M^' m ^Y ifc^ ^^. \0A m mm ce A. L. TELAriDER Frcm the Library of J. M. ALDRICH iVJ CONTRIBUTIONS FAUNE DIPTÉROLOGIQUE. PAR J. S C H N A B L. S^. PÉTERSBOURG. % 1887. Contributions à la fanne diptérologique. Par J. Schnabl Genre Aricia. Le genre Aricia fut établi par Robiiieau-Desvoidy dans ViEssai sur les Mijodaires> 486. 6. 1830. Macquart dans WHiHoire Naturelle des Insectes Diptères^ T. 2 p. 285 a com- pris dans ce genre les espèces d' Antliomijides à «Style des an- tennes pluraeux. Yeux velus ou nus. Abdomen ovale, ordi- nairement muni de soies. Cuillerons assez grands; la valve inférieure dépassant la supérieure. Ailes écartées>. Selon Meigen {Systematische Beschreibung der ziveiflug. Ins. T. VII, p. 313) au genre Aricia Mg. (nec Macq. et Ztt.) appar- tiennent les espèces à yeux velus, le style des antennes longue- ment ou courtement plumeux, l'abdomen ovale, oblong ou presque conique, *) cuillerons gros. Zetterstedt dans les I Th. p. 599 caractérise d'une manière assez exacte le g. Aricia in sensu Mg. Il dit entre autres: Die Augen immer dicht behaart... Borste dicht und langgefiedert,... Hinterleib vierringe- lig, kurz, eirund oder kegelfôrmig,.... Schiippchen gross, das untere weit ûber das obère vorragend>.... H. Loew dans les < Berlin. Entom. Zeitschr.» 1873 Sep. p. 48 comprend — 3 — dans le genre Aricia VA. aciileata Lw. =^, diaphana? Wied. malgré qne cette espèce possède les yeux et le cliête antennaire couitement plumeux («Oculis brevius pilosis;>... iantenna- rum seta breviter pilosa> Ab Ariciis plerisque seta antenuarum non plumosa sed pilosa differt, sed reli- qiiis notis iis tam propinqua est, ut alio generi inseri non possit. >) Rondani dans les < Diptera Italicae Prodromus:^ Vol. VI, Pars V. Stiips XVII. Antliomij'mae 1877 p. 110 abandonne le nom générique Aricia généralement accepté, formant le genre PoUetes Rdn. pour les espèces à carines faciales velues, éli- minées du genre commun, et au reste du genre Aricia M g. il donne le nom Yetodesia Rdn., auquel entre autres il ajoute le Spilogaster fuscata F ail et Sp. semicinerea Wdm. à yeux dis- tinctement velus. Selon Rondani au genre Fe^of^esm appartiennent les espèces à: «Oculi in ^ hirti.... Arista antennarum pilosa vel pilosuln, non niida nec subnuda; Calyptro- rum squamae superae inferas non omnino tegentes; Alarum... vena uitima postica (corresp. à la 6') mar- giiii alarum non prodiicta sed non brevis. Tibiae in- termediae rétro taiitum spiiiulis paucis in série unica dispositis armatae. » Meade , et ne dit rien sur la chevelure des yeux. De tout ce qui est dit plus haut, on peut voir clairement que la caractéristique du genre Aricia par Meigen et par Schiuer diffèi'e ti-ès peu de celle du genre Yetodesia de Ron- dani, et du genre de Hi/etodesia de Meade. Dans chaque cas Féliniiuatiun de deux espèces (constituant le genre Polietes Rond.) du genre Aricia Mg. Schin. n'autorise pas à l'aban- don du nom générique généralement nccepté. Dans la systé- matique zoologique et botanique nous possédons une multitude d'exemples de pareill's éliminations de certaines espèces d'un genre estimé d'un manièie différente par les différents au- teurs, mais on maintient le premier nom générique, en le caractéri- sant d'une mauièi'c plus stricte; p. ex. du grand genre Antho- myia Mg. (comme dans bîaucoup d'autres) on a éliminé une multitude d'espèces, en conservant toutefois ce nom généri- que pour un groupe d'espèces peu nombreuses, caractérisé plus strictement. Avant tout se présente une série de questions. Les es- pèces alliées des Anthomyides des genres Aricia Mg. Schin. in sensu str. {= Yetodesia Kdn. et Eyetodesia Meade), Mydaea Desv., Spiloyaster Macq., Limnophora Desv. et TricJiophthi- cus Rdn. diffèrent elles aussi fort par leur caractères plas- tiques, pour que la séparation en cinq genres puisse être scientifiquement justitiée? Certains caractères différentiels sont ils aussi importants pour qu'on puisse les rélever au rang des caractères génériques? Dans les autres genres de la môme famille les caiactèies semblables ne sont'ils pas spécifiques, sujets à des différentes modifications dans les espèces du même genre? Les caractères pseudogénériques des cinq genres mentionnés, ne sont'ils pas oscillants dans le limites de cha- cun de ces genres, au point de produire Timpossibilité à les caractériser d'une manière nette et précise? La comparaison détaillée de ces genres nous démontre qu'ils ne différent point entre eux par des caractères plasti- ques. Dans tous ces genres on voit les diftèrents dégrés de la distance des yeux entre eux cliez le $ et la 9; les différentes formes de ra})d"men et des pieds sont communes à tous; la variabilité dans la longueur des antennes et la chevelure du chête antennaire se rencontre dans chaque genre, ainsi que dans la m rvure des ailes et dans la dimension des valves des cuillerons. La forme générale de l'organe c; dans le genre Spilogaster les taches abdominales, surtout celles des fe- melles, sont souvent foit effacées et indistinctes). L'abdomen des Aricia est ovalaire (ovale), oblong ou conique, dans les Mydaea le plus souvent il est ovalaire, quoique il peut être aussi oblong ou conique, comme p. ex. chez \q Mydaea flaveola Fall., M. varians Ztt. (nec flaveola Fall.), M. nigritella Ztt., M. allôtalla M g. Chez les Spilogaster le plus souvent il est oblong ou conique, quoique il peut être aust^i ovalaire (plus souvent dans les femelles); ovalaire ou conique chez les Limno- phora. L'abdomen des Trichophthicus e^t oblong-ovalaire ou conique. Comme nous venons de dire plus hiut, le chôte des Ari- cia doit être plumé ou presque plumé, chez les Mydaea plumé, chez le Spilogaster plumé ou presque plumé, chez les Limnophora peu pubescent ou nu, chez les Trichoph- — 7 - ' thicus tomeiiteux ou nu. Mais dans cliacun de ces cinq genres on trouve des espèces à abdomen ovalaire, oblong ou conique, la différente distance interoculaire (plus ou moins étroite) chez les mâles, une différente longueur des antennes, les différents degrés de la chevelure du chête antennaire, une vari;ible grandeur des deux valves, dont l'inférieure est toujours beaucoup })lus grande que la supérieure. Dans tous, la r/ nervure, anale (verni analls), est fort prolongée, droite, mais sans atteindre le bord de l'aile; chez tous, la forme gé- nérale du copulateur {htjpopygmm) est semblable quoique par- ticulière dans les détails de chaque espèce. Dans beaucoup de genres de la famille des Anthomyides la villosité des yeux *) est fort variable, elle ne peut pas donc servir de caractère générique; dans le genre Hydrotaea Desv. bien caractérisé, il y a des espèces à yeux chevelus et d'au- tres nus. 11 me parait être indispensable que les valeurs géné- riques fussent partout correspondantes, au moins dans la même famille. Un grand nombre d'espèces du genre Arlcia s. str. a les yeux velus d'une manière très caractéristique, de poils longs et épaix chez le $, quelquefois aussi chez la 2; il y a ce- pendant des espèces dont la chevelure des yeux du d est rare ou rare et courte dans les différents degrés, comme p. ex. chez VA. fiiscata Fall., aculeata Lw., **) ohscurata M g., Ztt., semicinerea AYied., erytlirostoma Ztt., macuUventris Ztt., holeticola Rdn., rufiseta Ztt., lateritia Rdn., semidiajjJiana Rdn. Les yeux de ces espèces sont selon l'expression des au- teurs: «oculi brevissime hirti>, «tenuiter hirti>, «hir- tuli», «puberuli», «tenuissime hirtuli>, «subtilissime puberuli», et peuvent même être inudi> lorsque VA. pos- tica V. posticata Mg. Ztt. = simpkx Wied. sera comprise I Examinés sous la loupe grossissant 5 — 6 fois. >=) = L. diaphana^ Wied. — 8 - dans les Ilyetodesla = Arida iii s. str., comme l'a fait Meade. *) Dans le genre Mydaea Desv. nous trouvons souvent chez les 5 la villosité des yeux bien prononcée, quoique sou- vent assez courte et claire; et surtout dans leur partie infé- rieure, p. ex. chez la M. pagana chevelure jaune claire; chez la M. impimcta les yeux sont chevelus sur toute la surface dans les deux sexes. Dans le genre Spilogaster Meade (nec Macq. S cil in.) on trouve des différentes espèces à yeux plus ou moins chevelus, ou à courte chevelure, pubescents, ce qui a surtout lieu sur leur partie inférieure chez le (5, quel- quefois cependant toute la surface des yeux est chevelue, p. ex. chez le S. duplicata M g.; chez VA. fuscata F ail., Rond., comprise par S chiner et par Meade dans le genre Spilogaster, la chevelure des yeux est médiocrement longue, quoique rare et claire. Chez le TricJwpJdhicus pidcJier Me âde, les y eus. sont «tenuiter iiirti». La chevelure du chôte est encore plus variable que celle des yeux. Dans la plus grande partie des espèces d'Aricia in s. str. elle est à chevelure dense et longue chez le i (seta V. arista longe et distincte plumata), plus rarement à chevelure courte ou pubescente («seta subplumata, bre- viter plumata, breviter pilosa, brevissime pilosu- la>), comme p. ex. chez VA. acideata L\v., abdominalis M g. Ztt. Ptdn., magnicornis Ztt., semicinerea Wied., Zetterstedtii Schn., consohrina Ztt., diluta Edn., lasiophtlial- ma Mq. Rdn. Chez les Mydaea qui doivent se caractériser par le chête antennaire plumeux on trouve des espèces à chête courte- ment poilu ou velu, pubesccnt ou nu, p. ex. chez la M. *) Y. V. Roder a remarqué (Correspoiuleuz-Blatt des Eutoni. Ver. zu Halle Nr. 3, 1886) que tous les exemplaires de VA. simplex Wied. qu'il a recueilli au Harz, ont les yeux nus, ils doivent donc appartenir au genre Mydaea. — 9 — Sundeioalli Zett., scparafa Mp., flaveola Fall., ranans Zott., selon l'expression des auteurs il est: «seta breviter plii- mata, nudiuscula, nuda, siibnuda, pubcrula.» — (Fall., Mg., Zett., Meade.) Dans le genre Sjnlofjasfer le chête antennaire n'est pas constamment «plumosa ou subplumosa>, comme on l'a dit dans la caractéristique générique; chez le S. comimUis Fall. le chête est «nudiuscula» (Fall.), chez le S. pertusa Mg. «seta antennarum brève plumata», chez S. pertusa Ztt. «se ta subtiliter pubescens». Ces espèces comprises par Schiner dans le genre Limnophora Desv. ont été transpor- tées par Meade et Verrai *) dans le groupe géné- rique Spïlogaster, malgré qu'elles n'y s'appliquent pas bien. Quant au Sp. consimilis Fall., Meade justifie son opinion d'une manière suivante: «This species bas the arista furnished with sucli short haires, that it was placed by Schiner in the genus Limnophora; it has^, ho- wever, ail the characters of a Spilogaster. » Il me pa- rait cependant que tant que les car.tctères plus constants et mieux caractéri^nnt le genre SpUogaster nous sont iiicomius, et tant que le geni-e Limnopliora ne doit ditïérer du SpUo- gaster que )'ar la nudité du chête antennaire (coloration du corps et la forme des taches abdominales ne peuvent que ca- ractériser un certain groupe d'espèces, plus alliées entre elles d'un genre, et non pas le genre entier), .•icceptnnt les don- nées, de la diagnose générique strictement déterminées par nous mêmes, nous n'avons pas le droit de transporter les es- pèces d'un genre dans un autre tant que ces espèces ne se distinguent entre elles que par la couleur, grandeur ou la forme des taches abdominales. Ne suivant pas cette règle, nous avouons que notre ditermination générique est inexacte ou ne peut pas l'être. -■-'1 *) Voy. The Entomol. Moiith. Mag. Vol. XVIII p. 65, et Vol. XXII p. 231. — 10 — Chez la Limnophora ou Trichophfhirus le cliête anteii- iiaire n'est pas toujours nu ou subpubescent, p. ex. chez la L. depresmla Ztt. «an tenu arum se ta distincte pub es cens V. breviter subpluma ta», chez la L. nana Ztt. «setn an- tennarum distincte pubescens>, chez le T. cunctans Mg". «se ta pubescens>, chez le T. siéfuscinervis Ztt., T. hir- siitula Ztt., T. separ Ztt. «seta distincte pubesccns v. breviter subpliimata.» La {irésence ou Tabsence des taches abdominales, leur forme ou la couleur ne peuvent caractériser que les espèces ou certains groupes d'espèces, mais pour le genre ils n'ont qu'une valeur secondaire, nous ne pouvons pas donc h l'aide de ce cai'actère séparer le genre Mi/daea de VAricia s. str. ou transporter certciines espèces du g. Limnophora dans celui de Spïlogastcf , ou vice versa. De toutes ces données il est évident que toutes les par- ticularités secondaires, qui constituent jusqu'à nos jours la carnctéri-tique d( s genres Aricia, Mydaea, Spilogaster, Lim- nophora et TrichophtMcus peuvent se trouver dans chacun de ces genres, et C')mine caractères inconstants et; spécifiques ne distinguent suffi>nmnK'nt les genres entre eux. Même, comme nous le verrons i)'us l)as, ils peuvent se trouver ensemble, mais dans une réunion différente de celle qn'. n a posé dans le schemate générique. Chez VA. aculeata Lw. les yeux et le chête antcnnaire sont couverts de poils courts. Chez VA. consohrina Zett. le cliête et «breviter plumata> et «ab- domen obIongo-ovatum>; chez VA. fuscata {= Spilog aster fuscata Meade) les yeux sont cà poils rares, mais médiocre- ment longs (i)lns denses que dans })lusieures es})èces du Spilo- (jaster), abdomen conique chez le S comme dans le plus gnind nombre de SpUogaster, avec une série de taches triangulaires le long du milieu (connue quelquefois chez les Aricia et ja- mais chez les SpUogaster); chez VAricia erronea Schn. les yeux sont à poils assez denses et l'abdomen avec une bande me- — 11 — diane longitudinale comme chez YÂricia in s. st., mais elle possède l'abdomen oblongo-conique comme le Spilo(jaster] chez 1'^. simplex Wied. =^W6;^«c«fa v. postica M g. Ztt. les yeux sont nus comme chez les Mydaea, mais le chute antennaire n'est pas plumé comme dans ce dernier genre, mais seule- ment «brièvement plumé Mg.» comme dans certaines es- pèces de VAricia. Chez la Mydaea le chête peut être «sub- plumata», p. ex. chez la iVi. separata Mg., ou «subnuda>, p. ex, chez M. flaveola F a 11., ou . Chez le Sp. consimilis P'all. l'abdomen est conique comme chez les Spllogaster, le chête antennaire pubescent ou nu comme celui des Limnopîiores; chez le Sp. pertiisa Mg. «abdomen ovatum, seta brève plumata.» Les faits indiqués plus liant i)rouvent suftisannnent, que la repartition des espèces, à certains caractères communs, dans les cinq genres est imjiossible à être justifiée d'une ma- nière positive, et au lieu de faciliter elle embrouille leur con- naissance. Lamarque a déjà dit dans son fameux ouvrage: FMlosopliie Zoologique T. I p. 299. — «Employer toutes les particularités que l'on peut saisir dans les carac- tères des animaux et des plantes pour multiplier les genres à l'infini, c'est, comme je l'ai déjà dit, encom- brer et obscurcir la science au lieu de la servir; c'est en rendre l'étude tellement compliquée et difficile, qu'elle ne devient alors praticable que pour ceux qui voudraient consacrer leur vie entière à connaitre l'im- mence nomenclature et les caractères minutieux em- ployés pour les distinctions exécutées parmi ces animaux.» — 12 - Egalement le Prof. Fr. Brauer, dans ses tSystemaUscli- Zoologisclie Stuclien> Sep. p. 19, XCI T. der Sitzungsh. der Kais. Akad. der Wissensch. I. Abth. Mai-Heft 1885, exprime son opinion: «In einer bestimmten Zeitperiode, z. B. der Jetztzeit, konnen Ordnungen und Gattungen etc., nur dann festgehalten werden, wenn sie niclit dnrch lebende Zwisclienformen in iliren Charakteren verbun- den werden; denn nnr dann sind sie als in sich ab- geschlossene Thiergrnppen vorlinaden.» Plus loin sur la p. 35: «Mit Rûcksiclit auf den Werth der Charak- tere fiii- die Aufstellnng einer Systematischen Kate- gorie, bilden dalier niclit, — wie das bisher hervor- geboben wurde — Arten, welclie ein gemeinsames Merkmal (von was immer fiir einem Wertli) zeigen, eine Gattnng etc.; sondern dièses Merkmal muss den Wertb eines Gattiingscbarakters haben und innerlialb desselben die Arten nach andercn, fiir sie besonderen Merkmalen unterscbieden werden. Die wandelbaren Cliaraktere innerlialb der Gattung (Artcharaktere) mlis- seu andere geworden sein.» îhi avouant donc tout le mérite aux nouveaux travaux de MM. Rondani et Meade, sérieux sous tout les rapports et qui avancent la science dipterologiqne, je suis de l'opinion contraire sous le rapport du démembrement de certains gen- res, basés sur des raisons insuffisantes. — La même opinion se rapporte également aux genres établis auparavant par Macquai't et Desvoidy: Spilogaster Macq. (non Meade), Mijdaea Desv., LimnrqjJiora Desv. (non Meade), ainsi qu'aux nouvelles interprétations de ces genres par M. Meade. M. Bigot, savant entomologiste, est aussi de la même opinion, comme nous le voyons du passage suivant *): «Au reste, le genre Spilogasier est aussi mal défini et délimité que mal dénommé; cai-, des macules, des points plus ou *) V. < Annales de la Société Entomolugique de France > 1885, p. 264. — 13 — moins obscurs, sur les segments abdominaux, ne sauraient con- stituer un caractère proprement générique, d'autant plus que certains AntJiomyzides, clasées ailleurs, en possèdent d'analo- gues, et que bon nombre d'autres, actuellement rangées chez les Spilogaster, n'en ont pas du tout. Quant au genre Lim- nophora, j'en pourrais dire autant: si l'on voulait le conser- ver tel qu'il a été présentement diagnosé, il faudrait ajouter que le diète présente de grandes variations touchant le degré de villosité» Je crois que sa suppresion ou son démembrement n'entrainerait aucun inconvénient, non plus que chez le pro- che voisin, genre Limnopliora. Quelle valeur peuvent présen- ter, au point de vue d'une classiiication usuelle ou rationelle, soit ces mactilatures, soit un développement, fréquemment assez peu appréciable, de la villosité chétale, soit l'absence ou la présence de quelques macrochètes (organes éminemment fugaces et caduques), sur les tibias et sur les anneaux de Vabdomen, quand il s'agit de séparer deux genres analogues? > Les genres Aricia in s. str. {Hyetodesia Meade), Mydaea Desv., Spilogaster Meade, Limnopliora Meade, TricJioph- tJiicus Rond, je reunis en un seul genre, strictement séparé des autres genres de la famille des Anthomyides, en lui lais- sant le nom (T Aricia in sensu latiori. Avant tout il me faut remarquer, qu'également comme la plus grande partie des genres zoologiques connus en général, et les genres Aricia (Hyetodesia), Mydaea, Spilogaster, Limnopliora et Triclioplitliicus en particulier, le genre Aricia s. lat. n'est pas aussi un genre monopliyletique, strictement naturel, mais probablement polypliyletiqiie, car il est composé de différentes séries de formes plus alliées entre elles, de la souche mo- nophyletique, dont quelques unes correspondent en tout aux genres actuels, p. ex. une série naturelle de formes qui com- posent le genre Limnopliora Meade, mais qui malgré cela ne peuvent pas constituer de genre particulier à cause du manque de caractères génériques particuliers. H. s. E. B. XX. 19 _ 14 — Il est difficile et même le plus souvent impossible, dans l'état actuel de nos connaisse nces, de comprendre l'orgine vé- ritable des formes alliées et semblables entre elles, appar- tenant au même genre, et ne provenant une de l'autre, ou semblables entre elles, le plus alliées entre elles, dont certains caractères génériques se sont modifiés aussi fort, que ces for- mes paraissent constituer une ébauche d'un nouveau genre. P. ex., semblables entre eux sous certains rapports VA. hirsu- tiila Zett. et VA. (^ TricJiophticus») palUdisqimma Ztt. peu- vent constituer des branches terminales, voisines entre elles, convergeantes des deux séries parallèles et alliées, issues des deux genres distincts et éteints; ou au contraire, elles peu- vent n'être que des rameaux divergeants de la même série des formes alliées, descendues d'un genre commun et tendant à former des nouveaux genres. L'étude de pareils doutes et l'établissement des genres naturels, généalogiques, est encore actuellement impossible, à cause qu'un petit nombre de formes qui nous est connu, et la connaissance des formes connues est incomplète et partiale. Tant que l'établissement des genres na- turels, monophyletiques, nous est impossible, il vaut mieux de maintenir les geni-es plus étendus, que de les partager en coupes génériques nombreuses, passagères, sans motifs suffi- sants et établis en grande partie sur des caractères spé- cifiques. Je partage le genre Aricia (in s. lat.) en cinq divisions, correspondantes plus ou moins aux cinq genres actuels, mais sans les élever à la valeur générique ni de groupes alliées. Chacune de ces divisions, qu'on pouirait désigner d'un nom générique actuel, pour faciliter à s'orienter, se compose d'un mélange des différentes espèces^ dont quelques unes sont alli- ées entre elles et forment des < groupes alliées:». Nous ne sommes pas encore en état de les élever au rang des sous- genres ou des genres en formation. Les autres espèces sont isolées, à caractères communs avec les autres très peu nom- — 15 - breux; elles appartiennent probablement à une création plus ancienne. Les espèces d'un certain groupe allié d'une division se rapprochent souvent, par quelques uns de leurs caractères, plus aux espèces des autres divisions qu'à celles de la sienne; ce sont des formes intermédiaires, souvent transitoires, consti- tuant des passages plus ou moins prononcés entre les deux divisions. Les espèces pareilles peuvent être transportées d'une division h l'autre selon l'opinion personnelle de l'observateur ou à raison des caractères connus ou nouvellement apperçus, ce qui est tout à fait égal pour la détermination générique. Caractéristique du genre Aricia in s. latiori. Tête subronde en profil, ou plutôt carré-arrondie oblon- gue; occiput plat ou médiocrement renflé, surtout dans la partie inférieure, couvert de poils courts, un peu plus longs dans' la partie inférieure; front assez plat ou légèrement renflé, peu proéminent par devant, cJiez le $ très étroit ou médio- crement étroit vers le haut et en arrière (linéaire), chez la $ plus on moins large; les yeux d'un ové oblong, plus ra- rement d'un ové arrondi, un peu plus larges dans leur partie supérieure que dans l'inférieure, chez le S poilus plus ou moins ou dénudés, chez la $ à chevelure faible ou nuds, chez le $ ils se touchent au front ou sont plus ou moins rap- prochés, chez la 9 éloignés. Antennes pendantes {incumhenfes), courtes ou médiocrement longues, constamment plus courtes que le visage, se terminant dans la moitié inférieure ou tout près au delà de la moitié inférieure du visage, plus souvent dans les Vi de la partie inférieure, plus rarement dans le Ve du vi- sage inférieur; le troisième article des antennes étroit ou mé- diocrement large, aplati, deux ou trois fois, rarement 37^ fois, plus long que les deux articles basais; sur le 2' article ba- sai il y a quelques soies, (3 — 4, la dernière quelquefois aussi — 16 — longue que le cliête aiitennaire); le chète constamment basai, se compose de deux articles basais et du chête propre, épaix en bas; le chète est plumeux, subplumeux, poilu (lorsque les poils sont rares et ])eu longs), velu, pubescent, subpubescent ou nu. Face courte nu médiocrement longue, pro- longée au dessous des yeux, rarement parfaitement plate, mais le plus souvent légèrement concave au milieu ou plus bas, ver- ticale ou légèrement retirée en arrière, à partie inférieure quelquefois plus ou moins avancée en avant, rarement plus avancée, formant un court prolongement en forme de museau (p. ex. A. lugubris); le bord inférieur de la face sans soies bucales (setae orales Osten-Sacken non Kond.); carines faciales nues, (les soies faciales manquent, mais il y a seule- ment quelques petites soies au dessus des grandes soies du bas du visage {vihrissae), très légèrement courbées en S en proiil, lé- gèrement dirigés en avant dans leur partie inférieure, sur leur deux angles inférieurs aigus ou arrondis et dirigés en avant il y a par une soie {vihrissae, Knebelborsten) forte et longue, qui se croisent entre elles. Orbite inférieur large de chaque côté, couvre presque les joues entiers (malae) dont n'est visible qu'une petite partie inférieure et interne; gènes {genae) plates ou peu convexes, rarement étroites, ordinairement médiocrement larges, rarement très larges, le plus souvent h chevelure courte, mais épaisse dans leur partie inférieure et interne, ces soies sont de plus en plus longues vers le bas. — Orifice bucal oblongue; trompe assez grosse, proéminente, suçoir large; palpes cylindriques, assez longues, chevelues; des deux côtés des bords bucals il y a une rangée de soies mys- tacales {setae mystacinae) longues, élevées jusqu'au bord pro- éminent inférieur de l'angle des carines faciales. (4) soies ver- ticales -'■), (^) soies postverticales, (^) soies ocellaires, c'est à dire *) Les chiffres arabes en paranthèse indiquent le nombre de soies: total, lorsque les soies se trouvent au milieu de la partie, ou la moitié lorsqu'ils -'l - n — 2 grandes et souvent quelques paires de très petites; soies fronto-orUtales inférieures (5—6 — 14); une rangée de soies occipUo-orhitales de charjue côté de la tête. Thorax médiocrement convexe, carré-oblong, parallèle ou légèrement élargi en arrière. Soies dorsales: I. s, humérales (2—3); s. posthuméraks (2); soies intraJmmérales (2); II. s. snsalaires (5); s. intraalaires (2); III. s. dorsocentrales ex- ternes (5 — ()) c'est à dire: s. dorsocentrales praesuturales ex- ternes (2) et s. dorsocentrales ponesuturcdes externes (3—4); s. praescutelMres (2); en outre de ces* soies il y a encore quelquefois des (le plus souvent petites) dorsocentrales inter- nes en différent nombre, formant quelquefois deux rangées médianes complètes, p. ex. A. hirsidida Ztt.; laeta F ail.; meridionalis Ed.: quelquefois il n'y a qu'une paire de petits soies dorsocentrales praesuturales internes. Sur les côtés du thorax (Pleurae): s. protJwracales [2, plus rarement 3 plus grandes), s. mesopleurales (8 — 12); la ran- gée principale de s. mesopleurales, dirigée verticalement, et composée de grandes et de plus petites, est placée auprès de la suture mésopleurale, les autres soies mésopleurales (1 — 2) sont situées au devant de l'angle superoantérieur de la mesopleure ainsi que (1—2 — 3 plus grandes) auprès de son angle inférieur, tout près des soies du corselet {protliorax\ avec lesquelles elles forment un faisceau de soies au dessus du coxe antérieur; s. sternoplenralcs (3 — 5) dans la partie supérieure de la sterno- pleure, comme 2 — 3—4 situées une au dessous de l'autre au voisinage de la partie supérieure du bord postérieur, c'est î\ dire au dessous de l'angle supéro-postérieur de la ster- - nopleure, et 1 — 2 également une au dessous de l'autre, auprès de h partie supérieure du bord antérieur ou au dessous de l'angle supérieur antérieur de la sternopleure; en outre dans se trouvent sur les parties latérales; ce qui s'applique aussi à la villosité du thorax et de rabilomen: les chiffres romaines indiquent la ré.sjion du dos. — 18 — la partie inférieure du bord antérieur de la sternopleure il y a 5 — 10 ou plus de soies. Sur l'écusson: les soies sciifellaires (4 — 6 — 8 — 10) sou- vent d'une grosseur inégale: c'est à dire: 2 — 4 — 6 — 8 soies scutellaires suhnanjinales et 2 s. scutellaires apicoles. Abdomen ovalaire ou ovale, oblongo-ovalaire, oblong, subcylindrique, subconique ou conique; chez le $ plus étroit que le thorax, ou de la même lai-geur que ce dernier; chez la 9 ordinairement plus large que le thorax et acuminé à l'extrémité; ordinairement plus long que le thorax, quelque- fois considérablement plus long (IV2- 2 fois). L'abdomen est immaculé ou varié de taches, qui se trouvent sur le milieu, linéaires ou triangulaires, ou sur 1, 2 ou 3 arceau, par paire sur chacun (2 — G taches, de différente grandeur); sous le rapport de la forme elles sont rondes, triangulaires, sub- carrées, parfaitement limitées ou graduellement confondues avec la couleur environnante; il y a aussi des taches à reflets et plus ou moins prononcées selon la position, dans laquelle elles sont examinées. L'abdomen est composé constamment de 4 arceaux^ le premier est ordinairement aussi long que le deuxième, quel- quefois plus long, quelquefois plus court que le dernier; sur la surface et surtout sur les côtés de l'abdomen il y a des nombreuses soies fortes {macrochetae), c'est à dire en outre des soies ordinaires marginales (au bord postérieur du ]/ ar- ceau la série est souvent interrompue au milieu) il y a aussi (à l'exception du V arceau) des rangées transversales, com- plètes ou incomplètes, des soies discoidales segmentales (sur le T elles manquent, ou la rangée est complète ou incom- plète, c'est à dire interrompue au milieu; sur le 3" arceau 1 ou 2 rangées, sur le 4'': 1 — 2 — 3 rangées également com- plètes ou incomplètes). L'organe copulateur (Hypopygium) est toujours caché dans l'abdomen et son sommet n''est visible que d'en bas. — 19 — Il se compose: 1° de la lamine hasale ou plutôt du fourreau basai, transformée de l'arceau supérieur du croupion {'pygidmm V. podex) courbé à la manière du fourreau et comprimé latéralement, surtout en bas, fermé en dessus, ouvert en ar- rière. Lamine basale est composée de la surface supérieure, des côtés, du bord antérieur et postérieur, courbés de diffé- rentes manières, quelquefois du bord inférieur et de deux som- mets de différentes longueurs, dirigés en bas et vers le de- vant. La surface supérieure de la lamine basale fortement convexe, couverte le plus souvent de soies longues; ses côtés dirigés en bas, le plus souvent triangulaires, plus rarement arrondis etc., larges en haut, s'atténuant ordinairement subite- ment vers le bas, ils forment sur le devant de leur partie in- férieure deux sommets le plus souvent étroits, et d'une forme triangulaire, dirigés vers le devant et appliqués h la foulera du pénis. Fourreau basai comprend en dessus la pince supé- rieure, plus,.bas deux pinces inférieures, et le plus bas et en arrière une partie de la foulcre du pénis. Les sommets du fourreau basai sont articulés des deux côtés avec la foulcre du pénis, de manière, que tout cet appareil copulatrice peut faire facilement des mouvements dans la direction vertico- arquée. • 2°. Des pinces doubles {forcipes), qui se composent d'une pince supérieure (forceps superior) et d'une paire de pinces inférieures (/. inferior). La pince supérieure, composée d'une ou de deux parties réunies entre elles, se meut dans la direction verticale de haut en bas et vice versa; les pinces inférieures se meuvent dans une direction horizontale, l'une vers l'autre comme les pinces de l'écrevisse. 3\ Appendice interne ou la foulcre du pénis {appendix interna, v. adminiculum). La pince supérieure volumineuse, scutelliforme, simple, quelquefois paraissant être partagée en deux, d'une forme va- — 20 — riable, carrée à angles plus ou moins airondis, parallélogramme, Différentes formes de la pince supérieure. trapézoïdale, arrondie, larement elliptique ou cordiforme, épaisse par devant, le plus souvent plus mince en arrière, son bord — 21 — antérieur est le plus souvent légèrement écliancré ou découpé en arc au milieu, plus rarement droit; le bord postérieur le plus souvent profondement écliancré en formant une fente pos- ticale qui partage la partie postérieure de la pince en deux lobes, et quelquefois partageant toute la pince en deux par- ties jointes entre elles en bas par un conjoncteur chitineux; le bord postérieur do chaque lobe est dans la plus grande partie d'espèces découpé en arc et prend une forme en S, ce qui produit deux appendices de longueur variable ou deux angles plus ou moins arrondis, c'est à dire deux angles ou ap- pendices externes postérieurs et les internes correspondants, tout près de la fente postérieure; ces derniers sont souvent très ap- prochés l'un de l'autre, arrondis et courts et ressemblent h des papilles, quelquefois elles sont allongées et aiguës, quel- quefois écartées; les angles postérieurs externes le plus souvent sont arrondis, mais il y a aussi des aigus. Les bords latéraux de la pince peuvent être droits ou plutôt légèrement arqués et parallèles plus ou moins entre eux, ou en arrière rappro- chés entre eux, quelquefois légèrement enfoncés au milieu. En général on trouve des combinaisons les plus variées d'échancru- res, des courbures, des angles etc., mais elles sont toujiAirs constantes dans l'espèce. La surface supérieure de l'écusson de la pince est le plus souvent parsemée de soies denses ou rares d'une longueur variable, surtout par devant, quelquefois en arrière. Pinces inférieures sont au nom- bre de deux, agissant vers elles ho- rizontalement, elles sont allongées, quelquefois plus longues que la supé- rieure et considérablement plus étroites; le bord supérieur souvent concave ou convexe puis concave; le bord inférieur ^"^^ ^««^ p'"''^^ inferie«io^ ' * (leur.-! parties proemmentos). le plus souvent convexe; le bord in- terne (par lequel elles sont tournées vers elles) court, arioiidi — 22 — ou concave, l'externe court, le plus souvent convexe. Les pinces inférieures sont ordinairement nues, rarement elles sont couver- tes de soies peu nombreuses. Foulcre du pénis est composé de quelques pièces chiti- neuses allongées, réunies entre elles ainsi qu'avec les parties précédentes du copulateur; elle se trouve dans la partie an- tero -inférieure du copulateur et est fourrée dans les derniers anneaux abdominals. Comme les parties de l'appendice se ressem- blent généralement entre elles dans les différentes espèces des Aricia, elles n'ont qu'une valeur secondaire pour les diagnoses spécifiques du genre. Sous ce rapport c'est la forme et la chevelure de la pince supérieure qui sont le plus importantes, moins importantes sont celles de la pince inférieure et de la la- mine basale. Le copulateur dans les différentes espèces du genre Aricia in s. str. est fort semblable (ne disant rien sur les pièces sin- gulières, qui sont les mêmes) au copulateur des Mydaea, du Spilogaster, de la Linmopliora et du Trichophthicics (Voy. Tab. XX et XXI, f. 69, 70, 73 — 84).— Au contraire, dans le genre bien caractérisé de Folietes *) bien que la structure du copulateur est la même que dans les genres indiqués plus haut, la forme des pièces principales du copulateur s'éloigne à ce point, même dans les détails plus minutieux, des formes propres aux cinq genres précédents, qu'on aperçoit au pre- mier coup d'oeil une différence essentielle (f. 85 — 88); dans les derniers on voit une transition graduelle des formes de l'une à l'autre (même dans chaque genre) tandis que les copu- lateurs des deux espèces du Folietes, seiabbibles entre eux, sont complètement isolés. En ne s'appuyant donc que sur la forme seule du copulateur, on peut prétendre, avec précision complète, que les copulateurs des genres Aricia in s. str., Mydaea, Spilogaster, Limnophora et Trichophthiciis sont d'un *) Placé longtemps dans le genre Aricia in s. str. et le pins semblable ce genre. — 23 — type commun, et n'appartiennent qu'à un seul genre; les copu- lateurs de P. lardaria et P. albolineata, fort différents du précédents, caractérisent un genre différent. (Voy. aussi les copulateurs des genres Hydroplioria, Hydrotaea et MyospUa f. 89 — 94). — Cuillerons grands ou de grandeur médiocre, la valve supérieure constamment moins grande que l'inférieure, quelquefois à moitié, à bords garnis de cils courts. — Balan- ciers nuds. Ailes grandes, plus longues que l'abdomen, médiocrement ou assez larges, la nervure costale atteignant la nervure discoï- dale {long. 4); n. médiastinale ou auxiliaire, parcourant tout près une de l'autre avec la subcostale forment une nervure double, qui se fourche auprès du bord antérieur ou humerai de l'aile pour former un triangle allongé; n. médiastinale {v. auxiliaris) est quelquefois terminée sur le bord de l'aile par une épine grande ou petite; la n. subcostale {long. 1) se termine ordi- nairement tout près au devant de la moitié antérieure de l'aile, rarement au milieu même, très rarement tout près au de là du milieu de l'aile; n. radiale {long. 2) se termine à une con- sidérable distance devant le sommet de l'aile; n. cubitale {long. 3) se termine au sommet de l'aile (p. ex. A. longipes) ou un peu au devant du sommet (p. ex. A. lucorum); n. discoïdale {long 4) se termine considérablement au dessous du sommet, ^t en conséquence la cellule première postérieure (C. posterior V V. area média Ztt.) est largement ouverte au sommet. La n. cubitale et discoïdale sont droites et plus ou moins pa- rallèles dans leur cours externe, ou la n. cubitale est un peu divergente au devant de l'extrémité même; quelquefois la n. discoïdale est légèrement courbée en arc en arrière au devant du bout, et en conséquence la première cellule posticale est légèrement dilatée au devant du bout de l'aile, puis elle s'at- ténue un peu à son sommet, c'est à dire au bord de l'aile (p. ex. chez VA. erratica); n. posticale {lo7ig. 5) atténuée vers le bord de Taile; n. anale {long. 6) longue, mais n'atteignant — 24 — pas le bord postérieur ou axillaire de Vaïle; n. axillaire {long. 7) très légèrement courbée en arc en arrière, ordinairement lui peu plus longue que la n. anale. N. transversale médiane légèrement oblique, presque verticale, placée ordinairement loin au de là du milieu, c'est à dire à Vextérieur du milieu de la cellule discoïdale, plus rarement au milieu, elle est située, vis- à-vis de Vorigine de la n. suhcostale, où à V intérieur^ rare- ment à Vextérieur de Vextrémité de cette dernière; n trans- versale i)0sticale médiocrement *) éloignée de la n. transversale médiane et située à une distance plus ou moins considérable au devant du milieu de la 2^'i^emière cellide posticale, rarement au milieu (p. ex. A. erratica et A. erronea); la proportion de la longueur de l'avant-dernier segment (plus court) de la n. dis- coïdale {long 4) au segment terminal (plus long ou externe) de cette nervure est d'I : 3 (rarement), ou un peu plus (p. ex. Lim- nophora littorea), 1 : 2V2, 1:2 (le plus souvent), plus rare- ment 1 : IV2 (p. ex. A. Morio Ztt., M. urbana), le plus ra- rement 1 : l'/i (comme chez VA. erratica) **). La n. trans- *) La transversale posticale est beaucoup plus voisine de la transversale médiane, que de l'extrémité de la nervure discoïdale. **) La proportion de ces deux segments apicales de la n. discoïdale n'a aucune valeur générique p. ex. dans les deux espèces du genre Polietes Eond. chez le P. Jarâaria la proportion est de IVa:!, tandis que chez le P. alho- Uneata elle est de 1 : l^/t. M. J. Bigot a publié dans les Annales de la Soc. Entom. de Frante (séance du 28 Dec. 1881) une table synoptique des genres européms et exo- tiques de la Famille des Anthomyidae, dont je reproduis une courte caracté- ristique diagnostique du genre Yetodesia = Aricia in s. str. e transv. que do l'extrémité de la 5'" longitudinale». M. Bigot cite Rond. Prodr. 1877, vol. VI, d'où il a puisé — 25 — versale posticale ordinairement légèrement oblique, est parfai- tement droite ou courbée en S dans les différents dégrès; le segment de la n. posticale {long. 5) situé entre la n. trans- versale posticale et l'issue de la n. posticale est ordinaire- ment un peu plus court, quelquefois considérablement plus court (rarement d'égale longueur) que la n. transversale posti- cale. Les deux nervures transversales sont souvent tachetées et bordées de foncé. Pieds d'une longueur médiocre, couverts de soies i^iis ou moins nombreuses, de poils fins et microscopiques. Sur la Imnclie antérieure il y a ordinairement deux rangées verticales de soies de différentes longueurs dans les différentes espèces; quelquefois une de ces rangées est composée de soies aussi petites qu'elles paraissent n'avoir qu'une seule rangée; sur la hanche médiane une ou deux rangées de soies; sur la i^ostérieure il y a le plus souvent deux rangées, dont la supérieure ver- ticale est composée de petites soies, l'inférieure transversale de soies plus grosses ou de soies capillaires, dirigées en bas et en arrière. Comme dans la pluralité des Anthomyides en général, etc., il y a constamment une rangée de soies sur le bord supérieur des cuisses antérieures, une rangée de soies (rarement deux) les détails mentionnés plus haut sur les nervures alaires dans ces deux genres. La c iractéristique de ces deux genres, quoique courte mais paraissant être claire, et qui n'est basée que sur la nervulation des ailes, me parait être inexacte, car dans quelques unes des espèces du g. Yetodesia la transversale médiane est sise vis-à-vis de l'extrémité de la n. subcostale (p. ex. chez VA. lucornm, 4-no- tata, siyïHita, serva, lasiopTithalma, longipcs, variabilii>; imllida, variegata, scu- tellaris etc.), et même à l'extérieur c'est à d-re derrière l'insertion (p. ex. A. marmorata, clispar Fa 11., meridionnUs, lacta, fuscata), chez les autres espèces elle est sise à l'intérieur de l'insertion, c'est à dire avant de cette dernière (p. ex. chez VA. erratica, errans, erronea Schn., perdlta, ohscnratoides Schn., morio Ztt., incana, timbratica v. carbo Schin., Kowarzii Schn.), tout à fait comme dans les espèces du genre Polietes {P. lardaria et aculeala). ^z^gy»^tia<»^. D'un autre coté, la transversale posticale du P. acuUata est beaucoup plus-*^*^^ voisine de la transversale médiane que de l'insertion de la n. discoïdalo, c'est à dire comme dans le genre de Yetodesia Rond. — 26 — longues et denses situées le long du bord inférieur de ces cuis- ses (accompagnées quelquefois de soies capillaires) et une ran- gée de soies au bord inférieur des cuisses postérieures. Sur la surface postérieure des cuisses antérieures les soies man- quent complètement, ou il y en a de différente longueur et grosseur (relativement aux espèces), le plus souvent courtes, quelquefois cependant très longues (p. ex. chez 1'^. aculeata) situées en une rangée transversale (p. ex. A. aculeata, paîlida, erratica etc.) ou en deux rangées; souvent il y a une rangée tout près au dessous du bord supérieur; quelquefois la surface po- stérieure des cuisses antérieures est garnie de nombreuses soies capillaires (p. ex. A. higuhris). Au bord supérieur des cuisses médianes le plus souvent les soies manquent, et ne sont re- présentées que par des petites soies denses et très courtes; quelquefois cependant il y a une rangée complète de soies (c'est à dire sur tout le bord) ou incomplet (c'est à dire sur une partie de ce bord, p. ex. dans la partie basale des cuisses de VA. hirsiitula ou dans la médiane de VA. perdita); au bord inférieur des cuisses médianes il y a des nombreuses soies capillaires longues ou (à côté des précédentes ou sans elles) 1 — 8, quelquefois plus, de soies dans la partie basale de la cuisse, ou une ou deux rangées, complètes ou incomplètes, de soies de longueur variable (quelquefois épaisses et très courtes comme p. ex. A. hirsutida)', le plus souvent l'antérieure incom- plète est composée de petites soies, la postérieure (souvent com- plète) de soies longues et fortes rarement disposées; sur la sur- face antérieure des cuisses médianes les soies manquent ou il y a une ou deux rangées de soies le plus souvent petites; sur la surface postérieure de ces cuisses la présence des soies est exception- nelle (p. ex. Tricliophthicm palHdisquama Ztt., dans la partie apicale de la cuisse). — Au devant du sommet des cuisses média- nes il y a en outre deux ou trois soies plus grandes praeapi- cales, dirigées en arrière et à l'extéi'ieur, et quelques petites. Sur ou auprès du bord supérieur des cuisses postérieures ^? - 27 — se trouve le plus souvent une rangée complète de soies, de diffé- rente longueur, dirigées vers le devant, vers le haut et à l'exté- rieur, ordinairement graduellement plus longues vers le som- met; quelquefois il y a deux rangées de soies, dont l'antérieure ordinairement complète, la postérieure composée d'un petit nombre rarement disposées auprès du sommet de la cuisse; quelquefois au bord supérieur il n'y a que quelques soies dans la partie apicale de la cuisse; sur le bord inférieur des cuis- ses postérieures il y a le plus souvent une rangée simple de soies de différentes grandeurs, souvent courtes, situées d'une ma- nière dense ou rare (p. ex. chez VA-iJerdita 5 — 6 soies) d'égale longueur ou de plus en plus longues en s'approchant du som- met de la cuisse; quelquefois il n'y a que quelques soies dans la partie apicale (quelquefois longues et fines); rarement il y a deux rangées, complète (antérieure) ou incomplète (postérieure, surtout dans la partie apicale de la cuisse, p. ex. A. lucorum). — Sur la face antérieure des cuisses postérieures il y a souvent des très petites soies disséminées; rarement on y trouve une rangée complète de grandes soies, qui dans la partie apicale de la cuisse s'approchent du bord inférieur (p. ex. A. aculeata Lw.). En outre des précédentes il y a encore des soies praeapi- cales (le plus souvent deux au bord supérieur). Les tibias antérieurs sont le plus souvent nus (plutôt pubes- cents), quelquefois sur le côté externe il y a une soie (chez A. lucorum, fuscata au milieu) ou deux (chez VA. vagans), ou trois soies (chez VA. longipes au dessus du milieu). — Soies praeapicales ordinairement trois grandes et quelques (1 — 3) plus petites. Les tibias médians garnis sur leur face postérieure le plus souvent d'une seule orangée longitudinale de soies situées au dessus et au dessous du milieu, composées de 2— 5; il y a cependant, quoique rarement, deux rangées composées de 4 — 8 soies *); sur le côté externe des tibias médians on trouve aussi *) La présence d'une rangée de soies sur le côté postérieur des tibias mé- dians doit caractériser selon Rondani le genre Yetodesia; m&is dans ce dernier 28 des soies mais très rarement (p. ex. chez le TrichopJithicus pallidisquama Ztt. etc.). L'armure des tïbîas postérieurs *) présente la plus grande genre ou il y a aussi deux rangées (p. ex. Y. var/ans, Morio, incann, aculeata) d'un autre côté dans les genres Mydaea, Spilogaster, Limnopliora et Trichoph- thicus il y a des espèces à une rangée de soies sur le côté postérieur des ti- bias médians. *) Tibias postérieurs dans leur section transversale ont une forme trian- gulaire ou plutôt d'un coin à angles arrondis; j'y distingue le côté externe^ in- terne, mitérienr et le bord postérieur; pour exemple je présente la villosité des tibias postérieurs de VA. hirsutula Ztt. Sur le côté externe du devant il y a une rangée de soies longues capillaires [a) dirigées à l'extérieur et légère- g ment vers le devant, commençant ;| au V*— Vs— Vii supérieurs — du "I tibia jusqu'au sommet {soies cx- d terno-antérieures des tibias posté- ; rieurs); en arrière de cette ran- j : gée (b) va une rangée de petites V / „ et courtes soies sur tout le côté externe du tibia; en arrière une rangée de soies courtes, mais un c peu P'us longues que les précé- dentes (c) sur toute la longueur auprès du bord postérieur (soies externo-postérieures). Sur le côté interne de la par- 0 tie antérieure se trouve une ran- I; gée de soies capillaires (d) lon- 1 gués, mais un peu plus courtes que les soies externo-antérieures, dirigées en avant et vers l'intérieur {soies interno-antérieures) sur toute la longueur du tibia ou depuis le Vs supérieur jusqu'au sommet; tout près du précédent il y a une rangée de soies courtes, dirigées vers le bas, en arrière et vers l'intérieur, sur tout le côté interne (f). — Sur le bord postérieur il y a deux, plus rarement trois soies fortes, {éperons ou soies posticales) dirigées en arrière et légèrement en bas. (f). J m sowme< de ce tibia il y a sur le devant une épine grosse émussée de longueur moyenne, dirigée en avant et en bas. Observation. Les parties des pattes (cuisses et jambes) plus voisines du tho- rax sont nommées basales, les plus éloignées apicals; ainsi donc les bases des cuisses, des jambes et des tarses sont plus voisines du corps de l'insecte que le sommet de ces parties. A cause cependant de l'abaissement du tibia, plus ou moins vertical, en bas, leur base se trouve en haut, le sommet en bas, et si nous disons p. ex. partie supérieure du tibia, c'est seulement à cause qu'en les examinant elles se présentent telles, quoique elles ne repondent pas au sommet ou à l'extrémité du tibia, mais à leur base. c. intOi — 29 — variabilité et est importante dans la détermination des espèces. Sur le côté externe (nommé aussi «supérieur») il y a une, deux ou trois rangées de soies, comme; ùaus la partie antérieure du côté externe il y a des soies ou une rangée de ces dernières {externo-antérieurcs) dirigées le plus souvent à l'extérieur et vers le devant (1 — 3, mais il y en a aussi jusqu'à 9 et plus; le plus souvent dans le milieu ou au dessus du milieu du ti- bia, plus rarement sur toute la surface du tibia ou depuis le milieu jusqu'au sommet des tibias) et en conséquence on pourrait les considérer (quoique erronement) pour les anté- rieures; dans la partie postérieure du côté externe, c'est à dire auprès du bord postérieur, les soies manquent complètement ou il n'y a que quelques unes (2 — 6 soies extemo-posté- rieures) situées une au dessous de autres, ou un plus grand nombre de soies forme une rangée complète (le long de tout le bord postérieur de côté externe), ou incomplète (au dessus ou au dessous du milieu du tibia); ce sont le plus souvent des soies assez distinctes, dont une ou deux du milieu du tibia ou au dessous de ce dernier se distinguent souvent par leur grandeur, et connue elles sont dirigées à Textérieur et en arrière elles ressemblent aux soies posticales {éperons); dans la partie médiane du côté externe les soies manquent le plus souvent; quelquefois il y a une série de soies courtes sur toute la longueur du tibia ou depuis le Vg — Vo suj)éiieure jusqu'au sommet. Quelquefois sur le côté externe du tibia il y a trois langées de soies, disposées de manière qu'en arrière de la moitié supérieure il y a une rangée de petites soies, sur le devant et en arriére de la moitié inférieure il y a quelques soies (p. ex. chez A. aculeata 4 soies sur le devant, 2 en arrière). Sur le côté interne les soies manquent souvent (p. ex. chez beaucoup d'espèces de la Mi/daea), ou elles sont auprès du bord antérieur ou sur le postérieur, ou bien sur les deux bords, et quelquefois aussi sur la surface (1 — 3 rangées). Auprès 3 — 30 — du bord antérieur les soies se trouvent en nombre différent, et de différente longueur et grosseur, dirigées en avant ou en arrière et situées dans la différente hauteur du tibia; quelque- fois c'est une série complète sur toute la longueur de la jambe (s. interno- antérieur es)] près du bord postérieur il y a souvent des soies, ou plutôt leurs séries, courtes, quelquefois capillaires, rarement longues sur toute la longueur du tibia ou dans ses certaines parties, p. ex. depuis la base du tibia jusqu'à V^ — % inférieur, ou depuis le V3 supérieur, V2 ou % inférieurs jus- qu'au sommet; quelquefois, mais rarement, il y a une rangée complète ou incomplète de soies, (le plus souvent petites) sur la face même du côté interne, le long de son milieu ou plus près d'un de ses bords. Sur le côté antérieur les soies manquent le plus souvent, en cas de leur présence ce n'est ordinairement qu'une courte série de soies, ou une touffe de petites et fines soies sur le milieu du tibia. Sur le bord imstérieur des tibias x^ostérieiirs (ou tout près du bord postérieur de la face interne), les soies manquent, ou il n'y a qu'une soie grosse, forte, dirigée en arrière, et quelque- fois aussi vers l'intérieur, n( rnmée éperon {calcar) ou sole posti- cale, située au dessous, et plus souvent considérablement au dessous du milieu du tibia, c'est à d4re, entre les limites de ^4 — Vs supérieur et V4 — V3 inférieur du tibia; rarement il y a 2 ou 3 de ces soies, p. ex. chez 1'^. Mrsiitula Ztt. — Soies pracapicales sont en nombre (5 — 7) et de grandeurs variables; la postérieur est le plus souvent la plus longue et forte, semblable à l'éperon; dans les cas exceptionnels au som- met des tibias postérieurs il y a dans la partie antérieure une épine forte et épaisse {aciUeiis s. spicala) h sommet émoussé (p. ex. A. Idrsutula) dirigée vers le devant et en bas; qelque- fois ce dernier est composé de deux ou de trois soies stricte- ment adhérantes (p. ex. A. aculeata Lw.). Division artificielle du Genre Aricia (in sensu latiori). — 31 — r° Division (Section): ^Aricia» in s. str., Yetodesia Rond., Hyetodesia Meade. Abdomen sans tâches ou tacheté; les yeux du ^ i)lus ou moins couverts de poils longs et denses, oit faiblement chevelus; chez la 9 ^6 plus souvent faiblement chevelus ou nus. A. Abdomen ovale, ovalaire ou oblong-ovale. (Abd. ovatum v. oblonyo-ovatum), 1. Yeux du 5 à chevelure dense, chez la $ à chevelure plus faible ou nulle; chete distinctement i)Uimeux. {< distincte plumata>). Foi-mes typiques. 2. Yeux du S à chevelure dense; chête subplumeux ou à chevelure très courte («brevissimepilosula»). . Transition h la 5' section «Trichophthicus» A. 1. 3. Yeux du mâle à chevelure faible (courte et rare); chête distinctement plumeux. — Transition à la 3 section «Spilo(jaster> A. 1. 4. Yeux du 5 faiblement chevelus; chête subplu- meux ou à chevelure très courte. Transition à la 3^ section 'hthicus» B. 1. 3. Yeux du $ faiblement chevelus; chête distincte- ment plumeux. Transition à la 3^ section «Sp)i- logaster» B. 1. 4. Yeux du $ faiblement chevelus; chête subplu- meux ou à chevelure très courte. Transition ;\ la 3 section A. 1 et au A. 4. B. Abdomen oblong, presq^ue cylindrique ou conique. 1. Cliête distinctement plunieux. Formes typiques avec une transition possible h la 3 section <^ Spi- logaster» B. 3. 2. Chete subplumeux ou h chevelure très courte. Transition au <(. Spilogaster» B. 4, à la B. 1 et au A. 4 et « Trichophthicus> A. 3. 3. Yeux du $ nus; chête distinctement plumeux. Transition à la B. 4 et au A. 4 et à la A. 2. 2. Chête nu. Espèces typiques. B. Abdomen conique. 1. Chête pubescent. Transition au (S^nloy aster» B 4 et au Mydaea B 2. 2. Chête nu. Espèces typiques. V Division: < TrichopJdhicus». Yeux du mâle à chevelure le plus souvent dense, plus rarement xmbescents, chez la $ nus ou pres- que nus. A. Abdomen oblongo-ovale. 1. Yeux du 5 à chevelure dense et longue, chête pu- bescent ou subpubescent. Transition à V A 2. 4. Yeux du 5 à chevelure faible; chête nu. B. Abdomen oblony; subconique; conicpie. 1. Yeux du $ à chevelure longue; chête pubescent — M — ou subpubescent, ou puberule. Transition h WAricia» B 2. 2. Yeux du $ h chevelure longue; chôte nu. Es- pèces typiques. 3. Yeux du 5 à chevelure faible; cliêle pubescent^ subpubescent ou puberule. Transition à WAri- da» B 4, au < Spilofjastev» B 2 et au ^My- (h(ea> B 2. j. Yeux du (5 à chevelure faible; chôte nu. Es^foces du genre Aricia in sensu str. '') Quoi(iue les espèces de ce groupe sont décrites plus ou moins en détail par Fallen, Zetterstedtj IVIeigen, Schiner, Piondani et Mcade *"), leur diagnose ou au moins leur plus grnnd nombre, n'est pas toujours facile à saisir et manque de précision, malgré que les exemplaires se distin- guent souvent par une taille considérable. Ces difficultés dé- pendent des descriptions insuffisantes, peu détaillées, ou sont causées par l'estimation insuffisante de la valeur diagnostique de certaines parties ou d'organes visibles ou cachés. Principalement ce dé- faut a lieu dans la chevelure du corps ou des tibias posté- rieurs, ainsi que dans la forme du copulatour (hypopygium), *) La pluralité des espèces décrites se trouve dans ma collection et pro- vient principalement du Royaume de Pologne et des Gouvernements occiden- taux de l'Empire. Les diagnoses furent vérifiées par Kowarz et H. Loew; plusieurs types de Rond an i, Zetterstedt et autres me furent communiqués par M. Kovvarz. Dans cette description je présente d'abord quelques remar- ques générales qui m'arrivèrent en déterminant les es} èces; puis va une revue détaillée des espèces, où je m'occupai seulement de ces parties, qui ont la plus grande valeur diagnostique, et qui étaient peu ou n'étaient pas encore appliquées. Ainsi donc je ne me suis pas occupé de la description des dé- tails, qui sont généralement connus d'une manière suffisante. **) Le dernier de ces auteurs a présenté des remarques diagnostiques très précises sur 5 espèces du genre Ilyetodcmi dans ) selon la nomenclature de M. M. Mik et Kowarz, selon M. Osten-Sacken externe (). Osten-Sacken considérant la jirésence de 4 séries de soies (plus (lu moins tomj lètes, dans les difFéreutcs familles) sur la région médiane du dos (dorso-centrale) commune aux diptères, élimine, pour l'uniformité de la nomenclature, le changement volontaire de ces termes (relativement à la pré- sence ou au manque de certaines séries), bien que dans le cas donné ces ter- mes correspondent à la réalité, p. ex. lorsque à cause du manque de la série interne des soies dans les espèces du genre Aricia, la série externe devena't réellement interne ou approchée le plus vers le milieu ou à la ligue médiane du corps, bien qu'elle occupe toujours au dos sa position naturelle. ™ 38 — les macules plus ou moins limitées et prononcées, les taches à reflets {tesselU) ou différente prninosité sur l'abdomen, les taches sur les nervures transversales des ailes, couleur des pieds, la chevelure plus ou moins longue des yeux chez les $ et les 2. Ces derniers caractères sont visibles au premier coup d'oeil de l'observateur et servaient toujours à s'orienter pen- dant la détermination; mnis comme ils sont souvent vai'iables, ils pourraient introduire dans beaucoup d'ei'reurs diagnostiques si l'on voudrait s'en servir exclusivement. Dans mes descriptions je me suis servi des termes accep- tés généralement, mais comme quelques uns des auteurs, comme Rondani et autres introduisent en partie leur propre termi- nologie, je me crois être obligé de donner quelques explica- tions de termes plus importants dont je me sers. Dans les espèces de ce groupe les yeux du S sont phis on moins, mais constamment lapprochés entre eux, nous distinguons donc: 1. Yeux se toucliant strictement entre eux (ociiU arrte contigm s. arctc coliaerentes), ne séparés que par leur orbite ordinairement blanche, argentée et très fine, ou par une double ligne fine, sur une distance plus ou moins longue. 2. Yeux coliaerents {ocuU contigm s. cohaerentes) lorsque entre les deux orbites pénètre un prolongement fron- tal linéaire d'une couleur ordinairement foncée ou noire. 3. Yeux suhcohaerents (oculi suhcontigui s. suhcoliacrcn- tes), séparés entre eux par uni^ bande assez fine longi- tudinale (prolongement frontal plus large que le pré- cédent). 4. Yeux approchés [oculi appro})mquautes s. approxiniati) séparés entre eux par une bande assez large, mais considérablement plus fine que celle de leurs fe- melles. - 39 — Enti'e ces formes principales du rapprocliement réciproque des yeux on voit des différentes transitions, qui peuvent, quoique rarement, arriver dans les individus de la même es- pèce. Les yeux de la femelle sont constamment séparés par le prolongement frontal large ou très large. La présence ou le manque des soies sur les différentes parties du corps, leur groupement etc. constitue la caracté- ristique non seulement des espèces, mais aussi des familles entières des diptères *). La disposition générale des soies sur les différentes par- ties du corps appartient aux caractères essentiels de toute la famille, plus rarement de certains genres de la famille; mais les détails de la disposition des soies, leur nombre, la grandeur etc., fournissent des caractères spécifiques dans le genre Aricia, importants, quoique d'une constance inégale. Une pareille valeur diagnostique, comme le nombre de soies situées dans les rangées médianes, c'est à dire externes du dos, possède aussi le groupement et le nombre (plus ou moins constant) de soies qui garnissent les parties cephaliques, sur les côtés du dos, du thorax, sur'l'écusson et sur l'abdomen. Prenons p. ex. pour la comparaison deux espèces ti-ès voisines entre elles: A. variahilis F a 11. et A. longipes Ztt. Chez la première sur l'oibite supérieure ou frontale il y a de chaque côté de la tête 8 — 9 soies (Lower fronto-orbital bristles) chez le longlpes 13 ou 14; chez les deux, en outre de la paire de grandes soies praeocellaires (Ocellar bristles) il y a aussi quelques paires de plus petites, c'est à dire chez la première 3 paires, chez la dernière 4 paires; chez VA. varia- hilis au bord postérieur du mesopleure il y a une rangée de '^) Comme l'a démontré M. le Baron v. Osteu-Sacken dans son impor- tant travail sur la disposition des soies chez les diptères, sous le titre <Ân J'Jssai/ of Comparative Chaetotaxt/, of the arrangement of characteristic bristles of l)ij)ttra> dans les Mittheilioxjen cl. Mûnchencr Entomol. Ver. 18dl, ainsi que M. Kowarz et M. Mik dans leurs différents travaux. ~ 40 — 5 — 6 soies plus grandes (mesopleuriques), chez VA. longi- ■pes 7 — 8; la disposition et le nombre de soies du sterno- pleure et de l'abdomen sont plus ou moins semblables dans les deux espèces (chez VA. variabilis dans la partie supéri- eure du sternopl.eure il y a 5 soies grandes, dont 4 dans une rangée verticale près du bord postérieur et une dans l'angle anterosupérieur, chez VA. longipes 4 ou plus rarement, 5 soies grandes, dont 3 ou 4 en arrière; sur l'abdomen en outre de soies ordinaires marginales il y a dans les deux es- pèces une rangée de soies discoïdales (discoidal bristles) sur le 2' 3" 4" ainieaux; chez VA. longipes 2 et quelque- fois 3 rangées sur le 4'' anneau. Le gi'oupement, leur disposition, quelquefois le nombre ap- proximatif de soies sur les tibias postérieurs, ainsi que sur les autres parties des pieds sont plus divers et plus distincts que sur le thorax, ils sont donc non seulement plus faciles à étudier, mais aussi ils ont une valeur plus importante pour la diagnostique des espèces, dont les valeurs sont ordinaire- ment constantes, et ne présentant que des légères oscil- lations. Groupes des espèces allie'es du genre Aricia in sensu strictiori. Les espèces décrites plus bas appartiennent plus ou moins aux 7 groupes caractéristiques, dont les espèces de chacune de ces groupes sont rapprochées entre elles principalement par les caractères plastiques et la villosité, et en partie par leur coloration, etc. Quelques unes de ces espèces, peu nombreuses, d'un certain nombre de ces groupes naturels, ne harmonisent pas complètement avec les autres, qui sont fort alliées entre elles, ces espèces constituent des transitions aux groupes voi- sins, comme p. ex. VA. dispar F ail. est transitoire entre le groupe de VA. ohscurata et celui de l'-^. longipes, ou elles — 41 — sont transportées des autres divisions artificielles du p;enre, le plus souvent de la section «Spilogaster», comme p. ex. A. ob- scurata Mg., Zetterstedtii S ch n.= disjKir Ztt., fuscata Fall. erronea S clin., transportées dans le groupe Aricia in s. str. Dans la liste suivante de groupes je distingue les espèces pareilles par une ligne transversale, en les laissant cependant provisoirement à la suite du groupe, auquel elles sont plus alliées qu'aux autres. Certainement il valait mieux de faire actuellement la ré- vision en détail de toutes les divisions du genre, et de ne grouper que les espèces strictement alliées entre elles, mais comme je ne possède pas de matériaux suffisants comparés avec les exemplaires typiques, et comme il me manquait de temps libre pour entreprendre un travail pareil, je suis forcé à présenter une liste de groupes provisoirs. En travaillant dans l'avenir sur les autres divisions suivantes, je tacherai d'introduire certaines rectifications dans le groupement du genre Aricia in s. st. I. Groupe de l'A. Luc or uni. 1. Liicorum, Fall. 2. quadrinotata, M g. 3. ksiophthalma, Rond. 4. ahdominalis, Staeg in litt. 5. signata, Mg. II. Groupe de l'A. laeta. 6. laeta, Fall. 7. meridionalis, Rond. 8. fuscata, Fall. 9. erronea, Schn. III. Groupe de l'A. ob s cura ta. 10. obscurata, M g. 11. obscur atoides, Schn. — 42 — 12. Zetterstedtii, Sc\ui. = dispar, Ztt. IV. Groupe de l'A. longipes. 1 3 . dispar, F a 1 1. = nivalis, Z 1 1. 14. longipes, Ztt. 15. variahiUs, F ail. 16. haicalensis, Schn. 17. Jiirsutula, Ztt. 18. semicinerea, Wied. 19. umhratica, Mg. = carho, Schiii. V. Groupe de FA. Morio. 20. Ilorio, Ztt. 21. vagans, FaU. = iasaUs, Ztt. 2 '2. incana, Wied. 23. liiguhris, Mg. 24. serva, M g. 25. marmorata, Ztt. VI. Groupe de l'A. erratica. 26. erratica, F ail. 27. erranS) M g. 28. perdita, M g. VII. Groupe de l'A. scutellaris. 29. scutellaris, F ail. = popidi, M g. popidi, Ztt. stolata, Rond. denominata, Ztt. 30. variegata, M g. 31. Koîvarmi, Schn. — 43 — 32. acuJeata, Loew. = ? diaphana, Wied. ? varians, Ztt. 33. palîida, Fabr. I. Groupe de l'A. Lucorum. 1. Aricia Lucorum Fali. $ $. Front légèrement proéminent, cliête longuement et distincte- ment plumenx, yeux du $ cohaerents, rarement fort coliaerents, comme p. ex. dans trois individus $ du gouvernement de Mohylew et quelques individus des environs de Varsovie. Yillosité des yeux dense et longue chez S, l'are et courte chez $. Orbites fron- tales étroites; antennes tout noires, longues, à 3' segment 3 fois plus long que les basilairs; angles inférieurs des carines faciales proéminents; gènes (genae) médiocrement larges, moins larges que ceux de 1'^. qitadrinotata. Villosité de tout le corps est comme il suit: *) A. Tête. **) a) 4 soies verticales, la paire interne composée de deux soies fortes et longues, légèrement convergentes entre elles, celles de la paire externe sont un peu moins longues, divergentes. b) Paire des soies postverticales petites, situées dans la partie supérieure et au milieu de l'occiput, en arrière des soies ocellaires et un plus bas de ses dernières, à bases rapprochées entre elles, les sommets fort écartés, surtout chez la 9. *) La description détaillée de la villosité de toutes les parties du corps dans les espèces mentionnées dans ce travail serait superflue, car pour la diaguose, la villosité de ces parties, qui dans les différentes espèces sont sujettes aux modi- fications, sont suffisantes. Pour faciliter cependant la connaissance de la termi- nologie et pour montrer la villosité complète du corps d'une espèce du genre Aricia, je présente, d'une manière exceptionnelle,la description détaillée de la villo- sité du corps de VA. Lucormn, principalement des soies grandes {macrochaetae). **) En général les soies cephaliques des femelles sont beaucoup plus gran- des et plus fortes que celles des mâles. — 44 — c) Une paire de grandes soies oceUaires, et 3 paires de petites et fines. Observation. Les soies froido-oylitales supérieurm manquent; chez la $ dans la partie supérieure de l'or- bite il y a deux petites soies de chaque côté dirigées vers le haut, mais je les réunis aux soies fronto-orbitales in- férieures, car elles forment avec ces dernières une rangée continue au lieu de deux, comme cela a lieu dans les soies fronto-orbitales supérieures. d) Six paires de soies fronto-orhitales inférieures, c'est à dire 6 grandes soies de cliaque côté de la tête sur l'orbite supéi'ieure ou frontale, dirigées horizontalement ou vers le bas; en outre il y a encore souvent une ou deux petites, en tout 6 — 8 paires. e) Deux grandes soies faciales (vihrissae), une de chaque côté sur l'extrémité inférieure ou sur l'angle des carines faciales ( Gesiclitsleistcn). f) Une rangée composée de plusieurs petites soies occijnto- orhitales, de chaque côté de la tête. B. Dos du thorax {Tergum; Dorsum). I. Sur la région dorso-humérale il y a de chaque côté: a) Trois soies humérales, dont l'interne est moins grande que les deux autres situées sur les tubei-cules huméraux {calli humérales v. humeri) appartenant au corselet {]^ronotum). b) Deux soies postlmmérales situées tout près au dessus de la sature dorso-pleiirale, séparant le dos des côtés, le plus bas sur cette région. Observation: La soie praesaturale manque. c) Deux soies intrahumérales se trouvent au devant de la suture transverse du dos sur chacun des côtés, a l'intérieur et un peu en arrière du tubercule humerai, c'est à dire entre ce dernier et la dépression praesuturale d'un côté, et la rangée externe des soles dorso-centrales de l'autre — 45 — côté; première, plus proche du tubercule est plus petite, la deuxième grande située tout près au devant du som- met et un peu plus bas de la dépression praesuturale; elles correspondent aux soies intraalalres situées au de- là de la suture transverse du dos. IL Sur la région dorso-alaire: d) Cinq soies susalaires, dont 4 situées au bord supérieur de la partie antérieure de la cavité susalaire, c'est à dire: V petite tout près en arrière de la suture trans- verse et un peu au devant de la base de l'aile; 2' grande au dessus de la partie antérieure de la base de l'aile; 3" pet'te au dessus du milieu de la base alaire; 4® de grandeur médiocre au sommet du frêne alaire partageant la cavité susalaire en deux; S*" très grande sur le tu- hercule post alaire *) (Callus postalaris). e) Deux soies intraalaires, formant une rangée parallèle à celle des dorso-centrales externes; située entre cette dernière et les suies susalaires. III. Sur la région dorso -centrale. f) Deux rangées allongées de soies dorso-centrales externes, séparées par la suture transverse thoracique en soies: dorso-centrales 'praesuturales externes et dorso-centrales ponesuturales externes. Chaque rangée composée de 6 soies, dont 2 praesuturales, 4 ponesuturales. g) Deux soies praescutellaires petites, rapprochées entre elles. Observation: Deux rangées de soies dorsocent raies internes (s. acrostichales Mik.) manquent. En outre des suies indiquées plus haut, il y a de chaque côté du dos, à l'extérieur et un peu au devant de la iDremière soie dorso- centrale praesuturale, une pe- tite soie, qui forme avec la petite soie interno-humérale une rangée transverse, composée de 4 petites soies, si- *) Tous les termes de la villosité cephaliquc et dorsale sont ceux de M. Osten-Sacken. — 46 — tuées sur le devant môme du dos, tout près de la tête; également à l'extérieur et un peu en arrière de la der- nière soie dorso-cen traie ponesuturalc, il y a de chaque côté une petite soie tout près au devant du conjonc- teur scutellaire [jiigum scutellare), presque dans une rangée transverse avec les soies praescutcllaires. C. Côtés du thorax (Pleurae). a) Deux grandes soies prothoraciques et quelques petites (surtout chez le 5) sur les (ôtés du piothorax, tout près au dessous du l'' stigmate et au dessus de la hancJie antérieure (coxa anterior) elles forment avec les deux petites soies ant. inf. mesopleurales une touffe au dessus de la hanche. b) 11 — 12 soies mesopleurales, comme il suit: 8, dont les 3 premières supérieures et l'avantdernière inférieure très grandes, situées auprès de la suture mésopleurale, dirigée verticalement depuis la base alaire vers le bas et séparant le mésopleure du sternopleure; 1 dans le tiers du devant du mésopleure tout près au dessous de la suture dorso- pleurale (ou notopleurale) dirigée horizontalement et sé- parant le dos des côtés; 2 ou 3 grandes soies dans l'angle anteio-inférieur du mésopleure, au dessous et au delà du V stigmate; en outre quelques petites soies. c) 9 à 10 soies sternopleiirales, dont les 4 supérieures, disposées dans la partie supérieure du sternopleure, de manière, que ciiacune des 2 plus grandes est située dans les angles supérieurs (antérieur et postérieur) de cette partie du corps, les 2 plus petites au dessous des pré- cédentes et un peu plus voisines entre elles que les supérieures; en outre il y en a 5 ou 6 soies dans la partie inférieure du bord antérieur du sternopleure. Ohs. Les soies pteropleurales manquent en arrière du mésopleure, ainsi que celles du Jiypopleure en arrière du sternopleure {setae hypoplettrales), également les soies 3/ — 47 - métapleurales tout près en avant des balanciers, en arrière du literopleure et au dessus du hypopleure; sur le méta- pleure il n'y a qu'une rangée serrée de poils ciliformes, très denses, courts et égales entre eux. Écusson. 8 soies sciitellaires, dont 6 scutellaires marginales et 2 grosses apicales; en outre il y a aussi des nombreu- ses petites soies discoïdales. Abdomen ovale-oblong (oblongo-ovatum); en outre des rangées ordinaires de soies marginales segmentâtes, auprès du bord postérieur des arceaux, il y a encore des rangées de soies segmentâtes discoïdales, comme: sur les côtés du 2" arceau, 2 ou 3 petites soies, sur le 3" arceau une rangée complète (non interrompue au milieu) et deux pareilles rangées sur le 4^ Pieds. 1. Hanche (Coxa). Sur la hanche antérieure deux rangées longitudinales de soies. Sur la hanche médiane plusieures longues soies dirigées vers le bas et un nombre considérable de petites. Sur la hanche postérieure des nombreuses soies longues capillaires dirigées en bas et en arrière. 2. Cuisse {Fémur). L'antérieure a) au hord supérieur: une rangée située le long de la cuisse de soies peu nombreuses, dirigées vers le haut et à l'extérieur. b) au hord inférieur, une rangée longitudinale de soies très longues, denses, fortes, dirigées vers le bas et lé- gèrement à l'extérieur et une autre rangée, composées de soies capillaires et plus courtes. c) sur la surface postérieure: deux rangées longitudinales (supérieure et inférieure) de soies denses, fines et assez courtes. La médiane: a) au hord inférieur une rangée double de - 48 - soies, dont l'antérieure atteignant jusqu'à la base de la cuisse est composée de petites soies dirigées vers le bas et vers Textérieur; la postérieure composée de soies lon- gues et fortes rarement disposées, les plus longues au milieu de la cuisse et diminuant vers le sommet. b) sur la surface antérieure', deux rangées parallèles de petites soies dans toute sa longueur. En outre il y a encore 2 ou 3 plus grandes soies nommées 2^raeapicales. dirigées en arrière et vers l'exté- rieur et quelques petites sur le bord supérieur, dirigées en haut et vers l'extérieur. La postérieure: a) sur le bord supérieur dans toute sa lon- gueur il y a une rangée de soies fortes mais courtes, dirigées vers le haut et à l'extérieur. b) au bord inférieur une double rangée longitudinale des soies; l'antérieure (en examinant la cuisse dans la di- rection transversale) se compose d'un petit nombre de soies longues et fortes, dirigées vers le bas, en arrière et légèrement vers l'extérieur, les plus longues dans la moitié apicale de la cuisse; la postérieure située au V4 apical, composée de petites soies denses, assez longues et fines, dirigées en arrière et vers le bas. c) Sur toute la longueur de la surface antérieure sont dis- persées des nombreuses soies très courtes. En outre il y a encore deux soies praeapicales au bord supérieur. Tibia antérieur: a) au milieu du côté externe une soie forte, dirigée à l'extérieur, légèrement en arrière et vers le bas. Il y a encore en outre trois soies praeapicales, dont une la plus longue est dirigée vers le devant et le bas, la deuxième vers l'extérieur et le bas, la troisième en arrière et le bas. Tibia médian: a) sur le côté postérieur 3 ou 4 soies fortes, J? - 49 — dirigées en arrière et en bcas, dont la supérieure située au dessus du milieu du tibia (c'est à dire plus près de sa base); les trois autres (ou deux) au dessous du milieu sans atteindre le sommet. 5, 6 ou 7 soies praeapicaks (dont 4 grosses) diri- gées en bas; les deux grandes situées à l'intérieur, une à l'extérieur, et une, la plus grande, sur le devant du tibia. Tibia postérieur: a) sur le côté externe deux rangées de soies situées dans sa longueur; l' antérieure (soies ex- tenw-antérieiires des tibias postérieurs) située auprès du bord de la face externe du tibia, composée de 3 — 5 (le plus souvent 4) soies courtes mais fortes, dont deux sont situées au dessus du milieu du tibia, deux ou trois un peu au dessous de la moitié; toutes dirigées vers le devant et à l'extérieur (d'où elles pourraient introduire en erreur comme si elles étaient situées sur le côté antérieur du tibia; certains auteurs leur donnent un nom inconvenable de < soies supérieures»)', rangée po- stérieure (soies externo-postérieures des tibias postérieurs) située auprès du bord postérieur du côté externe, est composée de 2 (ou 3, comme je l'ai remarqué chez une 2 très grande, longue de 47/' du gouvernement de Minsk, dont une est située au dessus du milieu du ti- bia, les deux autres au dessous du milieu) fortes et un peu plus longues que les soies externo-antérieures, placées sur le milieu du tibia (1" un peu plus au dessus du milieu du tibia, 2" plus bas) et dirigées en ari-ière et à l'ex- térieur, qui en conséquence pourraient être aussi nom- mées s. postérieures^ ce qui ne repondrait pas cependant à la réalité. b) sur le côté interne: chez le < dans la partie antérieure du côté interne il y a une rangée de soies capillaires peu longues ou médiocrement longues (6 — 7 — 9) assez — 50 — rapprochées et dirigées vers l'intérieur, en arrière et en bas, occupant les ^/3 de la partie supérieure, ou ba- sale du tibia {soies inter m- antérieures des tibias po- stérieurs). Obs. Chez 1'^. lucorum les soies manquent sur le côté antérieur, ainsi qu'au bord postérieur des tibias po- stérieurs; cependant chez certaines espèces de YAricia s. str. en outre des soies externo-antérieures et externe-po- stérieures des tibias postérieurs, existent encore des soies antérieures et s. postérieures isolées, les premières situées sur le côté antérieur, les autres sur le bord postérieur du tibia. Dans les 2 (également comme dans les autres espèces) la disposition de soies est semblable à la précédente, et ne dififérent que par le manque complet de la série des soies interno-antérieures sur les tibias postérieurs, ou elle n'est composée que de 3 ou 4 soies considérablement plus courtes que celles du $. G. Ailes. Nervure médiastinale ou auxiliaire terminée le plus souvent d'une petite épine; n. cubitale ou long. 3 se termine au devant du sommet de l'aile; n transversale médiane située vis à- vis de l'extrémité ou un peu à l'intérieur de l'extrémité de la n. sub- costale ou long. 1"; la proportion de la longueur du segment avantdernier de la n. discoïdale s. long. 4, au segment dernier est de 1:2 ou 1 : l^/^; n. transversale posticale le plus souvent fort courbée en S (dans quelques individus à courbure moins forte, mais constamment distincte); le segment terminal de la n. posticale ou long. 5 un peu moins long que la n. transver- sale posticale. ■ — Chez la femelle la nébule de la n. transver- sale médiane est souvent faible ou manque. C'est l'espèce la plus commune. Dans ma collection je possède des nombi'eux exemplaires du gouvernement de Varsovie, (environs de Varsovie et de Ciechocinek), de Minsk, de Mohylew, ainsi — 51 — que d'Autriche et de la Silésie (Vienne, Greffeuberg, Altvater) collectionnés depuis le mois de mai jusqu'à la lin d'octobre. Ti-ois S du gouvernement de Mohylew présentent une va- riété très remarquable, ils sont d'une couleur beaucoup plus claire que 1'^. lucorum ordinaire, d'un cendré foncé ou grisâtre; ses yeux sont plus cojiaerants, de sorte qu'il n'y a point entre eux de ligne noire (yeux arcte-cohaerents); les ailes au bord antérieur et à la base ne sont pas brunâtres, mais jaunâtres, la bordure de la n. transversale posticale est de cette dernière couleur; la n. transversale médiane n'est point rembrunie. Les bandes (vittaé) au thorax cendré clair, sont fort prononcées. Les taches abdominales sont très peu visibles, non limitées et ce n'est que sous certain jour qu'elles apparaissent en forme indéterminable comme macules plus foncées, changeantes sur un fond gris-cendré. Les soies du côté interne du tibia posté- rieur sont plus longues et plus fortement détachées que dans les individus ordinaires. Dans les autres exemplaires du gouvernement de Minsk, qui ne diffèrent en rien des individus ordinaires, les yeux sont rareté coliaerents>. Une Ç du gouvernement de Minsk est d'une taille gigan- tesque (10 mm.). H. Organe co^mlateur {Hypojpyy'mm) T. XVI, f. 1 d'en haut; f. 2 en profil; f. 3 de la var. lucorum d'en haut, f. 4 de côté. La pince inférieure examinée d'en haut se présente en forme d'un écusson carré, pourvue de soies dans sa partie antérieure; son entai Hure [excavcdio) autero-médiane est peu profonde, rectangulaire; la postérieure forme une fissure étroite n'atteignant pas le milieu; les deux appendices interno-pos- térieurs courts en forme de papilles, (pour la brièveté je les appelerai «papilles :j>); les angles postero-externes ouverts, ar- rond's, sans former d'angles ni d'appendices, ce qui fait que les enfoncements ou échancrures latérales postérieures sont peu pro- — 52 — fondes. Les deux pinces inférieures nues, courtes, à bords inférieurs convexes, les supérieurs concaves. Chez la var. luconim les pinces très semblables aux précédentes, et ce n'est que les bords latéraux de la pince supérieure qui sont plus arrondis et se baissent plus obliquement vers les appendices postérieurs pa- pilliformes, de sorte que les angles postero-externes man- quent, la pince supérieure est donc plus cordiforme que carrée. 2. Aricia (luadriiiotata M g. s et ç. Extérieurement fort semblable à YA. slgnata, mais plus alliée à 1'^. lucorum; un peu plus grande et plus claire que cette dernière. Thorax plus fortement poudré de blan- châtre que celui de la lucorum, les bandes noires médianes plus étroites et un peu plus écartées entre elles. Front assez fortement proéminent, yeux du $ cohaerents (tandis que chez la lucorum ils sont quelquefois arcte cohae- rents), à villosité dense et longue, les orbites frontales argen- tées, assez lai-ges, dans la partie supérieure (chez la lucorum étroits dans leur partie supérieure) du front non cohaerentes; les gênes du S larges, chez la Ç très larges, les angles inférieurs des carines faciales proéminents; antennes longues, le 3^ article noir, trois fois plus grand que les articles basilairs, colorés d'un jaune rougeâtre. Cliète long et distinctement plumeux. Soies fronto-orbitales inférieures, chez le $ 5 — 6, chez la Ç 5-8. ^ humérales 3 (une entre elles plus petite). > dorsocentrales externes 6 (ponesuturales ext. 4). » mesopleurales 7 (4 premières, en les comptant d'en haut, grandes, les 2 suivantes petites, la dernière grande). » sternopleurales, dans la partie supérieure des côtés du — 53 — sternopleure 4, c'est à dire 2 antérieures et 2 pos- térieures. Soies scutellaires 8 (dont 2 marginales plus petites). > abdominales (discoïdales): au 3*' arceau (segment) une série incomplète (c'est à dire plus réduite aux parties latérales de l'arceau) de soies courtes, faibles chez le 5, fortes chez la $; sur le 4 arceau une série de soies discoïdales fortes et longues. Ahclomen ovale-oblong; les tâches (macules) noires ou bru- nâtres peu distinctement limitées, mais elles cliangent selon la direction, dans laquelle l'insecte est situé; celles du ,-j exa- minées d'en arrière se présentent en quatre taclies longitudi- nales, anguleuses, triangulaires, plus étroites et plus longues que celles de 1'^. lucorum, chez la $ elles sont irrégulièrement arron- dies; en outre on voit encore sur les côtés de l'abdomen 4 taches qui manquent souvent chez VA. lucorum (en l'exami- nant d'en arrière), légèrement obliques et plus larges que les pré- cédentes. Toutes les taches du 2® et .3' arceau de la $ sont très fai- blement distinctes et se confondent avec le fond de l'abdomen, ce qui fjiit que la $ ressemble beaucoup à celle de VA. signala. Sur la face postérieure des cuisses antérieures *) il existe une rangée complète de soies courtes; au bord supérieur et sur la face antérieure des trois quarts basais des cuisses médianes il y a des. soies très courtes. Sur tout le bord inférieur des cuisses médianes (intermédi- aires) il y a en avant: une série de soies capillaires, chez le c5 assez longues dans la partie basale; dans la moitié basale des cuisses médianes en arrière: une série longitudinale 5 — 7 soies fortes et longues, dirigées vers le bas. Sur tout le boid supérieur des cuisses imstérieures: une *) Ohs. Sur l'armure des bords supérieurs et inférieurs des cuisses anté- rieures et postérieures, comme le moins sujette aux modifications, nous ne mentionnons pas souvent dans ce travail. — 54 — série de soies courtes et fortes, dirigées en avant, vers le haut et à l'extérieur; au bord inférieur de ces cuisses: deux séries de soies distancées, l'antérieure disposée presque sur tout le bord inférieur, atteint presque le sommet de la cuisse et se compose de 7 — 9 soies longues dirigées en bas; la postérieure commençant de la base de la cuisse jusqu'à la limite de % internes avec le Va externe, se compose de 4 - 6 soies plus courtes dirigées vers le bas et en arrière; en outre il y a aussi des petites soies capillaires. Dans le milieu, ou un peu plus bas, du côté externe des tibias antérieurs il y a 2 soies situées une près de l'autre, dirigées à l'extérieur et eu arrière. Sur le côté postérieur des tibias médians: 3 soies, une au dessus de la moitié, l'autre au dessous de la moitié. Sur le côté externe des tibias pos- térieurs: une série de soies externo- antérieur es, composée de 4 soies (3 chez la $) courtes, dont la première (ou supérieure) est au dessus du milieu du tibia. S*" au dessous du milieu; soies externo-postérieures 2, plus longues que les précédentes, et sont situées tout près une de l'autre sur le milieu du ti- bia. Chez le (5 il y a encore 3 — 4 soies interno-médianes (sur le milieu du côté interne des tibias postérieurs), situées dans le Vs médian du tibia, courtes, mais assez fortes. Sur le bord postérieur des tibias postérieurs: 1 soie forte et longue prae- apicale, semblable à un éperon, dirigée en arrière et un peu vers le bas. Chez la $ les soies sont disposées également comme chez le (5, mais comme à l'ordinaire plus fortes. Ailes. N. médiastinale ou auxiliaire terminée par une épine très courte; n. cubitale légèrement divergeante vers l'extré- mité se termine devant le sommet de l'aile; n. transversale médiane est située vis à vis de la n. subcostale; proportion de la longueur du segment avant-dernier de la n. discoïdale au segment terminal comme 1 : IV2; le segment terminal de la n, posticale un peu plus courte que la transversale pos- — 55 — térieure; cette dernière fort courbée en S (moins cependant que dans VA. errans) de manière que les deux arcs de la courbure sont égaux (également comme chez quelques indi- vidus de VA. luconim pris à la fin d'octobre 1885 au jar- din botanique de Varsovie). Les deux transversales très lé- gèrement colorées de brunâtre. Organe co])îilateur T. XVI^ f. 13 d'en haut, 14 en profil. Pince supérieure, semblable à celle de VA, lucorum, a la forme d'un parallélogramme transversal, couverte de soies en avant; échancrure antérieure peu profonde, ouverte; la pos- térieure forme une fissure longue dépassant le milieu de l'écusson de la pince; les deux appendices postérieurs très courts sans former de papilles; les angles postérieurs exter- nes arrondis, moins ouverts que chez 1'^. hicorum, mais sans former d'appendices; les enfoncements postérieurs presque manquent. De côté la pince supérieure est plus étroite que celle de VA. lucorum. Les pinces inférieures sans enfonce- ments supérieurs. J'ai comparé 7 exemplaires, 3 c? et 4 ?, dont 2 apparte- naient à la collection de Kowarz, un d'eux avec l'étiquette écrite par Zetterstedt, de la Suède, l'autre d'Asch "7viii'''8, 2 $ des environs de Varsovie (RudaGuzowska^^in 85 et Vix85); 1 5 pris en juillet dans les environs d'O je o\v, 1 9 de Suliszew aux envi- rons de Skierniewice, et 1 $ de Ciechocinek, près de Thorn. 3. A. lasiophtlialma Rndn. $. Front assez proéminent, yeux à chevelure dense, arcte cohaerents, orbites frontales étroites argentées; antennes mé- diocrement longueS; 3 article 2 fois et Vo plus long que les basilairs; chête courtement subplumeux ou distinctement pu- bescent; carines faciales distinctement recourbées en S, leurs angles inférieurs proéminents en avant. Gênes assez larges. — 56 — Des bandes foncées sur le thorax assez éloignées entre elles, soies thoraciques longues et fines, presque comme celles de VA. serva. S. fronto-orbitales 5 — 6. > humérales 2. » dorsocentrales externes 6 (pouesuturales 4). > mesopleurales 4 plus grandes, 3-4 plus petites. > sternopleurales (les supérieures comptées constanmient) 3; c'est à dire 1 en avant, 2 en arrière. » scutellaires 6 (plus grandes, dont 2 terminales). Abdomen ovale, non changeant, à 4 tâches noires au mi- lieu, assez distinctement limitées, dont 2 antérieures sont grandes sur le 2" arceau, plus grosses que les postérieures, rondes ou en triangle arrondi, à base tournée en arrière; les deux postérieures rondes au 3® arceau, plus rapprochées an bord postérieur de l'arceau. Sur les côtés du 2" arceau il existe une série de soies discoïdales, au S*' et 4'' il y a une rangée complète de soies discoïdales. Sur la face postérieure des cuisses antérieures: quelques rangées complètes longitudinales de soies capillaires longues dirigées dans les différents côtés, les unes vers le haut, les autres horizontalement et les autres en bas. Au bord supérieur et dans la partie supérieure de la surface antérieure des cuisses médianes une rangée de soies capillaires courtes, dirigées en avant. Au bord inférieur des cuisses médianes 2 rangées de soies: sur le devant 1 rangée complète de soies courtes, den- ses, capillaires; en arrière: 5 — 6 soies longues rarement dis- posées dans le V3 médian de la cuisse, dirigées en bas. En outre de la série de soies ordinaires, dirigées en avant, se trouve encore sur tout le bord supérieur des cuisses 'pos- térieures un série complète de soies rares médiocrement lon- gues sur le bord inférieur, plus longues vers le sommet de la cuisse, et une série courte de soies capillaires sur le bord inférieur et sur la face postérieure de la partie basale de la cuisse. Sur le coté postérieur des tihias médians existent 3 soies, dont la supérieure est située au dessus, l'inférieure au dessous du milieu du tibia. Tihias postérieurs: Soies externo-antérieures 4 (1 au dessus, 2 au milieu du tibin). Soies externo -postérieures 3 longues (1 au dessus du milieu, 2 rapprochées entre elles au dessous du milieu du tibia). S. interno-antérieures 3 petites, relevées, sur le milieu du tibia, situées en une rangée longitudinale. S. inter no-postérieur es: Depuis le tiers supérieur du tibia jusqu'au sommet une rangée de soies capillaires très courtes couchées sur la surface, dont 3 — 4 médianes assez longues, érigées et assez fortes, non capillaires. Au bord postérieur une forte soie praeapicale, semblable à un éperon. Ailes incolores, sans jaune basai. N. médiastinale terminée par une épine très petite; n. cu- bitale se termine juste au sommet de l'aile; segments termi- naux de la n. discoïdale= 1 : 2, segment terminal de la n. posticale plus court que la transversale postérieure; nervure transversale médiane située vis à vis de la n. subcostale, bordée légèrement de foncé; n. transversale postérieure légè- rement, mais distinctement courbée en S, un peu colorée de foncé. Organe copulateur T. XVIII, 63 d'en haut, 64 en profil. Pince supérieure semblable un peu à celle de VA. incana, transverso-ovalaire, assez courte, poilue par devant, h peine échancrée; la fourche postérieure manque, ou représentée par une échancrure courte; 2 appendices postero-internes en forme de papilles courtes; les concavités postérieures très peu pronon- cées. Les pinces inférieures légèrement échancrées en haut. J'ai comparé deux exemplaires de la collection de Kowarz, dont un est le type de Rondani, l'autre provient de Sem- lin ^7vil871. 58 - 4. A. aMomiualiS Staeg. in litt. i. Zett. V, 1744, 12G. Par son extérieur très semblable à VA, {SpUogaster) uli- ginosa, mais plus robuste. Front très peu proéminent; yeux à villosité jaune très dense, «arcte cohaerents?; antennes de lon- gueur médiocre, terminées dans les % inférieurs de la face, le 3 article brun-jaunâtre, plus de 2 et V2 fois plus long que les basilaires (d'un jaune rougeâtre); chête brièvement subplu- meux comme celui de VA. lasiophtlialma^ h. moitié apicale di- stinctement pubescente. Les angles inférieurs des carines fa- ciales proéminents, arrondis; gènes médiocrement larges, comme ceux de VA. signata, mais un peu plus larges que ceux de VA. liicorum et lasiophthalma. Soies fronto-orbitales inf. 6; s. humérales 2 («humeri flavo- rufi>). S. dorso centrales ext. 6 (4 ponesuturales); s. mesopleurales 7 — 8 (4 plus grandes). S. sternopleurales 3; s. scutel'aires 8 (2 terminales, 6 laté- rales dont 2 plus granles. Thorax considéiablement convexe, cendré bleuâtre. Abdomen cono-ovale {conico-ovatum) plus long, mais moins large que le thorax, 4 arceaux abdominaux d'égale longueui'; les deux premiers et quelquefois aussi les parties latérales du 3*^ arceau d'un jaune clair, translucides (subpellucidae), les autres arceaux d'un cendré jaunâtre, mate; le 4" arceau moins cendré et plus jaunâtre; le sommet de l'abdomen finement bordé de jaune. Au 2" arceau deux gi-osses taches brunes triangu- laires, au 3'' des taches pareilles, mais noires et un peu plus petites; ces triangles tournés vers eux et vers le milieu de Tab- domen aNec leurs côtés droits. Au 2'' arceau une rangée de soies discoïdales, piesque complète; au 3** et 4'' par une rangée complète de soies pareilles; à la base des soies abdominales des points d'un brun foncé. — 59 — Pieds. Sur les cuisses antérieures en outre de soies margi- nales ordinaires, il y a une rangée complète de soies fortes sur la face postérieure; sur le bord supérieur des cuisses inter- médiaires une rangée de soies capillaires de longueur médiocre; au bord inférieur 2 rangées de soies; l'antérieure complète, com- posée de soies capillaires très courtes, la postérieure de 6 — 7 longues et fortes, dirigées vers le bas, situées dans la moitié basilaire de la cuisse. Sur les cuisses postérieures les rangées ordinaires de soies marginales. Sur le côté postérieur dles tibias intermédiaires une rangée composée de 3 soies, dont une se trouve au dessus, deux au dessous du milieu du tibia. Les tibias postérieurs: 3 soies exter no-antérieur es, la plus petite située au dessus du milieu du tibia, les deux autres plus grandes au dessous du milieu du tibia; 2 soies externo-posté- rieures fortes et longues, dont la supérieure, un peu plus cor 'te, est située dans la moitié du tibia; entre ces deux rangées il y a encore une rangée complète de soies courtes exter no 'médianes. Dans le milieu du tibia se trouve sur le côté interne une rangée de 4 — 5 soies internes assez courtes, mais érigées et fortes. L'éperon manque et est remplacé par une soie praeapicale forte et assez longue, située sur le côté postérieur du tibia. Ailes. N. médiastinale terminée par une épine très courte; n. subcostale se termine dans le milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale se termine au sommet de l'aile; proportion des segments avant dernier au dernier de la n. discoïdale = 1 : 2V4; segment terminal de la n. posticale beaucoup plus court que la transversale postérieure. La transversale médiane est si- tué un peu à l'extérieur de l'insertion de la n. subcostale, con- sidérablement au delà du milieu de la cellule discoïdale; la trans- versale postérieure légèrement courbée au milieu, presque droite; les deux transversales assez largement bordés d'un brun foncé. Organe copulateur T. XXI, 95 d'en haut, 96 en profil, res- — 60 - semble le plus à celui de VA. 4-notata M g. et à celui de VA. (Sin- logaster) uUginosa F ail. La pince supérieure est d'une forme rectangulaire, courte et large, un peu plus large par devant qu'en arrière, au milieu non écliancrée, mais légèrement allongée en avant, à angles arrondis, la surface parsemée sur le devant de po- ils rares et courts. L'entaillure postero-médiane étroit et n'atteig- nant pas le milieu de la scutelle de la pince; les deux entail- lures postero latérales peu profondes, et en conséquent les deux papilles internes très courtes et arrondies; les angles postero- externes arrondis sont situés au dessus des papilles internes. Les pinces inférieures légèrement entaillées en arc au bord supérieur. J'ai pris un ^ dans les montagnes en Gorice (Goi'tz) dans la forêt Tarnowansk (Tarnowaner Wald) le 3 juin 1886. Chez VA. {SpUogaster) idiginosa les yeux sont nus dans les deux sexes, approximants, les antennes un peu plus courtes, chéte long et distinctement plumeux, soies fronto- orbitales le plus souvent 5, soies dorso centrales externes ponesuturales 3; gènes beaucoup plus étroites, thorax moins convexe et beau- coup plus étroit que chez 1'^. ahdominalis, la couleur plus cendré grisâtre, les bandes médianes du thorax plus courtes et plus rapprochées entre elles, en outre il y a encore 2 ou 4 grosses taches foncées au thorax tout près en arrière de la suture transversale, qui manquent chez VA. ahdominalis; la coloration de l'abdomen est très semblable dans les deux espèces, h l'ex- ception que dans VA. idiginosa il y a encore une bande mé- diane longitudinale foncée entre les quatre taches triangulaires; sur l'écusson de la dernière il y a 2 grandes taches latérales foncées; l'armure des tibias postérieurs différente. Les ailes très semblables dans les deux espèces, ne piésentant que cette petite différence, que chez VA. abdominalis, l'extrémité de la n. discoïdale est divergeante, tandis que chez VA. idiginosa, l'extrémité de la n. cubitale est légèrement divergeante; chez les deux es- pèces dans le lieu de la réunion de la n. radiale avec la n. cu- bitale se trouve une petite tache foncée. — 61 - 5. A. signata M,^. s 9. Par sa villosité et par plusieurs caractères fort semblable à VA. 4-notata et VA. luconim, malgré que son tibia posté- rieur est armé d'un éperon, qui manque dans les deux espèces mentionnées. Front légèrement convexe et légèrement proéminent, (comme chez lucorum); yeux du $ arcte cohaerents, orbites blanches argentées; antennes longues, atteignant au Vg inférieur de la face; 3" article noir trois fois plus long que les articles basi- laires, d'un jaune brûnâtie; chête longuement et distinctement plumeux; bords des carines faciales courbés en S, ses an- gles inférieurs aigus et proéminents vers le devant; gênes mé- diocrement larges (plus étroites que celles de la 4-notata et de la lugithris). Quatre bandes thoraciques plus distinctes et plus larges que celles de VA. 4-notata^ et les médianes un peu plus rap- prochées que chez cette dernière. S. fronto-orbitales chez le r^ 5 — q grandes, et 2— 4 pe- tites, chez la $ 6—7 grandes. > humerai es 3. > dorsocentrales ext. 6 (4 ponesuturales). » mesopleurales 5 (4 grandes près du bord postérieur du mesopleure, dont 3 situées tout près une de l'autre dans une rangée de la partie supérieure, plus bas il y a des nombreuses petites soies capillaires; le plus bas une grosse; une soie dans l'angle supéro-antérieur du mesopleure). > sternopleurales 3 (comme à l'ordinaire 2 en arrière, une par devant). » scutellaires 8 (s. scut. submargiuales G, dont 2 an- térieures fines et plus petites; et 2 s. scut. apicales). Abdomen ovale; au 2' arceau il y a une rangée incom- plète de soies discoïdales, c'est à dire: le plus souvent 4 soies 5 — C2 — sur cliacuii des côtés (chez VA. 4-ptmctata au 2'' arceau les grandes soies discoïdales manquent); au 3" arceau une rangée complète des soies discoïdales; au 4" une rangée. Pieds. Sur la surface postérieure des cuisses antérieures: 1 rangée de soies; sur la moitié basale du bord supérieur et sur la face antérieure des cuisses médianes des nombreuses soies courtes capillaires; sur tout le bord inférieur des cuis- ses, sur le devant: une rangée de soies courtes capillaires; en arrière: une l'angée de soies longues et fortes au nombre de 6 — 8 et quelques soies courtes plus proches du sommet de la cuisse. Au boi'd inférieur des cuisses postérieures en outre de la séi'ie ordinaire de soies fortes et longues, assez rares et si- tuées le long de la partie antérieure de ce bord, il y a en- core dans sa partie postérieure une rangée de suies assez lon- gues, assez rapprochées et plus faibles. — Sur le côté externe des tibias antérieurs une ou 2 soies, la supérieure un peu plus au dessus du milieu ou dans le milieu -du tibia, l'inférieure plus petite un peu plus bas. Sur le côté postérieur des tibias médians 1 rangée longitudinale de soies, composée de 3, plus rarement de 4, fortes, situées dans le tiers médian du tibia. Tibias postérieurs 3 soies eocterno-antérieures (rarement 4; parfois en outre de ces 3 il y a encore une très courte voisine de la base du tibia), dont la médiane se trouve au milieu du ti- bia; 2 soies cxterno-postérieures^ fortes, une au milieu du tibia, la deuxième plus bas; quelquefois 3 — 4 et alors 1 ou 2 cour- tes voisines de la base du tibia, chez la $ 3 — G; s. interno- antérieures dans les deux sexes 4 — 5, ou 6 — 7; courtes, assez rarement disposées sur le tiers médian du tibia. — Sur la limite du Vô supérieur avec le V5 inférieur du bord postérieur 1 éperon fort. Ailes. N. méiliastinale terminée par une petite épine; n. subcostale se termine considérablement avant le milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale se termine au devant du som- met de l'aile, son extrémité est un peu divergente; la propor- tion des derniers segments de la n. discoïdale = 1 : 1^4; seg- ~ 63 - ment terminal de la n. posticale plus court que la n. trans- versale posticale; la u. transversale médiane est située vis-à-vis de l'extrémité de la n. subcostale, bordée dans les deux sexes distinctement de taches; n. transversale posticale fortement courbée en S et dans les deux sexes bordée largement de noirâtre. Organe copulateiir T. XIX, f. 59 d'en haut, la 60 en protil. La pince supérieure semblable un peu à celle de VA. laeta, mais elle est plus allongée dans la direction transver- sale; elle est large et très courte, en forme d'un rectangle étroit à angles complètement arrondis, poilue conmie celle de la laeta. L'échancrure antérieure très peu profonde, la postérieure forme une fente courte; 2 appendices postérieurs, en forme de grandes et grosses papilles, sont situés presque sur le même plan avec les angles (papilles) postero-externes; ces derniers sont encore plus allongés que ceux de la laeta, égalent en grandeur aux appendices postérieurs intei-nes; entre ces deux genres d'appendices papilliformes il y a de chaque côté un enfoncement postérieur court à angle aigu. Les pinces inférieures possèdent en haut un court enfonce- ment anguleux. J'ai comparé 14 exemplaires (9 $ et 5 $); deux ex. de la collection de Kowarz ((5 et $ types de Rondani), les autres des environs de Varsovie (Ruda Guzowska ^Vviu ^Vvm et Vix 85, 86, Lazienki Krolewskie ^Vix 85, Ciechocinek [de juil- let], et du gouvernement de Minsk). II. Groupe de l'A. laeta. 6. A. laeta Fall. 6 $. hctuleti, Bouché. var. trimacidata, Bouché. Front peu proéminent, yeux subcohaerents (connne chez VA. serva, mais plus rapprochés que ceux de VA. iiicana), se- — 64 — parés entre eux par une bande noire étroite; chez \e $ h villo- sité dense, chez la 9 presque nus; orbites frontales assez lar- ges, blanchâtres, chez un $ du g!»uvernement de Minsk les orbites frontales réunies entre eux comme ceux de la Ç, de sorte qu'il y manque de bande fiontale; anteinies du $ lon- gues, atteignant jusqu'au % ou môme presque jusqu'au Ve de la partie inférieure de la face; 3" article 3 fois plus long que les articles basilairs; ceux de la Ç très longues et atteig- nent presque le bord supérieur de la bouche, le 3" article 3 fois et V2 plus long que les articles basilairs; chéte long et distinctement plumeux. Les carines faciales assez fortement courbées, à -angles inférieurs considérablement proéminents cr avant; les gênes médiocrement larges. Soies fronto-orbitales chez le d" 5 — 6, grandes, et quel- quefois autant de petites et fines, chez la $ 7 — 8. > humérales, chez le 5 3 (chez un $ du gouvern. ; de Minsk 2), chez la 9 2 ou 3. > dorsocentrales ext. 6 (ponesuturales ext. 4). > > int. 5 ( > int. 3). > mesopleurales 5 grosses et 6 — 10 fines. > sternopleurales 3. > scutellaires 10 (2 apicales). Les bords latéraux de l'écusson et son bord postérieur jau- nâtres; au milieu de la base de l'écusson se trouve une petite tache noire de grandeur variable, quelquefois assez grande; en outre de cette dernière il y a quelquefois des deux côtés de la base de l'écusson une macule noire, bien prononcée et aussi grande que la médiane; cette variété est nommée par Bouché A. trimaculata. Abdomen ovale; sur le 2** arceau du $ et de la 9 il y a une rangée incomplète des soies discoïdales; au 3^ arceau 1 rangée, au 4* arceau 2 rangées, chez la $ 1 rangée et des petites soies dispersées. Pieds. Sur la partie supérieure de la surface postérieure des — 05 — cuisses antérieures 1 rangée de soies dirigées en arrière et un peu vers le haut, plus bas plusieurs rangées de soies ca- pillaires de médiocre longueur, dirigées en arrière et vers le bas; sur le bord inférieur des cuisses antérieures, en outre de soies longues ordinaires, il y a une rangée de soies courtes ca- pillaires dans la partie antérieure de ce bord. Sur la surface antérieure des cuisses médianes il y a des nombreuses soies courtes; au bord inférieur: 2 rangées, Vantérieure sur tout le bord, composée de soies capillaires médiocrement longues, diri- gées vers le bas et le devant, la postérieure composée de 8 — 9 soies fortes et longues situées aux % basais de la cuisse, diri- gées vers le bas et un peu en arrière. Au bord supérieur des cuisses postérieures: il y a des nombreuses soies courtes et for- tes, dirigées vers le devant et un peu en haut; au bord infé- rieur: en outre de soies longues ordinaires, il y a encore der- rière elles des nombreuses soies 1res petites dans les ^/^ basais de la cuisse. Sur le coté externe des tibias antérieurs il y a chez le (5 1, ou 2 soies (quelquefois p. ex. 1 sur le gauche, 2 sur le droit), situées au dessus et au dessous du milieu du tibia; chez la $ de la variété du gouvern. de Minsk ces soies manquent. Sur le côté postérieur des tibias médians: 1 rangée de soies, composée chez le 5 de 3 soies grandes (1 au dessus, 2 au dessous du miheu du tibia), chez la $ de 2 soies (chez le $ de la variété de Minsk sur la patte droite 2, sur la gau- che 3). Tibias postérieurs. Soies externo- antérieures 4, chez la $ 2 (dans la variété de Minsk 3); elles sont assez courtes, une au dessus du milieu du tibia, 2® au milieu, la dernière plus bas. Soies externo-postérieures 2 fortes et longues, 1 placée au dessus du milieu du tibia, 2^ au milieu entre la i)récédente et le sommet du tibia. Sur le côté interne du $ une rangée de soies fortes, mais — 66 — très courtes interno-postérmires, de plus en plus longues vers le bas, situées depuis la base du tibia jusqu'à l'éperon. Sur la limite du Vr, supérieur et V5 inférieur du bord postérieur un fort et long éperon. Ailes. N. mediastinale le plus souvent sans épine^ qui quel- quefois est très petite à peine visible. N. subcostale terminée avant le milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale terminée un peu au devant du sommet de l'aile, h extré- mité divergente; les segments de la discoïdale = l : IV4; seg- ment terminal de la n. posticale plus court, quelquefois con- sidérablement plus court que la n. transversale posticale; cette dernière fort courbée en S; n. transversale médiane située vis-à- vis ou quelquefois un peu plus à l'extérieur de l'extrémité de la n. subcostale. Les deux n. transversales colorées de brun dans les différents dégrès, quelquefois très fort, la médiane le plus fort, de sorte que quelquefois elle est maculée. Organe copulateur T. XIX, fig. 55 d'en haut, 56 en profil. Pince supérieure d'une forme rectangulaire courte, pres- que carrée, couverte de soies dans sa partie antérieure et dans le milieu; l'échancrure antérieure peu profonde en angle ou- vert, la postérieure forme une fissure de la moitié plus courte que celle de VA. lucorum; 2 appendices postérieurs internes en forme de deux papilles très courtes, plates et larges; les angles externo-postérieurs prolongés en papilles, le sommet de ces papilles aigu, courbé en dedans,, elles sont situées sur le même plan avec le sommet des papilles internes; les bords des enfoncements postérieurs très peu profonds d'une forme en S. Les pinces inférieures entaillées fortement en haut. Espèce très semblable à VA. mendionalis Rdn., mais dans cette dernière les contrastes de la coloration du noir et de gris clair sont plus vifs, les bandes thoraciques plus obscu- res et plus larges, les reflets noirs sur la couleur claire de l'ab- domen forment des macules à contours triangulaires rangées en lignes, les antennes sont beaucoup plus courtes, les gènes yù — G7 — beaucoup plus étroites, le dernier segment de la u. discoï- dale proportionelleinent plus court; sur le 4' anneau de l'ab- domen il existe une rangée des soies discoïdales chez le c^ tandis qu'il y en a 2 cliez le (5 de la laefa; sur les tibias postérieui-s les soies internes manquent; les pieds de VA. meridionalis sont noirs. La $ de VA. laeta est aussi fort semblable h la $ de VA. fuscata, mais la distinction est facile, comme on le verra plus bas. J'ai comparé 5 exemplaires, dont 2 de la collection de Ko- warz, parmi lesquels un i est ponrvu d'une étiquette de Loew: A. trimaculata Bouché, laeta M g.; le deuxième $ avec une étiquette de Zetterstedt portant le nom A. laeta Ztt. Suecia; sur la même épingle il y avait une autre éti- quette avec l'inscription de la main de Loew: laeta Fall. et une remarque «Schiner zieht hetideti Bouché hinzu». 2 ex. (5 et îi^ du gouvernement de Minsk, et 1 ex. du Roy- aume de Pologne d'une provenance inconnue. Chez le ^ de la vailété de Minsk, à orbites frontales soudées, les pieds sont plus fail)lement armés que chez le ^ typique. 7. A. meridionalis Rond. s. Front peu proéminent; yeux à villosité dense, subcontigus; antennes médiocrement longues, atteignant jusqu'au V^ de la partie inférieure de la face, 3*^ article 2 fois et Vo pbis long que les articles basilairs; chête longuement et distinctement plumeux; les carines faciales à angles inférieurs aigus et mé- diocrement proéminants, gênes assez étroites. Soies fronto-orbitales 6, s. humérales 3, s. dorsoceutrales ext. 6 (ponesuturales ext. 4), s. dorsoceutrales int. 5 (pone- suturales int. 3), s. mesopleurales 4 grandes et des nombreu- ses petites, s. sternopleurales 3, s. scutellaires 10 (G gran- des, 4 fines). Abdomen ovale; S. abdom. discoïdales: au 2" arceau une - 68 — paire de soies sur les côtés, au 3^ une rangée, au 4® une rangée. Cuisses antérieures. En outre de soies ordinaires il y a sur la face postérieure 1 rangée de soies capillaires longues et nombreuses. Sur tout le bord inférieur des cuisses mé- dianes il y a une rangée de soies très longues et fortes au nombre de 6, depuis la base jusqu'au sommet, et une ran- gée de soies courtes et capillaires. Les cuisses postérieures: en outre de soies ordinaires du bord supérieur et inférieur il y a encore sur tout le bord inférieur des soies courtes et ca- pillaires. Sur le côté externe des tibias antérieurs'. 2 soies, diri- gées vers l'extérieur et en arrrière; la supérieure plus grande au milieu, l'inférieure plus bas. Sur le côté postérieur des tibias médians'. 1 rangée composée de 3 soies fortes, dont la médiane est située dans le milieu du tibia. Tibias postérieurs: s. externo-antérieures ?>, la médiane dans le milieu du tibia; s. externo-postérieures 2, fortes, longues; une au dessus du milieu, l'autre un peu plus bas du milieu. L'éperon se trouve dans la limite de la V5 partie supé- rieure et V5 inférieure du tibia. Ailes, N. mediastinale terminée par une épine très petite, presque imperceptible; n. subcostale se termine considérable- ment avant le milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale divergente dans l'extrémité, se termine au devant du sommet de l'aile; n. discoïdale 1 : IV2 (proportion des segments termi- naux); segment terminal de la n. posticale considérablement plus court que la n. transversale postérieure; la transversale médiane est située à l'extérieur de l'extrémité de la n. sub- costale; la transversale postérieure fort courbée en S, les deux transversales largement bordées de foncé, la transversale mé- diane tachetée de brun noirâtre. Organe copulateur. T. XIX; fig. 51 d'en haut, 52 en profil. La pince supérieure un peu semblable à celle de VA. — 09 — scutellaris var. popiiU, moins à celle de \'A. laeta et A. fus- cata; elle est d'une forme plus ou moins carrée, fort échan- crée en angle dans sa partie antérieure; la fissure postérieure étroite, atteint le milieu de l'écusson de la pince; point d'ap- pendices postero-internes, les angles postérieurs externes pro- longés, légèrement arrondis; les bords latéraux de la scutelle de la pince courbés légèrement en arc. Les pinces inférieures faiblement entaillées en arc sur leur côté supérieur. L'exemplaire de cette espèce, la plus élégante du genre, fut pris à Cauterets (Hautes Pyrénées) au printemps, par l'entomologiste polonais Jean Wankowicz, dont nous ne ces- serons pas de déplorer la perte ^mniaturée. 8. Aricia fuscata F ail. $ et 9. Front assez proéminent en avant, les yeux du S approxi matés, du (5 et de la $ couverts sur toute la surface de poils assez rares et courts, quelquefois longs, d'une couleur claire et en conséquant peu visibles; antennes longues ou très longues, 3^ article du $ 3 fois plus long que les basilaires, de la Ç 3 fois et y. 2 — 4 fois, ils atteignent chez le $ au V4 de la partie inférieure de la face, chez la $ jusque près du bord supérieur de la bouche; chète long et distinctement plumeux; carines faciales courbées en S assez fortement, ses angles in- férieurs aigus, et assez fort proéminents en avant; gênes as- sez étroits. Soies fronto-orbitales chez le $ 7 — 8 grandes, ou 6 gran- des et quelques petites; chez la $ 4 — 5 grandes et quelques petites. > humérales 2; s. dorsocentrales externes 5 (ponesu- turales 3). > mésopleurales 4 — 5 plus grandes; s. sternopleura- les 3. > scutellaires 4 plus grandes (2 scutel. submarg. et 2 scutel. apic.) et 4 (submarg.) fines. ■0 Abdomen chez le S siibconico-obloiig, chez la $ ovalo- obloiig ou ovale; s. abdomin. discoïd. au 2'' arceau du $ 1 ou 2 sur les côtés, chez la $ 2 soies; au o*" aiceau cliez le (5 une rangée incomplète, cliez la $ sur les côtés par 2 soies; au 4'' arceau du $ et de la Ç une r^ingée. Sur la face postérieure des cuisses antérieures en outre de soies capillaires il y a une rangée longitudinale composée de soies assez longues et fortes; sur le côté inférieur des cuisses médianes en outre de la rangée complète de soies fines capil- laires, chez le o plus longues dans la partie basale, il y a encore derrière elles dans la moitié basale de la cuisse 2, plus rarement 3, soies longues et fortes. — Les soies longues et fortes du bord inféiieur des cuisses postérieures se trouvent seulement dans la moitié apicale de la cuisse; derrière elles, sur tout le bord inférieur il y a des soies courtes capillaires, plus longues dans la moitié basale de la cuisse. Sur le côté externe des tibias antérieurs il y a 1 et quelquefois 2 soies (chez la 9 le plus souvent 2); la su- périeure plus grande, au milieu ou un peu au dessus du milieu du tibia, l'inférieure plus petite, plus bas. Chez un exemplaire du gouvernement de Lublin il n'y a point de soies sur les tibias antérieurs. Sur le côté postérieur des tibias médians: 2 soies for- tes, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia. Les tibias postérieurs. S. exter no -antérieures 3 ou 4 (le plus souvent 3), elles sont courtes et disposées sur le V3 médian du tibia; s. externo-postérieures: 1 située au milieu du tibia ou un peu plus haut ou plus bas du milieu; s. externo-niédianes (entre les deux r. précédentes au milieu de la surface externe du tibia): une rangée de soies assez cour- tes, capillaires, disposée depuis le V3 supérieur jusqu'au som- met du tibia; s. inter no-postérieures 1 rangée composée de 5 — 8 soies, courtes et quelquefois assez longues, sur le V3 médian — 71 — du tibia. Un éperon long dans la limite entre ^4 supérieurs et V4 inférieur du tibia; quelquefois un peu plus haut. Ailes. Cellule costale assez large, et en conséquent la par- tie interne du bord antérieur de l'aile se trouve beaucoup plus en avant que le reste. N. mediastinale ordinairement sans épine, et rarement terminée par une petite épine; n. sub- costale se termine avant le milieu du bord antéi'ieur de l'aile; n. cubitale se termine au devant du sommet de l'aile, son ex- trémité légèrement divergente; n. discoïdale chez le (5 1:2, plus rarement liT'A, chez la $ 1: i'Vi. Le segment terminal de la n. posticale presque de la moitié plus court que la trans- versale postérieure; transversale médinne est située vis-à-vis de l'extrémité de la n. subcostale, bjrdée de taches foncées; transversale postérieure presque droite, souvent cependant elle est dans sa partie inférieure ou au milieu légèrement courbée vers l'intérieur, toute bordée assez largement de foncé. Organe copulateiir T. XIX, f. 57 d'en haut, 58 en profil. Cet organe ressemble beaucoup à celui de VA. laeta, mais l'échancrure antérieure de la pince supérieure est très peu vi- sible, appendices papillaires internes assez courtes mais aiguës, les angles postero-cxternes arrondis et plus longs que les appen- dices cités plus haut. Les pinces, inférieures sans échancrure su- périeure. J'ai comparé 14 exemplaires, dont 10 (5 et 4 2; 2 ex. (^ et 5) de la collection de Kowarz, recueillis en mai, 1 $ pris à Ojcôw en juillet de 1861, 1 ex. à Kadziwillow au voisi- nage de Skierniewice en avril 1873, 6 ex. du gouvernement de Minsk, 1 ex. $ des environs de Varsovie en juillet et 1 ex. $ à Eialopole, gouv. de Lublin à la fin de mai. Par son extérieur cette espèce ressemble beaucoup à VA. laeta, surtout à sa 2, car la 9 de VA. fuscata a l'abdomen d'un ovale oblong, presque ovale et les taches caractéristiques brunes (chez le $ largement triangulaires) de Tabdomen sont souvent effacées. La Ç de VA. fuscata est cependant un peu - 72 ~ plus petite que celle de VA. îaeta, les yeux de cette deiiiière plus rapprocliés que ceux de VA. fuscata', la couleur du corps des deux sexes de 1^4. fuscata est un peu plus claire, cendré blanchâtre, tirant au jaunâtre, tandis que chez la Iaeta elle tire en nuance caesius; les bandes thoracales de VA. fuscata sont plutôt brunâtres que noires, les bandes médianes au de- vant de la suture transversale sont de la moitié plus étroites et plus rapprochées entre elles que celles de VA. Iaeta; les bandes latérales chez VA. fuscata sont le plus souvent effa- cées dans les deux sexes; chez cette dernière il existe une bande brune, le long du milieu de l'écusson, tandis que chez VA. Iaeta il n'y a qu'une ou plus rarement 3 taches noires dans la partie basale de l'écusson. Les taches noires changeantes sur l'abdomen de 1'-^. Iaeta prennent une nuance noire, tandis que celles de la fuscata brune. Quelquefois chez la $ de 1'^. fuscata la transversale médiane n'est pas bordée de taches et les deux transversales ne sont que légèrement nuancées d'un brun jau- nâtre. Toutes les cuisses de 1'^. Iaeta sont foncées, chez VA. fuscata les cuisses antérieures ordinairement foncées, les autres jaunes, quelquefois cependant toutes les cuisses de cette der- nière sont jaunes (comme p. ex. chez un exemplaire du gouv. de Lublin); chez VA. Iaeta il y a 4 soies ponesuturales exter- nes, chez 1'^. fuscata 3; chez la dernière il n'y a point de séries dorsocentrales internes, et la couleur des ailes prend une nuance jaunâtre; chez VA. Iaeta la transversale postérieure est fortement courbée en S, chez VA. fuscata elle est droite; chez la première il y a 3 soies sur le côté postérieur des tibias médians et 2 soies externo-postérieures sur les tibias postérieurs, tandis que chez l'autre il y a 2 soies sur les tibias médians et une soie externo-postérieure sur les tibias postérieurs; l'épe- ron chez VA. Iaeta est situé plus bas que celui de VA. fuscata. Meade dit, que chez VA. Iaeta il y a 3 soies ponesutu- rales ext.; je suppose donc qu'il s'agissait d'une variété de VA. fuscata. - 73 - 9. A. erronea $ n. sp. Ohlonga, grisescente fusca, cinereo 2)ollinosa; oculis suhco- haerentibiis, flavo distincte hirtis; antennis medlocriter longis, nigrofuscis; arista longe et distincte plumata; genis angustis; thorace vittis 4 ahdoniinisqite unica interrupta, angusta, nigro fuscis; setis dorso centralihiis pone suturcdïbus externis tribus; ahdomine ohlongo-cotiico, fusco micante; alarum hasi squamisque jiavesceniihus; vena transversa x^osticali vaJde fiexa; venae dis- coidalis alarum proportio segmenti penuUimi ad idtimum = 1 : l^lo; vena transversa média satis ante apicem venae subcostalis sita et ad médium celhdae discoklalis posita; pedihus flavis. Long. 8 mm. Par son extérieur, cette espèce ressemble beaucoup au ^Spilogaster>, et peut être également compris dans cette der- nière section comme dans la section Aricia in s. str.; malgré ce qu'elle est d'une forme plus svelte et un peu plus petite que 1'^. erranSy elle ressemble aussi fort dans les différents dé- tails minutieux à cette dernière espèce que les diagnoses ac- tuelles suffisent à peine à la distinguer de VA. errans. Tête. Front médiocrement proéminent, le triangle frontal noir, yeux couverts sur toute leur surface de poils jaunes médiocrement longs; orbites frontales médiocrement larges, les yeux subcontigus; antennes brun noirâtres, médiocrement longues, atteignant les ^4 de la partie inférieure de la face; 3" article 2 fois et V2 plus long que les autres, chête longuement plumeux; les angles in- férieurs des carines faciales assez proéminents. Les mâles (ma- lae), gènes et orbites argentés cbangennt au brunâtre; gènes as- sez étroites, beaucoup plus éti'oites que chez VA. hicorum, pro- portionellement deux fois plus étroites que celles de VA. erra- tica; face blanchâtre à lefiet noirâtre; les palpes et la trompe brun noirs. Soies fronto- orbitales 6 — 7 chez le $. TJiorax. Sur le thorax gris-brunâtre, changeant et poudré de cendré il y a 4 bandes brun-noiràtres, les internes rappro- -Tâ- chées, les externes iuteiTompiies auprès de la suture transver- sale. L'écusson entier également coloré que le thorax et éga- lement cliangeant; les cuillerons jaunes^ balanciers d'un rouge jaunâtre. Il y a 2 soies liumérales; 5 s. dorsocentrales exter- nes, très longues et fines, entre elles 3 ponesuturales exter- nes; s. mesopleurales 6 grandes et quelques petites; 3 soies sterno-pleurales; 8 s. scutellaires longues, dont 2 apicales. Abdomen oblongo-conique; également comme le corselet à colo- ration claiie, moins changeante que chez VA. erraUca, il y a ce- pendant des taclies foncées changeantes; le long du milieu de Tab- domen passe une bande noir-brunâtre, interrompue. Au 2 ar- ceau il y a une rangée incomplète de s. dii^coïdales; au 3** une rangée mais complète, au 4*^ il y a 2 rangées semblables. Pieds jaunes, la partie antérieure des hanches et les cuisses antérieures noir brunâtre jusque auprès du sommet, qui est jaune; tarses bruns. Sur la face postérieure des cuisses an- térieures une rangée lon.gitudinale de soies. Sur la moitié ba- sale de la face antérieure et du bord inféi'ieur des cuisses mé- dianes il y a des soies courtes; derrière elles au bord inférieur 5 — Q soies plus longues, dans la partie basale jusqu'au milieu de la cuisse, dirigées en bas. Au bord supérieur des cuisses postérieures il existe une rangée de soies fortes mais assez courtes; au bord inférieur: 2 rangées de soies plus longues que les supérieures; l'anté- rieure composée de soies fines et longues, la postérieure de plus courtes et capillaires. Dans la partie postérieure des tibias médians: 2 soies, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia. Tibias posté- rieurs: 4 soies externo-anté rieur es (1 au dessus, 3" au des- sous du milieu du tibia) courtes; 2 s. externo-postérieures fortes (1 au milieu, l'autre plus bas). Au bord inférieur, c'est à dire sur la limité du Ve supérieur de ce bord avec Ve inférieur un éperon, assez court, un peu plus long que les soies externo-postérieures. — 75 - Ailes très légèrement jaunâtres, le plus ji la base; les ner- vures alaires jaunâtres, pâles. N. mediastinale terminée par une épine très petite, couchée et en conséquent à peine visible; ii. subcostale terminée au milieu du bord antérieur de Taile; n. cubitale terminée tout près au devant de l'extrémité de l'aile, à extrémité légèrement divergente; proportion des segments de la n. discoïdale, l'avant dernier au terminal comme 1 : IV2; segment terminal de la n. posticale un peu moins long que la transversale postérieure; transversale médiane située au dessus du milieu même de la cellule discoïdale et considérablement au devant de Textréinité de la n. subeostale; la transversale po- stérieure considérablement courbée au milieu en arc, tourné vers l'intérieur. Organe copulutetir T. XVIII, fig. 43 d'en haut, 44 eu profil. Pince supérieure fort semblable à celle de VA. dispar Fall. et de VA. fuscata Fall,; si ce n'est que les appen- dices papillaires interno- postérieurs sont proportioneliement plus épais que ceux de la première et plus longs que ceux de la dernière; presque toute la surface garnie de poils. Pinces in- férieures assez profondement entaillées en angle au dessus. Unique 5 que j'ai obtenu de M. F. Kowarz, nommé A. errans M g., pris à Obdach (Styrie) en Août 1855. Bemarque. Cette espèce comprise par erreur au groupe de VA. laeta doit appartenir au groupe de VA. erratica. III. Groupe de l'A. obscurata. 10. A. oliscnrata Mg., Ztt. 5. Front peu proéminent, yeux rapprochés (approximatés), mais beaucoup moins que ceux de VA. dispar Y2i\\. = nivalis Ztt., A. Zetteystedtii S chn.— dispar Ztt. et A. {i Spnlofiaster >) quadrum Fabr. — Orbites frontales assez larges, yeux garnis distinctement de poils jaunes assez courts et peu nombreux; antennes de lon- gueur médiocre, 3 article 2 fois et V2 plus long que les articles basilairs et atteint les ^4 de la partie inférieure de la face; cliête longuement et distinctement plumeux, les angles inféri- eurs des carines faciales proéminents, gènes médiocrement larges. Soies fronto-oi'bitales inf. 8; s. humérales 2. > dorso centrales ext. 6 (ponesuturales ext. 4). > mésopleurales 6 et plusieurs fines. > sternopleurales 4 (2 sur le devant, 2 en arrière). > scutellaires 8 (4 grandes). Abdomen oblong, presque conique (subconico-oblongum); au 2" et 3'' arceaux par une rangée de soies discoïdales, au 4^ arceau 2 rangées. Sur la surface postérieure des cuisses antérieures une rangée de soies. Au bord supérieur des cuisses médianes les soies manquent; au bord inférieur il y a 3 rangées de soies, l'an- térieure presque complète, composée de soies assez longues capil- laires, plus longues dans la moitié basale des cuisses, dirigées vers le bas et un peu en avnnt; la postérieure complète, com- posée de soies fines capillaires, et en outre de 3 ou 4 fortes et rigides situées dans la partie basale de la cuisse, dirigées vers le bas et en arrière; entre ces deux rangées il existe en- core une rangée complète de soies courtes et capillaires. Les deux bords des cuisses ^postérieures garnis d'une ma- nière ordinaire; l'inférieure composée de soies très longues. Sur la face postérieure des tibias médians: 2 rangées lon- gitudinales de soies, situées le long du tibia; la rangée interne composée de deux soies dans le tiers médian du tibia (une au dessus, l'autre au dessous du milieu); la rangée externe est également composée de 2 soies également disposées conuue les précédentes. Tibias postérieurs'. 4 soies fortes externo-antérieures, dont une est située un peu plus bas de la base du tibia, les autres au dessous de son milieu; 2 fortes soies externo- postérieures, plus longues que les précédentes, 1 au dessus, l'autre au des- sous du milieu du tibia; 4 soies de longueur médiocre interno- - 77 - antérieures, dont deux supérieures petites; toutes disposées de la base jusqu'au milieu du tibia. L'éperon manque, et n'est remplacé que par une soie foite pracapicale. Ailes. N. médiastinale terminée par une épine assez longue; la transversale médiane situé un peu h l'intérieur de l'extré- mité de la n. subcostale; l'extrémité de la n. cubitale est si- tuée un peu au devant du sommet de l'aile, un peu divergente; a proportion de la longueur des segments de la n. discoïdale = 1:2; segment terminal de la n. posticale est presque de la longueur de la n. transversale postérieure; cette dernière fort courbée en S; les deux transversales légèrement brun jaunâtres, nebulées. Cette espèce ressemble beaucoup au premier coup d'oeil à VA. obscur atoides Schn. (impossible à distinguer de cette der- nière à l'aide des diagnoses actuelles à l'exception de celle de Zetterstedt *), à 1'^. lucorum Fall., A. dispar F ail., A. Zetterstedtii Schn. et VA. (^Spilogastery) quadrum Fabr. Pour ]"examen j'ai obtenu 1 exemplaire de M. Kowarz avec une étiquette de la main de Loew: A. ohscurafa Meig. Schin. la date 27/VII, et l'observation qu'on la distingue le mieux de VA, lucorum en faisant attention sur la largeur du front de VA. ohscurata. Je ne donne pas la figure du copulateur, n'ayant pas la permission de l'extirper. H. A. obscuratoïdes 6 n- sp. *''^). A. ohscuratae valde similis, sed minor; oculi dense Jdrti; fronte magis prominente, seiis dorso-centralibiis externis pone *) Zetterstedt a mentionné clans la diagnose de 1'^. obscwcda: seta distincte pliimata, oculî tenuiter hiHi, ce qui est d'accord avec le tj'pe de Loew, mais s'applique t-il au type de Meigeu? **) J'avoue d'avance, mon péché, commis également par plusieurs natura- listes avec succès, d'avoir ajouté au terme latin une terminaison grèque; un terme d'une pareille construction est parfaitement clair pour tous les natura- listes, il représente le mieux le caractère de l'objet, et ne se laisse pas expri- mer mieux; c'est un hybride sui generis; mais n'y a t-il pas un bon nombre d'hybrides dans la nature? 6 - 78 — suturaïibus tribus; setis abdominalïbus segmentalihus discoidalibus séria imica in tertio et quarto segm. abdominis. Tibiis intermediis rétro invenitur séria unica setarimi {3 — 4); parte interiore tibiarum posticarum reperitur séria unica setarum e plimmis setis eomposita, quae dispositae sunt in V6-V4 parte superiore usque ad V4 in- feriorem. Caeterum simillima A, obscuratae. Long. 6 — 7 mm. P'ort semblable à VA. obscurata M g., mais elle est un peu moins gi-ande, et a le front un peu plus proéminent, les soies du corps sont plus fines et plus courtes, les yeux à villosité laune brunâtre plus dense, mais la distance interoculaire est tout à fait comme celle de l'espèce précédente; les antennes, le cliête, les carines faciales, et les gènes comme celles de VA. ob- scurafa; dans un exemplaire du Gouv. de Moliylew les yeux sont subcoliaerents, presque contigus. Soies fionto- orbitales inf. 6 — 7. > dorsocentrales ext. 5 (ponesuturalcs ext. 3). > huméj-ales 2. » niesopleurales 5 et quelques petites. > sternopleurales 4. > scutellaircs 6. Abdomen oblong, presque oblongo-conique; au 2*" arceau une rangée incomplète, au 3" et 4" arceaux par une rangée de soies discoïdales (cliez Vobscurata il y a 2 rangées au 4^ arceau). L'armure des cuisses comme celle de VA. obscurata. Sur la face postérieure des tibias médians: 3 — 4 soies situées dans une rangée longitudinale, la V au dessus du milieu, (elle manque dans un exemplaire), la 2" au milieu, les autres plus bas. Tibias postérieurs: soies externo- antérieures 4 — 5, plus rarement 3, comme dans rexemj)l. du Gouv. de Mohylew, fortes, commençant un peu au dessus du milieu du tibia, et attei- gnant son sommet; soies externo- postérieures: 2 fortes, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia. Soies internes: au delà du bord antérieur de la face interne une rangée de - 79 — plusieurs soies rigides médiocrement longues, dirigées vers le bas et à Tintérieur comme chez VA. liiconim, commençant du Ve-V* supérieur du tibia et atteignant au V4 inférieurs. Eperon manque. Ailes un peu plus obscures que celles de VA. ohscurata, brun-jaunâtre; Torigine de la n. cubitale est situé un peu au devant du sommet de l'aile; la proportion des segments de la n. discoïdale=l : 2; segment de la n. posticale presque égal à la ti'ansversale postérieure; n. transversale médiane est située vis-à-vis de l'extrémité de la n. subcostale; n. transversale posticale fort courbée en S; les deux transversales bordées très légèrement de jaune brunâtre. En outre elle ne diffère en rien de VA. ohscurata si ce n'est par son copulateur. Copulateur T. XVI, fig. 5 et 7 d'en haut, 6 et 8 en profil. La pince supérieure semblable un peu h celle de VA. hico- rum, d'une forme carrée, couverte par devant de soies; séparée longitudinalement en deux parties strictement appliquées entre elles, ou légèrement séparées et réunies par devant et en bas par un conjoncteur chitineux; (non partagée dans le spécimen du Gouv. de Mohylew.); l'échancrure antérieure (réunie avec la fente postérieure) est très profonde à angles aigus, la postéri- eure assez courte, à angles aigus; 2 appendices postéi'ieurs courts, étroits; angles postérieurs externes et les enfoncements postérieurs sont comme ceux de VA. lucorum. Les pinces inférieures courtes, coupées en arc en dessus. Je possède 2 $ de Ciechocinek, salines au voisinage de Thorn, pris en juillet et au commencement de septembre et 1 5 présentant une variété caractéristique, du Gouv. de Mohylew, village de Zaczernie, pris au commencement de juillet. Les A. ohscurata et A. ohsairatoides sont semblables à VA. {Spilogaster) quadrum; mais dans cette dernière les yeux sont sub- cohaerents, ta villosité beaucoup plus courte et plus rare; l'armure des tibias médians et postérieurs est différente; la couleur du corps est chez 1'^. quadrum beaucoup plus claire, cendi é jau- nâtre, labdomen plus mince et plus conique, les ailes plus dai- - 80 — res, d'un jaunâtre pâle; la transversale postérieure un peu moins courbée; la proportion des segments de la 4° et 5' nerv. comme chez VA. ohscurata; — les tibias sont jaunes, tandis que dans les deux espèces précédentes les pieds sont entièrement noirs; chez r^. quadrum il y a 3 soies humérales, 4 s. ponésuturales ext. (chez VA. ohscurata 4, chez Vohscuroides 3); au 2' arceau ab- dominal les plus grandes soies discoïdales manquent, au 3' et au 4^ par une rangée, sur ce dernier disposées sans ordre. Les deux espèces, mais le plus 1'^. obscuratoides sont également semblables à la Myospila meditabunda, qui comme appartenant à une autre famille, diffère par la nervure des ailes. 12. A. Zetterstedtii Schn. ^ et $, dispar Zett. VA. Zetterstedtii peut être comprise dans le groupe humérales 2; dorsocentrales ext. 6 (ponésuturales 4). > mesopleurales 4 plus grandes; sternopleurales 2 plus grandes. > scutellaires? 2>j — 81 — ' Ahdonien subconique chez le $, ovalo-obloiig chez la $; 4 taches noires carrées sur l'abdomen du $ (une paire au 2" et 3" arceau), plus prononcées que celles VA. dispar Fall , car elles sont plus noires et plus fortement dessinées sur un fond plus clair de l'abdomen; au 2' arceau elles sont grandes et carrées, au 3^ longues, rectangulaires, de la moitié plus étroites que les précédentes, considérablement plus petites que les an- térieures, et également légèrement inclinées vers elles oblique- ment, de manière, que les angles antérieurs sont plus rappro- chés entre eux que les postérieurs; elles forment sur le milieu de l'abdomen une bande cendrée, claire, bien distincte, légèrement élargie vers les bords postérieurs du 2' et 3' arceau, bordée très finement de grisâtre; chez l'unique $ de la Suède (de la collection de M. Kowarz, avec une étiquette de Zetterstedt) les taches abdominales manquent et ne sont représentées que par une surface changeante à leur place. Au 2% 3* et 4' arceau de l'abdomen il y a une rangée de soies discoïdales. L'armure des cuisses antérieures et poster ieiir es comme celle de \A. dispar Fall. Au bord supérieur des cuisses médianes il y a une rangée de soies très courtes, descendantes sur la face antéiieure; au bord inférieur deux rangées complètes de soies, l'antérieure com- posée de soies courtes capillaires, la postérieure, disposée sur tout le bord inférieur, est composée de plusieurs (10 — 12) soies longues et fortes. Sur le côté externe des tihias médians il y a une soie au dessous du milieu du tibia; sur le côté postérieur 2 soies, une au dessus, l'autre au milieu; sur le côté interne une soie au dessous du milieu. Tihias postérieurs: soies externo-anté rieur es 3 (une au dessus du milieu, deux rapprochées entre elles au dessous du milieu). Soies eûcterno-postérieures 2, une au dessus, l'autre au des- sous du milieu du tibia. — 82 -^ L'éperon manque. CuiUerons et balanciers comme ceux de VA. dispar F ail. Ailes. N. médiastinale terminée par une petite épine; n. cu- bitale terminée tout près devant le sommet de l'aile; segments de la n. discoïdale= 1 : 2; segment de la n. posticale plus court que la transversale postérieure, la transversale médiane située vis- à-vis de l'extrémité de la n. subcostale; la transversale posté- rieure, assez fortement courbée au milieu, plus fortement que chez VA. dispar. Les ailes et leur nervures nuancées de bru- nâtre comme celles de 1'^. dispar, mais en dégrès plus faible, elles sont d'un jaune brunâtre plus fort. Organe copulateur n'a pas été extirpé. J'ai examiné deux exemplaires {$ et Ç) de la collection de M. Kowarz, provenant de la Suède et portant des étiquettes de la main de Zetterstedt. Observation. h^A. dispar Fall., Zetterstedtii Schn., obscu- rata M g. et obscuratoldes Schnb. se ressemblent beaucoup entre elles par leur extérieur et à 1'^. lucorum Fall.; les deux premières se distinguent au premier coup d'oeil de VA. lucorum par la grandeur (considérablement plus petites), la forme et les dimensions des taches abdominales, et toutes les quatre par le rapprochement des yeux différent, l'armure des tibias postérieurs, etc. Chez VA. rf^'s^^r Fall. les soies de côtés externe et interne des tibias postérieurs (comme généralement dans le groupe de VA. longipes) sont très longues et capillaires, chez 1'^. Zetterstedtii sur le côté externe des tibias postérieurs il n'y a que quelques soies courtes, le côté interne en est dé- pourvu complètement; chez VA. ohscurata M g. au côté externe des tibias les soies sont comme chez 1'^. Zetterstedtii, tandis que sur le côté interne il n'y a que quelques soies disposées depuis la base jusqu'à la moitié du tibia; chez VA. ohscuratoides Schnb. sur le côté externe du tibia il y a des soies plus ou moins un peu plus nombreuses que chez les deux dernières espèces, mais également courtes, les soies du côté interne disposées 3j - 83 - presque comme celles de VA. lucormn sur la distance en com- mençant du V4 snpéi'ieur jusqu'aux V4 du til)ia; chez Y A. dis- par F ail., les soies sont très longues et nombreuses au côté antérieur des tibias postérieurs, comme ne le possède aucune des autres espèces indiquées plus haut; toutes à Texception de VA. Zctterstedtii, possèdent au moins 3 ou 4 soies sur le côté postérieur du tibia médian, disposées en une rangée ou double comme cela a lieu chez le $ de VA. ohscttrata M g., tandis que chez VA. Zctterstedtii il n'y a que 2 soies au côté posté- rieur de ces tibias, mais en revanche sur le côté interne et l'externe des tibins médians VA Zetterstedtii possède encore par une soie, qui manquent dans toutes les autres citées. Chez VA. liicorum les yeux du $ sont cohaerents, plus rarement arcte-cohaerents, chez VA. olscarata, ohscuratoides, dispar et Zetterstedtii les yeux approximates, (dans un exemplaire à'A. obsuratoides les yeux presque contigus), mais chez les deux dernières plus rapprochés entre eux que chez les deux précé- dentes; chez VA. obscurata les yeux du (5 sont garnis de poils rares et courts; chez 1'^. Zetterstedtii ils ne sont que pubescents; dans les autres à villosité dense; chez VA. Zetterstedtii le chête est subplumeux, chez la $ pubescent; chez . VA. lucorum les antennes sont longues, courtes chez VA. Zetterstedtii, chez les autres médiocrement longues; chez 1'^. lucorum il y a 3 soies humérales, chez le reste par 2 —3; chez V ohscuratoides et ladis- par il y a 3 soies ponesuturales externes, chez les autres 4; chez VA. Uicoriim $ l'abdomen oblong-ovalaire tandis que chez les autres il est sub-conique ou subconico-oblong; chez VA. lu- corum et Vohscurata il y a deux rangées de soies discoïdales au 4' arceau abdominal, tandis que dans toutes les autres es- pèces mentionnées il n'y a qu'une. Chez 1'^. dispar et Zetter- stedtii les 4 taches abdominales sont grosses, elles occupent toute la longueur de l'arceau et sont carrées, anguleuses, tandis que- celles de VA. lucorum, obscurata Mg. et ohscuratoides Sclinb. les taches sont beaucoup plus petites, subarrondies et - 84 ~ le plus souvent à contours moins nettes, chez VA. dispar Fall. la proportion de l'avant dernier segment de la n. discoïdale à son segment terminal est comme 1 : 2V4— 3, tandis que chez tou- tes les autres la plus grande est de 1 : 2; chez VA. Zetterstedtii le segment terminal de la n. posticale est considérablement plus court que la transversale postérieure, tandis que cliez les au- tres il est presque d'égale longueur. Les copulateurs de 1'^. lucormn, obscuratoides et dispar se ressemblent assez. IV. Groupe de l'A. longipes. 13. A. dispar Fall. 6- nivalis Zett, Occiput assez plat, front peu proéminent (plus que chez VA. lucormn)', yeux du 5 à villosité dense, approximates, comme chez VA Zetterstedtii, mais plus rapprochés entre eux que chez 1'^. ohscurata et obscuratoides (séparés entre eux par une ligne noire assez large). Antennes de longueur moyenne atteignant les Vé de la partie inférieure de la face; le 3" ar- ticle 2 fois et V2 plus long que les basilairs; chéte longue- ment mais rarement plumeux, gènes médiocrement lai'ges; angles inférieurs des carines faciales proéminents. Soies fronto-orbitales 8 — 9; s. humérales 2 — 3; s. dorso cen- trales ext. 5 (3 ponesuturales); s. mésopleurales 4 plus grandes et plusieurs petites; s. sterno pleurales 3; s. scutellaires 8 (4 plus grandes). Abdomen subcylindrico-oblong; sur les côtés du 2" arceau quelques soies plus longues; au 3'' et 4^ par une rangée de soies discoidales. Quatre taches brunes abdominales grosses, de la grandeur de celle de VA. Zetterstedtii, commençant presqu'au bord antérieur des arceaux (2% 3') et prolongées jusqu'à leur bord postérieur, au devant donc de chaque tache il y a une bande étroite grise-blanchâtre appartenant au fond de l'abdo- men (chez VA. Zetterstedtii les taches commencent au bord an- 3 ^J teneur de l'arceau, et se prolongent jusque près du bord po- stérieur, la bordure claire fine se trouve donc en arrière de la tache); la paire postérieure est également d'une forme presque carrée, à peine plus étroites que celles de la paire antérieure; les reflets foncés sur les côtés de l'abdomen s'y manifestent eu forme de taches indécises. Cuisses antérieures: sur le côté postérieur il y a une i-angée de soies et des petites capillaires; au bord antérieur des cuisses médianes les soies manquent; sur la surface antérieure il y a des soies; au bord inférieur: 3 rangées de soies et des petites soies capillaires, dont l'antérieure est composée de plusieurs soies capillaires, assez longues, la médiane de courtes capillaires, la postérieure de quelques (4 — 5) fortes, assez longues dans la partie basale de la cuisse, dirigées en arrière et vers le bas; cuisses postérieures: en outre de soies ordinaires du bord supérieur et inférieur (les dernières sont longu'^s) il y a encore une deuxiè- me rangée de soies capillaires et courtes sur le bord inférieur. Tibias médians: 4—5 (parfois 3) soies sur le côté postéri- eur, la supérieure la plus grande au dessus du milieu, les au- tres plus bas. Tibias postérieurs: S. exter no- antérieur es disposées depuis le V4 supérieur jusqu'au sommet, 7 — 8 (chez un exempl. 4) très lon- gues capillaires mais assez fortes, dirigées cà l'extérieur, en avant et vers le bas; s. externo-postérieures: 2 soies fortes, de la moi- tié plus courtes que les précédentes, 1 dans le milieu du tibia, 2' plus bas. S. interno-antérieures dirigées vers l'intérieur, vers le devant et en bas: 1 rangée de soies denses, très longues (10— 12), capillaires mais assez fortes (aussi longues que les s. exter HO- antérieures), disposées comme ces dernières. S. antérieures: plusieurs (chez un exempl. 5 — 6) très longues fines, ciliformes, disposées comme les soies externo-antérieures et intej-no-antérieures. L'éperon manque. Cuillerons jaune blanchâtres, balanciers jaunes. Ailes. N. médiastinale terminée par une épine longue; n. cubitale se termine un peu au devant du sommet de l'aile; la — S6 — proportion des segments de la n. discoïdale=l : 3 ou 27^; le seg- ment terminal de la n. posticale presque égal à la transversale postérieure; la transversale médiane est située à l'extérieur, à l'intérieur ou à vis-à-vis de l'extrémité de la n, subcostale et au delà du milieu de la cellule discoïdale; la transversale postérieure médiocrement courbée au milieu. La base et le bord antérieur de l'aile bruns, toutes les nervures^ à l'exception des segments terminaux de la n. cubitale et discoïdale bordées de brunâtre. Organe copulateur Tab. XVI, f. 9 d'en haut, 10 en profil. Pince supérieure semblable plutôt à celle de VA. marmo- rata qu'à la pince de VA. lucorum, carrée, en avant un peu plus large et chevelue; échancrure antérieure en angle aigu, assez profonde; la fissure postérieure assez courte (comme celle de lucorum)', les deux appendices postérieurs internes longs, forment deux papilles étroites et allongées; les anglrs posté- rieurs externes prolongés en forme de deux papilles grosses, assez longues et légèrement aiguës; les sommets de ces der- niers sont situés au dessus des papilles internes; les enfonce- ments postérieurs profonds, à angles aigus. Les pinces infé- rieures faiblement échancrées en haut. l'ai comparé 3 ex. 5; un exemplaire pris le 17 mai 1864 par le feu Jean Waiikowicz dans le gouvernement de Minsk. 2^ variété de VA. dispar. Longueur 5 mm. — Gènes assez étroites: soies fronto-orbitales 6 — 7, s. humérales 3; 4 taches brun-noires sur l'abdomen très distinctement limitées, grandes au 2^ segment, carrées occupant toute la longueur de l'arceau; au 3^ segment moins gi-andes, trapézoïdales, presque triangu- laires, n'atteignant pas par leur sommet au bord antérieur de l'arceau. Sur les tibias moyens 3 soies postérieures, sur les tibias postérieurs: 4 soies externo-antérieures, très longues, capillaires; 2 soies externo-postérieures; 9 — 11 soies internes très longues, capillaires; 5 — 6 soies antérieures tiès fineS; plus courtes que les précédentes. - 87 - La transversale médiane située un peu à l'intérieur de l'in- sertion de la n. subcostale, tout près au delà du milieu de la cellule discoïdale, ce qui fait que la proportion de la n. dis- coïdale = 1 : 2V4. Pris dans les environs de l.ublin à Bychawa dans la pre- mière moitié d'août par M. E. Majewski. 3^ variété. — Longueur 6,5 mm. Gènes médiocrement larges, la transversale médiane située vis à-vis de l'insertion de la n. subcostale; proportion des segments de la n. discoïdale = 1 : 27*; du reste semblable à l'espèce typique. Pris en juin dans le gouvernement de Kalisz aux environs de Blaszki par M. F. Osterloff. Les organes copulateurs de ces deux variétées ne diffèrent en rien de ceux de l'espèce typique. 14. A. longipes Ztt. $ $. Front peu pi-oéminent, yeux cohaerents ou contigus, mais quelquefois subcobaerents, p. ex. chez tous les exemplaires de la Russie Blanche; chez le S à villosité dense, chez la $ nus; antennes courtes, terminées un peu au dessous de la moitié de la face, 3^ article deux fois plus long que les basilairs; chète distincte- ment et longuement plumeux; les carines faciales recourbées dans leur milieu, leurs angles inférieurs légèrement proéminents; gènes assez étroits, mais proportionnellement plus larges que ceux de VA. semicinerea Wied. Soies fronto-orbitales inf. 13 — 14 chez \e$', 6—8 chez la 9. > humérales 2; s. mesopleurales 7 — 8; sternopleurales 3 — 4 en arrière, 1 sur le devant. > dorsocentrales ext. 6 (ponesuturales ext. 4), s. scu- tellaires G. > abdominales discoïdales: au 2" arceau 1 rangée in- complète, au 3® arceau 1 rangée complète, au 3® ar- ceau du (5 2 ou 3 rangées de soies, chez la 9 1 rangée. ~ 88 — Abdomen chez le $ subeyliudrico-obloiig, chez la $ ovato- obloiig. Sur la face postérieure des cuisses antérieures: 1 rangée de soies et de petites soies capillaires assez longues; au bord supérieur de la moitié basale des cuisses médianes: chez le mâle plusieurs soies assez longues, dii'igées vers le haut et vers le devant. Au bord inférieur 2 rangées de soies assez rares et de soies ca- pillaires assez courtes dirigées en avant, vers le bas et en ar- rière. Au bord supérieur des cuisses postérieures une rangée complète de soies fortes, médiocrement longues, dirigées vers le devant; sur la partie supérieure de la surface postérieure chez le 5: une rangée de soies capillaires longues dirigées en arrière; sur tout le bord inférieur du 5 des soies longues, ca- pillaires dirigées en bas et un peu en arrière, et une rangée de soies fortes, très longues depuis le Vs basai jusqu'au som- met des cuisses, dirigées vers le bas et un peu vers le devant. Sur le côté externe des tihias antérieurs, au dessus de leur milieu: chez le (5 2 ou 3 (plus rarement 1 *) ) soies, dirigées un peu à l'extérieur; chez la ? 1 soie au dessus du milieu du tibia; sur le côté postérieur des tihias médians, en com- mençant de leur moitié ou un peu plus au dessus jusqu'au sommet: chez le 5 une rangée longitudinale de soies, com- posée de 3 soies plus longues, et quelquefois aussi 2 plus courtes entre elles, chez la 9 il y en a 2 rangées longitudinales de soies, dont la postero- externe est composé de 2 ou 3 dirigées à l'ex- térieur et en arrière et commence au dessus ou au dessous du milieu du tibia, et postero-interne (c'est à dire plus voisine de la ligne médiane de l'insecte que la rangée précédente) com- posée de 4 — 5 soies, dont la première est au dessus du mi- lieu du tibia, la deuxième au milieu ou plus bas. Tibias iKJstérieurs. Chez le ^ une rangée de soies externo- antérieures très longues, capillaires, assez rarement disposées *) p. ex.: les exemplaires J^ de Zakopane {Taira Mtgs.) ont sur un tibia 1 ou 2 soies, sur l'autre 1 ou nulle. - 89 — (7-8), dirigées en avant et à l'extérieur, elle commence au dessus du milieu du tibia et n'atteint pas le sommet; chez la 9 il n'y a que 2 ou 3 soies fortes, assez courtes externo-an- térieures, situées une près de Fautre, dont la supérieure est au milieu du tibia, la rangée des soies externo- médianes (entre la rangée antérieure et le postérieure des soies, au côté externe du tibia), assez courtes et situées dans la hauteur de la rangée précédente; au dessus de ces dernières il y a une rangée de soies courtes, capillaires, dirigées vers le bas; 2 soies fortes Gxterno-postérieures chez le 5, au dessous du milieu du tibia, dirigées en arrière et vers l'extérieur; chez la $ 3—4 plus rarement jusqu'à 6, de grandeur différente; 2 — 3 — 4 très fortes et longues et le plus souvent disposées de manière qu'une ou deux plus grandes sont situées au dessus du tibia, les autres plus bas. Sur le côté interne: une rangée de soies interno-antérieures, composée de 11—13 soies ti-ès longues capillaires, dirigées vers l'intérieur et un peu vers le devant, disposées depuis le Va supérieur du tibia et n'atteignant pas le sommet; sur tout le bord postérieur de la surface interne une rangée de soies capillaires très courtes, dirigées vers le bas, plus longues dans la partie supérieure du tibia (s. intemo-postérieures). Sur le côté antérieur du $: depuis le V3 supérieur du tibia jusqu' auprès du sommet une rangée composée de soies capillaires médiocre- ment longues et densement disposées, dirigées vers le devant et à l'intérieur. Au hord postérieur dans les deux sexes 1 éperon long, un peu au dessus de la limité des % supérieurs avec le V4 inférieur, di- rigé en arrière et un peu vers l'intérieur. Ailes. N. cubitale terminée au sommet même de l'aile; la proportion des deux segments terminaux de la n. discoï- dale=l:2V2 chez le $; 1:2 ou 1 — 1 74 chez la 9; segment terminal de la n. posticale chez le $ plus court que la trans- versale posticale, chez la 9 il est de la longueur égale à cette - 90 — dernière; la transversale médiane est située vis-à-vis de la n. subcostale; la transversale postérieure parfaitement droite. Organe copulateur T. XVII, fig. 31 d'en haut, 32 eu profil. Pince supérieure en rectangle court, presque carrée, très peu échancrée en arc par devant; les bords latéraux arqués; fissure postérieure très courte, les deux appendices postero- internes très petits, les angles postero-externes prolongés, à sommets légèrement arrondis. Les pinces inférieures légèrement arquées, échancrées en haut. J'ai examiné 30 exemplaires, 16 i et 14 $, dont 7 i du gouvernement de Mohylew (Zaczernie, Wiszniak, furet de Horbow) pris en juin; 1 ex. de Marienbad (juin), 8 S et 14 $ de Zakopane dans les Tatres recueillis en juillet par le jeune entomologiste M. Ladislas Wrzesniowski. 15. A. variabilis Fall. $. Espèce moins forte que VA. longipes et d'une couleur plus claire. Front peu proéminent, yeux fort-cohaerents, (arcte coliae- jentes), chez le 6 à villosité dense, antennes et le chête comme ceux de VA. longi'pes; gênes étroites (comme celles de VA. semicinerea, considérablement plus étroites que celles de VA. longipes); carines faciales coutbées au milieu, leurs angles lé- gèrement proéminents. Soies fronto-orbi taies inf. 8 — 9; s. humérales 2; s. meso- pleurales 5—6; » sternopleurales 4 en arrière, 1 par devant; s. dur- socentrales ext. 6 (ponesutur. 4); » scutellaires 4 plus grandes, dont 2 apicales et 2 aux bords; > abdominales discoïdales: au 2% 3^ et 4* arceaux de l'abdomen par une rangée de soies, dont celle du 2 incomplète. 3Li 91 Abdomen. Chez le (j subcylindrico-ol)long; une bande lon- gitudinale noire très étroite, moins visible que celle de VA. longipes. L'armure des pieds semblable à celle de VA. longipes, mais à soies proportionellement plus courtes et moins denses. Sur la face postéiieure des cuisses antérieures il y a 1 ran- gée complète longitudinale de soies; au bord supérieur de la moitié basale des cuisses médianes une rangée de longues soies rares (9 — 12) dirigées vers le haut et en avant, plus près de la base plus longues et disposées en série doublée; sur tout le bord inférieur il y a une rangée rare composée de plusieurs soies, de k moitié moins longues que les supérieures et en outre une autre rangée de petites soies capillaires. Sur tout le bord supérieur des cuisses postérieures une ran- gée de soies médiocrement courtes dirigées en avant, vers l'ex- térieur et légèrement vers le haut; dans la partie supérieure de la face postérieure une rangée de soies capillaires médiocre- ment longues, dirigées en arrière, vers le bas et un peu à l'ex- térieur. Sur tout le bord inférieur il y a par devant une ran- gée de plusieurs soies longues et fortes, en arrière une ran- gée de petites soies capillaires. Sur le côté externe des tibias médians il y a au dessus du milieu une soie dirigée en arrière et légèrement à l'exté- rieui ; dans la partie postérieure de ce tibia 3 soies (chez la longipes le plus souvent jusqu'à 5), dont la 1" est située au dessus du miheu du tibia et deux autres rapprochées entre elles au dessous du milieu. L'armure des tibias postérieurs est comme celle de VA. longipes, mais à soies plus rares et plus courtes. Soies externo-antérieures: une rangée de soies capillaires (6—7) dirigées à l'extérieur et vers le devant, occupant le V3 médian du tibia, plus courtes que celles de la longipes; 2 fortes soies externo-postérieures, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia. - 92 — Soies interno- antérieures occupent une surface en commen- çant un peu au dessus du milieu du tibia jusque près de son sommet, cette rangée est composée de 7—9 soies capillaires di- rigées à l'intérieur et un peu en avant, de longueur égale h celle des soies externo-antérieures; soies inter no-postérieur es se trouvent sur tout le bord de la surface interne du tibia, qui sont très courtes et dirigées vers le bas. Sur le côté antérieur du tibia dans son Va médian une rangée de soies denses, as- sez courtes, dirigées en avant. Au hord postérieur, un éperon fort, situé dans ^/g infé- rieurs du tibia. Ailes. Proportion des segments terminaux de la n. dis- coïdale=l : 3; le segment terminal de la n. posticale à peine plus court que la transversale postérieure, du reste comme chez VA. longipes. Organe copulateur. Fort semblable à celui de VA. longipes, semblable en tout au copulateur de VA. hirsutula var. (Voy. les figures de ce cette dernière). Je n'ai comparé que 2 exemplaires, dont un a été pris le 24 juin 1871 à Carlsbad par M. Kowarz, et l'autre à Graeffenberg en Silésie autrichienne, pris à la fin de juin par mon beau-frère Dr. H. Dziedzicki. 16. A. baicalensis n. sp. d. A. liirsutulae et longipedi a/finis et valde similis. Ohlonga, nigricans; oculis hirtis cohaerentïbus, aristis longe et distincte plmnatis; thorace nigro, antice in média parte et ad latera grisescente; abdomine cinerascente, subcylindrico v. suhconico, linea dorsali média angusta, interntpta, nigra; alis basl squa- misque alho-flavis; vena transversa posticali recta; venae dis- coidalis alarmn proportio segmenti penultimi ad tdtimum = 1 :2\ venae posticalis segmenta ultime multo hreviore (fere dimidio) venae transversae posticalis; halterïbus luteis; femorihus posticis longitudine ahdominis gracilibus laeviter curvis; tibiis posticis in IL - 93 — medio valde incurvatis, undique erecto-lonr/e pdosis. Long. corp. 6,5 — 7 mm. Patria: Sibiria orieiitalis (Mont. Chamardaban)! Tête iioiie, occiput plat, front très peu proéminent, yeux coliaerents entourés d'orbites fines argentées à reflet noir, la vil- losité dense et longue; face assez plate, presque non proémi- nente en bas, cendrée foncée î\ reflets noirâtres; gènes assez étroites (plus larges cepemlant que celles de VA. scmiclnerea) argentées à reflets pareils; antennes courtes, noires, se terminant dans le milieu de la face; le 3 article deux fois plus long que les Imsilaires; chête longuement plunieux; 10 — 12 soies fronto- orbitales inférieures. Thorax noir, luisant, par devant et sur les côtés couvert d'une nuance cendrée claire, surtout au milieu et sur la ré- gion humérale du dos; 2 soies huniérales; 6 soies dorsocen- trales externes, dont 4 en arrière de la suture transversale; écusson garni de 4 soies grandes (2 apicales, 2 latérales). Abdomen cendré clair, changeant au cendré blanchâtre clair dans certaines directions de la lumière, oblong-conique comme chez VA. longipes et 1'^. hirsutida; la bande médiane longitudinale noire aussi nette que celle de VA. Mrsntula, mais plus étroite, interrompue auprès des bords des segments, élar- gie légèrement sous l'écusson; au 3*" et 4*" segments par une. rangée de soies discoïdales. Pieds d'un noir de goudron; les cuisses postérieures aussi longues que l'abdomen; les tibias postérieurs fortement cour- bés au milieu, à convexité tournée en arrière. Sur la face postérieure des cuisses antérieures une rangée complète de soies; sur le côté inférieur des cuisses médianes une rangée complète de soies courtes, assez raides, rarement disposées; au bord supérieur des cuisses postérieures une ran- gée complète de soies assez courtes; au bord inférieur une rangée complète de longues soies, plus longues dans la partie apicale, dirigées vers le devant et vers le bas, et en outre il — 94 - y a encore deux rangées complètes de soies fines capillaires longues, plus longues dans la partie apicale, dont la rangée antérieure est dirigée vers le bas, la postérieure vers le bas et un peu eu arrière. Sur la face postérieure des tibias médians il y a 3 ou 4 soies, dont la supérieure est située au dessus du milieu du ti- bia, l'autre dans le milieu. L'armure des tiUas postérieurs fort semblable à celle de VA. longipes et hirsutula; sur le côté externe il y a 3 ran- gées longitudinales de soies, occupant sur le tibia une étendue plus (ju moins égale et correspondante; soies externo-auté Heures forment nue rangée rare composée de 6 — 8 très longues, ca- pillaires, dirigées plus vers le devant que vers l'extérieur, la rangée commence au dessus du milieu du tibia et se termine un peu au dessus de son sommet; la rangée de soies externo- médianes est parallèle à la précédente, se compose de soies rarement disposées et de la moitié plus courtes que celles de la rangée précédente, dirigées vei^s l'extérieur; 1 ou 2 soies externo-postérieures dirigées à l'extérieur et plus en ariière: une grande au milieu du tibia, un peu moins longue que l'éperon, et quelquefois encore il y a une autre au dessus d'elle plus courte; une rangée de soies capillaii'es interno-antérieures (dans la paitie antérieure du côté interne) composée de 11 — 15 soies très longues, dirigées vers l'intérieur et le devant, dans la hau- teur correspondante du tibia aux deux V^ rangées externes, ou (chez un exemplaire) sur tout le côté interne. Sur tout le bord postérieur il y a des soies courtes, cilifoimes, dirigées vers le bas, et un long éperon au dessous de la mnitié du tibia, c'est à dire dans la limite des Vg supérieurs et le Vg inférieur, dirigées en arrière et un peu h l'intérieur; sur le même bord il y a encore une soie assez gi-ande située tout près au dessus des soies praeapicales, dirigée en arrière et un peu à l'extérieur. Sur le côté antérieur il y a une rangée de soies capillaires, de longueur médiuci'e, disposées sur les Vs inférieuis du tibia. — 95 — Ailes. Colorées légèrement de jaunâtre, à base et le de- vant plus jaunâtres que brunâtres. La n. médiastinale terminée par une épine très petite; n. subcostale se teimine au devant du milieu de l'aile; n. cubitale terminée strictement au sommet de l'aile, son extrémité non divergente; la transversale mé- diane située vis-à-vis de l'extrémité de la n. subcostale et au delà du milieu, c'est à dire à l'extérieur du milieu de la cellule discoïdale; la transversale postérieure droite; la proportion de la longueur du segment avant dernier de la n. discoïdale à son segment apical =1:2 ou 1 : 2V5; le segment terminal de la n. posticale beaucoup plus court (presque de la moitié) que la transversale postérieure (chez VAricia Mrsuiula d'égale longueur, un peu plus court chez VA. longipes et VA. semkuierea, et souvent égal chez cette dernière). Cuillerons d'un jaune blanchâtre; balanciers jaunes. Organe copulateur T. XVII, fig. 29 d'en haut, 30 en profil. Pince supérieure fort semblable à celle de VA. longlpes, avec cette petite différence que son bord supérieur est fort échancré en angle, les bords latéraux plus convexes en arc ou en forme de tonneau, les appendices postero-internes un peu plus longs. Pinces inférieures échancrées en haut en arc. Trois ;c? recueillis par le Prof, lîéuoit Dybowski en Si- bérie orientale, sur le versant de la montagne Chamardaban, au voisinage du lac Baical. Ohs. IJ'A. bairalensis est beaucoup plus grande que VA. hirsutithi>'7At., les yeux de la première sont rapprochés moins strictement, le chête à villosité longue, tandis que chez VA. hirsutida il n'est que puhescent; chez 1'^. bdiralensis il y a beaucoup plus de soies fronto-orbitales, et au bord infé- rieur des cuisses médianes il lui manque de rungée caractéristique de^soies courtes et épaisses, propres à 1'^. hlrsutula -< et VA. semicinerea; les tibias postérieurs sont fort courbés eu arc chez 1'^. haicalensis, et leur villosité, quoique semblable à celle de la hirsutida, mais en proportion plus longue et plus — 96 — rare (chez VA. hirsiitula p. ex. il n'y a point de rangée anté- rieure de soies; chez 1'^. baiccdensis il n'y a qu'une soie ex- terno-postérieure, et plus rarement 2, tandis que chez VA. hirsîitula il y a une rangée complète de petites soies etc.); chez VA. haicaîeiisis il y a un éperon (ou 2 lorsqu'on con- sidère pour éperon la soie située tout près au dessus des soies praeapicales, mais dirigée d'un autre côté que l'éperon), chez la hirsiUnla il y a 2 ou 3 éperons; chez VA. bairalensis il manque d'épine fort et rigide, propre à Vhirsutula sur le devant du sommet des tibias postérieurs. La proportion des segments de la n. discoïdale et posticale est différente dans les deux espèces. L'abdomen de VA. laicalensis est cendré clair, chez la Mrsutula de la couleur cendré bleuâtre (caesius) ou d'un gris-cendré-jaunâtre. Le copulateur des deux espèces est très semblable. Elle est plus petite que VA. longipes et variabilis, aux quelles elle est également semblable, moins luisante et consi- dérablement plus claire à cause d'une nuance blanchâtre du thorax et de l'abdomen; la proportion de la longueur des seg- ments terminaux de la n. discoïdale est dans cette nouvelle espèce = 1 : 2, ou 2V5, chez VA longipes elle est d'I : 2V2 — 1 : 2^4, chez VA. variabilis 1:3; — le segment terminal de la n. posticale plus court que dans ces deux dernières espèces. Chez VA. longipes 0 il y a au côté externe des tibias antérieurs 3 soies, plus rarement 2, 1 ou 0, chez VA. varia- hilis 1 soie, chez VA. baicalensis il n'y a point; chez VA. bai- calensis en outre d'I éperon, dirigé comme à l'ordinaire vers l'intérieur et en arrière, il y a encore au bord postérieur des tibias postérieurs, comme nous venons de dire plus haut, une soie dirigée en arrière et vers l'extérieur; cette dernière manque chez 1'^. longipes et chez VA. variabilis; l'armure des tibias postérieurs, quoique semblable dans toutes les trois espèces, est différente dans les détails. 17. A. liirsutula Ztt. 5. Sous beaucoup de rapports, p. ex. par la forme et la vil- losité du corps, la forme du copulateur, etc., elle est alliée avec VA. seniicinerea, longipes, variabUis et haicaîensis. Par son extérieur elle ressemble k VA. Jonglpes, mais elle est presque de la moitié moins gi-ande. La forme de la tête, le front, la face, le ra}iprocliement des jeux du c5 à villosité dense sont tout à fait comme chez VA. semicinerea Wied.; les antennes, à peine plus longues que celles de cette dernière, atteignent un peu plus bas de la moitié de la face, le S*" ar- ticle est deux fois plus long que les basilaires; le chête est encore plus courtement plumé que celui de VA. semicinerea et peut être caractérisé comme — 103 — située dans le milieu du tibia ou plus bas. Une soie assez longue externo-postérkure dans le mi'ieu da tibia; l'épei-on manque. Ailes. N. médiastinale sans opine ou terminée ])ar une épine très courte; n. subcostale terminée au devant du milieu du bord antérieur de Taile; n. cubitale se termine au sommet de l'aile, elle est parfaitement parallèle à la n. discoïdale; la pro- portion des segments terminaux de la nervure discoïdale = 1 : 2V2, plus rai-emcnt 1 : 2V4 ou 1 : 2V4, chez une 9 1 : 2. — Segment terminal de la n. posticale plus court que la trans- veisale iiosticale; la transversale médiane est située au dessus du V3 interne de la cellule discoïdale, et considérablement à l'intérieur du bout de la n. subeostale, cliez la $ quelque- fois vis-à-vis de l'extrémité; transversale postérieure parfaite- ment druite. Oygane copidafetir. T. XX, f. C7 d'en haut, G 8 en profil. Très semblable au copulateur de VA. {) nrhana Meig. T. XX, fig. C)9, 70 et un peu à celui de la Hi/dro- toea mefeorka. T. XXI, fig. 91, 92. Pince supérieure cordiforme, large par devant et légère- ment échancrée en arc, convexe dans la partie antérieure des côtés, en arrière subitement atténuée de manière qu'il n'y a point d'angles extenio-postérieurs, et seulement 2 appendices longs papilliformes internes, séparés par une fissure large et niédi(jcrement longue. Les pinces supérieures échancrées en arc en haut. Ohs. Cette espèce est la moins alliée au groupe de l'A. ïont/ipes. Selon Meigen et Zetterstedt la forme de l'abdo- mvu des deux sexes de VA. umhratica est ové (ovale); cette diagnose est dans plusieurs cas inexacte, car il n'est ovale que dans la $, et même d'un ovale court, chez le S il est oblong-ovale; Zetter- stedt mentionne même que 1'^. umlratka est semblable à VA. hmjipes et VA. variahilis et a l'abdomen plus ovale que dans ces deux dernièies. Schiner dit aussi, (quoique comme il parait il ne connaissait pas d'exempl. typique de VA. umhra- — 104 — tica Mg.), que cette espèce de Meigeii est alliée à 1'^. lon- gipes. De l'aiitie côté S chiner dans la description de sa A. carbo dit: iHinterleib kurz eifôrinig> et tel est réellement l'ab- domen de la 2 de 1'^. umhratka; comme cependant les des- criptions de VA. umhratica Mg., Ztt. et d'^. carbo Schin. s'accordent entre elles dans tous les détails et se laissaient aussi appliquer à l'espèce que je viens de décrire dont l'exem- plaire de ma collection j'ai obtenu de M. Kowarz avec la diagnose A. carbo Schin., je crois, que mes exemplaires appartiennent réellement à VA. umbratica Mg. Ztt. et que cette dernière est identique à 1'^. carbo Schin. Mr. I. A. Portschynski est aussi du même avis. J'ai comparé 16 exemplaires, 11 c^ et 5 $. Longueur du corj)S 4,5 — 5,5 mm. Ils proviennent de Ciechocinek (20 Août, et commencement de Septembre) et de Chodecz (juin), du gouver- nement de Minsk (juin) et du gouvernement de Mohylew (juillet). V. Groupe de l'A. Morio. 20. A. Morio Ztt. 5 9- Partie inférieure de l'occiput légèrement convexe; front médiocrement convexe, un peu proé- / Wn» l v_y^ minent en avant; yeux du rj sub- « 2. cohaerents, la bande frontale du ^'ltnyrf'itY-J^morL%\^'^^''''^^^^'^^ assez étroite, noire et un peu 2. Tèto un profil de 1'^. Inqubris rj" 9 . 11 n i -x j. ' plus large que l'orbite argentée qui l'entoure. Yeux du mâle à villosité dense, chez la 5 la villosité est très courte et rare, presque nue dans leur partie supérieure. Antennes courtes, atteignant le milieu de la face; 3' article deux fois plus long que les basilaires; chête du $ subplumeux, cliez la 2 distinctement pubescent. Face assez plate, dans sa partie inférieure fort prolongée en avant dans les deux sexes (comme chez incana $ $ et marmorata $) sans former cependant - 105 — un long museau, comme celui de la luf/uhris; les angles in- férieurs (les carines faciales ariondis, sans former cependant d'angle droit avec le bord supérieur de la bouche, propre à VA. luguhris, mais plus ouvert; les gènes aussi larges que celles de l'espèce citée. Soies ironto-orbitales supérieures 9 — 10 longues et plu- sieurs courtes; chez la Ç G — 7 longues; s. humérales 3; s. dorsocentrales ext. 6 (ponésuturales ext. 4); s. mesopleurales très nombreuses; s. sternopleurales 3 (2 en arrière, 1 sur le devant); s. scutellaires 8 (submarginales se ut. 6). Sur le thorax des deux sexes il y a 4 bandes noires fort prononcées, les intervalles entre elles se présentent en 3 bandes d'un blanc grisâtre également larges que les précédentes, la médiane est moins prononcée sur le devant qu'en arrière, les deux latérales bien distinctes; les calles humorales concolores aux bandes; chez le ^ de la lagiibris les 3 bandes claires sont beau- coup moins prononcées que celles de VA. morio, elles sont très étroites et plus foncées, la médiane n'est visible que dans sa partie postérieure et ce n'est que chez la 9 de VA. liiguhris que les bandes claires sont fort distinctes. Les côtés du thorax ainsi que l'abdomen du morio S sont poudrés très distinctement de blanchâtre; chez VA. Ingiibris les côtés sont noirs, abdomen poudré de jaune brunâtre, d'une forme également comme celle du morio ovale-allongée, mais plus courte. Le premier anneau noii', les autres du mâle noirs à reflet blanchâtre; chez la lu- guhris tout l'abdomen est d'une couleur brun-jaunâtre uniforme à éclats plus clairs selon la position, à l'exception de la partie antéiieure du premier arceau. Au deuxième arceau il y a une rangée incomplète de soies discoïdales; au 3'' arceau deux l'an- gées, dont l'antérieure incomplète, composée de soies petites, la postérieure complète de soies grandes; au 4^" aiceau il y a chez le mâle 3 rangées de soies situées assez irrégulièrement, la médiane composée de plus grandes soies. Pieds. L'armure des pieds antérieurs du ^ ? (les deux — 100 — pattes antérieures manquent clicz mon unique 5); cliez la 9 sur le côté externe des tibias antérieurs il y a au dessus du milieu: 2 soies sur le côté droit et 1 sur le côté gauche. Dans la paitie moyenne du bord inférieur des cuisses in- termédiaires il y a quelques (4 — 5) soies fortes sur le devant; en arrière de cette partie sur tout le boid inférieur de la cuisse du $ en outre de nombreuses soies courtes ciliformes il y a encore des soies fortes et longues, au nombre de 6 — 7, dont 3 plus fines situées une auprès de l'autre se trouvent au- près de la base de la cuisse, les autres sont rarement dispo- sées sur le reste du bord, sans atteindre le sommet. Les cuis- ses ^osténeures armées d'une manière ordinaire. Sui' le côté externe des tibias intermédiaires chez le (5 2 soies fortes, dirigées à l'extérieur et vers le devant, l'infé- rieure également vers le bas; la supérieure au dessous du mi- lieu du tibia, l'inférieure au milieu entre la précédente et le sommet du tibia; chez la Ç 4 soies fortes externes, dont la 2*^ est située dans le milieu du tibia; chez la $ il y a en outre 2 soies sur le côté antérieur des tibias médians; la su- périeure petite, l'inférieure grande dans la moitié du tibia, les deux dirigées vers le devant et à l'extérieur; sur le côté postérieur des tibias médians 2 rangées longitudinales paral- lèles de soies, composées chacune chez les deux sexes de 2 soies; la rangée externe est composée de 2 soies fortes et très longues (médiocrement longues chez la $) dirigées en bas, en arrière et chez le 2 légèrement à l'extérieur, dont la su- périeure est située un peu au dessus du milieu du tibia, l'in- férieure chez le mâle dans le milieu entre la supérieure et le sommet du tibia, chez la 9 dans le milieu du tibia; les deux soies de la rangée interne sont plus courtes que les autres soies des tibias médians, et diiigées en arrière, vers le bas et légèrement vers l'intérieur, 1 située au dessous du milieu du tibia, la 2'' entre cette dernière et le sommet. Sur le côté externe des tibias 'postérieurs du 5 4 soies -107- peu longues s. extcuw-antér'eures, dont la 3" située dans le mi- lieu du tibia; chez la $ 3 soies assez courtes mais fortes, situées dans le tiers médian des tibias postérieurs; s. extenio-postérieures chez le (5 2 fortes et longues, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia; chez la Ç 4 soies, dont 2 petites situées au voisinage de la base du tibia, la troisième dans le milieu très grande, 4' également grande un peu plus bas. Sur le côté interne des tibias postérieurs du 5 2 rangées de petites soies courtes assez rapprochées entre elles sur les % supérieurs du tibia; chez la $ il n'y a qu'une ou 2 courtes soies fortes iu- tero-postérieures (chez l'unique Ç: au tibia gauche une, au ti- bia droit deux). Éperon un peu plus long que les soies externo -postérieures, est situé aux ^4 supéiieurs et le V4 inférieur du bord posté- rieur des tibias postérieurs; chez la 9 dans les V5 et V5. Ailes. La couleur jaune brunâtre basale chez le 5 est lé- gèrement plus forte que celle de la lugiéris; n, médiastinale, ter- minée par une épine très petite à peine visible; n. subcostale terminée un peu au devant du milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale terminée au devant du sommet de l'aile, à extrémité légèrement diveigente; proportion des segments de la n. discoïdale = 1 : ] V^; proportion du segment teiminal de la n. posticale à la transversale postéi'ieure = 1 : lYf — IV2, la transversale médiane située un peu au devant du bout de la n. subcostale, chez la $ vis-à-vis de ce bout; la transversale posticale du $ médiocrement, mais assez distinctement courbée en S (l'angle arrondi inférieur de la courbure fort distinct); la courbure très faible, presque droite chez la $. Les deux transversales sont bordées légèrement de brunâtre. Organe copulateur n'a pas été extirpé. J'ai eu 1 5 et 1 $ de la collection de M. Kowaiz, le c^ a eu trois étiquettes: une avec l'inscription de la main de Zetterstedt ; je me suis convaincu cependant suffisamment, que les antennes du mâle ne sont pas endoumiagées, et a des pareilles la Ç avec le nom de Zetterstedt: A. morio $, Ztt., Lapponia. Obs. A. Morio Ztt. par son extérieur est aussi semblable à VA. lugubris M g. que les descriptions actuelles pourraient à peine suffire à les distinguer, il n'y a donc rien d'éton- nant que Meade n'ayant pas eu des exemplaires typiques, a considéré les deux pour une espèce, et a réuni VA. Morio avec lugubris, en mentionnant en outre: osférieures, normale. Tibias antérieurs: souvent sur le côté antérieur duYa api- cal du tibia il y a 1, 2 — 4 soies courtes et fortes, disposées en une rangée longitudinale dans les deux sexes. Sur le côté externe: 1 ou 2 soies longues et fortes, une au dessus du milieu ou dans le milieu même, 2'' au dessous du milieu; chez la 2 P située au dessus du milieu. Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires se trou- vent dans les deux sexes 2 rangées de soies disposées le long du tibia, la rangée externe composée de 2 ou 3; rarement de 4 soies, dont la supérieure est située au dessus du milieu du tibia; la rangée interne de 2 — 3 soies, dont la supérieure très longue est située au dessus du milieu ou sur le milieu du tibia, la médiane au dessous du milieu, l'inférieure très bas. Sur le côté externe des tibias intermédiaires il y a chez les deux sexes 1 (plus rarement 2) soie courte au dessous du milieu du tibia, en cas de 2, la supérieure est située sur le milieu du tibia; 3 soies praeapicales sont très longues. Tibias postérieurs: soies externe antérieures chez le 5 3 ou 4, peu longues, sont situées sur le V3 médian du tibia, chez la 9 2; s. externo-postérieures chez le $ 3 longues, la supérieure la plus coui*te est située au dessus du milieu du tibia; chez la 5 2-4, dont 2 supérieures petites; en outre des soies indiquées plus haut il y a encore chez le o Plu- sieurs soies externo- médianes (comme chez la Morio, mais cel- les de cette dernière espèce sont de la moitié plus courtes et plus fines), elles sont fines, un peu plus courtes que les externe-antérieures et sont situées le long de tout le tibia. — Au bord postérieur un éperon situé dans le V5 inférieur du tibia. Les soies inteines manquent. Ailes. N. médiastinale terminée chez le $ par une épine — lU — faible, assez longue chez la $; ii. subcostale terminée avant le milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale terminée au devant du sommet de l'aile, son extrémité distinctement di- vergente; la proportion des segments terminaux de la n. dis- coïdale = 1 : 1 V4 — IV2; le segment de la n. posticale à peine plus court que la transversale postérieure; la transversale mé- diane située considérablement au devant de l'extrémité de la n. subcostale; la transversale postérieure très fortement courbée eu S. — Les deux transversales ainsi que toutes les nervures longitudinales colorées de jaune brunâtre. Organe copiilafeur T. XVI et T. XVII, fig. 15 — 17 d'en haut, fig. 16 — 18 en profil. Pince supérieure transverso- ovalaire, chevelue sur le de- vant et au milieu; échancrure antérieure médiocrement pro- fonde, à angle ouvert, au lieu de la fissure postérieure une échancrure anguleuse courte ou très courte; 2 papilles postero- internes courtes, arrondies; les enfoncements postérieurs en angle ouvert, courts. Les pinces inférieures 2 ou 3 fois échancrées légèrement en haut. J'ai comparé 6 exemplaires, dont 2 types ($ et 5) de Zetterstedt de Suède; 3 $ du gouvernemeut de Minsk, et 1 $ des environs de Varsovie (Goclawek). 23. A. liigiibris Mg. s $. Par sa villosité plus alliée h VA. serva qu'à la Morio. Front médiocrement convexe, un peu proéminent vers le devant; yeux cohaerents; bande frontale du 5 plus étroite que l'orbite, cette dernière noirâtre. — Yeux à villosité dense chez les deux sexes. Antennes courtes, atteignant le milieu de la face; 3® article 2 fois plus long que les basilaires; chéte lon- guement et distinctement plumeux. Face considérablement pi'olongée en avant chez les deux sexes, en forme d'un mu- 3^^ — 115- seau long; les bords inférieurs des carines faciales avancés vers le devant, formant un angle droit avec le bord supé- rieur de la bouche, gènes larges. Soies fronto- orbitales 6 fortes et longues et autant ou plus de longues fines; s. liumérales 3; soies dorsocentrales ext. 5 (ponesuturales ext. 3); s. môsopleurales très nombreu- ses; s. sternopleurales 3; s. scutcllaires 8 (s. submarginales 6), la V" soie du bord considérablement plus fine et plus courte que celle de la Morio. Les trois bandes claires au thorax (vittae) de XA. lugu- Iris sont beaucoup moins distinctes que celles de VA. Morio, elles sont très étroites et plus foncées que chez cette der- nière, la médiane n'est distincte que dans sa partie posté- rieure; chez la $ de lugubris les bandes claires sont seulement bien distinctes. Les côtés du thorax noirs chez le 5. Abdomen ovale-oblong, plus court que celui du 3Ioyio; tout l'abdomen d'une couleur brune jaunâtre uniforme, à re- flets plus clairs selon la position, à l'exception de la partie antérieure plus foncée dans le premier segment. Au 2'' seg- ment une rangée incomplète de soies discoïdales (c'est h dire sur chaque côté quelques soies, et dans le milieu du segmeut 2 soies longues); au 3' segment 2 rangées; au 4'' 3 rangées. Fieds. Toute la face postérieure et le bord inférieur des cuisses ^postérieures et intermédiaires du $ est couverte par des soies nombreuses longues et capillaires, plus courtes sur la face postérieure des cuisses intermédiaires et sur la moitié apicale de la cuisse; courtes chez la $. Les cuisses posté- rieures à armure normale. Sur le côté externe des tibias antérieurs de la $ 2 soies, dont la V est située au dessus du milieu, la 2" au dessous du milieu du tibia. Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires 1 rangée composée de 3 soies fortes, dont la médiane la plus longue est située chez le S aii milieu, chez la 9 au dessous du milieu du tibia; chez la ? sur le côté — 116 — antérieur des tibias intermédiaires il y a encore 2 soies, dont la V est située au milieu, la 2" entre la précédente et le sommet du tibia. Tibias postérieurs: 2 soies externo-an- térieures, aussi longues que celles de VA. Morio; la 1''' située au milieu du tibia, la 2^ entre la précédente et le sommet du tibia, mais plus près du milieu; également sont disposées les deux grosses et longues soies externo-postérieures (chez la $ 3) dont la supérieure courte est située au dessus du mi- lieu du tibia; les petites soies internes du $ semblables à celles de la Morio, mais un peu plus rares et occupent le V3 médian du tibia; chez la $ elles manquent; éperon comme celui de la Morio. Ailes. N. médiastinale terminée chez le $ par une épine très petite, plus distincte que celle de la Morio', chez la 2 l'épine est assez longue. N. subcostale terminée un peu au devant du milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale se termine devant le sommet de l'aile, son extrémité légè- rement diveigente; la proportion des segments terminaux de la n. discoïdale= 1 : iVi — 2 chez le (5; chez la 2 1 : iV^; la proportion du segment terminal de la n. posticale à la trans- versale postérieure = 1 : IV3 — iV/, la transversale médiane située vis-à-vis de l'extrémité, et très rarement un peu avant l'extrémité de la n. subcostale; la transversale pos- térieure k peine courbée en S^ quelquefois presque droite, les angles des courbes invisibles. Les deux transversales bordées légèrement de brunâtre. L'organe copidateur T. XVII, fig. 19 d'en haut, fig. 20 en profil. Pince supérieure semblable à celle de VA. incana, mais un peu plus large; en forme d'un rectangle court, à côtés lé- gèrement arqués et les angles arrondis, garnies de poils par devant; l'échancrure antérieure en arc, peu profonde; la fis- sure postérieure est remplacée par une échancrure en angle aigu; les deux appendices postérieurs internes très petits, - 117- parceque les bords postérieurs de l'écusson de la pince sont à p€ine courbés en S, presque droits; la concavité postérieure manque presque complètement. Les pinces inférieures légè- rement échancrées en haut. J'ai comparé 19 exemplaires dont 8 (5 et 11 $, entre lesquels 1 $ vient de la collection de M. Kowarz (Eise- nacli, mai), 1 $ du gouv. de Moliylew (Zaczernie, commen- cement de juin), 2 $ du même gouv. (village de Stanislawow); 15 exemplaires, dont 6 S des montagnes Tatra, pris en juil- let et en a(;iit par feu Jean Wankowicz. 24. A. serva Mg. $ 2- Par son extérieur semblable à VA. mannorafa, mais plus petite. Front légèrement proéminent; les yeux subcohaerents, sé- parés entre eux par une bande noire assez large; antennes courtes, atteignant seulement le milieu de la face; le 3* ar- ticle 2 fois plus long que les basilaires, chête longuement et distinctement plumeux; face assez courte, les angles infé- rieurs des carines faciales émoussés, peu proéminents; gènes médiocrement larges. Les soies du thorax et de l'abdomen, et surtout celles de la première de ces parties, sont proportionellement plus fines et plus longues que celles des autres espèces du genre Aricia. S. front o-orbitales 6 — 7 plus grandes chez le 5, 7 — 8 chez la $; s. humérales 3; s. dorsocentrales ext. 5 (ponésuturales 3); s. mésopleurales 5 plus grandes et 5 — 7 plus petites; s. sternopleurales 3 (2 postérieures); s. scutellaires 8 (submarginales 6). Abdomen ovale chez la $, chez le mâle presque ovale-oblong; au milieu du 2" segment 2 soies plus longues chez le S-, ^''6z la $ une rangée incomplète de soies sur le même segment; sur le 3*" segment 1 rangée de soies disposées d'une manière as- -lis- sez irrégulière; sur le 4' segment du $ 3 rangées compo- sées de soies très longues et fines, chez la $ 2 rangées complètes et des nombreuses soies disposées sans ordre. Pieds. Sur la face postérieure des cuisses antérieures des rangées de soies nombreuses assez longues et délicates chez le $, dirigées en arrière, vers le haut et vers le bas. Sur le bord inférieur des cuisses intermédiaires du $: 3 rangées de soies assez courtes et fines, denses, dont la rangée médiane, dis- posée sur les Vs basales de la cuisse, est composée de soies plus longues que les autres et dirigées vers le bas; le reste de cette rangée est composé de soies très cour- tes; la rangée antérieure est composée de soies les plus cour- tes dirigées vers le bas et un peu vers le devant; la ran- gée postérieure dirigée vers le bas et en arrière; ces ran- gées occupent les Vs basilaires de la cuisse. Chez la $ sur les -/g basilaires du bord inféiieur des cuisses intermédiaires se trouvent 6 soies longues et fortes, et de petites soies capillaires, plus courtes et plus rai-es que celles du 5. — Au bord inférieur des cuisses ■postérieures en outre des gros- ses soies ordinaires du devant, on trouve de nombreuses saies courtes capillaires; en arrière sur la partie basilaire de la cuisse de la $ se trouve une rangée courte de soies plus grandes. Sur les tibias antérieurs les soies manquent. Sur la face postérieure des tibias intermédiaires: une rangée composée de 4, quelquefois de 3 sois chez le 5, chez la Ç le plus sou- vent 3, commençant un peu au dessus du milieu du tibia; sur le côté externe de la 9 il y a quelquefois 2 soies, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia. Tibias postérieurs. Soies externo-antérieures 3, chez la Ç quelquefois 2; la supérieure plus petite au dessus du milieu du tibia, les deux autres au dessous du milieu. Soies cxterno- médianes (seulement chez le c5) 8 — 9, assez courtes et fines, depuis le V3 supérieur jusqu'au sommet du tibia; soies externo- — 119 — postérieures'. 2 fortes et longues, la première dans le milieu, l'autre un peu plus bas; en outre de ces dernières, se trou- vent encore chez le ^ dans le Va supérieur de la face externe des tibias en arrière de nombreuses soies courtes, fines, capil- laires, ^o'xe'i interno-postérieures ^—\2 chez le 5, assez cour- tes et fines, disposées sur le Vs médian du tibia jusqu'à l'épe- ron (Meade prétend que VA. serva ne possède pas de poils longs ou cils sur le côté interne des cuisses postérieures, ce qui la distirigiierait entre autres de VA. lucorum et marmo- rata; cependant les poils ne sont pas longs même chez ces dernières); chez la $ elles sont très courtes et à peine visibles. Dans le Vi inférieur du bord postérieur un éperon long, au dessous de ce dernier une soie praeapicale de la lon- gueur de l'éperon. Ailes. N. médiastinale terminée le plus souvent par une épine très petite, souvent plus longue chez la Ç; n. subcostale terminée au milieu du bord antérieur de l'aile; la n. cubitale terminée tout près au devant du sommet de l'aile à extrémité légèrement divei'gente. Proportion de la longueur des seg- ments terminaux de la n. discoïdale=l : 2 cliez le S, chez la femelle souvent 1 : iV^; segment terminal de la n. posticale du (5 presque de la moitié plus court que la transversale po- stérieure, chez la $ considérablement plus long que celui du d; la transversale médiane située vis-à-vis de l'extrémité de la n. subcostale; la transversale postérieure très peu courbée, quelquefois presque droite, mais quelquefois aussi, surtout chez la $ courbée un peu plus fortement; les deux transversales sont souvent bordées légèrement de jaunâtre. L'organe copulateur T. XIX, fig. 53 d'en haut, fig. 54 en profil. Pince supérieure ressemble un peu par sa forme à celle de Vïncana et de la luyabris, elle est d'un rectangle court, à angles arrondis; médiocrement échancrée en arc par devant et en arrière; sans appendices postérieurs et sans fissure, villeuse — 120 — dans sa partie antérieure et médiane. Les pinces inférieures fort écliancrées en arc en dessus. J'ai comparé 1 0 exemplaires dont 2 $ et 8 $; il provien- nent des environs de Varsovie (Goclawek, en mai); de la Cu- javie; des gouv. de Minsk et de Moliylew (Stanislawow, Za- czernie et la forêt Horbowski, commencement de juin) ainsi que de la Silésie autricliienne (Graeffenberg, commencement de juin). 25. A. marmorata Ztt. $ $. Front médiocrement proéminent; les yeux des deux sexes à villosité jaune brunâtre dense, sont subcontigus presque ap- proximants; antennes assez courtes^ terminées un peu au dessous du milieu de la face du $, tandis que celles de la Ç n'atteig- nent que le milieu; o*" article 2 fois plus Jong que les basi- laires; cliete plumeux; les angles inférieurs des carines fa- ciales médiocrement proéminents chez le $, face du $ de lon- gueur méJiocre, celle de la $ très longue (au moins de la moitié plus longue que celle du $), la partie inférieure de la face de la $ fort prolongée vers le devant, sous un angle plus ou moins de 45" à la moitié supérieure de la face, le museau formé de cette manière est court, plus épais que celui de la luf/uhris, mais un peu plus court que celui de cette der- nière; les gènes du (5 médiocrement larges, noires; celles de la 2 très larges, à éclat argenté jaunâtre, changeant au noir au dessous des joues (malaé). En général la femelle de VA. marmorata diffère considé- rablement du mâle, la villosité des parties du corps est aussi différente. La couleur du corps de la femelle, comme celle des autres espèces $ du genre est plus claire, les bandes thoraciques plus prononcées, mais relativement elles ne sont pas plus rapprochées entre elles que celles de la serra (Se bi- ner est d'une opinion contraire). Soies fronto-orbitales 9 chez le $, 7 chez la 9; s. humé- - Î21 - raies 3; s. dorsoccntrales ext. 6 (ponésutiirales 4); s. mésopleurales 5 — 6 plus grandes; s. steniopleurales 3 ; scutellaires 8 (4 plusgrandes). Ahdomen ovale-oblong; au 2^ segment de la $ 1 rangée incomplète de soies discoïdales (seulement sur les côtés); au 3* segment du $ 1 rangée, chez la $ 2 rangées au milieu du segment, 1 sur chacun des côtés; sur le 4" segment chez le S 2 rangées; chez la $ deux rangées, dont l'antérieure complète, la postérieure composée de soies dispersées. Pieds. Toute la face postérieure des cuisses antérieures par- semée de soies capillaires denses et assez longues; sur le bord inférieur des cuisses intermédiaires, en outre d'une rangée com- plète de soies capillaires courtes, il y a encore des soies d'une longueur médiocre (8 — 10) sur l'espace situe un peu au dessous de la base de la cuisse jusqu'à son sommet, au voisinage de ]a base elles sont fortes et les plus longues et diminuant graduelle- ment en grandeur vers le sommet de la cuisse elles devien- nent de plus en plus fines (chez le d" 4 ou 5 soies fortes de- puis la base de la cuisse jusqu'à son milieu, ou jusqu'à V^, chez la 2 6 ou 7 de soies pareilles). Les cuisses postérieures armées d'une manière ordinaire. Sur le côté externe des tibias antérieurs de la $ une soie au dessus du milieu du tibia; sur le côté postérieur du même tibia de la $ quelques rangées de soies capillaires médiocre- ment longues et croisées entre elles. Sur le côté externe des tibias intermédiaires du $ une petite soie au dessous du milieu; 2 chez la 2, une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia, dirigées vers le devant et à l'extérieur; sur le côté postérieur du ,5 3 ou 4 soies fortes, dont la supérieui-e est au dessus du milieu du tibia, la 2" au milieu; chez la 2 deux rangées longitudinales et paral- lèles de soies; la rangée externe composée de 5 soies fortes dirigées en arrière et à l'extérieur; l'interne de 2 soies fortes dirigées en arriére et situées une au dessus, l'autre au des- sous du milieu du tibia. — 122 — Les tibias postérieurs: 6 soies externo- antérieures du $, assez fortes, commençant au dessous de la base et n'atteignant pas le sommet du tibia, elles occupent les V^ médians de ce der- nier, chez la $ 3 ou 4 (2 ou 3 très petites au dessus du milieu, 1 grande au dessous du milieu du tibia). Soies externo-postérieures du 5^ 2 grandes, plus longues que les précédentes, 1 au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia; chez la $ 3 grandes (la supérieure la plus petite au dessus du milieu, la suivante dans le milieu, la troisième un peu plus bas). Soies internes (du côté interne des tibias postérieurs) du (5: une rangée de soies courtes, assez fortes et rapprochées entre elles, commençant au Vs supérieur et prolongée jusqu'au sommet du tibia; chez la $ sur la partie postérieure du côté interne il y a aussi une rangée de soies très courtes, commen- çant au dessus de l'éperon et prolongée jusqu'au sommet du tibia. L'éperon se trouve seulement chez la Ç, au Vé.^nferiéur du bord postérieur. Ailes. N. médiastinale terminée par une épine; n. cubitale terminée au devant du sommet de l'aile, à extrémité diver- gente plus fortement chez la $ que chez le i\ proportion des segments de la n. discoïdale du 5=1: 2V4, de la $ 1 : 2; segment terminal de la n. posticale beaucoup plus court que la transversale posticale; la transversale médiane située chez le 5 un peu à l'extérieur de l'extrémité de la n. subcostale, celui de la $ vis-à-vis de cette extrémité; la transversale po- sticale très légèrement courbée en S. Toutes les nervures lon- gitudinales et les transversales du 5 sont bordées de brun foncé, même la n. anale (6') dans leur moitié basilaire; chez la 2 ce n'est que les nei'vures transversales qui sont bordées très lé- gèrement de jaune brunâtre et la base des ailes est jaune. Organe copidateur. T. XVI, fig. 1 1 d'en haut, fig. 12 en profil. La pince supérieure ressemble un peu à celle de la dispar et incana, en rectangle court, plus large par devant et raé- - 123 - diocrement échaiicrùe en angle ouvert; fissure postérieure peu ])rofonde, papilles postero-internes assez longues (comme celles de la dispar), un peu plus longues que celles de Vincana; angles postero-externes prolongés en papilles (comme ceux de la dis- par); l'enfoncement postérieure en angle aigu. Les pinces infé- rieures î\ échancrure arrondie en haut. J'ai comparé 3 exemplaires: 1 5 pris à Graeffenberg à la fin de juin 1885, où il planait entre les arbres h la manière de Syrphides; 2 $, dont une de Graefifenberg capturée à, la même époque que le précédent^ l'autre des montagnes Tatra Zakopane, moitié d'août). Ohs. UA. marmorata ressemble beaucoup à VA. lucontm, mais elle est d'une taille considérablement plus grande; elle n'a pas de macules distinctes et limitées sur l'abdomen, pro- pres à cette dernière, mais seulement des macules changeantes dans les différentes positions de l'insecte; les 3'eLix du $ de VA. lucorum sont cohaerents. taudis que ceux de 1'^. mar- morata presque approximants; les antennes des deux sexes de la dernière espèce sont très courtes, à peine dépassant chez le (5 le milieu de la face, chez la $ atteignant ce milieu, tandis que celles de la lucorum atteignent le V4 inférieur de la face, chez la 5 de VA. marmorata la partie inférieure de la face prolongée en museau, ce qui manque chez la $ de la lucorum; l'armure des pieds dans les deux sexes de cette der- nière espèce se ressemble beaucoup, tandis que celle de la marmorata et bien différente entre elles dans les deux sexes et est différente de l'armure des pieds de la lucorum (quoique elle soit un peu semblable), p. ex. la rangée des soies délicates du bord interne des tibias postérieurs se trouve le long des Vs supérieurs des tibias chez la lucorum^ tandis que chez la mar- morata elle est disposée le long des V3 ou V2 inférieurs du tibia et prolongées jusqu'à son sommet; chez la marmorata la trans- versale postérieure est très légèrement courbée en aS', chez la lucorum elle est fort courbée en S etc. - 124 — UA. marmorata ressemble aussi à VA. serva; la dernière est cependant considérablement plus petite, à face de la $ et 5 non prolongée, à 3 soies ponésuturales, tandis que la marmo- rata en a 4; les soies externo-antérieures du tiUa postérieur sont au nombre de 6 chez le é de 1'^. marmorata^ dans les deux sexes de VA. serva il y en a 2 — 3; sur le côté posté- rieur du tibia intermédiaire de la Ç de la marmorata, il y a 2 rangées parallèles de soies, tandis que dans les deux sexes de la serva il n'y en a qu'une rangée; dans les deux sexes de la serva les tibias postérieurs sont armés d'un éperon, tandis que la $ seule de la marmorata possède un éperon; les soies internes des tibias postérieurs occupent le Vs médian du tibia chez la serva, tandis que chez la marmorata elles sont disposées sur la moitié inférieure ou sur les % inférieurs du tibia etc. VI. Groupe de l'A. erratica. 26. A. erratica F ail. La plus grande de nos espèces du genre; considérablement plus grande que VA. errans. Yeux du d à villosité dense, chez la $ la villosité très courte, à peine visible, chez le $ arcte cohaerents (chez VA. errans M g. cohaerents); antennes longues, 3® article 3 fois plus long que les basilaires; chête longuement et distinctement plumeux; carines faciales assez proéminentes en bas; les gènes du S assez étroites, (larges chez Verrans), un peu plus larges chez la $. L'armure de la tête, du thorax et de l'abdomen semblable en tout h celle de VA. errans M g. (voyez sa des- cription). Abdomen ovale. Sur la moitié basilaire du bord inférieur des cuisses inter- médiaires \\y a 7 ou 8, plus rarement G, soies grandes et fortes. Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires des deux sexes 2 rangées de soies composées chacune de 2 soies, dont — 125 — les externes sont courtes, h supérieure située un peu au des- sous du milieu du tibia, l'inférieure entre la précédente et le sommet du tibia; soies internes considérablement plus longues et plus fortes que les précédentes, la supérieure est située au dessus, l'inférieure au dessous du milieu du tibia (chez VA. errans Mg. il n'y a qu'une rangée de soies sur le côté po- stérieur des tibias intermédiaires); le reste de l'armure des pieds est comme celui de Y A. errans; tous les pieds d'un jaune rougeâtre, la plus grande partie de l'écusson et la partie ba- silaire des antennes de cette dernière couleur. Ailes. N. médiastinale sans épine; n. subcostale terminée tout près au devant du milieu du bord antérieur de l'aile, n. ^ai- bitale terminée considérablement au devant du bout de l'aile. Proportion des segments terminaux de la n. discoïdaIe= 1 : IV4 (chez VA. errans = 1 : 1^4 chez \e $, 1 : iVo chez la Ç); pro- ]iortion de la longueur du segment terminal de la n. posticale à la transversale posticale = 1 : IV2 (chez errans ils sont d'une l'Ugueur égale entre elles); la transversale médiane située fort considérablement à l'intérieur de l'exti'émité, c'est à dire avant de l'extrémité de la n. subcostale, (chez Verrans un peu à l'intérieur) au dessus du milieu de la cellule discoïdale ou très peu à extérieur de son miUeu; la transversale posticale du $ médiocrement courbée en S, chez la Ç fortement courbée en S (chez Verrans fortement courbée dans les deux sexes); les deux ti-ans^ersales colorées légèrement de brunâtre. Organe copiûateur semblable complètement à celui de VA. errans. J'ai comparé 3 ex. dont 2 5 et 1 $; la dernière prise aux environs de Varsovie (à Jeziorna à la fin de juin, sur un tronc du chêne), les deux autres au gouvernement de Minsk. 27. A. erraus Mg. $ $. Fort semblable à la erratica F ail. mais plus petite, d'une forme générale robuste comme dans cette dernière. — 126 — Front peu proéniiiieiit, les yeux des deux sexes h villo- sité dense, chez $ cohaerents, séparés entre eux par une bande assez étroite; antennes longues, le 3" article 3 fuis plus long que les basilaires, ils atteignent aux V4 inféiieui's de la face; chête longuement et distinctement plumeux; les angles infé- rieurs des carines faciales proéminents; gènes larges. Soies fronto-orbitales du S 5 — 6 grandes et 3 — 4 petites, de la 2 6 — 7 grandes; s. humérales 3; s. dorsocentrales ext. 6 (4 ponésuturales); s. dorsocentrales int. 2 (c'est à dire 2 paires de soies praescutellaires); s. mésopleurales 6 grandes, et 8—10 fines chez le S, 5 grandes et 6 — 7 fines chez la o; s. sternopleurales 3; s. scutellaires 10 (8 submarginales se). Abdomen ovale; une rangée incomplète de soies discoï- dales au 2** segment, composée de soies assez fines, chez le $ il y a en outre 4 grosses soies disposées en deux lignes au milieu du 2'' segment; au 3" segment du mâle une rangée de soies et comme sur le segment précédent 4 soies plus grandes également disposées, chez la $ une rangée incomplète de soies délicates; sur le 4"^ segment du S 2 rangées de soies, chez la $ ] rangée. Pieds. En outre des soies ordinaires marginales sur les cuisses antérieures il y a une rangée complète, longitudinale, de soies plus longues au milieu de la face postérieure. Au bord inférieur de la moitié basilaire des cuisses intermédiaires il y a 6 soies fortes; en outre desquelles se trouvent de nombreuses soies courtes délicates sur la face antérieure et sur le bord inférieur. En outre des rangées de soies normales marginales sur les cuisses postérieures, chez le mâle ou trouve encore 2 soies courtes et fortes au bord inférieur, situées un peu à l'extérieur du milieu de la cuisse et en arrière des soies inférieures ordi- naires. Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires il y a chez les deux sexes 1 rangée composée de 3 soies (chez une — 127 - femelle des mont. Tatra 2 soies), dont la supérieure est si- tuée au dessus, l'inférieure au dessous du milieu du tibia. Tibias ])ostérieurs. Soies extenio-antérieures 3, la supé- rieure au dessus (cliez la erratica au milieu ou au dessous du milieu du tibia), les inférieures au dessous du milieu du tibia; s. externo-postérieiires 2, de longueur médiocre, plus longues qne les précédentes, une au milieu, l'autre un peu plus bas; s. in- ternes très courtes, sur tout le bord postérieur de la face interne. Éperon un peu plus long que les soies extérno-postérieures, se trouve dans les '% inférieurs du tibia. Ailes. N. médiastinale sans épine terminale; n. subcostale terminée un peu avant le milieu du bord antérieur de l'aile; n. cubitale terminée au devant du sommet de l'aile, à extré- mité divergente; proportion des segments de la n. discoïdale du $=l: IV4, chez la $= 1 : IV2; segment de la n. posticale également long que la transversale posticale; la transversale médiane située un peu à l'intérieur de l'extrémité de la n. subcostale, mais un peu à l'extérieur du milieu de la cellule discoïdale; la transversale posticale des deux sexes fort cour- bée en S (chez une 2 des montagnes de Tatra faiblement courbée); les deux transversales très faiblement enduites de brunâtre. Organe coimlateiir. T. XIX, fig. 65 d'en haut, 66 en profil. Les A. errans et erratica possèdent l'organe copulateur parfaitement identique dans tous les détails, et fort rapproché <à celui de la A. perdita M g. et ne différant qu'en ce que la pince supérieure des deux précédentes a une forme plus ronde qu'ovalaire, à bord postérieur plus tranché obliquement que dans celle de la perdita; ce qui fait que les prolongements papillaires postérieurs externes sont un peu plus longs et plus retirés en arrière que ceux de la perdita. Les pinces infé- rieures ont deux échancrures arquées en haut. 9* — 128 — J'ai comparé 4 exemplaires, 1 5 du gouv. de Minsk, 1 2 des montagnes de Tatra, 1 $ de la collection de M. Kowarz avec la diagnose de Zetterstedt et de Loew, pris en Silésie le 3 mai 1842, et 1 5 de Freiwaldan en Si- lesie du Prof. Tief, pris en juillet. Ohs. Ij A. errons M g. ressemble aussi à 1'^. j)er(fi^« Mg., cette dernière est cependant ua peu plus petite et plus svelte, elle a l'abdomen d'un oblong-ovale, yeux du 5 beaucoup plus éloignés entre eux (approximate-), Iss antennes considérable- ment moins longs, plus de soies fionto-orbitales que Venrins, l'écusson de la perdita est à peine jaunâtre au bout, toutes les cuisses brunes, la propoctioa des segments de la n. dis- coïdale= 1 : 2, tandis que celle de Verrans= IV2 • 174, la trans- versale postisale de la perdita toujours très légèrement cour- bée en S, tandis que dans Verrans elle n'est quelquefois telle que chez la $. l.a villosité du thorax, de l'abdomen et des pieds de VA. perdita est tout à fait semblable à celle de VA. errans. VA. errans 1 ensemble par sou extérieur à VA. {) pagana Fabr., cette dernière est cependant plus petite, son écusson et tous les pieds sont jaunes, les yeux à villosité très comte et faible; la villosité du corps et des pieds ainsi que l'organe copulateur tont h fait différents. La différence de VA. erratica est présentée en grande par- tie dans la description de cette dernière. VA. errans est con- sidérablement plus petite, elle a les gènes proportionellement beaucoup plus larges, les antennes tous noires, tandis que celles de Verratica sont à base fenugineuse; la villosité des yeux de la $ de cette dernière est raie et très courte, à peine visible, tandis que dans les deux sexes de VA. errans les yeux ont une villosité longue, etc. Elle l'cssemble aussi par son extérieur à VA. erronea S chu. (Voy. rol)S. à la fin de la description de cette dernière, J\l' 9). 28. A. perdita Mg. \^. Par sa forme, la coloiation du corps et des pieds, l'ar- - 129 — mure du thorax et des deux paires des pieds aiitérieucs, ell(> ressemble beaucoup à VA. {< Spilocjaster >) qiiadriim Fabr., sur- tout lorsque dans ce dernier les macules abdominales sont effacées. Elle est toute couverte do soies longues et fortes. — Occiput légèrement convexe dans la partie inférieure; front médiocrement proéminent, yeux approximants, séparés entre eux par une large bande noire, orbites frontales assez larges, yeux à villosité longue et dense. Antennes de longueur mé- diocre atteignant les Vi inférieurs de la face, le 3*" article plus de 2 fois plus long que les basilaires; chête longuement et distinctement plumeux, les angles inférieurs des carines faciales arrondis, peu proéminents, gènes de largeur médiocre. Soies fronto-orbitales 9 ou 10; s. humérales 3 grandes et 3 petites; dorsocentrales ext. 6 (ponesutui'ales ext. 4); s. me- sopleurales 6 grandes et 3 ou 4 petites; s, sternopleurales 3; s. praescutellaires 2 paire-; s. scutellaires 10. Thorax et abdomen d'un cendré blanchâtre; deux bandes médianes thoraciques assez étroites et médiocrement éloignées entre elles. Abdomen oblong-ovale; au milieu du 2® segment auprès de son bord postérieur 2 soies longues discoïdales; au 3" seg- ment une rangée complète de soies; au 4® deux rangées. Sur le milieu de l'abdomen une bande longitudinale noire in- terrompue, assez large, changeante, à contours faiblement marqués, formant 3 tâches longitudinales au T, 2* et 3" seg- ments, n'atteignant pas leurs bords. Fieds. Sur la face postérieur<3 des cuisses antérieures une rangée longitudinale de suies longues; au bord inférieur des cuisses intermédiaires, en outre de la rangée complète de pe- tites soies, se trouvent encoi'c 5 ou 6 soies fortes de lon- gueur médiocre, disposées sur les % médians de la cuisse; au bord supérieur dans sa moitié basilaire une rangée de soies courtes, dirigées vers le devant; sur le bord supérieur des cuisses imstéricures une rangée dense de soies assez courtes, - 130 — dirigées vers le haut et le devant; au bord inférieur, depuis le V4 basilaire jusqu'au sommet se trouve une rangée de soies rares au nombre de 6—8; de longueur médiocre, dirigées vers le bas. Sur le côté externe des tibias antérieurs une soie, tout près au dessous du milieu du tibia; sur le côté postérieur des tibias intermédiaires 3 soies, dont 1 au dessus, 2 au mi- lieu du tibia. Tibias postérieurs. Soies externo antérieures 3, dont 1 au dessus, la 2^ au milieu; soies externo-postérieures 2 grandes, dont 1 au dessus du milieu, l'autre au dessous de cette der- nière; une rangée de soies interno-médianes sur le V3 médian du tibia composée de soies peu longues et rarement disposées; au bord postérieur un éperon court, un peu plus long que les s. externo-postérieures, dans les Ve inférieurs du tibia. Ailes. N. niédiastinale terminée d'une petite épine; n. sub- costale se termine un peu avant le milieu de l'aile; n. cu- bitale au devant du sommet de l'aile; proportion des seg- ments de la n. discoïdale =1:2, segment de la n. posticale presque égal à la transversale posticale; la transversale mé- diane située au devant de l'insertion de la n. subcostale; la transversale ])ostica]e très légèrement courbée; les deux trans- versales très légèrement bordées de foncé. Organe copidateur T. XIX, fig. 61 d'en haut, 62 en profil. La pince supérieure semblable à celle de VA. erratica et VA. errans, d'une forme transverso-ovalaire, à angles an- térieurs arrondis, garnie d'une villosité par devant et au mi- lieu; l'échancrure antérieure très peu profonde, arrondie; les côtés arrondis; tissui-e postérieure assez courte, comme celle de VA. hicorum; bord postérieur tranché obliquement en S, formant deux paires de prolongements papillaires situés un au dessus de l'autre (la paire supérieure ou interne et l'in- férieure ou externe), ces appendices sont courts, arrondis; les — 131 - enfoncements postérieurs entre ces derniers peu profonds. Les pinces inférieures très légèrement écliancrées en arc en haut. Dans ma collection il n'y a qu'un seul $ provenant de la collection de M. Kowarz, recueilli à Losoncz en 1867. Ohs. Chez 1'^. (iSpilofjader») quadriim Fabr. la cou- leur du corps est plus claire que celle de la perdita, la vil- losité des yeux très courte, les yeux beaucoup plus rappro- chés entre eux (subcontigus) que ceux de la perdita, les bandes dorsales du thorax moins prononcées, les gènes étroi- tes, abdomen plus conique et sans bande médiane, large et interrompue; la villosité de l'abdomen et des tibias posté- rieurs différente. VII. Groupe de l'A. scutellaris. 29. A. scutellaris Fall. $ $. populi M g. var. stoïata Rond. =^joj>î/7/ Ztt. var. clenominatct Ztt. Front très peu proéminent, yeux fort contigus, à villo- sité dense chez le S, dense et courte chez la $; antennes très longues, atteignant presque le bord supérieur de la bouclie, le 3 article plus de SVo fois plus long que les basi- laires; chcte longuement et distinctement plumeux; angles in- férieurs des carines faciales légèrement proéminents. Soies fronto -orbitales inf. 5 ou 6 chez le $, 6 ou 7 chez la Ç; s. humérales 2; s. dorsocentrales ext. 6; s. mé- sopleurales 4 plus grandes, 1 de médiocre grandeur et quel- ques plus petites; s. sternopleurales 3; s. scutellaires 8, plus lareraent 10 (4 plus grandes). Abdomen ovale; sur les côtés du 2" segment des soies discoïdales: au 3® segment une rangée de soies, au 4" seg- ment une rangée. Sur la face postéileure des cuisses (Ultérieures en outre — 132 — des soies délicates en petit nombre, il y a encore une ran- gée de soies très longues, plus fortes que celles de VA. variegata. Au bord supérieur des cuisses intermédiaires les soies manquent, en revanche sur les 'V^ basilaires de la face antérieure de ces tibias il y a deux rangées de soies, dont la supérieure est composée de plus longues et plus fortes; au V4 basilaire de la face postérieure se trouvent des petites soies denses. Au bord inférieur des cuisses intermédiaires il y a 3 rangées de soies; Fantérieure et la postérieure com- posées de soies fortes et assez longues, plus courtes dans l'antérieure; l'antérieure située sur la V2 basilaire de la cuisse (5 — 7 soies), la postérieure sur tout le bord ou dans les % basihiires (6 — 8 soies); entre ces deux rangées on trouve encore une rangée de soies courtes et capillaires. Chez quel- ques uns des ex. de la variété j;c»j;«/i Ztt. il y a 2 rangées, l'an- térieure composée de soies fortes est disposée sur tout le bord antérieur, la postérieure est composée de soies courtes et dé- licates. Au bord supérieur des cuisses postérieures les soies ordinaires sont de longueur médiocre; au bord inférieur 2 rangées de soies, dont l'antérieure complète ordinaire, compo- sée de soies rarement disposées, la postérieure est composée de soies un peu plus courtes, disposées sur la V2 ou les Vi basilaires de la cuisse, dirigées en bas et en arrière. Tibias intermédiaires: sur la face postérieure 3, plus ra- rement 4 soies (1 au dessus, 2" au dessous, tout près du milieu). Tibias postérieurs. Soies externo-antérieures le plus souvent au nombre de 4, rarement de 3, et plus rarement de 5; s. extenio-postérieurs 2 fortes et longues. Les premières et les deuxièmes soies de VA. scutellaris sont plus fortes et plus longues que celles de la variegata. Au bord postérieur il y a un éperon long, un peu plus long que les soies externo-postérieures, situé au tibia un peu plus haut que chez VA. variegata Mg., c'est à dire dans les Vi inférieurs du tibia. — 133 - Ailes d'une couleur jaunâtre. N. médiastinale terminée par une épine courte mais ordinaiiement assez distincte; n. cubi- tale terminée strictement au sommet de l'aile, son extrémité légèrement divergente; la proportion des segments terminaux de la n. discoïdale =1:2 (le plus souvent); segment terminal de la n. discoidale à peine plus court que la transversale posticale; transversale médiane située vis-à-vis de l'insertion de la n. subcostale et considérablement à l'extérieur du milieu de la cellule discoïdale; la transversale posticale presque droite, quelquefois plus ou moins légèrement courbée au milieu; chez un exemplaire la transversale posticale est presque droite dans une aile, tandis que dans l'autre elle e^t médiocrement courbée au dessous du milieu; les deux transversales sont souvent bordées légèrement de jaunâtre ou de foncé. Organe copulateur de VA. scuteUaris Fa\\.=po2)uU Mg. T. XVIII, fig. 37, 39 d'en haut, 38, 40 en profil, de la var. scuteUaris = stolata ^o\\i[.=poimU Ztt. T. XVIII, f. 35 d'en haut, 36 en profil; de la var. denominata Ztt. ï. XVIII, fig. 41 d'en haut, 42 en profil. La pince supérieure d'une forme carrée ou plutôt en rec- tangle transversal court, échancrée en haut en angle assez fort; les côtés tranchés très légèrement en arc; la fissure postérieure assez profonde, prolongée presque jusqu'au milieu de l'écusson de la pince; les appendices postérieurs internes à peine visibles, les angles postérieurs externes un peu pro- longés et arrondis. Les pinces supérieures écliancrées en arc. J'ai comparé 37 exemplaires, dont 20 S et 17 $; ils proviennent des environs de Varsovie (Goclawek en mai, Ruda Guzowska en juin, Mienia en juillet); du gouvernement de Lublin (Zdzanne la tin de mai); du gouv. de Minsk (Za- zierze, tin de juin), du gouv. de Mohylew (Zaczernie, com- mencement de juillet); de la Silésie autrichienne (Graeffenberg, Altvater, fin de juin), des Hautes Pyrénées (Cauterets), de Waldegg en Autriche et de Villach en Carinthie (en mai). — 134- Ohs. A. popidi Mg.; A. stolata Rd. correspondante ;\ la popull Ztt., et VA. denomlnata Ztt. ne sont positivement que des variétés de la même espèce A. scutellaris P'all. et ne diffèrent entre elles que par la disposition de la couleur jaune sur les nombreuses transitions sous ce rapport, tout les caractères plus importants sont identiques; dans ce nombre de 37 ex. il y a 19 de la var. stolata Ud.=populi Ztt., 3 ex. de la vnr. denominata Ztt., 15 de U scutellnris FaU. =po2ndiMg. h' A. variegata M g. est une espèce tout h> fait différente, et qui a été injustement confondue par Meade entre les va- riétés de VA. scutellaris F ail. 30. A. variegata M g. $ et $. Semblable par son extérieur à M. corvina Fabr. Front médiocrement proéminent (plus que celui de VA. scutellaris); yeux contigus, à villosité dense chez le 5, dense et courte chez la $; antennes d'un noir mate, assez courtes, atteignant aux V^ inférieurs de la face, beaucoup plus courtes que celles de l'espèce précédente, 3" article plus de 2V2 fois plus long que les basilaires; chête jusqu'cà la moitié de sa lon- gueur distinctement mais non longuement pliimeux, puis à villosité encore plus courte (distincte v. longe pubescens); face plus courbée et plus prolongée en bas vers le devant que celle de la scutellaris, gènes presque de la moitié plus larges. Soies fronto -orbitales inf. 7 ou 8; s. humérales 3; s. dorsocentrales ext. fi longues; s. mésopleurales 4 grandes et quelques petites, s. sterno pleurales 3; s. scutellaires 10 (4 plus grandes). Abdomen ovale; au 3'' segment 1 rangée de soies discoï- dales; au 4'' arceau 2 rangées. Le milieu de l'abdomen traversé chez le $ par une bande noire longitudinale assez large, élargie légèrement vers les bords postérieurs des segments; chez la Ç moins prononcée. — 135 — Sur le côté postérieur des cuisses antérieures 1 rangée de soies longueS; moins fortes que celles de l'espèce précédente et de nombreuses soies capillaires denses; au bord inférieur en arrière de la rangée ordinaire de soies longues, il y a une rangée de soies assez courtes et capillaires. Sur les V4 basilaires du bord supérieur des cuisses inter- médiaires une rangée de soies assez courtes mais situées d'une manière dense, qui descendent sur la face antérieure de la cuisse; sur tout le bord inférieur de ces cuisses 3 rangées de soies: Tantérieure est composée de soies rares, assez courtes, la postérieure courtes, délicates et denses, la médiane longues, fortes, les plus longues sur le milieu de la cuisse. Au bord supérieur des cuisses postérieures des soies or- dinaires, de longueur médiocre, au bord inférieur deux ran- gées de soies, l'antérieure complète, composée de plusieurs soies rarement disposées, assez longues et égales; la posté- rieure placée dans les V^ basilaires de la cuisse et composée de quelques soies rares, semblables aux précédentes. Sur le côté postérieur des tihias intermédiaires 2 soies (cliez la scîiteUaris 3 — 4), une au dessus, l'autre au dessous du milieu du tibia. Tibias postérieurs: Soies externo-antéricures 3 chez le $, 2 chez la $ (chez la scuteJlaris le plus souvent 4), elles sont médiocrement courtes et sont situées un peu au dessus du milieu du tibia vers le bas; s. externo-postérieures 2 fortes et longues, la - supérieure sur le milieu du tibia. Un éperon long est situé dans les Vo inférieurs du bord postérieurs du tibia (cliez la scutellaris un peu plus haut). Ailes d'un brunâtre très léger; n. médiastinale terminée par une épine de longueur médiocre; n. cubitale se termine stric- tement au sommet de l'aile, où son extrémité est légèrement divergente; proportion des segments de la n. discoï- dale=l:lVi chez le £, iVo chez la $; segment terminal de la n. posticale presque de la moitié plus court que la trans- — 136 — versnle posticale (chez la scuteUaris le plus souvent un peu plus court que la transversale); la transversale médiane est située vis-à-vis de l'insertion de la n. subcostale et considé- rablement à l'extérieur du milieu de la cellule discoïdale; la transversale postérieure presque droite et ce n'est que dans sou milieu qu'elle est très légèrement, chez la 9 P'us forte- ment courbée en arc vers le devant; le? deux transversales bor- dées légèrement de foncé. Organe cojmiateur T. XVIII, fig. 3-3 d'en haut, 34 en profil. Semblable en tout à celui de la scuteUaris, et n'en dif- fère que par le bord antérieur de l'écusson de la pince très légèrement échancré en arc, l'écusson même un peu plus large sur le devant qu'en arrière; la fissure postérieure plus large, et beaucoup plus longue que celle de la scuteUaris, elle dépasse le milieu de l'écusson; les appendices postero- internes un peu plus longs, les angles postero-externes très courts et airondis. J'ai obtenu un (5 de F. Kowarz, pris à Waldegg; et j'ai pris moi même une $ dans la même localité à la fin de mai 1886. 31. Aricia Kowarzil 6 «. sp. A. scutellari similis, sed minjr; ocidis magnis, arcte cohaerentibus, breviter et dense Jiirtis; triangido frontali nigro; antennis longis, diîute stramineis, articidis basalibus rufo-lu- teis; genis tmlde angnstis; jjcilpis stramineis; tkorace nigro, nitido, aîbescente poUinoso, in média parte quatuor ni gris vittis ornato, ex quibus mediac satis remotae atque angustae, latérales autem latae, medio iuterruptae; kumeris lutescerttibus. Setis dorsocentrcdibus poncsuturalibus tribus. Abdomine oblongo- ovato, lutescente. Squamis dilute Jlaiis, halterïbus luteis. Alis flavescentihus; ven'i transversa média invenitiir intus finem venue subcostalis, fere in medio ceUulae discoidalis; projyor- tio segmenti pemdtimi v. discoidalis ad ultimmn segmentum — 137 - ejiisdem = 1 : IV^; v. trauscersa postlcali fera, recta. Pedihus liitescentibtis tarsisque nigris. Long. 6 mm. Un peu semblable à VA. scutellaris. mais considérable- ment plus petite. Tête. Front peu proéminent, triangle frontal noir; les yeux gros, à viDosité jaune, courte et assez dense, stricte- ment (arcte) coliaerents, orbites frontales étroites, argentées; antennes longues, d'un janne sti aminé, translucides, à articles basilaires d'une couleur jaune rougeâtre, terminées tout près du bord supéiieur de la bouche, 3'' article plus de 3 fois plus long que les basilaires; chéte longuement mais larement l)lumeux, brun, à Vg basilaire straminé. Face blanche bru- nâtre, aplatie, à angles inférieurs des carines faciales aigus, légèrement proémnients; orbites faciales assez étroites, argen- tées; gènes très étroites, plus étroites propoi ti. 1:2. 1:2. 1 :2' 4: 3. N. poBticale (prop. segm. et tr. p.). pres(iue de la longueur de la n. tr. p. presque égal. considéra- blement plus courte. presque égal. N. transver.-ale médiane (1-re). sise un peu avant l'cxlré- mite de la n. subco^tnle. vis-à-vis. vis-à-vis. un peu au delà de rcxtr. ou avant, on vis- à-vis. N. transversale posté- fort courbée en S. tV,rt.^,...urbee assez forte- ment ci.nr1)ée au milieu. médiocrement courbée au mi- lieu. „ 148 — Espèces. 14. loiiiçipos Ztt 15. variabilis Fall. ^. 16. baicalensis Schn. J\ 17. liirsutula Ztt. 1 Villosité. dense cf nue 5, dense. deuse. dense. 1 Eapproehement chez cf • cohaerents par- fois subcoh. fort cohaerents. cohaerents. fort cohaerents, plus rarement cohaerents. Antennes. courtes 2 fois. courtes 2 fois. courtes 2 fois. courtes 2 fois. Chète. long, et dist. plum. long, et dist. plum. long, et dist. plum. brièveTu. sub- plumeux. Face et, carines faciales. un peu proém. uu peu proém. à peine proém. très peu pro- érain. Gènes. assez étroites. étroites. étroites. étroites. Soies fronto-orbitales. inf. 18-1+ (?, 6-s 9. 8-9. 10-12. comme chez S. humérales. 2. ^■ 2. comme chez A. x('miciiier<''i. S. ponesutur. ext. 4. 4. 4. comme chez A. fiemicinerea. Abdomen. subcylindrico- obl. (?, oblong- ovale Ç . subcylindrico- oblong. subcylindrico- ohlong. comme chez A. sriiiiciiiere,!. 1 1 /-S. abdomin. discoklales 2-me segm. 1 incomplète. 1 incomplète. 1 incomplète. comme chez A. semieinerea. £ ^ 3-nie segm. <• 1. 1- comme chez A. s,'wicinn-ca. 4-me segm. 2-3 rangée chez (J, 1 ran- gée chez 9 . '■ ^■ conimo chez A. S''iiiicinere: :2-74. 1 : l 'A. 1:174 ■■2 chez S, 1 ; l'aplussouv. 9. i N. posticale (proportion segm. et tr. p). un peu plus court ou égal, partie, ch. Ç. plus court. 1 :1',3: l'/s. plus court. — N. Iransver.-iale médiane. un peu avant rextr.(àrint.): parfois vis-à- vis. avant l'extr. de la n. sub- costale. tout pi es avant, i ; vis- à-vis, chez la 5- vis-à-vis, ou un peu avant. < N. transversale posté- rieure. droite. droite. assez distinct, courbée en S chez cJ; presque droite chez Ç. légèrement, quel- quefois considé- rablement cour- bée en S. — 150 Espèces. incana Wied. 93. lugubris Mg. «4. serva Mg. 85. marmorata Ztt.^$. ^ Villosité. dense ^T , courte et rare Ç . dense, chez les deux sexes. dense chez c?.— longue assez ra-, re Ç. dense chez cT , assez long, ra- re Ç. Rapprocheinent chez i . subcoliaerents, presque npprox. cohaerents. subcohaerents. subcohaerents presque approx. Antennes. courtes '2 fuis. courtes ^ fois. courtes 2 fois. courtes 2 f.is. Chute. ion);, et dist. long, et dist. plum. long, et dist. plum. long, et dist. plum. Face et carines faciales. face fort pro- longée en av. face très fort prol. en avant, en forme d'un museau. peu prnémin. émoussées. mediocr.proém. cT , chez 2 pres- que en forme d'un museau. Gènes. assez étroites. larges. médiocr. lar- ges. mediocr. iarg. cf , très lar- ges 2. Soies fronto-orliitales int'. S-'J chez J-, 5 grandes Ç. 6 grandes. 6-7 grandes ^ , 7-8 chez 9 . 9. S. linm.u-ales. 2-8. 3. 3. 3. S. peiiesutiii-. ext. 4. 3. 3. 4. Abdomen. ovale. ovale-oblong. ovale-oblong c?, ovale 2. ovale-oblong. loi 'S. abdomin. discoulales, 2-ine segm. - 1 incomplète. 2 soies an mi- lieu chez <^; 1 rang. inc. $ . chez 21 incompl. 3-nie segm. 1 chez J . 2. 1. 1 chez ,. chez 2. 1:27* chez -T , 1:2 chez 2- ^< N. posticale (proportion segra, et tr. p.). un peu plus 1:1',3.1',2. presque de moi- tié plus court ,' . ment plus court. N. transversale médiane. avant l'extre- mifé. vis-à-vis, rare un peu avant. vis-à-vis. un peu au delà. < î I. transversale posté- rieure. fort cou 1 bée en S. a peine cnur- bée en S, quel- quefois presque droite. très peu cour- bée; quelque- fois pres.iue droite. très légèrement courbée en S. - 151 — Espèces. 26. erratica Fall. «7. erraiis Mg. 3 9- «8. perdita Mg. rô- a». sciitollariy Fall, populi Mg.Ztt.J$. il Villosité. dense chez ^, courte et rare dense, chez les deux sexes. deuse. dense .^ courte et dense 9. Eapprochpment étiez ^. fort cobaerents. cobaerents. approximates. fort cobaerents. Antonncs. longues 3 fois. longues 3 fois. assez courtes 2 'A fois- très longues 3'/2 fois. Chète. long, et dist. plum. long, et dist. plum. long. et dist. plum. long, et dist. plum. Face et carines facialos. assez proémin. assez proémin. un peu proémin. un peu proémin. GOnos. assez étroites ^, lin peu plus • larg. Ç. larges. médiocr. larges. étroites. Soies fronto-orbitales inf. 5-7 chez .', 6-7 chez Ç. " 1 1 9-10. 5 — 0. S. humérales. 3. 3 grandes, 3 pet. 2. S. ponesut. ext. 4. 4; 2 paires des soies praescut. 4. Abdomen. ovale. oblong-ovale. ovale. 1 l l fi S, (s. abdoinin. discoïdales j 2-me segm. 1 rangée iucompl. + 4 soies au mi- 1 rang.incompl. + 2 soies au mi- lieu. 1 incomplet. J 3-rae segm. 1 rangée+4 soies au milieu. 1. 1. ^^4-me segra. 2 chez ,-r, 1 chez Ç . 2. 1. 1 /-Tibias antér. Soies extér. - - 1. - Tib. intenn. 1 Soies poster. ■2 rangées (chez ;' Ç ) dans cha- que 2 soies. 3 soies (1 ran- gée), 2 soies parfois chez $ . 3. 3-4. j Tibias interm. Vsoies extér. - ~ - - ^• Soies externo-antérieuifs. 3. 3. 3. le plus fréquem- ment 4 (3-5). "w Soies externo-postérieures. ■2. 2. 2. 2. a Soies intérieares. très courtes ad- hérents, sur toute longueur. comme chez er- ratica. assez courtes, rares, dans le 'a médiane. - 'Z Éperon. 1, sur 1. lim. ■'/... comme chez er- 1, sur 1. lim. 1, sur 1. lim. H Soies antérieures. - - - - Nervure cubitale. assez loin de- vant le som- met. sur le devant. sur le devant. au sommet. x N. (lisco'nUle, proportion des segments. 1:1V4. l:l'Vi chez ^, 1 : 1 ' 2 chez $ . 1 :2. 1:2. -■ N. posti aie (prop. segm. et tr. p.). 1:1V2. égal. presque égal. le plus souvent un peu plus court. N. transversale médiane. loin avant l'ex- trémité, au mi- lieu de la cel- lule discoid. loin avant l'extr avant l'extrém. vis-à-vis. < N. transversale posté- rieure. médiocrem. c. en S cT; fort courbée en S. 9- fort c S â légère )urbée en parfois m. chez très peu cour- bée. très peu cour- bée , presque droite. — 152 30. Espèces. • variesataMg 31. Kowarzii ^ S cil II. 3S. aculeata Lw. ? (liaphaiia Wied. S $. 33. pallida Fabr. ^ 2. 3 Cvillosite. < dense rf , courte et dense 9. dense, mais courte. assez courte et rare. dense chez ^, courte et dense 9. [ Rapproeheraent chez ./ . cohaerents. fort cohaerents. fort cohaerents. fort cohaerents. Antennes. mediocr long. 2Va fois. longues, 3'/j fois. mediocr. long. 27-2 fois. courtes, 2 fois. Chête. non Ions, mais dist. plum. long, et dist. plum. brièvement sub- pluraeux. long et dist. plum. Face et cariiies faciales. assez jiroémin. un peu proérain. assez proémin. un peu proém. Gènes. médiocr. étroi- tes. très étroites. étroites. Soies fniiitn-nibitales inf. 7-8. 4-5. 6. 3-4 grandes. S. l.u,„érales. 3. 2. 2, et 1 s. fine. 2. S. pontsut. ext. 4. 3. 4 s. ponesut. ext., 3 s. pone- sut. int. 4. Abdomen. ovale. ovale-oblong. ovale. ovale. 1 C /S. abdomin. discoidales, 1 2-me segm. - 1 incomplet. 1 incomplet. 1 incompl. rf . î arcte coliae- rentïhus aut cohaerentïbus, rare subcohaerentibus, in $ distincte, in $ brevissime liirtis; scutello griseo; ahdo- mine ohlongo-ovato; v. transv. int. paulo pone médium cellulae discoidalis posita; tibiis anticis extus 2 — 3 se- tosis. Obscure griseo-flavida (vide 24. a., et 4 9. b.) . vagans Fall. 58. a. Scutelli margine apicali plerumque riifesccnte: ocidis in S approximatis; abdomine macula ohlonga fusca in me- dio segmentorum 1, 2 et 3; alis liyalinis basi par m ni stramineis haud lutescentibus; squamis alhidis: tibiis anticis in ^ extus 1 -setosis, intermediis rétro setarum 3 in série unica dispositis, munitis. Griseo-albescens. Si- milis A. vaganti perdita Mg. — 165 — 58. b. Scutelli margo apicalis non rufescens . , . . 59. 59. a. Oculis in $ approximatis, paulo tamen propiorihus quam in Ç; al arum costa a basi ad médium nigro-ci- liata, spinula costae distincta, nigra; scutello immacu- lato; ahdomine immaculato, oUongo-cyUndrico, acuto, subflavido-gTiseo (nec cinereo); squamis sordide flavis; geniculis tibiisque rufo-testaceis; tboraci cinereo liiieis 4 iiigris spinicosta Ztt. b. Ocidis in $ arcte coliaerentïbiis v. cohaerentibus (Ron- dani: «oculis $ coutiguis v. subcontiguis, non vitta ui- gricante sejunctis>) 60. GO. a. Abdominis dorstim vitta intermedia nigricante lata an- gidosa, ornatum; tibiae posticae $ intus et antice se- tulis non ciliatae; oculi cobaerentes. Cinerascens, Si- milis A. laetae vivida^owà. b. Abdominis dorso vitta nigricante angusta, non angii- losa, munito; femoribus posterioribus 4 aliquando mi- nus obscuris, subpiceis; tibiis posticis intus (non antice) setulis munitis; oculis arcte cohaerentibus. Nigricans; scutellum tliorace concolor et unicolor. Similis habitu A. vaganti (var. basalis Ztt.). . . alpina Rond. 6 1 . a. Thoracis dorsum totmn aid fere totum fiavo v, x)allide- testaceum 62. b. Thoracis dorsum nigricans, saepe cum vittis 4 — 2 ob- scuribus, pi. m. distinctis v. tantum antice distinctis. 64. 62. a. Thorax fere totus flavo-testaceus, dorso tantum antice obscuro, maculis paucis pectoris fuscis et meta- thorace siib scutello nigricante; octdi in $ breciter kirti; vena transversalis posterior ,w«^osa . lateritia Rond. b. Thorax totus flavo- v. pallide testacem v. lutesçem. 6 3 . 63. a. Antennarum articulo 3" toto fusco et arista brevlter pi- losa instructo; tibiis posticis antice. in parte apicali calcare validissimo armatis; tibiis intermediis rétro setis -166 — 5 in seriebiis 2'*' dispositis, miinitis; tibiis anticis extus l-set > î> > 7> en profil. > var d'en haut. > !■ en profil. ohscîiratoides nov. spec d'en haut. > > > en profil. disjiar F a 11. d'en haut. > > en profil. marmorata Ztt d'en haut. j. j> eu profil. 4-notatn M g d'en haut. > > en profil. incana Wied d'en haut. > > « en profil. PI. XVII. ig 17. 18. 19, 20. 21. 22. A. incana Wied d'en haut. » > > ..... i ........ en profil. > lugubris M g tl'en haut. > > > en profil. > ftemeinerea Wied. d'en haut. > > > en profil. (è^ - 169 — d'eu haut. eu profil. d'en haut. '■>-r.,-^>U^ . «^n profil. . ■ . . . . d'eu haut. yi.a^^ ^liy^^^ ,a^^ ,?ii«^ JU^ ^^^ , gn profil. é f^'e^^ ^ ^ 'lTx^l\' /Z ^ 'd'et, /ii^M^ tt-tr-^'^^tt^e-^ t>-9-^A.^^-^ ^ /^ // _ t^^^i-rr^yo^^ if^'^^^^-i^^ (l'eu haut. /or é - yu^.1.^^.-.^^ ^-...-^^...U.,^^ en profil. _ /J / cZ^/^a. ^^/^/> d'en haut. ■ en profil. /OS — ^- *^ ''**/^' d'en haut. //o /y / /y y-f en profil. /// _ / .// f- y// '■" 'i'e" haut. //^ ^ / /r- ^ ^ 'l^'f- ^ / <,/ d'en haut. ^// /^ ^ A 7'' en profil. //^ ^r ^ '/f Y'r- d'en haut. /y/ / / ,'4 0. en profil. /r/ /Y /• .4^-t^^:,^" ^i^W^l-w d'en haut. //^ / / //r/T ^ / en profil. ^______ ...... d'en haut. > 50. > > > > > en profil. PI. XIX. Fig. 51. A. meridionaUs Rond d'eu liant. > 52. > > > en profil. > 53. > serva M g d'en haut. > 54. > > > en profil. > 55. > \aela Fa 11 d'en haut. > 56. > > > en profil. > 57. > fuscata Fall d'en haut. > 58. > > > en profil. > 59. > signata M g. d'en haut. > 60. > > > en profil. > 61. > perdita Mg d'en haut. > 62. > > > en profil. > 63. > lasiophtJiahna Rond d'en haut. > 64. > > > en profil. - > 65. > errans M g d'en haut. > 66. > > > en profil. — 168 70. b. Antennae n'igro-- hasi saepe, flai rentes, subtilissi (sub^lumata in Ztt.); liujyaeri ! V. .tra;isYersalis flexa), nec infa, EXPLICi Fig. 1. A. Lucorttm F ail. 3. » > var. 4. !■ i j. piuiii. Fig. 17. 18. 19, 20. 21. 22. 5 7. > ohscuratoides nov. spec d'en haut. 6 8. > > > > en profil. 9. > dlspar F ail d'en haut. 10. > > > en profil. 11. > marmorata Ztt d'en haut. 12. > > î> en profil, 13. > 4-notata M g d'en haut, 14. 5> > > en profil. 15. > incana Wied d'en haut. 16. > > > n en profil. PI. XVII. A. incana Wied d'en haut. > > > ..... i en profil, > luguhris M g. d'en haut. > > > en profil. > semimierea Wied. d'en haut. > > » en profil. 1G9 23 25 A. hirsuUdaZAt. Organe copulateur d'en haut. 24 26 > > > en profil. 27. > > > var d'en haut. 28. > > > > en profil. 29. > baicalensis nov. spcc d'en haut. 30. > > > > en profil. 31. > longipes Ztt d'en haut. 32. j , > > en profil. PI. XVIII. Fig. 33. A. variegata M g d'en haut. 34. > > > en profil. 35. > scutellaris F ail. var. populi Ztt d'en haut. 36. > > > > > > en profil. 37 39 > > > = populi M g. d'en haut. 38 40 > > > > > en profil. 41. > > > var. denominata Ztt d'en haut. 42. > 3> > > > > en profil. 43. > erronea nov. spec d'en haut. 44. > > > > en profil. 45. > pallida Fabr d'en haut. 46. > > > en profil. 47. > Kowarzii nov. spec d'en haut. 48. > > > > . en profil. 49. > aculcata Loew., diaphana'i Wied d'en haut. 50. > > > > > en profil. PI. XIX. Fig 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. - > 65. 66. A. meridio)ialis Rond d'ea haut. > j. > en profil. > serva M g d'en haut. > > > en profil. > laeta Fall d'en haut. > > > en profil. > fuscata Fall d'en haut. > > > en profil. > signata M g. d'en haut. > > > en profil. > perdita M g d'en haut. > > > en profil. > lasiophthalma Rond d'en haut. > > > en profil. > errans M g t^'<-'» haut. > > > en profil. - 170 PL XX Fi 67. > 63. > 69. r 70. > 71. > 72. > 73. > 74. 5> 75. > 76. > 77. > 78. > 79. > 80. > 81. A. umhratica M g., carbo Schin > > > > > > () tiriana M g. . > > > . vagans F ail., hasalif^ Ztt. > > > > (•jMyclaeaî^) impuncta F a 11. > pa(jana Fabr. > > > () mixta S chu. in litt > uliginosa Fall, (<îLimnoplioi'a>) litorea Fall. Organe copulateur. d'en haut,, en profil, d'en haut, en profil, d'en haut, en profil, d'en haut, en profil, d'en haut, en profil, d'en haut, en profil, d'en haut, en profil, d'en haut. Fig 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96. PI. XXI. A. (<£Limnophora>) litorea Fall en profil. > (■{Triclioplithicus>) pallidisqiiama Ztt. d'en haut. > () paUidisqiiama Ziï .en profil. Polietes lardaria Fahr d'en haut. > > > en profil. > cdboh'neata Fall d'en haut. > > > eu profil. Ilydrophoria conica Wicd d'en haut. î. i > en profil. Hydrotoea mcteorica Linné d'en haut. > > j> en profil. Mi/ospila mcdita'bunda Fahr d'en haut. > > > en profil. A. ahdomhialis, Staeg d'en haut. > > > en profil. OïA'tatHO OTne'iaTaHO Hst «TpyAOBi. PyccKaro BHTOMOJiormecKaro 06inecTBa>,T.XX. Bi Tiinorpai{)iii B. l]E30BPA;i()BA h Komii. (Bac. Ocip., 8 Ji., JS» 45). \\ Additions et Corrections à l'opuscule de J. Sehnabl Contributions à la Faune dipterologique^ insérées dans H. S. E. R. XX. parje lifjne mi lieu de lire 6 9 d'en bas les le 9 12 d'en haut Verrai Verrall 12 9 h. vorbnaden vorhanden 25 3, 4 1). aculeata ' albolineata 28 19, 20. b. Sur de côte interne de la Sur la partie antérieure du partie antérieure côté interne. 31 6 h. oblong-ovale ovale-oblong (oblongo-ovatum) 42 1 h. Zetterstedtii Wilhehm 46 16 h. mésopleurale, mésopleurale 48 4 b. fortes fortes, 52 10 b. long longuement G9 12 b. immaturée prématurée 78 4 b. e ex 80 12 b. A. Zetterstedtii, Schn. Wilhelmi, Scbn. Obs. A. Zetterstedtii $ Bonsd. = errans, $ Mg. 82 17 b. Schnb. Schn. 83 16 h. obsuratoides obscuratoides 105 6 b. supérieures inférieures 105 13 b. chez l'A. chez le S' 'le l'A. 108 13 h. wey way no 14 b. 'A 74 111 14 h. 11 $ 11 s 111 10 b. juin juin. 113 3 b. V5 V5 119 12 h. 'A 74 122 17 h. 'A ',4 140 3 b. A. aculeata, Lw. A. flavcola, Fabr. = aeulenta, Lw. = diaphana, Wied. = va- rians, Ztt. 141 8 b. jia!/r h'niic (/" lieu de m •2 1). 15 147 2 11. Z citer stCiUii 149 4 h. courte (chez VA. vacjam) 154 6 h. ZeUerstedtii 155 17 h. {I5b.) Setisponesutur. e.t. c. 155 157 KiO 160 160 160 19 h. 155 '23 h. 157 8 b. 3 b. 158 17 b. 159 1 b. 160 12 h. 13 8 b 3 b. 14 b. (16 a.) Tihiis posticis e. t. c. (16. b.) Tihiis posticis e. t. c. (27. a.) Tihiis posticis e. t. c. (27. b.) Tihiis posticis e. t. c. brevior (vide 65. 6) (38. a) Thoracjs lineis e. t c. (38. b.) Thoracis lineis e. t.c (39 a.) Ocitlis in e. t. r. (39. b.) OciiJis i)i e. t. et A. triqoiudis 160 9 b. diversrt 169 22 h. d'en haut (tig. 47) 169 23 h. d'en profil |tig. 48) lire 13 Williehni très courte Willielmi Setis ponesuturalibns externis 4, internis 1 séria ad ummi- qiiodque latus . . . . 16'. 16'. a'. Venis transversis ala- rxtmnonfHsc.o-Umbatis...A. G o- herti, Mik. 16'. b'. Venis transversis ala- mm fusco-limbatis . . . 16. 27'. a'. Oculis in J" temiiter hirtis (Ztt.); seta hrevi distin- cte plumata(Fdi\\.)... atra Fall. 27'. b'. Oculis in ^ valde hir- tis; seta longe plumata . 27. brevius (vide 65. b.) 38'. a'. Abdominis dorsum in medio série macularum trigo- narum ni'/rantium pictnm; ocu- lis hreviter hirtis; setis pone- suiuralihus externis 3 . 39'. 38'. b'. Ahdominis dorsum obs- cure tesselatum et vittis inter- mediis nigricantibits in seriem lomjitudinalem disposifis, mit- nitum; thoracix lineis 4 nigris V. fuscis, distinctis . . 39. 39'. a'. Femoribus anticis in utroque sexu late obscure fus- cis, alarvm nervo transverso recto s. subrecto . fuscata, Fall. 39'. b'. Femoribus omnibus nigrofuscis, alari.m nervo transrerso distincte flexo... tri- gonnlis, Mg. et A. iri'ionali. (A. trijonalis M g. c. t. c. diversa) d'eu profil, d'en haut. iS.ER XX. TalD XYl. D' I :icr.r,sbl ùé r.stdelin w lit. W Biàtrczewskiego w Warsz. H.S.K.K.XX. Tab XVII. D' ISc/tnnb! ad nat delm V Lit. IV Ghirczewskie^o n V/ars2S HS.E.R.XX Ta'b XVllI £' ISchmbl ad nat del:n w lit W eiotrczewckiego rr Wirszsv H.S.K.R.XX. Tab XIX. V I Schnabl ad nat delir Lit W Glàvrczewskiefo w Vfirszivt Tab. XX. D' IScnnabl dd net deliit w ht. W aiotrczswshego tr Warszawn RS.K.R.XX. Tab XXI. "^'ISchn^bl dà nat ifelir. lit W Ghirczewslaegc w Wsr. Contributions à la faune diptérologique ''). Par J. Selinabl. I. Genus Aricia (sensu latiori) S clin. Corpus macrochaetis praeditum. Cap ut ex front e rotundatum, e latere semicircidare mit ovale-angidatmn; occiput in $ fere planmiil, in $ medïocriter /^^^ ^-^ convexum. Ociili in iitroque sexu varie iiirti aut midi, in ^ vario modo coliaerentes aut subapproximat^ in 9 valde aut <5».-^7^«^ modice remoti. Vitta frontalis in $ lata, sine setis praeoceUa- ribus decussatis (interdum tanien in nonnulis individuis ad tri- bus Ar. scutellaris et Ar. laetae inveniuntui"). Arista plumata, subplumata, pubescens aut nuda. Caiinae faciales non c'diatae. Palpi cylindrici, rarius subclavati. Thoracis setae: liumerales 2—3, dorso-centi'ales externae 5 — 6 par. et internae 1 — 7 par. (aut tantuin setis praescu- tellaribus 1 par), sternopleuiales 2 — 3—4. Squamae magnae aut médiocres, valvula superiore infeiiorem ad V2 — % tegente. Abdomen 4- anmdatum/, ovale vel ovatum, oblougum aut C*...>^^ conicum, plus minus convexum^ interdum subdepressum. Alae divaricatae et (piaecipue in 5) plerumque subcunei- formes, apice angustiores et rotimdatae. Veua analis sat longa, sed niargini alae non cUtingens. ') Voir H. S. E. R., t. XX, pg. 271 — 440, et t. XXII, pg. 378 — 486. (313) 1 2 Perles médiocres; tibiae posticae rétro unicalcaratae (praeter setas pracapicales) aiit calcari non praeditae. Hypopygiuin parimm aiit mcdiorre, majore parte ocdu- f^^^^^^iyjsnm/ ex lamina basali, forcipe superiore (geuiino aut non), ;^"*"' duabus forcipilms inferioribus et fulcro pénis {^eu api)en(iice I interno v. adtniniculo) constructum. Hoc genus divido in ^siibgenera: 1) Aricia s, str. 2) Spi- lofjaster. 3) Hehecnema. f'J é^t-^f-^^eLe-^r^ /^- ■^■'^^■^y^^^^ 1. Siibgenus Aricia (s. str.) Rob.-Desv., Sclin. {Yefodesia Rond.; Hyefodesia Meade; Aricia pt. Aiictt.; Ilijdaea pt. Au et t.; Spdogastcr pt. Rond., Scliiii.). Oculi in $, saepissime longe hirti, ant pubescentes aut sub- nudi, in $ plerumque subnudi aut nudi, rare longe liirti; in (5 arcte coliaerentes, coliaerentes, subcohaerentes aut approxi- niati, in $ reinoti. Arista plerumque longe plumata, aut sub- plumata, aut pul)escens, salteni in femina. Setae bumerales 2 — 3, doi'socenl raies externae 5 — 6 (ponesuturales ext. 3 — 4) et internae 1 — 7 par, (praesuturales interuae 1 — 3 aut nullae, ponesuturales interuae vel praescutellares 1 — 4 par.), stei-no- pleurales semper 3. Abdomen plus minusve convexum, saepe cum vitta intermedia obscura variac latitudinis et formae, et sine maculis parariis dlscretis, sed fcsseJatum, cum reflexio- nihus niicautibus aut unicolor, sericbus 1 — 3, completis aut incompletis niacrochaetarum discoidalliim in singulo segmento 2^'— h^ — 4*^ praeditum. Venae alarum: cubitalis ante apicem aut in summo apice alae excurrens; cubitalis et d.scoidalis pone venani ti-ansversam posticalem erga se divergentes, rare subpa- rallelae, cubitalis tamcn prope apicem alae aut valde aut pau- lulum divergens. Segmentum ultinmm venae posticalis non Ion- gins quam v. tians versa posticalis, saepe brevius. Tibiae: posticae iutermediis paulo breviores aut aequelongae; auticae extiis sotis nullis aut setis 1 — 3 praeditae; intermediae (314) ^^r>^ /rJ^a^-i^^-nr/â. Z^. rétro setis 2 — 4 in una série (aut setis 4 — 8 in seriebus 2 dispositis) et exttis setis 1 — 4 (aut nullis) armatae; tibiae posticae rétro calcari uno armatae, extus in latere antico se- tis 2 — 4 (rare 5, rarissime setis pluribus in 1 série dispo- sitis), in latere postico setis plerumque 2 (rare 3 — 4, raris- sime seta unica aut setis pluribus in 1 série dispositis) munitae, intus setis (saepe brevibiis) 4 — 8 (aut nullis) in 1 — 2 seriebus dispositis armatae, antice setis nullis et rétro plerumque nullis (calcari excluso)yForceps superior plerumque rectamjularis. /^ Hoc subgeniis divido in 6 tribus, neiiipe: 1) Ar. scutellaris; 2) Ar. rufipaljns: 3) Ar. fuscata; 4) Ar. laeta; 5) Ar. er- ratlca; 6) Ar. morio. Tout le groupe de VAr. lucoriim {lucorum F ail., quadri- notata Mg., lasioplithalma Rond., abdomiiialis Staeg., à l'ex- ception de la signata M g., qui appartient à VAricia s. str.) et le groupe de VAr. ohsriirata {ohscurata M g., Ztt., Wil- helmil 8chu. = Zetterstedtii Schn., ohscuratoides S clin., nif/ri' Xjennis Schn., charcoviensis Schn. =?var. ohscurcdae) ainsi que VAr. dispar F ail., rnubratka M g. et mannorata Ztt. appartiennent au sousgenre SpUogaster. La femelle de VAr. marniorata est armée d'un éperon sur les tibias postérieurs, dont le mâle est dépourvu, en revanche il a sur l'abdomen 4 taches l'ondes foncées outre les taches à reflets, également connue les espèces du sousgenre SpUogaster. Cette espèce con- stitue une transition du gioupe de VAr. morio au sousgenre Sf/ilogasfer. Dans quelques-unes des femelles des espèces du groupe de VAr. laeta et de VAr. scutellaris les deux soies préocellaires sur la bande frontale sont croisées ou non croi- sées entre elles («setae praeocellares decussatae aut non de- cussatae*). On peut considérer ces groupes connue transitoires au genre Alloeostglus, car quelques-uns de leurs caractères, et surtout dans le groupe de 1'^;-. sciUelhiris, les rapprochent aussi du genre mrntioiiné. Pour expliquer les faits indiciués plus haut, je suis obligé — 4 — de m'écarter un peu de l'objet. On sait géiiéraletiient que les femelles des espèces voisines sont semblables enti-e elles jusqu'à tel point qu'il est difficile de les distint^uer^ tandis que les mâles de ces espèces présentent des différences remarquables (c\ la suite du choix naturel et sexuel, comme l'explique Dar- w i n, ainsi qu'à cause de l'inclinaison interne plus ou moins grande à la variabilité). Selon Darwin les femelles conservent obstinément la couleur et quelques autres caractères de l'espèce primitive, du groupe ou du genre; elles se sont le moins mo- difiées, en héritant seulemeut quelques caractères des proto- plastes mâles, modifiés en une série des générations. Ainsi donc, loi'sque les femelles ont conservé le plus longtemps les carac- tères intacts bérités des ancêtres les plus voisins, en rassemblant donc quelques-uns des caractères féminins, nous pouvons pré- senter la foime primitive (c'est-à-dire à organisition inférieure) d'une manière plus ou moins vraisemblable, qui dans les épo- ques géologiques les plus voisines était prototype d'un certain genre ou d'un groupe des espèces modernes. La coloration des femelles du genre de VAricia s. lat. est ordinairement plus claire que celle des mâles; elles ont les yeux plus petits et plus éloignés entre eux que ceux des mâ- les, à villosité plus courte, ou mômes nus; les orbites plus larges, les antennes plus longues, le chôte à villosité plus courte, les cuillerons plus pelits; souvent lorsque chez le 5 se trou- vent des taches abdominales en pai'"es, elles manquent à la $ etc. De tout ce qui est dit on peut prétendre que les ancê- tres les plus proches du g. Âricia (également mâles et femel- les) possédaient probablement la couleur du corps plus claire que celles des espèces actuelles correspondantes; leurs yeux plus petits dans les deux sexes et plus éloignés entre eux, nus ou pubescents; les orbites plus larges, les antennes longues, le chête à villosité courte ou nu, la face prolongée eu avant dans sa partie inférieure; sur le thorax le plus souvent trois -A'oQ "< nésutui-ales externes, et des rangées de soip^ nonésutu- (316) — 5 — raies internes; les cuillerons assez petits et h valve supérieure couvrant la plus g-rande partie de la valve inférieure; l'abdomen ovoïde ou ovale-oblong, assez nu, sans tâclies ou seulement à reflets cliangeants; les pieds antérieurs et les intermédiaires à villosité plus dense que dans les espèces actuelles correspon- dantes, les tibias postérieurs armés d'un éperon; les ailes as- sez larges, h sommet arrondi, le bord antérieur de l'aile armé d'une^ grosse épine; la cellule discoïdale longue, la transversale postérieure verticalement située. Kn outre de tout cela les fe- melles possédaient les soies i)réocellaires croisées entre elles. La pluralité des caractères indiqués plus liant, réunis plus ou moins collectivement, caractérise une organisation inférieure, ce qui ne peut pas avoir lieu lorsque ces caractères se mani- festent séparément ou lorsque ils sont combinés avec les ca- ractères d'une importance supérieure. On peut seulement pré- tendre que les espèces actuelles du genre Aricia et des au- tres genres voisins, pourvus d'une grande partie de carac- tères, indiqués plus ikut (qui caractérisent, comme il me parait, une organisation inférieure), appartiennent probablement aux groupes lelativement plus anciens, c'est-à-dire composés d'in- dividus le moins moditiés. Le manque de l'éperon aux til)i;is postérieurs et la présence des tacbes abdominales en paires cbez le mâle de VAr. marmornta, la présence de l'éperon et le manque des taches abdominales chez la femelle de cette espèce pourraient indiquer la supposition que cette es])èce s'est séparée du sousgenre de VAricia dans une période peu éloignée. La présence accidentelle des soies préocellaires chez certains individus féminins dans les groupes de la scutellaris et de la laeta on doit rapporter aux })liénomènes de l'atavisme, communs dans tous les groupes animaux, ou juer.dre ces soies pour des soies rndimentaires; leur présence accidentelle indique dans chaque cas d'inie manière évidente, que les ancêtres fé- minins les plus voisins de ces gnaipes possédaient constannnent ces soies. (317) — 6 — Nous partageons le sousgenre Arlcia en 6 groupes. Voici les caractères de ces groupes et les noms des espèces compo- santes; les chiffres, qui acompaguent ces noms, signifient les numéros correspondants des descriptions faites déjji dans mes «Contributions». 1 Groupe. Ar. seiitellarls. 29. Scidrllaris Fall. {fopuU l HO. Varirgata M g. M g., xinlaia Rond., deno- 50. BUinctaHowA. minata Zett.). | 3.S. PaUida F. (copiai Ztt. ). Couleur du corps ou de l'abdomen jaww, luisant; pieds jaunes. Tête du 5 ovalaire en profil ou ovalo-rectan^ulaire, ordinairement fort comprimée des côtés. Front du $, ordinai- rement long, ohl/que, peu proéminent. Yeux grands, oblongo- ovalaires, che^ le $ à villosité longue et dense (chez la $ elle est courte et dense), arcte-cohaereuts ou (plus rarement) co- Jiaerents. Antennes de longueur variable, attacliées cliez le mâle dans la hauteur du milieu de la tête, rarement un peu plus haut; le chête h plumosité longue, rarement courte Face lé.nè- rement concave au milieu, peu prolongée vers le devant dans sa partie inférieure ou non proéminente. Gènes étroites. Soies: humérales — 2 ou 3, présuturales internes — 2 })aiies (rare- ment 1 p.), ponésuturales internes — 2 ou 3 paii'es. Cuillerons grands ou de grandeur médiocre. Abdomen ovoïde, plus rare- ment oblongo-ovalaire à villosité médiocre. Tibias antérieurs du $ sans soies (en outre de soies préapicales), chez le $ il y a quelquefois une soie externe. Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires une rangée de soies (2 — 4). Sur les ti- bias postérieurs il y a 2 — 5 soies externo-antérieures; 2 soies externo-postérieures, rarement 3; les soies internes manquent ou (exceptionnellement chez le $) il y a une rangée de soies très courtes. Pelotes petites, le plus souvent très petites. Ner- vure inédiastinale sans épine ou terminée d'une petite épine; n. cubitale terminée au sommet même de Vaile ou tout près (318) — 7 - du sommet; son extrémité légèrement divergente; la transver- sale médiaire size vis-à-vis de l'insertion de la n. snbcostale; la transversale posticale presque droite. Sur la bande frontale des femelles il y a quelquefois des soies préocellaires croisées entre elles («setae praeocellares decussatae>). Ce groupe avec celui de VAr. laeta appartient aux groupes moins modifiés — c'est-à-dire les plus anciens — des espèces du genre Aricia. Il est le plus allié avec le groupe de la rufipalpis (quoique d'une organisation un peu plus in- férieure) et avec le genre Alloeostylus; il est aussi un peu allié au genre Hijdrotaea. II groupe. Ar. riilipalpis. 5 1 . ' E iifipalpis M c q. 43. Rossica Schn. 41. Zirjmai/eriae S clin, 42. Porischiinskyi Schn. 44. Tieffi Schn. 31. Koworsn Srhn. — LaUpalpis Schn. in litt. — Frontcdis Schn. in litt. 5. Sifjnata M g. Corps le plus souvent d'un gris cendré, gris ou olivâtre, ra- rement l'abdomen est jaune; tibias jaunes. P'ront ordinaire- ment peu proéminent vers le devant, rarement considérablement proéminent. Yeux grands, oblongo-ovalaires, chez le mâle à villosité longue ou courte. Gènes très étroites ou étroites, rare- ment de largeur médiocre. Palpes quelquefois en foime de massue («subclavati»). Soies: bumérales 2 (exceptionnellement une 3""' très petite), présutui'ales internes manquent ou 1 paire, préscuteliaires 1 paire. Abdomen comme dans le groupe i)ié- cédent, quelquefois oblongo-coiiique. Extrémité de la nervure cubitale sur le bord de l'aile, le plus souvent suldivergeant. Pelotes du S assez grandes, petites ou très petites. Femelles sans soies préocellaires. Les autres caractères comme ceux du groupe précédent. Ce groupe est le plus allié au groupe pi-éeédeut; il est aussi voisin aux groupes de VAr. fuscata et do VAr. morio. (31U) m Groape. Ar. fiiscata. 8, Fuscata F ail. 1 9. Erronea Schn, 48. Trigonalis M g. | — Pura Loew. 45, Steinii Schn. i — Subfuscinervis Ztt, — Pi/renaica S c h n. in litt. I Corps allongé, d'un cendré-clair, grisâtre ou noirâtre; pieds relativement longs, JMunes, quelquefois d'un noir goudron ou à cuisses brunes. Habitiis général des Spilogastres. Tète du $ en profil le plus souvent ovalo-rectangulnire-longue, rarement en rectangle-court, fortement ou médiocrement comprimée des côtés. Front médiocrement ou fortement oblique et long, assez fortement ou médiocrement proéminent vers le devant. Yeux le plus souvent gros, à villosité dense, mais souvent assez courte dans les deux sexes, ceux du ^ ai'cte-culiaéients jusqu'aux approximants. Face assez fortement ou légèrement concave au milieu, pioé- minente vers le devant dans sa partie inférieure ou non. Gènes le plus souvent étroites. Antennes de longueur variable; le cliête longuement pluineux, subplumeuxou pubescent. Soies: humérales 2 (exceptionnellement 2 grandes et 1 petite), présuturales internes manquent (ou 1 ou 2 paires, très courtes), ponésuturales intei'ues 1 ou 2 paires. Cuillerons de grandeur médiocre ou assez petits, la valve supérieure couvre les % de inférieure. Abdo- men du (5 ohlong, oblongo- conique ou cylindro-conique; celui de la 2 ovale-oblong ou oblong-ovale. Sur le côté externe des tibias antérieurs point de soies ou 1 soie. Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires 2 ou 3 soies. Sur le côté externe des ti- bias postérieurs 1 — 6 soies sur le devant, 1 — 3 soies en arrière; quelquefois sur le côté interne 1 rangée de soies. Pe- lotes grandes. Nervure médiastinale terminée d'une épine ou sans cette dernière; n. cubitale terminée au devant du som- met de Vaile, son extrémité légèrement ou assez fortement di- vergeant sur le bord même de l'aile; la transversale posticale assez fortement courbée en S ou presque droite. Ce groupe est allié à celui de VAr. laeta et voisin au sousgenre SpUogaster. (320) IV Groupe. Ar lacta 6. Laeta F ail. 7. Meridionalis Rond. 47. Cincin Zett. [f^emicliaphana Rond,, uîmicola Laboull).). 46. Gohertii Mik. {chibia Meade). — Cinctinervis Ztt. Corps le plus souvent d'un cendré clair ou grisâtre, mat, quelquefois l'abdomen jaune en partie; peds noirs ou iViin brun goudron, tibias quelquefois d'un jaune brunâtre ou jau- nes. Tête du S en profil ovalo-rectangulaire, médiocrement comprimée. Friuit légèrement proéminent, assez oblique cliez le S- Yeux giands ou de grandeur médiocre, ceux du $ le plus souvent à villosité dense et de longiieui' niédii cre, quelquefois la villosité est rare ou longue; ceux de la $ villeux ou presque nus. Face assez fortement ou légèrement concave au milieu, a-^sez fortement ou peu proéminente en bas. Gènes étroites ou de largeur médiocre. Antennes longues ou de longueur médiocre; chête longuement ou médiocrement plumeux^ quelquefois sub- plumenx/ Soies: liuméiales 2 ou 3, dorsocentrales externes 6,^ prcsuturales internes 2 ou 3 paires, ponesiitiirales internes 1—4 paires. Cuillei-ons grands, blancs, la valve supérieure couvre la moitié de Tinférieure. Abdomen ovoïde, ovale-oblong ou ovalo- conique. Sur le côté externe des tibias antérieurs les soies manquent ou il n'y en a qu'un ou deux. Sur le côté postéiieur des tibias intermédiaires 3 soies, rarement 2. Sur les tibias postérieurs il y a 2 — 4 soies externo-antérieui-es et 2 soies externo-postérieures. sur leur côté ^terne le plus sou- vent les soies manquent; ou elles sont très courtes. Pelotes petites ou très petites. Nervure médiastinale sans épine au bord de l'aile, quelquefois l'épine est à peine visible, n. cubi- tale teiminée au devant du sommet de l'aile, à ejtrémité di- vergente (cbez l'Ar. cincta cette nervure est presque paral- lèle à la n. tliscoïdale); la transversale posticale fortement ou légèrement courbée en S. Dans les femelles de VAr. Gobertii et de 1'^/-. laeta sur la bande frontale se trouvent deux soies — 10 — préocellaires, ordinairement non croisées, mais senlement à som- mets rapprocliés entre eux. Ce groupe est le plus voisin du groupe de VÂr. sciitellaris; il est aussi allié au groupe de VAr. erraiica. V Groupe. Ar. erratica. 2fi. Erratica Fall. 27. Errans M g. 3D. Girschnrri Se lu 28. Perdita M g. 40. JaroscheivsTcyi Schn. Couleur du corps cendrée ou gris cendrée; tibias jaunes; abdomen à grosses taches à reflets noirs ou hruns. Tête du $ le plus souvent fort comprimée. Front médiocrement ou fort oblique, long, peu ou médiocrement proéminent. Yeux ordinai- rement obliquement situés, le plus souvent longs, oblongo-ovalaires; ceux du $ à villosité dense longue ou de longueur médiocre (cbez la $ la villosité est dense et longue ou dense et courte), arcte cohérents jusqu'aux approximants. Antennes de longueur variable; cliête longuement plumeux. Face médiocrement ou peu concave, peu ou médiocrement proéminente vers le devant. Gè- nes de largeur variable. Soies: Immérales 3, présuturales nul- les, préscutellaires 1 ou 2 paires. Cuillerons grands, blancs ou d'un blanc jaunâtre; valve supérieure couvrant la moitié ou un peu plus de l'inférieure. Abdomen ovoïde, oblong-ovale ou oblong. Sur le 2''^^ arceau abdominal, en outre tle la rangée des soies discoïdales, il y a chez les 5(5 ^ soies au milieu^ plus longues, divisées en deux paires, mais quelquefois il n'y a qu'^fwe paire de soies pareilles. Sur le o™" ai'ceau il y a une rangée complète (plus l'arement plusieurs rangées) de soies discoïdales; en outre chez les $$ de certaines espèces dans le milieu de l'ar- ceau sont situées 4 soies plus longues rangées en deux séries. Sur le 4"*' arceau des $$ deux rangées de soies discoïdales. Sur les tibias antérieurs les soies externes manquent ou il y en a 1 ou 2 Sur le côté postérieur des tibias intermédiaires il y a 3 ou 4 soies, rarement 2 ou 5; mais quelquefois il (322) — 11 — y a 2 rangées longitudinales de soies, dont cliacune est compo- sée de 2 — 4 soies. Soies externo-antérieures sur les tibias postérieurs 2 — G, mais quelquefois plusieurs très longues et fines; soies externo-postérieures 2 ou 3, mais quelquefois plu- sieurs longues et fortes; 1 rangée de soies internes, longues ou courtes; chez une espèce (Ar. Jarosclieivskyi) se tro'ivent aussi sur ces tibias des soies postérieures au nombre de 5 ou 6 (exceptionnellement dans le sousgenre Aricia s. str.). Pe- lotes le plus souvent petites, mais quelquefois grandes. Ner- vure médiastinale le plus souvent sans épine terminale; quel- quefois il y a cependant une petite éi)ine; la transversale mé- diane size considérablement à l'intérieur de l'insertion de la n. subcostale, rarement vis-à-vis de cette dernière: la transver- sale posticale ordinairement obliquement située, fortement ou faiblemont courbée en S; n. cubitale terminée au devant du sommet de Vaile, son extrémité divergente. Ce groupe est le plus allié à celui de VAr. laeta. YI Groupe. Ar. moiio. 20. Morio Ztt. 21. Ba.mlis Ztt. 22. Incana Wied. — Vcujans FaU. 38. Hybrida Schn. 49. Co»sohri»a Ztt. 23. Lrigiibris M g 24. Servn M g. — Scrvaeformis Schn. in litt. — Angclicae Scop. (Rontl.?, Ztt., Se h in.). Corps plus ou moins oblom/, de couleur noiiâtre, gris ou gris-jaunâtr(>, ordinairement des reflets plus foncés sur l'abdo- men, plus rarement des taches véritables h r(flets; pieds noirs ou jaunes; ailes le plus souvent brunâtres ou jaunâtres. Tête du (5 en profil ov(do-rertanf/ulaire ou en rectangle court, quel- quefois presque triangulaire; front de longueur médiocre, peu proéminent. Yeux de longueur médiocre, oblongo-ovalaii'es, chez le $ à villosité dense ou rare, longue ou très courte, chez la $ villeux ou quelquefois seulement pubescents; ceux du $ arcte- coliérents jusqu'aux approximants. Antennes le plus souvent courtes, plus rarement de longueur médiocre, exceptionellemeut (323) — 12 — lonf^uos; chête longuement ou fort biièvemeiit plumoux ou pu- bescent. Face étirée vers le devant dans sa partie inférieure, quelquefois fort prolongée en forme de museau ou même mé- diocrement pi'oéminente. Gènes de largeur médiocre ou lar- ges^ l'arement assez étroites. Thorax le plus souvent légère- ment allongé. Soies: humérales 2 ou 3, préscutellaires 1 paire (plus rarement 2 ou 3 paires), présuturales manquent ou 1 — 2 paires. Cuillerons grands, jaunes; valve supérieure couvre la moitié de l'inférieure. Abdomen du ^ oblong-ovale, rarement ovale; celui de la $ ovoïde ou ovale-oblong. Dans le $ au 3""® arceau abdo- minal deux rangées complètes de soies discoïdales, rarement 1 rangée (chez la Ç une rangée incomplète); sur le é""" arceau 2 ou 3 rangées de ces soies (chez la $ 2 rangées incomplè- tes). Sur les tibias antérieurs 1—3 soies externes qui man- quent quelquefois. Sur le côté postérieur des tibias intermédi- aires il y a souvent 2 rangées de soies (dans la rangée ex- terne au nombre de 2 — 6, dans l'interne — 2 ou 3) ou seu- lement 1 rangée, composée de 3 ou de 4 soies. Sur les tibias postérieurs 2 — 5 soies externo-antérieures et 2 — 4 soies ex- terno-postérieures; entre ces deux rangées on trouve souvent une rangée de soies externo-médiaires. Soies internes manquent ou il y en a 1 ou 2 rangées. Pe- lotes du $ grandes ou de grandeur médiocre, quelquefois as- sez petites. Bord antérieur de l'aile au $ le plus souvent sans épine ou à épine très petite; chez la $ l'épine quelquefois plus longue. La nervure cubitale se termine au devant du sommet de Vaile, son extrémité divergente; la transvei'sale médiane située à l'intérieur de l'insertion de la n. subcostale, plus ra- rement vis-à-vis de cette dernière. La transveisale posticale le plus souvent oblique, forte ou légèrement courbée en S, quel- quefois droite. Les espèces de ce groupe sont le plus alliées au groupe de VAr. rufipalpis et aux groupes du sousgenre Spilogaster. (324) — 13 — 2. Subgenus Spilogaster Mcq., Schn. (Aricia pt. Auctt.; lîydaea pt. Rob.-Desv., Meade; Spilogaster pt. Scliiner, Rond.; AsplUa pt. Rond.; LimnopJiora pt. Auctt.). Oculi in (5 longe liirti, saepe pubescentes aut midi, in 9 rarius liirti, plerumque subnudi aut nudi. Arista varie plu- niata aut nnda. Palpi cyliudrici. Setae sternopleiirales 4, 3 aut 2. Abdomen ovatum, obrongiim aut oblongo-conicnm, im- macidatum, aut pundis mit macuUs discretis nigris vel brun- neis 2, 4 aut G in disco locatis, parariis, saepe obsoletis. Alae ut in priori subgenere quoad formam et directionem ve- narum; segmentum ultimum venae posticalis interdum loiujius quam v. transversa posticalis. Tibiae posticae calcari non arma- tae, inteimediis saepe paulo breviores. H y p o p y g i u m parvum aut niedibcriter magnum. Forceps superior plerumque cordiformis. Reliquae notae ut in subgenere Aricia s. str. Id subgenus divido in 3 part* s, nempe: 1) Spilogasfri mydaeati; 2) Spilogastri linmophorici; 3) Spilogastri proprii. Unaquaeque liarum partium componitur ex naturalibiis couiple- xionibus specierum vel tribuum. Pars L Si)iIogastn iiiydaeali. Majores aid mediae. Cap ut saepe e latere compressum. Oculi pubescentes aut nudi, rarins mediocriter Jiirti, in i arcte cohaerentes etc. aut approximati, in $ modice aut late romoti. An- tennae saepe angustae, elongatae aut médiocres, articulo ultimo basalibus plerumque 3 — 3V2— 4 longiore; arista varie plumata, pubescens aut nuda. Setae humerales 2 (rare 3), sternoplcu' raies 5, praesuturales int. nullae aut 1—2 ^ar, praescittellares 1 (exclus. 2) par. Squamae magnae aut majuscidae, valvula superiore inferiorem ad V2 tegente. Abdomen m $> ovatum, oUongo-ovatum, ovato-oblongum, rarius oblongum (nec cylindri- cumj, in $ plerumque ovatum; immacuJatum aut tantum tesel- latuni, varie micans, rarius unicolor; tantum in raris exemplis (325) _ - -e^:e^/*^ Z^. '^^^^. ^ entre elles dans les différents dégrès et je ne connais qu'une seule espèce où elles sont parallèles; les nervures citées des Sjnlo'jaslres sont le plus souvent divergentes entre elles, rarement parallèles. Le segment terminal de lanervureposticale de la 7y/»wo^7ioraest à moitié ou beaucoup plus court que la transvei-sale posticale, tandis que chez les Spilo(;astres il est de longueur égale ou un peu plus court, et je ne connais qu'une espèce où il est à moitié plus court. Dans la Limnophora la transversale posticale est droite ou presque droite, chez les Spilogastrcs elle est également droite, mais on en trouve aussi des cour- bées. Les antennes des Limnophora sont longues, c'est-à-dire leur 3-me ar- ticle est le plus souvent 3 fois plus long que les basilaires (quelquefois 27» fois); les Spilogastres les ont très courtes ou courtes, c'est-à-dire 3-me article est V/2—2 fois plus long que les basilaires. Chez les ({ç^ des petites Limnophora les yeux sont subapproximants ou remotes, c'est-à-dire l'espace interoculaire = V5— V*— Vs de la largeur de la tète, ou quelquefois il est aussi large que chez les Ç$ des Spilogastres] chez ces derniers les yeux des 1^^ sont arcte-cohae- rents, cohaerents ou subcohaerents. Chez les premiers l'abdomen est ovale ou ovale-conique, les taches du 1-er arceau le plus souvent non confondues entre elles et il manque comp'ètement de macrochètes discoïdales sur l'ab- domen; chez les Spilogastres l'abdomen est oblongo - conique, ou oblong- ovale, les taches du 1-er arceau ordinairement confondues entre elles, les ma- crochètes discoïdales se trouvent toujours sur l'abdomen. Les pieds des Limno- phora sont assez nues, les tibias postérieurs sont constamment plus courts que les intermédiaires et armés en arrière d'une seule soie externo-postérieure très courte; chez les Spilogastrcs il y a 2—5 de ces soies médiocrement ou as- sez longues; leurs lil)ias postérieurs le plus souvent sont de longueur égale à celle des tibias intermédiaires. (;J27) f-f^ r-^^yt^^trî' — 16 - confluentihiis) semper ornatum. Alae saepe infuscatae; alarum Costa nuda, rarius spinula parva praedita. Venae cubitalis et discoidalis levissirae arciiatae et poiie veiiam transversam posti- caleni erga se Jeviter divergentes^ rarius suhparallelae; v. cu- bitalis prope apicem suam non divergens (scilicet non antice flexa) et paidlulum cmte apicem aut in summo apice alae ex- currens; V. discoidalis interdum recta. Cellula posterior V apice latior, rare aequalis latitudinis. Ultimum segmeutum venae posticalis aequaliter longum aut paulo brevius, rarissime fere dimidio bievius vena transversa posticali, rare longius; vena transversa posticalis saepissime perpendicidariter directa, recta aut suhrecta, rarius flexa. Setae tibiarum sat longae et va- lidae, interdum breviusculae. Tibiae posticae intermediis pau- lulum breviores aut ejusdem longitudinis; posticae extus in la- tere externo-antico setis 1—2 et in latere externo-postico se- tis 2 {rare 3-5, rarissime 1), intus in $ setis 1 — 2 (aut nuUis) armatae; tihiae intermediae rétro setis 2 {rarius 3) et extus interdum seta unica, tibiae anticae extus setis 1 — 2 aut nuUis praeditae. Pulvilli parvi aut médiocres, rare sat magni. ^^c/ -Tïi4Hi&^ IIl. Spiloa^astri proprii. Majores dut mediae. Frons saepe porrecta. Oculi hiiti, pubescentes aut nudi, in ^ arcte cohaerentes etc. aut approxi- matif in $ remoti. Antennae longae, médiocres aut brèves; articulo ultimo basalibus 2 — 3 — 3V2 longiore. Arista pluniata, subplumata aut pubescens. Setae: \\wmevu\Q?, plerumque 2, ster- nopleurales 4 (rarius 3), praesuturales internae nulîae (exclu- sive 1 par), praescutellares 1 par (rarius nuUae aut 2 par). S q u a- mae magnae aut majusculae; valvula superiore inferiorem ad V2 (interdum ad %) tegente. Abdomen in $ ovatum, oblongo- ovatum, ovato-conicum, saepe oUongwm, oUongo-conicum aut conicum, in $ ovatum aut oblongo-ovatum, dorso punctis aut maculis 4—6 (rarius maculis 2) lateralibus, minuscuUs (328) — 17 — aut mediocrihus, rotimdatis, suhfrigonis aut ohlongis, nigris aut fuscis interdum obsoletis (in exceptis exeiiiplis, praecipue in 9$, atqne in i$ niillis), saepe remotis notatum, seriehiis 1 — 2 — 3 macrochaetarum discoidalinm in siiigulo segniento (prae- cipue in i) arniatuni. Spina costae plenmique distincta, inter- dum parva. Vena cul)italis smnmo apice suo non aut pcmlo diven/ens, ante apicem alae, rarius sumnio apice alae excur- reits; venae cubiialis et discoidalis pone venam transversam posticaleni saepusime (modice aut valde) divergentes, rarius subparallelae; v. discoidylis pone tiansversam posticalem recta aut medio aut juxta apicem leviter arcuafa, scilicet convexi- tate sua antice directa et cqnce wterdum deflexa. Cellula po- sticalis 1"''' apice saejnsslme latior quam in medio, raiissime aeque lata. Ultimuui segment um venae posticalis plerunique pmdo tmitum brevius vena transversa posticali, interdum aequa- liter lomjum aut longius; v. transversa posticalis saepe oblique directa, leviter, tnediocriter aut valde flexa, rarissime recta. Pedes médiocres aut longiusculi; sdae tibiarmn pler unique vali^ dae. Tibiae posticae extus in latere antico setis ^ — 8 aut pluribus, in latere postico setis 2-5 (interdum plurïbus), intus ([)rae- cipue in 5) s^^^'s aut ciliis 1 — 3 aut pluribus instructue; an- tice interdum ciliatae; tibiae intermediae rétro setis 2— 3 — 4, extus setis nuUis aut 1 (rare 2) arraatae; tibiae anticae extus setis nullis aut 1 — 3, in latere antico setis nullis aut 1 — 3 praeditae. Pulvilli saepe magni aut médiocres, iuterdum ])arvi. Le genre Spilogaster fut établi par M a c q u a r t *). 11 y a compris ces Antliomyides, dont le chête est à plumule courte, les yeux nus ou villeux, les ciiillerons gi-ands à valve inféri- eure constamment plus, grande que la supérieure, l'abdomen oblong ou cylindrique chez le mâle et toujours à 4 taches (d'où vient le nom générique). Schiner '''*) a compris dans ce genre les espèces, qui ne diffèrent du genre Aricia Ptob.-Desv. (sensu *) Hist. natiir. tles Insectes. Uiplùres. T. II, pag. 293. **) Fauua austiiaca. I 'iheil, pag. ()06. (:jJ'Jj — 18 — Schiiî.) que par les yeux nus, comme par ex. duplicata M g., notata F ail., mamlosa M g. (les deux dernières espèces ap- partiennent selon mon opinion au genre Liiniiophora), vesper- twa F ail., nigritella Ztt. ([appartient au genre ^em), divisa M g., amhigua M g. (ces deux espèces appartiennent au genre HijdropJioria Roh. -B es\. ), fuscata F ail., trigonalis Mg. (ces deux espèces appartiennent au genre Aricia s. str.), impimcta F a 11., amjeîicae Scop. (cette espèce appartient au genre ^ric/^ s. str.) etc. Scliiner a placé dans ce genre avec grande raison les espèces tadietées et sans taches. Selon Eondani *) au genre Spilogaster appartiennent les espèces dont les yeux dans les deux sexes sont nus ou presque nus, le chête villeux en diffé- rents degrés, la neivure anale assez longue (nkais n'atteignant pas le bord de l'aile), la valve -supérieure des cuillerons plus petite que l'inférieure, les pieds non armés de dents et les tibias non courbés distnictement. A ce genre il réunit aussi les espèces sans taclies abdominales, comme: pagana Fabr., angehcae Scop., Siindeivalli Ztt. (cette dernière appartient au genre AUoeostylus), vespertina F a 11. etc., et d'entre les ta- chetées: duplicata M g., carhonella Ztt., notata F ail, sigillata Rond, seu maculosa M g. (ces deux dernières appartiennent au genre Limnopliora) etc. Meade **) a compris dans le genre Spilogaster les espèces chez lesquelles les yeux sont nus, ceux des 56 contigus ou subcontigus, le chête plunieux ou subplunieux, les cuillerons parfaitement développés, dont la valve supérieure est constamment plus grande que Finférieure, l'abdomen le plus souvent conique, garni toujours de taches, et la nervure anale non atteignant le bord de l'aile. Toutes les espèces du Spilogaster de R o n d a n i et de S c h i n e r sans taches abdominales Meade a placé dans le genre Mydaea comme l'a fait R o b i n e a u - D e s v o i d y. *) Species italicae etc. Pars V (Anthomyinae), 1877, pag. 65. **) TliL' Eutoui. Moiithly Magaziii. Vol. XVIII, pag. 62. (330) — 19 — 3. Siil)geuus Hebecnema Schn. (Tji^-ri = pubes, y.\r^\l•fl = tibia). (Arlcla pt. Aiictt.; 3Iijdaea pt. R.-D., Me a de; Spilogaster pt. S c h i n. R 0 n cl.) — Umbratica M g. 1 — Nirjricolor F ail. — Vesjpertina F ail. — Piciipennis n. sp. S chu. — FumoHa M g. | in litt. Corpus ovato-ablongum, nigricans, iiitens aut snbnitens, macroc'haetis plerumque teiiuibus vestituiJi. Caput in $ e latere plus miuusve conipressum; fions Jonga, plana aut siihplana; occiput plamim; ba>^is capitis brevior latitudine capitis. Oculi niagnl, longe hirti, pubescentes aut subiiudi, in ,5 aicte coliae- rentes, in $ modice remoti. Antennae dimidio (aut fere dimi- dio) capitis inserfae, médiocres, arista longe plamata, rarius subiilumata. Genae angmtae. Setae praeocellares decussatne nuUae aut tantum accidentales. Thorax convexus. Setae: liu- merales 2 majores, dorsocent raies ext. 6 (ponesuturnles ext. 4), praescutel lares 1 par, sternojjleurales 3. Squamae médiocres, vaivula superiore infei'iorem ad V2 — ^/s tegente. Abdomen ohlongo-ovatum aut ohlongum, rare ovatum; suhdepressum aut subcnnvexuin, saepe pollinosum, immaculatum et non tessella- tiwi, macrocbaetis discoidalibus (praeter marginales validiuscu- las) plerumqiie tenuibus armatura. Pedes pa)'ce et brève sefu- losi; tibiae: anticae inermes (praeter setas subapicales), inter- mediae 2 — 3-setulosae, posticae calcari non armatae et extra m latere antico bi {inpostico unï)-setidosae. V{)X\\\\\ parvi. Alae in ^ subcuneiformes et fere aequaliter infumatae, rarissime vitrinae et praeterea obscui-e picturatae. Venatio alarum generi Herae et.Liin- nopliorae siibsimilis. Costa niida, spinula nidla aut minuta; vena cubitalis m summo apice alae excurrit, ad v. discoidaleni sub- parallela, utiaeque apicibus suis non divergentes; segnientum ul- timum V. posticalis dimidio (aut fere dimidio) brevius quam vena transversa posticalis, quae recta et perpendiculariier si ta est. Hypupyr^iuni/liiiiidia parte occultum, sub ano paulo prominens. Forceps supeiior cordifonnis. Ovipositjr parvus, occultus. (iiol) 2* — 20 - Les cinq espèces nommées, qui me sont connues, ne pou- vaient pas être placées dans la section ^ Spilo/jastri mydaeati» du sousgenre Sjpilogaster. A cause de la villosité des tibias tout à fait différente dans ces espèces, semblable eu tout à celle du genre Limnophora, en compagnie des autres ca- lactères constants dans les autres organes, par ex. dans la ner- vukition alaire, dans la forme de l'organe copulateur etc., je suis arrivé à me convaincre, que ces espèces ne peuvent pas constituer un groupe isolé dans la section des SpUogastrl my- daeati, mais elles doivent plutôt former un sousgenre particu- lier dans le genre Aricla s. lat. Dans mes travaux précédents je faisais attention à l'im- portance minime de certains caractères, qui sont encore estimés pour caractères généiiques dans certaines sections de la famille des Anthomyides, comme p. ex. la villosité des yeux et du cliête antennaire ou la présence des taches par paires sur l'abdomen. Ce dernier caractère est d'une valeur beaucoup plus importante que les deux précédents, quoique il ne soit pas également important dans tous les genres, dans quel- ques-uns même il descend au rang de cai'actère spécifique. En se servant de ces caractères pseudogénériques on a partagé cer- taines di\isions des Anthomyides d'une manière purement ana- lytique et on a donné une valeur générique aux sections for- mées de cette manière, tandis qu'elles ne la possédaient pas, comme composées de formes fort hétérogènes. C'est de cette manière que s'est effacée — et n'a pas été remarquée par les observateurs suivants — la parenté intime qui existe entre les formes séparées d'une manière artificielle, mais qui s'appliquent plus ou moins bien à la diagnose générique. Comme j'étais depuis longtemps convaincu de l'impossibilité de l'application de ces caractères pseudogénériques, généralement appliqués dans les genres Aricia, Mydaea, Spilogaster, Limnophora et Tri- cJioptieus, je préférais précédemment les réunir dans un genre bien caractérisé — Ariria s. lat., et le diviser d'une manière anaiy- (332) — 21 — tique en sections et en groupes plus ou moins naturels, au lieu de mai'cher obstinément dans des limites ])ourries. qui s'op- posent à toute sorte de progrès dans cette partie de la systé- matique. Des études continuelles ont prouvé mon opinion, quoique avec certaines exceptions. Du genre Trrchoptmis que j'ai compris injustement dans le genre Aricia s. str. il fallait sé- parer plusieurs espèces qui appartiennent au genre de la liera que je viens d'établir. Quelques espèces distribuées dans les différentes sections du genre Aricia s. lat. il fallait éliminer pour former deux genres: Alloeostijlus et Hpra Je fus obligé de réunir en un sousgenre naturel de Spilogaster un autre groupe d'espèces, qui constitue tout le genre Limnophora (sensu Me a de) et qui appartenait à ma section artificielle «Limno- phora», comme la plus alliée à la section et aux groupes des Ar. luconim, ohscurafa, et h foi-mer un sous- genre Aricia- s str. de la section diminuée de cette manière. Eniin il fallait aussi éliminer un certain nombre d'espèces dis- persées dans les différentes sections artificielles pour former le genre de Limnophora (sensu Schnabl) en y ajoutant quel- ques espèces du genre Coenosia. Dans le genre de Limnophora Rob. -Desv., S clin., anssi naturel que le genre Lispe Latr., il y a plusieurs espèces qui furent déjà comprises (par Robin e au-Des voi d y, M a c q u a r t et R o n d a n i) dans le genre Limnophora^ qui était cependant caractérisé d'une manière différente. Après un chaniiement de valeur de certains genres artificiels, je ne puis pins les reconnaître poui' des sections analytiques artifi- cielles du genre Aricia. Quelques-unes d'entre elles {Aricia s. str., Spilogaster, Mijdaea et Li}nno2)hora senpx Meade) constituent le genre Aricia s. lat., divisé en 4m^ sousgenres: Aricia s. str., Spilogaster Mcq. sensu S c h n. j^. Hctjecnema ^ chu AjGS caractèy^^^ res généraux, qui diffrrent entre elles les espèces de ces sections ' naturelles, ne sont pas suffisants, pour qu'on puisse les élever au (339) — 22 — rang des genres, mais ils suffisent pour l'éfablissement de fôîîr'' sonsgonres naturels bien caractérisés Les genres Limnopîiora Eob.-Desv. (sensu Schn.) et Trlchopticus Rond, (sensu S c il n ) restent comme genres distincts. II. Genus Limnophora. {SpiJogaster pt. Auctt.; Limnopîiora pt. Rob.-Desv., Mcq., Rond., Meade; Melanochelia Rond., Meade; Coeuosia pt. Auctt.). Caput e latere ovato-rectangnlare, in $ saepe subcompi-essum, in $ subquadratum; occiput p'ernmque subplHnnm aut subcoiive- xum, rarius ut in Coenosiis convaximy, bas'scapitis plana aut levi- ter convexa. Frons plana aut subconvexa. Oculi ohlongi, sat angu- sti, magni aut par\ uli, fiudi, ohJique diredi, in S arcte cohaerentes, cohaereiites subcontigiii, approximati aut niodice remoti (scilicct in- terstitium frontale non angustius quam V3 latitudiuis capitis), in $ remoti; rarius in utioque sexu latissime et fei'e aequaliter distantes, iu $ pauio tamen propiores quam iu $ (scilicct spa- tium interocul;ire in $ longins quam V3 latutidinis capitis); margines latérales spatii iutcroculaiis in $ concavo-concavi, in Ç paralleli aut in idroque sexu pnralleli. Oi'bitae in ulroque sexu saepe latae et in 5 saepe conjunctae. Antennae médiocres aut longae, incumhentes aut ohlique ponrctae; ai'ista longa, bnsi iucrassala, plumata aut. subpluuiata, plerumqm nuda aut pubescens. Faciès saepe concava, inferue antice saepissime ^>-o- duda. Palpi filformes, apice siibdavati. Genae augustae aut modice latae. Setae praeocellares decussatae (in $) nullae. Tliorax saepe 2 — 3-vittatus: vittae saepe latae et conflueutes. Setae: Jiumerales 2, praescutellares nullae aut 1 par, sternopleurales plerumque 2. Squamae sub alis magnae aut médiocres; valvula siiperiore inferiorem ad V2 — V3 tegente. Abdomen 4-annid(dum, ovatum, rare oblougo-conicum, sub- convexum aut sid)depressum, sat glibrum, parce et brève setiilosum, macrochactis discoidalibus indistiuctis praecipue in segmento 4*^ (334) — 23 — instructnm 5 (a ut 2) parihiis mamlarum magnarum plenmique suh- trifjonnrum in uf roque sexa i)otatinTi,apicr in (îobtusuin,in$ aciitum. HypopygiuHyoccultiim. apice inflpxum. Forceps superior cordiformis/ Alae ut in genu Lispe Latr., divaricatae, sat lonqae, apirem versus attenuatae, sed apice rotundatae (in Coenosiis forma et nervatio alarum certe differt); costa nuda, spimda nuUa; v. subcostalis ad médium aut pauUo ante médium co- stae extensa; v. cubitalis saepissime leviter arcuata, semper in summo apice alae excurrit; venae cubitalis et discoidalis pone venam transveisam pDsticalem non divergentes sed suhparalle- lae aut curvatae; apicem versus uonniliil (inteidum Ibrtiter) convergentes, bine cellula postefior P apice angustior quam medio aut apice et medio aeque lata. Vena analis ahhreviata, paulo brevior et validior quam in Aricia; v. axillaris longa, paulo ar- cuata, mm distincta. Venae irms\ersae sat dissitae, cellula discoida- lis/o^r/a; propcrtiolongitndinis V. transversae posticalis ad longitu- dinem segmenti ultimi v. posticalis = 1 : V2 : Vg", v. transversa posticalis perpendicularis, recta aut sub- recta, rare paulo indexa. Pedes fcre ut in Lispe constructi: snhmecJiocres, simplices, parcissime et brève setidosi, nigri. Tibiae: anticae (pi'aeter se- tas praeapica'es) inermes; intermediae eîongatae posticJs lon- giores, rétro 1—2-sefidome; posticae sr<^ brèves, non calnara- tae, saepe leviter arcuatae, extus in margine antico 1 (raris- sime 2)-setulosae et in posiïco 1 (rarissime 2)-setulnsne. Setae praeapicales brevissimae. Pulvilli et ungues parvissimi. 1. Subgeiius Limnophora s. str. Nniata Fa 11. Obsi'inata R o n cl. Maculom Mg {sviiJIola Rond.), Polysti^ma M g. J" {scriiita Now. $). Pacifica M g. {scrupulosa Ztt.). Trianiula Fa 11. JMccuhi n. sp. Schn. in litt. {i^ $). Nilotica n. sp. Schn. in litt. ((^). rnrnUeh-mrvis n. sp.Scliii. in litt (J $). 7-uotatii, Ztt. Interrupla Mcq. Niirijies Rob.-Desv., IW«-d-. -^^i^. ? Ciwrca Rob.-Desv. ? MacuHfiera Ztt. ? AhhrcriaUi Ztt. ? Surda. Ztt. Oc'ciput subplanam aut leviter convexum: frous plnna nut subconvexa; oculi magni, in 5 arcte cubaerentes, cobaereutes, (335) - 24 — siibcohaorentes, approximati aut niodice remoti, in $ remoti; spatium iiiterociilaie in medio froiite matis concavo-concaviun aut mai'giiiibus latei'alibus paraIkUs. Aiitenuae incmnbentes, arista phimata, suhplumata, puhescéns aut nuda. Faciès saepe coiicava; os saepisslme et interdiim valde productum; genae mifjustae. Squaiiiae magnae. Reliqua ut in diagnosi ^geueris Limnophorae s. lat. 2. Subgenus Melanochelia Rond. J?y^flr/ff Fall. I Coenosi aeformis n. sp. Piilchriceps L w. d» | Schn. in litt. ($). Occiput convexum; frous* in ^ plana, oculi médiocres aut sat parvi, in utroque sexu laie distantes; margines latérales spatii iiiteroculari in utroqîie sexu paralleli. Anteniiae oblique porrectae, longa'e aut médiocres, arista nuda aut puherula. Frous prominens; faciès excavata, inferne autice vakle aut m»»- dice producta; genae latae. Squauiae médiocres aut sut par- vae; valvula superiore iuferiorein ad % tegente. Abdomen ovutum. Venae cubitalis et discoidalis sul/parallelae. Reiiquis notis ut in diaguosi. Le genre Limnophora Rob.-Desv., le plus allié avec le genre Lispe Latr., fut caractérisé de différentes manières par les auteurs. R o b i n e a u D e s v o i d y y plaçait les espèces d' An- tbomyides garnies de cuillerons relativement grandes, à chête antennaire nu ou pubescent et à 6 taches abdominales; du genre Coenosia elles devaient différer par le front étroit. Macquart*) a augmenté les limites de la diagnose du genre, en y intro- duisant plusieurs espèces d'Anthomyidcs sans taches abdomi- nales, comme: A. huccata M g. etc. Les espèces à taches ab- dominales du genre Limnophora sont: polystigma M g., com- pîincta Wied, Mg., triatujula M g., et plusieurs espèces douteuses de R o b i n eau-I) e s v o i d y, comme: palustris, analis, ') Hist. uat. des Insectes Diptères. T. II. 1835, p. 309. (33H) — 25 - rivularis, fluviatiUs, cinerea. S c h i ii e r *) con?;idère ce genre coimne artificiel, en faisant la remarque qu'à la suite d'une con- naissance suffisante de toutes ses espèces, ce genre pouri-a être cert;unenient partagé en plusieurs genres. Au genre Limno- 1)lwra il applique toutes les espèces d'Anthoinyides, dont l'ab- doinen est composé de 4 arceaux, le chête est nu ou pubes- cent, les yeux nus, les pieds simples, la trompe sans crochet antéiieur, et dont les femelles sont à front étroit. Selon Schi- ner, y appartiennent les espèces autrichiennes suivantes: com- ])uncta Wied., didyma Ztt., quadrimaculata Fall., litorea F a 11. (nec Meig.), consimilis Fall., pertusa M g., atramen- taria M g., tristis M g., diaphana Wied., aricina Schin. Selon mon opinion, aucune de ces espèces appartient au genre Llmnophora, mais leur pluralité devrait èti-e comprise dans le ^omgQuie SpUogaster, Rondani et Meade ont déjà intro- duit plusieuis de ces espèces dans le dernier genre, les au- tres — dans le genre 3Ii/daea. Quelques espèces du geni'e Llmnophora S chiner a compris dans le genre Caeno- sia, comme: paciûca M g. et triangula Fall. **); les au- tres — dans le genre Spilogaster, comme: notafa Fall. et macidosa M g.; la première de ces deux dernières espèces fut déjà indroduite par Macquart dans le genre Spilogaster, toutes les deux sont placées dans ce genre par tous les auteurs. L. riparia Fall. fut placée dans le genre 3Igo- pina Rob.-Desv., quoique S chiner avoue, que cette espèce est une Lispe vraie à palpes étroites, qui servira à Tavenir pour établir un genre nouveau. Rondani ***) comprend dans le genre Limnopliora les *) Fauna aiistriaca. Die Fliegen. I Theil. 1862, p. 621. *+) Schiller dit cepeiKlont que ces deux espèces ont l'habitus des Lim- nophores, mais il les a compris dans les Coenosias à cause du front largo dans les deux sexes. La même raison a conduit Meade à introduire les trianyiila F ail. et solitaria Ztt. dans le genre Coenosia M g., en disant cependant que CCS espèces présentent plus de caractères particuliers au genre Limnophora qu'au genre Coenosia. ***) Species Italicae etc. Pars V (Anthomyiuae), 1877, pag. 103. (337) - 26 — espèces des Anthomyides à yeux nus, approximant chez le mâle, à chête nu et pubescent, à cuillerons de grandeur mé- diocre, dont la valve supérieure ne couvre pas entièrement l'infé- rieure, à nervure anale n'atteignant pas le bord postérieur de Taile. Il divise ce genre en deux sections: à la première appartien- nent les espèces à tibias intermédiaires et les postérieurs gar- nis en arrière d'une setule, comme: riparia F al 1. (autrefois c'était le type d'un g-o i — 2 — 4-calcaratae; an- ticae et inteimediae in $ interdiim extus brève aut brevissime, sed deiise ciliatae / Forceps superior rectangularis. 2. Subgenus Khynchotricliops S clin. {Trichoptwnii pt. A net t.). Acideipes Z 1 1. *) | Armipes Bell. (= ?aculeipes Z 1 1.). Bostratus M e a d e. | ? Subrostratiis Z 1 1. Cap ut e îatere fere suhtriangulare, ex f route rotimdatiim. Occiput iu utroque sexu convexum; basis capitis in $ plana aut subplana. Anteiinae latae et hrevisslmae. Faciès inferue valde yroducta, subrostrata. Genae modice latae. Palpi brè- ves et tenues. S e t a e : Jmmerales 3, praesuturales int. nullae, praescutellares int. 3 — 4 par. S ci u a m a e pnrvae; valvula su- periore iiiferiorcm ac/ % tegente. Abdomen ohlongo conicum, in $ ovato-couicum, seriebus macrocliaetarum in singulo seg- mente 3° et 4° praeditum. Venae: cubitalis et discoidalis apicein versus leviter divergentes, cellula posterior 1™^ apice la- tior giiam in medio; v. transversae modice approximatae; v. posticalis segment um ultimuni v. transversa posticali paiilo hrevius. Tibiae: posticae antice spina elongata, valida, obli- que directa armatae. Mr. R b n d a u i **) a éliminé du genre Lasiops M g. les espè- ces, dont les mâles ont sur les cuisses antérieures des appen- dices dentif ormes, et les a rapportées au genre Onodonta Rond. *) Selon la communication que Mr. le Prof. F. Brauer a eu la complaisance de me faire, le Musée de Vienne possède une femelle de cette espèce de La- ponie, envoyée à S c h i n e r par Zetterstedt. **) Voyez: Ferdinand Kowarz, «Die Dipterengattiuig ios/ops M g. apud Rd.> dans «Mittheilungeu d. Miinchener Entom. Verb.> 1880, pg. 12a. (344) {ffijdrotaea Rob. -Desv., Se h in., Meade); des autres es- pèces de ce genre il a formé deux genres suivants: Lasiops [sensu Rond.), dont les euillerons sont composés de valves de i,a-andeur inégale, et Trichops à valves de grandeur égale. Plus tard Rondani *) a cliangé ce dernier nom en Tricho- pJithicus. En 1866, après la perte de l'exemplaire unique type de ce genre, il Fa abandonné et il a étendu la caractéristique générique du genre Lasiops de manière, que les espèces à ner- vure anale non atteignant le bord de l'aile et à la valve su- péi'ieure un peu plus petite que l'inférieure il a rapporté au genre Trkhophthiciis =•'*), tandis qu'il a réuni dans le geure- Lasiops les espèces à nei-vure anale prolongée jusqu'au bord de l'aile. Schiner a compris dans le genre Lasiops '"'**) les espèces que Rondani a placées dans ses deux genres mention- nés plus haut». R. H. Meade "•***) ainsi que Kowarz ont ac- cepté l'opinion de Rondani. Au genre Trichophthicus Meade ra))porte les espèces, qui ont les yeux velus, le cliête légère- ment pubescent (sub-pubescens) ou nu, les valves des cuille- joiis de la grandeur inégale et la nervure annle non pro- longée jusqu'au bord de l'aile. Cependant, quelques-unes des espèces, selon la caracté- ristique du g. TrichopJdhicus Rond, indiquée plus haut, sont beaucoup plus alliées aux certaines espèces des genres Aricia s. str., Spilogaster et Mifliea A net t., qu'aux autres espèces du genre T richopihthic us {vecte: Trirhoptims Mik); j'ai éliminé donc ces espèces de ce dernier genre pour établir un genre natu- M—Hera **''-**)— le plus allié aux genres HydrotaeaUoh.-Desx., Trichophthicus Rond, et un peu h VAUoeostylus Schn. -***-"-=^=). *) Prodr. Vol. IV, 1861, paj,'. 9. **) Biilletiao délia Società eiitomalogica italiaia Vol. II. IS'O. - iDipt. Ital cae Prodromus>. Vol. VI, 1-^77, pag. 145. ***) Fauna Aiistriaca. Dipt. I, 1862, p. 617. ***^) Eiitom. Monthly M.igaziii. 187.5. ***+*) Entom. Naclir. XIV Jahrg. IS88. .Ns 8, pag. 113. **>=***) Entom. Naclir. XIV Jahrg. 188 s. ;>» 4, p ig. 4!» et .V G. pag. b2. (;U5) — 34 — La villosité des jeux et du chête ainsi que la longueur de la cellule discoïdale sont d'une importance subalterne ou spécifique dans le genre Hera, tandis que dans le genre Trirhopticits s. str. ils appartiennent aux caiactères sousgénériques, et la pré- sence des soies croisées descend au rang du caractère spéci- tique. Les esjjèces de ce sousgenre ont le coi'ps ovalaire ou légi'i-ement allongé, la tête en face transversalement ovalaire, la villosité des yeux plus ou moins longue, le chête nu < u lé- gèrement pubesceiit,. la face le plus souvent prolongée en avîint dans sa partie inférieure, l'abdomen ovoïde ou oblong-ovale, aplati et dépourvu de macrocliêtes discoïdales, presque nu chez les ftmelles et souvent un peu luisant, très semblable h celui du geni'e Hydrotaea, le 1-er arceau abdominal plus court que les autres ou de longueur égale, la cellule discoïdale longue, le segment terminal de la nervure posticale à moitié plus court que la ti'ans versa le posticale (comme dans les geni'es: Hydrotaea, Ophyra et Lhnnophoraj), cette dernière le plus souvent courbée en différents degrés (plus rarement droit), les pieds à villosité dense ou très rare, les tibias postérieurs nus sur le côté in- terne ou garnis seulement de '2 ou 3 soies, non armés sur le côté antérieur, les pelotes constamment très petites; les fe- melles possèdent quelquefois 2 rangées de soies fronto-orbitales et quelquefois 2 soies préocellaires croisées. Les espèces du genre Bera au premier coup d'oeil ressemblent beaucoup aux espèces du genre Trichopticus, mais possèdent constamment les caractères différentiels: corps allongé, tête londe par devant, face très peu prolongée vers le devant, villosité des yeux et du chête variables, abdomen des mâles presque cylindrique ou cylindro-conique (dans les deux sexes constamment garni de soies discoïdales fortes), 1-er arceau abdominal IV4 — IV2 fois plus long que le^ sui- vants, cellule discoïdale pour la plupart assez courte, segment terminal de la nervure posticale le plus souvent de longueur égale ou un peu plus court que la transversale posticale, cette (346) _ 35 - dei-iiière parfaitement droite; les pieds sont à soios denses, les tibias postérieurs sur le côté interne le plus souvent garnis d'une rangée de nombreuses soies longues pour la plupart; il y a aussi le plus souvent des soies denses sur le côté an- térieur de ces tibias; pelotes de grandeur médiocre ou pe- tites; chez les femelles se trouvent constannnent 2 soies croi- sées sur la bande frontale et les soies fionto-orbitales dispo- sées en une rangée. Le sonsgenre RhyncJiotriclwps est jdus voisin du genre Hera que le sonsgenre Tricliopticas; il dittï're de la Hera principalement par un prolongement considérable de la face vers le devant, par l'occiput beaucou}) plus convexe, par les antennes relativement plus courts, par une forme différente de la nervure transversale i)osticale, par larmure différente des tibias postérieuis, par la présence d'une longue épine sur ces dernieis et par les cuillerons et les palpes plus petits. Dans l'espèce Rh. aculeipes Ztt. la femelle a sur la bande frontale 2 soies croisées; les femelles des autres espèces de ce sous- genre me sont inconnues. OTA-fe.itHo OTneiaTaiio hsi t. XXIII. B'b TUiiorpai|iiu B. Be:3oupa30ba h Komu. (Bac. Ocip., 8 Ji., .Y» 45). (347) Additions et CorrectioDS l'opuscule tle J. Schnabl Contributions à la Faune dipterologique^ iusérées dans H. S. E. R. XX. pafie Urine ail lien de lire 6 9 d'en bas les le 9 12 d'en haut Verrai Venall 12 9 11. vorhnaden vorhanden 25 3, 4 1). aculeata albolineata 28 19, 20. b. Sur de côte interne de la Sur la partie antérieure du partie antérieure côté interne. 31 6 h. oblong-ovale ovale-oblong (oblongo-ovatum) 42 1 h. Zetterstedtii Wilhelmi 46 16 b. mésopleurale, mésopleurale 48 4 h. fortes fortes, 52 10 b. long longuement G9 12 h. immaturée prématurée 78 4 h. e ex 80 12 h. A. Zctterst edtiù Schn. Wilhelmi, Schn. Ohs. A. Zetterstedtii $ Bonsd. = errans, Ç Mg. 82 17 h. Schnb. Schn. 83 16 h. obsuratoides obscuratoides 105 6 h. supérieures inférieures 105 13 b. chez l'A. chez le ^ «'e l'A. 108 13 h. wey way no 14 b. V4 'h 111 14 b. 11 ? 11 6 111 10 b. juin juin, 113 3 b. Vs Vs 119 12 h. V4 V4 122 17 h. V4 3 140 3 h. A. aculeata, Lw. A. Jtaveola, Fabr. = aculeata, Lw. = diaphana, Wied. = va- rians, Ztt. 141 8 b. V3 ^/3 paf/c lifjvr au licH (le 144 2 b. 15 147 2 h. ZettcrstcdHi 149 4 h. courte (cliez VA. vaganfi) 154 6 h. Zctlerstedtn 155 17 h. (15 b.) Sch's2}onesittur. e. t. c. 155 It) h. 155 23 h, 157 8 b. 157 160 160 160 3 b. 158 17 h. 159 1 b. 160 12 h. 13 h. 8 b. 3 b. 14 b. (16 a.) Tibiisposticis e. t. c. (16. b.) Tihiis posticis e. t. c. (27. a.) Tibiis posticis e. t. c. (27. b.) Tihiis posticis e. t. c. brevior (vide 65. 6) (3-^. a) Thoracîs lincis e. t c. (38. b.) Thoracis lineis e. t.c (39 a.) Ociilis in o. t. c. (39. b.) Ocvlis iii e. t. c. 160 9 b. 169 22 h. 169 23 h. et A. trigonalis (liversa d'en haut (ti;?. 47) d'eu profil tfig. 48) lire 13 WiJliehnl très courte Wilhelmi Setis ponesuturcdibHS externis 4, internis 1 séria ad unnm- qnodque latiis . . . . 16'. 16'. a'. Venis trnnsversis ala- rumnonfusco-Umbatis...A. G o- herti, Mik. 16'. b'. Vents transversis ala- rum fiisco-limbatis . . . 16. 27'. a'. Oculis in ^ tcnniter hirtis (Ztt.); seta brevi distin- cte plHmata[Ydi\\.)... air a Fall. 27'. b'. Oculis in J" valde hir- tis; seta longe plumata . 27. brevius (vide 65. b.) 38'. a'. Abdominis dorsum in medio série macularnm trigo- narum ni'irantinmpicltun; ocu- lis breviter hirtis; setis pone- sidnraUbiis externis 3 . 39'. 38'. b'. Abdominis dorsvm obs- cnre tessdatnm et vittis inter- mediis nigricantibus in seriem lonfiitiidinalcm dis2)nsifis, mit- nitiim: thoracis h')icis 4 nigris V. fiiscis, distiiictis . . 3'.\ 39'. a'. Femoribus anticis in utroque sexu laie obscure fus- cis, alariim nervo iransverso recto s. snbrecto . fuscata, Fall. 39'. b'. Femoribit.^ omnibus nigynfitscis, (dur: m nervo tran.sfcrso disttjictrjlrxo... tri- gojialis, Mg. et A. iri'jonali. (A. trigonalis ]\1g. e. t. c. divcrsa) d'eu profil, d'en haut. CoiTectioii8 à l'article du Mr. J. Sclinabl , t. XXII, pg. 378-486). Page. (2) (H) (41) (43) (50) (55) (72) (81) Ligne. 11 d'en bas 12 d'en haut 15 d'en bas 13 > > 1 > 8 > > 5 d'en haut 17 > > 11 > > 8 d'en bas (ou 3 d'en haut) tibiae nigrae 13 > > (ou 2 d'en haut) f/6/('.S(/Me Au lieu de; de la tête lisez: de la face. corselet thorax tihUnque segment médian Meadl., tarsisqjne transversale médiane Meade, 2 Golokoppe Mg. (^ 2 paires Goldkoppe. Mg. c5^$ Ar. Wan-der-Wulpii Ar. van-der-Wulpii tibiae luteae. tarsisque ()rAi..ii.Ho oTne'iaTano Ji:vb t.XXIII. Bb THuorpai|iiu B. Be30bpa30ba h Komd. (Bac. Ocip., 8 Ji., .V: 45). (347) o> mj- rw «I ^ :1^ B^^^jBj t^' iVi .1. l 3 IDÔfl DD3S7337 S nhent QL531.S35 Contributions &a la faune dipt:erologiqu la . ¥v^' ^