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DURAND SECRÉTAIRE DU COMITÉ ORGANISATEUR GAND IMPRIMERIE C. ANNOOT-BRAECKMAN, AD. HOSTE, SUCCr 1895 — Au mois de mars dernier, M. le comte de Kerchove de Denterghem, M. F. Crépin et M. le comte Eug. de Hemricourt de Grunne, prirent l'initiative d’organiser une manifestation en l’honneur de M. Louis Lubbers à l’occasion du vingt-cinquièeme anniversaire de son entrée en fonctions comme chef de culture au Jardin botanique de l'État. Ce projet fut accueilli avec enthousiasme dans le monde horticole. Horticulteurs-amateurs et horticul- teurs de profession saisirent avec bonheur l’occasion “de témoigner au savant et aimable spécialiste leur reconnaissance pour tous les services rendus à leur science favorite depuis plus de quarante années. Un bureau provisoire composé de MM. le comte de Kerchove, F. Crépin et Th. Durand fut constitué; les adhésions affluèrent bientôt avec tant d’entrain qu’à la mi-avril, le Comité organisateur comptait cent dix- huit membres! Bien que le Bureau voulut avant tout faire une manifestation nationale, il fut heureux de LME Var voir figurer parmi les membres du Comité plusieurs des sommités botaniques et horticoles de l'étranger (1) dési- reuses de prouver par leur adhésion, en quelle haute estime elles tiennent M. Lubbers. Le dimanche 21 avril, dans la Salle des herbiers du Jardin botanique, eut lieu une réunion à laquelle tous les membres du Comité avaient été convoqués. Un grand nombre d’entre eux avaient répondu à l'appel. Sur la proposition de M. F. Crépin, l'assemblée com- posa le bureau définitif comme suit : Président : M. le comte de Kerchove de Denterghem. Vice-Présidents : MM. le comte Eug. de Hemricourt de Grunne et F. de Middeleer. Trésorier : M. L. Coomans. Secrétaire : M. Th. Durand. Après un échange de vues, les décisions suivantes sont prises : le Une souscription sera ouverte et un appel adresse à tous les amis de l’horticulture en Belgique pour réunir les fonds necessaires à l’achat d’un objet d'art à offrir au jubilaire. | 2e Le montant de la souscription sera laissé au (1) MM. Ed. André, à Paris; P. Binot, à Petropolis ; M. Cornu, à Paris; O. Drude, à Dresde; J. Galesloot, à Amsterdam, F. Ketten, à Luxembourg: M. Kolb, à Munich ; J. H: Krelage, à Haarlem; Er. Ludewig, à Maestricht; Maxw. T. Masters, à Londres; Q. van Ufford, à La Haye; À. Soupert, à Luxembourg ; W. FE. R. Suringar, à Leyde; Alb. Truffaut, à Versailles ; A. Van den Heede, à Lille; H. Veitch, à Londres: DNS, ES oré de chaque adhérent et aucune publicité ne sera donnée aux chiffres des souscriptions. 3° La fête aura lieu le dimanche 23 juin et sera suivie d’un banquet par souscription. 4° Chaque adhérent recevra le compte-rendu de la fête orné du portrait de M. Lubbers, avec la liste des souscripteurs. M. F. Kegeljan propose qu’un album contenant les portraits des souscripteurs soit offert au jubilaire. Cette proposition est également adoptée. Ces décisions trouvèrent le plus sympathique accueil; les souscriptions arrivèrent nombreuses mettant le Comité à même d’exécuter le projet arrête. Le 23 juin à 2 heures le local de l’Orangerie du Jar- din botanique de Bruxelles était comble, horticulteurs et amateurs étaient accourus de tous les coins du pays pour fêter M. Lubbers. Le cadre avait été soigneusement paré pour la circon- stance. Les ouvriers du jardin, heureux de saisir cette occasion qui leur permettait de fêter à celui qui a toujours été pour eux le plus bienveillant et le plus dévoué des chefs, rivalisèrent de zèle pour orner la salle. Le public admirait surtout une gracieuse plate-bande, garnies de petites plantes (Wesembryanthemum, Lobe- la, Alternanthera) dont les gracieuses arabesques formaient l'inscription suivante : | 1870 ANNIVERSAIRE 1895 Sur le mur, au dessus de l’estrade un cartouche FR CR portant le nom du héros de la fête, est entouré d’un trophée de drapeaux qui surmonte le buste du Roi. Partout des tentures et des massifs de verdure charment le regard et reposent la vue. À 2 h. 1/2 précises, M. L. Lubbers fait son entrée aux acclamations de l'assemblée. M. le comte de Kerchove de Denterghem préside ayant à sa droite M. Cartuyvels, directeur de l’agri- culture, représentant le Ministre; M. Steurs, bourg- mestre de St-Josse ten Noode; M. Monteñore-Levy, sénateur; M. le comte de Grunne, président du Conseil de surveillance du Jardin botanique; M. F. de Middeleer, président de la Société royale Linnéenne; et à sa gauche le jubilaire M. Lubbers, M. Crépin, directeur du Jardin botanique; M. Ed. Pynaert, vice- président de la Chambre syndicale des horticulteurs belges, MM. L. Coomans et T. Durand, trésorier et secrétaire du Comité organisateur. M. Cartuyvels se lève le premier. Il exprime les regrets de M. De Bruyn, Ministre de l’Agriculture, retenu aux fêtes offertes à Namur à Son Altesse le Prince Albert de Belgique. Dans une remarquable et chaleureuse improvisation le Directeur général de l’agriculture rend hommage au talent et au mérite exceptionnel de M. Lubbers qui depuis plus de vingt cinq ans se dévoue pour le progres de l’horticulture en Belgique. Après lui M. le comte de Kerchove prononce, au no) — nom de tous les souscripteurs, le discours suivant : Mon cHER LUBBERS, 1l y a quelques mois, vos compagnons de travail et d'étude résolurent de fêter les noces d’argent du Jardin botanique et de son chef de culture. Ce devait être une fête intime. Vous la désiriez telle; mais à peine le bruit d’une mani- festation dont vous étiez l'objet se fut-il répandu que, de toutes parts, des amis accoururent, réclamant le droit de se joindre au personnel du Jardin et de témoigner leurs sympathies à l’un des vétérans du mouvement horticole belge. De toutes parts les adhésions afjuërent. Les plus nombreuses furent celles des jardiniers, heureux de recon- naître en vous un de leurs chefs aimés, un homme du métier expert, obligeant et serviable plus que nul autre. Vous trouverez leurs portraits et leurs noms dans ce magnifique album que nous vous offrons. En le parcourant, vous serez, je le crains, tenté de vous rappeler ceux dont la mort vous a séparé : de Cannart d'Hamale, van den Hecke de Lembeke, Madame Le Grelle d'Hanis, de Ghellinck de Walle, Van Houtte, les Verschaffelt, les Van Geert, Jacob-Makoy, Warocqué, Dumortier, Morren, Doucet, mon père, et tant d'autres amis de la première heure, qui applaudirent à vos travaux et se plaisaient à recon- naître en vous un éminent praticien et un excellent ami. Évoquer leur souvenir en ce moment, c’est associer leur mémoire à une fête dont, eux vivants, ils eussent été les promoteurs. L'amour des plantes était chez vous tradition de famille. Votre enfance s'écoula au milieu d’elles. Votre père était un cultivateur d'un mérite reconnu. Il fut un des précurseurs AND du mouvement horticole actuel. De 1830 à 1845, les palmarès de nos expositions nationales relatent ses succès et ses triomphes. Hélas! la mort vint le frapper au milieu de ses travaux et vous imposer de grands devoirs, de sérieuses responsabilités. Vous aviez quatorze ans: vous faisiez de brillantes études à l’athénée royal de Bruxelles; vous n’avez pas hésité à les interrompre pour reprendre la tâche paternelle. Votre cœur eut confiance dans l'avenir. La fête d'aujourd'hui vous prouve combien il eut raison de vous entrainer à cultiver les plantes. Vous eûtes, à l’heure si pénible des débuts, le bonheur de rencontrer deux hommes dont les noms, un peu trop oubliés aujourd’hui, devraient être inscrits en lettres d’or au frontispice de l’histoire horticole de notre pays: le pro- fesseur Scheidweiler et le botaniste Galeotti. L'un vous initia à la biologie végétale ; l’autre vous révéla le secret des milieux où il avait récolté les plantes exotiques. Sous leur direction, vous vous pénétriez des lois délicates qui régissent la multiplicité des formes organiques et les mettent en cor- rélation parfaite avec la multiplicité des milieux. Grâce à leurs conseils, vous acquériez ce précieux don de recon- naître, mieux que personne, la cause des souffrances d'une plante ou du dépérissement de celles qui ne recevaient pas les soins voulus par leur constitution. À ces lecons théoriques, vous teniez à joindre les enseig- nements de la pratique. Une occasion de les acquérir se présenta. Vous n’avez pas hésité à la saisir. Un botaniste explorateur que ses découvertes heureuses venaient de mettre en lumière, Jean Linden, venait de créer, à côté du Jardin zoologique de Bruxelles, un établissement horticole où se trouvaient réunies les plantes nouvelles qu’il avait rencon | trées dans ses voyages. Votre esprit actif, éveillé, travail- leur, comprit ce que vous pouviez acquérir de notions prati- ques dans un tel établissement, et bientôt vous vous sentiez de force à suivre seul les traditions paternelles. Les succès que remportèrent à cette époque vos collections de plantes ornementales, de Bégoniacées, de Fougères, etc. vinrent confirmer votre réputation de praticien habile en enrichissant de nombreuses récompenses le médaillier, déjà si riche, légué par votre père. Mais — et je ne crains pas de le proclamer en cette circonstance, car c’est le point de départ de l’universelle sympathie qui éclate autour de vous en ce moment — vous étiez plus amateur que négociant. La plante avait à vos yeux une valeur plus grande que sa valeur commerciale. Vous laimiez pour elle-même et non pour le profit qu’elle procure. Comme tous les vrais amis des plantes, vous ne vous sépa- riez qu'avec un profond regret de celle que vous aviez cultivée. Aussi quand, en 1870, le Jardin botanique de Bruxelles fut repris par l’État, l'homme d'élite qui fut, pendant de si longues années, le défenseur intelligent et convaincu de l’horticulture belge, le directeur général de l’agriculture M. Ronnberg, n’hésita pas à vous confier la direction du Jardin réorganisé. Il se connaissait en hommes. Il compre- nait qu’à l'établissement nouveau, il fallait donner un guide sûr, expérimenté et honnête. En vous choisissant, il montra une fois de plus comment son esprit sagace et judicieux savait placer {he right man in the right place. Tous ceux qui compareront le Jardin de 1870 à celui de 1895 se joindront à nous pour adresser à la mémoire de Ronnberg un souvenir reconnaissant et pour vous féliciter des résultats accomplis, des heureux progrès réalisés, do ee De 1826 à 1870, le Jardin avait été, on ne doit pas l’ou- blier, la propriété d'une société commerciale. Des préoceupa- tions mercantiles, souvent peu heureuses, la détournaient des soucis scientifiques. Déjà, en 1843, nous voyons les horticulteurs belges, réunis en Congrès, protester contre les subsides accordés, disaient-ils, à un jardin qui n’avait de botanique que le nom et où, en hiver, les plantes de serre chaude, dépouillées et de leurs feuilles et de leurs fleurs pour les bouquets, donnaient une idée assez exacte de mats de navires secs de voiles ou de perches à houblons(l). En 1870, grâce à l'intervention passionnée de Dumortier, le Jardin devint un établissement national. L'État en prit la direction. Il fallait tout réorganiser, tout transformer, tout créer. Vous fûtes un des ouvriers de la première heure et certes l’un des plus actifs. L'école de botanique si vivante aujour- d'hui ne rappelle en rien celle qui existait jadis et qui, disait-on avec raison, ressemblait, en juillet-août à un champ de bataille où périssait tout ce qui n’était pas dûr à mourir et où les étiquettes des plantes défuntes sem- blaient des épitaphes érigées par des mains pieuses. Pareille description ferait sourire aujourd’hui. Personne ne l’accep- terait. Avec votre collègue M. le conservateur Marchal, vous avez su rendre agréable même la vue d’une école de botanique où les nécessités de l’ordre scientifique interdisent d'une manière absolue, toute dérogation exigée par l’amour du pittoresque. Telle qu’elle est, elle contribue même dans une certaine mesure, à faire du Jardin un des plus beaux ornements de la capitale. Le jardinier, faisant un pélérinage horticole à travers (1) Pubrication de la Société des horticulieurs belges. N° I. Gand, 1843. l’Europe continentale, rencontrera des jardins botaniques plus riches en collections ou en souvenirs, il n’en trouvera aucun dont l’aspect soit plus riant, plus aimable. C’est là votre œuvre, mon cher Lubbers, et s’il m'était permis de modifier un mot célèbre, je serai tenté de m’écrier: le Jardin, c'est l'homme! Comme vous, le jardin est aimable et hospi- talier. Il invite, par son aspect tranquille et reposé, le pas- sant le plus étranger aux choses de la botanique, à oublier un moment les amers soucis de la vie matérielle, pour contem- pler les merveilles sans cesse renouvelées de l’infatigable nature. Et ce n’est pas vous qui en écarteriez le plus humble, ni le plus jeune des visiteurs. Il y a plus de deux siècles, quand le jardin des Tuileries fut replanté, on raconte qu’un grand, qu'un très grand ministre francais, l'illustre Colbert, eutla singulière idée de vouloir en fermer la porte au peuple; mais, homme prudent et bien avisé, il aimait à voir ses projets contrôlés par ceux qui devaient les exécuter; il se rendit donc aux Tuileries et demanda aux jardiniers si le peuple ne faisait pas bien du dégât dans le jardin. « Point du tout, Monseigneur, répondirent-ils, les gens se contentent de s’y promener et de regarder » et leur chef qui n’était autre que Perrault, l'immortel auteur des Contes de fée, ajouta : « Ces Messieurs y trouvent même leur compte, car l'herbe ne croît pas si aisément dans les allées. » M'est avis que si aujourd'hui un ministre s’avisait de faire fermer les portes du Jardin, vous lui feriez la même réponse, et ce qui me le prouve, c’est que vous avez combiné tout afin de rendre ici le jardin et la science aimables. Dans les pelouses comme dans les serres, les plantes herba- cées comme les arbres et les arbustes sont étiquetés de manière à indiquer au public d’une manière claire, en même - temps que le nom de la plante, l’aire générale de dispersion ht de l’espèce. Le visiteur, en y jetant un coup d'œil même furtif, recoit une précieuse lecon de géographie botanique... sans s’en douter, et chacun sait que pareilles lecons sont les plus agréables. Que d’efforts, que de travaux représentent ces vingt-cinq années de votre vie! Mais aussi quel résultat vous avez obtenu! Vous avez fait du jardin un décor merveilleux, unique au monde, digne en tous points d’un royaume dont le souve- rain est lui-même le plus compétent et le plus ardent des amateurs. Ayant pour fond les grandes serres et les vastes salles du Musée où notre savant directeur M. Crépin, secondé par des conservateurs habiles, dévoués et consciencieux, à réuni un herbier et des collections que les phytographes du monde entier se plaisent à venir consulter, le Jardin botani- que étage, le long d’un boulevard très-fréquenté, ses pelouses, ses parterres fleuris, ses beaux massifs ombragés de grands arbres et forme la plus délicieuse et la plus reposante des oasis de verdure. Tout ici est consacré à la science et à l'enseignément. Les plantes de commerce, celles qu’on trouve partout, si nombreuses autrefois, ont presque disparu. S'il en existe encore dans quelque coin écarté, c’est pour répondre aux demandes d’un service de l'État, heureux d’avoir, dans le Jardin botanique, un fournisseur bénévole et gratuit. Si — ce que j'avais désiré et sollicité, — mon excellent ami, le comte, de Grunne, président du Comité de surveillance du Jardin, eût accepté la tâche de présider la fête d'aujourd'hui, il vous eût raconté, avec sa courtoisie si connue et ce charme de grand seigneur qui lui est propre, comment, mon cher Lub- bers, à force de travail et d’ingéniosité, et tout en restant dans les limites étroites de votre modeste budget, vous êtes parvenu. à satisfaire les désirs d’une administration qui aime d'autant plus les fleurs qu’elles ne lui coûtent rien! Éd as tdi 2: PE Je ne veux pas vous en parler en ce jour de fête et je me borne à constater comment, malgré tout, grâce à des efforts persistants, vous êtes parvenu à doter le Jardin des collections qu'on admire dans les jardins et dans les vingt serres dont vous avez la direction. Quelle histoire on écrirait en racontant celle des plantes du Jardin! Les unes ont été données en souvenir d’un amateur éclairé comme la collection d’Agaves et de Cactées de M. Demoulin, dont par piété conjugale sa femme a fait don au Jardin, la sachant en bonnes mains du moment qu’on vous en remettait la garde. Les autres proviennent de particuliers, de compatriotes, de voyageurs naturalistes qui, comme Binot, n’oublient pas au sein des solitudes de l'Amérique notre Jardin botanique. D’autres ont été obtenues par voie d'échange, car votre budget est très limité et Dieu seul sait combien est habile votre diplomatie quand il s’agit d'obtenir une plante nouvelle ou rare pour vos collections. C’est ainsi que peu à peu, progressivement, vous êtes arrivé à garnir les serres anciennes et à obtenir la construction des splendides serres monumentales où croissent, dans un ravissant fouillis, les Fougères et les Palmiers et où, chaque année, l’admirable Victoria regia développe ses immenses feuilles orbiculaires et ses énormes fleurs rosées comme si elle croissait sur les eaux de l’Amazone, son fleuve natal. Il est vrai que tandis que vous faisiez de si nombreuses démarches pour obtenir des pouvoirs publics des serres aérées et salubres, vous ne songiez guère au logement du chef de culture! Du moment où les plantes avaient de l'air, de la chaleur, de la lumière, le chef de culture était satisfait. Il ne demandait rien pour lui, Aussi vous la connaissez tous, la chambrette où Lubbers a passé vingt-cinq années de sa vie! Elle est à côté d’une serre, dans un coin perdu du Jardin! Elle est si grande que si trois visiteurs s’y présentent en même temps, la porte doit rester ouverte. C'est la casemate du jardinier ! Et cependant chaque jour, des horticulteurs et des amateurs,opiniâtrement en quête de renseignements, viennent y retrouver Lubbers et le consulter sur les plus multiples questions que puisse présenter la culture des plantes. Tou- jours — j’en sais quelque chose et puis parler d'expérience — toujours Lubbers leur apprend sur le compte de la plante objet de leur étude, tout ce qu’on en peut savoir. Notre ami Lubbers est en effet un investigateur ardent, un jardinier sagace, un observateur infatigable. A une science solide fortifiée par une longue pratique, il joint le don le pius précieux : il a un diagnostic d’une admirable sureté ; il sait combiner et coordonner les différents symp- tômes que la vue des plantes lui révèle et en tirer des déductions logiques et vraies. Dois-je vous dire, à vous qui le connaissez si bien, que Lubbers ne connaît ni l’ennui ni la fatigue de la plus ingrate recherche, quand il s’agit d'arriver à un éclaircissement nouveau, à un procédé de culture plus rationnel ou plus économique. Quiconque s'adresse à lui sait avec quelle bien- veillance il répond au moindre appel, avec quelle activité il rassemble les documents sollicités, avec quel soin il fait les expériences désirées. Hier encore, dans son Pullelin, la Sociélé centrale forestière de Belgique rappelait le succès de ses expériences sur le meilleur procédé de semis du Noyer noir d'Amérique, ce bel arbre dont la naturalisation dans notre pays présente un si grand intérêt. Je pourrais borner ici ma tâche, mais ayant rendu hom- mage à vos travaux ininterrompus comme chef des cultures du Jardin botanique de l'État, je dois me souvenir que ce n'est pas seulement comme membre du Conseil de surveil- PT lance du Jardin botanique que je parle, mais aussi et surtout comme délégué de cette foule d'amis appartenant à toutes les sociétés horticoles du pays. Depuis trente ans, vous faites, de droit, partie de tous les jurys horticoles. Votre avis y est toujours écouté, souvent prépondérant, car chacun a confiance en votre science incon- testée et chacun sait combien est intense votre intégrité, combien est absolue votre loyauté. Aucune des manifestations de l’horticulture nationale ne vous laisse indifférent : quand la main défaillante de notre cher et toujours regretté Édouard Morren laissa inachevé l’Zndex bibliographique horticole belge, c'est à vous que le Comité de la Fédération des Sociétés d’horticulture confia le soin de le terminer et de le publier. Vous vous êtes consacré à cette tâche avec autant de soin que de bonheur, nous prou- vant ainsi que l'homme très occupé a toujours du temps à consacrer à des travaux utiles, tandis que l’oisif n’en a jamais, son temps étant perdu d'avance. Vous nous prouviez encore la vérité de cet adage en colla- borant activement à toutes nos Revues horticoles, en secon- dant de toute votre science et de toute votre popularité ce gracieux mouvement qui, sous l’heureuse inspiration du Bourgmestre de Bruxelles, tend à faire de la capitale un vaste parterre où la fleur règne, adorable souveraine, dans tous les squares comme à toutes Les fenêtres et à tous les balcons. A cette œuvre charmante, œuvre d’embellissement et de moralisation, vous vous êtes attaché de tout cœur. Tous ici souhaitons de voir vos efforts et ceux de notre ami M. Buls couronnés de succès. Par toutes ces qualités, par votre cordialité toujours affable, votre science impeccable, votre activité infatigable, vous avez conquis les nombreuses amitiés qui vous entourent et qui NS re donnent à cette fête un caractère plus aimable et plus touchant que solennel. | Membre honoraire des sociétés horticoles les plus impor- tantes du pays et de l'étranger, vous avez obtenu les distinc- tions honorifiques les plus enviées. Vous avez recu en Belgique les insignes de la Décoration agricole, de la Croix civique, de l'Ordre de Léopold. Vous êtes en outre officier du Mérite agricole de France, chevalier de la Couronne de Roumanie et d'Isabelle d'Espagne. À ces titres officiels que vous m’en voudrez peut-être de rappeler en cette fête plus aimable qu'officielle, je me plais à ajouter celui que la reconnaissance publique vous décerne : vous êtes l’ami des jardiniers. Pour tous vous avez été un ami de toutes les heures, un protecteur zélé, un conseiller toujours dévoué, toujours bienveillant et toujours désintéressé. Aussi est-ce en leur nom que je vous offre ce bronze et cet album comme témoignages durables de leur affection. Placez ce bronze, première épreuve d’une remarquable œuvre d’art, | due au ciseau d'un artiste de grand talent, M. G. De Vreese, au milieu des souvenirs de votre vie. Joignez-y cette médaille d’or que la Société Royale d'horticulture et de botanique de Gand, la doyenne des Sociétés belges, m'a chargé de vous offrir en souvenir des vingt-sept années durant lesquelles vous avez assisté à toutes ses expositions. Que tous ces souvenirs vous rappellent qu’en ce jour les amateurs et les jardiniers du pays ont tenu à fêter le collègue le plus obligeant, le plus serviable, le plus dévoué, le chef de culture qui, par son énergie, son indépendance, son activité et sa persévérance, a été l’un des agents les plus actifs de la prospérité du Jardin, le savant modeste qui pourrait prendre comme devise cette parole de Buffon : « S'il n’a pas reculé les bornes de la science, il a su la faire aimer : c’est aussi la servir utilement!» 214 ess Puissiez-vous contempler encore pendant de longues années ce bronze et cet album; puissent-ils longtemps vous rappeler l'affection profonde que vous portent tous ceux qui, en Bel- gique, par profession ou par dilettantisme, s’occupent d’horti- culture et ont le cœur épris de cette douce passion des fleurs, la seule qui grandisse avec l’âge et qui n SPnente avec elle ni déceptions ni regrets. Ce magnifique discours, qui dit si bien ce que chacun des amis de M. Lubbers ressent, est vivement applaudi ainsi que l’allocution suivante de M. le comte Eug. de Grunne, president du Conseil de surveillance du Jardin botanique et de la Societe royale de Flore. Mon CHER MonsiEUR LUuBBERSs, En ma qualité de Président de la Société royale de Flore, je viens vous adresser les félicitations cordiales de tous vos confrères. Ceux-ci, vous n’en doutez pas, sont heureux de voir leur secrétaire fêté d’une façon aussi imposante dans Ja personne du chef de culture du Jardin botanique de l'État, Apres les éloges si justes qui viennent de vous être adressés par M. le Président de notre Comité, il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, d’y ajouter quelque chose. Je ne reviendrai donc pas sur votre carrière de chef de cul- ture qui vous à acquis une si grande renommée dans le monde horticole, ni sur l’action que vous avez exercée sur les progrès de l’horticulture ; je me bornerai à rappeler en quelques mots le rôle que vous avez joué au sein de notre Société. En 1847, voilà près d'un demi-siècle, vous étiez affilié à notre Société; vous étiez bien jeune, à peine adolescent, mais votre zèle et votre intelligence vous firent bientôt distinguer, En 1850, vous étiez appelé à faire partie du Secrétariat, en SLT) qualité de Secrétaire adjoint. En 1864 vous deveniez Secré- taire. À partir de cette époque, la Société devint l’objet de tous vos soins et c’est sous votre impulsion qu’elle organisa cette brillante série d'expositions qui lui valut une des premières places parmi les Sociétés d’horticulture du pays. Aujourd’hui c’est avec bonheur que je viens proclamer combien la Société vous est reconnaissante de tous vos efforts, combien elle est flattée de voir vos mérites reconnus par tous ceux auxquels l’horticulture est chère. Nous souhaitons ardemment que la Société royale de Flore puisse conserver longtemps encore un secrétaire dont le dévouement lui est acquis d’une facon aussi absolue. Monsieur F. de Middeleer, président de la Societe royale Linnéenne, prend ensuite la parole. Mon CHER LUBBERS. La Société royale Linnéenne de Bruxelles que j'ai l’honneur de présider, est heureuse de vous adresser ses plus chaleureu- ses félicitations à l’occasion de votre jubilé et elle a voulu que je fusse l’interprête des sentiments qui l'anime envers vous. En vous priant d'accepter ces fleurs nous désirons qu’elles vous rappellent d’abord une circonstance toute particulière qui vous rattache d’une façon étroite à la Société royale Linnéenne et qui fait que nous sommes disposés a croire que votre fête jubilaire est aussi un peu la fête de la Société, c'est que vous êtes aujourd’hui, mon cher Lubbers, le plus ancien « Linnéen», ainsi que nous aimons à qualifier nos membres. Votre entrée dans la Société date de 1851. Avec les Debeucker, les De Cock, vous figurez aujourd’hui en tête de notre livre d’or. Que ces fleurs vous rapellent aussi les circon- SU ON NE stances diverses dans lesquelles la Société royale Linnéenne a été heureuse de pouvoir apprécier votre précieuse collabo- ration en qualité de secrétaire de la Société royale de Flore, notamment à l’occasion des floralies que nous avons organisées en commun en 1888. Nos membres ont applaudi à vos efforts et nous espérons que vous continuerez dans l’avenir à nous prêter l’appui de votre grand savoir. Après les éloges que des voix plus autorisées que la mienne vous ont justement adressés, je n'insisterai pas sur les nombreux services que vous avez rendus à notre branche favorite; tout le monde les connaït, mais personne autant que nous n’a pu apprécier votre profonde connaissance de la science et votre amour pour l’art des serres et des jardins. Mon cher Lubbers, la Société royale Linnéenne souhaite de vous posséder de longues années encore au nombre de ses membres. Puissiez-vous longtemps encore rendre à l’horticulture nationale les services si éclairés et si justement appréciés que vous ne lui avez jamais marchandés. De chaleureux applaudissements saluent ce discours; ils recommencent bientôt quand M. F. Crépin, directeur du Jardin, prononce l’allocution suivante : Mon cHER MONSIEUR LUBBERS, Après tout ce qui vient de vous être dit par le Prési- dent et les Vice-présidents de notre Comité, il ne me reste, en vérité, rien à ajouter ; ma tâche doit en quelque sorte se borner à confirmer ce qui a été avancé sur vos mérites et sur votre talent. À mon arrivée au Jardin, je vous ai trouvé à la tête des cultures. Votre pratique déjà longue des choses horticoles 2 eoe vous avait rendu un homme entendu dans tout ce qui touche à la conduite et l’administration d’un établissement aux ser- vices multiples et compliqués. Mon rôle en ce qui concerne les cultures fut rendu bien facile : je n’ai eu qu’à vous laisser continuer dans la voie où vous étiez engagé. D’année en année, grâce aux sacrifices faits par le Gouver- nement, grâce à l’appui du Ministre actuel de l’agriculture, M. Léon De Bruyn, notre établissement est devenu de mieux en mieux outillé et a fini par conquérir une réputa- tion qui le range parmi les premiers. Cette réputation vous est due pour une large part. L'homme qui se consacre avec dévouement à la chose publique, qui cherche le bien avec désintéressement, qui prodigue son temps et ses peines à un idéal, et l'idéal pour vous était d’avoir le plus beau jardin botanique, cet homme voit tôt ou tard arriver l’heure de la récompense. Cette heure est arrivée pour vous. Elle vous montre rassemblés dans la même pensée, la foule de vos amis, tous vos collègues, les membres de notre Conseil de surveillance, des représentants de l’adminis- tration centrale et des administrations communales, dont la présence doit vous causer une joie profonde, une légitime satisfaction. Vous le voyez, vous n'avez pas été un trop inhabile culti- vateur, vous n’avez pas semé dans un champ ingrat, puisque vous récoltez aujourd’hui une moisson dont vous pouvez être fier. En terminant, j'exprimerai un vœu, une espérance, celle de voir notre association durer bien des années encore et qu’un jour nous puissions remettre aux mains de nos succes- seurs le jardin dans l’état brillant où l’ont amené vos soins et vos efforts, c De — Au nom de la Chambre Syndicale des horticulteurs belges, M. Ed. Pynaert-Van Geert, vice-président de la Chambre, lit l'adresse suivante qui est ensuite remise au héros de la fête dans un étui fort artistiquement décoré. MONSIEUR ET CHER CONFRÈRE, La Chambre Syndicale des Horticulteurs Belges désire s’associer aux témoignages d’estime et d'affection que vos nombreux amis et admirateurs vous apportent en ce jour, à l’occasion du 25% anniversaire de votre nomination aux fonctions de Chef de culture au Jardin Botanique de l'État. Tous les Membres de notre Association apprécient à juste titre ce que vous avez fait pour l’horticulture au double point de vue de l’art et de la science. Tous savent que les sym- pathies unanimes que vous vous êtes acquises, vous les avez aussi méritées par les services multiples que vous avez rendus à notre industrie; vous les avez méritées par l'intelligence et le dévouement que vous avez mis depuis de longues années à l’organisation de toutes nos grandes floralies ; vous les avez méritées par le zèle avec lequel vous avez défendu nos inté- rêts en toutes circonstances. Nous sommes leurs fidèles interprètes en vous offrant ici l'expression de leurs sentiments de vive reconnaissance et de sincère attachement. LA CHAMBRE SYNDICALE DES HORTICULTEURS BELGES : Le Président, Le Vice-Président, OcT. BRUNEEL, Gand, PynarertT-VAN GEFERT, Gand. Le Trésorier, Le Secrétaire, SPAE-VAN DER MEULEN, Gand. À. DE Sur, Ledeberg: jo Les Membres du Comité : J, Closon, Liége. H. Beernaert, Bruges. J. De Cock, Ledeberg. A. Van Geert, Gand. DeSmet-Duvivier, MtStAmand. Ch. Van Geert, Anvers. E. Wartel, Gand. R. De Smet, Ledeberg. F. Desbois, Mont St Amand. G. Vincke-Dujardin, Bruges. E. Delaruye, Ledeberg. A. Peeters, Bruxelles, Petrick, Mont S' Amand. L. Van Houtte, Gand. De Langhe-Vervaene, Bruxelles. A. Dallière, Ledeberg. Quand les applaudissements eurent cesse, un des plus anciens chefs de service du Jardin, M. Mod. Guns, prend la parole en flamand et s'exprime avec beaucoup de chaleur comme suit : MuUNHEER DE OVERSTE, De tijd vervliegt snel, zulks bewijst het luisterrijk feest dat wij heden vieren en hetwelk wij met zooveel ongeduld hebben afgewacht. Inderdaad, vijf-en-twintig jaren zijn vervlogen, sedert den dag dat gij aangesteld werdt om ons te besturen. Wel is waar, weinigen onder ons hebben U zien in bedie- ning treden, maar allen zonder uitzondering hebben uwe edele inborst, uw minzaam karakter kunnen waardeeren; ook vervullen wij eenen aangenamen plicht, wanneer wij op dezen gedenkwaardigen dag U komen hulde bewijzen om uwe uitstekende hoedanigheden. Inderdaad welke zachtheid in uwe bevelen, welke onpar- tidigheid in uwe beslissingen, welke rondborstigheid, welke openhartigheid met ons allen : Ons welzijn was het uwe en Ro in leed en lijden waart gi altijd bereid ons de hand te reiken, ons te helpen, ons te ondersteunen. Ten andere, welke verbeteringen in den Kruidtuin inge- voerd tijdens de laatste vijf-en-twintig jaren. Immers gi waart niet alleen een voorbeeldige Overste, maar ook een uit- muntend tuinbouwkundige, hofbouwmeester die van den vooruitgang rekening hield en gedurig nieuwe kweekwijzen, nieuwe tuinbouwversieringen invoerdet. Wij achten ons gelukkig u te kunnen zeggen dat thans de Kruiïdtuin, zoo eenvoudig bij zijnen aanvang, een perel van fraaiheid en bewondering is voor het gansche land. Zijne vermaardheid thans wereldberoemd, zijne inrichting nagenoeg volledig, zijne kunstige plantverzameling zekerlijk onbetwistbaar, stellen hem boven hetgeene er in dien aard bestaat en dit alles is voorzeker grootendeels uw werk; ook moogt gij er met recht fier over zijn. Geen wonder dus, dat op dezen plechtigen stond, de warm- ste gevoelens van eerbied, verkleefdheid, dankbaarheiïd en erkentelijkheid ons ganscher harte vervult. Uwe tegenwoordigheid in ons midden, is voor al uwe onderhoorigen hoogst duurbaar, moge zij nog lange jaren behouden blijven ; de vooruitgang, de welstand, de vermaard- heid van den Kruidtuin zijn er innig mede verbonden. Blijf nog lange jaren, Mijnheer Lubbers, onze overste, ga voort met uwe wijze raadgevingen, uwe alomgekende navorschin- gen tot verbetering, dan zullen wij nog menige vruchten uit uwe rijpe ondervindingen, uwe vooruitstrevende pogingen trekken. Zulks is, Mijnheer de Overste, de oprechtste en vurigste wenschdie wij, uwe trouwe dienaars, heden vormen en welke wij hopen te zien verwezenlijken. Als bewijs onzer warme gevoelens, onzer echte toegenegen- opte heid, bieden wij U dit nederig geschenk aan, als eeuwige herinnering aan dit prachtig feest. En terminant cette allocution, charmante comme forme et comme sentiment qui obtient un vif suc- cès, M. Guns remet au chef de culture une superbe photographie encadrée de vieux chêne et comprenant les portraits des trente ouvriers et surveillants du Jardin. En proie à une émotion qu’il avait peine à contenir, M. Lubbers répond aux discours qui viennent de lui être adressés : MESSIEURS, Je suis profondément touché des témoignages de sympathie, si nombreux, dont vous m'’honorez et je ne sais comment vous en exprimer ma reconnaissance. L’éclat dont vous voulez bien entourer la célébration du 25° anniversaire de mon entrée en fonctions au Jardin botanique est une nouvelle marque de votre haute bienveillance. Si dans une carrière déjà longue, j'ai rendu quelques services à la science horticole, si j'ai contribué pour une faible part au développe- ment et à la renommée de notre établissement, mon rôle a été modeste et l'honneur en revient à bien d’autres que moi. La haute protection du Roi, l'appui constant du Gouverne- ment, l'impulsion du Conseil de surveillance, les avis éclairés de M. le Directeur Crépin, les encouragements et l’approba- tion de la presse et de tous ceux qui ont à cœur les progrès de la science, et aussi le zèle et le bon vouloir de mes subordonnés, m'ont puisamment facilité l'accomplissement de ma tâche et me l’ont même rendu agréable. nor C’est à ces appuis, c’est surtout à l’union de communs efforts que sont dues les heureuses transformations accom- plies depuis 25 ans. Je manquerais à un devoir si je n’y associais ceux que la mort nous a ravis et qui, eux aussi, ont participé à la reconstitution, à la réorganisation du jardin botanique, notamment M. B. Dumortier, à qui nous devons sa conservation et sa reprise par l’État, et M. A. Ronnberg qui représenta le Gouvernement dans l’administration nouvelle. Je rappellerai tout particulièrement les services rendus par M. Doucet et par M. Bommer. Comme Président du Conseil de surveillance M. Doucet se dévouait à ses fonctions. Il était, pour moi, plus qu’un chef, c'était un guide sûr et, je puis le dire, c'était un ami. M. Bommer était le doyen de notre personnel. Longtemps avant 1870, il occupait déjà les fonctions de conservateur. Plus que moi il aurait eu des titres à des honneurs jubilaires et je regrette profondément de ne pouvoir partager avec lui les faveurs que vous m'accordez aujourd'hui. Messieurs, l'importance que vous avez donné à cette mani- festation est une récompense fort au dessus de ce que j'ai pu mériter. Si, pendant un quart de siècle, j’ai consacré mon existence au Jardin botanique, je ne crois avoir fait que mon devoir. Certes, la responsabilité qui m'incombait n’a pas été exempte d’inquiétudes et de préoccupations de tout genre, mais elles ont été allégées par les sympathies que j'ai rencontrées et j'ai trouvé des compensations dans les résultats obtenus. Des difficultés d'ordres divers, m'ont parfois causé des tracas et des soucis — les fleurs cachent souvent des épines, — mais toujours j'ai été soutenu par la volonté d’être utile et le désir d’atteindre un but dont l'importance ne saurait être contestée. Aujourd'hui, Messieurs vous me comblez d’honneurs et os —— les paroles me manquent pour vous exprimer ma gratitude. Fermettez-moi de concentrer en un seul mot les sentiments dont je suis pénétré et de vous dire : Merci ! de tout mon cœur, Merci ! Merci, à M. le Directeur Cartuyvels qui, au nom de M. le Ministre de l’agriculture, a si éloquemment rappelé mes services comme fonctionnaire, donnant par sa présence à cette fête, un caractère officiel. Merci, à vous, M. le comte de Kerchove, des paroles trop élogieuses que vous avez bien voulu m'adresser et qui vous ont été dictées par votre extrême bienveillance, par une amitié déjà ancienne et dont je puis m'enorgueillir. Merci, à MM. les membres du Conseil de surveillance et particulièrement au vénéré Président, M. le comte de Gruune, dont j'ai si souvent recu des preuves d'estime et d’affectueuse considération et qui a bien voulu rappeler mes services comme secrétaire de la Société royale de Flore. Merci, à vous, M. le Directeur Crépin, qui m'avez toujours comblé de témoignages de bonté et de confiance et qui êtes, non seulement le promoteur de cette manifestation, mais qui n’avez reculé devant aucune peine pour en rehausser l'éclat et la solennité. Merci, à mes collègues, les fonctionnaires du Jardin bota- nique et spécialement à M. le conservateur Durand, qui a si activement secondé M. Crépin dans l’organisation de cette fête, me donnant ainsi une nouvelle marque d'affectueuse confraternité. Merci, aux Sociétés d’horticulture et de botanique et particulièrement à la Société royale Linnéenne, qui. se sont fait représenter et qui se sont souvenues que le vieux chef de culture est doublé d’un plus vieux secrétaire. Merci, aux publicistes, aux botanistes, aux professeurs, 20 aux amateurs de plantes, aux horticulteurs étrangers qui ont prouvé que la sympathie ne connait pas de frontières et dont plusieurs ont franchi de longues distances pour me donner un témoignage d'estime et d'affection. Merci, à mes confrères de Belgique, à MM. les représen- tants de l’horticulture nationale et particulièrement à mon ancien et excellent ami Pynaert, qui, en termes siaffectueux, a bien voulu m'exprimer les sympathies des horticulteurs gantois. Merci, aux amateurs et horticulteurs de Bruxelles, d'Anvers, de Bruges, de Liège, de Mons, de Namur et de tant d’autres villes du royaume qui, en si grand nombre, m'ont honoré d’une marque d’affectueuse considération. Merci, à mes amis, à vous tous Messieurs qui, à un titre quelconque, vous êtes unis pour célébrer un anniversaire dont la date, tout en marquant pour moi une dernière étape, n’en est pas moins le plus beau jour de ma carrière horticole. Enfin, merci à vous aussi, jardiniers et ouvriers, qui m'avez secondé de votre travail et de votre dévouement. Je suis fier du témoignage d'estime que vous avez tenu à me donner. Il en est parmi vous qui comptent plus d'années de service que moi et une part de l’honneur qui m'est fait leur est acquise. Puissiez-vous tous, pendant longtemps encore, continuer par votre zèle et votre travail, à maintenir la renommée des cultures du Jardin botanique. Messieurs, mon cœur déborde et vousexcuserez mon émotion. Je ne puis que vous remercier encore. L’heure de la retraite ne tardera pas à sonner pour moi, mais, tant que mes forces ne trahiront pas mon courage, j'appliquerai toute mon énergie à justifier l’estime et la sympathie dont vous m’honorez si hau- tement et dont je conserverai toujours le précieux souvenir. Mn it On fait une véritable ovation au héros de la fêté; puis, la cérémonie officielle étant terminée, chacun s’approche pour lui serrer la main et lui adresser encore quelques félicitations. Les objets d'art sont aussi longuement admires. La manifestation a eu pour épilogue un brillant banquet, servi par la maison Cavenaille dans la salle des fêtes de la Grande Harmonie et préside par M. le comte Eug. de Grunne, président du Conseil de sur- veillance du Jardin botanique. La table d'honneur était dressée au fond de la salle au pied d’un frais massif de verdure et ornée de fleurs parmi lesquelles on remarquait de superbes roses offertes par M. le baron de Coels. À côté du Président avaient pris place le jubilaire et, à ses côtés, MM. le comte de Kerchove de Denterghem, membre du comité de surveillance du Jardin botanique et président du Comité organisateur ; Pynaert-Van Geert, délégué de la Chambre syndicale des horticulteurs belges; F. de Middeleer, président de la Société royale linnéenne; Leemans, bourgmestre d’Ixelles; Pierre Dustin, conseiller pro- vincial et président de la Société royale de la Grande Harmonie; Stouse, directeur au ministère de l’agricul- ture; Errera, professeur à l’Université, secrétaire du Conseil de surveillance du Jardin botanique; Galesloot, horticulteur à Amsterdam; Fuchs, architecte paysagiste: Victor Hallaux, rédacteur en chef de la CZronique; Mis J. et L. Lubbers ; Mme De Muylder-Crombez; Binot, horticulteur à Petropolis; L. Coomans, trésorier et Th. Durand, secrétaire du Comité. , D Cent cinquante convives environ, parmi lesquels les trente jardiniers et surveillants du Jardin botanique. La musique de la garde civique d’Ixelles, excellement dirigée par M. Michel Heirweg, prêtait son artistique concours à la fête. Au dessert M. le comte de Kerchove a porté en termes élevées le toast au Roi, protecteur de la science et de l’art, puis dans une charmante improvisation, vrai régal intellectuel, il a retrace en phrases chaleu- reuses et cordiales la carrière de M. Lubbers. Ce toast plein d'humour a obtenu un succès énorme. M. L. Lubbers a répondu en ces termes : MESSIEURS, En ce jour de fête et de bonheur, je n'éprouve qu'un regret, c’est celui de ne pas être doué du don de la parole et de ne pouvoir, comme je le voudrais, vous exprimer ma recon- naissance. Je vous remercie encore et de tout cœur, des témoignages d'estime et d'affection que vous me prodiguez. En me tirant ainsi de l'obscurité dans laquelle je me com- plaisais et qui convient au rang modeste que j’occupe dans le monde horticole, vous avez fait de moi presque un personnage. Avec une rare éloquence M. le comte de Kerchove à fait ressortir d’une facon trop flatteuse, les faibles services que j'ai rendus au Jardin botanique et à l’horticulture. Il m'a comblé d'éloges que je suis loin de mériter, car je ne crois avoir fait que mon devoir. Et cependant je ne puis me défendre d’en être fier, parce qu'ils prouvent que mes efforts n’ont pas été stériles et surtout parce que je les considère comme une marque d’affectueuse sympathie. Mais ces éloges reviennent de droit à de plus dignes que moi. Parmi ceux qui ont le plus noi — contribué à la prospérité et au développement de la science botanique et de l’art horticole, il est un homme qui marche à la tête du progrès. Célèbre par ses écrits, il est honoré entre tous et il personnifie l’horticulture belge. Président de la plus ancienne et de la plus importante Société horticole du royaume, son nom figure dans les fastes de la nation et il est gravé dans nos cœurs. J’ai nommé M. le comte de Kerchove qui a bien voulu présider cette manifestation. Je vous pro- pose, Messieurs, de l’acclamer et de vider cette coupe en son honneur. (Vives acclamations.) M. F. Crépin a porté la santé du Ministre de l’Agri- culture et rappelé tout ce qu’il a fait pour l’horticulture et pour le Jardin botanique. MM. le comte de Grunne, président de la Société de Flore et de Middeleer, président de la Société Lin- néenne, ont bu à M. Lubbers au nom de leurs Sociétés respectives. M. Pynaert-Van Geert a dit la part que les horticulteurs belges prenaient à cette manifestation et M. Galesloot d'Amsterdam a chaleureusement félicite M. Lubbers au nom des horticulteurs de l’étranger. M. le comte de Kerchove a bu à la sante des dames qui avaient bien voulu honorer la fête de leur pre- sence. De vifs remercîments de M. T. Durand, à la presse, pour le précieux appui qu’elle avait accordé au Comité organisateur et une spirituelle réponse de M. V. Hal- laux au nom des journalistes présents, cloturerent la série des toasts. Au milieu des applaudissements, M. P. Dustin invita les manifestants à terminer cette belle fête en assis- Ro. = tant au Concert que la Société royale de la Grande Harmonie, qu’il préside avec tant de distinction, allait donner au Parc Léopold. (1) Nous SOMMES HEUREUX DE POUVOIR DONNER LE TEXTE DE LA RÉPONSE DU ROI AU TOAST QUE M. LE COMTE DE KERCHOVE A PORTE A SA MAJESTÉ : « Le Roi fort sensible au télégramme que vous lui avez adressé hier au nom des amateurs et horticulteurs belges réunis à Bruxelles pour fêter le vingt-cinquième anniversaire de Monsieur Lubbers en qualité de chef de culture du Jardin botanique, me charge de vous en remercier et de vous prier de transmettre les sincères remerciments de Sa Majesté à tous ceux dont vous vous êtes fait l'interprète ». BUREAU DU COMITÉ D'ORGANISATION DE la manifestation en l’honneur de M. Louis Lugeers, chef de culture au Jardin botanique de l'État, à l’occasion du 25% anniversaire de son entrée en fonctions. Le Président : M. le comte OswaALD» DE KERCHOVE DE DENTERCGHEM. Les Vice-Présidents : MM. le comte EUGÈNE DE HEMRICOURT DE GRUNNE F. DE MiIDDELEER. Le Trésorier : Le Secrétaire : L. CooMaANs. Tu. DURAND. LISTE DES SOUSCRIPTEURS A LA MANIFESTATION(U). Aelbrecht (U.), avocat, à Ixelles. *André (Éd.), rédacteur de la Revue horticole, à Paris. Baguet (Ch.), avocat, à Louvain. 4 Bauwens (L. M.), receveur des contributions, à Koekelberg. Bedinghaus (Em.), industriel, à Gand. Bernard (M° V®° C.), à Bruxelles. (1) Les personnes dont le nom est précédé d’une astérisque faisaient partie du Comité d'organisation, nn — Bernard (P.), étudiant, à Bruxelles. *Binot (Pedro M.), horticulteur, à Pétropolis (Brésil). *Boelens (Frères), horticulteurs à Ledeberg. Bogaerts (Fréd.), horticulteur, à Schaerbeek. *Bogaerts (J. B.), directeur honoraire des jardins et parcs royaux, à Laeken. “Bois (D.), secrétaire de la Société nationale d’horticulture de France, à Paris. Bommer (M° V° Éd. J.), à Bruxelles. *Bommer (Ch.), aide-naturaliste au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. Bossaerts (L.), conservateur des herbiers du Jardin bota- nique, à Gand. “Bouillot (C. C.), directeur de l'École d’horticulture de l'État, à Vilvorde. *Brandza (D.), directeur du Jardin botanique, à Bucharest (Roumanie), Briard (Adelin), négociant, à Schaerbeek, “Bruneel (0.), président de la Chambre syndicale des horticul- teurs belges, à Gand. Buelens (Jul.), pépiniériste, à Perck. Burger (Léop.), cultivateur, à Schaerbeek. *Burvenich (Fred.), professeur, à Gentbrugge lez Gand, *Burvenich (Jul.), chef des cultures au Jardin botanique, à Gand. Buyssens (Ad.), chef de culture de M®°1a Comtesse de Ker- chove de Denterghem, à Gand. Cantraine (Eug.), à Bruxelles. Capart (D: Alph.), professeur à l'Université, à Bruxelles. Carle (A..), propriétaire, à Bruxelles. Carlier (J.), à St-Josse-Ten-Noode, | *Cartuyvels (F.), directeur au Ministère de l'Agriculture; à Bruxelles. — (O0 Cartuy vels (H.), relieur, à Bruxelles. Chalon (J.), professeur à l’École des hautes études, à Bru- xelles. Clautriau (G.), assistant à l’Institut botanique, à Bruxelles. Clément (J.), étudiant, à Malines. *Closon (J.), horticulteur, à Liège. Coeman (Aug.), négociant, à Selzaete. *Cogniaux (Alfr.), professeur, à Verviers. Colard (Prosp.), négociant, à Bruxelles. *Coomans (L.), rentier, à Bruxelles. Coomans (Vict.), chimiste, à Bruxelles. *Cornu (Max.), professeur-administrateur au Muséum, à Paris. Court (Ant.), constructeur horticole, à Koekelberg. Court (J. B.), constructeur, à Koekelberg. Crépin (Fr.), directeur du Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. *Dallière (Alex.), horticulteur, à Gand. *D'Argent (Nest.), négociant, à Bruxelles. Dassonville (Aug.), négociant, à Bruxelles. Debacker (Fr.), fleuriste, à Bruxelles. De Beukelaer (Me Ve), horticulteur, à Schaerbeek. *De Beucker (I. Ign.), professeur à l’École d’horticulture de l'État, à Vilvorde. | de Borre (Alfr. Preudhomme), naturaliste, à Genève (Suisse). *De Bosschere (Ch.), publiciste horticole, à Anvers, Dechamps (Em.), employé, à Bruxelles. *De Cock (Alph.), admininistrateur de la Société royale d’hor- ticulture et d'agriculture d'Anvers, à Berlaer. De Cock(Anat.), secrétaire de la Société royaled’horticulture et d'agriculture d'Anvers, à Berlaer. #*De Cock (Ém.), trésorier de la Société royale d'horticulture et de botanique de Gand. ms, Si *de Coels van den Brugghen (le baron R.), propriétaire, à Schaerbeek. *De Craen-Longhé (A. R.), horticulteur, à Bruxelles. *De Damseaux (Em.), président de la Société royale d’horti- culture de Mons, à Ghlin. De Deyn (Edm.), herbager, à Ninove. *De Foullon (Ch.), juge au tribunal de l'einstance,à Bruxelles. *de Gellinck de Walle (M.), à Gand. *de Grunne (le comte Eug. de Hemricourt), président de la Société royale Flore, à Bruxelles. *de Kerchove de Denterghem (le comte Osw.), président de la Société royale d’agriculture et de botanique, à Gand. De Koninck (Aug.), bibliothécaire de la Chambre des Repré- sentants, à St-Gilles, Bruxelles. *De la Devansaye (A.), président de la Société d’horticulture, à Angers. *De Langhe-Vervaene (L. P.), horticulteur à St-Gilles, Bruxelles. : Delchevalerie (Fr.), rentier à Ixelles. De Letter (G.), secrétaire-adjoint de la Sociéte royale Lin- néenne, à Bruxelles. *Delogne (C. H.), conservateur au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. *De Lombaerde (Bern.), administrateur de la Société royale Linnéenne, à Schaerbeek. *De Messemacker (J.), horticulteur, à Molenbeek-St-Jean. *de Meulenaere (Oct.), conseiller à la Cour d’appel, à Gand. *De Meyer (J.), jardinier en chef du Jardin botanique, à Malines. *de Middeleer (F.), président de la Société royale Linnéenne, à Bruxelles. Demuylder-Crombez (Ch.), négociant à Bruxelles. Due ue Denis (Grég.), négociant, à Bruxelles. De Prins (A.), docteur en droit, à Louvain. Derenne (Fr.), horticulteur, à Ixelles. *De Smet-Duvivier (L.), horticulteur, à Mont-St-Amand, lez Gand. *De Smet (frères), horticulteurs, à Ledeberg lez Gand. Destrée (Me Marie), régente à l'École normale de l'État, à Bruxelles. *de Vilmorin (H.), président de la Société nationale d'hor- ticulture de France, à Paris. de Vinck (le baron), propriétaire, au château de Wilder, près Haecht. De Wael (L.), industriel, à Bruxelles. De Wèvre (Alf.), docteur en sciences naturelles, à Bruxelles. de Wargny (le chev. Gasp.), propriétaire, à Blaesveld. “De Wildeman (Em.), aide-naturaliste au Jardin botanique de l'État, à Ixelles. *De Wolfs (Ph.), horticulteur, à Boitsfort. Draps-Dom (L. J.), horticulteur, à Laeken. *Drude (Osc.), directeur du Jardin botanique, à Dresde. *Dubois (Désiré), constructeur d'appareils de chauffage, à Bruxelles. Duchateau (Florim.), industriel, à Quevaucamps. Dujardin (V.), employé, à St-Josse-ten-Noode. *Dumon de Menten (A.), propriétaire à Bruges. Dupont (Adolphe), secrétaire-général de la Société royale d’horticulture, à Namur. Durand (Em.), professeur de sciences naturelles, à Bruxelles. *Durand (Th.), conservateur au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. Durselen (Ern.), docteur en médecine, à Bruxelles. Dustin (P.), conseiller provincial, président de la Sociéte royale de la Grande Harmonie, à Bruxelles. LD *du Trieu de Terdonck (J.), propriétaire, château de Muysen- huys, près Malines. Dutrannoit (G,) botaniste, à La Louvière. Dutrannoit (J.), négociant, à Ixelles, Errera (Mad. J.), à Bruxelles. *Errera (Leo), professeur à l’Université, à Bruxelles. “Fierens (Ern.), secrétaire de la Société royale d'agriculture et de botanique, à Gand. Fillée (G.), horticulteur à Ixelles. Fortie (Bern.), horticulteur, à Gand. Fouilliens (Mad.), à St-Josse-ten-Noode. Francotte (Gust.), professeur à l’Université, à Bruxelles. *Fuchs (L.), architecte de jardins, à Ixelles. *Galesloot (J.P.R,), horticulteur pépiniériste, à Amsterdam. *Giele (J.), directeur du Jardin botanique, à Louvain. Gilbert (Gust.), entrepreneur, à Molenbeek-St-Jean. *Gillekens (L. G.), directeur honoraire de l’École d’horticul- ture de l’État, à Vilvorde. Godefroy (M° A.), à Bruxelles. *Gody (J.), architecte principal au département des chemins de fer, à Bruxelles. *Goossens (Ch.), président de la Société royale des conférences agricoles et horticoles, à Ixelles. *Gravis (Aug.), professeur à l’Université, à Liége. *Griffon (Etienne), directeur de l'École d'horticulture, à Tournai. Gros (J.), horticulteur à Bruxelles. *Grosjean (L.), agent de change, à Bruxelles. Halkin (M° Ve L.), horticulteur, à Ixelles. Hartman (L.), chef de bureau à l’administration communale de Bruxelles. Hendrickx (Jacq.), horticulteur, à Anvers. "40 2 Hennus (Jacq.) pépiniériste, à Tongres. *Herlant (Ach.), professeur à l’Université, à Bruxelles. Hermans (Jos.), pomologue, à Herenthals. Houba (L.), secrétaire communal, à Laeken. *Houzeau de Lehaye (A.), professeur, à Hyon lez-Mons. *Hye-Leysen (J.), négociant, à Gand. Impatient (G.), chef de culture à l'École d’horticulture de l'Éat, à Vilvorde. Jacobs (I.C.), docteur en médecine, à Bruxelles. *Jamar (Fern.), directeur de la Banque nationale, à Bruxelles. Janssens (M'e Vict.), propriétaire, à Schaerbeek. Joiris (P.) et frères, horticulteurs, à Liége. Jonen (L.), capitaine commandant d'artillerie, à Vieux-Dieu. *Joris (Arn.), chef de culture à l’École d’horticulture de l'État, à Vilvorde. *Kegeljan (Fern.), président de la Société royale d’horticul- ture, à Namur. Kegeljan (Franz), artiste peintre, à Bruxelles. *Ketten (F.), rosiériste, à Luxembourg. Khnopif (Jules), à Bruxelles. *Knight (H.), directeur des parcset jardins royaux, à Laeken. Knudden, horticulteur, à [xelles. *Kolb (Max), inspecteur en chef du jardin botanique, à Munich. Kops (Ant.), docteur en médecine, à Bruxelles. *Krelage (J. H.), horticulteur, à Haarlem. Lanneau (G. A.), artiste peintre, à Schaerbeek. *Laurent (Dés.), directeur de l’Ecole d’horticulture, à Mons. Laurent (Em.), professeur à l’Institut agricole de l'État, à Gembloux. | Laurent (Gust.), négociant, à Ixelles. Lebrun (P.), docteur en médecine, à Bruxelles. Leclercq (Fern.), architecte, à St-Josse-ten-Noode, | MATE *Leconte (Alb.), secrétaire de la Société royale d’horticulture de St-Nicolas. Lecoq (L.), notaire, à Ixelles. Leemans (E. A.), bourgmestre d’Ixelles. Leenaerts (J.B.) président du cercle des rosiéristes, à Anvers, Legros (Edg.), à Schaerbeek. Lewin (A.), docteur en médecine, à Ixelles. Loyens (Adolphe), négociant, à Ixelles. *Ludewig (Ern.), secrétaire de la Société d’horticulture, à Maestricht. | Lunden (Albéric), propriétaire, château des Évèques, à Deurne. Magnan (G.), à Eppeghem. *Mailly (Fern.), président de la Société d’horticulture et de botanique de Schaerbeek. Marchal (le chev.), secrétaire perpétuel de l’Academie royale de Belgique, à Schaerbeek. *Marchal (Élie), conservateur au Jardin botanique de l'Etat, à St-Josse-ten-Noode. *Marchandise (A), professeur à l'École d’horticulture de l'Etat, à Vilvorde. *Maréchal (J. J.), chef de culture au Jardin botanique, à Liège. Martens (Ch.), employé au timbre, à Bruxelles. *Martens (Éd.), professeur à l’Université, à Louvain. Maskens (Fern.), propriétaire, à Bruxelles. *Massange de Louvrex (D.), orchidophile, château de Baillon- ville près Marche. *Massange de Louvrex (F.), vice-président de la Société royale d’horticulture, à Liège. Massart (M° Ve), horticulteur, à Etterbeek. *Massart (J.), professeur à l'Université, à Bruxelles, Matthieu (Léon), à Louvain, LUE *Maxwell T. Masters, rédacteur en chef du Gardeners’ Chronicle, à Londres. *Millet (Hipp.), pépiniériste, à Tirlemont. *Moerman (H.), directeur des plantations de la ville, à Gand. *Montefore-Levi (G.), sénateur, à Bruxelles. #*Monville (Alf.), avocat, à Bruxelles, Moreau (Ed.), employé, à Ixelles. *Peeters (Aug. A.), horticulteur, à St-Gilles, Bruxelles, Peeters (J.), horticulteur, à Si-Gilles, Bruxelles. Peeters (J.-B.), horticulteur, à St-Gilles, Bruxelles. *Pourbaix (Eug.), horticulteur, à Mons. *Pynaert-Van Geert (Ed.), horticulteur, à Gand. *Quarles van Ufford, à Amsterdam. *Rodigas (Ém.), directeur de l’École d’horticulture de l'État, à Gand. Rottenbourg (V. H.), pharmacien, à Bruxelles. Rousseau (Ern.), professeur à l'Université, à Bruxelles. Rousseau (Mad. Ern.), à Bruxelles. : | Seghers (Gust.), au château de Mussain, près Saintes. *Seghers (Nest.), grainier, à Bruxelles. Severeyns (Guill.), ancien lithographe de l’Académie royale de Belgique. Société royale Linnéenne, à Bruxelles. *Soupert et Notting, rosiéristes, à Luxembourg. *Spae (Bern.), horticulteur, à Gand. *Spruyt (H.), professeur à l'École normale, à Mons. *Steinmetz (Alph.), ingénieur en chef, à Malines. *Stepman (Filor.), horticulteur, à Molenbeek-St-Jean. Stouse (J. Alph.), directeur au Ministère de l’agriculture, à Ixelles. *Suringar (W.F.R.), directeur du Jardin botanique, à Leyde. Steurs (A.), bourgmestre de St-Josse-ten-Noode. tua *Tasson (J.), administrateur de la Société royale Linnéenne, à Bruxelles. *Thomas (L.), jardinier en chef du domaine royal, de Tervueren. *Thooris (L.), Président de la Société royale d’horticulture de Bruges. Trockay (Vict.), avocat, à Ixelles. *Truffaut (A.), horticulteur, à Versailles. Turner (J. A.), chef de culture au château de Rœulx. *Van Aerdschot (P.), préparateur au Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. *Vandenaudenaerde (H.), chef de culture, à Jodoigne. *Van den Bossche (L.), ministre résident, à Tirlemont. *Van den Heede (A.), horticulteur, à Lille, *Vanderlinden (C. J. M.), secrétaire de la Société royale d’horticulture et d’agriculture, à Anvers. *Vanderlinden (H.), président de la Société royale de zoologie, à Anvers. Van der Meulen (Edm.), artiste-peintre, à Bruxelles. *Van der Meulen (H.), horticulteur, à Bruxelles. Van der Straeten (H.), secrétaire de la Société royale d’horticulture, à Bruges. Vandevelde (J. J.), grainetier, à Malines. *Van Geert (Aug.), à Gand. *Van Geert (Ch.), horticulteur, à Anvers. Van Geert jr (Ch.), horticulteur, à Anvers. Van Goethem (F.), major garde d'artillerie principal, à Ixelles. *Van Heurck (H.), directeur du Jardin botanique, à Anvers. *Van Hoobrouck (L.), économe de la Société royale de Flore; à Bruxelles. Van Hoey (Gaëtan), architecte paysagiste, à Malines: DS A OR *Van Houtte (L. A.), horticulteur à Gentbrugge-lez-Gand. *Van Hulle (Hub.), professeur honoraire, à Gand. *Van Humbeek (Eug.), administrateur de la Société royale d’horticulture, à Anvers. *Van Imschoot (A.), orchidophile, à Mont-St-Amand. Van Mulders (M. et Mn°), à Bruxelles. Van Nerom (L. Ch.), administrateur de la Société royale Linnéenne, à Bruxelles. Van Ohlendorff (baron Aug.), industriel, à Anvers. Van Riet (J. B.), horticulteur, à St-Gilles, Bruxelles. *Van Roost (Em.), propriétaire, à St-Josse-ten-Noode. Vanvossel (Ch. L.), industriel, à Laeken. Van Steenre (J.), à Bruxelles. Van Verren (F.), à Jette-St Pierre. *Van Wambeke {C.), à Moortebeke, lez-Bruxeiles. *Veitch (H. J.), horticulteur, à Londres. Vermeylen (Fr.), entrepreneur, à Bruxelles. Vermeylen (J.), entrepreneur, à Bruxelles. *Vernieuwe (T.), chef de division au Ministère de l’agricul- ture, à Bruxelles. | *Vervaet (Edm.), horticulteur, à Mont-St-Amand, lez Gand. Vincent (Nest.), chef de culture, à Marchin. Vincke-Dujardin (G.), horticulteur, à Scheepdael. #Vindevogel (Fr.), sous-chef de culture au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. *Vuylsteke (Ch.), horticulteur, à Loochristi. *Wallaert (Em.), orchidophile, à Bruxelles. *Warocqué (G.), membre de la Chambre des Représentants, à Bruxelles. *Wincqz (Arn.), avocat, à Mons. *Wincqz (Grég.), ingénieur civil, à Soignies. *Wittmack (L.), professeur à l'Université, à Berlin. : à > k FAUNE "1 L FAC TN U ANNE TELR | É NEC RTE # eve " = 2 De e Le + PUR MR % AT t 7 n “ di 4 1 C hs 1 1 4 TELE (a ? 5 ï he: AT ( ‘ | 0 Ê F i4 : l d A1 \ A EN \ à : Cet ; 14 , L =. ! F4 AS | F 1 * , t Mu = w Il « À [EN n ; FA (® d ne PA i * 2 } 1 F ù | y k / = | Î É « + l + \ RAA TE) 2710 | É a” 1 ! MAUR e RON PATES k Axe" ê 1 NÉ be: > 7: ; SOTTR ñ 14 L 0 à + NAT D Hi f ei, Li RO PA APE ARE ha 4 x ) {té Les DS 1] 1 Li | , È ; Î } LE ; ñ 2 ri ( û 21 0) | AXE 22 f { 2 he Pa ERA \! û M ü z # 4 « er Ce [a es — œŒ < : es < œ F œ am o (se) D M Z D OILNLILSNI NVINOSHLINS S314vyg17 min ee = E 5 É _ > + > a Fe 2 un Z ne BBRARIES SMITHSONIAN [BRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION OILNLILSNI NVINOSHIINS S314V4411 LIBRA [22] Æ£ = : # : > cr 4 CH 7 4 É 2 7 = > | un = IBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION n > n Li a Li a — 1 — LL 1 : — œŒ =. ë < [e = Œ su © es me > 3 S3143vV3917 LB = | ca 2 Nd 5 5 = NY Fr a BA RIT E D [4p) — [dp] IBRARIES SMITHSONIAN 4 NOSHLIWS THSONIAN (7e) > ere (74) = < £ = Z = 8 2 & 2 = Z = =, z ie NVINOSHLINS _ es un 4 = ns. == — æ ne = Œ oO . _ S ©O ee O Z y 2 | - : on no) > D m un INSTITUTION SMITHSONIAN NOSHLINS NSTITUTION NOIINLIISNI INSTITUTION NOIINILILSNI INSTITUTION NOIINLILSNE SMITHSONIAN LIBRARIES C ES < NVINOSHIINS S3Iyvu NVINOSHLINS" S31#VH&IT LIBRAR(I S31H#VY911 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUI NOILNLILSNI NYINOSHLINS S3IUVE - 6 NN À >: . 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