RTE pere Pit ie ere rer Dee vte Lube pds de Erphert DT ratsrahonr: is ke ce Cl : fe HU rer pe mp rene men #4. ah et AN ae 11 it qu pt ! ete Pr rare EN 4 mr ut RE l'A M ut re HUE tus on TOILE HI pa cu 2 GO nie HLL Der NAT PAP 1e 1m : on E re Ron taux 1 MAMAN SAR 0 purs 41.1 tri HU D jh AN 44 MALE LMD « 1 nr Aa tt F ds Ta 1 ; a cs re De 2 2 1 14% if mire MAN TEU } } ‘ Des. aa 14 | pruhe + AMAR f te is Q Me nee MU fs ne LG SN O { pt sen fi erE sine ele HER ro ( ht data h DHCOONOUE 4ù fi { ain je) HOT VOI es ue (LUE URI M 4 AE MO Een : ! Mate) # " PAT TN PE Rene al dy rain M Mt à 114140 dt, Por ta ant ; CON 9 . ; y RS p, s CAES | HAL Hi er een a Re hu j MODE NE SE à PMU ARE Le satite wi WAR SAM DEN Hiusia ; l'a mA L'ageni ati fr eee ñ 1 F3 Le Fe Ex a pars RAIeE rates S #3 DE Ms (fe dis Ho à Lu HU # 4 CARE D'AE DOTE p] qu: LE iisidin AT rain) Ha El CIRE rent élu (Hits PATRON ST ' el Edo nn Hi BEC CPE NE) } | rie abat s PRE 4 " “4 ! 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A 1140 +4 4 À AI AE PTE AN ES EC TENT . DÉCOUVERTES EN ESPAGNE DPAR LE D © SEHRVAIN + | PAR | M. J.-R. BOURGUIGNAT ——— — TRS ——— | ANGERS IMPRIMERIE P. LACHÈSE ET DULBEAU 13, Chaussée Saint-Pierre, 13 ? 1&80 DESCRIPTION DE DIVERSES ESPÈCES DE CŒLESTELE ET DE PALABILHA DÉCOUVERTES EN ESPAGNE DESCRIPTION DE DIVERSES ESPÈCES DE CELESTELE ET DE PALADILHIA DÉCOUVERTES EN ESPAGNE PAP Lie D° . SERVAIN PAR M. J.-R. BOURGUIGNAT ANGERS IMPRIMERIE P. LACHÈSE ET DOLBEAU 43, Chaussée Saint-Pierre, 13 1=80 Les quelques espèces que je vais décrire appar- tiennent à deux genres nouveaux pour la faune espa- gnole. L'un, établi par Benson pour une très petite coquille de l'Inde, a été retrouvé dans les contrées littorales de la mer Rouge. L'autre a été créé par moi pour une série d’espèces des environs de Montpellier. | Le premier est le genre CŒLESTELE, le second, le genre PALADILHIA. C’est donc, comme on le voit, une véritable décou- verte pour la faune hispanique que celle que vient de faire, en Espagne, le D' G. Servain, de diverses espèces de ces deux genres. & 1°. CŒLESTELE. Ce genre a été établi par Benson (1) sous le nom de ColLosTELE (2), pour une petite coquille recueillie dans l'Inde, sur les bords de la Jumna et de la Betwa. Les caractères de ce genre, d’après Benson, sont les suivants : « Testa imperforata, elongato-cylindrica; axis colu- mellaris interna spira obsoleta; apertura semiovata; margine columellari superne subspiraliter uniplicato. » Le signe distinctif principal consiste en la complète absorption de l’axe columellaire dans les tours supé- rieurs de la coquille. Quant aux caractères d’ « ëmper- forata, » d’« apertura semiovata, » de « margine uni- plicato, » ils sont d’une importance plus que médiocre, puisqu'il existe des espèces légèrement perforées, ou à columelle non plissée, ou enfin, à ouverture presque ronde. Malgré ces caractères presque insignifiants, signalés par Benson, je crois néanmoins qu'il faut conserver cette coupe générique, parce qu’elle convient parfaite- ment à une série d'espèces scalariformes, vitracées, cylindriques-allongées, à tours renflés au-dessous de la suture, à ouverture ordinairement très oblique, (1) In : ann. and mag. nat. hist. (3e série. XIII. 1864), p. 136. (2) Ce genre créé sous l'appellation de CoILosTELE (de xefloc, n, ov, creux, qui forme un vide, et, de o7nàn, subst. fém. colonne, axe columellaire) est un nom mal formé. — Blandford, en 1875, a proposé avec raison, comme plus conforme aux règles, celui de CŒLOSTELE, au lieu de Coilostele. — Je pense que ce nom doit être modifié en celui de CŒLESTELE (de xoûàn et de 67m), attendu que 67%àn est un substantif féminin. res ot pourvue d’une columelle, non tronquée, presque tou- jours uniplissee vers la partie supérieure. Ce genre n’était connu que de l'Inde, lorsque notre ami, le professeur [ssel, de Gènes, le découvrit en 1870 aux environs d'Aden, au sud de l'Arabie. Le D' Paladilhe, auquel Issel avait confié le soin de décrire ses espèces adéniques, ne se doutant pas de l'existence du genre Cælestele, créa, pour la coquille d'Aden, le nouveau nom générique de Francesia et commit la faute de réunir sous cette nouvelle appella- tion : 1° La Scalaris de Benson (qu'il confondit avec l’espèce découverte par Issel); 29 Et l’Achatina balanus, du même auteur. Or, la Scalaris de Benson, coquille Æsse, est diffe- rente de la Scalaris sériée d’Aden, quoi qu’en dise M. Blandford qui, sur ce point, est tombé dans l'erreur en voulant corriger le D' Paladilhe. Quant à l’Achatina balanus, je ne sais vraiment pour quel motif le D" Paladilhe l’a englobée dans son genre Francesia. Cette espèce est une toute petite Cœcilia- nelle indienne très caractérisée (1), qui n’a pas le moindre rapport avec aucunes Cælesteles. A propos de cette espèce, j’ajouterai que Blandford (2), qui a critiqué avec raison le travail de Paladilhe, a commis encore une erreur aussi forte que celle qu'il reproche à l’auteur français, lorsqu'il prétend que la Cœcilianella Isseli, de Paladilhe, est l’Achatina balanus. (1) Voir la description de Pfeiffer (mon. Hel. viv., II, p. 506), et l'excellente figure donnée dans la seconde édition de Chemnitz (Bulim. pl. 25, f. 18-19). (2) Note on the moll. gen. Cœlostele, ete., in : Journ. asiat. soc. of Bengal. XIV, 2e partie, 1875. NT re La vérité est que l’Zssel et le Balanus sont deux espèces distinctes et très differentes l’une de l’autre. Il faut, pour affirmer le contraire, ou un esprit par trop pré- venu ou un manque complet de coup d'œil. Mais Blandford a eu raison d'assurer que les Fran- cesia de Paladilhe devaient être terrestres. Je me souviens qu'à l’époque où le D' Paladilhe eut recours à mon obligeance pour diriger la main du lithographe dans la confection des figures qui ornent la planche de son travail, je lui fis part de l’intime sentiment où j'étais que sa Francesia scalaris devait être terrestre et non fluviale; mais, à ce moment, le pauvre Docteur, commencant à se baudoniser, resta sourd à mon avis comme à ceux de bien d’autres. L'on peut s’en apercevoir par les tristes travaux qu'il a publiés depuis cette époque et par les planches déplo- rables de ses ouvrages. Il y a eu chez ce pauvre Doc- teur deux phases dans sa vie scientifique; la phase antérieure à 14872, et la phase baudonisée de 1872 à la fin de ses jours. Les Cœlesteles sont essentiellement terrestres, ce sont de petits animaux qui doivent vivre, comme les Cacilianelles, dans de petites galeries creusées dans les endroits humides sur le bord des rivières. Aussi, est- ce toujours, jusqu’à présent, dans les alluvions ou les détritus des cours d’eau que Benson, dans l'Inde, Issel, en Arabie (1) et Servain, en Espagne, ont recueilli ces coquilles. (4) Issel cite cependant une Cælestele de l’île Seed-Sayd, près de Massaua sur la côte abyssinienne, où il n'y a pas le plus petit cours d’eau. (Voir Jssel, in : ann. mus. civ. Genova, IV, 1873, p. 524 et suivantes.) Ur ee Jusqu'à ce jour, on n’a pu découvrir une Cœælestele vivante. On ne sait rien de son organisation. Benson, se basant sur l’absorption de l’axe columel- laire (absorption fréquente chez un grand nombre de genres parmi les auricules) regarde la Cæleséele comme une auriculidæ voisine des Carychium. L. Pfeiffer a adopté cette même manière de voir (1). Paladilhe a considéré sa Francesia comme une fluvia- tile et l’a rapprochée des Zimnæa. Issel (2) la regarde comme une Æelicidæ. C'est égale- ment mon avis. On connaît maintenant, grâce aux belles décou- vertes du D’ Servain, trois stations de Cælestele : l'Inde, les régions voisines de la mer Rouge, enfin l'Espagne. Il y a une si grande distance entre la mer Rouge et l'Espagne, que je ne puis comprendre la présence des Calestele dans ce pays que par le fait d’une acclimata- tion accidentelle dùe à des transports de plantes ou d’arbustes de l’Inde ou de l’Arabie sur les bords du Guadalquivir, où ces petits animaux, trouvant un climat favorable à leur développement, se sont pro- pagés en se sélectant des formes spéciales, sous l’in- fluence des milieux nouveaux dans lesquels ils ont été forcés de vivre. Les Cœlesteles se divisent en trois séries : En espèce à test tout à fait Zsse, ou strié, ou enfin à test élégam- ment orné de costulations lamelliformes. Voici, d’après l’état de mes connaissances, la liste et la classification des Cœlesteles. (1) 3e supplem. à la monogr. pneumonop. viv. 1876, p. 370. (2) In : ann. mus. civ. di Genova, IV, 1873, * AD = A. EÆVIGATÆ. Cœlestele Scalaris. Benson, de l'Inde. — Africana. Bourguignat, d'Égypte. — Ægyptiaca — — — Lævigata. — d'Espagne. — Castroiana. — — — Hispanica. — — B. STRIATZÆ. — Arabica. Bourguignat, d'Arabie. — Jsseli. — — — Servaini. —— d'Espagne. — Tumidula. — — C. LAMELLOSÆ. — Letourneuxiana. Bourquignat, d'Espagne. —- Raphidia. — A. LÆVIGATÆ. — Parmi les espèces de cette série, trois sont espagnoles, deux égyptiennes et une de l'Inde. Toutes sont lisses, sauf la Castroiana, dont le dernier tour offre quelques bourrelets d’accroissement ; deux (Lævigata et Castroiana) possèdent huit à neuf tours; enfin, toutes sont scalariformes, avec une spire plus ou moins atténuée, à l'exception des Æespanica et Ægyptiaca, dont la spire est tout à fait cylindrique. CŒLESTELE SCALARIS. Coïlostele scalaris, Benson, in : ann.-and. mag. nat. hist. (3° série XIII, 1864) p. 136, et L. Pfeiffer, monogr. Pneumonop. viv (suppl. tert. 1876), p. 370. ER Cette espèce, le type du genre, a été trouvée aux environs d'Humeerpore, sur les bords des fleuves Jumna et Betwa, dans l'Inde. Testa imperforata, elongato-cylindrica, Zœvi, hyalina, nitida ; — spira elongata, gradatim scalariter attenuata; apice obtuso 5 sutura profunda; — anfractibus 6 convexiusculis, superne obtuse angulatis; penultimo cylindraceo; — apertura subo- bliqua, semiovata, subpyriformi; — peristomate tenui, recto; marginibus remotis; margine columellari crassiusculo, plica spirali obliqua elongata superne munito; — long. 3. Diam. vix 4 mill. apert. 2/3 lata 4/2 millim. (Benson..) CŒLESTELE AFRICANA. Testa imperforata, cylindrica, lævigata, diaphano-vitracea ; — spira elongato-scalariformi, vix attenuata, ad summum mamillata; — apice validissimo, obtusissimo; — anfractibus 7 planiusculis, circa suturam profundam tumidis, regulariter lenteque crescentibus; — ultimo vix majore, convexo; — apertura perobliqua, $suboblonga, superne angulata, inferne rotundata; peritomate recto, leviter crassiusculo ac albidulo; margine columellari arcuato, vix incrassatulo, non plicato; — long. 3. Diam. 3/4. millim. Alluvions du Nil au-dessus de Damiette, en Égypte (Laurent). Cette Cœlestele diffère de la Scalaris de l'Inde, par son sommet mamelonné; par sa croissance spirale plus serrée, puisque ses tours sont au nombre de sept, au lieu de six (chez la Scalaris), pour une égale longuenr; par son ouverture trés oblique, bien arrondie à la base ; par son bord columellaire arqué, non épaissi et sans pli à sa partie supérieure. Chez l’Africana, ainsi que chez presque toutes les Cœlesteles que je connais, l'axe columellaire manque à partir de l’avant-dernier tour. — 9 — CŒLESTELE ÆGYPTIACA. Testa imperforata, omnino cylindrica, lævigata, diaphano- vitracea ; — spira elongata, non attenuata, ad summum obtuso- rotundata; — apice obtusissimo; — anfractibus 6 (superiores 2 convexi; cœteri plani, circa suturam profundam tumiduli), lente crescentibus; — ultimo subconvexo, vix majore; — apertura obliqua, semiovata, superne angulata, inferne rotun- data, ampla, externe rectiuscula; — peristomate recto, sub- crassiusculo ; margine columellari brevi, arcuato, ad partem superiorem leviter subplicato; — long. 2 1/2. Diam. 1/2 mill. Alluvions du Nil au-dessus de Damiette avec la pré- cédente (Laurent). Le signe distinctif de cette espèce consiste dans sa forme tout à fait cylindrique. Elle n’est pas plus grosse, pour ainsi dire, à son sommet qu’à sa partie inférieure. Les Scalaris de l'Inde et l’A/ricana au contraire, tout en étant allongées-cylindriques, augmentent insensi- blement en grosseur. Chez l'Ægyptiaca, les tours (con- vexes vers le sommet, plans à partir des deux supé- rieurs) sont plus petits, plus délicats et un peu moins scalariformes. CŒLESTELE LÆVIGATA. Testa imperforata, valde elongata, lævigata, hyalina, ad inferiores subopaculo-lactea ; — spira elongata, gradatim atte- nuata; apice obtuso; — anfractibus 8 aut 9 convexis, superne circa suturam tumidis, regulariter lenteque crescentibus, sutura profunda separatis; — ultimo convexiusculo, sat majore; — apertura obliqua, oblongo-elongata, superne inferneque leviter angustata; — peristomate recto, crassius- culo; margine columellari valido, superne locum perferationis adspresso ac superne plica obliqua, elongata, spiraliter intrante, munito; — long. 4 1/2. Diam. 4 millim. AS = Alluvions du Quadalquivir sur les bords du Jardin public de Séville, en Espagne (Servain). — Assez abon- dante. Cette Cœlestele ne peut être confondue avec les trois qui précèdent. Ses tours, au nombre de huit ou de neuf (suivant les échantillons), sont plus convexes; son ouverture, plus allongée, est sensiblement rétrécie à sa partie supérieure et inférieure; sa columelle, plus forte, est ornée d’un pli spiral très accentué; enfin, cette espèce est plus grande, plus allongée, plus at- ténuée et ses deux derniers tours sont moins vitracés. CŒLESTELE CASTROIANA. Testa imperforata, perelongata, attenuata, hyalina, ad basin subopacula, lævigata ac in ultimo sulcis (3 vel 4) incrementi passim ornata; — spira elongata, attenuata, acutula, ad sum- mum obtusa; — anfractibus 8 (superiores 6 convexi, regula- riter lenteque crescentes; penultimus ac ultimus ventrosi, ampliores), superne circa suturani tumidioribus, sutura pro- funda separatis; ultimo convexo; — apertura perobliqua, semiovata, inferne rotundata, ad basin columeliæ subangulata, externe convexiuseula; peristomate recto, crassiusculo; mar- gine columellari recto, superne robusto, super locum perfora- tionis subdilatato, intus spiraliter obscure uniplicato; — long. 4. Diam. 1 millim. Alluvions du Quadalquivir, à Séville (Servain). — Rare. Cette espèce, que je dédie au malacologiste portu- gais Da Silva E Castro, est surtout caractérisée par sa spire effilée, dont les six premiers tours sont délicats, exigus, à croissance lente et régulière, tandis que ses deux derniers sont ventrus et relativement très volu- mineux. La Castroiana ne peut être rapprochée que de la RUE US Lævigata, dont elle diffère notamment par sa taille un peu moindre; par sa forme effilée, plus atténuée; par son ouverture plus arrondie, moins allongée et sur- tout non rétrécie, comme celle de la Lævigata, à sa partie supérieure et inférieure; par sa columelle plus courte, droite et plus robuste à son sommet, avec un pli spiral moins notamment accentué. Chez cette espèce, les bords marginaux sont réunis par une Callosité assez appréciable. CŒLESTELE HISPANICA. Testa minutissima, omnino cylindrica, lævissima, nitidis- sima, valde hyalina; spira non attenuata, elongato-cylindrica, ad summum obtusissima, sicut submamillata, — anfractibus 6 planulatis, superne circa suturam subtumidulis, lente cres- centibus, sutura parum impressa separatis; — ultimo vix majore, convexo; — apertura subobliqua, oblongo-elongata, superne inferneque angustata, externe convexa; peristomate recto, acuto; margine columellari recto, valido, intus robuste uniplicato (plica non spiralis, sed descendens); — long. 2. Diam. 1/2 mul. Alluvions du Quadalquivir, à Séville (Servain). — Rare. Je ne puis rapprocher l’Æispanica que de l'Ægyp- tiaca, dont elle diffère par sa taille moindre; par son test plus brillant, plus joli, plus diaphane ; par sa spire encore plus cylindrique, aussi forte au sommet qu’au dernier four; par son ouverture moins oblique, allongée-oblongue, rétrécie en haut et en bas, et non dilatée-arrondie à sa partie inférieure comme celle de l'Ægyptiaca; par sa columelle rectiligne, plus épaisse vers le haut et pourvue d’une lamelle descendante interne et très saillante; par ses tours plus délicats, plus plans et moins scalariformes. AS = L'Hispanica est la plus petite des Cœlesteles que je connaisse, B. STRIATÆ. CŒLESTELE ARABICA. Francesia scalaris (1), Paladilhe, nov. gen. in : Ann. mus. iv. di Genova, IT, 4872, p. 10, pl. 1, f. 1-4 — et Jickeli, moll. nord-ost Afrika, p. 135, 1874. Carychium scalare, Benson, mss. 1854 (teste Paladilhe, loc. sup. cit.). Alluvions d’un torrent à Kursi, près d’Aden, en Arabie ([ssel). Notre ami Issel (2) a encore recueilli un échantillon de cette Cœlestele dans des sables conchyfères sur la plage d'une petite île fort aride, l’île de Seek-Sayd, près de Massaua (Abyssinie). Je ne connais pas cet échantillon. Je ne sais s’il est complétement identique à ceux de Kursi. L’Arabica est très élégamment striée. Ses striations sont fines, régulières et un peu obliques. Le bord columellaire possède un petit pli spirescent peu accentué. Je renvoie, pour la connaissance des autres carac- tères de cette espèce au mémoire du D" Paladilhe. CŒLESTELLE ISSELI. Testa imperforata, elongata, subattenuato-cylindrica, ele- gantissime striata (strie argutæ, densæ, regulares ac obliquæ), (1) Non, Benson. (2) In : Ann. mus. civ. di Genova, IV, 1873, p. 524 et 530. Ent de hyalino-vitracea; — spira scalariformi, elongata, leviter acu- minata, ad saummum obtusa; — anfractibus 7 convexiusculis, superne circa suturam profundam tumidis ac sicut subangu- latis, regulariter lenteque crescentibus; — ultimo convexius- culo, vix majore; — apertura perobliqua, semiovata, inferne dilatato-rotundata; — peristomate recto, subcrassiusculo, ad basin subpatulescente; — margine columellari brevi, subar- cuato, superne spiraliter obscure uniplicato; long. 3 1/2. Diam. 3/4 mill. Alluvions d’un torrent à Kursi, près d’Aden, en Arabie (Issel). Cette Cœlestele, que je me fais un plaisir de dédier à notre ami A. Issel, se distingue de l’Arabica par sa forme plus allongée, moins trapue; par ses tours plus détachés, plus renflés à leur partie supérieure et séparés les uns des autres par une suture plus pro- fonde ; par une croissance spirale plus lente, plus scala- riforme; par des striations plus fines, plus serrées ; par une ouverture plus oblique, un peu moins haute et un peu plus dilatée à la base. Chez l'/sseli, la spire, très élancée-allongée, s’atténue graduellement sans ventrosité. Chez l’Arabica, la spire, un peu ventrue à sa partie moyenne, est moins régu- lièrement acuminée et bien moins scalariforme. Les tours supérieurs, chez l’/ssek, sont, en outre, plus développés, plus détachés et plus renflés que ceux de l’Arabica. CŒLESTELE SERVAINI. Testa imperforata, elongato-scalariformi, leviter attenuata, eleganter striata (striæ regulares, sat crassæ et leviter obso- letæ), hyalino-vitracea; — spira elongata, gradatim attenuata, ad summum obtusa; — anfractibus 7-8 (superiores convexo- rotundati; cæteri scalariformes, superne circa suluram pro- D fundam tumidi) regulariter lenteque crescentibus; — ultimo convexiusculo, vix majore; — apertura perobliqua, oblonga, superne angustata, inferne rotundata, ad basin columellæ leviter subangulata; — peristomate recto, subcrassiusculo ac obscure subpatulescente ; margine columellari recto, superne incrassato, robusto, dilatato, intus sublamelloso; marginibus callo sat valido junctis; — long. 4. Diam. 1 mill. Alluvions du Quadalquivir, à Séville, en Espagne (Servain). Cette belle Cœælestele, que je dédie à notre ami, le D' Servain, le savant qui vient de faire les intéres- santes découvertes que je signale en ce moment, se distingue de l’/ssel? par sa taille un peu plus forte, moins scalariforme-élancée ; par ses tours moins renflés, moins anguleux à leur partie supérieure et paraissant plus régulièrement convexes; par sa suture moins profonde; par ses striations plus fortes et émoussées; par son bord columellaire plus dilaté et plus épaissi à son sommet, se réunissant au bord externe par une callosité accentuée; par son bord externe moins avancé sur la convexité de l’avant-dernier tour; par son ou- verture un peu plus allongée, moins largement arrondie à sa partie inférieure et légèrement subangu- leuse à la base de la columelle. CŒLESTELE TUMIDULA. Testa imperforata, elongato-tumidula, attenuata, hyalino- vitracea, ad ultimum subopacula, striata (striæ strictæ, plus minusve validæ, vix obliquæ); — spira elongato-tumidula, parum scalariformi, ad summum obtusa; — anfractibus 8 convexis, superne circa suturam mediocriter profundam obs- cure tumidulis, lente crescentibus; — ultimo vix majore, convexo; — apertura parum obliqua, semiovata, externe inferneque convexa; — peristomate recto, crassiusculo; mar- ON ve gine columellari recto vel subarcuatulo, superne validiore, intus obscure vix sublamelloso; — long. 3 1/2. Diam. 4 mill. Alluvions du Quadalquivir à Séville (Servain). Cette espèce est surtout caracterisée par une forme ventrue un peu obèse, peu scalariforme; par des tours convexes, à peine renflés à leur partie supérieure. Chez la Tumidula, les stries, peu régulières, non obliques mais presque perpendiculaires, sont cà et là un peu plus fortes. Sa forme renflée, un peu obèse, la distingue nette- ment de la Servaini, qui est élancée-scalariforme avec une profonde suture. C. LAMELLOSÆ. — Les deux espèces de cette série sont ornées de petites cotes lamelliformes obliques, relativement très saillantes, régulièrement espacées avec un intervalle lisse: Chez ces Cœlesteles, on remarque une toute petite fente ombilicale presque entièrement recouverte par le développement du bord columellaire. CŒLESTELE LETOURNEUXIANA. Testa obscure subrimata (rima minutissima, fere omnino obtecta), elongata, acutula, hyalino-vitracea, in ultimis subo- pacula, eleganter costata (costæ obliquæ, regulariter distantes, ad summum evanescentes); — spira valde elongata, attenuato- acutula, vix scalariformi; apice subobtuso; — anfractibus 8-9 convexis, lente crescentibus, sutura profunda separatis; — ultimo minuto, rotundato; — apertura perobliqua, transverse angustata, externe rotundata, superne inferneque ad basin columellæ subangulata; — peristomate recto, acuto; margine columellari recto, valido, superne supra rimam dilatato et adspresso, intus robuste spiraliter uniplicato; — long. 4. Diam. 4 mill. Alluvions du Quadalquivir à Séville (Servain). = iD Cette Cælestele, que je dédie à notre ami le conseiller Letourneux, est très reconnaissable à sa forme élancée- acuminée ; à ses tours convexes bien dégagés les uns des autres par une suture profonde, sans être pour cela scalariformes; à son ouverture allongée, rétrécie dans le sens de la largeur, et, à sa forte columelle pourvue d'un gros pli intérieur spiral-descendant. CŒLESTELE RAPHIDIA. Testa obscure subrimata, elongato-acuminata, subopacula, lactea, eleganter costata (costæ validæ, obliquæ, regulariter distantes, in superioribus minores, ad summum evanescentes); — spira elongata, gradatim acuminata, ad apicem obtusa; — anfractibus 8-9 convexis, lente crescentibus, sutura profunda separatis; ultimo rotundato; — apertura obliqua, semi-rotun- data, externe inferneque rotundata, ad columellam et ventrem penultimi rectiuscula; peristomate recto, inferne subpatules- cente; margine columellari recto, superne supra rimam dila- tato, intus non plicato; marginibus approximatis callo tenui junctis; — long. 4. Diam. 1 1/4 mill. Alluvions du Quadalquivir, à Séville (Servain). Cette espèce, très distincte de la précédente, en dif- fère notamment par sa forme plus acuminée; par ses costulations différentes ; par son ouverture semi-sphé- rique, arrondie seulement du côté externe et presque droite à partir de l'insertion supérieure du bord externe jusqu’à la base de la columelle; par son bord columellaire sans aucune apparence de pli, etc. Telles sont les Cœlesteles que j'avais à faire con- naître, Cœlesteles portées au chiffre de douze, grâce aux belles découvertes de notre ami, le D' Servain. ronge S ?. PALADELHIA. Jusqu'à présent les Paladilhies n’avaient été cons- tatées qu’en France; or le D' Servain vient d'en dé- couvrir une fort jolie, en Espagne, dans les alluvions de l’Ébre, près de Sarragosse. Les Paladilhies sont de petites coquilles délicates, transparentes, de forme allongée-conique, caractérisées par une fente pleurotomoïdale échancrant plus ou moins fortement (suivant les espèces) la partie supé- rieure du bord externe et faisant saillie sur le dernier tour; par une ouverture, dont la base projetée en avant, dépasse le bord supérieur; par un bord externe excessivement arqué et projeté en avant; enfin, par un péristome continu, très aigu et toujours évasé à l'instar du pavillon d’un cornet acoustique. Les Paladilhies qui me sont connues sont les sui- vantes : PALADILHIA PLEUROTOMA. Paladilhia pleurotoma, Bourgugnat, mon. g. Pal., p.16, f. 1-8, 1865. Alluvions du Lez, près de Montpellier. PALADILHIA MOITESSIERI. Paladilhia Moitessieri. Zourguignat, mon. g. Pal., p.18, fig. 9-13, 1865. Alluvions du Lez et de la Mosson, près de Mont- pellier. REC) Ver PALADILHIA MASCLARYANA. Paladilhia Masclaryana. Bourguignat, moll. nouv. litig. (6 déc. 1866), p. 195, pl. XXX, f. 21-22. Alluvions du Lez, près de Montpellier. PALADILHIA GERVAISIANA. Paladilhia Gervaisiana. Bourquignat, mon. g. Pal. p. 19, f. 14-18, 1865. Alluvions du Lez et de la Mosson, près de Mont- pellier. PALADILHIA BOURGUIGNATI. Paladilhia Bourguignati, Paladilhe, in : nouv. miscell. malacs (4% fase. 4866). p.19, ‘pl.. 4, fig. 4-7. Alluvions du Lez, près de Montpellier. PALADILHIA CONICA. Paladilhia conica, Paladilhe, in : nouv. miscell. malac. (2° fase. 1867), p. 47, pl. 2, fig. 10-15. Alluvions du Lez, près de Montpellier. PALADILHIA SEQUANICA. Paladilhia sequanica. Bourquignat, in sched. 1879. Très jolie petite espèce dont je donnerai plus tard les caractères. — Des alluvions de la Seine à Verrières, à dix kilomètres au-dessus de Troyes (Aube). PALADILHIA SERVAINI. Testa minutissima, anguste rimata, elongato-acuminata, pellucida, fragillima, lactea, lævigata; — spira perelongata, acuminato-conoidea, ad apicem subacuto; — anfractibus 7-8 ventroso-rotundatis, regulariter ac perlente crescentibus, sutura profunda separatis; — ultimo vix majore, rotundato, ventroso, ad insertionem labri recto; — apertura subrotun- dato-ovata, 1/4 altitudinis vix æquante, ad basin antice parum provecta; peristomate acuto, continuo; labro externo sub insertione profunde rimato-excavato, inde arcuato ac valde antice provecto ac expanso; margine columellari minuto, sim- plice, rectiusculo, non auriculato; — operculo... (ignoto); — long. 2. Diam. 1 mill. Alluvions de l’Ébre, près de Sarragosse en Espagne (Servain). Cette espèce, que je me fais un plaisir de dédier au D° G. Servain, est la plus petite et la plus délicate des Paladilhies. Elle ne peut être confondue, grâce à sa forme conoïde très élancée, à son accroissement spiral excessivement lent, à ses tours très bombés, etc., avec aucunes de France. J.-R. BOURGUIGNAT. Saint-Germain, février 1880. ANGERS. — IMPRIMERIE LACHÈSE ET DOLDEAU. NL PE Pi À pui [ TNT y (TER D Wur à pe ai û LULU 3 2044 072 210 164 METITLS. See ee tort 274 ee bage ir rue HARRRIAADE axe LR Lo 4 | à Ut Heron + (HAPROTS ; : ton AUPÉRR M AE He LE D 4 Hi S de ms: HITS nr : * V L we m+r “1 était #1 a # Î Tai Later D pl eLa 0e" «ani o] AAA Etre NY FE 4 L Phil Re f HD ee boss dograe de ee ta IT SE Uimatel Cr MEME) 1 ; on LES ere À nette tit CDS Diem “4 Trnpr (8 e Ai Loin re fe ps 4 ù + a # “ à : Re mr tie at ts APR jt ei û \ V: + Mt He ue “ ï tits l + Loos all ni va! up metr ñ Zabatke : ; Fu He oh tant FORT Fi Het nes HROINS ++ here ins + PETITEEZL : - , NT NET er rares N ne LPS ENT LS M 2 Hu # De : : : der EE es et LL anna te ve Se * vues x à c nu ie do à sen " { pute , ee ES OMER LOUE 12 eut RE À Lan » 11 DUC Let Notes Hi ve 2 ne une