DICTIONNAIRE

DES DEVISES

HISTORIQUES ET H^RALDIQUES

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L'impression de eel oi vant souffert des re-

tards ind^pendants de la d 'Aditeur, il ne

veut pas diff^rer plus loi\'.' / .'sfaire aiix

nombreuses demandes qu'il , jcu^ -^-^ done

en vente, se reservant de publier llm. < "ivec

la Table alphabMique des noms , qui seru .: ' '*' chainement sous presse. Elle formera un 3^ qui sera remis aux acheteurs des deux premiers

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RVREIX. IMPniMF.niE DE CHAKLE6 HKHIRSET.

DICTIONNAIRE

DES DEVISES

HISTORIQUES ET HERALDIQUES

AVEC FIGURES ET UNE TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS

PAR

MM. A. CHASSANT & HENRI TAUSIN

TOME PREMIER

PARIS

J.-B. DTJMOULIN, LIBRAJRE-EDITEUR

QU.U DFS GrtAI.DS AUG'JSnrS , 13.

1878

La devise, telle qu*elle se pr^sente k nous

du XIV* au xvm" si^cle, a 6t6 d'un usage si

r6pandu, elle s'est fix6e h tant d*objets, qu'on

ne peut faire un retour vers les choses du

pass6 sans la rencontrer h chaque pas. Aussi,

h qui n'est-il pas arrive, soit comme historien

ou homme de lettre, antiquaire ou collec-

tionneur, bibliophile ou touriste, d'etre em-

barrass6 pour retrouver I'altribution d'une

devise peu commune, trac6e sur lin Edifice,

une boiserie, sur une tapisserie, sur un

il, sur une armure, sur un manuscrit,

a couverture d'un livre, sur un jeton,

... un cachet ou tout autre objet d*art?et

cela faute d'un livre special, oil sans de fati-

gantes recherches, on eM trouv6 i I'instant

le renseignement dont on avait besoin.

On a beaucoup 6crit sur les devises, envi- sag6es surtout comme une des marques div tinctives de la noblesse, ce qui 6tait d6j^ res- treindre un usage qui n'avait rien d'exclusif,

1

— II —

puisque tout le monde y avait droit. Mais per- sonne, que nous sachions, n'avait song6 h en faire un recueil general, r6unissant dans un ordre alphab6tique toutes les devises connues, suivies de leur nom de famille ou de leur application historique, de mani^re h ofTrir aux chercheurs la facility de retrouver I'attri- bution exacte de chacune d'elles; de savoir si elle est unique ou commune ci plusieurs personnes ; quelles sont ses variantes ou les changements, les alterations qu'elle a subies dans la disposition, I'orthographe ou la langue des mots qui la composent ; et de connaitre enfin, pour un grand nombre de devises, de quels elements, de quel jeu de mot ou d'esprit elles se sont form^es; quel est le corps, le symbole ou I'embleme dont elles se parent ; le sens mystique, I'allusion, rall^gorie qu'elles renferment, etc, etc., toutes choses dont un esprit curieux et inves- tigateur demande k etre instruit, mais qu'il lui est souvent difficile d'obtenir des livres des h^raldistes ou des g6n6alogistes qui, n'^crivant que pour la noblesse, n'inscri- vaient la devise, dans leurs tables bien in- completes, qiie sous le nom de la famille h qui elle appartenait, et rien de plus : de Ih.

— Ill —

des recherches longues et p^nibles pour re- trouver rattribulion d'uno devise inconnue.

C'est parce que nous-m^mes nous nous sommes trouv^s en face de semblables diffi- cult6s que nous avons entrepris, pour la commodity des travailleurs, la t^che de r6u- nir, sous forme de dictionnaire, toutes les devises que nous avons pu nous procurer, quelles qu'elles fussent, h6raldiques ou his- toriques ; admeltant aussi bien celle du plus fier gentilliomme que celle d'un simple 6chevin ; et avec autant de soin celle d'un savant, d'un poete, d'un artiste, d'un bour- geois, que la devise d'un ordre militaire, d'une communaut6 religieuse ou laique, d'une ville, d'une compagnie ou d'une soci6t6 quel- conque ; peu nous importait, car notre dic- tionnaire devait s'cfforcer de r^pondre, dans la mesure la plus large, h toute question sur la provenance ou I'attribution d'une devise en circulation.

Est-il besoin de dire que pour atteindre h un tel but, il nous afallu puiser h des sources aussi nombreuses que diverses; porter nos investigations sur une multitude de points ; interroger tous les Merits ayant trait ci la no- blesse, au blason, ti la sigillographie et k la

— IV --

numismatique ; parcourir toutes les descrip- tions arch^ologiques des chMeaux, des ^glises, des chapelles ainsi que les inventaires de leurs richesses artistiques ; consulter une quantity de m^moires et de bulletins de so- ci6t6s historiques ou litt^raires de Paris et de la province; enfm fouiller autant que pos- sible partout oti il y avait quelques chances de d^couvertes ?

Mais est-ce h dire que nous ayons tout 6puis6, et qu'aprSs nous il ne reste plus rien h trouver ? Nous sommes loin d'avoir cette pr6somption, nous savons combien le champ que nous avons entrepris d'explorer est vaste, si on r^tend au del^ de la France h laquelle nous voulions d'abord nous borner. A I'heure qu'il est on pent encore aj outer beaucoup h notre labeur. La preuve, c'est qu'au moment oti notre travail toit sous presse, M. Henri Tausin, vou6 aux Etudes h^raldiques et g6n(5a- logiques, et de plus chercheur infatigable, arrivait aupr^s de notre 6diteur et lui offrait une abondante r^colte de devises. II n'etait plus temps de les refondre dans le premier travail. Cependant M. Dumouhn, d^sireux d^augmenter I'utilit^ du livre qu'il publiait, accepta, de notre consentement, de composer

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un deuxifeme volume des nombreuses cartes de M. Henri Tausin : toutefois apr^s en avoir 6cart6 les devises d^jci reproduites dans le premier volume, et sans s'arr^ter aux nou- veaux frais que lui imposait ce surcroit de publication.

Aussi, nous sommes stirs que les chercheurs et les travailleurs lui sauront gr6 de cette no- table amelioration. On s'expliquera mainte- nant pourquoi ces deux volumes qui ont une seule pagination continue, sepr^sentent avec deux ordres alphab6tiques, au lieu d'un seul. II n'en sera pas de m6me pour la table des noms de famille, ou de personnes, donttoutes les cartes ont 6t6 reunies et classics dans un seul et meme ordre.

II est bon qu'on sache qu'en rangeant, comme nous I'avons fait les devises dans Tordre alpbabetique de leur premiere lettre, nous donnons encore un moyen de recon- naitre un blason, a Taide de la devise dont il serait accompagn6. Si dans le dictionnaire celle-ci se trouvait appartenir h plusieurs fa- milies, on saurait, en faisant un examen de leurs armes, h laquelle de ces families 11 faut attribuer le blason en question.

Nous ferons encore observer, h regard des

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devises rassembl^es par nous, que beaucoup d'entre elles onl 6t6 rajeunies dans leur Ian- gage et dans leur orthographe, par des h^ral- distes et des auteurs de nobiliaires peu sou- cieux de leur conserver le cachet du vieux temps. De m6me qu'il se trouve des devises dont le premier mot a 6t6 ou transpose ou retranch^.

Quant aux premieres, autant que nous I'avons pu, nous les avons reproduites dans leur forme ancienne appuy^e d'une autorit6 s6rieuse, et pour celles qui ont 6te alt6r6es dans leur premier mot on sera star de les re- trouver k leur rang alphab^tique, autant de fois qu'elles auront M modifi^es — de cette sorte aucune devise n'6chappera a la re- cherche.

Ainsi construit, notre dictionnaire r^pon- dra, pour toutes les devises qu'il renferme, aux diverses questions que nous avons signa- 16es : c'est du moins notre esp6rance.

Prdcisons : II ofTre tout d'abord le moyen de retrouver dans I'ordre alphab6tique du premier mot, toute devise dont on veut con- naitre le rapport ou Tattribution ; de mSme que par TefFet de ce m^me ordre, il r6unit sous les yeux toutes les devises semblables,

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port^es cependant par des families ou des personnes diff^rentes : Ensuite une ample table, 6galement dans Tordre alphab^tique des noms de personnes ou de families, qui permet d'aller de la personne h la devise, comme le dictionnaire conduit de la devise h la personne ou h la famille. Avons-nous be- soind*ajouter que ces devises, d'expressions si diverses : les unes h^roiques, fibres, auda- cieuses, passionn^es, satyriques, les autres politiques, humbles, chr^tiennes, morales, sententieuses, joviales, burlesques m^me , offriront encore dans leur lecture de quoi exercer la sagacity d'un esprit lettr^. On y verra des pens6es fines, d'ingMeuses allu- sions, et enfm, comment la devise, en se pliant k toutes les exigences, a su exprimer, souvent dans une forme br^ve, le gout domi- nant, le caractfere, la passion, le tempera- ment ou la profession de son auteur.

Ces explications donn^es sur la composi- tion de notre livre et sur son utility, nous dirons quelques mots de la devise et du cri de guerre.

La devise dontnous nous occupons ici, n'a rien h d6m§ler avec I'antiquit^. A ceux qui ont voulu k tort I'assimiler aux hi6roglyphes,

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k des figures plus ou moins symboliques, nous leur r^pondrons par ces simples lignes du judicieuxP. Bouhours, qui r6sument tout ce qui a pu 6tre dit sur cette question d'ori- gine. « Les figures hi6roglyphiques, les ^nigmes, les emblemes sont presque aussi vieilles que le monde (1). » Puisil fait obser- ver avec raison que (des orateurs et les poetes de I'antiquit^, ont autant de devises qu'ils ont de m6taphores ; h prendre la devise dans son essence » (2) ; et ailleurs il dit : « la de- vise (exacte) est de creation nouvelle, et, toute h^roique qu'on la dise, elle a 6t6 incon- nue aux h6ros de I'antiquit^ (3). »

Avant cette creation moderne, des souve- rains, de grands personnages, des dignitaires de I'Eglise, afl'ectferent de s'approprier cer- taines sentences, certaines paroles de I'Ecri- ture Sainte, mais c'^tait tout. Ce fut done plus tard, que I'union du symbole avec la sentence constilua la devise.

Unc devise exacte veut un corps et une

(1) Les cntf'eticns d'Ariste et d'Eugenc, nouv. edit. Amsterdiiin, 1G82, in-t2, p. o69.

(2) Ibid. 369.

(3) Ibid ;jG9.

(4) Ibid 269.

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^me: le corps, c'est la figure ; I'^me, ce sont les mots. « La figure seule, dit encore I'au- teur que nous avons cit6 plus haul, ne fait qu'un symbole hi6roglyphique, el les paroles seules ne font qu'un dicton on tout au plus une sentence, il faut une figure et des paroles pour faire une vraie devise, »

Ainsi la devise, telle que nous la connais- sons, corps et ^me, est une invention mo- derne qu'on fait remonter k I'^poque de la chevalerie: 6poque de bravoure et de galan- terie. Ainsi que le blason, elle 6tait alors une marque distinctive des nobles chevaliers, et ils la portaient sur leur 6cu, leur cuirasse, leur 6charpe ou leur banni^re.

En France, en Italic, en Espagne, elle se montrait dans les tournois, les jotites,les car- rousels, les r^jouissances publiques, comme aussi dans les sacres des rois, dans les c6r6- monies fun^bres. EUes ornaient les Edifices publics, les arcs de triomphe, I'int^rieur des temples. On les voyait briller sur les guidons, les 6tendards et les drapeaux, sur la poupe des navires. EUes se lisaient encore sur les tourelles, les frises des chiiteaux, mSme dans les villes, sur la fagade.des h6tels et de quelques maisons bourgeoises des xvi" et xvii**

siecles. EUes p6n6tr6rent dans Tint^rieur des palais, et vinrenl decorer les appartements somptueux de riches seigneurs, et les cabi- nets d'etude de quelques savants. La galan- terie les introduisit jusque dans les boudoirs des grandes dames du r&gne de Louis XIV et de Louis XV. — On les fit servir h la decora- tion des galeries, des cascades et des grottes. Les Memoires de la reine Marguerite nous montrent jusqu'a quel exc^s 6tait port6 I'u- sage de la devise : cette princesse, enparlant deson voyage deFlandres, dit: « qu'elle allait en une liliere orn6e dequarante devises toutes differentes, avec les mots en espagnol et en italien, sur le soleil et ses elTets. »

Les papes, les empereurs, les rois, les reines, les princesses, les princes, les grands seigneurs et les nobles dames de cette 6poque avaient leur devise souvent brod6e sur leurs vetements.

Quoique n6e de la chevalerie, la devise n'^taitpas un privilege attache ci la noblesse, bien qu'^ vrai dire, ce fut elle qui la mit le plus en vogue et en fit un plus grand usage. Les abbayes, les communaut^s detous ordres, les villes, les soci6tes savantes et litt^raires, des litterateurs, des poetes, des artistes, vou-

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lurent aussi avoir leur devise. II serait trop long d'6num6rer ici tous les objets sur les- quels on pent la rencontrer, nous en avons assez dit pour expliquer leur grand nombre, ou, si Ton veut, leur profusion.

II y avait la devise personnelle, et la de- vise h6r6ditaire dans une famille.

La chevalerie donna naissance aussi au cri de guerre, cri d'armes ou de bataille. II se meltait aussi sur les drapeaux, les banni^res, les coltes d'arme, et servait h rallier les troupes ou h ranimer leur courage. II y avait autant de cris qu'il y avait de banni^res. Beaucoup de families nobles, de I'epoque cbevaleresque, retinrent le cri de guerre qui leur 6tait particulier, et en d6coraient leurs armes, en guise et en I'absence de devise. La creation des Compagnies d'ordonnances, dans le xv^ si^cle,fit cesser I'usage du cri de guerre, qui se place au-dessus des armoiries du chef de famille.

Comme ces cris de guerre accompagnent parfois des armoiries, et servent h faire re- connaitre les families, nous n'avons pas ne- glige de les faire figurer dans notre travail, oil on lestrouveraa leur ordre alphab^tique.

Nous ne voulons pas ferminer cette pr6-

— XJI —

face sans donner un timoignage de notre gratitude aux personnes dont les obligeantes communicationsontcontribu^ cirendre notre travail moins imparfait. Mais h6las ! com- ment nous acquitter envers nos chers et regrett6s arch^ologues, MM. Jules-Alphonse Duleauet Raymond Bordeaux, tous deux bien connus, et qu'une mort trop prompte a en- lev6s d'au milieu de nous ? Nous ne pouvons plus qu'adresser h. leur m^moire le tribut de reconnaissance que nous leur r6servions : h feu M. Duleau pour ses nombreuses devises historiques, tiroes de sa riche collection de jetons frangais ; et i feu notre savant ami M. Raymond Bordeaux, pournous avoir fourni non-seulement les devises qu'il avait re- cueillies dans ses excursions arch^ologiques, mais en outre tous les livres et notes dont nous pouvions avoir besoin.

Nous ne devons pas moins de remercie- ments ci M. le vicomte Robert de Burey, tr^s- vers6 dans la science du blason, et dont les devises qu'il possedait sur un bon nombre de families normandes, et qu'il a mises si obli- geamment k notre disposition, ont pris place aussi dans notre Dictionnaire. Alpu. Chassant,

Paleognnphe, conpcrvatour du Mnsee d'Evrenx. l^lvreux, ce 30 avril i878.

EXPLICATION DES FIGURES

REPRfiSENTfiES DANS LES PLANCHES

PL. I.

Pages.

N" 1. — A ma vie 15

N" 2. — Monstrant regibus astra viam 199

N" 3. — Barbaria 32

N" 4. — Corainus et eminus 51

N" 5. — Coronabitur legitime certans 55

N* 6. — Donee totum impleat (1)

N" 7. — Tres in uno 338

N° 8. — Pretium non vile laborum 605

PL. II.

NM. — Hie terminus hoeret 135

N" 2. — Rerum sapientia custos 284

N° 3. — A ma vie 15

N" 4. — Fata viam invenient 103

N" 5. — Te testante virebo 330

N" 6. — Securitas altera 295

(1) Devise des chevaliers de I'ordre militaire du Croissant ot dc I'Etoile, iiistilu6 en 1268, par Charles d'Anjou, frere de saint Louis.

— XIV —

PL. III.

Pages.

N* 1. — Nutrisco et extinguo 231

N" 2. — Donee totum impleat orbem 80

N° 3. — Monstrant regibus astra viam 199

N° 4. — Ante ferit quam flamma micet 17

N° 5. -- Sola vivil in illo 311

N" 6. — Autor ego audendi 29

N° 7. — Non quae super terram 233

N" 8. — Pietate et Justitia 248

PL. IV.

NM. — Plus ultra 251

N" 2. — Securitas altera 295

^0 3, _ Non inferiora sequutus 221

N° 4. — Zara a chi tocca 373

N° 5. — Unus non sufficit orbis 348

N° 6. — Manet ultima coelo 190

N" 7, — Nusguam marcessit virtus 231

N° 8. — Esperance 93

PL. V.

N" 1. — Securitas regni 295

N° 2. — Jesus (1)

N° 3. — Exaltat humiles 99

N" 4. — J'ai le corps delie 160

N** 5. — L'amour de Dieu est pacifique 174

N° 6. — Esperance . 93 art. 2.

(1) Devise de I'ordre de Jesus ou des Cherubins, iostilu6 ©n 1334, par Magnus lV,roi de Suede.

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DIGTIONNAIRE

DES

DEVISES NOBILIAIRES

ET HISTORIQUES

Abbeville 1 [Cri.) — Le sieur de Bouberch, en Ponthieu.

A BEP PEN, LEALDET. {LoyautS parfout.) — De Penancouet de Kerouazle, en Bretagne.

A BIEN VIENDRA PAR LA GRACE DE DIEU. —

De Touronce, en Bretagne , et Goetmanach.

A BIEN VIENNE , OU A BIEN VIENNE TOUT. —

De Vienne.

Ab obice MAJOR. — Du Plessis. Ab obice savior ibit. — Gallean.

4

2 DICTIONNAIRK

Absentis lumina reddit. (Lune eclairant la terre.) — Marie-Louise-Gabrielle de Savoie, premiere femme de Philippe V, roi d'Espagne.

Jeton de i702. AbSIT GLORIARI nisi in CRUCE DOMINI. —

Antoine Roland de Sercey, 61u de la noblesse des fitats de Bourgogne. (Porte une croix.)

Jetons de 1707.

Absque nubibus rutilat. (Le soleil sans nuages). — Francois de Bonal, 6v^que de Clermont.

Jeton de i776>

Absque tabe lingua. — Belin, a Besan^on. (Porte des tfites de holier.)

Jetons de i665 a 1669.

Abstinet inventis. — Devise du surinten- dant des finances, avec un chien de chasse.

Abundantia diligentibus. Pour embl^me, une corne d'abondance. — Le cardinal de Givry, de la maison de Longvy , en Bourgogne.

A candors decus. — De Morant du Mes- nil-Garnier en Normandie et Bretagne , et k Paris. (Porte trois cormorans.)

ACCIPE quod TUUM , ALTERIQUE DA SUUM.

Jeton frappe en 1S60, dans les Pays-Bos, a I'occasion de lapaix de Cambrai,

DES DEVISES. 3

AcciPiT UT DET. La lune qui ^claire la terre. (Elle regoit pour donner.) — Une des devises du chevalier Bayard : Ayant re^u 2,000 pis- toles d'un gentilhomme de Bresse, pour sau- ver sa maison du pillage, il en fit present aux filles de ce dernier.

AccREsciT EUNDO. — Ghappuis de Rosi^re, k Besancon. (Porte des croissants.)

Jetons de i6S5 et i6S8. A CETTUY-CI , A CETTUY-LA, j'aCCORDE LES

coRONNES. — La maison de Goulaines, en Bretagne, par concession des rois d'Angle- terre et de France, porte un 6cu mi-partie d'Angleterre et de France, donn6 k Alphonse, seigneur de Goulaines, en m^moire de ce qu'il fut employ 6 par le due de Bretagne, son sou- verain, en n^gociations de paix entre les deux royaumes, et qu'il r^ussit k r^concilier les rois de France et d'Angleterre. Les descen- dants d' Alphonse de Goulaines ont toujours port6 ces armes mi-parties , en les accompa- gnant de cette devise ci-dessus.

A CHACUN SA vuE. — Gauthier, en Bretagne. (Porte une chouette, etc.)

A CHACUN SON RANG. — De I'lslc, en Bre- tagne.

4 DICTIONNAIRE

AcHARD, HACHE I — Achard de Bonvouloir (Normandie).

A coELo LUX MEA. — PraiiQois de Gissey , ^lu du tiers, en Bourgogne. (Porte des chan- deliers et des 6toiles.)

Jeton de 16 S3. A CCEURS VAILLANTS RIEN IMPOSSIBLE. —

Jacques Goeur. Gravee sur la maison de ce c^l^bre argentier de Charles VII. (Aujour- d'hui I'hotel de ville de Bourges.)

ACRI POTIOR PRUDENTIA DEXTRA. — J. SirC-

dey, maire de Dijon. (Porte une licorne.)

Jeton de 1656.

A CRUCE SALus. — La Groix de Tonignan. — Bourke, en Irlande et Bretagne. — Beauvais- Vouty.

A CRUCE VICTORIA. — Le marquis d'Albon, pair de France. (Porte une croix.)

ACTIBUS IMMENSISURBS FULGET MASSILIENSIS .

— La ville de Marseille, en 1691.

Ad ^thera virtus. — Montgrillet.

Ad alta. — Devise de la maison Leclerc de Juign6, d'ancienne noblesse d'Anjou, et qui dans le xiv* siMe prit possession de la sei-

DES DEVISES. 5

gneurie de Juign6, au Maine. — Et pour cri de guerre : « Battons et abbattons » . — Le mar- quis Leclerc de Juign6, pair de France. (Porte une croix et des aiglettes.)

Ad altiora. — Reymondis.

Ad amussim. — Ghevanney, k Besan^on. (Porte un compas sur un champ sem6 d'6- toiles.)

Jetons de i62S d 46S0. Ad ASTRA PER ASPERA VIRTUS. (Uu llOtl

grimpant contre une montagne, regardant les ^toiles.) — Marc Orry , imprimeur , mort en 1610. (Sa marque de libraire-imprimeur est devenue I'^cusson de ses descendants.)

A DECOUVERT. — De Penancouet de Ke- rouazle, en Bretagne.

A DELio NOMEN. — Bernard de la Monnoie, savant critique. (Anagramme de son nom.)

A DELPHiNO INCOLUMITAS. [Dauphin couronne par une main qui sort (Tun nuage.)

Jeton allemand frapp4 a la naissance de Louis XIII.

A DEO ET c^SARE. — Holler, baron de Do- blofdier.

A DEO ET REGE. — StauhopO.

A DEO SOLO. — Malvoisin.

6 DICTIONNAIRE

Aderit vocatus APOLLO. — Remerville.

Ad expiandum hostile scelus. — Devise de la ville de Montbrison.

A DOMINO FACTUM EST. — Abelly.

A DOMINO FACTUM EST ISTUD. — Joly de

Choin , — de Lyarens , — de Danges , — de Ghaillouvres.

Ad gloriam volans. — Baron de Crossard. (Porte des aiglons.)

A DiEU plese poligny. — La ville de Po- ligny.

Ad majorem dei qlorlam. — J^suites. — Accompagnant parfois les armes ou insignes de cette compagnie.

Ad munia quaeque usque vigil. {Un coq.) — M. Jaliet de la VerrouUi^re, maire d' An- gers.

Jeton de 174S.

Ad quid venisti. — Falcoz de Maleval.

A DROIT aller, nul ne trebuche. — Tho- melin, en Bretagne.

Ad sidera RAMOS. — Perier.

Ad sidera tentat. — Boudin, en Bretagne. (Porte une ep^e, surmontee de deux etoiles.)

DES DEVISES. 7

Ad spem spes addita gallis. {Un dauphin enlace autour (Tune ancre.) — Philippe de France, due d'Anjou, puis d' Orleans, fr^re de Louis XIV.

Nombreux jetons de 46S9 d, 1645,

Ad superos tandem stemmata penna vehit. — Barres (des).

Adversa coronant. [Un soleil entoure de brouillards.) — Devise du mar^chal de Toiras.

Adversis major et secundis. — Provost, en Bretagne.

Adversis moveri nefas. — Pelletier de Martainville.

Adversis nescia vinci. — Sur une m6daille d'Antoine de Bourbon, roide Navarre. — 1560.

Advise-toi. — Calloet, en Bretagne.

iEguABiLiTATE. — Louis Elzevier, impri- meur, en 1575.

vEquabo si faveas. — Coss6-Brissac.

i^QUA DURANT SEMPER. {Un bvas sortant d'un nuage et qui tient a la main une balance en egal contre-poids.) — Louis III,. due d'Anjou et roi de Sicile, neveu de Louis I", fr^re de

8 DICTIONNAIRE

Charles V, roi de France, voulant denoter que c'est la justice qui fait prosp^rer les royaumes.

^QUANiMiTER. — Mai^chal de Bouclans, a Besan^on.

Jetons de 1667 et 1669.

iEguoRA PLACEAT. — Adrien II de Breaute, amiral.

iEguus UTERQUE LABOR. — Sur uii jetoii de cuivre aux armes et au nom de Henri, prince souverain de Dombes, due de Montpensier. — 1594.

^STRCEA ET PLACIDAS , SPARGIT ACERBA

ROSAS. — Goislard.

JEsTvs ET FRiGORis EXPERS. — Le Sparler, en Bretagne. (Porte une 6p^e.)

^TERNiTATi. {Dbux ccbuvs enflammes , poses sur une montagne a double cime.) — Pierre le Marchant, de Saint-Manvieu , tr^sorier de France a Caen.

Jeton de 16i7,

i^TERNUM FOEDus. — Jugnot, k Besan^on. (Porte un arc-en-ciel.)

Jetons de 1624 a 1626.

-(Sternum meditas decus. — Francois, duo

DES DEVISES. 9

d*Alen^on, fr^re du roi Henri III. Sur plu- sieurs m^dailles et monnaies.

A FIDE SALUS. — Croisilles.

A FIN. — Ogilvy (comte d'Airlie et de Lin- trathen), Grande-Bretagne.

A GALON VAD {De boti cfl?Mr), — De Coetans- cours, en Bretagne.

AgenI {Cri.) — Inscrit dans les armes de la ville d'Agen.

Agere et pati fortia. — De Blois, en Pi- cardie, Champagne et Brefagne.

Ages. — Comte d'Uruski.

Aggrediar et ingrediar. — Sur une me- daille frapp6e a I'occasion de Tentrde de Henri IV a Paris, 22 mars 1594.

Agincourt. {Cri.) — Wodehouse (baron), Grande-Bretagne.

Agnus dei, qui tollis peccata mundi, MISERERE nobis. — Devise inscrite sur quel- ques monnaies de France.

Agnus miles. — D'Aigneaux (Norman die). Ah I fuge! {Cri de guerre.) — Berniere.

1 0 DICTIONNAIRE

Aides dieu. — Mill, baronnet d'Angleterre.

AlDE-TOI, KeRGORLAY, ET DIEU t'aIDERA.

— Le comte de Kergorlay, pair de France.

Ailleurs jamais 1 [Cri de guerre.) — Bou- ton de Ghamilly.

AiME QUI t'aime. {M qui t'M.)—\^Q Kergos, en Bretagne.

Aimer, louer, honorer dieu. — Richard, en Bretagne.

Aimez loyaulte. — Orde - Powlet (baron Bolton), Grande-Bretagne.

Amsi JE FRAPPE. — Devise de Charles le T^meraire.

AiNSi LE vEux. — Vincent-Savoilhans.

AiNSI SERA, LUXEMBOURG. — LllXemboUFg. Jeton de 1532.

A JAMAIS. — Angelin de Ghampleneys.

A JAMAIS, A. JAMAIS. — Ghappelaine , en Bretagne.

A JAMAIS Gardevac. {Cri.) — De Gardevac d'Havrincourt, en Artois.

A JAMAIS CELLE. — Du Plessis le Lergue de Pinnay.

DES DEVISES. 11

A JAMAIS Croy. — Devise de la maison de Groy.

A JAMAIS Waroquier. — Waroquier.

A LA belle! {Cri.) — De Pot. — Villenoir.

A LA BONNE HEURE NOUS PRIT LA PLUIE. —

Rohan. — Le marechal de Gi^.

A l'abri coitier. — Jacques Goitier ou Goctier, m^decin du roi Louis XI. — La fa- mille Goitier, en Franche-Gomt6.

A l' ADVENTURE. — Botignoau.

A LA GARDE DE DiEu. — De Lamartino.

A LAQUEO MALIGNANTIUM LIBERA ME DOMINB.

— Gastillon de Saint-Martin.

A LA MORT CHANTE. — GalHo, 9' MuSB.

A LA PARFiN, VERiTE VAiNC. — Potier de Gourcy, etc., en Bretagne.

Alas figit amor. (Vol surmonte de deux ccBurs.) — Du Port, president k mortier au parlement de Dijon.

Jeton du xviii* siecle. A l'aTTRAIT DBS BONS CHEVALIERS I [Cri.) —

La Gh^tre.

1 2 DICTIONNAIRE

A LA VERTU NUL CHEMIN n'eST FERME. —

Moyria.

A LA VIE ET A LA MORT. — Le coiTite de Ricard, pair de France.

A LA voLONTB DE DiEU. — Stiickland (ba- ponnet), Grande-Bretagne.

Albor latet. — Le comte Lenoir de la Roche, pair de France.

A l'eclat des roses I [Cri.) — Lefevre- Graintheville.

Alimenta laboris. [Un pore.) — Bon de viande pour les ouvriers du canal de Briare.

Mireau de 1606.

A l'immortalite. {Avec une couronne de laurier.) — L' Academic francaise.

Allen, tous ensemble. — Devise que le due Louis (de Bourbon), au retour de sa cap- tivity, 6crivit sur sa banni^re.

Allez comme allez. — La famille d'Alez.

Alma leonisuri arelatensis hostibusest, nisi ab IRA leonis. — Dovise de la ville d' Aries.

Alors comme alors. — Applaincourt.

DES DEVISES. 13

Alter post fulmina terror. [Avec une bombe qui creve en Vair et jette le feu par quatre endroits differents.) — Devise des gen- darmes et chevau-16gers d'Orl^ans , deux compagnies cr66es pour Monsieur , frere unique du roi.

Alter ope alterius. [Un miroir ardent^ que traversent les rayons du soletly allume un foyer.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 4619.

Altis sic providus imis. {Unpasteur et son troupeau.) — Manufacture royale des cuirs de Saint-Germain.

Jetoru de i7S8 et 4767.

Altissimus nos fundavit. — De la Cham- bre, en Normandie et Bretagne , et devise de la maison de la Ghambre, en Savoie, dit le P. Anselme.

Altius. — Corsant.

Altius ardet. — Golas des Francs.

Altius tendam. — De Ripanti, comte de Malviano.

Altri tempi , altre cure. — Antoine Tin- seau (mort en 1601), en Franche-Gomte.

Altum petit, ima relinquens. — Souvert.

14 DICTIONNAIRE

Altus et fortis. [Haut et fort.) — De Hau- tefort, en Perigord, Limousin, etc.

A. M. (AVE maria). — Accompagnant les armes de la ville de Montpellier.

A MAL HivER BON FEU. — Malivcrt.

Amantes tui ama. — Saint-Hylaire.

Amantibus justiciam, pietatem et fidem. (A ceux qui aiment la justice, la piete et la fot.) — Devise inscrite sur I'^toile on medaillon rend de Tordre de Sainte-Anne, cre6 par Charles-Fr6d6ric , due d'Holstein - Gottorp , mort en 1739, p^re de Gharles-Pierre-Ulric , reconnu h^ritier pr^somptif de Russie en 1742. (Ordre russe.)

Amantissimus ^qui. — Philippe, a Be- san^on.

Jeton de Hi8.

A MA PUISSANCE. — Grey (comte de Stam- ford et de Varrington), Grande-Bretagne.

Amat libraria curam. — Adrien Moetjens, imprimeur k la Haye, au xvii* si^cle.

A MA VALEUR. — Halauzy (Grande-Bre- tagne.)

A MA viB. — Bretagne.

DES DEVISES. 15

A MA VIE. — Devise des dues de Bretagne, sur leurs sceaux et sur les tombeaux de cette famille. — Devise d'Anne de Bretagne. — Devise de I'ordre militaire de THermine, ins- titu6 par Jean V, le vaillant due de Bretagne, en 1365.

Amboise! (Cn.) — Ghaumont d'Amboise.

AmICO PATRI^ , PATRLE CARISSIMO. — Du

Pont.

Amis ames , amie aves. — Marguerite de France, comtesse d'Artois (1361-1382).

Jeton.

Ami seur. — Saumery.

A Moil [Cri.) — Rogemont.

A MOi, GhauldeyI {Cri.) — Jean de Ghaul- dey, dit Garondelet, vivant a la fin du xiii® si^ele.

A MOI Meleun I [Cri.) — De Melun.

A MON DEVOIR. — Thalie, 6^ Muse.

A MON dieu MON ESPERANCE. — Devise gra- v6e sur une maison de la rue du Gril, n** 14, a Paris, sur laquelle on voit la date de 1674.

A MON HONNEUR. — Lagger de Gamplong;

1 6 DICTIONNAIRE

Amore civium invitis confirmor. — Edme Ferry, maire de Beaune.

Jeton de I65i.

Amore et candore. — Gomte Amad6 de Varkony, en Hongrie.

Amore majores FiDELiTAfE maximi. — De Badie, maire de Dijon.

Jeton de 1686.

Amor et fides. — De la Noe ou Noiie, en Bretagne. (Porte un lion.)

Amor et virtus. — Prince de Puckler- Muskau.

Amor in honors. — Malarm6 ou Malarmey de Roussillon, a Besan^on.

Jetons de i665'66.

Amor meus, pondus meum. {Dans les pla- teaux d'une balance sont les armes du maire, et un coeur aux armes de Dijon.) — B. Boulier, maire.

Jeton de 1666.

Amor omnibus unus. — De Badie, maire de Dijon.

Jeton de 1685.

Amour de dieu, espoir en dieu. — Le Bihan, en Bretagne.

DES DEVISES. 17

Amour et verite. — Du Boisgueheneuc, en Bretagne.

Amour ou guerre. — La Rochelambert.

Amour sans crainte. — Gonthier.

Amzeri. {Temporiser.) — De Parscau , en Bretagne.

Angelis suis mandavit de te. — De Mon- thiers, en Beauce, etc.

Angor et ango. — Lemaitre de Ferri^res.

Animis illabere nostris. — Bruslard.

Animo forti nil forte. — Lefebure.

Animos expertus JUPITER. {Avec un aigle pour symbole.) — Devise du mar^chal d'Al- bret.

Animos, jovis auspice, tollam. [Troupe de guerriers.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Or- Idans.

Jeton de 1626.

Animus imperat. — Grandpr^.

Ante ferit quam flamma micet. — Phi- lippe le Bon, due de Bourgogne, institua k Bruges, I'an 1430, Tordre de la Toison d'or, et lui donna sa devise du fusil : « // frappe

1 8 DICTIONNAIRE

avant que la flamme paraisse. » — Aussi le grand collier de cet ordre 6tait compost de fusils entrelac^s de cailloux 6tincelants.

Ante mare und^. — De Rochechouart, en Limousin et Bretagne. G. S. V. de Roche- chouart, due de Mortemart, pair de France. (Porte fasce ondee.)

Ante quebrar que doublar. [Plutdt rom- pre que plier.) — Taillard, en Bretagne.

Antes quebrar que doblar. — Le comte de Ghabrillan (Guignes de Moreton), pair de France.

Ante te omne desiderium. {Une plante de lys.) — Philippe de la Ghambre, cardinal de Boulogne.

Jeton du xti* siecle.

Antiqua fortis virtute. — De Gahideuc, en Bretagne. — H^mery de Beaulieu.

Antique, fier et sans tache. — Le mar- quis de Saint-Maurice-Ghatenois , pair de France. — Franche-Gomt6.

Antiquitas et nobilitas. — Nedonchel.

Antiquite de penhoet. — De Penhoet, en Bretagne.

DES DEVISES. 19

A NUL AUTRE. — Broglie.

A PATRE ET Avo. — Hubert, en Anjou et Bretagne.

A PEB EMSER. — Goetlogon.

A PEINE UN CHAT Y PEUT ATTEINDRE. —

Chaton, en Bretagne. (Porte un pin.)

Aperte et honeste. — Le marquis Maison, pair et mar^chal de France.

A petite cloche grand son. — Granson.

A plus. — De Rohan, en Bretagne.

Apres donner, il faut prendre. — De Cameru, en Bretagne.

A probitate decus. — Chevalier de Hogel- miiller.

Aquila et leo. — Jean Carondelet, en 1397. Devise donn^e par le comte de Nevers , apr^s la bataille de Nicopolis.

Aquila in nubibus. — ^^ Devise faite pour Joseph-Just Scaliger.

Aquila non capit muscas. — D'Andignd, en Bretagne. (Porte trois aiglettes.)

Aquila semper regum^ amica. — Baron d'Arreger, en Allemagne.

20 DICTIONNAIRE

Aquil^ valori laurus. — Valory (Savoie).

Araog, araog 1 [En avant, en avant /) — De Kerlouet, ou Keranlouet, en Bretagne.

Arbitrio regis, patrum, plebisque. — P. Terrion, maire de Dijon.

Jeton de 1630.

Arcana servant. — Halma, en Bretagne. (Porte des haches d'armes.)

Arcentque domantque. — Longueville.

Arcentur ubi lucet. [Le soleil repoussant les foudres que tient une main.) — J.-B. Costa, comte de Villards.

Jeton du xviiie siicle.

Arches de dieu seul toujours despandu.

— Devise de la ville d' Arches (Ardennes). Allusion a la souverainete d' Arches, qui avait pour embleme une couronne d'acier fleuron- n4e, sur le cercle de laquelle etait grav6e une tour surmontee d'un soleil.

Ardemus eodem. {Deux flambeaux ardents.)

— Nicolas de Gorberon, premier president d' Alsace, et F.-G. Laudreau.

Jeton de 4730.

Ardens et ^quum. — Regnauld de Belle- seise, en Lyonnais et Bretagne.

DES DEVISES. 21

Akdent et ecume. — Regnauld, marquis de Bissy.

Ardeo ubi aspicior. [Un miroir ardent expose au soleil.) — Devise du due de Sully.

Ardorem extincta testantur vivere FLAMMA , et pour embUme des larmes tom- bant sur un brasier cendreux. — Devise de Catherine de M^dicis, lorsqu'elle devint veuve de Henri II, voulant signifier I'ardent amour qu'elle portait au feu roi, son mari. On la trouve aussi inscrite sur un jeton d' argent.

Ardorem lux magna sequetur. — Devise qu'accompagnaitune fus6e, et qu'avait adop- tee le comte du Plessis.

Ardua petit ardea. — H^ron.

Arduis superiores. — Robuste, en Angou- mois.^ — Keroas.

A resistente coronor. — Grammont de Vacheres.

Arma mihi requies. — Armuet de Bonrepos.

Arme pour le roi. — De Pierre de Bernis, en LanguedoG.

Armis bona nova. — Baron Chonot Bonne de Briel.

22 DICTIONNAIRE

Armis notus. — Armagnot du Ghatelet, en Bretagne, en Champagne et en Bour- gogne.

Arras 1 [Cri.) — Les Flamands, dans le xiii° siecle.

Arte et marte. — Du Plessis-Mornay. — Marce.

Arte et viribus. — Henri Farn^se. (Avec un bcEuf ci la charrue, pour marquer les qua- lit^s d un prince qui gouverne.)

Arte, virtute, marte. — Brocard, k Be- sancon.

Jetons de 1648, 1667, 1669,

Artois le noble I {Cri.) — Fiennes.

A SALVAING le PLUS GORGIAS. — Cri deS

seigneurs de Salvaing, en Dauphin^.

AscENDiT UT QuiESCAT. {Un foysT enfiamme.) — Le prince de Bourbon-Gonti et Laure Martin ozzi, sa femme,

Jeton de 1658.

Asylum miseris et tutela. — Devise de

Louis-FranQois , 4vdque de Bayeux, 1838.

(Faisant allusion au vaisseau et a la croix de ses armes.)

DES DEVISES. 23

A SOLIS ORTU USQUE AD OCCASUM LAUDABILE

NOMEN DOMINI. — J^suites. (Accompagnaiit quelquefois les insignes de cette compagnie, qui sont d'azur au monogramme supercroiset^ de IHS, dans un ovale rayonnant d'or. Au- dessous de ce chiffre ou monogramme ils met- tent un coeur avec les trois clous de la Pas- sion.)

AsPERA NON TERRENT. — De Taillepicd de Bondy, k Paris et en Bretagne.

AspicE UT ASPiciAR. — Louise de Vaude- mont.

ASSAI AVANZA CHI FORTUNA PASSA. — BfCS-

sieu-Grol6e, en Dauphin^, avait pris des gerbes li^es, et pour dme les paroles ita- liennes ci-dessus.

AssEz A TEMPS. — Maroschal.

AssEz d'amis, quand elles sont pleines. — De Montbourcher, en Bretagne. (Porte trois marmites.)

AssEz MONTE QUI s'abaisse. — Baissey.

AsSEZ PRIE QUI SE COMPLAINT. — Gl6on.

Assiduis conciliis ou consilus. — La ville d'Angers.

Divers jetons.

24 DICTIONNAIRE

A souHAiT, — AssouvY. — Jean, due de Bedfort, mort k Rouen, en 1435, portait pour devise : tant6t a souhait, — tant6t assouvy.

Atao, da virviquen. {Toujours, a jamais.) — Huon, en Bretagne.

Atavis et armis. — Le due de la Ghastre, pair de France.

Atavis et armis. — Les chevaliers de Saint- Lazare et du Mont-Garmel, dont : le eomte d'Agoult, pair de France ; — Lahouze de Bas- quiat ; — Laizer de Siaugeat.

A TON cheval , NOBLE DUG I — Mortemart de Boisse (Lim. — Normandie).

A TORT ON ME BLAME. — ThoiUaS.

A Tous ACCORDS. [Un tambour-) — Tabourot, poete et litterateur, procureur du roi k Dijon, sous le regno de Henri III.

Jeton sans date, autre de 4586.

A TOUS Dix. — Kermartin.

A TOUS REFUGE. — Du Refuge, en Bretagne.

A TOUT. — Carpentier, en Ponthieu.

A TOUT 1 {Cri.) — Le marquis de Villeneuve- Yence, pair de France.

DES DEVISES. 25

A TOUT BiEN viENNE. — De Vienne , en Bourgogne et Franche-Gomt6.

A TOUTE HEURE. — Ham el.

A TOUTES HEURTES. — Postel des Miniferes (Normandie.) Devise accompagnant les armoi- ries de cette famille, avec la date de 1519, le tout sculpts en pierre.

A TOUT HEURT BELLIER, A TOUT HEURT

RiEux. — De Rieux, en Bretagne.

A TOUT REGARD. — Regard (Savoie).

A TOUT VAUDRAY. — Vaudrey.

A TOUT VENANT BEAUJEU ! — De Beaujcu, en Franche-Gomt6.

Attendant mieux. — Gouzven. — Le Bor- gne, en Bretagne.

Attente nuit , BuissY. — De Buissy , en Ponthieu.

AubignyI [Cri.) — Le sieur d'Aubigny, en Gorbiois.

Au BON chrestien. — Le comte de Kerga- riou, pair de France.

Au BON droit. — Vindham ( comte d'Egremont), Grande-Bretagne.

2

26 DICTIONNAIRE

Au BRUIT I (Cri.) — Vaudenay.

Au ciEL BEAUMONT 1 (Cri de guerre.) — Gar- devac d'Avrincourt.

AucTOR EGO AUDENDi. — DevisG de Charles, cardinal de Bourbon 1®% et pour corps : une 6p6e flamboyante, tenue par une main. Gette ep^e representant le zMe des pr^lats de rfiglise. On lui donne une autre devise. Voyez nespoirj etc.

AuDACES FORTUNA JUVAT. — La Roddc. — Varin de Noidans, k Besangon.

Jeton de 4669.

AuDACTER ET SINCERE. — R6court du Sart, seigneur de Bru^res.

AUDAX ET PROMPTUS. — DoUglaS.

Au DELA DES MERS. — Autrct, cu Brctague.

AUDENDUM SAPERE REBUS IN ARDUIS. —

F. Moreau, maire de Dijon.

Jeton de i638. *

AuDENTi succEDiT OPUS. — Brossard de Glery.

Au FEAL RiEN NE FAULT. — Le Hiarquis dc Mathan, pair de France.

Au QUET I fCrt'.J — Gramailles.

DES DEVISES. 27

Au JUSANT COMME AU FLUX, CHATEAUFUR

EST MON NOM. — De ChateaufuF, enBretagne.

AuLTRE NARAY. fAutre nauvai.) — Devise prise en 1429 par Philippe le Bon, due de Bourgogne, lorsqu'il ^pousa sa troisi^me femme, Isabelle de Portugal. (Gette devise se trouve grav^e sur deux couteaux d'un ecuyer tranchant de ce prince, au mus^e de Dijon.)

AuLTRE n'auray. — De Tournemine , en Bretagne. — Goetmeur.

AuLTRE NE QuiERT. — Charlcs de Lalaing.

AuLTRE NB SERS. — De Beauhamais, en Bretagne et en OrManais.

AuLTRE NE VEUIL. — De Plusquellec , en Bretagne.

Au MAiSTRE LES soucis. — Le Maistre , ^ Paris et en Bretagne. (Porte des soucis.)

Au PEiGNE d'orI (Cri.) — Gulant.

Au PLAisiR FORT DE DiEu. — Le vicomtc Mount Edgecombe, en Angleterre.

Au PLUS DRU ! (Cri.) — Le comte de Tour- non-Simiane, pair de France.

Au PLUS HAUT. — Le marquis de la Guiche, pair de France.

28 DICTIONNAIRE

Au PLUS VAILLANT HEROS. — La famille d'AfFry d'Aubrebac.

Au PLUS VAILLANT LE PRIX. — Champion de Gic^, en Normandie et Bretagne.

AuREA DABiT (poma). [Uu Granger en fleurs.) — La grande Dauphine, Anne-Marie-Ghris- tine.

Jeton de 4682.

AuRO MicANTE REFULGET. — De la Musse, en Bretagne. (Porte des besants.)

AuRO TUTATUR ET ARMis. [Couroune royale posee sur une table, devant laquelle on voit Minerve tenant une palme , un laurter, une epee avec la Toison (Tor.) — Ghambre des comptes de Bourgogne.

Jeton de i648. Au SEIGNEUR DE GLEON 1 (Cri.) — Gl^On.

Auspice christo. {Foi ailee, tenant ti^ois epis.) — Albert et Isabelle. — Ghambre des comptes de Dole, en Franche-Gomt6. — Davie.

Jetons de 160i et 1611.

Auspice christo nil desperandum. {Homme enpriere.) — Henri de Bourbon, prince de Gond6.

Jeton de U84.

DES DEVISES. 29

AUSPICIUM IN TERRIS HJEC DOMUS HABET j

MANET ALTERA ccELis. — Estouff de Milet de Mureault. — Laporte. — Azanne.

AuspiciuM MELioRis ^vi. — Beauclerck de Vere (due de Saint- Alban, comte de Bur- ferd.)

AuT CJESAR AUT NIHIL. — G6sar Borgia.

AUT C^SAR AUT NULLUS. — Walls.

AuT CEDERE, AUT c^Di. [Avbre frappe de la foudre.)

Jeton de Louis XIII. AUT MORS AUT VITA DECORA. — La FonS. —

L'empereur Othon de Saxe, dit le Grand. — Manessier, en Ponthieu.

Et sur un jeton.

AuTOR EGO AUDENDi. — Charles , cardinal de Bourbon.

AuT PATERE, AUT ABSTiNE. (Un ckardoti.) — Ambroise Drouard, imprimeur, morten 1608.

AuT PERFICE, AUT NE TENTES. — BuSOn do

Ghampdivers, k Besangon.

Jetons de U65 a 1671.

Autrefois mieux. — Brimeu.

Autre n'arai. — Philippe le Bon, due de Bourgogne. — Goetmeur.

30 DICTIONNAIRE

Autre ne sers. — De Beauharnais , en Orleanais. — Leuchtenberg.

AuT vincere, aut MORI. — DevisG qui se lit sur un jeton de cuivre frapp6 au nom de Claude de Lorraine, due d'Aumale, pair, grand veneur de France et gouverneur de Bourges. (Ecu 6cartel6 de Lorraine et Bour- bon. 1571.)

Aux chatelains! (Cri.) — Recourt du Sart, seigneur de Bru^res.

AuxiLiUM AB ALTO. — Kellct. — Barounet Dillon, en Angleterre, branche des Dillon de France.

AuxiLiUM AD ALTA. — De la Poeze, en Bre- tagne.

AuxiT virtute decorem. — J. Joly , maire de Dijon.

Jeton de i667.

Aux MAURES. — Vidart.

A VAILLANS CUERS RIENS IMPOSSIBLE. — De

Belleval, en Ponthieu.

Avance! — Lecomte Portmore, en ficosse.

AVANT que la MER PUT AU MONDE , ROCHE-

chouart portait les undes. — Rochechouart-

DES DEVISES. 31

Mortemart. Devise faisant allusion aux armes ond^es de cette famille, et qui a M rendue en latin de cette maniere : Ante mare undas,

AvEC LE TEMPS. — De Gfisc ou Le Gris,

A VERiTATE NOMEN. — GoHite de Verita.

A VERO BELLo CHRiSTi. — Le comte de Bouill^, pair de France.

A VETUSTATE ROBUR. — Du Roure et Beau- voir du Roure-Grimoard.

AVIDUS COMMITTERE PUGNAM. — D*AgOUlt,

en Provence, Dauphin^, etc. (Porte un loup.)

A viRTUTE viRi. — Viry.

AviSE LA FIN. — Le comte Gassilis, en ficosse.

AvisEZ LA PIN. — Kennedy (marquis et baron d'Ailsa), Grande-Bretagne.

AviTA PERAGRO LOCA. — Ghiflct , a Be- sangon.

Jetons de i6iS et 1624.

AviTO viRET HONORS. — Stuart ( baron Stuart de Rothelay).

AvizE, AvizE. — De Quelen de Stuert de Caussade, due de la Vauguyon.

32 DICTIOPiNAIRE

Ayde a aultruy, Dieu t'aydera. — Pon- ton d'Am^court (Champagne).

Ayde au second Chretien Levis. — Levis- Mirepoix (Gomt. Venais.).

Ayde-Dieu au bon chevalier. — Candolle (Provence).

Ayde-toi, kergorlay, et dieu t'aidera. — De Kergorlay, en Bretagne.

Aye foy. — Grouchy (Normandie et Bre- tagne.)

Aymez loyaulte. — Le due de Bolton, en Angleterre.

Azincourt! (Cri.) — John Woodhouse, en Angleterre, combattant d' Azincourt.

B

Barbaria. — Mot inscrit sur le collier de I'ordre de la Croix de Bourgogne, institue par Charles-Quint.

Bataille pour Died ! [Cri.) — Bataille de Mandelot, en Bourgogne.

DES DEVISES. 33

Battons et abattons! [Cri.) — Le mar(juis Le Glerc de Juign^, pair de France.

Beaufremont ! [Cri de guerre.) — Beaufre- mont de Gharny.

Beaumanoir, bois ton sang. — De Beau- manoir, en Bretagne. (La devise vient du com- bat des Trente, en 1350).

Beaumes 1 (Cri.) — Escaillon.

Beauveau I [Cri de guerre.) — Beauveau.

Bella minatur. — De Kermellec, en Bre- tagne.

Bella odi , pacem tueor , compesco rebel- les. — Devise d' Angers, au revers du jeton de L. Davy.

Jeton de 1596.

Bel avis. — Coucy-Gh^teauvieux.

Bellecombe I [Cri de guerre.) — Bellecombe.

Belle sans blame. — Luyrieux.

Bellica virtus. — Ach6 de Larrey.

Bellic^ virtutis prcemia. — Mauperch^.

Bellica virtutis prcemium. — Devise de I'ordre de Saint-Louis, cre.6 par Louis XIV en 1693.

2.

34 DICTIONNAIRE

Bellum in pace. — D'Ombreuil de Bud- bach.

Bene beati feceris. — Chretien Godran, maire de Dijon.

Jeton de i557.

Benefacientes benedicti. — Benoist d'Azy (Orleans).

Bene vivere et ccelari. — Gottereau.

Benign^ et juste. — B^nigne Le Gompas- seur de Gourtivron, maire de Dijon. (Porte des compas).

Jeton de 1621 >

Benigno numine. — Pitt (comte de Gha- tam).

Benin sans venin. — Meulh.

Bepret. — Penmarch.

Bepret creur. (Toujour s fort.) — Du Bot- d^ru, en Bretagne.

Berghes ! {Cri de guerre.) — Berghes saint Winnocks.

Bernemicourt I [Cri de guerre.) — Belle- fori^re.

Berpet Grinwhe. — Le comte du Botderu, pair de France (Bretagne).

DES DEVISES. 35

Beza b peoc'h. {Eire enpaix.) — De Goet- quelven, en Bretagne.

BiEN FAiRE ET LAissER DIRE. — Bengy de Puy-Vall6e.

BlEN FAIRE ET NE RIEN CRAINDRB. — Du-

trieu.

BlEN FONDE ROCHEFORT. — Rochefort.

BiEN POUR CHASSEY. — De Ghassey, en Franche-Gomt6.

BiEN REGNEREz. — Serre.

BiEN suR. — Du Juch, en Bretagne.

. BiSANTIIS NUMMIS PAUPERIBUS ADEST. —

Bony de Lavergne.

BlESSURE AU COEUR, JAMAIS A l'hONNEUR. —

G16, en Bretagne. (Porte un coeur perc6 d'une fl^che.

Bona vicina malis. {Un vameau enfre deux ecueils est pousse par des vents favorables.) — Philippe de Groy, comte de Sobre.

Jeton de 1592 et medaille de iS96.

Bonavoluntate. — Le Marant, en Bretagne. BoN ET BEAU. — Du Gosquer, en Bretagne. Bon et loyal. — Le Rodellec, en Bretagne.

36 DICTIONNAIRE

Bon guet chasse male aventure. — B6- hague.

Bonne et belle assez. — Bellassye. — Le comte Fauconberg, en Angleterre.

Bonne fin. — Perr^al, en Franche-Gomt^.

Bonne renommee. — Grasse (Dauphin^).

Bonnes nouvelles. — La famille du Begue de Lannoy.

Bonne vie. — De Molac, en Bretagne.

Bon sang ne fajlle. — Bon gars.

Bon sang ne peut mentir. — Du Pare, en Bretagne.

BoNS CHRETIENS DE Bauffremont. (Adage.) — De Bauffremont, en Franche-Gomt^.

Bonus pastor animam suam dat pro ovibus suis. — Jacquemet, ev^que de Nantes, en 1849.

Bonus semper et fidelis. — Le marquis de Pastoret, pair de France. (Porte un pas- teur et son chien.)

Boulogne I {Cri de guerre.) — Bertrincourt.

Bouloigne! (Cri.) — Les sieurs de Picque-

DES DEVISES. 37

gny, de Saint-Sautflieu , en Ponthieu, les anciens comtes de Bouloi^e-sur-Mer.

BouLONGNE ! {Cri.) — Trie et Piqueny.

Bourbon ! {Cn.) Gombaud.

Bourbon Notre-DameI {Cri de la famille de Bourbon.)

Bourne 1 (Cri,) — Le sieur de Thiembronne, en Boulonnais.

BousiES Au BON Fiz. — Bousios.

BousiES 1 {Cri.) — Le sieur de Happlin- court en Vermandois.

BouTEz EN AVANT. — Le coHite Barrymore, en Irlande. (M^mes armes et m^me devise que la comtesse du Barry, en France.)

Brevior at clarior. — Thorigny.

Brevi quam grandia prestat. {Accompa- gnant un citronnier avec son fruit.) — Devise de Charles de Goss6 de Brissac, mar^chal de France.

Brosse ! {Cri.) — Saint-S^v^re.

Bureau vaut ecarlate. — Devise de Jean Bureau, grand -maitre de Tartillerie sous Charles VII, maire de Bordeaux en 1451.

38 DICTIONNAIRE

Bury I {Cri de guerre.) — Bury.

BuvES TOST Assis ! [Cri de guerre.) — Buves.

Cadens resurgit major. — J. Boussuet, maire de Dijon. (Porte des roues.)

Jeton de 1613.

CLesar-Auguste 1 [Cri.) — Pr^aux.

Calculo et ratione metienda omnia. — Francois, dauphin, roi d'ficosse, depuis Fran- cois 11.

Nombreux jetons.

Galonec a drec'h bep tra. [Lhomme de cceur surmonte tout.) — Gharuel , en Bre- tagne.

Gamberon ! [Cri de guerre.) — Boufflers.

Gambraisis I [Cri de guerre.) — Baudot. — Bl^court.

Gambray, cite de paix. — La ville de Gam- bray.

Jeton de iS79.

DES DEVISES. 39

Gambresis ! {Cri de guerre.) — Cantaing.

Gampi tui repletuntur ubertate. — Pio- lenc.

Candida candidis. [Une lune en face (Tun soletl, laquelle repand des rayons st lumineux quelle semble elle-meme un autre soleil.) — Devise de la reine Claude de France, premiere femme de Frangois P^

Candid^ et sincere. — Baron de Gervay.

Candore et labore. — Baron de Ritter, en Allemagne.

Candore et ardore. — Orglandes (Norm.).

Candorem purpura servat. {Un oeillet in- carnat mele de filets blancs. — Une des devises du cardinal de Richelieu, pour signifier que la sinc6rit6 de ses intentions pour le service de rfitat a autant 6tabli sa reputation que r^clat qu'il tirait de la pourpre romaine. {Le P. Anselme.)

Candor et Robur. — Le marquis Huguet de S^monville, pair de France. (Porte un cygne et un ch^ne.)

Candor exsuperat aurum. — De Lauzanne, dans la Marche et en Bratagne. (Porte un croissant d'argent et des etoiles d'or.)

40 DICTIONNAIRE

Candor ill^sus. — Le pape Clement de Medicis, VIP de ce nom, avait pour sa devise line comfete ou 6toile k queue.

Candor notatur lilio. — Despotots, a Be- sangon. (Porte un bouquet de lys dans un pot.)

Jeton de i626.

Canes legati. — Chanalleilles.

Cant a l'oiseau ! (Ctn.) — Prye ou Prie.

Cantans fugat. {Coq effrayant un lion par son chant.)

Jeton des parties casuelles, i6SS, relatif a la lev^e du si^ge d' Arras par les Espagnols.

Cantat pugnatque vicissim. — Rioust, en Bretagne. (Porte un coq.)

Capiam aut mergor. — Collas,en Bretagne.

Caput inseret astris. — Boffin. — Bou- vier.

Carantez ha guirionez. [Amour et Verite.) — Du Boisguehenneuc, en Bretagne.

Caret Doue, meuli Doue, enori Doue. (Aimer, loner, honorer Dieu.) — Richard, en Bretagne.

Caritas. — Caritat de Condorcet.

DES DEVISES. 41

Caritas nescia VINCI. — Plantade.

Carpentier ! [Cri de guerre.) — Carpentier de Gr6cy.

Cassis tutissima, virtus. — Ablaing,

Casus ne ? Deus ne ? — Devise prise par Godefroy de Bouillon, due de Lorraine, « le quel se promenant a Tentour de la ville (au si^ge de Jerusalem), appercut trois oiseaux sur une tour, et ayant tire dessus, il les per^a tous trois d'une fl^che, ce qu'il prit depuis pour devise avec ces mots ci-dessus », et en- suite les dues de Lorraine les ont retenus pour armes. [Segoing.)

Causa latet. — Montigny de Thimeur.

Cave ANT. — De Cavan, avoeat au parle- ment de Bretagne, en 1786.

Cave, cave canem I — Cauvet de Blancheval.

Cave gryphem. — Baron de Bohlen.

Caveto. — Bouvier de Portes.

Cecidi, sed surgam. — Montalembert do Gers.

«

Cedat Bellona Minerva. — Charles Chau- ^'yn de Fontainebleau , . . ^

MMaille du xvi* siecle.

42 DICTIONNAIRE

Cedatur feriens. — La Maillardi^re et Lef^vre de La Maillardi^re.

Gedendo supero. (L Amour tirantde I'arc.) — G. de Morru, bailli de Ghdteau-Thierry.

Jeton du xvii* siecle.

Cedo nulli, avec un dieu terme, 6tait la devise d'Erasme.

G.E.LLS.E.E.E. [Gurando enixe in imos

SANCT^ ECCLESL^, ECCLESIA ELEVAT.] — Du

Puy-Melgueil.

Gelare divinum opus. — Du Breul de Sacconey, en Franche-Gomte.

Geleres ardore. — Devise des chevau- l^gers, acompagn^e de fusses volantes.

Geleritas atque fidelitas. — Rancher.

Gelon le tamps vaulchard [Selon le temps vaut le char). — Vaulchard, a Dole, en Franche-Gomt^.

Jeton du xvi« siicle.

Geluy a le cceur dolent, qui doit mourir, ET ne sgAYT QUAND. — Deviso du sieuF de La Masserie-Morin, chevalier de I'ordre de Saint-Michel, docte et savant en blason et g^nealogie.

DES DEVISES. 43

Cerf, pie, lion. — Serpillon.

Certa ducunt sidera. (Vaisseau guide par deux etoiles.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de i707.

Gert^ contingere met am. — Burteur, maire de Dijon. (Porte des filches.)

Jetons de i74:S, 45, 48.

Certa fulgent sidera. — Dessole.

Certa interitus fiduci^. — Duval de Dam- pierre (Champ. — Norm.).

Certamine parta. — Simiane. — Montchal.

Cert at majoribus astris. — Huraut de Cheverny.

Certavi, sanguinavi, vici. — O'riordan, en Irlande, Bretagne et Orl6anais. (Porte un dextroch^re tenant une 6p6e.)

Cessando majora parat. {Un arc debande.) — Une des devises du mar^chal Armand de Biron.

Cessit victoria victis. — Devise qui est au-dessous d'un 6cu sculpts et point mi-partie rouge a gauche et blanc a droite, au-dessus de la porte d'entree d'une maison de la rue Rotrou, a Dreux ; sur la cl6 de voute est aussi

44 DICTIONNAIRE

sculptee. une 6pee droite, la pointe en haut : celle-ci porte enfil^es trois couronnes a fleu- rons, placees h des distances 6gales ; du centre d'intersection de ces couronnes se d^tachent, a droite et a gauche, trois branches ou rameaux simples, portant, 6galement enfil^e vers son milieu, une couronne pareille aux prec6- dentes, ce qui fait en tout neuf couronnes, trois sur la tige et six sur les rameaux. Gette ep^e symbolique est representee dans les de- vises keroiques de Guill. Paradin, p. 199 de I'Mit. de Lyon, 1547. G'est, selon cet auteur, « la sanglante esp^e du supplice des SS. mar- tirs (qui) se convertit en palmes de perp^tuelle victoire, portant couronnes de regne immor- tel. » — On a dit que cette devise faisait allusion a la bataille de Dreux, livr^e sous Charles IX, en 1562, que les protestants pa- raissaient avoir gagnee et qu'ils perdirent. C'est a tort, puisque Paradin la signale ant4- rieurement a 1562. {De la Querrfere.)

C'est a mon tort. — Gh41es.

C'est du moulin que nous vient la pature. — Dumoulin, libraire-^diteur a Paris, de nos jours. (A pour marque un moulin a vent et la devise ci-dessus.)

DES DEVISES. 45

G'est mon plaisir. — Gaude de Martain- ville. — La Rochefoucault. — Simon, en Bretagne.

G'est par la vertu. — Paterin.

G'est pour bien. — La Fert6.

G'est un abIme. — Guiramand de Sadolet.

Ghacun en son temps. [Un aigle a deux tetes^ qui d'un bee tenait un foudre et de Vautre une palme.) — L'empereur Maximilien d'Au- triche, fils de l'empereur Fr6d6ric IIL

Ghacun est libre de faire ce qu'il veut. — 1660. Devise grav6e sur le manteau en pierre d'une chemin^e d'une maison k Bour- gneuf-en-Retz (Loire-Inf^rieure), ou se lisait cette inscription : la devise de pierre robard EST QVE CHACVN EST LIBRE, ctc. Ge pcTSonnage 6tait s6nechal de Bourgneuf. [De la Querriere.)

Ghancel ne chancelle mie. — Ghancel de la Grange.

Gharitas. [Les Minimes.) — Devise en trois syllabes mises Tune sur I'autre, enferm6e dans un ovale rayonnant. — Leclerc. — Gari- tat de Gondorcet.

Gharitatis opus. — La maison d'Alesso, petit-neveu de saint FrauQois de Paule.

46 DICTIONNAIRE

Gharrier droit. — Gharrier.

Ghastillon 1 [Cri.) — Vassy.

Ghastillon! Ghastillon! {Cri.) — Ghas- tillon-Ghemilla.

Ghateauneuf 1 {Cri.) — Ghdteauneuf-Ran- don.

Ghateauvillain a l'arbre d'or ! {Cri.) — Ghateauvillain.

Ghdtillon I {Cri de guerre.) — Bazoches.

Ghe peri, pur CHE m'innalzi. — Gette devise fut compos^e par madame de S^vigne pour Joseph Adh^mar de Monteil, fr^re de M. de Grignan.

Gherche qui n'a. — Mai'guerie, en Nor- mandie et Bretagne. (Porte des marguerites ou pdquerettes.)

Gher repos. — Devise anagramme de Por- ch^res, d'Arbaud, racad^micien.

Ghevalerie de Kergournadec'h. — De Kergournadec'h, en Bretagne.

Ghevaliers pleuvent I Jerusalem I {Cri.) — Ghauvigny.

Chi. di. morte. teme. di. vita. non. e. de

DES DEVISES, 47

QNO. — Henri de Bourbon, prince de Gond^.

Jeton de 4S74.

Ghi^vre I {Cii.) — Desclabes.

Ghristus rex venit in pace, Deus homo FACTus EST.— L.-J. de Gastellanne d'Ornano de Grignan, 6v6que de Carcassonne.

Jeton de 4718.

Ghristus rex venit in pace, et homo FACTUS est. — La famille d'Adh^mar, de Grignan.

Sur une sculpture en pierre et le jeton de Vdvique de Carcassonne.

Ghristus vincit, Ghristus regnat, Ghris- tus iMPERAT. — Devise que les rois de France, a partir du r^gne de Louis YI, en 1137, ont mise sur leurs monnaies. J'ai un cachet aux armes de France qui porte cette m^me devise.

GiEL A cielI (Cn.) — Des Gordes-Watri- pont.

GiNGIT ET OBSTAT. — Du Port.

GiNXITQUE DECENTIBUS ARMIS. — DeviSO du

sieur De La Roque , gentilhomme , docte en I'histoire, blason et g^n^alogie.

GlTHAR^ CONJUNGIT IbERIA VESTES LiLIA DANT GALLI, DATQUE TOLOSA CRUCEM. — La

48 DICTIONNAIRE

maison d'Arpajon, qui ecartelait de Toulouse, de S^verac, d'Arpajon et de France; sur le tout de Malte.

GiTO TUTOQUE. — Lc comtc de Guinsonnas, pair de France.

Givico FCEDERE PRODERiT. — Lc coDseil des ^chevins de Dieppe.

Jeton de i76S. GiVITAS POPULUSQUE RoTHOMAGENSIS. —

Devise sur un jeton de cuivre frapp6 sous Louis XVI aux armes de la ville de Rouen.

Glarius in adversis. — Louis de Lavallette (due d'Epernon).

Glemence et vaillance. — Clement de Saint-Marc.

Glermont 1 {Crt.) — De Glermont-Ton- nerre. — Le sieur de Gaucourt, en Beauvoisis.

Glermont de Lodeve I (Crt.) — Glermont.

GcELARE DiviNUM OPUS. — Le Brcuil.

GcELESTES PANDiTE PORTAS. — Baron de Gibsone.

GcELESTUM IN IRA TUEOR. — Gomte Rado- lin-Radolinski..

DES DEVISES. 49

GoELi DECus. [La fausse apparence de trots soleils, produite par le soleil levant.) — La Dauphine, Marie-Jos^phe de Saxe.

Jeton de i75S.

GcELi ENARRANT GLORiAM. — Bapthelier.

Ggeli munus. {[/n ange apporte un enfant a la France agenouillee.) — Naissance de Louis XIV, en 1638.

Jeton de Louis XIII.

Ggeli solique munere. — Mar^chal d'Au- deux, a Besangon. (Porte des grappes de rai- sin.)

Jetons de i665 d i67i.

GcELo et vigilantia. — Marin, ^Besangon. (Porte un coq surmont6 de deux croissants.)

Jeton de 1669.

GcELOQUE soloque. — Mar^chal.

GcELo rex vindice tutus. [Fleur de lys entouree de rayons, placee sur une haute mon- tagne; de chaque cdte, des nuages orageux,) — Henri IV.

Jeton de 1603.

GcELo TUTA QuiES. — Joly de Maizeroy.

Ggelum, non solum. — .Moges-Buron. — De Moges, en Normandie.

3

50 DICTIONNAIRE

GcELUM NON vuLNERA. — Du May.

GcELUM viRTUTE. [Une massue etunepeaude /eb?!.) — Francois, due d'Anjou (porta d'abord le nom d'Hercule).

Jetons de i56S et 1S6S. GCEUR ET COURAGE FONT l' OU VRAGE . — B alch .

CoGNoscAT EX UNGUE LEONEM. — Lc Veyer ou Vayer, en Bretagne. (Porte un lion.)

GoGNoscuNT ME ME^. {Des brebi's.) — Le roi d'Angleterre Jacques III, a Saint-Germain.

Jeton de i740.

GoLLiGET Avus. — M. filic de Beaumont, seigneur de Ganon, en Normandie. — Prix pour le bon chef de famille.

Medaille et jeton.

GoLLiGiT UT SPARGAT, — Rolliu, marchaud d'antiquitds et de m^dailles, a Paris, de nos jours.

Cachet.

Gol.Nem. [Colonta Nemausensts.) — L^gende accompagnant les armes de la ville de Nimes.

GoMiNus ET eminus. — Louts XII ^ avec le pore-epic. « Ge prince voulait marquer, par le porc-^pic, qu'il ferait sentir de pi^es et de loin

DES DEVISES. 51

a ses ennemis, ce que pouvait une puissance comme la sienne, le porc-6pic ay ant ces deux propri6t6s de piqner de pr^s, en se jetant sur celui qui I'attaque, et de loin, en langant ses ^guillons. » {Le P. Bouhours.) Gette devise se portait dans les drapeaux et sur les m^dailles de ce roi.

CoMiNus ET EMiNus. — Devise de I'ordre du Porc-fipic, 6tabli en 1393 ou 1394 par Louis de France, due d'Orl^ans, aboli par Louis XIL

GOMINUS ET EMINUS PERIUNT. — Le Rodcl-

lec en Bretagne. (Porte des filches.)

CoMME JE PUS. — More. — Baron Ward. — Le comte Dudley (Grande-Bretagne).

GoMME JE TROuvE. — ButlcT, vicomte de Thurles, baron Arklow, comte d'Ossory, marquis et comte d'Ozmond (Grande-Bre- tagne).

GOMPENSAT, ^QUAT, VENDICAT. — Devise

accompagnant les armes du parlement de Normandie 6tabli h Rouen. {D'hermines ^ a une epee en paly la pointe en haul et servant de support a une paire de balances, avec un sceptre et une main de justice poses en sautoir et brochant sur le tout.)

52 DICTIONNAIRE

GoMziT MAD. [Parlez bien.) — Buzic, en Bre- tagne.

CONATUM JTJSTUM DEUS ADJUVAT. {6pee 612-

filant une couronne^ tenuepar une main armee.)

— S. de la Bri^re, pr^vdt des mar6chaux, k Ghdteaudun.

Jeton de 1574.

Concordia crescent. {Trots fleuves epan- chant leurs eaux.) — Le canal de Briare.

Jetons de 1741S, 66, etc.

Concordia, integritas, industria. — Roth- schild.

Concordia novo sanguinis nexu firmata. (La Concorde et r Hymen aupres (Tun autel.) — Mariage de Marie- Antoinette avec le Dauphin.

Jeton allemand de 1770.

Concordia RES parv^ crescunt. (Une foi.)

— La ville de Cambrai.

Jeton de 1580.

Concordia res parv^ crescunt. (Une aigle sur un cippe, tenant sept fleches.) — Louis Elsevier, imprimeur, mort en 1617.

Concordia victrix. — Du Fossez.

GoNCussus suRGo. — Uu ballou ^ jouer 4tait

DES DEVISES. 53

port6 en devise par Tamiral Ghabot avec les mots ci-dessus. — De m^me pour le due de Rohan-Ghabot, pair de France (Poitou et Bretagne).

Jeton de 179S. GONFUNDANTUR ET NON CONFUNDAR. {[/ne

roue de Sainte-Catherme, disposee comme un treuil.) — Catherine de M^dicis, alors Dau- phine et duchesse de Bretagne.

Jeton. ^^

GoNsciA MENS RECTI. — De Schultz.

GoNSciENTiA ET FAMA. — Pierre de La Grange. — Boivin, en Franche-Gomt6.

GONSCIENTIA RECTA NIHIL TIMET. — De Saint-

Souplis, en Ponthieu.

GONSCIENTIA VIRTUTI SATIS AMPLUM THEA-

TRUM EST. — Gharles Fevret, en Bourgogne.

GoNSEQUiTUR QUODCUMQUE PETIT. — Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois {avec un dardj tire de ses armes). « La pens^e de cette dame etait de faire connaitre qu'elle avait beaucoup de credit et que, comme un dard pouss6 par une main adroite atteint le but oil il va, elle ne manquait point d'obtenir ce qu'elle demandait. » {Le P. Bouhours.)

54 DICTIONNAIRE

GONSILIA PACIS CONCORDIA FIRMET. {VttSe

contenant des cceurs d'ou s'echappent des bran- ches de lawner entrelacees.) — P16nipotentiaire de I'Autriche a la paix de Gambrai.

Jeton de i72i.

CoNsiLio ET viRTUTE. — Pozzo di Borgo. — Macquart.

GoNsiLio MANUQUE. {Trois coupes d'or et un scalpel.) — Les chirurgiens de Paris.

Jetons.

CoNSTANTER. — Lb Cardinal de Granvelle.

CoNSTANTER VIGIL. — ' Baroii d'Eger, en Allemagne.

GoNSTANTiA ET ZELO. — Gomte Pahlen, en Russie.

CONSTANTIA, JUSTICIA ET FIDELITATE. — Dc

Coutances, en Touraine et Bretagne.

GoNSULTORUM soLiDiTAS. [Tevme a quatre tetes sur un cube.)

M^daille de Besangon, de 1665.

GoNTENTA suo MEDiocRiTAS. — Petrcmand de Valay, a Besangon.

Jeton de 1648. GONTENTEMENT PASSE RICHESSE. — BOW^^BF,

baronnet (Grande-Bretagne).

DES DEVISES. 55

GoNTiNUo. — Gaudot, a Besangon.

Jeton de 1627.

Contra hostem surrectus. — Bourguigiion- Lamure.

Cor bello paceque fidum. — La soci^t^ de rArquebuse, de Gorbeil.

Jeton de i787.

GoRDA serata pando. — Baponnet Lock- hart, en Angleterre ; une branche de cette famille existe dans I'Orl^anais. (Porte un ccBur enclos dans un cadenas.)

GoRDE et animo. — P. Filioli, archev^que d'Aix, 1505-1540.

Jetons. GoRDE GERO QUOB CORDE COLO. — La villc

de Besangon. (Porte une aigle tenant dans ses serres les colonnes d'Hercule.)

Jeton de 1666.

GoR iNvioLABiLE RARUM. — Gorraro , k Venise.

GORONABITUR LEGITIME CERTANS. — Devise

de I'ordre de la Gouronne-royale, institu6 en 802 par Gharlemagne.

GoRONABO. — Hennequin, en Champagne et en Bretagne.

56 DICTIONNAIRE

COUCHY A LA MERVEILLE ! {Cri.) — GoUCy-

GhMeauvieux. — Le baron de Goucy, en Ver- mandois.

Courage. — Buchon. — Baronnet Cuming- Gordon, en Angleterre.

Cachet.

Courage et loyautb. — De la Tour du Pin, en Dauphin^ et Bretagne.

Courage et peur. — Darbon.

Courage sans peur. — Le vicomte Gage, en Irlande.

CouRS SANS cesse. — Coursaut.

COURTOISIE, BONNE AVENTURE, — MuSSet. —

Alfred de Musset.

COURTOISIE CONVIE, RUSTICITE NUIT. — Gour-

tois, en Bretagne.

Craignez honte. — Gavendish-Bentinck, due de Portland (Grande-Bretagne).

Graindons la mort, mieux en aurons. — Raoul de Lannoy, seigneur de Folleville, etc., mort en 1508.

Devise sur son tombeau.

Grains le tourbillon. — L'Estourbeillon, en Bretagne.

DES DEVISES. 57

Crainte de dieu vaut zele. — Devise prise par Jean de Vauzelles, I'auteur d'une histoire 6vangelique, et dont il se servait parfois pour d^guiser son nom.

Credant a fonte relapsum. {Une fontaine jailUssant sous les pieds de Vagneau, qui figure dans les armoiries des Siguier.) ' — Pierre Si- guier, chancelier de France.

Jeton de 1641.

Crede biron. — Gontaut-Biron.

Gredula turba sumus. — Leusse.

Gremons [craignons) lannoi, mieulx en aurons. — Raoul de Lannoi, sieur de Morvil- liers, gouverneur de G^nes, sous Louis XI, etc.

Jeton,

Grescam et lucebo. [Un croissant.) — Vacdi- d^mie de Bordeaux.

Jetons et me'dailles.

Grescam laude recens. — Jean Gaston, petit-fils de Gaston d'Orl^ans, ducde Toscane. (Le due, vetu a Vantique, reeevant le sceptre et la couronne.)

Jeton.

Grescat FLOS debitus astris. — Jacques Thomas de Varennes.

3.

58 DfCTIONNAIRE

Crescent, crescetis amores. [Deux palmier % iincUnant I'un vers I'autre,) — Marie-Ade- laide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de 1698.

Crescentur ad sidera. — Gaultier, en Anjou et Bretagne. (Porte une rose, accom- pagn6e en chef de deux 6toiles, et en pointe d'un croissant.)

Grescit et superat malis. — P. Terrion, maire de Dijon.

Jeton de 164S.

Grescit in arduis. — Cardon (Flandre).

Grescit virtus in periculo. — Dumaitz de Goimpy.

Grespitantem excito. — Gaigne d'Orn^e (Barthelemy).

Cric a molac ! (Cn.) — Molac (Le sen6- chal de Kercado de). — De Laigue dit que e'est une devise et non un m, qui signifie paix ou silence a Molac.

Groisilles ! (Cri.) — Ganny ou Gany. — Lalaing.

Grois sur trois mondes. — Le Bouteiller de la Houssini^re , en Bretagne. (Porte trois mondes croiset^s.)

DES DEVISES. 59

Groyez biron constant dans l'infortune. — Prince de Biron.

Croy salve tretous. — Croy. — Les des cendants du roi Andrd II, de Hongrie.

Cruce crevit et hasta. — Pierre d'Hardi- villiers, archev^que de Bourges.

Jet on de i64S.

Crucem tuam adoramus, dominb. — Made- leine d'AJbret, comtesse de Nevers et de Dreux.

Jeton du xvi« sidcle.

Gruci regique fidelis. — De G6vaudan, en Languedoc.

Gruore christi corusco. — Burle.

Crux anchora salutis. — Du Dresnay, en Bretagne. (Porte une croix ancr^e, etc.)

Crux c(elorum, crux mihi clavis erit. — Crozat.

Crux, decus et spes. — Girard du Demaine.

Crux dux certa salutis. — Pantin, en Anjou et Bretagne. (Porte une croix.)

Grux est signum christi, lilia sunt ma- Ri^. — Saint Mauris en montagne.

60 DICTIONNAIRE

Crux michi sola est. [Croix.)

Jetons dp. la ville de Bourges, au xvi^ siecle.

Crux mihi spes et honor. — Gouyon, en Bretagne. (Porte une croix.)

Crux spes mea. — De Mellon, en Bretagne. (Porte des croix pat^es.)

GUI PATER ^TERNAS POST S^CULA TRADAT HABENAS, CUIQUE REGAS ORBEM cum SENIORS

SENEX. — Le Grand Dauphin, fils de Louis XIV.

Jeton de i66S.

Cujus EST REDDiTE. (Vue des lies Britan- ntques (Tun cdte, et de Vautre le buste du rot Jacques 11.) — Jacques II, roi d'Angleterre, r6fugi6 a Saint-Germain.

Jeton et mMailles.

CuM ARCA. — De Comarque, en Perigord, Auvergne, Guyenne.

Cum pietate junct^. — De Jouffroy, a BesanQon.

Jetons de i66S a 4667,

Cum pundere virtus. — Jean de Montpezat de Carbon, archev^que de Bourges. (Porte des balances.)

Jeton de i666.

DES DEVISES. 61

Cum virtute diu stabit honos. — Baudinet, maire de Dijon.

Jeton de 1'7i7.

Gum virtute nobilitas. — Labroue. GuNCTA ADAMussiM. — Le Goiiipasseur. Gunctando firmitas. — De Baiimen.

Gunctanter et propere. — Ghandiot, k Besangon. (Porte des levrettes.)

Jetons de 4666, 66, 69.

Guncta rationibus componuntur. — La chambre des comptes de Blois.

Jetons de 1861, 71, 75.

Guncta sub fausto sidere florent. — Baudinet, maire de Dijon.

Jeton de 1719.

Gunctis nota fides. — La maison de Bas- tard, originaire de Bretagne, 6tablie en Berry, en Guyenne, dans le Maine et en Devonshire, porte, par concession de Gharles VII, la devise ci-dessus ; cette maison avait aussi I'ancien cri Diex ate I

Gura quod acquisti. — Drujon de Beau- lieu.

62 DICTIONNAIRE

GURRIT AC HORTATUR, SPIRITUS ET RECTE. —

G. le Gouz, seigneur de Gurgy et Vellepesle, receveur pour la Ligue en Bourgogne.

Jeton du x\i« siicle. GURRUNT EXEMPLO MAJORUM. — G. BoSSUCt,

maire de Dijon. (Porte des roues.)

Jeton de 1647.

GuR SENio PR^LATA JUVENTUS ? ( Uu Ser- pent depouille de sa vieille peau.) — Louis de la Tr^mouille. Ge capitaine se plaint de ce que, contre son avis, Ton suivit I'ardeur des jeunes gens pour donner la bataille de Pavie, ou 11 mourut. [LeP. Anselme.)

CuRVATA RESURGET. {Le solet'l e'cla&ant des epis inclines.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 4692.

CusTODi Nos, DOMiNE. — Du Bourblanc, en Bretagne.

GusTODiT NOCTE DiEQUE. — Devise de Louis- Frangois Jeoffroy, ^chevin de Metz (1690), dont les armes portent un coq.

Jeton de 1690.

Guz HA TAG. {Dissimule et te tais.) — Pavic, en Bretagne.

DES DEVISES. 63

Gycnus aut victoria ludit in undis. — Tremoleti de Montpezat.

Gy que soit, croy. — Croy.

Jeton de 4SH.

Dabit deus his quoque finem. — Des Monts.

Da gloriam deo. — De Joux, en Franche- Comt6. — Bonvallet.

Da l'ardore, l'ardire. [Une fusee volante.) — Le mar^chal de Bassompierre.

Dant adversa decus. [Etoile rayonnante^ entom^ee de nuages.) — Henri de la Tour, due de Bouillon. — Boylesve, maire d' Angers, en 1638.

Jeton.

Dant animos plag^. {Avec un cheval barbe courant.) — Les Incitati, h Rome.

D'ardant desir. ( Des rechauds pleins de

64 DICTIONNAIRE

charbons ai^dents.) — Devise particuli^re de Ren6 d'Anjou, roi de Sicile et de Jerusalem.

Datus est mihi decor carmeli. [Le mont Calomel.) — Laurent Gottereau, imprimeur, mort en 1648.

Dat virtus quod forma negat. [Un rhino- ceros.) — Bertrand Duguesclin. — « Ge con- netable n'etait pas beau, mais vaillant. » {Le P. Anselme.)

Da vad e teui. (Tu viendras a bien.) — Du Ghastel, en Bretagne.

De bien boire soit memoire. — Sur un jeton anonyme de Gharles le T^m^raire, due de Bourgogne.

Cuivre.

\ De bien en mieux. — Ghateauvillain. — De Poulmic, en Bretagne.

De bon c(eur. — De Goetanscours, en Bre- tagne.

De bon vouloir servir le roi. — Baronnet Grey, en Angleterre. — Bennet (comte de Tankerville, baron d'Ossulston).

De bout en bout. — Bout.

De cettuy-cy, de cettuy-la, j'accorde LEs couronnes. — De Goulaine, en Bretagne.

DBS DEVISES. 65

Db charbon chevance. — Lymare Char- bonnier.

Db cceur et de bouche TEL. — Bochetel, en Berry et Bretagrie.

Dbcxjs ET HONOR. — La ville de ChAlons- sur-Marne.

Jetons de 1784.

Decus et tutamen. — L'Espine.

Dbcus et tutamen ab armis. {Palmes et lauriers sortant d'une cuirasse.) — Roger de Bellegarde, premier gentilhomme de la cham- bre du roi, grand ^cuyer de France.

Jeton de 1602.

Dederit ne viam, casus VE, DEUS VE. — Devise accompagnant les trois alerions de Lor- raine.

Debit ^mula virtus. — Gautier de Va- labres.

Dedit h^c insignia virtus. — Duguay- Trouin, en Bretagne. (Porte ane ancre et des fleurs de lys.) — Lef^vre de la Fautradi^re, de Beaufort.

Dedit illi nomen quod- est super omne NOMEN. — Henri de Jarniost.

66 DICTIONNAIRE

Defends-toiI [Cri.) — Kerancouat. — De Rosnyvinen, enBretagne. (Porte une hure de sanglier.)

De gilart servant. — Gilart, au Maine et en Bretagne.

De grands fachs resplend la cioutat de MARSEILLE. — La ville de Marseille, d'aprfes un sceau de 1257.

De hors cest anel povrrions avoir amovr? — « Saint-Louis prit pour devise au temps de son mariage une bague entrelac^e d'une guirlande de lys et de marguerites pour faire allusion h son nom et k celuy de la reine son Spouse, et mettant sur le chaton de cet anneau Timage d'un crucifix grav6e sur un saphir, accompagn^e des mots ci-dessus. » Gette devise 6tait encore sur I'agraffe du manteau qu'il portait le jour de ses noces, laquelle agraffe 6tait conserv^e dans le mo- nast^re royal de Poissy. [Le P. Menestrier,)

Dei et regis antiquus amor. — Briot de la Mallerie, en Bretagne.

Dei gratia et avito jure. — Du Val-Bon- neval. — Duval, de I'Escaude (Normandie).

Dei gratia sum id quod sum. — Noel des Landes, blaisois, 6v^que de Treguier en 1635.

DES DEVISES. 67

Dei gratia sum quod sum. — Galard de Beam (B^arn).

Delphino tutior ibis. [Dauphin enlace au- tour d'une ancre, surmontee dtune couronne de lauriers, et autrementy Avion sur son dauphin.) — Henri IV.

Jetons de 1605 et 4610.

De mieulx en mieux mox. [Mox, Moy.) — Jeanne de Moy, femme de Joachim de la Baume, comte de GhMeauvillain, gouverneur de Bourgogne.

Jeton vers 1580.

Den a GALON a zo douget. {L'homme de cceur est redoute.) — Le Douget, en Bretagne.

Dennewitz, 6 SEPTEMBER 1813. — Gomte Bulow de Dennewitz.

Deo AC REGi. — Nottret ou Nottr^s de Saint- Lys.'

. Deo duce, comite gladio. — Le marquis d'Angosse, pair de France.

Deo duce, ferro comite. — Blaise de Mont- Luc. — La Roche-Fontenilles.

Deo et c^sari fidelis perpetuo. — 2" de- vise de la ville de Besan9on.

68 DICTIONNAIRE

Deo et patri^. — Flusin, a Besangon.

Jetons de 16A8 et i6G7.

Deo et regi. — Labina. — Labina de Baussen.

Deo et regi fides impavida. — Hutteau d'Origny.

Deo favente. — Camelin.

Deo juvante. — ChMeaimeuf-Randon. — Grimaldi, prince de Monaco.

MMailles.

Deo juvante ! [Cri.) — Varagne ou Va- range.

Deo regibusque semper ut olim. — De Gastillon, en Guyenne.

Deo, regi et patri^. [La foi^ I'esperance et la charite.) — Les ]£tats d'Artois.

Jeton de 1691.

Deo, regi, patri^, pietas et fides. — Boffin.

Deo regique semper sacra, — De Chaillot, en Franche-Gomt6.

De peu assez. — Poulpiguet (Bretagne).

De pres et de loin. — Giraud de la Bigeo- tiere, en Bretagne. (Porte des croissants.)

DES DEVISES. 69

De rien je ne m'esmaye. — Mesmay.

Descende ut ascendes. — Devise d'Al- phonse de Berghes, sur un jeton de cuivre de 1689.

Descordes 1 {Cri.) — Gillon. — Le Doynee.

Deseruisse juvat mare. [Une perle hors de sa nacre.) — Faite pour Marguerite d'Au- triche, reine d'Espagne, apf^s sa mort.

Desir n'a repos. — Gaulincourt.

Desir sans vanite. — Ghalludet.

De sourdeau hayne aux vilains. — Sour- deau de Ramignies-Ghin.

De tous chateaux portier. — Portier.

De toutes les saisons l'este me plait. — D'Estey, en Franche-Gomt^.

De tout et une pose. — De la Fruglaye, en Bretagne.

De tout me tais. — Theis.

De tout mon cceur. — Boileau de Gastel- nau.

De tout temps coetlogon. — De Goetlo- gon, en Bretagne.

70 DICTIONNAIRE

De tout temps immemorial. — Collas, en Bretagne.

Deum time. — Armuet de Bonrepos. — Validire, en Bretagne.

Deus adest primo christiano. — De Bauf- fremont, en Franche-Gomt6.

Deus comes casus in omnes. (Main tenant un bourdon de pelerin dans un champ seme de coquilles.) — Laurent Alleman, 6v^que et prince de Grenoble.

Jeton du xvi« siecle.

Deus et honos. — Gaillard de Baccarat.

Deus et meus rex. — Pigniol.

Deus et rex. — Gosne de Gardenville. — Aloiset de Maisieres, en Franche-Gomte.

Deus exalt at humiles. — Devise de Fordre du Gen^t, en France.

Deus fortitudo mea. — De Mesgrigny, en Ghampagne.

Deus, honor et gloria. — Gomte de Ja- koloff.

Deus meus... omnia sunt. — Le Mintier, en Bretagne. (Porte une croix.)

DES DEVISES. 71

DeUS MIHl ADJUTOR, NON TIMEBO QUID FA-

ciAT MiHi HOMO. — De Brachct, a Orleans.

Deus nobis h^c otia fecit. — Blaise de Vi- gen^re, traducteur, secretaire du roi Henri III. Sur ses livres et sur son portrait. — Claude d'Expilli, president au parlement de Gre- noble, puis procureur g^n^ral de Ghamb^ry, rami et le protecteur des gens de lettres.

Sur un jet on de i6S9.

Deus, rex et patria. — Bourcourd (P.-B.).

Deus, rex, honor. — Ghauveton.— Saint- L^ger.

Devant si je puis. — Baronnet Mainwa- ring, en Angleterre.

De vendeuil nous sommes. — Gl^rembaut de Vendeuil.

De ventre matris me^ tu es, deus, pro- tector MEUS. — Devise de Sixte-Quint.

DeXTERA DOMINI FECIT VIRTUTEM. — Mari-

dat.

DeXTERA FECIT VIRTUTEM, DEXTERA SALVA-

BiT ME. — Potier de Gesvres, etc., a Paris et en Bretagne. (Porte des mains.)

DeXTRA DOMINI FACIT VIRTUTEM. — JacqUSS

72 DICTIONNAIRE

Potier de Novion, 6v^que d'fivreux, de 1681 k 1709. Sur une plaque de chemin^e en fonte, k ses armes.

Dextra LiLiuM susTiNET. — Bouffier.

DiEU AIDE 1 {Crz de gueiTe.) — Les seigneurs de Montmorency. D'apr^s un armorial de 1300, cit6 par Andr6 Du Chesne.

DiEU AIDE ARBOis. — La villc d'Arbois.

DiEU AIDE AU PREMIER BARON CHRETIEN ! —

Les Montmorency.

DiEU AIDE AU PREMIER CHRETIEN. — Le duC

de Bauffremont, pair de France.

DiEU AIDE AU SECOND CHRESTIEN. [Un 7ia-

vire voguant sur les ondes, surmonte, en haut de la hune, d'un nuage d'ou sortent deux mains, Vune qui tient une epe'e , et I'autre une triple croix trefflee qui est le baton pastoral du pape, avec les mots ci-dessus.) — 2^ devise de la maison de Ventadour-Levy.

DiEU A NOUS ! (Cri de guerre.) — Barville.

DiEu AVANT. — De Kermavan ou Carman, en Bretagne.

DiEU AVEC NOUS. — Le comte Berkeley, en Angleterre.

DES DEVISES. 73

DiEU AYDE. — Gomte de Montmorency- Morres, en Irlande.

DiEU AYDE AU GARDIEN DES ROYS. — De

Grammont-Granges, en Franche-Gomt6.

DiEU AYDB AU MORE CHRETIEN. — MO-

roges.

DiEU AYDE AU PREMIER CHRESTIEN. — De

Beaufremont (Bourgogne).

DiEU AYDE QUI s'ayde. — Sauvaget, en Bre- tagne.

DiEU AYE. — Guiton,

DiEu d'abord. — De Penguern, en Bre- tagne.

DiEu DEFEND LE DROIT. — Le duc de Mal- borough (Angleterre). — Le comte Spencer (Angleterre). — Le comte de Zeppelin (Alle- magne). — Le Duc.

DiEu EN AYDE. — Dion de Vandonne.

DiEu EN soiT GARDE. — La viUc do Reims.

DiEU EN SOIT LA GARDE. — Brigode (Flan- dres).

DiEU EST LA FIN DE MON COMPTE. — Fran-

4

74 DICTIONNAIRE

Qoise d'AlenQon, duchesse de Vendomois et de Beaumont.

Jeton du xri" siicle.

DiEu EST TOUT. — De Corn, en Quercy et Limousin.

DiEu ET LE Roi. — Vassoigue (Saintonge).

— Gathelineau, g^n^ral vendeen. — L'abb6 de Layrolle, nomm6 6v^que de Perpignan en 1817.

DiEu ET MON COURAGE. — GhatoH, en Bre- tagne.

DiEU ET MON DROIT. — Devise des rois d'An- gleterre. — « Ge fut vers I'an 1340 que le roi Edouard III, voulant faire valoir ses pre- tentions sur le royaume de France, mit au has de son 6cu, sous les armes de France et d'Angleterre 4cartel6es, ce cri que Ton y voit encore, pour exp rimer sa confiance en Dieu et dans la justice de sa cause. » {Saint- A Hats.)

DiEU GARDE LE PELERiN. — Devise parti- culi^re du mar^chal de Gi6, de la maison de Rohan.

Dieu la conduise. {Uoie barque dont la voile est semee d'hermines, avec la legende ci-dessus.)

— Vincent Forest, imprimeur k Nantes.

DES DEVISES. 75

DiEU l'a permis. — Saillans.

DiEu LE VEUT. — Foullon.

DiEu, l'honneur. — Du Fou, en Bretagne.

DiEU Lo VOLT. — Castillon (de).

DiEu m'aime. — De Ker6nec, en Bretagne.

DiEu ME coNDUiSE ! — Le baron Delaval, en Irlande.

DiEu ME TUB. — Gourio. — De Guicaznou, en Bretagne.

DiEu Moi AIDE. — Le Groin.

DiEu SEUL MON jouG EST. — Mont-Jouet.

DiEu soiT LouE ! — De Kerhoent ou Quer- hoent, en Bretagne.

DiEu SOIT LOUE DE TOUT. — Joume , en Ponthieu. — Le Vasseur, k Abbeville, en 1401.

DiEu SOIT MA GUIDE, — J. Jacquinot, maire de Dijon.

Jeton de 4600.

DiEu suR LE TOUT. — Thcpault.

DiEu Y pouRvoiRA. — De Goesbriant, en Bretagne. — Le marquis Suffren-Saint-Tro- pez, pair de France.

76 DICTIONNAIRE

DiEx AiE. — De Guiton, en Normandie et Bretagne.

DiEx AVANT. — Kermavan, ou Carmen, ou Kerman.

DiEX EL VOLT. — Savonni^res. — Vaux- dimes. — De Belleval, en Ponthieu.

DiEX LE VOLT. — Dieuleveult, en Norman- die et Bretagne. — De Gastillon, en Borde- lais. — De Ghampeaux, en Bretagne, Franche- Comt6, Ghampagne et Bourgogne.

DiGNUM LAUDE SENEM VETAT MORI. — M. 6lie

de Beaumont, seigneur de Ganon en Nor- mandie. — Prix pour le bon vieillard.

Midaille et jeton.

DiGNUs MAJORS CARINA. [Uu grand mat dans un petit navire.) — Olivier de Glisson. « Le courage de ce conn^table lui fit quitter le parti du due de Bretagne, pour prendre celui du roi de France. » [Le P. Anselme.)

DiNAM. [Sans tache.) — Du Bourblanc, en Bretagne.

DioNYSius, GALLiARUM APOSTOLUS. [L'lmage de saint Denys.) — Denys Thierry, imprimeur, mort en 1657.

DES DEVISES. 77

DiRiGiT ET FiRMAT. — Devise accompagnant les armes du cardinal de Richelieu, en t^te d'une ^pitre dMicatoire.

DisciTE jusTiTiAM MONiTi. — La Cour.

DiscRiMiNE sALus. — Traille ou Treille.

DiSCUTIT UT CCELO PHCEBUS , PAX NUBILA

TERRis. [Laboureur conduisant sa charrue.) — Pompone de Belli^vre, chancelier de France.

Jeton de 1605.

DissiMULE ET TE TAis. — Pavie, en Bre- tagne.

DissiPAT ATQUE FovET. — La ville de Sar- relouis.

DissoLVET ET iSTAM. (Le soleil dissipant.un nuage orageux.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1701.

DisuLERE MiHi FUGEO. — Bcthune -Sully.

DiTAT ET ORNAT. {Un diamant taille et monte, pose sur un piedestal.) — La Grande Dauphine Anne-Marie-Christine.

Jeton de 1684.

DiTAT SERVATA FIDES. — Bri^onnet. — Jean Loisier, abbe de Giteaux.

DiTEs-vous. — De Mesanven, en Bretagne.

78 D1CTI0ISNA.IRE

DlUTURN^ FIDEI PREMIUM CONJUGALIS NEXUS

AMORis. [Deux colombesen regard.) — L.-A.-G. Du Port, president a mortier au parlement de Dijon, et M.-G. de Loriol.

Jeton du xviii* siecle.

DrvA SE JACTAT ALUMNA. {Un lys,) — Autre devise donn6e a Anne d'Autriche> reine de France.

Dives opum variarum. [Un or anger convert de fleurs et de fruits.) — La Grande Dauphine Anne-Marie-Ghristine.

Jeton de 4686.

Dleet eo ar guir d'an deauguer. [Le droit est du au dimeur.) — Le Deauguer, en Bre- tagne.

DoMiNE PROBASTi. — « Deviseelev^e en email blanc sur des ovales d'or du collier de I'ordre militaire du Sang de Jesus-Christ, institu^ en 1608, par Vincent de Gonzague, quatrieme due de Mantoue, et le second de Montferrat. » (Hermant.)

DoMiNE UT vnjEAM. — Arbalcste de Vil- largeault.

DoMiNUM coGNosciTE VESTRUM. — Le roi d'Angleterre, Jacques III, pr^tendant.

Jeton de 1710.

DES DEVISES. 79

DOMINUS ILLUMINATIO MEA ET SALUS. —

Devise inscrite sur les monnaies de Gaston de Foix et de Francois Phebus, seigneurs de Beam.

DoMiNus IN ciRCuiTU. — Richard, en Bre- tagne.

DOMINUS MEUS ADJUTOR, NON TIMEBO QUID

FAciAT MiHi HOMO. — Devise prise par Char- les II, dit le Mauvais,roi de Navarre et comte d'Evreux, inscrite sur une monnaie, esp^ce de gros tournois d'argent.

DoMiNTJS MiCHi ADJTJTOR. — Devlse suT une maison de Rouen, rue de I'Hopital, n" 1, gra- v^e en lettres romaines. [De la Querriere,)

DoMiNus MiHi ADJUTOR. — Devise du pape Paul IV, de la maison des Garaffes. — Le roi de Danemark.

DOMINUS PROTECTOR VIT^ ME^ A QUO TRE-

piDABo. — De Breda-Wassenaer (Picardie , Ile-de-France, Normandie, Pays-Bas).

DOMITORES PRINCIPUM, AMATORES JUSTITL/E, DEFENSORES SANCT^ ROMANS ECCLESI^. —

Devise sur le drapeau des Suisses combattant les Francais en Italie, en 1513.

80 DICTIONNAIRE

DOMUS MEA DOMUS ORATIONIS EST. — D'Orai-

son.

DoNEc JOVE MISSUS AB IPSO. ( Tvophee de lances et drapeaux replies.) — A Blois.

Jeton de 1636.

DoNEC TOTUM AMBIAT ORBEM. {Ufie couroune d'or,) — Les Dupuis, imprimeurs, xvii" si^cle.

DoNEC TOTUM COMPLEVERIT ORBEM. ( Ufl

croissant dont les comes se rejoignent.) — Henri, dauphin, due de Bretagne; depuis, Henri 11.

Jeton. DoNEC TOTUM IMPLEAT ORBEM. — Dcvise de

Henri II, roi de France, accompagn^e d'un et quelquefois de trois croissants entrelac6s. « Signiiiant, a regard de la lune, jusqu'^ ce qu'elle remplisse tout son cercle de lumiere, et, k regard de Henri, jusques a ce qu'il rem- plisse tout le monde de la gloire de son nom. » (Le P. Bouhours.) « D'autres ont es- crit qu'il prit cet embleme a raison de I'affec- tion qu'il portoit a Diane de Poitiers, du- chesse de Valentinois. » [Le P. Anselme.)

Sur plusieurs jetons. DORMIT UNUS, VIGILAT ALTER. (DcUX dogues

DES DEVISES. 81

et deux oies gardant une tour.) — J. de Fra- sans, maire de Dijon.

Jeton de H08.

Doubter n'en fault, renesse. — Renesse.

Jeton du xvi* siecle.

DouE ARAOG. [Dieu avant.) — De Kerma- van ou Carman, en Bretagne.

DouE DA GUENTA. (Dieu d'abovd.) — De Pen- guern, en Bretagne.

Douglas, a douglasI {Cri.) — Douglas, en ficosse et en France.

DouRS I {Crt.) — Les sieurs de Quierieu, de Vers, en Gorbiois.

Dove e gran fuoco es gran fumo. — Lau- trec (Odet de Foix).

Dragon 1 {Cri.) — Longueval-Bucquoy.

Drb ar mor. {Au deld des mers.) — Autret, en Bretagne.

Droit dire de cceur. — Didier de R6court, seigneur de Riviere.

Droit en avant. — Devise de Fownshend, vicomte Sydney (Grande-Bretagne).

Droit et avant. — Le vicomte Sydney, en Angleterre.

4.

82 DICTIONNAIRE

Droit et loyal. — Vanneck, baron Hun- tingfield. — Le comte de Leicester (Grande- Bretagne).

Droit quot qu'il soit. — Gavasso, en Pi6- lYiont. — Allusion a la truite en bande qu'il porte dans ses armes, parce que ce poisson va presque contre le fil de I'eau, quelque ra- pides que soient les courants. [Menestrier .)

Du BiEN LE BiEN. — LelicuF, de Rouen.

DUBIUS EVENTUS BELU. — Belli. Du BOURG EN LA CITE. — Du Bourg.

DucE ET AUSPICE. — Devise des chevaliers de I'ordre du Saint-Esprit, ^tabli par Henri III, vers la fin de I'an 1578.

DucE NON ERRAMUS oLYMPo. — Garvoisiu.

Du CGEUR DE GENTiL. — Gentil.

DULCE EST MEMINISSE LABORUM. — GomtC

de Rumfort, chimiste.

DuLCE ET DECORUM EST. — La Baumc- Suze.

DuLCE MEUM TERRA TEGIT. [AvBC UUe plaute

de reglisse dont la racine etait en terre.) — Devise que prit autrefois Marie Stuart apr^s

DES DEVISES. 83

la mort de Francois II, son premier mari. {Le P. Bouhours.)

DuLCiA MIXTA MALis. (Ufie vuche.) — Phi- lippe de Croy , due d'Arschot , marquis de Renty.

Mddaille du xvi* sUcle, vers H60.

DuLcis EX ASPERis. — Fcrguson.

DuLcius vivEMus. — Devise en chrono- gramme des fitats de Gambrai.

Jeton de 4677.

DuLcius viviMus. — Devise en chrono- gramme des fitats de Gambrai.

Jetotis de Louis XIV, Louis XV. 1678.

DuM CLAVUM TENEAM. — Villemur ou Ville- mor.

DuM FERVET OLLA, FERVET AMICITIA. [Uue

marmite qui bout sur le feu.) — De Mont- bourcher, en Bretagne. (Porte trois mar- mites.)

Jeton de 1656.

DuMMERGOR, MERGo. [Un aigloYieploye, cou- ronne^ sortant du sein de la mer.) — Louis de Lorraine, abb6 de Saint-Denis, en France.

Jeton de 1600.

84 DICTIONNAIRE

DUM NASCOR FIO, FIOQUE DUM MORIOR. —

Fyot de Barain (Frangois).

DuM spiRo, SPERO. — Villaines de Saint- Aubin. — Robert de Lignerac. — De Caylus, pair de France. — Le comte Buttler de Glo- nebuch. — Le baron de Dillon.

Duo PROTEGiT UNUS. ( Une epee nue cou- ronneey posee sur deux sceptres poses en sau- toir.) — Autre devise d'Henri IV. Voulant faire connaitre que ses armes n'avaient d'autre but que la defense de ses deux royaumes. {Le P. Anselme.)

Jeton de iB9B. ^ MMaille de 1591, etc.

Duplex me purpura vestit. [Ai^bre enlace par une vigne,plante dans une caisse aux armes de la ville, dont le champ est de gueules.) — Ph. Jannon, maire de Dijon.

Jeton de 1695.

Dv PLUS HAUT SAiLLY. — Sailly.

DuRAS 1 {Cri.) — La famille de Durfort- Duras.

DURAT CUM SANGUINE VIRTUS AVORUM. —

Frangoise-Gabrielle de Froullay de Tesse, ab- besse de Caen, en 1698. (A pour cimier un pelican.) — Baptendier.

DES DEVISES. 85

DuRATE. {Un vaisseau battu des flots au mi- lieu de la me?\) — Devise du cardinal de Gran- velle. « Voulant montrer que son esprit demeurerait toujours immobile et constant contre les mouvements et disgraces de la for- tune. » (Le P. Anselme.)

Jetons et mMailles.

DuRis DURA FRANGO. — Levis. « La maison de Ventadour-Levy a quelquefois eu pour sa devise deux 6p6es pass^es en sautoir la points en haut, une desquelles est rompue en deux pieces avec les mots ci-dessus. » {La Colom- biere.)

Durum patientia frango. — Wignacourt.

Dux BURGUNDL^ 1340 MIHI DEDIT. — Wa-

roquier.

Eadem mensura. — Leval.

ECCE MANUS DOMINI SUPER NOS. — L6on Po-

tier de Gesvres, archev^que de Bourges. (Porte des mains.)

Jeton de 1694.

86 DICTIONNAIRE

EccE PATR. BiTUR. GENio. — Michel Poncet, archev^qne de Bourges.

Jeton de 1616.

EccLESi^ SECURiTAS. — Le M^e, en Bre- tagne. ( Porte deux ancres au pied d'une croix.)

E CHE NON PUOTE AMORS ? {Et que ne pent Vamour?) — Jean de M^dicis.

Eget arte regentis. [Un vaisseau.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de i644.

Eget arte regentis. [Plutus conduit par Mercure.) — fitats de Bourgogne, 1580. — Argenterie du roi, 1580.

Jetons .

Ego et domus mea serviemus domino. — Le president de La Moignon.

Eh ! DiEU, AYDEZ-Moi ! {CH.) — La Palu.

E lauris oleas avet laureus. — Malarme de Loray, a Besangon.

Jetons de i624, S5.

Electis fidite. {La justice tenant son epee etses balances.) — Huissiers commissaires-pri- seurs de Paris.

Jeton d'argent.

DES DEVISES. 87

Elevor ubi consumor. — Gomte Kots- chubey.

Elle guide pour l'honneur. — Gailhac.

Elle medite et execute. {Minerve.) — Acad^mie de peinture, sculpture, architecture civile et navale de Bordeaux.

Jeton de 1180.

El piu fedele. — D'Elb^ne.

Eme-t-hu. {DiteS'Vous.) — De Mesanven, en Bretagne.

Eminent undique vires. — Ghristophle.

Emitur sola, virtute potestas. — Estienne Arviset, maire de Dijon.

Jeton de 1616.

En arrousant. — Laigue.

En attendant mieux, germigney. — De Germigney, en Franche-Gomt6.

En avant. {Cri.) — De Kerlouet ou Keran- louet (Bretagne). — De la Poix de Fr6min- ville, en Bourgogne et Bretagne.

En BON CHRETIEN. — Chretien , en Bre- tagne.

En BON CHRETIEN, JE VIS EN DIEU. — De

Kergoet, en Bretagne.

88 DICTIONNAIRE

En BON ESPoiR. — Du Fresnay. — Hamon de Bouvet. — Kergroas ou Kergroadez. — Rosmadec de Tivarleu. — Du Dresnay. — Du Gaspern (Bretagne).

En bonne heure. — De Kergroadez. — De Kernafflen (Bretagne).

En bonne table. — Marcille, en Bretagne. (Porte des channes ou marmites.)

En BON repos. — De Guemper, en Bre- tagne. (Porte un leopard.)

En christen mad, me beo en doue. [En bon Chretien^ je vis en Dieu.) — De Kergoet, en Bretagne.

Encore ne me tenez. — Bussy.

En diavez. [A decouvert.) — De Penan- couet de Kerouazle, en Bretagne.

En dieu est. — Kerhoent de Goetenfao. — Kerhoent de Kergournadec.

En dieu est ma fiance. — Le comte Car- hampton, en Irlande.

En dieu est mon esperance. — Baronnet Gerard, en Angleterre.

En dieu est mon espoir. — De Gusack, en Irlande et France.

DES DEVISES. 89

En dieu est tout. — Le comte Strafford, en Angleterre.

En dieu ma fiance. — Monnier.

En dieu m' attends. — De Quellenec, en Bretagne.

En dieu mon esperancb. — Enskerque, a Besangon.

Jetons de i6$3 a i625.

En dieu mon espoir. — Baron de Sei- gneux.

En dieu votre vouloir. — Feillens, sei- gneur de Channy et de Volagne.

En diex est. — De Kergournadec'h, en Bretagne.

En doubtant, je m'assure. — Fyot.

Endra bado, birviquen. [T ant quelle du-

rera^ jamais ) — Huon, en Bretagne. (Porte

des croisettes pos6es en croix.)

En durant j'espere. — Durand, en Fran- che-Comt6.

En durant je surmonterai. (Un rocker contre lequel un vaisseau se brise.) — Georges Durant, imprimeur, mort en 1625.

90 DICTIONNAIRE

Endurer pour durer. — Kerckhove (Pays- Bas). — De Lanuzouarn (Bretagne).

En elle je mets mon espoir. — Grignart, en Bretagne. (Porte une croix.)

En espoir j'attends. {Minerve entre deux dragons.) — Les ^chevins d' Arras.

Jetons de 1582.

En fedelta finiro la vita. — Golomb.

En fidelite je me consume. — Jacques Sandrier, lieutenant particulier en I'^lection de Blois.

Jeton de 16JiS.

En force et feaute. — Molan.

En grace affie. — Le baron Brudenell, en Angleterre.

En jouan, point de soucis. — Jouan, en Bretagne.

En la rose je fleuris. — Lennox, due de Richemond, en Angleterre. — D'Aubigny, en France.

Armoriaux et jetons.

En moisson loyaute. — Moisson (H61ie), de Sey.

Enor ha franquiz. {Honneur et franchise.) — Harscouet, en Bretagne.

DES DEVISES. 91

En parole je vis. — - Le baron Stawell, en Angleterre.

En peb amser quelen. [En toute saison il fait bon prendre conseiL) — Quelen.

En quichen rei, e ma quemeret. {Apres donner, il faut prendre.) — De Gameru, en Bretagne.

En salut d'envie. — Anagramme A'Es- tienne Duval, de Mondrainville, mort en 1578, receveur g6n6ral des 6tats de Normandie, etc.

Ense et aratro. — Le mar^chal Bugeaud, due d'Isly.

En survANT la verite. — Wallop , comte de Portsmouth (Grande-Bretagne).

En tous lieux et a toute heure. — Urre.

En tout candeur. — Du Val. — Blanc.

En tout gat I — Gay de Marnoz , en Fran- che-Gomt6. — Bonvallet.

En tout temps du ble. — Bid (du).

En tout temps gat. — Gay.

En tout temps, quelen. — De Quelen, en Bretagne.

En travail repos. — Tisserand.

92 DICTIONNA.IRE

Envers et contre tous. — Querelles.

En vivant nous amandons. — Gomminges.

E PEB AMSER, QUELEN. [Eu tOUt tempS ,

Quelen.) — De Qu^len, en Bretagne.

E PER NON TI LASCIAR MAI. — Le duC

d'Epernon. — Sur son portrait, qu'il avait fait graver, et ou Ton voyait la fortune I'enlever et le tenir par les cheveux. (Menagiana .)

Erecta ferar et NON coNNivEBO. — Mont- mayeur.

Erit altera MERGES. — Colonna (Marc- Antoine), Italien.

Erit h^c quoque cognita monstris. [Une massue d'Hercule.) — Le roi Louis XIII, dit le Juste.

Erit ille mihi semper deus. [Sceptre fleurdelyse^ rayonnant, place sur un autel.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Orl^ans.

Jeton de 4624.

Err ANTES HOC lumine tuti. (Vaisseaux eclaires par un phare.) — Henri de Bourbon- Cond^.

Jeton de 1600.

EscAiLLON denaing. {Cri.) — Fressies. — Campeau.

DES DEVISES. 93

EsPERANCE. — Devise de Charles VI. — « Ce roi s'6tant 6gar6 h. quelques lieues de Tou- louse, la nuit, au milieu des bois, fit un voBu k Notre-Dame-d'Esp^rance , pour le tirer du danger ou il 6tait. A peine eut-il fait ce voeu qu'il retrouva ses gens... II s'acquittade son voeu dans une chapelle 6rig6e a Notre- Dame de Bonne-Esp6rance, dans I'eglise des Carmes de Toulouse. II y fit un riche present et distribua aux princes et aux grands sei- gneurs qui 6taient avec lui, k chacun une ceinture d'or, sur laquelle 6tait ce mot : Esperance, » {M. L. B. Nouv. voyage de Fr.)

EsPERANCE. — Devise de I'ordre du Ghardon et de N.-D., institu6 en 1370, par Louis II, due de Bourbon.

Esperance en dieu. — Percy. — Le ba- ron Lovaine. — Le due de Northumberland (Grande-Bretagne) .

Esperance me confort. — Lord Nairne. (Grande-Bretagne).

Esperant mieulx. — JehanLe Blond, sieur deBranville,traducteur du xvi^siecle. (Norm.)

Esperez toujours. — Jenison, comte de Walworth.

94 DICTIONNAIRE

EspoiR EN MiEux. — De Poulmic, en Bre- tagne.

EspoiR ME coNFORTE. — Dc Lanrivinen (Bretagne).

Esquencourt! [Cri.) — Le sieur d'Es- quencourt, en Yermandois.

EssAYEz. — Baronnet Dundas ( Grande- Bretagne).

Est illis igneus ardor. — Amelot de Ghail- lou (Ile-de-France).

Est in equis patrum virtus. — Gheval de Fontenay (Bourgogne).

EsTO JAM LIBERA. {Oiseau s'echappant d'un filet). — Ren^-Robert des Marchais , maire d' Angers.

Jeton de 1729.

EsTo QUOD ESSE DEBES. — Estienne, en Bre- tagne.

ESTOTE PRUDENTES SICUT SERPENTES , ET

siMPLiCES SICUT coLUMB^. — Walwein, maire de Tours en 1835. (Porte un serpent et des colombes.)

EsTREE ! (Cre.) — Oudart.

Es-Tu MUET? — Riou, en Bretagne.

DES DEVISES. 95

Et abundantia in turribus suis. — De Goetnempren, eDBretagne. (Porte trois tours.)

Et bello et pace. — Fr.-M. Bernard, Vic" de Sassenay et de Ghdlon-sur-Sa6ne , 61u de la noblesse, en Bourgogne.

Jeton de i78S.

Et decus et robur. — Devise accompagnant les armes de la ville de Ghdlons-sur-Marne.

Et dux et major comes excitat. {Aigle et aiglons volant vers le soleil), — Baudinet, maire de Dijon.

Jeton de 4T2i.

Eternite. — Ghaudieu. — La Balme.

Et factum est ita. — Berbisey.

Ex fide, et opere. — Du M6nez, en Bre- tagne. (Porte une croix et une main.)

Et fortis et fidelis. — De Damas-Grux. — De Damas-Gormaillon. — Et autres branches.

Et habet sua gaudia luctus. — Rambaud.

Et habet sua sidera tellus. — D'Hozier, chevalier de I'ordre de Saint-Michel, gen- tilhomme ordinaire de la chambre du roi, g6n6alogiste de Sa Majesty, et juge des armes de France.

96 DICTIONNAIllE

Etiam indu stria nobilitas. — Lefebvre.

Etiam infcecunda perennat. {Un lawier pour symbole.) — Elena Lucrezia Gornara, savante acad^micienne des gli infecundi 6ta- blis a Rome.

Midaillon du xvn' siicle.

Etiam in septimo non licuit quiescere. — J. de Frasans, maire de Dijon (7* Election).

Jeton de 4639.

■ Etiam moriendo coruscat. {Un bout de flambeau allume.) — Bertrand Duguesclin. « II se mourait lorsqu'on lui apporta les cles du chateau de Randon, qu'il avait pris sur les Anglais. » {Le P. Anselme.)

Etiam nascendo tremendus. — Maillart de Kandreville.

Etiam post fata fidelis. [Lierre entourant un tombeau.) — J. Perrault, president des comptes, intendant de la maison du prince de Gond6.

Jeton.

Etiam post funera bellat. {Un tambour fait d'une peau de loup et de celle d'un agneau.) — Le mar^chal Blaise de Mont-Luc. « Apr^s

DES DEVISES. 97

avoir fait la guerre pendant sa vie , il a mon- tr6 par ses commentaires k la bien faire apr^s sa mort. » {Le P. Anselme.)

Etiam si omnes, ego non. — De Glermont- Tonnerre.

Et in ea invenies thesavrvm. {Linterieur dune bibliotheque.) — La Soci6t6 des Biblio- philes frangais, fondle en 1820.

Medaille de cuivre.

Et juste et vray. — Wray, baronnet (Grande-Bretagne).

Et me lapis iste coronat. [Saint'^tienne). — Saint-!l&tienne de Bourges.

Jeton de 1643.

Et meritis impar. — Baron de Gundling.

Et nos avi. — Junot d'Abrant^s (He de France).

Et pace et bello. — Bernard de Mont- brison.

Et phgebi et martis. — Pollier de Breti- gny.

Et pour et contre. — Gilart, au Maine et en Bretagne.

5

98 DICTIONNAIRE

Et procerum et populi plausu. — p. Four- neret, maire de Dijon.

Jeton de 1618.

Et quot plus? — Montbrun.

£tre en paix. — De Goetquelven, en Bre- tagne.

Et sanctum nomen ejus. — Le Saint, en Bretagne.

Et sine fastu scriptus bis fastis. [Deux serpents se mordant la queue forment un dou- ble 8.) — N. Humbert, maire de Dijon.

Jeton de 161S.

Et si omnes, ego non. — Furstemberg.

Et si quid ultra. {Jupiter au-dessus d'une table.) — l&tats de Bourgogne.

Jeton de 1605.

Et vires et animus. — Meugnier.

Et virtus et sanguis. {Deux lions casques y et pour cimier deux pelicans qui se percent le sein.) — Bethisy, en Picardie.

Evertit et ^quat. {Une herse dans un champ.) — Hersart du Buron. — Guillaume de Renault, comte d'Ostrevant, tils ain^ du due Albert de Baviere. — Olivier de Harsy, imprimeur, mort en 1584.

DES DEVISES 99

EvERTiT FORTissiMA VIRTUS. — Merez.

EXALTABITUR SICUT UNICORNIS CORNU MEUM.

— fitienne Chevalier, tr^sorier de France, ambassadeur, etc., sous Charles VII.

ExALTAT HUMiLES. — Devise de la Cosse- de-Gen^t. « Saint-Louis, voulant 6tablir un ordre de chevalerie dans son royaume, choisit la cosse ou la fleur de cet arbuste pour cet effet, y ajoutant pour devise les paroles ci- dessus. — Cet ordre dura en France jusqu'au temps de Charles YI. » [Hermant.)

EXALTAT VIRTUS NOBILITATQUE VIRTUS.

{Apollon suspendant ses attributs a un arbre.)

— Cattho (Ange) de Tarente, m6decin-aum6- nier de Louis XI, archev^que de Vienne, mort en 1497.

Sur une medaille.

Ex ARBORE PRUCTus. — Bogaorde de Ter- brugge.

Ex BELLO PAX. — Bataille de Mondelot.

ExcuBANT ET ARGENT. {Une touT gar dee par deux lions couches.) — E. Humbert, maire de Dijon. (Porte deux lions.)

Jeton de 1610.

ExEGi. — Lees.

100 DICTIONNAIRE

Ex FLAMMis ORioR. — De Hohenlohe, en Allemagne et en France.

Ex FRUGALiTATE UBERTAS. — Jacob, arche- v^que de Treves.

Ex GENERE ET VIRTUTE LEONES. — LyonS.

Ex HIS TiBi NECTE coRONAM. [Main tenant un mtrou^ entoure de deux guirlandes de lis.) — Catherine de Bourbon, marquise d'Isle, comtesse de Beaufort.

Jeton de 1588.

Ex HOC siGNO SALus ET VITA. [Croix dont chaque branche est terminee par un livre ouvert.) — Le chapitre de Saint -Etienne d'Auxerre.

M^reau. Ex HUMILITATE CORDIS PERGAM AD ASTRA. —

Vedeau de Grandmont.

ExiLis, NON TRANSiLis. — Ferdinand de Bentivoglio.

ExiMiA civiTAS. — La ville de Marseille, en 1816.

ExiTus ACTA PROBAT. — Barou de Washing- ton.

Ex LABORE FRucTus. — Bertricr.

DES DEVISES. 101

Ex LABORE VICTORIA. {Bvus arme tenant une palme.) — N. Henri, comte d'Altessan, bailli de Dauphin^.

Jeton de i56S.

Ex NiHiLO NIHIL FIT. — Philippe Parigot, maire de Beaune.

Jeton de 1658.

Ex PACE UBERTAS. (Ltt paix tenant une come d'abondance et brulant un monceau d'armes.) — Henri IV.

Jeton allemand.

ExpERTUS FiDELEM JUPITER. [Un aigU tenant un foudre.) — Une des devises du cardinal de Richelieu.

Ex ROBORE ROBUR. — Popct de Blosseville (Normandie).

Ex TOTA ANIMA MEA ET TOTO CORDE MEO. —

Bremond.

EXURGE , DOMINE, JUDICA CAUSAM TUAM. —

Devise de rinquisition.

Ex UTROQUE FORTis. — Saint-BcHn.

Ex voTo PUBLICO. — Fablet de la Motte, maire de Rennes (xvm* si^cle).

102 DICTIONNAIRE

Facere bene et l^tari. — Marville de Vignemont6.

Fac et spera. — Glocheville de Belle. — Le due de la Chastre, pair de France.

Facta, non verba. — Baron de Neumann.

Factis facta adornat. — Dome.

Factis nomen. {Une renommee^ — Charles ou Claude de Lorraine, due d'Aumale.

Jeton de 1576.

Faire et taire. — Du M6n<§, en Bretagne.

Faire mon devoir. — Le comte Roden , en Irlande.

Faire que devra, advienne que pourra. — Gerard de Mieletvan Coehoorn (Pays-Bas).

Faire sans dire. — Reiset (Normandie). — Le baron Holland (Angleterre). — Le comte d'llchester (Angleterre). — De Fauche-Borel (Suisse, Franche-Comt6 et France).

Fais bien et laisse dire. — Jovyac. — Le comte de Boissy-d'Anglas, pair de France.

DES DEVISES. 103

Fais bien, on te nomme. — Douville.

Fais ce que dots, advienne que pourra. — Perusse d'Escars.

Fais honneur. — M^h^renc, en Normandie et Bretagne.

Faisons bien, laissons dire. — Devise qui se lit en lettres capitales sur la facade d'une maison a Auxonne (Gote-d'Or). — Danglade, en Gascogne et Bretagne.

Fais que dois , advienne que pourra. — Verthamon.

Fais que dois, arrive que pourra. — Comte de Westphalem zu Fiirstemberg.

Fais ton devoir. — Grillon. — Le due de Grillon (Berton des Balbes) , pair de France.

Faites bien et laissez dire. — Du Fay.

Fama volat. — La ville de Marseille , en 1704.

Fari qu^ sentiat. — De Hessing.

Fata viam invenient. {Un labyrinthe). — Devise du seigneur de Bois-Dauphin , arche- v^que d'Embrun en 1557.

Fati pr^ludia nostri. [Un bras sortant

104 DICTIONNAIRE

(tune nue et arrachant la langue d'un lion.) — Devise de Charles de Gosse, mar^chal de France. « Etant jeune, il se battit contre un lion dans la cour de Loval, a Fontainebleau, pour plaire a une maitresse; ce fut comme le prelude des coups qu'il porta au lion d'Es- pagne. » (Le P. Anselme.)

Fato prudentia major. [Une comete cou- ronnee.) — Une des devises de Catherine de M^dicis, femme de Henri II, roi de France.

Fausto fcedere juncti. [L Hymen et V Amour.) — Marie-Adelaide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de 1700.

Fausto fcedere juncti. {Deux palmiers s'inclinant I'un vei^s V autre et melant leurs rameaux.) — La Dauphine, Marie-Jos^phe de Saxe.

Jeton de i748.

Faute d'autre, grospain. — Grospain, en Franche-Comt6.

Favente JOVE, crescunt uv^, — De Mei- nertshagen.

Faventibus austris. — Le Gual^s ou Goa- l^s, en Bretagne.

DES DEVISES. 105

Favet momus , LUNA iNFLUiT. — Une des devises du regiment de la Calotte, soci^td satirique du xviii® si^cle.

Favet neptunus eunti. — La ville de Nantes. (Porte un vaisseau.)

Favite STELLA. — De la Forest, en Poitou et Bretagne. (Porte une bande chargde de trois etoiles.)

Fecit utraque unum. — Le Grand et le Petit Andely (Normandie),

Fecit victoria nodum. (Un trophee de dra- peaux.) — Louis XIV.

Jeton de 1680.

Fe et honour. — De Cheylus, en Vivarais» dont un dv^que de Tr6guier, en 1762, etc.

Felices fuerunt fideles. — F61ix du Muy (Provence).

Felicia, tempora signant. — Thomas de Berard, maitre echevin de Metz.

Sur un jeton de cuivre a ses armes.

Felicitas domus august^. {Les busies du Dauphin et de ses trots fits.) — Louis XIV.

Jeton et medailles de 1695.

Felix gallla.rum genius. {Un genie aux

S.

106 DICTIONNAIRE

vetements fleurdelises, marchant sur les fleurs, porte un enfant nouveau-ne.) — Louis XIV, la naissance du Dauphin.

Jeton de i661.

Fere magiora. — Gharmasel.

Feret lux ista quietem. {Un arc-en-ciel.) — Catherine de Medicis, femme de Henri II, roi de France.

»

Ferey mon devoir. — Thomas Gromwel.

Au bos d'un portrait grave.

Ferme, caumontI [Cri de guerre.) — Gau- mont la Force.

Ferme dans l'adversite. — Cordone.

Ferme, LA force. [Cri.) — De GaumoTit la Force, en Guyenne.

Ferme en tout temps. — Du Roure.

Fermete. — Favre, seigneur de Vaugelas et de Villaret.

Fermete et loyaute. — De Ghastelbrux.

Ferme et loyal. — Moutet de la Ferrade.

Ferme toi. — Yalpergue.

Fero pacem. (Une colombe tenant en son bee un 7'ameau d'olivier.) — Monseigneur Oli- vier, ^v^que d'fivreux.

DES DEVISES. 107

Ferro cadit aurea messis. — Ferron. Ferro non auro. — Grussel.

FeRRUM ET IGNEM INNOXIUS UBIQUE PORTO.

[Mercure tenant une ^pee et un foudre,) — Mines et forges de Bourgogne.

Jeton du xTni^ siicle.

Ferrum fero, ferro feror. — De Monta- lembert, en Bretagne, k Paris, etc.

Ferrum, ferro, consilium, consilio. — De la Cornilli^re, en Bretagne.

F. E. R. T. — « Devise de la maison royale de Savoye. EUe fait partie du collier de Tordre de I'Annonciade, ant^rieurement dit I'ordre du las d'amour, et se trouve sur les monnaies anciennes des comtes et dues de Savoye , avec leurs armoiries. Ges quatre lettres ont reQU diverses interpretations. Selon quelques auteurs, elles signifient : frappez, entrez^ rompez tout^ comme doit faire tout brave che- valier entrant en lice; et, suivant quelques autres : fortitudo ejus Rhodum tenuity paroles faisant allusion k Taction d'Amed^e IV de Savoye, dit le Grand, qui avait fait lever le si^ge de Rhodes aux Turc§ par sa vaillance. » {Hermant.)

108 DICTIONNAIRE

Fert maturos prudentia fructus. — Mori- sot.

Festina lente. — Rossel.

Feuloy I {Cri.) — Les sieurs de Falemy, de Harpencourt, en Vermandois.

F. F. F. — « Les Felix, originaires du Pi6- mont, conservent encore dans la bande d'ar- gent de leurs armes trois F de table qui signifient : Felices Fuerunt Fideles^ 61oge donn6 k ceux de cette famille par AmM^e, comte de Savoie en 1247. » [A. Playne et Segoing.)

Fide ac virtute. — De Bonnechose (Nor- mandie).

Fide et animo. — Comte Senfft de Pilsach, originairement Lauhe.

Fide et diligentia. — Chevalier de Cis- chini.

FiDEi ET AMORis. — De Rospiec, en Bre- tagne. (Porte une croix et des merlettes.)

Fide inconcussa. — Nardin, a Besangon. — Louis de Berlaimont {un obelisque), 6v^que de Cambray. (Pour sa mort.)

Jetons de 1873-1667.

DES DEVISES. 109

Fide, industria et amore. — Baron de Braunecker, en Allemagne.

Fidel a son roi et a l'honneur. — A.-G.-A. de la Croix, due de Castries, pair de France.

Fidele. — Roupell, esq.

FiDELE A SON ROI. — Saint-Germain.

Fidele et sincere. — Roslan. — Le GofF, en Bretagne.

Fidele jusqu*au bout. — Hume de Che- rizy.

FiDELES ATJDOMARENSES. — La ville de Saint- Omer. (Devise demand^e en 1814.)

Fidel et valeureux. — Damas.

FiDELi oBSEQuio. — Bruyset.

FiDELioR IN ADVERSis. — De Boubers-Abbs- ville-Tunc.

FiDELis. — La ville d'Abbeville.

FiDELis DEO ET REGi. — Devise de la ville de Rodez.

FiDELis DUM vivAM. — P^pin, cn Bretagne.

FiDELis ET AUDAX. — Du Guay. — Le Pel- letier de Glatigny.

110 DICTIONNAIRE

FiDELis PATRi^. — De Gramezel, en Bre- tagne.

FiDELis PRCEMIA PENN^. — Guichenon, a Bourg.

FiDELissiMA. — La province de Picardie.

FiDELiTATE. — Duval de Beaulieu et Duval de Blareyniel.

FiDELITATE ET FORTITUDINE. — Le prinCC

Batthany, en Hongrie.

FiDELITATE ET VERITATE. — Pfince de Wied.

FiDELiTE EST DE DiEu. — Wingfield, vicomte Powerscourt (Grande-Bretagne).

FiDELiTER ET ALACRiTER. — De Ghanaleilles, en Vivarais.

FiDELiTER ET coNSTANTER. — Astfeld, baron de Widrzy, en Allemagne.

FiDELiTER, NON SERVILITER. — De Valh-

kampf.

FiDEM FATI VIRTUTE SEQUIMUR. {Le SlQUe du

Capricome.) — Devise de Gosme de Medicis Y\ grand-due de Florence, nd sous ce signe.

FiDEM PEREGRINANS TESTOR. — Du Pin.

DES DEVISES. HI

FiDEM UTRAMQUE SERVAvi. — Tr^soiiers des 6tats de Provence.

Jeton de 1698.

Fide publica. — Cabarrus.

Fides. — Les dues de Nevers. — Anger ou Angier, en Bretagne.

Fides agit. — Rahier, en Bretagne. (Porte une croix.)

Fide sed cui vide. — Stapleton.

Fides exercituum. — Cousin. (Bourbon- nais.)

Fides in calamitatibus clara. — Baron Giovanelli de Gastburg.

Fides mea salvum fecit. — Maillac.

Fides ordinum burgundle. — fitats de Bourgogne.

Jetons de 46Bi et 1668.

Fides perpetua. — Ferrus.

Fides sanctificavit. — Lesens deFolleville.

FiDO custode teguntur. (Cerfs, otseauxy etc.^ enpaixau milieu des champs.) — Jacques Charron , bailli , gouverneur et capitaine des chasses du comt6 de Blois, beau-pere de J.-B. Colbert.

Jeton de 166i.

112 DICTIONNA.IRE

FiENNES ! (Cri.) — Laplanche.

FiEz-vous-Y. — De Beaucorps, en Bretagne.

Fines tuos jano. — Fyot d'Arbois.

Finis laborum palma, — Du Bus de Chisi- gnies.

Finis pr^cepti charitas. — Bergier.

FiRMABiT QUI RESTiTuiT. [Colontie d laquslle est attache I' ecu de la ville.) — J. de Frasans, maire de Dijon.

Jeton de 465i.

FiRMANDO FiRMiOR a/ERET. ( Uuc aucre droit.) — Autre devise du cardinal Jules Mazarin.

FiRMANTUR AB ASTRis. — Juguimbert.

FiRMAT ET ORNAT. {Le soleil faisaut ouvrir une rose.) — Marie- Adelaide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de H99. FiRMAT SOL, EDUCAT IMBER. [Plaute dc llS

eclair ee par le soleil.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 1623.

FiRMioR PETRA. — Poncelin de la Roche- tilhac.

DES DEVISES. 113

FiRMiTAs IN ccELo. — Mach^mara , en Irlande et Bretagne. (Porte un lion.)

FiRMus UT coRNus. — De Gornulier, en Bretagne. (Porte un rencontre de cerf.)

FiRMus UT RUPES. — De la Roche, en Bre- tagne.

Fit via fati. — Adrien de Breaut^.

FixA, NON FLUXA. [Uue etoUe et une comete au milieu des nuages.) — Henriette de Balsac, marquise de Verneuil, dame de Beaugency, maitresse d'Henri IV.

Jeton de 4600.

Flabit spiritus ejus et fluent aqu^. [Un Saint-Esprit rayonnant et au-dessous tombent des gouttes d'eau.) — Les penitents du tiers ordre de Saint-Francois.

Flamescit uterque. {Un fusil ou briquet sur deux batons de laurier en croix, de la Toison d'or.) — Ancienne devise des dues de Bourgogne.

« Tout cela vouloit dire qu'ils mettroient le feu partout ; qu'ils remporteroient victoires survictoires, et qu'ils s'exposeroient a toutes sortes de perils pour se rendre maistres de la France, comme avoient fait les Argonautes

114 DICTIONNAIRE

pour la conqueste de la Toison d'or. » [Le P, Bouhours.)

Flandres 1 [Cri.) — Quiqueran de Beaujeu.

Flavescent. {Quatre gerbes de ble vertes.) — Devise d'Horace Farnese.

Flectimur non frangimur undis. — Go- lonna (ital.).

•

Floreat semper. — Godard de Belbeuf (Normandie).

Florebunt et non deficient. — Floris.

Florent sicut lilium. — De Kersaintgilly, 6n Bretagne.

Florida florenti floret florentia flore. {Lecu de Floi^ence.) — Pierre Ghaudi^re, im- primeur, xvii° si^cle.

Flos et virtus. — Floris.

Flos florum, eques equitum. — De Bruc, en Bretagne. (Porte une rose.)

Flos semper virens, virtus. — Ghiflot.

Fluctuantibus obstat. — Pontevez.

Fluctuat NEC MERGiTUR. {Ufi vatsseau.) — La ville de Paris.

FCECUNDIS IGNIBUS ARDET. {Un Soleil.) — Ds-

DES DEVISES. 115

vise faite pour la solennit6 du mariage de Louis XIV.

FCELIX RUINA TANTO REPARATORE. — J. de

Frasans, maire de Dijon.

Jeton de 16S1.

FcELix SINE juGo. — Bouvot, k Besau^on.

Jetons de 1663 a 1669. FcELIX SINE JUGO NASCITUR. — BoUVOt.

(Porte un boeuf issant.)

Jeton de 16S8.

FcEMiNA ERiT RUINA TUA. — Explication que donne du mot f. e. r. t., devise de la maison de Savoie, un auteur de Thistoire de cette maison.

Foi A QUI l'a. — Astuard de Murs.

Folium ejus non defluet. — Devise de Charles de Bourbon, cardinal II. — D'An- cenis, en Bretagne.

Folium ejus nunquam defluet. — De Folin, en Franche-Gomt6 et en Bourgogne.

Fond d'argent n'est pas sans traverses. — Le Gonidec, en Bretagne. (Porte d' argent a trois bandes ou traverses d'azur.)

Force et vertu. — Rouvere.

116 DICTIONNAIRE

Force ne peut vaincre peine. — Haute- fort.

FoRM^ TE REDDO PRIORI. [La lune sortant d'une eclipse.) — Rene Robert des Marchais, maire d' Angers.

Jeton de i723.

Format regendo coronas. — Grolee.

FoRS l'honneur nul souci. — Le Maistre. a Paris et en Bretagne. (Porte des soucis.)

FoRS UNG. — Florimond Robertet, secre- taire d'Etat de Charles VIII et Louis XII.

Fortes creantur fortibus. — Le Limo- nier, en Normandie et Bretagne. (Porte un lion.)

Forte scutum salus ducum. — Le baron Fortescue , en Angleterre , d'origine nor- mande.

Fort et ferme. — Guignard de Saint- Priest, en Dauphine et Lyonnais.

Forti custodia. — Gomte de Saporta.

FoRTi fide. — Du March^.

FoRTioR coRONATUR. — Gaumont.

FoRTioR PUGNAVi. — Pagan.

DES DEVISES. 117

FORTIS CADERE, CEDERE NON POTEST. —

Moore, comte de Drogheda. FoRTis ET FiDELis. — Leforestiep.

FoRTIS ET GENEROSUS. — Du Bois d'EsCOF-

dal, en Champagne.

FoRTis ET PRUDENs. — LevavasseuF, sei- gneur d'Hieville et de Gerisy.

FoRTis ET PRUDENS siMUL. — Le Royei, en Normandie et en Bretagne.

FoRTis FiDELiSQUE SIMUL. — Mopin de Ber- tonville.

FoRTis FORTIORI CEDIT. — Louvart de Pont- levoye.

FoRTIS FORTUNAM SUPERAT. — ViUaPS , eXX

Bresse.

FoRTis FORTUNAM SUPERAT. — Dcvise dc la maison de Villars.

FoRTIS, GENEROSUS ET FIDELIS. — Devise

d'Emile et d'Antoni Deschamps, auteurs.

FoRTis IN BELLo. — Gantillon de Bally- higue.

FoRTis SIMUL ET PRUDENS. — Avenncs. FoRTis UT MONs. — Des Monts.

1 1 8 DICTIONNAIRE

FoRTis UT MORS DiLECTio. — DevisG de la maison de Yillars, originaire de Lyon.

FORTITER, FIDELITER, FELICITER. — Gomte

Neidhardt de Gneisenau.

FORTITER, FIDELITER, FELICITER. — Monck

(Grande-Bretagne).— Gomte de Rathdown.

FoRTiTER PATERNUS. — Dc Saint-Pem, en Bretagne.

FORTITUDINE, CONSTANTIA ET FIDELITATE. —

Baron de Krufft.

FORTITUDINE ET CARITATE. — Gomte dc

Mensdorf-Pouillv.

FORTITUDINE ET CONSCIENTIA. — GomtC

Orloff.

FORTITUDINE ET FIDELITATE. — Baron de Moz.

FORTITUDINE ET HUMILITATE. — Gilicr. FORTITUDINE ET MERITIS. — BaiOn ds

Hiller, en Allemagne.

FORTITUDINE ET sciENTiA. — Baron de Pil- lersdorff.

FORTITUDINE ET VIGILANTIA. — Le COmtB

de Vogii^, pair de France. — Baron de Guez- danowich.

DES DEVISES. 119

FORTITUDENE VINCIT. — Doylc.

FoRTiTUDiNi. — De Gouvello, en Bretagne. (Ge nom signifie des forges. — Porte un fer de mulet et des molettes.)

FORTITUDO EJUS RHODUM TENUIT. — Dcvise

de la maison de Savoie. — (Autre interpreta- tion du mot F. E. R. T. Voir plus haut Foemina^ etc.)

Jetons.

FoRTiTUDO ET VIRTUS. — Bonnel.

FoRTiTUDo MEA. — De la Tour du Pin, en Dauphin6 et Bretagne.

FoRTiTUDO MEA DEUS. — Thierry.

FoRTUNA ALTERNANTE VICES. [Ufi homme la- bourant sous le soleil ; plus loin un nuage plu- vieux.) — R. Fleutelot, maire de Dijon.

Jeto)i de 1S94.

FoRTUNAM viRTUTE LUDE. {Ltt fortune.) — Jean de Daillon, comte du Lude, s^n^chal d'Anjou , chevalier de Saint-Michel , mort en 1557.

Jeton.

Fortune, infortunb, fort une. — Mar- guerite d'Autriche, duchesse de Savoie, fille

120 DICTIONNAIRE

de I'empereur Maximilien, I" du nom, et de Marie de Bourgogne safemme. Devise qu'elle prit apres la mort de Philippe II, due de Savoie, son mari. — Voici quel est le sens de cette devise d'apr^s Henri-Gorneille Agrippa, historiographe de cette princesse :

« Fortuna^ infortuna valde unam. La for- tune est infortune fort une — parce qu'elle avait 4t6 repudiee par le roi Charles VIII, n'avait 6t6 qu'un an en mariage avec Jean, prince de Gastille, et 3 ans avec Philibert II surnomm6 le Beau. » {Le P. Anselme.)

Fortune passe partout. — RoUo (lord) Grande-Bretagne.

Forum et jus. — Berryer d'Angerville (He de France). — Berryer p^re, le c^l^bre avocat. Sur Tetiquette de ses livres.

Fou QUI s'y frotte. — Du Houx, en Bre- tagne. (Porte des feuilles de houx.)

Fous de chissey. {Adage.) — De Chissey, en Franche-Gomte.

Fovet et discvtit. {Une mer sur laquelle voguent plusieurs barques. Le solei'l sortant du sein des flots echauffe et dissipe les nuages. — Francois d'Alengon, fils du roi de France

DES DEVISES. 121

Henri II et de Catherine de Medicis. — « Vou- lant signifier qu'il prot^gerait les peuples des Pays-Bas, et qu'il en chasserait le trouble. » [Le P. Anselme.)

Jeton de 1579. FOY DE BREAN MIEUX VAUT QU'aRGENT. —

Br6han (Bretagne).

FoY EN TOUT. — Le comte de Sussex, en Angleterre.

FoY EST TOUT. — Robiuson (comte Ripon), Grande-Bretagne.

FoY POUR DEVOIR. — Le due de Sommer- set, en Angleterre.

Fractus non ruptus. — Ghrestin , en Franche-Gomt6.

Fragile si, ma bello I — Marin.

Franc a tout venant. — D'Ass6rac, en Bretagne.

Franc au roi suis. — Arthuis.

Franc comme l'or. — Dorci^res.

Franc et leal. — La Rochette. — Le Bouteiller de Senlis.

Franc et loyal. — Lardenois de Yille. —

6

122 DICTIONNAIRE

Salaun ou Salomon. — De Coetlosquet, en Bretagne.

Franc et sans dol. — Salmon du Ghas- tellier ; autrement Moi franc et sans dol.

Frangas NGN FLECTES. — Taillard ou Tail- lefer.

Frangit inaccessa. (Un foudre qui fend un rocher.) — Le conn^table Francois de Bonnes de Lesdigui^res, k I'occasion d'une victoire remport^e sur I'ennemi retranch6 sur un roc des Alpes.

Frangit sors invida pennas. {La fortune et deux per sonnages nus.) — Sur une m^daille.

— Michel de Beauclerc.

Frappes, entres, rompes tout. — Autre explication du mot f. e. r. t. , devise de la maison de Savoie. — (Voir aux mots : Fce- mina, Fortitudo.

Fraterna luce coruscat. [Un croissant.)

— Gaston de France, due d'Orl^ans.

Fregerunt fulmina dexteram, supplet LiEVA vices. — Devise de S6bastien de Pon- tault, seigneur de Beaulieu, ing6nieur et mar^chal de camp des armies du roi, qui se

DES DEVISES. 123

lit autour de ses armes. — Fait historique : « En conduisant la tranch^e dans I'attaque de Philisbourg, il eut le bras droit emport6 d'un coup de canon, a quoi fait allusion sa devise. » {Per?'ault, Hommes illustres.)

Fructu non FLORE CADUco. (Un arbre.) — Henri II, roi de Navarre. — Ghambre des comptes de la Fto-sur-Oise.

Jeton de i683.

FuLCiMENTUM LABORis. {Une gevhe de bl4.)

— Bon de pain des ouvriers du canal de Briare.

M^reau de 4606.

FuLciT ET ORNAT. — Colonna (J6r6me), (ital.).

FULGET ET FLORET. — Fassion.

FULMINA SI CESSANT, ME TAMEN URIT AMOR.

— Joss6-Lauvrains.

FULMINIBUS DUM PARCIT JUPITER. ( [/ue

pluie d'or). — Louis XIV. Ordinaire des guerres. — Rachat deDunkerque, 1663.

Jeton. FULTA TRIBUS METUENDA CORONA. {TvOlS

plumes d'autruche.)

124 DICTIONNAIRE

FuLTA viRESCiT. {Vigns enlapanf les deux colonnes d'Hercule.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 1704.

Funiculus triplex difficile rumpitur. — Laurence de Budos, abbesse de Caen au xviii" si^cle.

FuRCHLos UND TREN. — Lb Toyaume de Wurtemberg.

Galas suorum strage fugatur. — Jannel.

Gallla fit partu FELIX. — Naissance du due de Bourgogne, petit-fils de Louis XV, en 1751.

Jeton.

Galliarum securitas. ( Le roi entre le Dauphin et le due d' Orleans.) — Henri IV. —

Etats de Bourgogne.

Jeton de 1609.

Gallo canente spes redit. — Ghapponay. Gamaches. (Cri.) — Gamaches.

DES DEVISES. 125

Garantez ar guiriones. — Boisgu6h6- neuc.

Garde la foy. — Edwardes (lord Ken- sington), Grande-Bretagne.

Garde l'honneur. — Hanmer.

Gardes bien. — Le marquis d'Eghlington, en Ecosse.

Gardes la foy. — Le comte Poulett, en Angleterre.

Gardez bien. — Montgomery (comte d'E- ghlington) Angleterre.

Gardez la foi. — Poulett (vicomte Hin- ton), Grande Bretagne. — Le baron Ken- sington, en Irlande.

Gardez l'honneur. — Baronnet Hanmer, en Angleterre.

Gaucourt ! {Cri.) — Gaucourt.

Gavre au chapelet. — Gavre (Pays-Bas).

Genereux et fidele. — Glugny-Thenis- sey.

Gens de bien passent partout. — De Keratry, en Bretagne.

Gentil d'an all. {Gentil pour tons.) — Le Gentil en Bretagne. (Porte des roses.)

126 DICTIONNAIRE

Genus et virtus — Raffelis de Broves.

Gerecht und treu. — Baron de Somma- ruga.

GeRMINAVIT SICUT LILIUM et FLOREBIT IN

sternum ante dominum. — De Coetanlem, en Bretagne.

G. G. G. [Generose gerit Gervasius.) — Ger- vais.

Gloire aux victorieux. — Arbal^triers de Douai.

Glorle et amori. — La Ghatre.

Gloria et diviti^ in domo ejus et justitia

EJUS MANET IN S^CULUM S^CULI. — Bignon.

Gloria immortalis. [Un seiyent formant le cercle au milieu duquel est une cou?'onne de lauriers renfermant dans son centre une colonne supportee par un globe terrestre et sw^monte d\n autre petit globe.) — 1" devise de Charles de Bourbon, cardinal III.

Gloriam pr^cedit humilitas. — Devise de Charles Delatre, religieux de Saint-Bertin, inscrite en lettres d'or sur la couverture d'un livre.

des devises. 127

Gloria, palma, cedrus, gloria, fama, DEcus. — Vincent (Picardie).

Gloria salvandi et labore. — Le comte de Salvandy, ministre sous Louis-Philippe.

Gloriosa dicta sunt de te, crviTAS. — La ville de Ghartres.

Jeton de 4689. GODEFRTDUS MIHI DEDIT. — ThOHiaS dc la

Valette.

Gonnelieu. [Cri.) — Blondel de Joigny de Bellebrune, etc., en Artois, Gambr^sis, etc.

GoTT MIT UNS. [Dieu est avec nous.) — Le roi de Prusse.

GoTT UND MARIA. {Dieu et Marie.) — Prince de Fugg^r. — Babenhausen.

Grace a dieu. — Prevost de Pelousey, en Franche-Gomt6.

Grace et esprit. — De Kerroz, en Bre- tagne.

Grace me guide. — Baron Forbes (Ecosse).

Gradiendo robore floret. — Francois Bonne de Lesdigui^res , pair et conn6table de France.

Jeton.

128 DICTlONNAIllE

Graincourt ! {Cri de guerre.) — Gavech.

Grand' JOIE I [Cri.) — Rosi^res.

Grata jovi natoque jovis. {Un laurier.) — La Grande Dauphine, Anne-Marie-Ghris- tine.

Jeton de i689.

Gratia dei sum id quod sum. — Devise des d'Albret, rois de Navarre. Sur un ecu d'or et sur un teston d'argent de ces princes, et sur des petites monnaies de billon. — J. A. de Leveson de Vesins, 6v^que d'Agen en 1841.

Gratiam et gloriam dabit dominus. — R. Fleutelot, maire de Dijon.

Jeton de 1594.

Gratia ET labore. — .... abbe d'Anchin.

Jeton de 4575.

Gratior indies. [Un oimnger en cai'sse). — Marie- Adelaide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de 1706.

Gratior umbra. (Tige de lis.) — Le car- dinal Antoine Barberin, grand aumonier de France.

Jeton de 1656.

Gratus honore labor. — Bordes.

DES DEVISES. 129

Graz ha speret. (Grace et esprit.) — De Kerroz, en Bretagne.

Gric da molac. [Silence a Mo lac.) — De Molac, en Bretagne.

Guerre I [Crt.) — De la Croix de Castries.

Guerre , guerre ! ( Cri. ) — La Croix - Chevrieres.

GuiR HA leal. (Franc et loyal.) — Salaun ou Salomon, en Bretagne.

• GuYENNE, GUYENNE I (Cn".) — De la Rop'^iie- Fontenilles, en Armagnac et Picardie.

Guy haut se tient. — Guyot d'^^^mf Seville (Normandie).

M

Habet sua sidera tellus. — Les d'Hozier, g^nealogistes et juges d'armes de la noblesse de France.

Hag ad illam. — L'Ange (Nivernais).

Hac luce vlam. (Trophee en flammes.) —

6.

130 DICTIONNAIRE

Bernard de la Valette, amiral de France, gouverneur de Provence.

Jeton de iB97.

Hac mercede placet. [La justice assise offrant une couronne de chene.) — Louis XIV, pour rintendance de Lorraine , Barrois et ^v^ch^s.

Jeton de i661.

Hac stabo, qua stetit ante pater. — p. Baudot, maire de Dijon.

Jeton de 11130.

Hac virtutis. — La Lance de Moranville.

Hac virtutis iter. [Une herse liee a la lettre Y dite pytagorique.) — Pierre de Mor- villiers, chancelier de France.

H^C ARA TUEBITUR OMNES. [Autel SUr

lequel deux anges agenouilles tiennent le chef de saint Denis.) — Les religieux de Saint- Denis , en France.

Jeton de 16 SO.

YljEC INTACTA MANET. {La foudvc^ tvavcr- sant et respectant un laurier^ brise un arbre voisin.) — Jean-Frangois Cauda, marquis de Casella, president du presidial d'Asti, alors a la France.

Jeton de 164S.

DES DEVISES. 131

H^c LiLiA TiNCTA CRuoRE. — Fily, 611 Bre- tagne. (Porte des fleurs de lis de gueules.)

H^c MEA MAGNA SEDES. — Moussier, mairc de Dijon.

Jeton de 1187.

H^c ME SAXA coRONANT. {Saint- Fttentte.) — Jean de Montpezat.

Jeton de 1666.

H^c MUSIS DONA REPENDiT. — Devise accom- pagnant les armes du college de Saint-Mar- tin de Poitiers, sur la couverture d'un livre donn6 en prix.

H^C PEPERIT VIRTUS OU H^C PERPETUA

VIRTUS. — Le prince de Golloredo Mansfeld.

H^c PER TE AUCTA coLAM. {Uue plaute de lis sous une pluie bienfaisante.) — La Grande Dauphine, Anne-Marie-Christine.

Jeton sans date {1680).

Hjec sidera firmant patria. — Baron de Poutet, a Metz et en Allemagne.

H^c summa laborum EST. {Un trophee.) — Devise sur un jeton de cuivre aux armes et au nom de Gui de Laval, marquis de Nelle.

H^c SUNT arma militi^ nostra. ( Une crotx du Calvatre, tr aver see de deux bras

132 DICTIONNAIRE

en sautoirs I'un nu, du Sauveur, I'autre vetu, de saint Frangois ; quelquefois on y joint les stigmates ou plaies, et le tout entoure du cor- don de Saint-Frangois.) — Les freres mineurs ou cordeliers ex-religieux de Tordre de Saint - Francois.

Hjec suntpr^ludia pacis. [La prise d' Ar- ras.)

Jeton des parties casuelles, i6S5.

HyEC TiBi CERTA DOMUS. (Auge tenant par la main le jeune Dauphin et le menant vers une chapelle). — Henri IV, pour TMucation du Dauphin.

Jeton de 1606.

H^REDiTARio popuLi AMORE. — J. de Fra- sans, maire de Dijon.

Jeton de 1625.

H^RET HAUD iNGRATA. [Vigne fertile, s'en- lagant autour d'un chene.) — Etats de Bour- gogne.

Jeton de 1731.

Hje TiBi ERUNT ARTES, [Main tenant une epee entouree de lauriers.) — Henri, due d'An- jou.

Jeton de 167S»

Ha GALON VAT. (De grand coeur.) — Goetan- court.

DES DEVISES. 133

Ha mon ami ! — Hamon, en Bretagne.

Hangest ! [Cri.) — Les sieurs de Hangest, de Flavy, de Gornelles en Vermandois. — De Houdencourt.

Hardicourt 1 [Cin.) — Le sieur de Hardi- court, en Ponthieu.

Harpyas pellere regno. [Harpies fuyant en apercevant la Justice assise.) — Louis XIV.

— Rachat de Dunkerque.

Jeton de 1665.

Hary avant 1 [Cri.) — Dinan, en Bretagne.

— Goetmen. — Montafilant.

Ha saouez ve. (Quelle surprise ce seraitf)

— De Tr^dern, en Bretagne.

Haucourt I {Cri.) — Grebert.

Haut et BON. — Le vicomte Doneraile, en Irlande.

Heb chench. {Sam varier.) — Du Pont- I'Abb^, en Bretagne. (Porte un lion.)

Heb remed. {Sans remission.) — De Guili- madec, en Bretagne.

HeC {sic) DOMUS EDIFICATUR SAPIENTIA. —

Laverne, maire de Dijon. ^

Jetons de 1566.

134 DICTIONNAIRE

Heder^ adherent et sustinent. — Le Heder, en Bretagne.

Hep CHANG. {Sans changer.) — Pont-l'Abbe.

Hep remet. {Sans remede.) — Quillimadec (Bretagne).

Herbarum vires multis prosunt. — Fran- cois, due d'Anjou.

Jeton de 1578.

Herculeus labor. {Massue etpeau de lion.)

— Louis XIV, pour les conqu^tes de Franche- Gomt6.

Jeton de i668.

Heur garni de foy. — Antoine Allego, lieutenant et 61u de ChMeaudun.

Jeton du xvi* sidcle.

Hic aquila et LEO CONCORDES SUNT. {Demi- lion et demi-aigle.) — Mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien.

Jeton du xv« slide.

Hic EST DisciPULUs DiLECTUs. {Saint-Jean.)

— La Sainte-Ghapelle de Dijon.

Hic ET UBiQUE TERRARUM. — Devise accom- pagnant les armoiries de I'Universit^ de Paris. « Pour marquer le pouvoir qu'elle donne a ses docteurs de lire et d'interpreter a Paris

DES DEVISES. 135

et en tous les endroits du monde. » [Le P. Menestrier.)

Hic FRucTus viRTUTis. — Baronnet Wal- ler, en Angleterre. Un membre de cette famille fit prisonnier le due d'0rl6ans a la bataille d'Azincourt, et suspendit au noyer qui formait le cimier de ses armes I'^cusson de son captif, d'ou sa devise.

Pierre grav^e.

Hic HOUD. {Je le dens.) — {Avec un ra- bot.) — Devise du due Jean de Bourgogne, par laquelle il signifiait qu'il aplanirait le b^ton noueux du due d'Orl^ans son ennemi.

Hic terminus il^ret. [Une souche tron- quee et abattue.) — M. de Boissy, grand 6cuyer de France (1557).

Hic totum, hung totus respicit orbis . {Trots personnages contemplant le soleil qui eclaire une ville.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 1611. HiLARIS MANE TENDIT AD ALTA. — Du Hin-

dreuff, en Bretagne. (Porte une alouette en cceur, etc.)

HiNC FovET, iNDE TUETUR. [Poulc defendant ses poussms contre un oiseau de proie.) —

136 DICTIONNAIRE

Gilbert de Veny d'Arbouze, 6v6que de Cler- mont.

Jeton de i666.

HiNC LABOR, HiNC MERGES. — Montesquiou- Fezensac.

HiNC LUMEN, HINC FULMiNA. — Lb chevalier d'Harcourt.

HiNC ORDO , HINC COPIA RERUM. ( Uue

lumiere qui debrouille le chaos.) — Autre devise de Jules Mazarin, le cardinal ministre.

HiNC PARVULA NATA TRIUMPHIS. {DeUX IttU-

riers, dont I'un est plus j'eune que V autre.) — Louis XIII, alors Dauphin.

Jeton de 4609.

HiNC SECURiTAS. {Main tenant un gouver- nail.) — Marc de Rye, marquis de Varembon, gouverneur d'Artois.

Jetons de 1594.

His armis, h^c arma tuebor. {Deux clefs en sautoir sur une epee en pal., armes de I'abbaye de Gluny.) — Louis III de Lorraine, cardinal de Guise , archev^que de Reims, abb 6 de Gluny.

Jeton de 4648.

DES DEVISES. 137

His astris cito floret et odorat. — Bau- dinet, maire de Dijon.

Jeton de 1716.

His quos diligo. — La ville d'Arbois.

His virtus evecta rotis. — Catherine de Varanges.

Hoc c^sar me donavit. {Un cerf-volant accole d'une couronne d'or.) — Devise de Charles VI. « Parce qu'un jour etant a la chasse pres de Senlis, il trouva un cerf qui avait au cou une chaine de cuivre dore *autour de laquelle toit 6crite la devise ci-dessus. » [LeP. Anselme.)

Hoc DUCE tuta. [Lion debout aupres d'une clef.) — Etats des huit paroisses, k Elver- dinghe, dans laFlandre occidentale.

Jeton de Louis XIV.

Hoc ET PLvs. — Accompagnant un ^cusson armori6 soutenu par deux lions. — (D'azur au chevron d'argent accompagn^ en pointe d'une merlette, au chef de gueule charge d'une croix d'argent.)

Sur un vitrail de Veglise de Notre-Dame d'Andely (Eure).

Hoc JUPITER ULTOR. — Alexandre Farn^se.

138 DICTIONNAIRE

Hoc ME SIBI TEMPERAT ASTRUM. {Le YlOm de

Jehovah^ radieux^ eclair ant un tournesol.) — Charles de Lorraine, abb6 de Gorze.

Jeton de Hi 4.

Hoc siDERE TUTUS. [Pendant I' or age , un vatsseau se dirige vers un soleil fleurdelise.)

— F. Moreau, maire de Dijon.

Jeton de i637.

Hoc TEGMiNE TUTUS. — Bec de Lievre, en Bretagne et Normandie.

Hoc VERNANT LiLiA coRDE. — La vills d'Or- l^ans. (Porte des cceurs et des fleurs de lis dans ses armes.) Devise donn^e par Louis XU, alors due d'Orl^ans.

HoGNE QUI voNRA. — De Mailly, en Picar- die et en Franche-Gomt^. Mercastel de Mont- fort.

HoMiNUM AMATOR. {Uu dauphi'n couronne.)

— La chambre des comptes du Dauphin^.

Jeton du xvi« siecle.

HoNNEUR I [Cri.) — De Vuillafans, en Fran- che-Gomt6.

HoNNEUR A GOUYON. — Goyon ou Gouyon de Matignon, en Bretagne.

DES DEVISES. 139

HoNNEUR A MoussATE. — De la Moussaye, en Bretagne.

HoNNEUR, COURAGE ET FIDELITE. — Boil-

nefoy de Bretanville.

HoNNEUR ET FRANCHISE. — Harscouet,' en Bretagne.

HoNNEUR ET TOUT POUR HONNEUR. — Ber- nard d'Estiaux, etc., en Anjou et Bretagne,

HoNNEUR Y GIST. — De BHcterswich, en Franche-Gomt6.

HONNY SOIT QUI MAL Y PENSE. [Uue jarVB-

tiere bleue bouclee.) — L'ordre de la Jarre- ti^re, en Angleterre, institu^ par Edouard III en 1345 ou 1350.

HONORA PATREM TUUM ET MATREM TUAM UT

SIS LONGiEvus SUPER TERRAM. — S6bastien Nivelle, imprimeur, mort en 1603.

Honor et patria. — Kergorlay. — Le comte Klein, pair de France.

Honor et rex. — Boucher de la Motte.

Honor et virtus. — Baron de Jetzer.

HoNORi ET virtuti. — Rossner, baron de Rosseneck.

140 DICTIONNAIRE

HoNORi FiDELis. — Tascher de la Pagerie (He de France).

HoNos AB ARMis. — Gastellane (Provence).

HoNos ALiT ARTES. — Jean Doroz, prieur de Vaux, 6v^que de Lausanne, distributeur de I'universit^ de D61e.

HORS GET ANEL POURRIONS TROUVER AMOUR ?

— Saint Louis. Voici I'origine de cette devise. « Saint Louis prit pour devise au temps de son mariage une bague entrelass^e d'une guirlande de lis et de marguerites, pour faire allusion a son nom et a celuy de la reine son epouse, et mettant sur le chaton de cet an- neau, I'image d'un crucifix grave sur saphir, 11 I'accompagna des mots ci-dessus. — Cette devise est aussi sur I'agraffe du manteau qu'il portoit le jour de ses noces. Cette agraffe se voyait encore au xvii° siecle dans le royal monastere de Poissy, ou elle etait conserv6e. » [Le P. Menestrier).

HOSTES DOMAT ATQUE LEONES. [Uue maSSUB

d^Hercule.) « Une des devises de Charles Goss6, mar^chal de France, demeure toujours victo- rieux des ennemis du roi, malgre Tenvie des courtisans. » [Le P. Anselme.)

DES DEVISES. 141

HOSTIUM TERROR TUTATUR AMICOS. — Ber-

nier.

HosTiUM viCTORUM SPOLIA. ( Un trophee d'armes.) — Henri, due d'Anjou.

Jeton de iSJS.

Huic QUID OBSTAT? — GuifFiey de Bou- ti^res.

Humble et loyal. — Coetlez ou Goetl^on ou Le Ny de Coetelez, en Bretagne.

HuMBLESSE DE MARNix. — De Mamix, 6n Franche-Gomte et Belgique.

HuMiLiA TENE. — Dc Tinscau, a Besancon.

Jetons de 1665 d 1669.

I

Ibit duce tuta columba. {Le navi're des Ar- gonautes passant au milieu des roches.... con- duit par une colombe.) — Louis de la Valette, due d'fipernon, amiral, colonel g^n^ral de Tinfanterie, gouverneur de Normandie.

Jeton de 1588.

142 DICTIONNA.IRE

IcH DiEN. {Je sers.) — « Selon M. Barnes, ce fut k la bataille de Gr^cy, gagn^e par les Anglais en 1347, que le prince de Galles, se rendit maitre des armes du roi de Boh^me, qui 6taient des plumes d'autruche avec le cri Ich Dien, Depuis ce temps-la elles ont 6t6 port6es par tous les princes de Galles, h^ritiers pr^somptifs de la couronne d'Angleterre. » {Labbe Migne, Diction, de numism.)

ICTU FULMINEO POTENTIOR. {Pluie d'ov tOM-

bant sur une tour.) — Louis XIV, rachat de Dunkerque.

Jeton.

Igneus est ollis vigor. [Deux coqs faisant fuir un lion.) — D^m^l^s du due d'fipernon avec la cour.

Jeton de 1619.

Il adviendra. — Ormancey ou Ormandy de Frejaques.

Il asseure mon repos. [Le roi, en Hercule, seul debout sur un champ de bataille.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1688.

Il est la gloire du carmel. [Le bras du prophete Elie.) — Les carmes, a Rouen.

DES DEVISES- 143

II est temps, il sera temps. — De Kersau- son, en Bretagne.

Il faut. — De Penhoet, en Bretagne.

Il faut mourir. — De Kerjar, en Bretagne.

Ille vincit. — Binet, en Touraine et Bre- tagne.

Illorum ope h^c dilata gallla.. — Jubi6.

Illustrant radiis, non crine minantur. — p. Gomeau, maire de Dijon. (Porte des com6- tes.)

Jetons de 164S, 44.

Illustrat quos summa fides. — La ville de Marseille, en 1705.

Il m'est fid^e. — Bassat ou Bassabat de Pourdiac.

Il n'est nul qui dise mieux. — Disimieu, Disimieux ou Dissimieu. (Porte trois palmes de sinople dans ses armes.)

Il n'est poisson sans arr:^te. — Du Dr^n^e, en Bretagne. (Porte un barbeau.)

I. l. p. a. d. e. l. t. {Je Vai promis a Dieu et Vai tenu.) — Montagu.

Ii Piu BEL fior ne coglie. [Uu blutcau.) — L'acad^mie delta Crusca^ k Florence.

144 DICTIONNAIRE

II serait pret. — De Penmarc'h, en Bre- tagne. (Porte une tete de cheval.)

Il vigore tutto nel cuore. (Sa vigueur est toute dans son coeur.) — Les de Beauvil- lier, dues de Saint-Aignan, dans I'Orl^anais. (Portent des merlettes, oiseaux sans pieds ni bee.)

Immaculatus coronabitur. — « Devise du sieur Roger, conseiller du roi et maitre ordi- naire en la chambre des comptes de Paris. (Porte d'hermine atrois mouchetures, au chef d'azur charge de trois couronnes d'or. Sup- ports, deux griffons d'or; cimier, un grifPon naissant, de m^me.) Savant et curieux en science h^raldique. >> {La Colombiere.)

Immensi tremor oceani. — Devise des che- valiers de I'ordre de Saint-Michel.

Immutabiliter. — Rend, a Besangon.

Jetons de 1665, 66.

Impatiens pugn^. — David de Beaufort.

Impavide. {Un rocher entrecoupe de 'preci- pices^ ayant sur la cime deux branches de lau- rier qui le garantissaient des foudres dont il etait battu. Ses deux cdtes e latent at taques par le souffle impetueux des vents, et so7i pied par

DES DEVISES. 145

les flots courrouces de la mer. Dememmnt ferme et immobile.) — « Devise de Charles de Bourbon, comte de Soissons, fils puin6 de Louis I, prince de Gond6. Ce qui signifiait qu'il 6tait exempt de terreur, contre les as- sauts de I'adverse fortune. » [Le P. Anselme.)

Impavidi fuimus. — Esne ou Aisne.

Impavidum ferient ruin^. — Les de Beau- mont d'Antichamps de Saint-Quintin , en Dauphin^, Bretagne, etc.

Impersuasibilis. (Serpent formant un 8 de chiffre.) — Catherine de France, soeur de Henri IV, duchesse de Bar.

Jetons de iB95, 1600, etc.

Improbos reprobat, probos crux probat. — H. de la Croix, maire de Dijon.

Jeton de 4661.

In adversis clarius. — Lejeune de Mal- herbe.

In altis habito. — Le Meingre de Bouci- caut.

In altum aspiciam. — Sapin.

Inania pello. — « 3® device de la maison de Ventadour-Levy, qui a aussi pris quelquefois

7

1 4 6 DICTIONNAIRE

un van^ au c6t6 duquel sont deux t^tes d'en- fants qui soufflent, repr^sentant les vents avec ces mots ci-dessus. » [La Colombiere.)

In antiquissimis. — Polignac.

In arduis constans. — Seymour de Cons- tant. — Constant de Rebecque.

In arduis fortior. — Payen, de Noyant (Normandie).

In armis jura. — Saint-Martin d'Agli^.

Inarmis leones. — Archambault, enBeauce. (Porte trois lions.)

In bello fortis. — Beaufort. — Beaufort- Spontin.

In capite robur. — Le Boeuf d'Osmoy, en Bretagne. (Porte un boeuf dans ses amies)

Inconcussibile. — Raigecourt ou Ragecourt. — Le marquis de Raigecourt-Gournay, pair de France.

Inconsumptibilis ardet. — Denys Brus- lard.

In corde deous et honor. — Charbonnel du Bets.

DES DEVISES. 147

In cruce spes et munimen. — De Goetgou- reden, en Bretagne. (Porte une croix.)

In defens. [Pourma defense.) — « Devise de I'ordre de Saint-Andr6, ou du Ghardon qui avait un chardon herisse et fort piquant^ avec ce mot 6cossais : in defens^ voulant signifier que les chevaliers n'^taient arm^s que pour se d^fendre centre ceux qui les attaqueraient. Le je suite Petra Sancta donne a ces che- valiers pour r^me de leur devise, nemo me impune lacessit. » {Le P. Bouhours.)

Inde fortuna et otium. — M. Scribe, et pour armes parlantes deux plumes en sautoir.

In deo spes mea. « {Une femme dans un ora- toire, vetue d la romaine^ ayant les bras en croix et dresses vers un Saint-Esprit^ entoure de rayons de lumiere.) — Devise d'filisabeth d'Autriche, femme de Gharles IX, roi de France. » {Le P. Anselme.)

Indocilis jugum pati. — Guillaumanches de Boscage.

Indo fcecundior auro. {Epis de ble.)

Jetons de Louis XIII.

Indole bonus. — Le baron Siguier, pre-

148 DICTIONNAIRE

mier president de la cour royale de Paris, pair de France.

In domino confido. — De Navaisse. — Le marquis de Ghapt de Rastignac , pair de France. — Paulet Fum^e, conseiller et maitre d'h6tel de la reine Anne, officier de la maison de Ren^e de France.

Jeton du xvi« siecle.

In domino facis virtutem. — Pontis des Dourbes.

Indomitum domuere cruces. — Devise de la maison de la Croix de Ghevri^res, de Saint- Vallier, originaire du Dauphine, par allusion k ses armes qui est : « d'azur a la t^te et col de cheval anim6 d'or, au chef cousu de gueules charge de trois cxoisettes d'argent. «

Indomitus ferit. — Guillaumanches de Boscage. (Voir plus haut Indocilis^ etc.)

Industria. — Fettes.

Industria et vigilantia. — Baron deWach- ter-Lauterbach.

Inebranlable. — Baronnets Acland, en Angleterre.

In excelsis. — Gaillard.

Infestant lucem, non funestant. [Nuages

DES DEVISES. 149

places entre le soleil et la terre,) — Marie de Bourbon, princesse de Garignan.

Jeton de i648.

In fide perseverantia. — De Reynier.

In fide sta firmiter. — Guillard, en Beauce et Bretagne. (Porte des bourdons.)

Infinita decus lilia mihi pr^stant. — Devise de la ville de DouUens.

Inflexus stimulis omnibus. — Pierre Le Goux.

In foedera veni. {Un arc-en-ciel.) — Marie- Therese-d'Autriche, femme de Louis XIV.

Infractus et fidelis. — Tartereau de Ber- themont.

Infra idem supraque manus. — J. Soirot, maire de Dijon.

Jeton de 46i6.

Infringet solido. — Maugiron de Mont- leans.

Ingenia hominum rem publicam faciunt. — Devise accompagnant un monogramme en capitales gothiques compost des lettres A. P. entrelacees : Andr6 Potier, savant biblioth^- caire, k Rouen, xix^ siecle.-

Carte de visite.

150 DICTIONNAIRE

Ingratis servire nefas. — Gugnac.

In his renascimur omnes. — Angeville. (Porte trois faces ond6es.)

In hoc ferro vinces. — Ferron de la Fer- ronays, en Bretagne.

In hoc signo spes mea. — Gomte de Taafe.

In hoc signo vinces. — Marescot. — Char- pin de Fougerolles. — Jouenne d'Esgrigny. — Trimond de Puymichel. — De la Gr^e (Bret.) — Tavignon (Bret.) Toutes ces fa- milies portent une croix dans leurs armes. Gette devise se lit aussi sur des jetons de la ville de Bourges du xvii^ siecle, portant une croix ; et sur une medaille de Granvelle, arche- v^que de Besancon, cardinal, ministre de Gharles-Quint et de Philippe II, ou Ton voit, repr^sente , un chevalier entour^ de ses troupes recevant un drapeau de la main du pape.

In homine virtus oppressa resurget. — Braque.

In honore senesce. — Nicolas de Beauffre- mont, baron de Senecey, bailli de Ghalons- sur-Saone, en 1564.

Jeton.

DES DEVISES. 151

Initium sapientle TIMOR DOMINI. — Henri II.

Jeton de 'I5SS.

In LAHORE QUiES. — Baioii de Toussaint. — Gette devise se trouve aussi inscrite sur les monnaies de Robert, cardinal de Lenoncourt, 6v^que de Metz.

In labors requies. — J. Stata, conseiller du roi FranQois I", maitre des comptes en Pi^mont et Savoie.

Jeton de 4B41.

In magnis voluisse sat est. — Gomte de Ross.

In manibus domini sors me a. — Lab roue.

In manibus portabunt te, quoniam ipse liberavit me. [Hercule et Antee.) — Henri II, au sujet de la prise de Calais en 1558.

Jeton.

In me fel nullum. — Gaigne d'Orn^e.

In melius. — Antoine du Mesnil, lieute- nant g^ndral du due de Lorraine, au bailliage d'Arc.

Jeton.

In motu immotum. [Etoiles.) — Devise de

152 DICTIONNAIRE

Louis, cardinal d'Este," fils d'Hercule II, due de Ferrare et de Ren^e de France.

Sur un jeton d' argent a ses armes, iS79,

Innocuis non deficit unquam. — Sur un jeton d'argent aux armes et au nom de Marie de Medicis, reine de France et m^re du roi. 1631, derni^re ann6e de son s^jour en France.

In nomine tvo spernemvs insvrgentes in NOBIS. {Un cavalier arme de toutes pieces.) — Devise d'Antoine Cavelier, imprimeur a Caen, au XVIII® siecle.

In omnem terram sonus eorum. — Fran- cois de Bourbon-Gonti, prince de Ghateau- renaud, et sa femme Marguerite de Lorraine. — Guise.

Jetons et monnaies.

In omnibus caritas. — Brossais de Saint- Marc, 6v^que de Rennes en 1841, archev^que en 1858.

In omnibus fidelis. — Baron Borsch de Borschod.

In OMNI MODo FIDELIS. {Un grand levrier courant dans une plaine.) — Devise de Teten- dard de la compagnie des gendarmes ecossais, une des quinze compagnies que le roi Ghar-

DES DEVISES. 153

les VII institua en 1447, et encore en activite sous Louis XIV.

In periculo intrepidus. — Baron de Brady.

In pr^lia promptus. — Lubersac. — De Luker, en Bretagne et Orleanais. (Porte des chevaux.)

In sanguine fcedus. — Devise de Tordre de Saint-Janvier, cre6 par dom Carlos, roi des Deux-Siciles, en 1738.

Insignis proprio decore. [Une perle montee en pendeloque.) — La Grande Dauphine, Anne- Marie-Ghristine.

Jeton de 1688.

Insomni custodia. [Chien couche sur un coffre- fort.) — Ghambre des comptes de Dijon.

Jeton de 1606.

In spe. — Pallet.

In spe contra spem. — Sc6peaux. — Baron de Ghristiani de Rail et Hernau.

In spe et consilio. — La Grange.

In spinis collige rosas. {Une couronne d'e- pines.) — Glaude Thiboust, imprimeur, mort

en 1678.

7.

154 DICTIONNAIRE

Instant majora peractis. — Henri, due d'Anjou.

Jeton de 1511.

Intacta 1 [Cri.) — Fages.

Intacta semper sanguine nostro. — D'El- bee (He de France).

Intaminatis fulget honoribus. — Le mar- quis de Lally-Tollendal, pair de France. — B. Euvrard, maire de Dijon. — Michel Phe- lypeaux delaVrilliere, archev^que de Bourges. (Porte des hermines.)

Jetons de 16S9, 1680.

In te, domine, speravi. — Gette devise se trouve reproduite sur la lame d'une ep6e espagnole, de Farmurier Juan Martinez in Toledo^ d^pos^e au mus^e de Dijon. — Jean Prunier, receveur du Forez. {Homme debouty joignant les mains.)

Jeton du xvi« siecle.

In te, domine, speravi, non confundar in STERNUM. — Marc'hec ou Marec, en Bretagne {chevalier, en francais). Sur une lame d'6p6e a deux tranchants, de notre collection, se lisait, en deux parties, cette meme devise.

Integritate et constantia. — Baron de Parascowitz-ifiasser.

DES DEVISES. 155

In tenebris adest. — Lamothe.

Inter aspera, mitis. — Mac6, en Bretagne.

Inter eclipses exorior. [La constellation de la coupe celeste.) — « Autre devise que quelques auteurs donnent k Louis XII pour montrer qu'il a succed6 k Charles VIII, mort sans enfants mdles, mais qui convient mieux a Frangois II, puisque ces paroles : inter eclipses exorior, sont gravies sur une m^daille de ce prince, qui, selon la remarque d'un sa- vant math^maticien, naquit dans une ann6e ou il y eut quatre eclipses. » {Le P. Bouhours.)

Au nom de Frangois, dauphin, due de Bre- tagne, depuis Francois II, il existe de nom- breux jetons, montrant d'un c6t6 une plante de lis entre le soleil et la lune.

Inter magnos, semper major qui melior. — P. Gomeau, maire de Dijon.

Jeton de i64S.

In terris regnat et astris. — « Devise de la Taille des Essarts, tu6 k Montcontour, qui, faisant allusion au double m6rite de sa maison, entourait le lion de ses armes de la devise ci-dessus. Cette famille 6tait originaire du Gdtinais. » [Saint- Allais.)

Inter spinas etiam lilia florent. {Un lis

156 DICTIONNAIRE

croissant au milieu des epines.) — Le Grand Dauphin, fils de Louis XIV.

Jeton allemand.

Inter tres magnos bis major. — P. Ter- rion, maire de Dijon.

Jeton de 16H.

In te sperant, domine, oculi omnium. — Devise de la ville de Nantes, qui porte un vaisseau dans ses armes.

Jetons.

Intrepid^]. — Grimaud-Becque ou B^egue.

In trino omnia, et uno. — Guerin.

In tuto del core. — G.-P.-F. de Beauvil- lier, due de Saint-Aignan, pair de France. (Porte des merlettes.)

In utrumque paratus. — Vulson de la Golombiere. — « Jean de la Taille, auteur dramatique, seigneur de Faronville, sous Henri IV, et qui fut blesse d'un coup de lance en combattant pr^s de ce monarque. II por- tait pour devise parlante, le lion de ses armes tenant un livre et une 6p6e avec les mots ci-dessus. » [De Saint- Allais.)

In varus non varius. — Tisson du Montet. (Lorr.)

DES DEVISES. 157

In varus nunquam varius. — Legrand.

Inveniunt et in ASTRA VI AM. — N... Fre- miot, archev^que de Bourges.

Jeton de 1620.

In viridi teneras exurit flamma medul- las. — Devise compos^e par Politien, pour Pierre de MMicis, fr^re de L^on X.

iNVENTis FiDus ABSTiNET. {dn ckien de chasse gut, ayant decouvert des perdrix, se coucke a terre et les arrete sans se jeter dessus.) — De- vise de M. Bochart de Ghampigny, surin- tendant des finances.

Invla. virtuti nulla. — Floyd, en Bre- tagne.

Invia virtuti nulla est via. {Un Hercule domptant des monstres.) — Henri IV. « Sym- bole de ses travaux et de la rebellion qu'il dompta. » [Le P, Anselme.) — Moyria. — Carlo witz.

Invicta vincit omnia virtus. {Femme assise sur un cube.) — Roger de Bellegarde, grand ^cuyer de France.

Jeton de i€59.

Invicto fulmine crescet. — Du Verdier. Invidia major. — Gomte d'Algarotti.

158 DICTIONNAIRE

Invincible. — Brun de Montesquiou.

In virtute decus. — Baron de Haus.

In virtute et honore senesce; ou in VIRTUTE SENESCE. — Senecey.

In virtute vis. — Du Boisgelin, en Bre- tagne.

Invitant pretiis animos. — Compagnie de I'Arquebuse de Dijon.

MMaille du xviii* siecle.

Invito funere vivet. (Un phenix sur un brasier.) — Devise faite pour Jeanne d'Arc. « La vertu de la Pucelle d'Orl^ans durera 6ternellement , quoique les Anglais I'aient bruise. » [Le P. Anselme.)

lo LA DiFESis. — Monnier de Bonaparte.

louL DOUE. [La volonte de Dieu.) — Le Go- nidec. — De Kerliviry, en Bretagne.

louL DOUE, SEL PE Ri. [La voloYite de Dieu^ prends garde a ce que tu feras.) — De Portz- moguer, en Bretagne.

Ipsi peribunt, tu permanebis. [Un pore- epic.) — B. de Girey, maire de Dijon.

j9ton de 1509.

DES DEVISES. 159

IsPERo IN DEO. [Vesperance debout.) — Ga- mille Buondelmonti.

MMaille.

Item, item. — De Goetmen, en Bretagne.

Iter ruina qu^rit. {Un torrent.) — Le conn6table Gaucher de Gh4tillon. « Son cou- rage lui faisait vaincre toute sorte d'obs- tacles. » [Le P. Anselme.)

Iterum virescet. — D'Estimbrieuc , en Bretagne.

It previa phgebo. {LAurore sur son char.) — La Dauphine, Marie-Jos^phe de Saxe.

Jeton de IT SI.

J'adore dieu, mon seigneur, d'un CCEUR sincere. (Traduction de Tarabe.) — Sur le cachet d'Aly, prince sarrasin, cousin germain et gendre de Mahomet, successeur d'Othman, en 660.

J'ai bon beg et bon ongle. — Macheco de Premeaux.

160 DICTIONNAIRE

J'ai en elle confiance. — Jannel.

J'ai le corps delie. — Devise de I'ordre de la Gordeli^re, institu^ en 1498 par Anne de Bretagne, Spouse de Charles VIII, roi de France, et en secondes noces de Louis XII. — (( Gette devise fait allusion a la mort de Charles VIII, par laquelle Anne se trouvait affranchie des lois et du joug du mariage. » [Hef^mant.) — Montagu.

J'aime et suis aime. (Un dauphin.) — Le Grand Dauphin, fils de Louis XIV.

Jeton allemand. J'aIME MON DIEU , MON ROY, MON PAYS. —

De Kirvan. (Bretagne.)

J'aime qui m'aime. — De Beaumanoir, en Bretagne.

J'aime qui m'aime, aultrement non. — Le poete Charles, due d'Orl^ans, fils de Louis de France, due d'OrUans et de Valentine de Milan.

J'ai valu, vaux et vaudrai. — Vaudrey, en Franche-Comt^.

Jamais. — Devise de Charles VI, qui se li- sait, a Saint-Denis, sur son tombeau le long de ses v^tements, et qui se trouve sur une

DES DEVISES. 161

miniature d'un manuscrit des dialogues entre Pierre Salmon et Charles VI.

Jamais arriere. — Douglas, comte de Morton (Grande-Bretagne et France). — Le comte de Selkirk (Douglas), en ficosse. — Benevans.

Jamais en vain. — Du Gambout de Goislin en Bretagne.

Jamais hors de l'orniere. — La Tremoille.

Jamais las d'acher. — D'Achey, en Fran- che-Comt6.

Jamais lasse. — Melpomene, 7® muse.

Jam illustrabit omnia. {Un soleil levant.) — Philippe II. « Dans le temps que Henri II prit le croissant avec ce mot : Donee totum impleat orhem^ Philippe II prit le soleil levant avec ces paroles : Jam illustrabit omnia. » {Le P. Bouhours.)

Jam quantus in ortu. {Le soleil levant.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1715.

Jam solitus vinci. {Un lion blesse.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1674.

162 DICTIONNAIRE

Ja ne sera chandee. — Chand^e.

J'atens l'heure. — Erato , la 4® muse, xv^ si6cle.

J'avance. — Baronnet East, en Angle- terre.

J'ay bonne cause. — Thynne, marquis de Bath, en Angleterre.

J'ay le corps delie. — Devise de I'ordre de la Gordeli^re, institu6 en 1498 par Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII et femme de Louis XII, roi de France. — Montagu.

J'ayme a JAMAIS. — Baronnet James, en Angleterre.

J'ayme qui m'ayme. — Beaumanoir de La- vardin,

J'ay valu, vaulx et vauldray. — De Vau- drey, en Franche-Gomt6.

J. D. D. {Jussu Domini Dei.) — Delley, seigneur d'Agnens et de Blancmesnil.

Je crois pour etre utile. — Andre de Re- noard.

Je l'ai emprins. — Charles le T^m^raire, due de Bourgogne, mort en 1477.

Jeton du w" Steele.

DES DEVISES. 163

Je l'ai emprins, autre n'arai. — Charles le T^m^raire, due de Bourgogne.

Jeton du xv« siicle.

Je l'ai emprins, bien en adviegne. — Charles le T6m6raire, due de Bourgogne.

Je l'ai empris, bien en aviegne. {Deux fu- sils ou briquets et une pi'erre d feu avec un mouton au milieu.) — « Devise de Charles, dernier due de Bourgogne, dit le Hardi. » {Le P. Anselme.)

Je l'ai gagnee. — Montchal. — Simiane.

Je l'at gaigneb. — Devise accompagnant un 6cusson armori^, soutenu par deux sau- vages, surmonte d'un timbre pos6 de 3/4, orn6 de lambrequins avec couronne de mar- quis, et pour cimier un homme k mi-eorps tenant une masse d'armes. L'6cu porte de... au chef de... charge de trois molettes d'^pe- rons de....

Sur la couverture d'un livre.

Je le feray. — Le comte de Nevers.

Je l'envie. {Un baton noueux,) — Devise de Louis d'Orl^ans, oncle de Charles VI, faite contre le due de Bourgogne.

Je les eprouve tous. — Coligny.

164 DICTIONNAIRE

Je le tiens. {Un rabot.) — Devise de Jean sans Peur, due de Bourgogne. — Thicknesse- Tuchet (lord Andley), en Angleterre.

Je le vueil. [Je le veux.) — Binet.

Je loue dieu. — P. Petit, maire de Dijon.

Jeton de 1580.

Je maintiendray. — ((Devise que le roiGuil- laume III, roi d' Angleterre, conserva pendant son regne, outre celle de : Dieu et mon droit.

— Gette devise : Je maintiend}m, 6tait celle des princes d'Orange ses ancetres. » (Saint- Allais.) — Harris (comte de Malmesbury), en Angleterre. — Croy. — Groy de Solre. (Flan- dres.) — Le roi des Pays-Bas.

Je me contente. — Goetgourhedenc (Bre- tagne) ou Goetgoureden. — Groisy de Monta- lent. — Phelippes de Billy.

Je me fie en dieu. — Le baronnet Bloys.

— Windsor, comte de Plymouth, en Angle- terre.

Je me recommande humblement a dieu.

Jetons des dues de Bourgogne, comtes de Flandres, XV* Steele.

Je meurs ou je m'attache. — De Hell.

DES DEVISES. 165

J'en ai la garde du PONT. — Sassenaye (Dauphin^). — B^renger.

Je ne cede a nul autre. — Ghabannes.

Je ne cherche que ung. — Le comte Nor- thampton, en Angleterre.

Je n'oublierai jamais. — Hervey, comte de Bristol, en Angleterre.

J'en rejoindrai les pieces. — De Monspey, en Bresse et Beaujolais.

Je pense. — Wemyss-Gharteris. — Dou- glas (comte de Wemyss et de March), en Angleterre.

Je pense plus. — Erskine (comte de Marr.), en Angleterre.

Je rapporte fidelement ce que je trouve. — Le gen^alogiste Ghevillard.

Jerusalem 1 (Cn.) — Andr6 II, roi de Hon- grie.

Je scat sans doutance au poine sans of- fense. — Baygnan de la Jommeraye.

Je seme l'or. — GhMeau-Briant.

Je sers. — Fialin de Persigny. (Dauphin^ et He de France.)

166 DICTIONNAIRE

J'espere guerir. [Anagramme de Pierre Seguier.) — Pierre Siguier, lieutenant-gene- ral, au bailliage de Ghartres.

Jeton du xvi* siecle.

Je suis pret. — Maxwel (le comte Far- nham), en Irlande. — Baronnet Eraser, en Angleterre.

Jesus, maria. — Oratoriens. — Devise en deux mots, enferm^e dans une couronne d'6- pines.

Jesus, maria, mori memento. — Verset employe par Henri III, avec la t^te de mort et les larmes, a I'occasion de la mort de Marie, princesse de Gond6.

Je veille. — Michal de la Palu.

Je veux le droit. — Baronnet Duckett, en Angleterre.

Je VIVE EN ESPOiR. — Rons (comte de Strad- broke), en Angleterre.

Jhesus tu es grand. — Hugues Tixerant, maire de Dijon.

Jetons de 1569, 70, 71. J'iNSTRUIS ET j'iNTERESSE EN FOUDROIANT LE

DES DEVISES. 167

CRIME. [La Tragedie.) — Sur une m^daille de Grdbillon, poete tragique.

16TJi, 476S. J'iRAI SONNER JUSQUE DANS LES CIEUX. —

La Font. — La Font de Savines.

JoiE SANS FIN A GouDELiN. — Goudelin, en Bretagne.

JoiR EN BiEN ou JOIE EN BiEN. — Baronnct Beckwith, en Angleterre.

Jour de ma vie ! — Le comte Delawar, en Angleterre.

• JoYEUX espoir. — Rumet, en Ponthieu.

JuBET AGNUS ARis. — BiraguB.

JuNCTA ORBEM iMPLENT. — ((Devisc faite aux noces de Charles, due de Savoie et de Cathe- rine d'Autriche dont les deux C, lettres ini- tiales de leurs noms, joints ensemble, font un cercle. » [Le P. Menestrier.)

JUNGITQUE, REGITQUE DUX AMOR. [Aigle et

aiglons volant vers le soleil.) — fitats de Bour- gogne.

Jeton de 4698.

Juris lilium legimus. — Milli^res.

168 DICTIONNAIRE

Jus EST IN ARMis. — Jean II d'Anjou, due de Lorraine et de Bar (vers 1460).

Jeton.

JusQUES A MA FIN. — Aymon de Salvaing, en Dauphin^.

JusQUES Aux NUES. — Galliope, la r^ muse, xv* siecle.

JusQUES ou ? — Borel d'Hauterive.

Just and valiant. [Juste et vaillant.) — Devise de la maison de Tolendal, branche de Tancienne et illustre maison d'0-Mu-Lally, du royaume d'Irlande.

Medaille.

Juste et droit. — Baronnet Whichcote, en Angleterre.

Justice et liberte. — Le comte Germain, pair de France.

JUSTICLE COLUMN AM SEQUITUR LEO. — Poyet

de Beine. (Porte 3 colonnes d'or dans ses armes.)

JUSTITIA ANTE EUM AMBULABIT, ET PONET IN

VIA GRESSus suos. — Francois d'Orl^ans- Angouleme, qui fut depuis Francois I". — Marguerite d'Alengon.

Plusieurs jetons du xvi* siecle.

DES DEVISES. 169

JUSTITI^ COMES MAGNANIMITAS. — La viUe

de Dijon.

Jeton de 1S84.

JusTiTi^ ET ARMis. — Devise d'une m6- daille offerte en 1637 par la ville de Dole k Jean Boivin, president du parlement.

JusTiTiA ET ARMIS DOLA. — La ville de Dole.

JUSTITIA MIHI CONSTANS ET PERPETUA VO- LUNTAS. — Marc.

JusTiTiA TANTUM. — {Balances j une epee nue et une branche de laurier posees en sau- toir.) — « Jeanne II, reine de Sicile, voulant montrer qu'elle d^sirait conduire ses actions selon la justice, ce qu'elle n'observa pas. » [Le P. Anselme.)

JUSTUM ET TENACEM. — DaVOUSt.

Justus amat lucem. — Gharl^ de Tyber- champs, (Pays-Bas.)

Justus et fortis. — Th.-A , comte de Lally-Tolendal, gouverneur des possessions francaises dans I'lnde, mort baillonn6, a Pa- ris, en 1766.

Cachet.

8

170 DICTIONNAIRE

Justus et propositi tenax. — Baron Gat- tanei de Momo.

Justus ut palma. — Gomte de Palm, en Allemagne.

Justus ut palma florebit. [Saint- Louis.) — La Sainte-Chapelle de Dijon.

Mereau de 1575.

JuvAT piETAS. — Riquetti-Mirabeau et Ga- raman, en Provence.

JUVENISQUE, SENEXQUE TUETUR. — J. de

Frasans, maire de Dijon (8* Election).

Jeton de i6G2.

J'y entrerai, si LE SOLEIL Y ENTRE. — « Jean de Luxembourg, bdtard de Saint- Paul, portait dans sa banni^re un soleil et sur le timbre une queue de renard ; pour de- vise, celle qu'on vient de lire. » {De Laigue.)

J'y parviendray croy. — Philippe, sire de Croy, due d'Arschot.

Jetons de 166i et iS6S.

DES DEVISES. 171

Ker guen hag haleguec. [Blanc comme du saule.) — Du Halegoet, en Bretagne.

Ki SEN {qui son) don doune et puis le

PLAINT, LE GRASE DE SEN DON RESTRAINT. —

Dreux-Bretagne et Gh4tillon-Saint-Pol.

Jeton du xiv* siecle.

Kraft im recht. {La force dans le droit.) — Prince de Metternich. — Winneburg. — Ochsenhausen, en Autriche.

Laborare et l^tari. — P. Ganquoin, pr6- v6t de la monnaie de Dijon.

Jeton de 1S96.

Lahore et fide. — M. Prosper Dupr6, nu- mismatiste.

Cachet, xix« siecle.

Labore et studio. — Linglois, k Besan- con.

Jetons de 1666 a 1669.

172 DICTIONNAIRE

Labore et zelo. — Prince Bezborodko.

Labori reddita merges. {Un trophee d'ar-

mes.) — Nicolas Gupif, maire d' Angers, en 1671.

Jeton.

Labor omnia vincit. — Devise de Simon Lourdet, le premier qui fabriqua, en France, des ouvrages de tapisserie pour la couronne a la facon de la Perse et du Levant. II fut ano- bli par Louis XIII , en 1627. II porte une ruche entour^e d'abeilles dans ses armes.

Lac a evez. [Prends garde.) — De Reran - guen, en Bretagne.

Lacessitus. [Un cygne terrassant un aigle.) — Hercule de Gonzague.

Lacrim^ hinc dolor. [Une lance brisee.) — Sur une m^daille de Catherine de M^dicis, reine de France.

La droite voye. — Montchenu, en Dau- phine, par allusion a la bande de ses armes.

L^sus sed invictus. — BaudrydesLozi^res.

L^TA DEUM PARTu. [Cybele.) — Philippe, due d'Orl^ans, fr^re de Louis XIV; allusion a sa naissance.

Jeton de 4644.

DES DEVISES. 173

La et non plus. — Antoinette de Bourbon- Vendome; Spouse, en 1513, Claude, due de Guise.

Jeton.

La polie! (Cri de guerre.) — Cayeux.

La fortune passe partout. — Le baron Rollo, en ficosse.

La foy et le roy. — Damesme, en Nor- mandie et en Bretagne.

La foy, la loy et le roy. — Hemricourt de Grunne (Pays-Bas).

La foy, le ROY, LA loy. — Lattier (bran- che de Bayonne).

La foy que JAY. [Une foi enflammee.) — Fran^oise de Luxembourg, dame de Fiennes et d'Armenti^res, comtesse de Gavres, veuve, en 1528, de Jean, comte d'Egmont.

Jeton de i538.

Laissez courson tenir ce que courson a pRis. — Une branche de la famille de Cour- son, 6tablie en Angleterre.

Laissez faire ou laissez, laissez. — De Kerouzer6, en Bretagne. (Porte un lion.)

L'alte non temo. (Je ne crains pas de m'e-

174 DICTIONNAIRE

lever.) — Le comte de Chapelles. — M""' de S^vigne raconte ainsi rorigine de cette de- vise : « Vous m'avez entendu mille fois ra- vauder sur ce demi-vers du Tasse, que je voulais employer a toute force : Valte non temo ; j'ai tant fait que le comte de Chapelles en a fait faire un cachet avec un aigle qui s'approche du soleil. »

La main a l'ceuvre. — De Villiers, de Tile- Adam, a Paris, et en Bretagne. (Porte un dextroch^re, etc.)

L'ame delle n'ha ire. — Anagramme d'H6- l^ne Maillard, femme de N. de Frasans, en Bourgogne.

Jetons de 1572 et 1573.

L'ame et l'honneur. — Ploeuc. — Le Car- dinal, en Bretagne. — De Timur. — Collet la Chasserie.

La mort n'y mord. — Devise de Clement Marot.

Me'daille.

L'amourde dieu est pacifique. — « Legende en forme de devise trac^e autour du m^daillon oval pendant au collier de Vordi^e militaire de Sainte- Madeleine ^ fonde vers 1614 par un

DES DEVISES. 175

gentilhomme breton , avec Tapprobation de Louis XIII. » {Hermant.)

Landas! (Crt de guerre). — Bailloncourt ou Baillescourt.

La, non ailleurs. — Rosset-Amareins.

La non pareille. — Du Juch, en Bre- tagne. — Uranie, la 2^ muse (xv« siecle).

La ou ailleurs. — De la Baume-Falcon- net, en Franche-Gomt6.

La ou ailleurs, kergariou. — De Kerga- riou, en Bretagne.

Lascarorum felicitati. — Lascaris.

Lassus firmius figit pedem. — La Roche.

La tour du seigneur est ma forterbsse . — Sales, marquis de Bullegneville. (Savoie.)

La tour-landry! {Crt.) — Grevecoeur.

Laudatur simili prole. {Une aigle dans son aire avec ses aiglons.) — La Dauphine, Marie- Jos^phe de Saxe.

Jeton de 1756.

Laurea, palma, cedrus, gloria, FAMA, DECUS. — Vincent d'Hautecourt et de Tour- non, en Ponthieu.

176 DICTIONNAIRE

Laus DEO. — La ville de Lannion , en Bre- tagne. (Porte un agneau.)

Laus recti. [Une trompette.) — G. Le Gouz, seigneur de Gurgy et Vellepesle , receveur pour la Ligue en Bourgogne.

Jeton du xvi« siecle.

La vertu, en nous, a l'age devance. — De Vangay.

La vertu mon but est. — Butet.

La vie durante. — Baronnet Cornwall, en Angleterre.

La volonte de dieu. — Le Gonidec de Kerliviry, en Bretagne.

Leaute passe tout. — Gibon, en Provence et Bretagne.

Le BEL et bon. — Strozzi (Italic).

Le bon temps viendra. — Le comte d'Har- court, en Angleterre. — Baronnets Wrey et Farrington, en Angleterre.

Le bouton vaut la rose. — Devise de la maison de Bouton, de Tancien duche de Bour- gogne.

Le charriol! [Cri de guerre ) — Bouille du Charriol.

DES DEVISES. 177

Le content est riche. — Lezormel, en Bretagne. — Lugnys.

«

Le coup n'en faut. — Arbalestier de Mont- clar. — Larcher, en Bretagne. (Porte des filches.)

Le dessein en est pris. — Gilbert de Go- longes.

Le droit est du au dimeur. — Le D6au- gner, (en frangais le Dimeur^) en Bretagne.

Le dug me l'a donne. — Paterin ou Paterins.

L'effroy des sarrasins. — Mesnil-Simon.

■*

Le jour viendra. — Lambton (comte de Durham), en Angleterre.

Le MONDE n'est qu'abus. {Rebus compose d'un globe, du mot n'est, et d'un chou cabus.) — Jeanne de Gommines , fille de I'historien , femme du comte de Penthi^vre , morte en 1514. Sur son tombeau, qui 6tait autre- fois au couvent des Grands-Augustins.

Lenitatis fortitudo COMES. — Lamothe- Barac6.

Lenit victoria mortem. {Un rameau d'o- livier et un cypres poses ensautoir.) — « Devise

8.

178 DICTIONNAIRE

donnee a Gaston de Foix, qui mourut victo- rieux a Ravenne. » [Le P, Anselme.)

Leo animalibus not^ nostra hominibus LEGES iMPONiT. {Un lioH.) — Notaires de Bor- deaux.

Jeton de 1756.

Leo meruit aquilam. — RivaroL

Le pauvre desire l'aumonier. — Laum6- nier.

Le ROY ET l'estat. — Le comte Ashburn- ham, en Angleterre.

Le ROY LE VEUT. — Lb baron Clifford , en Angleterre.

Les barres ! (Cfi.) — Le sieur de Dous- sart, en Yermandois.

Les combats sont mesebats, — D'Andelot, en Franche-Gomte.

Les corbeaux ! (Cr?' de guerre.) — Bousies.

Lesdaing-wallincourt ! {Cri.) — D'Or- ville, en Picardie. — Bourlon.

Les lezay, dieux du grandvaux. {Adage.) — De Lezay-Marnesia, en Franche-Gomt^.

Les nobles de chateauroux. — La famille de Berard.

DES DEVISES. 179

Le souvenir tue bouton. — Bouton de Ghamilly.

Le temps j'attends. — Lemps.

Le tronc est vert, et les feuilles sont ARSES. — D'Arces.

Le vainqueur du dragon. — Gozon.

Levat non abripit aura. — Tubeuf.

L6ve et reluis. — Lawson, (Grande-Bre- tagne),

Levi de sanguine pr^sul. — • Anne de Levi-Vantadour, archev^que de Bourges.

Jetons de 1651 et 1655.

Leviston fortis eques. — De Leviston, originaire d'ficosse, en France.

Le vray perdu. — Devise anagramme de Pierre Duval, 6v6que de S6ez, k I'aide de la- quelle il dissimulait son nom ; il en avait une autre qu'on trouvera au mot vray^ etc.

Lex est quodcumque notamus. {Un cadran solaire.) — Ghambre des notaires de Paris, de Soissons et autres.

Nombreux jetons.

Lex una attendere recto. [Un compos.) — Tr^soriers des 6tats de.Provence.

Jeton de 1715.

180 DICTIONNAIRE

L'homme de coeur est redoute. — Douget de Kerdren, en Bretagne.

L'homme de coeur surmonte tout. — Char- nel, en Bretagne.

L'homme, sois homme. — Del'homme.

L'honneur est mon guide. — D'Aubuisson.

L'honneur guide mes pas. — La Baume- Montrevel. — PluvineL — Le Blanc de Percy.

L'honneur me reste, ca me suffit. — De Roquefeuil, en Rouergue et Bretagne.

L'honneur y gist. — Grevant d'Humieres.

— Ardani, alias, Arel, en Bretagne.

Liancourt invincible. ~ Liancourt. LiBERAjLiTE. — Villeneuve, en Provence.

Libera nob de ore leonum. — Du Bot- meur, en Bretagne. (Porte des lions.)

LiBERATORI DEBIT AM REPENDO. {La pttlX of-

frant une couronne de lauriers a un guerrier.)

— Gonqu^tes d'Artois. — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1653.

LiBERTAS ! [Cri.) — Le comte d'Honorati, a Saint-Germain. — Beaupre, dans la Mar- che, 1854. — Gapello, a Venise, dont Bianca-

DES DEVISES. 181

Gapello, etc. — Eder de Beaumanoir, de la Fontenelle et en Bretagne. — Magalotti. « La maison de Magalotti, originaire de Florence, ayant fortement soutenu la liberty, porte en chef de gueules, charge du mot liber tas. La republique de Lucques dans l'6cu de ses armes porte le m6me mot libertas. » [Segoing.)

LiBERTATEMQUB TUERI AUSUS. — M. - A.

Millotet, maire de Dijon.

Jeton de 166i.

Libert ATE non fr^no. — Franchet de Bans, a Besan^on. (Porte une tMe de cheval.)

Jetons de i625, 26, 6S, 69. LiBERTE AIGUILLONNE. — Ghivallet.

LiBERTE TOUT ENTiERE. — Butlor, comtc de Lanesborough, en Irlande.

LiBRATio CELER ET ^QUA. {La justtce asstse tenant des balances.) — La justice consulaire de Dieppe.

Jeton de 4768. Ll DROICT CHEMIN EST LI COURT. — Le

Court, en Bretagne.

LiEGNiERES ! {Crt.) — Le sieur de Lie- gnieres, en Ponthieu.

182 DICTIONNAIRE

LiESSE A MATiGNON ! {Cvi.) — Govoii de Matignon, en Bretagne.

LiEssE A POLLALiON. — Pollalion.

LiLIA FRANCIGENUM DEFFENDAM HOC VIN-

DiCE FERRO. — Morel. LiLiA IN CRUCE FLORUERE. — Gastelbajac.

■ LiLIA NON LABORANT NEQUE NENT. — « De-

vise des rois de France : elle est prise de I'eloge que le Fils de Dieu donne auxlys dans r^criture. On lui fait faire allusion a la loy salique, qui exclud les filles de la royaut^. » [Le P. Menestrier.)

LiLiA susTiNET VIRTUS. — RochefoFt (Fo- retz).

LiLIA TERNA GERO, TRIPLEXQUE MIHI ANNU-

Lus ARMis. — La ville de Jargeau-sur-Loire. (Porte trois annelets, et en chef trois fleurs de lis.)

LiLiis TENACi viMiNE JUNGOR. — Devise de la ville d' Amiens.

LiLiuM INTER SPINAS. — Le College des Grassins, a Paris, accompagnant les armes de cette maison.

Sur une couverture de livre.

DES DEVISES. 183

LiLiuM PRO viRTUTE. — De Sartiges, en Auvergne. (Porte une fleur de lis en chef de ses armes.)

LiNEA RECTA BREVISSIMA. — M. Guizot.

Sur la garde de ses livres.

List, list. [Laissez, laissez.) — De Kerou- zer6, en Bretagne. (Porte un lion.)

LiTTORA PR^DATUR. — De Keramanacb, en Bretagne. (Porte un cormoran.)

LONGE LEVIS AURA FERET. — Le duC de

Foix.

LoNGviLLERS ! {Cri.) — Les sieurs de Gaieu, de Longvillers, enPonthieu.

Los EN CROISSANT. — Devise de Vordre du Croissant ayant pour corps un croissant et pour 4me la devise ci-dessus ; institu6 par Ren6 d'Anjou, roi de Sicile et de Jerusalem.

Lo SOY QUE SOY. — Grammont.

LouE soiT DiEu. — Du Bois.

LoviERS LE FRANC. — Deviso octroyce aux habitants de Louviers (Eure), par Charles VII, en 1441, en memoire de leur loyaut6, et dont cette ville accompagne aujourd'hui ses armes.

184 DICTIONNAIRE

Loyal. — Le comte Demont, pair de France.

Loyal au mort. — Baronnets Laforey et Ghatterton, en Angleterre.

Loyal devoir. — Le baron Carteret, en Angleterre.

Loyal et gai. — Bourrelier de Malpas ou Maupas, en Franche-Gomte.

Loyal je serai durant ma vie. — Le baron Stourton, en Angleterre.

Loyal ou mort. — La Forey.

LoYAULTE n'a honte. — Fiennes-Pelham- Glinton, due de Newcastle, en Angleterre.

LoYAUMENT. — Les ducs d'Alengon.

Jeton du xv« siecle.

LoYAUTE DE MONTRiCHARD. (Adage.) — De Montrichard, en Franche-Gomte.

LoYAUTE m'oblige. — Baronnet Bertie et le due d'Ancaster, en Angleterre.

LoYAUTE PARTOUT. — De Penancouet de Kerouazle, en Bretagne.

LucA EVEz. — Keranguen.

Lucent, lucente diana. {La lune au milieu

DES DEVISES. 185

des etoiles.) — Charles de Lorraine, due de Guise.

Jeton de 1620.

Luce regunt , monstrantque viam. {[/n vaisseau voguant' d la lumiere (Tune etoile et du croissant de la lune.) — Frangois Bochart de Saron, 6v6(jue de Clermont.

Deuxjetons de i693.

LucET IN TENEBRis. — De Lauiencin, en Lyonnais et Bretagne. (Porte des 6toiles.)

LuciDiOR DUM CRESCiT. [Ltt lune^ en son pre- mier quartier.) — Marie-Ad61aide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de 1705.

LuiT EN CROISSANT. — Jouffray.

Lumen rectis. [Une colonne ardente, a I' imitation de celle qui conduisait le peuple d' Israel., quand il sortit d'Egypte., en laquelle etait un rouleau couronne avec les paroles ci- dessus.) — Devise de Frangois II, roi de France. — Louise de Lorraine, abbesse de Soissons. (Porte une tour surmont^e d'une croix.)

Jeton armorie de Lorraine, 1S98.

186 DICTIONNAIRE

LuMiNE siGNAT ITER. [EtoUe liimineuse.) — Louis XIV, comte d'Artois.

Jeton de 1656.

LvNA DVCE, AVSPiCE MOMO. — L'uue des devises du regiment de la Calotte, inscrite sur la medaille grand bronze de cette society satirique du xviii^ si^cle.

L'UN DES NEUF BARONS DE CATALOGNE. — Dc

Pins. (Guyenne et Languedoc.)

L'uNiON FAIT LA FORCE. — Lc Toyaume de Belgique.

Lupus in fabula. — Louvat.

LusTRAT NEC PEREDiT. {Flammes entourant I'ecu de Dijon.) — J. Venot, maire de Dijon.

Jeton de 1619.

Lux ET DUX. — Le cardinal due d'Isoard, archev^que d'Auch, pair de France.

Lux ET VIRTUS ME^. — Jassaud.

Lux IN TENEBRIS, ET POST TENEBRAS SPERO

LUCEM. — Devise de la maison de Laurencin, en Franche-Gomt6 et Lyonnais. (Porte des etoiles.)

Lux NosTRis, HosTiBus IGNIS. — Lc Cardinal de la Fare, archeveque de Sens et d'Auxerre,

DES DEVISES. 187

due et pair de France. (Porte trois flambeaux.)

Lux UNA TRiBus. [Le soleil eclairant trois couronnes differ entes^posees pres cfun edifice,) — La Grande Dauphine, Anne-Marie-Ghris- tine.

Jeton de 1690.

M

M'acheter pour lire, car on s'instruit AiNsi. — Devise de Caron, bibliophile et litte- rateur.

Sur I'dtiquette de ses livres.

Mad 6 QUELEN t PEB AMSER. {Un conseil est bon en tout temps.) — Alleno, en Bretagne.

Mad ha caer. [Bdnet beau.) — Du Gosquer, en Bretagne.

Mad ha leal. {Bon et loyal.) — Le Rodellec, en Bretagne.

Ma force d'en haut. — Malet de Graville. — Baronnet Mallet, en Angleterre.

Magis AC MAGis. — Prevost de la Groix (lie de France et Bretagne). ^

188 DICTIONNAIRE

Magnes amoris, amor. — Esme Joly, maire de Dijon.

Jeton de 1616.

Magni spes unica ruris. [Un pommier en fleurs.) — La Dauphine , Marie-Jos^phe de Saxe.

Jeton de 1749.

Magnus amoris , amor. — Joly , en Bre- tagne. (Porte unlisau naturel.) — (Voirle mot Magnes ci-dessus.)

Magnus inter pares. — Montecler.

Maguit MAD. (Nourrissez Men.) — De Les- coat ou Lescouet, en Bretagne.

Maille a maille se fait l'haubergeon. — La famille d'Auberjon de Murinais, en Dau- phin6.

Mailly! {Cri.) — Les sieurs de Maubuez, de Trevesach, en Gorbiois.

Mailly o bos ! [Cri.) — Le sieiir de Mailly- au-Bos, en Gorbiois.

Main droite ! (Cri.) — Eternac.

Maintiens le droit. — Le due de Ghandos. — Baronnet Brydges, en Angleterre.

Majores donec superem. [Un jeune laurier

DES DEVISES. 189

parmi de grands lauriers.) — Le marquis de Lauriere-Pompadour : devise qu'il prit a sa premiere campagne.

Major fama. — Meynier de la Salle. — Le- voyer d'Argenson, marquis de Paulmy.

Major in pr^liis. — Beaucourroy.

Major succisa resurgit. — Pierre Ghevi- gnard, maire de Beaune. (Porte un cep de vigne.)

Jeton de 1665.

Majorum quo me vestigia ducunt. (Femme dans un char, au-dessus des armes de la ville.) — P. Monin, maire de Dijon.

Jeton de 1678.

Malgre la tour les roses fleuriront. — Rozen.

Malgre le tort. — Baronnet Hogton , en Angleterre.

Malo au noble dug. (Cri.) — Les dues de Bretagne.

Malo mori quam fcedari. — « Jean V dit le Vaillant, due de Bretagne, prit pour sa devise Yhermine, symbole de puret6 et de chastete immacul^e ; dont Fame sont les mots

190 DICTIONNAIRE

ci-dessus. » [Le P. Anselme.) — Devise aussi de I'ordre militaire de rHermine, fonde en second par Ferdinand d'Aragon, roi de Naples, vers 1483. — Gomte de Gorcey-Longuyon. — Comte de Gourcy-Droitaumont. — Baron de Ryan. — Dumas de Cultures.

Mal se repose , QUI n'a contentement. — Legge, en Bretagne.

Mancicourt I {Crt. ) — Escauffours .

Manet alta mente repostum. — De Robien, en Bretagne.

Manet immota procellis. {Un rocher s'ele- vant du milieu des flots, et dont la cime est entowee de nuages.) — La Dauphine, Marie- Josephe de Saxe.

Jeton de i755.

Manet inconcussa. — Nardin, a Besancon.

Jetovs de i6S3, 1625, 1627.

Manet ultima ccelo. {Trois couronnes, dis- posees deux et une; deux comme si elles etaient en terre, et la troisieme elevee jusque dans le del.) — « Devise de Henri III, faisant allusion aux deux royaumes de France et de Pologne, que ce roi poss^dait, jusques k ce qu'il alldt dans le ciel recevoir la troisieme couronne

DES DEVISES. 191

due a sa pi6t6. » (Le P. Anselme.) — « Les ligueurs remplac^rent cette devise du roi par celle-ci : Manet ultima claustroy la derni^re m'attend au cloitre. » [Le P, Bouhours.)

Manet ultima ccelo. (Dans un champ fleur- deh'se, les trois lettres L. M. M. couronnees, separeespar une palme et une branche (Thysopey liees.) — Francois de Bourbon-Gonti , prince de Chateaurenaud, et Louise-Marguerite de Lorraine-Guise, sa femme.

Jeton.

Manibus intaminatis. — O'Reilly.

Mansur^ nuntia pacis. {Une colombe qui porte en son bee un rameau d'olivier.) — Jac- ques, prince de Galles, a Saint-Germain.

Jeton de 1697.

Manu et consilio. {Minerve tenant une victoire.) — Henri, due d'Anjou.

Jeton de 1870.

Manus DOMINI PROTEGAT ME. (Math sovtant d'un nuage, etendue sur une margueynte.) — Marguerite d'Autriche, femme de Philibert de Savoie.

Jeton de IB SO.

M'a PIQUE LA PLUS BELLE. — Arccs de Rdau- mont.

1 92 DICTIONNAIRE

Maquit mad. {Noum'ssez bien.) — De Les- couet.

Mar car doue. [S'il plait a Dieu.) — De Kerlec'h , en Bretagne. — Du Ghastel, en Bretagne.

Marche droit. — Des Nos, en Bretagne.

Mar coueff, en em saff. [S'il tombe, il se releve.) — Hensaff ou d'Ouessant, en Bretagne.

Maria omnia contra. {Navire fendant I'onde a la suite d'un dauphin.) — Henri IV.

Jeton de 160S.

Marte et arte. — Renard du Serre. — Gomte de Gorfey, en Allemagne.

Marte etiam invicto. — Bouthelier.

Marteze. (Peut-etre.) — De Traonelorn , en Bretagne. — De Kerautret.

Mas fortunas , mas velas. — Boche , a Aries. (Porte trois voiles dans ses armes.)

Massilia civitas. — La ville de Marseille, en 1675, 1828 et de nos jours.

Massiliam verb victor civesque tuere. — La ville de Marseille, d'apr^s un sceau de 1691.

DES DEVISES. 193

Materies superabit opus. [Main ecrivant des louanges sur un parchemin^ pendant que la Renommee embouche sa trompette.) — Henri de Bourbon, prince de Gond6.

Midaille etjeton de 1671.

Maternum pertentant gaudia pectus. — M. Elie de Beaumont, seigneur de Canon, en Normandie. — Prix pour la bonne m^re.

M^daille et jeton.

Mathan. (Crt.) — Mathan.

Mature. — Mourey de Bartrans, k Besan- con.

Jetons de 1623 et 1667.

Mauvais chat, mauvais rat. — Le Ghat de Kersaint, en Bretagne. (Porte un chat effa- rouch6.)

Mea gloria fides. — Gomte de Kavanagk.

Mediis tutus in undis. — Pontevez.

Meilleur que beau. — De Kerliver, en Bretagne.

Meliora sequuntur. — Le Berruyer, en Bretagne.

Melior fide quam fortuna. — Gresley.

Melior fortuna notabit. — Poillot-d'Oi-

9

194 DICTIONNAIRE

gny. — Louis de Bourbon-Yendome, cardi- nal. (Pour corps une table d'attente.)

Melius esse quam videri. — Baron d'Oyen.

Melius frangi quam flecti. — Le marquis 'de Louvois (le Tellier de Souvr^), pair de France.

Melius meliora secuti. {Ancre entouree de lauriers^ sur laquelle est perchee une aigle.)

— ^Etats de Bourgogne, 1587.

Jeton,

Melius mori quam inquinari. [Un cygne.)

— De Montfort, en Bretagne.

Mel regi. {Des abeilles.) — Regnon, en Poitou et Bretagne.

Membris agit altera vulnera. — Adrien III de Br6aut6.

Memento, domine, david. — David, en Bretagne.

Meminisse juvabit. — Remerville.

Memorare novissima tua. {Trots beches de fossoyeur.) — B^chard ou Beschard, en Bre- tagne.

Mengny ! (Cri.) — Les sieurs de Mengny, de Folleville, de Maucourt, en Vermandois.

DES DEVISES. 195

Mens omnibus una est. — N. Humbert, maire de Dijon.

Jeton de 1611.

Mensuram nominis implet. {Saint-Vin- cent.) — Charles de NeucMses, 6v6que de GMlons-sur-Sa6ne.

Jeton de 1645.

mente manuqub. — Baronnets Farquhar, en Angleterre.

Me pontus sequitur. (Unvaisseau enpleine mer, la lune dans son croissant brille au mi- lieu d^un del etoile.) — Pontus de Thyard de Bissy, 6v^que de Ghalons-sur-Saone.

Jeton de 1570.

Me quod urit insequor. — Lannoy de Sulmone.

Merges exercituum. — Lecointre de Mar- cillac.

Meritez. — Le baron Walltham, en Ir- lande.

Meriti honores. — Le comte de Valon d'Ambrugeac, pair de France.

Meriti pr^conia fati. [Deux hermines^ mantelees, soutenant le globe du monde.) —

196 DICTIONNAIRE

Charles Bodin, maire de Guingamp, en 1646.

Jeton de i646.

Meritis augentur honores. — Comte de Lacy. — Peyer, baron de Peyersberg.

Meritis tribuenda refundo. {Fpee^ canons et lances en trophee.)

Jeton des parties casuelles, de i655.

Merito data palma labori. — Baron de Regenthal.

MeruiSre coronam. — Le Baillif, en Bre- tagne. (Porte des estamaux ou orceaux cou- ronn^s.)

Mervel da veva. [M our 11' pour vivre.) — De Ker^rault, en Bretagne.

Mes fideles sont mes clabauds. — Cla- baud, k Abbeville et Amiens. — - Devise donnee par Louis XL

Me spoliavit amor. [Femme offrantun coeur, quelle tient a la main.) — Etats de Bour- gogne.

Jeton de 1662.

Mesure dure. — Croeser de Bergues, en Belgique.

Mieux j'attends. — Dortans.

DES DEVISES. 197

MiEux MouRiR QUE ME TERNiR. — De Gar- devac d'Havrincourt , en Artois. (Porte un champ sem6 d'hermines.)

MiHi FiDEHTAS DECus. — Pinel de la Taule.

MiHi LUMEN AB UNO. [EtoiU eclaivee par le soleil.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Or- 16ans.

Jeton de 1618. MlHI PRO ARIS ET REGE ANIMUS. — WiUot

de Beauchemin, en Franche-Gomt6.

MiHi TOLLUNT NUBiLA soLEM. {Uu cadrau sous un soleil couvert de nuages.) — « Faite pour Anne d'Autriche, en 1615, lorsque Louis XIII faisait la guerre aux rebelles. » [Le P. Bouhours.)

MiLLE CLYPEI PENDENT EX EA. [Uue foHe-

7'esse.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de.16S7.

Ml NUTRisco. {Une salamandre au milieu des flammes.) — Devise de Francois 1".

MiTEM ANIMUM AGRESTI SUB TEGMINE SERVO.

— Ghaumont d'Amboise. — Gharles d'Am- boise.

198 DICTIONNAIRE

MiT GOTT UND MITT EHREN. (AveC DlBU et

l'honnew\) — Spiegel, comte de Diesenberg.

MiTis UT coLUMBA. — Saisy, en Bretagne. (Porte des colombes.)

MoDERATA DURANT. — Le Cardinal Durant. — Saint-Pont.

Moderate. — Chavirey de Recologne, k Besancon.

Jetons de 16SS, 24, 27.

MoDERATUR ET URGET. — Lo marquis Rouille de Boissy du Goudray, pair de France.

Moi FRANC ET SANS DOL. — Le comtc Sal- mon du Ghatelier, 6v^que d'Evreux, pair de France (1821-1841).

MoN COR ET MON SANG. — Gillart de Ker- mainguy, en Bretagne.

MoN INNOCENCE EST MA FORTERESSE. —

Montcalm.

MoN MYEUX. — Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, seigneur de Ham, en Vermandois.

Sculptures a Ham. MoN SANG TEINT LES BANNIERES DE FRANCE.

— GhAteaubriant, en Bretagne.

DES DEVISES. 199

MONSTRANT REGIBUS ASTRA VIAM. [LetoUe

des rots mages.) — Devise de I'ordre de I'E- toile , institu6 en 1351 ou 1352 par le roi Jean.

MoNSTRANT SAPIENTIBUS VIAM. — P. Co-

meau, maire de Dijon. (Porte des comMes.)

Jeton de 1657.

MoNSTRAT ITER. [Le Serpent ctEsculape se dirigeant vers un temple.) — Au revers des je- tons de Ph. Hecquet, Abbevillois, doyen de la faculty de m^decine de Paris, en 1713.

MoNSTRAT VIRTUS HONOREM. — Leborgne.

Montauban! [Cn.) — Le sieur de Basentin, en Vermandois. — Le baron de Basentin, en Boulonnais.

MoNTiGNY AU BELiER I {Cri). — Glapges.

MONTIGNT-SAINT-CHRISTOPHE 1 {Cri.) — DaU-

chy.

MoNTJOiE ! — Simon de Montfort.

MoNTJoiE SAiNT-DENYS I [Ancien cri de guerre des rois de France.) — Devise de la ville de Saint-Denis.

MoRiENDO SACRA TUETUR. [Un belicr egorge au pied d'un autel.) — Uhe des devises du

200 DICTIONNAIRE

conn^table Anne de Montmorency, tu6 a la bataille de Saint-Denis, pour la defense de la foi.

Mori ne timeas. — Morin, en Bretagne.

Mors ultima linea rerum. — Albert, ar- cheveque de Mayence.

MoRTALiA DEMENT. — Comte Nani-Mocc- nigo.

MoRT, NON PAOUR. — La Maladiere-Quin- cieu.

MouLT ME TARDE. — Devise des dues de Bourgogne de la maison de France. — De la ville de Dijon.

MOURIR PLUTOT QUE SE SOUILLER. — De la

Palu.

MouRiR POUR vivRE. — De K6r6rault, en Bretagne.

MOUSTIER SERA MAUGRE LE SARRAZIN. — De

Moustier, en Franche-Gomte.

MovET PR^sENTiA MARTis. [Guerrievs assie- geant une ville.)

Jeton d'Henri IV, de 4598.

MoY MESMES. — Polymnie, la 5° muse, (xv'^ siecle.)

DES DEVISES. 201

M QUI t'm. {Atme qui faime.) — De Kergos, en Bretagne.

Mud oud e? (Es-tu muet?) — Riou, en Bre- tagne.

MuLTA NOCENT. — Nocey.

MuLTA RENASCENTUR. — Marquis de Talle- nay, a Besan^on. (Porte une gerbe d'6pis.)

Jefons de 162S a H26. MULTITUDO PRINCIPUM CORONA STABILIMEN-

TUM. ( Trois princes soutenant la couronne royale de France.) — Charles de Lorraine, due de Guise, amiral de France.

Jeton de 1613.

MuLTO LABORE. — Ghevalicr du Goudray.

MuNDiTiA ET LABORE. — Edme de la Groix, abbe de Giteaux.

MuNDUM viRTUTE LiBRAT. — Jean de Mont- pezat de Garbon, archev^que de Bourges. (Porte des balances et un globe.)

Jeton de 1666.

MuNDus MiHi CRUciFixus EST. — Dcvise des chartreux.

MuRAT ! {Cri.) — Ghapel de la Pacherie.

MUSAS NATURA, LACRIMAS FORTUNA. [Ckaute-

9.

202 DICTIONNAIllE

pleure OM arrosoir d'ou decoulentdes larmes.) — Devise d'Anne Mallet, fiUe de Louis Mallet, seigneur de Graville, amiral de France, et de Marie de Balzac.

MuTANDo iMMUTABiLis. — Baion dc Mest- macher, en AJlemagne.

My hope es constant in thee. — Macdo- nald, due de Tarente, pair de France.

My PONT DIFFICILE A PASSER. — MipOUt. —

Favyn Mypont.

N

Nascendo maturus. {Un champignon.) — Devise de Gaston de Foix, fait vice-roi de Naples k vingt ans.

Nascitur et perit IRA. — Arbaud de Jou- ques.

Natos et nostra tuemur. {Un aigle avec deux aiglons dans leur nid^ poses sur un rocker^ le tout surmonte d'une couronne imperiale.) — La reine Anne d'Autriche , femme de Louis Xin.

DES DEVISES. 203

Naturellement. — De Pontcroix, en Bre- tagne. (Porte un lion.)

Natus ad sublimia. (Un aigle.) — Devise du prince Eugene.

Natus senatui, renatus urbi. — Ren6 Perret, conseiller au parlement de Bour- gogne, maire de Dijon.

Jeton de 1640.

Nec adversa recuso. — D'Estuer de Saint- M6grin, en Saintonge et Bretagne.

Ne calculus erret. {QEzl eclairant une table sur laquelle une main compte et range des jetons.) — E. Piretony, receveur des tallies d'Auxerre.

Jeton de 4669.

Nec aspera terrent. — Le grand due de Brunswick-Wolf enbuttel. — Le royatime de Hanovre.

Nec cesso, nec erro. [Un soleil.) — Devise de Louis XIV, dans les f^tes.

Nec cito nec temere. {Un limagony quel- quefois une horloge avec poids») — Maximilien de Bergues, premier archev^que de Gambrai, 1556-1570.

Jeton de 1561.

204 DICTIONNA.IRE

Nec debilior in duplici climacterico. — Fr. Baudot, maire de Dijon, pour la sep- tieme fois a 63 ans.

Jeton de 1701.

Nec denies, nec labratiment. — Philippe et Jean Baillet, elus du clerg^, en Bourgogne. (Portent des chardons.)

Jetons de 1623 et 1634.

Nec deserent nec deserentur. {Unessai'm d'abeilles.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 1735.

Nec dominare, nec dominari. — Matin el.

Nec dum omnis sese explicat ardor. {Un soleil levant dissipant les nuages.) — Le comte de Saint-Paul.

Nec dura, nec aspera terrent. — Autier ou Hautier de Villemontee, en Bretagne et en Auvergne. (Porte un lion dans ses armes.)

Necessario fidus.. (Bras arme tenant une epee nue.) -— Jean Godet, sieur de Renneville, en Champagne.

Jeton du xvi^ siecle.

Nec fallere nec falli. — Lantin,

Nec frustra curret. — De Gassion, en

DES DEVISES. 205

Beam et Bretagne. (Porte un levrier dans Tun des quartiers de son blason.)

Ne cha ne la. — Frederic Perrenot, sei- gneur de Champagney, en Franche-Gomt6.

Jeton du XVP si^cle.

Nec interit unquam. — Belli.

Nec leporem feroces procreant imbellem leones. — Le Hardy.

Nec me fulgura. — Vintimille.

Nec me labor iste gravabit. [Deux clefs liees etpassees en sautoir.) — Une des devises de Georges d'Amboise. « Ge cardinal avait aspire a la papaut^, mais il fut tromp6 par le cardinal Julien de la Rovere, dit Jules II. » (Le P. Anselme.)

Nec momentum sine linea. {Un cadi^an ex- pose au soleil.) — Une des devises du cardinal de Richelieu. — « Voulant marquer qu'il tra- vaillait incessamment pour le service de son maitre. » [Le P. Anselme.)

Nec monstra morantur- {Le soleil entre le scorpion et le lion.) — « Devise donnee autre- fois a Louis XIII faisant la guerre aux here- tiques et aux rebelles. » {Le P. Bouhours.)

206 DICTIONNAIRE

NeC mors, NEC TEMPORA SOLVENT. (Vigue

s'enlapant autour d'un tronc d'arbre.) — Fran- Qoise d'Orleans, princesse de Cond6.

Jeton du xvi« siecle.

Nec movet NEC MovETUR. {Le chdteau de Rochechouart^ situe sur un rocher.) — Louis de Rochechouart, comte de Maure , grand s6n6chal de Guyenne, mort en 1669.

Jetons de 4656 et 1661.

Nec obscura, NEC IMA. — Lc marquis Law de Lauriston, pair de France. (Porte des coqs.)

Medaille de 1822.

Nec officit, nec deficit. {Une eclipse.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Orleans.

Jeton de 1621.

Nec pavent, nec recurrunt. — Pioger, en Bretagne. (Porte des ^crevisses.)

Nec pertimescit hiemem. — De la Boue- xiere, en Bretagne. (Porte un buis.)

Nec pluribus impar. [Un solet'l dardant ses rayons sur un globe.) — Louis XIV. « Un anti- quaire,nomm6 d'Ouvrier, est Tauteur de cette devise espagnole faite pour Philippe IL Gette devise eut un succes prodigieux. Les armoi-

DES DEVISES. 207

ries du roi, les meubles de la couronne, les tapisseries, les sculptures en furent orn^s. Le roi ne la porta jamais dans les carrousels. » (Voltaire, Siecle de Louis XIV.)

a Pen de temps apr^s que le roi eut pris cette devise, un chanoine de Li^ge fit r^im- primer k ses frais le traits de Scipione Ammi- rato delle imprese, oiiilfitins^rer cette devise, comme faite pour Philippe II, afin qu'il ne fut pas dit que c'^tait Louis XIV qui I'avait port^e le premier. » {Menagiana.)

Nec pluribus impar. (Un soleil eclairant le monde.) — Devise de I'^tendard des gen- darmes de Flandres, cr64s en 1673, sous Louis XIV.

Nec poena nec metu. — Letonnelier de Bre- teuil.

Nec prece, nec pretio. — Batemin.

Ne grains point, petit troupeau. [Un ber- ger sonnant de la trompe.) — [Saint-Luc^ cha- pitre XII, verset 8.)

M4reau pour la cine des protestants.

Ne grains rien. — Cardon d'Anglure.

Nec retrogradior nec devio. (Soleil et globe.) — Devise sur un jel;on de cuivre au

208 DICTIONNAIRE

nom et aux armes de Charles Gonzagues, due de Nevers et de Rethel, 1610.

NeC ROGATA NEC EMPTA POTESTAS. — J. de

Frasans, maire de Dijon.

Jeton de 1605.

Nec si ccelum ruat. — Rivoire.

Nec sine gloria cadet. — Le marquis de Villeroy.

Nec sine sanguine fuso. — Derrien, en Bretagne. (Porte deux lions affront^s.)

Nec sol, nec frigora mutant. — Gomte Ostermann.

Nec spe, nec metu. — Letonnelier de Bre- teuil, en Picardie et Bretagne. [Porte un eper- vier.) (Voir au mot Nec poena ci-dessus).

Nec spes me mea fefellit. — J^gou, en Bretagne.

Nec tactus abibis. — Fournier, en Bre- tagne. (Porte un lion, etc.)

Nec temere, nec timide. — La Poyppe.

Nec tenui filo extricatur. [Thesee sortant duLabyrinthe.) — Francs-fiefs de Bourgogne.

Jeton de •(678.

DES DEVISES. 209

Nec timeas, NEC OPTES. — Gadenct.

Nec timeo, NEC SPERNO. — Hamilton (vi- comte Boyne).

Nec vota fefellit. (Un oranger quun Amour arrose au pied.) — LaDauphine, Marie- Josephe de Saxe.

Jeton de i7S2.

Ne extra oleas. {Minerve et un olivier.) — Daniel Elsevier, imprimeur, mort en 1680.

Negat invida solem. {Astre.) — Devise au nom et aux armes de A. de Montafle, comtesse de Soissons.

Jeton de cuivre.

Ne impleat orbem. (Une colonne au-dessous d'un croissant.) — Devise de Marc-Antoine Colonne, apr^s la bataille de L6pante.

Nemo ad impossibile tenetur. — Jean de Luxembourg, sire de Beauvoir.

Nemo impune lacesset inermem. — Les de Beauharnais, en Orl^anais. (Portent des mer- lettes dans leurs armes.)

Nemo me impune lacesset. — Devise de I'ordre de Saint- Andre ou du Ghardon, cr6e par Jacques V, roi d'lilcosse en 1534.

210 DICTIONNAIRE

Ne m'oubliez. — Jean de la Tr^mouille.

Ne noceant. — Marini.

N'en parlez ja. — Gu6h6neuc, en Bre- tagne.

Ne oubliez. — ■ Graham (due, marquis, comte de Montrose), en Angleterre.

Neque caries, neque scylla. — H6ral.

Neque demissus, neque elatus. — J. Le Marlet, maire de Dijon.

Jeton de 1518-

Neque deserit usquam. [Une etoile et le soleil couchant.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Orl^ans.

Jeton de 1617.

Neque te munera, nec preces. — Bucher.

Neque terrent monstra. — D'Acign6, en Bretagne.

Ne quid nimis. — Bretagne.

Nervus pacis bellique. {Or seme par une main sur wq trophee etun laurier.)

Jeton de Louis XIV, comte d'Artois, de I'annde 1655.

Nesoit LABI VIRTUS.— Le vicomte de Morel- Vinde, pair de France. — D'Ainval, en Vimeu. — Bachet. — Imbert de la Platiere.

DBS DEVISES. 211

Nescit vis ista teneri. [Un feu qui sort d'une tour et la fait crever.) — Le conn^table Olivier de Glisson ; « etant dans les prisons du due de Bretagne, il lui tailla de la besogne. » [Le P. Anselme.)

N'espoir, ne peur. {Une epee fiamboyante tenue par une main.) — Devise de Charles cardinal de Bourbon I". « Gette 6p6e signi- fiant le zMe des prelats dans FEglise. » {Le P. Anselme.) — Hy a une autre devise qu'on lui donne. (Voir Auctor, etc.)

Neufville, neufvilleI {Cri,) — Marquis de Bacquehem.

Ne vois qu'honneur. — Baron de Maucler.

Ne zeuz pesq heb he zrean. [finest poisson sans arete.) — DuDrenec, en Bretagne. (Porte un barbeau.)

Ni CA Ni LA. — Fr6d6ric Perrenot, frere du cardinal de Granvelle. (Voir Ne cha, etc.)

Medaille de 1574.

Ni CRAiNTE NI envie. — La Rochelambert.

Ni deuil ni joie ou ne deuil ne joie. — Menon.

Nihil agerb poenitendum. — Henin de Gu- filers.

212 DICTIONNAIUE

Nihil altius ambit. (Ecureuil.) — Devise aux armes et au nom de M'"° Louis Foucquet, conseiller du roi en sa cour du parlement.

Jeton de cuivre.

Nihil conscire sibi. — Garinet, a Besan-

Jetons de i648 et 166$.

Nihil hoc triste recepto. {Deux anges a genoux, tenant un ciboire ou calice coiironne, avec trots gouttes de sang.) — Devise inscrite autour du medaillon pendant au collier de I'ordre militaire du Sang de J^sus- Christ institue en 1608, par Vincent de Gonzague, due de Mantoue.

Nihil in me nisi labor. — Albignac.

Nihil lilia sine cruce. — Lefebvre-Grain- theville.

Nihil magnum inconsulto. — Henri, due d'Anjou.

Jeton de i569 a iS73.

Nihil, nisi divinum timere. — Du Vivier de Fay-Solignac.

Nihil obstat. — Le marquis d'Osmond, pair de France, en Normandie et Bretagne. (Porte un vol.)

DES DEVISES. 213

Nihil virtute pulchrius. — Garion, en Bretagne.

Nil AGERE PCENITENDUM , PUDENDUM IMO

REPARANDUM. — Rolin, chaiicelier de Bour- gogne.

Nil conscire sibi. — Le Frotter, en Bre- tagne.

Nil deest timentibus deum. — Mathan.

Nil desperandum, auspice deo. — Gomte de Sack.

Nil labor, ubi gloria. [Hercule.) — Phi- lippe V, roi d'Espagne.

Jeton de 1702.

Nil me durius. [Un diamant.) — Jer6me Drouard, imprimeur, mort en 1636.

Nil mihi cum bello, pacem postesque tue- bor. — Devise de la ville d'Angers, au revers du jeton de P. de Clermont, receveur de la ville en 1581.

Nil mihi tollit hiems. [Un oranger charge de feuilles et de fruits.) — Une des devises du conn^table Anne de Montmorency « qui, nonobstant son grand 4ge, s'est montr6 tou- jours vigoureux. » [Le P. Anselme.)

214 DICTIONNAIRE

Nil nisi vincit amor. — Saint-Ghamans.

Nil parum, nil nimis. — Du Tillet, en Angoumois, Bretagne, He de France.

Nil temere aut timide. — Giraud de la Bigeoti^re, en Bretagne.

Nil timet. — Tauriac.

Nil ultra. — Le marquis de Mun, pair de France. (Poxte oin gloi)^:)

Nil ultra beam lacesso. {La Fortune^ assise sur sa roue, arretee par un dauphin, tient un jeune enfant dans ses bras.) — Naissance du due de Bourgogne, en 1682.

Jetons.

Nil virtus generosa timet. [Un faucon qui fond sur un heron.) — « Une des devises don- n6es a Bertrand Duguesclin. » [Le P. An- sa Ime.)

Ni PLUS ni moins. — De Sales.

Nl REGRET DU PASSE, NI PEUR DE l'aVENIR.

— Boissat.

Nisi dominus custodierit. — La ville d'Agen.

Nisi dominus custodierit civitatem, frus-

DES DEVISES. 215

TRA viGiLAT QUI cusTODiT EAM. — Bannicre de la ville d'Agen. [Psalm, cxxvi.)

NiTiTUR IN VETITUM. — Grille.

NiTiTUR PER ARDUA VIRTUS. — Le map- quis de Saint-Georges de V6rac, pair de France.

Ni TOT, Ni TARD. — Ghiel.

Ni TROP, NI TROP PEu. — OHvicr, en Bre- tagne.

Ni VANITE, NI FAiBLESSE. — Do Perricr, en Bretagne.

NoBiLi PACE VICTOR. — L'Olivier, en Bre- tagne.

NOBILIS MILES, POTENS. — AjIoZ.

NoBiLiTAS UNICA VIRTUS. — Gharles Le Gonte, conseiller du roi, maitre ordinaire des comptes.

Sur un jeton de cuivre.

NoBiLiTAT VIRTUS. — Noblct, en Bretagne.

Nobis dux idem solique. [Oiseaux volant vers le soleil levant.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 47S2.

Noble sang, noble cceur. — Gant^s d'A- blainsevelle.

216 DICTIONNAIRE

Noblesse d'estavaye. — Estavaye.

No BUELVO SIN viNCER. [Un 7'hmoceros.) — Devise d' Alexandre de Medicis.

NocTE DiEQUE VIGIL. — Boucherat.

NocTE viGiLAT. — Le Gorie, en Bretagne. (Porte une chauve-souris.)

NocuiT DiFFERRE PARATis. — Lameth.

NoDo FiRMO. — Harrington, en Angleterre et Bretagne.

NoDos viRTUTE RESOLvo. (Bvas avme d'une epee et tranchayit le noeud gordien. ) — Le mar^chal de Saint-Andr6. — Vassv. — La Riviere.

Noli ire, fac venire. — Devise attribute k Rabelais.

Noli irritare leonem. — Le comte de Sabran, pair de France. (Porte un lion.)

Jeton de i742.

Nollem cessisse minore. — Lillebonne.

NoMEN IN cruce, salus IN FIDE. — Croisy de Montalent.

Nomine l'ange et omine. — Devise de la maison L'Ange, du Nivernais, et avec cette inscription : « Hac, ad illam. »

		DES	DEVISES.		217
Nomine	MAGNUS,	VIRTUTE	MAJOR.	— Rol-
land.
NOMINI	TUO	DA	GLORIAM.	La	ville de

Dijon.

Jeton de 1S61.

NoN .^s SED FIDES. — De la Valette. — Parisot, en Languedoc.

NoN ALIO PEGASO. [Laigle des armes de la maison d'Este.) « Devise que le Gratiani a mise en t^te de son poeme de la Conquete de Grenade, d^di^e au due de Mod^ne. » [Le P. Bouhours.)

NoN AURO SED VIRTUTE. — SaLIS.

NoN CEDiMUS MALis. {Guerriev combat tant confine un lion.)

J e tons de Charles JX.

NoN COMMOVEBITUR. {Une roue, a six raies, chargee de trois flews de lis, poussee par le pied de la Fortune et appuyee sur trois A.) — Autre devise du cardinal de Richelieu, dont la fortune se trouvait fix6e par Louis XIII qui en avait fait son premier ministre.

NoN CRAS QUOD HODiE. — Louis de Rye, 6v^que de Geneve (1544-1550).

Jet on.

\0

218 DICTIONNAIRE

NoN CREDO TEMPORi. — Devisc des cheva- liers de I'ordre militaire de la Nef, appel6s aussi les Argonautes de Saint-Nicolas, 6tabli en 1380 dans le royaume de Naples.

NoN DEERUNT. [Plusieuvs fleurs de lis.) — Marie-Ad^laide, duchesse de Bretagne.

Jeton de HOB.

NoN DEFICIENT. — Soastres.

NoN DEFICIT ALTER. (Ar^/'c nayaut que deux branches^ dont I'une est brisee.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 17i2.

NoN DEGENER ORTu. {(In atgls regardant le soleil fixement.) — « Devise de Jean, comte Dunois, qui montra par son courage qu'il 6tait digne de ses anc^tres. » [Le P. Anselme.) — De Prye ou Prie.

NoN DESERiT ALTA. (Aigle planant dans I'airj et, au-dessous, des serpents qui se dres- sent contre elle.) — Devise faite pour le cardi- nal de Richelieu. — Vignerot (du Plessis de Richelieu).

NoN DEVius UNQUAM. [Le soUH au milieu de la bande zodiacale.) — Gaston, due d'An- jou, puis d'Orl^ans.

Jeton de i620>

DES DEVISES. 219

NON DIFFERT BELLA TIMENDO. (Un tauveau

assis.) — « Une des devises du mar^chal Armand de Biron, qui ne fut pas moins estim6 avoir de courage, quoiqu'il se gard^t de rien hasarder. » (Le P. Anselme.)

NoN DORMiT QUI cusTODiT. {Ufie gvue qui dort tenant unepierre en Vah' avec le pied.) — « Une des devises de Georges d'Amboise. Ce cardinal ne prenait aucun repos qu'en m6di- tant quelque dessein pour I'honneur de son maitre. » (Le P. Anselme.)

NoN EGO PERFIDUM DIXI SACRAMENTUM. —

Millotet, maire de Dijon.

Jeton de i653.

NoNEMiT, NON vENDiDiT. — Eticnnc Arvi- set, maire de Dijon.

Jeton de 1617. NoN ENIM SINE CAUSA GLADIUM PORTANT. —

De Narbonne-Pelet.

NoN EST MORTALE QUOD OPTO. — Le president Gilles le Maistre. — Thomas. — Le p^re P6tau. — Le Piastre. — de Varennes, en Au- vergne et en Bretagne. (Porte des chardons.) — Louis de Bourbon, prince de Gond6.

Jeton du xvi« siecle.

220 DICTIONNAIRE

NoN EST QUO NOCEAT. — FranQois Milon , maire de Tours en 1644.

NoN EST SINE LUMINE ROBUR. — N. Labotte,

maire de Dijon.

Jeton de i715.

NoN FERiENT, SED TUENTUR. — Forrand , en Poitou et Bretagne. (Porte des ep^es.)

NoN FERiT NISI L^sus. {Un sanglie7\) — P. de Rozevignan, marquis de Ghamboy, gou- verneur de Caen.

Jeton de 1656.

NoN FERIT NISI L^sus. — De Rosnyvineii de Pir6, en Bretagne. (Porte une hure de sanglier.)

NoN FLORE, SED FRUCTU. — Jules Glopin, maire de Dijon. (Porte un arbre.)

Jeton de 1705. NoN FUMUM EX FULGORE, SED EX FUMO DARE

LUCEM. — Le vicomte H^ricart de Thury , membre de I'Acad^mie des sciences, etc. (Porte dans ses armes des montagnes enflam- m6es.)

NoN iBi SED UBIQUE. — Fayolle.

NoN ILLIS ET SANGUINE PAROUS. — D'Erm OU

d'Ermo, en Bretagne. (Porte un pelican, etc.)

DES DEVISES. 221

NoN iMPAR viRTUTi FIDES. — De NoiTipere de Ghampagny de Gadore, en Bretagne, etc.

NoN iNFERioRA sECUTus. {Uu toumesoL) — « Devise de Marguerite de Valois, reine de France. » {Le P. Bouhours.)

NoN INFERIORA SECUTUS. — « Devisc dc Lancelot de la Taille, fils de Jean de la Taille, auteur dramatique, dont nous avons rapports aussi la devise : In utrumque paratus. Lan- celot, de m^me que son p6re, suivit le parti des armes et aima les lettres. II a laiss6 plu- sieurs pieces de vers francais et latins. II portait pour corps de sa devise un homme foulant un monde aux pieds , tenant d'une main une palme, de I'autre une epee nue, en- touree d'un rouleau de papier^ avec les mots ci-dessus. » {De Saint-Allais). — Le comte de Sainte-Aldegonde , pair de France. — Du Chastelier , en Bretagne. — Orchamps , a BesauQon.

Jeton de 4648.

NoN iNULTUs PREMOR. — La ville de Nancy. (Porte un chardon dans ses armes.)

Sur les vraies armoiries de la ville de Nancy et nom- breux jetons.

NoN juvAT EX FACiLi. — Gharmasel.

222 DICTIONNAIRE

NoN LENTUS IN ARMis. — Leiitilhac.

NoN MiHi SED DEO. — Villerase de Gastelnau.

NoN MORiETUR iNULTUS. [Un liou qui biHse avec ses dents une fleche dont il est blesse.) — « Devise du chevalier Bayard ; il mourut en reprochant au conn6table Charles de Bourbon d'avoir quitt6 le parti de son prince. » (Le P. Anselme.)

NoN MORiTURA. ( Uue amavante , que les herboristes appellent fleur d'amour.) — Julie de Gonzague, duchesse de Trayette et com- tesse de Fondi. « Elle prit cette devise apres la mort de Vespasien Golonne , son mari , comme une marque publique que sa premiere amour serait immortelle. » [Le P. Bouhours.)

NoN MovEBOR AMPLius. — Gabriel Le Ve- neur, dv^que d'fivreux.

Jeton du xvi« siecle.

NoN NOBIS, DOMiNE, NON NOBIS. — Prince de Lichnowski , comte de Werdenberg.

NoN NOBIS, DOMINE, NON NOBIS, SED NOMINI

Tuo DA GLORiAM. — « Paroles qui se lisaient sur la banniere, partie blanc et noir, de I'ordre des chevaliers du Temple ». {De Laigue.) — Jesuites. — Devise accompagn^e

DES DEVISES. 223

quelquefois des insignes de cette compagnie.

NoN NOViT SENECTUTEM. [Une aigle.) — Fleurant d'Argouges, intendant de Bour- gogne. — J. Joly, maire de Dijon.

Jeton de 1689. NoN OFFENDO, SED DEFENDO. — La viUc de

Saint-Pol-de-L6on, en Bretagne. (Porte un sanglier.)

NoN OMNIBUS IDEM. — Baillet.

NON OMNIS DEXTERA SOLVAT. {Uu tVOphee

entre deux palmiet^s.) — Louis de Bourbon , prince de Gond6.

Jetons.

NoN Qu^ SUPER TERRAM. {La maune torn- bant des cieux aux Israelites^ designes par deux mains tendues et ouvertes.) — Devise du cardinal de Tournon.

NoN QUOT, SED uBi. — De Taillefer , en P'^rigord.

NoN RENUENTiBus ASTRis. — Mar^chal d'Audeux, a Besangon.

Jetons de 162i, U26. NoN ROSTRO, NON UNGUE , SED ALIS ITUR AD

ASTRA. — Ganay.

224 DICTIONNAIRE

NON SANGUINE PAROUS. — D'EriTl.

NoN SANS CAUSE. — Geer. (Pays-Bas.) NoN siBi, SED iMPERio. — Prince de Zubow. NoN SIBI, SED PATRLE. — Posanges.

NoN SIBI, SED POPULO. [Ruchc et abeilles.)

— Michel Falloux du Lis , maire d'Angers en 1712.

Jet on.

NoN SINE LABORE. — Gondy (Jean-Frangois- Paul de) , cardinal de Retz, archevdque de Paris.

NoN SOLUM ARMis. — Gomte de Romanzoff, en Russie.

NoN SOLUM TOGA. — Le coHite de Peyron- net, ministre en 1830.

Cachet de lettres.

NoN suFFiciT ORBis. {Un ckevdl fougueux dans une enceinte fermee., sautant par-dessus.)

— Devise de Philippe II, roi d'Espagne. « Ge qui veut dire : a I'egard du cheval, que Tenceinte est trop ^troite , et, a I'egard de Philippe, que le monde est trop petit ». {Le P. Boukours.)

NoN SUM TiMENDus. — Graou.

DES DEVISES. 225

NON TIMEBIT DOMUI SU^ A FRIGORIBUS NIVIS.

— Devise desRR. PP. Trappistes, du monas- t^re de Notre-Dame-des-Neiges (Ard^che).

Sur le sceau de cette communaut^.

NoN ULTRA METAS. ([/u tttgle attache sur les colonnes d'Hercule.) —Devise du due de Guise (Frangois). — « L'empereur Charles V avait pour devise les deux colonnes d'Hercule, plus ultra; mais le due le contraignit de se retirer de devant Metz et attacha I'aigle sur les deux colonnes, avec les mots ci-dessus ». [Le P. Anselme.)

NoN VI, SED iNGENio. (Alexandre domptant Bucephale.) — Denis Duval, imprimeur, mort en 1619.

NOS DESCENDONOS DE REYES, SI NO LOS REYES

DE NOS. — Narbonne-Lara.

Nos MURS, NOS LOIS. — Marion, mar^chal de camp, cr^e baron en 1820.

NOSTRE DAME DE BOURGOIGNE I [Cri.) — LcS

dues de Bourgogne, d'apres un manuscrit du XVP Steele.

NosTRi SERVABIT ODOREM. — Lc Marchaut de Caligny.

NOSTRO SANGUINE TINCTUM. — Tilly.

10.

226 DICTIONNAIRE

Nostrum uni ex superis nomen. [La cons- tellation du Belter.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 1682.

Notre dame, au seigneur de coucy 1 {Cri.) — Coucy-Ghdteauvieux.

NOTRE-DAME BIERNE OU BEARN ! {C?^.) —

Comtes de Foix.

NOTRISCO ALHUONO STINGO EBREO. {Sdld-

mandre dans les flammes.) — Francois I", alors due de Valois et comte d'Angoul^me, n'ayant encore que dix ans.

Medaille de ISOi.

NoTUM PROBAT INSITA VIRTUS. (Une ente chargee de beaux fruits.) — « Une des devises de Jean, comte de Dunois. — Le comte etait batard, mais sa vertu le rendit legitime. » {Le P. Anselme.)

NouRRissEz BiEN. — Dc Lcscoat ou Les- couet, en Bretagne.

Nous MAiNTiENDRONS. — Howard (comte de Suffolk et de Berkshire), en Angleterre.

Nous TRAVAILLERONS EN l'eSPERANCE. —

Baronnets Blachett, en Angleterre.

NovAM LUCEM EXTULiT ORBI. {Le soleil levont

DES DEVISES. 227

et Vetoile du matin.) — La Grande-Dauphine, Anne-Marie-Ghristine.

Jeton de 1687.

Novum decus, addita ccelo. {Au milieu des ^toiles, une couronne radiee, semee d'etoiles^ semblant former une nouvelle constellation.) — La Grande Dauphine, Anne-Marie-Ghristine.

Jeton de 1681.

Novum domus august^ vinculum. [L'hy- men pose une couronne sur deux ecussons armo- ries que tiennent et reunissent la France et I'Espagne.) — Mariage du Dauphin, fils de Louis XV et de Marie-Th6r6se d'Espagne.

Jeton de 1745.

Novum ex prole decus. {Un laurier et ses rejetons qui croissent autour de lui.) — La Dauphine, Marie-Josephe de Saxe.

Jeton de 1787.

Novus EX NEXU DECOR. (Roscs ct Hs rcmis en bouquet.) — Marie -Adelaide , duchesse de Bourgogne.

Jeton de 1711.

NuBE ALTius. — Atvillars ou Arvillars.

NuL BiEN SANS PEINE. — De La Roue- Harenc. — Harenc de la Gondamine. (Auver- gne efForez.)

228 DICTIONNAIRE

Nulla perit vit^ pars. — G.-E. de Mon- gey, maire de Dijon.

Jeton de 16i9.

Nulla record anti lux est ingrata. — Glerc, a Besan^on.

Jetons de i624 a i627. NULLIBI NON VICTOR ET OVANS. — Estrich^-

Barace.

NuLLi Nocius. — Sermange, a Besan^on. (Porte un cerf.)

Jeton de 1667. NuLLI PRODESSE RECUSAT. — J. Poirot ,

maire de Dijon.

Jetons de i64S. NULLIS PERTERRITA MONSTRIS. — MadcC,

en Bretagne. (Porte une 6pee flamboyante.)

NuLLo QUATiTUR iMPETu. — Dclpont-Saint- Sylvestre.

NuLLUS EXTiNGuiT. — Le marquis Picot de Dampierre, pair de France. (Porte des fallots allumes.) En Bretagne et Champagne.

NuL NE s'y frotte. — Dcvise des Gama- ches chang6e ensuite par celle-ci : « Que nul ne mattaque » ; sans doute pour se distinguer

DES DEVISES. 229

de la maison de Gr^qui qui avait la premiere devise. Le cri de guerre de cette maison a 6te toujours : « Gamaches-Saint-Valery ! » — De Grequi, en Artois et Bretagne. (Porte un cr6- quier.) — Le Jeune de la Furjonni^re. — Bonne de Lesdigui^res. — Mesnard, en Poitou et Bretagne. (Porte trois porcs-^pics.) — La ville de Nancy. (Porte un charbon dans ses armes.)

Jet on. NUMERUS EST DISTRIBUTIO RERUM OMNIUM.

— Marie de Bourgogne, fille de Charles le Tem6raire.

Jeton du ay siecle.

Nunc et olim. — Devise accordee en 1734, par Stanislas Leczinsky, roi de Pologne, due de Lorraine, ^Jacques Geoffroy, deuxi^me du nom, en Lorraine, d'une famille originaire de Provence.

Nunc et semper. — Joachim de la Baume, comte de Ghateauvillain, gouverneur de Bour- gogne.

Jeton vers 1580.

Nunc h^c tria manent. — De Gelieu.

NuNQUAM ARMIS NEC ELOQUENTIA VICTI. —

J. L. Abot du Bouchet, chevalier de Saint-

230 DICTIONNAIRE

Michel, grand bailli et chef de la noblesse du Perche. (Porte des branches de houx.)

Jeton de 1692.

NuNQUAM DEFLECTO. ( Uue balance. ) — F. Boucault, maire d'Angers.

Jeton de i753.

NuNQUAM DEGENEREs. — Gabet, a Besan- gon.

Jetons de 1665 a 1669.

NuNQUAM iMPUNE. — De Montboissier-Ganil- lac, en Auvergne.

NuNQUAM JUGATus. — GuiUaumanches de Boscage.

NuNQUAM MARCESSiNT. — Marcillac.

NuNQUAM POLLUTA. — La ville de Bayonne.

Jetons de 1738.

NuNQUAM PROPius ERUNT. [Lettves enti^e- lacees, C. R. M.) — Glaude de Roquefeuil, seigneur de Miraumont.

Jeton de 1667.

NuNQUAii RETRORSUM. — Gastel-Gicala.

NuNQUAM SUB MOLE FATisciT. {Un pal7nie?\) — Baudinet, maire de Dijon.

Jeton de 1725.

DES DEVISES. 231

NuNQUAM visus iMPUNE. [line comete.) — Une des devises de Jean, comte de Dunois. « Les Anglais lorsqu'ils le voyaient dans un combat, d6sesp6raient de la victoire. » (Le P, Anselme.)

NusQUAM DEViTJs. — Carre de Luzancy, en Bretagne.

NusQUAM MARCESsiT VIRTUS. — Paroles au- tour de la devise des trois V verts de Sully, surmont^s de la couronne d'amarante.

NuTRisco ET EXTiNGuo. — {Une salamandre couchee sur des flammes, ay ant la tete couron- nee et tournee vers le ciel.) — Devise de Fran- cois I", roi de France, « pour faire allusion a son courage a supporter la bonne et mau- vaise fortune. » [Le P. Anselme). — « Ge prince qui n'avoit pas moins d'esprit que de coeur, fit luy-mesme sa devise : et voulut marquer par la son courage, ou plut6t son amour. Nutrisco montre qu'il se faisoit un plaisir de sa passion ; mais extinguo pent signifier qu'il en estoit le maistre, et qu'il pouvoit r^teindre quand il vouloit : le propre de la salamandre estant non-seule- ment de vivre dans le feu et de s'en nour-

232 DICTIONNAIRE

rir ; mais encore de T^teindre. » [Le P. Bou- hours.)

Ny tost NY TARD. — Ghiel.

Ober ha tevel. [Fah'e et taire.) — Du M6ne, en Bretagne.

Obesse nulli, prodesse multis. — De Balay, en Franche-Gomte.

Obruimur numero. {Un grand nombre de fleches, lancees dans la meme direction.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1654.

Obstantia nubila solvet. — Louis de Luxembourg.

Occident hoc oriente mala. {La constella- tion du Dauphin.) — Naissance de Louis XIV. — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1639. OCULI MEI SEMPER AD DOMINUM. — BrUCyS

de Souvinargues.

DES DEVISES. 233

0 DiEu, Tu NOUS vois GRENUS. — De Grenus, en Suisse et en Allemagne. — Lettres de noblesse de Charles - Quint , en 1555 ; de Louis XIV, en 1712. (Porte des 6pis.)

OdI PROCELLAS, ET PROCUL ARCEO. (A IcyOH

volant au-dessus d'un navire.) — J.-B. Mas- sillon, 6v6que de Clermont.

Jeton de i7i9.

0 KELLiE ABOu ! (Cn.) — O'Kelly, en France et en Irlande.

Olli ccelestis origo. ((In aiglon volant dans les nuages.) — Henri de Lorraine, due de Guise. (Allusion aux alerions de ses armes.)

Jeton du xvi" siecle.

Omne generosum spinosum. — Baron Schmidt de Hasl et Piirnbach.

Omne solum forti patria. — Baronnet d'Oyley, en Angleterre.

Omne solum forti patria est. — Baglion.

Omnia facit ipse serena. [Lesoleil leva?it.) — Jacques, prince de Galles, k Saint-Ger- main.

Jeton de i697.

Omnia l^ta victoribus. — Henri, due d'Anjou.

Jeton de 1569.

234 DICTIONNAIRE

Omnia nobis prospera. — Clarke, dont le due de Feltre, en Irlande et en Bretagne. — Karuel.

Omnia subjecisti ex. — Francois de Foix, eveque d'Aire.

Jeton de iSBS.

Omnia virtuti cedunt. — Vincent , en Dauphin^.

Omnia virtuti parent. — Gatinat.

Omnibus carus. — Le Vayer. — Le Vayer de Vanteville.

Omnibus idem. — Rousselot, maire de Dijon.

Jetons de 4763, 66, 69.

Omnibus unum. (Le soleiL) — Devise de Louis XIV; dans sa stalle, au convent dos Grands Augustins.

Omnibus viscera pando. [line grenade ouverte.) — Devise du cardinal du Perron.

Sur son portrait ovale, grave par Hattewyn, m-S".

Omnium e axis h^rens. — Devise ana- gramme du nom de Johannes Hemelarius , Jean Hamelaers, c61ebre numismatiste hol- landais.

Sur Vetiquette de set livres.

DES DEVISES. 235

Oncques ne devie. — De Bonnay, en Ni- vernais.

Oncques ne faillit. — Gornot de Gussy, en Franche-Gomte. — Ghamborant.

Oncques ne fauldray. — Poirrier, en Normandie et Bretagne.

Oncques, ni jamais. — Salm.

Oneri impar iniquo. [Un dromadaire .) — fitats de Bourgogne.

Jeton lie 4627.

Onwrikbaar ! — Gohen.

Opibusque juvabo. {Un olivier.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1680.

Optat^ spes una quietis. [Un dauphin se presentant devant un navire dont les mats ont ete brises par la tempete.) — Henri IV, roi de France, seigneur du Dauphine.

Jeton de 16i0.

Optima fata dant animum. — Torche- felon.

Opus quale sit, ignis probabit. [Ciboire d'or^ au champ de gueule^, au chef d'azur charge du mouton d' argent^ qm est de Rouen ,

236 DICTIONNAIRE

accoste de deux fleurs de lis d'or; deux ginffons ailes pour supports; I'ecusson est surmonte d'un creuset d'oii s^echappe une epatsse fumee.) — Devise accompagnant les armoiries de la corporation des orfevres de Rouen.

0 QUEL REGRET MON COEUR Y A ! — DcvisC

particuliere d'un seigneur de Miribel, en Dauphin^, de la maison de Robe.

Orbi lux altera. (La lune,) — fitats de Bourgogne.

Jeton de i7io.

Orbi pr^ponderat. {La justice assise pese dans sa balance un sceptre et un globe.) — Le parlement de Dijon.

Jeton de 1673.

Ordo inter lilia tutus. — Les Trinitaires.

Sur la banniere de cet ordre.

Ores a euxI ((7n'.) — De Foucault, en Lor- raine, Valois, Gatinais.

Ori modereris et ir.^. — Belin , a Be- sangon.

Jeton de 4627.

Orsine le temps venra. {La figure d'un ours et celle d'un singe.) — « Devise de Jean , due de Berri, frere du roi Charles V, faisant

DES DEVISES. 237

allusion a une dame qu'il aimait, nominee Oursine. » (Le P. Anselme.)

Or sus fiert! (Cri.) — De Merle de la Gorce, en Languedoc.

Ortus solis gallici. {Le char du soleil , conduit par unjeune enfant.) — Naissance de Louis XIV, en 1638.

Jeton de Louis XIII. Os ET UNGUES SANGUINE MADENT. — De la

Fruglaye, en Bretagne. (Porte un lion arm6 et lampass6 de gueules.)

OuBLiER NE PUIS. — Le baron Golvill, en ficosse.

Ou LA GUERRE , OU l'aMOUR. — Lo ROUX ,

en Bretagne.

OuLTRE. — De Rostrenen, en Bretagne.

Ou QUE JE sois. — Devise de Guillaume de Groy, mort en Allemagne, en 1521.

Ou QUE SOIT, PENSER Y FAULT. — Philippe

de Groy, marquis de Ghimay.

Jeton de 1S27,

Ou QUE Tu soiES, suivRAi TOY. — Paige de Bar.

Ou TOUT TE HEURTE, TOUT t'aPPUIE. —

238 DICT!0NN\1RE

Postel. Gette devise diff^re de celle que nous avons vue sculptee sur une pierre tom- bale d'un des membres de la famille Postel , et qui est ainsi : a tovtes hevrtes, avec la date de 1519. (Porte deux poteaux.)

Pa elli. [Quand tupourras.) — De Keraeret, en Bretagne.

Pa garo doue. [Quand il plaira a Dieu.) — De Kerriec, en Bretagne. — De Trevon.

Paix a laze. — Laz6.

Palas ut hic fixus, constans et firma MANEBO. — Devise de la ville de Beauvais.

Pandum utilitatis ITER. [Un pont.) — Pierre Tevenin, receveur de la « comptablie » de Bordeaux.

Jeton de i62S.

Parcere subjectis, debellare superbos. — Du Breil de Pontbriant , en Bretagne . (Porte un lion.)

DES DEVISES. 239

Par grace suis ce que ne puis. — Devise de Loys d'Auquoy. (Orl6anais.)

Sur un jeton de cuivre, frappd a son nom et a celui de sa femme, Suzanne de Fors.

Par juste regle. — Sauget, k Besan^on.

Jetons de 4624 a 1626.

Par la grace de dieu je suis ce que je SUIS. (Traduetion de ces mots : Gratia Dei sum id quod sum.) — Devise de la maison de Drummond de Melfort, d'origine 6cossaise, dont une branche s'6tablit dans le has Lan- guedoc.

Par les aieux et par les armes. — De Chasteigner, en Poitou et Bretagne.

Par moi seul. — Escalin des Aimars.

Par non feret invita virtus. [Une aigle volant en I'air.) — Devise des chevau-16gers de Berry.

Paro, 10 ciEGA. [Gare^ je suis aveugle.) — Gamier.

Part^ sunt mihi. — Gaudot de Mauroy.

Parta labore quies. — Jean Maillard, maire de Dijon.

Jeton de iS60.

Parta tuere. — Jacob.

240 DICTIONNAIRE

PaRTOUT ET TOUJOURS FIDELE A DIEU ET AU

Roi. — Alexandre d'Hanaclie.

Partout FIDELE. — Devisc du chancelier Boucherat. Par allusion au coq de ses armoi- ries (d'azur au coqd'or).

Partout vit ancone. — Pracontal d'An- cone. — Pratz de Mavillon.

Pas a pas. — Nollent.

Pascimur illibatis. [A bellies posees sur des fleurs de lis heraldiques.) — Pierre Siguier, chancelier de France.

Jeton de 1644.

Pascitur ut pascat. — G. Bouhier, maire de Dijon. (Porte un boeuf.)

Jeton de 1584.

Passavant LI MEiLLOR. — Thibault, comte de Champagne, xiii'' si^cle.

Sceaux, etc.

Passe hardiment. — De Silguy, en Bre- tagne. (Porte deux l^vriers.)

Passibus citis sed ^quis. — La Bouchere. (lie de France.)

Pater moriendo patrem me genuit pa- triae. — J.-B. Delamare, maire de Beaune.

Jeton de 1677. -

DES DEVISES, 241

Patet fallatia tandem. (At'chi'mede pesant une couronne dans un vase d'eau.) — fitats de Bourgogne, 1580. — Gour des monnaies, 1580. — Etc.

Jetons.

Patience me fait esperer. — Maire ou Mayer, de Besangon.

Patience passe science. — Boscawen , vicomte de Falmouth, en Angleterre.

Patiendo vinces. — Famille de la Goup- pilli^re de Dollon. (Maine.)

Patientia victrix fortune. — Nicolas Bernard , tr^sorier de France, general des finances k Gaen.

Jeton de 4556.

Patria. — De Berneaux.

Patri^ impendere vitam. — Duval d'Es- pr6mesnil. (Normandie.)

Patrle regique fides. — Le comte de Bri- gode, pair de France.

Patria subsidient astra leonis. — De la Goussaye, en Poitou et Bretagne. (Porte un lion surmonte de trois 6toiles.)

Patria suisque. — Baron d'Eskeles.

242 DICTIOISNAIRE

Patri^ totus et ubique. — Le mar6chal due de Raguse (Viesse de Marmont) , pair de France.

Patria te qu^ro relicta. {Aigle quittant la terre et volant vers le soleil.) — Hercule de Charnac^, gouverneur de Clermont en Argonne.

Jet on de 4637.

Patrio sub sydere crescunt. [Deux plantes de lis croissant sous les rayons bienfaisants du soleil. ) — Marie-Th^r^se d'Espagne , Dau- phins.

Jeton de 4746.

Pauvres de crosey. [Adage.) — De Grosey, en Franche-Gomt6.

Pax. — Devise de la congregation de Saint- Maur, entouree d'une couronne d'^pines, et accompagn^e d'une fleur de lis en tete et de trois clous en pointe. — De Forges, en Bre- tagne. (Porte un Agneau pascal.)

Pax et sanitas. — Milliere , maire de Dijon.

Jeton de iS7S.

Pax in bello. — Le Bauld de Nans. Pax in virtute. — Du Vache.

DES DEVISES. 243

Pax mentis , incendium glorue. — Le comte de Granard-Forbes.

Pax tibi, marce, evangelista meus. — L^gende de Tordre de Saint-Marc, sur une m^daille d'or.

Pa zoun ar c'horn, ± saill ar gaebon. [Quand le cor sonne, les lievres se levent,) — Gaesdon ou Gaedon, en Bretagne.

Pe brezel , PE CARANTEZ. {Ou la Querre ou I'amour.) — Le Roux, en Bretagne.

Ped bepret. [Prie sans cesse.) — De Guer- nisac, en Bretagne.

Penes nos unda tagi. — « Devise-ana- gramme de Jean d'Espagnet, president au parlement de Bordeaux, et auteur de quel- ques ouvrages estim6s. Devise sous laquelle il dissimulait son nom. » [Baillet.) — II se servait d'une autre devise qu'on trouvera aux mots Spes mea^ etc.

Penetrabit. [Un cerf-volant.) — Devise de Charles, due de Bourbon, conn^table de France , — « voulant dire qu'il viendrait a bout de ses desseins ; mais son esp^rance fut d^^ue. )> {Le P. Anselme.)

Penhouet. (C?V.) — Chef Mu Bois,

244 DlCTIOiNNAIUE

Pennjs nido majores. [Un aigle quia les ailes plus etendues que son aire nest grand.) — Frangois de Bonnes, conn^table de Lesdi- guieres. « Ge qui signifiait qu'il n'a pu se resserrer dans la fortune de ses anc^tres. » {Le P. Anselme.)

Pennas dedisti, volabo et requiescam. {La lettre L liee entre 2 ailes.) — Louise de Savoie, duchesse d'Angoul^me, mere de Francois I".

Jetoti.

Pense a ta fin. — Taffin. Penser y faut, croy. — Groy.

Jeton de 46H.

Penses a bien. — Le vicomte Wentworth, en Angleterre.

Pensez fort. — Baronnet Bromley , en Angleterre.

Pensez-y , belles , fiez-vous-y. — Lyobard.

Pensez-y ce que vous voudrez. — De Ghd- teaugiron, en Bretagne.

Perag? ou per ach? {Pourquoi?) — De Nevet, en Bretagne.

DES DEVISES. 245

Per ajtgusta ad augusta. — Baron d'Anacker.

Per ardua surgo. — Les Neufville-Vil- leroy.

Cheminee du chateau de Villeroy, au musee du Louvr».\

Per aspera purpurescit. {Une plante de safran.) — Georges d'Amboise, cardinal.

Per crucem ad stellas. — Legard.

Pereat nomen cum peribit honor. — Pommereu. (Normandie et He de France.)

Peregrinatio et militia. — Bains-Banizy.

PeRGE, age, VINCE OltlNEM, MILES, VIRTUTB

LABOREM. — Saint-Germain. .

Per h^c regnum et imperium. — Le mar- quis de Villeneuve-Vence, pair de France.

Perite et recte. — Colbert. — Le marquis de Golbert-Chabannes , pair de France.

Perit, sed in armis. (Une botte de meches allumees.) — Armand de Gontaut, baron de Biron, mar^chal de France, tu^ d'un coup de canon au si6ge d'Epernay, en 1592.

Per mare, per terras. — Le baron Mac- donald, en Irlande. (M6me famille que les Macdonald, dues de Tarente, en France.)

246 DICTIONNAIRE

Per me reges regnant. {La justice debout.) — Le parlement de Dijon.

Jeton de 164S.

Per me splendet iber. [Un soleil qui se plonge dans Veau.) — « Devise donnee a Ber- trand Duguesclin. » {Le P. Anselme.)

Per me stesso son sasso. {De moi-meme je suis Pierre^ ou, par transposition : moi , je suis Pierre de mesme.) — « Devise de Pierre de Mesmes, qui vivait sous Francois P"" et Henri II, et qu'il a mise en italien a la fin de sa grammaire italienne et fran^aise. » {Baillet.)

Perpetvje fidelitatis gustos. — C. Dvmov- lin, esc, s' de la Souche, m" de Tours.

Jeton de ^624, d'un cote les armes de Tours, et de I'autre un ecusson surmonte d'un casque de projil , ome de lambrequins ; I'e'cu mi-parti a gauche aun moulin et a droitc d'un lion rampant.

PeRPETUA ex NUPTIIS IMPERIORUM CONCOR- DIA. {D'apres les ordres de Mtnet^ve, V Hymen attache a un palmier les ecussons de la France et de I'Autinche.) — Mariage du Dauphin et de Marie-Antoinette.

Jeton de i770.

Perpetua fide. — La Tour-Taxis. Perseverando AC sperando. — Bougy.

DES DEVISES. 247

Persevere. — Baronnet Gongr^ve, en An- gleterre.

Per sidera cresco. — Ducrest de Ville- neuve.

Per tot discrimina rerum. — J. de Fra- sans, maire de Dijon.

Jeton de 1627.

Per usum fulget. — Perusse d'Escars.

Per varios casus. — Charles Lallemand, baron de Longepierre et de de Gottebrune, en Franche-Gomte.

Jeton du xvi* siecle.

Per vulnera crescit. {Une tefe de saule.) — Le connetable Olivier de Glisson. — « L'as- sassinat commis en sa personne, servit k augmenter sa reputation. » [Le P. Anselme.)

Peu me suffit. — Tudual , en Bretagne.

Peut-etre? — De Traon^lorn, en Bretagne.

PiAS [sic) locet montes deus. — Melun.

Pietas et patientia. [Un religieux et une religieuse ; au-dessus ^ un ange tenant deux couronnes.) — J. Sarrasin , abb6 de Saint- Vaast, d'Arras.

Jeton de 1689.

248 DICTIONNAIRE

PlETAS HOMINI TUTISSIMA VIRTUS. — Segoing.

PiETATE ET ARMis. — Du Fayel.

PlETATE ET FORTITUDINE. — DuclieSne , a

Besancon.

Jetons de 1665 a 1667.

PlETATE ET jusTiciA. [Deux colounes, tantdt droites^ tantdt torses, tantdt entrelacees, su?'- montees de la couronne royale.) — Devise de Charles IX, roi de France. — « Gette devise a et6 compos^e par le chancelier I'Hospital. » [Fontenay.)

Jetons.

PlETATE ET JUSTiTiA. — Dcvise inscrito sur Tetoile de I'ordre de Dannebroch, cr66 par Ghristierne V, roi de Danemarck, en 1672.

PlETATE ET JUSTITIA. [Bvas avme, tenant une epee et une croix, dans un champ seme de couronnes.) — Philippe IV, roi d'Espagne, pour le parlement de Dole.

Jeton de 1623.

Piu FORTE nel'adversita. — Robin-Bar- bentane. (Provence.)

Pius ET FiDELis. — Joucnne d'Esgrigny.

Place a la banniere! {Cri.) — Goucy- Gh^teauvieux.

DES DEVISES. 240

Place, place a madame ! — La maison des Allemans, enDauphin^, a un sauvagesur un lion courant, avec ces mots ci-dessus.

Plaid me desplait. — Le Splan, en Bre- tagne.

Plaisance. — De Rohan, en Bretagne.

Plaisir et LOS. — Bectoz.

Plebeius moriar. — Toullier , en Bre - tagne.

Plebis amor regis custodia. [Une ruche.) — Etats de Bourgogne, 1584.

Jeton.

Pleno sidere plen^. — Les Sabbatiers, a Aries, en Provence. Allusion au croissant de leurs armoiries.

Pleut a dieu. [Entre deux colonnes.) — La ville de Besangon.

Jetons de 1547.

Plura quam opto. — De Penfeunteniou (Gheffontaines, en francais), en Bretagne.

Plus de deuil que de joie. — De Saint- Mauris -Ghatenois , en Franche-Gomt6. — Beaufremont de Gharny.

Plus de fermete que d'eclat. {C/n dia-

250 DICTIONNAIRE

mant.) — Devise de Chr6tienne de France, duchesse de Savoie.

Plus d'honneurque d'honneurs. — D'Adhe- mar, en Provence et Bretagne. — D'Adhemar de Grignan, en Dauphin^ et Languedoc. — Comte de M^rode, en Belgique.

Jetons du xviiie siecle.

Plus est en vous gruthuse. — Gruthuse ou Grunthise, a Bruges.

Plus fidei quam vit^. — Mercoeur.

Plus mellis quam messis. — De Tourne- mouche, en Bretagne. (Porte une ruche et des abeilles.)

Plus n'est possible. ■— De Bouvans, en Savoie et Bretagne.

Plus olei quam vini. — Boucquin, a Or- leans. (Porte un olivier.)

Plus oultre. {Les colonnes d'Hercule.) — Charles-Quint.

Sur les jetons de Besancon.

Plus penser que dire. — « Devise-sen- tence, grav^e sur le cul-de-lampe d'une tou- relle, a Tangle de la rue Saint-Glair et de la rue Traversi^re, a Moulins. (AUier.) — Au-

DE6 DEVISES. 251

dessous de cette devise on a sculpts un 6cus- son repr^sentant una fleur de pensee. » [Delaquerriere.)

Plus penser que dire. {Trois pensees.) — La ville de Bar-sur-Ornain.

Jetons de 1632 a ilOO.

Plus penser que dire. — Devise accompa- gnant un blason parti et coup6 de quatre pieces dont les trois premieres portent cha- cune une tete de n^gre, et la quatri^me trois tiges de lis. L'ecu surmont6 d'un casque pos6 de profi.1 et orn6 de lambrequins.

Sur un Ex libris grav4.

Plus penser que dire , pour parvenir. — Gribaldi. — Herv6, en Bretagne.

Plus quam valor valetta valet. — De la Vallette-Parisot, en Languedoc, etc.

Plus que moins. — Gilles Gorrozet.

Plus que toutes. — Brimeu.

Plus ultra. [Les deux colonnes cfHercule , surmontees chacune (Tune couronne imperiale.) — L'empereur Gharles-Quint « voulant, par cette devise, t^moigner ses conqu^tes et des- seins pour I'Afrique et les Indes. [Le P. Anselme.)

252 DICTIONNAIRE

Plut a dieu ! — Devise de la ville de Besangon.

Plutot mourirI [Cri.) — Monteynard. (Provence.)

Plutot mourir que mentir. — De Goue- tus, en Bretagne.

Plutot mourir que palir. — Le Lagadec, en Bretagne.

Plutot rompre que plier. — De Came, en Bretagne.

PocoDURi, purche m'inalzi. [line fusee.) — Le comte d'llliers.

PCENITET STERNUM MENS NON PROVIDA RITE.

[Trois tiges de riz.) — Rollain Thierry, im- primeur, mort en 1623.

Point gehenne, point gehennant. — Pappe, en Bretagne.

Point gesnant, point gesne. — De la Fo- rest, en Bretagne.

Pollet virtus. — Pol.

PONDUS AMOR PATRLE LEVAT. [AmOUr pOV-

tant une ville dans sa main,) — J. Venot, maire de Dijon.

Jeton de i620.

DES DEVISES. 253

POR CASTILLA , Y POR LEON , NVEVO MVNDO

HALLO COLON. — Dom Ghristoplie Goloinb.

Porta cceli , crux. — D'Argentr6, en Bre- tagne. (Porte une croix.)

Port ARUM claustra revellit. — La Meil- leraye.

PORTIO MEA , DOMINE , SIT IN TERRA VIVEN-

TiuM. —Devise de J. Grollier, amateur 6claire des arts et particuli^rement des belles re- liures.

Inscrite en lettres d'or sur ses livres.

Post tenebras lux evergo. — Motet.

Post tenebras spero lucem. — Laurencin de Ghanz6. — Donquer de T'serro(^loffs. — Mangot de Surg^res.

Postes portasque refregit. — Ghabert.

Potentia et virtute. — Le comte de Tournon-Simiane, pair de France.

PoTiORA RECONDIT. [Grenade.) — Sur un jeton d'argent (IGTi) au nom de Anne-Marie- Louise, princesse souveraine de Dombes. (Anne-Marie-Louise d'Orleans, dite Mademoi- selle de Montpensier.)

254 DICTIOrSNAlRE

Potior pax una triumphis. {Un cceur.) — S6bastien Hur6, libraire, mort en 1619.

PoTius MORI QUAM FCEDARi. — Anne de Bretagne, reine de France. — Henry de Bohal. — De Keranflec'h. — De Garheil (Bre- tagne).— Le due de Rohan-Ghabot. — Le comte de Baschi du Gayla, pair de France.

Devise aussi du sieur Du Bouchet, cheva- lier de Tordre du roi et Fun de ses gentils- hommes servants. « Savant en histoire, en blason et en genealogie; porte d'hermine a pieces levies de gueules faites en forme de croissans elargis, posees sous chaque her- mine. » {La Colombiere.)

Pour assembler le sautoir, il faut MAiLLET ET CHEViLLES. — Maillard, en Breta- gne. (Porte un sautoir et des maillets.)

Pour avoir servi fidellement. — Devise de I'ordre de la Gharite chretienne, institu^ par Henri HI, roi de France , pour de pauvres capitaines et soldats estropies au service du roi et du public.

Pour bien desirer. — Barret - Lennard

(baronnet). — Brand (baron-diacre), en An- gleterre.

DES DEVISES. 255

Pour bien faire. — Vulson de la Golom- biere.

Pour ce qu'il me plest. — Devise sur le sceau d'Olivier de Glisson, chevalier bretoij. 1407.

Pour dieu et l'honneur. — De Launay , en Bretagne.

Pour elle tout mon sang. — La Porte.

Pour fidelement tenir. — Ghanu, en Bretagne.

Pour gloire ne plaine mourir. — De Playne, en Bourgogne.

Pour jamais. — Courcelles. — Charles de Gorrevod, seigneur de Marnai , en Franche- Gomte.

Jeton du xy" siicte.

Pour jamais courteville. — Gourteville de Hodicq.

Pour la defense. — Beaumont.

Pour la gloire. — Ambly.

Pour l' amour d'elle. — Robe-Mirebel.

Pour le mieux. — De Kerouzy, en Bre- tagne.

256 DICTIONNAIRE

Pour le mieulx. — Beaulincourt.

Pour les deux. — Riviere.

Pour l'eternite. — Chandieu.

Pour l'honneur. — « Devise de M. Humbert Guillot de Goulat, sieur de la Garerme-Gar- nier , chevalier de I'ordre du roi. Vaillant, docte et curieux capitaine d'une compagnie de chevau-legers qui a reduit en art les exer- cices de la cavalerie et donne, sur ce sujet, au roi Louis XIII la methode et la connais- sance des plus belles et plus n^cessaires evo- lutions. » {La Colombiere,)

Pour loyaulte soutenir. — Pierres, en Anjou et Bretagne.

Pour loyaute maintenir. [Une epee nue avec une banderolle.) — L'ordre de chevalerie de Ghypre. — De Keruer, en Bretagne.

Pour ma defense. — Harcourt.

Pour mieux j'endure. — Smissaert. (Pays- Bas.)

Pour mon honneur. — De Vaucouleurs, en Bretagne.

PovR parvenir av bvt. [Croissants entrela-

DES DEVISES. 257

ces et un carquois.) — Henri II, roi de France.

Jeton, POVR PARVENIR IE LABEVRE. — Henri II,

roi de France.

Jeton.

PouRQuoi? — De Nevet, en Bretagne.

Pour soutenir loyaute. — Pierres de Marnay.

Pour trois. — De Latier de Bayanne, en Dauphin^.

Pour un autre non. [Un aviron ou rame flamboyante.) — Devise d'Andr^ de Laval , amiral de France.

Pour ung mieulx, crot. — Groy.

Jeton de 1552.

Pour un mieulx du chambge. -r- Du Chambge. (Flandre.)

Pour y parvenir. — Manners-Sutton, due de Rutland, en Angleterre.

pR^ MiLLiBus UNUS. — Yintimille.

Pr^parat arma jovi. {Un nuage (Tou sort la foudre.) — Marie- Adelaide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de i70S.

258 DICTIONNAIRE

Pr^stat componere fluctus. {Neptune sur son char.) — Henri IV.

Jeton de 1602.

Presto et persto. — Hamilton (comte d'Haddington).

Pr^^vide futura. — Balbian de Vial.

Pr^videt et providet. {Minerve mesurant le globe avec un compas.) — B. Le Gompasseur de Gourtivron, maire de Dijon.

Jeton de 1622.

Pred eo, pred a vo. (// est temps ^ il sera temps.) — De Kersauson, en Bretagne.

Prementem pungo. — De Lannion, en Bre- tagne.

Premi potui , sed non depremi. — De Tixier-Damas , en Bourgogne et Bretagne. (Porte une fasce ond^e.)

Prend moy TEL QUE JE sui. — Le comtc d'Ely, en Irlande.

Prendre conseil. — Guiomar, en Bretagne.

Prends garde ! — De Keranguen, en Bre- tagne.

Prends garde a ce que tu feras. — Du Rouazle, en Bretagne.

des devises. 259

Prends le bois et laisse les souches. — De Lesquiffiou, en Bretagne. (Porte trois souches.)

Pres d'accomplir. — Aston. — De Talbot, en Angleterre et Bretagne.

Prest pour mon pays. — Le baron Mon- son. — King, baron d'Ockham, en Angle- terre.

Prest ve. {11 serait pret.) — De Goetivi. — De Penmarc'h, en Bretagne. (Porte une tete de cheval.)

Preux et courtois. — Dessey du Leiris.

Preux et loyal. — Straten - Ponthoz, (Flandre fran^aise.)

Previde {sic) ET PROVIDE. — Boitouset, a Besangon.

Jetons de 4648 et 1667.

Prier vaut a l'hermite. — Tristan I'Her- mite.

Prie sans cesse. — De Guernisac, en Bre- tagne.

Primitur, non opprimitur. — Le cardinal Delphini.

260 DICTlo^^AmK

Primus julio sub sidere consul. — J. Ga- tin, maire de Dijon.

Jeton de 467i.

Principiis obsta. — Baronnet Folkes, en Angleterre.

Principis, procerum, et populi plausu. — J. Joly, maire de Dijon.

Jeton de 1684.

Priny ! (Cn.) — Les dues de Lorraine pri- rent pour cri de guerre Priny ! parce que c'etait le nom de la forteresse qu'ils avaient sur les frontieres du pays Messin.

Priny ! priny ! [Cri.) — Ghastelet.

Prisca lux, dux certa salutis. [La colonne de feu qui guida Moise dans le desert.) — Le cardinal Antoine de Grequi, mort en 1574.

Jeton de 4565.

Pro aris et focis. — Dessoffy de Gser- neck, en Hongrie et France. — De Th6zan, en Languedoc et Bretagne.

Probat acta priora ter repetitus honos. — J. de Frasans, maire de Dijon.

Jeton de i638.

Probe et incorrupte. — Mangot.

DES DEVISES. 261

Probitas, virtus et fidelitas. — Agnel- Bourbon.

Probus, ill^sus et inexpugnabilis. [Un marteau frappe un diamant pose sur une en- clume.) — Laverne, maire de Dijon.

Jetons de 1B91-i61S.

Pro christo, ecclesia et grege. — Fran- (jois Grolleau, ^v^que d'Evreux. (Porte une croix, une clef et une houlette.)

Pro DEO et patria. — Prince de Salm- Reifferscheid. — Dyk.

Pro DEO ET REGE. — Le comte de Mesnard, pair de France, et toute la famille, en Poitou. — Glinchamp de Bellegarde.

Ex libris armori^. Pro DEO ET REGE ME SUSTINET TURRIS. —

Du Puy de Gressonville.

Pro DEO, FIDE ET REGE. — Montayuard. (Dauphin^.)

Pro DEO, HONORE ET PATRIA. — WaltZ, CU

Irlande et en France.

Pro DEO, PRO rege. — De Blacas d'Aulps, en Provence et AUemagne.

Pro deo, rege et patria. — Boher. —

262 DICTIONNAUIE

Libault, en Bretagne. (Porte des fers de pique.)

Prodest victoria victis. [Le roi a cheval, I'epee haute, regu a I'entree d'une ville par les habitants agenouilles.) — Louis XIII. R^volte de Dijon.

Jeton de i629.

Prcemia martis. — Gibert^s.

Prcemium virtutis honor. — Boquet.

Prgemium virtutis honos. — De Montri- chard, en Franche-Gomt^. — Gallien.

PrCEMIUM VIT^, MORI PRO PATRIA. — GaS-

tillon de Mauvesin.

Pro facie ingenioque. — Leopold Marcel (de Louviers), membre de la Soci6te des Bi- bliophiles normands, decede en 1875.

Sur I'etiquette de ses livres.

pROFERo. [Un aigle regai^dant le soleil.) — Guillaume II, roi d'Angleterre.

Pro FIDE. — Voisins de Guxac.

Pro FIDE et patria. — Le Royer, en Tou- raine et Bretagne.

Pro FIDE ET REGE. — Montereux. — Bour- cier. '

DES DEVISES. 263

Pro fide, lege et rege. — Devise de I'ordre de I'Aigle blanc, cr66 par Fr6d6ric-Auguste, roi de Pologne, en 1705.

Pro fide, pro rege, pro me. — Ferrand, en Poitou et Bretagne. (Porte des 6p6es.)

Pro fide pugnando. — De Martimprey, en Franche-Gomt6.

Pro fide scuta, a rege lilia. — Charbon- neau, en Poitou et Bretagne. (Porte des 6cus- sons et des fleurs de lis.)

Progenies et cura solis. {Une pet^le, dans sa coqKiUe, qui s^ouvre aux rayons du soleil.)

— Marie-Adelaide, duchesse de Bourgogne.

Jeton de i702.

Pro lege et grege morere. {Un pelican.)

— Louis Guillart d'Espichelli^re, 6v6que de Ghartres et de Tournai.

Jet07i du xvi« siicle.

pROLEM DAT JOVE DiGNAM. (Une aigU dans son aire, avec un jeune aiglon.) — La Grande Dauphine, Anne-Marie-Gliristine. (Le due de Bourgogne 6tait n6 en 1682.)

Jeton de 1683.

Pro lumine virtus. — Ob^ert. .

264 DICTIONNAIRE

Pro me, domine, responde. — Grasse.

Pro patria. — Monnicot. (He de France.)

Proprios ostentat honores. [Unpaonqui se mire dans sa queue.) — Une des devises (plutot une 6pigramme) de Blaise de Mont- luc. « Ge mar^chal a vant6 ses belles actions dans ses Commentaires, » [Le P. Anselme.)

Propter merita parentum. — Gomte de Schlabrendorf.

Pro rege et pro fide. — Froulay de Tess6.

Pro rege et pro grege. — La ville de Beaune.

Jeton de 16SS.

Pro rege meo sanguis meus. — Argiot de la Ferri^re.

Pro robore virtus. — Borrey, a Besan^on.

Jetons de i624, 27, 28, 48.

Prorsum. — Brenier , s^nateur. (He de France.)

Pro sceptris aras dat tellus et deus as- tra. — « Sur une medaille d'argent a I'effigie de saint Louis, I'une de celles qui furent

DES DEVISES. 265

plac^es dans la premiere pierre de fondation de la grande 6glise de la maison professe des j^suites de Paris, dont le roi Louis XIII avait donne le terrain. » (Piganiol de la Force.)

Prosperite. — Costaing. — De Lusignan. \Dauphin6.)

Protegit et pascit. — Bellabre, en Bre- tagne. (Porte un palmier.)

Jeton d'u7i maire de Nantes, en i748.

Prou de pis, peu de pairs, point de plus. — O'kourk de Gonsen (seigneur de Gon- sen) , en Flandre. Victorious ! pour cri de guerre.

Prout augessit utilior. — Prousteau de Mont-Louis, lieutenant g^n^ral de Tamiraut^ generale de France.

Sur l'4tiquette armoriee de ses livres, xvill* siecle.

Prout sto in periculis audentior. {Un navire en face d'un phare.) — Deuxi^me de- vise de Prousteau de Mont-Louis.

Providenter. {Une victoire ^ un pied sur Vurne du Rhin, tient une fleche d'une main et une couronne de r autre.)

M^daille frappee a V occasion de la prise de Philisbourg , assiege'e par les Francais en 1688.

266 DICTIONNAIRE

Providentia, justitia et pace ubertas. — La ville de Dijon.

Jeton de 1590.

Pro virtute bellica. — Devise de I'ordre du M^rite militaire cre6 par Louis XV, 1759.

Prudence et fidelite. — Aulnis.

Prudens simplicitas. — Basemon.

Prudentes ut serpentes, dulces ut co- LUMB^. — Devise de la ville de Coulommiers.

Prudentia duce, comite fortitudine. — La ville d'Audenarde, alors reunie a la France. (Dans ses armes, surmontees d'une paire de besides, se trouve un lion.)

Jeton de ■i676.

Prudentia et constantia. — Le roi de Danemarck.

PUBLICIS VULNERIBUS DICTAMEN INVENIT.

{Apollon offrant le dictame a un cerf blesse.) — J. de Frasans, maire de Dijon.

Jeton de 1653.

PuDEAT Nos PERDiDissE DIEM. — Daniel, ar- chev^que de Magdeboiirg.

PUGNA PRO PATRIA. — Morel.

PuGNAT, viGiLAT. — Miclial do la Palu.

DES DEVISES. 267

PULVEREM NON CONCHAM PROCELLA MO VET.

— J. Tisserant, maire de Dijon.

Jeton de i635. PUNGIT SPINA TENACEM. — Du BotglaZCC,

en Bretagne. (Porte des branches d'^pines.)

PUNGO LACESSITA , GDI FCEDUM , DULCIA

PROMO. {1/716 abeille.) — Charles d'Auberville, seigneur de Gantelou, bailli de Caen.

Jeton.

Pur comme l'or, prompt comme l' eclair.

— Blonay. (Savoie.)

QjjM NOCENT, DOCENT. — Bouchcrat (Ni- colas).

Q\]M NUMERAT NUMMOS, NON MALESTRICTA

DOMus. — De Malestroit, en Bretagne. (Porte des besants dans ses armes.)

Qu^ PONDERA SUSTINET, ^QUAT. — J. Tis-

serant, maire de Dijon.

Jeton de 16S3.

268 DICTIONNAIRE

Qu^RUNT POST NUBILA SOLEM. — J, Soirot,

maire de Dijon.

Jeton de ^654. QVJE SUNT C^SARIS C^SARI, QU^ SUNT DEI

DEO. — Ricce.

QuALis AB iNCEPTo. — G. Marlot, maire de Dijon.

Jeton de i764.

QuALiTATE ET QUANTiTATE. — De Kermeno.

— Du Garo, en Bretagne.

QUAM FRUSTRA ET MURMURE QUANTO. (Un

rocher environne de vagues qui se brisentd ses pieds,) — Jules Mazarin, cardinal due.

QuAND iL PLAiRA A DiEu. — De Kemec ou de Kerouartz, en Bretagne.

QuAND LE COR SONNE, LES LIEVRES SE LEVENT.

— Gaesdon ou Gaedon [Lievre^ en francais), en Bretagne.

QuAND sera-ce? — David de Brimeu.

QuAND Tu PouRRAS. — De Keraeret, en Bretagne.

Quantum est quod nescimus ! — Daniel Heinsius, hell^niste, poete, traducteur et

DES DEVISES. 269

savant critique du commencement du xvii° siecle.

QuANTus SUB SOLE NiTOR ! [Uu mirotr expose aux rayons du soleil.) — La Dauphine, Marie- Josephe de Saxe.

Jeton de 1754.

Qua pia fata. — Gomte de Haxthausen.

Quarto repetit ut avus honores. — Etienne Delamare, maire de Beaune.

Jeton de 4676.

QuATERNo siDERE FELIX. (La plan^te Sa- turne et ses quatre satellites.) — La Dau- phine, Marie-Jos6phe de Saxe.

Jeton de 1788.

Qu'aucun querelleur n'y entre. — De Penandreff, en Bretagne.

Quebrar antesque deplegar. — De May- rot, en Franche-Gomt^.

QuEis TUTUM FACiANT ITER. {Deux pkdres a V entree d'unport., eclahmnt et guidant des vais- seaux.) — Ghambre de commerce de Picardie.

Jeton de 1761.

Quelle surprise ce serait ! — De Tr^dern, en Bretagne.

QUEMER AR c'hOAT, HA LES AR c'hIFFIOU.

270 DICTIONNAIRR

{Prends le bois et laisse les souckes.) — De Les- quiffiou, en Bretagne. (Porte trois souches.)

QuEMER QUELEN. [Prendre conseil.) — Guio- mar, en Bretagne.

Que mon supplice est doux ! — De Goet- quen, en Bretagne.

Que ne ferois-je pour elle ! — Salvaing, en Dauphine.

Que nul ne s'y frotte. — Groy. (5® devise.) « La maison de Gregui a eu de tout temps pour sa devise un herisson ou pore-epic avec ces mots ci-dessus. » {La Colombiere.)

Que pense ? — Le comte Hov^^th, en Irlande.

QuERENS ANiMA jovi. — Lemaye de Moy- seaux.

QuERO PACEM ARMis. [Troupe de cavaliers armes.)

Jeton d'Henri IV, de 4S9S.

QvE scAY-iE ? — Devise de Michel de Mon- taigne.

Qui? — Piossasque ou Piossasco.

Qui bien compte ne s'abuse. — Jean de Montluc, sieur de Balagny, mar^chal de France, prince de Gambrai.

Jetons.

des devises. 271

Qui bien jettera le compte trouvera. — Le comte de Gharolais.

Jeton du xv* siicle.

Qui croit en dieu, croIt. — Baile.

Qui desire n'a repos. — De Lantivy, en Bretagne.

Quid est quod fuit ? — Fauconniere.

Quid majus ? (Deux couronnes posees, I'une dans le del enviro7inee d'un nuage, et I'autre sur la terre.) — Jeanne P% reine de Sicile. « Voulant signifier qu'il ne pouvait rien arri- ver de plus grand que la couronne celeste, apres le royaume lerrestredontelle jouissait. » {Le P. Anselme.)

Quid non dilectis? — Comte de Pourtales, en Suisse, Prusse et a Paris.

Quid non vinceret ille ? {Hercule terras- sant I'hydre de Lerne.)

Jeton armorie de 1706.

Quid non pro numere tanto? [Oiseau, sur un piedestal aiix armes de Bretagne.) — Nais- sance du due de Bretagne. — Marie-Ad61aide, duchesse de Bretagne.

Jeton de 1708.

Quid obstet? — Marivetz.

272 DICTIONNAIRE

Quid patrle non audet amor? (Amowr portant une ville dans sa main.) — B. Boulier, maire de Dijon.

Jeton de 1665.

Quid timeas, authore bono? [Homme mar- chant au milieu de monstres.) — F. Moreau, maire de Dijon.

Jeton de 1656.

Quieres qui n*a. — Le coirite de Panisse, pair de France.

QuiESCo TANDEM. — Devise qui se lit autour d'un cartouche au centre duquel est un chiffre ou monogramme compost de deux lettres M entrelac^es. (xvii° siecle.)

Sur la couverture d'un livre.

Qui est saesi est fort. — « La maison de Kerempnil portait autrefois le nom de Saesi, et, par allusion a son nom et a sa valeur, prit pour devise, qui est saesi est fort. » (/. Le La- boureur.)

Qui est saisy est fort. — Saisy ou Saesi, comme il s'^crivait anciennement, en Bre- tagne.

Qui est sot a son dam ? — Gonen, en Bre- tagne.

DES DEVISES. 273

QUIETUM NEMO IMPUNE LACESSET. {Uu chieu

assis sur ses pattes de derrihe,) — Devise de Francois Sforce, premier due de Milan. — « II prit cette devise apr^s s'^tre mis en pos- session du duche qui lui 6chut par succession du cdt6 de sa femme. » [Le P. Bouhours.)

QuiEvi. — Lemyre.

Qui fait bien, l'enfer n'a ! — De Lenfer- nat, en Brie et Franche-Gomt^.

Qui me alit, extinguit. [Un flambeau ren- verse, que la cire eteint en degouttant.) — De- vise de Saint-Valier, pere de Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois. — « Pour marquer que I'amour le faisait vivre et mourir tout ensemble. II porta cette devise a la journee ou les Suisses furent d^faits pr^s de Milan, par Francois I". » {Le P. Bouhours.)

Qui non laborat, non manducet. [Une gerbe de ble.) — L'historien Gommines, mort en 1509.

Svr son tombeau, au Louvre.

Qui non potest sperare desperet nihil. — Billeh6 de Valensart.

Qui pense. — Saint-Lawrance (comte de Howth), en Angleterre. (Voir Que pense ?)

12.

274 DICTIONNAIRE

Qui scit mori nihil timet. — Bock.

Qui seminant in lacrymis, in exult atione METANT. — Laurent Davy, receveur de la ville d' Angers en 1594.

Jet on.

Qui sera sera. — Baronnet Folkes, en Angleterre.

Qui statuit, legem elegit. — Berard, en Bretagne. — Comtes de Deciane ou Dezana, en Piemont.

Qui sua metitur pondera, ferre potest. — J. Tisserant, maire de Dijon.

Jeton de 1624.

Qui s'y frotte s'y pique. — La ville de Nancy. (Porte un chardon dans ses armes.) — De Rosieres, en Franche-Gomte. — De Ha- mel - Bellenglise-de-Grand - Rullecourt. (Ar- tois.) — Du Gaspern, en Bretagne. (Porte un lion.)

Quitte ou double. — Botglazec, en Bre- tagne.

Qui vivens l^dit, morte medetur. {Un scorpion.) — Devise de Louis de Gonzague, surnomm^ le Rodomont.

Quo compressa magis. {Une mine depoudre

DES DEVISES. 275

qui eclate.) — Jacques, prince de Galles, a Saint- Germain.

Jeton de 1697. QUOCUMQUE FERAR. — Robaulx.

Quod dixi, dixi. — Dixie.

Quo DEus vocAT SEQUAR. — Bresson. (^Ile de France.)

Quod natura dedit, tollere nemo potest. — Barthelemy d'Hastel. (Champagne.)

Quod nequeunt tot sidera, pr^stat. [Un phare au bord de la mer sous un del plein d'etoiles.) — « Devise faite autrefois pour le marechal de Bassompierre, pour signifier que les personnes les plus signal6es de son temps ne le valoient pas. » [Le P. Bouhours.)

Quod sis, esse velis. — Thezut. — Claude de Roquefeuil, seigneur de Miraumont.

Jeton de 16511.

Quod sustinet -^quat. (L Amour portant une ville dans sa main.) — B. Boulier, maire de Dijon.

Jeton de 1674.

Quo fata. — Gaigneau de ChAteaumo- rand.

276 DICTIONNAIRE

Quo FATA SEQUAR. — De Brosse, d'fitampes, de Limoges, etc., en Berry et Bretagne.

Quo FATA TRAHUNT. — De Saulx-Tavannes, en Bourgogne et Franche-Gomte.

Quo FLUiT FERT. — Dcvise des Ribere, ori- ginaires de Portugal et qui s'^tablirent dans le Comtat-Venaissin ; par allusion a leur nom et a leurs armes a la fasce ondee accompagnee de trois canettes.

Quo JUSSA jovis. {Un aigle portant la foudre.) — Devise de Maximilien de Bethune, due de Sully, grand maitre de I'artillerie.

Jeton de cuivre.

Quo jusTiOR e6 ditior. — Richard. (Bour- gogne.)

Quo NON ASCENDAM? — Devise du surinten- dant Fousquet et des Foucquet de Belle-Isle (Anjou, Bretagne et Normandie). « La devise vrate de la famille Foucquet est : Quo non ascendet? » (A. Duleau.) — Lort de Serignan. — Gomte de B^rengi, en Hongrie.

Quo NON ASCENDET? — La famille du surin- tendant Foucquet.

Jetons.

Quo NON HAc DUCE. (Utie boussole sur un

DES DEVISES. 277

vaisseau.) — Ghambre de commerce de Bor- deaux.

Jeton de 1760.

Quo PLURA REFUNDAT. (Soleil eutoure de nuages.) — fitats de Bourgogne.

Jetoii de 1677. Quo POTIUS INSTANT FIRMUS ASSURGO. [Arbve

battu par deux vents opposes.) — Baudinet, maire de Dijon.

Jeton de 1722.

Quo RuiT ET LETHUM. — Devise des Mous- quetaires avec une bombe en Fair.

Quo TUTius, e6 melius. — Gabet, a Be- sangon.

Jetons de 1625 a 1628. QUOY Qu'lL EN ADVIENNE. — BoCSOZCl Mont-

gontier.

Qu'UNE VOIE TIENNE, QUOI QUE ADVIENNE, —

Thiennes. (Pays-bas.)

278 DICTIOr^NAlRE

Racial. {Sur le champ.) — De Trolong, en Bretagne.

Raison le veult, halewin. — Hallwin.

Jeton de 1562.

Raiz pe bar. (Ras ou comble.) — De Keran- raiz, en Bretagne.

Rapido ma con legge. {Le soleil au milieu des signes du Zodiaque.) — Le due d'Arem- berg.

Jeton de 11 SO.

Rapior ccelo ne moriar. — Laurence de Budos, abbesse de la Trinite de Caen.

Jeton de 1610.

Raptum diadema reponit. — Devise donn^e a Henri le Grand, et qu'on voyait dans la galerie du Palais-Royal a Paris.

Ras ou comble. — De Keranraiz, en Bre- tagne.

Rebus inest velut orbis. — J. Bossuet, maire de Dijon.

Jeton de 1614.

DES DEVISES. 279

Recalcitrantem cogo. — Gagne.

Recedant VETERA. — Devise de Frederic d'Aragon, roi de Naples (1496-1504), d6pouill6 de ses Etats par les Francais et les Espagnols.

Recours a dieu. — N... Oger, officier de la maison de Ren^e de France, duchesse de Ghartres, etc.

Jeto7i du ivi* siecle.

Recreatio laboris. [Grappes de raisin au- dessus d'une coupe.) — Bon de vin pour les ouvriers du canal de Briare.

Mereau de 1606.

Recta sequi. — Ghevalier de Stamfort.

Recta ubique. — Gavrier de Vergennes.

Recta ubique et sic et cor. — Francois de Waroquier.

Recte et fortiter. — Guillemin, a Besan- Qon.

Jetons de 1666, 67, 71.

Recte et sedulo. — G. Marlot, maire de Dijon.

Jeton de 1751.

Rect6 et vigil anter. — Oberkampf.

Recte faciendo neminem timeas. — Baron de Thielmann.

280 DICTIONNAIRE

Recte facti fecisse merges. — Henri, a Besancon.

Jetons de 1623, 26, 48, 6B a 67.

Rectitudine sto. — D'Arndt.

Recto tramite. — Orival, a Besancon.

Jeton de 1665, 66.

Redde cujus est. — Devise qui se lit sur une mMaille qui fut frappee pour Jacques III, FranQois-Edouard Stuart, dit le Chevalier de Saint-Georges, ou le Pr^tendant.

Reddite deo et cesari. — Le Bourgeois de Tournay.

Reddit et auget. {Mwoir ardent frappepar les rayons du soleil.) — Marie- Adelaide, du- chesse de Bourgogne.

Jeton de 1101.

Red eo. (// faut.) — De Penhoet, en Bre- tagne.

Red eo mervel. (// faut mourir.) — De Kerjar, en Bretagne. (Porte un arbre.)

Regarde, peupleI — De Moelien, en Bre- tagne.

Regardez mon droit ! — Baronnet Middle- ton, en Angleterre.

DES DEVISES. 281

Regi armandus et legi. — Armand. Regia securus IRA. — Ghiflet, a Besan^on.

Jetons de 1665 a 1667.

Regibus suis semper fidelis. — La ville de Marseille, en 1816.

Regi devotaque jovi. — Denys de Sal- vaing, premier president k la cour des comptes.

Regi devotus et urbi. — J. Siredey, maire de Dijon.

Jeton de 1655.

Regi erit unus utrumque. {Epee et bou- cUer surmontes de la couronne rot/ale.) — Gas- ton, due d'Anjou, puis d'Orleans.

Jeton de 1616.

«

Regi et patrle. — Aubrem6. — Vriere.

Regi et patri^ fidelis. — G. Raviot, maire de Dijon. (Porte un chien.)

Jetons de 177i, 75, 78, 81.

Regi et regno fidelissima. — Devise de la ville de Gompiegne, inscrite en grosses lettres sur une de ses portes en 1 668.

Regi fidelis. — Manoury, en Normandie et Bretagne.

282 DICTIONNAIRE

Regi fidelitatem lilia coronant. — Fages.

Regi patri.^que fidelis. — Fayole.

Regis AD EXEMPLUM. [Abeilles.)

Jeton de Louis XIII.

Regis huc me clementia duxit. {Un na- vire.) — Roger de Bellegarde, pair et grand ^cuyer de France.

Jeton.

Regi suo semper fidelis. — Lescourt.

Regit atque micat. — Billerey, a Besan- Qon.

Jetons de 1667 et 1669.

Regit me et dirigit orbem. (Uii soleileclai- rant un cadran solaire.) — Etats de Bour- gogne.

Jeton de 4125.

Regit nidum majoribus alis. — Marquis de Ghambray, en Normandie.

Regit patrius amor. — J. P. Burteur, maire de Dijon. (Porte des fleches.)

Jeton de 1733.

Regit unicus omnes. [LAmour sur une aigle.)

Jeton de 1665.

des devises. 283

Remigiis utar si non afflaverit aura. — Louis de Grol6e. — « Le marquis de Bressieu avait pris pour devise un vaisseau arme et frette de voiles et de immes, avec les mots ci- dessus. » (La Colombiere,)

Rends-moi TEL QUE JE suis. — Le vicomtc Loftus, en Irlande.

Renty I [Cri.) — Renty, en Artois. — Failly.

Repellam umbras. — D'Espinay de Du- restal, etc., en Anjou et Bretagne.

Re que diou. — Le prince-due de Talley- rand, due de Dino, pair de France. — Le prince de Ghalais, due de Talleyrand Peri- gord.

Rerum hinc nascitur ordo. [Le soleil levant dissipant les vapeurs du matin.) — Philippe V, roi d'Espagne.

Jeton.

Rerum prudentia custos. [Un bouclier avec la tete de Meduse.) — Marguerite de France, duchesse de Savoie et de Berry.

Jetons du xvl^ siecle.

Rerum prudentia victrix. — De Gillahoz, en Franche-Gomt6. — Ghapellier.

284 DICTIONNAIRE

Rerum sapientia gustos. (Un rameau d' Oli- vier enlace de deux serpents en forme de cadu- cee.) — Devise de Marguerite de France, du- chesse de Berry.

Resistit paucis, obruitur pluribus. (Bou- clier menace par de nombreuses fleches.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 16i8.

Res, non verba. — Lazare Hoche, general en chef des armies de la Republique fran^aise. — De Fisicat, en Lyonnais.

Res nova, sana fides. — J. de Frasans, maire de Dijon.

Jeton de 1604.

Respice finem. — Montrivel, a Besangon.

Jetons de 1625 et 1650.

Restituta vetustas. — Baron Gaballini d'Ehrenburg.

Resumpsit cornua cervus. — De Frasans, en Bourgogne. (Porte un cerf.)

Jet07is de 1512 et 1575.

Ret eo. (// faut.) — Penhoet.

Retrocedere nescit. — Claude de Thiard de Bissy, elu de la noblesse, en Bourgogne. (Porte des ecrevisses.)

Jeton de 1746.

D£S DEVISES. 285

Ret ve. — Goetudavel.

Rex et lex. — Le comte de Cornet, pair de France.

Rex spicula nescit. {Le rot des abeilles.) — Louis XII, roi de France. — « Gomme ce prince avait beaucoup de bont^ et qu'il merita d'etre appel6 le P^re du peuple, sous son regne on fit pour lui cette devise. » [Le P. Bonhours.)

RiCHEssE DE CARMAN. — De Kcrmavan ou Carman, en Bretagne.

RiDERE REGNARE EST. — Une dcs dcviscs du regiment de la Calotte, inscrite sur la m^daille grand bronze de cette society sati- rique fondle au xviii^ si^cle.

Redit agmine dulci. [Une nuee qui se resoud enpluie.) — Les Humoristes, k Rome.

RiDET MARIS IRAS. — Gharlcs Poisson de Neufville, maire d'Angers en 1677. (Porte un dauphin.)

Jeton.

RiEN BON n'y ha. [Anagramme de Jehan Brinon.) — Jean Brinon, conseiller au parle- ment de Paris en 1544.

286 DICTIONNAIRE

RiEN DE TROP. — Du Mescouez, en Bre- tagne.

RiEN NE m'eST PLVS, PLVS NE m'eST RIEN. —

[IJne chante-pleure ou un arrosou\) — « Devise de Valentine de Milan, qui se voyait dans r^gjise des cordeliers de Blois. « [Paradin.)

RiEN QUI NE l'a. — Feschal.

RiEN SANS DiEu. — Baronnet Kerrison, en Angleterre.

RiEN SANS ENviE. — Reynegom. (Pays-Bas.) — Reynegom Van Buzet.

RoBUR ET DECus. — Richard de Boussiere, a Besancon.

Jeton de i667.

RoBUR ET DECUS NOVUM. {Le genie de I'Abon- dance, appuye sur les ecussons accoles de Bour- bon-Conde et de H esse -Rheinf elds.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de i728.

RocHECHOUART 1 (Cri.) — Jas.

RocQ-BiHAN ! [Ci-i.) — Robien.

RoiE ! (Cre'.) — Le sieur de Roie, en Ver- mandois.

DES DEVISES. 287

Roi JE NE PEUX, DUG JE NE VEUX, ROHAN JE

suis. — Rohan.

Roi NE PUIS, dug ne daigne, rohan suis. ■ — Rohan, en Bretagne. — « Gette devise est vivement critiqu6e par le due de Saint- Simon dans ses Memoires. » (^4. Duleau.)

Romanis decus undefuit. {Soldat romain.) — R. Romain de la Posoniere, maire d'An- gers en 1747.

Jeton.

RoRE et ccelesti possint adolescere flam- ma. — Charles de Lorraine, marquis d'Elbeuf.

Jetons du xvi* siecle.

Ro, SCO. [Donne y frappe.) — La ville de Roscoff, en Bretagne.

RoTAT OMNE FATUM. — De la Fosse, en Bre- tagne. (Porte une roue.)

RuBET AGNUS ARis. [Un Agneau pascal.) — Le cardinal de Birague, milanais, chancelier de France.

RuBET ENSIS SANGUINE ARABUM. — Dcvise

de Vordre de Saint-Jacques de I'Fpee, en Es- pagne.

RuiNA BONIS. [Anagramme de Janus Brino,)

288 DICTIONNAIRE

— Jean Brinon, conseiller au parlement de Paris en 1544.

RupiBus FiRMiOR. — Rochemore.

Sacer gustos pacis. — Le comte de Poli- gnac, pair de France.

Sacerdos et princeps. — Charles de Saint- Albin, batard du Regent, archeveque de Gam- brai.

Jeton de 17^6.

Sacerdos in sternum. — Le Prestre de Ghateaugiron, en Bretagne, dont un c61ebre bibliophile.

Cachet.

Sacra inque coronas. — Devise accom- pagnant I'^cusson des orfevres de Paris. Gette compagnie avait pour armes — de gueules ^cartelees d'une croix entach^e (dentee) d'or qui fait 4 quartiers ; aux 1" et 4*, k la cou- ronne d'or a I'antique ; aux 2^ et 3°, charge

DES DEVISES. 289

d'un calice du m^me , au chef cpusu de France.

Gette devise explique suffisamment la va- leur symbolique des pieces de I'^cu, les orne- ments sacr^s et les couroimes.

S^CLi MELioRis ORiGO. [Le Temps monfre une horloge au roi^ assis sur un trophee d'ar- mes.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de i600.

S^viT, FURiT ET ARDET. — Dc Tr^ouret, en Bretagne. (Porte un sanglier.)

Sagitt^ potentis acut^. — Agut.

Saint-aubert I {Cri.) — Ladouve.

Saint-haubert 1 {Crt.) — Graincourt.

Salus et gloria. — Devise de I'ordre des Chevaliers de la Vraie Croix^ institu^ en 1 668 par I'imp^ratrice douairiere fil^onore de Gonzague, veuve de Ferdinand III, empe- reur d'Autriche.

Salus per christum redemptorem. — Stuart, comte de Moray. (Grande-Bretagne.)

Salus populi suprema lex esto. — Les fitats de Bourgogne.

Jetons de iS7S a 46iS.

43

290 DICTIONNAIRE

Sana luce virebo. — Laverne, maire de Dijon.

Jeton de 1592.

Sancte ambrosi, tui sumus. — Ambrois.

Sanguinem , QUID plura ? — Pascal , en Languedoc et Bretagne. (Porte un Agneau pascal.)

Sanguis non fgedat. — Devise port^e par plusieurs membres de la famille Geoffroy, de Lorraine, originaire de Provence.

Sanguis regum hungarle. — Devise des Grouy-Chanel.

Sans ayde. — Abbeville - Boubersturae. (FJandre et Picardie.)

Sansay sans ayde. — De Sansay, en Poi- tou, Orleanais et Bretagne.

Sans bresiller. — Henry, en Bretagne. (Porte un sanglier en furie.)

Sans changer. — Le comte Derby (Stanley), en Angleterre. — Baronnets Musgrave.

Sans chimeres et sans reproches. — De Lespinasse, en Bourgogne, Champagne, etc.

Sans crainte. — Faucher, a Avignon et

DES DEVISES. 291

en Bretagne. — Baronnet Tyrrel, en Angle- terre.

Sans decliner. — Senarclens de Grancy, van Haanwick. (Pays-Bas.)

Sans defaloir. — De Goiix, en Franche- Gomte.

Sans departir. {Deux ecots de bois reum's par un tourniquet.) — Devise de Beauveau- Craon, gouverneur du due Francois de Lor- raine, 1714.

Sur un jeton de cuivre.

Sans departir. — Saint-Martin-d'Agli6. — Devise accompagnant cinq filches surmontees d'une couronne de marquis.

Sur un volume de la i^' bibliotheque du cardinal Mazarin.

Sans detour. — Briand, en Bretagne.

Sans dieu, rien. — Le baron Petre, en An- gleterre.

Sans douter. — Marescoti.

Sans effroy. — De Kerloaguen, en Bre- tagne. (Porte une aigle.)

Sans espoir. — La Balme des Mares,

Sans fard. — Devise de Vischer et de Vis- cher de Gelles. (Pays-Bas.)

292 DICTIONNAIRE

Sans fiel. — De Gouzillon, en Bretagne. (Porte des pigeons.)

Sans larcin. — Hemery , en Bretagne. (Porte trois chouettes,)

Sans luy, rien. — Magnien du Collet.

Sans mal. — Gommines.

Sans mal panser {sic). — Gette devise se trouve inscrite en caracteres gothiques sur un peigne en buis de la fin du xv^ siecle, de- pose au mus6e de Dijon.

Sans mal penser. — De Goujon de Thuisy, en Ghampagne.

Sans me departir. — La famille de Beau- vau.

Sans peur ! — Malarmey.

Sans peur et sans reproche. — Bayard (du Terrail).

Sans plus. — De Derval, en Bretagne.

Sans redire. — Lameth.

Sans remission. — De Guilimadec, en Bre- tagne.

Sans reproche. — Gonstantin. — De Gand,

DES DEVISES. 293

en Flandre. — Boitouzet de Poinsson , en Franche-Gomt6. — Lalaing.

Sans rien craindre. — Arod de Ghassieu.

Sans s'endormir. — Gr^goire de la Gache.

Sans sortir de l'orniere. — Devise de la maison de la Tr^mouille, en Poitou et Bre- tagne. « A, pour corps de sa devise ancienne, une roue de charretle avec les paroles ci-des- sus. » [La Colombiere,)

Sans tache. — Napier, en Angleterre. — Du Bourblanc, en Bretagne. — Ferron, en Bretagne. (Par concession d'Henri IV, en 1590.) — Preston (vicomte Gormauston) , en Angleterre.

Sans tromperie. — Varenard de Billy.

Sans vanite ni faiblesse. — Robien.

Sans varier. — Alinge. — Du Pontlabb^, en Bretagne. (Porte un lion.)

Sans varier, vergy! — DeVergy, enBour- gogne et Franche-Gomt^.

Sans venin. — Gassard, en Dauphin^. Par allusion a la licorne de ses armes. — Andr6, en Bretagne.

294 DICTIONNAIRE

Sans y penser. — Barton de Montbas.

Satiabor cum APPARUERiT. — Cental de la Tour d'Aigues. — « Louis de BouUiers, vi- comte de Demont et de Reillane, gouverneur de Marseille pour le roi Ren6, lequel lui donna, pour ses bons services , la bordure de ses armes de Jerusalem et de Sicile, et pour cimier un cerf-volant ; pour devise les mots ci-dessus. » {Fr.-Math. de Goussancourt.)

Satis est prostrasse leoni. — E. Hum- bert, maire de Dijon.

Jet on de 1627.

Saucias et deffendis. — De Raimond- Modene, au Gomtat-Venaissin.

Sauciat et defendit. — Ursins.

Saucourt ! {CH.) — Mouy.

ScANDiT FASTiGiA VIRTUS. {Uue plaute de joubarbe sur un toit.) — Lionne de X^eissens. — Sugger, abb6 de Saint-Denis, qui, de simple moine, etait devenu abbe et ministre d'Etat.

Sceptri fultura cadentis. {Sceptre, place sur un autel, soutenu dans sa chute pjar plusieurs bras armes d'epees.)

Jeton d'Henri IV, de U97.

DES DEVISES. 295

ScopuLus PYRATARUM. — M.-A. Millotet, avocat general, maire de Dijon.

Jeton de i6b4.

ScuTo DiviNO. — Kay.

Sechelles ! (Cri.) — Le sieur de Moy ou Mouy, en Yermandois.

Secret et hardi. — Rice (baron Dynevor), en Angleterre.

Secura duabus. [Navire assujetti au rivage par deux ancres.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 169i,

Securi securus. — Gharpentier de Beau- vill6.

Securitas altera. {Une herse surmontee d'une couronne.) — Devise de Henri VIII, roi d* Angleterre.

Securitas civitatis. — La ville de Besan- ?on.

Jeton de 166B.

Securitas publica. — Les notaires royaux de Saint- Quentin.

Securitas regni. — « Devise de I'ordre des Chevaliers de Ghypre ou de I'Ep^e, institute par Gui de Lusignan, chevalier frangais, ori-

296 DICTIONNAIRE

ginaire du Poitou, roi de Jerusalem et de Chypre. — Au has du collier pendait un ovale ou etait une ep6e a la lame emaillee d'argent, la garde croisetee et fleurdelisee d'or, et, pour devise, celle ci-dessus ; dans le collier sont entrelac^es les lettres S. R., Secu- ritas regni. » {Delaigue.)

Securo sensu, cura semota metuque. — Bert.

Sedet omnibus una. [La justice.) — Le par- lement de Dijon.

Jeton de 1616.

Sed virtus nescia frangi. — Ambel.

Seel pople! (Regarde peuple.) — De Moe- lien, en Bretagne.

Segregat ut servet. [Un van.) — Francs- fiefs de Bourgogne, et chambre des Etats- g6n6raux.

Jeton de 1696.

Seguitando si giunge, — Lambert.

Selon le lieu. — Ghateauchalon.

Selon le temps. — Boisseau du Bosey. — D'Yvignac, en Bretagne.

Sel petra ri. [Pi'ends garde a ce que tu fe- ras.) — Du Rouazle, en Bretagne.

DES DEVISES. 297

Semen ab alto. — Gibon, en Bretagne. (Porte trois gerbes.)

Semper cor caput cabot. — Cabot.

Semper erit verdun , florescant lilia semper, semper erit verdun, lilia semper erunt. — Le drapeau de TArquebuse de Verdun, dissoute en 1723, devenu celui de la ville.

Semper et ubique bonus. — Bon de Li- gnim.

Semper et ubique fidelis. — Le baron Bourke, pair de France. — Le due de Fitz- James, pair de France.

Semper fidelis. — Le Gac, en Bretagne. (Porte un lion.) — Le comte de Lynch, pair de France. — Lunaret. — Thonel d'Orgeix. (Foix.)

»

Semper fuerunt , semper. — Vitton de Saint- Allais.

Semper idem. — Devise de Richelieu.

Au bos d'un portrait de ce ministre.

Semper idem. — Monnier de Noironte, k Besangon.

Jetons de 1666 a ^669.

i3.

298 DICTIONNAIRE

Semper immaculatus ero. — Pelissier Des- granges.

Semper immota fides. — Gomte de Wo- ronzoff, en Russie.

Semper in altum. — Falcoz.

Semper in orbita. — La famille Charrier, en Auvergne et Lyonnais, dont Guillaume, abb6 de Quimperle , en 1668. (Porte une roue.)

Semper leo. — Le due de Saulx-Tavannes, pair de France. (Porte un lion.)

Semper magis. (Cin.) — Gall^an.

Semper paratus. — Lascazes.

Semper paratus pugnare pro patria. — Baronnet Lockhart, en Angleterre. (Dans rOrl6anais se trouve une branche de cette famille.)

Semper recta via. — Baron de Gunibert.

Semper ubique fideles. — Le vicomte Walsh, litterateur.

Semper vigil. — L'Hospital. — Ghassepot de Beaumont.

Semper vigil honoris. — Le Goq de Bie- ville. (Normandie.)

DES DEVISES. 299

Semper virens. — Du Bois, en Bretagne et au Maine. (Porte des pins dans ses armes.) — Avril de Burey, en Norraandie. (Porte un arbre dans ses armes.)

Sempre il he. — Salvaire d'Aleyrac.

Senwart crevecceur. — Delobe.

Separata ligat. — Pontevez.

Sequamur quo fata vocant. — De TEspi- nay, en Bretagne.

Servabor rectore DEO. — Devise de la ville de La Rochelle.

Servanti civem querna corona datur. — La ville 'de Ghartres.

Jetons du temps de Louis XVI, et sur le cachet armorie de la mairie, 1816.

Servare intaminatum. — Baron de Sina de Hodos et Kizdia.

Servat et abstinet. — Colbert, surinten- dant des finances.

Servat et ornat. — Baudinot, maire de Dijon.

Jeton de 4680.

Servati PRyEMiA REGIS. ^ — De Soissons-

300 DICTIONNAIRE

Moreuil. (Porte un mi-lion sur iin champ fleurdelis^.)

Jeton de la fin du xvii« sUcle.

Servat, ut serviat UNI. [Pentalpha dans un cercle fleurdelise.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Orl^ans.

Jeton de 1623.

Servet quam prima recepit (fidem.) — Etats de Bourgogne, 1591.

Jeton.

Servir a gardar. — Pallavicini.

Servir dieu est regner. — De Kermor- van, en Bretagne.

Servire DEO, regnare est. — Jourdain, en Bretagne. — Pierre, cardinal de Foix.

SeS PREMIERS REGARDS SONT POUR MOY. [Le

soleil, se levant dans la constellation du Be- lter, eclair e une montagne.) — ifetats de Bour- gogne.

Jeton de 1686.

Seta comburet ignis. — D'Igny, en Franche- Comt6.

Se taire et agir. — De Kerret, en Bre- tagne.

DES DEVISES. 301

Seul. [Un hibou.) — Charles, sire de Groy, due d'Arschot.

Jeton du xvi* siScle.

Seule y suis. — Terpsichore, la 3® muse, (xv^ siecle).

Seu pacem, seu BELLA GERO. {Cavtouches ovaleSy tune aux armes de France, I' autre aux armes d'Espagne, surmontes de la couronne de France, et soutenus de deux palmes croisees, pour marquer V union de ces deux royaumes.) — Devise des gendarmes et chevau-l^gers de la Reine : ces deux compagnies crepes en 1660, pour la reine Marie-Th6r^se d'Au- triche, apr^s son mariage avec le roi.

Si approchez, elles piquent. — Isnard.

SiBi SOLI SOLA merges HONOR. — Lisola, a Besancon.

Jeton de 1648.

Sic clam et palam. — Gamier de Falle- tans, en Franche-Gomt6.

Sic crevit ab ovo. (Un crocodile,) — Une des devises de Francois de Bonnes, conn6- table de Lesdiguieres, « qui, de simple gen- tilhomme, est parvenu au faite des honneurs et a augments sa reputation jusques k la mort. » [Le P, Anselme»)

302 DICTIONNAIRE

Sic deus dilexit mundum. — J.-A.-M. Foul- quier, 6v^que de Mende, en 1849.

Sic donec. — Baron de Stockmar.

Sic ego pasco gregem. (Un pelican.) — Joachim- Joseph d'Estaing-Saillant, 6v^que de Clermont, puis 6v6que de Saint-Flour.

Jetons de 16i9-169i.

Sic et cor. — « Devise de messire Fran- cois de Varoquier, chevalier de I'ordre du Roi, tresorier general de France a Paris, curieux et savant en I'histoire et science heraldique. » {La Colombiere.)

Sic fortis ut humanus. ■— Des Reaulx.

Sic fulta virescit. — Varin d'Audeux, a BesanQon.

Jeton de 16A8.

Sic itur ad astra. {La ve?nte marchant a droite, a ses pieds un dr^agon.) — Sur une me- daille de Jean de Lorraine, archeveque de Reims, pair de France.

Sic itur ad astra. {Guenner saisissant la fortune aux cheveux.)

Jeton de 1603.

Sic itur ad astra. — Accompagnant un

DES DEVISES. 303

ecusson soutenu par deux lions et surmont6 d'une couronne de marquis.

Sur la couverture d'un livre.

Sic me fata vocant. [Aigle et aiglon pre- nant leur essor.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 7757.

Sic me mea facta decorant. — Joachim d'Estaing, ev^que de Clermont. (Les d'Estaing portent trois fleurs de lis par concession de nos rois.)

Jeton de 1619. Autre de 1653, pour cette famille.

Sic monstra domantur. [U Amour monte sur un lion.) — Charles de Stainville, seigneur de Poully.

Jeton de 1S70.

Sic nos , sic sacra tuemur. — Baronnets Mac-Mahon, en Angleterre.

Sic omnia, — Recourt.

Si consistant adversum me castra, non timebit cor meum. — Castera.

Sic per usum fulget. — Le comte de P^- russe-d'Escars, pair de France.

Sic recta et Candida virtus. — E. Joly, maire de Dijon.

Jeton de 1605.

304 DICTIONNAIRE

Sic sale viresco. — Salinis.

SicuT AQUA EFPusus SUM. — P. Gomeau , maire de Dijon.

Jeton de i6S8. SiCUT DESIDERAT CERVUS PONTES AQUARUM.

— De Boigne, en Franche-Gomt6.

SiCUT ERAT IN PRINCIPIO CAULIERS. — « De-

vise particuliere de Anne de Montmorency, pair, grand maitre et conn^table de France. » {La Colombiere.)

SiCUT LILIUM INTER SPINAS. — EsmC Joly,

maire de Dijon.

Jeton de 161S.

SicuT ovis. — Berbis de Dracy.

SiCUT SAGITT^ IN MANU POTENTIS. — Lb

Gac, en Bretagne. (Porte une main tenant cinq filches.)

SicuT SOL EMiCAT ENSis. — ViUeneuvB.

Sic valier. — Valier.

Sic viNciT AMicos. {Pluie (Tor tombant sur une ville.) — Louis XIV. Rachat de Dunkerque aux Anglais.

Jetons de 1663

DES DEVISES. 305

Sic virtus super astra vehit. — Fremiot, maire de Dijon.

Jetons de i595 et 1597.

Sic visum superis. — Le chancelier de Granvelle. — Perrenot de Granvelle, en Franche-Gomt6.

Sic visum superis [aquilam submittere], — « Addition ironique de la maison de Rye a la devise du cardinal de Granvelle , ce der- nier ayant pour cimier une hure de sanglier, et dans ses armes une aigle de TEmpire. » [Labbey de Billy,)

Si deus mecum, quid contra me? — Baron de Brandhofen.

Si deus nobiscum, quis contra nos ? — Le vicomte Montmorres, en Irlande (issu des Montmorency de France).

Si dieu ne me veut, le diable me prie. — Robert II de la Marck.

Si dieu plaist. — De Kergoet, en Bre- tagne.

Si dieux plaist. — « Devise d'un ordre du Saint-Esprit qu'on dit avoir 6te fond6 en 1353 par Louis de Tarente, roi d^ Jerusalem et de Sicile et comte de Provence, mari de la reine

306 DICTIONNAIRE

Jeanne P°. Get ordre se nommait aussi Droit Desir. » [Hermant.)

SiDus ADSiT AMicuM. — Batcman.

Si ell dur, yo fort. (S'll est dui\ je suis fort.) — Raymond de Durfort, au si^ge de Valence, en 1238.

Si fabula, nobilis illa est. — Sassenage.

Si fractus illabatur orbis, impavidum FERiENT RuiN^. — Le cliancelier L'Hospital.

Signat ITER. — Gellee de Premion, en Bretagne. (Porte un compas.)

SiGNAviT PER ORBEM. — Liotaud du Serre .

SiGNO, MANu, VOCE viNCo. — Michels.

SiGNUM PACis. — Olivier, en Bretagne. (Porte une colombe tenant en son bee un rameau.) — Gozzi, a Venise , porte cette legende dans ses armes.

Si IN PUTEO, ETiAM IN FONTE SALus. [Paysage arrose par une fontaine.) — Simon Renard, sieur de Bermond. (Franche-Gomte.)

Jeton de 1587.

Si j'avance, survEZ-Moi; si je fuis, tuez- Moi; SI JE MEURS, VENGEZ-Moi. — La Rocho- Jacquelein.

DES DEVISES. 307

Si jb puis. — De la Venice. — David, en Bretagne, xvie si^cle. — De Rostrenen, en Bretagne. — Livingston, en feosse et en France. — Baronnet Goiquhoum, en Angle- terre. — Gomte Newburgh, en ficosse.

Si juncti sumus amore. {Lion couche pres d'un cep de vigne.) — J. marquis d'Espinay, comte de Durestal.

Jeton de i578.

Silence I — Moray.

Silence a molac I — De Molac, en Bre- tagne.

S'lL n'etoit. — Gerbais.

S'il plaist a dieu. — De Kerlec'h, en Bre- tagne. — De Parcevaux, en Bretagne. — Du Ghastel, en Bretagne.

S'lL se peut faire, feriex. — Ferri^r*, en Bretagne.

S'lLS TB MORDENT, MORDS-LES. — La ville de Morlaix, en Bretagne.

S'lL TOMBE, IL SE RELEVE. — Hensaff OU

d'Ouessant, en Bretagne.

S'lL VIENT A POINT, m'eN SOUVIENDRA. —

Bohier, en Touraine et Bretagne.

308 DICTIONNAIRE

Si mei non fuerint dominati, tunc imma- cuLATus ERO. — Devise du pape Clement VIII, de la maison Aldobrandine.

Si mieux, non pis. — Seyturier.

Simplex sigillum veri. — Devise du c6- lebre m^decin Tronehin.

SiMPLiciTAS. — Golombet.

Simpliciter et confidenter. — Comte de la P^rouse.

Sincera fide, claro ingenio. — De Lattre.

Sincere et constanter. — Baron Tucher de Simmelsdorf et Winterstein.

Sine dente rosa. — De Rosieres.

Sine labe. — Labbey de Billy, en Franche- Gomt6.

Sine largitione et ambitu. — B. d'Es- barres, maire de Dijon.

Jeton de 1575.

Sine macula. — Blanc. — Deagent, en Dauphin^.

Sine macula, macla. — Le Bascle d'Ar- genteuil.

Sine macula, unicam relinquo. — Laisne.

DES DEVISES. 309

Sine macula ou maculis. — De Guer, en Bretagne. (Porte des macles.)

Sine maculis. — Le Bouteiller, en Bre- tagne.

Sine messe fames. — Moisson.

Si n'estoit. — Gerbais.

Si omnes ego non. — De Glermont-Ton- nerre, en Dauphin^, Bretagne et Normandie.

Si quis adhuc precibus locus. [Le rot, sur son trdne, regoit les supplications d'une femme.) — Louis XIII. Revolte de Dijon. — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1630.

Si recte vivis, fac mihi quod tibi vis. — Devise que Guillaume d'lfivreux, compositeur de musique, et d6c6d6 prieur de Sainte-Barbe en Auge en 1153, fit graver sur son sceau particulier.

Sis mitis et ^quus. — Gaze, de Rouvray, de Joursanvault, en Bourgogne.

Jeton du xvF sUcle.

Si stor, non sistor. — Vissec de La Tude de Ganges.

Sit laus deo et gloria. — Devise qui se

310 DIGTIONNAIRE

lit sur des liards de billon, de Nicolas du Ghastelet-Vauvillers (maison de Beaufremont et du Ghatelet-Yauvillers).

Sit nomen domini benedictum. — Baron de Bianchi, due de Gasalanza, en Italic. — La ville de Dijon. — Jean II, due de Berry.

Jetons de 1594-1595, et sur plusieurs monnaies. SOCIETATIS VINCULUM HARMONIA. [Uue lyVS

rayonnante^ ornee de branches de lauriers.) — Soci6t6 m^lophile d'Avallon.

Jeton de 1787.

SoiN ET VALEUR. — Jacob dc la Cottiere ou de la Gotterie.

SoiT ! — De Goetmenec'h, en Bretagne.

SoiT, soiT ! — De Launay, en Bretagne.

Sola fides sufficit. — Bruyeres-Ghalabre.

Sol agens. — De Solages, en Rouergue.

Sola mihi redolent. (Trois fleurs de lis au naturel.) — « Armand du Plessis, cardinal de Richelieu, voulant temoigner raffection qu'il avait pour la gloire de I'Etat. » {Le P. An- selme.)

Sola nobilitas, virtus. — Hamilton, mar- quis d'Abercorn. (Grande-Bretagne.)

DES DEVISES. 311

Sola nunquam marcet virtus. — Bouquet, h Besancon. ( Porte un pot rempli de fleurs.)

Jetons de i6Sl5 a 16S6.

Sola salus servire dec. — Le chevalier Enis d'Atter, en Allemagne. — Beausset.

Sola vel voce leones terreo. — Le comte de Vogue, pair de France. (Porte un coq, dont le chant effraye le lion.)

Sola vivit in illo. {Un tombeau d'ou sort une fleche enlacee de deux branches de laurier.) — Diane de Poitiers. -

SoLDAT ET brave. — Barvillc.

SoLEM SOLA SEQuoR. [Un soleil ^ fleur des jardins.) — Marie de M^dicis.

SoLERTiA, FIDE. — Barou de Jacobi-Klost.

SoLERTi, siMPLiciTATi. — Vachon.

Soles paritura serenos. [LAurore surson char.) — Marie- Adelaide, duchesse de Bour- gogne.

Jeton de noi.

Soli deo. — Devise de Marie Boudon, grand archidiacre d'fivreux et auteur d'ouvrages mys- tiques, XVII® si^cle.

312 DICTIONNAIRE

Soli deo gloria. — La ville de Dijon.

Jetons de i531 et ISiO.

Soli fas cernere solem. — Langlois de Septenville. (Picardie.)

Soli fidelis, — J. B. Costa, comte du Yil- lards. (Un soleil surmonte le cimier.)

Jeton du xviii^ sidcle.

Soli h^c gestant insignia fortes. — Du Bois-Boissel, en Bretagne.

Soli paret, et imperat undis. (Une lune.) — Devise du due de Beaufort, amiral de France.

Solum deum adorabis, et illi soli deo ho- nor ET GLORIA. — Henri II.

Jeton de 1555.

Solus debit, solus protegit. — La ville de Gharleville. — Attribute aussi a la ville de Bourges.

Jet07i de 1675.

Sonne haut, clairon, pour l'honneur de ta maison ! — De Citron (d'Haussonville), en Franche-Gomte.

SoREL ! (Cn.) — Grupilly.

DES DEVISES. 313

SORS ET VIRTUS MISCENTUR IN UNUM. —

E. de Loisie, maire de Dijon.

Jeton de i607.

SoRS UNA scELERUM NESCiA. — Fiard, k Besancon.

Jetons de i665 66, 69.

Sot contre sot. — De Kermorial» en Bre- tagne.

Sot ouc'h sot. {Sot contre sot.) — De Ker- morial, en Bretagne.

SOUFFRIR VAINCRA CROY. — Groy. Jeton du xvi« siecle.

Souvenance. — Groy.

Sovvenir tve bovton. — Devise de Glaude Bouton, chevalier, conseiller et chambellan de Tempereur Gharles-Quint. II fut veuf de bonne heure. « Sa viduit^, dit I'bistorien de cette maison, fut longue, mais non pas dans la continence, car il eut plusieurs bastards de diverses amourettes, qui, peut-^tre, lui firent prendre cette devise du repentir de ses fautes : Souvenir tue. » (Histoire gen&ale de la Maison de Bouton.)

Sur un vitrail avec la date de iSSS.

Souvent m'en EST. — Baudoin, sire de Crequy.

U

314 DICTIONNAIRE

SouviENNES-vous. — Cpoy.

SoYEZ FERME. — Le comte Garrick (Butler), en Irlande.

Spargit undequaque venenum. — Le Gen- til, en Bretagne. (Porte un dragon volant.)

Spectat ad ASTRA. — Regnouard ou Re- nouard de Fleury, en Bretagne, Bourgogne et Franche-Gomte.

Spe expecto. — Leviston ou Livingston , vicomtes de Kilsyth, en Ecosse et en France.

Spera in deo. — Le Divezat, en Bretagne.

Sperans senescam, — V^rgy.

Jeton de iS61.

Speranti cura. — Gharpentier (le doyen de TAcademie francaise) avait pris pour devise un jeune laurier qu'une main arrose, avec ces mots, qui font Fanagramme de son nom latin, Carpentarius^ speranti cura, « par lequel il a voulu temoigner qu'il aspirait, comme ses confreres, a I'immortalit^ ». {Le P. Menestrier.)

Spera quod licet. — Rozerot.

Sperat^ nuntia lucis. {VAwore sur son

DES DEVISES. 315

char.) — La Dauphine , Marie-Jos^phe de Saxe.

Jeton de 1760.

Speravi et spero. — Toquet.

Spero in deum. — De Bresdoul. — De Gan- nesson, en Ponthieu.

Spes altera surgit. {Un cep de vigne,) — Marie- Adelaide , duchesse de Bourgogne.

Jeton de i7i0..

Spes constanter. — De la Hausse.

Spes durat avorum. — La princesse Anne de Rohan-Gu^m6n6.

Spes ejus nomen domini. [Le monogramme IBS.) — Guillaume de la Noue, imprimeur, mort en 1601.

Spes et fortitudo. — Le Gorgne, en Bre- tagne.

Spes in deo. — Mouttinho de Lima. — De Kerguiziau, en Bretagne.

Spes mea. — Grignart de Ghampsavoy.

Spes mea crux et amor. — Laval.

Spes mea deus. — Pont-Jarno d'Aubannye. — De Sainte-Golombe. — Gossin. — Duprat.

316 DICTIONNAIRE

— De Brezal, en Bretagne. — « Devise qui se lit sur une maison de belle apparence , portant la date de i548, sise a Gray (Haute- Sdidne) .y)(Delaque7Ttei'e.) — Devise de Henri III, souvent accompagnee de la t^te de mort.

Spesmeaestin AGNO. — « Devise-anagrammo de Jean Espagnet, a I'aide de laquelle il voi- lait son nom. II etait president au parlement de Bordeaux et auteur de plusieurs ouvrages bien accueillis de son temps. » (Baillet.) II y a une autre devise de lui. (Voy. les mots Penes nos, etc.)

Spes mea in DEO EST. — Gomte Canto d'Yrles. — Brou.

Spes me durat. — « Devise-anagramme qui cache le nom de Petrus Daems, auteur des Pays-Bas. » [Baillet.)

Spes nova. (Olivier.) — Marie- Adelaide , duchesse de Bourgogne.

Jeton de ■/707.

Spes una salutis. [La paix debout sur un monceau d'armes.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1645.

Spes usque, metus unquam. — Provost d'Ol- breuse. — Prevost de Gagemont, en Poitou.

DES DEVISES. 317

Spiritus et cor. — Gohory de la Tour.

Splendor honoris, virtuti fidelitas. — Texier d'Hautefeuille.

Splendor magnus, maxima virtus, {line couronne delphinale.) — Marie- Adelaide de Savoie, Dauphine, auparavant duchesse de Bourgogne.

Jeton de 17i2.

Spoliatis arma supersunt. — Gatin de Flavignerot.

S. p. Q. A. {Senatus populusque Arelaten- sts.) — Devise de la ville d'Arles.

S. p. Q. F. [Senatus populusque Florenti- nus.) — Devise de Biliotti anciennement Vulpelli (italien). •

S. p. Q. R. [Sacrum Populum Quis Redimet? Sapientia Patris Quse Redemit.) — Devise des neuf barons de Gatalogne dont Gausserand de Pins fut un des neuf. « Les neuf barons de Gatalogne adopterent des armes communes pour combattre les Maures. » [Courcelles.)

Stabit atque florebit. — Ginestons.

Stabunt me custode. — De Gombert, en Provence.

318 DICTIONNAIRE

Stadium cum luce cucurrit. [Un soleil couchant.) — « Une des devises de Francois de Bonnes, connetable de Lesdiguieres. » [Le P. Anselme.)

Stat baculus, vigilatque leo, turresque TUETUR. — Devise de la ville d'Albi.

Stat fortis in arduis. — De Gras ou Gratz, en Dauphine et Bretagne. (Porte un lion.)

Stat septem fulta columni§. — La ville de Dijon.

Jeton de i681.

Stat sub honore aptus. — Devise de Ta- bourot, poete et litterateur, procureur du roi a Dijon.

Jeton de iS85.

Stat tantis custodibus ^quum. — Ghas- signet, a Besangon.

Jetons de 1648.

Stat, vigilat et lucet. — Devise de Henri- Francois Pontet,maitre echevin de Metz, 1683.

Inscrite sur un jeton de cuivre a ses armes.

Stat virtus nixa fide. — Lesval. Stella duce. — Pellicier de la Goste.

DES DEVISES. 319

Stella in tempestate. — Martin, en Bre- tagne. (Porte une ^toile, etc.)

Stella regens portvsqve novvs mea gau- DiA. — M. Voysin, maitre des requites, pr6- vot des marchands. (Pour armes, 3 ^toiles, 2 et 1, et au centre un croissant les comes en rair.)

Jeton de 1665.

Stella regit nautas, domini mandata mi- NiSTROS. {Vameau se guidant^ la 7imt, d'apres la lumiere d'une etoile.) — Alphonse II d'Est, due de Ferrare et de Ghartres, mort en 1597.

Jeton du xvi« sidcle. StEMMATA nil FACIUNT, si DESIT VIRTUS. —

Charlotte d'Amboise , mere de Nicolas de Bauffremont-Senecey, bailli de GMlons-sur- Saone.

Jeto?i de iS64.

Stemmata quid prosunt, si NON VIRTUTE PARANTUR. — Chevalier Prifling de Ritterfel- den.

Sternit et parcit. (Un lion ay ant un tigre renverse sous lui.) — « Une des devises de Henri IV, pour montrer qu'il s'est contents d'abattre le parti ligueur, sans perdre enti6- rement les chefs. » [Le P. Anselme.)

320 DICTIONNAIRE

Stetit unda fluens. — De Maill6, en Tou- raino et Bretagne.

Stimulant ut semper adores. — De Neu- ch^ses, 6veque de Ghalons-sur-Saone. (Porte des molettes d'^peron.)

Jeton de i64S.

Stimulis agitabit amaris. — Des Aimars.

Stimulo DEDiT ^MULA VIRTUS. — Lobineau, en Bretagne. (Porte des molettes d'^peron.)

Stravit, statisque pepercit. — H. de la Croix, maire de Dijon.

Jeton de 1660.

Stultorum numerus est infinitus. — De- vise de la Mere-Folle de Dijon, inscrite sur le sceau d'une soci6t6 de joyeux et bons esprits qui sous ce nom, ou sous celui ^Infanterie Dijonnaise, existait dans les Etats de Philippe le Long, avant 1454.

Sua cuique ministro. [La Justice.)

Jetons de la villc de Bourges, xvi" siecle.

Sva stans mole refvlget. {Une tour au milieu des flots.) — Frederic-Maurice de la Tour d'Auvergne, due de Bouillon.

Jeton de 1655.

SuAvis ET VIGIL. — Perdriel. (Normandie.)

DES DEVISES. 321

SuAviTER ET FORTiTER. — Berard.

SUAVITER IN MODO, FORTITER IN RE. — GomtC

de Miilinen.

SuAviTER SED FORTITER. — Odebert.

Sub alis tuis. — De Montmollin.

Sub cruce Candida. — Perceval. (Grande- Bretagne.)

SUBDITIS CLEMENS. {LlOU COUrOYlYie.) — Jo-

seph-G16ment de Bavi^re, archev^que de Co- logne .

Sur unjeton de cuivre de 17i4. SUBJECTIS IRA PEPERCIT. {LlOTl Bt JBUfieS

chiens.) — Philippe, due d'Anjou, puis d'Or- l^ans.

Jeton de i649. SUBLIMI FERIAM SIDERA VERTICE. — De la

Roche-la-Garelle, etc., en Beaujolais et Bour- gogne.

SuBMissA CORONA CORONA.. — Ajiue de Levi- Vantadour, archeveque de Bourges.

Jeton de 466U

SuB PENNis EJUS SPERABO. — Commiers. SuB UMBRA ALARUM. — De Kahle.

322 DICTIONNAIRE

Sub umbra alarum tuarum. — Gomte de Pilati.

Sub umbra alarum tuarum protege me. — Marguerite d'Autriche , femme de Philibert de Savoie.

Jeton de iSi9.

Sub umbra alarum tuarum protege me, domine. — Laverne, maire de Dijon. (Porte des ailes.)

Jetons de i890 et i891.

Sub umbra alarum tuarum protege nos. {Deux ailes liees.) — Louise de Savoie, du- chesse d'Angouleme, mere de Francois I".

Jeton.

Sub umbra solis nascitur virtus. — Ri- couard, en Brie et Bretagne. (Porte un lion et une ombre de soleil.)

Subvenite oppresso. — Montholon.

SuccuRRiT oFFiciosA suis. [Un peltcan.) — Chambre des francs-fiefs de Bourgogne.

Jeton de 4676.

Suis TUTA coLUMNis. — La ville de Besan- Qon. (A pour armes une aigle tenant dans ses serres les colonnes d'Hercule.)

Jeton de 1667.

DES DEVISES. 323

SuivANT LA VERITE. — Le comte de Port- smouth, en Angleterre.

SuivANT SA voYE. — Les ducs de Nemours, de la maison de Savoie, par allusion a ce der- nier nom.

SuivEz-Moi. — Baronnet Borough, en An- gleterre.

SuivEz RAisoN. — Les Browne dont le comte Altamont, en Irlande. — Le baron Kil- maine, en Irlande. — Le vicomte Montague, en Angleterre.

SUMMA IMPERII APUD BITURIGES. — La ville

de Bourges.

Nortibreux jetons des xvi^ et x\n^ siecles.

Sunt etiam pr^emia laudi. — Beufrier.

Sunt glorle stimuli.' — Du Fourc de La- neau.

Sunt mihi in custodiam. — Foudras.

Sunt pericula ludus. {Une mer agitee sur laquelle est ten navire au milieu de la tempete^ autour duquel trots dauphins par aissentjouer.) — Devise des gendarmes et chevau-16gers- Dauphins : deux compagnies cr^^es Tune en 1666, I'autre en 1663.

324 DICTIONNAIRE

SuPERAT CANDORE ET ODORE. {Uue fleur de lis haut elevee sur sa tige, sortant d'un buisson d'epines.) — Deuxi^me devise de Charles de Bourbon, cardinal III.

SuPERBiA iMMANEs. — Ruppicrre.

SuPEREMiNET CHARITAS. — L'abbayc royale d'Aiguevives, en Touraine. (Porte dans ses armes un coeur perc6 d'une fleche.)

SUPERIS VICTORIA FAUSTIS. — BudoS dc

Gu^briant, etc., en Bretagne.

SURETE ET CONFIANCE. — Vignod.

SuR-LE-cHAMP. — De Trolong , en Bre- tagne.

Sur ma vie. — Barbier, en Bretagne.

SuR MON HONNEUR. — De Kerhoent, en Bretagne, seigneurs de Montoire , en Vendo- mois, etc.

SuRSUM. — Garagnol.

Sur terre et sur mer. — De Portzmoguer, en Bretagne.

Sur toutes. — Sassenayes. (Dauphine.)

Susceptum perfice munus. — Le Glerc de Franconville.

DES DEVISES. 325

SusciPERE ET FiNiRE. — Le loyaume de Hanovre.

SusTENTANT LiLiA TURRES. — Les Siiiiiane en Provence et Dauphine, qui ont des lis et des tours dans leurs armoiries.

SUSTINENT IMPERIUM VIRTUS ET LANCEA. —

Aubery.

SusTENENT LILIA TURRES. — Devise dc la ville de la Tours. — Simiane.

Tache sans tache. — Le comte Northesk, en Ecosse.

Taillefer. — De Taillefer, en Bretagne.

Talbia. — De Bois-Eon, en Bretagne.

Tales tulit ille coronas. {Saint-Etienne.) — Revers du jeton de Fremiot, archeveque de Bourges, 1620.

Tali fulcimine crescet. — Devise de la ville d'Elbeuf, en 1588. « Gette l^gende indi-

326 DICTIONNAIRE

quait que la ville d'Elbeuf, qui, soutenue par la puissante maison de Lorraine, venait d'etre decoree en 1581 du titre de duche-pairie, ne pouvait manquer, avec un tel appui, de voir, de jour en jour, sa fabrique prosperer et en- richir. » {Guilmeth, Histoire d'Elbeuf.) (Voy. Tout le monde^ etc.)

Tali fulcimine crescit. {Cep de vigne en- tourant une croix de Lorraine.) — Manufac- ture d'Elbeuf, sous Louis XV.

Jeton.

Tam fortis quam nobilis. — Biotiere.

Tam intus quam foris. — Comte de Puppi.

Tandem flavescent. — Blanot.

Tandem oppressa resurget. [Palmier dont les I'ameaux sont courbes par le vent.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 4642.

Tandem quiesco. — Dans un cartouche ovale, au centre duquel est un monogramme de deux M entrelac6es en sens contraire.

Sur la couverture d'un livre (xvii« siecle).

Tandem triumphans. — Charles -Edouard Stuart, petit-fils du roi Jacques II, et connu sous le nom de Pretendant. — Une croix

DES DEVISES. 327

rouge sur un fond blanc, avec la devise ci- dessus, se remarquait sur le drapeau que portait ce prince pendant son expedition.

(1745-1746.)

Tant a souffert la marche. — De la Marche, en Franche-Comt^.

Tant L vaut. [Tant elle vaut) — De Pot.

Tant qu'elle durera, jamais.... — Huon, en Bretagne. (Porte des croisettes rang^es en croix.)

Tant qu'il luira. — Des Alrics.

Tantum valet quantum sonat. — Vichy. (Bourgogne.)

Tant vaut l'homme, tant vaut la terre. — Ghaben.

Tegit, et quos tangit inaurat. {La Toison d'o7\) — Jean Gamusat, imprimeur, mort en 1639.

Tegit nidum majoribus alis. — De Gham- bray. (Normandie.)

Tegit virtute minores. (Un pelican ^ qui verse son sang pour nourrir ses petifs.) — Ma- rie de M^dicis, reine de France.

328 DICTIONNAIRE

Tela pr^visa minus nocent. — J. Prevot, monnayer k Dijon.

Jeton de Iddi.

Tel fiert qui ne tue pas. — Solara.

Telis opponit acumen. — Menardeau, en Bretagne. (Porte des tetes de licorne.)

Telle est la vie. — Prince de Poninski. (Porte une barque sur une mer agitee.)

Telle est ma foy. — J. Perrot, maire de Dijon.

Jeton de 1606.

Tellus recepit astris. — De Lys, en Bre- tagne. (Porte des fleurs de lis.)

Tempera velocitatem sedendo, tardita- TEM surgendo. {Daus un temple distyle, femme assise tenant d'une main im limagon^ de V autre un vol.) — Jacques du Bellay, gouverneur d'Anjou, chevalier de Saint-Michel.

Jeton de iS73.

Tempora tempore tempera. — Ghassebras. — Guillaume Ribier, president et lieutenant g6n6ral au bailliage pr^sidial de Blois, mort le 21 Janvier 1663, a I'age de quatre-vingt- cinq ans.

Sur une des solives du grand salon de sa maison de cant' pagne.

DES DEVISES. 329

Tempore et loco pr^lib\tis. — Rabelais. (Voy. son autre devise au mot Noli, etc.)

Temporiser. — De Parscau, en Bretagne.

Tempus edax rerum. — Faux.

Tenax in sua fide. — Lambron de Lignim.

Tenax propositi. — Gibbes.

Tendit ad gloriam. — Fayolle la Tourne.

Tenez-le droit. — Baronnet Clifton , en Angleterre.

Tentata, sed incorrupta. [Deesse Cybele dans une enceinte fortifiee.) — Siege de Gazal, en Piemont, par le mar^chal de Toyras.

Monnaie obsidionale.

Tenui meditatur avena. — Avene.

Terret sed sanat. {Une vipere.) — « La vipere est devenue le symbole de la pharma- cie a cause des puissants rem^des qu'on en tirait autrefois pour plusieurs sortes de ma- ladies. L'aspect de ce reptile cause de la frayeur, mais il passait pour etre salutaire dans beaucoup de cas. » [Journ. de Trevoux.)

Jeton frappd a I'occasion de la reception de M. Rouviere fils a la maitrise d'apothicaire, i707.

Terroris terror. (Une cloche ^qui ecarte

330 DICTIONNAIRE

la foudre.) — Gaucher de Ghattillon. « Ce connetable repoiissa les efforts du comte de Bar-Ie-Duc. » {Le P. Anselme.)

Terror nocentium. — E. Humbert, maire de Dijon. (Porte deux lions.)

Jetoti de 1628.

Te, solo splendente, refulget. {Le soleil eclairant la lune au milieu des nuages.) — Gaston, due d'Anjou, puis d'Orl^ans.

Jeton de 1622.

Te stante resurgam. [Guerrier relevant une femme assise.) — Etats de Bourgogne.

Jeto7i de 16S1.

Te stante virebo. [Une pyr amide terminee par im croissant et environnee du haut en bas d'un lierre verdoyant.) — Devise du cardinal de Lorraine, archeveque, due de Reims. « II fondait sa grandeur sur la prosperite de Fran- cois II. » [Le P. Anselme.)

Sur un jeton et sur une des tours de I'eglise Saint-Nico- las, ou Niklashurg sur la Meurthe.

Te stante virebo. — Pinon, a Paris et en Bretagne. — Comte de Spreti.

Testantur victoria signa. [Bras arme te- nant une palme, etc.) — ^. Henry, comte d'Al- tessan, bailli de Dauphine.

Jeton de IfieS.

DES DEVISES. 331

Te toto orbe sequemur. — En 1626, le pr^vot des marchands donna pour armes aux merciers de Paris : de sinople a 3 nefs d'ar- gent, aux bannieres de France, posees 2 et 1 ; en chef vin soleil d'or a huit raies, et la devise ei-dessus ; mais ils n'en conserverent pasmoins leur ancien blason, savoir : d'azur a I'image de Saint-Louis, en pied, au naturel.

Tevel hag ober. {Se taire et agir.) — De Kerret, en Bretagne.

Through ! [Cri.) — Les Hamilton. (Grande- Bretagne.)

Thue recht tjnd schene niemand. — Baron de Pilgram.

TiBi MiLiTAT ^THER. [Cavalwrs combattant^ Vun est frappe de la foudre.) — Henri , due d'Anjou.

Jeton de i573.

TiENS TA FOY. — De la Ville-Ferolles, en Poitou et Bretagne.

Tien ta foy. — Le comte Bathurst, en Angleterre.

TocQuoY SI GAUSES. (Touches-y st tu I'oses.) — Phoebus de Foix.

332 DICTIONNAIRE

Toga, religione et armis. — Les freres Lyobard. — Claude, tresorier de I'ordre de Malte; George et Rene, seigneurs de Ghastel- lard.

Tot anni quot astra. — P. Gomeau, maire de Dijon pour la troisieme fois. (Porte trois cometes.)

Jeton de 1659.

ToTi NASciTUR ORBi. (Le soleil levant.) — La premiere femme de Philippe V.

Jeton de i702. ToT IN CORDE QUOT IN ARMIS. — D'AlmaU.

Tot ou tard vienne. — De Vienne. ToTUM pro DEO ET REGE. — Hedouville. TouJouRS. — Ghisse.

ToujouRS, A JAMAIS. — Huou , cn Bre- tagne.

ToujouRS Doux. — La famille d'Adoue de Sailhas.

ToujouRS EN BON LIEU. — De Gliamage , en Franche-Gomte.

ToujouRS EN CROISSANT. — D'Aigremont , on Franche-Gomte.

DES DEVISES, 333

TOUJOURS EN RIS, JAMAIS EN PLEURS. —

Henris ou Henry de la Motte, en Bretagne.

ToujouRs FiDELE. — Baronnct Beauchamp Proctor, en Angletfirre.

ToujouRS FIDELE A l'honneur. — Le ma- r^chal Duhoux de Viom^nil , pair de France.

ToujouRS FORT. — Du Botderii , en Bre- tagne.

ToujouRS PREST. — Le marquis Antrim. — Le comte Glamwilliam , en Irlande. — Le comte Hyndford, en Ecosse.

ToujouRS PRET. — Ruolz. — Ruolz-Mont- chal. — Baronnets Sutton et Gaermichel Smyth, en Angleterre.

ToujouRS preud'homme. — Prud'homme d'Hailly de Nieupoort. — Prud'homme d'Hailly de Yerguigneul. (Pays-Bas.)

ToujouRS propice. — Le vicomte Gremorne, en Irlande.

ToujouRS RAisoN. — Raison du Gleusiou , en Bretagne.

ToujouRS SERAI. — Joly de Gintr^.

ToUJOURS VERT DE MACET. ^ — Macet.

334 DICTIONNAIRE

Toulouse 1 toulouse ! [Cri). — Simon de Mont fort.

Tour a tour. — Audren de Kerdrel , en Bretagne. (Porte des tours.)

Tous Dis EN BiEN. — Margucnte d*Anjou, femme de Charles All.

Jetons.

Tous TEiNTS DE SANG. — De Toustain , en Normandie et Bretagne.

Sur un ex libris armorie.

Tout a dieu et au roi, mon sang a la PATRiE. — Ferre de Peroux.

Tout ainsi font anges. — Fontanges.

Tout-a-l'heure. — Du Hamel. (Picardie.)

Tout a loisy. — Loysie.

Tout a souhait. — De Goetaudon, en Bre- tagne.

Tout a travers. — De la Forest de Di- vonne, en Savoie et Franche-Gomt6.

Tout au naturel. — Le Sparler, en Bre- tagne.

Tout bien a vienne. — Louis de Vienne, elu de la noblesse, en Bourgogne.

Jeton de 4722 et cachets de cette famille.

DES DEVISES. 335

Tout bien du champ. — Du Champ.

Tout bien ou rien. — Noel ou Nouel , en Bretagne et en Angleterre. — Le comte Gainsborough. (Angleterre.)

Tout de par dieu. — Bigot de Morogues, de la Touanne, etc., en Berry, Orl^anais et Bretagne.

Tout droit. — Du Motet.

Tout du tout. — De Trogoff, en Bretagne.

Tout en bien. — Corgemon.

Tout en croissant. — De Kerengarz , en Bretagne. (Porte un croissant.)

Tout en l'honneur de dieu. — De Ke- rouartz, en Bretagne.

Tout en outre. — De Toutenoutre, en Bretagne.

Tout en paix. — De la Bouexi^re , en Bretagne.

TouTES POUR UNE. — Glaude de Lorraine, due de Guise.

Jeton de 1515.

Tout est beau. — Du Pare de Locmaria. Tout est bien. — Corgenou.

336 DICTIONNAIRE

Tout est, et n'est rien. — Ghalant.

Tout flotte. — De Flotte, en Provence et Bretagne. (Porte un vaisseau.)

Tout jour. — Le comte Finlater, en

Ecosse.

Tout le monde y travail. — Autre devise de la ville d'Elbeuf, faisant allusion a la ruche de ses armes, et a ses nombreuses fabriques. — On pretend que cette devise est tiree de ces paroles qu'aurait prononcees le pre- mier consul Bonaparte, le 3 novembre 1802, lorsqu'il visitait cette ville industrieuse : « La ville d'Elbeuf est une ruche , tout le monde y t?'avail. « Cette attribution a ete contestee. (Voir A. Canel, Armorial des villes de Nor- mandie.)

Tout m'est doulx. — Euterpe, la 8^ muse, (xv® siecle.)

Tout net. — Savoy e-Raconis.

Tout ou rien. — Le Borgne. — Le Min- tier, en Bretagne. (Porte une croix.) — La Mothe. — Meulh.

Tout par amour. — Comte de Lavaulx- Vrecourt.

DES DEVISES. 337

Tout par amour et rien par force. — Bourgogne, maire de Nantes en 1637. (Porte un fermail ou gond de porte.)

Tout par compte, nombre et mesure. — — La chambre des comptes de Blois.

Jeton de iSSS.

Tout par labeur. — Le comte de Bouill6, pair de France.

Tout passe. — De Toutenoutre, en Bre- tagne. (Voy. Tout en outre.)

Tout pour dieu. — De Kersaliou, en Bre- tagne. — De Sales.

Tout pour honneur et par honneur. — Des Nos, en Bretagne.

Tout pour la charite. -— Miorcec, en Bre- tagne.

Tout pour la patrie. — Sulkowsky. (Pologne.)

Tout pour le mieux. — De Kermenguy, en Bretagne.

Tout pour l'honneur. — La Barre de Flandre. (Pays-Bas.)

Tout sans contrainte. — Gordon.

4&

338 DICTIONNAIRE

Tout se passe ferry. — Devise qui se lit en lettres d'or sur la couverture d'un livre, au-dessous de laquelle est la date de 1572.

Tout un. — De Rieux, en Bretagne et Norman die. — Jean, seigneur de Rieux, ma- r^chal de France, mort en 1417.

Tout vient a point. — Blanc.

Tout vient a point a qui sait attendee. — Villele.

Tout vient de dieu. — De Trefusis (baron Clinton), en Angleterre. — De Kermeidic, en Bretagne.

Transfixus, sed non mortuus. — Walsh, en Irlande et en France. (A pour cimier un cygne perc6 d'une fleche.)

Travw. gott. thve. recht. schev. nie- mand. {Ate con fiance en Dieu^ agis bien^ ne crams personne.) — Devise, de Guillaume due de Saxe, de Juliers, de Cleves et de Berg, en 1623.

Au revers d'une medaille ovale en or, de la collection de Bruge-Dumesnil.

Tres in UNO. — Devise de I'ordre du Bain, en Angleterre , qui doit tout son lustre k Henri de Lancastre IV.

DES DEVISES. 339

Tresor. — De Guengat, en Bretagne.

Tria juncta in UNO. — Baron de Free- mantle.

Trina unitas utrique veneranda. — De Goetrieux, en Bretagne. (Porte des feuilles de trefle.) « La feuille de trefle servit k saint Patrick pour d^montrer aux Irlandais idoMtres la trinity et I'unit^ de Dieu. » (A. Duleau.)

Triplici fluit utilis ore. [Une fontaine.) — G.-F. Poulain de la Guerche, maire d' An- gers.

Jeton de ilHI.

Triumphali et stipite surgit. {Un grand arbre et un petit a cdte.) — Devise de I'^ten- dard des gendarmes de Bourgogne, cr66s en 1690 pour M. le due de Bourgogne.

TuA MUNERA JACTO. — Deviso du due de Vivonne.

Tu DISPONE. — De Grec'hq-u^rault, en Bre- tagne.

Tu, DOMiNE, GLORIA MEA. — Leiccster, en Grande-Bretagne.

TuETUR ET ORNAT. — De Peyrol.

340 DICTIONNAIRE

TUIS CRESCIT DEVOTA TRIUMPHIS. — GaStOIl,

due d'Anjou, puis d'Orl^ans.

Jeton de iG25.

Tunc satiabor. — Vignier de Ricey. — Robert Braque. — Berbisey, maire de Dijon. (Porte une brebis paissante.)

Jeton de i553. Tu NE CEDE MALIS, SED CONTRA ADVENTIOR

iTo. — Ghampier.

TuosiNE LUMiNENULLus. {Uti cadvan solaive eclaire par le soleil.) — Gaston, due d'Anjou et d'Orl^ans.

Jeton de 1619. TURBANT, SED EXTOLLUNT. (VentS SOUfflatlt

sur la mer et un vaisseau.) — F. Moreau, maire de Dijon.

Jeton de 16S7.

TuRBANT SED EXTOLLUNT. — Aymou de Grolee.

TuRRis FORTis MiHi DEUS. — Gomto O'Kelly, originaire d'Irlande, en Allemagne et France.

TuRRis FORTissiMA VIRTUS. — Do Fortia d'Urban, en Bretagne et Gomtat-Venaissin. (Porte une tour.)

DES DEVISES. 311

TuRRis FORTiTUDo MEA. — Lg Hiarquis de la Tour du Pin, pair de France.

TuRRis MEA D'Eus. — Laurent Prunier, sieur de Saint-Andr6, president au parlement de Grenoble. (Porte une tour.)

Jeton du xvii« siecle.

TuTAMEN UTROBIQUE. — Giuel , en Bre- tagne.

TuTAM ET LiTTORE siSTAM. — P. Guillaume, maire de Dijon.

Jeton de i663.

TuTA SALO AC ccELO. {(In daupkiu s'enroule autour de I'ancre d'un navire.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 160i.

Tu TiBi SIS IPSE FORTUNA. — Le Glerc de Franconville. (Voy. Susceptum perfice^ etc.)

TUTISSIMA LORICA VIRTUS. — GuCSUet.

TuTo TE LITTORE SISTAM. {Uu vaisseau sur la poupe duquel sont les armes de Dijon.) — Fr. Baudot, maire de Dijon.

Jeton de 1691.

Tutus h^c anchora portus. — Varin de Fontain, a Besangon.

Jeton de 1671.

342 DICTIONNAIRE

Tdtus mago. — Magon, en Bretagne.

Tutus sub ramis. — Fresnais, en Bretagne. (Porte des rameaux de Mne.)

Tuus AD TE Nos vocAT ARDOR. — Devisc de r^tendard des gendarmes anglais, compagnie cr6ee en 1667 par Louis XIV.

Tu viENDRAS A BiEN. — Du Ghastel, en Bretagne.

U

Ubi crux, ibi patria. — Baudouin, en Bre- tagne. (Porte une croix.)

Ubi oculus, ibi amor. — Lorenchet, maire de Beaune. (Porte un chat.)

Jeton de 1670.

Ubique constans. — Constant, a Orleans. (Porte un rocher battu par les flots.)

Epitaphs du xvn« Steele.

Ubi vult, spirat. {Le Saint- Esprit.) — Jean Jost, libraire, mort en 1652.

DES DEVISES, 343

Ulterius ardet. — Colas des Francs, k Orleans. (Porte un sanglier.)

Ultus avos troj^. — Devise accompagnant le porc-^pic de Louis XII, roi de France. « Pour signifier qu'il avait remport^ la vic- toire a la bataille de Ravenne, et veng6 les torts faits aux Fran^ais en Italie ; car notre nation a vainement pens6, autrefois, qu'elle 6tait descendue des Troy ens. » {Leopold Col- lin,)

Una fugatis hostibus h^signis. [Lionne mettant des soldats en fmte.) — Lev6e du si^ge de Saint-Jean-de-Losne par Galas ou Jean de Werth. — l^tats de Bourgogne.

Jeton de 1636.

Un conseil est bon en tout temps. — Al- leno, en Bretagne.

Undequaque inspiciendum. — De la Ri- viere, en Bretagne.

Un dieu, UN maItre. — Baron de Pollnitz de Frankenberg.

Un dieu, UN ROY. — Le baron Goniers, en Angleterre.

Un dieu, UN ROY, UN CCEUR. — Baronnct Lake, en Angleterre.

344 DICTIONNAIRE

Undique frustra. {Pyramide battue des (lots et des vents, au milieu de la me7\) — Devise de Guillaume Y, marquis de Mont- ferrat.

Undique robur. — Devise de la ville de Sedan.

Undique secundis flatibus. {Lis heraldique s«r une montagne, entoure de vents.)

Jetons de Louis XIII.

Undique solem. — Devise de Bernard de Pellard, baron de Givry, maitre ^chevin de Metz, 1677.

Jeton armorid.

Undique terror. — Guise.

Undique terror, undique lethum. — Le marquis de la Rochejacquelein, pair de France.

Une fois, falletans. — De Falletans, en Franche-Gomt6.

Une foy, une loy, un dieu, un roi. — Seymandy ou Seimandi de Saint-Gervais.

Une foy, un roy, une loy. — Du Bourg d'Auffey.

Une loi fidele veux. — De Villeneuve- Burlet.

DES DEVISES. 345

Une sur toutes. — Autre devise de Sasse- nage, en Dauphin^. (Voy. Sur toutes, etc.)

Ung dieu et ung roi. — Littelton (baron de Littelton), en Grande-Bretagne.

Ung dieu, une loy, une foy. — Nicole Gilles.

Ung dieu, ung roy, une loy. — Devise d© la ville de Lyon.

Ung durant ma vie. — Baronnet Barring- ton, en Angleterre.

Ung je serviray. — Le comte de Pembroke (Herbert). — Le baron Porchester, en Angle- terre.

Ung servir. — Paul Gaultier de Giranton du Gastelat. (Provence.)

Jeton de iS88.

Ung tout seul. — Le comte Verney, en Irian de.

Unguibus et rostro. — Devise de la ville d' Avignon. — Montmayeur.

Unguibus et rostro armatus in hostem. — Ranchicourt.

Unguibus et rostro fidelis. — Aubier de Monteilhe.

<5.

346 DICTIONNAIRE

Unguibus NEC RosTRo, SED ALis. — Gouay.

Unica semper avis. {Phemx perche sur un backer ardent.) — Devise de la reine fileonore d'Autriche, deuxieme femme de Francois I"; « voulant montrer que sa vertu ne d6g6n6rait en rien de ses aieux. » {Le P. Anselme.)

Uni discordia concors voce deum. — Pierre Tixeraut, maire de Beaune.

Jeton de 4675.

Uni firmior est acies, amor omnibus idem. (Aigle etaiglons^ sur un rocker, fixant le soleil.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de 167i.

Uniment. — De Gouzabatz, en Bretagne.

Uni militat astro. — Aumont (due de A^il- lequier).

Union maintient. — La famille d'Abon.

Unis pour jamais. — Devise qui se lit sur la couverture d'un livre d'une reliure elegante. Sans doute un livre de mariage.

Un jour l' auras. — Loras.

Ultra non miro. — De Vivonne.

Unitas. — Prince de la Ley en.

DES DEVISES. 347

Unit duo margaris una. [Deux cceurs reunis par une cordeliere et un diamant.) — Henri de Lorraine, due de Bar, et Marie de Gonzague- Nevers.

Jeton de 1606.

Un m'est tout. — Devise qui se lisait sur la couverture d'un livre, dont la reliure a compartiments (xvie si^cle) 6tait orn^e d'un chiffre compost des lettres A. G. P.

Uno avulso, non deficit alter. — De Rosmadec, en Bretagne.

Uno awlso non deficit alter. — Devise parti culiere de M. Wilson de la Golombi^re, car il en avait une autre « In utrumque para- tus », qui 6tait celle de sa famille.

Uno quot dona sinu. [Une grenade en- trouve?'te, et dont on voit les nombreux pepins.) — La Grande Dauphine, Anne-Marie-Ghris- tine.

Jeton de 1686.

Unquam te contamina. — Gontamine.

Un ROY, une foy, une loy. — Le marquis de Glanricarde, en Irian de.

Unus cuncta mihi. — Pierre de Breaut^.

348 DICTIONNAIRE

Unus non sufficit orbis. [Deux globes^ surmontes de la couronne royale, I'un celeste^ Vautre terrestre^ separes par une epee nue pointee vers le del.) — Frangois, Dauphin, roi d'ficosse , depuis Francois II , roi de France ; « voulant montrer par cette devise qu'un monde ne suffisait pas k son courage. » (Le P, Anselme.)

Plusieurs jetons.

Vrbi et orbi salvs. — La faculty de me- decine de Paris.

Jetons.

Urbi non sufficit orbis. — La ville de Ghalons-sur-Saone. (Porte trois cercles ou orbes.)

Urbis stemmata div^. — La ville de Dijon.

Jetons de U81 et 1S8i.

Urbs regula ducatus aquitanle. — Devise de la ville de la Reole.

Urbs sarraburgiensis cum ipsis hostem REPULiT ET REPELLiT. — Devisc de la ville de Sarrebourg.

Urgent stimuli. — Gariou, en Bretagne. (Porte des molettes.)

DES DEVISES. 349

Urget juventas et patrius vigor. {Un lion.) — Philippe V, roi d'Espagne.

Jeton de 4702.

Usque ad aras. — De Marc'hallac'h , en Bretagne.

Usque ad fines. — Golonna-Walewski. (He de France.)

Usque ad metam. — Rasoir.

Usque ad mortem fidelis. — De Saint- Gresse, en Languedoc.

Usque ardent fixa nec errant. — Har- douin de Perefixe de Beaumont.

UsQUEQUO? [Femme debout, tenant a la main une branche de lis, et regardant une gloire qui brille au milieu des nuages.) — Louis XIII, alors Dauphin.

Jeton de 1640.

UsQUEQud? — Lucinge.

Usque tenax recti. — Sainte-Maure-Mon- tausier.

Ut cceteras dirigat. — « En 1629 la dra- perie avoit perdu le souvenir de ses armoi- ries, ou voulut en changer, car elle en de- manda de nouvelles au prevot. Ge dernier

350 DICTIONNAIRE

lui donna pour armes : coup6 ondul6 d'argent et de sinople ; sur le sinople un vaisseau construit et mkU d'or; sur I'argent voile et pavillonn6 d'azur, les pavilions charges de France ; en chef un oeil ouvert au naturel , avec la devise ci-dessus. » {Vallet de Viri- VI lie.)

Utcunque ceciderit, consistam. (Uncube.) — Le cardinal de Pelleve, mort en 1594.

Jeton.

Ut ditet spoliat. {L Amour deshabillant une femme, a laquelle it offre de riches vete- merits.) — fitats de Bourgogne.

Jeton de 1665.

Ut fata trahunt. — Pechpeyrou. — Gui- taud-Comminges.

Ut HOMO DIREXIT, UT SIMIA DILEXIT. {Uue

guenon.) — Laverne, maire d'Auxonne.

Jeton de i647.

Utile dulci. ( Une ruche. ) — Academic royale des sciences et arts de Bordeaux. — Societe d'agriculture, sciences, arts et belles- lettres de I'Eure.

Sceaii. — Jet07i.

Utimur. — D'Avaugour, en Bretagne.

DES DEVISES. 351

Utinam ! — De Gros. — De Kerguern ou Kerguer-Mendu, en Bretagne.

Utinam dirigantur vi^ me^ ad custo-

DIENDAS INSTITUTIONES TUAS ! — Devise du

pape Pie V.

Ut inter spiritus sacros ora viator. — Melun.

Ut morus. — Trinquere.

Ut nequeant contra durare feroces. {T7'ois fleches et un arc.) — Henri , Dauphin et due de Bretagne, depuis Henri H.

Jeton.

Ut palma florebit. — Paul.

Ut prosint aliis. — De Thou.

Utrimque libera. (L'ecusson de Besangon tenu par un lion, attaque par une aigle.) — La ville de Besangon.

MMaille de 466B.

Utroque ab littore. {La Victoire debout entre deux dauphins.) — Philippe IV, roi d'Espagne , pour la prise de Dunkerque et de Barcelone.

Jeton de 16S3.

Utroque lumine valet. — Le Borgne, en Bretagne.

352 DICTIONNAIRE

Ut sors volet, tamen stabo. {Un de a JQuer.) — Le mar^chal de Bourdillon de la Platiere , lieutenant general pour le roi de France en Pigment.

Deux jetons du xvi» siecle.

Ut te soli explicit uni. — De Louvois (le ministre).

Vade, in hoc signo vinces. — Legende inscrite sur une banniere envoy^e par le pape au roi de France, en 1516, au sujet d'une croisade projetee.

Va ferme a l'assault, buigny, a la prise 1 [Cri de guerre.) — Buigny de Bailly.

Va ferme a l'assaut, quirit, a la prise ! [Cri de gue?Te.) — Quirit.

Vaillance ! (Cr2*.) — Due de Blacas-d'Aulps, en France et Allemagne.

Vaillance du chastel. {Adage.) — Du Chas- tel, en Bretagne.

DES DEVISES. 353

Vaillant sur la CRETE. — Gr^toD d'Estour- mel. Et pour cri, Cretan!

Vaincre ou mourir ! — Gomte de Neale.

— Du Pare de Locmaria, en Bretagne. —

— Boreel de Mauregnault. (Pays-Bas.)

Vale me dios. — La Rochelambert.

Valeur et droiture. — Calf de Noidans. (Pays-Bas.)

Valore et prudentia fortior. — Ravel.

Valore et virtute. — La Roche-Fermoi.

Va oultre. — De Villiers de I'lsle-Adam, k Paris et en Bretagne.

Var an tre ha var al lano, castelfur eo VA hano. (Aujusant comme au flux^ Chateau- fur est mon nom.) — De Ghateaufur, en Bre- tagne.

Var va buez. [Sur ma vie.) — Barbier, en Bretagne.

Var vor ha zar zouar. [Sur terre et sur mer.) — De Portzmoguer, en Bretagne.

Veillient et vaillant. — Baronnet Ers- kine, en Angleterre.

Velis quod prosis. — De Sayve.

354 DICTIONNAIRE

Velocitate palmam. [Un cheval barbe cou- rant.) — Les Erranti de Bresce.

Vendee, bordeaux, vendee. — Le marquis de la Rochejacquelein, pair de France ; devise donn^e par Louis XVIII.

Cachets, etc.

Vendeul au conte de vermendois ! [Cri.)

— Le comte de Vermandois.

Veni , viDi , deus vicit. — L'empereur Charles-Quint.

Jetons.

Verbis gesta pr^veniant. — Harcourt, en Normandie.

Verbum crucis, DEI VIRTUS. — Graveran, ^veque de Quimper et de Leon en 1840. (Porte une croix.)

Verbum dei in sternum. {La Bible d'or.)

— Jean Branchu, imprimeur, mort en 1644.

Veritas et jus. — Parisch, baron de Senf- temberg.

Veritas vincit. — De Requena.

Veritas visu et mora. (Aw milieu d'une gloire^ colonne supportant un Uvre ouvert.) — Charles de Lorraine, due de Guise.

Jet on de HOO.

DES DEVISES. 355

Verite et justice. — Danes.

Verite sans peur. — Le baron Middleton (Willoughby), en Angleterre.

Vernon semper viret, ou ver non, etc. — Le baron Vernon, en Angleterre. (Devise cit^e par Walter Scott.)

Vernon semper viret. — Devise de la ville de Vernon-sur-Seine. (Porte trois bottes de cresson.)

Vernum tempus. — De la Verne.

Vert en tout temps. — De Kerguelen, en Bretagne.

Vert et mur. — De Saurin.

Vertu a l'honneur guide. — La famille de Baronat.

Vertu et fortune. — De Poligny.

Verum atque decens. — De L6e.

Vestigia magna sequetur. [Un lion pas- sant, en posture arretee, montrant la face en plein.) — Devise de I'etendard des gendarmes de Berry, compagnie cr^6e en 1690.

Vexilla florent. — L^e Bihan, en Bre- tagne.

356 DICTIONNAIRE

Vexillum regis. — De la Bouexi^re ou Boessiere, en Bretagne.

ViAMQUE AFFECTAT OLYiMPO. — « M- Chape- lain, de FAcademie francaise, avait pris pour devise un oiseau qui s'^lance vers le del avec ces mots de Virgile. » (Le P, Menestrier.)

VlAS TUAS, DOMINE, DEMONSTRA MICHI. [Un

pelerin mar chant pendant la nuit.) — L'hotel des Monnaies de Ghalons-sur-Marne.

Jeton du xvi« siecle. VlAS TUAS DOMINE, DEMONSTRA MIHI. — De

Vias.

VicissiM SERVARE FiDEM. — Charles de Ben- tivoglio.

ViciT AMOR PATRi^. — Ff. Maleteste, maire de Dijon.

Jeton de 1652.

ViciT ITER DURUM piETAS. — Le duc d'Ava- ray (Besiade), pair de France. — Devise donn^e par Louis XVIII au comte d'Avaray, compagnon de sa sortie de France en 1791.

YiciT LEO. — Laugier de Beaurecueil. — De Puy-Montbrun.

ViCIT UT DAVID, ^DIFICAT UT SALOMON. —

DES DEVISES. 357

« Devise qui se lit sur une m^daille d'argent k I'effigie de Louis XIII, une des quatre m^dailles plac6es aux angles de la pierre de fondation de la grande eglise que ce nionarque fit cons- truire dans le nouveau terrain de la maison des Jesuites do Paris. « {Piganiol de la Force, Descj'ip. hist, de Paris.)

Vici vicTURUs VIVO. — Turpin de Griss4. — Pierre Turpin, ev^que d'Evreux (1470-1473).

Victor deffend veravoment Marseille et LES ciouTADANS. — La villc de Marseille, d'apres un sceau de 1257.

Victoria I [Cri.) — De Rabier.

Victoria pacifera. [La Victoire, mar chant, tenant une branche d'olivier.) — Louis XIV, pour la bataille des Dunes, pr^s Dunkerque, en 1658.

Jeton.

ViCTORi ET JUSTO. — L' Ordinaire des guerres.

Jeton de 464i.

ViCTORi GLORIA MERCES. — « Devise des La Viefville, originaires des Pays-Bas, dont les uns se sont 6tablis dans I'Artois et les autres dans la Picardie. — Gette devise, sans doute en m^moire des trois annelets de Jean

358 DICTIONNAIRE

de La Viefville, II du nom, conquis au tour- nois de Montmartre fait par ordre de Robert le Pieux, et que ce prince voulut qu'il portat depuis sar les deux premieres fasces de ses armes. )> [Etrennes a la A^oblesse.)

ViCTORIS CLEMENTIA. — LouiS XIV, pOUI

la prise de Goiid^.

Jetons et mMailles.

ViCTORIS SPOLIUM. {La Toison d'or attachee a un arbre^ le Dragon s'enftut.) — Louis XIV, prise de Dole.

Jeton de 1674.

VicTRiciA siGNA SEcuTus. — La Groix-Ghc- vrieres et la Groix-de-Sayve.

VicTRici FiDEi. {Sur un autel, une foi entre deux palmes , et une croix entouree d'une cou- ronne royale.) — Etats de Bourgogne.

Jeton de iS9i.

ViCTRix CASTA FIDES. — « Devise de Laure, maitresse de P^trarque, inscrite autour d'un 6cusson, charge de deux reinceaux de lau- riers traversans, une croisette sur le tout, ensemble une rose en chef. » {Paradin.) — Bienville.

Chez lea cordeliere d'Avignon.

DES DEVISES. 359

ViCTRIX FORTUNE PATIENTIA. — Louis Guil-

lart d'Espichelliere, 6v^que de Ghartres et de Tournai.

Jeton du xvi^ sUcle.

ViCTRix iNNOCENTiA. — Du Refuge.

ViCTRix PER ARDUA VIRTUS. — Peiard de Vaivre.

Vide et fide. — Henri IV.

Vide ne crucem calcas. — Jean II d'An- jou, due de Lorraine et de Bar (vers 1460).

Jeton.

Video nec invideo. — Devise du romancier Eugene de Beauvoir.

Vienna civitas sancta. — Devise de la ville de Vienne. (Dauphin^.)

Vi ET viRTUTE. — Devisc du pape L6on X.

ViGENT fide. {Hommes dechargeant les mar- chandises dun vaisseau,) — Ghambre de com- merce de Bayonne.

Jetons de Louis XV, Louis XVIII, Charles X.

ViGET CONCORDIA PATRUM. — Du Port, pre- sident k mortier au parlement de Dijon.

Jeton d xviii« siecle.

360 DICTIONNAIRE

Vigilant, et tuta quies. — P. Gillet, maire de Beaune.

Jetoji de 4119.

A^iGiLANTiA. — Gruel. — Vogu6 de Mont- lor.

ViGILANTIA, LABORE ET FORTUNA. — BaiOIl

de Geramb.

ViGiLES. — Devise de I'ordre du Ghien et du Goq qu'on pretend avoir 6t6 institue par un seigneur de Montmorency. — « Le collier ^tait compose d'une chaine d'or faite en facon de t^te de cerf, a laquelle pendait une m6- daille portant I'effigie d'un cliien et d'un coq, avec cette devise ci-dessus. » [De Laigue.)

Vigil et alacer. — De Poulhariez.

Vigil et audax. — Eon de Beaumont. — De Ghastenay. (Bourgogne.)

Vigor in virtute. — Dean-Luigne.

ViGUEUR DE dessus. — Lo comte Inchiquin, en Irlande. — O'Brien, en Irlande et en Bre- tagne. (Porte des leopards.)

Vilia ne legas. — Villegas de Clercamp.

Vim firmitate repello. — Murat de TEs- tang.

DES DEVISES. 361

ViMINE JUNGOR LILIIS TENACI. — La ville

d' Amiens. (Porte des branches de lierre.)

Jetons.

Vim utraque repello. — Murat.

ViNCENDUM AUT MORIENDUM. — De Gasti-

naire, en Pi^mont, Franche-Gomt6 et Bre- tagne. (Porte des os de mort.)

ViNCENTi DEDi PALMAM. — Le VaiUant de Gharny en Normandie. (Porte d'azur an bras dextre arm6 d'une 6p6e d'or.)

ViNCERE GiGANTES. — Gant^s, en Provence.

ViNCE TE iPSUM. — .... abb6 d'Anchin.

Jeton de 1612.

ViNciT LEO DE TRiBu JUDA. — Gayardon.

ViNCiT PRUDENTiA VIRES. {La Pvudence.) — Joseph Gottereau , imprimeur , mort en 1652.

ViNco DTJLCEDiNE ROBUR. — Eme de Saint- JulHen.

YiNGT-SIX DECEMBRE MIL SEPT CENT QUATRE-

viNGT-DouzE. — Dc Seze, avocat, d^fenseur de Louis XVL

VioLENTi RAPiuNT iLLXJD. — Devise dc Glaude de Saintes, ^v^que d'jfivreux, 1 575.

46

362 DICTIONiNAIRE

ViR AMATOR civiTATis. — Beiioit, seigneuf de la Grandiere, maire de Tours, en 1780.

A^IRES AGMINIS UNUS HABET. [Uu pOVC-epiC.)

— « Une des devises du chevalier Bayard qui, seul, empecha 200 Espagnols de passer un pont. » [Le P. Anselme.)

ViRESCIT VIRTUS ET SINE FINE. — Virot.

ViRESCiT vuLNERE VIRTUS. [Uu cep de vigtie ayant d'un cdte ses fruits avec ses feuilles, et de V autre comme s^il etait a sec et sterile; puis un bras sortant d'un nuage en action de couper un surgeon des sec he.) — Devise de Marie Stuart, reine de France et d'Ecosse, femme de Fran- cois II. « Ge qu'on peut interpreter, que la vertu de cette princesse prit force et vigueur dans le malheur des adversitez. » {Le P. An- selme.)

ViRESCiT VULNERE VIRTUS. [Uu homiue qui foule auxpieds une plante d'oseille.) — « Le car- dinal Du Prat, qui gouvernait I'Etat sous Francois I". » {Le P. Anselme.)

Vires dulcedine vinco. — Erne de Saint- Jullien etDeFramont. {Yoy. Vinco dulcedine.)

Viret adversantibus curis. — Jean de Guymard, maire d'Angoul^me, en 1651.

DES DEVISES. 363

Virtus addit alas. — Foyal.

Virtus alta petit. — Baron de Scheibler.

Virtus ariete fortior. — Bertie.

Virtus cceli gradus. — Michallon.

Virtus dedit, mors negavit. — S^bastien de Rosmadec.

Virtus et honor. — Gabiron. — De Melun, en Gatinais, etc. — De Melignan de Trignan. — Leigonye de Rangouge.

Virtus et nobilitas. — De Framecourt.

Virtus et umbra. — De Rouvrois.

Virtus in arduis. — Gamon.

Virtus in h^redes. — Dii Pouget de Na- daillac, en Quercy, P^rigord, etc.

Virtus, labor et fata. — Jean Ghastellier, tr^sorier de France, general de Piemont et Savoie.

Jeton de 1558.

Virtus mihi numen et ensis. — De Ghan- lecy.

Virtus mox nubila pellet. (Le Soleil en- toure de nuages.) — Jacques III, roi d'Angle- terre, refugi^ a Saint-Germain.

Jeton de 1704.

364 DICTIONNAIRE

YiRTUs NOBiLiTAT. — Baron Hopfer de Schott.

Virtus non vestitur. — De Sarsfield, en Irlande et Bretagne. (Porte une main.)

Virtus omnia domet. — Domet de Mont, en Franche-Gomte.

Virtus omni obice major. — Audiffret de Venasque.

Virtus pr^stat, vivit post funera virtus. — Devise de la ville de Vertus, en Cham- pagne.

Virtus sibi sola sufficit. — De Keralio, en Bretagne. {Porte un leopard.)

Virtus sola aciem effundit vitam. {Le Temps.) — Regnault-Chaudiere , imprimeur du xvi* si^cle, mort en 1508.

Virtus sola nobilitat. — Baron de Scholl.

Virtus unita. — Le Gac, en Bretagne. (Porte une main tenant cinq fleches.)

Virtus ut astra micat. — Bizien, en Bre- tagne. (Porte dans ses armcs une etoile et un croissant.)

Virtus vetat mori. — Restaurant.

DES DEVISES. 365

Virtus vulnere virescit. — Devise de la maison de A^assan du Soissonnais.

ViRTUTE AUTOREM REFERT . [DeUX avbl^BS

dans une plaine; sur le grand est une etoile rayonnante qui lance un gros trait de rayons.) — « Devise de I'etendard des gendarmes et chevau-legers d'Aquitaine : deux compagnies cr6ees Tune en 1669, pour Philippe, due d'An- jou, depuis due d'Orleans; etl'autre en 1689, alors Tune et I'autre possed^es par le due d'Anjou, depuis roi d'Espagne, et qui porte- rent ce nom d'Anjou; mais Louis XV, par une ordonnance du 8 septembre 1753, a fait prendre le nom d'Aquitaine a ces compa- gnies. » [Etrennes militaires.)

ViRTUTE CLARA. — Glerc-la-DevezB.

ViRTUTE DTJCE. — Patoul. — Patoul de Fieura.

ViRTUTE DUCE, COMITE FORTUNA. — Cirey

de Magny.

ViRTUTE ET HONORE SENESCE. — S'enecey, en Bourgogne. — Cette devise est trac6e en grosses lettres au chateau de Senecey.

ViRTUTE ET LABORE. — Du Pont, au Maine et en Bretagne. — De Pont-Aubevoye.

366 DICTIONNAIRE

ViRTUTE ET TEMPORE. — Goss^-Brissac.

ViRTUTE FIRMATA DEI. — D'AtC ((le la fa-

mille de Jeanne d'Arc).

ViRTUTE FLORioR. — Le comte de Panisse , pair de France. (Porte des epis.)

ViRTUTE FORIS, PRUDENTIA DOMI. — Baron

Bittner de Bittnenthal.

ViRTUTEM A STiRPE TRAHO. — Foucher de Careil, etc., en Bretagne. (Porte un lion.) — Bernon de la Guillemaudiere.

ViRTUTEM DEBIT oRiGo. [Aigloii tcuu par sa mere, etfixant le soleil). — La premiere femme de Philippe V.

Jeton. ViRTUTEM EXTENDERE FACTIS. — FranQOis

Ghabot, gouverneur de Bourgogne.

Jeton du xvi^ siecle. ViRTUTEM FORTUNA PR^MIT. [Uu llOYl eu-

chaine.) — « Le mar^chal Boucicault, qui flit prisonnier des Anglais. » [Le P. Ansebne.)

ViRTUTE NiTET. — De Sinety, en Provence, Berry et Bourbonnais.

ViRTUTE NON DOLo. — PclUcier de la Goste.

DES DEVISES. 367

ViRTUTE OMNIA PARENT. — Le Cardinal Boyer.

ViRTUTE siDERis. — Bari'uel-Beauvert.

ViRTUTE TEMPORE. [Scie coupant une mon- tagne.) — Le due de Goss6-Brissac, pair de France.

ViRTUTi ET FiDEi. — Baron de Berchtold de Sonnenburg.

ViRTUTI FORTUNA COMES, {[/u cheval.) —

Francois de Dinteville, 6v6que d'Auxerre.

Jeton.

ViRTUTi LAURUS. — Varin d'Audeiix, a Besancon. (Porte une branche de laurier.)

Jetons de i62i a 162T.

ViRTUTi, NON DiviTiis. — Tronson'

ViRTUTi PRO PATRiA. — Lc g^n^ral prince de VrMe (Saxe). — Le comte de la Bonni- ni^re de Beaumont, pair de France.

ViRTUTIS AMORE COETERA VILESCUNT. —

Claude Fe\Tet, en Bourgogne.

ViRTUTIS FORTUNA COMES. — Treuch (baron Ashtown). — Louys, en Franche-Gomt6. — Ghoiseul. (He de France.)

ViRTUTIS PRCEMiUM EST VIRTUS. — Saillans.

368 DICTIONNAIRE

ViRTUTis REGULA MiR^. — De Lainir^, sei- gneur de Gaumont, etc., en Ponthieu.

Vis contra vim. — Quiqueran de Beaujeu.

Vis duplex fulget in uno. — Pierre Scar- ron, 6v6que de Grenoble.

Vis et amor. — Ghauveau de Rochefort. (Limousin et Bourbonnais.)

Vis et prudentia vincant. — Le A''oyer de Paulmy d'Argenson, en Touraine et Bre- tagne.

Vis juris vindex. [Une main sortant d'une nue et tenant une balance dans laquelle est une couronne et une epee.) — Une des devises de Henri IV.

Vis nescia vinci. — Pellet des Granges. — La ville de Dijon.

Jeton de 1593-

Vis nescia vinci sine causa. — Narbonne- Pelet.

Vis subjecta viro. [Lhydre de Lerne ter- rassee par Hercule.)

Jetons de Louis XIV, vers 1662.

Visu et nisu. — Tubeuf.

DFS DEVISES 369

Vis unica fortior. {Un faisceau de piques.) — Soci6t6 des Goeurs-R6unis, de Dieppe.

Jeton de 1784.

Vis unita fit fortior. — Guyon ou Guion.

Vis unita fortior. — De Ruffo-Lafare, en Provence.

Visus NULLi iMPUNE. {Une comete.) — De- vise de Jean, comte de Dunois.

Vis virtutem fovet. — Lestrange.

Vitam impendere vero. — Baron deFerber.

ViTE et ferme. — Pinczon, en Bretagne.

Vive amant, vives amours.

Jeton de Bourgogne, xv* siecle.

Vive bourgogne au noble dug ! — Les dues de Bourgogne, comtes de Flandre.

Jeton du xv« siecle.

Vive bourgongne ! — Dues de Bourgogne,

Jetons du xv^ siecle.

Vive le dug (de bourgogne) I

Jetons du xv« siicle.

Vive le dug, vive le dug I vive, vive, vive bourgogne, VIVE bourgogne ! [Binquets.)

Sur un jeton anonyme de Charles le Te'm&aire, due dc Bourgogne ; cuivre.

46.

370 DICTIONNAIRE

Vive le gentil dug de bourgogne !

Jetons du xv« siecle.

Vive le noble dug !

Jetons des dues de Bourgogne, xv* siecle.

Vive le roi, vive bourgogne !

Jetons des rois de France, dues de Bourgogne, xv« siecle.

Vive. ut. post, vivas. — Louis de Baissev, abb^ de Giteaux.

Jetons du xvi* siecle.

Vive ut post vivas. — Antoine de Vienne, abb^ de Balerne. — Jacques de Vienne, sei- gneur de Longvy. (Franche-Goint6.)

Jetons du xvi« siecle.

VIvit et ARDet. — Viard.

ViviT post fvnera virtvs. — Guillaume de P^ricard, ^veque d'Evreux (1608-1613).

Sur une couverture de livrc a ses armes.

Vivre pour mourir et mourir pour vivre.

— De Saint-Souplis, en Ponthieu.

VocA megum benedictis. — Benoist de la PrunarMe.

Volabunt et non deficient. — Lef^bure de la Donchamps.

Volabunt et non defigient,altiora petens.

— Gras,

DES DEVISES. 371

VoLAT FAMA PER ORBEM. — Gautelme des Rolands.

Voluntas del — De Kerguz, en Bretagne.

VooRMOED, BELEiDTROuw.(Powr /a brdvowe, le talent^ la fidelite.) — Devise de Tordre mili- taire de Guillaume, cr6e en 1815 par Guil- laume P% roi des Pays-Bas. (Croix d'or k 8 pointes.)

VoRAT. — D'Angoulevent, en Bretagne.

VOS ME DUCTORE BEABIT. ( VuB de la vUk

de Dijon^ le Soleil levant et VEtoile du matin.)

— Etats de Bourgogne.

Jeton de 41i9.

VoTA FEFELLiT. [Uue Hche moisson surpied).

— Etats de Bourgogne.

Jeton de 1659.

VoTis SECTATUR EUNTEM. [Un oiseau en Vair., les ailes etendues et un autre les ailes de meme, lequel semble s'efforcerpow s'eleve?\) — « De- vise des chevau-legers de Boiirgogae, compa- gnie cre^e en 1690 par le ducde Bourgogne. » [Et7'ennes milita ires . )

VoTRE PLAisiR. — Lannois. .

VoTRE vEuiL. — Luxembourg.

372 DICTIONNAIRE

VOTUM DEO REGIQUE VOVIT. — Le PrCVOSt

d'Iray.

Vous.ET.NON.PLus. — Devise de Charles de Melun, seigneur de Nantouillet, etc., qui se voit encore au-dessous des creneaux d'une vieille tour, au chateau de Normanville , pres Evreux.

XV* Steele.

Vous m'avez, vous m'avez ! — Ghangy de Roussillon.

Vox TONiTRUi Tui IN ROTA. — « La Hiaison de Sorbonne qui est du corps de I'universite de Paris , porte les armes de son fondateur Robert Sorbon. G'est une roue de fortune, par allusion a so7's bona ; les rais de cette roue sont fleurdelisees et elle accompagne ce corps de ces mots d'un pseaume, pour faire allusion a ses censures et a ses decisions. » {Le P. Menestrier.)

Vray prelude. — Devise-anagramme de Pierre Du Val, 6v^que de Seez, a I'aide de laquelle 11 voilait son nom dans ses Merits. (Baillet. Jug. des sc.) II en avait fait une autre qu'on trouvera aux mots Le vray^ etc.

VULCANA tela MINISTRANT. — BurteUT.

DES DEVISES. 373

VULNERE AMICO CORDA PETUNT. — BurteUF,

maire de Dijon. (Porte des fleches.)

Jeton de nS9.

VuLNus PERT ET OPEM. — Buiteur, Hiaire de Dijon. (Porte des filches.)

Jeton de 1736.

W Y Z

WalincourtI (Cn.) — Desmaisi^res. — Beauvoir. — Le sieur de Boucy, en Ver- mandois.

Wavrin ! (Ci'i de guerre.) — De Wavrin.

Y FAULT FAIRE LE MIEULX CON PEUT. —

Levasseur, a Abbeville, en 1401.

YouL DOE. (La volonfe de Dieu.) — Kerli- viry.

Ypris CORAM REGE CAPTis. — Amaud de I'Estang.

Zara a CHI TOCCA. [Un pot a feu ou un petard.) — Devise que portait jadis le due Jean de Bourbon, comme on le voit en divers

374 DICTIONNAIRE

lieux du Bourbonnais et de Villefranche, en Beaujolais.

ZeLO ZELATUS -sum pro domino DEO EXER-

ciTuuM. — Les carmes dechauss^s.

DEVISES GRECQUES

AUv aptaxEustv. — Gilles Menage. (Porte une croix de Saint-Andre , charg^e au centre d'un soleil rayonnant.)

'AvSpbg 6p6o? fjXio?. — Devise par decompo- sition du nom d'Andr^ Orthelius , qu'il ne faut pas confondre avec Abraham Ortelius.

'A-VTspto?. [Deux torches unies par des iioeuds.) — Daniel Fillau, secretaire du prince de Gond6.

Jeton de 1611.

A.TCAavo?. [Sans errer.) — Le connetable Anne de Montmorency, premier baron de France. Les uns lui donnent une etoile fixe ; les autres, un bras arm6, tenant une epee, pour corps de la devise.

Jetons, etc.

DES DEVISES. 375

"ATcrepot; vUri. {Victoire sans ailes.)

Jetons d'Henri IV, de i899.

ry]poTpocpo<; DiTii?. [Pegase.) — Vergy.

Jeton de iS61.

'Ev Tw ttoveTv dcTuXavoi;. — Ghandi^.

ZrjOi. {Connais-toi.) — Devise du poete Ta- bourot, procureur du roi a Dijon.

Jeton de 1585.

Zoivxe Oavwvce. — Maillans.

OXufXTTo;. — Les dues de Mantoue.

• OuOev 6 pi6;. — Devise form^e par decom- position du nom Utenhovius , auteur des Pays-Bas.

ToT? vopif; IletOou. {Obeissez aux lots.) — Devise des fr^res Pithou, savants critiques et historiens du xvi° si^cle.

TXefa. [Soleil surmonte d'une balance., le tout dans un pentalpha.) — Henri, due d'An- jou.

Jetons de 1568.

^wc cpEpot rjSs y(xk-fi\>Yiy. {Quit porte la lumiere et la tranquillite.) — Devise de Catherine de MMicis, avee I'arc-en-ciel. « Elle porta cette devise pendant la vie de flenri II , mais elle

376 DICTIONNAIRE

la quitta etarit veuve. Elle prit des cendres chaudes, ou, selon quelques auteurs, de la chaux vive, d'ou il sortait une grande fumee, a cause des eaux qui tombaient dessus , avec ces paroles : Ardorem^ etc. » (Voy. ce mot.) [Le P. Bouhours.)

SUPPLEMENT

Adieu, biens mondains ! — Jean de Sales.

(Savoie.)

A l'aventure. {Un cultivateur ensemengant un champ.) — Auguste Aubry, libraire-edi- teur k Paris, de nos jours.

Allen, allen. (Allons, allons.) — Devise de I'ordre de I'Ecu d'or cree en 1369 par Louis II, due de Bourbon, surnomm6 le Bon.

Aquila non captat muscas. — Lord Graves, baron de Gravesend. (Grande-Bretagne.)

ArMA TENENTI omnia DAT QUI JUSTA NEGAT.

— Devise que prit Anne de Montmorency, lorsqu'il fut conn^table.

DES DEVISES. 377

A TEMPS KATENS {A temps qui attend). — Paixdecoeur. (Porte de gueule au chevron d' argent, accompagn6 de trois coeurs de m^me metal, 2-1, en Normandie.)

Sur un maimscrit du xvi* sidcle, de la bibliotheque de M. Eug. Marcel, bibliophile.

A TOUTE HEURE. — EuFfe.

AuT NUNC, AUT NUNQUAM. {Ou maintenant, ou jamais.) — Charles V, deuxieme fils du due Francois et de la princesse Claude de Lor- raine, et neveu de Charles IV, succeda I'an 1675 a son oncle dans ses Etats, ou plutot dans I'esp^rance de les recouvrer. Mais en vain il mit sur ses etendards la devise ci-des- sus, le marechal de Crequi lui ferma toujours I'entree de la Lorraine.

AvEC LE TEMPS GRisE. — Griso, en Flan- dres.

Bonne est la haye autour du ble. — La famille de Laye qui s'est fondue dans celle du B16. (La Haye se prononce ici comme I'haye sans aspiration.)

Garitas generis humani. — {Un cippe ou autel carre., sur lequel repose un ciboire sur- monte d'une hostie ; a la base est une mitre posee sur un coussin ; puis un bonnet phrygien

378 DICTIONNAIRE

et un chapeau rond sont poses a terre , la croix episcopale appnyee contre I'autel.) — Claude Fauchet, ^veque de Bayeux.

Sar son cachet, 1791 .

Clarus utraque. — Geoffroi-Mace Camus de Pontcarr6, premier president du parlement de Normandie. (Porte des croissants et une etoile.)

En tete d'un livre. CrUCE, DEO, GLADIO, REGI JUNGOR. — Saint-

Phalle. (Champagne.)

Deo duce. {L'ange Raphael apparaissant a Tobie, etc.) — Devise de Raphael du Petit- Val, imprimeur a Rouen au xvi*' siecle.

Deus DAT GUI VULT. [Uu sceptre tomb ant des nues.) — Eric, roi de Suede (1562), avait la meme devise que son pere.

Deus protector meus. — Devise de Charles- Philippe, due de Sudermanie, frere de Gus- tave-Adolphe, roi de Suede.

En bonne foy. — Francois de Sales, sei- gneur de Boisy. (Savoie.)

Fert lucem eundo. [Apollon en marche sur notre globe, tient de sa main droite un livi^e

DES DEVISES. 379

ouvert.) — Bachelin Deflorenne, libraire-6di- teur a Paris, de nos jours.

GaUDEBUNT CAMPI, ET omnia QVJEi IN EIS

SUNT. [Psalm. 95.) — Gampi a Plaisance. (Italie.)

Gloria altissimo suorum refugio. — Gus- tave-Adolphe, roi de Sufede.

GoTT 1ST MEiN TROST. [Dieu est ma conso- lation.) — Christine d'Holstein , femme de Charles, roi de Suede et mere de Gustave- Adolphe.

Iehova ductor suorum. — Jean, fils de Jean III, due d'Ostrogothie, neveu de Gustave- Adolphe, roi de Suede.

In mandatis tuis, domine, semper speravi. — Anne de Montmorency, 6tant grand maitre de France.

In paucis quies. — Galois de Sales, sei- gneur de Villaroger.

In te, domine, confido. — Devise d'Antoine Authier.

Siir des livres de sa bibliotheque.

Jehova solatium meum. — Charles, roi de SuMe, fr^re de Jean III.

380 DICTIONNAIRE

Laissez croistre la haye. — Jean de la Haye. (Hollande.)

Lancea rupta pro rege et patria. — Ghassay.

Lancea sacra ! [Cri.) — D'Adhemar. (Pi- cardie et Guyenne.)

Macula sine macula. — Kergado-Molac en Bretagne. (Porte des macles dans ses armes.)

Maintenir faut. — Le Boucq de Ternas. (Picardie.)

Mane nobiscum, domine. — Devise accom- pagnant les troisiemes armes de Jacques- Auguste de Thou.

Sur la couverture d'un livre de sa bibliotheque.

Marche droit, heincaert ! — Heincaert, en Flandres. (Ge nom veut dire boiteux.)

Mas vale volando. — Les Pimentels, en Espagne, qui ont un aigle volant pour cimier.

' Melun» a moy melun ! [Cri.) — Lawoestine. (He de France.)

Meminisse et imitari. — Jean-Sebastien- Adolphe Devoucoux, eveque d'Evreux, 1860.

Meta laboris honos. — Devise de Barbou imprimeur celebre (xviii^ si6cle).

DES DEVISES. 381

MiSERis succuRRERE DISCO. — La Soci6t6 de m^decine et des sciences de la ville d'fivreux. (1817-1823.)

Cachet.

MoDERATA DURANT. — Hugues de Rochcfort. (Auvergne.)

More por diou. — More de Pontgibaud. (Bretagne.)

MusA FCELiciTAs {sic) ALTERA. — Dcvise de Jean Belot, cur6 de Milmonts, auteur de trait^s sur la chiromancie, la physionomie, les divi- nations et les songes

Sur un portrait grave sur bois,

Nasci, laborare, MORI. — Guillaume de Rochefort. (Auvergne.)

Nec devio, NEC retro gradior. — Rigon de Magny. (Languedoc.)

Nec scopuliterrent. [Unnavirevoguantsur une mer agitee.) — M. Eugene Marcel, membre de la Societe des Bibliophiles normands.

Ex libris et cachet.

Ne quid nimis. [Un orme contre un croissant et une tour.) — Philibert de I'Orme, abb6 commendataire dlvry, en 1548, un des plus

382 DICTIONNAIRE

habiles architectes de son temps, o est lui qui donna les plans du chateau d'Anet.

Ne varietur. — Le Gras du Luart. (Nor- mandie.)

Nihil agere semper infelici est optimum. {Publ. Syrus.) — Gilles Menage.

Nil nisi consilio.

Jeton de i649 nux armes de France et au chiffre cou- ronne de Louis XIV.

NiTiMUR IN vetitum. — Grilles, a Aries et a Gennes.

Noel a noel. — Le Noel de Groussy. (Nor- man die.)

NoN. iNFERioRA. SECVTVS. {Une femme debout tenant de sa main droite une statuette de la Jus- tice et montrant de la gauche un trophee mili- taire.) — Claude d'Expilly.

Medaillon en cuivre, 1601.

NoN siBi SED mundo. — Biguon, conseiller du roi, intendant de justice de la g6neralit6 de Rouen.

NoN SINE LABORE. — Le Coq de la Fon- taine.

NoN UNO GENS SPLENDIDA SOLE. — D'Aligre.

(He de France.)

.DEVISES. 383

Nostra sl. , i^ tumulo. [Un arbre de buis ou de myrtey symbole de V Amour.) — Louise de Lorraine- Vandemont, femme de Henri IIL

N'OUBLIE ET NE DOUBTE. — Bois de MOU-

zilly. (De de France.)

Nova qu^rant alii, nil nisi prisca peto. — Paul Petau, savant antiquaire de la fin du XVI® au commencement du xvn® si^cle.

NuNQUAM excidet (sous - eutendant cha- RiTAs). — Devise de saint Francois de Sales.

Per ardua virtus. — Claude de Roche- fort. (Auvergne.)

Plus cogitare quam dicere. — Francois- Ignace Wolfgang, baron de Spiringk.

Raison partout, rien que raison. — Pierre Gringore, poete satirique du r^gne de Louis XIL

Sans fourvoyer sa voye. — Jacques, bdtard de Savoie, abb6 d'Entremonts.

Super pennas ventorum. — Les Vento, seigneurs des Pennes, en Provence, origi- naires de Gennes.

Tene certum, dimitte incertum. — Pierre Gerton, chanoine de I'^glise de Melun.

384 mr

Teres hujus virtute om archev^que de Tarragone. '^' tenant une longue croix.)

TUTUM FORTI PRESIDIUM VII

nenche, en Dauphin^.

Unitas. (5 ou 6 pieces de bois ^ ble.) — Bernard Gless, 6v^que t Trente, cardinal.

Ut seres metes. — Granery, a Turin.

Veritas vincit. — Les Veras, en Espagne

Jean Ter^s, te un lion

- Bardo-

• ensem- ijuce de

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