lycée, 'i, rue Saint-Yves. — Brest (Finistère). D' Vaillant (Léon), Prof, au Muséum d'hist. nat., 2, rue de Buffon. — Paris. D' Valcourt (Théophile de), Méd. de Fhôpit. iiiarit. de Fenfance, 50, boulevard Saint- Michel. — Paris, et Fhiver à Cannes (Alpes-Maritimes). Van Aubel (Edmond), Doct. es se. phys. et math., Répét. à rÉc. milit., 3, rue Royale. — Bruxelles (Belgique). Van Blarenberghe (M™" H. F. A.), 48, rue de la Bienfaisance. — Paris. Van Blarenberghe (H. F. A.), Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, Présid. du Cons. d'admin. de la Comp. des Chem. de fer de FEst, 48, rue de la Bienfaisance. — Paris. Van Blarenberghe (fds), 48, rue de la Bienfaisance. — Paris. Van Iseghem (Henri), Avocat, Mem. du Cons. gén. de la Loire-Inférieure, 7, rue du Calvaire. — Nantes (Loire-Inférieure). Vandelet, 11, rue Nouvelle. — Paris. Vaney (Emmanuel), anc. Cons. à la Cour d'Ap., 14, rue Duphot. — Paris. Varnier-David, Nég., 3, rue de Cernay — Reims (Marne). Vassal (Alexandre). — Montmorency (Seine-et-Oise) et 55, boulevard Haussmann. — Pari>. Vautier (Théodore), Chargé de cours à la Fac. des se, 30, (juai Saint-Antoine. — L_M)n (Rhône). D' Verger (Th.). — Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Inférieure). Verneuil (Aristide), Mem. de FInst. et de FAcad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 11, boulevard du Palais. — Paris. Verney (Noël), Étud., 11, quai des Célestins. — Lyon (Rliùne). Veyrin (Emile), 49, rue Blanche. — Paris. Vieillard (Albert), 77, quai de Bacalan. — Bordeaux (Gironde). Vieillard (Charles), 77, quai de Bacalan. — Bordeaux (Gironde). Vieille (Jules), Insp. gén. hon. de Flnst. pub., 9, rue La Trémoille. — Par^s. Vignard (Charles), Aég. , Lie. en droit, anc. Mem. du Cons. mun., anc. Juge au Trib. de com., 16, passage Saint-Yves. — Nantes (Loire-Inférieure). D' Viguier (C), Doct. es se, Prof, à FÉc. prép. à FEns. sup. des se, 2, boulevard de la République. — Alger. Villard (Pierre), Doct. en droit, 59, rue Claude-Bernard. — Paris. Vincent (Auguste), Nég., Armât., 14, quai Louis XVIII. — Bordeaux (Gironde). WiLLM, Prof, de chim. gén. appli(i. à la Fac. des Se. de Lille, 82, boulevard Montparnasse. — Paris. Zeiller (René), Ing. en chef des Mines, 8, rue du Vieux-Colombier. — Paris. LISTE GENERALE DES MEMBRES DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES (Les noms des Membres Foiidaleurs sont suivis de la lettre F et ceux des Membres à vie de la lettre R. — Les astérisques indiquent les Membres qui ont assisté au Congrès de Paris.) Abadie (Alain), Ing. civ., Sec. gén. de la Comp. gén. de Trav. pub., 56, rue de Pro- vence. — Paris. D"^ Abadie (Ch.), 9, rue Volney. — Paris. *Abbadie (Antoine d'), Mem. de l'Inst., 120, rue du Bac. — Paris. — F Abbé (Cleveland), Astronome et Météor. Army Signal Of/ice. Washington. D. E. (Étals- Unis d'Amérique). — R Abbes (Paul d'), Rédact. à la Revue Moderne, 1, place de la République. — Perpignan ( Pyrénées-0 rientales) . * Académie d'Hippone. — Bone (départ, de Constantine) (Algérie). Aconin (Charles), Manulac. — Compiègne (Oise). Adam (A.). — Le Thillot (Vosges). Adam (Paul), 28, allées d'Amour. — Bordeaux (Gironde) . Adam, Prof, au Lycée. — Nantes (Loire-Inférieure). Adhémar (Le Vicomte P. d'), Prop.,25, Grand'Rue. — Montpellier (Hérault), *Aduy (Eugène), Prop., Sec. de la Chamb. de Com., 27, quai Vauban. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). — R Afchain (Louis), Pliann. de V" cl., 9, rue du Vieux-Marché. — Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). Agache (Edmond), 57, boulevard de la Liberté. — Lille (Nord). Agache (Edouard), Manufac, 49, boulevard de la Liberté. — Lille (Nord). Agard (Michel), 56, rue Montgrand. — Marseille (Bouches-du- Rhône). 'D' Aguilhon (Élie),18, rue de la Chaussée-d'Antin. — Paris. *Alamichelle i Ludovic], Prop. — Domaine des iiamyans, conmiunc de Saint-Leu (départ. d'Oran) (Algérie). Alauze (Paul-Émile), 60, rue Ferrère. — Bordeaux (Gironde). Albenque, Pharm. — Rodez (Avcyi'on). 'Albert I" de Monaco iS. A. le prince régnant), 16, rue Saint-Guillaume. — Paris, et Palais princier. — Monaco. 'Albertin (Michel), Pharm, de 1" cl., Dir. des Eaux min. de Saint Alban, Maire, rue de l'Entrepôt. — Roanne (Loire). — R *D' Albespy (François) — Rodez (Aveyron). •Alcan (Félix), Libraire-Edit., 108, boulevard Saint-Germain. — Ps^vis. Alcay (Théodore), rue dlsly. — Alger. *Alfroy (A.), Chim., 24, rue Beaurepaire. — Paris. Alger, 22, rue Vi vienne. — Paris. 'Alglave (Emile), Prof, à la Fac. de Droit de Paris, anc. Dir. de la Revue scientifique, 27, avenue de Paris. — Versailles (Seine-el-Oise). Alicot (M-^^V"), rue Sainte-Foix. — Montpellier (Hérault). D' Alix, 3, rue Sainte-Germaine. — Toulouse (Haute-Garonne). AUain-Launay, Insp. des Fin., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 37, boulevard .Males- herbes. — Paris. *Allaln-Le Canu (Jules), Lie. es se, Pharm. de 1" cl., 33, rue de Verneuil. — Paris. Allard (Emile), Insp. gén, des P, et Ch. en retraite, 9, rue Thénard. — Paris. XXXVI ASSOCIATION FllAXÇAISK AUard (Henri), Mem. du Cous, mun., rue Bonne-Louise. — Nantes (Loire-Inférieure). *Allard (Hubert), Pharm. de 1" cl., 8, rue des Sis-Frères. — Moulins (Allier). — R 'Allègre iLéonce), Notaire, 11, rue Jacquemars-Giélée. — Lille (Nord). Allezard, Jug. d'inst. — Issoire (Puy-de-Dùme). AUoënd (M'"" Ernest), 2, rue de la Belle-Image. — Reims (Marne). ' AUoënd (Ernest), Nég. en vins, 2, rue de la Belle-Image. — Reims (Marne). AUuard (Emile), Doyen bon. de la Fac.. des Se, Dir. de FObserv. météor. du Puy-de- Dùme, 22 bis, place de Jaude. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Alluaud (M""), 169. boulevai-d Saint-Germain. — Paris. Alombert (Edouard), Prop., 3, place Victor-Hugo. — Paris. Alphand, Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, Dir. des Trav. de la Ville, 1, boulevard Beau^éjour. — Paris. *Alphandery (Alfred), Mem. du Cons. gén. et du Trib. de com., 4, rue de la Licorne. — Alger. Alphandéry (Eugène), 57, rue Sylvabelle. — Marseille (Bouehes-du-Rhône). *Amadon (Désiré), Gond, des P. et Ch., 4, rue de Marseille. — Lyon (Rhône). — R 'D'' Amans (Paul), Doct. es se, 7, rue du Faubourg-Celleneuve. — Montpellier(Hérault). Ambly (F. d') Insp. gén. du Génie marit., 94, rue Jouffroy. — faris. Amboix de Larbont (le Commandant d^), Chef d'ét.-maj. de la 32* div. d'infant. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). — F *Amé (Georges), 37, rue Naujac. — Bordeaux (Gironde). Amet (Emile), 30, rue de Broyés. — Sézanne (Marne). Amtmann(Th.), Nég., Archiv. bibl. de la Soc. géol.,17,rue Rode. — Boi'deaux (Gironde}. *Andouard (Ambroise), Pharm., Prof, à l'Ec. de Méd. et de Pharm., 8, rue Clisson. — Nantes (Loire-Inférieure). Andouillè (Edmond), s.-Gouv. lionor. de la Banque de l'rance, 2, rue du Cirque. — Paris. — F *Andoyer, Maître de Conf. à la Fac. des Se, à l'Observatoire. -- Toulouse (Haute-Garonne). Andra (Edgard), 3, xue Logelbach. — Paris. Andrault, Proc. de la Rép., rue du Palais. — La Rochelle (Cliarente-Inférieure). André (Alfred), Ranquier, 49, rue de la Boétie. — Paris. — F *Andrè (Charles), Prof, àla Fac. des Se. de Lyon, Dir. de l'Observât. — Saint-Genis-Laval (Rhône). "^ . André (Edouard), 158, boulevard Haussmann. — Paris. — F *André (M"'" Grégoire), 18, rue La Fayette. — Toulouse (Haute-Garonne). "D' André (Grégoire), Prof, à l'Éi-. de Méd., 18, rue La Fayette. — Toulouse (Haute-Ga- ronne). . *Andrè (Jules), Nég., .5, x-ue des Griffons. — Avignon (Vaucluse). *D'' Andrey (Edouard), 37, rue TruH'ault. — Paris. Andrieu (A.), 34, rue Laborde. — Paris. 'Andrieux (M"" Gaston), 12, cours des Casernes. — Montpellier (Hérault). *Andrieux (Gaston), Entrep. de serrur., 12, cours des Casernes. — Montpellier (Hérault). Anger (Charles-Henri), sous-lng. du matériel roulant à la Comp. du Chem. de fer du Nord, 9, avenue A'ictoria. — Paris. *Anglade (Joseph), Proc. de la Rép. — Saint-Affrique (Aveyron). *Angot (Alfred), Météor. fit. au Bur. central météor. de France, 12, avenue de l'Aima. — Paris. — R Angot (Paul), Nég., 131, boulevard de Sébastopol. — Paris. *Annechavlalte-Edgven-Leffler (M""^). — Stockholm (Suéde). Anonyme. — Paris. — R Anterrieu (Emile), Mem. du Cons. gén., 7, rue BoussairoUe. — Montpellier (Hérault). *Anthoine (Edouard), Ing., Chef du serv. de la Carte de France et de la Stat. graph. au Min. de l'InL., 13, rue Cumbacérôs. — Paris. 'Anthoni (Gustave), Ing. des Arts et Man., 179, rue de Courcelles. -^ Paris. Antoine (L.-V.), Prop. — Staoueli, près Alger. Antoni, Banquier, boulevard de la République. — Alger. 'D' Antony, Méd.-iuaj. de l"" cl., Prof. agr. à l'Éc. d'applic. de Méd. et de Pharm. milit., 93, boulevard de Port-Royal. —Paris. *D' Apostoli (Georges), 5, rue Molière. — Paris. *Appel (Guillaume), Rent., Petite côte, avenue Davel. — Lausanne (Suisse). "Appert (Léon), Commis. -pris, bon., 15, boulevard Poissonnière. — Paris, et 11. a\enue d'Eglé. — Maisuns-Laffitle (Seine-et-Oise). Appert, Nég., 9, rue Martel. — Paris. — R PDLK L AVA.NCKMK.NT DES SCIKNCKS WXVI Aragon (M""'), 3, rue Jliroinénil. — Paris. Arbaumont (Jules d'),Mcin. del'Acad. de I>ijon, 43, rue Serinaise. — Dijon (Côte-d'Or). *Arcin (Henri), Nég., 1, place des Quinconces. — Bordeaux (Gironde). *Ardoin (Léonce), Ing., 62, rue du Jardin-des-Plantes. — Marseille (Bouches-du-Rhône). *D'' Arduin (Léon), 58, boulevard Ménilmontnnt. — Paris. Arfeuillère (Raoul), anc. Chef du cab.. du Prêt', de l'Yonne. — Tarnac (Corrèze). Argentré(le comte Charles du Plessis d'), château de Saint-Dcnis-sur-Scie, par Auifay (Seine-Inlérieure). Arloing, Prof, à la Fac. de Méd., Dir. del'Éc. vétér., Gorresp. de l'Inst. et del'Acad. de .Méd. -- L\on (Rhône). — R D"' Armaingaud, Gorresp. de TAcad. de méd., 61, cours de Tourny. — Bordeaux (Gironde). Armand (Jean). Pharm. — Tonneins (Lot-et-Garonne). Armengaud père, Ing. civ., 45, rue Saint-Sébastien. — Paris. Armengaud (E.) (aîné), Ing. civ., 45, rue Saint-Sébastien. — Paris. Armengaud (Jules), Ing. civ., anc. niem. du Cons. mun., 23, boulevard de Strasbourg. — Paris. *D'' Armet (Silvère). — Sallèles-d'Aude (Aude). Armez (Louis), Député des Gùtes-du-Nord, château Bourg-Blanc — Plourivo par Paim- pol (Côlcs-du-Nord). Arnaud (Paulin), Fabric. — Mèze (Hérault). *D' Arnaud (Henri). — Saint-Gilles-du-Gard (Gard). *D' Arnaud de Fabre, 36, rue Sainte-Gatheriné. — Avignon (Vaucluse). Arnaud-Jeanti (Louis), b't, rue des Francs-Bourgeois. — Paris. Arnavon (Honoré), 12, rue du Fort-Notre-Dame. — Marseille (Bouclies-du-Rhône). *ATnould (Charles), Nég.. 15, rue Thiers. — Reims (Marne). *Arnould (Charles), Insp. gén. des Poudres et Salpêtres, 22, rue Denfert-Rochereau. — Paris. *Arnould (Jean-Baptiste-Camille), Dir. de FEnreg. et des Dom., 6, place Saint-Pierre. — Troyes (Aubei. D"' Arnoùld (Jules-Hippolyte), Méd. insp., Dir. du serv. de santé du le-' corps d'armée, 251, me Sollérino. — Lille (Nord). Arnoux (Louis Gabriel), anc. Of. de marine. — Les Mées (Basses-Alpes). — R 'Arnoux (René), Ing. civ., .30, boulevard Victor-Hugo. — Neuilly-sur-Seine (Seine). — R Arnozan (1VI""= Gabriel), 40, allées de Tourny. — Bordeaux (Gironde). Arnozan (Gabriel), Pharm., 40, allées de Tourny. — Bordeaux (Gironde). Arnozan (M"'= Xavier), 27 bh, Pavé des Ghartrons. — Bordeaux (Gironde). 'D" Arnozan (Xavier), 27 bis, Pavé des Ghartrons. — Bordeaux (Gironde). Aron (Henri), Adj. au Maire du 2° arrond., 18, rue du Quatre-S.eptembre. — Paris. Arosa (A.), Mem. de la Soc. de Géog., 169, boulevard Haussmann. — Paris. *Arrault (Paulin), Ing.-const. d'aj). de Sond., 69, rue Rochechouart. — Paris. *Arth (Georges), Maître de Gonf. à la Fac. des Se, 7, rue de Rigny. — Nancy (Meurthe- et-Moselle). *Arvengas (Albert), Lie. en droit. — Lisle-d'Albi (Tarn). — R Asquer (E.), Prov. de Lycée en retraite, 13, place du Marché-Neuf.^ Perpignan (Pyré- nées-Orientales). D"' Assaky, Prof. agr. à la Fac. de Méd., 6, rue Gaumartin. — Paris. Asselin (Eugène), Ing. civ., 17, rue des Poissonniers. — Saint-Denis (Seine). Association amicale des anciens Élèves de l'Institut du Nord, 83 bis, boulevard de la Liberté. — Lille (Nord). Astor (A.), Prof, à la Fac. des Se, 1, boulevard de Bonne. — Grenoble (Isère). Auban-Moet, Nég. en vins de Ghampagne. — Épernay (Marne). — R Aubergier, Doyen de la Fac. des Se. — Glermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Aubert (Charles), Lie. en droit, Avoué plaidant. — Rocroi (Ardennes). — F 'Aubert (Ephremi, Nég., 31, Ghaussée du Port. — Reims (Marne). D"^ Aubert (P.), 33, rue Victor-Hugo. — Ljon (Rhône). *Aubert (Raymond), Nég., 33, Chaussée du Port. — Reims (Marne). ■Aubert (René), Élud., .3.3, Chaussée du Port. — Reims (Marne). Aubertin (E.), 58, avenue d'Orléans. — Paris. Aubin (Emile), Ghini., Dir. du lab. de la Soc. des agric. de France, 19 rue Pernelle. — Paris. Aubrun, 5, place Glichy. — Paris. Aubry (Félix), Nég., 35, rue du Faubourg-Poissonnière. — Paris. XXXVIII ASSOCIATION FRANÇAISE D' Aude. — Fontenay-le-Comte (Vendée). *Audeinar-Luxeul (M""^ Alfred), 3 bis, boulevard de Strasbourg. — Toulouse (Haute- Garonne). *Audemar-Luxeul (Alfred), Banq., 3 bis, boulevard de Strasbourg. — Toulouse (Haute- Garonne). Audiffred, Député de la Loire, 38, rue François P''. — Paris, et à Roanne (Loire). Audoynaud (Alfred), Prof, de chim.à TÉc. d'Agr., 18, rue de Villefranche. — Montpel- lier (Hérault). *Augé (Eugènei, Ing. civ., 32, avenue de Toulouse. — Montpellier (Hérault). *Auger (Victor), Ing. des P. et Ch. — Cherbourg (Manche). — R * Augustin (Ernest), Prop., 5, route de Clamart. — Issy (Seine). Ault Dumesnil (Geoffroy d'),Géol., Admin. des Musées, 1, rue de l'Eauette. — Abbeville (Somme). D' Auquier (Eugène), 18, rue de la Banque. — Nîmes (Gard). Auriol (Adrien), Prof, d'agrio. de l'Aude, 20, route Minervoise. — Carcassonne (Aude). *Auzenat (Raymond), Chim., 27, rue du Château-d'Eau. — Paris. *Avenelle (M™" Ernest), 15, rue d'Elbeuf. — Rouen (Seine-Inférieure). *Avenelle (Ernest), Dir. des étabhss. Rivière et C'% 15, rue d'Elbeuf. — Rouen (Seine- Inférieure). *Avenelle (Georges), 15, rue d'Elbeuf. — Rouen (Seine-Inférieure). Aynard (Ed.), Banquier, 19, rue de Lyon. — Lyon (Rhône). — F Azam, Prof, à la Fac. de Méd., 14, rue Vital-Caries. — Bordeaux (Gironde). — F Azambre (F.), Notaire. — Fourmies (Nord). *Babinet (André), Ing. des P. et Ch., 5, rue Washington. — Paris. — R Babot, Méd.-Vètér. — Miramont (Lot-et-Garonne). Babut (Eugène) (fils), 9, rue Villeneuve. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Baby (Paul), Commis de Dir. des Postes et Télég. — Foix (Ariége). Bachelard, Prop , 8, rue de Bonne. — Grenoble (Isère). D' Bachelot (Théodore). — Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire). D' Bachelot- Villeneuve. — Saint-Nazaire (Loire-Inférieure). Badetty (Barthélémy), Armât., 46, rue Dragon. —Marseille (Bouches-du-Rhône). Bagneris (E)., Prof. agr. à la Fac. de Méd., 25, rue Baron-Louis. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). *D' Bagneris (Ismaël), Maire. — Samatan (Gers). — R D'' Baillarger, Mem. de l'Acad. de Méd., 8, rue de l'Université. — Paris. Baillaud, Doyen de la Fac. des Se, Dir. de l'Observ. — Toulousa (Haute-Garonne). *Baille (M""'), 26, rue Oberkampf. — Paris. — R *Baille, Répét. à l'Éc. Polytech., 26, rue Oberkampf. — Paris. — F *Baillehache (le comte Eugène de), Ing. civ., 54, boulevard Pereire. — Paris. *Baillière (Germer), anc. Libraire-Édit., 20, rue des Grands-Augustins. — Paris. — F *Bailliére (Paul), Doct. en droit, Avocat à la Cour d'Ap., 128, boulevard Haussmann. — Paris. Bâillon, Prof, à la Fac. de Méd., 12, rue Cuvier. — Pai'is. — F Bâillon, 80, rue de Rennes. — Paris. Baillou (A.), Prop., 96, rue Croix-de-Seguey. — Bordeaux (Gironde). *Bailly (Alfred), anc. Pharm. — Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). Balanche (Stanislas), Chim., maison Lemaître-Lavrotte et C'". — Bolbec (Seine-Inférieure). Balaschofî (Pierre de), Rent., 159, boulevard Malesherbes. — Paris. — F Balbiani (Gérard), Prof, au Col. de France, 18, rue Soufflot. — Paris. Baldy, Pharm. de 1'' cl., Prépar. à l'Éc. de Pharm., 10, rue du Jeu-de-Ballon. — MontpelUer (Hérault). Balguerie (Edmond), Ing. civ., 23, quai des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). D'' Bail, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., 179, boulevard Saint- Germain. — Paris. D' Balme, 6, avenue Rapp. — Paris. Bamberger, Banquier, 14, rond-point des Champs-Elysées. — Paris. — F *Banderali (David), Ing. chef du serv. cent, du matériel et de la trac, de la Comp. du chem. de ter du Nord, 7, rue La Bruyère. — Paris. — R Bapterosses (F.), Manufac. — Briare (Loiret). — F Barabant, Ing. en chef des P. et Ch., Dir. de la Comp. des chem. de fer de l'Est, 23», rue La Rochefoucauld. — Paris. — R *D'' Baraduc (Hippolyte-Ferdinand), Élcctrothérap., 28 bis, rue Richelieu. — Paris. l'OUU L AVA.NCEMKNT DK3 SCIENf'.RS WXIX D' Baraduc (Léon), Méd. des mines de Saint-Éloi. — Montfiigut-en-Coinbraillo, par Sainl-Éloi (l'uv-de-Dùme). D' Baratier. — Belleiiavc (Allier). Barbaza (François), Nég. en vins, 15, quai d'Alsace. — Narbonne (Aude). Barbelenet (S.|, Prof, au Lycée. — Reims (Marne). *Barber (T.-A.), Nég., 14, boulevard Malakof. — Oran (Algérie). *Barbet (Lucien), Archit. diplômé, Prof, à TÉc. nat. d'Art, décorât., 16, rue du Tem- ple. — Nice (Alpes-Maritimes). Barbier (Aimé), Étud., 86, rue des Sablons. — Paris. *Barbier (Jean-Louis-Frédéric), Artiste-Peintre, rue Édouard-Laruc. — Le Havre (Seine-Inférieure), *Barbier (Joseph-Victor), Sec. gén. de la Soc. de Géog. de l'Est, 1 bis, rue de la Prairie. — \ancv (:\leurthe-et-Moselle). Barbier-Delayens (Victor), 5, rue Papacin. — Nice (Alpes-Maritimes). Barboux (Henri), Avocat à la Cour d'Ap., anc. Bâton, du Cons. de l'ordre, 10, quai de la Mégisserie. — Paris. — F *Bard (Edouard), Nég. — Fécamp (Seine-Inférieure). D' Bardet, 119 bis, rue Notre-Dame-des-Champs. — Paris. Bardin (M"''), 2, rue du Luminaire. — Montmorency (Seine-et-Oise). — R Bardot (H.), Fabric. de Prod. chim., 274, rue Lecourbe. — Paris. Bardoux (Agénor), Sénateur, anc. Min. de l'Inst. pub., 74, avenue d'iéna. — Paris. D"" Baréty (Alexandre). — Nice (Alpes-Maritimes). Barge (Henry), Arcbit., anc. Élève de l'Éc. des Beaux-Arts, Maire. — Jeanneyrias (Isère). *Bargeaud (Paul), Percept. — Marennes (Charente-Inférieure). — R *Bariat (Julien), Ing., Dir. des ateliers Bajac-Delahaye. — Liancourt (Oise). *D'^ Barnay (Marias), 2, rue Saint-Étienn(^ — Roanne (Loire). Baron, Ing. de la Marine, 11, rue Pelegrin. — Bordeaux (Gironde). — R Baron, Dir. de l'Exploit, à la Dir. gén. des Postes et Télég.,6i, rue Madame. — Paris. — R Baron-Latouche (Emile), Juge au Trib. civ. — Fontenay-le-Comte (Vendée). *Barral (Etienne), Chef des trav. prat. de chim. à la Fac. de Méd., 2, quai Fulchiron. — Lyon (Rhône). Barrau, Notaire, 19, place de la Bourse. — Toulouse (Haute-Garonne). Barré (Léon), Astron. adj. à l'Observ. nat., 108, rue de Rennes. — Paris. D'' Barrière. — Saint-Cloud (dép. d'Oran) (Algérie). 'Barrion (Alfred), Pharm., place Notre-Dame. — Bressuire (Deux-Sèvres). *D-' Barrois (Charles), Maître de conf. à la Fac. des Se, 185, rue Solférino. — Lille (Nord). — R ' Barrois (Jules), 37, rue Rousselle (faubourg Saint-Maurice). — Lille (Nord). — R *Barrois (Théodore) (fils), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 35, rue de Lannoy. — Fives- Lillf (Nord). Barrois (Th.l, Filât., 35, rue de Lannoy. — Fives-Lille (Nord). Barroux (Abel), Dir. de l'Asile d'aliénés. — Villejuif (Seine). *Barsalou (Bauphin), Agric. — Montredon, par Narbonne (Aude). *Bartaumieux (Charles), Archit., Expert à la Cour d'Ap., Memb. de la Soc. cent, des Arcliil. frani;., 66, rue La Boétie. — Paris. — R D' Barth (Henry), Méd. des Hôp., 125, boulevard Saint-Germain. — Paris. Barthe-Dejean (Jules), 5, rue Bab-el-Oued. — Alger. D-- Barthe de Sandfort, anc. Méd. de la marine, Méd. consult. aux thermes, 13, rue de la Foulai UL-Cbaude. — Dax (Landes). Barthélémy, Prop., 124, boulevard Saint-Germain. — Paris. 'Barthélémy (François), 22, rue du Faubourg-des-Trois-Maisons. — Nancy (Meiirlhe- et-MoscUc). Barthélemy-Saiut-Hilaire (J.), Mem. do Flnst., Sénateur, anc. Min., 4, boulevard Flandrin. — Paris. Barlhès (Antonin), Prop. — Maraussan, près Béziers (Hérault). Bartholony (Fernand), anc. Présid. du Cons. d'adniin. des Cliem. de fer d'Orléans, 12, rue La Rochefoucauld. — Paris. — F *Barlin (René), Prop., rue de la Berbeziale. — Issoire (Puy-de-Dôme). Bary (Albert de), Nég. en vins de Cliampagne, 18, rue des Templiers. — Reims (Marne). Bary (Alexandre de), Nég. en vins de Champagne, 17, boulevard du Temple. — Reims (Marne). Basset (Charles). Nég., cours Richard. — La Rochelle (Ciiarente-Inférieure). ■XL ASSdCIATlON FIlA.Nr.AI"^!-: *D'' Basset (Gabriel), l'rof. à VÉc. de méd., 34, rue Pétrolières. — Toulouse (Haute- Garonne). D"- Basset (Paul-Louis), anc. Jléd.-lnsp. des Eaux de Royat, château Chamberjot. — Noisy-sur-ÉcoIe, par la Cliapclle-la-Reine (Seine-et-Marne). D'' Basset (Paul-Henri), château Chamberjot. — îS'oisy- sur-École, par la Chapelle-la- Reine (Seine-et-Marne). -Bastid (Adrien), Député du Cantal, 110, rue de l'Université. — Paris. ^Bastide (Ernest), Ing. civ. — Nemours (départ. d'Oran) (Algérie). Bastide (Etienne), Pharm., rue d'Armagnac. — Rodez (Aveyron). Bastide (Henri). Pharm., place de la Banque-de- France. — Périgueux (Dordogne). Bastide (Scévola;, Prop., Nég., 14, rue Clos-René. —Montpellier (Hérault). — R BatUe (Etienne), rue du Petit-Scel. — Montpellier (Hérault). *Baton (Ernest), Prop., 36, avenue Bugeaud. — Paris. *Battandier (Jules-Aimé), Prof, à VÉc. de méd., Méd. de l'hôp. civ. de Mustapha, 9, rue Desfontaines. — Alger-Mustapha. D' Battarel, Méd. de. l'hôp. civ., 69, rue de Constantine. — Alger-Mustapha. Battarel (Pierre-Ernest), Ing. civ., château de Polangis, 1, route de Brie. — Joinville- le-Pont (Seine). Baubigny (Henry), Doct. es se, 1, rue le Goff. — Paris. Baudet (Cloris), Ing.-ÉIectr., 14, rue Saint- Victor. — Paris. Baudoin, Pharm. — Cognac (Charente). ^Baudoin, Pharm. — Montlhëry (Seine-et-Oise). *Baudoin (M"' V' Edouard), 9, place de l'Hotel-de-Ville. — Étampes (Seine-et-Oise). "Baudoin (Marcel), Int. des hùp.. Sec. de la Rédact. du Progrès médical, 14, l'ue des Carmes. — Paris. Baudoin (Noël), Ing. civ., 51, rucLemercier. — Paris. — F *Baudon (Alexandre), Fabric. de prod. pharm., 12, rue Charles V. — Paris. Baudreuil (Charles de), 29, rue Bonaparte. — Paris. — R Baudreuil (Emile de), 9, rue du Cherche-Midi. — Paris. — R D'- Baudrimont (lils), 43, rue Saint-Rémy. — Bordeaux (Gironde). Baudry (Charles), Ing. en chef adj. à la Comp. des Chem. de fer de Paris â Lyon el à la ^Méditerranée, 63, rue Claude-Bernard. — Paris. Baudry (Sosthène), Prof, à la Fac. de Méd., 14, rue Jacquemars-Giélée. — Lille (Nord). Baumgartner, Ing. en clicf des P. et Ch. — Agen (Lot-et-Garonnel. Baurier (Léon), Agent de change, hôtel d'Assézal. — Toulouse (Haute-Garonne). BaviUe (François), Prop., 11, rue Raronie. — Toulouse (Haute-(iaronne). *BaviUe (Georges], Prop., 11, rue Raronie. —Toulouse (Haute-Garonne). Bavoux (Maurice), Doct. endroit, 3, place Rivoli. — Paris. *Bayard (Henri , anc. Pharm. — Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise). *Bayard (Joseph), Pharm. de 1" cl., anc. Int. des hôp. de Paris, Sec. de la Soc. des Pharm. de Seine-et-Marne, 16, rue Neuville. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). Baye (le baron Joseph de), 58, avenue de la Grande-.\rniée.— Paris, et à Baye (Marne). BayseUance, Ing. de la Manne, Présid. de la rég. sud-ouest du Club Alpin, 84, rae Saint-Gcnès. — Bordeaux (Gironde). — R Bazaine, Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, 65, rue d'Anjou. — Paris. Bazaine (AchiUe), Ing. à la Comp. des Chemins de fer du Sud de la France, villa Magali. — Ilyéres (Var). BaziUe (Gaston), anc. Sénateur, 11, Grande-Rue. — Montpellier iHérault). BaziUe (Marc), 21, Grande-Rue. — Montpellier (Hérault). Bazin, Ing. du Canal. — Dijon (Côte-d'Or). Beauchamp (de). Sénateur, 17, rue de la Bienfaisance. — Paris. Beauchais, 130, boulevard Saint-Germain. — Paris. D'' Beaudier (H.). — Atligny (Ardennes). Beaudin (Léon), Archit., 8, rue Plantey. — Bordeaux (Gironde). Beaufils, 79, Grande-Rue. — Ragnolet (Seine). ♦Beaufumé (A.), Attaché au Min. des Fin., 212, rue de Rivoli. — Paris. Beaumont (Henry Bouthillier de), Présid. bon., fond, delà Soc. de Géog. de Genève. — Collonges-sous-Salève (Haute-Savoie). *Beauquesne (de), Agric, anc. Elève de PÉc. Polytech., 3, place Saint-Scarbes.— Toulouse (Haute-Garonne). Beaurain (Narcisse), Ribl.-adj. de la Ville, Hôtel de Ville.— Rouen (Seine-Inférieure). ♦D-^ Beauregard (Henri), Aide-Xatur. au Muséum d'hist. nat., 49, boulevard Saint- Marcel. — Paris. PKUR L AVANCEMK.M DES SCIENCES XLl 'Beausacq (M"" la comtesse Diane des, 'il, rue d'Amsterdam. — Paris. Beauvais Maurice), Avocat, 70, rue Monge. — Paris. 'Béchamp lAntoine), ane. Prof, à la Fac. de Méd. de Montpellier, Corresp. de i'Acad. (le Méil., 19, rue Jeanne-Hachette. — Le Havre (Seine-Inférieure). — F Becker (M"""), :2G0, boulevard Saint-Germain. — Pans. — F Becker (A.), 9, quai Saint-Thomas. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). Becker (E.), Agent de change, 76, rue Talleyrand. — Reims (Marne). Bedel (Louis), Enloniol., 20, rue de FOdéon. — Paris. Beigbeder (D.), anc. ing. des Manufac. de TKtat, 26, avenue de l'Opéra. — Paris. Beille (Lucien), Pharm. de 1" cl., Prof, à rÉc. de Méd. et de Pharm. — Toulouse (Haute-Garonne). Bell (Edouard-Théodore), Nég., 57, Broadway. — New-York (États-Unis d'Aniériijuei. — F Bellemer (Th.), Prop., Maire de Bruges, 52, quai des Cliartrons. — Bordeaux (Gironde). •Bellet (Daniel), Rédact. à la Nature, 51, rue Monge. — Paris. Bellio (Georges de), 2, rue Alfred-Stévens. — Paris. ■*Belloc, Ing., anc. Élève de l'Éc. Polytecii., 136, avenue Daumesnil. — Paris, Belloc (Emile), 105, rue de Rennes. — Paris. Bellon (Paul). — Écully (Rhône). — R *Eellot lArsène-Henfii, s.-Archiv. au Cons. d'État, 4, rue Fpntancs. — Courbevoie, I Seine). Belon, Fabric, avenue de Noailles. — Lyon (Rhône). — F 'Beltrémieux (M"° EUen), rue des Fonderies. — La Rochelle (Charente-Inférieure,'. Eelugou (Guillaume), Pr.'p. de Chim. analyt. etToxycol. à FÉc. sup.de Pharm., 3, bou- levard Victor-Hugo. — Montpellier 'Hérault). Bèmont (Gustave), 21, rue du Cardinai-Lemoine. — Paris. Benardeau (Fabien), Insp. des Forêts, 5, rue de l'Université. — Paris. Eenet, Doct. en droit. Avocat. — Narbonne (Aude). Benner (Gaspard), rue du Raisin. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Benoist, ^olaire. — Senlis (Oise). Benoist (Félixi, Manufac, 30, rue Monsieur. — Reims (Marnel. Benoist (J.), Nég., 3, rue des Cordeliers. — Reims (Marne). *Benoit (Charles), Nég. en vins de Champagne, Domaine du Mont-Ferré, près Reims (Marne). D'^ Benoît (René), Doct. es se, Ing. civ., Dir. du lUir. internat, des poids et mesures, pavillon de Breteuil. — Sèvres (Seine-et-Oise). 'Bentata (Léon), Nég., boulevard National. — Oran (Algérie). Beral (E.), Insp. gén. des Mines, Sénateur du Lot, 1, rue Boui'sault. — Paris. — F Beraud (Charles), Courtier de com.,I, rue de Fontenelle. — Rouen (Seine-Inférieure). *Berchon (M""). — Château de Cordeillan, près Pauillac (Gironde). *D' Berchon, Méd. princ. de 1"= classe de la Marine en retr.iite, anc. Dir. du serv. sani- taire de la Gironde. — Château de Cordeillan, près Pauillac (Gironde). Berchon (Auguste), Prop. — Cognac (Charente). 'Berchon (Charles), Étnd. — Château de Cordeillan, près Pauillac (Gironde). *Berdellé (Charles), anc. Garde gén. des Forêts. — Rioz (Haute-Saône). — F Berdoly (H.i, Avocat. — Château d'Uhart-Mixe, par Saint-Palais (Basses-Pyrénées). Berge (René), '2W, rue du Faubourg-Saint-IIonoré. — Paris. Berge (Étienne-Jean-Gustave), Lie. en droit, s. -lient, de réserve au 3= rég. du génie, 3'.t, rue Cardinet. — Paris. D' Bergeon (L.), Agr. à la Fac. de Méd., 6, place Bellecour. — Lyon (Rhône). Berger (Lucien), 53, rue Sainte-Anne. — Paris. Berger-Levrault (Edmond), 7, rue des Glacis. — Nancy (Meurthe-et-Moseile). Berger-Levrault lO.i, imprim., 7, rue des Glacis. — Nancy (.Meurlhe-et-Mosellel. D' Bergeron Henri), 138, rue de Rivoli. — Paris. 'Bergeron (Jules), Doct. è< se, Ing. des .\rts et Man., Prépar. de Géol. à la Fac. des Se, 157, boulevard Haussmann. — Paris. — R D'^ Bergeron (Jules), Sec. perp. de FAcad. de Méd., 157, boulevard Haussmann. — Paris. — R Berges (Achille), Ing. des P. et Ch. — Sables-d'Olonne (Vendée). Berges (Aristide), Ing. civ. — Lancey (Isère). Bergis (Léonce), Piop. — Pech-Bétou, par Molières (Tarn-et-tiaronne). 'D-' Bergonié (J.l, Prof. agr. à la Fac. de Méd., 27, rue (iouvion. — Bordeaux (Gironde). "D-^ BériUon (Edgar), Dir. de la Hevue de l'Hypnotisme, W bis, rue de Rivoli.— Paris. Bernard, Prof., 59, avenue de Breteuil. — Paris. XLII ASSOCIATION FHAXÇAISE Bernard (Adrien), Prof, de cliim. à FÉe. norm. d«Ens. second, spéc. — Cluny (Saône-et- Loire). Bernard (Emile), Insp. gén. des P. et Ch., 43, avenue du Trocadéro. — Paris. *Bernard (Georges-Eugène), Pharm. princ. à l'Hôp. milit. Saint- Martin, 9, rue de l'Aqueduc. — Paris. *Bernard (M""' Gabriel), 5, rue Nicolas-Venette. — La Rochelle (Charente-Inférieure). *Bernard (Gabriel), Contrùl. des Contrib. dir., 5, rue Nicolas-Venette. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Bernard (Remy), 2, rne Chaptal. — Paris. *D"' Bernauer, 4, rue Saint-Denis. — Oran (Algérie). Berne (Charles), Nég.-eoramis., 38, rue des Phocéens. — Marseille (Bouches-du-Rhûne). *D'^ Bernède, cours Victor-Hugo. — Agen (Lot-et-Garonne). Berney (J.-B.), Nég., 2, faubourg Cérès. — Reims (Marne). *Berriheim (M"'" Maxime), 1, rue de la Visitation. — Nancy fMeurthe-et-Moselle'i. *Bernheim,Prof. à la Fac. de Méd., 1, rue de la Visitation. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Beroud (l'abbé J.-M.). — Mionnay, par Saint-André-de-Corcy (Ain). Berrens (Hippolyte), Manufac.-Chim., 230, calle Torrente de la 011a. — Gracia-Bar- celone (Espagne). Berrubé (Emile), Manufac, 17, rue Darnétal. — Rouen (Seine-Inférieure). Bertault-Simon, Prop.-Viticult., 37, rue de Châlons. — Ay-Champagne (Marne). *Bertaut (Léon), Nég., 40, rue Bonaparte. — Paris. Bertèche (Georges), Chim.,Exp. près les Trib.,27,rue des Viviers. ^Valenciennes (Nord). Berthelot, Sec. perp. de l'Acad. des Se, anc. Min. de l'Inst. pub.. Sénateur, Prof, au Col. de France, 3, rue Mazarine (Palais de l'Institut). — Paris. — R *Berthier (Camille), Ing. civ. — La Ferté-Saint-Aubin (Loiret). Berthon, Prop., 46, rue de Rome — Paris. Berthoud, Horloger, rue de Paris. — Argenteuil (Seine-et-Oise). *Bertillon (Alphonse), Chef du serv. anthrop, à la Préf. de Police, 7, rue Littré. — Paris. D'' Bertillon (Jacques), Publiciste, Chef de la stat. mun., 5, avenue Frochol. — Paris. D'^ Berlin (Georges), Prof, suppl. à l'Éc, de Méd., 2, rue Franklin. — Nantes (Loire- Inférieure). *D"' Berlin (Joseph), 2, boulevard Sé\'igné. — Dijon (Côte-d'Or). *Berlin, Ing. en chef des P. et Ch. en reti-aite, 6, rue Mogador. — Paris. — R Berlin (M""), 123, boulevard Pereire. — Paris, l'été à Moulins ^Alher). Berlin-Sans (Emile), Prof, à la Fac. de Méd., 3, rue de la Merci. — Montpellier (Hérault). Bertrand (A.), Mem. de Flnst., Consei'v. du Musée. — Saint-Germain-en-Laje (Seine- et-Oise). Bertrand (Joseph), Sec. perp. de l'Acad. des Se, Mem. de l'Acad. franc., Prof, au Col. de France, 4, rue de Tournon. — Paris. — R Bertrand (J.), Pharm. de 1" classe. — Fontenaj'-le-Comte (Vendée). Bertrand (J.), Prop., Nèg., 5, rue Lavau. — Libourne (Gironde). Besançon, 13, rue de l'IIùpital. — La Cliau\-de-Fonds (Suisse). Beslay (Pierre), s. -Lient, au 45= d'inf. — Laon (Aisne). Bessand, Gérant de la Belle Jardinière, 2 bis, rne du Pont-Neuf. — Paris. Besselièvre (Charles), Manuf. , Mem. du cons. gén. de la Seine-Inférieure. — Ma- romme, près Rouen (Seine-Inférieure). Besselièvre (L.) fds, Jlanufac, 24, rue de Crosne. — Rouen (Seine-Inférieure). D' Bessette (E.), Chirurg. de l'Hôp. civ. et milit. — Angoulême (Charente). Besson, Archit.-Vérif. — Montlhéry (Seino-et-Oise). Besson (A.), Pharm. de l'Éc. de Paris. — Libourne (Gironde). D' Besson (Eugène), 95, rue de Seine. — Paris. Besson (Paul), Chim., 10, Neufeldeweg. — NeudorQ", près Strasbourg (Alsace-Lorraine). Béthouart (Alfred), Ing. civ., Présid. du Trib. de com.— Chartres (Eure-et-Loir). — R Béthouart (Emile), Recev. de rEnreg.,25, rue de la Tannerie. — Abbeville (Somme). — R Béthune (A.i, Notaire. — Tours-sur-Marne (Marne). *Beudon (Justin-Emile), 24 bis, rue d'Islv. — Alger. Beylol, V. -Présid. du Trib. civ., 25, rue Théodorc-Ducos. — Bordeaux (Gironde). Beyna, Dir. de la Comp. Alg., boulevard Malakoff. — Oran (Algérie). Beyries iPaul), Avocat. — Marmande (Lot-et-Garonne). Beyssac (Jean Conilh de), Docl. en droit. Avocat à la Cour d'Ap., 18, rue Boudet. — Bordeaux (Gironde). Bezançon (Paul), 78, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R POUR L AVANCF.MF.NT DES SHIENCKS MIII Bézineau, Prof, de malh. au Lycée, 48, rue Victor-Hugo. — BordeauN-Talence (Gironde). Bezodis, Prof, au L.Acée Henri IV, 61, rue Claude-Bernard. — Paris. D"' Bézy, 24, rue Mage. — Toulouse (Haulc-Garonnej. Blanchi (Marius), Agent de change hon., B, rue Jean-Goujon. — Paris. *Biau (Marc), Huis., 26, boulevard Malaivolf. — Oran (Algérie). Bibent, Avocat, 9, rue Ooix-Baragnon. — Toulouse (Haute-Garonne). Bibliothèque publique de la Ville. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). — R Bibliothèque de l'École régimentaire du Génie. — Grenoble (Isère). Bibliothèque du Service hydrographique de la Marine, 13, rue de l'Université. — Paris. Bibliothèque de l'École supérieure de Pharmacie de Paris, 4, avenue de l'Obser- vatoire. — Paris. Bibliothèque de la Ville. — Pau (Basses-Pyrénées). — R Bibliothèque de Royan (Biblioth.,M. Eugène Lemarié). — Royan (Charente-lnférienre). Bibliothèque de la Réunion. — Saint-Denis (Ile de la Réunion). Bichat, Prof, à la Fac. des Se, 3 bis, rue des Jardiniers. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). Bichon, Constr. de navires. — Lormont, près Bordeaux (Gironde). — R Bichon (Edouard), Commis, enquêt., 43, rue des Jardins. — Oran (Algéi'ie). D'' Bidard (E.), anc. Int. des Hôp. de Paris, Mem. de la Soc. d'Anthrop., 9, rue de Surèue. — Paris. Bidaud, Prof, de phys. à l'Éc. vètér. — Toulouse (Haute-Garonne). Bidault (Alfred), 86, boulevard Haussmann. — Paris. Biehler Charles;, Dir. de l'Éc. prép. du coll. Sianislas, 22, rue Notre-Dame-des- Champs. — Pnris. D"" Bienfait, 37, boulevard de la République. — Reims (Marne). Bienvenue Fulgence), Ing. des P. et Ch., 34, rue de Douai. — Paris. D"' Biermont (de), 192, rue Sainte-Catherine. — Bordeaux (Gironde). Bignon (JeanI, Ing. des Arts et Man.,70, rue de Pontliieu. — Paris. *Bigouse (Joseph de), Avoué près la Cour d'Ap., 11, rue Diderot. — Agen (Lot-et- Garonne i. *Billault-Billaudot et C", Fabr. deprod, chim., place de la Sorbonne. — Paris. — F D'' Billon, Maire. — Loos (Nord). *Billy (Charles dei, Cons. référend. à la Cour des Comptes, 63, avenue Kléber. — Paris. — F Billy (Alfred de), anc. Insp. des Fin., 88, boulevard de Courcelles. — Paris. Binet Ernest i, Prop., 26, rue Marie-Talabot. — Sainte-Adresse (Seine-Inférieure). Binot (Jean), 216, boulevard Saint-Germain. — Paris. Biochet, Notaire hon. — Caudebec-en-Caux (Seine-Inférieure). — R Bischoffsheim (Raphaël-Louis), Député des Alpes-Maritimes, 3, rue Taitbout. — Paris. — F *Biscuit (Edmond), Notaire. — Boult-sur-Suippe, par Bazancourt (Marne). Bitterlin (P.), Peintre et Graveur verrier, 123, rue de l'Université. — Paris. Biver (Alfred), Dir. des manufac. déglaces de la Comp. de Saint-Gobain, 40, rue du Bac. — Paris. D' Blache, 5, rue de Surêne. — Paris. *Blaise (Emile), ing. des Arts et Man., 68, rue du Rocher. — Paris. *Blaise (Jules), Pharni. — Montreuil-sous-Bois (Seine). *Blanc (Edouard), Insp. adj. des Forêts. 52, rue de Bourgogne. — Paris. *Blanc (Firmin , Publiciste, rue Saint-Louis. — Pau (Basses-Pyrénées). *Blanc (Pierre), Publiciste, rue Saint-Louis. — Pau (Basses-Pyrénées). Blanchard i Emile), .Mem. de l'Inst., Prof, au Muséum d'hist. nat., 34, rue de l'Univer- sité. — Paris. *D'' Blanchard Raphaël), Prof. agr. à la Fac. deMéd., Répét. à l'Inst. nat. agronom., .32, rue du Luxembourg. — Paris. — R D' Blanche (Emmanuel), Prof, à l'Éc. deMéd. et à l'Éc. prép. à l'Ens. sup. des Se, .53, boulevard Cauclioise. — Rouen (Seine-Inférieure). Blanchet (Augustin), Fabric. de papiers, château d'AIivet. — Renage, près Rives (Isère). D'' Blanchier. — Chasseneuil (Charente). Blanchin (E.j, Maire. — Dormans (Marne). *Blandin (Charles-Eugène), Chef de bur. au Minist. des Fin., 51, rue Rcjdicr. — Paris. •Blandin (Eugène), anc. Député, 50, avenue Victor-Hugo. — Paris. — R XLIV ASSOCIATION FRANÇAISE Blandin (Frédéric-Auguste), Ing., anc. Manufac, administ. de la Banque do France. — Nevers iNicvre). *D"' Blanquinque (P.), anc. Int. des hùp. do Paris, Chirurg. en chef de ]'IIùtel-l)ieu. — Laon (Aisne). Blaquière (Alphonse), Archit., Archiv. de la Commission des nionum. liisl. di^ la Gi- ronde, 9, rue Huslin. — Bordeau>i (Gironde). Blarez (Charles), Prof, à la Fac. de Méd., 89, rue Porte-Dijeaux. — Bordeaux (Gironde). — R *Blavet, Nèg., Présid. de la Soc. d'Hort. de FaiTond. d'Étampes, 10, 12 et 14, rue de la Juiverie. — Étampes (Seine-et-Oise). Blavy (Alfred), Avoué à la Cour d'Ap., Suppl. de la Justice de Paix, Olï. d'Acad., ■ 4, rue Barralerie. — Montpellier (Hérault). *Bleicher (Marie-Gustave), Prof, d'hist. nat. à l'Éc. sup. de Pliarm., 'i, rue de Lorraine. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Blétrix (Charles), Nég., 8, rue Sainte-Catherine. — Avignon (Vaucluse). Bleynie de Chateauvieux (François-Emile), Pasteur de FÉglise réform., 37, rue Bla tin. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Blin, Fabr. de draps, maison BJin et Bloch. — Elbeuf (Seine-Inférieure). D'- Bloch (Adolphe), anc. Jléd. de Fhùp. du Havre, 10, boulevard Poissonnière. —Paris. Blocqueville (M™« la marquise de), 9, quai Malaquais. — Paris. Blondeau-Bertault (Jules), Prop.,Nég., Adj. au Maire. — Ay-Champagne (Marne). *Blondel (Edouard), Insp. desFin.,14, rue du Regard. — Paris. Biondel (Emile), Ciiim. Manufac. — Saint-Léger-du-Bourg-Denis (Seine-Inférieure). — R Blondel (M»'^ Henri), 14, quai de la Mégisserie. — Paris. Biondel (Henri), Archit., 14, quai de la Mégisserie. — Paris, Blondlot, Maître de conf. à la Fac. des Se, 8, quai Claude-Lorrain. — Nancy (Meurthe- et-Moselle). Blottière (René), Pharm. de 1" cl., 56, rue de Sèvres. — Paris. Blouin (M"" Antonia), 17, rue d'Anjou. — Angers (Maine-et-Loire). Blouin (Antonio), Prop., 17, rue d'Anjou. — Angers (Maine-et-Loire). 'Blouin (Isnel), Prop., 8, rue Voltaire. — Angers (Maine-et-Loire). Blouquier (Charles), rue Salie-Lévêque. — Montpellier (Hérault). *Boas (Alfred), Ing. des Arts et Man., 34, rue de Châteaudun. — Paris. — R Boas-Boasson (J.), Chim. chez MM. Henriet, Romanna et Vignon, 15, rue Saint-Domi- nique. — Lyon (Rhône). *Boban-Duvergé (Eugène), Mem. de la Soc. d'Anthrop., 122, avenue d'Orléans.— Paris. Boca (Edmond), Ing. des Arts et Man., 161, Grande-Rue. — Nogent-sur-Marne (Seine). Boca (Léon), IG, rue d'Assas. — Paris. Boe (Adolphe dé). — Anvers (Belgique). D' Bœckel (Jules), Corresp. de la Soc. do Chirurg. de Paris, Cliirurg-. des Hosp. civ., 2, place de l'Hôpital. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). — R D' Bœckel (Eugène), 2, quai Saint-Thomas. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). *Boesé (Hans), Nég. commis., 5, rue des Quatre-Fils. — Paris. Boffard (Jean-Pierre), anc. Notaire, 2, place de la Bourse. — Lyon (Rhône). — R *D' Bogros. — La Tour-d'Auvergne (Puy-de-Dôme). Boilevin (Ed.). Nég., Juge au Trib. de corn., Grande-Rue. — Saintes (Charente-Infér.). Boire (Emile), Ing. civ., 86, boulevard Malesherbes. — Paris. — R Bois (Georges-Francisque), Avocat, 57, avenue de l'Observatoire. — Paris. Bois, Doyen du la Fac. de Théolog. — :Montauban (Tarn-et-Garonne). *Boissellier (Augustin), Agent admin. princ. de la Marine. — Rocheforl-sur-Mer (Charente-laférieure). — R Boissier (Gaston), Mcm. de l'Inst., 79, rue Claude-Bernard. — Paris. 'Boissier (Louis), Ing. civ., 23, rue du Vieu\-Chemin-de-Rome. — Marseille (Bouches- du-Khône). *Boissier (Pierre), Ing. Const., 3, place Claveyson. — Grenoble (Isère). Boissieu (Pierre de), Mem. delà Soc. chim., 68, boulevard Saint-Germain. — Paris. ♦Boisson (Charles), Nég., 5, rue de l'Amiral-Courbet. — Rociiefort-sur-Mcr (Charente- Inférieure). Boissonnet (le général André-Alfred, anc. Sénateur, 75, rue MiroménU. — Paris. — F Boiteau (Pierre), A'étér. délég. de lAcad. — Villegouge, par Lugon (Gironde). *Boivin (M"" Annal, 284, rue^Nationale. — Lille (Nord). *Boivin (Charles), Ing.-Archit., 284, rue Nationale. — Lille (Nord). ï POUR L AVANCKMIÙNT DES SCIENCES XLV Boivin (Emile), 64, riio de Lisbonne. — Paris. — F Boix (Emile 1, Pliarm. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). 'Bonaparte (le prince Roland), 22, cours La Reine". — Paris. — F Bondet, l'i-of. à la Far. de -Méd., Méd. de i'Hùtel-Dieu, 2, quai de Rel/. — Lyon (Kh.tne). — F Bonfils, Notaire. — Montpellier (Hérault i. D"^ Bonin, 18, rue de Herlin. — Paris. *D' Bonnafont, Méd. princ. de l'Armée en retraite, 3, rue >Iogad(;r. — i'aris. D'^ Bonnal. — Arcachon (Gironde). Bonnard (Paul , Agr. de philo., Avocat à la Cour d'Ap., 15, l'uc de la Planclic. — Paris. — R ■ Bonneau (Théodore), Notaire hon. — Marans (Charenlc-Inrérieure). — F *Bonnefois (Aloyseï, 61, rue du Cardinal-Lemoine. — Paris. D" Bonnefoy, 51, avenue Ledru-RoHin. — Pari^. 'D-^ Bonnet (Edmond), 11, rue Claude-Bernard. — Paris. 'Bonnet iM™» Léontine), Prop., 14, avenue de Vais. - Le Puy-en-Velay (Haute-Loire). *D'^ Bonnet (Noël), 12, rue de Ponthieu. — Paris Bonnevie (Victor), (iéom . en chef (hi cadastre du départ, de la Haule-Sa\oie. — Annecy (Haute-Savoie). Bonneville'(de), Dixt. en droit. Avocat-avoué, 2, rue Saint-Louis. — Melun iSeine- el-Marne). *Bonnier, Lie. es se. nat., 75, rue Madame. — Paris. Bonpain, Ing. civ., 45, rue d'Amiens. — Rouen (Loire Inférieure >. Bontems ( Georges i, Ing. civ., 11, rue de Lille. — Paris. Bonzel (Arthuri. — Haui)ourdin, près Lille (Nord). Bonzom, Pharm. — Moncin (Basses-Pyrénées). Boozo (Anthony), v. -Consul d'Angleterre, rue des Jardins. — Oran (Algérie). Bordet (Adrien), Avocat défens., 4, rue Ncuve-du-Divan. — Alger. Bordet Léoni, Prop. — La Jolivette, commune de Chemilly, par Moulins (Allifii. Bordet (Lucien;, Insp. des fin., 181, boulevard Saint-Gennain. — Paris. — R Bordo (Louis), Méd. de colonisation. — Chéragas (départ d'Alger). Borel, 5, quai des Brotteaux. ^ Lyon (Rhône). Borély (Charles de). Notaire, 14, rue Saint-Firmin. — Montpellier (Héraullk Boreux, Ing. en chef des P. et Ch., 42, rue des Ecoles. — Paris. Borgeaud (Luc-,, 2, rue Sainte-Pauhne. — Marseille (Bouches-du-Rhône). D' Bories, anc. Chir.-.Maj. de l'armée. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Bosquet (Clovis), Cons. à la Cour d'Ap., rue Notre-Dame-des-Wetz. — Duuai (.Nuni). Bossu (M'"= Antonia;, 12, cours (iambetta. — Lyon-Guillotière (Rhône). *Bosteaux (Charlesj, .Alaire. — Cernay-lez-Reims, par Reims (.Marne). Boubès (Jean-Georges), Prop., 5, place des Quinconces. — Bordeaux (Gironde). Bouchard (M""), 174, rue de Rivoli. — Paris. Bouchard, Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., 174, rue de Itivoli. — Paris. -Bouché (Alexandre), 68, rue du Cardinal-Lemoine. — Paris. — R 'Bouché (Henri), Avocat à la Cour d'Ap., 7, rue Mogador. — Paris. Boucher (Eugène), Indust., usine du Pied-Selle. — Fumay (Ardennes). 'D"^ Bouchereau (Louis-Gustave), Méd. de l'Asile Sainte-Anne, 1, rue Cabanis. — I'aris. *D' Boucheron, 14, rue lialévy. — Paris. Bouchet (R.), 14, rue de la Merci. — Montpellier (Hérault). D' Bouchut, Pi'of. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 38, rue de la Cbaussée- d'Anlin. — Paris. •Boudard (Charles-Joseph-Maxime), Prof, de phys., 21, rue du Vieux-Marché. — Cliinon (Indre-et-Loirej. Boude (Paul), Rafïincur de soufre, 8, rue Saint-Jacques. — Marseille (Bouclies-iiu- Rhône). Boudet (C), 24, (juai Saint-Antoine. — Lyon (Rhône). Boudier, Ing.-Mécan., 10. rue du Hameau-des-Hrouettes. — Rouen Seine-Inférieure). Boudier,' Pharm., hon. Mem. corresp. de l'.Vcad. de Méd. — Montmorency (Seine L't-Oisei. Boudin (Arthur), l'rin.-. du col. — Honfleur (Calvados). — R Bouffet, Ing. en chef des P. et Ch., 17, rue de la Mairie. — Carcassonne (Aude:. D' Bouilly, Prof. agr. à la Fac- de Méd., Chirurg. des Hôp., 43, boulevard Haussmunn. — Paris. j^LYl ASSOCIATION FRA-MjAISE *Bouissiii (Léon), Prop., aiic. Mem. du Cuns. gén. de rHérault, 5, rue Saint-Philippe-du- Bou^u '(Georges l'Étud. en méd., 82, rue de la République. - Rouen (Seine-Inférieure). Boulard (l'abbé L.), École Saint-Joseph. -Remis (Marne) -R ^ , , , *Boulard de Villeneuve (Adrien), Attaché, à la Banque de France, 1, rue Godot-de- Mauro\ . — Paris. , . , - , ,^ i c ni„ *Boule (Marcellin), Agr. es Se. Nat., Charge du cours de geol. a la lac. des Se. — Llei- mont-Femind (Puy-de-Dùme). *Boulé (Auguste), Insp. gén. des P. et Ch., 23, rue La Boetie. - Pans. - F Boulenger (Hippolyte), Dir. de la Manufacture de faïence. — Choisy-le-Roi (Seine). • Boulet (Gaston), Manufact., Mem.de la Ch. de corn., 31, boulevard Cauchoise. - Rouen (Seine-Inférieure). ,^ nu ♦ ^ Boulinaud (Edouard), château d'Epys. — Juillac-le-Coq, par Segonzac (Charentej. D^ Boulland (Henri), 36, boulevard de la Poste. - Limoges (Haute-\ lenne). *Boullon (M""= V<^), Dir. de la Ruche, pension prim. sup., rue de Madrid. — Oran (Algérie). Bouquet de la Grye (A.), Mem. de l'Inst., Ing. hydrog. de 1" cl. de la Marine 4, rue Marbcuf. — Paris. ,r- \ \ Bourbon (Emile), Réd. au journal la Gironde, 8, rue Cheverus. - Bordeaux (Gironde). Bourdeau Prop., villa Luz. - Billière, par Pau (Basse-Pyrénees). - R Bourdelles, Ing. en chef des P. et Ch., 22, rue d'Edimbourg. - Pans. Bourdil, Ing. des Arts et Man., 56, avenue d'Iéna. — Pans. Bourdilliat (A.), Ing. des Arts et Man., 2, boulevard Saint-Martin. — Pans. Bourette (J.-P.-A.), 16, rue Thévenot. - Paris. *Bouraaut (Alfred), Insp. des Forêts en disponib.. Maire. - Esley parLerrain (Vosges). *Bourgeois (Jules), anc. Présid. de la Soc. entomol. de France, 38, rue de l'Echiquier. Bourgeois (Léon), anc. s.-Secrét. d'État au Min. de Tint., Député de la Marne, 50, nie Pierre-Charron. — Paris, , , ,- ■ , ■ ,. v t i t ... „ *Bourgery (Henry), anc. Notaire, Mem. de la Soc. geol. de France. - Nogent-le-Rotiou (Eure-et-Loir). — R *Bourguin(Maxime), Ing. des P. etCh. -Mezieres(Ardennes). D^Bourillon Méd. insp. de l'Etab. therm. de Bagnols-les-Bams. — Mende (Lozère). D' Bourlier (A ) Prof, à l'Éc. de Méd., 6, boulevard de la République. — Alger. *D' Bourneville, Méd. de l'Asile de Bicêtre, Rédac. en chef du Progrès médical, anc. Député 14, rue des Carmes. — Paris. *Bournon (Fernand), Archiv. paléog., Publiciste, 18, rue du Cardinal-Lemome.- 1 ans. *Bourquelot (Emile), Pharm. en chef de l'hùp. Laënnec, Prof. agr. a 1 Ec. sup. de Pharm., 42, rue de Sèvres. — Paris. Bourrel, Vétér., 7, rue Fontaine-au-Roi. — Paris. «Bourse (Gustave), Manufac, 14, rue Popincourt - Pans D^ Boursier (André), Prof. agr. à la Fac. de Med., /, rue Ihiac — Bordeaux (Gironde). *Bouscaren (Alfred), Prop., 21, boulevard du Jeu-de-Paume. — Montpellier (Hérault). Boutan (Louis), Maître de Conf. à la Fac. des Se., 25, rue des Augustins. — Lille (Nord). Boutan Dir. honor. de l'Instr. prim., 172, boulevard Voltaire. — Paris. D' Bouteille, Dir. de l'Asile d'aliénés. — Braqueville, prés Toulouse (Haute-GaroniK>). D' Boutelant, Pharm. de 1" cl., 3, rue Cadet. — Paris. Boutet Corresp. de TAcad. de Méd., Maire, 7, rue du Pilori. — Chartres (Eure-et-Loin. Boutet'de Monvel, Prof, honor., 5, rue des Pyramides. - Paris. Bouthillier (Victor), Nég. — Sainl-Marlin aie de Ré) (Charente^lnteneure) . Boutillier, Ing. en chef de la Comp. du Midi, 24, rue de Madrid. — Paris. *D^ Boutin' (Léon), 18, rue de Hambourg. — Paris. — R Boutmy, Maître de forges, Mem. duCons. gén. des Ardennes. — Messempré, par Cangiian (Ardennes). Boutmy (M- Charles), 114, boulevard Magenta - Pans. Boutmy (Charles), Ing. civ., Maître de forges, 114, boulevard iMagenta. — Pans. Boutry-Lafrenay, Recev. princ. des Postes et Télég. en retraite, 1, rue du Collège. — Avranches (Manche). „, , , -Bouvet (Auguste), Admin. de TEc. La Martiniere, 11, rue Gentd. — Lyon (Bhonc). Bouvier, Pharm , 11, place Dauphine. - Bordeaux (Gironde). Bouvier (Marius), Insp. gén. des P. et Ch., 161, rue Saint-Jacques. - Pans. *Bouy-Remy (Eugène), Prop.-vitic. - MaiUy (Marne). D'Boy 3, rue d'Espalongue. — Pau ( Basscs-Py renées) . — R *Boy«nvaI (Charles-Louis), Dir. de la Manuf. des Tabacs. - Dijon (Côte-d'Or). POUR L AVANCE.MK.NÏ DES SCIENCES Xr.MI Braemer (Gustave), Chini. — Izieux (Loire). D' Braemer iL.), Prof, à l'Éc. de Méd., 105, rue des Récollets. — Toulouse (Haulo-(iaroime). 'Brancher (Marie-Antoine), Ing.-Mécan., 6, rue de la Chaussée-d'Antin. — Paris. Brandenburg (M""= veuve), 1, rue de la Verrerie. — Bordeaux (Gironde). — R Brandenburg (Albert), Nég., 1, rue de la Verrerie. — Bordeaux (Gironde). — F D' Brard. — La UotiH'ile (Charente-Inférieure). Bravais i Raoul), Cliiui., I, rue Chabanais. — Paris. Bréal (Michel), .Mem. de l'Inst., Insp. gén. de TEns. sup., 15, rue Soufdot. — Paris. D"' Brégeat, 11, boulevard Oudinot. — Oran (Algérie). Breil, Tiésor.-pay. gén. — Oran (Algérie). *Breittmayer (Albert), anc. s.-Dii-. des Docks et Entrepots de Marseille, 8, quai de l'Est. — L>on (Khône). — F Bréjat (Léon), Com.-pris., 11, rue Tagliamento. — Oran (Algérie). *D' Brèmond fils (Ernest), Méd. au Lycée Condorcet, 19, rue Joubert. — Paris, *D'' Brémond (Félix), Insp. du trav. des enfants dans Tindust., 13, rue Condorcet. — Paris. Brenier (Casimir), Ing.-Const., 20, avenue de la Gare. — Grenoble (Isère). . *Brenot (J.), 10, rue Bertin-Poirée. — Paris. — R Bréon (E.), Mem. de la Soc. de Géol. — Semur (Côte-d'Or). Brepson (Théodule), Commis des Postes et Télég. — Mostaganem (départ. d'Oran) (Algérie). Bressant (Paul), Empl., 174, avenue du Maine. — Paris. Bresson (Gédéon), Dir. de la Comp. du vin de Saint-Raphaël, 13-2, rue du Pont-du- Gat. — Valence (Drôme). — R Bresson (Léopold), anc. Dir. gén. de la Soc. des Chem. de fer de l'État du Nord de l'Autriche, 166, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. Breton (Félix), Colonel du Génie en retraite, à la Porte de France. — Grenoble (Isère). — R Breton (H.), Pharm., Prof, suppl. à l'Éc. de Pharm. — Grenoble (Isère). *Breul (Charles), Juge d'inst. — Vervins (Aisne). Brian, Dir. des chem. de fer Nantais. — La Madeleine-en-Varades (Loire-Infé- rieure). — R Bricard, Ing., Sec. gén. de la Comp. des Forges et Chantiers de la Méditerranée, y, rue I^icpus. — Le Havre (Seine-Inférieure) . Briche (le vicomte Henry de), Insp. des Fin., 4, rue de Phalsbourg. — Paris. Bricka (Adolphe), Nég., i-i, rue Maguelonne. — Montpellier (Hérault). Bricka (Scipion) lils, 13, rue Maguelonne. — Montpellier |Hérault). Brière (Léon), Prop. et Dir. du Journal de Rouen, 7, rue Saint-Lô. — Rouen (Seine- Inférieure). Brillouin (Marcel), Maître de Conf. à l'Éc. Norm. sup., 11 bis, rue de la Planche. — Paris. — R D' Brisson. — Averton, commune de Jlontils (Charente-Inférieure). BrissonneJiu, Indust., Adj. au Maire, 80, quai de la Fosse. —Nantes (Loire-Inférieure). *Brivet, ing. civ., 50, rue Pergolèse. — Paris. D"^ Broca (Auguste), Prosect. à la Fac. de Méd., 9, rue de LiUe. — Paris. — R Broca (Georges), Ing. civ., 18, quai de la Mégisserie. — Paris. Brocard (Henri), Chef de bat. du Génie. — Valence (Drôme). — R Brochon (Eugène), Entrep. de maçon., 37, rue de Saint-Pétersbourg. — Paris. Broglie (le duc de), Mem. de l'Acad. franc., anc. Min., 10, rue de Solférino. — Paris. Brôlemann (Georges), Administ. de la Société Générale, 52, boulevard Malesherbes. — Paris. — R Brôlemann, Présid., du Trib. de com., 11, quai de ïilsitt. — Lyon (Rhône). — R Brongniart (Charles), Prépar. de zool. au Muséum d'hist. nat. et à PÉc. sup. de Pharm. 8, rue Guv-dc-la-Brosse. — Paris. *Brosset-Heckel (Edouard), 29, avenue de Noailles. — Lyon (Rhône). *Brossier, Attaché à la Comp. du canal de Suez, 9, rue Cliarras. — Paris. Brostrom, Nég. — Le Havre (Seine-Inférieure). *Brouant, Pharm. de l'" classe, 91, avenue Victor-Hugo. — Paris. Brouardel, Doyen de la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., 12, rue de l'École- de-.\lédeeiiie. — Paris. *Brousset (Pierre), Nég. en vins, 7, rue Barye. — Paris. Brouzet (Charles), Ing. civ., 51, rue Saint-Joseph. — Lyon-Perrache (Rhône). — F XLVllI ASSOCIATION FKA^•^.A1^1•: D"' Brugère. — Uzerclie (Corrèïe). Brugère (Alfred), Notaire. — Mirainont (Lot-et-Garonne). Brugèré (le général Joseph), Chef de la Maison militaire du Président, Sec. gén. de la Présid. delà République, 99, quai d'Orsay, —Paris. Bruhl (Paul), 52, rue de Châteaudun. — Paris. — R *D'' BruUard (Joseph). — Chanipigneulles (Meurthe-et-Moselle). Brun (A). Ing., usine de Leskova-Dohna. — Poste Altenmarkt, près Rakek-Krain (Autriche-Hongrie). Brun (E.), Méd.-Vélér., 9, rue, Casirair-Périer. — Paris. *Brunat (M""^ Louise), 15, rue de Bourgogne. — Moulins (Allier). *Branat (Louis), Ing. civ. Constr., 15, rue de Bourgogne. — Moulins (Allier). *Brunat (Paul), Agric. — Prefonds, commune de Presly-le-Chétif, par la Chapelle d'An- gillon (Cher). Bruneau (Léopold), fils, Pharm. del"''^ classe, 71, rue Nationale. — Lille (Nord). Brunel (Paul), 7, rue de l'Échelle. — Paris. *D"' Brunet (Daniel), Dir.-Méd. en chef de l'Asile public d'aliénés. — Évrenx (Eure). Brunet (Alphonse), anc. Élève de l'Éc. Polytech., Ing. de la Soc. gén. de dynamite.— Saint-Chamond (Loire). *Brusina (Spiridion), Prof, à l'Univ. — Zagreb (Croatie! (Autriche-Hongrie). Bruyant (Charles), Lie. es se. nal., 26, rue Gaultier-de-Biauzat. — Clermont-Ierrand (Puy-de-Dôme). Bruzon (J.) et C'% Usine de Portillon (céruse et blanc de zinc). — Portillon, par Tours (Indre-et-Loire). — R Brylinski (Mathieu), Nég., 9, rue d'Uzès. — Paris. Bucaille (E.), 132, rue Saint-Mvien. — Rouen (Seine-Inférieur(>)- Buffet, Sénateur, anc. Min., 2, rue de Saint-Pétersbourg. — Paris. Bugnet (Abel), Dir. du Journal de Physique, Chimie et Histoire naturelle élémentaire , Prof, au Frytanée mililaire, 75 lis, rue de l'Hôtel-de-Ville. — La Flèche (Sarlhe). Buirette-Gaulart, Manufac. — Suippes (Marne). Buisson (Maxime), Chim., rue Saint-Léger. — Évreux (Eure). — R Bujard, Gref. du Trib. — Fontenay-le-Comte (Vendée). Bulot, rue de Bourgogne. —Melun (Seine-et-Marne). Bunodière (de la), Insp. adj.des Forêts. — Lyons-la-Forèt (Eure). *Burba (Ferdinand), Ing. civ., 145 bis, rue Saint-Jacques. —Paris. *D'' Bureau (Edouard), Prof, au Muséum d'hist. nat., 2't, quai de Béthune. — Paris. D"' Bureau ^Louis), Dir. du Muséum d'hist. nat.. Prof, à FÉc. de Méd., 15, rue Gresset. — Nantes (Loire-Inférieure). Burnan (Adrien), Banquier, 3, boulevard de la Banque. — MontpeUier (Hérault). *Busson-Leblanc (Jean), s. -Chef de Divis. à la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 2, boulevard Arago. — Paris. Butin-Denniel, Cultiv., Fabr. de sucre. — Haubourdin (Nord). *D' Butte (Lucien), Chef de lab. à l'hôp. Saint-Louis, 34, rue du Cherche-Midi. —Paris. *D' Buttura, de Cannes, 41, rue de la Pompe. — Paris. Cabanes (J.-J.), 1, rue Page, 334, route de Toulouse. — Bordeauv (Gironde). *Cacheux (Emile), Ing. des Arts et .Man., 25, quai Saint-Michel. — Paris. — F Cadée (Joseph), rue de Relfort. — Vincennes (Seine). 'Cado (Edmond), Jmprim. — Arraenlières (Nord). Caffarelli (le comte), Député de l'Aisne, 20, avenue de l'Aima. — Paris; l'été à Les- chelles (Aisne). •Caffin (Charles), Dir. des Contrib. diverses, 40, boulevard National. — Oran (Algérie). *Cagny (Paul), Vétér., Sec. de la Soc. ccntr. de méd. vétér. — Sentis (Oise). Cahen (Albert), Ing. civ., 1, boulevard Saint-Denis. — Paris. Cahen (Charles-Philippe), Cap. du Génie, 20, boulevard Fontaine. — Amiens (Somme). Cahen (Gustave), Avoué au Trib. civ., 61, rue des Petits-Champs. — Paris. Cahen d'Anvers (Albert), 118, rue de Grenelle. — Paris. — R Cahours, Jh'in. de l'inst., 40, boulevard Ilaussmann. — Paris. Cailliaux (Ed.), Nég., 71, rue Neuve. — Reims (Marne). Caillol de Poney (0.), Prof, à l'Ec. de Métl., 8, rue Clapier. — Marseille (Bouches- du-Rhùne). Caillot (Jules), Prop., 15, rue Nouvelle. — Paris. Caix de Saint-Aymour (le vicomte Amaury de), Mem. du Cons. gen. de 1 Oise, de la Soc. d'Anthrop. et de plusieurs Soc. savantes, 4, rue Gounod. — Paris. — R POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XLIX Calamel, Ing., 30, rue Nolre-Dame-des-Victoires. — Paris. Calando (E.), 27, rue Singer. — Paris. CaWeron (Fernand), Fabric. de prod. cliiin., 6, rue (lasimir-Delavigne. — Paris. — R 'Callot (Ernest), 160, boulevardMalesiierbes. — Paris. Calmai (M""' Saturnin), 2, place Grainniont. — Pau (Basses-Pyrénées). *Calmel (Saturnin), Pliarin., 2, place Grammont. — Pau (Basses-Pyrénées). Calvet (Edmond), Prol'. de Math, au Coll., 2, rue du Théâtre. — Bcauvais (Oise). Cambay (M""^), rue de Salory. — Versailles (Scine-etOise). Cambefort (J.), Banquier, Administ. des Hosp., 13, rue.de la République. — Lvon iKhùne). — F Cambon (Victor), Ing., 31, rue de Marseille. — Lyou (Hhùne). Camenisch, Dir.de la suceurs, delà Banque d'Algérie, boni. MalakolT. — Oran (Algérie). Caméré, Ing. en chef des P. et Ch. — Vernon (Eurei. Camoin d'Armand, Indust., 81, boulevard Boisson. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Campou (Pierre de). Prof, de math. spec. au Coll. Roliin, 19, rue de Bruxelles. — Paris. Camus (M"" Paul), 21, avenue Carnot. — Paris. Camus (Paul), Ing., 21, avenue Carnot. — Paris. Canal, Agent voyer princ. — Tlemcen (départ. d'Oran) (Algérie). CandoUe (Casimir de). Botaniste. — Genève (Suisse). Canet (Gustave). Ing., Dir. de Tartil. des Forges et Chantiers delà Méditerranée, 3, rue Vignon. — Paris. — F Cantagrel, anc. Élève de l'Éc. Polytech., Agent administ. de l'Éc. Monge, 14.5, boule- vard Malesherbes. — Paris. Cantegril, Conserv. des Forêts. — Carcassonne (Aude). *Cany (M""= V<^ Agathe), Prop., 51. rue Foy. — Brest (Finistère). Capgrand-Mothes, Fabr. de prod. pharm., 20, cité Trévise. — Paris. Caraven-Cachin (Alfred), Lauréat de Flnst. — Salvagnac (Tarn). Carbonnier, 21, rue de Provence. — Paris. — R D' Carbon. 50, rue delà République. — Carcassonne (Aude). Cardeilhac, anc. Mem. du Trib. de com. de la Seine, (S, rue du Louvre. — Paris. — R *Carette (Louis), Ing., 128, boulevard Voltaire. — Paris. Carette, Lient. -Colonel, Dir. du Génie. — Oran (Algérie). "Carez (Léon), Doct. es se, 36, avenue Hoche. — Paris. *Cariole (Auguste), Prop. — Creil (Oise). *Caristie (Alfred), Prop., meui. du Cons. niun. — A vallon (Yonne). D'^ Caries (P.), Agr. de la Fac. de Méd., 30, quai des Ciiartrons. — Bordeaux (Gi- ronde). Carlet, Prof., à la Fac. des Se. — Grenoble (Isère.) Carlier (Auguste), Publiciste, 12, rue de Berlin. — Paris. — F Carnot (Adolphe), Ing. en chef des Mines, Prof, à l'Éc. nal. sup. des Mines et à l'inst. nat. agron., 60, boulevard Saint-Michel — Paris. — F Caron (Eugène), Notaire. — Meau\ (Seine-ct-.Marne). Caron (Hippolyte), Manufac, 46, rue de Lyons-la-Furêt. — Rouen (Seine-Inférieure). Carpentier, Consfr. d'instr. de phys., 20, rue Delarnbre. — Paris. D' Carpentier-Méricourt, 6, rue Villedo. — Paris. •D' Carre (Marins), Méd. en chef de l'Hôtel-Dieu. — Avignon (Vaucluse). *Carré (Paul), anc. Magist , 40, route de Brest. — Lorient (Morbihan). D' Carret (Jules), anc. Député, 2, rue Croi.x-d'Or. — Charnbéry (Savoie).— R "Carrière (Gabriel), Attaché au serv. de la carte géol. de l'Algérie, Poste restante. — Oran (.\lgérii'). "Carrière (Paul), Pharm. — Saint-Pierre (Ile d'Oléron) (Charente-Inférieure). Carrieu, Prof, à la Fac. de Méd., 5, Grande-Rue. — Montpellier (Hérault). Carrive (Jules), 13, place Bosquet. — Pau (Basscs-P_\ rénées). Carron (Charles), Ing. — Pont-de-Claix (Isère). "Cartailhac (M""), 5, rue de la Chaîne. — Toulouse (Haute-Garonne). *Cartailhac, Dir. de la Revue Malériaux pour l'histoire primitive de l'Homme, 5, rue de la (.haine. — Toulouse (Haute-Garonne). Cartaz (M°'= A.), 18, rue Daunou. — Paris. ' ' D' Cartaz (A.), anc. Int. des liôp.. Sec. de la rédac. de la lievue des Sciences Médi- cales, 18, rue Daunou. — Paris. — R *Casalonga (D.-A.), Ing., Dir. de la Chronique industrielle, 15, rue des Halles. — Paris. *Cassé (Emile), Ing., 7, rue Lécluse. — Paris. d L, ASSOCIATION FRANÇAISE D"' Cassin (Paul). — Avignon (Vaucluse). Castan, Prof, à la Fac. de Méd. — Montpellier (Hérault). Castan (Ad,), Ing. des Arts et Man., rue Saint-Louis. — Montauljan (Tarn-ct -Ga- ronne). Castanheira das Neves (J.-P.), Ing- civ. du Corps des Ing. des Trav. pub. du Portu- gal, 405-3° D, rua de Salitrc. — Lisbonne (Portugal). Castanié, Ing. en chef des mines de Beni-Saf, rue d'Orléans. — Oran (Algérie). Castelnau (Edmond), Prop., 18, rue des Casernes. — Montpellier (Hérault], Castelnau (Emile), Prop., % rue Nationale. - Montpellier (Hérault). Castelnau (Paul), Prop., Trésor, de la Soc. d'Agric, 34, rue Saint-Guilliem. — Mont- pellier (Hérault). Castelot (E.), anc. Consul de Belgique, 158, boulevard Malesherbes. — Paris. D"' Castera. — Portels (Gironde). Castex (le vicomte Maurice de), 6, rue de Penthièvre. — Paris. Casthelaz (John), Fabric. de prod. chim., 19, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. — Paris. — F *Castonet des Fosses ( Henry j, Avocat à la Cour d'Ap., Publiciste, 37, rue de l'Uni- versité. — Paris. *Catalan (Eugène-Charles), Prof, émérite d'analyse à l'Univ., 21, rue des Eburons. — Liège (Belgique). Catel-Béghin, 21, boulevard de la Liberté. — Lille (Nord). *Catillon (Alfred-Hubert), Pharm., 3, boulevard Saint-Martin. — Paris. *Caubet {M""), 44, rue d'Alsace-Lorraine. — Toulouse (Haute-Garonne). *D'' Caubet, anc. Int. des hôp. de Paris, Dir. de l'Éc, de Méd., 44, rue d'Alsace-Lor- raine. — Toulouse (Haute-Garonne). ~ R Gauche, anc. Nég., 51, rue Cérès. — Reims (Marne). D- Caussanel, Chirurg. de l'hùp. civ., 9, rue de la Lyre. — Alger. Causse (Scipion), Prop., .32, quai Jayr. — Lyon (Rliône). D"^ Caussidou, Méd. adj. à i'hôp., 11, rue Bab-Azoun. — Alger. Cauvet (Alcide), Dir. de l'Éc. cent, des Arts et Manuf., Mem. du Cons. gén. de la Haute-Garonne, 1, rue Montgolfier. — Paris. Cauvière, anc. Magist., 16, rue de Fleurus. — Paris. Cavaillé-CoH, Fabric. d'orgues, 15, avenue du Maine. — Paris. *Caventou (Eugène), Mem. de l'Acad. de Méd., 11, rue des Saints-Pères. — Paris. — F Cazalis (Gaston), rue Terrai. — Montpellier (Hérault). Cazaiis de Fondouce (Paul-Louis), Sec. gén. de l'Acad. des Se. et Let. de Montpel- lier, 18, rue des Étuves. — Montpellier (Hérault).— R Cazanove (P.), Nég., 13, rue de Turenne. —Bordeaux (Gironde). Cazauvieilh, Député de la Gironde, 40, rue Saint-Placide. — Paris. Cazavan, Dir. des Forges et Chantiers de la Méditerranée, 31, rue d'Harfleur. — Le Havre (Seine-Inférieure). _ Cazelles (Emile), Cons. d'État, Dir. de la Sûreté gén. au Min. dt- l'int., 60, rue de Londres. — Paris. CazeUes (Jean), Avocat à la Cour d'Ap., 60, rue de Londres. —Pans. Cazeneuve, Doyen de la Fac, de Méd., 26, rue des Ponts-de-Commes. — Lille (Nord). -^ R n ^ Cazeneuve (Albert), château d'Esquiré. — Fonsorbes (Haute-Garonne). * Cazeneuve (Paul), Prof, à la Fac. de Méd., 1, place Raspail. — Lyon (Rhône). Cazenove (Raoul de), Prop., 8, rue Sala. — Lyon (Rhône). — R Cazessus (Théophile), Nég., 64, rue Rodrigues-Pereire. — Bordeaux (Gironde). D' Cazin Dir. de I'hôp. — Berck-sur-Mer (l'as-de-Calais). *Cazin (Maurice), Doct. es se, Prép. à la Fac. de Méd., 35, boulevard de La Tour- ^laubourg. — Paris. Gazettes (A.-M.-J.), Pharm. - Millau (Aveyron). — R Gélérier (Emile), Nég., 54, quai de Billy. — Pans. , , , . „ „ . Gendre (Gustave), Ing. en chef des P. et Ch., 76, boulevard des Batignolles. — 1 ans, Cépeck (Auguste), Conduct. des Trav. de la Comp, du Canal. — Suez (Egypte). Cercle philharmonique de Bordeaux, 3, cours du Trente-Juillet.- Bordeaux (Gironde). Cercle Rochelais de la Ligue de l'Enseignement. — La Rochelle (Cliarente-lnle- rieure). Cercle de FUnion, place Jourdan. — Limoges (Haute-Vienne). Cercle artistique, rue de la Comédie. — Montpellier (HéBault). Cercle pharmaceutique de la Marne. — Reims ^Mariie). POUR L ava.n(;i:mi;nt di;s sciencks m *Cérémonie (Emile), \él(''r., 50, rue de Ponthieu. — Paris. *Céréinonie (Olivier-Victor), Prop., 90, rue de Cormeilles. — Levallois-Perret (Seine). Cernuschi (Henri), Publicisle, 7, avenue Velasquc/. — Paris. — F *Gertes (Ad.), Insp. giMi. des Fin., 53, rue de Varenne. — Pans. D'' Cezilly (Auguste), Du-, de la Soc. et du journal le Concours médical,, 23, ruo do Dunkciviue. — Pans. D" Chaber (Pierre). — Saint-Galmier (Loire). — R Chabert, liif^-. en chef des P. et Cli., 6, rue du Mont-Tiiabor. — Paris. — R D' Chabrely, 37, rue Durand. — Bordeaux-la- 15astide (Gironde). *Chabrié (Camille), Doct. es se, 47, rue Deni'ert-Uochereau. — Paris. Chabrier (Ernest), Inp;. civ., adniinist. délé^- de la Comp. gén. Transat., H9, nu- Saint-Lazare (-'(, avenue du Coq). — Paris. Chabrières-Arlés, Administ. des Hosp., 12, place Louis XVI. — Lyon (Rhône). — F Chabrillan (le colonel de), 28, avenue Montaigne. — Paris. Chailley (Joseph), Avocat à la Cour d'Ap., 9, rue Guy-de-la-Brosse. — Paris. Chaillot (E). Pharni., 37, rue du Mirage. — Angoulême (Charente). Chaix (A.), Imprim., 20, rue Bergère. — Paris. — R Chalier (J.), 13, rue d'Aumale. — Paris. — R D' Chambon (Daniel). — Miramont (Lot-et-Garonne). Chambre des Avoués au Tribunal de 1"= instance. — Bordeaux (Gironde). — R Chambre de Commerce de Lot-et-Garonne. — Agen (Lot-et-Garonne). — — Bayonne (Basses-Pyrénées). — — Bordeaux (Gironde). — F — — de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). — — Le Havre (Seine-lnlërieure). — R — — Lyon (Rhône). — F — — Marseille (Bouches-du-Rhône). — F — — Tarn-et-Garonne. — Montauban (Tarn-et-('raronne). — — Nantes (Loire-Inlerieure). — F — — Narbonne (Aude). — — Rouen (Seine-Inférieure). — F *Chambre syndicale du commerce en gros des Vins et Spiritueux de la Gironde, 32, rue du Pont-de-la-31ourque. — Bordeaux (Gironde). *Chambre syndicale du commerce en gros des Vins et Spiritueux de la Ville de Paris et du département de la Seine, 2, rue Leregrattier. — Paris. *Chambrslent (Alphonse), Ing. des Arts et Man., 57, rue du Four. — Paris. *Chambrelent (Jules), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 57, rue du Four. — Paris. *Chambron-Augustin (M""*), Rent., 5, route de Clamart. — Issy (Seine). *Chambron-Augustin (Ernest), 5, route de Clamart. — Issy (Seine). Chamerot (Georges), hnprini., 19, rue des Saints-Pères. — Paris. Chamond (Nicolas), 31, rue Claude- Vellefaax. — Paris. *Champeaud (Edmond), Entrep. de Trav. pub., 20, rue Gossin. — Montrouge (Seine). *Champigny (Armand), Pharni., 19, rue Jacob. — Paris. *Champigny (Armand), Ing. civ., 11, rue de Berne. — Paris. *Champigny (Jean-Alexandre), Proc. de la République, à Melun, IJ, rue Basse-de- Longchani|)S. — iNeuilly-sur-Seiae (Seine). Champonnois, Ing. civ., /ij, rue des Petits-Ciiamps. — Paris. *Chancel (Gustave), Rect. de l'Acad. — Montpellier (Hérault). Chandon de Briailles (Raoul), Nég. en vins de Champagne. — Épernay (Marne). E' Chanseaux (A.). — Aubusson (Creuse). Chanteret (l'abbé Pierre), Doct. en droit, !S0, rue Claude-Bernard. — Paris. Chantre (M""' Ernest), 37, cours .Morand. — Lyon (Riiône). Chantre (Ernest), s.-Dir. du Muséum, 37, cours Morand. — Lyon (Rliôno . — F Chantreau (Giiarles), Chirn. et Manufac, rue de Bcllaing. — Douai (Nord). Chaperon, Insp. des Fin., 13, rue de La Boétie. — Paris. Chaperon-Graugère (Robert), 13, rue Boudet. — Bordeaux (Giionde), et villa des Fougères. — B.ignéres-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). D' Chappelle (de). Pont de la May. — Bégles (Gironde). D' Chapplain (J.), Dir. de l'Éc. de Méd. et de Phann., 3, rue Lalond. — .Marseille (Bouches-du-llhônc). Chapron (Lawrence), Ing. civ. — Saint-Denis (Ile de la Réunion). — R D-' Chapuis (Scipion). — Bou-Farik (départ. d'Alger). LU ASSdCl.VTIO.N IHA.M.AISE Charbonneaux (Firmin), ^laitro de verreries, 98, rueChanzy. — Heiins 'Marne). €harcelay, Pharm. — Fontenay-le-Comte (Vendée). — R Charcot, Mcm. de Tlnst. et de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., 217, boule- vard Saint-Germain. — Paris. — F Chardonnet (Anatole), Nég., 22, rue Hinemar. — Reims (Marne). Charier, Archit. — Fontenay-le-Conite (Vendée). Charlier, Notaire. — Attii;ny (Ardennes). *Charlin, 5, rue de Tournon. — Paris. Chariot (Léon), Fabric. de caoutcliouc, 25, rue Saint-Ambroise. — Paris. Charpentier, Prof, à la Fac. de Méd., 6, rue du Manège. — Nancy (Meurihe-et-MoselIc). Charpentier (R.), anc. Élève de l'Éc. Polytech., 55, rue Grande-Étape. — Chàlons- sur-Jlarne (Marne) . !)'■ Charpentier, Prof, à FAssoc. polytech., 27, rue Pierre-Guérin. — l'aris. Charpin (M"'), 24, rue Duperré. — Paris. Charpy, Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 9, rue Servandoni. — Paris. Charron, anc. Trés.-pay. gén. du départ, de la Loire-Inférieure, 90, rue Chanzy, — Rocliefort-sur-Mer (Charente-Inférieure). •Charroppin (Georges), Pharm. de 1" cl. — Pons (Charente-Inférieuro). *Charruey (René), 20, rue des Portes-Cochères. — Arras (Pas-de-Calais). *D' Chasliu (Philippe), anc. Int. des Hùp., Méd. sup. de FAsile de Bicétre, (34, rue de Rennes — Paris. 'Chassaigne (Julesj, s. -Chef au Min. des Fin., 61, rue de Saint-Germain. — .Vrgenteuil (Seinc-et-Oise) . Ghasteigner (le comte Alexis de), 5, rue Duplessis. — Rordeaux (Girondej. Ghatel, Avocat défens., lïazar du Commerce. — Alger. — R Ghatin, Mem. de Flnsl. et de l'Acad. de Méd., 149, rue de Rennes. — Paris. D'" Chatin (Joannès), Mem. de FAcad. de Méd., Prof. agr. à FÉc. sup. de Pharm., 128, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Ghatrousse (Joseph), Archit., 27, rue Lesdiguières. — Grenoble (Isère). *Chauderlot, Nég., 10, rue duChamp-de-Mars. — Reims (Marne). Chaudier, Dir. de la Ferme-École. — Nolhac, par Saint-Paulien (Haute-Loire). Chaumette (Albert), Nég., 12, place des Quinconces. — Bordeaux (Gironde). Ghaumier (M"" Edmond). — 19/jii, rue de Clocheville. — Tours (Indre-et-Loire). B' Ghaumier (Edmondj. — 19 bis, l'ue de Clocheville. — Tours (Indre-et-Loire). Ghausseyroux (Basile), Rent., rue de l'Hérault. — Saint-Jean-d'Angély (Cbarente-Infér.) Chauvassaigne /Daniel), 10, rue Royale. — Paris. — R Chauveau lA.), Mem. de Flnst., Insp. gén. des Éc. \étér.. Prof, au Muséum d"hist. nat., 10, avenue .luks-Janin. — Paris. — F Chauveau (le comte de), 2, avenue des Princes. — Bois de Boulogne (Seine). *Chauvet (M""^ Gustave). — Rulfec (Charente). 'Ghauvet (Gustave). Notaire. — Rulléc (Charente). 'Chauvet (Pierre), Étud. — Ruffec (Charente). Chauviteau (Ferdinand), 112, boulevard Haussmann. — Paris. — R Chavane (Edmond), Maître de Forges. — Bains (Vosges). Chavane (Paul), Indust., Manufacture de Bains. — Bains (Vosges). Chavasse (Jules), Prop. — Cette (Hérault). Chavasse (Paul), Nég. — Cette (Hérault}. GhazaI i Jean-Baptiste), Avoué. — Murât (Cantal). Ghazal (L.), anc. Caissier payeur centr. du Très. pub. au Min. des Fin., v.-Présid.. du Cons. gén. de Seine-et-Marne, 37, boulevard Saint-Michel. — Paris. Chazal (Robert), s. -Lient, élève à FÉc. d'applic. d'artil. et du génie. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). D"' Chazarain, anc. Méd. des Hùp. civ. de Saint-Louis et de Sainte- .Marie de Bathui'st, 236, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. Ghazot, Prop., rue d'Isly. — Algei'. Chemin (A.), Prop., 40, boulevard du Chemin-de-Fer. — Reims (Marne). D'' Ghenantais, 22, rue de Gigant. — Nantes (Loire-Inférieure). *Chenevier (Pauli, Archit. du départ., Présid. de la Soc. philomath, de Verdun. — Verdun (Jlensej. Chérot (Alban), Ing., anc. élève de FÉc. Polytech., 131, rue du Ranelagh. — Paris. Chérot (Auguste), Ing., anc. Élève de FÉc. Pohtech., 7, bouknard Beauscyour. — Paris. 'D'' Ghervin (Arthur), Dir. de l'Inst. des Bègues, 82, avenue Victor-Hugo. — Paris. POLIl l'avancement des sciences L!M Cheuret, Notaire, 16, chaussée d'Ingouville. — Le Havre ( Seine-Inférieure ). D' Cheurlot, '«S, avenue Marceau. — Paris. Cheuvreux (J.), Prop., 23, place Veiidùme. — Paris. Cheux (Albert), Météor., 47, rue Delaage. — Angers {.Maine-et-Loirel. Cheux, Pharni.-Maj. en retraite. — Ernée (Mayenne). — R Chevalier, Nég., 50, rue du Jardin-Public. — Bordeaux. — F *D' Chevalier (Alfred). — Yerzenay (Jlarne). -Chevalier (l'abbé L.), Lie. es se, à l'Éc. de Saint-Sigisbert, place de IWcadémio. — Nancy ( Meui'tlie-et-Moselle) . *Chevaliier (Georges), Notaire. — Montendre ^Charente-Inférieure). D' Chevallier (Paul). — Compiègne (Oise). 'Chevallier (Philippe), Fabrii. de prod. chim., 3, rue Magenta. — Villeurbanne (Rhùne\. Chevallier (Victor), Chim, de la Comp. des Salins du Midi, 7, boulevard Victor-Hugo. — Montpellier (Hérault). *D' Chevallier (Victor), Meni. du Cons. gén. — Saint-Agnant (Charenle-Infériemvl. Chevé (René), 20. rue de Lisbonne. — Paris. *Chevrel (René'i, Prof., 37, rue de la Constitution.— Avranches (Manche). Chevreux (Edouard), rue du Pilori. — Le Croisic (Loire-Inférieure). Cheysson i Emile), Ing. en chef des P. et Ch., 115, boulevard Saint-Germain. — Paris. *D'- Chibret (Paul), Méd. ocul., 5, rue d'Andjoisc. — Clermont-Ferrand (T'uy-de- Dôme). Chicandard ^ Georges), Pharm., Lie. es se. phys., 8, cours Lafayette. — Lyon (Rhône). D' Chil y Naranjo (Gregorio). — Palmas (Grand-Canaria). — R Chiris, Sénateur des Alpes-Maritimes, 23, avenue d'iéna. — Paris. — R D' Chobaut (Alfred), 4, rue Dorée. — Avignon (Vauchise). Cholet (Lucien), Dir. des serv. de la Comp. de FOuest-Algérien, rue d'Arzew. — Oran (Algérie). Cholley (Paul), Pharm., 2, avenue de la Gare. — Rennes (Ule-et-Vilaine). *Choquin (Albert), Bandagiste, Porte-Jeune. — Mulhouse (Alsace-LOrraine). Chouët (Alexandre), anc. Juge au Trib. de Com., 15, rue de Milan. — Paris. — R ChouiUou (Albert), anc. Élève de FÉc. d'agr. de Grignon, Dir. de Fusine, 69, boulevard du :Mont-Rihoudet. — Rouen (Seine-Inférieure). ChouiUou (Edouard), Fabric. de prod. chim., 69, boulevard du Mont-Riboudet. — Rouen (Seine- Ici léi'ioure). «Chrétien (Paul-Charles), Coud, des P. et Ch., 15, rue de Boulainvilliers. — Pari.<. . Clamageran (M"'"), .')7, avenue Marceau. — Paris. Clamageran, anc. Min. des Fin., Sénateur, 57, avenue Marceau. — Paris. — F Clappier (le général Edmond), 3, avenue Matignon. — Paris. D' Claude. — Poinpey (ileurthe-et-Moselle). *Claude-Lafontaiue, Banquier, 32, rue de Trévise. — Paris. 'Claudel (Victor), Fabric. de papiers. — Docelles (Vosges). Claudon (Anatole), Nég. — Béziers (Hérault). Claudon (Edouard), Ing. des Arts et Man., 6, boulevard Raspail. — Paris. Clausse, hir. du Créd. Lyon., place de la République. — Oran (Algérie). Clauzet (Fernand), Prop. — Lesparre (Gironde). D' Clavier. — Arlay (Jurai. D' Clément, Méd. des Hùp., 53, rue Saint-Joseph. — Lyon (Rhône). ♦Clément (Léopold), Lie. en droit, Agric. — Caumont-sur-Garonne (Lot-et-Garonne). Clément d'Huart. — Monts-en-Bessin, par Villers-Bocage (Calvados). Clerc (Alexisi, Ing. de la const. de la Comp. de FOuest-Algérien, 43, rue d'Arzew. - Oran (.\lgcrie). Clerc (J.), Pharm., 2'J, Cours du .xxx Juillet. — Bordeaux (Gironde). Clerc (Oscar), Bcprés. de com., rue Pont-Charrault. — Saint-Jïaixent (Deux-Sèvres) Clercq (Charles de), 69, avenue Henri-JIartin. — Paris. ♦Clermont (Philibert de), Avocat à la Cour d'Ap., S, boulevard Saint-Michel. Paris. — R *Clermont (Philippe de), s. -Dir. du Lab. de chim. à la Sorbonnc, S, hovdevard Saint- Michel. — Paris. — F ♦Clermont (Raoul de), Ing, agron. diplômé de FInst. nat. agron., S, boulevard Sainf- Michel. — Paris. — R Clignet (E.), Filât., 0, rue des Augiistins.— Reims (Marne). LIV ASSOCIAÏIUN FRANÇAISE D-^ Clin (Ernest-Marie), anc. Int. des hôp. de Paris, Lauréat de la Fac. de Méd. (prix Monlyon), Mem. perp. de la Soc. i-liini., 20, rue des Fossés-Saint-Jacques. — Paris" — F Cloizeaux (des), Mem. de l'inst., Prof, au Muséum d'hist. nat., 13, rue de Monsieur. — Paris. — R *D'' Clos (Dominique), Corresp. de Flnst., Prof, de botan. à la Fac. des Se, 2, allées des Zéphirs. — Toulouse (Haute-Garonne). — R D' Clos (Élie), 8, Grand-Rond. — Toulouse (Haute-Garonne). Clouzet (Ferdinand), 3Iem. du Cons. gén., cours desFossés. — Bordeaux (Gironde). — R Cluis (Paul), 2, place de la Sorbonne. — Paris. *D'' Cobos (Francisco), s.-Dir. de l'Hôp. de Saint-Roques. — Ruenos-Ayres (République Argentine). Coccoz, Command. d'artil. en retraite, 159, rue de Rennes. — Pai-is. Cochon, Insp. des Forêts, 6, avenue de Relfort. — Saint-Claude (Jura). Cochot (Albert), Ing. civ., Contrôl. des bâtiments scol., 21, rempart-Beaulieu. — Angoulénie (Charente). Codron (E.), Fabric. de sucre. — Beauchamps par Gamaches (Somme). Cohen (Benjamin), Ing. civ., 45, rue de la Chaussée d'Anlin. — Paris. Cohn (Léon), Préfet de la Haute-Garonne. — Toulouse (Haute-Garonne). Coignet (Jean), Ing. civ., 2, rue Cuvier. — Lyon (Rhône). Ceindre, Ing. en chef des P. et Ch., 35, rue Paul Bert. — Angers (Maine-et-Loire). * Colas (Albert), Publiciste, 1, place Jussieu. — Paris. Colin (Armand), Édit., 5, rue de Mézières. — Paris. Collard (Jean), château de Pessèlières. — Jalognes par Veaugues (Cher). D' Collardot, Méd. de l'hôp. civ., 3, rue Cléopâtre. — Alger. Collas (J.), Mem. du Club alpm français, 15, rue des Écoles. — Charenton (Seine). Collignon, Dir. des Usines de la Comp. royale Asturienne. — Auby-lez-Douai (Nord). "Collignon (Edouard), Ing. en chef, Insp. de l'Éc. des P. et Ch., 28, rue des Saints- Pères. — Paris. — F D"^ Collignon (René), Méd.-Maj. de 2° cl. au 25= de ligne, 42, rue de la Paix. — Cherbourg (Manriie). Gollin (M'""), 15, boulevard du Temple. — Paris. — R Gollin i; Armand), Horlog.-Mécan., 2, place du Théâtre-Français. — Paris. Collin (Emile), Ing. civ., 62, rue Miroménil. — Paris. CoUin (Emile), Fabric, 8, rue Beauregard. — Paris. D"^ Collineau, 84, rue d'Hauteville. — Paris. *Collot, i>'ég. en cuirs, 25, rue Montorgueil. — Paris. 'CoHot (Louis), Dir. du Mus. d'hist. nat.. Prof, à la Fac. des Se, 51, l'ue Saint-Philibert. — Dijon (Côte-d'Or). D"^ Colombert. — Miiamont (Lot-et-Garonne). Colomer (Emile), Doct. en droit. Avocat, 4, rue Font-Froide. — Perpignan (Pyrénées- Orientales). D' Colrat, Prof. agr. à la Fac. de Méd., 19, rue Gentil. — Lyon (Rhône). Comberousse (Charles de), Ing., Prof, au Conserv. nat. des Arts et Met. et à l'Éc. cent, des Arts et Man., 94, rue Saint-Lazare. — Paris. — R Combes (CamiHe), Avocat à la Cour d'Ap., 21, rue Vignon. — Paris. *D'' Combescure (Clément), Sénnteur, 13, rue de Poissy. — Paris. Comice agricole de Sidi-Bel-Abbès. — Sidi-Bel-Abbès (départ. d'Oran) (Algérie). "Comité médical des Bouches-du-Rhône, 3, Marché des Capucins. — Marseille ( Bouches-du-Rhône) . Commines de Marsilly (Arthur de), anc. Of. de caval., villa Saint-Georges. — Saint- 'Lù (Manche). Commines de Marsilly (le général L. J. A. de), 4, rue Chantipinot. — Auxene (Yonne). Commission archéologique de Narbonne. — Narbonne (Aude). *Commission de météorologie du département de la Marne. — Chàlons-sur-Marne (Marne). Commission départementale de météorologie du Rhône. — Lyon (Rhône). *Commolet (Jean-Baptiste), Prof, au Lycée Hoche, 32, rue Lévis. — Paris. Compagnie des chemins de fer du Midi, 54, boulevard Haussn'.ann. — Paris. — F _ d'Orléans, 8, rue de Londres. — Paris. — F _ _ de l'Ouest, 20, rue de Rome. — Paris. — F POUR l'aVANCEMKNT des sciences >'V Compagnie des chemins de fer de Paris, à Lyon et à la Méditerranée, 88, rue Saint- Lazare. — Paris. — F — des Fonderies et Forges de IHorme, 8, rue Hourhon.— Lyon (Rhône).— F — des Fonderies et Forges de Terre-Noire, la Voulte et Bessèges.— Lyon (Khùne). — F — du Gaz de Lyon, rue de Savoie. — Lyon (Rhône). — F — du Gaz Parisien, 6, rue Condoicct. — Paris. — F — des Messageries Maritimes, 1, rue Vignon. —"Paris. — F — des Minerais de fer magnétique de Mokta-el-Hadid (le Conseil d admi- nistration de la), 26, avenue de l'Opéra. — Paris. — F — des Mines, Fonderies et Forges d'Alais (M. le baron de Villiers, Admi- nistrateur-directeur), 58 ôis, rue de la Chaussée-d'Antin. — Paris. — F — des Mines de houille de Blanzy (Jules Chagot et C"=), à Montceau-les- Mines (Saône-et-Loire), 69, boulevard Haussmann. — Paris. — F — de Roche-la-Molière et Firminy, 13, rue Lyon. — L\on (Rhône). — F — des Salins du Midi, 84, rue de la Victoire. — Paris. — F — générale des Verreries de la Loire et du Rhône, à Rive-de-Gier (Loire) (M. Hutter, Administrateur délégué). — F *Compayré (Gabriel), Prof, de Philo, à la Fac. des Let. de Toulouse, anc. Député, 77, rue Claude-Bernard. — Paris.' D'- Comte (Léon), anc. Int. des Hôp. de Lyo«, 2, place du Lycée. — Grenoble (Isère). *Condamy (A.), anc. Pharm., 7, ruedela Monnaie. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Congnet, 6, rue Mondovi. — Paris. *Connesson (Ferdinand), Ing. en chef des P. et Ch., Chef de Texploitat. adj. de la Comp. des Chein. de fer de l'Est, 131, rue Lafayette. — Paris. — R *Conrad (Louis-Théophile), Attaché à l'admin. gén. de l'Assist. pub., 18, Grande-Rue. — Bourg-la-Reine (Seine). Constant (Lucien), Avocat, 66, rue des Petits-Champs. — Paris. D-- Constantin. — Saint-Barthélémy (Lot-et-Garonne). *Contamin (Félix), Filât., 42, rue Victor-Faugier. — Vienne (Isère). Coppet (L. de), Chim., 3, rue des Terreaux.— Lausanne (Suisse). — F Corbin, Colonel du Génie en retraite, 6, place Lavalette. — Grenoble (Isère). *D-- Corcellet ( Antoine), Méd. de colon. — Hammam-bou-Hadjar (départ. d'Oran) (Algérie). Cordeiro (Luciano), Publiciste, Sec. perp. de la Soc. de Géog., 2, rua Qumtetta. — Lisbonne (Portugal). Cordier (Henri), Prof, à l'Éc. des langues orient, vivantes, 3, place VintimiUe. — Paris. — R Cornély (Maximilien), 6, boulevard de Strasbourg. — Paris. *Cornet (Auguste), Présid. du Synd. delà boulang., 34, rue Rochechouart. — Pans. Cornevin (Charles), Prof, à l'Éc. vétér. — Lyon (Rhône). — R Cornil (M""»), 19, rue Saint-Guillaume. — Paris. Cornil, Sénateur de l'Allier, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Med., 19, rue Saint-Guillaume. — Paris. 'Cornu (M"" Alfred), 9, rue de Grenelle. — Paris. — R "Cornu (Alfred), Mem. de l'Inst. et du Bur. des longit., Ing. en chef des Mines, Prof, a l'Éc. Polytech., 9, rue de Grenelle. — Paris. — F Cornu (Félix). — Bàle (Suisse). . *Cornu (Maxime), Prof, de culture au Muséum d'Hist. nat., 27, rue Guvier. — Pans. *Cornuault (Emile), Ing., Dir. de la Soc. du Gaz de Marseille, 21, rue de Madria. — l'aris. Cornut, Ing. en chef de l'Assoc. des prop. d'ap. à vapeur, 18, rue Patou. — Lille (Aord). Corsel, Avoral, 41, rue d'Amsterdam. — Paris. Cosmovici (Léon), Prof, à l'Univ. — .lassy (Roumanie). Cossé (Victor), Rallineur, 1, rue Daubcnton. — Nantes (Loire-Inférieure). D"" Cossé (Emile), 58, rue de la Victoire. — Paris. *Cosset-Dubrulle (Edouard) (fils), Fabric. de lampes de sûreté pour mines, 3, rue de Toul. — Lille (Nord). *Coste (Adolphe), Publiciste, 4, cité Gaillard (rue Blanche). — Pans. Costa (Eugène), 6, rue des Capucins. — Lyon (Rhône). Cotard (Charles), Ing., anc. Élèvede l'Éc. Polytech., 35, boulevardHaussmann. — Pans. Cottance, Nég. en diamants, 46, rue de Provence. — Paris. "^Cottancin (Remi-Jean-Paul), Ing. des Arts et Man. (Trav. en ciment, avec ossat. métal.) 22, rue de CbaUgny — Paris. LVI ASSOCIATIO.N FRANÇAISE •Cotteau (Gustave), Corresp. de l'Inst., anc. Pi-ésid. de la Soc. !?éol. de France, 17, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Cottereau-Rhem (Charles). — Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle). Cottin (Emile), Cap. d'Artil., 2 ter, rue de la Pompe. — Versailles (Seinc-et-Oise). *Cottin (E.), Prop., 1 rue de Médicis. - Paris. D' Coudoin, 36, rue Saint-André-des-Arts. — Paris. *D' Couillaud (Jean), 5, rue Jean-Moët. — Epernay (Marne). Couillaud (Paul), Étud., 5, rue Jean-Moët. — Epernav (Marnei. Goulet (Camille). Libr.-Édit., 5, Grande-Rue. — Montpellier (Hérault). Goulet (Jules), Étud., 5, Grande-Rue. — Montpellier (Hérault). *Gouneau (Emile), Gref. du Trib. civ., 4, rue du Palais. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Counord (E.), Ing. civ., 27, cours du Médoc. — Bordeaux (Gironde). — R Goupérie (Stépheni, 11, rue Montméjan. — Bordeaux (Gironde). Goupier iM'"= T). — Saint-Denis-Hors, par Amboise (Indre-et-Loire). Coupler (T.), anc. Fabric. de prod. chim. — Saint-Denis-Hors, par Amboise (Indre-et- Loire). Gouprie (Louisi. — Aillefranche-sur-Saône (Rhône). — R Gourcelles (C), Prof, de math. spéc. au Lycée Saint-Louis, 36, rue Gay-Lussac— Paris. Courcy-Thompson (Sydney de), Secretary of the National Scientific Society F. Z. S., member A. S. Liverpool and the B. A., 7, Gordon Ten-ace Wiverton Road, Svden- ham. — Londres. S. E. (Angleterre). *D' Courjon (Antonin), Dir. de la maison de santé de MeYzieu, 14, rue de la Barre, — Lyon (Rhône). Courtin (A.), 59, rue Pergolése. — Paris. *Gourtin (Benoît), Chef d'instit. — Solre-le-Chàteau (Nord). D-- Courtois, 40, rue de Flandre. — Paris. *Gourtois (Henri), Lie. es se. phys. — Au château de Muges, par Damazan (Lot-et- Garonne), Courtois de Viçose (M"»), 3, rue Mage. — Toulouse (Haute-Garonne). Courtois de Viçose, 3, rue Mage. — Toulouse (Haute-Garonne). — F Courtot, Mécan., 75, rue Caumartin. — Paris. •Cousin (Alexandre), 58, rue de Bourgogne. — Lille (Nord). ^Cousin (Pierre), Élève à FÉc. Norm. sup., rue d'Ulm. — Paris. *Coutagne (Georges), Ing. des Poudres et Salpêtres, au Défends. — Roussel (Bouches-du- Rhùne). — R D'- Coutagne (Henry), 16, quai de THôpital. — Lyon (Rhône). — R Goutanceau, Ing. civ., 3, rue MicheL — Bordeaux (Gironde). *Goutreau (Léon), Banquier. — Branne (Gironde). Couturier. — Épinal (Vosges). Couve (Charles), Courtier d'assur., 28, rue Castéja. — Bordeaux (Gironde). Gouvreux (Abel), Ing., 78, rue d'Anjou. — Paris. *Gouzinet (Henri), anc. Notaire. — Saint-Sulpice d'Eymet (Dordogne). Goze (André) (fils), s.-lng. à l'Usine à Gaz. — Reims (Marne). Grafts (M.), Chim., 30, avenue Henri-Martin. —Paris. Crapez (Auguste), Nég. — Landrecies (Nord). Grapon (Denis). — Pont-Évêque par Vienne (Isère) — R Craponne (Paul), Ing. de la Comp. du Gaz, 2, rue Bayard. — Lyon (Riiône). Crepeaux (Virgile), 42, rue des Matliurins. — Paris.' CrepeUe (Charlemagne), 9, rue Lolliette. — Arras (Pas-de-Calais). *Crépinet (A.), Archit. du Gouvern., 19, rue Auber. — Paris. Grépy (Paul), Présid. de la Soc. de Géog., 28, rue des Jardins. — Lille (Nord). *Crespel (Charles), Nég., 54, rue Gambetla. — Lille (Nord). Grespel-Tilloy (Charles), Manufac, 14, rue des Fleurs. — Lille (Nord). — R Crespin (Arthur), Ing.-xMécan., 23, avenue Parmentier. — Paris. — R Crié (L.), Prof, à la Fac. des Se. — Rennes (llle-et-Vilaine). Groizé (A.), Ing. à la Comp. des Chem. de fer d'Orléans, 82, rue de Lille. — Paris. Groizier (Eugène), Notaire, Lie. en droit. — Mouhns (Allier). D' Gros, Méd. princ. de 1" cl., Dir. du serv. de santé de la divis. d'Oran, 7, rue de l'Église. — Oran (Algérie). *Cros-Mayrevieille (Antonin), Doct. en droit. Juge au Trib. civ., 57, rue des Barques- de-la-Cité. — Narbonne (Aude). Cros-Mayrevieille (Gabriel), Publiciste. — Narbonne (Aude). POUIl L AVANr,EMr;.NT DES Sf.IKNCKS I.N'II Crosse (Anatole), Notaire hon., 46, rue de Douai. — t'aris. Crouan (Fernand), Armât., 14, rue Héronnière. — Nantes (Loire-Inférieure). —F Crousaz-Cretet (le baron de), 74, rue des Saints-Pères. — Paris. Crouslé (L.), Prof, à la Fai;. des Let., 24, rue Gay-Lussac. — Paris. Crouzet (Félix), Doct. en droit, anc. Magist. — Lit-et-Mixe, par Lévignacq (Landes). *Crova (André), Corresp. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, 14, rue du Carré-du-l\oi. — Montpellier (Hérault). D"^ Cruet, t, rue de la Paix. — Paris. Cuau, Kntrepren. de fumist., 88, boulevard de C.ourcellcs. — Paris. Çugnin (E.-A.), Chef de bat. du Génie en retraite, 43, rue du Four. — Paris. Culmann, Pharm. — Forijacli (Alsace-Lorraine). D'' Culot (Charles), ane. lut. des Hôp. — Maubeuge (Nord). Cunéo lie Prof. B.|, Méd. en chef delà Marine, 19, cours Lafayette. — Toulon (Var). Cunisset-Carnot, Avocat gén.,19, cours du Parc. — Dijon (Cùte-d'Or). — R Cureyras (Gaspard), anc. Maire. — Cusset (.\llier). Curie, Lient. -Colonel du Génie en retraite, 155, boulevard de la Reine. — Versailles (Seine-et-Oise). Cussac (J. de), Insp. adj. des forêts, 19, rue Saint-Étienne. — Nice (Alpes-Maritimes). Cuvelier (Eugène), Prop. — Thomery (SLiue-cl-Ma.rne). D'^ Cyon (E. de), 44, rue de la Bienfaisance. — Paris. D-^ Dagrève (E.), Méd. du Lycée et de l'Hôp. — Tournon-sur-Rhône (Ardéche). — R D" Daguillon. — Joze, par xMaringues (Puy-de-Dôme). Daguin (Ernest), anc. Présid. du Trib. de corn, de la Seine, Adniinist. de la Comp. des Cliem. de fer de l'Est, 4, rue Castellane. — Paris. — F *Dalché (Séraphin), Pharm. — Miramont (Lot-et-Garonne). Daleau (François). — Bourg-sur-Gironde (Gironde). Dalléas, 3, cours du Chapeau-Rouge — Bordeaux (Gironde). Dalligny (A.), anc. Maire du VHP arrond., 5, rue Lincoln. — Paris. — F Damey (A.), Ing.-Mécan., 16, avenue Rapp. — Paris. *Damiens (Toussaint), Prop., 3, rue de Saint-Cloud. — Billancourt (Seine;. Damoizeau, 17, rue Saint-Ambroise. — Paris. Damoy (Julien), Nég., 19, rue des Moines. — Paris. Danède, lns|). prim. — Melle (Deux-Sévres). ' Danel, Imprim., 93, rue Nationale. — Ldle (Nord). Daney, anc Maire, 36, rue Roussel. — Bordeaux (Gironde). *Danguy(Paul),Lic.èssc.,Prépar.deBotan.au.Muséumd'Hist.nat.,7,ruederEure.— Paris. Daniel (Paul), Nég., juge au Trib. de corn., 14, place Kléber. — Oran (;Algériej. *Danton, Ing. civ. des Mines, 11, avenue de TObservatoire. — Paris. — F DarasSe (Léon), Fabric. de prod. chim., 21, rue Simon-le-Franc. — Paris. Dard (Jules-Marius), Minoterie Narbonne. — Hussein-Dey, près Alger. *D' Dareste (Camille), 37, rue de Fleurus. — Paris. D' Darin, 41, boulevard des Capucines. — Pans. *Darlan (Jean), Avocat. — Nérac (Lot-et-Garonne). D'^ Darlan (Xavier). — Nérac (Lot-et-Garonnej. Darlot ij(!une), Opticien, anc. Présid. du Cons. niun., 125, boulevard Voltaire.— Paris. Darmon (Isaac), Inlerp. judic. de l''" cl., 7, rue Saint-Denis. — Oran (Algérie). •Darquer (Charles), Avocat, 1, rue des Prêtres. — Calais ( Pas-de-Calais i. Darras, 210, rue Saint-Denis. — Paris. D" Dat (Charles). — Paraza (Aude). Dattez, l'Iiarm., 4, rue Antoinette. — Paris. Daubrée (Gabriel-Auguste), Mem. de l'Inst., Dir. hon. de l'Éc. nat. sup. des .Mines, In^p. gén. de .Mines en retraite, 254, boulevard Saint-Germain. — Paris. Daugny le colonel), 10, boulevard .Malesberbes. — Paris. *Dauni (Antoine), anc Élève de l'Éc. centr. des Arts et .Man., Ing. à la verrerie de iS'ancy), Grands-Moulins. — Nancy (.Meurthe-et-Moselle). Dauriat, Chef de dépôt en retraite des lignes de l'Etat, 18, rue Lécluse. — Paris. Daussargues, Agent Vityer en clief de Tarn-el-Garonne. — Montauban (Tarn-et-Ga- ninne) . Davanne (A.), V.-Présid. de la Soc. franc, de Photog., 82, rue des Petits-Champs. — Paris. Baveluy (Louis-Charles), Admin. des Contrib. dir., 4, rue des Artistes. — Paris. David (Arthur), 29, rue du Sentier. — Paris. — R LVin ASSOCIATION FRANÇAISE David (Paul), Nég., 93, place Drouet-d'Erlon. — Reims (Marne). D"- David (Th.), Député des Alpes-Maritimes, 180, boulevard Saint-( un-main. — Paris. Davy, Prof, au Lycée Louis-le-Grand, 9, rue de l'Abbé-de-l'Epée. —Paris. "Dax (le comte Armand dej, Ing. civ., Agent gén. de la Soc. des Ing. civ., 10, cité Rougemont. — Paris. "Daymard, Ing. en chef de la Comp. gén. Transat., M, rue de Courcelles. — Paris. Debasseux (Victor), 85, avenue de Saint-Cloud. — Versailles (Seine-et-Oise). Debay (Théophile), Nég., 3, rue Trudaine. — Reims (Marne). Debize. Colonel en retraite, 42, quai de la Charité. — Lyon (Rhône). *Decauville (Paul), Dir. des Établis, de Petit-Boui-g. — Petit-Bourg (Seine-et-Oise). *Decès (M°" A.), 70, rue Chanzy. — Reims (Marne). *D-- Décès (A.), Prof, à l'Éc. de Méd., 70, rue Chanzy. — Reims (Marne). *Decès (Gharles-E.), Éfud., 70, rue Chanzy. — Reims (Marne). "Decharme (Constantin), Doct. es se. Prof, de phys.de l'Univ., en retraite, 82, rue Laurandeau. — Amiens (Somme). D-- Decrand (J.), anc. Clief de clin, à la Fac. de Montpellier, 17, cours Lavieuville. — Moulins (AUier). Defforges (Gilbert), Chef de bat. breveté d'infant, hors cadre, 41, boulevard Latour- Mauiiourg. — Paris. Defodon (Charles), Mem. du Cons. sup. de l'instruc. pub., Réd. en chef du Manuel gé- néral de l'Instruction frimaire, 79, boulevard Saint-Germain. —Paris. Defrenne (Adolphe), Prop., 295, rue Nationale. — Lille (Nord). -Defresne (Théophile), Pharm.-Drog., 4, quai du Marché-Neuf. — Paris. Degeorge. Arcliit., 151, boulevard Malesherbes. — Paris. Deglatigny (Louis), Nég. en bois, 100, avenue du Mont-Riboudet. — Rouen (Seine-In- férieure). Degorce(E.),Pharm. en chef de la Marine, 17, rue de l'Aima.— Cherbourg (Manche). — R Degoulet (Marin-Étienne), Pharm., 26, rue Saint-Clair. —Lyon (Rhône). Degousée (Edmond), Ing. civ., 164, boulevard Haussmann. — Paris. — F Degoy (Georges-Jules), Prop. — Gueux par Muizon (Marne). Degrange-Touzin (M°'= Armand), 24 bis, rue du Temple. — Bordeaux (Gironde). Degrange-Touzin (Armand), Avocat, 24 bis, rue du Temple. — Bordeaux (Gironde). Dehault (E.), 147, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. Dehault (Félix), 147, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. Dehérain (Henri), Étud. à la Fac. des Let., 1, rue d'Argenson. — Paris. *Dehérain (Pierre-Paul), Mem. de Tlnst., Prof, au Muséum d'hist. nat. et à l'Éc. nat. d'agric. de Grignon, 1, rue d'Argenson. — Paris. *Déjardin (E.), Pharm. de 1" cl., anc. Int. des Hôp., 109, boulevard Haussmann. — Paris. "Dejeau (Abel), Chef de serv. de la Comp. du Canal de Suez, en retraite, 12, rue de Saints-Pères. — Paris. D"- Delabost (Merry), Chirurg. en chef de l'Hôtel-Dieu et des Prisons, 76, rue Ganterie. — Rouen (Seine-Inférieure). Delacroix 'Félix), Ing.-Mécan. — Deville-lez-Rouen (Seine-Inférieure). D' Delacroix, 2, rue Saint-Guillaume. — Reims (Marne). D' Delage, 18, rue des Fleurs. — Lille (Nord). Delage, Ing. civ., 45, rue Saint-Sébastien. — Paris. Delagrange, Notaire. — Blois (Loir-et-Cher). Delagrave (Charles), Libr.-Édit., 15, rue Soufflot. — Paris. *Delahodde (Léon), 19, rue Gautliier-de-Châtillon. — Lille (Nord). *Delahodde-restombes (M-^^ Maria), 19, rue Gauthier-de-Ciiàtillon. — Lille (Nord). *Delahodde-Destombes (Victor), Nég. 19, rue Gauthier-de-Cliàtillon. — Lille (Nord). Delaire (Alexis), Sec. gén. de la Soc. d'Économ. sociale, 238, boulevard Saint-Ger- main. — Paris. — R Delamare (Antoine-André), Nég., 28, rue de Butlon. — Rouen (Seine-Inférieure). Delamare (E.-A.), Consul de Grèce, 91, route deDarnétal. — Rouen (Seine-Inférieure). Delan (Eugène), Recev. de FEnrcgist. — Gannat (Ailier). *Delannoy (Henri-Auguste), s. -Intend, milit. de l'" cl. en retraite. — Guéret (Creuse). Delaporte (Charles), Filât, de coton. Juge au Trib. de coni. — Maromine (Seine- Inférieure). D-^ Delaporte, 24, rue Pasquier. — Paris — R Delarue (Louis), Joaillier-Orfèvre, 22, rue du Grand-Pont. — Rouen (Seine-Inférieure). Delattre (Carlos), Filât. — Roubaix (Nord). — R poui{ l'avam.kment dks scikncks u\ Delaunay (Aimé), 2, carrefour de l'Odcon. — l'avis. Delaimay (Henril, Inij-. civ., 21, rue de Madrid. — Paris. — R Delavauvre (Jules-Joseph), l>rop., les Écossais. — Bresna.v par Hesson (Allier). Delavigne Henri), 3, place Viclor-Hugo. — Paris. 'D"^ Delbarre (Albert) (fils). — Cambrai (Nord). Delbrûck (J.). — Langoirau (Gironde). Delcominète (Emile), Prof, à l'Éc. sup. de Pharni. — Nancy (Meurthe-et-.Mosellc). Delcros (Élie), Avucat. — Perpignan (Pyrénées Uricntales). Delécluze, Prop. — Pont-à-.Marcq (Nord). *De L'Épine, Prop., 20, ruu Solférino. — Vanves (Seine). — R "Delehaye (Jules), anc. Dir. d'une Corap. d'assur. marit., 8, rue Vignon. — Paris. Delesse (M"'"), 59, rue Jladame. — Paris. — R Delessert (Edouard), 17, rue Raynouard. — Paris. — R 'Delessert (Eugène), anc. Prof. — Croix (Nord). — R Delestrac, Ing. en ciief des P. et Ch., 3, place du Grelfe. — Bourg (Ain). Deleveau, Pi'of. au Lycée, 39, rue de Lodi. — Marsedle (Bouclics-du-Rhùne). 'Delgombe (Ferdinand), Arcliit., 6, rue Saint-Louis. — Fourniies (Nord). Delhomme, ferme de la Croix-de-Fer. — Crézancy (Aisne). — R *Delisle (M°" Fernand), 30, rue Gay-Lussac. — Paris. "D-- Delisle (Fernand), Prépar. d'anlbrop. au Muséum d'Hisl. nat., 30, rue Gay-Lussac. — Paris. Delius (Georges), Nég., 8, rue du Marc. — Reims (Marne). Delius (Henry), Nég., 8, rue du xMarc. — Reims (.Marne). Delius (Paul), Nég., 8, rue du Marc. — Reims i Marne). Delmas (Fernand), Ing.-Archit., 110, rue du Faubourg-Poissonnière. — Paris. *Delmas (Jules), Étud., 4, place Longcbamps. — Bordeaux iGironde). Delmas (Julien), Armât., cours des Dames. —La Rocbelle (Charente-Inférieure). 'Delmas (Maurice), Étud. en méd., 4, place Longcbamps. — Bordeaux (Gironde).. Delmas (M""= Pauline), 5, place Longcbamps. — Bordeaux (Gironde). D^ Delmas (Paul), Dir. de la Maison de convalesc, 5, place Longcbamps. — Bordeaux (Girornie). Deloche (René), Ing. en.cbefdes P. et Cb., 89, boulevard Gambetta.— Cahors (Lot). Delocre, insp. gén. des P. et Cb., 1, rue Lavoisier. — Paris. Delon (Ernest), Ing. civ.', 14, rue du Collège. — Montpellier (Hérault). — R Deloncle (François), anc. Consul de France, Député des Basses-Alpes, 12, rue Galilée. — Paris. *Deloncle (J.-L.), s.-Cbef du cabinet du s.-Secrétaire d'État des Colonies, 1, rue des Saints-Pères. — Paris. D"- Delore, anc. Chirurg. en cbef de la Charité, Prof. agr. à la Fac. de Méd., 31, place Bellecour. — Lyon (Rbone). — F Delorme (E.), 6, place de Rennes. — Paris. Delort, Prof, au Collège. — Uzès (Gard). Delpech (L.), 9, rue Jean-.Jacques-Bel. — Bordeaux (Gironde). *Delrieu, lianquier. ^— Marmande (Lot-et-Garonnej. *D' Delthil, 60, Grande-Rue. — Nogent-sur-Marnc [Seine). Delune fThéodore), Nég. en ciment, 94, quai de France. — Grenoble (Isère). Deluns-Montaud, anc. Min. des Trav. pub., Député de Lot-et-Garonne, 3, me des Beaux- Arls. — Paris. *D' Delvaille (Camille). — Bayonne (Hautes- Pyrénées). — R Demarçay (Eugène), anc. Répét. à PÉc. Polytecb., 150, boulevard Haussmann. — Paris. -^ R *Demarteau (Paul), Ing., anc. élève de l'Éc. des P. et Ch. de France, Schnarzenberg- plaz. — Vienne (.\utriche-iIongrie). Demesmay (Félix), Fabric. de ciment de Porlland. — Cysoing (.Nord). Démichel, Constr. il'instrum. de pbys., 24, rue Pavée (au Marais) — Paris. Demierre iMarius), 3, rue de Rouvray. — Neuilly (Seine). Demoget I Charles), Ing., civ., Arcbit. de la Ville, l'(, rue Wei-ly. — Bar-le-Duc (Meuse). Demolon (Lucien), Ing. civ., 10, avenue Parmenticr. — Pans. D"^ Demonchy, 11, rue Boislevent. — Paris. — R Demonet, Ing. des Arts et .Man., Mem. du Cons. mun., 19, rue de la Commanderie. — Nancy (.Meurthe-et-Moselle). *Demonferrand (Hippolyte;, Insp. de la Tract, aux chcm. de fer de l'Etat. — Orléans (Loiret).— R LX ASSiK.TATin.X FRANÇATSI'. D' Démons, 18, cours du Jardin-l'ublic. — Bordeaux ^Gironde). Demontzey (Gabriel), Corresp. de rinst.,lnsp. gén.des Forêts, 24, rueB;iudin. — Pars. *Demoussy, Répét. à i'Éc. nat. d'agric. de Grigiioii, 10, rue Chaptid. — Levallois-Perret (Si'iiie). *Denize (Camille), Pliarm. de 1" cl., place iV'otre-Dame. — Étampes (Soine-et-Oisei. Denize (L.l, Archit., 17, rue d'Antin. — Paris. Denoyel (Antonin), Prop., 4, rue des Deux-Maisons. — Lyon (Rhône). D' Denucé (Maurice), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Cliirurg. des Hùp., 47, cours du Pavé-des-Cliartroris. — Bordeaux (Gironde). Denys (Roger), Ing. en chef des P. et Ch. — Kpinal (Vosges). Depaul (Henri). — Le Vaublanc, par Plemet (Cùtes-du-Nord). — R Dépierre (Alphonse), Prop. — Macheron, par Thonon (Haute-Savoie). Dépierre iJoseph), Ing.-Chini. — Epinal (Vosges). — R Deprez (Marcel), Meni. de Tins., Ing., 30, rue des Binets. — Sèvres (Seine-el-Oisei. Dequoy, Filât., 27, rue de Wazemmes. — Lille (Nord). D' Dero, 69, rue du Champ-de-Foire. — Le Havre (Seine-Inférieure). Derodé (Marcel), Avocat, 49, rue des Capucins. — Reims (.Marno. Deroo, Pharm., 119, rue de Paris. — Lille (Nord). Derrien (le commandant). Chef d'État-JIaj. du Gouvern. — Nice (.-Vlpes-Maritimes). *Deruelle, Prop., 199, rue de Vaugirard. — Paris. Desailly (Paul), Exploit, de phosph. de chaux fossile, 17, rue du Faubourg-Montmartre. — Paris. Desbois (Emile), 17, boulevard Beanvoisine. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Desbon?ies (P.), Nég., 5, cours de Gourgues. — Bordeaux (Gironde). Desbrière (T \ Administ. de la Comp. des Cheni. de fer de l'Ouest, 96, rue d'Amsler- dani. — l'aris. *Descamps (Ange), Indust., 49, rue Rojale. — Lille (Nord). Descamps (Maurice), Ing. des Arts et Man., 22, rue de Tournai. — Lille (Nord). Deschamps (Arnold), Avocat, Juge sup. au Trib. civ., 17, rue de la Poterne. — Rouen (Seine-lnférieure). Deschamps (Emile), Graveur sur bois, 13, rue des Boulangers; — Paris. Desclozières, Avocat à la Courd'Ap., 6, rue Gàrancière. — ;; Paris. D' Descomps. — Aiguillon (Lot-et-Garonne). Deseilligny (l'abbé). Aumônier de M?"- l'Archevêque, à l'Ardievêché. — Rouen (Seine- Inférieure). *Des Etangs (A.'i Présid. hon. du Trib. civ. -^ Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or). Desfontaines (Charles), Rent., 17, boulevard Haussniann. — ; Paris. Desharnoux, 69, rue Jlonge. — Paris. D' Desbayes, 7, galerie Malakoff. — Alger. . *Desliayes (M""= Charles), 35, rue Pavée. —Rouen (Seine Inférieure). *D'' Deshayes (Charles), Méd. des Hôp., 3.j, rue Pavée. — Rouen (Seine-Inférieure). Deshayes (Victor), Ing., Sec. gén. de la Société des Aciéries de Longwy. — Montr Saint- Martin (Meurthe-et-Moselle). Des Hours (Louis), Prop., château de Mezouls. — Mauguio (Hérault). Deslandres (Henri), anc. Élève de l'Éc. Polytech,, 43, rue de Rennes — Paris. D"' Desmaisons-Dupallans, Dir. de la maison de santé de Castel-d'Andorte. — Bouscat (Gironde). Desmaroux (L.), Ing. en chef des Poudres et Salpêtres, r>ir. de la Poudrerie nationale. — Angoulèine (Ch;i rente). Desmedt-.WaUaert, 15, rue Terremonde. —Lille (Nord). Desormeaux (Anatole), Ing. civ., 49, rue Monsieur-lo-Prince. — Paris. — -R D-- Desormeaux (A.), Chirur^. hon. des Hôp., 11, rue de Verneuil. — Paris. Desormos, Ing. en chef des P. et Ch. — Sisteron (Basses-Alpes). Despécher (Jules), 28, rue Caumartin. — Paris. Desprez (H.), 6, place de la Bourse. — Paris. Desroziers (Edmond'), Ing. civ. des Mines, 74, rue Condorcet. — Paris. Destrés, Maire. — Saint-Brice (Marne). Détrie (le général Paul-Alexandre), Command. la Divis., Château-Neuf. — Oran (Al- gérie). Détroyat (Arnaud). — Bayonne (Hautes-Pyrénées). — R Deullin (Marcel), Ing. ci\., rue du Collège. — Épernay (Marne). Deutsch (A.), Nég. -Indust., 20, rue Saint-Georges. — l'aris. — R D evay (Justin), 82, rue Taitbout. — Paris. l'ML'K r. a\a.n<;emi:nt dks S(;ii:.n<:i;s l\i Devienne (Joseph), Jugo au Trib. civ., 2, rue des Célestiris. — Lyon (Rhoiie). Deville, Gref. du Trib. de 1" Iiist. — Sainl-Dié (Vosges). Deville, !2, rue Lamartine. — Nice (Alpes-Maritimes). Dewalque iFrançois), Ing., l'pof. de Chijn. indust. à l'Univ., 2(1, rue des Joyeuscs- Kntrées:. — Louvain (lîclgirine). "Dewatines (Félix), Artiste, l'rof., 87, rue Nationale. — Lille (Nord).' Dewuif (le général Eugène-Edouard), Command. le Génie de la 15'^ Région, 2, boule- vard Habatteau. — Marseille (Bouches-dn-Ubùnc). *Diacon, Dir. de rÉc. sup. de Pharm. — Montpellier (Hérault). Dida (A.), Cliim., 108, boulevard Richard -Lenoir. — Paris. — R D-^ Diday, anc. Cliirurg. en chef de l'Antiquaille, Corresp. de TAcad. de .Méd., Sec. gén. de la Soc. de Méd., 71, rue de la République. — Lyon (Rhône). — F Didier (Marc), Agric. — La Neuville-aux-Larris, par Châtillon-sur-Marne (Marne). Diéderichs-Perrégaux, Manufac. — Jallieu (Isère). 'Dietz (Emile), l'asteur. — Rothau (Alsace-Lorraine). — R Dietz (James), 8, rue de la Monnaie. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Dieulafoy (Georges), Prof, à la Fac. de Méd./Méd. desHùp., 16, rueCaumarlin. — Paris. 'Digeon (Jules), Ing. construct. de modèles pour l'Enseig., .')(>, rue de Lancry. — Paris. Dive, Pharm. -Chim. — Mont-de-^Iarsan (Landes). Doin, Libr.-Edit., 8, place de l'Odéon. — Paris. Doisy (H.-L, ), Fabr. de suer, et Cultivât. — Margny-lez-Compiégne (Oise). 'Dollfus (Adrien), Dir. de la Feuille des Jeunes Naiuralktes, 3b, vnè Pierre-Charron. — Paris. Dollfus (M"'* Auguste), 53, rue de la Côte. — Le Havre (Seine-Inférieure). — F Dollfus (Auguste), Présid. de la Soc. indust. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Dollfus (Charles), 16, avenue Rugeaud. — Paris. Dollfus (Gustave), Manulae. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). — R Dombre (Louis), Ing.-Administ. des Mines. — Lourches (Nord). Donnadieu, Prof, à l'L'niv. catholique. — Lyon (Rhône). 'Donnât (Léon), lng.j.Mem. dû Cons. mun., 11, rue Chardin. — 'l\'iris. *D' Donnezan (Albertj, Présid. de la Soc. des Méd. et Pharm. des Pyrénées-Orient., •ô, rue Font-Fi'Oide. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Dony (Marcellin), Ing. civ., 327, rue Paradis. —Marseille (Rouches-du-Riiône). Dor (M'"- Henri), 55, montée de la Boucle. — Lyon (Rhône). D' Dor (Henri), Prof. bon. à l'Univ. de Berne, 55, montée delà Boucle. — Lyon (Rhône). Doray (Gustave), i'barm.-Chim., 10, rue Caroline. — Le Havre (Seine-Inférieure). Doré-Graslin (Edmond), 24, rue Crébillon — Nantes (Loire-Inférieure). — R Dormoy (Emile), Ing. en chef des Mines, 14, rue de Clichy. — Paris. Douay .Léoni, 4, rue Hérold, chalet Silvia. — Nice (Alpes-Maritimes). Doucet, Prof, au Lycée et à FÉc. prép. à FEns. sup. des Se, 64, rue Ganterie. — Rouen (Seine-Inférieure). Doucet (Albert), Mem. du Coni. mun., Administ. des Hosp., 7, rue de FEst. — Poitiers (Vienne). Doumenjou (Paul), Avoué. — Foix (Ariége). Doumerc (Jean), Ing. civ. des Min., Mem. de la Soc. géol. de Fiance, 25, rue Corail.— .Montauban (Tarn-et-Garonne). Doumerc (Paul), Ing. civ., Mem. de la Soc. géol. de France, 10, place du Palais «le Justice. — ToiUouse (Haute-Garonne). *Doumergue (François), Prof, au Lycée, 34, rue du Fondouiv. — Oràn (Algérie). Doumet-Adanson, Présid. de la Soc. d'Hortic. et d'Hist. nat. de FHéraull, château de la Baleine. — Vilieneuve-sur-Allier (Allier). D'^ Doutrebente, Dir. de FAsile des aUénés, 34, avenue de Paris. — Blois (Loir-ct-Clier). Douvillé, Ing. en chef des Mines, 207, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R D" Doyen (E.), 5, rue Cotta. — Reims (.Marne). D" Doyen (Octave), anc. Maire, 1)5, ru ■ de Courcelles. — Reims (Marne). D' Doyon, Méd. des Faux. — L'riage (Isère). Drake del Castillo (Emmanuel), 2, rue Balzac. — Paris. — F 'Dramard (Léon), Nég., 28, rue des Écoles. — Paris. D' Dransart. — Somain (Nord). — R Dressayre (père), Prop. — TIemcen (départ. d'Oran) (Algérie). Dreyfus Camille), Dèiiuté de la Seine, 24, avenue Duquesne. — Paris. *Dreyîus (Félix), Nég., 24, rue Jean-Goujon. — Paris. LXII ASSOCIATrON IRANC.AISi; Dreyfus (Ferdinand), anc. Député, Avocat à la Cour d'Ap., 50, boulevard de Cour- celles. — Paris. D' Dresch (G.)- — Foix (Ariège). D' Dresch. — l'ontfaverger (Marne i. Drouin (A.), Ing\-Cliim., 33, rue Chariot. — Paris. •Drouin (René), Prép. de cbim. à la Fac. deMéd., 13, avenue de l'Opéra. — Paris. *D'' Drouineau (Gustave), Insp. gén. des établis, de bienfaisance et du service des alié- nés, lô, rue de Navarin. — Paris. Droz (Alfred), Doct. en droit. Avocat à la Cour d'Ap., Mem. du Cons. gén. de Seine- et-Oise, 13, rue Royale. — Paris. Dubar, Rédact. de l'Écho du Nord, Grande-Place. — Lille (Nord). Dubertret (L.-M.), Prop., 11, rue Newton. — Paris. Dubessy (M"<^). — Nesles-la-Vallée (Seine-et-Oise). — R D' Dubest (Hippolyte). — Pont-du-Château (Puy-de-Dôme). *D' Dubief (Henri), 8, rue Taylor. — Pans. Dubief (L.), anc. Maire du V" arrond., anc. Dir. du coll. Sainte-Barbe, 30, rue Gaj^- Lussac. — Paris. Dubignon. — Royan-les- Bains (Charente-Inférieure). Dublanc (M""' Aline), 47, quai de la Tournelle. — Paris. *Duboin (M'"^ E.), 26, rue Lesdigiiières. — Grenoble (Isère). *Duboin (E.), Procur. gén., '26, rue Lesdiguières. — Grenoble (Isère). Dubois (Albert), Juge sup. au Trib. de 1'= Inst. — La Châtre (Indre). Dubois (E.), Prof, de phys. au Lycée, 31, rue Cozette. — Amiens (Somme). Dubois (Ed.), Examinât, d'hydrog. de la Marine en retraite, 13, rue Saint-Yves. — Brest (Finistère). Dubois (Frédéric), s. -Dir. de Tlmprim. Cliaix, 20, rue Bergère. — Paris. D"^ Dubois (Raphaël), Prof, à la Fac. des Se. — Lyon (Rhûne). Dubois du Tallard, anc. Conserv. des Forêts, 101, rue de Rennes. — Paris. Dubost (Frédéric), Insp. du Mat. et de la Trac, aux Chem. de fer de l'Est, place de Strasboui'g. — Paris. Duboul (Axel), anc. Consul de France, 3, rue d'Astorg. — Toulouse, et château de Goubart, route de Muret. — Cugnaux (Haute-Garonne). Dubourg (A.), Avoué à la Cour d'Ap., 51, rue de la Devise. — Bordeaux (Gironde). Dubourg (Georges), Nég. en drap., 45, cours Victor-Hugo. — Bordeaux (Gironde).— R *D" Dubousquet-Laborderie (Louis), 39, rue de Paris. — Saint-Ouen (Seine). Dubreuil, Insp. des Forêts. — Mauléon (Basses-Pyrénées). D' Dubreuilh (Charles), 12, rue du Champ-de-Mars. — Bordeaux (Gironde). ^D-^ Dubrisay (Charles-Jules), Mem. du Comité consult. d'Hyg. pub., 6, rue Marengo. — Paris. Dubroca (Camille), Prop. — Gérons (Gironde). Dubuisson (A.), Archit., 2, rue Fontaine-del-Saulx. — Lille (Nord). Ducatel (E.), Prop., 9, rue Clapeyron. — Paris. Duchasseint, Député du Puy-de-Dûme, 5, rue de Beaune. — Pans. *Duchataux ('Victor), Avocat, anc. Présid. de l'Acad. nat. de Reims, 12, rue de l'Échau- derie. — Reims (Marne). Duchemin (E.), 33, place Saint-Sever. — Rouen (Seine-Inférieure). Duchemin (Paul-Henri), Entrep. de transports par eau, 33, place Saint-Sever. — Rouen (Seine-Inférieure). D'^ Duchemin, Méd. princ. de l'Armée, Méd. en chef de l'Hôp. milil. — Grenoble (Isère). Duclaux (Emile), Mem. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se. et à l'inst. nat. agron., 35 hà, rue de Fleurus. — Paris. — R Duclos (Lucien), Fabric. de prod. chim. — Croisset, par Dieppedale (Seine-Inférieure). D'' Ducoudray (F.-E.), Député de la Nièvre, 9, cité Yaneau. — Paris. Ducretet (E.), Fabric. d'instrum. de ph.\s., 75, rue Claude-Bernard. — Paris. Ducrocq (Henri), Lient, au 33' rég. d'artU., 2 ter, rue des Feuillants. — Poitiers (Yiennu). — R "Ducrocq (Théophile), Prof, de droit admin. à la Fac. de Droit de Paris, Doyen bon. de la Fac. de Droit, de Poitiers, Corresp. de l'Inst, 12, rue Stanislas. —Paris. D' Dufay, Sénateur de Loir-et-Cher, 76, rue d'Assas. — Paris. "Dufet (Henri), ÎMaître de Conf. à l'Éc. norm. sup.. Prof, de phys. au Lycée Saint- Louis, 130, boulevard Montparnasse. — Paris. Dufréné (Hector-Auguste), Ing. civ., 10, rue de la Fidélité. — Paris. *Dufresne, Insp. gén. de FUniv., 61, rue Pierre-Charron. — Paris. — R POUR L AVANC.KMENT DKS SCIKNCES LXIII Dufresne, Licut. de vaisseau en retraite, 67, rue du Rocher. — Paris. Dufresne, Prop., 21, rue Huguerie. — Hordcaux (Gironde). Dufresne, Archit. , rue Cliambourdin. — Hlois (Loir-el-Clier . D'^ Duguet, Prof. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hùp., 60, rue; de Londres. — l>aris. Duhalde, Nég., 13, rue Ccrès. — Reims (Marne). *D'' Duhomme (A.), 11, passage Saulnier. — Paris. *D^ Dujardin-Beaumetz (Georges), Mem. de PAcad. de Méd., Méd. des Hùp., 176. bou- levard Sainl-Gerniain. — Paris. D"' Dulac. — Montbrison (Loire). — R D" Du Lac (Dieudonné). — La Gauphine, par Cazouls-lez-Bézicrs (Hérault). Du Lac (Frédéric), 40, place Dauphine. — Bordeaux (Gironde). Dumas (Hippolyte), anc. Élève de l'Éc. Polytech., Indust. — Mou&quety, par l'Isle- sur-Sorgue (Vaucluse). — R *D'- Duménil (Louis), Corresp. de l'Acad. de Méd., 45, rue Thiers. — Rouen (Seine- Inférieure). D'' Du Mesnil (0.), Méd. de l'asile de Vincennes, 14,. rue du Cardinal-Lemoine. — Paris. Duminy (Anatole), Nég. — Ay (Marne). — R DuraoUard (Félix), 6, rue Hector-Berlioz. — Grenoble (Isère). Dumon, 7, Marché des Capucines. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Dumont (François), Lient. -Colonel d'artil. en retraite, 1, rue de Savoie. — Versailles (Seine-et-Oise). *Dumont (Paul-Charles), Doct. en droit, 16, place Carrière. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). D-- Dumontpallier, Méd. des Hôp., 24, rue Vignon. — Paris. Dumorisson, Sec. gén. de la Préfecture. — La Rochelle (Charente-Inférieure). D' Dunoyer (Léon). — Le Dorât (Haute-Vienne). Du Pasquier, Nég., 6, rue Bernardin-de-Saint-Pierre. — Le Havre (Seine-Inférieure). 'D' Dupau (Justin). Chirurg. en chef de l'Hôtel-Dieu, 1, Jardin Royal. — Toulouse (Haute-Garonne). Duplay, Prol'. à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Chirurg. des Hôp., 2, rue de Penthièvre. — Paris. — R *Duplouy (M-""= Anna), rue des Fonderies. — Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure). *Duplouy (Charles-Jean), Dir. du Serv. de Santé de la Mar. au port de Rochcfort, rue des Fonderies. — - Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure). *Dupont (Albert), Ing. à l'imprim. de la Banque de France, 2, rue Alfred-Stevens. — Paris. Dupont (Edmond), 47, rue de Billancourt. — Boulogne-sur-Seine (Seine). Dupouy (E.), Sénateur de la Gironde, Présid. du Cous, gén., 109, rue Croix.-dc-Segucy. — Bordeaux (Gironde). — F *Dupré (Anatole), s.-Chef du Lab. mun. de la Préf. de Police, 23, quai Saint-Michel. — Paris. •Dupré (Jean-Marie), Rent., 89, rue de la Pompe. — Paris. Dupré de Pomarède (Daneau), Prop. — Nérac (Lot-et Garonne). Duprey (H.), Prof, à l'Éc. de Méd., 28 ter, rampe Saint-Hilaire. — Rouen (Seine- Inférieure. *D' Dupuis, Mem. du Cons. gén., 1, rue de Poitiers. — Brcssuire (Deux-Sèvres), Dupuis, 98, rue de Maubeuge. — Paris. Dupuis (Ch.), Fabric. de boutons, 279, rue Saint-Denis. — Paris. Dupuy (C), Ing., 425, avenue Louise. — Bruxelles (Belgique). *Dupuy (Gabriel), Nég., rue Saint-Martin. — Angoulême (Charente). *Dupuy (Henri), Étud., 14, rue Éblé. — Paris. Dupuy (Léon), Prof, au Lycée, 43, cours du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). — F * Dupuy (Louis), Prof, d'hist. au Lycée, 30, rue des Fonderies. — La Rochelle (Cha- rente-Inférieure). "Dupuy (Paul), Prof, à la Fac. de Méd., 8, allées de Tourny. — Bordeaux (Gironde). — F Duran (Paul-Émile), Nég. — Condom (Gers). Durand (Eugène), l'rof. à l'Ec. nat. d'Agric. — Montpellier (Hérault). Durand (Jules;, 52, avenue de Noailles. — Lyon (Rhône). Durand de Corbiac, Manufac. — Bergerac 'Dordogne). *Durand-Claye (Léon), Ing. en chef des P. et Ch., 81, rue des Saints-Pères. — Paris. D-^ Durand-Fardel, Mem. assoc. nat. de l'Acad. de Méd., 17, rue Guénégaud. — Paris. Durand-Gasselin, Banquier, 6, rue Jean-Jacques-Rousseau. — Nantes (Loire-lnlerieure). LXIV ASSOCIATION FRANÇAISE Durando (Gaétan), anc. Biblioth. de l'Éc. de Méd , Prof, de bolaii. aux Ecules coin., 7, rue Courbet. — Alf;er-Af, Flammarion (Camille), Astronome, 40, avenue de l'Observatoire. — Paris; et à l'Ob- servatoire. — Juvisy-sur-Orge (Seinc-et-Oise). Flandin (Auguste), 7, rue Montaigne. — Paris. Flandin, Prop., 9, rue de Grenelle. — Paris. — R Fiers (de), 62, rue de La Rochefoucauld. — Paris. Fleureau (Georges), Ing. des P. et Ch. — Bernay (Eure). Fleury, Dir. de l'Éc. de Méd. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). *Fleury (Alcide), Prop., Maire. — Hennaya, prés Tlemcem (départ. d'Oran) (Algérie). •Fleury (Jules-Auguste), Ing. civ., chef du Sec. de la Comp. du Canal de Suez, 12, rue du Pré-aux-Clercs. — Paris, Fliche, Prof, à l'Éc. forest., 13, rue Saint-Dizier. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Floquet (G.), Prof, à la Fac, des Se, 17, rue Saint- Lambert. — Nancy (Meurthe-et- Moselle) . POUR L AVAIVCEMENT DES SCIENCES LXVH "Flotard (G.), Prop., 53, rue Reiinequiii. — Paris. *Flournoy (Edmond^, Mem. de la Soc. d'Anthrop., 13, rue Bonaparle. ~ Paris. FoUie, Lieut.-CciloiiCÉl du Génie, rue Chaiiipf;aneau. — Le Mans (Sarthe). *Folliet (M"'' Eriiestine), Dir. de cours pour les jeunes fdles, 53, rue du Bac. — As- nières (Seine). Foncin, Insp. gén. de l'Insl. pub., ±1, quai de IJétiiune. — Paris. Fontane (Marius), Sec. gén. de la Coniii. du Canal de Suez, 9, rue Charras. — Paris. Fontarive, Prop. — Linneville, commune de Gien (Loiret). — R Fontes, Ing. en chef des P. et Ch., 11, rue Deville. — Toulouse (Haute-Garonne). D"' Forel iP.-A.), Prof, à i'Acad. de Lausanne. — Morges (Suisse). Forestier (Charles), Prof. hon. de Lycée, 34, rue de Valade. — Toulouse (Haute-Ga- ronne). Forqueray (Emmanuel), rue Fleuriau. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Forrer-Debar, Nég., 3, quai Saint-Clair. — L3on (Rhône). Fortel (A.) (lils), Prop., 22, rue Tliiers. — Keims (Marne). — R Fortin (Raoul), 24, rue du Pré. — Rouen (Seine-Inférieure). Fortoul (l'abbé), 57, boulevard de Sébastopol. — Paris. *Fortuné (Henri), Lie. es se. nat., Pharui. de 1"^' cl., 1, rue Casimh'-Péret. — Bcziers (Hérault). Fossat (J.), Huis,, 8, place du Parlement. — Bordeaux (Gironde). Fosse, Prop. — Mérinville, par la Selle-sur-le-Bied (Loiret). 'Foucault (M""^ Ludovic), 70, rue de Ponthieu. — Paris. Fougeron (Paul), 55, rue de la Bretonnerie. — Orléans (Loiret). Fould, Maître de forges, 4, rue Gii-ardet. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Fouque (Laurent), Présid. du Cons. gén., Entrep., route de Mostaganem. — Oran (Algérie) . Fouqué (Ferdinand- André), Mem. de ITnst., Prof, au Coll. de France, 23, rue Hun>- boldt. — Paris. *Fourcade-Cancellô (Ed.), Caissier central de la Comp. du Canal de Suez, 31, avenue de Neuilly. — Neuilly-sur-Seine (Seine). *Foureau (Fernand), Ing. civ., Mem. de la Soc. de Géog. de Paris. — Bussière-Poite- vine (Haute- Vienne). D" Fourès (L.). — Gimont (Gers). Fouret (Georges), Examin. d'admis, à l'Éc. Pohtech., 16, rue Washington. — Paris. Fouret (René), 22, boulevard Saint-JIichel. — Paris. D'' Fourgnaud. — La Flotte (île de Ré) (Charente-Inférieure). Fourment (le baron de), 18, rue d'Aumale. — Paris. — R Fournereau (l'abbé), Prof, de se. à l'Instit. des Chartreux. — Lyon (Rhône). Fournet, 5, place Tourny. — Bordeaux (Gironde). Fournie (Victor), Insp. gén. des P. et Cli., 9, rue du Val-dc-Gràce. — Paris. *D' Fournier (Alban), Présid. de lu Sect. des Hautes-Vosges du Club Al|). franc. — Rambersillers (Vosges). D' Fournier (Alfred), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de I'Acad. de Méd., Méd. des Ilùp,, 1, rue Volney. — Paris. — R. * Fournier (Charles-Albert), anc. Notaire, 20, rue Bazoges. — La Rochelle (Charente- Inférieure). 'FoviUe (Alfred de), Prof, au Conserv. des Arts et Met., Chef de la Slat. au Min. des Fin., 00, rue des Saint-Pères. — Paris. 'Francart (Albert), 91, avenue de Neuilly. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Francezon (Paul), Chim. et Indust. — Alais (Gard). 'Franck (Emile), Ing. civ., anc. Cap. du Génie, 41, rue des Martyrs. — Paris. *D"^ François -Franck (Ch.-A.), Mem. de I'Acad. de Méd., Prof. sup. au Col. de France, 5, rue Saint-Philippe-du-Roule. — Paris. — R *Francq (Léon), Ing. civ. des Mines, Lauréat de l'Inst., 15, avenue Kléher. — Paris. Franquet, Ncg., 12, boulevard Gérés. — Reims (Marne). D'- Frat (Victor), 23, rue Maguelone. — Montpellier (Hérault). •Frébault (Emile;,' Pharm. — Châtillon-en-Bazois (Nièvre). Fréchou, Pharm. — Nérac (Lot-et-Garonne). *Fréminet (Adrien), Nég., 24, rue Saint-Nicaise. — Chàlons-sur-Marne (Marne). *Fréminet (André), Étud. en droit, 24, rue Saint-Nicaise. — Châlons-sur-Marne (Marne). Frémy (M""= Edme), 33, rue Cuvier. — Paris. — F j^^yjl, ASSOCIAI lO.N FRANÇAIS!-: Frémy (Edme), Me.n. de Flnst., Dir. et Prof, au Muséum il'Hist. nat., :«. me Cuvier. ♦Fr^quet"(Édouard de), Doct. en droit, Prof, à l'Éc. norin. d'ens. second spéo.-Cluny (Saùnc-et-Loire). Fretin (Auguste), Fabrir. de .-haiiï^sures, G'i, rue de Uennes. — Pans. •Freville (Ernesti, Avocat à la Cour d'Ap., loi, boulevard Haussmanii. - Pans. Frézals (Georges de^, Mcm. du Cons. de la Soe. de Géog. com., 1, rue Las-Cases. D'^l'riant! Prof, à la Par. — Pans. D^ Gallois (Narcisse), 72 bis, rue Bonaparte. - Paris; l'été à ViUepreux (Seme-cl^Oise). Gandoulf, Princ. du Collège. — Privas (Ardèche). Gandriau (Georges), Maniifac. — Fontenay-le-Comte (Vendée). iMiuli i/ava.ncfmfnt dks scikncks lxix Gandriau (Raoul), Manul'ac. — Fontenay-lo-Comte (Vendée). D' Gandy. — Bagnères-df;-Bigorre (Hautes-Fyrcnéesj. Garau-Sauveur, anc. s.-Chef au Min. des Fin. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Gardel, Cap. «l'Artil. en retraite. — Villonouve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Gardés (Louis-Frédéric-Jean), Notaire, Sup. du Juge de paix, anc. Klève de l'Iie. (les Mines. — Clairac (Lot-et-Garonne). — R *Gariel (M™^), :i9, rue Juullrov. — Paris. — R •Gariel (C.-M.), Prof, à la Fac. de Méd., Meni. do FAcad. de Méd., Ing. en chef, et Prof, à rÉc. nat. des P. et Cli., 39, rue Jouffroy. — l'aris. — F Garnier (Alphonse), 19, rue des Filles-du-Calvaire. — Paris. Garnier (Charles), Mem. de Flnst., Archit., 90, boulevard Saint-Germain. — Paris. Garnier (Ernest), Nég., Présid. de la Soc. indust., 208, rue Lafayette. — Paris,— R Garnier (Louis), Manuiac, 7, rue du Cloître. — Reims (Marne). *Garnier (Paul), Ing.-Mécan., Horlog., 16, rue ïaitbout. — Paris. Garreau (L. -Philippe), Cap. de frégate en retraite, 1, rue de Floirac. — Agen (Lot-et- Garonne;), et l'hiver, 62, boulevsn-d Malesherbes. — Paris. Garric (Jules), Banquier, 3, rue Esprit-des-Lois. — Bordeaux (Gironde). D'' Garrigou, 38, rue Valade. — Toulouse (Haute-Garonne). Garrisson (Gaston), Avocat, 110, boulevard Saint-Germain. — Paris. . 'Gascard (A.), anc. Pharm., Indust., usine Saint-Louis. — Boisguillaume-lez-Rouen (Seine-Inférieure). *Gascard (A.), Lie. es se, 111, rue Notre-Dames-des-Champs. — Paris. Gascheau (Maurice), Banquier. — Rodez (Aveyron). *D' Gasne, Adj. au maire du XVII» Arrond., 15, rue Brochant. — Paris. *Gasqueton (M'"» Georges). — Saint-Estèphe-Médoc (Gironde). *Gasqueton (Georges), Avocat. — Saint-Estèphe-Médoc (Gironde). Gasser (Edouard), Pharm. — Massevaux (Alsace-Lorraine). Gasté (Joseph de), Député du Finistère, Avocat à la Cour d'Ap., 19, rue Saint-Roch. — Paris. — R D' Gaston (R.), 19, avenue de la Gare. — Voiron (Isère). *Gaté (Michel), Fabric. — Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). Gatellier (Emile), anc. Élève de l'Éc. Polytech., mem. de la Soc. nat. d'Agric de France, château de Condetz. — La Fertè-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). Gatine (Albert), Insp. des Fin., 1, rue de Beaune. — Paris. Gatine (Jean). — Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oisej. *Gatine (Louis), Fabric. de prod. chim., 23, rue des Rosiers. — Paris. Gattiker (C), Dessin., 31, boulevard Bonne Nouvelle. — Paris. *D'' Gaube (Jean), 23, rue Sainte-Isaure. — Paris. — R 'Gauche (Léon), Admin. du Musée indust. de la Ville, 153, rue de Paris. — Lille (Nord). *Gaudry (Albert), Mem. de Flnst., Prof, au Muséum d'hist. nat., 7 bis, rue des Saints- Pères. — Paris. — F *Gault (Paul), Ing. agron., 'i9, rue de Rennes. — Paris, D-- Gauran, Méd.-Ocul., Mem. du Cous, mun., 8, rue de l'Kcole. — Rouen (Seine-Infé- rieure) . Gauran, Méd. delà Marine. — Brest (Finistère). *Gausseran-Picassou (Louis), Nég. en huiles. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Gautereau (Auguste), Avocat à la Cour d'Ap., 5, place Saint-Michel. — Paris. Gauthier, Banepiier, 9, boulevard de la Madeleine. — Paris. Gauthier (Charles), Ing. civ.— Margueritte-Zaccar, par l'Oued Zeboudj (départ d'Alger). Gauthier (Gaston), Pharm. — Uzerche (Corrèze). Gauthier (Victor), Prof, au Lycée Miclielet, 21, boulevard du Lycée. — Vanvès (Seine). * Gauthier- Villars(J. -A.), Imprim.-Édit., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 55, quai des Grands-Augustins. — Paris. — F *Gauthiot (Charles), Sec. gén. de la Soc. de Géog. com. de Paris, anc. Rédac. au Journal des Débals, 63, boulevard Saint-(iermain. — Paris. — R Gautié, Ing. en chet des P. et Ch. — Clermonl-Fcrrand (Puy-de-Dôme). Gautier (Alfred), Doct. en droit, 30, rue Gay-Lussac. — Paris. *Gautier (Ernest), 25 6is, quai Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Gautier (Etienne). — Germeville, par Aigre (Charente). Gautier (Gaston), Présid. du Comice agric, place Saint-Jusf. — Narbonne (Aude). Gautier (Joseph). — Germeville, par Aigre (Charente). Gavarret, Insp. gén. de l'Inst. pub.. Prof. bon. à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., 73, rue de Grenelle. — Paris. LXX ASSOCIATION FRANÇAISE Gavelle (Emile), Filai., 275, rue de Solférino. — Lille (Nord). Gavelle (Julien-Ernest), Empl., 8, place de la Madeleine. — Paris. D'' Gay. — Jarnac (Charente). Gay (Henri), Prof, de phys. au Lycée, 36, rue de la Gare. — Lille (Nord). Gay (Jean-Baptiste), Insp. gèn. des P. et Ch., Dir. des Cheni. de l'er au Min. des Trav, pub., 148, rue de Rennes. — Paris. Gay (Tancrède), anc. Bandagiste, 17, rue Chanzy. — Reims (Marne). Gay, Prop.,21, boulevard Sébastopol. — Paris. Gayet (Alphonse), anc. Chirurg. tit. de l'Hôtel-Dieu, Prof, à la Fac. de Méd., corresp. nat. del'Acad. de Méd., 106, rue de l'Hôtel-de-Ville. — Lyon (Rhône). Gayon (M"" U.), 56, rue de la Benauge. — Bordeaux-La Bastide (Gironde). Gayon (U.), Pi'of. à la Fac. des Se, 56, rue de la Benauge. — Bordeaux-La-Baslide ^Gironde). — R *D'' Gayraud (E.), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 7, rue des Trésoriers-de-Franec. — Montpellier (Hérault). Gayraud (Paul), Avocat à la Cour d'Ap., 63, rue de Varenne. — Paris. *Gazagnaire (Joseph), Natur., 39, rue de la Clef. — Paris. Geldermann (M°'=). — Ay (Marne). Geldermann, Nèg. en vins de Champagne. — Ay (Marne). Gelin (l'abbé Emile), Doct. en philo, et en théolog., Prof, de math. sup. au Col. de Saint-Quirin. — Huy (Belgique). — R Gellis (Paul), Prop. — Malras, près Limoux (Aude). D'' Gémy, Chirurg. à THôp. civ., 1, impasse de la Lyre. — Alger. *Genaille (H.), Ing. civ., Chef de l'entret. des bâtiments à l'Admin. cent, des Chera. de fer de l'État, 42, rue de Châteaudun. — Paris. *Geneix-Martin (l'abbé Antoine), Prof, de Math, au Col. Stanislas, 34, rue Notre- Dame-des-Charaps. — Paris. — R *Geneste (M'"''), 2, rue de Constanline. — Lyon (Rhône). — R *Geneste (Eugène), Ing. civ., 42, rue du Chemiu-Vcrt. — Paris. Genevoix (Emile), Pharm. de 1" cl., Dir. de la Pharm. cent., 7, rue de Jouy.— Paris. Gensoul (Paul), Ing. civ., 42, rue Vaubecour. — L\on (Rhône). *Genty (Ernest), Ing. en chef des P. et Ch., place des Quinconces. — Oran (Algérie). Gény, Insp. Adj. des Forêts, 5, rue Nicolas-Chorier. — Grenoble (Isère). Geoffroy (Victor), Libraire, 5, place Royale. — Reims (Marne). Geoffroy-Saint-Hilaire (Albert), Dir. du Jardin zool. d'acclim., 50, boulevard Mail- lot. — Neuilly-sur-Seine (Seine). — F Georges, Nég., v. -Consul de l'Uruguay. 1, place des Quinconces.— Bordeaux (Gironde). Georgin (Ed.), Étud., 7, faubourg Cérès. — Reims (Marne). Gérard (Alexandre), v.-Présid. du Cons. d'admin. de la Manufac. de Saint-Gobain, 16, rue Bayard. — Paris. *D'' Gérard (Joseph-François), 14, rue d'Amsterdam. — Paris. Gérard (R.), Prof, de botan. à la Fac. des Se, 2, place Raspail. — Lyon (Rhône). Gerbaud (Ernest), Lic.en droit. Avoué, 17, rue de la République. — Montauban (Tarh- et-Garonne). Gerbaud (M"" Germain), 4, rue des Prêtres. — Moissac (Tarn-et-Garonne). Gerbaud (Germain) fds. Banquier, 4, rue des Prêtres. — Moissac (Tarn-et-Garonne). *Gerbeau, Prop., 13, rue Monge. — Paris. — R Gérente (M'"° Paul), 19, boulevard Beauséjour. — Paris. — R D'" Gérente (Paul), Méd.-Dir. lion, des asiles pub. d'aliénés, 19, boulevard Beauséjour. — Paris. R Gerin (Gabriel), 90, boulevard de la Croix-Rousse. — Lyon (Rhône). Gérin (Laurent). — Venissieux (Rhône). Germain /Adrien), Ing. hydrog. de la marine, 13, rue de l'Université. — Paris. — R Germain /Henri), Mem. de l'inst.. Député de l'Ain, Présid. du Cons. d'admin. du Cn'idit Lyonnais, 89, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. — F *Germain (.lean-Louis), Caissier de la maison Babut, rue des Fonderies.— La Rochelle (Charente-Inférieure). Germain (Philippe), 33, place Bellecour. — Lyon (Rhône). — F Gerst (Charles), Nég., 1, rue de l'Église. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). Gervais (Alfred), Dir. des SaUns du Midi, 2, rue des Ëtuves. — Montpellier (Hérault). D' Gervais. — Saugues (Haute-Loire). D"^ Gervais(Henri-Paul), Aide-natur.au Muséum d'hist. nat. ,13, ruede Navarre. — Paris. Gévelot, Nég., 30, rue Nolre-Dame-des- Victoires. — Paris. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXI 'D' Giard (Alfred), Chargé de cours à la Fac. des Se, anc. Dépulé, Maître de Conf. à l'Ec. Nonn. sup., 14, rue Stanislas, — Paris. — R D'' Gibert, 41, rue de Séry. — Le Havre (Seine-Iniérieure). — R D- Gibert (E.), anc. Int. des Hôp., 38, rue Relier. — Paris. Giblain, Ing. des Arts et Man., Huilerie de Graville-Sainte-Honorinc. — Ingouville, par le Havre (Seine-Inférieure). Gibon, Ing., Dir. des Forges. — Commentry (Allier). Gibou, l'rop., 93, boulevard Malesherbes. — Paris. Gilardoni ^Camille), Manufac. — Altkirch (Alsace-Lorraine^. Gilardoni (Franlz), Manufac. — Altkiroli (Alsace-Lorraine). Gilardoni (Jules), Manufac. — Altkirch (Alsace-Lorraine). Gillet (A.), 23, rue Palestro. — Paris. *6illet (Élie), Insp. hon. de l'Inst. prim., Maire. — Clamecy (Nièvre). Gillet (François), Teintur., 9, quai de Serin. — Lyon (Rhône). *D' Gillet (Henry), 192, boulevard Malesherbes. — Paris. Gillet (fils aine), Teintur., 9, quai de Serin. — Lyon (Rhône). — F *Gillet (Stanislas), Ing. civ., 32, boulevard Henri IV. — Paris. 'D"^ Gillet de Grandmont, 4, rue Halévy. — Paris. ♦D-- Gillot, 5, ruedu Faubourg-Saint-Andoche. — Autun (Saône-et-Loire). *Gilon (Adolphe), Entrep., 11, rue du Départ. — Paris. 'Giorgino (Jacques), Pharm., v.-Présid. de la Soc. d'Hisî. nat. de Colniar, 7, rue de la Vieille-Poste. — Colmar (Alsace-Lorraine). D- Girard. Mem. du Cons. gén. du Puy-de-Dôme. — Riom (Puy-de-Dôme). Girard (Aimé), Prof, au Gonserv. des Arts et Met. et à l'Inst. nat. agronom., 44, bou- levard Henri IV. — Paris. — F Girard (Albert), Avocat, 6, place des Jacobins. — Lyon (Rhône). *Girard (Charles), Chef du Lab. mun. de la Préf. de Police, 7, rue duBellay.— Paris.— F D-^ Girard (Joseph de). Prof. agr. à la Fac. de Med., 3, rue Rebufîy. — Montpellier (Hérault). Girard (Jules), Prof, à l'Éc. de Mèd., Mem. du Cons, mun., 4, rue Vicat. — Grenoble ('Isère). Girard (Jules), Mem. de llnst., 7, rue de l'Université. — Paris. Girard (Julien), Pharm.-maj., à l'Hôtel national des Invalides, 3, rue Las-Cases. — Paris.— R ' Girardon, Ing. des P. et Ch., 1, cours Lafayette. — Lyon (Rhône). Girardot (V.), Nég., 17, place du Marché. — Reims (Marne). Giraud (Edmond), Avoué, rue Lord-Byron. — Sidi-Bel-Abbès (départ. d'Oran) (Algérie). Giraud (Louisj, Avocat, 10, rue de Rome. — Oran (Algérie). Giraud (Louis). — Sainl-Péray (Ardéche). — R Girault (Charles), Prof. hon. de la Fac. des Se, 24, rue aux Lisses.— Caen (Calvados). Giresse (Edouard). — Meilhan (Lot-et-Garonne). 'D"^ Giret (Georges). — Limoux (Aude). 'D^ Girin (Francis), 24, rue de Lyon. — Lyon (Rhône). *Girod (Francis), Contrôl. princ. des Contrib. dir., 30 \m, boulevard delà Contrescarpe. — Paris. *Giroux (Edmond), 113, rue de la Croix-de-Seguey. — Bordeaux (Gironde). Givois (Hugues), Prop. — Saint-Remy-en-Rollat (Allier). Glaize (Paul), Préfet de la Loire-Inférieure. — Nantes (Loire-Inférieure). *Gob, Prof., 17, rue Bovy. — Liège (Belgique). Gobert, Phann.-Chim. — Montfcri'and (Puy-de-Diuue). *Gobin (Adrien), Ing. en chef des P. et Ch., 8, place Saint-Jean. — Lyon (Rhône).— R Godard (H.), Dir. du journal la Chronique Blésoise, 65, rue Denis-Papin.— Blois (Loir- et-Cher). Godchaux (Auguste), Édit., 10, rue de la Douane. — Paris. — R Godefroy (l'abbé), Prof, de chini. à l'Inst. catholique, 175, rue de Vaugirard. — Paris. Godfrin. Prof, à l'Hc. sup. de Pharm., 9, rue de Lorraine.— Nancy (Meurthe-et-Moselle). Godillot (Alexis), Ing., 50, rue d'Anjou. — Paris. Godron (Emile), Avocat, 91, boulevard de la Liberté. — Lille (Nord). *Goffres (M'""^ Paul), 2, rue Nouvelle. — Paris. *Goffres (Paul), anc. s. -Préfet, 2, rue Nouvelle. — Paris. Goldenberg, Manufac. — Zornhotf, près Saverne (Alsace-Lorraine). *D' Goldschmidt (David), 4 bis, rue des Rosiers (chez M. Reblaub). — Paris. LXXII ASSOCIATION FRANÇAISK Goldschmidt (Frédéric), 51, rue Pierre-Charron. — Paris. — F Goldschmidt. (Léopold), Banquier, 8, rue.Murillo. — Paris. — F Goldschmidt (S. -H. t. 6, rond-point des Champs-Elysées. — Paris. — F *Goldschmidt (Théodor de), Cons. inipér. et royal, Ing., anc. Élève de l'Éc. des P. et Ch. de France, 7, Nibelungengasse. — Vienne (Autriche-Hongrie). GoU (Philippe), Cons. de Préf., 38, quai du Breuil. — Mâcon (Saùne-et-Loire). *Gomant (Victor-Charles), Rent., .S8, rue Copernic. — Paris. Gonsolin (Arthur), i29, rue de l'Échiquier. — Paris. Gordon (Richard). Biblioth.-adj. à l'Éc. de Méd. — Jlontpellier (Hérault). 'Gorges (Ferdinand), Nèg., 20, rue Beaurepaire. — Paris. D"' Gosse, Doyen delà Fac. de Méd., 8, rue des Chaudronniers. — Genève (Suiss*^).- Gosselet, Prof, à la Fac. des Se, 18, rue d'Antin. — Lille (Nord). *Gossin (E.)- Chim., Essay. du corn., 17, Villa du Bel-Air. — Paris. *Gossiome (Paul), Nég., 7, quai Voltaire. — Paris. D'^ Gouas, 2 rue Saint-Louis. •— Louviers (Eure). Goubault I Ernest), Chef de caves. — Épernay (Marne). D"^ Gouguenheim (Achille), Méd. des Hôp., 73, boulevard Haussmann. — Paris. Gouin (Raoul), Ing, agron.,21, villa Claire-voie.— Chainbôzy (canton de Genève) (Suisse). Goulet (Georges) Nég. en vins de Champagne, 21, rue Buirette. — Reinis (Marne). Goulet-Gravet (François), 21, rue Buirette. — Reims (Marne). Goulier, Colonel du Génie en retraite, 6, rue d'Estrées. — Paris. *Goullin (Gustave-Charles), Consul de Belgique, anc. Adj. au Maire, 51, place Launay. — Nantes (Loire-Inféiieure). *Gouniin (Félix), anc. Chef du Sec. de la Dir. de la Construc. des Chem. de fer du ^lidi, Prop., 452, route de Toulouse. — Bordeaux (Gironde). — R Gounouilhou, Imprim., 11, rue Guiraude. — Bordeaux (Gironde). — F Gounelle (Alfred), 102, rue Sylvabelle. — Marseille (Bouches-du-Rhùne). *D'' Gouraud (Xavier), Mcd. de l'hôp. Cochin, 40, rue du Bac. — Paris. *Gourdon (M™" Camille), 9, rue Martin. — Lyon (Rhône). *Gourdon (Camille), Prof, de chim. à l'Éc. La Martinière, 9, rue Martin.— Lyon (Rhône). Gouverneur, Maire. — Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). Gouville (G.). Mem. du Cons. gén., Élect. — Carentan (.Manche). -^ R Gouvion (Albert), Ing. des Arts et Man. — Saulzoir (Nord). Gouy de Bellocq, 3, rue de l'AUiance. — Nancy (Meurtlie-et-Moselle). Goyon (Charles de), 59, rue Saint-Dominique. -— Paris. D'Gozard. — Toury-sur-Jour (Nièvre). Gozier-Voisin, Arehit., 53, rue de Vesle. — Reims (Mgrne). *D'^ Grabinski (Boleslas). — Neuville-sur-Saône (Rhône). — R *Grad (Charles), Député au Reichstag, Mem. de la délég. d'Alsace-Lorraine. — Logelbach (.\lsace-Lorraine). — R ■grammaire (Louis), Géom., Cap. adjud.-maj. au 52'' rég. territ., .\gent gén. du Phénix. — Ciiaumont (Haute-Marne). Grandeau, Dir. de l'Inst. agron. de l'Est, 24, rue du Faubourg-Saint- Jean. — Nancy (.Aleurthe-et-Moseile)." Grandidier (M""" Alfred), G, rond-point des Champs-Elysées. — Paris. Grandidier (Alfred), Mem. de l'Inst., 6, rond-point des Champs-Elysées. — Paris. — R Grange, .Agent voyer chef, rue du Chaudron-d'Or. — Poitiers (Vienne). *Granger (Alfred), Nég., Dir. de la Conip. du Hamel-Bazire . — Saint-Lô (Manche). *Grasset (M""" Joseph), 6, rue Jean-.lacques-Rousseau. — ^lontpellier (Hérault). "Grasset (Joseph), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. de l'Ac. de Méd., 6, rue Jean- Jacques-Rousseau. — Montpellier (Hérault). D'' Gratiot (E.) (fils). — La Ferlé-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). Gréard (Octave), Mem. de l'Acad. Franc, et de l'Acad. des Se. morales et politiques, ^.-Rect. de l'Acad. de Paris, 15, rue de la Sorbonne. — Paris. Grédy (Frédéric), 16, quai des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). *D' Grégoire (Junior), Méd. de la G'"' des Chem. de fer de Lyon. — Chazelles-sur-Lyon ( Loire I. Grellet(V.), v. -Consul des États-Unis. — Kouba par Hussein-Dey (départ. d'.41ger}. Grelley (Jules), anc. Élève de l'Éc. Polytech., Dir. de l'Éc. sup. de coni.. 102, rue Amclot. — Paris. Grenier, Pharm., 61, rue des Pénitents. — Le Havre (Seine-Inférieure). Gressier, anc. Min. des Trav. pub., 7:5, Ijoulevard Haussmann. — Paris. l'ouR l'avanceme.nt des scik.ncks r.xxiii D' Greull, Dii'. «le lY-lablis. liyilrothér. — Gérardmor (Vosges). . Greyfié de Bellecombe (le comte), Prop. — Lamoricièrc (dépai-t. d'Oran] (Algérie). D" Grillot, Chirurg. de TIIiip. — Autun (Saùne-et- Loire). Grimaud (B.-P), anc. Mom. du Cens, iniin., 34, rue de Châteaudun. — Pari^<. Griraaud (Emile), Imprim., rue de Gorges. — Nantes (Loire-Inférieure). — R *D' Grimaux (Edouard), Prof, à TÉc. Polytech. et à i'Inst. nat. agronom., Pruf. ngr. à la Fac. deMéd., 123, boulevard Montparnasse. — Paris. Grisou (Charles), Pharm., 20, rue des Fossés Saint- Jacques. — Paris. — F Grison (Eugène), Coni.-Ncg., 5, rue de la Prison. — Reims (Marne). Grisou, Uecev. de l'Enregist. — Nubécourt, par Beauzée (Meuse). *Grison-Poncelet (Eugène), Manufac. — Creil (Oise). D'Grizou. — Cliàlons-sur-Marne (Marne). Groc (Acide), Dir. des trav. communaux. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Gros Camille), Empl. des lignes télég., Mem. du Cons. mun., 24, rue Béteille. — Rodez (Aveyron). *D" Gros. — Écouen (Seine-et-Oise). D' Gros (Joseph), 97, rue de Vendôme. — Lyon (Rhône). Gros et Roman, Manufac. — Wesserling (Alsace-Lorraine). *D'' Grosclaude (Alphonse). — Elbeuf (Seine -Inférieure). Gross (M""), 25, quai Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Gross, Prof, à h Fac. de Méd., 17, quai Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). *Grosseteste (William), Ing. des Arts et Man., 11, rue des Tanneurs. — Mulhouse (.Usace-Lorraine), Grottes (le comte Jules des), Mem. du Cons. gén., 3:5, rue du Temple. — Bordeaux (Gironile). Groult (Edmond), Avocat, Doct. en droit, Fondât, des Musées canton. — Lisieux (Cal- vados). Grousselle, Notaire. — Voncq (Ardennes). "Grousset (Eugène), Pharm.de l"cl., 35, rue de la République. — Castelsarrasin(Tarn- et-Garonnej. Grouvel (le général Jules), 199, boulevai-d Saint-Germain. — Paris. Grouvelle (Jules), Ing. civ., 26, rue des licoles. — Paris. D" Gruby, 66, rue Saint-Lazare. — Paris. Gruyer (Hector), Mem. du Cons. gén.. Maire. — Sassenage (Isère). Grynfeltt, Prof, à la Fac. de Méd. — Montpellier (Hérault). Guccia (Jean), 28, via Ruggiero Settinio. — Palerme (Italie). D^ Guébhard (Adrien), Lie. es se. math, et phys., Agr. à la Fac. de Méd., G, rue Le Golf. — Paris. — R D"^ Gueirard, 10, avenue de la Gare. — Monaco. *Guérin (Louis), Opticien, 14, rue Bab-Azoun. — Alger. D-^ Guérin (Alphonse), Mem. de l'Acad. de Méd., 11 bis, rue Jean-Goujon.— Paris. — F Guérin (Emile), Elect., 5, rue de Montmorency. — Paris. Guérin (Jules), Ing. civ.. 56, rue d'Assas. — Paris. 'Guérineau (A.), Fabric. de compas, 16, passage de l'Industrie. — Paris. *D^ Guerne (le baron Jules de), Natur., v.-Présid. de la Soc. zool. de France, 6, rue de Tournon. — Paris. — R. Guerrapin, anc. Nég., l'Hermitage. — Snint-Denis-Hors, par Amboise (Indre-et-Loire). Guerras y Salcedo (Félix), Pharm., 25, rue de la Feria. — Avila (Espagne). Guerreau, Provis. du Lycée. — Nevers (Nièvre). Guerry (Julesi, Indust., 6, place Lavalette. — Grenoble (Isère). Guestier (Daniel), Mem. de la Ch. de com., 35, pavé des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). *Guézard (M'"'=), 16, rue des Écoles. — Paris. 'Guézard, Princ. Clerc de Notaire, 16, rue des Écoles. — F'aris. — R D' Guglielmi (Eugène), Méd. de FHôp. civ., 18, rue Charles-Quint. — Oran (Alger). Guiard (Georges), Ing. en chef des P. et Ch., 4, rue Cambacérès. — Paris. Guiauchain, Archit. — L'Agha (départ d'Alger). D'^ Guichard (A.), Prof, suppl. à l'Éc. de Méd., 75, faubourg Bressigny. — Angers (Maine-et-Loire). Guiche (le marquis de la), 16, rue Matignon. — Paris. — F ♦Guidon (Paul), Chim., 186, avenue Parmentier. — Paris. Guiet (Gustave), 63, avenue Montaigne. — Paris. LXXIV ASSOCIATION FRANÇAISE Guieysse (Paul), Ing.-Hydrog. de la Marine, 42, rue des Écoles. — Paris. — R Guignan (Alcide). — Sainte-Terre (Gironde). Guignard (Ludovic-Léopold), v.-Présid. de la Soc. d'Hist. nat. de Loir-et-Cher, Sans- Souci. — Cliûuzy (Loir-et-Clier). Guignery (Alfred), anc. Indust., 9, rue du Moulin-Vert. — Paris. Guigonnet (Th.), Notaire. — Grenoble (Isère). Guillaud, Prof, à la Fac. de Méd., Lie. es se. nat. — Bordeaux (Gironde). Guillain (Antoine), Ing. en chef des P. et Ch., Dir. au Min. des Trav. publ., 72 bis, rue des Sablons. — Paris. Guillaume (Eugène-C.^, Mem. de l'Inst., 5, rue de l'Université. — Paris. *D' Guillaume (Ed.). — Attigny (Ardennes). ♦Guillaume (L.), Prop., 7, rue de la Tirelire. — Reims (Marne). Guillaume (Léon), Dir. de l'Éc. d'hortic. des pupilles de la Seine. — Villepreux (Seine-et-Oise). Guillemin, Maire, Prof, de phys. au Lycée, 18, rampe Vallée. — Alger. *Guilleminet (André), Pharm. de 1" cl., 30, rue Saint-.lean. — Lyon (Rhône). — R Guillemot (Charles), 73, rue Saint-Louis-en-llle. — Paris. D' Guillet (E.j, Mem. du Cens. gén. — Pont-en-Royans (Isère). Guillibert (le baron Hippolyte), Avocat à la Cour d'Ap., anc. Bâton, de l'ordre, 10, l'uo Mazarine. ~ Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). *Guillot (Paul), Avocat à la Cour d'Ap., 43, rue Miroménil. — Paris. Guillotin (Amédée), Présid. du Trib. de corn, de la Seine, 77, rue de Lourmel. — Paris. Guillou (E.), 3 ter, rue des Rosiers. — Paris. Guilmin (M""' V"), 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. — R. Guilmin (Ch.), 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. — R Guimet (Emile), >'ég., place de la Miséricorde. — Lyon (Rhône). — F *Guiran (M»= Paul de). — Marvéjols (Lozère). *Guiran (Paul de), Notaire. —Marvéjols (Lozère). D' Guiraud. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Guitel (Frédéric), Doct. es se. nat., Prépar. au lab. marit. de Roscoff, 2, rue Bara. — Paris. GuUy (L.), Prof, de math., 130, rue de la République. — Rouen (Seine-Infeneure). Gundelach (Charles), 37, rue de Paris. — Asnières (Seine). Gundelach (Emile), Maison Meissonnier. — Saint-Denis (Seine). ♦Guntz (N.), Prof, à la Fac. des Se, 15, rue de Metz. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Guy (Louis), Nég., 232, rue de Rivoli. — Paris. — R Guyard (Henri), Mem. de la Soc. des Se. nat., 17, rue d'Églény.— Auxerre (Yonne). Guyot (Charles), 15, boulevard du Temple. — Paris. Guyot (Yves), Ministre des Trav. pub.. Député de la Seine, 95, rue de Seine. — Paris. Guyot-Lavaline, Sénateur, Présid. du Cens. gén. du Puy-de-Dôme, 68, rue de Rennes. — Paris. Haag (Paul), Ing. en chef des P. et Ch., 11 bis, rue Chardin. — Paris. *Habert (Théophile), anc. Notaire, 80, rue Thiers. — Troyes (Aube). — R Habran (M""' Jules), 16, rue Thiers. — Reims (Marne). D' Habran (Jules), 16, rue Thiers. — Reims (Marne). Hachette et C'% Libr.-Édit., 79, boulevard Saint-Germain. — Paris. — F Hadamard (David), 53, rue de Châteaudun. — Paris. — F *Hagenbach-Bischoff (Edouard), Doct. es se., Prof, de phys. à l'Univ. — Bâle (Suisse). *Halbardier (Albert), Nég., 44, rue de Vesle. — Reims (Marne). Haller-Comon (A.), Prof, à la Fac. des Se, 7, rue de Lorraine. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). — R Hallette (Albert), Fabric. de sucre. — Le Cateau (Nord). Hallez (Paul), Prof, à la Fac. des Se, 9, rue de Valmy. — Lille (Nord). Hallopeau (P.-F. -Alfred), Ing. métallurg., Prof, à l'Éc. centr. des Arts et Man., Insp. princ. au Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 24, rue de Lyon.— Paris. *D' Hallopeau (François-Henri), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 91, boulevard Malesherbes. — Paris. Halphen (Constant), 11, rue Tilsitt. — Paris. *Hamard (l'abbé Pierre-Jules), Prêtre de l'Oratoire, 12, rue des Dames. - Rennes (llle-et- Vilaine). — R PilUn L AVANCKMENT DKS SCIENCRS LXXV D"" Hameau. — Areachon (Gironde). D' Hamelin lE.), ProC. agi-, à la Fac. de Méd., 10, rue Saint-Roch. — Montpellier (Hé- rault). Hamille(T.), anc. Instit., place Kléber (Librairie universelle). — Oran (Algérie). *D" Hamy (Ernest), Aide-Natur. au Muséum d'Hist. nat., Conserv. du Musée d'cthnog., W, rue de Lubeck. — Paris. *Hanappier (M""), 57, rue du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). Hannotin, Archit., 15, rue André. — Lille (Nord). *Hanra (Dorimond-Gustave), Agr. des se. pbys., Prof, à l'Kc. des Arts et Met. — C-liàlons-sur-Marne (Marne). Hanrez (^Prosper), Ing., 9, rue Moris. — Bruxelles (Belgique). D"' Hanriot, Prof. agr. à la Fac. de Méd., 4, rue Monsieur-le-Prince. — Paris. *Hansen-Blangsted (Emile), Géog., 5, place Saint-François-Xavier. — Paris. HaraucourKC), Prof, au Lycée, 8, place Boulingrin. — Rouen (Seine-Inférieure). 'D' Hardy (Ernest), Chef des trav. chini. de l'Acad. de Méd., 90, rue de Rennes. — Paris. *Hardy de Perini (Félix-Edouard), Lieu t. -Colonel au 2" zouaves, 18, Jardin W'elsford. — Oran (Algérie). Harlé, Ing. des P, et Ch., 75, rue de Courcelles, — Paris. Hartmann (A.), Indust., 11, avenue Percier. — Paris. Hartmann (Georges), 14, quai de la Mégisserie. — Paris. Haton delà Goupillière (J-N.), Mem. de Tlnst., Insp. gén., Dir. de l'Éc. nat. sup. de Mines, 60, boulevard Saint-Michel. — Paris. — F Hatt (Philippe), Ing.-hydrog. de la Marine, 31, rue Madame. — Paris. Hatzfeld (Léon), Indust., 3, l'ue de Metz. — Nancy (Meurthé-et-Moselle). Hau (Michel), Nég. en vins de Champagne. — Reims (Marne). Hauguel, Nég., 35, rue Hilaire-Colombel. — Le Havre (Seine-Inférieure). Hauser, Nég., 83, rue Tourneville. — Le Havre (Seine-Inférieure). Hautefeuille (Paul), Prof, à la Fac. des Se, 5, rue Micbelet. — Paris. Hautreux, Caji. de vaisseau, 20, rue Mondenard. — Bordeaux (Gironde). Hayem (Georges), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de TAcad. de Méd., Méd. des Hop. 7, rue AltiHid de Vigny. — Paris. Hazard-Flamand (Maurice), Élève à l'Éc. cent, des Arts et Man., 1, rue Montgolfier — Paris. Hébert, Doct. es se, anc, Insp, d'Acad., Prof, au Lycée, impasse Belair. — Rennes (llle-et-Vilaine). 'Hébert (Edmond), Mem. de Tlnst., Doyen hon. de la Fac. des Se, 10, rue Garancière. — Paris. — R *Hébert (Ernest), Insp. des Postes et Télég. — Arras (Pas-de-Calais). *Hébert (Gustave-Théodore), Pharm. — Isigny (Calvados). Hébrard (Emile), Sec, gén. de la Soc. d'agric, 14, rue Saint-Bernard. — Toulouse (Haute-Garonne). Hecht, Prof, à la Fac. de Méd., 4, rue Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). D"^ Hecht (Emile), 4, rue Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Hecht (Etienne), Nég., 19, rue Le Peletier. — Paris. — F *Hecht (Henri), Nég., 60, rue de la Victoire. — Paris. Heidelberger, Nég. en vins, rue Liberger. — Reims (Marne). *Heimpel (Adrien), Admin. de Mines. — Béziers (Hérault). Heinbach (Albert), Pharm. de 1'" classe, 2, place Condorcet. — Paris. *Heitz (Paul), Ing. des Arts et Man., 6, avenue du Bel-Air. — Paris. Held, Prof, à TÉc. de Pharm., rue du Bastion. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Héliand (le comte d'), 21, boulevard de la Madeleine. — Paris. *Hellé, Graveur-Dessinat., 34, rue de Seine (Paris). *Hément (Félix), Insp. gén. hon. de l'Instruc. pub., 29, rue Thomas-Lemaître. — Nanterre (Seine). 'D"^ Henneguy (F.), Prépar. au Col. de France, 17, rue du Sommerard. — Paris. *Hennuyer (Alexandre), Imprim.-Édit., 47, rue LafQtte. — Paris. 'D' Hénocque (Albert), Dir. adj. du Lab. de méd. de l'Éc. des Hautes Études au Col. de France, 87, avenue de Villiers. — Paris. Henri-Lepaute (Léon), Const. d'Iiorlog. et de phares, 6, j'ue Lafayette. — Paris. D' Henrion, Mem. du Cons. mun., 151, rue de Strasbourg. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). LXXVl ASSOCIATION FRANÇAISK Henrion (Fabius), Const. élect. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). *Henrivaux (Jules), Dir. de la Manuf. des Glaces. — Saint-Gobain (Aisne). D"' Henrot (Adolphe), 73, rue Gambetta. — Reims (Marne). *D'- Henrot (Henri), Prof, à l'Éc. deMéd., Maire, 73, rue Gambetta. —Reims (Mar o). *Henrot (Jules), Présid. du Cercle pharm, de la Marne, 75, rue Gambetta. — Reims (Marne). Henry (M""=), Sage-Femme en chef de la Maternité, 123, boulevard de Port-Royal. — Paris. *Henry (Charles), Bibliothéc de PUniv., 2, rue Jean-de-Beauvais. — Paris. Henry (Edmond), Ing. en chef des P. et Ch. — Privas (Ardèche). D' Henry (J.), 38 bis, rue de PHôpital-Militaiie. — Lille (Xord). Hentsch, Banquier, 20, rue Le Peletier. — Paris. — F *Hépitès (M"'" Stefan). — Bucarest (Roumanie). *Hépitès (Stefan), Prof, de phys, à l'Éc. spée. d'artil. et du génie, Dir. de Flnst. mé- téor. — Bucarest (Roumanie). D' Hérard (Hippolyte), Mera. de l'Acad. de Méd., Agr. de la Fac. de Méd., Méd. do rHûtel-Uieu, 11, rue de Rome. — Paris. Herbault (Nemours), Agent de change, 5, rue Gaillon, — Paris. Hermant (A.), Archit. de la Ville, 10, rue Legendre. — Paris. Héron (Guillaume), Prop., château Latour.— Bérat par Rieumes (Haute-Garonne).— R Héron (Jean-Pierre), Prop., 7, place de Tourny. — Bordeaux (Gironde). Herrenschmidt (Paul), 35, rue des Marais. — Paris. Herrgott (J.), Prof, à la Fac. de Méd., 68, rue Stanislas. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). *Herscher (Charles), Ing. civ., 42, rue du Chemin-Vert. — Paris. Hérubel (Frédéric), Fabric. de prod. chim. — Petit-Quevilly,. près Rouen (Seine-Infé- rieure). Hervier (François), Indust., 23, rue de Boulogne. — Paris. Hétant-Petit, Nég., 13, rue Saint-Laurent. — Bordeaux (Gironde^ Heydenreich, Prof, à la Fac. de Méd., 30, place Carrière. — Nancy (Meurlhe-et- Moselle). — R Hillel frères, 60, rue de Monceau. — Paris. — F Himly (L. -Auguste), Mem. del'lnst.. Doyen de la Fac. des Let., 23, avenue de l'Obser- vatoire. — Paris. Himly (Maurice;, 17, rue des Hallebardiers. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). D" Hirigoyen, 38, rue de Cursol. — Bordeaux (Gironde). Hirsch, Archit. en chef de la Ville, 17, rue Centrale. — Lyon (Rhône). Hirsch (Henri-Gustave), Changeur, 55, rue de Boulainvilliers. — Paris. Hirsch (Joseph), Ing. en chef des P. et Ch., 1, rue de Castiglione. — Paris. Hoël, s.-lnsp. des Forêts en retraite. — Medjez-Sfa (départ, de Constantine) (Algérie). *Hoël (Jourdain), Fabric. de lunettes, 18, rue des Archives. — Paris. — R Hoffmann (Hugo), Représ, de com., rue de la Préfecture. — Oran (Algérie). Holden (Isaac), Manufac, 27, rue des Moissons. — Reims (Marne). Holden (Jean), Manufac, 31, rue des Moissons. — Reims (Marne). Holden (M"'" Jonathan), 17, boulevard Gérés. — Reims (iMarne). Holden (Jonathan), Indust., 17, boulevard Cérès. — Reims (Marne). — R *Hollande (Jules), Nég., 51, rue de Ciiarenton. — Paris. — R D'' Hollande, Dir. de l'Éc. prép. à l'Enseign. sup. des Se. et des Let. — Cliambéry (Savoie). Holstein (P.), Agent de change, 20, rue de Lyon — Lyon (.Rhône). *Holtz, Ing. en chef des P. et Ch., 24, rue de Milan. — Paris. Honnorat-Bastide (Ed. -F.), quartier de la Sèbe. — Digne (Basses-Alpes). Hordain (Emile d'), 22, rue Grange- Batelière. — Paris. Horeau, 169, roule de Versailles. — Billancourt (Seine). — R Horoy, Cons. de Préfect., 18, rue Cliarles-Quint. — Oran (Algérie). Horster, Prov. du Lycée. — Évreux (Eure). Hospitalier (E.), Ing". des Arts et Man., Prol'. à l'Éc. mun. de Phys. et de Cliim. ind., 151 ///,s, rue de Rennes. — Paris. Hottinguer, Banquier, 38, rue de Provence. — Paris. — F Houdaille (François), Prof, de pbys. à l'Éc. nat. d'Agric. — Montpellier (Hérault). Houel (J.-G), Ing. delà Comp. de Fives-Lille, 40, avenue Kléber. — Paris.— F Houlon aîné, Nég., 8, rue Thiers. — Reims (Marne). Hourdequin (Maurice), Avocat, 93, rue Jouffroy. — Paris. l'dUK L AVANCEMENT DKS SCIENCES LWVil Houzé de TAulnoit, Avocat. — Lille (Nordi. Houzeau lA.), Corrc,>p. de l'Inst., Prof, de cliiin., 17, rue Houqucl. — Houcii (Sciiie- Inlérieurc). Houzeau (Paul), Huile el Savons, 8, impasse dos Romains. — Reims (Marne). Hovelacque (Abel), Prof, à TÉc. d'Authrop., Député de la Seine, 38, rue du Luxciii- bour^. — Paris. — F *Hovelacque (Maurice), Duct. es se, 88, rue des Sablons. — Piiris. — R Hovelacque Gense, 2, rue Fléchier. — Paris. — R *Hovelacque-Khnopff, 88, rue des Sablons. — Paris. — R Huber (Frédéric), Peintre, 135, rue de la Tour. — Paris. Hubert (Pierre). Indust., 16, rue Marceau. — Nantes (Loire- Inférieure). D' Hublé (Martial), Méd.-Maj. au /i^ Tirailleurs. —Kairouan, par Sousse (Tunisie).— R. *Hubou (Ernest), Ing. civ. des Mines, Insp. de la Conip. des Cheni. de fer de l'Est, 150, rue du Faubourij,-Saint-Martin. — Paris. Hue (le baron). 1, rue Enibouque-d'Or. — Montpellier (Hérault). D"' Huchard (Henri), Mérl. des Hôp., 67, avenue des Wianips-Élysées. — Paris. *Hudelo fLouis), Répét. de phys.gèn. à FÉi'. cent, des Arts et Man., 6, rue Saint-Louis- en-lTlf. — Paris. D"' Hugo-Marcus (Samuel), Chirurg-. de la Fac. de Paris, 23, avenue Friedland. — Paris. Hugon (P.), 77, rue de Rennes. — Paris. , Hugues (Denis), Prop., 39, rue de Rome. — Paris. *Huguet (Julien), Insp. de l'Ens. prim., 87, rue d'Assas. — Paris. *Hullé (Auguste), Prof, d'hydrug. de la Marine en retraite. — Blaye (Gironde). Hulot, anc. Dir. de la fabric. des timbres-poste, à la Monnaie, 26, place Vendôme. — Paris. — R Humbel (M™<^ L.) — Éloyes (Vosges). — R Humbel (L.), Indust. — Élojes (Vosges). — R *Hureau de Villeneuve (M""= Ginevra), 91, rue d'Amsterdam. — Paris. D"' Hureau de Villeneuve (Abel), Lauréat de l'Inst., 91, rue d'Amsterdam. — Paris. — F Hurel (Alexandre), 51, rue d'Amsterdam. — Paris. Hurlon (A.), Prof, à la Fac. des Se, 65, rue Blatin. — Clermont-Ferrand (Puy-de- Dôme). Husting (Théodore), Prop., 4, quai des CélesUns. — Paris. 'Huttinet (Léon), Attaché à la Légat, de France. — Port-au-Prince (Haïti). Ïbry-Goulet, anc. Manufac, 34, rue Marlot. — Reims (Marne). D"' Icard, Sec. gén. de la Soc. des Se. méd., 48, rue de Lyon. — Lyon (Rhône). 'Icard (Jules), Pharm., 24, cours Belzunce. — Marseille (Bouches-du-Rhône). *Illaret (M""" Antoine), 17, rue du Petit-Goave. — Bordeaux (Gironde). lUaret (Antoine), Vétér., 17, rue du Petit-Goave. — Bordeaux (Gironde). Irroy (Ernest), Nég. en vins de Champagne, 34, boulevard du Temple. — Reims (.Marac). Isay (M""' Mayer). — Blàmont (Meurthe-et-Moselle). — R Isay (Mayer), anc. Cap. du Génie, Filât. — Blàmont (Meurlhe-et Moselle). — R Iselin (William), Nég., 81, rue d'Orléans. — Le Havre (Seine-Inférieure). *Issaurat (C), Publiciste, 27, rue Drouut. — Paris. *Istrati (M""" Constantin), 11, caléa Dorohantilor. — Bucarest (Roumanie). 'D" Istrati (Constantin', Doct. es se. phys., Pruf. à l'Univ., Mcm. du Cons. sup. de santé. 11, caléa Dorui)anlilor. — Bucarest (Roumanie). Ivry (le baron Jean d'), 101, avenue des Champs-Elysées. — Paris. Jablonowska (M"" Julia), 54, boulevard Saint-Michel. — Paris. — R Jaccoud, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Méd. des Hôp., 62, boule- vard Haussmann. — Paris. Jackson (James i, Archiv.-Biblioth. delà Suc. deGéog., 15, avenue d'Antin. — Paris. — R Jackson-Gwilt (Mrs), Moonbeam villa, Merton road. — New-Wimbledon (Surrcy (Angleterre). — R 'Jacquelin (M"'" Juliette). — Beuzeville, par Ourvillc (Seine-Inférieure). Jacquemart (Frédéric), anc. Nég,, .5S, nie du Faubourg-Poissonnière. — Paris. — F Jacquemart-Ponsin, Prop., 4, place Gudinot. — Reims (Marne). Jacquemin, anc. Dir. de l'Éc. sup. de Pharm., 39, place Carrière. — Nancy (Meurthe- et-Moselle). Jacquenet (Monseigneur), Evoque d'.Vmiens. — Amiens (Summe). Jacquerez, Agent Vu\er.— Fraize (Vosges), LXXVlll ASSOCIATIUiN FRANÇAISE Jacquet, Dir. de l'usine de la Voulte. — La Voulte (Ardèclie). Jacquier (Gaston), Prop., Agric. — Gières (Isère). Jacquier-Renault, Nég., 7, rue Cérès. — Reims (Marne). Jacquin, Avoué, 5. rue des Moulins. — Paris. Jacquin (Anatole), Confis., 1^, rue Pernelle. — Paris et villa des Lys. — Dammarie- lez-Lys (Seine-et-Marne). D^ Jalabert. — L'Arba (départ. d'Alger), *Jalard (Bernard), Pliarm., 526, rue Sainte-Anne.— Narbonne (Aude). Jalliffier, Prof. agr. au Lycée Condorcet, 11, rue Say. —Paris Jameson (Conrad), Banquier, 115, boulevard Malesherbes. — Paris. — F Jannelle (Emile), Nég. en vins. — Villers-Allerand (Marne). Janssen (Julesj, Mem. de l'inst., Dir. de l'Observ. d'astro. phys. — Meudon (Seine- et-Oise). Jaquiné, Insp. gén. hon. des P. et Ch. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Jardinet (Ludovic-Eugène), Cap. du Génie, Prof. adj. à l'Éc.d'applic. d'artil. et du gén. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). Jarsaillon(François), Prop., v.-Présid. du Comice agric, rue Saint-Denis.— Oran( Algérie). *D'- Jaubert (Adrien), 57, rue Pigalle. — Paris. Jaumes (L-P.,), Prof, de Méd. lég. et toxicol. à la Fac. de Méd., 5, rue Sainte-Croix. — Montpellier (Hérault). D' Javal (Emile), Mem. de l'Acad. de méd., Dir. du Lab. d'oplitalmol. à la Sorbonne, anc. Député, 58, rue de Gi'enelle. — Paris. — R Jay (Louis), Agent de change. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). D' Jean, anc. Int. des Hôp. de Paris, 27, rue Godot-de-Mauroy. — Paris. Jean (Paul), Const. d'app. à gaz, 52, rue des Martyrs. — Paris. Jeanjean, Prof, à l'Éc. de Pharm. — Montpellier (Hérault). Jeanjean (Adrien), Prop. et Géol. — Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). D- Jeannel (Maurice), Prof, à FÉc. de Méd., 14, place Saint-Étienne. — Toulouse (Haute-Garonne). D' Jeannin (0.). — Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Jeantet, Gref. en chef du trib. civ. — Dax (Landes). *Jennepin (Alfred), Chef d'instit. — Cousolre (Nord), Jessé (Eugène-Philippe), Prop., 5, rue Vignon. — Paris. D-^ Jeunehomme (Christian), Méd.-Maj. de 1" cl., caserne des Minimes, 12, rue de Béarn, — Paris. Jobard, Manufac, 24, rue de Gray. — Dijon (Côte-d'Or). Jobert, Prop., 10, rue des Croisades. — Paris. D"- JoITroy (Alix), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 180, rue de Rivoli. — Paris. *Johannot (H.), Fabric. de papiers.— Annoiiay (Ardèche). *Johannot (M"" Marguerite). — Annonay (Ardèche). Johnston (Nathaniel), anc. Député, pavé des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). — F "Joignot (Hippolyte), Dir. des travaux des car. de marbre de Tckbalet. — Pont de risser (départ. d'Oran) (Algérie). Joigny (Adrien), Archit., 37, rue de Trévise. — Paris. D-^ Jolicœur, 13, boulevard des Promenades. — Reims (Marne). Jolivald (l'abbé), anc. Prof. — Mandern, par Sierck (Alsace-Lorraine). D' Jollan de Glerville, 5, rue des Cadeniers. — Nantes (Loire-Inférieure). JoUois (Henri), Insp. gén. hon. des P. et Gh., 46, rue Duplessis. — Versailles (Seine- ct-Oise). — R *Jolly (Léopold), Pharm., 64, rue du Faubourg-Poissonnière. — Paris. Joly (Charles), v.-Présid. de la Soc. cent. d'Hortic. de France, 11, rue Boissy-d'Anglas. — Paris. Joly (J.), Ing.-Const., usine Saint-Lazare. — Blois (Loir-et-Cher). Joly (Paul), Étud., 61, rue Madame. — Paris. Joly de Boissel(le baron), château Fayard. — Le Pian-sur-Garonne, par Saint-Macaire (Gironde). D' Jolyet, Chargé de cours à la Fac. de Méd., 24, rue Barrau. — Bordeaux (Gironde). Jones (Charles), chez M. R.-P. Jones, 8, cité Gaillard. — Pai-is. — R Jones-Dussaut (M"» G.), aux Ruches. — AvoQ-Fontainebleau (Seine-et-Marne). Jordan (A.), Prof., 40, rue de l'Arbre-Sec. — Lyon (Rhône). Jordan (Camille), Mem. de l'inst., Ing. en chef des Mines, Prof, à l'Éc. Polytech., 48, rue de Varenne. — Paris. — R pouu l'avancement des sciences lxxix Jordan (S.), Prof, à l'Éc. centr. des Arts et Man., 5, rue de Viete. — Paris. D"^ Jordan (Séraphin), 11, Cainpania. — Cadix (Espagne). — R *Jouandot (Jules), Ing. civ., Cond. pi-inc. du service des eaux de la ville, 57, rue Sainl- Seriiiii. — Bordeaux (Gironde). — R Jouanny (Georges), Fabric. de pap. peints, 70, rue du Faubourg-du-Tcrnple. — Paris. *Jouatte, Allaclié au Min. des Fin., 17, rue du Sommerard. — Paris. D' Joubin (L.), Doct. es se, Maître de cont'. à la Fac. des Se, 19, rue de la Monnaie. — Rennes (lUe-et-Vilaine). Joulie, Phann., à la Maisun mun. de Santé, 200, rue du Faubourg-Saint-Denis.— Paris. Jourdan (Adolphe), Libr.-Édit., 4, place du Gouvernement. — Alger. *Jourdan (A.-G.), Ing., 52, rue Ribéra. — Paris. — R Jourdin, Ciiiin., Insp. des établiss. insalub., 3, boulevard de Belleville. — Paris. *D"' Jousset (Marc), anc. Int. des Hôp., 241, boulevard Saint-Germain. — Paris. *D'' Jousset de Bellesme, Physiol., Dir. des services de piscicul. de la Ville de Paris, 5, rue du Pont-de-Lodi. — Paris. Jouvet (J.-B.), Libraire, 5, rue Palatine. — Paris. Jozon (Emile), Notaire bon., 254, boulevard Saint-Germain. — Paris. *Juglar (M"" Joséphine), 58, rue des Malhurins. — Paris. — F Julian, Assureur, 165, boulevard de Caudèran. — Bordeaux (Gironde). Julien, Prof, de géol. à la Fac. des Se, 40, place de Jaude. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Julien (Albert), Archit. expert- vérifie, des trav. de la Ville, 117, boulevard Voltaire. — Paris. *Jullien, Horlog., 36, avenue d'Italie. — Paris. JuUien (E.), îng. en chef des P. et Ch., 6, cours Jourdan. — Limoges (Haute- Vienne). — R JuUien (Jules-André), Cap. au 25'= rég. d'Infant., détaché à l'Éc. norm. de Tir. — Au camp de Châlons (Marne). Jundzitt (le comte Casimir), Prop.-Agric. — Chemin de fer Moscou-Brest, station Domanow-Réginow (Russie). — R Jungfleisch, Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, à l'Éc. sup. de Pharm., 38, rue des Écoles. — Paris. — R Jusselin, Prop., 8, rue Madame-Lafayette. — Le Havre (Seine-Inférieure). Justinart (J.), Imprim., 6, rue Hincmar. — Reims (Marne). Kabelguën (François), 33, rue de Soissons. — Bordeaux (Gironde). *D'^ Kaddour ben Ahmed, Méd. de l'Hôp. Sadiki. — Tunis. Kahn (Zadoc), Grand rabbin de France, 17, rue Saint-Georges. — Paris. Kann, Banquier, 58, avenue du Bois-de-Boulogne. — Paris. — F Keittinger (Jules), Fabric. d'indiennes à Lescure, 165, rue du Renard. — Rouen (Seine-Inférieure). Kina (L.), Ing. des Mines, 12, rue de la Darse. — Marseille (Bouches-du-Rhùne;. D^ Kirchherg, Prof. sup. à l'Éc. de Méd., 1, rue Basse-du-Château. — Nantes (Loire- Inférieure). *Kirwan (Charles de), Insp. des Forêts, en retraite, 7, rue de l'Orangerie. — Versailles (Seine-et-Oise). Kleinmann, Dir. de l'Agence du Crédit Lyonnais. — Alexandrie (Egypte). *Kliplîel (Auguste), anc. Juge au Trib. de com., vitic. à Aïn-Bessem (Algérie) — Béziers (Hérault). Klipsch-Laffitte (Edouard), 10, rue de la Paix. — Paris. Knieder(X.),Dir. des Usines Malétra. —Petit-Quevilly, par Rouen (Seine-Inférieure). — R D"^ Knoepfler, 5, faubourg Saint-Georges. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). D'' Kœchlin (Eugène), 30, rue d'Altkirch. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Kœchlin (Jules), 44, rue Pierre-Cbarron. — Paris. — R Kœchlin-Claudon (Emile), Ing. civ., 60, ruH Duplessis. — Versailles (Seine-et-Oise). — R *Kœnig (M"° Marie), anc. Insp. départ., 18, rue Duphot. — Paris. Kœnig (Théodore), Rent., 2^, rue de Vaugirard. — Paris. D' Kohn (Arthur), 4, rue Lavoisier. — Paris. *D' KoUmann (Jules), Prof, d'anat. — Bùle (Suisse). Kornprobst (M"" Élise), 13, ruo de Mèdicis. — Paris. Kornprobst, Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, 4, place du Château. — Blois (Lou'-et-Cher). Kovalski, Prof, à l'Éc. sup. de Com. et d'indust., 1, rue Grassis. — Bordeaux (Gironde). Kowatoheff (Joseph.-A,). — Sofia (Bulgarie). I,X\X ASSOCIATION FRANÇAIS!-: Krafft (Eugène), 100, l'ue delà Trésorerie. — Bordeaux (Gironde). — R Kralik (Louis). — Tresserves, par Aix-les-Bains (Savoie). Kramers, chez M. Gaulon, 39, rue Madame. — Paris. Krantz (Camille), Maître des req. au Cens. d'État, 24, rue de Turin. — Paris. Krantz (J.-B.), Sénateur, Insp. gén. lion, des P. et Ch., Commis, gén. de TExposition universelle de 1878, 47, rue La Bruyère. — Paris. — F Kreiss (Adolphe), Dir. de la maison Ehrhardt frères. — Bar-le-Duc (Meuse). — R Kriéger, Pharm. de l-^ cl., 30, rue d'Arzew. — Oran (Algérie). Krug (Paul), Nég. en vins de Champagne, 30, boulevard du Temple. — Ueims (Marne). Kûbler (Gustave), rs'ég. — Altkirch (Alsace-Lorraine). 'Kûnckel d'Herculais (Jules), Aide-Natur. au Muséum dhist. nat., 20, villa Sait! (avenue du Bois-de-Boulogne). — Paris. — R Kûhnholtz-Lordat, 23, rue Saint-GuUhein. — Montpellier (Hérault). *Kunkler, anc. Cap. d'artil., Ing. aux Chem. de fer de l'Etat. — Branne (Gironde). *Kunz (George-F.), Expert en minéral et métallurg., 33, rue de Liibeck. — Paris. Labat (A.), Prof, à l'Éc. vétér. — Toulouse i Haute-Garonne). Labat (Théophile), Ing. marit., Construc, 15, rue Blanc-Dutroudii. — Bordeaux (Gironde). Labatut (Félix), anc. Notaire. — La Bastide-de-Serou (Ariège). Labbè (Henri), s.-Ins. des Forêts. — Alais (Gard). Labbé (M""^ Léon), 117, boulevard Haussmann. — Paris. D-' Labbé (Léon), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., 117, boule- vard Haussmann. — Paris. D"^ Labéda, 19, rue Héliot. — Toulouse (Haute-Garonne). Lâborie (Eugène), Vétér. en 1" au 23" d'artil., 24, boulevard Saint-Pierre. —Toulouse (Haute-Garonne). Laboulaye (P. Lefebvre de), Ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, 34, rue Tait- bout. — Paris. Laboureur (Louis), Pharm., Chim.-essay. du corn., 2, boulevard Raspail. — Paris. D'- Labric (Adrien), Méd. bon. des Hôp., 28, rue de l'Université. — Paris. — R Labrunie, Nég., 2, rue Michel. — Bordeaux (Gironde). — R Labry (Olry de), Insp. gén. hon. des P. et Ch., 51, rue de Varenne. — Paris ♦D"^ Lacaze-Duthiers (Henri de), Mem. de l'Inst. et de PAcad. de Méd., Prof, à la Fac. des Se, 7, rue de l'Estrapade. — Paris. Lachaize (Laurent), Peintre-Verrier. — Rodez (Aveyron). *Lacombe (Louis), Notaire, Maire. — Rodez (Aveyron). D' Lacoste, Adj. au Maire, place Nouvelle-Halle. — Pau (Basses-Pyrénées). Lacour (le général), 37, rue Boursault. —Paris. *Lacroix (Adolphe), Chim., 186, avenue Parmentier. — Paris. Lacroix, 1, rue Sauvai. — Paris. D"^ Lacroix, 20, rue Guersant. — Paris. *Lacroix (Georges), Artiste-Peintre, 25, boulevard du Château. — Neuilly-snr Seine (Seine). Lacroix (Sigismond), anc. Député, 66, avenue de Chàtillon. — Paris. Lacroix (Th.), 272, rue du Fauboui'g-Saint-Honoré. — Paris. *D'^ Ladame, Privat-Docent à l'Univ., 10, rue du Mont-Blanc. —Genève (Suisse). D"' Ladreit de la Charrière, Méd. en chef de l'Instit. nat. des Sourds-Muets et de la CHn. otolog., 1, rue Bonaparte. — Paris. *Ladureau (M"" Albert), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires. — Paris. — R *Ladureau (Albert), Chim., Dir. du Labor. centr. agr. et comm., 44, rue Notre-Dame- des-Victoires. — Paris. — R Laennec, Dir. de l'Éc. de Méd., 13, boulevard Delorme. —Nantes (Loire-lnfcriéure). — R Lafargue (Georges), anc. Préfet, Très. pay. gén. — Gap (Hautes-Alpes). Lafaurie (Maurice), 104, rue du Palais-Gallien. — Bordeaux (Gironde). — R D' Laferon (A.), 17, rue d'Abbeville. — Paris. Lafitte, Nég., 21, rue d'Angoulème. —Paris. Laffitte (Paul), 2, impasse Monlbauron. — Versailles (Seine-et-Oise), Laîollye (Paul), Archit., 7, rue Richepanse. — Paris. Lafon (A.), Prof, à la Fac. des S^'., 5, rue du Juge-de-Paix. — Lyon (Riiùne). Latent (Georgesi, Archit., 17, rue Rosière. — Nantes (Loire-Inférieure). Laiont (M"" Jules), 7, boulevard Alexandre-Clair. — Le i'uy-en-Velay (Haute-Loire). Laf ont (Jules), Prop., 7, boulevard Alexandre-Claii. — Le Puy-en-Velay (Haute-Loire). l'oL'ii I. .VVA-NC.i;.Mi;.\T Ï)E<, SCIK.Nr,KS lAWI *Lafoscade, Prof, au Lvcée Louis-lc-Graiiil, 62, rue Monj,'e. — Taris. 'Lafourcade Auguste), Dir. de l'Éc. priin. sup., rue des Trente-Six-Ponls. — Toulouse- f llMute-liaroiiTie). "Lagneau (M""' Gustave), oS, rue de la Cliaussée d'Aiilin. — Paris. *D'' Lagneau (Gustave), ^Fem. de l'Acad. do Méd., 3S, rue de la Chaussée-d'Aiitin. — Paris. — F Lagrave, ^lai^'ist., :>7, cours de llntendance. — Bordeaux (Gironde). Lagrené (Henri-Melchior de), Insp. gën. des P. et Cii., 85, rae d'Assas. — Paris. Lahaye, Notaire. — Pontfaverger (Marne). Lahille iFernand),Li(,'.ès se. nat. , 41, allées Saint-Étienne. — Toulouse (Haute-Garonne), *Lailavoix (Louis), Ing., Agent voyer en chef du dôpart. de la Somme. — Amiens (Somme). *D'^ Lailler (C), i\Iiil. des Hop., 3, rue de Bruxelles. — Paris. Lair (Alexandre-Hippolyte), anc. Magist., Présid. de la Soc. de graphol., 1(!S, avenue des (Jiamps-Illssi'cs. — Paris. *Lair (le comte Charles), î8, rue Las-Cases. — Paris. Laire (G. de), 9i, rue Saint-Charles. — Paris. *Laisant (Charles), Doct. es se, anc. Cap. du génie. Député de la Seine, \(y2, avfiine Victor-Hugo. — Paris. Lajard (Joseph) (fils^ 83, rue Joseph-Verneti — Avignon (V'aucluse). 'Lajonkaire ide), Nég., 6, rue Joseph II. — Bruxelles (Belgique). Lalance (Auguste), Manufac, 29, rue de Prony. — Paris. Lalande (Armand), Nég., 84, quai des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). — F Lalande (Marcellin), Mem. do la Soc. franc, de pbys. — Brive (Corrèze). Lalanne (Emile), Dir. du poids public, 71, rue de ïurenne. — Bordeaux (Gironde). Lalanne (Léon), Mem. de l'Inst., Sénateur, Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 110, rue de Bennes. — Paris. *D'' Lalanne (Louis). — La Teste (Gironde). *Laleman (Edouard), Avocat, 47, rue Inkermann. — Lille (Nord). D' Lalesque (F.), anc. Int. des Hôp. de Paris, boulevard de la Plage, villu Claude-Ber- nard. — Arcaclion (Gironde). Lalheugue (H.), Ing. civ., 17, rue Samouzet. — Pau (Basses-Pyrénées)., *Laliman (Léopold), Vitic, château de Latourette. — Bordeaux-La-Basfide (Gironde). Lallié (Alfred), Avocat, 11, avenue Camus. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Lalouette, Dir. de l'Omniuin, 13, rue de Lyon. — Lyon (Rhône). Lambert iCh.), Courtier, 3, place Barrée. — Reims (Marne). Lambert lÉd.), Ing. — Bousquet-d'Orb (Hérault). Lamé-Fleury (E.),Cons. d'Ktat, Insp. gén. des Mines, 62, rue de Verneuil. — Paris. — F *Lamey, Conserv. des Forêts en retraite, 22, cité des Fleurs. — Paris. Lamey (Dom Mayeul) 0. S. B. — Grignon, par les Laumes (Côte-d'Or). Lamic (J.), Prof, à VÉc. de Méd., 2, rue Sainte-Germaine. — Toulouse (Haute-Ga- ronne). D"' Lamotte (H.). — BordJ-Menaïel (départ. d'Alger). *Lamouroux (Léopold), Chef de bat. en retraite, 31, rue Gustave-Cazavan. — Le Havre, et à Etainlius, par Saint-Romain (Seine-Inférieure). Lamy (Adhémar), Insp. des Forêts, 24, rue des Jacobins. — Clermont-Ferrand (Puy- de-Dôme. *Lamy (Ernest), 113, boulevard Haussmann. — Paris. — F *LanciaI (Henri). Prof, au Lycée, 3, boulevard Chambonnot. — Moulins (Allier). — R D' Lande, placo (iamb(!lta. — Bordeaux (Gironde). D^ Landouzy Louis), Prof. agr. à la Fac. do Méd., Méd. des Hôp., 4, rue Chauveau- Lagardo. — ■ Paris. D' Landowski (Paul), 36, rue Blanche. — Paris. Landre (A.) (lils ainéj, Fabric. d'asphalte, villa Landre. — Oran-Eckmiihl (Algérie). Landreau, Notaire. — Pornic (Loire-Inlérieure). Landrin, Chim., 21, rue Simon-le-Franc. — Paris. *Landron (Jérémie), anc. Pharm., Agric, château de Bollezecle (Nord). Landry (F.), Lie. es se. math., 174, rue do la Pompe. — Paris. Lang, Dir. de l'Éc. La Martinière, 5, rue des Augustins. — Lyon (Rhône). — R Lang (Léon), 9, avenue Labourdonnais. — Paris. Lang (Pierre), Nég. — Allkirch (Alsace-Lorraine). *Lange (Albert), Agric, 236, rue du Fanbourg-Saint-Hono;é. — Paris. / LXXXII ASSOCIATION FRANÇAISK Langlade, Inj;. civ., 22, rue Saint-Augustin. — Paris. Langlade (M""= Justin). — Castelsan-asin (Tarn-et-Garonne). Langlade (Justin), Entrep. — Castclsarrasin (Tarn-et-Garonne). *D'' Langlet (J.-B.i, Député de la Marne, 67, rue de Venise. — Reims (Marne). 'Langlois (Marcellin), Chim. à la Fabriq. de dynamite.— Ablon, par Ronfleur (Calvados). Lannegrace, Prof, à la Fac. de Méd., 1, rue Sainte-Croix. — Montpellier (Hérault). Lannelongue (O.-M.), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de PAcad. de Méd., Chirurg. des Hop., .3, rue François I". — Paris. D' Lantier (E.). — Tannay (Nièvre). — R Lanusse CP.-T.), Nég., 4, rue Gouvion. — Bordeaux (Gironde). *Lapierre (César), Nég., 12, rue de Passy. — Paris. Laplauche (Maurice C. de), château de Laplanche. — Millay, par Luzy (Nièvre). Laporte (Maurice), Nég. — Jarnac (Charente). Lapparent (Albert de), Ing. des Mines, 3, rue de Tilsitt. — Paris. — F *D'^ Larché (Alfred), 23, rue Bancasse. — Avignon (Vaucluse). Lardamer (Léon), Avocat, 7, rue Colbrant. — - Lille (Nord). D"^ Lardier. — Rarabervillers (Vosges). *Larive (Adolphe), anc. Nég., 10, boulevard Gerbert. — Reims (Marne). Larive (Albert), Indust., 15, rue Ponsardin. — Reims (Marne). Laroche (M"'= Félix), 110, avenue de Wagram. — Paris. — R Laroche (Félix), Ing. des P. et Ch., 110, avenue de Wagram. — Paris. — R Larocque , Dir. de l'Éc. prép. à FEns. sup. des Se. , rue Voltaire. — Nantes (Loire- Inférieure). D" Laroyenne, Chirurg. en chef de la Charité, Chargé de clin, complém. à la Fac. de Méd., 16, rue Boissac. — Lyon-Bellecour (Rhône). Laroze (Alfred), Avocat, anc. Député, 16, rue de Lerme. — Bordeaux (Gironde). Laroze (Numa), Nég., 2, rue de Bouthier. — Bordeaux-La Bastide (Gironde). Larré, Avoué, 5, rue Vital-Caries. — Bordeaux (Gironde). Larregain, Conduct. des P. et Ch., rue Porte-Neuve. — Pau (Basses- Pyrénées). D"^ Larrey (le baron Félix-Hippolyte), Mem. de ITnst. et de FAcad. de Méd., anc. Présid. du Cons. de santé des armées, 91, rue de Lille. — Paris. — F Larronde (E.), Mem. du Cons. mun., 5, rue Foy. — Bordeaux (Gironde). Lartilleux (Arthur), Pharm., 26, place Saint-Timothée. — Reims (Marne). La Salle (le comte de), 137, boulevard :Malesherbes. — Paris. Laskowski, Prof, à la Fac. de Méd., 28, boulevard des Philosophes.— Genève (Suisse). Lassence (Alfred de), ville Lassence, 12, route de Tarbes. — Pau (Basses-Pyrénées).— R Lassudrie (Georges), 7 bis, rue des Saints-Pères. — Paris. D' Lataste (Fernand), s. -Dir. du ^Musée nat. d'Hist. natur., Prof, de zoolog. à l'Ec. de Méd. — Santiago (Chih). — R Latham (Ed.), Nég., àl, rue de la Côte. — Le Havre (Seine-Inférieure). La Tour du Breuil (le vicomte Auguste de), Ing. civ., 6, boulevard Pons. — Marseille (Bouches-du-Rhone). *Launois (M""= Marie), 12, rue de la Victoire. — Paris. *D' Launois (Pierre-Emile), anc. Int. des Hôp. de Paris, 12, rue de la Victoa-e. — Paris. *Lauras (Charles), Pharm., 23, rue dTsly. — Alger. D"^ Laurens, Maire, Mem. du Cons. gén. de la Drôme. — Nyons (Drùme). *Laurent (Albert), Nég. (Maison Roumieu), 38, allées de Tourny. — Bordeaux (Gironde). ♦Laurent (François), Ing. en chef, Insp. des Manufac. de FEtat, 7, rue de la Neva. — Paris. Laurent (Georges), Prop., 53 bis, quai des Grands-Augustins. — Paris. •Laurent (Léon), Construc. d'inst. d'opliq., 21, rue de FOdéon. — Paris. — R Laurilliard, Renl., 42, boulevard du Temple. — Paris. *Laussedat (M"'<^ Aimé), 292, rue Saint-Martin. — Paris. *Laussedat (le colonel Aimé), Dir. du Conserv. nat. des Arts et Met., 292, rue Saint- 3Iartin. — Paris. — R *Lauth (Charles), Admin. bon. de la Manufac. nat. de porcelaines de Sèvres, 36, rue d'Assas. — Paris. — F Lauth (Emile), Ing. des Arts et Man. — Massevaux (Alsace-Lorraine). Lavalley (Alexandre), Sénateur, Ing., Administ. de la Comp. de Bône-Guehua, Manoir Bois-Tillard. — Reux, par Pont-1'Evêque (Calvados). — R Lavalley (Etienne), Prop., 1, rue du Général-Foy. — Paris. La Valiière (de), Dir. de Fassurance le Loir-et-Cher. — Blois (Loir-et-Cher). PilUU L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXXIH Laverny (J.), Pi'ésid. de la Chambre synd. des boulang., faubourg Notre -Dame. — Perpignan (Pyrénées-Orienlales). La Ville-Baugé {M'"= la marquise Marie-Thérèse de), 4, rue Sully. — Nantes (Loire- Inlërieure). Lawton (William), Nég., 1, place du Champ-de-Mars. — Bordeaux (Gironde). "Lax (Jules), Ing. en chef des P. et Ch., 17, rue Joubert. — Pai'is. *Layet, Prof, à la Fac. de Méd. — Bordeaux (Gironde). *Lazerges (Pierre), Chef de serv. des Expr. aux Ch. de fer de l'État, place Dupuy, Hôtel Mazères. — Toulouse f Haute-Garonne). *Lazuttes (Louis), 10, rue Saint-Boch. — Montpellier (Hérault). Leauté (Henry), Ing. des manufac. de l'État, Bèpét. à l'Ec. Polytech., I'i5, boulevard Malesherbes. — Paris. D"^ Lebert(G.). — Colombey (Meurthe-et-Moselle). Leblais ^Fernand), 6, place de l'Église. — Saint-Cloud (Seine-ct-Oise). Le Blanc (L.-C), Mem. de l'Acad. de Méd,, 68, avenue Malakoff. — Paris. Le Blanc (Victor), Nég., rue de Vertou. — Nantes (Loire-Inférieure). D' Le Blaye (J.), 9, cours de Gourgues. — Bordeaux (Gironde). ^D"^ Leblond (Albert), Méd de Saint-Lazare, 53, rue d'Hauteville. — Paris. Leblond (Paul), .luge au Trib. civ., Mem. du Cous, mun., 17, rue Louette. — Bouen (Seine-Inlerieure). Lebon (Ernest), Prof, au lycée Chai-lemagne, 4 bis, rue des Écoles. — Paris. Lebon (Maurice), Avocat, Mem. du Cens, mun., 87, rue Jeanne-d'Arc. — Bouen (Seine-lnlerieure). Lebouteux (E.), Teintur. en soie, 17, rue Basse-des-Ursins. — Paris. Lebret (Paul), 148, boulevard Haus&mann. — Paris. — R Lebreton (l'abbé), Dir. de la stat. astron. et météor. — Sainte-Honorine-du-Fay, par Evrecy (Calvados). Le Breton (André), Présid. de la Soc. des Amis des se. nat., 43, boulevard Cauchoise. — Bouen (Seine-Inférieure). — R Le Breton (Gaston), Uir. du Musée de céram. de Bouen, 25 bis, rue Thiers,. — Bouen (Seine-Inférieure). *Lebrun (Emile), Bijoutier, 15, rue Pastourelle. — Paris. 'Le Brun deVirloy (Paul), Ing. civ. des Mines, 33, boulevard des BatignoUes. — Paris. Lecaplain, Prof, au Lycée et à l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se, 146, rue Beauvoisine. — Bouen (Seine Inférieure). Lechat (Charles), anc. Maire, place Launay. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Le Chatelier (Frédéric-Alfred), Cap. au 159" Rég. d'infant. — Nice (Alpes-Maritimes). — R Le Chatelier (Henry), Ing. des Mines, Prof, à l'Éc. nat. des Mines, 73, rue Notre- Dame-des-Champs. — Paris. Le Cler (Achille), Ing. civ.. Maire de Bouin (Vendée), 7, rue de la Pépinière. — Paris. Lecler (M""" Alfred)). — Rouillac (Charente). *D'" Lecler (Alfred). — Uouillac (Ciiarente). Lecler (M'"<' Lisbeth), 48 bis, rue Mozart. — Paris. *Lecler (Edouard), Pharm. de l"^" cl., 48 bis, rue Mozart. — Paris. 'Lecocq (Gustave), Dir. d'assurances, Mem. de la Soc. géul. du Nord, 7, rue du Nou- veau-Siècle. — Lille (Nord). Lecœur (Edouard), Ing., 80, rampe Bouvreuil. — Rouen (Seine-Inférieure). Lecomte (Bené), Sec. d'ambassade, 4, rue Marignan. — Paris. Lecomte-Bruère, château de Mousseaux. — Lan'thenay, par Bomoranlin (Loir-et-Chen. Lecoq de Boisbaudran (François), Corresp. del'lnst., 36, rue de Prony. — Paris. — F Lecornu, Ing. des Mines, Maître de conf. à la Fac. des Se, 14, rue Jean-Romain. — Caen (Calvados). *Lecouteux (Ed.), Bédac. en chef du Journal d'agriculture pratique, 50, rue d'Ams- terdam. — Paris. 'Lecq (Hippolyte), Prof, départ, d'agric, 34, rue Denfert-Rochereau. — Alger-Mustapha. Lecrosnier (Emile), Libr.-Édit., 23, place de l'École-de-Médecine. — Paris. *Lécureur (A.), Bédact. en chef du journal le Havre, 35, rue Fontenelle. — Le Havre (Seine-luférieure). Ledanois, anc. lîéférend. au Sceau, 14, rue de Maubeuge. — Paris. *D'^LeDentu (Auguste), Memb. de l'Acad. de Méd., Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chi- rurg. des Hôp., 91, boulevard Haussmann. — Paris. Lederlin, Doyen de la Fac. de Droit, 9, rue Mazagran. — Nancy (Meurthe-et-Moselle) . LXXXIV ASSOCIATION FRANÇAIS!: Le Deuil (Stéphane), Ing. civ., 40, boulevard d'Italie.— Paris. *D'' Le Bien (Paul), lôr^, boulevard Malesherbes- — Paris. — R *Ledoux (Samuel), iNég., 29, quai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde). — R *Le Doyen, Prop., 35, boulevard Saint-Michel. — Paris. Ledru (Alphonse), Avocat à la Cour d'Ap., à la Mairie. — Le Vésinet (Seine-et-Oise). Leduc (H.), 51, avenue Marceau. — Paris. D"' Leduc (Stéphane), Prof, à l'Éc. de Méd. — Nantes (Loire-Inférieure). *Lee (Henry), v. -Consul des États-Unis d'Amérique, 2, rue Thiers. — Reims (Marne). Leenhardt (Charles), Nég., Présid. de la Ch. de coni., 27, cours des Casernes. — Montpellier (Hérault). Leenhardt (Frantz), Prof, à la Fac. de théoL, 12, rue du Faubourg-du-IMoustier. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Leenhardt (Jules), Nég. (Maison Vidal), rue Clos-René. — Montpellier (Hérault). D' Leenhardt (René), 7, rue des Casernes. — Montpellier (Hérault). Lefebvre (Henry;, Ing. civ. ~ Hartwell, par Papinauville, Cheniéville Post Office (Canada, P. 0.). *Lefèvre (Léon), Prépar. de chini. à l'Éc. Polytech. — Mont-Saint-Aignan-lez-Rouen (Seine-Inférieure) et 140, avenue de Yilliers. — Paris. Lefèvre (Léon), Ing. des P. et Ch. — Abbeville (Somme). Lefort, notaire, 12, rue delà Grue. — Reims (Marne). Lefort (Joseph), Avocat à la Cour d'Ap., 54, rue Blanche. — Paris. Le Fort (Léon), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Jléd., Chirurg. des Hôp., 96, rue de la Victoire. — Paris. — F Lefranc, Ing. en chef des P. et Ch. — Mendc (Lozère). Lefranc (P.), Notaire. — Châtel-Censoir (Yonne). *Legat (Jean-Baptiste), Mécan., 35, rue de Fleurus. — Paris. Léger (Alfred), Ing., 9, rue Boissac. — Lyon (Rhône). *Léger (Léopold), Ing., Adniin. de la Comp. des Chem. de fer de l'Est-Algérien, 2, rue Juba. — Alger. Le GofF, Provis. du Lycée. — Saint-Denis (Ile de la Réunion). Legrand (A.), Dir. gérant de la Société coopérative. — Saint-Remy-sur-Avre (Eure- et-Loir). Legrand (Paul), Dessinât., 4, rue des Petits-Champs. — Paris. D' Le Grip (Charles), 19, rue Saint-Germain. — Chatou (Seine-et-Oise). Legris (Georges), Ing. -Mécan. — Maromnie (Seine-Inférieure). Lehman lErnesti, 96, rue de Rennes. — Paris. *Leistner (Victor), Pharm. de 1" cl. — Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Olse). *Lejeune (Jules), EmpL, 7, rue Feutrier. — Paris. *Le Lasseur (Henri), Prop. — Le Boishus-en-Saint-Joseph, par Nantes (Loire-Inférieure). Lelegard (A.), 21, rue de Surène. — Paris. *Lelièvre (D.), anc. Notaire, 10 bis, rue Hincmar. — Reims (Marne). 'Lelièvre (Ernest), Int. des Hôp., 14, rue Monge. — Paris. Leioir (Henri), Prof, à la Fac. de Méd., 34, place aux Bluets. — Lille (Nord). Lelong (l'abbé), 44, rae David. — Reims (Marne). •D' Lelorain (Louis-Gustave), 16, rue Monge. — Paris. Lemaignan (J.), Représ. «Icconi., 10, quai du Louvre. — Paris. Le Marchand (Abel), Constr. de navires, 29, rue du Perrey. — Le Havre (Seine-IiT- férieure). - *Le Marchand (Augustin), Ing., les Chartreux. — Petit-Quevilly (Seine-Inférieure).— F Lemercier, Conduct. des P. et Ch. — Valenciennes (Nord). Lemercier (le comte Anatole), Député et Présid. du Cons. gén. de la Charente- Infé- rieure, Maire de Sainti's, 18, rue de l'Université. — Paris. Lemerre (A.), Edit., Maire de Ville-d'Avray, 29, passage Choiseul. — Paris. Lemierre (Ferd.), Nég. en vins, 74 et 74 bi^, rue Mondenard. — Bordeaux (Gironde). *Lemoine (Emile), Ing., civ., anc. Élève de l'Ec. Polytech., 5, rue de Littré. — Paris. 'Lemoine (Georges), Examin. de sortie à l'Éc. Polytech., Ing- en chef des P. et Ch., 76, rue d'Assas. — Paris. Le Moine (G.), Prop., 29, rue de Condé. — Paris. •D' Lemoine (Victor), Prof. hon. à l'Éc. de Méd. de Reims, 11, rue Soufflet. — Paris. Lemonnier (Paul-Hippolyte), Ing., 45, rue de Saint-Pétersboui-g. — Paris. — F Le Monnier, Prol. de botan. à la Fac. des Se, 5, rue de la Pépinière. — Nancy (.Meurthe-et-Moselle). — R POUR L AVANCEMKNT DES SCIENCES LXXXV Lemuet (Léon), Prop., 9, boulevard des Capucines. — Paris. Lemut, ln^^ civ., 12 bis, rue Mondésir. — Nantes (Loire-Inleneurej. Lenglet iPaul), Kanquier, 18, place de la Carrière. — >'ancy ( Meurthe-et-Moselle i. *Lennier (G.). Dir. du musée d'hist. nat., 2, rueBernardin-de-Saint-Pierre. — Le Havre (Seine-Inférieure). 'D' Lenoël(J.-J.-R.), Dir. de l'Éc. deMéd., 3G, rue de la République. — Amiens (Somme), Lenoir (Léon). Arcliit., 11, rue Contrescarpe. — Nantes (Loire-Inférieure). Léo, Prop. — Chéragas (départ. d'Alger). D"" Léon (A.), .Méd. en ';lief de la Marine en retraite, 5, rue Dutïour-Dubergier. — Bordeaux (Gironde). Léon (Adrien), anc. Député de la Gironde, 15, quai Louis XVIII. — Bordeaux (Gi- l'onde). Léon (Alexandre), Admin. de la Comp. du Midi, Armât., 11, cours du Chapeau- Rouge. — Bordeaux (Gironde). Léon (Alexandre), Nég., 127, boulevard Haussmann. — Paris. *Léonard-Jennepin (Jules), Nég. en marbres. — Cousolre (Nord). Leoty, 8, place de la Madeleine. — Paris. D" Lepage. 33, rue de la Bretonnerie. . — Orléans (Loiret). *Lepez (André), Entrep., 131, rue Beauharnais. — Lille (Nord). Lépine (Jacques-Raphaël), Corresp. de Flnst., Prof, à la Fac. de Méd., 42, rue Vaubé- ciiurt. — Lyon (Rbùne). — R Lépine (Jean-Camille), 42, rue Vaubécourt. — Lyon (Rhùne . — R *Lequeux (Jacques), Archit., 44, rue du Cherche-Midi. — Paris. Leras (J.-P.-H.), Insp. d'Acad. en retraite, 57, rue de Boulainvilliers. — Paris. *Leriche (Louis-Narcisse), Rent., 7, rue Corneille. — Paris. •D' Leroux (Armand). — Ligny-le-Châtel (Yonne). Le Roux (F. -P.), Prof, à l'Éc. sup. de Pharm., E\amin. d'admis, à l'Éc. Polytecli., \-2(), boulevard Jlontparnasse. — Paris. — R Le Roux (Henri), Dir. des affaires départ, à la Préf. de la Seine, 14, rue Cambacérès. — Pans. Leroy (M""^ René), 37, quai de la Tournelle. — Paris. Leroy iRené', Nég. en vins, 37, quai de la Tuurnelle. -^ Paris. D' Lesage (Max.). — Beauvais (Oise). • *Lesage iPierre), Prépar. de Botan. à la Fac. des Se, 45, avenue du Mail-d'Onges. — Rennes illle-et-Vilaine). D'' Lescarbauït (Edmond) (de Ghâteaudun). — Orgères (Eure-et-Loir). D"' Lescardé, 11, rue du Blanc-Pignon. — Arras (Pas-de-Calais). Lescarret, Sec. gén. de la Mairie, 17, rue Saint-Étienne. — Bordeaux (Gironde). *D'" Lescure, place de la République. — Oran (Algérie). D' Lesguillons (Jules). — Compiègne (Oise). D' Lesouef (Julesi, Mem. du Cons. gèn. de la Seine-Inférieure. — Criquetot-sur-Ouville (Seine-Ijiterieure). *Lespiault (Gaston , Doyen de la Fac. des Se, 5, rue Michel-ilontaigne. — Bordeaux (■(iirondei. — R 'Lessance (Eugènei, 1, rue de Pessac. — Bordeaux (Gironde). Lesseps île comte Ferdinand de), Mem. de TAcad. franc, et de l'Acad. des Se, Présid. -Fondât, de la Comp. univ. du Canal marit. de Flsthme de Suez, 29, avenue Montaigne — Paris. — F Lessert (Alex, de), 15, rue de Bordeaux. — Le Havre (Seine-Inférieure). Lestelle, liisp. des Postes et Télég., 3, cité Champeaux. — Périgueux (Dordognej. •Lester (Albéric), Prof. d'Hist. au Lycée, 1, rue Royale. — Nantes ^Loire-Inférieure). Lester, Arcliit. — Clamecy (Nièvre) Lestrange de comte Henry de), '(3, avenue Montaigne. — Paris et Saint-Julien, par Saint-Genis dr Sainlonge (Charente-Inférieure). Lesure (Maurice). — Attigny (Ardennes). Letellier, 123. rue de l'aris. — Saint-Denis (Seine). Letellier ^A.), Avocat défens., Mem du Cons. gén., 26, rue Duquesne. — Alger. *Le Tellier-Delafosse (Ludovic), Prop., 88, avenue de Villiers. — Paris. Letestu iMaurice), Ing. hydraul., 118, rue du Temple. — Paris. Lelhuillier-Pinel M""^^), Prop., 26, rue Méridienne. -- Rouen (Seine-Inférieure).— R *D' Letourneau (Charles), Prof, à l'Éc. d'Anthrop., 70, boulevard Saint-Michel. — Paris. Letrstnge (Edouard), anc. Maire. — Charleville (Ardennes). LXXXVI ASSOCIATION FRANÇAISE . Letrosne, anc. Archit., 21, rue d'Offémont. — Paris. D"" Leudet (L.j, Sec. gén. de la Soc. d'Hydrolog. médic, 20, rue de Londres. ^- Paris. Leudet (M""' Veuve), 49, boulevard Cauchoise. — Rouen (Seine-Intérieure). D"^ Leudet (Robert), anc. Int. des Hôp. de Paris, Prof. sup. à l'Éc. de j\léd.. 49, bou- levard Cauchoise. — Rouen (Seine-inférieure). — R Leune Prof., 21, quai de la Tournelle. — Paris. Louvrais (Louis-Pierre), Ing. des Arts et Man., Dir. de la fab. de ciment de Portland artif. Quillot frères. — Frangey, par Lézinnes (Yonne). Le Vallois (le commandant Jules), Chef du Génie. — Bône (départ, de Constanfine) (Algérie). — R Le Vasseur, Édit., 33, rue de Fleurus. — Paris. *Levasseur (Emile), Mem. de l'Inst., Prof, au Coli. de France, 26, rue Monsieur-le- Prince. — Paris. — R ' Levât (David), Ing. civ. des Mines, ;inc. Élève de TÉc. Polytech., 28, rue La Tré- moilie. — Paris. — R 'Léveillé, Prof, à la Fac. de Droit, 55, rue du Cherche-Midi. — Paris. "D"^ Lévêque (Louis), 27, rue de Vesles. — Reiras (Marne). Lévi-Alvarès (Albert), Ing. civ., 6, avenue de Messine. — Paris. Lévy, Chef d'Instit., 20, rue Vauquelin. — Paris. D'' Lévy (Charles), 48, rue Philippe. — Oran (Algérie). Levy (Auguste-Michel), Ing., 26, rue Spontini. — Paris. Lévy (Georges), Photog., 113, boulevard Sebastopol. — Paris. Levy (Maurice), Mem. de l'Inst., Ing. en chef des P. et Ch., 258, boulevard Saint- Germain. — Paris. Lévy- Crémieux, Banquier, 34, rue de Chàteaudun. — Paris. — F Levylier (Edmondi, anc. S.-Préf., 9, rue Vignon. — Paris. Lewthwaite (William), Dir. de la maison Isaac Holden, 27, rue des Moissons. — Reims (Marne). — R Lez (Henri), Archit. — Lorrez-le-Bocage (Seine-et-Marne). L'Hote, Cliim., 223, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. D" Lhuillier (Octave), 25. boulevard du Temple. — Paris. Licherdopol (J.-I*.), Prof, de phys. et de chim. à l'Éc. de com., strada Domnitii. — Bucarest (Roumanie). Lichtenstein (Henri), Nég., cours des Casernes (Maison Andrieux). — Montpellier . (Hérault). *Liecthy (Armand), Agent gén. de la Comp. d'assur. l'Union. — Clamecy (Nièvre). *Liègeois (Jules), Prof, de droit admin. à la Fac. de D roit, 4, rue de la Source. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). *Lieutaud (M""' Emile), 25, boulevard du Roi-René. — Angers (Maine-et-Loire). *D" Lieutaud (Emile), Prof, d'hist. nat. à l'Éc. de Méd., Dir. du Jardin botan., 25, bou- levard du Roi-René. — Angers (Maine-et-Loire). Lignine (Victor), Prof, à l'Uni v., Maire. — Odessa (Russie). — R Lilienthal, Mem. de la Ch. de com., 13, quai de l'Est. — Lyon (Rhône). Limasset, Ing. des P. et Ch. — Châlons-sur-Marnc (Marne). D' Limbo (S. -G.), 5, rue Pierre-le-Grand. — Paris. Limousin (Charles-M.), Dir. de la Revue du Mouvement social et économique, 44, rue Beaunier. — Paris. Lindet (Léon), Doct. -es se, 108, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R. Lisbonne (Alfred), Avoué, rue Prudon. — Sidi-Bel-Abbès (départ. d'Oran) (Algérie). *Lisbonne (Emile), Ing. de la Marine, Dir. des Const. nav. en retraite, 3, rue Saint- Vincent-de-Paul. — Paris. R Lisbonne (Eugène), Avocat. — Montpellier (Hérault). Lisbonne (Gaston), Avocat, 5, Plan du Palais. — Montpellier (Hérault). Lisbonne (Georges), 5, Plan du Palais. — Montpelher (Hérault). *Livache (Achille), Ing. civ. des Mines, 24, rue de Grenelle. — Paris. •D"^ Livon Charles), Prof, de Physiol. à l'Éc. de Méd., 14, rue Peirier. — Marseille (Bouchcs-du-Rhône). D'^ Lloveras (Roberto), 386, Piedad. — Buenos-Ayres (République Argentine). Lobinhes, Nég., 11, Cours du Midi. — Lyon (Rhône). Locard (Arnould), Ing. civ., 38, quai de la Charité. — Lyon (Rhône). Loche (Maurice), Ing. en chef des P. et Ch., 24, rue d'Olfémont. — Paris. — F POUK L AVANCEMENT DES SCIK.NCES LXXW II *D' Lœwenberg, Méd. auriste, 15, rue Auber. — Paris. Lœvy (Maurice), Mem. de l'Inst., s.-Dir. de l'Observ. nat., 119 bis, rue Kotre-Danio- des-Champs. — l'aris. Loir, Dir.-Ing. des Postes et Télég. en retraite. — Lyon (Rbône). Loisel (Henri), Pliarm. — Troarn (Calvados). "D"' Loisel (Louis-Jean-Marie), anc. 31éd. de la Marine, anc. Résid. de l'établis, de Sainle-5Iar;e-(le-^iadayascar, 32, boulevard Henri-Martin. — ïergnier (Aisne). *Loiset (Auguste), Prop., 6, rue Neuve-des-Meuniers. — Lille (Nord). Lombard-Gerin, Ing , 5, rue des Cordeliers.' — Lyon (Rhône). Lonchamps (Gohierre de), Prof, de math. spéc. au Lycée Charlemagne, 15, rue de l'Estrapade. — l'aris. — R Loncke, Dir. partie, delà Comp. d'Assur. gén., 13, boulevard de la Liberté. -- Lille . (Nord). 'Loncq (Emile), Étud., 6, rue de la Plaine. — Laon (Aisne). D" Londe (Numa),-.j6, rue Michel-Ange. — Paris. Longhaye (Auguste), Nég., 22, rue Tournai. — Lille (Nord). — R *Lopès-Dias, lug., Chef de sect. au Chem. de fer d'Orléans, 12, cours Tourny. — Libounie (Gironde). — R Lorain (M™'), 16, rue de Condé. — Paris. D"^ Lordereau, 83, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. Lorenti, Secr. gén. de la Soc. d'Agr., 4, place des Hospices. — Lyon (Rhône). D"^ Lorey, 163, rue Saint-Honoré. — Paris. Lorin, Prépar. de chim. indust. et de phys. gén., Chef de manip. de phys. à l'Éc. cent, des Arts et Man., 5, place des Vosges. — Paris. *Lorinet (M'"" A.), Rent., rue Croiy-de-Russy. — Épernay (Marne). Loriol (de), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. nat. des Mines, 46, rue Centrale. — Lyon (Rhône). — R Loriol (Perceval de), GéoL^ Chalet-des-Rois, par Crassier (canton de Vaud) (Suisse i. — R Lortet, Doyen de la Fac. de Méd., Dir. du Muséum d'hist. nat., 1, quai de la Guillolièie. — Lyon (Rhône). — F Loste, Notaire, 50, rue Perrière. — Rordeaux (Gironde). Lottin, Juge de paix. — Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher). Louer (Jacques), Brasseur, 92, boulevard François I". — Le Havre (Seine-Inférieure). *Lougnon (Victor), Ing. des Arts et Man., Adj. au Maire. — Montluçon (Allier), *Louis (Paul-Auguste), Pharm., 47, rue de la Pompe. — Versailles (Seine-et-Oise). Loussel (A.), Prop., 86, rue de la Pompe. — Paris. — R *Louvel (Léonard), anc. Chef d'Instit. — Rémalard (Orne). D' Love (James), 11, rue d'Auniale. — Paris. *D"' Loye (Paul), Préjjar. à la Sorbonne et à la Fac. de Méd., 51, rue Ciaudo-Ri'i'nard. — Paris. Loyer (Henri), Filât., 394, rue Notre-Dame. — Lille (Nord). — R Lucas, Aide-Natur. au Muséum d'hist. nat. 55, rue Cuvier. — Paris. *Lucas (Charles), Ar(;hit. de la Ville de Paris, 23, rue dé Dunkerque. — Paris. *Lucas (Edouard), Prof, de math. spéc. au Lycée Saint-Louis, 1, rue Routarel. — Paris. D' Lucas-Championnière (Just), Chirurg. des Hôp., 3, avenue Montaigne. — Paris. D' Lugeol, 8, rue Dufau. — Bordeaux (Gironde). Lugol (Emile), Avocat, 11, rue de Téhéran. — Paris. — F Luneau, Ing. des P. et Ch., 15, place Saint-Martin. — Caen (Calvados). *Lung (Paul), 17, rue Foudaudège. — Bordeaux (Gironde). Lusseau (Daniel), Notaire. — Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Inférieure). Lusson (P.), Prof, de phys. au Lycée, rue Alcide-d'Orbigny. — La Rochelle (Charente- Inférieure). Lutmann, 78, rue Monge. — Paris. D' Luton (Alfred), 4, rue du Levant. — Reims (Jlarne). Lutscher (A.), Banquier, 22, place l\hdeslierbes. — Paris. — F *Lutz (Emile) (filsj, Étud. — Saint-Élienne-de-Rouvray (Seine-Inférieure). *D'' Luys (Jules), Mem. de l'Acad. de .Méd., Méd. des Hôp., 20, rue de (irenelle. — Paris. Lyon (Gustave), Ing., 24 bis, rue Roihechouarl. — Paris. Lyon (Max), Ing. <'iv., 15, rue Louis-le-Grand. — Paris. Lyonnais, anc. Député, 16, rue Cler. — Paris. Mac Garty (0.), Gonserv.-admin. du Musée-bibliotliéque. — .\lgei-. — R LXXXMII ASSOr.lATKiN FllANÇAlSK *Macquart-Leroux (Henri), Mom. du Ccnis. imin., 145, rue des C;ipaiins. — Heiuis (Jlarne). Madelaine (Edouard), liig. aux Chem. de Ter de TÉtat. — La Roshe-sur-Yon (Vendée). Macs, l»ir. de la cristal, de Cliehy, 21, rue d'Uzès. — Paris. *Mager (Henri), Publicistc, 3, rue Deinours. — Paris *Magen (Victor), Nég., /i, rue du Temple. — Paris. D'' Magitot (Emile!, Mem. de Acad. de Méd., 8, rue des Saints-Pères. — Paris. — F D' Magnan (V.), Méd. de l'Asile Sainte-Anne, 1, rue Cabanis. — Paris. Magne (Lucien), Archit. du Gouv., 6, rue de l'Oratoire-du-Louvre. — Paris. *JV[agnien (Lucien), Prof, départ, d'agric. delà Cùte-d'Or. — Dijon (Cotc-d'Ori. D' Magnin (Ant.), Prof. adj. de botan. à la Fac. des Se, 16, rue du Chanut. — Be- sançon (Doubs). Magnin (Joseph), Sénateur, Gouvcrn. de la Banque de France, 3, rue de la Vrillière. — Paris. *Mahé (Eugène), Conduct. des P. et Cli. — Cassaigne (départ. d'Oi-an) (Algérie). Mahieu (Aug.), Filât. — Armentières (Nord). "Mahoudeau (P.-G ), Méd., 13, boulevard Saint-Marcel. — Paris. Mahue (Louis). — Anizy le-Chàteau (Aisne). D' Mailhet. — Beni-Saf "(départ. d'Oran) (Algérie). *Maillard (Georges-Auguste), Prop., 10, rue Lepois. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Maillet, anc. Élève de l'Ec. Poljtech., Teintures et Apprêts, 262, rue de Vesle. — Ueinis (Marne). Maillet-Valser, Adj. au Maire, Prop., 23, rue Boulard. — Reims (Marne). Maillien, Ing., 22, rue Saint-Gengoult. — Toul (Meurthe-et-Moselle), D' Maillot (F-C), anc. Présid. du Cons. de santé des armées, -21, l'ue du Vieu.x- Colombier. — Paris. Maingaud, Insp. des Forêts. — Saint-Gaudens (lïaute-Garonne). Maireau. Notaire bon., 17, rue du Cardinal-de-Lorraine. — Reims (Marne). Maisonneuve, Prof, de zool. à la Fac. libre des Se. — Angers (Maine-et-Loire). Maistre (Jules;. — Villeneuvette, par Clermont l'Hérault (Hérault). Maitrot de Varennes, Insp. gén. des P. et Cii. en retraite, 49, rue île Grenelle. — Paris. Malafosse (Louis de), Prop., 20, rue Mage. — Toulouse (H?ute-Garonne). Malaize (M'""), 83, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. *Malaval (Armand), Rédac. en chef du Conseiller des Contribuables, 39, rue lîicher. — Pans. *Malavant (Claude), Pharm. de 1" cl., 19, rue des Deux-Ponts. — Paris. *D'^ Malfilatre (Auguste-Adrien), Méd. adj. à l'Asile. — Hailleul (Nord) *Malinvaud (Ernest), Sec. gén. de la Soc. botan. de France, 8, rue Linnè. — Paris. — R Mallarmé, Avocat, rue de l'Industrie. — Alger. Mallet (F.), Nég., 25, rue de FOrangerie. — Le Havre (Seine-Inférieure). Malloizel (Raphaël), anc. Élève de l'Éc. Polytech., Prof, de matii.. 17, rue de l'Eslra- pade. — Paris. Manchon (Ernest), Manufac; Sec. et Mem. de la Ch. de com., 27. rue du l*ré-de-la- Bataille. — Rouen (Seine-Inférieure). Manès (M""), 20, rue Judaïque. — Bordeaux (Gironde). Manès, Ing. civ., Dir. de l'Éc. sup. de Com. et d'Indust., 20, rue Judaïque. — Bordeaux (Gironde). *D'' Mangenot (Charles), Méd. Insp. des Éc. com., 55, avenue d'Italie. — l'aris. Mangini, anc. Sénateur, rue des Archers. — Lyon (Rhône). — F *Manier (André-Félix-Alexandre), Prof., 15, Beaumont-Street. — Oxford (Angleleri'e). Mannberger, Banquier, 59, rue de Provence. — Paris. — F Mannheim (Victor), Colonel d'arlil.. Prof, à l'Éc. Polytech., 11, rue de la Pompe. — l'aris. — F *D' Manouvrier (Léon), Prépar. au Lab. d'anthrop. de l'Éc. des Hautes Études, Prof. à l'Éc. d'anthrop., 15, rue de FÉcole-de-Médecine. — Paris. Mansy (Eugène), Nég., 24, rue Barallerie. — Montpelher (Hérault). — F *!)■■ Mantel ;Paul) (liis), anc. Int. des Hop. de Paris, 9, |)lacc Victor-Hugo. — Saint- Omt'i- (Pas-de-Calais). Manuel (Constantin), Filât., Mem. de la Chambre de com., 39, rue des Amidonniers. — Toulouse I Haute-Garonne). *Maquenne (Léon), Doct. es se, Aide-natur. au Muséum d'iii^t. nat., 38, rue Trulfault. — Paris. POUR L AVA^•CEMEl^T DES SCIENCES IA\.\1\ Marais (Charles), S. -Préfet. — Ghàteaubriant (Loire-Inférieure). -Marbeau (Eugène), anc. Cons. d'État, l'résid. de la Soc. des Crèches, Ti, rue de Londres. — l'aris. Marcadé (Georges), Avocat, 18, rue de l'Odéon. — Paris. MarchaL Meni. du Cons. gén., llédac. en ciief du Pelit Colon, Lj, rue Duquesue. - Alger. Marchand (Eugène), Corre^p. de l'Ac. dé Méd. — Fécanip (Seine-Inléricure). *D' Marchand, Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hop., 67, boulevard Ma- leslierbes. — Paris. *Marchegay (M""= Alphonse), IJ, quai des Célcstins. — Lyon (Rhône). — R *Marchegay (Alphonse), Ing. civ. des Mines, 11, quai des Célestins. — L\on (Rhône). — R *Marchegay (Edmond), Ing. du Génie marit., 1(J3, rue Saint-Lazare. — Paris. *MarciIhacy (Camille), Sec. de la Chambre de com., 20, rue Vivienne. — Paris. D"- Marcorelles iJ.), 71, rue de Rome. — Marseille (Bouches-du-Rhône). D'" Marduel, Kl, rue Saint-Dominique. — Lyon (Rhône). Mare (Alexandre), Fabric. de ferronnerie. — Bogny-sur-Meuse (Ardennes). Maréchal, Ing. en chef des P. et Ch., 34, rue Turenne. — Bordeaux (Girondci. Maréchal, S. -Préfet. — Lavaur (Tarn). ' . . '"D-^ Maréchal (Jules), 2, rue de la Mairie. — Brest (Finistère). *Maréchal (Paul), 2, rue de la Mairie. — Brest (Finistère). — R Mares (Henri), Corresp. de l'Inst., .3, place Castries. — Montpellier (Hérault). — F D"^ Mares (Paul). — Alger-Mustapha. — R Mareuse (Edgar), Prop., Sec. du Comité des Inscrip. parisiennes, 81, boulevard Hauss- Miaiin. — Paris. D-^ Marey, Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, au Col. de France, 1\, boule- vard Delessert. — Paris. — R 'Margry (Gustave), Phann., anc. Int. Laur. des Hôp., rue d'Alger. — BlidaU (dépail d'Alger). — R *Marguerite-Delacharlonny (P.), ing. et xManufac. — L'rcel (Aisne). *Margueritte (Emile), lient., 3, rue Nicolas-Flan)el. — Paris. Margueritte (Frédéric), 203, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. *Mariage (M"" Gharlesi. — Phalempin (Nord). *Mariage (Charles), Xotaire. — Phalempin (Nord). *Mariage (Jean-Baptiste), Fabric. de sucre. — Thiant, par Denain (Nord). Marie, A\ocat, 1, rue du Calvaire. — Nantes (Loire-Inférieure). Marignac (Charles), Prof. — Genève (Suisse). — R D'' Marignan (E.). — Massillargues (Hérault). *Marignier (Jules), Ing., Fabric. de chaux. — Joze, par Maringues (Puy-de-Uôme), *Marin (Nicolas), Prof, de Math., Ing. civ., Mécan., 109, boulevard Voltaire. — Paris. D-' Mariloux (Eugène). — Uriage-les-Bains (Isère). Marix (Myrthil), Nég.-commis., 34, rue de Provence. — Paris. D-^Marjolin (René), Mem. de l'Acad. de Méd., Ciiirurg. bon. des Hôp., 16, rue Chaptd. — P;iris. — R Marlier (Dominique), Nég. en boi.^ 79, rue du Jard. — Reims (Marne). D-- Marmottan (Henri), Député de la Seine, Maire du XVP arrond., 31, rue Desbordes- Yalnuire. — Paris Marnas (J.-A.), 12, quai des Brotteaux. — Lyon (Rhône). Marqfoy (Gustave), ïrés.-paycur gén., 13, cours de l'Intendance. — Bordeaux (Gi- ronde). Marques di Braga, Cons. d'État, 69, boulevard Ilaussmann. — Paris. — R Marquet (Léon), i'abric. de prod. chiin., 15, rue Vieille-du-Temple. — Paris. D-^ Marrot (Edmond). — Foix (Ariège). *Marsy (le comte Arthur de), Dir. de la Soc. franf;. d'archéol. — Compiègne ÇAISE Martin (A.), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, anc. v.-Présid. du C.ons. gén. d^s P. et Ch., 14, rue du Chainp-darreau. — Le Mans (Sarthe). Martin (Albert), 7, rue du Puits-daillot. — Lyon (Rhône). D' Martin (André), Sec. gén. adj. de la Soc. de Méd. pub. et d'Hyg. profes., 3, rue Gay-Lussac. — Paris. *Martin (François), Mem. de la Commis, départ, des antiq. et des arts de Seine-et- Oise. — Villeneuve -Saint-Georges (Seine-et-Oise). *Martin (Henri), Nég. en vins. — Pont-Sainte-Maxence (Oise). * Martin (Jules), Insp. gén. et Prof, à l'Éc. des P. et Ch., 88, rue de Varennes. — Pai'is. ,*Martin (Louis), Ing. civ., 140, rue de Houdan. — Sceaux (Seine). Martin (William), 13, avenue Hoche. — Paris. — R D" Martin (Louis de). Sec. gén. de la Soc. méd. d'émulat. de Jlontpellier, Mera. cor- resp. pour FAude de la Soc. nat. d'Agric. de France. — Montrabech par Lézignan (Aude). — R Martin de Brettes, Lieut. -Colonel d'artil. en retraite, 28, rue de l'Orangerie. — Versailles (Seine-et-Oise). Martin-Ragot (J.), Manufac, 14, esplanade Gérés. — Reims (Marne). — R Martineau, Juge d'inst. — Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure). 'Martinet (Camille), Publiciste, 158, rue du Faubourg-Saint Martin. — Paris. Martinet (Emile), anc. Imprim., 4, rue Alfred-de-Vigny. — Paris. — F D"" Martinez, 1, rue de la Marine. — Alger. Martre (Etienne), Dir. des Contrib. dir. du Var, 2.ô, allées d'Azéinar. — Draguignan .(Var). — R ' Marty (Gustave), Archit., Off. d'Acad., 67, boulevard de Strasbourg. — Toulouse (Haute- Garonne). Marty (Honoré), Pharm., 14, faubourg des Minimes. — Toulouse (Haute-Garonne). Marveille de Calviac (Jules de), château de Calviac. — Lasalle (Gard). — F Marx (Armand!, Nég., 18, rue du Calvaire. — Nantes (Loire-Inférieure). Marx (Raoul), Nég., 18, rue du Calvaire. — Nantes (Loire-Inférieure). Marzac Ferdinand) (aîné), Nég., 3, rue Porte-des-Portanets. — Bordeaux (Gironde). *Mascart, Mem. de ITnst., Prof, au Col. de France, 176, rue de l'Université. — Paris. 'Masetti (Augustin), Ing. civ., 31, rue du Rocher. — Paris. Masquelier (Ém.), Nég., 7, quai d'Orléans. — Le Havre (Seine-Inférieure). D-- Massart (E.), Méd. en chef de l'Hôp. — Honfteur (Calvados). Massât (Camille), anc. Pharm. — 82, boulevard Saint-Germain. — Paris. Masse (Alexandre), Rent. — Gadou, commune de Vieil-Baugé par Baugé (Maine-et-Loire). *Masse (E.), Prof, à la Fac. de Méd., 22, rue du Manège. — Bordeaux (Gironde). Massiou (Ernest), Archit., Off. d'Acad., 12, rue du Palais. — La Rochelle (Charente- Inférieure). *Massip (Armand), 'Dir. des Annales économiques, 97, rue Denfert-Rochereau. — Paris. — R 'Massol (Gustave), Prof. âge. à l'Éc. sup. de Pharm., 55, rue Triperie-Neuve. — Moat- pellier (Hérault;. Masson, 16, rue Las-Cases. — Paris. Masson (Georges), Libr. de l'Acad. de Méd., 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. — F Masson (Louis), Insp. de l'Assainis., 22, avenue Parinentier. — Paris. *Massot (Charles), Avoué lion. — Bourgoin (Isère). D' Massot (Joseph), Chirurg. en chef de l'Hôpital, 8, place d'Armes. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Mathé (Henri), Député de la Seine, 7, boulevard Voltaire. — Paris. Matheron (Philippe), Ing. civ., 86, boulevard Notre-Dame. — Marseille (Bouches-du- Rhùne). ^ Mathias (Emile), Prof. Agr. de Physique au_Lycée, 9, rue Thiers. — Marseille (Bou- ches-du-Rhône). Mathieu, Prof, à la Fac. des Se, 22, rue du Faubourg-Saint-Jean. —Nancy (Meurthe- et-Moselle). Mathieu ( Charles-Eugène j, Ing. des Arts et Man., anc. Dir. gén, constriic. des aciéries de Jœiif, anc. Dir. gén. et admin. des aciéries de Longwrj, Construc. niécan. et Mem. du Cons. mun., 30, rue Thiers. — Reims (Marne). — R 'Mathieu (Emile), Prop. — Bize (Aude). Mathieu iPaul), Prof, de math. spéc. au Lycée, 71, rue Libergier. — Reiras (Marne). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XCI' Mathieu-Saint-Laurent, Avocat, rue des Jardins. — Oran (Algérie). Mathiss, Avoué. — Mostaganoin (départ. d'Oran) (Algérie). Mattauch (J.), Chim., Établis. II. Stackler. — Saint-Aubin-Épinay (Seine-Inférieure). — R Maubrey, Conduct. des P. et Ch., 2, place Dcnfert-Rochcreau. — Paris. Maufras (Emile), ani. Notaire. — Beaulieu, par Bourg sur-Gironde (Gironde). Maufroy (Jean-Baptiste;, Dir. de manulac., 20, rue des Moulins. — Reims (.Marne). — R Maunoir (Charles,, Sec gén. delà Soc. de Géog., 3, square du Roule. — Paris. 'D' Maunoury (Gabriel), Chirnrg. de THôp. — Chartres (Eure-et-Loir). — R 'D' Maurel (Emile), Méi. princ. de la Mar., Prof, à l'Ec. de Méd., 10, rue d'Alsace- Lorr;iine. — Toulouse (Uaute-Garonne). Maurel (Emile), Nég., 7, rue d'Orléans. — Bordeaux (Gironde). — R Maurel (Marc), Nég., 48, cours du Chapcau-Rouge. — Bordeaux (Gironde). — R *Maury (Paul), Doct. es se, Prépar. de botan. à FÉc. prat. des Hautes Études, 53, rue Censier. — Paris. Mausselin (Charlesr, Banquier, 159, boulevard Malesherbes. — Paris. *Maxant (Charles , Entrep. de carrières, 130, route de Toul. — Naacy (Meurthe-et-Mo- selle). Maxwell-Lyte 'Farnham), F. C, S.; F. J. ('.., Science club, 4, Savile Row. — Londres. S. W. (Angleterre). — R *Mayer (Ernest), Ing. en chef conseil de la Comp. des chem. de fer de l'Ouest, Meni. du Comité d'exploit, tech. des chem. de fer, 9, rue Moncey. — Paris. — R Mayet, Prof, de pathol. gén. à la Fac. de Méd., 11, quai Claude -Bernard. — Lyon (Rhône). 'Maze (l'abbé), Rédac. au Cosmos. — Harfleur (Seine-Inférieure\ — R *Méheux (Félix), Dessinât., 35, rue Lhomond. — Paris. *D' Meige (Léon), 2, rue de l'Université. — Paris. Meigné, Ing. des Arts et Man., Dir., prop. de l'Usine à gaz. — Saintes (Charente-In- férieure). 'Meissas (Gaston), Publiciste, 10 bis, rue du Pré-aux-Clercs. — Paris. Meissonier, Fabric. de prod. chim., 5, rue Béranger. — Paris. — R Mekarski, Ing. civ., Dir. des Tram, de Nantes. — Doulon (Loire-Inférieure). Meller père, Nég., 43, pavé des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). *Mellerio (Alphonse), anc. Élève de FEc. des Hautes Etudes, 18, rue des Capucint-s. — Paris. Ménager (Louis), 18, rue de Bizy. — Vernon (Eure). D"' Ménard. — Lamalou (Hérault). Ménard (Césairei, Ing. des Arts et Man., Dir. de l'Usine à gaz. — Dijon (Côte-d'Or). — R 'Menviel, Chirurg.-Dent., 58, avenue des Gobelins. — Paris. *Mer (Emile), Insp. adj. des Forêts, 19, rue Israël-Sylvestre. — Nancy (Meurthe-et-Mo- sellel. D"^ Méran, 5'», rue Judaïque. — Bordeaux (Gironde). Mercadier, Insp. des Télég. Dir. des études à l'Éc. Polytech., 21, rue Descartes. — Paris. Merceron, Ing. civ. — Bar-le-Duc (Meuse). *Mercet (Emile), Banquier, 2, avenue Hoche. — Paris. Merget, Prof. lion, à la Fac. de Méd., 78, rue Saint-Genès. — Bordeaux (Gironde). — R *Merker (Jules), Dessin., usine Solvay et C''. — Dombasle (Meurthe-et-Moselle). Merlin (Roger). — Bruyères (Vosges). — R Merville (Jules), Pavillon Gabriel. — Le Havre (Seino-InCèrieure). D" Mesnards (P. des), rue Saint-Vivien. — Saintes (Charente-Inférieure). — R Mesnil A. du), Cons. d'Etat, 1, place de l'Estrapade. — Paris. Messimy (Paul,, Notaire bon., 33, place Bellecour. — Lyon (Rhône). Mestrezat, Nég., Consul de Suisse, 37, rue Saint-Esprit. — Bordeaux (Gironde). Meunier, château de Vary. — Saint-Donlchard, par Bourges (Cher). Meunier (Ludovic), Nég., rue Saint-S\ mphorien. — Reims (Marne). D' Meunier (Valéry), Méd. -Insp. des F]aux-Bonnes. — Pau (Basses-Pyrénées). Meure, cliàtean de Laroque. — Villcnavc d'Ornon (Gironde). D" Meyer (Edouard), 73, boulevard Ilaussmann. — Paris. *Meyer (Lucien), Chim., 33, rue Grange-aux-Belles. — Paris. D"' Meyer (Paul), 27, rue des Juifs. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). Meyran (Octave), 8, rue Centrale. — Lyon (Rhône). *D" Micé (Laurand). Rect. de FAcad. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). — R 'Michalon, 6, rue de Villersexel. — Paris. XCU ASSOCIATION FKAMjAISi; *D' Michalowski (Félix), 6, quai d'Orléans. — Paris. *lVIichau (Alfred), Entrep. de Carrières, 93, boulevard Saint-Michel. — Paris. Michaud (fils), Notaire. — Tonnay-Charente (Charente-Inférieure). -^ R *Michel (Alphon&e), Ing. civ. , rue des Jacobins. — Beauvais (Oise). *Michel (Charles), Entrep. de peinture, 59, rue du Rocher. — Paris. *D" Michel i Hubert). — Chauniont (Haute-Marne). D" Michel-Dansac (J.-B.-A.), 73, boulevard Haussmann. — Paris. Micheli ^Marci. — Château du Crest, près Genève (Suisse). Michell (Lady Francis), 29, Cambridge Street, Hyde Park Square. — London W. (Angle- terre). 'D' Michou (Casimir-Laurent), Député de l'Aube, anc. Inl.des Hùp. de Paris, 76, rue de (Irenelle. — Paris. Mieg (Mathieu), 48, avenue de Modcnheini. — Mulhouse (Alsace-Lorrainej. Mieusement, Photog., 13, rue de Passy. — Paris. D' Mignen. — Montaigu (Vendée). D'' Mignot, Lauréat de l'inst. — Chantelle (Allier). Mignot (Louis), 21, rue de Provence. — Paris. — R •^D' .Millard (Auguste-Louis- Jules), Méd. des Hôp., 4, rue Rembrandt. — Paris. Millardet, Prof, à la Eac des Se, 152, rue Bertrand-de-Goth. — Bordeaux (Gironde). D'' Milliot (Benjamin), Méd. de colonisation. — Bône (départ, de Constantiné) (Al- gérie). Millot (Charles), anc. Of. de marine. Chargé de cours à la Fac. des Se, 28, rue des Quatre-l.glises. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). D" Milne-Edwards (Alphonsej, Mem. de l'inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, de zoolog. au Muséum d'Hist. nat. et à l'Éc. sup. de Pharm., 57, rue Cuvier. — Paris. — R *Milsom (G.), Ing. civ. des Mines, Ing. des mines de Beni-Saf. — Beni-Saf (départ, d'pran) (Algérie). Mira (R.) (aîné), Prop. — Saint-Savin (Vienne). Mirabaud (Paul), 29, rue Taitbout. — Paris. — R Mirabaud (Robert), Banquier, 29, rue Taitbout. — Paris. — F *Miray (Paul), Teint., Manufac, 25, boulevard Ganibetla. — Rouen (Seine-lnfé- rieuro). Miron de l'Espinay, Lient, de vaisseau, 2, place d'Armes. — Toulon (Var). *M'ittag-Leffler (M"'"=). — Stockholm (Suède). Mizzi, Ing. civ. — Gien (Loiret). — R Mocqueris (Edmond), 58, boulevard d'Argenson. — Neuilly-sur-Seiae (Seine). — R Mocqueris (Paul), 58, boulevard d'Argenson. — Neuill\ -sur-Seine (Seine). — R *Modelski (Edmond), Ing. en chef des P. et Ch. — Tours (Indre-et-Loire). Moflre, Ing., Dir. des verreries de Carmaux. — Carmaux (Tarn). Moguin (M'"" Alfred). — Charmes, par La Fère (Aisne). Moguin (Alfred), Ing. civ. des Mines, Const. — Charmes, par La Fère (Aisne). Moinet (Edouard), Dir. des Hosp. civ. de Rouen, rue de Germent. — Rouen (Seine- Inférieure). "D"^ Molènes-Mahon (Paul de), 30, rue de Rivoli. — Paris. MoUins (Jean de), Doct. es se. de Zurich, 34, rue des Clarisses. — Liège (Belgique). Mollins (S. de), Ing. civ. — Croix (Nord). *Molteni (Alfred), Conslruc. dcmach. et d'inst. de précis., 44, rue du Château-d'Eau. — Pai'is. *Monbrun. Avocat, place des Quinconces. — Oran (Algérie). *Monchanin (Antoine), Nég. en vins, 11, rue de la Cerisaie. — Charenton (Seine). ■ *Moncheaux (E. de), Pliarm. de I'" classe, 27, rue de Ponliiieu. — Paris. B' Mondot, anc. Chirurg. de la Marine, anc. Chef de clin, de là Fac. de Méd. de Montpellier, Chirurg. de l'Hop. civ., 26, boulevard Malakoff. — Oran (Algérie). — R Mongin, Dij-. du Dépôt de mendicité. — Beni-JIcssons, près Chéragas, par Alger. D'" Monguillem, Méd. de FÉtat. — lies Saint-Pierre et Miquelon. D' Monier (Louis), Méd. en chef des Hùp. — Avignon (Vancluse). Monnet (Prosper), Chim., Dir. de l'usine de la Plaine (Dardagny). — Genève (Suisse). Monnier (Dimitri), Prof, à l'Éc. cent, des Arts et Man., 1, rue Appert. — Paris. — R *Monnier (E.), Ing. de la Comp. des Porteurs de la Marne, anc. JFécan. princ. de la Clarine, 12, rue Sévigné. — Paris. D' Monod (Charles), Prof. agr. àlaFac. de Méd., Ciiirurg. des Hop., 12, rue Camba- cérès. — Paris. — F l'Oun L avan(:i:.mi:nt dks sr.ii:.Nri:s .\<;iii 'D' Monod Eugène), 19, rue Vauban. — Bordeaux (Gironde). *D' Monod (Frédéric), Méd. adj. de la Maternité, 5, rue du Lycée. — Pau (Basscs- J'yrénées). *lVIonod (Henri), Dir. de l'assist. et de l'hyg-. pub. au Min. de Tint., 15, rue Weber. — Paris. D' Monod (Louis), 24, avenue Friedland. — Paris. Monod (le pasteur Théodore), 36, boulevard Henri IV. — Paris. *Monod (le pasteur William), 55, avenue de la République. — Vincennes (Seine). *Monoyer (M"" Elisabeth), 1, cours de la Liberté. — Lyon (Rhône). *Monoyer (F.), Piof. à la Fac. de Méd.. 1, cours de la Liberté. — Lyon (RhôneU Monseu, Ini;., I>ir. jiérant de la Soc. anonyme de glaces et verreries du Hainaut. — Roux (Belgique). Montefiore (E.-L.), Rent., 58, avenue Marceau. — Paris. — R Montel .(Jules), .\ég., anc. Juge au Trib. de coni., .3, boulevard de la Comédie. — Montpellier (Hérault). D' Montfort, Prof, à l'Éc. de Méd., 19, rue Voltaire. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Monthiers fJ. -Victor), Prop., 7D, rue d'Amsterdam. — Paris. Montjoie (dej, Prop., château de Lanée. — Villers-lez-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Montlaur (le comte Amaury de), Ing. des Arts et Man., 41, rue du Colisée. — Paris. Mont-Louis, Impriin., 2, rue Barbançon. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). — R *Montreuil, Prote de l'Iniprim. Gauthier-Villars, 55, quai des Grands-Augustins. — Paris. Mony (G.). — Commentry (Allier). — F •Morain (Paul), Prof, départ, d'agric. de Maine-et-Loire, 52, rue Lhomond. — Paris. Morand (Gabriel), 16, place de la République. — Moulins (Allier). Morand (Henri), Nég., 79, avenue Victor-Hugo. — Cognac (Charente). Morandière i Julesj, Ing. de la Comp. des Chem. de fer de l'Ouest, 19, boulevard Beau- séjour. — Paris. Morch (P.-W.), Présid. de la Chambre de corn., rue Réaumur. — La Rochelle (Cha- rente-Inférieure). *L' Moreau (L.), Prof, à l'Éc. de Méd. d'Alger, 50, route Malakoff. — Saint-Eugéne, prés Aigof. D"' Moreau, i, rue de Pessac. — Bordeaux (Gironde). D'^ Moreau (E.), 7, rue du Vingt-Neuf-Juillet. —Paris. Moreau (Emile), 89, boulevard Montparnasse. — Paris. *Moreau (R.), Opticien, 16, rue de Seine. — Paris. *D' Moreau-Marmont iJ.-F.l, .Méd. des Hôp., 23, boulevard Haussmann. — Paris. *Morel (Léoni, Recev. des lin., Archéol. — Vitry-le-François (Marne). Morel d'Arleux (M'"- (Charles), 28, rue de Rivoli. — Paris. — R Morel d'Arleux (Charles), Notaire, 28, rue de Rivoli. — Paris. — F Morel d'Arleux (Paul), 16, rue Desbordes-Valmore. — Paris. — R *D'' Moret (Jules), 2,. rue Legendre. — Reims (Marne). D-^ Morice, Méd. de l'Hôtel-Dieu. — Blois (Loir-et-Cher). *Morillot l'André), Doct. en droit, anc. Avocat gén., Avocat au Cons. d'État et à la Cour de Cas., 60, rue Richelieu. — Paris. Morin, Prof, à la Fac. des Se. — Rennes (lUe-ct-Vilainej. Morin, Construct., 26, rue de Constantinople. — Paris. *Morin (M"'^ Angélique), Prop., 3, rue des Pavés-Neufs. — Saint-Brieuc(Côtes-du-Nord). Morin (Théodore), Doct. en droit, 4, avenue Ingres. — Paris. — R Mornac (le général de), C-^mmand. l'artill. du 8= corps d'armée, boulevard Lahitolle (La Fonderie). — Bourges (Cher). Mortier (François:, Teintures et Apprêts, rue Clovis. — Reims (Marne). *Mortillet (Adrien de). Sec, de la Soc. d'Anthrop. de Paris, 3, rue de Lorraine.— Saint- Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — R Mortillet (Gabriel de), Prof, à l'Éc. d'Anthrop., anc. Député, Maire, 3, rue de Lor- raine. — Saint-Germain-cn-Laye (Seine-et-Oise). — R D-^ Mossé (Alphonse), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 48, Giande-Ruc. — Montpellier (Hérault). — R D-- Motais (Ernest), Chef des trav. anatom. à l'Éc. de Méd., 8, rue Saint-Laud. — Angers (Maine-et-Loire). Motelay (Léonce), Rent., 8, cours de Gourgues. — Bonleaux (Gironde). D"- Motet (A.), iJir. de la Maison de santé, 161, rue de Charonne. — Paris. Mouchez (l'amiral), Meru. de l'Inst., Dir. de l'Observatoire national. — Paris. — R XCIV ASSOCIATION FRANÇAISE Mouchot (A.), Prof, en retraite, 39, rue de Fleury. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). Mougin (H.), Dir. des verreries. — Portieux (Vosges). *Moulier (l'abbé Charles), Prof., 47, rue de Varennes. — Paris. Mouline (Louis-Eugène), Filai, et Moulinier de soies. — Vals-lcs-Bains (Ardèche). D' Moulinier. — Excideuil (Dordogne). MouUade (Albert), Lie. es se, Pharm.-Maj. de 1" cl., 11, rue du Bocage. — Nantes (Loire-Inférieure). — R D"' Moure (J.-E.), 2, cours de Tournon. — Bordeaux. (Gironde). D"- Mourgues. — Lasalle (Gard). Mousnier (Jules), Phann. — Sceaux (Seine). D' Moussons, 38, rue d'Aviau. — Bordeaux (Gironde). Moussous (fils), 38, rue d'Aviau. — Bordeaux (Gironde). Moussu (Léon), Sec. de la Fac. de Droit, 4, rue de l'Université — Toulouse [Haute- Garonne). *D' Moutier (A.), 20, rue des Halles. — Paris. Mouton, Prof, de phys. au Lycée. — Fontenay-sous-Bois (Seine). *Mouton-Duvernet (M"'= Joséphine), 14, avenue de Vais. — Le Puy-en-Velay (Haute- Loire). Muller (Victor), Prof, au Lycée. — Bourg (Ain). * Mulot (François), Ing. civ. , 25, rue du Faubourg-Saint-Jean. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). Mumm (G.-H.), Nég. en vins de Champagne, 17, boulevard du Temple. — Reims (Marne). Munier-Chalmas (P.-C), Maître de conf. à FÉc. norm. sup., s. -Dir. du Lab. de Géol. de la Fac. des Se, 75, rue Notre-Dame-des-Champs. — Paris. Mûntz, Ing. en chef de la Comp. du Chem. de fer de l'Est, 9, rue Mazagran. — Nan'ord, 8ô, cours de la République. — Le Havre (Seine-Inférieure). Noël (J.), Ing., 20, rue Rohan. — Bordeaux (Gironde). *Noelting, Dir. de l'Éc. de chim. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). — R D'' Noguès (Ém.), 31, quai de Tounis. — Toulouse (Haute-Garonne). Noirot (Maurice), Employé, 14, rue Coquebert. — Reims (Marne). *Nolibè (Fernand), Avocat, cliez M. Péré, avoué. — Marmande (Lot-et-Garonne). "Norbert-Nanta, Opticien, 15, place du Pont-j\'euf. — Paris. Normand, Mem. du Cons. gén., 12, quai des Constructions. — Xantes (Loire-Infé- rieure). — R Normand (A ), Constr. de navires, 67, rue du Pcrrey. — Le Havre (Seine-Inférieure). Normand (Charles), Ing. de la Comp. du Midi, 10, rue Saint-Genès. — Bordeaux (Gironde^. Noroy (Charles), Chim., 1, square du Roule. — Paris. "Nottelle (Pierre-Antoine), anc. Sec. du Synd. gén. des Chamb. synd., Mem. de la Soc. d'Lconom. polit., 49, rue Réaumur. — Paris. Nottin (Lucien), 4, quai des Célestins. — Paris. — F Noury, Prof, à la Soc. indust. — Elbeuf (Seine-Inférieure). Nouvel (C), Phaiiu. de l^'cl. — La Selve par Cassagnes-Bégonhès (Aveyron). 'Nouvelle (Georges), Ing. civ., 25, rue Brézin. — Paris. Noyer (le colonel A.). — Brest (Finistère). Nozal, Nég., 7, quai de Passy. — Paris. Nugues (A.), Chim., Chef du Lab. à la raff. Lebaudv frères, 19, rue de Flandre. — Paris. Oberkampff (Ernest); 20, a\enue de Noailles. — Lyon (Rhône). "Oberniayer (Frédéric), Avocat à la Cour d'Ap., 15, i-ue de Milan. — Paris. *Ocagne (Maurice d'), Ing. des P. et Ch. — Ponto(ise (Seine-et-Oise). D'' Ochorowicz, Agr. de l'Univ. de Lemberg, 2'», boulevard Saint-Germain. — Paris. Odier, Dir. adj. de la Caisse gén. des Familles, 4, rue de la Paix. — Paris. — R *Odin, Insp. du Crédit Foncier de F"rance, 3, rue de l'Abbé-Grégoire. — Paris. D" Odin (Joseph), 3, place de la Bourse. — Lyon (Rhône). Œchsner de Coninck (William), Chargé de cours à la Fac. des Se, 8, rue Auguste- Comte. — .Montpellier (Hérault). — R "D' Oettinger (William), 11, rue de la Pépinière. — Paris, Olive (le chanoine Ant.), 10, rue Dieude. — Marseille (Bouches-du-Bhône>. •Olivier (Arsène) (de Landreville), Ing. civ., 112, boulevard Voliaire. — Paris. Olivier (Auguste), anc. .Magist., mem. du Cons. d'arrond. de Bar-sur-Seine. — Sainl- Parres-les-Vaudes (Aube). Olivier ^Ernest), Dir. de la Revue scientifique du Bourbonnais, 10, cours de la Pi-é- fecture. — .Moulins (Allier). D' Olivier (Paul), Méd. en chef de l'Hosp. gén.. Prof, à l'Éc. de Méd., 12, rue de la Chaîne. — Rouen (Seine-Inférieure). — R XI. VI ASSOCIAI ION Fn.\.M;.AISJ; *01ivier (M Victor], ol't, rue Solférino. — Lille (Xonii. D' Olivier (Victor), 314, rue Solférino. — Lille (Nordi. Ollier, Pi'oi'. à Li Fac. île Méil., Corosp, de l'Inst., Associé nat. de FAcad. de .Méd., Chirurjj;. en idief de l'Hùtel - Dieu de L\on, 3, quai de la Charité. — Lyon (Rhône). — F Ollier de Marichard, Archéol. — Vallon (Ardèche). D'^ Ollive (Gustave), Prof, suppl. à l'Éc. de Méd., Méd. sup. des Hôp., 22, rue Civbil- loii. — Nantes (Loire-Inférieure). D' Ollivier, Mem. de l'Acail. de méd., Prof. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 5, rue de rUnivorsité. — Paris. D'' Ollivier (G.). — Juvigny (Marne). *011ivier-Beauregard (G. -M.), Publiciste, 3, rue Jacob. — Paris. Olry. Ing. en chef des Mines, 6 bis, cité Malesherbes (rue des Martyrs). — Paris. *01tramare (Gabriel), Prof, à TUniv., 21, rue des Grandes-Grottes. — Genève (Suisse). *Onde (Xavier-Michel-Marius), Prof, de phvs. au Lycée Henri IV, 41, rue Claude- Bernard. — Paris. Onésime (le Frère), 24, montée Saint-Barthélémy. — Lyon (Rhône^. Oppenheim fiéres, Banquiers, 19, rue Le Peletier. — Paris. — F Orbigny (Alcide d'), Armât., rue Saint-Léonard. — La Rochelle (Charente-Inférieure). O'Reilly (Joseph-Patrice), Pruf. de minéral, et d'exploit, des mines au Coll. Royal. — Dublin (Irlande). D' Orfila (L.), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 2, rue Casimir-Delavigne. — Paris. *Oriolle (Paul), anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., Ing. Const.-Mécan., prairie au Duc. — Nantes (Loire-Inférieure). Orléans (le comte Albéric d'). Colonel d'Ét.-Maj. en retraite, 9, rue de Villersexel. — Paris. Ory, Klève à l'Éc. cent, des Arts et Man., rue Chanzy. — Toul (.Meurthe-et-Moselle). *Osmond (Floris), Ing. des Arts et Man., 83, boulevard de Courcelles. — Paris. 'Oustalet (Emile), Doct. es se, Aide-Natur. au Muséum dhist. nat., 121 bis, rue Notre- Damc-des-Champs. — Paris. Outhenin-Ghalandre (Joseph), 5, rue des ^lalhurins. — Paris. — R Outrai! (Emile), 10, Coleman street. — Londres (E. C). (Angleterre). *Pabst lAlbert), Chim. prmc. au Lab. mun., 9, rue de Pontoise. — Paris. Paget (Alexandre), Lient. -Colonel au 128M-èg. d'infant. — Givet (Ardennes). Pagnoul, Prof, de chim., Dir. de la Stat. agr. du Pas-de-Calais. — Arras (Pas-de- Calais). Pairier, Insp. gén. des P. et Ch., 35, allées de Chartres. — Bordeaux (Gironde). Pallary (Paul), Prof., École Saint-Félix. — Oran (Algérie). Palun (Auguste), Juge au Trib. de coin. — Avignon (Vaucluse). — R 'D' Pamard (Alfred), Chirurg. en chef des Hôp. — Avignon (Vaucluse). — R Pamard (Ernesti, Lient. -Colonel du Génie, s. -Chef de cabinet du Ministre de la Guerre, au Ministère. — Paris. Panckouke (Henri), Trés.-Pajeur gén. — Grenoble. •Pannellier, Prop., ^6, rue des Tournelles. — Paris. Parion, Mem. de la Soc. d'astron., 7, quai de Conti. — Paris. — R Paris (l'amiral Fr.-Edm.), Mein.de l'Inst., 22, rue Jacob. — Paris. D"' Paris (H.). — Chantonnay i Vendée). D'' Parisot (Pierre), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 43, rue Gambctta. — Nancy (Meurthe- el-Moselie). Parisse lEugène), Ing. des Arts et Man., 49, rue Fontaine-au-Roi. — Paris. Parmentier de Général Théodore), 5, rue du Cirque. — Paris. — F Parquet (M""), 1, rue Daru. — Paris. Parran (A.), Ing. en chef des Mines, Dir. des mines de fer magnét. de Mokta-cl-Hadid, 26, avenue de l'Opéra. — Paris. — F *Parsat, Pharm. — ]Monpazier (Dordogne). Pascal. Insp. gèn. des P. et Ch. en retraite, 171, rue de Rome. — Marseille. Pasqueau (Alfred), Ing. en chef des P. et Ch., 108, rue Saint-Sernin. — Bordeauv (Gironde). D' Pasquet (A.). — Uzerche (Corréze). *Pasquet (Eugène! (fils), 16, rue Croix-de Seguey. — Bordeaux. — R 'Passerieu (Louis-Ariste), Avocat à la Courd'.Vp., Dir. de la Causerie politique et judiciaire, 17, rue .\rnaud-Bernard. — Toulouse (Haute-Garonne). POUR L AVA.NCKMKNT DES SCIK.NCKS XCVII. "Passion (Octave), Avocat. — Issoire (Fiiy-de-Dùiiie). "Passy (Frédéric), Meni. de TAcad. des Se. morales et polit., aiic. Député, Mem. du Cuns. gén. de Seiiie-et-Oisc, 8, rue Labordère. — Neuilly-sur-Seine (Seine). — R 'Passy (Paul-É^ouard), Lie. es lett., 8, rue Labordère. —Neuilly-sur-Seine (Seine). ^Pasteur (Louis), Meui. del'Acad. franr., de l'Acad. des Se. et de FAcad. de Méd., iô, lue Dutot. — Paris. — F •Pathier (A.), Manufae., 38, rue du Luxembourg. — Paris. 'D"^ Patoir (Louis), IB, rue de Thionville. — Lille (Nord).* 'Paturel (Auguste), S.-Lieut. de réserve au l" Bat. d'artil. de forteresse, liû, rue d'Avron. — Paris. Paturel (Georges), Chim. delà Stat. agron. de Grignon, 18, rue Gérando. — Paris. Paty de Clam (le Comte du),Prop. — Tozeur (Tunisie). *Pauche (Alexandre), Avocat, anc. Notaire, 9, cours Romestang. — Vienne (Isère). D' Paul, route de Mostaganem. — Oran (Algérie). D' Paul (Constantin), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hop., 45, rue Cambon. — Paris. 'Pauquet (Henri), Nég. — CreU (Oise). Pavet de Courteille (M"»), 57, rue Cuvi'er. — Paris. — R "Pavot (T.), Méd. princ. de la Marine en retraite, 109, rue du Port. — Lorieiit (Morbihan). Payen (Louis-Eugène), Caissier de la Comp. d'Assur. l'Aigle, 44, rue de Chàteaudun. — l'aris. Péchiney (A.), Ing. Chim. — Salindres (Gard). "Pédraglio-Hoël (M""= Hélène), 12, rue de la Fosse. — Nantes (Loire- Inférieure). — R "D"^ Pégoud (Albert), l'rof. à l'Éc. de Méd,, 1, rue Frédéric-TauUer. — Grenoble (Isère). Pélagaud (Elysée), Doct. es se. — Saint-Anclré (Ile de la Réunion). — R Pélagaud (Fernand), Cons. à la Cour d'Ap., Doct. en droit, 31, quai Saint-V^incent. — Lyon (Rhône). — R. *Pelé (F.), 52, rue Caumartin. — Paris. Peligot (Eugène), Mem. do Flnst., hôtel des Monnaies, 11, quai Conti. — Paris. Pellat (Henri), Maître de Conf. à la Fac. des Se. 3, avenue de l'Observatoire. — Paris. *Pellerin de Lastelle (Henri), Administ. délég. de la Soc. nouv. de constr. syst. Tol- let, 61, rue C.aïunartin. — Paris. 'Pellet (Auguste), Prof, à la Fac. des Se, 51, rue Blalin. — Clermont-Ferrand (Puy-de- Dr.me). — R Pelletant, Prop. — denté, par Salles-d'Angle (Charente). Pelletier (Auguste;, Étud. — Villiers-en-Prayères, par Beaurieux (Aisne). Pelletier (Horace), Présid. du Comice agric. de Blois. — Madon, par les Montils (Loir-et-Cher). •Pellin (Philibert), Ing. des Arts et Man., Constr. d'instr. de précis., 21, rue de l'Odéon. — Pans. Peltereau (E.], Notaire. — Vendôme (^Loir-et-Cher). — R Penafiel (le Marquis de). Min. du Portugal à Berlin, 4, rue de Balzac. — Paris. 'Pennés (J.-A.), anc. Fabric. de prod. chim. et hygién., 31, boulevard de Port-Ro\al. — l'aris. — F ■ D"' Pennetier, Dir. du Muséum d'hist. nat.. Prof, à TÉc. de Méd., impasse de la Cor- derie, barrièrt; Saint-Maur. — Rouen (Seine-Inférieure). Péquignot (C), Dir. des Salines. — Arzevv (départ. d'Oran) (Algérie). Perard (Louis), Prof, à l'Univ., 101, rue Saint-Esprit. — Liège (Belgique). Perdreau, 11, avenue de la Tourelle. — Saint-Mandé (Seine). Perdrigeon du Vernier (J.), Agent de change, 178, rue Jlontmartre. — Paris. — F *Péré (Paul), Avoué. — Marmande (Lot-et-Garonne). Pereire (Emile), Ing., Admin. de la Comp. des Chem. de fer du Midi, 10, rue Alfred- de-Vigny. — l'aris. - R Pereire (M""= Eugène), 45, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. Pereire (Eugène!, Présid. du Cons. d'Admin. de la Comp. gén. Transat., 45, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. — R Pereire (Henri), Ing. civ., Admin. de la Comp. des Chem. de fer du Midi, 33, boule- vard de Courcelles. — Paris. — R *Perez (M"M, 26, rue du Haras. — Tarbes (Hautes-Pyrénées). Perez, Prof, à la Fac. des Se. — Bordeaux (Gironde). — R Péridier (Jean), chez JI. Péridier et C", Banquiers. — Cette (Hérault). XC.VIII ASSOCIATION FRANÇAISE Péridier (Louis), Commis. -entreposit., 5, quai d'Alger. — Cette (Hérault). — R Périer (Auguste). Courtier, 30. rue Dupaty. — La Roclielle (Charente-Inférieure). D' Périer (Charles), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 9, rue Boissy- d'Anglas. — Paris. Périer (Emile), Ing. en chef des P. et Ch. — Draguignan (Var). *Périer (Léon), Pharm. — Pauillac (Gironde). Périer (Louis), 21, rive de la Seine. — Issy (Seine). *Périllier (Jules), anc. Député, Avocat à la Cour d'Ap., 38, rue des École';. — Paris. *Périn fJ.), Maire, Nég. en bois. — Frouard (Meurthe-et-Moselle). Peron (Pierre-Alphonse), S.-Intend. raiht. — Bourges (Cher^. Pérouse (Denis), Ing. en chef des P. et Ch., Mem. du Cens. gén. de l'Yonne, 40, quai de Billy. — Pai-is. Perregaux (Louis), Manufac. — Jallieu, par Bourgoin (Isère). Perrelet (M-»'), 38, rue des Ecoles. — Paris. Perrenoud, Prop., 107, avenue de Choisy. — Paris. Perret, Ing. civ., 6, quai Louis XVIII. — Bordeaux (Girondek Perret (Auguste), Nég., 49, quai Saint-Vincent. — Lyon (Rhône). Perret (Michel), Admin. de la Comp. des glaces de Saint-Gobain, 7, place d'Iéna. — Paris. — R. *Perriaux (Auguste), Nég. en vins, 107, quai de la Gare. — Paris. — R Perricaud, Cultivât. — La Balme (Isère). — R Perricaud (Saint-Clair). — La Battero, commune de Sainte-Foy-lez-Lyon, par la Mu- latiére (Rhône). — R D"' Perrichot, 5, rue de la Communauté. — Le Havre (Seine-Inférieure) . D"' Perrier (Ch.), 19, boulevard Victor-Hugo. — Nîmes (Gard). *Perrier (Edmond), Prof, au Muséum d'hist. nat., 28, rue Gay-Lussac. — Paris. D-- Perrier (J.), anc. Mem. du Cons. gén., 1, place Bouquerie. — Nîmes (Gard). Perrin (Jules), 11, rue du Lac. — Saint-Mandé (Seine). Perrin (L.), Dir. des Postes et Télég. de l'Oise. — Beauvais (Oise). *Perrin (Raoul), Ing. en chef des Mines, 5, rue Erpell. — Le Mans (Sarthei. Perrissin (Charles), 43, rue de la Chaussée-d'Antin. — Paris. Perrot (Ernest), 7, rue du Lycée. — Laval (Mayenne). Perrot (Paul), Commis. -pris., 64, rue Miroménil. — Paris. *D'' Perry (Jean). — Miramont (Lot-et-Garonne). Persoz, 167, rue Saint-Jacques. — Paris. Pertuis, Construc. d'inst. de précis., 4, place Thorigny. — Paris. D"' Pery, Méd. des Hôp., 159, cours Victor-Hugo. — Bordeaux. D"^ Peschaud (Gabriel), Méd. de la Comp. des Chem. de fer d'Orléans, de J'Hôp. et des Prisons, Adjoint au Maire, rue Neuve-du-Balat. — Murât (Cantal). Pesson (Albert), Ing. en chef des P. et Ch., Député d'Indre-et-Loire, \:ih, boulevard Malesherbes. — Paris. Petit (M""=), 8, rue Favart, Paris. Petit, Pharm., 8, rue Favart. — Paris. Petit, Ing. en chef des P. et Ch., 38, rue FrankUn. — Lyon (Rhône). *Petit (Charles-Paul , anc. Pharm. de 1" cl., 17, boulevard Saint-Germain. — Paris. *D' Petit (Henri), S.-Bibliothéc. à la Fac. de Méd., 11, rue Monge. — Paris. — R *Petit (Henri-Gustave), Compagnie d'assurances générales, 2, rue Saint-Joseph. — Châlons- sur-Marnc (Marne). Petit (Hubert), Nég. — Langres (Haute-Marne). D' Petit (L.), 73, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. *Petiton (Anatole), Ing. -Conseil des Mines, 91, rue de Seine. — - Paris. Petrucci, Ing. — Béziers (Hérault). — R Pettit (Georges), Ing. en chef des P. et Cii., boulevard d'IIaussy. — Mont-de-Marsan (Landes). — R Peugeot (Armand), Manufac. — Valentigney, par Audincourt (Doubs). Peyraud (M"""). — Libourne (Gironde). D" Peyraud. — Libourne (Gironde). Peyre (Jules), Banquier. — Toulouse (Haute-Garonne). — F •D-- Peyron (Ernest), Dir. de l'Assist. pub. à Paris, Mem. duJCons. gén. de Seine-et-Oise, 3, place de i'Hôtel-de-Ville. — Paris. *D' Peyrot (Jean-Joseph), Prof. agr. à la Fac. de .Méd., Chirurg. des Hôp., 33, rue La Fayette. — Paris. POUR L AVANCEMENT DKS SCtE.NC.ES XCIK *Peyrusson (Edouard;, Prof, de Chim. et de Toxicol. à l'Éf. de ftléd. el de Plianii., 7, chemin du Petit-Tour. — Limoges (Haute- Vienne). Pezat (Albert), Nég., 172, cours Victor-Hugo. — Bordeaux (Gironde). D' Pezzer (Oscar de), 13, rue Saint-Florentin. — Paris. Philip (Isidore), Prop., 7, rue du Jardin-des-Plantes. — Bordeaux (Gironde). Philippe (Léon), 28, avenue Marceau. — Paris. — R Philippon (Charles), Sec. de la Fac. des Se, 15, rue de la Sorbonne. — Paris. *D'- Phisalix (Césaire), Doct. es se, Aide-Natur. au Méséum d'hist. nat., 20, rue des Carmes. — Paris. Piat (Alfred), anc. Notaire, 68, avenue d"Iéna. — Paris. Piat (A.), Constr.-Mécan., 85, rue Saint-Maur. — Paris. — F Piat (fds), Mécan.-Fondeur, 85, rue Saint-Maur. — Paris. *D'' Piberet (Pierre-Antoine), 54, rue du Faubourg-Montmartre. — Paris. D'' Picard. — Selles-sur-Clier (Loir-et-Cher). *D'- Picardat (Alexandre). — Saint-Parres-les-Vaudes (Aube). D"' Pichancourt. — Bourgogne (Marne). Piche (Albertj, anc. Cons. de Préf., 8, rue Montpensier. — Pau (Basses -Py.rénéesi. — R D"' Pichevin (Rolland), anc. Int. des Hop., Rédac. à la Gazette des Hôpitaux, 18, rue Caumarlin. — Paris. Pichot (A.), Jlédecin. — La Loupe (Eure-et-Loir). *Pichou (Alfred), Chef de bur. à la Comp. des Chem. de fer du Midi, 11, chemin de Cauderès. — Talence (Gironde). Picot, Prof, de clin. méd. à la Fac. de Méd., Mem. assoc. nat. de l'Acad. de Méd., 25, rue Ferrère. — Bordeaux (Gironde). *Picot (Emile), Pharm. de l--^ cl., 43, boulevard de TancarVille. — Le Havre (Seine- Inférieiu'e). Picou (Gustave), Indust., 123, rue de Paris. — Saint-Denis (Seine). — R Picquet (Henry), Chef de bat. du Génie, Examin. d'admis, à l'Éc. Polytech., 9, rue Bara. — Paris. *Pierret (Antoine-Auguste), Prof, de clin, des malad. ment, à la Fac. de Méd., Méd. en chef de lasile de Brou, 13, place Perrache. — Lyon (Rhône). D' Pierrou. — Chazay-d'Azergues (Rhône). — R Piéton, Avocat, 27, rue de Vesle. — Reims (Marne). Piette (Ed.), Juge au Trib. de 1" inst., 18, rue de la Préfecture. — Angers (Maine- et-Loire). Pifre (Abel), Ing., 6.3, avenue Friedland. — Paris. *Pillet (Jules), Prof, à l'Éc. nat. des P. et Ch. et à l'Éc. nat. des Beaux-Arts, 18, rue Saint-Sulpioe. — Paris. *Pillon (M"° Marie-Louise), place d'Armes. — Oran (Algérie). *Pillon (M'"« Paul), place d'Armes. — Oran (Algérie). *Pillon (Paul), Pharin., place d'Armes. — Oi'an (Algérie). Pillot (Maurice), Nég. — Montmorillou (Vienne). Pilon, Notaire. — Blois (Loir-et-Cher). D'- Pin (Paul). — AlaJs (Gard). Pinasseau (P.), Notaire. —Saintes (Charente-Inférieure). •Pineau (M""^ Emmanuel). — Château d'Oléron (Charente-Inférieure). •D-' Pineau (Emmanuel). — Château d'Oléron (Charente-Inférieure). Pinel (Charles). Ing.-Constr., anc. Juge au Trib. de conim., 24, rue Méridienne. — Rouen (Seine-Inférieure). Pinguet (E.), 4, rue de la Terrasse. — Paris. Pinocheau (Eugène), Notaire. — Bressuire (Deux-Sèvres). Pinon(P.), Nég., 14, rue Saint-Symphorien. — Reims (Marne). B' Piogey (Gérard), 24, rue Saint-Georges. — Paris. Piogey (Julien), Juge de paix du XVI1= arrond., 24, rue Saint-Georges. — Pari<. D' Pissavy (Edouard), Méd. en chef de l'Hôp. — La Châtre (Indre). 'Pitat (Germain), Prop., 10, boulevard du Champbonnet. — Moulins (Allier). 'Pitcairn (Robert), Nég. — Oran (Algérie). Pitrat (aîné), Imprim., 4, rue Gentil. — Lyon (Rhône). Pitre Charles), Archit., anc. Contrôl. de^ bâtiments civils, 25, rue de Douai. — Paris. Pitres (A.), Do\en de la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd.. Méd. de rHù|). Saint-André, 22, rue du Parlement-Sainte-Catherine. — Bordeaux (Gironde). - R C ASSUCiATlON 1'RAX(;a1SE 'Planté (Charles), Clirt' ilu scrv. télég. aux Chem. de Ter de l'ÏUvA, 7, rue liour- geois. — Paris. Planté (Charles) (lib), Insp. de Texploitat. des Clieiu. de 1er de l'État. — Sainles(Cha- rente-Inlerieure). D'' Plantier (Alfred), Doct. en méd. et en droit, Vitic., château .Alalalaverne. —tiendras par Alais (dard). *Platel (Eugène), Conduct. des P. et Ch. — Lalla-Maghrnia (dép. d'Orau (Algérie). *Ploix (Charles), Ing.-Hydrog. de 1'= cl. de la Marine en retraite, 1, ijuai Malaipiais. — Paris. D"' Plumeau (A.), 84, cours de Tourny. — Bordeaux (Gironde). Pochard (M""=), 22, rue de Vaugii'ard. — Paris — R Poillon L.), Ing. des Arts et Man. — Jlexico (Mexique) et 2, rue du l'uut-Saint- Vaast. — Douai (Nord'. — R *Poincaré (Antoine), Insp. gén. des P. et Cli., en retraite, 4, carrelour de TOdéon. — Paris. *Poincaré (Henri), Meni. de l'Inst., Ing. des Mines, Prof, à la Fac. des Se, 63, rue Claude-Bernard. — Paris. *Poincaré (Léon), Prof, d'hyg. à la Fac. de Méd., 9, rue de Serre. — Nancy (Meurlhe- et Moselle;. Poirier (J.), Prof, de zool. à la Fac. des Se. — Clerniont-Ferraiid (Puy-de-Dôme). Poirrier, Fabric. de prod. chim., 105, rue Lafayette. — Paris. — F Poirrier (aîné), Teint, et Apprêts, rue Clovis. — Reims (Marne). 'Poisson, Ing. des P. et Ch., 7, rue Saint-Denis. — Oran (Algérie). Poisson (le baron Henry), 4, rue de Marignan. — Paris. — R *Poisson (Jules), Aide-Natur. au Muséum cFhist. nat., 7, rue des Bernardins. — Paris. Poissonnier (Achille), Arcliit., 18, avenue du Bel-Ah'. — Paris. Poizat (Ernest), Ing. civ. des Mines, 1, rue Porte-de-Beaunc. — Chalon sur-Suùne (Saône-et-Loire). Poizat (le Général Henri- Victor;, Command. la divis. — Alger. — R D"^ Polaillon, Meni. de lAcad. de Méd., Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hop., 229, boulevard Saint-Germain. — Paris. Polignac (le prince Camille de), 6, cité Odiot. — Paris, et route de Grasse, villa. Jessic. — Cannes (Al|)es-Maritimes). — F Polignac de comte Guy de). — Kerbastic-sur-Gestel (Morbihan). — R Polignac (le comte Melchior de). — Kerbastic-sur-Gestel (Morbihan). — R PoUet, Vétèr., 20, rue Jeanne-Maillotte. — Lille (Nord). D' PoUosson (Maurice), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 16, rue de Arehers. — Lyon (Khône). Polony, Ing. en chef des P. et Ch. — Rochefort-sur-Mei' (Cliarente-lnférieurc). *Pomel (Auguste), Corresp. de l'Inst., anc. Sénateur, Dir. de l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se, 72, rue Rovigo. — Alger. Pomier-Layrargues (Georgesj, Ing. — Monti)ellier (Hérault). Pommerol, Avocat, Réd. de la Revue Matériaux pour l'Hisl. prim. de l'Homme, Ve,\re-Mouton (Puy-de-Dùme), et 36, rue des Écoles. —Paris. — R 'Pommerol (M"" François). — Gerzat (Puy-de-Dùme). *D" Pommerol (François), Mem. du Cous. gén. — Gerzat (Pu\-de-l)ome). Pommery (Louis), Nég. en vins de Champagne, 7, rue Vauthier-le-Noir. — Reims (Marne). — F Pommier (Charles-Valentin), Nég., 12, rue Saint-Merri. —Paris. 'Poncet (Antonin), Prof, à la Fac. de Méd., Chirurg. en chef désigné de l'Hùtel-Dieu, 19, rue Confort. — Lyon (Rhône). Ponchon, s. -Ing. des P. et Ch., iiie Haute-Saint-André. — Clermont-Ferrand (Puy-de- Dôme). Poncin, Giief d'inslit., 8, rue des .Marronniers. — L\on (Uliône). D' Pons. — Nérac (Lot-et-Garonne). •Pontier (André), Pharm., Prépar. de toxicolog. à l'Lc. su|i. de Pharm., 48, boule\ard Saint-Germain. — Paris. Pontzen (Ernest), Ing. civ., 89, rue Saint-Lazare (3, avenue Coq). — Paris. Porcherot (Eugène), Ing., La Bechellerie de Saint-C>r. — Tours (Indre-et-Loire). Poret (le comte Jacques de), Mem. de la Soc. de Géog. com. — Rosières, par Nan- teuil-le-Haudouin (Oise). •Porgès (Charles), Banquier, 81, rue de .Monceau. — Paris. — R POIR L AVANCF.MENT DFS «C.IIvNCKS CI *Porlier Adolphe), Nég., 14, riio Kocliaiiibi'au. — l'aiis. Porte I Arthur . Sec. gén. du Jardin zool. d'accliniat., 1()(j, aveiiuede Neuilly. — Nouill\ - s;ur-Soine ; Seine). Porte (Eugène), Né^., K*. quai de Berry. — Paris. D"^ Porteret, Chef de clin, ophtahii. à la l'ae. de Méd., Ki, rue Saint-.Iose[)li. — L\uii iKhnlle!. Portevin (H.), înj^. ei\.. ;uir. Klève de l"Kc. l'uhtccli., 2, rue de la Belle-Image. — Keims (Marne). Potain , l'rof. à la Fae. de Méd., :Mern. de l'Acad. de Méd., Méd. des Hôi)., 2V), liuidevard Saint-Germain. — Paris. Potel lErnest), Ing. en chef des P. et Cii., iiie Fleuriau. — La Kinhelie (Cliarenle- InfiM-ieure). Potelet (Louis-Ernesti, Ing. à la Comp. du Cliem. de 1er d'Orléans, en retraite, 10, rue de Calais. — Paris. Potier iM""= A.), 89, boulevard Saint-Michel. — Paris. Potier (A.), Ing. en chef des Mines, Prof, à l'Hc. Polvtech., 80, b.julevanl Saint-Michel. — Paris. - F *Potron fErnesl), Agrie. — Mouzon l'Ardennes). Pouchain (V.), anc. Maire, rue du Fauboui'g-de-Lille. — Armentières (Xord). ^D' Pouchet (Georges), Prof, au Muséum d'iiist. nat., Dir. du Lab. île zool. et de phssioL maritime île Concarneau, 10. rue de l'Éperon. — Paris. Poujade, Prof, au Lycée. — Lyon (Rhône i. 'Poulain Paul), Nég., l't, rue Pa\enne. — Paris. Poulet fErnesti. Dir. des [dàt. de Vaucluse. — La Parisienne, par Velleron i Vaucluse). PouUain iM™"), 4, rue liu Chaume. — Paris. Poupinel (Emile), 41, boulevard de Sébastopol. — Paris. D-^ Poupinel (Gaston), ii^j, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. — R Poupinel i Jules i, .Alem. du Cons. gén. de Seine-et-Oise, 8, rue Murillo. — Paris. — F Poupinel (Pauli, 6'i, rue de Saintonge. — Paris. — F Pousset, Prof, au Lycée, 16, rue des Grandes-Kcoles. — Poitiers ^Vienne). Pousseur, Itir. de la Comp. du Gaz, boulevard National. — Oran (Algérie). *D'^ Poussié (Emile), 46, boulevard Henri lY. — Paris. — R Poussier (Alfred), Pharm.,- 4, place Eau-de-Robec. — Rouen (Seine-Inférieuro). Pouyanne, hig. en ilief des ilines, rue Rovigo, maison Chaise. — Alger. — R •Pouyfourcat iM""= Edmond). — Saint-Gaudens (Haute-Garonne). 'Pouyfourcat (Edmond), AAOué. — Saint-Gaudens (Haute-Garonne). D' Pouzet (Paul) diis), 3, i-ue de Copenhague. — Paris. D' Powall (Osborne C), Fontenelle- Saint-Laurent. — Jersey (Angleterre). D' Pozzi (Samuel), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 10, place Ven- dôme. — Paris. — R Pralon (Léopold). Ing. civ. des Mines, 43, rue de Bei'lin. — Paris. Prarond (Ernest), Présid. hon. de la Soc. d'émulalidii d'Abbe\ille, — Ablieville (Somm(^). Prat, Chim., 163, rue Judaïque. — Bordeaux ((îironde). — R Prat, Ing. des P. et Cii. — ïlemeen (départ. d'Oran) (Algérie). D" Pravaz, Doct. es se. — Sainte-Foy-la-.Mulatière (Rhône). Préaudeau (A. de), Ing. -en chef des P. et Ch., 21, rue Saint-Guillaume. — Paris. Prègre (Adolphe), Nég., 24, cours Morand. — Lyon (Rhône). Preller, -Nt'g., r,, cours de Gourgues. — Bordeaux (Gironde). *Preterre (A.), Réd. en chef de VArt dentaire, 29, boulevard des Italiens. — Paris. Prève (Laurent), 3, rut; de Granuuont. — Paris. Prevet (Ch.), -Nég., 48, rue des Petites-Écuries. — Paris. — R "Prévost (Maurice), Mem. de la Soc. de Toi)og. de France, 5.j, rue Claude-Bernard. — l'aris. "Priou (Louis), Interp. judic, Mem. du Cons. gén., 40, rue Greuze. — Mostaganem (dé[)art. d'Oran) (Alg('rie). Privât (PauI-Édouard), Libr.-Édit., 'h>, rue des Tourneurs. — Toulouse (Haule- Garonne). Prot (Paul), Indust., Oij, rue Joulîroy. — Paris. — F Protais (P.-A.), Artiste Peintre, 69, rue de Douai. — Paris. Proudhon (M"" V'), 78, boulevard Saint-Germain. — Paris. *Prouho (Henri), Doct. es se, Prépar. à la Fac. des Se, 5, rue Corneille. — Paris, et au Laboratoire Arago. — Banyuls-sur-Mer (Pyréin'es-Orientales). cil ASSOCIATION FRANÇAISE Proust (Adrieni, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de FAcad. de Méd., ^léd. des Hop.. Iiisp. gén. des serv. sanit., 9, boulevard Malesherbes. — Paris. Prudon (le général Eugène), 77, boulevard Haussmann. — Paris. *D'' Prunières. — Marvèjols (Lozère). *Pruvot (Georges), Doct. es se, Maître de conf. de zool. à la Fac. des Se, 18, rue iîona- parte. — Paris. Puerari (Eugène), Admin. de la Conip. des Chem. de fer du 51idi,69, boulevard Haussmanu. — Paris. Pugens, Ing. en chef des P. et Ch., 7, Jardin-Royal. — Toulouse (Haute-Garonne). Pujos, 19, allées de Chartres. — Bordeaux (Gironde). *D' Pujos (Albert), Méd. princ. du Bur. de bienfais., 58, rue Saint-Sernin. — Bordeaux (Gironde). — R *Pulligny (le vicomte Félix de). Maire, château de Chesnay. — Ecos (Eure). D' Pupier, rue Strauss. — Vichy (AUier). Pûtz (le général Henry), 98. rue Saint-Merry. — Fontainebleau (Seine-et-5Iarne). "D' Putzeïs, Prof, d'hyg. à l'Univ., 71, boulevard d'Avroy. — Liège (Belgique). Puvis (Paul), .">. rue des Épinettes. — Saint-Maïuice (Seine). D' Puy-le-Blanc, Méd. consult. aux Eaux de Royat, 33, avenue de Limoges. — Niort (Dcu\.-Sévres). Quatrefages de Bréau (M'"^ Armand de). 2, rue de Buffon. — Paris. — R Quatrefages de Bréau (Armand de), Mem. de ITnst. et de l'Acad. de .Méd., Prof, au Muséum d'hist. nat., 2, rue de Buffon. — Paris. — F Quatrefages de Bréau (Léonce de), Ing. des Arts et Man., Insp. de la Tiac. à la Comp. des Chem. de fer du Nord, 137, boulevard Magenta. — Paris. — R *Quef-Debièvre, Prop., 2, boulevard Louis XIV. — Lille (Nord). D-^ Quéirel, 61, rue Saint-Jacques. — Marsedle (Bouches-du-Rhône). D' Quélet (L.), Lauréat de l'Acad. des Se. — Hérimoncourt (Doubs), Quesné (Victor), anc. Banquier. — Elbeuf (Seine-Inférieure). *Quesnel (Gustave), 10, rue Legendre. — Rouen (Seine-Inférieure). Quétin (Léon), Archit., 55, rue du Faubourg-Saint-Antoine. — Paris. ^Quévillon (Feruand), Comniand. d'Ét.-Maj., 12, avenue Bosquet. — Paris. — F Quinette de Rochemont (le baron), Ing. en chef des P. et Ch., 45, rue Sainte- Adresse. — Le Havre (Seine-Inférieure). B-^ Quinquaud (E.), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 5, rue de l'Odéoii. — Paris. Rabion, Notaire, 30, rue Vital-Caries. — Bordeaux (Gironde). Rabot, Doct. es se, Pharm., Présid. du Cons. d'hyg. du départ, de Seine-et-Oise, 33, rue de la Paroisse. — Versailles (Seine-et-Oise). *Rabot (Charles), Explorât., 11, rue de Condé. — Paris. *Rachon (l'Abbé Prosper), Corresp. de l'Acad. ponlif. du Tibre. — Ham, par Lon- guyon (Jleurthe-et-Moselle). *Rack (Iwan), Nég., 11, avenue Carnot. — Paris. Raclet (Joannis), Ing. civ., 10, place des Célestins. — Lyon iRhône). — R *Radius (Georges), Bijout., 19, rue de Valois. — Paris. D"" Rafaillac. — Jlargaux (Gironde). Raffalovich (M""M, 10, avenue du Ti'ocadéro. — Paris. Raffalovich (Arthur), Publiciste, Mem. du Cobden Club, 19, avenue Hoche. —Paris. ^Raffard (Nicolas-Jules), Ing.-Mécan., 16, rue Vivienne. — Paris. — R 'Ragain (Gustave), Prof, au Lycée et à l'Éc. de Corn, et dTndust., 42, rue de Ségaliei-. — Bordeaux (Gironde). Ragonot (E.), Banquier, anc. Présid. de la Soc. entoniol. du France, 12, quai de la Râpée. — Paris. Ragot (J.), Ing. civ., Admin. délégué de la Sucrerie de fléaux. — Villenoy, prés Meaux (Seine-et-Marne, i. *Rahon (Joseph), Lie. es se, 5, rue Linné. — Paris. Raillard, Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 7, rue Fénélon. — Pari?. Raimbault (Paul), Pharm. de 1"= classe, 38, rue des Lices. — Angers (Maine-et-Loire). Rainbeaux (Abel), anc. Ing. des Mines, 16, rue Picot. — Paris. L' Raingeard, Prof. sup. à l'Éc. de Méd.= 1, place Royale. — Nantes (Loire-Infé- rieure). — R Ralli (Etienne), Prop., 24, place 3lalcsherbos. — Paris. Rambaud (Alfred), Maître de conf. à la Fac. des Let., 7(), l'ue d'Assas. — Paris. — R POUR L AVA.NCKMKNT DES SCIENCES CIII 'Ramé (Louis-Félix), Présid. hon. de la délég. du syndic, gén. de la boulang. iVaiir., 16, rue de Clialon. — Paris. D' Rames (J.), rue d'Aurciyues. — Aurillac (Cantal). Rames fJ.-B.), Pharm. et Géol. — Aurillac (Cantal). Ramon, Chef de serv. du mater, et delà trac, au réseau de l'Eure. — Trie-Chàteau (Oisej. Ramon del Rio, Chancel. de l'ambas. d'Espagne, 53, rue Saint-Dominique. — Paris. 'Ramond (Georges), Lie. es se, 25, rue Jacques-Dulud. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Rampont, Avoué, 1, place de l'Académie. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Rampont (Henri), Avocat. — Toul (Meurthe-et-Moselle). *D'^ Ranque (Paul). 13, rue ChampoDion. — Paris. L' Ranse (Félix-Henri de), Corresp. de l'Acad. de Méd., Réd. en chef de la Gazette médicale, 53, avenue Montaigne. — Paris. Raoul-Duval (Fernandl, Règ. de la Banque de France, Présid. du Cons. d'Admin. de la Comp. parisienne du Gaz, 53, rue François P^ — Paris — F *Raoult (François), Doyen de la Fac. des Se, 2, rue des Alpes. — Grenoble (Isère), Raoulx, Insp. gén. des P. et Ch. en retraite. — Toulon (Var). Râteau, Prop., 5, rue Saint-Laurent. — Bordeaux (Gironde). Râteau (A.), Ing. des Mines, Prof, à l'Éc. des Mineurs. — Saint-Étienne (Loire). D'' Rattel, 149, rue Montmartre. — Paris. Rangé (Arnold). 7, promenade des Anglais. — Nice; l'été, Challes-les-Eaux (Savoie). Raugé (M™' Paulj, 7, promenade des Anglais. — Nice; l'été; Challes-les-Eaux (Savoie). D' Rangé (Paul), 7, promenade des Anglais. — Nice; l'été, Challes-les-Eaux (Savoie). *Raulet (Lucien), Rent., 93, rue Nollet. — Paris. Raulin, anc. Prof, à la Fac. des Se. de Bordeaux. — Montfaucon-d'Argonne (Meuse). D-- Ravel (Léon). —Le Tlélat (départ. d'Oran) (Algérie). Raynal, Nég., 12, rue Vauban. — Bordeaux (Gironde). Reber (Jean), Chim., Maire. — Le Houhne, par Malaunay (Seine-Inférieure). *Reboul (Frédéric), Lient, au 24'= rég. d'inf., 16, rue Montaigne. — Paris. *Reboul (Jules), Int. en méd. à l'Hôp. Beaujon, 208, rue du Faubourg-Saint-Honorè. — Paris. Récipon (Émilei, Prop., anc. Député, 39, rue Bassano. — Paris. — F Reclus (Elisée), Géog. — Clarens (Vaud) (Suisse). *D' Reclus (Paul), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 9, rue des Saints- Pèrfs. — Paris. Recoules (Pierre), Indust., 41, rue de la Barrière. — Rodez (Aveyron). Recoura (Albert», Prof, à la Fac. des Se, 5, quai de la Guillotière. — Lyon (Rhône). D-- Redard (C), Prof., 14, rue du Mont-Blanc. — Genève (Suisse). ^D"^ Reddon, Méd. résid. à la villa Penthiévre. — Sceaux (Seine). *D' Régis (Emmanuel), anc. Chef de clin, des maladies mentales à la Fac. de Méd. de Paris, Méd. de la maison de santé de Castel d'Andorte. — Bouscat (Gironde). *D^ Regnard (Paul), Prof, à llnst. nat. agronom., 224, boulevard St-Germain. — Paris. *Régnard (Paul), Ing. civ., Mem. du Comité delà Soc. des Ing. civ., .59, rue Bayen. — Paris. Régnault Félixi, Libraire, 19, rue de la Trinité. — Toulouse (Haute-Garonne). Reich (Louisi, Agric. — Faraman, près le Sanibuc, par Arles-sur-Rhone (Bouches-du- Uhùnej. D"^ Reignier (Alexandre), Mèd. consult., place Rosalie. — Vichy (Allier). Reille (le vicomte Gustave), anc. Député, 8, boulevard de Latour-Maubourg. — Paris. — R Reille (le baron René), Député du Tarn, lu, boulevard de Latour-Maubourg.— Paris.— R *Reimonenq (Charles), anc. Chef de sect. de la voie au Chem. de fer du .Midi, Prop., duinaine «lu Bastard. — La Tresnc (Gironde). Reinach (Herman- Joseph), Banquier, 31, rue de Berlin. — Paris. — F *Reinach (le baron Jacques de), 20, rue Murillo. — Paris. *Reinwald (M""-' C), 15, rue des Saints-Pères. — Paris. *Reinwald (C), Edit.-Libr., 15, rue des Saints-Pères. — Paris. Reiset (Jules de), Mem. de l'Inst., 2, rue Alfred-de-Vigny. — Paris. 'D"^ Reliquet, 39, rue de Surène. — Paris. — R *Rémy (Auguste) (tils), Nég. — Saultain (Nord). D"^ Rémy (Charles), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 74, rue de Rome. — Paris. *Rémy-Taneur, Imprini. en taille-douce, 38, rue Lacépéde. — Paris. Renard (A.), Chim., Pmf. à l'Éc. sup. d'indust., 37, rue du Contral-Social. — Rouen (Seine-lnferieure). •niV ASSOCIATION FRANÇAIS!-: Renard (Charles). Chef de bat. du Génie, Dir. de rKtablis. (en(. d'aérostat milit., Parc de t'.lialais. — Mcudon (Seine-et-Oise). Renard (Charles), Ing.-Chim., 25, alléesdeMeilhan.— Marseille (Bouches-du-Rhône).— F Renard (Soulange), Banquier, 1:2, avenue de Messine. — Paris. Renard et Villet, Teintur; — A'illeurbanne (Rhùne). . *Renaud iGeorgesi, Dir. de lu Heviie géographique internationale^ Prof, an Col. Chaptal, àrinst. (oni. et aux Éc. sup. de la ville de Paris, '/6, rue «le la Pompe. — Paris. — R Renaud (Paul), Const.-Mécan., prairie de Mauves. — Nantes (Loire-Inférieure). Renaudin (N.), Gérant de Sucrerie. — La Guerche (Cher). Renault, Doct. es se, Aide-Natur. au Muséum d'Hist. nat.. 1, rue de la Collégiale. — Paris. Renault (Ernest), Fabric. de tissus imprim., 6, rue aux Juifs.— Darnétal (Seiiie-Infér.). Renaut (A.), 17, boulevard Haussmann. — Paris. Renaut (Joseph), Prof, à la Fac. de Mèd , 6, rue de l'Hôpital. — Lyon (Rhône). Rénier, Recev. des Fin. — Issoire (Puy-de-Dôme). Renou (E.l, Dir. de l'Observ. du parc Saint-Maur. — Parc-Saint-Maur (Seine). Renouard (M""= Alfred), 46, rue Alexandre-Leleux. — Lille (Nord). — F Renouard (Alfred) (fils). Filât., 46, rue Alexandre-Leleux. — Lille (Nord). — F *Renouard-Béghin, Filât, et Fabric. de toiles, 3. rue à Fiens. — LUle (Nord). Renouvier (Charles). — La Verdette, près le Pontet, par Avignon (Vaucluse). — F •Renversé (François-Auguste), s. -Intend, milit. en retraite, 49, rue Naujac— Bordeaux (Gironde). D"' Repéré. — Gémozac (Charente-Inférieure) . Repoux (Charles), Prop., château de la Comelle, par Sainl-Léger-sous-Beuvray (Saône- et-Loire). Rességuier, Administ. des Verreries de Carmaux, 12, rue des Potiers. — Toulouse (Haute-Garonne). Rettig (Fritz), Chim.. maison Heilmann et C'°-. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Retzius (le Professeur Gustaf), Présid. de la Soc. de Mèd. et de la Soc. dAnthrop. et de Géog. de Suède. — Stockholm (Suède). ReuUier (J.), Imprim., 1, rue Larrey. — Paris. Revoil, Mem. corresp. de l'Inst. , Archit. des monum. histor., avenue Feuchères. — Nîmes (Gard). Revot (Adolphe), Manufac, 9, rue Saint-Pierre-les-Dames. — Reims (Marne). Rey lAmédée), 3, rue de Furstenberg. — Paris. *Rey (Louis), Ing., 77, boulevard Exelmans. — Paris. — R 'D' Rey (Philippe-Marius), Méd. en Chef de l'asile d'aliénés Saint-Pierre. — Marseille (Bouches-du-Rhône). D"' Reybert (L.), Député du Jura, Maire de Saint-Claude, 26, quai dOrléans. — Paris. *Rey-Léscure (Paul -Louis -Gaston), Mem. de la Soc. d'hist. nat., 65, rue du ïaur. — Toulouse (Haute-Garonne). *Rey-Lescure i Philippe), .Mem. de la Soc. géol. de France, 65, rue du Taur. — Tou- louse (Haute-Garonne). Reynaud (G.), Manufac. — Betheiiiville (Marne). D' Reynier (Paul), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp , 11, rue de Rome. — Paris. Rhoné (Raoul), 18, rue Duphot. — Paris. D" Riant (A.), Méd. de l'Éc. norm. du départ, de la Seine, 138, rue du Faubourg- Saint-IIonoré. — Paris. Riaz (Auguste de). Banquier, 10, quai de Retz. — Lyon (Rhône). — F D" Riban, Dir. adj. au Lab. d'enseign. chim. et des Hautes Études à la Sorbonne, 85, rue d'Assas. — Paris. D"- Ribard (Elisée), 106, rue du Point-du-Jour. — Paris. Ribero de Souza Rezende (le chevalier S.), Poste restante. — Rio-Janeiro (Brésil). — R Ribot (Alexandre), Avocat, Député du Pas-de-Calais, 65, rue JoulTroy. — Paris. Ribourt (le Général Pierre-Félix), 17, rue François l"''. — Paris. — R •Ribout (Charles), Prof, de math. spé(i. au Lycée Louis-le-Grand, 220, rue Saint-Jacques. — Pai'is. — R Ricard, Prop., rue des Casernes. — Oran (.41gérie). D' Ricard, 6, impasse Voltaire. — Agen (Lot-et-Garonne). Ricard (Louis), Avocat, Député et Mem. du Cons. gén, de la Seine-lnfèricure, anc. Maire, 210, rue Beauvoisine. — Rouen (Seine-Inférieure) POUR l'avancement des sciences cv ^Richard (Jules), Ing., Fabiic. d'inst. do iih.vs., 8, impasse Fessard. — Paris. Richard (J.), Entrep. — Ciialon-sur-Saone (Saune et-Loire). *D' Richard (Léon). — Ciiàloiis-sur-Marne (Marne). D' Richardière (Henrii, anc. Int. des Hùp. de Paris, IGT, boulevard Saiiit-dennain. — l'aris. D-^ Richelot (L. -Gustave), Prof. ai^r. de la Fac. de Méd.. Cliirurg. des Hôp., 32, me df Penthièvre. — Paris. Richemont (Albert de), anc. Maître des Requêtes au Cens. d'État, 'i, rue de (;and)acérès. — l'aris. D-^ Richer (Paul), Chef de Lab. à la Fac. de Méd., 15, rue Soufflet. — Paris., Richet(Ch.), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de PAcad. de Méd., 15, rue de l'Univer- siti'-. — Paris. Richier (Clément), Prop. — Nogent (Haute-Marne). Ricome (P.), Pharm. — Massillargues (Hérault). Ricour, Insp. gén. des P. et Ch., 131, boulevard Raspail. — Paris. *Ricoux (M""" Léon). — Puteaux (Seine). *D'' Ricoux (Léon). — Puteaux (Seine). Rider (G. de), 89, rue Saint-Lazare (6, avenue du Coq). — Paris. — R Rieder (Jacques), Ing. des Arts et Man. — Wesserling (Alsace-Lorraine). *Rieumal, >'ég., 6, rue de xVlulhouse. — Paris. Rieunier (Alexis), Nég. en vins, 51, rue du Ranelagh. — Paris. Rigaud (M"'"'), 8, rue Vivienne. — Paris. — F Rigaud, Fabric. de prod. chim., 8, rue Vivienne. — Paris. — F Rigaut (Adolphe), Nég., Adj. au maire, 15, rue de Valniy. — Lille (Nord|. Rigaut (E.), Filât., 91, rue Gabriel. — Lille (Nord). *Rigel (Jérôme), Caissier de la maison Way, i3 bis, Grande l\m\ — Saint-Mandé (Seine). *D' Rigout, Chim. à l'Éc. nat. deâ Jlines, 60, boulevard Saint-Michel. — Paris. — R Rilliet, S, rue de rHùtel-de-N'ille. — Genève (Suisse). — R Risler (Charles), Ciiim., Maire du VH" arrond., 39, rue de l'Université. — Paris.— F Risler (Eugènei, Dir. de l'inst. nat. agronom., 35, rue de Kome. — Paris. — R Rispal, Nég., 200, boulevard de Strasbourg. — Le Havre (Seine-Inférieure). •Riston (Victor), Doct. en droit, Avocat à la Cour d'Ap. — Malzéville (Meurthe-et- Moselle |. — R *Ritter (Charles), Ing. en Chef des P. et Ch. en retraite, 1, rue de Castiglione. — Paris. Rivié d'abbé C), Curé de Saint-François-Xavier, 39, boulevard des Invalides. — Paris. Rivière (A.), Archit., 16, rue de l'Université. —Paris. •Rivière i Emile), Publiciste, 50, rue de Lille. — Pai-is. D-^ Robert, Dir. de la Maternité, rue Alexandre-Taylor. — Pau (Basses-Pyrénées). Robert (E.), Nég., 29, quai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde). Robert (Édouardi, anc. Élève de l'Éc. norm. sup., Prof, au Lycée, vdla Sainf-Bucli, ancien chemin de Casteinau. — Montpellier (Hérault). Robert fFélix), Juge d'inst., 21, rue de Sébastopol. — Tours (Indre-et-Loii-e). Robert (Gabriel), Avocat, 6, quai de l'Hôpital. — Lyon (Rhône), — R Roberty(H.), Nég., 52, rue Notre-Dame-de-Nazareth. — Paris. Robin, Banquier, 38, rue <. Saint-Joseph (le baron Anthoine de), "23, rue François I'^ — Paris. *Saint-Laurent (Albert dej, li8, eours Victor-Hugo. — Bordeaux (filrondej, Saint-Loup, Prof, à la Fac. des Se. — Clermont-Ferrand (Puy-de-l)ùiiie). Saint-Martin (Charles de), 80, rue Dutot. -;- Paris. — R Saint-Olive (G.), Banquier, 13, rue de Lyon. — Lyon (Rhône). — R Saint-Ouen iFernand de), Prop., rue Notre-Dame. — Valencienues (Nord). Saint-Paul de Sainçay, iJir. de la Soc. de la Vieille-Montagne, 19, rue Hicher. — Paris. — F *Saint-Quentin (Edmond-Philippe dei. Prof, de se, 10, Terrasse Saint-Pierre. — Douai (Nord). Saint-Quentin (René de), Nég.,rue des Carrières. — Petit-Quevilly, près Rouen (Seine- liii'érieure). D' Saint-Remy (Georges), Prépar. à la Fac. des Se, 6 6/s, rue du Faubourg-Stanislas., — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Saint-Saëns (Camille de), 'Slem. de Flnst., 14, rue Monsieur-le-Prince. — Paris. Sainte-Croix (le marquis de), 1, rue Saint-Jean. — Nantes (Loire-Inférieure). D"^ Sainte-Rose-Suquet, 3, rue des Pyramides. — Paris. — R Salanson (A.), Ing. civ. des Mines, 133, boulevard Haussmann. — Paris. D' Salathé (Auguste). 27, rue Michel-.Vnge. — Paris. Salavert-Pelletreau (M"" J. -Emile). — Tonneins (Lot-et-Garonne). Saiavert-Pelletreau (J. -Emile), Prop. — Tonneins (Lot-et-Garonne). Salesse, Ing. au Chemin de Fer. — Périgueuv (Dordogne). Salet (M"'= Georges), 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. Salet (Georges), Maître de Conf. à la Ft),c. des Se, 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. — F Salle (Adolphe), Nég., 55, rue Saint-Remy. — Bordeaux (Gironde). Salleron, Constr., 24, rue. Pavée (Marais). — Paris. — F Salles, Notaire bon., 69, boulevard Magenta. — Paris. Salles, Ing. en chef des P. et Ch., 1, rue des Cloches. — Toulouse (Haute-Garonne). C Salmon. — Chartres (Eure-et-Loir). *Salmon (Philippe), Avocat, v.-Présid. de la Commis, des monum. luégalitli., 29, rue Le Peletier. — Paris. Salomon (Georges), Ing. civ. des Mines, 97, boulevard Malesherbes. — Paris. D' Salva (Louis). — Agde (Hérault). Salvago (Nicolas), 15, place Malesherbes. — Paris. Salvago (Nicolas-Auguste), 2i, place Malesherbes. — Paris. Salvert de Bellenave (Etienne de), Ing. de la Marine, 9, rue de Maubeuge. — Paris. Samary (Paul), Ing., Arcliit. en chef de la Ville, Mem. du Cons. gén., 31, rue Mo- gador. — Alger. Samazeuilh (Fernand), Avocat, 6, cours du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). Samuel (Emile), Manufac. — Nenville-sur-Saône (Rhône). Sanson (André), Prof, à ITnst. nal. ai,'ron. et à lEc. nat. d'agric de Grignon, 11, rue Boissonnade. — Paris. — R D"' Sa Pereira (Cosme de). — Pernandjuco (Brésil). Saporta {M"'-- la vicomtesse Antoine de), 29, rue de la Loge. — :Montpellier (Hérault)- Saporta (le vicomte Antoine de), 29, rue de la Loge. — Montpellier (Hérault). Saporta (le marquis Gaston de), Corresp. de ITnst., 21, ■.-.le Grande-Horloge. — Ai\- eri-l'i'oveiice ; et à Fonscolombe, par le Puy-Sainte Réparade (Bouches-dn-llhôno). Sarazin (Edmond), Lie. es se. — Genève (Suisse). Sarcey (Francisque), Publiciste, 59, rue de Douai. — Paris. Sarlit, Prof, de math, au Lycée, 6, rue Rohan. — Bordeaux (Gironde). Sarradin (Emile), Très, de i'Assoc. polytech. nantaise, 22, boulevard Delorme. — Nantes (Loii-e-lnférieure). Sartiaux (A.), Ing. en chef des P. et Ch., Ing. chef de TExploit. à la Conip. des che- mins de fer du Nord, 73, rue de Manbeuge. — i'aris. Saubinet (le Commandant Etienne), Chef du Génie, 53, rue Bourbon. —Lyon (Rhône). Saunion (Alexandre), Nég., rue des Ormeaux. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Saurel, Avoué. — Mascara (départ. d'Oran) (Algérie). Saurel, Pro|)., Adj. au Maire, boulevard Jlalakoff. — Oran (Algérie). i-nUR l'ana.nck.mknt des scik.ncks <:ix Sautter (Léon), Ing.-Cpnslr. de Phares, 26, avenue de SuiTren. — l'aris. Sauvage, IMiaiiii., Il, rue Seribe. — Paris, D'^ Sauvage (Emile), lUr. de la station aquicole, 39 bis, rue Tour-Notre-Dame. — l'.oii- Uy^w 'SI I r-Mer ( l'as-de-Calais) . Savé, l'Iiarni. — Ancenis (Loire-Inférieure). Say (Léon), Mein. de l'Acad. franc, et de l'Acad. des Se. morales et poliii(|ues, Députù des lîasscs-P.yrénées, 21, rue Fresnel. — Paris. — F Schsedelin (Adolphe), Cap. en retraite, 13, rue Velouterie. — Avignon (Vauehise^. Schaeffer (Gustave), Chim. — Dornach (Alsace-Lorraine). Scheurer (Auguste), — Logelbach, près Colmar (Alsaee-Lorraine). Scheurer-Kestner, S/'iiatour, bl, rue de Babvlone. — Paris. — F Schickler (le baron Fernand), 17, iilace Vendôme. — Paris. "Schiess-Gemuseus (H.), Dir. de la' clin, ophtalm., Pnjl'. à le l'ac. de Méd. — Bàle (Suisse). Schiffmann (A.), 6, rue Casimir-Delavigne (chez M. Calderon). — Paris. Schilde (le baron de), cliàteau de Schilde, par Wynegliem (province d'Anvers) (Bel- gique). Schlagdenhaufen, Dir. de l'Éc. sup. de Pharm., 51, rue de Metz. - Nancy (Meurthe- ct-ilosell('). Schlotfeldt (Frédéric), Dir de l'Usine à gaz. — Montpellier (Hérault). "Schlumberger (Charles), Ing. des Constr. nav. en retraite, 21, rue du Chcrche-Midi. — Paris. — R Schlumberger (Donald), 1, rue de Uiedisheim. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Schmidt (Oscarj, 47, rue du Rocher. — Paris. ^Schmit (Emile), Pharm., 24, rue Saint-Jacques. — Chàlons-sur-Marne (Marne). Schmitt (Charles), anc. Pharm. -Insp. de l'armée, 95, rue Jouffroy. —Paris. D' Schmitt (Ernest), Prof, de chim. à la Fac. libre des Se., Prof, de chim. et de pharm. à la Fac. libre de Méd., Sec. gén. du Cmn. agric, 119, rue Nationale. — Lille (Nord). ■^Schmitt (Henri), Pharm.. 6, rue de Paris. — Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). *D' Schmitt (Joseph), Prof. agr. à la Fac. de Méd., Pharm., 51, rue Chanzy. — Nancy (Mcurllie-et-Moselle). Schmol (Charles), 132, rue de ïurenne. — Paris. Schmutz (Emmanuel), 1, rue Kageneck. — Strasbovu-g (Alsace-Lorraine). Schneegans (le Général Frédéric), Conunand. la 29= brigade d'infant., 1, rue de 1" Ar- balète. — Màcon (Saône-et-Loire). Schneider (Henri), Maître de Forges au Creusot, Député de Saone-et-Loire, 56, rue de Provence. — Paris. Schoeb (Joseph), YvvU: au service topog., 12, rue de la Liberté. — Mustapha près Alger. D^ Schoelhammer. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Schœlhammer (Paul), Chim. chez MM. Scheurer, Rott et C'=. — ïhann (Alsace-Lor- raine). Schoengrun, .Mem. de la Ch. de com., 28, place Gambetla. — Bordeaux (Gu-onde). Schoenlaub (Auguste), Agent d'assur., 25, rue du Bassin.— Mulhouse (Alsace-Lorraine). *Schonenberg (Adolphe), Sculpt., 10, rue Mouton-Duvernet. — Paris. Schott (Frédéric), anc. Pharm., rue Khiin. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). Schrader (père), anc. Dir. des clas. de la Soc. pliiiomath. , 10, r\ie Barennes. -r- Bordeaux (Gironde). — F Schrader (Frantz), Mem. de la Dir. centr. du Club Al|>in français, 75, rue Madame. — Paris. Schutzenberger (Paul), Mem. del'lnsl. et de l'Acad. de Méd., Prof, au Col. . de Coin. — Avignon (Vaucluse). — F Verdin (Charles i, Const. d'inst. de jjrécis. pour la physiol., 7, rue Linné. — l'aris. Vereker (J.-P.-G.), Hamsterley-Hali, Lintz Gi-een. — .Newcastle-on-Tyne (.Angleterre). D' Vergely, 3, rue (Juérin. — Bordeaux (Gironde). D"' Verger (Th.j. — Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Inférieure). — R Verly, Rédac. en chef de l'Écho du Nord. — Lille (Nord). Verne 'Charles du), Prop., château du Veuillin. — Le Guétin (Cher). Vernes d'Arlandes (Th.), 25, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. — F 'Verneuil (M""^ Aristide), 11, boulevard du Palais. — Paris. *Verneuil (Aristide, Mcm. de Plnst. et de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hùp., il, iioulevard du Palais. — Paris. — R 'Verneuil (Christian de), Ing. civ. attaclié aux Études du Crédit Lyonnais, 248, rue de Rivoli. — Paris. CXVIII ■ ASSOCIATION FRANÇAISE Verney (Noël),"Étud., il, quai des Céleâtins. — Lyon (Rhône). — R . *D'' Verrier (Eugène), v.-Présid. dé la Soc. d'Ethnog., 15, rue des Écoles, et l'été, 10, rue La Fontaine. — Paris. * Verrier (Gabriel), Ing. Élect., anc, Élève diplômé : de l'Éc. cent, des Arts et JVIan. et de-TÉc. sup. de Télég., 13, boulevard Saint-Germain.' — Paris. — F ' Verry (Pierre), 172, rue du Faubourg-Saint-Martin. — Paris. Verstraet (Louis), Ing. civ., 8, rue Renault. — Paris. Veyrin (Emile), 49, rue Blanche. — Paris. — R Vezin, anc. Mem. du Cons. gén. -^ Saint-Nazaire (Loire-Inférieure). Vial, l'harm.-Chim., 1, rue Bourdaloue. — Paris. Vial (Paulin), Cap. de frégate en retraite. — Voiron (Isère). 'Vialay (Alfred), Ing. civ., 1, rue de la Chaise. — Paris Vialla (Louis), Présid. de la Soc. d'Agr., rue des Grenadiers. — Montpellier (Hérault). 'D' Viallanes (Henri), Doct. es se, Répét. à l'Éc. des Hautes Études, 92, rue Boileau. — Paris. • ■ Viallet (Augustin), maison Dumollard et Viallet, -92, quai de France. — Grenoble (Isère). Viallet (Constant), anc. Présid. du Trib. de com., 2, rue deFrance. — Grenoble (Isère). Viallet (Marins), maison Dumollard et Viallet, 92, quai de France. — Grenoble (Isère). D^ Viardin (E). — Trouves (Aube). . . Vicat, Fabric. de Prod. chim,, 9, rue Jules-César. — Paris. D"' Vidal, Mem. de l'Acad. de Méd , Méd. des Hôp.,49, rue Cambon. — Paris. . Vidal-Naquet (J.), 16, rue du Quatre-Septèmbre. — Paris. Vieillard (Albert), 77, quai de Bacalan. — Bordeaux (Gironde). — R Vieillard (Charles), 77, quai de Bacalan. — Bordeaux (Gironde). — R 'Vieille (Jules),' Insp. gén. hon. de l'Inst. pub., 9, rue La TrémoïUe. — Paris. — R Viennet (Maurice), Avocat, rue du Luxembourg. — Narbonne (Aude). *D'' Viennois (Louis-Alexandre), 3, quai de la Charité. — Lyon {Rhône). Vigarié (Emile), Étud., 11, rue La Fayette. — Toulouse (Haute-Garonne). *Vignancour (Marc), Prop., château des Boulaires. — Cusset (Allier). Vignard (Charles), Nég., Lie. en droit, anc. Mem. du Cons. Mun., anc. Juge au Trib. de com., 16, passage Saint-Yves. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Vignard (Edmond), Int. en méd. à l'Hôpital Necker, 151, rue de Sèvres. — Paris. . * Vigne (Jacques), Maire, 13, rue Porte-Neuve. — Pau (Basses-Pyrénées). Vignes (Lèopold), Prop., 4, rue Michel-Montaigne. — Bordeaux (Gironde). . Vignes (l'amiral Louis), Chef d'Ét.-Maj. gén. du Min. de la Marine, 61, avenue" d'.4ntin. — Paris. Vignon (J.), 45, rUe Malesherbes. — Lyon (Rhône). — F Vignon (Louis), Consul de France en serv. spéc. Chef du Cabinet du Min. des Fin., 152, rue de la Tour. — Paris. D- Viguier (C), Doct. es se, Prof, à l'Éc. prép. à l'ens. sup. des Se, 2, boulevard de la République. — Alger. — R Viguier (Maurice), Doct. es se, 7, faubourg Saint-Jaumes. — Montpellier (Hérault). *Vilanova y Fiera (Jean), Prof, de paléont. à l'Univ., 12, San Vicente. — Madrid (Espagne). -, Villain (M™"), 8, rue Gay-Lussac. — Paris. 'Villain (Paul), Ing. civ., 29, rue de Berne. — Paris. Villard (Pierre), Doct. en droit, 59, rue Claude-Bernard. — Paris. — R Villard (Théodore), Ing. civ., anc. Mem. du Cons. mun., 138, boulevard Malesherbes. — Paris. Villaret, 13, rue Madeleine. ' — Nîmes (Gard). *Ville (Alphonse), Maire, rue d'Allier. — Moulins (AlUer). Ville (M'"^ Georges), 57, rue Cuvier. — Paris. ViUe (Georges), Prof, de phys. végét. au Muséum d'hist. nat., 57, rue Cuvier. — Paris. Ville d'Ernée (Mayenne). — F "Ville de Reims (Marne). — F Ville de Remiremont (Vosges). Ville de Rouen (Seine-Inférieure). — F Villeminot (Paul), Manufac. — Merfy, par Reims (Marne). *VilIenave (Léo), Prop. 94, boulevard de Courcelles. — Paris. D' ViHeneuve (L.), Chirurg. en chef des Hop., Prof. sup. à l'Éc. de Méd., 8, rue Papère. — Marseille (Bouches-du-Rhône). . POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES CXIX Viller, Ing. ea chef des P. et Gh., en rétraite; 4, rue de la Monnaie. — Nancy (Meurthe- et-MoseJle). Villeréal-Lassaigné (Paul), Notaire. — Fumel (Lot-etrGaronne). Villette (Ch.), Trés.-Pay. gén. — Auxerre (Yonne). Villiers du Terrage (le vicomte Aimé-Edouard de), Insp. gén. des P. et Ch., 3(J rue Byrbet-de-Jouy. — Paris. Vinay, Coiiduct des P. et Ch. — Saint-^FIour (Cantal). *Vincent (M""), 11, rue d'Isly. —Alger. *D' Vincent, Chirurg. à l'Hôp. civ.. Prof, à l'Éc. de Méd., 11, rue dlsly. — Alger. Vincent, Uir. de l'Éc. prép. à l'Ens. sup. des Se, Prof, au Lycée Corneille, 19, rue Maladi'erie. — Rouen (S<3ine-lnférieure). Vincent (Auguste), Nég., Armât., 14, quai Louis-XVIlI. — Bordeaux (Gironde). ~ R Vinchon, Prop., rue Traversière. — Roubaix (Nord). D"^ Vinerta. — Oran (Algérie). *Vinson (Julien), Insp. adj. des Forêts, Prof, à l'Éc. des langues orient, vivantes, 5, rue de Beaune. -^ Paris. ' • . D- Violet, 48, rue de THôtel-de- Ville. — Lyon (Rhône). VioUe, Maître de conf. à l'Éc. norra. sup., f<9, boulevard' Sainl-Michel. — Paris. VioUette (Charles), Doyen de la Fac. des Se, 43, rue Patou. — Lille (Nord). Vivien (Armand), Expert-Chim., 18, rue de Baudreuil. — Saint-Quentin (Aisne). Vivier (Alfred), Juge au Trib. civ., 21, rue Bazoges. — La Rochelle (Charente-Infé- rieure). ' Vlasto (Ernest), Ing. des Arts et Man., 44, rue des Écoles. — Paris. Vogley (Charles), Consul de Belgique. — Oran (Algérie). Vogt, Fondeur, rue de Buffon. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Vogt (G.), Ing, à laManufac. — Sèvres (Seine-et-Oise). Voisenat (Jules), s. -Ing. des Télég. — Besançon (Doubs). Voisin (André), Étud. en Méd., 16, rue Séguier. — Paris. D' Voisin (Auguste), Méd. des Hôp., 16, rue Séguier. — Paris. — F *Voisin-Bey, Insp. gén. des P. et Ch., 3, rue Scribe. — Paris. Vourloud, Ing. civ., 3, quai d'Occident. — Lyon (Rhône). D' Vovard, 39, rue Neuve. — Bordeaux (Gironde). Vrana (Constantin), Lie. es se, 46, rue Colta. — Bucarest (Roumanie). ' Vrignault (Alphonse), Dir. de la Comp. d'assur. l'Aigle, 46, rue Blanche. — Paris. Vuigner (Henri), Ing. civ. des Mines, 30, rue de l'Université. — Paris. Vuillemin (Emile), Dir. des Mines. — Aniche (Nord). Vuillemin (Georges), Ing. civ. des Mines, Sec. gén. de la Comp. des mines d'Aniche. — Aniche (Nurd). VuîUemin (Paul), Chef des trav. d'hist. nat. à la Fac. de Méd., 9, rue des Ponts. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). ' . Walbaum (Alfred), Manufac, rue Gerbert. — Reims (Marne). W^albaum (Edouard), Manufac, 28, rue Cérès. — Reims (Marne). Walecki, Prof, de math. spéc. au Lycée Condorcet, 8, rue du Havre. — Paris. WaUace (Sir Richard), 2, vue Latfîtte. — Paris. — F Wallaert (Auguste), Filât., 28, boulevard de la Liberté. — Lille (Nord). Wallon (Etienne), Prof, au Lycée Janson-de-Sailly, 65, rue de Prony. — Paris. Wallo-n (Paul), Archit., 1, rue Gay-Lussac. — Paris. *Warcy (Gabriel de), 38, rue Saint-André. — Reims (Marne). ' Warée (Adrien), Fabric. de dentelles, 19, ruede Cléry. — Paris. Wartelle, BlanchisS. de hls et tissus, 191, rue de Paris, — Herrin (Nord). Watel (Henry), Dir. des tram. d'Alger. — Alger-Mustapha.. 'Weber (Emile), Vétér., Présid. de la Soc. cent, de Méd. vétér., 64, boulevard de Stras- bourg. — Paris. D' Wecker (Louis de), 05, rue du Cherche-Midi. — Paris. Weiller (Lazare), Ing. -Manufac. —Angoulêrae (Charente), et 116/s, rue Portails.— Paris. D' Weisgerber (Charles-Henri), 62, rue de Prony. — Paris. Weiss (Albert), 15, rue de la Grange. — Lyon-Vaise (Rhône). Welté (Charles), Caissier, 2, rue des Murs. — Reims (Marne). Wenz (Emile), Nég-, 9, boulevard Cérès. — Reims (Marne). W^ertheimer (E.), Prof. agr. à la Fac. de Méd., 53, rue Saint-Étienne. — Lille (Nord). West (Emile), Ing., anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., Chef du lab. des essais à la Comp. des cheni. de fer de l'Ouest, 13, rue des Sainls-Pères. — Paris. Cxx ASSOCIATION FRANÇAISE Westphalen, Nég., 29, rue de la Ferme. — Le Havre (Seine-Inférieure). Wickersheimer, Ing. des Mines, anc. Député, 37 20 francs (ou 200 francs une fois donnés) ; les membres adhérents, une cotisation annuelle de 10 francs fou loo francs une fois donnés). Toutes les communications relatives à l'Association doivent être adressées au secrétaire, M. Pierre de Coubertin, 20, rue Oudinot, à Paris. '26 CONFÉRENCES M. le Docteur L.-Gustaye EICHELOT j^grégé à la Faculté de Médecine, Chirurgien des hôpitaux. LES TENDANCES DE LA CHIRURGIE MODERNE Séance du 2 février i889. Mesdames, Messieurs, C'est chose fort délicate, pour un chirurgien, de venir parler chirurgie devant vous; on appelle cela « prêcher pour son saint». Et cependant, la question est si fort à la mode et vous la traitez si souvent sans la connaître — passez-moi ce reproche — que peut-être il n'est pas inutile, une fois par hasard, qu'un chirurgien vous en parle à son tour et s'efforce de vous dire des choses raisonnables. Nos progrès sont à Tordre du jour. On entend partout répéter : « La méde- cine est une science conjecturale, elle piétine sur place et n'est pas aujour- d'hui plus avancée qu'il y a vingt ans ; au contraire, la chirurgie est une science positive, elle a fait de grands progrès dans ces dernières années. » Ceci est fort injuste pour nos confrères les médecins, et, si j'en avais le loisir, je vous montrerais sans peine que, dans les questions d'hygiène et de prophy- laxie, la médecine a fait un grand pas depuis quelque temps. Mais tel n'est pas le but de cette conférence. Médecins ou chirurgiens, on s'occupe de nous tant et plus. Les littérateurs, les romanciers nous mettent en scène ; ils nous décernent volontiers des criti- ques sévères, mais injustes, et parlent de nous sans étude suflisante. Oh ! les critiques, nous n'en sommes jamais indignés, croyez-le bien. Quand nous lisons un mot spirituel dirigé contre nous, une remarque ayant quelque finesse, bien tournée et frappant juste, nous sommes les premiers à en rire et n'en sommes nullement blessés. A cela nous n'avons pas grand mérite, car nous savons bien que, la maladie venue, vous nous appellerez toujours. Et qu'arrivera-t-il ? Nous répondrons à votre appel, pour vous soulager souvent et vous guérir quelquefois — la formule n'est pas neuve — çàetlà nous recueillerons de votre part quelques bribes de i-econnaissance, quelques sentiments affectueux... Alors vous aurez capitulé, et ce sera notre vengeance. Donc, les critiques n'ont rien qui nous déplaise ; mais ce qui nous étonne toujours, c'est rincompétence énorme avec laquelle on parle de nous. Il semble, dès qu'il s'agit du corps médical, que l'observateur le plus sagace ait tout à coup perdu l'intégrité de son jugement. On sait un peu ce qui se passe à l'Ecole de droit, on connaît les ingénieurs, les architectes, voire les astronomes, on en parle sans être absolument ridicule. S'agit-il des choses de la médecine? Il semble que notre vie soit cachée à tous les regards ; la moindre opinion est une erreur de fait, le moindre mot un non-sens, et dans cet ordre d'idées qui cependant vous intéresse et vous passionne, l'ignorance et le préjugé régnent L.-G. RICHELOT. — LKS TENDAJJCES DE LA CHIRURGIE MODERNE 27 en souverains. Je pourrais vous donner d'illustres exemples en vous montrant que pour les meilleurs écrivains, pour ceux qui ont le mieux vu la nature hu- maine, le caractère du médecin est lettre close, et qu'ils ne font en général Languedoc et en Provence. Dans les régions envahies par le phylloxéra, les [)elils vignerons ont été les plus fortement éprouvés; en voyant périr les vignes, ils ont vu toutes leurs ressources disparaître. La plupart, en même temps qu'ils cultivaient leurs petits clos, travaillaient dans les propriétés plus grandes; en même temps que leurs propres ressources, ils ont perdu celles de leur travail; aussi beau- coup ont-ils dû émigrer. Ceux qui sont restés montraient d'abord beaucoup de scepticisme en présence des tentatives de reconstitution; ces doutes étaient légitimes devant certains insuccès. Mais lorsque les premiers succès s'accen- tuèrent, lorsque la voie à suivre se déblaya, les petits vignerons en furent les premiers témoins. Aussi les doutes disparurent, et la confiance revint. Si l'on doit à la vérité de dire que les grands propriétaires ont été les initiateurs de la reconstitution, il convient d'ajouter qua. c'est surtout à la petite culture que sont dus, depuis trois à quatre ans, les principaux progrès. On cite, dans ces régions, des communes qui comptent aujourd'hui autant de vignes qu'aux époques de l'ancienne prospérité. C'est aux petits vignerons que ce résultat est dû. Après avoir travaillé dans les grands vignobles, après y avoir appris les nouvelles méthodes de culture, le greffage et les soins qu'il comporte, ils ont ap[)liqué ces méthodes dans leurs petits clos, et ils ont réussi. Ils en sent récompensés parce qu'ils ont du vin à faire boire à leur famille, et qu'ils (mont à vendre, ce qu'ils avaient désappi-is depuis bien des années. Dans le vignoble méridional, on rencontre de temps à autre de puissants appareils de labourage à vapeur employés à défoncer, en vue de nouvelles plan- talions, des terres restées longtemps incultes. C'est un travail ardu, qui exige des avances considérables et qui a droit à toutes les sympathies. Mais le tra- vail |)lus lent et plus obscur de la pioche du vigneron qui reconstitue son lopin de vigne dans ses moments perdus, (|uand il a gagné sa journée par un labeui- pénible, ce travail est encoi-e plus intéressant, d'abord parce que celui qui s'y adoiHic'est lilus faible, et ensuite parce que son œuvre est encore plus ntih; au pays, car elle s'étend sur de bien plus grandes surfaces. De Tensemble de CCS faits découle une conclusion lonle naturelle. La recon- stitution du vignoble français. est un fait dont il ne faut plus douter : un cin- quième des vignes perdues est aujourd'hui i-égéiiéi-é; le i-este viendra rapide- ment. Les vignerons s(; sont redressés contre l'infortune; ils en ont eu et sur- tout ils en auront raison. Ce n'est plus qu'une affaire de temps. Un danger néanmoins menace le travail de la reconstitution. Je n'y insisterai pas, mais j'ai pour devoir de le signaler. H est déi)lorable (jue, par suite de combinaisons fiscales mal ])ondérées et qui constituent de véritables primes pour la fraude, le vigneron s(! trouve en ju-éscnce de dillicultés commerciales aiguës, à cause des faveui's faites élourdimentaux vins étranges et aux liquides 5 66 CONFÉIIENCES (le toute nature qui se vendent indûment sous le nom de vin. La fraude a pris- des proportions réellement fanstastiques, dont le producteur est la première victime. Si la situation actuelle devait se prolonger longtemps, elle constitue- rait l'obstacle le plus efficace à la reconstitution des vignes en France. M. A. COEIU Membre de l'Inslilut et du Bureau des Longitudes, vice-Président de l'Associaiiun. LES PHENOMENES OPTIQUES DE L'ATMOSPHERE — Séance du S3 Février 1889 Mesdames, Messieurs, L'atmosphère dans laquelle nous Avivons et qui nous enveloppe de toutes parts est le siège de phénomènes optiques très importants. Les uns, comme la couleur bleue de la voûte céleste, comme les teintes variées du crépuscule, nous sont si familiers que nous ne leur prêtons qu'une attention distraite et superficielle. D'autres, comme les couronnes, les halos, les parhélies, sont plus rares ou plus difficiles à observer, et passent le plus souvent inaperçus. Ils offrent cependant, tous, un vif intérêt au point de vue des causes qui régis- sent les grands phénomènes naturels. Aussi les savants les plus illustres, phy- siciens, géomètres, naturalistes, Descartes, Hujghens, Newton, Young, Fresnel, Bravais, en ont-ils fait le sujet de leurs méditations ; c'est à leurs efforts que nous devons la solution de plusieurs des beaux problèmes suscités par ces phénomènes. Nous allons passer en revue les principaux phénomènes optiques que nous présente l'atmosphère terrestre; nous les décrirons dans leur ordre de fréquence et de facile observation, en conunençant par les plus ordinaires. En voici l'énumération : 1° Les phénomènes de coloration que présente la voûte céleste ; 2° L'arc-en-ciel; 3" Les couronnes qui apparaissent autour du soleil et de la lune ; 4» Les grands cercles ou halos qui se montrent quelquefois autour de ces deux astres et quelques phénomènes secondaires. Dans chaque cas. je m'efforcerai de vous présenter une reproduction artifi- cielle de ces divers phénomènes, soit pour vous les rappeler, soit pour vous les faire connaître; mais je vous demanderai beaucoup d'indulgence pour ces ima- ges, qui seront nécessairement imparfaites ; elles n'offriront ni la vivacité, ni la richesse de teintes des phénomènes naturels ; néanmoins, ces images auront l'avantage de vous présenter les traits essentiels de ces phénomènes et de vous en montrer l'explication la plus vraisemblable; à ce titre, elles mérite- ront d'arrêter un instant votre attention. A. CORNU. — LES PHÉNOMÈNES OPTIQUES DE LATMOSPIlKllE 67 COLORATIONS QUE PRÉSENTE LA VOUTE CÉLESTE L'un des plus beaux pliénomènes qu'il nous soit donné d'observer dans l'at- mosphère, c'est cette coloration bleu d'azur que revêt la voûte céleste lorsque le ciel est sans nuages. Je ne m'arrêterai pas à vous décrire ce magnifique spectacle chanté par les poètes de tous les temps et de tous les pays. Je me bornerai à vous rappeler ((ue, quand le soleil est élevé au-dessus de l'horizon, le ciel est d'un bleu profond ; lorsque le soleil s'abaisse, le ciel prend une teinte bleu clair, tournant au vert d'eau ; le soleil s'approchant de l'horizon, la teinte s'adoucit et passe au vert jaunâtre, puis au jaune orangé ; lorsque le soleil est très bas, elle vire au rouge ; lorsque enfin le soleil est à l'horizon et se couche, les teintes crépusculaires sont d'un rouge cramoisi. Le ciel présente cette même richesse de nuances lorsque le soleil se lève. Les poètes n'ont pas de couleurs assez vives pour peindre et pour exalter ces teintes resplendissantes de l'aurore et du crépuscule. Ils ont devancé, par leurs séduisantes peintures, les descriptions des physiciens. A notre point de vue de physicien, nous nous bornerons à vous demander : Quelle est la cause de ces phénomènes si divers ? Il n'est pas facile d'y ré- pondre. On n'est pas d'accord sur le mécanisme optique qui produit la colora- tion de l'atmosphère. On a proposé plusieurs explications, la plupart d'entre elles ont été rejetées : je vous exposerai brièvement celle qui me paraît la plus probable. La première question que l'on ait à se poser est celle-ci : Pourquoi le ciel est- il bleu ? Il semble au premier abord que la question soit bien simple. On dira, c'est un fait. Le ciel est bleu parce que l'air est bleu. L'air est bleu comme les bleuets sont bleus, comme les coquelicots sont rouges, comme les feuilles sont vertes. Mais la recherche des causes de la coloration des corps est un des problèmes les plus difficiles de l'optique physique, et ce problème posé depuis Newton n'a pas encore reçu de solution définitive. Pour ce qui concerne les plantes, cet insuccès n'est pas très étonnant, car la constitution des plantes et des feuilles est très complexe. Il y a, dans les plantes, des cellules, des canaux et tant d'éléments différents qu'il n'est pas surprenant qu'on n'ait pas encore saisi la cause de la coloration. Pour l'air, il semble que le problème soit bien plus simple; l'air étant un milieu gazeux, diaphane, sans cellules, sans fibres, les conditions du problème se trouvent par suite notablement simplifiées. La solu- tion cependant n'est pas aussi facile à trouver qu'il pourrait sembler à pre- mière vue. Pour élucider celte question, nous allons faire quelques expériences. Cher- chons à imiter la coloration bleue du ciel. Voici, dans cette cuve à parois de vcrr»', une solution de sulfate de cuivre. Versons-y quelques gouttes d'ammo- niaque, faisons fobscurité dans la salle et éclairons la cuve, afin que la couleur du liquide, telle que vous la verriez par transparence, se projette sur le tableau. Vous voyez se développer une coloration bleu d'azur, c'est le bleu céleste des chimistes : elîectivement elle est, sur cette petite longueur d'eau que vous voyez ici, aussi intense que celle du bleu du ciel. Vous voyez sur le tableau 68 CONFÉRENCES cette teinte qui rappelle non seulement celle du ciel, mais aussi celle de l'eau pure que vous a\ez pu observer dans les eaux du Rhône à Genève, des lacs d'Italie ou de la Méditerranée. Ce rapprochement nous fournira-t-il l'explica- tion que nous cherchons? L'air, l'eau, le sulfate de cuivre ammoniacal sont-ils bleus de la même manière ? Vous allez voir ({u"il y a une différence consi- dérable. Il y a des phénomènes essentiels qui ne sont pas reproduits. Si lair était bleu comme Feau tintée, le soleil devrait paraître bleu ; or il n'est pas bleu, il parait au contraire jaunâtre, et il jaunit d'autant plus qu'il s'approche davantage de l'horizon ; à l'horizon, il devient jaune orangé, rouge, et flnalement cramoisi. Nous ne tenons donc pas, par l'expérience précédente, l'explication exacte de la coloration du ciel. On peut cependant faire une objection et dire : Le soleil, il est vrai, n'est pas bleu, mais les horizons, les lointains sont d'un bleu extrême- ment foncé; par conséquent, l'air est bleu comme Teau. La réponse est facile : L'air est bleu, mais c'est par difîusion, c'est-à-dire lorsqu'il est éclairé latéra- lement. Les horizons que nous voyons bleus sont en réalité sombres. Ces ro- chers, qui de loin nous paraissent bleus, ce sont des rochers noirs que nous apercevons à travers l'atmosphère, et l'on peut s'en convaincre en s'approchant. Ce n'est donc pas par un effet de transparence de l'air intermédiaire qu'ils nous paraissent bleus. Si l'on regarde à l'horizon une maison blanche, un rocher blanc, cette maison, ce rocher ne nous paraîtront pas bleus, mais au contraire jaunâtres, et d'un ton d'autant plus orangé que la distance sera plus considérable. En un mot, c'est l'éclairement latéral de l'air qui produit les teintes bleues en se projetant sur un fond noir. Par conséquent, nous voici avertis que l'atmo- sphère ne peut pas être comparée, au point de vue de la coloration, à un liquide bleu. La comparaison avec la solution de sulfate de cuivre ammoniacal n'est pas exacte pour l'air, mais elle est exacte pour l'eau, car si on regarde un caillou blanc à travers l'eau du Rhône â Genève, un coquillage blanc au fond de la Méditerranée, ce caillou, ce coquillage paraît parfaitement bleu ; tandis que si l'on suit des yeux, à travers les mêmes eaux, un objet noir qu'on y projette, on le voit disparaître sans exciter de coloration bleue particulière. Ainsi, le bleu de la solution de sulfate de cuivre ammoniacal est l'image fidèle du bleu des eaux transparentes, mais ne reproduit aucunement les phénomènes f[u'offre le bleu du ciel. Je dois mentionner une autre explication. MM, Chapuis et Hautefeuille ont découvert le fait curieux que l'oxygène modifié par l'étincelle électrique, Yozone, prend une teinte bleue quand on le regarde i)ar transparence ; il était tout na- turel dépenser qu'on pouvait expliquer, au moins en partie, le bleu du ciel par l'ozone. Mais l'ozone, comme la solution de sulfate de cuivre, laisse voir en bleu les corps blancs : à travers un tube rempli d'ozone, les objets blancs pa- raissent bleus. Par conséquent, s'il y avait beaucoup d'ozone dans l'air, si l'ozone était la cause efficiente de la coloration bleue du ciel, on verrait le soleil bleu. Le bleu du ciel n'est donc pas dû â l'ozone : les observations spectrales conlir- ment d'ailleurs cette opinion. Je vais maintenant vous présenter un second type de liquide qui reproduira également un bleu comparable à celui de la voûte céleste, 11 sulïiia de jeter dans l'eau une solution alcoolique de résine pour faire apparaître la teinte bleue d'un ciel légèrement voilé de brume. J'aurais pu prendre également une solution alcoolique de térébenthine, ou de l'eau de Cologne, ou de l'extrait de Salurne, • •u une solution aqueuse de savon. Pour que l'imitation fût parfaite, il faudrait A. CORNU. — LES PHÉNOMÈNES OPTIQUES DE l'aTMOSPHÈRE G9 ue iiicllrc qu'uiic soultc de liquide dans un très long tube. Avec une colonne de un ou deux mètres, on obtiendrait la teinte exacte. Le bleu serait d'autant plus pur que la colonne liquide serait plus longue et la quantité de matières étrangères plus diluée. Vous voyez que cette solution, qui est bleuâtre par éclai- rement latéral, est jaune brunâtre par transparence. Vous apercevez sur le tableau la couleur jaune brunâtre qui caractérise les objets lumineux à l'ho- rizon. Pour vous prouver que cette coloration et celle de l'atmosphère sont bien de même nature, je vais imiter, à l'aide de substances d'une opalescence bleuâtre, les teintes que présente le soleil couchant. Comme substance opalescente, nous allons prendre un de ces verres opalins qu'on emploie en grande quantité, par exemple, sous forme de globes ou d'abat-jour. Si Ton examine ces verres par l'éflexion sous une très faible épaisseur, ils paraissent bleus. Prenons deux de ces lames taillées en biseau très allongé : en les superposant et les faisant glisser l'une sur l'autre, nous formerons une lame â face parallèle d'épaisseur variable depuis quelques dixièmes de millimètre jusqu'à quelques millimètres. Projetons, d'autre part, un faisceau de lumière à travers un diaphragme circulaire qui nous représentera le soleil; couvrons le diaphragme par cette double lame : le disque prend une teinte fauve très légère au début pour l'épaisseur la plus faible ; à mesure que l'épaisseur augmente, la teinte passe â l'orangé, au brun rouge, en un mot â des teintes très rapprochées du soleil couchant, et si nous pouvions augmenter encore l'épaisseur, l'analogie avec la teinte du soleil couchant serait encore plus sensible. Le verre opalin mince est donc dans le même cas que l'émulsion résineuse: il parait bleuâtre par éclairement latéral et roux par transparence. Reprenons maintenant cette émulsion résineuse. Nous obtenons le même effet: bleu par diffusion, ce fluide est jaune rougeâlre par transparence. Or le jaune rougeàtre est la teinte complémentaire du bleu que nous sommes accoutumés â voir au ciel. Cette expression veut dire que, si l'on ôte du bleu à la lumière blanche, il reste du jaune rougeàtre. Eh bien, voilà le lien physique qui relie les deux sortes de colorations atmosphériques; les divers bleus du ciel et les teintes jaunes ou cramoisies des crépuscules sont complémentaires, et leur séparation est due à l'action des molécules d'air sur la lumière. C'est ce que nous allons tâcher d'éclaircir par quelques expériences. Vous savez que la lumière blanche est composée de rayons de diverses cou- leurs; vous savez que cet ensemble de couleurs porte le nom de spectre, et que les couleurs en lesquelles on décompose la lumière s'appellent souvent les cou- leurs du prisme, à cause de l'appareil qui sert â les produire. Nous allons commencer par produire cette décomposition de la lumière, afin que vous sachiez bien ce qu'est la lumière employée. Nous prenons comme source de lumière une fente étroite éclairée par une lampe électrique et que nous projetons avec une lentille sur le tableau ; sur le trajet de ce faisceau, nous plaçons un prisme qui étale les couleurs sur ce tableau dans l'ordre bien connu : rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo, violet. Maintenant il est facile d'opérer la recompo- sition de toutes ces couleurs ; pour cela nous placerons une seconde lentille en avant du prisme, de manière à projeter la face d'émergence de ce prisme sur le tableau ; la lumière blanche est reconstituée. Nous pouvons maintenant montrer que les divers bleus du ciel et les teintes cra- moisies du crépuscule sont complémentaires. C'est une variante d'une expérience bien connue que Léon Foucault a faite en 1833. En avant de la seconde len- "0 CONFÉRENCES tille et en son foyer où se trouve Tiniage du spectre (qui sans cette lentille se formerait sur le tableau), plaçons un système de deux lames prismatiques qui rejette une partie du spectre à droite et une partie à gauche. Voyez: noire image blanche se sépare en deux. Nous avons, d'un côté, du bleu et, de l'autre côté, du rouge cramoisi, sans que la partie commune aux deux images cesse de donner du blanc parlait. En déplaçant la bilame prismatique, nous obtenons toutes les teintes bleuâtres du ciel, depuis le vert d"eau jusqu'à l'azur, et à côté les teintes complémentaires, depuis le cramoisi jusqu'à l'orangé. Par un mécanisme différent, les molécules d'air effectuent cette séparation ; elles arrêtent le bleu et le renvoient dans tous sens, c'est-à-dire le diffusent et ne laissent passer que du rouge. Voilà donc, réduite à ses termes les plus sim- ples, l'explication des colorations si variées de la voûte céleste. L'air ne diffère pas, à cet égard, d'un grand nombre de substances, ^ous ve- nons de voir que les verres opahns produisaient le même effet. De même toutes les fumées, par exemple la fumée de tabac, bleues par éclairement latéral, sont jaune brunâtre par transparence. Telle est aussi la fumée diaphane qui s'élève au-dessus de nos foyers. Les essences, les vapeurs légères produisent le même effet. L'air atmosphérique n'est donc plus pour nous une exception ; il rentre dans la règle commune (1). Je vous rappellerai, à ce propos, ces lueurs rouges qui ont apparu si souvent, le soir, dans l'atmosphère, à la fin du mois de novembre 1883, et qui ont per- sisté pendant près de deux ans. Je veux simplement vous faire remarquer que ces lueurs rouges nous offrent une nouvelle preuve directe de cette propriété de l'air de disperser les rayons bleus et de transmettre les rayons rouges. Le Krakatoa, volcan des îles de la Sonde, lors de l'épouvantable éruption qui eut lieu le 27 août 1883, et qui a coûté la vie à plus de 50,000 personnes, lança dans sa dernière explosion une immense colonne decendres et de poussières aune hauteur qu on estime à plusieurs dizaines de kilomètres. Les plus légères, disper- sées dans les hauteurs de l'atmosphère par les courants supérieurs, se sont ré- pandues peu à peu sur tout le globe terrestre et ont formé en quelques semaines, au-dessus de nos têtes, une espèce de nuée invisible qui ne se trahissait le jour que par une teinte blanchâtre du ciel et une couronne rousse autour du so- leil. Mais, au crépuscule, les parties les plus élevées de ces poussières restaient, comme un nuage, longtemps encore éclairées par les rayons solaires rasant la suiface terrestre. La lumière, dans son long trajet à travers l'atmosphère, s'était dépouillée de ses rayons bleus, qui formaient Pazurpour d'autres régions, et il ne nous arrivait que les rayons rouge cramoisi qui constituaient dans nos pays ces beaux crépuscules que l'on a admirés à cette époque. Il nous resterait, pour achever l'élude optique des teintes de la voûte céleste, à discuter l'influence des poussières et celle de la vapeur d'eau qui absorbe certaines radiations du spectre à l'exclusion des autres ; nous ne nous y an ête- rons pas : je me bornerai à mentionner une action particulière à laquelle certains observateurs ont attribué un rôle important dans les teintes bleues du ciel : je veux parler des phénomènes de fluorescence. Voici une solution (ïesculine, substance qu'on extrait de l'écorce des marron- niers : elle paraît légèrement bleu;itre. Au lieu d'éclairer cette solution par de la lumière blanche, projetons sur elle des rayons d'un violet très foncé, qui On doit à loril Rayleigh une Ihéorie mathématique de ces phénomènes qui en rend un compte xacl cl fournil la loi mathématique de la quantité relative de lumière diffusée suivant la réfran- (I) très ' gibilité de la couleur. A. COR^JU. — LES PHÉNOMÈNES OPTIQUES DE l/ ATMOSPHÈRE 71 ■constituent la majeure partie des rayons chimiques; sous l'influence de ces rayons, la solution d'osculine s'illumine d'un éclat extrêmement vif, offrant une teinte bleue très riciie ([\w ne présentera pas du tout l'émulsion résineuse que Toici, à côté. Ce phénomène d'illumination est encore plus visible avec d'autres substances, mais les teintes développées sont de diverse nature. Ainsi les pé- troles, les huiles lourdes, certains hydrocarbures, donnent des bleus violacés, les sels (;t le ven-e d'urane un jaune verdàtre, la fluorescéine un jaune vif. La lumière transmise est d'ailleurs toujours complémentaire. Bien que cette assimilation de l'atmosphère à un corps lluorescent soit loin d'être démontrée, il n'est pas impossible que, dans l'air atmosphérique, il existe en petite quantité des composés carbonés fluorescents, capables de donner à l'atmosphère sinon la totalité de cette couleur azur que nous lui connaissons, du moins, d'en fournir une certaine part. II ARC-EN-CIEL Quoiqu'il reste encore bien des choses intéressantes à dire sur les colorations du ciel, je passe rapidement à un phénomène auquel on accorde généralement plus d'attention : l'arc-en-ciel. L'arc-en-ciel est connu de toute antiquité. 11 est mentionné dans la Bible comme le signe d'alliance. Dans la mythologie, Tarc-en-ciel figurait parmi les divinités ; c'était Iris, la messagère des dieux. Les physiciens, moins poétiques, se bornent à en déterminer la cause et à l'imiter. Voici une image repré- sentant les deux arcs concentriques qu'on aperçoit généralement à la fois : l'arc intérieur est plus brillant, l'arc extérieur est plus pâle. En outre, la dis- position des couleurs n'est plus la même. Dans l'arc intérieur, le rouge se trouve à l'extérieur ; dans l'arc extérieur, c'est l'inverse. La succession des couleurs est celle que vous avez ai)erçue dans le spectre lorsque nous avons décom[)03é la lumière blanche par le prisme. Ce phénomène de l'arc-en-ciel apparaît quand la pluie tombe et que le soleil luit en même temps. Pour le voir, il faut tourner le dos au soleil et regarder les traînées de pluie éclairées. L'arc-en-ciel n'appa- raît, du reste, que sur les nuages, origines de ces traînées de pluie ; il en suit la marche, s'interrompt si la traînée se sépare, s'affaiblit graduellement à me- sure que le nuage pluvieux se disperse et disparaît. L'eau en gouttelettes, telle que celle des cascades, des jets d'eau ou même de simples pulvérisateurs, pei'- met de reproduire l'aspect des arcs-en-ciel. Sous cette forme, il serait difflcile de vous en rendre tous témoins, la dispo- sition de la salle ne s'y prête pas ; mais je puis au moins vous en présenter une image qui servira à vous rappeler la disposition des couleurs: on la produit à l'aide d'un prisme, en projetant l'image spectrale d'une fente analogue à celle que vous avez vue tout à l'heure ; si l'image est brillante, elle n'est pas absolu- meni fidèle, car elle ne présente pas tout à fait les mêmes teintes. Les couleurs du prisme que vous avez sous les yeux sont séparées et juxtaposées : elles sont pures. Dans l'arc-en-ciel, au contraire, le rouge seul est pur ; quant aux autres cou- leurs, elles sont toujours mélangées avec celles qui les précèdent. De sorte que les teintes sont lavées de blanc et de plus en plus jusqu'au violet. Le spectre arqué vous offre la disposition naturelle des couleurs : rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo, violet. Nous l'obtenons avec une fente courbe, une lentille 72 CONFÉRENCES et un large prisme à vision directe. Voici le premier arc-en-ciel, celui dans lequel le rouge est extérieur, c'est-à-dire forme la bordure du haut ; voici main- tenant le second arc qu'on obtient en tournant le prisme de 180°, de façon à mettre le rouge en bordure intérieure, c'est-à-dire vers le bas. Pour être plus exact, il faudrait en même temps affaiblir les couleurs de ce second arc, qui sont toujours beaucoup moins vives que celles du premier. C'est à Descartes que l'on doit la première explication physique et géomé- trique de l'arc-en-ciel ; il l'a donnée dans le Traité des météores publié en 1G37 à la suite du célèbre Discours sur la méthode. Newton, après lui, n'a plus eu qu'à préciser la question par le calcul. 11 l'a fait avec toutes les ressources du calcul infinitésimal qu'il venait d'inventer en y ajoutant le résultat de ses admirables expériences sur la réfraction et les couleurs. Voici, d'après la figure du Traité des météores de Descartes, les traits essentiels du phénomène : vous voyez la coupe d'une goutte de pluie sous forme d'un cer- cle ; ces droites figurent le trajet du rayon incident qui pénètre dans la goutte d'eau en se réfractant ; le rayon se réfléchit sur la surface intérieure de la goutte et en sort après une nouvelle réfraction. Le faisceau solaire arrive donc à l'œil de l'observateur après deux réfractions et une réflexion : telle est la marche d'un rayon dans l'arc intérieur, c'est-à-dire le plus brillant. Descaries avait d'ailleurs reconnu par expérience que les rayons bleus sont plus réfrangibles que les rayons rouges ; il put donc compléter l'explication et prévoir l'ordre de succes- sion des couleurs. Dans cette autre figure, qui représente aussi la coupe d'une goutte d'eau, vous voyez la marche des rayons qui produisent l'arc extérieur. Ces rayons subissent toujours deux réfractions: l'une à l'entrée, l'autre à la sortie, mais ils subissent deux réflexions à l'intérieur de la goutte d'eau. C'est ce qui explicfue d'abord la différence de position de cet arc et aussi le moindre éclat de l'arc extérieur, car la lumière s'aflaibht à chaque réflexion. La différence de réfrangibilité entre le rouge et le violet permet aussi d'expli- quer pourquoi, dans l'arc extérieur, la disposition inverse des couleurs compa- rée à celle du premier. Le calcul numérique de Descartes, effectué avec les valeurs précises des indices de réfraction de l'eau, donne des résultats absolument conformes à l'expé- rience. L'arc-en-ciel intérieur sous-tend un angle de 42° 30' pour les rayons rouges ; l'arc extérieur un angle de 50° 30' environ. Nous pouvons reproduire les phénomènes qui se passent dans la goutte d'eau . de Descartes : il suffit de prendre un petit ballon rempli d'eau distillée, de l'éclai- rer par un faisceau de lumière, et de diriger le faisceau réfléchi à l'intérieur sur le tableau. A la vérité, les couleurs sont moins vives que celles de l'arc-en- ciel, mais leur disposition est la même. On peut, d'ailleurs, produire à volonté l'un ou l'autre des deux arcs en dirigeant le faisceau tangentiellement au ballon d'un côté ou de l'autre : si le faisceau couvre le ballon tout entier, ou obtient les deux arcs à la fois avec l'espace obscur qui les sépare. Ainsi voici le premier avec le rouge vif à l'extérieur, la teinte tournant au bleu à l'autre- extrémité. En déplaçant le faisceau, voici le second arc avec les couleurs inverses et beaucoup plus faibles. Et maintenant voici les deux arcs simultanément. Nous avons donc une reproduction complète du phénomène de l'arc- en-ciel. Il resterait à expliquer pourquoi le nombre d'arcs-en-ciel est limité et pour- quoi la réfraction dans une direction quelconque ne produit pas des colorations stables, comme on serait tenté de le supposer ; mais il y aurait là des dévc- A. COHISU. — LES PHÉNOMÈNES OPTIQUES DE L ATMOSPHERE là loppoments géométriques, aperçus par Dcscarles, précisés par Newton, qui nous entraîneraient trop loin; il me suffira de vous dire que la condition de produc- tion d'un arc-en-ciel est celle d'un minimum de déviation du faisceau lumi- neux. Pour compléter l'explication, il me reste à lever une objection que Ton pour- rait faire à la théorie de Descartes. Nous avons dit que la lumière se réfléchit à l'intérieur do la goutte ; les personnes peu familiarisées avec les expériences d"opti(iue pourraient douter de la possibilité de cette réflexion et supposer que les arcs projetés sur le tableau sont produits par les parois de verre du ballon. Pour lever tous les doutes, nous ferons l'expérience de la fontaine lumineuse, qui consiste à faire couler une veine liquide et à l'éclairer, par l'oriflce qui lui donne passage, dans le sens même du jet, au moyen de la lumière électrique : la veine s'illumine, mais en même temps elle conduit la lumière par réflexion jusqu'à l'extrémité de sa course, et là rebondit sous forme d'une gerbe lumi- neuse. Cette expérience, bien que fort connue et employée souvent au théâtre, est instructive : elle démontre la possibilité de la réflexion de la lumière sur une surface idéale produite, non par un corps solide, mais par un corps li- quide. m PHÉNOMÈNE DES COURONNES Vous avez certainement tous vu, par une nuit claire, des nuages passer sur la lune et se revêtir des colorations les plus vives sous forme de couronnes ou anneaux circulaires. Les gens de la campagne connaissent bien ce phénomène, qu'ils confondent avec le halo, dont le diamètre est plus grand ; ils prétendent, non sans quelque raison, que lorsque le cercle ou la couronne est près de la lune, la pluie est loin ; ils afllrnient, au contraire, que si la couronne est loin, la pluie est proche. Effectivement la grande couronne ou halo est signe de pluie ; quant aux petites couronnes, elles n'ont pas, dans nos climats, de signification météo- rologique bien précise. Il se produit aussi des couronnes autour du soleil, mais la clarté du soleil est tellement vive qu'il est impossible de les regarder sans un dispositif spécial. Le moyen le plus commode est d'observer le soleil par réflexion sur un baquet d'eau ou sur un verre noir. Je vais vous montrer une image affaiblie du phénomène des couronnes. Le faisceau lumineux passant par une petite ouverture va nous représenter le disque du soleil ou -celui de la lune. Nous interposons delà poudre de lycopode. Toutes les poudres formées de grains égaux et très fins peuvent produire le même phénomène. Voilà ces couronnes formées d'anneaux irisés dont les cou- leurs très vives au centre se reproduisent périodiquement, mais en s'efl'açant peu à peu. Si l'on opère, avec des couleurs simples, en interposant des verres colorés, rouge ou bleu, par exemple, les anneaux sont alternalivement clairs et obscurs, mais leurs diamètres correspondants sont inégaux ; le diamètre appartint est d'autant plus petit que la lumière est plus réfrangible. Ainsi les anneaux bleus sont plus étroits que les anneaux rouges. Dans la lumière blanche, il y a su- perposition des anneaux de toutes les couleurs simples et production des irisa- tions qu ' vous apercevez lorsqu'on enlève les verres de couleur. '4 CONFERENCES Dans l'atmosphère, ces phénomènes sont causés par la vapeur d'eau ; l'ex- périence serait facile à répéter si nous disposions d'un générateur de vapeur : mais je vais les reproduire avec beaucoup d'éclat à l'aide de réseaux formés de traits circulaires ('quidistants et très rapprochés ; ces traits jouent le même rôle que les petits disques égaux et diflractent la lumière suivant les mêmes lois. C'est à Young et Fraunhofer qu'on doit les expériences les plus complètes sur les couronnes, el à Fresnel l'explication complète des phénomènes de diffrac- tion dont les couronnes sont un cas particulier simple. On doit probablement rapporter au même ordre de phénomènes le cercle brun rougeàtre qu'on a observé autour du soleil de 1883 à J886, à la suite de l'éruption du Krakatoa. Les lines poussières répandues dans l'atmosphère jouaient le même rôle que les grains de lycopode. Ce sont elles qui produisaient autour du soleil ce cercle irisé qu'on a vu persiste]- pendant deux années de suite. IV HALOS ET PARHÉLIES L'apparition des halos, fréquente dans les régions polaires, est souvent regardée chez nous comme extrêmement rare : c'est une erreur ; les halos sont au contraii'e assez fréquents, môme dans nos climats tempérés. Les gens de la campagne les observent très bien : ils savent que c'est surtout quand le temps va se gâter qu'on voit apparaître ces grands cercles autour du soleil ou de la lune ; ce pronostic est, en effet, très sûr : dix-neuf fois sur vingt, surtout en été, lorsque le halo apparaît, la pluie arrive dans les quarante-huit heures. Ce phénomène s'aperçoit généralement quand le ciel a un aspect blan^ châtre, ou bien lorsqu'on voit se former les ctVrm, petits nuages légers en forme de balayures appelées vulgairement queues de chat. Ces nuages très élevés planent à trois, quatre, cinq et quelquefois 6,000 mètres au-dessus de la terre, à une hauteur où la température est devenue très basse. Les halos apparaissent alors sous forme d'un grand cercle lumineux concentrique au soleil ; il est continu si les cirrus sont uniformément répartis sur le ciel, interrompu lorsque les cirrus offrent des lacunes; en tout cas, le cercle ainsi formé est bordé de rouge intérieurement, se détachant nettement sur un fond plus sombre : le bord extérieur, au contraire, d'un bleu pâle et lavé de blanc comme dans l'arc- en-ciel. Le halo le plus fréquent se nomme halo de 22", parce qu'il a 22" de rayon ; un autre moins fréquent, mais plus large et plus pâle, se nomme halo de 46". Ils apparaissent rarement tous deux à la fois, sauf dans les régions polaires. On observé le halo de 22° autour de la lune plus facilement qu'autour du soleil, à cause de l'éclat éblouissant de l'astre ; mais l'observation devient facile si l'on protège les yeux de l'éclat direct du soleil avec un écran convenable. C'est encore à Descartes que l'on doit l'idée mère de l'explication des halos, qu'il a d'ailleurs un peu confondus avec les couronnes, comme ses contempo- rains. Descartes n'hésite pas à attribuer ces phénomènes â la réfraction de la lumière solaire par les petits cristaux de glace qui llottcnt dans l'atmosphère à l'état de neige Une. Voici encore une figure extraite du Traité 'des Métrores où rex[)li(alion est clairement énoncée. On y voit le soleil, entouré de ses rayons ; au-dessous, un nuage formé A. CORNU. —LES PUlÎNOMÈiNES OPTIQUES DE l'aTMOSPHKRE i5 d"étoiles de glace à six branches ; au bas, l'œil de l'observateur. Descartes remarque que, puisque ces apparences entourent le soleil ou la lune et for- ment (les cercles, c'est qu'ils sont causés par des réfractions à travers des pris- mes d'angle à peu près tous égaux. Il conclut même que, par suite de ces réfi-actions, le bleu doit être en dehors, sur chaque cercle, et le rouge en dedans, ce qui est conforme à la réalité. La figure du Traité des Météores montre des petites étoiles de glace à six branches : effectivement l'eau cristallise sous forme de prismes hexagonaux. Kepler l'avait déjà observé : depuis, la chose est devenue vulgaire ; il suffit d'examiner avec précaution la neige qui tombe pour apercevoir des prismes hexagonaux plus ou moins allongés. Malheureusement les cristaux sont petits, et, quand on s'approche de trop près, la chaleur du visage ou du soufile les fait fondre. Le capitaine Scoresby, qui, dans les mers polaires, a subi des froids de 40 à 50° au-dessous de zéro, a eu le loisir d'examiner un grand nombre d'échantillons et de les dessiner : tous montrent des groupements hexagonaux extrêmement réguliers. Enfin, ces cristaux flottent dans l'atmosphère ; les aéronautes, en particulier Barrai et Bixio, en ont recueilli des quantités e^i traversant les cirrus ; ils ont même pu constater la forme prismatique allongée de ces prismes hexagonaux. L'existence de ces prismes dans l'atmosphère n'est donc pas douteuse. L'explication précise devient alors facile, si l'on consi- dère deux des faces latérales de ce prisme, séparées par une autre face laté- rale, on voit qu'elles forment entre elles un angle de 60°. C'est à la réfraction ipar cet angle qu'est dû le halo de 22°. 11 se produit parce que nécessairement lies rayons réfractés s'accumulent dans la direction voisine du minimum de déviation. D'autre part, vous voyez que la base du prisme forme avec les faces latérales un angle droit. C'est la réfraction par cet angle droit qui de la même manière produit le second halo, celui de 90°. C'est à Bravais, physicien éminent, mort il y a une quarantaine d'années, '■qu'on doit la théorie complète et précise de tous les phénomènes optiques pro- duits par les cristaux atmosphériques, ainsi que la reproduction artificielle de ces phénomènes. Voici un prisme de 60° rempli d'eau dont l'indice de réfrac- tion diffère très peu de celui de la glace ; c'est donc comme si nous opérions sur un prisme de glace. Ce prisme est limité par des lames de verre et sa base est un triangle équilatéral ; dans toutes les positions, il fournit un spectre plus ou moins dévié et étalé : dans celle qui correspond au minimum de déviation, les couleurs sont beaucoup plus vives. Vous voyez cette image qui se produit sur l'écran ; elle se forme à 22° de l'image directe, elle ne peut se rap- procher davantage, car en continuant la rotation du prisme, elle rétrograde. C'est la représentation du phénomène fondamental du halo ; on voit aussi ce spectre quelquefois à 22° à droite ou à gauche du soleil ; on le nomme alors faux soleil ou farhiHie : lorsqu'il se produit de part ou d'autre delà lune, il prend le nom de parasélène. Actuellement faisons tourner le prisme très rapidement : la série des spectres se mêle, et la persistance des impressions sur la rétine donne l'aspect d'une longue bande terminée nettement du côté du soleil et sui- vant une partie estompée du côté opposé; c'est vraiment là le parhélie, pâle, bordé de rouge du côté du soleil et qui passe au jaune, puis au bleu clair, comme l'arc-en-ciel. L'image symétrique représente le second parhélie. Le prisme hexagonal de la glace présente aussi un angle de 90° qui peut se laisser traverser par la lumière et donner un spectre. Plaçons donc sur l'appa- reil Bravais un prisme d'eau de 90°. Dans la position du minimum de dévia- 76 CONFÉRENCES tion, il foLirnit un spectre très étalé : en rotation continue, il donne l'image fidèle du parhélie de 46°. Ces parhélies, plus rares que les halos, ne se forment que lorsque l'atmos- phère est parfaitement tranquille ; parce qu'alors les prismes de glace peuvent s'orienter dans leur chute lente de manière que les arêtes réfringentes identi- ques soient verticales. Aussi le parhélie de 22" dû à des prismes allongés est-il de beaucoup le moins rare, parce que la forme est plus favorable à l'orientation commune. Les mêmes expériences se font avec des prismes de verre, d'angle convenable, qui fournissent des parhélies beaucoup plus brillants. Voici le parhélie de 22" et celui de 46°. De là il est facile de passer à l'exphcation des halos. Imaginez que nous ayons une inllnité de ces prismes, orientés dans toutes les directions, nous aurons une infmité d'images parhéliques qui ne pourront s'approcher du soleil, de plus de 22° d'une part et de l'autre de plus de 46°. Mais nous rem- placerons ce grand nombre de prismes pareils en en faisant tourner un petit nom- bre à l'aide d'un mécanisme particulier, et la persistance de l'impression lumineuse sur la rétine vous fera voir une lumière continue dans tous les points par où la lumière aura passé successivement. Vous voyez sur l'écran l'image de 22° et au plafond celle de 46°. Je suis parvenu à reproduire les halos d'une façon plus simple et plus con- forme aux conditions naturelles en perfectionnant une idée de Brewster. Plaçons une solution saturée d'alun dans une cuve de quelques millimètres d'épaisseur ; ajoutons un peu d'alcool dans lequel l'alun est insoluble : l'alun se précipite sous forme de . cristaux octaédriques extrêmement petits, orientés dans tous les sens, qui flottent au sein du liquide comme les glaçons dans l'atmosphère. Les cristaux d'alun réfractent comme eux la lumière dans tous les sens et permettent la projection de deux cercles, qui sont l'image fidèle du halo de 22° et du halo de 46°. Enfin, il me reste à dire quelques mots de ces bandes lumineuses qui traver- sent les halos en passant par le centre du soleil. Elles sont dues à la réfiexion de la lumière sur les faces des aiguilles de glace ou sur des stries parallèles à une môme direction. On aperçoit une de ces bandes dans l'expérience de Bravais en même temps que les parhélies. En effet, lorsque le prisme tourne, la lumière se réfléchit sur les faces planes du prisme, et l'ensemble des rayons réflecteurs forme une bande blanche horizontale passant par le soleil. On la nomme cercle parhélique, iparce qu'elle s'étend sur un cercle parallèle à l'horizoa et passant par les quatre parhélii s. Les cristaux de glace se groupent, comme on l'a vu, suivant des formes très diverses, et les faces ou les stries parallèles qui s'y rencontrent donnent nais- sance à des cercles parhéliques en croix ou en étoiles. On les reproduit aisément en plaçant, dans les faisceaux projetés, des tubes de verre en croix ou en étoiles ; l'apparence est extrêmement curieuse. Il y aurait encore bien des particularités intéressantes à signaler dans le& phénomènes optiques de l'atmosphère, en particulier ceux qui se rapportent à la polarisation de la lumière du ciel, de l'arc-en-ciel et des halos; leurs rela- tions avec les phénomènes météoi'ologiques seraient également dignes d'une mention toute spéciale ; mais le champ est trop vaste pour pouvoir nous y aventurer; j'ai dû me borner aux faits les plus saillants, et l'heure m'oblige à m'arrétcr ici. En vous remerciant de la bienveillante attention que vous m'avez prêtée,. GASTON TISSANDIER. — SCIENCE ET l'ATRlE "7 permettez-moi d'espérer que le but de cette conférence, malheureusement un peu longue, aura été atteint. Il l'aura été, si j'ai pu réussir à vous inspirer le désir d'observer vous-mêmes tous ces beaux phénomènes et à vous liiire partager les sentiments d'admiration (pic nous ressentons pour les savants illustres, Descartes, Huyghons, Newton, Voung, Fresnel, Bravais, qui nous en ont révélé les lois et l'harmonie. M. aaston TISSAlJDIEIt lîrdacteur en chef de « La Salure ». SCIENCE ET PATRIE — Séance du 2 mars 1889 Mesdames, Messieurs, 11 y a dix-huit ans, les illustres fondateurs de l'Association française, on inscrivant cette devise sur. leur drapeau : Par la science et pour la patrie, vou- laient faire entendre que c'est par le travail qu'un peuple vaincu peut récupérer sa prépondérance. En prenant pour sujet de l'entretien de ce soir ces mots : Science et Patrie, j'ai voulu vous montrer que les grandes actions sont presque toujours secondées par la science, ef que le génie des inventeurs, qui donne l'essor à l'industrie, contribue pour une large part à la puissance des nations. La plupart des capitaines illustres de l'histoire ont su faire le plus judicieux emploi des ressources scientifiques de leur temps. L'antiquité nous en offre de nombreux exemples, et, pour nous limiter, nous rappellerons seulement, au point de vue spécial qui nous intéresse, la merveilleuse campagne d'Annibal. Napoléon 1"' professait la plus haute admiration pour Annibal. Thiers et tous les historiens placent le fameux Carlhaginois au premier rang parmi les grands généraux. Aucune expédition, dans aucun temps, n'a valu, en effet, celle f[u'An- nibal a entreprise pour venger sa patrie. Traversant les Pyrénées, parcourant tout le midi de la France, il franchit les Alpes avec une armée de 50,000 hom- mes; il arriva à vaincre les Romains dans leur pays même et à les tenir, pen- dant quinze ans, sous le respect de ses étonnantes victoires. En lisant Polybe et les historiens du temps qui ont décrit les prouesses d'Annibal, on retrouve constamment dans l'esprit du grand capitaine l'incontestable preuve de son intelligence émine(nment scieniiOque. Aucun obstacle ne l'arrête, parce qu'il sait tout vaincre par d'ingénieuses, dispositions et par des inventions toujours heureuses. Quand il trouve, devant sa marche, le Rhône, au cours rapide, pro- tégé sur l'autre rive par le camp des Gaulois, bien armés, qui l'attendaient de pied ferme, tout autre que lui eût renoncé à son entreprise. Il avait avec lui 'J^ CONFÉUENCES 9,000 chevaux et 36 éléphants d'Afrique ; le transport de ces animaux oiTrait surtout les plus grandes difficultés. Polybe raconte qu'Annibal fit exécuter de grands radeaux, retenus par des câbles sur le rivage : ces radeaux, il les fit re- couvrir de terre, et les ouvrieis ne s'arrêtèrent que lorsqu'ils eurent rendu ce pont semblable, pour la couleur et pour l'égalité du terrain, à la route qui menait au bord du fleuve. Les éléphants, grâce à cet arlhice, obéirent à leurs cornacs, croyant qu'ils continuaient à marcher sur terre, et, une fois qu'ils se trouvèrent sur les radeaux, les câbles furent détachés et des barques les remorquèrent sur l'aufre rive. Les chevaux firent le passage à la nage, attachés deux par deux à l'arrière des barques qui faisaient passer les troupes et dont le dispositif était merveil- leusement étudié. Les Gaulois, massés sur l'autre rive, attendaient que ce passage si audacieux eût été effectué, parce qu'ils étaient convaincus qu'il leur serait facile de refouler les Carthaginois et de les précipiter dans le fleuve. Mais An- nibal avait tout prévu. L'avant-veille du passage du Rhône, il avait fait partir de nuit un fort détachement de son armée sous la conduite d'un chef énergique, Hannon ; ces soldats remontèrent le fleuve durant 200 stades ; à l'aide de pièces de bois et de cordes, ils construisirent des radeaux qui leur permirent de fran- chir le fleuve, puis ils redescendirent l'autre rive, afin de surprendre les Gaulois par derrière, au moment où ils se disposeraient à attaquer les Carthagi- nois qui venaient de passer le fleuve. Annibal. pour réussir, devait être sûr de l'arrivée dHannon : il eut recours à des procédés de télégraphie optique, procédés assurément élémentaires, mais qui montrent bien combien il était versé dans les méthodes scientifiques de son époque : il avait décidé qu'Hannon signalerait son approche en faisant brûler de grands feux, répandant dans l'atmosphère des nuages de fumée, qui annonceraient sa présence. Le passage des Alpes ne fut pas moins merveilleux que le passage du Rhône. Tite-Live raconte qu'Annibal rendit praticable un chemin à travers les roches calcaires, en dissolvant celles-ci dans du vinaigre ; en affirmant un tel fait, le grand historien n'est peut-être pas l'interprète de l'absolue vérité, mais il atteste l'ingéniosité des procédés employés. Annibal observait tous les phénomènes naturels, et il savait se les rendre propices. S'il remporta sur les Romains l'écrasante victoire de Cannes , c'est qu'il plaça son armée dans une position qui paraissait défavorable; l'habile général avait remarqué que ses soldats, dans le poste qu'il leur avait donné, avaient le dos au vent, qui était violent dès le matin. Pendant le combat, les soldats ro- mains furent aveuglés par la poussière de l'ouragan. C'est à cette étonnante époque des guerres puniques que nous trouvons l'histoire de la défense de Syracuse, inspirée par Archimède. Marcellus fut chargé par Rome de faire le siège de Syracuse, dont les habitants voulaient favoriser les eff"orts d' Annibal. Archimède appliqua à la défense de sa ville les principes scientifiques qui avaient occupé sa vie entière. Quand les assiégeants romains essayaient de franchir les murs, des machines leur lançaient des blocs de pierre qui les écrasaient; du côté de la mer, des mains de fer saisissaient les navires et les laissaient retomber sur les rochers, où ils se brisaient. Dio- dore de Sicile, Hiéron et Pappus ont écrit qu'Archimède mit le feu à la flotte des Romains au moyen de miroirs ardents. Ce fait a souvent été considéré comme légendaire ; mais, si l'on admet qu'Archimède se servit de miroirs plans, le problème peut être résolu. Bufl'on, par curiosité scientifique, a exécuté l'ex- périence d'Archimède. En 1747, il fit construire par l'ingénieur Passemont un GASTON TISSANDIEK. SCIENCE ET PATRIE 71> miroir par réflexion C()iii[)Osé de 168 glaces planes, mobiles, à ciiarnièrc, et qu'on pouvait faire jouer toutes à la fois. Au moyen de cet appareil, il embrasa, au mois d'avril, et par un soleil assez faible, le bois, à I5U pieds de dislance, et fit fondre du plomb à 14U pieds, ce qui est plus que sullisant pour démontrer la réalité de la découverte d'Archiniède. Quittons les temps anciens, pour arriver aux époques modernes. Aucune guerre n'a été mieux secondée par les merveilles de la science que celle que nos arrière-grands-pères ont victorieusement soutenue de 1792 à 1795, contre l'Europe tout entière. La situation de la France à la fin de 1792 était telle qu'il fallait des âmes bien trempées pour l'envisager sans effroi. Autour de la Prusse, de l'Autriche, de l'Angleterre, se forma cette terrible coalition (jui mena»:a notre pays sur toutes ses frontières à la fois. Par le blocus de la France, nos ennemis se croyaient sûrs de nous écraser, en nous empêchant de nous procurer du dehors les matières premières néces- saires à alimenter nos grandes industries. Par le blocus, il semblait qu'on allait nous empêcher d'avoir du sel de soude, obtenu jusque-là en traitant par l'eau les cendres des plantes marines. Cette industrie était florissante sur les côtes d'Espagne. Sans sel de soude, pas de fabrication de tissus, pas de draps teints, pas de vêtements pour les troupes. Pour produire l'acide sulfurique, qui est aussi la base d'un grand nombre d'industries, il faut du soufre; le soufre vient de Sicile ; la France n'en possède pas. Pour fabriquer la p(judre, il faut avec le soufre du salpêtre. Le salpêtre était envoyé en France par l'Inde. Pour d'antres industries, l'alun est indispen- sable. L'alun naturel provient de l'Italie, de l'Amérique. C'est alors que le Comité de salut public fait appel à tous les savants, à tous les chimistes français. Il les engage à chercher le moyen de fabriquer la soude, le salpêtre, le soufre, l'alun, avec les seules matières que l'on peut trou- ver sur le sol national. Pour la fabrication de la soude, une co nmission composée de Pelletier, Le- lièvre, Giroud et Darcet, a bientôt à examiner vingt-cinq ou trente procédés. Parmi ceux-ci. celui de Nicolas Leblanc, le premier présenté à la commission, est adopté à l'unanimité. Par cette admirable découverte, Nicolas Leblanc arri- vait à transformer en sel de soude le sel marin que nous apportent les flots de la mer : il traitait à chaud le sel marin par la craie et le charbon. Non seulement ce procédé a fonctionné de suite en 1793, non seulement il donna alors de la soude artificielle, mais il contribue à en donner encore aujour- d'hui au monde entier. Après la falirication artificielle de la soude, on remplaça le soufre de Sicile, en distillant les pyrites qui dégagent par la chaleur du soufre que l'on peut recueillir. Les pyrites sont abondantes sur nos côtes. On fabriqua l'alun avec des schistes; on trouva enfin le moyen de fabriquer du salpêtre artificiel et de produire par conséquent assez de poudi'c pour alimenter nos canons. Arago raconte à ce sujet que, dans une première réunion de nos savants, les assisUmts disaient a\ ce désespoir : « Le salpêtre, où trouver le salpêtre ? » — « Sur notre propre sol, s'éci'ia Monge sans hésiter. S'il n'y en a pas, nous en ferons ! On nous donnera de la terre salpêtrée, et dans trois jours nous en chargerons nos canons ! » Monge disait vrai. C'est à cette époque étonnante que Claude Chap[H' imagina la première ligne de télégraphie aérienne. La construction entre Paris et Lille en fut déci- 80 CONFÉRENCES (lée par la Convention le 4 août 1793, sous Tinspiration du grand Carnot. On était alors au plus fort de Tinvasion étrangère, et nos armées du Nord venaient d'être refoulées par les Autrichiens. Coudé et Valenciennes se trou- vaient au pouvoir de l'ennemi. Une armée de 180,000 hommes marchait sur Paris, ayant le prince de Cobourg à sa tête ; elle avait à sa suite 20,000 Autrichiens et Hanovriens, sous le commandement du duc d'York. Luxembourg et Namur étaient occupés par 20,000 Allemands. Le roi de Prusse et le général Wurmser dirigeaient une armée de 76,000 hommes entre les Vosges et Lauterbourg. Ce n'est pas tout. Au Midi, 40,000 Piémontais venaient de franchir les Alpes, et tous les défilés des Pyrénées étaient occupés par 20,000 Espagnols. Toulon était en possession des Anglais; d'autre part, Lyon venait de se révolter contre la Convention, et la Vendée était soulevée. Pour faire face à tant d'ennemis, apparaissant à tous les points de l'horizon, il fallait plus que le courage des combattants, que l'héroïsme des soldats et l'habile direction des généraux : il fallait des miracles, et ces miracles, c'est la science française qui les exécuta. Une découverte comme celle du télégraphe de Chappe, qui permettait aux chefs d'armée de correspondre rapidement entre eux, alors que rien de semblable n'existait entre les armées ennemies, allait décupler nos forces. A la fin du mois d'août 1791, le télégraphe de Paris à Lille était en état de fonctionner. Grâce aux efforts de nos jeunes soldats, Condé fut repris sur les Autrichiens : le jour même, c'est-à-dire le l^'' septembre 1794, une dépêche était envoyée de la tour Sainte-Catherine à Lille et, passant à travers les airs, de station en station, elle était reçue au-dessus du palais du Louvre au moment même où la Convention venait d'entrer en séance. Carnot s'élance à la tribune et s'écrie : « Voici la nouvelle qui nous arrive à l'instant par le télégraphe que vous avez fait établir de Paris à Lille : Condé est restitué à la République ; la reddition a eu lieu ce malin à six heures. » Un tonnerre d'applaudissements accueille ces paroles. On décide que le télégraphe va immédiatement fonctionner pour déclarer que le nom de Condé est changé en celui de Nord-Libre et que l'armée du Nord a bien mérité de la patrie. La séance de la Convention durait encore lorsque Claude Chappe, qui était à Lille, accusa réception du message en annonçant que les décrets du gouvernement venaient d'être envoyés cà l'ar- mée du Nord par courrier extraordinaire. En présence de telles découvertes, apparaissant si bien à propos, un courant d'enthousiasme parcourut la France entière : l'Europe, coahsée contre nous, commençait à trembler devant les merveilles enfantées par notre science et notre patriotisme. Pendant que se construisait la première ligne de télégraphie aérienne, la pre- mière école aérostatique de Meudon était organisée sous l'inspiration de Monge. Elle était dirigée par un homme d\in mérite hors ligne, par Conté, mécani- cien et chimiste de grande valeur. «Toutes les sciences dans la tête, tous les arts dans la main », avait-on pu dire de lui. Un petit aérostat captif, l'Entreprenant, fut promptement fabriqué. Le capitaine Coutelle fut nommé chef de la première compagnie d'aérostiers militaires; il partit avec ses hommes et son matériel pour Maubeuge, dont les Autrichiens allaient faire le siège. Il fallut construire sur place un fourneau pour la fabrication du gaz hydrogène obtenu par la décom- position de i'eau sous l'action du fer chauffé au rouge. Tout fut prêt au moment voulu, et, le 2 juin 179i, la première ascension captive de Coutelle eut lieu au bruit du canon et aux applaudissements frénétiques de la garnison de la place. GASTON TISSANDIER. — SCIENCE ET PATRIE 81 Bieulùt le général Jourdan, sentant la nécessité de s'emparer de Charleroi, donna l'ordre à Coutellede transporter son aérostat tout gonilé devant celte ville; ce fut une besogne ardue, que le vaillant aérostier et ses hommes menèrent à bonne fin. Le 24 juin, Coutelle exécuta trois ascensions captives devant Char- leroi; il donna des renseignements précis sur l'état de défense de la place. Le 25, la capitulation fut signée. Le lendemain 26 eut lieu la fameuse bataille de Fleurus. Pendant la durée du combat, c'est-à-dire pendant neuf heures con- sécutives, l'adjudant général Morlot, placé à côté de Coutelle dans la nacelle de l'Entreprenant, ne cessa d'envoyer au général des renseignements sur les mouvements de l'ennemi. Il serait exagéré de dire que le premier ballon captif militaire a fait gagner la victoire de Fleurus, mais il serait injuste de ne pas admettre qu'il y a puissamment contribué. Ce ballon, si nouveau pour cette époque, exerçait une double influence: il donnait confiance à nos troupes et inspirait de l'appréhension à l'ennemi. Pendant les guerres de la Révolution, on peut dire que le salut de la France a été la conséquence presque exclusive de sa supériorité scientifique. Me voici contraiut, après vous avoir montré la science française présidant à tous nos triomphes, à toutes nos victoires, de parler des efforts qu'elle a faits pour conjurer nos défaites. Après le soleil de nos gloires passées, voici l'heure sombre des désastres avec la guerre de 1870 et le siège de Paris. Mais, ici encore, nous allons voir que, malgré les coups de la fortune, il y a eu beau- coup d'ingéniosité, beaucoup de vaillance. L'histoire, dans son intégrité, rendra justice aux défenseurs de la Patrie. Il faut avoir été témoin des événements du siège de Paris, pour se rendre compte de ce que nous avons éprouvé tous de douleur saignante et de conster- nation, quand nous avons appris les premières défaites, quand nous avons su que nos corps d'armée tout entiers se trouvaient réduits à la captivité. Paris, sans ressources, sans défense et sans défenseurs, allait être investi par des armées innombrables, tout enflammées par le vertige de victoires inouïes, uni- ques dans l'histoire des peuples. Il n'y eut alors, disons-le hautement en l'honneur du nom français, ni défail- lance ni faiblesse; chacun était froidement résolu à faire son devoir; et c'est encore la science qui apparut pour faire face à l'ennemi. C'est elle qui forgea nos canons, qui fabriqua les projectiles et la poudre, et c'est elle qui conjura les effets de l'investissement en ouvrant, par la voie des airs, un service de correspondance permanent entre la ville assiégée et la province. Pendant le sièye de Paris, 64 ballons ont franchi les lignes ennemies. Ils ont enlevé dans les airs 64 aéronautes, 91 passagers, 363 pigeons voyageurs et 5,000 kilogiammes de dépèches, représentant 3 millions de lettres du poids de 3 grammes. Les aérostats servaient au transport des messages de Paris en pro- vince, et les pigeons voyageurs, munis de dépêches piioto-micrographiques, assu- raient le service de retour. On imprimait à Tours toutes les dépêches privées ou publiques sur une grande feuille de papier in-folio qui pouvait contenir 300,000 caractères d'imprimerie. M. Dagron, sorti de Paris en ballon, réduisait cette véritable atfiche en un petit cliché qui avait à peine la grandeur d'une feuille de papier à cigarettes. L'épreuve positive était tirée sur une mince pellicule de collodion qui, quoique ne pesant que 5 centigrammes, renfermait la matière de quelques journaux. Plusieurs de ces pellicules étaient enroulées et enfermées dans un petit tuyau de plume de la grandeur d'un cure-dent. Cette légère boîte aux lettres, d'un nouveau genre, G g2 COISFÉRENCES était attachée à la queue du pigeon messager, qui passait au-dessus des lignes prussiennes et rentrait à son pigeonnier au milieu de Paris investi. Un nombre énorme de pages imprimées ont été ainsi reproduites par M. Dagron et son habile collaborateur, M. Fernique. Chaque page contenait environ o,0U0 lettres, soit en- viron 300 missives; seize de ces pages tenaient sur une pellicule de 3 centimètres sur 5. Chaque pigeon emportait une vingtaine de ces pellicules, qui, à elles toutes, ne pesaient pas plus de un gramme. Ces dépêches réunies formaient un total de 3 millions de lettres, c'est-à-dire la valeur de plusieurs volumes in- 18. Une fois dans Paris, les dépêches microscopiques étaient agrandies par le micros- cope photo-électrique, et les caractères, projetés sur un écran, étaient reproduits par des copistes. Je ne crois rien exagérer en disant que la poste aérienne du siège de Paris est une des plus belles applications d.e la science à Tart militaire. Le vieux roi Guillaume le jugeait ainsi; en voyant passer les ballons messagers dans le ciel, il rendait hommage, non sans quelque dépit, à Tingéniosité des Français. Cela est afQrmé dans le livre si palpitant intitulé l'Empereur Guillaume. Ce livre a été écrit par Louis Schneider, conseiller intime du monarque. L'au- teur donne le récit de toutes les actions du conquérant au jour le jour. C'est Schneider qui nous raconte aussi que l'état-maj or allemand croyait que la guerre allait finir à chacune des nouvelles victoires des armées allemandes; Guillaume P'', qui connaissait mieux les Français que ses officiers, annonçait, au contraire, que la résistaace allait continuer. Quand l'empereur Guillaume apprit, après Reis- choffen, après Sedan, après la reddition de Metz, après la défaite de l'armée de la Loire, que Chanzy résistait vaillamment aux attaques de Frédéric-Charles, et que le général Faidherbc prenait Toffensive avec une armée de jeunes mobiles, il s'écria avec impatience : « Il faut convenir que ce Gambetta a le pouvoir de faire sortir les armées du sol. » Rien de tout cela n'aurait pu avoir lieu aussi facilement sans le service de la poste aérienne. Ce Gambetta qui faisait sortir les armées du sol national, c'est un ballon qui le conduisit à Tours, et ce sont les ballons et les pigeons voyageurs qui ont favorisé l'énergique mouvement de résistance auquel il a si bien contribué. C'est toute une épopée que cette histoire des aérostats du siège de Paris; tan- dis qu'un ministre va prendre son poste en passant au-dessus des nuages, nous voyons aussi un astronome, un de nos plus illustres savants, M. Janssen, partir en ballon, le 2 décembre 1870, avec tous les instruments nécessaires pour aller observer l'éclipsé de soleil en Algérie. Comme l'a dit M. Dumas, le regretté secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, à toute autre époque, le caractère absolument scientifique de la mission de M. Janssen lui eût assuré un accueil chevaleresque dans le camp ennemi. Mais on eut toute raison de craindre qu'il n'en serait pas ainsi avec l'état-major du général de Moltke. M. Janssen, grâce aux ballons, put se passer de l'autorisation prussienne. 11 exécuta sa descente à Savenay. dans la Loire-Inférieure, et accomplit très heureusement sa mission scientifique en Algérie. N'est-ce pas encore une épopée ([ue celle du voyage aérien de MM. Rollier et Deschamps? Partis de If» gare d'Orléans par une nuit noire, à minuit, le 24 no- vembre, les voyageurs furent emportés au-dessus des nuages par une véritable tempête. En treize heures de temps, ils traversèrent le nord de la France, la Belgique, la Hollande, toute la mer du Nord et une partie de la Norvège pour aller descendre au mont Lid, à cent lieues au nord de Christiania, à 1,(J00 kilo- mètres du point de départ. MM. Rollier et Deschamps trouvèrent en Norvège un GASTON TISSANDIEB. — SCIENCE ET PATRIE 83 accueil si chaleureux qu'il mérite toute notre reconnaissaucc. Ils furent reçus avec les plus grands honneurs par le maire de Christiania, et on fêta de toutes parts les aéronautes du siège de Paris. On les fit loger dans le plus bel hôtel de Ja ville; dos réceptions furent données en leur honneur, M. RoUier m'a raconté que, le matin, des Ixindes d'étudiants norvégiens venaient sous ses fenêtres, chantant en chœur nos airs nationaux; un peu plus tard, des jeunes filles de la ville apportaient aux Français des bouquets tricolores. Un jour, MM. Rollier et Deschamps virent entrer dans leur chambre des femmes du peuple tenant leurs enfants par la main : « Bénissez ces enfants, disaient-elles aux aéronautes fran- çais, pour que plus tard ils soient braves comme vous ! » Partout où les aéronautes passaient, on les acclamail, et la foule criait autour d'eux : « Vive Paris, vive la belle France ! » Vive Paris, vive la belle France ! Ces cris, prononcés au delà des mers par des populations sympathiques, n'ont-ils pas pour nous quelque chose de vraiment touchant? Ne doivent-ils pas soulever des échos dans nos cœurs? — Répondons à ces peuples amis : « Vive la loyale et l'honnête Norvège ! », comme nous dirons aussi : « Vivent les nations qui n'ont pas craint de tendre la main h la France terrassée ! » Pendant le siège de Paris, quatre ballons furent faits prisonniers; presque tous furent le point de mire des projectiles allemands ; deux aérostats se perdi- rent en mer. L'un de ceux-là était monté par Lacaze, l'autre par le marin Prince. Triste fin que celle de ces infortunés ! Voyez cet aérostat entraîné par les vents au-dessus de TAtlantique. Isolé dans sa nacelle, entre le ciel et l'Océan, le messager du siège attend la mort, mort presque certaine, au milieu de Tim- mensité. Quand il n'a plus de lest, le ballon, fatalement ramené par la pesan- teur, arrive à la cime des vagues ; il est entraîné à la surface de la mer, et chaque coup de lame retentit contre l'esquif d'osier à la façon d'un glas funèbre. Arrive le moment où le froid a vaincu Faéronaute; ses mains sont crispées, i-.es forces labandonnent. 11 se prépare au trépas et, à cet instant suprême, sa der- nière pensée est pour la patrie lointaine. Tant de dévouement, tant d'efforts n'ont pas, hélas ! couronné de succès les entreprises des défenseurs de la France en 1870. Comme jadis Archimède, ils n'ont pas sauvé la patrie, mais, en prolongeant si vaillamment sa résistance, ils ont tout au moins sauvé son honneur. Depuis cette époque, dix-huit années se sont écoulées : après les défaites, après les provinces perdues et les milliards payés, les mots que je prononçais au commencement de la séance, Par la science et pour la patrie, n'ont cessé d'ins- pirer l'indispensable travail de l'armement national. Je \ais essayer de vous faire voir, [)ar leâ projections d'un certain nombre de photographies qui vous représenteront nos forts, nos coupoles métalliques, nos canons, nos navires cui- rassés, nos torpilleurs, nos aérostats militaires, d'après les découvertes et les travaux les plus récents, que nos ingénieurs ont puissamment mis à contribu- tion les ressources de la science moderne, pour sauvegarder les intérêts de la patrie. « Après cette première partie de la conférence, une série de (piarante-cina projections ont été faites par M. Molteni ; l'orateur les a constamment accompa- gnées d'explications et de détails que nous ne pouvons reproduire parce qu'ils n'ont pas été écrits, mais qui ont paru vivement intéresser l'auditoire. Ces projections ont fait successivement passer en revue tous les progrès de la mé- tallurgie militaire et navale et un certain nombre d'appareils récents : tourelles {^4 CONFÉRENCES cuirassées du commandant Mougin, tourelle à éclipses du colonel Bussière, torpilles balistiques, nouveaux forts souterrains, canons Krupp de gros calibre, canon de Bange, canon pneumatique américain ; derniers types de navires cuirassés et de° torpilleurs ; navigation sous-marine; navire sous-marin, le Gymnote, construit par M. Zédé et actionné par le moteur électrique du capi- taine Krebs; aérostats dirigeables de GitTard, Dupuy de Lôme, Tissandier frères. Renard et Krebs ; ballons captifs militaires, établissement de Chalais-Meudon dirigé par le commandant Renard; spécimens de photographies en ballon, vélo- cipédistes miUtaires, etc., etc. Les projections ont été terminées en montrant aux spectateurs deux vues photographiques, d'un triste intérêt patriotique ; elles représentaient le pont de Chatou détruit après le siège de Paris, et une batterie française après l'armistice. L'orateur a repris la parole en ces termes: » La vue de ces derniers tableaux me rappelle l'histoire de ce soldat samnite que les Romains venaient de faire prisonnier dans un combat. Comme un licteur l'attachait avec des cordes, le Samnite s'écria froidement : « Serre, licteur, serre, afm que je me souvienne bien que je suis ton prisonnier. » Nous aussi, nous avons des souvenirs qui doivent rester imprimés dans nos cerveaux et gravés dans nos cœurs. J'espère vous avoir montré, par les projections que M. Molteni a exécutées sous vos yeux, les immenses ressources que la patrie peut emprunter à la science. Je n'ai fait qu'ébaucher, dans un entretien. déjà long, mais trop court pour le sujet traité, les applications multiples de la science à la sécurité natio- nale. Nous n'avons rien dit de la télégraphie optique, ni de la télégraphie élec- trique militaire, ni des innombrables services scientifiques de l'armée, du service géographique notamment, qui a été transformé en France, dans ces dernières an- nées, sous les patriotiques efforts du général Perrier, et que des successeurs dignes de cet éminent savant continuent à diriger. Nous n'avons rien dit de l'École de o-uerre, ni du service des transports de chemin de fer, ni des travaux du génie militaire, ni du service des ambulances. Contentons-nous d'affirmer que, si nous pouvons envisager l'avenir la tête haute, il n'est, pas trop de toute la science de nos savants et de nos ingénieurs, et des efforts réunis de tous nos compatriotes, pour faire fonctionner cette immense machine qu'on ne saurait plus appeler l'armée, mais la nation armée. Assurément, vous trouverez des philosophes pour déplorer cet état de choses, pour regretter même parfois que la science fasse tant de progrès puisqu'elle les applique à l'art de la guerre. Nous respectons le rêve d'une paix universelle et d'un désarmement général, mais nous croyons que ce n'est qu'un rêve. Dans la pratique de la vie des indi- vidus, comme dans celle de la vie des peuples, il faut prendre les choses telles (lu'elies sont. Il n'est pas en notre pouvoir de rien changer aujourd'hui à la destinée des nations. Vouloir la paix perpétuelle, c'est presque vouloir changer la nature de l'hu- manité. Il nous est facile de suivre à travers les siècles les événements qui se déroulent ; depuis le siège de Troie jusqu'au siège de Paris, ces événements paraissent obéir à des lois immuables, et qu'on dirait en quelque sorte réglées comme le cours des astres dans le ciel. Ne voyons-nous pas les peuples pasteurs, les peuples pacifiques souvent dis- paraître, ou devenir la proie facile des peuples militaires? Ne voyons-nous pas aussi les nations les plus grandes par l'intelligence, par l'activité du travail, par le génie de l'invention, être les plus énergiques et les plus vaillantes? La Grèce CHERVIN. — HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FUANÇAISE 85 antique, qui a su atteindre l'apogée du sublime dans la production de sa litté- rature et de ses arts, s'est élevée au dernier degré de l'héroïsme par les hauts faits de ses combattants. La nation qui a produit Homère et Phidias comi)le aussi parmi ses enfants des Léonidas et des Thémistoclo. La France a la plus grande afiinitéavec cette noble Grèce antique, qui, ayant su avoir tout à la fois Tesprit et la force, a dû sa grandeur et son éternel rayon- nement dans l'histoire, à son patriotisme. La patrie, c'est le drapeau, c'est l'idéal. Or, nous ne pouvons vivre sans idéal. L'idée de patrie conduit les pas de l'explorateur dans ses voyages ; elle affermit le bras du soldat sur les champs de bataille, et inspire souvent aussi le savant dans son laboratoire. L'idée de patrie nous rend accessibles à ces sentiments magnifiques, les plus beaux peut-être auxquels la nature humaine puisse pré- tendre : l'esprit de sacrifice et l'abnégation de soi-même. M. CHERYIlf Directeur de l'Institution des Bègues de Paris, Membre du Conseil supérieur de Statistique HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRANÇAISE — Séance du 9 mars 18S9 — Mesdames, Messieurs, Laplace écrivait, en 1783, dans son Histoire de C Académie des Sciences, que « l'étude de la population est un des plus sûrs moyens de juger de la prospérité » d'un empire, et que les variations qu'elle éprouve, comparées aux événements » qui les précèdent, sont la pkis juste mesure de l'influence des causes phy- » siques et morales sur le malheur ou le bonheur de l'espèce humaine». Il est, en effet, peu d'études plus attrayantes et en môme temps plus instruc- tives et plus fécondes en enseignements divers que celle de la population d'une Nation. Les philosophes, les politiques de tous les temps et de tous les régimes ont compris l'importance de ces études, car nous voyons que la connaissance de l'état de la population a toujours été une de leurs principales préoccupations et la base de leurs réformes. Lorsqu'un Général prend possession du commandement d'une Armée, son premier soin est de savoir quelle est l'importance numérique des troupes placées sous ses ordres. Et, aussitôt qu'il le peut, il va les inspecter pour connaître dans quelles conditions matérielles et morales elles se trouvent. Il sait, en eflet, par expérience, que des hommes mal vêtus, mal nourris, mal disciplinés, mal instruits résistent mal à la fatigue et au choc de l'ennemi, et que la maladie fera parmi eux de très grands ravages. Il sait aussi que la misère est mauvaise conseillère, qu'elle influe puissamment sur le moral, qu'elle amène le découra- gement, et qu'une troupe démoralisée est à moitié battue. Donc, l'inspection à laquelle ce Général se livre sert à le guider dans les mesures de toutes sortes qu'il aura à prendre pour préparer ses troupes à la lutte. 86 CO?*)* 2' '^Mx^^ _410 A 3? ra^n -485 1 *« ,, llIlIllIillUafi .561 1 b' 1 lf)62 _637 J Fig. I. Des différences très considérables séparent souvent des départements limi- trophes. C'est ainsi, par exemple, que le département des Landes se présente avec une moyenne complètement diltérente et beaucoup plus faible que celles de la Gironde, du Lot-et-Garonne et du Gers. Le Gard a, de son côté, une propor- tion beaucoup plus élevée que tous les départements limitrophes. Voici les résultats numériques : SUR 1,000 FAMILLES, COMBIEN n'ONT PAS d'eNFANT OU N"en ONT Qu'UN ? I Corse, 259. — Finistère, 261. — Morbihan, 28o. — Deux-Sèvres, 297. — Côtes-du-Nord, 299. — Hérault, 321. — Aveyron, 323. — Ardèche, 32o. — Savoie, 330. — Charente, 333. — Hautes-Alpes, 33-4. — Landes, 334. Haute-Savoie, 338. — Ariège, 339. — Vienne, 340. — Cher, 341. — Haute- Garonne, 341. — Basses-Pyrénées, 343. — Creuse, 349. — Nord, 3ol. — Loire- Inférieure, 362. — Allier, 363. — Isère, 36o. — Cantal, 371. — Puy-de-Dôme. 377. — Vendée, 377. — lUe-et- Vilaine, 380. — Pas-de-Calais, 383.— Aude, 38o. -112 COiNFÉRENCES . — Hautes-Pyrénées, 388. — Basses-Alpes, 39^. — Mayenne, 392, — Belfort, 394. _ Nièvre, 395. — Vaucluse, 401. — Saône-et-Loire, 405. — Indre, 407. • Corrèze, 413. — Tarn, 416. — Loiret, 417. — Pyrénées-Orientales, 417. — Drôme, 4-23. — Ain, 426. — Lozère, 426. — Lot, 430. — Vosges, 430. — Maine-et-Loire, 432. — Haute-Vienne, 433. — Bouches-du-Rhône, 438. — Loir- et-Cher, 447. — Haute-Saône, 448. — Jura, 449. — Yonne, 4i9. — Meurthe- et-Moselle, 452. — Manche, 454. — Haute-Marne 4S8. — Dordogne, 465. — Loire, 467. — Seine-et-Marne, 475. — Doubs, 477. — Seine-et-Oise, 478. — Marne, 480, — Haute-Loire, 485. — Var, 485. IV Ardennes, 487. — Charente-Inférieure, 487, — Seine-Inférieure, 488. — Gironde, 491. — Rhône, 492. — Somme, 493. — Gard, 494. — Alpes-Mari- times, 495. — Aisne, 496. — Eure-et-Loir, 504. — Gers, 506. — Meuse, 509. — Côte-d"Or, 517, — Tarn-et-Garonne, 518. — Indre-et-Loire, 524. — Oise, 539. — Calvados, 541. — Aube, 560. V Lot-et-Garonne. 562. — Sarthe, 562. — Eure, 598. — Seine, 599. — Orne, 637. Moyenne générale : 444. Familles ayant 2 ou 3 enfants. — Cette catégorie représente vraiment la moyenne des ménages français ayant des enfants. Aussi voyons-nous un petit nombre de départements appartenir aux deux premiers groupes qui repré- sentent Fexception minimum. D'un autre côté, j'ai été obligé de mettre à part les trois départements du Lot, des Landes et de l'Hérault, qui se présentent dans des conditions de maximum exceptionnelles. La différence entre le département à moyenne maximum et celui à moyenne minimum est de 27 0/0. Mais, si on écarte les trois départements qui, je viens de le dire, sont dans des conditions exceptionnelles, l'écart n'est plus que de 15 0/0 seulement. La presque totaUté des départements du centre et de la moitié méridionale de la France appartiennent aux 4^ et o'' groupes. Comme on devait s'y attendre après ce qu'on a vu tout à l'heure dans la répartition géographique des familles n'ayant pas d'enfant ou n'en ayant qu'un, les départements du nord-est et du nord-ouest figurent parmi les groupes où les familles de 2 et 3 enfants sont les moins nombreuses . Mais, en dehors de cette répartition générale, il faut citer quelques exceptions, notamment la Loire dont la moyenne est de 27 0/0, taudis que celle de son voisin le Rhône est de 41 0/0; le Doubs dont la moyenne est de 30 0/0, tandis que celle du Jura est de 35, celle de la Haute-Saône de 36 et celle de Belfort de 38. Enfin, le département de la Seine et celui des Alpes-Maritimes figurent CHERVliN. — HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRAiNÇAISE 113 parmi les départements à moyenne minimum, alors qu'ils sont entourés de départements à moyenne maxinmm. FAMILLES AYANT 2 OU 3 ENFANTS .-T^^S^" l'^CategorieB^B 276_306%o Fig. 2. Voici les résultats numériques : SUR 1,000 FAMILLES, COMBIEN ONT 2 OU 3 ENFANTS? Loire, 276. — Orne, 286. — Eure, 292. — Alpes-Maritimes, 203. — Doubs, 300. — Seine, 303. II Sarlhe, 313. — Seine-Inférieure, 313. — Deux-Sèvres, 322. — Cùtes-du-Nord, 323. — Oise, 331. — Isère, 334. — Eure-et-Loir, 335. — Haute-Savoie, 336. — Marne, 337. III Aube, 338. — Manche, 342. — Aisne, 344. — Calvados, 344. — Lot-et-Ga- ronne, 345. — Vendée, 345. — Morbihan, 346. — Meuse, 347. — lUe-et-Vilaine, 348. — Nord, 349. — Haute-Loire, 350. — Savoie, 351. — Ardennes, 353. — Côte-d'Or, 354. — Jura, 357. — Somme, 357. — Basses-Alpes, 358. — Haute- Vienne, 358. — Finistère, 350. — Dordogne, 360. — Puy-de-Dôme, 361. — Drôme, 3G2. — Gard, 362. — Indre-et-Loire, 3G3. — Basses-Pyrénées, 363. — Loire-Inférieure, 364. — Pas-de-Calais, 36i. — Seine-et-Marne, 364. — Meurthe- et-Moselle, 307. — Haute-Saône, 367. — Aveyron, 368. 8 414 CONFERENCES Hautes-Alpes, 369. — Var, 371. — Hautes-Pyrcnécs, 3T2. — Loiret, 37-4. — Vosges, 374. — Loir-et-Cher, 375. — Saône-et-Loire, 376. — Yaucluse, 376. — Creuse, 377. — Haute-Garonne, 377. — Ardèche, 378. — Cher, 380. — Vienne, 382. — Haute-Marne, 384. — Charente-Inférieure, 385. — Corrèze, 385. — Mayenne, 385. — Belfort, 385. — Ain, 388. — Cantal, 388. — Lozère, 389. — Indre, 390. — Pyrénées-Orientales, 391. — Seine-et-Oise, 392. — Gers, 394. — Tarn-et-Garonne, 394. V Allier, 401. — Gironde, 402. — Nièvre, 402. — Yonne, 402. — Maine-et- Loire, 409. — Aude, 411. — Tarn, 411.— Corse, 412. — Rhône, 416. — Ariège, 426. — Bouches-du-Rhône, 427. — Charente, 430 — Lot, 492. — Landes, 507. —Hérault, 548. Moyenne générale : 363. Familles ayant 4 enfants et au-dessus.— Les familles ayant plus de 3 enfants ne forment que le cinquième du noml^re loLal des ménages. C'est là, comme je l'ai déjà indiqué, la cause de la lenteur de notre développement démo- graphique. FAMILLES AVANT 4 ENFANTS ET Ai: DELA FiL'. 3. r* Cette catégorie représente en quelque sorte l'antithèse de la première caté- gorie consacrée aux familles peu fécondes. CHERVIN. — HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRANÇAISE H5 En ell'et, les dt'partcments du Pas-de-Calais et du Nord, ceux foriiK'.s de la Bretagne, du Poitou, du Daupiiiné et de la Savoie, qui constituaient précédem- ment les premiers groupes, (igurent celte l'ois parmi les derniers, c'est-à-dire ceux où la proportion des familles ayant i enfants et au delà est la plus élevée. Nous voyons encore que la différence entre les moyennes maximum et mini- mum est de 31 0/0. Comme il fallait également s"y attendre, la Gu>enne et la Gascogne ont peu de familles de 4 enfants; le Languedoc en a un peu plus. A noter la différence entre les départements des Basses-Pyrénées, de la Haute- (iaronne, de lAveyron et du Rliône et les départements qui leur sont respecti- vement limitrophes. Voici les résultats numériques : SUR 1,000 FAMILLES, COMBIEN ONT 4 ENFANTS ET AU-DESSUS? Orne, 70. — Lot, 79. — Tarn-et-Garonne, 87. — Rhône, 93. — Lot-et-Ga- ronne, 04. — Seine, 98. — Gers, 101. — Aube, 105. — Gironde, 107. — Eure, 112. — Calvados, 115. — Indre-et-Loire, 115. — Sarthe, 127. — Cote-d'Oi' 129. — Charente-Inférieure, 130. — Oise, 131, — Seine-et-Oise. 132. Hérault. 134. — Bouches-du-Rliône, 137. — Var, 144. — Meuse, 145. — Gard, 146. — Somme, 147. —Yonne, 149. — Haute-Marne, 159. — Ardennes, 160. — Maine-et-Loire, 160. — Seine-et-Marne, 160. — Aisne, 101. — Landes, 162. — Eure-et-Loir, 163. — Haute-Loire, 166. — Dordogne, 171. — Tarn, 173. — Loir-et-Cher, 179. — Meurthe-et-Moselle, 183. — Lozère, 184. — Ain, 185. — Marne, 186. — Haute-Saône, 187, — Pyrénées-Orientales, 192. — Jura, 194. Manche, 195. — Vosges, 190. — Indro, 197, — Seine-Inférieure, 200, — Nièvre, 202. — Corrèze, 203.— Aude, 204. — Alpes-Maritimes, 213. — Haute- Vienne, 213. — Loiret, 214. — Drôine, 210. — Saône-et-Loire, 219. — Belfort, 221. — Doubs, 222. — Mayenne, 222. — Vaucluse, 224. — Charente, 229. — Ariège, 233. — Allier, 237. — Cantal, 241. — Hautes -Pyrénées, 246. — Basses-Alpes, 249. IV Loire, 257. — Pas-de-Calais, 258. — Puy-de-Dôme, 201. — Loire-Inférieure. 273. — Creuse, 275. — Ille-et-Vilaine, 275. — Ciier, 278. — Vienne, 28o! — Vendée, 280. — Haute-Garonne, 282. — Ardèche, 293. — Basses-Pyrénées. 297. - Hautes-Alpes, 299. - Nord, 301. - Isère, 303. - Aveyron, 315. Savoie, 319. — Haute -Savoie, 320. — Corse, 329. — Morbihan, 372. — Côtes-du-Nord, 378. — Finistère, 381. -- Deux-Sèvres, 381. Moyenne générale : 193. 116 CONFÉRENCES YI Nous venons d'exposer et danalyser dans le plus grand détail la n'-partition géographique des familles, suivant le nombre d'enfants qu'elles possèdent. Pour condenser cette étude et permettre une sorte de synthèse du problème, nous allons donner le nombre moyen d'enfants par famille. Nous dégageons notre travail des inexactitudes provenant du nombre des familles sans enfant, en ne considérant que les familles ayant des enfants. POUR 100 MÉNAGES AYAXT DES ENFANTS, QUEL EST LE NOMBRE MOYEN DES ENFANTS LÉGITIMES VIVANTS ? Orne, 200. - Gers, 2U1. — Tarn-et-Garonne, 203. — Lot, 206. — Lot-et- Garonne, 206. — Gard, 209. — Aube, 211. — Eure, 214. — Seine, 215. — Indre-et-Loire, 218. — Calvados, 220. — Rhône, 220. — Charente-Inférieure, 222. — Gironde, 223. — Seine-et-Oise, 223. — Bouches-du-Rhône, 225. — Oise, 22o. — Côte-d'Or, 228. II Sarthe, 230. — Somme, 233. — Hérault, 234. — Haute-Loire, 237. — Tonne, 237. — Meuse, 240. — Eure-et-Loir, 241 . — Seine-et-Marne, 241 . — Aisne, 242. — Haute-Marne, 242. — Var, 242. — Ardennes, 244. — Maine- et-Loire, 244. — Tarn, 244. — Marne, 2S1. — Corrèze, 252. — Loir-et-Cher, 232. — Ain, 254. — Alpes-Maritimes, 2o4. — Meurthe-et-Moselle, 255. — Haute-Saône, 225. — Doubs, 256. — Landes, 256. Dordogne, 258. — Nièvre, 260. — Aude, 261. — Pyrénées-Orientales, 262, — Vosges, 262. — Indre, 263. — Loiret, 264. — Lozère, 264. — Manche, 264. — Drôme. 265. — .lura, 266. — Vaucluse, 266. — Saône-et-Loire, 269. — Mayenne, 270. — Seine-Inférieure. 270. — Allier, 271. — Charente, 271. — Belfort, 271. — Haute- Vienne, 272. — Ariège, 273. — Cantal, 280. — Hautes- Pyrénées, 280. — Basses-Alpes, 282. — Vienne, 283. IV Puy-de-Dôme, 285. — Creuse, 286. — Pas-de-Calais, 288. — Cher, 290. — Loiie, 292. — Loire-Inférieure, 292. — Vendée, 294. — Ille-et- Vilaine, 295. — Nord, 296. — Haute-Garonne, 298. — Basses-Pyrénées, 302. — Hautes-Alpes,. 303, — Ardèche, 3(J0. — Isère, 310. — Aveyron, 311. Savoie, 316. — Haute-Savoie, 318. — Corse, 320. — Morbihan, 332. — Deux-Sèvres, 339. — 1-inistère, 340. — Côtes-du-Nord, 341. La moyenne en France est de 259 enfants pour 100 familles ayant des en- fants. C'est là une proportion tout à fait iiisullisaute et qui explique parfaitement l'extrême faiblesse de l'accroissement de la population française. CHERVIN. — HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRANÇAISE \il Les départements où le nombre des enfants est minimum se divisent en cinq groupes : Au nord-ouest : l'Orne, le Calvados, l'Eure, l'Oise, Seine-et-Oise, Seine ; Au nord-est : l'Aube et la Cùte-d'Or; Au sud-ouest : la Charente-Inférieure, la Gironde, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers et Tarn-et-Garonne ; Au sud-est : le Gard et les Bouches-du-Rhône. Au centre : l'Indre-et-Loire et le Rhône. Dans ces départements la moyenne des enfants varie de 200 à 228 pour 100 familles. Les départements oii les enfants sont les plus nombreux ont représentés : d'un côté, par la Bretagne et le Poitou; de l'autre, par la Savoie, l'Auvergne et une partie du Limousin et du Berry ; au nord, par les Flandres et l'Artois. Enfin nous trouvons çà et là quelques départements isolés comme les Basses- Pyrénées, la Haute-Garonne, l'Aveyron, l'Ardèche et la Corse. Les moyennes de ces départements varient de 285 à 3i0 enfants pour 100 ménages. Tous les autres départements sont intermédiaires entre ces deux grands groupes et servent de traits d'union entre les départements à moyenne maximum et ceux à moyenne minimum : VII Mais, j'ai hâte d'en finir avec ces arides tableaux de chiffres, et d'arriver aux enseignements qu'ils comportent. Je viens de montrer ([ue si le nombre des enfants par famille est en général peu élevé en France, les départements, considérés individuellement, sont dans des conditions extrêmement dissemblables. Il y a évidemment des régions où il y a peu d'enfants, et d'autres où il y en a beaucoup. Quelles sont les causes de ces différences dans la constitution des familles ? Les divergences constatées entre des départements souvent limitrophes serviront à éclairer notre enquête. Et d'abord, ces causes sont-elles volontaires ou involontaires de la part des époux? Je crois, i)Our ma part, que bien qu'on soit généralement tenté d'attribuer à la volonté seule des époux la limitation par exemple du nombre des enfants, il ne faut pas, en cela comme en bien d'autres choses, être aussi exclusif. Nombre de gynécologistes affirment en effet que dans les grandes villes beaucoup de femmes deviennent stériles au bout d'une ou deux grossesses. D'un autre côlé, les médecins qui pratiquent à la campagne reconnaissent que, soit à cause du peu de soins que prennent trop souvent les paysannes après leurs couches, soit encore par suite des lourds travaux auxquels elles s'adonnent dans certaines régions, les affections utérines y sont très fréquentes, ce qui expliquerait, dans une certaine mesure, l'existence d'une natalité plus ou moins faible. J'ajouterai qu'il me paraît absolument inqjossible de passer- sous silence l'état pathologique dans lequel ])araissent se trouver certaines régions de la France. En comparant les résultats fournis par renquêle de 1886 sur le nombre des enfants, à ceux que j'ai obtenus dans un travail, que j'ai fait jadis, sur les répartitions géographiques des cas de réforme pour infirmités physiques, je 118 CONFÉRENCES constate que les départements, où le nombre des familles sans enfant est maximum, sont précisément ceux où le nombre des cas de réforme sont le plus nombreux . C'est ainsi, par exemple, que les départements normands ligurent parmi ceux où les exemptions pour inlirmités physiques sont maximum : Eure, 43 réformés pour 100 examinés; Orne, 4i; Seine-Inférieure, 48. Les départements bretons, au contraire, se trouvent parmi ceux où les cas de réforme sont minimum : Morbihan, 23 réformés pour 100 examinés; Côtes-du- Nord, 27 ; Finistère, 32. Pour toutes ces raisons diverses, que je ne veux pas développer davantage en ce moment, il faut admettre qu'il y a certainement des causes qui, en dehors de la volonté des époux, influent sur le nombre des enfants issus de chaque ménage. Mais il est non moins certain que la volonté bien arrêtée des époux de limiter le nombre de leurs enfants exerce une action considérable, peut-être même prépondérante, sur la composition des familles. Quels peuvent être les mobiles de cette conduite"? On a de tout temps pensé que les conditions sociales jouaient le principal rôle dans cette détermination des ménages. Un économiste de grand talent, M. Hippolyte Passy, disait avec raison : « L'homme qui possède, qui à force de travail est venu à bout d'acquérir un lot de terre, qui espère l'agrandir à l'aide du temps, s'habitue à calculer avec l'avenir. Et il est rare qu'il ne porte pas dans ses actes le degré de raison et de sagacité nécessaire à l'amélioration continue de sa position. Dans tous les pays, c est le prolétaire qui abandonne sa vie au hasard, et hésite le moins à donner cours à ses appétits et à ses penchants du moment. Le paysan, en France, par cela même qu'il possède ou peut parvenir à posséder sa part du sol, n'est pas seulement laborieux, il est économe et prévoyant. Sur lui opèrent à la fois et la crainte de s'appauvrir, en se donnant une famille trop nombreuse, et le désir de laisser à ses enfants un héritage agrandi. » Donc, d'après M. H. Passy et beaucoup d'autres économistes, la natalité d'une région serait, en France, en raison inverse de sa richesse. Reste à savoir si ces départements ont peu d'enfants parce qu'ils sont riches, ou s'ils sont riches parce qu'ils ont peu d'enfants. Quoi qu'il en soit des théories, voyons les faits. J'ai cherché à établir statis- tiquement le degré de richesse d'un département, et je dois dire que ce n'est pas chose facile. Après avoir longtemps hésité, je me suis arrêté, pour cette évaluation, à deux documents officiels, très concordants du reste. L'un est la répartition des produits des valeurs successorales par tête d'habitant, telle qu'elle est fournie par le Ministère des Finances; l'autre est le tableau, dressé par le Ministère de l'Intérieur, de la situation financière des départements français, pour la répartition du fonds de subvention qui leur est distribué conformément à la loi du 10 août 1871. Si on compare les résultats de ces deux statistiques, avec ceux fournis par la statistique du nombre moyen des enfants par famille, on voit d'une manière très nette la vérification en quelque sorte mathématique de ce que la théorie avait fait pressentir. En effet, les départements, où les valeurs successorales représen- tent une somme très élevée, sont précisément ceux où les familles sont le moins nombreuses : tels sont les départements de la Seine, de Seine-et-Oise, de Seine- et-Marne, de Seine-Inférieure, du Calvados, de l'Eure, de l'Oise, du Rhône^ VALEURS SUCCESSORALES i I 11lf06_142f(,6 illl|t!lll!'l H2'''.7_173*'86 I I 173f86_205^26 Fig. 4. NOMBRE d'enfants POUR 100 MENAGES AYANT DES ENFANTS 120 CONFÉRENCES d'Eure-et-Loir, de la Giroude, des Bouchcs-du Rhône, etc.; tandis que les dépar- tements, où les valeurs successorales sont peu élevées, ont de nombreux enfants, comme en Bretagne, en Auvergne, dans le Cantal et la Savoie. Quelques départements échappent cependant à cette règle en quelque sorte générale ; de ce nombre se trouve le petit groupe de départements gascons : du Gers, du Lot, de Lot-et-Garonne, du Tarn, de Tarn-et-Garonne. VIII Que faut-il donc faire pour essayer de relever notre natalité ? A cette question, on répond généralement : il faut faire des lois pour favoriser ceux-ci, pour protéger ceux-là. Les moyens proposés sont aussi nombreux que variés, mais tous font appel au secours de l'État. Je professe, au contraire, qu'il n'y a aucune mesure gouvernementale de nature à augmenter le nombre des enfants dans les familles, parce que c'est un parti pris dans les ménages français davoir poti d"enfants. et que ce n'est que par des moyens indirects qu'on peut essayer de favoriser le développement de la population, moins par l'augmentation de la natalité que par la diminution de la mortahté. Au surplus, on a souvent fait appel à l'intervention de l'État, et l'expérience montre que ces tentatives ne furent jamais couronnées de succès. Mais comme non seulement la théorie de l'État-providence a beaucoup de partisans, mais encore que beaucoup de très bons esprits veulent à toute force demander à l'État la solution des problèmes démographiques, je vous demande la permission de ne pas me contenter d'affirmer le contraire, mais encore d'apporter des preuves à l'appui de mon opinion. La question n'est pas nouvelle, et, si haut qu'on remonte dans l'antiquité, on retrouve ia même idée. En effet, Hérodote et Strabon disent que les rois de Perse faisaient des présents, chaque année, à ceux de leurs sujets qui avaient la plus nombreuse famille. Je ne pense pas que cette manière de faire ait eu d'autre résultat que de faire croire aux Persans que leurs rois avaient en honneur les familles nombreuses. A Rome, César donna aussi des récompenses à ceux qui avaient beaucoup d'enfants, et comme, malgré cela, le célibat était ù la mode dans la société romaine, il en vint à défendre aux femmes âgées de moins de quarante-cinq ans, qui n'étaient pas mariées ou qui n'avaient pas d'enfants, de porter des pier- reries et de se servir de litières. Rien n'y fit. Il augmenta les sévérités contre les céUbataires, rendit les lois Julia et Pappia Poppœa : les résultats ne furent pas meilleurs. En Grèce, même situation, mêmes procédés d'encouragement de la part du législateur, même insuccès. Le triomphe du célibat et la réduction minimum du nombre des enfants dans les familles, surtout dans les classes riches, affaiblirent à ce point les sociétés grecque et romaine, qu'elles ne trouvèrent plus de citoyens pour les défendre contre les invasions des Barbares. Et on peut dire avec quelque vérité que la sécurité de la nation est liée à sa prospérité démographique. Les mêmes préoccupations qui tourmentaient les législateurs d'Athènes, de Sparte et de Rome assiégèrent également l'esprit de notre grand Colbert. L'extension des couvents et le développement de la vie monastique furent, au moyen âge et dans les siècles qui suivirent, une cause importante d'arrêt de développement dans les classes dirigeantes. CHERVIN. — HISTOIHE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRANÇAISE 121 Pour lutter contre ces mœurs, dont il apercevait nettement le danger, Colbert proposa au roi de faire une enquête, dont il trace lui-même les grandes lignes, qu'il ne me paraît pas sans intérêt de placer sous vos yeux. Voici comment s'exprime Colbert : Des mesures à pretidre pour rendre les mariages plus faciles et les vœux de religion plus difficiles. « Examiner soigneusement toutes les raisons pour ou contre cette proposi- tion. — Rechercher tout ce qui a été fait dans la république romaine et dans tous les États bien policés sur le même sujet. Et, après avoir bien examiné toutes les raisons, messieurs les intendants donneront leur avis. » S'ils estiment cette proposition bonne, il faut en examiner les moyens suivants : « Expédier une déclaration pour mettre à la taille tous les garçons à l'âge de vingt ans; exempter de taille jusqu'à vingt-trois ans tous ceux qui se marieront à vingt ans et au-dessous; exempter de taille tous les cotisés qui auront dix enfants vivants. » Outre ces moyens, ces messieurs en pourront encore trouver d'autres pour faciliter les mariages, et faire souhaiter à tous les sujets du roi d'avoir beaucoup d'enfants. » « Examiner ce qui se pourra faire à l'égard des Gentilshommes. » Pour rendre les vœux de religion plus difficiles, remettre l'âge des vœux à vingt-cinq ans s'il se peut. Examiner tout ce qui s'est fait par le passé sur cette matière dans toute l'Église, s'il est nécessaire de recourir ou non à l'autorité du pape ou si celle du roi suffit; et voir sur ce sujet tout ce qui s'est passé dans le royaume depuis cinq ou six cents ans. Examiner tout ce qui peut se faire pour réduire les dots de toutes les religieuses, qui sont excessives. » Examiner si tous les couvents de filles ont pouvoir de prendre des pension- naires en bas âge et avant l'année de la probation, pour défendre à tous ceux qui n'ont pas ce pouvoir, et le restreindre le plus qu'il se pourra à l'égard des autres. — Mais comme l'envie de mettre des filles en religion vient des pères faute de pouvoir donner des dots convenables à leurs filles, il faut examiner soigneusement tous les moyens que l'on pourra pratiquer pour régler les dots des filles en sorte que les pères y puissent satisfaire, quelque nombre qu'ils en aient ; étant certain qu'il n'y a que la comparaison des dots des unes aux autres qui produise ce mauvais effet, et que, si l'on peut parvenir à établir une règle générale, tout le monde s'y conformera sans peine. » [Lettres de Colbert, publiées par P. Clément, t. VI, p. i?>; cf. les lettres 15, 19 et 73 du tome II, l^e partie.) La conclusion de cette enquête l'ut Tédit de novembre 1666, dont j'ai déjà parlé, et qui fut rapporté quelques années après sans avoir produit aucun résultat. •J'arrive maintenant à une tentative plus récente, qui a fait quelque bruit et dont l'insuccès mérite d'être conté avec quelque détail, ne fût-ce que pour éviter de retomber dans la même faute. Le !29 nivôse an Xlll (19 janvier 180o), une loi conçue dans les termes suivants fut promulguée : Tout père de famille, ayant sept enfants vivants, pourra en désigner un, parmi les mâles, lequel, lorsqu'il sera arrivé à Tàge de dix ans révolus, sera élevé aux frais de 122 CONFÉRENCES l'État dans un lycée ou dans une école d'arts et métiers. Le choix du père sera déclaré au sous-préfet dans le délai de trois mois de la naissance du dernier enfant; ce délai expiré, la déclaration ne sera plus admise. Si le père décède dans l'intervalle des trois mois, le choix en appartiendra à la mère. Si la mère décède dans le même intervalle, le choix appartiendra au tuteur. Si nous nous reportons à l'exposé des motifs, nous, voyons par quelles raisons de haute moralité le conseiller d'État, M. Regnault de Saint-Jean-d'Angély, justifie le projet de loi présenté au Corps législatif : L'intérêt, le bonheur des pères de famille, dit l'exposé des motifs, ont toujours fixé la pensée des gouvernements justes et éclairés. Parmi les chefs de famille, à l'existence desquels est liée l'existence de tout ce qui vit près d'eux dans l'asile du travail, il est juste de distinguer les citoyens qui, ayant une postérité plus nombreuse, ajoutent davantage à la richesse de l'État, dont la popu- lation est une portion importante. A toutes les époques et dans tous les pays où l'administration a conçu des idées grandes et utiles, équitables et généreuses, les pères de nombreux enfants ont été l'objet d'une attention particulière qui est allée chercher la fécondité pour l'encourager. Une récompense pécuniaire a paru peu convenable; un moyen plus noble s'est offert : trente-deux lycées sont organisés, plusieurs départements oifriront bientôt une école d'arts et métiers. C'est par une place dans ces établissements qu'on doit récompenser, encou- rager le père de famille qui comptera sept enfants. Il poui-ra indiquer, parmi eux, celui qu'il croira le plus propre à étudier, ou les arts libéraux et les sciences, ou un art méca- nique, une profession utile. La sagesse des administrateurs locaux leur fera juger si l'enfant doit être destiné pour un lycée ou pour une école d'arts. Ils n'oublieront pas que, dans toutes les classes de la société, il faut favoriser le déve- loppement des dispositions heureuses de l'enfant ou de la jeunesse pour les beaux-arts, la littérature, les sciences; mais qu'il ne faut pas indistinctement encourager à les cultiver ceux qui, avec des dispositions ordinaires, pourraient ensuite se trouver plutôt embar- rassés qu'enrichis de connaissances médiocres, qui donnent souvent plus de prétentions que de ressources. Ainsi les enfants seront placés avec discernement, selon leurs moyens personnels, l'état de leurs parents, leurs vœux, leurs ressources, leurs convenances. Ainsi la société payera noblement pour elle, et utilement pour les citoyens, la dette dont elle est tenue envers le chef d'une postérité nombreuse. Le rapporteur de la section de l'intérieur au Tribunal donne, dans les termes suivants, son approbation au projet de loi : Quand une loi, dit-il, se présente avec tous les caractères qui peuvent lui concilier la faveur publique, c'est une tâche facile et désirable que d'être appelé, je ne dirai pas à la défendre (car qui voudrait l'attaquer?), mais d'avoir à compter ses titres à l'approbation du législateur, à la reconnaissance des citoyens. Si j'entreprends de montrer aujourd'iuù que cette loi tend à honorer le mariage, à augmenter la population, en l'améliorant, à associer l'intérêt de l'État à celui des familles; qu'elle est l'une des plus belles pensées d'une autorité prévoyante et paternelle, je ne ferai que classer de nouveau les idées qui vous ont été complètement développées par le rap- porteur du Conseil d'État. Cette loi, qui n'avait été faite que sous le prétexte de favoriser les familles nombreuses, mais qui en réalité avait pour but d'alimenter d'élèves les lycées qu'on venait de créer, cette loi fut appliquée juste le temps nécessaire pour trouver les élèves et assurer le succès de Tuniversité naissante. Elle tomba CHERVIN. — HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRANÇAISE l^î bientôt dans l'oubli, et fut implicitement abrogée par les lois et règlements relatifs à la collation des bourses clans les lycées et collèges. Elle aurait continué à reposer longtemps encore dans les archives des vieilles lois sans l'honorable M. Bernard, député du Doubs qui, le 8 avril I880, déposait sur le bureau de la Chambre une proposition tendant à remettre en vigueur la loi du 29 nivôse an XIII. Dans la pensée de Fhonorable député, cette mise en pratique de la loi de nivôse, en aidant les familles nombreuses à supporter les charges de l'instruc- tion d'un de leurs enfants, donnait en quelque sorte une prime d'encourage- ment au développement des ménages, et par là à l'accroissement de la popula- tion française. M. Bernard, du Doubs, demandait simplement un crédit de 20,U00 francs pour faire augmenter la natalité de la France ; on s'aperçut bientôt que ce chiffre était insuffisant. Mais lorsqu'il fallut chiffrer la dépense que la mise en pratique de la loi de nivôse entraînerait, la Chambre se trouva fort empêchée de conclure, faute de documents statistiques, sur le nombre des familles ayant sept enfants. M. .lavai déclara que, d'après l'enquête à laquelle il s'était livré personnellement, il n'y avait pas moins de 50,000 familles dans les conditions indiquées et que, par conséquent, il était nécessaire de mettre quelques restrictions à la mise en pra- tique de la loi de nivôse, si on ne voulait pas être débordé et s'engager dans des dépenses exagérées. La Chambre, malgré cette absence de documents, vota néanmoins un crédit de 400,000 francs, et inscrivit dans la loi de finances de 1885 un article 30' ainsi conçu: « Une bourse sera concédée, dans un établissement d'enseignement secon- daire ou d'enseignement primaire supérieur, ou dans une école professionnelle, industrielle, commerciale ou agricole de l'État, à l'enfant âgé de neuf ans révolus, au moins, appartenant à un père de famille ayant sept enfants vivants, qui sera désigné par celui-ci. Toutefois, cette bourse ne pourra être concédée qu'après que la situation nécessiteuse de la famille aura été constatée, et que l'enfant aura subi les examens préalables exigés par les règlements en vigueur pour l'obtention de bourses de l'État dans les établissements susindiqués. » Au moment du vote de cet article, une somme de 400,000 francs avait paru suffisante pour l'exécuter, parce qu'on ne possédait aucune donnée statistique sur le nombre des intéressés. Un an s'était à peine écoulé que les-crédits em- ployés tant aux bourses qu'aux dégrèvements de frais de trousseaux dépassait déjà notablement le million. Et il était aisé de prévoir qu'on ne s'en tiendrait pas là. Elfrayée de cette marée montante, la Commission du budget essaya d'enrayer le mouvement. Voici, en effet, ce que nous lisons dans le rapport fait au nom de la Commission du budget sur le Ministère de l'Instruction publique par M. Burdeau: « La volonté du législateur a-t-elle été d'engager une pareille dépense ? Et, d'autre part, les résultats à en espérer valent-ils ce qu'ils coûteraient? L'espoir de faire entrer un entant dans un ('tablissement de l'État, d'où rien ne prouve qu'il sortira avec un gagne-pain tout à ftiit sur, est-il bien un motif assez effi- cace pour décider les ftimilles à croître et à multiplier? Enfin, si cet espoir devait avoir la puissance (ju'on lui attribue, il n'agirait guère que sur les pères ayant déjà six enfants . On conviendra que ce n'est pas là attaquer le mal par la racine. 124 CONKÉUENCES » Au surplus, rien n'est plus aisé que d'atténuer les conséquences fiscales de la loi: il n'y a qu'à la rendre illusoire. » Mais, s'il en est ainsi, n'est-il pas plus simple de ne pas susciter des espé- rances qu'on n'est point en mesure de satisfaire ? » Votre Commission vous propose, dans cet esprit, de rapporter l'article 30 de la loi de finances de 1885. » La Chambre adopta les propositions de la Commission du budget; mais, comme pendant un an on avait donné des bourses aux septièmes enfants, et qu'il n'était pas possible de les leur supprimer du jour au lendemain, on con- tinua à inscrire au budget une somme de 640,000 francs pour l'entretien de ces bourses. Ce qui provoque naturellement, de la part de ceux qui ont sept enfants et qui n'ont pas de bourse, des réclamations incessantes et quelque peu justifiées. Voilà comme quoi, faute de consulter la statistique, on dépense des millions et. . . on mécontente tout le monde. Pour le moment, tout au moins, il ne s'agit donc plus de la loi de nivôse. Mais, si de ce côté, on reconnaît l'impuissance du législateur on a imaginé beau- coup d'autres projets sur lesquels je ne veux pas m'étendre, me réservant seule- ment de dire deux mots sur deux d'entre eux, la recherche de la paternité et la liberté testamentaire. Ces deux mesures sont tellement considérables, et peuvent être l'occasion d'agitations tellement grosses, qu'avant de les encourager il faut examiner si elles ont bien en réalité — au moins pour l'objet qui nous occupe en ce mo- ment — une portée aussi bienfaisante et aussi fructueuse que le pensent ses partisans. On sait qu'en France le Code civil interdit, par son article 340, la recherche de la paternité. Un certain nombre de moralistes demandent l'abrogation de cet article dans une pensée de moralité, de justice, d'humanité, à laquelle je m'associe de très grand cœur, mais aussi dans le but de faciliter les mariages et par cela même de faire progresser la population, c'est là une mesure dont l'efficacité me paraît douteuse. Sur le premier mobile qui guide les partisans de la recherche de la pater- nité, je n'ai, je le répète, qu'à me joindre à eux, et il est bien certain que la mesure qu'ils demandent, et que je demande avec eux, a une portée morale très élevée. Au surplus, en agissant ainsi nous ne ferions que nous conformer à la règle de conduite commune à un très grand nombre de nations. Presque par- tout en Europe la recherche de la paternité est autorisée ; elle n'est interdite qu'en France, en Grèce, en Belgique, en Italie, dans les Pays-Bas, en Roumanie, en Alsace-Lorraine, dans certains cantons suisses et quelques provinces prussiennes. Sur ce premier point donc, unanimité absolue; mais sur le second je demande à faire des réserves pour les motifs suivants : Demander l'autorisation de rechercher la paternité, dans le but d'entraver l'illégitimité, est une illusion que r('tude statistique des faits dissipe facilement. Mon ami, le D'' Jacques Bertillou, a fait sur ce sujet un très remarquable tra- vail, qui montre jusqu'à l'évidence l'innocuité, au point de vue du développement de l'illégitimité, de l'article 340 du Code civil. Et je conclurai avec lui : « On ne saurait attribuer à la recherche de 'la paternité ou à son interdiction aucune influence sur la natalité illégitime ». En ce qui concerne la réforme du Code civil décrétant pour le père de CHEKVIN. — HISTOIRE STATISTIQUE DE LA POPULATION FRANÇAISE 12o famille la liberté pleine et entière de disposer de la totalité de sa fortune comme il lui plaît, c'est là une mesure d'une gravité qui commande une grande prudence et une extrême réserve. Qu'on le veuille ou non, la masse du public verra dans cette mesure un rétablissement déguisé des anciens privilèges successoraux. Et avant de tenter une aventure analogue à celle où s'engagea le ministère de Viilèle en \S2G, il faut y regarder de très près. Lorsque, le 10 février 1826, M. de Peyronuel déposa, au nom du gouvernement, à la Chambre des pairs, le projet de loi dit des suc- cessions, il disait, lui aussi, dans son exposé des motifs « qu'il était temps de mettre un terme à la mobilité de la propriété foncière, de fonder et de conserver les familles et de raifermir ainsi les bases de la société. » Sa conclusion était le rétablissement du droit d'aînesse, par l'attribution au premier né des enfants mâles de la quotité disponible, dans le cas où le père mourrait sans avoir fait de donation ou de testament. On sait l'émotion profonde qui s'empara du pays à la nouvelle de la présen- tation de ce projet de loi; aussi lorsque, le 7 avril, la loi fut repoussée, par 120 voix contre 94, ce fut une allégresse générale. « Le public, dit M. Duver- gier de Hauranne, voyait dans le rejet du projet de loi la défaite de la contre- révolution. Aussi la joie éclatait-elle par des illuminations et des transparents, par des feux de joie et des pétards sur les places publiques, par des promenades et des rassemblements où retentissaient les cris de : « Vive la Chambre des pairs, vive la charte ! » Quel est le gouvernement qui, à l'heure actuelle, serait disposé à s'embar- quer dans une pareille galère? Au surplus, pourquoi demande-t-on la liberté testamentaire? Pour empêcher la propriété de se morceler à lïnfmi, de tomber en poussière, comme on a dit. Mais il semble que la première chose qu'il faudrait démontrer, c'est que le sol de la France est partagé à Fmfini. Là encore il faut se garder des opinions toutes faites, qu'on se passe facilement de bouche en bouche, et consulter la froide statistique qui donne la situation exacte de la division de la propriété en France. Si nous considérons dans le petit tableau ci-dessous le nombre des cotes (col. n° 1), nous voyons en effet que sur 14 millions de cotes, 10 mil- lions, soit 74 "^/o représentent des propriétés de moins de deux hectares. — Vous voyez bien, disent nos contradicteurs que le sol de la France est atteint de la divisiomanie poussée jusqu'à l'absurde. Je répondrai par la lecture de la colonne n° 3 qui nous indique quelle place tiennent au soleil ces 74 o/q de cotes. On voit alors que si de loin c'est quelque chose, de près cela n'est rien: ces 14 millions de cotes occupent tout juste 10 ^/^, de notre sol. DÉSIGNATION DES GROUPES Trt's petile propriété (de 0 à 2 hectares;. . • Petite propriét: (de i a G lieclares) Moyenne propriété (de (i à M licctares) . . . Grande propriété (de 50 à iO hectares). . . Très grande propriété plus de iOU iiectares) .\031BRE DE COTES .\01IBIIKS a b s 0 I II s l(i.i26.3fW 2.17i.lS8 l.:{r)i.ii)!» 105.070 17.076 li.07i>Ul l'A RTS pnipoiliounfllci 7i.09 15.47 !l 5S 0.7i 0.12 100 CO.\TEXA.\CES IMPOSABLES NUMBIU: 'hectares 5.211.4.50 7.513.347 I!I.2I7.!I02 9 3i)S.057 S 017.5'.2 PlKIS pi'opiirliiiDnclles 10.53 I5.2G 38.94 19.04 l(i.23 i!t.:«8.30i. I 100 » 126 COISFÉRENCES Voilà qui me paraît absolument démonstratif, et je ne m'attarderai pas da- vantage sur ce sujet; je me bornerai au surplus à conclure avec M. de Foville : « 1° Que les partages successoraux ne sont pas chez nous Fagent principal du morcellement de la propriété ; » :2° Que le morcellement a encore de grands progrès à faire sur bien des points, avant que ses inconvénients puissent égaler ses avantages ; » 3*^ Enfin, que là où la division de la propriété avait été poussée trop loin, la réaction a commencé d'elle-même, et que le mal y aurait été vite réparé si le fisc ne retirait pas, en fait, à la propriété foncière une partie de la mobilité que la loi lui concède ; » Enfin, quand nous nous tromperions à cet égard, il laut bien reconnaitr(^ que la réforme appelée par tant de voix éloquentes serait aujourd'hui fort illusoire. Pour qu'une institution puisse être fructueuse, il ne suffit pas qu'elle existe sur le papier, il faut qu'elle fonctionne. Or, la grande majorité des pères de famille français n'usent même pas du droit qu'ils auraient de faire des parts inégales. Celui qui a deux, trois, quatre enfants, serait lil)re de donner à l'aîné le double de ce qu'il est forcé de laisser à chacun des autres et, presque toujours, il croit devoir se l'interdire par simple esprit d'équité. L'intérêt du propriétaire ou de l'exploitant s'efface chez lui devant des considérations d'un ordre supé- rieur. \is-a-vis de tous ceux qu'il a appelés à la vie le testateur se sent d'é- gales obligations, et sa conscience proteste contre cette sorte de politique dynastique qu'impliqueraient des inégalités de traitement entre frères et sœurs. » Les mœurs étant ainsi devenues plus égalitaires encore que la loi, nous croyons que le jour où la liberté de tester serait étendue au père de famille, la France économique ne s'en apercevrait guère. « J'en ai fini avec les réformes sociales à demander à l'État ; il ne nous reste plus pour terminer qu'à signaler une tentative très généreuse faite par un simple particulier pour augmenter la natalité. Un de nos amis conçut le projet de donner une prime en argent aux mères de famille d'une petite commune où il avait l'habitude de passer ses vacances. A leur premier né, elles recevaient cent francs; au deuxième deux cents francs ; au troisième, trois cents francs, et ainsi de suite avec une augmentation de cent francs à ch ique nouvel enfant. L'expérience fut continuée pendant six années consécutives et mon ami constata que le nombre des naissances n'éprouva pen- dant ce temps aucune augmentation; la natalité resta pendant toute la durée de l'expérience ce qu'elle était avant. Mon ami, direz-vous, en fut donc pour son argent; fort heureusement non. et il eut la satisfaction de voir que son argent n'avait pas été perdu. En effet, mon ami, en homme avisé qu'il est, avait eu la précaution de ne donner fine la moitié de la somme promise le jour de la naissance de l'enfant, et de stipuler que la seconde moitié serait payée le jour où l'enfant aurait un an accompli. Or, il advint que, pour gagner la deuxième partie de la prime, nombre de mères prirent grand soin de leurs enfants, si bien que la mortalité des bébés diminua. Mon ami pensait avoir une action sur la natalité, et il se trouva qu'en fin de compte c'est sur la mortahté qu'il avait remporté la victoire. En somme, le résultat fut celui qu'il avait souhaité, puisque la population de sa commune avait augmenté. Cette expérience est intéressante en ce qu'eUe nous montre bien dans (luelle i.ODiN. — l'acier 127 voie il faut s'engager, pour essayer de lutter contre la lenteur du développe- ment de notre population. C'est chimère que de vouloir faire faire des enfants à des gens qui n'en veulent pas. Mais c'est un objectif très possible à atteindre que celui (]ui con- siste à empêcher de mourii' ceux que nous possédons. En un mot, il faut [)ousser non à la propagation de l'espèce, car nous som- mes absolument impuissants de ce côté, mais il faut tout faire pour économiser les vies humaines que nous avons. Pour atteindre ce but, le concours de tous est nécessaire. Aux médecins, de travailler au développement de l'hygiène publique et privée; aux administra- teurs, d'organiser l'assistance publique, surtout dans les campagnes, el do veiller à la protection de Fenfance. C'est surtout sur ce dernier point que nous devons concentrer tous nos efforts. La loi de 1874, que nous devons à la généreuse initiative du D^ Théophile Roussel, est encore mal connue, mal comprise et partant mal exécutée, malgré les eiforts persistants de l'Administration supérieure. Et c'est à vous, Mesdames, que je m'adresse surtout pour aider à la propagation, à l'efficacité de cette loi. Il faut, Mesdames, que vous acceptiez de faire partie des comités locaux chargés de venir en aide à l'administration; il faut que faisant partie de ces comités vous remplissiez les devoirs qui vous incombent; une visite de votre part, un con- seil appuyé d'une pièce de monnaie ou d'un petit cadeau, voilà certes une tâche qui n'est pas au-dessus de votre dévouement. Et lorsque vous aurez fait cela, non seulement vous aurez le plaisir d'avoir fait quelque chose pour ces bébés que vous aimez tant; non seulement vous aurez la satisfaction d'a- voir accompli votre devoir, mais encore, sachez-le bien, vous aurez travaillé de la manière la plus efficace à la grandeur de la Patrie. M. LODIN, Ingénieur au Corps des Mines, Profi.'s-^eur à l'École nationale des Mines. L'ACIER — Séance du 1G mars 1889. — Mesdames, Messieurs, Parmi les termes usuels du vocabulaire de la métallurgie, celui d'acier est certainement aujourd'hui le plus familier au grand public. Canons et projec- tiles, coques de navires et blindages, rails, essieux, bnndages, pièces de machines se font en acier ; l'emploi des composés ferreux divers, réunis sous ce nom générique, se développe chaque jour davantage et se substitue à celui du fer soudé, parfois même à celui du bronze. Il faut reconnaître, il est vrai, que la fréquence de l'emploi de ce mot d'acier lient, dans une certaine mesure, au manque même de précision de sa définition. Celle-ci peut avoir pour base, soit la composition chimique du métal, soit son 128 CONFÉRENCES mode de fabrication; le système suivi à cet égard varie avec les habitudes industrielles et commerciaies propres à clia(iue pays. Au point de vue chimique, le nom générique d'acier comprend aujourd'hui une série très variée de combinaisons du fer avec divers métalloïdes et métaux. Il sullit de quelques centièmes, de quelques millièmes même parfois de ces corps étrangers pour modifier profondément les propriétés du fer. Jusqu'à une certaine limite de teneur, ces additions diverses durcissent le métal, relèvent sa limite d'élasticité et augmentent sa résistance, tout en réduisant plus ou moins en général son allongement avant rupture ; tant que ce dernier phéno- mène n'est pas trop accentué, le produit peut résister à des chocs d'une certaine intensité. Enfin, le métal conserve, dans une certaine mesure, la propriété de se souder sur lui-même, propriété si accentuée dans le fer doux. On peut le consi- dérer comme appartenant à la catégorie des aciers. Au contraire, quand la proportion totale des corps étrangers dépasse une certaine limite, variable avec la nature de ces corps, la ténacité diminue et la fragilité augmente ; le métal ne peut plus être employé utilement qu'à la condition de ne travailler qu'à la compression ; il perd la propriété de se souder sur lui-même et rentre alors dans la catégorie des fontes. Ce sont là des bases de classification un peu vagues; la variété même des composés à classer ne permet guère de préciser davantage. Si l'on se restreignait aux composés du fer et du carbone, qui constituaient à peu près exclusivement la série des fers, aciers et fontes telle qu'on la con- naissait autrefois, on pourrait faire intervenir un caractère important qui permettrait de séparer assez nettement le fer de l'acier: c'est celui tiré de la trempe. Le durcissement du métal immergé rouge dans de l'eau froide est caractéristique des dérivés carbures et ne se manifeste qu'à partir d'une certaine teneur en carbone. Il a servi de base à la classification du congrès de Philadel- phie, classification établie sur les caractères suivants : Le fer et l'acier se soudent sur eux-mêmes, mais le premier ne durcit pas par la trempe. La fonte ne se soude pas sur elle-même. Cette classification a été adoptée en Suède, en Allemagne, en Autriche; au contiaire, en France, en Angleterre, aux États-Unis, on a conservé l'habitude de désigner sous le nom d'acier tous les alliages ferreux obtenus par voie de fusion et ne rentrant pas nettement dans la catégorie des fontes. Nous verrons plus loin quelles sont les habitudes et les traditions qui, combinées avec certains intérêts commerciaux, ont maintenu jusqu'ici cette désignation assez peu rationnelle. La fabrication de l'acier, comme celle du fer, semble remonter aux temps préhistoriques. Dans les foyers fort simples, qui constituaient l'appareil essentiel de la sidérurgie primitive, on obtenait un magma ferreux, de composition très variable, plus ou moins carburé suivant l'allure du feu. On remarqua sans doute de très bonne heure ces variations et on dut apprendre bientôt à séparer le fer de l'acier d'après le grain de sa cassure ; plus tard, on arriva à régulariser le degré de carburation du métal par l'adoption d'un tour de main convenable. Les appareils employés étaient des plus rudimentaires : c'étaient de petits fours cylindriques ou prismatiques, ou bien des bas foyers souillés, réduits parfois à une simple excavation dans le sol. On y chargeait du charbon de bois et du minerai riche, autant que possible manganésilère et exempt de soufre et de phosphore. LODiN. — l'acier 129 Après un soufflage plus ou moins long, on obtenait une loupe ferreuse, de laquelle on expulsait les scories par un martelage énergique. On obtenait ainsi des barres brutes qu'on cassait, qu'on triait d'après leur grain, qu'on réunissait en paquets homogènes et qu'on soudait à nouveau ; par- fois, on répétait plusieurs fois cette opération, connue sous le nom de corroyage. La méthode était lente et dispendieuse; mais, appliquée avec soin à des mi- nerais convenablement choisis, elle fournissait des produits de qualité excep- tionnelle ; c'étaient les aciers naturels, dans la composition desquels il n'entrait guère, outre le fer, que du carbone en proportion modérée. Cette méthode a cessé d'être appliquée en Europe, mais elle est restée usitée jusqu'à nos jours dans certaines régions lointaines, relativement peu avancées dans la civilisation. A la fabricatichi de l'acier naturel succéda celle de l'acier de forge, encore pratiquée dans quelques districts européens, notamment en Styrie et en Carin- thie. Cette méthode exigeait, outre les appareils rudimentaires qui lui sont communs avec la précédente, l'emploi du haut fourneau ; ici, en effet, le bas foyer ne fonctionnait plus comme appareil de réduction du minerai, mais bien comme appareil d'ailinage de la fonie. Le principe général du travail en deux phases, l'une réductrice, l'autre oxydante, principe sur lequel repose toute la sidérurgie moderne, se trouvait dès lors établi; on réahsait par cette modification une certaine économie de main-d'œuvre et surtout on s'assurait^beaucoup plus de régularité dans la fabrication. La consommation de charbon de bois restait considérable ; par suite de la raréfaction progressive de ce combustible, le prix de revient s'élevait constam- ment et les forges éprouvaient des diflicultés d'approvisionnement toujours croissantes. Il y avait donc un intérêt considérable à substituer dans la fabrication de Tacier le combustible minéral au combustible végétal, comme on l'avait fait dans la fabrication du fer ordinaire. Pour celle-ci, le problème avait été résolu en Angleterre, à la lin du dix- huitième siècle, par la substitution du four à réverbère au bas foyer pour le travail d'affinage de la fonte. Créé par Cort en 1784, le travail de puddlage s'était répandu, pendant les trente premières années de ce siècle, dans tous les districts sidérurgiques importants du continent européen ; à partir de l'année 1835, de nombreuses tentatives furent faites en vue d'en tirer parti pour la Xjroduction de l'acier. Les premiers essais échouèrent, robablement à cause du mauvais choix des fontes employées. Le puddlage pour acier ne devait fournir des produits comjjarables à l'acier fabriqué au bas foyer qu'à partir du moment oij l'on se serait décidé à prendre comme matières premières des fontes pures et manganésifères, analogues a celles qu'on avait employées de tout temps dans les districts renommés pour la production de l'acier de forge. Il fallut, en outre, demander à un refroidisse- ment méthodique, obtenu au besoin au moyen d'une circulation d'eau dans le cordon de la sole, le moyen de combattre une corrosion tro[) active du garnis- sage de celle-ci sous rintluence des scories basiques. On put alors conduii'c l'affinage lentement, sous un bain de scories fluides, et, tout en éliminant les impuretés de la fonte, conserver dans le produit final une quantité de car- bone suffisante pour donner à ce produit les propri(!tés de l'acier. Le puddlage pour acier entra dans la pratique industrielle à peu près simul- tanément dans le bassin de la Loire et en Westphalie, vers 1850. Moins dis- 9 130 CONFÉRENCES pcndieux que le travail au bas foyer, se prêtant mieux que lui à de grosses productions, il constituait déjà un progrès considérable ; aussi, se développa-t-il rapidement. Mais ce développement devait être éphémère ; quelques années plus tard allait apparaître un procédé destiné à opérer une révolution bien au- trement radicale dans l'industrie sidérurgique : c'était le procédé Bessemer. Pour comprendre l'importance du progrès réalisé par ce dernier procédé, il faut se rendre compte des conditions dans lesquelles s'était développée, parallè- lement à la fabrication de l'acier de forge, celle des aciers fondus. Par l'affinage de la fonte, on obtenait plutôt des fers aciéreux, des aciers doux que des aciers durs; aussi, pour obtenir ceux-ci, avait-on eu recours, depuis le dix-septième siècle, à une méthode spéciale, la cémentation. Elle consistait à chauffer au rouge vif, dans du poussier de charbon, des barres de fer de qualité supérieure, généralement du fer de Suède. Ces barres se carbu- ' raient progressivement de la surface vers le centre, avec une rapidité d'autant plus grande que la température était plus élevée. Au bout de dix à douze iours de grand feu, on laissait refroidir; à partir de ce moment l'absorption du carbone par le fer n'aurait plus progressé que très lentement, mais l'égalité de carburation était loin d'être atteinte à l'intérieur des barres. Au cours de l'opération, la surface de ces barres se recouvrait d'ampoules, dues à la réaction du carbone sur les scories oxydées contenues dans la masse du métal et au dégagement de gaz produit par cette réaction. L'acier cémenté manquait donc, à tous égards, d'homogénéité et devait subir, avant de pouvoir être utilisé, un traitement qui lui donnât cette qualité indis- pensable. Primitivement ce traitement était, comme pour l'acier de forge ou l'acier puddlé, le corroyage ; il consistait à casser les barres, à les trier d'après leur o-raio, à les réunir en paquets, à réchauffer ceux-ci au bas foyer et enfin à les étirer au marteau. Cette formule compliquée réalisait mécaniquement un mélan"-e intime de toute la masse aciéreuse, mais elle entraînait une décarbura- tion partielle du métal et convenait peu, à tous égards, à la production d'aciers durs, toujours difficiles à souder sur eux-mêmes. Pour cette dernière catégorie d'aciers, Benjamin Huntsman imagina, au milieu du dix-huitième siècle, la fusion au creuset qui assura, pendant longtemps, aux aciéries de Sheffleld une supérioiùté incontestée. Cette opération consistait à fondre l'acier par charges d'une trentaine de kilogrammes dans des creusets en terre réfractaire, chauffés dans de petits fours à vent alimentés au coke. Les consommations étaient considérables ; ce procédé n'était applicable qu'aux aciers assez fusibles, c'est-à-dire assez durs, et ne se prêtait guère à la coulée de pièces de grandes dimensions. Cependant, à ce dernier point de vue, des progrès importants avaient été réalisés vers le milieu du siècle actuel, grâce à l'emploi de canaux convenable- ment disposés en vue de la concentration dans un moule unique du contenu de nombreux creusets. L'aciérie de Bochum en Westphalie arriva la première à mouler de grosses pièces en acier et fut bientôt suivie dans cette voie par l'usine Rrupp. Cette solution du problème de la coulée de pièces importantes était dispen- dieuse, compliquée et incomplète à tous égards. Les difficultés de manuten- tion d'un grand nombre de creusets finissaient par imposer certaines limites de dimension aux pièces à couler. De plus, au point de vue économique, le procédé avait l'inconvénient d'exiger au moins une opération métallurgique LODIN. — l'acier 131 avant la fusion, si l'on refondait de l'acier de forge ou de l'acier puddlé, deux si l'on employait de l'acier cémenté. On avait cherché à simplifier la formule de travail et à produire directement l'acier dans le creuset de fusion ; on y fondait, par exemple, de la fonte avec des oxydes de fer et de manganèse dosés de manière à l'affiner i)artiellement. Mais la réaction était difficile à régler et elle s'accomphssait dans des condi- tions peu satisfaisantes. Les scories produites attaquaient énergiquement les creusets: on devait donc limiter leur basicité, ce qui restreignait singu- lièrement l'élimination des impuretés de la fonte. A l'époque oij furent en- trepris de nombreux essais dans cette voie, il y a une quarantaine d'années, on ne se rendait pas un compte bien exact des causes qui en amenaient l'in- succès, mais on était obligé de constater l'irrégularité et souvent la mauvaise quaUté des produits obtenus. On avait un peu mieux réussi en fondant en- semble du fer et de la fonte, exempts autant que possible de soufre et de phos- phore et en dosant le mélange de manière à obtenir une teneur moyenne de carbone correspondant pour le produit final à une dureté déterminée. Dans ces conditions, en ajoutant souvent un peu d'oxyde de manganèse, on fabri- quait des aciers fondus de qualité inférieure à celle des produits dérivant de la refonte des aciers cémentés ou puddlés, mais suffisante pour un grand nombre d'usages. Le principe de ces diverses méthodes de fabrication de l'acier par fusion ei par réaction, dont l'idée première remonte à Réaumur, était juste, mais sa réa- lisation pratique présentait les plus grandes difficultés à l'époque où l'on cher- chait à l'appliquer par le procédé de la fusion au creuset. Ce procédé, qui en- traîne nécessairement des consommations considérables de combustible, de matières réfractaires et de main-d'œuvre, ne peut convenir qu'à la fabrication de produits de qualité supérieure ; or, nous venons de voir qu'il ne pouvait donner de semblables produits si l'on voulait s'en servir pour réaliser un affi- nage par réaction. Pour produire par cette méthode de grandes masses d'acier fondu dans des conditions satisfaisantes au point de vue économique, il fallait opérer sur la sole d'un four à réverbère. Mais, pour cela, il était nécessaire d'obtenir unifor- mément, sur toute l'étendue de cette sole, la haute température correspondant à la fusion du métal, de disposer de matériaux assez réfractaires pour résister à cette température en même temps qu'à l'action corrosive des scories riches en oxyde de fer et de manganèse, et, enfin, de pouvoir limiter convenablement l'action oxydante exercée par l'atmosphère du four, de manière à ne pas obtenir comme produit final un métal ullra-atïiné, tenant de l'oxyde de fer en disso- lution et devenu, par suite, impropre à tout usage. La solution du problème de la fabrication de l'acier sur sole exigeait donc la réalisation préalable de progrès importants dans la métallurgie générale; aussi les nombreux inventeurs qui abordèrent cette question, de 1843 à 1865, échouèrent-ils successivement. L'un d'eux devait, cependant, arrivera un succès éclatant, dans une voie toute différente. C'était Henry Bessemer qui, après avoir pris en janvier l85o un brevet pour la fusion de l'acier sur sole, se jeta tout à coup dans une voie absolument nouvelle, celle de l'affinage direct de la fonte en fusion par insufflation d'un courant d'air froid. L'idée était des plus hardies, à cette époque; aussi, Bes- semer crut-il d'abord nécessaire de chauffer extérieurement les appareils conte- nant la fonte liquide ; ce ne fut que peu à peu qu'il arriva à constater qu'en 132 CONFÉRENCES opérant sur des fontes con\'enablcnient choisies, il pouvait se dispenser de cette complication. Le procédé nouveau fut publié par son auteur en ISoG et provo- qua un étonnement général. Personne ne voulait croire que l'insufflation du vent froid à travers la fonte liquide pût provoquer la combustion des princi- paux métalloïdes contenus dans le métal, et cela a\ec une élévation considé- raljle de température. Cette incrédulité n'était pas sans quelque fondement, car toutes les fontes ne se prêtent pas à l'application du procédé Ressemer. On sait aujourd'hui que la combustion du carbone, accompagnée à haute tempéra- ture d'une production abondante d'oxyde de carbone, ne dégage qu'une quan- tité de chaleur insunisante p3ur compenser l'influence du refroidissement extérieur. La comijustion du manganèse ou du fer est un peu plus efficace au point de vue thermique, mais c'est le silicium qui est par excellence le combustible de l'opération Bessemer. Traitées par ce procédé, les fontes grises, suffisamment riches en silicium, atteignent des températures très élevées et restent parfaitement liquides jusqu'au bout de l'opération ; les fontes blanches ou fruitées, tenant peu de silicium, restent au contraire peu fluides, s'affinent mal et peuvent donner lieu à des projections violentes. Un excès de silicium est cependant nuisible : l'allure devient par trop chaude et l'affinage peut rester incomplet; mais ce n'était pas de ce côté qu'il fallait chercher la cause des premières difficultés rencontrées dans l'application du procédé Bessemer. Parmi ces difficultés, une des plus graves tenait à la présence du phosphore dans les fontes employées. Lorsque la combustion de ce métalloïde est possible, elle donne lieu à un dégagement de chaleur qui peut remplacer celui qu'on demande d'ordinaire au silicium; mais dans les conditions où opérait Bessemer, avec un revêtement siliceux et une scorie acide, le phosphore ne s'oxyde pas sensiblement au cours de l'opération; il se retrouve en entier dans le produit final qu'il rend dur, fragile, impropre même à tout usage si sa proportion est élevée. C'est ce que Bessemer ne comprenait pas à l'origine ; aussi son obstination à vouloir appliquer son procédé à des fontes impures faillit-elle en compromettre le succès. Les industriels anglais, qui employaient ordinairement des fontes de cette catégorie, commençaient à se décourager lorsqu'un maître de forges suédois, M. Goranson, installa le procédé Bessemer à l'usine d'Edsken, en Dalé- caiiie, au mois de janvier 1859. Appliqué à des fontes pures, le procédé donna immédiatement des produits réguliers, d'excellente qualité; il n'y avait plus de doute possible sur l'importance du progrès que venait de faire la sidérurgie. A Edsken, on avait opéré dans un appareil fixe, de forme cylindrique, avec une couronne de tuyères horizontales placées vers le fond. C'était une dispo- sition peu commode à laquelle Bessemer ne tarda pas à renoncer pour lui substi- tuer le type qui est resté en usage jusqu'ici, presque sans modifications. Avec un appareil fixe, il faut nécessairement donner lèvent avant d'introduire la fonte et ne l'arrêter qu'après la coulée du métal fondu, si l'on ne veut voir celui-ci s'introduire dans les tuyères ou même dans les conduites de vent et s'y solidifier. Pour se donner le moyen d'arrêter l'opération à un moment quel- conque, de faire des prises d'essai, d'introduire dans le bain liquide telle ou telle atldition déterminée, Bessemer rendit son appareil mobile autour d'un axe horizontal ; il en fit une espèce de cornue à col très court, en tôle, revêtue inté- rieurement de briques réfractaires ou d'un pisé très siliceux, munie de tuyères placées au fond ; le vent, fourni à une pression de deux à trois atmosphères par une puissante machine soufflante, arrive à ces tuyères en passani par l'un des tou- LODiN. — l'acier 133 rillons. On couche .horizontalement la cornue avant d'y introduire la l'unie liquide ; celle-ci se loge dans l'expansion latérale de la panse sans atteindre le niveau des tuyères. On donne le vent par celles-ci et on relève la cornue dans une position verticale; on voit aussitôt sortir de l'orilice supérieur une flamme courte, rout;eàtre, mêlée d'étincelles, qui s'allonge de plus en plus en augmen- tant d'éclat jusqu'au moment où elle se raccourcit brusquement, si on pousse assez loin l'opération. Les variations d'aspect de la flamme correspondent à des phases diverses de la réaction; la période sans flamme correspond à la combustion du silicium, qui ne donne que des produits solides; celle de la flamme éclatante, à la combustion du carbone, donnant lieu à un dégagement abondant d'oxyde de carbone ; le phosphore brûlerait le dernier, sans flamme comme le silicium, siles conditions de basicité de la scorie produite le lui permettaient ; mais, à ce moment l'oxy- dation du fer serait déjà très active et le métal que l'on trouverait dans la cor- nue, en arrêtant brusquement l'opération, serait du fer tenant une certaine quantité d'oxygène combiné. Ce fer brûlé se coule difficilement et les lingots obtenus criquent au laminage ; il est impropre à tout usage et sa production accidentelle était une des causes d'insuccès des premières opérations Bessemer. Heureusement que le remède à cet inconvénient fut trouvé presque immédia- tement par Robert Mushet, qui prit, en septembre 1856, un brevet pour l'ad- dition d'une fonte manganésifère au métal Bessemer décarburé. L'oxygène contenu dans ce métal se combine à une partie du carbone et surtout du man- ganèse ainsi introduits ; l'oxyde de manganèse se dissout dans la scorie, l'oxyde de carbone se dégage avec un bouillonnement intense et il reste un métal plus ou moins carburé, suivant le dosage de l'addition finale. L'importance de ce perfectionnement ne paraît pas avoir été comprise par son inventeur qui, au bout de peu de temps, laissa tomber son brevet dans le domaine public. C'est cependant l'emploi de l'addition finale qui a donné une formule véritablement pratique de l'opération Bessemer. Tant qu'il fallait arrêter l'opé- ration avant décarburation complète du bain, comme on le pratique encore en Suède et en Styrie, la conduite du travail restait très délicate; il fallait faire de nombreuses prises d'essai, dont chacune exigeait un arrêt du soufflage. Au contraire, à partir du moment où l'on put prolonger celui-ci jusqu'à disparition de la flamme, les incertitudes diparurent et la fabrication devint régulière. En 1802, à l'Exposition de Londres, le procédé Bessemer était définitivement constitué. Les résultats obtenus étaient tellement décisifs qu'un grand nombre d'usines adoptèrent immédiatement la formule nouvelle, qui avait le double avantage d'abaisser considérablement le prix de revient et de donner le moyen de couler d'une manière régulière des lingots de dimensions importantes. Pour une foule de fabrications courantes, le progrès était immense à tous égards ; mais il était moins marqué en ce qui concerne la fabrication des pro- duits supérieurs. A ce point de vue, le métal Bessemer manque toujours un peu d'homogénéité et de régularité. De plus, la coulée de lingots dont le poids dépasse celui d'une charge de convertisseur, n'est guère possible pratiquement dans le procédé Bessemer ; il serait bien difficile de tenir deux convertisseurs prêts à couler simultanément et, dans tous les cas, on ne pourrait faire davantage. Il y avait donc, à côté du procédé Bessemer, une place importante à prendre; elle ne tarda pas à être occupée par la méthode de fusion sur sole, qui avait fait l'objet des premiers travaux de Bessemer. Nous avons indiqué les diificultés multiples qui avaient fait échouer les pre- 134 CONFÉREISCES mières tentatives faites dans cette voie ; l'une des plus graves, rinsullisance et l'inégalité des températures que l'on pouvait obtenir sur la sole d'un réverbère ordinaire, disparut par suite delà découverte des fours à chaleur régénérée, faite vers 1857 par les frères Siemens. Devenue pratique à partir de 1861, cette invention allait donner le moyen de tenir en fusion sans dilliculté sur une sole, non seulement l'acier plus ou moins carburé, mais môme le fer doux et de régler la composition des gaz de la com- bustion avec une précision impossible à atteindre avec le réverbère ordinaire. Ce fut néanmoins de ce deuxième côté de la question que vinrent, à l'origine, les principales diiricullés ; quelque soin que l'on mît à rendre la llamme réduc- trice, on n'arrivait pas à éviter une oxydation importante des ferrailles chargées en masse dès le début de l'opération; l'oxyde de fer formé corrodait fortement la sole et, chose plus grave, se dissolvait en partie dans le produit final, qui devenait cassant et impossible à travailler. L'échec des tentatives faites par Siemens lui-même semble être dû aux causes indiquées ci-dessus, en même temps qu'à l'influence des impuretés contenues dans les matières premières. Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que la fu- sion sur sole siliceuse, opérée nécessairement en présence de scories acides si l'on veut assurer la conservation de la sole, ne permet pas l'élimination du phosphore. Pour éviter les inconvénients dus à la présence des métalloïdes nuisibles, il suffisait d'employer des matières pures, c'est-à-dire exemptes de soufre et de phosphore. Pour faire disparaître ceux qui dérivaient de l'oxydation trop active de la charge, il convenait d'introduire d'abord la fonte entrant dans la compo- sition de celle-ci et n'ajouter qu'ensuite, par petites parties, la ferraille qui se dissolvait alors dans le bain en subissant relativement fort peu l'influence des gaz de la flamme. C'est dans ces conditions que MM. Martin réussirent, vers 1864, dans leur usine de Sireuil, à réaliser pratiquement la fusion de l'acier sur sole. L'emploi d'une addition finale de fonte manganésifère, comme dans le procédé Bessemer, donna au procédé sa formule définitive, en permettant d'éviter la production de fer brûlé et d'obtenir à coup sûr une qualité d'acier déterminée. Au point de vue de la régularité des produits, le procédé Martin présente des avantages importants sur le procédé Bessemer; moins rapide que celui-ci, il se prête à un réglage plus précis, puisqu'on peut, à tout instant, faire des prises dessai pour déterminer la qualité du métal et en corriger la composition par des additions convenables. De plus, les lingots obtenus sont plus homogènes, plus complètement exempts de soufflures; leurs dimensions peuvent être plus considérables, car il est facile de conduire le travail de plusieurs fours Martin, de manière à couler simultanément leurs charges dans une poche unique, de très grande dimension. Aussi le four Martin s'est-il substitué presque partout au four à creusets pour la fabrication des grosses pièces: la même substitution tend à s'opérer dans la fabrication des aciers supérieurs, tandis que le procédé Bessemer continue à servir de base aux fabrications courantes, n'exigeant pas une qualité exceptionnelle et représentant un tonnage considérable. 11 avait, d'ailleurs, un point faible qui lui était commun avec le procédé de travail sur sole : il exigeait l'emploi de fontes pures. En effet, la présence du soufre ou du phosphore dans l'acier fait perdre à ce métal ses qualités les plus importantes; le soufre le rend cassant à chaud et très difficile à souder ou à laminer ; le phos- phore le rend cassant à froid. Le soufre contenu dans le minerai ou le com- bustible peut s'éliminer au haut fourneau si le laitier obtenu est assez calcaire; LODIN. l'acier 135 il n en est pas de même du phosphore, qui se retrouve à peu près intégralement dans la fonte et qui ne s'en sépare pas au cours des opérations d'aflinage si elles sont faites dans des appareils à revêtement sihceux. M. Gruner avait montré, il y a une vingtaine d'années déjà, que le phosphore s'élimine sous forme d'acide pliosphorique si la scorie est suffisamment basique; mais une scorie de cette nature corrode rapidement tous les revêtements siliceux, ce qui rend son emploi incompatible avec la formule primitive de traitement indiquée par Ressemer. Le problème était donc ramené au fond à celui de l'exécution, dans des condi- tions pratiques, de revêtements neutres ou basiques, capables de résister à l'ac- tion de scories fortement basiques. Siemens essaya d'opérer l'affinage de la fonte sur des soles en oxyde de fer ou en bauxite, mais ces matières n'étaient pas suffisamment réfractaires. La magnésie, essayée dès 186'.) par M. Emile MûUer et par Tessié du Motay, aurait fourni une solution pratique si des questions de prix n'en avaient limité l'emploi à cette époque ; son application à cet usage a repris une grande importance depuis quelques années. La solution pratique du problème de la déphosphoration fut donnée, en 1878, par MM. Thomas et Gilchrist, qui imaginèrent d'employer comme matière pre- mière de la dolomie naturelle, c'est-à-dire du carbonate de chaux et de magnésie contenant quelques centièmes de silice, d'alumine et d'oxyde de fer, de fritter cette matière à une température assez élevée pour qu'elle ne pût plus se con- tracter davantage, de la broyer après frittage et enfm de l'agglomérer. Le choix de la matière agglomérante souleva quelques difficultés, jusqu'au moment où M. Riley proposa d'employer le goudron bien privé d'eau, matière usitée presque partout aujourd'hui. A partir du moment où l'on sut exécuter des revêtements en dolomie frittée ou en magnésie, on put pratiquer dans l'opération Ressemer ou Martin de larges additions de chaux et réaliser, par suite, la déphosphoration d'une manière satisfaisante. 11 en est résulté une révolution économique considérable, inverse à certains égards de celle qu'avait opérée la découverte de Ressemer. Celle-ci, tout en abaissant considérablement le prix de l'acier fondu, avait créé au profit des minerais purs un véritable monopole, qui se traduisait par une plus-value importante pour ces minerais. Aujourd'hui, les fontes provenant de minerai» phosphoreux viennent en concurrence avec les fontes pures pour la production de l'acier ; leur prix de revient étant inférieur, il est résulté un abaissement de prix de ce "dernier métal, malgré le développement constant de ses em- plois. Ce développement ne tient pas seulement à l'abaissement des prix ; il doit être attribué également à la variété toujours croissante des qualités d'acier produites par l'industrie sidérurgique et à l'élasticité de plus en plus grande des condi- tions d'emploi de ce métal. Avant l'invention de Ressemer, la classification des aciers et la corrélation de leurs propriétés essentielles avec leur mode de fabrication étaient fort simples. L'affinage au bas foyer et le puddlage fournissaient des aciers de dureté moyenne, prenant la trempe d'une manière bien caractérisée, tout en étant souples et résistants; les produits des mêmes opérations, qui ne prenaient pas la trempe ou ne la prenaient que faiblement, étaient classés comme fers à nerf ou fers à grain, ces derniers pouvant tenir jusqu'à 1/2 0/0 de carbone. Au contraire, la fusion au creuset ne pouvait s'appliquer qu'à un métal assez carburé, assez dur par suite; le fer doux n'aurait pu, en effet, à la température des fours à ■vent, acquérir une lluidité suffisante pour être coulé en lingots. On avait donc 136 CONFÉRENCES été conduit à considérer la production par voie de fusion comme intimement liée avec l'idée de métal dur, d'acier proprement dit. Les débuts des procédés Bessemer et Martin n'étaient pas faits pour modifier cette association d'idées. On cherchait alors à obtenir un métal dur et résistant bien plutôt qu'un métal doux et ductile ; on ne pouvait, d'ailleurs, guère faire autrement, étant données les conditions dans lesquelles se pratiquait l'addition destinée à éliminer l'oxygène en excès contenu dans le bain métallique à la fin de l'opération. La quantité totale de manganèse à introduire dans le bain est imposée par les conditions du travail ; celle du carbone qu'on est obligé d'introduire en même temps est d'autant plus élevée que la teneur de l'alliage en manganèse est relativement plus faible. Tant que l'on n'a employé comme addition finale que des fontes miroitantes, tenant au maximum 15 à 20 0/0 de manganèse, la fabrication du métal fondu est restée restreinte aux aciers durs ou moyennement durs. On n'est parvenu à fabriquer du métal doux, tenant seulement 0, 001 à 0, 0015 de carbone, qu'à partir du jour oii l'on a su produire des alliages où la proportion de manganèse dépassait celle du fer. Les ferro manganèses qui peuvent tenir jusqu'à 87 ou 88 0/0 de manganèse, sont de véritables fontes de manganèse plus ou moins ferrifères ; leurs variétés les plus riches se fabriquent encore au creuset, mais on peut les obtenir facilement au haut fourneau jusqu'à une teneur de 60 0/0 de manganèse. La fabrication de ces alliages spéciaux et celle du métal peu carburé qui en est le débouché principal n'ont cessé de.se développer depuis 1865, et sur- tout depuis l'application des procédés de déphosphoralion. Ces procédés se prê- tent plus facilement à la production du métal peu carburé qu'à celle de l'acier dur; dans cette dernière, il y a toujours à craindre que le carbone introduit par l'addition finale ne donne lieu, avec la scorie phosphatée, à une réaction inverse de celle de la période d'affinage et ne fasse rentrer dans le métal une fraction du phosphore éliminé antérieurement. On peut obvier à cet inconvénient par des décrassages soignés, éliminant la scorie d'une manière presque complète avant l'addition finale; néanmoins le traitement en allure basique estappliquéde préférence à la production d'alliages ferreux peu carbures, d'autant plus ductiles que l'élimination du silicium y est aussi complète que celle du phosphore. Dans ces alliages, le fer est combiné avec une proportion de corps étrangers beaucoup moindre que dans la plupart des anciens fers soudés ; la trempe ne modifie pas leur dureté ; leur soudabilité est sensiblement la même que celle du fer. Ce sont de véritables fers fondus, bien qu'on leur conserve en France le nom impropre d'acier doux. On s'explique cette confusion, si l'on remarque qu'il y a eu une succession non interrompue de termes intermédiaires entre ces produits et les anciens aciers au creuset ; mais en somme, il y a là une inexactitude de classification qui devra, sans doute, disparaître un jour. D'une manière générale, le sen-; du mot acier s'est élargi singulièrement de- puis une vingtaine d'années. Autrefois, on ne connaissait sous ce nom que des produits ne contenant guère, outre le fer, que du carbone ; c'était le cas des aciers de forge, des aciers puddlés et des aciers cémentés. L'acier fondu au creuset avait déjà une composition un peu plus complexe ; la réaction du car- bone sur les parois siliceuses du creuset y introduisait une proportion de sili- cium croissant avec la durée de la fusion. Les fondeurs de Sheffield avaient utilisé dejjuis longtemps ce phénomène en vue d'obtenir des lingots sans souf- flures, mais sans pouvoir en donner aucune explication. Aujourd'hui, au contraire, c'est d'une manière systématique qu'on cherche à LODiN. — l'acier 137 obtenir un certain dosage en silicium et en manganèse dans la fabrication de l'acier destiné aux moulages; on y parvient en se servant, comme addition finale, d'alliages connus sous le nom de ierrosilicium et tenant de 10 à 18 0/0 de silicium avec 20 à 25 0/0 de manganèse. On obtient ainsi des moulages sensiblement exempts de soufflures, présen- tant une résistance élevée et un allongement assez considérable avant rupture, mais qui, au point de vue chimique, n'ont plus guère que le nom de commun avec les aciers d'autrefois. En effet, la proportion de silicium et de manganèse y dépasse souvent de beaucoup celle du carbone. L'introduction du manganèse dans les aciers est fréquente aujourd'hui ; jus- qu'à une teneur maxima de 2 à 2,5 0/0, ce métal durcit le fer et élève sa limite d'élasticité, tout en lui laissant un allongement suiïisant avant rupture. C'est par cette espèce de suijstitution du manganèse au carbone que l'usine de Terrenoire avait cherché, vers 1874, àutiUser pour la fabrication du métal fondu les matières phosphoreuses dont à ce point de vue on ne réussissait jusqu'alors à tirer aucun parti. La découverte des procédés de déphosphoration a fait aban- donner, depuis, cette formule de travail plus ingénieuse que pratique. A une époque toute récente, un industriel anglais, M. iladfleld, a repris la question de l'acier au manganèse dans des termes tout différents. Jusqu'ici on admettait qu'au delà de 2,75 0/0 de manganèse les alliages de ce métal avec le fer devenaient fragiles et impropres à tout usage. D'après M. Hadfield, ce ne serait vrai que pour les teneurs inférieures à 7 0/0 ; les alliages plus riches en manganèse, jusqu'à une teneur de 20 0/0, présenteraient à la fois une dureté et une ténacité extraordinaires; la trempe n'aurait d'autre effet que d'exagérer encore ce deuxième caractère. Les faits annoncés par M. Hadfield demandent confirmation ; au contraire, il est bien acquis, aujourd'hui, que l'addition de petites proportions de chrome ou de tungstène à l'acier augmentent de la manière la plus remarquable la du- reté du métal et sa résistance à la rupture, tout en lui laissant une ductilité très suffisante. Mais, ici, la trempe n'a pas la même influence que sur l'acier manganèse de M. Hadfield ; elle augmente tellement la dureté et la fragilité du métal qu'elle n'est guère applicable aux aciers contenant du tungstène et qu'elle exige beaucoup de précautions avec les aciers au chrome. Beaucoup plus maniables que les premiers, les aciers chromés ont reçu dans ces dernières années un certain nombre d'applications fort intéressantes, parmi lesquelles on peut, notamment, citer la fabrication des projectiles destinés à la perforation des plaques de blindage. On les obtient au moyen d'additions de ferrochrome, alliage de fer et de chrome, tenant ordinairement de 30 à 00 0/0 de ce dernier métal et fabriciué, soit au creuset, soit au haut fourneau dans le cas des faibles teneurs. A une date encore plus récente, un nouveau métal, l'aluminium, est inter- venu dans la métallurgie du fer et de l'acier. En fondant ensemble au creuset du fer et un alliage dit ferro-aluminium, on arriverait à fabriquer des mou- lages sans soufflures, se distinguant par leur malléabilité des moulages en acier. Le métal ainsi obtenu, désigné sous le nom de fer mitis, ne parait pas contenir d'aluminium en proportion sensible ; il semblerait donc que l'addition n'ait eu d'autre utilité que d'éUminer 1 oxygène contenu dans les ferrailles employées comme matière première. Il est difficile de prévoir l'avenir réservé à cette fabrication qui en est encore à ses débuts. Ce qui précède montre à quel point le sens du mot acier s'est modifié et 13i8 CONFÉRENCES élargi depuis l'époque où l'on ne désignait par ce terme que les carbures de fer tenant 1,5 0/0 de carbone au maximum. Sous ce nom, on réunit aujour- d'hui toute une série de composés où le fer est combiné avec divers métal- loïdes ou métaux et acquiert ainsi des propriétés extrêmement variées, dont l'étude est aujourd'hui assez avancée pour fournir à l'industrie des ressources qu'on n'aurait pu prévoir autrefois. Mais, dans cette série si complexe, les composés carbures se distinguent par une propriété spéciale et caractéristique, celle de durcir par la trempe. Le mécanisme de ce phénomène si remarquable reste encore un peu obscur ; néanmoins il y a tout lieu d'en chercher l'origine dans le changement de signe de l'affinité du fer pour le carbone. La combinaison de ces deux corps se forme spontanément à haute température ; la fabrication de l'acier par cémen- tation en fournit un exemple caractéristique. Cependant cette combinaison se détruit avec dégagement de chaleur à la température ordinaire ; il existe donc, entre cette température et celle du rouge vif, un point d'inversion h partir duquel le carbone combiné avec le fer doit tendre à s'isoler pendant le refroidissement du métal. Cette séparation est progressive et elle peut être sioguhèrement limitée par un refroidissement brusque ; on constate, en effet, dans ces conditions une augmentation de la proportion de carbone combiné ou du moins de cette variété que Tchernoff a désignée sous le nom de carbone de trempe. Le recuit succédant à la trempe en détruit plus ou moins complètement les effets, comme la pratique l'a montré depuis longtemps. Ces deux modes de traitement s'appliquent aujourd'hui assez fréquem- ment aux aciers peu carbures, mais alors dans le but de modifier la struc- ture interne du métal et, par suite, ses propriétés physiques ; ils peuvent se substituer, dans une certaine mesure, aux actions mécaniques, forgeage, lami- nage, etc., dont le rôle est si important dans l'industrie actuelle de l'acier. C'est par l'un ou l'autre procédé, ou par tous les deux associés, qu'on arrive à substituer au grain grossier des lingots bruts un grain régulier et serré. D'après les études récentes sur la structure interne de l'acier fondu, ce métal se composerait de granulations polyédriques, entourées d'une enveloppe de com- position diiïérente ; l'eflét des changements brusques de température, qui consti- tuent la trempe et le recuit, serait de pétrir pour ainsi dire à nouveau ces granulations après avoir préalablement donné, par une élévation convenable de température, une mobilité suffisante aux éléments qui les constituent. On comprend que les actions mécaniques externes puissent, dans ces conditions, produire un effet équivalent à celui de la trempe et du' recuit. Si la température du fer ou de l'acier, soumis à une action mécanique éner- gique, est trop basse, les phénomènes obtenus sont tout différents. On obtient une augmentation considérable de résistance à la rupture, mais elle est accom- pagnée d'une diminution correspondante d'allongement avant rupture ; le métal est écroui. Cette modification de propriétés peut avoir de l'intérêt pour cer- tains usages ; on en tire parti depuis longtemps pour la fabrication des ressorts d'horlogerie et, plus récemment, pour la fabrication de fils de grande résis- tance destinés à la fabrication de câbles. En Amérique, on a appliqué une méthode analogue à l'étirage de gros fers ronds utilisés pour la confection d'ar- bres de transmission. Lorsqu'on cherche à se rendre compte des progrès réalisés par la sidi'rurgie depuis moins d'un demi-siècle, on est surpris de leur étendue. L'industrie FÉLIX HÉMENT. — l'eNSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE A l'ÉCOLE PRIMAIRE 139 métallurgique transfonne pour ainsi dire la matière, en ce sens que par l'addition de quelques millièmes de corps étrangers, par l'emploi de traite- ments mécaniques convenables, elle modifie les propriétés du fer du tout au tout, en vue d'un usage déterminé. Depuis le fer fondu, presque pur, presque aussi ductile que le meilleur cuivre, jusqu'à l'acier chromé trempé, d'une dureté voisine de celle du diamant, il existe une variété infinie d'alliages dérivés du fer, s"adaptant à toutes les applications possibles. Au point de vue économique, la révolution n'a pas été moins radicale : en cinquante ans, la production de l'acier en France est passée de 13,000 tonnes à plus de 400,000 ; encore la transformation est-elle loin d'être terminée. Il y a tout lieu (ju'elle se continuera par la substitution du travail sur sole basique au procédé pénible et lent du puddlago. Aujourd'hui, on paie les rails en acier le tiers de ce qu'on payait les rails en fer il y a cinquante ans ; or, leur durée est au moins de dix à onze fois plus grande ; on peut mesurer par ces chiffres le progrès réalisé. La substitution du métal fondu au métal soudé tend ainsi à s'effectuer partout, au grand avan- tage du consommateur. L'acier se plie à toutes les exigences de l'industrie moderne et, si l'on pouvait exprimer par une formule simple les tendances industrielles de notre époque, on aurait quelques raisons de la qualiller d'âge d'acier. M. Eélix HEMEIfT, Inspecteur général honoraire de l'Inilruclion publique. L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE A L'ECOLE PRIMAIRE — Seanre du 23 mars 1H89 — Ceux qui ont, comme nous, fréquenté l'école primaire, il y a un demi-siècle, savent que l'enseignement était bien différent de ce qu'il est actuellement. Nous. lisions moins bien qu'on ne lit aujourd'hui, car on ne nous fournissait sur les mots aucune explication qui nous permît d'en comprendre la significa- tion et la portée, mais peut-être écrivions-nous mieux. La pratique du calcul nousétait familière. En ce qui concerne la grammaire, l'histoire et la géographie, on nous donnait à apprendre par cœur des règles qu'on ne s'efforçait pas de rendre intelligibles ou des ritynes et des listes de départements agrémentés de leurs chefs-lieux. Nous récitions le tout avec la même exactitude et la même indif- férence . C'était la culture trop exclusive de la mémoire, qui, par contre, est trop peu cultivée aujourd'hui. D'ailleurs, n'avons-nous pas des àphorismes pour justifier tous les excès? De ce qu'il vaut mieux une tête bien faite que bien pleine, il ne s'ensuit pas que la tète doive être vide, mais seulement que le jugement est préférable au savoir et que l'esprit doit être meublé de connaissances et non de mots. 140 CONFÉREiNCES Les programmes étaient alors réduits au strict nécessaire, à ce que nul ne doit ignorer. Depuis, on y a ajouté bien des matières nouvelles. José dire qu'il n'y en a pas de trop, car il ne s'agit pas de les enseigner à l'enfant, mais d'éveiller son attention sur les diverses branches du savoir humain, afin de connaître ses dispositions naturelles pour les diriger et les cultiver. Enseignc-t-on la physique à un enfant parce qu'on lui apprend ce que c'est que la verticale, parce qu'on lui dit que les nuages proviennent de l'évaporation des eaux, que les vêtements de laine sont un obstacle à la déperdition de notre chaleur. A ce compte, quels parents ne donnent pas, plus ou moins bien, il est vrai, des leçons de physique à leurs enfants? On ne nous enseignait encore rien de ces choses, et pourtant le mouvement scientifique était déjà très accentué. Nous allions bientôt être témoins de ces nom- breuses applications de la science qui devaient nous frapper d'étonnement et d'admi- ration à leur apparition et auxquelles nous avons été depuis tellement accoutu- més que c'est à peine si nous éprouvons quelque surprise, tant l'habitude émousse les impressions. Comment pouvait-on reculer encore le jour oîi l'écolier de l'é- cole primaire serait initié à la science, oîi l'on ferait dans les programmes de l'enseignement le plus élémentaire une part à renseignement scientifique ? Au- jourd'hui, l'enfant trouve, à chaque pas, et en dehors de ce que la nature lui offre, les chemins de fer, les navires à vapeur, le télégraphe, le téléphone, les reproductions photographiques, l'éclairage électrique, pour ne parler que des manifestations les plus éclatantes de la science. Il est grand temps de ne plus laisser au hasard des rencontres les explications plus ou moins exactes qu'il pourrait recevon- et qu'on doit lui présenter dans un certain ordre et avec pré- cision et netteté. Comment pourrait-on nous reprocher d'avoir hâté le moment de l'introduction dans les programmes de renseignement scientifique, lorsqu'il en est déjà ques- tion dès le xvii<= siècle, et, depuis lors, dans les programmes de tous les pédago- gues. Fénelon l'admet même pour les filles, avec cette réserve « qu'il y a pour leur sexe une pudeur sur la science presque aussi délicate que celle qu'inspire l'hor- reur du vice » (1). Rousseau en parle longuement et en marque le véritable caractère (2). La Chalotais, de son côté, dit que les sciences sont nécessaires à l'homme, et il expose un programme encore acceptable aujourdhui (3). (1) « La curiosité des enfanls est un penchant de la nature qui va comme au-devant de l'instruc- tion ; ne manquez pas d'en proliler. Par exemple, à la campagne ils voient un moulin, el ils veulent savoir ce que c'est ; il faut leur montrer comment se prépare l'aliment qui nourrit l'homme. Ils aper- çoivent des moissonneurs, et il faut leur expliquer ce qu'ils font, comment est-ce qu'on sème le blé et comment il se multiplie dans la terre. A la ville, ils voient des boutiques où s'exercent plusieurs arts et où l'on vend diverses marchandises » (Féxelon, de l'Education des filles, cli. HI.) (2) Rousseau^ Emile, (1. ni. t. II.) (3) « Les sciences sont nécessaires à l'homme L'i^'norance n'est bonne à rien et elle nuit à tout. Il est impossible qu'il sorte quelque lumière des ténèbres, el on ne peut marcher dans les ténèbres sans s'égarer. » « Abandonnons tous les paradoxes sur l'inutilité ou sur le danger des sciences; séparons les choses. de l'abus qui peut .s'y trouver » «On ne prétend point, dit La Clialotais, démontrera des enfants la divisibilité delà matière à l'infini, mais un enfant de sept ans peut apercevoir qu'un grain de carmin teint sensiblement dix pintes d'eau (!) litres environ) el que, par conséquent, il peut être divisé en autant de particules qu'il y a de petites gouttes de liqueur, qu'un grain d'or mis en feuilles peut couvrir une surface de cin- quante pouces carrés (i décimètres carrés et demi). On ne prétend point apprendre l'a-troiiomie à des enfants, mais serait-il inutile de leur dire, par exemple, que le soleil est à environ 38 millions de l'eues de la terre que l'éloigncment des étoiles est incomparablement plus grand, etc.» (La Cha- lotais (1701-17«i) . (Essai d'éJucuioa nationale, i763. FÉLIX HÉMENT. — l'kNSEIGNEME.NT SCIENTIFIQUE A l'ÉCOLE l'IUM VIUË 141 Dans les programmes de Tan 1(1), une place est faite à l'enseignement scien- tifique ainsi qu'aux exercices du corps et aux jeux. Mais il y a loin des pro- grammes à l'application. Si dans les grandes villes cet enseignement est à peu près organisé, sinon bien interprété, on ne saurait dire qu'il existe dans toute la France . Lorsqu'il en fut de nouveau question, il y a quelques années, il y eut un mo- ment d'inquiétude, presque d'affolement dans le corps enseignant. Personne n'était préparé à cet enseignement. Les maîtres, ou manquaient de connais- sances précises, ou ne savaient quelles méthodes suivre, quelles limites s'imposer. L'apaisement s'est produit; des instructions, une direction ont été données, des ouvrages ont été publii's, des conférences ont été faites, et, grâce au zèle de nos maîtres, un premier progrès a été accompli : or, un premier progrès est la source de tous les autres. Espérons. Nous voulons dire, dans le peu de temps qui nous est accordé, comment nous concevons cet enseignement lorsqu'il est donné aux écoliers de l'école primaire. En substance, il doit être concret, pratique et à l'état d'initiation. Concret, c'est-à-dire qu'il doit porter sur des faits et non sur des abstractions. S'il s'agit de mesurer, de calculer, on opère sur les choses, on résout des pro- blèmes relatifs aux choses, etc. (2). Pratique, non pas exclusivement, car il est inadmissible qu'un enseignement ne renferme pas une partie théorique. Seulement, nous réduisons cette dernière à l'indispensable. Enfin, ce doit être une initiation à l'enseignement scientifique : il ne doit s'y trouver rien qui ait un caractère technique, savant, austère. C'est la leçon de choses avec ses pourquoi, ses parce que, ses comment, sous la forme de causerie accessible, de science vulgarisée mise à la portée d'un enfant. Pour mettre de l'ordre dans notre entretien plutôt que pour satisfaire à des nécessités de logique d'enseignement, occupons-nous successivement de l'ensei- gnement des mathématiques et de celui des sciences physiques et naturelles ; à l'école primaire, ces distinctions ne nous paraissent pas nécessaires et toutes les notions peuvent êtres menées de front. Les mathématiques comprennent ici l'arithmétique, la géométrie et l'usage des notations algébriques. Il fut un temps où la première leçon d'arithmétique s'ouvrait par ces mots: On appelle quantité tout ce qui est susceptible d'augmentation et de diminution. Le reste à ra\enant. L'enfant répétait sans comprendre et se débiUtait intellectuel- lement par des efforts excessifs. Aujourd'hui, on lui donne à compter sur ses (i) a On enseignera clans les écoles primaires les premières connaissances naturelles et économi- -ques. y> (Diicret de tan I.) «On donnera aux enfants de l'école primaire les premières notionsdes objets naturels qui les en- vironnent, et de l'action naturelle des éléments. » (iJécrel de l'an II.) « Parmi les maiières rjui composent l'enseignement dans les écules primaires se trouvent des instructions sur les principaux phénomènes et les produclions les |)lus nouvelles de la nature.» « On conduira quelquefois les élèves dans les manufactures et les ateliers. » (Décret de l'un III.) (i) «Vous vuulez apprendre la géographie à cet enfant, et vous lui allez chercher des globes, des sphères, des cartes ; que de machines! Pourquoi toutes ces représentations? Que ne commencez • -vous par lui montrer l'objet même, afin qu'il sache au moins de quoi vous lui parlez. » (Rousseal, Emile, Uv. III.) 142 CONFERENCES doigts OU des objets pour l'initier à la notion du nombre. Je suis davis qu'on lui mette tout de suite le mètre à la main ou toute autre mesure simple, qu'on lui enseigne à s'en servir et que les nombres qu'il apprendra à nommer et à écrire représentent les dimensions, le volume ou le poids d'un corps, en un mot quelque chose de réel. S'il s"agit de la longueur d'un objet, on associera le dessin à l'écriture du nombre, il tracera une ligne qui sera la représentation figurée de ce qu'il aura mesuré. N'oublions pas que l'enfant nous arrive à l'école déjà pourvu d'un grand nombre de notions qu'il a puisées dans la vie de chaque jour. N'est-il pas souvent le petit commissionnaire de la maison? N'a-t-il pas acheté chez les fournisseurs les provisions du ménage, et n'est-il pas déjà familiarisé avec une partie au moins des mesures? Il connaît les poids, les monnaies, le mètre et ses subdivisions, etc. Il est donc tout préparé à recevoir notre enseignement ; il ne sera pas trop embarrassé s'il doit dessiner un objet simple, en mesurer les dimensions; il y arrivera rapidement; enfin il apprendra à écrire les nombres qui devront être, d'ailleurs, très simples au début. Dessiner, définir, mesurer, écrire les nombres, telle est la succession des opé- rations. On y ajoutera ensuite le calcul. Nous ne faisons qu'indiquer succincte- ment les choses. Les problèmes doivent être empruntés aux usages de la vie. Les données en seront vraies, ils comporteront des notions et des renseignements utiles, et, de même que la leçon de lecture, ils pourront être, ils devront être l'occasion d'un enseignement. Les énoncés seront toujours clairs et simples; on évitera avec soin ces problèmes où le difficile est bien plus de saisir l'énoncé que de trouver la solution. Lorsqu'il y a avantage à se servir de notations algébriques, il ne faut pas hésiter à le faire. L'algèbre, à l'école primaire, doit être réduite à une sorte d'arithmétique sténographique ; c'est un procédé plus simple pour exposer et pour écrire. Au lieu de dire le nombre cherché, on dit ,r, et c'est plus simple et plus commode, comme le signe + est plus commode pour l'écriture et plus clair pour indiquer les opérations que le mot plus. On n'est pas un algébriste parce qu'on écrit une équation numérique du premier degré. On se débarrasse ainsi de beaucoup de phrases non moins encombrantes dans la résolution des ques- tions que des broussailles sur un chemin que l'on parcourt. Il faut réduire le plus possible les opérations exécutées en vue du seul méca- nisme, comme ces gammes que l'on fait faire sur le piano pour donner de l'agihté et de la souplesse à la main. Sans doute, les enfants doivent être exercés à calculer rapidement, mais on peut les exercer sur des opérations qui aient un but utile. Enfin, disons en passant qu'il ne faut pas donner à exécuter des opérations sur des nombres considérables. Ce sont là des exercices fastidieux inventés par des maîtres qui veulent se soustraire aux exigences de leur profession et qui sont oublieux ou mal conscients de leurs devoirs. On a dit avec raison que les sciences laissent sur l'esprit une empreinte parti- culière et caractéristique, qu'à cet égard, les mathématiques ne produisent pas sur le cerveau la même impression que les sciences naturelles. Encore n'est-ce qu'au bout d'un certain temps, à la longue et progressivement. L'enfant ne FKMX HÉMEM . — l'eNSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE A L ÉCOLE PRIMAIUE 143 grandit pas d'une manière visible en quelques jours et ni sa raison, ni son intelligence ne sauraient grandir subitement. Lui demander de comprendre des abstractions ou des idées générales, c'est comme si on exigeait de lui qu"ii attei- gnît d'un coup à la taille d'un homme. Ne cherchez pas à hâter la maturité de l'enfant. Seuls, des exercices appro- priés, mesurés, réglés, fortifient l'esprit comme le corps. Il en est du cerveau comme des muscles que Ton exténue par des efforts excessifs. C'est là un sur- menage des plus graves. Et qu'on ne dise pas : l'enfant apprendra d'abord par cœur, la lumière se fera plus tard ; il vaut mieux attendre que le moment soit venu oij la lumière peut se faire. On ne gagne rien à surchauffer ainsi l'intelli- gence, tandis qu'on y peut perdre beaucoup. Néanmoins, il est vrai que les exercices mathématiques habituent l'enfant à l'ordre, à la netteté, à la précision, à la suite dans les idées, en attendant que plus tard, l'étude des mathématiques poussée plus avant donne delà rectitude et de la logique dans l'esprit. L'enfant doit être initié en même temps à toutes les sciences. Il n'est nulle- ment besoin d'attendre qu'il ait des connaissances en arithmétique ou en géo- métrie pour aborder avec lui l'étude de la nature. S'il y avait un ordre à suivre, nous placerions de préférence l'enseignement des sciences naturelles au début des études (1). L'enfant a déjà observé lorsqu'il vient à l'école: il a examiné ses jouets et les objets divers qu'il a sous la main à la maison ; il a déjà inter- rogé les personnes qui étaient en mesure de lui donner des renseignements et qui, trop souvent, lui en donnent d'inexacts et le nourrissent de préjugés. Com- mençons le plus tôt possible à lutter contre les influences néfastes du dehors. Habituons l'enfant à observer, à comparer, à juger, cela est plus facile pour lui que d'abstraire. Donnons-lui des leçoîis de choses avec les choses (2). Analysons les phénomènes naturels d'une manière simple, ne lui montrons que ce qu'il est en mesure de voir, n'allons pas plus loin qu'une exposition simple et suc- cincte. Point d'examen détaillé, car il ne pourrait nous suivre; autant exiger de lui l'analyse d'un morceau littéraire : son intelligence, comme son œil, ne voit pas encore les détails. Il est bon d'appuyer ses explications par des expériences de contrôle toujours très simples, que l'on exécute sans l'aide d'appareils spéciaux ; mais ne donnons pas dans l'excès, et, sous prétexte d'utiliser uniquement les ustensiles et les objets usuels pour réaliser des expériences, n'allons pas jusqu'à construire des appareils plus compliqués que ceux des constructeurs (3). D'ailleurs l'observation sera toujours de beaucoup préférable à l'expérience. (l) « L'Histoire nolurelle ne demande à cel âge que des yeux, de l'exercice et de la mémoire. Il ne s'agit point encore de raisonner ni de découvrir des rapports et des causes : il ne faut, à cet âge, que voir beaucoup, et revoir souvent, comme l'a dit un grand maître. Qu'ils voient, sans dessin, même sans explication, les productions diverses, les écliantillons de tout ce qui compose la terre: on doit les familiariser avec tous ces objets, dont le commandes hommes jouit sans les connaître et qui se trouvent si souvent dans les usages de la vie (La Chalotais, Essai d'éducation nationale.) fi) a En général, ne substituez jamais le signe à la chose, que quand il vous est impossible de la montrer, car le signe absorbe l'attention de l'enfant et lui fait oublier la chose représentée. (RoussEAi', Emile, liv. m.) '3) o Je ne veux pas qu'on entre pour rien de tout cela dans un cabinet de physique expérimen- tale.... Ou toutes ces machines eli'raient un enfant, ou leurs figures partagent et dérobent l'attention qu'il devrait à leurs effets. » o Je veux que nous fassions nous-mêmes toutes nos machines... J'aime mieux que nos instruments ne soient p(;inl si parfaits et si justes et que nous ayons des idées plus nettes de ce qu'ils doivent être, et des opérations qui doivent en résulter. » (Rousseau, l-JmileUv. m.) 144 CONFÉRENCES Qu'on nous permette un seul exemple comme type : une carafe d'eau et un verre sont sur le bureau du maître. Celui-ci fait d'abord observer en passant que le verre fournit une enveloppe sûre, transparente et légère, qu'il peut, en outre, recevoir une forme quelconque. Il s'arrête là. Plus tard, le verre lui fournira l'occasion d'un entretien spécial : pour aujourd'hui, l'eau seule doit être étudiée. — D'où vient-elle? de la fontaine, du puits, de la rivière? Suivent des notions sur ces diverses origines. — Elle occupe un certain volume, — il y en a un litre ou une fraction de litre, — elle pèse un certain poids, — elle se moule dans le vase où on l'enferme, en un mot elle n'a pas de forme. — Un tas de sable conserve difficilement une forme ; si l'on y touche, il s'écroule partiellement, les parcelles roulent les unes sur les autres et si les grains de sable étaient beaucoup plus petits, beaucoup plus polis, ils glissei'aient bien plus facilement les uns sur les autres ; l'eau est sans doute dans ce cas. — D'autres corps présentent les mêmes caractères, le vin, l'huile, etc., leur état est l'état liquide. — Le maître prend un morceau de sucre ou de sel, le met dans l'eau ; le sucre ou le sel se dissout, un caillou ne se dissout pas. — En augmentant la quantité de sucre ou de sel, il y a une quantité limite, après quoi l'excès se dépose. — Il met de la terre dans l'eau, il l'agile; l'eau en est troublée. Il attend un instant et l'eau recouvre sa transparence peu à peu, lentement, à partir de la surface ; il se forme un dépôt. Voilà, toute expliquée, la formation de^ terrains de sédi- ment. — J'en passe et des meilleurs. Nous pouvons répéter après Pascal : « Nous nous lasserons plus tôt de concevoir que la nature de fournir. » On parviendra ainsi à formuler des notions simples et précises sur les propriétés des corps et sur leurs usages (1). Apprenons à l'enfant à voir l'ensemble d'abord, puis les détails plus tard, de plus petits détails ensuite, agissons comme si nous armions ses yeux de verres grossissants et toujours de plus en plus forls. Nous n'avons pas à lui apprendre tout ce qui se trouve dans les programmes, mais seulement à lui ouvrir les yeux sur tout ce qui l'entoure, à le placer successivement à l'entrée de chaque avenue scientifique, si l'on peut parler ainsi. Cherchons à faire écloreles germes, non à les développer. Il apprendra plus tard, il est à l'école pour s'outiller, pour s'armer, pour apprendre à apprendre. Avec des outils et la connaissance de leur maniement, on fait ensuite l'ouvrage. A l'école, les semailles; au dehors, la moisson {■i). Et maintenant un mot aux maîtres. Le maître doit savoir, savoir ce qu'il enseigne, le savoir d'une manière pré- H) a II y a divers climats sur la terre et diverses températures à ces climats. Les saisons varient plus sensiblement à mesure qu'on approche du pôle; tous les corps se resserrent au froid et se dilatent à la clialeur; cet effet est plus mesurable dans les liqueurs liquides et plus sensible dans les liqueurs spiritueuses : delà le thermomèlre. Le vent frappe le visage; l'air est donc un corps, un fluide, on le sent, quoiqu'on n'ait aucun moyen de le voir. Renversez un verre dans l'eau, l'eau ne le remplira pas, à moins que vous ne laissiez à l'air une issue; l'air est donc capable de résistance ; enfoncez le verre davantage, l'eau gagnera dans l'espace d'air, sans pouvijir remplir tout à fait cet espace, l'air est donc capable de compression jusqu'à un certain point.... » (2) « L'esprit de mon institution n'est pas d'enseigner à l'enfant beaucoup de choses, mais de ne laisser jamais entrer dans son cerveau que des idées justes et cluires. «(Ruisseau, Kinile, liv. m.) « L'objet d'une école publique n'est point de faire un homme profond en queli|ue genre que ce soit, mais de l'iniiier à un grand nombre de connaissances dont l'ignoraûce lui serait nuisible dans tous les états de la vie, et plus ou moins honteuse dans quelques-uns. » « On entre if;nurant à l'école, on en sort éculier; on se fait maître soi-même en portant toute sa capacité naturelle et toute son application sur un objet particulier. » « Que doit-on remporter d'une école publique? De bons éléments. » (Diderot (1713-84\ Plan d'une université.] FKLIX HÉiMENT. — l'eNSEIGINEMENT SCIENTIFIQUE A l'ÉCOLE PRIMAIME 145 cise : non pas savoir beaucoup de choses, mais bien une chose, de façon à en donner à l'enfant une idée nette. Il doit avoir le don d'enseigner, et, s'il ne le possède pas naturellement, s'effor- cer de l'acquérir en parlant simplement, correctement; la langue française est d'ailleurs par sa construction directe merveilleusement propre à l'expression de la vérité; c'est la langue scientifique par (jxcellence. Enfin, il doit approprier son enseignement à son auditoiie, ne pas parler aux enfants comme aux grandes personnes, aux esprits cultivés comme aux igno- rants, à ceux qui peuvent consacrer un long temps à l'enseignement comme à ceux qui ont un besoin pressant de savoir. Un défaut contre lequel nos maîtres doivent se tenir en garde, c'est la repro- duction servile, dans leur enseignement, des leçons qu'ils ont reçues. A l'École normale primaire supé-rieure, on forme les professeurs des Écoles normales dé- partementales. L'enseignement y est donné par des professeurs distingués. Mal- heureusement, au lieu de s'incorporer cet enseignement et de le transformer pour l'adapter aux élèves des écoles normales, qui sont les futurs instituteurs, les professeurs se borneront à le donner tel qu'ils l'ont reçu. Les instituteurs, à leur tour, procéderont de même avec leurs élèves ; ainsi, la même leçon, mal digérée, de plus en plus défigurée, sera refaite à tous, du haut en bas de l'échelle, depuis le maître du maître jusqu'au plus jeune écolier. Quelquefois, la forme même ne varie pas, et au lieu de causer avec ses élèves, le maître parle du haut de la chaire sur un ton d'hiérophante. Il s'écoule parler, se grise de sa propre parole, et fait la classe pour lui et non pour les enfants, comme ces avocats qui, s'enivrant du succès de leur plaidoirie, perdent de vue la cause qu'ils ont à défendre. Il ne faut pas déconcerter l'enfant en lui parlant sur un ton différent du ton ordinaire, en lui parlant un autre langage que le langage usuel. Il est déjà regrettable que le local scolaire soit par trop différent de la maison, car toutes ces choses troublent et dépaysent lenfant. La leçon est une causerie sur un sujet grave et non un sermon. Le maître doit causer et non prêcher, et l'enfant doit causer avec lui. Le langage, pour être simple, n'en sera pas moins correct et clair, l'expression juste, précise, nette. (1) Exigeons peu de devoirs écrits, et donnons à traiter des sujets qui ne sont pas tout traités dans les livres. * Un dernier mot relativement aux examens. Une grande part du mal qu'on a nommé surmenage ou « malmenage » est due aux examens ou plutôt aux exa- minateurs. Le tort de ces derniers est de ne pas se renfermer dans les programmes et, sortant du programme, ils obligent les professeurs à en sortir. Nous croyons qu'on peut apprécier un candidat sans lui tendre des pièges, sans lui créer des difficultés, sans avoir besoin de le pousser dans ses derniers retranchements, de le lasser et de l'acculer comme la bête poursuivie par les chasseurs. (1) a Le moins qu'on peut faire de leçon en forme, c'est le meilleur. » (FÉNEf-ON, Educaiiou des fillex.) et Ne tenez point à l'enfant des discours qu'il ne peut entendre. . . Continuez d'elrc clair, simple et froid* le temps ne viendra que trop tôt de prendre un autre langage. » (Rousseau Fmile liv. ni ) * A'o» pas froid, mais calme. 10 146 CONFÉRENCES C'est déjà assez pénible pour l'élève que d'avoir à préparer des examens, que de faire stationner longtemps son esprit sur les mêmes matières ressassées jus- qu'à lui en inspirer le dégoût. Ce temps d'arrêt porte un préjudice considérable à l'intelligence, laquelle a besoin, comme l'estomac, d'une nourriture variée. Si les examens sont nécessaires, au moins devons-nous en limiter les fâcheux effets. Pour cela, les examinateurs devront s'attacher à juger le candidat sur l'ensemble de ses qualités plutôt que sur son savoir et sur la vivacité de son intelligence. La capacité dont il fait preuve a beaucoup moins d'importance que la manière dont il la met en œuvre et le parti qu'il en sait tirer. Un candidat, quoi qu'il sache, sait peu, et ce peu ne doit servir qu'à asseoir l'opinion de l'examinateur : car, du candidat, le savoir importe bien moins que le jugement. M. Albert LOIDE, Iiirccleur du service photographique de la Salpétrière. L'ÉVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE — Séance du 30 mars 1889 — Mesdames, Messieurs, Si l'année 1889 est pour notre pays le centenaire d'une époque féconde en progrès sociaux et politiques, si elle doit marquer dans l'histoire par suite de la merveilleuse Exposition qui se prépare, elle est aussi l'anniversaire d'une des plus belles découvertes de notre siècle : la photographie. C'est, en effet, il y a précisément cinquante ans, en 1839, que les Chambres françaises, sur la proposition d'Arago, dotèrent le monde civihsé des procédés de Niepce et de Daguerre. Leur invention, fruit de nombreuses années de recherches, serait probablement restée stérile ou à peu près, dans le domaine privé, sans la perspicacité du savant astronome qui, en prévoyant, par une admirable intuition, la plupart des applications futures, montra au gouverne- ment la nécessité d"une divulgation pleine et entière. C'est une gloire pour notre pays, en un siècle oii les novateurs sont souvent regardés avec quelque défiance, d'avoir su encourager et récompenser des travaux dont l'importance future pouvait échapper tout d'abord à beaucoup. Le cinquantenaire de la photographie va donc être célébré cette année, non seulement par la France, mais encore par toutes les grandes nations qui, après avoir bénéficié de la découverte de nos compatriotes, ont ensuite con- tribué pour leur part aux progrès de la nouvelle science. Il serait certes très intéressant de vous parler des débuts de la photographie, d'analyser les recherches de ces premiers pionniers qui s'engagèrent résolu- ment dans une voie pleine d'inconnu, mais ce serait dépasser le cadre que nous nous sommes tracé. Du reste, cette question est certainement connue de la ALBERT LONDE. — l'kVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 147 plupart d'entre vous, et elle a été traitée dans les réunions de votre Associa- tion, dans des conférences désormais classiques faites par notre éminent collègue et ami M. Davanne. Et puisque nous avons nommé M. Davanne, permettez-moi de vous exprimer tout haut le regret de ne plus entendre sa voix si autorisée, son enseignement si clair et si complet. M. Davanne a con- sacré sa vie entière à la cause de la photographie ; par sa parole, par ses écrits, il en a montré l'importance et les applications tous les jours grandis- santes. Il a même poussé son ambition plus loin en signalant l'intérêt qu'il y aurait à voir se créer un enseignement professionnel et même universitaire. Malheureusement notre pays, qui a eu l'honneur de la découverte, n'aura pas la primeur de l'enseignement. En Angleterre, en Autriche, au Japon même, la photographie est professée officiellement, et il est assurément regret- table que nous nous soyons laissé devancer dans cette voie. La photographie est une des branches de la chimie et de la physique qui, après l'électricité, ont pris le plus de développement pendant ce demi-siècle. Serait-ce plus extraor- dinaire de la voir dotée d'un enseignement spécial que l'électricité, qui fait maintenant l'objet de cours particuliers. Les applications dans les arts, les sciences et l'industrie, dont nous aurons à parler, motivent et au delà la nécessité de cet enseignement. Le jour, et nous espérons qu'il ne sera pas lointain, où ce progrès s'accomplira, ce sera un honneur pour M. Davanne d'avoir amené les pouvoirs publics à la réalisation de cette réforme désormais nécessaire. L'Association pour l'avancement des sciences a tenu encore cette année à réserver, au milieu de tant de réunions si intéressantes et si instructives, une séance où la cause de la photographie put être plaidée devant vous. Nous avons l'honneur de remplacer aujourd'hui M. Davanne dans cette enceinte ; c'est une tâche bien difficile ; nous espérons néanmoins que nos forces ne nous abandonneront pas, car nous avons un noble exemple à imiter et une même passion pour la photographie. I Notre plan est de montrer à l'auditeur bienveillant l'évolution qui s'est accomplie dans la photographie depuis les recherches de Niepce et de Daguerre jusqu'à l'année présente, de voir les progrès réalisés et leurs conséquences. On comprend facilement l'enthousiasme du premier qui vit se peindre sur le verre d(''i)o]i l'image de la chambre noire et qui rêva de la reproduire. Quelle perspective que de pouvoir conserver cette image si délicate qui joint à la représentation scrupuleuse des objets leurs colorations les plus chaudes et les plus éclatantes. Quelle utilité, quel intérêt de pouvoir multiplier cette image. Au premier moment, et l'imagination aidant, on crut la pehiture ;menacée. 11 n'en est rien heureusement, mais, à côté, que de résultats inattendus, que de découvertes imprévues ! Les diverses questions à résoudre sont d'une part a reproduction des divers objets et de leurs couleurs, de l'autre la multiplication des documents obtenus. Toute la photographie est là, et c'est à la solution de ces divers problèmes (|u"ua demi-siècle a déjà été prodigué. Les premiers travailleurs se mettent résolument à lœuvre. Niepce, en insolant à la chambre noire des plaques de métal rf^couvertes de bitume de Judée, a en 148 CONFÉRENCES vue la production de planches gravées par la lumière et susceptibles par consé- quent de fournir de nombreuses reproductions. Daguerre, Bayard, Talbot s'occupent de l'obtention de l'image de la chambre noire et de sa multiplication par des procédés chimiques. Niepce, de Saint-Victor, Becquerel et plus tard Poitevin étudient la repro- duction des couleurs. Le problème complexe est donc aborde sur toutes ses faces. Voyons maintenant les résultats obtenus. Laissant de côté pour un moment les travaux originaux de Niepce, nous voyons Daguerre mettre à profit les idées de son associé et obtenir à la chambre noire les premières images, mais au moyen d'une couche bien plus sensible à la lumière que le bitume de Judée. Ce procédé eut un succès prodigieux, mais bien qu'il ait cessé d'être employé, qu'il ne soit plus guère cité que comme curiosité historique, il restera néanmoins de l'œuvre de Daguerre une découverte impérissable : c'est celle de l'image latente. Par suite de quelles expériences, par suite de quel concours de cir- constances, Daguerre fut-il amené à exposer au-dessus des vapeurs de mercure la mince couche d'iodure d'argent impressionnée par la lumière, et qui ne tra- duisait aucune modification sensible à l'œil? On l'ignore, et le jour ne se fera jamais sur cette question si intéressante. Quoi qu'il en soit, la découverte de l'image latente est capitale, car elle prouve que la lumière peut agir très rapi- dement sur les préparations sensibles, sans modifications perceptibles à l'œil. H paraît même certain que cette action est immédiate en ce sens que, quelque courte que soit l'exposition, l'impression a lieu. Toute la question sera de faire apparaître cette image, de la développer en un mot. D'ailleurs, tous les procédés actuellement en usage sont basés sur la produc- tion de l'image latente et sur son développement au moyen de réactifs appro- priés. C'est là ce qui ressort des travaux de Daguerre et de Niepce, car il est assez difficile de discerner la part qui revient à chacun. Niepce était mort et Daguerre put sans difficulté donner son nom à son procédé. Si le daguerréotype, par la production de l'image latente, l'ut le premier des procédés photogra- phiques, il avait bien des inconvénients. Tout d'abord, l'image était retournée, c'est-à-dire la droite à la gauche et inversement. Ce défaut, sur lequel la nou- veauté du procédé fit passer au début, est pourtant assez sérieux. On s'en aperçut bientôt, et un prisme placé sur le trajet des rayons lumineux permit de remettre l'image dans sa position normale. Celle-ci était de plus unique et il était nécessaire de poser autant de fois que l'on désirait d'épreuves. En der- nier lieu, la sensibilité de la couche était des plus médiocres. Dans les débuts, une exposition de huit à dix minutes en plein soleil était nécessaire. Poser était un vrai supplice, et il fallait se limiter par nécessité aux reproductions d'objets inanimés. Pour arriver à une diminution de la durée d'exposition, on entreprit la con- struction d'objectifs très lumineux destinés à suppléer par cette qualité au manque de rapidité de la préparation sensible. On sait que la rapidité d'un objectif est fonction de son ouverture et de sa longueur focale principale. Les objectifs dont on fît usage et connus sous le nom d'objectifs doubles avaient une ouverture très grande et un foyer très court : leur rapidité permit donc d'a- bréger de beaucoup la pose. Mais si on faisait un gain d'un côtt', on perdait de l'autre en netteté et eu profondeur. En effet, plus l'ouverture d'un objectif augmente et plus la surface couverte diminue, plus la profondeur de l'image devient faible. ALBERT LONDE. — LÉVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 1 i9 Les progrès à réaliser étaient donc l'obtention de l'image dans son vrai sens (l'artifice du prisme devant être évité à cause de la suppression de lumi(''re qu'il amène), la multiplication des résultats obtenus et enfin l'augmentation de la rapidité qui devait permettre d'une part de diminuer la pose, d'aborder les scènes animées, et de l'autre d'employer des objectifs moins rapides, mais cou- vrant mieux et donnant plus de profondeur. La découverte du négatif, faite par Fox Talbot peu après celle de Daj^uerre, permit d'avoir l'image dans son vrai sens et d'en multiplier les reproductions. L'image est en elTet obtenue non plus sur une plaque métallique, mais sur une feuille de papier transparent. L'image latente une fois d('"veloppée constitue l'image négative dans laquelle toutes les valeurs de l'original se trouvent ren- dues, mais sont renversc'cs, c'est-à-dire que les parties sombres correspondent aux claires et réciproquement. L'image négative ainsi produite et qui constitue le clich(i permet d'obtenir par application et exposition au travers de sa surface des épreuves dites positives qui reproduisent exactement les valeurs de l'original. Le cliché est bien retourné comme dans le daguerréotype, mais le positif étant retourné lui-même par rapport au négatif, tout se retrouve dans le vrai sens. Le papier fut bientôt remplacé par le verre, qui possède une transparence complète et permet par suite de ne perdre aucune des finesses de l'original. Cette substance fut définitivement adoptt'ic comme support de la couche sensible et, quoique très probablement destinée à disparaître un jour, elle a été et est encore certainement la plus employf'c. On recouvre le verre d'une couche transparente dans l'intérieur de laquelle on produit i)ar double décomposition le sel d'argent, sensible à la lumière. On se servit d'abord d'albumine puis de collodion. Le procédé dit à l'albumine donnait des clichés d'une extrême finesse, mais les manipulations étaient déli- cates, la sensibilité très faible, aussi fut-il remplacé rapidement par le collodion. Néanmoins ce procédé est excellent pour l'obtention des épreuves sur verre des- tinées au stéréoscope ou à la projection. Les résultats sont d'une délicatesse et d'une transparence très grandes, comme vous pourrez en juger par les collec- tions que nous vous montrerons tout à l'heure. La supériorité du collodion humide provenait de sa sensibilité beaucoup plus grande et il permit de réduire la pose, puis d'opérer "avec une moindre lumière et enfin d'employer des objec- tifs dans lesquels tout n'avait pas été sacrifié à la puissance lumineuse. La pose se trouva par suite réduite à quelques secondes, même à la lumière diffuse ; c'était, comme on le voit, un progrès considérable. Au plein soleil on put même faire les premières épreuves instantanées. Il est vrai qu'elles feraient bien piètre figure à côté des belles épreuves que nous obtenons maintenant ; il était nécessaire, en effet, pour ces poses très courtes, d'utiliser les objectifs doubles, et le centre de l'image seul était satisfaisant. Si donc l'objectif double est encore indispensable dans l'atelier et dans les épreuves instantanées, il n'en est plus de même pour les travaux de reproduc- tions ou de paysage. On le rem{)lace par l'objectif simple, le rectiiinéaire ou le grand angle, et on obtient des clichés à l'abri de toute critique. Le collodion humide a donc constitué un réel progrès sous le rappoit de la rapidité d'impression et a ouvert un nouveau champ aux recherches; mais il a un inconvénient très sérieux, ainsi que son nom l'indique du reste. Il faut em- ployer la plaque aussitôt sa préparation; car, au bout de quelques minutes, elle perd sa sensibilité. On nt' peut donc opérer qu'à côté du laboratoire, ou trans- porter tout un matériel lourd, encombrant et fragile, afin de remplacer celui-ci 150 CONFÉRENCES Adieu donc les excursions, les voyages ! Cependant il s'est trouvé des industriels hardis, des amateurs intrépides qui n'ont pas craint d'aller promener l'appareil photographique un peu partout, même dans les pays les plus lointains ou sur les cimes les plus élevées. Ceux qui nous ont précédés dans la carrière photographique étaient bien moins favorisés que nous. Ils ont droit à notre admiration, parce qu'ils ont su tirer bon parti d'appareils et de procédés moins parfaits que ceux que nous possédons aujourd'hui. Néanmoins de nombreux essais sont faits pour conserver au coUodion sa sen- sibilité, tout en permettant de l'employer à l'état sec. Les procédés au tannin donnent de bons résultats, puis nous arrivons à celui de Chardon qui forme une émulsion sensible de toutes pièces, émulsion qu'il suffit d'étendre sur les plaques comme une simple couche de collodion. Ce procédé des plus complets était destiné à un grand avenir lorsque le gélatino-bromure est arrivé. Les divers procédés secs étaient moins rapides que le collodion humide, mais cette sensibilité était compensée, et bien au delà, par la commodité de l'usage à l'état sec. La plaque conserve sa rapidité pendant un temps fort long, et, après l'exposition, on peut attendre également avant de procéder au développement. Donc suppression absolue du matériel nécessaire pour la préparation et le dé- veloppement des plaques, réduction du bagage aux appareils et aux préparations sensibles . Ces divers avantages donnèrent un nouvel élan aux applications de la pho- tographie. L'utilité de posséder une surface sensible toujours prête à recevoir l'impression de la lumière, lorsque le phénomène attendu se produira, n'est pas à démontrer. La plupart d'entre vous ont connu l'époque du collodion sec, qui n'est pas encore bien éloignée. Quoique présentant des avantages indiscutables, les pro- cédés secs semblaient exclusifs de la rapidité, et c'est avec la plus grande réserve que certains formulaient des vœux en faveur de la découverte d'un produit sec ayant seulement la rapidité du collodion humide. Eh bien, en quelques années, non seulement ce vœu a été réalisé, mais, de plus, la rapidité obtenue dépasse de beaucoup tout ce qu'on aurait pu rêver. Ce progrès a été réalisé en émulsionnant le bromure d'argent dans de la géla- tine. Ce dernier corps, qui rend tant de services dans les applications photomé- caniques, ne sert pas seulement ici de substratum, mais encore, par sa combi- naison avec le sel d'argent, il lui communique son exquise sensibilité. L'emploi de la gélatine avait été proposé par Poitevin qui, on le sait, s'est particuhère- ment occupé des propriétés si curieuses de ce corps, mais elle n'est devenue d'un usage général que depuis 1878. Le procédé au gélatino-bromure, universellement employé maintenant, outre l'avantage d'être un procédé sec, possède une sensibilité qui est estimée vingt fois plus grande que celle du collodion humide, et il a fallu créer des instru- ments spéciaux pour remplacer la main, devenue trop lente pour démasquer l'objectif. Nous verrons tout à l'heure les applications multiples qui ont été la consé- quence de l'augmentation de sensibilité, mais auparavant il nous faut signaler les recherches qui ont été faites depuis peu pour i-omplacer le verre comme support de la couche sensible. Le verre, en photographie, a deux inconvénients dont nous n'avons pas encore parlé : d'un côté le poids et de l'autre la fragilité. Lors du collodion sec, l'amateur était obligé de préparer ses plaques ; les temps d'exposition étaient longs, aussi n'emportait-il qu'un nombre limité de plaques; ALBERT LONDE. — l'ÉVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 151 le poids n'entrait donc guère en ligne de compte. Aujourd'hui, les pliKiues sont faites industriellement, et bien peu de personnes s'astreignent à faire ce travail, qui est délicat et demande des soins et une installation spéciale. Les opérations consistent uniquement à faire l'exposition et le développement. D'autre part, \u la facililt' de se procurer des plaques et la brièveté des temps d'exposition, on a tendance à multiplier le nomln-e d'épreuves. C'est alors que le poids devient une gêne sérieuse, et que sera-ce s'il s'agit de lointains voyages, d'expéditions dans des pays nouveaux ? De plus, on est toujours à la merci d'un accident imprévu, et une maladresse quelconque peut anéantir en un instant des collections lentement et difficilement amassées. Diverses substances ont été indiquées pour remplacer le verre. Ce problème ne laisse pas que d'être assez complexe. Il faudrait, en effet, que la substance proposée ait les qualités du verre sans en avoir les inconvénients, qu'elle pos- sède la planité et la transparence, mais qu'elle ne soit ni pesante ni fragile. Nous pouvons ajouter que le support ne doit pas éprouver de variations linéaires appréciables suivant la sécheresse ou l'humidité. La gélatine, le celluloïd et le papier sont usités. Les deux premiers corps pos- sèdent toute la transparence désirable, mais la gélatine est sujette à se mo- difier sous l'influence de la chaleur ou de l'humidité. Le celluloïd, sous ce rap- port, lui est de beaucoup supérieur, mais il n'en a pas encore été fait, du moins en France, d'application industrielle. La planité laisse quelque peu à désirer, et il est nécessaire de maintenir les préparations à support de gélatine ou de celluloïd dans des cadres spéciaux. Ces produits supérieurs au verre, comme poids et comme fragilité, lui sont absolument inférieurs sous le rap- port de la planité. Cet inconvénient a écarté certainement beaucoup d'ama- teurs et de praticiens sérieux de l'usage de ces pellicules. Le papier auquel on revient beaucoup en ce moment, est évidemment infé- rieur au verre, à la gélatine et au celluloïd sous le rapport de la transparence. Aussi l'avantage serait-il resté à ces derniers corps si on n'avait trouvé un artifice ingénieux qui, au lieu de faire du papier un support définitif, n'en fait qu'un support provisoire. Il reçoit la préparation sensible, permet de l'exposer et de la développer. Sa transparence, qui aurait été insuCTisante pour permettre le tirage du positif, est très suffisante pour effectuer le développement. Une fois les opérations terminées, on sépare le cliché de son support et on a une trans- parence complète. Mais ce qui constitue à notre avis l'avenir du papier, c'est qu'on peut le préparer mécaniquement en longues bandes et l'employer dans un chiissis spécial qui porte deux rouleaux, l'un pour recevoir le papier avant Texposition et l'autre après. Cet appareil, nommé le châssis à rouleaux, tend le papier et lui donne une planité très satisfaisante. Le papier en longues bandes combiné avec le châssis dont nous venons de parler, constitue une solution intéressante du problème; le poids est insignifiant, le volume très réduit, la fragilité n'existe plus, et si ce n'étaient les manipulations qui sont nécessaires pour séparer le papier de la couche, nous n'aurions rien à désirer. Mais nous sommes convaincus qu'avant peu la perfection sera réalisée ou par l'emploi d'un papier sans grain et transparent, ou encore par le celluloïd lorsqu'on pourra le fabriquer en longues bandes. Il est à remarquer que si nous avons vu la réalisation pratique de la photo- graphie négative sur papier, son utilité était déjà reconnue il y a bien des années. Plusieurs d'entre vous se souviennent du papier ciré sec qui fut long- temps le seul procédé pratique pour ceux qui voyageaient. L'idée du châssis à 152 CONFÉRENCES rouleaux remonte à celte époque, mais elle resta stérile parce que la fabrica- tion du papier on bandes était encore inconnue et que la lenteur d'impres- sion ne permettait pas de faire un grand nombre de vues en une journée. Une autre conséquence de l'augmentation de la sensibilité a été de per- mettre d'employer des combinaisons optiques supérieures au point de vue de la qualité de l'image. Il est nécessaire, en effet, que la glace soit nettement couverte jusqu'aux bords et que les divers objets, quoique situés dans des plans différents, soient reproduits sensiblement avec une égale netteté. En prin- cipe, dans un objectif donné, ces qualités sont acquises au moyen de l'emploi judicieux du diaphragme. Celui-ci, en effet, en supprimant les rayons margi- naux, répartit la netteté sur toute la surface ; de plus, il effile les pinceaux lumineux et donne une tolérance de mise au point qui constitue précisément la profondeur du foyer. Mais, d'autre part, la rapidité d'un objectif est inverse- ment proportionnelle à son ouverture, c'est-à-dire au diaphragme ; il s'en- suit donc que si l'on veut gagner en rapidité, il faut perdre en netteté et en profondeur, et réciproquement. Avec les premiers procédés, comme nous l'avons vu, on sacrifiait tout à la rapidité de l'impression. Aujourd'hui, on peut opérer en des temps beaucoup plus courts, et encore ce résultat est obtenu en recherchant toutes les qualités de l'image, c'est-à-dire en faisant usage du diaphragme. Cependant tout a une limite, et si, pour certaines études, d'ailleurs toutes spéciales, et qui sont plutôt d'ordre scientifique, on veut arriver à diminuer le temps d'exposition à des centièmes ou des millièmes de secondes, nous nous retrouverons dans la nécessité de recourir encore aux objectifs doubles et de sacrifier certaines qua- lités de l'image, afin d'avoir une impression suffisante. Si de nouveaux progrès se réalisent dans la sensibilité des préparations, on pourra faire ces mêmes études avec la perfection obtenue dans les épreuves de moindre vitesse. Sauf le cas exceptionnel dont nous venons de parler, l'emploi des objectifs, dans les- quels la qualité de l'image n'est pas sacrifiée à la rapidité d'impression, est maintenant général et donne des résultats des plus satisfaisants. Ces objectifs qui, en principe, sont composés de deux objectifs simples acco- lés, ont la propriété très précieuse de ne donner aucune déformation. Aussi est-ce grâce à cette quahté que l'objectif a pu devenir le plus merveilleux ins- trument de copie que l'on puisse imaginer. Il existe bien un préjugé encore assez répandu qui consiste à dire que l'appareil photograpliique déforme les' objets, altère les perspectives. A regarder certaines épreuves, le fait n'est pas niable, mais ce n'est pas l'instrument qui est fautif, mais bien l'opérateur qui n a pas su s'en servir. L'emploi de l'appareil photographique exige cer- taines conditions d'horizontalité et de parallélisme par rapport à l'objet à reproduire, conditions qui, négligées, entraînent fatalement les déformations incriminées. L'objectif est incapable de modifier quoi que ce soit; mais la ma- nière de l'employer, de traiter postérieurement le cUché peuvent amener des variantes considérables. Que de fois n'entend-on pas dire d'un portrait photogra- phique qu'il n'est pas ressemblant? Ce n'est pas le modèle qui a pris une figure d'emprunt, ce n'est pas l'opérateur qui a mis son appareil de travers, qui n'a pas su éclairer son modèle, qui a développé son cliché machinalement, sans art ni sans goût, et qui a couronné son œuvre par une retouche maladroite. Non, le seul coupable, c'est l'objectif. Qu'il nous soit permis de protester hautement conti-e cette hérésie. Quand l'objectif a fait ses preuves en devenant l'instrument indispensable pour la reproduction des cartes, où la moindre erreur ne peut ALBERT LONDE. — L'ÉVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 153 C'Xre supportée, quand il va permettre de cataloguer avec une précision incon- nue jusqu'à ce jour les millions et millions d'astres qui constellent le firma- ment, que le public ne soit pas dupe d'un ignorant qui prétend ainsi masquer son inexpérience. En même temps que les objectifs se perfectionnaient, ainsi que nous l'avons vu, leur volume et leur p(jids diminuaient. C'est là une condition très importante pour le transport ; en effet, certains des objectifs des premiers temps faisaient l'effet de véritables pièces d'artillerie ; aujourd'hui, surtout dans la catégorie des grands angulaires, on construit des instruments qui tiendraient dans une coquille d'œuf. La chambre noire, qui ne le cédait en rien à l'objectif au point vue monumental, est devenue un chef-d'œuvre d'ébénisterie, de précision et de légèreté. On ne rencontre de difficultés sérieuses que dans la construction des châssis destinés à renfermer les préparations sensibles. En. effet, plus la sen- sibilité augmente et plus leurétanchéilé à la lumière doit être parfaite. Par un retour singulier en arrière, le châssis réputé maintenant le meilleur, le châssis à rideau, est précisément celui quia été employé dans les débuts de la photo- graphie. Néanmoins, à notre avis, le châssis parfait est encore à trouver. La stabilité de la chambre, qui était indispensable lorsqu'il fallait des poses de plusieurs minutes, est moins nécessaire à l'heure présente. On peut même arriver, dans certaines conditions, à se passer du pied. Les appareils à main prennent tous les jours une importance de plus en plus grande. Il ne faut pas cependant s'exagérer la valeur de ces instruments : au point de vue pittoresque, artistique môme, ils ont des qualités très précieuses ; ils sont au photographe ce que l'album est au peintre, le moyen de garder des souvenirs et de prendre de rapides croquis sur le vif. Mais lorsqu'il s'agira d'une étude sérieuse, d'une véritable composition, c'est encore à l'appareil sur pied qu'il faudra avoir recours. II Nous venons d'examiner les progrès réalisés dans l'obtention de l'image néga- tive, voyons si des progrès analogues ont eu lieu dans la production de l'image positive. Le problème qui se posait, au début de la photographie, était celui de la mul- tiplication du document obtenu à la chambre noire. C'est le but que poursui- vent Niepce, puis Talbot, mais tous deux par des procédés différents. Niepce cherche à transformer l'image de la chambre noire en planche susceptible d'être tirée par les procédés de la gravure. Talbot l'obtient en prenant le négatif comme point de départ et par des procédés purement chimiques. Ces deux modes de production de l'image positive vont être étudiés concur- remment. D'un côté, obtention d'une planche gravée par la lumière qui est ensuite tirée parles procédés ordinaires d'impression; de l'autre, formation d'après le négatif, d'une série d'épreuves nécessitant chacune l'action de la lumière. L'impression chimique donne tout d'abord les résultats les plus pratiques et permet d'inonder le monde de ces photographies qui eurent à l'époque tant de vogue et tant de succès. Mais, au bout de quelques années, on vit ces épreuves s'affaiblir, jaunir et disparaître presque complètement. L'image photographique portait en elle-même le germe de sa destruction plus ou moins éloignée, mais certaine. En effet, l'hyposulfite de soude employé comme fixateur, le sel d'argent lui-même qui constitue l'image, sont autant de causes possibles d'altération. 1S4 CONFÉRENCES C'est aJors que l'inaltérabililé de l'image positive devient une nécessité, car les applications de la nouvelle science se multiplient, et il est grave de penser que des documents patiemment réunis sont destinés fatalement à disparaître. On chercha alors à substituer aux sels d'argent d'autres sels plus stables, le platine, par exemple, ou des substances inertes telles que le carbone. C'est ainsi que les procédés au platine et au charbon paraissent nous donner, au point de vue de la stabilité, toute la satisfaction désirable. Mais ces procédés sont coûteux, soit par suite de la matière première employée, soit à cause de la main-d'œuvre. De plus, l'action de la lumière est nécessaire pour l'obten- tion de chaque épreuve, et, dans ces conditions, un tirage un peu important n'est plus pratique. Ces procédés doivent donc être uniquement employés pour les travaux journaliers qui ne nécessitent pas un tirage important. Au point de vue industriel, la solution n'est évidemment pas de ce côté, et c'est en poursuivant l'idée première de Niepce, l'obtention d'une planche gravée par la lumière, que l'on trouvera le moyen de multiplier à bon marché et d'une manière inaltérable l'image photographique. Les divers procédés indiqués dans cet ordre d'idées, et qui forment la catégorie des procédés photomécaniques, sont basés sur l'action de la lumière soit sur le bitume de Judée, soit sur la gélatine bichromatée. La gélatine, qui rend de si grands services dans les procédés négatifs, n'est pas d'une moindre utilité dans les procédés photomécaniques. C'est à Poitevin que nous devons la remarquable étude des propriétés multiples de ce corps en combinaison avec les bichromates alcalins. Ses travaux ont été la base, le point de départ de tous les procédés actuellement connus, et lorsque, sur le monument qui lui a été élevé dans son pays natal, on a gravé ces mots : A Poitevin, Vinventeur de la photographie inal- térable, on n*a rendu qu'un juste hommage à un savant modeste et inconnu de bien des personnes. Poitevin a montré, en effet, qu'une couche de gélatine bichromatée insolée convenablement pouvait, par suite de traitements variés, faire fonction de pierre lithographique ou permettre la gravure soit en creux, soit en relief. Les divers procédés que vous connaissez sous les noms de phototypie, photo- glyptie, gillottage, héliogravure, photogravure, similigravure, etc., sont la mise en œuvre de l'une ou l'autre de ces propriétés, et la place qu'ils ont prise dans les arts d'impression augmente tous les jours. Néanmoins, le résultat est-il atteint? C'est ce qu'il convient d'examiner. L'image photographique est formée, vous le savez, de teintes et de demi- teintes d'un modelé parfait. Divers procédés, tels que la photoglyptie, la photo- typie, permettent de la reproduire avec toutes ses nuances et toutes ses valeurs, on pourrait dire avec son caractère photographique, mais le tirage est déUcat, relativement lent et coûteux, et surtout il doit être fait hors texte. C'est là un inconvénient sérieux dans les arts d'impression, car il est certain que le docu- ment doit figurer à sa place au milieu du texte et se prêter, comme celui-ci à un tirage rapide et économique. C'est là qu'est l'avenir, dans notre siècle où les publications doivent être à la portée de tous et où il est nécessaire de parler aux yeux en même temps qu'à l'esprit. Transformer l'image photographique en planche typographique suscep- tible d'être tirée avec le texte, voilà le grand problème dont on réclame impé- rieusement la solution. Il ne laisse pas que de présenter de grandes difficultés. Il s'agit, en effet, en partant du cliché à modelés et à demi-teintes, d'obtenir une planche en relief qui rende toutes les valeurs de l'original, et ceci au ALBERT LONDE. — l'kVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 15o moyen d'ua grain proportionnel à ces valeurs. On sait, en effet, que la typo- graphie exige des reliefs et qu'elle n'admet que le noir et le blanc ; elle ne peut donc traduire les différentes nuances de l'original que par l'écartement ou le rapprochement des reliefs. Ce simple exposé indique les difficultés de la question ; nous devons recon- naître, néanmoins, qu'elles n'ont pas arrêté les chercheurs ; plusieurs procédés sont employés couramment pour la transformation du document photographique en planche typographique. Mais le dernier mot n'est pas dit. Un jour viendra certainement oij le reporter saisira les événements qui font l'objet de ses chro- niques, où les journaux publieront le lendemain les clichés obtenus la veille. Ce jour-là nous pourrons considérer le problème comme entièi-ement résolu. HT En ce qui concerne la photographie des couleurs, les résultats acquis sont loin d'être aussi considérables, et ce problème passionnant, dont la recherche a déjà fait chavirer bien des raisons et dépenser des fortunes, paraît à beaucoup aussi^insoluble que celui du mouvement perpétuel. Nous ne partageons pas cette manière de voir, et bien que nous n'ayons à enregistrer que peu de faits dans cette voie, ils sont assez importants pour nous donner bon espoir. A l'heure présente, lorsqu'il s'agit d'olDJets colorés, c'est-à-dire dans la presque universalité des cas, nous en obtenons des reproductions qui sont loin d'être satisfaisantes au point de vue de la traduction des différentes couleurs en tant que valeurs. On sait en effet que les divers rayons du spectre n'ont pas le même actinisme et que certains très actifs sur la rétine n'ont qu'une action presque nulle sur les préparations, que d'autres au contraire à peine ou même tout à fait invisibles ont une action très énergique. Les effets que notre œil per(;oit pourront donc se trouver complètement renversés. Le premier problème qui s'impose est d'arriver à rendre les couleurs dans leurs valeurs naturelles. De ce côté, les recherches n'ont pas été stériles; soit par l'interposition d'écrans convenablement colorés, soit par l'addition de cer- taines substances à la couche sensible, on a pu gagner un peu dans le domaine des rayons les moins réfrangibles. Les glaces orthochromatiques ou isochroma- tiques sont devenues d'un secours précieux surtout dans les reproductions de tableaux. Mais ce ne sont que des débuts et il reste encore beaucoup à faire. Pour ce qui est de la reproduction des couleurs, nous sommes encoi'e moins avancés et nous n'avons à noter que quelques expériences de laboratoire dont la portée est cependant capitale. C'est ainsi que Becquerel parvient à repi-oduire le spectre solaire sur une lame de sous-chlorure d'argent violet et que Poitevin obtient les mêmes résultats sur papier. Mais ces couleurs sont essentiellemiMit fugitives, il faut les garder dans l'obscurité et l'on n'a pas encore trouvé le moyen de les fixer. La question n'est pas abandonnée cependant, et nous avons pu voir dernièrement entre les mains d'un de nos plus habiles expérimenta- teurs, M. Chardon, des spécimens dont la conservation était déjà bien meil- leun;. Il est difficile de se rendre compte de l'importance de cette découverte lorsqu'elle se réalisera, faisons des vœu?f seulement pour que ce soit le plus tôt possible. 156 CONFÉRENCES IV La conséquence des différents progrès dont nous avons parlé a été la diffusion de la photographie dans toutes les classes de la société. Le photographe primitif, en béret et en veston de velours, aux doigts noircis par le nitrate d'argent, devient l'exception, et si au début on voyait d'assez mauvais œil ceux qui s'oc- cupaient de photographie, ce préjugé est en train de disparaître. Il faut recon- naître, en effet, que bien des déclassés se jetaient dans cette profession nouvelle, où il ne paraissait pas nécessaire d'avoir des connaissances bien étendues. Aujourd'hui il n'en est plus de même, et ceux qui arrivent n'obtiennent ce résultat que par leur savoir, leur travail ou leur talent. L'industrie des portraits, qui longtemps a été la seule appUcation, n'est plus rien à côté des industries qui ont pour but la transformation du document pho- tographique. M. Davanne, dans son remarquable rapport sur l'Exposition uni- verselle de 1878. parlait déjà d'un chiffre d'affaires dépassant 30 millions, rien que pour la France. Ce chiffre est plus que certainement triplé maintenant : 20,000 personnes vivaient de la photographie à cette époque ; il y a probable- ment aussi de ce côté une augmentation analogue. Car la photographie n'est plus seulement une industrie, un auxiliaire précieux des diverses sciences, mais encore une occupation, un passe-temps pour beaucoup. A la suite des facilités offertes par les nouveaux procédés, s'est créée une caté- gorie de personnes faisant de la photographie en amateurs. Des gens du monde, des tètes couronnées, des dames même ne craignent pas de manier l'appareil et l'objectif. La chambre noire est entre leurs mains un instrument docile qui leur sert à traduire leurs compositions tout comme le leur permettrait le pinceau ou le crayon. C'est en considérant la photographie comme un moyen nouveau pour reproduire les scènes variées de la nature ou les compositions habilement disposées, que le sentiment artistique peut prendre une place qu'on jie saurait lui retirer. L'amateur n'est plus fraction négligeable : il a, du reste, pour réussir, bien des avantages. Le plus souvent son budget spécial est bien fourni, et il ne se , refuse pas l'appareil presque toujours coûteux qui lui paraît nécessaire dans tel ou tel cas. Il a généralement des loisirs, et il saura attendre pendant des heures, ou même quelquefois des jours, que l'effet qu'il cherche se réalise. Le prati- cien, l'industriel ne peuvent évidemment opérer ainsi ; il leur est, de plus, difficile de se livrer à des études, à des recherches originales. L'amateur peut au contraire aborder ces travaux, s'il a soif de nouveau et de progrès. A ce point de vue, leur influence peut être très grande, et leurs découvertes seront utiles non seulement pour leurs collègues, mais aussi pour les praticiens. Ces derniers sont, un peu par la force des choses, tant soit peu rétifs aux divers progrès qui les obligent à modifier leur matériel ou leur manière de faire. La routine est si forte ! Quand on pense que le gélatino-bromure a mis des années pour forcer la porte des photographes, et pourtant s'il est une Ijranche de la photographie où la rapidit('! de l'impression soit nécessaire, c'est l)ien l'industrie des portraits, afin d'éviter ces poses raides et empruntées que prend presque toujours le modèle. Kt soyez certains que parmi ceux qui l'ont enfin adopté, à leur corps défendant du reste, il en est encore beaucoup qui regrettent le collodion humide. Enfin, à côté de ceux qui font de la photographie une industrie ou une dis- ALBERT LÛNDE. — l'ÉVÛLUTION DE LA PHOTOGIIAPHIE 157 traction, nous voyons le groupe des savants qui ont trouvé en elle un nouveau procédé de recherches et d'analyse. Nous vous parlerons tout à l'heure de ces merveilleuses applications qui ont donné pour ainsi dire à la photographie son existence officielle. Il n'y a pas encore bien longtemps que dans certaines grandes administrations l'employé convaincu de se livrer au charme de la photographie était mal noté. Aujour- d'hui, la photographie a droit de cité dans les services de l'État, soit civils, soit militaires, dans les grandes administrations et compagnies. Nous la retrouvons partout, et si cet envahissement, du reste essentiellement pacifique, a été long à se produire, il devient tous les jours de plus en plus considérable. De même que l'électricité par ses nombreuses applications fait maintenant partie inté- grante de notre vie moderne, de même la photographie prend de jour en jour plus de place dans notre existence quotidienne. Si la multiplication des sociétés, des journaux spéciaux sont l'indice d'une grande prospérité, nous sommes arrivés à cette période. Des sociétés comme la Société française de photographie deviennent de plus en plus puissantes, et leui' action bienfaisante se fait sentir de tous côtés. Les industriels réunis en chambre syndicale discutent et défendent leurs intérêts professionnels. D'autres sociétés plus modestes cherchent à augmenter les connaissances de leurs adhérents par des travaux pratiques, des cours et des conférences. Que signifie donc tout ce mouvement, si ce n'est d'une part la preuve manifeste d'un développement considérable, et de l'autre la nécessité de grouper les eiforts individuels en vue de progrès généraux ? Mais, si l'on doit voir avec plaisir cette multiplication d'associations qui créent une salutaire émulation, tâchons d'éviter les divisions <|uine sauraient exister entre gens qui ne doivent avoir qu'un but, les progrès de la photographie. Dans peu de temps va s'ouvrir un Congrès international de pliotographie oîi seront traitées des questions de la plus haute importance. 11 faut sortir du domaine de l'empirisme et appliquer à la photographie, cette fille de la chimie et de la physique, les méthodes précises et scientifiques. Espérons que les résultats de ce congrès seront féconds, et que la France aura l'honneur de faire établir une entente durable entre les diverses nations sur les questions actuel- lement pendantes. Voyons maintenant rapidement les principaux résultats qui ont été réalisés par suite de l'emploi des plaques rapides à l'état sec. Le voyageur, l'explorateur ne s'embarquent plus sans le bagage [)hotogra- phique. Les résultats ainsi obtenus, dans quelque but que ce soit, ont un carac- tère de vérité et de sincérité indéniables et complètent les meilleures descriptions quand ils ne les remplacent pas. Vous voulez décrire la physionomie d'un indi- gène quelconque, est-ce qu'une bonne épreuve ne vous en donnera pas une excellente idée, avec cet avantage précieux que le type une fois entrevu ne s'oubliera pas facilement. La mémoire des yeux est en général assez sûre, et on ne saurait trop y avoir recours. S'agit-il d'étudier la faune ou la flore d'un pays, d'en indiquer l'aspect général ou les particularités saillantes, de faire des études d'archéologie ou de numismatique, l'appareil photographique facilitera ce travail et procurera en un instant des résultats qui n'auraient pu être obtenus qu'en un temps beaucoup plus long. Les épreuves ainsi réunies excluent toute 158 CONFÉRENCES possibilité d'interprétation, et leur valeur au point de vue documentaire est certainement bien augmentée. Grâce à la photographie, on peut emporter en quelque sorte les objets inté- ressants et les étudier au retour à tête reposée. Que de détails qui nous avaient échappé et que l'on retrouve ! quelle facilité pour les études comparatives ! Mais pour tirer un bon parti de ces documents, il ne suffit pas d'épreuves banales, il faut qu'elles soient faites avec art et surtout avec méthode ; trop souvent, hélas ! les voyageurs ignorent les nombreux services que peut leur rendre la chambre noire ; leur instruction photographique est le plus souvent insuffisante, quelquefois môme à peu près nulle, et lorsqu'ils ont rapporté un certain nombre de vues plus ou moins pittoresques, ils sont satisfaits. Ce n'est pourtant pas tout : sans parler davantage de difficultés toutes spéciales, des obstacles imprévus que Ion peut rencontrer en voyage et qui demandent des connaissances solidement établies pour être aplanies, il est certain que la déter- mination des dimensions des objets étudiés, de leur distance par rapport à l'opérateur, les questions de topographie et de nivellement ont une importance particulière. Grâce à l'appareil photographique légèrement modifié, on peut faire avec rapidité et précision toutes ces déterminations, qu'il serait souvent long ou particulièrement difficile de faire autrement. M. Gustave Le Bon, bien connu par ses nombreux voyages, a trouvé dans l'appareil de photographie un auxiliaire de haute valeur, et, par les résultats qu'il a obtenus, il a montré ce que peut faire celui qui part avec le savoir et les connaissances nécessaires. Entreprendre en sept mois l'étude détaillée des principaux monuments de l'Inde, voilà un tour de force que la photographie seule a permis d'accomplir. En appliquant les règles très simples qu'il a indi- quées, M. Le Bon a pu faire en ce laps de temps 450 épreuves sur lesquelles, au retour, il a été facile d'effectuer toutes les mensurations et les études de détail. La reproduction de ces épreuves par des procédés photographiques, sans l'inter- prétation de la main du graveur ou du dessinateur, nous procure l'impression la plus vivante des merveilles étudiées par l'auteur. L'application de la photo- graphie à la topographie, qui avait donné de bons résultats entre les mains du colonel Laussédat et de M. Javary, est loin d'avoir dit son dernier mot. Les travaux du commandant Moëssard, les méthodes pratiques de M. Le Bon condui- ront certainement à de nouveaux progrès. Dans le même ordre d'idées, les épreuves prises d'un ballon seront également précieuses, grâce au degré de perfection qu'elles ont atteint dans ces dernières années. La photographie en ballon nous sera fort utile aussi pour avoir des renseigne- ments précis sur l'aspect, l'état des hautes régions de l'atmosphère. Nous ne connaissons ces régions, peu explorées du reste, que par quelques descriptions et un certain nombre de dessins faits pour la plupart dans les ascensions de MM. Tissandier frères. Néanmoins de bonnes photographies seraient loin d'être à dédaigner, et nous sommes étonné que les aéronautes n'aient pas cherché davantage â reproduire les phénomènes qu'ils ont pu remarquer. Il se peut que l'on rencontre dans cet ordre d'études des difficultés particulières, mais elles ne sont pas insurmontables. Que nos aéronautes n'aient pas peur de se perfec- tionner dans la pratique de la photographie ; puisqu'ils ont l'avantage de s'en- voler dans les airs, qu'ils pensent un peu â ceux qui restent à terre et tiennent à honneur de leur rapporter l'image fidèle de ce qu'ils ont eu la bonne for- tune d'entrevoir. Ce travail ne sera pas stérile, car, comme l'a si bien dit ALBERT LONDE. — l'ÉVOLUTION DE LA l'HOTOGRAI'HIE do9 M. Janssen, l'étude de la formation des nuages dans l'atmosphère faite au moyeu de la photographie donnera certainement des indications très précieuses pour la météorologie. La photographie en ballon est un des exemples les plus frappants des progrès accomplis, puisque, grâce à la rapidité des préparations, à leur emploi à l'état sec et à leur légèreté, l'appareil peut faire maintenant partie de l'équipement de la nacelle. Dans les sciences d'observation, on aura souvent recours à la photographie lorsqu'il s'agira d'étudier la marche d'instruments délicats pour lesquels on ne peut employer les procédés ordinaires de la méthode graphique. Il y aura moyen en effet, dans l'espèce, de supprimer tout organe mécanique de transmission et d'employer un simple rayon de lumière qui viendra inscrire sur la surface sensible les courbes du phénomène analysé. Pour ne vous citer qu'une des plus récentes applications faites dans cet ordre d'idées, nous vous parlerons de la télégraphie optique, qui est basée, comme vous le savez, sur la simple émission d'un faisceau de lumière interrompu suivant conventions d'un point à un autre. Ce mode de correspondance, qui n'est guère employé que dans l'art militaire, est pourtant destiné à rendre de nombreux services, puisqu'il permet de correspondre à des distances consi- dérables sans aucun fil ni conducteur, comme dans la télégraphie ordinaire. D'après les essais que nous avons foits, il est possible d'obtenir au poste récepteur l'impression dô la dépêche au fur et à mesure qu'elle arrive. Il est inutile d'insister, croyons-nous, sur l'importance de cet enregistrement au point de vue du contrôle et de l'authenticité de la correspondance optique. C'est dans cette hypothèse et dans celle des appareils similaires employés dans les sciences que la fabrication du papier sensible en longues bandes a constitué un progrès sérieux. Dans d'autres cas, il s'agira de garder la trace d'un phénomène qui ne dure qu'un instant, que l'œil est quelquefois impuissant à analyser ; ici, la plus exquise sensibilité sera de rigueur, puisqu'il faudra quelquefois opérer en des temps infiniment courts. C'est ainsi que, depuis le gélatino-bromure, on a pu faire des études complètes sur les phénomènes électriques artificiels ou naturels, analyser l'éclair et les étincelles de nos machines électriques. En médecine, la photographie a pris depuis peu un développement considé- rable, .lusqu'à la découverte du gélatino-bromure, divers essais avaient été faits. Duchenne de Boulogne, l'un des premiers, appliquait l'objectif à l'étude de la physionomie sous l'influence de la faradisation. Ces travaux sont d'autant plus intéressants que les difficultés étaient plus grandes. Lorsqu'il s'agit de reproduire des malades, il y a, en effet, intérêt évident à diminuer le plus possible le temps de i)Ose, soit que l'on ait affaire à des sujets qui ne gardent l'immobilité que difficilement, soit que l'on opère dans des salles d'hôpital, en général mal éclairées. L'augmentation de la rapidité des préparations photogra- phiques a donc été décisive au point de vue des applications aux sciences médicales. C'est à notre maître, M. le professeur Charcot, que l'on doit l'organisation du premier laboratoire de photographie régulièrement installé dans les services hospitaliers. L'utilité de cette création est de conserver l'aspect des malades à leur entrée, de noter leurs lésions, leurs attitudes, de constater les modifications lorsqu'elles se produisent, la guérison si elle survient. La photographie ne peut évidemment remplacer l'observation du médecin, mais elle la complète d'une 160 CONFÉRENCES manière saisissante, et elle laisse à la mémoire des yeux une trace durable. Le diagnostic en médecine n'est pas une affaire d'oeil, mais il est cependant des choses qu'il faut avoir vues pour les reconnaître. Déterminer le faciès propre à chaque maladie, à chaque affection, le mettre sous les yeux de tous, voilà ce que peut faire la photographie. Dans certains cas douteux ou peu connus, la comparaison d'épreuves prises dans divers endroits ou à des époques éloignées permettra de s'assurer de l'identité de la maladie chez les différents sujets qu'on n'a pas eus sous la main en même temps. Ce travail a été fait avec un plein succès par M. Charcot et le faciès propre à telle ou telle affection des centres nerveux est maintenant bien connu. Avec ces épreuves ainsi obtenues, il serait facile de répéter l'expérience de Galton et d'obtenir par superposition une épreuve composite donnant un type dans lequel les variations individuelles disparaîtront pour laisser en lumière les modifications communes. Les applications à la chirurgie, aux accouchements, bien que moins tra- vaillées, doivent donner cependant d'utiles renseignements. Mais c'est dans le champ des maladies nerveuses que, l'observation étant plus délicate à cause de la mobilité du sujet, il y aura le plus à faire. L'étude des phénomènes hystériques si changeants, l'analyse des attaques d'hystéro-épilepsie et d'épilepsie et des chorées de tout genre donnera des documents nouveaux dont il sera facile de tirer un utile parti. Il faudra pour ce genre de recherches des appareils spéciaux qui analyseront le mouvement et en montreront les différentes phases au moyen d'épreuves successives. Il ne nous est pas possible d'employer les méthodes si ingénieuses de M. Marey, car le sujet accomplissant ses mouvements en un endroit déterminé, les épreuves se superposeraient; il faut de plus que celles-ci aient une taille suffisante et un modèle convenable pour faciliter l'examen du médecin. Nous vous montrerons tout à l'heure les résultats que nous avons obtenus dans cet ordre d'idées. L'étude de la marche donnera également des indications très complètes. Il suffira, d'après la méthode de M. Demény, de photographier dans l'obscurité le sujet garni d'une série de lampes à incandescence destinées à donner la trajec- toire des divers points de l'ossature. L'examen de ces courbes, fort variables suivant l'affection, traduit immédiatement à l'œil les différences existantes. Si la maladie a une terminaison fatale, il y a intécêt à faire des épreuves microscopiques qui montrent les organes atteints et les différentes lésions. L'histologiste pourra ensuite faire les études microscopiques qui lui permettent de suivre la lésion dans la profondeur des tissus et d'arriver jusqu'à la cellule affectée. La photographie lui sera dans ce cas d'un grand secours pour con- server ce qu'il voit, pour faire des comparaisons et répandre le résultat de ses recherches. Il est reconnu, en effet, que les préparations microscopiques ne sont assurées que d'une durée problématique. Aussi paraît-il raisonnable de les mettre, par suite d'une reproduction bien faite, à l'abri de toute destruction. La divulgation de ces documents, qui sont souvent le point de départ de découvertes de premier ordre en médecine comme dans les autres sciences, gagnera à être faite par des procédés photographiques, au lieu de recourir à l'interprétation du dessinateur. La médecine légale trouvera également dans la photographie un précieux auxiliaire. S'il s'agit d'un crime, d'une catastrophe quelconque, une ou plu- sieurs épreuves permettront de garder l'aspect, l'état des lieux. Ces documents ALBERT LONDE. — l'ÉVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 161 seront quelquefois nécessaiies pour établir les responsabilités. Le service de la Morgue a permis bien souvent de faire des reconnaissances tardives, alors qu'il avait fallu procéder depuis longtemps à l'inhumation de la victime. A la pré- fecture de police, un laboratoii*e analogue, créé par M. Bertillon, rend aussi les plus grands services au point de vue signalétique. Le laboratoire municipal étudie au microscope les fiilsifications des denrées alimentaires, et les docu- ments photographiques servent de pièces à conviction. >"est-ce pas là une nouvelle preuve de la sincérité de la photographie ? Quelquefois même elle ne se bornera pas simplement à un rôle passif de constatation, elle pourra déceler des falsifications, des grattages, des lavages opérés sur des papiers de commerce, et prouver le délit d'une façon indé- niable, alors que tout autre procédé aurait été impuissant. Mais comme contre-partie, si la photographie a su découvrir certains délits, elle est entre les mains des faussaires une arme redoutable pour la reproduction des billets de banque. Heureusement qu'elle n'est pas dépourvue de moyens de défense; l'impression des billets en bleu n'avait pour raison que de créer des difficultés spéciales de copie : devant les progrès accomplis, ce tirage a dû, comme vous le savez, être modifié dans ces derniers temps. Cette lutte sur le terrain photographique ne laisse pas que d'être assez curieuse et nous réserve sans doute encore bien des surprises. L'astronomie n'est pas restée en arrière. Arago, dans son admirable rapport sur l'invention de la photographie, prévoyait les nombreux services que la nouvelle découverte pourrait rendre. Daguerre faisait les premières épreuves de la lune. Mais depuis, quel chemin parcouru, que de progrès réalisés I Le soleil, la lune, les principaux astres ont été l'objet d'études suivies ; car, grâce à leur intensité, l'extrême rapidité des préparations n'était pas indispensable. Tout semblait terminé lorsque M. Janssen reprit la question et montra l'importance toute particulière des poses infiniment courtes, dans le but d'obtenir des détails qui se trouvent perdus par une longue exposition. Il se passe un phénomène analogue à celui que nous pouvons observer dans la pratique journalière. Nous désirons reproduire un ciel bleu sur lequel quelques légers nuages se détachent. Si la pose a une durée appréciable, toutes ces nuances se fondront, et on obtiendra un ciel absolument blanc ; si au contraire elle est réduite autant que possible, les moindres différences de valeur seront conservées. C'est en rédui- sant la durée de pose à 1/30IJ0 de seconde que M. Janssen a pu faire une étude complète des taches du soleil, en noter les variations si fréquentes et indiquer l'existence de la photosphère. La photographie, cette rétine du savant, qui lui est d'ailleurs supérieure dans certains cas parce qu'elle enregistre en même temps qu'elle voit, parce (jue sa puissance est plus grande, est appliquée à l'examen de tous les phéno- mènes stellaires. En effet, depuis l'apparition des préparations rapides, on a pu aborder l'étude des constellations de moindre intensité, qui n'agis;aient pas suffisamment sur les jj^^parations anciennes, et aujourd'hui on vient de poser les bases d'un gigantes(iue travail qui a [)0ur but de relever la carte du ciel. Nous n'insisterons pas sur l'importance de cette révolution dans les méthodes astrononii(iues ; qu'il nous suffise de dire que les relevés faits par les méthodes antérieures à la photographie demandaient un temps osnsidérable, que les erreurs étaient facile-, et qu'il fallait s'arrêter à la limite de i)erception de la vue. C'est à la suite des beaux travaux de MM. Henry frères et après la ré-union II 462 CONFÉRENCES d'un Congrès astronomique international que la cause de la photographie a été- gagnée et qu'eUe a été définitivement adoptée pour ces études de haute préci- sion. La rapidité des préparations actuelles permet de cataloguer les étoiles- jusqu'à la quatorzième grandeur; de nouveaux progrès dans cette voie nous feront pénétrer encore plus avant dans le firmament. Nous venons de voir que, grâce à l'augmentation de rapidité, la photographie a pu aborder la reproduction d'objets de moins en moins éclairés ; renversons le- problème et voyons les diminutions de pose qu'elle a permis d'obtenir en ce qui. concerne les objets bien éclairés. Alors qu'il fallait compter par minutes avec le daguerréotype, l'albumine, les- coUodions secs, par secondes avec le collodion humide, aujourd'hui, on peut opérer en des fractions de seconde infiniment petites. La conséquence immé- diate de ce progrès a été de permettre de faire l'étude du mouvement sous toutes ses faces. La photogi'aphie instantanée est née. La vague qui déferle, le navire qui passe, l'homme qui marche, le cheval qui galope, l'oiseau qui vole, tout est maintenant tributaire de l'objectif. Chacun s'est empressé d'entrer dans cette nouvelle voie, ce fut une fureur. L'obturateur, l'instrument qui permet d'obtenir ces poses très courtes, fait travailler bien des cervelles, et l'on en invente mille modèles différents. Qu'est-il sorti de cet engouement, à quoi ont abouti toutes les recherches et les travaux faits dans le domaine de l'instantanéité ? Voilà ce qui nous reste à examiner. Nous devons tout d'abord reconnaître que la photographie instantanée n'est pas devenue la règle ; elle demande pour être mise en œuvre certaines condi- tions toutes particulières, surtout en ce qui concerne la lumière nécessaire. Sauf certaines saisons et certaines heures pendant lesquelles la lumière possède Tactiuisme nécessaire, on est partagé entre deux nécessités : saisir d'une part l'objet en mouvement et de l'autre avoir l'épreuve la meilleure possible ; or il y a contradiction dar 5 l'espèce, puisqu'il faut dans un cas réduire la pose et dans lautre l'augmenter. Il est en effet reconnu qu'avec les préparations actuelles, si rapides qu'elles soient, à part certaines hypothèses où tout concourt pour la réussite, la plupart des épreuves laissent à désirei- sous le rapport de- la quaUté absolue. Au début, on. avait même oublié qu'une image doit être fine, fouillée, pleine de détails et d'harmonie, pour ne chercher qu'à saisir des mou- vements plus ou moins rapides. Lorsqu'il s'agit de vues animées, de paysages contenant de l'eau ou des nuages, on a obtenu d'excellents effets grâce aux poses courtes ; mais dans d'autres cas, les résultats ont été inattendus et choquants. On a saisi dans l'homme en marche, dans le cheval en allures par exemple, des attitudes bizarres, disgracieuses, invraisemblables même. Les uns ont refusé de tirer parti de ces documents, les autres au contraire s'en sont emparés, et on a pu voir aux derniers Salons de peinture des tableaux inspirés par les photographies- instantanées hippiques. De quel côté est la vérité? 11 est incontestable tout d'abord que l'attitude donnée par la photographie existe, mais cette attitude n'est qu'une position prise au hasard au milieu de la série de ces mouvements rapides, si rapides même que l'œil n'eif perçoit que la résultante. Elle semble donc choquante a iwiori parce qu'elle est nouvelle pour l'œil. Mais à côté des attitudes qui échap- pent, il en est d'autres au contraire qui sont perçues et qui paraissent ration- nelles. Ce sont celles dans lesquelles le mouvement est moins rapide, dans la ALBERT LONDE. — l'kVOLUTION DE LA PHOTOGRAPHIE 163 Dériode entre l'aller et le retour où il existe théoriquement un instant d'immo- bilité. Que doit faire l'artiste? Doit-il représenter ce que son œil voit naturelle- ment, ou ce qu'il ne saisit qu'au moyen d'un artifice tout particulier? Notre modeste avis est qu'il doit adopter la première solution. Toutes les périodes intermédiaires dans un mouvement alternatif n'ont de valeur que parce qu'elles constituent les diverses phases d'une même série '; il ne faut pas les dissocier. L'œil saisit cette succession très rapide d'attitudes, et c'est ce qui lui donne le sentiment du mouvement ; mais une quelconque des attitudes ne pourra à elle seule lui donner la même impression. Vous avez vu certainement des phologiaphies de voitures, de vélocipèdes ou de trains dans lesquelles on distingue avec la plus grande perfection les rais des roues. Pensez-vous qu'un artiste qui voudrait nous donner l'impression d'une extrême vitesse opérerait ainsi ? Évidemment non, La photographie fait ici fausse roule, car plus la perfection sera grande et plus le mouvement du mobile observé diminuera, jusqu'au moment où il aura l'air d'être arrêté. Mais, si au lieu de prendre une seule épreuve, on en obtient une série en un temps très court, nous n'aurons plus les mêmes critiques à formuler. Nous faisons de l'analyse, et les différentes phases du mouvement réunies en série nous permettront d'en effectuer l'étude complète, puis d'en réaliser la synthèse au moyen du phénakisticope. Là seulement nous aurons l'illusion du mouve- ment aVec sa vérité la plus grande. L'analyse du mouvement et sa décomposition en une série d'épreuves a été entreprise par un Américain, M. Muybridge, qui, grâce à des subventions considérables et à une persévérance hors ligne, a pu triompher de toutes les difficultés et mener à bien ce travail considérable. M. Muybridge n'avait en effet à sa disposition que le collodion humide, et c'est un titre de plus pour lui d'avoir su en tirer un bon parti. Renonçant, par suite du manque de rapidité du procédé, à obtenir des épreuves modelées, il prend simplement des silhouettes, à cet effet il fait passer son modèle devant un fond blanc éclairé vivement. A l'avènement du gélatino-bromure, M. Marey reprend les études de Muybridge, mais en modifiant complètement le dispositif. Il opère sur fond rigoureusement noir et le modèle est vivement éclairé, et il obtient ainsi des épreuves qui ont un certain modelé et qui sont bien supérieures à celles de M. Muybridge. Nous n'insisterons pas sur l'œuvre de M. Marey que vous connaissez tous, ainsi que sur les méthodes et les procédés qu'il a employés dans l'étude du mouvement ; nous tenons à vous faire remarquer que la sensibilité du gélatino- bromure a seule permis de faire ces travaux si remarquables, et d'avoir des images satisfaisantes, en des fractions très faibles de seconde. Tout n'est pas cependant dit dans cette voie, et toute augmentation de sensibilité sera accom- pagnée désormais de nouvelles découvertes. VI Nous venons de parcourir ensemble le domaine si vaste de la photographie ; si les progrès ont été rapides du moins dans les dernières années, ne nous reposons pas sur nos succès. Bien des questions restent à résoudre. La sensibilité des préparations photographiques augmentera très certainement, ou bien encore on trouvera de nouveaux révélateurs qui feront apparaître cette image qui existe, quel que soit le temps de pose, et que nous sommes impuis- sants à développer. Que le résultat soit atteint d'une manière ou de l'autre, (64 CONFÉRENCES peu nous importe, l'essenliel est qu'il nous permettra de réduire encore la pose, ou d'opérer avec des lumières plus faibles. Ilya là un monde inexploré. On a déjà pu, en effet, obtenir des résullats intéressants avec la lumière élec- trique, avec le magnésium ; on emploie aujourd'hui des mélanges éclairants qui peuvent rendre les plus grands services. Ce n'est pas tout : le jour où nous pourrons opérer dans les intérieurs comme en plein air, oii nous travaillerons au théâtre, au bal, dans les réunions publiques comme nous travaillons dans la rue, nous obtiendrons de nouveaux documents de la plus haute valeur. Il faut chercher hardiment dans cette voie, et les résultats ne seront pas stériles. Nous avons parlé aussi de la suppression du verre qui est désirée par tous. De ce côté, la solution n'est peut-être pas très éloignée, et ce jour-là on aura écarté un des principaux écueils de la photographie pratique. Du côté des procédés d'impression, les efforts devront continuer dans la recherche de la transformation du document photographique en planche typo- graphique. Enfin, en ce qui concerne la reproduction des couleurs, faisons des vœux pour que les travaux faits dans la voie de l'isochromatisme soient continués avec plein succès; ce sera déjà un résultat important acquis, puis le grand problème des couleurs pourra être abordé avec assurance M. David BAIDEEALI, Ingénieur Chef du Service Central du Matériel et de la Traction au Chemin de fer du Nord. LA VITESSE DES TRAINS EXPRESS ET SES CONSÉQUENCES TECHNIQUES — Séance du 6 avril 1889 — Mesdames, Messieurs, Au mois d'août de l'année dernière, une course d'un genre nouveau, une lutte de vitesse singulière, attira l'attention des ingénieurs et du pubUc sur deux des lignes les plus importantes de l'Angleterre, — importantes, non seulement par leur trafic, mais aussi par l'excellence de leur exploitation et par la bonne réputation des ingénieurs qui la dirigent. Depuis de longues années, ces deux lignes rivales mettaient en relations, par deux voies différentes, Londres et Edimbourg. La voie orientale, empruntant successivement les réseaux du Great Northern, du North Eastern et du North British, permettait d'accomplir en neuf heures le parcours entre ces deux villes, dont la dislance est de 632 kilomètres: l'aulre, la voie occidentale, empruntant successivement les réseaux du London and North Western et du Caledonian, permettait de franchir en dix heures les 043 kilomètres qui, de ce côté, sépa- rent ces deux points extrêmes. Les vitesses de marche étaient déjà considérables; je me rappelle qu'en 1876 je les avais considérées comme tout à fait dignes de l'attention des ingénieurs français et je les avais signalées. La vitesse moyenne était alors d'environ 78 kilomètres à l'heure, sur la ligne orientale. DAVID liANDKRALI. — LA VITESSE DES TRAINS EXPRESS 165 Peu à peu, l'esprit de concurrence qui anime toujours nos voisins, et ce désir de lutte de vitesse qui, chez eux, se traduit sous toutes les formes, qu'il s'agisse de courses de chevaux ou de courses de rameurs, de courses de vélo- cipédistes ou de courses à pied, ce goût inné pénétra dans ce coin du monde des chemins de fer ; au mois d'août 1888, les Compagnies de la ligne occiden- tale donnant l'exemple, le trajet se fit des deux côtés en huit heures, exacte- ment, -^ les deux trains partant à 10 heures du matin et arrivant à destina- tion à 6 heures du soir. Les vitesses moyennes do marche varièrent de 90 à 99 kilomètres à l'heure. Ce fait si remarquable, cette lutte étrange qui a duré un mois et dans laquelle l'un des lutteurs a même réussi à faire des trajets en moins de sept heures et demie, est la cause véritable de la conférence que j'ai l'honneur de faire devant vous ce soir. L'étrangeté du cas est ma seule excuse, et je ne sais si je ne regrette pas aujourd'hui la promesse imprudente que j'ai faite, il y a six mois. Votre indulgence excusera mes hésitations, mes incertitudes et même mes faux pas, en se rappelant que je m'aventure sur un terrain brûlant. INTÉRÊT DE CETTE LUTTE L'attention fut donc de nouveau attirée sur l'importance .que la rapidité de la marche des trains express peut prendre, non pas au point de vue, que je considère comme secondaire, de la lutte entre deux Compagnies rivales, mais à un point de vue particulier, qui doit frapper davantage l'ingénieur: je veux dire qu'une Compagnie qui peut, pendant un mois, sans accident, sans in- convénients, sans plainte, sans retard, conduire un tel service, donne, par ce seul fait, une preuve pratique, irréfutable, de l'excellence de son installation, de la puissance de ses moyens d'action et de la grandeur de l'effet utile qu'elle doit à toutes les circonstances favorables de son exploitation. Je serais désolé que vous vissiez chez moi un partisan de la vitesse à outrance. Je crois que la vitesse doit être appropriée aux besoins des exploitations et à leurs circonstances spéciales ; mais, à une époque où les distances franchies deviennent de plus en plus grandes, où les réseaux des deux continents s'éten- dent, en permettant aux voyageurs de se porter d'un bout du monde à l'autre bout, d'une seule traite, l'intérêt de l'accroissement de la vitesse des trains paraîtra à tous devenu capital. DÉVELOPPEMENT ACTUEL DES VOIES FERRÉES Ceci m"amène naturellement, avant d'entrer en matière, à vous donner une idée de r<'tendue des réseaux du monde et de leur accroissement successif dans ces dernières années. Le tableau N« l ci-joint, accompagné d'un graphique, vous donne, pour toutes les années jusqu'à la fin de 1887, l'accroissement successif des réseaux de chemins de fer, d'abord avec quelques détails dans les différentes contrées de l'Europe, et ensuite dans l'Hlurope entière comparée aux États-Unis. En 1888 (en laissant de côté les quelques additions en cours de construction), la longueur de tous les réseaux, dans le monde entier, dépassait 520,000 kilo- mètres, représentant près de 140 milliards de francs, à raison de 372,850 francs par kilomètre de réseau européen et de 196,073 francs par kilomètre de réseau hors d'Europe. Courbes compai'atives des développements absolus des Chemins- de fer en Europe et aux Etals-Unis de 1830 à 1887. 2ZfO,000 230.000 Z20 0 2 10.000 200.000 190.000 1 80.000 170 OOO 160.000 1 50.000 1 4-0 000 U1 ZIO 80 1883 1885 1887 DAVID BAXDERALI. — LA VITESSE DES TRAINS EXPRESS TABLEAU N» 1 167 DÉVELOPPEMENT ABSOLK DES RESEAUX FERRES DANS LES PRIXCIPAIX ÉTATS DE l'i-.urôpe de I 331 8:;o 1.69C 2.979 4.215 4.302 4.410 4.702 Danemark „ » ■21 111 760 1.579 1.790 1 942 1.969 Espagne » « 27 1.6'.0 5.26'. 7.455 8.251 9.185 9.492 France :i7 '.90 3.080 9.527 17.92'. 25.975 29.088 32.491 34.234 f.raode-Brelajne et IrlaDdc. ■279 2.n:>3 10.050 10.787 2'. 999 28.908 29.890 30.84 3 31.698 Grèce » » » » 10 10 22 323 605 Italie » » ',23 1.989 6.139 8.599 . 9 450 10.354 11. 616 -Norvège » >> .. 07 307 1.118 1.550 1.562 1.562 Pa;s-Bas cl Iniembonrg. . » iS 178 386 1.580 2.163 2.520 2.800 2.952 Portugal .. » 07 715 1.206 1.492 1.529 1.829 Roumanie » » » » 434 1 . 384 1.500 1.660 2.351 Russie et Finlande. X 27 .',08 1.581 11.1 78 23.524 25.121 26.483 28.518 Serbie » i> » 0 » » 244 517 Suède » -> » 528 1.723 5.873 0.400 6 . 892 7.388 Suisse „ » 27 1.091 1.455 2.470 2.797 2.797 2.823 Turquie, Bulgarie el Roumélie Totaux. , . . » >' » 66 031 1.395 1.393 1.395 1.394 310 3.53'. 23.083 51.01/. 104.119 108.419 1S2.566 195.058 207. 92S La France figure, dans ce total, pour 34,234 kilomètres. Si vous comparez l'Europe seule aux États-Unis d'Amérique, — à l'Amérique du Nord, — les deux réseaux, qui étaient équivalents en 1882, ont cessé de l'être. Les États-Unis nous ont devancés et ont atteint 241,210 kilomètres, tandis que la vieille Europe arrivait à 208,000, — ces deux continents pré- sentant un effectif total de -450,000 kilomètres, les 70,000 kilomètres restants étant répandus dans les Indes, l'Afrique, le Canada, le Brésil, le mexique et l'Australie. (Tableau N" 2.) TABLEAU N" 2 DÉVELOPPEMENT ABSOLU DES RÉSEAUX FERRÉS DANS LES PRINCIPAUX ÉTATS HORS D'EUROPE DEPUIS 1830 ÉTATS LONGUEURS EXPLOITÉES A .A FIN DES ANNÉES ' 1830 1810 1800 I8lill 1 870 1880 1883 1885 1880 kil. kil. kil. kil. kil. kil. kil. kil. kil. États-Unis 65 4.509 14.433 49.016 84.637 153.662 191. 3S6 207.508 222.010 Inde Anglaise . . . » » » 1.286 7.744 14.405 16.650 19.308 20.728 Alg('rie et Tunisie. . .. )j » » 516 1 . 31 0 1.779 1 .050 2.312 Canada >, >> 01 3.477 4.280 11.140 13.300 i7.i;oo 17.800 Brésil n » » » 907 3.200 5.100 7.062 7.669 Mexique » » 11 32 27S 1.120 4.840 O.600 5.750 Afrique (Ensemble) . » » '. 443 1.774 4.575 5 606 6.895 7.259 Australie fKnsemblo) " " " 31-. 3 1.S73 7 . 799 10.534 12.947 14.148 1G8 CONFÉRENCES Je dois noter que, en 1888, le réseau s'est augmenté des 1,500 kilomètres que le général Annenkolï a si rapidement construits vers Samarcande. Tel est le vaste cliamp dont les trains rapides ou lents se disputent l'exploi- tation et sur lequel les circonstances locales peuvent les amener à lutter de vitesse. OBJET DE LA CONFÉRENCE Le titre que j'ai donné à l'entretien, que je vais avoir l'honneur d'avoir devant vous, doit être expliqué. — Voulant vous parler surtout des derniers perfectionnements qui se sont manifestés dans l'industrie des chemins de fer, il m"a semblé qu'il n'y avait lieu que de vous entretenir de la vitesse des trains express, car ils résument, dans les différents pays, tous les efforts ; leur service est une résultante qui permet de classer assez exactement la valeur des diverses exploitations. En adjoignant à l'étude de ces vitesses l'étude de leurs conséquences techniques, je désire surtout vous montrer quelles sont les nécessités d'ordre technique que la vitesse croissante des trains express entraîne à sa suite, comme des conséquences ou des corollaires inévitables. Je serai amené ainsi naturellement à passer en revue les principales solutions d'ordre technique qui ont rendu possible une véritable accélération générale dans la vitesse des trains. Il ne serait pas juste de croire que les plus grandes vitesses atteintes aujourd'hui ne l'ont pas été autrefois exceptionnellement. Dans certains essais tout particuliers et fort hardis, ces vitesses avaient été atteintes, mais nul n'avait, jusqu'à l'année passée, imaginé d'en faire la base d'un service normal. C'est le point intéressant de la lutte dont je vous parlais tout à l'heure. Je commencerai l'examen des vitesses des trains dans les divers pays où la question me paraît intéressante, c'est-à-dire en Angleterre, aux États-Unis, eu France et en Allemagne, par la délinition précise de ce que l'on doit entendre par vitesse d'un train. DÉFINITION DE LA VITESSE. — TROIS GENRES DE VITESSES Il y a trois genres de vitesses, exprimées en kilomètres et rapportées toutes trois à l'heure : la vitesse commerciale, la vitesse moyenne de marche et la vitesse réelle de marche à un moment donné. Dans la conversation, on confond aisément ces trois genres de vitesses, qui sont parfaitement différentes. 1" La vitesse commerciale d'un train s'obtient en divisant le nombre total de kilomètres parcourus d'un point à un autre par le nombre d'heures employées au trajet total, sans déduire le temps des arrêts aux stations inter- médiaires ni des ralentissements prévus en marche. — Celte vitesse est naturellement celle qui intéresse le plus le voyageur, et tout doit tendre à l'augmenter. C'est celle-là qui varie forcément d'une nation à l'autre, d'un réseau à l'autre, suivant les habitudes du pays, suivant les convenances du trafic et de l'exploitation et suivant certaines circonstances particuhères, propres à chaque nation, à chaque contrée et même à chaque ligne. Il n'est pas sans intérêt de vous faire remarquer que le meilleur moyen de l'augmenter est de diminuer le nombre des arrêts et, par conséquent, de faire de longs parcours d'une seule traite, quand les villes délaissées sur le parcours s'accommodent de cette manière de faire. C'est là un des progrès les plus remarquables réalisés dans ces dernières DAVID UANDEUAI.l. — LA VITESSE DES TRAINS EXPRESS. 169 années, qui n'a pu être obtenu qu'au prix de grands sacrifices de la part des Compagnies, puisque certains centres des populations, franchis par les trains express rapides, doivent être à leur tour desservis par des trains supplémen- taires, doublant, pour ainsi dire, les premiers. 2'' La vitesse moyenne d'i marche a un caractère beaucoup plus restreint et beaucoup plus technique : c'est la vitesse obtenue en divisant la distance des deux stations extrêmes par le temps réellement employé, pendant la marche, à parcourir cette distance. Pour faire le calcul, on défalque du temps total celui qui est absorbé par les arrêts aux stations, mais en respectant le temps perdu par les ralentissements forcés, par les démarrages et par les arrivées en gare. — Cette vitesse dépend de plusieurs circonstances qui doivent être analysées dans chaque cas particulier, parmi lesquelles il faut citer la puissance de la machine, le nombre des ralentissements prévus, le nombre des bifurcations ou des embranchements que le train rencontre, le profil de la ligne, le nombre des courbes, le nombre des points, sinon dangereux, du moins exigeant impé- rieusement une marche prudente, tels que l'approche de ponts tournants, de parties de voie en courbe, etc. Ces pertes de temps pour démarrages, ralentissements, etc., sont impossibles à éviter ; elles doivent donc être prises en considération quand on évalue la vitesse moyenne d'un train et que l'on compare entre elles les vitesses des express : 'elles sont de l'essence même de l'exploitation ; mais elles varient suivant les règles propres à chaque pays, et c'est ce qui explique, bien plus que la différence de puissance des locomotives, les différences que vous remarquerez entre les vitesses dont je vous entretiendrai. 3° Enfin, la vitesse réelle de marche est celle que l'on peut mesurer à tout instant avec des appareils appropriés, celle qui n'est plus une moyenne, qui est un résultat positif intéressant l'Ingénieur et le machiniste et qui donne vraiment l'idée exacte de la puissance de la locomotive et du degré de per- fection de l'établissement de la voie, de l'elficacité des signaux, de l'efficacité des freins, de la valeur du matériel roulant, etc. Cette vitesse peut atteindre 130 kilomètres à l'heure, ce qui permet de parcourir 3i5 mètres à la seconde. VITKSSES DES GRANDS EXPRESS Ces premières définitions posées, j'attire votre attention sur quelques tableaux qui vous donneront une idée des vitesses des grands trains express sur différents réseaux de l'Europe et de l'Amérique. (Tableau N" 3.) — La vitesse commerciale des grands trains express français varie entre 55 et 6'J kilomètres à l'heure ; la vitesse moyenne de marche, entre 59 et 71 kilomètres à l'heure, — cette vitesse moyenne étant d'autant plus facile à soutenir que les trajets sont plus longs. Le tableau N" 4 donne les vitesses des trains express sur les chemins de fer anglais. — Là, les vitesses commerciales varient de 71 kilomètres à 81 et les vi- tesses moyennes de marche, de 74 à 83 kilomètres à l'heure. Dans le tableau suivant (tableau N*^ 5), vous trouverez les vitesses moyennes exceptionnelles, qui ont été atteintes dans la joute dont je vous ai parlé au commencement de cet entretien. Sur la ligne orientale, le trajet s'est fait une fois en sept heures vingt-sept minutes, ce qui, pour un parcours de G32 kilomètres, donne une vitesse com- 170 CONFÉRENCES merciale moyenne de 80 kilomètres à Theure, — l'arrêt n'étant que de vingt minutes, — et une vitesse moyenne de marche de 92 kilomètres à l'heure. Sur la ligne occidentale, le trajet s'est fait en huit heures, soit avec une vitesse moyenne commerciale de 81 kilomètres et une vitesse moyenne de marche de 86 kilomètres. Les vitesses moyennes de marche entre deux points ont, sur la ligne orientale, atteint presque 95 kilomètres à l'heure, pendant une heure vingt-trois minutes entre York et Newcaslle ; et, sur l'autre ligne, 88 kilomètres entre Carlisle et Edimbourg. Il ne faut pas croire que les lignes parcourues par ces trains soient des lignes à profil extraordinairement facile. — La ligne orientale est cependant plus facile que l'autre. Elle présente d'abord une succession de rampes et de pentes au-dessous de 5 millimètres par mètre; ces rampes sont longues : on en trouve de 21 kilomètres. Il y a des rampes accidentelles de 9 et 13 millimètres. — C'est un profil assez facile. TABLEAU N° 3 VITESSES DES PRINCIPAUX TRAINS EXPRESS FRANÇAIS COMPAGiSIES TRAJET I.nXCtEtR du trajet. VITESSE commer- ciale.* VITESSE moyenne de marche. Nord Calais-Pierrefllte Villeneuve-Marseille kil. 283 S63 233 b85 -'.76 Ai3 410 2'J6 2;;i0 228 k'I. 66.0 C0.5 oG.o o7.0 68.0 61.9 6.',. 4 60.2 69.1 65.8 55.0 kil. 68.2 63.1 61.3 60.4 70.5 66.8 67.2 65.0 70. b 68.5 60.0 et (Train de luxe). Paris-Lyon-Méditerranée .... Paris-Lyon-Méditerranée. (Rapide) Midi et (Sud express). Paris-Orléans Midi Hendaye-Bordeaux Bordeaux-Paris Bordeaux-Cette Est . . Paris-Belfort Est (Express-Orient) . Nord Ouest Rapide du Havre VITESSES MOYENNES DES 1 TABLEAU NO 4 RAINS EXPRESS SER LES CHEÎ UNS DE FER AN SLAIS London Cliatham and Dover . . Londres à Douvres Londres à Douvres Londres à Brighton Londres à Bristol Londres à Crewe ' Londres à Carlisle Carlisle à Glasgow ' Londres à York York à Berwick Berwick à Edimbourg kil. iio.-', 123.2 .s 1 . 0 100.0 2o6.0 ISd.I 303.0 236.0 92.6 kil 71.6 72.0 7.'.. 7 73.0 73 0 73.3 7'..1 80.7 76.6 7.'..n kil. 74.2 75.4 77.0 80.8 76.2 79.4 77.2 82.6 80.2 74.0 London Brighton and ?outh Coast London and North Western Œx- press d'Irlande) Midland (Express d'Ecosse) . . Great Northern . North Eastern (Express d'Ecosse). North liritish DAVID BANDERALI. — LA VITESSE DES TRAINS EXPRESS. 171 TABLEAU N" o VITESSES MOYENNES EXCEPTIONNELLES ATTEINTES en Angleterre outre Londres et Edimbourg, en août 1888. 1" Piir les réseaux du Great Northern Raiiway. — — (lu Noilh Eastern — — — du Non 11 lirilish — Londres. . . Grantham. York .... Newcaslle. Edimbour" kil. 0 100,4 302,5 .',33,0 63-2,0 kil. 169,4 133,1 130,5 19'J.0 heures 1 30 I 29 1 23 2 10 kil. \ 92,5 / Durée totale du trajet.... 7'' 89,0 V Parcours 632'' 94,5 1 Vitesse moy. commerciale. 83 91,7 \ Vitesse moyenne de marche 92 2° Par les réseaux du London and North Western Raiiway et du Caledonian Raiiway. Londres. . . , Crewe Preston Carlislc Edimbonrir kil. 0 255,0 336,0 4R1,5 6',5,5 kil. 235,0 81.5 45,0 164,0 heures. 3 0 0 58 1 40 1 52 kil. \ 83,0 1 Durée totale du trajet.... S*- 79,0 l Parcours 645'-5 87,0 [ Vitesse moy. commerciale. 80 7 87,7 ï Vitesse moyenne de marche 86 2 TABLEAU N" 6 MARCHE DE QUELQUES TRAINS RAPIDES Allemagne Berlin (Friedrich) Spandau. Stendal . Lehrte. . Hanovre . .Minden . Loehne . Bieleficld Hamm. . Dortmund Oberhauscn Duisbourfi Dusseldorf Cologne . iiist.im:f.s IIISTANTE Ill'KKF, entre les du ciimulOos slalioiis Iraji't kil. kil. heures. « 18 0 32 18 92 1 25 110 134 1 30 24'. 10 0 16 200 65 1 01) 325 20 0 24 3'i3 23 0 29 370 07 0 39 437 30 0 29 407 4'.) 0 44 516 S 0 09 .>-■ 25 0 27 549 39 0 42 :;ss VITESSE nioienne de marche 33,8 0.j,0 72,0 60,0 65,0 50,0 31,0 08,2 02,0 06,7 53,3 33 0 33,7 Durée totale du trajet. Parcours .... Vitesse moyenne commerciale, vitesse moyenne de marche. . 57''8 62''3 472 CONFERENCES Sur la ligne occidentale, au contraire, après avoir présenté des rampes de S millimètres, le profil de Crewe à Edimbourg devient très accidenté. De Wigan à Preston, on trouve 10 millimètres ; de Preston à Carlisle, sur 32 kilomètres, une succession de rampes de 6, 8 et 10 millimètres et, enfln, jusqu'à 13 milli- mètres sur 6 kilomètres, près de Tebay. Enfln, de Carlisle à Edimbourg, on trouve 15 kilomètres de rampes de 11, 12 et 13 millimètres. Incontestablement, sur des sections aussi accidentées, des vitesses moyennes de 86 kilomètres sont extraordinaires. — Il va sans dire que, sur les rampes, la vitesse s'abaisse même jusqu'à 49 kilomètres à l'heure, et s'élève, sur les parties faciles, à 1 lo kilomètres. Dans ces parcours exceptionnels, la vitesse réelle a atteint quelquefois 120 kilomètres à l'heure. Je me suis appesanti un peu sur ces résultats pour bien les fixer dans votre mémoire; nous verrons plus tard sous quelles conditions ces résultats surpre- nants ont pu être obtenus. — Je me hâte de dire que, depuis le de"- septembre dernier, les Compagnies rivales ont renoncé à la lutte, et, après avoir donné les preuves de leur puissance et de la perfection de leur exploitation, elles ont, d'un commun accord, réduit la durée du parcours total à huit heures et demie, ce qui maintient encore les vitesses à un taux très élevé. L'opinion publique s'était un peu émue de ces excès, et l'on comprend très bien qu'ils auraient pu présenter quelques inconvénients au point de vue du trafic général. En effet, la vitesse de marche n'est pas tout dans un service rapide; il faut également ne pas troubler la régularité du service général d'une ligne. Or, pour assurer la régularité de pareils trains, il fallait tout leur sacrifier, et il arrivait que les trains omnibus étaient obligés à des garages prolongés pour laisser passer le train attendu. — Tel que le service de ces express est installé aujourd'hui, il dépasse encore tout ce qui existe ailleurs. 11 est loyal de le reconnaître et d'en faire honneur à nos voisins. TABLEAU N» 7 VITESSE MOYENNE COMMERCIALE DE QUELQUES TRAINS EN AMÉRIQUE LIGNES PARCOURUES FARCOLRS en kilomètres. VITESSK moyenne en kilomètres à l'heure. kil. iào 364 1578 U67 710 370 368 1280 784 838 481 460 r,72 kll. 73, D 65,6 62,9 58,7 60.0 62.8 61,5 55.4 50,0 50,7 46,8 4 5, y 42,0 New-York à Chicago (N.-Y. Central and Lake Sliores . . New-York à Boston (Bost in and Alban\ ) Chicago à Kansas-City (Chicago, Burlington and Quincy) . Chicago à Kansas-City (Chicago, Rock-Island and Pacific i. Chicago à Saint-Louis (Illinois Central) Chicago à la Nouvelle-Orléans (Illinois Central' DAVID BANDERALI. — LA VITESSE DES TRAINS EXPRESS 173 En Allemagne, le relevé de la marche de quelques trains rapides présente les particularités relevées dans le tableau N» 6. L'express de Berlin à Cologne oOre une vitesse moyenne commerciale, sur un parcours de 588 kilomètres, de o7 kilom. 8 à l'heure et une vitesse moyenne de marche de 62 kilom. 3; entre deux points donnés, la vitesse moyenne de marche varie entre oO et 78 kilomètres. En Amérique (tableau n'J 7), la vitesse commerciale moyenne des trains est en général moins élevée que sur le continent, contrairement à une opinion généralement répandue. Les trains ne sont vraiment rapides que dans l'est de l'Amérique, c'est-à-dire dans la partie où la vie est intense, oii les relations entre les capitales très peuplées sont fréquentes et importantes, où la concurrence règne dans toute sa puissance. Depuis quelques années, les vitesses des trains se sont extraordinairement augmentées sur les grandes lignes du réseau du Pennsyl- vania, du New-York Central, du Boston and Albany, du Chicago-Burlington and Quincy, etc. — Quand on dépasse le méridien de Saint-Louis, les trains prennent une allure beaucoup plus modérée et, dans les grandes prairies du Far West, les grandes vitesses commerciales ne dépassent guère 35 à 40 kilo- mètres à l'heure. Mais la concurrence commence à s'arracher la faveur du public sur les lignes transcontinentales; les vitesses augmentent et la lutte va s'établir. Sur les lignes de l'Est, qui ont des parcours relativement courts, les vitesses moyennes, en kilomètres à l'heure, atteignent 73 kilom. 3; et le grand train de New- York à Chicago, par le New-York Central, parcourant un développement de 1,578 kilomètres, atteint une vitesse de 62 kilom. 9, près de 63; — sur le Pennsylvania, sur un parcours de 1,467 kilomètres, la vitesse moyenne de l'express ordinaire ne dépasse pas 58 kilom. 7. De New-York à Buffalo, trajet que j'ai fait plusieurs fois, la vitesse atteint 66 kilomètres à l'heure. La distance est de 710 kilomètres. Un train exceptionnel est donné par ce tableau (N^ 8) : c'est celui de New- York à Piltsburg, par Philadelphie. Il présente de longs parcours sans arrêt; mais la vitesse moyenne de marche ne dépasse pas 05 kilomètres à l'heure. TABLEAU N° 8 MARCHE DE QUELQUES TRALXS RAPIDES STATIONS IllSIUCtS cnmulccs IIISIlMiE entre les stations IHRÉK du Irajel viTtsst: mijjfuiie lie iiiaiclie iJiiii'e totale du trajet. . . . ni'i:; Parcours 71 >,'■ Amérique New-York (Jersi'ï-Ciii) Philadelphie. . . . Hanisl)ur|.' Altooiia Pittsljur;/ kil. •1 ',:, 3i;; :;27 7i'. kil. l'io 170 212 1X7 hi'ures 2 o:; 2 .',() :! \:, .■! i;; kil. (13.'.» :;:;( 1 > Vitesse inoyeiiiie eoniniercialc. 63^'i vitesse moyenne de marche. . 60'' Comme vitjs.se uhsolue, r<.elle, en raison même des prolils accidentés que l'on rencontre sur d'aussi longues étendues de terrain, les vitesses de ces trains 174 CONFÉRENCES exceotionnels de l'Est atteignent 100 et 110 kilomètres à Flieure. Sur le Phila- delphia and Reading, je me rappelle avoir noté moi-même, pendant quinze minutes, une vitesse de 126 kilomètres à l'heure. Les derniers renseignements statistiques que je vous donnerai, avant de passer à l'examen des conditions techniques au prix desquelles toutes ces vi- tesses sont atteintes, est indiqué dans les tableaux N^^ 9, 10 et 11, qui donnent des longueurs de parcours, sans arrêt, des différents trains. PARCOURS SANS ARRET En France, sur le P.-.L-M., le plus long parcours sans arrêt est de 160 kilo- mètres en deux heures trente-huit minutes, donnant une vitesse moyenne de 60 kilomètres à l'heure ; Sur le Paris-Orléans, 119 kilomètres, donnant une vitesse moyenne de 72 ki- lomètres ; Sur l'Est, 119 kilomètres, avec une vitesse moyenne de 65 kilomètres à l'heure ; Sur le Nord, 166 kilomètres franchis en deux heures dix-sept minutes, avec une vitesse moyenne de 73 kilomètres à l'heure. En Allemagne, le plus long parcours est de 134 kilomètres, en une heure qua- rante-quatre minutes, avec une vitesse moyenne de 72 kilom. 6 à l'heure. En Autriche, l'Orient-Express a un parcours de 190 kilomètres, entre Pesth et Szegedin, donnant une vitesse moyenne de 59 kilom. 6. Enfin, en Angleterre, nous avons un parcours de 170 kilomètres, en une heure cinquante-sept minutes, avec une vitesse moyenne de 86 kilom. 8, — et, en Amérique, un parcours de 212 kilomètres, en trois heures quinze minutes, avec une vitesse moyenne de 65 kilomètres à l'heure; sur le New-York Central, un parcours de 230 kilomètres, avec une vitesse moyenne de 69 kilomètres à l'heure. Dans ces derniers cas, les tenders sont de grande contenance ou sont munis des alimentations automotrices. Le petit nombre des arrêts, c'est-à-dire la longueur des parcours entre deux points donnés, est évidemment une condition essentielle à l'augmentation de la vitesse moyenne et, sans aucun doute, de la vitesse commerciale. De cet ensemble de données statistiques résulte, en somme, que la France n'y fait pas trop mauvaise figure, si l'on ne choisit, comme points de comparaison que quelques trains express au milieu de tous les pays qui l'entourent. A l'heure actuelle, il est incontestable que c'est en Angleterre qu'on rencontre les plus grandes vitesses, puis en France, en Amérique pour certains trains exceptionnels. L'Allemagne vient en dernier lieu. Mais il faut ne pas considérer seulement les exceptions ; et, en somme, pour l'ensemble des services rapides, si l'Angle- terre ouvre le premier rang, la France occupe incontestablement le second. Passons maintenant à l'examen des qualités que doivent présenter les divers organes d'exploitation qui concourent à la réalisation de ces résultats remar- quables, c'est-à-dire : 1° Les locomotives, 2° Les voitures, 3° Les appareils de sécurité, 4° La voie. DAVID BANDEIl.VM. — LA VITESSE DES TUAINS EXI'RESS TABLEAU No 9 17o PARCOURS SANS ARRKT DK QLELQUKS TRAINS FRANÇAIS COMPAGNIES TU A JET I,0S«1F.IR du TRAJET DURÉE DU l'.lUCOlliS VITESSE niojeiinc Paris-Lyon-Médilerranée < • Paris-Orléans Train de / Paris-Larochc . . . luxe de 1 Laroche-Dijon . . . Marseille ( Dijon-Màcon .... l Saiul - Picrrc-des -Corps-I.i's Sud _ ^ . '. Aubrais kil. IGO 12ti 112 M'J 110 78 131 -IGO 79 60 11. 2 ;u 2 38 I :i:i I 32 I 39 1 50 1 00 1 :iD 2 17 1 (19 1 01 kil. 00,2 60,6 6o,7 73,0 72,1 6o,0 71,0 08,3 72,6 6S,6 o9,2 Nord eipress J ... ( Les Aubrais-Pans. . Chaumonl-Vesoul Longueville-Troyes Paris-Amiens Amiens-Calais Bordeaux-Marmande Midi Ouest Vernon-Rouen TABLEAU N» 10 PARCOURS SANS ARRET DE QUELQUES TRAINS ALLEMANDS ET AUSTRO-HONGROIS LIGNES 1 TKAJET lOMUEUR du THAJET DURÉE DU PIRCOIRS VITESSE jiiuicimc Stendal-Lehrte Cologne à Berlin Berlin à Munich Berlin à Leipzig 'Ulm à Augsi)0urg Simbach à Wels kil. 134 63 95 85 91 6'. 190 h. 1 50 1 00 1 35 1 30 1 /.5 1 12 3 11 kil. 72,6 Ii3,0 60,0 53,1 51,5 53,3 59,6 Berlin-Juterljo^ Berlin-Wittenberg Orient- Express JLinz à Amstelten (Budapesth à Szegedin. . . . TABLEAU NO 11 PARCOURS SANS ARRÊT DE QUELQUES TRAINS ANGLAIS ET AMERICAIN;^ COMPAGNIES Loudoo Cbalbaffl and loicr Ilailwai . . South Eastern Railway. . . London and North Western. <{ Grcat Norllicrn TRAJET Londres (Victoria» à Douvres Londres (Herne-Ililljà Douvre Carlisie à Preston. . . . (Cranlhani à Londres . . /Grantliam à Doncaster . iNew-Vork à Philadelphie llairisburg à Alloona . . Baltimore à Washington. Ne»-ïork Central and lludson Ri\iT 1 New-York à Albanv. . . LUMifEM du TRAJET' kil. 123,.'. 119,0 140,8 170.2 81,4 145,0 212,0 09,4 230,0 DUREE h. t 45 1 36 1 40 1 57 0 56 1 58 3 15 1 00 3 20 VITESSE miijcuuc kil. 71,0 7 'i , 4 .S7,0 S6,S 86,8 73,5 Ca,1 09,4 09,0 176 CONFÉRENCES I. - LOCOMOTIVES TYPES DE LOCOMOTIVES. Les locomotives sont les instruments de la vitesse. Les locomotives employées sont de nature et de construction différentes. Les trains qui ont lutté de vi- tesse en Angleterre étaient remorqués successivement, sur les lignes qui séparent Londres d'Edimbourg, par tous les types de machines. Sur la ligne orientale, par exemple, on trouve les machines à un seul essieu moteur, toujours avec de grandes roues de 2 mètres à 2'", 20 de diamètre, des cylindres extérieurs de grand diamètre et de longue course; puis des locomo- tives à deux essieux couplés; puis des locomotives compound, à cylindres exté- rieurs. Sur la ligne occidentale, des locomotives à essieux indépendants et à cylindres extérieurs, à roues motrices de 2'",30 de diamètre, construites il y a vingt-sept ans par M. Ramsbottom; puis les machines à deux essieux couplés et à cylindres intérieurs. Enfin, entre Carlisle et Edimbourg, les locomotives à essieux indépendants munis de roues de 2'", 14 de diamètre. Ces machines ont toutes un poids considérable, qui varie entre 38 et 45 tonnes; mais, en les prenant dans leur ensemble, en y comprenant même la machine du Pennsylvania, elles présentent des types extrêmement différents; que les essieux, soient couplés ou ne le soient pas, que les cylindres soient extérieurs ou intérieurs, les résultats n'en sont pas moins obtenus, et obtenus sans gêne pour le personnel, sans trouble et sans danger pour le voyageur. Toutefois, les locomotives destinées aux grandes vitesses présentent des caractères communs dans leur construction, sur lesquels il est à peine besoin d'insister. Le grand diamètre des roues motrices s'impose, et, à ce sujet, pas de contro- verse possible. Le diamètre varie de 2 mètres à 2"', 50. — Une chaudière aussi vaste, une surface de chauffe aussi étendue que possible, afin de fournir à une dépense considérable de vapeur. — Il faut faire une étude approfondie des masses tournantes ou animées d'un mouvement alternatif: pistons, tiges, bielles et manivelles, de manière à calculer avec la plus grande exactitude la position et la masse qu'il convient de donner aux contrepoids placés entre les rayons des roues et chargés de combattre les mouvements divers de lacet ou de galop, que l'action de ces masses pourrait engendrer dans la marche de la locomo- tive, au détriment de la stabilité. — C'est là l'objet d'études savantes, sur l'importance desquelles on ne saurait trop insister. Enfin, toutes les locomotives doivent présenter, pour le personnel, des facilités de visibilité en avant, des commodités* d'installation, des aisances de mouvement, soit pour charger le feu, soit pour faire jouer les organes de sécurité à la portée du mécanicien, dispositions de détail qui sont tout h l'avantage du confort du personnel. Les machines américaines sont, stms ce rapport, des modèles. Toutes ces machines sont construites de manière qu'une paire de roues de support de diamètre réduit, portant un poids relativement faible par rapport à la charge des essieux moteurs, couplés ou non, précède les essieux à lourde charge. — On admet généralement que cet essieu précurseur consolide la voie, DAVID BANDERALI. — LA VITESSE DES ÏUAINS EXPRESS. 177 la prépare, pour ainsi dire, à recevoir le choc auquel la soumettent les es- sieux chargés. — C'est l'effet du pied posé sur une planche mobile, jetée au travers d'un ruisseau , pour la consolider et en assurer la fixité pendant qu'on y passera. Je m'arrête un instant ici sur une considération technique, que je vous demande la permission de développer. Pour obtenir les grandes vitesses, non seulement il faut avoir des machines puissantes, mais il est nécessaire que toutes les résistances que la locomotive doit vaincre soient réduites au minimum. Ces résistances, qui absorbent en pure perte une partie de la puissance de traction de la machine, se rencontrent, et sur la locomotive, et dans le train qu'elle remorque, et dans la voie sur laquelle le train roule. La machine est oi)ligée, pour son propre service, d'employer une forte pro- portion de la force que la vapeur développe sur les pistons, dans ses cylindres. Des pressions de 10 à 12 kilogrammes ne sont plus rares aujourd'hui. Les chaudières des locomotives compound produisent de la vapeur à 1 i et lo kilo- grammes de pression par centimètre carré. De grands cylindres sont fré- quents et les efforts développés sont considérables. Le but du constructeur et son mérite sont d'arriver à établir des locomotives qui prennent pour elles-mêmes la part la moins grande possible de ce travail qui, parti du cylindre, arrive jusqu'à la barre dattelage reliant le tender au train, car c'est en ce point qu'il s'agit d'avoir le plus grand effort possible. Vn mécanisme extrêmement soigné, du jeu, — mais pas trop de jeu, — des surfaces frottantes très bien entretenues et larges, un graissage pariait sont des conditions que tous les ingénieurs recherchent à l'envi et qui, je dois le dire, sont généralement plus rencontrées en Angleterre que dans aucun autre pays du monde. L'Anglais a la passion de la mécanique comme il a la passion des chevaux. Un mécanicien veut que sa machine soit soignée comme un jockey veut que son cheval soit toujours dispos, entraîné et dans un état parfait de propreté. Toutes les conditions d'établissement de la machine doivent concourir à l'aisance de sa marche ; aucune force perdue, qu'on puisse éviter de perdre. On doit combattre le patinage, par exemple, qui, pour les machmes à un essieu simple, toujours plus libres dans leur allure, se produit quelquefois au départ par suite de défaut d'adhérence. Il faut ménager une projection de sable très mesurée et facile : c'est l'objet d'un perfectionnement récent, qui est la sablière à vapeur. Certains ingénieurs ont pensé que l'existence des bielles d'accouplement des roues de même diamètre était une cause de résistance dans le mouvement de la machine : ils ont voulu les supprimer sans se priver de l'adhérence des deux paires de roues, et cette idée a été une des causes de l'établissement des locomotives compound, à double expansion, de M. Webb, du London and North Western, de M. Worsdell et d'autres qui n'ont fait, d'ailleurs, qu'appli- quer, en les modifiant et en les perfectionnant, les inventions et les études de M . Mallet. Les deux cylindres extérieurs, à haute pression, attaquent une paire de roues ; le cylindre intérieur, à basse pression, attaque l'autre paire de roues ; aucun accouplement n'existe entre les deux essieux. C'est une question controversée de savoir si cette suppression qui, a priori, parait avan- tageuse, donne de^ résultats bien appréciables en pratique. Une autre cause de résistance est évidemment la rigidité de la machine. Je i'2 118 COM'KRENCES \cux diie par là qu'une machine construite avec un truciv mobile à l'avant paraît devoir présenter plus de souplesse au passage des courbes, même les moins prononcées, qu'une machine soutenue à l'avant sur un essieu-porteur unique. 11 est évident encore qu'un tender facile à remorquer, muni de boites bien établies, d'un roulement doux, bien attelé à la locomotive, marchant de concert avec elle, sans cahot, sans tangage ni lacet, doit être recherché, si l'on veut éviter toute résistance et toute perte de force vive. Bref, quand il s'agit d'atteindre des vitesses comme celles dont nous avons parlé, toute circonstance qui aide à l'aisance du mouvement de la machine doit être minutieusement recherchée; et c'est bien là ce qui fait le mérite des- ingénieurs anglais, qui sont arrivés au résultat dont nous avons parlé. Ils ont mis leur amonr-propre à donner à tous les détails de la construction des machines appelées à un service extraordinaire tous les perfectionnements possibles. L'exemple de M. Webb a été suivi dans d'autres Compagnies, et je me reprocherais de ne pas attirer votre attention sur les essais nombreux 'de- machines à double expansion, qui ont été faits sur différentes hgnes de France, d'Angleterre et d'Allemagne, tant pour les trains de voyageurs que- pour les trains de marchandises, dans ces derniers temps. Le but principal est une meilleure utilisation de la vapeur à haute pression et, par conséquent, une économie relative de combustible ; mais, en même temps, il est permis de rechercher si les modifications apportées dans le mécanisme par l'introduction de ce système ne sont pas avantageuses au point de vue d'une meilleure utilisation de la force de la machine. Ai-je besoin d'ajouter que la qualité du combustible employé dans les trains- express doit en général être de premier choix? Et c'est un grand mérite pour les Compagnies françaises, qui présentent des exemples de longs parcours et de grandes vitesses, que d'être arrivées à se servir de combustible, sinon de médiocre qualité, du moins fort riche en poussier et d'un maniement fort difficile. Évidemment, la question de la dépense, dans la conduite de la machine, est moins importante en Angleterre que partout ailleurs, puisque le combus- tible s'y rencontre excellent et à bon marché; mais les usages, depuis long- temps acquis dans l'exploitation des chemins de fer, consacrent aux trains express les meilleurs combustibles. Dans nos exploitations d'Europe, — France, Allemagne ou ItaUe, — les ingénieurs sont plus économes, et la question de l'emploi rationnel d'un combustible économique est l'oJjjet de toutes les préoccupations. Je me résume et j'insiste sur ce point : avec les machines de tout ordre dont je viens de parler, on peut atteindre facilement une vitesse maximum de 130 kilomètres à l'heure. Mais n'oublions pas qu'on l'avait presque atteinte autrefois, en 1848 et en 18o0, avec les machines Crampton de l'origine, si bien taillées pour la course ; les conditions principales d'un tel résultat peuvent se résumer en (luelques lignes: établissement parfait de la machine au point de vue de sa résistance propre, souplesse et stabilité dans son allure, construction extrêmement soignée, parfait graissage, entretien excellent, bon combustible, habileté professionnelle du mécanicien sans laquelle le reste n'est rien. DAVID BA.NUEKALI. LA VITESSE DES TKAINS EXPRESS. 179 II. — VOITURES Passons à l'examen des conditious loclmiques que doit remplir le train, jioui' permettre les grandes vitesses dont nous ()arlons. Le poids du train est un des éléments les plus importants de la vitesse de marche et il est temps de fixer nos idées sur ce côté de la question. Dans la lutte de vitesse entre le Great Northern et le London and North Western, les poids des trains remorqués étaient les suivants : Sur la ligne orientale, le train se composait de sept voitures à trois essieux pesant lOU tonnes. Le i)oids total, en y comprenant les voyageurs, était de 110 tonnes. Sur l'autre ligne, le poids du train était de 85 tonnes environ. Évidemment, ces pcjids légers convenaient à la lutte entamée, mais ils ne sauraient convenir à un trafic régulier ; et aujourd'hui, sur les deux lignes en question, le trajet en huit heures et demie, se fait avec des trains de 130 tonnes environ. C'est un minimum que, sur le continent, il est difficile de ne pas dépasser. Aucun de nos trains express, à l'heure oti nous sommes, ne peut présenter un poids total aussi faible. Mais encore, dans la construction et dans la composition du train, tous les efforts doivent tendre à réduire ce que l'on appelle le poids mort par voyageur transporté à la limite la plus basse possible. Tous les efforts doivent tendre à ce que les résistances inutiles du train soient atténuées dans la plus grande pro- portion. Tous ces éléments doivent, pour bien faire, être rapportés à l'unité utile, c'est-à-dire à la place offerte au voyageur dans le train ; le meilleur de tous les trains, le plus avantageux, le plus facile à remorquer, le mieux établi, est celui qui, par place offerte, présente le moins de résistance à la traction. Cette atténuation de la résistance du tiain comporte la résolution de problèmes très nombreux et très complexes. Entraîné à grande vitesse, le matériel qui porte le voyageur doit, avant tout, avoir une très grande stabilité, présenter une grande douceur de roulement, [)ermettre au voyageur un voyage en silence et sans cahot; car, si, à des vitesses pareilles, le matériel éprouvait des secousses ou des trépidations, le trouble du voyageur serait extrême. II faut donc lui enlever le sentiment de la vitesse à laquelle marche le train, en lui donnant celui d'une parfaite sécurité. Des éléments isolés, légers par eux-mêmes, accouplés les uns aux autres par des attelages, quelque soigneusement construits qu'ils soient, constituent un ensemble très mobile, si ces attelages ne sont pas rigides; et, s'ils sont rigides, ils créent dans la marche du train une résistance qu'il faut à tout prix éviter. Si la machine doit, dans son mouvement, avoir de l'aisance, le train doit en avoir encore bien plus et tout doit tendre à sa souplesse, car la résistance du train provient, non seulement du frottement de roulement ou des frictions des boudins des roues sur les rails, mais aussi de la rigidité et de l'instabilité des éléments qui le composent. Portées sur des essieux indépendants et forcément écartés pour donnei- aux- voitures un poids intrinsèque nécessaire, les voitures risquent, dans les courbes, de présenter une résistance appréciable. Le jeu entre les boudins et les rails doit être suffisant pour permettre la 180 . CONFÉRENCES liberté du mouvement en ligne droite, mais pas trop grande pour ne pas créer les mouvements de lacet : on doit ménager un jeu suffisant dans le montage des boîtes. Ces boîtes doivent être garnies de moyens de graissage les plus choisis. Les coussinets, dans lesquels tournent les fusées, doivent être d'un métal irrépro- chable: l'alliage blanc a paru celui qui présentait le plus grand avantage au point de vue de la liberté de la rotation. Il semble, de toutes ces considérations, résulter qu'un train, composé d'éléments intrinsèquement lourds, bien reliés les uns aux autres, doive être plus stable qu'un train composé d'éléments isolés, légers, si bien attelés qu'ils soient. Je n'ai pas besoin de dire que les formes extérieures de? voitures attelées ensemble doivent être aussi identiques que possible. Cette uniformité est néces- saire pour réduire au minimum la résistance du vent sur les parois du train, résistance qui est loin d'être négligeable. Expérimentée dans ces dernières années, elle a été trouvée beaucoup plus considérable que l'on ne croyait. Elle a donné lieu même à des essais de formes effilées placées à l'avant de la locomotive, afin de lui permettre de fendre l'air comme la proue d'un vaisseau fend la mer. La recherche du minimum de résistance dans le train a amené naturellement à penser que les voitures portées sur trucks articulés étaient celles qui conve- naient le mieux au but poursuivi, c'est-à-dire qui présentaient à la fois le plus de stabilité et de souplesse dans leurs mouvements. Les voitures de cette espèce commencent à se répandre sur le continent, nous arrivant d'Amérique, où elles sont partout employées ; mais si, d'un côté, ces voitures, d'un poids de 2o à 30 tonnes, sont favorables au point de vue de la stabilité et de la douceur de roulement, puisqu'elles présentent le caractère d'un hamac suspendu sur deux points, il faut, d'un autre côté, se préoccuper, en les employant, de la nécessité, pour les grandes vitesses, de réduire au mi- nimum le poids mort par place offerte au voyageur transporté. Sans cette préoc- cupation, la contenance des trains, si stables et si doux qu'ils soient, deviendrait tellement insuffisante, que leur multiplication sur les réseaux fréquentés serait forcée, au détriment, et d'une sage économie, et même aussi, jusqu'à un certain point, de la sécurité. Donc l'effort de l'ingénieur doit tendre, d'une manière toute spéciale, dans l'établissement de ce matériel nouveau — peut-être appelé, dans un avenir plus ou moins rapproché, à être adopté sur les réseaux oîi circulent les trains ra- pides, — à une diminution la plus grande possible du poids mort, à l'emploi de matériaux légers, de formes légères, n'excluant pas, d'ailleurs, la solidité in- dispensable pour de si longues voitures. Ces voitures ont des longueurs qui vont jusqu'à 17 et 18 mètres : en Russie, elles atteignent 26 mètres. En Amérique, les trains dont je vous ai parlé se composent en général de trois ou quatre voitures de ce genre, ce qui leur donne des poids de 100 à 120 tonnes au plus et une contenance de 200 à 250 voyageurs. Sur nos réseaux français très fréquentés, le nombre de places ainsi offertes serait insuffisant dans certains trains express ; il nous faut donc augmenter la puissance de nos machines et diminuer toutes les résistances passives du train. A défaut de trucks articulés, les longues voitures portées sur essieux fixes, mais avec un jeu suffisant, surtout sur les profils peu accidentés, donnent de bien meilleurs résultats que les petites, pourvu qu'elles soient très soigneu- sement montées et très bien attelées. — C'est ainsi qu'était composé l'un des DAVID BANDEUAM. LA VlTESSl!; DES TUALNS EXPRESS. 181 trains qui ont jouté en Angleterre, — tandis quo l'autre contenait des voitures à trucks articulés. Quant à la distribution intérieure de telles voitures, elle n"a rien à voir avec la question de vitesse : elle touche au confort des voyageurs, confort qu'il faut exiger dans les trains de vitesse plus que dans les autres, puisque les parcours sans arrêt y sont d'une grande longueur. 11 est incontestable que le confort intérieur des voitures est une conséquence indirecte, sinon technique, en tout cas très appréciable, de la vitesse des trans- ports. Dans cette catégorie d'améliorations rentre l'emploi des voitures-res- taurants, des voitures à dormir, des voitures à fumer, des voitures bibliothè- ques, etc Le dernier mot du confort dans ce genre est le train-vestibule qui circule entre New- York et Philadelphie, avec tous ces divers salons, augmentés de salles de bains, d'une pharmacie et d'un cabinet de médecin, occupé, ce qui est le comble de la précaution. III. - APPAREILS DE SÉCURITÉ La régularité des services des trains express est une preuve d'une exploita- tion excellente. Cette régularité exige, sur la ligne, un ensemble de mesures bien ordonnées, des signaux très visibles, et parfaitement compréhensibles pour les mécaniciens : en un mot, un système de signaux parfaits. Elle exige aussi des moyens d'arrêt énergiques, de telle sorte que de telles vitesses soient amorties dans un temps très court. Elles n'auraient jamais été atteintes normalement, très vraisemblablement, sans l'application générale qui a été faite, dans ces quinze dernières années, du système des freins continus, qui met à la disposition du mécanicien des moyens d'arrêt portés par chaque véhicule de son train et lui permet facilement de modérer la vitesse dans la limite de l'espace qu'il voit libre devant lui. Il y a là un élément de sécurité pour le personnel et un élément de sécu- rité pour le voyageur, qui est immense. Le block-system, ou système des cantonnements successifs, sur lequel il est inutile que je m'appesantisse, tant il a été expliqué dans ces dernières années, est un des éléments de sécurité de la marche des trains rapides qui ont le plus concouru à leur succès. 11 comporte maintenant, comme accessoires et auxiliaires, une série de mesures si ingénieusement combinées qu'il faudrait pour les expliquer une série de conférences spéciales ; qu'il me suffise de dire que ces ingénieux perfectionnements ont illustré le nom de MM. Saxby et Far- mer, dont les systèmes d'enclenchement sont universellement employés. IV. — VOIE J'arrive, Messieurs, à la dernière partie de ma tâche, c'est-à-dire à l'exposé du rôle de la voie dans la question que je traite. Nous avons vu, jusqu'ici, quelles étaient les conditions d'établissement et de marche du projectile roulant sur le sol. entraîné par son moteur qu'il porte en lui-même ; il s'agit maintenant de rechercher quelles conditions doit remplir la voie sur laquelle il roule. L'augmentation du poids des trains, l'augmentation du poids des machines,— conséquence inévitable de la première, — ont considérablement accru l'in- tensité de la force perturbatrice qui agit sur les voies parcourues, lorsqu'un 182 CONFÉRENCES train est lancé sur elle à grande vitesse, force contre laquelle elles doivent tenir coup. La masse du train augmente tous les jours et augmentera encore. L'influence de la vitesse sur relTort total exercé par le train lancé est bien plus grande que celle de la masse, puisque c'est à la seconde puissance — au carré, si vous me permettez cette expression technique — qu'elle entre dans Texpression de la force vive du train en marche. La masse des trains express, en y comprenant les locomotives puissantes qui les remorquent, n'est pas inférieure à 170 ou 200 tonnes ; elle atteindra 250 tonnes. 11 suffit d'ailleurs qu'un seul train lourd marche à grande vitesse sur une voie pour qu'il faille la mettre en état de recevoir ce train. Si vous ima- ginez de pareilles masses soumises à des vitesses de 100 et de 120 kilomètres à l'heure, vous pouvez vous faire une idée de l'eflbrt de destruction qu'un tel ensemble doit exercer sur la voie quïl parcourt. Les trains lourds et rapides ne sont donc possibles qu'à la condition d'une voie très solide et parfaitement établie. La lutte anglaise a prouvé non seulement la perfection des machines, la perfection d'établissement du matériel roulant, l'excellence du système d'exploi- tation et du système des signaux, mais aussi la solidité des voies sur lesquelles la lutte avait lieu. Je ne voudrais pas ici faire un cours et revenir, après les maîtres qui ont parlé de ces diverses questions, sur la nécessité du surhaussement dans les courbes, surhaussement qui combat la force centrifuge : c'est là une question connue de tous, qui ne donnera pas lieu de ma part à l'établissement d'une formule bien connue. Mais, il est encore, dans ces questions, des points qui doivent être élucidés, — et si les surhaussements, par exemple, doivent être calculés de telle sorte qu'ils combattent la force centrifuge, ils ne doivent pas être tels, pour certains types de machines, qu'ils puissent permettre des déni- vellations et des torsions dangereuses. Il y a, dans le surhaussement des voies, une limite qu'il ne faut pas dépasser. Les formules même, à cet égard, doivent être atténuées ; — c'est la pratique (}ui le démontre, en particulier, quand il s'agit de machines souples à bogie ou à boîtes radiales. Mais, ce qui vous intéressera sans doute plus que ces questions d'étabhsse- ment de voies au point de vue du surhaussement du rail ou du surécartement de la voie, c'est de savoir la tendance heureuse qu'ont les Compagnies de chemins de fer, dans le monde entier, à augmenter le poids du rail par mètre courant et la solidité de la voie. Sous l'influence des masses énormes qui peuvent la parcourir aux vitesses que vous savez, la voie cédera, si elle ne présente une résistance suffisante. Cette^ résistance, à quoi peut-elle la devoir, sinon à un rail lourd, à des atta- ches extrêmement solides, à des supports, traverses métalliques ou autres, pré- sentant de larges surfaces et assez rapprochées, à un ballast bien établi, bien bourré sous les traverses, ne permettant pas le glissement de celles-ci, en un mot, à une série de précautions de premier établissement et d'entretien, dont tous les ingénieurs ont senti la nécessité. Dans l'origine, et il y a quelques années même encore, les voies parcourues par les trains présentaient une légèreté relative parfaitement en rapport avec le trafic d'alors, mais qui n'est plus de mise aujourd'hui. Le poids de voie par mètre courant, en y comprenant tous ses éléments constitutifs, commençait à 158 kilogrammes et ne dépassait guère 204 kilogrammes. Le poids du rail, par DAVIU liAMDKK.VLI. LA VITESSE DES lltAINS EXl'HESS. IK3 mètre courant, variait de 30 à 40 kilogrammes. En Angleterre seulement, le poids du rail dépassait cette limite; en Amérique, il restait au-dessous de iO kilogrammes. Aujourdhui, les rails nnt un poids, [)ar mètre courant, qui varie entre -40 et o3 kilogrammes (tableau i\" 12). Ce dernier est le poids du rail Goliath, qui a été essayé en Belgif[ue, et dont déjà l'application se répand. TABLEAU A« 12 l'OlDS PAR METRE COURANT DES RAIES DE DIFFERENTES COMPAGNIES COMPAGNIES TYPES DE RAILS Est Visnolc. Nord. ■ .Vignolc, iiDUNcau type, àrélufh' \Vignole (Vignole (vignole, typt! P.-L.-M yvignole, typeP.-L -M. renfoncé. /vignoft, nouveau type, à l'élude .Vignole, type P.-L.-M Orléans Doublechampignonsymétriiiue. Miiii I Double ('hampignon symétrique. (Double champignon Paris-Lyon-Méditerranée Ouest. Greal Wesleiii London and Soulli Wi'stern. . . London Brightonand Suulli Coasl South Eastern I.ondon and Norlli \\i slerii. . . G reat Northern North Eastern Midland . . . . ■ Great Easii'rn Metropolitan London, Chatliam and Dover. . North Lonilon Ciledonian ,EMA(iNP: GIQUK. . Philadelpliia and Keuding R. r Pennsylvania R. r New -York cent ni Michigan Cenlial Vignoli', nouveau type, à létudi Double champignon symélriqur. d" (!■• d" d" d" d" d" d- d" d" d» d» d" dibsynictriqui' \ignole(typp normal dr isxii Vignole Vigmile Vignole Vignole kil. 3ll.0(Mi i'i.20O 30.(100 .', :) . -2 1 :; as.son 43.500 47.000 .34.200 38.200 37.600 38.750 30.000 43.000 37.700 'iO.G90 3X.700 40. 090 41.080 40. 090 'lO.OOO 42. ISO 311.700 43.170 'il. 190 42.180 3'.l.700 33.'i00 53.000 'i'i.G(H) 42.2n0 ICI 1!I2 177 204 213 210 I.S7 i:s|i3femcDt (ll'S traverses. ni/ni. 770 S50 809 ÎIOO 850 'J.S(» .s 17 850 8-23 184 CONFÉRENCES Toutes les Compagnies ont suivi cet exemple. L'augmentation du poids des rails n'est pas le seul moyeu mis à leur dispo- sition, pour obtenir une voie stable et solide : un équarrissage plus considérable des traverses, le rapprochement de ces traverses mêmes, des éclisses de joints parfaitement solides, tout, en un mot, ce qui peut contribuer à la résistance est mis en œuvre. Ce qu'il faut éviter avant tout, dans la marche de ces trains rapides, c'est la création de mouvements de lacet, de mouvements de galop, qui puissent apporter des perturbations inusitées dans la voie. Le nivellement des surfaces supérieures des rails est une condition parfaite pour la sécurité. On a cru démontrer — sans que la pratique heureusement ail souvent confirmé ces théories — qu'une dénivellation dans la voie pouvait causer une diminution de la charge de l'essieu, sur un point donné de la voie et, en même temps, un mouvement latéral se produisant, un effort considérable peut se faire sentir au point déchargé et tendre à renverser ou à écarter le rail. La tendance au renversement du rail est d'autant plus grande qu'il est plus élevé. Il y a une juste mesure à garder, lorsqu'on étudie sa forme, et, en tout cas, des mesures spéciales à prendre toutes les fois qu'il s'agit d'assurer lo fixation de rails aussi forts que ceux auxquels on arrive aujourd'hui. La bonne fixation, en effet, a pour résultat, non seulement d'empêcher ces renverse- ments, mais aussi l'excès d'écartement de la voie, qu'il faut éviter à tout prix. Une voie massive et solide est, incontestablement, une nécessité de premier ordre, et des poids de 200 kilogrammes par mètre courant ne seront bientôt plus suffisants : il faudra dépasser de beaucoup cette limite, comme on l'a fait, d'ailleurs, sur la ligne du Pennsylvania, en Amérique, et sur les lignes belges dont je parlais tout à l'heure. En Amérique, un fait particuUer s'est produit. Pour les lignes à faible trafic et sur lesquelles circulent des trains légers, à faible vitesse, des traverses ont été placées à de grandes distances les unes des autres (1 mètre et 1 m. 25) ; puis, cà mesure que l'importance du trafic augmentait et, avec elle, la lourdeur des trains et des machines, on a rapproché ces traverses et on les a garnies d'un ballast de plus en plus pesant et de plus en plus nourri. Il n'y a là rien que de très naturel, et la pratique est ici tout à fait d'accord avec la théorie. Une question accessoire, et dont je dois vous dire un mot, est celle du choix des traverses. Il est certain que les bons bois destinés aux traverses sont de plus en plus rares. Les vieux bois bien appropriés à cet emploi disparaissent et la question se posera, un jour ou l'autre, et bientôt, de remplacer les traverses en bois par des traverses en fer. L'étude de la meilleure forme de traverse métallique est une question qui préoccupe très sérieusement les ingénieurs. Au point de vue de la solidité de la voie, il faudra qu'elle soit singulièrement bien construite pour donner toute sécurité à la circulation des trains express. Je chercherais en vain, en terminant cette conférence, cà éviter de répondre à une question bien naturelle et qui se pose dans votre esprit, j'en suis sur, après le tableau que je vous ai fait des vitesses des trains rapides, des pré- cautions prises pour assurer la sécurité de leur marche, des soins nécessaires pour donner au moteur toute la puissance possible, des efforts faits pour per- metire aux véhicules de se laisser entraîner, sans résistance pour le moteur et sans tatigue pour les voyageurs, sur des voies parfaitement robustes et suffi- samment massives. Celte question est celle-ci : DAVID JJANUEltVLr. — I.A VITESSE DES TKAINS EXI'ISESS. 18.J La vitesse olJfre-t-elle des dangers? llobert Steplienson, qui a été le grand initiateur des chemins de fer dans notre siècle, disait : « Donnez-moi une voie solide et irréprochable, et j'y ferai marcher des » trains à 100 milles à l'heure. » Dans cette simple phrase est contenue la réponse à la ([uestion dont je parlais tout à l'heure. — Non, par elle-même, la vitesse n'ollVe pas de danger. Il fallait que le génie de Stephenson lut bien puissant pour qu'il put formuler cette opinion, quand l'on songe que la première machine qu'il ait mise sur rails, au moment où il la formulait, marchait à 6 kilomètres à l'heure. — C'est qu'en effet, Messieurs, l'on ne voit pas bien quelle nature de danger entraînerait la vitesse, si tous les éléments entrant dans la construction des moteurs, du matériel roulant et de la voie étaient com])inés de manière à s'approprier à cette vitesse. L'on peut dire certainement que, si un accident, tel que la rupture d'un essieu, d'un bandage, la rencontre d'un raU cassé ou déplacé par la malveil- lance, se produit, le train lancé à très grande vitesse fera courir à ceux qu'il contient un plus grand danger que le train lent, et encore cette différence est-elle très atténuée depuis «(ue l'application de freins continus est dans les mains du mécanicien un moyen rapide d'arrêt. Mais, si nous supposons toutes choses parfaites, il n'y a aucune raison scientifique ou théorique pour que la vitesse soit une source de dangers. Cette espèce d'équiliJire parlait, entre la force vive des trains cii-culant sur les voies et la solidité et la construction rationnelle de ces voies, est la première condition de la sécurité. C'est donc vers cet équilibre, vers l'étude des conditions techniques qui le réalisent, que tous les efforts des ingénieurs doivent tendre aujourd'hui. Pour vous donner une idée de l'importance de cette sorte d'harmonie néces- saire entre le corps marchant et le sol lixe, je ne puis mieux faire que de vous montrer que des vitesses de marche infiniment réduites peuvent donner lieu à des accidents graves, si les voies ne sont pas en état de résister aux efforts qui sont la conséquence du mouvement des masses entraînées à ces vitesses relativement faibles, mais auxquelles elles ne sont pas appropriées. Vous n'êtes pas sans avoir entendu parler du grave accid(Mit qui a eu lieu à Horki, sur la ligne de Sébastopol à Kharkof, lors du passage, en ce point, du train qui portait l'empereur de Russie et sa famille. Cet accident a donné lieu aux polémiques les plus vives, aux explications scientifiques les plus étendues, dans divers journaux de Russie et de l'étranger ; et, aujourd'hui, si nous, qui n'avons pas été témoins oculaires du fait, nous nous en rapportons aux dis- cussions dont je viens de parler, la cause paraît résider dans la disproportion entre l'effort du train et la résistance de la voie parcourue. Le train en question descendait une pente de 11 millimètres environ, en ligne droite. — Sa composition était la suivante : Une machine à marchandises en tête du train, à quatre essieux couplés, suivie d'une locomotive à voyageurs. Derrière, onze véhicules, tous à bogie, variant d'une longueur de 17 à 2(3 mètres. Le train, un peu en retard, avait pris, à la descente, une vitesse infiniment supérieure à celle de son itinéeaire. On évalue à (iO kilomètres cette vitesse, tandis qu'elle n'aurait dû être que de 36 à 40 kilomètres à riieure. i^<0 CONFÉRENCES Sous l'influence de cette vitesse, ce long train, de 400 tonnes environ, re- morqué par deux machines, dont l'une à marchandises, a pris peu à peu un mouvement de lacet sur une partie de voie moyennement solide. L'opinion la plus répandue et la plus rationnelle que l'on puisse se former de la cause de l'accident, d'après les ingénieurs qui l'ont étudié sur place, est que la vitesse de la première machine a causé des sinuosités dans la voie, par suite des déchargements de certains essieux et de poussées latérales simulta- nées; la seconde locomotive a rencontré ces sinuosités; elle n'a pu se maintenir sur ces rails écartés irrégulièrement ; elle a déraillé, entraînant à sa suite les voitures du train et disloquant la voie. Suivant une autre version, c'est une des voitures du train qui, rencontrant la voie déplacée, a déraillé la première. Peu importe, d'ailleurs. La poussée latérale, en cas de lacet, est proportionnelle au carré de la vitesse et peut de- venir très forte, si la masse des machines est considérable et si Jeur construc- lion ne permet qu'une vitesse maxima faible, ce qui est le cas pour les loco- motives à marchandises. C'est à la vitesse exagérée de la locomotive à marchandises, — exagérée non seulement en raison de la nature môme de la locomotive et de ses conditions d'établissement, mais aussi eu égard à la soli- dité de la superstructure de la voie, — que semble devoir être attribué l'acci- dent de Borki. Je vous ferai remarquer que le wagon de remporeur, qui était le plus long, a été aussi celui qui est resté intact, dans ce bouleversement. C'est un des avantages de la masse des véhicules dont je vous parlais tout à l'heure: c'est l'histoire du pot de fer contre le pot de terre. Il ne s'agit point de récriminer sur le plus ou moins de solidité de la voie, mais il y a lieu de tirer de cet accident, et de quelques autres du même genre, qui se sont produits en Autriche, des enseignements précieux sur la nécessité d'établir une voie très solide sur les réseaux parcourus par les trains rapides, de soigner la fixation des rails sur leurs appuis et leurs liaisons entre eux, de soigner l'étabhssement des traverses. Si, d'un côté, le matériel moteur et le matériel roulant augmentent de poids, de puissance et de dimensions, il faut les munir d'éléments de roulement souples, c'est-à-dire en arriver, pour les lignes sinueuses, à remplacer les es- sieux rigides par des trucks, aussi bien dans les machines que dans les voi- tures; il est bon, en un mot, d'établir une parfaite concordance, une harmonie savante, une proportionnalité rigoureuse entre les conditions d'établissement de la superstructure de la voie et les conditions d'établissement dos machines et des véhicules; ce n'est que dans l'accord parfait dos diverses parties de cet ensemble, pour ainsi dire, qu'on trouvera la solution pratique des problèmes nouveaux que crée l'augmentation de vitesse et de poids de nos trains express. Les bienfaits de la vitesse sont incontestables. C'est même souvent à cette vitesse que nous devons la facilité des longs voyages, le repos et même un bien-être dont la réaUté s'est révélée, si j'en crois le récit d'un ingénieur amé- ricain, dans une circonstance mémorable. Lorsque le président Garlield, frappé par un meurtrier dans une gare de chemin de fer, dut être transporté sur les hgnes du Pennsylvania au bord de la mer, on disposa un lit suspendu avec des lanières de caoutchouc au pla- fond, retenu par d'autres ressorts au sol d'un grand salon à trucks articulés. On plaça le malade sur ce lit et, naturellement, on se mit lentement en mar- che. Le patient était fort secoué. L'Ingénieur prescrivit une marche à 80 kilo- UAVID BANDEUALT. — LA VITESSE UES THAINS EXPRESS. 187 mètres et toute trépidation gênante cessa immédiatement. — C'est une épreuve que chacun de nous peut l'aire dans des circonstances moins douloureuses. En résumé, la vitesse n'a rien d'ellrayant, quand le voyageur qui en goûte les avantages matériels ne s'aperçoit pas qu'il va vite. — Avec des machines bien construites, du matériel bien étal)li et une bonne voie, une vitesse de 120 kilomètres à l'iieure, — c'est-à-diro un parcours de 3o mètres à la seconde, — ne doit causer aucune in(piiétude. Avec des éléments légers, mal associés, sur une voie légère ou mal établie, une vitesse même de GO kiiomètres à Tlicure paraît fort élevée. Le voyageur ne juge de la vitesse du train que par le degré d'instabilité qu'il éprouve. Je souhaite ([ue tous les efforts tendent à maintenir l'équilibre harmonieux dont je viens de parler, et je dois dire qu"il n'est point de Compagnie dans le monde, soucieuse de sou avenir, qui ne soit préoccupée de se conformer à ces sages principes. Marchons dans la voie du progrès, mais marchons-y avec prudence et en ne négligeant aucune des précautions dont l'art de l'ingénieur et la pra- tique lui révèlent la nécessité. ASSOCIATION FRANÇAISE poun L'AYÀNGEMENT DES SCIENCES Fusionnée avec L'ASSOCIATION SCIENTIFIQUE DE FRANCE Fondée par Le Verrier en 1864 RECONNUES d'utilité PUBLIQUE DIX-HUITIÈME SESSION CONGRÈS DE PARIS ï DOCUMENTS OFFICIELS. - PROCÈS-YERBAUX PROCÈS-VERBAUX DE LA RIX-IIUITIÈME SESSION CONGRÈS DE PARIS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Tenuo à Paris le 14 aoiit 1 «89 Présidence de M. H. de Lacaze-Duthiers Wemlire dr l'inslilnl et de l'Acadômie de Médecine, Professeur à la Facultô des Sciences de Paris, — Extrait du proch-verhal Le Secrétaire du Conseil fait connaître le résultat du dépouillement du scrutin pour la nomination de cinq délégués de l'Association. MM. R. Bischol'l'sheim, Cosson, Davanne, Milne-Edwards, Ploix, ayant obtenu la majorité des suffrages, sont proclamés délégués de l'Association. L'Assemblée adopte des vœux présentés par le Président et par les ll*^ et 16'^ sections. L'Assemblée, sur la proposition du Conseil, décide que la session de 1891 auia lieu à Marseille. 11 est procédé à la nomination d'un Vice-Président et d'un Vice-Secrétaire pour la session de 1890; ils doivent être pris respectivement dans le 4*^ et le .'îo groupes. Une seule candidature ayant été proposée, on vote par acclamation. Sont nommés : Vice-Président : M. Deiiérain, membre de l'Institut, professeur au .Muséum d'histoire naturelle et à l'École nationale d'agriculture do Grignon. Vice-Secrétaire: M. Sirodot, correspondant de l'Institut, doyen de la Faculté des Sciences de Rennes. Le Président propose, au nom du Conseil, et l'Assemblée vote des remercie- ments, à l'occasion du Congrès de Paris, aux Ministres qui ont envoyé des délégués, au Ministre des Travaux publics pour la réception qu'il a olferte, au Conseil municipal pour la subvention qu'il a votée et pour la réception de l'Hôtel de Ville, au Directeur et à l'Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées, aux Directeurs de l'Ecole Monge et de l'École du Commerce, aux Comiiagnies de chemins de fer et à la Compagnie générale transatlantique, à MM. Pasteur, Janssen, Bertrand, Gaudry, Salomon Reinach, aux propriétaires et directeurs des élabhssements industriels visités pendant la session; à M. l'Ingénieur en chef du service de l'assainissement; au conférencier, le général Tcheng-ki-Tong; à M. Gariel et M. Cartaz pour l'organisation du Congrès de Paris. 192 ASSOCIATION FRANÇAISE BUREAU DE L'ASSOCIATION MM. CORNU (Alfred), Membre de l'Institul et du Bureau des Lon- gitudes, Professeur à l'Ecole Polytechnique, Ingénieur en cliof des !\!ines Présidenl. DKHÉRAIN (Pierre-Paul), Membre de l'Institut, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle et à l'Ecole nationale d'Agri- culture de Grignon Vice-Président. GOBIN (Adrien), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées à Lyon Secrétaire. SIRODOT (Simon), Correspondant de l'Institut, Doyen de la Fa- culté des Sciences de Rennes Vice-Secrétnire. CALANTE (Emile), Fabricant d'instruments de chirurgie Trésorier. GARIEL (C.-M.), Membre de l'Académie de Médecine, Professeur à la Faculté de Médecine, Ingénieur en chef, Professeur à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées Secrétaire du Conseil. CARTAZ (Docteur A.), ancien Interne des Hôpitaux Secrétaire adjoint du Conseil. anciens présidents et membres honoraires faisant partie du conseil d'administration QUATREFAGES de BRÉAU (de), :\Iembre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle. EICHTHAL (Ad. d'). Président du Conseil d'administration de la Compagnie des Chemins de fer du Midi. FRÉMY (Edme), Membre de l'Institut, Directeur du Muséum d'histoire naturelle. BARDOUX (A.), Sénateur, ancien Ministre de l'Instruction publique. RRANTZ, Sénateur, Inspecteur général honoraire des Ponts et Chaussées, Commissaire général de l'Exposition universelle de 1878. CHAUVEAU |A.), Membre de l'Institut, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle. Inspecteur général des Écoles vétérinaires. JANSSEN (Jlles), Membre de l'Institut, Directeur de l'Observatoire d'astronomie physique de Meudon. PASSY (Frédéric), Membre de l'Institut, ancien Député de la Sein3. BOUQUET DE LA GRYE (A.), Membre de l'Institut, Ingénieur hydrographe de i" classe de la Marine. VERNEl'IL, Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Chirurgien des hôpitaux. FRIEDEL (Charles), Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris. ROCHARD (D'' JULES), Membre de l'Académie de Médecine, Inspecteur général du Service de Santé de la Marine, en retraite. LAUSSEDAT (le Colonel), Directeur du Conservatoire national des Arts et Métiers. LACAZE-DUTHIERS (Henri de), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris. Ancien Président et Vice-Présidents de l'Association scientifique. MM. MILNE-EDWARDS (Alphonse), Membre do l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle et à l'École supérieure de Pharmacie. BERTHELOT, Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur au Collège de France, Sénateur, ancien Ministre de l'iustruction publique. BISCHOFFSHEIM (Kaphaèl-Loiis), Député des Alpes-Maritimes. FAYE, Membre de l'Inslilut, Président du Bureau des Longitudes. MOUCHEZ (le Contre-Amiral), Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes, Direclcur de l'Observatoire. MASSON (Georges), Libraire de l'Académie de Médecine, Trésorier hmoraire. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES 193 PRÉSIDEPiTS, SECRÉTAIRES ET DÉLÉGUÉS DES SECTIONS lr« et 2» Sections. 8° Section. 13" Section. Mathématiques. Géologie. Agronomie. PoiNCAiiÉ, Président. d'Ocagnk, Secrétaire. Laisant. Mannhkim (le Colonel). Lemoink (Einilei. Hkdkrt, Président. liouRGERY, Sei^-étaire. l'"ucHs (décédé). .SCHLUMBERGER (Ch.). lIovELACQUE (Maurice). Lecouteux, Président. Magmen, Secrétaire. Dehérain. Xambeu. Ladireau. COLLIGNO.X (Ed.i, Prés. p. IS'.lO. Cotte vu (G.), Prés, pour 1890. Sagnier (H.), Prés., pour 1890. 3' et 4" Sections. 9- Section. 14= Section. Navigation, Génie civil. Botanique. Géographie. Boulé, Président. Babinet, Sccrélaire. Boca (Edmond). LAtssKDAT (le Colonel). Boulé. Cornu (Max.), Président. D'' Bonnet (Ed.), Secrétaire. Maury (Paul). D'' Bonnet (Edmond). Cornu (Max.). Gauthiot, Président. Delisle, Secrétaire. Guénot. Jackson (James). Schrader (Frantz). JuLLir.N, Président pour 1K90. PiiissoN (J.), Présid. pour 1890. Antiioine, Prés, pour 1890. 5° Section . 10"= Section. 15» Section. Physique. Zoologie. Économie politique. Baille, Président. FÉRT, Secrétaire. DUFET (H.). Angot (Alfred). Dechar.mk. Perrier (Edmond), Président. Cuénot, Secrétaire. SiRODOT. KUNCKEL D'HERCULAIS. GlARD. Donnât (L.), Président. Massip, Secrétaire. Renaud (G.). BUUVET. .Massip. HuRiON, Président pour IH'JO. KuNCKEL d'Herculais, Présid. pour isiiu. Liégeois, Prés, pour 1890. 6' Section. 11° Section. IQ' Section. Chimie. Anthropologie. Pédagogie. DE Clermont (Ph.), Président. AuzENAT, Secrétaire. Grimaux. Lauth. Raoult. Letourneau, Président. .Mahoudeau, Secrétaire. d'Ault-Du.mesnil. Chantre. De Mortillet (Gabriel). HÉMENT (F.), Président. Monod (le Pasteur), Secrétaire. Perroud. Callot. HÉ.MENT (Félix). Gkimaux, Président pour 1890. Faivelle, Prés, pour 1«90. Gallot, Président pour 1N90. 7'^ Section. 12= Section. n<^ Section. Météorologie. Sciences médicales. Hygiène. Mascart, Président. Maze (l'Abbéj, Secrétaire. Teisserenc de Bort (L.j. Rouer (Albertj. Angot (Alfred). Trélat (Ulysse), Président. TissiER, Secrétaire. Berceuon. NiCAISE. Trélat (U.). RocHARD, Président. , Secrétaire, JlENROT (Henri). bérillon. Droiineau. Tiassr.RENCPEBouT, Prés.p.^n9(\ Teissikr, Prés, pour 1H90. Droiineu-, Prés, pour 1890. 13 194 ASSOCIATION FRANÇAISE DÉLÉGUÉS DE L'ASSOCIATION MM. BiSCHOFFSHEIM (R.) Cornu (A.). COSSON (E.). Davanne (A.). Gaudry (A.). MM. Grandi DIEU (A. Gréard (0.). HÉBERT. Javal. LOEWY. MM. Mascart. Milne-Edwards. Ploix. Sanson, Van Blarenberghe, DÉLÉGUÉS DES MINISTERES au Congrès de Paris MINISTÈRE D?:S AFFAIRES ETRANGERES : M. Clercq (Jules de), Consul de France. MINISTÈRE DU COMMEKCE, DE l/iNDUSTRIE ET DES COLOAJES (SOUS-SECRÉTARIAT DES COLONIES) : 51. Dei.oncle (J.-L.), Sous-Chef de Cabinet du Sous-Secrétaire d'Etat des Colonies. MINISTÈHE DES FINANCES : M. FoviLLE (Alfred de), Chef du Bureau de Statistique et de Législation comparée au Ministère des Finances. MINISTÈRE DE LA GUERRE : MM. le Colonel Niox, Professeur de Géographie à l'École supérieure de Guerre; le Colonel Philippe, Attaclié à l'État-Major général du Ministre. MINISTÈRE DE I.TNSTRUCÏION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS : M. Friedel, Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris. MINISTÈRE DE LA MARINE : M. Decœur, Capitaine d'arlillerie de marine, Ofïîcier d'ordonnance du îlinistre. ministère des TRAVAUX PUBLICS : MM. Beaurain-Gressier (Louisl, Chef de division au Ministère; SoL (Paul-Lucien), Chef de bureau au Ministère ; Systermans (Armand), Chef de division au Jlinistèie. DÉLÉGUÉS DES GOUVERNEMENTS ÉTRANGERS M. Llaurado (Andrés de). Ingénieur en chef du district forestier de Madrid, délégué du gouvernement Espagnol. M. Varignv (Henry de), iL^légué du Gouvernement Hawaïen. l'OLU L AVANCEMENT DES SCIENCES j .\uiiirj >>. Hassler (le Docteur G.), Délégué du Gouvernement du Paraguay. HÉpiTÉs (Stefan), Directeur de l'Institut météorologique de Roumanie, à Ruraicst. 196 ASSOCIATION FRANÇAISE MM. IIerze.n (A.), l'cofesseur de physiologie, à Lausanne. IsTRATi (Constantin), Professeur à l'Université de Bucarest (Houraanie). Jakssens (Eugène), Inspecteur en chef du service d'hygiène, à 15ru\elles, Membre du Conseil supérieur de Belgique. JoUKOV-SKY (Nicolas), Professeur de mécanique à l'Université de Moscou. Kaddour BEN Ahmed, Médecin de l'hôpital Sadiki, à Tunis. K.wvr.AiSKY (Théodore), Secrétaire de la section d'iclityologie de la Société d'accli- matation de Kussie. Kleiber (.loseph), Priva t-T)ocent de mathématiques à l'Université de Saint-Péters- bourg. KoLLMANN (Jules), Profcsseur d'anatomie à Bâle (Suisse). KuNZ (Georges-F.), Minéralogiste de la Commission des Étals-Unis d'Amérique à l'Exposition universelle de 1889. Uadame (le Docteur), Privât- Docent de l'Université de Genève. Laskowski (le Docteur Sigismond), Professeur à la Faculté de médecine de Genève. Llauhado (Andrés de), Ingénieur en chef du district forestier de Madrid. LuBEESKi (le Docteur Guillaume), Délégué de la Société médicale de Varsovie. LuMHOLTz (Cari), ^lembre de l'Académie des sciences de Christiania (Norwège). LuNA (le Docteur Ramon de), Professeur de chimie à l'Université de Madrid. Macfarlane (Alexaiider), Professeur de physique à l'Université de Texas (Étals- Unis). Mac Lachlan (Robert), Membre de la Société royale de Londres. Malaise (le Professeur C), Membre de l'Académie royale de Belgique, à Gembloux. Manier (A.-F.-A.), Professeur, à Oxford. .^Iason (Otis Fulton), Curator of the Department of Ethnology in thc United States National Muséum, Smithsonian Institution, à Washington. Mitschiner (Benjamin-Auguste), Curateur honoraire du Jardin zoologique de Moscou, Membre du Conseil de la Société impériale russe d'acclimatation, Membre de la Société impériale des Amis de la Nature de l'Université de Moscou. Oltramare (Gabriel), Professeur à l'Université de Genève. Obeofk (Tliéodore), Professeur à l'Université et à l'Ecole impériale technique de Moscou. Packard, Professeur de zoologie à Brown University, Providence (États-Unis). PiM'SCHiKOEF (Nicolas), Professeur de physique à l'Université de Karkow (Russie). Putzeys (Félix), Professeur à l'Université de Liège. Ragona (le Professeur Domenico), Directeur de l'Observatoire royal de Modène (Italie). Betzius (le Professeur Docteur Gustave), Président de la Société de médecine et Président de la Société d'anthropologie et de géographie de Suède, à Stockholm. RiLEY (Charles- Valentine), représentant de M. le Secrétaire de l'agriculture des Etats- Unis d'Amérique à l'Exposition universelle de 1889, à Washington. Schmidt (Valdemar), Professeur à l'Université de Copenhague (Danemark). Selys Lon(îchamps (Edmond de). Sénateur, Membre de l'Académie royale des sciences de Belgique, à Liège. Slouguinok (le l>octeur Nicolas), Professeur à l'Université impériale de Kasan (Russie) . Steimjaus (Jules;, Assistant au Laboratoire de pathologie générale à l'Université de Varsovie. Stephanos (Cyparisos), Oocteur es sciences, Professeur à l'Université d'Alhénes. SzABO (le Docteur Joseph de). Conseiller royal. Professeur à l'Université de Budapest. TiMiRiAZBEE (Clément), Professeur de botanique à l'Université de Moscou. Turin (Basil), Capitaine du Génie, Attaché à l'Académie des Ingénieurs militaires, à Saint-Pétersbourg. Vassilicos (madame Josefa de), née Aquirre, Déléguée du Gouvernement Argentin. POUR l'avancement des sciences 197 MM. Vernadsky (Wladimir), Attaclié a l'Université de Saint-Pétei-sbourg. Vn.ANOVA Y PiERA (Jean), Professeur de paléontologie à l'Université de Madrid. ViTzou (Alexandre-Nicolas), Professeur à l'Université de Bucarest (Roumanie). Wassilieff (Alexandre), Professeur à l'Université de Kasan (Russie;. AVatson (Williaiii-Pii.-D.), Secrétaire de l'Académie américaine des arts et des sciences . Wauwehmans, Lieutenant général au service de S. M. le Roi des Belges, Président de la Société royale de géographie d'Anvers. \VILS0^ (Thomas), Conseiller en droit, Curator d'anthropologie préhistorique, Natio- nal Muséum, Smithsonian Institution et Professeur à l'Université nationale de Washington, D. C. délégué de la Smitlisonian Instiliition et du National Muséum au Congrès. WissoTSKY (Nicolas), Professeur de pathologie chirurgicale à l'Université impériale de Kasan (Russie). Zaboudski (Grégoire), Capitaine d'artillerie de la Garde impériale russe, Professeur à l'Académie d'artillerie de Saint-Pétersbourg. Zenger (Cii.-V.), Professeur de physique et d'astronomie physique à l'Ecole polytechnique I. K. de Prague (Bohême). Zepharovich (V. de). Professeur de minéralogie à l'Université de Prague. Zernoi-f (Dimitry), Attaché à l'Université impériale de Moscou. BOURSES DE SESSION LISTE DES BOURSIERS AYANT ASSISTÉ AU CONGRÈS MM. AuBOUY, Membre du Conseil départemental de l'Instruction publique, à Montpellier; DouMERGUE, Professeur au Lycée d'Oran ; Sanson, Licencié es sciences mathématiques, à Bordeaux. LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES & INSTITUTIONS DIVERSES QUI SE SONT FAIT REPRÉSENTER AU CONGRÈS DE PARIS Académie franco-hispano-porïugaise de Toulolse, représentée par M. Sipière (Clément), président, délégué ; Académie nationale dé Reims, représentée par M. Duchataux, ancien président, délégué; «IhAMBHE syndicale du COMMElîCE EN GROS DES VINS ET SPIRITCEUX DE LA GiRONDE, repré- sentée piu- M. GuiRAirr (Gabriel), président, délégué; Commission MÉTÉOROLOGiguE de la Marne, représentée par M. Roger (Albert), délégué; Commission de météorologie du Rhône, représentée par M. Gonnessiat, délégué ; Comité médical des Boughes-du-Rhône, représenté par M. le D' Arnaud, délégué; CoMP.iGNiE des Messageries Maritimes, représentée par M. Tranchant (Charles), admi- nistrateur, délégué; Société académique de l'Aube, représentée par M. Arnould (Camille), délégué ; Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, représentée par M. Hay (Léon), délégué; Société des anciens élévi:s des écoles nationales d'arts et métiers, représentée par M. Martin, agent général; 198 ASSOCIATION FRANÇAISE Société d'anthropologie de Bordeaux, représentée par M. le D'Bercho.n. président, délégué; Société d'ajjthropologie de Paris, représentée par MM. les doctenrs Letourneau, secré- taire général, Manouvrier, archiviste, et Fauvelle, trésorier ; Société archéologique de Bordeaux , représentée par M. le D"" Berchon , secrétaire- général, délégué; Société française d'archéologie de Compiègne, représentée par M. le comte de Marsy,. directeur; Société DES ARCHITECTES DE l'Est DE LA France, représentée par M. Chenevier, vice-président ; Société rotamque de France, représentée par M. MALI^VAUD, secrétaire général; Société DE chirurgie de Paris, représentée par M. le D"'Chauvel (Jules), secrétaire général, délégué ; Société entomologique de France, représentée par M. Leprieur (Charles-Eugène), délégué : Société pour l'étude de l'enseignement secondaire, représentée par MM. Morel (Auguste) , et l'abbé David, délégués; Société d'étude des sciences naturelles de Béziers, représentée par M. Cannât, prési- dent, délégué; Société géologique de France, représentée par M. Nicklès, secrétaire ; Société de géographie de l'Est, représentée par M. Barrier (Joseph-Victor), secrétaire général, délégué; Société de géogr.\phie de Lyon, représentée par !M. Breittjiayer (Albert), délégué ; Société de géographie de Marseille, représentée par M. Armand (Paul), secrétaire général, délégué ; Société de géogr.4.phie de Toulouse, représentée par M. le D"' Parant, délégué ; Société d'histoire naturelle de Loir-et-Cher, représentée par M. DuvAL (Alphonse) , délégué; Société d'histoire naturelle de la Manche, représentée par M. le D"' Leclerc (René), délégué; Société nationale d'horticulture de France, représentée par M. Bergman (Krnest),. secrétaire, délégué ; Société industrielle d'Amiens, représentée par M. Dechaeme, membre du Conseil d'admi- nistration, délégué; Société Linnéenne de Bordeaux, représentée par M. le D' Dubreuilh (William), délégué; Société des médecins des hôpitaux de Paris, représentée par M. le D"' Gaucher (Ernest), délégué ; Société de médecine de Paris, représentée par M. le D" Gillerert d'Hercodrt, délégué;. Société centrale de médecine vétérinaire, représentée par M. Cagny (Paul), secrétaire; Société de médecine vétérinaire pratique, représentée par M. Décret (Georges), délégué ; Société météorologique de la Marne, représentée par M. Hanra, délégué ; Société obstétricale ET gynécologique DE Paris, représentée par M. le D' Rey, délégué; Société de pharmacie de Bordeaux, représentée par M. Périer (Léon), délégué; Société de pharmacie de Lyon, représentée par M. Ferrand, président ; Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure, représentée par M. Beltre- mieux, délégué ; Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, repré- sentée par M. Le Jolis (Auguste), directeur, délégué; Société scientifique des Pyrénées-Orientales, représentée par M. le D"' Donnezan ; Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire, représentée par M. le D-- de JIon- TESsus, président, délégué ; Société des sciences naturelles et médic.a.lesdeSeine-et-Oise, représentée par M. Mouit- RiON DE Larroche (Alexandre), secrétaire général, délégué. SOCIÉTÉS & INSTITUTIONS ÉTRANGÈRES Société médicale de Varsovie, représentée par M. le D' Lubelski, délégué; Smithsonian Institution de Washington, représentée par M. Wilson (Thomas), délégué; N.ATiONAL Muséum de Washington, représenté par M. Wilson (Thomas), délégué. poun l'avancement des sciknci^s 199 CONGRÈS DE PARIS PROGRAMME GÉNÉRAL DE LA SESSION Jeudi S auuï. — A ïJ h. 1/2, séance d'inauguration à l'uniphithéàlre de l'Hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente. A 4 heures, séances de sections ù l'École nationale des Ponts et Chaussées, formation des bureaux. A 9 h. 1/2, réceplion à l'Hôtel de Ville par la Municipalité de Paris. Vendredi 9 août. — Le matin et dans la journée, séances de sections. Dans l'après-midi, visites industrielles. Le soir, à 9 h. 1/2, réception au Ministère des Travaux public». Samedi 10 août. — Le matin et dans la journée, séances de sections. Daus l'après-midi, visites industrielles. Dimanche H août. — Excursion générale: Visite du musée de Sainl-Germain- en-Laye et de l'Observatoire d'astronomie physique de Meudon. Lundi 12 aout, — Le matin et dans la journée, séances de sections. Visites industrielles. Le soir, à 9 heures, conférence à l'amphithécâtre de l'Hôtel des Sociétés savantes, par le général Tcheng-Ki-Tong. -Mardi 13 août. — Le matin et dans la journée, séances de sections; visites industrielles. Meucuedi 14 AOUT. — Le matin et l'après-midi, séances de sections. A 4 heures, assemblée générale de clôture. A 8 heures, banquet sur la Tour Eiffel. Vendredi 1G août. — Excursion générale à Corbeil : visite des papeteries d'Es- sonnes, des Moulins de Corbeil et df.-s ateliei's de MM. Decauville, à Pet il- Bourg. SÉANCE GÉNÉRALE SÉANCE D'OUVERTURE 8 Août 1889 M. EICHAED Vice-Président du Conseil municipal de Paris M. Richard, en l'absence de M. Chautemps, Président du Conseil municipal, se félicite d'être l'organe de la Municipalité pour souhaiter la bienvenue aux membres du Congrès et témoigner tout l'intérêt que le Conseil porte aux travaux et aux progrès de la science, dont l'Exposition de 1889 est une des manifestations les plus grandioses. M. H. BE LACAZE-DÏÏTHIEES Membre de l'Institut et do l'Académie de Médecine, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris, Président de l'Association. LA MÉTHODE EN ZOOLOGIE Mesdames, Messieurs, En ouvrant nos réunions, je considère comme un devoir d'adresser en votre nom des remerciements à ceux qui nous aident dans notre œuvre patrio- tique. Aussi .fe craindrais d'être blâmé si mes premières paroles n'exprimaient vos sentiments envers ceux qui, comprenant toute l'importance de l'Asso- ciation, s'empressent de concourir à vos succès. 202 si':ance générale Vous le savez, lorsqu'il s'agit du progrès on trouve la ville de Paris toujours généreuse, on la voit toujours au premier rang, et dès lors vous n'avez pas été surpris d'apprendre qu'elle a mis libéralement à notre disposition un crédit de 30,000 francs afin de nous permettre de tenir nos assises comme il convient dans un moment ofi ses hôtes, d'oiî qu'ils viennent, sont reçus avec autant d'éclat que de cordialité. En votre nom, j'adresse donc à la ville de Paris nos remerciements les plus chaleureux et je paye ainsi une dette dont vous teniez certainement à vous acquitter. I Permettez-moi aussi de vous parler en commençant d'un souvenir qui re- monte à l'origine de notre Association. Il me poursuit depuis le moment où vous m'avez fait le grand honneur de m'appeler à vous présider. Ce dont je suis heureux de vous remercier très cordialement aujourd'hui. C'était en juillet 1871. En sortant de l'Académie des Sciences, Wurtz, dont vous n'avez pas oublié l'humeur joviale et la bienveillante vivacité, me pre- nant amicalement par le bras, me dit : « Venez demain soir chez moi, je veux entretenir quelques-uns de nos confrères d'un projet que je tiens beaucoup à voir réussir. » Le mardi nous étions réunis chez M. Wurtz, rue Saint-Guil- laume, en bien petit nombre : MM. Delaunay, Claude Bernard, Decaisne et moi On peut le dire, ce fut à ce moment qu'eut lieu la première séance de l'Asso- ciation . Dernier survivant parmi ceux qui furent nos maîtres et nos amis, je n'ai pas cru pouvoir, en ce moment, me dispenser de vous rappeler cet entretien intime d'oii est sortie notre Association. Il me semble voir et entendre encore Wurtz avec cette verve entraînante, avec cette activité parfois fébrile, mais tou- jours affectueuse, parcourant à pas précipités son salon et faisant le tableau de ce que devait être dans sa pensée notre Société, de ce qu'en réalité elle est devenue. Il nous montrait les précieux avantages de ces réunions tenues un peu par- tout en France : « Nous irons, répétait-il, nous irons chercher les savants mo- destes, trop éloignés du centre pour y venir faire connaître les fruits de leurs études; nous entraînerons dans le courant scientifique les plus timides et nous arriverons ainsi à relever aux yeux du monde savant notre bien-aimé pays. » Et il parlait avec cette chaleur communicative que vous savez, lui qui ressentait si directement les cruelles atteintes que lui avaient fait éprouver tout récemment encore les malheurs de l'année fatale. Aujourd'hui, seul témoin de cette première et modeste séance, je crois être l'interprète des sentiments de vous tous en adressant encore une fois un pieux souvenir à la mémoire de nos premiers et illustres collaborateurs: à Delaunay, dont la mort tragique attrista si profondément le monde scientifique; à Claude Bernard, le chef incontesté de la physiologie dans notre siècle ; à Decaisne, ce bon jardinier qui devint le maître illustre et vénéré que nous avons tant aimé ; enfin à Wurtz, le promoteur passionné de la théorie atomique, le fondateur vrai et dévoué de notre Association. Que l'exemple de ces maîtres regrettés soit à jamais présent à la mémoire des jeunes générations qui nous suivent et nous remplacent; elles ne sauraient en trouver de meilleurs, elles ne rencontreraient nulle part des modèles plus accomplis. H. DE I.ACA/i:-l)lJTHIKi;S. LA MKTHODK KN ZOOLOGIE 203 II Vous entretenir à l'ouverture de vos réunions est encore un devoir pour votre président. Mais après tant d'illustres prédécesseurs, le fait se renouvelant aujourd'hui pour la dix-huitième fois, co devoir n'est pas chose facile à remplir. Dois-je vous parler des succès de notre Association? Mais ils sont si éclatants qu'il me semble superflu de vous répéter co qui vous a été dit déjà tant de fois ! Faut-il vous présenter un résumé de l'ensemble des progrès de la science dans le siècle qui se termine? Mais le nombre des corigrès spéciaux tenus à Paris en ce moment môme est si considérable que je risquerais fort de redire et avec beaucoup moins d'autorité (pi'il ne conviendrait ce que vous auriez en- tendu ailleurs. Naturaliste, je uc peuv guère songer qu'à vous entretenir des sujets qui me sont familiers. Je voudrais rechercher avec vous ce que fut, ce qu'est encore pour quelques- uns, et ce que pour d'autres doit être la zoologie. La science des animaux d'il y a cent ans et celle de nos jours ne se ressem- blent guère. En les comparant et en cherchant la cause de ces différences pro- fondes on reconnaît quelques grands faits que je choisis et dont je vous parlerai en me restreignant et en restant, c'est mon désir, dans les généralités les plus larges. A l'époque où tant de réformes se préparaient, oi^i les esprits surexcités cherciiaient à utiliser leur activité ailleurs que dans nos sciences toujours calmes et indépendantes des révolutions comme elles devraient l'être ainsi que de la politique, l'histoire naturelle tenait bien peu de place dans les préoccupations du moment. Lorsque arriva 89, Linnée et de Buffon venaient de mourir et leur nom rayonnait dans toute la splendeur de son vif éclat; ils dominaient en maîtres absolus, et en eux se résumait toute la zoologie. Cependant, par leur esprit comme par leurs œuvres, ils se ressemblaient peu. Linné, précis, méthodique, classificateur avant tout, apportait l'ordre et la clarté dans les moindres détails des choses de la nature, et comme il proposait un langage concis et facile, son intluence devint si prépondérante que von Haller se plaignait de sa tyrannie. Si la réforme du langage scientifique ([UC proposait Linné s'imposa avec une telle puissance, c'est qu'elle répondait à un besoin du moment. On avait l'habitude alors de désigner les objets d'histoire naturelle à l'aide de phrases ou de noms formés par la réunion des qualificatifs caractéristiques de ces objets. C'était l'encombrement de la mémoire. Il réduisit tout cela à deux mots, comme dans nos familles où, pour en dis- tinguer les membres, nous avons les prénoms et le nom propre. La simplicité, la facilité, et surtout l'opportunité de cette nomenclature furent la cause de son grand succès; mais il faut ajouter que sa valeur était telle qu'aujourd'hui encore nous ne nous écartons pas sensiblement des règles sur lesquelles elle est l'ondée. A l'inverse de Linné, Buffon se complaisait dans les descriptions et les pein- tures largement faites, et lorsqu'il traitait de considérations générales, il les animait d'un souffle puissant. Penseur profond, quand il envisage la science d'un point de vue élevé, il nous subjugue et nous cnlrulnc. 204 SEANCE GENERALE Qui de nous ne se rappelle avoir été enthousiasmé à la lecture de quelques- uns des beaux passages des Epoques de la nature ? Par le raisonnement et les conséquences des observations qu'il interprète, il cherche tout autant à prévoir ce qui sera ou à découvrir ce qui a dû être, qu'à fixer ce qu'il constate. Aussi, devance-t-il souvent son époque et les considé- rations élevées auxquelles il se livre ne sont à la portée que du plus petit nombre. Linné, au contraire, établissait simplement, clairement ce qui était. Avec de telles qualités, les deux hommes de génie qui disparaissaient à la fin du siècle dernier devaient être souvent loin de s'entendre; aussi, bien que le mot ne fût pas encore prononcé, on peut déjà, pour cette époque, employer la distinction entre l'école des faits et l'école du raisonnement. Il faut le reconnaître, la grande majorité des naturalistes s'occupe d'abord du côté pratique des choses, et par cela même s'élève moins à la hauteur des spéculations philosophiques. Linné, par ses préceptes éminemment faciles à suivre, fournissait le moyen commode de se reconnaître au milieu des pro- duits innombrables de la nature. Aussi fut-il acclamé et un poète put dire de lui : Tu vins, l'ordre parut! une vive lumière Rejaillit tout à coup sur la nature entière. Si Linné, si Buffon résumaient en eux seuls toute la zoologie, quoique ce fût à des points de vue bien différents, leurs travaux manquaient d'une base dont on sentait universellement l'impérieuse nécessité. On commençait en effet à comprendre que l'étude des mœurs, de l'origine géographique ou des carac- tères extérieurs des animaux ne suffisaient plus. UI C'est à ce moment que parut Cuvier. La réforme que lui doit la zoologie fut grande. L'impression produite par son ouvrage sur le Règne animal distribué d'auprès son organisation fut immense. Aussi le nom du naturaliste français devint-il bientôt l'une des gloires de notre pays. Sa grande notoriété tint, de même que pour Linné à ce que la modification qu'il apporta dans les études zoologiques répondait à un besoin certain, à une réforme nécessaire qui arrivait bien au temps où il fallait qu'elle arrivât. On a souvent comparé les zoologistes purement classificateurs, ne s'occupant que de l'extérieur des animaux, à des bibliophiles qui rangeraient leurs biblio- thèques d'après les dos ou les gardes de leurs livres, sans se préoccuper de ce qu'ils contiendraient. Pour être un peu exagérée et dure, la comparaison n'en est cependant pas moins exacte dans une certaine mesure. Ce fut le grand mérite de Cuvier de voir nettement que pour arriver à une connaissance plus vraie des êtres, il ne suffisait pas d'en savoir le nom et les caractères extérieurs, qu'il fallait aussi en avoir la connaissance intérieure. C'est alors qu'il introduisit dans l'histoire des animaux la notion anatomique. 11 rendit en cela le plus grand service à la zoologie, et c'est à cela aussi qu'il faut attribuer son grand succès, qui n'eut d'égal que celui de Linné et enfin cette notoriété universellement acceptée qui, au commencement de ce siècle, jeta un si grand éclat sur la zoologie française. Aujourd'hui, ceux-là mêmes qui critiquent le plus Cuvier, je parle des vrais zoologistes, n'est-ce pas? n'en suivent pas moins ses préceptes. Certes, il II. i)K i>acaze-I)i;thikrs — la méthode en zoologie 20o n'en est pas un de ceux qui l'accusent d'avoir enrayé les progrès de la science (est-il possible de porter une telle accusation?) qui ne l'imitent en scrutant l'organisation des èlres nouveaux qu'ils désirent faire connaître, et s'ils ne riniitent pas, ils commettent des erreurs : cela leur est arrivé. S'il faut être juste en toutes choses, c'est surtout dans la critique. Pour ne point manquer à ce précepte, il est équitable de ne pas apprécier les travaux d'hommes semblables à Cuvier comme s'ils eussent été faits aujourd'hui. En toute équité, on ne peut porter une appréciation impartiale qu'en se reportant à l'époque où les travaux ont été produits, en tenant compte des lacunes de la science et de l'insutlisance des moyens dont pouvaient disposer alors les observateurs. Il y a cent ans bientôt que les travaux de Cuvier sont faits ; depuis lors, que de découvertes ont eu lieu ; que de conquêtes sont venues jeter un jour nouveau sur les questions insolubles alors. Qui donc voudrait faire un crime à Bichat, au grand Bichat, le fondateur de l'anatomie générale, de n'avoir point jugé comme on le fait aujourd'hui des propriétés des éléments des tissus ; est-il juste de lui en faire un reproche quand la chimie histologique, la technique comme on l'appelle, n'existait pas et quand la microscopie était dans l'enfance? Qu'importe que Cuvier ait été hostile à telle ou telle idée générale? N'est-ce p;is aux applications des études anatomiques qu'est due entièrement la Paléon- tologie, science née avec le siècle, et qui grâce à lui est d'origine toute fran- çaise ; la paléontologie dont les premières bases rationnelles ont été si solide- ment, si savamment établies par ses mémorables recherches sur les ossements fossiles? Bappeler ce fait ne serait-ce pas, s'il en était besoin, justifier le grand homme des attaques dont il est l'objet? On reproche beaucoup à Cuvier d'avoir dit : les théories passent, les faits restent ; d'avoir opposé sa force, due à une situation exceptionnellement grande, à la propagation de quelques idées théoriques. Sans doute, il aurait été mieux inspiré, s'il n'eût pas manifesté une hostilité aussi marquée à l'égard de quel- (jues théories, de quelques idées générales auxquelles on revient aujourd'hui. Mais est-il donc un seul homme de génie qui n'ait eu ses faiblesses ? Buffon n'a-t-il pas écrit cette singulière proposition : que pour toute classifica- tion, l'ordre dans lequel les animaux se présentent à nous est suflisant ; qu'ainsi il est tout naturel de placer le chien après le cheval, parce qu'il a l'habitude de le suivre ; et il écrivait cela à l'époque où le chaos inextricable des sciences naturelles appelait de toutes parts des réformes. Que fussions-nous devenus, grand Dieu, dans nos musées, si l'on eîit placé les objets tels qu'ils se présen- tent à nous dans- la nature ! Et cependant, en quoi cela rabaisse-t-il, je vous le demande, les belles pensées, les puissantes qualités de Buffon ? Ne considérons jamais les grands hommes par leurs petits côtés. En voulant les rabaisser nous courons grand risque non seulement d'arriver à un résultat tout à fait inverso, mais encore de nous amoindrir nous-mêmes en montrant une hostilité systématique que rien ne justilie. Ne voyons que ce qu'ils ont de beau et de bien. Alors nous ne pourrons manquer de reconnaître que Cuvier a droit rà toute notre admiration. C'est le propre des grandes époques, rarement un homme éminent apparaît seul, aussi voyons-nous Geoffroy Saint-Hilaire et de Lamarck marquer leur place, et quelle place ! à côté de Cuvier ; mais, partant d'un point tout différent, devançant leurs contemporains comme on se plaît à le dire, ils se trouvent plus 206 SÉANCE GÉNÉRALE tard en communion d'idées avec ceux qui soutiennent les tliéories les plus en vue. 11 en sera toujours ainsi : les uns à Timagination vive et ardente, se lan- çant dans les spéculations, pensent arriver aux découvertes par le raisonne- ment seul ; les autres, plus sages, ne se laissant jamais dominer par l'entraî- nement de leur enthousiasme, cherchent d'abord les faits certains qui permettent ensuite les déductions philosophiques basées sur des prémisses positives. Ceux-ci sont toujours mieux compris de leurs contemporains et, s'ils proposent des réformes d'une utilité évidente, ils acquièrent une influence prépondérante. Cette marche de l'esprit humain sera de tous les temps, aussi peut-on opposer Geoffroy Saint-Hilaire à. Cuvier, comme on oppose Buffon à Linné. C'est tou- jours le contraste de l'école du raisonnement opposée à l'école des faits. De nos jours encore la distinction s'établit à chaque instant, et l'accord entre les deux écoles n'est pas plus facile à réaliser qu'au temps de Linné et de Buffon, de Cuvier et de Geoffroy Saint-Hilaire ; aussi ceux des zoologistes qui demandent d'abord des données positives avant les données hypothétiques soni accusés sans ménagement de ne voir que les faits. IV La zoologie en resta longtemps au point oi!i Cuvier l'avait conduite, et il }ious faut arriver vers le milieu de notre siècle pour voir de nouvelles idées se produire et amener de grandes modifications dans la direction des études ou dans quelques-unes des branches des scienes biologiques. Je n'en veux fournir que quelques exemples. Il est bien curieux de voir comment des livres, des observations d'une valeur considéraljle, passent inaperçus quelquefois durant un temps assez long, et ne sont en définitive mis en lumière que par une découverte inopinée. Il me souvient que, vers 1853, M. Huxley, l'illustre savant anglais, m'écri- vait, j'étais alors i)rofesseur à Lille : « En Angleterre, nous sommes tous émus et fort intrigués par les découvertes de M. Boucher de Perthes. » On se rap- pelle, en effet, tout le bruit qui se fit autour des silex taillés de Saint-Acheul et de la fameuse mâchoire de Moulin-Quignon. Des savants, des géologues anglais vinrent à Amiens, des discussions très vives s'engagèrent, une commission se forma, composée de Français et d'étran- gers; on se transporta sur les lieux pour faire faire des fouilles officielles. J'a- brège; cette histoire vous est connue et le pèlerinage de Saint-Acheul devint chose classique, presque sacrée pour tout géologue, pour tout naturaliste. La fraude s'en mêlant, fincrédulité se mit de la partie. Je conserve comme souvenir de cette époque deux silex taillés de Saint-Acheul, que j'ai recueillis moi-même dans la carrière célèbre. Je n'avais pu m'abstenir de faire le pèlerinage, L'ou- Yrier qui me les procura m'avoua moyennant monnaie et promesse de n'en rien dire, qu'il avait fabriqué lui-même l'un d'eux et que celui-ci n'avait pas séjourné assez longtemps sous terre pour avoir la patine que présentait l'autre. Il exploitait fengouement des visiteurs. Mais ce qui fut pour ainsi dire dé- couvert alors et surtout à la suite de la venue des savants anglais, ce furent les livres, les recherches et les idées nouvelles de Boucher de Perthes passées jusque-là presque inaperçues. On peut le dire, c'est à partir de ce moment que datent les études préhisto- riques dont le développement a pris des proportions si co .isidérables. 11. DE LA(;A/i:-DLTIIlEltS. — I.A MÉTIIODK KN ZOOLOOIE 207 Quand on se reporte aux époques qui précédèrent les publications de Houclier de Perthcs, et qu'on se rappelle les quelques mots (luo des professeurs de géo- logie consacraient dans leurs coursa ce que Ton a[)i)elait alors en terme général le diluvium et les grottes ou brèches à ossements, quelquefois presque auda- cieusement le terrain quaternaire; quand on compare la science de cette époque, ce dont je me souviens, à ce qu'elle est devenue, ou est saisi d'ad- miralion en constatant le développement qu'a pris en si peu de temps l'his- toire préhistorique de l'homme. Vous avez certainement visité les riches collections exposées dans le palais des Arts libéraux. Vous y avez sans doute éprouvé ce sentiment d'admiration que fait toujours naître la vue du progrès. Ces collections m'ont rappelé les discussions et les critiques du premier moment, nées de l'incrédulité outrée des uns, des convictions exagérées des autres. Vous ne les avez certainement pas oubliées. Qui consentirait aujourd'hui devant les silex si diversement et finement taillés, et j'ajoute si probants, à répéter ces arguments puérils que Ton croirait renouvelés de Voltaire, pour expliquer les innombrables cailloux taillés des Eyzies, de la Madeleine, du grand Pressigny ? Qui est-ce qui se hasarderait à dire maintenant que les silex du P('rigord et de tant d'autres localités sont les résidus de la fabrication des pierres à fusil, des pierres à pistolet? De tels arguments (ils ont été donnés à l'ori- gine, je les ai entendus sortir de la bouche d'hommes considérables) rappellent vraiment la trop fameuse explication des coquilles fossiles tombées des pèle- rines des pèlerins ! Depuis les découvertes de Boucher de Perthes à Saint-Acheul, depuis celles de Lartet et Christy dans le Périgord, une partie de l'histoire de l'homme s'est complètement ti*ansformée et la géologie, en ce qui touche les terrains les plus modernes, a subi l'heureuse influence de nos connaissances nouvelles. Que sont en effet devenues les idées surannées sur l'homme fossile réputé impossible? N'en est-il pas qui sont à la recherche de Phomme tertiaire? Que de problèmes nouveaux et pleins d'intérêt se présentent depuis que l'on a trouvé les restes, dans le Périgord et ailleurs, d'animaux qui ne vivent plus dans les lieux où gisent leurs ossements ! que de questions intéressantes ont été la conséquence de cette simple découverte d'un bois de renne dans une grotte des Eyzies ! et quel chemin parcouru tlepuis lors ! Peut-on s'étonner après cela que le nombre des pionniers soit si grand, que les encouragements leur soient donnés si libéralement et parfois magni- fiques:' Je manquerais à toutes les obligations de la reconnaissance si j'omettais de vous rappeler encore une fois la munificence de l'un de nos membres, de M. Girard, de Lyon, qui a légué à notre Association la somme considérable de 172,000 francs, à la condition expresse d'en attribuer les revenus aux recherches d'anthropologie ])réhistorique. Ce serait un oubli impardonnable cette année où, pour la première fois, votre Commission des subventions a pu donner les moyens de poursuivre des recherches importantes à l'aide du revenu île cette magnifique dotation. C'est avec la plus vive satisfaction que nous devons nous féliciter de cet acte de muaihccnce. 11 permettra en effet à l'Association de concourir largement aux progrès d'une science née d'hier, et à la naissance de laquelle la France a si puissamment travaillé; d'autre part, il prouve combien sont estimés les encouragements que vous distribuez, combien sont haut placés dans Pestime publique les services que vous rendez. 208 SÉAiNCE GÉNÉRALE N'est-il pas d'ailleurs bien remarquable de voir un homme riche, qui avait une grande situation mais n'était pas un homme de science dans l'acception propre du terme, faire un aussi noble usage de sa fortune et nest-ce pas un exemple à citer, bien propre à augmenter le crédit et les succès si mérités de votre Association? La vive émotion produite par les découvertes de M. Boucher de Perthes com- mençait à se calmer et les recherches se poursuivaient de toutes parts, quand parurent, de I808 à 1859, les premières études de Darwin. Ces dates resteront à jamais mémorables dans l'histoire des sciences natu- relles; elles marquent, en effet, pour la zoologie, dont je m'occupe seulement ici, une période à partir de laquelle les études entrent dans une voie nouvelle. Quand le livre du grand naturaliste anglais parut, le monde savant, on peut le dire, frémit; il se révolta d'abord, puis l'enthousiasme avec toutes ses exagé- rations succéda au premier étonnement et bientôt, comme il arrive toujours, la réaction se produisant, on commença des études sans nombre avec une activité et une curiosité que les idées reçues jusqu'alors n'étaient plus capables de déterminer. Dans le premier élan de l'enthousiasme on appela très équitablement darwi- nisme la théorie du célèbre naturaliste; plus tard, revenant à des idées moins particulières et généralisant, on ne parla plus que de transformisme. Il faut le reconnaître, quelle que soit la mesure de la confiance qu'on ait dans la théorie du transformisme, qu'on Fadmette dans toute son étendue avec toutes ses conséquences, qu'on l'exagère, qu'on la modifie, qu'on l'accepte avec amendement, qu'on la repousse enfin, il ne peut être douteux pour personne qu'elle a déterminé un mouvement scientifique vraiment extraordinaire. Parti- sans ou détracteurs, tous, en cherchant des preuves à l'appui de leur opinion, soit en demandant à l'embryogénie ses secrets, soit en fouillant les couches de la terre pour interpréter les débris des êtres organisés qu'elles renferment, tous, quelles qu'aient été leurs méthodes, leurs idées, leurs opinions ou leur hostilité, tous ont fait faire de grands progrès à la zoologie. Aussi, que nous sommes loin de l'époque de Linné, où le caractère extérieur était tout, de l'époque de Cuvier où la notion anatomique et l'étude de l'exté- rieur guidaient seules le classificateur. Aujourd'hui, l'on recherche surtout l'enchaînement des êti'es en remontant des formes actuelles aux formes primitives ou réciproquement. On cherche à expli- quer à l'aide des lois si heureusement formulées par Darwin les formes variées que nous avons sous les yeux. Ces lois sont en effet si séduisantes et si vraies. Qui pourrait nier la lutte pour la vie ? N'est-elle pas en tous lieux dans la nature ? Et la sélection? Comment ne pas en admirer les effets; mais pourquoi aussi en exagérer la portée ? L'évolution se rencontre partout. Dans le monde civilisé comme dans le monde de la nature, partout le devenir est le problème qui se pose incessam- ment, qui se résout par l'anéantissement des uns, par l'élévation des autres: partout le slruggle for life se révèle inflexible et fatal ! Que l'on soit transformiste ou qu'on ne le soit pas, et je n'ai pas en ce mo- ment à me prononcer, ne voulant m'occuper que de l'influence qu'ont eue quelques découvertes et quelques hommes, sur la marche de la science, il faut H. DE LACAZK-bUTHlEUS. — LA MÉTHODE EN ZOOLOGIE 20'.) s'incliner et reconnaître la puissance de Télaa prodigieux qu'a déterminé Tim- pulsion donnée par le grand naturaliste anglais. Mais il y a, comme le disait Claparôde, il y a des enfants terribles du trans- formisme qui sont plus soucieux de faire du bruit autour de leur nom que de découvrir la vérité. 11 faut prudemment les distinguer des savants consciencieux qui cherchent longuement, scrupuleusement, péniblement les faits précis pour en déduire les conséquences qui viennent à l'appui des théories. Ceux-ci font avancer sûrement la science, ceux-là la compromettent le plus souvent. La seule chose à opposer à l'exagération, à rentraînement, à l'enthousiasme, c'est l'expérience ; aujourd'hui, elle s'impose comme dans les périodes précé- dentes s'imposaient les réformes dont je viens de parler. Si Darwin eut un immense et légitime succès, il n'en lut pas de même do Lamarck, dont les idées théoriques furent longtemps oubliées et qui cependant, plus d'un demi-siécle auparavant, avait enseigné et publié les mêmes opinions sur la mutabilité de l'espèce. On a été fort injuste et très sévère à l'égard de notre illustre compatriote. J'ai eu le grand honneur d'être au Muséum l'un he ses successeurs ; conmiL' tel, en 186.j, j'avais fait l'histoire de la chaire ei plusieurs leçons sur le grand naturahste qui nous a laissé un monument en écrivant ses Invertébrés et la Philosophie zoologigue. Cette circonstance me procura l'avantage de voir l'un de SCS descendants et de m'entretenir avec plusieurs de ses contemporains qui furent ses collègues. Il faut bien le dire, ceux-ci n'étaient pas bienveillants. Dans ces derniers temps, on a cru avoir découvert de Lamarck, et l'on a blâmé vivement la génération des zoologistes qui a délaissé pendant plus d'un demi-siècle l'auteur de la Philosophie zoologique. Sans doute, il y a dans les œuvres de Lamarck des pages entières qui ren- ferment la théorie du transformisme complètement développée et auxquelles Darwin n'a rien ajouté et qu'il n"a fait, on peut le dire, que simplement conlirmer. Mais si de Lamarck n'eut pas la satisfaction de son vivant de voir admettre ses idées, c'est que l'esprit des zoologistes, à cette époque, n'y était pas suffisam- ment préparé. C'est qu'il n'eut pas le rare bonheur de trouver la formule claire et précise qui s'impose, qui se fait accepter par tous. Quelques-unes de ses conceptions philosophiques sur la nature sont loiu d'être faciles à comprendre, surtout à exposer, et je ne vois pas que ses admi- rateurs, même les plus ardents, aient insisté jamais sur cette partie de son œuvre et cependant cette partie est considérable. On eût été heureux delà voir mise à la portée de tous, de la trouver exposée plus clairement qu'elle ne l'est dans les ouvrages du maître, et l'on se demande pouifiuoi on omet i)resque toujours d'en parler. Est-ce à dessein:' Pour qu'un réformateur se fasse accepter, il faut que son idée se dégage éblouissante de clarté et de précision, qu'elle devienne maîtresse par la séduction. Voyez Darwin montrant la lutte en tous lieux et à tout instant, conduisant au choix et à la survivance du vainqueur. Cela séduit parce que cela est vrai et clairement dit. Voyez Cuvier, qui, disait-on, avec un bout d'os arrivait à reconstituer tout un animal disparu ! Cela parle à l'imagination des masses; et quand il posait en princif>e ([ue dans un organisme, de même ([ue dans une équation, tous les 14 210 SÉANCE GÉNÉRALE termes se donnent les uns les autres, lorsque l'un d'eux est inconnu, il fait éclater l'admiration de toute une génération. Voyez enfin Linné qui arrive à un moment où les sciences aspirent après une réforme pour se débarrasser d'un vrai galimatias dans la nomenclature et qui, trouvant le mot propre à la circonstance, devient, je vous l'ai dit, le tyran de l'histoire naturelle. Pouvait-il en être de même de de Lamarck? Évidemment non! Qu'on oppose ses arguments, qui furent longtemps des sujets de plaisanterie dans les cours et que je ne veux pas redire, à ceux que donne Darwin, à l'appui du change- ment des formes des animaux, et l'on verra bien vite, en se transportant par la pensée à l'époque oîi il écrivait, pourquoi il a dû attendre les révélations du naturaliste anglais pour que ses idées fussent enfin tirées de l'oubli. Je vous l'ai dit, ne considérons pas les grands hommes par leurs petits côtés. Incontestablement, si l'on trouve dans de Lamarck la théorie du transformisme complètement exposée et poussée même jusqu'à ses hmites les plus extrêmes, à ce point de vue il faut lui rendre, tout le monde lui rend aujourd'hui, pleine justice; s'il a été le précurseur, le fondateur du transformisme, on peut dire que la forme abstraite qu'il donna à ses opinions, les preuves quelquefois naïves qu'il apporta à l'appui de ses démonstrations causèrent son insuccès à une époque, on ne l'oublie pas, oii l'entraînement et l'enthousiasme étaient d'un autre côté. D'ailleurs, tout en faisant ses travaux zoologiques si remarquables et si beaux même, il se livrait à des recherches d'un tout autre ordre qui lui valurent d'acerbes critiques. Du haut d'un appartement élevé, pendant de longues heures de méditation, il regardait passer les nuages et il en était venu à soutenir qu'après des études suffisantes sur l'atmosphère on arriverait à prédire le temps. Il fut traité de rêveur, l'un de ses contemporains célèbres employa en m'en parlant un mot plus dur que je n'oserais répéter. Cela lui valut d'être assez mal reçu dans une présentation aux Tuileries. Qui aujourd'hui, alors qu'une science d'origine encore toute récente et au développement de laquelle Le Verrier et la France ont pris une si grande part, alors que la météorologie rend de si grands services, qui blâmerait de Lamarck de ses espérances sur la prévision du temps? C'est le propre des grands esprits de s'intéresser à tout ordre de choses, d'é- tendre leurs conceptions sur les parties les plus différentes de la science. Pour- quoi ce blâme infligé à un naturaliste parce qu'il se préoccupe des phénomènes physiques de l'atmosphère? Ampère, le grand physicien, n'a-t-il pas été fort préoccupé de l'unité de plan de composition aiiatomique,et combien peu d'admirateurs du physicien se doutent qu'il a écrit sur ce sujet, en gardant, il est vrai, l'anonyme sous lequel tous ses contemporains du reste le connaissaient, car il n'était pas homme, vous le savez, à se rappeler qu'il avait d'abord voulu rester inconnu? Combien y a-t-il de littérateurs, de poètes, sachant que Gœthe s'est occupé des transformations des parties des plantes, de la grande lutte de Geoffroy Saint-Hilairè et de Cuvier, de l'unité de plan de composition, de l'anatomie des animaux, de l'os in ter maxillaire? Le poète allemand a raconté lui-même que l'un de ses amis lui écrivait quand il connut son travail sur la métamorphose des plantes, par le titre seul, cela s'entend : « Enfin, vous voilà revenu à la poésie, heureusement pour vous et pour elle et je vous en félicite. » Cet ami ir. DE LACAZK-DUTHIERS. — LA MÉTHODE EN ZOOLOGIE 211 pensait que les études de la métamorphose des plantes étaient un poème alors qu'il s'agissait tout simplement de botanique. De Lamarck fut un homme de génie qui prévit bien des côtés de la science, il ne faut point l'en blâmer, mais qui n'eut pas le bonheur de savoir présenter ses pensées sous une forme heureuse en les mettant en rapport avec l'esprit de son temps. Aussi, pour moi, je ne saurais, sans me croire injuste, accuser Cuvier d'avoir abusé de sa grande situation pour causer l'insuccès de son col- lègue. Permettez-moi une dernière observation à propos de de Lamarck, je l'ai répétée au Muséum, à la Sorbonne, à l'École normale où en bien des occasions je me suis complu à foire l'histoire de notre grand naturaliste et à manifester mon admiration pour lui. Ceci me permet d'ajouter que je dédaigne, pour ne pas dire plus, les accusations portées contre ce qu'on appelle la science officielle qui, dit-on (on sait bien le contraire), veut amoindrir le grand naturaliste en ne parlant pas de lui dans les cours publics. Je la renouvelle aujourd'hui, espérant qu'ici elle aura plus d'écho. Pourquoi le Conseil municipal de Paris, qui n'a jamais reculé, que je sache, devant les modifications à apporter dans les noms des rues, ne donnerait-il pas le nom de de Lamarck à Tune de celles qui avoisinent le Muséum ? Pourquoi le nom du savant qui fit des travaux si remarquables au Jardin des Plantes et dont il est l'une des gloires les moins contestées, est-il laissé dans un quartier éloigné de la rive droite, alors que les grands noms du Muséum, Bulïon, Cu- vier, Geoffroy Saint-Hilaire, de Blainville, de Jussieu, Tournefort et tant d'autres rappellent autoui' de l'établissement un passé glorieux. Je me suis figuré que. placée sous votre patronage, cette juste réclamation pourrait C'Uv accept(''e et c'est là ce qui m'a conduit à vous la présenter. De nos jours, après les découvertes inattendues auxquelles l'étude suivie de l'évolution de quelques animaux inférieurs a conduit; après surtout que le transformisme cherche à pousser et pousse avec tant d'ardeur la zoologie dans une voie nouvelle; il est impossible de ne pas reconnaître que l'expérience léponde seule aux besoins nouveaux du moment. C'est dans la voie où toutes les sciences sont si largement entrées dans ce siècle, que l'on peut appeler le siècle de l'expérience, que nous devons tous nous lancer aussi résolument que hardiment. Ce ne sera que par l'expérience que les grandes questions de philosophie naturelle seront résolues; que les dis- cussions soulevées par les convictions froissées, les assertions hasardées, les déductions dites philosoi)hique3, les synthèses aventureuses, manquant trop souvent de bases solides, seront justement appréciées ou définitivement établies. 11 n'est plus possible aujourd'hui de se dérober à cette nécessité impérieuse. Laissez-moi vous donner quelques preuves à l'appui de cette allirmation. 11 n'est personne qui n'ait observé sur h^s chênes de nos bois, des excroissan- ces, de vraies tumeurs, maladies produites par des parasites, ce sont des galles, dont une espèce au moins, la noix de galle, est connue de vous tous; car.de femps immémorial elle a servi à produire de l'encre. De ces excroissances maladives sortent des insectes, des Cynips nés des œufs déposés dans le végétal par la mère à l'aide d'une tarière, d'une sorte de vrille. 2li2 sÉANCi^ gém'crale Dans le milieu do cette tumeur, le jeune trouve tout ce qui lui est nécessaire pour bien vivre et se développer tranquillement et complètement. Au sortir de sa prison, qui rappelle assez bien le fromage de Hollande de la fable, il est facile de le recueillir. Aussi les entomologistes ont-ils inscrit dans les catalogues un grand nombre d'espèces et de genres. En cela ils ont fait de la zoologie pure et descriptive, comme on en faisait au temps de Linné et de Cuvier. Or, il s'est trouvé qu'en suivant l'évolution de ces parasites toutes les espèces, tous les genres ont dû être revisés, en voici un exemple. Sur les racines superficielles d'un chêne on trouve des galles de couleur et de taille variées. Les insectes qui en naissent sont privés d'ailes. Mis en expérience, ils ont été reconnus incapables de reproduire les tumeurs d'où ils étaient sortis, ils sont d'ailleurs tous femelles. Quel est donc le producteur de ces galles, quelle est la mère de ces insectes ? C'est ce qu'il fallait découvrir. D'un autre côté, au printemps, on voit les extrémités des rameaux du même chêne porter des tumeurs rouges et jaune-verdàtre, que depuis longtemps les naturalistes ont appelées pommes du chêne. Ce sont encore des galles d'où sortent aussi des Cynips. Mais, chose curieuse ici encore, ces animaux sont incapables, eux comme les premiers, de reproduire la galle d'où il sont sortis; toutefois, ils en diffèrent en ce qu'ils ont des ailes et que parmi eux se trouvent des mâles et des femelles. Voilà donc des êtres totalement différents si on les étudie séparément, tels qu'ils s'offrent à nous dans la nature au sortir de leur berceau. Maintenant suivons-les expérimentalement. 11 faut bien, d'abord, pour s'en- tendre, les désigner par les noms qu'on leur a donnés. L'insecte de la racine a été appelé Biorhiza, celui de la pcmime Tera^. Les Biorhizas fuient les racines sur lesquelles ils sont nés, s'élèvent lente- ment et péniblement, n'ayant pas d'ailes, jusqu'aux extrémités des rameaux de l'arbre. Là, ils pondent des œufs non fécondés, puisqu'il n'existe pas de mâles parmi eux et causent par leurs piqûres les pommes du chêne d'où sortiront les Tcras. D'un autre côté, le Teras, au sortir de sa pomme, s'accouple et fuit les hauteurs du chêne, sa femelle fécondée descend pour venir pondre ses œufs et, les faisant pénétrer, à l'aide de sa tarière, dans les racines de l'arbre, y cau- ser le développement de la première galle. Les Biorhizas sont donc nés des œufs des Teras et ceux-ci des œufs des Biorhizas. Ce sont là certainement des faits bien étranges, bien inattendus surtout. Reprenons-les : voilà donc deux genres tout à fait distincts par leurs mœurs, leur organisation, leurs caractères extérieurs, qui cependant dérivent l'un de l'autre et qui zoologiquement ne doivent plus en former qu'un seul. Comment M. Adler eùt-il découvert ces faits s'il n'eût institué des expériences? Remarquons que les Cynips sont des êtres relativement haut placés dans la série animale, aussi est-on en droit de penser que, parmi les animaux plus infé- rieurs, les cas où des faits semblables aussi imprévus se rencontreront devront être infiniment nombreux. Je ne puis résister à la tentation de vous citer encore un fait qui, j'en suis persuadé, vous intéressera. C'est presque un roman. Dans les terrains de la Provence se trouvent des assises d'un grès résistant, entre lesquelles des couches friables permettent à des insectes fouisseurs d'y creuser des galeries. Une sorte d'abeille. l'Anthophore, y fait ses nids qu'elle II. DE LAnAZK-KL'TIHEHS. — LA MÉTHODE EN /.OOLOGIE 213 remplit de miel au-dessus duquel elle dépose uq œuf qui surnage; puis elle mure sa loge avec un mortier d'une grande solidité. Bien souvent, de ces nids sortent non pas des Anthophores, mais des insectes absolument diilërents. Ce sont des Silaris, appartenant à un groupe fort éloigné des abeilles. Comment cet intrus est-il arrivé à se substituer au lieu et place du légitime propriétaire de l'une de ces loges, dont l'entrée a été murée si her- métiquement, si soigneusement? C'est ce que nous allons voir. Nous voilà à l'automne : la femelle du Sitaris a été fécondée, un instinct impé- rieux, fatal, la pousse et elle va pondre ses œufs au-devant des loges murées de l'Anthophore : des Jeunes naissent de ces œufs et restent devant les portes clo- ses, formant un tas en se mêlant aux poussières et aux débris accumulés par le vent; ils passent là l'hiver. Arrive le printemps, quelques-unes des abeilles sont à terme, elles sortent de leur prison naturelle. Les premières sont presque toutes des mâles, dont l'éclosion est ordinairement plus précoce. Le temps est froid et les nouveau-nés ne se hasardent guère au dehors, ils sont frileux, ils n'osent braver les intem- péries de la saison et restent blottis, grelottants près de leurs berceaux, sur les poussières oii sont cachés les jeunes des Sitaris. Voici pour ceux-ci le moment d'entrer en campagne. On les connaissait, Léon Dulour les avait nommés TrionguUns, car ils sont armés d'ongles propres à leur permettre de s'accrocher aux poils du corps des Anthophores et ils ne manquent pas de grimper sur le dos des mâles pre- miers nés, pour attendre là, en parasites, de nouvelles conditions d'existence nécessaires à leur développement. La saison devient belle, les femelles d'Anthophores naissent à leur tour cl commencent bientôt.leur travail ; elles creusent les loges, les remplissent de miel. Enfin arrive le moment de la fécondation et de la ponte. C'est pendant que le mâle assure la propagation de l'espèce que le Triongulin émigré du corps qu'il avait jusque-là habité et passe sur celui de la femelle; dans cette nouvelle station il reste à l'affût, attendant le moment propice pour pénétrer dans la loge â miel. Suivez ici les détails, ils sont véritablement bien surprenants. Au moment de la ponte, le Triongulin qui habitait les parties supérieures du corps de l'abeille descend pour guetter la sortie de l'œuf, se cramponner sur lui et arriver, ainsi porté par ce singulier et frêle esquif, sur le lac de miel où il va courir un grand danger, puisque, s'il y tombe, il se noie. Cependant dès que l'Anthophore a pondu, elle se hâte de mettre sa progé- niture en sûreté, elle le croit du moins; elle mure sa loge, et, si le mot fut vrai, c'est bien le cas ici ou jamais de le répétei- : voilà le loup enfermé dans la bergerie ! N'êtes-vous pas saisis d'étonnenient en présence de cette série d'actes instinctifs qui semblent, pour s'accomplir, avoir dû être précédés et accompagnés d'une foule de raisonnements les plus serrés et prévus avec une ingéniosité, disons le mot, avec une rouerie des plus consommées. Mais que va attaquer le jeune Triongulin fixé sur son ladeau? est-ce le miel? est-ce l'œuf? il fallait bien résoudre d'abord cette question, puisque tout le reste du développement s'accomplit derrière la muraille, rideau opaque qui nous dérobe ce qui va se passer. L'expérience a donné la solution du problème et seule elle pouvait la donner. Le Triongulin ravisseur fuit le miel qu'on lui donne, il en a horreur cela se conçoit puisqu'il se noie, je viens de le dire, s'il y touche. Chose bien curieuse, 211- SÉANCE GiLnÉRALE c'est son propre radeau qui le sauve d'abord, qui le nourrit ensuite. C'est l'œuf qui lui fournit à la fois sa première nourriture et sa planche de salut. Mais quand il a fini cette ration, il change de forme, se dépouille de ses enveloppes (le Triongulin et après cette transformation change aussi de mœurs et de goût. Le voilà désormais avide du miel, il plonge dans ce lac qui naguère était uû danger pour lui et maintenant s'en nourrit avec avidité, — quand il a fini cette ration nouvelle il a grandi — et, se métamorphosant, il devient le Sitaris que nous avions vu en commençant sortir de la loge de l'Anthophoro. Voilà, n'est-il pas vrai, une histoire bien étonnante. La narration en est simple et facile, mais combien est autre la découverte de tous les faits qui la constituent. Il n'a pas fallu moins de trois années de recherches et d'études assidues pour arrivera connaître la vérité sur les métamorphoses et les manœuvres du Sitaris. Opposez maintenant les résultats obtenus par Léon Dufour qui découvre et nomme le Triongulin, lui qui est entomologiste et anatomiste de l'école de Cuvier, à ceux que nous a dévoilés M. Fabre, à l'aide de l'expérience. Vous voyez bien de quel côté est l'avantage ! Le Triongulin de Léon Dufour doit disparaître; c'est un mineur, on a déjà employé ce mot pour d'autres, qui a usurpé un nom et des titres qui ne lui appartiennent pas; il a été injustement élevé à la dignité de genre; il ne doit plus être considéré que comme un enfant trop tôt émancipé qu'il faut rendre à ses parents légitimes. Vous avez tous présent à l'esprit le charmant discours de M. Henan, lorsque, s'adressant aux membres des sociétés savantes, il leur disait : ce n'est pas seu- lement à Paris que l'on peut travailler, c'est aussi en province, et qu'il ajoutait: « J'ai même la conviction qu'en sachant bien chercher on trouverait en province nifiniment plus d'éléments que l'on ne croit pour des travaux historiques d'un intérêt général ». Ne puis-je, à côté de Saint-Malo, de Vendôme et de Tréguier, rendus célèbres par le discours si spirituel de notre grand écrivain, qui avait trouvé dans les bibliothèques poudreuses de ces villes les matériaux de plusieurs chapitres de sa thèse, ne puis-je ajouter Carpentras, ville bien éloignée du centre et qui a été si souvent en butte aux plaisanteries? C'est là. en effet, que M. Fabre a fait le travail si plein d'intérêt et de nouveautés que je viens d'analyser. Ce n'est pas dans une grande ville qu'il a découvert ces métamorphoses, ces ma- nœuvres des Silaris. Non. Seulement il a su bien chercher. Nous tous, naturalistes, nous sommes obligés d'aller loin de Paris, loin des grands centres, pour pouvoir faire des recherches et la création des laboratoires mariiimes on fournit la preuve irrécusable. Si je vous parlais des merveilles du monde de la mer, il nie serait facile de vous le prouver surabondamment; mais je m'abstiens, car je craindrais for! de n'être plus maître de moi-même et de n'en pas finir en déroulant sous vos yeux le tableau si séduisant et si vrai de toutes les expériences que nous pou- vons y faire ! .Je vous y montrerais même jusqu à des exemples d'un socialisme excessif réahsé dans des sociétés d'animaux et dépassant les limites qu'on ait jamais rêvées encore pour l'homme, à ce que je crois. Vous y verriez des individus dont les rôles sont assignés avec la plus grande précision; les uns travaillant à nourrir la collectivité, mangeant et digérant pour tous, les autres n'ayant (qu'une fonction la moins à dédaigner, sans doute, la reproduction de l'espèce ; d'autres enfin, véritables bêtes de somme occupées à transporter l'association par le H. DE LACAZE-DUTHIliHS. — K.V MÉTHODE E.N ZOOLOGIE 213 monde, et même, en cherchant bien, nous y découvririons de temps eu temps quelques paresseux se reposant pendant que leurs pareils travaillent à les nourrir. Je termine en vous citant encore un lait à lappui de la conclusion à laquelle nous arrivons forcément; il est fort connu, mais, comme il est aussi très démonstratif, je m'en sers. Qui de vous ne connaît la Langouste qu'on pêche au mihcu des rochers du fond et sur les côtes de la mer? Dans les premiers temps de son existence, elle vit au large, nageant à la surface des eaux pures. Son corps arrondi et charnu, si recherché comme aliment, n'est alors représenté que par une lame large et extrêmement mince, si bien que les zoologistes des anciennes écoles l'ont nommée Phyllosome et en ont fuit non seulement un genre, mais encore l'un des types d'un groupe fort éloigné de ses pareils! Quelle différence feriez-vous entre ces zoologistes et celui qui regarderait comme formant deux genres, l'enfant et l'adulte de l'homme sauvage pris isolément et rencontré pour la première fois sur des îles éloignées? N'est-il pas évident qu'au temps de Linné et de Cuvier, alors qu'on n'exami- nait les animaux qu'à un moment de leur existence, on ne pouvait suivre la filiation des faits que l'évolution seule nous révèle. La découverte du Triongulin, du Phyllosome, du Biorhiza faite alors, qu'on définissait les espèces d'après les caractères seuls tombant sous les sens et dont l'évolution vient de nous prouver les transformations si inattendues, était impuissante à nous faire connaître la signification vraie de ces êtres. Je sais très bien cependant que la qualité de science expérimentale que je réclame pour la zoologie ne nous est pas accordée par tous les savants. Cela s'explique. Il arrive souvent aux hommes les plus éminents de se spé- cialiser et de juger d'une branche de la science par ce qu'ils en ont connu à l'époque où leurs études étaient générales. Combien encore aujourd'hui jugent de la zoologie par ce qu'elle fut alors que l'histoire des animaux consistait à connaître des noms, à enregistrer des caractères? Ceux-là la qualifient encore de science de mot, de science de mémoire. Mais heureusement on peut remarquer que s'ils ont suivîtes progrès de la science dans laquelle ils sont devenus des maî- tres, ils se sont peu préoccupés de la marche des autres branches qu'ils ne cul- tivent plus et que leur jugement d'aujourd'hui se rapporte à l'état de la scienoe d'un demi-siècle en arrière. Quelle différence y a-t-il entre un physiologiste qui, au bout de sa lancette, porte un virus pris sur un animal pour l'inoculer à un autre, afin d'en obser- ver les effets, et un zoologiste qui se donne volontairement la gale ou le vers solitaire en portant sur lui-même l'acarus ou la ladrerie, afin de prouver la contagion de ces deux maladies? Celui-ci fait certes tout aussi bien des expé- rience* que le premier. A vrai dire, il n'y a de différence que dans la taille des parasites et des microbes. Insister plus longuement me paraît inutile ; car l'on peut établir, sans craindre d'être démenti, qu'il n'est pas aujourd'hui un zoologiste, s'il n'est téméraire ou ambitieux, voulant trop rapidementjouir de la découverte d'un être nouveau, qui se hasarde à aflirmer qu'il connaît cet être avant d'en avoir suivi l'évolu- tion. Or, pour suivre l'évolution, il faut instituer des expériences, et cela, c'est l'aire de la zoologie expérimentale. C'est parce qu'en ce moment même la zoologie cst/3ans une période critique, que les afQrmations les plus positives sont portées par les partisans des tiiéories 210 SÉANCE GÉNÉRALE transformistes qu'elle doit modifier ses méthodes d'investigation et qu'à côté de l'enregistrement des espèces elle doit se soumettre sans réserve au contrôle expérimental. Telle est la conclusion à laquelle on arrive logiquement, et qui, je le répète encore, s'impose aujourd'hui. VII Le but de notre Association est la recherche du progrès. A cet égard, nous n'avons tous ici qu'une seule et même opinion. Aussi, dans les considérations qui précèdent, en me plaçant exclusivement à ce point de vue, je n'avais pas à discuter en elles-mêmes les opinions et les théories particulières des grands naturalistes dont je vous ai parlé. Je n'avais à chercher en elles, quelles qu'elles fussent, que les raisons des progrès qu'elles ont déterminés, en évitant de me prononcer sur leur valeur. J'ai voulu, en cela, respecter et réserver les convictions et la liberté de tous. Si j'ai agi de la sorte c'est que j'estime qu'il importe de fuir les controverses pour rester exclusivement dans les régions sereines de la recherche de la vérité, qu'il est mieux d'éviter les discussions où les esprits s'aigrissent et deviennent chagrins, où la science et les hommes ont tout à perdre sans avoir rien à gagner. J'ai suivi ainsi l'exemple que nous a donné le bon, le doux Linné, il y a plus d'un siècle ; il évita toujours les critiques directes et, pour éloigner les con- troverses, il ne répondit jamais aux attaques qu'on lui adressa. « Que n'ai-je imité le professeur d'Upsal ! », s'écrie Jean-Jacques Rousseau dans un de ces moments d'humeur chagrine causée par Tamertume des regrets et les déceptions cuisantes, fruit des polémiques acerbes. « J'y aurais gagné quelques jours de bonheur et des années de tranquillité. » C'est animé de ces sentiments que j'ai cherché à vous montrer la part con- sidérable qui revient à notre pays dans les progrès de l'histoire de l'homme, de l'histoire des animaux pendant le siècle qui touche à salin. J'aurais aimé à vous parler encore de l'origine et du développement des autres branches de la biologie, de l'anatomie comparée, de l'analomie générale et de bien d'autres, surtout de la physiologie expérimentale qui ont brillé d'un vif éclat en naissant à côté de l'anthropologie, de la paléontologie. Mais je crois en avoir dit assez pour qu'il soit permis de repousser aussi énergiquement que dédaigneusement ces reproches, ces accusations malveil- lantes si souvent répétées et représentant la France comme un pays où le tra- vail scientifique se perd, où la décadence est proche. En présence de l'imposant spectacle auquel nous assistons depuis le mois de mai et qui, se continuant avec un succès inouï, démontre au monde entier rinanité de ces accusations, ouvrons nos assises pleins de joie dans le présent, pleins d'espoir pour l'avenir ; que nos travaux aussi importants que variés prou- vent une fois de plus, dans cette année si féconde en manifestations pacifiques, que nous travaillons uniquement en vue du relèvement de notre pays et que cette paix, dont on parle tant ailleurs sans y croire peut-être beaucoup, est la seule préoccupation des hommes sensés et sérieux de la France! de la France, qui est et veut rester libre et indépendante ! que rien ne pourra détourner des sentiments généreux et patrioli([ues dont elle fut toujours animée. A. FOLUMEU. — l'association TU AN».' MSF. EN 188H-1H89 ^217 M. A. FOÏÏMIER Docleiir en Médecine, Pn'sidenL de la Se^liou des Ilautes-Vosscs du Cluli Alpin-franeriis , Secrétaire de l'Association. L'ASSOCIATION FRANÇAISE EN 1888-1889 Mesdames, Messieurs, Le premier devoir de voire secrétaire esl d'évoquer le souvenir de ceux de nos rollè.Hues que nous avons perdus depuis notre dernière session et de leur adresser un dernier adieu. La liste en est bien longue, hélas ! Nous avons tous connu M. Durand-Claiie. cet ingénieur éminent, un de nos membres les plus fidèles. Nous avions su apprécier son caractère, ses grandes qualités; il était un de ceux qui honorent notre Association et par ses travaux et par son esprit. Ici, comme partout ailleurs, M. Durand-Claye n'avait que des amis; aussi, je suis certain d'être votre interprète à tous en adressant à sa veuve qui, elle aussi, était une fidèle de nos Congrès, l'expression de notre douloureuse et res- pectueuse sympathie. M. Silva, professeur à l'École centrale, qui présida la Section de Chimie à un de nos derniers Congrès, était aussi un savant des plus distingués; né aux îles du Cap- Vert, d'humeur fort aventureuse, il se trouvait établi comme pharmacien en Chine au moment de l'arrivée dans ce pays du corps expéditionnaire français. On manquait des médicaments indispensables ; il se montra — lui qui, à cette époque, n'était pas encore Français et qui ne nous devait rien — d'un désin- téressement tel qu'il conquit pour toujours l'estime et l'amitié des médecins militaires qui tinrent à honneur d'entretenir des relations avec cet honnête homme, devenu plus tard un savant éminent. M. Dehrcuj, de l'Institut, ancien membre du Conseil de notre Association, un de nos grands chimistes, qui laissée tous ceux qui l'ont connu le souvenir du caractère le plus affable et le plus sympathique. M. Teissier, doyen des médecins et professeurs de l'école de Lyon, clinicien remarquable, surnommé le Trousseau lyonnais. Teissier laisse un flls, profes- seur aussi et notre collègue, qui sait faire honneur au nom si respecté qu'il porte. Nous avons également à regretter la perte de MM. Lalkmcnl, professeur à la Faculté de médecine de Nancy ; Moitessier, de l'école de Montpellier ; Fieuzal, médecin en chef des Quinze-Vingts; Bacquias, ancien député de l'Aube; Caba- nellas, Morière (de Caen); Ahadie, de Nantes; Halphen, de l'institul; Jacqniin, directeur des Chemins de fer de i'Est; Clouet, de Rouen. De M. Tarrade, maire de Limoges, qui avait pris l'initiative de l'organisation de notre prochain Congrès; de M. Broch, enlin, savant norwégien, ancien mi- 218 SÉANCE GÉNÉRALE nistre, président du bureau international des poids et mesures et — ce qui doit encore augmenter nos regrets — grand ami de la France. Notre Association est une véritable famille où deuils et joies arrivent tour à tour; je viens de vous parler des pertes, je vais maintenant vous rappeler les satisfactions que nous avons eues dans l'année qui vient de s'écouler. MM. Duclaux et Schutzenberger ont été élus membres, et M. Arloing cor- respondant de l'Académie des Sciences, M. Gayet a été nommé correspondant de l'Académie de Médecine. M. Cornu, délégué à Lyon par l'Académie des Sciences, lors de l'inauguration .de la statue d'Ampère, a été nommé membre honoraire de l'Académie de Lyon. Nous devons d'autant mieux féliciter notre éminent collègue qu'il partage cet honneur avec MM. Pasteur et Bertrand. Permettez-moi de féliciter en votre nom, MM. CoUignon, un do nos anciens secrétaires,/. Teiss^e?- (de Lyon), Hénocque, Maquenne, Cazeneuve, Carlet (de Gre- noble), Dubois (de Lyon), François-Franck, dont les travaux ont élé récompen- sés par l'Académie des Sciences; et MM. Friot (de Nancy), Hardy, Bottey, Leloir, Netter, Sicard, Névet, lauréats de l'Académie de Médecine. Un des nôtres, des plus dévoués et des plus distingués, M. Yves Guyot, qui présida, à Toulouse, la Section d'Économie politique, est devenu ministre des Travaux publics, succédant à un autre de nos collègues, M. Deluns-Montaud. M. Lataste, un des membres les plus assidus de la Section de Zoologie, vient d'être nommé professeur de zoologie et sous-directeur du musée d'histoire na- turelle à Santiago. Ce n'est pas tout, si c'est un bonheur pour nous de vous rappeler les récom- penses données à divers de nos collègues par les corps savants français, ce bonheur est plus grand encore quand ces distinctions sont accordées par des académies étrangères; il semble qu'une part de la gloire recueillie par nos collègues revienne à la patrie tout entière. Cette gloire, il est difficile pour notre Association de l'avoir plus complète cette année. Aussi, c'est avec un sentiment de légitime fierté que nous avons appris la nomination de notre président, M. de Lacaze-Duthiers, comme membre hono- raire de la Société des naturalistes de Moscou, et celle de M. Cornu, notre vice- président, comme correspondant de l'Académie des Sciences de Saint-Péters- bourg. C'est aussi à un des membres de notre Association, M. Poincaré, que fut donné, à Stockholm, le grand prix des sciences mathématiques ; magnifique succès que le gouvernement français a voulu récompenser à son tour en déco- rant notre éminent collègue. Un grand nombre d'entre nous ont obtenu cette décoration de la Légion d'honneur, légitime récompense de leurs travaux. M. Alphand a été nommé grand'croix; les généraux Detrie et Poizat, grands- officiers. Notre ancien président, M. Bouquet de la Grye, MM. Charles Garnier, Duplouy, Sebert, Himly, commandeurs ; MM. Haton de la Goupillière, Geneste, Bâillon, Féréol, des Cloizeaux, Armaingaud, Mercadier, Boutet, ont été promus officiers. MM. Petit, secrétaire du Congrès de la tuberculose, Monod, Hénocque, Hallo- peau, Ollivier (de Lille), Mathieu (Nancy), Hardy, Boutiny, Willm, P/cardat, Ch. Barrois, Maxime Cornu, Oustalet, Sagnier, figurent dans la liste des che- valiers. A. KOUaNIKR. — l'association FI'.ANÇAISE EN 1888-1889 219 Parmi ces derniers, je relève le nom d(> M. Miltag-Leffler, savant suédois qui était des nôtres au Congrès d'Oran. C'est la seconde fois que notre Association se réunissait en Algérie. La première, c'était à Alger : l'impression fut inoubliable; aussi, beaucoup d'entre nous voulurent-ils revenir; car, en 1881, le plus grand nombre n'avait point visité la belle province d'Oran. Le désir de voir ce beau département était d'autant plus vif que, tous, nous savions l'accueil qui avait été fait en I88i à ceux d'entre nous qui d'Alger s'y étaient rendus. Aussi bien Oran était tout indiqué pour recevoir notre Association; Thistoire du rapide développement de cette ville qui, depuis qu'elle est française, a vu décupler sa population ; de cette ville, que ceux d'entre nous qui l'avaient visi- tée en 1881, ne reconnaissaient plus tant elle s'était agrandie, est bien la preuve éclatante de la vitalité, de l'énergie, de l'esprit entreprenant des habitants de la France africaine. Oran est le premier port de l'Algérie; il occupe le cinquième rang dans la série des ports français. Rien n'a été épargné pour l'instruction : ce magnifique lycée où nous tenions nos séances, ces écoles si bien installées en sont la preuve. Une Société de géographie et d'archéologie qui, par ses études spéciales, ses recherches, découvrait les points autrefois colonisés par les Romains, indiquant ainsi à leurs successeurs français les lieux où ils devaient s'installer, a rendu et rend tous les jours les plus grands services. A tous égards, je le répète, Oran était tout indique pour nous recevoir. L'époque choisie était le printemps, c"est-cà-dire le moment oîi l'Algérie se présente sous l'aspect le plus séduisant. Les uns arrivèrent par Alger, les autres directement par le bateau de Mar- seille. Beaucoup, prolitant des laveurs si gracieusement accordées par les che- mins de fer espagnols, vinrent s'embarquer à Carthagène. L'organisation était parfaite, le comitc'' local avait merveilleusement organisé les choses, aussi devons-nous le remercier cordialement, car il n'épargna aucune peine, aucunes démarches avant, pendant et après le Congrès. Les séances oiïicielles furent tenues selon la coutume. La réception à l'hôtel de ville, rendue originale par un mélange et par le contraste de tous les types qui forment la population oranaise, obtint un grand succès. Une conté'rence sur les sauterelles et leurs invasions fut faite par M. Kiinckel d'Herculais, sujet d'actualité et que le conférencier a traité en maître. A cette époque, notre collègue, M. Kûnckel d'Herculais, fut chargé par le gou- vernement d'Algérie' d'étudier et de préparer l'organisation de la lutte contre les acridiens. Vous savez tous (|u'cn ce moment la lutlo est entann''(>, que l'on suit les conseils donnés par notre savant collègue et que les n'sultats obtenus cette année permettent d'espérer la fin de ces dévastations f(ui datent de 188i et qui, tous les ans, allaient en s'aggravant. .le ne vous résumerai point les travaux proprement dits de la session, c'est-à- dire des nombreuses communications faites dans les dix-sept sections. Pour cela il me faudrait une compétence que je ne puis avoir la prétention de posséder. Je dois dire que malgré tout l'attrait d'un pays merveilleux, entièrement nou- veau pour nombre d'entre nous, les séances ont été fort suivies, les communi- cations nombreuses et intéressantes. 220 SÉANCE GÉNÉRALE C'est de FAlgéiie et en particulier de la province d'Oran qu'il a été le plus parlé : la météorologie, la géologie, la faune, la flore, la géographie, etc., eu ont été étudiées dans bien des mémoires intéressants. Les Sections de Géographie, du Génie civil, d'Économie politique se sont réu- nies pour discuter la grosse question du transsaharien. A la Section d'Agronomie enfin, il a (Hé traité longuement de questions du plus haut intérêt pour l'Algérie : viticulture et moyen de défense contre le phyl- loxéra, transformation du vignoble algérien ; analyses du sol ; culture du blé et son prix de revient; organisation de la lutte contre les criquets; i-eboisemenls, etc., furent l'objet de travaux et de discussions dont l'agriculture algérienne ne man- quera pas de faire son profit. Au Congrès d'Alger, l'Association avait émis le vœu qu'une récompense natio- nale fût décernée à M. Mailliot, ce médecin militaire qui, le premier, employa le sulfate de quinine pour combattre la fièvre qui décimait nos soldats et sauva ainsi des milliers d'existences. Ce vœu fut écouté; les Chambres ont voté une pension de 6,000 francs au médecin Mailliot pendant que le gouvernement algérien donnait à un grand vil- lage récemment créé le nom de ce bienfaiteur de l'Algérie. Au Congrès d'Oran, trois vœux ont été émis; un qui demandait l'unification de l'heure en France et en Algérie, a reçu bon accueil du Ministère de l'Instruc- tion publique; un projet de loi établissant l'heure nationale fut déposé l'an der- nier à la Chambre des députés. Il y est encore ! Pourtant si jamais vœu fut populaire, c'est bien celui-là : nombre de villes comme Toulouse, Lunéville, Angoulême, Épinal, Toulon, Neufchàteau, etc., une multitude de villages, enfin, ne voyant rien venir, ont pris leur parti de l'in- différence du pouvoir législatif et ont adopté l'heure nationale. Exemple, n'en doutons pas, qui sera suivi par tous. Est-il nécessaire de dire que les excursions ont obtenu le plus grand succès? Elles sont fort bien racontées dans le compte rendu du Congrès. L'intérêt de ces promenades, les divers incidents qui les ont animées, ont sûrement causé plus d'un regret aux personnes qui n'ont pu y assister. Vous avez tous lu le joli récit de l'excursion d'El-Ksar et Sainte-Lucie; la surprise et l'enlèvement simulé de cent membres de l'Association par trois mille Arabes; le repas chez le caïd; l'entrée triomphale de sept moutons entiers et rôtis; la visite du douar. Ce fut une excursion admirablement organisée. On avait fait tout le possible pour lui donner ce cachet de couleur locale et de pit- toresque qui nous ont tous séduits et enchantés. D'habitude, il y a deux excursions pendant la durée de la session ; cette fois, une d'elles fut remplacée par des fêtes données par la ville d'Oran ; mais il y eut tous les jours des visites industrielles et scientifiques. On alla aux bains de la Reine et à Mers-el-Kébir; les botanistes se dirigèrent vers le lac de la Senia, tandis qu'anthropologues et géologues visitaient Eck- mûhl; les ingénieurs allèrent voir le barrage de Saint-Denis-du-Sig. D'autres s'en furent admirer les jardins do Misscrghin ou se mêler aux joies populaires de la fête de la Mouna. Les excursions finales furent nombreuses : A TIemcen, où l'on se rendit divisé en trois caravanes, l'une prit par Sidi- bel-Abbès; l'autre par Aïn-Temouchen; la troisième débuta par la visite des mines et du port de Beni-Saf, où elle reçut un accueil que nous n'oublierons jamais. A. l'OUKiMER. — l'association FRANÇAISE EN 1888-1889 2'2l La seconde excursion se dirigea vers le sud-oranais el alla visiter les ksour d'Aïn-Sefra et de Tiout. Elle dura six jours. Le premier lut employé à Mascara cl les environs; le second à j^ugner Aïn- Selra en passant par le Kreider et Mecheria. On traversa cette partie des hauts plateaux connue sous le nom de mer d'Alfa et si cruellement célèbre par les massacres de Bou-Amema ; puis ce dé- sert appelé par nos soldats le « pays delà soif ». Aujourd'hui, on traverse en toute sécurité el en une journée de chemin de ter ce pays désolé qui demandait auparavant tant de jours de périls et de soul- frances et dont la piste était indiquée par les squelettes île chameaux morts de fatigue. Une journée tout entière fut consacrée à la visite de ce curieux ksar d'Aïn- Sefra presque envahi par les sables et à admirer les travaux de fixation des immenses dunes de sable qui menaçaient les constructions militaires; travail dû à la seule initiative du capitaine Godron, chef du bureau arabe. On visita aussi Tiout, autre ksar merveilleusement encadré qui laissa à tous d'inoubliables souvenirs. Pendant que les membres de l'Association visitaient le sud-oranais, d'autres traversaient l'Algérie dans toute sa longueur pour se trouver à Biskra le 10 avril et partir vers Touggourt. "Voyage bien autrement difficile que celui d'Aïn-Sefra. car il s'agissait de parcourir les 230 kilomètres de désert qui séparent El-Kan- tara, terminus à cette époque du chemin de fer, et Touggourt. Cette excursion avait ce double attrait d'un voyage dans le désert et d'aller étudier la colonisation française dans ce même désert. C'est là, en effet, entre Biskra et Touggourt, que l'on rencontre ces oasis de création récente dues aux persévérants efforts de Sociétés à la tète desquelles se trouvent nos collègues, MM. Foureau et Rolland. Avant d'aller plus loin, nous devons remercier les généraux Delebecque el Hitler dont la bonne volonté a permis la réalisation de ce voyage. Pendant l'hiver, l'organisateur de l'excursion, M. Rolland, avait, dans une conférence, fait connaître ce pays que nous allions traverser. L'Oued Rir' peut être comparé à une petite Egypte, avec un Nil souterrain. C'est cette eau que la sonde artésienne est allée chercher et a fait jaillir en nombre d'endroits, donnant actuellement un débit de 253,000 litres à la minute, ce qui représente un véritable cours d'eau. Des déserts stériles sont devenus verdoyants et habités: aujourd'hui il \ a, dans rOued Rir', 43 oasis, 320,000 palmiers en pleine production ; 140,000 de un à sept ans et 100,000 arbres fruitiers; en l'état actuel, le produit annuel dépasse deu\ millions et demi de francs! Je n'insiste pas plus longtemps, le récit di; ce voyage a paru en entier dans le Compte rendu du Congrès d'Oran; mais je considère comme un devoir de renouveler, au nom de l'Association, les remerciements qui furent adressés par l'un de nous à M. Rolland, l'organisateur de ce voyage diflQcile à organiser et qui réussit si bien. Cette année, c'est Paris qui nous offre l'hospitalité. Il n'a pas été nécessaire de constituer, ainsi que cela se fait en province, un Comité d'organisation. M. Gariel, nommé rapporteur général des nombreux Congrès et conférences de l'Exposition, n'a pu. celle année, s'occuper des détails de l'organisation de 222 SÉANCE GÉNÉUALE notre session; il n'a pas liésité à confier cette tâche au sympathique secrétaire- adjoint du conseil, M. Cartaz ; il était certain d'avance que cette organisation serait entre bonnes mains; du reste, il était là pour l'aider de ses conseils et de son expérience. Depuis dix-huit ans que notre Association existe c'est la deuxième fois qu'une Exposition universelle nous a fait préférer la capitale à la province. Le but de notre Société étant de provoquer sur tous les points du territoire français les travaux scientifiques, les réunions en province s'imposaient. Mais cette année, où la France tout entière sera à Paris, au moment où accourent les savants du monde entier pour visiter cette incomparable Exposition qui démontre d'une façon si éclatante le prestige et la grandeur de la France, c'est aux côtés de cette môme Exposition que nous devions tenir notre session. Aussi, l'Association a-t-elle été bien inspirée en décidant que son dix-huitième Congrès aurait lieu à Paris. 11 ne pouvait en être autrement. La vie de notre Association est liée de la façon la plus intime aux dévelop- pements de l'industrie moderne ; que serait, en effet, celle-ci sans la science ? Il y a là une union féconde dont les résultats sont exposés au Champ de Mars: l'homme de science y constatera les progrès merveilleux de l'industrie, progrès dont l'idée première lui appartient le plus souvent. L'industriel retrouvera au contact de la science pure ces éléments indispen- sables qui sont la source de tout progrès ; car, disait il y a onze ans notre regretté collègue M. Perrier, la science est sortie de ces asiles discrets, souvent impénétrables, où s'élaborait autrefois la théorie pure, pour devenir, comme la dit Bacon il y a plus de deux siècles, productrice d'utilité publique. M. Emile aiLAlTE i'iésorier de l'Association, k Paris. LES FINANCES DE L ASSOCIATION EN 1888 Mesdames Et MessieurSj Les revenus de l'exercice 1888 s'élèvent â Oy.OGC) fr. 50 c. En voicî le délall : RECETTES Fr. 895 88 G9.611 m 20.683 27 Ucliquat de 1887 ro r.i R^i Cotisations des membres annuels ^ oy.oii d-o intérêts des capitaux • Recettes diverses < ' ti ^ Vente de volumes ^^" " A reporter. . . Fr. 91.75r3 15 EMILE GALANTE. — LES FINANCES DE l' ASSOCIATION 223 Report. . . Fr. 91.755 15 Carte d'Algérie 1-212 85 Tirages à part 348 50 Recettes diverses à Oran "^^^ '' Solde du compte ; subventions -^t*^^ " Total des Recettes Fr. 93.966 50 DÉPENSES Les dépenses se sont élevées à 86.967 fr. 20 c; elles se répartissent de la ma- nière suivante : Frais d'administration Fr. 22.102 15 Publications de comptes rendus 36.991 70 Impressions diverses 6.157 20 Frais de session 3.898 15 Conférences l-'^''>^ ^^* Pensions "^-'^^^ " Subventions : MM. LoNGCHAMPS (de), pour la publication d'un ouvrage sur la géométrie de la règle et de l'équerre. Fr. 500 Lucas (Ed.), pour aider à la réunion d'une collec- tion d'ouvrages, tableaux, appareils et machines pour servir àl'histoireet à l'enseignement du calcul. 1 . 000 Société industrielle et agricole de Batna, pour achat tl'instruments pour des observations météorolo- giques '^^^ M. Mauxion, pour la construction d'un transmetteur mi- crophonique > • 30*^ Me'' Hougerie, pour aider à ses recherches sur les cou- rants atmosphériques ^ . 200 MM. Lennier, pour aider à ses recherches sur la paléon- tologi(! et la géologie des côtes de Normandie (2ean^ nuité) . * 400 Carrière, pour la reproduction, par la photographie, des coupes géologiques du département d'Oran (subvention de la ville de Montpellier). . . . * . 300 Boyer, pour aider à la publication d'un atlas oro- géologique du département du Doubs. . ..... 500 Roussel, pour aider à la publication d'un travail sur la stratigraphie des Pyrénées centrales. . . » 200 Trutat, pour aider à la publication de ses recherches sur les anciens glaciers des Pyrénées. . ^ . . . . 500 Battandier et Trahut, pour aider à la publication d'un ouvrage sur la flore de l'Algérie 1.000 Crié, pour ses recherches sur les flores tertiaires de la France occidentale 1.000 A reporter. . . Fr. 6.!275 73.310 » 224 SÉ.ViSCE GÉiNKRALE Report. . . Fr. 6.275 73.310 » MM . Laiîurii: , pour contribuer aux dépenses nécessitées par ses recherches sur l'anatomie des axes floraux . . 400 François, pour contribuer aux dépenses d'une mis- sion à Tahiti, ayant pour but l'étude du dévelop- pement, des madrépores : 2,000 francs en deux an- nuités ; 2^ annuité l.OOO GuiTEL, pour aider à ses recherches sur les Lepido- gasters : 800 francs en deux annuités; 2<= annuité. 400 Lahille, pour aider à ses recherches sur les Tuni- ciers 200 Phisalix, pour aider à ses recherches sur le sys- tème nerveux des poissons 200 CuÉNOT, pour aider à ses recherches sur les Ophiures . 800 Amans, pour aider à la poursuite de ses travaux sur la mécanique animale (subvention de la ville de Montpellier) 300 Bkrtillon, pour aider à la publication de la collection des documents anthropométriques (subvention Bru- net) 1.000 LoYE, pour aider à la continuation de ses recherches sur la physiologie de l'appareil circulatoire. . . . 50O Pkyrald, pour aider à la continuation de ses travaux sur la rage .jOO L'Académie d'Hippone a Bône, pour contribuer à la publi- cation de ses travaux (subvention de la ville de Paris) 400 M. TiJRQUAN, pour aider à la continuation de ses travaux cartographi(|ues sur la densité de la population. . 500 Mlsée d'Ouan, pour les fouilles des stations préhistoriques dans ce département 250 Fr. 12.725 12.725 » Bourses de session GOO » Médailles offertes au Bureau central météorologique pour les capi- taines de navires ayant envoyé les meilleures observations. . . . 232 20 Total des Dépenses Fr. SG.'.H)7 2o Laissant disponible une somme de ().999 fr. 50 c, sur laquelle a été prélevé : pour la rései-ve statutaire Fr. O.'JGI 15 Et reporté à nouveau 38 15 Total égal alx Becettes Fr. 93.00G 50 CAPITAL Le capital qui, au 31 décembre 1887, était de. . . . . . Fr. 514.370 81 s'est augmenté de la réserve statutaire 6.961 15 Parts de fondateurs et rachats de cotisations 6.137 » ToTAi Fr. .527.474 96 EMILE GALANTK. — LES FLNANCES DE l'aSSOCL\T10N 22o L'exercice dont je viens d'avoir rhoinieiu' de vous donnei" le résumé ne pré- sente rien de particulier. Vous vous souviendrez sans doute du leys l'ait à notre Société par M. (iirard, Nous n'avions pu jusqu'ici vous en faire connaître l'importance. Nous venons d'être informés que le règk'ment de celte succession touchait à sa lin et que la part attribuée à l'Association était fixée à 172,000 francs. En rendant hommage à la mémoire de son bienfaiteur, l'Association éprou- vera un sentiment «le légitime satisfaction d'avoir par ses travaux inspiré un témoignage d'intérêt dont la valeur est encore augmentée par la situation éle- vée et l'esprit scientifique qui distinguait notre; généreux et regretté collègue. M. E. Girard, que nous comptions parmi nous depuis le Congrès de Lyon, était directeur des manufactures de l'État. A l'occasion du règlement de cette succession, je me fais votre interprète en adressant de bien sincères remerciements à M. Surrault, dont le concours dé- voué est toujours à la disposition des intérêts de notre Société; à M. Barboux, ancien bcàtonnier de l'ordre des avocats; et enfin à notre cher et aimable col- lègue, M. Salmon. Bien (juc la délivrance de ce legs ne soit pas encore elfective, votre Conseil, pour se conformer à la volonté exprimée par M. Girard, a voté dans une de ses dernières réunions les subventions suivantes : MM. Kkgnaijlt, pour l'aider à continuer ses fouilles dans la grotte de Montseron Fr. oOO » Martv, pour aider à la pubhcation de son travail sur les mas- todontes de Tourna n 300 » IloNXORAT, pour aider à la continuation des fouilles dans les Alpes inférieures !200 » Chantre, pour Tachât de quatre exem[)laires de son ouvrage : Recherches anthropologiques sur le Caucase 1 . 1200 » ToM.MASKNi, pour aider à conlinuer les fouilles des grottes d'Eck- muhl 500 « Po.MMEROL, pour aider aux fouilles des abris sous roches du Puy-de-Dôme 500 » BoiiLi:, pour pratiquer des fouilles dans la grotte de Montgaudin. 1 .500 ■> A. DE MouTiLLET, pour entreprendre des fouilles dans le Vé- ronais <300 » Rivm';ke, pour la continuation des fouilles du gisement quater- naire de la Vézère fiOO " Fr. 5.000 Quelques formalités d'ordre administratif sont encore à remplir en vue dopé- ler le transfert des valeurs représentant le capital de l'Association scientifique. Les démarches se poursuivent avec le concours de MM. Bischolfsheim et .Massoii ; nous prévoyons une solution prochaine. En réalité, le capital de l'Association franraise est actuellement de. 527.474 00 Association scientifique 127.000 » Legs Girard i"2.000 » Total Fr. 826.474 90 15 226 SÉANCE GÉNÉRALE Les subventions distribuées par vos soins s'élèvent à près de -20U,0U0 francs. Si l'Association est lière de vous montrer ce qu'est devenu entre vos mains ce que notre ami M. G. Masson appelait : le patrimoine de la science, sa joie ne va pas sans un peu de tristesse en voyant le nombre de ses adhérents pro- o-resser lentement, car elle considère comme sa véritable richesse l'extension de la famille scientifique qu'elle s'est proposé de fonder en vue du but qu'elle poursuit. Nous vous demanderons donc, avec notre cher président, votre précieux con- cours au nom de la science et dans l'intérêt de notre bien-aimé pays. PROCÈS-VERBAUX 1»RS SÉANCES DE SECTIONS l*"' G-roupe. MATHÉMATIOUES l-"* et 2" Sections. MATHÉMATIQUES, ASTRONOMIE, GÉODÉSIE ET MÉCANIQUE Présidents d'honneuk MM, BIERENS DE HAAN, Prof, à lUniv. de Leyde; CATALAN, Prof. émér. à l'Univ. de Liège; OLTRAMARE, Prof, à l'Univ. de Genève. Président M- POINCARÉ, Prof, à la Fac. des Se. de Paris, Memb. del'Inst. Vice-Présidents MM. COLLIGNON, lug. en ch., Insp.de l'Éc. desP. et Ch., à Paris: JOUKOWSKI, Prof, à l'Univ. de Moscou. Seckétaihes MM. LEMOLNE, anc. Élève de l'Éc. polytcch.,à Paris; D'OCAGNE, Ing. des P. et Ch., ù Pontoise. — Séance du 9 août 1889 — M. Ed. COLLIGNON, Ing. en chef, Insp. de l'Éc. des P. et Ch., à Paris. Observations au sujet de la rencontre de deux points mobiles dans un plan, — Définition du cercle dangereux autour de, l'un des points, celui qui a la moindre vitesse; analogie avec les parallèles de la projection stéréograpliique. Conditions du choc et circonstances dynamiques qu'il présente. Condition de lu non-rencontre : la droite qui joint les deu.x points ne doit pas conserver son parai h- lis me dans le mouvement connnun. Reclierches sur les courbes circulaires synchrones. — E.xemples divers de mou*- Vementsqui admettent pour courbes synchrones des cercles. — Solution géné- rale. — Solution plus particulière, en assujetti.ssant le centre des cercles synchrones à décrire une droite et les rayons qui joignent le centre aux points mobiles à conserver leur parallélisme. — Mouvemeni rapporté à des axes obliques. 228 MATHÉMATIQUES, ASTRONOMIE, GÉODÉSIE ET MÉCANIQUE Cas particulier de mouvement assujetti à la loi des aires égales en temps égaux autour d"un point (ixe. Solution générale contenue dans les équations : M') f^ X ^= Al sin ' dt L'accélération totale, dirigée vers l'origine, n'est pas exprimable en fonction de la distance du point mobile au centre d'attraction ou de répulsion. — Théo- rème sur les accélérations suivant les axes, lorsque Taccélération totale passe constamment par l'origine, et qu'elles sont exprimables par des fonctions des seules coordonnées correspondantes. Application aux cas particuliers f{t) = i/ 1 +7p2)i Les courbes correspondantes sont présentées à la Section. M. JOUKOWSKI, ITor. à l'Univ. de Hloscou. Appareil pour déterminer le moment d'inertie des corps^ M. Raoul PERRIN, Ing. on cher des Mine?, au Mans. Sur les caractères de divisibilité. — Pour un diviseur donné p et dans un sys- tème donné de numération, ou peut trouver en général un grand nombre de caractères différents de divisibilité. En se bornant à ceux qui ne font intervenir qu'au premier degré les chiffres ou groupes de chiffres caractéristiques (ce sont les seuls pratiquement utiles), l'auteur montre comment tous ces caractères I^euvent se déduire, par une règle très simple, d'une suite périodique indéfinie d'entiers, savoir la suite des résidus miuima, pris suivant le module p, des puissances de Tentiei' q défini par la congruence : qx ^ 1 (mod. 2^), dans laquell(î x est la base du système de numération; de telle sorte qu'à rinspection de cette suite d'entiers on aperçoit immédialement les caractères de divisibilité par p les plus simples à appliquer dans chaque cas particulier. — 11 indique ensuite le moyen, une fois la non-divisibilité par p reconnue, de calculer rapidement le reste de la division par p sans effectuer l'opération. — Lnfin. il ter-mine par diverses applications dans divers syslèmes de numération, et il donne, pour le système décimal, une table des suites périodiques ainsi que des caractères de divisibihté les plus simples, relatifs à chacun des divi- seurs premiers inférieurs à 150, avec un exemple détail^' de la marche à sui- vre pour les essais sur un nombre de 12 chiffres. M. DELANNOY. — EMPLOI DE l'ÉCHIQUIER M. BERDELLÉ, anc. Ganle gtiii. des forêts, à Rioz iHauto-Saone). TItL'orie des lo(i-, peut allei-de l'origine sur une case (x. y) de l'i'chiquier carré, de l'échiquier triangulaire, de l'iV-liiquier pentago- nal et de l'échiquier hexagonal, on a : Q^ y z= C/ ,^ (nombre des combinaisons de x + y objets piis x à x), ar, ;/ — <.i\ y •- et .^. Seulement la première d'entre elles est: Q' „= y c\c\ . M. GENTY, Ing. en chef des P. el Ch., à Oran. Notes de gcométrie vectorielle sur des siirfaces isothermiques. — M. Genty établit par les procédés de la géométrie vectorielle ce théorème de Cristoffel : « Si deux surfaces sont telles que la correspondance par plans tangents parallèles établie entre elles donne un tracé géographique de l'une des surfaces sur l'autre, ce sont deux surfaces semblables, deux surfaces isothermiques ou, enfin, deux surfaces minima quelconques ». Dans le second cas, si dX = l {Mo, + Bdp) est l'équation différentielle de l'une des surfaces, a et p étant les paramètres de ses lignes de courbure, A et B les orienteurs de ses directions principales, l'équa- tion différentielle de la seconde surface sera : ,^ Ada — BdS Dans le troisième cas, le calcul conduit à des formules de transformation qui permettent d'obtenir l'équation différentielle d'une surface minima quel- conque, quand on connaît l'équation différentielle de l'une d'entre elles. M. G. TARRY, Contrôl. des Contrib. diverses, à Alger. Introduction à la qéométrie générale. M. le Général DE COMMINES UE MARSILLY, à Auxerre. Etudes sur le postulatum d'Euciide et sur les principes fondamentaux de la géométrie élémentaire. — Les travaux de Gauss, de Lobatschewski et de Bolyai ont mis sur- abondamment en lumière une vérité déjà reconnue par Euclide lui-même ; c'est que, avec les seuls axiomes énoncés dans la géométrie élémentaire, on ne peut pas démontrer la proposition connue sous le nom de postulatum d'Euclide. Depuis lors, M. Beltrami a été plus loin ; il a prétendu prouver que ce postu- latum ne pourrait jamais être démontré par une construction plane, à quelque VIGARIÉ. — CALENDRIER LUNAIRE PERPÉTUEL 231 nouvel axiome qu'on pût avoir recours. En cela, il a été suivi par Houël et par M. de Tilly. M. de Commines de Marsilly a présenté au Congrès d'Oran un travail sur le mémoire de M. Beltrami. Il a relevé des inadvertances qui ùteut aux conclusions du savant professeur toute leur valeur. Dans le travail actuel, il examine quatre rapports ou mémoires sur le même sujet, dont un dû à Houéi et trois à M. de Tilly, Houël ne fait que répéter les assertions de M. Beltrami et, par conséquent, est réfuté en même temps que lui. M. de Tilly apporte de nouveaux arguments dont il montre l'insuffisance. Le postulntum n'est donc pas indémon- trable; mais il faut recourir à de nouveaux axiomes pour en obtenir la démon- stration. Or, si on lit les éléments de géométrie les plus répandus, on y voit des notions de mouvement acceptées couramment par les auteurs sans qu'ils les aient énoncées dans leurs axiomes; ainsi notamment le fait qu'on peut transporter une figure sans la déformer et celui qu'on peut faire pirouetter une figure autour d'un côté rectiligue, pris pour charnière, sans que les points de ce côté se déplacent. L'auteur propose donc de prendre franchement pour axiomes de la géométrie élémentaire, les notions premières du mouvement et de définir la droite: l'axe de rotation d'un corps indéfini tournant autour de deux points fixes. Avec cette définition, celle de l'égalité des figures et celles qu'on y ajoutera par la suite, les notions premières du mouvement permettent de démontrer toutes les propositions de la géométrie élémentaire; c'est ce qu'il montrera dans un travail ultérieur. M. SCHOUTE, Prof. ;i l'Univ. de (iioiiingiie. Sur des quadruples polaires cqui harmoniques et harmoniques. M. RABUT, à Paris. Sur un certain point limité dans le pentagone convexe. M. Ed. LUCAS, l'iof. au Lycée Saint-Louis, à Paris. Sur les modes de croisement (dextrorsum et sinistrorsum) dans l'espace, étant données leurs éqiuitions. M. VIGARIÉ. à Toulouse. Calrndrier lunaire perpétuel. — M. Vigarié s'est proposé de résoudre le pro- blème suivant : Trouver à une date donnée quelconque rage de la lune. II y est arrivé au moyen de deux roulettes en carton, formées chacune de deux cercles inégaux concentriques et supc^rposés sur la circonférence desquels sont inscrits divers nombres. Au moyen d'une marche très simple, on résout sans difficulté le problème proposé et cela pour une date absolument quelconque, ce qui rend perpétuel ce calendrier lunaire. 23^2 .MATllliMATIQUES, ASTJIOINOMIE, GÉODÉSIE Eï MÉCANIQUE Esquisse historique sur la marche des développements de la géomét7ie du triangle. — La géométrie du triangle ayant pris naissance dans notre Association en 1873 et s'étant considérablement développée depuis cette époque, il devenait utile de connaître la marche des développements de cette nouvelle science : c'est le but du travail de M. Vigarié. L'auteur montre d'abord ce qu'était la géométrie du triangle avant 1873 et, suivant pas à pas toutes les publications et les découvertes récentes, il montre ce qu'elle est devenue en 1889. Ce mémoire est une notice historique et bibliographique. — Séance du lO août 188» — M. CATALAN, Prof, émérite à l'Univ. de Liège. Sur une formule relative aux fonctions circulaires. — Si l'on part de la formule connue : n = (p—\i{q—l) X = 2 [' '"^ ~ '^(" - '^^] ^" (*^' dans laquelle p et q sont deux nombres impairs, premiers entre eux, et ï)(n) repré- sente le nombre des solutions entières, non négatives, de l'équation : on trouve pa ± qb =: n, u = (p-[){. et Cli., à Paris. VicK-PitiisiDKNTS .MM. [JSBONNE, l)ir. gén. des const. iiav., en relr., à Paris, REGiNAKD, Ing. civil, à Paris. SECRKT.viRiis .MM. liABINET, Ing. des P. el Cli., à Paris. BRANCHER, Ing. civil, à Paris. — Séance du î> aoiii 188λ — M. Ed. COLLIGNON, a l'aris. Drlcrmination a priori du poids propre d'un arc paraboli à marée, ont 238 GÉNIE CIVIL ET MILITAIRE, NAVIGATION présenté des résultats très satisfaisants, sans toutefois avoir permis de déter- miner d'une manière absolue le rendement de l'appareil. M. Pichou expose au Congrès un modèle de sa roue destiné à fonctionner dans l'air et donne des détails sur les avantages que présenterait ce type de roue appliqué comme récepteur de force sur les côtes de la Méditerranée où soufflent des vents violents. Discussion. — M, Gobin : La roue universelle de M. Pichou lui paraît fournir une nouvelle solution du problème de l'utilisation de la force motrice des fleuves et rivières, lorsqu'une dérivation est impossible ou trop dispendieuse et que cette force ne peut être recueillie que sous l'action directe du courant. Depuis qu'on sait transmettre à des distances plus ou moins considérables une force motrice quelconque, soit au moyen de l'air comprimé, soit surtout par l'intermédiaire de l'électricité, on fait des tentatives pour utiliser des forces naturelles restées jusqu'ici improductives. M. Gobin signalera à M. Pichou les essais faits à Lyon, par une Société qui prenait la force motrice dans le courant du Rhône, au moyen d"un moteur nouveau, et qui devait distribuer à domicile de l'air comprimé, comme force motrice. Ces essais paraissent abandonnés, mais la roue de M. Pichou permettrait vraisemblablement de les reprendre avec plus de succès, en employant l'électricité comme moyen de transmission et de distribution de la force. Il y a dans le courant du Rhône une source puissante de force motrice, et il est permis d'espérer que cette force, aujourd'hui perdue, sera utilisée un jour et distribuée à domicile dans la ville de Lyon. La roue universelle facilitera peut-être la solution de ce problème. M. P. VILLAIN, Ing., ù l'aris. Le chemin de Jer métropolitain de Paris {l). — M. Paul Villain expose un projet de chemin de fer métropolitain, auquel il a donné cette devise para- doxale : « Ni tunnel ni viaduc aérien dans le centre de Paris », qu'il prétend justifier en reprenant l'idée, plusieurs fois formulée déjà, du tracé circulaire aérien suivant les boulevards extérieurs, qu'il complète au moyen d'une trans- versale est-ouest suivant la Seine et dont la construction spéciale forme la nou- veauté. Cette dernière ligne longerait la rive droite du fleuve dans une galerie en sous-sol, prenant jour à travers le mur du quai au-dessus du niveau des plus hautes eaux, et offrirait ainsi le moyen de traverser Paris, en son centre, sans nuire à aucune de ses perspectives, sans expropriations et sans recourir au tunnel dont la seule pensée a tant aliéné de Parisiens au Métropolitain. Sans entrer dans les détails, disons que ce premier tracé, d'un développement de 25 kilomètres et demi, qui comporte seulement 6 U/0 de tunnels, serait ulté- rieurement complété au moyen de lignes — celles-là souterraines — desservant les Halles et le centre de Paris et convergeant vers une gare centrale située au bord de la Seine, entre le Louvre, Saint-Germain-l'Auxerrois et le Pont-Neuf. L'une des nouveautés du projet est la construction à trois voies de la partie circulaire du tracé qui, après avoir longé la Seine* suit le canal Saint-Martin et 1) Dôposé au Ministère des Travaux puMics. DEMMLER. — PERFECTIONNEMENTS DANS LA MÉTALLI UGIE DU FliR ^39 les boulevards extérieurs nord. La voie centrale de cette ligne, sur laquelle la circulation aurait toujours lieu dans le même sens, permettrait l'accès pour ainsi dire indéfini des trains de grandes lignes et de banlieue vers la nouvelle gare centrale qui, pour répondre à sa destination, offrirait des surfaces d'en- viron 10,000 mrtres carrés bâtis et 40,000 mètres carrés souterrains avec des dégagements fort vastes. M. Villain insiste sur le double caractère de chemin de fer métropolitain et de chemin de fer de pénétration et de transit qu'il s'est attaché à donner à son projet, dans lequel il voit l'achèvement du réseau national. Ses calculs lui font prévoir une dépense de 210 millions, pour 3;J kilomètres 770 mètres, et un revenu net de 14 millions, dont 3 à provenir du péage des grandes lignes. — I^éance du lO août 1HH9 — Visite, à l'Exposition universelle, du pavillon du Ministère de la Guerre, aéro- nautique et matériel, du pavillon de la Société des hvjénieurs civils, Galerie des Machines, etc. M. le Commandant RENARD, ù Chalais-Meudon. Visite du pavillon des ballons. M. Ch.-Ph. CAHEN, Cap. du Génie, à Amiens. l'onts militaires avec sous-tendeurs en cinquenelles métalliques. — M. Caiien rappelle sommairement, à l'occasion du pont avec sous- tendeurs en cinquenelles métaUiques exposé par l'École du Génie d'Arras, qu'il a été le premier à pré- coniser et à construire ces ponts, à Arras même, en 1882 et 188:5, et présente à la Section des photographies datant de cette époque et relatant ses essais. 11 insiste sur la nécessité de disposer d'un moyen de lancement de ces ponts qu'on ne saurait monter sur place, les ponts à grande portée n'étant à em- ployer en campagne qu(^ quand il est indisi)ensable de ménager le débouché sous le pont. Il indique enfin deux procédés de liincrinent applicables à tous les ponts, quelle qu'en soit In structure. M. DEMMLER, liiji. de la C" des Forges de Ghàllllon el CoiiiiiiL-nhy. Perfectionnements dans la métallurgie du fer. — La Compagnie de Chàtillon et Commentry s'est attachée à introduire les progrès scientifiques résultant des dé- couvertes les plus récentes dans le travail (I(î forge; des grosses pièces, surtout pour la fabrication des produits militaires qui e\ig(;iil des aciers c du donjon de. Vincennes jusqu'aux fortifications. Les aiguillages sont tous de gauche avec rayon de 35 mètres et le maxi- mum des déclivités de la voie est de 52 millièmes. Les prix de revient des différents types de voie adoptés sont les suivants : 1" Voie Vignole établie sur trottoir le mètre 21 fr. 2° Voie Vignole avec caniveau et trottoir (type ligne ■ de Bry) — 30 » 3° Voie non symétrique pavée dans l'entre-voie et sur 0'",50 de chaque côté des rails établis sur chaussée empierrée — 63 » 4° Voie non symétrique établie sui- chaussée pavée — 34 » .^° Voie non symétrique avec empierrement. ... — 36 » 0» Voie non symétrique établie sur une couche de béton de O'",lo d'épaisseur avec pavage au mortier de ciment Portland — 70 » Le système de traction adopté a été l'air comprimé à 4o atmosphères, la traction par chevaux étant plus onéreuse, le profil accidenté de notre voie ainsi que l'affluence extraordinaire des voyageurs à certains jours ne permet- tant pas de la choisir. Les machines à foyer, en dehors de leurs inconvénients bien connus, n'au- raient pu circuler dans les traversées de Nogent, du Perreux et de Neuilly, à cause des dangers pour la circulation générale. Les machines Lamm et Franck à eau surchauffée demandent l'emploi d'une locomotive sans foyer, il est vrai, mais cet appareil allonge inutilement le train dans nos rues étroites et sinueuses à courbes de très faible rayon. On a cru devoir choisir les machines Mékarsky, mais plus puissantes que celles qui fonctionnent à Nantes ; c'est le système qui se rapproche le plus de la traction à chevaux ; les arrêts et les démarrages étant presque instantanés, on peut arrêter à toute réquisition des voyageurs. Cette machine portant 50 personnes et pouvant remorquer une ou deux voitures d'attelage, portant elles-mêmes chaque 50 autres voyageurs, n'exige pour sa conduite qu'un seul homme ; de plus, elle a une adhérence sutlisante pour gravir des pentes à très fortes déclivités (52 millièmes dans le cas). On peut faire vingt kilomètres sans rechargement. Les frais de traction sont de 0 fr. 75 c. par kilomètre au lieu de 1 fr. 15 c. comme pour les omnibus à chevaux. Il ne s'est jamais produit d'accident, et, du reste, la sécurité du chargement est assurée par le déverseur automatique. Les résultats sont très favorables au point de vue financier, puisque, après la première année d'exploitation, la Compagnie a fait 58,000 francs d'excédent de recettes sur les frais totalisés d'exploitation et d'administration. M. Delthil pense que ce mode de traction pourrait être utilement employé pour la traction du Métropolitain et qu'il pourrait être appliqué sur une partie des voies de tramways existantes. 250 GÉNIE CIVIL ET MILITAIRE, NAVIGATION M. A. MANIER, Prof, à Oxford. Transport des navires sur terre. — Quand, par la dureté ou Félévation du sol, l'excavation d'un canal deviendrait trop coûteuse, on se prépare, aujourd'hui, en Amérique, à transporter les navires sur des rails. Les surfaces planes no présentent aucune difficulté ; afln de franchir le sommet d'une colline, l'auteur propose de construire un ponton oscillant dans un plan vertical, capable d'épouser alternativement la direction des deux versants. Grâce à l'emploi de ce ponton rigide, on peut se passer de ressorts dans la suspension ou ne leur demander qu'un léger amortissement des secousses de la marche. Afin de mieux protéger le navire, on le transporte dans une cage en 1er remplie d'eau, oîi il se loge sans sortir de son élément et qui lui sert de coussin. La cage se compose de trois parties, dont une centrale presque rectan- gulaire et deux autres triangulaires ; elles sont jointes au moyen de bandes de chanvre ou de caoutchouc et reposent sur trois plates-formes rigides montées sur roues ou sur patins ; ne quittant jamais les rails, elles se manœuvrent facilement, malgré leur poids. L'auteur croit qu'on pourrait transporter ainsi des navires du plus fort tonnage. Discussion. — M. Boulé : Il existe déjà des échelles faisant bascule à l'usage des canots et des bateaux à rames, à Teddington et à d'autres points de la Tamise et, sur la Seine, à Bezons ; en outre, on a construit successivement à Anderton, à Fontinettes et en Belgique des ascenseurs qui transmettent des barques de 50 à 300 tonnes. On avance peu à peu dans cette voie ; il serait sage de ne pas aller trop vite et imprudent de viser aujourd'hui au transport des navires de 3,000 tonnes, surtout avec le sytème des plans inclinés, car s'il existe des ascenseurs verticaux pour des chalands de 300 tonnes, on n'a pas encore essayé d'établir des plans inclinés pour d'aussi fortes charges. On a bien construit des slips à Bordeaux et à Bouen, mais la vitesse de traction y est excessivement faible. M. Regnard fait ressortir l'inutilité, selon lui, de comphquer le problème en encageant le navire ; l'eau qui servirait de coussin serait, avec la cage, un poids mort considérable. M. Boulé craint que, en cas d'arrêt subit ou seulement si la vitesse varie brusquement, l'eau ne s'échappe, laissant le navire à sec. M. Watson : Quand on a songé à transporter les navires à travers la pres- qu'île de Tehuantepcc sur une voie ferrée, on a imaginé une plate-forme rigide, pourvue de pistons hydrauliques, permettant de soutenir le navire sur des cous- sins d'eau d'un faible poids, bien que d'une élasticité suffisante pour ménager les parois du navire. M. GoBiN : Les chemins de fer franchissent parfqjs des pentes de 10 mètres par kilomètre ; si la cage avait loO mètres de longueur, sa profondeur devrait être fort grande afin de pourvoir à la dénivellation; il faudrait transporter une quantité d'eau sutTisante pour qu'aucune des extrémités du navire ne fût à sec, à la montée ou à la descente. En second lieu, le navire, entouré d'un milieu liquide, toucherait alternativement les côtés do la cage, s'il n'y était solidement amarré en plusieurs endroits. M. KuNCKLER : M. Labat, de Bordeaux, a étudié un mode de transmission des navires pour surmonter les difficultés rencontrées à Panama; son procédé TRAVAIL IMPRIMÉ 251 se rapproche de celui de Tautour ; les navires se meuvent dans le sens de leur largeur. Il suggère la construction d'une écluse au lieu de la cage proposée. M. Boulé fait ressortir que- la progression dans le sens transversal diminue la gravité de l'olyection signalée par M. Gobin, mais que le système de slip de M. Labat exige une voie d'une largeur égale à la longueur du navire et que la vitesse d'ascension est excessivement faible. L'auteur remercie ses collègues de leurs observations, dont il reconnaît la force. Une légère couche d'huile rendrait la surface de l'eau presque immo- bile ; le peu d'épaisseur et la grande profondeur du coussin d'eau le retien- draient entre le navire et sa cage. Rien de plus facile que d'amarrer le navire à différents points sur toute sa longueur aux deux côtés de la cage et d'en prévenir le cahotement par des boules de chanvre entre le navire et la cage. Une inclinaison de 10 mètres par kilomètre donne une dénivellation totale d'un mètre pour une cage de 100 mètres, soit O'^jSO entre la ligne médiane et les extrémités. L'augmentation du volume d'eau nécessité par ce fait serait donc peu considérable ; il ne faut pas oublier non plus que, à la surface supérieure, le coussin d'eau est fort étroit et que, aux extrémités oîi a lieu le rehausse- ment, la forme triangulaire réduit encore cette surface de moitié. L'auteur remercie de nouveau et invite ses collègues à venir examiner son modèle dans la Galerie des Machines. Le lendemain, ce modèle fut examiné ; l'auteur en montra le fonctionnement. — Séance du ] 1 aoiil 18S9 — Visites des 3^ et 4" Sections à l'Exposition universelle. Le travail dont le titre suit n'a pas été lu en séance faute de temps M. Lehmann, d'Arcachon. — Carme pour torpilleur. Travail imprimé PHKSENTIÎ: AUX 3^ ET 4= SECTIONS M. Lehmann. — L'Esluaire maritime de la Seine. 2'^ Groupe. scielNces physiques et chimiques 5*^ Section. PHYSIQUE Présidents d'honneir ... . MM. .\. CORNU, Memb. de l'Inst., Prof, à l'Éc. p^lyt., à Paris. DE SZABO (!)'), Cons. royal, Prof, à l'Uni v. de Buda-Pesth. Président M. BAILLE, Répét. à l'Éc. polyt., à Paris. A'ick-Prkshient M. CRO VA, Corresp. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, à Montpellier. Secrétaire M. C. FÉRY, à Paris. — Séance du 9 août 1889 — M. TRICOURT, ;\ Reims. Nouveau procMé de t'^empe de l'acier dans le mercure pour percer le verre et le cristal. — M. Tricourt dit qu'il y a dix-sept ans, ayant à percer le cristal pour un nouveau robinet de son invention, il a dû chercher un procédé de trempe qui lui permît de percer le verre et le cristal comme il perçait le fer et l'acier. Après plusieurs essais, il a obtenu un résultat très satisfaisant en trempant ses forets, ou plutôt la pointe, dans le mercure ; cette pointe du foret devient très dure et a prise sur le verre et le cristal comme le ferait un diamant. Discussion. — M. Baille et M. Guntz font observer que la trempe au mercure est connue depuis longtemps. MM. BIGHAT et GUNTZ, à Nancy. Sur la production de l'ozone par les étincelles électriques. — MM. Bichat et Guntz ont étudié la variation de la production d'ozone avec les différents modes de décharges électriques. Ils ont trouvé que la quantité d'ozone produite varie : l" Avec la nature de l'électricité ; l'électricité négative produisant plus d'ozone que l'électricité positive ; DECHARME. — PHÉNOMÈNES ÉLECTRIQUES OU MAGNÉTIQUES 2o3 ^•^ Que dans la formation de l'ozone par l'étincelle, une très faible partie de l'énergie électrique est employée, -„„„ environ ; 8° Que dans l'appareil à ellluves de M. Berthelot, presque toute l'énergie élec- trique est employée à la formation de l'ozone. MM. J. B. BAILLE et C. FÉRY, à Paris. Balance optique à anneaux colorés pour la mesure des petites forces. — La balance employée à la mesure des petites forces présente des difficultés sérieuses, car on ne peut plus alors l'employer comme appareil de réduction à zéro, et il faut évaluer la force par le déplacement angulaire du fléau. Les angles étant très petits, les métliodes actuelles employées : lecture directe du déplacement de l'aiguille, méthodes optiques de la réflexion, emploi du microscope, etc., nous ont semblé insuffisantes, car il vaut mieux augmenter la précisfon du mode de lecture que la sensibilité mécanique de l'appareil lui-même. Les phénomènes si précis des interférences, et en particulier celui des anneaux colorés, nous ont semblé présenter les conditions voulues. Le fléau de la balance porte donc à son extrémité un plan de verre noir qui, lorsque l'appareil est au repos, se trouve à une très petite distance d'un plan fixe transparent ; le système des deux plans éclairé par une lampe monochro- matique donne le phénomène des anneaux. Lorsque, par l'action d'une petite force, le fléau prend une autre position d'équilibre, la distance des plans varie, les anneaux se déplacent, et ce dépla- cement mesure la force; mais il est plus simple d'étalonner l'appareil au moyen d'un poids connu. Pour faciliter les lectures, eu rendant les déplacements du fléau plus lents, nous avons adapté à la balance deux amortisseurs dont le rôle n'est qu'accessoire. Ce mode de lecture appliqué à une balance sensible ordinaire pouvant peser 200 grammes au ^ de milligramme permet d'évaluer le ^ôô de milligramme. On peut facilement transformer l'appareil en électromètre, ampèremètre, etc., en mesurant les actions de masses électrisées ou les attractions ou répulsions de bobines et d'aimants, etc. M. DECHARME, à Amiens. Analogies entre les phénomènes électriqu£S ou magnétiques et les cfjets hydro- dijnamiques, thermiques, chimiques et mécaniques (1). — M. Dechakmk donne une analyse de la partie de ce Mémoire qui a spécialement trait à l'imitation des anneaux électro-chimi.ques par voies hydrodynamique, thermique, chimitiue et mécanique. Il indique les procédés employés et montre que l'analogie entre ces divers ordres de phénomènes se maintient jusque dans les détails. 11 conclut de l'ensemble de ses recherches comparatives (qui ont fait l'objet de deux Mémoires précédents) que l'électricité peut être considérée comme un mouvement de transport ondulatoiie de l'éther ou de la matière, ou des deux réunis. H) Ce travail a éU' p ibiit', en 1SS8, dans le3 Mémoires de l'Antik-inic îles sciences, îles lettres et des itris d'Amiens. 2o4 PHYSIQUE Analyse de trois brochures : Forces perdues et forces à conquérir, au point de vue industriel. — Nouveaux galvanomètres {\). —M. Decharme analyse sommairement trois brochures qu'il a offertes à V Association française et qui ont pour titres : 1° Des forces perdues au point de vue industriel et de quelques moyens de les utiliser. L'auteur signale spécialement le strini des laines et la tourbe {de la vallée de Somme) ; 2° Des forces à conquérir au point de vue industriel; 3<^ Nouveaux galvanomètres (ampèremètres) et diverses dispositions galvano- métriques. L'auteur expose spécialement les galvanomètres à déviation constante, à dé- placement latéral ; galvanomètres fondés sur la dilatation des gaz, des liquides et des solides ; galvanomètres fondés sur la diminution d'influence magnétique résultant du mouvement de l'inducteur. — Séance du lO août 1889 — M. Ch. ANDRÉ, Hiiecteur de l'Observatoire de Lyon. Comparaison des e/fets optiques des grands et petits instruments d'astronomie. — M. C«. André étudie les effets optiques des instruments d'astronomie, lunettes ou télescopes; et, après avoir montré tout l'avantage qu'ont les instruments de grande dimension, supposés optiquement parfaits, prouve qu'au moyen d'écrans appropriés, on peut : 1° Augmenter dans une forte proportion le pouvoir optique des instruments de dimension ordinaire ; 2" Rendre le diamètre des astres à diamètre apparent sensible, soleil et planètes, indépendant de l'ouverture de l'instrument employé; 30 Enfin, il tire des faits observés lors des occultations d'étoiles par les pla- nètes, surtout par Jupiter, une preuve nouvelle de l'existence de la zone de lumière diffractée qui entoure, dans le plan focal, l'image géométrique de ces astres . M. Charles HENRY, Bibliothécaire à la Sorbonne. Sur le principe et lu graduation d'un thermomètre physiologique vrai et le coeffi- cient de dilatation des gaz parfaits. - Continuant ses recherches d'esthétique mathématique et expérimentale, M. Henry s'est posé le problème de déterminer l'unité et l'échelle de température adoptées par l'être vivant, afin d'en pouvoir déterminer théoriquement les degrés normalement dynamogènes ou inhibitoires, c-est-à-dire capables d'accroître ou de diminuer le travail physiologique. Il se propose de faire ensuite les recherches expérimentales nécessaires. Il rappelle brièvement la conception qui lui a servi dans ses études sur la sensation visuelle et sur la sensation auditive et l'a conduit à pouvoir construiie théoriquement à volonté au moyen de trois instruments : le cercle chroma- tique, le rapporteur et le tripk-dnimètre esthétiques des polychromies et des formes satisfaisantes ou non aux exigences de la vision et capables corrélative- (1) Extraits du BulleHn de la Sociclc Indtislrielle d'Amiens, 1889. J.-B. BAILLE ET C. FÉRY — l'aMALGAME D*ALUM1NILM 2o3 nient (J'augnieiiter ou non le travail physiologique. L'auteur considère un centre intelligent, doué d'une matliémalique rigoureuse et inconsciente (comme les alvéoles des abeilles en otlrent un exemple), capable de se transporter, muni de quatre appendices rigides et exprimant par des changements de di- rection de ses appendices dans un plan vertical toutes ses excitations. Ce centre tendant normalement à produire le maximum de travail, il s'introduit sur le (;ercle de représentation des points remarquables que l'auteur appelle points de contraste maximum et qui déterminent les imités naturelles de me- sure les plus simples. Les variations dynamogènes ou inhibitoires de ces unités sont données par une formule générale. Les unités de mesures plus complexes sont obtenues par des théorèmes reliant les divers modes possibles de repré- sentation avec des opérations et des symboles mathématiques. Il est très remar- quable que l'auteur ait été conduit par ces recherches à une échelle de tempé- rature, presque identique à celle que M. F. Lucas a déduite récemment du théorème de Carnot et que le coelïicient de dilatation obtenu par la voie phy- siologique soit :p^, c'est-à-dire presque identique avec le coefTicient classique de dilatation des gaz dits parfaits, dont ce nombre présente vraisemblablement la vraie valeur. M. Nicolas MARIN. Ing. civ., à Paris. Sw le mouvement des fluides parfaitement élastiques, libres dans un milieu indé- fini du même fluide. — M. Marin établit plusieurs relations entre des grandeurs qu'il désigne sous le nom û'énergie de vitesse, énergie de pression, énergie de densité. Il en déduit la loi d'élasticité d'où il tire quelques conséquences et dont il signale quelques a[)pli(ations. M. MATHIEU. Appareil pour démontrer les lois de la chute des corps. — M. Naura présente, au nom de M. Mathieu, un appareil pour démontrer les lois de la chute des corps. — ISéauce du 12 août 1H89 — M> Marcellin LANGL.OIS, à BeauVals. Chaleur spécifique des gai Hhylène et ammoniac. MM. J.-B. BAtLLE et C. FÈRT, à l'atis. Étude de l'amalgame d'aluminium ; son emploi en thermochimie (I). — Etudié pour la première fois en 1876 par l'un des auteurs, l'amalgame d'aluminium présente des pro[)riétés chimiques rc;marquables ; il s'oxyde très rapidement à l'air avec production d'alumine neigeuse et dégagement de clialeur. (1) Annales de Cli. ul l'Iiys., 6« série, l. XVII, juin 1S89. 2o6 PHYSIQUE Ce composé a paru à MM. Baille et Féry très coiiYenable pour déterminer la chaleur de formation de l'alumine : une lame d'aluminium amalgamée est introduite dans un tube de verre en U plongé dans le calorimètre, un courant d"air produit par un aspirateur détermine Toxydation ; l'augmentation de poids du tube permet de calculer la quantité d"alumine formée. L'air humide produit une ox\dalion rapide, avec formation d'alumine hydratée Al-03, 2 HO. Avec l'air et même l'ozone secs, l'oxydation est à peine sensible. Les auteurs ont également déterminé la chaleur d'hydralipn due au dernier équivalent d'eau pour former l'alumine ordinaire APO^, 3 HO, en projetant le produit obtenu primitivement (Al'^O^, 2 HO) dans l'eau du calorimètre lui- même. Enfin, en hydratant par le même procédé l'alumine anhydre, ils ont pu, par soustraction, déterminer la chaleur dégagée par l'union de l'aluminium avec l'oxygène seul. [ A12 + 03 + 3H0 = 'J97'-,8 Ils ont trouvé ainsi : ! Al^ -f 0» + 2 HO = 197'-.3 ( A12 + 03 = 196%3 M. Berthelot a obtenu par des méthodes différentes, pour ce dernier composé, le nombre 195^8 ; les résultats sont donc très concordants, étant donnée la diffi- culté des expériences. Correction de refroidissement: L'oxydation demandant un quart d'heure en- viron, il a été nécessaire de tenir compte du refroidissement. Ils ont employé une méthode déjà indiquée par Regnault et Pfaundler. (Voir Mécanique chi- mique de M. Berthelot, t. I, p. 20".) Correction due à la chaleur de décomposition de l'amalgame : L'amalgame, se décomposant pendant l'oxydation, les auteurs ont cherché à mesurer cette chaleur. Elle a toujours été nulle à leur appareil, sensible cependant à 0%14. Il n'y a donc aucune correction à faire à ce sujet. M. Georges POULLAIN. à Paris. Description d'un focomètre pour la détermination de la formule optique des lunettes sphéro-cylindriques et sphéro- toriques. — Deux petits supports fixés verticalement sur une planchette horizontale maintiennent la lunette à mesurer, et l'on peut par glissement amener successivement chacun des deux verres à être traversé par un faisceau de rayons lumineux rendus parallèles. Ces rayons émanent d'un foyer devant lequel est placé un écran percé d'une petite ouverture circulaire, au niveau de laquelle est fixée une toile métallique. A chacun des deux foyers ce cercle donne pour image une série de lignes parallèles; cette image est reçue sur un verre dépoli circulaire, que l'on peut approcher ou éloigner à volonté et qui est fixé à l'exlrémité d'une règle de cin- quante centimètres, divisée en dioptries et dixièmes de dioptrie. Sur ce cercle dépoli on a tracé une ligne diamétrale, que l'on amène par rotation à se confon- dre avec une des parallèles du plus court fojer : des divisions permettent d'en lire immédiatement l'angle. Ainsi disposé, l'appareil ne peut mesurer que les verres de 2 à 2U dioptries; l'ELLIN. — nEl-HACTOMETRE DE M. A. DLI'HK 2o / les xorre.s compris enlre -)- -2 et — 2U dioptries sont rendus convergenls par l'addition de ménisques conver.^vnts, dont on dirige vers le lo^ei- lumineux le côté concave et dont les courbures sont telles que le premier point principal coïncide avec le second du vern; à mesurer. [1 suffit ensuite de sousiiaire le nombre de dioptries du ménis(|ue auxiliaire de celui indiqué par la règle au foyer du système, ce nombre pouvant être positif ou négatif. Dans le cas des \ erres périscopiques où le second point principal se trouve en dehors du verre, on pourra par tâtonnement déterminer la distance de ce point au sommet de la lentille, en observant que lorsque ce point C(yincidera avec le premier point principal d'un ménisque de 2, 4, etc., diojjtries, la distance focale exprimée en dioptries augmentera exactement de 2, 4, etc., dioptries. M. L. -Eugène MOULINE, à Val.s-les-Baiils. Boussole à barreaux aimantés et sans pivot. — Ce système a été combiné dans le but de donner à l'aiguille des boussoles, sans diminuer leur sensibilité, des dimensions de 1 à 2 mètres de longueur, pour permettre de faire des observa- tion plus précises dans les cabinets de physique. Le principe de construction de cette boussole est fondé sur deux' dispositions nou\elli"S : la compositicm de l'aiguille et son mode de suspension. 1" L'aiguille est formée avec un tube creux en cuivre, dans l'intérieur duquel sont fixées symétriquement, à travers des échancrures, des petites tiges en acier aimanté, dont les pôles de même nom sont dirigés dans le même sens et qui sont en nombre égal de chaque côté. De cette façon le magnétisme est distribué d'une manière très égale, et la force d'attraction est proportionnelle à la quantité de tiges aimantées. Cette aiguille est suspendue à un point fixe au moyen d'un faisceau de lils de soie qui, pour la maintenir horizontale, se divise en deux branches, atta- chées à égale distance du milieu et se continue par un lil à plomb. Le tout est renfei'mc dans une grande cage en bois, niontôe avec des châssis garnis de carreaux de vitre, alin de préserver l'aiguille des courants d'air exté- rieurs et de permettre la lecture des divisions angulaires. La résultante de l'action delà terre sur ces nombreux petits barreaux aimantés d n : cos I (180 — A) — 'i> I n -^ : 7 sm A cos (A — 'f) = n ^ ; -^ sm A n «1, indices cherchés ; A, angle des prismes. o= sin- ô, déviation lue. n On peut se servir d'un tableau de courbes des indices de réfraction croissants ou décroissants par rapport à celui du crown, comme on le fait au Laboratoire municipal . Une simple lecture donne l'indice de réfraction à une demi-unité près de la quatrième décimale. Spectroscope-binoculaire. — M. Pellin fait observer que, lorsqu'on veut mon- trer aux élèves un phénomène dans le spectroscope, il arrive souvent que ce phénomène cesse au moment oîi, après l'avoir vu, on veut le montrer. 11 a pensé qu'il serait utile de réaliser une disposition qui permît à deux personnes d'observer simultanément dans le même spectroscope. Son dispositif se compose d'un tube portant une ouverture sur le côté, fixé à la partie objec- tive de la lunette du spectroscope. Ce tube contient deux prismes isocèles rectangles, collés par leur hypoténuse de manière à former un cube — l'une des hypoténuses a été préalablement dorée. Dans ces conditions, on observe directement avec la lunette du spectroscope, par transparence, à travers l'ensemble des deux prismes et on observe en même temps, au moyen d'une seconde lunette par réflexion sur la mince couche d'or. L'image, dans cette seconde lunette, est bien retournée, c'est-à- dire que le rouge du spectre est à droite, tandis que dans la première lunette il se trouve à gauche ; mais, comme on voit simultanément dans les deux KHAMAiNTOFF. — SUR LES DÉCHARGES ÉLECTRIQUES 259 lunettes l'image du micromètre, on a des repères suffisants pour indiquer la position du phénomène à observer. Ce dispositif s'applique également aux colorimètres et aux sacchari mètres. Appareil pour le renversement de la raie JD à la lumière oxhydrique. — M. Pellin présente un appareil qui permet, lorsqu'on se sert de la lumière oxhydrique pour la projection du spectre : 1° d'obtenir facilement et très nettement le renversement de la raie D; 2° de maintenir ce renversement aussi longtemps qu'on le désire; 3° de faire voir simultanément la raie brillante et la raie obscure. Cet appareil se compose d'une lanterne de forme (-arrée. ouverte sur trois côtés, l'enfermant deux forts brûleurs à courant d'air, dans la flamme desquels sont placées des cuillers en platine île forme spéciale. destin('-es à contenir le chlorure de sodium. La partie supérieure de la lanterne est recouverte d'une toile métallique qui, tout en concentrant la vapeur de sodium, laisse un cou- rant d'air suffisant. Cet appareil simple et d'un maniement facile est employé dans un grand nombre de lycées. M. Ch. DUFOUR, ITof., à Moi'ges (Suisse). Nouvelle jyreuve de la. rondeur de la terre par la déformation des images à la sur- face de l'eau. — M. Ch. Dufour rappelle qu'en 1873 il a observé que, lorsqu'un objet est réfléchi sur la surface de l'eau parfaitement calme par un rayon lumineux presque tangent à cette surface, comme cela se présente pour un bateau que l'on voit au loin, l'image de cet objet paraît déprimée dans le sens vertical, ce qui constitue une nouvelle et élégante preuve de la rondeur de la terre. Dernièrement, on a voulu contester la valeur de cette preuve, en disant que c'étaient des mirages. Tout en reconnaissant que sur la mer et sur les lacs on voit fréquemment des mirages, M. Dufour indique les raisons qu'il a pour être certain que, dans les cas dont il parle, il n'y a pas mirage mais réflexion à la surface de l'eau. Ainsi cette nouveUe preuve de la rondeur de la terre conserve toute sa force. M. KHAMANTOFF, à Sainl-Péter-iboury. Sur les drrharges électriques. — Les décharges de machine de Voss, d'après la disposition des expériences de M. Rosetti, produisent sur les plaques sensibles (bromo-gélatineuses) les ligures semblables à celles de fumée dans les exjjériences de M. Kosetli. On peut croire que les conductibilités des couches sensibles et de couche de fumée sont à peu près égales. Les décharges d'une bouteille de Leyde (dimensions ordinaires) produisent la différence la plus marquée entre les figures positives et négatives. La couche de lycopodium placée sur les plaques sensibles augmente la quantité des stries, mais les ligures de lycopodium (d'Antolik), visibles avant le développement des plaques, dift'èrent beaucoup de celles obtenues après le développement. 260 PHYSIQUE L'apparition des ligures acliuiques s'explique avanlai^eusement par Tactiou lumineuse, mais pas par l'action électrolytique de décharge. M. Egoroff, chargé de présenter le travail de M. Khamanloff, met sous les yeux de la 5« Section les photographies de figures acliniques obtenues et prie la Section de les offrir au Conservatoire des Arts et Métiers. M, EGOROFF, Prof. île pliys. à l'Ai^iid. de Méd., ù Sainl-Pélersbûurg. Photographies de la couronne du soleil pendant l'éclipsé du 19 août I8S7 . — M. Egoroff met sous les yeux de la Section les ph(jtographies de la couronne reçues aux différentes stations de la Société physico-chimique russe à l'aide du photohéliographe de quatre pouces et de chambres photographiques ordinaires. Malgré la grande distance entre les stations (entre les plus éloignées, 10,000 kilomètres), les photographies démontrent le même aspect de la couronne. On peut croire que les protubérances éruptives n'influent pas fortement sur le contour de la couronne. Sur les expériences de M. Hertz. — Au moyen d'un tube de Geissler, de dimensions ordinaires, rempli d'ammoniaque ou de vapeur d'eau, M. Egoroff a réussi à démontrer objectivement les princifiales expériences de M. Hertz sur les ondulations électro-magnétiques. Les expériences réussissent très bien avec les grands vibrateurs (plaques carrées en laiton de 40 centimètres de côté) et les cercles résonnateurs de 70 centimètres de diamètre. M. Robert COLLEY, \i Muscm. Sur l'étude des oscillations rlectriques lentes. — Lauleur dunne à la Section la description d'un appareil perfectionné pour l'étude des oscillations électriques lentes, construit sur le type de celui qui lui avait servi pour la détermination de la valeur de V. (Voy. Ann. de Wicd., t. XXVI et XXVIII et ./owrn. de IViys.) — Séance du 11 août 18HÎ) — M. Nicolas PILTSCHIKOFF, l'rof. de phys. à iL'iiiv. de Kh^rkuw Russie) Sur un nouveau réfraclomètre à aiyuilles. Madame Clémence tlOYEP; i Paris. La constitution moléculaire de l'eau sous ses trois états, et les propriétés physiques des gaz d'après une nouvelle hypothèse. — Rappelant ses communications à l'As- sociation française, en 1873, à Lyon et, en 1881. à Rouen, M""'^ Clémence Royeu ciitique l'hypothèse épicurienne de l'atome solide. De rhypolhè.se contraire de sa lluidité, qui constitue le monde sous pression constante, elle déduit une CLÉMENCE ROYER, — LA CONSTITUTION MOLÉCULAIRE DE LEAU 261 nouvelle théorie de la vibration thermique, la constitution moléculaire de l'eau sous ses trois états physiques et la théorie des propriétés physiques des gaz. Le volume de l'atome d'éther impondérai)le étant pris pour unité, le volume virtuel des atomes pesants est en raison inverso du cube de leur masse, abstraction faite de toute dilatation thermique. A rétat solide ou liquide, la molécule d'eau est constituée de : 4 atomes d'hydrogène de masse 2. Total 8:4= 2 16 — d'oxygène — 4. — 64 : 4 = 16 Total -20 atomes. Masse moléculaire. 72 : 4 = 18 Les poids, dits atomiques, se trouvent multipliés par 4. L'état liquide est déterminé par la mise en rotation de la molécule solide, sous l'influence de la vibration thermique entre les plans de contact des atomes, sans déplacement de leurs centres. A mesure que la vitesse vibratoire augmente, la vitesse de rotation s'accélère et développe une force centrifuge qui tend à dissocier les atomes de la molécule. Un atome d'éther, s'introduisant (mtre les atomes pesants de deux molécules liquides, constitue la vésicule et lui donne une force ascensionnelle qui l'amène à la surface de la nappe liquide, où, s'enveloppaut d'une atmosphère de douze atomes d'éther, elle constitue la molécule gazeuse. Deux molécules de vapeur d'eau contiennent ainsi les éléments pesants de deux molécules gazeuses d'hydrogène et d'une molécule d'oxygène. L'adjonction de treize atomes d'('ther est nécessaire à la constitution de ces trois molécules et c'est leur mise en liberté, par la formation des deux molécules d'eau, qui détermine l'explosion qui se produit dans la combinaison : 4(H20) = 2 molécules de vapeur d'eau = 4 molécules liquides ou solides. N étant le nombre des atomes de la molécule gazeuse et m leur masse, sous la condition que N = m', le volume de la molécule gazeuse est constant aux mêmes températures. La loi de Gay-Lussac sur les combinaisons des volumes gazeux suivant des rapports simples est ainsi démontrée exacte entre les gaz parfaits homogènes . Si N ^ m^ les gaz sont imparfaits. Le volume de la molé- cule est constant, à une fraction d'unité près, pour les gaz hétérogènes, formés d'éléments d'une densité moyenne; et. dans ce cas, la loi n'est, en général, réalisée que de plus ou moins près. Le volume de la molécule gazeuse étant pris pour unité, la densité des gaz parfaits homogènes est la quatrième puissance de la masse de leurs atomes consti- tuants : soit m*. Celte densité est ainsi toujours un multiple de leur poids atomique et, par conséquent, de leur équivalent: et, pour les gaz hétérogènes, elle est un multiple (2 au moins) de leur poids moléculaire liquide ou solide. C'est la démonstration des hypothèses d'Ampère et d'Avogadro. Cette même hypothèse de la fluidité des atomes fournit une explication claire et concrète de tous les phénomènes secondaires qui accompagnent les change- ments d'état physique des corps, tels que leur surfusion, leur évaporation lente, et la présence nécessaire d'éléments gazeux pour déterminer leur vaporisation. Elle confirme les lois de Mariette et de Gay-Lussac, et donne la théorie de la chaleur de combinaison, ainsi que celle de la loi Dulong et Petit. 262 PHYSIQUE M. Antoine D'ABBADIE, Memb. de llnst., à Paris. Sur le qobar. — Le qobar est une opacité de l'atmosphère qui se présente par un temps chaud et un ciel serein. Dans tout le midi de l'Europe, le peuple distingue ce météore par un nom spécial. L'auteur énumère les méthodes d'observation qui indiqueraient les causes du qobar ou qui élimineraient au moins quelques-unes des hypothèses faites pour en expliquer la vraie nature. Discussion. — M. Dufour demande si le phénomène indiqué par M. d'Ab- badie n'est point de la fumée analogue aux brouillards secs de 1783, qui, par- tis des volcans de l'Islande, ont recouvert toute l'Europe, une partie de l'Asie et la partie septentrionale de l'Atlantique. Car la fumée peut se diluer beaucoup et présente alors des caractères pareils à ceux qui viennent d'être signalés. Ainsi, en 1802, une forêt qui a brûlé près de Sierre, en Suisse, a recouvert plusieurs mille kilomètres carrés d'une fumée qui paraissait comme un léger brouillard. M. Dufour a quelquefois mesuré l'étendue du banc de fumée qui s'échappe des bateaux à vapeur du lac Léman, et l'on peut être étonné de voir sur quel grand espace l'air peut être troublé par la fumée de quelques kilogrammes de houille. M. Cornu décrit un phénomène qu'il a observé dans les monts d'Auvergne et, en particulier, au sommet du pic de Sancy, en 1864, 1873, 1883 et 1889 (toujours fin de juillet ou août). Ce phénomène, très analogue à celui que M. d'Abbadie désigne sous le nom de qobar, consiste en une couche de brume limitée brus- quement à un plan horizontal, formant en perspective une surface nette comme l'horizon de la mer, lorsqu'on atteint une altitude suffisante. Le 30 juillet 1889, vue du haut du Sancy, cette ligne d'horizon s'élevait à 30' (mesure approximative au sextant de poche) au-dessus du sommet du Puy de Dôme. Sur cette couche de brume paraissaient flotter des cumulus comme sur une mer grise à l'opposite du soleil; sous le soleil, au contraire, cette couche paraissait plus brillante que le ciel et semblait se fondre par degrés in- sensibles avec rillumination solaire. Le passage du gris au clair s'effectuait en azimut à peu près à + 90° du vertical solaire et la transition se faisait par une teinte rousse au niveau supérieur. Bien que l'on aperçût, dans la campagne du Limousin, quelques tas d'herbes sèches brûlant dans les champs, M. Cornu ne pense pas que ce phénomène puisse être attribué exclusivement à des fumées. La proportion de lumière polarisée au point de polarisation maximum sur le ciel était ce jour-là très élevée et offrait la même valeur (0,72) au village du Mont-Dore qu'au sommet du Sancy : les 800 mètres d'atmosphère brumeuse ne paraissent donc avoir eu aucune influence. Les fumées, au contraire, dimi- nuent beaucoup la proportion de lumière polarisée. M. le D' BANQUE, à Paris. Sur un petit appareil portatif et sans danger pour la production de l'éclair magnétique. .7. LAFFARGUE. — CANALISATIONS ÉLECTRIQUES 263 M. le D' A. HÉNOCCIUE, Dir. adj. du Lab. de Méd. de l'Kc. des Hautes Éludes, au Col. de France, ù Paris. De l'hématospectroscope. — M. Hénocque présente et démontre les perfection- nements quïl a apportés avec l'aide de M. Lutz à la construction des hémalo- speclroscopes qui servent à l'analyse spectrale du sang et à la détermination de l'activité de la réduction de l'onyhémoglobine dans les tissus, suivant sa méthode d'hématoscopie. Les modifications portent : 1"* sur l'hématospectroscope d'étudiant qui peut être entièrement démonté; 2° sur la construction d'un hématospectroscope à main, à échelle latérale photographique et portant, gravée sur le tube, la concordance de l'échelle avec l'échelle en longueurs d'onde, ce qui permet la mesure de la largeur des bandes et leur position précise. De même pour l'hématospectroscope grand modèle, utilisé dans les hôpitaux et les laboratoires, la concordance de l'échelle de l'instrument et de l'échelle en longueurs d'onde est gravée sur le pied de l'instrument. Le phénomène fondamental des deux bandes caractéristiques de l'onyhémo- globine qui sert à la mesure quantitative de la matière colorante du sang est ainsi non seulement mesuré photométriquement mais aussi mesuré avec préci- sion par la largeur de ces deux bandes. M. Jules DUBOSCQ, à Paris. Appareil d'examen des cristaux. — M. Duboscq préséhte un petit appareil permettant de montrer qu'un cristal biréfringent à un axe taillé perpendicu- lairement à l'axe se comporte comme un biaxe quand on le comprime. On peut avec cet appareil opérer simultanément sur le quartz et l'émeraude et voir que, suivant le signe du cristal, la ligne des taches centrales est parallèle ou perpen- diculaire à la direction de la compression. M. J. LAFFARGUE, à l'aris. Conditions économiques d'i'tablissement des canalisations électriques (1). — Pour effectuer une distribution d'énergie électrique, il y a plusieurs procédés de dis- tribution : la dérivation simple, le circuit en boucle, circuits coniques, dériva- tion renversée, circuits coniques en boucle, 2 centres, 3 centres, 5 centres, n centres de distribution. Ces procédés peuvent s'appliquer avec 2 lils ou 3 fils. Admettant une densité de courant, une perte en volts déterminée, les mêmes dans tous les cas, tous les procédés ne sont pas également avantageux au point de vue de la dépense en cuivre. Pour une distribution à 100 volts de 80 kilowatts à une distance maxima de 300 mètres, l'économie réalisée sur la masse de cuivre dans les systèmes de 2, 3 et 5 centres de distribution est respectivement de 20, 24, 57,6 **/o par M) Publié dans l'Electricien (n» 33y du 1* septembre 1889, p. 583). 264 PHYSIQUE rapport à la distribution en boucle. Le système à 3 fils permet de faire une économie de 60 i\ 08 Vn sur le système à 2 fils, suivant le mode de distri- bution. M. A. CROVA, Prof, à la Fac. des Se. à Moiitpellipr. Photoméirie des lampes à incandescence. — M. Crova appelle l'attention des électriciens sur la question de la photométrie des lampes à incandescence et la définition de leur teinte. 11 propose la solution suivante, basée sur ses recher- ches photométriques: On détermine l'intensité photométrique de la lampe à étudier par rapport au carcel, dans la longueur d'onde 582. ce qui s'obtient en regardant le photo- mètre à travers une cuve contenant une solution de chlorure de fer et de nickel dans des proportions qu'il Indique et qui ne laissent passer que des radiations dont les longueurs d'onde sont voisines de ce nombre. Il a déjà démontré que l'on obtient dans ce cas l'intensité normale. II répète la même détermination en armant l'œil d'un verre rouge qui ne laisse passer que des radiations voi- sines de 657. Le quotient delà première détermination par la seconde donne la teinte rouge de la lampe. M. Crova donne les résultats des déterminations nombreuses faites par cette méthode. Avec des lampes de 50 volts, l'énergie variant de 30 à 90 watts, la teinte rouge a varié de 1,33 à 0,88. . M. RICHARD Appareils enregistreurs d'éleclricité. M. ZENGER, l>rof. à I'Kp. Polvl. de Vnzw Speclroscope pour l'étude photographique des parties ultra-rouge et ultra-violette du spectre solaire. — Optoiiiètre. FRANCHIMONT. — MODE d'aCTION DE l'aCIDE AZOTIQUE 265 6" Section. CHIMIE Présidents d'honneur MM. ALEXEYEKF, Prof, ù l'Univ. de Kiew ; BONKOWSKI (Colonel), Chim. de S, M. le Sultan ; FKANCIIlMO.Nï, Prof, à l'Univ. de Leyde ; GLADSTONE, Memb. de la Soc. roy. de Londres ; GR.KBE, Rect. de l'Univ. de Genève; ISTRATI, Prof, à l'Univ. de Bucharesl ; NŒLTING, Prof, à l'Éc. do chim. de Mulhouse ; RAMON DE LUNA, Prof, à l'Univ. de Madrid. Président M. de CLERMONT, S.-Dir. au Lab. de la Sorbonne, à Paris. Vice-Président M. GRIMAUX, Prof, à l'Éc. polyt. à Paris. Secrétaire M. AUZENAT, Prép. au Lab. de l'Éc. polyt., à Paris, r — fSéance du 9 août 1889 — M. FRANCHIMONT, Prof. :'i l'Univ. dr Leyde. Mode d'action de l'acide azotique siir les corps organiques suivant leur foftKtion atomique (1). — L'action de l'acide azotique réel à la température ordinaire sur les corps organiques contenant de l'hydrogène, lié soit au carbone, soit à Tazote, consiste assez généralement dans le remplacement de l'hydrogène par le groupe Az02, mais elle dépend des autres groupes et atomes présents dans la molécule et n'a lieu que sous l'influence de groupes ou atomes dits négatifs, quoique par l'accumulation des groupes négatifs l'action peut être complètement em- pêchée. L'influence différente de quelques groupes est démontrée par plusieurs exemples. L'influence de groupes fort négatifs sur des corps ne contenant pas d'hydrogène, mais des alkyles liés à l'azote, est aussi prouvée par quelques exemples et consiste dans le détachement d'un de ces alkyles qui est remplacé par le groupe AzO^, Discussion. — M. Bkchamp : La communication très remarquable de M, Fran- CHiMONT, relative au mode d'action de l'acide azotique absolu lui rappelle des laits qu'il a observés il y a plus de trente ans ; il veut les rappeler, cai- (1) Publié dans le Becueil des Travaux chimîqxies des Pays-Bas. Juillet 1889. 266 CHIMIE les faits observés par l'éminent chimiste lui en donnent Texplication, en met- tant en lumière cette notion que dans les réactions chimiques il faut faire une grande part aux conditions dans lesquelles les corps sont appelés à réagir. On sait que, si l'on traite l'aniline par l'acide nitrique concentré, elle est pro- fondément altérée et que, pour obtenir le nitrate d'aniline, il faut employer de l'acide étendu. Or, le nitrate d'aniline étant formé cristallise et ses cristaux sont anhydres et sa représentation par l'aniline mère équivaut à l'acide azotique absolu. Or, on peut dissoudre le nitrate d'aniline dans l'aniline bouillante sans qu'il y ait altération ; on peut distiller une grande quantité d'aniline avec ce nitrate sans qu'il y ait même coloration et, à la fin, le thermo- mètre atteindra 190° sans qu'il y ait trace de décomposition. Cette expérience lui a été suggérée par la suivante. Dans ses études sur le rouge d'aniline il avait fait réagir un poids connu de nitrate de protoxyde de mercuie cristallisé sur un excès d'aniline ; la température avait progressivement atteint 200° ; la ma- tière colorante s'était développée, tout l'oxyde de mercure avait été réduit à l'état métallique, mais la totalité de l'acide nitrique fut retrouvée à l'état de nitrate d'aniline dans le produit de la réaction. On peut chauffer, de même, impu- nément l'aniline avec le nitrate de plomb, sans qu'il y ait altération de ce sel, ni de l'aniline. Or, le nitrate de mercure ou celui de plomb est parfaitement comparable à l'acide nitrique absolu, puisque le mercure remplace l'hydrogène dans celui-ci. Le nitrate d'aniline se décompose au-dessus de 200°, mais ce n'est plus par une réaction de l'acide nitrique, c'est une destruction du nitrate lui-même, d'où peut naître la nitraniline. Ainsi l'acide nitrique et l'aniline réagissent, s'altèrent réciproquement, à basse température, dans certains états d'hydratation, tandis que l'acide azotique absolu et l'aniline, dans le nitrate d'aniline, peuvent supporter une température supérieure à 195° sans réagir. M. Paul SABATIEB, Prol'. de chimie à la Fac. des Se. de Toulouse. Sur les maxima et minima de dissociation. — L'interprétation des prétendus maxima ou minima de dissociation est habituellement inexacte. Cependant il est aisé de rattacher les faits observés aux lois générales de la combinaison. En général, entre deux ou plusieurs corps, la réaction positive d'afTinité commence, si elle est possible, à partir d'une certaine température, et sa vitesse croît rapi- dement avec cette dernière. La réaction négative due au travail calorifique, qui détruit, commence aussi à partir d'une certaine température, avec vitesse croissante, et, si on chauffe assez, finit toujours par avoir raison de la combi- naison. Trois cas possibles : Premier cas, le plus fréquent (H + Cl, II^ -|- 0, CO^ -|- CaO, etc.). La réac- tion positive commence avant la négative : la courbe des vitesses de destruction coupe en un point unique la courbe des vitesses de combinaison. Alors il n'y a lieu de considérer une dissociation ou un équilibre qu'à partir de l'intro- duction de la destruction. Deuxième cas (Ozone, Si-Cl^, Ag^O, AzO-, etc.). La destruction commence longtemps avant la formation, et les courbes ne se coupent pas : la réaction n'est limitée qu'à partir de la formation. BÉCHAMP. — NOUVEAUX FAITS POUR l'hISTOIRE DE LA CASÉINE 267 Troisième cas (H^Se, H2Te). La destruction commence peu avant la forma- tion, la courbe de destruction s'élève lentement et coupe en deux points celle de formation : entre ces deux températures, il y a prédominance de la forma- tion, donc réellemont minimum de destruction. L'introduction tai'divc de la réaction positive peut aisément s'expliquer par l'hypothèse de la dissociation des molécules simples. Discussion. — M. Grimaux félicite l'orateur, élève de M. Deville, d'avoir si bien étendu les idées de son maître; il exprime, en outre, le plaisir qu'il éprouve à voir une heureuse interprétation des phénomènes concourir à l'appui de la théorie atomique. M. CHABRIÉ, Docleur es sciences, à Paris. Synthèse de quelques composés séléniés dans la série aromatique. — M. C. Charrié rend compte de ses expériences sur l'action des agents oxydants sur le sélé- niure de phényle. L'eau de brome le transforme en : 80(0*^ H* Br)^. L'eau oxygénée mêlée d'acide chlorhydrique en : C^H^OH. C'H^Cl.Se. L'acide nitrique donne des produits nitrés. Le permanganate de potasse et l'acide chromique brûlent le séléniure de phényle ; l'acide sélénique ne se combine pas avec la benzine comme le fait l'acide sulfurique. Si on ne peut pas obtenir les composés oxygénés en oxydant le séléniure de phényle, on peut les obtenir en traitant les chlorhydrines des acides oxygénés du sélénium. Avec SeOCP et Se(0H)2CP, on obtient : SeO(C6H5)2. La chlorhydrine SeO-Cl^ n'existe pas. On ne l'obtient pas par l'action du chlore sur l'anhydride SeO^, ni par l'action de PCI'' qui donne simplement SeOCl^ et P0C13. En oxydant SeOC12, m. C. Chabrié espère obtenir Se02C12, mais ni l'eau de brome, ni l'acide nitrique ne conviennent ; ils transforment SeOC12 en Se02 et acide HCl libre. Les composés obtenus dérivés du séléniure de phényle appartiennent au type SeX2, (^^j. Se(C6H^)2 ne fixe pas le brome par addition ni les iodures alcooliques. Les composés oxygénés dérivent du type SeX^ ; on peut les considérer comme provenant des chlorhydrines par substitution de groupes phényles aux atomes de chlore. M. BËCHAMP, anc. Prof, à la Fac. de Méd. de Montpellier. Nouveaux faits pour servir à V histoire de la caséine. — M. Béchamp constate d'abord que la caséine, après avoir- été considérée, il y a environ quatre-vingt" dix ans, comme espèce chimique parmi les matières azotées de l'organisation animale, a été identifiée ensuite avec la matière organique du blanc d'oeuf et re- gardée comme étant l'albuminate de potasse, l'albumine étant le bialbuminate de soude. 11 rappelle ensuite ses recherches antérieures, desquelles il résulte que l'albumine du blanc d'œuf loin d'être un principe immédiat homogène, devant sa solubilité à la soude, est résoluble en trois substances albuminoïdes dis- 268 CHIMIE tinctes, solubles bien qu'exemptes d'alcali, dont l'une n'est pas coagulable par la chaleur, la leucozymase, laquelle possède la fonction zymasique, puisqu'elle fluidifie l'empois de fécule. Ces trois substances sont en outre distinguées entre elles et du blanc d'œuf par leurs pouvoirs rotatoires : blanc d'œuf — 40°, primo- valbumine — 34°, secondovalbumine — 53°, leucozymase — 79°. Or, la caséine absolument privée d'alcali est insoluble et son pouvoir rotatoire, lorsqu'elle est absolument pure, est de— 130° en solution ammoniacale. Aucune erreur d'obser- vation ne peut rendre compte de tels résultats. Cela posé, voici les nouveaux faits concernant la caséine : 1° elle n'est pas absolument insoluble dans l'eau et la solu- tion fait virer le tournesol à la manière de l'acide carbonique; 2° elle forme avec la potasse, la soude, l'ammoniaque, la baryte et la chaux des caséinates définis, neutres ou acides, solubles. Les caséinates acides sont, en outre, à réaction acide; 3° les solutions des caséinates, neutres ou à peine alcalines, de potasse, de soude et d'ammoniaque ne se troublent point à l'ébullition ; les solutions des bicaséinates peuvent se troubler à l'ébullition, mais s'éclaircissent par le refroidissement ; 4° les caséinates et bicaséinates de chaux et de baryte, dans les mêmes conditions, se troublent et semblent coaguler par la chaleur : les liqueurs redeviennent limpides par le refroidissement ; ^o les solutions des caséinates et bicaséinates de potasse, de soude et d'ammoniaque et même de chaux ne sont pas décomposées par l'acide carbonique ; 6° les mêmes dissolu- tions étant saturées de chlorure de sodium, la totalité des caséinates est préci- pitée, mais le précipité se redissout dans l'eau : ce n'est pas une coagulation. Il en est de même des caséinates que le lait contient ; 7° la caséine libre et pure n'est pas coagulable par la chaleur ; au sein de l'eau bouillante elle subit une sorte de fusion, mais elle reste inaltérée et soluble même dans une solution étendue de sesquicarbonate d'ammoniaque, etc. Sur la double fonction des microzymas gastriques et de la pepsine. — De la mu- queuse de la caillette de veau, en lactation ou non, on peut extraire les micro- zymas et la pepsine. Or, M. Béchamp s'est assuré que la pepsine, obtenue bien neutre, caille le lait à la manière de la présure. Les microzymas gastriques, absolument lavés et privés d'acide adhérent, quoique insolubles, possèdent la même proj^riété. Le caillé, obtenu soit avec cette pepsine ou ces microzymas, est de même nature que le caill(' des fromageries préparé avec la présure commune. — D'autre part, si l'on met le caillé obtenu en contact avec une nouvelle quantité de la même pepsine ou des mêmes microzymas, dans un milieu acidulé par l'acide chlorhydrique au titre de l'acidité du suc gastrique, le caillé est digéré. C'est de ces deux faits que découle la double fonction de la pepsine et des microzymas*^ gastriques. — M. Béchamp s"est assuré que le caillé par présure est différent, même physiquement, du caillé spontané ou du caillé par les acides. Selon l'auteur, le caillé est fonction de la composition du lait: probablement sous l'influence de la présure se forment des combinaisons nouvelles entre les albuminoïdes modifiées du lait. En fait, les caséinates alcalins purs ne sont pa- caillés dans les conditions où le lait se caille. ÈMILIO NÛELTING. — SUR LÈS MATIKHES COLORANTES "269 — Séance «lu lO août IHSλ — M. ISTRATI, rnl. à l'iniv. île Bucliiirest. Action de l'acide azotique fumant sur la benzine hexachlorée. — La benzine hcxachlorée réputée inattaquable ù cbaud par les acides concentrés, est au contraire attaquée par l'acide sulfurique (1.84J et surtout par l'acide azotique fumant. Avec l'acide sulfurique, surtout daM^ des Luijes scellés à oOi>', on obtient un dérivé sulfoné et une francéine. Avec l'acide azotique fumant à l'ébuUition, on obtient presque 80 % de quinone perchlorée — C0CI4O2 — qui donne par la potasse à chaud le corps C,iC1.0o(0K).. En même temps il se pioduil de Tacide cliorliydrique et les gaz ([ui se dé- gagent, recueillis sous l'eau, sont composés de 62 "/o de produits nitreux absol- vables par la potasse et de 43,2 % d'oxygène. Cette réaction est une des plus faciles pour obtenir la quinone perchlorée. Discussion, — M. Cazexeuve demande si le rendement obtenu par M. Istrati permettrait de substituer sa méthode à celle qui consiste à faire agir S,iCl.-, sur le phénol (OU "/o quinone tétrachlorée). M. Istrati insiste sur son cliiffrede 80 % et sur la f.icilité de la réaction. M. LE BRUN DEVIRLOY, Ing. civ. des Minet^, a Paris. Xotice sur l'accroissement de la matière mvlalUque. — Concllsions. — On peut dire d'après les expériences chimiques nombreuses et importantes faites par M. DE ViRLOY depuis sept à huit ans : Que les lois naturelles, en vertu desquelles on parvient à accroître la matière dans le règne végétal et dans le règne animal, sont aussi applicables, dans le règne minéral, à la matière métallique. Discussion. — M. Grimai x l'ail remarquer que les idées étaient celles d'Albert le Grand au xiii<^ siècle et des plus anciens alchimistes; depuis, Lavoisier a imposé dans la science l'emploi de l'analyse. Il serait donc à désirer que M. Le Brun présentât des données numériques qui permissent de contrôler ses résultats. M. Le Brun de Virluv dit que de même (lu'un grain de blé ne peut du jour au lendemain germer, être une plante et produire un épi, de même ses expériences demandent un temps très long pour traverser toutes les phases de la réaction. M. Emilio NŒLTING, l'rof. :< l'Kc. de cliiiiii ■, à .Muilinu.H'. Sur les malii'res colorantes dcriori's du triphémjtmélhane. — M. .NoI'XTIno a étudié tous les homologues de l'aniline au point do vu(; de leur faculté d'être transformés en rosanilines et a complété les recherches plus anciennes de MM. Tlofmann, Fischer et Rosenstiehl. Il résulte de ces essais : 1" (pic toutes 270 CHIMIE les aminés paraméthylées sont susceptibles de fournir desrosanilinespar oxyda- tion simultanée avec l'aniline, l'orthotoluidine et la métaxylidine; S'' qu'au- cune aminé raéthylée en meta n'est susceptible de fournir de rosaniline avec les aminés paraméthylées; 3" que la tétraméthyldiamidobenzophénone ou le benzhydrol correspondant fournissent des rosanilines avec les aminés métamé- thylées. MM. GLADSTONE et PERKIN, à Londres. Sur la correspondance entre la réfraction et la dispersion et la rotation magnétique V — 1 moléculaire des composés du charbon. — La réfraction moléculaire est P — j — , où V = l'indice de réfraction, d = la densité, et P = le poids atomique. La dispersion moléculaire est la différence entre la réfraction moléculaire pour / V deux raies du spectre, par exemple A et H, — P -^—^ — -. r La rotation magnétique moléculaire est P -i, oîi / == la rotation magnétique du composé, selon les recherches de M. Perkin. La loi fondamentale est que : « La réfraction moléculaire (ou dispersion, ou rotation moléculaire) d'un com- posé est la somme des réfractions moléculaires (ou dispersions ou rotations mo- léculaires) de ses éléments ». Mais les chiffres, que l'on a déterminés pour CH2 ou C, 0, N, etc., varient selon l'atomicité ou les différences importantes dans l'arrangement moléculaire. On trouve que, quand il y a un éloignement des valeurs normales en rapport à une de ces qualités, il y a un éloignement dans les deux autres et dans le même sens. MM. EDELEANO et BUDISTEANO, à Bucharest. Un nouveau procédé pour obtenir les acides aromatiques non saturés. — M. Is- TRATi présente, au nom de MM. Edele.vno et Buoisteano, le résultat de leurs recherches faites dans son laboratoire. Bertagnini indiqua le premier une méthode générale de synthèse en chauf- fant ensemble l'aldéhyde benzoïque avec le chlorure d'acétyle. C'est Perkin qui, en 1877, indiqua le premier une méthode générale qui con- siste à chauffer l'aldélyde benzoïque avec l'anhydride de l'acide qu'on veut ajouter. On a des rendements presque théoriques en chauffant l'aldéhyde benzoïque avec le chlorure d'acétyle en présence de l'acétate de potassium sec. Ce procédé, en dehors de l'avantage de grand rendement, est préférable aussi par le fait qu'on part du chlorure de l'acide au lieu de son anhydride. MM. ÏSTRATI et GEORGESCO, ù Bucharest. Sur la benzine tetra-iodée. — Si l'on fait chauffer dans un ballon ^IW de benzine avec SOO'^'- d'acide sulfurique (1.84) en présence de 400 grammes d'iode, ajouté à différentes reprises, pendant dix jours au moins, on observe ISTRATI. — TRANSFORMATION DE LA BENZINE 271 lacilement que l'iode et la benzine ont disparu et que le ballon contient une masse solide, mélange de benzine iodée solide, et une partie liquide formée par l'iodure de phényle et lacide sulfurique, fortement coloré en rouge noirâtre par les francéines iodées qu'il contient en dissolution. Par décantation, on sépare le corps solide qui est un mélange de la benzine paradiiodée et triiodée connue déjà, et de benzine tétra-iodée. Ce corps est blanc jaunâtre Cristallisant en petites aiguilles solubles dans le chloroforme et l'alcool et surtout dans le sulfure de carbone. U fond à 230 degrés. Traité par l'acide azutique fumant, on obtient à chaud le dérivé suivant : Cfilog (Az02)3, la trinitro-benzine triiodée qui fond à 140 degrés et se présente en longues aiguilles de couleur jaunâtre. La réaction intime pour obtenir ces corps iodés peut s'expliquer de la ma- nière suivante : La benzine donne, d'abord, le dérivé suUoné qui est attaqué à son tour par l'iode : CôHs - S03H + I02 = C6H4I0.SO3H + HIo. L'acide iodhydriquc formé détruit à son tour le dérivé sulfoné et c'est ainsi qu'on peut s'expliquer la production de la grande quantité de bioxyde de soufre qui se dégage pendant la réaction : C6H4I0.SO3H + HIo = CfiHiloa + H2O + SO,. L'acide sulfurique, traité par leau, laisse déposer une francéine soluble dans la potasse, de couleur noire, donnant des solutions d'un brun noirâtre et qui contient 40,36 0/0 d'iode. Les eaux acides contiennent l'acide sulfoné de la benzine, mélangé à son dérivé iodé. M, ISTRATI, Transformation de la benzine dichlorée para en son isomère niHa. — Si l'on chaulfe dans des tubes fermés, à 300 degrés, 10 grammes de benzine paradi- chlorée avec 20 grammes d'oxyde puce de plomb (Pb02) pendant quatre à cinq jours, on observe, en ouvrant le tube, qu'il y a une forte tension due â la pré- sence de l'oxygène libre, que l'oxjde puce de plomb s'est transformé en litharge et que les cristaux de benzine chlorée, (jui ont résisté à la réaction, sont péné- trés d'une substance qui se présente en petites gouttelettes. Par un mélange d'alcool et d'éther à chaud on les sépare de la litharge et on isole le corps huileux de la benzine paradichlorée qui cristallise. Ce corps est visqueux, ne cristalhse pas et, sohdifié, fond â -f 17 degrés; il est légèrement jaunâtre et doué d'une odeur aromatique agréable. Le dosage du chlore indique que c'est un composé dichloré de la benzine, qui ne peut être autre que le meta. Son dérivé mononilré qu'on peut facilement obtenir par l'acide azotique fumant fond â 6G degrés. Action de l'iode en p-ésence de V acide sulfurique sur l'acide sulfoné de la benzine. — Pour prouver que, dans l'action de l'iode sur la benzine en présence de 272 CHIMIE l'acide sulfurique, il se forme d'abord le dérivé sulfoné qui seul |)eut être atta- qué par l'iode, M. Istrati a pris 500 grammes de sulfonate de calcium sec, qu'il a traités par loOO"' dacide sulfurique en présence de 100 i;rammes d'iode. Après quatre joui's d'ébuUition, pendant lesquels il se dégagea beaucoup de bioxyde de soufre, il a obtenu assez de substance pour pouvoir séparer et déter- miner l'iodure de phényle de même que la benzine paradiiodée fusible à 130 degrés et une petite quantité de substance fondant à 179-180 degrés et qui n'est qu'un mélange de benzine tri et tétra-iodée. L'acide sulfurique contient dans ce cas aussi une francéine iodée, de môme que le dérivé sulfoné monoiodé. La réaction se passe donc de la manière suivante : a) CgHs - SO3H + I02 = CeHJo - SO:jH + Illo; b) C6H4I0.SO3H 4- HIo = C5H4I00 -f H.O -]- SO2. Ce qui conlirme notre manière de voir en ce qui concerne l'ioduration de la benzine en présence de l'acide sulfurique. MM. ISTRATI et PETRICOU, a BuLliaie^l. Sur une nouvelle méthode de chloruration de la benz'uv:. — Si l'on fait passer du chlore sec dans un ballon contenant 200"' de benzine et 500'^' d'acide sulfurique (1,84), terminé par un réfrigérateur ascendant, chauffé à 80°, on observe immédiatement que le chlore est absorbé et qu'après cinq à six jours de chloruration l'acide sulfurique a noirci; toute la benzine a été transformée en une masse solide. Pendant ce temps, on a pu obsc^rvei' le dégagement de l'acide chlorhydri({ue et d'une giande quantité de bioxyde de soufre, La masse solide tiécanlée, lavée à l'eau et après plusieurs distillations frac- tionnées, était composée de la benzine paradichlorée, de la benzine tétrachlorée (1.2.4.5), qui était en très grande quantité, et d'un peu de benzines penta et hexachlorée. La partie liquide peut être séj^arée en deux par- un entonnoir ;i robinet. La première, c'est la partie huileuse qui est composée de chlorure de phényle et de benzine trichlorée , tenant en dissolulion beaucoup de benzine tétra- chlorée. L'acide sulfurique est coloré en noir par des francéines chlorées, se produi- sant seulementen quantités incomparablement plus petites que pendant Tiodu- ralion de la benzine. L'acide sulfurique contient en dissolution le dérivé sulfoné et clilorosulfoné de la benzine. Parce procédé, on obtient plus facilement les benzines chlorées supérieures que par le procédé de chloruration de la benzine par l'iode. Le mécanisme de la chloruration serait le même que celui décrit jmr l'un des auteurs dans une note précédente. CAZENEIJVE. — CAMPHRES MONOCHLORÉ ET MONOBROMÉ 273 M. PETRICOU, à Bucliarest. Une nouvelle méthode de chloruration de la benzine et ses homologues. — En introduisant du chlore sec dans la benzine, ou le toluène, en présence de l'étain concassé en petits morceaux, on observe que le chlore est complètement absorbé et que la benzine est promptement transformée en ses dérivés chlorés. On obtient de cette manière les mêmes produits qu'avec l'iode, avec l'avan- tage que la benzine tétrachlorée domine et qu'on obtient beaucoup de penta. La réaction se passe de la manière suivante : il se produit d'abord le corps SnCl4 qui réagit sur la benzine et se régénère sous l'influence du chlore. SnCl4 + CfiHg = CeHgCl + HCl + SnCla- Les avantages de ce procédé sont les suivants : I . La chloruration se produit plus vite qu'avec l'iode ; II. Les produits de la chloruration sont plus facilement séparables, vu qu'il sulïit de les traiter par l'eau, et les fractionner, ne contenant ni produits d'addi- tion ni dérivés iodés. M. RAOULT, Prof, à la Fac. des Se. de Grenoble. Moyen commode pour produire le froid nécessaire aux expériences crijoscopiques . — Ce moyen consiste à placer l'éprouvette qui renferme le liquide, dont on veut déterminer le point de congélation, dans une éprouvette plus grande, plongeant dans un bain de sulfure de carbone, oiî l'on fait passer un courant d'air plus ou moins rapide. Dos dispositions sont prises pour que l'air chargé de vapeurs de sulfure de carbone soit expulsé du laboratoire. En faisant varier la vitesse du courant d'air, on peut amener le bain à toutes les températures comprises entre la température ambiante et onze degrés au-dessous de zéro, même par les plus grandes chaleurs de l'été. L'appareil est monté à demeure et il est toujours prêt à servir. La dépense est minime et l'appareil tient peu de place. M. GAZENEUVE, Prof, à la Fac. de Méd. de Lyun. Sur las camphres monochloré et monobromé produits par les avides hupochtoreux et hypobromeux (1). — Pendant longtemps on ne connaissait connue produits substitués du camphre ordinaire que le camphre monobromé, obtenu par l'ac- tion directe du brome sur le camphre en tube scellé, et un camphre mono- chloré par l'action de l'acide hypochloreux. M. Cazeneuve rappelle qu'il a préparé un camphre monochloré correspondant au camphre monobromé connu en chlorant le camphre au lieu de l'alcool. Le point de fusion voisin de ce dérivé chloré de celui obtenu par l'acide hypochloreux l'a engagé à reprendre l'étude de ce dernier corps. M. Cazeneuve constate que ce dérivé chloré par l'acide hypociiloreux fond à (1) La première partie de ceiravail concernant le camphre inonochloré par l'acide hypociilorfiix a été publiée à l'Académie des Sciences, séance du /. août is»0; l'autre est inédile. 18 274 CHIMIE 124-123° et non à 95°, comme on Fa dit, et présente une stabilité en présence des réactifs suffisante pour conclure que la substitution du chlore a lieu dans un groupement CH^ de la molécule camphre. Par l'action de l'acide hypobromeux on forme un dérivé monobroraé, iso- mérique de celui connu et correspondant comme propriétés au monochloré par l'acide hypochloreux. Discussion. — M. Studler prétend que les résultats de M. Cazeneuve ne peuvent suffire pour admettre que la formule du camphre est une chaîne fermée. M. IsTRATi est d'avis qu'admettant une chaîne fermée pour la benzine, l'on doit se faire une même idée de la constitution du camphre; en effet, le camphre monochloré a donné des trancéines tout comme les benzines chlorées. M. BÉCHAMP. Les reclierches préliminaires qui ont conduit à la méthode de réaction d'où résulte le procédé industriel de fabrication de V aniline. — On a cru pouvoir soutenir que le procédé de M. Béchamp, pour la réduction de la nitrobenzine, avait été imité de celui de M. Hoffmann. Il prouve qu'il n'en est rien. Il y a trente-cinq ans, on ne connaissait pas la constitution de la pyroxy- line ; on supposait même qu'elle ne contenait plus, même virtuellement, la molécule de la cellulose; mais on y admettait l'élément nitrique dans le même état que dans les dérivés nitrés, dans la nitrobenzine ou l'acide nitrobenzoïque par exemple. Zinin avait découvert qu'un mélange de nitrobenzine, d'alcool et d'am- moniaque traité par l'hydrogène sulfuré, engendrait son benzidam, l'aniline, par la réduction de la nitrobenzine. En vue de produire un dérivé amidé de la cellulose, M. Béchamp soumit une dissolution éthéro-alcoolique de pyroxyline soluble à l'ac- tion de l'hydrogène sulfuré en présence de l'ammoniaque : il y eut une certaine réaction, mais rien de net. Ayant soumis la pyroxyline à l'action de l'ammo- niaque en présence de l'alcool éthéré, il constata que la pyroxyline perdait de l'acide azotique sans qu'il se formât de l'acide azoteux, mais il ne parvint pas à enlever la totalité de l'élément azotique. Ces expériences ne fournissant pas les lumières cherchées, il résolut de tenter de régénérer la cellulose de la pyroxyline par une substitution inverse en y détruisant l'élément nitrique, il soumit, dans ce but, le coton-poudre à l'action d'une solution de protochlorure de fer, contenant très peu d'acide chlorydrique libre, à la température de l'eau bouillante. Bientôt la liqueur prit la coloration des sels de protoxyde de fer en présence du bioxyde d'azote et ce bioxyde ne tarda pas à se dégager. Lorsque le dégagement eut cessé totalement, le protochlorure étant en excès, il retrouva le coton-poudre, ayant conservé sa texture, imprégné de sesquioxyde de fer, com- plètement réduit en coton ordinaire, qu'un traitement à l'acide chlorydrique étendu rendit parfaitement blanc. Cette expérience indiquait que la pyroxyline se com- portait comme si elle renfermait la molécule de l'acide nitrique ; mais ce n'était pas sans qu'on pût faire des objections ; pourquoi, en effet, la nitrobenzine ne dégagerait-elle pas du bioxyde d'azote dans les mêmes conditions? Il n'en fut rien; la nitrobenzine n'est pas altérée, il ne se dégage point de gaz; le ré- sultat est le même avec le sulfate et avec l'oxalale ferreux. Il a remplacé, alors, ces sels par celui d'un acide moins puissant, l'acétate ferreux. Il ne se dégagea ni gaz, ni bioxyde d'azote, i 1 s'était formé de l'aniline ; le dérivé nitré était changé BÉCHAMP. — FABRICATION DE l'aNILINE 275 tout entier en dérivé amidé. Il crut pouvoir par le même moyen réduire la pyroxyline en dérivé amidé ; il ne se dégagea pas de bioxyde d'azote, mais le coton fut régénéré et l'élément azotique se retrouva à l'état d'hydrate d'oxyde d'ammonium, l'image par substitution de l'acide nitrique. Bref, la pyroxyline n'est pas un dérivé nitré, mais un déi-ivé azotique : dans les dérivés nitrés AzO' remplace H, dans la pyroxyline AzO^ remplace HO. Le problème était résolu dans un autre sens que celui de l'hypothèse qui avait fait entreprendre ces recherches. Mais la facilité avec laquelle se produit l'aniline avec la nitrobenzine et l'acétate ferreux a porté à simplifier encore la réaction . L'équation avec l'acétate ferreux, la voici : Ci^H^NO^ + 2 HO + Aq + 12 C^HaO^FeO = 6 Fe^Os + 12 CqpO^Aq + OmmR^. La quantité énorme d'acétate nécessaire à la réduction ne constitue pas un procédé de réaction économique. Mais, puisque le protoxyde de fer peut réduire la nitrobenzine, pourquoi pas le fer lui-même ? M. Béchamp a donc soumis la nitrobenzine à l'action de la limaille de fer en présence de l'acide acétique : la réaction, sans chauffer, devient bientôt très vive et, dans peu de temps, on peut réduire complètement beaucoup de nitrobenzine : Ci2H5NO^ + 2 HO + 4 Fe = 2 Fe'^Os + Om-; NH2. En 1854, M. Béchamp obtenait ainsi l'aniline au prix de 20 rancs le kilo- gramme ; il a, dès cette époque, signalé le fait au point de vue des applications industrielles. Les équations de la réduction par l'hydrogène sulfuré et par le zinc et l'acide chlorydrique, les voici, telles que les auteurs les donnent : Ci2H5NOi + 6 HS = 4 HO + C'^H^N + 6 8; C12H5NO* + 6 H =: 4 HO + omm. L'agent réducteur, dans l'une et l'autre, c'est l'hydrogène : dans la méthode nouvelle, c'est le fer. Discussion. — M. GRiMAUXcroit que les deux équations sont identiques; d'après lui, on ne peut admettre que ce soit le fer qui agisse comme réducteur : c'est comme dans la réaction de Zinin, l'hydrogène dégagé par l'action de l'acide acétique sur le fer. ' M. Alexeyeff prétend que, si le fer agissait comme le dit M. Béchamp, il se ferait de l'azoxybenzide, tandis qu'il n'y eu a pas trace. M. Béchamp répond à M. Grimaux que, dans l'action du fer comme agent ré- ducteur, il ne se dégage pas assez d'hydrogène pour suffire à la réduction, que d'ailleurs on peut diminuer la quantité d'acide acétique et que la vivacité de la réaction et la production du |)ero\yde de fer allaient contre l'hypothèse. A M. Alexeyeff, il répond que l'azoxybenzide, bien (ju'il ait dit le contraire, peut se produire, mais que ce n'est qu'un accident. 2"6 CHIMIE — iiiéaiice du 13 août 1889 — Visite à l'Exposition. — Dans la matinée a eu lieu une visite à l'Exposition des produits chimiques et à la collection des appareils de Lavoisier. Des remer- ciements sont votés à MM. Yuillot, André Ponlier, Rèche, Hardy, Kieulen, Taurin, Billaut, Grimaux, Istrati, Lemoine, qui ont donné avec beaucoup de bienveillance de très intéressantes explications. RAMON DE LUNA, Prof, à l'Uni v. de Madrid. Sur les apatites de Jumilla (Espagne). — Nature du gisement.— Il consiste en un épanchement de trachytes contenant des petits cristaux d'asparagolite ou apatite. Des géodes de 2.d à 30 millimètres d'épaisseur, composées d'apatite associée à du fer oligiste et parfois à du carbonate de chaux tapissent quelquefois les fis- sures du sol. On rencontre, en outre, sur d'autres points, du phosphate de chaux en concrétions rubanées d"un blanc jaunâtre. Valeur du gisement. — Le gisement renferme, à l'état de cristaux séparables, un volume d'apatite qui ne doit pas être très éloigné de -i. La quantité de phosphate tribasique qui s'y trouve doit être évaluée à plus de 1,500,000 tonnes; le poids d'apatite à plus de 1,800,000 tonnes qui, transformées en phosphate à 60 Vo, donneraient plus de 2,500,000 tonnes de ce produit. Les cristaux séparés par tamisage et concassage contiennent 43,23 Vo P0''H3 (associé à de l'alumine et de la chaux); dans la gangue Tacidc varie de -5- à 2 o/^. L"apatite du gisement de .Jumilla ne donne de lueur, ni lorsqu'on la jette sur des charbons ni lorsqu'on frotte deux fragments l'un sur l'autre, elle n'a donc pas une origine animale, mais une origine volcanique. M. CamUle GOURDON, Prof, à l'Éc. de la Mailinière, à Lyun. Nouveau procédé pour l'obtention de types propres au tirage typographique. — M. GouRuoN fait une communication absolument inédite concernant l'art de l'imprimerie. A la suite d'observations sur l'influence des, dépôts métaUiques sur le zinc, il est arrivé à trouver un procédé facile pour l'obtention dans un délai très court (1 heure et demie à 2 heures), de types propres au tirage typo- graphique. Sur du zinc, recouvert par places de certains métaux, il coule une pâte se solidifiant au bout de deux à cinq minutes et attaquant le zinc aux points recouverts en produisant des bulles gazeuses qui restent adhérentes à la surface du métal et emprisonnées dans la pâte. La solidification faite, il a ainsi une masse présentant à la face de séparation d'avec le zinc, des creux et des reliefs: les creux correspondant aux points où, par suite de l'attaque, le contact a cessé et les reliefs à ceux où il a persisté. Avec ce type il en obtient d'autres parfaitement propres au tirage. II présente à la Section différents spécimens correspondant à toutes les phases de son procédé. STUDLEK. — ESSAI d'cNE NOUVELLE THÉORIE ATOMIQUE 277 MM. ALEXEYEFF, de Kicw, et WERNER, d'odessa. De rinfluence de certains groupes sur la valeur de l'oxydrite et du carboxyte dans la série aromatique. — Recherches thermiques. M. MILLOT. Sur la synthèse de l'urée et de la guaiiidine. — M. Guimaiix fait connaître à la Section un travail de M. Millot, qui n'a reçu qu'une imblicilé insuffisante. M. Millot, en électrolysant une solution d'ammoniaque au moyen d'élec- trodes en charbon, a réalisé la synthèse de l'urée, de l'azotate deguanidine, de l'amniélide et de l'acide cyanurique. — Séance du 14 août 1889 — M. MEUNIER, Chef des trav. chira. à l'Éc. cent., à l'aris. Combinaisons des aldéhydes avec la mannite et la sorhite. — M. Meuniku expose la méthode par laquelle il a obtenu les combinaisons de la mannite et de la .sorhite avec l'aldéhyde benzoïque et quelques aldéhydes de la série grasse. Ces combinaisons prennent naissance dans les dissolutions chlorhydriques de la mannite ou de la sorbite à la température ordinaire et par simple agitation ; elles sont insolubles dans l'eau et, par suite, faciles à isoler et à purifier ; elles se décomposent par ébullition avec l'acide sulfurique étendu d'eau en régéné- rant les éléments primitifs : mannite ou sorbite et aldéhyde ; elles permettent dune (risoler ces substances des produits naturels dans lesquels elles se trouvent. M. STUDLER. Prof, de malli.. ^l lîodez. Essai d'une nouvelle théorie atomique. — li y a deux méthodes pour arrivera connaître la constitution intime d'une molécule : 1" la méthode à /)os CH-^ entre les chaînons — CN et — CO(OC.2H5) la fait déjà disparaître. CN — CO(OC2H5) Eh. + Ho'' ^ , q^o CN - CH2 - COiOC.H-,) — 210°C^1] g„ CN - (CH,). — COldCiHs) — 228° C^ "T ^. CN — (CH2)3 — CO(OC2H5) - 24S« ^ + ^''^ Sur les éthers mono-halo ides du glycol éthylénique. a) C '2I — CH2(0H) s'obtient aisément par la réaction de CHoCl — CH2(0H) sur Nal. Il bout en se décomposant partiellement à -i76°-177° sous la pression ordinaire; bout fixe et inaltéré à 80° sous la pression de 25 m. b) CHoBr — CH2(0H) bout à 150o-152» sous la pression ordinaire ; à G3°-64° sous la pression de 18 m. c) CH2CI — CH2(0H). Eb. fixe à 132°. pression ordinaire; à 51«-o2°, pres- sion de 22 m. HBr donne avec le glycol successivement C2H/, — Br(OH), et C2H4Br2; HCl fournit exclusivement C2H4C1(0H). Travaux imprimés PRÉSENTÉS A LA 6^ SECTION MM. Gladstonk. — D«spersï. Angot demandes! M. Ragona a employé l'hygromètre à lance de corne. M. Racona répond affirmativement et ajoute qu'il a trouvé la loi de compa- raison entre cet instrument et le psychromètre à ventilateur. L(^ premier est toujours en retard sur le second. M. Mascart demande à M. Ragona s'il a étudié la quantité de vapeur d'eau. M. Ragona ne s'est occupé que de l'humidité relative. M. Angot attribue la variation de l'humidité relative à la variation de tem- pérature au moins comme principal coefficient. M. Thévenet demande quelle est l'importance des maximaet minima secon- daires. Il s'agit de nombres très faibles. M. A. ANGOT, Met. lit. an Rur. cent, nii'l. de l'rance, à Paris. Sur la représentation des phénomènes météorologiques par des séries harmoniques. — M. Angot présente quelques observations sur la représentation des phéno- mènes météorologiques par les séries harmoniques. Oa emploie généralement, pour représenter la marche diurne d'un élément quelconque, la série de Fourier : fli cos (m -i- ?i) + aa cos (2 m + cpa) -+- Og cos (3 m -4- ^3) -f- ... dans laquelle m est le temps. Cette formule ne peut être employée indistinctement pour tous les phéno- mènes; pour la température notamment, elle conduit ù des résultats erronés 2»Z METEOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE même si l'on prend 4 termes. Cela tient à ce que la marche diurne de la tem- pérature se compose de deux parties distinctes; la variation pendant le jour, qui peut être représentée par la série de Fourier, et la variation pendant la nuit qui suit une loi toute différente, exprimée simplement par une exponen- tielle. Avant d'employer la série harmonique, il faut donc s'assurer qu'elle con- vient aux données du problème. Enfin, dans le^ calcul de la variation diurne des éléments météorologiques, il faut opérer mois par mois et rejeter absolument les moyennes annuelles qui n'ont aucune signification. La moyenne annuelle est une simple moyenne arithmé- tique qui est loin de correspondre au phénomène moyen. Si l'on fait en effet la moyenne des ordonnées de sinusoïdes dont les amplitudes et les phases sont différentes, on obtient une courbe qui n"a aucune signification physique et dont l'amplitude et la phase ne sont nullement l'amplitude et la phase moyenne des courbes individuelles. En particulier, la courbe de la variation diurne de la température donne, en moyenne annuelle, un minimum vers 5 heures du matin, tandis qu'on devrait obtenir exactement 6 heures, heure moyenne du lever du soleil. Discussion. — M. Ragona fait meation d'un principe qu'il a dernièrement démontré, c'est-à-dire que la température a dans un jour, au delà des deux phases principales, un maximum secondaire et un minimum secondaire, qui sont d'accord avec la marche diurne des autres éléments météorologiques. M. Mascart fait observer que la courbe diurne de température renferme deux phénomènes distincts : échauffement par l'action du soleil et refroidisse- ment par rayonnement. Ce qui explique la nécessité des deux formules indi- quées par M. Angot. M. Angot dit que la moyenne annuelle n'a aucune signification physique, puisqu'elle est la sommation de sinusoïdes complètement dissemblables. M. HOUDAILLE, Prof, à l'Éc. nat. d'Agric, à Montpellier. Note sur l'influence des radiations calorifiques sur la vitesse de l'évaporation. M. Emile DIETZ, Pasteur, à Rothau (Alsace). Le service météorologique en Alsace-Lorraine. — Revue rétrospective des vingt dernières années. Situation avant 1870. Stations officielles établies depuis 1874 : 1° Par le ministère d'Alsace-Lorraine; 2° Par l'administration forestière ; 3° Par le service d'amélioration des terres ; 4° Par le service hydrauhque. Stations dues à l'initiative privée et à celle de la Société industrielle de Mulhouse et de la Société des Sciences, Agriculture et Arts de la Basse-Alsace. RICHARD. — l'observatoire MÉTÉOROLOGIQUE DE LA TOUR EIFFEL 283 Sur la moyenne thermométrique tirée des maxima et des minima comparée à la moyenne de trois observations directes. — Résultat d'observations faites à Rothau de" 1878 à 1888. Courbes annuelles et courbe de la moyenne des onze années. Les moyennes tirées des maxima et des minima sont presque toujours supé- rieures à celles tirées des trois observations diurnes, faites à 6^, ^^ 10''; quelques exceptions en hiver. — Le plus grand écart a lieu de mai à septembre. M. RICHARD, à Paris. L'Observatoire météorologique de la Tour Eiffel. Discussion. — A propos delà description des courbes enregistrant la composante verticale du vent au sommet de la Tour, M. Cornu demande comment on fera pour distinguer l'effet des perturbations provenant : 1° De l'action de l'air échauffé par le réseau de charpentes métalliques et des constructions sous l'action du soleil ; 2'^ De la composante produite par l'action purement mécanique de cette char- pente et de ces constructions sur un vent supposé même rigoureusement hori- zontal. M. Cornu appelle l'attention des savants chargés de discuter les observations météorologiques exécutées au sommet de la Tour, sur la grande différence qui existe entre les conditions réalisées à cette station et celles qui se trouveraient remplies si l'on pouvait maintenir, isolés dans l'espace à la même hauteur, les instruments dont on recueille les indications. Il sera donc nécessaire d'apporter la plus grande réserve dans les conclusions à déduire de ces documents, l'exis- tence de la Tour modifiant profondément les conditions des couches atmosphé- riques à tous les points de vue : les causes perturbatrices les plus évidentes sont : 1" L'existence, du côté du soleil, d'une région abritée et chaude; 2° L'existence, du côté opposé, d'une région froide dans l'ombre portée; 3" L'action des vents qui infléchiront les colonnes ascendantes ou descen- dantes dans des directions difficilement assignables. Les instruments du haut de la Tour se trouvent donc dans des conditions plus complexes que celles des stations ordinaires. M. Richard croit que ces diverses causes ont peu d'effet sur les r('sultats observés au sommet de la Tour. M. Angot ajoute q.ue dans la discussion des observations il tiendra compte des observations de M. Cornu et cherchera si les influences prévues existent réelle- ment. Mo Tarry pense que l'Observatoire de la Tour Eiffel pourra rendre de grands services. On peut notamment espérer qu'il servira à trancher la question pen- dante entre les partisans d'une composante ascendante dans les mouvements cycloniques et ceux qui, au contraire, croient à une composante descendante dans ces tourbillons. 284 MÉTÉOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE — Séance du 12 août 1889 — Visite du Bureau central météorologique. — A neuf heui'es et demie du matin, la Section se réunit au Bureau central de météorologie. Après que M. Mascart a souhaité cà tous la bienvenue, la plupart des membres présents se rendent, sous la conduite de M. Angot, au sommet de la tour des anémomètres et admirent les instruments qui y sont installés. Cette visite terminée, tous assistent à la répétition des curieuses expériences de M. Veyher. Ces expériences, parfaite- ment réussies, posent autant et plus de problèmes nouveaux qu'elles n'en résol- vent d'anciens; elles n'en paraissent que plus intéressantes aux membres pré- sents. Après ces expériences, M. Angot leur fait visiter les divers laboratoires du Bureau central et explique l'usage des appareils qu'ils contiennent. — Séance du 11 auiil 1889 — MM. CROVA et HOUDAILLE ;i Monlpellier. Observations faites au sommet du Ventoux sur la radiation solaire. — Ces obser- vations ont été faites du 29 juillet au 12 septembre 1888, au sommet du mont Ventoux (altitude IBOT'"), au moyen de l'aetinomètre enregistreur de M. Crova. Un enregistreur identique inscrivait simultanément les courbes actinométriques à Montpellier; enfin, des observations conjuguées ont été faites au Ventoux (igOT-") et cà Bédouin (309"^). Conclusions : 1° Les oscillations de l'intensité calorifique des radiations solaires se pro- duisent aussi au sommet du Ventoux, mais avec une amplitude moindre qu'à Montpellier; 2" La dépression de midi, observée à Montpellier, est très nette et au moins aussi prononcée au Ventoux qu'à Montpellier; 3° La constante solaire est d'autant plus élevée qu'on la déduit d'observations faites à une plus grande altitude. Au sommet du Ventoux, elle a atteint près de trois calories, nombre très voisin de celui qui a été obtenu par M. Langley; 4° La transmissibilité augmente généralement quand la constante solaire diminue; 5° La polarisation de la lumière du ciel parait augmenter avec l'intensité calorifique de la radiation solaire. Ces observations, dont une partie seulement a été calculée jusqu'à présent, ont été faites sous les auspices de l'Association française pour l'avancement des sciences. M. CROVA, Pnil'. à la Fac. des Se. à .MniUpellier. Sur le mode de répartition de la vapeur d'eau dans l'atmosphère [i), — M. Crova, en calculant les observations actinométriques conjuguées laites au sommet du (1) Ce Iravnil a élé présenté à l'Académie des Sciences et publiédans les Comptes rendtis, l. CVIII, p. 119. PIERRE LAZERGES. — LES MARÉES 285 Ventoux et à Bédouin (différence d'altitude = IGOO"), a déterminé l'absorption qu'elles subissent en traversant la couche atmosphérique comprise entre ces deux stations. Il l'a comparée avec la masse de vapeur d'eau atmosphérique déterminée à l'aide des observations hygrométriques faites simultanément à Montpellier, Bédouin et le Ventoux et il est arrivé aux conclusions suivantes : L'épaisseur de la couche d'eau qui résulterait de la condensation de la tota- lité de la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère aurait été de 72 milli- mètres le 28 août 1888 et de 47 millimètres le 23 août. Cette quantité serait très variable d'un jour à l'autre, et près de la moitié de la vapeur d'eau totale serait contenue dans les deux premiers kilomètres. Sur l'étalonnage des actinomètres. — L'actinomètre de M. Crova ne donne que des indications relatives qui, pour être converties en valeurs absolues exi- gent un étalonnage de l'actinomètre, fait par un ciel très pur et par un temps calme, comparativement à un pyrhéliomètre absolu à mercure. Pour faire cet étalonnage en tout temps, dans un laboratoire, M. Crova a fait modifier le réservoir de l'actinomètre, en lui donnant la forme d'un cylindre très aplati, au lieu de la forme sphérique. L'erreur de position de la colonne thermométrique serait, dans ces conditions, très considérable; il l'annule en déposant sur ce réservoir une épaisse couche de cuivre galvanoplastique (15er environ). ( »n peut prendre la valeur en eau de ce disque actinométrique qui fonctionne comme la boîte du pyrhéliomètre à mercure, par une opération calorimétrique ordinaire. La base de ce disque qui reçoit la radiation solaire, dans l'enveloppe de l'actinomètre de M. Crova, est noircie avec soin, et la détermination se fait par la même méthode qu'avec son actinomètre ordinaire. Connaissant la valeur en eau du réservoir et la grandeur de l'orifice d'admis- sion, on aura toutes les données nécessaires pour calculer la quantité de cha- leur correspondant à une division de l'éclielle arbitraire de ractinomètre. M. Pierre LAZERGES, à Toulouse. Les marées. — D'après l'explication universellement admise jusqu'à ce jour, la cause des marées résiderait dans l'attraction de la lune et du soleil, dont la résultante donne naissance à une tendance de l'eau à se porter vers ces astres, et à former une protubérance égale et symétrique, de l'autre côté de la terre, si bien que les eaux des mers se déplacent en 24 h. 49 min., deux fois de l'équateur vers les pôles, et deux fois des pôles vers l'équateur. Sans contester l'exactitude théorique du raisonnement ingénieux pur lequel Laplace arrive à expliquer les marées, M. Lazerces ne pense pas que l'action combinée de la lune et du soleil soit suffisante pour produire ce piiénomône. Il croit que cette force est inférieure à l'action de la pesanteur et au frottement des molécules entre elles et sur la surface du globe. D'ailleurs, une foule de faits viennent donner un démenti à la théorie. Dans bien des circonstances, de grandes marées calculées et annoncées d'après la formule de Laplace, ne se sont pas produites; dans le golfe du Tonkin les marées sont diurnes, c'est-à-dire qu'on n'observe, en général qu'une pleine mer et 286 MÉTÉOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE qu'une basse mer par jour : la pleine mer, les jours de syzygie, a lieu, en été, entre midi et minuit et, en hiver, entre minuit et midi, ce qui est inexplicable par la théorie de Laplace ; en Basse-Cocliinchine, les marées sont très irrégu- lières, et les heures où elles se produisent très incertaines; tantôt on observe, en vingt-quatre heures, deux oscillations de l'Océan, tantôt on n'en observe qu'une seule. Pour M. Lazerges, il y a une autre force plus puissante dont Laplace n'a pas tenu compte : c'est réchauffement des eaux des mers par le soleil, et l'évapo- ration de ces eaux, deux causes de rupture d'équilibre, agissant, tous les jours, de différentes manières, selon la position du soleil, la disposition des conti- nents et la grandeur des surfaces liquides soumises à l'action de la chaleur. Pendant notre été, cette force est minimum, ainsi que les marées, parce que le soleil au tropique du Cancer, est à sa plus grande distance de la terre, et agit sur de grandes surfaces de continent et des surfaces relativement faibles de mers. — Aux équinoxes, le soleil, plus près de la terre, l'échauffé davan- tage et agit, en outre, sur de plus grandes surfaces d'eau, d'oii aussi une éva- poration plus grande et des perturbations et des marées plus considérables. — Enfin, pendant notre hiver, c'est-à-dire pendant l'été austral beaucoup plus chaud que le nôtre, la terre est à sa plus petite distance du soleil, et offre de plus à la puissance calorifique de cet astre sa plus grande surface hquide : tout concourt à un maximum d'échauffement et d'évaporation de l'eau, d'où résultent aussi des maxima correspondants dans les changements de densité de l'eau et dans les ruptures d'équilibre des couches superficielles de l'Océan. M. Lazerges présente à l'appui de sa théorie trois cartes des surfaces de plus intense échauffement et de plus grande évaporatiou de l'eau des mers dans chaque position du soleil par rapport à la terre. M. ZENGER, Prof, à l'Éc. polyt. de Prague. L'effet de l'éclair sur deux miroirs frappés. Les lois clectrodynamiques et le mouvement des corps célestes. La photographie céleste par les objectifs catadioptriques. M. Gh. RITTER, Ing. en chef des P. et Cli. on retraite, à Paris. Sur un appareil pour mesurer la profondeur totale et les vitesses à diverses profondeurs des courants d'eau. M. le D-- BONNAFONT, Méd. princ. de l'armée, en retraite, à Paris Trombes de mer. — M. Bonnafont fait une communication sur les trombes de mer qu'il a eu l'occasion de voir et d'étudier durant son long séjour en Algérie, dont deux peu de jours après la conquête, dans la rade d'Alger, et trois, en 1838, dans celle de Rusicada, aujourd'hui Philippeville, et il a pu constater VISITE DES INSTRUMENTS ENREGISTREURS DE LA TOUK EIFFEL '287 qu'elles sont toutes ascendantes et que ceux qui prétendent qu'elles sont des- cendantes n'en ont pas vu et, par conséquent, n'ont pu étudier leur fonction- nement. — iSéauce du 14 août 1889 — Visite des instruments enregistreurs de la Tour Eiffel. Discussion. — M. Angot résume les principales observations laites jusqu'ici. M. RiTTER voudrait que l'on ajoutât aux instruments de la Tour Eiffel un appareil enregistrant les oscillations et les vibrations de la Tour. M. Angot répond que l'appareil existe, mais ne donne aucun résultat, l'effet des forces naturelles se trouvant masqué par l'action de la foule et des ascenseurs. M. Mascart ajoute qu'une lunette sera bientôt placée dans la cour du Bureau central pour l'examen de cette question. I 3' Grroupe. SCIENCES NATURELLES 8« Section. GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE Présidents d'honneib. . . . MM. MALAISE, Merab. de l'Acad. roy. de Belgique; De SZABO, Prof, à l'Univ. de Budapesth ; VILANOVA Y PIERA, Prof, do paléont., à Madrid. Président M. HÉBERT, Memb. de l'Insl., Doyen de la Fac. des Se, à Paris. Vice-Présidents MM. COTTEAU, Corresp. de l'Insl., Présid. de la Soc. géol. de France; POMEL, Direct, de l'Éc. des Se., à Alger; Secrétaires MM. BOURGERY, Notaire, à Nogent-le-Rotrou ; Maurice IIOVELACQUE, Doct. es se. nat., à Paris. — Séance uivant d'autres lois, celles du travail physiologique correspondant. Il définit les trois fonctions subjeclives qui ressor- tent de cette conception, le contraste, le rythme, la mesure. Quoique simplifié, au point de vue objectif, ce système d'expression rend compte de la nature et des oscillations de la fonction de complémentaire dans les couleurs, d'illusions d'op- tique, d'harmonies de formes, de sons et de couleurs et paraît devoir s'appli- quer à l'esthétique d'abord, puis à la psycho-physiologie tout entière. Il est possible de fonder sur les trois types possibles de l'être ainsi défini : (l" réac- tions dynamogènes, le centre restant fixe; 2° inhibitoires; 3° réactions dyna- mogènes, le centre se déplaçant) le principe d'une classification rationnelle das sensations. L'unité d'un type une fois établie, les écarts symboliques des (1) Ces pièces ont été remises au Muséum d'hist. nat. (Laboratoire d'entomologie). CERTES. — DE LA PRKSEiNCE DU " TRYPANOSOMA BALBIANII ' 309 rapports numériques objectifs une lois déterminés, on peut déduire les lois de l'harmonie de toutes les sensations de ce type. M. Henry énonce brièvement les caractères de chacun de ces types et montre comment les odeurs et les saveurs caractérisées par leur temps de diffusion se rattachent au type de la sensation de couleur-pigment. De même que des harmonies de sensations différentes peuvent être réalisées, il sera possible, grâce à ces schèmes, de préciser les travaux physiologiques dont l'accroissement ou la diminution simultanés entraî- neraient en général de la dynamogénie et de l'inhibition. A ce propos, l'autear insiste sur le remarquable caractère de renversement que présentent ces phénomènes, suivant l'état normal ou pathologique; il termine par l'indication des desiderata qu'il serait utile de combler au double point de vue mathéma- tique et physiologique et qui seront l'objet de recherches ultérieures. M. ViALLANES, Doct. èssc, Répét. ;i l'Éc. des Hautes Études, à Paris. Sur la morphologie du cerveau des Crustacés décapodes. — M. Viallanes rend compte des recherches qu'il a entreprises sur la structure du cerveau de l'Ecre- visse et qui lui permettent de comparer d'une manière précise le cerveau des Insectes avec celui des Crustacés. Il a trouvé chez l'Écrevisse les homologues du corps central et du pont des lobes protocérébraux, organes qui semblaient propres aux Insectes. M. le D"- LEMOINE, Prof, à l'Éc. de MéJ., ù Reims. Les plus anciens mammifères tertiaires d'Europe et d^ Amérique. M. DE LACAZE DUTHIERS. Gravures d'histoire naturelle faites en France. M. Jules KUNCKEL D'HERGULAIS, Aide natur. au Musi'um, à Paris. Mécanisme physiologique de l'éclosion, des mues et delà métamorphose chez les Acridiens. — Par un artifice tout spécial, les Acridiens augmentent leur capa- cité interne en remphssant d'air leur tube digestif et principalement leur jabot, de façon à pouvoir relbuler le sang contenu dans la cavité générale., soit dans une sorte de vessie située à la région dorsale entre la tète et le thorax, soit dans les membres et surtout dans les ailes, pour rompre et détacher, d'une part, Tenveloppe tégumentaire qui doit être rejetée, pour déterminer, d'autre part, l'extension et le déplissement des élytres et des ailes. M. A. CERTES, à Pans De la présence du Trypanosoma Balbiami Certes sur la baguette cristalline de kl Palourde ou dans son voisinage. — On sait, d'après les recherches du pro- 310 ZOOLOGIE, ANATOMIE, PHYSIOLOGIE fesseur Mœbius et d'après celles de l'auteur que le Tnjpanosoma Balhianii se rencontre principalement sur la baguette cristalline de l'Huître ou dans son voisinage; mais, jusqu'à présent, cet organisme n'avait été retrouvé que dans l'Huître. Ayant eu récemment occasion, à la Rochelle, d'examiner un grand nombre de Venus decussata (Palourde), M. Certes y a retrouvé, sinon toujours, du moins très fré(juemment, le Trypnnosoma, mais seulement lorsque la baguette cristalline n'était pas entièrement dissoute. Cette baguette disparaît, en effet, très promptement de l'estomac des animaux retirés de l'eau. Elle est particulièrement fragile dans la Palourde; mais, si le temps fait défaut pour un examen immédiat, on peut y suppléer en déposant la baguette cristalline dans une solution d'acide osmique à 1 % qui la durcit et arrête la déliquescence, puis dans l'alcool où elle se conserve facilement pour un examen ultérieur à l'aide de coupes minces. Y aurait-il donc une relation plus étroite entre le Trypanosoma et la baguette cristalline qui paraît être son habitat de prédilection? Pour le moment, fauteur ne fait que poser la question. Mgr ie Prince ALJSÊST DÉ MÔNAdÔ.â Paris. Recherche des animaux marins. — Progrès réalisés sUf « l'Hirondelle » dans l'outillage spécial. — Les trois voyages scientifiques de VÏÏironielle ont permis d'améhorer dans une large mesure le matéTiel employé jusque-là pour les explorations zoologiques de la mer. En outre, on a construit et fait servir avec un grand succès des appareils nouveaux. Le chalut à étrîers du Blake est rendu moins brutal pour les animaux déli- cats par l'adjonction de fauberts qui flottent à l'intérieur. Son lest est mieux conformé et installé. Un grand filet pélagique de sept mètres d'envergure sert pour les pêches de surface faites la nuit; il remplace les anciens filets de trente ou quarante cen- timètres seulement. Le premier appareil se fermant et s'ouvrant à une profon- deur déterminée, pour faire des pêches pélagiques pures de tout mélange, est imaginé sur des principes nouveaux. Des nasses très grandes, qui en renferment d'autres, petites et moyennes, sont descendues pour la première fois dans les grandes profondeurs et leur usage est rendu de plus en plus pratique. L'une d'elles porte une lampe Edison avec sa pile qui est protégée contre l'effet de la ])ression au moyen du killon com- pensateur inventé par le D'' Paul Regnard (1). Enfin, la manœuvre de tous ces appareils est rendue facile, même pour un navire de petite taille et ne possédant pas la vapeur {l'Hirondelle se trouve dans ce cas), par l'installation de treuils et de bobines simples et puissants. Elle est rendue très sûre par l'adjonction d'un nouveau dynamomètre accumulateur construit tout spécialement. (1) Un travail in extenso sur ces divers sujets est publié dans les Comptes rendus du Congrès de Zoologie de 1889. La description des appareils est donnée dans les Comptes rendus de l'Académie des Sciences de 1887, 1888 et 18S9. C. PHISALIX. — EXPÉRIENCES SUR LE VENIN DE LA SALAMANDRE 311 M. le baron Jules DE GUERNE, à Paris. Présentation d'animaux recueillis à l'aide des engins nouveaux employés à bord duijacht « l'Hirondelle )., — M. Jules de Guerne, charge des travaux zoologiques à boi-d de l'Hirondelle, présente quelques-uns des animaux les plus remarquables rapportés par les engins nouveaux, employés durant les campagnes de 1887 et de 1888. Deux Poissons, Conchognatlms Grimaldii, type d'un genre nouveau récemment décrit par M. Collett et Synaphobranchus pinnatus Gray, ont été pris en quantité dans les nasses, au voisinage des Acjores. par des profondeurs variant de 800 à '2,000 mètres. Deux cents exemplaires de la première de ces espèces ont été capturés dans une seule opération. Plusieurs Crustacés, dont un Crabe nouveau de grande taille, désigné par M. Milne-Edwards sous le nom de Geryon afjinis, ont été pris également en nombre et dans un état parfait de conservation. Sur ces Geryon, M. Jules de Guerne a recueilli un Cirrhipède rhizocéphale très intéressant, à cause de son habitat à une grande profondeur, et deux Amphipodes nouveaux : Paramphitoe carcinophila et Hirondellea triophtalma; ce dernier forme le type d'un genre remarquable, établi par M. Chevreux et dont le nom rappelle avec beaucoup d'à propos celui de la goélette qui, sous le commandement du Prince Albert de Monaco, a déjà fait tant d'intéressantes découvertes zoologiques. On pourra, d'ailleurs, se rendre compte des efforts accomplis et des premiers résultats obtenus au cours des campagnes de l'Hirondelle par une visite au pavillon de Monaco, Champ de Mars, à l'Exposition universelle. — Séance du 14 août 1889 — M. C. PHISALIX, Doct. ès se, Aide natur. au Muséum, à Paris. Expériences sur le venin de la Salamandre terrestre et son alcaloïde. — Zalesky a extrait du venin de la Salamandre terrestre un alcaloïde auquel il a donné le nom de Samandarine, du mot persan Samandar, étymologie présumée du grec aaXaaàvôpa (1). C'est avec le chlorhydrate de Salamandrine, préparé directe- ment avec la sécrétion fraîche par la méthode de Stas modifiée, que M. Phisa- Lix a entrepris des expériences dont voici quelques résultats : Injection sous -cutanée . — Pour la souris, la dose mortelle minima est d'un dixième de milligramme. Pour le chien, la dose mortelle est d'environ Os'',0O15 à 0-'',00i8 par kilogramme d'animal. Injection inlra-veineuse. — Des doses moiti('' moindres sont nécessaires pour produire les mêmes symptômes. Tube digestif. — Dans l'estomac, le chlorhydrate de salamandrine n'agit qu'à doses massives. Le venin frais agit, au contraire, très activement si on le dépose sur la langue d'un chien; enrobé dans la farine et introduit dans l'estomac, il ne détermine que des accidents sans gravité. Les expériences faites sur des chiens démontrent que raccoutumance à des doses croissantes s'obtient assez facilement. (■\) Dans ma communicalion à l'Académie des sciences du 2 septembre, il s'est glissé une orreur (lui Diodifie complèlemeiU le sens de la phrase : je le rétablis ici en la complétant. 312 ZOOLOGIE, ANATOMIE, PHYSIOLOGIE La Salamandre terrestre, ni à l'état de larve, ni à l'état adulte, ne possède d'immunité pour son propre venin. Le venin frais dialyse assez rapidement. Il est susceptible d'être absorbé par les branchies. Sur l'animal vivant, séjournant dans l'eau, le principe actif ne peut en aucune manière diffuser dans le liquide; mais, après la mort, le principe actif passe assez rapidement dans l'eau qui, dans ces conditions, acquiert une grande toxicité. Discussion. — M. de Lacaze-Duthiers demande si quelque physiologiste de profession ne pourrait pas fournir des renseignements sur les recherches de Vulpian sur le venin de la Salamandre et particulièrement sur son action sur le cœur. M. Dubois fait observer que les recherches de Vulpian et celles de Paul Bert nont pas été faites avec le venin de la Salamandre terrestre, mais avec celui du Triton et du Crapaud, et que les effets produits par ces venins sur le cœur peuvent différer de ceux que détermine la salamandrine de M. Phisalix. M. PoucnET fait remarquer un fait qui découle des recherches de Bert, Vul- pian et Phisalix; chez des animaux aussi voisins que les Tritons et les Sala- mandres, il y a des poisons en somme assez différents l'un de Fautre; c'est une notion qu'il faudrait vérifier à nouveau. M. KûNCKEL dTIerculais rappelle le mémoire de Watson sur le poison des Crotales, la crotaline, et les expériences de divers savants sur l'action du venin des Scorpions, des Abeilles sur les animaux producteurs eux-mêmes. M. Armand SABATIER, Prof, à la Fac. des Se. de Montpellier. D'u7i mode particulier de la division du noyau chez les Crustacés. — M. Sabatier fait une communication sur une forme de la cytodiérèse qu'il a observée sur les noyaux des glandes génitales mâles des Crustacés décapodes. Il s'agit des noyaux qui sont situés dans la couche de protoplasme qui revêt intérieurement la membrane du cul-de-sac glandulaire et qui formeront plus tard les noyaux des spermatoblastes. Sur les noyaux quiescents la nucléine se présente sous la forme d'agglomérations granuleuses, les unes périphériques occupant la région superficielle du noyau, les autres centrales formant un ou plusieurs groupes de grains assez gros d'où partent des rayons formés de granulations plus fines qui vont se reher aux masses périphériques et forment ainsi une sorte de réseau. Quand le noyau va subir une division il se produit une série de modifica- tions dans la forme et la distribution de la nucléine. Les grosses aggloméra- tions se fragmentent et se résolvent en granulations fines qui se dispersent dans tous les sens et se répandent assez uniformément dans tout le noyau, de telle sorte que celui-ci prend par les colorants nucléaires une teinte générale foncée qui le distingue au premier coup d'œil des autres noyaux. Ensuite les granula- tions se séparent en deux groupes distincts : les unes se rassemblent dans une région qui comprendra le plan futur de division de la cellule, et forment là une sorte dévoie lactée composée de fines granulations de nucléine; les autres se réunissent pour reformer dans les parties de la cavité nucléaire que sépare cette voie lactée, des masses granuleuses qui rappellent et reproduisent celles de l'état quiescent. Enfin les fines granulations de la voie lactée se réunissent à leur tour en deux couches parallèles de grains plus gros qui rappellent ceux de la périphérie J. KUNCKEL d'hERCULAIS. — LES INVASIONS DES ACRIDIENS 313 des noyaux quiescents. C'est dans l'intervalle qui sépare ces deux couches que se fait la division du noyau. Celle-ci se tait par délamination, par clivage, et non par voie d'étranglement. Quand le noyau, au lieu de se diviser en deux, doit subir une division plus importante et fournir simultanément, trois, quatre, cinq noyaux, les fines granulations au lieu de se réunir dans une zone unique, ou voie lactée, se distribuent au contraire suivant plusieurs plans formant entre eux des angles divers et dans lesquels se dessineront les plans de la division nucléaire. Ce mode de la divisiou nucléaire nous a paru intéressant, comme représentant une forme intermédiaire entre la division directe ou acinétique et la division cinétique. M. Jules KUNCKEL D HERCULAIS, à Paris. Les invasions des Acridiens, vulgo Sauterelles, en Algérie. — Prévision des inva- sions. — Procédés de destruction. — M. Runckel d'Herculais fait un exposé complet de la campagne entreprise en Algérie pour lutter contre les invasions des Acridiens. Chargé de l'organisation et de la direction de cette campagne, il fait ressortir les avantages que présente l'application des méthodes scienti- fiques : détermination l'igoureuse de l'espèce envahissante actuelle (Stauronotus Maroccanus et non pas Acridium perer/rinum dégénéré) ; constatation des condi- tions biologiques qui régissent sa vie évolutive; relèvement précis des points de ponte; évaluation de la superficie des gisements de coques ovigères; tracé de cartes croquis, puis de cartes communales, permettant d'établir la carte générale de prévision de l'invasion en Algérie pour l'année suivante. La pos- session de ces renseignements et documents a permis de préparer la campagne de 4889; c'est ainsi que, dès le mois de novembre 1888, le gouvernement algé- rien pouvait opérer dans les tribus le recensement des hommes valides, organiser les chantiers, et mettre en adjudication 6,000 appareils cypriotes, utilisés comme barrages mobiles destinés à arrêter la marche des jeunes Acridiens, ainsi que tous les accessoires : cordes, pals en fer, masses d'acier pour enfoncer les pals et les piquets de bois qui maintiennent les appareils, les plaques de zinc qui garnissent le bord des fosses où l'on précipite et écrase les Acridiens. M. Kiinckel fait le récit de la lutte et de ses péripéties, et raconte les épisodes du siège de Constantine. Après avoir décrit les différents modes de destruction employés : ramassage des coques ovigères, écrasement des jeunes sur les points d'éclosion à l'aide de branches de laurier-rose et de battoirs en alfa tressé, incinération des «riquets sur des bûchers d'alfa, capture et écrasement dans des bandes d'étoffes nommées melhafas, il insiste sur les excellents résultats obtenus avec les appareils cypriotes, et sur les avantages économiques qu'ils piésentent au point de vue de la main-d'œuvre. Si des millions ont été déi)ensés pour préparer la lutte;, i)ayer les travailleurs indigènes, les moniteurs civils et militaires, rémunérer les troupes, un grand résultat a été obtenu. Des milliards d'Acridiens ont été détruits dans les départements de Constantine et d'Alger; les récoltes, particulièrement belles en 1889, ont été sauvées et la prospérité a été rendue à l'Algérie. Des planches murales, de nombreuses photographies que M. Kunckel met sous les yeux de ses auditeurs leur permettent d'assister à la lutte. 314 ZOOLOGIE, ANATOMIE, PHYSIOLOGIE MM. Jules de GUERNE et Jules RICHARD, à Paris. Sur la distribution ijéographique des Calanides d'eau douce. — Au nom de M. Jules Richard et au sien, M. Jules de Guerne présente un planisphère mon- trant la distribution géographique des Calanides d'eau douce. Ces Ciipépodes, grou- pés d'une façon purement artificielle, puisque la seule raison qui les a fait réunir est qu'ils n'habitent pas la mer, se rencontrent dans toutes les parties du monde. Il importe, toutefois, de remarquer que les connaissances acquises sur ces animaux sont loin d'être comparables pour les diverses régions du globe. Ainsi, le continent africain n'a fourni encore que trois espèces appartenant à doux genres, contre vingt-six espèces, appartenant à cinq genres trouvées en Europe. Cela tient uniquement à rinsulfisance des explorations. Les régions les mieux connues au point de vue des Calanides d'eau douce sont les zones néarctique et paléarc- tique. Ces Copépodes, qui remontent très haut vers le nord, résistent à un froid très rigoureux. Comme ils sont certainement d'origine marine, il est permis de croire que la fusion des glaces, sur les bords de Tocéan Arctique, en rendant moins salées les eaux de la mer, a précisément fourni à quelques Calanides les conditions progressives de milieu favorables à leur adaptation complète dans l'eau douce, adaption qui semblerait d'ailleurs pouvoir s'opérer de nouveau en sens inverse, puisque certaines espèces (Diaptomus salinus, Broteas falcifer) vivent dans les eaux sursaturées, et que plusieurs autres (Diaptomus Richardi, Euryte- moraClausi et affinis, Limnocalanus macrutus) se trou\eni dans des eaux plus ou moins saumâtres. Ces Crustacés, capables de supporter la température basse de l'époque glaciaire, ont pu traverser celle-ci et se répandre ensuite de proche en proche à la surface des continents. Quoi qu'il en soit, sur dix genres de Ca- lanides connus hors de la mer, un seul, Diaptomus, le plus nombreux en espèces (41, non compris les formes douteuses) est cosmopolite; six genres ne se rencon- trent que dans l'hémisphère nord: Limnocalanus (2 esp.), se trouve en Europe, en Asie et en Amérique; Heterocope {3 esp.), en Europe et en Asie; Eurytemora (3 esp.), en Europe et en Amérique; Epischura (4 esp.) et Osphranticum (1 esp.), en Amérique seulement; Poppella (I esp.), en Europe et hiême en France seu- lement. L'hémisphère sud ne possède en propre que deux genres : Broteas (1 esp.), Afrique, Port-.Xatal, et Bœckella (2 esp.), Patagonie et Nouvelle- Zélande; une espèce d'un troisième genre, Centropages, dont la détermination reste douteuse, la femelle étant seule connue, vit dans les eaux douces de Ker- guelen . M. Hector NICOLAS, à Avignon. Hyménoptères du midi de la France, genre Os>nA. — Les expériences et les observations que M. Nicolas poursuit depuis quelques années sur les Hyménop- tères du midi de la France se sont portées, ces derniers temps, sur la dispersion des espèces, et il s'est adressé à des régions assez éloignées les unes des autres. C'est ainsi qu'il a pu faire tout à la fois des expériences dans les Alpes et en Algérie. Le climat trop rigoureux des Alpes, à Barcelonnette, a fait échouer ses ten- tatives, mais à Oran la réussite a été complète. L'éclosion des Osniia s'est produite aux mêmes époques qu'en France, la reproduction s'est effectuée normalement et les rejetons (cette génération nou- velle pour l'Algérie) se sont conformés aux exigences de ce nouveau miUeu. D"^ H. DE VARIGNY. — ACTION DE QUELQUES CONVULSIVANTS 315 L"absence des fleurs sur lesquelles ils butinent habituellement dans nos régions, les a fait s'adresser aux Heurs d'orangers et à celles des néfliers, et c'est à ce changement que l'auteur attribue l'importance de cette observation, car elle démontre qu'aux temps tertiaires où les Rosacées étaient inconnues (abri- cotier, cerisier, pécher, pommier et poirier), ces mêmes Hyménoptères Osmia s'adressaient, comme elles l'ont fait à Oran, à d'autres fleurs. M. Joseph RAHON, à Paris. Xole sur le système nerveux des Oligochœtes limicoles. — M. Rahon a étudié la disposition générale du système nerveux des Oligochètes limicoles chez les espèces suivantes : Dero oblusa, Dero digilata, Nais elinguis, Nais proboscidea, Chœtogasler diaphanus, Chœtogasler crïstaUtims, Chœlogaster /irnnei, Enchytreus vennicularis, Tubifex rivulorum, Lumbriculus variegatus, Limnodrilus daparedia- — M. TOPINARD, Prof, à l'Éc. d'Anlh., à Paris. Statistique de la couleur des yeux et des cheveux en France. Discussion. — M. G. de Mortillet : M. Topinard, comme conclusions, ne mentionne que deux grandes migrations : celle des blonds qui serait allée dans un sens et celle des bruns, dans un autre. C'est trop peu. L'histoire seule en cite un bien plus grand nombre, sans compter les préhistoriques qui ont dû être plus nombreuses encore. M. Topinard n'en tient aucun compte. Qui lui dit qu'il n'y a pas eu des migrations de races intermédiaires comme couleur des cheveux et des yeux? A côté des grandes migrations qu'il néglige, il s'ar- rête volontiers à des détails, comme certaine influence du protestantisme ou l'intervention des Volées qu'il déclare grands et blonds. Qu'en sait-il? Son tra- vail me semble mal équilibré. Un second reproche plus important est la division par départements. Les départements sont des coupures politiques intentionnellement faites en dehors des données de la géographie physique. Il s'agissait démêler les populations de la France pour affermir l'unité nationale. Cette division est donc mauvaise pour les recherches anthropologiques qui doivent être faites par régions natu- relles. Les. côtes et l'intérieur des terres comme en Bretagne, les grandes val- lées et les vallées latérales comme en Savoie, dans le même département, peuvent avoir des populations différentes. Pour arriver à des données précises et utiles, M. Topinard devrait donc changer complètement le groupement de ses observations. M. Topinard pourrait s'abstenir de répondre aux deux observations de M. de Mortillet, car elles sont le résultat d'une audition insuffisante de sa part. Tout d'abord il a expressément dit qu'il se bornait à donner le résultat général brut de sa statistique, sans se livrer à aucune considération historique et archéologique, sans faire aucun rapprochement avec ses connaissances anté- rieures, sans entrer dans les détails. Si çà et là il a prononcé quelques mots paraissant préjuger de ses développements ou déductions à venir, c'est unique- ment pour retirer à son exposé de son aridité. M. de Mortillet dit que les divisi(jns par déparlements et arrondissements ne sont (lue des divisions administratives; mais l'auteur a fini par là, justement et en accentuant plus encore la proposition qu'il ne le fait. iMCOLAS. — SÉPULTURES DE COLLORGUES 323 Il prétend ensuite que sa statistique est sans valeur, parce qu'il ne s'est pas adressé à des circonscriptions topographiques naturelles. Soit, mais comment eùt-il fallu s'y prendre :' Qu'on le dise. Il a fait le possible, et Jion l'impossible, il le reconnaît. Aujourd'hui il a parlé des départements, une autre fois ce sera des arrondissements. Ce qu'il a donné n'est qu'un tout petit aperçu des résultats les plus généraux. C'est par le canton, la commune, qu'il faudrait terminer. D'accord. Mais, il le répète, on commence par le possible. M. NICOLAS, à Avignon. Sépultures de Collorgues (reprise des fouilles), commune de Saint-Chaptes, Uzès (Gard). — Les fouilles nouvelles, exécutées dans la propriété de M. Teste, ont fait découvrir à M. Nicolas une deuxième pierre sculptée placée au-dessus de la porte d'entrée du couloir conduisant dans la chambre funéraire. La représentation est en tout conforme à la première pierre déjà rencontrée dans des premières fouilles, quoique de beaucoup plus parfaite comme exécu- tion. Les attributs occupent une place différente : ainsi, la hache qui se trouvait représentée sur le bas de la poitrine, dans la première, est au contraire placée au-dessus des seins dans la deuxième, et le collier qui entourait les seins sur la pi-cmière est absent sur la seconde. A part ces légères variations, tout le reste est semblable. M. Nicolas conserve tous les ossements, malheureusement brisés; leur nombre n'est pas considérable : douze humérus et six mâchoires inférieures. Les crânes ne pourront être restaurés ; d'ailleurs, c'est à peine s"il en a quelques fragments. En dehors de ces fouilles reprises sur remplacement de l'ancienne sépulture, l'auteur a pratiqué d'autres déblais qui lui ont fait découvrir d'autres chambres ne contenant que des débris de poteries. Puis, il a exploré des galeries des plus étroites conduisant à des chambres inexplorées. Discussion. — M. de Qi.atrefages fait remarquer que les sculptures mises sous les yeux de la Section sont presque en tout semblables à celles que M. de Baye a découvertes dans les grottes du Petit-Morin (Marne). Ces figures, placées dans les antégrottes et sur des sépultures sont bien probablement la plus an- cienne représentation d'une divinité. Elles présentent en outre de grands rap- ports avec celles que Schliemann a fait connaître (Minerves à tête de chouette). M. G. DE MoRTiLLET cst de l'avis de M. de Quatrefages pour ce qui regarde l'analogie des figures de Collorgues et des grottes de la Marne : il l'a établi depuis assez longtemps dans l'Homme. Mais il ne croit pas qu'on puisse rappro- ciicr de ces figures funéraires les grossières représentations des poteries d'Issar- liclv qu'on a désignées sous le nom de Minerves à tête de chouette. M. DE Quatrefages répond que, dans son enseignement aussi bien que dans ses livres, il s'est constanunent tenu en deiiors des controverses dogmaticiues ou philosopliiques. Mais, en restant sur le terrain des faits qui peuvent servir à caractériser les divers groupes humains, on ne saurait négliger ceux qui se rapportent aux idées religieuses qui ont joué un rôle si considérable dans l'iiis- toire de l'humanité. Le tout est de les envisager en naturaliste et non en phi- losophe ou en croyant exclusif. Or, en voyant ces figures associées à la hache, en particulier dans les grottes de la Marne, en se rappelant ce que l'arcliéo- 324 ANTHROPOLOGIE logie ordinaire nous a déjà appris sur l'ancienneté du culte ou de l'honoration de cet instrument, il est difficile de ne pas admettre que les sculptures de la Marne et de Collorgues (Gard) se rattachent également à quelque conception du même ordre. M. Adrien de Mortillet ne serait pas éloigné de croire, comme M. de Quatrefages, que les pierres sculptées de Collorgues représentent une divi- nité sous la garde et la protection de laquelle étaient placés les morts. Ce qui tendrait à confirmer cette hypothèse, c'est que les sculptures de ce genre que Ion rencontre dans les monuments funéraires de l'époque néolithique se trouvent presque toujours à l'entrée des tombeaux, dans le vestibule qui pré- cède les chambres sépulcrales des dolmens et des grottes artificielles. Ces figures représentent généralement une femme, facilement reconnaissable aux mamelons qui figurent les seins. Elles sont parfois associées à la hache, qui devait déjà être l'objet d'un culte particulier et qui se rencontre également seule sur divers monuments. On connaît aujourd'hui un certain nombre de ces sculptures. Les monu- ments mégalithiques de Bretagne portent d'assez nombreuses représentations de haches, emmanchées ou non. Les grottes sépulcrales artificielles de la Marne renferment des figures de femmes et de haches emmanchées. Des représenta- tions semblables se retrouvent dans des allées couvertes des environs de Paris : sur un des supports du dolmen de la Belle-Haye, à Boury (Oise), se voit une figure de femme dont les deux seins sont très nettement indiqués. Deux ma- melons qui paraissent représenter également des seins existent sur un des supports du vestibule du dolmen de Dampont (Seine-et-Oise) ; mais, la pierre étant cassée au-dessus, il est impossible de savoir si la représentation était plus complète. Enfin, sur une des deux dalles qui se trouvent entre le vesti- bule et la chambre d'un des dolmens d'Épone (Seine-et-Oise), nommé le Trou- aux-Anglais, est gravée une figure de hache non emmanchée, pareille à celles du dolmen de Gavr'Inis. Lorsqu'on examine attentivement ces figures, on se demande si Ton est bien en présence d'un art primitif et enfantin, ou si ce ne sont pas plutôt des manifestations d'un art dégénéré, de grossières imitations d'oeuvres plus par- faites ? M. G. Ch.u'vet a examiné soigneusement les deux pierres décrites par M, Nicolas, et il lui paraît important de bien déterminer la nature des dessins qu'elles portent, pendant que les originaux sont à l'Exposition. Dans la partie supérieure, tout le monde est d'accord pour voir un buste de femme qui rappelle les sculptures des grottes de la Marne. Mais il y a au-dessous de la tête une figure indépendante que l'on a prise tantôt pour une hache, tantôt pour une jambe repliée. M. Chauvet y voit un bâton recourbé, sorte de crosse fréquemment repro- duite sur les dolmens du Morbihan et qu'il a observée deux fois dans des dol- mens de l'arrondissement de Ruffec (Charente). M. le D"" E. Marignan rappelle qu'une perle en calais a été trouvée par un amateur dans, les premiers déblais. Ce fait, s'il était vérifié, rapprocherait en- core cette sépulture de celles de Fontvielle, de la Bretagne et de la Marne. M. Adrien de Mortili.et : En ce qui concerne la position des corps dans les dolmens, et notamment leur disposition en rond, les constatations lui parais- sent bien difficiles, car on trouve rarement les corps en place. Les dolmens renferment généralement de nombreux squelettes et doivent être D"" POMMEROL. — STATIONS DE l'aGE DU REiNNE 325 considérés, non comme de simples tombeaux, mais comme de véritables cime- tièi-es, comme des caveaux de tribus ou de peuplades. On a dû y enterrer pen- dant un temps fort long et, chaque ibis qu'on apportait un mort, on dérangeait les ossements qui se trouvaient dans la chambre pour faire de la place au nou- veau venu. Les têtes, qui sont la partie du squelette la plus encombrante et la plus fragile, out été, avec les vases en terre cuite faisant partie du mobilier funéraire, les premiers objets déplacés. Il a, en effet, souvent été constaté que les ci-ànes et les poteries se rencontrent principalement vers les parois, au pied des supports. C'est sans doute ce qui a pu faire croire parfois à un arrangement quelconque des corps, arrangement qui ne pourrait avoir quelque vraisemblance qu'en supposant que les corps ont tous été enterrés en même temps, ce qui est la plupart du temps matériellement impossible vu les faibles dimensions du monument. Avec des inhumations successives, on comprend sans peine que les derniers arrivés peuvent seuls se trouver dans la position qui leur a été donnée lors de leur ensevelissement, si toutefois le dolmen n'a pas été violé et s'ils ont échappé aux nombreuses causes postérieures de bouleversement. M. le D^ POMMEROL, ;i Gerzat rPuy-dc-Dome). Sur les stations de l'âge du Renne dans la vallée de Dlanzat (Puy-de-Dôme). — M. le D"* PoMMEROL expose les résultats de ses nouvelles recherches dans les stations de l'âge du Renne situées dans la vallée de Blanzat. Cette vallée fut, à l'époque quaternaire, entièrement comblée par une coulée de lave venue de la chaîne des Dûmes. De puissants phénomènes d'érosion se sont ensuite produits; les agents atmosphériques ont raviné, dénudé les bords mêmes de la coulée, et la vallée s'est reconstituée tantôt sur un des bords, tantôt sur l'autre. Les terres, les graviers, les sables ou scories qui garnissaient les poches et les anfractuo- sités de la masse volcanique ont été entraînés par les eaux ; il en est résulté la formation d'abris, de grottes ou de cavernes que l'homme préhistorique a habités. Ces habitations primitives paraissent nombreuses près de la papeterie de Saint-Vincent, mais ce sont principalement les abris qui bordent le chemin de cette usine qui ont été fouillés d'une manière spéciale. Les instruments en silex sont très nombreux ; ce sont des lames de toute dimension, qui sont souvent très petites, des grattoirs ordinaires, des burins et des instruments particuliers que nous comparons au bec-d\ine actuel. Les cor- nes travaillées consistent en tiges ayant servi de pointes de lance ou de sagaie " et en fragments cannelés, incisés, dont on a enlevé des esquilles pour la fabri- cation des aiguilles. La faune est caractérisée par la présence du Renne dont les restes sont très abondants. Nous sommes donc en pleine époque magdalénienne. Discussion. — M. G. Ciialvet fait remarquer ([uc la faune trouvée par le D'' Pommerol mérite d'attirer l'attention par sa simplicité. Elle ne comprend aucun des grands Carnassiers de l'époque quaternaire. Dans la Charente, il y a une différence de faune entre les abris et les grottes (jui ont la même industrie : Les abris donnent en abondance le Cheval, le Bœuf, le Renne, etc., comme dans la vallée de Blanzat. Les grottes donnent en outre les grands Carnassiers, particulièrement l'Ours et l'Hyène. 326 ANTHROPOLOGIE Cette (lifTérence entre des gisements qui paraissent être de même âge pro- vient d'un remaniement du sous-sol, contre lequel il faut se tenir en garde quand on fouille une grotte. M. Adrien de Mortillet: La station qui a livré les instruments que la Section a sous les yeux n'est pas le premier gisement de l'époque de la Madeleine dont M. Pommerol signale la découverte en Auvergne. En 1882, notre collègue a pré- senté à la Société d'Anthropologie de Paris des grattoirs et des ])uriiis magda- léniens bien caractérisés, recueillis par lui dans les alluvions de la vallée de Sarliève (Puy-de-Dôme). Parmi les pièces que montre aujourd'hui M. Pommerol se trouvent également de véritables burins, et des instruments un peu différents, qui semblent n'être que des variantes du burin. Ces instruments ont quelque ressemblance avec les burins latéraux auxquels M. de Mortillet a, avec M. Salmon, donné le nom de becs -de-perroquets, à cause de leur forme générale qui rappelle assez celle du bec de ces oiseaux. Ils tiennent le milieu entre les burins à pointe formée d'une série de retailles, que l'on rencontre déjà dans les milieux solu- tréens, et les vrais bccs-de-perroquets des gisements magdaléniens de la Dor- dogne. M. le D'- E. VERRIER, Vice-prés, de la Soc. d'Ethn., à Paris. Répartition géographique du tatouage, ses variétés, sa signification. — M. le D"" Verrier dit quelques mots sur la répartition géographique du tatouage et propose l'admission dans l'évolution de l'humanité d'un âge du tatouage, comme il y a un âge de la pierre, du bronze, etc. Il conclut : 1" que le tatouage chez les peuples sauvages a sa signification; 2° qu'il a été progressant depuis les colorations corporelles jusqu'aux formes les plus artistiques du tatouage vrai ; 3° qu'il en est encore à la période barbare du tatouage cicatriciel en Afrique et 4° qu'il tend à décroître à mesure que les populations progressent dans la voie de la civilisation, témoin au Japon où il vient d'être défendu. Quant au tatouage chez les peuples civilisés depuis longtemps, comme en Europe, il n'est plus qu'une survivance reléguée dans les dernières classes de la société: ouvriers, soldats, marins; il existe aussi chez les criminels où il affecte une forme spéciale de cynisme. Il est inconscient chez les aliénés et enfin, chez les prostituées, il est par sa lascivité une excitation permanente à la débauche et mérite d'attirer la répression des lois. Discussion. — M. Gabriel de Mortillet demande à M. Verrier s'il connaît, les tatouages religieux de N.-D. de Lorette qui viennent, du reste, d'être défendus. M. Verrier répond que non seulement le tatouage religieux existait à N.-D. de Lorette, mais aussi à Jérusalem, où l'on tatouait tous les pèlerins, même de communions différentes. M. Thomas "WILSON, ù Wasliingloii. La valeur des chutes du Niagara comme chronomètre de l'antic^uité. BOSTEAUX. — DÉCOUVERTE d'uNE NOUVELLE GuOTTE 327 M. BOSTEAUX, Maire de Cernay-lès-Reims, Sujets en bronze trouvés dans des fouilles faites à Vaudesincourt. — M. Bosteal'x communique deux pièces en bronze trouvées dans la touille dun foyer gaulois. Ces deux pièces, si elles sont bien d'art gaulois, ont beaucoup d'analogie avec des sujets assyriens gravés sur des cylindres trouvés en Asie et qui font partie du Musée britannique. — .Séance du 12 août 1889 — M. Emile RIVIÈRE, à Paris. Nouvelles découvertes sur l'époque néolithique à Champigny (Seine). — Dans cette nouvelle note, M. Rivière présente les résultats des recherches faites depuis sa dernière communication au Congrès de Toulouse, c'est-à-dire depuis deux ans, soit au Buisson-Pouilleux de Champigny, soit dans les champs environnants. Ces trouvailles consistent, non seulement en silex de l'âge de la pierre polie, mais aussi en quelques pièces intéressantes surtout par les roches avec lesquelles elles ont été fabriquées (anneaux, perle, molette, hache, etc.) et dont les gise- ments, souvent très différents, sont aussi parfois fort éloignés les uns des autres (les Alpes, l'Auvergne, les Ardennes et le Boulonnais). M. Rivière cite aussi la découverte faite, il y a quelques mois, au même endroit, d'un certain nom- bre d'ossements appartenant à un s<îuelette humain néolithique. M. G. DE MORTILL.ET, Prof, à rKc. d'.Vnlhrop., Ti Saiiit-Germain-en-Laye. Sur l'organisation des musées (l). M. BENEDIKT, l>rof. à l'Univ. de Vienne. Sur les appareils cràniologiques figurant à rExposition. — U. Benedikt invite la Section à examiner son exposition des appareils cràniométriques. Les sciences descriptives doivent devenir mathématiques. Il est remarquable que le crâne soit un objet construit avec l'exactitude géométrique d'un cristal. Pour recon- naître cette particularité, il faut des instruments de précision et des méthodes précises. L'auteur engage les membres à faire cette visite de son exposition, pour leur prouver que Newton a fait une vraie prophétie pour la biologie, lorsqu'il disait que la nature ne fait rien que de géométrique. M. BOSTEAUX, à CerDay-Ies-lîeims. Découverte d'une nouvelle grotte sur le versant des œllines tertiaires du mont de Bcrru. — Cette grotte découverte au lieu dit les Villcts, terroir de Cernay-Iès- (\) A la suite de cette commiinicalion, la Section a soumis un vœu que l'Assemblée générale de l'Association a adopté (voir pa^-e 33s). 328 ANTHROPOLOGIE Reims, se compose d'un couloir dont l'extrémité fermée par une dalle donnait accès à un vestibule au bout duquel un trou rond donnait issue à une chambre. Discussion. — M. Adrien de Mortillet : M. Bosteaux nous a déjà présenté, à divers Congrès de l'Association, d'intéressantes communications sur des grottes artificielles découvertes dans les environs de Reims. Il est fort regrettable que ces grottes ne contiennent aucun objet pouvant servir à les dater d'une manière certaine. Quelques-unes semblent, par leur forme, leurs dispositions et les traces d'outils laissées sur les parois, appartenir à l'époque néolithique, mais elles ont probablement été ouvertes et vidées depuis. L'étude de ces excavations souterraines, qui doivent être nombreuses dans les pays dont le sous-sol est formé de craie ou autres roches tendres, est pour ainsi dire entièrement à faire. M. Chauvet demande si, à l'entrée de la grotte, il n'y a pas de traces de fermeture. M. Bosteaux : L'entrée de cette gi-otte était fermer- par une dalle en pierre siliceuse calcaire, qu'il a été obligé de casser pour pouvoir pénétrer dans l'intérieur. M. Adrien DE MORTILLET, Sec. delà Soc. d'Anthropologie de Paris, à Sl-Germain-en-Laye. Résultats des fouilles de la Cave-aux-Fées de Brueil (Seine-et-Oise). — M. A. de MoHTiLLET soumet le compte rendu des fouilles entreprises par lui, à l'aide d'une subvention de l'Association, dans une allée couverte nommée la Cave- aux-Fées, située à quelques centaines de mètres au nord du village de Brueil, canton de Limay, arrondissement de Mantes (Seine-et-Oise). Ce monument, dépourvu depuis fort longtemps de sa couverture, mesure plus de quatorze mètres de longueur et plus de deux mètres de largeur. L'entrée et le fond ont été fouillés à diverses époques; mais, dans la partie non encore explorée, M, A. de Mortillet a pu faire d'intéressantes constatations. En faisant vider la galerie, il a d'abord rencontré un foyer romain avec deux monnaies et des fragments de po- terie de basse époque. Puis, à quarante centimètres plus bas, un foyer gaulois au milieu duquel se trouvait également une monnaie. Enfin, au-dessous de ce dernier foyer, deux couches de vingt à trente centimètres d'épaisseur, apparte- nant à l'époque néolithique et renfermant les débris de plusieurs centaines de squelettes humains, ainsi que divers objets : petits tranchets en silex, perles en os et en nacre, dents de carnassiers percées, tessons de poterie, etc. Ces deux couches étaient séparées par une couche de terre sablonneuse complètement stérile, ayant environ trente centimètres d'épaisseur et deux dallages, un au-des- sous de la première couche à ossements et un autre au-dessus de la seconde. M. Thomas WILSON, à Wasliington. Présentation d'objets préhistoriques américains. IIAROLD TAimV. — LA PALÉOGRAPHIE CHEZ LES ARABES 329 — $!»éancc du 13 août 1889 — M. Thomas "WILSON, à Washington. Structure et anahjae des minéraux qui, en France et en Amérique, ont servi à la fabrication des objets préhistoriques. Discussion. — M. G. de Moktillet demande quelle est la distribution du jade, de la jadéite et de la chloromélanite en Amérique. M. WiLSON répond que le jade est très abondant dans l'Alaska, nord de l'Amé- rique. La jadéite se trouve dans l'Amérique centrale, au Mexique, mais moins abondante. Quant à la chloromélanite, elle n'a pas encore été signalée. M. Harold TARRY, à Kouba (Algérie). La paléographie chez les Arabes. — M. Tarry expose que, dans les nombreuses excursions en Algérie et Tunisie qu'il a faites depuis vingt ans, il a eu la bonne fortune d'inspirer assez de confiance aux indigènes pour obtenir d'eux la communication et même la remise de manuscrits très importants, donnant, sur l'histoire, la géographie, les sciences, des indications tout à fait nouvelles. L'un de ces manuscrits, œuvre de M. Limbéry, interprète décédé, il y a une trentaine d'années, à Constantine, esL intitulé Tri'sor palœthnographique et fort heureusement écrit en français. Il contient près de cinq cents alpliabets des peuples les plus anciens, copiés et réunis à la suite de voyages et de recherches faites pendant plus de vingt ans dans les mosquées d'Algérie, de Tunisie, de la Tripolitaine et de la Turquie. Ces alphabets sont précédés d'historiques et comparés les uns avec les autres, avec l'indication en regard du signe phonétique latin, grec ou arabe qui leur correspond. L'ensemble forme deux énormes volumes in-folio. L'auteur indique les sources auxquelles il a puisé et un grand nombre de citations d'auteurs arabes trace la voie dans laquelle devront être continuées les recherches qu'il a si heureusement commencées. Abd-el-Abbès, oncle du prophète Mahomet, avait composé un digeste paléo- graphique qui fut copié par risraéUte Judas en l'année 73 de l'hégire (692 de Jésus- Christ): Aioub-ben-Mossléma en composa un autre, en l'année 216 de l'hégire, à l'usage du khalife El-Mamoun. C'est la base de l'ouvrage qui a été complété par un grand nombre d'autres ouvrages anciens consciencieusement comparés les uns avec les autres. Ces anciens alphabets ont, d'ailleurs, servi à beaucoup d'auteurs arabes pour cacher, sous une interprétation inaccessible au vulgaire, les trésors de science ancienne qu'ils transmettaient à la postérité, malgré la défense et les persécu- tions ordonnées par le koran afin que l'islamisme n'y trouvât pas d'obstacles à son extension. La comparaison de ces anciennes écritures, tirées d'une source tout à fait nouvelle, avec celles que l'on possède déjà en Europe, est de nature à offrir un intéressant sujet d'étude aux paléographes. Discussion. — M. A. de Mortillet demande si ces alphabets contiennent la valeur des lettres. 330 ANTHROPOLOGIE M. Tarry : Cela existe pour plusieurs alphabets. Ce qui donne une réelle valeur à ce travail c'est qu'il est l'œuvre d'un homme qui en a ramassé les ma- tériaux pendant vingt à vingt-cinq ans et qui a toujours indiqué les sources auxquelles il a puisé. M. le D' E. VERRIER, à Paris. Caractères physiques des Japonais, démographie japonaise . — M. Verrier, après avoir examiné quels ont pu être les différents facteurs constituant d'après lui la nationalité japonaise s'accorde avec la majorité des anthropologistes pour admettre deux types bien tranchés : l'un avec des caractères asiatiques domi- nants, l'autre avec des formes qui se rapprochent de celles des Malayo-Polyné- siens. Mais depuis la Révolution de 1868 et particulièrement depuis 1875, une fusion s'est faite entre les castes japonaises et par suite entre les fortunes ; il en est résulté un type moyen, dans lequel viennent et viendront davantage, de jour en jour, se confondre les deux autres types. M. Verrier fait voir trois dessins qui représentent ces trois types ; il appelle particulièrement l'attention de la Section sur le type moyen qui tend à absor- ber les deux autres et qu'il appelle type de transition. L'auteur passe ensuite à la démographie du pays. Il énumère en détail la population dans les deux sexes, puis par âge, par castes et familles, par nais- sances et par décès. De même, pour les écoles des trois ordres, le nombre des enfants qui les fréquentent ; le personnel enseignant des deux sexes ; le nom- bre des médecins répartis proportionnellement à la population localisée, le nombre des hôpitaux; les vaccinations et revaccinations; l'assistance publique ; le dossier des affaires civiles et criminelles, etc. Tous ces renseignements sont absolument officiels et tirés du tableau dressé par M. Ishibashi, chef du bureau de statistique au cabinet du Mikado. Ce travail, imprimé à Tokio, a été communiqué à M. Verrier par M. G. Bois- sonnade, agrégé à l'École de droit, conseiller légiste du gouvernement japo- nais. Discussion. — M. Fauvelle reconnaît tout l'intérêt que présente la communi- cation de M. le D-' Verrier; néanmoins, il croit devoir faire des réserves sur la classification que l'auteur a donnée des divers groupes ethniques répandus dans la Malaisie et la Polynésie. Une discussion sur ce point traité accessoirement serait hors de propos ; il se contente donc de faire remarquer que beaucoup d'ethno- logistes des plus autorisés ne partagent pas les opinions qui viennent d'être formulées sur ce sujet. M. Verrier répond qu'en effet l'histoire du Japon est muette à cet égard, il s'en est rapporté à ce sujet aux seuls caractères anthropologiques admis du reste par M. Bordier et non contredits par M. de Quatrefages par son intervention des Indonésiens. La méthode anthropologique, d'ailleurs, est, en l'absence de l'histoire écrite, la source la plus sûre pour reconnaître les éléments constitutifs >39 12'' Section. SCIENCES MÉDICALES l'RKSiDENTS d'hu.n.neur MM. BENEDIKT, Prof, à l'Univ. de Vienne; CROCQ, Memb. de l'Acad. de Méd. de Belgique; LUBELSKI, Méd. du consul., à Varsovie; WISSOTSKY, Prof, à runiv. de Kazan. l'KKSiDENT M. U. TRÉLAT, Prof, à la Fac. de Méd., Memb. de l'Acud. de Méd., à Paris. VicE-l'RÉsiDENTs MM. BERGERON, Sec. perp. de l'Acad. de Méd., à Paris; GRASSET, Prof, à la Fac. de Méd. de Montpellier; LAYET, Prof, à la Fac. de Méd. de Bordeaux; LIVON, Prof, à l'Éc. de .Méd. de Marseille; MONDOT, Chir. de l'hôp., à Oran; VERNEUIL, Prof, à la Fac, .Memb. de l'Insl. et de l'Acad. de Méd., à Paris. r^EciiÉTAiRES MM. BARRETTE, Chef de Clin, chir., à Paris; BAUDOIN, Réd, du Progrès méd., à Paris; TISSIER, Chef de Clin, obst., à Paris. — Séance du 5> août 1889 M. LARCHÉ, à Avignon. Statistique démographique et médicale d'Avignon, pour une période de cinq années. — Pendant le cours des années 1883 à 1887, la mortalité, déduction faite des décès fournis par la population flottante et des mort-nés, l'a emporté sur la natalité d'une moyenne annuelle de 2.9 pour 1,000 habitants. Pendant cette période quinquennale, la proportion des mort-nés a été de 70 environ pour 1,000 naissances, et les enfants illégitimes ont succombé en plus grand nombre que les enfants légitimes. Les sujets de 20 à 30 ans ont payé un plus fort tribut que ceux de 30 à 40 et de 40 à 50; les principaux facteurs de la mortalité ont été : les garçons de 0 à o ans, de 20 à 40 ; les filles de 5 à 20; les femmes de 40 à oO, les hommes |)ai-lie intéf,a'alc des cellules •du pancréas. Pour M. Steinhaus, après avoir iHudié le pancréas d'axolotcs, de grenouilles, de salamandres, il est arrivé à cette opinion formelle que la fonction du pancréas n'est aucunement en connexion avec les noyaux secondaires, et que ceux-ci ne sont cerlainemeat pas portions intégrales des cellules pancréatiques. Son avis est que ces éléments sont des parasites endocellulaires, comme on en connaît des quantités, grâce aux éludes de de Balbiani. Quant à la place de ces parasites dans le système zoologique, elle paraît «levoir être réservée au groupe des sporozoaires ( I ). M. TEISSIER, Prof, à la Fac. de Méd., à Lyon. Influence des maladies du foie sur le développement de certaines affections chro- niques des centres nerveux. — Il s'agit, non de troubles nerveux, fonctionnels ou réflexes, engendrés sous l'influence de maladies du foie, mais de véritables maladies organiques de la moelle, ayant pour point de départ une détermina- tion morbide primitive sur l'appareil hépatique. Il y a trois ans, M. Teissier avait été frappé de voir une atrophie musculaire progressive, évoluant après des crises répétées de coliques hépatiques. Il avait alors considéré les crises hépatiques comme des' crises viscérales symptomatiques ■de l'aflection médullaire. Plus tard, il eut à voir un malade, victime d'un acci- dent de chemin de fer, qui présentait, à la suite d'un traumatisme de la région hépatique, les phénomènes de l'atrophie musculaire généralisée. Deux autres observations, comparables aux précédentes, où la maladie de Parkinson a succédé à des manifestations pathologiques du côté du foie, lui ont fait penser qu'il pouvait bien y avoir, entre la lésion hépatique et la localisation spinale, une relation directe de cause à effet. On pourrait invoquer, sans doute, la coïncidence, ou bien incriminer l'arlhri- tisme, agent pathogénique indéniable de bien des affections médullaires. Cepen- dant, les données actuelles de la médecine expérimentale nous permettent d'éta- blir une dépendance entre les lésions du foie et les lésions des centres nerveux. Le foie étant entravé dans ses fonctions, on peut supposer que le défaut d'épu- ration hépatique ou la résorption de substances toxiques à la surface des con- duits biliaires érodés va devenir la cause d'accidents nerveux d'origine toxique. Cette interprétation est acceptée pour rendre compte des accidents de la fièvre intermittente hépatique; dans ce cas, ce sont les centres nerveux calorifiques qui sont impressionnés. Dans les faits que .l'auteur relate, ce sont les cellules motrices des cornes an- térieures ou les cordons antéro-latéraux qui sont atteints. Il n'y a pas lieu de supposer, bien que la colique hépatique puisse être con- sidérée comme un traumatisme du foie, qu'on ait aflaire ici à des accidents nerveux assimilables aux paralysies hystériques d'origine traumatique. Discussion. — M. Pierret. Si mon collège et ami M. Teissier avait suivi, le Congrès pour la médecine mentale, il m'aurait entendu soutenir à peu près la môme thèse que celle qu'il vient d'exposer. Il s'agissait du travail d'un de mes anciens élèves, M. Lemoine, de Lille, sur la paralysie générale rhumatismale, et je disais, à ce propos, que les phénomènes nerveux observés chez les arthritiques, hei'pétiques, rhumatisants, goutteux, etc. (1) En publication dans les Beilroge zur pathologischen Anatomie de Ziegler 1889. 360 SCIENCES MÉDICALES sont extrêmement nombreux et peuvent simuler ou produire un assez grand nombre de maladies du système nerveux. Quant au mécanisme, j'arrivais aussi à invoquer les névrites périphériques toxiques, au moins dans certains cas. J'ai le droit, je crois, d'invoquer ces névrites, puisque le premier travail d'en- semble sur ce point, a été fait sous ma direction, à Lyon, il y a de cela plus de dix ans, et que j'ai démontré aussi leur existence chez les tabétiques. En outre, ce sont très probablement des névrites toxiques, mais je ne suis pas tout à fait de l'avis de mon collègue M. Teissier, quand il fait intervenir Féraillure des canaux biliaires, comme favorisant l'absorption de produits toxiques . On peut, je crois, faire intervenir un autre mécanisme dont la connaissance déi'ive des beaux travaux de MM. Bouchard et Roger, sur le rôle du foie comme destructeur de certains poisons. Il me semble qu'un grand nombre d'états pathologiques du foie, trauma- tismes, lithiase biliaire, cirrhose, atrophies diverses, mettent cet organe dans l'impossibilité de remplir son rôle de barrière. Dès lors, il y a possibilité d'in- toxication et, par suite, de production de névrites de cette nature ou de troubles nerveux dus à Faction de ces poisons sur les centres. Ce n'est encore qu'une hypothèse, mais elle paraît de tous points vraisem- blable et mérite d'attirer l'attention. M. CHIBRET, à Clcrmonl-Fcrrand. Traitement gymnastique des dyspepsies. — M. Chibiiet a soufJert pendant vingt ans de l'estomac : il avait la dyspepsie des hommes sédentaires. Ni les exercices gymnastiques ordinaires, ni les longues marches hebdomadaires ne réussissaient à le faire digérer. Il en était arrivé à ne plus savoir comment subsister à la fin de juillet, avant les vacances. C'est alors qu'il fit la remarque suivante : parmi les exercices gymnastiques, il avait toujours négligé ceux qui exigent la con- traction énergique des muscles du ventre (droits et obliques), et cette négligence venait de la difficulté inouïe qu'il avait à exécuter ces exercices. Persuadé que son développement musculaiie abdominal jouait un rôle dans ses mauvaises digestions, il entreprit de donner à ces muscles un développement normal et môme exagéré. Avec une série d'exercices progressifs, ce but fut rapidement atteint. En même temps, il constatait une amélioration de ses digestions qui s'est depuis lors maintenue et affirmée, malgré que rien n'ait été changé à son genre de vie. Depuis quatre ans qu'il n'est plus dyspeptique, l'auteur a appliqué à d'autres le traitement gymnastique pour des affections de l'estomac et du foie. Le ré- sultat, comme chez lui, a été excellent. On s'explique du reste facilement ces bons effets : les exercices abdominaux déterminent, dans la circulation abdominale, la chasse nécessaire à une bonne sécrétion des sucs qui président à la digestion normale. DOYEN. — TUENTE-DEUX OPÉRATIONS SUR l'utÉRUS 3G1 M. P. BLANaUINQUE, Chir. de rnôtel-Dicii, à Laon. Traitement de l'anthrax de la face par la teinture d'iode. — L'origine micro- bienac du iuroucle et de l'antlirax doit amener un changement complet dans les procédés thérapeutiques. Grâce aux antiseptiques, les moyens rigoureux (in- cisions de toutes sortes, débridements, thermo-cautère et caustiques) tomberont de plus eu plus en désuétude. M. Blanquinque rapporte l'observation de trois cas d'anthrax des lèvres guéris par les applications de teinture d'iode, sans pro- duction d'eschares et sans cicatrices. Avec ce procédé, il n'y a pas besoin d'ou- tillage spécial; un pinceau quelconque suffit, à la condition d'enlever par le grattage la croutellc qui ferme les orifices des follicules. La pénétration des liquides alcooliques dans les canalicules pourvus de parois grasses se fait beau- coup mieux que celle des solutions aqueuses. La conclusion, c'est que la thérapeuti(iue antiseptique est non seulement une méthode abortive, mais aussi une méthode curative, applicable aux cas les plus redoutables. M. ROUSSEL, à Paris De la transfusion. M. E. DOYEN, à Reims. Dix interventions sur le rein. — Les dix opérations, pratiquées sur le rein par M. Doyen, comprennent sept néphrectomies, une néphroUthotomie, deux né- phroraphies. Une malade a subi, à deux années d'intervalle, la néphrectomie du rein droit et la néphrolithotomie du rein gauche. En résumé : la néphroraphie est une excellente opération. La néphrectomie a donné trois insuccès. La néphrotomie doit lui être préférée dans les cas de lithiase et d'hydronéphrose. Réunion immédiate et tamponnement des plaies. — La réunion immédiate doit être réservée aux cas où la plaie est sûrement à l'abri de toute bactérie patho- gène. Chaque fois que la suppuration est à craindre, le tamponnement métho- dique, suivi de la réunion secondaire, donne des résultats thérapeutiques remarquables. Celte méthode de traitement s'applique aux abcès froids, aux phlegmons anfractueux, aux opérations sur les os, aux fractures compUquées d'une attrition considérable du membre, aux plaies d'amputation après trau- matisme. La guérison est apyrétique. Trente-deux oprrations sur l'utérus et ses annexes. — Sur trente-deux opérées, trois étaient atteintes de septicémie préexistante. L'intervention vaginale a été pratiquée onze fois, la laparotomie vingt et une fois. Deux malades ont suc- combé. L'hystérotomie supra-cervicale a donné particullirement d'excellents résultats. 362 SCIENCES MÉDICALES La ligature des ligaments larges n'a été faite qu'une seule l'ois. L'application des pinces à mors élastiques, que M. Collin a construites sur les indications de M. DoYEX permet d'éviter à coup sûr les hémorragies secondaires. — Séance es et qui constituent le grand courant de retour pour la partie de l'hémisphère nord qui comprend l'ancien continent, ainsi que dans d'autres phénomènes de même ordre. Il indique aussi les causes de la sécheresse des autres vents régnant sur la région saharienne. Une autre cause consiste dans les déplacements successifs du centre des phé- nomènes qui ont produit les périodes glaciaires, qu'il serait plus juste, surtout dans le cas actuel, d'appeler périodes pluviaires. L'orateur entre dans diverses considérations sur ces phénomènes, en ce qui concerne l'Afrique. Il en tire des conclusions relatives à l'origine et au mode de progression du dessèchement de cette partie du monde, et il les appuie sur diverses preuves ou expériences locales. Discussion. — M. Anthoine demande si les forages artésiens exécutés ont déjà donné une somme de résultats bien acquis. M. E. Blanc : Les résultats sont très bons jus({u'à ce jour, mais cssentielle- hient locaux. Les entreprises de M. Rolland et de MM. Fau et Foureau dans l'Oued Rir' donnent de bons résultats en Algérie. De même, en Tunisie, la Société de l'Oued Melah a obtenu de forts débits dans ses forages près de l'Oasis d'Ou- dref. Dans d'autres parties du Sud de la Régence, il existe d'autres bassins arté- siens encore inexploités, dont l'auteur a étudié et déterminé les emplacements et les limites probables. Mais chacun de ces bassins résulte de tout un con- cours de circonstances locales, et ce serait une erreur que de prétendre géné- raliser de semblables entreprises et obtenir ainsi la fertilisation de la surface entière du Sahara. H. MAGl:;ii. — SPOK.VDES INTEUTUOPICALES 3H1 M. le D-^ ROUIRE, a i'aiis. Exploration dans la régence de Tunis en 1888, M. Henri MAGER, l'ublici^to, à Paris. Sporades intertropicales. — M. llciin .M.viiEK LHudie l'immense quadrilatère formé par le 20*= degré de latitude nord, le 20« degré de latitude sud, le 140'- degré et le 180° degré de longitude ouest de Paris. Cette zone est limitée au nord par les îles llawaï ou Sandwicli ; la piirlie sud-est est occupée par les Possessions Iranraises, coniprenanl : J'archipel des Marquises, ["archipel des Touamotou, l'arcliipel Taliiti et, plus au sud, l'ai-chi- j)el Touijouaï ; la pailie sud-ouest l'orme une zone neutre, selon la conven- tion anglu-alk'uiande de 1880, et renferme les îles Tonga, l'île Savage et les îles Samoa. Toutes les autres îles du quadrilatère peuvent être rangées sous Tappellation générale de Sporades inter tropicales. La ]jlupart sont disséminées; quelques- unes, groupées à l'ouest el au sud, ont reçu parlois les noms d'archipel Phœnix, archipel Tokelau ou Union, archipel Mauahiki, archipel de Cook: les géographes sont peu d'accord, et sur ces noms, et sur le périmètre de ces archipels. Jusqu'à la lin de 1888, la plupart de ces îles ne dépeiidaient d'aucune puis- sance européenne ou auH-ricaine : l'Angleterre, il est vrai, avait fait quel(|ues tentatives d'aimexion, par evniple sur l'île Kanning en 1801 ; mais ces tenta- tives élaient restées isolées et n'eurent pas de suite, si bien qu'en 1888 l'An- gleterre crut devoir reprendre à nouveau possession de l'île Fanning. Par la convention de 1880, l'Allemagne s'engageait à abandonner à l'Angle- terre toutes ces Sporades, l'Allemagne s'était réservé l'archipel dos îles ilars- chall à l'ouest du 180*= degré et une zone très large s'éteudant de cet archipel jusqu'à la N août 1S8}> — M. A. MALAVAL, Réd. eu chef du Conseiller des Contr., à Paris. Les grands maçjasins de nouveautés et les -patentes. Discussion. — M. Ducrocq : Une disposition de la loi du budget de 1890 introduite par voie d'amendement et à la dernière heure, malgré la Commis- sion du budget de la Chambre des députés, malgré le Gouvernement, malgré les résistances du Sénat forcé de céder pour ne pas laisser la législature expi- rer avant le vote du budget, a modifié, en ce qui concerne les grands magasins, la loi des patentes du lo juillet 1880. Il est désirable que la prochaine loi du budget et surtout la loi de revision des patentes de 1890 fassent du sujet une étude plus approfondie et plus conforme aux principes respectés par les lois sur les patentes de 1872 et 1880 qui ont su augmenter les patentes du grand commerce ou commerce concentré sans porter atteinte aux principes de notre législation financière. Les procédés de la fiscalité ne doivent pas constituer un moyen législatif d'in- tervention des pouvoirs publics dans les luttes de la concurrence, entre le grand et le petit commerce. C'est détourner l'impôt de ce qui est à la fois son objet et sa raison d'être. 11 a pour objet de pourvoir aux cliarges publiques et non d'exercer une influence contraire à la loi do liberté du travail, du com- merce et de l'industrie, qui existe également pour le grand commerce et la grande industrie, comme pour le petit commerce ou commerce dispersé et la petite industrie. En se plaçant sur un pareil terrain, le législateur méconnaît la règle 390 ÉCONOMIE POLITIQUE fondamentale que l'impôt doit être juste en même temps que productif. La liberté du travail empêche de fermer les portes des grands magasins par voie de prohibition; le législateur ne doit pas le faire davantage par mesures finan- cières. L'impôt des patentes comme celui des douanes, et tout autre, doit être purement fiscal , et non protecteur d'une classe de citoyens au détriment des autres. En entrant dans cette voie, déjà proposée en 1880, mais alors judicieusement repoussée, le législateur ferait, du reste, une œuvre aussi contraire aux inté- rêts généraux du pays, que s'il avait voulu combattre les développements de la grande industrie ou la transformation des moyens de transport, dans l'inté- rêt des maîtres de poste, des aubergistes, des routiers, etc. La transformation du commerce de détail répond aux mêmes besoins, présente les mêmes avan- tages. Elle est loin de s'accomplir trop vile : vouloir l'enr&yer, ce n'est pas seu- lement aller à rencontre de ce qui est juste, mais aussi de ce qui est utile à l'ensemble de la société et de l'humanité, c'est vouloir remonter le courant de la civilisation et du progrès. Ce n'est pas à dire qu'il n'y ait rien à faire. On peut continuer l'œuvre de 1872 et 1880 sur les mêmes bases, sans porter atteinte aux principes. L'impôt doit être proportionnel et non progressif pour tous les contribuables également, les grands magasins comme les autres . Pas de privilège en haut, pas de privi- lège en bas; pas de recherches inquisitoriales sur le chiffre des affaires. Tout ce que le législateur pourrait faire en dehors de ces données serait une injustice et un malheur. Mais, sur la base de la proportionnalité élevez les taxes, s'il y a lieu, n'en changez pas les assises; tant pour la taxe déterminée que pour la taxe variable par employés, composant le droit fixe, et si justement étendue à tous les employés par la loi de 1880. Pour le droit proportionnel, le législa- teur pourrait même faire une chose, suivant nous, fort juste, malgré les récla- mations probables du Trésor ; ce serait de ne faire porter le droit proportionnel que sur la valeur locative des locaux servant à l'exercice de la profession, et non plus sur celle des locaux servant à l'habitation personnelle qui est déjà la base de l'impôt personnel et mobilier. Cet élément pèse plus lourdement sur le petit commerce, et ce serait lui surtout qui bénéficierait de la délaxe, sans atteinte aux principes. M. Massard examine les textes des projets votés parla Chambre cl, à la fin de la dernière législature, par le Sénal. 11 les trouve défectueux, surtout en ce qui concerne les droits imposés aux grands magasins. Avant 1880, la taxe ne portait que sur le personnel employé à la vente, à l'exception (\q<. employés aux caisses, bureaux de complablité, etc. Aujourd'hui la taxe atteint tout le personnel. A ce point de vue la modification au texte de la loi est bonne. Mais l'orateur croit que la loi d'impôt actuelle constitue un privilège en faveur du petit commerce, parce qu'elle va à l'encontre des intérêts du plus grand nombre. La grande industrie et les grands magasins proviennent de la liberté commerciale, et c'est un fait de transformation dû au progrès. L'orateur passe en revue les nombreux avantages qu'offrent les grands magasins. La règle de la proport ionnaht/' de l'impôt est la base i\v notre législation financière; mais pour certains patentables, et c'est ici le cas, on a fait de l'impôt progressif. M. Donnât croit qu'il y a possibilité de créer un impôt proportionnel; le commer(,^ant qui n'a pas d'employé semble, avec la loi actuelle, être beaucoup XOTTELI.E, — RAPPORTS INTERNATIONAUX 391 plus frappé que celui qui emploie doux cents employés. L'orateur désirerait que la situation et dans les années suivantes, le tonnage kilométrique total des chemins de 1er a baissé, malgré l'accroissement du réseau, pendant la même période. Les lignes en concurrence avec les voies navigables n'ont pas été plus atteintes que les autres et l'abaissement du produit total doit être attribué à l'accrois- sement trop rapide du réseau des chemins de fer. \ — avance «lu lO août ISSl) — M. NOTTELLE. cx-Sec. du Synd. gc^n. dos Cli. synd., à Paris, Des rapports internationaux dans l'ordre économique.— M. Nottei.le vient essayer, comme il l'a fait aux Congrès précédents de Lille et de Paris, de replacer sous son vrai jour cette question, à son avis la plus grave qui se pose à notre époque. 392 ÉCONOMIE POLITIQUE Il commence par l'aire l'essortir les contradictions sociales que crée le pro- tectionnisme, cette négation du génie moderne. C'est lui, en effet, qui, tandis que les peuples remuent la terre et les ràers pour se rapprocher dans la colla- boration au progrès général, les induit à légiférer avec la même ardeur pour se parquer chacun dans un isolement rétrograde. L'auteur prouve ensuite par les faits, par l'aveu authentique des protection- nistes eux-mêmes, que la prétendue protection du travail national, est par- tout le plus redoutable fléau pour la presque totalité des industries. Il montre enfin que le protectionnisme a créé et envenime tous les jours, dans les rapports Internationaux, la guerre économique qui menace de se résoudre eu guerre d coups de canon. C'est dans ces dispositions déplorables oij il a placé les peuples du vieux continent, dit en terminant M. Nottclle, que leurs industries et leurs commerces seront de plus en plus battus en brèche par le libre-échange anglais et le pro- tectionnisme américain lesquels, par un singulier effet des circonstances, de- viennent aussi dangereux l'un que l'autre pour la marche régulière de la civi- lisation. Discussion. — M. Marguerite-Delâcharlonnv : Le discours de M. Nottelle demanderait une réponse qui suivrait avec soin tous les points traités. À défaut de cette étude complète, voici quelques observations sur les passages que nous avons notés en l'écoutant ; elles sont sans autre ordre que les notes prises au courant d'une rapide audition, on voudra donc bien en excuser le décousu. Conclilre des merveilles de l'Exposition à la situation prospère des industries françaises, c'est ignorer absolument les dessous de l'Exposition et son histoire. Il suffira de rappeler les diiricullés rencontrées par M. Berger pour réunir des exposants, -ses démarches nombreuses à ce sujet et l'action incessante pendant ■ de longs mois des comités locaux en province ; c'est seulement en faisant appel au patriotisme des fabricants que le nombre actuel d'exposants a été obtenu. Un seul exemple montrera qu'il n'existe aucune relation entre l'éclat des pro- duits présentés et la situation de rétablissement industriel qu'ils représentent : l'exposition présentée par les anciens établissements Cail était certes parmi les plus remarquables, tout le monde cependant connaît leur situation difficile. Comparer la situation de la France vis à vis des pays étrangers à celle de nos anciennes provinces entre elles avant 1789, c'est oublier que les anciennes provinces faisaient partie d'un même tout, la France, tandis que notre pays n'a, dans la plupart des autres nations, que des ennemis. Quand nous ne sommes entourés que d'adversaires jaloux, dont le seul but est notre anéantissement, est-ce le moment de nous livrer à des expansions de fraternité universelle ; que les nations de l'Europe et de l'Amérique ne forment plus qu'une même famille et on pourra parler de libre-échange ! L'orateur traite la protection de monstruosité. Ce nom ne s'applique-t-il pas plutôt au libre-échange qui pactise avec l'étranger, favorise ses intérêts et néglige ceux des travailleurs du sol national. Les Américains ne s'y sont pas mépris. On sait avec quelle énergie ils ont défendu leurs tarifs, même prohibitifs, aussi personne n'ignore quels résultats merveilleux ils ont obtenus: le remboursement delà plus grande partie de leur dette n'est pas le moindre. • M. Nolielle a cru trouver un argument décisif en faveur du librc-i'cliange dans sa situation personnelle, le droit sur les tissus l'empêchant d'exporter les corsets NOTÏKLLE. — BAPPORTS INTEHN VTIONAUX 398 qu'il fabrique. On pourrait dire, d'abord, qu'il suffirait d'un simple drawback pour assurer à son travail la l'acuité de se défendre contre le travail étranger, aussi regrettons-nous que ce système, qui donne satisfaction aux divers intérêts, ne soit pas plus ai)pliqué; mais, au point de vue général, la somme de travail, représentée par la lilature et le tissage des produits qu'il emploie, n'est-elle, pas de beaucoup supérieure à celle que représenterait la confection des corsets qu'il pourrait exporter et n'est-ce pas là ce qui doit être pris en considération? N'est- ce pas assurer à la majorité des Français la plus grande somme de travail pos- sible que doivent tendre les efforts des gouvernants? L'orateur parle des bienfaits de la concurrence. N'(\st-eUe pas déjà assez vive entre les producteurs français, qui, au moins, luttent à armes égales et ne doit- elle pas avoir de limite? Ainsi que le disait récemment un écrivain libre-échan- giste : la concurrence ne doit pas être telle qu'elle décourage le producteur et le décide à fermer ses établissements. Tel n'est-il pas l'effet du libre-échange; ne l'avons nous pas vu en France [)rêt à faire fermer successivement toutes les fabi'iques de sucre? N'a-t-il pas arrêté les cultures du lin et du chanvre, sans compter maintes industries déjà absolument disparues de notre sol? N'est-ce pas l'effet général qu'il a produit dans d'autres pays que leur situation naturelle ne place pas dans des conditions égales à celles de leurs concurrents? Il sulïit d'examiner, par exemple, la situation du Portugal, ruiné par le traité conclu avec l'Angleterre; de même l'Espagne, où l'on ne voit qu'usines aban- données et fermées depuis le dernier traité conclu avec ce même pays. La campagne libre-échangiste a été menée par l'Angleterre, mais quand l'a- t-elle commencée ? Quand elle a été assurée, après de longues années de pro- tection, d'une situation industrielle prépondérante. L'Angleterre a ainsi ruiné le Portugal, elle lient i'l-]spagne, elle ne demande qu'à continuer sur la France l'œuvre qu'elle a commencée par les traités de 1800. Cette même tentative est commencée en Amérique par l'Amérique du Nord • vis-à-vis des nations du Sud-Américain. Si l'on n'y prend pas garde, la race anglo-saxonne sera la pieuvre qui sucera le sang des races latines. Il suffit de voir à quel point eUe s'enrichit quand celles-ci se ruinent. Quel est le raisonnement au moyen duquel elle endort ses victimes ?' Elle leur dit: Nous vous .vendrons tout ce dont vous aurez besoin à si bon marché, que vous n'anrez pas la peine de le produire. Les peuples qui l'écoutent perdent l'habitude du travail, et cette habitude perdue, la misère vient vite. L'honorable préoi)inant dit que le but à viser, c'est l'équilibre entre l'expor- tation et l'importation : c'est grâce à la situation d'une exportation supérieure à l'importation que la. fortune de la France a été créée dans la première moitié de ce siècle, mais aujourd'hui nous sommes fort loin de cet équilibre; l'importation dépasse l'exportation de plus de 600 millions. Nous ne comblons ce déficit en grande partie qu'au moyen des intérêts deS' fonds placés par nos devanciers à l'étranger, et la France n'absorbe qu'en partie les emi)runls étrangers; Berlin qui, jadis, n'avait pas d'épargne surabondante, en a maintenant assez, grâce au sys- tème protecteur, pour en placer au dehors comme nos pères l'ont fait autrefois. Il s'en faut de beaucoup que les besoins de la France nécessitent indispen- sablenient cette importation supplémentaire de 000 millions. On disait autrefois que la France n'avait besoin que d'un bateau d"éi)icos parce que son sol pou- vait lui fournir le reste. Sans aller aussi loin, on peut dire encore maintenant qu'aux bateaux d'épices il n'y faudrait pas ajouter beaucoup d'autres produits pour fournir à la France ceux qui lui sont indispensables. 394 f^CONOMIE POLITIQT'E Donc, que les nations qui ne peuvent trouver chez elles les choses nécessaires à la vie, comme l'Angleterre qui ne produit pas assez de blé pour se nourrir, cherchent à en faciliter l'entrée, rien de plus naturel ; que la Belgique qui est dans le même cas fasse de même, c'est une nécessité pour eux et une bonne affaire; mais pour nous, Français, le libre-échange est la ruine de nos produc- teurs, parce que la nature, tout en leur donnant à peu près tout ce dont ils ont besoin, ne les leur fournit pas dans des circonstances aussi favorables que celles rencontrées par leurs concurrents ; ceux-ci n'ont-ils pas : charbon à bon mar- ché, faibles impôts, service militaire réduit, etc. Nous hvrer sans défense à nos concurrents, c'est nous ôter les moyens de travailler et c'est ainsi que la protec- tion représente justement la défense du travail national. Les Américains sont dans la même situation industrielle que nous, en ce sens qu'ils trouvent dans leur sol à peu près tout ce qui leur est nécessaire ; aussi ont-ils bien compris où était leur intérêt et ils sont énergiquement pro- tectionnistes. Nous lisions ces jours-ci le récit de la création d'une bourgade en Amérique et le fait nous semble bien typique : un Américain achète en Allemagne quel- ques peaux pour marteaux de pianos : il remarque vite que l'Amérique produit des peaux et qu'il suffit de les travailler convenablement pour les amener à cet état. A l'abri des droits de douane, il établit une usine et bientôt se passe non seulement des peaux allemandes, mais en exporte en Allemagne. Il crée ainsi un village de 2,000 habitants dans une vallée déserte, installe une école, organise des sociétés de secours mutuels, de gymnastique, etc. Sans la protec- tion qui majorait le prix des produits étrangers, il n'aurait jamais pu cou- vrir les dépenses de premier établissement de son usine. Quand il a été question de diminuer les tarifs protecteurs, il a dit à ses ouvriers : « Si cette réduction est adoptée, comme les ouvriers allemands tra- vaillent à plus bas prix que vous, c'est la diminution du salaire de moitié et le renvoi de la moitié d'entre vous, puisque ma fabrication sera réduite. » Les Américains ont, comme vous le savez, maintenu le gouvernement pro- tectionniste. Ainsi donc, création des richesses sur les gains protectionnistes et réduction dans l'autre cas ! Voilà les vrais résultats de la protection. M. COUVREUR, Dépiiti^, à Bruxelles. Libre-échange et protection. — M. Couvreur veut se borner à exposer l'histoire de la législation douanière en Belgique. Cette histoire se divise en deux périodes : une période protectionniste, uno période libre-échangiste. Pendant la première période, toutes les combinaisons que le système comporte ont été successivement appliquées aux diverses branches de l'activité nationale. Une entente s'était établie entre elles. Chacune prenait sa part du gâteau. Elles ne parvenaient qu'à se ruiner mutuellement. En 1846, la misère générale du pays et une horrible famine obligea le légis- lateur à décréter la libre entrée des denrées alimentaires. Cela brisa la coah- tion des intérêts. A partir de ce moment, d'année en année, la législation devint plus libérale et démontra bientôt sa supériorité. L. BLANCHET. — RÉGIME nOUANIEll EN COCHINCHINE S9i) De 1830 à 1846, le commerce général du pays (importation et exportation réunies) n'avait jamais réussi à dépasser 400 millions. Après cette époque, lors- qu'on consulte les statistiques graphiques, on voit les lignes s'affoler dons leur marche ascendante. Eu 1870, le commerce général était monté de 400 millions à 4 milliards; en 1888, il atteignait 0 milliards. De IS.'JO à 1889, la population a plus que doubli!. Aujourd'hui, la Boigiquccontient G millions d'habitants, et elle parvient à les nourrir, malgré la crise qui pèse sur elle comme sur tous les pays. Elle n'avait pas 4 millions en 1847 et ils mourraient de faim. Voilà pour la Belgique les résultats comparés du libre-échange et de la protection. M, MARTINEAU, à Rnchoforl. Des vrritabks motifs de l'introduclion du libre-échange en Angleterre, M. Louis BLANCHET, à Paris. Les conséquences du régime douanier en Cochinchine. — Le régime douanier imposé à l'Indo-Chine française depuis le mois de juillet 1887, a porté un coup funeste au développement de nos établissements d'Extrême-Orient. Les effets de ce régime ont été particulièrement désastreux pour la Cochinchine, qui a vu se réaliser toutes les prédictions qu'avaient laites le feu député de cette colonie, M. Blancsubé, lorsqu'on 188o, il fut pour la première fois question d'y établir des douanes. Son commerce a été arrêté, ses exportations de riz, qui jusque-là avaient fait sa fortune, ont diminué dans une proportion considérable. Le renchérisse- ment de la vie matérielle, conséquence des droits qui grèvent les marchandises d'importation nécessaires à l'indigène, a fait diminuer les consommations de luxe, d'où ime diminution également très forte des recettes des contributions indirectes, opium, etc.. Ces recettes formant avec le droit de sortie sur les riz, les principaux éléments du budget, il en rc'sulte un déficit déjà très important et qui va chaque jour s'augmcntant. On a, en outre, fortement mécontenté la population. L'ensemble du commerce de la colonie, importations et exportations est tombé de 126,400,000 francs en 1887 à 108,112,000 en 1888, en diminution de 18,288,000 francs ou plus de 14 0/0! Le commerce avec l'intérieur de l'Indo- Chinc et particulièrehient avec les provinces nord-est du Siam, s'est sensible- ment ralenti, les marchandises d'échange se détournant de Saigon, où elles ont à acquitter des droits très lourds, pour reprendre l'ancienne voie de Bang- kok, et il est à craindre que les efforts faits depuis (|uelques années pour créer un courant commercial sérieux entre la Corhinchine et la vall('e du Mékong soient rendus iimtiles. Et tout cela sans que le but poursuivi, la protection de l'industrie française, ait été atteint, puisque les importations de France en Cochinchine, qui avaient été de 15,180,ru:; francs en 1887, n'ont été, en 1888, que de 9,680,273 francs, c'est-à-dire inférieures de plus de 35 0/0 à ce qu'elles étaient avant la protection. La preuve est donc faite, et bien faite, que le régime de protection inauguré en Indo-Chine a été inutile à la métropole, et a compromis sérieusement 39H ÉCONOMIE POLITIQUE l'essor de nos colouics. La révision du tarif qui a eu lieu naguère n'est même pas un palliatif, puisque les réductions de taxes qu'elle accorde sont com- pensées par l'aggravation des droits déjà très lourds qui frappaient les tissus de coton. M. Blanchet exprime, en terminant, l'espoir qu'on ne prolongera pas plus longtemps une expérience au bout de laquelle, si elle durait quelques années, on trouverait infailliblement la ruine définitive de notre belle et, jusqu'ici, si riche colonie de Cochinchine. Discussion. — M. Lapierre : Je remarque toutes les fois qu'une mesure protectionniste est prise, qu'elle est basée sur la connaissance inexacte des faits; qu'elle ne remplit pas le but cherché par ses auteurs et qu'ils arrivent à léser d'autres intérêts sans avantage pour personne. Je pourrais multiplier mes exemples, je m'en liens à la question posée par notre collègue, M. Blanchet. Ainsi pour l'application du tarif général en Cochinchine, on a voulu protéger l'industrie française pour faciliter la vente de ses produits dans l'Indo-Chine. Il fallait avant tout rechercher si la concurrence étrangère, trop redoutable pour elle, empêchait la vente de nos produits manufacturés dans nos colo- nies. Un simple examen de la situation aurait montré que ce n'était pas là l'obstacle le plus sérieux à notre expansion industrielle dans les pays d'outre-mer. En effet, j'ai sous les yeux une nombreuse correspondance de nos colonies dans laquelle on reproche à l'industriel français de ne pas vouloir se conformer aux goûts des populations et à leurs usages commerciaux. C'est un premier empêchement à ses rapports d'affiiires. L'industrie française est, sans contredit, une des plus puissantes du monde, ses ressources sont immenses et aucun autre concurrent ne peut prétendre la surpasser dans sa fabrication autant par la nature de ses produits que par le bon marché de leur prix de revient. Elle peut donc se passer de protection. 'En veut-on la preuve? Examinons le mouvement d'exportation de nos produits fabriqués. Il se chilfre par 17o0 millions de francs. Où vont ces produits? La plus grande partie chez nos concurrents industriels les plus redoutables, en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, aux États-Unis. L'Europe et les États-Unis de l'Amérique du Nord absorbent pour 1500 mil- lions de nos objets fabriqués sur les 1750 millions que nous emportons en to- talité. N'est-ce pas la démonstration de notre force industrielle. Mais, d'autre part, notre faiblesse est extrême dans nos procédés commer- ciaux; dans le manque d'habitude de commercer au loin, dans une absence d'outillage commercial, comme notre marine de commerce par exemple, qui nous empêchent d'agir par nos propres forces, sans intermédiaires étrangers. Puis nos agents du gouvernement à l'étranger et même dans nos colonies, ne sont pas stylés pour soutenir notre commerce. Les réformes, les amiéliorations devraient porter sur les points où consiste notre faiblesse et non sur une protection douanière inefficace, mais dangereuse pour le développement de la richesse de nos colonies . M. Makguerite-Delacharlonny : La communication de M. Blanchet a été présentée comme un exemple des résultats du système protectionniste. Pour juger une question au moyen d'un exemple, ne faut-il pas au moins que les termes en soient comparables? Or, comment peut-on comparer l'Indo-Chine à la France? L, BLANCIIET. — KIÎGIME DOUANIER EN COCHINCllINE 391 • En Indo-Chine, d'après les documents présentés par M. Blanchct, le budget est en éiiuilibre et miMiie en excédent: on sait s'il en est de même en France. L'Indo-Chine est un pays agricole ([ui exporte le trop-plein de sa produc- tion; en France, actuellement, par suite du découragement des agriculteurs la production est insullisante pour la consommation ; l'Indo-Chiné possède des droits de sortie et ces droits sont un élément important de ses recettes, la France n'en a pas, L'Jndo-Chine est présentée comme devantêtre un pays de trausitpour les marchandises chinoises. Pour quel pays d'Europe la France pour- rait-elle èlre un pays de transit? Donc, aucune similitude dans les situations. La protection peut être très mauvaise pour l'Indo-Chinc et très bonne pour la France. De ce que les Anglais et les Belges se trouvent bien du libru-échangp, faut-il conclure que la chose est excellente pour. nous? Ces questions dépen- dent de la situation économique des pays et c'est l'étude de ces situations qui doit en donner la solution. Tout dans ces questions est relatif, on ne saurait trop insister sur ce point. Le vêtement qui convient au Lapon conviendrait-il à l'Arabe ou au nègre du Soudan. D'ailleurs, M. Blanchet a dit qu'il y avait eu des tracasseries d'employé, une désorganisation des services administratifs. Ne faudrait-ii pas d'abord supprimer les premiers et réformer les seconds:* En quoi ceci peut-il influer sur un sys- tème? Si même la protection a été appliquée maladroitement, est-ce à dire que le système soit mauvais parce qu'il est mal appliqué ? Il peut sembler naturel que la France cherche à récupérer de certaines façons les frais qu'elle a faits pour assurer à ces peuples un gouvernement stable et les bienfaits de la civihsation. Ouel que soit le mode employé, l'in- digène paiera donc plus qu'autrefois : le mode le meilleur pour atteindre ce but peut rester à trouver, mais celui qui assurerait en même temps un dé- bouché à nos travailleurs ne peut être à dédaigner. En somme, jusqu'ici, c'est pour les Anglais et les Allemands que nous avons conquis ces pays. On peut se demander si les frais faits par la France pour chercher suivant la méthode libre-échangiste des débouchés à l'extérieur ont été réellement récupérés, la réponse sera, pensons-nous, négative. Avant donc de prendre tant de peines pour trouver au loin des consommateurs, la France ne devrait-elle pas commencer par s'assurer ceux de son sol national? N'est-ce pas acte de folie que de chercher au loin ce qu'on a près de soi? Que ses consommateurs n'aillent pas porter au loin les centaines de millions qu'ils exportent pour leurs achats à l'étranger et les travailleurs seront assez riches pour s'acheter les uns aux autres de bien plus grandes quantités de produits. Nous l'avons dit: dans ces questions tout est relatif et les situations pwson- nelles jouent un grand lùle dans les opinions. M. Blanchet, ainsi qu'il l'a. déclaré, est attaché à une (k)mpagniedc navigation. C'est là un point très in- téressant. Los auxiliaires des Anglais dans la campagne libre-échangiste ont été, en effet, les Compagnies de transport, les négociants, les employés d'adminis- trations publiques, tous ceux qui vivent sans augmenter la richesse natio- nale, tous consommateurs non producteurs pensant trouver dans ce régime une vie plus facile, alors que les travailleurs attachés au sol du pays en meurent. C'est au nom des ii5 ù 30 millions de producteurs, au nom de toute cette popu- lation agricole et industrielle qui, en vivant de son travail, crée seule la richesse du pays dont elle féconde le sol ou dont elle transforme les produits naturels, au nom de cette population qui, eljie, ne porte rien aux nations étrangères pour les enrichir, que je proteste devant vous contre des théories qui ne tendent à 398 ÉCONOMIE POLITJQL'E rien moins qu'à la ruiner en substituant aux produits qu'elle crée ceux de l'étranger, le libre- échange apportant à celui-ci le travail dont il prive nos nationaux. M. Lapierre : Notre honorable collègue vient de faire remarquer que les renseignements commerciaux ibnt défaut à l'industriel français et qu'il manque d'appui auprès de nos agents à l'étranger et dans nos colonies. Depuis quelque temps on cherche à multiplier ces renseignements et il s'est créé une presse spéciale, des revues intéressantes, s'occupant exclusivement de ces questions et cherchant à les divulguer au profit des intéressés. Néanmoins, il nous a paru qu'un service d'informations, commercialement organisé, pourrait être grandement utile. J'en ai eu la pensée depuis longtemps et, tout dernièrement encore, j'ai remis moi-même à M. le Sous-Secrétaire d'État aux Colonies un rapport sur l'organisation et la diffusion de renseignements commerciaux répondant à des vœux que j'ai fréquemment entendu exprimer par des industriels et des commerçants. Si j'avais pu prévoir que cette ques- tion serait posée ici, j'aurais apporté la copie de ce rapport pour vous le com- muniquer. Je vous dirai seulement que je presse vivement M. le Sous-Secré- taire d'État d'instituer un service de renseignements, servant à rapprocher les intérêts de la métropole et de nos colonies, à susciter entre elles un mouve- ment d'affaires croissant, grandir et développer l'échange de leurs produits, répandre plus particulièrement les objets de nos industries dans nos colonies et. en un mot, multiplier des rapports auxquels l'une et l'autre gagneraient à tous égards. M. Grâd : Les industries d'exportations demandent le libre-échange; les industries d'importations sont protectionnistes. L'orateur cite le cas d'un fabri- cant. L'orateur est partisan de la liberlé complète des échanges. 11 a préconisé l'union douanière en Europe. On n'est pas arrivé à s'entendre; chaque pays a besoin des recettes provenant des douanes ; dans ces conditions il faut cher- cher à s'entendre en évitant les eontlits d'intérêts. — iSéauce du 12 août 1889 — M. LAPIERRE, à Paris. Le régime des banques et le privilège de la Banque de France. — Le renou- vellement du privilège de la Ban([ue de France mérite de longues et importantes études. Il n'y a aucune raison pour le hàler, quand loul, au contraire, dispose à un ajournement. En présence d'une évolution commerciale, qui tend à aug- menter notre force de production industrielle et agricole, la progression déjà si considérable des opérations de la Banque de France peut devenir indéfinie et ne pas suffire aux nécessités conmierciales de notre évolution. Plusieurs Sociétés syndicales ou d'études économiques ont examiné la ques- tion. Il a été proposé trois solulidiis différentes: l*^ Banque unique d'émission avec modification du système actuel ; 2" système mixte ou privilège étendu à plusieurs Banques; 3° pluralité des Banques d'émission sous certaines garanties. Ce dernier système existe danô plusieurs pays et notamment aux États-Unis d(; l'Aiîiérique du Nord. La législation américaine nous parait renfermer des éléments de sécurité et de prudence pour le bon fonctionnement des banques I.APIEKRE. — LE IIÉGIME DES liA.NUUES 399 d'émission, et les garanties quelles ofVrent à tous les intéressés nous eugagent à la recommander à nos législateurs quand ils devront étudier la question. Il serait avantageux pour le pays de taire profiter un plus grand nombre d'établissements de crédit des bases londamenlaks de l'organisation de la Ban- que do France, qui lui ont permis de traverser les crises les plus violentes, sans être le plus légèrement atteinte. Dans tous les cas, on ne peut vivre d'une vie nouvelle avec d'anciennes insti- tutions sans examiner profondément si celles-ci suffisent à assurer les besoins d'un état nouveau. Discmsion. — M. Gkau : En Suisse, les billets sont placés dillicilement; en Allemagne, le courant est en faveur du privilège de la Banque d"Empire. Les banques libres tendent à disparaître. En Allemagne, il y a le système de l'étalon unique ; le gouvernement de l'empire n"a pas transl'ormé l'ancienne monnaie. M. Couvreur : Il y a aussi en Belgique divergence sur les différents sys- tèmes de Banques. C'est l'unité et le privilège qui ont prévalu; ce privilège a été renouvelé il y a dix ans, et aujourd'hui la question est un peu endormie parce que l'escompte n'est pas trop élevé. Mais l'élément agricole a demandé de jouir des avantages de la Banque ; on a essayé de lui donner satisfaction, mais sans succès. La solution est dans la liberté américaine contrôlée. Cette question sera peut-être bientôt soulevée à cause des Caisses d'épargne. M. Ad. CosTE : En matière de circulation fiduciaire, je pense qu'il faut surtout consulter l'expérience, telle qu'elle a été pratiquée en France et en Angleterre; je ne crois pas qu'il faille s'écarter de ce terrain positif et tenter quelque révolu- tion sur la foi d'une législation étrangère insuffisamment éprouvée. 11 ne serait pas sage, à mon avis, de vouloir changer radicalement notre système de circu- lation fiduciaire; il suffirait d'en améliorer le fonctionnement. Le renouvellement du privilège de la Banque de France soulève plusieurs questions. La plus grosse, à mon avis, est la question monétaire. Comment faut-il régler le remboursement des billets de banque? Peut-on continuer d'ad- mettre aujourd'hui le remboursement en argent, métal déprécié, qui ne circule que dans les États de l'Union latine? Peut-on tolérer que la Banque de France, principal détenteur de l'or français, en fasse commerce et ne s'en dessaisisse que contre le paiement d'une prime? Peut-on laisser à la Banque le droit de faire échec aux conventions monétaires internationales et de dénoncer indirec- tement, quand elle Je voudra, la convention de 1885 avec les États latins? Doit-on la garantir éventuellement contre les pertes résultant de la dépréciation de son encaisse-argent ou lui en laisser la responsabilité? Ce sont là autant de problèmes assez graves qui n(; peuvent se résoudre ({u'avec la question moné- taire et qui militaient pour rajournement du renouvellement du privilège. En laissant provisoirement de côté cette question fondamentale, deux ordres de considc'rations s'imposent dans l'examen de la décision à prendre : d'une part, l'intéiet commercial et financier du pays; d'autre [)art, la préoccupation des économistes en faveur de la liberté des banques. L'intérêt commercial et financier est principalement lié à l'unité du billet de banque. On y tend en Angleterre, puisque, en vertu de la législation de Robert Peel en 1844, aucune nouvelle banque d'émission ne peut être autorisée dans le Royaume-Uni, tandis (juc la Banque d'Angleterre héjite, dans une certaine 400 ÉCONOMIE POLITIQUE mesure, du droit d'émission- de toute banque qui vient à disparaître.- En France, depuis 1848, nous jouissons de l'unité du titre; la Banque lui doit sa puissance et l'extension de sa circulation fiduciaire; nous y trouvons l'équivalent d'un trésor de guerre et d'un trésor commercial; et c'est grâce aux ressources que la circulation facile du billet de banque nous réservait, que nous avons pu faire face aux nécessités extraordinaires de 1870-1871 et, plus récemment, à des crises de moindre importance. Il y a donc, pour le commerce comme pour les finances publiques, un grand intérêt à tnaiutenir l'unité du billet de banque et à en ré- glementer prudemment l'emploi . Mais, à côté de cet intérêt, il y a la préoccupation de la liberté des banques, grand mot qui séduit toujours et qui enthousiasme les économistes. On ne défend plus cependant aujourd'hui d'une façon absolue la liberté conl^ plète en matière d'émission, liberté qui aboutirait à la multiplicité des billets de banque, et l'on se rallie volontiers à une solution mixte, otïerte par le sys- tème des banques nationales aux États-Unis, On y trouve une sorte de conci- liation entre les avantages de l'unité du titre et ceux de la pluralité des banques d'émission. Aux États-Unis, en effet, c'est le Trésor fédéral qui fournit les bil- lets aux banques nationales jusqu'à concurrence de 90 0/0 de la valeur des fonds d'Etat américains déposés par elles; et ce sont les banques nationales qui intro- duisent ensuite les billets dans la circulation. Avant de faire ressortir les conséquences de cette manière d'opérer, il y a lieu, suivant moi, d'élucider une question préalable. Je demande qu'on ne soit pas dupe du mot « liberté ». En matière de monnaie, comme de billet de banque, quelle est la liberté qu'il faut se réserver? Est-ce celle de la fabrication, ou bien celle de l'émission? Incontestablement la dernière. On a renoncé à la li- berté de la fabrication de la monnaie; il n'y a qu'un Hôtel des Monnaies en .France, mais tout le monde a la liberté de l'émission, en ce sens que chacun de nous peut aller porter de l'or à la Monnaie (je. ne parle pas de, l'argent dont la frappe est suspendue) et que chacun, peut y faire monnayer cet or. Il en est de même pour la circulation fidu'ciaire : la Banque de France est l'unique hôtel de la monnaie de papier, mais tout banquier, négociant ou industriel, qui a un compte à la Banque, psut y porter son papier de commerce et l'y échanger, sous escompte, contre des billets de banque. Nous sommes tous les émetteurs de ces billets; et le service de l'escompte est si large que l'on peut dire que, si nous n'avons pas la liberté de la fabrication du billet de banque, nous en avons la liberté d'émission. A la vérité, l'on pourrait objecter qu'il n'y a que les ayants compte à la Banque qui sont en mesure d'user de cette liberté : les autres sont obligés de passer par l'intermédiaire des banquiers-escompteurs ou des sociétés de crédit. En lait, il'en est de même pour la rnonnaie. Il n'y a que les grok commerçants en mé- taux précieux qui dictent le monnayage. D'ailleurs, il faut remarquer que les intermédiaires en banque sont souvent moins onéreux que la Banque elle-même : les grandes banques de dépôt escomptent fréquennnent le bon papier de com- merce, revêtu de trois signatures, au-dessous du taux de la Banque de France. En tout cas, c'est ce fonctionnement qu'il s'agit précisément d'améliorer, en multipliant les banques de dépôt, en rendant la Banque de France encore plus accessible et en liant davantage ses intérêts à ceux du commerce. Il s'agit de modifier les statuts arriérés de notre vieille institution, de faire cesser l'oligar- chie incompétente des deux cents plus forts actionnaires de la Banque, d'intro-. 'duire dans le conseil de régence, à la place des trésoriers généraux, qui ne sont LAPIEKKE. — LE UÉGIUE DES UANQL'ES 40i plus que des fonctionnaires de l'État, une représentation autorisée des banques lilires et des chambres de commerce. Il s'agit enfin de mieux assurer le respect des lois normales qui doivent réijir l'émission des billets de banque. Quelque bonne, en efï'et, que soit la situation de la Banque de France, on peut constater cependant qu'elle a consenti actuel- lement (août 1889) pour 2o7 millions d'avances sur titres et que 351 millions de rentes ou d'avances permanentes au Trésor figurent à son actif, tandis que son capital et ses réserves ne s'élèvent qu'au chiffre total de 212 millions de francs : on a donc immobilisé ou employé à des opérations non commerciales, à des opérations financières, à des opérations de en-dit mobiher, près de iOO millions fournis par les dépôts en comptes courants ou jiar les i)illets de banque, c'est-à- dire par un passif exigible à vue. Voilà, pour moi, le point critiquable de la situation de la Banque; voilà l'anomalie à laquelle je voudrais que l'on mît fin, soit en réduisant les opéra- tions non commerciales, soit en augmentant le capital de la Banque. Ainsi a-t-onsabililé des patrons dans l<'s accidents du travail. 404 ÉCONOMIE POLITIQUE M. J. CURIE, Lieul.-Col. du GéniC, en relT.,, à Paris. La reprcsentation proportionnelle des différentes, opinions dans les élections. — Séance du H août 1889 — M. Victor TURQUAN, Chef du Bur. de la Slalisl. gén. de France, à Paris. Cinq années de divorce. — M. Tirqu.\n expose les résultats statistiques des cinq années qui Viennent de s'écouler, au point de vue du divorce. Le divorce a été rétabli en France par la loi du 27 juillet 1884 et, dès les cinq premiers mois, le nombre des unions dissoutes s'élevait à plus de 1,600; l'année suivante en a compté plus de 4,000, soit prrs de 5 divorces pour 10,000 ménages; en 1886, le nombre des divorces diminue pour remonter à plus de 4,600 en 1888. M. Tur- quan étudie rapidement les divorces au point de vue de leurs causés, de leur répartition dans les départements, de l'âge de l'homme et de la femme. Il exa- mine ensuite la durée moyenne de l'union dissoute et fait remarquer que, si cette moyenne tend à diminuer d'année en année, c'est parce que, dès le lendemain de la loi, la plus grande partie des divorces était constituée par la convei'sion d'anciennes séparations de corps. La proportion de ces conversions diminue au fur et à mesure de la « liquidation du passé « ; aussi voit-on l'âge moyen des divorcés diminuer, en même temps que la durée du mariage dissous. M. Tur- quan termine sa communication par la recherche de la fréquence du divorce dans les ditférentes professions : c'est dans les professions agricoles que l'on divorce le moins. Les divorces sont 17 fois plus fréquents parmi les personnes qui exercent des professions libérales que chez les agriculteurs. Divers cartogrammes, n^latifs aux divorces et à leur répartition géographique en France, sont mis par M. Tunjuan sous les yeux de la Section. Discussion. — M, Donnât : D'après M. Turquan, il y a eu les liquidations, puis la marche régulière du divorce qui va toujours en croissant, ceci pourrait être inquiétant. M. Turquan répond que, effectivement, les divorces augmentent, mais au dé- triment, des séparations de corps. M. Louis-Félix RAMÉ, ancien Présid. do Ja Délég. de la Roulang. Irani;., à Paris. Intervention de fÉlat dans les prix des denrées. — M. Ramé traite de linter- vention de l'État dans le prix des grains et farines; il se demande si l'État in- tervient dans son intérêt, dans celui du producteur ou dans celui du consom- mateur; il cite la plus ancienne des interventions, celle du Pharaon, puis celles des empereurs romains qui donnaient du blé et des jeux et constate qu'elles ont été motivées par des causes toutes politiques. 11 rappelle que, malgré la longue intervention des États et des conmiunes au I), BKLLKT. • — LA NAVIGATION INTÉKI KIJKK EN FKANCK iOU moyen àgo, cette époque a été régulièrement traversée^ par dos dii^otlos ot des lamines. 11 compare la conduile dilTérenle cl parallèle di> la France et de l'Angleterre. La dernière, par un bill de IG89, établissait une prime de cinq schellings par quartcr do blé (2 fr. 10 c. par hectolitre) sortant du royaume et voyait immé- dialement disparaître les énormes dittérences de prix qui, auparavant, désolaient tour à tour les cultivateurs et les ouvriers. A l'abrogalion de ce bill, en 1782, les mêmes écarts se reproduisirent jusqu'à l'adoption des célèbres Corn Law, en 1846. Pendant ce temps, la France suivait le cycle régulier de toutes ses réglementations. A|)rès avoir taxé et appliqué sous Louis XIV tous les règle- ments inimaginables, l'Étut en était arrivé, sous Louis XV, à opérer directement lui-même. Le roi faisait acheter et mettre en magasin, en année d'abondance, des blés qu'il taisait revendn» quand les récoltes étaient mauvaises, et endos- sait ainsi la terrible responsabilité du pacte de famine, quoique les opérations l'oyalee se soient toujours soldées en perte pour le Trésor. Il cite la disette de 1793 qui n'a eu d'autre cause qu'une déplorable erreur des hommes de cette époque; ils avaient taxé trop bon marché, imposé les prix par la force et les blés étaient disparus. Le Consulat, après lui l'Empire et ensuite la Uestauration reprirent les an- ciens errements, mais sans plus de succès que leurs devanciers. Le pain s'éleva, en 1817, à 0 fr. 95 c. le kilogramme et ne fut maintenu, à Paris, à 0 fr. 325 qu'au prix des plus grands sacrifices. Sous Louis-Philip{)e, en 1847, il s'éleva à .0 fr. 62 c. et fut maintenu à 0 fr. 40 c. pour les classes laborieuses, ce qui n'empêcha pas ce règne de fmir sous la responsabilité du pain à 23 sous. La République de 1848, saluée par quatre années des plus abondantes ré- coltes du siècle, n'eut pas à s'occuper de cette question. Mais, dès 1833, le prix du pain dépassant 0 fr. 40 c. le kilogramme. Napo- léon 111 eiilrepril de l'} fixei' et créa la caisse de compensation, théorie abso- lument impraticable, qui, dix ans plus lard, s'évanouissait en donnant comme résultat final une différence de trente millions au détriment des Parisiens. M. RauK' cite encore quelques faits de réglementation du siège de Paris, que la gravit»' de la situation pouvait autoriser, mais qu'il eût mieux valu ne pas faire. Il termine en adjurant l'Ftat de ne jamais se mêler de la question du blé et du pain : pour lui, c'est la meilleure des solutions. M. Daniel BELLET, à raris. La navif/ation intérieure en France. — La question de la navigation intérieure est une des plus vastes qu'on puisse aborder et une des plus importantes au point de vue économique : la navigation intérieure est venue la première parmi les divers systèmes de communication. Un indice certain de cette importance reconnue, ce sont les nombreux congrès qui y sont consacrés depuis plusieurs années. On sait, d'ailleurs, que depuis dix années la France a consacré des capitaux considérables à l'établissement de son réseau navigable; c'est le mo- ment de constater les résultats obtenus, aujourd'hui (jue les travaux sont ou terminés ou ralentis. Malgré l'opposition faite et les obstacles suscités par les Compagnies de che- 406 ÉCONOMIE POLITIQUE mins do Ter, l'ensemble de nos voies d'eau a un développemeni de lG, — M. Ch. HENRY, Bibliotli^cairo à la Sorboiiiie. Education du sens des formes et du setis de la couleur. — M. Charles Henry présente d'abord divers spécimens de formes et de polychromies ex('cutés avec ses trois instruments le Cercle chromatique, le Rajypo^teur et le Triple Décimètre esthrfiqncs, conformément ou non à des règles déduites de la théorie et qui, en eflet, sont jugés satisfaisants ou non à la vision. L'auteur précise ce qu'il faut entendre scientifiquement pai' ces termes vagues d'agréable et de désagréable, qu'il s'efforce de préciser objectivement par des mesures marquant des accroissements ou des diminutions du travail physiolo- gique. Il indique comment la thibrie ])ourra prévoir, non seulement le sens. mais encore la quantité des réactions subjectives en présence d'un excitant sen- soriel quelconque, et il énonce les règles générales de construction de formes et de polychromies normalement agréables. Les exigences logiques satisfaites, ces méthodes ne trompent jamais, du moins aux yeux de sujets normaux, et il est toujours possible de préciser cel état par des mesures objectives; en ter- minant, l'auteur émoi le vœu que ces applications si faciles de quebjues règles peu compliquées soient introduites dans nos écoles d'art indiisliicl. M. DEMONFERRAND. Insp. île Irartlon des Ch. (1p fer do l'Élal, à Orléans. Les cahiers généalogiques. — Les cahiers généalogiques se composent de pages divisées en interlignes horizontaux et en colonnes verticales, formant des cases où l'on peut enregistrer sans tâtonnements ni perte de temps tous les membres connus d'une famille, en détaillant l'état civil de chacun d'eux et de son con- joint. On inscrit les noms, soit dans ror iSeiiioet-Oiseï Certi/ical d'études. Externat. Bourse d'État. — L'abbé David entretient la Section de trois questions distinctes par leur objet, mais se rapportant toutes trois à la giande cause de l'inslructiun publiepie: 412 PÉDAGOGIt; 1" Le Certificat d'études qui consacre l'enseignement "primaire doit être obli- gatoire. A quoi servirait sans cela l'obligation de l'instruction ? Une année supplémentaire ^era imposée à l'enfant capable de l'obtenir. — Son niveau doit être relevé, car il est comme la garantie de l'accomplissement des devoirs du citoyen dans un pays de suffrage universel. Une plus grande solennité doit présider à sa délivrance et il doit avoir une sanction pour l'avenir de l'enfant et au point de vue du service militaire. 2" L'Externat. Tous les amis de la jeunesse sont unanimes à déplorer les suites fâcheuses au point de vue moral principalement, mais, à tous les points de vue essentiels de l'éducation, de l'encaserment de cette jeunesse quia besoin d'affection et de libre expansion. C'est dans la famille au sein de ces admirables jouissances du cœur que l'enfant et le jeune homme doivent grandir et se développer. Multiplier les foyers d'instruction. 3° Les Bourses nationales. Dans notre état démocratique, chaque enfant capable devrait recevoir le développement complet de son intelligence. En est-il ainsi, et la faveur seule ne distribue-t-elle pas les Bourses? Le fils du fonctionnaire ne passe-t-il pas avant l'enfant de la chaumière et de l'atelier. De là le discrédit moral des bourses. Etablissez des concours et que l'appré- ciation soit impartiale, que l'on passe d'un enseignement à l'autre par le mérite seul et qu'il y ait donc ensuite une pyramide large à la base et étroite au sommet. Les incapables et les déclassés disparaîtront. Discussion. — M. Herzen appuie les idées de l'abbé David, L'école primaire doit être la pépinière des écoles secondaires. — Séance ilu 13 août 1S89 — M. Pierre BROUSSET, à l'aris. Les signaux à terre, méthode de sécurité générale. — La circulation pour la navigation est réglementée dans le monde entier par des conventions interna- tionales et par le Code universel des pavillons. La circulation des véhicules et des animaux de transport, sur terre, est ré- glementée également, mais incomplètement. La généralité des peuples ont leur direction à droite, quelques rares excep- tions à gauche. L'Angleterre par exemple : Les principes de réglementation sur terre et sur eaii visent un besoin de « sécurité générale ». Les hommes seuls n'ont aucune règle pour se diriger sur les voies publi- ques, dans les lieux publics. Tout est donc à faire pour la sécurité publique. « Le principe des signaux à terre est de ne rien imposer au public, de laisser » toute liberté d'action individuell-e dans les diverses circonstances de la vie » privée, mais bien d'aider à faciliter la direction des masses dans tous les « lieux soumis à une réglementationd'ordre intérieur et de sécurité générale. » Cette méthode, devenant internationale et se traduisant par des couleurs et des formes, faciliterait les relations entre les peuples et ferait honneur à la France. AUGUSTE MUULL. — LE BACCALAUHÉAT 413 M. Auguste MOREL, l'iof. a l'Éc. Lavoisier, à l'aris. Le bai'atlaurcat. — La nécessilé d'un cerlifical dctudcs secondaires ne peut laisser aucun doute dans l'espiit. Le baccalauréat représente actuellement ce certilicat d'études ; mais il est loin d'être le t.vpe idéal des examens. On peut donc, comme cela a été demandé en 1885, se i)roposer de le modifier. . Le baccalauréat ne peut pas se passer dans les établissements d'enseigne- ment secondaire, à cause de l'existence de l'enseignement libre. Le diplôme devant octniser certains avantages, l'État seul a le droit de délivrer ce diplôme. De là, la nt'ccssilc de jurys spéciaux. Ces jurys pourront sans inconvénient être comi)osés do membres do l'ensei- gnement supérieur et de membres de l'enseignement secondaire. Cela se pra- tique ainsi pour le baccalauréat de l'enseignement spécial. Les élèves pourraient être autorisés à présenter leurs notes de l'année pour se recommander à leurs examinateurs. Bientôt, l'absence de cette pièce au dossier serait une mauvaise note pour l'élève faible. Les examens de passage reùdus plus sérieux, et le stimulant du dernier bulletin, auraient peut-être pour résultat de fortifier les études. Enfin, il faut désirer que tous les candidats aux baccalauréats classiques subissent la première épreuve de rliétoiique, pour se diriger ensuite les uns vers les lettres, les autres vers les sciences. En outre, on doit éviter de détourner de leur véritable voie les élèves de l'enseignement spécial en les poussant vers la préparation aux écoles du gou- vernement. 11 est donc à désirer, que l'on réduise les sanctions que l'on a trop vite octroyées au baccalauréat de renseignement spécial. Discussion. — M. Lagneau : Comme médecin, je me suis fortement élevé contre la vie trop sédentaire, contre la séd.entarité durant toute la période scolaire et contre le surmenage intellectuel à la fin des études, lors do la pré- paration des examens qui sanctionnent ces études. Ce surmenage intellectuel, outr(> l'iimnésic ou peilc de mémoire, iumulant parfois momentanément toute capacité, délcrmine aussi la neurastbénie, la nervous cxhaustion, l'épuisement nervt'ux. la fatigue cérébrale malluîureusement plus durable. Pour éviter ce surmenage intellectuel, non seulement on est généralement d'avis de réduive les programmes des études et des examens, mais aussi, au lieu d'exigei-, comme actuellement, à la fiir des études, [)Our la préparation des examens, un travail excessif et |)eu profitable, on veut le répartir, d'une manière plus régulière, moins fatigante vi plus fructueuse, dui'ant tout le cours des éludes, et, dans le médecin; pour la science médicale une source de progrès immenses; pour l'hygiène, le meilleur moyen d'obtenir l'assainissement du milieu dans lequel les populations sont appelées à vivre et de faire disparaître tout germe d'c'pidémies. DROUINEAU — DE LA PROPHYLAXIE DES ÉPIDÉMIES 419 Discussion. — M. Lubelski, de Varsovie, pense que l'idée développée [)ar M. Piciiou, très séduisante en théorie, sera difficilement applicable en pratique, à cause des préjugés, de la distinction des classes et d'une ibulc d'autres obsta- cles, nombreux surtout dans les grands centres. M. DROUINEAU, Insp. gt''ii. îles Serv. adni., à Paris. De la prophylaxie des épidémies. — M. Druuineau fait connaître une mesure récemment prise pour mettre les instituteurs et institutrices à contribution comme éléments d'information pour les affections contagieuses dans les écoles. La mesure semble à M. Drouineau démontrer que les renseignements sont bien insuffisants en matière d'affections contagieuses et il pense que les seuls utiles et indéniables sont ceux fournis par les médecins. Il examine la situation faite par la déclaration obligatoire des affections contagieuses la conséquence d'une loi ne comprenant que ce principe et s'arrétant à la préservation elle- même. Cette loi aussi restreinte lui paraît dangereuse et peu efficace et c'est pour cela que, voulant à la fois que, dans les cas d'épidémies locales surtout, on connaisse dès le principe les premiers cas de maladies contagieuses, il désirerait aussi que la préservation fût légalement ordonnée. C'est pourquoi, le service des épidémies actuel étant absolument condamné par tous, il demande qu'il soit réorganisé en France et il rappelle à ce propos qu'une loi sanitaire existe au Parlement, prévoyant tous les points importants de l'organisation ; il suffirait qu'elle fût votée pour que les divers services sanitaires, aujourd'hui à réformer, fussent réorganisés et celui des épidémies en particulier. Discussion. — M. Layet : Le rôle de l'instituteur peut être très utile dans la déclaration des maladies contagieuses, ainsi que le prouve l'organisation actuelle du service des épidémies à Bordeaux. L'instituteur informe immédiatement l'administration municipale qui prévient le médecin inspecteur. M. RocHARD est partisan de toutes les mesures sanitaires préconisées par M. Drouineau, mais il pense que la déclaration obligatoire par le médecin, avec sanction pénale, présente de graves difficultés et soulève d'importantes objections. La déclaration obligatoire devrait être imposée à la famille et non au médecin. M. Lubelski: La déclaration obhgatoire existe en Pologne et n'a Jamais sou- levé aucune difficulté, mais ses effets sont souvent illusoires au point de vue pratique et statistique. M. Drouineau est heureux d'avoir entendu M. Rochard se prononcer nette- ment sur le fait de là déclaration obligatoire. Il n'est ])as à la pensée de ceux qui la réclament de la faire exclusive aux médecins ; seulement c'est une res- ponsabilité qu'il doit partager avec la famille comme cela a lieu pour les nais- sances. Ce n'est pas là une dénonciation, mais une obligation professionnelle et son importance ne saurait échappera M. Rochard qui veut, comme tous, l'arrêt des épidémies et leur destruction à leur origine. Mais ce qui a surtout occupé et [iréoccupé M. Drouineau, c'est de voir la préservation omise dans la loi et laissée de ce fait à la libre appréciation de l'autorité. Il y a là un danger considérable et c'est pour cela qu'il réclame une loi ne comprenant pas seulement la déclaration, mais se complétant immé- diatement par l'organisation complète de la i)réservation. Il faut indiquer quels conseils seront placés à côté de l'autorité, quels seront leurs pouvoirs, eu uu 420 HYGIÈNE mot, organiser le service des épidémies, ce qui n'existe pas. Ce n'est donc pas seulement sur le fait de la déclaration que se pose la discussion en ce moment mais sur l'ensemble du service. M. le D'- ALEZAIS, à Marseille. La main des ouvriers bouchonniers et de quelques ouvriers d'une manufacture de jnanos. — Ces deux professions ne peuvent être étudiées qu'au point de vue des traces qu'elles laissent sur la inain des ouvriers et n'ont pas d'influence fâcheuse sur la santé. La valeur des traces professionnelles dépend de leur persistance et de leur caractère spécial. Elles sont persistantes chez le découpeur de claviers : mains rouges, larges, vasculaires ; doigts épais, aplatis, terminés par des phalangettes spatuliformes, subluxées en arrière. Mais elles peuvent lui être communes avec tout ouvrier découpant à la scie sans fin des objets volumineux qu'il dirige en appliquant sur eux les doigts écartés. Elles sont spéciales chez le fabricant de claviers, mais sans persistance. Outre les signes des ouvriers à rabot : durillon ovale sur la face radiale de la pha- langette du petit doigt gauche et des deux médius. Elles réunissent plutôt ces deux qualités: 1° Chez le fabricant de têtes de marteau : à gauche, face dorsale du médius et de l'index teintée en jaune par la colle; induration et callosités de la face externe du médius, au niveau de l'articulation phalangino-phalangettienne ; à droite, gros durillon arrondi, saillant, souvent un peu douloureux, occupant toute la face antérieure et le bord externe de la deuxième phalange de l'index: 2" Chez le coupeur de liège : saillie de la face externe de Tarticulation phalan- gino-phalangettienne du médius droit, sans doute due à une bourse séreuse, ou tout au moins callosités de la peau en cet endroit; souvent aplatissement du pouce droit; gros durillons au niveau de la tète du troisième et du quatrième métacarpiens droits; productions cornées transversales, comme tranchantes sur l'annulaire et le petit doigt droits, à leur racine, face palmaire. MM. H. DUBIEF et BRUHL, à Paris. Nouvelles expériences sur la désinfection des locaux par le gaz acide sulfureux. — La question de l'efûcacité de la désinfection par l'acide sulfureux a donné lieu à bien des controverses et à des conclusions contradictoires. Pour tâcher de résoudre cette question, M. DunnîF a entrepris avec la collaboration de M. Bkuhl, interne des hôpitaux, des expériences qu'ils se sont efforcés de rendre plus rigoureuses que celles de leurs devanciers. Les conclusions qu'ils ont pu tirer de ces expériences sont les suivantes : 1° Le gaz sulfureux a une action microbicide des plus évidentes sur les germes vivants contenus dans l'atmosphère; 2*^ Cette action s'exerce le plus activement en présence de la vapeur d'eau ; S'^ L'action du gaz sulfureux s'exerce encore d'une façon manifeste sur les germes parfaitement desséchés ; 4" L'action du gaz sulfureux dans l'air se fait surtout sentir sur les germes CAHEN. — SUll LES LATRINES DU SYSTÈME GOU\ 424 des J^actérics ; il semble respecter dans une certaine mesure les spores crypto- gamiqucs moins sensibles aux acides dilués. M. le Dr TEISSIER, Prof, à la Fac. de Mcd. de Lyon. De l'Hiologie de la diphtérie. M. le D'- DELTHIL de Xogciit-sur-Marne. De la prophylaxie de la diphtérie. — Séance du 11 iioùt I8S9 — M. CAHEN, r.a|). du C,én:i\ à Amiens; Sur les latrines du système Goux. CONFERENCE M. le Gfénéral TCHEirft-KI-T01f& Chargé d'affaires de l'empire de Chine, ;i Paris. L'ECONOMIE SOCIALE DE LA CHINE — i2 août 4889 — Mesdames, Messieurs Enfant d'un pays où, dans le domaine intellectuel, les lettres, jusqu'ici régnent exclusivement; où les sciences ne se sont pas encore, comme en Europe, acquis au soleil une place incontestée et incontestable; simple lettré, enfm, je me sens un peu intimidé de me trouver au milieu de cette réunion d'hommes de science, dont je puis, tout au plus, apprécier les efforts et admirer le but supérieur. De là, une certaine crainte, que vous comprendrez, j'en suis sûr, et qui m'eut évidemment empêché de prendre la parole devant vous, si des considérations toutes différentes ne m'avaient porté à revenir sur cette première impression. La science, en effet, est, par son essence même, indulgente pour tout effort sincère. De plus, elle ne poursuit point le vain éclat, mais s'attache au contraire à rassem- bler tous les éléments possibles de connaissances, de progrès et de civilisation ; elle a pour fin dernière d'apporter à l'espèce humaine tout entière, la jjIus grande somme imaginable de vérités, de lumière et de bien-être. Toutes ces raisons se réunirent pour me persuader que je ne serais pas absolu- ment déplacé, en venant vous exposer, sinon des idées nouvelles, du moins quelques faits insuffisamment connus, et qui, élucidés par vous, pourront deve- nir le point de départ de nouvelles considérations scientifiques. Puis, une des branches qui occupent les travaux de votre Congrès, celle de l'économie sociale, est précisément de celles qu'on peut le plus facilement abor- der, quand on n'a pas d'autre ambition que celle d'apporter des matériaux, avec lesquels des architectes plus habiles pourront construire. GÉNKRAL TCHENG-KI-TO.\G. — ÉCONOMIE SOCIALE DE LA CHINE 423 Notre économie sociale, loin d'avoir la savante complication que nous remar- quons en Europe, et qui résulte à la fois de votre histoire, de votre politique et (lu développement même de vos sciences, présente au contraire, à première vue, un caractère frajjpant d'extraordinaire simplicité. Et ce n'est pas un des moin- dres sujets d'étonnement des [)lnlosophes, que de voir nos quatre cents millions d'hommes, qui, d'une part, ont créé depuis une antiquité très reculée des Instru- ments puissants de civilisation, réalisé des inventions remarquables, porté à une véritable perfection la délicatesse de nos arts et, d'autre part, ont su conserver intactes les mœurs, les idées et l'organisation d'une époque toute patriarcale. C'est que, nous aussi, nous nous développons en conséquence des actions qu'exerce sur nous notre passé historique. Nos ancêtres nous ont frayé le chemin que nous devons parcourir et nous ont imposé une direction dont nous ne pou- vons plus nous écarter. Les enseignements de nos philosophes se trouvent d'ac- cord, ici, avec le sentiment général du peuple, avec ses conceptions et ses habitudes, son travail et son industrie. Ainsi dirigés par nos devanciers, nous ne cherchons plus à réformer leur œuvre, mais à la conserver. Confucius, qui vivait six siècles avant l'ère actuelle, avait écrit le Tsoung- Yung, ou VInvariabililé du Milieu, livre dont le titre suffit à indiquer la direc- tion uniformément la même, dans laquelle le philosophe croyait que la nation devait s'engager. Et pourtant il ne s'est point contredit, en écrivant cette phrase : « Pour progresser, renouvelle -toi chaque jour ! » Les deux idées, bien loin d'être aux antipodes l'une de l'autre, se marient parfaitement : elles nous disent de per- sister dans la voie tracée, en modifiant uniquement les conditions de notre marche, suivant les besoins résultant des circonstances. C'est que, bien longtemps avant Confucius, notre gouvernement avait déjà le caractère qu'il a conservé depuis et qui, au premier aspect, vous permet de juger de la nature de notre civilisation. Avec des apparences autoritaires et des allures réellement paternelles, il a laissé le peuple se développer librement, sans gêner son action, sans entraver ses efforts par une intervention excessive, au détriment de la liberté individuelle. Les dynasties ont eu beau changer, le gouvernement nouveau a toujours dû se conformer à la ligne de conduite inva- riablement arrêtée et le régime s'est perpétué, toujours le même. Autre singularité encore et qui n'est pas moins étonnante, pour le penseur, que celle à laquelle je viens de faire allusion. Ce gouvernement absolu, où l'Europe ne verrait que le règne du caprice, est, chez nous, le régime des prin- cipes, puisque son action est rigoureusement déterminée par les besoins, les mœurs et la philosophie du pays. On verra, dans la suite, qu'au point de vue du bon marché des organismes politiques, ce gouvernement est incomparable, puisque avec un minimum de frais il assure au peuple la paix, qui lui permet de se développer en toute liberté. Pour le moment, je me borne à constater que c'est l'importance extra- ordinaire accordée chez nous à la classe des lettrés, qui explique ce succès de notre politique intérieure. Seule, en effet, une classe de lettrés versés dans notre philosophie et connaissant à fond notre histoire, pouvait donner aux ressorts de radminislralion l'élasticité nécessaire pour diriger, sans l'écraser, la nation la plus nombreuse du globe. En nous rappelant à chaque instant la vie de nos ancêtres, les lettrés nous ont tracé une limite infranchissable et assuré la permanence de nos institutions. 4'24 CONFÉRENCE C'est par cette influence du passé que s'explique l'existence, en Chine, d'un Ministre des Rites, lequel, d'ailleurs, n'est nullement, comme on a pu le croire, une sorte de maître de cérémonies, mais bien un agent gouvernemental très important, chargé de veiller à ce que les différents actes de la vie s'accom - plissent selon le mode reconnu, depuis un temps immémorial, pour être le plus juste et le plus utile. Il a pour attributions, en dehors des examens imposes aux candidats, le maintien du respect dû aux lois de la nature, à l'autorité paternelle, au gouvernement considéré comme père de la nation, au lien de solidarité qui réunit les' nombreux membres du corps national; c'est lui aussi qui, tous les ans, quelques jours d'avance, rappelle à l'Empe- reur et à l'Impératrice qu'ils doivent présider, l'un la fête des agriculteurs, l'autre la fête des sériciculteurs, solennités pendant lesquelles le souverain et la souveraine ne se bornent pas à se montrer et à recevoir les ovations : l'Empereur conduit lui-même la charrue ; l'Impératrice dévide les cocons et file la soie, pour donner l'exemple au peuple. Puis tous deux distribuent aux uns et aux autres des encouragements et des récompenses. En un mot, ils agissent comme le père et la mère de cette grande famille d'agriculteurs qu'on appelle la Chine. Nos mœurs sont,. je vous l'ai dit, établies de manière à assurer, d'abord, le respect dû aux lois de la nature. Vous savez tous, qu'à très peu d'exceptions près, le Chinois se marie jeune, c'est-à-dire dans des conditions hygiéniques supérieures et qu'il élève, en général, une très nombreuse famille, sans se sou- cier autrement des lois de Malthus, que notre paysan sait railler par l'intelli- gente patience avec laquelle il a squmis le sol à ses volontés. L'administration, d'ailleurs, étant très simplifiée, ne comprend qu'un petit nombre de rouages et gouverne une population plus nombreuse que celle de toute l'Europe, au moyen de quelques milliers de fonctionnaires. Le budget est donc peu élevé et les impôts, par suite, ne pèsent pas sur le peuple. D'autre part, la petite propriété qui, il y a un siècle seulement, commença à émielter le territoire européen, existe chez nous depuis des milliers d'années. Le sol s'en trouve fort bien : il est cultivé avec amour et rend davantage dans les mains du paysan, qui sait qu'il prodigue ses sueurs au bien inaliénable de la famille. Enfin, la grande industrie — qui produit tant de merveilles, mais qui, en revanche, est fatale à l'individu autant qu'à la famille et qui tue l'art par sa gigantesque uniformité, — n'existe pas chez nous. Le résultat est facile à entrevoir : sauf les cas rares de disettes, causées par les accidents de nature, notre paysan vit dans l'aisance et se trouve d'autant plus riche qu'il a plus d'enfants pour Taider dans son travail : aussi, les petits livres publiés autrefois en Angleterre par la Société, d'ailleurs très philanthropique, des néo-malthusiens, ne trouveraient-ils pas de lecteurs en Chine. Cet état florissant de notre agriculture, joint à Tabsence absolue de fanatisme religieux qui caractérise l'Empire du Milieu et à la non-existence de lesclavage, a eu un résultat tout particulier, sur lequel je ^ous demande la permission d'insister un moment, i)arce qu'il se rattache indirectement à mon sujet. A'ous n'avons connu ni les classes asservies, ni les guerres religieuses, qui caractérisèrent le moyen âge en Europe. Nous n'avons pas davantage de prolétariat. La consé- quence, vous l'apercevez immédiatement : il n'existe, chez nous, ni partis politiques, ni dissensions religieuses, ni guerres sociales. Notre gouvernement se borne, à l'intérieur, au rôle d'une simple administration, préoccupée de GÉNÉRAL TCHENG.-KI-TO.NG. — ÉCONOMIE SOCIALE DE LA CHINE 423 prendre toutes les mesures générales nécessaires' pour assurer le bien-être des populations et, principalement, pour maintenir notre agriculture au rang où elle s'est placée et la faire progresser encore. Aussi, ne viendra-t-il jamais à la pensée d'un Chinois de s'occuper do poli- tique. Pourquoi faire? 11 se trouve bien où il est et comme il est et vous vous exj)liqueroz cette satisfaction quand je vous aurai dit que l'impôt, payé annuel- lement par chacun de nos nationaux, ne s'élève qu'à la moyenne minime de trois francs environ par habitant et que l'effectif de notre armée , très peu nombreux en temps de paix, n'enlève pas au labeur les bras des plus robustes et des plus énergiques. Le culte des ancêtres et le respect de la famille, qui en est à la fois l'origine et la conséquence, exerce sur mes compatriotes l'influence sociale la plus heu- reuse. Il assure, d'abord, l'instruction des enfants dont chacun doit être en mesure de lire un jour le livre de famille et de le continuer. De plus, c'est sur le modèle de la famille que s'est constitué l'État chinois : le respect que l'enfant témoigne à son père s'est étendu, tout naturellement, à l'autorité, qui s'elforra, en retour, de se faire aussi paternelle que possible: autre source de tranquillité pour les habitants et pour le gouvernement, qui, dégagé du souci des agita- tions intérieures, put se consacrer à des œuvres utiles et donner tous ses soins à l'amélioration de notre état économique. , Enfin, si notre nation est surtout une grande famille et si les Chinois ne font pas, par suite, de politique proprement dite, cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas, chez nous, d'opinion publique; au contraire, cette opinion se manifeste librement, comme vous allez le voir. Je ne vais pas vous parler de la censure, que vous connaissez, mais d'une autre organisation, qui a sa place marquée ici, parce qu'elle dérive, elle aussi, du caractère principalement agri- cole de nos populations, la correspondance et des (l'uvrcs de C. Huyg^hens, . ..•....• ->o Visite au Conservatoire des Arts et Métiers. •. ^"^M :V et 1" Sections. — dii'iiic fiYÎI et militaire, .\avig:itioii. Bureau ' • • -'"' Coi.LiGNON (Ed.). — Oétermination a ]»-iorl du poids propre d'un arc parabolique surbaissé —U PrcHoir (Alfred). .— C.omiJte rendu d'expériences faites sur un modèle de la roue universelle Picbou -«'^ DiscKsxion : .M. (loulN. . ." --^^ ViLLAiN (P.). — Le clieniin do fer métropolitain de Paris 23.S Visite à l'Exposition universelle, du pavillon du Ministère de la Guerre, acronau- lique et matériel, du pavillon de la Société dos Ingénieurs civils. Galerie des Ma(;hines , etc '........ 239 Renard (le commandant). — Visite du pavillon des ballons. -39 C\HE.\ (Cli.-Ph.l. — Ponts mililaires avec sous-tendeurs en cinquenelles métal- liques -^^' Demmi.er. — Perfectionnements ilans la métallurgie du fer 239 L.vuTiivc. — Exposition des modèles di's travaux exécutés. — Statistique 2't<> Basséhes. — Modèle en réduction du pont tournant de la passe maritime d'Arène, à Marseille • 2'(0 _ _ Modèle en réduction au — de l'appareil rijulant « Titan » du port de Leixoës (Portugal) '-'' GoDFERNAUX (Kmile'i. — Viaduc du Viaur. Modèle du projet de la Société 2V1 CoTTANCiN (Paul). — Travaux en ciment avec ossature métallique 2'i2 Chenevieh (P.). — Un tliéàtre de sûreté contre l'incendie 2'i3 Gi(.let(S.). — Lampe éolipsle '■ 2'i4 BitANi:HCR. — Eiubravage dilîérentiel à câble . . r 2'i'i .MoNN)En lE.i. — Hélice composée 2't.> Discussion! M. Bori.É ....■.• 210 Damev. — Bateau à vapeur r Excursionniste 2'ib ■FnoMENTEi, (le H"' de). — Description d'un venlilateur nouveau et de sa puissance .aspiratrice. ■ ■ • • ^^^^ Tavehmer (de). — Visite de rKxposition de la Vilb- de Paris 2'tb Veiineiie (Christian de). — Moteur rotatif à gaz, système Tabouriu i'û OiiioM.E. — Halage funiculaire, système Oriol le. Essais de lialagc faits à Tergnier sur le canal de Saint-Quentin -'* ' Discussion : .MM. Boui.É et Regxaud 2'iS — — Bateau à hélice à faible tirant d'eau 2'iK Vaithieiî. — H\drauli(iue expérimentale 2'iS DEi.Tnii. (le If). — Des tramways à air comprimé, dits chemins de fer nogentais. i'».S Manm.r (A.). — Transport des navires sur terre 2;)0 Discussion: M.M. Bori.É, Ri-iiXARD, Wat.son, Goimn et lu mki.er 2r)(» Visites de la Section à l'Exposition universelle . 2;>1 Lehman. — Carène pour torpilleur -••' TiiAVAii. iMVUiMi: présent/' aux 3" el 4" SecUoiTS : Lehman. — L'estuaire maritime de la S'eine ■• 251 470 . TABLE DES MATIÈRES DEUXIÈME GROUPE. — SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES 5" Section. — Physique. Bureau 252 TricoIt. — Nouveau procédé de trempe de l'acier dans le mercure pour percer le verre et le cristal • 252 Discussion: MM. Baille et Gu.ntz 252 BiCHAT et GuNTz. — Sur la production de l'ozone par les étincelles électriques, par MM. Bichat et Guntz 252 Baille (J.-B.) et Féry (C). — Balance optique à anneaux colorés pour la mesure des petites forces 253 Dechak.me. — Analogies entre les phénomènes électriques ou magnétiques et les elTets hydrodynamiques, thermiques, chimiques et mécaniques . 253 — — Analyse de trois brochures : Forces perdues et forces à conquérir, au point de vue industriel. — Nouveaux galvanomètres 254 A>DRÉ (Ch.). — Comparaison des effets optiques des grands el petits instruments d'astronomie 254 Henry (Charles). — Sur le principe et la graduation d'un thermomètre physiolo- gique vrai et le coefficient de dilatation des gaz parfaits 254 Marin (Nicolas). — Sur le mouvement des fluides parfaitement élastiques, libres dans un milieu indéfini du même fluide 255 Mathieu. — Appareil pour démontr(;r les lois de la chute des corps 255 Langlois (Marcellin). — Chaleur spécifique des gaz éthylène cl ammoniac .... 255 Baille (J.-B.) et Féry (C). — Étude de l'amalgame d'aluminium; son emploi en therinochiniic 255 Poullai.n (Georges). — Description d'un focomètre pour la détermination de la l'or- mule optique des lunettes sphéro-cylindriques et sphéro-toriques 25G Mouline (L. -Eugène). — Boussole à barreaux aimantés et sans pivot 257 Van Asche. — Sur la spectroscopie du carbone 257 Pellin. — Réfractomètre de M. A. Dupré 257 — — Spectroscope binoculaire 258 — — Appareil pour le renversement de la raie D à la lumière oxhydrique . 259 DuFOUR (Ch.). — Nouvelle preuve de la rondeur de la terre par la déformation des images à la surface de l'eau 259 Khamantoi'f; — Sur les décharges électriques 259 Discussion : M. Eooroff 260 E(i0R0FF. — Photographie de la couronne du soleil pendant l'éclipsé du 19 aoûl IS.S". 200 — — Sur les expériences de M. Hertz 2'i0 Colley (Robert). — Sur l'étude des oscillations électriques lentes 2{)l) PiLTSUHiKOFF (Nlcolas). — Sur un nouveau réfractomètre à aiguilles 2()(» Rover (.M™" Clémence). — La constitution moléculaire de l'eau sous ses trois étals et les propriétés physiques des gaz d'après une udiuclh^ hypothèse 200 Arbadie (Antoine d'). — Sur le qobar 202 Discussion: MM. Dufour et Cornu 202 Banque (le D'). — Sur un petit appareil portatif et sans danger pour la pro- duction de l'éclair magnétique 202 HÉNOcyuE (le D"' A.). — De l'hématospectroscope 20.'{ DuBOscQ (Jules). — Appareil d'examen des cristaux 2():{ Laffargue (.t.). — Conditions économiques d'établissement des canalisations élec- triques 203 Crova. — Photométrie des lampes à incandescence « * . 264 Richard. — Appareil enregistreur d'électricité i?V*iETz •(Émilei. — Le service' météorologique en Alsace-Lorraine 282 — — Sur la moyenne tliermométrique, tirée des niasima et desniiniina, coMiparée à !a moyenne de trois observations directes 28.3 RiCHAhD. — L'observatoire météorologique de la tour Eiffel 283 Discussion : MM. Cormu, Richard, Angot et Tarrv 283 Visite du bureau central météorologi([ue 28'i Crôva et Houdaille. — Observations laites au sommet du Voi'.toux sur la radia- tion solaire 284 Crova. — Sur le mode de répartition de la vapeur d'eau dans l'atmosphère . . . 284 — — Sur l'étalonnage des actinomètres ....'. 285- Lazerges (Pierre). — Les marées 285 Zenger. — L'effet de l'éclair sur deux miroirs frappés . 286 — — Les lois électrodynamiques et le mouvement des corps célestes .... 286 — ' -^ La'photographie céleste par les objectifs catadioptri(iues 286 Riïter (Ch.). — Sur un appareil pour mesurer la profondeur totale et les vitesses à diverses profondeurs des courants d'eau 286 Bo.NN.iEONT (le D'"). — Trombes de mer 286 Visite des instruments enregistreurs de la tour Eilfcl 287 D'sciission : MM. Angot, Ritter et Mascart 287 TROISIÈME GROUPE. — SCIENCES NATURELLES ■ *8' Section. — Ciiéologic et llinéralOç^ie. Bureau 288 Car.rmcre. — Notes sur la géologie du département d'Oran 288 Discussion : M. Pomel 288 Lennier (G.). — Fossiles siluriens recueillis à la Hngue dans la baie d'Esculgrain. 289 WoHLGEMUTH. — Sur la cause du changement de lit de la Moselle, ancien afllnent de la Meuse 289 Bleicher. — Formations glaciaires des Vosges 290 Discussion .'M. Gaudry 290 Cotteau (Gustave). — Note sur l" « Hemipneusles Ocellatus Itrapiern.v-ii vi-. . . 290 Discussion : M. Pomei. 291 FiCHEUR. — Sur la présence de la « Jei'ebralula lti|iliya • dans l'oxlordien de l'Onar- senis (Algérie) 291 Nicolas (H. 1. — Les insectes fossiles d'Ai\ en Provence du mus(''uiu BequiiMi, à Avignon 291 Discussion: M. Pomel 291 Gauthier. — Supplément aux. o.Échinides de rAlgérie » 292 SzABÔ ILeT»""). — Les mines d'opale en Hongrie 292 TABLE DES .MATIÈRES 473 CoTTF.u- (il.). — Considérations sur les Kchinidos ('ocÏMios lie la France 202 Lemoink (le D'i. — Klude compaivc des plus anci-^niies faunes tertiaires d'Kurope et d'Amérique ; -^- VisiTE géologique à rKxposition univei-selle, sous la direclion de MM. Dorgeron et Hovelucque ' -'^■^ ItANTO.N. — Constatation d'une zone de terrain dévonien, dans lesud du Maine-et- Loire, s'étendant en dirertion dans les Deux-Sèvres 1 20:5 _ _ Constatation de fossiles dans les sables ferrugineux tertiaires de l'ouest de la France ^''^^ — ' — Constatation (Tiin gisement de fossiles siluriens au nord-ouest de l'Anjou -m ■ ■ — C.)iisl;itatioii il'uii ieiiiai'(juabli' gilr de jaspi- rouge, en roche, avec fer et manganèse oxydé, provenant d'un phénomène mélamorphii|Ui' de schistes fossiles préexistants 21)3 — — Sur une preuve scientifique de l'origine ignée de la terre '2'^'-i Coi.i.oT. — Sur la présence du « Planorbis crassus » au sommet de la iireniiéri- série lacustre des noudies-du-Kliône 294 Dirciission : M. Pomei 2'.)'i .Mai.aisi;. — Sur les (.' Oldhamia » dé Belgique. 2!)'i BiiiKiKHON (Jules). — Siu- la présence du genre « Oldhamia » dans la Montagne- Noire ... 29,-i HiviiirtF, (Kmile). — Faune de la grotte de la Corabe dans les Alpes-Maritimes . . 295 FrcHs, — Observations sur les collections déposées au Champ de Mars 29^ Hon.nokat-Bastiuk (Ed. -F.). — Sur une forrnc d'Ammonites du crélacé infé- rieur des liasses-Alpes (Ammonites Batildci) 290 Cai!avkn-Cai:hi\. — La caverne de Rosel (Tarn) 29G — — Découverte du poudingue de Falassou sur le versant sud - ouest du i'iateau Central 29(j TiiAVAix iMPPiiMKS préssntés à la 8"= Section : I)oi.M-i,s. — L'histoire naturelle à l'Exposition universelle 297 ro.MKi,. — Description stratigraphique générale de l'Algérie 297 — — Céphalopodes néocomiens de Lamoricière 29" î>" J»»e<'tion. — Itofanique. Hiiti-At; 298 iJATTANDiKii (.i.A.). — Note siu' quclques genres île la famille des Synanthérées. 298 Dixcusaion : >I.M. Clos et Hatta.nuiei! 298 HoNNKT et Maviiv. — Étude sur le genre " Warionia » 299 (Iay. — Note sur quelqui'S plantes intéressantes, lares ou nouvelles, de la llore d'Algérie et spécialement de la région médéeniie 299 CKiiTKS (A). — Sui' un Spirille géant développé dans les macérations iTherbes pro- venant d'herbes des citernes d'Aden 299 Discusston : M. Vetvc 299 Thabu'i;. — Les hybrides du « Quercus suber » ;i9(l Aunoiv. — Sur une Statice des environs de Palavas ii'H) BiREAU. — .\dditions.et rectiTications à la flore du calcaire grossier de Paris . . . ;J9(( t,)iKi.Kr. — Oiudques espèces critiques ou nouvelles de la flore mycologique de France :!()! (j.os. — Observations airér(!ntes à la sexualité de (X'i'laines espèces de |jl;mtes . :{(H .Mi:ii (Emile). — Recherches sur les variations de stnniure du bois île sapin . . . odl BvTTANUir.ii. — Expi'riences de culture sur la valeur, comme caractère spécihi|ni', du sens de rotation des spires dans le genre '^ Medicago a ;{i)2 Visite .descolleclioiis botaniiiues, horticoles et forestières de l'Exposition universilie. 1592 TiMiiiiAZEi'K. — Sur le rôle de l'intensité lumineuse dans l'assimilation du c.n-- bone par les végétaux 302 474 TABLE DES MATIÈRES Poisson (.1.). — Étude sur le Cunao du Tonking. — Sur le olioix des essences pour les plantations urbaines 303 Malinvaud. — Un bouquet de Roses des environs de Provins 303 SiLHOL. — Notes botaniques sur la commune de Péret (Hérault). — Nouvelle forme de « Bubus Discolor » 303 VuiLLEMiN (le D'' Paul). — Symbiose et antibiose 303 Bonnet. — Plantes du poste optique de Founassa (Sud oranais) 30'» Mer (Emile). — Particularités de végétations présentées dans les Vosges par les « Hvpoderma macrosporum et nervisequum », ainsi que par le « Chrysomixa abietis » • 30'i Trahut. —Nodosités très volumineuses sur les racines de 1' « Acacia pycnan- tha B cultivé à Alger 305 10"= Section. — Zoologie. Anatomie et Plijsiologie. Bureau 306 Lacaze-Duthiers (de). — Sur la fusion des nerfs et des ganglions chez les Mol- lusques et leur signitication morphologique 300 DiscMSsion : MM. Sihodot, de Lacaze-Dlthœrs et Kinckel u'Hcrcui.ais. . . . 3(10 Beauregard (le D"- H.). — Note sur l'oreille des Cétacés 30G Dubois (Raphaëlj. — Sur la fonction photodermatique chez les Pholades .... 307 Discussion: MM. Pouchet et Dubois 3n7 ViTzou. — Centres cérébro-sensitifs de la vue chez le Singe 307 Discussion : M. Raphaël Blanchard 307 Sirodot. — Sur le système dentaire des Eléphants 307 SiLHOL. — Ravages des «Ephippiger» (locustides)dansle département de l'Hérault. 307 Henry i^Charles). — Sur la dynamogénie et l'inhibition. . 30S Viaueanes. — Sur la morphologie du cerveau des Crustacés décapodes 300 Lemoine (le D"'). — Les plus anciens Mammifères tertiaires d'Europe et d'Amérique. 309 Lacaze-Duthiers (de). — Gravures d'histoire naturelle faites en France 309 Klnckel d'Herculais (Jules). — Mécanisme physiologique de l'éclosion, des mues et de la métamorphose chez les Acridiens 309 Certes (A.). — De la présence du «Trypanosoma Balbianii Certes» sur la baguette cristalline de la Palourde ou dans son voisinage • 309 Albert de Monaco (M^' le Prince). — Uecherche des animaux marins. — Progrès réalisés sur « l'Hirondelle ^j dans l'outillage spécial 310 GuERNE (Jules de). — Présentation d'animaux recueillis à l'aide des engins nou- veaux employés à bord du yacht «l'Hirondelle» 311 Phisauix (C). — Expériences sur le venin de la Salamandre terrestre et son alca- loïde 311 Discussion: MM. de Lacaze-Duthiers, Dubois, Pouchet et Kunckei. d'Herculais. 312 Sabatier (Armand), — D'un mode particulier de la division du no.xau chez les Crustacés 312 KuN^KEL d'Herculais. — Les invasions des Acridiens, tmlçjo Sauterelles, en Algérie. — Prévision des invasions. — Procédés de destruction 313 GuERNE (Jules de) et Rn;HARD (Jules). — Sur la distribution géographi(|ue des Calanides d'eau douce 314 Nicolas (Hector). — Hyménoptères du midi de la France, genre « Osinia »... 314 Rahon (Joseph). — Note sur le système nerveux des Oligochœtes limicoles . . . . 310 joiijtv. — Note sur la distribution des Turbellariés sur les côtes de France . . . 31.') Vari(;ny (le D' Henry de). — De l'action de quelques convulsivants sur le « Car- cinus nnenas » 31;} CuÉNOT. — Formation des produits génitaux par les glandes lymphatiques (Inverté- brés) 31G Jourdain. — Nécessité de la conjugaison pour assurer la continuation de la divi- sion chez les Protozoaires 316 TABLE DES M.VIIKUES 47.^> PAi;K.\nn. — Sur la disti-iljution des organes du goùl die/ les Insccies ;51G Trayais imprimks présentés à la 10'^ Section : Doij.irs. — L'Iiisldire naturelle à l'Exposition 316 (InAKi.i.ii (le If Dtiin P.). — Teorias, suposiciones, discurdancias, mistorios, ooiupro- baciones e ignorancia sobre cuestiones biologico-onto- genicas y (isiologicas de los afidios 316 — — — Las Battenas en las costas oceanicas de Espana. . . . 316 11" iiectioii. — An(liro|)«>Ios;ie. BuuEAi 317 VVii-soN iTlioinas). — La civilisation des Indiens de rAinériquc du Nord 317 DîSrWS.s/on ; MM. G. DE MORTILLKT, Lirrorii.NKAL, WlKSO.N, DE PlIJGNY 317 — et M. Fauvelle 318 Fauvelli; (if D'j. — Quelques réflexions sur la disiribulion géographique des races humaines 318 Maurel (le D"" E.). — Recherches sur le rapport de la taille et du poids avec la section thoracique dans les deux sexes et aux différents âges 31 9 Discussion : M. le D'' Pommerol 319 — MM. Facvelle et Mairei 320 Bakthéeemv. — Répertoire de découvertes préhistoriques dans le département de la Meurthe 3-20 Discussion: MM. (]. Chauvet et Bakthéi.emv 320 IIaherï (Théophile). — Silex des périodes paléolitique et néolilique des départe- ments de l'Aube et de l'Yonne 321 Falveele (le D'). — La physico-chimie 321 TopiNAHD. — Statistique de la couleur des yeux et des cheveux en France. . . . 322 Discussion: MM. G. de Mortileet et Toi'inard 322 Nicolas, — Sépultures de Collorgues (reprise des fouilles), commune de Saint- Chaptes, Uzès (Gard) 323 Discussion: MM. de Quatrefages, G. de Moktielet 323 — MM. Adrien de MoRrrLLET, G. Chauvet et le D^ E, Mahkinan. . . 32'i Po.M.MEuoL (le D'). — Sur les stations de l'âge du Renne dans la vallée de Blanzat (Puy-de-l)ùme) 325 Discussion: M. G. Chauvet 323 — et M. Adrien de Moiitieeet 320 N'erriei! (le D" E.). — Répartition géographique du tatouage, ses variétés, sa signilication 320 Discussion: MM. G. de Mortileet et Verrier 320 NVir.sox (Thomas). — La valeur des chutes ilii Niagara comme chronomètre de ranliquité 320 BosTEAix. — Sujets en bronze trouvés dans des louilles laites â Vaudesincourt . 327 Rivière (Emile). — Nouvelles découvertes sur l'époque néolithique à Champigny (Seine) "'-27 Mortileet (G. de). — Sur l'organisation des must'-es 327 Benedikt. — Sur les appareils cràniologi(iues figurant à l'Exposition 327 Bo.srEAL'x. — Décou\erte d'une nouvelle grotte sur le versant des collines ter- tiaires du mont de Berru 327 Discussion: M.M. Adrien de MoRTiLi-Er, CiivivEr et Bo.steaix 328 MoRTiLLET (Adrien de). — Résultat des louilles de '< la Cave-aux-Fées - de Brueil (Seine-et-Oise). •"528 WiLsoN (Thomas). — Présentation d'objets préhistoriques américains 328 — — Structure et analyse des minéraux (|ui, en France et en Améri(iue, ont ser\i à la fabrication des objets préhistoriques . 32U Discussion: M\ï. G. de Mortillet et Wilson 32» Tarrv (llarold). — La paléographie chez les Arabes 329 t76 TABLE DES MATIÈRES rH'33 ScHMiDT (Valdemar). — L'iige de la pierre en Danemaric et sur l'âge prétiistorique du 1er .' . .' 333 Discussion: MM. G. de Mortillet et Valdemar Schmidt 33'i Primères (le D"'). — Caverne sépulcrale du Masdelfrech ou de l'Esquillou, causse de la Capelle 334 Discussion : M. le 1>' Pommlhol 33.") — MM. G. DE Mortillet, Kollmann, Prumères et Adrien de Mortillet. 33G Prunières (le D''). — Tumulus simple avec vingt et un beau\ silex, etc., à quatre mètres d'un dolmen-tumulus presque vide 330 Manouvrier (le D'). — Recherches anthropométriques sur une série d'indigènes de l'Algérie .337 BoBA.N-Du VERGÉ. — Pféscntation de photographies d'antiquités mexicaines. . . . 337 Bloch (le T)'). — La forme du doigt. Les nodosités de Bouchard 337 Gaillard. — Les colYres de pierre du dolmen de Gralennec à Ouiberon .... 33S Voeu présenté par la 11'' Section 33S 12!'' Section. — Sicîences iiiédicale»^. Bure.ui -. 339 Larché. — Statistique démographique et médicale d'Avigncwi, pour une période de cinq années . ... 339 MossÉ. — De la sensation de chaleur dans la paralysie agitante et de quelques autres troubles probablement d'origine vaso-motrice 3'iO Poncet (Antonin). ^ La nouvelle salle d'opérations de l'Hôtel-Dieu de Lvon. Ré- sultats des opérations, pratiquées depuis trois mois 3'il Discussion : MM. Tréla r, Poncet et Mondot 3'i1 Bhémond. — Traitement de la syphilis à ses diverses périodes par le traitement par absorption cutanée 3'i1 -Vlezais et Arnaud. — Rcciierches' expérimentales sur la toxicité de la substance des capsules surrénales '.\'fl Masse. — Présentation d'un instrument '.VrI Voisin (Aug.). — D'une variété d'alcoolisme «ausée par le vulnéraire anisé. . . 343 Discussion : M. Delthil . . .• 343 NicAisD. — Doigt à ressort d'origine articulaire 343 — — Adénite cervicale subaiguë d'origine intestinale . 344 Di'.i.THiL. — D'un traitement prophylactique et curatifde la diplitérie par les hy- dro-carbures (essence de térébenthine et goudron de gaz) 34.") Arnaud. — Du pli cutané persistant 3'rO DuPLOUY. — Des avantages- de la dilatation rapide de l'urètre pour i'extraition des corps étrangers de la vessie chez les petites filles 340 Discussion : MM. Reuquet, Duménil el Verchkre 347 ;Maurel. ■ — De l'hypo-hématose 347 Discussion: MM. Arnaud du S.\int-Gilles et Maurel 348 MoTAis. — Delà myopie scolaire • 348 TABLE DES MA'IMKUKS 417 ]\IoM„,c. _ l'i-océtUi nouveau pour provoquer rapidcniciiL raccouchcniriit iicndaiU l'éclampsie ■ Discussion : M. LivoN. . . -^-'O JoMA- (Léopold). — L'iode appliqué au traitement prévenlif el curatif de la tuber- culose. ^-j" JJiscussion : M. LivoN «^"jl riiiiutKT. — Comparaison du tabès sensitir et du tabès moteur 3.jl AuTH.uii) et Butte. — Des albuminuries névropathiques :5.jri Discussion : M. Pikrret 5^2 — et M. Gaube •'ij'î Qui.NQU.vuD. — Note sur la capacité respiratoire du sang des tuberculeux à la se- conde et à la troisième période " • ' ^^"^ LEBLO.Nn et Baldier. — De l'antisepsie par la résorcine dans le traitement de la • diphtérie, de la tuberculose pulmonaire, de la eotîueluchè et du chancre mou. 3r);i LEEOiii. — Du lupus de la langue ^•••' Ci!0(;(j. — De l'épilepsie des yieiliards ^•>''' 1)li..vu. — Nouveau traitement de l'orchite blenaorragique par le coton iodé. . . ;{.")'! Galiu;. — Sucre normal des urines ■^■J'* GnAiîi.N.siu. — Deux observations de eonstriction (involontaire) des doigts par les cheveux • • ■ "^'^'^ Fa.nton. — Hypnotisme et grossesse • <^<^^*. .Michel. — De l'influence de l'eau potable sur la sanlé publi(i«e ou recherches sur l'hygiène Lecleui:. — Goitre exophtalmique. — Sphacèle des deux cornées :iJb Bahaduc. — Galvano-puncture intra-artieulaire du genou dans l'épanchement de synovie chronique '" Gaeeiaud. — Rachitisme et syphilis ■'•>' Steinhaus (Jules). — Les causes de la suppuration 3.")7 — — Les granules des microbes 3ô8 — — Les noyaux secondaires du pancréas • 358 Teissieh. — Influence des maladies du loie sur le développement de certaines alVections chroniques des centres nerveux '559 Discussion : M. Piekhet ^"''-^ CiiimiET. — Traitement gymnastique des dyspepsies ^y 371 — — Sur les résultats récents de l'emploi du sulfate de i'er en agriculture 371 Discussion: MM. Ber.nahd, Dehérain et M.vrguerite-Del.vcuaulonnv 372 Xambeu. — La tourbe comme litière 372 Discussion: M. Ladure.^u 372 Lali.man. — Les erreurs historiques sur les \ignes américaines, sur leurs greffages. 372 Discussion : M. Sagnier . . . . , 373 Sagmer (Henry). — La production du blé en 1889 373 Lauureau. — Sur la culture de la betterave à sucre 373 Discussion: MM. Couta»;.\e et Dehérain 374 Lali.\l4.n. — Le greffage des vignes 374 Bernard (Adrien). — Sur la classification et la représentation graphique des terres. 374 — — Le calcimètre 374 Mer (Emile). — Recherches sur le traitement des sapinières 375 L.\DURE.\u. — Méthode de détermination île Tazote nitrique 376 Discussion : M. Dehér.vin 376 Landron. — Échantillons des céréales de la récolte de 1889 376 Dehérain. — Sur la production rationnelle du fumier de ferme 376 I 1" .éjection. — Géog^i'apliie. Bureau 377 Castonnet DES Fosses. — La race noire dans l'avenir '377 Discussion : M. le lieutenant général W.vuwer.mans 377 — MM. ScuRADEu, Castonnet des Fosses, le If Delisi.e, Maunoih et G.iRXAiLH.u: 'M) LoisEL (le D"^).' — Histoire de l'Établissement de Sainte-Marie-de-Madagascar. . . 380 Rabot (Charles). — L'orographie et IMiydrographie de la presqu'île de Kola. Eth- nographie de la région 381 Discussion: M. le D' Delisle 382 Blanc (Edouard). — Recherches sur le Lotus d'Afrique 382 Disctission : M. Bureau 382 — et M. Ed. Beanc: 383 Anthoine. — De la carte de France au ^^^^ ^^^^- 383 Discussion: M.M. le lieutenant général Wauwermans, Anthoine et Barbier . . 383 Gauthiot. — itinéraire de voyage d'e.\ploration minière dans le ro\aume de Siani. 384 Breittmaver. — Le régime des eaux dans le bassin du Riiùne 38'i TABLE liES MATIKUES 470 lio.N.NKT. — Lfiai;oi[;i<'. Bureau 'iti9 Pavot. — De rét;ymi)iogie française 'r(i9 Piche. — Essai de synthèse des groupenirnls sociaux 'i(»9 Henry (Ch.). — Éducation liu sens des formes et du sens de la couleur 'iKi De.monI'Errand. — Les cahiers généalogiques 'du V'iNOT (.1.1. — Carte de la pailie musenne du ciel '1 1 j Passy (Paul). — Simplilicalion de l'urlhographe /,]| Towne (Gélionj. — De l'enseignement supérieur dans nos écoles supérieures et dans nos lycées '1 M 480 TABLE DES MATIÈRES D.vviu (["abbé). — Cerlilicat d'études. Externat. Bourse dlÉtal 'ill Discussion: M. Herzex.' 412 Bholsset (Pierre), — Les. signaux à terre, méthode de sécurité générale .... 412 MoREL (Auguste). — Le Baccalauréat 413 Discussion : M. L agneau. . -. 41:1 Hehzen. — Sur l'organisation de l'enseignement, dans certaines écoles, en \uc d'opérer le raécordenient régulier des eustignements secondaire et primaire. . . 4 l 'i MoRTiEUCT ((à. de). — Sur l'organisation des musées 41'! P.vssY (Frédéric). — Écriture en relief et en couleur pour voyants et aveugles . . Mb ^'MoREL (.\ug.). — Sur l'organisation des écoles primaires supérieures de la ville de Paris • . . .... . . ■ „• ■ • • • • • .• • • .• • • 415 DoRMOY (Emile). — Association internationale pour l'adoption d'un vocabulaire conventionnel 41(i RÉGNARD (Paul). — Appareil à écrire pour les aveugles, de M. Clostel 41ti SuDRE (M""-). — La langue universelle et téléphonique inventée par Jean-François Sudre ^1^> Rey-Lescx-re. — De la simpliticatlon de l'étude des langues anciennes et modernes par le rapprochement des racines, 417 BÉiîiLLON (le D') . — Troubles pathologiques engendrés par l'étude . 417 VcEix émis par la 16' Section '''" 15^ Nectiuii. — Hygiène. Bureau. ^1^ PiCHOU. — La conservatioii de la vie humaine. ..'..'.• 418 Discussion : M. Lubelski 41'J Drouineau. — De la prophylaxie des épidéiiiiés' ." 419 Dismssion : MM. Layet, Rochard, Lubeesici et Drouineau '|19 Alezais (le D'). — La main des ouvriers bouchonniers et de quelques ouvriers d'une manufaclurè de pianos. '. ' 42ii DuBiEi- (H.) et Bruhe. — Nouvelles expériences sur la désinfection des locaux par le gaz acide sulfureux ^-" Teissier (le D-^). — De Fétiologie de la diphtêt^e 421 Delthil (le D' ) . — De la prophylaxie de la diphtérie 421 CÀhen. — Sur les latrines du s.vslème doux 421 Conlereilce. Le général TuHENG-Ki-TaxLi. .— L'économie sociale de la Chine 422 Excui'sioiis, Visites scientifiques et industrielles. .Programme gênerai •. ^ r" Visites et excursions * ^^ ,, , ■ 4;jd Lscursions .••••.-.•••• Notes sur le travail des ateliers et renseignement de la Manufacture nationale des Gobelins (M. Oeksp.u;h) .. . . • J^^ Manufacture nationale de Sèvres : notice historique et techniiiue yi L'usine à gaz de la Villette '*' L'Imprimerie Chai V, imprimerie et librairie centrales des chemins de fer. . . . . t^O Ktablissementde MM. Sautter, Lemonnicr etC'°.' . . 'ifj Verrerie de MM. Appert frères, à Clichy-la-Garenne (Seine) 4oj Papeterie d'Fssonne .' ' Ateliers do. MM. Decauville à Pelit-Bourg. Historique des chemins de fer Decauville. 4.j9 Table des matières IMPRIMERIE CRNTRALK DK8 CHEMINS DE FBB. — IMPRIMEIUE CHAIX. UtIE UEH&ÈKE, 20, PARIS. — \i\M-i2-'J ■