^/m/ism >:•;* mMM4 'KËT^ îm^/M 'À Ê y P IS i\ «' vti I I t f ■■; r Q >:-: i^YAMVil 7/ ' V^ > Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from Research Library, The Getty Research Institute http://www.archive.org/details/descriptiondespr01schi t- C ^y^ty/? ^^^^ ^Jf^A^ w Q^?. '^/'r/>/' y // yy / // v/A-./.vvA' ,/■ /.rr,A^/ w, >./■/•//,■, -y /'.■/^/•r.,r/A ,r//r\'/.ri<' moc J L^ )1 DE LE UROPE oirv^^aoe enriclii cle^tampe$ . Ail emaoTie ^ 'J ^ ^) ^/("/uc//c ^y/^d â<:i!m/^^/â(^/iû:^ ' cr /-./ /v" der vorziidlicksteii L X llÎl 1 iri»! IKTö^^lM"^ 4ip^fl7X' //? IJV E UR OPA // '^ y Aiu cfi'.'n Fra/i7ic/ïscnc't ■ Deut»5rli]aiîd . A. S, A. le Prince CHARLES DE LIGNE, Chevalier de l'ordre souverain de la Toison d'or, Commandeur de l'ordre militaire de Marie Thérèse, Feldmaré- chal et Propriétaire d'un Régiment d'Infanterie, Chambellan, Con- seiller intime actuel et Capitaine de la Garde du Palais, etc. etc, etc. Prince! L'accueil que vôtre Altesse a daigné faire à cet ouvrage, semble ni'authoriser à la prier de vouloir en accepter la dédication, et à qui pourrois je le dédier avec plus d'espoir d'en obtenir la permis- sion? qu'à celui, dont les écrits sur le jardinage ont frayé la route du travail que j'ose Lui présen- ter: j'ai l'honneur d'être avec le respect le plus pro- fond, de votre Altesse, le très humble et très obéissant serviteur, t Edit euTi Vienne en Autriche le r. Janvier igi«. PRÉFACE. J_^e goût du jardinage est de toutes les classes de la société , il est aussi ancien que Texistance humaine. L'ouvrage qu'on présente au public est donc destiné à servir d'amusement et d'instruction, non seulement par la descrip- tion des jardins anciens, et par le détail de ce qui est nécessaire pour tirer le plus grand parti des jardins modernes; mais aussi,, à donner dans les plans des jardins, dans leur exécution, leur entretien et la descrip- tion des bâtiments et objets quelconques qui les décorent , les notions qui doivent être observées, pour se procurer dans ce genre d'amusement (le plus noble, le plus intéressant de tous) une satislaction, une jouis- sance complette. Comme le but principal est d'amuser, en donnant toutefois des leçons, sans occasionner ni gène ni étude, il ne faut pas s'attendre à voir dans cet ouvrage , une description botanique très détaillée d'arbres , d'arbustes, de plantes , de fleurs ; il y sera cependant traité de ces objets, mais d'une manière nouvelle , et sous des rapports qui seront faciles A comprendre : on ne rencontrera que des tableaux de la simple nature, X portée d'être goûtés de tous ceux qui l'admirent, même en se procurant des notions utiles. Tout ce qui contribue à jetter de l'agrément dans les scènes de la nature, est du ressort de l'art des jardins; il sera parlé des bois, des terres , des prairies , des vergers , des eaux , des animaux même ; et quoique toutes espèces danimaux ne soient pas propres à toute perspec- tive, il est peu de personne qui ne sache, combien un troupeau de bel- les vaches anime une vaste étendue de verdure , ou les bords d'une bel- le rivière, comment quelques chèvres vivifient le sommet d'un rocher, couvert ça et là, d'herbes odoriférentes , comment des brebis répandues dans un vallon rendent son aspect plus champêtre; dès que l'homme se propose de se créer un séjour agréable , toute la nature lui est ou- X verte, depuis la simple fleur, jusqu'aux vastes forêts , il est le maître de transporter dans une perspective, qu'il veut embellir, tout ce qui flatte ses sens et charme l'imagination; le soin le plus important est de rassem- bler dans une seule enceinte , les objets les plus beaux, les plus agréables qui se trouvent épars dans les vastes tableaux qne la nature nous présente j mais ce soin a des bornes, c'est ce qui forme l'art des jardins. ' On pouroit entrer ici en quelques détails, mais ce seroit sortir des bornes qu'on s'est prescrites dans cette courte préface; que n'est il pas à dire sur les plantations ? sur la vitesse des croissances des arbres et arbustes ? sur le sol qui convient A chacun d'eux ? sur l'harmonie de leur feuillage ? que n'est-il pas ù dire sur l'utilité de chaque espèce? ce qui même a trait aux forets ; que n'a-t-on pas ù détailler sur les arbres A fruits , et ceux-ci ne sont pas exclus des décorations mêmes , quel vaste champ ne procurent pas les fleurs ? on se bornera h obser- ver, qu'en traitant de tous ces objets, on s'eiTorcera de mêler l'utile à l'agréable, et de simplifier autant que possible toutes les notions néces- saires. Puisse ce fruit de plusieurs années de travail et d'observations plaire aux lecteurs. NB. Le Lecteur est prié de vouloir premièrement parcourir la nette des fautes à coriger qui se trouve à h dernière page de ce volume, pour éviter toutes fausse« notions. VORREDE. (.yeschmack an schönen Garten ist nicht etwa bloss das Eigenthum der gebildeteren Gassen i nein., das Eigenthum jeder Classe von A4'enschen; ist auch nicht etioa bloss Modegeschmack; er ist so alt als die Welt* Dieses Werk enthält sowohl eine Beschreibung älterer Gärten mit ei- ner Anleituiig, das ï^orzuglichste der neuem kennen zu lernen , als auch Begriffe und Regeln , die sich auf schöne Anlagen von Gärten , auf Ge- bände und andere Gegenstände ^ die zu ihrer Verzierung dienen, bezie^ hen, und in dergleichen Unternehmungen leiten müssen, wenn man sich in dieser Art von Unterhaltung , der edelsten und interessantesten, Be- friedigung und vollen Genuss verschaffen will. Da der wesentliche Zweck dieses Werkes, Unterhaltung, sich mit Ziuang und Anstrengung nicht verträgt , so erwarte man nicht eine vollständige und ausführlichere Beschreibung botanischer Gegenstände, die wohl alle , aber auf eine neue Art darin vorkommen werden , die jedermann fasslich seijn wird : nur einfache Naturgemähide, geniessbar jedem Freunde und Bewunderer der schönen Natur, die zugleich nützen u.id. ergötzen, sollen den Inhalt dieses Werkes ausmachen. Was immer für Gegenstände in das Gebieth der Gartenkunst ge- hören, sobald sie dazu dienen, den mannigfaltigen ländlichen Natursce- nen höhere Anmuth zu leihen ; so hat man Gelegenheit von Wäl- dern , Auen , Landschaften , Wiesen, Gewässern und einigen Gat- tungen von Thieren, auch ein und das andere Wörtchen zu sagen; denn wiewohl sich nicht jede Gattung Thiere in jede Anlage schickt, so weiss man doch, wie sehr eine Heer de schöner Kühe die grüne Fläche, worein sich das Auge so gern verliert, oder die reitzenden Ufer eines stillen Flüsschens hebt; wie sehr einige Gemsen und Ziegen den steilen Abhang eines Felsens, nur hier und da mit dürftigem Grün bekleidet, beleben; wie sehr eine Heerde wollestrotzender Schafe in einem lieblichen Thale zerstreut , den Reitz einer ländlichen Anmuth erhöht. Will jemand den Plan zu irgend einem Garten entiverfen , so steht ihm die ganze Natur zu Gebothe mit all der üb er sehn) englichen Fülle ihrer Schönhei- ten , von der einsamen Blume an bis zum ernsten majestätischen Hai- ne— alles, ivas angenehm in seine Sinne fallt , alles-, was seine Phan- tasie angenehm beschäftiget, darf er in jene Anlage, die er verschönern will, versetzm. Seine angelegenste Sorge mus s seijn , die reitzendsten, bezauberndsten Gegenden , so wie wir sie zerstreiLt erblicken , in ein Paradies zu vereinigen. Doch auch diese seine Sorge muss Schran- ken kennen , und diese sind es , die die eigentliche Gartenkunst lehrt. Man könnte sich hier noch in ein weiteres Detail einlassen , allein man würde daducch die Grenzen Hb er schreiten , ivelchc man sich in dieser kurzen forrede gesetzt hat. Man honnte z. B. auch noch vieles über die Pflanzung und die Geschivinâigkeit des IVachsthums der Bäume und Gesträuche^ über das Erdreich, welches einem jeden von ihnen am zuträg- lichsten ist, und über die Ziisammenstimmung des' Laubwerks vorbrin- gen ; man könnte noch Vieles über den Nutzen einer jeden Gattung sagen, tvelches vorzüglich auf Waldungen Bezug hätte; was könn- te man ferner nicht alles über die Obstbaume sagen, welche keimswegs von den Gartenverzierungen ausgeschlossen sind R welch ein weites Feld lassen uns noch die Blumen übrig ? — Allein man will sich hier nur noch die Bemerkung erlauben, dass man sich bestreben iverde, das Nützliche mit dem Angenehmen zu verbinden, und alle nothwendigen Begriffe und Grundsätze so viel als möglich zu vereinfachen, wobeij nichts zu wün- schen übrig bleibt, als dass diese Frucht einer mehrjährigen Anstrengmig und Beobachtung den tverthesten Lesern ein angenehmes und nützlichjs Vergnügen gewähre. NB. Da sich etliche wesentliche Fehler heu dem Ahdruc'ke dieses Werhes eingeschli- chen haben, so bittet ma?i den Leser vor allem das zu Ende des ersten Bandes ange* schlossene Fehler-Fcrzeichniss nachzusehen , um ein allenfälliges Missverständniss zu. vermeiden. Description des principaux Parcs et Jardins de l'E u r o p e. Avec des remarques sur le jardinage en général. Bildliche und beschreibende Darstellung der vorzüglichsten Natur- und Kunstgärten in Europa. Mit Bemerkungen über Gartenkunst überhaupt^ CHAPITRE PREMIER. Du plan d'un parc ou jardin à l'an- glaise. -L^'attention d'une personne qui se pro- pose de former un jardin à la manière anglaise , est d'observer d'abord le carac- tère du lieu qui lui est destiné ; mais il faut bien se persuader, avant de mettre la main à l'oeuvre , que toute tentative pour en balancer l'effet par des contrastes, sera sans succès : les beautés propres à un caractère ne peuvent convenir k celui qui lui est opposé, une scène d'une exécution facile , dans un pays de montagne , de- vient d'une exécution souvent impossible dans un pays de plaine ; le voisinage des lacs , des rivières , présente des perspec- tives et des idées, qu'on ne peut rencon- trer ni concevoir dans un pays de forêts, de rochers et de torrents ; si quelquefois les caractères se ressemblent, il est encore bien difficile de faire passer exactement les mêmes objets de l'un à l'autre : car I. Cahier. ERSTES KAPITEL, Fon dem Flan eines Parks^oder engli- schen Gartens, y^ er einen Garten nach englischer Ma- nier anlegen will , mufs vor allem die Be- schaffenheit der Gegend , die zu diesem Zwecke bestimmet wird, in Acht nehmen; er muss , bevor er Hand ans Werk legt, sich überzeugen , dafs jeder Versuch , den hervorstechenden Eindruck , der sein ihm gegebenes Locale unterscheidet ^ mit contra- stirenden Parthieen in Verbindung zu setzen, scheitern müsse, indem die einem Charakter eigenen Schönheiten es eben für einen entge^ gen gesetzten nicht sind; eine Szene, leicht ausführbar in einer gebirgigen Landschaft, wird oft in einer ebenen unmöglich : so biethet die Nachbarschaft von Seen und Flüssen Ideen und Perspective dar, die man in einer waldigen Gegend, in der nur Fel- sen und reissende Ströme sich durchkreu- zen , iveder auffinden , noch erzeugen kann, 2fa selbst dann, wenn sich auch bisweilen I. Heft, A souvent pour vouloir imiter trop facile- ment une perspective justement admirée, on négligera de tirer avantage de certaines beautés locales, qui sont toujours les pre- mières pour embellir la scène, on détruira ces beautés , trop occuppé d'imiter ce qui fixa l'attention ailleurs , on occasionne- ra des frais fâcheux , en formant, mal- gré tous ses soins, une copie qui restera fort au dessous de l'original ; ceci ne doit pas surprendre, puisque dans toutes les décorations des jardins modernes, l'excel- lence d'une scetie originale consiste dans une juste application des objets choisis au sujet existant, qu'on se propose d'embel- lir, et deux sujets ne sont jamais parfaite-^ ment semblables dans la nature, *) Ce seroit également commettre «ne faute , que de borner ses soins à l'imita- tion des lieux , où l'art d*uu certain genre de jardin, fut premièrement mis en usage; ainsi, relativement a la scène qu'on voudroit établir dans un parc à l'an- glaise, ce n'est pas tel ou tel jardin d'an- gleterre qu'on prendra pour modèle ; il faut toujours se persuader, quoique les jardins formés en Angleterre soient très-recher- chés , très-dignes d'attention , qu'ils n'of- renc cependant qu'une partie des beautés de la nature , celles-ci varient suivant les coatrées, où l'art des jardins est pra- ticable ; les gazons, par exemple, dont on a tiré si bon parti en Angleterre, pro- die Charaktere ähnlich sind, ist es schwer, die nähmlichen Gegenstände aus dem einsn Locale in das andere genau iu übertragen; denn^ indem man eine übrigens mit Recht he- wanderte Anlage mit zu viel Aengstlichkeit nachahmen will, vergifst man darauf aus gewissen Localschönh e.iten, die immer eine Szene am schönsten kleiden, den vVöglichsten Vortheil zu ziehen, läfst diese von der Na tur dargebothene Schönheiten oft ganz zu Grunde gehen ^ während man zu sehr damit beschäftiget ist , diejenigen, welche unsere Aufmerksamkeit anderswo auf sich zogen, nachzuahmen^ und verursacht sich dadurch einen höchst unangenehmen Aufwand , da man , aller angewandten Sorgfalt iinge' achtet, doch nur eine blosse Copie bildet, die immer weit hinter dem Original bleiben wird, Diefs darf niemand in Verwunderung setzen: denn das eigentlich Hervorstechende einer originellen Szene besteht in der zweck- mässigen Verwendung und Anordnung der gewählten Gegenstände zu dem gegebenen Sujet , und in der Natur sind nie zwe^ Sujets einander vollkommen ähnlich. *) Eben so wäre es gefehlt , wenn man seine Sorge auf die Nachahmung solcher Gegenden beschränkte , wo die Kunst für eine gewisse Gattung von Gärten ihre er- ste Anwendung jand ; man darf daher in Hinsicht einer Szene, die man gern in ei- nem Park nach englischer Manier darstellen machte, sich nicht so geradehin diesen oder jenen englischen Garten zum Muster wäh- len , man überzeuge sich vielmehr , dafs selbst die englischen Gärten , so schön sie sind , so gut und so sorgfältig sie behan- delt werden , so sehr sie unsere Aufmerk- samkeit verdienen , doch immer nur einen kleinen Thed all der Naturschonheiten dar- stellen, die sich in unendlicher Mannigfal- *) Ces principes généraux sont de Mr. Whately. •) Dits« ^Hi^tmtinm Crmàsnttt fhi4 vom Htrrn J-fHiaUlty, duijent un effet plus frappant en Russie; chaquî pays a ses beautés particuliè- res ; pour bien juger de Tart des jar- dins, il faut avoir parcouru plusieurs con- trées , mais il reste toujours vrai , que, si l'iispect des lieux étudiés , embel- lis et perfectionnés , est très-utile , pour diriger le jugement dans le choix et les combinaisons ; toutefois , en fait d'imita- tion, si le compositeur le plus savant ne s'est également rendu familiers ces tableaux diversifiés que la nature nous présente avec profusion dans tous les pays du monde , et qui peuvent être adaptés aux scènes des jardins , on sentira aisément dans son clioix et dans son travail, toute la stérilité de ses idées , on le verra em- barrassé , pour trouver des objets annalo- gues au sujet qu'il s'est proposé, et ses ta- bleaux se réduiront à des foibles imitations^ sans produire l'effet désiré. L'étude du local est donc la première chose qu'on doit observer, alors viendront se réprésenter à l'imagination les jardins déjà admirés, où les beautés variées de la nature ont été disposées avec goût, choisies et combinées avec art , mais les beautés du site même formeront le plus bel ornement du plan qu'on se propose, l'art du jardinier consiste à eu tirer le premier parti, c'est la pierre fondamentale de son ouvrage. Une description charmante des beautés de la nature , est celle que nous donne Milton, du jardin d'Eden, elle peut ser- I. Cahier, t'rgkeit über alle die Länder, wo Gartenkunst anwendbar ist, verbreiten. So macht zuni Bcyspiel der Rasen, den die englischen Gärt- ner so gut zu benutzen wissen , noch auf- fallenderen Effect in Russland, So hat jedes Land eigene Schönheiten. Um über Garten- kunst richtig zu ürtheilen, mufs man ivohl mehrere Länder durchwandern ; aber wenn auch ein Blick in die Gegenden , die bereits Kunst verschönert hat, uns vortrefflich dazu dient, unser Urtheil in der JVahl und Zu- sammenstellung zuleiten, so bleibt es doch immer wahr , dafs , sobald der im Ucbrigen auch noch so einsichtsvolle Unternehmer ei- ner solchen Anlage sich nicht zugleich mit den mannigfaltigen reitZvollen Gemühlden^ die uns Natur in allenWelttheilen in so gros- sem Ueberflusse darbiethet , u?id welche alt den verschiedenen Szenen der Kunstgärten auf verschiedene Weise sich aneignen lasseny vertraut gemacht hat, er dann, wenn er die Nachahmung durchführen soll, in Auswahl und Anordnung der Gegenstände die gänzli- che Unfruchtbarkeit seiner Ideen verrathe. Er wird in Verlegenheit seyn , die seinem Su- jet anpassende?! Gegenstände zu finden, und seine Gemähide werden sich in matten Nach- ahmungen verlieren, ohne im geringsten den gewünschten Eß'ect zu erreichen, Studium der Localität sey also hey Anle- gung eines Kunstgartens unser erstes Augen- merk : diesem folge die lebhafte Vorstellung von Gärten , die ehemahls unsere Bewunde- rung rege jnachten, in denen Geschmack die verschiedenen schönen Naturszenen zu rei- hen, und Kunst zu wählen und zu verbinden u'Usste j jedoch werden die eigenthümlichcn Schönheiten der Gegend die Anlage am mei- sten zieren, und die Kunst des Gärtners wird vorzüglich darin bestehen , diese auch arri meisten ins Auge zu heben. Eine reitzende Schilderung der schönen Natur ist jene Miltons , die er uns von Edens Garten gibt, Sie kann für jeden, I. mrt. , B vir de première leçon , à quiconque se propose de choisir une situation propre à créer un jardin moderne , soit pour en étudier le plan convenable , soit simple- ment pour l'embellir. ■^) „Le jardin d'Eden étoit placé au mi- lieu d'une plaine délicieuse, couverte de verdure, qui s'étendoit sur le sommet d'une haute montagne, et formoit, en la couron- nant, un rempart inaccessible, tous les cô- tés escarpés et déserts , étant hérissés de buissons épais et sauvages, qui en dcfen- doient l'entrée." ■ „Au milieu de ces buissons, s'élevoient majestueusement, à une prodigieuse hau- teur , des cèdres , des pins , des sapins, des palmiers , qui étendoient leurs bran- ches , et en s'embrassant , otïroient la dé- coration d'une scène champêtre; en éle- vant par degrés , cimes sur cimes , om- brages sur ombrages , ils formoient un amphithéâtre , dont les yeux étoient en- chantés. Les arbres les plus élevés por- toient leurs têtes, jusqu'à la verte palis- sade, qui, comme un raur, environnoit le paradis." der tin Locale für einen Kiimtgarten aufzu- suchen willens ist, zur ersten Lection die- nen^ wie er dasselbe studieren und verschà- nern solle, *) „Edens beglückter Garten lag mitUn in, einer Ebene , die über dem Gipfel eines stei- len Gebirges weit umher verbreitet in zar- ten grünen Sammt sich kleidete. Um diese Fläche , und um den Garten , der ab die Krone sich über dieselbe hob, lief ringsum gethürmter Felsen Wall , dessen schroffe einsame Seitenwände mit wildem undurch- dringlichem Gesträuch verwachsen , jeden Eingang verwehrten,'-'' „Mitten unier dem unwirthbaren Ge- sträuche hoben Fichten , 2e.dern , Tannen und Falmbäume ihr majestätisches Haupt, ferne streckend die gewaltigen Aeste bothen sie in wechselseitiger Umarmung ehrwürdi- ge Gruppen dem Auge , stuffengleich hoben sich Wipfel über Wipfel, Schatten über Schat- ten, und bildeten so ein Amphitheater , des- sen ylnblick bezauberte, die höchsten trugen ihr Haupt empor bis zur grünen Umzäu- nung, welche das Paradies wie eine Mauer umgab." *^ XLden, "WTiere delicious paradise Crowns with her inclosiire green, As with a rural mound , the champain head Of a steep wilderness , whose hairy sides With thicket overgrown , grotesque and wild , Access deny'd t and overhead upgrew Insuperable height of loftiest shade , Cedar , and pine , and fir , and branching palra , A Sylvan scene ! and as the ranks ascend Shade above shade , a woody théâtre Of stateliest view. Yet higher than their tops The verd'rous wall of paradise up Sprung: ,,Du centre de ce beau séjour , qui dominoit tout le reste, nôtre premier Père pouvoit libremeut promener sa vue Sur son empire, et en considérer les contrées voisines. Au dessus de la palissade et dans l'enceinte du Paradis, regnoient, tout à l'entour des arbres superbes , chargés de plus beaux fruits , et de Heurs émail- lées des plus brillantes couleurs." „Dans ce charmant paysage, un jardirt encore plus délicieux avoit eu Dieu lui même pour ordonnateur, il avoit fait sor- tis de ce fertile sein , tous les arbres les plus propres à charmer les yeux , et à flatter l'odorat et le goût. Au milieu d'eux s'elevoit l'arbre de vie , d'où découloit l'ambroisie d'un or liquide; non loin étoit l'arbre de la science du bien et du malj qui nous coûte si cher : arbre fatal, dont le germe a produit la mort." „Dans les jardins couloit vers le midi, une large rivière , dont le cours ne chan- „Aus der Mitte dieses reitzvoUen Auf- enthaltes konnte unser Stammvater seine Blicke frey über den ganzen Umfang sei- nes Reiches erstrecken und die benachbarte Gegend betrachten. Innerhalb der grünen Umzäunung und ringsumher im heiligen Kreise des Paradieses standen Bäume, die theils unter der Last der herrlichsten Früch- te sich beugten^ theils den blendenden Far- benschmuck und balsamischen Geruch ihrer Blühten ringsumher verbreiteten," „Umgeben von ländlichen Reitzen der schönen Natur, hatte ein noch herrlicherer Garte?! den Allmächtigen selbst zum Schö- pfer und Gärtner, der dessen fruchtbarem Schoosse Pflanzen , gefällig dem Auge, duf- tend und süsser quiekend entsprossen hiess. Aus ihrer Mitte ragte empor der Baum des Lebens, dem flüssigen Golde gleich, Ambrosia entträufelte ; nicht fern von ihm stand der Baum der Erkenntniss des Guten und Ba- sen, verderbenschwanger, er, dessen Knospe den Tod gebar." „Den Garten dttrcJifloss von Norden nach Süden ein breiter Fluss, der, ohne seinen Which to our gênerai sire gave prospect large Into his nether empire neighb'ring round. And higher than that wall a circling row Of goodliest trees , loaden with fairest fruit , Blossoras and fruits at once of golden hue, Appear'd , with gay enamel'd colours mix'd, in this pleasant soil His far more pleasant garden God ordain'd. Out of the fertile ground he caus'd to grow AU trees of noblest Kind for sight , smell , taste i And ail amid thera stood the tree of life , High eminent , blooming ambrosial fruit Of vegetable gold ; and nexd to life , Ont death, the tree of Knowledge, grevr fast by^ B geölt point , mais qm dlsparoissoit sous la montagne du Paradis, et dont la masse le coiivroit entièrement : le Seigneur ayant posé cette montagne, qui setvoit de fon- dement à son jardin , sur cette onde ra- pide, qui, doucement attirée par la terre altérée et poreuse, montoit dans ses veines jusqu'au sommet , d'où elle sortoit en fon- taine claire, et se partagoit en plusieurs ruisseaux qui , après avoir arrosé tout le jardin , se réunissaient pour se précipi- ter du haut de cette montigne escarpée, et après avoir formé une superbe cascade, se divisoient en quatre principales ri- vières." „Que n'est-il possible à l'art de décrire cette fontaine de saphir ? dont les ruis- seaux argentins et tortueux , roulant sur des perles orientales et sur des sables d'or, formoient des labyrinthes infinis sous les ombrages qui les couvroient, en versant le nectar sur toutes les plantes , et nour- rissant des Heurs dignes du Paradis ; elles n'étoient point rangées en corapartimens symmétriques , ni en bosquets faqonnés par l'art; la nature bienfaisante avoit pro- Lnuf tu ändern , unter dem steilen Gebirge des Paradieses, das über ihm lastete , ver- schwand. Der Herr hatte dieses Gebirge, das seinem Garten zur Grundfeste dienen sollte , über die reissende Woge gewälzt. Sanft schlürfte nun der dürstenden Erde Mund die kühle Fluth , und verbreitet sie in ihre Adern bis zum Gipfel , ivo sie in Gestalt einer lichten (Quelle hervorsprudelte^ und sich sodann in mehrere Bäche schied, welche den ganzen Garten befruchtete?!, und sich nur wieder vereinigten , brausejid die schäumenden Felsen herab zu stürzen, und sich sodann wieder in vier Hauptflüsse zu theilen." „Warum vermag es nicht Kunst , unse- rem Auge den Saphyr jener Strahlenquelle zu zaubern ? aus der manch Bächlein zit- ternd über Gold und Perlenkiess unter blü- henden Laubgew'ôlben in unendliche Lahy^ rinthe sich verlor, frisches Leben und froh' lieh Gedeihen gehend jeder Pflanze und Blu- men , holde Töchter des Paradieses , küs- send. Da gab es kein gezirkeltes Beet, kei- ne symmetrischen und geschnitzten Al- leen ; überall hatte die wohlthätigc A'Iut- Knowdledge of good bought dear by knowing ill , Southward through Eden went a river large, Nor chang'd his course , but through the shaggy hill Pass'd underneath ingulPd ; for God had thrown That mountain as his garden mould high räis'd lipon the rapid current , which through veins Of porous earth , with kindly thirst up drawn, Rose a fresh fountain, and with many a rill Water'd the garden ; thence united feil Dovra the steep gläde, and met the nether flood , Which frora his darksome passage uow appears , And now divided into four main streams , Runs diverse , wand'ring many a famous realm And country, whereof here needs rio account; ili^ué des beaiitJs sans nombre sur les collines et dans les vallons ; ses richesses (itoient répandues avec profusion sur les plaines découvertes qu'échauffent douce- ment les rayons du soleil , et dans ces berceaux, où des ombrages épais conser- vent pendant l'ardeur du jour une agréable i'raicheur." „Cette heureuse et chumpêtre habita- tion charmoit les yeux par sa variété, la nature, encore dans son enfance, mépri- sant l'art et les règles, y déployoit toutes ses grâces et toute sa liberté. On y voyoit des champs et des tapis verds admirable- ment nuancés, environnés de riches bocages remplis d'arbres de la plus grande beauté : des uns couloient les baumes précieux, la myrrhe et les gommes odoriférantes ; aux autres étoient suspendus des fruits bril- lants et dorés , qui charmoient l'oeil et le goût. Tout ce que la fable attribue de merveilleux aux vergers des Hespérides, s'offroit réellement dans l'admirable jardin d'Eden : entre ces arbres paroissoient des tapis de verdure ; sur les penchans des trr iVatur v}it verschwenderischer Hatid ih- ren Segen über schwelUnde Hügel und in den lieblichen Thälern verbreitet; in üppi- ger Fülle prangten ihre zahllosen Reitze in der lachenden Ebene , die sanft der Sonne Strahl wärmte^ und in den einsamen Lau- ben^ deren dicht verschlungene Zweige am schwülen Mittag süsse Kühlung wnsäU' sehe.'-'- „Allenthalben both sich wechselnde An-^ sieht dem Auge, und die noch haum geborne Natur, verachtend Regeln und Kunst, hatte schon all ihre Grazien, all die tausendfäl- tigen Schönheiten in ihrer Freyheit vollem Triumphe vereinigt : schon nickt die goldene Saat unter der Früchte Last ; schon wallet grün der Flurcti Teppich mit lieblichem Blu- menschmelz durchwirkt , den üppiges Ge- sträuch mit empor ragende}! Blumen kränzt; von diesen entperlen den einen köstlicher Balsam, Myrrhen und JVohlgeruch duftender Gummi , goldene Früchte prangen an an- dern; kurz, alle die Wunder, die einst die fabelnde Forzeit von Hesperiens Gärten dich- tete, both Edens göttlicher Garten dem stau- nenden Auge verwirklicht dar. Schimmernd But rather to teil hoM»-, if art could teil , How from that sapphire fouut the crisped broots, RoUing on orient pearls , and sands of gold, With mazy error under pendent shades Ran nectar, visiting each plant, and fed Flow'rs, worthy' of paradise , which not nice art, In beds and curious knots , but nature boon Pour'd forth profuse on hill and dale and plaia , Both where the morning sun first warmly sniote The open field , and where the unpierc'd shade Imbrown'd the noontide bow'rs. Thus was this place A happy rural seat of various view's ; Groves whose rieh trees wept odorous gums and balm , Other« whose fruit , burnish'd with golden riud , valions et des petites collines, on \oyoit des troupeaux qui paissoient l'herbe tendre; ici des palmiers couvroient des jolis mon- ticules ; là serpentoient des ruisseaux dans le sein d'un vallon couvert de fleurs, qui présentoit ses richesses de toutes cou- leurs , parmi lesquelles brilloit la rose sans épines." „D'un autre côté paroissoient des grot- tes impénétrables aux rayons du soleil, et des cavernes, où regnoit une fraîcheur délicieuse ; elles c'toient couvertes de vignes qui, étendant de tous côtés, leurs bran- ches flexibles, offroient en abondance, des grappes de pourpre. Les ruisseaux, cou- lant avec un doux murmure fomioient d'agréables cascades le long des collines, et se dispersoient ensuite, ou se rôiinis- soient dans un beau lac , qui présentoit son, miroir de cristal , à ses rivages cou- verts de fleurs et couronnés de myrtes. Les oiseaux formoient un choeur mélo- dieux , et les zephirs , portant avec eux les odeurs suaves des vallons et des bo- catres , murmuroient entre les feuilles lé- hîickie durch die Aeste des Angers Grün, und am abhängenden Thaïe, und auf den kleinen Hügeln weideten fröhliche Heerden im zarten Grase ; hier umschatteten Palmen den niedlichen Hügel , dort schlangelten sich viurmclnde Bäche durchs Thal voll duften- der Blumen, die sich mit tausend 1-arben schmückten , und unter welchen die Rose ohne Dornen glühte,'-'' „Auf der andern Seite wölbten sich Grot- ten , in die kaum verstohlen ein Sonnenblick drang , und in welchen lieblich Kühle ath- niete , iruchernd umschlangen sie buhlen- de Reben, an welchen schwellend der Trau- ben Purpur hing. Irrende Bäche umschlan- gen die Hügel^ deren Abhang sie plätschernd enthüpften, nun einander flohn ^ nun wieder im stillen See begegneten , in dessen freund- lichem Spiegel das blumige Ufer sich schaute, Chore von Vögeln begannen melodisch den Zaubergesang , auf zarten Schwingen ent- führte der lose West dem Busch und Jlial die süssen Gerüche, und fiüsterte heimlich im sanft erbebenden Laube , während Pan mit den Hören und Grazien tanzte , und Hung amiable , Hesperian fables true , If tiue , here only' , and of delicious taste : Betwixt them lawns , or level downs , and flocks Grazing the tender herb , were interpos'd, Or palmy hillock ; or the flovt^'ry lap Of some irriguons valley spread her store , Flow'rs of all hue , and m ithout thorn the rose : Another side , umbrageous grots and caves Of cool recess , o'er which the mantling vine Lays forth her purple grape , and gently creeps Luxuriant ; meanwhile murm'ring waters fall ÎDown the slope hills , dispers'd , or in a lake , That to the fringed bank with myrtle crovi^n'd,. Her crystal mirror holds , unite their streams. gérement agitées, tandis que Pan dansant avec les Grâces et les Heures, menolt à sa suite un printems éternel." Cette description du poëte anglais a été connue , un demi - siècle , avant que ses compatriotes ont cherché à l'imiter, dans un genre de jardinage , qui sera toujours d'autant plus agréable , qu'il approchera d'avantage de la simplicité des beautés de ia nature. mit se'innn Gefolgt den immer entfliehenden Frühling verband.'''' Diese Schilderung des englischen Dich' ters war ein halbes Jahrhundert bek.innt^ bevor seine Landsleute anfingen , ih i m einer Art von Gärtnerey nachzuahmen, die desto mehr Beyfall finden wird , je mehr sie sich der schùnen Einfalt der Natur nähert. Avant de poursuivre à traiter des no- tions générales sur le jardinage , on pas- sera à la description du fameux jardin de Sto-we ; ce parc, un des plus anciens dans le genre moderne , doit tenir le premier rang, afin de suivre graduellement le plan qu'on s'est proposé dans cet ouvrage. Le célèbre réformateur du jardinage, Kent eut la gloire d'introduire dans sa patrie la méthode la plus naturelle de iormer des jardins, il fut le premier qui osa s'écarter vers l'an T720 des règles de Le Notre, dans la composition des bos- quets d'Esher , maison de plaisance du Ministre Pelham, Les anglois reçurent avec transport un genre si attrayant, si anna- logiie à leur caractère naturel ennemi de l'uniformité ; les progrès du nouvel art furent très-rapides, et ses productions ont été d'abord très-variées et très-perfection- Bevor man fortfährt , von allgemeinen Begriffen über Gartenbau zu handeln , tviri die Beschreibung des berühmten Parks von Stowe , eines der ältesten nach moderntm Gcschmacke , welcher die erste Stelle ver- dient, geliefert, um stuffenweise dem Ent- würfe zu folgen , den man sich bey diesem îf^erke gemacht hat. Kent, der mit so laut m Bey falle belohnte Umstaltcr des Gartenbaus hatte den Ruhm, unter seinen Landsleuten die alLrnatürhchste Manier in Gartenanlagen einzuführen , er tvar der erste, der im Jahre 1720 es wagte, zu Esher, eiw m Landsitze des Ministers Pelham, in Anordnung seiner Lusthayne und Busch- wäldchen sich vom Regelzwange des Le Notre zu befreyen Mit Enthusiasmus nahm der Britie eine Manier so anziehend an und für sich , so übereinstimmend mit seinem Charakter und seinem natürlichen Abscheu gegen alles Einerley auf. Auch waren die The birds their quire apply ; airs, vernal airs, Breathing the smell of field and grove, attune The trembling leaves, while universal Fan, Knit with the Grâces and the Hours , in dance Led on th' eternal spring. . — Book IV, e. Cahier» ». Heft. 10 nées dans toutes le.s provinces de la Grande-Bretagne. Mais mie composition, à laquelle Kent mit toute son étude , fut le jardin de Stowe , dont le plan est ici joint sub Nro. 2, Fortscchritte, die diese Manief machte^ bey. nahe reissend luid ihre JFerke gleich Anfangs in allen Provinzen Grossbrittanniens reich an man?iigfaltiger Schönheit und Vollkom- menheit. Eine Campostion, worauf Kent all sein Studium wandte^ war StowesPark, tvovoii hier unter Nro. 2, der Plan folgt. DÉSIGNATION de ch?.(]ue objet du plan de ce jardin. 7. Statue éqtiestre du Roi George pre- mier. 2. Tapis vert de la façade du nord, 3. Maison et offices, 4. Terrasse. ^, Orangeries et parterre. 6. Jardins potagers. 7. Vaste pelouse vers le midi. 5. Grande avenue, 9. Entrée du jardin Vers le midi. 10. Temple de Vénus ou de Kent. 11. Colonne de la Reine. la. Pavillons de l'avenue. 13. Pyramide d'Egypte. 14. Une Dryade dansante, l<{. L'hermitage de S, Augustin. 16. Temple de Bacchus. 17. Colonne du Roi. 18. La caverne de Didon. 19. Le théâtre de la Reiine. îo. La Rotonde. 2î. Bois touffu , percé en différentes scènes agrestes. 22. Grande cascade et ruines. 23. Chaumière ou grotte du berger. 24. Le Lac. 25. La pièce d'eau. S.6. La rivière inférieure. 27. Le pont de pierre» Z^. La rivière supérieure. BEZEICHNUNG eines jeden Gegenstandes, der im Plane dieses Gartens sich jhidet, 1. Bildsäule zu Pferd von König Georg dem Ersten. 2. Rasenstück von der nördlichen Façade. ß. Wohn- und andere Gebäude. 4. Terrasse. ^, Orangerie und Parterre, 6. Küchengarten, 7. Erhöhter Rasenplatz gegen Mittag. 8. Zugang. 9. Eingang von der Alittagsseite. 10. Tempel dev Fenns» 11. Säule der K'ôniginn. 12. Pavillons an beyden Seiten des ïVc^es, 13. Egyptische Piramide, 14. Eine tanzende Dryade. IÇ. Einsiedlerszelle des heil. Augustiji. 16. Tempel des Bachus. 17. Bildsäule des Königs. 18. Didon's Höhle. 19. Schauplatz der Königinn. 20. Die Rotunda. 21. Waldung, die sich zu ländlichen Au- sichte7i hier und da öffnet. 22. Grosser Wasserfall und Ruineiié 23. Strohhütte.. 24. Der See. 2^. Wasscrstüch 2.6. Der untere Theil des Flusses^ 27. Die steinerne Brücke. 28. Der obere Thtil des Flusses. ,^' Q, <;^// .^ /^ /////// .Z^' / s tovre Z^^<'<'/7(VV/''. II 29. Poat de Pembroke ou de Palladio. 29. ^0. Monument de Congreve. 30. 31. Pavillon oriental. 3f. 32. Temple de l'amitié. 32- 33. La prairie. 33. 34. Temple gothique. 34. 35. Grande colline ou pelouse trian. 35. gulaire. 36. Grand tapis vert du midi au 36. nord. 37. Arc de la Princesse Amélie. 37- 38. Bois magique. 38. 39. Temple de l'ancienne vertu. 39. 40. Colonne rostrale du Capitaine Greri- 40. ville. 41. Temple des grands hommes d'An- 41. gleterre. 42. Pièce d'eau du milieu. 4:!. 43, La rivière des aunes. 43- 44. Grotte de Vénus, 4.^. 45 Eglise et cimetière. 45. 46. Colonne de Lord Cobham. 46. 47. Tem^'le des Dames. 47. 48. Grand vallon qui traverse du cou- 48. chant au nord. 49. Temple de la concorde et de la 49. victoire. 50. Grotte des cailloux. SO. Si. Cours et terrasse du nord. 51. 52. Temple de la poésie pastorale. — 52- Pemhroh- oder PaUadiumshrücke, Congrevcs Denkmah!. Der östliche Pavillon^ Tempel der Freundschaft, Die fTiese. D:r gothische Tempel, Grosser Hligel , oder dreyeckig er- höhter Rasenplatz. Grüne Fläche von Süden gegen Norden. Ehrenbogen der Prinzessinn Amalia. Magisches Gehölz. Tempel der alten TuTend. Bildsäule des Schiffscapitains Grcn- ville. Tempel der grossen Männer Eng' lands. Mitteres Was s er stück. Der Erlenbach. Venusgrotte. Kirche und Gottesacker. Bildsäule des Lords Cobham, Frauentempel. Langes Thal von Westen nach Norden. Tempel der Eintracht und des Sieges. Grotte von Kiesel. Cours und Terrasse gegen Norden. Tempel der Pastoralpo'isie. DESCRIPTION i> u PARC DE STOWE. s ESCHREIB UN G DES GARTENS VON STOWE. Stowe est situé à soixante milles de Londres, à un mille et demi de la ville de Ruckingham, cette belle possession ap- partient à JMylord Grenville, l'enceinte des jardins contient quatre cens arpens, et les environs composent un parc très vaste des- tiné à la chasse, la maiüou placée sur le 2, Cahier. Stowe liegt 60 Meilen von London uni 1 und 1/2 von Bukingham, Mylor I Gr-'n- ville ist der Eigenthümer dieses herrlichen Landsitzes. Ini Umfange betragen die Gär- ten 400 Morgen Landes, und die umlugen- de Gegend bildet wieder einen weitläafi'^m Park, der yagd gewidmet. Das Landhaus 1. Heft. D la sommet applati d'une colline plus élevée que toutes celles du voisinage jouit de tous côtés d'une perspective superbe, celle qui s'offre de la grande colonnade qui orne le centre de la faqade méridionale (4) est une des pins belles, on plane sur les jardins , sur la vaste prairie qui est au delà, on découvre uu lointain immense dans la province. Plusieurs objets forment différentes perspectives au dehors de l'enceinte, une belle arcade d'ordre corinthien est pla- cée sur la ligne de la grande avenue (8) et sur le sommet de divers champs qui s'elevent ; c'est de cette arcade éloignée à une grande distance, qu'on jouit de la vue générale des jardins qui semblent s'ap- puyer sur les collines. A l'extrémité d'un tapis verd, vaste et parfaitement uni, qui se trouve en face de la grande avenue septentrionale de la mai- son (x), est placée la statue équestre du Roi George premier (i), là commence une vallée dont la pente est de huit k neuf cent pieds, ce terrein extrêmement diver- sifié est couvert de toute espèce de trou- peaux qui offrent une perspective des plus agréables et des plus champêtres ; au delà de cette vallée est un obélisque que Lord Temple fit ériger en 17^9 en mémoire du Major Général Wolf, cet Obélisque élevé de plus de cent pieds est situé sur une ëminence au milieu d'une vaste prairie toujours peuplée de bétail. On trouve à un mille et demi de l'angle oriental (31) au milieu des champs et des prairies, une ferme construite dans le genre des petits forts du quatorzième siècle, avec des créneaux au sommet des murs , cet espèce de château est environné de toutes sortes d'arbres,' principalement du côté op- posé au jardin. Le contour de l'enclos est formé de doubles rangées d'arbres, servant aux pro- steht auf dem Gipfel eines Hagels j der über alle die andern emporragt und gewährt al- lenthalben die reizendsten Aussichten. Eine der fch'onsten ist jene , die man vom gros- sen Säulenga?ige geniesst , der den Mittel- punkt des Fordertheils des Hauses von der Mittagsseite (4) schmückt, und von wel- chem das Auge die verschiedenen Gärten y die jenseitige grosse Aue und eine unabseh- liche Strecke Landes beherrscht. Ausser dem Umfange des Parks biethen die mannigfaltigsten Gegenstände beständi- gen Wechsel dem Auge. Eine prächtige Ar- kade steigt am Ende des grossen Fahrwegs (8^, der zum Lustschlosse führt, empor , von wo aus man in ansehnlicher Ferne al- le die Gärten überblickt, die an den Hügeln lehnen. Dem grossen Eingange von Norden (2) gegenüber am Ende eines weitläufigen volU kommen ebenen Rasenplatzes ist die Bildsäu- le von König Georg dem Ersten zu Pferde (l). Hier beginnt ein Thal, dessen Abhang bis 900 Fuss beträgt. Diese Gegend, reich, an mannigfaltigen Schönheiten^ ist mitHeer- den bedeckt , die dem Ganzen eine angeneh- me ländliche Ansicht leihen. j[enfeits des Thals hebt sich ein Obelisk, den Lord Tem- ple im jfahr 17^9 zum Andenken des Ge- nerals JVolf auf einer Anhöhe mitten unter Wiesen,voll irrender Hterden, über 100 Fuss hoch erbauen Hess, 1 und 1/3 Meile weit von der ostlichen Gränze des Parks findet man eine Meyei'ey (31), umgeben von Feld und Wiese, ivie ei- ne kleine Feste des i^tenjahrhunderts , mit Schiessscharten , an einem dichten Gehölze^ das sich vorzüglich gegenüber vom Garten ausbreitet. Ringsherum läuft eme doppelte Reihe von Bäumen , die zum Spatzierenfahren und — ^ A V//// /V ^^/x /^r/(///f J ' 7y.L- . ^ ' 1 y/// /r,r/Y,^^/ ,^^^ ^-^'^// /^>r//, >',//,•_ //// /t,//-/,v/ -// < 1/^- 21 porte est le passage pour aller à la ferme ou l'ancien château qui est dans le parc extérieur. Descendant vers le vallon qui se trouvé en face du temple de l'amitié on gagne une belle prairie ornée d'arbres superbes, elle conduit au pont de palladio (29) dont la gravure ' est ici jointe sub Nr. 4. On voit de dessus le pont, la grande rivière, serpenter dans le parc intérieur et exté- rieur , et ses bords couverts de trou- peaux qui viennent s'y désaltérer ; les au- tres points de vue sont la ferme hors de l'enclos, le temple gothique (34), le temple de Vénus (loj, l'arc de la Princesse Amé- lie C37), et le temple de l'amitié (32). Pemontant à travers les bosquets qui ombragent Tes bords du vallon (3^) on se trouve en face du temple gothique (34); ce temple est placé sur une eminence, il est bâti d'un grez rougeatre, sa forme imite celle des anciens temples du Xlil- et XlVme siècles, tout est dans le genre antique, les portes, les vitrages, les tours, les orne- luens. L'extérieur a trois façades sembla- bles, et chaque aingle contient une tour, dont celle qui est tournée au levant est la plus élevée, c'est du sommet de cette tour qu'on jouit d'une vue immense au dehors de l'enceinte. De tous les côtés du temple gothique on a des beaux points de vue , le vallon vers la rivière, y paroit tiès profond, tan- dis qu'à droite il s'élève majestueusement jusqu'au temple des Dames (47); on di- stingue égalemev.t, la colonne rostrale du Capitaine Grenville (40) , celle duj Lord Cobham (46) , le pont de Palladio (29), et le temple de l'amitié (32). ein sehr schönes Gitter von Eisen. Bey die. sein Thore geht man zur Meyerey oder zum alten Schlosse hinaus, welches im äussern Parke lieo-t, rom Thale, das dern Tempel der Freund. Schaft gegen über liegt, abwärts, kommt man zu einer schönen Wiese mit prächtigen hie und da hervorragenden Bäumen, sie führt zur l'alladiumshrücke , deren Zeichnung un- ter Nro. 4. jolgt. Von der Brücke herab sieht man den grossen Fluss in und ausser dem Parke, dessen Ufer mit Heerden bedeckt sind, die sich da tränken. Die weitern Ansichten sind die Meyerey ausser dem Parke, der alt- gothische Tempel (34), der Tempel der Ve- nus (io_j , der Ehrenbogen der Princessinn Amalia (37), und der T.mptl der Freund- schaft (32). Geht man durch das kleine GJiùlze, das die Terrasse (^S) beschattet, so erblickt man sich gegenüber den gothischen Tempel (34),* er liegt auf einer Allhohe, ist von rothlichem Sandstein aufgeführt , und ahmt in feiner Form die altgothischen Gebäude des drey- zehnten und vierzehnten Jahrhunderts nach. Denn alles an demselben ist in antikem Ge- schmack e , die Thore, Fenster, Thürme, Verzierungen, fo wie die drey gleichen Fa- gaden. Jeder Winkel enthält einen Thurm, wovon der östliche die beträchtlichste Höhe hat , von dessen Gipfel man auch einer sehr weiten Aussicht jenseits des Parks hinaus geniesst. Von allen Seiten des gothischen Tem- pels hat man die reitzendsten Perspektive vor sich. Die Ebene gegen das Thal erscheint daselbst sehr tief, während sie sich auf der andern Seite majestätisch bis zum Frauen- tempel erhebt C47} ," ferner sieht man die , Ehrensäule des Capitains Grenville C40)? J^- ne des Lords Cobham (46), die Palladiums- brücke (29), und den Tempel der Freund^ Schaft. F9 ■* ■M Ayant traversé le massif voisin placé à droite , l'on trouve la superbe colonne du Lord Cobham (46) auquel Stowe doit son embellissement, le sommet est sur- monté d'une rotonde ouverte , sur huit colonnes quarrées ; là est placée la statue du Lord , monument qui lui fut érigé par son épouse en 1747 ; cette colonne est apperque de plusieurs points des jar- dins, elle en est aussi un. des objets les plus remarquables , indépendamment du pay5:ige et des champs du côté du parc extérieur , elle domine dans les jardins une belle pelouse qui se termine de chaque côté par des bois touffus , et vient se perdre dans un profond vallon , au delà duquel est le superbe temple de la Con- corde et de la Victoire (49). La partie du nord est totalement cou- verte de bois, percés très irrégulièrement; ces bois sont plantés la plus part en ar- bres et arbrisseaux qui conservent leur feuillage, aux pieds desquels régnent des larges bordures de fleur élégamment group- jées ; l'intérieur, quoique mêlé aussi d'ar- bres résineux , est rempli d'arbres qui se dépouillent de leur verdure , le célèbre Kent cherchoit beaucoup à rendre ses com- positions permanantes , le commencement de ces bois, vers la terrasse du nord, est OYué d'un pavillon (52) nommé le temple de la Poésie pastorale , il est de forme octogone, ouvert, surmonté d'une voûte qui se termine en pointe ; à quelques pas du pavillon est une statue qui représente la Poésie pastorale, elle tient dans la main une toille déroulce , sur laquelle on lit «es mots : Pastorum carmina canto. „Je chante les chansons des pasteurs." En se promenant le long du cours (^ i) on a pour perspective à droite d'immenses Hat man den rechts angrämenden Wall zurückgelegt^ so trifft man die prächtige Säule des Lords Cobham (46), dem Stowe seine Verschönerung dankt. Auf dem Gipfel ruht eine offene Rotunda über acht viere- ckig gestellten Säulen, worin des Lords Bild- säule sich befindet, ein Denkmal, das ihm seine Gattinn im 'Jahr 1747 errichten Hess, Man wird diese Säule von mehreren Stand- punkten des Parks gewahr , indem sie auch einer der bemerkenswerthesten Gegenstände ist. Die Aussicht von da beherrscht nicht nur die Gegend ausser dem Garten, sondern auch einen Theil des letzteren , nähmlich einen schunen erhöhten Rasenplatz , den ein dichter Wald umgränzt , und der sich in ein tiefes Thal verliert, hinter welchem der prächtige Tempel der Eintracht und des Sieges (49) sich zeigt. ^ Die nordliche Seite ist voll TValdungen^ die hie und da ganz unregelmässigc Oeff- nungcn durchblicken lassen. Der grossie Theil derselben besteht in Bäumen und Ge- sträuchen, due ihr Laub stets beibehalten, und an deren Fusse Blumen, sehr artig grup- pirt, i}i breiten bunten Saum den Boden fassen. Auch im Innern derselben triß't man diese Bäume , doch auch solche , die ihr Laub verlieren. Der grosse Kent war sehr darauf bedacht , seiner Composition Dauer zu verschaffen. Am Anfange dieses Gehol- zes, der nördlichen Terrasse zu, ist ein offe- ner Pavillon, den man Tempel der Pastoral- lotsie neymi , ein Achtech mit einer Kuppel, die oben in eine Spitze endet. Einige Schrit- te vom Pavillon ist eine Statue , welche die Pastor al-Pocsie vorstellt, diese hält eine Rolle in der Hand , ivorauf man die Wor- te liest : Pastorum carmina canto. „Ich singe die Lieder der Hirten.^^ Längs des Ganges {^i) hat man rechts die Aussicht auf unabsehliche, nun sich sen- 25 pelouses couver^es de bê'^es fauves , des troiippeavix, des champs, des villages, deS vastes forêts percées d'allées k perte de vue. Arrivé au bout du coys vers la mai- son , oa reg'agne la partie des jardins à gauche qui reste àparcoiir:r ; on est frap- pé d'iiborJ de l'aspect d'un bâtiment (49) qui est, sans contredit, un des plus beaux du jardins, c'est le temple grec, il est de forme rectangulaire , gr-^nd d'environ quatrevingt huit ] ieds de longueur et de cinquanfe deux de largeur, d'ordre joniquej, exactement construit sur le modèle du temple de Minerve à Athènes, on y monte par quinze marches , sous un superbe pé- ristile de \ingt huit colonnes qui regne autour du teuiple , le fronton représente^ en bas relief, les quatre parues du monde, qui apportent k la Grande Bretagne , les principales productions qr.i les caracté- risent ; le sojumet du fronton est orné de trois statues, plus giandes que le naturel, et celui du fronton opposé est orné de même. L'inscription suivante est gravée sur la frise : Concordiae et Virtoriae. C'est à dire : „A la Coacorde et à M Victoire." La situation de ce temple est admi- rable, il domine une magnifique perspec- tive presqu'entieremeut composée de bois et de pelouses, la vue se porte immédia- tement sur un vallon , dont les côtes ont jusqiT'k trois cent pieds de tallud , ce grand terrein couvert de gazon , ce bois où l'on distingue tous les mélanges group- pés du verd , composent une vue char- mante. Voici la description de l'effet du soleil couchant sur le temple de la < oncorde et de la Victoire que donne Mr. Wnately : kende, riiih wieder emporragende Rasenplätze^ die mit allerlei) Wild, mit weidtndetiHeerden-y Feldern, Dürjern u?id ungehéiiern ff^aldun- gen bedeckt sind, in deren Alleen sich das Auge verliert. An dem einen Ende des Ganges gegen das Schloss zu hat man links den ' Thcil des Parks, der noch zu durchwandern übrig ist , vor sich. Sogleich fällt ein grosses Gebäude (49J in die Augen , das unstreitig unter die schönsten im Garten gehört , ein griechischer Tcm-^d, in Form eines Recht- Winkels^ licht und achtzig Fuss lang, zwey und fünfzig breit, von jonischer Säulenord- nung ^ nach dem Muster des Tempels der Minerva zu Aihai; man steigt auf jünf- zeh/i Scnjen unter anen prächtigen ^ung rutid hirum um dai Tempel, c. en acht und zwanziii Säulen umgeben. AiU Giebel sind eil bas relief die vier Thdh der Welt, die Grossbrittanien die vorzüglichsten Froducli- te, wodurch sie sich auszeichnen, darbringen. An der Spitze ragen drey Stituen , dcr^n Grösse die gewöhnliche übersteigt , hervor^ Drey gleiche Statuen ragen auch an der ent- gegengesetzten Spitze empor. Am Friese ist die Inschrijt : Concordiae et Victoriae. „Der Eintracht und dem Siege,^^ Die Lage dieses Tempels ist bewunderns- würdig. Er beherrscht eine weite Aussicht die beynahe durchaus aus Waldungen und erhabenen Rasenplätzen besteht , und un- mittelbar an eine Ebene grunzt, deren Ab- hang dreyhundert Fuss beträgt. Die grosse Rasenßäche , die Waldungen mit aller Art Schattirungen des Grünen machen die Aus- sicht unoemein angenehm. Hier eine Beschreibung Whatclys von dem Eßckte, den der Sonnenuntergang beym Si.egesttmpel macht : 24 „Ce temple est nn des plus maij;mfi- qiies objets qui puissent jamais décorer un jardin , mais il est un instant où il paroit d'une beauté extraordinaire , c'est lorsque le soleil couchant darde ses ray- ons sur la belle colonnade qui est tournée du côté de l'ouest : toute la partie infé- rieure du bâtiment, est obscurcie par les ombres du bois voisin , les colonnes sor- tent de ces ténèbres, en s'elevant à diffé- rentes hauteurs, quelques unes sont entiè- rement ensevelies dans l'ombre , d'autres ne sont que légèrement frappées par des foibles rayons et d'autres sont parfaite- ment ecclairées depuis leurs chapitaux jusqu'à leurs bases. La lumière est extré- niement adoucie par la rondeur des co- lonnes , mais elle se reunit en grandes niasses sur les murs de l'intérieur du pé- ristile, qui la réfléchissent avec beaucoup d'éclat : elle frappe pleinement et sans interruption tout l'entablement , eu mar- quant distinctement chaque dentelure, et nUe se trouve tellement distribuée sur les statues qui couronnent divers points du fronton , que les ombres les plus profon- des contrastent avec les jours les plus vifs. Des rayons longuissants flottent encore sur les côtés du temple , longtems après que toute sa partie supérieure est entiè- rement couverte de la première obscurité dii soir, et ils brillent encore sur le som- met des arbres, ou entre leurs intervalles, lorsque les ombres se répandent sur le vallon grec.*' En traversant le vallon vers la droite on décourre un édifice situé entre deux bois , dont il est éloigné par des belles pelouses, c'est le temple des Dames (47), dont l'entrée est de plein pied sous trois rangs d'arcades qui se croisent quarré- tnent et forment neuf voûtes à siK cou- pes ; un joli escalier conduit au salon décoré de huit colonnes et de quatre „Dieser Tempel ut eine der })rachtvoll- sten Sehenswürdigkeiten, die je einenGarten schmücken. Aber es giebt einen Augenblick, in dem der Glanz seiner Sch'ùjiheit in äussert ordentlichem Lichte im Auge fällt. Trifft nühmlich der untergehenden Sonne Strahl die fTestseite des Säulenganges , so liegt bereits der ganze untere Thcil des Gebäu- des im tiefen Dunkel der Schatten begraben, die der benachbarte JVald wirft , und aus denen der Säulen Haupt majestätisch her- vorblickt. Einige der letztern sind gleich- falls in Schattendunkel gehüllt, andere nur leicht von zartem Lichte gestreift , andere vom Kapital Ins zum Fuss in x'ollem Gi'fl.t- ze, den die runde Form derselben mildert ; desto heller strahlt die innere Säulenwand, an der in dichten Massen das Licht sich sammelt, und voll itnd ununterbrochen ge- gen das Säulengebälke strömt., '.voran man deutlich jede auch der kleinsten Zieraten erkennt ; zwischen den Säulen des Giebels theilt es sich so , dass finstere Nacht witl blendender Strahlenschimmer sich gatteii. Ungewiss scheinen noch matte Strahlen zu irren an der Seite des Ehrfurcht gebietenden Tempels , wenn er schon längst in des Abends dämmernde Schatten sein Haupt verhüllte. Nur noch der Bäume U'^ipfe[ krönt der scheidende Strahl, und Nacht be- deckt mit schwarzem Fittiche das schwei- gende Thal. JRechts durchs Thal entdeckt man ein Gebäude zwischen zivey Waldungen , wt- von es durch schöne Rasenerhöhungen ge- trennt wird , der Frauentempel genannt (47), dessen Eingang zu ebener Erde unter drey Reihen von Schwibbogen führt , die sich in ein'.m Viereck durchkreuzen , und neun Hallen mit sechsfacher Wölbung bil- den. Man steigt über eine artige Treppe zu einem Saale mit acht Säulen und vier as pilastres d'ordre jOnique de marbre velaé rouge et blanc. Les murs du salon sont ornés de peintures de Sleter , elles re- présentent plusieurs Dames occupées au travail , les unes à des ouvrages à l'ai- guille , les autres k broder , ou à jouer des instrumens. En traversant le bois pour gagner le coin des batimens où se trouve l'autre oran- gerie (5) , on y rencontre une alternative délicieuse de bocages sombres, de pièces de gazon , des réposoirs ; tout ce cantoa des jardins que parcourent les rivières (43), (42), (-8)5 peut-être nommé k juste titre: Les Champs elisées, quoique cette di!no- mination n'est accordée qu'à une partie de ce canton même. Le premier objet qui se présente ail milieu d'un ombrage épais, est une grot- te (44 ■ , dont la voûte est garnie de gla- ces; le plus bel orn.'nient de cette grotte est une Vénus de marbre blanc, la Déesse y est représentée de grandeur plus qu'hu- maine, k demi penchje, un genoux k terre, portant une main sur soîî sein, et tenant de l'autre une legere draperie qui ne la couvre que foiblement. Immédiatement der- rière cette grotte est un terrein qui s'eléve à pic, recouvert de lierre et d'arbrisseaux épineux. A quelque distance de cette grotte, en s'ecartant du bord de l'eau , et gagnant le bois k gauche, ou trouve un petir bâ- timent fort simple, qui contient des bains froids dans un réservoir d'eau courante. Les murs sont ornés de quelques mé- daillons représentant, en' bas relief, des bustes d'Empereurs romains ; là commence la première pièce d'eau considérable (43) nommée la rivière des aunes, ornée d'une isle couverte de plus élégants arbustes. Ukc scène qui touche le spectateur, est 4. Cahier« Pfeilern nach jonis cher Sauhnordnung von weiss und roth^estreiften Marmor. Gemähl- de von Sleter schmücken die Wunde , und stellen mehrere Damen mit Arbeit , die ei. ne mit der Nadel , eine andere mit Sticke, rey beschäftigt, eine dritte auf einem In- strumente spielend , vor. Wandelt man durchs Gehölze dem einen Winkel des Gebäudes zu, in welchem sich die ziveyte Orangerie befindet (5) , so hat man den angenehmsten Wechsel von dunklen Wäldern, Rasenstücken, und Ruheplätzchen vor seinem Auge. Der ganze Theil des Gar- tens, den die Flüsse (.jß"), (42J, (281, durch- wässern, verdient in der That den Nahmtn der elisäischen Fdder , wiewohl diese Be- nennung nur einem Plätzchen dieses Theils zugestanden wurde.. Der erste Gegenstand , der sich am Fus- se des Hügels darstellt, ist eine Grotte (4,) mitten unter dichtem. Schattendunkel , deren Wölbung in Spiegel eingefasst ist. Die schön- ste Zierde dieser Grotte ist eine Venus von weissem Marmor , deren Hohe die gewohn- liche Menschengrosse übersteigt, in halb gebogener Stellung mit einem Knie auf der Erde, U7id einer Hand am Busen, indess die andere mit leichtem verrätherischem Ge- tvancte ihre übrigen Reitze halb verhüllt. Hinter dieser Grotte steigt senkrecht ein Hügel empor mit Epheu und Dorngebüschen umwunden. In einiger Entfernung vo7i der Grotte, vom Ufer abwärts gegen das Gehölze Ln- ker Hand, findet man ein einfaches kleines Gebäude, welches in einem Behälter fliessen- den Wassers kalte Bäder enthält. An der Wand hängen ei?iige Medaillons , welche Brustbilder römischer Kaiser in halb erho- bener Arbeit vorstellen. Da beginnt das erste beträchtliche Gewässer , der Erlenbach (43) genannt , mit einer Insel , die niedliches Gesträuch umschlingt. Eine Szene, die den Zuschauer nicht 4. Heft, G î6 sans doute celle qu'offre le boca'^e des aunes , retraite profonde ensevelie dans l'onibrc et que la lumière la plus vive du soleil ne sauroit pénétrer; elle longe les bords de la première rivière , dont les eaux coulent si lentement , qu'elles pa- roissent stagnantes , leur contour est fort obscure, c'est l'efîet du verd foncé des aunes nombreux qui bordent les rives et se réfléchissent dans la rivière, leurs tiges forment des jolis grouppes en s'elevant obliquement de la même racine , et se croisant au dessus des eaux ; on voit fréquamment dans les bois qui environ- nent les fonds, des sumacs, des ifs, des ormes gâtés, des maroniers et des sapins imparfaits des troncs d'arbres morts ; les taillis sont composés de tilleuls, de noy- setiers, de houx, de noyers ; le bois est d'un verd foncé et d'un feuillage épais mêlé avec le lierre qui s'entortille autour des arbres , ou rampe sur les diverses pentes du terrein qui sont profondes et escarpés ; le sentier rempli de gravier est couvert de mousse : telle est la route qu'on parcoure en sortant de la grotte (44) €t suivant la première rivière. Avant de poursuivre le chemin , il n'est pas indliférent de dévier sur la gauche , pour prendre le point de vue nécessaire, sous lequel on jouit, en face du superbe temple gothique (34), dont la gravure est ci jointe sub Nro. f . de la belle perspective qu'il présente ; ce vaste cditice paroit de ce point de vue plus considé-- rable qu'il n'est en eiFet, on apperqoit ait dessus des arbres et entre leurs feuillages et leurs branches, l'étage supérieure, les portiques, les tours, les balustrades, et les combles couverts d'ardoises grouppes confusément, mais sous l'aspect les plus majestueux. A l'extrémité de la première rivière est un pont rustique recouvert de plantes ohne Rühnuig lässt , gewährt das Erlen- wäldchen , tief in verborgene Schatten gehüllt , zu welchem jioch nie der Sonne Strahl gelangte. Es liegt längs der Ufer des ersten Flusses , dessen Gewässer hier so gemach einher schleicht , dass es viel- mehr einem stehenden gleicht , umgräntt vom Schattendunkel des finstern Erlengrüns ' welches die Ufer bekleidet, und in der glat- ten Welle sich mahlt. Artige Gruppen bit-' den die Erlenstämme, quer derselben Wur- zel entsteigend und über bem dunkeln Bach sich umarmend. Die Waldung in den Grün- den ist mit Smacken , Eiben , zerstörten Ul- men , mit Rosskastanien , jungen Tannen, und abgehauenen Baumstämmen angefüllt. Das Gehau besteht aus Linden, Haselnuss- sträuchen, gemeinen Stechpalmen und Nuss- häumen. Düster ist der Waldung Grün, und dicht das Laub , mit welchem Epheu sich verschlingt , das um der Bäume Stamm sich windet, oder am tiefen felsigen Abhän- ge klimmt : Moos deckt den Steg mit Kies- sand angefüllt ,• dless ist der Weg , den man aus der Grotte längs des ersten Flusses nimmt. Bevor man nun diesen Weg verfolgt, lasse man sich eine kleine Abschweifuny links nicht gereuen , um zu dem gehörigen Standpunkt zu gelangen , von welchem man den gothischen Tempel, dessen Zeichnung unter Nro. 5. folgt, gerade gegenüber des herrlichen Anblicks geniesst , den er ge- währt. Diess weitläufige Gebäude erscheinet da noch ungleich grösser, Ueber den B'ia- vxen und zwischen deren Laub und Zivdgen sieht man das obere Geschoss , Lauben, Schieferdach , Thürme , Gegitter in bunter Gruppirung , doch von Ansehn nicht min- der ehrwürdig. Am Ende des ersten Flusses ist eine ländliche Brücke, umrankt mit allerlei/ nie- 7^ y/v^/V' ^/^^////W//^' / taiiipiiutes sous lequel les eaux se dégor- gent dans la seconde par une chute assez prompte en formant plusieurs cascades ; à côté de ce pont étoit un pavillon chi- nois, qui n'avoir pour perspective que les eaux et leurs bords embelis. En diviant sur la droite, on trouve un enclos d'arbres renfermant une ancienne église entourée d'un cimetière (-l-f), con- traste frappant avec la scène précédente et très inattendu. Plus bas dans le bosquet est placée la colonne rostrale (40) du Capitaine Gren- ville ; sur le sommet est une statue qui représente la Poésie héroïque. A quinze ou seize toises de ce monu- ment, on apperqoit sur un monticule et dan^ une heureuse situation, le temple de l'ancienne vertu (39); c'est une rotonde qui n'est pas ouverte de toute part^ comme celle de Venus (10) dans l'autre partie des jardins ; ce temple est entouré d'uii peristile composé de seize colonnes d'ordre jonique ; on y entre par deux portes tour- nées au levant et au midi, à chacune des- quelles on parvient par douze marches ; l'intérieur du donie est bien sculpté, les murs sont ornés de quatre grandes niches où sont placées les statues de Lycurge, d'Homère, de Socrate et d'Epaminondas. Chaque ouverture du peristile entre les colonnes présente un point de vue agréable ; de la porte du levant on voit le temple des fameux Bretons (41), le pont de Pal- ladio (29) ; et de celle du midi on dé- couvre les colonnes du Roi George Second, et de la Reine Caroline. Eu passant le pont qui se trouve entre la première et la seconde pièce d'eau, oa gagne le bosquet où est placé le temple des grands hommes d'Angleterre C41); c'est une suite demi circulaire de niches qui contiennent les bustes de quelques An- glais fameux, le milieu est orné d'une 37 derem Gewächse, unter welcher er sich m den zweyten Strom in mehrern raschen Was- serfällen ergiesst. An der Säte der Brücke stand ein chinesischer Pavillon, dessen ^an- ze Aussichte auf das Gewässer und dessen lachende Ufer sich beschränkte. Rechts trifft man einen mit Bäumen umschlossenen Matz, der eine alte Kirche mit einem Gottesacker ^45 enthält, ein sehr außallender unerwarteter Contrast mit der vorhergehenden Gegend. Tiefer im Walde ist die Ehrensäule (40) 'des Capitains Grenville, Auf dem G'pfel stellt eine Statue die heroische Poesie vor. Fünfzehn bis sechzehn Klafter von die- sem Monument erblickt man auf einem Ber- ge in einer sehr glücklichen Lüge den Ttm- pel der alten Tugcni {2?'>' ''"i* Rotunda, nicht so wie jene der Veius (20' allenthal- ben offen. Von der andern Seite d.s Gar- tens umgiebt den Tempel ein Säulengang von sechzehn jonischen Säulen,- gegen Auf jang und Mittag ist ein Thor , zu dem man auf zwölf Stuffen steigt» Das Innere des Doms ist vortrefflich bearbeitet , es befin- den sich darinn vier grosse Nichen und in diesen die Statuen des Lycurg , Homer, Socrates und Epaminondas. ^ede Ocffnung des Säulengangs gewährt eine eigene, reitz- volle Aussicht. Vom östlichen Thore sieht man den Tempel ^der grossen Britten (41) und die Palladiumsbrücke (29), vom mittä- gigen Thore die Ehrensäulen des Königs Georges II. und der K'öniginn Caroline. Geht man über die BrücJie, die sich zwischen dem ersten und zweyten Flusse be- findet , so kömmt man zu dem Walde , in uielchem Englands grossenMännern ein Tem- pel{^i) geweiht ist. Eine Reihe von Nichen in einem Halbzirkel enthält die Büsten eini- ger berühmten Engelländer , in der Mittt G 2 28 Piraniide avec la niche remplie par un beau buste de Mercure , au dessus du- quel est cet hémistiche de Virgile : Campos ducit ad Elysios. ,.11 conduit aux champs elysées," Cette suite de niches est terminée par des g'-andes marches, d'où l'on s'en- fonce dans un bosquet de laurier, dont les branches tombant naturellement sur les frontons des niches et semblent former une couronne à chaque buste, le terrein entre, les batimens et les eaux forme une pente douce couverte de. gazon. Ces monumens consacrés aux hommes célèbres et ces homages rendus à la vertu et au génie , sont un spectacle délicieux pour tous les étrangers que la curiosité attire à Stowe , pour peu qu'ils aiment l'humanité et sont sensibles à la gloire. Le temple des illustres Bretons est l'objet Je plus interessant des champs eli- sées. On nomme rànsi tout le vallon com- pris entre la grande avenue (8) et la pe- louse triangulaire (3v) et dont le fonds est rempli par les trois pièces d'eau (43)» (42), (28), mais la scène divisée par la pièce d'eau du milieu , a requ plus par- ticulièrement le nom de champs elisées. La rapidité de ce grand ruisseau qui coule au travers du vallon contraste infiniment avec la tranquillité des eaux de la pre- mière rivière ; ce mouvement rapide, quel- ques rayons de lumière réHéchis par un autre ruisseau qui vient s'y précipiter, le gazon d'im verd foncé qui se présente de toute part, les bustes des grands hommes d'Angleterre qui sont reliéchis dans l'eau, la variété des arbres , l'éclat de leur ver- dure, leur disposition ingénieuse qui fait de chaque im objet distinct et les disperse sur les petites inégalités du terrein, tout cela répand sur le local une gayeté par- steht eine Pyramide mit einer Niche, worin ein schönes Bruststück Merkurs , und über demselben eine Stelle Firjils zu sehn ist : Campos ducit ad Elisiosi „Er führt zu den elisäischen Feldern," Grosse Stuß'en Schlüssen die Nichcnreihc, von welchen man zu einem Lorbeerhayn herniedersteigt , desse?i Zweige sich über den Giebel der Nichen zu einer Art Krone fur jedes Bruststück wölben. Die Gegend zwischen den Gebäuden und Flüssen ist eine sanft abhängige Rasenflache. Diese Denkmäler dem Andenken grosser Männer geweiht, der sch'ojie Zoll dankba- rer Verehrung , der dem Genie und der Tu- gend hier dargebracht wird, ist wohl jedem Fremden, den Neugierde nach Stowe lockt, ein anziehender Anblick , wenn Ruhm und Jiienschemvürde seinem Herzen etwas be- deuten. Auch ist der Tempel der grossen Brit- ten der interessanteste Gegenstand in den eli- säischen Feldern. So nennt man das ganze.. Thal zwischen dem grossen Eingang (8) und dem dreyeckigen erhöhten Rasenstück (35''), worin die drey Gewässer (43), 04-)? C^Sj, fliesscn ; doch die Gegend , die das mittlere Wasserstück durchschneidet , hat noch ei- gentlicher diesen Nahmen erhalten. Die reis- sende Schnelle dieses Flusses., der sich mit- ten durch das Thal ergiesst , und mit dem schleichenden Gange des ersten einen son- derbaren Contrast gewährt, der Giessbach, der sausend in den Strom sich stürzt, das dunkle Rasengrün, die Büsten der grossen Engländer, die in der Fluthen Spiegel sich erblicken , die mannigfaltigsten Bäume und Gesträuche, ihr freundliches Grün, ihre ge- . scJtmackvolle Gruppirung, die aus jedwedem einen eigenen interessanten Gegenstand zu, machen, sie alle mit der anscheinendsten Re- gellosigkeit auf dem ungleichen Boden aus- zustreun iveiss, leihen der Gegend eine An ticuliere que l'imagination a peine à con- cevoir. De l'autre côté de la rivière (4::} est une arcade (37) érigée à la mémoire de la Princesse Amélie, ce monument se trouve placé sur le sommet des champs elisées, une clairière étroite, qui s'ouvre naturel- lement dans le bois , laisse voir de loin le pont de palladio (29), le reste du massif renfermant diiferens petits objets d'un de- tail très varié est un bocage magique qui conduit par un sentier tortueux à une ca- banne entièrement cachée par les arbres. En descendant de l'arcade delà Princesse Amélie , on se promené sur un tapis verd parsemé de quelques arbres isolés qui présente une pente douce jusqu'à la pièce d'eau (25), ce tapis est toujours couvert de troupeaux. Dès le commencement du printems, les bois des environs fourmillent de rossignols et d'oiseaux différens qui y font entendre leurs ran^ages, on se place agréablement pour les écouter , sous un gros orme antique et touîTu, qui répand au loin son ombre épaisse sur le tapis verd, et au pied duquel est placé un banc composé de racines d'arbres. Repassant des champs elisées entre la Seconde et la troisième rivière sur un pont entouré de feuillage, on entre dans le val- lon (35) pour gagner le troisienie pont (27) qui sépare la pièce d'eau (25) de la ri- vière inférieure (28^^ , ce pont d'une con- struction massive est très simple ; le pre- mier bâtiment qui s'offre en marchant à gauche, sur les bords de l'eau, est le mo- nument de Congreve (30) piramide tron- quée sur le sommet de laquelle est un singe assis , qui se regarde dans un mi- roir. On y lit cette inscription ; Fitae imitatio Consuetudinis spéculum Commoedia. C'est à dire : „La comédie est une imi- tation de la vie, et le miroir des moeurs.'*- 4i Cahier» 29 lächelnder, froher Ansicht, die nicht leicht der Phantasie sich geben lässt. Auf der andern Seite des Flusses (42) ist ein Ehrenbogen (37) zum Andenken der Prinzessinn Amalia , am Gipfel des so /e- nannten Elisiums , ein schmaler frey er Platz im Walde lässt von ferne die Palladiums, brücke sehn (29 ~),- der Rest der Waldung fasst mehrere Gegenstände zwar geringen Umfangs, doch äusserst mannichfaltig , in sich , und ist in der That ein magisches Wäldchen, in dem eine ländliche Hütte sich ganz in Laub versteckt. Kommt man herab von der Arkade der Prinzessinn Amalia , so führt ein Spazier- weg über eine Rasenfläche, hier und da mit zerstreuten Bäumen besetzt , die sich in sanftem Abhänge bis zum Wasserstück ^1$) erstrecket , und so wie der Frühling be- ginnt, immer mit Heerden besäet ist. Die angrämenden Wäldchen wimmeln von Nach- tigallen und andern Sängern, die das Ohr bezaubern. Sie zu hören , ladet uns eine alte, dickstämmige, dichtbelaubte Ulme in ihren Schatten , die fern das heitre Ra- sengrün verfinstern , auf eine Wurzelbank uns zu setzen. Geht man aus den elisäischen Feldern zwischen dem ersten und zweyten Flusse über eine Brücke mit allerley Laub umfloch- ten, so kommt man in einem Thale{i^) zur dritten Brücke(2'j), die das Wasserstück (cç) vom untern Flusse (28) trennt, massif und sehr einfach gebaut. Das erste Gebäude^ dem man links beynahe am Ufer begegnet, ist das Denkmahl des Congreve C30) , eine abgestumpfte Pyramide , auf deren Gipfel ein Affe sitzt , und sich in einen Spiegel schaut. Man liest die Inschrift : Vitae imitatio Consuetudinis spéculum Comoedia. Das heisst : „Das Schauspiel ist des Le- bens Spiegel, der Sitten Gemählde.^'' 4. mt. H 3° Le reste de la pirainide est orné d'un vase sur lequel sont sculptés les attribus du genre dramatique propre à Congreve, au bas sont deux morceaux sculptés ap- puyés obliquement contre le piédestal d'une manière fort négligée, l'un est en forme de masque comique, l'autre est une pièce de marbre sur laquelle se trouve une m- scription. Dans le bosquet en face est placée une grotte (^o) nommée la grotte des cailloux, c'est une demi coupole qui res- semble à une coquille , elle est enduite d'un mortier fort dur, couvert de gravier très fin, et de petits cailloux : de cette grotte on remonte à la terrasse du midi (9), et à la principale entrée des jardins. Ce parc a été regardé passé trente ans comme le plus magnifique du royaume. Pope disoit de lui : On y voit l'ordre dans la variété, tous les objets, quoique diiïérens , s'y raporteat à un seul tout. Ouvrage admirable de l'art et de la na- ture que le tems achèvera de perfection- ner, La beauté actuelle de Stowe , dont les plantations ont atteint leur plus grand degré de perfection, les changemens qu'on y a fait, dans quelques parties qui lais- soient encore une lé Lés plus anciens peuples se plaisoient à cultiver des terreins spacieux ; les As- syriens , les Perses avoient des parcs ou des enclos omis de ruisseaux , d'arbres, d'arbustes. Diodore de Sicile parlant du re- gne des Assyriens livre 2. chap.I V". s'énonce ainsi dans sa description de ßiibj^^lone : „Il y avoit un jardin suspendu auprès du château que fit faire , non Seiniramis, mais un Roi, nomme Sirus, à la requête d'une sienne concubine, laquelle, comme elle fut du pays de Perse, désirant, à la mode de son pays , veoir les près en montagnes, persuada k cet homme, de lui faire dresser im jardin, qui représentât en arbres et en prèz la réj^ion de Perse : chaque pan ou côté contenoit goo toises de long etc." *) Strabon livre XVI. décrivant le pays de Jerico , dit qu'il est environné de montagnes, qui représentent de tous côtes im bel amphithéâtre , qu'il est planté de palmiers et de toutes sortes d'arbres frui- tiers , que le terroir y est très-fertilé et très-varié , arrosé par divers ruisseaux, l'espace de cent stades , et que c'est là qu'étoient les palais du Roi et les jar- dins qui produisoient le baume. Xenophon donne une grande idée de la maison de Pharnabaze , on voyoit dans un vaste enclos, des batimens nombreux, Den ältesten Bewohnern des Erdbodens machte es Fergnügen, irgend einen geräu- migen Platz zu Gartenanlagen zu benützen'. Die Assyrier , die Ferser besassen Parks, durchflochten voin irrenden Bache , mit Wald und Busch gekränzt. Diodor von Si- zilien, indem er im it^n Buche, ^ten Kapitel vom assyrischen Reiche spricht, drückt sich in seiner Beschreibung Babylons also aus : „Neben dem Schlosse war ein hangender Garten, der sein Daseyn nicht der berühmten Semiramis, sondern einem König , A^ahm^ns Syrus, verdankte, der Hin auf das Verlangen einer seiner Beyschläferinnen anlegen liess.. Diese , eine Perserinn , wollte auf Gebirgen Wiesengrün ivie in vaterländischer Gegend sehn, und beredete den König, ihr einen Gar- ten anzulegen , der ihrem Auge in Wald und Wiese Persiens Fluren bothe. Jede der Seiten enthielt die Länge von 800 Klaftern £?c." Strabo in seiner Beschreibung von Je- richo^ s Gegend im i6ten Buche sagt: Sie ist mit Bergen umchlossen, die ein herrli- ches Amphithéâtre in einem Umfange von 100 Stadien bildeji, mit Palmen , Gesräuch^ und aller Art fruchtbringenden Bäumen durchwunden , mit einem äusserst frucht- baren , den angenehmsten Wechsel erzeu- genden Boden, den hie und da ein Silber- flüsschen tränkt. Da prangten des Königs Paläste und Gärten , in denen köstlicher Balsam duftete. Xenophon macht uns keine kleine Vor- stellung von dem Lustschlosse des Pharna- hazes. Wohin man in einem weiten Um- *) On a conservé une ancienne traduction fîe Messieurs Roberc Macault et Jacques Aniyot, publiée à Paris en izî%. H 8 35 un fleuve poissonneux , des parcs magni- fiques , où Ton pouvoit s'amuser à toutes sortes de chasses. Le caractère du jardinage adopté des Grecs a motivé la description des champs elisées par l'auteur de l'immortel Tele- maque ; il seroit inutile de recourir à des auteurs anciens , puisque Fenelon a écrit sur la Grèce , avec une facilité qui fe- rolt croire cette contrée son pays natal, pourquoi ne pas le prendre pour mo- dele ?.. „Telemaque s'avanqa," dit-il, „vers ceS Rois qui ctoient dans des bocages odo- riférants, sur des gazons toujours renais- sants et fleuris , mille petits ruisseaux d'une onde pure arrosoient ces beaux lieux, et y faisoient sentir une délicieuse fraîcheur ; un nombre iuHni d'oiseaux fai- soit résonner ces bocages de leur doux chants , on y voyolt, à la fois, les fleurs du printems qui naissoient sous les pas et les fruits de l'automne qui pendoient des arbres." C'est dans ce genre que Fenelon dé- crit l'habitation de Calypso. „Cette grotte taillée dans le roc étoit tapissée d'une jeune vigne qui étenc\oit ép-alement ses branches de tout côtés, des sources coulant avec un doux mur- mure , sur des prés semcs de violettes, formoient , en divers lieux , des bains aussi purs et aussi clairs que le cristal ; mille Heurs naissantes émailloient les ta- pis verds, dont la grotte étoit environ- né ; là on trouvoit un bois de ces arbres touffus, qui portent des pommes d'or, et dont la fleur , qui se renouvelle dans, toutes les saisons , répand le plus doux le plus agréable de tous les parfums." 'kreise sein Auge warf^ erblic'kte man bald ansehnliche Gebäude, bald einen Strom, den die fischreiche Tiefe schwärzt, ruhig wäl- zend die ernste Woge , umwOlht von grü- nen Schatten des Hayns , in welchen des Wildes schwärmende Schaar den 2fäger lockte. Die Manier, nach welcher die Griechen ihre Gärten anlegten , gab den Stoff zu Fenelons Beschreibung der elisäischen Fel- der, Wozu die Alten, da er uns mit Grie- chenland, dem Vaterlande der Musen und Grazien , mit einer Leichtigkeit bekannt macht, dass man versucht wäre, es auch für seiji Vaterland zu halten ? Warum sollten wir demnach ihm nicht Modelle entlehnen dürfen ? Hier also ein iiaar Stellen. „Telcmach nahte den Königen, welche ifi Wohlgeruch duftenden Buschwäldchen auf immer blü- henden frischen Rase?j hingestreckt ruhten, tausend flimmernde Bächlein schlichen, süsse Erfrischung athmend , in Busch und Wald umher ; mit melodischen Tönen füllte der Vögel Chor die Lüfte , und Blumen des Frühlings , jeglichem Tritte entsprossend, paarten sich mit herbstlicher Frucht, die die schwanken Aeste beugte.^'' Ganz in dieser Manier giebt uns Fene- lon auch die Schilderung von Calypso's Wohnsitz. „Tief senkt in Felsen sich die Grotte > um deren Scheitel junges Rebengrün sich wand , auf bunter Wiese, von süssem Veil- chenduft umhaucht, wanderte sanftmulmelnd eine Qiielle, deren heller Spiegel freundlich der reitzenden Göttinn Lächeln erwiederte» Tausend werdende Blümchen durchblickten den grünen Teppich, der die Grotte umgab, und den ein Wald, mit goldenen Früchten prangend , krönte , deren Blühte in jeder ^ahrszeit. sich erneuernd , den lieblichsttn Wohlgeruch streute,^'' 33 „Ce bois sembloit couronner ces belles prairies, et formoit une nuit que les rayons du soleil ne pouvoientpénétrer ; là, on n'en- tendoit jamais, que le chant des oiseaux, ou le bruit d'un ruisseau qui, se précipi- tant du haut d'un rocher, tomboit à g:ros bouillons pleins d'écume et s'enfuyoit nu travers de la prairie." „La grotte étoit sur le penchant d'une colline, d'où l'on découvroit la mer^ tantôt claire et unie, tantôt irritée et élevant ses va- pies comme des montagnes; d'un autre côté on voyoit une rivière où se formoient des is- les bordées de tilleuls fleuris et de hauts peupliers ; les divers canaux qui formoient ces isles, sembloient se jouer dans la cam- pagne, les uns rouloient leurs eaux claires avec rapidité , d'autres avoient une eau paisible et dormante , d'autres par des ]ongs détours revenoient sur leurs pas, comme pour remonter vers leur source, et sembloient ne pouvoir quitter ces bois enchantes. On apperqevoit de loin des col- lines et des montagnes qui se perdolent dans les nues , et dont la figure bizarre lormoit un horison à souhait , pour le plaisir des yeux ; les montagnes voisines étoient couvertes de pampres verds qui pendoient en festons; l'olivier, le grena- dier, le figuier, et tous les autres arbres couvroient la campagne et en faisoient un grand jardin etc.'- Les Romains se raprochoient aussi de la nature dans la composition de leurs jardins ; ils avoient autant d'étendue et renfermoient une grande partie des objets qui composent les jardins modernes. Pline l'ancien dit , qu'on y voyoit des champs, des lacs , des vergers , des charmantes perspectives et des superbes maisons de campagne. Pline le jeune livre. V. lettre VF. à AppoUinairc, donne le détail d un vaste jardin romain , situé en Toscane , après 5., Cahier. „Stilles Daniel, in das der Sonne StraJd nur selten fiel, umschleycrte den Hayn , in dan nur der F'ùgelch'ùre Harmonie und der ferne Laut einer (Quelle fiüsterte , die dem steilen Felsen entsprudelte, und dann durch lachende Ebenen floh." „Die Grotte Lig an einem Hügel, von ivelchem mmi das Meer erhliche, das bald einer Spiegelfläche gliche und bald in thiir- menden Wogen brauste ; von einer andern Seite begegnete den Blicken eiti Fluss , in dem sich mehrere Inseln, mit hlühinden Linden und schlanken Pappeln umkränzt, bildeten , dessen schläni^'elnde Arme , die schimmernden Bändern gleich , die Inseln umfllossen , sich neckend zu durchkreuzen schienen , hier i?i hastiger Eile die perlen- den Wellen rollten , da friedlich schlum- mernd durchs sanfte Thal gleiteten , und dort nach langem Umwege wieder'kehrten, als sehnten sie sich nach der Quelle , als könnten sie die reitzvolle Gegend nicht ver- lassen. Ferne Hügel und Gebirge , deren Blau sich im Gew'ülke verlor , säumten in bizarrem Umriss den Horizont. Festlich kleidete der Reben Grün die nahen Hügel, Feigen, Oliven,, Granatäpfel lauschten zwi- schen üppigem Laub , die ganze Insel bil- dete nur einen elisischen Garten," Auch die Rumer ivaren der Natur in Anlegung ihrer Gärten ziemlich nahe. Die- se hatten gleiche?! Umfang mit den engli- schen Parks , schlössen dieselben Gegenstän- de in sich, die man iii neueren Zeiten trifft. Plinius der ältere sagt,, dass man daselbst .Auen, Seen, Obstwäldchen, reitzende Per- spective und artige Landhäuschen traf. Plinius der jüngere im ^ten Buche, 6ten Schreiben an Apollinarius giebt eine aus- führliche Beschreibung eines weitläufigen römischen Parks, der in Toskana lag-, nach- dem er zuvor dessen Umgebungen beschrie- 5. Heft. I 84 en avoir décrit les environs. Cesl , peut- être , le morceau le plus étendu dans ce genre , qui nous reste de l'antiquité ro- maine ; la traduction en est libre et ne pr ésente que l'essentiel au but de cet ou- vrage. „Qu'on s'iniaî^ine un amphithéâtre im- mense tel que la nature seule peut pro- duire, une plaine vaste, entourée de mon- tagnei. couvertes de forêts, dont la teinte sombre annonce l'ancienneté , et qui sont destinées aux plaisirs de la chasse ; ces forêts se prolongent au pied des mon- tagnes, où des champs lerriles, des vigne» bien cultivées se présentent d'un côté, tandis que de l'autre, l'oeil se repose sur des prairies superbes couvertes de tréfiles, émaillées de plus belles fleurs." „Cette plaine est arrosée par plusieurs ruisseaux , et quoique leurs eaux soient nombreuses , elles n'y forment aucun ma- récage ; des canaux conduisent les eaux superflues dans le fleuve navigable qui tra- verse ces champs, dont il porte les pro- duits à la ville." ,;De quel plaisir ne jouit-on pas, lors- qu'on admire ce local du haut de la montagne, et que les regards sont portés sur les beautés des environs ? elles sont si variées , si enchanteresses , qu'il est im- possible d'en fournir le juste détail." „C'est à mi-côte de ce site avantageux que sont placés les jardins ; on y monte par une pente douce, insensible, de ma- nière qu'on parvient à la montagne , sans s'en apperçevoir. Derrière sol l'appennin se découvre, qui dans un jour serein oiFre une belle perspective." „La maison a plusieuis corps de logij distribués à la manière ancienne ; un mas- sif coupé en différentes parties propres à la promenade se présente en face de l'entrée, ce massif du côté du portail est ea forme de cjrque entouré d'arbustes, au hen, Diess ist vielleicht die ^ausgedehnteste Schilderujig der Art , die wir aus dem rö- mischen Alterthwne besitzen. Folgende freye Uebersetzung derselben hicthet nur die ws- siutlichsten Züge^ die dem Zwecke unsers Werkes entsprechen. „Man denke sich ein grosses weites Am- phithedtre , so wie Natur allein es bilden Àann , eine unabsehliche Fläche , ringsum Gebirge^ ihre Stirnc gelirijnt vom ehrwür- digen Hayne, dessen tiefes Dunkel sein ho- hes Alter verkündigt , in dessen weitläufi- gen Gründen die laute Freude der muthi- gen yagd ertönt. Seine finstre Gränze naht dort dem Fusse des Berges , wo fruchtbare Gefilde, blühende Reben dem Auge lächeln^ 'Während es von der andern Seite auf herr- lichen Wiesen ruht, deren Teppich durch- wunden mit üppigem Klee , in iieblicheni JÜumenschmeh prangt." „Mehrere Bäche durchschneiden die Ebe- ne, ohne durch ihr häufiges Wasser Süm- pfe zu verursachen , indem Kanäle es in den schiffbaren Fluss leiten , der diese Ge- gend durchströmt, und ihre reichen Erzeug- îiisse in die Stadt führt." „Welcher Lust gentesst das Auge , ivenn es vom Gipfel des Berges die schöne Ge- gend überblickt , und auf den mannigfalti- gen reizenden Parthien verweilt, .lie Worte, nur mit schwachen Zügen schildern.'^ „Mitten am Berge liegt der Garten, zu- dem man auf sanftem Abhänge gehuvit, so dass man , ohne es gewahr zu werden, bis zum Gipfel emporsteigt. Hinter sich, sieht man die apenninische Bergkette , die an eitlem heitern Tage eines der schönsten Perspektive gewährt." „Das Hauptgebäude ist in mehrere Ne- bengebäude nach alter Form vertheilt, Vornt am Eingange ist eine Waldung mit aller- lei Baumgängen durchschnitten , die zu Promenaden dienen : an der Seite des For- tab krümmt sich dieselbe in Form eines delà de ce bols sont des prairies , des champs, des bocages, qu'on apperqoit des fenêtres de la maison , par des percées ménagées dans la forêt ; l'aspect principal est vers le midi ; une aile du bâtiment donne sur un pavillon adossé à un bos- quet , le devant est ombragé par des platanes , entre lesquels une eau limpide coule d'un vase de marbre ; ce pavillon éloigné du bruit du jour, sert de retraite pour y prendre le repos , et de salon pour y recevoir ses amis ; d'un autre côté fît un cabinet de verdure sombre et tran- j.ijilï, dont la beauté ne le cède pas au marbre même , le murmure des eaux des environs' rend cet endroit plus agréable encore." j.Un troisième aspect est celui du manège également entouré de platanes, dont les troncs garnis de lierre se joig- nent par des guirlandes , mélangeant ainsi les nuances d'un verd pâle et d'un verd foncé." „Quelques bosquets sont entourés de lauriers , d'autres de cyprès qui les ren- dent plus ombragés et plus sombres, mais l'intérieur de ces bosquets est divisé en clairières qui laissent pleine liberté au jour pour embelir des petits massifs de rosiers i des chemines tortueux ayant diiférentes formes traversent ces charmants bosquets et conduisent à des vergers rustiques , à des tapis de verdure ornés de petits pla- tanes , à des vignes, à des champs." „Une rivière, formaût des détours, tan- tôt ombragés , tantôt dans la plaine, em- belit ces jardins, qui sont ornés de plu- sieurs pavillons , de lits de repos , de statues, de fontaines et d'inscriptions." Ces détails prouvent que les parcs 3S Circus in einen mit Gesträuch bewachsenen Kreis; jenseits derselbe?! sieht man aus den Fenstern des Gebäudes Wiesen, Fcld:r, Ge- husche, welche durch d<: im Walde aw^e- brachten freyen Plätze darchblchen. Der vorzüglichste Standpunkt ist der M:ttaj,s~ Seite zu ; ein Flügel des Hauses hat die Aussicht auf einen Pavillon , der an einem Wäldchen lehnt , und dessen Vorderthnl von Platanen umschattet iv.rd , zwischen welchen einer marmornen l^ase p^rUnd ein (^uell entgleitet. Fern vom Gevühle des Tages dient der artige Pavillon sowohl zur Zuflucht für Einsamkeit uni Ruhe, als auch zum angenehmen Versammlungsplatze aus- erwählter Freunde. Dran an bilden Z nei- ge ein Gemach dunkelgrün und stille, schö- ner als je ein marmornes Gemach ; geschwä- tzige Bäche y die das Plätzchen durchwan- dern, vervielfältigen dessen Reitze." „Eine dritte Ansicht ist die der Reit- schule, die gleichfalls mit Platanen umge- he?! ist , deren Stämme von Epheu u?n- schlungen, mit Guirlanden verbunden wer- den , und so die Nuance?! einer blass wid dunkelgrünen Farbe vereinigen.'' „Einige Wälder si?id mit Lorberbäu- tiien umgeben , a?idere mit Cypressen , die sie noch schatte?!reicher und düsterer ma- chen. Inwendig sind freye Plätze, die dem Lichte den Zutritt gestatte?!, liebliche klei- ne Rosengehüsche zu enthüllen; gekrümmte Stege durchkreuzen in verschiedener Gestalt die anmuthigen Hayne , und führen zu ländliche?! Obstwäldchen, zu grüne?i Rasen- fläche?! mit kleinen Platanen geschmückt, zu Weingärten u?id Fruchtfeldern." „Ein Bach, der nun in blühende Zweig- gewölbe sich verliert , nun in der freyen Ebene sich schimmernd schlängelt , ver- schönert diese Gärten , die mit mehreren Pavillons, mit Ruheplätzchen^ Statuen, Fan- tainen und Inschriften geziert sind." Diese Schilderungen beweisen, dass dit la 36 des romains étoient également tracés d'a- près la simple nature. Les Anglois ont imité les Chinois dans la distribution de leurs parcs mo- dernes; la description des jardins de cet aucien peuple, qu'a donné l'Architecte Chambers , mérite de trouver place dans cet ouvra^^e ; elle sert d'ailleurs pour l'explication des décorations et scènes chinoises , qu'on voudroit composer ou imiter. Les détails de Chambers sur les jar- dins des Chinois ont été révoqués en doute par plusieurs personnes qui ont cru pouvoir établir k ce sujet des senti- juens opposés. On n'a pas seulement sup- posé que Chambers avoit écrit en plai- santant, mais on a même avancé, que ce peuple, qui compte au delà de 4000 ans d'existance, n'avoit presqu'aucune idée de culture ; un auteur qui passe pour impar- tial, soutient qu'en général la moitié des terres de ce vaste empire n'est pas mise en valeur ; voici entre-autres , une des preuves avancées à ce sujet. „On peut, (dit Mr. Paw,) se former la dessus, des idées assez justes, en li- sant la description d'un immense terrein où l'Empereur Can-hi (Kangi) chassa en 1721 avec l'Ambassadeur de Russie ; cette sollitude n'est qu'à deux ou trois lieues de Pelvin, et on ne sauroit rien imaginer de plus sauvage ; il y avoit six heures, (dit Mr. Anterraony) que nous étions à cheval , et quoique nous eussions déjà fait quinze milles d'Angleterre, nous ne voyons pas encore le bout de la forêt ; nous tournâmes du côté du midi, et nous arrivâmes dans un terrein marécageux couvert de roseaux fort hauts, d'où nous fîmes lever quantité de sangliers,'' rümischen Parks gleichfalls in Nachahmun- gen einfacher Natur bestanden. Die Engländer ahmten in ihren moder- nen Gartenanlagen den Chinesen nach^wess- uiegen auch die Schilderung, die der Archi- tekt Chambers von den Gärten dieses ural- ten Felkes uns giebt, in diesem IVerhe eine Stelle verdient , um so mehr , da sie in der Anlage chinesischer Szenen und Garten- Decorationen, welche man schaffen oder, nachahmen uiollte , zum Leitfaden dienen kann. Mehrere zweifeln an der IFahrheit der ausführlichen Beschreibung der chinesischen Gärten von Chambers , und glauben diess- falls einer entgegen gesetzten Meinung seyn zu müssen. Nicht ?iur , dass sie sich die Foraussetzung erlaubten , als habe Cham- bers diess bloss zum Scherz geschrieben, sondern sie behaupteten sogar, dass diess uralte Folk , dessen Existenz 4000 ^ahrz zählt ^ kaum eine Spur von Cultur blicken lasse. Ein Schriftsteller , der für unpar- theyisch gilt , stellt d.vi Satz auf, dass im Durchschnitte die Hälfte Land dieses Ungeheuern Reichs ungenützt liege. Hier, unter andern, ein Biweis , mit dem er sei- nen Satz unterstützt. „Man kann sich diessfalls Çsagt Herr Faw) ziemlich richtige Begriffe machen, wenn man die Beschreibung einer Unge- heuern Strecke Landes liest, wo der Kaiser Can-hi (Kangi^ im jfahre 172t mit dem russischen Bothschafter jagte. Diese Einöde liegt nur drey bis vier Stunden von Peckin, und man kann sich ausser ihr nichts wü- steres denken. Wir ivaren, sagt Hr. Anter- mony , sechs Stunden zu J'ferde, und wie- wohl wir bereits fünfzehn englische Mei- len gemacht hatten , so sahen wir doch noch kein Ende vom Walde. Wir lenkten gegen Mittag , und trafen auf einen Mo- rast mit hohem Schilf bewachsen, aus dem ivir eine Men<(e Eber aufjagten.'^ — Comment inférer de ce passage le peu de culture des terrés des environs de Pé- kin ? Cette forêt est le parc de chasse de Hai-Tse, maison de plaisance de l'Em- pereur ; c'est se jouer de la crédulité du publie, que de travestir ce séjour en une lande ari.le. On pouvoir en dire autant de l'Autriche, parcequ'aux portes de Vienne on trouve la vaste forêt de Burkersdorf, on peut en dire autant de la France, parce- que la forêt de St. Germain est aux en- virons de Paris ; la Belgique peut passer pour inculte, parceque la forêt de Sojjnes est aux portes de la capitale, et la Hol- lande passer pour un désert , parcequ'on y trouve des bruyères immenses. Nombre de voyageurs et de personnes instruites ont déjà réclamé contre les ob- servations sur la culture chinoise, publiées par Mr. Paw ; mais Mr. Hirschfeldt dit T<'meV. page 50: „Qu'une preuve auten- tique contre les notions données par Cham- bers sur l'art des.Chinois dans le jardinage, est produite par un homme' impartial, c'est Mr. Sonnerat; d'après ce dernier, ce peuple qui a tant démontré son industrie pour dessécher ses marais et fertiliser ses terres, n'a pas seulement l'idée de planter un arbre fruitier, et il n'y en a dans la Chine, que pour autant qu'ils croissent naturellement." Mr. Hirschfeldt ridiculise aussi la de- scription des jardins de l'Empereur donnée par le peintre Attiret; mais des relations nouvelles nous découvrent assez de vérité; et parmi celles qu'on pouvoit citer , on choisirera seulement hors du voyage de Mylord Macartney , dont les principales 5, Cahier, 37 Wie kann vian aus dieser Scelle auf die tvenige Cultur des Landes um Pekin schüessen ? Dieser IFali ist nichts anders als ein Park des kaiserlichen Lustschlosses Hai-Tse, der zum jfagen bestimmt ist. Das heisst doch die LeichtiiläiLi)igkeit des Pu- blikums Zum Besten haben , so eine Gegend in eine ode Wüste wmiischuß>.n. Dasselbe 7nüsste also auch von O^strrreich gelten, nio man heynahe an den Thoren Wiens den Ungeheuern ßurkersdorfer-Wald trij/t, von Frankreich, da der Wald V071 St. Ger- main in der Nachbarschaft von Paris liegt ; die ^Niederlande müsste man als vden , un- bebauten Boden betrachten , deiin der Soir. ner-Wald ist vor den Thoren der Haupt- stadt ; und Holland ist eine Wüste, weil man daselbst sehr beträchtliche Heiden findet. Schon viele Reisende und aridere gut unterrichtete Personen haben sich gegen die von Hrn. Paw erschienenen Bemerkungen über chinesische Cultur geäussert ; Hirsch- feld hingegen sagt im $ten Bande , Rosten Seite seines Werkes : „Ein vollgültiger Be- weis gegen die von Chambers über die Kunst' fortschritte der Chinesen beygebrachten Be- griffe rühre von einem gewissen Hrn. Son- nerat , einem vollkommen unpartheyischen Manne her , nach dessen Meinuw^ diess Volk, das doch m Austrocknung der Flüsse und Urbarmachung des Bodens so viele In- dustrie bewies^ von der Art, einen Frucht- baum zu setzen, nicht einmahl eine Idee hat, und Fruchtbäume nur so viele, ah von seihst wachsen , daselbst vorhanden sind." Eben so mazht Hirschfeld die Beschrei- bung lächerlich , die der Manier Attiret von den Gürten des Kaisers macht, jedoch verbreiten neuere Berichte ziemlich helles ' Licht über diesen Gegenstand , ivid unter der Menge derer, die man anführen konn- te, wählt man ausser der Reisebeschreibiin^ 5. Htft. K 38 gravures relatives a i'0Hvra2;e actuel sui- vent sub Nr. 6 et 7, l'idée que Sir George Staunton nous donne de la forme des jar- dins chinois. „Les jardins et les bosquets de Yvven- Min-Ywen comprennent un grande espace. Mr. Barro-fv , qui y a le plus séjourné, estime leur eteridue à douze mille anglois, le plan des jardins lui parut infiniment agréable, les Chinois sont particulièrement très industrieux pour distribuer leurs dé- corations de manière que l'ensemble pa- roisse de plus grande étendue etc." Ceci a bien du raport avec ce que Chambers a décrit de ces jardins , Mr. G — — dans sa description générale de la Chine publiée en 1787 s'étoit énoncé de la manière suivante , relativement à la maison de plaisance, que les fermiers du sel ont bâti pour l'Empereur à quelques lieues de Nankin^. ,,Cette habitation, ]5rès de Yang-Tcheou, est un amas de monticules et de rochers qu'on a élevés à la main, de vallons, de canaux tantôt larges, tantôt étroits, tantôt bordés de pierres de taille , tantôt de rochers rustiques semés au hazard ; d'une foule de batimens , tous difFérens les uns des autres , de salles , de cours , de ga- leries ouvertes et fermées , de jardins, de parterres , de cascades , de ponts, de pa- villons, de bosquets, d'arcs de triomphe ; chaque morceau n'est que joli et de bon goût, mais c'est la multiplicité des objets qui frappent." En attendant que quelque relation ré- cente fasse connoitre à l'Europe , des dé_ tails plus circonstanciés sur la forme ac- tuelle de ces jardins si vantés, il ne paroit pa? que leur existance de la manière écrite des Lords Macartney, von welcher die vor- zUglichsteJi Kupferstiche , die zu unserem Werke passen , in diesem auch erscheinen, sub Nro. 6 et 7 , jenen von Sir George Staunton^ worin er von der Form der chi- nesischen Gärten spricht, „Die Gärten und Bosquets von Twen- Min- Twen fassen einen grossen Raum, Hr. Barroiv , der am längsten darin veriveilte schätzt deren Flächeninhalt auf zwülf erig- lische Meilen. Ihm scheint der Plan des Gartens unendlich angenehm. Eiiie vorzüg- liche Industrie der Chinesen bey ihren Gar- tenanlagen besteht darin , ihre Garten-De- corationen so zu ordnen , dass das Ganze vo?i sehr grossem Umfange zu seyn scheint," Diess stimmt nun sehr genau mit der Beschreibung von Chambers überein. Herr G in seiner allgemeinen Beschreibung V07Ï China vom jfahre 1787 äusserte sich in Betreff des Lustgebäudes , welches die Sahpächter dem Kaiser etliche Stunden von Nanking errichtet hatten, auf nachstehende Weise : „Diese Wohnung , nahe bey Tang- Tcheou, ist ein Haufe von Bergchen und Fel- sen, die ihr Daseyn Menschenhänden dan- ken, von artigen Thälern und Kanälen ball breit imd bald enge, bald mit (Quaderstei- nen und bald mit wüsten Felsen , tfelche Zufall hingestreut zu haben schien , um- schlossen ; ein Haufe a'on Gebäuden , ivo- von keines dem andern gleicht, von Gär- ten, Parterres , Brücken, Cajcaden, Lust- wäldchen, Pavillons und Triumphbogen ,■ je- der dieser mannigfaltigen Gegenstände ist weiter nichts als hübsch und artig , aber eben ihre Mannigfaltigkeit erregt Verwun- derung," Indess bis irgend eine neue Entdeckung den Europäern über die dermahlige Form der so gepriesenen chinesischen Gärten deut- lichem Aufschluss giebtf darf man wenig- stens ihr Daseyn , so i>ne Chambers es he- 7' ^f//j///\f ///fr i-s/^rz/z/ft' :/ ri'/'rfty,:; ,/■ Jf/'/rr,/ y^//r>w////tW' . 'V///'/v ^yf/j ./■// //''"'^'^'^^''^' . 3^ par Chambers puisse être révoquée en doute, l'amas des batiraens, dont il parle, est aussi croyable dans un grand espace, que le grand nombre de pavillons , de temples, d'obélisques, de ruines, de ponts et d'au- tres ornemens qui composent en Europe les jardins modernes , et qui ne parois- sent pas superflus dans leur belle distri- bution, „La nature (dit Chambers) est le mo- dele des Chinois, leur but est de l'imiter dans toutes ses belles irrégularités ; d'a- bord , ils examinent la forme du terrein, s'il est uni, ou en pente, s'il a des col- lines ou des montagnes, s'il est étendu ou resseré , sec ou marécageux , s'il abonde en rivières et en sources, ou s'il manque absolument d'eau, ils font une grande at- tention k ces diverses circonstances , et choisissent les arrangemeus qui conviennent le plus avec la nature du terrein, qui exi- gent le moins de fraix , cachent ses dé- fauts et mettent ses avantages dans le plus beau jour." „Les Chinois n'aiment point la prome- nade, on trouve rarement chez eux des avenues ou des allées spacieuses, tout le terrein est distribué en une variété de scènes, et des passages tournants, ouverts au milieu des bosquets , vous font arriver aux différens points de vue, chacun des- quels est indiqué par un siege , par un édifice, ou par quelque autre objet.*' „La perfection de leurs jardins con- siste dans le nombre , dans la beauté , et dans la diversité de ces scènes ; les jar- diniers des Chinois ramassent dans la na- ture les objets les plus agréables et tachent de les combiner de manière, que non seit- lement ils paroissent séparément avec le plus d'éclat^ mais que par leur union, ils schreibt , nicht in Zweifel ziehen. Der Hau- fe von Gebäuden., wovon er spricht, ist in einem grossen R.iume eben so denkbar, als die grosse Zahl von Tempeln , Obelisken'^ Pavillons, Ruinen, Brücl^en und andern Ge- genständen , die unsere Gartenanlagcn zie- ren, und geschmackvoll vertheilet, nichts we- niger als überflüssig scheinen. „Natur ist , (wie Chambers sagt^ , ihr Model, ihr Ziveck in allen ihren Verirrun- gen ihr nachzuahmen ; ihr erstes Augen- merk die Eigenschajten des Bodens zu un- tersuchen , ob er eben oder abhängig , hü- gelig oder gebirgig , offenes Land oder eine Bergkette, nass oder trocken sey, Ueberfl.usS an Flüssen und Quellen , oder gänzlichen Mangel an tf^asser habe ; lauter Umstände, worauf sie grosse Aufmerksamkeit wenden; und in ihren Gärten solche Anordnungen treffen, die mit der Beschaffenheit des Bo- dens am meisten übereinstimmen , die we- nigsten Auslagen fordern , die Mängel der dazu geivählten Gegend verhüllen, und die Vorzüge derselben im vortheilhaftesten Lich^ te erscheinen lassen." „Die Chinesen lieben Spaziergänge nicht. Selten trifft man bey ihnen geräumige Zu- gänge, breite Alleen. Das sämintliche Ter- rein ist auf eine grosse Zahl sehr mannig- faltiger Szenen benützt. Schneckenförmig ge- wundene Stege, die mitten durch dichtes Gebüsche gehn , führen zu verschiedenen schonen Standpunkten, deren jeder durch einen Sitz, durch ein Gebäude, oder durch irgend einen andern Gegenstand bezeichnet wird," „Die Vollhommenheit der chinesischen Gärten besteht in der Zahl, Schönheit und Mannigfaltigkeit solcher Szenen ,■ ihre Gärt- ner suchen in der Natur die angenehmsten Gegenstände auf, die sie dann mit solcher Kunst zu verbinden wissen, däss nicht nur jeder einzeln im vortheilhaftesten Lichte er- scheint, sondern sie alle in reitzcnder Har- K i 40 forment un toiit également agréable et irappant.'" ,,Les artistes chinois distinguent trois uifFérentes espèces de scènes, auxquelles ils donnent le nom de riantes, d'horribles, et d'enchantées. Cette dernière dénomina- tion répond à ce qu'on peut nommer scène de roman , et les Chinois se servent de divers artifices , pour y exciter la sur- prise. Quelquefois ils font passer sous terre une rivière ou un torrent rapide, qui par son bruit turbulent frappe l'oreille, sans. qu'on puisse comprendre d'où il vient; d'autrefois, ils disposent les rocs, les ba- timens et les autres objets qui entrent dans la composition, de manière que le vent pas- sant à travers des interstices et des con- cavités, qui y sont ménagées pour cet effet, forme des sons étrangers et singuliers, ils mêlent dans ces compositions les espèces les plus extraordinaires d'arbres, déplantes et de fleurs, ils y forment des échos arti- ficiels et compliqués, et y tiennent diffé- yens oiseaux et animaux monstrueux." „Les scènes d'horreur présentent des rocs iuspendus, des cavernes obscures et d'im- pétueuses cataractes , les arbres sont dif- formes et semblent brisés par la violence des tempêtes : ici , l'on en voit des rer,^ versés qui interceptent le courj des tor- rens, et paroissent avoir été emportés par la fureur des eaux ; là, il semble que frappés de la foudre , ils ont été brûlés et fendus en pièces , quelques uus des édifices sont en ruines , quelques autres consumés à demi par le feu , quelques chétives cabanes dispercées çà et là sur les montagnes, semblent indiquer à la fois l'existence et la misère des habitans." „A ces scènes , il en succède couimu- nement des riantes ; les artistes chinois sa- vent de qu'elle force l'ame est affectée par les contrastes, et ils ne manquent jamais de ménager des transitions subites et des monte ein eben so schönes als wirkungs- volles Game machen" „Sie unterscheiden ferner drey verschie- dene Arten von Zzenen, welche letztere sie in lachende Szenen , Suhauerszerien , und in Feen- oder romantische Szenen eintheilen, und manches Kunstgriffes sich bedienen, um in selben Ueberraschung hervorzubringen Zu- weilen leiten sie einen Fluss oder reissenden Giessbach unter die Erde , der dann mit wildem Getöse das Ohr betäubt, ohne dass man weiss, woher der Schall komme ; zu- weilen wissen sie Felsenwohnungen und an- dere Gegenstände ihrer jlnlage so anzu- bringen^ dass der Wind, indem er durch die eigens zu diesem Zwecke angelegten Klüfte und Höhlen zieht y die seltsamsten und auffallendsten Töne hervorbringt, wo- zu sie die ungewöhnlichsten und s.ltensten Gattungen von Bäumen , Blumen und Pflan- zen wählen , die sonderbaren Töne durch Tnünstliche Echo's vervielfältigen , auch fremde Vögel und nllerley monströse Thiere zu halten pflegen.'' „Eine Schauerszene tnethet drohende Fel- sen, düstre Höhlen, brausende Cutaraktin. Unförmlich steht lue und da ein Baum zersplittert durch verheerenden Sturm, um- gestürzt, ah hätt' ihn die tobende Fluth mit fortgerissen, liegt der eine im Strom^ und hemmt des letztem gewaltigen Lauf; den dort traf schlängelnd der Blitz , noch raucht er , des grünen Schmucks nun be-r raubt , entzwei) gespalten voui stolzen Gir pfel herab bis zum mächtigen Stamme. Ei- nige der Gebäude sind Ruinen, andere halb zerstört vom wüthendcn Feuer ; elende Hüt- ten , auf Bergen zerstreut, verhiiiden das Daseyn elender Bemohner," „Die:en Szenen lassen sie geiv'ùhnlich lachende folgen, Sie ivisscn , welche ÎFir- hung. auf unsere Seele das Entgegengesetzte hervorbringt, und unterlassen nie, überru- schende Contraste und schnelle Uibcrgänge izy/zzi^-z,/ 'z/?<'sL, Jm /// '/// /yi'/^A- ,/''/// y,r/\//// ///,',f{'/7e/'^7^<'yc ^ 7^//' /'//'//'V/ //?'t^///yy^/'// /t^///'// /// '/:/ y,:/ /. %'/, 't///<:/ //^. /J.^/A ///V//'//7.'V/. try ^ /u/j ///:'/^^£^/.^>y^ y''j jC .^ /^/ ///////"// 41 frappantes oppositions de formes, de cou- leurs et d'ombres ; ainsi des vues bor- nées, ils nous font passer à des perspec- tives étendues, des objets d'horreur à des scènes agréables, des lacs et des rivières, aux plaines, aux coteaux et aux bois. Aux couleurs sombres et tristes ils en oppo- sent des brillantes, et des formes simples aux compliquées , distribuant par un ar- . rangement judicieux, les diverses masses •d'ombre et de lumière de telle sorte, que ]a composition paroit distincte dans ses parties et frappante en son tout." „Lorsque le terrein est étendu et qu'on y peut faire entrer une multitude de scènes, chacune est ordinairement appropriée à un seul point de vue, mais lorsque l'espace est petit et qu'il ne permet pas assez de variété, on tache de remédier à ce deifaut, . en disposant Jes objets de manière qu'ils produisent des représentations différentes, suivant les points de vue, et souvent l'ar- tifice est poussé au point, que ces repré- sentations n'ont entr'elles aucune ressem- blance." „Dans les grands jardins, les Chinois se ménagent des scènes différente; pour le matin, le midi, et le soir, et ils élè- vent aux points de vue convenable , des édifices propre aux divertissemens de cha- que partie du jour ; scènes qu'ils s'effor- cent d'imiter dans les jardins les moins étendus." 5^Comme le climat de la Chine est ex- trêmement chaud, les habitans employent beaucoup d'eau dans leurs jardins , tout le terrein est souvent mis sous l'eau, quand le jardin est petit, et que la situation le permet , toute la décoration consiste alors, en jsles et en rochers, on fait entrer dans les jardins spacieux des lacs étendus, des rivières et de canaux ; on imite la nature, en diversifiant , à son exemple , les bords des rivières et des lacs ; tantôt ces bords 6, Cahier. von Farben, Formen, Lkht und Schatten anzubringen. Sy führen sie von einer tng- heschränkten zu einer sehr weiten Aussicht, von Schauerszenen zu lachenden, von Seen und Flüssen zu Wiesen, Hw^eln und W'J.l~ dem. Zu ernsten düstern Farben gesellen sie heitre und glänzende , einfache Formen zu verwickeln , und wissen die Masse von Licht und Schatten geschickt zu vertheilen, dass die Composition , so klar und einfach in ihren Theilen , im Ganzen unerwartet überraschend wird.'' „Ist das Lokale gross, so dass es viele Sienen aufnehmen kann , so gewährt auch jede Szene nur eine Ansicht ; ist es aber klein , so dass es wenig Mannigfaltigkeit zulässt , so hilft man dem Mangel des Raums damit, dass man die verschiedenen Gegenstände so ordnet, dass sie, aus ver- schiedenen Gesichtspujikten betrachtet , ver- schiedene Ansichten geben, und oft ist die Kunst so weit gebracht , dass diese ver- schiedenen Ansichten unter einander nicht die mindeste Aehnlichkeit hauen." y,Die Chinesen bilden sich in ihren Gär- ten eigene S?:enen , dem Morgen , Mittag und Abend gewidmet , bauen auf vortheil- haften Ansichtspunkten eigene Gebäude für mancherley jeder Tageszeit entsprechende Unterhaltungen , und suchen beydes selbst in den kleinsten Gärten zu bewerkstel- ligen." • „Da das Clima in China äusserst warm ist, so verwenden die Einwohner viel Was- ser in ihre Gärten, Oft ist das ganze Erd- reich unter Wasser gesetzt, wenn nähmlich der Garten klein ist , und seine Lage es erlaubt , so dass dann die Ansicht ganz aus Inseln und Felsen besteht. In geräu- mige Gärten leitet man grosse Seen, Flüsse und Kanüle , deren Ufer man nach dem Beispiele der Natur mit dem angenehmsten JVechsel belebt. Diese sind bald dürr und 6. Heft, L 4« sont arides et graveleux , tantôt ils sont cou'/erts de bois jusqu'au bord de l'eau, tantôt unis et ornes d'arbustes et de fleurs, tantôt escarpés , formant des cavernes où l'eau se précipite avec bruit et violence. Quelquefois vous voyez des prairies rem- plies de bétail , ou des champs de ris qui s'avancent dans les lacs et qui laissent entrevoir des passages pour des vaisseaux : d'autrefois ce sont des bosquets pénétrés par des rivières, ou des canaux capables .de porter des barques , les rivages sont converts d'arbres, dont les branches s'éten- dent, se joignent, et forment en quel- ques endroits des berceaux , sons les- quels les bateaux passent. Vous êtes ainsi ordinairement conduit à quelque objet in- téressant, à un superbe bâtiment placé au sommet d'une montagne coupée en ter- rasses ; à tm casin situé au milieu d'un lac, à une cascade, à une grotte divisée en divers appartemens , à un rocher arti- ficiel, ou k quelque composition semblable."' „Les rivières serpentent et sont inter- rompues par diverses irrégularités, tantôt étroites, bruyantes et rapides, tantôt len- tes , larges et profondes ; des roseaux et d'autres plantes et fleurs aquatiques or- nent les rivières et les lacs ; les chinois y construisent souvent des moulins et d'au- tres machines hidrauliques , dont le mou- vement sert à animer la scène , ils ont aussi des bateaux de différente forme et grandeur, leurs lacs sont semés d'isles, les unes steriles et entourées de rochers arides , les autres enrichies de tout ce que la nature et l'art peuvent fournir de plus parfait , ils y introduisent des rocs artificiels et ils surpassent toutes les nations, dans ce genre de composition; ces ouvrages forment chez eux une pro- fession distincte : on trouve à Canton et probablement dans d'autres villes, un grand jiombre d'artistes occupés à ce métier; la sandig, bald bis unmittelbar ans Wassir mit Bäumen eingef as st , bald eben, mit zartem Gesträuch und Blumen umwunden , baUl felsig wid steil , voll tiefer Klüfte , worein das Wasser mit Ungestüm stürzt. Oft gehn Jf^iesen voll weidender Hier den oder blühen' de Reisfelder bis mitten in den See , von dem sie hie und da einen Arm mit Schif~ fen beladen durchscheinen lassen , oft sind es wieder Gebüsche und Wälder, von Flüs- sen und Kanäle?!, die mit Barquen heschiß't iverden, durchschnitten. Am Ufer biethen Bäume sich wechselseitig die Arme , und Schlüssen so ein grünes Dach , unter dem schaukelnd die Schiffe entfiiehn. So iummt vian gewöhnlich zu irgend einem interes- santen Gegenstand , erblickt zum Beyspiel ein herrliches Gebäude auf dem Gipfel eines Berges, der in mehrere Terrassen sich ver- liert , ein Häuschen mitten in einem See, eine Cascade , eine Grotte , die allerley Ge- mächer fasst, einen künstlichen Felseti oder sonst was ähnliches." „In immer neuen Krümmungen schlän- geln sich die Bäche fort, nun enge, reissend, und geräuschvoll, nun träge, breit wid tief, Schilf und andere Wasserpflanzen und Blu- men nicken am Ufer; oft bauen sie Müh- len und andere hydraulische Maschinen dar- an, deren Bewegung die Szene belebt, Ihre Schiffe sind von verschiedener Form und Grösse , und die Seen mit Inseln besäet if'ovon die einen unfruchtbar und öde von kahlen Felsen umschlossen werden , andere, ivas nur immer Natur und Kunst Fortreff- liches erzeugen , besitzen. Sie verfertigen hilnstliche Felsen, und übertreffen alle V'ol- her in dieser Art von Arbeit , welche eine eigejie Classe von Handwerkern beschäftigt, deren man zu Canton und wahrscheinlich in allen Städten eine grosse Zahl findet. Die Steinurt , deren sie sich dazu bedienen, kömmt von der südlichen Küste des Reichs^ hat eine bläulichte Farbe, und man ist in der 4$ pierre dont ils se servent et qui est de couleur bleuâtre , vient des côtes méri- dionales de l'empire , on pousse la dé- licatesse fort loin , dans le choix de ces pierres , les morceaux choisis s'employent pour les paysages des appartemeiis, les blocs grossiers servent aux jardins et for- ment des rocs d'une grandeur considé- rable , percés de grottes et de cavernes, au travers desquelles on apperçoit des lointains ; on voit sur ces rocs, des arbres, des arbustes, des ronces, des mousses^ et sur leur sommet , on place des petits temples et d'autres batimens, où l'on monte par de degrés raboteux et irreguliers tail- lés dans le roc.'-' „Lorsqu'il se trouve assez d'eau et que le terrein est considérable , les Chinois ne manquent jamais de former des cascades, ils y évitent toute sorte de régularités, imitant les opérations de la nature dans ces pays montagneux. Les eaux jaillissent des cavernes et des sinuosités des rochers ; ici, paroit une grande et impétueuse cata- racte , là, c'est une multitude de petites chutes , quelquefois la vue de la cascade est interceptée par des arbres , dont les feuilles et les branches ne permettent que par intervalles de voir les eaux qui tom- bent le long des côtes de la montagne ; d'autrefois au dessus de la partie la plus rapide de la cascade , des ponts de bois grossièrement faits sont jettes d'un roc à l'autre, et souvent le courant des eaux est interrompu par des arbres et des morceaux de pierre , que la violence des torrens semble y avoir transportés."'' „Les Chinois varient toujours les for- m.es et les couleurs des arbres , dans les bosquets, ils y entremêlent des arbustes, dont la plus part portent des fleurs la plus grande partie de l'année; entre leurs arbres favoris est une sorte de saule, on le trouve toujours aux bords des lacs et Auswahl derselben äusserst delikat. Die gc wähltern Stucke dienen zu Landschaften in Gemächern, die grossen Blocke zu Gärten^ jvo sie Felsen von beträchtlicher Grösse mit allerhy Hohlen und Grotten bilden, durch deren 0:J}'nungen man freye Gegen~ den sieht, ßäume, Gesträuche und Moos bedecken diese Felsen , und auf ihrem Gi- pfel sind kleine Tempel erbaut^ zu welchen man auf rauhen unregelmässigen Stuß'en in Felsen gehauen , gelangt." „Ist hinlänglich Wasser da, und das Lokale beträchtlich , so unterlassen sie nie, einen Ifasserfall anzubringen , wobey sie jede Spur von Regelmässigkeit zu ver- meiden suchen , und die Natur in ge- birgigen Gegenden nachahmen. Schäumend entsprudelt das Wasser den Klüften und Hohle?!, vereint sich hier zum grossen, ge- waltigen Wasserfall , theilt sich dort in eine Menge kleiner Cascaden. Oft hindern Bäume den Anblick des Wasserfalles , und Aeste und Zweige gestatten nur zum Theil, die Woge anzusehn , die längs des Berges darniederstürzt. Ein andersmahl erblickt man über der ungestümsten Stelle im Was- serfall hölzerne Brücken , von einem Felsen zum andern roh erbaut, oft hemmen Bäu- me und gehäufte Steinmassen, die die reis- sende Fluth mit sich geführt zu haben scheint, der Ströme Lauf,'^ :,Die Chinesen wechseln immer Form und Farbe an den Bäumen in ihren Lust- uäldern, und setzen Gesträuche darzwischen^ deren die meisten den grössten Theil des jahres hindurch Blühte tragen. Einer ih- rer liebsten Bäume ist die Thränemveide, die man immer am Ufer der Seen und Flü,sse L î 44 des rivières, ces afbres sort plantés de ma- nière que leurs brinches pendent dans l'eau." „Les Chinois introduisent aussi des troncs d'arbres , tantôt debout , tantôt couchés sur la terre., et ils poussent fort loin leur attention sur leurs formes, leur couleur, leur écorce , et même sur leurs mousses/"' „Hieu de plus varie que les iroyens qu'ils employent pour exciter la surprise; ils vous conduisent quelquefois ,' au tra- vers de cavernes et d'allées sombres, au sortir desquelles vous vous trouvez subite- ment frappé par la vue d'un paysage dé- licieux, enrichi de tout ce que la nature peut fournir de plus beau; d'autrefois, on vous mené par des avenues et par des allées qui diminuent et qui deviennent ra- boteuses peu à peu , le passage est enfin tout à fait interrompu; des buissons, des ronces et des pierres le rendent impracti- cable, lorsque tout à coup, s'ouvre une perspective riante et étendue qui plait d'au- tant plus qu'on s'y attendoit le moins," „Un autre arfifice de ce peuple est de cacher une partie de la composition du jardin par le moyen des arbres et d'autres objets intermédiaires, ceci excite la curiosité du spectateur, il veut voir de près , et se trouve agréablement surpris par quelque scène inattendue, ou par une représentation totalement opposée à ce qu'il cherchoit ; la terminaison des lacs est toujours cachée pour laisser à l'imagi- nation de quoi s'exercer : la même irré- gularité s'observe autant que possible dans toutes les autres compositions des jardins chinois." „Quoique ces peuples ne soient p,7S fort habiles en optique, l'expérience leur a cependent appris, que la gra:.deur ap- parante des objets diminue, et que leurs couleurs s'affoilissent , à mesure qu'ils s'éloignent de l'oeil du spectateur. Ces findet , so dass die Zweige hinab ins Was- ser hangen." „Auch hahen sie in ihren Gärten ahge- hauene Baumstämme, die entweder aufrecht stehen^ oder zu Boden liegen, und auf de- ren Farbe,' Gestalt und Rinde, ja sogar auf deren Moos sie sehr grosse Aufmer^sanikeit verivenden." ,.An Mitteln , Ueberraschung hervor- zubringen , sind sie sehr erfinderisch. Oft führen sie uns mitten durch Klüfte und düstre Alleen, an deren Ende uns plùtzlich der Anblich einer lieblichen Landschaft, ge- schmückt mit allem dem , ivas die Natur Reitzendes besitzt , angenehm überrascht. Bald durchwandert man Höhlen u?id Alleen, die immer kleiner , und allmählig uneben werden , bis zuletzt gar kein Weg zu fin- den ist. Gesträuche , Dornhecken und Fel- senklüfte hindern jeden Schritt , bis am Ende wieder piàtzlieh eine lachende, weite Aussicht durchblickt, die um so mehr Fer- gnügen macht, je weniger man sie erwar- tete." „Sie haben auch den Kunstgriff , einen Theil der Anlage eines Gartens durch Bäu- me und andere dar 7 wischen vorhandene Gegenstände zu verbergen , des Wanderer.'; Neugierde wird rege , er will den Theil näher sehn, und findet sich angenehm über- rascht durch irgend eine unerwartete Sze- ne, oder eine Ansicht, die ganz dem, was er zu finden glaubte, entgegen ist. Immer ist das Ende eines Sees versteckt, um freyen Spielraum der Phantasie zu lassen ; man beobachtet so viel m'vglich , dieselbe Regel- losigkeit in jeder andern Composition ei- nes Parks." „Wiewohl die Chinesen es nicht weit in der Optik brachten , so lehrte sie doch Erfahrung , dass die anscheinende Grösse der Gegenstände und ihre lebhafte Farbe, so wie sie von unserem Auge sich entfer- nen , abnehme. Diese Beobachtung führte 45 observaiiciis ont donné lieu à un artifice qu'ils mettent quelquefois en oeuvre : ils forment des vues en pcrsi)ective , en in- troduisant des batiniens, des vaisseaux et d'autres objets diminués h ptoportion de leur distance du point de vue ; pour ren- dre l'illusion plus frappante, ils donnent des teintes grisâtres a-ux paràes éloignées de la composition ; ils plantent dans le lointain des arbres d'une couleur moins vive , et d'une moindre hauteur que ceux qui paroissent sur le devant de la scène; de cette manière ce qui en soi même est borné et peu considérable devient en ap- parence grand et étendu." „L^s Chinois évitent ordinairement les lignes droites , mais ils ne ks rejettent pas toujours , ils font quelquefois des avenues lorsqu'ils ont quelque objet in- teressant à mettre en vue , ou lorsque le terreiu est uni, il leur paroit ab.'>urde de faire alors une route qui serpente , car, disent-ils, c' s: l'art ou le passage con- s:ant des voyageurs qui Vk faite, et dans l'un ou l'autre cas, il n'cst pas naturel de supposer que les hommes voukusent choi- sir la ligne courbe quand ils peuvent aller par la droite." „Les pelotons d'arbres isolés ne sont pas inconnus aux Chinois , mais ils ne les mettent pas en oeuvre, très souvent leurs jar- diniers considèrent leur position dans un tcrrein , comme les peintres en Europe, considèrent les grouppes de leurs figures ; les premiers grouppent leurs arbres, de la même manière, que les derniers grouppent les figures dans leurs tableaux , les uns et les autres ayant leurs masses principales et leurs secondaires." Tel est le précis que donne l'archi- tecte Chambers des jardins chinois, La théorie du jardinage d'un peuple qui se croit le plus ancien du monde, esc trop s. Cahier, sie auf einen Geilanken ^ den sie zuweilen ins Werk setzen ; sie bilden perspektivische Ansichten, indem sie Gebäude, Schiffe und andere Gegenstände , in Verhältniss ihrer Entfernung vom Standpunkte , verkleinert erscheinen lassen. Um die Täuschung nock ivirksamcr zu machen , ivissen sie die fer- nen Farthieen ihrer Anlage grau zu liolo- riren ; sie pflanzen in ddr Ferne Bäume von minder lebhafter Farbe und geringerer Höhe als die der Bäume im Vordergrunde ist; so erscheint oft eine Anlage., klein und un- beträchtlich an und für sich, dem Aasehn nach weitläufig und gross." ,,Gcw'ôhnlich meiden die Chinesen gerade Linien , ohne sie jedoch immer zu verwer- fen ;■ zuweilen legen sie gerade Eingangs- alicen an , wenn sie zu irgend einem in- teressanten Gegenstand jähren wollen, oder der Boden eben ist; in diesem Falle scheint es ihnen lächerlich, den Weg schlangenf'or- mig machen zu wollen , denn , sagen sie., Kunst oder der Wanderer anhaltendes Gehn hat jenen Weg hervorgebracht, und in dem einen und andern Fall ist die Voraussetzung nicht natürlich, dass die Menschen den krumme?! Weg dem geraden vorziehen." „Zerstreute Baumgruppen sind den Chi- nesen nicht unbekannt , aber nicht zu oft legen sie sie an : ihre Gärtner betrachten sie, so wie die Mahler in Europa die Gruppen ihrer Figuren, und gruppiren ihre Bäume , so wie diese die Figuren in ihren Gemähide?!, da man a?i beyden eine Haupt- und Nebenmasse unterscheidet." Diess sind die Nachrichten , die der Architekt Chambers von den chinesischen Gärten giebt. Die Gartenkunst eines Vol. kes , das sich für das älteste auf der Er- de hält , ist zu i?iteressant , und hat zu viele Beziehung mit der in Europa ?!U?z üblichen Gartenmanier, um ?ùcht noch bey 6. Heft. M 46 interessante et a trop de raport avec ia genre de jardinage adopté en Europe, pour ne pas s'arrêter encore sur un objet si varié ; la description des jardins de l'Hmpereur de la Chine ne peut qu'être .lue avec plaisir, ce morceau écrit k Pe'iin par un peintre de la cour, renferme des détails si curieux , qu'on ne peut se dis- penser de l'insérer dans cet ©uvrat^e. „Le palais de l'Empereur à Pékin et ses jardins (dit le peintre Attiret) n'offrent rien que de grand et de véritablement beau , soit pour le dessein , soit pour l'exécution ; ce palais consiste en général, dans une grande quantité de corps de logis détachés les uns des autres , mis dans une belle symétrie, s;parés par des vastes cours, par des jardins, et des par- terres ; la faqade de tous ces corps de logis est éblouissante par la dorure , le vernis et les peintures ; l'intérieur est garni de tout ce que la Chine, les Indes et l'Europï ont de plus beau et de pins précieux." „Les jardins consistent dans un vaste terrein , où l'on a élevé à la main, des petites montagnes , hautes dépuis 20 jus- qu'à ^o à 60 pieds , ce qui forme une infinité de petits vallons; des canaux d'une eau cjaire arrosent le fond de ces vallons et vont se rejoindre en plusieurs endroits pour former des étangs, ou des lacs ; on parcoure ces canaux et ces lacs sur des belles barques ; dans chacun de ces val- lons sont des batimens parfaitement assor- tis de plusieurs corps de logis, de cours, de galeries ouvertes et fermées , de boca- ges, de parterre?, de ponts, ce qui forme un ensemble dont le coup d'oeil est ad- mirable." ,,0n sort d'un vallon , non par des al- lées droites comme en Europe , mais par des circuits qui sont eux mêmes ornés de peiits pavillons, de petites grottes, et au sortir desquels on retrouve un second val- einem s6 angenehm reichhaltigen Gegen' Stande zu vetweden : die Schilderun'o- der Gärten des chinesischen Kaisers 'kann nicht anders als mit Vergnügen gelesen werden ; sie ward von einem Mahler am Hofe zu Peïin verfasst, und diese enthiik so anzie- hende Details, dass man nicht umhin kann^ sie unserem Werke einzuschalten. ,,Der kaiserliche Pallast zu Pekin, (sagt der Mahler Attiret) und die dazu gehöri- gen Gegenstände enthalten 'nichts, was nicht durch Grösse utid ächte Schönheit in Plan und Ausführung sich auszeichnete. Im Gan- zen besteht derselbe in einer grossen M-nge von Gebäuden , die von eitjander abgesorl- dcrt, in schöner Symmetrie gereiht sind, und durch weitläufige Höfe , durch Gärten und Parterres unterbrochen werden. Der Vordcrthcil all dieser Gebäude blendet das Auge durch den Glanz der Vergoldungen, des strahlenden Firnisses und der prachtvol- len Gemähide ; inwendig sind sie mit allem, was China, Indien und Europa Seltenes und Kostbares liefern, gefüllt." „Die Gärten fassen ein weitläufiges Ter- rein, in dem, man mit Menschenhänden klei- ne Berge , 20 bis 50 '""^ ^o Fuss hock errichtete, und so eine Menge kleiner Thä- ler bild.'te, durch die sich schimmernde Ka- näle schlängeln, imd hie und da zu Tei- chen oder prächtigen Seen sich vereinigen. In jedem dieser Thäler sind mehrere Haupt- wid Nebengebäude.) alle passend^ offene und geschlossene Gallerien , Hofe , Buschwäld- chen , Brücken, Parterres, alles durchein- ander und im Ganzen höchst reittend für das Auge." „Alan geht aus einem Thnle ins an- dere nicht etiva in geraden Alleen wie in Europa , sondern durch Umwege, die wie- der mit kleinen Grotten und Pavillons geziert sind , und an deren Ende ein zweytes Thal einen ganz neuen, vom vo- rigen ganz verschiedenen Anblick gewährt, Ion coat différent da premier, soir ponr la forme du terrein, soie ponr la structure des ba-imens.*'' ^Toutes les montagnes et les collines sont couT^erres d'arbres , surtont d'arbres à fleurs , qui y sont très communs , c'est un vrai paradis terrestre ; les canaux ne sont point bordés de pierres de taille ti- rées au cordeau , mais tout rnstiquement avec des morceaux de roche, dont les uns avancent, les autres reculeic, et qui sont pcîés arec tant d'art , qu'oa croiroit que c'est l'ouTTage de la nature : tantôt le ca- nal est large , tantô: il est étroit, ici il serpente , la il f ir des coudes , comme si reclJement, il étoit pousse par des col- lines er par les rochers ; les bords sont semés ce fieurs qui sortent des rocailles et qui paroissîur y être Fonvrage de la na- ture, chaque saison a les siennes." ^Octre les c^natix, il y a partout des chemins, ou pîusrot des sentiers, qui sont pavés de petits cailloux , et qui condui- sent d'un vallon à l'autre, ces sentiers vont aussi en serpentant : tantôt ils sont sur les bords des canaux , tantôt ils s'en éloignent.* ^Arrivé dans un vallon, on apperçoit les batimens; toute la façade est en co- lonnes et en fenêtres ; la charpente dorée, peinte, vernissée , les murailles de brique, grise, bien faillie, bien polie; les toits couverts de tuiles vemiisées, rouges, jau- nes, bleues, verres, violettes, qui par leur mélange et leur arrangement font une agréable variété de compsrtimens et de desseins ; ces batimens n'ont presque tous qu'un rez de chaussée; ils sont éle- vés de terre de deux, quatre, six ou de huit piedf; quelques uns ont un étage: 47 mon mjg nun auf liie Gstalt d^s BoJmSf oder den Siyl der venzh.idcncTi G^hauîc Riici sieht tuhnu:ij' „Die Berge und Bügel sind .alle besäet mit Bäumen, zuniah! mit solchen, die Blüh- te tragen , ujid letztere sind da sehr häa- ß^,' kurz y 7tU2.i :vShit sich in der That in einem irdischen Paradiese, Die K.Uîale sind nicht in Quadersteine ein^efasst., nicht schnurgirate, sortdern natürLch mit Fel- senstüclen umgeben j die bald ein:cärU in die Flut h s ich drängen , bald ahgejcandt aus derselben hervorragen, Widjnit so vie- 1er Kunst errichtet sind, dass man sie fiir das'Jf'erk der Katur zu halten versucht wird. Bald ist der Kanal breit, ca!d ene^ windet sich schlängelnd hier, dort in Ge- stalt des EUeniogem , wie tcenn wirUich die Hügel und Felsen seinen Lauf bestimm- ten; seine Ufer s'uid mit Blumen bekränzt, die den starren FcLcn emkeimen, nur von Natur hier wachsen zu können scheinen, und mit jeder johrszeit icechsebi.'' .,.lusstr den Kanälen triß't num auch überall Stege mit kUinen Ki^sdn gepfla- stert, die schlängelnd von cimm Thale ms andere fuhren , bald am Ufer der Kanäle fortlaufen, bald wieder von denselben rieh entfimen." yKömmt man in eines dieser Thäler, so fallen gleich dis iTiannigfaltigen sondtr- baren Gebäude ins Auge. Der ganze For- dertheil derselben besteht aus Säulen und Fenstern, das Zimmerholz ist mit alLrley Farben bemahUt, übergoldet und g-firnisst die Mauern sind von grauen vortriffliich gehauenen und hcllpolirten Ziegelsteinen, die Dächer mit roth-:n, gelben, blauen, grünen, vioLtten geßrnissten Dachziegeln bedeckt, die durch ihre Mischung in Fartt und Figur einen sehr angenehmen Wcchs.l biLien. Diese Gebäule haben beynahe alle nur ein Stockwerk, das unterste zu ebener Erde , sind 2 , 4 , 6 bis S Fuss hoch , ei- M s 48 ou y monte uoa par des dégrès de pierre façonnje avec art, mais par des rochers, qui semblent être des dégrès fnits par la nature," „Rien ne ressem' le tant à ces palais fabuienx des Fées, qu'on suppose au mi- lieu d'un désert élevés sur un roc , donc l'avenue est raboteuse et va en serpentant. On trouve dans les cours de ces batiir.Eiis et dans les passau;es, des vases de marbre, de porcelaine, de cuivre, pleins de fleurs, et quelquefois des figures de bronze qui représentent des animaux symboliques, et des urnes pour brûler des parfums." ,.Plusieurs de ces batimens sont coii- struils en bois de cèdre; le loa:ement des Eunuques qui ont la i^arde de ces palais, est placé sur le côté à quelques toises de distance ; ce logement est simple et caché par quelque montagne ; les canaux ou rivières sont coupés par des ponts de distance en distance, pour rendre la com- munication d'un lieu à l'autre plus aisée ; ces ponts sont ordinairement de brique, de pierre de taille, quelques uns de bois, et tous assez élevés pour laisser passer librement les barques ; ils ont pour garde- foux des balus. rades de marbre blanc, tra- vaillées avec art, et sculptées en baa re- lief; du reste ils sont toujours différents entr'eux pour la construction, et vont tou- jours eu tournant et en serpentant, on en voit qui soit au milieu, soit à lextrèmité ont des petits pavillons de repos , portés sur quatre , huit ou seize colonnes , ces pavillons sont pour l'ordinaire sur les ponts , -dont le coup d'oeil est le plus beau, d'autres ont, aux deux bouts, des arcs de triomphe, de bois ou de marbre blanc d'une très jolie structure." ,,Uu des lacs du jardin est d'une grande étendue, on lui a donné le nom de mer, c'est un des plus beaux points de perspective de tous les alentours, on voit nige haben wn einen Stoc^ mehr, zu dem man aber Jiicht auf künstlichen Stiegen von Stein , sondern auf Felsen steigt, die durch Natur zu Stufen gebildet zu scyn scheinen,'^^ „Nichts gleicht mehr jenen fabelh'aften Feenpallüsten, die man sich mitten in einer Wüste auf einem Felsen denkt , wozu ein steiler krummer JVeg sich mühsam windet. In den Hufen und auch an andern Stellen dieser Gebäude ßndet man Phasen von Mar- mor , von Porzellan und Kupfer, voll Blu- men, und zuweilen mit allerley Figuren in Erz, welche verschiedene symbolische Thiere vorstellen, dann auch Urnen , allerley Wohl- geruch zu entzünden." „Mehrere dieser Gebäude sind von Ce- derholz ; die Wohnung der Eunuquen, die die Wache des l'allastes versehen, liegt einige Klaftern seitwärts von demselben,, ganz ein- fach und gewöhnlich durch irgend eine Er- höhung des Bodens versteckt. Die Kanäle oder Flüsse sind von Strecke zu Strecke mit Brücken versehen, um die Communica- tio?i von einem Orte zum andern zu er- leichtern. Diese Brücken sind gewöhnlich von Ziegeln und Quadersteinen, einige von Holz, lUïd alle hoch ge?mg , um die Bar- ken frey durchschiß'en zu lassen, haben Gt- länder von weissem Marmor en bas relief und mit vieler Kunst gebaut, unterscheiden sich auch alle iii Hinsicht ihres Baues, uni bilden immer krümme und Schlangenlinien. Einige sind entweder in der Mitte oder am Ende mit kleinen Pavillons , der Ruhe ge- widmet, versehen, die von 4, g odiW 16 Säuleii getragen werden , und den ange- nehmsten Anblick gewähren ; andere pran- gen mit Triumphbogen, die an heyden En- den von Holz oder weissem Marmor sehr artig erbaut sind." „Einer der Seen des Parks ist von sehr bedeutendem Umfange, wesswegen ma?i ihn auch das Meer nennt ; und gewährt nach allen Richtungen eine herrliche Aussicht ///' ^/f' /^/ //^///.y/V^ ///' ; ^ ^0 sur les bords de C3 lac , des j^ranch hn- timens séparés par des canaux et par des niontafi;nes artificielles/' Le lieu le plus charmant de cet en- droit délicieux est une isie ou un rocher d'un aspect très sauvatre, qui s'eleve du lac; sur ce rocher est un petit palais, il a quatre facu'S, et il est d'une beauté et d'uti goût merveilleux. La vue en est unique, c'est de là que l'on apperqoit tous les batimens qui sont sur les tiords du lac, toutes les montagnes qni s'y terminent, tous les canaux qui y aboutissent, pour y porter ou pour en recevoir les eaux, tous les ponts qui sont sur l'extrémité, ou i l'em- bouchure des canaux, tous les pavilloris et les arcs de triomphe qui ornent ces poiiis, tous les bosque's qui séparent où couvrent les palais, pour empêcher que ceux qui sont de même côté, ne puissent avoir vue les uns sur les autres.'' ,Lcs bords de ce lac sont variés Ü l'infini aucun endroit res->emble à l'autre, ici sont des qu is de pierre on aboutis- sent des galleries, des allées et des che- mins; là, sont des quais de rOcai îe con- âtruirs en amphithéâtre avec tout l'art ima- ginable : ou bien ce Son- des belles ter- rasses ornées de vases remplis de fleurs, ailleurs c'est un bois d'arbreS fleuris, un peu plus loin est un bosquet d'arbres sau- vages qui né croissent que sur les mon- tagn s les plus disertes, il y a aussi des bois composés d'arbres de haute futaye, d'arbres étrangers , à fleurs et à fruits." „On trouve sur ces tords quantité de cag'es et de pavillons moitié d îns l'eau et moitié sur terre , pour toutes sortes d'oi- seaux aquatiques, comme Sur terre, on rencontre i de tetris en tenis , des petites tnenai/eries et des peti:s parcs pour la chasse. Il y a plusieurs réservoirs dans 7. Cahier. nach der andern. An seinen l/pm erhliclit man grosse Gebäude, die durch Kanüle und hünsdiche Berge getrennt sind." ,:Das reitzendste Plätzchen dieser schö- nen Gegend ist eine Insel , oder richtiger ein Fels , der dem See entsteigt , von äus- serst wüstem Ansehn. Den Gipfel krönet ein Ueincr niedlicher Fallast von vier Vor- derseiten und einem in der That beivun- derns;vürdigen Geschmack. Die Aussicht von da ist einzig ; man sieht von da all die Gebäude , die am Ufer prangen, all die Berge , die an .iassdoe stossen , all die Kanäle , die thcils in dm S;e sich ergies- sen, thcils ihr [Fasser aus demselben hoh- len^ all die Brücken an der Mündung der Kanäle, all die Pavillons und Trimnp^bü. gen, die diese Brücken zieren, all die JVäld- chen, hinter welche die Pallästc sich ver- bergen, damit man nicht von dem einen auf den andern sihe." „Unerschöpflich reich ist das Ufer ari ratzender Mannigfaltigkeit , keine Stelle gleicht der andern. Hier best, ht es aus Steinpflaster, und ist mit GulUrien, Allceri und Fahrwegen versahen ; dort thürmen Felsen sich in Amphithiater-Form, welche die vollendetste Kunst erschuf, oder es be- steht in schonen Terrassen mit Fasen voll Blumen geschmückt, oder in einem Blüh- temväldchen. Etwas weiter ist ein Wald von wilden Bäumen, die nur auf den höch- sten Bergen wachsen, wieder anderwärts ein Geholze zum Theile hochstämmig, zum Theile mit seltenen ausländ sch^n Bäumen, mit Bäumen, die Blühte, und mit andern, die Früchte tragen."* „Auch findet man am Ufer eine Mengt Käfige und Pavillons , die einen im fFaS' ser , andere am Lande für alle Gattungen Land- und IFasservögel. Fon Zeit zu Zeit stosst man auf eine kleine Menagerie oder einen kleinen Park zum 'Jagen. Es giebt in diesen Gärten mehrere BJiälter für Gold- 1. Ut[t. îf 50 ces jardins pour los poissons dorés et dé toute couleur qu'on y conserve , le plus grand de ces réservoirs est un espace entouré d'un treillis de fil de cuivre, pour empêcher les poissons de se répandre dans tout le lac/-' „L'on devroit être transporté dans ce séjour délicieux, lorsque le grand lac est couvert de barques dorces servant à la pro- menade ou à la pêche, quelquefois pour un combat simulé, on pour des jeux, mais surtout dans une belle nuit , lorsqu'on y tire des feux d'artifice, et qu'on ilhimine tous les palais, les barques, les ponts et presque tous les arbres placés sur les rou- tes , car en illuminations et en feux d'ar- tifice, les Chinois nous laissent bien loin derrière eux." „L'admirable variété qui règne dans ces batimens même ne se rencontre pas seulement dans la vue, !a position, la dis- tr'bution, la grandeur, l'élévation , en un mot dans l'ensemble mais encore dans les meubles , tout est anti-simmetrique et de forme irréguliere." — ,,L'on voit aussi dans ces parcs un gr^nd nombre de galleries ,'! qui servent à joindre des corps de logis- assez éloig- nés les uns des autres, ces galleries sont •quelquefois du côté intérieur, formées en ■ pilastres , et au dehors percées de fenêtres différentes entre elles pour la figure, ron- des, ovales, quarrées , polygones, en forme d'éventail, de fleurs, de vases, d'oi- seaux, d'animaux, de poissons, enfin de toute forme reguliere et irreguliere." „Quelquefois ces g illeries sont toutes en pilastres , comme celles qui vont d'un palais à un de ces pavillons ouverts do toute part , qui sont destinés à prendre le frais, ces galleries ne vont pas en droite ligne, elles font cent détours, tantôt der- rière un bosquet , quelquefois derrière . un fische und andere von aUerley Farhen, die vian daselbst verwahret. Der gr'üsste Jie^ hälter ist mit einem Gitter von Kupferdraht umgeben, um zu hindern, dass die Fische sich nicht durch den ganzen Teich zer- streuen." „Wohl sollte man in diese reitzvollen Revi-ere zu der Zeit kommen ]\'ùnnen , da der grosse See von golden glänzenden Bar- ken wimmelt, dit theils zur Spazierfahrt, tkcils zum Fischfang , zuweilen auch zu. Lustgefechten und andern Spielen dienen', zumahl in einer schonen Nacht, wenn man daselbst Feuerwerke giebt , und alle Fallä- ste, Barken, Brücken und alle Bäume an den JVegen erleuchtet. Denn in Feuerwer- ke}! und Illuminationen sind wir noch weit huiter den Chinese)!."' — „Die bewundernswürdige Mannigfaltig- };eit , die in diesen Gebäuden herrscht, trifft man nicht bloss in der Ansicht , oder der Lage, Vertheilung , Crosse und Hohe der- selben, kurz, ijj ihrem yJcussern überhaupt, sondern sie erstreckt sich auch auf das in- nere Hausgcräthe, so sehr ist es hey Allem gegen Symmetrie und regelmässiges Einer^ ley angelegt," „Ferner gieht es in diesen Parks eiire Menge Gallerien, wodurch mehrere oft sehr entfernte Hauptgebäude verbunden werden, und die von innen zuweilen aus einem Säu- lengange bestehen, von aussen mit Fenstern verschen sind j die alle mögliche Figuren^ regelmässige und unregelmässige , runde, ovale und viereckige , Polygone , Fächer^ Blume?!, rasen, Vogel, vierfüssige Thiere, Fische und so -veiter vorstellen.^* „Zuweilen sind diese Gallerien durch- aus in Säulen eingefasst, wie jene, die zu^ irgend einem der allenthalben offenen Pa- villons , welche um frische Luft zu schö- pfen angebracht sind, führen. Diese Galle-- ricn gehen nicht in gerader Richtung, son^ dern nehmen hundertfachen Umweg bald 51 rocher autour d'un petit lac, le long d'une rivière ; il y a dans tout cela un air cham- pêtre qui enchante. L'ensemble de cette étonnante maison de plaisance se nomme Ywen-min-Ywen , c'est à dire le jardin des jardins." Il n'est pas hors de propos de citer ici un autre passage du voyage de Mylord Macartney. „Le palais de l'Empereur à Pékin est placé au centre de la ville tartare , et quoique le sol y soit très sablonneux, cette enceinte renferme toutefois l'assem- blage parfait des terroirs les plus fertiles et les plus variés , on y voit des mon- tagnes , des plaines , des vallons et des monticules, des lacs et des rivières, la main de l'homme les a placés avec tant de précision , avec tant d'harmonie dans l'ensemble, que le spectateur ravi d'admi- ration doute, en portant ses regards sur les contrées voisines, s'il doit réellement re- garder cet assemblage parfait pour une production humaine, ou si ce petit monde n'est pas effectivement l'ouvrage ou le chef- d'oeuvre de la nature." Kaempfer dans son histoire du Japon livr. ^ , chap. 4 dit , que les Japonnois ont toujours dans leurs jardins, entre-autres ornémens, un petit rocher ou une colline artificielle, sur laquelle ils élèvent quel- quefois le modele d'un temple ; il ajoute qu'on y voit souvent un rnisseau qui se précipite du haut d'un rocher , et que l'un des côtés de la colline est orné d'un petit bois. 11 semble indubitable, d'après les no- tions précitées, que les anglois ont puisé le nouvel art du jardinage chez les chi- nois, mais cet art a pris en Angleterre un caractère bien différent , et toute la erace des compositions nouvelles, fut d'ap- hviter ein Gcbäsch , ziiuveden hinter einen Felsen , bald um einen kleinen See , bald wieder längs eines Flusses. Das Ganze g;e- währt den bezauberndsten ländlichen An- blick. Diess reitzenäe Lustichloss sammi all dem dazu Gehörigen hat den Nahmen Twen-min- Twen , das heisst : Garten aller Gärten." Eine andere Stelle aus Mylords Ma- cartney Reise ist hier nicht am unrechten Platze. „Der Pallast des Kaisers zu Pekin liegt im Mittelpunkte der Tartarnstadt, und ivie- wohl der Boden daselbst sehr sandig ist, so trifft man doch da sehr fruchtbare Ge- genden , reich an reitzender Mannigfaltig- keit , sieht Berge, Thäler , Hügel, Seen, Flüsse von Menschenhänden viit so viel Präzision und in so glücklicher Harmonie angelegt, dass man einen Augenblich zwei- feit, ob man wirklich das so schöne^ so herrliche Ganze für ein Menschenirerk hal- ten solle , oder ob diese kleine Welt nicht wirklich der Natur angehöre und als ihr Meisterstück zu betrachten sey." ■ Kämpfer iii seiner Geschichte von ^fapon, ^ten Buche, ^ten Kap. sagt : die Japanesen hätten ausser andern Gegenständen der Zierde i?i ihren Gärten stäts einen kleinen Felsen, oder künstlichen Hügel, worauf sie das Alodell irgend eines Tempels erbauten; oft sehe man einen Giessbach darin , der schäumend einem Felsen entbrauset , und ein liebliches Wäldchen an der andern Seite des Hügels. Den angeführten Gründen zu Folge scheint es ausser allem Zweifel , dass die Engländer ihre neue Gartenmanier von den Chinesen entlehnten , ihr aber einen ganz verschiedenen eigenen Charakter gaben, und die vorzüglichste Anmuth der neueren An- lagen bestand darin , dass man sich , se 52 prociier le plus des simplicités des beau- tés de la nature Le gont des jardins à l'arii^loise pas- sant sur le confinent, vers le milieu du dernier siècle, plusieurs grands proprio- r;iires se distini^uerent peu i peu, p;ir des reformes ; on vit dii;;s les environs d'tïun- bonrij, à W;i!dek, dans la Belgique, des décorarions tracées à Inn^^loise, à côté des jardins existants sur d'anciens plans ; i'étoit une varieré, un contraste bien nouveau, mais imposant^ de passer d un tableau ré- gulier à un autre tracé d'après la simple nature. Mr \ oghf, près d'Altona, le Prince de Ligne dans sa terre de Bcloeil, le Duc d'Areniberg à H verl', et (juelques b;in- quiers dans la Beiç'ique, Mr. le Maïquis de Girnrdin, Mr, de Beaumarchais, Mlle, de Condé en France, se firent distinguer par la nouvelle décoration de leurs jar- dins. Feu Mr. le Maréchal de La.^cy fut le premier qui s'est occuppa de cette agré- able reformation en Autriche. Les jardins anglois distineés encore' des jardins les plus modernes, parleur aimable simplicité , peuvent être nommés à présent les jardins de toutes les nations, ils composent le plus grand intérêt dès plaisirs champêtres, l'art s'y enrichit tou bon goût doivent les apprécier et les écar- ter du tableau. zii bewirken, Beyspide hier anzuführen., wä' re überflüssig. Gesunde Vernunft und guter Geschmack, wissen sie zu ivürdigen , und auf immer von jeder Gartenanlage zu ent- fernen. DU TERREIN D F s T I N É AU TRAVAIL D'UN PARC À L' ANGLAISE. rOIV DEM ZU EINEM ENGLISCHEN PARK BESTIMMTEN T E R R E 1 K Quelque soit le caractère du terrein destiné au travail, il est essentiel de for- mer d'abord le plan général de son parc, de n'en pas jetter les premières idées, laissant incertain ce qu'il y auroit à faire dans la suite ; d'en fixer d'abord l'éten- due , car il n'arrive que trop souvent, que des terreins annexés à des jardins, quelques années après leur exécution, font détruire la beauté de l'ouvrage, occasion- nent des entraves , causent des regrets, et doublent les dépenses : il faut donc borner son jardin dez le principe, chaque local bien étudié se prêtera infaillible- ment assez à la variété, pour qu'on y puisse faire des petits changemens , et l'embelir d'année en année sans détruire le premier plan , sans nuire essentiellement à l'har- monie de l'ensemble. Tout emplacement peut convenir au plan d'un parc à l'anglaise, cet emplace- ment sera dans la plaine , dans un pays de montagne, à mi-côte, ou dans la vallée. Die Beschaffenheit des zu einem Park bestimmten Terreins sey welche sie wolle, so ist es vor allem nùthig, gleich anfangs einen allgemeinen Plan für seinen Garten zu machen , und Jiicht etwa gleich die er- sten Gedanken , die sich diessfalls darhie- then, ins Werk zu setzen, ohne zu wissen, was maii in der Folge thun werde. Denn es ist nur zu gewiss , dass Strecken Lan- des , die den Gärten einige jfahre nach der Entstehung der letzteren hinzugefügt wer- den, die Schönheit des Ganzen oft vernich- ten , allerley Hindernisse in den Weg legen, fruchtloses Bedauern erregen , und die Un- kosten verdoppeln. Man muss also gleich anfangs seinem Garten die bestimmte Grun- ze anweisen, ^edes hinlänglich 'grosse Lo- kale wird wohl so vieler Mannigfaltigkeit empfänglich seyn, dass man daselbst kleine Veränderungen anbringen, und es von ^a^r zu ^ahr verschönern kann , ohne der Har- monie des Ganzen wesentlich zu schaden. jfede Lage schickt sich für einen engli-. sehen Garten , sie mag in einer Ebene , in ei?iem Gebirge , in der Mitte dis letzteren^ oder in einem Tnale seyn. SS DE LA PLAINE. Le terrein de s'mple piiiae est celai qui moÖTe le plos d'écnde, l'oeil est fid- gné deie promener sornoe grande éteadae, qui 9e présente accone Tariecé, qui n'offre aDcnne persrecdve: on ne peat obvier à ce deffaot qne par mie composition com- plette, le moindre objet déjà esisamc di- rigera le trivail , et sera cooserré arec soin ; le cours d'ooe ririere , le clocher d'an TÜlage éloigné, cae ample csbanne, no massif, on seul arbre mèoie peot-ètre considéré comme serrasc de direction, pour }etter le premier plan de ToaTrage : il faut surtout se persoader qoe rincipidité d*Dn terreia plat ne sera pas sauvée par quelques monticules répandus ça ec la daos la plaine, ces moyens sost des petitesses qui dévoilent i'embaras do compositeur^ il faut y remédier par des compositions plus analogues à la plaine, c'est dans ce caractère de terreici que les m-.ssi& doi- Teat-étxe les pins étudiés , plus variés dass leur chois et dans leur combinaison, c'est d'eus qu'on tire le plus graad avan- tage. On regarde commtraemeac comüie cae perfection dans les parcs et jardins à l'an- glaise, que Eoar j présente des irrégula- rités, il y a cepesdant des circonstances ou la sur&ce plase ne peut dianger de ca- zactere pour la beauté du plan de Feo- semble , certains effets par exemple , ne peuvent-être prodoits qne par une pente imie en iace d'une grande plaine : Pareille poâtion se présente bien, lorsqu'une vaste plaine est située au pied d'une petite col- line, le travail d'ira pareil local est plus &ci]e, parceqnfil se raporte toujours au ce-; :. r: :. ei: la plaine, les détails S-.T2t:i _-;_ r:;i: rir-x c« principe. FOiV DER E3EXE, PLitti Etcm macht das nuiste Siuriium^ Dzs Aazi f ipilchis in eine imatsihLcke Fische sich verlLirt, ermiliet, da es nichis von Mannigfalzigkeit , nidfer von einer jtusstcht gearjjir mlrcJ. Eine voüszänJigt Composition wird diesem. Mangel begegnen. Der maidiste bereits vorhariJine Gegen- stand zciri die Bearbeitung lenken , arid muss sorgfältig teybehcûten werden. Dir Lauf eines FtLisses, der ferne Glodkenthurm eines Dorfes , ebne einzige geringe Hütte, ein Wald, ja selbst ein emziger Baum iana der ganzen /Inlage zar lUchtung dienen^ Entxr-irjt man den ersten Man zu seinem Garten, so nmss man sich seohl überzeu- gen, dass das gesckmadihse Einerleu ei- ner ßachen Gegeitd ja nicht durch einige hie und da angeifrachti Heine Berrche:! ge- hoben Lperde. SoCche Mittel sind in der Tkat sehr Uebdidi, und verrathen die Ver- legenheit des Unternehmers, Statt ihrer tröMe man andere, die mit ßachem Lande analoger sind i Waldungen sind in einer Gegend der Art am besten zu benutzen, folglich auch am sorg^ltigsten zu dem En- de zu untersachen, und müssen in AustFohl und Verbindung die möglichste MJannigfal- tigieit erzeugen. Man sieht es gewöhnlich als eine VoBL- kommenheit englischer Gärten an, dass da- selbst alles unregebnässig erscheine. Jhdess giebt es Fälle , mo eine ßache Gegend ih- ren Charakter nicht verlieren tonn, ohne der Schönheit des Ganzen zu schaden, Sa zum Bevspid lassen sich gemisse Wirkun- gen nicht anders als an einem sanften A^ hange einer ureiten Ebene gegenüber den- ken, oder tpemi die Fläche am Fasse eines Häaen Hügeb liegt. Folgendes dürfte die- sen Crunäsati erläutern. 56 Le Prater , qui forme la promenade principale des habitans de Vienne , capi- t;;!e de l'umpire d'Autriche, est situé dans ViUs isîe de Danube , cette isle est cou- verte d'nne ancienne partie de forêt, dont îe milieu est 'percé de vastes, -allées desti- nées au cours. On trouve à droite des ta- pis verds dont la fraiclieur est conservée pendant la chaleur brûlante de l'été, par les ombres qui l'environnent ; à gauche est un bois clair, composé d'arbres maje- stueux que la nature a pris plaisir d'y iîxer: ce sont des érables, des ormes, des peupliers, tous distingués par leur forme, la niasse de leur feuillage, la divergence singulière de leurs branches , mais parti- culièrement par leur vétusté ; on en dis- stingue qui furent frappés de la foudre, d'autres dont la cime est emportée par ]a violence des tempêtes, d'autres à moi- tié rongés de vers , contraste frappant, mais naturel d'autant plus remarqumîle qvi'il s'y rencontre rarement, et parmi les masses de plus beaux arbres. Ce canton du Prater est décoré des annisemens les plus vari s destinés au public. Le bois que s'étend sur les contours de l'jsle a des positions moins fréquentées, et qu'on ne siipposeroiî point voisines d'une pa- reille promenade, celle, entre-autres qui longe le bras occidental du fleuve , est d'un aspect tout à fuit imposant , cette partie du Prater offre une grande clai- rière parsemée d'arbres tantôt grouppés, tantôt isolés, tous remarquables, soit par leur lorme , soit par leur vieillesse ; cette clairière s'étend ensuite , elle pré- sente une vaste plaine, et longe le fleuve qui coule aux pieds d'un des fauxbourgs ,de Vienne. C'est de ce beau local que Monsieur le Comte de RasumovsUy , Ambassadeur de Sa Majesté imperiale de toutes les Russies à la cour de Vienne, a tire le plus Der Prater, der vorzüglichste Spazier- gang der Bewohner Wiens, liegt in einer Insel der Donau. Diese Insel ist mit einem alten Hayne bedeckt , dessen Mitte breite Alleen , geeignet zuni ÏVcttrennen , durch- schneiden. Rechts findet man grüne Rasen- teppiche , deren Frische sich seihst mittin im heissen Sommer erhält, da sie von allen Seiten in Schatten sich hüllen. Links ist ein Wald voll majestätischer liäume , wel- che die Natur mit besonderem Wohlgefal- len hieher gepflanzt 2u haben scheint ; meist sind es Ulmen, Pappeln und Ahornbäume., die sich durch ihre Form , ihr Laub , ihre oft sotiderbar von einander abstehenden Ae- ste , vorzüglich aber durch ihr Alter auszeichnen. Alan sieht einige , die der Blitz traf, andere , deren Gipfel der wü- thende Sturm brach , wieder andere zur Hälfte zernagt vom Gewänne , ein auffal- lender , jedoch natürlicher Contrast^ und um so merkwürdiger, da er sich selten, und oft unter den schönsten Baumgruppen triß't.. Dieser Theil des Praters ist mit den mannig- faltigsteji Unterhaitungen für das Publikum versehen. Das Geholze am Rande der Insel ist weniger besucht, und hat Partien , wie man sie wohl nicht leicht nahe bey solch ei- nem Spaziergange denkt ; jene unter andern, welche längs des westlichen Armes der Do- nau fortläuft , gewährt einen sehr imposan- ten Anblick, und enthält einen grossen freyen Platz, der mit einigen zum Thcil zerstreuten, zum Theil schon gruppirten Bäumen bewach- sen ist, die alle sowohl durch ihre Gestaltf als auch durch ihr Alter die Aufmerksam- , keit an sich zithn. Dieser freye Platz ver- liert sich am Ende in eine grosse Ebene längs des Flusses, der an einer der f^or- städte Wiens vorbeyflicsst. Eben diese Lage ist es , von der der Herr Graf Rasumovsky , russischer Bothschafter am Wienerhofe, den grössten rortheil zog. Die prachtvollen Gibäude^ —^~*^^-^-r-fff ' //r ^ /// //^//V///' ^/r . '^ . ( . ' ///.'/v/// //v:/ , />'//// /./A'j' 'J.i' . M '/-. A- /' ^i' A //////r /://// // //,v///,- //:///■/;)■/,■/,' //V/yi',.'.'/,//frW.''À/' />''' f/ i<'''^ 57 grand parti» Les batinietis magnifiques, dont la gravure est ci-jointe sub Nro, y, sont du dessein et de la direction de Monsieur de Moutoyer, Architecte de Sa Majesté Imperiale et Royale d'Autriche, ils sont placés sur un tertre contigu au fauxbourg. C'est de l'angle oriental du palais et de la superbe terrasse qui l'en- toure, que le point de vue est le plus imposant, la gravure ci-jointe sub Nro. lo peut en fournir une idée, elle réprésente le plan du jardin , l'oeil du spectateur placé sur la terrasse , se porte immédia- tement sur une vaste pelouse d'une ver- dure toujours printaniere, par le soin as- sidu qu'on porte à tondre le gazon. Cette pelouse est séparée en deux points prin- cipaux, par trois massifs d'arbres group- pés de diflférentes grandeur et nuance. On plane de la terrasse sur la cime des arbres qui se prolongent jusqu'aux limites du terrain, et ces limites mêmes sont tel- lement masquées , leur contour tellement varié , qu'il est imposible à l'oeil de les apperqev'oir , moins encore de les circon- scrire. Le massif de droite jette vers le midi , s'eleve et masque les maisons du fauxbourg voisin, il se prolonge ensuite dans une grande étendue vers le fleuve, celui du milieu, en forme de triangle ir- regulier , a été composé pour ménager les beaux points de vue du Prater, celui à gauche est un bosquet très-varié qui présente un lointain considérable, au delà du pont élégant que Mr. le Comte a fait placer sur le Danube. Ce bosquet semble faire partie des bois que le Prater oifre à nos regards ; il est particulièrement re- marquable par un beau saule de Babi- lone, dont l'emplacement est des plus heu- reux; ce saule termine l'angle du bosquet vers le palais, il forme une illusion com- plette, en paroissant composer un grouppe très volumineux par son port élevé , et 8. Cahier. deren Zeichnung sub Nro. 9. beyliegt, wur- den nach dem Plane und unter der Leitung des Hrn. Louis de Montoyer, Architekten Seiner Majestät des Kaisers von Oesterreichy errichtet, und liegen an einem Hügel, der an die Forstadt sich reiht. Die imposan- teste u^ussicht gewährt die Ostseite des Pal* lastes, und die herrliche Terrasse, von der sie umgeben wird. Beyliegende Zeichnung Nro. 10 inag uns hiervon einige Vorstel- lung geben. Vom gedachten Standpunkte. der Terrasse erblickt das Auge zuerst eine weite Rasenfläche von immer frischem Lenz- grün , da man stets sorgfältig den Rasen stutzt. Dreyfache JValdung mit Bäumen, verschieden gruppirt an Grosse und Nuance, theilt den Rasenplatz , und bildet so zwey vorzügliche Ansichtspunkte. Man sieht von der Terrasse die stolz emporragenden Wipfel der Bäume, die sich bis an die Gränze des Terrains aneinander reihn : die Gränze selbst ist so versteckt , ihre Krümmung so man- nigfaltig, dass unmöglich das Auge sie ent- decken., noch welliger etwa sich selbst die- selbe vorstellen kann. Die Waldung: rechter o Hand breitet sich gegen Süden aus ; sie verbirgt die Häuser der benachbarten Vor- stadt, und dehnt sich dann in hiträchtli- cher Weite gegen den Strom* Die Waldung in der Mitte, in Gestalt eines unregelmässi- gen Dreyecks, ward geschaffen, die schönen Ansichtspunkte des Praters zu gemessen. Die Waldung links , reich an mannigfalti- gen Reitzen, hiethet eine ansehnliche Ferne jenseits der geschmackvollen Brücke , die der Herr Bothschafter über die Donau bauen Hess; sie scheint ein Theil der Waldung zu seyn, die der Prater unserem Auge dar- stellt, und zeichnet sich durch eine schöne Trauerweide aus, deren Lage an dem einen Ende des Geholzes gegen den Pallast zit nicht glücklicher seyn könnte , und die als eine der gelungensten Täuschungen bemerkt zu werden verdient, da sie durch ihren ». Heft. P 58 ia va-;t8 di^'er^'ence de ses branches, qui s'éteîidcnt jnfq'/à la pclonsck t.'es J3fdir.s rsprochis du palais, offrent tlifierents t^roiippes d'arbres d'un choix ex- quis:, ou Ja nature semble avoir mis seule sa main, mais où l'art ne peut échapper !iH cônnoisseur , mé!3Ti;;-c ravissant qu'il est souvent bien difficile de rencontrer, les bords de ces tuassifs sont ornés de fleurs de toute espèce, la grande pelouse v]ui se prolonge jusqu'au chemin public, est remarquable, entre autres, par le con- traste d'un (Trouppe de bouleaux dont l'é- corce d'une grande blancheur, marque sen- siblement sur !e beau verd des envirous. Cette pelouse os!: terminée dans toute sa larj'eur , qui devient enfin considérable par une plantation de rosiers bordie d'un coté par une autre plantation de lilas de perse, ce qui produit une décoration char- mante , et qui intéresse aussi l'amateur et le connaisseur par la variété des rosiers^ Les limites du jardin sont couvertes d'une verdure c^paisse, elles bordent le cliemin public, où le mouvement annalogue à «ne grande capitale compose un tableau sans cesse vari,'". le Dinube ajoute à ce grand spectacle, il coule au bord de chemin et semble former 1a pièce d'eau du jardin ; la main habile qui traça ce plan , après avoir étudié tous les avantages du site, a saisi la vue d'un coude du fleuve qui donne à cette pièce d'eau beaucoup plus de volume , et présente son cours avec plus de rapidité. Au del'i do fleuve est cette vaste plaine du Prater qui motiva tout le travail de ce beau local, elle est souveat couverte de bestiaux, et quelque- fois des cerfs et des daims y vijnnent paitre ou se désaltérer S'.ir les bords riants et émaillés du Danulie. La perspective uès prolongée à l'aide de plusieurs arbre« hohe}! Wuchs und durch ihre weit von einander abstehenden Atste , dit sich bis an den Rasen erstrecken^ eine ansehnliche £aumgruppe zu bilden scheint^ Der nahe am Fallaste anliegf?ide Thal des Gartens biethet verschiedene Baiimgrup- pen , i>- ^ ( ■ //A> 59 isolés cÄ Prater, parolt éloii^née à une srande dislance: tout est vaste et naturel dans le tabkau qui se présente, et quoique i'iatérieur des bosqueî^s du jardin soit très ^'arié , l'oeil n'apperçoit rien qui puisse le d straire , de la scène principale qii'il parcoure.,., foj'rriant le but de cette com- position magnifique : tout y est anna- logue au grand plan qui fut saisi avec tant , d'art ; pas un seul rejiosoir vient frapper l'oeil du spectateur étonné et le distraire de Ja grande scer.e qu'il parcoure, l'idée en est sublime et l'exécution des plus heureuses. Ce tableau est indépcR- dant de tout ornement étranger et se sou- tient par sa pro^Ke grandeur. Cette belle composit".on est due à Mr. de Roseutha], premier jardinier de Son Excellence Mon- sieur le "Comte de Rasumoviky, dir j^nnzcn Anlage, in dieser schonen Ge- gend gab. Oft ist sie mit Hcerdm hedegM, Vamm- und andere Hirsche gerathen zw uieilen hin ^ und weiden entweder im üppi~ gen Grase , oder tränken sich an den la- chenden mit BlumenschmeU durchvirkten Ufern der Donau. Die Aussicht scheint mittels einiger einzelnen zerstreuten Bäume des Praters sich sehr weit zu erstrcckerim Alles ist gross und nach hohem Muster angelegt , und so mannigfaltig auch das Innere der Gartenwaldung ist , wird das Aurre doch durch nichts von der vorzüg- liciiiten Sxene abgewendet , die der herrli- chen Anlage zum Zwecke diente ; man ent- deckt nichts , was dem grossen kunstvollen Plane nicht entspräche ,• nicht einmahl ir- gend ein Ruhesitz unterbricht der staunen- den Blicke weiten Lauf ; kurz , gross ist der Entwurf, glücklich du Vollendung. Ganz. unabhängig von jedem anderweitigen Schmu- cke erscheint das herrliche Ganze schon und gross an und für sich. Diese Anlage ver- dankt ihr Daseyn dem Hrn. v. Rosenthal, ersten Gärtner Seiner Ezzeüenz des Herrn Grafen Rasumovs}!];. DU TERREIN DE MONTAGNE. VON DER LAGE W EINEM GEBIRG. Le caractère de ce terrein comprend le sommet, la mi-côte et la vallée , le sommet d'une montagne dominante offriroit une situation facile , pour tracer un parc moderne , si pareille position n'étoit or- dinairement sujette à manquer d'eau, c'est alors que Mes machines hidrjuliques pro- duisent le plus d't'Ret , mais il est rare qu'une telle situation soit choisie de pré- férauce, lorsqu'elle est absolument aride, à moins que les beautés des environs n'en- gagent le propriétaire à s'y fixer. Diese kann wieder verschieflen , nähm- licJi entweder am Gipfel, oder in der Mitte, mler endlich am Fusse des Berges seyn, ^ene am Gipfel eines weit emporragenden Berges ivürde sich wohl leicht zu einem modernen Parke bearbeiten lassen , wära nicht geradç sie am gewohnlichsttn dem Mangel an Wasser ausgesetzt ; in solchem Falle leisten hydraulische Maschinen die vorzüglichste Wirkung. Indess ist das sel- ten , dass man eine solche Lage vor a«- dern wühlen sollte, wenn nähmlich durch- aus dürres Gebirge vorhanden ist , ausser in dem Falle , üienn die Schönheiten der '■ La colline offre plus de facilité, et quand cette position est applatie au som- met, elle offre alors des avantages h l'in- fini ; c'est ceile du beau local de Stowe en Angleterre. Une de ces collines charmantes, dont le travail à la manière anglaise présenteroit mille variétés, est la position de l'ancien château d'Ambras près d'Insbruck, capitale du Tyrol, cette colline est addossé à une montagne couverte d'une sombre foret, du pied de laquelle découle une source lim- pide , dont les eaux , marquant sur le verd sombre des environs, se distinguent à quelque distance du château; cet ancien bâtiment est posé sur le sommet de la colline , qui va se perdre insensiblement dans la vallée ; cette situation , qui four- niroit im ample carrière à l'imagination pour le travail d'un parc moderne, est, sans contredit, une des plus belles de la nature. La mi-côte présente des grandes res-' sources , si le caractère du terrein envi- ronnant offre la "forme concave ; c'est alors une sorte d'amphithéâtre, dont toutes les parties se découvrent à la fois , et dans lesquelles on peut ménager le plus de perspectives, comme aussi le plus de sur- prises, c'est la position des superbes jardins de Weissenstein, près de Hesse-Cassel. La mi-côte en forme convexe ne pré- sente pas toujours une situation aussi heu- reuse, sans être beaucoup aidée par l'art ; on n'en peut voir toute l'étendue à la fois, les perspectives ne peuvent être prises que du lointain, et sont quelquefois trop foi- bles pour la composition de l'ensemble, il faut alors ménager des scènes par des monticules et des combinaisons qui fe- ront changer ce local , en lui procurant umliegenden Gebend den EigentJmmer zu einer Unternehmung einladen. Ein Hügel ist schon leichterer Beat' beitung empfänglich , und hat derselbe ei- nen breiten Gipfel, so ist die Lage unend- lich vortheilhaft. Eben diess ist die Lage des prächtigen Lokals von Stowe in En- gelland, :.).:.: Auf einem dieser reitzenden Hügel, die einer Bearbeitung im englischen Geschmacke so grosse Mannigfaltigkeit le ihn , liegt das alte Schloss von Ambra, nahe bey Innsprac'k^ der Hauptstadt von Tyrol. Dieser Hügel lehnt an einem Berge , den finstere Wal- dang deckt ; am Fusse derselben rieselt ei- ne Quelle, deren Silberschein mit dem dil- stern Grün der umliegenden Gegend sehr angenehm contrastirt , und in einiger Ent- ' fcrnung vom Schlosse ins Auge blindât. Das Schloss selbst Hegt auf dem obersten Gipfel des Hügels , der sich unmerklich inr Thal hinab senkt. Diese Situation, geeignet der Phantasie ein weites Feld zur Bearbei- tung eines modernen Parks zu eröffnen, ist unstreitig eine der schönsten in der Natur.. Die Lage mitten am Berge einer con- cuven Fläche ist sehr vortheilhaft , sie bil- det dann eine Art von Amphitheater, des- sen Theile sich alle auf einen Blick dar- stellen , worin man sehr viele und sehr überraschende Aussichten anbringen kann. So ist die Lage der prächtigen Gärten von TVeissenstein , nahe bey Hessen-Cassel. Die Lage in der Mitte eines Berges zwischen dem Gipfel und Fusse desselben, auf einer convcxen Fläche ist nicht immer so günstig , und bedarf nicht wenig des Bey Standes der Kunst j man kann den gan- zen Umfang der Anlage nicht mit einem Mahle übersehn, die Aussicht erstreckt sich nur in sehr ferne Gegenden, und wirkt zu- weilen zu schwach für das Ganze ; man miiss dann durch allerhand kleine Bergchen 6l plusieurs petites vallées , qu'il sera facile d'embellir. La vallée proprement ditte, est sus- ceptible d'embellissement dans toutes les parties qui la composent, c'est la situa- tion chérie de la nature , ou elle déve- loppe ordinairement toutes ses beautés; mais une vallée est rarement riche en perspective , et quant h cet obiet , elle cause souvent autant de travail que la plaine. L'exemple précité a dv'montré comment une petite colline a été adaptée à une vaste plaine, pour ne composer qu'un en- semble ; l'exemple suivant , pris du bel ouvrage de Monsieur de Whatel)?-, prouve comment une grande p'aine a été adap- tée à une colline , pour prolonger un bois voisin. ,.L'on voit n Moorpark , maison de plaisance de Mylord Dundas , près de Richmansworth , dans le Hertforcshire, une pelouse très étendue, dont une par- tie descend plus bas que la maison , et i'aufre s'eleve au dessus , jusqu'à la mon- tagne voisine , cette montagne est cou- verte de bois , la partie de la pente douce es' distinguée par trois collines dont une, géuér- lenient garnie de bois, i'approche le plus de la maison, la se- conde es: également boisée jusqu'au som- met , mais sa pente s'avance d'avantage vers la plaine, ce qui forme une sépara- lion distincte entre la première et la se- conde colline, la troisième est une espèce de roc aride , orné , tout au plus , de quelques buissons vers le bas et la mi- côte, mais dont le sommet est aussi cou- vert de bois." Ce caractère de terrein existoit avant Je travail, mais il s'agissoit de lui adap- ter la plaine absolument dégarnie de tout ornçment; pour composer un ouvrage ana- logu° , on a grouppé des massifs d'ar- 8, Cahier. sich S;enen vnschajjen, und so a-ich meh- rere kleine Thäler bilien , ä.e Si.h dann leicht verschönern lassin, Th.'ihr m der genauem Bedeutung- des Mortes sind in allen ihren llifiUn rer an- vuLthigsten ferschonernnoen fähig , i^lech- sani Lieblinge der schönen IVatnr , in iveU chcji s e am liebsten ihre zahllosen RLitze entfaltet; doch in ßetrcff der Aussicht s^nd sie arm , und geben diessfalls nicht weni- ger als durchgängige Ebene zu thun. Vorliegendes ßeyspicl war ein Br.vcis^ irie ein kleiner Hilgcl mit einer wc:ten Ebette sich vereinte^ ein ansehnliches Gan- zes zu h'üden. Folgendes Beyspiel aus Hrn, V. Whatelij's vortriß^ish'-m JVer'he entLhnt^ dient zur fernem J'roite , wie eine grosse Ebene mit einem Hügel verbunden tvard^ eine benachbarte Waldang fortzusetzen. „Man sieht zu Moorimrk, einem Lust- schlosse des Alylords Dundas , nahe bey Richmans:vorth , im B:zlrke HertfordshirCy eine sehr weite Rasenfläche , itjovon ein Theil etwas tiefer als das Haus Uet^t , der andere sich bis zum angränzenlen Berge über dasselbe erhebt; der Berg ist mit Wal. düngen bedeckt, Drey Hügel durch' reuzen die eine Parthie , in die sich sanft der Ab- hang senkt : der eine , durchaus mit Ge- holze umringt, ist der nächste am Schlos- se; der andere ist gleichfalls waldig, aber sein Abhang geht mthr der Fläche zu, so dass sich dieser wid der erste deutlich von einander unterscheiden lassen ; dfr dritte ist eine Art steiler dürrer Felsen, höchstens mit einigem Gesträuche am Fusse und in der Mitte verziert , auf dem Gipfel aber gleichfalls mit Waldungen umgeben," Diese Art Terrein bestand schon vor dessen Bearbeitung , aber es war darum zu thun, die durchaus schmucklose flache Ebene ihr anzueignen ; um nun ein analoges Gan- zes daraus zu schaffen , hat man Bäume und Gesträuch» perspektivisch gruppirt , so 8. Ä/f. 2. bres et d'r.rbustes en perspective, de ma- xiere, que h forêt, dont la monta-^jne est ornée , semble prolongée jusqu'au bout de cette grande plaine , ce travail a été exécuté avec une ondulation extrêmement Aariée; on conçoit ici comment la plaine a prête à l'embellissement du local, qu'elle augmente la scène naturelle présentée par ]a montai^ne, et que ce premier caractère du terrein a é é s.iisi pour l'emplacement avantageux de la maison , à l'effet de lui procurer la vue la plus étendue et la plus variée; car si le bâtiment avoit été placé à mi-côte d'une des collines, ou adossé à l'une d'elles , on n'auroit joui que de la vue de la plaine , on perdoit la per- spective de la montagne et des trois col- lines qui la divisent. Les détails relatifs k la plaine sont très variés , mais ils entrent dans la de- scription des obiets particuliers qui la caractérisent , et qui sont susceptibles d'embellissements, tels que la prairie, la rivière etc. 11 n'est parlé jusqu'à présent que des diffcrentes situîitions , plus ou moins susceptibles de travail, dans le genre du jardinage moderne, La forme plane est aussi celle qui se rencontre le plus souvent dans les terreins de peu d'étendue , comme les scènes y sont infiniment raprochées, et qu'on cher- che souvent k y introduire tout ce qui pourroit composer l'embellissement d'un vaste parc, pareille composition doit être désignée par un nom qui lui est propre, et il paroit difficile de lui en accorder •un autre que celui d'anglo-chinois, dass der Waid, dtr das Gebirge krOnt ^ Us ans Ende dieser weiten Ebene forto-esetzt scheint. In Absiclit auf die mannigfaltigen Abstufungen der Waldh'ùhe ist die Arbeit äusserst gelungen, und man begreift, wie die Ebene zur Verschönerung des Lokals das Ihrige beytrug , wie sie die iVatv.r- szenc , die das Gebirge darbitthet , aus- zeichnet , und für das Schloss zu einer besonders vorthcUhaften Lage dient , uni nähnilich demselben die ausgedehnte jte uni mannigfaltigste Aussicht zU. verschaff<:n ; denn hätte man das OjbäuJe in der M tte oder am Fusse des einen oder dts an lern Hügels aufgeführt, so hätte man die Aas- sicht auf das Gebirge , und auf die drey Hügel, die die Fläche durchkreuzen, ver- loren . und müsste sich einzig mit jener in die Ebene begnügen. Uebrigens Uisst auch die Fläche sehr mannigfaltige Abwechselungen zu, die in ei- ne näliere Beschreibung der Gegenstände ge- hören, die sie charakterisiren und mannigfal- tige Verschönerungen herbeiführen, als ein Bach , eine Wiese u. s. f. Hier ist nur die Rede von den mancherlei} Situationen , in wiefern sie sich mehr oder weniger nach dem Geschmacke der neueren Gartenkunst bearbeiten lassen. Auch ist es meist Ebene , die man in einem Lokale geringen Umfangs trifft. Da nun hier die verschiedenen Szenen gewal- tig an einander gedrängt ,werden , indem man alles , was nur immer einen ivcitläu- ßa-en Park zieren mag, hinein zu zwängen sucht, SO verdient wohl diese Art Compo- sition einen eigenen Nahmen , der ihrem Charakter entspricht , und man kann ihr demnach keinen andern zugestehn , als den einer englisch-chinesischen. 63 DES QUATRE PLANS GENERAUX susceptibles de décoration, suivant la ma- nière anglaise. DIE FIER HAUPTPLÄNE, die sich nach englischer Manier versch'ù- iiern lassen. On distingue communément en Angle- terre un parc d'un jardin , on y djcore une carrière ou une ferme ; l'un de ces obiers, ou les quarre ensemble, forment ordinairement le but du travail. 1! semble qu'on ne peut refuser le nom de p:irc h. un terreiu vaste , le parc , di- sent les Anglois, est moins orné, le jar- din l'esc d'avantaçe, on voit ici que le nom de parc convient à ces deux obiets, avec cette différence , que le parc est plus décoré vers les batimens qui servent d'habitation, par la facilité de mieux soig- ner les plantes de luxe qu'on y place pour l'ordinaire , et par l'idée naturelle d'em- belir ce qui frappe premièrement la vue, tandis que le jardin est sensé contenir des scènes plus ou moins ornées , dans toutes les parties du terrein qui le compose. On nomme carrière nn terrein vaste destiné aux courses à cheval, également embeli et soigné comme le seroit un jar- din ; une carrière est donc un grand che- min qui tire sa beauté des ob'ets dont il est environné, sa décoration doit être ex- trêmement variée, et l'on conquit que des perspectives lui conviennent rrès peu. L'ornement d'une ferme entre dans les détails qui ont plus de rapport à l'utilité, les perspectives y sont admises , mais il faut en exclure toutes les décorations qui ne peuvent se concilier avec le genre pas- toral. Diese sind ein Park , ein Garten, eine Rennbahn , eine Meyerey. Die Ausführung des einen oder des andern , oder aller die- ser Gegenstände zusammen, ist der gewohu' liehe ^weck jeder Unternehmung. Es ist schwer , bey einer sehr ausge- dehnten Strecke Landes das Wort Park nicht anzuwenden. Ein Park, sagen die Englän- der, ist minder geziert als ein Garten; wir geben also in Rücksicht der- Grösse beyden den Nahmen Park in weiterer Bedeutung, unA nennen einen Park in engerem Verstände jenen, der mehr den Wolmgebäaden zu ge- ziert ist, da man daselbst besser und leich- ter die Luxuspßanzen besorgen kann , die man auch gewöhnlich hin versetzt, und dx ferner die Idee, das, was am ersten in un- ser Auge fällt , zu verschönern , natürlich ist, wogegen wir unter einem Garten einen Bezirk uns denken , der in sei7iem ganzen Umfange vuJir oder minder ausgeziertc Szenen darstellt. Eine Rennbahn ist eine grosse Strecke zum Wettrennen mit Pferden bestimmt, und gleich einem Garten verschönt und mit Sorg- falt unterhalten , sie ist demnach ein lan- ger Weg, der den umliegenden Gegenstän- den seine Annehmlichkeit dankt, und zu diesem Ende sehr mannigfaltige Dckora- zionen erfordert; man sieht übrigens wohl sehr leicht ein, dass Perspektive eben nicht am besten zu denselben passen. Die Verzierungen einer Meyerey müs- sen vorzüglich aus Gegenständen , die den Nutzen , als den Hauptzweck einer Meye- rey, betreffen, geschöpft iverden. Allerdings gestattet man darin Perspektive, doch müs-. sen diese passend seyn. Q -i 6^ Les jardins proprement dits, sont des enclos de moindre étendue , où les déco- rations sont très-variées , mais on a déjà observé , que ce caractère s'éloignant de la simple nature , un jardin ainsi décoré est , pour mieux dire , un jardin anglo- chinois. Die eigentlich soge?iannte?i Gärten sind von geringerfm Unifange , und enthalten sehr mannigfaltige Dekorazionen ; man hat indess bereits die Bemerlung gemacht, dass sie sich von der einfachen Natur e?itferne?2, ein auf diese Art sezierter Garten soll fügl'icher ein englisch-chinesischer Garten heissen. DE LA SCENE IMITEE ET DE LA SCENE DE CREATION. La scene des parcs à l'anglaise est imitée ou originale, la scene est imitée, qunnd le compositeur représente des ob- jets familiers , ou copiés autre part ; lors- que les matériaux, les dimentions et les circonstances du local sont les mêmes, les effets sont semblables , et s'ils n'ont pas \^ même force , il faut en attribuer la cause à rimifation , qui ne produit ja- mais une illusion complette; on peut en tirer cette conséquence , que si l'ibjeC imité est défectueux dans quelque circon- stance importante , tout ce que le reste présente de vrai et d'exacte, rend le dé- faut plus considérable et plus sensible. Les avantages particuliers de l'art des jardins sur les autres arts d'imitation, sont d'autoriser plus de liberté, mais ces avan- tages ne sont pas suiïîssans, pour intro- duire indifféremment dans un terrein des objets qu'il faudroit en proscrire , c'est par cette raison que l'étude du local est plus difficile dans un terrein destiné à l'i- niitation , que dans celui dont les scènes seront du style compositeur, car les cir- cons ances qui conviennent à un caractère de terrein se rencontrent rarement tout à fait dans un autre, alors, dez qu'on place des objets sans un choix dccidé , l'art se VON NACHGEAHMTEN UND SELBST^ GESCHAFFENEN SCENEN, Eine Szene in einem englischen Parke kann entweder nachgeahmt, oder original scyn Sie ist naekgeahmt, wenn sie bereits bekannte , anderwärts dargestellte Gegen- stände darhiethet. Sind M.iteriale, Umfang^ und Beschaß'enheit des Locale gleich , so sind auch die Eindrüc'ke ähnlich , und wenn dit se an Stärke verlieren , so ist eben die Nachahmung Schuld daran , die nie eine vollständige Täuschung bewirkt , woraus vmti den Schluss ziehen kann, dass, wenn der copirte Gegenstand in irgend einem we- sentlichen Punkte Mängel verräth, all sei- ne übrigen auch noch so treuen , genauen Züge die fehlerhafte Abweichung nur um so grösser und augenscheinlicher machen. Ein eigenthümlicher Vorzug der Gar- tenkunst vor andern nachahmenden Kün- sten besteht darin , dass sie mehr Freyhcit in der Nachahmung gestattet ; allein die- ser Fortheil ist nicht hinreichend, um in einen Garten ohne Unterschied Gegenstän- de zu versetzen , die man daraus verban- nen sollte. Darum ist das Studium des Lo- kale schwerer hey einer zur Nachahmung bereits bestimmten Gegend , als bey einer solchen, für ivelche der Unternehmer selbst die Saencn wählt; denn die Umstände, die dem Charakter der einen Gegend entspre- chen , treffen sich selten in einer andern, so, dass wenn man dann ohne sichere Wahl die Gegenstäride reiht, die Kunst im Gan- CS fait connoître dans l'ensemble, quoique îhaque partie soit naturelle. Un superbe tableau de création que ie local a motivé , est ce qu'on nomme la ^allerie des perspectives , dans le parc de Wobrun près de Wej^bridge , en An- gleterre, In, par des échappées ménagées avec un art infini, on découvre, presqu'à chaque pas , nu point de vue différent, comme le château de Windsor, la mon- tagne de St, Anne, un ancien camp romain, le grand pont chincis de Walton, une prai- rie immense remplie de bétail etc. C'est dans cette position vraiment unique , que le génie du compositeur à su réunir les beautés de l'art k celles de la nature et a elles des environs. La scène créée a donc infiniment d'a- vantage sur la scène imitée, et lorsque dans la composition , la variété ne s'é- loigne pas des bornes de la nature, elle augmente Teffet des tableaux, mais il faut également y joindre la précaution d'éloig- ner la confusion de l'ensemble; il est pos- sible que travaillant au même plan pro- posé , une petite partie de terrein offre une gramie quantité d'objets dans les dé- tails, tandis qu'une autre sera moins va- riée, quoique de plus grande étendue; celle-ci, par sa décoration, paroitra sous différentes formes , tandis qu'une autre, qui l'avoisinne, ne se fera remarquer que par ses points de vue éloignés , cette autre offrira une scène rustique et la par- tie adjacante sera infiniment ornée : quand toutes ces variétés sont des objets de création , elles ont lui mérite particuliür 9. Cahier. zen sich verräth, wenn auch die einzelnen Partien natürlich sind. Die sogenannte Perspectiv • Gallerie im Parke von Jf-^ohrun^ nahe bey Weybridge in England , ist ein herrliches Produkt ei- gener Schupfung, wozu das Lokale die Ver^ anlassung gab. Durch glücklich, aber kunst- voll angebrachte freye Aussichten wird man heynahe mit jedem Schritte von einem ver- schicdnen perspektivischen Gegenstande an- genehm überrascht, als : dem Schlosse zu Windso)\ dem St. Anna-Berge, einem alten rumischen Lager, der grossen chinesischen Brücke von TFalton , einer unabsehlichen mit Hecrden bedeckten Wiese etc. In dieser in ihrer Art einzigen Gegend ivusste das Genie des Unternehmers die Schönheiten der Natur und des Lokale mit jenen der Kunst sehr glücklich zu verbinden. Sdbstge'schaffene S.-.enen haben demnach ungemeinen Forzug vor nachgeahmten, und wenn in jenen die Mannigfaltigkeit die Grunzen des Natürlichen nicht überschrei- tet , so ist sie dem Eindrucke , den das Game gewährt , sehr günstig ; aber man muss mit dieser Mannigfaltigkeit die Vor~ sieht verbinden, dass die Einheit des Gan- zen nicht verloren gehe. Es kann seyn, dass , i?idem man einen und denselben Plan darstellt , eine kleine Strecke eine Menge Gegenstände , und diese in ihren verschie^ denen Merkmahlen erblicken lässt , ijidess eine andere , tviewohl von grösserem Um- fange, mindere Mannigfaltigkeit gewährt; ferner, dass eine und dieselbe Parthie durch ihre Verzierung in verschiedenen Gestalten erscheint , die angrenzende Parthie hinge- gen nur in entfernten Standpunkten sich auszeichnet, diese hier eine ländliche, jene nahe daran eine ungemein gezierte Ansicht bildet : sind nun alle diese mannigfachen Anlagen Werke eigener Schöpfung , so be- sitzen sie ein besonderes Verdienst , da^ g. Utft. R 66 qu'on rencontre difficilement dans la scène imitée. man in nachgeahmten Szenen nicht leicht antrifft. DE L'HARMONIE DES TABLEAUX DANS LE DETAIL. L'harmonie des décorations est peut- être dms le travail d'un parc à l'anghise, ce qui mérite le plus d'attention, parce qu'il faut éviter que l'art s'y fisse cou- iioitre, et quoiqu'il semble indiiYéreiit dans le nombre des variétés produites par la nature d'en ajouter des semblables, il ne l'est cependant pas, relativement aux ob- jets ('ejà existants, et qui, dans la com- position d'un jardin , imitant la nature, doivent diriger l'ouvrage: ce que l'on ajoute , doit toujours se çapporter à ce que la nature a produit , l'eifet de l'en- semble doit être marqué de manière, qu'on n'y apperqoive la moindre gêne, ce qui se prouvera par des exemples. On se sert ordinairement de diftérentS points de vue qui sont hors de l'enceinte, et qui ne pourroient en faire partie, mais si les limites d'un parc étoicnt apperques, et qu'il fallut que l'oeil les franchisse, pour parvenir à la perspective , on voit que , par ce défaut , cette perspective n'anrolt plus de rapport avec l'ensemble, l'art consiste alors, à cacher les limites du parc, de manière, qifelles ne puissent êtres vues, et qu'elles paroissetît même, faire partie du tout, il en est ainn d'une palissade , d'un fo: sez , d'un treillage, d'une allée d'arbres, formant des lignes distinctes ; il f^ut que ce lignes soient interrompues par des objets intermédiai- res, qui les cachent ou qui les coupent, mais ces objets doivent être placjs de manière qu'on n'en puisse supposer le motif , quand même on parviendroit , en se promenant, au défaut qu'ils ont sous- VON DER HARMONIE DER DEKO- RAZIONEN IM DETAIL, Harmonie in den Dekorationen ist bey Anlegung eines Parks nach englischer Ma- nier einer der wesentlichsten Punkte^ der Vielleicht die meiste Aufmerksamkeit ver- dient ^ denn man inuss sich dahey hüthtny Kunst XU verrathen, und wiewohl es ganz gleichgültig scheint , der bereits vorhande- nen Anzahl schöner, mannigfaltiger Werhc der Natur neue hinzuzufügen^ so ist diess doch keineswegs in Rücksicht der Eigen- schaften der bereits vorhandenen Gegen- stände der Fall, diese müssen in ihrer Vtr-- bindung die Natur nachahmen, die Eigen-, schuften der Gegenstände inüssen dem gan- zen Werke zum Leitfaden dienen : was man immer hinzufügt , muss mit dem, was die N Aur hervorbrachte, harmoniren, der Ein- druck , den das Ganze hervorbringt , muss so geartet seyn, dass man dabey nicht den mindesten Zwang empfinde, wie aus meh- reren Beyspielen erhellen wird. Man sucht gewöhnlich verschiedene Aus- sichten anzubringen, die sich ausser den Gartenumfang erstrecken; würde man aber die Grämen sehen , bevor das Auge die uiassicht gewänne, so sieht man wohl, dass dadurch der Zusammenhang des Ganzen unterbrochen würde. Die Kunst besteht als- dann darin, die Grenzen des Parks zu ver- bergen, so dass sie nicht gesehen iverden J;on?ien , U7id seihst zum Ganzen zu geho- ren scheinen. So verhält es sich bey einem Zaune, einem Graben, einem Gitteriverke, einer Baumallee , ivenn sie bestimmte Li- nien bilden ; diese Linien müssen durch Mittelgegenstände auf eine oder die andere Art unsichtbar werd(n . die Mittelgegen^ 67 trait à 'nos reorirds, car l'objet dont on auroit fait choix pour remédier au défaut existant , en canseroit un autre par lui même , s'il n'étoit placé de manière qu'il ait son rapport avec le tout, et malgré le service qu'il rendroit, il deviendroit une chose choquante et itîutile, par rapport au reste du plan adopté. C'est également uii défaut d'harmonie de s'évertuer à embellir avec soin ^ des parcelles de tcrrein , situées au milieu d'autres terreins négligés et d'un aspect aride , le terrein orné deviendroit égale, ment un objet choquant , malgré toute son élégance , il défigureroit la perspec- tive, parceque l'idée dominante doit per- cer de tous côtes dans l'ouvrage : le mé- lange d'une forme ornée et régulière avec un assemblage confus de terreins négligés est cependant possible, mais c'est lorsque l'objet est assez grand relativement à ce qui l'environne, pour former un contraste naturel , ce qui peut s'appliquer soit aux positions générales, soit à la distribution des tableaux. Supposons un lac de moyenne gran- deiir bordé de rochers nus , dont quel- ques-uns produiroient des chutes d'eau, et dans lesquels, des grottes, des ouver- tures bizarement taillées laisseroient entre- voir des lointains raoius déserts; ces grot- tes tapissées d'un peu de lierre ou de mousse, ornées de quelques sapins jettes «ça et là sur la cime des rocs , rçndroient ce paysage plus pittoresque. Au ràilieu des eaux s'eleveroit une isle, que l'on pourroit nommer le bocage de Cythere, des saules de Babilone , des Irenes, des bouleaux, des aunes, des ro- ieaiis mêlés de lys et diris de toute stände hingegen so angebracht seyn , dass man die P'eranlasswig zu den letzteren nicht wahrnehmen \'ônne , wejin nian beym Spa- zierengehen auf den Mangel , den sie un' serm Auge, entziehn , trifft ; denn sonst würde der Gegenstand, mit dem man einem Fehler abhelfen wollte , einen neuen erzeU' gen , er würde mit dem übrigen Ganzen ebenfalls in keinem Zusammenhange stehen. Eben so würde man gegen Harmonie des Giimen fehlen, wenn man kleine Streck- chen Bodens, dit mitten unter weiiig culti- virten Parthien von übrigens wüstem An- sehn ständen , mit besonderer Kunst und Sorgfalt verschönern wollte, denn sie wür- den , trof^ aller ihrer Niedlichkeit , die ge- sammte Ansicht entstellen, v> eil die herr- schende Idee aus allen Theilen eines Kunst- werkes hervorblicken muss. Indess kann im- merhin eine zierlich regelmässige Form mit wüsten unwirthbaren Strecken gepaart iv er- den , doch nur alsdann , wenn der Gegen- stand in Bezug auf die um ihn herum lie' genden Gegenstände gross genug ist , um einen natürlichen Cpntrast zu bilden. Diess gilt sowohl von grossen Anlagen im Gan- zen , als auch bey Fertheilung einzelner Dekorazionen. Nehmen wir an einen See mitterer Gros- se , umragt von steilen , nackten Felsen^ deren einigen schäumende Wasserfälle ent- stürzen, und in welchen verschiedene Grot- ten und mannigfaltige oft höchst bizarre Oeff'nungen sich bilden , die minder wüste Gegenden ferne durchblicken lassen. Grot- ten hie und da mit etwas Epheu oder Moos umwunden , mit ein paar majestäti- schen Tannen geschmückt , machen die G^^ gend noch romantischer, Mitteti aus dem Gewässer stieg eint Insel empor, die man Cytherens Lusthayn nennen dürfte , Thränenweiden , Eschen, Birken und F.rlcn, mit Schilf, Wasserlilien und Irisblumen gemengt, umkränzten sie^ R z 68 espèce borderoient cette isle, dont l'aspect, quoiqn'offrant des belles perspectives dans l'intérieur, paroitroit de difficile abord, par quelques petits rochers jettes dans les environs; une barque d'une construction simple renfermée dans le creu d'un ro- cher placé sur les bords du lac , servi- roit à y donner accès L'intérieur, formeroit un petit bois élé- gamment varié, dont l'objet principal, se- roit le temple de Venus placé dans un bosquet orné de myrthes , d'orangers et de roses de toutes espèce , un ruisseau limpide bordé de fleurs y causeroit un leo-er murmure. L'on voit que le contraste de cette scène ornée avec celle des rocs arides qui l'environnent , ne pouroit que produire une ai^rétible variété et corres- pondre parfaitement avec l'etisemble, mal- gré le j^eare pittoresque et aride quoffri- roient les roc! ers. Mais si dans le milieu du lac, on jet- toit une isle simplement ornée de roses, on voit que cet ornement ne produiroit aucun contraste, il seroit choquant, n'ayant au- cun rapport avec le tableau principal. Supposons de même, un grand massif de bois de Weymont ou de meléses, dont l'intérieur offriroit un espace vuide assez étendu, pour y créer une scène particu- lière ; si cette clairière étoit simplement prnée d'un petit monticule couvert de fleurs, cet ornement seroit ridicule, mais si l'on y jettoit un bosquet, dont le con- tour, pour correspondre avec la scène des environs, seroit composé d'arbres résineux: de pins, de thuyas, de latix, de sabine etc. , l'intérieur du bosquet pouroit être décoré d'arbustes les plus élégants et de fleurs de toute saison , ce local pouroit produire par des échappées, des vues de temples, de pagodes, d'obélisques , qu'on pouroit placer dans cette enceinte , sans sie schien, trotz der lieblichsten Ansichten^ in ihrem Innern auf den ersten Anblick heynahe unzugänglich , nur eine einzige einfach gebaute Barke, die in der hohlen Krümmung eines Felsen am Ufer des Sees läge, müsste es möglich zu machen schei- nen, zu der mit Fdsen umgränzten Insel zu gelangen. Im Innern fasste sie ein niedliches TVäld' chen , dem Tempel der Venus gewidmet^ der i}i einem GeLüsdie von Myrthcn, Oran- gen, und aller Art Rosenhecken stände, ein ' Heines Silberfiüssche?i, in Blumen eingefasst, müsste sanftmurmelnd in süsse Betäubung die Sinne wiegen. Man sieht, der Contrast der letztern zierlichen Szene mit jener, wel- che die steilen , die Insel umragenden FeU sen geivähren, bringt eine sehr angenehme Jdannigfaltigkeit hervor , und entspricht, ungeachtet des mahlerisch wilden Ansehens der Felsen, vollkommen dem. Ganzen. Aber wenn ma?i mitte?i in den See ein 'kleines Inselchen, pur mit Rosen geschmücl f, versetzte , so sieht man wohl , dass bloss ein widriger Contrast daraus entstände^ und die Harmonie des Ganzen zu Grunde gienge. Nehme man an einen grossen IVald von Lerchenbäumen , der von innen hinlängli- chen grossen Raum bcsässe, um dari?i eine besondere Szene darzustellen, Würde dieser frcye Platz bloss mit einem kleinen Blumen- jiu^cl geziert, so wäre diese Verzierung in der That lächerlich , aber ivenn man ein anderes kleines Wäldchen darin anlegte, dessen Gränzen '7nit Nadelholz, Fichten, Thuyas, Lerchenbäumen etc. umschlossen wären , so konnte allerdings der innere Raum desselben mit den zierlichsten Ge- sträuchen und Blumen aus allen ^ahrszel ten geschmückt werden , man k'ùiinte darir Oiffnungen zu allerley schonen Aussichter anbringeyi, als: zu Tempeln, Pagoden, Obc lisken , die sich in so einem Parke anleget que ce contraste nuiroit au table:iu prin- cipal qu'offre la forêt, parcequc, dans le travail , on aiiroit conservé le caractère de la première scène, qui reste encore la dominante, dans la décoration extérieure de la seconde. 69 îiesseit, ohne dass der Contrast der Haupt, szene , die im tFahle besteht, nachtheilig u'ärde ^ da man den Charakter derselben beizubehalten wusste , der auch wirklich der herrschende in der äussern Verzierung der Nebenszene ist. DESCRIPTION DU PARC D E SCOONENBERG. BESCHREIBUNG DE3 PARKS r o iV SCOONENBEMG, Üne position charmante où l'art n'a pas travaillé en vain à seconder la nature, par le site d'une petite éminence, dans un pays de plaine , est celle de Scoonen- terg, au village de La ecken, à une lieue au nord de la ville de Bruxelles, capitale de la Belgique ; le palais est remarquable du côté de l'entrée, par une riche colon- nade, et du côté des jardins, par une rotonde ornée d'un dôme, dont la sculp- ture intérieure est généralement admirée; ce bâtiment est placé sur la surface ap- platie d'une petite colline, la terrasse qui regne vers l'orient, domine une vaste pe- louse, les jardins de ce côté, et un loin- tain très-varié, par la décoration de plu- sieurs maisons de campagne , et par des beaux pâturages d'une grande étendue, toujours couverts de différente espèce de troupeaux. Le local de ce palais choisi par les illustres personnages qui le firent bâtir avec la plus grande magnificence, LL.AA. RR. l'Archiduchesse Marie Christine et le Duc Albert de Saxe-Teschen , ci-devant Gouverneurs-Généraux de la Belgique Au- trichienne, est dans une situation, où la nature et l'art, semblent avoir tout réuni 9. Cahier. Eine der schönsten Situationen i, ivo Kunst nicht vergebens auf einer kleinen Anhuhe mitten in einer iveiien Ebene der Natur zu Hülfe kam^ ist' die von Scoonen- berg im Dorfe Laecken, eine Stunde nord- wärts V071 der Hauptstadt Belgiens. Eine reiche Colonnade schmückt den Eingang des Pallastes , der auf einem niedrig em- porsteigenden kleinen Hügel liegt ; gegen den Garten zu prangt eine Rotunda mit einer majestätischen Kuppel , deren innere Bildhauerarbeit allgemein bewundert rvird; die Terrasse gegen Osten beherrscht eine Weite Rasenfläche, die dasigen Gärten und eine sehr abwechselnde Ferne , die durch mehrere artige Landhäuser u?id grosse herr- liche Weiden mit zahlreichen Heerden be- lebt wird. Das Lokale zu diesem Lustschlosse ward von den erlauchten Unternehmern, die es mit so vieler Pracht aufführen Hes- sen , Ihren KOnigl. Hoheiten der Erzherzo- ginn Maria Christina , und dem Herzog Albert von Sachsen-Teschen , damahligen General - Gouverneurs der österreichischen Niederlande , gewählt , und ist in einer wahrhaft sehr schönen Gegend, die Natur und Kunst vüt allen ihren Ratzen ^«r 9. Htft, <5 '70 pour l'eiiibellir, les perspectives, quoique de peu d'étendue , ne sont pas circon- scrites, elles se présentent de toute part avec avantage vers la plaine , qui dans un des pays les mieux cultivés de l'Eu- rope, offre de tous côtés, les richesses de la nature* La partie occidentale des jardins, con- tient le potager , les serres et l'orange- rie , terminée par un salon chinois sur- monté d'une tour bâtie sur le modele de celles de la Chine ■'■) i, cette tour dont la hauteur est considérable, peut servir d'ob- servatoire, d'où l'on découvre plusieurs vil- les, principalement vers la Hollande, à la distance de seize à vingt lieues. Une vaste pelouse s'étend du côté des jardins, eu forme de vallon vers les mas- sifs qui la bordent ^ ce vallon est séparé par la rhiere principale , d'une grande prairie , où plusieurs grouppss d'arbres forment différentes perspectives ; un ca- nal , sur lequel les vaisseaux parviennent de la mer dans le centre du pays, anime continuellement ce charmant paysage. schmucîit zu haben scheinen. Die Aussicht, wiewohl niclit von besonders grossem Urii- fange , ist doch nichts weniger als be- schränlit, und biethet sich ■j.rgen die Ebene allenthalben sehr vortheilhaft dar, wid die- se prangt mit all dem Reichthum der scho- nen Natur in einem Lande , wie dieses^ das unter die kultivirtesten von Eusopa gehört. Die Westseite des Parks enthält den Küchengarten, das Treibhaus und die Oran~ gerie , und endet mit einem chinesischen Saale , worauf ein Thurm nach chinesi- scher Bauart ruht '•^) , dessen H'ùhe ziem- lich beträchtlich ist , und von wo man mehrere Städte , vorzüglich gegen Holland Zu , in einer Entfernung von sechzehn bis zwanzig Meilen entdec];t. Eine weite Rasenfläche dehnt sich ge- gen den Garten in Form eines Thaies bis zu den angränzenden Geholzen aus , und wird durch den Hauptstrom von einer gros- sen Wiese getrennt , wo mehrere Gruppen von Bäumen verschiedene Perspective bil- den; ein Canal , auf welchem die Schiffe vom Meere zum Mittelpunkte des Landes gelangen, belebt ununterbrochen diese reitz- volle Ansicht. DESIGNATION des objets remarquables dans le plan des jardins de Scoonenberg, dont la gravure générale est ci-jointe sub Nro. ir. a) Chaussée pavée de Bruxelles, qui se termine sur la hauteur de Scoo- nenberg , et fait partie du chemin qui conduit de la ville au village de Gnuibergh. i") Porte d'entrée du parc, c) Palais de Scoonenberg. ANZEIGE der bemerkenswerthen Gegenstände im Plant des Parks von Scoonenberg^ dessen Zeich- nung hier unter Nro. ii heyliegt.. a) Die gepflasterte Brüssler-Chausse'e, die auf der Anhöhe von Scoonenberg en- det, U7id ein Theil des TVeges ist, der von der Stadt zu dem Dorf- Grimbergh führt. b) Eingangsthor des Paris. c) Palais vo7i Scoojienberg, *) Ce bel édifice a été démoli depuis peu. * *) Dhiii schijni Cslaiidt wiiriit itit Kurzem ät.- molirt. pre.s de ^^v/vas heisst : „Diess Erzeugniss beschäftigt mehr des Maischen FUiss als die Sorgfalt der Natur." Les reglcmens prescris par Charles V. pour l'aménagement de la forêt de Soigne sont adm.irés de tous les connoisseurs, là on choisit le local propre k chaque espèce d'arbre , à compter du chêne de Construction , qvi reste sur pied au delà de cent ans , jusqu'au bois taillis qui est rccépé tous les douze ans , on ne se dé-» partiroit pas de ces ordres, tant ou est jaloux de la beauté de cette vaste fo- rêt; non content de régarnir les clairières produites quelquefois par les ouragants qui abbaten! les balivaux, on y prête la plus grande attention, à soigner les jeunes tailles, chaque arbre a sa destination pour le tems à venir, on le dirige, on l'éla- gue, on le découronne s il le fuit, aucun événement peut faire dévier de la régie prescrite : on croira peutétre qu'une pa- J2. Cahier. Die in Rüclisicht der Administration des Soigner -Jf^aldes von Curldcm F. erlas- senen Verordnungen müssen Kenner bewun- dern. Jn der Gattung von Bäumen, von der erhabenem Bau gewidmeten Eiche, de- ren Stamm über ein Jahrhundert erlebt , bis zu dem kleinen Gehölze , das alle acht oder fünfzehn Jahre gefällt ivird, ist dar'- in ihr eigener Platz angewiesen ; ■ auch be- obachtet man diess Gesetz auf das heilig' ste , und ist äusserst bedacht für schone Bildung der jungen Bäume; nicht zufrie- den, die leeren Stellen auszufüllen, die durch Sturm, der den Nachwachs zu Bo- den strec'kt , entstehen, häi't man auch für diesen die gr'osste Sorgfalt, jeder Baum hat seine Bestimmung für die Zuhinft , er wird verschiedentlich gerichtet und gt stutzt^ ihm auch, wenn es n'ùthig ist, die Krone 11. Heft. i .» 94 reille réj\e est bleu frayeuse , tandis qu'elle est largement compensée par les ventes des bo'is chablis , celles du tron- quage, des arbres rabougris, par la vente, par ecclaircisseinent , ce qui , dans une bonne régie , produit un revenu annuel assez considérable , pour surpasser les frais de toute amélioration. A de soirs si marqués doit être jointe une police bien réglée et bien scrupuleuse, confiée à des personnes expertes, en ob- ser'. ant essentiellement , que le soin des plantations et des semis doit-être confié en d'autres mains qu'en celles d'un simple garde , celui ci doit borner son emploi à faire la ronde de son canton, et il faut empêcher que ce qu'on nomme directement police des bois , soit mêlé avec ce qui concerne leur culture, dans la même sub- alterne, étant impossible qu'un seul homme remplisse ces deux fonctions à la fois, mats souvent un chasseur, ou un ancien dome- stique devient l'organe de la régie des fo- rêts de son raairre, qu'il administre avec toute l'étendue de son peu d'expérience. Les dégâts doivent être punis avec rigueur, combien des dois dans leurs plus belles recroissances , sont détruits par la permission d'y chercher les herbages, com- bien de futayes mêmes, ou la hache du paysan voisin vient commettre des dcgats! on ne propose pas ici, d'éloigner le pauvre des forêts, en lui interdisant de ramasser le bois sec , mais il faudroit lui défendre d'y aller, la coignée à la main ; les bran- ches trop fortes et qui peuvent être régar- ah genommen, und kein Ereigniss vermag den Förster von der gegebnen Vorschrift zu entfernen. Man konnte etwa glauben, dass eine Forstkultur der Art viel Unkosten ver- ursache, doch werden diese reichlich ein- gebracht, theils durch den Verkauf der IVindbrüche, der abgehauenen Stacke, und, krummen Stämme , theils auch durch den Absatz', den man beym Fällen dichter Wald- stcllen bereitet. Diess alles zusammenge- nommen wirft hey einer guten Forstverwal- tung jährlich so reiches Einkonmien ab , dass dadurch alle Unkosten der Verbesse- rung vergütet werden. Mit dieser auszeichnenden Sorgfalt muss eine ivohl geordnete , genaue Forstpolizey verbunden und weseiitlich darauf gesehen werden, dass man die Aufsicht über die Saat und die Anpflanzung der JValdstreclien andern Personen als blos gemeinen Wäch- tern vertraue , denn die Verrichtung des letztern gtht blos dahin, die Wälder genau zu durchsuchen , und '^ie eigentlich soge- tiannte Forstpolizey darf keineswegs mit dem , was die Waldkultur in engerm Ver- stände angeht, vermengt werden, da es. unmöglich ist, dass ein einziger Mann bey den Geschäften vorstehe ; aber oft ivird ein ^äger oder irgend ein alter Domestique heynahe das ausschliessende Organ der ge- sammten For st administration, die er auch mit all der Beschränktheit seiner Erfahrung und Kenntnisse in diesem Fache versieht. Beschädigungen an Bäumen müsse?i mit der grössten Strenge geahndet werden. Wie viel Holz geht in seinem schönsten Wachs- thume durch die Erlaubniss zu Grwide, ei- ne Waide für das Vieh daselbst aufzusu- chen ; wie mancher junge Nachwdchs wird witer dem Vorwande dürres Gesträuch und Holz zu sammelt:, zerstört; wie viele Ver- wüstungen richtet die Axt des Bauern nicht selbst in hochstämmigen Wäldern an ? Man will damit dem Armen nicht durchaus ver- $î dées comme bois chablis propre à mettre en mesure , appartiennent sous tous les raports à la reserve que s'en fait le pro- priétaire, déta-1 qu'il ne peut ni mépriser ni négliger , s'il veut prévenir d'autres dégâts et être , en même temps , bon économe. Après avoir trace une légère idée sur l'administration des bois , il ne sera pas indifférent de traiter de ce qui devroit généralement être observé , pour se pro- curer un chauffage, d'autant plus assuré» qu'il seroit plus prompt à être fourni au public. Il existe peu de communauté qui n'ait un terrein destiné au pâturage , ce pâtu- rage seroit également bon, s'il étoit om- bragé, il y a un grand nombre de che- mins publics, des terreins marécageux, des landes , des élévations arides : s'il l'on jette un coup d'oeil sur cet'e énorme quantité de 'terrein perdu, on avouera qu'il est impardonnable de ne pas le meitre k profit , les ordonnances du Duc frcderic de Saxe de lôjf, et du Land- grave de Hesse de 1683 sont positives à cet égard , elles ordonnent de planter dans tous les terreins qui en sont suscep- tibles ; si les terreins bas , humides, ceux d'un sol gras , argilleux étoient bordés, de taillis d'aune, d'osierS, de châtaigniers; les routes bordées de peupliers blancs et autres , d'ormes gras et secs , de frênes ; les terreins plus secs garnis de hayes à récéper de coudriers , de tremble , d'ac- cacias, d'erabies, de bouleau ; les terreins élevés et les pâturages garnis de hêtres» hiethen, sich je in einem Walde sehen zu tas- seuy wohl aber, mit dem Beile in dtr Hand ihn zu betretten. Die stärkern Baumäste, die man unter die Windbrüche rechnen kann , und allerdings mit dem übrigen Hohe mes- sen lassen sollte , dienen in jeder Rück- sicht dem Eigenthümer Zu eimm sehr brauchbaren Vorrathe , und dürfen dem- nach keineswegs von ihm vernachlässigt und ausser Acht geseszt tverden , uienn er anders noch mehrern Verwüstungen zu- vorkommen und zugleich gut wirthschaf- tcn wdl. Nach diesem leichten Entwurf über Ein~ führung besserer Forstkultur , dürfte ein kurzer Abriss der allgemeinen Maassrege.ln willkommen seyn, die man beobachten müss- te , um sich ein sicheres Matcriale zuf Hcitzung zu bereiten, eben tvcil es für das Publikum schnell herbeigeschafft werden könnte. Es gibt wenig Gemeinden^,* die nicht ihre bestimmten Waideplätze hätte?! ; diese, würden, weiin man sie mit Schatten ver- sähe, darum nicht iveniger Dienste leisten; so gibt es ferner viele offne Landstrassen^ morastige Gegenden , wüste Gründe, dürre Anhöhen : wirft man nun einen Blick auf die ungemeine Menge verlornen Erdreichs, so muss man gestchen, dass es unverzeih- lich ist, sie so wenig zu benutzen Die diessfälligen Veordnungen des Hcrzo'^s von Sachsen Friedrich vom jf. i6 5, dann des Landgrafen von Hessen von 1 68^ verdienen erwähnt zu werde?i : sie lauten dahin , .dass man jede Stelle, die nur dazu geeignet ist, mit Bäumen bepflanze. Wenn all die niedri- gen und feuchten , dann thonerdigen und zähen Gründe mit Erlen, Weiden und Ka- stanienbäumen bepflanzt , die Strassen mit Silberpappeln und andern Bäumen dieser Gattung oder mit Eschen und Ulmen be- setzt, die dürren Landstreckcn mit Hasel- nuss- und anderem Gesträuche, mit Buchen, Aa, * 96 de chênes etc. (oîi entend par pâturages les connr.unes) enfin tout terrein propre à j.rodiiire un arbre , garni de l'espèce qu'il peut faire croître le plus prompte- inent; en observant de former les planta- tions en tniüis, dans les contrées sujettes flUK vents alises ; il en resulteroit , pour les taillis, qu'après l'espace de neuf, de douze ou de quinze ans , on obtiendroit un bois de ch-.îuffiige considcrable, et sans compter les frênes et ormes pour le char- ronage, toutes espèces de saule pour les vanniers, le recépage des châtaigniers et des coudriers pour les tonneliers , le ri- cépage des chênes pour les tanneurs, l'aune et le bouleau , pour le charbonnage etc. combien n'y auroit-il pas aussi , avec le tems , de gros bois de charpente et de chauffage, par les arbres que l'on condui- roit en haute tige ? il en resulteroit une richesse pour le propriétaire 'et nue res- source potir le public. Akazien und AhornuHumen gefüllt, die Anhöhen und G.meinwaiden mit Birken, Eichen und anderen Buiungattungen um- gränzt , mit einem Worte, alle der Erzeu- gung eines Baumes fähigen Plätze auch zur Anpflanzung derjenigen Gattung, die sie am geschwindesten hervorbringen , benutzt ivürden , so dass man in Gegenden , wo regelmässig gewisse Winde herrschen , Ge- haue anlegte, so würde für diese daraus der Fortheil entstehen, dass sie uns ?iach j? , 12 oder 15 "Jahren Brennholz in be- trächtlicher Menje liefern könnten und ohne, der Eschen und Ulmen zum Gebrauche d<:r Wagner, der für Korbflechter sämtlick brauchbaren Weidenarten, der dem Fass- binder dienlichen Haselnusssträuche und Kastanienbäume, der Eichen für Weissgär- ber, der Erlen und Buchen für Kohlenbren- ner u. s- w. zu erwähnen, wie viel ge- wänne man Jiicht Brennholz und mit der 2eit von hochstämmig gezogenen Bäumen auch an Zimmerholz ? Sowohl für den Ei- genthümer als auch für das Publikum wür- de eine ergiebi-^c Hülfsquelle hieraus ent- springen. i^ "^/»^ au /y(/a//^ f/r //^i >^^.^ 2'^^/^ ^^^-^ (Ç^i^^^l^^ '.c //^//io'^'^('< 97 POSITION D'UNE VALLEE entourée de bois. e t Descriptiou du Parc de NEUWALDECK, situé près de Vienne en Autriche, appartenant à SoB Altesse Sérénissiiiie le Prince de Schwarzenberg, LAGE EINES THALS, das von Waldung umschlossen istf und Beschreibung des Parks von NEUWALDECK, d t r bey Wien in Oesterreich liegt, und Seinet Durchlaucht dem regierenden Fürsten von Schwarzenberg gehört. DESIGNATION des principaux objets du parc, suivant le plan ci-joint sub Nro. 15. û) Entrée principale. Château et terrasses. b) Mausolée du Maréchal de Lascjr et du Comte de Browne. c) Reposoir, d'où l'on découvre la grande prairie de Mars. d') Statue de Mars en repos. e) Petit pavillon chinois, au bord d'un ruisseau formant plusieurs casca- des. /) Etangs. g") Grand pavillon chinois. h) Bassin et statue d'un gladiateur mou- rant. i) Maison du chasseur. k) Faisanderie. l) Endroit où l'on nourit les cerfs et daims. 7?i) Tombeau de J. J. Rousseau. nj Hameau hollandois. o) Temple de Diane , ou la rotonde, p) Ruines d'un temple. q) ParassoL r) Etang. BEZEICHNUNG der vorzüglichsten Gegenstände des Parlis- in Foliée des beiliegenden Plans unter Nro. 15. a) Haupteingang. Schloss und Terrassen, b^ Mausoleum des Feldmarschalls Lascy, dann des Grafen Browne. c) Ruheplätzchen, von wo man die gros- se Marswiese sieht. d) Statue des ruhenden Mars. e) Kleines chinesisches Pavillon am Ufer eines Bachs, der mehrere Wasser, fälle bildet. f) Teiche. g) Grosses chinesisches Lusthaus. h) Teich und Statue eines sterbenden Gladiators. i"! Jägerhaus, k) Fasanerie» 1) Ort , wo man Dam' und andere Hir- sche nährt. m) Grab von J. J. Rousseau. n) Holländisches Dorf. o) Tempel der Diana. p) Ruinen eines Tempels, q) ParassoL r) Teich. 13. Cahier. 13. Hiß. a h 9t s) Petites grottes. Vj Petit reposoir sur une élévation, d'où l'on plane sur une grande partie du parc intérieur, i) Partie du village de Dornbach. 2) Village de Neuwaldeck, 3) Auberge. 4) Ferme du château. 5) Montagne vers le nord couverte de vignes et le sommet de bois. 6) Serres et orangeries. 7) Banc d'où l'on découvre le tombeau de Rousseau (m) placé à une grande distance. 8) Maison villageoise hors de l'enclos. tj) Grange. 10^ Le ci-devant Laboratoire» s) Kleine Grotten. \) Kleines Ruhebänkchen auf einer An- höhe , von wo man einen grossen Theil des innern Parks übersieht. I) Ein Theil des Dorfes Dornbach, a.) Das Dorf Neuwaldeck, 3) Gasthaus. 4) Meyerey des Schlosses. 5) Ber^ gegen Norden , mit Weinrehen bepflamtf der Gipfel mit Wald bedeckt. 6) Glashäuser und Orangerien. 7) Bank, von wo man das Grabmahl Rousseaus in weiter Ferne erblickt. 8) Bauernhaus ausser der Gartenein- fassung, 9) Scheune. 10^ Vormahliges Laboratorium. DESCRIPTION. BESCHREIBUNG, Le parc de NeuValdeck sftlué près du village de Dornbach distant à une lieue vers le nord , de la capitale de l'empire d'Autriche, présente des scènes d'une com- position vaste, jettées au milieu de plu- sieurs montagnes couvertes de forets ; c'est une position des plus rares eh ce genre, par la majesté des bois qui l'entourent, la distribution de ce parc à la manière anglaise date de l'an 1766 , c'est le plus ancien de l'Autriche , feu le Maréchal Comte de Lascy en fut le créateur , en réformant dans ce vaste terrein ce qui étoit régulier ; cette réforme ne fut pas toute fois d'abord très étendue, mais le possesseur se prêta à des sacrifices, par les justes observations que lui firent My- lords Grenville et Spencer ; on a conser- vé cependant quelques scènes régulières; des allées jugées nécessaires , des percées alignées^ des arbres distribués en cercle, des corbeilles de fleurs, laissent l'idée de l'ancien pian des jardin« , et contrastent Der Park zu Neuwaldeck nahe am Dor^ fe Dornbach eine Stunden nördlich von der Hauptsadt der österreichischen Staaten bie- thet Szenen, wie nur Kompositionen der grös.sten Art sie geben, und die mitten un- ter waldigen Bergen angebracht sind , eine der seltensten Anlagen der Art, mit maje- stätischen Hainen umkränzt. Die Einrich- tung dieses Gartens nach englischer Ma- nier begann im 'Jahre 1766, er ist der älteste der Art in Oesterreich , und hat sein Daseyn dem verstorbenen Feldmarschalt Lascy zu danken, der in diesem ausgebrei- teten Terrein alles, was nur immer regel- viässig angelegt war, änderte; freylich war diese Reforme anfangs nicht sehr be- trächtlich , doch licss sich in der Folge der Eigenthümer die Aufopferungen gefallen, wo- zu ihn die treffenden Bemerkungen vermoch- ten , die ihm die Loris Grenville und Spen- cer diessfalls beybrachten. Man haz indess einige regelmässige Scenen beybehalten, Al- leen , die man für nothvoendig hielt , in 99 avec les nouvelles décorations, mais sans en blesser l'harmonie, par l'adresse avec laquelle ces scènes furent masquées à pro- pos , de l'aspect que l'ensemble offre au spectateur du premier abord. L'entrée principale est près de la mai- son (a) , tout ce qui l'environne est cir. conscrit, et n'annonce pas la grande étendue de terrein qu'on va parcourir, A droite se présente un petit verger enclavé de hayes vives, plus loin, dans la même di- rection, im bois de hêtres se perd insen- siblement dans un vallon , on y découvre entre les arbres le village de Neuwaldeck adossé à une montagne, dont l'exposition €>t au midi, cette montagne (5) est cou- verte de vigne k une certaine distance et terminée au sommet par un bois de haute futaye qui la couronne entièrement. Le massif k droite est séparé par une grande avenue bordée principalement de maroniers d'Inde et de tilleuls, d'un bois plus considérable situé k gauche, et dont il faisoit jadis partie , cette allée est la même qu'on apperçoit sur la route de Vienne à Dornbach, et qui conduit k la perspective {p). En continuant le vallon , on parvient par une petite pente, au torrent qui donne le nom au village de Dornbach , c'est au délk de ce torrent que commencent les plantations les plus remarquables par leurs variété et leur belle ordonnance, il est hors de doute que plus d'un curieux a visité ce parc dans l'intention seule de les admirer , on trouve d'abord en reujontant un petit vallon , une jolie plantation de (^sorbus aucuparia) corrètiits , les troues schnurgerechter Linie , fortlaufende fretje Plätze, zirkelf'ùrmig geordnete Bäume und Blumenk'ùrbchen verrathen noch die alte Anlage des Gartens , und hontrasüren. viit der neueren , doch ohne die Harmonie im Ganzen zu sturen, da nïan diese al- tern Scenen mit vieler Geschicklichkeit durch den Anblick ^ den beym ersten Eintritt das Game gewährt^ zu maskiren wusste. Der Haapteingang führt neben dem Schlosse (a) vorhey ; die Gegenstände rings- um scheinen alle beschränkt ^ und kündi- gen nichts weniger als den grossen Park an , den man zu durchwandern hat. Rechts ist ein kleiner Obstgarten , in lebendigen Zaun eingefasst, etwas weiter und in der- selben Richtung serikt sich ein Buchen- wäldchen allmählich dem Thals zu. Zwi- schen den Bäumen blickt das Dörfchen Neuwaldeck hindurch, das an einem Ge- birge lehnt. Dieses liegt gegen Mittag, ist eine Strecke hindurch mit Weinreben bepflanzt , und am Gipfel mit einem hoch- stämmigen Walde gekrönt. Die Waldung rechts wird durch einen grossen Fahrweg, der grosstentheils mit indi- schen Kastanien und Linden eingefasst ist., von einer noch beträchtlichem Waldung lin- ker Hand, von der sie vorher einen Theil aus- machte , getrennt. Diese Allee ist diesel- be , die man auf dem Wege von Wien nach Dorenbach sieht , und die zur Aus- sicht (p) führt. Geht man im Tludc fort , so kommt man voh einem kleinen Abhänge zu dem Bache, der dem Dorfe Dornbach den N'ah- men gibt, ^e?jiei>i dieses Bachs fans:en die Pflanzungen an , die sich sowohl durch Manigfaltigkeit als schäm Anordnung aus- zeichnen. Es ist geiviss , dass mehr ah ein wissbegieriger Fremder diesen Park einzig in der Absicht ^ sie zu beivundcrn , besucht hat. Gleich anfangs trift man, indem vian einem kleinen Thale folgt, eine artige ß b i 100 de ces arbres sont naturellement entourés de chévre-feuilles , leurs pieds ornés de platte -bandes garnies d'arbustes fleuris; pins loin est une petite pelouse parsemée d'arbres toujours verds, de rosiers et de plantes vivaces et annuelles , à quelque distance de ce riant local est placé à gauche sur les bords du même sentier, un reposoir très simple (c) qui domine un vaste tapis de gazon borné vers le couchant par deux grands bois, la masse des arbres qui les composent présente un amphi- théâtre très étendu, au milieu duquel est très ingénieusement placée la statue deMars en repos {d) ^ près du piédestal coule un ruisseau d'un eau de roche, en y voit quelques bancs et une table de pierre, ce groiippe est ombragé par une touffe de iliaroniers et de chênes , quelques arbres sont jettes sans ordre sur cette vaste pe- louse, le long de laquelle traverse le che- luin public : passant ce chemin et déviant à droite, hors du premier enclos des jar- dins, (qu'un treillage de fer sépare des bois, pour empêcher le bétail et les bêtes fauves de nuir aux endroits décorés,) on arrive à un monument (6) entièrement ca- ché par les arbres de la forêt , et dont le simple ornement consiste en deux frê- nes pleureurs très remarquables, c'est une chapelle , dont la gravure est ci-jointe sub Nro. i6, où sont déposées les cen- dres de feu Monsieur le Maréchal Comte de Lascy, et du Neveu de son Epouse le Comte de Browne ; le choix du local, sa tranquillité , sa simplicité , les ombres continuelles et profondes qui l'entourent, le voisinage de Neuvraldeck qui permet aux habitans de porter souvent leurs re- gards mêlés de regrets, vers l'endroit qui sert de sépulture aux restes de leur im- mortel bienfaiteur , toutes ces circonstan- ces, dont chacune ii son mérite particulier, ne peuvent échapper à ceux qui porteat Pflanzung von Vogelbeerhäutiien undAbet' esche. Die Stämme dieser Bäume sind mit Geissblatt umschlungen, und am Fusse der- selben Blumenbttte mit blühendem Gesträuche durchwachsen. Weiter ist ein kleiner er. h'öhter Rasenplatz vnt grünen Bäumen , vnt Rosengesträuch , v\it ein und mehr jäh- rigen Pflanzen bedeckt, jfn einiger Entfer- nung von diesem angenehmen Plätzchen ist links am Rande desselben Stegs ein einfa- ches Ruhebänkchen (c) angebracht , das die ganze unabsehlich grüne Fläche beherrscht^ die gegen IVesten an zwey grosse Waldun- gen grunzt. Diese bilden ein grosses Am- phitheater , in dessen Mitte die Statue des ruhenden Mars (à) sehr glücklich angebraht ist; am Piedestale fliesst das Wasser einer Felsenquelle , dann sieht man einige Bän- ke , und eine Tafel von Stein , einige Ka- stanien und Eichen hüllen die Gruppe in ihren Schatten. Verstreute Bäume ragen auf der weiten Flur hervor^ längs welcher die grosse Strasse führt : vcrlässt man die- sen Weg, und geht man rechts ausser der ersten Einfassung des Gartens, (^den ein eisernes Gitter vom Walde trennt, um zahmes und wildes Vieh von den behau- ten Gegenden abzuhalten ) so tritt ein Momument hervor aus dem Schattendun- kel des Waldes, eine Kapelle , deren Zeich- nung hier imter Nro. \ 6 heyligt. Ein einziges interessantes Paar Trauereschen machen den Schmuck des De}iksmahls aus , das die Asche des verstorbenen Feldmarschalls Gra- fen Lascy , und die des Neß'en seiner Gat' tinn , des Grafrn von Browne enthält. Die glückliche Wahl der Gegend , ihre edle Einfalt, die immerwährende tiefe Schat- tendämmerung, die sie umschleyert , die Nähe von Nemvaldeck , die dessen Bewoh- nern oft ihren thränenschwangern Blick der geliebten Stätte, die den theuern Rest ih- res unvergesslichen Wohlthäters fasst , zu- iusendeîi gestattet, diese Umstände alle,, :> '//r ,i ~/('////(Vr// y, //A/- /(' Vy/^///^// a/'.^ ^^V.^^^y/,;/^///^ t'/r //■'(/>' ' < ' / y/ . lOl Unrs i^as vers ce canton du parc , il en est, sous tous les rapports, le plus ré- inarqu;ible, puisqu'il est celui qui attache le .spectateur ec cause le plus de sen- sation. Revenant sur ses pas , si l'on reprend la première route , on parvient d'abord à une plantation de maroniers d'Inde ayant à gauche une pelouse adossée à un bois très ombrai^é , la pelouse est ornée de deux étan':;s irreguliers (/) entourés de peupliers d Italie, et servant de séjour à des cyt^nes ; plus loin et dans la niêiie direction à droite, est un bosquet extrê- mement touffu , qui s'élève en pente assez rapide , devant lequel on voit une partie d'une autre pelouse ornée de grouppes d'arbres rares et de fleurs ; une route sombre pratiquée dans ce massif conduit au milieu de rochers artificiels, (dont les morceaux les plus élevés, souvent Llanehis par l'écume des eaux, offrent une cascade des plus rustiques , qu'on franchit sur le chemin même en passant sur les pierres les plus saillantes) à nu ha ha très in- attendu, puisqu il contraste infiniment avec la scène précédente qui étoit sombre, et agreste; on arrive près d'un pavillon chi- nois (e) qui découvre un tableau des plus riants, de plus vastes, et des plus varijs; ce pavillon simple mais d'une jolie struc- ture, est placé sur un ruisseau, et cou- vert d'une belle verdure ; des sièges in- vitent le voyageur à y prendre le repos ; l'oeil se porte d'abord sur le ruisseau qui forme plusieurs chutes, en serpentant dans ]a vallée, ce ruisseau paroit venir, de ce point de vue , du temple de Diane (o) rotonde élé^jente et isolée siir le penchant d'une colline , qui semble de loin ctre adossée à uns haute montagne couverte de bois, la sombre verdure de hêtres et des chênes qui la composent rehausse a^ré- 13, Cahier. jeW von heson^erem Jnteresse , entgehen nicht leicht jenem , der diesen The'd des Gartens besucht , der wohl der anziehend- ste im ganzen Parke ist, da vorzüglich er des Wanderers Aufmerksamkeit fesseln^ und sein Gefühl rege machen muss. Kthrt man wieder auf den ersten Jfeg um , so hat man zuerst eine Pflanzung in- discher Kastanien vor sich, und etn Rasen' stück zur linken, das an einem düsteren Walde lehnt, und zwey unregelmässige Schivancn- Teiche (f) viit lomhardischcn Pap- peln umgehen fasst. Rechts ist ein dichtes GehJic, das sich in eine ziemlich steile Anhuhe hebt, und vor dem man einen Rasenteppich mit Blumen und Gruppen sel- tener Bäume geziert sieht; ein dunkler Steg in den Wald gehauen führt mitten durch künstlich gebaute Felsen { deren vor- ragendste Theile, stets be schäumt vom spru- delnden Bache, einen mahlerischen Was- serfall billen , über den man durch die her- vorstehenden Steine setzen v^uss, um seinen Weg zu verfolgen ), zu einem in der That unerwarteten Anblick, der mit der vorher- gehenden düstern , rauhen Scene unendlich kontrastirt. Man kommt nähmlich zu ei- nem chinesischen Lusthause (e), das eine der lachendsten, weitesten und mannigfaltigsten Aussichten gewährt. Einfach aber hübsch gebaut, umw'ölbt mit angenehmen Grün, steht dasselbe über einein Bache ; Sitze la- den den Wanderer ein zu ruhen. Man erblickt zuerst den Bach , der in seinem schlängelnden Laufe durchs Thal mehrere Wasserfälle bildet, und aus diesem Stand- puncte betrachtet, vom Dianentempel \^o'' zu kommen scheint. Dieser, eine artige Ro- tunda, liegt abgesondert am Abhänge eines Hügels, der von weitem an einem hohen mit Wald bewachsenen Berge zu lehnen scheint. Das dunkle Grün der Buchen und Eichen, woraus der Wald besteht, lässt die weisse Farbe der Säulen und Kuppel an der Ro- i». Hift, C , ,0» ablement la blancheur des colonnes et du dôme de la rotonde ; ce ruisseau est tra- versé par trois ponts chinois , qui pro- duisent différens aspects également inté- ressants dans ce vaste local. Poursuivant le bosquet, on découvre un tableau d'un autre genre , une char- mante plantation d'arbres fruitiers ornés de chèvre-feuilles, de rosiers, de cléma. tites se présente au milieu d'un grand ta- pis de gazon, dont le contour est parsemé de mille plantes de fleurs vivaces , an- nuelles et exotiques ; en montant la col- line du bosquet précité , on parvient à un grand pavillon chinois (g') qui domine les arbres des environs , et l'on y jouit d'une vue très é endue ; le coti du pa- villon tourné aa levant donne sur une partie des fauxbourgs de Vienne , qu'on découvre entre deux montagnes couvertes de forêts, et sur un lointain considérable vers la Hongrie; de la partie vers le midi et le couchant on à l'aspect de plusieurs collines boisées et de plusieurs grands ta- pis verds qui paroissent faire partie du parc; le vallon dms lequel serpente le ruisseau et le temple de Diane sont au pied de la colline. En continuant la route du bosque% on trouve une rotonde de verdure très inattendue et très ornée au milieu de tant de scènes agrestes le centre est un bassin dans lequel tombe un jet d'- eau , ce bassin est entouré d'un jardin à Heurs rares , celui-ci d'acacias roses ornés de chèvre-feuilles; aux acacias suc- cèdent des platanes , des arbres résineux et toujours verds terminent la rotonde, non loin de cette scène est une pièce d'eau régulière ayant sur les bords élevés la statue d'un gladiateur mourant Ch); ce canton du pnrc contraste infiniment quoi- qu'agrëablement avec la simplicité de tout tunda um so stärTfitr und angenehmer ins Auge fallen, lieber den Bach gehen drey chinesische Brücken die verschiedene, gleich interessante Ansichten dieses weitläufigen Gartens gewähren. Verfolgt man den Weg durchs Gebüsch, so entdeckt man eine reitzende Pflanzung von Fruchtbäumen , die mit Geissblatt , viit Rosengesträuch und Waldreben ge- schmückt, mitten in einer grossen grünen Wiese prangen, die mit tausend Blumen und seltmn Pflanzen ,_ ein und mehrjähri- gen durchwirkt ist. Besteigt man den Hü- gel, auf dem das erwähnte Gebüsche liegty so erreicht man einen grossen chinesischen Pavillon (g), von tvo man all die Bäume der umlies'endenGee-end erblich, und über- haupt einer sehr weiten Aussicht geniesst. Von der Ostseite des Pavillons sieht man einm Theil der Vorstädte Wiens , die man zwischen zwey waldigen Bergen in ziem- lich beträchtlicher Ferne gegen Ungarn zu gewahr wird, von der mittägigen und west'^ liehen Stite hat man den Anblick mehrerer v-.it Waldungen bedeckter Hügel und gros- ser Rasenflächen, die zum Garten zu gehö- ren scheinen. Das Thal, durch welches der Bach sich krümmt, und der Dianen- tcmpel liegen am Fusse des Hügels. Gellt man noch weiter im Walde fort, so findet man eine Art grüner Rotunda vntten unter den so vielen einfachen N(i- turscenen , die nicht wenig unerwartet ^ und sehr zierlich ist. Ein Wasserbecken mit einem Springbriuiîien bildet den Mlttel- punct, dieser ist mit einem kleinen Gärt- chen voll seltener Blumen eingefasst , das Gärtchen mit Rosenakazien, um die sich Geissblatt windet , auf die Akazien folgen Platanen , und immer grüne Bäume Schlüs- sen den schonen Kram. Nicht weit davon ist ein regelmässiger Teich , und an dessen Ufer die Statue eines sterbenden Gladiators (h). Außallend, aber nicht unangenehm ie reste ; la pièce d'eau est remplie de poissons dorés, ar;^entés et de toute cou- leur, la surface couverte de canards étran- gers qui y trouvent leur retraite dans une petite isle ; une barque y sert aussi d'or • némenc. Ea sortant de ce bosquet vers la gau- clie , on trouve d'abord une allée de chèvre-feuilles ayant à droite un enclos d'arbres et de plantes rares , tandis que la gauche offre une plantation de thuyas très irréçuliere ; on parcoure ensuite un taillis épais, percé eu diiférens endroits pour laisser entrevoir des perspectives , et dans lequel il y a différens reposoirs champêtres pour soulager le voyageur dans sa longue marche , il conduit à un petit enclos dans lequel serpente un ruisseau, et à l'habitation (i) du garde de la fai- sanderie ; un bassin contenant des pois- sons dorés se trouve devant cette habita- tion rustique et isolée , dont les environs présentent des champs cultivés et des prai- ries artificielles. Gagnant le bosquet voisin , on trouve prennérenient à gauche un grand verger, vers la droite une petite éminence en- tourée de bois , sur laquelle est placé un reposoir (v) d'où l'on plane sur une par- tie de la vallée, ornée de grouppes d'ar- bustes et de fleurs ; une masse de forets borne l'horison , cette masse est coupée par un large tapis de gazon placé égale- ment sur une colline. Descendant ce monticule on franchit les liiuites du parc intérieur pour pisser dans celui qui sert d'enclos aux cerfs et aux daims , c'est dans cette forêt , à la distance d'une demie lieue de la maison. liontrastirt dieser Theil des Öartens mit der schönen Einfalt all der übrigen. Der Teich ist voll von Gold, und Sdberfischen und andern, die alle möglichen Farben spielen, ausländischen Enten, die in einer Ueinen Insel desselben ihren Aufenthalt finden, be- decken seine Oberfläche , und endlich dient ihm noch ein kleines niedliches Schijj'chen zur Zierde, Kommt man zur Linken aus diesem Walde , so trifft man gleich eine Allee von Geissblatt, die zur Rechten einen einge- zäunten Platz mit Bäumen und seltnen Gewächsen, und linker Hand eine sehr regellose Vflamung von Thuyas hat. Sodann durchstreicht man ein dichtes Ge- büsch mit einigen in verschiedncn Theilen angebrachten freyen Stellen , die eine Aus- sicht gewähren , und findet in demselben ländliche Ruheplätze, dem müden Wande- rer auf seinem langen Wege Erhohlung bietheiid. Diess Gebüsch führt zu einem eingeschlossenen mit einem Bache durch- wundenen Platze von kleinem Umfanp-e , und zur einsamen, ländlichen Wohnung ( i) des über die Fasanerie gestellten Wach- ters , an der vtan vorne einen Ttich mit Goldfischen y und ringsum bebaute Felder und künstliche Wiesen erblickt. Erreicht man das anliegende Gehölz^ so ist zuerst links ein grosser Obstgarten , rechts eine kleine mit Bäumen besetzte An- höhe und auf dieser eine Ruhebank (v), mit der Aussicht in einen Theil der mit Grup- pen von Gesträuch und Blumen geschmück- ten Ebene ; der Horison gräjizt an Wal- dungen, die eine weite grüne Rasenfläche thiilt , und sich gleichfalls, über einen Hü- gel verbreitet. Ist man dem Hügel entstiegen , so kommt man aus dem innern Theile des Parks zu jenem , in welchem die Damm - und andern Hirsche einrre schlössen sind. Auch findet man in diesem Walde eine halbe Sinn- en 1 I04 qu'on trouve , snr la cime de la pnnci- pa!e montagne des environs , un autre en- clos contenant plusieurs chaumières répré- sentant un hameau hollandois (ii). L'intérieur de ces cabannes construites en bois, revêtues de joncs , couvertes de chaume et de mousse, et devant le quelles sont placés quelques arbres k la manière usitée en Hollande , renferme dans len- semble tous les objets nécessaires pour composer une habitation vaste , agréable et même opulente ; la principale maison qui seule a un étage , offre un grand sa- lon et une demeure complette très élé- gante ^ d'autres cabannes offrent simple- ment une chambre et une antichambre, une autre renferme tout ce qui a trait à la cuiiinne, celle-ci sert d'olîîce, celle-li de maison du portier, d'autres d'habitations pour les domestiques ; on y a pratiqué un puits, une glacière, des écuries, des remises, des han^ards et garde meubles ; chaque cabanne a sa destination particu- liere et séparée, ce qui forme un hameau assez 1. tendu, muis dont les communica- tions sont très faciles d'une cabanne à l'autre. On jouit du haut de cette colline d'un lointain immense, tout composé de vallées et de montagnes boisies, parmi lesquelles on distingue celles qui sont aux bords du Danube. En quittant le hameau hollandois, on pent s'enfoncer dans la forêt pour gag- ner la perspective , d'où l'on plane sur presque toute l'étendue du parc et sur la ville de Vienne et les environs. C'est sur la route du hameau à quelque distance des premières palissades , qubn trouve un hangard (/) où l'on nourit les daims et les cerfs ; si de cet endroit en revenant du hameau on préfère de le^ag- (îe vont Schlosse auf dem Gipfel des vor- züglichsten der umliegenden Berge eineii andern geschlossenen Bezirk des Gaitens , der mehrere Hütten , die ein holländisches Dorf (n) vorstellen, begreift t Das Innere dieser Hütten^ welche von Holz erbaut, mit Einsen belegt, mit Stroh- und Moos gedeckt sind , und vor welchen man einige Bäume auf die in Holland ge- wöhnliche Art yiflanzte, fasst im Ganzen alles , was zu einer weiten , bequemen und angenehmen , ja selbst wohlhabenden Woh- nung gehurt. Das grusste dieser Gebäude und das einzige mit einem Stockwerke ent- hält einen grossen Saal und eine vollstän- dige elegante Wohnung ; andere haben bloss ein ^.mmer und Forzimmer, ein anderes fasst alles Küchengeräthe, dieses dient zum Speisgeiv'Olbe , jenes zur Wohnung des For- tiers, wieder ein anderes den Domestiken. Man hat daselbst einen Brunnrn, eine Eis- grübe, Stallungen, Schupf-ju, Remisen , und Mohiliengew'ùlhe angelegt ; jede Hütte hat ihre besondere Bestimmung , so dass das Game kein unansehnliches Dörfchen bildet, worin man indessen die Oemeinschnft einer Hütte juit der andern gar sehr zu erleich- tern nicht versäumte. Von der S/itze des Hügels blickt man in eine unabsehliche Weite , die ganz aus waldigen Bergen und Thälern besteht , und bemerkt unter den erstem jene am Ufer der Donau:. So wie man das holländische Dorf ver- lässt, kann man durch den Wald sich wen- den, um zu der Aussicht zu gelangen, von wo man beynahe den ganzen Umfang des Parks , Wien und die umliegende Gegend übersieht. Auf dem Wege nach dem Dorfe in einiger Entfernung von der ersten Einfas- sung des Parks trifft man eine Art ojjener Scheune [\), wo Damm- und andere Jhrsche genähret werden. Will man auf dem Wej^e 105 ner la première enceinte pour descendré vers le vallon que parcoure le ruisseau, on parvient d'abord , ayant traversé un bois très ombragé, à une alternative très prolongée de grouppes superbes , compo- sés d'arbustes les plus recherchés, ce sont des citises, des siringas^ des rosiers, des coluteas, des lilas, des plantes annuelles de toutes espèces ; on y voit fréquem- ment des platanes , dont plusieurs sont couverts de chvère-feuilles dépuis leur pied jusqu'à la couronne, les environs sont or- nés d'une quantité de geraneums superbes qu'on y transporte des serres voisinnes (6) là sont des platte-bandes de résidas, qui embaument l'air des environs de leur agré- able parfum ; ici des géroflées , plus loin des pensées, des violettes, du muguet ; tout est grouppé avec soin et sans peti- tesse , pour servir de décoration annalo-* gue à ce vaste emsemble. Déviant vers la droite on apperqoît la rotonde (ö") dont la position ne peut qu'être admirée ; isolée sur un monticule, placée dans une vaste pelouse 'au milieu des forêts, ce temple de Diane ne peut avoir, de situation plus heureuse , la vue se porte immédiatement, de cet endroit sur les bois touffus, qui s'élèvent majestu- eusement de toute part; on apperqoit vers l'orient toute cette belle vallée qui pré- sente des décorations si variées, et dés grouppes de fleurs dans toutes les saisons. Revenant sur ses pas , on parvient à un étang irregulier (r) situé à quelque distance du temple de Diane, dont il est séparé par des belles plantations ; cet étang est placé au pied de la vaste pe- louse, sur le sommet de laquelle le temple est isolé ; les environs de cet étang uouri par une petite cascade, sont embelis de 14. Cahier. nach dem Dorfe von hier aus lieber In den ersten Gartenhezirk wandern , um ge- gen das Thal zu kommen, das von einem Bache bewässert wird , so gelanget man durch ein sehr dichtes Gehölze bald Zu sehr angenehmen und mannigfaltigen Gruppen seltenster Bäume und Gesträuche , die sich sehr weit ertrecken, und aus Bohnenbäa- men, spanischen Holder, Rosenhecken , dem Blasenstrauche , Flieder und aus jähri- gen Pflanzen aller Art bestehen. Auch sieht man häufig Platanen, ivovon mehrere vom Fusse bis zur Krone mit Geissblatt umschlungen sind, die Gegend herum ist mit einer Menge prächtiger Geranien geziert^ die man von den benachbarten Glashäu- sern ( 6 ) dahin versetzt; hier erfüllen Blu- menbeete von Reseden die Luft mit ihrem aromatischen Gerüche , dort Llühen Nel- ken, etwas weiter Baldrian , Veilchen und Mayblümchen. Alles ist sorgfältig gruppirt^ doch ohne kleinlich zu seyn, und ist eine dem grossen Ganzen sehr passende Dekora- tion. Dreht man sich rechts, so sieht man die Rotunda (o), deren Lage man bewundern muss. Einsam auf einem Hügel, in einer ansehnlichen Rasenfläche mitten unter Wäl- dern, ist dieser Tempel der Diana sehr vor- theilhaft angebracht , die Aussicht von da ^eht unmittelbar auf die dichten Gehölze, die von allen Seiten majestätisch emporra- gen , gegen Aufgang liegt das ganze schö' ne Thal ausgebreitet, das so manigfaltige Dekorationen , so niedliche Blumengruppen dem Auge in jedweder Jahreszeit darbiethet. Kehrt man zurück , so erblickt man ei- nen Teich (r),der unreggelmässig geformt, in einiger Entfernung vom Dianentem- pel , von welchem er durch artige Pflan- zungen geschieden wird, am Fusse der gros- sen Rasenerhöhung liegt , auf deren Gipfel einsam der Tempel steht. Die umliegende Gegend des Teichs , dem eine kleine Kaska- 14. Heft. D d io5 différentes plantes rampantes, de roseaux, de cornouilliers, de saules de toute espèce, d'arbres résineux; on voit dans les envi- rons des plantations de maroniers, de til- leuls , au milieu desquels un bouleau frappe l'attention, par sa forme pitoresque et la blancheur de son écorce ; des pe- tites grottes erneut aussi ce tableau un des plus élégants du parc , des cygnes jouent sur la surface de cette eau lim- pide, un reposoir en forme de parasol (q) est place sur ses bords, cette même pièce d'eau forme principalement le ruisseau et les cascades ornées de plantes rampantes qui cmbelissent la vallje. La vue de cet endroit est d'un grand mérite, on apperçoit la plus grande par- tie de cette vaste pelouse ornée d'arbres rares , parmi lesquels brille le catalpa, les pavillons chinois s'y présentent avec grâce , et l'horison est terminé par des masses de forêts. En face de ce beau local est le che- min qui conduit à l'entrée principale du parc, après avoir traversé tout le vallon, cette route est ornée de plusieurs répo- soirs qui ne peuvent qu'être très désirés du voyageur, deux de ces reposoirs sont remarquables, l'un est celui (7) qui ejt posé de biais , et d'où l'on jouit de la perspective (m) monument à l'extrémité du parc vers le nord ; l'autre placé à quelque distance de la maison, d'oîi l'on découvre le grand pavillon chinois (g). Si les jardins de Neuwaldeck ne sont pas les plus modernes de l'Autriche, on ne peut disconvenir qu'ils ont cependant ua mérite particulier qui les distingue, leur vaste étendue , la simplicité de leurs or- neraens , la quantité d'arbustes qui les décorent, les ombrages dilicieiix et si na- turels qu'ils offrent de toute part , ces de Wasser zuführt^ wird durch allerlei) rankendes Gewächs, durch Rohr, rothen. Hartriegel , Weiden von allen Gattungen und durch Nadelholz, verschönert. In der Nachbarschaft sieht vian Pflanzungen von Linden und Rosskastanien, in deren Mit^ te eine Birke durch ihre mahlensche Form und die iveisse Rinde das Auge an sich zieht. Kleine Grotten schmücken die An- sicht, eine der schönsten im Garten, Schiva- ne gleiten auf der Silberfläche des Teiches, an dessen Ufer ein Ruhesitz in Form eines Parasols (q) dem Wanderer willkommen ist. Derselbe Teich ist es, der die Bäche und Was- serfälle mit aller Art rankenden Gewächs wu~ wunden, die das Thal so angenehm bele- ben , mit Wasser versieht. Die Aussicht von demselben ist sehr interessant. Man sieht den s'r'össten Theil der weiten Rasenfläche , die mit den seltenste?! Bäumen bepflanzt ist, worunter die Catalpe vorzüglich pranget. Mit An- muth stellen die chinesischen Lusthäuschen sich dar , und Waldungen begränzen den Horisont. Diesem herrlichen -Lokale gegen über ist der Weg, der zum vornehmsten Ein- gange des Parkes führt, und mit Ruhebän- ken besetzt ist, die den Spatzierende7i höchst angenehm seyn müssen. Zwexj davon sind merkwürdig , das eine (7) liegt quer am Wege , und gewährt die Ansicht (m) auf ein Monumejit am Nordende des Parks , das andere , in einiger Entfernung vom Schlosse , V07J wo man den grossen chine- sischen Pavillon (g) erblickt, Ist der Dornbacher -Garten auch nicht der modernste in Oesterreich , so muss man ihm doch eigene Vorzüge zugestehn. Eben die schöne Einfalt, durch die er sich so sehr auszeichnet, die Menge niedlichen Ge- sträuchs, der angenehme natürliche Schat- ten, 'den er überall biethet , die grünen JRasenteppiche , die durch Alter ehrwürdi- 107 vastes tapis de verdure si variés , la ma- jesté de ses antiques forêts , tout cela y cause une sensation agréable, et l'on peut avancer que quiconque parcoure les jar- dins de Neuwaldeck , les trouve d un e;enre d'autant plus extraordinaire pour l'Autriche, que les décorations des jardins modernes y sont très recherchées et d'une composition toiU à fait diftérente, ce qui sera prouvé par la suite. gen Haine ^ dieses alles wacht eine ange- nelime Ueberraschung , und verursacht ^ dass jeder, der diesen Garten besieht, ihn um so ausserordentlicher findet, da die mo- dernen Gartendekorazionen in Ocsterreich sehr viel gelten, und von ganz verschied- ner Composition sind, wie man in der Fol- ge darthun wird. DBS BOIS CONSIDERES COMME AGREMENT. WALDUNGEN VON SEITE DES VER- GNÜGENS BETRACHTET. Les bois causent les scènes principa- les dans les jardins modernes, il est infi- niment heureux d'en posséder dans le lo- cal destiné à son parc ; les arbres sont lents à croître , pris égard au désir de jouir, qui est vif, impatient; tout arbre doit donc être conservé autant que pos- sible , pour en tirer le parti convenable dans le plan de l'ensemble, ou dans un tableau particulier. Avant d'entrer en détail, il est essen- tiel de parler de la raaniete dont les ar- bres et les arbustes doivent être consi- dérés rélativemeac aux jardins modernes. Les arbres diversifient par leur gran- deur, par leur divergence, par leur forme et celle de leur feuillage, par leur nuance, par la direction de leurs branches, par les fleurs qui les décorent. Ceux-ci ont une forme pyramidale^ comme le cyprès , le mélese , le cèdre. Waldungen bilden dit Hatiptscenen in modernen Gartenanlagen , es ÏA demnach sehr erwünscht, sie in einem zu einem Park ausersehenen Lokale zu finden. Dem Ver- langen , der Ungeduld zu gemessen wach- sen Bäume viel zu langsam , man muss demnach jeden Baum so viel möglich sorg- fältig zu erhalten suchen, um sowohl im Ganzen als auch in hesondern Darstellun- gen den gehörigen Vortheil daraus ziehen zu können. Bevor man nun diesen Gegenstand in nähere Betrachtung zieht, ist es vor allem wesentlich darum zu thun , den Gesichts, punckt zu bestimmen , aus welchem Bäume und Gesträuche in Rücksicht des neuern Gar- tengeschmacks betrachtet werden müssen. Bäume unterscheiden sich in ihrer Grös- se , Richtung, Gestalt, in ihrem Laube, so wie nicht minder in Hinsicht verschicd- ner anderer Nuancen , durch die Lage und Richtung ihrer Zweige und Aeste, und durch die Blüthen , mit welchen sie sich schmu- cken. Die einen haben eine Pyramidal -Form, als: Cijjjressenf Lerchenbäume , Zedern, Di 2 ic8 l'if, le pin 5 le genévrier , le thuya, le bouleau. D'autres ont une fonne i-onde, comme le pin cultivé, le pommier, le noyer, et plusieurs espèces d'arbres fruitiers. Ceux là forment des cônes lar^s, comme le maronier d'Inde; ceux-ci s'éle^ vent perpendiculairement avec leur bran- ches dans la même direction^ comme le peuplier d'Italie. 11 y a des arbres touffus , comme le hêtre , l'orme. D'autres ont peu de branches et peu de feuilles, comme le frêne, le noyer. Ceux-ci ont une base très large, comme le cèdre du Liban. Ceux là ont une base étroite coramö le cyprès. Quelques arbres sont irreguliers dans leurs branches , comme le cèdre de Vir- ginie. Le tronc de certain arbres est blanchâtre , comme celui du hêtre , du bouleau, du peuplier blanc , du platane âgé ; le tronc du hêtre de Transylvanie et celui du pin cultivé est rougeâtre; les branches du saule jaune sont de cette couleur, celles du houx ordinaire sont vertes ; celles du cornouiller sanguin sont rouges ainsi que celles de Tosier rouge, celles de l'érable de Pensylvanie sont jas- pées. Les branches de quelques arbres crois- sent horizontalement comme celles de plu^ siers saules et du tilleul de la Caroline, de l'aubepin à feuilles luisantes; ceux ci ont~- leurs branches qui s'inclinent obli- quement , comme celles de plusieurs sa- pins, du nielese , du bouleau; d'autres qui tombent perpendiculairement, comme celle du saule de Babylone , du frêne pleureur , du hêtre pleureur , de l'aube- pin k feuilles luisantes. der Eibenbaum , die Fichte , der Wach' holder, der Lebensbaum und die Birke. Andere haben eine runde Gestalt, als : unsere Fichte , der Apfelbaum und mehre- re andere Gattungen von Obstbäumen. Einige bilden einen breiten Kegel, z.B. der Rosslastanienbaum, andere schiessen sammt ihren Aesten in gerader Linie empor , so z.B. die italienische Pappel. Es giebt Bäume , die viele Aeste und dichtes Laubwerk haben , ivic die Ulmen und Buchen. Andere hingegen haben nur wenig Aeste und Laub, wie die Eiche und der Nussbaum, Diese gchn von einer sehr breiten Grund- lage aus, so die Zeder am Libanon. 'Jene von einer schmalen , wie z. B, die Zypresse. Gewisse Gattungen , wie z. B. die vir- ginische Zeder, bilden ihre Zweige sehr re-. gelmässig. Der Stamm ist bey einigen Bäumen mit einer weissen Rinde umzogen , fo z. B. bey Buch-en , Birken, der iveissen Pappel, und dem altern Platanus ; dahingegen die Sie- benbürgische Buche und unsre Fichte r'ùth. lieh aussieht; die Zw Age der gelben JFeide sind gelb, die der gemeinen Stechpalme grün; d:r blutfärbige Cornelienkirschcn' bäum, die rothe IVeidc haben einen rothen^ der sieb enbür gis che Ahorn hat ein:n jaspis- artig gestreiften Stamm. Die Zweige und Aeste eiriiger Bäume ivachscn wagrecht , wie bey mchrern Wei- degattungen , bey der nordamerikanischen Linde und bey dem Kreuz - oder Hayn- dorn mit schimmerndem Laube, £ey andern hingegenhaben sie eine schiefe Lage, wie bey mehrern Tannenarten , bey der Lerche , der Birke ; noch andere aber lassen sie gam senkrecht herabhängen , wie die babyloni- sche Weide, die Thränenesche , die Thrä* nenbuche und der Kreuzdorn mit glänztn-> dem Laube. Certains arbustes ie dîstitigent par leut forme rampante, comme les chèvre-feuilles la vigne, le lierre, la clématite. Pour bien grouppet ses plantations et former des tableaux , il est extrêmement essentiel d'observer les diffcrences dans les formes de feuillages , ce qui n'a pas encore prcvoqué assez l'attention des ama- teurs du jardinage, et qui motive le pro- jet d'une méthode facile pour se conduire à cet égard. Ainsi les catalpas grouppent ou sim-« patisent (si l'on peut se servir de ce mot) avec les lilas etc. Les chèvre-feuilles avec l'érable à feuil- les ronde , l'arbre à peruque (rhus cotu- nus'), l'arbre de Judée. Les saules verds, blancs, jaunes et rouges , simpatisent par la forme longue et étroite de leur feuillage, avec l'aman* dier, le pécher, le faux acacia nain. Les frênes grouppent avec le sorbier des oiseleurs , le sumac etc. Le platane simpatise arec tous les érables. L'acacia avec les baguenaudiers. Les lilieuls avec les aunes , le noi« setier. Le hê:re avec le charme , l'orme. Les alisiers avec les fusains. Le peuplier hétérophile a des feuilles ovales , entières et découpées , il mérite une place parmi les arbres isolés. Le hêtre crête de coq, a ses feuilles reunies par touffes, plissées et découpées« 14. Cahier. ÏO9 ÀTehrere Gesträuche zeichnen sich durch ihre rankenförmige Gestalt aus, z. B. das Geisshlatt, Epheu , der Weinstock und dit Waldrehe. Wenn man eine Anlägz gut gruppirent und Naturgemähide darin aufstellen will^ so ist es höchst nothig , auf den Unter, schied in der Gestalt des Laubes besonders Acht zu haben : dieser Umstand , so xvich- tig er ist , hat doch noch keine zureichen- de Aafmerksanikeit hey den meisten Gar- tenliebhabern bisher erweckt, und dürfte demnach eine gegründete Veranlassung zur Angabe einer leichtern hierin zu beobach- tenden Verfahrungsmethodè sei/n. So lassen sich gruppiren , oder wenn man sich' dieses Ausdrucks bedienen darft so sympathisiren die Katalpen mit dem gi- meinen Flieder. Das Geissblatt mit dem rundblättrigen Ahorn , dem sogenannten Perückenbaum^ {_Rlius Cotunus) oder dem yudasbaum. Die grünen , weissen , gelben und ro- then Weiden sympathisiren wegen ihres lan- gen und schmalen Laubes mit dem Mandel- baum , dem Pfirsichbaum , und der unäch- ten Zivergaka^ie. Die Esche harmonirt mit der gemei- nen Eberesche und mit dem Sumach etc» Der Platanus nnt allen Ahornarten, Die Akazie mit dem Blasenstrauch. Die Linde mit der Erle und der Ha. selnussstaude. Die Buche mit der Hainbuche und der Ulme. Der Elsebeerbaum mit dem Spindelbau' me. Die Pappel mit ganzem, ovalen und aus- gezacktem Laube verdient einen besondern Platz unter den isolirt stehenden B'inmen, Die Buche mit hahnenk ammartig en Lau- be hat ihre Blätter in gefaltete, ausgezackt te Büschel gefasst. U. Hift. É t HO Mais si les formes des feuillages mé- ritent une attention particulière, les nuan- ces des feuilles en méritent également. C'est par différentes nuances que le jar- dinier devient peintre , et qu'il sait ap- proprier ses arbres et arbustes aux scènes variées qu'il veut créer ou embelir. Cet objet a ,de même été peu remarqué. L'if, le houx, le frêne crépu, le lau- rier, le lierre ordinaire, ont un verd fon- cé. Le tilleul se distingue par un verd clair , le catalpa par un verd-pomme , le cèdre de Virginie par un verd brun , le hêtre de la Transylvanie par un rouge tantôt clair , tantôt foncé ; le peuplier blanc, le saul blanc, par le verd et le blanc ; le thuya , le frêne de la Caroline, par un verd jaune. Alors suivent les pan- iiachés de jaune , de verd et de blanc, dont le nombre est assez varié. Essayons de donner l'idée d'une scène qu'on peut créer au moyen des nuances des feuillages annalogues au sujet. Supposons un bois de peupliers blancs, présentant un enfoncement assez vaste vers l'orient ou le midi , mais se retressissant peu à peu , offrant dans la plus grande largeur une pelouse imperceptible, au pied de laquelle couleroit une rivière, ou qui seroit ornée d'un petit lac. Pareille po- sition conviendroit à la décoration du temple de la lune , dont le projet se trouve dans l'estampe ci- joint sub Nro. 17. Ce temple nuancé de blanc, couleur anna- So sehr nun die Gestalt des Laiihes ley Bäumen Aufmerksamkeit verdient^ so ist dieses nicht minder der Fall in Hinsicht der Schattirung desselben ; denn, nur durch die geschickte Anwendung der manigfaltigen Nua?ice7i des Laubes, erwirbt der Gärtner den Nahmen eines Naturmahlers , wenn er nähmlich in Rücksicht dieser Schattirung die gehörigen Bäume und Gesträuche den verschiedenen Szenen, die er erschaffen oder verschönern will, geschickt anzueignen ver- steht. Auch dieser Gegenstand ist bisher nur einer geringen Aufmersamkeit gewür- digt worden. Der Eibenbaum , die Stechpalme , die krause Esche , der Lorbeerbaum und der gemeine Epheu haben eine dunkelgrüne Far- be. So unterscheiden sich ferner^ die Lin- de durch eine helle , die Katalpe durch ei- ne apfelgrüne , die virginische Zeder durch eine bräunlich grüne , die siebenbürgische Buche durch eine bald hell, bald dunkel- rothe , die weisse Pappel und die weisse Weide durch eine grüne und iveisse, der Lebensbaum und die karolinische Esche durch ihre gelbgrüne Farbe. Sodann kom- men die gelb, grün und weiss gestreiften, wor. unter die gr'ôsste Mannigfaltigkeit herrscht. Wir wollen es hier versuchen, eine sol- che Idee irgend einer Szene darzustellen, die sich mittels verschiedner ihrem Sujet ange- messener Schattirungen des Laubes realisi- ren Hesse. Man stelle sich ein tveisses Pappelwäld- chen vor, das gegen Osten oder gegen Sü- den eine beträchtliche Vertiefung hat, die sich allmählich verengt , und in ihrer grössten Weite mit einem grünen Hügel- saume umkrämt ist, den man nur unmerk- lich gewahr wird , an dessen Fusse eine klare Quelle rieselt, oder den ein kleiner See umgiebt. Diese Lage schickt sich voll- kommen zu Lünens Tempel, wovon man den Entwurf in dem beygefügten Kupfer ITI logue à l'astre auquel il est érigé, seroit isolé sur un petit monticule adossé au bois vers le fond , et refléchi d:ins la pièce d'eau voisinne ; tous ses environs relui- roient de la couleur argentée des peup- liers et des arbres suivants dont le con? tour du temple seroit décoré ; aux saules blancs succéderoient , le cèdre argenté, ^'olivier sauvage, le Crataegus aria, l'amyg- dalus et le colutea orientalis, la sapinette argentée etc. Ces plantations seroient pour- suivies de deux côtés du bois , et leurs bords embelis de fleurs de pareille nuance sans que l'art y puisse paroftre ; une com- position de ce genre produiroit un conp- d'oeil charmant , et si un beau clair de la lune, venoit rependre une plus grande blancheur sur la scène, ce tableau, quoi- que destiné alors pour la soirée, feroit d'autant plus imposant , cet astre qui se réfléchiroit d'un côté dans le lac , tandis que de l'autre, le temple s'y reproduiroic avec les arbres et leurs nuances blanchâ- tres , tout cela lormeroit une décoration d'un genre nouveau qui ne pouroit man- quer de causer un grand intérêt. Revenons au texte de l'ouvrage. On sait, que la plus part des arbres résineux ont un feuillage permanant. Uuelques feuilles sont lissées et lui- santes, elles paroissent vernissées, comme celles du hêtre, du houx, du buis ; d'au- tres sont ternées, comme celles de l'orme, du pommier. Nr.iy findet. Der Tempel seihst , gehüllt in feyerliches Jf^iiss, gleich dem Gestirne, des- sen stiller Verehrung man ihn widmet , steht einsam auf einem kleinen Hügel, der sich an das Geholze lehnt. S.mft spiegelt sich des Tempels Bild in dem benachbar- ten See. Alle seine Umgebungen verbreiten den silberfarben Glanz der Pappeln und der mit diesen in sanfter Harmonie vereinten Baumgruppen , die den Bezirk des Tem- pels heiligen. Da glimmt hinter den weis- sen Weiden , die Silberzeder , der wilde Ochlbaum, der dürre JVeissdorn, der Man- dclbaum, der orientalische Blasenstrauch, die Silbertanne und dergleichen. Diese Plan- taben gehen von zwey Seiten durch das Gehölze fort , u?id ihre äussersten Grämen sind mit Blumen geschmükt , mit ähnlicher Schattirung eingefasst , ohne dass irgend- wo die Hand des Kunstlers sich verräth. Ein solches Gemähide gäbe einen reitz- vollen Anblick, und ivenn dann das sanfte Mondenlicht der Szene stillen Glanz erhöh- te, müsste diese dem Abend geweihte Dar- stellung um so grössern Eindruck hervor- bringen. Dieses Gehölze , das sich von der einen Seite über den See hinneigt, des Mon- des sanftgebrochne Bild, der Tempel, der mit seinem Gebüsche und dessen manigfal- tigen Silberschattirungen sich in leiser Wo- ge mahlt — Diess alles vereitit sich zu ei- ner eigenen neuen Gemähidegattung , die ihr Interesse nicht verfehlen könnte. Wir gehen indess auf unsern eigentli- chen Gegenstand über. Es ist bekannt dass der grdsste Theil harziger Bäume mit immer grünem Laube versehen ist. Bey einigen Bäumen ist das Laub glatt und glänzend, so dass es gefirnisst scheint, wie jenes der Buche, der Stechpalme und des Buxbaums,- bey andern giebt das Laub nur matten Schein, wie bey der Ulme nnd dem Apfelbaum. Et z 112 Certaines feuilles agitées par le vent, forment peu d'ondulations, comme celles du maronier d'Inde ; d'autres très légère- ment agitées , forment une ondulation continuelle , comme celles du peuplier tremble. Il y a des distinctions importantes ré' lativement à la hauteur^ à laquelle les ar- bres et arbustes peuvent atteindre , tous sont également à remarquer par leurs Heurs, leurs fruits, ou les bayes qui les décorent» Avant de mettre la main à l'oeuvre^ une chose essentielle , est de sonder le terrein et de connoître la température pour bien décider du choix des arbres destinés à décorer un parc : ainsi le saule, l'orme gras, le frêne, le peuplier, l'aune, se plaisent dans un terrein humide; les sapins aiment les montagnes graveleuses exposées au nord ; les chênes, les hêtres, les collines du midi; le bouleau, le cèdre du Canada, viennent bien dans une terre sabloneuse. Il est également à observer, que plu- «leurs arbres croissent mieux en taillis, et qu'on atteint plutôt le but désiré, en les plantant de cette manière, ce qui devrolt surtout , être observé dans les pays , où les vents alises dominent comme eu Au- triche; ainsi l'aCacia, l'aune, le châtaig- nier, le saule, le bouleau, plusieurs sor- tes de peupliers , croissent promptement en taillis , et produisent les plus belles verdures en peu de tems , c'est une erreur alors, de les planter sans les couper à un pied de terre ; c'est par cette opéra- tion que les massifs profitent d'avantage, car en la négligeant, la sève ne peut at- teindre toutes les branches, les arbres pro- duisent des feuilles chetives , et finissent par présenter des branches nues, ce qui Bey manchen Bäumen bildet das Laub vom Winde bewegt , nur schwache Wellen, die gleich vergehen, wie jenes der Rosskasta- nie; bey andern hingegen erbebt es vor dem leisesten Wehen , in Ununterbrochener Wal' lung rege , wie jenes der Zitterpappel. In Hinsicht der Grösse der Bäume und Gesträuche giebt es einen wichtigen Unter- schied , so wie sie sich auch in Blüthe , Frucht und Beere unterscheiden^ ■ Das erste was man thun muss, bevor man Hand ans Werk legt, iVt, dass man den Boden untersuche und die Temperatur ken- nen lerne, um unter den Bäumen, womit man den Park zieren willig die gehörige Wahl treffen zu können ; so lieben die Weide, die fette Ulme, die Esche, die Pap- pel und die Erle einen feuchten , die Tan- nen einen steinigen, bergigen, nach Norden gelegenen Grund; Buchen und Eichen ge- rathen vorzüglich auf der Südseite eines Abhangs oder Hügels , die Birke und die kanadische Zeder gedeihen am besten auf sandigem Böden. Eben so ist zu bemerken, däss viele Bäu- me freudiger in Gehauen aufschiessen, und dass man daher den gewünschten Endzweck früher erreichen kann, wenn man sie auf diese Art pflanzt. Diess ist Vornehmlich Ù! Ländern zu beobachten ,welche vo?i Wech- selwinden bestrichet! werden, wie in Oester- reich. So wächst die Akazie^ die Erle.) der Kastanienbaum , die Weide , die Birke und manche der Pappelgattungen schnell in Ge- hauen , und prangt in kurzer Zeit mit schönem Grün. Es ist alsdann gefehlt, wenn man sie anpflanzt, ohne sie einen Fuss hoch über der Erde zu beschneiden ; denn diese Operation fördert das Dickicht der Bäume . und wenn man sie vernachlässigt, wird dieses stark gehindert , indem der Saft nicht in alle Zweige dringen kann, wodurch die Bäume elendes Laub und am fyide gar produit un effet désolant, dans une scène qu'on désire d'embellir. Il est bien étrange que cette vérité est si peu considérée dans les plantations ; on voit des jardins qui offrent l'aspect le plus chétif ; si l'on refljchissoit sur la dif- ficulté de se procurer prompteilient un bel arbre, on ne négligeroit pas de donner tous les soins possibles à ses plantations nouvelles , car ni l'entêtement ni le djsir de jouir forceront la nature à opérer des miracles, l'expérience prouve chaque jour ce qu'il faut faire, et chaque jour on né- glige de suivre une leqon aussi instruc- tive. C'est commetre une faute que de niê- Jer sans ordre et sans distinction parti- culière , des arbres de différentes espè- ces , comme on ne cesse de faire aussi presque généralement, sans prêter atten- tion à la vitesse de la croissance , à la forme naturelle que l'arbre prend de prime abord , à l'cpôque de l'apparition et de la chute de leurs feuilles, à la forme et sympathie de leur feuillage , à la distance requise entre-eux ; toutts ces plantations ne peuvent être que défectueuses ; un arbre offusque l'autre avec le tems, il faut alors être très près pour les discerner ; ici le massif est en partie dépouillé de verdure , tandis que le reste offre encore longtems, ses arbres omis de leur feuil- lage; la c'est un arbre rare qui liguroit très bien lors de la plantation , et qui languit par la vitesse de la croissance des arbres voisins ; tantôt les arbustes mal choisis , oftusquent les chemins tortueux, il faut les tondre aux ciseaux pour se faire jour à travers leurs branches, et pré- senter ainsi une sorte de régularité dans un bosquet qui doit imiter la nature, tous i£. Cahier« ''3 nur nacf^te Aestt bekommen, welches in ei- ner Stene , die man verschönern will, den widrigsten Eindruck hervorbringen muss. Es ist auffallend, dass diese Wahrheit bey Pflanzungen so wenig erwogen unrd. Man sieht Gärten von hedauernsivürdi- gcm Anblick: würde man auf die Schwie^ rigkeiten Bedacht nehmen, welche, wenn man in der Geschwindis'keit einen schonen Baum in seinen Garten zaubern will, sich zeigen , so würde man gewiss nicht er- mangeln , alle mögliche Sorgfalt auf neue Ffianzungen zu verwenden, denn weder Eigensinn , noch dai Sehnen nach Genuss können die Natur bewegen Wunder zu wir- "ken ; sie zeigt uns täglich , was ivir thun sollen , und tÄgUch unterlassen wir es, ih- ren lehrreichen Erinnerungen zu folge?!. Fast allgemein begeht man den Fehler^ dass man Bäume verschiedener Art ohne Ordnung und besondere Unterscheidung mit- einander vermengt , eben so wenig achtet man auf die {Verschiedenheit iti der Gc- schwiîidigkeit ihres Wachsthums , auf die Verschiedenheit ihrer natürlichen Gestalt, welche sie sogleich bey ihrem Entstehn an- nehmen, und des Zeit^uncts , wo ihr Laub hervorschiesst und wieder abfällt, auf die Gestalt und die ^usammejistimmung ihres Laubes , u?id die erforderliche Entfernung derselben untereinander, ^ede solche An- lage ist fehlerhaft. Ein Baum verdunkelt mit der Zeit den andern , und man muss alsdann sehr nahe bey ihnen seyn , um den. einen von dem andern unterscheiden zu kön- ne?! : so wird z. B. die Anlao-e hier eines Theils ihres grünen Schmuckes beraubt seyn, während der andere Theil schon lange mit üppigem Laube bekleidet ist; dort steht ein seltner Baum , der ausser der Plantage sich sehr gut ausnehmen würde, der aber auf dem Platze, wo er steht , durch das schnel- le Wachsthum seines Nachbarn überschös- sen und verbor/^en gehalten wird. Nicht 15- H'fi' Pf 114 ces difauts se rencontrent souvent à la fois, et l'on croit que l'observation faite ici , ne pourra déplaire à quiconque en eonnoit la justesse. Pour jouir du but auquel on se pro- pose de voir parvenir une décoration quel- conque , toute espèce d'arbre doit être grouppée, a fin de produire un bel effet; ceci est encore plus vrai dans un grand local , dont les points de vue sont étu- diés, où les différentes formes et nuances d'arbres , doivent composer diverses scè- nes ; ainsi, tandis qu'un Melange mal or- donné, ne présente par la suite que con- fusion, un choix parfait de t^rouppes, s'embellit tous les ans ; pareil ordre existe dans la nature: en effet, si l'on veut prê- ter attentioti à ce qui se présente dans les Jurandes scènes que les bois nous of- frent , on trouvera que les arbres de cha- que espèce, y sont plus ou moins group- pcs, et qu'us sont rassemblés dans le sol qui leur convient naturellement, et les niéianges confus se rencontrent peu dans un grand espace; s'il a lieu, on observe également que l'arbre le plus fort offusque et détruit le plus iuible; mais en group- pant les différentes nuances , il faut le faire sans confusion, sans former ou lais- ser paroitre des lignes de séparation dis- tinctes , et mêler imperceptiblemeot sus sehen verdunMn übel angebrachte Gesträu- che die hummgcwundenen Stege, und der Gärtner inuss mit seiner Schere eine Oeß- nung durch ihr Gc zweige bahnen , und so in manchen Lustwäldchen eine sehr wider- liche Regelmässigkeit statt finden lassen , tvo doch die Natur allein nachgeahmt wer- den sollte. Alle diese Mängel treffen oft in einem Garten auf einmahl zusammen, und wir hofftn mit den hier gemachten Be- vierkunge?! niemande'n , der ihre Wahrheit fühlt, zu missfallen. Wenn man den sich vorgesetzten Zweck, irgend eine Waldszene entstehn zu sehen, erreichen will, so muss jede Gattung Bäu- me auch schicklich grnrpirt werden , wenn sie anders einen schönen Eß'ect hervorbrin- gen soll. Diese Behauptung ist um so rich- tiger , wenn das Lokale grossen Umfang hat, da in diesem die Gesichtspuncte wei- ter auseinander liegen , und die verschie- denen Gestalten luid Schattirungen der Bäu- me zur Zusammensetzung mannigfaltiger SzcTien dienen müssen. So bringt eine un- natürliche Vermischung der Bäume in der Folge nur Verwirrung hervor^ indess rich- tig gewählte Gruppen mit jedem ^ahre schöner werden. Gleiches Gesetz herrscht in der Natura denn wenn man die gros- sen Szenen, welche die Waldungen uns dar- stellen , 7nit gehöriger Aufmerksamkeit be- trachtet, so wird man finden, dass die Bäu- ine jeder Art mehr oder weniger in Grup- pen gej'ormt sind, und dass sie gewöhnlich auf jenem Boden vereint bey summen stehen, welcher ihrer Natur am meisten angemes- sen ist , auch wird man eine verwirrte Ver- mischung derselben sehr selten in einem grossen Umfange sehen ; eben so wird man gewahr, dass der stärkere Baum den schwä- chern verdunkelt und endlich zu Grund gehen macht. Indess muss man, wenn man die verschiedenen Schattirungen der Bäume untereinander gruppiren will, die- 115 plantations de manipre, quelles paroissent ne former qu'un ensemble. Le désir immodéré de voir prompte- ment l'effet de ses décorations , engage à planter les arbres très près les uns des autres, mais ces arbres se dépouillent de leurs feuilles avant d'avoir atteint leur grandeur naturelle , languissent et péris- sent. L'expérience prouve ceci dans plus d'un parc , où l'on est souvent obligé d'arracher des arbres qui ont occasionné des grandes dépenses ; cependant si l'on n'a pas la patience d'attendre, il est pos- sible de jouir du présent sans se prive^ de l'avenir, en mêlant un taillis parmis SCS grouppes dans les grandes plantations, et dans celles de peu d'étendue, quelques arbustes de passage d'une végétation fa- cile qui, étant arrachés, peuvent encore être de service. Plusieurs jardiniers observent que s'il est vrai , que les arbres grouppes pro- duisent un bel effet , il est souvent im- possible de le faire , par le défaut de la quantité nécessaire d'une même espèce, par leur rareté , ou par la difficulté de se procurer ce qu'on désire. Cette objection est admissible , mais l'embaras du jardinier sera levé, s'il veut prêter attention à la grande variété des feuillages qui se ressemblent parfaitement et qui lui procurent le moyen de s'aider; sa composition sera d'autant plus agréable, qu'il pourra y mêler dmérentes espèces SCS auf eine Art thuji,, dass man keine deut- lich zu unterscheidende Theilungslinien bil- de , und die manigfaltigen Pflanzungen so unmerklich mit einander vermische , dass sie eine einzige zu bilden scheinen. Oft wird man durch ein unzeitiges {^erlangen , die schnelle tf^irkung seiner 'Pflanzungen zu sehen, verleitet, die Bau- me sehr nahe an einander zu setzen; allein solche Bäume berauben sich weck- selseitig ihres Laubes, bevor sie ihre na- türliche Grösse erreichen , welken und ge- hen zu Grunde. Die Erfahrung beweiset dieses in mehr als einem Parke , wo man 'öfters gezwungen war Bäume, die mit vie- len Kosten gepflanzt worden waren-, wieder herauszureissen. Hat man indess nicht so viele Geduld, den gehörigen Zeitpunct ab- zuwarten , so giebt es noch einen Ausweg, die Gegenwart zu gemessen ohne sich der Zukunft zu berauben , wenn man nähmlich in den grossen Plantagen kleine Gehaue, und m den kleinern hin und wieder ein flüchtiges, schnell empor schiessendes Ge- sträuch , das , ivenn man es auch ausreisst, sich doch noch brauchen lässt , in Gruppen verbindet. Mehrere Gärtner machten bereits die Bemerkung , dass es zwar allerdings wahr sey, dass gruppenweise gestellte Bäume ei- nen schönen Eindruck gewähren , dass es aber oft auch unmöglich sey , diesen her- vorzubringen , da entweder die erforder- liche Zahl Bäume abgehe , oder manche der letztern zu selten gefunden werden, oder oft zu viele Hindernisse eintreten , um sich das, was man ivünscht , zu verschaffen. Dieser Einwurf ist nicht ohne Grund, allein der Gärtner kann sich leicht aus sei- ner (Verlegenheit helfen , wenn er seine Aufmerksamkeit auf die grosse Mannigfal- tigkeit des Laubes selbst daivi , ivenn es einander vollkommen ähnlich scheint , rich- ten will , welches ihm hinlänglich Alittel Ff 2 Ii6 remarquables en même tems par leurs fleurs ; si les grouppes bien ordonnés d'une seule espèce ont un effet qui leur est particulier , si ces masses de même feuillag;e composées d'arbres qui cachent mutuellement leurs défauts et paroissent ne former qu'un ensemble, (particulière- ment si le grouppe est placé par grada- tion jusqu'à terre,) ravissent du premier coup d'oeil , des massifs composés d'ar- bres et arbustes qui sympatisent pas la forme de leurs feuilles produiront le même effet, et auront un double avantage : celui de paroître ne former qu'une masse de mêmes arbres, et celui de fleurif en dif- férens tems, ou d'orner les massifs lors de leur fleuraison, de différentes nuances. Des exemples prouveront ces données. Supposons un petit grouppe d'amart- diers: si l'on est en défaut de la quantité d'arbres de cette espèce , pour donner à ce grouppe la forme ou l'étendue désirée, on trouve pour l'augmenter , l'aubepin à feuilles de saule, (Crataegus salici folia)^ le spiraea à feuilles de saule , le pêcher, l'olivier sauvage j, le chêne à feuilles de saule, le poirier et le prunier également à feuilles de saule , le garou à feuilles odorantes, le lifis de Perse et plusieurs autres qui sympatisent avec ceux-ci, parmi lesquels on distingue le saule à feuilles d'a- mandier. Un grouppe d'une composition pa- reille, produira un ensemble bien ordonné, s'il est distribué avec les proportions re- quises aux dimentions de chaque espèce. L'estampe ci-jointe fournit un petit assem- an die Hand geben wird, sich aus der Ver- legenheit zu Ziehen. Sein Gemähide wird um so reitzender werden, da er dazu ver- schiedene Gattungen verwenden kann , die sich zugleich durch ihre Blühten auszeich^ nen. Wenn gut angelegte Gruppe?! einer einzigen Baumart schon einen ganz eige- nen Effect hervorbringen , wenn diese von einerley Laub gebildete Masse von Bäumen, die gegenseitig ihre Mängel verbergen und zusammen nur ein einziges Games auszu- viachen scheinen , zumahl, wenn die Grup- pirung stuffenweise bis zur Erde sich nie- dersenkt, wenn, sage ich, eine Baummasse der Art schon beym ersten Anblicke entzückt^ so muss eine gante Anlage von Bäumen und Gesträuchen , welche in der Gestalt ihres Laubes sympathisiren , um so mehr dieselbe Wirkung hervorbringen und zu- gleich den doppelten Vortheil gewähren , da sie nur ein G::,'Zes ein und derselben Baumart zu bilden scheint, und doch zu verschiedenen Zeiten blüht, oder zur Blüh^ teze.it mit üppigem bunten Reichthume prangt. JJeyspiele werden die aufgestellte Behauptung am besten erläutern. Stellen wir uns eine kleine Gruppe von Mandelbäumen vor. Wenn man aus Man- gel der gehörigen Menge von Bäumen die- ser Art in Verlegenheit ist, der Gruppe die gewünschte Gestalt und Ausdehnung zu gehen, so kann man die Lücke mit dent weidenblättrigen Weissdorn^ der weiden- blättrigen Spiesstaude , dem Pfirsichbaume j dem wilden Oehlbaume oder dem schmalblät- trigen Oloaster, mit der weidenblättrigen Eiche, dem weidenblättrigen Bierbaum, dem weidenblättrigen Zwetschenbaum, dem wohlriechenden Sindelbast , dem persischen Flieder und mit vielen andern , die mit diesen sympathisiren , ausfüllen. Unter die lezteren gehört vorzüglich die mandelbaum- artige Weide, Eine Gruppe, die aiLs derglei- chen Bäumen bestünde , gäbe ein wohlge- '■'- '<:f,/Yi/- i\^/.},'f!i/'/,-/i/ ^ i-r/t'i *V' m i ''^^^^»1 fe 1 1 il V'/vyrf a//'/?. z^^/zW» /2!//C^//%^&C/^/?^w^^^^ 7Wû?l^^ blage de feuilles d'arbres et d'arbustes qui grouppent avec le saule , pour l'in- telligence de ce système» Supposons encore, une plantation de peupliers, il est hors de Tordre d'y mê- ler le frêne , l'acacia , le snmac , le pla- tane, le sapin, le mélese, le châtaignier; mais outre les variétés des peupliers, on trouve le bouleau à feuille de peuplier, le chêne de la Floride , le charme du Levant , les lilas blancs et bleus dits syringa vulgaris , le catalpa etc. ; tous ces arbres peuvent s'entr'aider au besoin. Voyez l'estampe jNro. I8. Le projet de la décoration du temple de la lune a prouvé l'effet des nuances des feuillages dans la composition des tableaux ; l'estampe suivante sub Nro. 19. fournit l'idée d'une décoration non moins interessante^ Cette gravure représente le temple du soleil. Afin que pareil tableau produise tout l'effet possible , il faut supposer son elnplacement dans un local assez ouvert et sur une élévation suffissante pour y jouir , dans la plus belle saison de l'an- liée, des beaux spectacles du crépuscule, de celui de l'aurore , et de l'apparition majestueuse du soleil ; un pavillon con- struit de manière que les premiers rayons de cet astre viendroient frapper une glace placée en face d'un lit de repos, produi- i;. Cahién 117 ordnttes Ganze ^ u-enn die Bäume in die Verhältnisse eingetheilt würden ^ die für den Umfang einer jeden Gattung erforder- lich sind. Der hier unten beygefügte Ku' pferstich zeigt eine kleine Zusammenstel- lung des Laubes von Bäumen und Gesträu- chen, welche sicJi mit Ti^eidcn gruppiren lassen, und dient zur Bdeuchzung des vor- gedachten Systems, Nehmen wir noch dazu eine Plantage von Pappeln an , es wäre unschicklich, sie mit der Esche, dem Akazienbaume , dent Sumac , dem Platanus , der Tanne , der Lerche und dem Kastanienbaume zu ver- mischen ,• allein man findet zu diesem End- zwecke liebst den mancherley Abarten von Pappeln noch die pappelblättrige Birke , die Eiche aus Florida , die levantische Üainbuche , den weissen und blauen Flie- der oder Syringa vulgaris, die Katalpen und dergleichen^ Alle diese Bäume können er- forderlichen Falls in gegenseitige Verbin- dung gebracht werden. Alan sehe den Ku- pfer sub Nro, I g. I)er Entwurf einer Verzierung des Tem- pels der Luna hat die Wirkung gezeigt , welche die manigfaltigen Schattirungen des Laubes bey Aufführung eines Gemiihldes her- vorzubringen im Stande sind, Beyliegender Kupferstich sub Nro. 19 wird die Idee ei- ner nicht weniger interessanten Gartenver- zierung darstellen. Dieser Kupferstich stellt einen Sonnen- tempel vor. Will man diesem Gemähide die mögliche Wirkung verschaffen , so neh- me man an , der Tempel stehe in einer offnen Gegend auf einem ansehnlichen Hü- gel^ von welchem aus man in der schönen jfahrszeit das herrliche Schauspiel der an- fänglichen Dämmerung lieblicher Ahndun^ gen voll , dann des sanft erglühenden so vielfach reitzenden Morgenroths, und end- lich des ersten majestätischen Aufblicks der Sonne, wie sie hinter dem strahlenden Schei-' 15. Heft. 6 s ii8 roit un effet des plus intéressants, par la réflexion des différentes nuances des ar- bres des environs qui s'offriroient succes- sivement au spectateur. Toutes les nuances du soleil levant présentent des couleurs dorées, ainsi, la décoration intérieure du temple seroit annalogue à ce magnifique spectacle , tandis que toutes les décora- tions extérieures offriroient des nuances jaunâtres ; tous les massifs seroient com- posés d'arbres panachés de cette couleur ; on y veroit le sicomore doré , l'érable, le chêne, le prunier, le poirier , les épi- nes, le futain, le laurier, l'oranger, les chèvres-feuilles, les cornouilliers , le gro- selier, la Sabine, le thuya, le buis, la sauee etc. ; tous ces arbres et arbustes à panache dorée conserveroient leurs teintes et offriroient, ainsi que le temple de la Lune , un tableau permanant ; le contour des massifs seroient ornés d'arbustes, de fleurs et de plantes qui auroient du rap- ports aux couleurs des arbres , on choi- siroit le citise', le baguenaudier , la verge d'or, les genêts, les jasmins, les boutons d'or , et d'autres fleurs de nuance jaune, parmi lesquelles on n'oublier oit pas les soleils et la capucine du Pérou, tel des Waldes in leuchtender Glorie empor- steigt , gemessen kann. Ein Pavillon , ge- stellt auf eine Art, dass die ersten Strah- len der Sorine auf einen Spiegel , der ei- nem Ruhebette gegenüber angebracht seyn inüsste, fielen, würde einen intessanten ylu- blick gewähren, da die verschiedenen Sch'at- tirungen der umliegenden Bäume , so ivie sie nacheinander dem Auge sich höthen , im Spiegel abgebildet erschienen. Alle die inanigfaltigen Nuancen, welche die Strah- len der aufgehenden Sonne bilden, bestehen in Goldfarbe ; die innere Verzierung des Tem- pels müsste demnach diesem prachtvollen Schauspiele entsprechen, und da also alle äussern Verzierungen gelbe Farben und Schattirungen darstellten, so müssten auch alle Gebüsche iL?id Hayne ringsum aus Bäa- men bestehen, die mit gelbem Laube behan- geji sind. Die goldfarbige Waldesche , der Ahorn, die Eiche, der Zwetschkenbaum, der Birnbaum, die Dorngesträuche , Pfaffen/tap- pen, der Lorbeerbaum, der ^Pomeraiizenbaum, das Geissblatt, die Cornelkir sehen, der 'Johan- nisbeerstrauch , der Buxbaum , die Stechpal- me, der Salbey u.dgl.würden daher die Haupt- bestandtheilc derselben ausmachen. Alle die- se Bäume und Gesträuche mit goldgestreifteni Laube gäben dieselbe Farbe, und b'Cithen dem Auge y so wie Lünens Tempel, eine stets dauernde wohl zusammenhängende Garten- szene. Die Umgebungen der Hayne und Ge- holze müssten mit Gesträuchen, Blumen und Pflanzen geschmückt werden , die mit den obi- gen Bäumen hannonirten. Man würde daher hiezu vorzüglich die Bohnen, die Schaflinsen- pflanze, die Goldruthe, den'Jasmin,die Gold- hnospe und andere gelbfarbige Blumen neh- vien, unter ivelchen man besonders die Son- nenblume und die Peruanische Kapuziner- îiresse nicht vergessen dürjte. II semblolt dans le principe de la ré- formation des jardins, que les arbres frui-. Man war zu Anfang der Gärtenreforma- tion der Miinung, Obstbäume müsse man tiers dévoient être exclus de la scène ; l'idée d'un ver;;^'er, paroissoit incompatible avec la distribution d'un parc sur le plan 'de Kent , ou a cru que ces arbres ne pouvoient servir à charmer l'oeil et à former une perspective , on supposoit que le nom de verger entrainoit avec lui l'dée d'une composition régulière; es- sayons toutefois d'en former une d'un genre qui ne seroit point rébuté. Supposons le temple de Pomone op- posé , partie au levant et partie- au midi, occupant la mi-côte d'un vallon borné par deux monticules boisés de droite et de gauche. Sa forme est celle d'un vaste portique , dont l'intérieur sert d'orangerie et 'se trouve rempli, pendant l'écé d'arbres à fruits étrangers, et de plantes transpor- tées des serres ; ce temple est couvert vers le nord d'une plantation de châtaig- niers, et vers l'orient d'un massif de noyers; ces deux massifs , contrastant par leur forme et leur feuillage serviroient éga- lement d'abris à d'autres massifs d'arbres fruitiers qui exigent une température plus douce ; à l'exposition du midi , seroient grouppés des pêchers , des amandiers, des abricotiers, dont les troncs les plus exposés au soleil , seroient revêtus de vignes , et de l'autre des cerisiers , des poiriers, des pruniers, des pommiers ; ces massifs seroient bordés d'arbres d'une moyenne hauteur: de noisetiers, d'azero- liers, de figuiers, d'églantiers, de fram- boisiers , de groseliers ; les tapis verds seroient composés de différentes espèces de fraisiers, distribues par cantons, (l'i- dée d'un tapis de verdure formé de frai- . siers , est tout aussi naturelle , que celle d'en former avec la petite pervenche, ou 1.9 von einer Gartenszene auschliessen, die Forstellung von einem Obstgarten schien mit der Anordnung eines Parks nach Kaits Manier unvertäglich , man glaubte die- se Gattung Bäume könne darum nicht dazu dienen , Reitze für das Auge hervor, zubringen, und eine perspectivische Ansicht zu bilden, weil mit dem Gedanken von ei- nem Obstgarten immer die Idee einer re- . gelmässigen Composition vergesellschaftet wäre ; wir wollen indess versuchen, gedach- te Gattung von Bäumen in eine Anlage , aufzunehmen, ohne dass diese deshalb ver- werflich erscheine. Denken wir uns Pcmonrns Tempel mit der Vorderseite gegen Südosten, mitten am Abhänge eines Thaies, das zur Rechten und zur Linken von zwey waldigen Hügeln umschlossen wird. Er ist in Gestalt eines weitläufigen Porticus erbaut, der von innen eine Orangerie darstellt, und während des Soimners mit ausländischen Obstbäumen und Pflanzen aus dem Treibhause gefüllt ist. Der Tempel wird gegen Ahrden von einer Kastanienpflanzung, gegen Osten von einem Nussbaumwäldchen beschattet;, bey- de kontrastiren in ihrem Laube, und schüt- zen andere kleine Obstpflanzungen , tcel- che mildere Temperatur fodern. Gegen Mit- tag ivären Gruppen von Pfirsichbäumen , Mandel- und Aprikosenbäumen angebracht, worunter die der Sonne am meisten aus- gesetzten Stänmie mit JFeinreben umschlun- gen seyn müssten , von der andern Seite Aepfel- Kirschen- Pflaumen- Birnbäume ; an diese Obstpflanzungen grämen andere von niederem Wachsthume, Haselnusssträuche, Azarolen, Feigen^ Hannebutten, Himbeeren , Stachelbeeren. Verschiedene Gattungen Erd- beeren mögen den Rasenteppich durchwürken, und eben so natürlich seyn , als Rasen vo?i Sinngrün, die man in mehreren Parks selbst in Partien^ die zu immerwährender Dauer geeignet werden, trifft. Qidtten bekränz- c et I20 le ciclamen , et l'on voit des plantes pa- reilles dans plusieurs parcs , même dans des tableaux qui paroissent destinés à être permanants ;) les pièces d'eau qu'il faudroit ménager dans la composion pré- citée , seroient ornées , de coignassiers ; tous ces arbres divers , jettes au hazard, mais étudiés dans leurs formes, leur gran- deur, leurs nuances , pour les p;roupper avec une variété élégante, offriroient des tableaux d'un genre qui ne pouroit dé- plaire , des contrastes agréables sous tous les rapports de la végétation , des scènes toujours intéressantes et qui se renouvel- leroient ou se succederoient du printemps à l'automme, par la variété des feuillages, des fleurs et des fruits l'automne même pouroit être marquée par un autre agré- ment , en y mêlant des massifs de sor- biers , des cornouillers , de buisson ar- dent ; cette partie de l'année, où les vé- gétaux se distinguent par leurs brocards, intéresseroit alors , par des nuances de toutes les couleurs, dans la composition, dont on vient de donner le projet. Au nombre des compositions nouvelles, où la beauté du site a infiniment prêté à la disribution des plantations, qui seules forment tout l'agrément de ce vaste local, et où l'arbre fruitier joue le plus grand rôle, il faut mettre le jardin de Mr. le Comte de Veczay, situé à Hederwar, sur l'isle de Schutt, que le Danube forme en Hongrie, et peu éloigné de la route de Presbourg à Bude, Cette belle habitation se distingue d'abord par une vaste éco- nomie , dont le détail est d'une grande propreté ; par des prairies , des vergers, des potagers ; la route conduit à travers ces tableaux champêtres, à un bois d'aca- cias adossé à une futaye d'érables et de peupliers ; le Danube longe ce bois, dans toute son étendue; plus loin sont des pâ- turages considérables couverts de bestiaux ten die Gewässer, viit denen mmi die An^ lagt zieren müsste; und alle diese verschie- denen Gattungen Bäume dem Anscheine. nach dem Zufalle überlassen.) aber in Form^ Grosse und Nuance mit Sori^falt gewählt , um in reitzender Mannii^faltigkeit gruppirt zu erscheinen, würden Szenen gewähren ^ die wohl schwerlich Missfallen erregen dürf- ten, Kontraste, die unter der verschiedenem Gestalt der Vegetation angenehm ins Au- ge fallen , Szenen mit einem Worte , die beständiges Interesse büthen, sich in Blüh'^ ten , "blättern und Frucht beständig erneu- ten, und so vom Frühling bis Herbst dem Au- ge stets wechselnde Ansichten verschafften» Selbst der Herbst könnte mit eigener Anmuth darin prangen , wenn man Adelsbeer, Cor- ncL und andere Bäume darunter mengte; es kann diese ^fahrszeit , die die Natur mit einem ganz besondere?! Farben schmücke zierte , in einer Composition der Art, wie ich nun erwähnte , durch die Nuancen al~ lee möglichen Farben sehr anziehend wer- den. Unter der Zahl neuer Compositionen ^ wo anmuthige Lage so sehr zur schönen Ver- theilung der Gartenpßantzen beytrug, ist jene des Gartens, der dem Grafen v. Veciay ge- hört, zu Hederwar in Hungarn, auf einer Imel,die der Donaustrom bildet, mit Nah- men Schutt, gelegen, und nicht weit von der Strasse entfernt , welche von Fressburg nach Ofen geht. Dieser schöne Wohnsitz zeichnet sich unter andern durch eine gros- se Wirthschaft aus, hey der man in jedem Stücke die möglichste Reinlichkeit und Net' tigkeit gewahr wird , ferner durch Wiesen Obst- und Küchengärten; der Weg geht mitten durch die ländlich schöne Gegend einem Akaziengehölze zu, das an einem hochstämmigen Walde von Ahorn und Pap- pelbäumen lehnt ; majestätisch strömt die Donau vorbey an diesem Walde , et- was weiter decken Herden aller Art die 121 de toutes espèces, et d*aiures ver2;ers char- mants qu'où traverse ponr arriver au châ- teau, celui-ci de forme antique, est placé sur une petite élévation dans une plaine vaste et riante, dont les contours naturels sont sans ornement de l'art, la nature s'y dévoile toute entière, et déployé k l'oeil enchanté cette richesse champêtre , plus ravissante que l'aspect des palais; un seul grouppe de marbre blanc paroit dans le lointain adossé au bois , il réprésente un centaure, qui saisissant sa proye éplorée, paroit emporter une nymphe dans la fo- rêt toufFue qui l'avoisinne. Un bois superbe de peupliers argentésj espèce d'arbre que le majestueux Danube semble affectionner , forme dans les envi- rons une promenade très oinbratiée , un ruisseau dont les bords sont couverts qà et là de saule de Babylone , parcoure cet agréable local , quelques ponts rustiques les traversent, et sont placés en lace des clairières nionaj^ées dans la lorét, pour y jouer de diftérens points de vue très pit- toresques , qui se présentent au bout de ces berceaux naturels , que forment en s'embrassant, les branches inclinées de ces sombres massifs : tantôt c'est un de ces riches pâturages, dont la Hongrie offre si souvent le beau spectacle, tantôt c'est uu village éloigné , une masse de forêts , le cours du Heuve , ou ses bords couverts de canards et d'oyes sauvages, tout y in- téresse d'autant plus , que tout y est na- turel ; un de ces points de vue présente le clocher de la chapelle , où la famille du possesseur de ce beau local a sa sé- pulture ; un banc directement placé en face de cette perspective, semble y avoir une destination particulière: celle d'y por- ter l'ame a quelques senûmens religieux: ié. Cahier. weitläufige fetten Triften , und noch wei- ter führen reitzende Obstgärtchen zum Schlosse 5 das auf einem kleinen Hügel in einer iveiten lachenden Ebene ruht , deren natürliche Konture 'künstlichen Schmuck entbehren. Man ^eniesst hier den vol- len Eindruck der Natur^ die dem entzück- ten Auge jenen Reichthuni ländliclier Reit- ze, der so sehr den todten Anblick prun- kender Fälläste übertrifft , gewährt ^t eine einzige weisse ALirmorgruppe erscheint in der Ferne {(dehnt an das Gehölze , und stellt einen Centaurus vor, der seiner be- stürzten Beute sich bemächtigend mit der Nymphe in den benachbarten dichten Wald fliehen zu wollen scheint. Ein herrliches Geholze von Silberpapm peln , die so gern am Ufer der Donau blü- hen, bildet in_ dieser Gegend eine schat- tenreiche Promenade , ein Bach hie imd da umhangen von Thrähenweiden, windet sich durch die lieblichen Auen , wid über den- selben gehen einige ländliche Brücken, mch- rern freyen Plätzen im Walde gerade ge- genüber, so dass man von verschiedenen mahlerischen Aussichten angenehm über- rascht wird, welche durch die Oeffnungen der natürlichen Lauben , die aus der Um- armung der Aeste dieses dunkeln Hayns entstehen, durchblicken. Bald sieht man eine jener fetten Triften , ein Schauspiel, welches Ungarn so oft in all der eig- nen Schönheit darstellt , bald ein fernes Dorf, einen Wald, den Lauf der Do- nau, oder ihr Ufer, bedeckt mit wildem Wassergeflügel, und man wird von dem allen um so mehr interessirt , da es blosse Schönheit der Natur ist. Eine dieser An- sichten stellt den Glockenthurm von der Ka- pelle dar, in der die Familie des Eigenthü- mers dieser schönen Gegend begraben wird, und eine Bank, die der Perspecti- ve gerade gegenüber steht, scheint auch dieser eigends gewidmet zu seyn^ um die l6. HcfPo H h 123 pensée qui n'échappe pas k toute ame sensible qui parcoure ce parc. Du nombre des petites décorations, qui toutes frappent par la beauté des végé- taux, il faut distinguer un monument en- touré de massifs très volumineux de saule pleureur qui semblent le couvrir entière, ment. Le plus bel aspect du parc est pris sur 1.1 petite colline qui s'y trouve , on plane directement sur une grande pièce d'euu entourée d'une verdure élégante et d'arbusces Henris, la vue se porte sur les immenses pâturages des environs, Pres- bourg est dans le lointain entouré de ses montagnes , l'intérieur des bosquets et particiilierement ce qui avoisine la mai- son, est orné de joli grouppes d'arbu- stes récherchés, et de plautes vivaces et annuelles, qui les décorent, par la nuance très vaiiée de leurs licurs ; on rencontre souvent des petits vergers toujours placés avec succès et sans gêne, mais on y voit dans tout l'ensemble cette combinaison simple et naturelle qui enchante, tandis que l'oeil du connoisseur ravi, fait naître l'idée du goût et de l'attachement à la culture en général , dont le propriétaire d'Hederwar est doué : Mr. le Comte de "Veczay est un des premier cultivateurs du royaume» Seele zu. religiösen Empfindungen zu stim- men, ein Gedanke, den nicht leicht ein ge- fühlvolles Herz beym Spatziergang in die- sem Parke verfehlt. Unter den kleinen Dekorazionen, wel- che sämmtlich durch die Sch'Onheit der Ge- wächse sich auszeichnen, darf man ein Denkmahl nicht übergehen, das mit dich- ten Gruppen von Thränemveiden umgehen, und von denselben beynahe ganz bedeckt zu werden scheint. Die schönste Ansicht des Parks hat man auf einem kleinen daselbst befindlichen Hü- gel, von ICO man gerade ein ansehnliches Gewässer mit herrlichem Grün und blühen- den Gesträuche umgeben erblickt, dann die Ungeheuern Triften i}i dieser Gegend sieht, Fresburg liegt fern umragt von seinen Ber- gen. Der inwendige Raum im Gartenge- büsche , zumahl nahe am Gebäude, ist mit artigen Gruppen seltener Gesträuche mit ein- und mehrjährigen Pflanzen, die durch die mannigfaltigen Nuancen ihrer Blühte be- sonders gefallen, geziert. Auch trifft man ufccr auf kleine Obstgärten, die man sämmt- lich gliicklich und ohne Zivang angebracht hat, aber man sieht im Ganzen den ein- fachen schönen Entwurf, der uns so be- hagt, indess des Kenners Auge ganz be- zaubert noth,vendiger IVeiseeine höchst gün- stige Forstellung von dem Geschmackc und der Liebe zur Kultur des Bodens erregt , die der Eigenthümer auch uiirklich besitzt, denn er ist in Rücksicht eben dieser Kultur einer der vorüi-lichcren im Königreiche. ■ Les exemples précités peuvent servil* de modèle pour composer tout espèce de massif ou de grouppe, mais pour y réus- sir , il est également nécessaire de prêter attention à lu vitesse des croissances, ce Die vorangeführten Beyspiele können zwar allerdings ab Muster dienen , 'wie. man jedes Ganze, jede Gruppe zusammen stellen solle; allein um hierin ganz glück- lich zu seun, ist es doch wesentlich noth- qui paroit être négligé dans plusieurs parcs ; pour donner sur est objet des notions complettes , il est essentiel d'en- trer dans bien des détails ; les personnes mêmes qui ont étudié la botanique ne pourrons nous savoir mauvais grè de cette instruction , si elle ne leur apprend rien de nouveau, elle servira du moins à aider leur mémoire , mais elle dirigera surtout ceux qui ti'ont pas une grande expérience, et mettra un chacun à même d'ordonner ses plantations , et de les distribuer avec succès; toutes ces données sont fournies par un propriétaire qui se fonde sur plus de trente années d'expériences. L'agrément principal des parcs mo- dernes n'est point cette multitude de ba- timens qui les décorent, c'est leurs acces- soires qui contribuent le plus à les rendre intéressants ^) , le local même qui leur est destiné seroit d'un foible mérite quoi- que choisi avec succès , si les plantations wendig , dass riian auch auf .iie Schnel- ligkeit des JVachsthums eine vorzügliche Aufmerksamkeit verwende , ein Umstand, der bey mehreren Gärten ganz ausser Acht gelassen zu werden scheint. Da wir uns nun vorgenommen haben , über diesen Ge- genstand vollständige Begriffe aufzustellen, so war es für uns eine unerlässliche Pflicht, hierüber etwas umständlicher zu seyn. Ob- schon wir aber hterbey zum eigentlichen Zwecke haben , diejenigen Gartenfreunde, welche mit der Botanik weniger vertraut sind, in den Stand zu setzen, ihre Pflan- zun£i«» ff^'trketzu beobach- ten uns vorgenommen haben. 125 in diesem Falle ist es nicht mehr jene he. zaubernde Simpücität, welche Bewunderung erregety sondern es ist die regellose Menge von übel angebrachten f\riurungeny weL che diesen Effect hervorLringen soll , u?id der staunende Freund der Natur erbliclt in denselben statt reitzender Szenen entwe- der bloss überspannte Ideeji aus einer Ften- welt , oder wirkungslose Pedantereyen, Les jardins d'Allemac^ne différent tel- Jement des iardins anglois, qu'on pouroit leur accorder une dénomination particu- lière ; c'est un mélange de scènes extrê- mement raprochées , souvent des décora- tions purement théâtrales, quelquefois des féeries: autant le jardin anglois diffère par sa simplicité du jardin regulier, autant le jardin moderne en Allemagne diffère du jardin anglois par la multiplicité de ses décorations ; sa composition approche des tableaux que les jardins chinois offrent à la Chine : c'est un amas de scènes qui frappent par leur raprochement de la vé- rité, du vraisemblable ou delà bizarrerie; on conçoit comment des parcs modernes, destinés par exemple à l'amusement du public, qui peuvent être regardés comme des propriétés adaptées à l'esprit du pu- blic même , peuvent contenir des objets bizares, mais il se conçoit difficilement comment dans d'autres parcs, le proprié- taire choisit des semblables sujets, tandis que la nature lui prodigue tant de moyens pour embelir le local qu'il habite ; l'idée par exemple de Sa Majesté feu l'Empereur Joseph Second, de réunir dans une vaste enceinte, les habitations de différens peup- les, est bien la plus belle qu'on paisse concevoir, non seulement pour embelir un vaste local, mais aussi pour décorer celui i6. Cahier. Die deutschen Gärten sind von den englischen so verschieden ^ dass man ihnen heynahe eine eigene Benennung einräumen könnte ; sie sind ein Gemische von ausser' ordentlich zusav^men gedrängten Szenen^ die bald theatralische ferzierungen , bald Feenreiche vorstellen ; und so stJir sich dir englische Garten durch seine Simplicität von dem regelmässig angelegten Garten unterscheidet , eben so unterscheidet sich heut zu Tage der deutsche Garten durch die Menge seiner P'erzierungen von dem englischen. Sein Bild stellt beynahe das nähmliche Gemähide dar, welches ein chi- nesischer Garten darbiethet ; er besteht aus der Verbindung und Zusammenhäufung von Szenen , welche durch den verschiedenen Grad ihrer Annäherung zur Wahrheit, zum Wahrscheinlichen oder zur ungereim- testen Seltsamkeit ein Aufsehen erregen. So begreiflich es indessen ist, wie die neue- ren Gärten , welche zur Unterhaltung des Publikums bestimmt sind , und welche da- her gleichsam als ein Eigenthum desselben betrachtet werden können , und demnach auch dem Geiste des Publikums angemessen seyn müssen, so mancherley bizarre Gegen- stände enthalten können, so schwer sind dagegen die Gründe aufzufinden , warum die Besitzer der andern Lustgärten , dit nicht zum öjfentlichcn Gebrauche bestimmt iß. Heft. J i Ï26 de moyenne étendue; instructif et agré- able a Ja l'ois , ce genre nouveau ne pou- roit qu'intéresser sous tous les rapports; m-ns si l'on veut faire choix de l'extra- ordinaire, ne pouroit on pas cmbelir une {rrande propriété , des décorations que nous présentent l'j istoire ancienne, la my- tl'ologie , ou même les écrits des poètes les plus admirés ? quand on veut donner dans le merveilleux, les idées deviennent inépuisables, et les jardins peuvent repré- présenter ainsi des tableaux de tous les siècles et de tous les peuples. L'Sspan;ne par exemple fournit un« multitude de scènes que le luxe afriquain avoit apportées dans le royaume et qui y sont encore conservées. Un voit , entre- autre à Grenade , dont les superbes jar- dins sont remplis d"orani;ers , de limo- niers, de grenadiers et de myrtes , où les rossignols chantent en plein jour dans le bois d'ormes touifus , un cabinet déli- cieux nommo la toilette de la reine ; il n'a que six pieds en qnarré , est ouvert de quatre côtés, et entouré d'une ternisse lar^e de trois pieds seulement; toute l'ea- shid , auf die TFM von ähnlichen Gegen- ständen verfallen , da doch die Natur ih- nen so viele und so mannigfaltige Gegen- stände darbiethet, welche sie zur Vtrsch'ù' nerung des Lokals , auf welchem sie woh- nen, anwenden konnten ; so war zum Bey- spiel die Idee iveiland Seiner Majestät des hùchstseligen Kaisers 'J'^^'^P^^ des' Zvuey- ten , in einem ungemein weiten Umfange die Wohnungen verschiedener Völker zu. vereinigen , gewiss der schönste Gedanke^ den jemand auffassen kann, um ein grossis Terrein zu verschönern, ja selbst um auch vur ein mittelv.äs^iges Lokale damit aus- cuschmiicken ; ein solcher Gegenstand, d^r eben so neu als IchrrAch und beivunde- rung'swürdig tvär: , v.üsste in jeder Hin' sieht äusserjl interessant seyn ; allein y wenn man doch einmah.l das Ungewöhn- liche zum, Gep;enstande seiner Wahl neh- men will, k'ûnnte man da nicht eine grosse Anlas'e durch Verzierungen verschönern, welche uns die ältere Geschichte^ die C'ôt- terlehre, oder auch wohl die Schriften der gelesensten Dichter darbiethen. Wenn man in das M-^underbare hineingehen will , so findet man einen unerschöpflichen Vorrath von Ideen, und jeder Lustgarten kann auf diese jl^t die mannigfaltigsten Gemähidf aller Jahrhunderte und aller F'ölker auf. stellen. So verschafft uns Spariien zum Beyspiel eine Menge von Szenen , welche der afri- kanische Luxus nach diesem Königreiche gebracht hat, und welche noch alldort auf- bewahrt werden. So sieht man unter ar.- dern zu Granada, wo die vortrefflichsten Gärten viit Citronen- und Orangenbäumen, mit Granatäpfel und Myrten angefüllt siml, und wo die Nachtigallen am hellen Tage in den dichten Ulmen Wäldchen wirbeln, ein. kostbares Cabinet, welches die Toilette der Königinn genannt wird , es bildet ein klei- nes Viereck von iichs fuss, ist von allen 127 ceinte du cabinet et de la galerie qui en fait le tour, est couverte de plaques de marbre sanguin ; le toit de la terrasse est soutenu de distance en distance , par des colonnes sueltes de marbre blanc. Dans un des coins de ce cabinet, on voit une larçe pièce de marbre percée de plusieurs trous , que l'on dit avoir servi de casso- lette , c'étoit par ces petites ouvertures que s'échappoient les douces- exhalaisons et les parfums dont s'embaumoit la Sul- tane. vier Seiten her offen, und ivird von einer breiten , jedoch nur drey Fuss hohen Ter- rasse umgehen ,• das Cabinet sowohl als die Gallerie , welche um dasselbe herumläuft, ist im ganzen Umfange mit rothüchen Marmorplatten bedeckt, das Dach der Ter- rasse wird von Distanz zu Distanz durch eine kleine Colonnade von iveissem Mar- mor unterstützt. In einer Ecke dieses Ca- binets sieht man eine grosse Marmorplatte^ welche an vnhreren Stellen runde Löcher hat, und von welcher man vorgiebt ^ sie habe zu einem Rauchgefäss jür verschie- dene JVohlgcrüche der Sultaninn gedient, indem die sanften Dünste ufid angenehmen Wohlgerüche , mit welchen sich dieselbe einbalsamiren Hess , durch die kleineji Oeff- nungen schlüpften. Une autre scène est présentée par la lale du secret : l'ensemble en est con- struit avec tant d'art et de proportion, qu'en appliquant la bouche à un de ses angles , et ne faisant que prononcer du bout des lèvres, quelque mots, ils sont entendus de la personne qui se trouve à l'angle opposé. Eine andere Szene tvird durch den ge- heimen Saal vorgestellt. Das Game ist so künstlich und in einem so guten f^erhält^ nisse gebaut , dass , wenn man in einer Ecke des Saales einige Worte auch noch so leise ausspricht , man doch von einer Person, die sich in der entgegen stehenden Ecke befindet, vollkommen verstanden wird* Un des premiers jardins d'oii le goût est passé en Allemagne de raprocher in- finiment les décorations, est celui d'Ho- henheim près de Stutgard , dont l'anipl« description est détaillée ci dessous, et le plan ci-ioint sub Nro, ao. Einer der ersten Gärten Deutschlands^ hey welchen der Geschmack sich so sehr für die Anlage von vielen Verzierungen entschieden hat , ist jener von Hohenheim hey Stuttgard, wovon die weitere Beschrei- bung hier unten nebst dem beygejügten Kupfer unter Nro, 2ü vorkommt. 128 DESIGNATION de chaque objet du jardin d'Hohenheim. ANZEIGE derjenigen Gegenstände^ welche sich, in dem Garten von Hohenheim befinden. I. 3. 3 4- î. 6. /» 8. 10. II ja. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19- 20. 21. 22. 34. 23. 16. 27. 28. 29. 30. 3Ï- 32. 33- 34- 3Î- 36. 37. L'arcade ou entrée principale. I. La maison du pécheur. 2. Le laboratoire. 3- L'école. 4. Le temple de Mercure. S. La maison vitrée. 6 La maison du boutiquier. 7. La colonne. 8. La laiterie. 9. Le boudoir. 10. La n;r;inde pièce d'eau. 11. La plantation nouvelle. 12. La galerie. 13. Le monument ou tombeau romain. 14. Le temple de ("ybele. i>. La maison du berger. ï6. La prison romaine. ^7- La maison du conseil. 18. Le puits profond. 19. La petite maison suisse 20. Une clîaumiere. 21. Le grand tapis de verdure. 3.'. Le salon de fij^uiers. 23. Autre petit tombeau romain. 24. Le moulin. 25. La statue d'Hercule. 26, Les grands bains romains* 27. L'hermitage. 28. La chapelle gothique. l'-j. La grande cascade. S°' La tour jaune. 31. La grotte. 32. Les catacombes. 33- L'église gothique. 34- La cure. 3î- Temple de Sibilics. 36. La maison des enfants. 37' Der Bogen oder Haupteingang, Das Fischerhaus. Das Laboratorium. Das Schulhaus. Der Tempel des Merhirs, Das Glashaus. Das Krämerhaus, Die Säule, Die Käserey, Das Budoir. Das grosse Wasserwerln, Die neue Anlage. Die Gallerie. Das rumische Grahmahl, Der Tempel der Cybele.. Das Schäferhaus. Ein römisches Gefängniss, Das Rathhaus. Der tiefe Schöpfbrunnen. Das kleine Schweizerhaus,. E.ne Strohhütte. Der grosse Anger. Der grosse Saal von Feigenbaum. Ein anderes kleines römisches Grab' mahl. Die Mühle. Die Statue des Herkules. Die grossen römischen Bäder. Die Einsiedelei). Die gothische Kapelle, Der grosse JVasserfall, Der gelbe Thurm. Die grosse Grotte. Die Catakomben. Die gothische Kirche. Das Pfarrhaus. Der Tempel Sybillens^ Das Knabtnhaus. • ■ * * ' i V t ip:--J \*. /."vA-j- ,»{• Tfu-fciné' . ^ : V. « I V i:? 38. 39- 40. 41. A.2. A3' 44. 45- 46. 47- 48. 49- 50. fi- 52. T3« 54- 55. Statue dii Duc Charles. S??. Maison du jardinier. ' 59- La cabanne du charbonnier» 40. Maison villai^eoise. 4'- Temple de Flore. 4-' La Jurande maison suisse. 4?- La taverne. 44 Le billard. ^5- La piraraide. 4'*' Temple de V^esta. 47- La pièce d'eau avec l'isle des 48« eignes, La tour rouge, 49» La nouvelle métairie, 5°- La maison et la place des jeux« fi* Le cafte. Ç2. Les étangs ou réservoirs d'eau, 53- Ruines d'un bain romain. 54- La vieille tour. 55< Du ScjTne (hs Herzogs Carl. Das Gärtnerhaus. Die Kuhlerhütle. Ein Eaaernhans, Der Tempel der Flora. Das grosse Schweizerhaus, Das Wirihihaus. Das Billard. Die Pyramide. Der Tanpel der Fcsta. Das JVasscrwerh mit der Schwanneti- inseh Der rothe Thurni. Die neue Meyerey. Das Spielhaus und der Spielplatz^ Das Caffeekaus. Die ffasserbehältnisse oder Teiche,. Ruinen eines ramischen Bades, Der alte Thurm- Avant de passer k la description de 6e jardin étonnant, il n'est pas indifferent de citer ici le sentiment du Prince de Ligne sur Hohenheim , ce passage sera très instructif pour s'en former une idée générale. Voyez tome 9. page 141. de Ses ouvrages „Du château , on passe par une suite de petits jardins naturels au jardin le plus orné, du meilleur goût, et le plus mer- veilleux peut-être , qui existe ; il y a plus de soixante scènes différentes trai- tées de cette manière ; le Duc , pour avoir en réalité dans son jardin, ce que d'autres sont fort heureux d'avoir en estam- pes dans leur cabinets , y a exécuté les plus beaux morceaux de l'Italie , avec la proportion de quatre k un , c'est k dire, que toutes les proportions de ses ifdi- 17. Cahier. Ëevor wir zur Beschreibung dieses er- staunlichen Gartens schreiten, glaubten wir das Unheil eines geistreichen Kenners, des Prinzen de Ligne , über diesen Garten vor' aus schielten zu müssen. Diese Stelle über den Garten von Hohenheim ist bi sonders lehrreich, um sich eine allgemeine Vorstel- lung von demselben verschaffen zu k'onnen. Man sehe hierüber im ^ten Bande Seite 14I von den Werken des Primen nach. „Vom Schlosse aus gelangt man durch eine Reihe kleiner dem Scheine nach von der Natur angelegten Gärtchen in den zier^^ lichsten , geschmackvollsten und bewunde- rungswürdigsten Garten, der vielleicht ir- gendwo existirt ; man findet darin mehr als sechzig von einander ganz verschiedene Szenen, welche auf nachstehende Weise an- gelegt sind : Der Herzog wollte nähmlich das seltene Schone , was andere bloss in Kupferstichen in ihren Cabinetten zu besitz zen sich für glücklich schätzen , realisirt 17. Uift. K k Î30 nces sont égales , et que les colonnes, par exemple , sont k quatrième partie de celles dont les romains nous ont transmis de si beaux restes. Pour donner envie de faire un petit voyage exprès dans cet endroit délicieux et instructif, je ne don- nerai pas compte de toute ce que j'y ai vu, je dirai seulement, que la première scène est un ruine de la maison d'or de Néron, il y a ensuite trois superbes co- lonnes presqu'enterrées , le tombeau de Cajus Sextus , avec les urnes funèbres, le temple de Sybilles, les bains de Dio- cletien au dessus d'un ruisseau char- mant .... Un sepulchre romain et vingt autres monumens parcile, tans iépares par des masses d'arbres , deux autres ruis- seaux , des ponts ou des hayes , ne sa confondant jamais , et jouant meine très bien ensemble , quand par bazard on en apperqoit plusieurs à la fois , tous les massifs de ces séparations de scènes dif- férentes , sont des plantations des trois autres parties du monde , par lesquelles le ciel paroit avoit voulu les dédomma- ger de n'être pas aussi policées qu'ea Europe." „Ce premier plan établi suffiroit pouf faire honneur à son auteur , mais il en falloit un autre , par la richesse de son imagination , et de sa fortune. Le Duc, pour avoir un prétexte de tirer parti de i« seinem Garten haben; er Hess daher die schönsten Ku:tststüc/;e Italiens iiacJi einem ferhältnisse , wie j:^ zu i, ausführen, das }uisst, alle Verhältnisse seiner Gebäude siiid gleich, so zwar, dass z.B. die Säulen der- selben gerade den inerten Theil von der Grösse derjenigen haben , wovon uns die Rogner noch so schone (Jebcrblsihsel zurück- gelassen ,• um übrii^ens von dieser herrli- chen und lehrreichen j^nlage ein kleines B'dd aufzustellen , will ich nicht alles her- erzählen ^ was ich gesehen habe., sondern ich beschränke mich bloss darauf, zu be- merken , dass die erste Szene eine Ruine vc>n dem sogenannten goldenen Haus des Nero vorstdlt ; hitrauf folgen drey vor- treßliche Säulen, welche fast ganz in der Erde vergraben liegen, alsdann kommt das Grab des Cajus Sextus mit den Trauer- Urnen, der Sibiiilen-Tempel und die Bäder des Diokletians, welche über einer Hcblicheti Quelle erbauet sind .... alsdann erblickt man ein römisches Grabmahl und zwanzig andere dergleichen Dcnhnäliler, welche alle durch ^^rosse Gruppen von Bäumen von einander getrennt sind, ferners andere Quel- len , Brücken oder Hecken , die sich iiie- mahls mit einander vermengen, und die auch selbst dann, wenn man von ungefähr mehrere davon auf eininahl gewahr wird, sehr gut zusammenstehen ; alle diese dich- ten Gruppen , welche die verschiedenen Sze- nen vo« einander trennen , sind lauter Pflanzungen, welche bloss aus Bäumen von den übrigen drey JVelttheilen bestehen, und mit ivelchen der Himmel diese für den Mangel nicht eben so liultivirt , ivie Eu- ropa zu seyn , entschädigen zu wollen schien." „Diese erste Anlage würde hinreichend seyn, ihrem Urheber Ehre zu machen; al- lein er führte auch noch einen anderen Plan aus, der sich durch die Reichhaltig- keit seiner Ideen und durch ißine glücMi- ^3' tout cela, a adcss^ à chacun de ces mo* nmiieDS, une p<.'tite habitation qui a l'air d'être la demeure d'un paysan, où il y a ses outils, sa couchette, sa cuisinne , et au milieu de tout cela , quand on s'y attend le moins , un sallon de la plus grande richesse, et quelquefois du meil- leur goût. L'on voit dans les débris d'iui aqueduc qui se montre cinq lois par plu- sieurs étages d'arcades , àes cabanes ni- chées d'une manière très pittoresque, où il y a des bains, des boudoirs, des sal- ions et ries cabinets cl;armans, et toujours la petite demeure du paysan. Tous Icd chemins qui conduisent d'une habitation à l'autre, sont bordés de plattebandes de üeurs les plus précieuses , on en trouve des buffets charmans p:.ir. tout où il y a des grandes ouvertures et des tapis de gazon le mieux tenus ; le pro;;ranie de tout cela, et le détail qu'eu a t'ait le Duc est très ingénieux : il suppose qu'une co- lonie trouvant dans cette espace de ter- rein les debrii des édifices d'une colonie romaine s'en est servi pour s'y loger." „Les Turcs et les Chinois, n'ont pas été oubliés, on y trouve même le Japon aussi de l'anglais, quoiqu'on ne puisse pas dire que ce soit un jardin anglois , puis- qu'il n'y a qu'une prairie traitée dans le genre de cette nation , dont le Duc n'a presque rien emprunté ; le terrein est pe- tit, mais on s'y promené quatre ou cinq heures , sans s'eu appercevoir , et on a che ^''oUrndung ans zeichnet 4 Der Hei'- zog- iu'ss nähmlich , um einen Verwand zu haben , aus allem diesan seinen Vor- theil zu ziehen, bey jedem Denlmahl eine kleine JVohnung anbringen , welche der Aufenthalt eines Bauern zu seyn scheint, der zu'iileich seine nothivendif^en Geräth^- Schäften , sein kleines Bett und seine Kühe darin aufbewahret ; allein wenn man in dieses scheinbare BauernJtaus hineintritt, so vß'net sich auf einmahl und wider alle Erwartung ein grosser Saal , der mit al- len Reichthümern pra?igt , und bisweilen den feinsten Geschmack verräth. In den Ueberbleibseln einer Wasserleitung ^ welche fünftiiahl in mehreren über einander ste- henden Bogen zum Vorschein Kommt, sieht man Hätten , welche äusserst niahlerisch annelent sind, und worin sich Bäder, Bu- doirs, grosse Säle und reiszende Cabinete befinden ; allein immer ist auch zugleich das scheinbare Bauernhäuschen damit ver- bunden. Alle JVe'ie, welche von einer Woh- nung zur andern jühren, werden von den kostbarsten B'um^nbeetchen begränzt , man findet übercill .r^it^zende Blumenkästchen bey grossem Oejjnwigen und herrliche Rasen- stucke, Das von dem Herzog über das Ganze verjasste Frograma ^ und die De- taillirung dcssdben ist sehr sinnreich , er vermuthet darin , dcss irgejid eine Colonie^ die sich in dieser Gegend ansiedelte , die Ueberbleibsel der Gebäude einer row.ischen Colonie benutzte, um sich darin niederzu- lassen." „Die Türken und Chineser sind hiebey nicht vergessen worden , und selbst ^apo- neser sind darin anzutreffen ,■ auch findet man, doch nur hier und da., den Geschmack der Engländer, obschon man diesen Garten keinen englischen Garten nennen kann, weil man darin nur eine einzige Wiese findet, welche nach dem Geschmacke dieser Nation behandelt warde, von der der Herzog über- Kk z 132 besoin de ce tems là, pour en découvrir toutes les parties ; comme malheureuse- ment il faut bien qu'elles finissent, elles se terminent par deux chutes d'eau , et par une cascade superbe sur la gauche, qui tombe d'une hauteur prodigieuse sur des pierres immenses, du plus beau, du plus vaste rocher, qui fournit encore des grottes , des salions , des escaliers et les points de vue ks plus pittroresque que je comioisse." „je ne puis assez dire, avec quel art et quelle hardiesse, les voûtes et les cre- vasses sont exécutées , et combien il est adroit d'avoir placé dans la bâtisse de tous ces paysans supposés , des statues mutilées, des pierres avec des inscriptions, des troncs de colonnes qui, mêlées avec la brique ou le chaume, ont l'air d'avoir été ramassés par eux pour soutenir leurs frêles édifices ; tout a le ton de couleur que chaque chose doit avoir , tout a le cachet de la vétusté ; les temples sont placés mystérieusement , et quelque fois on voit, avec plaisir s'élever à droite et à gauche d'un superbe monument antique, les aîles d'un monument nouveau, comme si le Seigneur du hameau avoit suivi le projet de sa colonie , ce qu'on appelle la maison de ville par exemple, où doi- vent s'assembler les eschevius de ce mau- haupt fast gar nichts ■ entlehnte. Obschon sein Flächenraum ziemlich klein ist , 50 leschiiftiget vian sich doch vier bis fünf Stunden darin , ohne es gewahr zu wer- den , und man darf sich wirklich während dieser Zeit bey keinem Gegenstande >;u lan- ge aufhalten , wenn man alle seine Theile betrachten will ; da indessen doch alles sein Ende haben muss , so müssen natür- lich auch diese reitzenden Anlagen das ih- rige haben: sie endigen sich daher durch zwey Wasserfälle und durch eine prächtige Cascade zur linken , wobey sich das Was- ser von einer betäubenden Höhe über urj-* geheure Steinmassen und über einen ausser- ordentlich grossen und schönen Felsen her- abstürzt ; auch dieser letzten präsentirt noch Grotten, grosse Sääle , Treppen und die mahlerischten Gesichtspunkte , die ich kenne,'' „Ich kann es nicht genug beschreiben, mit welcher Kunst und mit welcher Kühn- heit die Wölbungen und Spalten der Felsen ausgeführt sind, und mit welch gutem Er- folge man bey Aufführung dieses Gebäudes diese vermeintlichen Landleute , verstüm- melte Statuen , Steine viit Inschriften , und diese Säulenschäfte, welche, mit Ziegel oder Stroli gemischt , das Ansehen geben , als wären sie von den Bewohnern zusammen gerafft worden , um ihre zerbrechlichen Wohnungen zu miterstützen , angebracht hat. Allenthalben ist der Farbenton, der dem Gegenstande passt, getroffen, und alles trägt das ehrwürdige Gepräge des grauen Alterthums. Dem Tempel ist eine geheim- nissvolle Hülle gegeben, und bisweilen sieht man mit Vergnügen zur Rechten u?id Lin- ken eines prächtigen alten Monuments die Flügel eines neuen Denkmahls von ziemlich modernem Geschmack sich erheben, welches man , gleichsam als wenn der Besitzer des Dörfchens den Vorschlag seiner Colonie ausführen wollte, das Rathhaus sw nennen ( '//■ '33 vais petit village, adossé à ces ruperbes ruines , est du plus beau genre moderne jiossible.'' „C'est ainsi qu'on interesse l'imagina^ tion et l'érudition tout à la fois , qu'on y aille , qu'on y étudie, qu'on admire, qu'on imite , si Ton peut, et qu'où ren- chérisse si l'on veut." etc. C'est le tableau gt'néral que le Prince de Ligne nous fait d'Hohenheim. Les détails suivants expliqueront la distribu- tion que fit le Duc de cette Colonie pré- tendue., • . pflegt, worin sich die Forsteher des arlneh Dörfchens, welches an diese p-achtvollen Ruinen anstusst , versammeln sollen.'^ i,Auf diese Art beschäftiget man also zu gleicher Zeit die Einbildungskraft mit der Lernbegierde , so dass man gerne hier verweilt. Dahin gehe man, schöne Garten- kunst zu studieren , zu bewundern , und wenn man kann , nachzuahmen , oder in dieser sich auszuzeichnen " etc. Dieses ist das allgemeine Gemähide, wel- ches uns der Prinz de Ligne von Hohen- heim aufstellt. Die nachstehende genauere Auseinandersetzung ivird uns die eigentli- che Ausführung darstellen,^ welche der Her- zog dieser angeblichen Colonie gab^ DESCRIPTION ÈESCHUEIBUNG DU DES JARDIN DZi HOHENHEIM. GARTENS von HOHEN HEIIVL Hohenlieim est situé près de Stutt- gard , capitale du pays de Wurtemberg, l'étendue de ce jardin , si remarquable par la variété de ses scènes , n'est pas bien considérable , elle ne contient que soixante à soixante dix arpens , mais la distribution en est si ingénieuse , les plantations annalogues, ont tellement mas- qué ces divers tableaux, qu'on ne trouve tien de trop dans l'ensemble, chaque ob- jet formant une scène distincte qui se soutient par son propre mérite et qui se rapporte au plan général. i". Oahier. Hohenheim liegt tùcht fern von Stutt- gart , der Hauptstadt von Wurtemberg ; der Umfang dieses wegen Mannigfaltigkeit der Szenen merkwürdigen Gartens ist nicht gar gross , und umfasst ungefähr sechzig bis siebzig Ruthen ; allein seine Einthei- lung ist so sinnreich, seine Plantagen sind so zweckmässig, und halten seine verschie- denen Gemähide so künstlich versteckt, dass vian im Ganzen nirgends etwas zu viel findet , und d^em^ jeder Gegenstand eine be- sondere von allei} andern zu unterschei' dende Szene bildet, die sich durch ihr ei- genes Verdienst auszeichnet, und doch mit dem Plan des Ganzen in einem genauen Verhältnisse steht, 17. mft, L I «34 En prennant la routé de l'entrée (t) située vers l'orient, on trouve d'abord à gauche, la maison des pécheurs (2), dont la vue est ci-jointe sub Nro. ai, placée à quelque distance de la grande pièce d'eiul (11); cette habitation tietit a une ancienne arcade qui fournit un des plus beaux points de vue du jardin, une allée de peupliers d'Italie qui semble y con- duire , est couverte de mousse et de ga- zon très fin, ce qui correspond très bien avec la vétusté de l'ensemble. La même direction conduit au laboratoire (3) bâti- ment très simple adossé a une colonnade ruince plus considérable que la précédente; il y a dans les environs un petit jardin potager et une source limpide qui tombe dans un beau bassin de pierre et qui semble destinée à cette maison ; on se porte de cet endroit vers le Nro. (4^, c'est l'école du village supposé; on voit en face de ce bâtiment une partie de gazon au milieu duquel est placé un gros tilleul , l'intérieur de l'école est remar- quable par ses anciens vitrages ; à côté de la ruine qui se trouve aux enrirons est un petit jardin à Heurs. Sobald Vian durch den gegen Osten gelegenen Haupteingang (l) eintritt, er- blickt 7nan zur Linken sogleich das Fischer- haus (2) dessen Ansicht hier unten unter Nro, ai vorgestellt wird, und welches in einiger Entfernung von dem grossen Jf^as-^ serwerk ( 1 1^ stehet { diese Wohnung lehnt sich an eine alte Arkade , die einen der schönsten Gesichtspunkte des Gartens ge- währt. Eine Allee von italiänischen Pap- peln, w-.lche dahin zu führen scheinet, ist mit Moos und einem sehr zarten grümrit Basen bedeckt, welches mit dem Alterthume des Ganzen "sehr gut zusammen stimmt } der nähmliche Jf^eg führt auch zum Labo- ratorium (3), dieses ist ein sehr einfaches Gebäude, hinter welchem sich eine Säulen- Ruine erhebt , welche grösser ist als die vorhergehende ; gleich in der Nachbarschaft derselben befindet sich ein kleiner Küchen-' garten und eine klare Qiulle , welche sich in ein schönes steinernes Bassin ergiesst, und zu diesem Hause zu gehören scheint. Von diesem Orte begiebt man sich zu, Nro' (j0, dieses ist die Schule des vermein- ten Dorfes ; vor diesem Gebäude befindet sich ein grüner Platz, in dessen Mitte eine grosse Linde steht ; das Innere der Schule zeichnet sich vorzuglich durch seine gathi- schen Fenster aus. Zur Seiten der Ruine welche sich in der Nachbarschaft befindet, ist ein kleiner Blumengarten, Le Nro. (^) ou le temple de Mercure placé dans le voisinage un peu enfoncé dans les bosquets , est de forme quarrée, composé principalement de trois salons ornés de coupoles, dont celle du milieu est la plus élevée ; l'entrée est un peristile dont le fronton est soutenu par quatre colonnes d'ordre dorique. Du temple de Mercure , on porte ses pas vers la maison vitrée (6), elle est Nicht weit davon etwas im Hinter" gründe des Lustwäldchens präsentirt sich in einem Vierecke der Tempel des Mer- kurs , welcher vorzüglich aus drey grossen mit vergoldeten Kuppeln gezierten Sälen besteht, die mittlere davon iit die höchste. Der Eingang bildet ein Peristyl, dessen Gi- pfel auf vier dorischen Säulen ruht- Von dem Tempel des Merkurs gelangt man zum Glashaus (6), welches wegen sei- { »35 particulièrement remarquable par sa struc- ture, elle présente d'un côté trois pavil- lons diiïerens placés en demi cercle et liés par des colonnades ruinées: ce sont des serres vitrées en tous sens, qui con- tiennent des plantes exotiques *) ; la mai- son de glace ou vitrée offre quatre vues différentes, ce qui forme autant de déco- rations; cette composition seroit adaptable •à plus d'un bâtiment dans le genre du jardinage moderne, elle joint à l'avantage de varier les points de vue dans un même local , celui de surprendre le spectateur, lorsqu'il parcoure l'intérieur de ces bati- mens, où il retrouve les mêmes objets et les mêmes distributions , ce qui ne fait qu'augmenter continuellement sa surprise. Le reste de cette partie du jardin entre ïe nord et le couchant contient une alter- native charmante des bocages éleaans com- posJs d'arbustes fleuris , d'arbres rares, de pièces de gazon ornés de platteban- des et de corbeilles de fleurs de toute saison. On passe de ce bocage dans celui qui Tavoisine, où l'on trouve d'abord le ^'■°' (7)5 c'est la maison du boutiquier située dans une petite place entourée de massifs d'arbres qui l'ombragent, ce ba- ') Cette idée rapelle ce qu'on voit dans les jardins de Weissenstein pics de Hesse-Cassel, des pavillons vitrés amovibles et de forme ronde qiiar- rés ou octogones, y sont placés autour des arbres 'ic pleiue terre, deut on veut hâter le l'ruit. ner Bauart besonders merkwürdig ist , f ç ftellt nähmlich von einer Seite drey ver- schiedene Pavillons in einem Halbzirkel dar, welche durch vermoderte Säulen unterbro- chen werden , sie bilden im wahren Sinne des Wortes ein Glastreibhaus , welches die schon erklärten Pflanzen enthält ^}i Das Glashaus selbst biethet vier verschiedene Ansichten dar , welche eben so viele Ver- zierungen bilden. Diese Composition wäre für mehr als ein Gebäude im neuesten Gar^ tengeschmacke anwendbar , sie verbindet mit dem Fortheil , auf dem nähmlichen Canal verschiedene Gesichtspunkte darzu- stellen , auch noch jenen , den Zuschauer zu überraschen , während dem er das In- nere des Gebäudes durchwandelt , indem er immer die nähmlichen Gegenstände \ die nähmliche Einthcilung ivieder findet^ wel- ches seine Verwunderung immer mehr ver- mehren muss. Das Uebrige von diesem Theile des Gartens zwischen Norden und Osten ent- hält sehr niedliche Wäldchen , welche aus blühenden Gesträuchen , seltenen Bäumen und Rasenplätzen^ welche mit kleinen Blu- menbeeten und Blumenkörben aus jeder "Jahrszeit geschmückt sind, zusammen ge- setzt sind , und die reitzendsten Abwechs- lungen gewähren^ Von diesem Lustwäldchen gelangt mari in das anstossende , wo man sogleich das Krämerhaus unter Nro. (7) erblickt, dieses liegt in einer kleinen Ebene , welche mit dichten Bäumen umgeben ist ; dieses Ge- ') Dieic Idee tufet ilasjenige^ was man im Garten non IVeiiienstiin bey Hessenkassel sieht , wieder in dus Gednclitniss zurück , allwo bewegliche , runde, »jiereckifM oder aditeckigte Glaspavillons um Une Bäu- me zu ebener Erde angebracht sind, bey welchen man die Reift der Früchte beschlmnisen will. LI « 136 timent est compose de trois pièces, l'une est un espèce de pavillon de forme octo- gone surmonté d*un belvédère ; ce pavil- lon a quatre portes et quatre fenêtres^ l'intérieur est un salon très orne , l'autre partie est réellement destinée pour un marchand de quincailleries, ce qui forme illusion , et semble persuader que toutes les différentes habitations qu'on va par- courir ne sont pas désertes , ces batimens sont unis par un ancien pan de mur, reste supposé de la ville , dont les de- bris ont servi à construire ce nouvel en- semble. bände besteht aus drey Theilen, wovon dtr eine eine Art Pavillon in Gestalt eines Achteckes vorstellt , auf welches ein Bel- védère gebaut ist. • dieser Pavillon hat vier Thore und vier Fenster , und sein Inneres bildet einen grossen und sehr zierlichen Saal , def andere Theil scheint wirklich bloss für einen Kaufmann mit allerhand kleinen TVaaren bestimmt zu seyn , und gewährt die angenehme Täuschung , als wenn alle die verschiedenen JVohnungen^ ivelche man durchgeht ^ ivirlilich hewolmt wären. Diese Gebäude sind durch ein al~ tes Stück von einer Mauer mit einander verbunden , welche man für ein Ueber- blcibsel der Stadt hält , aus deren Trüm- mern das gegenwärtige Game aufgeführt wurdet En poursuivant Cette route, oh trouve le reste '8) d'une grosse colonne placée sur .un double piédestal contigu k trois peàts batimens de structure simple et va- riée , qui paroissent être autant d'habita- tions, et qui renferment des cabinets de repos très élégants ; un bosquet assez considérable sépare ces batimens des scè- nes voisines, la plus proche (9)1, est égale- ment composée de quatre objets, l'un est le reste d'un gros mur, auquel sont ados- sées trois petites maisons qui sont desti- nées à la laiterie , et dont l'intérieur est orné de tout ce que la laiterie peut avoir besoin dans son ménage ; un joli salon y est également remarquable, les murs sont revêtus de toute part , de fayence et de porcelaine, qui y forment differens com- partimens placés avec un goût infini. QueU ques arbres isolés qui ombragent les bati- mens et le sombre massif des environs donnçnt à ce local un air tout à fait Wenn man nun auf dem Wege weiter fortwandelt , so stusst man auf die Rui- ne (8) von einer grossen Säule , welche auf einem doppelten Fussgestclle ruhet, dai an drey kleine Gebäude von einfacher , je- doch verschiedener Bauart , st'osst ; diese Gebäude scheinen eben so viele Wohnun- gen zu seyn, und enthalten sehr niedliche Ruhekabinetchen ; ein ziemlich grosses Wäld- chen scheidet diese kleine Gebäude von den benachbarten Szenen, von welchen die näch- ste (9) ebenfalls aus vier Gegenständen be- steht ; einer dieser Gegenstände stellt den Ueberrest einer grossen Mauer vor, hinter welcher sich drey kleine Milchhäuschen er- heben , deren Inneres mit allem versehen ist, was zur Behandlung der Milch erfor- derlich ist. Hier verdient auch ein schö- ner Saal eine besondere Aufmerksamkeit i seine Wände sind allenthalben mit Fayancc und Porzellan bedecct, welches in vcrschie- dene Abtheilungen eingetheilt ist, und mii dem besten Geschmack angeordnet wurde. Einige einzelne Bäume , welche diese Ge- bäude beschatten > ußd das du2:kle Diekigt >37 champêtre et offre un tableau des plus tranquilles. der näihiten Umgehungen gehai dieser Ge- gend ein vollkommen ländliches Ansehen, und stellen ein Gemähide dar, in welchem stille Kühe hemcht. La situation du boudoir (lo) qui y est contigu est d'une composition très or- née , et contraste avec la scène précé- dente : un pavillon élégant , de forme ronde surmonté d'une coupolle ouverte, occupe le centre de la décoration ; quatre cabinets réguliers et de forme quarrée sont placés en manière de croix , contre les parois de la rotonde, celle-ci a quatre portes, et reçoi:; le jour des petites croi- sées ovales qui sont placées près du dôme; trois cabinets sont ornés des des- sein? qui représentent les objets les plus remarquables d'Hohenheim ; le quatrième est une bibliothèque très élégante compo- sée des ouvrages seuls des savants wir- tembergois ; les alentours de ce bâtiment sont décorés de masses de rosiers d'arbu- stes et de grouppes de fleurs ; il est si- tué au centre d'une place de forme ronde, entourée de peupliers d'Italie ; ce local paroit être destiné au seigneur de la co- lonie lorsqu'il dcsire de s'y reunir à ses vasseaux. Les bosquets voisins conduisent à la grande pièce d'eau (ij) qui, dans un en- droit aussi aride , causent autant d'éton- nement par leur vaste surface , que de plaisir , par leur beauté ; tous les envi- rons et particulièrement les bois (12) for- ment des massifs d'arbres impénétrables aux rayons du soleil , et remplis d'une multitude d'oiseaux qui y fout entendre leur ramage ; c'est ici que finit la partie supérieure des jardins : une belle avenue lè. Cahier. Die Lagt des zu nächst liegenden Bu- doirs (10) ist sehr reitzend und kontrastirt ungemein mit der vorhergehenden Szene ; ein niedlicher runder Pavillon jnit einer of- fenen Kuppel Legt im Mittelpunkte dieser Verzierung , vier regelmässig viereckigte Cabinette sind so angebracht , dass sie ein Kreuz bdden. Die llotunda hat gegen die Wand hin vier Thore, und erhält ihr Licht durch kleine runde Oejj'nungen , welche in der Kuppel angebracht sind. Drei) Cabinete sind mit Zeichnungen von den merkwür., digsten Gegenstanden von Hohenheim aus- geschmückt , und das vierte enthält eine äusserst niedliche Bibliothek , welche bloss aus Werken Würtembergischer Gelehrten besteht. Die Umgebiuigen dieses Gebäudes prangen mit Rasengebüschen, Gesträuchen und Blumengruppen ; es liegt in der Mitte eines runden von italiünischen Pappeln be- schatteten Platzes. Dieses Lokale scheint für den Herrn der Colonie bestimmt zu seyn, wenn er viit seinen Fasallen zusam- men kommen will. Das zu nächst liegende Lustiväldchen führt zum grossen Wasserwerk (11); die- ses Wasserwerk erregt an einem so dürren Orte eben so viele Jj^ivundirung über sei- nen grossen Wasserspiegel , als es wegen seiner Schönheit Vergnügen verursachet ,• alle umhegenden Gegenden , und vorzüg- lich das ' Geh'ùlze (.12), bilden ein grosses Dickicht, durch welches niemahls Sonnen- strahlen durchdringen können , und worin sich eine Menge Vogel aufhalten, welche den Wald durch ihren melodischen Gesang beleben. Mit dieser letzteren Verzierung endiget sich der obere Theil des Gartens, iS. IhfU Mr. 138 la sipnre de la partie voisiné qui est plus considérable. und eine reitzende Allee thetlt ihn von dem unteren , welcher etwas grosser ist. Lorsqu'en quittant la pièce d'eau on traverse l'avenue prucitée, le premier ob- jet qui se présente, est la galerie (13); ce sont les restes d'un aqueduc romain, dont las dibris ont servi à bâtir trois lo- gement differens , qui présentent égale- ment, par leur décoration extérieure, au- tant de décorations différentes , ce qui multiplie encore les scènes déjà si variées du jardin d'Hol'ienlieim , production tout à fait créé, qui n'a du rapport avec rien d'égal , et qui , à la reserve des ruines romaines qui l'on motivée , ne contient d'ailleurs aucune scène d'imitation. Sur la gauche de la galerie est placé un mauiolé romain (14) monument con- struit sur le dessein que l'on a des ruines d un tombeau près de Rome ; on voit à côté , un peu enfoncé dans le bois, une maisonette recouverte de chaume ; l'inté- rieur contient un billard. Wenn man das s'rosse Wasserwerk ver- lässt ,■ so geht mayi durch die obgenannte Allee, um zum unteren Theile des Gartens zu gclanren ; hier besteht nun der erste Gegenstand, der dem Auge auffüllt , in ei- ner Gallerit (131» welche die Ueberbleibsel > einer römischen Wasserleitung vorstellet^ deren Bruchstücke man dazu verwendet zu haben schien , um drey ^verschiedene Woh- nun^^en aufzubauen. Diese stellen durch ihre äussere Decoration eben so viel von einander verschiedene Verzierun-^en dar^ ivelche zur Vermehrung der ohnediess schon so mannigfaltigen Szenen des Gartens von. Hohenhcim unendlich viel beyträgt. Diese Schöpfung ist ganz neu, und hat nirgend ihres Gleichen ; denn , wenn man die römi- schen Ruinen, welche die Idee zur Entste- hung dieses Gartens gaben, ausnimmt, so enthält sie auch nicht einmahl eine Szene, die man als Nachahmung betrachten liùnnte. Zur Linken der Gallerie steht ein präch- tiges römisches Gral mahl (14)," dieses Denk- mahl wurde nach der Zeichnung von ei- nem Grabmahle bey Rom ausgeführt ; zur Seite dieses Grabmahls sieht man in einer Ueinen Vertiefung des Geholzes ein Häus- chen, welches mit Stroh bedeckt ist ,• allein sobald man in diese Strohhütte hinei?itritt, bat man ein Billard vor sich. Le temple de Cibele (t^ ^ont la gra- vure est ci-jointe sub Nro. (iz) , est sans contredit un des objets les plus remar- quables d'Hohenheim; il offre à l'exté- rieur les ruines de differens murs très épais , dont on a tiré parti , en les cou- Dir in dem Kupfer hier unten beyge- fügte Tempel der Cybele (ij) ist ohne Wi- derrede einer der merkwürdigsten Gegen- stände von Hohenheim ; dieser Tempel stellt von aussen die Ruinen von verschiedenen sehr dicken Mauern vor, ivelche man da^ durch zu einer elenden Wohnung zu benüt- zen suchte, dass man sie mit Stroh bedeck- . AN '^~ A'^//A^'/ (/<' ' //v'/V- , * - /v//Ay ^/v" (/4(7<' ^/'// /,r/'///// (/■ , ^1 <•//,•/////'/ / ./, j //// (/,//'/,'//- ff . ^T''//<'////.'r/// ;^" 139 vrant de chaume, pour en construire uns chetive habitation , ils semblent être les restes d'un bâtiment de forme ronde, tel- lement détruit par le tems , qu'il paroit d'abord interesser bien peu le spectateur, habitué déjà , de rencontrer dans ce jar- din, une si grande variété d'objets qui re- présentent les plus beaux restes de l'ar- chitecture romaine *) ; cette masse rou- geâtre de brique à moitié calcinée par le tems, est recouverte d'un chaume égale- ment négligé et dont la couleur sombre atteste la vétusté ; mais si l'extérieur est de la pliiS grande simplicité, c'est la dé- coration intérieure du temple qui étonne ; le salon qu'il renferme , est de forme ovale , le parquet est revêtu de marbre, le dôme soutenu par un contour de co- lonnes de marbre blanc , dont les bases et les chapitaux sont dorés ; entre ces colonnes sont alternativement suspendues des lampes et des cassolettes, qui éclai- rent et parfument à la fois ce supeibe local ; le dôme est orné d'une peinture, qui représente divers sujets annalogucs k la déesse ; ce beau salon est destiné à la musique, qui doit y produire un grand effet. S'il existe une composition qui mé- rite d'être comparée à celle qu'on vient de décrire , c'est le superbe temple de la nuit que Mr. le Baron de Braun a fait construire dans sa terre de Schönau en te , die Mauern selbst scheinen der Ueher» Test von einem runden Gebäude zu seyn, welches so zerfallen aussieht , dass viaii glauben sollte , es müsste den Zuschauer, der schon daran gewohnt ist , in diesem Garten nur etwas Ausserordentliches zu sehen , und der bereits eine solche Menge der man?7iL:faltiß^sten Gegenstände von den schönsten Ueberbleibseln der Komischen Bau- kunst beobachtet hat, sehr wenig interessi- ren. *) Diese rothc Ziegelmasse , welche durch die Länge der Zeit nur halb kalci- nirt aussieht , ist nachlässig mit Stroh, dessen schwarzgraue Farbe sein hohes Alter noch mehr bezeuget , bedeckt. Allein , je einfacher und 'unbedeutender dieser Tempel seinem äusseren Ansehen nach ist , desto mehr Bewunderung erreget sein Inneres; der Saal , welcher sich in demselben befin- det , hat eine länglicht runde Gestalt , der Fussboden ist mit Marmor einu-elen't , und sei?ie Kuppel wird von einer Reihe von Säulen von weissem Marmor getragen, welche vergoldete Unterlagen und Kapitaler haben; zwischen diesen Säulen hängen ab- wechselnd bald Lampen, bald Rauchgefässe, welche diesen prächtigen Aufenthalt zu gleicher Zeit erleuchten und mit JFohlge- rüchen erfüllen. Die Kuppel des Saales ist mit einem Gcmdhlde geziert^ welches ver- schiedene auf die Gôtti?in Bezug habende Gegenstände vorstellt. Dieser schune Saal ') Le petit espace que contiennent les jardins d'Hohenheim , ne rendroit pas siiportalile cette multitude de scènes variées , si les niassii's bien combinés qui les séparent, ne les cachoient à l'oeil du spectateur étonné, et ne causoient également des surprises continuelles , tant il est vrai de dire, que c'est des accessoires, tiue dépendent toute la beauté et tout l'intérêt des tableaux divers qui forment la décoration des jardins modernes. •) Der kleim Raum des Gartens von Hohenheîm würde keine so grosse Menge mcinni) est un bâtiment adossé à une ruine romaine qui sert à déposer les figuiers encaissés, qu'on place dans le voisinage disposés en quinconce , lors de la belle saison: on apperqoit de cet en- droit la statue du Duc Charles de Wur- temberg (38) ; sur le côté est un tom- beau romain entouré d'un massif que tra- verse la rivière , dont les eaux parcou- rent tout ce canton des jardins , ces eaux y forment diverses chûtes, et servent éga- lement au moulin (2^): ce bâtiment, dans la colonie supposée , n'a pas été placé sans destination particulière , de même que le four commun qu'on trouve aussi li. Cahien Die Statue der G'ôttuin der Gerechtig^ ieit Themis , ist an der Spitze des Fron- tons aufgestellt ; das Innere dieses schonen Gebäudes , welches ganz aus gehauenen Steinen aufgeführct ist, enthält mit Inbe- griff eines kleinen Cabinets alles , was nur inmier der Luxus erfinden Jiann , um eine zierliche Sammlung alles dessen , was zu. einem Bade dienlich ist , aufzustellen^ und ein gleich in der Nähe befindlicher Brun- nen (19) reicht zu diesem Endzwecke das n'Othige Wasser dar. Von dieser zierlichen Szene kommt man zu einer Verzierung von einer ganz ent- gegen gesetzten Gattung , wo die unge- schmückte Simplicität der Natur ganz rein erhalten wurde , und nicht eine einzige Idee des Luxus aufkommen Hess. Diese ist das Schweizerhäuschen (20) , welches mit Bäumen , Gebüschen und schattenreichen Gesträuchen umgeben ist ; dieser Ort ist ungemein mahlerisch ; er stosst an einen grossen Rasenplatz (^22), bey welchem sich noch eine andere Strohhütte befindet (21), ivelche zum Aufbewahrungsorte derjenigen Gegenstände dienet , welche zum Garten- wesen geh'ùrem Unter Nro. (23) erblickt man ein Ge- bäude , welches sich an eine römische Rui- ne anlehnt ; dieses Gebäude dient zur Auf- bewahrung der eingesetzten Feigenbäume^ welche während der bessern ^ahrszeit in einem rautenförmigen Vierecke in der Nach- barschaft aufgestellet werden : von diesem Standpunkte aus sieht man die Statue des Herzogs Carl (38)» und zur Seite desselben ist ein römisches Grabmahl ^ welches von einem Dickigt umschlossen wird, durch wel- ches sich ein freundlicher Bach schlängelt, dessen Wasser diese ganze Seite des Gar- tens durchfiiesst. Dieser Bach bildet hier mehrere Wasserfälle , und treibt zugUich »8, Htft, N rr I4Î dans l'endroit , près de ce moulin ç'^t une gr-ande pièce de verdure , au milieu de laquelle est placée la statue d'Hercule (26) entourée d'un ha! ha! Les grands bains romains (27'), exacte- ment construits sur le modele des beaux restes des termes de Diocletien, forment un des tableaux les plus majestueux des rui- nes pincées à Hohenheim; leur précision, l'harmonie qui regne dans l'epsemble, les arbres qui les environnent , tout y rap- pelle l'Italie, au voyageur qui la connoit. , _ C'est près de l'hermitage (28) adossé à la rivière et près de la chapelle go- thique (29) qu'on trouve la grande cas- cade (30) , objet le plus imposant et le plus majestueux des jardins, le roc, d'où les eaux se précipitent sur des masses énor- mes, fut composé avec beaucoup de vérité et de hardiesse ; à ce canton doit être ajouté tout ce qui a trait à ce vaste ro- cher, la tour jaune (31), la cure ('^s)y l'église gothique (^i) , les escaliers, les catacombes (33) et la grotte (32). A quelque distance de la chapelle go- thique (29) , le terrein s'abaise tout à coup et devient raboteux , taillé ensuite dans le roc même, il présente des caver- ne? et des masses de rocher qui forment eine Mühle C-ST) '^^^^^ wurde so wk der gemeinschaftliche Backofen, den man eben- falls hier findet , nicht ohne besonderen Zireck in dieser vorgeblichen Colonie auf- gestellt. Gleich bey dieser Mühle befindet sich ein grosser grüner Platz , in dessen Mitte die Statue des Herkules (:^) steht, welche durch ihre reitzende Umgebung an- genehme Ueberraschung erregt. Die grossen römischen Bäder ("7), tvel- che genau nach dein Modell der schönen Ueberreste von den warmen Bädern des Diocletians erbauet sind, stellen eines der erhabensten Ruinengtmählde , welche sich zu Hohenheim' befinden , dar. Ihre voll- kommene Ausführung , die Uebereinstim- vning , welche im Can?e?i herrschet , die schatti^,ten Bäume , welche sie umgehen^ alles erinnert den Jfanderer , der Italiens Gefilde, kennt , an diesen Garten von Eu- ropa. Nicht fern von der Einsiedelei) (28), welche hinzer dem Bache liegt , bey der gothischen Capelle (iy) , befindet sich die grosse Cascade (30) ; diese 'ist unstreitig der erhabenste und auffallendste Gegenstand unter allen , welche diesen Gurten zieren; der Felsen , über welchen sich das JFasser herab stürzet, ward mit der grüssten Wahr- heit, und Kühnheit ausgeführt. Man muss zu diesem Theile des Gartens alles rech- nen, was zu diesem grossen Felsen gehört^ als da sind ." der gelbe Thurm (ß\) , die Pfarre (35')» (^'^ gothische Kirche ^34), die Stiege, die Catakombeti (j^) und die Grot- te (32). In einiger Entfernung von der gothi- schen Capille (29} wird der Boden auf rin- jiiahl abhängig und holpericht ; und er- scheint endlich gar in den Felsen einge- hauen , welcher grosse Höhlen und unge- 143 des arcaf'es naturelles , il conduit enfin, après une déclivité de cinq ou six toises, au pied de cette ample cascade, où ces eaux tranquilles qui on orné ce beau lo- cal , viennent furieuses et blanchies , se changer en ëcume sur des niasses de pierre , pour se précipiter ensuite dans un gouffre , sous la vaste grotte qui fait partie du rocher. heure Telsenmassen âarsteîleî , die natürli- che Arkaden bilden ,• nach einer stufenivei- sen Abnahme von 3 bis 6 Klaftern gelangt man endlich an den Fuss dieser grossen Cascade, wo das bisher stille JVasser, wel- ches diese schöne Gegend zierte , wüthend und in Silberstrahlen herabschiesst, und sich im sprudelnden Schaume auf grosse Stein- viassen hinivälzt , um sich hernach in eine tiefe Schlucht unter der grossen G rotte j welche einen Theil dieses Felsen ausmachet^ zu stürzen. Cette grotte qui est prèsqu'en face de la cïïscade est divisée eu ditlérens com- partiinens, l'entrée donne accès à une voûte clevée et jou^^nt le naturel, dont la com- position est des plus heureuses et des plus étonnantes , par la hardiesse avec laquelle ces masses diverses ont été pla- cées avec le plus grand succès ; on y trouve à gauche une autre grotte , d'où l'on entend mugir les eaux qui s'engouf- frent sous terre ; à droite est une voûte également naturelle, dans laquelle on ap- perqoit j'aillir une eau limpide ; sur un autre côté est un petit temple de forme ronde, garni de rocaille de toute couleur, le plancher de ce temple de fée est un grillage, à travers lequel on apperqoit cet abyme, dans lequel les eaux se précipitent; le haut de la grotte est divisé en diver- ses pièces, dans lesquelles l'auguste maître de cet endroit enchanté, ajoute encore à l'intérêt, à l'étonncment que l'ensemble in- Diese Grotte steht der Cascade heynahe gerade gegenüber , und ist in mehrere Gemä- cher ahgetheilt ; der Eingang zu derselben giebt den Zutritt zu einem sehr hohen , und dem Scheine nach von der Natur her- vorgebrachten Gewölbe, dessen Ausführung zu den glücklichsten und bewunderungs- würdigsten seiner Art geh'ùret, indem diese so verschiedenen Steinmassen nur durch ei- ne ungewöhnliche Kühnheit mit einem glülf- liehen Erfolg auf eine solche Art mit ein- ander verbunden und aufgestellt werden 'konnten. Zur Linken befindet sich noch eine andere Grotte , aus welcher man das Geföee des Wassers höret, mit welchem es sich unter der Erde verlieret ; zur Rech. tcn ist ebeiifalh eiri Gewölb , welches auf gleiche Art von der Natur hervorgebracht zu seyn scheint; aus diesem sieht man ei- lte klare Quelle hervorsprudeln. Auf einer andern Seite ist ein kleiner runder Tempel^ welcher mit mancherley Grottenwerk von alkn Farben gleichsam eingefasst ist ; der FussLodcn dieses Feentempels besteht aus ei- nem Gitterwerk , durch welches man den Abgrund gewahr ivird, in welchen sich das If^asser stürzet, der obere Theil der Grotte ist in mehrere Abtheilungen eingetheilty in welchen der erhabene Gebiether über diesen bezaubernden Ort durch die ange- nehmsten Siviphotiien , welche er öjtert H4 spire , par les agréables symphonies qxi'iî y fait souvent exécuter. La perspective du haut de la grotte «st tout à fait enchanteresse , on plane sur la grande cascade, on y voit l'église gothique (34) à gauche, l'estampe qui suit Nro. 23, en fournit l*aspect ^ elle paroit avec ses tours s'élever sur le roc , la chapelle gothiqne se présente d'un autre côté ; toutes ces masses correspondent à merveille avec le volume du rocher qui regne au bas en amphithéâtre, et qui est couvert de toutes les végétations , que l'art a pu y placer: le volume d'eau qui s'y précipite, se découvre en entier au spectateur placé sur la grotte.^ En remontant de la grotte vers le jar- din, on apperçoit les catacombes (33) autre ruine romaine, les marches taillées dans le roc, qui conduisent k la chapelle gothique^ plus loin la maison pastorale (3^) ; tout ce canton du jardin est celui qui rassemble les objets les plus imposants et les plus étonnants à la fois , lorsqu'on se rétrace les difficultés qu'il a fallu surmonter, pour obtenir le dégrè de perfection, qu'on ad- tnire dans les combinaisons de l'ensemble, et principalement les erabaras qu'on mo- tivés les plantations dan&^ ces rochers fac-» tices. (lârin aiiffi'Jiren îîisst , dàs Interesse iirii die Bewunderung, welche das Ganze schon an und für sish hervorbringt , noch ver;, mehreti Die Aussicht von dem oberen Theile der Grotte ist ausserordentlich schon ^ das Auge schwebt auf der grossen Cascade, zur Linken erblickt man die gothische Kir^ che (34) , dereji Abbildung unter Nro. 23. folgt , welche sich mit ihren Thürnien ebenfalls über den Felsen zu erheben scheint^ und von einer andern Seite zeigt sich die gothische Kapelle ; alle diese verschiedene Massen stehen mit der Ausdehnung des Felsens, welcher die unten liegende Gegend in einem amphitheatralischen Kreise be- herrscht , auf eine bewunderungswürdige Art im Verhältniss. Dieser Felsen ist mit Gewächsen von jeder Art , welche die Kunst alldort hervor zu bringen im Stande war, bedeckt^ und die Wassermasse, welche sich dort hinein stürzt, enthüllt sich hier voll- kommen. Wenn man von der Grotte wieder ^e» gen den Garten zu heraufsteigt , 50 er- blickt man die unterirdischen Gräber (33), eine andere römische Ruine , die in den Felsen gehauenen Stufen , welche zur go- thischen Capelle führen , und in einiger Entfernung das Pfarrhaus (35). Dieser Thed des Gartens enthält die auffallendsten Und bewunderungswürdigsten Gegenstände^ und bey jedem Schritte nimmt man Hin- dernisse geivahr , welche beseitiget werden niussten , um diesem Garten jenen Grad der Vollkommenheit zu verschaß'en, welche vian in der Ausführung des Ganzen be* wundert, besonders aber müssen dem Beob- achter die Schwierigkeiten auffallen , wel- che man hey Anlegung der Pflanzungen auf diesem künstlichen Felsen zu besiegen hatte. Î4Ï De ce point qui termine les jardins vers le midi , on commence à le parcou- rir dans toute son étendue vers le nord, le jiremier objet est le temple des Sybi- les (56), prés duquel on voit le nionu- meuc ericré à la mémoire de H dler , ce teinnle placé sur un rocher qui contient iiiie grotte très sombre , présente une ro- tonde fermée composée de huit colonnes corinthiennes , cette grotte mystérieuse conduit par divers détours, sur une platte forme qui se trouve en face d'un bâtiment adossé au rocher, c'est là que jouissant d'une vue très étendue , planant sur la vallée qu'on voit à ses pieds, on est sur- pris de ne plus rien trouver de la scène prjcedente, en vain chercheroit-on la ro- tonde , on se croit transporté comme pur un effet de la magie, dans un autre endroit , l'intérieur de ce bâtiment meu' blé avec la plus grande richesse , dévoile' enfin le secret , on y trouve un salon de forme ronde , c'est le temple des Sybiles qu'on avoit admiré étant au pied du rocher. Von diesem Punkte aus , welcher den Garten gegen Mittag endiget , fängt man an denselben nach seiner 'ganzen Ausdeh- nung gegen Norden zu durchwandern. Der erste Gegenstand , ivelcher dem Wanderer auf diesem Wege aufstüsst, ist der Sibdlcn- tempcl (36), bey welchem man das Denk- mahl erblickt, welches dem Andenken des verewigten Halter geweiht wurde. Der Tem- pel steht auf einem Felsen^ welchen ei' ne sehr düstere Grotte umschliesset , und stellt eine geschlossene Rotunda vor, welche aus acht korinthischen Säulen besteht ; durch die geheimnissvolle Grotte aber gelängt man auf verschiedenen Umwegen auf eine Althane, welche sich an der Vorderseite eines Gartengebäudes ^ das hinter dem Fel- sen liegt , befindet ; von hier aus geniesst man eine äusserst ausgedehnte Aussicht, luid mit Erstaunen blickt man um sich her, indem man gleichsam über demThale schwebt, das zu seinen Füssen Hegt , und verge- bens die eben verlassene Szene sucht, keine Rotunda^ keine Grotte , nichts von allem ist mehr zu sehen , und man wähnt durch einen Zauberschlag in einen ganz andern Ort versetzt zu seyn , bis endlich das In- nere dieses Gebäudes, tjuelches auf das kost- barste eingerichtet ist , das Geheimniss aufdecket , indem man hier einen grossen runden Saal findet , welcher den SibUlen- tempel darstellet , den man am Fusse des Felsens bewundert hatte. La des marches taillées dans le roc, sur lequel s'elevent des sapins et des me- leses , reconduisent vers les catacombes, ou vers la maison pastorale , mais dans la tournée projettée ces objets ayant été visites avant de descendre vers la cascade, on gagne par le bois voisin une scène nouvelle, c'est la maison des enfants (37), ce bâtiment très simple tenant au mur de l'ancienne ville supposée, est censé être 19. Cahier. Fon hier aus führen in den Felsen ge- hauene Stuffen , übtr welchen sich Tan- nen und Lerchen erheben , wieder nach den unterirdischen Gräbern , oder nach dem Pfarr- Hause zurück; allein nach- dem man auf dem vorgehabten Wege alle diese Gegenstände besucht hat , gelangt man , bevor man zur Cascade herabsteigt, durch das nahe gelegene Geholze zu einer neuen Zzene , nähmlich zum Kinderhau- 19- Heft. Oo ^â demeure de plusieurs enfants de la co- lonie reunis pour leur instruction ; on voit dans le voisinage un jardin botanique, contenant le recueil de toutes les plantes jqui croissent dans le pays de Wur- temberg, se ^37). Dieses Gchi-iude ist sehr tinfjch, und steht an der Mauer der vorgegebenen alten Stadt, man hält es für die Wohnung mehrer er^Kind er von dieser Colonie, welche sich dis Unterrichts wegen allhier versam- meln. Nicht weit davon ist der botanische Garten, welcher alle Fßamen enthiüty die im fFürtembergischeji wachsen. Un bosquet très ombragé conduit de cet endroit à la maison du jardinier (39) composée de sa demeure , d'une serre et d'un salon orné de desseins de plantes botaniques cultivées dans ces jardins ; c'est à quelque distance de la maison du jardinier , qu'on trouve la cabanne du charbonier si connue , dont Hirschfeld a donné la gravure , et dont le pendant le trouve dans plusieurs jardins. En gagnant le temple de Flore (42) on trouve une maison rustique qui sert de demeure à quelque guide du parc ; le temple de Flore , à quelque distance duquel est placée la statue du Duc Eber- hard 1. est une rotonde fermée ayant un dôme surmonté d'un vase contenant un bouquet ; l'intérieur est orné d'un stuc blanc enrichi de décorations argentées ; cette rotonde est placée sur un quarre de pierre de taille formant une marche de toute part , les environs présentent des plantiï d'arbres divers , tantôt group- pés, tantôt isolés, et l'ensemble un bos- quet touffu qui conduit à la grande mai- son suisse (43) , à la taverne (44), et au billard (4^^, Durch e'in angenehmes sehr schatten, reiches Wäldchen gelangt man von diesem Orte zum Gärtnerhaus {jg } , welches aus des' Gärtners Wohnimg, aus dem Gewächs- hause, und aus einem Saale, der mit den Zeichnungen von den verschiedenen bota- nischen Pfiamen, welche in diesem Garten ivachsen, ausgeschmückt ist, besteht, lit einiger Entfernung von dem Gärtnerhaus steht die schon bekannte KöhUrh'itte , von welcher Hirschfeld einen Kupferstich heraus gegeben hat, und ivovou vian das Gegen- stück in mehreren Gärten findet. Wenn man zu dem Tempel der Florct (42) geht , so erblickt man eine ländliche Wohnung (41}» welche irgend einem Weg- weiser des Gartens zum Aufenthalte die- vet.. Der Tempel der Flora, in dessen Um- gebung die Statue Eberhard des I. sich befindet, ist von runder Gestalt und Jiat eine Kuppel , auf welcher eine Vase mit Blumen angebracht ist ; sein Inneres ist mit -weisser Stukaturarbeit geziert, welche mit versilberten Dekorationen bereichert ist. Diese Rotunde steht auf einem Viereck von gehauenen Steinen , welches ringsum mit Stußen versehen ist. Die Umgehungen stellen mehrere Plantagen von verschiedenen Bäumen dar , welche bald gruppirt sind, bald einzeln dastehen, das Game aber bil- det ein dichtes Wäidchen , durch welcltes nian zum grossen Schweizerhaus (43)» '"'' Schenke {^i^) und zum Billard {^)) gelangt* ,/''• '-- . ,/-/x/ ,/:/ A'j('///,7i.//\/////,'^y1,/M//,^{,yf/,,/ j'1//.//\-frf,\/,; ////.ftruff /«/«• Au.^'' '/^^/ / ( ly/i.Uffn',. y ■ \' V, \ ^y. 'C- -v^^g;. 's; ^ \ \ vi. \ ^^o^_ .,/ MoasicHt Bernardin de St. Pierre. •) Htrr Bernnrdm dt St. Pierre, aux platanes peuvent succéder des group. pes de sycomores , puis des azeroliers, ensuite des épines, le spiraea media fs,)i- r:ie;i à feuilles presqu'entiere), les altaeas, les groseliers etc. Ainsi à quelque massif de frênes on feroit succéder le sorbus sylvestris (sor- bier corrétier'), à celui-ci le bignonia ra- dicans (jasmin de Virginie, puis le spi- raea sorbi folia (spiraea à feuille de sor- bier), ensuite les sumacs, puis le gledit- zia horrida , le frêne naira de Mont- pellier etc. Ainsi à l'érable de Montpellier on peut faire succéder l'érable de Crète , à celui ci les citises, ensuite le ptelea tri- foliata (trèfle en. arbrisseau), puis le spi- raea crenata fspiraea à feuille crenélee\ enfin la dégradation de cette composi- tion peut aller jusqu'aux touffes de tréfiles, des prairies. La nature employé encore des dégra- dation de verdure, qui étant plus légère, au sommet des arbres qu'à leur base, les fait paroître plus élevjs qu'ils ne se sont : elle affecte la forme piramidale, dans plusieurs arbres des montagnes, afin d'augmenter à la vue, l'élévation du site, c'est ce qu'on peut remarquer dans les méléses , les sapins, les cyprès, et dans plusieurs plantes qui croissent sur les hauteurs ; toutes ces données sont infini- ment nécessaires pour diriger le jardinier dans ses plantations , car si même on doit entrevoir, après un peu de réflé- xion , que les manifiques tableaux pré- sentés par la nature, ont un point de vue qui a été pris des yeux de l'homme, il faut toute fois que ces concordances dharmonie entre les plantes aient encore so. Cahier. ^51 cher Leichtigkeit kann man auf die Plata- nen Gruppen von Jf^alieschen , dann von Alispelbäumen , hierauf DorngebUsche , die Spierstaude, Eibisch y ^ohannisbeerstauden u. d. gl. folgen lassen. Auf gleiâie Art kann man allenfalls nach einem Dickicht von Eschenbäumen die wilde Eberesche und die wurzelnde Gli- cinie anbringen , und dieser den eschen- blättrigen Spierbaum, den Sammach, und hierauf die dreystachligte Gleditschie, und endlich die franz'ôsischt Zwergesche nebst andern folgen lassen. Eben so kann man auf den fram'ösi" sehen Ahorn den Griechischen, auf diesen die verschiedenen Bohnenhaumgattungen, auf diese die dreyblättrige Lederblume dann die gekerbte Spierstaude folgen lassen , die^- se letztere kann man sodann mit allen ihren Gattungen in den gehörigen Abstuffungen bis auf die grossem Büschel des Klees auf den (fliesen nach einander setzen. Die Natur bringt auch sogar Abstuf- fungen in die grüne Farbe des nähmlichen Baumes, um ihn grosser darzustellen als er wirklich ist; indem sie den Blättern des Gipfels eine etwas blassere Tinctur als je- nen am untern Theil der Krone gibt , und bey mehreren Gebürgsbäumen aß'ectirt sie sogar die pyramidenförmige Gestalt nach , um ihre Lage dem Auge noch höher vorzustellen, als sie in der That ist; wie man dieses an den Lerchen, Tannen ^ Cypressen, und mehreren anderen Pflanzen bemerken kann, welche auf den Anhöhen wachseh. Alle diese Bemerkungen sind für den Gartenkünstler unerlässlich nothwendig um ihn bey der Anlage seiner Pflanzungen, zu leiten; denn wenn man auch bey eini- gem Nachdenken einsehen muss, dass die herrlichen Gemähide , welche die Natur »o. Htft. R r 158 fait peu de sensation, puisqu'on lès né- glige dans la composition des jardins moderues. Mais si nous observons généralement nne harmonie dans la ressemblance des plantes , en les voyant dispersées natu- rellement, nous observons aussi une har- monie de contrastes , et il est à suppo- ser qu'il n'y a pas un végétal qui n'ait son opposé dans quelques parties de la terre , leur harmonie mutue'Ie est encore une fois la cause de 1' grcment, que ces contrastes jettent dans les lieux aß;resres ; ainsi le sapin s'eléve dans les forets du nord, comme une haute piramide , d'un verd sombre et d'un port immobile : nu contraire on trouve presque toujours dans les environs, des bouleaux qui croi sent à la hauteur des sapins , • de la foruie d'une piramide renversée, d'une verdure gaie et dont le feuillage mobile joue saus cesse au grè des vents. Le roseau , sur le bord des fleuves, dresse en l'air ses feuilles rayonnantes, •t sa quenouille rembrunie, tandis que le nymphaea étend à ses pieds ses larges feuilles en coeur et ses roses dorées, l'un présente sur les eaux une palissade, et l'autre un plancher de verdure. aufstellt , einen GesichtspuTi'^.t hohen , der nach dem Auge des Menschen berechnet JJt, so miiss doch diese zusjmmens>iminen- de Harmonie unter den Pflanzen noch we- nig Eindruck gemacht haben , da man sie Icy Anlegung der neueren Gärten ganz ver- nachlässigte. Allein so wie itiir im Allgemeinen eine ge'visse Harmonie in Hinsicht der Aehnlich- keit der Pflanzen in der ganzen Natur ver- breitet sfhen ; eben so bemerken wir unter denselben eine gewisse Uthtreinstimmung in Hinsicht ihres Contrastes, und wir dürfen mit der grossten JVahrscheinlichscit anneh- men, dass keine Pflanze existirt , die nicht irgendwo in einem JVelttheile eine Gegen- jusshrinn (wenn man sich so ausdrücken darf, hat , die ihr ganz entgegengesetzte Eigenschaften besitzet ; ihre irechselseitige Harmonie ist selbst oft die f^ielle des Ver- gnügens , welches dergleichen Contraste an wilden vden Orten verbreiten ; so er- hebt sich zum Beyspiel die Tanne in den nördlichen Geoenden eines M'aides ßleich einer hohen unbeweglichen Pyramide in düsterm Grün gekleidet ; während dem man in der nähmlichen Gegend fast immer Bir- ken findet , welche zu einer tannenähnlichen Grösse emporschiessen , die alier die Gestalt einer umgekehrten Pyramide annehmen^ und mit ihrem hellgrünen , immer beweglichen Laube eine stete Beute des JVindes sind. Der Rosenstock an den Ufern der Flüsse breitet stine strahlenförmigen Blätter und seine bräunlichen Spindeln in die Luft. während dem die Seerose zu seinen Füs- sen ihre herzförmigen Blätter , und ihre vergoldeten Rosen ausbreitet , so dass der eine über dem Wasserspiegel eine PalUssa- de , und die andere einen grünen Zaun, um denselben vorzustellen scheint. Lrs liarmonics qui résultent des cob- tras'.ei ye trouvent au milieu des pniries, et des champs inculres , on y voit des touifes de trcffles rondes croitre au mi- lieu de l'herbe fine , ou des touffes d'herbes percer à travers les larges plan- tes de chardon. Ce ccritrnste est encore frappant dans la mr.r.iere avec laquelle la natii-e réunit souvent dans le même lieu , les efreis des saisons ou des climn'^s les plus op- posis, elle tap'sse dans les lieux ch-.nds des fiancs entiers de montagnes de cette plante qu'on appelle glaciale, parcequ'elle semble toute couverte de glsqons : on croiroi% qu'au milieu de Tete, Borée y a soufilé tous les frimats de l'hyver. i59 Diese H.nmon'ie , weicht aus' dem Con. traste entspringt, findet man eben so gut mitten auf den Wiesen , als in der Mitte unangebauter Ländereyen ; vian sieht dort mitten aus dem Grase ganze Büschel von rundem. Klee h^rvorsch'essen , so wie man Büschel von feinnn Grase ganze Anlagen von Disteln durchdringen sieht. D'escr Contrast ist auch noch darum besonders auß.tlL n I , dass die Natur oft an dem nähmhchni Orte die Wirkungen der entgegen^tsctzttsten Jahreszeiten oder der entgegenges'tztcstcn Erdstriche vereini- get, so verziert (überseet) sie zum Bey- s.i}:tl in den wärmsten Gegenden ganze her-;;snt'n m't jentr Pßanzen - Art , welche mun Eisyfl.anze nennet, weil sie ganz mit Eischoll-n bed.ckt p-u seyn scheint, so doss n- in glauben sollte, der Valte Nord- w:?2d hätte sie imtttn im Sommer mit allem Froste des Winters angeblasen. D'un autre côti on trouve dans îe nord des mousses au milieu de Thyver, qui , par la couleur rousse _ et erfumée de leurs fleurs, paroissent avoir subi toute la force de rayons du soleil. 7)71 Norden hingegen findet man mitten im W,iit:r iVlo'jse, w.lche vermöge ihrer roihcn Farbi und der Menge von Blühten die f.an~e Kraft der Sonnenstrahlen des hiissni Süätn empfunden zu haben schein nen. Dars les climats pluvieux, elle cou- ronne les sommets des coteaux , de ge- nêts et des romarins , et le haut de vieilles tours , de geroHées jaunes ; au milieu du jour le plus sombre , on croit y voit luire les rayons du soleil. Dans un autre lieu , elle produit les effets du vent au milieu du plus grand calme , il ne faut en Amérique qu'un oiseau qui vienne se poser sur une touffe de sensitives, pour en faire mouvoir toute la lisière , on s'arrette, on s'étoniïe de FJ^en so Irönct sie in d'n nassen Erd- strich-n die Gipfel der Berge und Hügel mit dem dürren Ffriemkraut und Rosmarin, und pflanzt oben auf alten Thürmen gelbe Violn . so dass man auch am finstersten Tag alilort die Sonnenstrahlen leuchten zu sehen glauit. An einem and'rn Orte bringt sie die Wirkungen des Windes mitten in der grussten Windstille hervor. So braucht zum Bryspiel in Amerika sich nur ein Vo- gel auf einen Büschel vom Fühlkraut zu setzen und alle benachbarte sind in Bewe- Rr Z I60 voir l'aîr tranquille et l'herbe en mouve- menr. Enfin dans nos forêts mêmes combien souvent ne prennons-nous pas , le mur- mure des peupliers et des trembles, pour celui des ruisseaux ? et assis sous leurs ombrages aux bords des prairies , dont les vents font ondoyer les herbages , ne croyons nous pas être frappés de la fraî- cheur des eaux V que d'étude tontes ces observations ne doivent pas occasionner dans la vaste composition d'un jardin, et combien la distribution des arbres et des plantes ne doit-elle pas produire des ef- fets surprennans , et d'autant plus agré. ables, qu'ils auroient eu la nature seule pour guide ? gungy man steht stille, man verwundert sich die Luft ruhig und die Pflanzen auf der Erde in Bewegung zu sehen. Endlich wie oft halten wir nicht selbst in unsern Wäldern das Säuseln der Pappeln und Espen für das Rieseln des JVassers ? Und glauben wir nicht sehr oft m ihrem Schatten an den Umzäunungen der Wie- sen, deren Gras der Wind wellenförmig beuget , die sanfte Kühle eines nahen Was- sers zu fühlen ? -Welchen Stoff zum Nach- denken müssen nicht diese Bemerkungen hey der Anlage eines weitläufigen Gartens darbiethen, und wiz mancherley überra- schende Wirkungen muss nicht die zweck- mässige Vertheilung der Bäume und Pflan- zen hervorbringen , die um so angeneh- mer seyn müssen, da sie die Natur allein zur Führerinn haben. I'hj//(y>/^,> '/' Av///,' />vA^^• ^i^ ,'?;(/.: — /'*,',v,/^' /^-'-zW /:'."a/ t^'/vw/w j5'//rfA-r . ^r. •^• > •^^ \~- ^■^.. . . /r""""' /.■t/ I ^ -^ * ^> I ,'i . Fi'U'y/t/iyi\e . ,/it.' //,''i\-'/i\-n.ti ■,/ -.r /',-,' ■sS*>-'>* m i6i LISTES de plusieurs ARBRES ET ARBUSTES, q u i se ressemblent par la forme de leur feuil- lage, destinées à diriger les amateurs du jardinage, dans la composition et la gradation des grouppes. VERZEICHNISSE von mehreren BA tJMENum STRJ ÜCHERN, tv e l c h e einander durch die Gestalt ihres Laubes ähnlich, und bestimmt sind^ den Garten' freund bey der Anlage von Garte?i-Szenen und der stufenweisen Anordnung der Gruppen zu leiten. I. LISTE. Feuillages qui sympatisent avec celui des érables. (Voyez TE s t a m p e N r o. 24) I. VE-RZEICHNISS. Von jenen Laubbäumen , welche mit den Ahornarten syvipathisiren. (Sithe den Kitpfcrstich Nro. 2J.) Acer campestre. — creticum. — montanum candidura, — pensylvanicum. — plataonides. — rubrum. — saccharinum. Althaea. Baccharis alimifolia» Crataegus azcrolus. — — oxiacantha. — — torminalis. Fraxinus ornus. Liquidambar. Morus fructu albo. Platanus occidentcliis» 4X« Cahier. Erable des bois. — — de Crète. — — sycomore. de Pensylvanie, plane. — — de Virginie. — — à sucre. Altaea. Bacchante de Virginie, Azerolier. Aube épine. Alisier, Frêne à la manne. Liquidambar. Mûrier blanc. Platane de Virginie. Der Massholder- Ahorn. Der cretische Ahorn. Der weisse Berg-Ahorn. Der pensylvanische Ahorn, Der Spitz-Ahorn. Der rothe Ahorn. Der Zucker -Ahorn, Der Eibisch. Die meldenblättrige Bacharis, Der mispelartige Weissdorn, Der Eisbeerbaum. Der gemeine Weissdorn. Die gemeine Esche, Der Amberbaum, Der weisse Maulbeerbaum, Der abendländische Fiatanus, St idz Populus laciniata. Kibes. Rubus odoratus. Spiraea crenata. — — chamaedrifoUa, — — laciniata. . — — opulifolia. Viburnum acerifoliura. Peuplier à feuille laclniée. Die palmblättrige PnppeL Groseiier. Framboisier d'Amérique. Die ^ohannisbeerstaude. Die wohlriechende Himbeer' Staude. Die gekerbte Spierstaude. Die gamanderhlättrige Spier- Staude^ Die zackenblättrige Spicr' Staude, Die schneeballblättrige Spier- staude, Viburnum à feuilles d'era- Die ahomblättrige Schnee- ble, balle. Spiraea crénelé. — — de Sibérie, découpé, • — — à feuille d'obier. II. LISTE. JL VERZEICHNISS. Feuillages qui ressemblent à celui de Derjenigen Laubbäume , welche den Aka- l'acacia. zien ähnlich sind. (Voyez l'Estampe \ro. jö.) iSiiht dtn Kupferstich iVVo. î6.) Amorpha, Aspalatus arborescens. Colutaea aperta. — — arborescens, — — Orientalis. — — prokoky. Coronilla emerus. Cupressus distica. Fraxinus rotundifolia* Gleditzia triacanthos. — — canadensis. — — inermis. Glycirhyza glabra. Indigo bâtard. Acacia de SibericÉ ßagnaudier. Séné k vessies. Bagnaudier à fleurs rouges. — — d'Alep. Coronille. Cyprès de la Louisiane. Frêne de Calabre, Acacia à trois épines ou de la passion. — — du Canada, — — sans épines. Reglisse à feuille unie. Die Unform. Die baumartige Witschen. Der oß'ene Blasenstrauch. Der blauartige Blasenstrauch. Der morgenländische Blasen- strauch. Der Blasenstrauch vonAleppo.. Die Scorpionspeltsche. Die zweizeilige Cypresst, Die rundblättrige Esche. Die dreystachlichte Gledit- schie, Die amerikanische Gledit- schie. Die wehrlose Gleditschie. Das glatte. Siissholz. Lonicera simphoricarpos; Robinia pseudo acacia, — — caragana, — — hispida. Salix arenaria. Sipraea hypericifolia. »63 Cliêvre-feuille de la Caroline. Die niedrige Lonicere. Faux acacia. Die gemeine Robinie. de Sibérie. Die sibirische Robinie, Acacia rose. Die stachlichte Robinie. Saule de sable« ou de saint Die Sandweide. Léger. Spiraea à feuille de mille- Die johannisblättrige Spier^ permis. Staude. III. LISTE. Feuillage d'une forme longue et étroite, ressemblant à celui des saules. ///. FERZEICHNISS. Derjenigen Laubbäume, welche lange uni schmale Blätter haben, und den Wei- den am ähnlichsten sind. (Voyez l'Fstarape Nro. 18.) (Silke den Kv. yi fer s tic h AVo. Ig.) Air.ygdalus. Andromeda baccata, — — cerulaea. Anonis fruticosa. Eignonia sempervirens, Buplevrum. Cyrilla racemiHora, Daphnae cneorum. — — laureola, — — mesereon. Elaeagmis angustifolia. Genista juncaea. Hippophae rlianinoides Kalmla angustifolia. Ligustrum vulgare. Liquidambar aspleni folia, Lycium barbarum, — — europaeum. Amandier. Andromède de l'Amérique septentrionale.' — — blue. Anonis. Jasmin de Virginie, Buplevre d'Ethiopie. Cyrille à grappes. Gar'ou à fleurs odorantes, Laureole. Bois gentil. Olivier sauvage. Genêts. Argousier d'Europe, Kalmia à feuille étroite» Troène, Comptonie à feuilles de Ce- tera cli. Epine de loup de barbarie. — — d'Europe, Der Mandelbaum. Die nord amerikanische An» dromede. Die blaue Andromède. Das strauchartige Stallkraut. Die immergrüne Glycinie, Das HasenXthrlein. Die traubenblättrige Cyrille, Der kleine Seidelbast. Der immergrüne Seidelbast, Der gemeine Seidelbast. Der schmalblättrige Oleaster. Der Günster. Der gemeine Sanddorn. Die schmalblättrige Kalmie^ Der Rainweide. Der hirschzunghlättrige Arti" berbaum. Der gemeine Bocksdorn. Der europäische Bocksdorn. Ss 9 164 Persica. Potendlla fruticosa, Quercus salicifolia. Salix alba. ■ — ■ aniygdalina. — babylonica» — depressa, — fragil is, — ' incubacea. — fosniariiiifolia. — rubra. — vitellina, Syringa persica ligustrifolla. Pécher. Potentille en buisson. Chêne à feuille de saule. Saule ordinaire. — à feuille d'amandier. — pleureur, — naim. — à écorce brune. — des champs. ~ à feuille de romarin, — rouge, — franc ou Jaune, Lilas de Perse à feuille de Troëne. Der Pfirsichbaum^ Das strauchartige Finget' Itraut. Die weidenhlättrige Eicht, Die gem-'inc Weide, Die niandelblättrige Weide. Die Trauerweide, Die Zwergweide, Die Bruchweide, Die wollige Weide. Die rosmarinblättrige Weide, Die rothe Weide. Die Bandweide. Der persische rainweiAehliitt- rige Flieder, IV. LISTE. Feuillages qui grouppent avec celui des peupliers. (Voyez l'E s t a m i« e Nro. i8,) IF. FERZEICHNISS. Der Laubbäume , welche sich mit den Pappeln gruppiren. (Siehe d^n Kupj'tr stick iVie, i6,) Audromeda populifolia. Aristolochia sipho, Armeniaca malus. Eetula alba. Bignonia catalpa. Carpinus orientalis, — — tartarica. — virginiana. Cercis canadensis. Cornus sericea. Lonicera tartarica, Mur US nigra, Pyrus botryapiura. Andromède à feuille de pe- plier. Aristolochia sipho. Abricotier. Bouleau, Catalpa. Charme du Levant. — — de Tartarie» — — de Virginie. Arbre de Judée du Canada. Comouillier à fruit bleu. Chèvrefeuille de Tartarie, Mûrier noir. Nefflier du Canada. Die pappelnblättrige AndrO' viede. Dit Heber-Osterluzey. Der Aprikosenbaum. Die weisse Birke. Die Catalpe. Die orientalische Hagebuche. Die tartarische Hagebuche. Die virginische Hagebuche. Der canadische ^udasbaum. Der rostfarbige Hartriegel, Die tartarische Lonicere. Der schwarze Maulbeerbaum.. Der Traubenbirnbaum» •€S Populus alba. Peuplier blanc. — — canadensi«. — — du Canada, — — italica. d'Italie. — — nigra. _ — noir. — — virginiana — — de Virginie, Quercus fiorida. Chêne de la Floride. Rhus toxicodendrOD, Sumac venimeux. Syringa vulgaris. Lilas bleus et blancs. Tilia cordata. Tileul à petite feuille» Tilia europaea, Tileul d'Europe. Vinca major. Grande pervenche. Die Silberpappel. Die canadische Pappel. Die italiänische PappeL Die deutsche Pappel. Die virginische Pappet. Die floridanische Eiche. Der eicJienblättrige Sumach, Dtr gemeine Flieder, Die hurzblättrige Linde. D.e gemeine Linde. Das i^rosse Sjinf^rüti, V. LISTE. Feuillages d'une forme ronde et ovaîé grouppant avec le chèvre - feuille des bois. r. YERZEICHNISS. Derjenigen Laubbäume und Sträuche tnit runden und ovalen Blättern , welche sich mit dem wilden Ceissblatt gruppiren. (Voyez rPstampe Nro. ij.) (Sieht den Kupferstich iVro. 15.) Acer tartaricum* Arbutus uva ursi* Eetula alnus. ■ — - ovata Berberis. Buplevrum rotundifolium* Puxus. Cercis canadensis. Cercis siliquastrum. Corylus avellana. Cornus canadensis. — — circinata, Crataegus rcrundifolia. Fraxinus rotundifolia. ti. Cahier. Erable de Tartarîé. i\rbousier busserolle. Aune commun. — à feuille ovale. Epinne vinetfe. Buplevre à feuille ronde. Buis. Arbre de Judée commun. Arbre de Judée du Canada. Noisetier. Cornoullier du Canada. — — de Pensylvanie, Epine à feuille ronde. Frêne à feuille ronde, «I. Hift, Der russische Ahorn. Der gemeine Sandbeerbaum. Die gemeine Erle. Die ovalblättrige Erle. Der Berberisbcerstrauch, Das rundblättrige Hasenohr' lein. Der Buchsbaum. Der canadische ^udasbaum. Der europäische Judasbaum^ Die Hasdnussstaude. Der canadische Hartriegel. Der pensylvanischeHartriegel, Der rundblättrige IVeissdorn» Die rundblättrige Esche, Tt lt<(5 Loniceri caprifoliimi. — — cerulea. — — sempervirens. — — xylösteiini. Mespilus canadensis. •— — cotonasfer. Periploca graeca. Pojniliis tremiila. Prnnn's mahak'b. Pliamniis alatermis. Rlnus cotinus. Viburnum prunifjîîuin. Cliêvre feuille de bois, — — à fruits bleus. • — — de Virginie. — — de Pyrennées. Alisier du CRtiada. Nefflier cotonastre. Apocin grimpant. Peuplier tremble. Cerisier mabaleb. Rhamnus alaterne. Arbre à peruque. Obier à feuille de prunier. Die durchwachsene Loniceri, Die blaut Lonicere. Die immergrüne Lonicere, Die gemeine Lonicere, Der canaàische EUheerhawn, Di" Qidttenmispel, Die griechische Schlinge. Die Pappelespe. Der Mahalehpflaumenhanvu Der immergrüne TVegdorn. Der Perückcnsumacfi, Die pßaumenblättrige Schnee- balle. VI. LIST E. Feuillages qui peuvent groupper avec celui du chêne commun. ri FERZEICHNTSS. Derjenigen LanhLäume , welche manmiî der gemeinen Eiche gruppiren /t.:nn. (\'(.iyez IT s ta m i^ e Nro. 04.) {Sit he rfäi! Kuffe.- stich Ni0.2^,^ Acer (juercifolia. Crataegus oxyl^cantha* — — azarolui. Hex aqi)ifo'"um. i.ouicera periciimenuni. NiöS:i denticulata. Myrtluis inirica. Pfrus qiierc'itului. Quercus. — cerris'. — — aesculus, — — alba. — — rubra. Erable à feuille de chêne. Aube épine blanche et rose. Azerolier. Houx Chèvre -feuille velu. Tupelo aquatique. Saule odorant. Poirier k feuille de saule. Chêne, — de Bourgogne. — châtaignier. •^ blanc. — rouge de la Caroline. Der eichenhlättrige Ahorn. Der £-emeine Weissdorn, Der neapolitanische M.spel- baum. Die i^emeine Hälsen. Das gemeine Oeissblatt. Die Ifiissertulpe. Die wohlriechende JVeide. Der wcidenhlätttige Birn- ■ haum. Die Eiche, Die virginische Eiche, Die Ka.tanieneiche Die weisse Eiche, Die rothc Eiche, 167 VJI. LISTE. Feuillages ressemblants k celui de l'aube- épine et des groseliers. FJI. VERZEICHNISS. Derjenigen Laubbäume , welche dem fTeiss- dorn und der '^ohannisbeerstaude ähn- lich sind. (V.oyeï l'Est a m ^;e Nro, 24.) {Siehe dm Kupfersti:h JVro. 24-.) Crataegus coccinaea. ■ — — oxyacantha« Ribes alpinum. — diacantha. — uva crispa, Spiraea opulifolia* Azerolier du Canada. Aube épines blanches et rougeSi Groselier des Alpes. — — à deux épines. — — épineux, et la plus part des groseliers. Spiraea à feuille d'obier. Der rothe Weissdorn, Der i^emùne Weissdorn^ Die yilpen - ^ohannisbeer- staude. Die zweydormgc ^ohannis- beerstaude. Die stachlichte ^'ohannisbeer- staude und überhaupt fast elle Arten Von 2iohannis- beeren. Die schneeballblattrii-e Spier- staudci VIII. LISTE. P'lll. VERZEICHNISS. Contenant quelques feuillages laciniés» Wdches einige Laubbäume mit aiLSJezaltefi Blättern enthält. (VJoye» l'Fstanipe N r o. 26.) (Suht dtn Xup fer stich AVo. 36.) Acer laciniatum. i\ngelica spinosa. Betula laciniata, Liquidambar aspleftifoliura. Morus papyrifera. Popuius heterop.hila. Erable à feuille découpée. Der spitzblättrige Ahorn. Azalie épineuse. Die dornigte Angelika. Bouleau à feuille laciniée. Die scMitzblättrigt Biilne. Coniptonie ä feuille de Ce- D':r Hirschzungblättrige Am- teracli, berbaum, Rlurier à papier. Der Papiermaulbeerbaum. Peuplier heteroplale. Die Pappel mit ^^ami^n und geschlitzten Blättern. Tt 2 I6S Sambncus laciniatä^ Syringa laciniata. Snreau à feuille découpée. DerschützblättrigeHollunier, Lilas de Perse à feuille de Der schlitzblättrige Flieder, Persil, auxquels on peut Diesen kann man noch die joindre le frêne crépu, hrausblättrige Esche, uni le houx crépu. die irausblättrigc Äec/ijja/- me beyfUgen, IX. LISTE. Feuillages qui grouppent avec celui de la pluspart des fus.iins. IX. V ERZE ICI! N ISS. Derjenigen Laubbäume, welche sich mit dem ^r'ossten Theile der Buchen gru^^iren. (Voyez rtstampe N'ro, 14.') {S iih t dtn K I.' t' j' £ »• j i ! c h Nru. 34.) Acer neixundo. Andro.T.eda lucida. Aralia spiaosa. Celastrus scandens. Cephalaiuus occidentalis. Cornus alba. — — alternifolia. — — florida. — — paniculata. — — sanguinaea, — — sericea. — — stncta. Evonyuuis americanus. — — atro - jnirpureus, — — europaens. — — latifojius. — — verucosus. Erable à feuille de frêûe. Andromède luisante. Aralia épineux. Celaïtré grimpaïu. Bois 'à boutons. Cornoullier mâle — — a feuilies placées alternativement. — — à fleurs roses. . — — à fleurs en bou- quets. ■ — — sanguin. — — à fruit bleu. — — stricte. Céanote d'Amérique à feuille de piracantha Fusain à fruits noirâtres, — d'Europe. — d'Autriche» — galleux. Der eschenblättrige Ahorn. Die Andromède nut glänzen- den Blättern. Die stachlichte Aralie, Der windende Cdastcr. Die amirikanische Kopfhlume.. Der weisse Hartriegel. Der wechselblättrige Hart- riegel. D:r sch'unhlühcnde Hartriegel. D^ r riipenblättrigc Hartriei^eL Der gemeine Hartriegel. Der rostfarbige Hartriegel. Der steiffe Hartriegel. Der amerikanische Spindel- baum. Der dunkelrothe Spindelbaum, Der europäische Spindclbaum. Der breitblättrige Spindel- baum, Der warzige Spindelbaum. löp Eraxinus aniericana, Lonicera alpigneni. — — diervilla. — — nigra. • — — pericliinenumj — — tartaria. -— — xylosteuni. Hedera quinqutfolium. Mespilus germanica. Philadeiplîus coron: tius* Frêne d'Amérique. Cerisier nain des alpes. Dierville. Chamécerisier à fruits noirs. Chèvrefeuille velu d'Amé- rique, — — de tartarie. Chamécerisier à triiits bleuSi Lierre k cinq Quilles. NeßlierSi Syringa, Die amerikanische Esche. Die yilpenloniccre. Die sägeblättrige Lonicere. Die schwarze Lonicere. Die schöne rauhilättrige Lo- nicere. Die tartarische Lonicere. Die gemeine Lonicere. Dir fünfllättrige Epheu. Der deutsche Mispelbaum. Der wohlriechende Pfeifen' Strauch. X. LISTE. X VERZEICHNISS. Feuillages qui ressen;bieiU à Celui du Derjenigen Laubbäume, welche der gemei- frc rene commuT; neu Esche ähnlich sind. (Voyez l'Estampe N'rc. 15.) {Sieke den Kupferstich A'ro. 25) Acer negundo. Aiidroiued:i mrriana.] hignonia radic-.nis. Cfclnstrus sciniidens. Ceids occidentalis. Cornus panicülata, — — str'cta. F.votiym'js verrucosus, Iraxinus am^ricana. — fiorilenu — juglandifolia, — nioiispesuliana. ÎÏ. Ca' ier. Erable à feuille de frêne, Andromède de Marilaod. Jasmin de Virginie* Celastre grimpant. Lntus de Virginie. Cornouîlier à fleurs k bou- quets. — — ■ stricte. Fusain galleux. Frêne d'Amérique de la Ca- roline. — commun. — k fleurs. — k feuille de noyer. — de Montpellier ou nain, «■2. Htft. Der eschenblättrige Ahorn. Die marianische Andromède. Die wurzelnde Glycinie. Der windende Celaster. Der orientalischi Zürgelbaum., Der schlitzblättrige Hartrie- gel. Der steife Hartriegel. Dir amerikanische Spindel- baum. Die amerikanische Esche. Die hohe Esche. Die hlülhentragende Esche. Die wallnussblättrige Esche. Die französische oder Zwerg- es che. U i> 17ü Fraxinus nova anglica alba. Jua;lans alba. Hedera quinquefoliiiTTi, Lonicera alpigaena. — — nigra. — _ periclunjiium^ Khiis coriaria. S^mbncas, Sorbiis sylvestris. S^-jraea sorbifolia. Staphylea pinnata. Xantoxylon. Frêne blanc de la nouvelle Angleterre. Noyer blanc. Lierre à cinq feuilles. Chèvrefeuille ou Cerisief naim des Alpes. — — à fruits noirs. -^ — velus. Sumac à feiwlle d'orme et d'autres Sumacs. Sureau. Sorbier corrétier. Spiraea à feuille de sorbier. Pistachier sauvage. Frêne épineux d'Amérique. Die neuenglischt iveissi Esche, Der iveisse Wallnusihaum. Der fünfblättrige Epheu^ Die Alpen-Lonicere. Die schwarze Loniccre. Die sch'ùnblattrige Loniccre, Der Gerbersumach und an- dere Sumachs, Dir gemeine Ho'iluader, Die ivihie Eberesche Die ebereschenblättrige Spier- staude. ' Dia gemeine Pimpernuss- staude. Die siiichligte Aimriktwischc Esche. XI. LISTE. ieuillages qui ressemblent au cytise ou fau.x ebenier. XI. VER ZE ICH N ISS. Derjenigen Lanbhiiume , welche dem Boh- inenbaum oder unüchten Ebenbaum. ühnlick sind. (Voyez rtsraitipe N^ro. '26^ (^Siehe den K n p fc r i t i c h IV ro 26.', Acer creticum. — monspesuUanuui. Anonis spinosa. Tytisus alpinus. — — austriacus. — — capitatus. — — sessilifolius. Erable de Crète. — — de Montpellier. Anonis épineux. Cytise des alpes. — -d'Autriche, — à Crète. — des jardiniers. Der griechische Ahorn. Der französische Ahorn, Die stachlichte Anonie. Der Alpenbohnenbaum. Der österreichische Bohnen- baum. Der kopß'ormige Bohnenbaum. Der stiellosblättrige ßohnen- Jhium. Ï7I- Cytisus laburnunl. — — nigricans. •— — purpureuS* — — supinus. Jasminum fruticans. Potentilla fruticosa. Ptelea trifoliata, Rhus radicans. Hobinia frutescenâ. — — halodendron. Spartium scopariutn. Siaphylea trifciiata. Cytise ou faux ébenier. — noir ou à épis. — à fleur* rouges. — nain. Jasmin jaune commun, Potentilie en arbrisseau, TrefBe en arbrisseau. Sumac de l'Amérique sep- tentrionale. Aspalathe k larges feuilles. Faux acacia à feuilles ar- gentées. — — Bruyère de Biche. Noix à Vessie d'Amérique. î)er gemeine Bohnenbaum. Der schwärzlichte Bohnen- baum. Der rothe Bohnenbaum. Der nidrige Bohnenbaum. Der strauchartige Jasmin. Das strauchartigeFingerliraut Die dreyblättrige Lederblume, Der wurzelnde Sumach. Die strauchartige Robinie. Die graue Robinie. Die Besenpfriemen. Der virginische Fimpernnss- baum.. XÎI LISTE. Contenant les arbres et arbustes dont Les feuillages ressemblent à celui du hêtre. XII. rERZEICHNISS. Wehzhes diejenigen Baume und Sträuche enthält , welche der Buche ähnlich sind. (V o y e'.z l'Estampe A' r o. 26. ) iJSitht dtr. Kvi^firitich A'r 0. 26.V Amelancbier (Mespilus). Berberis canadensis. Betula nigra. Calycanthus floridus. Carpinus. Celastrus scandens. Celtis americauH. Clethra alinifolia. Amelanchier. Epinne vinette du Canada. Aune noir , bourdaine. Calycanthus floridus. Charme. Celastre grimpant. Micocoulier. Cletra à feuille d'aune. Mespilus Amelanchier. Der canadische Berbisbeer- stvauch. Die schivarze Erle. Die carolinische Kelchblume. Die Hagebuche. Der windende Cclaster. D:r amerikanische Zürgel- baum. De eilerblättrige Clethra, W:l •> 172 Cornus Horida, Crataegn« acerifolia. — — erusgaili. Diospiros \'irginiana. Evoninius latifoüiis. Faillis. liex laurifalia Juniperus berir.ucliana. Laurus. Looicera alpjgena. — — periciimenum. Mespihis arbutifolia. — - canadensij.' — — chaniaetnespilus. — — pyracant'na. pvVsa Tiipe'.o inregrifolia. Pyrus arbutifoiius. — botryapiiim. sylvestris. Phillyrea larifolia. Prunus palyurus. Salix pcntandia. — — tomentosa. Uimus. — — americana. — — hoUandica. — — ■ montana. — — polygama. Cûtnoullier de Virginie k fleurs rouges. Aube épine à feuille d'érable, alisier. Epinne luisante ou de Vir- ginie, Diospiros de Virginie. Fusain d'Autriche. Hêtre. Houx à feuille de lausier; Genévrier des Bermudes. Laurier. Chèvrefeuille des Alpes. — — velu. Nefîlier à feuille d'arboutier. — — du Canuda. — — n?.!n. Riiisson ardent. Ti'.pclo de montagne. Poirier à feuille d'arbousier. NeiBier du Canada, Poirier. Filaria à large feuille. Nerprun à feuille de jugu- bitr. Rose dit Gueldre, obier. Spiraea de Philadelphie. Orme. — d'Amérique. — de Hollande, — df montagne, — de Sibérie. Der sch'ùnbluhendc Hartriegel, Der ahornblättrige Weiss- dorn, Der glänzende Weissdorn. Die virginische Persimone,. Der breitblättrigc Spindd- baum. Die Buche. Die hrbeerblättrige Hülsen, Der bcnnudianische Wach- holder, Der Lorheerbauxii, Die Alpfnlönicere. Die schöne rauchblättrige Lonice e. Der sandheerklättrige Mispel, Der canadische Mispelbaum. Der niedrige Mispelbaam. Der miwergrüiie Mispelbaum, Die Or'birg-Tiipde, Der sandbecrblättrigi Birn- baum. Der Traubenbirnbaum. Dir Holzhirnbaum. Die breitblättrige Steinlinde, Der briistbeerblättrigt J'ßau ■ menbaum. Die Lorbeerweide, Dit virginische wallblättrige Spierstaude. Die Ulme oder Rihter. Die amerikanische Rüster. Die holländische Rüster. Die Rergrüster, Die Sibirische Rüster. On peut ajouter à ces feuillages (qui ne fournissent pas des" listes générales-, filais des aperçus pour Se régler d'après le système avancé, soit en groiippant les feuillages parfaitement ressemblants , soit en grouppant ceux qui se ressemblent à peu près) les deux notes suivatites : »73 Diesen Laubbäumverzeichnissen , wel- che keine allgemeinen Ferzeichnisse, sondern nur so zu sagen Fingerzeige enthalten um sich nach dem vorausgeschickten System richten zu /tonnen , wenn man entweder die sich durchaus ähnliche, oder auch nun die sich beynahe ähnliche Laubbäume grup' piren will ^ können folgende Anmerkungen beygesetzt werden : j) Les châtaigniers grouppènt avec lès maroniers , le chêne à feuilles de . Saule , îe liquidambar. itens. Die süssen Kastanien gtàppiren sich mit din ' Rosskastanien , mit der weidenblättrigen Eiche und dem Am- leerbaum. 2) t-'orme tilleul avec les tilleuls, dé même que le noisetier, l'aune, la boui-daine, le pomniier, rhamamelis jaunâtre. 2tens. Die lindenblättrige Rüster gruppirt sich mit der Linde , so wie die Hasel- nussstaude , die Erle, die schwarze Erle der Apfelbaum und die gelblichte Zau- hernuss^ Ön observera peut-être que dans les listes pirecitées il y a des doubles em- plois , ceci a eu lieu pour faciliter l'as- semblage des grouppes , parcequ'il y a dç5 feuillages qui ressemblent à plus d'un seul , et qui par cette circonstance sont plus faciles ä employer. Màn wird vielleicht unter den ang^ zeigten Verzeichnissen hin und wieder ei- nen Baum ziieymahl angeführt finden, weL ches darum geschehen iit , um die Grup- pirung zu erleichtern , indem es manche Laubbäume gibt , welche mehreren Arten ähnlich , und welche daher auch leichter^ anzuwenden sind» 11 n'a rien été dit du feuillage des rosiers , la rose est la reine des fleurs, elle brille dans tous les endroits où l'on veut l'employer ; mais il ne suffit pas, pour composer les grouppes avec succès, de connoicre la ressemblance des feuil- lai.;es , il faut encore connoitre la di- menfion des arbres et des arbustes , ce qui sera traité au volume sui-.aut, et ser- vira de plus ample explication pour le système avancé. «ï. rallier. Man hat zwar nichts von dem Laub- werk der Rosensträuche gesagt, allein die Rose ist ohnehin schon als die K'öniginn der Blumen bekannt, die allenthalben bril- lirt , w6 man sie nur immer anwenden will; indesseh ist es nicht getiug , wetin man bloss die Aehnlichkeit des Laubwerks kennt, um mit gutem Erfolge schöne Grup- pirungen anzubringen ; sondern man muss auch noch die Dimension der Bäume und der Sträuche kennen , welches m dem zweyten Bande abgehandelt werden , und zur weiteren Erklärung für das angegeben ne System dienen wird. »2. Htft. X X 174 Les décorations variées de l'art des jardins modernes , en fait des planta- tions , sont vastes ou circonscrites ; plus la scène a d'étendue , plus cette maje- sté qui la décore , doit être conservée : Pjur réussir dans le y^rand genre, il faut une connoissance parfaite des objets que en forment les attributs ; les scènes bor- nées semblent permettre moins d'étude, m.iis elles ne souffrent aussi point de contraste, qui son du vraisemblable. Ainsi quelque soit la di.nention du local, pour ne point minquer le but de son onvraii;e, en fut de plai>|afions , il faut connoître les qn:difé3 de ch.ique arbre, la vitesse d> sa croissance , le volume qu'il peut acquérir , le sol qui lui convient : quant nux nuances, on s:iit que le feuillage va- rié par le sol , le climat , le chauj^^ement de température , mais ceci est accidentel, et n'enflue pas sur les notions qu'on sub- niiuisrrera, eut égard à l'état naturel de chaque arbre. Die verschiedenen Naturgemähide in Betreff der Pflaniung;en , welche die neue- re Gartenkunst erfunden hat , sind ent- weder gross und ausgedehnt , oder sie beschränken sich auf einem kleinen Raum, ye ausgedehnte, nun die Szene ist, desto mehr miLss man besorgt seyn , das Erha- bene und Majestätische , welches ihr ihre Ausdehnung verschaft , zu erhalten. Al- lein , lim hierinn glücklich zu seyn , ivird eine vollkommene Kenntniss derjenigen G:~ i;:enstände erfordert, welche die Hauptiheile ■einer grossen S^ene biLien sollen ; wenn hingegen die kleineren Szenen weni'^er Stu- dium zu erfordtrn scheuiea , so erlauben doch auch diese leinen Contrasl , der ge- g:n die WahrscheinlicshkeLt slosst. Man muss daher, um den Zweck seines Gegen- Standes nicht zu verfehlen, bey Pßamenania- gen, die Grösse des Locals mag seyn, welche sie immer ivill, vorzüglich die Eigenschaften eines jeden Baumes kennen , man muss wis- sen, wie lang er zu seinem If^achithiane braucht, was er für einen Umkreis erreichen liann, welches Erdreich ihm am zuträglich- sten ist ^ man darf jiicht vergessen^ dass in Hinsicht der Sciiattcrangen sicli das Laubwerk nach der Verschiedenheit des Bodens, des China und der Witterung ver- ändert; indessen ijt dieses ein bloss zufälli- ger Umstand , der auf die Grundsatze, welche wir in Ansehung des natürlichen ^ustandes eines jedtn Baumes aufzustellen gedenken, keinen Einßuss haben wird. Le but qu'on se .propose , est de fa- ciliter le mélange des plautations, pour prolonger l'effet d'un bois, ou d'un mas- sif, afin de ne pas dévier de la sensa- tion qu'offre leur premier aspect ; pour décider du choix des arbres qui convien- nent à chaque tableau , pour atteindre le premier but désiré , celui de jouir plustot de son travail , pour éviter des Der Zweck, den wir uns hiebey vorgesetzt haben, ist die Mischung der Pflanzungen zu erleichtern , um die Wirkung eines Gehol- zes oder eines Buschwerks zu verlängern, damit der Beobachter der f'ersuchung , wel- che Ihr erster Anblick erregt, nicht mehr widerstehen kenne; um die Wahl derje- nigen Bäume , welche sich für jedes Ge- mählde am besten schicken, zu begründen; lignes de seiiiiation trop distinctes, pour lornier des scènes relatives au local des pays étrangers etc. ; car en général toute scène n'a du mérite , que par le rap- port exacte des plantations au sujet; toutfois , les détails qu'on se propo- se de fournir , n'otfrent pas une suitte coniplette des arbres et arbustes connus, mais ils ont trait à ceux qui souffrent mieux différentes tciuperature, et qui peu- vent airisi couveuir ii la décoration d^js jardins. I7S um den zuerst gewünschten Zwech zu. er- reichen^ nähmlich die Früchten seiner Ar- beit bälder zu gemessen ,■ um den gar zu bemerkbaren Scheidungslinien auszuweichen; um Svenen aufiustellen^ welche an fremde und entfernte Gegenden errinnern u. d. gU Denn im. allgemeinen hat keine Szene ein anderes Verdienst, ausser demjenigen, was sie sich durch die genaueste Aehnlichkeit der Pflanzungen zu ihrem Gegenstande er- wirbt, jedoch wird die umständlichere Auseinandersetzung , welche wir in dieser Hinsicht zu leisten uns vorgenommen ha- ben , keine vollständige Beschreibung der bekannten Bäume und Gesträuche enthal- ten, sondern sie wird sich auf diejenigen beschränken, welche am leichtesten die ver- schiedenen Timptraturen ertragen , und welche daher zur Verzierung der Gär- ten am vorzüo-lichsten verwetidet werden kennen. Ou terminera ce volume , en obsrr- vant la manière la plus utile, de planter les arbres isolés. JVir werien diesen Band mit , einigen Bemerkungen schliessen , wie man die ein- zelnen Bäume auf die nützlicJiste Art pflan- zen solle. Lorsqu'on plante un arbre soit pour Servir de décoraiion dans u.ne allée, soit pour Egurer isolement, c'est lui nuire es- sentiellement , que de l'aroser en creu- sant un fossé antour du tronc , pour y faire contenir les eaux, soit de la pluye, foit des arosemcnt, les racines en reqoi- \ent très peu, parce moyen, car, celies qui attirent le plus d'humidité , sont les cj:evelus ordinairtment éloignés du tronc; cette vérité est expliquée par la nature même ; ainsi la pluye faisant découler les eaux des br;n!ches , porte l'humidité au cercle bien loin du tronc, où elle pé- Bey der Pflanzung eines Baumes er mag nun allein stehen oder zur Verzierung in eine Allee versetzet werden^ begeht man einen wichtigen Fehler , wenn man eine Grube unmittelbar um den Stamm des Baumes zieht, um das Bewässern desselben zu erleichtern , indem man entweder das Regenwasser oder auch ein anderes darin aufzufangen sucht; denn die Wurzeln, um deren Befeuchtung es doch eigentlich zu thun ist, und welche solche vorzüglich an sich ziehen, suchen die Feuchtigkeit immer entfernt von ihren Stämmen, und gewinnen durch dieses Mittel sehr wenig ; die JVahr- Xx 2 17« tiê'tre jusqu'aux plitS petits chsvelus ; c'eSt de cet Racines que l'arbre reqoit la nou- Hturè , tandis que le tronc et la souche restërtt à sec. La nature nous indigne donc, que ce n'est pas autour du tronc qu'il faiit pratiquer les arrosemens, mais k une certaine distance ; d'ailleurs , en décou- vrant les racines, étant encore les herbes qui leur procurent quelqu'ombrag& au- tour dii pied de l'arbre , ort donne plus de prise aux rayons du soleil , qui nuit alors d'avantage , djseche la souche qui lie peut résister à c«tte prompte akerna- live d'humidité et de sécheresse , fane les racines dccouvertes , et fait jaunir .les feuilles. heit dieser Behauptung wird von der Na- tur selbst täglich beflättiget; denn so wie das Regenwasser von den Aesten eines Baumes herahflicsst, wird die Feuchtigkeit in einem von dem Stamm entfernten Kreise aufgefangen , von wo aus sie in die fein- sten Haarröhrchen der Wurzeln eindringt, welche dem Baum seine Nahruns; zufüh- re«, während der Stamm desselben trocken bleibt ; auf diese Art zeigt uns also die Natur , dass man die Bewässerung eines B.iumes nicht um den Stamm, sondern in einem von ihm etivas entfernteren Unikrei~ se herbey zu fuhren suchen müsse , und dass man im entgegengesetzten Falle durch das Himvegnehmen der Pflanzen , welche die Wurzeln um den Fiiss des Baumes ei~ nigermassen beschatten ^ diese dem Eindrin- gen und der Hitze der Sonnenstrahlen um so mehr aussetze, die einen um so grosse- rem Schaden verursachen , da sie auch den Stock austrocknen, welcher einer so schnei- len Ahitiechslwig von Feuchtigkeit und trock- ner Hitze nicht widerstehen kann, die ent- biüsssten Wurzeln schrumpf''n zusammen, und das Laub verwelket. Uu troisième inconvénient, en autant si profondement cette terre autour du tronc, est de l'exposer d'avarttage a l'agi- tation produite par les vents, malgré son tuteur, qui pourit également plustôt , se trouvant continuellement humecté. 11 re- suite de ces observations, qu'il faut, au contraire , couvrir le pied de l'arbre de beaucoup de terre , autour du tronc , et foi-mer à une couple de pieds de distance àe l'arbre , s'il est isolé , un cercle ca- pable de contenir l'eau destinée aux arro- semens , enfin creuser ce réservoir entre les arbres plantés dans les allées, lors- qu'ils commencent à prendre du vo- lume , cette eau pénétrera alors jusqu aux chevelus , nourira l'arbre , et la terre Ein dritter Nachtheil, welcher hiedurch entsteht , ist noch dieser, dass durch die grosse Vertiefung um den Stamm herum , der Baum dem Anfall des If'uides bloss gestellt wird , wovon ihn seine Stütze' nicht schützen kann , welche vielmehr selbst dadurch einer früheren Fäiilniss un- terlieget , indem sie der Abwechslung eines feuchten und trocknen JZuitandes auf glei- che Weise unterworfen wird. Alis diesen Beobachtungen nun geht hervor, dass man statt den Fuss des Baumes zu entbiössen , ihn vielmehr tiiit fnehrerer Erde als ge- wöhnlich umgeben, und im Fall, dass er allein steht , den kreissförmigen Graben ungefähr ein paar Schritte weit von dem Fusse des Baumes ziehen solle , am dann 177 amoncelée autour de lui, procurera du soutient, le guarantira des venti et des rayons du soleil. Combien d'arbres pé- rissent dans les allées , sans que l'on en présume le motif , par la faute ci- dessus relevée ? ce qui peut se vérifier en examinant les racines et la souche des arbres ainsi dépéris. C'est principalement eut ét^-ard k pareilles plantations , qu'il faut se donner plus de soins , pour ue pas les voir bientôt defiguroes. On ras- semblera les eaux entre les arbres dans des fessez pratiqués à cette eüet, comme cela est usage en Angleterre , en Hollande, et dans la Belgiqiie. Les terres provenant de ces fossez seront amoncellées autour des ar- bres, pour leur donner plus d'appui, les tuteurs y feront plus d'etfet, et les ra- cines humectées avec tranquillité poi:te~ ront à l'arbre plus d« nouriture. dass zur JTässcrung bestmmte Wasser auf- zufangen; dass man ferner diese Graben, wenn die Bäume grösser werden, zwischen den in einer Allee gepflanzten Bäumen nach Maasgabe ihres Wachsthums immer vergrös- sern müsse ; auf diese Art wird das aufge- fangene Wasser in die Haarröhrchen der Wurzeln dringen und dem Baum die noth- wendige Nahrung zuführen > die um den Stamm herum angehäufte Erde aber wird dem Baum zu einem Gegengewicht dienen, und ihn einerseits vor der Gewalt des Windes, und andererseits seine Wurzeln vor der Hitze der So}inenstrahlen schützen. Wie viele Bäume in den Alleen gehen nicht aus Ursache des vorgedachten Fehlers zu Grunde , ohne dass man die wahre Ursa- che davon auch nur vermuthet , welches sich am besten dadurch erweisen llisst , wenn man die Wurzeln und Stöcke der ab- gestorbenen Bäume untersucht. Man muss daher vorzüglich bey den Plantagen alle Sorgfalt anwenden , iim sie nicht in kur- zer Zeit durch dergleichen Anfälle verun- staltet zu sehen. Alan sammle daher das Wasser unter den Bäumen in einen zu die- sem Endzwecke angebrachten Graben auf, wie dieses in England, iti Holland und in den Niederlanden gewöhnlich geschieht; man lege die in den Gräben gewonnene Er- de um den Fuss der Bäume htrum an y um ihnen dadurch mehr Festigkeit zu ge- ben , hiedurch wird die Wirkung der Baum- stützen vermehret, und die nun in Ruhe befeuchteten Wurzeln werden den Bäumen mehr Nahrung zuführen können. ^ ^1 ^ ^ ^ ^ 1^ "^ a^ Cahiec «g> »/*. ry 178 EXPLICATION E R K L À R U ^ Ô DES D£ß E S T A M P E S, KUPFERSTICHE. l-^-ji première Estampe a écé prise horä de la Colonnade peinte par Bouloi^ne l'ai- Bé, en face du grand salon de Saint Cloud, représentant le te^nple de Flore , ou en » fornu' une scène de jardin niüderne, qui , si elle étoit réellement exécutée, représenteroit un temple éri^'é à la mé- moire de Kent, le réformateur du lardi- Bage. La i. Estampe est le plan du fametfjJ iardiii de Stowe en Angleterre, premier grand ouvrage de Keur. Les ^. 4. et 5. Estampes sont des ta- bler.ux du même ja-din. La 6. Estampe est la représentation d'une partie du jardin de l'Empereur de la Cliuie. La -. Estumoe repr 'sente un tombeau. chirois , on voit sur la gauche une Case chinoise, ioiis iaîiuelle les Chinois vien- nent faire leurs prières. Là 8. Estampe est composée de la vue de la maison de Mlle, de Saint Ger- main , qui est placée .sur les rives de la Seine à Paris, et du jardin de Mlle, de Candi' ; le pavillon chinois sur la droite n er erste Kapfir würde aus der Colou' nade genommen , ltlelch^ \'on Boulogne dem älteren im Angesicht des grossen Saales zu St.Clond gemahlt, und ivelche den Tempel der Flora vorstellt ; mai hat daraus tun Szene jür einen neueren Garten gebildet , wel- che , ivenn man sie wirklich ausgeführt bätt::, einen Tempel ?um Andenken fur Kint , den verdienstvollen Rsjormator des neueren Gartem/.-escns vorgestellt hajen wurde. Dir ztveyte Kupjer präsentirt den Plan des berühmten G.irtens zu Stowe in Engel- land*, welcher das erste grosse Werk war^ welches Kent nach seinen Ideen herstellte. Der 3,4, utd V Kupfer stellen Ge- mählde aus eben diesem Garten vor. Der 6, Kupfer enthält die Darstellung eines Theils des Gartens von dem Kaiser ■ in China. Der 7. Kupfer präsentirt ein Chinesi- sches Grabmahl, zu dessen Linken man eine chinesische Hiltn erbl.ciu, unter welcher die Chinescr ihr d-beth zu verrichten pflegen. Der 8« Kupftr besteht eines Theus aus der Ansicht "àcs Hauses der Aille, de Saint Germain , welches an dem Ufer der Seine zu Paris liegt , an lern Theiis ans dem Gartfn der Mlle. v. Condi ; dir n9 est celui qu'on voit près de ihôtel dd Moutmorency. La 9. Estampe est la vue du palais de Mr. le" Comte de Rasumowsky, dans un de Fauxbourgs de Vienne en Autriche, Cette vue est prise sur les bords du Danube. La 10. Estampe représente le jardin de Mr. le Comte de Rasumo'/;;l;y. Cette vue est prise du coin oriental de la ter* rasse du palais, La I T. Estampe représente le jardin deLaeclien près de Bruxelles aux Pays- bas , dciu le château esl actuellement un des Palais de S. M, l'Empereur de France. La î2. Estampe représente la tour chinoise qui existoit dans le jardin pré- cédent ; elle avoit été construite , ainsi' tjue le palais par Mr. Montoyer, Archi- tecte de S. M. l'Empereur d'Autriche. La ig Estampe offre la vue générale du jardin de Moccas-Court en Angle- terre, La 14. Estampe représente la vue du jardin de Soeder près d'Hildesheim. C'est une position des plus romantiques. le 15. Estampe donne le plan géné- ral du parc ,de ÏVenwaldeck près de Vienne. La 16. Estampe reprisente le tombe;îu chinesische Pavillion hingegen , welchen man zur Rechten erblickt , ist eben derselbe , den man nächst dem Hotel von Mantmorency gewahr wird. Der 9. Kupfer stellt die Ansicht des Graf Rasumowskischen Pallastes dar , wel- cher in einer der Forstädte IViem in Ot- sterreich liegt. Diese Ansicht ist von der Seite der Donau genommen. Der 10. Kupfer stellt den Garten des Grafen von Rasumowsky vor. Die An- sicht desselben ist von dem östlichen Win- ieZ der Terrasse des Fallastes genohu men. Der II. Kupfer präsentirt den Oarten ■Von Laecken bey Brüssel in den Niederlan-- den , dessen Schloss gegenwärtig zu einem Sommer - Pallast seintr Majestät des Kai- sers von Frankreich eingerichtet wor- den ist. Das 12- Kupfer stellt einen chinesischen Thurm vor, welcher sich ehemahls in dem eben vorgenannten Garten befand ; dieser Thurm, so wie das Schloss, wurde vom Hrn. Montoyer, Architekten seiner Majestät des Kaisers von Oesterreich, erbauet. Der 1 3. Kupfer biethet die allgemeine Ansicht des Gartens von Mocca -Court in England dar. Der 1^. Kupfer ^eigt die Ansicht des Gartens von S'Oder bey Hildeshemi ; diesfs nt eine der romantischsten Lagen ^ die man nur finden kann. Der 15. Kupfer gibt eine allgemeini Ansicht des l'lans von dem Park zu Neu- waldeck nächst Wien, Der 16, stellt däs Grab des verstosb*- i8o du Feldmareschal Comte de Lacy, placé dans le jardin précédent, dont il fut le créateur. La 17. Estampe offre le projet d'un temple de la Lune , entouré d'arbres, d'arbustes et de Heurs à nuance ar- gentée. La 18. Estampe offre quelques feuil- lages qui harmonisent par leur forme avec les saules, et d'autres avec les peupliers, elle sert à l'explication du système pro- posé dans cet ouvrage , pour la compo- sition des grouppes , dans les jardins modernes. La 19. Estampe représente le projet d'un pavillon ou temple du soleil , en- vironné de plantations et de fleurs de nuance dorée. NB. Le projet du pavillon qui est bien simple, à paru suffire, pour l'ex- plication du projet, une architecture plus élégante en rendroit l'exécution plus digne de figurer dans un vaste parc. Les 20. 21. 22. et 23. Estampes re- présentent le plan et quelques tableaux du jardin de S. M. le Roi de Wurtemberg à Hohenheim. La 24. Estampe fournit pour exemple i) Quelques feuillages qui harmo- nisent avec celui du fusain. 2) Quelques feuillages qui harmo- nisent avec celui du chêne. nen Feldniarschalls Grafen vou Lascif, vor^ welches sich in dem vorbenannten Garten befindet, wovon er der Schöpfer war. Der 17. Kupfer enthält rf«» Entwurf eines Temp^eîs des Mondes , so wie er mit Bäumen, Gesträuchen und silberfarb schal- tirten Blumen umgehen ist. Der Ig. Kupfer stellt mehrere Laub- werke dar , wovon einige in Hinsicht ih- rer Gestalt mit den Weiden , andere aber mit den Pappeln harmoniren ; dieser Kupfer soll zur Erklärung des Systems dienen, welches in den gege?iw artigem Werke in Rücksicht der Zusammenstellung der Grup- pen für die neueren Gärten vorgeschla- gen ist. Der 19. Kupfer stellt den Entwurf ei- nes Pavillons oder Tempels der Sonne dar» so wie er mit seinen Pflanzungen und gold- farbschattirten Blumen umgeben ist. NB. Der Entwurf dieses Pavillons der, sehr einfach ist , schien für die blosse Er- klärung des Entwurfes selbst hinreichend zu seyn ; denn eine zierlichere Bauart des- selben würde auch eine Ausführung for- dern , welche würdiger wäre in einem weit- läufigen Parke zu prangen. Der 20. 21. 22. und 23. Kupfer stel- len den Plan und einige Gemähide aus dem Garten von Hohenheim dar, welcher seiner Majestät dem König von Wurtemberg an- gehöret. Der 24. Kupfer stellt mehrere Laub- werke vor, und zwar : l) Einige Laubwerke, welche den Spindelbaumblättern ähnlich sind. -2) Einige Laubwerke, welche den Ei- chenblättern ähnlich sind. 3) Quelques feuillages qui harmo- nisent avec celui de l'érable commun, f^ La 25. Estampe offre : i^ Quelques feuillages de forme ronde et ovale. 2) Des feuillages qui ressemblent à celui du frêne commun, La 26. Estampe représenté 1) Quelques feuillages qui harmo- nisent avec celui de l'acacia. 2) Des feuillages qui harmonisent avec celui du hêtre. 3. Quelques feuillages découpés. 45 Des feuillages qui ressemblent à celui du Cytise commun» 3) Einige Laubioerke , weicht den jihornblättern ähnlich sind^ Der 25. Kupfer tnthält : 1) Einige Laubwerke mit runden und ovalen Blättern. 2) Einige Laubwerke , welche den Eschenblättern ähnlich sind. Der 26. Kupfer zeigt: 1) Einige Blätter, welche mit jenen der Akazien Aehnlichkeit haben. 2) Einige Blätter , welche mit jenen der Buche Aehnlichkeit haben. 3) Einige schlitzblättrige Gattungen. 4) Einige Blätter, welche mit jenen des breitblättrigen Bohnenbaums Aehnlichkeit haben. 23. Cahier. 43. Ht{*. Z* tABLE DES MATIERES, VERZEICHNISS der contenues dans ce volume. in Mesem ersten Bande enthaltenen ; -^ Gegenstände, CHAPITRE I. HAUPTSTUCK. D,. plan d'un parc ou jardin à Pagi». Description du jardin dé Stowe en Angletesre, . » . . 9 Origine des jardiils modernes. . 31 Description d'un ancien jardin ro- main en Toscane. . . • 35 Jardins chinois imités par les An- giois. - ... -3^ Detail des jardins chinois par l'Ar- chitecte Chamiiers» . ♦ -39 Détail d'unjardin de l'Empereur de la Chine , par le peintre Attiret. 46 Progrès de l'art des jardins à l'an- gloise sur le continent. ♦ . 52 Du terrein destiné au travail d'un parc k i'angloise. , * , 54 Du terrein de la plaine. . . 55 Description du jardin de Mr. le Comte de Rasnmowsity, près de Vienne en Autriche. ... 56 Du terrein de montagne. , . 5^^ PI Seite, lan von einem Park oder Garten nach englischem Geschmucke. . 1 Beschreibung des Gartens zu Stowe in England, .... i 9 Entstehung der Gärten nach dem netteren GeschmaCke. , , «31 Jifschreibung eines alten römischen Gartens in Toscana, . . »33 Chinesische Gi'irten von den Englän- dern nachgeahmt. ... 36 Ausführliche Beschreihnng eines chine- sischen Gartens von dem Architect Chambers . . . . . .?9 Ausführliche Beschreibung des kaiserli- chen Gartens in China von dem Mak- ler Attiret . . . . 46 Fortschritte der Gart'-n''Minst nach englischem Geschmack auf dem fe- sten Land. .... $3 Beschaffenheit der Gegend, welche man zur Anlegung eines englischen Gar. tens verwenden will, . . . ^'4 Br^schaffenheit einer flachen Gegend. 55 Beschreibung des Gartens Sr. Exzelenz des Herrn Grafen Rasumowsky bey IVun in Oesterreich ... 56 Beschaffenheit einer Gebürgsgegend. 59 Page «3 Des quatre plans généraux suscep- tibles de décorations suivant la manière angloise. De la scène imitée et de scène de création. ..... 64 De l'harmonie des tableaux dans le détail des jardins. . . . 66 Uoscription du parc de Sehoonen- berg situé à Laecken près de Bruxelles. .... 69 Jardin de Moccas-court daas le Herefortshire en Angleterre. . 78 jur.iiu du Baron de BrabecI; prés d'tiildeshcim 78 StUe P"ur allgemein anwendbare Plane für Verzierungen nach englischem Geschmacke, .... 63 Nachgeahmte und selbstgeschafftne Szenen. , .... 64 Uehereinstimmung der Gemähide in den einzelnen Theilen eines Gartens «. C6 Beschreibung des Gartens von Schoo- nenherg bey dem Lustschlosse Lae- cien unweit Brüssel. ... 69 Der Garten von Moccas-Court in Here- fortshire in England. . . 78 Der Garten des Herrn Baron von Bra- beck bey Hildesheim. , . . 7S CHAPITRE It. De bois et plantations, //. HAUPTSTÜCK. Von den Gehölzen und Pfianzen-AnJagtn. Observation sur la végétation dans les contrées du Nord. . . 84 Apperçu sur les bois considérés comme utilité. ... 87 Description du Parc de Sr,n AltèîSe Serenissime le Prince régnant de Schwarzeaberg, situé à Neuwal- deck près de Vienne en Autriche. 9" !>es bois considérés comme a ,re. ment. . . . » • 107 Harmonie des feuillages. . . 109 Projet d'un temple de la lune. . iio Projet d'na pivillon du soleil. 11- Piojet d'un temple de Pomone. . 119 Jardin de Mr. le Comte de Vec2ly situé en Hongrie. . . .120 Observation sur les jardin? modernes en Allemagne 125 Bemerliun'^en über die Vegetation in den n'ùrdlichen Ländern . . 84 Betrachtungen über die Waldungen in Hinsicht ihrer Nützlichkeit. . 87 Beschreibung des Garrens Sr. Durch- laucht des Fürsten von Schit-arzen- berg zu Neuwaldeck bey Wien in Oesterreich. .... 97 De îf aller in Hinsicht Je^ Vergnü- gens betrachtet. . . , 107 Die Uebcrstimmung des Laubwerks. io> Entwurf von einemTempel des Mondes. 1 1 D Entwurf eines Sonnen-Pavillons. . I17 Entwurf eines Tempels der Pomona. lîy Der Garten des Herrn Grafen von Vecray in Ungarn. . . . I2J Bemerkunj,en über die G.':rten in Deutschland. . . . . I2> Page Description du jardin de Hohenheim situé près de Stutgard. . . 128 Observations sur l'harmonie végétale dans la composition des tableaux, pour les jardins modernes. . iS* Listes de plusieurs arbres et ar- bustes qui se ressemblent par la iorme de leur feuillage, destinées à diriger les amateurs du jardi- nage , dans la composition et la gradation des grouppes. . . 161 Feuillages qui sympatisent avec ce- lui des érables. . . . 161 Feuillages qui ressemblent à celui de l'acacia. . . ♦ - i6i Feuillage d'une forme longne et étroite ressemblant k celui de saule. . . . i ♦ ï*^^ Feuillages qui grouppent avec celui des peupliers. . . . .164 Feuillsge d'une forme ronde group- pant avec le chèvre-feuille des bois. 165 Feuilleges qui peuvent groupper avec celui du chêne ordinaire. . i6é Feuillage ressemblant à celui de l'aube épine et des groseliers. . 167 Quelques feuillages laciniés ou dé- coupés 167 Feuillages qui grouppent avec la pluspart des fusains. . .168 Feuillages qui ressemblent à celui du frêne commun. . . . 169 Stiie Beschreibung des Gartens von Hohen- heim hey Stuttgart. , . . Ï28 Bemerkung über die vegetabilische Tle- bereinstimmdng bey der Anlegung von Naturgemählden in Hinsicht der neueren Gärten. . . .132 P'erzeichniss mehrerer Bäume und Ge- sträuche , welche in Hinsicht der Gestalt ihres Laubes einander ähn- lich sind, um die Gartenfreunde bey der Anordnung und Zusammenstel- lung der Gruppen zu leiten. . 16 r Laubbäume, welche mit den Ahornar- ten sympathisiren. . , . l6l Laubbäume, welche den akazien ähn- lich sind. . , . . . iCz Laubbäume , welche lange und schma ■ le Blätter haben und den JVeiden am ähnlichsten sind. . ♦ .163 Laubbäume , welche sich mit den Pap- peln gruppiren. . . . . 1 64 Laubbäume und Sträuche mit runden und ovalen Blättern , welche sich mit dem wilden Geissblatt gruppi- ren. 4 t i è . » • 165 Laubbäume , ivelche man mit der ge- meinen Eiche gruppiren }iann. . 166 Laubbäume , welche dem Weissdorn und der johannisbeerstaude ähn- lich sind. . . ♦ . .167 Einige Laubbäume mit ausgezackten Blättern. . , . . ,167 Laubbäume, welche sich mit dem gr'ôss- ten Theile des Ahorn gruppiren. (NB. nicht Bu-chen). , . . ïf>S Laubbäume, welche der gemeinen Esche ähnlich sind. . ♦ . ♦ 10^ Age. Feuillages qui ressemblent au cytise commun 170 Feuillages qui ressemblent à celui du hêtre. .... 171 Observation sur la manière la plus utile de planter les arbtes isolés. 175 Explication des estampes. , . 178 L SâU. LauhhSume , wtlche dem Bohnenbaum ähnlich sind, .... 170 Laubbäume., welche der Buche ähn- lich sind, 171 Bemerkungen wie man die einzelnen Bäume auf die nützlichste Art pflanzen kann. . . . . 175 Erklärung der Kupfer. . ; . i-jg ■H- Cîhier. #4. Htft, ,4» a ERRATA» yage lê ligne 1 au lieu de sur la frise est ce vers n — 0 — trouppeaux 28 — 9 — tombant 29 — 24 — fonds 35 — ■ 5 — aile 46 — I — raport 53 — 15 — mines 53 — 34 — superflus 55 — 6 — deiîauc 55 — 14 — incipidité 55 — 3^ — raporte S7 — 23 — Cfhii 91 — 26 — lointains 92 — I — enracinées - 95 — 20 — s'il io3 — ûj ioiitez à la ßn de la page ii8 — 14 — fiitain 119 — II — opposi n8 — 38 — de 13'' — 28 — laiterie 137 — 2f. — vasseaiix ï37 — 29 — - causent 137 — 50 — leur 137 — 31 — leur 143 — -3 — ci'jte 146 — 21 — Eberhard 149 — 2 — füllt 152 — 20 — le 156 — 6 — germendrée 167 — 17 — Azaiie 169 — 1 — Eraxinus. 171 — 25 — aiinifolia 173 — 4 -— Diospiros 1 72 — 5 — Evouinius 172 — 7 — laudier 17a — 16 — Caniula 172 — 22 — pentandia 174 — 6 — q"'^ , . 175 — 6 — toutfois 175 — 29 — au T76 — 4 — indigne 176 — i9 — réservoir : ce passage troupeaux tombent fond aile, rapport ruines superflu défaut insipidité rapporte celle. lointaines enracin.'s SI tt à branches pendante«, fusain posé des laitière vassaux cause su sa. coté Everard fait, la eermandrée Aralie Fraxinus alnitolia Diospyros Evonymus laurier Canada pcntandra qui toutefois en indique réitrvoir. ERRATA. Seit/. 7.tiie. st.itt 3 17 IViitur 3 iH welche all 3 22 in Auswahl 10 14 vo/2 f/^r 17 28 Steg 15 ^6 ûu/ der -5 36 fiiessendenWas- sers c6 ' 4 Smacken 26 23 5'tfy 2j 38 Geghter 27 5 Aussichte 30 4 ZirfCtt 32 35 mulmclnd 3/ 30 AJ.ynung 3J 31 5tf^^e 54 -3 Bedauern 58 7 i-e/ir 58 24 Ho/iifr 79 17 A'jtiir 7:^ 19 •S'ff^^ 80 44 Mahle 81 6 Steg 1,1 7 /Jc2J< 94 2 von 103 36 Bortson 107 u> Bäume 108 15 jO fiic Natur welche alle in. der Auswahl vor der Fusswege gegen die von fliessendem Wasser mit Sumachen Fussuieg Geländer Aussicht 2wey sanft murmelnd Vorgeben Fusssteige Bereuen eine sehr Flieder Die Natur Fusssteige Deîi/intahl Fuss:reg ein paar sich von Horizont die Bäume wie Stite. 108 116 117 J18 118 118 118 II'} 120 128 129 '33 134 139 153 150 156 Zeile. statt lies 44 am Ende der Sei. und abhängenden te füge man Aesten noch hinzu 38 Ziretschen Zwetschgen 3s schon noch ly gelb gelblichten 31 Siebenbürgischer Fensylvanischer 36 Bohnen den Bohnenbaum 36 die Schaflinsen- den ojj'enen Bla- pflanze senstrauch 38 Hannebutten Hagebutten 31 Schutt Sehütt 26 von Feigenbaum jür Feigenbäume 1 1 Wasserwerk 8 Kühe 25 Ruthen 6 Wasserwerk 12 nur halb Was Sirstück Küche Joch Wasserstück halb 1 1 Rosensträucher des Schilfes 8 Fe liehen 29 Vflamenarten 156 32 Akazienrosa '58 33 f^^** Rosenstock 164 19 16 168 y Buchen 171 21 Berbisbeerstaude Berberisbeer )t rauch G amänderlcin Baum ■ und Str.iucharten rothbliihende Aïatien Das Schilf 18 Spindelbäumen ./iiiii Î u ^4^'SßM M^/M/S^