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À. S. le Prince Albert I* de Monaco (1886-1910) Le Par ALEXANDRE BRIA N AVEC DOUZE PLANCHES a + “aasortio Inst, À 5 4 nine À SNTITA } NC ional MS E IMPRIMERIE DE MONACO WILSON COLLECTION 1912 RATES (eh [a ; LA PRO MUE AIRIS fl | TU 1 V5 1 Me Î Hal 4 DE u 4 FA LIVTM = : = DE : mr ms “ Le | Æ hs PE 2 | ver 4 Lo | jee! $ NUEUTNSS } EE ATEN VU MLLPNONNNE AANIATTEIL URATRQIE EN tyhy: x RE War { } 1 fl = Dar un en. tape —. cs EE TT les rt : D — | ut Chen mt —— cr. ; | — de 5 SR — | Le. Emme = È She __— an — ge — coin pres = +. ah E - cd — > Sn. — , | Es = — en = re he -e 2 : Ne : ee ne a fr = = | , ; = =: | = hi — En. er que — : = Em | end Pau r 133 it | U\ COPÉPODES PARASITES DES POISSONS ET DES ÉCHINIDES PROVENANT DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DE S. A. S. LE PRINCE ALBERT I DE MONACO (1886-1910) PAR ALEXANDRE BRIAN INTRODUCTION La collection de Copépodes parasites provenant des campagnes scientifiques de S. A. S. le Prince Albert I® de Monaco, dont nous présentons ici une étude, com- prend vingt-cinq espèces différentes, parmi lesquelles vingt et une ont été recueillies dans l’Atlantique, trois seulement dans la Méditerranée en commun avec cet océan, et une espèce seulement dans la Méditerranée. Tous ces Copépodes méritent notre attention au point de vue de leur distri- bution géographique ; quatre surtout doivent être ici signalés comme formes nouvelles : 7rebius bilobatus, Lernaeenicus ertstaliformis, Lernaeopoda spinacis et L. longibrachia. Ceux-ci et d’autres encore, comme le Chondracanthus radiatus Fabr., Rebelula Edwardsi Kôll., sont singulièrement dignes d'étude à cause de leur habitat sur des Poissons vivant à de grandes profondeurs. Les Copépodes parasites des Poissons abyssaux, étudiés jusqu’à présent, sont en nombre très limité. Brady (1883) seulement a donné le nom de deux formes, avec indication exacte de leur provenance, trouvées pendant l'expédition du CHALLENGER : le Chondracanthus macrurus, parasite d'un Macrurus pris à 600 brasses de profondeur, près des îles Kermadec et la Lernaea abyssicola parasite — 2 — d’un Ceratias uranoscopus capturé à 2400 brasses de profondeur à la station 89 de la campagne du CHALLENGER. Un examen attentif de la structure extérieure des Copépodes parasites abyssaux, surtout dans les spécimens que nous avons examinés, ne nous démontre dans leur forme, aucune différence particulière avec les espèces vivant sur des Poissons de petit fond ou du littoral. Cela prouve que les conditions exceptionnelles de la vie des grands fonds de l'océan n’ont produit en eux que très peu de modifications, de même que la découverte et l'étude d’un grand nombre d'espèces, faites, dans ces dernières années sur la surface du globe, nous enseignent selon Gerstaecker (1866, p. 782) que les changements de lieu dans le sens horizontal semblent n'avoir eu qu'une influence très médiocre sur les variations de la forme, des genres et des espèces des Copépodes parasites. On remarque pour les formes abyssales de ces Crustacés un autre fait tout aussi digne de considération au point de vue de la connaissance de leur habitat. Non seulement pour les Copépodes parasites de grande profondeur trouvés par le CHALLENGER, mais pour les autres aussi que nous venons d'étudier, un unique exemplaire ou tout au plus deux ont été jusqu’à présent indiqués sur chaque Poisson. Ce fait démontre que les formes abyssales des Copépodes parasites aiment à se trouver solitaires ou en nombre très réduit sur leur hôte. Ainsi leur genre de vie est en évident constraste avec celui de certains autres Copépodes, parasites des Poissons de surface, qui sont presque toujours très nombreux : voir l'exemple donné dans cet ouvrage même de plusieurs espèces de parasites vivant en quantité extraor- dinaire sur l’Orthagoriscus mola et l'exemple des Caligus rapax qui affectent en grand nombre le Siphonostoma (Stn. 2681). Dans le cours de cette étude nous avons rencontré plusieurs formes de com- mensaux d’un rang inférieur, qui envahissent le corps et les appendices de plusieurs Crustacés parasites. Sur le Caligus rapax (Stn. 1535) et sur l’Alebion carchariae (Stn. 1145) nous avons trouvé des colonies d’Infusoires d’une forme voisine des Zoothamnium gles- nicum C. et L. vivant en association sur leur corps, et couvrant non seulement leurs pattes, leurs antennes, mais aussi les ovisacs avant que les œufs soient éclos ; cela fait voir clairement la rapidité avec laquelle est envahie la surface du corps de ces Crustacés. Des exemples semblables d'association avec Infusoires ont été déjà signalés par plusieurs carcinologues qui ont observé des Acinètes, des Vorticelles et des Tricho- dines vivant non seulement sur les Cyclops d’eau douce et sur d’autres Copépodes libres marins, mais même sur des formes parasitaires comme par ex. l’Achtheres percarum, le Thersites gasterostei, et sur certains Caligides. (Gerstaecker p.750 ; Van Beneden, 1892). Plus remarquable encore est l'association, avec les Copépodes, d’un Cirrhipède Lt au de l'espèce Conchoderma virgatum que nous avons rencontré sur plusieurs exem- plaires d’Orthagoriscicola muricata et de Philorthagoriscus serratus (Stns. 80 et 131). Le fait de cette association est surtout étonnant, à cause des dimensions assez volumineuses que peut atteindre le Cirrhipède en rapport avec la taille assez petite du Copépode, surtout pour le Philorthagoriscus ne mesurant que 7"" de longueur, comme on peut voir dans le tableau suivant, dans lequel nous avons noté la longueur de chaque Conchoderma comparativement à celle de son voisin respectif, le Caligide, pour quatre exemplaires des Stns. 80 et 131. (Voir les figures données dans les Planches n, figs. 1, 2, 3 et vi, figs. 6, 7, 8, 0.) LONGUEUR LONGUEUR Ex. 1.| Orthagoriscicola muricata © | 15 mm.| — Conchoderma virgatum 8 mm.| PI. vi, fig. 7 — 2. — — QU GUESS — — 15 — — —6 — 3. — — C# oO — — 16,5 — — —8 — 4.| Philorthagoriscus serratus ® RE — — 12 — — —9 La même espèce de Conchoderma avait déjà été remarquée par Van Hoeven (1857), sur le premier de ces Caligides, et il en publia un dessin. D'ailleurs sa présence était connue et avait été signalée sur les Pennelles par d’autres carcinologues (Boccone, 1674, Chamisso et Eysenhardt, 1821, Sars, 1865, Koren et Danielssen, 1877, Mayer, 1879, Giard, 1889, Turner, 1905), mais personne, je crois, n'avait encore remarqué l'association du Conchoderma sur le Philorthagoriscus serratus comme nous venons de la constater dans plusieurs exemplaires de la collection de S. A. S. le Prince de Monaco. Dans les spécimens de cette dernière espèce comme aussi dans ceux de l’Orthagoriscicola déjà cité, le Conchoderma peut se voir fixé sur leur corps à tous les degrés de développement depuis la phase larvaire cypridienne jusqu'à l’âge adulte. Le plus souvent on voit, du moins pour le premier de ces Cali- gides, plusieurs associés profiter en même temps du même asile sur un seul voisin, non seulement sur la femelle mais quelquefois sur le mâle aussi. La partie de leur corps sur laquelle se trouvent fixés ces Cirrhipèdes est très variée, tantôt ils occupent le côté dorsal, tantôt le côté ventral de l'abdomen, attachés solidement aux élytres de la carapace, ou aux pattes natatoires abdominales, presque toujours placés obli- quement ou de travers par rapport à l’axe longitudinal de leur voisin et tournés d’un côté ou de l’autre, déterminant ainsi presque toujours avec leur poids un équilibre instable sur le corps du Caligide. Celui-ci par ses robustes crochets se tient tout de même solidement fixé au Poisson, et semble ne pas se ressentir d’un si gênant fardeau. Parmi les matériaux que nous venons d’étudier, un cas d'association encore bien intéressant nous est fourni par un genre nouveau de Trématode, trouvé parasite sur V’Alebion carchariae (Stn. 1145) et qui a été confié à l'examen d’un spécialiste. — 4 —— En observant les Conchoderma en association avec des Caligides on aperçoit de suite que nous avons à faire avec un cas de commensalisme. Le Cirrhipède ne se sert de son hôte qu’à la façon d’un omnibus pour se transporter d’un point à un autre, et il est bien évident que ce n’est pas le Copépode qui le remorque mais le Poisson sur lequel ce dernier est logé. Les Infusoires que nous avons montrés en association avec plusieurs Crustacés, se font de même transporter sans rendre aucun service à leur hôte et sont de simples commensaux. Au contraire pour les Plathelminthes trouvés par nous fixés sur les tubes ovifères et au post-abdomen de l’Alebion, nous ne savons pour le moment, s'il s’agit d’un cas de parasitisme ou de mutualisme. Comme l’ÆHistriobdella qui rend des bénéfices à son hôte le Homard en récompense de l’hospiralité qu’il en recoit, en se nourrissant exclusivement des œufs morts du Homard et non pas de tissus vivants, pour éloigner de son voisin le danger qu'il y aurait à laisser décomposer les œufs, ne pourrait-on entrevoir ici aussi la possibilité d’un phénomène semblable entre un Copépode et un Ver, pour un genre de Trématode qui vit ainsi fixé aux cordons ovifères de son hôte ? PARTIE DESCRIPTIVE 1. Caligus rapax, Milne-Edwards. (PI. vi, figs. 1, 2, 3, 4.) 1832. Caligus elongatus, NORDMANN, p. 24. 1837. — — KRÔYER, p. 201. 1840. — rapax, Mizne-Enwarps, p. 453, pl. XXXVIIT, figs. g-12. 1840. — elongatus, Mirnwe-EDwaRps, p. 454. 1847. — leptochilus, Frey and LEUCKART, p. 165. 1850. — rapax, BAIRD, p. 270, pl. xxxur, figs. 2 and 3. 1850. — — WHITE, P. 110. 1861. — — Sreensrrup and LÜTKkEN, p. 350, pl. nu, fig. 4. 1863. — — KRÔYER, p. 71. 1868. — — OLsson, p. 8. 1874. — — Mac InToss, p. 262. 1874. — — SMITH, P. 575. 1806. — — BasseTr-Smir, p, 156 ; 1890, p. 448. 1900. — — T.Scorr, p. 148, pl. v, figs. 13-10. 1905. — — Wirson, p. 568, pl. vir et figs. dans le texte. Campagne de 1903 : Stn. 1535, profondeur 132". Sur Raïa. Nombreux exem- plaires des deux sexes ; le corps des femelles atteint 6 millimètres de longueur sans compter les tubes ovifères qui sont longs de 3 millimètres ; les mâles mesurent 7 millimètres de longueur. Campagne de 1008 : Stn. 2677, surface. Parasites de Siphonostoma rotundatum. Plusieurs spécimens. La femelle mesure 5 millimètres de longueur. — Stn. 2681, surface. Nombreux spécimens de Poissons {Siphonostoma rotundatum) portant une foule de Caligus rapax (ectoparasites) que l’on voit fixés sur leur corps (PI. vi, fig. 1, 2, 3); ces derniers presque tous à l’état de Chalimus. Ces jeunes Copépodes sont attachés sur la peau de leurs hôtes par un mince cordon frontal : ils n’épargnent par leur parasitisme aucune des parties extérieures du Poisson et on les voit ainsi logés partout, sur la tête, sur la trompe buccale, sur le ventre, sur les nageoires et sur la queue, presque toujours, plusieurs ensemble, répandus en différents endroits pour chaque hôte. Li ere La longueur de la femelle est de 5,5 millimètres ; en y comptant les tubes ovifères, sa longueur atteint 6,25-6,75 millimètres. L'espèce de Caligus rapax, ici nommée, est bien connue par les descriptions et les figures qu’en ont données plusieurs des naturalistes qui se sont occupés de Copé- podes parasites, et surtout par le dernier ouvrage de M. Wilson qui a décrit la structure de l’animal adulte dans les deux sexes et en même temps dans le jeune âge à l’état de Nauplius et de Chalimus. Ce Copépode semble être fréquent dans l’Atlan- tique du Nord et se présente sur un grand nombre d’espèces de Poissons. La longueur totale donnée par M. Wilson pour la femelle adulte est de 5à 7 millimètres ; pour le mâle de 4 à 5 millimètres. C’est une espèce qui se trouve de même fréquemment dans la Méditerranée. Plusieurs exemplaires de Caligus rapax, pris à la station 1535, portaient fixés sur leur corps de jeunes individus de la même espèce à l’état de Chalimus, à différents degrés de développement (PI. vi, figs. ra-1k). Nous avons vu aussi une femelle avec deux Chalimus, l’un fixé sur son post-abdomen et l’autre sur un des bords de sa carapace (PI. vi, fig. 11). | Milne-Edwards (1840) rappelle que le Caligus rapax a été trouvé sur un Squale. Suivant Baird (1850) il est fréquent sur les côtes d'Angleterre. On l’a pris, plusieurs fois à Belfast Bay, sur différents Poissons : Trigla hirundo, T. pini, T. gurnardus, Zeus faber, Platessa limanda et à Lough Neagh sur la Truite (?), sur le Coregonus pollan (?). Il est indiqué aussi sur le Rhombus vulgaris et sur le Merlangus vulgaris. Steenstrup et Lütken (1861) ont signalé sa présence en différentes localités dans le nord de l'Atlantique surle Gadus morrhua et sur le Cyclopterus lumpus ; Krôyer (1863) a vu une espèce distincte dans les spécimens de Caligus trouvés sur ce dernier Poisson et les a appelés C. lumpi, forme qu’Olsson (1868) a comprise dans la synonymie du C. rapax comme une simple variété. Olsson a introduit aussi dans cette synonymie le C. Gurnardi Krôy.comme une autre variété. D’après les obser- vations de ce dernier cette espèce se trouve assez fréquemment en Scandinavie vivant sur divers Poissons parmi lesquels Chimaera monstrosa (7). Wilson (1905) donne comme hôtes de ce Copépode 25 Poissons différents avec les noms de beaucoup de localités appartenant aux Etats-Unis, qu'il serait trop long de rappeler ici. Une série d’autres spécimens de la même espèce, selon Wilson, aurait été trouvée aussi sur les côtes de Durham (Angleterre) par Norman. (1) OLsson, Sur Chimaera monstrosa et ses parasites, Mém. de la Soc. Zool. de France, Tom. 1v, p. 499. Paris, 1806. 2. Caligus coryphaenae, Steenstr. et Lütk. 1840. Caligus scutatus ?, MizxE-Epwarps, p. 453. 1804. Caligus bengoensis, T. ScoTT, p. 120, pl. xiv, fig. 21. 1861. Caligus Coryphaenae, Sreensrrup et LÜTKkEen, p. 360, pl. 1v, fig. 7. 1880. — — RICHIARDI, p. 148. 1880. — — VALLE, p. 58. 1885. — — Carus, p. 358. 18904. — — BRIAN, P. 4. 1890. — — BAssETT-SMITH, p. 451. Campagne de 1905 : Stn. 2122, surface. Sur Coryphaena hippurus de 0"95 de longueur. Une femelle mesurant 6 millimètres de longueur. Cette espèce a été trouvée la première fois dans l'Atlantique Nord (30° lat.) sur un Coryphaena sp. Scott, sous le nom de C. bengoensis, l'avait indiquée pour la Guinée, tandis que sous un autre nom (C. scutatus ?]) Milne-Edwards l'avait enre- gistrée pour les Indes orientales. Pour la Méditerranée et pour l’Adriatique elle a été citée par Richiardi, par Valle et par nous, comme parasite de Coryphaena hippurus et de C. pelagica. Le Caligus coryphaenae ressemble au C. thynni Dana, mais la synonymie avec cette espèce proposée par Bassett-Smith (1899) semble n'avoir pas été acceptée dernièrement par Wilson (1905, p. 603). 3. Lepeophtheirus Nordmanni, Milne-Edwards 1840. Caligus Nordmanni, Mirne-EnwarDs, p. 455. 1847. — — THompson, Ann. and Mag. Nat. Hist., ser. I. Vol. XX, p. 248. 1840. — — Mrzxe-Enwarps, Atlas du Règne Animal de Cuvier, Crust., tab. LXXVII, fig. 1, fem. 1850. Lepeophiheirus Nordmanni, BaïrD, p. 275, tab. xxx, fig. 1, fem. 1865. — — HELLER, p. 180, tab. xvi, fig. 1, 2. 1880. — — RICHIARDI, p. 148. 1880. — — VALLE, P. 50. 1885. — — CARUS, p. 350. 1905. — — WiLson, p. 623, pl. XIX. 1906. — — BRIAN, p. 47, tav. 1, fig. 1. Campagne de 1887 : Stn. 131, surface. Sur Orthagoriscus mola. Campagne de 1897 : Stn. 764, surface. Sur la peau d’Orthagoriscus mola. Beaucoup d'exemplaires des deux sexes ; les femelles mesurant 11 millimètres de longueur. MESSE Cette espèce a été décrite par Milne-Edwards (1840) et placée dans le genre Caligus. L'erreur fut corrigée par Baird, en 1850, et ce Copépode fut transporté dans le genre Lepeophtheirus fondé par Nordmann en 1832. Ce parasite semble vivre exclusivement sur l’Orthagoriscus mola et est indiqué pour les côtes de l’Europe et de l'Amérique du Nord; il ne manque pas dans la Méditerranée, quoiqu'il ne soit pas très abondant. Wilson (1905) donne comme localités dans lesquelles ce Copépode a été trouvé, les parages de Woods Hole et de Casco Bay en Amérique. 4. Trebius bilobatus, n. sp. F (PI. vu, figs. 4-9) Campagne de 1910 : Stn. 3022, profondeur 1628". Une femelle parasite du Centrophorus squamosus, fixée près de la nageoiïire ventrale. Description de la femelle. — Carapace déprimée, presque ronde, avec deux larges lames frontales qui donnent insertion aux antennes de la première paire, sétifères, biarticulées. Cette carapace est marquée en dessus par divers sillons linéaires comme dans les Lepeophtheirus, et dont les principaux figurent sur sa moitié postérieure un grand H. La région céphalothoracique de ce Caligien nous offre ceci de particulier, que sur son bord postérieur, au milieu des deux échancrures latérales de la carapace, se suivent deux anneaux, le troisième et le quatrième du thorax, qui sont libres comme dans certains Nogagus et comme dans le 7rebius caudatus et qui sont accompagnés, des deux côtés, de prolongements lamelleux ou d'appendices ély- troïdes comme le montre la figure 6 de la PI. vu. Sur le bord postérieur du dernier de ces anneaux est fixé un autre segment libre, de forme ovalaire, plus rétréci que les précédents et qui correspond au seul anneau libre du thorax ordinairement présent dans beaucoup de Caligiens et sur lequel sont insérées les pattes de la quatrième paire, distinctement biramées dans notre genre. A cet anneau fait suite le segment génital très allongé, plus long que large, plus grand que celui de l'espèce voisine 7. caudatus et différent par sa forme, car il se prolonge sur les angles postérieurs en deux gros lobes qui atteignent jusqu’à un tiers de la longueur totale du segment. Cette structure du segment génital ainsi bilobé donne au corps un aspect tout particulier et caractéristique, d’où le nom de bilobatus que nous proposons de donner à notre nouvelle forme pour la distinguer des autres espèces voisines. (PI. vu, figs. 4, 5, 6). Entre les deux lobes postérieurs du segment génital, prend origine le post- abdomen très allongé, composé de trois articles, le dernier se terminant par deux petites lames sétifères, garnies de poils plumeux. (PI. vu, fig. 10). vi Æ se Les antennes de la première paire, qui sont disposées sur les deux côtés du bord frontal, sont composées de deux articles aplatis, minces, grêles et en outre d’une portion basilaire immobile. Celle-ci est pourvue d’épines et de soïes courtes et épaisses ; l’article terminal aussi, à son extrémité, est garni de poils et d’une épine. Les antennes de la deuxième paire qui s’insèrent au-dessous des lames frontales sont de puissants organes de préhension (pattes ancreuses), composés de deux articles, un article basal très fort et un article terminal en forme de puissante griffe. La structure de l’appareil buccal n’est pas dissemblable de celle qu’on observe communément dans les Caligiens. C’est un long suçoir conique avec appendices styliformes et dentelés vers le bout, entouré des deux côtés de deux autres appen- dices très petits, grêles (palpes maxillaires) ; ces derniers se terminent par une pièce styliforme sortant d’un petit article basilaire situé tout près de deux autres petits boutons ou proéminences chitineuses rudimentaires. Les hamuli sont refoulés en avant et en dehors, près du bord de la carapace, naissant entre les antennes et les pattes maxillaires, se terminant, comme dans beaucoup d’autres espèces, par un ongle long, crochu au bout et un peu tordu sur lui-même. Les pattes-mâchoires de la première paire n'ont rien de particulier. Elles se composent de deux longs articles : le terminal est lamelleux, armé de deux ongles falciformes à bords dentelés. Les pattes-mâchoires ancreuses de la deuxième paire sont plus grandes et presque subchéliformes et elles ne présentent rien de remarquable. Sur le siernum comme dans beaucoup d’autres Caligiens on aperçoit la furcula disposée un peu en arrière de la base des pattes-mâchoires postérieures, et sur le milieu de la face ventrale de la carapace. Elle est formée de branches simples et pointues et ressemble à peu près, par sa structure, à la furcula du 7rebius tenuifurcatus Rathbun. (Voir pour tous ces appendices la fig. 7 de la PI. vx). Ce qui caractérise le genre Trebius est surtout la présence de quatre paires de pattes natatoires biramées, chaque branche ayant plusieurs articles garnis de soies plumeuses. Par cette particularité notre forme se rapproche beaucoup du genre Nogagus. Dans la première paire de pattes natatoires la branche externe est plus déve- loppée que l’interne, et toutes les deux sont divisées en deux articles seulement. Dans toutes les autres paires de pattes, les branches, selon ce que j’ai pu voir, se montrent triarticulées. La troisième paire avec son grand tablier, avec son contour postérieur cilié et avec deux soies plumeuses naissant de ce contour, et se prolongeant en arrière, ressemble jusqu’à un certain degré, à celle de plusieurs Lepeophitheirus. (PL. vu, fig. 7). Une lame basilaire plus ou moins étroite et allongée se trouve aussi PUR dans les autres paires de pattes, disposée toujours transversalement à la direction lon- gitudinale du corps, et portant, de chaque côté, les pieds biramés. La quatrième paire de pattes est un peu plus grêle que les autres mais plus mobile ; chacune de ses branches est triarticulée comme dans les deux paires pré- cédentes. Les rames de tous ces pieds sont pourvues de longues soies plumeuses et d’un certain nombre d’épines disposées sur eux de différents côtés comme le montre la figure 7 de la PI. vu. Le spécimen que nous venons d'étudier est une femelle manquant de ses sacs ovifères externes. Voici les mesures de ce Copépode : Longueur totale 10 millimètres. Longueur du céphalothorax 3 millimètres. Longueur de l’abdomen (les deux lobes postérieurs compris) 4,25 millimètres. Longueur du post-abdomen (la queue sétifère comprise) 3,5 millimètres. Largeur du céphalothorax (le contour membraneux non compris) 3 millimètres. Largeur du céphalothorax (le contour membraneux compris) 3,5 millimètres. Largeur de l'abdomen 3 millimètres. 5. Elytrophora brachyptera, Gerstaecker Dinematura Thynni, KozLar. (in Mus. Caes. Vienn.). 1852. Caligeria bella ?, Dana, Proc. Amer. Acad. Arts. a Sc., fig. 5, p. 57. 1863. Arnaeus Thynni, KRÔYER, p. 157, pl. vin. 1853. Elytrophora brachyptera, GERSTAECKER, p. 60, pl. 1x, fig. 12. 1865. — HELLER, p. 180, pl. xvir, fig. 1. 1866. — — HELLER, p. 31. 1880. — — RICHIARDI, p. 148. 1880. — — VALLE, p. 60. 1885. — — Carus, p. 360. 1896. — — BasseTT-SmiTH, p. 12, pl. 1v, fig. 3. 1898. — — BRIAN, p. 211. 1899a — — BRIAN, p. 4. 1809. — — BAssETT-SMITH, p. 462. 1906. — — BRIAN, p. 51, tav. I, fig. 2-3. Campagne de 1888 : Stn. 174, surface. Dans la cavité branchiale et sur les branchies des Germons. Vingt-deux exemplaires, femelles et mâles, de petite taille ; les femelles mesurent de 7,5 à 8 millimètres de longueur, tandis que les formes typiques, selon Heller, sont longues de 11 à 12 millimètres. — Stn. 262, surface. Sur les branchies d’un Germon. Trois femelles. L'Elytrophora brachyptera est une espèce qui vit sur le T'hynnus thynnus et sur le Thynnus alalonga, mais on le trouve plus souvent sur la première que sur la deuxième de ces formes de Poissons. Ce Caligide a été indiqué une seule fois par Bassett-Smith pour l'Atlantique, trouvé dans les parages de Plymouth sur un Thynnus thynnus. Les autres auteurs, Gerstaecker, Heller, Richiardi, Valle, Krôyer comme aussi nous même, l'avons toujours rencontré ou dans l’Adriatique ou dans la Méditerranée, parasite du Thon commun. Nous remarquons une certaine ressem- blance de cette espèce avec le Caligeria bella Dana, avec lequel, suivant Bassett- Smith, on pourrait l'identifier (?). 6. Alebion carchariae, Krôyer (PL. vi, fig. 12). 1802. Alebion difficilis ?, V. BENEDEN, p. 258, pl. 1v. 1863. Alebion Carchariae, KRÔYER, p. 165, pl. xu, fig. 1. 1883. — — BRraADY, m. p. 135. 1898c. — — BasseTT-Smir, p. 367, pl. xx. fig. 1. Campagne de 1901 : Stn. 1145, profondeur environ 16 mètres. Sur des Squales (Carcharias Milberti Val.). Treize femelles, mesurant 8 millimètres de longueur, avec les tubes ovifères atteignant 11 millimètres de longueur. Le genre Alebion a été établi en 1863 par Krôyer pour une seule espèce à laquelle il a donné le nom de Carchariae d’après son hôte. En 1892 Van Beneden a décrit le mâle et la femelle d’une espèce qu'il a cru devoir déterminer comme nouveau genre {Caligeria difficilis) : la figure et la description qu’il en a données sont toutes deux incomplètes, mais pourvues de caractères suffisants permettant de démontrer avec certitude, que c'était le genre A/ebion qu'il voulait nous faire con- naître ; et en effet, l'espèce en fut transportée dans ce genre, par Bassett-Smith en 1899. Ce dernier observateur, avait trouvé lui-même, en 1898, une forme identique et en donna la description et la figure pour la femelle seulement. Il est évident d’après l'examen des figures de Krôyer que son « mâle » n’est simplement qu'une femelle sans tubes ovifères, tandis que l’exemplaire étudié par Bassett-Smith est une femelle avec tubes ovifères. Wilson (1905-1907) en donnant la description de deux espèces nouvelles (A. glaber et À. gracilis) ajouta un résumé exact des caractères principaux du genre. Nous n'avons pu observer pour cette espèce d’Alebion carchariae que des femelles. Il est inutile que nous en donnions la description car Krôyer et Bassett- Smith ont suffisamment étudié cette forme. Cependant nous croyons intéressant de présenter ici le dessin d’un spermatophore provenant de l’un des spécimens examinés par nous. (PI. vi, fig. 12). L’Alebion carchariae a été indiqué par Brady (1883) comme parasite de Zygaena malleus pour la station de St-Vincent, Cap Vert, et par Bassett-Smith (1898) pour l'Océan Indien. 7. Philorthagoriscus serratus, Horst (Krôyer) (PL. 11, fig. 3 ; PI. vi, fig.o). 1863. Dinematura serrata, KRÔYER, p. 176, pl. vu, fig. 4. 1899. Dinematura serrata, BASSETT-SMITH, p. 463. 1807. Philorthagoriscus serratus, HorsT, p. 137 - 144. 1906. — — Briaw, p. 53, tav. E, fig. 4, tav. xvi, fig. 1-7. 1907b. — — WiLsoN, p. 479, pl. xLu and xLui. Campagne de 1886 : Stn. 80, surface. Sur la peau de la partie postérieure du corps d’un Orthagoriscus mola. Plusieurs exemplaires mêlés dans le même flacon, avec beaucoup d’autres Copépodes appartenant à l'espèce Orfhagoriscicola muricata Krüy.,et présentant le cas curieux d’association avec de jeunes Conchoderma virgatum. Campagne de 1897 : Stn. 764. Sur la peau de la région postérieure de l’Ortha- goriscus mola. Les mâles sont très nombreux, mesurant 5 et 5,5 millimètres de longueur ; les femelles, de taille plus grande, atteignant 8 millimètres de longueur. On y voit ensemble quelques jeunes exemplaires. Krôyer nous donna, le premier, la description et la figure de cette forme sans indiquer l’habitat. D’après les observations faites par Horst et par nous, on peut affirmer que l’hôte habituel de cette espèce est l'Orfhagoriscus mola. Dans un de nos précédents ouvrages (1906) nous avons fait remarquer sa présence dans la Médi- terranée. 8. Echthrogaleus coleoptratus, Steenstr. et Lütken 1835. Pandarus alatus, JoUNSTON, p. 202. 1840. Dinemoura coleoptrata, GuÉRIN, pl. xxxv, fig. 6. 1840. Dinemoura alata, Mizne EDwarps, p. 464. 1850. — — Barr», p. 285, pl. xxx, fig. 8. 1861. Echthrogaleus coleoptratus, Sreensrrur et LÜTkEN, p. 380, pl. vu, fig. 15. 1868. — — OLssoN, p. 20. 1809. — — BASSETT-SMITH, p. 464. 1899- — — BRIAN, p. 4. 1902. — — Brian, p. 36. 1906. — — BRIAN, p. 53, tav. 11, fig. 2. 1907b. — — WiLson, p. 367, pl. xx. Campagne de 1904 : Stn. 1904, Banc Gorringe, surface. Sur Carcharias glaucus, mâle de 74 kg. de poids et de 2", 75 de longueur. Quatre femelles atteignant 10,5 mil- NT — limètres de longueur. Les cordons ovifères sont minces et très longs ; dans un exemplaire ils mesurent 5 cent. de longueur. D’après les renseignements de Baird (1850) ce Copépode a été découvert par le D: Johnston en 1834 sur un Lamna cornubica, capturé dans la baie de Berwick (Mer du Nord). Suivant Baird on aurait trouvé ce même parasite sur d’autres Poissons aussi. Milne-Edwards l’a signalé dans les mers de l’Inde comme parasite d’un Requin. Les exemplaires décrits par Steenstrup et Lütken ont été trouvés dans l’Atlan- tique par le capitaine Hygom, à 38° lat. N. Nous avons constaté sa présence dans la Méditerranée sur plusieurs hôtes : Centrophorus granulosus, Carcharodon Rondeleti et Scymnus lichia. (1) 9. Cecrops Latreillei, Leach 1816. Cecrops Latreillii, Lracu, pl. XX, fig. 1-5. 1825. — — DesmaResr, p. 338, pl. L., fig- 2. 1826. — _— Risso, p. 141. 1829. — — LATReILLE, Règne Animal de Cuvier, tom, IV, p. 199 ; Encyclop. Méthod., pl. 335, fig. 3-10. 1830. — — Bosc, p. 221. 1832. — — NORDMANN, p. 30. 1835. — — OKen, p. 626, taf. XX, fig. 3. 1838. — — LAMARCK, p. 206. 1840. — — GuÉRIN, tab. 35, fig. 8. 1840. — — Mizne-EDWARDS, p. 474. 1846. — — VERANY, p. 88. 1849. — — Mizne-Enwarps M., Atlas du Règne Anim. de Cuvier. Crust. pl. LXXVIIL, fig. 4. 1850. — — BaïRD, p. 203, tab. XXXIV, fig. 1, 2. 1855. — — BENEDEN (V.), p. 523. 1857. — — Hozven I., (VAN DER), pl. 3, 4. 1861. — — BENEDEN (V.) pl. XX. 1863. — — KRÔYER, P. 190. 1866. — — HELLER, p. 32. 1868. — — OLSSON, p. 22. 1880. — — RICHIARDI, P. 149. 1880. — _— VALLE, p. 60. 1885. — — Carus, p. 363. 1886. — — Hesse, p. 330 - 362, pl. 14- 15. 1887. — — Lucas, p. XXXI. 1889. — — THompson G. M., p. 362, pl. xxvi, figs. 3a-f. 1898. — — BRIAN, P. 212. 1899. — — BRIAN, p. 200. 1809. — — BAsseTT-SMITH, p. 465. 1902. — — POCHE, p. 14. 1906. — — BRiAN, p. 54, Tav. II, fig. 3, 4. 1907b. — — Wizson, p. 468, pl. XXXVIII and XXXIX. (1) Le Scymnus lichia est un hôte nouveau que nous enregistrons pour l’Echthrogaleus coleoptratus, capturé à Gênes le 28 Mai 1906. — 14 — Campagne de 1886 : Stn. 80, surface. Sur les branchies d'Orthagoriscus mola. Un grand nombre de femelles. Campagne de 1897 : Stn. 764, surface. Sur les branchies d’Orthagoriscus mola. Plusieurs femelles. Le Cecrops Latreilleri est une forme très commune et bien connue : il semble habiter de préférence l’Orthagoriscus mola, sur lequel il se trouve quelquefois en nombre extraordinaire de spécimens. La première fois il fut trouvé par Lamartinière près des côtes de Californie sur les branchies d’un Diodon ; ensuite il a été pris plusieurs fois dans l’Atlantique septentrional. Lucas donne comme hôtes de ce Cali- gide le Thynnus thynnus, le Pleuronectes maximus, le P. rhombus et l'Orthagoriscus mola, mais bien souvent on le trouve, surtout, sur les branchies de ce dernier Poisson, dans la Méditerranée. À Gênes par exemple cette espèce a été observée par Verany (1846) et par nous, à Nice par Risso, à Portoferraio par nous, à Naples par Costa et par Hope, toujours sur le Poisson-lune. Heller et Valle l’ont indiqué pour l’Adriatique comme parasite du Z'hynnus thynnus et Richiardi pour la Méditerranée parasite aussi du Thon. 10. Pandarus Cranchi, Leach (?) (PL. ri, fig. 1.) 1819. Pandarus Cranchii, LEacH, p. 535. 1819. Pandarus Carchariae, (?), Leacx, p. 535. 1819. Nogagus Latreillii, Leacn, p. 536 (mâle). 1840. Pandarus pallidus, MizNe-Enwarps, p. 468. 1840. Pandarus vulgaris, Mirwe-Enwarps, p. 468. 1840. Pandarus dentatus, Mizne-Enwaros, p. 460, pl. XXXVIIL, fig. 19. 1849. Pandarus Cranchii, Mune-Epwarps, Atlas du Règne Animal, pl. LXXVIII, figs. 2a-d. 1861. — — STEENSTRUP et LÜTKEN, p. 50, tab. XI, fig. 22. 1907. — — Wizson, p. 403, pl. XXVIII. Campagne de 1901 : Stn. 1218, surface. Sur Carcharias Milberti Val. Une femelle mesurant de 7,5 à 8 millimètres de longueur sans compter les tubes ovifères qui sont longs de 6 millimètres. 11. Orthagoriscicola muricata, Krôyer (PL. x, fig. 1, 2 ; PL. vi, fig. 5, 6, 7,8.) 1837-38. Laemargus muricatus, KRÜYER, I. p. 487, tab. 5, fig. À, B, C, D. 1841. — — KRrôvER, Isis, p. 104, Taf. II, 5, fig. A-D. 1840. — — Mrzne-EpwarDs, p. 475, pl. XXXIX, fig. 2. = 5 —— 1850. Laemargus muricatus, BaïrD, p. 205, tab. XXXIV, figs. 3, 4. 1857. — — Hogven (VAN DER), pl. 4. 1861. — — BEN&DEN (Van), p. 120, pl. XIX, fig. 1-4. 1863. — — KRÔYER, p. 188. 1880. — — VALLE, p. 61. 1885. — — Carus, p. 363. 1886. — — Hesse, p. 330-362, pl. 14-15. 1890. — — BASsETT-SMITH, p. 467. 1902. Orthagoriscicola muricata, F. PocHE, p. 14. 1906. — — BRrAN, p. 56. 1907b. — — Wizson, p. 473, pl. XL and XLI. Campagne de 1886 : Stn. 80, surface. Sur la peau de la partie postérieure du corps d’un Orthagoriscus mola, le même Poisson portant sur son corps d’autres parasites : Cecrops Latreillei Leach, Philorthagoriscus serratus Krôy. Nombreux exemplaires (femelles et mâles) parmi lesquels quelques uns sont associés avec Conchoderma virgatum. Cette symbiose intéressante d’un Cirrhipède avec un Copé- pode est déjà connue pour cette espèce d’Orthagoriscicola, par une publication de V. d. Hoeven (1857) et a été signalée pour les Pennelles par Mayer, Giard et Turner. (Voir l’Introduction). Campagne de 1887 : Stn. 131, surface. Sur un Orthagoriscus mola. Femelles et mâles en grand nombre. Deux femelles en association avec Conchoderma virgatum (var. chelonophilus ?). C’est une forme de Copépode bien connue et pas très fréquente. Cette espèce habite, il semble, exclusivement l'Orthagoriscus mola et a été rencontrée par plusieurs observateurs (Baird, Hesse, Van Beneden, V. d. Hoeven etc.) dans l'Atlantique sep- tentrional. Les Poissons qui en sont affectés en portent généralement un grand nombre. Quelques exemplaires sont enregistrés par Valle pour l’Adriatique (dé- couverts sur une Mole par le D' Ed. Graeffe). La présence de l'espèce n’est pourtant pas encore constatée pour la Méditerranée. 12. Pseudocycenus appendiculatus, Heller (PL. v, fig. 3; PL. vi, fig. 11) 1865. Pseudocycnus appendiculatus, HeLLER, p. 218, pl. XXII, fig. 7. 1880. — — RICHIARDI, p. 150. 1885. — — Carus, p. 366. 1898. — — BasseTT-Smira, Ann. a. Mag. N. H. ser. 7, Vol. II, p. 368. 1890. — — BASSETT-SMITH, P. 475. 1002. ou — BRIAN, p. 45. 1906. — — BRIAN, p. 76. DM Au Campagne de 1888 : Stn. 174, surface. Sur les branchies des Germons. Beaucoup de femelles. — Stn. 254, surface. Sur les branchies d’un Germon. Trois femelles. — Stn. 262. Sur les branchies d’un Germon. Trois femelles ensemble avec trois exem- plaires d'Elytrophora brachyptera Gerst. Campagne de 1895 : Stn. 516, surface. Sur les branchies de Germons. Plusieurs femelles ensemble avec d’autres formes parasitaires n’appartenant pas à l’ordre des Copépodes. Campagne de 1902 : Stn. 1439, surface. Sur les branchies d’un Germon. Une femelle. Les exemplaires originaux et typiques décrits par Heller ont été pris dans l’At- lantique sur une espèce de Coryphaena. Cette même espèce de Copépode a été trouvée à Aden sur les branchies d'un T'hynnus macropterus. Pour la Méditerranée elle a été indiquée par Richiardi comme parasite du T'hynnus pelamys et par nous comme vivant sur le 7'hynnus thynnus, d’après des spécimens rapportés de l’île Piana par le Prof. Pavesi. | Dans la collection des Copépodes parasites de S. A. le Prince de Monaco cette espèce est abondante. Nous ne connaissons jusqu’à présent, de ce Copépode, que la femelle, qui dans nos exemplaires atteint 13,5 millimètres de longueur non compris les cordons ovifères. Les appendices caudaux mesurent 3,5 millimètres de longueur. Les cordons ovifères sont très développés dans ces spécimens. 13. Pennella filosa, Cuvier (PI. ui, fig. 2, 3, 4 ; PI. vi, fig. 10.) 1674. Hirudo ?, Boccowne, Rech. p. 287, pl. 287. 17958. Pennatula filosa, Linné, Syst. Nat. Ed. X, p. 819 ; aussi Ed. XII, 1767, p. 1322. 1763. — — Ezus, Phil. Trans. Vol. 53, pl. 20, fig. 15. 1815. — Diodontis ?, OKkEN. 1821. — — CHamisso et EysenHARDT, Cur. de la Nat. de Bonn, t. 10. 1822. Lerneopenna Boccontit ?, DE BLaiNvirce. 1830. Pennella filosa, Cuvier, p. 257. 1840. — — GUÉRIN, pl. 0, fig. 3. 1840. — — Mie-Epwarps, p. 523. 1899. — — BAssETT-SMITH, p. 483. 1902. — — F. Poce, p. 18. 1905. — — M. T. THompsoN, p. 296: 1906. — — Brian, p. 83, tav. XVIII, fig. 1-7. 1906. Pennella rubra, (juvenis), Brian, p. 86, tav. VII, fig. 3. Campagne de 1887 : Stn. 131, surface. Sur Orthagoriscus mola. Beaucoup de femelles à différents degrés de développement, trouvées sur le même hôte avec des Lepeophtheirus Nordmanni M.-Edwards. Un seul exemplaire complet à l’état adulte. Re La détermination des espèces du genre Pennella est rendue difficile à cause des variations de forme que peut présenter leur corps à l’état adulte. Steenstrup et Lütken (1865) et Thompson (1905) nous ont montré par exemple que la P. vartans et la P. filosa peuvent avoir, pour la région céphalique, des modifications de structure faisant varier de deux à trois le nombre des cornes céphaliques. Nous venons de voir le même fait dans un des exemplaires de Pennella filosa adultes de la collection du Musée Océanographique. Cet échantillon semble s'éloigner de la forme typique de Cuvier à cause de la présence de l’ébauche d’une troisième corne qui n’est pas signalée par les premiers auteurs qui se sont occupés de cette espèce. Dans le reste du corps et surtout dans la forme du post-abdomen et de ses appendices styliformes, ce spécimen ressemble à la figure donnée par Guérin de la Pennella filosa. Au contraire nous avons remarqué dans les jeunes individus quelque ressemblance par leur forme avec les jeunes spécimens examinés par Thompson (1905). . Nous donnerons ici, avant tout, la description de l'échantillon adulte. On remarque dans sa tête seulement deux cornes bien développées (PI. 11, fig. 3, 4), la troisième, située au milieu entre les deux latérales, est à peine ébauchée. La longueur totale du corps est de 93 millimètres, la tête ou céphalothorax mesurant 6 millimètres de longueur pour 6 millimètres de largeur ; la partie antérieure de l'abdomen en forme de cou atteint 35 millimètres de longueur, la partie postérieure annelée 34 millimètres, et la queue (post-abdomen) garnie de ses appendices penniformes mesure 18 millimètres de longueur. Les cordons ovifères sont très allongés, l’un des deux atteignant 140 millimètres de longueur. DESCRIPTION DES JEUNES EXEMPLAIRES. — Îl n’y a qu'une jeune femelle qui possède en entier la région céphalothoracique (PI. vi, fig. roa - roe). Sa tête ne ressemble pas, pour la forme, à celle de l'adulte ; elle est d’un ovale très allongé (PI. vi, fig. 1oa) et laisse apercevoir sur la partie antérieure, et autour de la bouche arrondie et en forme de trompe, deux paires d'antennes, deux paires de palpes maxillaires et en arrière, au commencement du cou, quatre paires de pattes biramées la première paire seulement étant garnie de rames. Son corps, très long et grêle, sans compter la tête et l'extrémité antérieure qui porte les pattes natatoires, atteint 62 millimètres de longueur ; la partie de l'abdomen en forme de cou, mesure 47 millimètres de longueur ; la partie avec les annelures est longue de 7 millimètres et la queue de 8 millimètres. Ainsi la longueur totale de ce jeune exemplaire est de 65 millimètres. D'autres jeunes Pennelles dépourvues de la région céphalothoracique, se trouvent à différents degrés de développement, et il est intéressant d'examiner la forme du FUB = HQ —— post-abdomen dans chacun de ces spécimens. On voit d’abord les appendices penni- formes ou prolongements styliformes de la queue se montrer, dans les exemplaires plus petits, comme une simple protubérance, qui plus tard laisse apercevoir seu- lement un commencement de bifurcation, dans laquelle une branche est plus longue que l’autre. Peu à peu dans la progression de leur développement, la bifurcation devient plus accentuée, les deux appendices s’allongent jusqu’à devenir presque d’égale longueur, et d’autres ramifications se produisent sur la même base. Le post-abdomen prend un aspect très curieux après la croissance de tous ces appen- dices ou prolongements styliformes réunis par faisceaux des deux côtés de son axe longitudinal et dirigés obliquement en arrière en simulant les barbes d’une flèche. Dans l’adulte (PI. 11, fig. 2) ces appendices sont presque tous de même taille et atteignent 5 millimètres environ de longueur. Il n’est pas sans intérêt de rappeler ici que les jeunes Pennelles, par les grandes différences dans la structure de leur corps avec celle des adultes, ont été longtemps regardées comme des formes distinctes. Lubbock (1860) les a décrites avec le nom de Baculus elongatus, Bradyÿ (1883) avec celui d’ÆHessella cylindrica. Ce n’est que plus tard que Lütken (1893) et Mrazek (1895) ont relevé l’erreur. La même chose est arrivée pour les jeunes formes de certains Caligus qu'on a décrit sous le nom de Chalimus croyant qu'il s'agissait d’un genre de Copépode distinct et nouveau. La Pennella filosa quoique déjà connue depuis Linné n’est pas encore une forme bien étudiée et les descriptions qu’on en a donné jusqu’à présent sont incom- plètes et inexactes. La figure de Guérin (Iconogr. Zooph., pl. 0, fig. 3) est la seule qui ait pu nous servir de base pour notre détermination. Milne-Edwards (1840) avait défini à tort comme un des caractères principaux propres de cette espèce, la présence de deux cornes seulement en arrière de la tête, ces appendices, suivant Thompson, peuvent se présenter aussi au nombre de trois. La Pennella filosa est indiquée par les auteurs, comme parasite du Thon, du Poisson-lune et de l’Espadon et habite l'Atlantique et la Méditerranée. 14. Pennella crassicornis, Steenstrup et Lütken ? (PI. xxx, fig. 5-0). 1861. Pennella crassicornis, STEENSTRUP et LÜTKEN, p. 76, tab. xiv, fig. 34. 1865. — — HELLER, p. 247. 1880. — — VALLE, p. 60. 1885. — — CaRus, p. 373. 1903. — — BRrAN, p. 81. 1906. — — Brian, p. 81, tav. VI, fig. 2-7. Campagne de 1897 : Stn. 764, surface. Sur Orthagoriscus mola. Quatre femelles trouvées sur le même Poisson avec des Cecrops Latreillei, dans la Méditerranée. I n'y a qu'un seul exemplaire de cette espèce, à l’état adulte, bien complet, possédant la région céphalothoracique (PI. m1, fig. 5) ; un deuxième exemplaire, de même à l’état adulte, est dépourvu de la partie antérieure du corps. Les deux autres sont des formes jeunes, non encore bien développées, une seulement portant la tête avec trois cornes rudimentaires ; cette dernière a été trouvée fixée sur la cornée de son hôte. Le mieux conservé des exemplaires adultes est celui qui mesure 96 millimètres de longueur (PI. m1, fig. 5) ; la région céphalothoracique et la partie antérieure de l'abdomen atteignent ensemble 50 millimètres de longueur ; la partie postérieure de l'abdomen avec les annelures mesure 29 millimètres de longueur, et la queue est longue de 17 millimètres. Le cou est large de 2,5 millimètres et la partie de l’abdomen avec annelures mesure 3,5 millimètres de largeur. La tête, entre les extrémités des deux cornes latérales, est large de 11,25 millimètres. L'autre exemplaire adulte mesurant 105 millimètres de longueur est le plus développé de tous, malheureusement on ne peut pas connaître sa longueur totale, car il est dépourvu de la région céphalothoracique. La portion antérieure de son abdomen sans annelures, est longue de 44 millimètres, la partie postérieure avec annelures mesure 41 millimètres et la queue 20 millimètres de longueur. Le troisième exemplaire est plus petit encore. Son corps n’atteint que 76 milli- mètres de longueur et sa tête, pourvue de trois cornes très courtes ressemblant à de petits mamelons, est très large, 3,25 millimètres, tandis que le cou, plus mince, mesure seulement 1,25 millimètre de largeur. Le quatrième exemplaire est beaucoup moins développé. Nous donnons dans le tableau suivant les longueurs en millimètres des trois premiers de ces exem- plaires : ane : d rer exempl. 2me exempl. 3me exempl. ifférentes portions du corps adulte adulte adulte Céphalothorax EE Portion antérieure de l’abdomen en forme de cou 50 mm Portion postérieure de l'abdomen avec annelures 29 — Queue ou post-abdomen Longueur totale Quelques légères différences de forme existent entre le premier de ces exem- plaires adultes et la forme typique décrite par Steenstrup et Lütken : nous croyons cependant ne devoir point la séparer de cette dernière espèce car les caractères principaux semblent se correspondre et nous savons aussi que les Pennelles ND OU eme peuvent subir des variations dans la forme de leur corps, à l’âge adulte, dans une même espèce ; et à cause de cela leur détermination, nous le répétons, n’est pas sans difficulté. La Pennella crassicornis décrite par Steenstrup et Lütken a été trouvée pour la première fois, dans l’Atlantique boréal sur l’Hyperoodon rostratus. Heller l’a signalée dans la Méditerranée sans donner d'indication sur l’hôte. Valle l’a enregistrée pour la faune de la mer Adriatique et signala sa présence sur les Poissons Xiphias gladius et Naucrales ductor. La même forme de Pennelle avait été indiquée par nous pour la Méditerranée comme vivant sur le Prodelphinus euphrosyne. 15. Lernaeenicus eristaliformis, Brian (Plus, fige4s Plan fige ae Plvur, fige: Pliux; Plex, fig. 6-14) 1908. Lerneœnicus eristaliformis, Brian, p. 13, fig. 5. Campagne de 1888 : Stn. 211, profondeur 1372 ". Sur Bathypterois dubius Vaillant, Poisson abyssal très rare. Un magnifique exemplaire (femelle) fixé et enfoncé avec la région céphalotho- 5 ] 8 racique dans les muscles du Poisson et sortant avec une partie de son abdomen dela base et au milieu des rayons antérieurs de la nageoire anale. (PI. rv, fig. 1). O , Campagne de 1910 : Stn. 3036, profondeur 0-4740 ”. Un exemplaire femelle enfoncé avec la partie antérieure de son corps dans les muscles du côté droit de la région céphalique d’un Gastrostomus Baïrdi Gill et Ryder, rare Poisson abyssal d’une longueur de 47 centimètres. Stn. 3039, profondeur 0-3660 ". Un exemplaire jeune trouvé dans un faubert. DESCRIPTION DU SPÉCIMEN DE LA STATION 211.— Ce parasite comme le démontre la figure que nous donnons ici (PI. 1v, fig. 2 et PI. vin, fig. 2a, 2d), a un corps très allongé et divisé en deux régions principales, la région antérieure amincie, effilée, portant sur le devant une tête cornigère de la forme plus ou moins spéciale au genre, et la région postérieure, la plus remarquable par son volume, de forme à peu près cylindrique (segment génital), rappelant l'aspect d'une longue massue et terminée par un petit mamelon terminal (post-abdomen). Ces deux régions ont chacune à peu près la même longueur, c’est-à-dire, la première est longue d’un peu plus de 20 millimètres et la dernière de 22 millimètres. La dissection que nous avons opérée sur le Poisson, nous a montré que le parasite pénétrait avec sa partie antérieure dans les muscles de lhôte sur une lon- gueur d'environ 10 millimètres en se dirigeant obliquement vers l’avant et en s’enfonçant jusqu’à toucher avec la tête les apophyses de la colonne vertébrale du Poisson. En examinant attentivement la région antérieure de ce Copépode on voit qu’elle n’a pas un diamètre égal dans tout son parcours ; la partie qui se détache de la portion volumineuse de l'abdomen ou segment génital, se prolonge en avant en s’amincissant à la facon d’un cou et en s’élargissant peu à peu dans la suite ; sa surface est ici légèrement striée dans le sens transversal. Cette espèce de cou cons- titue la partie plus étroite du corps et se maintient ainsi sur une longueur de 9 milli- mètres environ, et se réunit antérieurement avec une autre portion antérieure cylindrique de même longueur (9 millimètres) que la première, mais plus épaisse et vraisemblablement dépourvue de striation transversale sur sa surface. Cette dernière portion donne enfin insertion à la tête ou céphalothorax qui est remarquable par la présence de deux cornes latérales et d’une trompe saillante sur le devant. La structure et l'orientation des deux cornes latérales sont à peu près les mêmes que dans le Lernaeenicus inflexus Stp. et Ltk. (PI. vin, figs. 3a-3d) c’est-à-dire que les deux cornes sont suffisamment longues, pointues au bout, tournées en arrière et repliées un peu sur le côté ventral. Notre Lernaeenicus nous montre avec cette forme une certaine analogie d’orga- nisation non seulement dans la structure des deux cornes latérales céphaliques mais aussi dans celle de la trompe buccale (PI. vin, fig. 2c) et des appendices antennaires, maxillaires et natatoires etc., cependant, bien que certaines parties ressemblent à celles du Lernaeenicus inflexus, nous croyons que notre forme doit en être séparée et distincte à cause des quelques différences que voici. Avant tout ses dimensions sont plus grandes que dans l'espèce étudiée par Steenstrup et Lütken. Tandis que dans le Lernaeenicus inflexus la longueur totale du corps ne dépasse point 26 millimètres, ici cette longueur atteint 42,50 millimètres non compris la tête. De plus les proportions de longueur du segment génital (portion plus volumineuse de l’abdomen) par rapport à toute la longueur du corps, ne sont pas les mêmes ici que pour le L. inflexus : là cette proportion est de 2 à 6, dans notre spécimen de 2 à 4 ; on voit donc aïnsi que le segment génital, dans notre nouvelle espèce, est de beaucoup plus long que dans celle de Steenstrup et Lütken. Il y a encore une autre différence à remarquer : la partie antérieure de l’abdomen est plus épaisse et plus renflée en s’approchant de la tête, dans le spécimen que nous venons d'étudier, que chez le Lernaeenicus inflexus. Dans notre Note Préliminaire (1908, p. 13, fig. 5) nous n’avons pas manqué de faire connaître le point exact de fixation de ce parasite sur le Bathypterois dubius et nous avons donné les rapports de grandeur entre le Copépode et son hôte. Le parasite était fixé à la base et au milieu des rayons antérieurs de la nageoire anale — 22 — et se trouvait éloigné juste de 12 centimètres de l'extrémité dela tête, et de 13 centi- mètres de l'extrémité caudale du poisson, ce dernier mesurant 25 centimètres de longueur. Nous complèterons ici les mesures pour ce qui regarde ce spécimen de Lernaee- nicus. Son corps nous offre une longueur d’environ 33,50 millimètres dans toute sa portion libre, dont 22 millimètres constituent la partie plus volumineuse de l’abdomen et 11,50 constituent la région effilée et mince qu’on voyait en dehors de la peau du Poisson. Le reste du corps plongeant dans les tissus de l'hôte mesurait 9 millimètres de longueur : 1l faut y ajouter deux millimètres au moins pour la tête, qui malheu- reusement n’a pas été extraite tout entière, ainsi la longueur totale du parasite est d'environ 44,5 millimètres. La largeur du corps dans sa partie moyenne, la plus étroite, était de 1 millimètre à peine; de 2 millimètres dans sa portion antérieure plus épaisse ; et de 4 millimètres dans la postérieure plus volumineuse de l’abdomen. Le tubercule post-abdominal atteint 0,9 millimètre de longueur. Chacune des deux cornes céphaliques mesure environ 3,20 millimètres de longueur ; leur base est très grossie et renflée jusqu’à atteindre 1,70 millimètre de diamètre, tandis que vers la moitié l'épaisseur n’est plus que de 0,40 millimètre et tout à fait au bout de 0,10 millimètre. Ces deux cornes sont formées d’un tissu charnu et mou. Le lobe antérieur de la tête portant la trompe buccale, est large de 0,14 milli- mètre et long de o, 30 millimètre. (PI. vin, fig. 20). Toute la portion antérieure de l’animal cachée et enfoncée dans les tissus du Poisson, était enveloppée par une sorte de gaine chitineuse peu résistante ; les deux cornes céphaliques en étaient de même revêtues et se trouvaient enfoncées comme dans un étui. La région antérieure qui était cachée dans le corps de l’hôte avait une couleur jaune sale et se trouvait dépourvue de cette pigmentation brune (rouge dans l’animal vivant) qu’on remarque, au contraire, dans la partie libre (en dehors du Poisson) et plus volumineuse de l’abdomen ou segment génital. Ce parasite quoique femelle, n’avait pas de cordons ovifères externes attachés à son Corps. DESCRIPTION DU SPÉCIMEN DE LA STATION 3036. — La portion du parasite pénétrant pour une longueur de 16,5 millimètres (les 2/5 environ de la longueur totale) dans les muscles de son hôte, était orientée parallèlement à la direction lon- gitudinale du Poisson et le point par où sortait l'abdomen de ce Copépode était placé à la distance de 3,5 centimètres de l’extrémité de la tête du Gastrostomus Bairdi et au-dessous de 5 millimètres à peine du milieu du dos de celui-ci. La portion du Lernaeenicus ainsi cachée par les muscles, était entourée par un étui ou gaine de chitine. Le reste du corps sortant en dehors du Poisson mesurait une longueur de 27 millimètres et était pourvu de longs cordons ovifères de plus de 9 centimètres de loncueur (Pl Ge EPA ue 205) mike mg ee Le corps de ce spécimen à l’état frais, présentait sur la peau une vive coloration rouge, (comme on peut voir sur la figure coloriée Planche n, fig. 4), provenant des cellules pigmentaires rouges allongées et ramifiées, situées au-dessous du tégument transparent et se montrant pour la plus grande partie dans le segment génital. Par l’action de l’alcool ces pigments se sont décolorés et sont devenus d’un brun pâle. Les particularités les plus remarquables et caractérisant l'espèce de Lernaee- nicus eristaliformis comme nous l’avons dit en décrivant l'individu précédent, sont données par l'épaisseur plus grande de la partie antérieure de l’abdomen en compa- raison de la même portion du Lernaeenicus inflexus et par la grande longueur du segment génital qui atteint dans notre nouvelle espèce presque la moitié de toute la longueur du corps. Ces caractères sont aussi bien évidents dans ce deuxième spé- Cimen Pl Ne) La séparation entre le renflement céphalique et la partie antérieure de l’ab- domen est marquée par un étranglement très prononcé. La tête a un lobe buccal proéminent et deux cornes sur les côtés de la tête, ces dernières moins longues que dans l'individu précédemment examiné par nous, mais également trapues à leur base, finissant en pointe, recourbées sur le côté externe-ventral et dirigées en arrière. Le lobe buccal ne présente pas de divisions en anneaux bien distincts. Dans cet exemplaire, mieux conservé que le précédent, nous pouvons d’une manière plus facile reconnaître tous les appendices. La bouche située à l'extrémité du lobe antérieur de la tête a la forme d’un gobelet. Sur la face ventrale de ce lobe, immé- diatement au-dessous de la bouche on aperçoit les pattes maxillaires de la première paire, biarticulées, assez longues et avec l’article terminal mince, replié sur le segment basal (PI. 1x, figs. 6, 9). Sur le milieu du bord frontal de la tête on observe une petite proéminence chitineuse qui s’avance en pointe un peu sur le devant, et de chaque côté de cet appendice on remarque les antennes de la deuxième paire, relativement puissantes, biarticulées et se terminant par des pinces. Les antennes de la première paire situées extérieurement à ces dernières, sont plus minces, vraisemblablement dépourvues d'articles et garnies seulement de longues soies sur l'extrémité libre et sur les bords. PlestSrn) Les pattes natatoires biramées sur la face ventrale et postérieure du renflement céphalique sont au nombre de trois paires et ne sont représentées ici que par les seuls segments basales, petites lames de forme ovalaire-lancéolée, privées de leurs deux branches sétifères. Une division bien distincte de cette région du corps portant les pattes natatoires, en plusieurs articles, n'existe pas dans ce spécimen ; on observe pourtant sur la partie dorsale en correspondance des trois paires de pattes, autant de petites lames de chitine disposées transversalement et recouvrant le segment (PI. 1x, figs. 6, 12), et cela nous rappelle sans doute la segmentation originelle de cette partie du corps en plusieurs anneaux selon le nombre des paires de pattes existant à l’état larvaire. — 24 — Voici les dimensions du corps et des différentes parties de ce spécimen : Longueur totale du corps : 43,5 millimètres. Longueur du segment génital : 23 millimètres. Largeur du segment génital : 2,60 millimètres. Largeur de la partie moyenne du corps dans son plus fort rétrécissement : 0,6 millimètre. Largeur de la partie antérieure de l’abdomen dans sa plus forte épaisseur : 1,80 millimètre. Longueur de la tête : 3 millimètres. Largeur de la tête au niveau des cornes : 1,60 millimètre. Longueur des cordons ovifères : 96 millimètres (chaque cordon contient environ 2880 œufs). Largeur des cordons ovifères : de 0,48 à 0,5 millimètre. Nous terminons cette description, en présentant un tableau des longueurs en millimètres du segment génital et du corps tout entier, des deux spécimens de Lernae enicus eristaliformis (adultes) que nous venons d'étudier (provenant des Stn. 211 et 3036), tout à côté des longueurs correspondantes du Lernaeenicus inflexus de Steens- trup et Lütken, pour en montrer les différences. Longueur Longueur du segment génital | totale du corps NOMS DES ESPÈCES Proportion TISDÉC-(SIN-N2TT) ee 22 mm 2 spéc. (Stn. 3036)... 23 mm Lern. eristaliformis PernNinflexusiStpitet) te mel SERIE Nous avons proposé en 1908, dans notre Note Préliminaire, (1908, p. 14), d'appeler la nouvelle espèce ZL. eristaliformis. Nous lui avons donné ce nom en voulant faire allusion à la lointaine ressemblance que son corps montre avec la larve d’un diptère du genre Eristalis. DESCRIPTION DU SPÉCIMEN DE LA STATION 3039. — Le beau spécimen femelle encore très jeune, sans cordons ovifères externes, mesurait une longueur totale de 35 mm. Nous le rapportons à l’espèce établie précédemment, à cause de l'identité de structure que ses appendices céphaliques présentent avec ceux des spécimens des Stations 211 et 3036. Ainsi que la forme adulte de ZLernaeenicus eristaliformis ce jeune échantillon est très allongé, cylindrique et très mince, presque filiforme dans sa partie moyenne. Eee De même que les spécimens précédents il est pourvu en avant d’un renflement céphalothoracique bien marqué qui présente des deux côtés deux cornes courtes, épaisses à leur base et se terminant en pointe, dirigées en arrière et légèrement repliées à l'extérieur et vers le côté ventral du thorax comme dans l'adulte. (PI. x, Hp:1017,%8). En arrière de la tête on aperçoit une courte portion moins large et faiblement divisée en trois ou quatre segments par des sillons peu marqués qui porte les pattes natatoires. C’est le commencement de la région abdominale qui se prolonge en arrière, en diminuant peu à peu de diamètre, pour grossir de nouveau, et se trans- former en un gros segment génital. On peut donc distinguer dans cette région de l'abdomen, comme pour les individus précédemment décrits, deux portions plus épaisses, une antérieure et l’autre postérieure, réunies par une portion médiane plus rétrécie. Cette dernière est très mince et mesure 0,3 millimètre à peine de largeur ; sa surface est striée très finement dans le sens transversal. Le segment génital est 5 à 6 fois plus large que la partie précédente de l'abdomen ; il finit par un petit mamelon (post-abdomen) pourvu d’une étroite fente anale à l'extrémité postérieure (Bite 0) La longueur du segment génital par rapport à la longueur totale du parasite donne une proportion de 2 : 5 ; c'est-à-dire que le segment génital est plus court de la moitié de la longueur de tout l’animal. Le lobe antérieur de la tête, portant à son extrémité la bouche, est divisé aussi en quatre ou cinq anneaux par des sillons peu profonds. La bouche, en forme de petite coupe ou gobelet, prend naissance dans une dépression entourée par un bord arrondi. Ce lobe antérieur présente les mêmes appendices et construits de la même façon que nous les trouvons dans l’adulte, savoir deux pattes maxillaires biarticulées, fixées un peu au-dessous de la bouche et sur la face ventrale du céphalothorax, et deux palpes maxillaires très petits dis- posés de côté et d’autre du rostre buccal. (PI. x, fig. 7, 8). Sur la face dorsale de la tête le bord frontal, suffisamment large et relevé, laisse apercevoir sur le milieu un prolongement mince et pointu et, des deux côtés très visiblement, les antennes de la deuxième paire, biarticulées, dirigées tout droit en avant et se terminant par des tenailles ou pinces. (PI. x, fig. 7, 12). À l'extérieur de chacun de ces appendices sont placées les petites et grêles antennes de la première paire, d’une structure simple, composées vraisemblablement d’un seul long article garni à son bout et sur ses bords de longues soies, tournées vers l'extérieur (PI. x, fig. 10). Les pattes natatoires sont au nombre de trois paires et se trouvent à la face ventrale du renflement céphalique et un peu au-dessous des cornes, elles sont placées comme le montre la fig. 8 de la PI. x. Chaque patte se compose d’une lame basale ovalaire et d’une ou deux branches biarticulées et garnies de soies plumeuses. Plusieurs de ces pattes n'avaient point leurs branches, peut-être perdues ou enlevées par l’action du frottement ou des secousses qu'a dû subir le spécimen dans les 4 B 0 — opérations de capture, cependant deux ou trois au moins de celles-ci étaient bien visibles ; nous en avons examiné une et nous la trouvâmes composée de deux articles et garnie de sept longues soies plumeuses disposées comme dans la fig. 14 de la PI. x. Cette branche, très petite, les soies comprises, mesurait 0,32 millimètre de longueur et les soies plumeuses avaient 0,24 millimètre de longueur. Il n’y avait pas de trace, dans cet individu, de la quatrième paire de pattes natatoires. Ce spécimen de Lernaeenicus femelle manquait tout à fait, à cause de sa jeunesse, de ses cordons ovifères externes et présentait des dimensions bien inférieures à celles de l’animal adulte ; voici ses mesures : Longueur totale 35 millimètres. Longueur du renflement céphalothoracique : 3 millimètres. Longueur de la portion antérieure de l’abdomen (portion amincie, effilée du corps) : 18 millimètres. Longueur des cornes céphaliques : 1,20 millimètre. Longueur de la portion postérieure de l'abdomen (segment génital) : 14 milli- mètres. Longueur du mamelon post-abdominal : 0,5 millimètre. Largeur de la tête à la base des cornes : 1,1 millimètre. Largeur de la portion antérieure de l’abdomen : 0,66 millimètre. Largeur de la portion moyenne de l’abdomen dans sa partie le plus rétrécie : 0,3 millimètre. Largeur du segment génital : 1,7 millimètre. Largeur du mamelon post-abdominal : 0,6 millimètre. Par la structure du céphalothorax ainsi que par la présence des deux cornes de la tête, repliées vers l’arrière du corps, et par l'identité de structure des appendices antennaires, buccaux etc., notre jeune forme doit vraisemblablement être rapportée à l'espèce L. eristaliformis précédemment décrite. Des différences existent entre la taille de son corps et celle des deux spécimens déjà examinés, mais de telles différences proviennent sans doute, ici, de l’état de développement encore incomplet dans lequel se trouvait le dernier spécimen examiné par nous. Cette jeune forme nous présente aussi une proportion tout à fait spéciale entre la longueur de son segment génital et la longueur totale de son corps, comme on peut voir dans le tableau ci-dessous. Proportion entre lalon- | EXEMPLAIRES d Longues A a nl gueur du segment génital u segment génital | totale du corps et la longueur totale Lernaeenicus | *: spéc. adulte (Stn. 211) 22 mm 44,5 mm 2. spéc. adulte (Stn. 3036) 23 mm 43,5 mm eristaliformis |, spéc! jeune (Stn. 3030) 14 mm 35 mm 16. Lernaeenicus medusaeus, Wilson (PI. x, fig. 1-5) 1908. Lernaeenicus medusaeus, WiLson, Ch., p. 458, pl. Lxxvi, p. 458, fig. 99, 100. Campagne de 1909 : Stn. 2910, profondeur 0-520". Parasite d'un Scopélidé, Myctophum affine Lütken, Poisson rare de 34 millimètres de longueur. Un exem- plaire (femelle) fixé à la région pharyngienne du Poisson, pénétrant avec le céphalo- thorax jusque dans la cavité du corps, en contact avec les entrailles (foie, cœur etc.) de son hôte. DEscripTION. — Ce spécimen est long de 7 millimètres. Son corps est cylindrique, légèrement renfléau milieu et à l'extrémité postérieure, puis plus effilé et mince vers l'extrémité antérieure qui se termine, après avoir formé une espèce de cou replié en angle, dans la portion céphalothoracique volumineuse, enfoncée profondément dans la cavité thoracique du Myctophum. Il n'y a pas de prolongement post-abdominal dans ce Copépode. Seulement deux longs cordons ovifères externes (7 millimètres de longueur et 0,3 millimètre de largeur), se détachent de la face postérieure de l’abdomen, et contiennent des œufs aplatis et ronds au nombre de 175 à peu près pour chaque cordon ovifère. (pue) Très remarquable est la structure de la portion céphalothoracique ; celle-ci a presque la forme d’un œuf ou d’un petit baril et présente son axe longitudinal dis- posé parallèlement à la direction de l'abdomen du parasite, portant, sur son extré- mité libre postérieure, le suçoir buccal qui sort d’une cavité plus large, entouré par des bords arrondis. En examinant bien la tête on la voit composée d’un tas de petites ampoulettes plus ou moins rondes de couleur blanc sale et certainement formées par un tissu mou et gélatineux. Ces ampoulettes resserrées et comprimées les unes contre les autres par un revêtement ou gaine membraneuse, mince et presque trans- parente, donnent à ce renflement céphalique l'aspect d’un fruit de mûrier. Un seul appendice tubuleux, très grêle et avec trace de ramification dichotomique au bout, se détache de ce revêtement dans le pôle opposé à celui où se trouve placée la bouche (PI. x, fig. 4). Faisant allusion à cette organisation particulière de la tête, M. Wilson, bien à propos, a donné le nom de medusaeus [medusa-like) à cette espèce. A la base de la tête construite de cette façon, on voit saillir des deux côtés et sur la portion antérieure du cou, deux mamelons avec trace de division à l’extrémité supérieure. Sur la face ventrale de ce même cou on ne peut voir que les articles — 28 — basilaires ou rudiments d’une seule paire de pattes natatoires. Cette portion étranglée du corps portant les pattes était enveloppée par une espèce de gaine chitineuse qui la rendait un peu plus épaisse. Une ressemblance frappante dans la forme générale du corps nous permet de rapporter ce parasite à l’espèce décrite et figurée par M. Wilson sous le nom de Lernaeenicus medusaeus, mais il y a cependant quelques petites différences secon- daires dans la structure de la tête, qu'il est bon de relever ici. Par exemple la partie renflée du spécimen de M. Wilson semble n'être pas en forme de baril ou d'œuf comme dans le nôtre, mais elle est presque ronde. De plus dans cet exemplaire les mamelons, des deux côtés du cou, n’ont pas une trace de bifurcation seulement mais deux, ressemblant à des appendices trilobés. Les dimensions du corps sont un peu moins grandes dans notre exemplaire que dans cet autre. Nous terminons cette étude en donnant les dimensions de la forme examinée par nous : Longueur de l’abdomen : 4,65 millimètres. Longueur des cordons ovifères : 7 millimètres. Longueur du renflement céphalique : 1,60 millimètre. Largeur de la tête : 0,86 millimètre. Largeur de l’abdomen : 0,80 millimètre. La portion cachée à l’intérieur du Poisson mesurait seulement 2,5 millimètres de longueur tandis que tout le reste du corps, sortant en dehors de l’hôte, atteignait, en y comprenant les cordons ovifères, la longueur de 11,5 millimètres. Le parasite se trouvait fixé sur sa victime dans la position que nous montre la figure 1 de la PI. x. La bouche du Copépode se trouvait directement en contact avec le cœur du Poisson (PI. x, fig. 3), et c’est de cet organe très important de son hôte, que nous présumons que le parasite puisait le sang pour sa nutrition. 17. Rebelula Edwardsi, Külliker (PL. 1v, fig. 3, 4; PI. vi, fig. 4 a-d.) 1853. Lophoura Edwardsii, KôLLIKER, p. 350. 1860. — — CLaAUS, p. 20 e seg. 1865. — — CoRNALIA, p. 1-10, tav. I. 1880. — — RICHIARDI, p. 151. 1885. — — CARUS, p. 374. 1809. — — BaAsseTr-SMiTH, p. 486. 1902. Rebula Edwardsii, Pocxe, p. 8-20. 1903. — — BRIAN, p. 4-7. 1006. — — BRIAN, p. 90, tav. xix, fig. [ ; tav. xxi, fig. 5. Campagne de 1903 : Stn. 1455, profondeur 358". Sur un Macrurus at- lanticus Lowe de 35,5 centimètres de longueur. Un spécimen femelle mesurant 12 millimètres de longueur sans la portion céphalothoracique mais avec les appendices de l'abdomen. Ce dernier, sans compter les appendices, est long de 7 millimètres. Le parasite se trouvait fixé sur le dos à gauche de la nageoire dorsale du Poisson, tout près de la base des rayons, son point de fixation et de pénétration étant éloigné de 10 centimètres de l’extrémité antérieure de la tête de son hôte. (PI. 1v, fig. 3). DESCRIPTION. — Ayant extrait nous même ce parasite tout entier des tissus du Poisson, nous avons pu voir qu'il est à peu près de la même forme que l’exemplaire étudié et dessiné par Cornalia (1865); seulement il y a, dans les dimensions des diverses parties du corps, dans le nombre des mamelons formant le renflement du milieu du céphalothorax, quelques différences qu’il est nécessaire de signaler ici. La longueur totale du parasite (PI. 1v, fig. 4 et PI. vin, fig. 4e), est de 29 millimètres, dont 7 doivent être comptés pour l'abdomen globulaire, 5 pour les appendices postérieurs et 17 pour la partie céphalothoracique amincie, cylindrique, enfoncée dans les muscles du Poisson (1). Le céphalothorax est formé d’abord par une première partie ayant l'aspect de cou allongé (PI. vin, fig. 4a, 4b), ressemblant à un filament, avec un diamètre variant de 0,50 à 0,60 millimètre et avec une longueur de 7,50 millimètres ; ensuite il se continue en avant avec une deuxième portion renflée et entourée à sa base par 7 ou 8 renflements globulaires ou mamelons de forme irrégulière (PI. vx, fig. 4b). (Cor- nalia fait remarquer, au contraire, que cette dernière portion, à sa naissance, est entourée d’une lame quadrangulaire pourvue seulement de quatre renflements). Cette même partie du céphalothorax avec renflements, dans notre spécimen, est large d’un bout à l’autre des mamelons, de 5 millimètres. Les mamelons ont tout au plus 2 millimètres de diamètre. La partie du céphalothorax plus épaisse, qui comprend l'extrémité antérieure et terminale du corps, est encore de forme assez allongée, arrivant à 9,50 millimètres de longueur contre une largeur de 0,90 à 1,50 millimètre. La tête placée au bout de cette portion est formée par quatre petits mamelons non articulés (PI. vi, fig. 4c, x’, x”, x5, x*), petits boutons mous, charnus, placés deux à deux symétriquement tout autour d’un cinquième mamelon impair au milieu duquel, tout au bout, est placé l’orifice buccal près duquel nous venons d’apercevoir deux pièces chitineuses, pro- bablement les mandibules ou maxilles (PI. vu, fig. 4c). La tête avec ses 4 mamelons est longue de 1,30 millimètre et large de 1,80 millimètre. Deux de ces quatre mamelons sont placés antérieurement et sont plus petits que les deux autres postérieurs. Les observateurs qui examinèrent cette forme (Kôlliker, Claus, Cornala), n'apercurent pas de traces d’appendices antennaires ni de pattes maxillaires ; nous n'avons pas réussi non plus à en découvrir aucune, excepté les deux pièces chitineuses, que nous avons rappelées ci-dessus. (1) Cornalia a donné également une longueur totale de 29 millimètres pour son exemplaire, mais les différentes parties du corps mesurées séparément ont donné des dimensions qui ne correspondent pas aux nôtres. 240 — La région du céphalothorax est courbée sur presque la moitié antérieure en formant un coude ou un angle par rapport à la partie postérieure. Toute la région céphalothoracique qui a 17 millimètres de longueur et qui fait suite à la partie renflée et globulaire de l’abdomen se trouvait plongée dans le corps du poisson et revêtue comme par une gaine ou étui de tissus conjonctifs fibrillaires plutôt résistants. La région la plus volumineuse de tout le corps est l'abdomen, visible à l'extérieur de l'hôte ; il est renflé en forme de sphère légèrement comprimée sur le dos, sur le ventre et sur les deux côtés. Sa surface est lisse, fournie d’un tégument chitineux plutôt consistant mais un peu transparent, laissant voir à l’intérieur les ovaires de couleur plutôt foncée, tendant au noir. Nous n'avons pas apercu, comme Cornalia l’a remarqué dans son exemplaire, ces légers renflements ou convexités de la surface de l'abdomen situés en avant et en arrière. Dans la partie postérieure de l'abdomen, sont bien visibles 5 mamelons, deux latéraux pour chaque côté, et un au milieu sur le côté ventral (post-abdomen) : celui-ci porte au centre l’orifice anal. A l'abdomen font suite deux gros faisceaux d’appendices styliformes cylindriques, qui complètent tout le corps. Ces faisceaux sont insérés sur deux bâtons minces et droits placés obli- quement et qui prennent origine du côté ventral entre le mamelon anal et les deux latéraux. Sur ces pédoncules sont attachés distinctement ces appendices, qu'on prendrait à première vue pour des tubes ovifères, mais qui n'en sont pas. Ces appendices cylindriques sont conformés dans notre exemplaire (PI. vu, fig. 4a, 4d), de la même facon que dans le spécimen dessiné par Cornalia ; mais ils diffèrent par leurs moindres dimensions et leur nombre plus élevé. Dans notre spécimen ils atteignent une longueur de 3,5 à 4,5 millimètres seulement, et ont une largeur de 0,40 à 0,50 millimètre, tandis que dans la forme étudiée par Cornalia ils mesurent de 5 à 10 millimètres et montrent une épaisseur d’au moins 1 millimètre. Nous comptons, comme Kôlliker, 26 de ces tubes, l'observateur italien au contraire en a donné le nombre de 16 à 18. 18. Lernaeolophus sultanus, Nordmann (PL. v, fig. 1,2 et PI. var, fig. 9) 1839. Pennella sultana, NorDManN, Galerie du Muséum d'Hist. Nat. Paris. 1840. — — Mrzne-EDpwarps, p. 523. 1864. — — NorDMANN, p. 25, tav. V., fig. 12-16. 1860. Lernaea Sieboldi, Kocu, Collez. Adriat. del Museo di Storia Naturale di Trieste. 1869. — — Kocux, Elenco degli animali del Mare Adriatico in Ann. del Museo di Storia Naturale ; di Trieste. 1865. Lernaeolophus sultanus, HELLER, p. 251, taf. XXV, fig. 7. 1866. — — HELLER, p. 36. 1880. — — VALLE, p.71. 1890. b. — — BRIAN, p. 202. 1899. — — BAssETT-SMITH, p. 486. 1906. — — BRIAN, p. 91. = Dr Campagne de 1901 : Stn. 1184, Porto da Praïa de S. Thiago (Cap Vert). Poisson inconnu. Un magnifique exemplaire femelle. Le corps, sans compter les cornes céphaliques, atteint 27,5 millimètres de longueur ; le thorax mesure 12,5 millimètres ; l'abdomen 5 millimètres et les appendices abdominaux 10 millimètres de longueur. Nous devons remarquer dans ce spécimen, que les cornes de la tête n'ont pas tout à fait la même structure que les cornes céphaliques de l’espèce typique présentée par Nordmann, mais leurs ramifications sont plus nombreuses et plus compliquées que d'ordinaire. (PI. vu, fig. 9). Nordmann (1865) a étudié le premier cette espèce, prise dans la cavité buccale de Caranx Ascensionis ; il trouva sa variété sigmoidea sur les lèvres de Scorpaena buffonia ; il a observé aussi un exemplaire mutilé pris dans la cavité buccale d’Esox brasiliensis. Nous pensons que tous ces exemplaires proviennent probablement de l'Atlantique, quoique la localité ne soit pas rapportée par cet observateur. Au con- traire Heller et Valle ont trouvé cette espèce dans la cavité branchiale et dans la bouche de Serranus scriba et de Serranus cabrilla en l’indiquant comme rare dans l’Adriatique. Nous n’avons examiné, il y a quelques années, qu'un seul spécimen mutilé provenant de la bouche de Maena vulgaris capturé à Portoferraio (Méditer- ranée). Voilà probablement les seules indications que nous avons jusqu’à présent sur l’habitat et sur la distribution de ce Copépode. 19. Peroderma cylindricum, Heller (PI. rv, fig. 5 et 6; PI. vin, fig. 5 et 6.) 1865. Peroderma cylindricum, HEeLLer, p. 250, pl. xxv, fig. 6. 1874. Taphrobia Pilchardi, CoRNALïIA, p. 197, tav. vi. 1876. Peroderma cylindricum, Ricnrarpi, pl. 1v, fig. 1. 1880. — — RICHIARDI, p. 130. 1885. — — CARUS, p. 373. 1880. — — GIARD, P. 929. 1898a. Peroderma branchiata, Bassett-Smirx, p. 13, pl. vit, fig. 2. 1808. Peroderma cylindricum, BRIAN, p. 218. 1809. — — BAssETT-SMITH, p. 488. 1902. — — Pocxe, p. 8-20. 1905. — — BAUDOUIN, p. 717. 1006. — — BRIAN, P. 03. Campagne de 1897 : Stn. 770. Port de Monaco, surface. Surles Sardines (Clupea sardina). Plusieurs femelles enfoncées dans les muscles de ces Poissons, un seul parasite pour chaque hôte. Ces Copépodes ne montrent, à l'extérieur du Poisson, que les longs cordons ovifères. Nous ne décrirons pas ici le Peroderma cylindricum, dont l’histoire complète est très bien connue par les travaux de Heller, de Cornalia et de Richiardi. oi Ce parasite se trouve profondément enfoncé dans les masses musculaires latérales du Clupea sardina au milieu desquelles 1l creuse son chemin jusqu’à arriver au dessus de la colonne vertébrale, à laquelle il s'attache très fortement par adhérence, avec ses appendices en forme de tuyaux. Ceux-ci traversant les espaces des apophyses latérales de plusieurs vertèbres arrivent jusqu'à soulever le péritoine ; ainsi sa bouche, en forme de trompe ou de rostre, rejoint les reins dans lesquels le Copépode suce probablement les matériaux nutritifs. (Richiardi) (1). Ce Copépode entre dans le corps de son hôte tantôt du côté droit, tantôt du côté gauche, toujours à la hauteur du tiers inférieur, et à peu près à la même distance des nageoires pectorales et ventrales, rarement plus en arrière en corres- pondance avec ces dernières, quelquefois plus en avant en correspondance avec les premières. Le Copépode reste caché presque entièrement dans son refuge en dehors duquel il montre seulement l'extrémité de l'abdomen avec ses cordons ovifères, grêles, trois fois plus longs que le corps du parasite, et contenant chacun une simple série d'œufs plats, en formes de disques, et de couleur jaune orange sale. (PL. 1v, fig. 5 ; PI. vu, fig. 6). Cette espèce habite la Méditerranée et probablement elle est exclusive à cette mer car Baudouin, malgré ses actives recherches, n’a pas constaté sa présence sur les Sardines des côtes de la Vendée (Atlantique) et il doute que l'animal, que Giard a indiqué pour la Bretagne et trouvé sur la Sardine, soit un Peroderma ; peut-être n'était-il que le Lernaeenicus sardinae rencontré par Joubin et par Baudouin au nord de la France. D’après Richiardi, le Peroderma cylindricum est abondant sur les Sardines de la Méditerranée, car cet auteur a constaté que 20 p. 100 des Sardines apportées au marché de Palerme en étaient infestées, mais à Catane et à Messine on l’a rencontré moins souvent. Il a été trouvé sur les marchés de la Spezia et de Pise (25 exemplaires en 1875) et par nous à Gênes. Heller ne l'avait vu que sur une seule Sardine. Bassett- Smith aurait noté (1898) la même espèce à Bombay (Indes) sur le Coilia Dussumieri; mais cette détermination (nous fait remarquer Baudouin) serait peut-être à vérifier de nouveau, quoique, en 1899, cet auteur ait affirmé à nouveau, qu'il s'agissait bien dans son observation du P. cylindricum et non pas d’une autre espèce /P. branchiata) comme il l'avait cru d’abord. Sur 4 spécimens de ce parasite de la collection du Musée océanographique que nous venons d'examiner, 3 se trouvaient fixés sur le côté droit du corps du poisson et seulement un sur le côté gauche de la Sardine, tous placés plus ou moins dans la position que nous avons indiquée ci-dessus. La longueur des Poissons était environ de 13 à 13,5 centimètres. Le point de fixation et de pénétration du parasite n’était pas dans toutes les Sardines à la même distance de l'extrémité antérieure de la tête. Pour le spécimen qui avait le Peroderma (1) Selon Giard, le Peroderma déterminerait la stérilité de la Sardine par castration parasitaire. le AU fixé à sa gauche, cette distance était de 49 millimètres, pour les autres trois, elle était respectivement de 36, de 40 et de 48 millimètres, toujours en partant du bout de la tête et en arrivant en ligne droite jusqu’au point de fixation du Copépode. Nous avons compté pour la longueur totale de ce Crustacé de 12,5 à 13 milli- mètres sans y comprendre les tubes ovifères ; ceux-ci sont très longs, et peuvent atteindre jusqu’à 41 millimètres de longueur. La largeur plus grande du corps de ces Peroderma était de 3 à 3,5 millimètres à peu près. 20. Strabax monstrosus, Nordmann (PL. v, fig. 4, 5 ; PI. vu, fig. 7, 8). 1864. Strabax monstrosus, NoRDMANN, p. 18, taf. v, fig. 1-10 1880. — — RicHiIARDI, p. 6. 1882. — — VALLE, p. 3. 1885. — — Carus, p. 273. 1880. — — Brian, p. 6. 1809. — — BASSETT-SMITH, P. 400. 1906. — — BRIAN, p. 05. Campagne de 1904 : Stn. 1886. Dans le palais d’un Sebastes trouvé à la surface, mort et coupé en deux. Une femelle. Cette espèce n’a été étudiée jusqu’à présent que par Nordmann, qui en a donné une description incomplète, surtout pour ce qui regarde les antennes et les appendices buccaux. N'ayant à notre disposition qu'une seule femelle et malheureusement mutilée, nous n’avons pas pu étudier complètement la forme de ce sexe. Au contraire le mâle a été trouvé et observé par nous, tout entier. Celui-ci était presque complè- tement caché parmi les appendices abdominaux de la femelle ; il était fixé à la base de son post-abdomen. Sa longueur totale ne dépasse pas 1,60 millimètre et sa largeur maxima atteint 0,60 millimètre. Ayant rencontré le corps de la femelle coupé en deux parties, nous ne pouvons donner que le dessin de ces dernières, séparées : la partie antérieure est longue de 8 millimètres et la partie postérieure avec les faisceaux abdominaux, mesure 7,5 mil- limètres de longueur. Comme l’on voit dans les fig. 7 et 8 de la PI. vin, la partie moyenne du corps réunissant la région céphalique à l'abdomen fait défaut dans cet exemplaire ainsi mutilé. Nordmann étudia deux seuls échantillons, femelle et mâle, trouvés en 1839 par le Prof. F. S. Leuckart de Fribourg sur le Scorpaena porcus. Il ne nous indique pas la localité géographique où l'espèce a été récoltée. Richiardi rappela cette espèce dans son Catalogue des Copépodes parasites (1880) de 5B la Méditerannée et il observa ce Copépode vivant sur les arcs branchiaux de Scor- paena scrofa. Valle nota sa présence sur la langue et sur les arcs branchiaux d’un Poisson semblable, à Umago en Istrie (août 1881) (Adriatique). Nous avons, nous aussi, déterminé (1899) un spécimen de cette même espèce provenant de Portoferraio et parasite d’un Scorpaena scrofa. 21. Chondracanthus radiatus, Müller ? (PIE AOL MPl TT HeNTNeLE2e) 1777. Lernaea radiata, Müzrer, pl. xxxvur, fig. 3. 1780. — — OTu. FaBricius, Faun. Groen., p. 340. 1840. — — Mrzne-EDwarDs, p. 504. 1816. Entomoda radiata, LAMARCK, t. ur, p.233. 1823. Lernentoma radiata, DE BLAINVILLE, p. 124. 1849. Chondracanthus radiatus, Cuvier, Règne Animal, t. 1, p. 258. 18063. — — KRÔYER, p. 251, pl. xiv, fig. 1. 1883. — macrurus ?, BRADY, p. 137, pl. iv, fig. 4. 1890. — radiatus, BASSETT-SMITH, P. 492. Campagne de 1895 : Stn. 527, profondeur 4020 ". Sur un grand Coryphænoïides gigas. Un exemplaire femelle avec un mâle pygméen accroché sur son corps. Cette forme de Chondracanthus ressemble par sa structure extérieure à l'espèce de Ch. radiatus connue depuis longtemps et étudiée dans ses détails par Krôyer (1863). Cependant il y a quelques différences qu'il est nécessaire d’indiquer ici. Avant tout, la longueur n’est pas la même pour la femelle, que celle donnée par le naturaliste danois, de 5” — 10,90 millimètres ; dans notre spécimen, celle-ci atteint à peine 6,5 millimètres, sans les sacs ovifères qui mesurent seuls 6 millimètres de longueur. Nous observons dans son corps trapu (PI. v, fig. 6 et 7), trois paires de cornes latérales bien visibles, un peu moins allongées et minces que celles dessinées par Krôyer et une quatrième paire plus petite en avant, des deux côtés de la partie anté- rieure du céphalothorax. La tête est grande, oviforme, un peu courbée sur le côté ventral. On y voit clairement au bout les antennes crochues qui servent à fixer le parasite sur la peau de son hôte, mais nous n’avons pu réussir à apercevoir les lames correspondant aux antennes de la première paire, indiquées par Krüyer, qui devraient être au contraire bien visibles à cause de leur longueur. Sur le dos du corps, à l’origine du cou, nous observons au milieu un gros tubercule. Les autres appendices ont été examinés par Krôüyer, mais sans une préparation spéciale on ne les distingue pas facilement. Nous n'avons examiné que les pattes de la deuxième paire en forme de petites lames bifurquées à l'extrémité. (PL. xr, fig. 1 c). La description que Krôyer nous a donnée des appendices buccaux pour la femelle LE BotEe Hal de cette espèce, est très minutieuse et nous montre à quelle complication est arrivée la structure de ces organes. « La bouche elle-même est une petite fente transversale à peine marquée, avec les côtés environnés de trois paires d'organes auxiliaires. La première paire de mâchoires est grande (environ ee de long), forte, à deux segments ; segment radi- culaire, court, épais, renflé ; segment terminal long, en crochet, pourvu de dente- lures de scie ou fortes dents, aussi bien sur le bord externe convexe que sur le bord interne, concave ; le long du premier on compte environ une vingtaine de dents ; sur l’autre on en compte seulement 14 en une série longitudinale, mais il semble qu'il y ait deux rangées implantées côte à côte, et le nombre serait ainsi double. « À la racine des mandibules on trouve un petit organe (une sorte de palpe ?) de forme ovale, trapu, armé de trois épines à son extrémité ; la plus externe de ces épines est la plus grande et divisée aussi en deux segments. « La première paire de mandibules est plus longue que la mâchoire (environ =) conique, à trois segments ; premier segment le plus long, renflé ; deuxième segment plus court et plus épais que le premier ; le troisième est un crochet, pointu, armé du côté concave de 6 à 7 dents et à la racine, d’une épine mousse semblable à un pouce. À cette paire de mandibules semble appartenir une palpe épaisse qui, à son extrémité, se divise en deux bifurcations (branche fourchue) pointues, à deux segments, de même forme et de même grandeur. L’autre paire de mandibules a à peu près la même longueur que la première, elle est à 4 segments ou composée de trois segments et d’une pince. Les trois segments ont, à peu près, la même longueur et ne diminuent que peu à peu d'épaisseur et même le troisième, grâce à un ren- flement considérable du côté interne, est aussi large que le second. Le renflement est armé de toutes petites épines et semble être pourvu d’une gouttière le long de la partie médiane, jusqu’à l'insertion de la pince. Celle-ci est puissante, avec une grosse épine à peu près au milieu du bord concave. » [Krôyer, (1863), p. 252.] Le post-abdomen est formé par un petit mamelon presque rond sur lequel on n'apercoit aucun des appendices pointus tels que Krôüyer les avait dessinés pour une jeune femelle et comme très nettement on les voit dans le mâle. Toutes les trois paires d’appendices latéraux très grands sont recourbées en dessous du corps, de manière à former un angle droit avec la surface du ventre. Malgré les légères différences ici enregistrées, pour la femelle, nous n’osons pas séparer cette forme de l'espèce déjà connue : notre spécimen, peut-être, pourra cons- tituer une variété. En tout cas les caractères de la structure du mâle, comme nous l’observerons ensuite, ne présentent aucune modification assez remarquable pour pouvoir créer une espèce nouvelle. Les sacs ovifères ont 6 ou 7 œufs placés trans- versalement et plus d’une cinquantaine placés longitudinalement mais ces œufs n’atteignent pas dans cette direction la centaine comme les avait comptés Krüyer. Il faut signaler la grande profondeur de 4020 mètres dans laquelle a été pris le MAN SUN Poisson sur lequel l'espèce a été trouvée. C’est certainement un des maximum de profondeur signalés jusqu’à présent pour les Copépodes parasites. Et pourtant dans cette forme on ne remarque aucune des adaptations particulières et propres des animaux abyssaux ; c’est une espèce qui s'éloigne peu, dans sa structure, des autres formes de Chondracanthus vivant sur les Poissons de petite profondeur : il résulte donc que dans notre espèce les conditions de vie, différentes et exceptionnelles des fonds de l'océan, n'ont eu aucune notable influence. : DescripTion Du MALE. — Nous avons trouvé le mâle (PI. xr, fig. 2a, 2b) fixé au côté ventral de l’abdomen de la femelle tout près du mamelon anal, et presque au milieu de l'origine des sacs ovifères. Dans la figure qu'à donnée Krôyer du mâle les pattes maxillaires de la deuxième paire ne sont pas indiquées. Celles-ci sont robustes et grandes, de la forme que nous avons dessinée à la fig. 2a, dans laquelle nous avons représenté la partie abdominale du corps comme repliée au-dessus de la région céphalothoracique, de la même manière qu’elle se présentait dans notre préparation à la glycérine : dans cette figure (fig. 2a) on observera quelques petites différences de détails entre notre spécimen et celui étudié par Krôyer ; mais cela ne nous permet pas non plus de séparer l'espèce. La longueur du corps du mâle est de 0,7 milli- mètre ; son épaisseur est de 0,5 à 0,6 millimètre : sa forme est à peu près ovale. Le Ch. radiatus présente quelque ressemblance, par les mêmes conditions d'habitat et par l'aspect externe de son corps, avec le Ch. macrurus de Brady (1883), qui a été trouvé sur un Macrurus à une grande profondeur (600 brasses). Il serait intéressant de comparer les deux formes et de constater si par hasard il s’agit ici de formes identiques et synonymes. Le Ch. radiatus a été indiqué par les auteurs, jusqu’à présent, pour le Grünland, comme vivant sur le Coryphaena rupestris Fabr.C’est donc une espèce de Copépode qui vit dans les régions arctiques, c'est-à-dire dans des eaux froides. Juste à ce propos, cette découverte faite par la PRINCESSE-ALICE de sa présence à une latitude beaucoup plus méridionale mais à des profondeurs bien plus grandes, où les con- ditions de température sont à peu près les mêmes, nous prouve que la température peut régler quelquefois la distribution bathymétrique des animaux marins indépen- damment de la pression. 22. Lernaeopoda spinacis, n. sp. (PI. v, fig. 8 ; PI. xr, fig. 3-6.) Campagne de 1905 : Stn. 2183, profondeur 1998". Sur la deuxième dorsale de chacun de deux petits Emopterus spinax. Deux femelles mesurant 3 millimètres dans leur plus grande largeur et 5,5 millimètres de longueur. Les sacs ovifères atteignent en 5 millimètres de longueur ; en regardant ces derniers d’un seul côté, on compte 7 rangées d’œufs très petits. Nous avons observé aussi un mâle pygméen fixé sur l’abdomen d’une femelle. DESCRIPTION DE LA FEMELLE. — Le corps de celle-ci (PI. v, fig. 8 ; PI, x1, fig. 5) comme dans toutes les autres espèces de Lernaeopoda est divisé en deux parties inégales ; une antérieure représentant la portion céphalique ou le céphalothorax ; et une postérieure ou portion abdominale. Cette dernière a 3 ou 4 fois la longueur du céphalothorax, elle est volumineuse, renflée dans sa partie postérieure. La tête est ovalaire, déprimée et en forme de petit bouclier ; sur son bord antérieur on aperçoit deux petits prolongements en forme de cornes, ce sont les antennes de la deuxième paire. (PI. xx, fig. 3 b). Entre la tête et l'abdomen on aperçoit un çou très court, sur lequel sont insérés, du côté ventral, deux longs bras, mesurant seuls environ de 4 à 4,5 millimètres de longueur (ce sont les pattes ancreuses de la deuxième paire ainsi transformées, pmx *). On remarque sur le devant, entre la tête et l’origine de ces bras, outre l’onglet terminal une paire de crochets composés de plusieurs articles, dont ceux de la base sont plus larges, (pattes ancreuses de la première paire, pmx'). Au devant de cette paire de crochets se trouve une autre paire d’appendices beaucoup moins développés que les précédents, ce sont les palpes labiales que nous n'avons pas pu distinguer très nettement dans leur forme, à cause de leur petite taille, mais qui par analogie avec d’autres espèces sont probablement composées de deux pièces articulées, dont la dernière porte au bout deux ou trois onglets. Au devant de ces palpes est située la bouche; elle est formée par une lèvre circulaire dont le bord est tout couvert de filaments. (PI. x1, fig. 4 b). On trouve sur les côtés de la bouche une paire d’appendices très petits, les antennes de la première paire, composées de plusieurs articles, et sur le bord antérieur de la tête les autres antennes plus grandes qui, avec leurs extrémités terminales, se touchent entre elles, cachant en partie la bouche et qui montrent des articulations faiblement marquées. (PI. x1, fig. 3 b). Les ovisacs ont à peu près la même longueur que le corps du parasite ; les œufs sont au nombre de 7 dans la largeur. DESCRIPTION DU MALE. — Nous avons aperçu le mâle pygméen attaché sur l'abdomen de l’une des deux femelles, fixé, au moyen des pattes maxillaires exac- tement comme 1l est représenté à la fig. 5 de la PI. xr. La longueur de son corps était de 1,5 à 1,7 millimètre environ. (1) Nous considérons son corps comme composé de deux parties, une antérieure (1) On ne peut pas indiquer d’une manière exacte la taille du mâle, parce qu’il est courbé en arc de cercle. EPA re Lt un peu plus courte et l’autre postérieure un peu plus allongée, indistinctement divisée en plusieurs segments, qui diminuent successivement de largeur. Le dernier segment porte deux appendices caudaux assez longs et pointus. (PI. xr, fig. 4a). La partie antérieure du Corps (céphalothorax) porte les antennes et l'appareil buccal. Un peu plus en avant de la moitié du corps, du côté ventral, dans la con- vexité formée par le corps recourbé en arc de cercle, on voit les deux paires de pattes ancreuses très volumineuses /pmx', pmx°) et préhensiles. L’avant-dernier segment de l'abdomen montre un petit appendice qui porte l’orifice sexuel et qui doit être considéré comme le pénis. Les antennes antérieures sont composées de 4 articles et portent au bout des soies courtes et épaisses (organes tactiles), (PI. xx, fig. 4c). Les antennes postérieures sont relativement grandes et situées des deux côtés du rostre ; elles sont composées de plusieurs articles et sont bifides à l'extrémité terminale (PI. x1, fig. 6). La bouche ou rostre est un cylindre creux qui s'ouvre par. une lèvre circulaire dont le bord est tout couvert de filaments et dans son intérieur on aperçoit deux pièces mobiles, les mandibules. Les palpes, placées à la base et sur les deux côtés du rostre, sont des appendices moins développés que les autres, elles ont deux ou trois onglets sur l’extrémité terminale. (PI. x1, fig. 4 b). Très volu- mineuses et robustes sont les pattes ancreuses de la première et de la deuxième paire : ces dernières un peu plus allongées dans leur article basal, présentent en plus de l’onglet terminal, une petite épine faisant saillie sur le bord extérieur. (PI. x1, fig. 4 d). Par ces deux paires de pattes, le parasite se tient accroché sur le corps de la femelle. À Cette nouvelle espèce se distingue des autres parce qu’elle a le céphalothorax (dans la femelle) très court en comparaison de l’abdomen et les bras disposés comme dans ZL. elongata, c'est-à-dire, tout à fait au-dessous du bord inférieur du céphalothorax ; mais elle s'éloigne de cette dernière espèce surtout parce que la partie antérieure de son corps est très rétrécie par rapport à la partie postérieure, et parce que son abdomen piriforme est plus développé en largeur que celui de L. elongata et plutôt semblable à celui de L. salmonea. Ses dimensions sont cependant petites, ne mesurant que 5,5 millimètres de longueur, tandis que dans L. elongata adulte nous observons plusieurs centimètres de longueur et jusqu’à trois pouces suivant Baird. Nous tenons à relever l'importance de son habitat, au point de vue de la distri- bution bathymétrique. Les hôtes de cette espèce ont été pris par la PRINCESSE- ALICE à 1908 mètres de profondeur et ce sont des Æimopterus spinax, c'est-à-dire des Squales qui habitent les grandes profondeurs de l'océan. Ce parasite doit donc être considéré comme un rare spécimen appartenant à la série encore très peu nombreuse des Copépodes parasites abyssaux ; on peut dire la même chose de l'espèce nouvelle de Lernaeopoda que nous décrivons ci-dessous. EC 23. Lernaeopoda longibrachia, n. sp. (PI. x, fig. 5; PL. xxx, fig. 1-12.) Campagne de 1910: Stn. 3011, profondeur 1680 ”. Une femelle fixée à la base de la nageoiïire ventrale droite (Péerygopodium dexierae partis), près de l’orifice génital d’un Eimopterus pusillus femelle de 65 centimètres de longueur. Cette nouvelle forme ressemble quelque peu par sa structure générale aux espèces Lernaeopoda galei et L. elongata, mais on ne peut l'identifier avec aucune des deux à cause de l’extrême longueur (particularité surtout à noter pour la déter- mination) de ses bras deux fois environ plus longs que la longueur du reste du corps. La partie plus apparente et volumineuse de son corps est représentée par l'abdomen qui, réuni au céphalothorax bien plus petit, prend un aspect subpiriforme. Les bras donnent en outre à ce spécimen une configuration tout à fait particulière (PI. xn, fig. 3) avec l’aspect d’une poire très allongée, suspendue à une paire de longues tiges. - Ces prolongements en forme de bras (pattes maxillaires de la deuxième paire) quoique très longs et grêles, maintiennent dans toute leur longueur le même diamètre et se terminent par un bouton de chitine servant à fixer l'animal sur sa proie. Il y a ceci de particulier que comme dans L. elongata les prolongements en forme de bras naissent au-dessus de l’extrémité supérieure du rétrécissement en forme de cou qui sépare le céphalothorax de l'abdomen ; ils sont de plus dirigés à l’extérieur en formant à peu près un angle droit avec l’axe longitudinal du corps. La portion céphalothoracique est de forme ovalaire et très trapue et épaisse quoique très petite en comparaison de l'abdomen. Elle est un peu plus large dans sa partie posté- rieure pour donner insertion, à sa face ventrale, aux prolongements en forme de bras. Entre le céphalothorax et l'abdomen on observe une portion plus rétrécie, le cou, qui nest pas très mince dans cette espèce. L’abdomen, très volumineux et allongé comme une poire, augmente de diamètre successivement en se rapprochant de l'extrémité postérieure, sur laquelle sont insérés deux prolongements caudaux grêles, cylindriques et se dirigeant en arrière presque parallèlement entre eux. Au milieu de ces appendices de l’abdomen on aperçoit un petit mamelon, rudiment du post-abdomen pourvu d’une fente anale. Les sacs ovifères, très développés, se détachent aussi de la partie postérieure de l'abdomen. Ils sont insérés sur les deux côtés du petit tubercule post-abdominal et se prolongent fort en arrière, surpassant de beaucoup la longueur des appendices post-abdominaux. Sur la partie dorsale de la tête est bien visible un petit bouclier de forme ovale. RON A l'extrémité antérieure de ce bouclier, sur les deux côtés du bord frontal, se montrent les antennes de la deuxième paire assez puissantes et naissant de la face ventrale du renflement céphalique mais surpassant un peu le contour antérieur de celui-ci. Ces appendices antennaires recourbés vers le centre sont assez allongés, bifurqués à leur extrémité, et composés de trois articles revêtus de chitine qui les rend tenaces. Sur la face ventrale de la tête, près du bord frontal, plus vers le milieu entre les antennes précédemment décrites et la bouche, se trouvent les petites antennes (antennules) de la première paire, sétacées, grêles, allongées et formées par quatre articles grêles, surtout par celui de l'extrémité libre, pourvu à son bout de poils et de courtes soies. La bouche, comme chez tous les Lernéopodiens de ce genre, est représentée par un rostre ou suçoir épais, arrondi, assez saillant, armé intérieurement de minces mandibules dentelées. Son orifice est ovale, presque rond. Deux petites palpes maxillaires réduites à de minces appendices lamelleux, bifides à l’extrémité, se trouvent de chaque côté de la bouche. Les pattes-mâchoires de la première paire sont au contraire volumineuses et disposées comme chez d’autres Lernéopodiens très en arrière du bord frontal de la tête, sur la face ventrale, et un peu en avant de la base des prolongements en forme de bras. Ce sont des organes crochus, formés de deux articles et semblables aux pattes maxillaires de bien d’autres espèces connues du même genre (voir les fig. de la PI. xn). L'abdomen et le céphalothorax réunis ensemble ont une longueur de 11,5 milli- mètres. La longueur des prolongements en forme de bras est de 28,5 millimètres. Les deux appendices de l'abdomen sont longs d'environ 5 millimètres et larges 0,8 millimètre. La plus grande largeur de l'abdomen est de 5 millimètres. Les sacs ovifères de forme cylindrique, sont longs de 9, 4 millimètres et larges d'environ 1,20 millimètre. On compte une série de 6 œufs à peu près dans la largeur de chacun de ces sacs. Nous proposons de donner à cette espèce le nom de longibrachia à cause de la grande longueur de ses prolongements en forme de bras. 24. Clavella uncinata, Müller (PI. xi, fig. 7 et 8). 1777. Lernaea uncinata, MüLLER, p. 120, tab. 33, fig. 2. 1788. — — Linné, Systema Naturae, XIIIe édit., tom. wi, Vermes, p. 3145. 1815. Scisturus uncinatus, OKEN, p. 183. 1815. Clavella uncinata, OKEn. 1816. Lernaea uncinata, LAMARCOK, t. 111, p. 231. 1835. — — JonnsTon, p. 565, fig. 53. 1843. — — , W. THompsow, p. 270. — 41 — 1849. Anchorella lagenula, Cuvier, Icon. du Règne Anim., pl. 0, fig. 5. 1822. Lernaeomyzon uncinatum, BLAINvVILLE, p. 438 ; 1823, p. 122. 1832. Anchorella uncinata, NoRDMANN, p. 102, taf. vrr, fig. 8-12, taf. x, fig. 1-5. 1837. — — KRÔYER, p. 200, tab. 3, fig. 8. 1840. — — Muine-Enwarps, p. 510. 1850. — — BaïRD, p. 337, tab. xxxv, fig. 0. 1851. — — BENEDEN V., p. 116, pl. 6, fig. 2-3. 1860. — —MAICLAUS D 31,itaf-lt, fe 7-8: 1866. — — HELLER, p. 35. 1868. — — OLssoN, p. 45. 1870. — — BEeNepeN V., pl. u, fig. 7. 1877. — — Vo, p. 60, tab. 1v, figs. 2-7. 1880. — — VALLE, p. 78. 1885. — — Carus, p. 377. 1896. — — BasserT-Smit, Journ. M. B. Assn. Plymouth, p. 163. 1803. — — THompson I. C., p. 39, pl. xxvur, fig. 2. 1809. — — BAssETT-SMITH, P. 505. 1902. Clavella uncinata, Pocne F., p. 8 - 20. 1903. — — Taompson I. C. and ScoTT À., p. 204. Campagne de 1898 : Stn. 927, profondeur 25 ". Baie de Kristvick, Norvège. Dans la bouche d'une Morue. Cinq femelles de petite taille et cinq mâles pygméens, ceux-ci étant fixés sur le corps des premières. Une seule femelle portait deux mâles fixés sur son corps ; trois autres avaient chacune un mâle, la cinquième n’en portait aucun. Une des femelles mesurait 5 millimètres de longueur en comptant aussi les sacs ovifères ; une autre 6,5 millimètres, son céphalothorax étant long de 2,75 millimètres et les sacs ovifères, pris séparément, mesurant 4 millimètres de longueur. Les mâles pygméens ne dépassent pas 0,42 millimètre de longueur. La Clavella uncinata est connue déjà depuis Müller (1777), et se trouve assez com- munément sur diverses espèces de Gades. Le mâle comme la femelle ont été décrits et figurés par presque tous les auteurs qui se sont occupés plus tard des Crustacés parasites. C’est surtout à Vogt (1877) que nous devons une étude appréciée des différentes parties représentant les appendices de la bouche et les antennes. Nous nous permettons pourtant de faire une remarque à propos de l'interprétation que ce dernier auteur a donnée des antennes de la deuxième paire et des palpes chez le mâle. Les appendices très bien figurés par Vogt (désignés par lui par la lettre b dans la figure) relativement grands, qui sont bifurqués à l'extrémité et qui sont pourvus de quelques poils tactiles, ne sont pas, selon nous, les palpes comme Vogt a cru devoir les interpréter, mais les antennes de la deuxième paire, tandis que les autres appendices plus petits, non bifurqués, mais avec deux longs prolongements minces ou soies à l'extrémité (désignés par Vogt par la lettre d) constituent au contraire pour nous les véritables palpes (voir Vogt 1877, fig. 4, pl. 1v et comparer avec notre figure du mâle, PI. xi, fig. 8a, 8c, 8d). La CI. uncinata habite les mers du Nord et vit de préférence sur les Gades. Elle a été pourtant aussi indiquée par Heller, par Richiardi et par nous comme parasite des Merlucius pour la Méditerranée. 25. Pionodesmotes phormosomae, Bonnier (PI. 1, fig. 1-11). 1898. Pionodesmotes phormosomae, BonNier, p. 61, pl. X. (Appendice) Campagne de 1888 : Stn. 184, profondeur 1850". — Sin. 203, profondeur 1557. — Stn. 213, profondeur 1384 "”. Cinq échantillons femelles et cinq mâles parasites de Phormosoma uranus W. Th. M. Jules Bonnier, dans une Note publiée en 1898, a donné une description du Pionodesmotes phormosomae qu'il est utile de reproduire ici. Nous y trouvons des observations remarquables sur le genre de vie et sur la structure d’un Copépode parasite très curieux, lequel a servi comme type pour la fondation de la famille Pionodesmotidae. Dans la classification le Pionodesmotes trouve place à la fin de notre ouvrage, car son organisation ressemble à celle des Choniosiomatidae qui sont très dégénérés par le parasitisme et qui en conséquence, doivent faire suite aux Lernaeopodidae. Avec la description de cette espèce, admirablement étudiée par M. Bonnier, nous terminons notre mémoire dans lequel nous avons taché de rendre compte de tous les Copépodes parasites recueillis par l’ÆZRONDELLE et par la PRINCESSE-ALICE dans leurs campagnes scientifiques depuis 1886 jusqu’à l’année 1910. DESCRIPTION DU PIONODESMOTES PHORMOSOMAE PAR M. J. Bonnier. — Le Crus- tacé parasite que nous allons décrire présente un double intérêt : il doit d’abord être considéré comme le type d’une famille nouvelle de Copépodes vivant aux dépens des Echinides et signalée ici pour la première fois ; de plus, l’action quil exerce sur son hôte est des plus remarquables : il détermine en effet sur la carapace de l’Oursin une véritable galle, tout à fait comparable à celle que forme un Cynipide sur la feuille d’un chêne ou, mieux encore, aux zoothylacies produites chez les Homoptères par les larves de Proctotrypides. Quand on examine le test d’un Phormosoma infesté par ce parasite, on remarque çà et là des ouvertures circulaires assez grandes dissimulées parmi les piquants : ces orifices mesurent de 1% 5 à 2"" de diamètre. Si on brise le test à cet endroit, on voit qu'ils mettent en communication avec l'extérieur des cavités parfaitement sphériques dont le diamètre varie de 7 à 10 ou r1"*. Ces alvéoles sont herméti- quement closes et ne présentent que la seule ouverture mentionnée ci-dessus ; elles n’ont aucune communication avec la cavité interne de l’Oursin ; au contraire, elles en sont séparées par une paroi épaisse de 15 à 3°" qui fait un contraste frappant avec la minceur et la fragilité du reste du test ; fortement incrustée de calcaire, cette paroi se présente, dans la cavité du corps de l’Oursin, sous forme d’un bouton rugueux d’une structure nettement rayonnée. Ces galles, toutes à peu près de la même dimension, n’ont été rencontrées que chez les Phormosoma adultes dont le test a un diamètre supérieur à 14 centimètres : onze individus sur douze examinés étaient infestés ; on compte de cinq à trente galles sur un même exemplaire. Les jeunes Phormosoma n'offrent au contraire ni parasites, ni déformations parasitaires. Ce fait de voir les jeunes individus indemnes alors que les adultes sont seuls atteints est en contradiction avec ce qui se passe presque toujours dans le cas de parasitisme : ce sont d'ordinaire les individus jeunes et encore immatures qui sont seuls parasités. Le Copépode, sans remplir exactement la cavité interne de la galle, est cependant assez volumineux pour qu'il lui soit impossible de sortir par l'unique petite ouverture qui le met en communication avec l'extérieur. Comme les Cymo- thoadiens du genre Zchihyoxenos, décrits par Herklots et Max Weber, et qui se logent dans des invaginations de l’abdomen de certains Poissons des rivières de Java, il est condamné à passer son existence entière dans son étroite prison dont seuls les embryons, grâce à leur petite taille, pourront s'évader pour se mettre à la recherche d’un nouvel hôte. Il devra également se contenter comme nourriture des produits de sécrétion ou d’excrétion de l’Oursin ou de ce que les mouvements des piquants ou des pédicéllaires de son hôte amèneront à sa portée. Chaque galle contient au moins une femelle adulte de forme à peu près sphé- rique et mesurant environ 2" 7 de hauteur sur 3°" 4 de large. La couleur du Piono- desmotes dans l’alcoo!l est d’un jaune brunâtre clair qui peut devenir d’un violet assez foncé lorsque les œufs sont arrivés à maturité. Les figures 1, 2 et 3 de la Planche: donnent une idée suffisante de la forme générale. Le développement considérable que prend le corps du parasite sous l'influence de l'énorme accroissement des produits génitaux a pour résultat de gonfler démesurément la surface dorsale et de rapprocher, sur la face ventrale qui reste plus aplatie, la partie céphalique du pygidium. Sur cette surface, à l'extrémité antérieure, on voit quelques paires de petits appendices parfaitement visibles à l’œil nu. La fig. 4 représente l’ensemble de ces organes fortement grossis. La partie céphalique forme sur la masse sphérique du corps une très légère éminence qui n’est pas à beaucoup près aussi nettement distincte que chez les Sphaeronellidae, parasites des Amphipodes, desquels on est tenté à première vue de rapprocher ces Copépodes. Le bord frontal, semi-circulaire, est épaissi, sans aucune trace d’organes sensoriels ; la cuticule en est légèrement = rugueuse et parsemée de quelques petits tubercules. Immédiatement au-dessous, de part et d’autre de la ligne médiane, s’insèrent les antennules {an ‘}, appendices assez robustes, nettement articulés ; on compte sept articles : le premier, à la base, court et long, les suivants plus allongés et diminuant d'épaisseur et de longueur jusqu’au dernier qui porte quatre petites soies raides ; les autres articles en pré- sentent aussi quelques unes sur leur bord interne. Les antennes {an *) sont parfaitement développées, ce qui n’est pas le cas chez les Choniostomatidae ou elles sont ou rudimentaires ou absentes ; le premier article, inséré sous le rebord latéral du somite céphalique et sous les antennules, est très robuste, à parois épaisses et muni d’un second plus court, plus étroit et armé d’une petite soie ; le troisième, encore plus étroit et de même longueur, porte à l'extrémité distale de son bord interne une forte épine chitineuse, recourbée, à côté de laquelle est inséré le quatrième et dernier article, très réduit et terminé par trois petites soies courtes. Sous l’insertion des antennes, sur la ligne médiane, s'élève un rostre de structure assez compliquée : il est formé par la réunion de deux lèvres, supérieure et infé- rieure, entre lesquelles pénètrent les extrémités libres des mâchoires. La lèvre supérieure (/s, fig. 4 et 5) est très saïllante : arrondie en dôme à sa partie supérieure, elle a la forme d’un rebord semi-circulaire ouvert à sa partie inférieure ; sur le bord supérieur, à la partie médiane, se détache une paire de petits prolongements lamelleux soudés l’un à l’autre, surplombant l'ouverture buccale. Latéralement, les bords libres de la lèvre forment deux lamelles minces et transparentes qui circons- crivent à droite et à gauche une cavité pré-buccale où fonctionnent les extrémités libres des mâchoires. La lèvre inférieure {/i) a la forme d’une pièce à peu près trian- gulaire, à bords épaissis sauf le bord supérieur qui est mince et transparent et qui vient former inférieurement la partie laissée libre entre les deux prolongements latéraux de la lèvre supérieure. Ces deux lèvres forment donc par leur réunion, au-devant de la bouche véritable, une sorte d’atrium qui ressemble à la ventouse circulaire des Choniostomatidae ; mais sa structure est loin d’être aussi parfaite et rappelle ce que l’on trouve dans les autres groupes d’Auliostoma. Les extrémités des mâchoires viennent s’insinuer entre ces deux lèvres et se rejoignent sur la ligne médiane en avant de l'ouverture buccale. La mandibule (fig. 4, 5, 6, md) est excessivement réduite : ce n’est plus qu’un tout petit appendice constitué par un seul article (coxopodite) en forme de tubercule terminé à sa partie distale par une soie courte et raide. Elle est rejetée au dehors de la cavité atriale pré-buccale formée par la réunion des deux lèvres, loin de la bouche, et semble, au premier examen, n'être qu'un palpe rudimentaire de la maxille : son rôle, dans la préhension comme dans la mastication des aliments, est nul. La maxille (fig. 4, 5, 6, mx) est robuste et de structure assez complexe : le corps de l’appendice, formé par le coxopodite, est considérable et massif ; il se termine vers l’axe du corps par un prolongement étroit, faisant presque un angle droit avec le reste de l’article, légèrement tordu sur lui-même et terminé par quatre lobes distincts ; cette dernière partie seule s'engage entre les deux lèvres et sa base est séparée du corps de la mandibule par un sillon assez profond dans lequel pénètre le bord latéral de la lèvre supérieure. Les extrémités des deux maxilles (fig. 7) forment un instrument assez compliqué, et, quoique bâties sur le même type, présentent quelques légères différences, comme c’est d’ailleurs le cas dans la plupart des Crustacés. La maxille gauche (fig. 6 et fig. 7 à droite) se termine par quatre lamelles courtes, à peu près de même grandeur ; des deux lames inférieures, l’une est armée d’une seule épine, tandis qu'il y en a trois sur l’autre ; la troisième est complètement inerme et la dernière porte sur son bord libre quatre ou cinq petites épines régulièrement disposées. La maxille droite (fig. 7 à gauche) présente également un lobe à une seule épine, mais le second est élargi et sur son bord distal sont plantées sept petites épines égales et courtes ; le troisième lobe est inerme et le quatrième a son bord distal découpé en six solides denticules. La disparition presque totale de la mandibule, ou du moins la suppression complète de son rôle physiologique et son remplacement par les maxilles, rappelle ce que Canu a signalé chez les Enterocoliens, parasites des Tuniciers (1). Chez Enterocola fulgens Van Beneden, la mandibule, qui n’est visible que dans les premiers stades cyclopoïdes sous forme d’un petit tubercule ratatiné, disparaît com- plètement chez l’adulte et ce sont uniquement les maxilles qui jouent lé rôlé d’appendices préhensiles et masticatoires. Dans le cas du parasite des Phormosoma, si la mandibule ne disparaît pas absolument, du moins est-elle excessivement réduite et n’a-t-elle plus de rôle efficace, tandis que les maxilles acquièrent une extrême différenciation, bien plus prononcée encore que chez Enterocola, qui leur permet de suppléer à la réduction des appendices mandibulaires. Un peu au-dessous du rostre, on trouve une paire unique de forts appendices qui font saillie sur la face ventrale et que l’on remarque au premier examen de lPanimal : ce sont les maxillipèdes (fig. 4, mxp) ; ils sont formés de trois articles dont le premier, à la base, est très large et robuste ; le second, un peu plus mince, se termine par une griffe puissante, recourbée sur elle-même, et qui est l'organe de fixation du parasite. Tels sont les seuls appendices que l’on trouve sur toute la surface du corps ; celle-ci laisse encore deviner par des sillons, surtout bien visibles sur lés parties latérales, l'existence des somites thoraciques ; ils sont aussi très nets, sur la face dorsale, au-dessus du pygidium (fig. 8), surtout lé dernier. Le corps se termine postérieurement par un segment élargi que la courbure générale du corps ramène (1) EucÈène Canu, Les Copépodes du Boulonnais, Travaux de la Station Zoologique de Wimereux-Arn- bleteuse, T. vi, 1802, p. 48, PI. xvuxr. sur la face ventrale ; sur la partie médiane se trouve un double mamelon, au centre duquel est situé l’anus, et qui est surmonté de part et d'autre par deux petites éminences triangulaires terminées par de courtes soies : c’est la furca. De chaque côté de cette furca, sur les parties latérales du dernier segment débouchent les ouvertures génitales (0) très fortement développées : elles se composent (fig. 9) d’un large orifice, entouré par un fort rebord chitineux épais et fermé par une double membrane qui se referme à la partie médiane sous forme d’un sillon assez profond, bordé lui-même d’un épaississement chitineux central. La dimension considérable de cette ouverture est en rapport avec le nombre et la grosseur des œufs qui en sortent au moment de la ponte. A la partie supérieure de l’encadrement chitineux est insérée une rangée de quatre petites épines aiguës ; de l’autre côté, inférieurement, se trouve le pore de fécondation {p} : c'est un tout petit orifice où doit s'attacher le spermatophore du mâle et dont le pourtour est fortement chitinisé. Les paquets d'œufs pondus par la femelle restent fixés à l’ouverture génitale et ne sont pas abandonnés sur l’hôte, comme c’est le cas chez les Choniostomatidae : ce sont deux gros boyaux transparents, d’une longueur de quatre millimètres, bourrés d'œufs nombreux et assez petits, et qui se recourbent sur la face dorsale de l'animal. Le corps entier de la femelle est rempli par l'ovaire formé par une double masse de cordons pelotonnés sur eux-mêmes et remplis d'œufs ovariens ; c'est à peine s’il reste de la place pour un tube digestif mince et droit, et pour les muscles puissants des maxilles, muscles qui s’insèrent à la face dorsale. Toutes les galles examinées contenaient chacune une femelle adulte et toutes étaient, à très peu près, de même grandeur ; mais outre celle-ci, la plupart d’entre elles devaient encore contenir des individus plus petits, de taille beaucoup moindre, mais tous de même dimension et qui, grâce à leur petitesse, avaient pu s'échapper de leur logettes et avaient roulé pêle-mêle au fond du bocal contenant les fragments de l’oursin : je les considère comme les mâles. La fig. 10 représente un de ces mâles vu de profil, mesurant 1°" 9 ; il a été dessiné au même grossissement que les fig. 2 et 3, ce qui permet de juger de la différence de taille des deux sexes. La forme générale du corps est moins modifiée, moins globuleuse, les segments du corps plus nettement visibles. Les appendices buccaux sont identiques à ceux de la femelle adulte et la furca ne diffère que par l’absence des énormes ouvertures génitales de la femelle (fig. 11) ; on ne trouve dans ce sexe, de part et d’autre de l'extrémité postérieure du corps, que deux éminences arrondies où doivent être situés les orifices sexuels, que je n'ai pu mettre en évidence ; les petites épines que l’on trouve à cette place chez les femelles existent également chez les mâles. Il est probable que, comme chez les Cymothoadiens parasites des poissons, étudiés par Herklots, vivant aussi dans de petites cellules creusées dans la peau de EVE leurs hôtes et dont ils ne peuvent sortir, il y a dans chaque galle de l’Echinoderme un couple de parasites, un mâle et une femelle ; mais je ne puis l’affirmer, car la petitesse des mâles leur permet de sortir des galles, soit volontairement, soit acci- dentellement, lors des secousses subies par l’hôte au moment de sa capture : comme je viens de le dire, tous les mâles étaient hors des galles. On doit pourtant présumer que c’est un accident, car la structure du mâle, semblable à celle de la femelle, ne lui permet guère que de se fixer par les maxillipèdes et la disparition complète des organes locomoteurs doit lui interdire toute vie errante, hors de sa cellule. Le dimorphisme sexuel est donc très prononcé, comme chez les Choniostoma- tides, seulement en ce qui concerne la taille. Les embryons contenus dans les sacs ovigères, et qui auraient pu donner des renseignements si intéressants sur la phylo- génie du groupe, étaient malheureusement à des stades si précoces qu'ils étaient inutilsables à ce point de vue. Cette courte description suffit à prouver que sice parasite, que j'appellerai Pionodesmotes (de Sssuwrns prisonnier et de r'wv engraissé) se rapproche par certains caractères des Copépodes du groupe des Auliostoma que Canu a formé avec, d’une part, les Choniostomatidae et des Hersiliidae parasites des Crustacés, et, d’autre part, les Nereidicolidae et des Herpyllobiidae parasites des Annélides, 1l est le type néanmoins d’une famille bien spéciale de ce groupe : les Pionodesmotidae. L'existence d’une cavité pré-buccale, une sorte d’atrium constitué par la lèvre supérieure et des paragnathes réunis en une pièce unique, et dans laquelle viennent s'engager les extrémités des appendices buccaux, caractère fondamental des Aulios- toma, est suffisamment caractéristique. Ce rostre joue évidemment le même rôle que la ventouse des Choniostomatidae, qui, bien que plus perfectionnée au point de vue physiologique, dépend morphologiquement des mêmes parties. Mais tandis que, dans ce dernier groupe, la seconde antenne est rudimentaire ou nulle, elle est parfaitement développée chez le Pionodesmotes : le maxillipède, au lieu d’être représenté par une double paire d’appendices, est constitué par une paire unique ; enfin, au lieu des paquets d'œufs multiples et pondus librement que l’on rencontre chez les seuls Choniostomatidae, on en trouve, comme dans la plupart des Copépodes libres ou parasites, une seule paire qui reste attachée aux ouvertures génitales de la femelle jusqu’à l’éclosion des embryons. L'importance de ces quelques caractères justifie la création d’une famille nouvelle qui jusqu'ici ne contient comme unique représentant que ce parasite de Phormosoma uranus. » (Bonnier J., 1898, pp. 61-66). SENS AT te @ 4 IREM EST A w) TIRE le \ A ILE" COMENT DO NO TE ke, € drt4 ca Wyrot tres jl: OS SANT" % ma FRE F3 CON, VONT | ÿ 1 \” Nu QAR LOCATED ni N) ME TN rer jus | ANAISRHAC ’ s T1 TABLEAUX ESPÈCES RECUEILLIES DIFFÉRENTES STATIONS | NUMÉRO de STATION 2 septembre 1886 19 juillet 6 juillet 14 juillet 30 juillet 1er août 2 août 8 septembre 15 septembre 21 juin 25 juin 15 mai 20 mai 14-15 juillet 22-23 juillet 12 août 23 août 14septembre 25 juillet 1 septembre 1887 1888 LATITUDE 480 00 08” N 39° 56° 10” N 440 or 26” N 40° 05 N 39° 27 05” N 39° 18° 05” N 39° 22° 48” N 47° 38 13° N 47 17 17 N 38° 39° N 38° oo? N 38° o8? N 430 23 N LOCALITÉ (e) si Port de Monaco 36 cc LONGITUDE (Greenwich) Étant MN ON EUR : Surface W W 45” W 45” W. 05? W. W. 15° W. 25” W. 36” W. 45° W. 457 We 45” W. TS NE Baie de Kristvick, Norvége Mouillage au S.-W. de Santa-Luzia (Cap Vert) Porto da Praia de S. Thiago (Cap Vert) Entre les îles Fogo et S. Nicolaô (Cap Vert) 45° W. 45° W. - 150 53° 46° 00? 450 17 47° 46° N. N. N. 249 36? 30° PROFONDEUR en MÈTRES Surface Surface 1850 1557 1372 1384 Surface Surface Surface 4020 Surface Surface 25 16 environ Surface Surface 358 132 CAMPAGNES I] ” NATURE DU FOND Vase à globigérines Sable fin et vase blanche Sable vaseux, coquilles brisées Sable vaseux, débris de ptéropode Vase Vase sableuse PROCÉDÉ de RÉCOLTE Harpon ne de traine Chalut zne de traîne Chalut Haveneau Trémails Ligne gne de traîne ilut à plateaux ESPÈCES RECUEILLIES Orthagoriscus mola (sur la peau). ne Orthagoriscus mola. Thynnus alalonga (cavité branchiale et branchies) Phormosoma uranus. Phormosoma uranus. Bathypterois dubius. Phormosoma uranus. Thynnus alalonga (branchies). Thynnus alalonga (branchies). Thynnus alalonga (branchies). Coryphænoides gigas. Clupea sardina. Gadus morrhua (bouche). Carcharias Milberti. Poisson inconnu. Carcharias Milberti. Thynnus alalonga (branchies.) Macrurus atlanticus. Raia sp? \ ( Orthagoriscus mola (peau et branchies). | COPÉPODES PARASITES Philorthagoriscus serratus Horst, Cecrops Latreillei Leach, Orthagoriscicola muricata Krôyer. Lepeophtheirus Nordmanni M.-Edw., Orthagoriscicola muricata Krôyer, Pennella filosa Cuvier. Elythrophora brachyptera Gerst., Pseudocycnus ap- pendiculatus Heller. Pionodesmotes phormosomae Bonnier. Pionodesmotes phormosomae Bonnier. Lernaeenicus eristaliformis Brian. Pionodesmotes phormosomae Bonnier. Pseudocycnus appendiculatus Heller. Elytrophora brachyptera Gerst., Pseudocycnus appen- diculatus Keller. Pseudocycnus appendiculatus Heller. Chondracanthus radiatus Fabr. Lepeophtheirus Nordinanni M.-Edw., Philorthagoriscus serratus Horst, Cecrops Latreillei Leach, Pennella crassicornis Steenstr. et Ltk. Peroderma cylindricum Heller. Clavella uncinata Müller. Alebion carchariae Krôyer. Lernaeolophus sultanus Nordm. Pandarus Cranchi Leach. Pseudocycnus appendiculatus Heller. Rebelula Edwardsi Küll. Caligus rapax M.-Edvw. j ' il NE Lit (ei on AN Fa | t / ñ ea | h D {! + a } | | | | | CAMPAGNES D a , = —— | | LOCALITÉ PROFONDEUR * NATURE DU FOND | É en | ei DATE Eee dune Pi No STATION LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) RER AU Surface 2 septembre 1886 480 00! 08? Surface 19 juillet 1887 56! 10 45” W. Surface 6 juillet 1888 Vase à globigérines BDD AG NA 1850 AI 400 05? N. AP CUS 55 Sable fin et vase blanche me Fe 05” N ee FNOEQNE 4 Sable vaseux, coquilles brisées 203 30 juillet — ie 3ro 12 W. 1372 ë Re Hole | TE A0 At Lee 390 18° 05” N. cts 1384 Sable vaseux, débris de ptéropodés e n) 310 25% 15 . ES 390 22 48” N. FR 213 2 août ? 257 W. Surfa 54 ||8 septembre — 47° 38° 13° N. sure 254 36° W. Surface 15 septembre AS NV: Surface juin 1805 380 30} N 120) 18 : id 380 09 N 230 15° 45° W. pa x di ter 380 08 N. 230 19° 45 W. N. 3615 AV: Surface 764 15 mai face i Port de Monaco Sur È 20 Mal — + | “ 5 5 juillet 1898 Baie de Kristvick, Norvépe ne -15 à . illet rgor |. Mouillage au S.-W. de Santa-Luzia (Cap Vert) | 1 -23 juille na de Porto da Praiïa de S. Thiago (Cap Vert) se Fe . _ ja Entre les îles Fogo et S. Nicolaô (Cap Vert) Se Fe #3 août — | 150 53 ON. 24 36! 45” W. ? 30 39) 45° W. Surface Fe à Vase sableuse 143 r4septembre 1902 4 | Li 25 juillet 1903 450 13? N. . D . } 9 40 ; 1535 1septembre — 470 46 N. 4 PROCÉDÉ de RÉCOLTE Harpon Ligne de traîne Orthagoriscus mola (sur la peau). Orthagoriscus mola. Thynnus alalonga (cay Chalut Ligne traîne Chalut Hayeneau Trémails Ligne Ligne de traine Chalut à plateaux Phormosoma uranus. Phormosoma Uranus. Bathypterois dubius, Phormosoma uranus. Thynnus alalonga (branchies). Thynnus alalonga (branchies). Thynnus alalonga (branches), Coryphænoides gigas. Orthagoriseus mola (peau et branchies). Clupea sardina. Gadus morrhua (bouche). Garcharias Milberti. Poisson inconnu. Carcharias Milberti. Thynnus alalonga (branchies.) Macrurus atlanticus. Raiïa sp? ité branchiale et branchies) ESPÈCES RECUEILLIES TE — — Pendiculatus … ( Philorthagoriseus se Leach, Orthagoriscicola Muricat, Lepeophtheirus Nordmanni M:-Edw Muricata Krôyer, P Elythrophora Brachy Pionodesmotes Pliormosomae Bonnier. Pionodesmotes Phormosomae Bonnier. Lernaeenicus eristaliformis Brian. Pionodesmotes Phormosomae Bonnier, Pseudoëycnus appendiculatus Heller, Elÿtrophora brachy-ptera Gerst. diculatus Heller. Pseudocycnus appendiculatus Heller. Chondracanthus radiatus Fabr, Lepeophtheirus Nordmanni M.-Edvw. sevratus Horst, Cecrops Latreillei Leach, Pernella Crassicornis Steenstr. et Ltk. Peroderma cylindricum Heller. Clavella uncinata Müller. Alebion carcharite Krôyer. Lernaeolophus sultanus Nordm. Pandarus Cranchi Leach. Pseudoëy-enus appendiculatus Heller. Rebelula Edvardsi Kë]l. Caligus rapax M.-Edw. COPÉPODES PARASITES rratus Horst, Cecrops Latreillei a Krôyer, 5 Orthagoriscicola eniella filosa Cuvier. rptera Gerst., Pseudocyenus ap- Heller. ; Pseudocycnus appen- , Philo rthagoriseus CAMPAGNES 1] NUMÉRO LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND MÈTRES de DATE A Let RCE 73 LA LES an ar ne RS STATION : LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) 1886 |r4septembre 1904 360 41° N. 140 03? W. Surface Banc Gorringe 360 31’ N. 110 32 l MEN 310 44 30° N. 420 30 W. Surface 1904 |iS5septembre — Surface 3039 8septembre — 360 05? 30” N. 9° 00° 307 W. 0-3660 \ 2122 16 août 1905 2183 28 août — 380 04 45” N. 250 54 W. 1008 2677 5 mai 1908 Au large de Calvi Surface 2681 8 mai — Devant Calvi Surface 2910 28 août 1909 37° 46° 10” N 0° 05? W 0-520 3011 24 août 1910 420 26 30° N 9° 29° W 1680 3022 31 août — 380 46? N 100 10° W 1628 3036 7 septembre — 360 06 40” N 100 18 W. 0-4740 PROCÉDÉ de RÉCOLTE laveneau Tameçon Foëne >’alancre laveneau | gde ouverture alancre Durée en vitesse Sebastes (palais). Carcharias glaucus. Coryphaena hippurus. Etmopterus spinax. Siphonostoma rotundatum. Siphonostoma rotundaium. Myciophum affine. Etmopterus pusillus. Centrophorus squamosus. Gastrostomus Bairdi. ? ESPÈCES RECUEILLIES COPÉPODES PARASITES Strabax monstrosus Nordm. Echthrogaleus coleoptratus Steenstr. et Ltk. Caligus coryphaenae Steenstr. et Ltk. Lernaeopoda spinacis Brian. Caligus rapax M.-Edw. Caligus rapax M.-Edw. Lernaeenicus medusaeus Wilson. Lernaeopoda longibrachia Brian. Trebius bilobatus Brian. Lernaeenicus eristaliformis Brian. Lernaeenicus eristaliformis Brian. RE L pa + . de NUMÉRO STATION CAMPAGNES DE 1904 à 1910 LOCALITÉ PROFONDEUR NATURE DU FOND en re NT EE MÈTRES DATE — , LONGITUDE (Greenwich) REGLES TER PRE LATITUD t A PO EE nn A PE _ \V. Surface 140 03 bre 1904 CHEFS se { : r4septem Banc Gorringe \ Surface — » 110 3? ve 15septembre 36o 31 N. _ W Surface 2 # É'aoûtiroo5 310 44 30° N. : Le Fe 1008 Ou SA F 1 sr 380 04! 45” N. 2 L 4. Cnnace 28 ao Au large de Calvi te 5 mai 1908 Devant Calvi san 8 mai — 0° 05? W. Pate Er 370 46° 10” N. w 1680 2: 92 © 6’ 30° N. 1628 24 août 1910 429 2l Û W. : ae # 380 46 N: 4 ww 0=4740 I Oo I ù De 360 06’ 40° N. “A » 30° W 0-3660 tem es jo 00 : | 0 bre 360 05° 30” N. À 8septem A PROCÉDÉ Siphonostoma rotundatum. Siphonostoma rotundatum. Filet à gde ouverture Myctophum affine. Palancre Etmopterus pusillus. _— Centrophorus squamosus. FiletBourée en vitesse Gastrostomus Bairdi. = à a" ESPÈCES RECUEILLIES de LAS ei = ; RÉCOLTE Re — HÔTES Haveneau Sebastes (palais). Hameçon Carcharias glaucus. Foëne Coryphaena hippurus. Palancre Etmopterus Spinax. Hayveneau oo COPÉPODES PARASITES | Strabax monstrosus Nordm. Echthrogaleus coleoptratus Steenstr. et Ltk. Caligus coryphaenae Steenstr, et Ltk. Lernaeopoda Spinacis Brian. Caligus rapax M.-Edw. Caligus rapax M.-Edw. Lernaeenicus medusaeus Wilson. Lernaeopoda longibrachia Brian. Trebius bilobatus Brian. Lernaeenicus eristaliformis Brian. Lernaeenicus eristaliformis Brian. À À MIE À du) PATES } oui qu Ï À MODE IE A PET Au L QAN MANU IE 4) Û qui LIFE l | EL ME { # {e LPUITE: 100 | ’l ns me _ ns ee ST rEe à pt jan. ne = a nr nr = D pe tm 9 es tn pl remet nr SA pme 7e - A = — de. nr iare he me 00e dl ie. n = va CS mn rs x 20m Là. ste A 4 2 1 ae 174 h 1 LE INDEX ALPHABÉTIQUE des Poissons et Echinides cités dans cet ouvrage, sur lesquels on a trouvé des Copépodes parasites. (POISSONS) Bathypterois dubius : Lernaeenicus eristaliformis Brian. Carcharias glaucus : Echthrogaleus coleoptratus Sr. et Ltk. Carcharias Milberti : Pandarus Cranchi Leach ? Centrophorus squamosus : Trebius bilobatus Brian. Clupea sardina : Peroderma cylindricum Æeller. Gadus morrhua : Clavella uncinata Müller. Gastrosiomus Bairdii: Lernaeenicus eristaliformis Brian. Coryphænoides gigas : Chondracanthus radiatus Fabr. ? Macrurus atlanticus : Rebelula Edwardsi Koll. Myctophum affine Lütken : Lernaeenicus medusaeus Wüls. . Orthagoriscus mola : Cecrops Latreillei Leach. — — Lepeophtheirus Nordmanni M.-Edywy. — — Orthagoriscicola muricata Kr. — — Pennella crassicornis Sfr. et Ltk. — — Pennella filosa Cur. ? — — Philorthagoriscus serratus {Kr.) Horst. Raia sp. : Caligus rapax M.-Ediy. Sebastes sp. : Strabax monstrosus Nordm. Etmopierus spinax : Lernaeopoda spinacis Brian. Eïtmopterus pusillus : Lernaeopoda longibrachia Brian. Carcharias Milberii : Alebion carchariae Kr. Siphonositoma rotundatum : Caligus rapax (Chalimus) M.-Edywy. Thynnus alalonga : Pseudocycnus appendiculatus Hell. — — Elytrophora brachyptera Gersi. (ECHINIDES) Phormosoma uranus : Pionodesmotes phormosomae Bonnier. LUI TÉRMAUTENR TIM ENTER 14) MERE Va J'UPAN t Ü + “ane er sb as nn à a 40 aan A A Ne er lo IN eh nn Hat ME | LE nent salt nHateisenal be: SE Mont FLN no Jp: {14 je as mn i ) q: KA 4. eMbaen FIM Le : | HS cn 4 in 1e qu = D D D = mm mm DER OROMONES 29: Ù D CARE M M O4 0 © DO 8 DO ND Om © OO DIR © D mm INDEX ALPHABÉTIQUE des Copépodes parasites cités dans cet ouvrage. Alebion carchariae Kr. Caligus coryphaenae St. et Ltk. Caligus rapax M.-Edw. Cecrops Latreillei Leach. Chondracanthus radiatus Fabr. ? Clavella uncinata Müll. Echthrogaleus coleoptratus St. et Ltk. Elytrophora brachyptera Gerst. Lepeophtheirus Nordmanni M.-Edw. Lernaeolophus sulianus Nordm. Lernaeopoda longibrachia Brian. Lernaeopoda spinacis Brian. Lernaeenicus eristaliformis Brian. Lernaeenicus medusaeus Wilson. Orthagoriscicola muricata Krôy. Pandarus Cranchi Leach ? Pennella crassicornis St. et Ltk. Pennella filosa Cuv. ? Philorthagoriscus serratus Horst. (Kr.) Peroderma cylindricum Hell. Pionodesmotes phormosomae Bonnier. Pseudocycnus appendiculatus Hell. Rebelula Edwards: Kôll. Strabax monstrosus Nordm. Trebius bilobatus Brian. A 1850. 1896. 18082. 1898. 1898°. 1890. 1903. 1851. 1855. 1861. 1870. 1802. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Barr (W.), The natural history of the British Entomostraca. London. Basserr-Smirx (P. W.), Notes on the Parasitic Copepoda of Fish obtained at Plymouth, with Descriptions of New Species, Annals and Magazine of Natural History (6) XVIII, 16 pp. pls. III-VI. London. Basserr-Smirx (P. W.), Some New Parasitic Copepods found on Fish at Bombay, Annals and Magazine of Natural History (7), 1, 17 pp., pls. I-VII. London. Bassert-Smirx (P. W.), Further New Parasitic Copepods from Fish in the Indo- Tropical Region, Annals and Magazine of Natural History (7), Il, 22 pp., pls. ITI- VI. London. Basserr-Smitx (P. W.), Some New or Rare Parasitic Copepods found on Fish in the Indo-Tropical Region, Annals and Magazine of Natural History (7), Il, 16 pp., pls. X-XII. 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HN! PART A LI | AD 0 CON PAIE CHE ANT 2 L TN AM Ê L 4 PR UE 17 £ L ti PA RE PET EE "ie PARLAIT IE SAATEE ER T JO LT Fi. 10. Ie LÉGENDE DE LA PLANCHE I PIONODESMOTES | PHORMOSOMAE BOnnier A MM INNNEURUNE "ie Femelle adulte in situ dans la galle qu’elle produit à la face interne du test de Phormosoma uranus ; l'animal est vu de profil, la moitié antérieure de la galle supposée enlevée. PIONODESMOTES PHORMOSOMAE Bonnier .......... re er MUTIENE Femelle adulte vue par la face ventrale. PIONODESMOTES PHORMOSOMAE Bonnier ..................... Femelle adulte vue par la face dorsale. PIONODESMO RE SNPAORMOSONAE ORPI MR TANRARNENRRSNRUR o nb\o.010 Appendices céphaliques de la même femelle adulte in situ ; an’, antennule ; an” antenne ; #14, mandibule ; mx, maxille ; mxp, maxillipède. PIONODESMOMES NPHORMOSOMA EN BONE ANA RENNES Atrium buccal et appendices buccaux ; /s, lèvre supérieure ; li, lèvre inférieure ; md, mandibule ; mx, maxille. PIONODESMOTES PHORMOSOMAE Bonnier CREME A A AT ET etes lee de Maxille et mandibule. PIONODESMOMRES PHORMOSOMAE BONE EN PNIONENENERER Détails des extrémités des deux maxilles. PIONODESMOMES PHORMOSOMAE | BONMEL HAN EE RE NEERERRRS Pygidium de la femelle adulte vu par la face dorsale ; o, ouverture génitale. PIONODESMOTES PHORMOSOMAE Bonnier ....... LUN RNA ER TAN ER Pygidium de la même vu postérieurement, la face dorsale tournée vers le haut ; o, ouverture génitale ; p, pore de fécondation. PIONODESMOTES PHORMOSOMAE Bonnier................ SHNRER EN Mâle vu de profil et dessiné au même grossissement que la femelle adulte (fig. 2 et 3). PIONODESMOTES PHORMOSOMAE Bonnier.................. LUE Pygidium du mâle vu ventralement. 42 42 42 42 42 42 A2 42 42 42 ALBENNEVPRINCE DE MONACO CAMP SCIENT COPÉPODES PARASITES BIRT PIONODESMOTMES PHORMOSOMÆ J.BONNIER Fic. LÉGENDE DE LA PLANCHE II ORTHAGORISCICOLA MURICATA Krôüyer......... EURE SRE Femelle en association avec un Conchoderma virgatum, face dorsale, X 3,5. ORTHAGORISCICOLA MURICATA Krôyer ............. RL AE Femelle en association avec un Conchoderma virgatum, face dorsale, X 3,2. PHILORTHAGORISCUS SERRATUS Horst (Krôüyer)................ Femelle en association avec plusieurs exemplaires de Conchoderma virgatum, face dorsale, X 3,4. L'ÉRNAEENICUS VERISTATIFORMIS (BANC UN A NANERRR S Figure montrant une portion du corps du poisson Gastrostomus Bairdi, avec son parasite Lernaeenicus eristaliformis (croquis pris de suite après la capture du poisson par M. L. Tinayre). LERNAEOPODA LONGIBRAGRIA Brian MERE ER ER ETRRRE La portion génitale du poisson Etmopterus pusillus (Stat. 3o11) avec son para- site Lernaeopoda longibrachia (croquis pris de suite après la capture du poisson par M. L. Tinayre). 12 20 39 ï Î | ‘HE ï È : : AR CAE "1 | } :f iù fl } 1 où 3 DUT pl Le QU LA { DR 7 d M | t ù | À k DRE: L' Le 108 à de è | l Æ Là : {, 1& à \ k ; , Y NI AROAUE atauns | NA ER Aer t aa ui UE a) Or tai pate: à) A AR MENRT DENISE (HAT ÉNNAER* Meta UT L'ONE MR Li el LE * rit 1h l dE an PERS vil NL Fe ATHTE ns É | Fr RADARS Mid si, Dai PTE 14 Au, tra bal FIG. LÉGENDE DE LA PLANCHE III Pages PANDARUS UN CRANCHMIPeACNN EP) ET AAELEENT 4 Le LR SECTE TOINr Femelle, face dorsale, X 0,5. PENNECLA NELOSA MCOUVIER LU IAE CERTES AAAONSNAT NAN RU TG Un faisceau de prolongements styliformes du post-abdomen, X 12. PENNELLA EM OS AM OUVRE LEE INMINENE AREA LI SIE DEAN LE SR MONT Céphalothorax de la femelle adulte, face ventrale, X 2, 8. PENNELLANEILO SAN CTVIE RIRE PANNE AAÉREE EI NAAPAPUL AGBS LOU EAL ELA EEE 16 Corps entier de la femelle adulte, X 1, 3 ; a, antennes ; b, pattes natatoires rudimentaires de la première paire. PENNELLANCRASSICORNIS MS teenstrMe MENT NME CEA NEO 18 Corps entier de la femelle adulte, légèrement grossi ; a, antennes ; b, pattes natatoires des deux premières paires. PENNELLANVCRASSICORNIS \Steenstr (et NOEL DRAP 18 Portion d’abdomen avec annelures, X 4, 7. PENNELLANCRASSICORNISMStERNS tree DIEU CRANSERINEREEREENRNRENS Céphalothorax de la femelle adulte, face dorsale, X 3. PENNELTANCRASSICORNIS AS IEENStE M eLNIENTRMNNPENRRE NES Céphalothorax de la femelle adulte, face ventrale, X 3. PENNELLA CRASSICORNIS Steenstr. et Lütk. ....... LORRAINE 18 Une portion de faisceaux de prolongements styliformes du post-abdomen, ENG. j Brian del 1 PANDARUS CRANCHI. 2-4 PENNELLA FILOSA 5-9 PENNELLA CRASSICORNIS Ra Em mr ne an Sr," .» = MATE HY HMS UE Fil dues A6 À tn pten F4 Fe nt + : ion 66 08 deb lireumriol nf 4 : A? l'ruis Aie 5 1k 44 ira | ARS Hindi es. pbrt ? PT IP AT CRC 2e PAT RORETES LPS 1énHons Er el 536 4 LR LELE, AE, ‘de PUIS LERPARE PA eus (es Mémanan ses nsius ? re 7 VIETE £ Dr SN pe Etc. C1 4 LÉGENDE DE LA PLANCHE IV IERNAEENICUS LERISTATIFORMIS MB TIAN 1: CULENELNNNNNNNENENEE Bathy pterois dubius, poisson (dont la longueur est de 25 centimètres) avecson parasite. ÉÉRNABENICUS (ERISTADIRORMIS BANC NENNINREENENERRNRRRE Corps entier du parasite, X 2. REBELULANEDWARDSNEIROLL. ER OO SARA RARES TRANS NEA ERS Macrurus atlanticus, poisson (dont la longueur est de 35 centimètres) avec son parasite. ReBELuLA Epwarpsi Kôll. ..... See NS fe oies LS LIST EE RE Corps entier du parasite, face dorsale, X 3. PERODERMAlGMLINDRIGUMMELC LL MN APRES RER eE Clupea pilchardus, Sardine (dont la longueur est de 13,5 centimètres) avec son parasite. PERODERMAUCYLAINDRIGUMURIE LE RNA MIT EEE a, corps entier du parasite, pourvu de tubes ovifères, X 1,8; b, portion postérieure de l’abdomen. Pages 20 20 28 28 31 ji ALBERT IF PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENI 2 7 +. 6 TPE ALES ) JERNAEENIC > G EPRE E DT < LE: _ > E S D, LUN ELULALE ARDS A CYLINDRICU 1° RER 0 Ds l l l 4 un (ou mL: AURAS EM 1 h . { id M k AA qui js il in ‘à , 4 1h 151700 x DR PE [11 ut ue | L | } Ÿ | | JA Lu ” " ati 1 ATLAS TAN 1 | 4 L 1 TLE LR "PAÉLRRPREEEEEEEE Mi CHR uh {, ANT 14 A. Lin À 1 16 e | À (à Dent N Hne, j} # sbptcbée 5 vk ÿ tocÉ ; da k DUR 0 Li, LAS fét Û ( HR | Lh Lt ÿ \ À : CADRE. | 2 À | $ v { 1e.2 (TR } Lvar né ET PORAPR. | Hire il il lu ù ’ p "1 nf | À * qe : h LT LA 1} qi di hihi | ; | #. Eu a} 4h VHAYI AR "1 4 Bi svisq en 187 t# oi, cons ,ù * of 4 s à !FLPE s162n8rg Al eh > PUR 4 tab t editlikes dd 1 ein Offonmiau Sie ,\ bn LOL AR UE A ; ide À 1 Mn té LUE Lei HZ vos | {i 4 7 vf si “h Pa f ne v'i4 ” : La . rt, Mn ol } sl k {h ti L A (EE { à LMI ARR IUT que: jun A 1 DONS 7) { ; n PTOIEE TA 1} | h pan } AT # té Hi disk ss m a À Bas Fi. LÉGENDE DE LA PLANCHE V IERNAEOLOPAUSISULLANUS NON MANN NEA INAERNEN NII Me Corps de la femelle, X 3, 7. L'ERNABOLOPAUS SU RANDSMN On ANA EEE INR REINE ! Un faisceau des appendices styliformes de l’abdomen, X 6, 8. PSEUDOCYCNUS MABPENDICULATUS EEE RER ENINNNRRIRIN Femelle, face dorsale X 0. STRABAX MONSTROSUS Nordmann...... AGIAT EN) 01 AA MANN OEL EORA A RAIN SRE Appendices du mâle ; a, antenne de la première paire ; b, antenne de la deuxième paire ; c, palpe maxillaire ; d, patte maxillaire de la première paire ; e, patte maxillaire de la deuxième paire; f, patte natatoire de la première paire ; g, patte natatoire de la deuxième paire ; h, patte natatoire de la troisième paire. STRABAX MONSTROSUS Nordmann ......... PEUR ESE PANIN IAE URSS ETRE Corps entier du mâle (vu d’un côté), X 39. CHONDRACANTHUS RADIATUS Nordmann ..................... Corps de la femelle, vu latéralement, X 6. CHONDRACANTHUS RADIATUS Nordmann G151d 010 bio do 016.0 110 0610 0 00 Corps de la femelle, face dorsale, X 5, 5. DERNAEOPODA M SPINAGISNBTIAN EE PP ENENEEREC EEE EREERERRE Corps de la femelle, face ventrale, X 6. 15 33 33 34 34 36 CF 5 se PRE HT ELETX 48 D » vu ! d 3 Fr tp AIs) Ve) Ê AAA “ 1 PAROI EU dus L b du blu AH? diyht al RUN A [ARTE LE ‘ éttoMiaetibd Doria Fi. IO. II. 12. LÉGENDE DE LA PLANCHE VI CATIGUS RAPALENIIne EVANS PERS EE RCE ECMER PORN AN ARE a, jeune forme de Chalimus, X 27; b, antenne de la première paire; c, antenne de la deuxième paire; d, rostre et palpes maxillaires; e, f, pattes maxillaires de la première et de la deuxième paire; g, h,i, j, pattes natatoires des première, deuxième, troisième et quatrième paires; X, post-abdomen et furca caudalis. Cameus RAPAx Milne Edwards PERRIER ALAN ARE RSS R ES Un autre spécimen de Chalimus (figure grossie). CADIGUS RAP MINE EM AUS ESPERANT Stan Femelle adulte portant fixés sur son corps deux Chalimus, X 8, 6. CArieus tRAPAS NM NiIne Edva ris RER EEE AR Post-abdomen et furca caudalis de la femelle adulte avec les tubes ovifères pour chacun desquels on compte 28 œufs (figure grossie); a, patte natatoire de la quatrième paire. ORTHAGORISCICOLA MURICATA Krôyer............... SARA L Femelle en association avec Conchoderma virgatum (d’après une figure de van der Hœven 1857, pl. 4. fig. 10). ORTHAGORISGICOLAMURICATA KT OVER EPECPETRER AR ER RS Femelle en association avec Conchoderma virgatum, X 1, 7. ORTHAGORISCICOLA! MURICATAL K FOYER EAP ER RE Autre femelle en association avec plusieurs jeunes Conchoderma virgatum, DCE ORTHAGORISCICOLA MURICATIIKTOMEN LPC AE ER EEE CREER Mâle en association avec un Conchoderma virgatum, X 1, 3. PHILORTHAGORISCUS SERRATUS Horst (Krôüyer)............... Femelle en association avec un Conchoderma virgatum, X 3, 5. PENNELLA NFILOSA ACUMVICT) AREAS een er a, céphalothorax et portion antérieure de l’abdomen, X 13,3 ; b, corps, de grandeur naturelle; c, palpe maxillaire ; d, abdomen avec annelures et post-abdomen, X 9, 6; e, antenne antérieure, X 84. PsEUDOCYCNUS APPENDICULATUS Heller......... Miss HER RS a, céphalothorax et portion antérieure de l’abdomen, X 32, 6; b, patte maxillaire de la première paire X 25. ÂTLEBRION NCARCHARIAE MR TOVER 2 CREER ER ESRI EC ERRRER Spermatophore, X 64. Pages 14 14 14 14 12 16 15 II ALBERTIER PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. 1-4 CALIGUS RAPAX 10 PENNELLA FILOSA [* ] = A D PAT É 6 jh LUTTE CTI 5-8 ORTHAGORISCICOLA MURICATA HIPSEUBOCYENUS APPENDICULATUS COPÉPODES PARAST £ b 104 10 lo 112 9 PHILORTHAGORISCUS SERRATUS 12 ALEBION CARCHARIAE Di | pas HAE. 11) LA UNRNEER UE hf HA Er AR OU sm NS TTL NME à Tu ATLLES al CORTE FA ne durhro de one | À f ‘ ji ent a #1Y den da: ie NT aus (8 | y rte LÉGENDE DE LA PLANCHE VII Pages FIG rte SCA rIGUuStRAPARIMi ne E dyancds PMP MANEERRNERAnR A RS LLe h Spécimens de Siphonostoma rotundatum avec des larves de Caligus rapax (Chalimus) en grand nombre sur la surface du corps (grandeur naturelle) (Station 2681). — 4. TREBIUS | BILOBATUS BAR (O) REPARER AURA EEE sn 8 Vu par la face ventrale, X 8. — 5. IPREBIUS BOB ADUS BG UE PME EEUIENRENENEEERRNE ER à 8 Le même vu par la face dorsale, X 8. — 6. IREBIUS BILOBATUS MB BANANE EEE FAR MERPAS! PR LIRE TA TS TARA CAS , 8 Le même vu par le dos et très grossi pour montrer les appendices élytroïdes du corselet, X 14. — 7. MREBIUSNBILOBANUS MBRIAN PRET St etat CE CIERE 8 Appendices du corps (figure très grossie) ; a’, antennes de la première paire ; a”, antennes de la deuxième paire; k, hamuli ; pa, palpes maxillaires ; r, Suçoir ou rostre ; mp’, pattes maxillaires de la première paire ; mp”, pattes maxillaires de la deuxième paire ; f, furcula ; p’,p”,p,p?”, pattes natatoires des première, deuxième, troisième et quatrième paires. — 8. TREBIUS BILOBATUS Brian ....... AAA ECS A TORRENT E I EN SE CREME ANS 8 Rame externe de la première paire de pattes natatoires (figure très grossie). — 9. TREBIUS BILOBATUS Brian......... ART LE AUDE LA PR Eee es 8 Rame externe de la deuxième paire de pattes natatoires (figure très grossie). — 10. TREBIUS BILOBATUS Brian ..... APRES MIE LED ES ORE PATRTSS 8 Extrémité postérieure du post-abdomen avec ses lames natatoires garnies de poils plumeux (figure très grossie). Ce mr on PLMIL: COPÉPODES PARASITES MONACO, CAMP SCIENT DE PRINCE PCR EIRUINIER =] S TZR | | DT Il IT TT TT OA 7) 0 SSD À Ë Brian del! MOMREBIUS BI OBANUS 3 CALIGUS RAPAX WATT ( , F nt 1 { l ] À x ll fn à | r PAL ‘ nu t Ê " À L (a « ù HA L | ù 1 ; “ ; É Un " ; Al | " | ee | ni Qu} Li | dl HA | " Le il Te | d , : LIN | | Le A | L Dr a | AFUM POUR E VUMATAUTIe | tal In CNT ‘ j 1 l $ A PU re AL MMMELRE, où ] à LL IS L Pa | (LE " ALU ITILE ob sl 2 LEE J HAUT ietlelMt de TA é , ’ | open FLE 'YPLLE LE V.,Nf RES Heu 0 ab u MIT Litéd' ar PT | if MAL Media ne + Fou IN wfiuts LE Elie LL M mmbdarts “ { + s Ve Url v} h. F {le LA À 84 k 1% à . À | 4 1] nu M LUI LIL (TE TT | tarné CAE 4 Vert | À | L : Fi. 15 #1] ss] LÉGENDE DE LA PLANCHE VIII PENNELLA FILOSA Cuvier ........ DENTS R PURE TASER POPLELES FRE LIRE EEE Patte natatoire de la première paire, X 168, appendice appartenant à un jeune exemplaire de 65 millimètres de long, dessiné à la PI. VI. X 7,8; c, trompe buccale, X 26; d, corps tout entier approximativement reconstitué, X 2. LERNAEENICUS INFLEXUS Steenstrup et Lütken............... a, céphalothorax, face dorsale ; b, céphalothorax, face ventrale; €, corps entier. (Ces trois dernières figures sont empruntées à l'ouvrage de Steenstrup et Lütken, 1865). ReseLuLa Bnwarpsit) Kolliker,: | ts NNeRens teens ARE a, corps entier, face dorsale, X 3; b, portion antérieure du corps X 4,4; c, portion céphalique, X $; d, appendices styliformes de l'abdomen, X 6, 7; e, corps entier. PERODERMA CYLINDRICUM Heller ..... ............... RERANE Clupea pilchardus (Sardine), poisson dont la longueur est de 13,5 centi- mètres, avec son parasite. PERODERMA| GYLINDRIGUN | Helen. 5 SSR SSSR NE RIRES RNSRNE Corps entier avec ses cordons ovifères, X 1, &. STRABAX MONSTROSUS Nordmann........ SOS TRMRTEN ER ATEN LEA LUE Portion antérieure du corps de la femelle, X 4, 3. STRABAX MONSTROSUS Nordmann........... SEUL RECRUE A RAA ER Portion postérieure du corps de la femelle, X 5,3. LERNASOLOPAUS SULTANUS Nordmann: 30 Li MeMMORAAUUnnreAaRees Femelle, abdomen avec ses appendices, X 4. 28 31 31 33 ordures, ALBERT 1 PRINCE DE MONACO, CAMP SCIEN! COPÉPODES } TES PI , 74 2.1 LT) ? » C2) / 1 2 J CS , _ DIE » Qn 3 RE É , 2. 2 — Z _<. =] larg <—1897----- - —09------ SNS LOPTEN Ni EN z 29 mon » 0-7 A 2 EE CAS ; ; +: he) E ; Î US ERISTALIFORMIS 2 > eEBI ) 20) ET. CTI 3 = faP4 V Î APRES FR { 21 A1! né REre n 1 leberd \VIUMS 10 Rd Î LA) 1 HU 1 À Fr À 27 0 CRNOITRN ENT ETES \ te ef: La i , “in dat LE "02 H 11 NI ét. id 108 EL 1e (fe L 1! 1 ‘ sul | Li 1e (ii ri À FIG. LÉGENDE DE LA PLANCHE XII 1e LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian, x 9 ............... À. LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian.............. AUTRE Vu de côté et montrant ses appendices abdominaux et ses sacs ovifères DCE 3. LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian............... MUC Montrant ses longs bras, X 2. 4. LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian ................ Re Vu d’un autre côté, X 9. de LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian............ die LRTSEERS Extrémité postérieure de l’abdomen montrant le mamelon post-abdo- minal (figure très grossie). CAISE LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian................ EE Patte maxillaire, antenne de la première paire et antenne de la deuxième paire, (figures très grossies). 9. LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian..... SNS CERN Le céphalothorax vu du côté dorsal (figure grossie). 10. LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian......... DOI IDIOIDIDIDIDIC Le céphalothorax avec ses différents appendices (figure très grossie). tite LERNAEOPODA LONGIBRACHIA Brian.......... ET UE Fixé à la partie postérieure du poisson Etmopterus pusillus. 122 LERNAEOPODAULONCIBRAGHIA BRAN LPEPER ER ERRERRS Sur le même poisson vu en entier, réduit à peu près de 2/7 à 2/8 de la grandeur naturelle. ALBERIMER PRINCE DE MONACO, CAMP) SCIENT. [EE TETE TS TTTEL ER 1-12 LERNAEOPODA LONGIBRACHIA — IX f£tr: 7077 COPÉPODES PARASITES PL.XIL. . Ed 2 . | nver ebrate (Crustacea) pou je k: il pie AN 4} ; NE (HI 1 A ‘ BA Ge ue \ ane D LIBRARY. ltution (| IES [LT] Nil == F7 ER TÉLÉ TITI TI SSII Ses Se TEE S e nesres DIRES ETES TEE Er tes esse np ris rte Teste ter HtT ess sisi ess rs sr steph ts rite restes espieée tot tiiietr ss =: PRESS SITE ITS en Less te 257