LAC FOR UN O1! Ti! RAM RECRUE LUR DS 7 CONTRIBUTION À LA MALACOLOGIE DE LA CROATIE PAR SPIRIDION BRUSINA. Édition entièrement refaite par l’auteur (sur la première Croate : , Prinesci malokologiji Hrvatskoj* comprise dans le I volume des Travaux de l’Académie Slavo-méridionale des sciences et des arts d’Agram. 1867). JTRaDuIre EN FRANÇAIS PAR T: SULER. Zagreb (Agram) ou mois de mai 1870, Imprimé aux frais de l’auteur par Ch. Albrecht. En vend chez Albrecht & Fiedler. Détediur à DE (LTOR CON I MMUFEUNS RS UNE NUL | AUCHAN TARA TIRE SLENTE LES RO N AU PROFESSEUR FRANÇOIS ERJAVEC, ET AU MAITRE EN PHARMACIE P. JEAN B. KUZMIC, A RAGUSE, MEMBRES CORRESPONDANTS DE LA SOCIÉTÉ MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE A BRUXELLES ETC. très mérités de la science malacologique ce petit monument d hommage et de gratitude L’ AUTEUR. Préface. L’ histoire naturelle de l empire d’ Autriche possède dans diverses branches de la zoologie, de la botanique, de la paléonto- logie, etc., des faunes et des flores soit pour tout l’ empire, soit pour les royaumes particuliers. Parmi les classes d’ animaux dont nous n° avons pas encore de faune, se trouvent les mollusques. Une malocologie autrichienne est encore un pieux désir, et pour pouvoir classer nos espèces l on doit recourir à toute la littéra- ture conchyliologique, et particulièrement aux oeuvres de Ross- mässler, Pfeiffer, Küster et autres qui n°’ arrivent pas facilement aux mains de tous. Tandis qu'en Amérique, en Allemagne, en France, en Bel- gique, en Italie existent des journaux et des sociétés malacologiques, il n y a rien de semblable en Autriche. Il faut avouer que l aca- démie impériale des sciences, aussi bien que l institut géologique de Vienne ont fait et font toujours beaucoup pour le progrès de la paléontologie conchyliologique, mais lon ne peut en dire autant des coquilles vivants d’ Autriche; et même la société impé- riale royale zoologique de Vienne est ceile qui a le mérite de s en être occupée le plus. Il y a peu de temps nous perdimes deux grands soutiens, par la mort de M. M. Hôrnes et Zelebor, qui n’ont jamais rien negligé pour son progrès. Il serait à dé- sirer et même nécessaire qu’ il se fonde aussi en Autriche un journal ou une société malacologique dans le but de préparer les matériaux pour la malacologie, soit de tout l empire, soit des royaumes particuliers sans tenir compte des divisions politiques qui ne nous regardent pas Non - seulement nous n° avons pas une faune des mollusques, mais nous n° avions même pas jusqu à présent un simple catalo- gue. À présant nous en avons deux, l’ un est dejà publié, de | autre à été publie seulement une parti. Le premièr est de M. le chevalier Schrückinger- Neudenberg (1), et comprend tout les coquilles autrichiennes marines, terrestres et fluviatiles, excepté les mollusques nudes; il contient seulement des noms, et est destiné à servir de point d'appui dans la classi- fication systématique des collections conchyliologiques à l” usage de l’ instruction des écoles moyennes. Il n° y a donc rien d’ éton- nant s’ il est d’ un coté incomplet, et si de l’autre s’ y trouvent énuméré des espèces qui ne vivent pas en Autriche comme je l'ai mentionné autre part. Le second est de M. Bielz (2) de Her- mannstadt. Jusqu' à |’ année 1866 il en publia la moitié environ, et quoique de beaucoup supérieur, plus critique et plus complet que celui de Schrückinger, il ne suffit pourtant pas. Toutefois l’on doit regretter que d’ autres occupations aient empêché M. Bielz de le mener à bonne fin. Quoique nous n° ayons pas une malacologie complète ou un bon catalogue pour tout | empire, la plupart des pays possèdent toutefois, un ou plusieurs ouvrages sur leur propre malacologie. Repassons ce qui a été écrit dans ce sens dans les divers royaumes et leur position vis-à-vis de la science, c’ est-à- dire relativement à la richesse et à la valeur de leur littérature. La Transylvanie et le Tyrol sont au premier rang. La Tran- sylvanie qui, aprés la Dalmatie, est parmi les royaumes autrichi- enns le plus riche en espèces de coquilles, est la première pour sa littérature malacologique. Les fondements de celle-ci furent posés par M. M. Bielz en 1843, avec un catalogue des coquilles tran- sylvaniennes, publié dans un appendice de la ,Kronstädter Zei- tung“ (3). Celui-ci fut suivi d' un autre extrait d’ un ouvrage inédit du même auteur, par C. Fuss (4), puis de toute une sé- rie de traités malacologiques publiés par E. À. Bielz (5), Fuss (6) et Vest (7). La plupart de ces mémoires furent résumés dans la première édition de la faune du même Bielz (8). La deuxième édition (9) résume, complète, et corrige Le tout. Cette faune est tout-à-fait un travail critique de grande importance, aucun autre royaume, excepté le Tyrol, peut nous montrer quelquechose de semblable. Après la Transylvanie, le Tyrol est le pays, sur les mollus- ques duquel on à le plus écrit, tant pour la partie italienne que pour la partie allemande, et nous citerons les ouvrages des frères Strobel (10), de Betta (11), Gredler (12). L’ ouvrage qu’ ècrivit 7 ce dernier est le meilleur, il à pour titre ,Tirols Land- und Süss- wasser-Conchylien“ ; dans un suplément il ajouta ceux du Voralberg. Quoique le dit ouvrage rivalise par son exécution avec celui de M. Bielz, il n° à pourtant pas la même importance, parceque, à peu d’ exceptions près, les espèces tyroliennes sont égales à celles du reste de | Europe, particulièrement de l’Europe centrale, qui furent déjà décrites par d’ autres, tandis qu’ une grande partie des espèces transylvaniennes appartiennent exclusivement au pays même ou aux pays limitrophes. Ces ouvrages de Bielz et Gredler sont les oeuvres malacologiques autrichiennes les plus importantes. Les ouvrages qui éclairent les autres pays, leur sont de beaucoup inférieurs ; continuons en la revue. La Carniole a trois catalogues; deux de F. Schmidt (13); un catalogue et deux autres articles de Hauffen (14), le dernier est le meilleur. Entre ceux-ci elle possède encore les ouvrages de Frauenfeld (15), Freyer (16) et Pfeiffer (17), dans lesquelles ils traitent de l’ espèce des Carychium-Zospeum, dont les espè- ces appartiennent presque toutes exclusivement aux cavernes car- niques. Puis vient notre Dalmatie qui, quoique un des plus petits pays comme territoire, est pourtant le plus riche de tous pour les espèces terrestres et fluviatiles Elle possède exclusivement un grand nombre d’ espèces, et il est vraiment déplorable qu’ un pays si riche, soit si peu connu du monde scientifique. Dans le travaux qui traitent de ses mollusques règne peu d’ accord. A cela contri- buèrent en premier lieu l abscence de la littérature dans notre bibliothèque, et en second lieu la tromperie et l’ avidité de quel- ques marchands autrichiens qui, pour plus gagner répandirent nos belles espèces dans toute l’ Europe sous des noms toujours diffé- rents. Et pour cela il est souvent difficile d’ établir, lequel de tant de noms l’ on doit adopter. Enfin n° y contribuèrent pas peu Parreyss, Stentz, Ziegler et, si nous voulions, aussi en partie Sandri et Kuëik, qui ne firent que publier des noms sans jamais rien décrire. Voilà pourquoi dans aucun autre royaume il ne sera aussi difficile d’ écrire la malacologie. Le premier qui a écrit sur nos mollusques est Küster (18). Dans le journal ,La Dalmazia“ fut publié en plusieurs articles un catalogue anonyme qui resta inachevé, dont nous sommes sûrs que les auteurs sont Sandri et Kuëik (19). Le catalogue de Bel- 8 lotti (20), qui suivit celui-ci ne peut être plus plein de confusion. M. le chevalier Frauenfeld publia aussi un catalogue de nos co- | quilles (21); Kuzmié un catalogue de coquilles recueillies dans les districts de Raguse, de Cattaro et dans le bassin de la Narenta (22). Le prof. Stosié en publia un aussi (23). Nous avons du comte Wal- derdorff un bon catalogue avec descriptions des mollusques de Cattaro (24). Ce Monsieur m’ offrit, par une lettre très - gra- cieuse, tout ce qu'il avait récolté chez nous et qui me serait né- cessaire pour ma malacologie dalmate, à laquelle je travaille de- puis longtemps. Mais avant même qu’ il put me rendre ce grand service, la fatale bataille de Küniggrätz nous l’ enleva malheureu- sement, au détriment de la science et principalement de notre malacologie. Il ne me reste plus rien à faire que de m’ adresser à la générosité des parents, ou de quelqu’ un des ces amis, s ils étai- ent devenues possesseurs des collections du comte Walderdorff, avec la prière de vouloir me communiquer ce qui me serait le plus necessaire de ces mêmes collections, pour le but ci - dessus mentionné. Je possède ses lettres où l’ on peut reconnaître que ce-ci était son vif désir. Finalment, dans | appendice de ma pre- mière brochure (25), il a été fait mention de quelques espèces nouvelles pour la Dalmatie. Dans l appendice du second, je pu- bliai le catalogue de feu Kuëïk (26). Il y a peu de jours parut ma monographie des Campylaea (27). Il n° y a pas besoin enfin de dire que la plus grande partie des espèces dalmates se trou- vent décrites et figurées dans les oeuvres de Rossmässier, Pfeiffer et Küster. L’ archiduché d’ Autriche et le duché de Salzburg possédent quatre catalogues, de M. M. Fitzinger (28), Parreyss (29), Zele- bor (30), Strobel (31). Ces catalogues sont déjà surannés, man- quant de découvertes faites postérieurement. L’ on doit s’ étonner que | Autriche, dont l histoire naturelle est si bien connue, grâce spécialement aux nombreux et devoués naturalistes viennois, n° ait rien de mieux et de plus moderne. | La Hongrie et le Banat possèdent trois catalogues malacolo- giques, composés par Strobel (32) et Friwaldsky (33), mais qui sont bien loin d’ être complets, et même ces pays doivent contenir un plus grand nombre d’ espèces de celles déjà connues, et outre celles -ci beaucoup peut-être encore d’ inconnues. Le suivants royaumes ont un catalogue pour chacun: la Si- 9 lési de Scholtz (34), la Galicie et la Bukovina de Zawadzki (35), la Styrie de Gredler (36), la Carinthie de Gallenstein (37), la Croatie de moi (38). La Bohème, qui par rapport à son histoire naturelle est une des terres les mieux connues n° à pourtant qu’ un seul memoire de Lehmann (39), quant à ce qui regarde sa mala- cologie, et cel-ci comprend soulement une partie de son terri- toire. Par la variété de la conformation géologique de son sol elle doit être non-seulement riche, mais contenir des espèces ex- clusives. La Moravie, la Slavonie, l’ Istrie, pour ne parler de quelque autre territoire particulier non exploré, n° ont encore aucun travail malacologique. Ma contribution à la malacologie croate, publié dans les tra- veaux del’ Académie des sciences des Slaves méridioneaux d’Agram, écrite en croate, basée sur peu d’ espèces en peu d’ exemplai- res reçus de feu Kuëik, qui de son côté les avait de feu le ma- jor Sabljar, et sur les notices éparses dans divers oeuvres, il n y a donc pas à s étonner si elle est incomplète. Maintenant que je me trouve en état d’ y faire des additions importantes, ayant à ma disposition toutes les collections de M. M. Sabljar et Erjavec; et parce que l’ édition croate est extraordinairement pleine de fau- tes typographiques, les épreuves n° ayant pas été corrigées par moi même; et enfin, pour la rendre accessible aussi aux savants ignorant la langue croate, je décidai d’en faire une seconde édition corrigée et augmentée en langue française. Maintenant disons deux mots sur les sources du matériaux qui ont servi de base à cette édition. Sabljar a le mérite d’ avoir recueilli le premier des mollus ques dans la Croatie civile, en en formant une collection qui se conserve dans notre musée national, distinguée par le nombre des - espèces, leur variété, de plus par la quantité, le choix et | excel- lent état de conservation des exemplaires. Il est fort à regretter qu’ après sa mort, des mains sacrilèges firent un grand dommage à la sus-dite collection rassemblée avec tant de zèle et de pa- tience ; et il est heureux que j arrivai assez à temps pour en sau- ver au moins une partie et la remettre en ordre a fin de men servir Comme matériaux pour cette édition. Matière tout-à-fait neuve pour moi, et encore plus préci- euse que celle de Sabljar, parce que recueillie soigneusement, elle 10 fut aussi conservée scrupuleusement par le possesseur, est celle du savant professeur François Erjavec, qui la mit non-seulement à ma disposition, mais m' aida généreusement des ses conseils. Pour l augmentation des sus-dites collections j’ y ai joint les espèces trouvées dans la Croatie militaire par feu Zelebor. Je possèdais déjà celles-ci lorsque j’ écrivis la première édition pen- dant la vie de mon ami Zelebor. Il m’ avait communiqué l in- tention de publier un catalogue des espèces recueillies par lui; moi pour ne pas empiéter sur ses droits, je pris seulement celles de ces espèces qui avaient été déjà éditées dans le catalogue des espèces autrichiennes de Bielz. A présent, que la mort à ravi aussi, du nombre déjà si petit des nôtres, ce travailleur de la malacologie autrichienne, je comprend tout ce que j eus de lui. Quelques pe- tites choses recuillies par moi et par quelques autres, existant dans la collection du musée national, complètent le matériaux des col- lections Sabljar, Erjavec et Zelebor. Je cite aussi les espèces croates contenues dans les ouvrages de Rossmässler et Pfeiffer, dans les catalogues de Bielz et Schrô- ckinger, comme aussi celles des catalogues de Villa (40) et Par- reyss (41), et le peu d’ espèces de Fiume énumérées dans l’ oeu- vre de Grube (42) et Hauffen (14). Finalement j” ai profité de ce que j ai trouvé indiquè comme étant croate dans le catalogue de la collection Sandri; ce sont quelques espèces que je ne connais- sais pas en nature parce que ses collections furent vendues en Allemagne. Cette nouvelle contribution est le prospectus le plus complet possible pour le moment, soit sur les espèces dont l existence en Croatie est constatée de fait, comme aussi sur celles qui furent indiquées par divers savants comme croate, et sur les douteuses que j ai joint dans un supplément. Ceci est pourtant toujours une simple contribution, parce que je ne doute pas que des recherches ultérieures ne nous procureront pas la connaissances d’autres espèces, dans la Croatie civile qui n° a pas encore été explorée dans tou- tes ses parties, et particulièrement les alpestres. De la Croatie militaire nous connaissons seulement ce qui a été recueillie par Erjavec et Zelebor, et ce doit nous servir d’ indice pour ce qui nous reste encore à faire dans ces régions. La Slavonie nous est encore toujours une terre inconnue. J’ espère remplir cette la- 11 cune et les autres dans la malacologie annoncée des pays slaves méridionaux (43). Avant de passer à la partie spéciale je me permets d’ aver- tir que, différemment de l édition croate, j ai laissé de côté la division des espèces en ordre, sous-ordre, famille et sous - famille etc., pas indispensable pour une simple contribution; j ai fait également suivre les espèces en ordre systématique ou généalogi- que. Au lieu de cela je trouve utile de diviser le territoire de la Croatie, en Croatie septentrionale, pour la plus grand part civile, jusqu’ à la Kupa et à la Sava; en meridionale, presque toute mili- taire, de la Kupa et Sava au bout; et litorale croate; non à cause des divisions politiques, mais parce que réellement la faune de la Croatie septentrionale (C. s. dans la partie spéciale), est reconnue empreinte du type de celle de l’ Europe centrale. Celle de la Cro- atie méridionale (C. m.) est distincte par un type plus particulier, par ce qu elle contient des espèces exclusives; le Littoral croate (L. e.) en diffère encore plus, parce qu’il possède des espèces cir- cum -méditerrannéennes, manquants dans la Croatie civile et mi- litaire. Je répète à la fin ce que j ai dit autre part: que pour l Helix dont aujourd’ hui l’on ne connait pas moins de 2800 espè- ces, pour les Bulimus dont nous connaissons bien 1300, pour les Pupa dont on connait plus de 300, pour les Clausilia dont le nombre monte à plus de 500, je ne considère pas non seule- ment comme naturel, mais comme necéssaire, de les subdiviser en genres et sous-genres, comme il a été proposé par beaucoup de savants, ce qui aide encore à mieux comprendre les relations d’ origines et d’ affinités. Les espèces, qui se ne trouvent pas dans les collections du musée national et de M. Erjavec, seront marquées d’ une petite croix (f). Zagreb (Agram), 24. Février 1870. S. Brusina. ‘pts plie oo. af ati D pr à hobsons gtaolonalnnt el nf at » 4 À | au # slelbige! situ #4. F 19438 k AT: or u PP: pe Fawlg et af af Aa, afnoï ut “fie Soi snpériq HARoIRt EE GE rai SéperÉ Nols rot shrotit #5 3 et -sh omet al malle r sut ét élue 4 punnobir dé (eliobqa stit