FRANS AESRRUE ” SRE NAS. ra Fe ENTOMOLOGIE. ENTOMOLOGIE. HISTOIRE NATURELLE DES INSECTES, 2 : , 10 eu pe } 4 ee PEN) Avec leurs caractères génériques et spécifiques ; leur description, leur synonymie , et leur fisure enluminée. Pain M NO MDIN TUEUR), Docteur en Médecine , de l’Académie des Sciences , Belles- Lettres et Arts de Marseille ; Correspondant de la Société d'Agriculture de Paris. In his tam parvis ; atque tam nullis, quæ ratio ! Quanta vis! quàm inextricabilis perfectio ! Prin. Hist. Nat. Lib. 11. cap. 2. COMEÉOPTER ES: TOME TROISIÈME. HN A AMP AIR TS) De l’Imprimerie de LAanwwrau, Imprimeur ; rue Serpente, No, 17. ND Ce CT RENE IV, SE IEEE IT à PAT PI Turrigeros Elephantorum miramur humeros , Taurorumque colla, et truces in sublime jactus, Tigrium rapinas , Leonum jubas, Cüm rerum natura Nusquam maois : quàäm in minimis, tota sit. Quapropter, quæso , ne hæc legentes , quoniam ex his Spernunt multa, etiam relata fastidio damnent , Cüm in rerum naturà nil possit videri supervacaneum. Prin. Hist. Nat. Lib. 11. cap. 2. No-35.:C ANABEÉE C2A MAPS. a Eire a donné à ce genre le nom de Carabus, du mot Scara- bæœus lésérement changé. M. Geoffroy lui avoit restitué le nom de Buprestis donné par les anciens, et tiré de la qualité mal- faisante que l’on attribuoit à ces insectes : Buprestis signifiant en grec , faire crever les bœufs. Le mot Carabus , Carabe , a Re prévalu , et , à l’exemple de tous les Entomologistes 5 nous le conservons et nous désignons sous celui de Bupreste, des insectes très-différens, c’est-à-dire, ceux que M. Goo a décrits sous le nom de Rishard, Indépendamment des caractères génériques qu offrent les an- tennes et les tarses, les Carabes ont une forme particulière qui empêche de les confondre avec aucun autreinsecte. Une démarche beau- coup moins vive , les antennes à articles -plus courts et plus grenus ; quatre articles seulement aux tarses des pattes postérieures, dis- tinguent la nombreuse famille des Ténébrions. Les Cicindèles ont beaucoup plus de rapports avec les Carabes: ces insectes se res- semblent un peu par les antennes, par le nombre d’antennules, par la pièce ou appendice, qui se trouve à la base des cuisses postérieures ,. et enfin par la vivacité et la légéreté de leur dé- marche : mais la tête grosse et les yeux très-saillans ; le corcelet presque cylindrique, muni d’un très-léger rebord ; les pattes longues et déliées, et les tarses composés d’articles longs et amincis, forment dans la Cicindèle une différence assez considérable. Les Scarites ont bien plus de rapports avec les Carabes qu’avec Îles Ténébrions , quoique Linné ait placé parmi les Ténébrions le seul Scarite qu’il a décrit. Ces insectes ont de commun entr’eux le nombre d’articles aux tarses de toutes les pattes, l’appendice à la base des cuisses postérieures, six antennules, et une manière de vivre à-peu-près semblable; mais ils diffèrent par les antennes, Coléoptères. tome. III. A 2 NO EE CAR A B E: dont les articles sont plus courts dans les Scarites, tandis que le premier article seulement est beaucoup plus long : d’ailleurs les pattes antérieures ont leurs jambes larges et garnies de fortes épines, par le moyen desquelles ces insectes creusent et sillonnent la terre. | Les antennes des Carabes, placées au-devant des yeux, égalent à peine la moitié de la longueur du corps; elles sont presque fili- formes: elles diminuent seulement un peu yers leur extrémité. Elles sont composées de onze articles bien distincts. Le premier est le plus gros et le plus long de tous; le second est petit et beaucoup plus court ; les suivans sont à-peu-près d’égale longueur entr’eux ; les derniers seulement diminuent un peu d’épaisseur. Ils ont une figure cylindrique; mais ils paroiïssent un peu plus étroits à leur base qu’à leur pointe. La zére est assez longue et avancée. L’insecte la porte presque horisontale, ou très-peu penchée. Les yeux sont ronds et saïllans, mais beaucoup moins que dans les Cicindèles. La bouche est munie d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de six anten- nules. La lèvre supérieure ( P1. 1. fig. 1. a. a, et PI. 3. fig. 22. a. a.) est une pièce mobile, transversale, large, coriacée, arrondie, dentée ou quelquefois échancrée et ciliée. Elle se trouve à la partie antérieure de la tête; elle est placée sur les mandibules , et ferme la bouche supérieurement. Les mandibules (PI. 1. b. b. et PI. 3. b. b.) sont grandes, cor- nées , arquées, très-pointues, munies de plusieurs dents aigues. Les mdchoires (PL. 1. c. c. et PI. 3. c. c. ) sont cornées, ciliées intérieurement, terminées en pointe forte, courbée , très-aigue. La Ævre inférieure (PL. 1. d. d. h. et PI. 3. d. h.)estavancée, cornée, mince, entière. | Les antennules antérieures (PI. 1. fig. e. e. et PI. 3. fig. f£. f.) sont courtes, filiformes, de la longueur des mâchoires, composées de deux articles, dont le premier est un peu plus court que le second; elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les antennules moyennes ou ES) No. 851 (C AUR'A BE. 3 extérieures (PI. 1. f. f, et PL. 3. e. e.) sont longues et composées de quatre articles ; dont le premier est court, le second assez long, le troisième conique, le quatrième assez large, un peu comprimé, tronqué à son extrémité; elles ont leur insertion à la base latérale des antennules antérieures. Les aztennules postérieures ( PI, 1.8.2. et PI. 3. g. g.) presque aussi longues que les moyennes , sont com- posées de trois articles, dont le premier est le plus court, et le der- nier est le plus large, un æeu comprimé et tronqué à son extrémité; elles ont leur insertion à l’extrémité de la lèvre inférieure. Le corcelet, très-peu convexe en-dessus, a un léger sillon ou ligne longitudinale plus ou moins marquée dans les différentes espèces. Il est terminé latéralement par un rebord élevé et un peu tranchant. Il est coupé quarrément, dans la plupart des espèces, à sa partie an- térieure et postérieure : dans les espèces où le corcelet est beaucoup plus étroit à sa partie postérieure, il est légérement échancré en devant, ce qui représente assez mal, un cœur dont la pointe seroit tronquée. C’est d’après la forme du corcelet, que M. Geoffroy a di- visé ces insectes en plusieurs familles. Les élytres , plus convexes et plus élevées dans les grandes espèces que dans les petites, sont garnies, dans presque toutes, de stries longitudinales , et les côtés sont terminés par un petit bord élevé. L’écusson ne manque dans aucune espèce connue; mais ilest en général très-petit. La plupart des Carabes sont aptères. Quoique les élytres soient séparées l’une de l’autre, et qu’elles puissent s’ouvrir ou s’écarter du corps, on ne trouve au-dessous qu’un moignon d’aîle, c’est-à-dire, une petite pièce mince, étroite, membraneuse, garnie de nervures, plus ou moins longue, mais toujours trop courte pour pouvoir servir au vol. Plusieurs espèces ont des aîles, dont elles font rarement usage. à Les pattes sont d’une moyenne longueur. Les cuisses sont un peu renflées; et les jambes , un peu plus grosses par le bas que par le haut, sont garnies tout le long, de très-petites épines ; le bas est terminé par deux épines longues et droites. On voit à la base des cuisses postérieures, une appendice ovale et alongée, qui ressemble à un A ij â N°, 135: CHAR A BE moignon d’une autre cuisse. Cette pièce, que l’on voit sur quelques autres Coléoptères, est beaucoup plus grande dans les insectes de ce genre, ainsi que dans celui des Cicindèles et des Scarites, qui en approchent beaucoup. Les zarses sont composés de cinq articles, dont le premier est plus long que le second , celui-ci l’est plus que le troisième, et le- quatrième est le plus court : ils ont une figure triangulaire plus mar- quée dans le troisième et le quatrième, à câuse qu’ils sont plus courts, c’est-à-dire, que chaque article est étroit à sa base, et large à sa pointe. Le dernier article, à-peu-près de la longueur du premier, est un peu en masse, et garni de deux crochets recourbés et aigus. Les tarses des pattes antérieures sont un peu plus larges que ceux des autres pattes. Ils sont tous garnis de poils ou épines moins roïdes, mais plus nombreuses que celles des jambes. Les Carabes composent une famille très-nombreuse et très-répan- due , dont la plupart des espèces s’élèvent à une grandeur imposante parmi les insectes, et sont revêtues de couleurs très-brillantes La qualité malfaisante qu'on leur a supposée, devoit inspirer le désir de les connoître, ou donner lieu à les faire connoître. On trouve aussi dans l’antiquité bien peu d’auteurs, naturalistes ou médecins, qui n'aient fait mention de ces insectes; mais ils ne nous donnent au- cune idée fixe sur leur forme, ni sur leurs mœurs, ni même sur leur nom, qui, passant à travers mille changemens, ne les fait reconnoître que par la qualité nuisible qu’il désigne. Quoique la propriété qu’on a donnée à ces animaux, de faire crever les Bœufs qui pouvoient en manger, ne soit pas bien avérée, cette opinion a pu n'être pas sans fondement jusqu’à un certain point, et Von n’ignore pas que, pris intérieurement, ils peuvent être dange- reux aux hommes, ainsi qu'aux bestiaux. Ce n’est donc pas sans motif que M. Geoffroy avoit restitué à ces insectes le nom de Bu- preste ; et ce n’est pas sans regret que je me trouve forcé de le trans- porter sur d’autres insectes, où il doit être aussi étranger qu’inexact. On peut assez facilement reconnoître les Carabes, même au pre- mier coup-d’œil, par la forme ovale et convexe de leur corps, par leurs longues antennes en filets, et par la vitesse et l’agilité avec les- No 25. AC À RAA BE. & quelles ils marchent. C’est sans doute une singularité assez remar- quable parmi ces insectes, que les uns soient doués de bonnes ailes, et que les autres en soïent privés, quoique leurs étuis cependant soient bien séparés l’un de l’autre, et puissent s’ouvrir et s’écarter du corps. Ce sont ordinairement les grandes espèces qui n’ont point d’aîles; elles ont seulement à leur place , de chaque côté du dos, une pièce plus ou moins longue, platte et étroite , qui dimi- nue insensiblement de largeur et se termine en pointe; elle est membraneuse et flexible, quoique moins que des aïîles, et elle est garnie de nervures longitudinales. On peut sans doute regarder ces deux pièces comme des rudimens ou des moignons d’aîles, mais on peut assurer aussi qu’elles ne sont point propres au vol, et, dans quelques espèces, elles sont si courtes qu’elles échappent d’abord à la vue. Les aîles véritables que l’on trouve sur certaines espèces, ne sont guère plus longues que le ventre; leur extrémité est pliée en paquet et paroît comme chiffonnée, quand elles reposent sur le dos de l'animal; leur surface n’est pas non plus fort égale , elle est comme garnie de rides , et fortifiée par des nervures. Aux uns, ainsi qu'aux autres de ces insectes, la nature ne paroît pas avoir voulu leur donner la faculté de voler ; car ceux qui ont des aîles, en font si rarement usage, qu’elles semblent leur être inutiles, ou peu propres à les servir. Mais ils ont reçu des pattes longues, déliées et fortes, qui les rendent très-agiles. La jambe est terminée par deux épines, dont l’une est assez longue , et les tarses antérieurs, dans un sexe, sont larges et de forme conique applatie. L’observation nous ayant démontré que c’étoit le mâle seul qui avoit de pareils tarses, on peut juger qu’il peut s’en servir pour mieux se saisir de sa femelle, et non pour fouiller la terre, comme le pense de Geer. On ne voit point de pe- lotes aux articles des tarses de ces insectes. Mais nous devons faire remarquer que les cuisses postérieures, qui ont en-dessous une ca- vité en forme de rainure tout du long, sont garnies à leur base, tout près du corps, d’une appendice ovale et alongée, que M. Geoffroy a comparée à un moignon d’autre cuisse, et qu’il a regardée comme un caractère essentiel. On trouve, il est vrai, une espece d’appendice, à la base des cuisses de quelques insectes ; mais elle est très-peu ap- 6 NOM 5. AONANMRPANBIE parente : elle se fait cependant un peu mieux remarquer sur les Dy-- tiques; mais, outre qu’elle n’est dans les Carabes qu'aux paties pos- térieures ,ellen’esten aucunautre insecte, plus grande et plus distincte. Si dans les généralités, nous devons nous attacher à faire remar- quer l’organisation du genre des insectes que nous avons à faire connoître, nous devons aussi éviter des répétitions oiseuses, et n’in- diquer que des ressemblances ou des différences bien marquées. Le corcelet des Carabes n’a que très-peu de convexité en-dessus ; il est plutôt applati. Il est garni, vers les côtés, d’un rebord élevé et tran- chant : par-devant et par-derrière il est coupé transversalement , et se prolonge, dans quelques espèces, auprès des élytres, en deux pointes mousses et angulaires, qui cependant manquent dans d’autres où le bord postérieur va en ligne droite. Le bord antérieur est tou- jours un peu concave, et, tout le long äu dessus du corcelet, il y a dans toutes les espèces une ligne en forme de sillon. On a cru trouver de la ressemblance dans la figure du corcelet de quelques espèces, avec celle d’un cœur dont la pointe seroït tronquée. Dans les unes, il est plus étroit que les élytres, et dans les autres , il les égale en largeur, mais il est toujours plus large que la tête, et les insectes, que M. Gcoffroy place dans la seconde famille de ses Bu- prestes, qui ont le corcelet plus étroit que la tête, sont ceux qui composent le genre Cicindèle. Les élytres sont, dans les grandes espèces , très-convexes et plus élevées que dans les petites; elles sont pointues à l’extrémité, et presque toujours garnies de cannelures ou de stries longitudinales très-fines; leurs côtés sont tranchans , ils ont un petit rebord élevé, et ils se prolongent un peu en-dessous, pour embrasser une partie de la poitrine. Dans quelques espèces, ils sont marqués de points concaves, qui souvent sont brillans et comme dorés. L’abdomen , très-convexe en-dessous, a ses anneaux couverts en-dessus d’une peau molle et flexible, que les élytres garantissent de tout accident. Mais nous devons une petite observation aux deux derniers anneaux qui, plus exposés, parce que les élytres ne les couvrent pas, quand l’insecte alonge le ventre, ont la peau écailleuse aussi bien en-dessus qu’en-dessous. La tète des Carabes, assez longue et avancée, ornée de deux yeux No. 35 CARABE. 7 ronds et saillans, est garnie de deux denis fortes, courtes, grosses , courbées , et qui n’ont qu’une seule dentelure au côté intérieur. On peut aussi juger les Carabes, comme des loups parmi les insectes. Ils sont tous voraces et carnaciers; ils ne vivent que de rapine et se nourrissent de larves , de chenilles, d’insectes parfaits dont ils se sai- sissent avec leurs mâchoires. Ils ne s’épargnent pas même entr’eux , et souvent ils se dévorent impitoyablement les uns les autres, Sem- blables aussi à tous les animaux malfaisans , ils cherchent à se cacher dans la terre ou sous des pierres : la plupart, parmi les grandes es- pèces surtout, évitent la lumière, et ne sortent que la nuit. On les rencontre très-fréquemment dans les jardins et dans les champs, où ils courent avec beaucoup de vitesse et d’agilité. Il y a entr’autres' une espèce qui vit ordinairement sur le chêne; et la préférence qu’elle donne à cet arbre , marque qu’elle sait choisir l’endroit où elle doit trouver plus de gibier: car personne n’ignore que le chêne est, peut- être de tous les arbres, celui qui nourrit le plus d’insectes , et surtout le plus d’espèces de chenilles. Notre Carabe se promène de branche en branche, et, quand il a faim, il attaque la première chenille qu’il rencontre, la perce et la mange à son aise. En pressant le derrière du mâle, on fait sortir une grosse masse de chair, et ensuite une longue partie cylindrique, courbée et poin- tue au bout, dure et écailleuse presque dans toute son étendue, à l’ex- ception d’une certaine portion de l’extrémité, qui est couverte d’une peau membraneuse et molle. Cette partie , qui paroît être celle du sexe , ou son étui, se dirige toujours de côté, quand elle sort du ventre ; elle est très-mobile à sa base , où elle est accompagnée de deux petits filets écailleux, gros à leur origine, mais ensuite très- déliés et mobiles. On peut être souvent le témoin de l’accouplement de ces insectes : le mâle est monté sur la femelle, qui pond ensuite, ordinairement dans la terre, de petits œufs blancs. Comme c’est aussi dans la terre, que les larves des Carabes doivent vivre, elles sont difficiles à rencontrer, et conséquemment peu connues. Elles ont le corps alongé , avec six pattes écailleuses, et une bouche armée de deux fortes mâchoires ou pinces qui leur servent à saisir les larves et les insectes dont elles se nourrissent; car si nous avons déjà và le 8 NO 35 ACVAMEMA SIP IE: goût de chair si bien marqué dans l’insecte parfait , à plus forte raison : devons-nous le trouver dans la larve. Reaumur nous a donné l'histoire de la larve du Carabe Sycophante, qui vit dans le nid des chenilles processionnaires , et qui est un de leurs ennemis le plus redoutable. Nous ne devons pas craindre d'emprunter souvent le langage même de cet observateur si justement célèbre, pour rendre notre discours plus intéressant. Cette larve, selon le Naturaliste que nous venons de citer, devient aussi longue et plus grosse qu’une chenille de médiocre grandeur : le dessous de son corps est d’un beau noir lustré : il semble que ses anneaux soient écailleux et crustacés, quoique un peu mols. Au- devant de la tête, elle porte deux pinces écailleuses, recourbées et se croisant l’une vers l’autre, avec lesquelles elle a bientôt percé le ventre d’une chenille, car c’est ordinairement par-là qu’elle attaque ces insectes. La chenille qu’elle a une fois percée, a beau se donner des mouvemens, s’agiter, se tourmenter, marcher, elle ne l’aban- donne pas jusqu’à ce qu’elle Vait entièrement mangée. La plus grosse chenille ne suffit qu’à peine pour la nourrir un jour; elle en tue et en mange plusieurs dans une journée. Ces larves très-gloutonnes savent se placer à merveille pour que la proie ne leur manque pas ; elles savent trouver le nid des processionnaires , et s’y établir : on en rencontre souvent dans un nid, jusqu’à cinq ou six. Là, elles peuvent manger assurément autant qu’elles veulent ; il n’y a pas de jour apparemment où chacune d’elles ne fasse périr un bon nombre de ces chenilles ou de leurs chrysalides. Gette larve n’est pas en tout tems précisement de la même couleur; lorsqu'elle a besoin de man- ger, ou qu’elle ne s’est pas rassasiée à son gré, elle paroît d’un plus beau noir. Mais, lorsqu'elle s’est trop gorgée, ce qui lui arrive sou- vent, sa peau devient tendue, ses anneaux sont déboîtés, et laissent voir du brun sur le corps, et du blanc sur les côtés. À force de manger, elle se met quelquefois dans un état où sa peau paroit prête à crever; elle semble presqu’étouffée : aussi, quoiqu’elle soit vive et farouche dans d’autres tems , elle se laisse prendre alors et manier ; comme si elle étoit morte, ou au moins mourante ; mais, quand la digestion est avancée, quand elle s’est vuidée, elle commence à se mouvoir ; N°:#35. D'ONAN RMAUBNE, 9 mouvoir, et reprend son agilité ordinaire. On peut voir quelquefois les plus grosses de ces larves bien punies de leur gloutonnerie : lors- qu’elles se sont mises hors d’état de pouvoir se remuer, elles sont attaquées par d’autres larves de leur espèce, encore jeunes et assez petites, qui leur percent le ventre et les mangent. Rien ne met ce- pendant ces jeunes larves dans la nécessité d’en venir à une telle barbarie, car elles attaquent si cruellement leurs camarades, dans des tems où les chenilles ne leur manquent pas. Ce goût de s’en- tredévorer entr’elles, doit les rendre peu propres à être élevées, et empècher de les suivre dans leurs transformations. Comme le tableau des généralités doit présenter ce que le genre entier renferme de plus intéressant, soit par rapport à l’utile, soit par rapport à l’agréable, nous ferons mention ici d’une singularité remarquable que présente une espèce de Carabe. Rolander est le premier qui nous a fait connoître cet insecte; il a observé que, lors- qu’on le prend dans la main, ou qu’on lni touche le ventre, il fait sortir de l’anus une fumée bleue, avec un petit éclat , tel que celui d’un peu de poudre à canon à laquelle on met le feu, et il répète cette fumée avec un pareil bruit, plus de vingt fois de suite , aussi long-tems qu’on lui gratte le dessus du corps : c’est ce qui lui a fait donner aussi le nom de crepitans par Linné, et de petard en Fran- çois. Mais c’est l’usage qu’il sait faire de cette propriété, que nous devons surtout remarquer. Il a pour ennemi déclaré le Carabe inquisiteur. Quand il est poursuivi par cet insecte, il fait aussitôt sortir la fumée , ce qui arrête le grand Carabe , et donne occasion au petit d’échapper par la fuite : s’il ne trouve pas cependant quelque endroit propre à se cacher, il finit par être la proie de son ennemi, qui ne cesse de le poursuivre. Tous les Carabes répandent une odeur forte, pénétrante et presque insupportable , qui approche de celle du vieux beurre, du tabac, et de quelque plante vénéneuse ; pour peu qu’on les touche , cette odeur se communique aux doigts, et s’y fait sentir long-tems : elle est pro- duite par une matière onctueuse qui transpire de leur corps. Mais, lorsqu'on touche l’insecte un peu rudement, il fait sortir de la bouche et du derrière, une liqueur d’un vert noirâtre, âcre et caustique, Coléoptères. tome I. B 10 No:13%5. CFASRVANBRE. dont l’odeur est bien plus forte et plus fétide encore , qui souvent est seringuée hors du derrière en manière de jet, quelquefois à une assez grande distance, et qui, si elle rejaillit dans l'œil, y cause une douleur très-sensible. On peut donc croire avec fondement, que ces insectes, pris intérieurement, seroient un poison bien dangereux. C’est ainsi qu’en avoient jugé les anciens, qui les croyoient capables, par leur acrimonie et leur causticité, d’enflammer les intestins des bœufs, qui pouvoient en avaler quelques-uns mêlés avec lherbe dont ils se nourrissent dans les champs et dans les prés. On trouve dans les Pandectes une loi qui prouve que les Romaïns regardoient ces insectes comme un poison aussi dangereux pour les hommes que pour les bêtes, puisqu'il y a peine de mort contre ceux qui les emploi- roient pour empoisonner. Comme cependant tout peut être utile, même les poisons, Hip- pocrate , Pline et les anciens médecins , attribuoïent aux Carabes une vertu peu inférieure à celle des Cantharides. Ils en faisoient usage dans diverses maladies, dans l’hydropisie, dans la tympanite, et surtout dans quelques maladies auxquelles les femmes sont particu- lièrement sujettes, comme par exemple, la suppression des règles, le squirre à la matrice, etc. Ils les faisoient prendre intérieurement à très-petite dose, et ils les employoient quelquefois en pessaires, mêlés avec des substances aromatiques. On pourroit sans doute très-bien substituer dans l’usage de la médecine , les Carabes aux Cantharides, qui peut-être ont moins de causticité. Nous devons encore faire mention, pour l'utilité des arts, d’une espèce de Carabe, apportée du Sénégal par M. Geoffroy fils, qui nous a dit, qu’étant au village de Postudal, à quelques lieues du Sénégal, comme il s’occupoit à ramasser des insectes, et qu’il engageoïit les Nègres à en apporter , l’un d’eux lui présenta dans un pot, plusieurs milliers d’une petite espèce de Carabe. Ils étoient secs, et leur nombre prouvoit qu’ils avoient été amassés à dessein. Ce Nègre ayant été questionné sur l’emploi qu’il vouloit en faire, répondit que cet insecte entroit dans la composition du savon employé dans le pays; il mon- tra en-même-temps une boule de ce savon ; dont la couleur étoit noire, mais qui avoit toujours la même propriété que le nôtre ; NC: 354 LCA ER SANBIE. 15 et qui est employé au même usage, tout le long de la côte du Séné- gal. Ne pourrions-nous pas retirer de nos espèces, le même alkali qui pourroit servir à la même utilité? | Nous terminerons enfin par une observation de Degeer, qui peut intéresser les naturalistes. Cet auteur rapporte avoir vu que les Ca- rabes sont tourmentés par de petites Mittes rousses, de l’espèce de celles qui s’attachent aux Scarabés et aux Bourdons, ét qui se logent ordinairement, sous les aîles ou les élytres , sur la peau mem- braneuse du ventre, où elles vivent en les suçant. E 2 N°2935: CARABE. A — CARABE. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , plus lon- gues que le corcelet; onze articles: le premier plus gros et plusalongé; les autres cylindriques , presque égaux. Lèvre supérieure cornée, avan- cée, ciliée, arrondie ou échan- crée. : Mandibules cornées, fortes , avancées, arquées, pointues, uni- dentées. Mächoires cornées, avancées, droites, arquées et pointues à l'extrémité , intérieurement ciliées. Lèvre inférieure cornée, avan- cée, étroite, entière. Six antennules. Les antérieu- res filiformes, de la longueur des mâchoires : deux articles presque égaux. Lesintermédiaireslongues, quadriarticulées : premier article court, le second plus long, le dernier un peu plus gros et tron- qué. Les postérieures triarticulées : article premier plus court, le der- nier plus gros et tronqué. CA R ASB\UXSS: CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , thorace paulo longiores , undecimarti- culata : articulo primo crassiori, longiori, aliis subaqualibus cy- lindricis. Labium syperiuscorreum, por- r'eCÉUIT ; ciliatum » rotundatum aut emarsiratur. Mandibulæ cor1eaæ, validaæ , porrectæ, arcuatae, acutae, urii- dentatae. Maxillæ corneaæ , porrectæ , apice arcuataæ, acutaæ, intus ciliatae. Labium zzferius correurm, por- rectum, ANSUSÉUT ; ILESTUNL. Palpi sex. Anteriores filifor- mes , matillarum longitudine , articulis duobus subæqualibus. Medii longiores , quadriarticu- lati : articulo primo brèvissimo, secundo longiori ; ultimo crassio- ri, truncato. Posteriores triarti- culati : articulo primo breviori; ultimo crassiri, truncato. N° 355 GEL AC R A BEL. ,3 ES PE CES _CaraBEe maxillaire. Carasus maæillosus. PI. 4. fig. 90. et PI. 1. fig. 10. C. aptère noir; mandibules avancées, de la longueur de la tête; corcelet prolongé, bilobé. C. apterus ater, mandibulis exsertis longitudine capitis, thorace postice producto bilobo. Dict. ins. Carabe. N°. 1. Carabus maxillosus. Fas. jo ins. tom. 1. pag. 298. N°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 194. No. Carabus mazxillosus nd , ater thorace postice producto bilobo unico- lore. Tuews. nov. Spec. ins. Drss. 4. pag. 69. Vozr. Coleopt. tab. 39. fis. 47, 48. Fussz. archiv. ins. 8. tab. 47. fig. 3. Maximus in hoc genere. Antennæ filiformes, nigræ apice fuscæ. Caput magnum, exsertum Ne planâ, clypeoque porrecto, rotundato , integro Mandibulæ magnæ, exsertæ , acutæ, intesgræ. Thorax singularis, cordatus, marginatus, dorso elevato, medio concavo et postice producto lamellis duabus depressis , obtusis. Elytra glabra, vix punctata, atra. Fas. Il est très-grand et entièrement noir. Les mandibules sont grandes, arquées, pointues , ordinairement inégales. La tête est assez grande, inégalement enfoncée en-dessus. La lèvre supérieure est grande et arrondie. Le corcelet est en cœur, enfoncé au milieu de la partie supérieure, très-prolongé et bilobé postérieurement. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont réunies, ovales ét rebordéés. L'autre sexe a les mandibules moins grandes, et le corcelet n’est pas prolongé postérieurement. Il se trouve au Cap-de-Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Banks. 3 4 No. 395: OCTABRNAYRBIE 2. CArAse thoracique. Die Carasus thoracicus. PI. 10. fig. 6: C. aptère, noir; corcelet prolongé, bilobé ; bords des élytres et du corcelet couverts d’un duvet blanchâtre. C. apterus ater, thorace postice producto bilobo : lateribus elytrorumque marginibus albo villosis. Dict. ins. Carabe. n°. 2. Carabus thoracicus. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 195. n°. 2. Carabus thoracicus. Tuuxs. Nov. Sp. ins. Diss. 4. pag. 60. fig. 82. Fussz. arch. ins. 8. tab. 47. fig. 2. Statura et magnitudo Car. maxillosi. Corpus nigrum , thoracis elytro- rumque marginibus albis. Thorax postice don bilobus. Il est de la grandeur du précédent. Les mandibules sont arquées, un peu plus longues que la tête. Le corps est noir. Le corcelet est presqu’en cœur, avec les côtés presque dilatés, arrondis, enfoncés et couverts d’un duvet blanchâtre; il est un peu prolongé postérieu- rement sur les élytres, et bilobé. Les élytres sont convexes, réunies, avec tout le bord extérieur couvert d’un duvet blanchâtre. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. 2. CARASE frangé. Caragus fimbriatus. PI. 1. fig. 5. C. aptère, noir; corcelet simple , en cœur; bords du corcelet et des élytres couverts d’un duvet blanchätre. C. apterus , thorace cordato simplici, lateribus elytrorumque marginibus albo tomentosis. Dict. ins Carabe. n°. 5. Carabus fmbriatus apterus, ater thorace simplici lateribus elytrorumque marginibus albo-tomentosis. Tauxs. Nov. Sp. ins. Diss. 4. pag. 70. fig. 83. | Magnitudo et statura præcedentium. Caput magnum , inæquale. Corpus nigrum. Thorax cordatus, utrinque macula magna albo-flavescente. Elytra lævia, marginibus albis. Il ressemble beaucoup au précédent, mais il en diffère par la N°. 35. CAR AB E. Fe 15 forme du corcelet. Le corps est noir. La lèvre supérieure est grande, arrondie. Les mandibules sont arquées, unidentées vers leur base, presqu’aussi grandes que la tête. La tête est grande, inégale à sa partie supérieure. Le corcelet est en cœur, aminci postérieurement, sillonné à sa partie supérieure, marqué d’une grande tache d’un blanc jaunâtre, de chaque côté. Les élytres sont lisses , réunies, convexes , ovales, avec tout le bord extérieur d’un blanc jaunâtre. Les jambes sont légèrement épineuses. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. le Vaillant. 4. CarasE six-taches. Carazus sexguttatus. PI. 1. fig. 6. . C. aptère, noir; corcelet avec deux taches ; élytres avec quatre taches couvertes d’un duvet blanchôâtre. C. apterus ater, thorace maculis duabus , elytris quatuor albo tomentosis. Dict. ins. Carabe. n°. 5. Carabus sexguttatus apterus, thorace postice angustato , elytris lævibus atris : punctis duobus griseis . Far. Syst. ent. pag. 236. n°. 4. — Sp. ins. tom. 1. pag. 300. n°. 6.— Mant. ins. tom. 1. pag. 195. m°. 10. Carabus sexguttatus. Tauns. Nov. Sp. ins. Diss. 4 pag. 70. fig. 84. Magnus in hoc genere. Caput magnum, atrum , clypeo quadrato , integro- Maxillæ corneæ , porrectæ, arcuatæ, acutæ. Antennæ nigræ. Oculi testa- cei. Thorax obcordatus, postice attenuatus, niger, utrinque puncto magno griseo, piloso. Elytra connata, lævissima , atra, punctis duobus magnis pilosis, griseis. Pedes atri. Fas. Il est de la grandeur du Carabe thoracique. La tête est noire, assez grande, un peu inégale à sa partie supérieure. Le corcelet est presqu’en cœur, un peu sillonné à sa partie supérieure, noir, avec les côtés couverts d’un duvet blanchâtre. Les élyires sont lisses, réunies , noires , avec deux grandes taches formées par un duvet blan- chätre. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 16 No. 354 C A RAM TE. 5. CARABE coureur. Carazus cursor. PI. 10. fig. //€ C. aptère, noir; corcelet en cœur; élytres lisses, avec deux grandes taches blanches, à leur base. C. apterus niger, thorace cordato, elytris lævibus baseos maculis duabus albis. Magnitudo et statura Car. sexguttati. Corpus nigrum. Caput magnum mandibulis exsertis, arcuatis. Thorax cordatus, canaliculatus. Elytra lævia, macula baseos lineaque marginali albis. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Carabe six-taches. Le corps est noir. La tête est grosse, inégale. Les mandibules sont arquées, avancées, plus courtes que la tête. Le corcelet est en cœur et marqué d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont lisses, convexes , avec une grande tache blanche à la. base, et une ligne de la même couleur , le long de la suture. Il se trouve au Sénégal, d’où il a été apporté par M. Rous- sillon. 6. CARASE errant. Carazus errans. PI. 1o. fig. C. aptère, noir; corcelet en cœur; élytres striées, marquées de quatre taches blanches. C. apterus niger , thorace cordato , elytris striatis maculis quatuor albis. Magnitudo præcedentis. Corpus nigrum. Caput inæquale , thorace angus- tius. Thorax cordatus, puncCtatus, canaliculatus. Elytra striata, maculis quatuor albis. Il est de la grandeur du précédent. Le corps est noir. La tête est inégale , un peu plus étroite que le corcelet. Le corcelet est en cœur, pointillé, marqué d’une ligne longitudinale peu enfoncée. Les élytres sont striées, pointillées et ornées de quatre taches blanches. Il se trouve au Sénégal, d’où il aété apporté par M. Roussillon. 7. No: 35! GCIANRAANB ES LA à 17 7. CARABE scabreux. Carasus scabrosus. PI. 7. fig. 83. C. Aptère, noir; corps raboteux, violet; antennes et pattes noires. C. Apterus, corpore scabro violaceo, antennis pedibusque nigris. Dict. ins. Carabe. n°. 6. Similis C. coriaceo atfere duplo major. Antennæ nigræ. Corpus supra vio- laceum infra nigro-violaceum. Caput, thorax elytraque valdè scabrosa. Pe- des nigri. Il ressemble beaucoup au Carabe chagriné, maïs il est beaucoup plus grand et d’une belle couleur violette en-dessus. Les antennes sont noires. Les mandibules sont noires, arquées, très-pointues, armées d’une dent assez longue et aigue, vers leur milieu. La tête est violette et raboteuse. Le corcelet est raboteux, coupé antérieure- ment , presque sinué postérieurement. L’écusson est noir et triangu- laire. Les élytres sont très-raboteuses, presque variolées, réunies. Le dessous du corps est noir, et violet sur les côtés du corcelet, de la poitrine et de l’abdomen. Les pattes sont noires. Il se trouve à Constantinople. Du Cabinet de feu M. Hunter. 8. Carnage ténébrioide. à Carazus tenebrioides. PI. 6. fig. 67. C. Aîlé, d’un brun noirâtre ; corcelet presqu’en cœur; élytres striées, avec les bords verdâtres. C. Alatus piceus, thorace subcordato, elytris striatis marginibus vires- centibus. Dict. ins. Carabe. n°. 7. Voet. Coleop. tab. 39. fig. 50. Maximus. Statura Tenebrionum. Caput nigro-brunneum. Thorax cordatus, antice posticeque truncatus, canaliculatus, nigro-brunneus, marginibus vires- centibus. Elytra sulcata, nigro-brunnea , marginibus virescentibus. Il a la forme alongée et un peu déprimée des Ténébrions. Les Coléoptères. Tome LIT. C 18 N°. 353 HCHAMEMAS EE antennes sont noires, de la longueur du corcelet. La tète est assez grande et d’un brun noirâtre. Le corcelet est presqu’en cœur , tron- qué antérieurement et postérieurement, sillonné à sa partie supé- rieure, avec une impression aux angles postérieurs ; il est d’un brun noirâtre , luisant, avec les bords latéraux verdâtres. Les élytres sont sillonnées, d’un brun noirâtre , luisant , avec les bords latéraux ver- dâtres. Le dessous du corps est d’un noir brun. Les pattes sont noires. Il se trouve aux Indes orientales ,; à Amboine. Du Cabinet de M. Francillon. 9. CARABE. chagriné. Carazus coriaceus. Pl. 1. fig. 1. a. b. C. Aptère, noir, opaque; élytres chagrinées. C. Apterus ater opacus, elytris punctis intricatis subrugosis. Dict. ins. Carabe. n°. 8. Carabus coriaceus. Lin. Syst. Nat. pag. 668. n°. 1. Carabus coriaceus. Fas. Syst. Ent. pag. 235. n°. 1. — Sp. ins. tom. r. pag. 298. n°. 2. — Maxr. ins. tom. 1. pag. 195. n°. 3. Buprestis ater, elytris rugosis. GEoFF. ins. tom. 1. pag. 141. n°. 1. Le Bupreste noir chagriné. Grorr. ib. Carabus coriaceus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 90. n°. 4. Carabus coriaceus niger elytris opacis : punctis intricatis subrugosis. Payx. Carab. n°. Carabus coriaceus. Scor. Ent. carn. n°. 265. Carabus coriaceus. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 388. Suzz. ins. 1. tab. 6. fig. 44. Vosr. Coleopt. tab. 38. fig. 43. Ponror. Atl. Dan. 1. tab. 29. BErcsrr. Nomencl. 1. tab. 13. fig. 7. ScHagrr. Icon. ins. pag. 141. fig. 1. Inter maximos Europæos numerandus. Totus ater, lævis. Elytra absque sulcis ex punctis confusis , excavatis confluentibus, confertis. Antennæ cor- pore breviores. Lis. Ce Carabe » le plus grand de ceux d'Europe , a quelquefois plus de quinze lignes de long. Il est d’un noir luisant en-dessous, et No. 35.1 © À R A BE so d’un noir mat en-dessus. Les antennes, presque de la longueur de la moitié du corps, sont un. peu amincies vers leur extrémité. Le cor- celet est en cœur, légèrement rebordé, finement pointillé, marqué d’une ligne longitudinale; peu enfoncée. L’écusson est petit, trian- sulaire , plus large que long. Les élytres sont convexes et cou- vertes de points élevés et irréguliers, qui les font paroître très- chagrinées. Il se trouve dans presque toute l’Europe, sous les pierres, dans les lieux humides. 10. CaraBE violet. Carasus violaceus. PI. 4. fig. 30. C. Aptère ; élytres lisses, noires, avec le bord doré; corcelet presque violet. C. Apterus, elytris læviusculis nigris margine aureo, thorace subviolaceo, Dict. ins. Carabe. n°. 10. Carabus violaceus. Lin. Syst. Nat. pag. 669. n°. 8. =— Faun. Suec. n°. 767. Carabus violaceus alatus niger, thorace elytrorumque marginibus viola- ceis. Fas. Syst. Ent. pag. 236. n°. 2. — Sp. ins. tom. 1. pag. 299. n°. 5. — Mar. ins. tom. 1. pag. 195. n°. 8. Scarabæus major e purpura nigricans. Ras. ins. pag. 96. n°. 1. Scarabæus maximus e viola nigricans. Lisr. Scar. Angl. pag. 389. no. 22. Scarabæus terrestris nigricans. Frrsom. ins. 13. tab. 23. Carabus violaceus miger, thoracis elytrorumque marginibus violaceis , elytris subpunctatis lævibus. Payx. Carab. no. 3. Berosrr. Nomencl. 1. 16. 14. tab. e. fig. 14. tab. 10. fig. 6. Scxagrr. Icon. ins. tab. 3. fig. 1. - ù PR Vozr. Coleopt. tab. 37. fig. 30. Carabus violaceus. Scnranx. Enum. ins. austr. no. 392. Corpus nigrum, thoracis elytrorumque marginibus violaceis. Elytra lævia, subtilissime rugosa, minime striata. Antennæ nigræ , apice fuscæ. Les antennes sont noires, de la longueur de la moitié du corps. La tête est noire. Le corcelet est presqu’en cœur, échancré antérieu- rement et postérieurement rebordé, noir, avec les bords latéraux violets. Les élytres sont réunies, très-légèrement chagrinées, sans C ij 50 No. 36 M0 C'AMREAUEBILE: stries et sans rangées de points enfoncés ; elles sont noires, avec les bords latéraux violets. Le dessous du corps et les paites sont noirs. Il se trouve au nord de l’Europe ; en Allemagne, en Angleterre. 11. CaARABE embrouillé. Carazrus intricatus. PI 1. fig. 11. c4 PI C. Aptère, noir ; bord du corcelet et des ue, violet ; élytres presque raboteuses et striées, avec trois rangées de points enfoncés. C. Apterus niger, thorace elytrisque margine violaceis, elytris subrugo- sis punctis excavatis triplici ordine. Dict. ins. Carabe. n°. 11. Carabus zrtricatus violaceo-niger , elytris intricatis elevato-striatis puncta- tisque. Lin. Faun. suec. n°. 780. Carabus apterus æneo-niger nitidus , thorace subviolaceo, elytris punctis minutissimis excavatis triplici ordine. Dec. Mem. tom. 4. pag. 89: n°. 3. Statura et magnitudo omnino Car. violacei, at differt thorace magjis vio- laceo, elytris magis rugosis, substriatis triplicique serie punctorum im- pressorum. Il ressemble entièrement au Carabe violet, par la forme et la grandeur ; il en diffère par le corcelet presque tout violet, et par les élytres très-légèrement raboteuses, marquées chacune de trois petites lignes longitudinales élevées, interrompues par de petits points enfoncés. Il se trouve au nord de l’Europe, et en France, aux environs de Lyon. | 12. CARABE purpurin. Carasus purpurascens. Pl. 4. fig. 40. et PI. 5. fig. 48. C. Aptère, noir; bord du corcelet et des élytres violet; élytres finement striées. C. Apterus ater, thoracis elytrorumque margine violaceo, elytris striatis. Dict.ins. Carabe. no. 12. Carabus purpurascens. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 195. ne. 6. No+25. 0 C' AM RS A) BE 21 Buprestis totus nisro-violaceus , elytris dense striatis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 144. no. 4. Le Bupreste azuré. Georr. ib. Scuagsrr. Icon. ins. PI. 5. fis. 1. Vorr. Coleopt. tab. 37. fig. 56. Carabus purpurascens. Payx. Car. n°. 4. Similis Car. violaceo , at paulo major, et elytra striata, subrugosa. Corpus nigrum, thoracis elytrorumque marginibus violacis nitidis. Il est un peu plus grand que le Carabe violet. Il est noir et très- luisant en-dessous , d’un noir violet et luisant en-dessus, avec le bord du corcelet et des élytres d’une belle couleur violette dorée. Les antennes sont noires, de la longueur de la moitié du corps, et un peu amincies vers leur extrémité. Le corcelet est rebordé , fine- ment pointillé, marqué au milieu, d’une ligne longitudinale à peine enfoncée. Les angles postérieurs sont un peu avancés vers les élytres. Celles-ci sont convexes et ont des stries très-fines et très-rappro- chées. Il se trouve en Europe, sous les pierres et dans les PrAnrés des jardins. Il n’est pas rare aux environs de Paris. 13. Carazse bleu. Carazus cyaneus. PI. 5. fig. 47. C. Aptère, noir, avec un reflet violet; élytres raboteuses. C. Apterus niger, violaceo nitens, elytris puuctis intricatis rugosis. Dict. ins. Carabe. n°. ce ; Carabus cyaneus. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 259. — Sp. ins. tom. 1. pag. 299. n°0. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 195. no. 7. Poxrop. Atl. Dan. 1. tab. 20. Bercsrr. Nomencl. 1. tab. ro. fig. 7. Carabus cyaneus. Pavx. Carab. no. 2. Minor Car. coriaceo. Caput atrum antennis apice cinereis, Thorax obcor- datus, planus, canaliculatus, violaceo nitens. Elytra haud connata, at. tamen alas nullas continent. Elytra punctis elevatis, intricatis, plurimis TUgOSa , nigra margine in primis violaceo , nitido. Corpus et pedes atra. Fas. i Il diffère beaucoup des précédens. Les antennes sont plus longues 22 N°: 35: CCCAMR PANNE que le corcelet, noires, avec l'extrémité d’un noir cendré. La tête est noire. Le corcelet est presqu’en cœur , sillonné à sa partie supé- rieure , d’une couleur violette foncée. Les élytres ne sont point réunies , quoiqu'il n’y ait point d’aîles en-dessous ; elles sont rabo- teuses, et d’un noir violet. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Cet insecte nous paroît différer du Carabus intricatus de Linné; et le Bupreste, n°. 4., de Geoffroy , cité par Fabricius, se rapporte au C. purpurascens de ce dernier auteur. Il se trouve au nord de l’Europe , en Allemagne. 14. Carage espagnol. Carazus hispanus. PL. 1. fig. 0. C. Aptere , noir ; corcelet bleu ; élytres raboteuses, d’un vert doré. C. Aptcrus niger, thorace cyaneo , elytris rugosis aureis. Dict, ins. Carabe. No. 14. Carabus hispanus. Fas. Mant. ins, tom. 1. pag. 195. no. 8. Statura omnino Car. cyanei. Corpus atrum. Thorax supra cyaneus. Elytra subrugosa, aurea margine cyaneo. Pedes atri. Fas. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Carabe bleu. Les antennes sont noires. La tête est d’un noir violet. Le corcelet est violet, un peu figuré en cœur , finement pointillé, avec une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont un peu raboteuses, d’une couleur verte dorée, très-brillante ; avec les bords d’un rouge cuivreux. Le dessus du corps est noir. Les pattes sont d’un noir violet. Il se trouve dans les provinces méridionales de la France. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 15. CarasE splendide. Carasus splendens. PI. 1. fig. 2. C. Aptere, vert-brillant; élytres lisses, avec les bords dorés. C: Apterus viridis nitens , elytris lævibus, maroine aureo. Dict. ins. Ca- rabe. n°. 19. No: 135, :GIAIR A BCE, 23 Similis Car. purpurascenti. Antennæ nigræ. Caput viride nitens. Thorax cordatus , canaliculatus , viridi-aureus , marginibus aureis nitidissimis. Elytra lævia, viridi-aurea , marginibus aureis. Corpus subtus nigrum. Il ressemble un peu au Carabe purpurin. Les antennes sont noires. La tête est verte. Le corcelet est presqu’en cœur, d’un vert doré, avec les bords latéraux dorés, et une ligne longitudinale enfoncée au milieu. Les élytres sont lisses, réunies, d’un vert doré brillant, avec les bords dorés. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un noir un peu verdâtre. Il se trouve dans les provinces méridionales de la France. Du cabinet de M. Bosc. | 16. Carnage dix-taches. Carazus decemguttatus. Pl. 2. fis. 15. a. et PI. 9. fig. 15. c. C. Aptere, noir; élytres avec neuf sillons et dix petites taches enfoncées , blanches. | C. Apterus ater , coleoptris novem sulcatis punctisque decem albis. Dict. ins. Carabe. no. 16. Carabus decemguttatus. Lin. Syst. Nat. pag. 669. no. 10. — Mus. Lud. Ur. pag- 96. Carabus decemguttatus apterus , thorace angustato ater ,! coleoptris novem sulcatis punctisque decem albis. Fas. Syst. Ent. pag. 236. no. 3. — Sp. ins. tom. 1. pag. 299. n°. 5.—— Mant. ins. tom. 1. pag. 195. no. 9. Carabus a/bo-guttatus apterus niger, elytris sulcatis thoraceque maculis niveis. Dec. Mém. tom. 7. pag. 624. n°. 21. PI. 46. fig. 15. 16. Carabus decemguttatus apterus ater, coleoptris novem sulcatis, punctis decem albis. Wuzr. ins. cap. pag. 21. tab. 1. fig. 13. Vogr. Coleopt. tab. 39. fig. 46. Maximus , maxillis porrectis. Thorax latere angulatus. Elytra striis inter profundos sulcos acutis : puncta nivea majuscula : primum ad basin exterio- rem ÿ secundum in medio interius; tertium quartumque paulo posterius, paria ; quintum versus apicem. Apex coleoptri coalitus est emarginatus. Lin. Il est très-noir et luisant. Les mandibules sont grandes etarquées. La tête est grosse, aussi large, que le corcelet, inégale à sa partie supérieure. Le corcelet est rebordé, en cœur, pointillé, et marqué (e 7 54 N°. 35 CARABE. d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont réunies ; elles ont neuf sillons et dix points enfoncés, couverts d’un duvet blanc, Cet insecte varie. Les taches blanches sont quelquefois moins nom- breuses et souvent entièrement effacées. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 17. Carage sillonné. Carazsus sulcatus. Pl. 8. fig. 97. C. Aptere, noir; élytres sillonnées, avec les bords et quatre taches enfoncées , couverts d’un duvet blanc. C. Apterus niger, elytris sulcatis, maculis quatuor impressis marginibus- que albo villosis. Dict. ins. Carabe. n°. 18. Similis præcedenti , at paulo major. Antennæ nisræ, basi cinereo tormen- tosæ. Caput magnum, inæquale , nigrum. Thorax cordatus niger , marginibus albo-tomentosis. Elytra connata , sulcata , nigra, maculis quatuor impressis, . marginibusque albo tomentosis. Il est un peu plus grand que le Carabe dix-taches. Les antennes sont noires, légérement couvertes d’un duvet cendré. La tête est noire et inégale. Le corcelet est en cœur, aminci postérieurement, noir, avec les bords latéraux couverts d’un duvet blanchâtre. Les élytres sont réunies, sillonnées, noires, avec deux taches, sur chaque, enfoncérs, formées par un duvet blanchâtre : les bords extérieurs sont couverts du même duvet. Le dessous du corps et les pattessont noirs. I se trouve au Sénégal, d’où il a été envoyé par M. Roussillon, Chirurgien-major de la Compagnie du Sénégal. 18. CarAse alongé. « Carssuswelongatus: Pl. 9. fig. 107. et PI. 2. fig#r15. D: C. Aptere, noir; corcelet d’un rouge brun; élytres sillonnées, avec deux petits points blancs sur chaque. C. Apterus, thorace postice attenuato , elytris sulcatis, maculis duabus griseis remotis. Dict. ins. Carabe. n°. 19. Carabus NoMa3Se MC TA IR A UBCE, 25 Carabus quadriguttatus. Far. Syst. Ent. pag. 236. n°. 5.— Sp. ins. tom. 1. pag. 300. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 196. n°. 12. Carabus elongatus apterus elongatus niger, thorace cordato angulato, abdomine ovali, elytris profunde sulcatis. Dec. Mém. tom. 7. pag. 626. n°. 22. Pl. 47. fis. 1. = Vozr. Coleopt. tab. 38. fig. 45. Carabus quadriguttatus. Fussr. archiv. ïns. 6. tab. 29. fig. 1. Statura et magnitudo Car. decemguttati. Antennæ articulis undecim, fili- formes. Caput magnum, atrum, fronte sulcis duobus impressa. Oculi testa- cei. Thorax canaliculatus, submarginatus, postice valdè attenuatus, niger , tuberculis duobus magnis dorsalibus, piceis, et puncto parvo griseo utrinque ad marginem anticum. Elytra connata, sulcata, lineïs elevatis carinatis , atra, maculis duabus parvis, griseis, altera ad basin, altera ad apicem. Corpus subtus atrum, abdomine basi utrinque impresso. Fas. Il varie beaucoup par la grandeur. Les antennes sont noires , couvertes à leur base supérieure, d’un duvet cendré. La tête est noire , marquée à sa partie supérieure, de trois élévations longitudinales, une au milieu, une autre de chaque côté au-dessus des yeux. Le corcelet est en cœur, aminci postérieurement, marqué d’une ligne longitudinale enfoncée, à sa partie supérieure ; il est d’un rouge brun , avec un petit point blanc de chaque côté. Les élytres sont réunies , et ont chacune quatre larges sillons, dans chacun desquels on apperçoit une petite ligne longitudinale , élevée : ces sillons sont couverts d’un duvet cendré que l’insecte perd en vieillisant: on apper- çoit un petit point blanc , à labase latérale, etunautre versl’extrémité. Le corcelet est quelquefois noir. Nous avons changé le nom de cet insecte, parce qu’il étoit donné à un autre. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. , 19. Carase languissant. Carazvus tabidus. Pl, 2. fig. 17. C. Aptère, noir; corcelet aminci postérieurement; élytres sillon- nées et raboteuses. C. Apterus, thorace postice angustato , ater, elytris rugoso sulcatis. Dict. ins. Carabe. n°. 20. Coléoptères Tome III. D 26 N°. 35: :1C À R (A BE. Carabus tabidus. Fas. Syst. Ent. pag. 237. n°. 6.-— Spec. ins. tom. 1. pag: 300. n°. 8.— Mant. ins. tom. 1. pag. 196. n°. 13. Carabus tabidus ; apterus , ater elytris octosulcatis punctato-rugosis pos- tice spinosis. Tauxs. Nov. Sp. ins. diss. 4. pag. 70. Vozr. Coleopt. tab. 38. fig. 44. Statura Car. elongati, attriplo minor. Antennæ filiformes nigræ , articulis undecim. Caput magnum, atrum , fronte utrinque sulcata. Thorax cordatus, postice angustatus , lineisque duabus dorsalibus elevatis, quæ tamen margi- nem anticum haud attingunt. Elytra connata, sulcata sulcis rugosis, atra L immaculata , postice ad suturam subacuminata. Corpus atrum. Fas. Il est deux fois plus petit que le Carabe dix-taches. Les antennes et tout le corps sont noirs sans taches. Le corcelet est en cœur, étroit postérieurement , rebordé, avec deux élévations longitudinales. Les élytres ont chacune trois lignes élevées , lisses, entre lesquelles se trouve un sillon raboteux, divisé par une ligne longitudinale peu élevée. Sous les élytres il n'y a point d’aîles. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 20. CARABE exténué. Carazus macilentus. Pl. 11. fig. 130. C. Aptère, noir; corcelet en cœur; élytres avec des points en- foncés, assez gros, lisses à leur extrémité. C. Apterus niger , thorace cordato , elytris punctis impressis postice lævibus. Similis præcedenti, at paulo major. Corpus nigrum. Caput inæquale. Thorax angustus , cordatus, canaliculatus. Elytra punctis seriatis impressis, rufo-cinereis. LI Il ressemble un peu au Carabe tabide. Tout le corps est noir. La tête est inégale. Le corcelet est étroit, en cœur, avec un large sillon au milieu. Les élytres ont des points très-gros, serrés, concaves , d’un brun fauve , rangés en stries. Elles sont lisses à l’extrémité. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance: Du Cabinet de M. Holthuysen. No. 35 CARABE. ”. 21. CAaRABE perlé. Carazus gemmatus. Pl. 3. fig. 30. C. Aptère, noir; élytres striées, avec trois rangées de points en- foncés , bronzés, bilobés. C. Apterus niger, elytris striatis, punctis æneis bilobis excavatis triplict serie. Dict. ins. Carabe. n°. 22. Carabus gemmatus. FA8B. Sp. ins. tom. 1. pag. 300. n°. 9. — Mant. ins. toi. 1. pag. 196. n°. 15. Carabus striatus apterus niger , elytris striatis margine violaceis : punctis aureis excavatis triplici serie. Dec. Mem. tom. 4. pag. 90. n°. 5. PI. 3. fig. 2. Carabus hortensis. Scnranrk. Enum. ins. austr. n°. 380. Vorr. Coleopt. tab. 37. fig. 35. Carabus gemmatus. Pavr. Carab. n°. 6. Statura omnino Car. hortensis. Caput et thorax atra, immaculata. Elytra striis plurimis exarata punctisque æneis bilobis excavatis triplici serie. Fa8. Les antennes sont noires. La tête est noire. Le corcelet est presque en cœur, noir, avec les bords latéraux quelquefois d’un noir violet. Les élytres ont des stries très-fines , très-rapprochées, et trois ran- sées de points enfoncés , bilobés, cuivreux; elles sont noires, avec le bord extérieur d’un noir violet. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Cet insecte a été confondu avec le Carabe jardinier , dont il diffère cependant par les stries des élytres. Il se trouve en Europe. 22. CARABE jardinier. Carazus hortensis. Pl. 4. fig. 33. a. C. Aptère, d’un noir bronzé ; élytres avec trois rangées de points enfoncés, bronzés. C. Apterus, elytris punctis æneis excavatis triplici serie. Dict. ins. Carabe. 29 Carabus hortensis. Lin. Syst. nat. pag. 668. no. 3. — Faun. Suec. n°. 783. D ïj 28 Ne. 1396-40 A CR AND CE: Carabus Lortensis apterus niger, elytris lævibus, punctis æneis excavatis triplici serie. Fas. Syst. Ent. pag. 237. n°. 7. — Sp. ins. tom. 1. pag. 300. n°. 10.-—— Mant. ins. tom. 1. pag. 196. n°. 16. Cerambyx purpurea punctata. Ra. ins. pag. 96. n°. 2. Lrsr. mut. tab. 8. fis. 4. Srrorm. Act. Nidros. 3. pag. 4or. tab. 6. fig. 7. Scuazrr. Icon. ins. tab. 11. fig. 2. Vozr. Coleopt. tab. 37. fig. 33. Bercsrr. Nomencl. 1. tab. 10. fig. 4. 5. Carabus hortensis. Pavx. Carab. n°. 7. Antennæ nigræ , apice fuscæ. Caput nigrum. Thorax nigro-æneus, in medio canaliculatus , ferè quadratus, postice late emarginatus. Elytra ænea, sub- rugosa, punctis æneis triplici serie excavatis. Corpus subtus nigrum. Il ressemble un peu au précédent. Les antennes sont noires à leur base, noirâtres à leur extrémité. La tête est noire. Le corcelet est d’un noir un peu bronzé, avec les bords latéraux un peu violets. Les élytres n’ont pas des stries régulières, comme l’espèce précédente, mais elles paroissent, à la loupe, un peu chagrinées; elles sont d’un noir bronzé, avec trois rangées de points enfoncés, cuivreux, et le bord latéral d’un noir violet. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve au nord de l’Europe, en Suisse, 23. CarArE enfumé. CaraBus tadatus. Pl. 6. fig. 66. C. Aptère, noir; élytres presque lisses, noirâtres , avec trois ran- gées de points enfoncés. C. Apterus niger, elytris sublævibus fuscis ; punctis excavatis triplici serie. Dict. ins. Carabe. n°. 24. Carabus tædatus. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 196. ne. r7. Statura et magnitudo Car. hortensis. Caput , thorax, corpus obscure nigra immaculata. Elytra subpunctata punctisque majoribus triplici serie impressis, fusca. Sutura nigra. Pedes nigri. Fas. IH est un peu plus petit que le Carabe jardinier. Les antennes sont NOUS PCA TR AB E: 29 noires. La tête est noire. Le corcelet est noir , presque en cœur , anguleux postérieurement, presque chagriné , avec une ligne longi- tudinale peu enfoncée. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont brunes, presque lisses ou sans stries bien marquées, avec trois rangées de points enfoncés, de la couleur des élytres. La suture est noire. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans l'Amérique Septentrionale. Du Cabinet de M. Banks. 24. CARABE Campagnard. Carzsus arvensis. PI. 4. fig. 33. b. C. Aptère, cuivreux ; élytres striés, avec trois rangées de points enfoncés, bronzés, C. Apterus nigro-cupreus, elytris striatis: punctis excavatis triplici serie. Dict. ins. Carabe. n°. 26. Carabus arvensis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 196. n°. 18. Vozr. Coleopt. tab. 37. fig. 34. Statura omnino Car. tædati, at paulo major. Corpus.atrum, nitidum. An- tennæ atræ. Caput, thorax obscure cuprea. Elytra striata, obscuriora mar- gine cupreo puuctisque exCavatis triplici 8erie. Fas. Il ressemble au Carabe jardinier. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont d’un noir cuivreux. Les élytres sont noirâtres ; avec le bord extérieur , et trois rangées de points enfoncés , cuivreux. Hi se trouve en Allemagne. 25. CARABE irrégulier. CA4R1zUS irregularis. REPAS Te C. Aptère, noir en-dessous, tête et corcelet cuivreux; élytres bron- zées , avec des points épars, enfoncés, bronzés. C. Apterus, subtus niger, capite thoraceque cupreis, elytris æneis punctis sparsis impressis aureis. Car. gemmato paulo minor. Antennæ nigræ , basi rufescentes, apice fuscæ. 30 Nos UE A de AND En Caput thoraxque cuprea. Elytra plana, subrugosa, ænea, punctis sparsis, magnis, impressis, aureis. Corpus subtus pedesque nigra. Il est un peu plus petit et moins convexe que le Carabe perlé. La tête et le corcelet sont cuivreux. Les élytres sont légèrement ra- boteuses, bronzées, avec le bord extérieur cuivreux, et des points assez grands, irrégulièrement placés, enfoncés, dorés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. | Il se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 26. Carazr calide. Carazvs calidus. Pl. 4. fig. 45: et PL: 2. fs: 27. C. Aptère, noir; élytres avec des stries crénelées, et troïs rangées de points enfoncés, dorés. C. Apterus niger, elytris crenato-striatis punctisque aureis excavatis tri- plici serie. Dict. ins. Carabe. n°. 26. Carabus calidus. Far. Syst. Ent. pag. 237. n°. 8. — Spec. ins. tom. r. pag. 300. n°. 11.— Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 19. Affinis Carab. hortensi, at elytra haud lævia, sed inter strias punctorum aureorum striæ tres elevatæ, crenatæ. Antennæ apice rufescentes. Fas. Il ressemble un peu , pour la forme et la grandeur, au Carabe jardinier. Les antennes sont noires , brunes à leur extrémité. La tête est noire. Le corcelet est noir, avec une ligne longitudinale en- foncée; il est presque en cœur, et à peine sinué postérieurement. L’écusson est noir et petit. Les élytres sont noiïres, un peu bronzées, régulièrement striées, avec les stries légèrement crénelées, et trois rangées longitudinales de points eufoncés ronds, cuivreux, buillans. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. 27. CARABE rétus. Carasus retusus. Pl. 1a. figii 3a. C. Aptère ; élytres striées verdâtres, avec trois rangées de points enfoncés, bronzés , et la base rètuse. + Nof 36.0 CA PR AÎDE. 31 C. Apterus, elytris striatis virescentibus, punctis æneis excayatis triplici serie , basi retusis. Dict. ins. Carabe. n°. 27. Carabus retusus. Fas. Syst. Ent. pag. 237. n°. 9.—Spec. ins. tom. 1. pag. 300. n°. 12.— Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 20. Summa affinitas Carabi hortensis. Antennæ filiformes, fuscæ, basi atræ. Caput virescens , ore atro. Thorax cordatus , viridis , basi utrinqne impressus. Elytra crenato-striata, viridia, punctis æneis, excavatis triplici serie : basis elytrorum retusa. Corpus atrum. Il ressemble au Carabe scrutateur. Les antennes sont noires. La tête est d’un noir bronzé. Le corcelet est en cœur, bronzé, avec une ligne longitudinale enfoncée, et un enfoncement de chaque côté du bord postérieur. L’écusson est noirâtre et triangulaire. Les élytres sont bronzées , un peu verdâtres, striées, avec trois rangées de points enfoncés cuivreux, sur chaque , formés par l'interruption d’une ligne élevée. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve vers les bords de la mer, au pays des Patagons. 28. Cararr de Madère. Carazus Maderaæ. Pl. 7. fig. 74. C. Aptère, noir; élytres coupées à leur base. C. Apterus ater, elytris basi retusis. Dict. ins. Carabe. n°. 28. Carabus Maderæ. Fas. Syst, Ent. pag. 237. n°. 10.—— Spec. ins. tom. 1. pag. 301. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 21. Summa affinitas et magnitudo præcedentis. Antennæ filiformes, nigræ, apice fuscæ. Thorax cordatus, basi utrinque impressus. Elytra vix striata , punctisque triplici serie viridibus minutissimis, impressa. Basis elytrorum re- tusa. Pedes nigri. F4s. Il est de la grandeur du Carabe inquisiteur, mais les élytres sont un peu moins larges. Tout le corps est noir. Le corcelet est en cœur, avec une ligne longitudinale enfoncée, très-peu marquée, et une impression de chaque côté de la partie postérieure. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres ont des stries peu marquées dans lesquelles ily a des points enfoncés: on remarque, par le moyen de 0e No. 35.1 GC À À À BE: la loupe, de petites lignes enfoncées, transversales, d’une strie à l’autre, et trois rangées de petits points enfoncés, verdâtres. Il se trouve dans l’isle de Madère. 29. CARABE glabre. Carazus glabratus. Pl. 10. fig. 112. C. Aptère, noir, lisse, convexe ; corcelet échaneré postérieure ment. . C. Apterusconvexus ater lævis, thorace postice emarginato. Dict. ins. Carabe. n°. 30. Fussc. archiv. ins. 6. tab. 29. fig. 2. Carabus glabratus. Payx. Carab. n°. 8. Magnitudo Car. violacei. Corpus nigrum nitidum, immaculatum. Thorax postice latè emarginatus. Elytra lævia. Il est de la grandeur du Carabe violet. Tout le corps est noir. Le corcelet est échancré postérieurement. Les élytres sont lisses, luisantes , convexes. Il se trouve en Allemagne. 30. Carase doré. Carazus! auratus Pl. 5hp4 51 a b.Lctet PM Vis 5 nr C. Aptère, noir en-dessous, d’un vert doré en-dessus; élytres avec de larges sillons lisses. C. Apterus, elytris porcatis : striis sulcisque lævibus inauratis. Dict. ins. Carabe. no. 31. Carabus auratus. Lix. Syst. Nat. pag. 669. n°. 7. — Faun. Suec. n°. 786. Carabus auratus, elytris auratis sulcatis , antennis pe HRusqne rufis. Fas. Syst. Ent. pag. 238. no. 12.-—— Spec. ins. tom. 1. pag. 301. n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 23. Buprestis viridis, elytris obtuse sulcatis , non punctatis, pedibus antennis- que fertugineis. Georr. ins. tom: 1. pag. 142. n°. 2. PI. 2. fig. 5 Le Bupreste doré et sillonné à larges bandes. Gsorr. ib. Carabus szlcatus apterus viridi-æneus nitidus, antennis pedibusque rufis, abdomine nigro , elytris sulcatis. Dec. Mem. ins. tom. 4. pag. 104. n°. 1. Play. fs: 20. Cerambvx Nu 36 TIC AR À BE 33 Cerambyx dorso in longas rugulas diviso , omnium pulcherrima. Rar. ins. pag. 96. Sect. 6. n°. 6. Scxazrr. Icon. ins. tab. 202. fig. 5. Vorr. Coleopt. tab. 36. fig. 20. BerestTr. Nomencl. 1. tab. 12. fis. 8. 9. Carabus auratus. Scaranx. Enum. ins. austr. n°. 391. Carabus auratus. Payx. Carab. n°. 11. Antennæ nigræ, basi rufescentes. Caput viride, ore rufescente. Thorax cordatus , canaliculatus, postice emarginatus, viridis, nitens. Elytra viridia, marginibus aureis , in singulo sulcis quatuor lævibus. Corpus subtus nigrum. Pedes ruf, tarsis nigris. Les antennes sont rougeâtres à leur base , noirâtres à leur extré- mité. Les mandibules et les antennules sont rougeâtres, avec l’extré- mité d’un brun noir. La tête est verte. Le corcelet est un peu en cœur, marqué à sa partie supérieure, d’une petite ligne enfoncée ; il est vert doré, avec les rebords cuivreux. Les élytres sont réunies, marquées de trois larges sillons ; elles sont d’un vert doré, avec les bords latéraux cuivreux. Le dessous du corps est noir. Les jambes sont rougeâtres , avec les tarses noirs. Celui qui est représenté, PI. 11.fig. 51.4, diffère en ce que les sillons sont raboteux, et le corcelet est doré. Il se trouve dans presque toute l’Europe, dans les champs, dans les jardins. Il est très-commun aux environs de Paris. 31. CARABE sutural. Carazvs suturalis. Pl. 6. fig. 71. C. Aptère; élytres striées, vertes , avec la suture dorée. C. Apterus , elytris striatis viridibus, sutura aurea. Dict. ins. Carabe. n°. 32. Carabus suturalis. Fas. Syst. ent. pag. 238. n°, 13. — Spec. ins. tom. 1. pag. 201. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag: 197. n°. 24. Statura Carabi aurati. Antennæ fuscæ , basi ferrugineæ. Caput viride, læve, nitens , ore fusco. Thorax cordatus, viridis, margine aureo. Elytra substriata, viridia, striis tribus ferè obsoletis punctorum convexorum ferrugineorum. Sutura aurea , nitens. Pectus virescens. Abdomen atrum. Pedes ferruginei, plantis nigris. Faz. Coléoptères. tome. III. E 34 EN SG MGR NI BUE. Il ressemble au Carabe espagnol, mais il est plus’ petit. Les an- tennes sont noirâtres obscures, avec les quatre premiers articles fer- rugineux bruns. La tête est verte. Le corcelet est en cœur, vert, avec les bords extérieurs dorés ; il est légérement raboteux, et il a une ligne longitudinale peu enfoncée. L’écusson est vert et triangulaire. Les élytres sont striées, vertes, avec la suture et le bord extérieur dorés. Le dessous du corcelet et la poitrine sont verts, bronzés. L’ab- domen est noirâtre bronzé. Les pattes sont ferrugineuses brunes, avec les tarses noirs. Il se trouve dans la Tkerre-de-Feu. Du. Cabinet de M. Banks. 32. CarABe granulé. Carteus eranulatus Pl po; Me h6-Veths- 020. 2-10. C. Apière, noir en-dessous; élytres bronzées, striées, avec des points élevés, oblongs. C. Apterus nigricans , elytris æneis striatis interjectis punctis elevatis lon- gitudinalibus. Dict. ins. Carabe. n°. 35. Carabus granulatus. Far. Syst. ent. pag. 258. n°. 14. — Sp. ins. tom. 1. pag. 3o1. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 197. m°. 25. Carabus granulatus apterus, elytris longitudinaliter convexe punctatis. Lin. Syst. Nat. pag. 668. — Faun. Suec: n°. 781. Buprestis niger , elytris æneis, convexe punctatis striatisque. GEorr. ins. tom. 1. pag. 143. n°. 5. Le Bupreste galonné. GEorr. ib. B. Buprestis totus violaceus, elytris convexe punctatis striatisque. Grorr. ib. Carabus subapterus supra viridi-æneus, subtus niger elytris tuberculis elongatis triplici ordine : sulcis elevatis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 88. no. 2. Carabus granulatus. Suzz. hist. ins. tab. 7. fig. 2. Scmagrr. Icon. ins. tab. 18. fig. 6. Vozr. Coleopt. tab. 57. fig. 3r. Carabus granulatus. Bencsre. Nomencl. 1. tab. 12. fig. 4. 5. Carabus granulatus. Scop. Ent. Carn. n°. 265. Carabus granulatus. Scaranx. Enum. ins. austr. n°. 593. Carabus granulatus. Pavyx. Carab. n°. 9. Antennæ nigræ, apice fuscæ. Caput nigrum , vertice æneo. Thorax æneus, canaliculatus, postice late emarginatus. Elytra ænea, striis quatuor elevatis, NO RAC A EU RA VBCE. or interjectis punctis elevatis oblongis triplici serie. Corpus subtus pedesque nigra. Variat corpore supra nigro-Cærulescente. - Les antennes sont noires. La tête est bronzée, avec les mandi- bules et les antennules noires. Le corcelet est presqu’en cœur, coupé antérieurement, échancré postérieurement, marqué au milieu, d’une petite ligne longitudinale enfoncée ; il est bronzé un peu cuivreux , avec les bords latéraux cuivreux. Les élytres sont bronzées un peu cuivreuses ; elles ont trois rangées longitudinales de points élevés oblongs, séparées par trois lignes, do l’une plus élevée et mieux marquée. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Cet insecte n’a point d’aîles , quoique les élytres soient ordinaire- ment séparées. On trouve quelquefois une variété de ce Carabe , dont la couleur est d’un violet foncé , un peu plus clair au bord des élytres et du corcelet, mais d’ailleurs parfaitement semblable à insecte que nous venons de décrire. Il se trouve dans presque toute l’Europe. 33. Carase grillé. Caruzus clatratus. PI. 5. fig. 59. et PL. 11. fig. 59. b. C. Aptère, noir en-dessous ; élytres bronzées , avec des stries éle- vées et trois rangées de points enfoncés, cuivreux. C. Apterus nigricans, elytris æneis striatis interjectis punctis excavatis cupreis. Dict. ins. Carabe. n°. 36. Carabus clatratus. Far. Syst. Ent. "pe 238. n°. 15. — Sp. ins. tom. 1. pag. 302. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 26. Carabus clatratus apterus nigricans, elytris æneis porcatis interjectis punètis excavatis longitudinalibus. Lin. Syst. Nat. pag. 669. n°. 5.— Faun. Suec. n°, 762. Carabus aeneo-punctatus apterus, supra viridi-æneus obscurus, subtus niger , elytris punctis excavatis aureis quadruplici ordine: sulcis elevatis: Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 88. n°, 1. PL. 3. fig. 12. Carabus clatratus. Payk.: Carab. n°. 8. Similis Car. granulato, at paulo minor. Caput nigrum. Thorax subcorda- tus, Canaliculatus, postice sinuatus punctoque utrinque majori impresso. E ij 36 NOM AL AC EN MRIAMANBLET. Elytra ænea lineis tribus elevatis, interjectis punctis oblongis, elevatis punc- tisque impressis aureis. Corpus subtus pedesque nigra. 11 ressemble au Carabe granulé, mais il est un peu plus petit. Les antennes sont noires. La tête est noire. Le corcelet est presque en cœur, bronzé, légérement cannelé , postérieurement sinué, avec un enfoncement de chaque côté, vers l’angle postérieur. Les élytres sont bronzées; elles ont des stries élevées, et entre chaque strie , des points oblongs peu élevés, entre lesquels on apperçoit des points enfoncés, assez grands , dorés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. I] se trouve au nord de l’Europe. 34. Carase enchaîné. Cararus catenulatus. PI. 3. fig. 29. C. Aptère, verdâtre en-dessus; élytres avec des points élevés, oblongs, entre trois lignes élevées. C. Apterus virescens , elytris striatis lineisque tribus punctato-elevatis. Dict. ins. Carabe. n°. 37. Carabus catenulatus. Scor. Ent. carn. n°. 264. Carabus catenulatus elytris porcatis, seriebus in singulo tribus punctorum elevatorum; intermediis striis elevatis scabris. ScHrank. Enum. ins. austr. pag: 207. n°. 390. Magnitudo et statura Car. granulati, a quo differt core \ viridi triplicique serie punctorum interjectis striis tribus elevatis. Il est de la grandeur du Carabe granulé. Les antennes sont noires. Le corcelet est échancré antérieurement et postérieurement. Il est d’un vert foncé, marqué d’une petite ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont d’un vert foncé ; elles ont trois rangées longitudi- nales de points élevés, oblongs, entre lesquelles on apperçoit trois lignes longitudinales, élevées, égales. Le dessous du corps et les pattes Le sont noirs. Il varie par les couleurs : la tête, le corcelet et les élytres sont d’un noir violet. La couleur de tout le corps est quelquefois noire , avec les élytres verdâtres à l’extrémité. N° 3511 4C AR À (BE) à Il se trouve aux environs de Lyon, en Allemagne, en Suisse. 35. Carasr à côtes. Carasus porcatus. PI. 7. fig. 84. C. Aptère, noir; élytres avec des stries granulées. C. Apterus. ater, elytris striatis , apice granulatis. Dict. ins. Carabe, n°. 39. Carabus porcatus. Fas. Syst. Ent. pag. 239. n°. 16. — Sp. ins. tom. 1. pas- 302. n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 27. Medius. Antennæ filiformes, nigræ. Thorax marginatus marginibus rotun- datis, ater, immaculatus. Elytra nigra, striata, striis ad marginem exterio- rem apicemque granulis elevatis, oblongis, interruptis. Corpus atrum niti- dum. Fas. Il est un peu plus petit que le Carabe bimaculé. Tout le corps est très-noir , sans taches. La tête et le corcelet sont chagrinés. 1é- cusson est petit et chagriné. Les élytres sont striées; elles ont des lignes longitudinales élevées, interrompues , granulées, surtout à l'extrémité et vers Le bord postérieur. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande. Du Cabinet de M. Banks. 36. Carase recourbé. Caragus reflexus. PL. 7. fig. 77. C. Aptère, noir; bords du corceilet arrondis, recourbés; élyires sil- lonnées , avec deux taches jaunes sur chaque. C. Apterus ater, thoracis margine rotundato reflexo, elytris sulcatis ma- culis duabus flavis. Dict. ins. Carabe. n°. 40. Carabus reflexus. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 302. n°. 20.— Mant. ins, tom. 1. pag. 197. n°. 26. Caput atrum utrinque impressum. Thorax inæqualiter punctatus margine utrinque dilatato rotundato parum reflexo. Elytra connata sulcis octo exarata, atra maculis duabus transversis flavis. Pedes nigri. FAB. à La tête est noire et assez étroite. Les antennes sont noires. Le corcelet est un peu chagriné , avec les bords latéraux relevés. 35 No: 33: AICHAMRNANUBIRE: ; | ; Le L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont striées , presque sillonnées, noires, avec deux taches jaunes, transversales sur chaque. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans le Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 37. CarAse anguleux. Carasus angulatus. Pl. 7. fig. 76. C. Aptère, velu, noir ; corcelet cannelé; élytres sillonnées, avec deux bandes jaunes , interrompues. C. Apterus hirtus ater, thorace canaliculato , coleoptris sulcatis fasciis duabus flavis interruptis. Dict. ins. Carabe. n°. 41. Carabus angulatus. Far. Sp. ins. tom. 1. pag. 302. n°. 21. — Mant. ins. tom. 1. Pag. 197. n°. 29. Affinis præcedenti, attamen differre videtur. Thorax vix marginatus utrinque angulum format lineaque dersali impressa. Coleoptorum maculæ majo- res fasciam in medio interruptam constituunt. Fas. Il est de la grandeur du Carabe recourbé. Les antennes sont noires et un peu velues. La tête, le corcelet, le corps en-dessous et les pattes sont noirs et un peu velus. Le corcelet est légérement chagriné , avec une ligne longitudinale enfoncée ; il a de chaque côté un angle ar- rondi. L’écusson est petit et noir. Les élytres sont ovales, plus con- vexes que dans le Carabe recourbé ; elles sont striées, presque sillon- nées, avec deux bandes jaunes interrompues à la suture. Il se trouve dans le Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 38. Carase brillant. Carasus nitens. PI. 2. fig. 18. C. Aptère ; élytres largement sillonnées , vertes, avec les bords dorés. de C. Apterus, elytris porçatis scabris viridibus , margine aureo. Dict. ins. Carabe. n°. 42, - No. 35. C AR A BE. 3) Carabus nitens. Fas. Syst. Ent. pag. 239. n°. 17.——Sp. ins. tom. 1. pag. 302. n°.,22- Carabus zitens apterus, elytris porcatis : striis passim interruptis sulcisque scabriusculis inauratis. Lin. Syst. Nat. pag. 669. n°. 6.— Faun. Suec. n°. 785.—It. Oel. pag. 96. Carabus aureus apterus, capite thoraceque aureis , corpore subtus nigro, elytris viridi-æneis margine aureis : sulcis elevatis nigris. Dec. Mem. tom. 4. Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 30. pag. 91. n°. 6. Carabus nitens. Score. Ent. carn. n°. 262. Scmasrr. Icon. ins. tab. 51. fig. 1. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. 5. Vozr. Coleopt. tab. 38. fig. 41. Carabus nitens. Pay. Carab. n°. 12. Statura Car. aurati, at duplo minor. Antennæ nigræ. Thorax scabrius- culus, aureus, antice posticeque emarginatus. Elytra viridi-aurea, sulcis quatuor rugosis lineisque tribus elevatis lævibus, nigris. Margo aureo nitens. Corpus subtus pedesque nigra. Il est plus petit que le Carabe jardinier. Les antennes sont noires. La tête est bronzée. Le corcelet est un peu échancré antérieurement et postérieurement , légérement raboteux à sa partie supérieure , et d’une belle couleur de cuivre rouge. Les élytres ont chacune trois lignes longitudinales assez grosses , noires ; l’espace qui se trouve entre ces lignes, est un peu raboteux et d’un vert-doré brillant : les bords extérieurs sont d’un rouge cuivreux. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve au nord de l’Europe, 39. Carase vagabond. Carazus vagans. PI. 3. fig. 23 C. noir; élytres avec trois rangées de points oblongs, séparées par trois stries peu élevées. C. Apterus niger, elytris punctis elevatis triplici série interjectis striüs tribus. Similis Car. granulato, at paulo brevior. Corpus nigrum. Thorax postice late emarginatus, subcanaliculatus, marginatus, marginibus æneis. Elytra nigra, punctis oblongis elevatis triplici serie, interjectis striis tribus elevatis. de NoA35 AICRANR AB. Il ressemble , au Carabe granulé, mais il est un peu plus court. Tout le corps est noir, avec les bords latéraux du corcelet . d'un noir bronzé. Les antennes sont obscures à l'extrémité. Le corcelet est largement échancré à sa partie postérieure , et marqué au milieu, d’une ligne longitudinale peu enfoncée. Les élytres ont chacune trois rangées de points élevés oblongs, entre lesquelles on remarque trois lignes longitudinales élevées. Je l'ai trouvé fréquemment dans les champs, aux environs de Fréjus. 4o. CaraBe inquisiteur. Caragus inquisitor. PI. 1. fig. 3. C. Aïîlé ; élytres striées , d’un vert bronzé, avec trois rangées de petits points enfoncés. C. Elytris striatis viridi-æneis : punctis triplici ordine. Dict. ins. Carabe. n°. 45. Carabus inquisitor. Lin. Syst. Nat. pag. 669. n°. 18.— Faun. Suec. n°. 709. Carabus inquisitor. Fas. Syst. Ent. pag. 239. n°. 11. —Sp. ins. tom. 1. pag. 303. n°. 23.— Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 3r. Buprestis totus e fusco-viridi cupreus, elytris latis, singulo striis sexdecim. GEorr. ins. tom. 1. pag. 145. n°. 6. Le Bupreste quarré couleur de bronze antique. Georr. ib. Carabus alatus supra æneo-fuscus , subtus viridi-aureus, elytris striatis mar- gine æneis : punctis excavatis triplici ordine. Dec. Mem. tom. 4. pag. 94. n°. 9. Carabus alatus viridi-æneus, concave punctatus striatusque , pedibus an- tennisque nigris. Roraxn. Act. Stokh. 1750. pag. 292. tab. 7. fig. 3. Vozr. Coleop. tab. 38. fig. 30. Berosr. Nomencl. 1. tab. 12. fig. 3. Carabus inquisitor. ScHranx. Enum. ins. austr. n°. 394. Carabus inquisitor. Payk. Carab. n°. 50. Magnitudo media. Corpus supra æneum , subtus viridi-æneum nitidissi- mum. Antennæ nigræ. Thorax transverse ovatus marginatus. Elytra striata, subrugosa punctisque excavatis triplici serie. Pedes nigri. Cet insecte a sept à huit lignes de long; il est plus large et moins alongé Not 363 FC/ACR NE 70 alongé que les espèces précédentes. Les antennes et les pattes sont noires. Le dessous du cotps est d’un noir verdâtre et luisant, et le dessus est d’une couleur de bronze antique, un peu verdätre , avec le bord des elytres et du corcelet d’un vert brillant. Celui-ci est court, finement ponctué , avec une ligne longitudinale enfoncée, peu mar- quée. Les élytres sont striées, et on voit sur chaque trois rangées de très-petits points enfoncés. Ce Carabe a des aîles cachées sous les élytres. Il se tient ordinai- rement sur les arbres et principalement sur les chênes, où il donne chasse à différens insectes dont il se nourrit. Il se trouve dans la plus grande partie de l’Europe. 41. CARABE scrutateur. CZrasus scrutaror. Pl) 3. f5) 32. ab: C. Aïîlé; élytres striées, vertes, avec trois rangées de petits points enfoncés; corcelet bleu, avec Les bords dorés. : C. Alatus, elytris striatis viridibus, punctis triplici serie, thorace cyaneo, margine reflexo inaurato. Dict. ins. Carabe. n°. 44. Carabus scrutator. Fag Syst. Ent. pag. 239. n°. 19.— Sp. ins. tom. r. pag. 3035. n°. 24. — Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 32. Carabus alatus nitens , thorace femoribusque violaceis, elytris viridibus striatis, abdomine viridi-aureo. Dec. Mém. tom. 4. pag. 105. n°. 2. PI. 17. fig. 19. Simillimus C. Sycophantæ. Thorax violaceus, margine rotundato , subre- flexo , aureo. Elytrorum margo aureus. Abdomen viride, aureo maculatum. Variat interdum abdomine toto violaceo. Il ressemble au Carabe Sycophante. Les antennes sont noires. La tête est noire à sa partie antérieure, d’un vert foncé, bleuâtre , avec deux taches dorées à sa partie supérieure. Les yeux sont arrondis, saillans, grisâtres. Le corcelet est court, bleuâtre, avec tous les bords d’un vert doré. Les élytres sont striées, avec trois rangées de petits points enfoncés ; elles sont d’un vert foncé, avec les bords extérieurs cuivreux, Le dessous du corps est bleuâtre , avec des taches dorées. L’abdomen est verdâtre , avec des taches sur les côtés, et la base Coléoptères. Tome III. E 42 Ne MUC ANR ABNE des anneaux, dorée. Les pattes sont noires, avec les cuisses violettes, Il se trouve dans l’Amérique septentrionale, la Caroline, la Virginie, 42. Cars réticulé. Carazvus reticulatus. Pl. 12. fig. 134. à. b. C.‘Aîlé, noir; élytres réticulées, d’un vert bronzé; bords du cor- celet verts. C. Alatus niger, elytris reticulatis viridi-æneis, thoracis margine vires- cente. Dict. ins. Carabe. n°. 45. Carabus reticulatus. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 35. Carabus reticulatus. Pay. Car. n°. 40. Statura et magnitudo Car. inquisitoris. Caput cum antennis nigrum ulti- mo articulo ferrugineo. Thorax nigricans margine reflexo, aureo. Elytra subtilissime reticulata, viridia , micantia. Pedes nigri. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Carabe inquisiteur. La tête est noire. Les antennes sont noires , avec le dernier article ferrugineux. Le corcelet est noirâtre , avec les bords relevés , et d’un vert doré. Les élytres sont vertes, brillantes et finement réticulées. Les pattes sont noires. Cet insecte est quelquefois presqu’entiérementnoir, comme dans la fig. b. Il se trouve en Europe. 43. Carase Sycophante. Carazus Sycophanta. PI. 3. fig. 31. C. Aîlé, d’un noir violet; élytres striées, d’un vert doré. C. Alatus violaceo nitens, elytris striatis aureis. Dict. ins. Carabe. n°. 46. Carabus Sycophanta. Fas. Syst. Ent. pag. 239. n°. 20. — Spec. ins. tom. 1. pag. 303. n°. 25.— Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 34. Carabus Sycophanta aureo nitens, thorace cæruleo, elytris aureo viridibus striatis, abdomine subatro. Lin. Syst. Nat. pag. 670. n°. 12.— Mus. Lud. Ulr. pag. 95. — Faun. Suec. n°. 790. Buprestis nigro-violaceus, elytris latis æneis e viridi purpureis, singulo striis sexdecim. Grorr. ins. tom. 1. pag. 144. n°. 8. NO TO SONG APARMANERNE 43 Le Bupreste quarré couleur d’or. Grorr. ib. Carabus alatus, thorace violaceo , elytris aureo-viridibus striis 15 crenatis; subtus violaceus. Pona. Mus. Græc. pag. 46. Reacmur. Mém. ins. tom. 2. PI. 37. fig. 18. Ros. Icon. tab. 20. fig. 2. Scmarrr. Elem. ins. tab. 2. fig. 1.—Icon. tab. 66. fis. 6. Carabus Sycophanta. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. 1. Bsresrr. Nomencl. 1. tab. 12. fig. 1. 2. Vogr. Coleopt. tab. 37. fig. 32. Carabus Sycophanta. Payk. Carab. n°. 58. Carabus punctato-sulcatus. Mull. zool. Dan. prodr. pag. 357. n°. 12. tab. 7. fig. 14. Maximus europæus. Caput et antennæ nigra ; margines thoracis elytrorum- que aurei. Elytra striis quindecim crenatis. Lrx. | Il est presque une fois plus grand que le Carabe inquisiteur. Les antennes sont noires, à peine de la longueur de la moitié du corps. La tête est noire, avec les yeux cendrés , arrondis, saillans. Le cor- celet est d’un noir bleuâtre, avec les bords latéraux verdâtres. Les élytres sont striées et marquées de trois rangées de petits points en- foncés ; elles sont vertes, et ont vers les côtés un reflet cuivreux. Le dessous du corps est d’un noir bleuâtre. Les pattes sont noires. J'ai une variété de cet insecte dont tout le corps est vert brillant, avec les antennes , les jambes et les tarses noirs. Il se trouve en Europe , sur les chènes, sur les frènes. Nous avons donné , dans l’historique du genre, l’histoire de sa larve. 44. Garage rechercheur. Carazus indagator.P]. 8. fig. 88. C. Aptère, noir ; bords du corcelet arrondis ; élytres lisses, avec trois rangées de points enfoncés, bronzés. . C. Apterus thoracis margine rotundato ater, elytris lævissimis : punctis æneis triplici serie. Dict. ins. Carabe. n°. 47. Carabus indagator. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 35. Carabus auro-punctatus. Paye. Carab. n°, 41. ? Differt omnino a Car. hortensi et figura magis convenit cum Car. Syco- F ÿj A4 IN SR NC AAA ANEPVE: phanta. Magnus. Thorax haud cordatus, masis rotundatus. Elytra lævia, atra punctis æneis triplici serie margine concolore. Fas. Il est de la grandeur du Carabe Sycophante, maïs ses élytres sont un peu moins larges. Les antennes sont noires, obscures à leur ex- trémité, un peu plus courtes que la moitié du corps. La tête est noire. Le corcelet est d’un noir un peu bronzé. Les élytres sont lisses, d’un noir bronzé, avec trois rangées de points enfoncés, d’un vert doré. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve en Barbarie, aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 45. Carre spinifère. CrZeus Spyuper El 5 -"hr-050 Met Pl 66-1500: C. Aîlé, noiren-dessus, d’un brun noir en-dessous; élytres presque striées ; appendices des cuisses postérieures épineuses. C. Alatus niger subtus piceus, elytris obsolete striatis, femoribus posticis basi appendiculo spinoso. Carabus spiniger. Payr. Carab. no. 25. Car. leucophtalmo duplé major. Corpus supra nigrum, subtus piceum. Thorax cordatus subcanaliculatus, antice posticeque truncatus. Elytra obso- lete striata. Pedes nigri. Femora postica appendiculo longiori acuto. Il est une fois plus grand que le Carabe leucophtalme. Le dessus du corps est noir, luisant , et le dessous est d’un brun noir. La tête est avancée, marquée de deux sillons courts, entre les yeux. Le corcelet est lisse, en cœur , tronqué antérieurement et postérieure- ment, marqué d’une petite ligne longitudinale enfoncée. Les élytres ont chacune neuf stries à peine marquées. Les pattes sont noires. Les cuisses postérieures ont à leur base, une appendice alongée , aigue. Il se trouve en Suède. Du Cabinet de M. Bosc. 46. Carare muselier. Carazus rostratus. PI. 4. fig. 37. No 5 PCIAUR AUD Er 45 C. Aptère, noir; élytres lisses; corcelet étroit; tête étroite, avancée. C. Apterus, elytris lævibus nigris, thorace angustiore, capite angustissi- mo. Dict. ins. Carabe. no. 48. Carabus rostratus. Fas. Syst. Ent. pag. 240. n,. 21.—Sp. ins. tom. 1. pag. 304. ne. 26.—Mant. ins. tom. 1. pag. 198. n°. 36. Tenebrio rostratus apterus niger, elytris læviusculis uniangulatis, thorace angustiore, capite angustissimo. Lix. Syst. Nat. pag. 677. n°. 20.—Faun. Suec. n°. 823. Carabus coadunatus apterus niger totus, corpore ovato brevi, elytris coa- dunatis scabriusculis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 092 n0.47-4Pl. 3. fo. 13. 14. Carabus rostratus. Payx. Carab. n°. 14. Magnitudo media. Corpus nigrum. Caput thoraxque angusta. Palpi por- recti, articulo ultimo dilatato , compresso. Elytra scabra, connata , utrinque angulo acuto terminata , utin Pimeliis. Tout le corps de cet insecte est noir, luisant. Les antennules sont longues et terminées par un article large, comprimé. Les antennes sont noires à leur base, et obscures à leur extrémité. La tête est amincie , avancée. Le corcelet est étroit, presque en cœur, coupé antérieurement et postérieurement ; il est finement chagriné et très- légérement marqué d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont réunies, Convexes, un peu chagrinées; elles embrassent labdo- men par les côtés , et elles ont une ligne longitudinale saillante vers les bords latéraux. 2 Il se trouve au nord de l’Europe, en Angleterre , très-rarement aux environs de Paris. 47. CARABE à trompe. Carzszus proboscideus. PI. 11. fig. 128. C. Aptère , noirâtre ; jambes d’un jaune obscur ; élytres avec trois rangées de points élevés, oblongs. C. Apterus fuscus, tibiis fusco-luteis, elytris punctis oblongis elevatis. Magnitudo et statura omnino Car. rostrati. Antennæ basi nigræ, apice fuscæ- 46 N°. 5 PACEANR PAOB HE Corpus fuscum. Caput angustum. Thorax cordatus, canaliculatus. Elytra scabriuscula, punctis oblongis, elevatis triplici serie. Pedes nigricantes, tibiis fusco-flavescentibus. Il ressemble beaucoup au Carabe muselier. Les antennes sont noires à leur base, obscures à leur extrémité. Le corps est noirâtre, presque bronzé. La tête est étroite , avancée , et les quatre antennules posté- rieures sont terminées par un article large, dilaté , comprimé , tron- qué. Le corcelet est en cœur, rebordé et sillonné au milieu. Les élytres sont légérement raboteuses, réunies, munies de trois rangées longitudinales de points élevés, oblongs. Les pattes sont noirâtres, ‘avec les jambes d’un jaune obscur. Il a été trouvé aux environs de Langres, par M. Bosc. 48. Carnage relevé. Carazsus elevatus. PI. 7. fig: 82. C. Aptère; bords du corcelet arrondis, relevés; corps noir; élytres violettes. C. Apterus, thoracis margine , rotundato reflexo , elytris violaceis, cor- pore atro. Dict. ins. Carabe. n°. 49. Carabus elevatus. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 195. n,. 37. Magnitudo et statura Carab. rostrati et forte proprii generis. Caput por- rectum , tenue , atrum, mitidum, immaculatum palpis quatuor subsecuri- formibust Antennæ setaceæ articulo primo longiori. Thorax fuscus margine rotundato elevato. Elytra striata violacea , nitida. Corpus cum pedibus atrum. Fas. Il est de la grandeur du Carabe muselier , mais il est déprimé et beaucoup plus large. Les antennes sont noires , sétacées. La tête est noire et étroite : on apperçoit quatre antennules assez longues, dont le dernier article est ovale , comprimé, plus large que les autres. Le corcelet est d’un noir violet, avec les bords latéraux arrondis et re- levés. L’écusson est triangulaire et à peine apparent. Les élytres sont violettes, striées, très-anguleuses latéralement. Tout le dessous du corps et les pattes sont noirs. N..135 MC AR AJB.E 47 Il se trouve dans l’Amérique méridionale. Du Cabinet de feu M. Hunter. 49. Carase unicolor. Carazeus unicolor. PI. 6. fig. 62. C. Aptère; bords du corcelet arrondis, relevés; corps noir; élytres striées. C. Apterus, thoracis margine rotundato reflexo, corpore atro, elytris striatis. Dict. ins. Carabe. n°. 50. Carabus unicolor. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 198. no. 38. .Statura et summa affinitas præcedentis at major. Caput exsertum, angus- tum mandibulis prominentibus. Thorax niger margine rotundato reflexo. Elytra striata , nigra , immaculata. Forte mera præcedentis varietas. Fas. Il est presque une fois plus grand que le Carabe relevé, auquel il ressemble entièrement par la forme du corps. Les antennes sont noires et sétacées. Tout le corps est noir. La tête est mince, avan- cée. Le corcelet a ses bords latéraux relevés. Les élytres sont striées et les côtés sont très-anguleux. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de feu M. Hunter. 50. Carase scabriuscule. Carazuvs scabriusculus. Pl. 4. fig. 38. et PL. 11. fig. 38. 8. C. Aptère, noir; élytres chagrinées , avec deux ou trois rangées de points enfoncés, à peine marqués. C. Apterus niger, elytris scabriusculis punctis vix impressis triplici serie. Car. aurato minor. Corpus nigrum, immaculatum. Thorax convexus, Iævis, antice truncatus , postice sinuatus. Elytra punctis elevatis scabriuscula, punctisque vix impressis triplici serie. Il est une fois plus petit que le Carabe doré. Tout le corps est noir. Le corcelet est presque de la largeur des élytres , lisse, convexe , rebordé , antérieurement coupé et sinué à sa partie posté- rieure. Les élytres sont parsemées de petits points élevés, pointus, >. 43 N°35 MOSARRIPATEDIRE qui ne paroissent qu’à la loupe; on y remarque aussi trois rangées de points enfoncés à peine marqués. Il se trouve dans la Hongrie. Du Cabinet de M. Bosc. 51. Carase leucophtalme. Carasus leucophtalmus. PI. 1. fig. 4. C. Aptére, noir; élytres striées; corcelet cannelé. C. Apterus ater, elytris striatis, thorace canaliculato. Dict. ins. Carabe. nos. À Carabus leucophtalmus. Far. Syst. Ent. pag. 240, no. 23.—Spec. ins. tom. 1. pag, 304. no. 29.—Mant. ins. tom. 1. pag. 198. n°. 41. Carabus leucophtalmus elytris lævibus, striis obsoletis octo.Lrin. Syst. Nat. pag. 668. n°. 4.—Faun. Suec. n°. 784. Carabus zigro-striatus alatus totus niger nitidus elytris striatis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 96. n°. 12. Buprestis ater, elytro singulo striis octo lævibus pedibus nigris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 146. n°. 7. Le Bupreste tout noir. Grorr. ib. Scarabæus ex toto niger. Lisr. Scar. Angl. pag. 390. n°. 23. ScHarrr. Icon. ins. tab. 16. fig. 1. Bercsrr. Nomencl. 1. 9. 13. tab. 1. fig. 13. Carabus leucophtalmus. ScoP. Ent. carn. n°. 266. Carabus leucophtalmus. Scurank. Enum. ins. austr. n°. 306. Carabus leucophtalmus. Pavx. Carab. n°. 16. Magnitudo media. Antennæ nigræ, apice fuscæ. Corpus nigrum , nitidum. Thorax cordatus, canaliculatus, antice posticeque truncatus, utroque an- gulo postico bistriato. ÆElytra striata, stria marginali punctata. L’insecte que M. Geoffroy a décrit, sous le nom de Bupreste tout noir, n°. 7., me paroît différer du Carabus leucophialmus de Linné. Celui de ce dernier Auteur est beaucoup plus grand, et les stries des élytres sont moins marquées. Tout l’insecte est noir. Le corcelet est presqu’en cœur , légérement échancré antérieurement et postérieurement; il a une ligne longitudinale , peu enfoncée, peu marquée à sa partie supérieure. Les élytres ont chacune neuf stries. Il se trouve dans presque toute l'Europe. 52 No. 35 CARABE, 39 584 Cararr parallélipipède. Carasvs parallelipipedus. PL. 4. fig. 34. C. Aptère , noir ; corcelet carré, large; élytres lisses. C. Apterus niger, ihorace quadrato, elytris lævibus. Dict. ins. Carabe, no. 53. ù Car. leucophtalmo duplo major. Corpus atrum, nitidum. Caput crassum. Thorax quadratus, latitudine elytrorum. Elytra lævia. Il est un peu plus grand que le Carabe leucophtalme. Tout le corps est noir luisant. Les antennes sont filiformes , de la longueur du corcelet. La tête est assez grosse. Le corcelet est aussi large que les élytres, et il a une figure presque carrée. Les élytres sont lisses , sans aucune strie. Il se trouve ... Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 5. Carase fuligineux. Carazvs caliginosus. PI. 6. fig. 64. et PL. 7. fig. 81. C. noir ; corcelet carré, lisse; élytres striées ; antennes brunes. C. Ater, thorace quadrato, lævi, antennis piceis. Dict. ins. Carabe. n°54. Carabus caliginosus. Fas. Syst. Ent. pag. 240. n°. 25.—Spec. ins. tom. 1. pag. 305. n°. 33.—Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 45. Major Carabo leucophtalmo. Corpus atrum , antennis piceis. Thorax qua- dratus , planus. Elytra striata. Femora linea punctorum impressorum exarata. Digiti picei. Fas. Il est un peu plus grand que le Carabe leucophtalme. Les an- | tennes et les antennules sont ferrugineuses brunes. La tête est lisse, avec deux impressions peu profondes à la partie antérieure. Le cor- celet est large, lisse , presque carré. IL’écusson est petit et triangu- laire. Les élytres sont striées. Tout le corps est noir. On remarque sur les cuisses une rangée de points enfoncés très-petits. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale, la Virginie, la Ca- roline. Coléoptères. Tome III. G 5o IN Ge 20 GAMERS AUNRME 55. Carase attélaboïde. Carasus attelaboïdes. PI. 6. fig. 70. : C. Aptère, noir; corcelet étroit; tête amincie postérieurement ; élytres tronquées, sillonnées. C. Apterus ater, thorace angustiori , capite postice attenuato, elytris sul- catis truncatis. Dict.ins. Carabe. no. 55. Carabus attelaboïdes. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 305. n°. 30. — Mant. ins. tom. 1. pag. 198. n°. 42. Magnitudo Carab. leucophtalmi. Caput magnum , porrectum, atrum , oculis testaceis antice subretusum, postice attenuatum. Thorax angustus, parüm marginatus, punctatus, ater, immaculatus. Elytra sulcis novem æqualibus exarata , atra , immaculata, postice truncata , integra. Corpus et pedes ni FAs. gra. Il est presque de la grandeur du Carabe leucophtalme, mais il a une forme plus alongée. Tout le corps est noir. La tête est ovale, réunie au corcelet par un étranglement. Le corcelet est étroit, alongé, de la longueur de la tête , un peu chagriné et rebordé. T’écusson est petit et triangulaire. Les élytres ont chacune neuf stries bien marquées , et leur extrémité est tronquée. Il se trouve dans le Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 56. CarABe cicindeloïde. Carazus cicindeloïdes. Pl. 11. fig. 125. C. Aptère, nojr; front et bord du corcelet blancs; élytres fauves, bordées de blanc. C. Apterus niger , fronte thoracisque marginibus albis, elytris fulvis albo marpginatis. Dict. ins. Carabe. n°. 56. Carabus apterusater, thorace posterius angustato, elytris ovatis planis ferrugi- neis villosis, margine albo. Swep. Nov. Act. Stockl. 8. 1787. n°. 13.24. Car. trilineato major. Caput nigrum, fronte albo tomentosa. Thorax an- gustus , Cordatus, niger , marginibus albo tomentosis. Elytra tomentosa, fer- ruginea, margine albo. Corpus subtus pedesque nigra, abdominis lateribus albo tomentosis. ‘ No 35016 À R ABLE 5: Il est plus grand que le Carabe trilinéé. Les antennes sont noires, La tête est noire, avec le front couvert d’un duvet blanc. Le cor- celet est en cœur, noir, bordé d’un duvet blanc. Les élytres sont couvertes d’un duvet très-serré fauve, et bordées d’un duvet blanc. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, avec un duvet blanc, sous le corcelet est sur les côtés de la poitrine. T1 se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Holthuisen. 5% . Carase moucheté. Carazus mulriguitatus. PL 6. fig. 66. C. Aptère, noir; corcelet en cœur, bordé de blanc; élytres ovales, avec plusieurs points blancs. C. Apterus niger, thorace cordato albo marginato : elytris maculis plurimis albis. Dict. ins. Carabe. n°. s7. Similis Car. trilineato , at paulo major. Corpus nigrum. Thorax cordatus, marginmibus albis. Elytra plana, lævia, punctis numerosis, albo tomentosis. Corpus subtus pedesque nigra. Il est une fois plus grand que le ÇCarabe trilinéé. Les antennes sont noires. La tète est noire. Le corcelet est en cœur, un peu échancré antérieurement, tronqué postérieurement, noir, avec les bords extérieurs couverts d’un duvet blanchâtre. Les élytres sont applaties, ovales, noires, avec une vingtaine de taches formées par un duvet blanchâtre. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve en Égypte. Du Cabinet du Roi. 58. Cararr trilinéé. Carazus trilineatus. PI]. 9. fig. 101. C. Aptère, noir; corcelet aminci postérieurement, bordé de blanc; élytres blanchätres , avec la suture et une ligne noires. C. Apterus ater, thorace postice angustato, marginibus albis, elytris al- bidis , sutura lineaque atris, Dict. ins, Carabe. no. 58. G ÿ 52 N°. 35. CAR AN PB €; Carabus trilineatus. Fag. Sp. ins. tom. 1. pag. 305. n,. 51. — Mant. ins. tom. 1. pag. 195. no. 13° ; Carabus trilineatus. Tuuxs. Nov. Spec. ins. Diss. 4. PI. 71. fig. 85. Minor præcedentibus. Caput cum antennis atrum interdum immaculatum, interdum lineolis duabus vilioso albidis. Thorax postice valdè angustatus, ater lateribus late villoso albidis. Elytra villoso albida sutura tota lineaque media atris, quæ nec basin nec apicem attingit. Corpus et pedes atra. Fas. Les antennes sont noires. La tête est noire, avec deux raies lon- gitudinales grises. Le corcelet est en cœur, noïr au milieu , gris de chaque côté. L’écusson est noir et très-petit. Les élytres sont noires, avec le bord extérieur et une raïe longitudinale cendrés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans le Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 59. CARABE strié. Carasus sriatus. Pl. 9. fig. 100. C. Noir; base du corcelet avec un point enfoncé, de chaque côté; élytres striées, lisses au milieu. C. Niger , thoracis basi utrinque puncto impresso , elytris striatis , medio glabris. Dict. ins. Carabe. n°. 61. Carabus striatus. Fas. Syst. Ent. pag. 240. n°. 24.—Sp. ins. tom. 1. pag. 305. n°. 32. — Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 44. Magnitudo Carabi leucophtalmi. Caput atrum, nitidum, lineola parva utrinque supra os impressum. Thorax cordatus, postice attenuatus, puncto utrinque impresso. Elytra striata striis mediis sensim abbreviatis , undè discus elytrorum glaber. Fas. Il est de la grandeur du Carabe leucophtalme. Tout le corps est noir et luisant. La tête est lisse, avec deux petites impressions à sa partie antérieure. Le corcelet est lisse, en cœur, retréci postérieure- ment, avec un petit enfoncement aux angles latéraux posterieurs, et une ligne longitudinale au milieu, enfoncée, à peine marquée. L’écusson est triangulaire , presque arrondi postérieurement. Les élytres ont des stries vers la suture, et elles sont lisses au milieu. No: 35: 1 C' ART ADF 53 Il se trouve au pays des Patagons , sur les bords de la mer. Bo. CArRABE cayennois. CARAEUS Cajentensis. Pre ho tr. C. Aïîlé, bronzé, raboteux; tête et corcelet étroits. C. Alatus æneus rugosus , capite thoraceque linearibus. Antennæ fuscæ , Caput angustum. Thorax angustus , rugosus. Elytra rugosa, apice subbidentata. Corpus supra æneum, subtus fusco-æneum. Les antennes sont obscures. Tout le dessus du corps est bronzé, brillant, le dessous est d’un noir bronzé. La tête est étroite, lisse. Le corcelet est étroit , alongé , raboteux. Les élytres sont raboteuses, obliquement tronquées à leur extrémité , presque bidentées. Il se trouve à Cayenne, d’où il a été envoyé à la Société d'Histoire Naturelle, par M. le Blond. 6 D. Cara» tridenté, Carasus tridentatus. Pl. 11. fig. 129. C. Noir; antennes et pattes d’un brun ferrugineux, élytres striées, tridentées à l’extrémité. C. Niger, antennis pedibusque fusco-ferrugineis, elytris striatis apice tridentatis. Statura Car. attelaboïdes, at paulo minor. Antennæ pedesque fusco-fer- ruginea. Caput thoraxque angusta, nigra nitida. Elytra nigra, striata, apice tridentata. Il ressemble au Carabe attelaboïde, mais il est plus petit. Les antennes et les pattes sont d’un brun ferrugineux. La tête et le cor- celet sont noirs, étroits , alongés. Les élytres sont striées et terminées par trois petites épines , dont l’interne est la plus longue. Il:se trouver: Du Cabinet de M. Holthuisen. 623. Caraze arénaire. Carazus arenarius. Pl. 5. fig. 54. a. b. c. 54 N°55 NC ANR A BE _C. Pâle; èlytres striées, tachées de noir au milieu. C. Pallidus, elytris maculis duabus dorsalibus atris. Dict. ins. Carabe. n°. 61. Carabus arenarius. Fas. Syst. Ent. pag. 241. n°. 26.— Sp. ins. tom. 1. pag. 305. n°. 34.—Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 46. Carabus complanatus pallidus, elytris fasciis duabus undulatis nigrican- tibus. Lin. Syst. Nat. pag. 671. n°. 17. Statura omnimo Car. caliginosi. Maxillæ exsertæ , pallidæ, apice nigræ. Caput pallidum, oculis testaceis. Thorax obcordatus, antice posticeque truncatus , pallidus, immaculatus. Elytra striata, pallida , maculis duabus communibus angulatis, atris. Pedes pallidi. Fas. Il est de la grandeur du Carabe leucophtalme. Les mandibules sont avancées , pâles, noires à leur extrémité. La tête est pâle , avecles yeux testacés. Le corcelet est presqu’en cœur, tronqué antérieurement et postérieurement, pâle , sans taches. Les élytres sont striées, pâles, . avec deux taches communes aux deux élytres , anguleuses, noires. Les pattes sont pâles. Il se trouve dans les endroits sablonneux de la France et de L’Angleterre. G8: Carase déprimé. Caragus depressus. PI. 4. fig. 46. C. Noir, un peu déprimé ; corcelet très-large, avec un sillon et quatre enfoncemens postérieurs. C. Niger depressus, thorace lato canaliculato postice punctis quatuor ob- longis impressis. Magnitudo Car. leucophtalmi, at latior. Corpus nigrum nitidum. Thorax latitudine elytrorum , canaliculatus , postice utrinque punctis duobus oblongis impressis. Elytra striata. Il est de la grandeur du Carabe leucophtalme , mais un peu plus large. Tout le corps est noir luisant, déprimé. Les antennes sont obscures à leur extrémité. Le corcelet est aussi large que les élytres, No 135.1 C AR) AREA 55 cannelé , marqué postérieurement de deux enfoncemens oblongs. Les elytres sont striées. Il se trouve au midi de la France. 64, Carare agricole. Cararus agricola. PI, 5. fig. 53. C. Très-noir; élytres avec trois lignes longitudinales élevées. C. Niger, elytris lineiïs tribus elevatis. Dict. ins. Carabe. n°. 65. Carabus silphoïdes Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 215. tab. 1. fig. 7. Corpus depressum nigrum. Thorax antice posticeque emarginatus. Elytra subtilissimè punctata striataque lineisque tribus elevatis notata. Il est plus petit que le Carabe leucophtalme. Les antennes sont noirâtres , filiformes, de la longueur de la moitié du corps. Tout le corps est noir , très-luisant en-dessous. Le corcelet est échancré an- iérieurement et postérieurement. Les angles postérieurs sont arrondis. Les élytres ont chacune trois lignes longitudinales élevées; vues à la loupe , elles paroïssent pointillées et striées. L’extrémité de chaque élytre est légérement sinuée. J’ai trouvé cet insecte assez commun en Provence, dans les champs. 654, Carare échancré. Carasus emarginatus. PI. 13. fig. 150. C. Noir, lisse; corceletéchancré antérieurement et postérieurement. C. Niger , lævis, thorace antice posticeque emarginato. Magnitudo media. Corpus atrum. Thorax lævis, lateribus rotundatus, antice posticeque emarginatus. Elytra lævia, minimè striata. Il est dé grandeur moyenne. Tout le corps est noir, peu luisant en-dessus , très-luisant en-dessous. Le corcelet est lisse, presque aussi large que les élytres, arrondi sur les côtés, échancré anté- rieurement et postérieurement. Les élytres sont lisses, sans stries. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 56 NG: 235 CHPANE AGREE A GB. Carase effacé. Carazus obsoletus. PI. 5. fig. Go. C. Noir; corcelet en cœur, bordé de blanc; élytres avec des lignes, et le bord, blancs, peu marqués. C. Niger, elytris lineis obsoletis albis truncatis nigris, marsine albo. Dict. ins. Carabe. n°. 66 Præcedente paulo minor. Caput nigrum fronte albo tomentosa. Thorax cordatus niger, marginibus albo tomentosis. Elytra depressa nigra lineis tribus marginibusque albo tomentosis obsoletis. Corpus subtus pedesque nigra. Il est un peu plus petit que le Carabe trilinéé. Les antennes sont noires, couvertes à leur base supérieure, d’un léger duvet blanchätre. La tête est noire, assez grosse, couverte de quelques poils blanchâtres. Le corcelet esten cœur, noir, avec les bords couverts de poils blan- châtres. Les élytres sont ovales, un peu applaties, noires, ayec trois lignes longitudinales blanchäâtres, presque effacées, et les bords exté- rieurs blanchâtres. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve au Sénégal, d’où il a été apporté par M. Geoffroy de Villeneuve. 67. CARABE ruficorne. CarAsus ruficornis. PI. 8. fig. 91. C. Noir ; élytres sillonnées , soyeuses ; antennes et pattes fauves. C. niger, elytris striatis, sericeïis, antennis pedibusque rufis. Carabus ruficornis ater, elytris sulcatis lævibus , antennis pedibusque rufis. Far. Syst. Ent. pag. 24r. n°. 27. — Sp. ins. tom. 1. pag. 305. n°. 36. — Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 48. Buprestis ater subvillosus. antennis pedibusque ferrugineis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 160. no. 38. Le Bupreste noir. velouté. Georr. ib. Carabus ruficornis. Payx. Carab. n°. 74. Similis Car. leucophtalmo, at paulo minor. Elytra interdum colore fugaci aureo nitent. Fas. Il varie pour la grandeur. Les antennes sont fauves. Le corps est noir. No.135, CAR AB 59 noir. Le corcelet est presque aussi large que les élytres , légérement cannelé. Les élytres sont striées et couvertes d’un léger duvet soyeux. Les pattes sont fauves. Il se trouve dans presque toute l’Europe. 67. Carare bicolor. Carasus bicolor. PI. 11. fig. 92. b: C. Noir en-dessus, brun en-dessous ; antennes et pattes fauves. C. supra niger, subtus piceus, antennis pedibusque ferrugineis. Dict. ins. Carabe. n° 68. Carabus bicolor. Fas. Syst. Ent. pag. 241. n°. 28. —— Sp. ins. tom. 1. pag. 306. n°. 56. — Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 49. Statura et summa affinitas Car. ruficornis, at corpus totum subtus cum pedibus et antennis ferrugineum. Elytra striata. Fas. Il ressemble beaucoup au Carabe ruficorne. Les antennes sont fer- rugineuses. La tête est noire. Le corcelet est noir, presque carré, avec une ligne longitudinale enfoncée, au milieu, et deux enfoncemens postérieurs. Les élytres sont noires, strictes. Le dessous du corps est d’un brun plus ou moins clair. Les pattes sont fauves. Il se trouve dans l’Amérique septentrionale. Du Cabinet de M. Bosc. 68. Carase terricole. Carasus terricola. PI. 11. fig. 124. C. Apière, noir; corcelet en cœur; élytres striées, d’un noir violet. C. Apterus niger, thorace cordato, elytris striatis nigro-violaceis. Carabus terricola. Hergsr. archiv. ins. pag. 140. n°, $1. tab. 29. fig. 14. Carabus terricola. Pavk. Car. n°. 17. Similis Car. leucophtalmo, at minor. Antennæ fuscæ , basi nigro-brunneæ. Caput nigrum, nitidum. Thorax niger, cordatus, canaliculatus, postice utrinque linea impressa. Elytra striata, nigro-violacea. Corpus subtus pedes- que nigra. Il ressemble au Carabe leucophtalme, mais il est plus petit, et le Coléoptères. Tome III. H 58 NO. 636%: AG MAMER ST PANIB RE corcelet est un peu plus étroit. Les antennes sont d’un brun noirâtre à la base, obscures à lextrémité. La tête est noire, luisante. Le corcelet est noir, luisant, en cœur, plus étroit que les élytres, mar- qué d’une ligne longitudinale, au milieu , et de deux autres postérieures. Les élytres sont striées, d’un noir violet, luisant. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 69. Caragr atre. Carazsus aterrimus. Pl. 12. fig. 141. C. Très-noir , luisant ; élytres avec des stries pointillées, et trois e ! points assez grands, enfoncés, sur chaque. C. ater nitidus, elytris strjato-punctatiss punctisque tribus majoribus im- pressis. Carabus aterrimus. Payx. Carab. n°. 76. Carabus aterrimus. Fuesr. archiv. ins. 6. pag. 140. no. bo. tab. 20. fig. 15. Magnitudo Car. ruficornis. Corpus atrum nitidum. Thorax convexus ca- naliculatus, antice acute , postice obtuse angulatus. Elytra striato-punctata punctisque tribus majoribus impressis. Il est de la grandeur du Carabe ruficorne. Tout le corps est très- noir luisant. La tête a deux enfoncemens oblongs, à sa partie supé- rieure. Le corcelet est cannelé, rebordé, presque aussi large que les élytres, avec l'angle antérieur aïgu et Pangle postérieur obtus. Les élytres ont des stries peu marquées , légérement pointillées, et trois points assez gros, enfoncés, sur chaque. Il se trouve en Suede. Du Cabinet de M. Bosc. 70. CarAre brun. Carazus piceus. PI. 11. fig. 122. C. Noir; corcelet en cœur; antennes et pattes brunes ; élytres striées. C. Niger, thorace cordato, antennis pedibusque piceis, elytris striatis. Dict. ins. Carabe. n°. vo. NO. 6354 EC:AUR APRES | 59 Carabusniger pedibus antennisque piceis. Lin. Syst. Nat. pag. 672. n°. 50. — Faun. Suec. n°. 802. Carabus thorace obcordato, antennis tibiisque piceis, elytris striatis. Fas. Syst. Ent. pag. 241. n°. 29. Spec. ins. tom. 1. pag. 306. n°. 37.—Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. Sr. Scuazrr. Icon. ins. tab. 10. fig. 9. Similis Car. leucophtalmo, at duplo minor. Corpus nigrum antennis pe- dibusque piceis. Thorax subcordatus, antice truncatus ,. postice angustior, Elytra striata, punctis duobus impressis. Il est plus petit que le Carabe leucophtalme. Tout le corps est noir. Les antennes et les pattes sont d’une couleur de poix. Le cor- celet est en cœur, tronqué antérieurement et retréci postérieurement. Les élytres sont striées ; on y remarque quelquefois deux points enfoncés, sur chaque. Il se trouve en Europe. 71. CARABE fémoral. Carazus femoralis. Pl. 10. fig. 109. C. Tête et corcelet d’un vert bronzé; élytres striées , obscures ; cuisses fauves. C. Capite thoraceque æneis, elytris striatis obscurioribus, femoribus rufis. Dict. ins. Carabe. n°. 71. Carabus femoralis. Fas. Syst. Ent. pag. 241. n°. 30.—Spec. ins. tom. 1. pag. 306. n°. 38. — Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 53. Magnitudo Carabi ruficornis. Caput æneum, nitidum. Antennæ filiformes, fuscæ , articulo primo rufo. Thorax æneus, nitidus , utrinque lineola baseos impressus. Elytra nigra, æneo splendentia , striata. Corpus atrum , femoribus rufis. F4. Il est un peu plus grand que le Carabe ruficorne. Les antennes sont noires. La tête est d’un vert bronzé luisant. Le corcelet est vert bronzé luisant, presque carré, avec une ligne longitudinale enfoncée et une impression longitudinale, de chaque cèté, postérieu- rement. L’écusson est noirâtre et triangulaire, Les élytres sont strices » noires , avec un reflet verdâtre. Le dessous du corps est noir. Les cuisses sont ferrugineuses brunes ; les jambes et les tarses sont noirs. H ij 6o NO. 35 NC PART AND (E: Il se trouve en Afrique , à Sierra-Léona. 72. CARABE velouté. Carazsus holosericeus. PI. 11. fig, 122. C. Noir, velouté; tête bronzée, brillante. C. holosericeus niger , capite æneo nitido. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 52. Carabus holosericeus. Pay. Carab. n°. Go. Statura omnino præcedentium. Caput æneum, nitidum , ore antennisque nigris. Thorax et elytra quasi holosericea minimè nitida. Elytra striata. Pedes nigri. Fas. Il ressemble au précédent. La tête est bronzée, luisante, avec les parties de la bouche d’un brun noir. Les antennes sont noires. Le corcelet et les élytres sont légérement chagrinés , noirâtres, veloutés. Les élytres sont striées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve à Kiell, en Suede. Du Cabinet de M. Bosc. 73. CARABE paresseux. Carazus madidus. PI. 5. fig. 61. C. Noir, convexe ; corcelet large , postérieurement enfoncé ; cuisses brunes. C. Thorace postice utrinque impresso niger, femoribus rufis. Dict. ins. Carabe. n°. 73. Carabus madidus. Fas. Syst. Ent. pag. 241. n°. 31.— Spec. ins. tom. 1. pag. 306. n°. 39. — Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 54. Buprestis ater, thorace lato , elytrorum striis punctatis.-GEoFF. ins. tom. 1. pag. 159. no. 34. Le Bupreste paresseux. Grorr. ib. Carabus madidus. Pavx. Carab. 15. Carabo leucophtalmo minor et convexior. Corpus nigrum. Thorax conve- zus lævis, postice utrinque impressus, latitudine elytrorum. Elytra striata. Pedes nigri femoribus interdum brunneis. Il est un peu plus petit que le Carabe leucophtalme. Son corps N°..35. CARABE. cn est beaucoup plus convexe. Les antennes sont filiformes, de la lon- gueur du corcelet, noires à leur base, noirâtres à leur extrémité. Tout le corps est noir. Le corcelet est aussi large que les élytres; il est élevé , et a deux points enfoncés, à sa partie postérieure. Les élytres sont striées. Les pattes sont noires. Les cuisses sont quel- quefois d’un rouge brun. Il se trouve aux environs de Paris, en Angleterre. 7 4. CARABE spinipède, Carazus spinipes. PI. 12. fig. 142. C. Noir en-dessus, brun en-dessous, jambes antérieures épineuses. C. Supra niger subtus piceus , tibiis anticis spinosis. Carabus spinipes piceus , thorace linea excavata longitudinali, manibus spinosis. Lin. Syst. Nat. pag. 671. n°. 20. — Faun. Suec. n°. 693. Carabus spinipes. Scor. Ent. Carn. n°. "267. Carabus spinipes. Scmranx. Enum. ins. austr. n°. 308. Carabus bicolor. Payr. Carab. n°. 75. Magnitudo et statura Car. ruficornis. Corpus supra nigrum, subtus piceum , antennis pedibusque fusco-ferrugineis. Thorax canaliculatus , postice utrinque puncto impresso didymo. Elytra striata. Tibiæ spinosæ , anticis palmatis. Il est à-peu-près de la grandeur du Carabe ruficorne. Le corps est noir en-dessus , brun en-dessous. Les antennes et les pattes sont d’un brun ferrugineux. Le corcelet est presque aussi large que les élytres, cannelé , avec deux points enfoncés , oblongs, de chaque côté , pos- tèrieurement. Les élytres sont striées. Les jambes sont épineuses, et les antérieures sont terminées par quelques épines plus fortes. Il se trouve au nord de l’Europe. s Du Cabinet de M. Bosc. Carazus agrorum.Pl. 12. fig. 144. C. Vert en-dessus; corcelet carré; bord des élytres et pattes fauves. C. Supra viridis, thorace quadrato, elytrorum margine pedibusque flavis. Carabus marginatus. Dict. ins. Carabe. no. 117. Buprestis viridis, pedibus elytrorumque margine exteriore pallide testaceis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 41. Le Bupreste vert à bordure. Gsorr.ib. Buprestis variegatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 55. no. 55. A præcedente multo differt, quamvis colore similis. Antennæ nigræ , basi rufæ. Caput viride, ore rufo. Thorax viridis, quadratus, elytris paulo an- sustior, Canaliculatus, postice utrinque lineola impressa. Elytra punctata , striata , pubescentia , obscure viridia, margine exteriore flavo-rufescente. Corpus nigrum. Pedes flayo-rufescentes. Il ressemble au précédent pour les couleurs, mais il en diffère pour la forme du corps. Les antennes sont noires, avec la base fauve. La tête est verte, avec la bouche fauve. Le corcelet est carré, un peu plus étroit que les élytres, cannelé, avec deux impressions lon- gitudinales postérieures. Les élytres sont pubescentes, striées, poin- tillées, d’un vert mat, avec le bord extérieur d’un jaune fauve. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un jaune fauve. Il se trouve aux environs de Paris, dans les champs. 118. CARABE ceint. Carazvs cinctus. Pl. 3. fig. 28. C. Noirâtre ; tête et corcelet d’un vert cuivreux; bord des élytres et pattes Jaunes. C: Fuscus, capite thoraceque viridi-æneis , elytrorum margine pedibusque pallidis. Dict. ins. Carabe. n°. 118. Carabus cinctus. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 310. n°, 62. — Mant. ins: tom. 1. pag. 202. no. 66. Carabus cinctus. Lix. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1970. Fussz. archiv. ins. 6. tab. 29. fig. 7. Major Carabo marginato. Caput et thorax viridi-ænea, glabra nitida. An- tennæ palpique pallida. Elytra striata fusca margine pallido. Corpus fuscum abdominis margine pallido. Pedes pallidi. Faz. 86 N°85 ACHARERMANBLE Il est presqu’une fois plus grand que le Carabe marginé. Les an- tennes et les antennules sont fauves. La tête est d’un vert doré. Le corcelet est presqu’en cœur, guère plus étroit à sa partie postérieure; il est d’un vert doré, un peu cuivreux, avec une ligne longitudinale peu marquée, et une impression longitudinale , de chaque côté, postérieurement. T’écusson est petit, triangulaire et noiïrâtre. Les élytres sont striées, d’un vert noir, avec tout le bord extérieur jaune. Le dessous du corps est noirâtre , et les pattes sont jaunes pâles. Il se trouve sur la côte de Coromandel. Il est très-commun dans les départemens méridionaux de la France. 119. Caraër bifascié. Carasus bifasciatus.Pl. 7. fig. 80. C. Tête et corcelet fauves ; élytres jaunes, avec deux bandes noires. C. Capite thoraceque rufis, elytris flavis fasciis duabus nigris. Dict. ins. Carabe. n°. 119. Antennæ flavæ , thorace longiores. Caput rufum, oculis prominulis nigris. Thorax rotundatus, angustus, rufus. Elytra flava, fasciis duabus nigris. Corpus subtus pedesque flavo-testacea. Les antennes sont jaunes, un peu plus longues que la moitié du corps. La tête est avancée, fauve, avec les yeux noirs. Le corcelet est fauve, de la largeur de la tête. Les élytres sont jaunes, avec deux bandes noires. Le dessous du corps et les pattes sont d’un jaune testacé. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale, et ma été commu- niqué par M. Francillon. 120. CARABE trimaculé. Carazus trimaculatus. Pl. Te HT FOR C. Noir; élytres striées, avec deux taches à la base et l'extrémité testacées. C. Niger, elytris striatis maculis duabus apiceque testaceis. Dict. ins. Ca- rabe. n°. 120. Car. marginato major. Antennæ fuscæ. Caputnigrum. Thorax rotundatus , niger. No 0 CA RAIDE. 89 niser. Elytra striata nigra, basi maculis rotundatis duabus maculaque com- muni apicis testaceis. Pedes fusci. Il est un peu plus grand et un peu plus alongé que le Carabe marginé. Les antennes sont noirâtres, de la longueur du corcelet. La tête et le corcelet sont noirs, sans taches. Les élytres sont strictes, noirâtres , avec une tache arrondie, testacée, vers la base, et une autre à l’extrémité. Les pattes sont d’un brun testacé. Il se trouve .... Du Cabinet de M. Banks. 121. CaraBE pallipède. Czarasus pallipes. PI. 9. fig. 99. C. Noir; bord du corcelet, des élytres et pattes, d’un jaune fauve. C. Thorace rotundato ater, thoracis coleoptrorumque limbo pedibusque pallidis. Dict. ins. Carabe. n°. 121. Carabus pallipes. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 202. n°. 86. Minor Carabo marginato. Antennæ nigræ basi pallidæ. Caput atrum, im- maculatum. Thorax rotundatus, ater margine omni subferrugineo. Coleoptra striata , migra, limbo jate pallido. Corpus nigrum pedibus pallidis. Fas. Il est de la grandeur du Carabe ferrugineux. Les antennes sont ferrugineuses obscures. La tête est noire, avec la bouche et les an- tennules ferrugineuses. Le corcelet est noir, avec tous les bords fer- rugineux. Les élytres sont striées, noires, avec les bords ferrugineux pâles. Le dessous du corps est noir, et les pattes sont pâles. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale, la Caroline. Du Cabinet de feu M. Hunter. 122. CarAge bordé. Carasus limbatus. Pl. 4. fig. 43. à. b. C. Tète et corcelet verts, avec les bords et des bandes courtes, ondées, d’un jaune pâle. C. Thorace elytrisque viridibus, margine fasciisque abbreviatis pallidis. Dict. ins. Carabe. n°. 122. Coléoptères. Tome IIT. M 90 NN 36 oO AR AP DE Caïabus limbatus. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 240.—Spec. ins. tom. 1. pag. Srcune 69. Mantins-\tom:.\r. pas: 1202187 Carabus dubius. Act. Soc. Berol. phys. 4. tab. 7. fis. 4. Carabus limbatus. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 380. no. 89. tab. 2. fis. 46. Magnitudo Car. melanocephali , at latior. Antennæ pallidæ. Caput vires- cens linea frontali antice bifida , albida. Os testaceum maxillis apice nigris labioque albo. Thorax latitudine fere elytrorum viridis margine antico et laterali pallidis. Elytra viridia margine pallido , a quo fasciæ duæ flexuosæ abbreviatæ exeunt. Corpus testaceum pedibus pallidis. Fas. I] a environ trois lignes de long et deux de large. Il est ovale et convexe. Les antennes sont jaunes. La tête est pointillée, verte, avec la bouche et une tache antérieure, triangulaire , d’un jaune fauve. Le corcelet est pointillé, vert, avec le bord antérieur et les bords latéraux, d’un jaune fauve, Les élytres sont striées, d’un jaune fauve, avec la suture et trois bandes ondées, vertes, qui ne vont point jusqu’au bord extérieur. Le dessous du corps est d’un jaune obscur. Les pattes sont jaunes. Il se trouve dans les départemens méridionaux de la France et en Allemagne. 123. Cararr nitidule. Carazus nitidulus. Pl. 9. fig. 102. C. Noïr en-dessous, violet en-dessus ; bord extérieur des élytres doré. C. Niger, elytrorum margine æneo nitido. Dict. ins. Carabe. n°. 125. Carabus nitidulus. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 202. n°. 68. Statura et magnitudo Carabi cupreï. Caput et thorax cordatus nigra, cupreo colore nitentia. Elytra striata, striis alternis punctatis, ad suturam nigra, in medio longitudinaliter cuprea et a medio ad marginem ænea, nitida. Pedes nigri. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Carabe cuivreux. Les antennes sont noires. La tête est d’un noir violet. Le corcelet est em cœur, d’un noir violet, avec une lignelongitudinale enfoncée. L’écusson est triangulaire et d’un noir bleuâtre. Les élytres sont à moitié d’un noir bleuâtre intérieurement , et d’une belle couleur verte dorée extérieu- No. 34 CARABE. 91 rement ; elles sont striées, et elles ont alternativement des lignes élevées, interrompues par un point enfoncé. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans le Kamschatka. Du Cabinet de M. Banks. 124. Carnage mélanocéphale. Caragus melanocephalus. PI. 2. fis. 14. a. b. C. Noir; corcelet, antennes et pattes ferrugineux. C. Niger, thorace pedibusque ferrugineis. Dict. ins. Carabe. n°. 126. Carabus melanocephalus. Fas. Syst. Ent. pag. 245. no. $2.—Sp. ins. tom, 1. pag. 310. n°. 64.—Mant. ins. tom. 1. pag. 202. n°. 89. Carabus welanocephalus thorace ne ferrugineis , elytris capiteque atris. Lax. Syst. Nat. pag. 671. no. 22.—Faun. Suec. n°. 796. Carabus capite elytrisque atris, thorace rubro. Lix. Faun. Suec. edit. 1. n°. 526. Buprestis niger, thorace, antennis pedibusque ferrugineis. Georr. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 42. | Le Bupreste noir à corcelet rouge. Grorr. ib. Carabus apterus niger . , elytris lævibus , antennis pedibusque flavo- testaceis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 93: n°. 2, Vorr. Coleopt. pars. 1. tab. 36. fig. 15. Buprestis melanocephalus. Fourc. re par. 1. pag. 56. n°. PE Carabus melanocephalus. Payx. Caraëb. n°. 20. Antennæ ferrugineæ. Caput nigrum, palpis ferrugineis. Thorax ferrugi- neus, planus, quadratus, vix canaliculatus , elytris arcte adnatus. Elytra striata fusca. Corpus fuscum. Pedes pallide ferruginei. Variat thoracis dorso fusco. Il à à-peu-près trois lignes de long. La tête, les élytres, la poitrine et l’abdomen sont noirâtres. Les antennes, le corcelet, tant en-dessus qu’en-dessous , et les pattes, sont fauves. Le corcelet est lisse, presque carré, et un peu moins large que les élytres : celles-ci ont des stries très-fines. Cet insecte varie. Il a quelquefois le corcelet noir au milieu, avec ses bordsseulement fauves. Dans quelques espèces, les élytressont brunes. M ïj < 92 Not 357 NOPAMRV AIRE Il est commun dans toute l’Europe. On le trouve sous les pierres. 125. Carre tête-bleue. CARABUS cyanocephalus. DS Me Va 00; 0, C. Corcelet et pattes ferrugineux ; élytres et tête bleues. C. Thorace pedibusque ferrugineis, elytris capiteque cyaneis. Dict. ins. Carabe. n°. 127. Carabus cyanocephalus. Lin. Syst. Nat. pag. 671. n°. 21.—Faun. Suec. n°. 794. Carabus capite elytrisque cæruleis, thorace rubro. Lin. Faun. Suec. edit. 1210011020: Carabus cyanocephalus. Far. Syst. Ent. pag. 245. n°. 53.— Spec. ins. tom. 9 . 2 o 1. pag. 310. n°. 65.—Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 90. Buprestis capite elytrisque cæruleis, thorace rubro. Grorr. ins. tom. 1. pag. 149. n°. 16. Le Bupreste bleu à corcelet rouge. Grorr. ib. Carabus alatus, capite elytrisque viridi-cæruleis, thorace pedibusque fer- ruginels. Dec. Mém. tom. 4. pag. 100. n°. 17. Cantharis seu Scarabæus exiguus, elytris et capite cæruleis, scapulis croceïs. Ras. ins. pag. 89. sect. 1. n°. 1. Scuagrr. Icon. ins. tab. 11. fis. 14. restis cv onh: “e m} Ar 5 Buprestis cyanocephalus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 45. no. 17. Carabus cyanocephalus. Pavk. Carab. no. 36. Variat magnitudine. Antennæ nigræ, articulo primo rufescente. Caput viridi-cæruleum. Thorax cordatus, canaliculatus, postice truncatus. Elytra punctata, vix striata , apice truncata. Corpus subtus nigro-cæruleum. Pedes rufi, geniculis plantisque nigris. Variat pedibus immaculatis. Il ressemble au Carabe petard. Comme ce dernier , il varie pour la grandeur : les petits ont trois lignes , et les plus grands quatre lignes et demie de long. Les antennes sont brunes et fauves à leur base. La tête est bleuâtre. Le corcelet est en cœur, et d’un rouge fauve, tant en-dessus qu’en-dessous. Les élytres sont d’un vert bleu; elles ont des stries peu profondes : on apperçoit avec la loupe, des points enfoncés , irréguliers : leur. extrémité paroît comme tronquée. Le dessous du corps est d’une couleur noire bleuâtre et luisante. Les Ne 25 C À RAP. 53 pattes sont fauves : dans quelques individus les jambes et les tarses sont bruns. Il se trouve en Europe, dans les champs, sous les pierres. 126. Carase rufcolle. CAR2BUS ruficollis. Pl'N7 hs. 70. C. Corcelet rougeâtre , en cœur; tête noire; élytres tronquées, striées, veries. C. Thorace obccrdato ferrugineo, elytris truncatis striatis viridibus, ca- pite plano atro. Dict. ins. Carabe. n°. 128. Carabus rufcollis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 203. n°. 01. Medius. Antennæ nigræ apice fuscæ. Caput planum , atrum , immaculatum. Thorax elongatus, obcordatus, subcanaliculatus, ferrugineus. Elytra striata, truncata , viridia , nitida. Abdomen atrum ano ferrugineo. Pedes nigri femo- ribus basi rufis. Tibiæ anticæ ante apicem spinosæ. Fas. Il est un peu plus alongé que le Carabe tête-bleue. Les antennes sont noires, ferrugineuses à leur base, moins noires à leur extrémité. La tête est noire. Le corcelet est en cœur, aussi étroit que la tête, rougeâtre. L’écusson est petit et rougeâtre. Les élytres sont vertes, luisantes, striées, tronquées à leur extrémité. Le dessous de la tête et l'abdomen sont noirs. Le dessous du corcelet, la poitrine et l’ex- trémité de l’abdomen sont rougeâtres. Les pattes sont noires, avec la base des cuisses rougeûtre. T1 se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de feu M. Hunter. 127. CARABE élégant. Carazus elesans. Pl. 14. fig. 166. C. Noir; corcelet en cœur ; élytres striées, bleues; pattes fauves. C. Thorace cordato, niger, elytris striatis cæruleis, pedibus rufis. . - : $ Magnitudo media. Corpus oblongum , nigrum. Antennæ desunt. Os ferru- gineum. Thorax cordatus, subcanaliculatus , capite vix latior. Elytra striata , cærulea. Pedes ruf.. 94 NO SM EICAANERMAMNBUE Il est plus étroit que le Carabe bleuâtre. Les antennes manquent à l'individu que je décris. La tête est noire, avec la bouche ferrugi- neuse. Le corcelet est noir, en cœur, à peine cannelé, guères plus large que la tête. Les élytres sont striées, d’un bleu foncé. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont ferrugineuses. Il se trouve... Du Cabinet de M. Bosc. 128. CARABE amethyste. Caragus amethystinus. Pl. 11. fig. 126. C. Bleu; tête et corcelet bronzés ; pattes fauves. C, Cyaneus, capite thoraceque cupreis, pedibus rufis. Dict. ins. Carabe. no. 129. L Carabus amethystinus cyaneus, capite thoraceque æneis nitidis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 209. no. 92. Statura et magnitudo Car. cyanocephali. Antennæ pilosæ, fuscæ, basi fer- rugineæ. Caput et thorax obcordatus, æneo-cuprea, nitida. Elytra striata, cyanea. Corpus cyaneum. Fas. 1 ressemble, pour la forme et la grandeur, au Carabe tète-bleue. Les antennes sont velues, noirâtres, ferrugineuses à leur base. La tête est cuivreuse, brillante. Le corcelet est cuivreux brillant, un peu en cœur, marqué d’un sillon longitudinal et de deux petites lignes pos- térieures. Les élytres sont bleues , striées. Le dessous du corps est bleu. Les pattes sont fauves , avec les tarses obscurs. Il se trouve à Cayenne. Du Cabinet de M. Bosc. 129. Carare odorant. Carazusolens. Pl. 13. fis. 186. C. Fauve; tète avancée, noire ; élytres noires , avec une tache fauve à la base. C. Rufus, capite exserto nigro, elytris nigris, basi macula rufa. Corpus oblongum. Antennæ rufæ, articulo primo longiori. Caput exsertum « F NO 3-0) Gr AR AT BNE 95 nisrum, ore rufescente. Thorax cordatus, subcanaliculatus. Elytra nigra , vix striata, basi macula.ovata rufa. Corpus subtus pedesque rufa. Il a une forme un peu plus alongée que le précédent. Les antennes sont fauves, avec le premier article alongé. La tête est séparée du corcelet, noire, avec la bouche fauve. Le corcelet est fauve, en ce Les élytres sont à peine striées, noires, avec une tache ovale, fauve , à la base. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. _Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 130. Carase fasciolé. Carszus fasciolatus. PI. 13. fig. 155. a. b. C. Noir; corcelet en cœur ; élytres avec une ligne courte, sinuée, fauve. C. Niger, thorace cordato, elytris vitta abbreviata sinuata rufa. Statura oblonga. Antennæ rufescentes. Caput nigrum, ore rufescente. Tho- rax cordatus niger , pubescens. Elytra striato-punctata nigra, vitta abbreviata, sinuata , rufa. Pectus nigrum. Abdomen pedesque rufa. Variat pectore rufo, capite thoraceque brunneis. 11 a la forme alongée du précédent. Les antennes sont fauves. La tête est noire, pubescente, avec la bouche fauve. Le corcelet est noir , en Cœur, presqu'aussi étroit que la tête, et cannelé. Les élytres ont des stries pointillées; elles sont noires, avec une raie lon- situdinale, courte, un peu sinuée, fauve. La poitrine est noire. 1’abdomen et'les pattes sont fauves. La tête et le corcelet sont quelquefois bruns, et la poitrine est fauve. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 131. CARABE humeral. CarAasus humeralis. PI. 13. fig. 154. 2 96 NO! 35 ML CMANR ANBUE. C. Brun ; corcelet en cœur; élytres noires, avec une tache fauve , à la base. C. Piceus, thorace cordato, elytris nigris macula basi rufa. Carabus humeralis. Pay. Carab. n°. 23. Præcedente paulo major. Antennæ rufæ. Caput nigro-branneum. Thorax cordatus, marginatus, convexus , subcanaliculatus, brunneus. Elytra striata, nigra, macula basi rufa. Corpus subtus piceum. Pedes ruf. T1 est un peu plus grand que le précédent. Les antennes sont fauves. La tête est d’un brun noiïrâtre. Le corcelet est.en cœur, rebordé, convexe, légérement cannelé, brun. Les élytres sont striées, noires , avec une tache à la base , et un peu du bord extérieur, fauves. Le dessous du coprs est brun. Les pattes sont fauves. Il se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 132. CARABE grand-croix. Carazus crux major. Pl. 4. fig 41. a. b. C. Corcelet orbiculé , rouge ; élytres tronquées , rouges, avec une croix noire. C. Thorace orbiculato rubro , coleoptris truncatis rubris, cruce nigra. Dict. ins. Carabe. n°. 131. Carabus crux mäjor. Fas. Syst. Ent. pag. 246. n°. 55.— Spec. ins. tom. 1. pag. 311. n°. 67. — Mant. ins. tom. 1. pag. 203. no. 94. Carabus crux minor thorace luteo glabro, elytris postice nigris maculis duabus flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 673. n°. 40.—Faun. Suec. n°. 609. Buprestis niger , thorace pedibusque rubris, elytris rubris cruce nigra. Gzsorr. ins. tom. 1. pag. 150. no. 18. Le chevalier rouge. Gsorr. ib. ScHazrr. Icon. ins. tab. 18. fig. 8. Carabus crux major. Pavx. Carab. n°. 50. Antennæ nigræ basi rufæ. Caput nigrum. Thorax orbiculatus rufus, vix ca- pite latior. Elytra truncata , lævissimè striata rufa , sutura fasciaque media nigris. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi , geniculis tarsisque nigris. Il a environ trois lignes de long, et une et demie dans sa plus x grande N°. 35. CARABE. 07 grande largeur. Les antennes sont noires, rougeâtres à leur base. La A « 2 5 SIA Le A F tête est noire. Le corcelet est presqu'orbiculé, guères plus large que la tête et rougeûtre. Les élytres sont rougeâtres , avec la suture et une large bande noires , qui forment à-peu-près une croix. Le bord des élytres est quelquefois noir, et alors on voit seulement quatre 3 % ; d ? LA °, 7 A L grandes taches rouges. L’extrémité paroît comme tronquée : on ap- perçoit, à l’aide de la loupe, quelques stries peu profondes. Les pattes sont fauves, avec les genoux et les tarses noirs. Il se trouve en Europe, dans les bois. 133. CarABe arctique. CarAzus arcticus. Pl. 12. fis. 145. C. Obscur; tache au milieu des élytres, et pattes pâles; corcelet en cœur. C. Nigricans, thorace cordato, elytris puncto medio, pedibusque pallidis. Similis Car. hemorrhoïdali, at paulo major. Antennæ rufæ. Caput fuscum , ore rufescente. Thorax cordatus, fuscus , margine pallidiore. Elytra striata, truncata, nigra, puncto medio pallido. Corpus subtus fuscum , pectore pal- lidiore. Pedes pallidi. Il est un peu plus grand que le Carabe hémorrhoïdal. Les antennes sont fauves. La tête est noirâtre, avec la bouche fauve. Le corcelet est en cœur, de la largeur de la tête, noirâtre , avec les bords plus -pâles. Les élytres sont striées, tronquées, noires, avec une petite tache d’un jaune pâle, au milieu de chaque. Le dessous du corps est noirâtre, avec la poitrine plus pâle. Les pattes son pâles. ù Il se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M, Bosc. 194. CARABE rayé. Carazus virtatus. Pl. 6. fig. 69. a. b.. C. Corcelet fauve , en cœur; élytres noires , avec une ligne blanche. C. Thorace marginato rufo, elytris atris, vitta alba. Dict. ins. Carabe. n°. 132. Coléoptères. Tome III. N 98 NO 35 0IC ANNR PAR (E Carabus vittatus. Far. Gen. ins. mant. pag. 240.—Spec. ins. tom. 1. pag. 311. n°. 68.—Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 95. Statura Car. crucis minoris. Antennæ nigræ. Caput rufum. Thorax rotun- datus, marginatus , rufus. Scutellum parvum, rufum. Elytra glabra, atra vitta ori. FAB. longitudinali alba. Margo rufescens. Corpus ferrugineum. Pedes nig Il est plus petit que le Carabe tête-bleue. Les antennes sont noiï- râtres. La tête est fauve, avec les yeux noirs. Le corcelet est fauve, en cœur, guères plus large que la tête. T’écusson est fauve et trian- gulaire. Les élytres sont noires , légèrement striées, avec tout le bord extérieur et une tache triangulaire, autour de l’écusson, fauves, et une ligne longitudinale blanchâtre , au milieu de chaque. Tout le dessous du corps est fauve. Les pattes sont noires, avec la moitié des cuisses fauve. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. 135. CARABE turcique. Carasus turcicus. Pl. 6. fig. €8. a. b. _ C. Corcelet orbiculé , fauve; élytres noires, avec une lunule d’un fauve pâle, à la base. C. Thorace orbiculato rufo , elytris nigris : lunula baseos pallida, Dict. ins. Carabe. n°. 133. Carabus turcicus. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 203. n°. 96. Statura et magnitudo omnino præcedentium. Caput nigrum ore antennis- que rufescentibus. Thorax marginatus , orbiculatus , rufus, immaculatus. Elytra striata apice subtruncata, nigra lunula magna baseos pallida. Abdomen igrum. Pedes ferruginei. Fa. Il est un peu plus petit que le Carabe tête-bleue. Les antennes sont fauves, plus claires à leur base. La tête est noire, avec la bouche fauve. Le corcelet est en cœur, à peine plus large que la tête, et de couleur fauve. L’écusson est fauve et triangulaire. Les élytres sont striées, noires, avec une tache assez grande , en croissant, à la base extérieure de chaque. Le dessous du corcelet et la poitrine sont fauves. 2 Q 7e L'’abdomen est noir, avec une tache fauve au milieu. Les pattes sont fauves. N°. 35 CARABE. 25 Il se trouve en France, en Italie. Du Cabinet de M. Hunter. 136. Carase hémorrhoïdal. Carazus haemorrhoïdalis. PL. 13. fig. 149. a. b. C. Aïîlé; corcelet presqu’arrondi, fauve ; élytres noires, avec l’ex- trémité fauve. C. Thorace suborbiculato rufo , elytris nigris apice rufis. Dict. ins. Carabe. n°. 134. Carabus hæmorrhoiïdalis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 203. n°. 97. Antennæ rufæ apice nigricantes. Caput et thorax rufa imfhaculata. Elytra vix striata atra nitida, apice rufa. Corpus rufum. Fas. Il ressemble beaucoup au précédent. Les antennes sont rougeûtres, obscures à leur extrémité. La tête et le corcelet sont rougeâtres, sans taches. Les élytres sont à peine striées, noires, luisantes, avec l’ex- itrémité rougeâtre. Le dessous du corps est rougeûtre. Il se trouve en France, en Allemagne. 137. CARABE petite-croix. CaraBus cruz minor. PI. 8. fig. 96. a. b. C. Corcelet fauve, presqu’en cœur; élytres fauves à la base, en- suite noires, avec une tache postérieure, commune, fauve. C. Thorace subcordato rufo, elytris basi rufis postice nigris macula com- muni rufa. Carabus cr1x minor thorace orbiculato rufo, coleoptris apice nigris macula rufa. Fas. Syst. Ent. pag. 246. n°. 56.—Sp. ins. tom. 1. pag. 31r. n°. 69. — Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 100. Carabus crux minor. Payx. Carab. n°. 52. Car. cruce majore minor et angustior. Antennæ nigræ, basi apiceque fer- rugineæ. Caput nigrum, palpis ferrugineis. Thorax rufus, canaliculatus , postice impressus, capite latior. Elytra striata , basi rufa, deinnigra , macula communi, rufa. Pectus abdomenque nigra. Pedes rufi. Il est un peu plus petit et un peu plus étroit que le Carabe grand- croix. Les antennes sont noires au milieu , fauves à la base et à N ij 100 N°15 FC FARPARBNE l'extrémité. La tête est noire, avec les antennules ferrugineuses. Le corcelet est presqu’en cœur, un peu plus large que la tête, légère- ment cannelé, marqué postérieurement de deux impressions oblongues. Les élytres sont striées, fauves à leur base, ensuite noires, avec une tache commune, fauve. La poitrine et l’abdomen sont noirs. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède, en Angleterre. 138. CARABE cordonné. Carzeus sucoinctus Pl 13. 00 157 tb. ? " C. Fauve ;sçorcelet presqu’en cœur ; élytres avec une large bande noire. C. Rufescens, thorace subcordato , elytris fascia media nigra. Minor præcedenti. Corpus totum rufescens. Thorax cordatus, canalicula- tus, postice truncatus. Elytra substriata, fascia media nigra. Il est plus petit que le précédent. Le corps est fauve. Le corcelet est en cœur, postérieurement tronqué. Les élytres sont presque siriées, avec une large bande noire, au milieu. Il a été trouvé dans des caisses de graines venues du Cap de Bon- ne-Espérance. Du Cabinet de M. Bosc. 139. CARABE germain. CARABUS germanus. RSS 1e CE C. Noir; tête et pattes fauves; élytres testacées, postérieurement d’un noir violet. C. Niger, capite pedibus elytrisque testaceis, elytris apice violaceis. Dict. ins. Carabe. n°. 139. Carabus germanus. Lix. Syst. Nat. pag. 672. no. 26. Carabus germanus cyaneus , capite pedibus elytrisque testaceis, elytris apice violaceis. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 71. — Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 102. Carabus germanus. Scor. Ent. Carn. n°. 273. LL N0.535, 1C AVR ANB\E, 101 Pons. Mus. Græc. pag. 273. Præcedentibus paulo major. Antennæ fusco-rufæ basi pallidiores. Caput testaceum. Thorax subcordatus postice truncatus nigro-cærulescens. Elytra striata testacea, postice nigro-cærulea. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi. Il est un peu plus grand que les précédens. Les antennes sont d’un fauve obscur, un peu clair à leur base. La tête est d’un fauve obscur. Le corcelet est en cœur, plus large que la tête, d’un noir bleuâtre. Les élytres sont striées, ferrugineuses, avec une grande tache posté- rieure bleue. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. M. Fabricius cite Schaeffer, Icon. ins. tab. 31. fig. 13. L’insecte figuré dans cette planche, appartient au Carabe verdelet , Carabus viridanus. Il se trouve dans presque toute l’Europe. 140. CARABE prompt. Carazus velox. PI. 13. fig. 191. C. Noirâtre ; antennes et pattes pâles ; élytres très-obtuses. C. Nigricans, antennis pedibusque pallidis, elytris obtusissimis. Fas. Syst. Ent. pag. 247. n°. 57.—Spec. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 72.— Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 105. Carabus velox nigricans, pedibus tibiisque pallidis. Lin. Syst. Nat. pag. 672. no. 31.—Faun. Suec. n°. 803.—It. Gotl. 207. Præcedente minor. Antennæ pallidæ. Thorax cordatus, marginatus, fuscus, marginibus pallidis. Elytra striata, nigra, apice obtusissima. Pedes pallidi. Il est presque de la grandeur du précédent. Le corps est noirâtre. Les antennes sont pâles. Le corcelet est en cœur, avec les rebords päles. Les élytres sont striées, très-obtuses. Les pattes sont, ou noires, avec les jambes pâles, ou entièrement pâles. Il se trouve au nord de l’Europe, sur le sable, aux bords de la mer. Du Cabinet de M. Bosc. 141. CARABE roussâtre. CarAzus rufescens. PI. 12. fig. 146. 102 N°35 A LT CMANIRNPANIRP ILE; C. Ferrugineux ; corcelet en cœur ; tête et anus noirs. C. Thorace rotundato ferrugineus; vertice anoque nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 247. no. 58.—Spec. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 73.— Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 104. Parvus , totus ferrugineus, solo vertice capitis anoque nigris. Fas. Il ressemble au Carabe pâle. Les antennes sont testacées. Tout le corps est d’une couleur ferrugineuse brune, plus ou moins claire. Le dessus de la tête et l’extrémité de l’abdomen sont quelquefois noi- râtres. Le corcelet est en cœur, et guère plus large que la tête. Les élytres sont striées. Il se trouve en Angleterre. 142. CarABe verdelet. Carasus viridanus. Pl. 5. fig. 55. C. D'un vert bronzé; élytres ferrugineuses, avec une tache com- mune, d’un noir bleuâtre. C. Viridi-æneus, elytris ferrugineiïs : macula communi nigro-ænea. Dict. ins. Carabe. n°. 142. Carabus viridanus. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 105. Buprestis viridis, elytro singulo striis octo, pedibus elytrorumque antica parte et margïine fulvis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 149. no. 15. Le Bupreste à étuis verts et bruns. Gsorr. ib. Scnagrr. Icon. ins. pl. 51. fig. 13. Buprestis bicolor. Fourc. Ent. par. 1. pag. 44. n°. 14. Carabus viridanus. Payx. Carab. no. 34. Antennæ fusco-rufescentes , basi pallidiores. Caput viridi-æneum, ore ru- fescente. Thorax cordatus, canaliculatus, viridi-æneus. Elytra striata, tes- tacea, macula magna communi, postica nigro-cærulescente. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi. Les antennes sont roussâtres. La tête est verte. Le corcelet est vert, en cœur, avec une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont striées, fauves, avec une grande tache postérieure , commune aux deux élytres , d’un noir bleuâtre ou verdâtre. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. N0::35.2::C-A'R A B EF 103 Il se trouve dans presque toute l’Europe. Il est commun aux en- LL - . virons de Paris, dans les endroits sablonneux et humides. 143. Carase bipustulé. Carazus bipustulatus. Pl. 8. fig. 95. a. b. C. Corcelet orbiculé, noir; élytres noires, avec deux taches fauves sur chaque. C. Thorace orbiculato elytrisque nigris, maculis duabus rufis. Dict. ins. Carabe. n° 145. Carabus bipustulatus. Fas. Syst. Ent. pag. 247. n°. 59.—Spec. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 74.— Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 106. Carabus cruz major thorace capiteque nigro-rubescente, coleoptris ferru- gineis cruce nigra. Lix. Syst. Nat. pag. 673. n°. 39. — Faun. Suec. n°. 808. Chrysomela thorace nigro coleoptris rubris cruce nigra. Lin. Faun. Suec. edit. 1. n°. 4509. Buprestis niger , thorace atro , elytris rubris, cruce nigra. Georr. ins. tom. 1. pas. 150. n,. 17. Le chevalier noir. Gsorr. ib. ScHarrr. Icon. ins. tab. 1. fis. 13. Vorzr. Coleopt. pars. 1. tab. 34. fig. 7. Buprestis equestris. Fourc. Ent. par. 1. pag. 45. n°. 18. Carabus bipustulatus. Pavk. Carab. n°. 49. Statura omnino et magnitudo Car. crucis majoris. Antennæ thorace lon- giores , nigræ. Thorax rotundatus, ater, villosus, punctatus. Elytra obtusa, crenato-striata , villosa, nigra, maculis duabus magnis rubris, quarum an- terior major ad marginem exteriorem, posterior orbiculata. Fas. Il est de la grandeur du Carabe grand-croix; mais le corcelet de celui-ci est très-noir et beaucoup plus grand que la tête. Les anten- nes sont noires. La tête est noire , avancée. Les yeux sont arrondis, très-saillans. Le corcelet est arrondi, pubescent, légèrement chagriné. Les élytres ont des stries pointillèes ; elles sont rougeâtres , avec la suture, un peu de la base et de l’extrémité, et une bande au-delà du milieu, noirs. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve aux environs de Paris, en Angleterre. 104 N°56, CAR AB E. 144. CARABE équinoxial. Carasus aquinoctialis. Pl. 7. fig. 79. C. Corcelet jaune, en cœur ; élytres noirâtres, avec deux taches jaunes sur chaque. C. Thorace cordato, flavus, elytris fuscis, maculis duabus flavis. Dict. ins. Carabe.no. 144. Carabus quadripustulatus. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 75.— Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 107. Carabus æquinoctialis. Lin. Syst. Nat. edit. 15. pag. 1976. Fussr. archiv. ins. 6. tab. 20. fig. 8. d. Parvus. Antennæ fuscæ. Caput flavum, immaculatum. Thorax cordatus, flavus linea dorsali impressa. Elytra substriata, truncata fusca maculis dua- bus flavis, altera baseos, altera versus apicem. Fas. Il ressemble beaucoup au Carabe petard. Les antennes sont d’un jaune obscur. La tête est jaune, avec les yeux noirs. Le corcelet est jaune , en cœur, de la largeur de la tête, avec une ligne longitudi- nale enfoncée. L’écusson est jaune, petit et triangulaire. Les élytres n’ont point de stries ; elles sont noirâtres , avec deux taches jaunes. sur chaque, une à la base extérieure, et l’autre vers l'extrémité exté- rieure. Tout le dessus du corps est couvert de poils courts. Le des- sous et les pattes sont jaunes. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. Du Cabinet de M. Banks. 145. Carase lunulé. Carasvs lunatus. Pl. 3. fig. 27. C. Corcelet orbiculé , fauve; élytres jaunes, avec trois taches noires sur chaque. C. Thorace orbiculato rufo, elytris flavis : maculis tribus nigris. Dict. ins. Carabe. n°. 145. Carabus lunatus. Fas. Syst. Ent. pag. 247. n°. 60.— Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 108. Buprestis plateosus capite cæruleo nitido, thorace fulvo ; elytris luteis striatis maculis sex atris. Fourc. Ent. par. 1. pag. 53. n°. 47. Carabus IN. 135. WCYANRO ATEN 105 Carabus eques. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 405. Antennæ nigræ, basi ferrugineæ. Caput cyaneo-nigrum, nitens. Thorax orbiculatus , subcanaliculatus , lævis, glaber, rufus. Elÿtra glabra, substriata, flava, puncto minori orbiculato ad basin et duobus majoribus margine ex- teriori connatis ad apicem. Abdomen atrum. Pedes rufi, femoribus apice nigsris. FAs. Les antennes sont noires, ferrugineuses à leur base. La tête est d’un noir bleuâtre , luisant. Le corcelet est presqu’en cœur, guère plus large que la tête, pointillé, fauve. Les élytres sont jaunes, avec trois taches trés-noires, dont une petite à la base extérieure, une autre au milieu, sur le bord extérieur, la troisième est placée vers l’extré- mité : vues à la loupe, on apperçoit des stries formées par de petits points enfoncés. La poitrine et l’abdomen sont d’un noir bleuâtre. Les pattes sont fauves, avec l’extrémité des cuisses d’un noir bleuâtre. Il se trouve dans l’Alsace , la Lorraine et en Angleterre. 146. CarABE vert. Carazus prasinus. PI. 13. fig. 152. C. Noir; tête et corcelet d’un noir bleuâtre; élytres rougeûtres, avec une tache commune postérieure, noire. C. Niger, capite thoraceque nigro-cyaneis , elytris rufis, macula magna postica communi nigra. Dict. ins. Carabe. n°. 146. Carabus niger, capite thoraceque viridi-æneis, elytris macula magna com- muni postica nigra. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 204. n°. 100. Carabus prasinus thorace capiteque cyaneiïs, elytris rubris : postice macula communi fusca. Tauxs. Nov. Sp. ins. Diss. 4. pag. 74. fig. 87. Carabus prasinus. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1976. Magnitudo et statura omnino Car. viridani, cujus fortè varietas. Anten- næ fuscæ, basi flavæ. Caput thoraxque nigro-cyanea. Elytra striata rufa, macula magna postica communi nigra. Corpus nigrum. Pedes rufi. Il ressemble beaucoup au Carabe verdelet. Les antennes sont noi- res, avec le premier article ferrugineux. La tête et le corcelet sont glabres, d’un nojir bleuâtre luisant. Les élytres sont striées, rougeà- tres, avec une grande tache noire, commune aux deux élytres, qui Coléoptères Tome III. | O 106 N°23 5 MNOTAMRMASR LES s'étend depuis le milieu jusques vers l’extrémité. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont rougeâtres. I1 se trouve au Cap de Bonne-Espérance , et à Copenhague. 147. CaRABE étuvier. Carazus vaporariorum. PI. 5. fig. 57. a. b. C. Corcelet et pas ferrugineux ; us noirâtres, avec la base et le bord extérieur ferrugineux. C. Thorace, elytris antice margineque , antennis pedibusque ferrugineis. Dict. ins. Carabe. n°. 147. Carabus, vaporariorum. Far. Syst. Ent. pag. 247. n°. 6o.— Sp. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 76. —Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 110. Carabus vaporariorum thorace fusco , pedibus , antennis elytrisque antice ferrugineis. Lin. Syst. Nat. pag. 671. n°. 23.—Faun. Suec. n°. 706. Carabus ater, elytris antice griseis. Lin. Faun. Suec. edit. 1. n°. 820. Carabus nigricans, antennis, thorace , pedibus elytrisque antice ferrugineis. Muzr. Prodr. zool. Dan. pag. 78. n°. 850. Vozr. Coleopt. pars. 1. tab. 35. fig. 18 Similis Car. germano, at paulo*minor. Antennæ nigræ , basi ferrugineæ. Caput nigrum, ore ferrugineo. Thorax ferrugineus, ferè latitudine elytrorum. Elytra striata , nigro-cærulea, basi margineque exteriori ferrugineis. Corpus subtus nigrum. Pedes ferrugineï. Il est un peu plus petit que le Carabe germain. Les antennes sont noires, rougeâtres à leur base. La tête est noire, avec les antennules rougeâtres. Le corcelet est rougeätre, arrondi, rebordé, plus large que la tête, plus étroit que les élytres. Les élytres sont striées, noi- res, avec la base et un peu du bord extérieur, rougeâtres. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. I] se trouve dans presque toute l’Europe. 148. CARABE méridien. Cararus meridianus. Pl. 13. fig. 153. a. b. C. Noir; pattes et antennes ferrugineuses ; élytres avec la base et la suture jaunâtres. No: 135. IC ARABE. 107 C. Niger, elytris antice pedibusque testaceis. Lin. Syst. Nat. pag. 673. no. 36. — Faun. Suec. no. 797. Carabus meridianus. Fas. Syst. Ent. pag. 247. n°. 62.—Spec. ins. tom. 1. pag. 312. n°. 97. — Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 111. Carabus meridianus. Scarank. Enum. ins. austr. ne. 408. Carabus meridianus. Payx. Carab. n°. Go. Parvus. Antennæ fusco-ferrugineæ basi pallidiores. Corpus nigrum. Thorax canaliculatus , capite paulo latior. Elytra striata, nigra, basi suturaque pal- lidè ferrugineis. Pedes ferruginei. Il est plus petit que le précédent. Les antennes sont noirâtres , fauves à leur base. La tête »t le corcelet sont noirs , luisans. Les élytres sont striées, noires , avec la base fauve. Le dessous du corps est noir. Il se trouve en Europe. 149. Carase quadriponctué. Carazus guadripunctatus. PI. 13. fig. 158. à. b. C. Noir en-dessous, d’un noir bronzé en-dessus ; élytres striées ; avec quatre gros points enfoncés sur chaque. C. Subtus niger, supranigro-æneus, elytris striatis punctis quatuor impressis. Carabus qguadripunctatus alatus niger nitidus, elytris substriatis punctis quatuor impressis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 102. n°. 21. Carabus quadripunctatus. Pavr, Carab. n°. 48. Car. bipustulato minor. Corpus supra nigro-æneum , subtus nigrum. Tho- rax canaliculatus , acutè marginatus vix capite latior. Elytra striata, punctis quatuor magnis impressis. \ Il est un peu plus petit que le Carabe bipustulé. Le corps est noir en-dessous, d’un noir un peu bronzé en-dessus. Le corcelet est lé- gèrement cannelé, rebordé , à peine plus large que la tête. Les élytres sont striées, marquées de quatre points enfoncés assez grands. Il se trouve en Suède. Du Cabinet de M. Bosc. 150. Cara quadrimaculé. 108 No.:55 «CAM AIBE: Carazuvs quadrimaculatus. PI. 8. hg- 89 db. cd: C. Corcelet arrondi , fauve; élytres obtuses, noires, avec deux taches d’un jaune pâle sur chaque. C. Thorace ferrugineo glabro, elytris obtusissimis fuscis, maculis duabus albis. Fas. Syst. Ent. pag. 248. n°. 64.—Sp. ins. tom. 1. pag. 919. n°170; — Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 113. Carabus guadrimaculatus thorace flavo , elytris obtusissimis fuscis : ma- culis duabus albis. Lin. Syst. Nat. pag. 673. no. 41.—Faun. Suec. n°. 815. Carabus niger, thorace ferrugineo , elytrorum maculis quatuor lividis. Lrw. Faun. Suec. edit. 1. n°. 532. Buprestis niger, thorace plano ferrugineo, elytris lævibus, maculis qua- tuor lividis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 152. n°. 21. Le Bupreste quadrille à corcelet plat et étuis lisses. Grorr. ib. Ponror. Atl. Dan. 1. tab. 20. Buprestis quadrimaculatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 46. n°. 22. Carabus quadrimaculatus. Pavx. Carab. n°. 51. Præcedente paulo major. Antennæ ferrugineæ. Caput nigrum, ore ferru- gineo. Thorax ferrugineus, vix capite latior, canaliculatus. Elytra striata, truncata, nigra, basi macula ovata maculaque rotundata in apice, pallidè avis. Abdomen nigrum. Pectus pedesque ferruginea. Variat thorace fusco-ferrugineo. IL est plus petit que les précédens. Les antennes et les antennules sont rougeâtres. La tête est noire. Le corcelet est en cœur , de la largeur de la tête, rougeâtre. Les élytres sont striées, un peu tron- quées, noires , avec deux taches pâles sur chaque , dont l’une ovale, oblongue, vers la base , et l’autre à l'extrémité. L’abdomen est noir. Les pattes sont pâles. Il se trouve en Europe, dans les endroits sablonneux, humides. 151. CARABE quadrimoucheté. CARABUS guadriguttatus. Pl 9 6e 100€. b: C. Corcelet arrondi, noir; élytres noires, avec quatre points blancs. C. Thorace rotundato atro, elytrisnigris, punctis quatuor albis. Fas. Syst. Ent. pag. 248. n°. 65. — Sp. ins. tom. 1. pag. 313. n°. 80. — Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 114. Nott3541 (C AR AMBUE 109 Buprestis niger , thorace ovato, nigro , elytris striatis , maculis quatuor li- vidis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 151. n°. 20. Le Bupreste quadrille à corcelet rond et étuis striés. Georr. ib. Fussc. archiv. ins. 6. tab. 29. fig. 9. e. Buprestis ustulatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 46.n0. 21. Differt manifestè a Car. quadrimaculato. Elytra haud obtusa. Thorax valdè rotundatus, ater. Tibiæ pallidæ. Fas. - Il est plus petit que le précédent. Les antennes sont noires, sans taches. La tête est noire. Le corcelet est noir, de la largeur de la tête, légèrement cannelé. Les élytres sont à peine striées, noires, avec deux petites taches pâles, sur chaque. L’abdomen est noir. Les pattes sont noires, avec les jambes brunes. Il se trouve en Angleterre, aux environs de Paris. 152. Carase brûlé. Carasus ustulatus. Pl. 9. fig. 104. a. b. C. Noir; corcelet d’un noir bronzé ; élytres noirâtres, avec deux bandes pâles. C. Niger , thorace nigro-æneo, elytris fuscis fasciis duabus pallidis. Dict. ins. Carabe. n°. 154. Carabus zstulatus thorace nigricante , elytris obscuris ferrugineo bifasciatis. Lix. Syst. Nat. pag. 673. n°. 38.— Faun. Suec. n°. 810. Carabus niger, coleoptris pone fascia ferruginea; lateribus macuia ferrugi- nea. Lix. Fan. Suec. edit. 1. n°. 528. Carabus zstulatus thorace nigro, elytris obscuris Dalle bifasciatis. Fas. Syst. Ent. pag. 248. n°. 66. — Sp. ins. tom. 1. pag. 313. n°. 81. — Mant.ins. tom. 1. pag. 205. n°. 115. Buprestis niger, thorace plano He , elytris striatis, maculis quatuor lividis. Gzorr. ins. tom. 1. pag. 152. n°. 23. Le Bupreste quadrille à corcelet platet noir et étuis striés. Gzorr. ib. Carabus ustulatus. ScHranx. Enum. ins. austr. n°. 406. Buprestis quadrifer. Fourc. Ent. par. 1. pag. 47. n°. 24. Antennæ mgræ. Caput nigro-æneum. Thorax nigro-æneus, canaliculatus, cordatus, postice punctis duobus impressis. Elytra striato-punctata,nigricantia, fasciis duabus obsoletis, pallidis. Corpus subtus pedesque nigra. 1] est de la grandeur du précédent. Les antennes sont noires, rou- 110 N°36 0 CPAMENANBNE geñtres à leur base. La tête et le corcelet sont noirs, luisans. Les élytres ont des siries pointillées ; elles sont noïres, avec une tache d’un rouge pâle, plus ou moins marqué, à la base, et une autre à l'extrémité. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves, et quelquefois noirâtres. Il se trouve dans presque toute l’Europe, aux endroits sablonneux, humides. 153. Carasez littoral. Caranvs littoralis. P]. 0. fig. 103. a. b. et PL. 1 4. fig. 103. c. d.! C. Noir; base des antennes et pattes fauves; élytres avec deux bandes peu marquées, fauves. C. Niger, antennis basi pedibusque rufis, elytris fasciis duabus- obsoletis rufis. Præcedente paulo major. Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput nigro-æneum. Thorax nigro-æneus, canaliculatus, capite paulo latior. Elytra striata, nigra , fasciis duabus interruptis, pallidis. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi. Variat antennis rufis, capite thoraceque nigris, elytris rufis, macula magna media nigra. Il est un peu plus grand que le précédent. Les antennes sont noires, avec la base fauve. La tête est d’un noir bronzé. Le corcelet est d’un noir bronzé, cannelé, un peu plus large que la tête. Les élytres sont noires, avec deux bandes, souvent interrompues, d’un fauve pâle. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. Il varie. Les antennes sont quelquefois entièrement fauves, la tête et le corcelet noirs, les élytres fauves, avec une grande tache noire commune, presqu’en croix, au milieu. Il se trouve aux environs de Paris, sur les bords de la Seine. 154. CarRare mélangé. Carazus) varius. Pl. 14. fs. 165. a. 6. c. d. C. Noir; corcelet d’un noir bronzé ; élytres mélangées de noir et de pâle. C. Niger, thorace nigro-æneo, elytris nigro pallidoque variis. Ne Na: HICHAGIE AS BIete ii Variat magnitudine. Antennæ nigræ, basi rufæ. Thorax niger, seu nigro- æneus, canaliculatus, capite paulo latior. Elytra striata, nigra , pallido varia. Corpus subtus nigrum. Pedes pallidè rufi. Il varie un peu pour la grandeur. Les antennes sont noires , avec la base fauve. La tête est d’un noir bronzé. Le corcelet est d’un noir bronzé, cannelé , un peu plus large que la tête. Les élytres sont striées , mélangées de noir et de fauve pâle. Il se trouve aux environs de Paris, sur les bords de la Seine. 155. CARABE tête-noire. Carazus atricapillus. PI. CE fNs."1O6: 4. D; C. Tête noire; corcelet arrondi, fauve; élytres obtuses, testacées. C. Thorace rotundato rufo, elytris obtusis testaceis, capite atro. F45. Syst. Ent. pag. 248. no. 67. — Sp. ins. tom. 1. pag. 315. n°. 82.— Mant. ins. tOM. 1. pag. 205. no. 117. Carabus atricapillus flavus , capite nigro, elytris obtusissimis. Lin. Syst. Nat. pas. 675. n°. 42. Buprestis testaceus, capite nigro. GEorr. ins. tom. 1. pag. 153. no. 25. Le Bupreste fauve à tête noire. Grorr. ib. Buprestis fulvus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 48. n°. 26. Parvus. Caput nigrum , ore antennisque testaceis. Thorax rufus , rotunda- tus , latitudine capitis. Elytra truncata, striata, pallidè testacea. Pectus fuscum. Abdomen pedesque nigra. Il estun peu plus étroit que les précédens. Les antennes sont fauves. La tête est noire. Le corcelet est fauve, de la largeur de la tête. Les élytres sont d’un fauve pâle. Le dessous du corps et les pattes sont pâles. Il se trouve au nord de l’Europe , aux environs de Paris. 156. Cararz linéaire. Carurvs linearis. Pl. 14. fig. 167. a. b. C. Linéaire , fauve ; élytres testacées, striées , tronquées. C. Corpore lineari rufo, elytris striatis, trunçatis, testaceis. He N°. 35 CARABE. Magnitudo et statura Car. atricapilli. Corpus rufum. Thorax latitudine capitis. Elytra testacea , striato-punctata , apice truncata. Pedes pallidi. Il ressemble au Carabe tête-noire. Tout le corps est d’un fauve pâle. Le corcelet est de la largeur de la tête. Les élytres sont testa- cées , tronquées à l'extrémité, marquées de stries pointillées. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Angleterre , et ma été donné par M. Marsham. 157. Garage biponctué. Carazus bipunctatus. Pl. 14. fig. 163. a. b. C. Bronzé en-dessus, noir en-dessous ; élytres avec deux points enfoncés. C. Supra æneus subtus niger , elytris punctis duobus impressis. Carabus bipunctatus subæneus , elytris punctis duobus impressis. Lin. Syst. Nat. pag. 672. n°. 33. — Faun. Suec. n°. 606. Carabus bipunctatus. Payx. Carab. n°. 62. Parvus. Antennæ nigræ. Caput nigro-æneum. Thorax nigro-æneus , cana- liculatus, vix capite latior. Elytra ænea, striata, punctis duobus impressis. - Corpus subtus pedesque nigro-ænea. Il est petit. Les antennes sont noires. La tête est d’un noir bronzé. Le corcelet est d’un noir bronzé, cannelé, à peine plus large que la tête. Les élytres sont bronzées , striées , avec deux points en- foncés sur chaque. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bronzé. F Il se trouve aux environs de Paris, en Suede. 158. CarRA8E rufipède. Carazus rufipes. PI. 14. fig. 164. a. b. C. Bronzé; antennes noires; jambes pâles. C. AEneus, antennis nigris, tibiis pallidis. Fas. Syst. Ent. pag. 249. ne. 69.—Sp. ins. tom. 1. pag. 313. n°. 86.— Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 121. Carabus rufipes. Payx. Carab. n°. 63. Similis præcedenti, at paulo minor et elytra absque punctis impressis. Antennæ No: 35. C A R À B FE: 119 Antennæ nigræ. Corpus supra æneum, subtus nigrum. Thorax vix capite latior. Elytra striato-punctata. Pedes fusco-ferruginei, tibiis pallidioribus. Il est un peu plus petit que le précédent. Les antennes sont noi- rés. Le corps est bronzé en-dessus , noir en-dessous. Le corcelet est à peine plus large que la tête. Les élytres sont striées, et n’ont pas les deux points que l’on remarque aux précédens. Les pattes sont d’un brun ferrugineux , avec les jambes plus pâles. Il se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 159. CARABE retréci. Carazus angustatus. PI. 1. fig. 7. à. b. C. Corcelet alongé, d’un vert bleuâtre; élytres testacées , avec l'extrémité noire. C. Thorace cylindrico cyaneo, elytris testaceis apice nigris. Dict. ins. Ca- rabe. n°. 162. Carabus angustatus. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 205. n°. 122. Carabus angustatus. Payx. Carab. n°. 67. Parvus, vix hujus generis. Antennæ setaceæ nigræ, basi flayæ. Caput magnum, OVatum, atrum, nitidum. Thorax elongatus, cylindricus , cyaneus, immaculatus. Elytra vix striata, testacea , apice nigra. Corpus nigrum. Pedes testacei geniculis nigris. Fas. Il est petit. Les antennes sont noires, fauves à leur base. La tête est grande, d’un noir bleuâtre luisant. Le corcelet est alongé , pres- que cylindrique, d’un vert bleuâtre luisant. Les élytres sont un peu striées, testacées, avec l’extrémité noire. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont testacées , avec les articulations noires. Il se trouve en Allemagne. 160. CARABE tronqué. Carszvus truncatellus. P1. 13. fig. HO GPO. Ù C. Noir en-dessous, d’un noir bronzé en-dessus; élytres striées. tronquées. Coléoptères. tome. III. P (14 N°. 35 CARABE. C. Niger supra æneus, elytris apice subtruncatis. Lin. Syst. Nat. pag. 673: mo. 43.—Faun. Suec. no. 814. Carabus #runcatellus thorace rotundato supra obscure æneus, subtus ater. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 206. n°. 123. Carabus truncatellus. Pavr. Carab. n° 61. Similis Car. atricapillo, at paulo minor. Corpus subtus nigrum , supra nigro-æneum. Thorax canaliculatus , latitudine capitis. Elytra striata, apice truncata. Il est plus petit que le Carabe tête-noire. Tout le corps est noir en-dessous , d’un noir un peu bronzé en-dessus. Le corcelet est en cœur, à peine plus large que la tête. Les élytres sont lisses, obli- quement tronquées à l’extrémité. Il se trouve rarement en Suede. 161. CararE alerte. Czarasus celer. Pl. 14. fig. 168. à. b. C. D'un fauve pâle ; tête noire. C. Pallidè testaceus, capite nigro. Magnitudo et statura Car. secalis. Antennæ nigræ, basi pallidæ. Caput nigrum,ore testaceo. Thorax rotundatus , capite vix latior. Elytra striata. Corpus totum pallidè testaceum. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Carabe du Seigle. Les antennes sont noires, avec la base pâle. La tête est noïre, avec la bouche pâle. Le corcelet est arrondi, guère plus large que la tête. Les élytres sont striées. Tout le corps est d’un fauve pâle. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 162. CarAsE du Seigle. Carazus secalis. Pl. 14. fig. 161. a..b. C. Ferrugineux; pattes plus pâles; élytres striées, entières. C. Ferrugineus, pedibus pallidioribus, elytris integris striato-punctatis. Payx. Carab. n°. 58. N°5 35.7 GA R.ARB'E. 115 Corpus magnitudine Car. truncatelli, totum ferrugineum , pedibus pallidio- xibus. Oculi nigri. Thorax canaliculatus, capite latior. Elytra striata, apice rotundata. Il est de la grandeur du Carabe tronqué. Tout le corps est ferru- sineux. Les yeux sont noirs. Le corcelet est légèrement cannelé, un peu plus large que la tête. Les élytres sont striées , arrondies à l’ex- trémité. Il se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 163. CARABE riverain. Carazus riparius. Pl. 14. fig. 162. a. b. C. Noir luisant; pattes brunes; élytres striées, avec une tache brune , presque transparente , vers l’extrémité. C. Niger nitidus, pedibus piceis, elytris striatis, versus apicem macula ob- soleta ferruginea. Carabus riparius. Payx. Carab. no. 56. Magnitudo Car. truncatelli. Corpusnigrum nitidum.Thoraxsubcanaliculatus, postice rotundatus , vix capite latior. Elytra striata, versus apicem macula obso- leta, ferruginea. Pedes picei. Il est de la grandeur du Carabe tronqué. Les antennes sont noi- res. Le corps est noir luisant. Le corcelet est légèrement cannelé, postérieurement arrondi, à peine plus large que la tête. Les élytres sont striées , avec une tache peu marquée, d’un brun ferrugineux, presque transparente, vers l’extrémité. Les pattes sont d’un brun noirâtre. Il se trouve au nord de l’Europe, aux environs de Paris. Nota. T’insecte représenté, PI. 2. fig. 12. a. b., appartient au genre Cicindèle. Voy. Cicindèle mégacéphale. L’impression du discours ayant été faite en-même-tems que le 116 NE PIC LABRIMANBIUNE dessein des Planches, il a échappé quelques omissions , par rapport à l'indication des figures , et quelques petites erreurs, que nous de- vons remettre ici. Au N°0. 2. Carabe thoracique, après fig. ajoutez : 5. 8. Au No. 5. Carabé coureur, après fig. ajoutez : 116. Au N°. 6. Carabe errant , après fig. ajoutez : 117. Au N°. 11. Carabe embrouillé, après fig. 11. ajoutez : et PI. 4. fig. 44. Au N°. 27. Carabe rétus, au lieu de PI. 2. fig. 132. lisez: PI. DO HIS 110 Au N°. 129. Carabe odorant, au lieu de PI. 11. fig. 126. lis. PR 9682106" Pour les autres fautes moins essentielles , on peut consulter l’er- rata, à la fin du volume. N°. 36. No. 36. SCARITE. SCARITES. A ——_ Lee Scarites ont êté confondus par Linné, avec les Ténébrions et les Carabes. M. Fabricius, aprés avoir reconnu que ces insectes de- voient former un genre, en a laissé encore quelques espèces parmi les Carabes. Déjà , avant ce. dernier Auteur, De Geer avoit renfermé les Scarites dans un genre particulier, sous le nom d’Artelabus ; mais, comme ce nom a été employé par Linné, j'ai cru devoir adopter plutôt celui de M. Fabricius, qui, entièrement nouveau, est en effet plus propre à désigner un nouveau genre, et qui ne laisse aucune équivoque de noms, qu’il est toujours nécessaire d’éviter en Histoire Naturelle. M. Fabricius lui-même place le mot Scarites, parmi les noms grecs obscurs, dont aussi la signification nous est inconnue. | Les Scarites ont beaucoup de rapports avec les Carabes et les Manticores. Mais le premier artiele des antennes alongé, les anten- nules filiformes, la tête très-grosse, et les jambes antérieures dentées ou palmées , sont autant de caräctères qui distinguent les Scarites , : des Carabes. La lèvre supérieure plus petite, les mâchoires plus ‘alongées , et les antennules antérieures arrondies à leur extrémité, distinguent encore aussi aisément ce genre , de celui des Manticores. Enfin, le nombre des pièces des tarses, celui des antennules et la forme des antennes, empêchent de confondre les Scarites avec les Ténébrions. Les antennes ( Pl. 1. fig. 1. a. b. b. ) sont filiformes, à peine de la longueur du corcelet, et composées de onze articles, dont le premier est alongé, les autres sont égaux entr’eux, presque coniques ; elles sont insérées à la partie latérale de la tête, un peu au-devant des yeux. La bouche ( fig. 1. a, a, ) est composée d’une lèvre supérieure, Coléoptères. Tome IIT. ° | A 2 N0:,36: 1,5 IC ANSE de deux mandibules, de deux mâchoires, d’une lèvre supérieure, et de six antennules. La lèvre supérieure est cornée, large, peu avancée, antérieure- ment échancrée ou tridentée. Les mandibules ( fig. c. c. ) sont grandes, avancées , arquées, cornées , dentées à leur base interne. Les mâchoires ( d. d. } sont droites, avancées, cornées, forte- ment cilices à leur partie interne. La lèvre inférieure ( g. ) est cornée , peu avancée, tridentée à l'extrémité : la dent interne est petite et pointue ; les latérales sont grandes et arrondies. Les antennules antérieures (e. e.) sont filiformes, de la longueur des mâchoires, et composées de deux articles presqu’égaux ; elles sont insérées à la base externe des mâchoires. Les antennules inter- médiaires { f. f.) sont filiformes , assez longues, et composées de quatre articles, dont le premier est très-court, le second long et lé- gèrement renflé vers son extrémité, le troisième presque conique, et le dernier obtus ; elles sont insérées à la base externe des mâchoires, à côté des antennules antérieures. Les antennules postèrieures | g. g.) sont filiformes, plus courtes que les intermédiaires, et composées de trois articles , dont le premier est très-court , le second alongé et presque cylindrique, et le dernier obtus ; elles sont insérées à la partie anté- rieure de la lèvre inférieure , de chaque côté de la dent interne. La rére est très-grosse, et à-peu-près de la largeur du corcelet; la- partie antcrieure est un peu déprimée, et quelquefois sillonnée. Les” yeux sont petits, arrondis, peu saillans, et placés à la partie latérale de la tête. Le corcelet est rebordé , ordinairement cannelé, figuré en cœur, ou en croissant ; la partie postérieure est ordinairement arrondie, et séparée des élytres par un étranglement. L’écusson est à peine dis- tinct, et manque quelquefois entièrement. Les élytres sont rebordées, de la grandeur de l’abdomen, lisses ou striées, et quelquefois réunies. La plupart des espèces n’ont point d’aîles au-dessous des élytres. Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses sont simples. + N° 364758 CARPE TNE: 3 Les jambes antérieures sont plus ou moins dentées, et quelquefois palmées; les autres sont ordinairement ciliées à leur partie externe : on remarque à la base des cuisses postérieures, une appendice sem- blable à celle des Carabes. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles presqu’égaux : le dernier est terminé par deux ongles crochus. Les Scarites ne volent pas, quoique quelques espèces soient mu- nies d’aîles; mais ils courent avec beaucoup de célérité. L'appareil seul de la bouche de ces insectes, indique qu’ils doivent être carna- ciers et très-redoutables; ils le sont en effet, et j’en ai eu des preuves bien démonstratives. J’ai souvent enfermé dans une même boëte le Scarite géant avec plusieurs autres insectes, tels que les Bousiers sacré, laticolle, variolé ; et j’ai toujours trouvé le lendemain ces in- sectes mis en pièces ou dévorés en partie. Ce Scarite est très-commun dans les bouses de Vache, sur les bords sablonneux de la mer médi- terranée , aux environs de Montpellier. Les autres vivent aussi sur les terrains sablonneux. La plupart fouillent et s’enfoncent dans la terre, au moyen des pattes antérieures, qui sont fortes et munies de plusieurs grosses dents. La larve du Scarite n’est point encore connue. 4 | N°. 36. SC A'RMUT'E ——— rm ———— SCARITE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, presque de la longueur du corcelet : onze articles, dontlepremierpluslong, lesautres égaux, presque coniques. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie ou échancrée. Mandibules grandes,avancées, arquées,dentées à leur base interne. Mächoires droites, cornées, intérieurement ciliées , terminées en pointe aiguë, courbée. Lèvre inférieure cornée, tri- dentée : dents externes plus gran- des, arrondies. Six antennules filiformes, iné- gales. Les antérieures plus courtes, biarticulées : articlespresqu’égaux. Les intermédiaires longues , qua- driarticulées : premier article pe- tit, le second très-long. Les pos- térieures triarticulées : premier article très-petit, les deux autres égaux. SCARITES. CHARACTER GENERIS. Antennæ filiformes , ferè lon- gitudine thoracis, undecimarti- culatæ : articulo primo longiori, aliis aqualibus subconicis. Labium superius corneum , emarginaturr » aut tridentatum. Mandibulæ magnae, exsertae, arcuataæ, basi dentataæ. Maxillæ rectæ, corneae , intus ciliataæ , acuminatae. Labium irferius corneum, tri- dentatum, dentibus externis ma- joribus rotundatis. Palpi sex filiformes inaequales. Anteriores breviores, biarticulati, articulis subaequalibus. Medii longiores, quadriarticulati, arti- culo primo minimo, secundo lon- giori. Posteriores triarticulati , articulo primo minimo, alis ae- qualibus. ESPÉCES. 1. ScariTe déprimé. Scarires depressus. PI. 2. fig. 15. S. Noir luisant, un peu déprimé; corcelet en cœur, presque carré; élytres lisses. S. Thorace subquadrato, ater, elytris Ilævissimis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 206. n°. 1. Magnus. Antennæ moniliformes. Mandibulæ exsertæ, intus dente crassiori obtuso armatæ. Caput planum antice lineis duabus impressis. Thorax sub- quadratus, nec uti in reliquis postice rotundatus, marginatus subcanaliculatus. Elytra submargsinata , lævia. Pedes nigri, tibïis anticis palmato-dentatis. Fas. Il est un peu plus petit, un peu plus large et pius déprimé que le Scarite géant. Il est noir et luisant. Les mandibules sont avancées, un peu plus courtes que la tête, armées intérieurement d’une large dent. Les antennes sont noires et obscures à leur extrémité. La tête a deux lignes longitudinales enfoncées , à sa partie antérieure. Le corcelet est en cœur, mais coupé postérieurement ; il a un rebord bien marqué sur les côtés, et une ligne longitudinale enfoncée, au milieu. Les élytres sont lisses, bordées. Le rebord est quelquefois d’un noir bleuâtre. Les pattes sont épineuses, et les tarses sont bruns noirâtres. Il se trouve à Cayenne. Du Muséum Britannique. 2. SCARITE mMmarginé. ScARITES marginatus. Pl. 2. fig. 20. S. Noir luisant, un peu déprimé; corcelet en cœur, presque carré ; élytres sillonnées , bordées de bleu. 6 N° 36. S'CARTTE. S. Thorace subquadrato ater, elytris sulcatis : margine cyaneo. F4z. Mant. 1 Oo ins. tom. 1. pag. 206. n°. 2. Statura præcedentis et fortè ejus mera varietas, Differt tantüm elytris læviter sulcatis margineque cyaneo. Il ressemble beaucoup au Scarite déprimé : il diffère seulement en ce que les élytres sont légèrement sillonnées , les bords du corcelet et des élytres sont plus bleus, et les tarses sont noirs. I1 se trouve à Cayenne. Du Muséum Britannique. 3. ScARITE géant. SCARITES Gipas Pl. 1. H5/ 1-14. bc: S. Noir, luisant; mandibules grandes, sillonnées ; élytres lisses. S. Ater nitidus , mandibulis magnis sulcatis, elytris lævibus. Scarites pigas ater, pedibus anticis palmato-digitatis, mandibulis sulcatis elytris substriatis. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 314. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 206. n°. 3. Scarites gigas. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 227. n°. 567. Fussc. archiv. ins. 8. tab. 47. fig. 4. Vozsr. Coleopt. tab. 33. fig. 1. Corpus nigrum nitidum. Mandibulæ exsertæ, arcuatæ, ferè longitudine capitis. Caput anticè depressum, sulcatum. Thorax canaliculatus, anticé latè emarginatus, postice rotundatus. Elytra obsoletè striata. Tibiæ anticæ palmatæ, posticæ ciliatæ. Les mandibules sont avancées , sillonnées, presque de la longueur de la tête. La tête est déprimée et sillonnée à sa partie antérieure. Le corcelet est court, cannelé, largement échancré antérieurement, et arrondi postérieurement. Les élytres ont quelques stries à peine marquées. Les jambes antérieures sont palmées ; les autres sont ci- liées à leur partie externe. Tout le corps est noir luisant. Il se trouve en Afrique , au midi de la France. 4. ScaR1TE lisse. N°. 36. SCARITE. 5 ScariTEes laevigatus. PI. 2. fig. 18. S. Aîlé , noir, lisse, un peu déprimé ; corcelet presqu’arrondi postérieurement. S. Alatus depressus ater, thoracis angulis postice rotundatis, thoraceelytrisque lævissimis. Carabus lævigatus. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 304. n°. 25.— Mant. ins. tom. I. pag. 198. n°. 40. Magnitudo præcedentis. Corpus majusculum , læve , glabrum , atrum, im- maculatum. Thoracis anguli postici omnino rotundati. Il est de la grandeur du Scarite géant. Les antennes sont noires, filiformes , un peu poileuses. Tout le corps est noir. La tête est grosse et lisse. Le corcelet est lisse, légèrement cannelé, rebordé, en cœur, arrondi postérieurement et séparé des élytres par un étrangle- ment assez grand. Les élytres sont très-lisses. Les quatre jambes an- térieures ont des poils courts, serrés, ferrugineux à leur extrémité interne. Les deux antérieures sont un peu palmées. Il se trouve au Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 5. ScariTe sillonné. Scarires sulcatus. Pl. 1. fig. 11. S. Noir ; mandibules avancées ; élytres sillonnées. S. Ater, mandibulis porrectis , elytris sulcatis. Magnitudo et statura præcedentium. Mandibulæ porrectæ , arcuatæ. Corpus atrum , nitidum. Thorax cordatus, postice rotundatus, canaliculatus. Elytra sulcata. Tibiæ anticæ palmatæ, posticæ spinosæ. Il ressemble aux précédens , pour la forme et la grandeur. Les mandibules sont avancées, arquées, cassées dans l’individu que je décris, Le corcelet est en cœur, légèrement cannelé, arrondi pos- térieurement. Les élytres sont sillonnées. Les jambes antérieures sont palmées , et les autres sont épineuses , un peu ciliées. Tout le corps est noir luisant. 3 No 36 1,5 CN APRMONLE: T1 se trouve aux Indes Orientales. Du Cabinet du Roi. 6. ScaRrITE céphalote. ScariTEes cephalotes. PI. 1. fig. 9. S. Noir; corcelet en cœur, cannelé ; élytres lisses. S. Ater, thorace cordato canaliculato, elytris lævibus. Carabus cephalotes apterus , elytris atris lævibus , thorace exserto oblongo. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 9.—Faun. Suec. n°. 788. Carabus cephalotes apterus ater lævissimus , thorace orbiculato convexo. Fas. Syst. Ent. pag. 240. n°.22,—Sp, ins. tom. 1. pag. 304. n°. 27. — Mant. ins. tom. 1. pag. 198. n°. 309. Vozr. Coleopt. tab. 33. fig. 2. Friscx.ins. 15. tab. 22. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. 4. Scxazrr. Icon. ins. tab. 17. fig: 1. Carabus cephalotes. Scuxranx. Enum. ins. aust. n°, 396 Carabus cephalotes. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 561. ne. 9. Præcedentibus duplo minor. Corpus atrum, læve, nitidum. Thorax cor- datus, canaliculatus. Elytra lævia. Tibiæ anticæ intus bispinosæ. Il est une fois plus petit que les précédens. Tout le corps est noir luisant. Le corcelet est convexe, cannelé, en cœur. Les élytres sont lisses, mais, au moyen de la loupe, on apperçoit des rangées de points enfoncés. Les jambes antérieures sont armées de deux (pu à leur partie interne. Il se trouve dans toute l’Europe. 7. SCARITE souterrain. ScarirTEes subterraneus. PI. 1. fig. 10. S. Noir ; tête avec deux impressions longitudinales ; élytres sil- lonnées. S. Ater, pedibus anticis palmato-digitatis, capite anticè sulcato, elytris striatis. Fas. Syst. Ent. pag. 2409. n°. 1.— Spec. ins. tom. 1. pag. 314. n°. 2.— Mant. ins. tom. 1. pag. 206. n°. 4. ! Carabusinterruptus. Fuesz. arch. ins. 6. pag. 133. n°. 18. tab. 20. fig. 4. Maguitudo No. 36. SCARITE. : Magnitudo Carabi leucophtalmi ; totus ater. Caput porrectum apice sulcis duobus exaratum. Antennæ piceæ, moniliformes , articulo primo longissimo. Thorax convexus, brevis, glaber, nitens, postice rotundatus, Elytra striata. Pedes antici femoribus validis, tiblis sexdentatis. Fas. Il est une ou deux fois plus petit que le Scarite géant. Les man- dibules sont fortes, presque aussi grandes que la tête. La tête est grosse, avec deux impressions longitudinales, à la partie antérieure. Le corcelet est en cœur, plus large que long, rebordé, cannelé. Les élytres sont fortement striées. Tout le corps est très-noir. Les cuisses antérieures sont un peu plus grosses que les autres, et les jambes ont des épines ou dents, de chaque côté. Il se trouve en Amérique. Du Cabinet de feu M. Hunter. 8. ScARITE indien. ScaritTes indus. Pl. 1. fig. 2. à. b. S. Noir; corcelet cannelé , en cœur ; élytres striées. S. Ater , thorace cordato canaliculato, elytris striatis. Magnitudo præcedentis. Corpus atrum. Thorax cordatus, canaliculatus. Elytra striata. Il ressemble beaucoup au précédent. Il en diffère en ce que la tète est plus petite et le corcelet un peu moins large. Les élytres sont striées. Les jambes antérieures sont terminées par deux ou trois épines. Il se trouve aux Indes Orientales. Du Cabinet du Roi. 9. SCARITE hottentot. ScariTES hottentota. Pl. 2. fig. 19. S. Noir ; antennes et tarses fauves; corcelet en cœur; élytres striées. S. Niger, antennis tarsisque rufis, thorace cordato , elytris striatis. Coléoptères. Tome III. B 10 NO 36: 1 ONCRASIRNMMRAE Magnitudo Scar. subterranei. Corpus nigrum, antennis tarsisque rufis. Caput anticè bisulcatum. Thorax marginatus, cordatus, subcanaliculatus, anticè posticèque truncatus. Elytra striata. Il est de la grandeur du Scarite souterrain. Le corps est noir, avec les antennes et les tarses fauves. La tête a deux sillons à sa partie antérieure. Le corcelet est rebordé, légèrement cannelé, en cœur, et tronqué antérieurement et postérieurement. Les élytres sont striées. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 10. SCARIFE Calydonien. ScariTes calydonius. PI. 2. fig. 12. a. b. c. S. Noir ; corcelet en cœur ; tête avec trois cornes. S. Niger, thorace cordato, capite tricorni. Scarites calydonius. Ross. Faun. etrus. tom. 1. pag. 225. n°. 571. tab. 8. fig. 8. 9. Magnitudo Scar. subterraneïi. Corpus nigrum. Caput punctatum, anticè cornu brevi incurvo. Mandibulæ breves, arcuatæ , supra cornu majori arcuato, acuto, armatæ. Thorax cordatus, punctatus, canaliculatus. Elytra striata. Femina mutica. k Variat colore interdum piceo , vel subrufo, et magnitudine duplo minori, maxillis cornutis , fronte mutica , pedibus subferrugineis. Ross. Il est à-peu-près de la grandeur du Scarite souterrain. Le corps est noir. La tête est pointillée, armée d’une corne avancée, courbée, tronquée. Les mandibules sont courtes , arquées et armées chacune à sa partie supérieure , d’une corne latéralement courbée. Le corcelet est en cœur. Les élytres sont striées. La tête de la femelle est simple. M. Rossi rapporte qu’on en voit des variétés, d’un brun noirâtre ou presque fauves et une fois plus petites, avec des mandibules cor- nues , le front simple et les pattes presque ferrugineuses. Il se trouve en Italie, dans les terrains sablonneux. Not 36.40 SC: A RYRYTLE: 11 Du Cabinet de M. Bosc. 11. SCARITE bleu. ScariTEes cyaneus. PI. 2. fig. 17. S. Bleu foncé, lisse; antennes et pattes noires. S. Cyaneus glaberrimus , antennis pedibusque nigris. Far. Syst. Ent. pag. 249. n°. 2.——Spec. ins. tom. 1. pag. 314. n°. 3.— Mant. ins. tom. 1. pag. 206. n°. 5. Caput magnum, exsertum , cyaneum ; fronte lineis duabus impressis. Ma- xillæ exsertæ , nigræ, dentatæ. Antennæ moniliformes, nigræ. Thorax cana- liculatus , cyaneus, posticè rotundatus. Elytra thorace addito capite breviora, connata, cyanea , glaberrima, basi retusa. Pedes nigri, tibiis anticis dentatis. Fas. Il est plus petit que le Scarite souterrain. Les antennes sont noires. La tête est grosse , d’un noir bleuâtre , avec deux impressions longi- tudinales. Le corcelet est en cœur, rebordé, arrondi postérieurement, cannelé et d’un bleu foncé. Les élytres sont bleues, lisses, rebordées, ovales , de la longueur de la tête et du corcelet pris ensemble. Le dessous du corps est d’un noir bleuâtre. Les pattes sont noires, et les jambes antérieures sont épineuses. 11 se trouve dans la Nouvelle-Hollande. Du Cabinet de M. Banks. 12. SCARITE sabuleux. ScariTes sabulosus. Pl. 1. fig. 8. S. Noir; corcelet cannelé , en cœur; élytres presque striées. S. Ater, thorace cordato , canaliculato , elytris substriatis. Scarites arenarius. P£racn. Sp. ins. Calab. pag. 25. no. 122. tab. 1.fis. 7. ? Scar. cephalote minor. Mandibulæ exsertæ, longitudine capitis. Caput an- ticè depressum, bisulcatum. Thorax canaliculatus, cordatus, posticè rotun- datus, subangulatus, anticè linea impressa, marginali. Elytra substriata. Tibiæ anticæ palmatæ, posticæ ciliatæ. Il est plus petit que le Scarite céphalote. Les mandibules sont B ij Y2 No 36. SNCMAMRAD TUE avancées, de la longueur de la tête. La tête est antérieurement dé- primée et marquée de deux sillons. Le corcelet est un peu plus large que la tête, cannelé, en cœur, postérieurement arrondi, presque anguleux, marqué d’une ligne enfoncée , près du bord antérieur. Les élytres ont des stries très-peu marquées. Les jambes antérieures sont palmées , et les quatre postérieures sont ciliées. Il se trouve dans les endroits sablonneux, au midi de la France. 13. ScARITE picipède. Scarires picipes. PI. 1. fig. 7. S. Noir; élytres striées ; antennes et pattes brunes. S. Niger, elytris striatis, antennis pedibusque piceis. Statura Carabi. Antennæ piceæ , longitudine thoracis. Corpus nigrum niti- dum. Caputlæve, crassum. Thorax convexus, vix canaliculatus, subquadratus, elytrorum latitudine. Elytra striata. Pedes picei. Il a un peu la forme d’un Carabe. Les antennes sont d’un brun ferrugineux, de la longueur du corcelet. Le corps est noir et luisant. La tête est lisse, assez grosse. Le corcelet est convexe, légèrement cannelé , presque carré, de la largeur des élytres. Les élytres sont strices. Les pattes sont d’un brun noirâtre. IL se trouve dans les champs , au midi de la France. 14. ScariTe bucéphale. ScariTes bucephalus. PI. 1. fig. 3, et 5. S. Noir; corcelet en croissant; élytres striées. S. Niger , thorace lunato, elytris striatis. Scarites c/ypeatus ater, clypeorotundato, emarginato, elytris striatis, striis punctatis. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 228. n°. 570. Scar. subterraneo minor. Antennæ basi nigræ, apice fuscæ. Caput crassum, punctatum, anticè sulcis duobus impressum. Thorax brevissimus , lunatus. Elytra striata. Corpus nigrum. Pedes piceiï. Il est plus petit que le Scarite souterrain. Les antennes sont noires N°36. %) SCA R NITUE: 13 à la base, obscures à l’extrémité. La tête est très-grosse, pointillée, marquée de deux impressions à sa partie antérieure. Le corcelet est court , large, en forme de croissant. Les élytres sont striées. Tout le corps est noir, avec les pattes brunes. Cet insecte varie pour la grandeur. M. Fabricius a décrit cet insecte chez moi, sous le nom de Scaurus sulcatus. Il se trouve dans les champs, au midi de la France. 15. ScariTe sphérocéphale. ScarITES spharocephalus. PI. 1. fig. 4. S. Noir ; tête et corcelet pointillés ; élytres striées. S. Niger, capite thoraceque punctatis ; elytris striatis. Similis præcedenti , at duplo aut triplo minor. Corpus nigrum, antennis ti- biisque piceis. Caput crassum, punctatum. Thorax punctatus, cordatus, posticè rotundatus. Elytra striata, Il est une ou deux fois plus petit que le précédent, auquel il res- semble beaucoup. Le corps est noir, avec les antennes, les jambes et les tarses, d’un brun noirâtre. La tête est grosse, pointillée. Le corcelet est pointillé, plus large que long , arrondi postérieurement. Les élytres sont striées. Il se trouve dans les endroits sablonneux, au midi de la France. 16. ScARITE arénaire. SCARITES arenarius. Pl. 1. fig. 6. a. b. S. D’un brun noirâtre ; corcelet presque carré ; élytres striées. S. Piceus, thorace subquadrato canaliculato, elytris striatis. Scarites arenarius piceus , tibiis anticis palmato digitatis. Fas. Syst. Ent. p28. 249. n°. 3. — Sp. ins. tom. 1. pag. 314. n°. 4. — Mant. tom. 1. pag. 206. n°. 6. 4 No. 36: SIC AR TE Tenebrio fossor alatus piceus, tibiis anticis palmato-dipitatis. Lin. Syst. Nat. pag. 675. n°. 7.— Faun. Suec. n°. 617. Scarites arenarius. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 228. n°. 569. 5 subquadratus, canaliculatus, niger nitidus. Elytra striata , nigra, interdum picea , aut testacea. Pedes ferruginei. Tibiæ anticæ palmatæ. Parvus. Antennæ ferrugineæ. Caput nigrum , ore ferrugineo. Thorax Il a environ trois lignes de long. Les antennes sont ferrugineuses, grenues , de la longueur du corcelet. La tête est noire, avec les an- tennules ferrugineuses. Le corcelet est presque carré, cannelé, noir, luisant. Les élytres sont striées, noires ou brunes, et quelquefois testacées. Les pattes sont ferrugineuses. Les jambes antérieures sont palmées. Nota. De Geer a décrit et figuré sous le nom d”4frelabus fossor, tom. 4. pag. 350. PI. 13. fig. 1. 2., un Scarite de Surinam, qu’il croit être le même que le Scarite arénaire d'Europe , mais dont il diffère non-seulement par la grandeur, maïs même par la forme du corps. Il se trouve aux environs de Paris, en Angleterre, en Suède. 17. SCARITE thoracique. ScarIiTES thoracicus. PL. 2. fig. 14. a. b. S. D'un noir bronzé ; corcelet arrondi, cannelé ; élytres striées. S. Nigro-æneus , thorace rotundato canaliculato , elytris striatis. Scarites zhoracicus thorace ovato, elytris æneis, pedibus ferrugineis. Ross. 5 Faun. etr. tom. 1. pag. 227. n°. 568. Scar. arenario duplo minor. Corpus nigro-æneum, antennis, ore pedibus- . . “ . _ . que piceis. Thorax rotundatus , gibbus , canaliculatus. Elytra striata. Il est une fois plus petit que le Scarite arénaire. Le corps est d’un noir plus ou moins bronzé. Les antennes sont d’un brun noi- râtre , un peu plus courtes que le corcelet. La bouche est d’un brun ferrugineux. Le corcelet est arrondi, relevé, cannelé. Les élytres ont des stries élevées , pointillées, Les pattes sont d’un brun ferrugineux. NOMS6, MS FCLABERNTUM .E; 15 Il se trouve aux environs de Paris, en printems, dans les terrains sablonneux humides. 18. ScARITE fauve. ScariTes rufus. PI. 2. fig. 13. à. b. S. Fauve ; corcelet ovale, cannelé ; élytres avec des stries pointillées. S. Rufus , thorace ovato canaliculato , elytris punctato-striatis. ù Scarites rufus, pilosus, thorace ovato, elytris punctato-striatis. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 229. n°. 672. PI. 4. fig. 3. Statura Scar. thoracici. Corpus totum rufum , immaculatum. Palpi medii reliquis multo longiores. Thorax gibbus , rotundatus, canaliculatus. Elytra striato-punctata. Il est un peu plus petit que le Scarite thoracique. Tout le corps est fauve. Les antennes sont un peu plus longues que le corcelet. Les antennules intermédiaires sont très-longues. Le cor- celet est élevé, arrondi , légèrement cannelé. Les élytres ont des - stries pointillées. Il se trouve en Italie, au commencement du printems , dans les endroits sablonneux. Du Cabinet de M. Bosc. 19. ScARITE bossu. . Scarires gibbus. PI. 2. fig. 16. a. b. S. D’un brun noir; corcelet arrondi; antennes et pattes d’un brun ferrugineux. S. Nigro-brunneus , thorace rotundato , antennis pedibusque fusco -fer- rugineis. Carabus globosus. Fuzsc. archiv. ins. 6. tab. 29. fig. 17. Minutus. Antennæ fusco-ferrugineæ , thorace paulo breviores. Corpus ni- gro-brunneum. Thorax rotundatus , subcanaliculatus. Elytra striato-punctata. __Pedes fusco-ferruginei. Il est très-petit, Les antennes sont d’un brun ferrugineux, un 16 N°. 36. SCARITE. peu plus courtes que le corcelet. Le corps est d’un brun noir. Le corcelet est arrondi ; très-légèrement cannelé. Les élytres ont des stries pointillées. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet dé M. Bosc. NAS 7e No. 3. MANTICORE. MANTICORA. a —— ——_—_.—— M. FagriCrus a établi ce nouveau genre, et lui a donné le nom de Manticora, dérivé d’un mot grec dont il n’a pas déterminé l’ex- pression, et qui nous paroît se rapprocher de LavTiy 06 signifiant , concernant les devins. Cet Auteur, trompé sans doute par la forme des élytres de l’insecte qui compose ce genre , et parce qu’il n’a vu que quatre antennules, a cru que le Manticore avoit beaucoup de rapports avec les Pimélies. Mais les antennules au nombre de six, les mandibules grandes et dentées, le nombre des pièces des tarses, tous ces caractères annoncent que Ce genre n’a aucun rapport avec celui de Pimélie, et qu’il est au contraire très-voisin du genre Carabe. Les mandibules du Manticore, plus dentées que celles des Carabes, les antennules filiformes, la lèvre supérieure plus grande, teis sont les principaux traits distinctifs qui doivent séparer ces insectes, et en faire deux genres différens. Les antennes sont filiformes, guère plus longues que le corcelet, et composées de onze articles, dont le premier est un peu renflé , les autres sont presqu'égaux, cylindriques, légèrement amincis à leur base; elles sont insérées à la partie latérale de la tête, un peu au- devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de six anten- nules. La lèvre supérieure ( Pl. 1. fig. a. a. ) est grande, cornée, dentelée à sa partie antérieure. Les mandibules ( b. b. ) sont grandes, cornées, arquées, poin- tues, munies de plusieurs dents inégales, depuis la base jusqu’au milieu. Les méchoires ( c. c.) sont cornées, droites , fortement ciliées à leur partie interne, terminées par une pièce cornée, pointue, mobile, penchée, de la longueur des mâchoires. Coléoptères. Tome III. À 2 N°37. M'A N FAC ONRE: La uvre inférieure | d. |est grande, cornée, trifide à l’extrémité: les divisions latérales sont grandes, un peu dilatées, arrondies ; la division interne est pointue et courbée. Les antennules antérieures | e. e. ) sont minces, guères plus longues que les mâchoires, et composées de deux articles cylindri- ques, presqu'égaux; le premier est légèrement renflé à son extrémité: elles sont insérées au dos des mächoires. Les intermédiaires ( f. £. ) sont longues, filiformes , composées de quatre articles, dont le pre- mier est très-court, le second long et cilié , le troisième plus court que celui-ci, et le dernier un peu plus court et tronqué ; elles sont insérées à la base des antennules antérieures. Les antennules posté- rieures { g. g. ) à-peu-près de la longueur des intermédiaires, sont filiformes et composées de trois articles, dont le premier est petit, le second très-long, cylindrique et cilié, et le dernier tronqué à son extrémité ; elles sont insérées à l’extrémité antérieure de la lèvre inférieure. La séte est grosse, inégale. Les yeux sont arrondis, saillans et placés sous un rebord corné, formant une espèce d’orbite. Le corcelet est un peu plus petit que la tête. Il a un enfoncement transversal , à sa partie antérieure, et une cannelure, au milieu. Les bords latéraux sont tranchans , et le bord postérieur est sinué. Les élytres sont larges, planes, avec un bord tranchant, de chaque côté. Elles se replient en-dessous, et embrassent une grande partie de l’abdomen , comme dans les Pimélies. On ne trouve point d’aîles au-dessous de ces élytres, quoique ces dernières ne soient pas réunies. Les pattes sont assez longues. Les jambes sont terminées par deux petites épines mobiles , et les tarses sont filiformes, composés de cinq articles, dont le premier est le plus long, et le quatrième le plus court : le dernier est un peu renflé à son extrémité et terminé par deux ongles crochus. Le Manticore a la démarche vive et légère des Carabes ; il court sur les sables de la partie la plus méridionale de l'Afrique, et se cache souvent sous les pierres. Sa bouche est trop bien armée, pour ne pas indiquer son genre de vie; il se nourrit d’autres insectes, No. 37. MANTICORE. 3 auxquels il doit être très-redoutable. Lorsqu'on veut le saisir, il se sert de ses armes, il écarte ses grandes mandibules, et pince très- fortement. Sa larve n’ayant pas encore été l’objet des recherches des Entomologistes, nous ne pouvons donner aucun détail sur son habi- tation et sur sa manière de vivre. A ———— ——— MANTICORE. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, composées de onze articles : article second court; les autres presque cylin- driques. Lèvre supérieure grande; cor- née , antérieurement dentélée. Mandibules grandes, avancées, cornées , arquées , inégalement dentées depuis la base jusqu’au milieu. Mächoires cornées, simples, intérieurement ciliées , terminées par une pièce longue, cornée, ai- gue, mobile. _ Six antennules filiformes ; iné- gales. Les antérieures minces , biarticulées:articles presqu’égaux. Les intermédiaires, longues, qua- driarticulées : premier article petit, le second très-long , le dernier tronqué. Les postérienres , lon- gues, triarticulées : premier ar- ticle court, le second très-long, le dernier tronqué. WMANTICOR À. CHARACTER GENERIS. 1 Antennæ fliformes, undecim- articulatae : articulo secundo bre- viori, aliis subcylindricis. Labium szperius magnum , corneum , anticè denticulatum. Mandibulæ corneaæ, exsertae, arcuatae, acutæ, à basi ad me- dium inaequaliter dentatae. Maxillæ cornea , simplices , intus ciliata , apice articulo mobili longo acuto terminatae. Palpi sex filiformes, inaequa- les. Anteriores tenuiores, biar- ticulati, articulis subaequalibus. Tnitermedii longiores, quadriar- ticulati, articulo primo minimo, secundo longiori, ultimo truncato. Posteriores longi', triarticulati , articulo primo minimo , secundo longiori, ultimo truncato. 4 N°. 37. MANTICOR E. ESPECES. | 1. ManTicoRe maxillaire. ManrTicors mazxillosa. PI. 1. fig. 1. a. b. c. de. M. Noir; élytres planes, chagrinées. M. Nigra, elytris planis scabris. Manticora maxillosa. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 320. no. 1.—=Mant. ins. tom. 1. pag. 210. To. 1. Carabus z/berculatus apterus niger, elytris scabris tuberculis conicis hir- sutis, tibiis obscurè ferrugineis. Dec. Mém. ins. tom. 7. pag. 623. n°. 20. RI. 46. fis. 14. Cicindela gigantea nigra, elytris costa longitudinali serrata acuta, thorace bilobo. Tauxs. Nov. Sp. ins. diss. 1. pag. 25. fis. 38. Manticora maxillosa. Fussz.archiv. ins. 8.pag. 175. n°. 1. tab. 46. fig. 6. Corpus magnum , atrum. Caput magnum, porrectum-, subglobosum, olabrum, utrinque antè antennas impressum. Thorax antice rotundatus, in medio impressus, posticè elevatus, margine rotundato , apice emargi- nato. Elytra connata, supra plana, scabra, margine deflexo, uti in Pi- meliis , et linea laterali acutissima , serrata. Pedes simplices, migri. Fas. Le corps est grand, noir, avec les élytres et les jambes quel- fois d’un brun noirâtre. La tête est grande, inégale. Le corcelet est lisse, postérieurement élevé, cannelé, échancré , avec les bords tranchans. Les élytres sont planes, presque lisses au milieu, avec la partie postérieure et les bords latéraux chagrinés ; les côtés sont saillans et légèrement dentelés. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. A —————— No. 38 ÉLOPHORE, EtoPHoORUS. a ———— — — LE Elophores ont été confondus avec les Boucliers , par Linné ; avec les Dermestes, par M. Geoffroy , et avec les Hydrophiles, par De Geer. M. Fabricius est le premier qui en a formé un genre, et lui a donné le nom d’Élophore, dérivé du grec £à6e, qui signifie marais. Les antennes courtes , terminées en masse formée de trois articles , empêchent de confondre ces insectes avec les Boucliers, dont les antennes sont beaucoup plus longues et progressivement plus grosses. Indépendamment de la forme des antennes et des antennuules , les Élophores diffèrent des Dermestes par les mandibules simples, et par les mâchoires unidentées. Les mandibules des Hydrophiles, grosses et dentées, les mächoires bifides, les antennules antérieures très- longues , et les tarses ciliés , les distinguent suffisamment des Élo- phores. Les antennes ( PI. 1. fig. g. g. ) sont à peine de la longueur de la tête, et composées de onze articles, dont les deux premiers sont alongés, un peu renflés; les suivans sont petits, grenus, à peine distincts; les trois derniers sont en masse ovale, perfoliée. Elles sont insérées au-devant des yeux. La bouche est formée d’une lèvre supérieure , de deux mandibu- les, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure | a, ) est cornée, très-large, courte, entière, légèrement ciliée antérieurement. Les mandibules ( b. b. ) sont cornées , arquées ,; pointues, simples. Les mâchoires ( c. c. ) sont cornées, presque cylindriques à leur base, membraneuses et arrondies à leur extrémité, unidentées au milieu de leur partie interne. Coléoptères Tome III. A N 2 No 38/0 L0 PRIOR LE: La lvre inférieure ( d. ) est avancée, cornée , presque carrée, tronquée ou échancrée. Les antennules antérieures ( e. e. }, à peine plus longues que les postérieures , sont composées de quatre articles, dont le premier est très-petit, le second long, le troisième conique, et le dernier ovale ; elles sont insérées au dos des mâchoires. Les postérieures ( f. f. y sont composées de trois articles, dont le premier très-petit, le second long , et le dernier plus gros et ovale ; elles sont insérées à l’extré- mité de la lèvre inférieure. La zéte est large, enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arron- dis, un peu saillans. Le corcelet est de la largeur de la tète, et guères plus étroit que les élytres ; il est un peu rebordé, et marqué de plusieurs cannelures longitudinales, dans la plupart des espèces. L’écusson est petit, trian- gulaire. Les élytres sont coriacées, de la grandeur de l’abdomen; elles cachent deux ailes membraneuses, repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles, dont le premier est très-court, le second assez long , et le dernier , renflé à son extrémité, est terminé par deux crochets simples, aigus. Les Élophores sont de petits insectes qui vivent dans l’eau, et nagent ordinairement à la surface , où ils se tiennent sur la Lentille d’eau, la Conferve et autres plantes aquatiques. Selon Schrank, ils se nourrissent de larves, d’autres insectes et des dépouilles des gre- nouilles. On a remarqué que, quand cet insecte se trouve dans Peau, il cache toujours les antennes au-dessous de la tête, et ne fait pa- roître que les antennules qu’il tient dans un mouvement continuel ; mais quand il marche sur le sec, il avance d’abord les antennes , ainsi que tous les autres insectes terrestres. ‘ L'Elophore fait souvent usage de ses aïles, soit pour sortir de l’eau et roder aux environs , soit pour se transporter à des distances assez grandes. Il est peu de naturalistes qui n’ayent remarqué que des mares , des fossés remplis par les eaux de pluye ; ou des réser- voirs construits à des distances souvent très-considérables des autres N°: 38. -E 0} PH O' RLE: 3 mares ou fossés , sont bientôt habités par des Elophores , des Dyti- ques, des Hydrophiles et autres insectes aquatiques. La larve des Elophores n’a pas encore attiré l'attention des na- turalistes. Nous n’en trouvons aucune description dans les auteurs qui ont fait mention de l’insecte parfait. Sa petitesse l’aura sans doute dérobée à leurs regards , ou même sa manière de vivre étant peu différente de celle des autres insectes aquatiques , on aura dé- daigné de la suivre dans ses divers mouvemens et dans ses méta- morphoses. À i 4 NPA 80e É LOPHOR E,. ÉLOPHORE. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes courtes : premier et second articles alongés ; les sui- vans grenus; les quatre derniers en masse ovale, perfoliée. Lèvre supérieure courte, large, cornée, antérieurement arrondie. Mandibules cornées, arquées, pointues, simples. Mächoires cornées à la base, membraneuses, arrondies à l’ex- trémité, unidentées au milieu. Lèvre inférieure cornée, pres- que carrée , tronquéeouéchancrée à l’extrémité. Quatre antennules. Les anté- rieures , à peine plus longues, quadriarticulées : premier article petit; le second long , le dernier ovale. Les postérieures triarticu- lées : premier article petit; le se- cond long; le dernier plus gros et ovale. ELOPHORUS. CHARACTER GENERIS. Antennæ breves : articulo pri- mo et secundo elongatis, aliis ro- tundatis, ultimis quatuor clava- tis : clava ovata perfoliata. Labium superius breve, latum, cOr71EUN » ATLÉCÈ rotundatum. Mandibulæ corrzea , arcuatae , acutae , simplices. Maxillæ basi corneæ , apice mernbranaceae, rotundatae, in medio unidentatae. Labium inferius correum , sub- quadratiun 5 apice truncaturt aut emArSiLALUNL . Palpi quatuor. Anteriores vix longiores , quadriarticulati : ar- ticulo primo mirimo , secundo longiori, ultimo ovato. Posterio- res triarticulati : articulo primo minimo, secundo elongato, ulti- 71O crassiori oVato, No: 39 ÉVLIO PH OR E: : EE ——— — ÉSPECES. 1. ÉLOPHORE aquatique. EroPxorus aquaticus. Pl. 1. fig. 1. a. b. c. d. e. E. Noir en-dessus, d’un gris bronzé en-dessous ; corcelet sil- lonné. E. Fuscus, thorace rugoso elytrisque fusco-æneis. Dict. ins. ÆZophore. DO Elophorus aquaticus. Far. Syst. Ent. pag. 66. n°. 1. — Sp. ins. tom. 1. pag. 77. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. pag. 42. n°. 1. Sylpha aguatica cinerea, elytris substriatis, thorace emarginato longi- tudinaliter rugoso virescente. Lin. Syst. Nat. pag. 573. n°. 25. — Faun. Suec. n°. 461. Dermestes viridi-æneus, thorace fasciis quatuor elevatis, elytris puncta- to-striatis. GEOFF. ins. tom. 1. pag. 105. n°. 15. Le Dermeste bronzé. G£orr. ib. Hydrophilus aeneus viridi-æneus, thorace virescente sulcato, elytris punctato-striatis , antennis pedibusque rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 23910. 5. Pl 15. fs 5 et:6- Silpha aquatica. Scuraxx. Enum. ins. aust. n°. 82. Dermestes aquaticus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 21. n°. 15. Silpha aquatica. Virz. Ent. tom. 1. pag. 82. n°. 22. Antennæ, palpi pedesque flavescentes. Caput fuscum. Thorax æneus, ru- gosns, quinquesulcatus. Elytra griseo-ænea , striato-punctata. Corpus subtus migrum. Il a jusqu’à trois lignes de long. Les antennes et les antennules sont fauves. La tête est noire. Le corcelet est d’un gris obscur, plus ou moins bronzé, chagriné et marqué de cinq sillons longitudinaux. 6 N°. 38 ÉLOPHOR E. Les élytres sont grisâtres, avec des rangées de points enfoncés. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. Il se trouve dans presque toute l’Europe, dans les eaux douces et sStagnantes e 2. ÉLopuore raboteux. EroPxorus rugosus. PI. 1. fig. 5. à. b. E. Cendré ; corcelet raboteux, inégal ; élytres sillonnées. E. Cinereus, thorace rugoso inæquali, elytris sulcatis. Præcedente paulo minor. Corpus cinereum, antennis pedibusqne flaves- centibus. Thorax rugosus, inæqualis, minimè sulcatus. Elytra sulcata , maculis fuscis notata. Corpus subtus fuscum. Il est un peu plus petit que l’Élophore aquatique. Les antennes et les pattes sont d’un fauve obscur. La tête est obscure, avec les yeux noirs. Le corcelet est cendré, raboteux , inégal, point du tout sillonné. Les élytres sont sillonnées, cendrées, avec quelques points obscurs. Le dessous du corps est obscur. 1] se trouve aux environs de Paris, dans les eaux. Du Cabinet de M. Bosc. 3. Écopxore nubile. Eropxorvs nubilus. PI. 1. fig. 2. a. b. E. Grisâtre; corcelet et élytres sillonnés, raboteux. E. Griseus, thorace elÿtrisque sulcato-rugosis. Dict. ins. Æ/ophore. n°. 2. Elophorus nubilus. Far. Gen. ins. Mant. pag. 213. — Sp. ins. tom. 1. pag. 77. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 42. n°. 2. — Ent. Syst. tom. «. pag. 204. n°. 2. Præcedente duplo aut triplo minor. Corpus totum cinereum, antennis pedibusque rufescentibus. Thorax quinquesulcatus. Elytra sulcata. Il est un peu plus large que l’Élophore nain. Le dessus du corps N°. 38. ÉLOPHOR E. | 7 est d’un gris cendré; le dessous est obscur. Les antennes ét les an- tennules sont d’un fauve obscur. Le corcelet est raboteux et marqué de cinq sillons. Les élytres sont raboteuses , et ont chacune cinq sillons assez larges. Les pattes sont d’un fauve obscur. Il se trouve en France. Il est rare aux environs de Paris. . 2 ie 4. ÉLorHorE flavipède. Erorxorus flavipes. Pl. 1. fig. 3. a. b. E. Noir; corcelet sillonné ; élytres striées ; pattes fauves. E. Niger, thorace sulcato, elytris striato-punctatis, fuscis, pedibus tes- taceis. Elophorus flavipes. Far. Ent. Syst. tom. 1. pag. 206. n°. 3. Statura et magnitudo ferè Eloph. nubili. Antennæ pedesque rufescentes. Caput nigrum. Thorax niger, quinquesulcatus. Elytra fusco-cinerea, stria- to-punctata. Corpus subtus nigrum. re) Il est un peu plus petit que l’Élophore nubile. Les antennes et les pattes sont fauves. La tête est noire. Le corcelet est noir, marqué de cinq sillons. Les élytres sont d’un gris obscur, avec des stries poin- tillées. Le dessous du corps est noir. Il se trouve en Suede, dans les eaux. Du Cabinet de M. Bosc. 5. ÉLoPHoRE nain, Erorxorus minutus. Pl. 1. fig. 6. a. b. E. Obscur; corcelet sillonné, d’un vert bronzé; élytres pâles. E. Fuscus, thorace rugoso æneo, elytris pallidis. Dict. ins. Æ/ophore. n°. 3. Elophorus minutus. Far. Syst. Ent. pag. 66. n°. 2.— Sp. ins: tom. tr, pag. 77. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 42. n°. 5. Similis Eloph. aquatico, at quadruplo minor. Antennæ pedesque rufes- centes. Caput nigro-æneum. Thorax viridi-æneus, punctatus, quinque 8 N°.:38) MÉILCO PAT OR E;: sulcatus. Elytra cinerea, fusco-maculata , striato-punctata. Corpus subtus nigrum. Il a un peu plus d’une ligne de long. Les antennes sont fauves. La tête est noirâtre, avec un reflet bronzé. Le corcelet est pointillé, marqué de cinq sillons, et d’une belle couleur verte, bronzée. Les élytres sont grisâtres, avec quelques taches obscures ; elles ont des stries formées par des points enfoncés. Le dessous du corps est noi- râtre. Les pattes sont fauves. Il se trouve en France, en Angleterre, dans les eaux stagnantes. 6. Écopnore alongé. EroPxorus elonsatus. Pl. 1. fig. 4. a. b. E. Alongé; presque linéaire, noirâtre; corcelet pointillé ; antennes et pattes brunes. E. Corpore elongato nigro, thorace inæquali punctato , elytris crenato- striatis. Dict. ins. Æ/ophore. n°. 4. Elophorus crenatus. Fas. Ent. Syst. tom. 1. pag. 205. n°. 6. Nitidula e/ongata fusca, thorace rugoso, elytris sulcatis crenatis. Lin. Syst. Nat. ed. 13. pag. 1628. ScHaz. Abh. der. hall. Naturf. Ges. 1. p. 257. Corpus elongatum, nigrum. Thorax subquadratus, punctatus, inæqualis. ÆElytra crenato-striata. Pedes picei. Variat thorace æneo. Il est plus étroit et plus alongé que V'Élophore nain. Les antennes et les pattes sont brunes. Tout le corps est noir. Le corcelet est pres- que carré , inégal, fortement pointillé. Les élytres ont des stries ou sillons , marqués de points enfoncés, assez gros. Le corcelet de cet insecte est quelquefois d’un vert foncé brillant. Il se trouve aux environs de Paris, en Saxe, dans les eaux douces, parmi les plantes aquatiques. N°. 3. HVDROPHILE, ZYDROPHILUS. RE ————— Éé insectes dont nous allons faire mention , doivent être réputés véritablement amphibies : quoique l’eau soit leur élément principal, ils peuvent vivre également sur la terre, et voler dans Pair au moyen de leurs aîles; ils ne sont donc étrangers à aucune des habi- tations qui sont propres aux différens êtres. Ayant avec les Dytiques, à-peu-près la même forme et la même manière de vivre, tant dans leur premier que dans leur dernier état , ils devoient être long-tems confondus ensemble , et les uns et les autres ont été connus sous le nom général de Scarabés d’eau, ou de Scarabés aquatiques, comme aussi sous celui de Æydrocantharus. Linné , en les renfermant dans un même genre , avoit cependant reconnu qu’ils devoient être dis- tingués, et en avoit formé deux familles, sous le nom de Dytiscus. M. Geoffroy , ayant encore mieux senti la nécessité de les séparer , a dû avec raison, laisser les Dytiques à leur place, et établir un nouveau genre, sous le nom d’Hydrophile formé de deux mots grecs, voep et QiAw, qui signifient aimant l’eau. Ce qui doit en effet distinguer, au premier coup d’œil, &æs Hydrophiles des Dytiques , ce sont les antennes courtes, en masse perfoliée, tandis que les seconds les ont filiformes et assez longues. Si nous ajoutons que les premiers n’ont que quatre antennules, tandis que les autres en ont six, on aura sans doute des caractères suffisans pour faire deux genres bien distincts. Les antennes des Hydrophiles sont à peine de la longueur de la tête , et composées de onze articles, quoiqu’elles paroissent n’en avoir que neuf, le huitième et le dixième étant très-petits et peu apparens. Le premier article est alongé, un peu renflé; les quatre suivans sont Courts, assez minces ; le sixième et le septième sont irréguliers , évasés, presqu’en forme d’entonnoir, enfilés dans leur Coléoptères Tome III. À 2 N°. 30: HV PD RP OP UE TIMES milieu; le huitième est petit, très-peu apparent, irrégulier; le suivant est évasé, irrégulier; le dixième est trés-petit et semblable au hui- tième ; le dernier est renflé, terminé en pointe mousse. Elles sont insérées à la partie latérale de la tête, au devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure, et de quatre antennules. La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 2. a. a.) est cornée , large, courte, antérieurement arrondie. | Les mandibules | b. b.) sont cornées, arquées, grosses, assez courtes, aiguës , bifides à leur extrémité, avec les divisions inégales, et munies au milieu de leur partie interne, d’une dent alongée, bifide, avec les divisions égales. Les méchoires ( c. c. ) sont alongées , cornées, bifides à leur ex- trémité : la division externe est plus grande , arrondie , fortement ciliée; la division interne est courte, intérieurement coupée, ciliée , munie d’un petit prolongement cylindrique, cilié à son extrémité, et placé près de la pièce extérieure. La lvre inférieure ( d. } est cornée, large, arrondie ou lésérement échancrée , à son extrémité. Les antennules antérieures ( e. e. ) sont filiformes, beaucoup plus longues que les postérieures, et composées de quatre articles, dont le premier est très-court, les deux suivans sont longs, un peu amin- cis à leur base, et le dernier est oblong, obtus; elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures { f. f. ) sont filifor- mes, composées de trois articles, dont le premier est très-court, à peine distinct, le second est alongé, un peu aminci à sa base, le dernier est oblong et obtus; elles sont insérées à la partie latérale antérieure, de la lèvre inférieure. La zéte est grosse, un peu penchée, latéralement enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis, un peu saïllans. Le corcelet est convexe, sans rebords, latéralement coupé, joint aux élytres, un peu plus étroit et largement échancré à sa partie an- térieure. Les é/ytres sont convexes, sans rebords, dela grandeurdel’abdomen; NoW3o. : ‘H Y D'R ON HT ME: 3 elles couvrent deux aîles membraneuses replices. L’écusson est grand et triangulaire. Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses sont simples , anguleuses ; les jambes sont simples et terminées par deux épines droites, plus ou moins longues, et mobiles. Les tarses des quatre pattes postérieures sont sétacés, intérieurement ciliés, et composés de cinq articles , dont le premier est court, et le second alongé ; le dernier est terminé par deux crochets doubles, ou formés chacun de deux pointes inégales. Les tarses antérieurs sont plus courts que les autres, filiformes , et composés de cinq articles, dont les quatre premiers sont égaux, et le cinquième est alongé et terminé par deux doubles crochets. Dans quelques espèces, le quatrième article, dans le mâle seulement, est latéralement dilaté et concave. Les Hydrophiles ont à-peu-près toutes les parties qui composent leur organisation, calquées sur le même modèle que celui des autres Coléoptères, ou insectes à étuis écailleux. Ils ne présentent quelques différences remarquables que sur les pattes qui sont faites en forme de nageoires. Quand l’Hydrophile est dans l’eau, où il se tient le plus fréquemment, on ne lui voit point d'antennes, parce qu’alors il ne les avañce jamais ; il les tient, pendant tout ce tems, appliquées et cachées en-dessous de la tête, près du bord inférieur des yeux; mais il les fait paroître , dès qu’il sort de l’eau, ainsi que De Geer Va souvent observé ; au lieu qu’il tient toujours et en tout tems, les quatre antennules avancées au-devant de la tête, soit qu’il se trouve dans l’eau ou en-dehors : il sembleroïit donc que les antennes ne lui sont utiles que sur la terre ou dans l'air, et que leur usage cesse, dès qu’il se retrouve dans l’eau. Ces insectes ont le corps ordinairement ovale, convexe en-dessus et applati en-dessous, où lon remarque une particularité dont nous de- vons faire mention. Tout le long du dessous de la poitrine , à laquelle sont attachées les pattes intermédiaires et postérieures, on voit une longue partie dure et écailleuse, placée justement entre les pattes, intimement unie à la pièce écailleuse de la poitrine dans presque toute sa longueur, et terminée en longue pointe, qui s’étend plus ou moins au-delà de Vorigine des pattes postérieures, et qui est libre ou À ij 4 N°: 30-04 4 MOD RNOPP ANT" LES séparée du corps dans cette étendue, quoiqw’elle soit également im- mobile comme le reste de la partie entière, dont elle est une conti- nuation : il seroit assez difficile d’approprier à cette pointe, quelqu’usage particulier ; et il est à remarquer qu’on ne la trouve que sur les grandes espèces. Les Dytiques ont une partie semblable au dessous du corps; mais elle est moins saillante, fourchue au bout, et finit en deux pointes écartées l’une de l’autre. Les atlessontun peu plus grandes quelesélytres, quandellessontbien étendues; de sorte que, pour pouvoir être entièrement cachées, elles sont pliées en double versleurextrémité, quandelles sont dans l’inaction. Près de leur attache au corps, il y a deux petites lames membraneuses et ovales, une de chaque côté, qui sont de la même substance que les aîles, et qui ont la figure de très-petits aîlerons transparens, ayant beaucoup de rapports avec les petites pièces membraneuses qu’on trouve à l’origine des aïîles de plusieurs espèces de Diptères , et que Reaumur a désignées sous le nom de coquilles, à cause de leur figure. Toutes les parties du corps sont couvertes d’une peau écailleuse, très- dure , excepté le dessus du ventre, dont la peau est souple et mem- braneuse , mais qui est très-bien garantie de tout accident, par les élytres qui le cachent et qui lui servent comme de bouclier. Ce n’est pas avec fondement que Linné nomme les pattes des Hydrophiles, submutici; car les tarses sont terminés par deux ongles ou crochets bien distincts, qui, dans quelques espèces, sont même doubles ou à deux branches. L’insecte se sert de ces crochets pour se fixer sur les plantes aquatiques, et sur le terrain, quand il marche hors de l’eau. Les jambes sont garnies au bout, de pointes dures, en forme d’épines, qu’on a nommées éperons. Ordinairement, tout le long du côté in- térieur des tarses intermédiaires et postérieurs, on voit une suite de poils ou de parties en forme de poils, assez longs et très-serrés ; ces poils sont mobiles à leur origine, de sorte qu'ils flottent dans l’eau , de côté et d’autre, quand les pattes sont en mouvement : ces franges de poils aident l’insecte à pousser l’eau, comme avec des avirons, quand il nage. L’Hydrophile mâle, dans les grandes espèces, a, vers l’origine des deux tarses artérieurs, une partie bien remar- quable, qui est une pièce applatie, irrégulière et angulaire, garnie Ne./30. | H Y D'ROPHANIE. 5 en-dessous, d’espèces de suçoirs concaves et velus. Dans les Dyti- ques, ces pièces sont ordinairement circulaires. On peut présumer avec De Geer , que dans l’accouplement, l’insecte se sert de ces deux pièces, pour se tenir fixé sur le corps de la femelle : elles s’y attachent comme des suçoirs ou des ventouses. Les Hydrophiles, ainsi que les Dytiques, sont carnaciers et très- voraces; et les dents grandes, fortes, garnies de plusieurs dentelures, dont ils sont munis, doivent l’indiquer aisément. Ils ne vivent qu'aux dépens d’autres insectes aquatiques et terrestres, qu’ils peuvent at- trapper, et auxquels ils font une chasse continuelle. Ils n’en épargnent aucun ; ils s’en saisissent avec les pattes antérieures, comme avec des mains, et les portent ensuite à la bouche, pour les dévorer. Quoiqu’ils puissent vivre très-long-tems sous l’eau, ils ont cependant besoin de respirer l'air, de tems en tems. Ils se portent alors à la surface ; et pour y parvenir, ils n’ont qu’a tenir leurs pattes en re- pos, et se laisser flotter. Plus légers que l’eau, ils surnagent d’abord: le derrière se trouve alors appliqué à la surface de l’eau , et même tant soit peu au-dessus. Ils élèvent ensuite un peu les élytres, ou baissent le bout de l'abdomen, de manière qu’il se forme un vuide entre les élytres et le derrière, qui se trouve aïnsi à sec. L’air exté- rieur pénètre alors aisément entre les élytres et l’abdomen, sans que l’eau puisse s’y introduire, et est porté aux stigmates placés au-dessous des élytres, le long des deux côtés de l’abdomen. Quand l'insecte veut retourner au fond de l’eau, il rapproche promptement labdomen des élytres, et bouche en même tems le vuide qui se rencontroit entr'eux, de sorte que l’eau ne peut jamais y pénétrer. On trouve les Hydrophiles dans toutes les eaux douces, dans les rivières , dans les lacs, et surtout dans les marais et les étangs. Ils nagent assez vite, mais avec moins de célérité que les Dytiques. C’est ordinairement à l’approche de la nuit, qu’ils sortent de l’eau, pour voler-et se transporter d’un marais ou d’un étang à un autre: aussi trouve-t-on ces insectes et plusieurs autres, amphibies comme eux, dans les moindres assemblages d’eau, même dans ceux que la pluie peut former dans les inégalités du terrain. Ils font un bour- donnement en volant, semblable à celui des Scarabés. Lyonet nous 6. N°.:30.: H % DR O PUHJL'E, a appris un fait assez singuler, et qui mériteroit bien d’être encore appuyé par d’autres Observateurs ; c’est que ces insectes font une espèce de nid ou de coque de soie, dans laquelle ils pondent et renferment leurs œufs. De Geer a trouvé de pareils nids flottans sur l’eau et remplis d'œufs, d’où sortirent ensuite de petites larves qu’il ne put méconnoître pour celles des Hydrophiles ou des Dytiques. Il n’a jamais pu saisir le moment où ils travailloient à construire de pareilles coques ; mais Lyonet a été plus heureux, et il dit avoir vu travailler à ces coques, que l’insecte fait avec le derrière, et qu'il y ajouté une espèce de corne brune, un peu recourbée et solide : Pu- sage de cette corne lui paroît être de retenir la coque, lorsque quelque coup de vent, ou quelqwu’autre accident pourroïit la renverser. Les larves des Hydrophiles sont à-peu-près les mêmes que celles des Dytiques, et présentent la même conformation. Elles sont égale- ment hexapodes, vivent dans l’eau et sont très-voraces ; elles attaquent tous les insectes qu’elles rencontrent, pour les dévorer. Ces larves ont le corps alongé et conique au bout, allant toujours en diminuant vers le derrière; elles ont une grande tête écailleuse, garnie de deux fortes dents ou serres, avec lesquelles elles se saisissent de leur proie. Les six pattes sont longues, écailleuses et déliées, garnies de franges de poils. C’est par le mouvement des pattes que la larve nage. Elle respire l’air par le derrière, et se suspend pour cela avec le bout du corps à la surface de l’eau : C’est au moyen de deux petites parties en filets, hérissées de poils, qui restent alors à sec au-dessus de Veau, qu’elle soutient tout son corps dans cette attitude. C’est aussi au derrière que se trouve l’ouverture qui donne passage à l'air. Lyo- net, qui a observé la larve de la plus grande espèce d’Hydrophile qu’on trouve en Europe, démontre d’abord qu’elle n’a point les pattes placées du côté du dos, comme l’a cru Frisch. Cette larve n’a pas la tête inclinée vers le ventre , comme presque tous les insectes ; mais elle Pa un peu penchée en arrière, pour pouvoir, selon Lyonet, se saisir d'autant mieux des Escargots ou petits limaçons, qui se trouvent parmi les plantes aquatiques sur la surface de l’eau, et pour pouvoir en casser la coquille. C’est à son dos, suivant le même Auteur, qu’elle a alors recours : il lui sert de point d’appui pour NM 950. HN D'R OPEL MERE 7 casser la coquille, et de table pour manger l’animal qui y est ren- fermé. Quand elle l'a saisi de’ ses dents, elle se plie en arrière, élève un peu le dos, et y appuye le limaçon. Dans cette attitude, la tête, naturellement un peu penchée à la renverse, porte plus à plomb sur le limaçon , et lui procure par là un moyen plus aisé d’en casser la coquille, et d’avaler l’animal. Ces larves ne doivent point subir leurs transformations dans l’eau; elles en sortent, dès qu’elles sentent le besoin de se transformer ; elles s’enfoncent dans la terre, et s’y font une loge ovale ou sphé- rique, dans laquelle elles prennent la forme de nymphes : c’est ce qui est attesté par Frisch, Lyonet et Roesel. Ainsi l'Histoire de l’'Hydrophile présente la larve purement aquatique, la nymphe tout- à-fait terrestre, et l’insecte parfait véritablement amphibie. Les Hy- drophiles ont une échelle de grandeur fort étendue : il y en a qui ont plus d’un pouce et demi de longueur, et d’autres qui n’ont pas plus de deux lignes. 8 - N?.:39. He DRF OPEL SE HYDROPHILE. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes courtes , en masse inégale, perfoliée : onze articles ; le huitième et le dixième petits, à peine distincts. Lèvre supérieure cornée, cour- te, large, antérieurement arrondie. Mandibules courtes, cornées, arquées , armées intérieurement d’une dent longue, bifide. Mächoires cornées , bifides , ciliées : division extérieure plus grande, arrondie. Lèvre inférieure cornée, pres- qu’échancrée ou arrondie. Quatre antennules filiformes , inégales. Les antérieures longues, quadriarticulées : article premier très-court ; les suivans alongés ; le dernier obtus. Les postérieures triarticulées : article premier très- court , le second plus long , le dernier obtus. foliata, inaguali : HYDROPHILUS. CHARACTER GENERIS. Antennæ reves, clavata , undecimarticalatæ : clava per- articulo oc- tavo ef decimo minimis , Vix COnSpiCuis. Labium superius corrzeum ;, breve, latum, anticè rotundatum. Mandibulæ breves, correæ, : arcuatae , intus dente elongato bifido armata. Mandibulæ correæ , ciliataæ , bifidae , lucinia exteriori majori, rotundata. Labium inferius correum , sub- emarsinatum aut rotundatum. Palpi quatuor filiformes, inae- guales. Anteriores multo longio- res , quadriarticulati , articulo primo brevissimo, alüs longis, ultimo obtuso. Posteriores triarti- culati, articulo primo brevissimo , secundo longiori, ultimo obtuso. ESPECES, No, 39. HY DROPHILE. ———— ESPECES. 2. Hypropxize brun. HyproPx1ILus piceus. Pl. 1. fig. 2. à. b. c. d. H. Noirâtre; antennes d’un fauve obscur; stérnum sillonné. H. Nigricans, antennis rufescentibus , sterno sulcato. Hydrophilus piceus miger , sterno canaliculato posticè spinoso. Fas. Syst. Ent. pag. 228. n°. 1. rer ins. tom. 1. pag. 288. n°. 1 — Mont. ins. tom. 1. pag. 198. n°. r. Dytiscus piceus antennis perfoliatis, corpore lævi, sterno carinato posticè spinoso. Lan. Syst. Nat. pag. 664. n°. 1.— Faun. Suec. n°. 764. s Hydrophilus niger, elytris sulcatis, antennis fuscis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 162in. 1-21 3.9.1. Le grand ose Gzorr. 1b. Hydrophilus rzfcornis niger, capitulo antennarum rufo , elytris lævibus, abdomine posticè acuminato. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 371. n°. 1. PI. 14. fig. 1 et 2. Dytiscus hastatus. Act. Soc. Berol. physic. 4. tab. 7. fig. 2. Lronx. Less. PI. 1. fig. 12 - 15. Friscx. ins. tom. 2. tab. 6. Surz. Hist. ins. tab. 6. fig. 8. Scæagrr. Elem. tab. 71. — Icon. ins. tab. 33. fig. 1. 2. Brrcsrr. Nomencl. 1. tab. 6. fig. 3., tab. 8. fig. 1., et tab. 0. fig. 1. Dytiscus piceus. Scop. Ent. Carn. n°. 293. Dytiscus piceus. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 340. n°. 1. Hydrophilus piceus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 65. n°. 1. Corpus ovato-oblongum, supra nigro-olivaceum , subtus piceum. Antennæ { fusco-rufescentes. Sternum elevatum, sulcatum, posticè subulatum. Elytra lævia, vix striata. Il est grand, d’un noir plus ou moins olivâtre en-dessus, brun en- dessous. Les antennes sont d’un fauve obscur. Le corcelet a deux petites fossettes peu marquées. Les élytres sont à peine striées. Le B 10 No: 302 Hi DIRIO PH DT E sternum est élevé , sillonné, postérieurement prolongé et subulé. Le pénultième article des tarses antérieurs est dilaté dans le mâle , et simple dans la femelle. Il se trouve dans toute l’Europe, dans les eaux douces. 2. Hypropurre olivâtre. HyDroPaIzus olivaceus. Pl. 1. fig. 1.\a. b. H. D'un noir olivâtre; sternum cannelé, postérieurement épineux; élytres échancrées. H. Olivaceus, sterno canaliculato posticè spinoso , coleoptris emarginatis. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 289. n°. 2. —Mant. ins. tom. 1 pag. 168. n°. 2. Corpus Hydr. piceo paulo minus , totum olivaceum sive obscurè virescens, læve, glabrum, antennis femoribusque piceis. Sternum posticè porrectum , ferè longitudine abdominis. Coleoptra emarginata. F4s. Il est un peu plus petit que le précédent. Le corps est lisse, oli- vâtre en-dessus, d’un noir plus ou moins brun en-dessous, avec les antennes et les cuisses d’un brun fauve. Les élytres ont chacune quatre stries à peine marquées , et l'extrémité est échancrée à la su- ture. Il se trouve aux Indes Orientales. 3. HyproPxiLe atre. Hyprorxizvs ater. Pl. 2. fig. 6. H. Noir luisant; élytres entières, lisses ; sternum légèrement strié. H. Niger, nitidus elytris lævibus integris, sterno vix striato. Similis præcedenti, at differt elytris integris, sterno vix striato , et CORTE subtus atro immaculato. Il ressemble à l'Hydrophile olivâtre. Les antennes sont fauves. Le corps est d’un noir olivâtre luisant en-dessus, et d’un noir foncé en- dessous. Les élytres ont chacune quatre stries légèrement pointillées, à peine marquées. Le sternum est élevé, légèrement cannelé, posté- rieurement prolongé et subulé. 39. Hi Y'D)R'O PAR INR E 11 Il se trouve à Cayenne , d’où il m’a été envoyé par M. Tugni. 4. HyprorxiLe alongé. HyproPxILzus oblongus. PI. 2. fig. 7. H. Alongé, d’un noir olivâtre ; antennes et cuisses ferrugineuses. H. Subtus niger supra olivaceus , antennis femoribusque ferrugineis. Præcedentibus paulo minor et oblongior. Corpus læve, supra olivaceum, subtus nigrum. Antennæ, palpi femoraque ferruginea. Sternum elevatum, subcanaliculatum , posticè productum, subulatum. Il est un peu plus petit et plus alongé que les précédens. Tout le dessus du corps est lisse, d’un noir olivâtre; le dessous est d’un noir plus ou moins brun. Les antennes, les antennules et les cuisses sont ferrugineuses. Le sternum est élevé, à peine cannelé, postérieu- rement prolongé , très-aigu. I1 se trouve dans l'Amérique méridionale, 5. Hypropxi1e caraboïde. - Hyprorxizus caraboides. Pl. 2. fig. 8. H. Noir; élytres presque striées; sternum élevé , sans prolonge- K 7" L ment. A H. Niger nitidus , elytris substriatis, sterno elevato simplici. Hydrophilus caraboides niger nitidus, elytris substriatis. Fas. Syst. Ent. pag. 228. n°. 2.—Sp. ins. tom. 1. pag. 289. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. n°. Dytiscus Er antennis perfoliatis, corpore glabro , striis aliquot recurvis. Lin. Syst. Nat. pag. 664. n°. 2.—Faun. Suec. n°. 765. Hydrophilus niger, elytrorum punctis per strias digestis, antennis nigris. Gzorr.ins. tom, 1. pag. 183. n°.2. L’hydrophile noir picotté. Georr. ib. Hydrophilus rigricornis niger , capitulo antennnarum nigro, elytris læ- vibus, abdomine posticè rotundato. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 376. n°202 Hydrocantharus aquaticus niger subrotundus, Ras. ins. pag. 95. n°. 7. Rors. ins. tom. 2. aquat. class. 1. tab. Fe Faiscx. ins. 13. tab. 21. PA 12 Ne. 30.4 VD RO PHTLE: Surz. Hist. ins. tab. 6. fig. 41. Scuazrr. Icon. tab. 53. fig. 10. Brrostre. Nomencl. 1. tab. 8. fig. 8. 9., et tab. 7. fig. 8. 9. Magnitudo media. Corpus nigrum nitidum. Elytra vix punctato-striata, apice rotundata. Sternum elevatum , simplex, posticè minime productum. Il est de grandeur moyenne. Tout le corps est noir luisant. Les élytres ont des points enfoncés , à peine marqués, rangés en stries. Le sternum est élevé, sans cannelures, sans prolongement postérieur. Il se trouve en Europe, dans les eaux douces. 6. Hypropuire fuscipède. HyprorPxiLus fuscipes. Pl. 2. fig. 9. a. b. H. Noir luisant; élytres striées; pattes brunes. H. Niger nitidus, elytris striatis, pedibus piceis. Dytiscus fuscipes antennis perfoliatis, elytris striatis margine lividis, pedi- bus fuscis. Lin. Syst. Nat. pag. 664. n°. 4. — Faun. Suec. n°. 766. Hydrophilus scarabaeoides niger , elytris striatis, pedibus piceis. Fas. Syst. Ent. pag. 228. n°. 4.— Sp. ins. tom. 1. pag. 289. n°. 5.— Mant. ins. tom. 1. pag. 188. n°. 7. Hydrophilus niger , elytris striatis, pedibus fuscis. Gzorr. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 4. L’Hydrophile noir strié. Gsorr. ib. Hydrophilus /zscipes niger, capitulo antennarum nigro, elytris striatis, pedibus fusco-castaneis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 377. n°. 3. Dytiscus gyrinoides. ScHraAnk. Enum. ins. austr. n°. 372. Hydrophilus fuscipes. Fourc. Ent. par. 1. pag. 66. n°. 4. Similis præcedenti, at triplo minor. Corpus nigrum, nitidum, antennis palpis pedibusque piceis. Elytra striata. Il est deux ou trois fois plus petit que l’Hydrophile caraboïde. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. Le corps est noir, luisant. Les élytres sont striées. Les pattes sont brunes. Il se trouve en Europe, dans les eaux douces. Nota. Le Dytiscus scarabaoides de Linné, nous paroît être une variété de l’'Hydrophile caraboïde. N°30. 0H 0Y)D AO P HP LUE" 13 7. HyxproPHILE picipède. HxprorxïILvSs picipes. PI. 2. fig. 10. H. Noir; pattes brunes ; élytres lisses, sans stries. H. Niger, pedibus piceis , elytris lævibus. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 188. n°. 6. Statura et magnitudo Hydr. fuscipedis , at differt elytris lævibus. Il ressemble beaucoup au précédent, pour la forme et la grandeur; mais il en diffère en ce que les élytres sont lisses, sans stries. Le corps est noir, luisant. Les antennes, les antennules et les pattes sont d’un brun plus ou moins foncé. Il se trouve dans toute l’Europe , dans les eaux douces. 8. Hypropuize orbiculaire. Hypro?xIzus orbicularis. Pl. 2. fig. 11. a. b. 1 . LA . °. L H. Presque hémisphérique ; corps glabre , noir, luisant. H. Subrotundus, corpore glabro atro. Fas. Syst. Ent. pag. 229. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 290. n°. 6.— Mant. ins. tom. 1. pag. 188. n°. 7. Hydrophilus niger, elytris lævibus dense punctatis. Gzorr. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 3. L'Hydrophile lisse à points. Grorr. 1b. Præcedentibus minor , et ferè hemisphæricus. corpus totum læve, atrum mitidum. Il est plus petit que les précédens. Le corps est noir, luisant, sans taches , presque hémisphérique. Les élytres sont lisses. Il se trouve en Europe, dans les eaux douces. 9. HyproPire luride. Henrorzrzosiurans lv he 03 à. bic f. H. D’un gris obscur; corcelet taché de noir ; élytres avec des stries pointillées, et quelques taches obscures. 14 N°.1300 4 D O PER EURE F7 H. Fusco-cinerascens , thorace nigro maculato, elytris striato-punctatis punctisque oblongis fuscis. Hydrophilns Zuridus elytris striatis , corpore cinereo-fusco. Fas. Syst. ÆEnt. pag. 229. n°. 7.— Sp. ins. tom. 1. pag. 290. n°. 8.—Mant. ins.tom. 1. pag. 168. n°. 9. Hydrophilus fulvus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 5. L'Hydrophile fauve. Grorr. ib. Hydrophilus fzscus corpore convexo supra fusco subtus nigro, capitulo antennarum oblongo, elytris striatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 378. n°. 4. Pl rs fer : Parvus, valdè convexus. Antennæ rufescentes. Caput nigrum. Thorax punctatus, fusco-flavescens, macula media nigra, purpureo nitente. Elytra striato-punctata, grisea, punctis plurimis oblongis, fuscis. Corpus subtus nigrum. Pedes testacei, femoribus basi nigris. Variat magnitudine et colore. Il varie pour la grandeur. Le corps est convexe. Les antennes sont d’un jaune fauve. La tête est noire, sans taches. Le corcelet est pointillé, d’un gris jaunâtre, avec une tache noire, au milieu, marquée quelquefois d’un peu de jaune. Les élytres sont d’un gris jaunâtre , plus ou moins obscur, avec quelques points oblongs, noïi- râtres ; elles ont des stries régulières, pointillées. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves, avec la base des cuisses noire. Il se trouve en Europe , dans les eaux douces. 10. Hypropuise tête-noire. Hyproruirus melanocephalus. PI. 2. fig. 12. a. b. H. Noir; corcelet et élytres lisses, jaunâtres. H. Niger, thorace elytrisque lævibus flavescentibus. Magnitudo Hydr. luridi, at minus convexus. Antennæ fuscæ. Caput nisrum, puncto utrinque marginali flavo. Thorax elytraque lævia, flayescentia. Cor- pus subtus nigrum. Il est de la grandeur de l’Hydrophile luride , mais le corps est moins convexe. Les antennes sont obscures. Les antennules antérieures No 39: H Y D'R OP HIDE. 15 sont jaunes, avec l’extrémité du dernier article , noire. La tête est noire, avec un peu de jaune, de chaque côté. Le corcelet et Les élytres sont lisses jaunâtres. Le dessous du corps est noir. Il se trouve aux environs de Paris, dans les eaux stagnantes. 11. HyproPuice livide. Hs proPxiLzus lividus. PI. 1. fig. 4. a. b. H. Noir; tête et corcelet fauves, livides; élytres d’un jaune obscur. H. Niger, capite thoraceque lividè rufis, elytris fusco-flavescentibus. Dytiscus Zvidus antennis perfoliatis, capite thorace elytris et pedibus lividis, ventre nigro. Forsr. Nov. Sp. ins. cent. 1. pag. 52. Statura et magnitudo Hydr. melanocephali. Antennæ pallidæ. Caput tho- raxque lævia, pallidè rufa. Elytra lævia, fusco-flavescentia. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi, femoribus nigris. Il ressemble beaucoup à l’Hydrophile tête-noire. Les antennes sont pâles. La tète et le corcelet sont lisses, d’un fauve pâle. Les élytres sont lisses, d’un jaune plus ou moins obscur. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves, avec les cuisses noires. Il se trouve en France, en Angleterre, dans les eaux douces. 12. HYDROPHILE nain. H>y>proruH1LzUs minutus. Pl, 2, fig. 13. a. D. H. Noir; bords du corcelet pâles; élytres lisses, d’un gris obscur. H. Niger, thoracis marginibus pallidis, elytris lævibus fusco-cinereis. Hydrophilus zzinutus ovatus, niger, elytris pedibusque griseis. Far. Syst. Ent. pag. 229. n°. 8. — Sp. ins. tom. 1. pag. 290. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 188. n°. 10. Chrysomela zinuta ovata ñigra , elytris pedibus thoracisque lateribusgriseis. Lin. Syst. Nat. pag. 593. n°. 5o. — Faun. Suec. n°. 535. Dytiscus dermestoides antennis perfoliatis, hemisphærico-ovatus luridus, capite thoraceque nigris. Fonsr. Nov. Sp. ins. cent. 1. pag. 55. Statura et magnitudo Hydr. bipunctati, at differt elytris lævibus, fusco-ci- nereis, immaculatis. 16 No: 39: HY D R\ONP ENT LE: Il ressemble, pour la forme et la grandeur , à l’Hydrophile bi- ponctué. Les antennes sont obscures. La tête est noire, sans taches. Le corcelet est noir, avec les bords pâles. Les élytres sont lisses, d’un gris plus ou moins obscur. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un fauve obscur, avec les cuisses noires. Il se trouve aux environs de Paris, dans les eaux stagnantes. 13. HyproPuise biponctué. Hyprorxizus bipunctatus. PI. 2. fig. 14. à. b. H. Corcelet noir , bordé de gris ; élytres obscures, avec le bord et un point postérieur blanchâtres. H. Thorace atro margine griseo, elytris fuscis margine punctoque postico albidis. Fas. Syst. Ent. pag. 229. n°. 9.— Sp. ins. tom. 1. pag. 290. n°. 10.— Mant. ins. tom. 1. pag. 189. n°. 12. Dytiscus coccinelloides. Sceuranx. Enum. ins. aust. n°. 573. Parvus. Caput nigrum, antennis, puncto utrinque marginali pallidè flavis. Thorax niger nitidus, margine pallidè flavo. Elytra striato-punctata , fusco- flavicantia, margine punctoque postico pallidioribus. Corpus subtus nigrum. Pedes testaceï. Il est très-petit. Les antennes sont d’un jaune pâle. La tête est noire, avec un point jaunâtre, de chaque côté. Le corcelet est noir, bordé de jaunâtre. Les élytres sont d’un jaune obscur, avec le bord exté- rieur et un point vers l’extrémité, plus pâles ; elles ont chacune dix- huit rangées de points noirs, enfoncés. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un jaune testacé. Il se trouve en Europe, dans les eaux. Nota. On a placé par erreur, dans la planche 1. fig. 3. d. e., et fig. 5. a. b., deux espèces de Dytiques. Voyez l’article suivant. No. 0) VAI ROUE DTA SOUS. LS mot Dytique , par lequel on désigne les insectes dont je vais traiter, dérive du mot grec durns, qui signifie plongeon , nageur en- tre deux eaux. Les Grecs donnoient encore le non de dois à tous les animaux qui vivoient habituellement , ou qui se plaisoient dans l’eau ; ainsi, non seulement les insectes, dont il est ici question, é- toient appelés de ce nom, mais encore tous les autres insectes aqua- tiques ; les quadrupèdes et les oiseaux qui fréquentoient les eaux dou- ces, les lacs, les étangs , les maraïs , ou la mer. Les Entomologistes modernes ont dü sans doute conserver ce nom à des insectes qui sont véritablement aquatiques , qui ne quittent les eaux que pour se trans- porter d’une mare, d’un ruisseau à lautre, et qui ne sauroient vivre longs - tems hors de l’eau. Les Dytiques avoient d’abord été confondus avec les Hydrophyles. La même manière de vivre et la même forme du corps sembloient autoriser cette réunion. Linné , en ne faisant qu’un seul genre, avoit néanmoins senti la nécessité de les placer dans deux divisions diffé- rentes ; cependant les antennes des Hydrophyles, en masse perfoliée, et les antennules seulement au nombre de quatre , présentent sans doute des caractères plus que suffisans pour les distinguer des Dyti- ques, et en former un genre particulier. Les antennes des Dytiques sont filiformes , presque sétacées, un peu plus longues que le corcelet, et composées de onze articles, dont le premier est cylindrique , peu alongé, le second court et arrondi, les autres sont presque égaux entr’eux, un peu amincis à leur base ; elles sont insérées à la partie antérieurement latérale de la tête, un peu au-devant des yeux. La bouche est formée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de six antennules. Coléoptères. Tome III. À 2 N°! 40.1 D YUT L'OIUE. La lévre supérieure (PL. 1. fig. 1. a. a.) est large, un peu avau- cée, coriacée, légérement échancrée à sa partie antérieure. Les mandibules ( b. b. ) sont cornées , arquées , assez grosses, un peu voutées, et terminées par deux ou trois dents inégales. Les mâchoires { c. c. ) sont cornées, arquées, très-pointues, en- tières, fortement ciliées à leur partie interne. La lèvre inférieure { d. } est avancée, assez large, cornée, tronquée et ciliée antérieurement. Les antennules antérieures {e.e.) un peu plus courtes que les mà- choires , sont composées de deux articles , dont le premier est plus court que le second ; elles sont collées sur le dos des mâchoïres. Les antennules intermédiaires ( f. f. ) sont filiformes et composées de quatre articles, dont le premier est le plus court, et les trois au- tres sont presque égaux ; elles sont insérées au dos des mâchoires, à la base externe des antennules antérieures. Les postérieures (8.8. 8.) sont filiformes , de la longueur des intermédiaires , et composées de trois articles dont le premier est le plus court, et les deux autres sont presque égaux : elles sont insérées au milieu de la partie latérale an- térieure de la lèvre inférieure. La tête est assez grosse et un peu enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis , assez gros, un peu saillans. Le corcelet est plus large que long, largement échancré antérieu- rement pour recevoir la tête ; les côtés sont un peu rebordés et tran- chans. L’écusson est petit et triangulaire. « Les élytres sont coriacées, dures, de la grandeur de l’abdomen ; elles sont ordinairement lisses dans les mâles , et cannelées , striées ou sillonées dans les femelles ; elles cachent deux aîles membraneuses, repliées. Le sternum est bifide postérieurement , et les divisions sont courtes , distantes et égales. Les pattes diffèrent en longueur. Les antérieures sont courtes, les intermédiaires de longueur moyenne, et les postérieures assez longues; les intermédiaires sont rapprochées des antérieures, et assez distantes des postérieures : celles - ci ont les tarses un peu comprimés et for- tement ciliés à leur partie interne. Les tarses sont composés de cinq articles , dont la grosseur diminue progressivement. Les tarses anté- N9740.- D VY FHQUE 3 rieurs, dans les mâles des grandes espèces seulement, ont les trois premiers articles très-larges , garnis en-dessous de poils serrés et de trois ou quatre rangées de petites lames coriacées , concaves. Le corps de ces insectes est ovale , plus ou moins oblong , un peu. convexe tant en-dessus qu’en -dessous. Les Dytiques doivent être regardés comme des insectes véritable- ment amphibies : quoique Peau semble être leur élément principal, quoiqu’ils y vivent presque continuellement , ils ont aussi la faculté de se rendre sur terre et de voler dans l’air. L’échelle de ces insectes a une grande latitude ; il y en a qui sont longs de plus d’un pouce et demi, tandis que d’autres ne sont guères plus grands que des Pu- ces ; on en trouve encore de toutes les grandeurs moyennes entre ces deux extrêmes. Les Dytiques sont carnaciers et très-voraces ; ils ne vivent que d’autres insectes aquatiques et terrestres qu’ils peuvent attraper et auxquels ils font une chasse continuelle ; ils s’en saisissent avec les pattes antérieures, comme avec des mains, et les portent en- suite à la bouche pour les dévorer. Qoiïqu’ils puissent vivre très - long-tems sous l’eau, ils ont pourtant besoin de respirer l'air, et c’est ce qu'ils font ordinairement de tems en tems. Ilsse portent à la sur- face , et pour y parvenir, ils n’ont qu’à tenir leur pattes en repos et se laisser flotter ; plus légers que l’eau, ils surnagent d’abord. C’est le der- rière qui se trouve alors appliqué à la surface, et même presque au- dessus de l’eau. Ils élèvent ensuite un peu les élytres, ou baissent le bout du ventre. L'air extérieur pénetre soudain dans le vuide qui se forme entre les élytres et le ventre, sans que l’eau puisse sy intro- duire , et est porté aux stigmates qui se trouvent placés au - dessous des élytres, le long des deux côtés du ventre. Quand l’insecte veut retourner au fond de l’eau, il rapproche promptement le ventre des élytres, et bouche le vuide qu’il y avoit entre eux, de sorte que l’eau ne peut jamais y pénétrer. Les Dytiques vivent dans toutes les eaux douces, dans les rivières, dans les lacs , mais surtout dans les marais et les étangs. Ils nagent avec beaucoup de célérité. C’est ordinairement à l’approche de la nuit qu’ils sortent de l’eau, pour voler et se transporter d’un marais ou d’un étang à un autre. Aussi trouve-t-on de ces insectes et de plu- A ij 4 N°. 401 DA YE TER QUUrE sieurs autres qui sont amphibies comme eux, dans les moïndres assem- blages d’eau , mème dans ceux qui sont uniquement formés par la pluie. Ils font un bourdonnement en volant, comme les Scarabés, Dans l’accouplement, le mâle se sert des deux pièces remarquables que présentent les tarses antérieurs, pour se tenir fixé sur le corps de la femelle. Lyonnet nous dit qu’il a vu ces insectes filer avec le der- rière , et se construire de cette manière une espèce de nid ou de coque de soie, dans laquelle ils pondent et renferment leurs œufs. Le même auteur dit encore qu’ils y ajoutent une espèce de corne brune , un peu recourbée et solide : l’usage de cette corne lui paroît être de re- tenir la coque, lorsque quelque coup de vent ou quelqu’autre accident pourroit la renverser. On trouve en effet de pareils nids flottans sur l’eau et remplis d'œufs. C’est un fait cependant assez singulier et di- gne d’être remarqué. ; Les larves ont le corps long et effilé, divisé ordinairement en onze anneaux séparés par des incisions assez profondes. Les neufs premiers sont couverts en-dessus de plaques écailleuses, qui ressemblent assez aux écailles des tortues, et qui s’étendent jusques vers les côtés dans la moitié de leur circonférence. En - dessous , la peau est molle, si ce est au premier anneau, beaucoup plus long et plus effilé que les autres, où l’on voit, comme au-dessus, une plaque écailleuse. Tous les autres anneaux sont presque d’égale longueur ; maïs les sixième, septième et huitième anneaux sont plus larges que les autres. Le ven- tre est dans quelques espèces plus gros et plus renflé, il diminue peu- à-peu de volume vers le derrière. Les deux derniers anneaux du corps, le dixième et le onzième, sont surtout remarquables ; ils forment en- semble un long cône, dont la pointe, qui est le derrière, est un peu tronquée. La peau qui les couvre est un peu écaïlleuse, tant en- dessus qu’en - dessous. Ils sont garnis, vers les deux côtés , d’une suite de parties déliées, comme de poils flottans, et formant une es- pèce de frange. Ces franges , placées sur une arrête ou ligne un peu élevée , semblent être faites pour la nage. Quand la larve veut subi- tement changer de place dans l’eau, ou fuir l’approche de quelque grand insecte qui pourroit la dévorer, elle donne un mouvement prompt et vermiculaire à son corps, en battant l’eau avec sa queue, dont la Noos ÉD YIT 1 O0 ULE. % franche lui devient alors très-utile , puisque la queue en est d’autant plus propre à repousser l’eau et faire avancer le corps. La tête est grande , ovale et applatie, tant en - dessus qu’en - dessous, de sorte qu’elle a fort peu d’épaisseur. Elle est couverte en- dessus d’une plaque écailleuse, qui est comme divisée en deux pièces longitudinales ; la peau qui la couvre en-dessous n’est pas tout - à - fait si dure. De chaque côté, on voit cinq ou six tubercules noirs et élevés, qu’on a pris pour des yeux. La larve, il est vrai, paroît s’ap- percevoir d’abord du moindre petit insecte qui remue dans l’eau, et elle ne manque pas de le poursuivre dans le moment et de le saisir avec ses dents. Ces dents, au nombre de deux, sont attachées au-devant de chaque côté de la tête ; elles sont courbées en crochets et se ren- contrent l’une l’autre quand la larve les tient en repos. Elles n’ont point de dentelures ; elles diminuent peu-à-peu de grosseur pour finir en pointe. Swammerdam a dit que les dents des larves de ce genre ont une ouverture en forme de fente, proche de leur bout , et que c’est par cette ouverture qu’elles sucent les insectes, dont la substan- fluide passe de-là dans leur bouche et leur estomac. On sait que le fourmilion suce les insectes de cette manière. De Geer, en confirmant les observations de Swarmmerdam, a cru que la larve avoit aussi une autre bouche, et que cette bouche étoit placée entre les deux lèvres. Ce qui semble le prouver, c’est qu’il a vu une larve non seulement sucer une Cloporte aquatique, mais encore dévorer peu-à-peu pres= que toutes les parties solides de cette Cloporte , qui assurément n’ont pu passer par les très - petites ouvertures des dents. On a remar- qué deux muscles forts, divisés en plusieurs ramifications plattes et fibreuses ; l’un est attaché au bord extérieur de la dent, et sert à l’é- loigner de la tête. l’autre a son attache au bord intérieur de la dent, et c'est par ce muscle que l’insecte l'approche de la tête, quand ila saisi sa proie. La tête est encore garnie de deux petites antennes peu longues, placées immédiatement devant les yeux; elles sont articu- lées en filets, dans quelques espèces : à la lèvre inférieure sont atta- chés six barbillons filiformes, les uns plus longs que les autres et di- visés en articulations. Ces larves sont très-voraces ; avec leurs gran- des dents elles saisissent tous les insectes aquatiques qu’elles rencon-. 6 No: 10 D MUTMMONUNE: trent , pour les sucer et les dévorer , et surtout les larves des Libel- lules , des Ephémères,, des Cousins et des Tipules. Proche du bout du derrière, il y a deux petites parties délices en forme de filets coniques, qui ont leur attache au-dessous de la queue, et qui y sont placées dans une direction oblique, de sorte qu’elles font, avec la ligne du dessous du corps, tantôt un angle droit, tantôt un angle plus ou moins ouvert ; Car elles sont mobiles à leur base. Elles sont toutes simples , et on n’y voit point de poils sensibles. Cest au moyen de ces deux parties que la larve se suspend à la surface de Veau , et qu’elle y tient à sec le bout de sa queue, terminé par deux petits corps cylindriques , qui ont chacun une ouverture ou une es- pèce de stigmate, ce qui procure à l’insecte la liberté de respirer Pair, ainsi qu’on lobserve dans plusieurs autres espèces de larves aquati- ques, comme celles des Cousins et autres. Chaque ouverture commu- nique à un vaiseau qu’on voit à travers la transparence de la peau, et qui parcourt dans l’intérieur le long des deux côtés du corps. Ces vaiseaux sont sans doute des trachées, dans lesquelles l’air extérieur entre par les deux ouvertures du bout de la queue. Sur chacun des six anneaux qui suivent immédiatement le troisième , ou celui auquel les deux pattes postérieures sont attachées, on voit en outre de chaque côté de la plaque écailleuse qui le couvre, un point élevé qui paroît ètre un stigmate ; chacun de ces stigmates communique à un petit vaisseau brun, qu’on apperçoit au travers de la peau. Ces larves sont garnies de six pattes longues, déliées, écailleuses, toutes à-peu-près de longueur égale. Les antérieures sont attachées au bout du premier anneau, les intermédiaires au second, et les pos- térieures au troisième. La cuisse est plus grosse que la jambe, et le tarse est divisé en deux parties, et terminé par deux ongles très-peu courbés ; enfin, le côté postérieur ou inférieur de la jambe et du tar- se est bordé d’une frange de longs poils qui aïdent à la nage. Il n’est pas rare de trouver de ces larves dans toutes les eaux dor- mantes des marais et des lacs. Roësel nous apprend que quand le tems de la transformation est venu , la larve quitte l’eau et va s’en- foncer dans la terre qui borde les marais et les ruisseaux ; là, elle se ménage une cavité en forme de coque ovale , dans laquelle elle se NON4O. 1 D'Y MI QUE: 7 change en nymphe et ensuite en insecte parfait. Swammerdam dit aussi que ces larves se transforment dans la terre ; il avoue cependant qu’il ne parle que par conjecture. On peut bien le présumer ainsi ; et dire dès-lors que les Dytiques sont purement aquatiques dans l’état des larves, qu’ils deviennent terrestres sous la forme de nym- phes , et enfin, que dans leur état de perfection ils sont amphibies, ou vivent également dans l’eau et sur la terre. 8 No. 40. D Y TIQUE DYTIQUE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes sétacées, à peine plus longues que le corcelet ; onze ar- ticles presque égaux et presque co- niques. Lèvre supérieure cornée , lar- ge , légérement échancrée. Mandibules cornées , voûtées, terminées par plusieurs dents iné- gales. Mächoires cornées, arquées , aigues , fortement ciliées intérieu- rement. Lèvre inférieure , cornée , a- vancée , large, tronquée et ciliée à l’extrémité. Six antennules filiformes, iné- sales. Les antérieures un peu plus courtes que les mâchoires, biarti- culées : premier article plus court. Les intermédiaires plus longues que les mâchoires ; quadriarticu- lées : premier article plus court ; les autres presque égaux. Les pos- térieures de la longueur des inter- médiaires , triarticulées ; premier article plus court ; les autres pres- que égaux. D'IRISIOUS. CHARACTER GENERIS. Ântennæ sefacaæ, vix thorace longiores,undecimarticulatae : ar- ticulis subaequalibus subconicis. Labium szperius corneur , la- ÉUIR , VIX emargiraturr. Mandibulæ corzeae , fornica- tae , apice inaqualiter multiden- £atae. Maxillæ correaæ , arcuatae , acutae , intus ciliatae. Labium 171 ferius COTILEUTI, POT- TeECLILTIL 3 laturn, apice ÎTUTICOLULIIL et ciliatum. Palpi sex filiformes , inaequa- les. Antici maxillis breviores bi- articulati ; articulo primo bre- viori. Intermedii maxillis lon- SLOres ; quadriarticulati : articu- lo primo breviori ; aliis subaequa- libus. Postici anticorum longitu- dine , triarticulati : articulo pri- no breviori; aliis subaæqualibus. ESPÈCES. No. Jos AD Y il QUE: 9 = ELSSPRAEr CHE .S: 1. Dyrique large. Dyrrscus latissimus. Pl. 2. fig. 8. a. b. D. Noir ; bord des élytres dilatés avec une raie jaune. D. Niser, elytrorum marginibus dilatatis , linea flava. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n°. 6.— Faun. Suec. n°. 768. Dytiscus latissimus. Fas. Syst. Ent. pag. 330. n°. 1.— Sp. ins. tom. 1. pag. 290. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. pag. 189. n°. 1. Dytiscus nigro -fuscus, thorace margine flavo , elytrorum marginibus dilata- tis, linea transversa flava. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 390. n°. 1. Scarabæus aquaticus magnus, niger, margine luteo. Friscu. ins. 2. tab. 7. Hg. 1.2. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 19. | Brrcsrr. Nomendcl. 1. tab. 5. fig. 1.2. tab. 0. fig. 3. Scxarrr. Icon. ins. tab. 217. fis. 1. 2. Dytiscus amplissimus. Muzr. Zool. Dan. prodrom. pag. 69. n°. 665. Dytiscus latissimus. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 342. n°. 6. Maximus Dyt. Europeorum. Corpus supra nigrum , subtus piceum , fascia frontali, labio superiori, marginibus thoracis lineâque marginali elytrorum flavis. Elytra maris lævia, feminæ vero sulcata , in utroque sexu ad marginem lateralem dilata. Il a environ un pouce et demi de long et un pouce de large. Tout le corps est d’un brun obscur noïrâtre, avec le devant de la tête et la lèvre supérieure d’un jaune fauve. Le corcelet est entièrement bor- dé de jaune. Les élytres sont un peu dilatées sur les côtés , lisses dans le mâle, et cännelées dans la femelle, avec une large raie tout le long du bord externe, et une bande vers l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un brun marron. Il se trouve dans les eaux douces , au nord de l’Europe. 2. Dyrique costal. Dyrriscus costalis. PI, 1. fig. 7. Coléoptères. Tome LIT. - B 10 No. MO DIV TATIONENE) D. Noir ; bande sur la tête, bords extérieurs du corcelet et de la tête, fauves. D. Niger, capitis fascia , thoracis margine elytrorumque margine costali fer. rugineis. Dytiscus costalis. Fas. Syst. Ent. pag. 230. n°. 2.—— Sp. ins. tom. 1. pag. 291. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 2. Statura et magnitudo Dyt. marginalis. Caput nigrum, fascia frontali ferru- ginea punctoque utrinque impresso. Thorax lævis niger, margine ferrugineo. Elytra lævia, striis tribus punctatis, nigra margine exteriori ferrugineo. Corpus subtus piceum , pedibus nigris. Il a environ dix-sept lignes de long, et ressemble un peu au Dy- tique marginal. La tête est noire, avec une bande sur le front, d’un jaune ferrugineux et un point enfoncé, de chaque côté. Le corcelet est noir, lisse, avec le bord extérieur d’un jaune ferrugineux. Les élytres sont noires, avec trois stries pointillées sur chaque, et le bord extérieur d’un jaune ferrugineux. Les pattes sont noires. Le dessous du corps est d’un brun noir. Il se trouve à Cayenne, à Surinam. 3. Dyrique marginale. Dyriscus marginalis. Pl. 1. fig. 1. a. b. c. d.e. eïfig. 6. a: D. Noïr, avec tous les bords du corcelet et le bord extérieur des élytres , jaunes. D. Niger, thoracis marginibus omnibus elytrorumque exteriori flavis. Dytiscus zzarotnalis niger, thorace elytrorumque margine flavis. Lr=. Syst. Nat. pag. 665. n°. 7. — Faun. Suec. n°. 769. Dytiscus marginalis. Far. Syst. Ent. 250. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 291. n°. 3.— Mant. ins. tom. 1. pag. 189. n°. 3. Dytiscus niger , margine Coleoptrorum thoracisque flavo. Grorr. ins. tom. . 1. pag. 106. n°. 2. ‘Le Dytique noir à bordure. Gesorr. ib. Dytiscus 20to-marginalis nigro -fuscus thorace undique elytrorumque mar- gine flavis, elytris feminæ sulcatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 391. n°, 2. PL 16. fig. 2. Hydrocantharus nostras. Ray. ins. pag. 93. n°. 1, No 14e Di YUTIT QUE: te Hydrocantharus a Jano Antonio Sarraceno missus. Mourr. Theat. ins. app. tab. 1. Rosss. ins. tom. 2. ins. aquat. class. 1. tab. fig. 9. x1. Lisr. Mut. tab. 5. fis. 2. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fis. 4. Brrcsr. Nomencl. 5. 1. 1. tab. 1. fig. 1. —tab. 6. fig. r. 2. tab. 7. is. 4. 6. Scxazrr. Icon. ins. tab. 6. fis. 42. Dytiscus marginalis. Scor. Ent. carn. n°. 294. Dytiscus marginalis. Fourc. Ent. par. 1. pag. 66. n°. 2. Dytiscus marginalis. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 543. n°. 7. (B.) Dytiscus semistriatus fuscus, elytris sulcis dimidiatis decem villosis. Lrx. Syst. nat. pag. 665. n°. 8. — Faun. Suec. n°. 772. Dytiscus elytris striis vigentidimidiatis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 3. PRO MHS. 2. Le Dytique demi-sillonné. Grorr. ib. Dec. Mém. ins. tom. 4. PI. 16 fig. r. Hydrocantharus elytris striatis, sive canaliculatis. Ras. ins. pag. 94. n°. 2: Friscu. ins. tom. 2. tab. 7. fig. 4. Ross. ins. tom. 2. ins. aquat. class. 1. tab. r. fig. 10: Scuarrr. Icon. tab. 8. fig. 7. Bnapz. Nat. tab. 26. fig. 2. Barcsre. Nomencl. 1. 2. 2. tab. 1. fig. 2. Dytiscus semistriatus. ScHranr. Enum. ins. aust. n°. 374.\ Dytiscus semistriatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 97. n°. 5. Dytiscus semistriatus. Vrrr. Ent. tom. pag. 344. n°. 8. Corpus supra nigro-viride, subtus fusco-ferrugineum, fronte; thoracis mar- O sinibus omnibus, elytrorum linea marginali fasciaque postica flavis. Elytra maris lævia, feminæ vero sulcata. Il a environ quinze lignes de long. Lie mâle diffère de la femelle, en ce que ses élytres sont lisses, et que celles de la femelle sont sil- lonnées. Les antennes sont d’un jaune obscur. La tête est d’un noir verdâtre, avec la lèvre supérieure et une bande au-dessus de la lèvre jaunâtres. Le corcelet est d’un noir verdâtre , entièrement bordé de jaunâtre. Les élytres sont lisses dans le mâle , cannelées jusqu’aux deux tiers dans la femelle , avec le bord extérieur jaunâtre. Le des- sous du corps et les pattes sont d’un jaune brun, un peu mêlangé de noirâtre. Il se trouve dans toute l’Europe, dans les eaux douces. B ij 12 No. He DT VAE DN@ NE 4. Dyrrque pointillé. Dyriscus punctatus. PL. 1. fig. 6. B. et fig. 1. €. D. D'un noir verdâtre avec le chaperon, les bords extérieurs du corcelet et des élytres, jaunes ; élytres avec trois stries pointillées. D. Nigro-viridis, clypeo thoracis elytrorumque margine exteriori flavis, elytris striis tribus punctatis. Dytiscus punctulatus. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 238. — Sp. ins. tom. 1. pag. 292. n°. 4. —Mant. ins. tom. 1. pag. 189. n°. 4. Dytiscus fuscus, margine Coleoptrorum thoracisque flavo. G£orr. ins. tom. 1. pag. 109. n°. 1. = Le Dytique brun à bordure. Grorr. ib. Dytiscus /aterali-marginalis supra viridi-niger , subtus, capite thoracis marginibus elytrisque flavo - marginatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 396. n°. 5. Dytiscus glaber ex virescenti fuscus , elytris compressis glabris, marginibus exterioribus quaquaversum flavis, ventre pedibusque ferrugineis. Bercsrr. Nomencl. 1. 31. 45. tab. 6. fig. 4. 5.— Tab. 8. fig. 4. et tab. 9. fig. 2. Dytiscus testaceus supra virescens thoracis marginibus externis elytrorum- que flavis, elytris longitudinaliter lævissimè striatis, pedibus posticis crassio- ribus. Mus. Lesk. pars. Ent. pag. 36. n°. 778. tab. 1. fig. 778. Friscu. ins. 13. tab. 1. fs. 7. è Scuagrr. Elem. ins. tab. 7. Dytiscus virens. Muzz. Zool. dan. prodr. pag. 70. n°. 664. Dytiscus stagnalis. Fourc. Ent. par. 1. pag. 66. n°. 1. Magnitudo et statura omnino Dyt. marginalis. Caput atrum, clypeo albo. Thorax ater nitidus, margine solo laterali albo. Elytra nigra, mitida, stris tribus punctatis exarata margineque exteriori albido, qui tamen color apicem elytrorum haud attingit. Corpus nigrum, tibiis anticis pallescentibus. Femi- na sulcis decem dimidiatis elytrorum uti in Dyt. semistriato. Fas. Îl ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Dytique marginal. Les antennes et les antennules sont fauves. La tête est d’un vert noirâtre, avec la lèvre supérieure et une bande sur le front, jaunes : on remarque quelquefois , au-dessus de la tête, une tache ferrugineuse en forme de V. Le corcelet est d’un noir verdâtre, avec le bord extérieur jaune, et trois stries légérement pointillées dans le mâle : les élytres dans la femelle sont sillonnées depuis la base jus- ques un peu au - delà du milieu. Le dessous du corps est d’un brun NO. “fo AD: YUTUI QU E. 13 jaunâtre , mélangé de noir. Les tarses antérieurs des mâles sont en forme de palette. Il se trouve en France, en Allemagne. 5. Dyrique de Roësel. Dyrrscus Roeseli. PI. 3. fig. 21. a. b. D. Noirâtre , avec le front, les bords latéraux du corcelet et des élytres, jaunes ; élytres de la femelle légérement guillochées. D. Nigro - viridis ; fronte thoracis elytrorumque lateribus flavis , elytris fe- minæ strus lævibus abruptis. Dytiscus Roëseli. Gorz. Entom. tom. 1. pag. 617. Rors. ins. tom. 2. ins. aquat. class. 1. tab. 2. fig. 1.6. Differt certè a Dyt. punctulato. Corpus supra nigro- viride , subtus fusco= flavescens , fronte thoracis elytrorumque lateribus flavis. Elytra maris lævia, striis duabus punctis vix conspicuis , feminæ vero striis decussantibus abruptis yix conspicuis. Le mâle ressemble beaucoup au précédent, mais la femelle en dif- fère beaucoup. Le corps est d’un noir verdâtre en- dessus, d’un jaune obscur en-dessous, avec le front, les bords latéraux du corcelet et des élytres jaunes. Les élytres du mâle ont chacune deux stries de points enfoncés à peine marqués ; celles de la femelle ont des petites stries serrées, courtes, irrégulières, peu marquées. Il se trouve aux environs de Paris, Du Cabinet de M. Bosc. 6. DyTique piqueté. Dryriscus aciculatus. P]. 3. fig. 30. a. b. D. D’un noir verdâtre , bordé de jaune ; élytres avec de petites stries courtes , irrégulières ; abdomen avec trois taches jaunes, D. Niger, thoracis elytrorumque margine maculis tribus abdominis flavis , elytris striis decussantibus abruptis. Dytiscus aciculatus. Guer. Syst. nat. pag. 1952. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 123. n°. 4. Similis præcedenti, at paulo major. Corpus supra nigro-viride, thoracis 14 NÉ: ol) IDIYYTOT QUE; elytrorumque marginibus flavis, subtus nigrum, abdomine utrinque maculis tribus ferrugineis. Pedes pièer Elytra maris lævia, feminæ vero striis decus- santibus abruptis vix Conspicuis. Il ressemble au précédent, mais il est un peu plus Brand, Le des- sus du corps est d’un noir verdâtre, avec les bords du corcelet et des élytres jaunes. Le dessous est noir avec trois taches ferrugineuses de chaque côté de l'abdomen. Les pattes sont brunes. Les élytres du mâle sont entièrement lisses. Le corcelet de la femelle, vu à la lou- pe, paroît entièrement guilloché , et les élytres ont un grand nom- bre de petites lignes courtes, enfoncées , serrées , inégales. Il se trouve aux Indes Orientales. 7. Dyrique lisse. Dyrriscus lavigatus. P1.3. fig. 23. D. Noir lisse; front , bords du corcelet et les quatre paites anté- rieures d’un jaune brun. D. Niger, lævis ; fronte thoracis lateribus pedibusque quatuor anticis bruns neis. Dict. ins. Dyrique n°. 7. Præcedentibus paulo minor. Caput nigrum antice fusco-ferrugineum. Tho- rax lævis niger, margine fusco-ferrugineo. Elytra nigra immaculata lævia, striis tribus punctatis. Corpus subtus nigrum , pedibus quatuor anticis fusco- ferrugineis. 11 n’a guères plus de huit lignes de long. Les antennes sont d’un brun fauve. La tête est lisse, noire, avec la lèvre supérieure d’un brun ferrugineux, et deux points jaunes au- devant du front, réunis par une couleur ferrugineuse brune. Le corcelet est lisse, noir, avec les côtés d’un brun ferrugineux. Les élytres sont noirâtres, sans ta- ches, marquées chacune de trois rangées de petits points. Le dessous du corps et les pattes postérieures sont noires. Les quatre pattes an- térleures sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve à Cayenne, dans les eaux marécageuses , d’où il m°a té envoyé par M. Tugny été envoyé par M. Tugny. 8. DxriQue triponctué. Dyrriscus tripunctatus. PI]. 3. fig. 24. No. oi AD: YETUT QUE. 15 D. Noir, bord extérieur des élytres jaune, rayé d’obscur ; abdomen avec trois points ferrugineux de chaque côté. ee . 0 e ° D. Niger, elytrorum margine flavo fusco lineato, abdomine utrinque punc- üis tribus ferrugineis. Statura et magnitudo Dyt. lævigati. Corpus supra nigro-viride , frontè tho- racisque marginibus flavis. Elytra striis tribus pnnctatis margine laterali flavo lineato. Corpus subtus nigrum, abdomine utrinque punctis tribus ferrugineis. Il ressemble au Dytique lisse , pour la forme et la grandéur. Le dessus du corps est d’un noir verdatre, avec le front, le bord exté- rieur du corcelet et des élytres, jaunes : le bord jaune des élytres est rayé d’obscur. Les élytres ont chacune trois rangées de points enfoncés à peine marqués. Le dessous du corps est noir, avec trois petits points ferrugineux de chaque côté de l’abdomen. Il se trouve à l’isle de France. ; Du Cabinet de M. Bosc. 9. Dyrique ruficolle. Dyriscus ruficollis. PI. 2. fig. 10. D. Noir ; front et corcelet fauves ; élytres avec une raye transver- sale à la base et le bord extérieur fauves. D. Niger, fronte thoraceque fulvis, elytris striga baseos margineque exteriori testaceis. Dict. ins. Dytique. n°. 8. Dytiscus ruficollis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 6. Magnitudo Dyt. sulcati. Caput fulvum margine nigro punctis duobus im- pressis. Thorax obscure fulvus. Elytra lævia, glabra, atra, striga parva ba- seos flexuosa margineque exteriore denticulos duos exerente testaceis. Corpus nigrum , pedibus anticis flavis. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Dytique sillonné. Les antennes etantennules sont ferrugineuses. La tête est rougeâtre. L'écusson est noir, petit et triangulaire. Les élytres sont lisses, noi- res, avec le bord extérieur bidenté , et une ligne transversale vers la base, rouceätres. Le dessous du corps est noir. Les pattes postérieu- res € s jambes des pattes intermédiaires sont noiïres. Les pattes an- térieures ot les cuisses des intermédiaires sont fauves. 16 N°. do: DIYITUIOLUIEN - Il se trouve à Siam. Du Cabinet de M. Banks. 10. DyTiQuE sillonné. Drrrscus sulcatus. Pl. 4. fs: 31. à. b. D. Obscur ; élytres de la femelle avec six sillons velus. D. Coleoptris sulcis decem longitudinalibus villosis. Far. Syst. Ent. pag. 231. no. 6.— Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 6.— Mant. ins. tom. 1. pag. 190. no. 7. Dytiscus sulcatus. Law. Syst. Nat. pag. 666. no. 13. — Faun. Suec. n°. 773. Dytiscus cinereus , margine coleoptorum flavo , thoracis medietate flaya. Gzorr. ins. tom. 1. pag. 166. n°. 4. ( mas). Le Dytique à corcelet à bandes. Grorr. ib. Dytiscus elytris decem longitudinalibus thoracis medietate flava. Gxorr. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 6. ( femina ). Le Dytique sillonné. Gsorr. ib. Dytiscus fasciatus elytris fufcis thorace fulvo : fasciis duabus transversis nigris latere connatis, abdomine subtus fulvo lineis nigris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 397. n°. 4. Hydrocantharus minor corpore rotundo plano. Ras. ins. pag. 94. n°. 3. Fniscx. ins. 13. Pl. 15. tab. 7. Ross. ins. tom. 2. ins. aquat. class. 1. tab. 3. fig. 1.—8. Branz. Natur. tab. 26. fig. 2. a. ScAEFr. Icon. ins. tab. 3. fig. 3. Brrosrr. Nomencl. 1. tab. 5. fig. 3. 4.5. — Tab. 7. fig. 6. 7. Dytiscus sulcatus. Scuranx. Enum. ins. Aust. n°. 376. Dytiscus sulcatus. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 345. n°. 12. Dytiscus sulcatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 67. no. 5. Magnitudo media. Caput antice flayvum , postice nigrum. Thorax niger, margine omni fasciaque media flavis. Elytra maris punctata, fusca, margine flavo , feminæ vero sulcata, sulcis villosis cinereis. Corpus subtus nigrum , abdomine utrinque flayo maculato. La plupart des Auteurs ont confondu cet insecte avec le suivant, et quelques autres ont décrit le mâle et la femelle comme deux es- pèces différentes. Il est de grandeur moyenne. La tête est jaune an- térieurement , noire postérieurement. Le corcelet est noir, avec tout le bord et une bande au milieu qui ne touche pas au bord, jaunes. Les oi) IDLYUT IT QU E: + 19 Les élytres du mâle sont pointillées obscures, avec le bord jaunà- tre ; celles de la femelle sont sillonées, obscures, avec un duvet cen- né dans les sillons , et le bord jaunâtre. Le dessous du corps est noir , avec quelques taches jaunes de chaque côté de l’abdomen. Les pattes sont jaunes , tachées de noir. Il se trouve dans les eaux douces, en Europe. 11. DYTIQUE cendré. Dyriscus cinereus. PI. 4. fig. 32. a. b. D. Cendré obscur ; corcelet avec une bande et tout le bord, ély- tres avec le bord extérieur, jaunes. D. Cinereus , elytrorum margine thoracisque medietate flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 666. n°. 11.—Faun. Suec. n°. 771. Dytiscus cinereus. Fas. Syst. Ent. pag. 231. n°. 9. —- Sp. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 11.—— Mant. ins. tom. I. pag. 190. n°. 13. Dytiscus punctatus. Scor. Ent. carn. n°. 295 © Dytiscus cinereus. Pod. Mus. Graec. pag. 43. Dytiscus cincreus. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 375. Hydrocantharus minor. Ray. ins. pag. 95. n°. 10. Lisr. Mut. tab. 5. fig. 1. Huren. ins. 2. tab. 12. Periv. en tab. 70. fig. 3. AcT. Nidros. 425. tab. 16. fig. 11. Scaarzr. Icon. ins. tab. 00. fis. 7 Dytiscus cinereus. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 345. n°. 11. Præcedente paulo minor et distinctus. Caput nigrum fronte flava V nigro notata. Thorax flavus , margine antico posticeque nigro. Elytra lævia, fusca, margine flavo, Corpus subtus pedesque fusco-flava. Il ressemble au male du Dytique sillonné , mais il est un peu plus petit et un peu plus convexe. Les antennes et les antennules sont jau- nâtres. La tête est noire, avec le front jaune, marqué d’une double tache en forme de V , noire, Le corcelet est jaunâtre, avec le bord antérieur et postérieur noir. Les élÿtres sont lisses, noirâtres, avec le bord extérieur jaunâtre : vues à la loupe , elles paroissent toutes Coléoptères. Tome III. C a 1e No o- NDIYATUT OL UNE: parsemées de petits points jaunes. Le dessous du corps et les pattes sont d’un jaune brun. Les tarses extérieurs sont simples. Il se trouve en Europe, dans les eaux stagnantes. 12. DyTiQuE fascié. Drriscus fasciatus. Pl. 2. fig. 19. D. Elytres jaunes, avec deux bandes et un point à l’extrémité, noirs. D. Elytris flavis, fasciis duabus punctoque apicis nigris. Fas. Syst. Ent. app. pag. 825. — Sp. ins. tom. 1. pag. 209. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag- 190. n°. 8. Statura ovata Dyt. sulcati. Caput flavum immaculatum. Thorax flavus, linea dorsali nigra, quæ basi apiceque extenditur. Puncta duo parva dorsalia rubra. Elytra lævia, flava, sutura nigra. Fascia nigra lata in medio, altera angus- tior, dentata versus apicemetpunctum distinctum in apice. Corpus nigrum. Fas. Il est un peu plus petit que le Dytique sillonné. Les antennes -sont d’un jaune livide. La tête est jaunâtre, et noire à sa partie pos- térieure. Le corcelet est jaunâtre , avec du noir à la partie postérieure et antérieure. T’écusson est petit, noir et triangulaire. Les élytres sont jaunes livides, avec une large bande noire , inégale, vers le mi- lieu, une autre plus petite vers l’extrémité, et un point près de l’ex- trémité. La suture est noire. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont mélangées de brun et de noir. IL se trouve aux Indes Orientales. Du Cabinet de feu M. Hunter. 13. DyTiQUE strié. Dyriscus striatus. Pl. 2. fig. 20. D. Obscur, élytres avec de petites stries transversales. D. Fuscus, elytris transverse subtilissime striatis. Lin. Syst. Nat. pag. 665. n°. 9. — Faun. Suec. n°. 770. Dytiscus striatus. Fas. Syst. Ent. pag. 231. n,. 7. — Sp. ins. tom. i. pag. 295. n°.8,— Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 9. 46 1D'Y TIQUE 19 Dytiscus 2ransverse striatus Supra nigro-fuscus , subtus niger, elytris trans- verse subtilissime striatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 399. n°. 6. Magnitudo media. Corpus supra fuscum , subtus nigrum, ore, marginibus re et elytrorum fusco-rufescentibus. Pedes piceï. “Elytra striis confertis- simis transversis exarata. Il a une forme un peu plus alongée que le Dytique sillonné. Les antennes sont brunes. La tête est noire , avec la partie antérieure et la lèvre brunes. Le corcelet est noir, avec les bords latéraux etun peu du bord antérieur, bruns. Les élytres sont d’un noir verdâtre, avec deux rangées longitudinales de petits points enfoncés et des stries transversales , serrées , jaunes, qui ne paroïissent qu’à la loupe. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un brun noir. Les tarses sont simples. Il se trouve en Europe, dans les eaux douces. Il n’est pas rare aux environs de Paris. 14. Dyrique Boucher. Dyrriscus Lanio. PI. 2. fig. 9. D. Noir ; bouche, deux points sur la tête et bord extérieur des élytres fauves , élytres obscures. D. Niger, ore verticis punctis duobus thoracisque marginibus rufis, elytris fuscis. Fas. Syst. Ent. pag. pag. 231. n°. 8. —_ Sp. ins. tom. I. pag. 293. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 10. Statura et magnitudo Dyt. striati. Caput nigrum, punctisque duobus inter oculos rufis. Thorax niger, margine rufescente. Elytra fusca , lineis duabus punctorum impressorum. Fas. Il est un peu plus grand que le Dytique strié. La tête est noire, avec deux points au sommet et la bouche, ferrugineux. Le corcelet est noir, avec les bords extérieurs ferrugineux. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont obscures, avec trois rangées longitudi- nales de petits points oblongs peu enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans les eaux douces , à Madère. Du Cabinet de M. Banks. 20 | Nono: 1 D MT) INO UNE: 15. DyTiQue rayé. Dyriscus vittatus. PI. 1. fig. 5. D. Lisse, très-noir ; élytres avec une raye jaune , vers le bord extérieur , marquée d’une tache noire, à la base. D. Ater lævis, elytris vitta marginali flava macula baseos atra. Far. Syst. Ent. app. pag. 825. — Sp. ins. tom. 1. pag. 293. n°. 10. — Mant. ins. tom. X. pag. 190. MmoNT2. Dytisco striato fere duplo minor. Caput atrum, ore flavescente. Thorax ater, margine flavo. Elytra lævia, atra, vitta marginali flava, basi macula oblonga nigra notata. Corpus subtus atrum. Il a environ six lignes de long. Les antennes sont fauves. La tête est noire, avec la bouche et le front fauves. Le corcelet est noir lui- sant, avec les côtés fauves. Les élytres sont noires, lisses, avec une raie d’un jaune fauve, vers le bord extérieur , sur laquelle on remar- que vers la base, une tache alongée , noire. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve aux Indes Orientales, dans les eaux douces. 16. DyTiQuE gris. DyrrTiscus griseus. PI. 2. fige re. D. Cendré ; élytres avec une bande dentée , noire. D. Cinereus elytris fascia dentata nigra. Fas. Sp. ins. tom. x. pag. 293. n°. / - 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 14. Magnitudo Dyt. cinerei. Caput flavescens, macula frontali transversa nigra. Thorax griseus , maculis duabus transversis nigris. Elytra grisea lineis tribus punctorum impressorum. In medio puncto marginali nigro et postice fascia dentata nigra: Corpus subtus flavescens. Il est presque de la grandeur du Dytique cendré. La tête est jau- ne, avec une tache transversale noire sur le front. Le corcelet est gris, avec deux taches transversales noires, au milieu de la partie supérieure. Les élytres sont grises , avec trois rangées de points en- foncés , une tache marginale noire, au milieu, et une bande posté- rieure dentée, noire. Le dessus du corps est jaunâtre, NS 41.4 D YÆ I QULE. na Il se trouve aux Indes orientales , dans les eaux douces. J’ai trou- vé celui, dont je donne la figure, au midi de la France, dans le dé- partement du Var. 17. DyTiqQue stictique. Dyriscus sticti@es. PI. 2. fig. 11. « A 1 Q ? © D. D'un gris pâle ; élytres avec un point latéral, oblong, noir ; enfoncé. D. Paliens, elytris griseis puncto oblongo laterali nigro impresso. Lrx. Syst. Nat. pag. 666. n°. 12. Dytiscus sticticus. Fas. Syst. Ent. pag. 252. n°. 10. — Sp. ins. tom. 1. pag. 294. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 15. Magnitudo et statura Dyt. cinerei. Thorax pallidus, litura transversa nigra. Elvtra lineis duabus à punctis obscuris vix conspicuis, et præterea ad margi- ) P D 5 srum. nem exteriorem punctum oblongum impressum nig Il ressemble beaucoup au Dytique gris. Les antennes sont jaunes. La tête est d’un jaune pâle, avec la partie postérieure noire. Le cor- celet est jaune , avec une ligne transversale obscure , qui ne touche pas les bords latéraux. Les élytres sont d’un jaune grisâtre livide, avec deux ou trois rangées longitudinales de petits points noirs, etun point plus noir, plus grand, oblong, enfoncé, vers le bord extérieur de chaque. Le dessous du corps et les pattes sont jaunes. 11 se trouve en Afrique, dans les eaux douces. Du Cabinet de M. Smith. 18. Dyrique bipustulé. Dryrriscus bipustulatus. PI. 3. fig. 26. D. Lisse, très-noir ; tête avec deux points. postérieurs, rouges. D. Lævis ater, capite postice punctis duobus rubris. Lin. Syst. Nat. pag. 667. n°. 17. Dytiscus bipustulatus. Far. Syst. Ent. pag. 232. n°. 12. — Sp. ins. tom. 1. pag- 294. n°. 15.—Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 17. Dytiscus totus niger lævis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 189. n°. 6. Le Dytique en deuil. Gzorr. ib. 22 NON OS ND PSE MTMOMUME. Dytiscus ater corpore convexo nigro toto, pedibus antennisque rufo-fuscis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 401. n°. 8. Dytiscus niger lævis antennis ferrugineis , capite posterius maculis binis rubris. Grow. mus. 2. pag. 164. 555. Dytiscus immaculatus. ScHraxk. Enum. ins. aust. n°. 577. Scuarr. Icon. ins. tab. 8. fig. 9. Dytiscus luctuosus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 67. n°. 6. Il a de quatre à cinq lignes de long. Tout le corps est très - noir. La tête seule est marquée postérieurement de deux points d’un rouge brun. Les antennes sont fauves obscur. Les élytres sont lisses. Les pattes sont d’un brun noirâtre. Il se trouve en Europe ; il est très-commun dans toute la France. 19. DyTIQUE Léandre. Drrrscus Leander PI 5 "9225" D. Noir, lisse ; corcelet, front et bord extérieur des élytres, fauves. D. Lævis, niger , fronte thorace marginibusque elytrorum rufis. Dytiscus Leander niger nitens, capite thoraceque rufis, elytris ad marginem rufo-irroratis. Ross. Faun. Etrusc. tom. 1. pag. 202. n°. 495. Magnitudo et statura prœcedentis. Antennæ palpique rufi. Caput rufum, postice nigrum. Thorax rufus, margine postico fusco. Elytra lævia nigra, margine fusco-rufescente. Corpus subtus piceum. Pedes ferruginei. Il ressemble au précédent, pour la forme et la grandeur. Les an- tennes et la bouche sont fauves. La tête-est fauve antérieurement, noire postérieurement. Le corcelet est lisse, fauve , avec un peu d’obscur sur le bord postérieur. Les élytres sont lisses, noires, avec le bord extérieur d’un. fauve obscur. Le dessous du corps est d’un brun noir. Les pattes sont ferrugineuses. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 20. Dyrique biponctué. Drriscus bipunctatus. PI. 2. fig.15. Wie: D AI QUE 2 D. Noir; corcelet jaune, avec deux points noirs ; élytres mélan- gés de jaune et d’obscur. D. Thorace flavo punctis duobus nigris, elytris flavo füscoque variis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 19. Medius. Caput nigrum, ore ferrugineo. Thorax flavus, punctis duobus dor- salibus nigris. Elytra lævia , glabra, fusco flavoque variegata. Corpus subtus atrum. Pedes ferruginei. Il a trois lignes et demie de long. Les antennes et les antennules sont jaunâtres. La tête est noire, avec la partie antérieure et la bou- che jaunâtre. Le corcelet est jaunâtre , avec deux points noirs, très- distincts, au milieu de la partie supérieure. Les élytres sont mêlan- gées de jaunâtre et de noirâtre. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un jaune ferrugineux. | Ti se trouve en France, en Allemagne. 21. DyTIQUE vitré. Dyrriscus fenestratus. Pl. 3. fig. 27. a. b. D. Ferrugineux en-dessous, noir en-dessus ; élytres avec deux points transparens. D. Subtus ferrugineus, supra niger, elytris punctis duobus fenestratis. Far; Sp. ins. tom. 1. pag. 294. n°. 17.—Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 20. Dytiscus ciliatus nigro-æneus, elytris lævibus versus marginem ciliatis. Dict. ins. Dytique. n°. 23. Statura omnino Dyt. bipustulati. Corpus subtus ferrugineum. Caput nigrum, ore antennis punctisque duobus baseos ferrugineis. Thorax niger margine fer- rugineo. Elytra nigra, punctisque duobus fenestrato-hyalinis, altero in medio, altero versus apicem. Faz. Variat capite absque punctis, et corpore nigro -æneo. Il ressemble au Dytique bipustulé , maïs il est un peu plus grand et un peu plus convexe. Le dessous du corps est ferrugineux. La tête est noire, avec la bouche et deux points à la base, d’un brun ferrugineux. Les antennes sont ferrugineuses. Le corcelet est noir, avec le bord légérement ferrugineux. Les élytres sont noires, avec. 2 4 N°. 404 200 VTT ONU deux points vitrés, transparens , dont lPun au milieu, vers le bord extérieur, et l’autre vers l'extrémité. On trouve une variété de cet insecte, dont le dessus du corps est plus ou moins bronzé, et les élytres sont ciliées vers le bord extérieur, depuis le milieu jusqu’à l'extrémité. Il se trouve en Europe, dans les eaux douces. 22. Dyrique de Hybner. Dyrriscus Hybrer PI 0600313: D. Lisse, très-noir, bouche et bord du corcelet ferrugineux ; ély- tres avec une raie marginale , jaune. D. Lævis ater, ore thoracisque margine ferrugineis , elytris linea marginali flava. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 21. Magnitudo et statura Dyt. transversalis. Caput nigrum, ore ferrugineo. Tho- rax niger margine imprimis antico ferrugineo. Elytra lævia, atra , linea mar- ginali flava, quæ tamen apicem haud attingit. Corpus nigrum. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Dytique transver- sal. La tête est noire, avec la bouche ferrugineuse. Le corcelet est noir, avec le bord latéral ferrugineux. Les élytres sont lisses, noires, avec une ligne marginale jaune, qui ne va pas jusqu’à l’extrémité. Le dessous du corps est noir. Les pattes antérieures sont brunes. Les tarses du mâle sont dilatés. Il se trouve en Allemagne , aux environs de Paris , dans les eaux douces. 23. DyTiQue transversal. Dyrriscus transversalis. PI. 3. fig. 22. D. Noir; corcelet antérieurement ferrugineux ; élytres avec le bord et une ligne transversale à la base, jaunes. D. Ater, thorace ferrugineo, elytrorum margine sirigaque baseos abbreviata ilavis. Faz. Sp. ins. tom. 1. pag. 294. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 23. Dytiscus niger , thorace utrinque fasciaque antica , elytris margine lineaque transversa baseos flava. Muzz. Zool. Dan. prodr. pag. 71. n,. 668. PoxtopPr. No. fo DYTIQUE 25 Poxrorr. Atl. Dan. tab. 209. Bercsrr. Nomencl. 1. tab. 5. fig. 6. Statura Dyt. bipustulati, at duplo major. Os, antennæ pedesque ferruginea, Caput antice ferrugineum , postice nigrum. Fhorax lævis ferrugineus, margi- ne postico nigro. Elytra lævia nigra, margine strigaque baseos flavis. Corpus subtus nigrum, abdomine utrinque punctis tribus minutissimis ferrusineis. Il est une fois plus grand que le Dytique bipustulé. Les antennes et les pattes sont ferrugineuses. La tête est ferrugineuse antérieure- ment, noire postérieurement. Le corcelet est lisse , fauve, avec le bord postérieur noir. Les élytres sont lisses, noires, avec le bord ex- térieur et une ligne transversale, à la base, jaunes. Le dessous du corps est noir, avec trois petits points ferrugineux de chaque côté de l'abdomen. Il se trouve en Europe, dans les eaux stagnantes. Du Cabinet de M. Bosc. 24. Dyrique Hermann. Dryrriscus Hermanni. PI. 2. fig. 14. à. b. D. Ovale, bossu ; tête, corcelet, base et bord extérieur des élytres ferrugineux. D. Gibbus , capite thorace elytrorumque basi ferrugineis, elytris truncatis. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 295. n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 24. Dytiscus ermanni sibbus elytris fascia undata baseos ferruginea. Fas. Syst. Ent. pag. 232. n°. 14. Dytiscus tardus. Act. soc. Berol. Phys. 4. tab. 3. fig. 3. Dytiscus zrdulatus antennis testaceis, niger lævis, elytris ad basin fascia undulata abrupta ferruginea. ScHranx. Enum. ins. aust. n,. 370. Præcedentibus paulo minor et convexior. Caput ferrugineum , orbita ocu- lorum mnigra. Thorax ferrugineus , margine antico et postico nigris. Elytra scabriuscula nigra, basi margineque laterali ferrugineis. Corpus subtus fer- rugineum. Pectore abdominisque apice nigris. Pedes ferruginei. Il a environ quatre lignes de long. Les antennes sont d’un jaune fauve. La tête est d’un jaune fauve , avec une tache noire autour des yeux. Le corcelet est d’un jaune fauve, avec les bords antérieur et Coléoptères. Tom. LIL. D 26 No-#40. © D UT T'QXU'E. postérieur noirs. Les élytres sont légérement raboteuses, noïres, avec le bord extérieur et la base jaunâtres. Le dessous du corps et les pat- tes sont d’un jaune fauve, avec la poitrine et l’extrémité de l'abdomen noirâtres. Le sternum est très-élévé en forme de carene. Il se trouve en France , en Allemagne , dans les eaux stagnantes, 25. Dvrique bimoucheté. Dyriscus biguttatus. PI. 4. fig. 36. D. Très-noir, lisse ; élytres avec un petit point blanchâtre. D. Lævis ater, elytris puncto minutissimo albo. Statura Dyt. bipustulati, at paulo minor. Antennæ pedesque piceï. Corpus atrum , læve, nitidum , elytris puncto minutisso albo pone medium. Il ressemble au Dytique bipustulé , maïs il est un peu plus petit. Les antennes et les pattes sont d’un brun noirâtre. Le corps est lisse, très-noir luisant, avec un petit point blanchâtre sur chaque élytre un peu au-delà du milieu, vers le bord extérieur. Il se trouve dans le département du Var, aux environs de Fréjus. 26. Dyrique didyme. Dyrriscus didymus. PI. 4. fig. 37. D. Noir, lisse ; élytres avec tâche didyme et un point à l’extré- mité, jaunes. D. Niger lævis, elytris macula didyma punctoque apicis flavis. Magnitudo et statura omnino Dyt. abbreviati. Corpus nigrum nitidum, an- tennis pedibus thoracisque margine piceis. Elytra pone medium macula di- dyma punctoque apicis flavis. Il ressemble beaucoup au Dytique raccourci. Les antennes, les pattes et le bord extérieur du corcelet sont bruns. Le corps est noir, avec une petite tache double, sur les élyires, un peu au - delà du milieu , et un point à l’extrémité, jaunes. Il se trouve dans les eaux, aux environs de Paris. 27. DyTIQUE raccourci. Dyrriscus abbreviatus. PI. 4. fig. 38. No 140 DIE UE I OUR 27 D. Noir; élytres avec une ligne transversale, ondée, et deux points, jaunes. D. Niger, elytris striga abbreviata baseos punctisque duobus flavescentibus. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 25. Dytiscus undulatus. ScHrank. Enum. ins. aust. n°. 379. Statura omnino Dyt. transversalis, at duplo minor. Caput et thorax nigra, margine obsolete ferrugineo. Elytra glabra, lævia, nigra, nitida, striga un- data baseos flavescente , quæ tamen suturam haud attingit. In medio versus marsinem exteriorem macCula et versus apicem punctum ferruginea. Pedes pi- cei. Fas. Il ressemble beaucoup au Dytique transversal, mais il est une ou deux fois plus petit. La tête et le corcelet sont noirs, avec le bord d’un brun ferrugineux peu marqué. Les élytres sont glabres, lisses, noires , luisantes, avec une ligne transversale , à la base, ondée, jaunâtre , interrompue à la suture. On apperçoit une tache ferrugi- neuse, vers le milieu du bord extérieur, et un point de la même cou- leur , vers l'extrémité. Les pattes sont d’un brun noirâtre. Il se trouve aux environs de Paris, à Kiell, dans les eaux douces. 28. Dyrique marbré. |] Ë ÿ Dyriscus marmoreus. PI. 8. fis. 40. a. b:* D. D’un jaune pâle, élytres lisses, cendrées, mélangées de jaune pâle. D. Pallide flavus , elytris cinereis pallide flavo maculatis, Statura et magnitudo D. crassicornis. Corpus pallide flavum, oculis nigris. Elytra lævia , cinerea , pallide flavo varia. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Dytique crassicorne. Les yeux sont noirs. La tête, le corcelet et tout le dessous du corps sont d’un jaune pâle. Les élytres sont lisses, cendrées , avec des ta- ches inégales , irrégulières , d’un jaune pâle. Il se trouve dans les départemens méridionaux de la France. 29. DyTiQUuE maculé. Drriscus maculatus. Pl. 2. fig. 16. 28 NS. Zo.) DLYTTIT ONU E- … D. Ovale, noir en-dessus ; corcelet avec une bande ferrugineuse; élytres avec des lignes et des taches pâles. D. Ovatus niger, thorace nigro fascia pallida , elytris albo-maculatis. Lrx. Syst. Nat. pag. 666. n°. 15. — Faun. Suec. n°. 777. Dytiscus maculatus niger thorace‘nigro fascia pallida, elytris albo nigroque variis. Fas. Syst. Ent. pag. 233. n°. 17. — Sp. ins. tom. 1. pag. 295. n°. 23. . Le] — Mant. ins. pag. 191. n°. 50. Dytiscus. Unpm. Diss. pag. 22. n°. 43. Magnitudo fere et statura Dyt. bipunctati. Antennæ, pedes, corpus subtus ferruginea. Caput antice ferrugineum, postice nigrum punctis duobus ferru- gineis. Thorax ferrugineus, antice posticeque niger. Elytra nigra , lineis ma- culisque pallide flavis. Il a environ quatre lignes de long. Les antennes et le devant de la tête sont d’un brun ferrugineux. La partie postérieure de la tête est noire , avec deux points ferrugineux. Le corcelet est d’un jaune fauve , avec le bord antérieur et le bord postérieur noirs. Les élytres ont des lignes longitudinales, inégales, irrégulières, jaunes et noires. Le dessous du corps et les pattes sont bruns. Il se trouve au nord de l’Europe. 30. DyTiQue varié. Drriseus varms Pl 2°fer7 D. Ovale oblong ; corcelet fauve ; élytres striées de gris et de noir. D. Thorace rufo, elytris cinereo nigroque striatis. Far. Syst. Ent. pag. 233. n°. 19. — Sp. ins. tom. 1. pag. 295. n°. 25. — Mant. ins. tom. 1. pag. 192. n0299: Magnitudo Dyt. bipunctati. Caput nigrum, ore antennisque rufis. Thorax glaber, lævis, rufus. Elytra striis numerosissimis approximatis, nigris cinereis- que variegata. Sutura nigra , margo exterior cinereus. Subtus piceus pedibus ferrugineis. Il-ressemble , pour la forme et la grandeur, au Dytique biponc- tué. Les antennes sont pâles. La tête est noire, avec la partie anté- ricure ferrugineuse. Le corcelet est ferrugineux pâle.. L’écusson est petit, obscur grisâtre. Les élytres ont alternativement des stries noires No 40. D EI QUE 25 et grisâtres ; la suture est noire, et le bord extérieur est grisâtre. Le dessous du corps est noir, et les pattes sont ferrugineuses. Il se trouve dans les eaux de la terre des Patagons. Du Cabinet de M. Banks. 31. Dvyrique bimaculé. Dyriscus bimaculatus. PI. 2. fig. 18. D. Testacé, élytres striées, avec une tache noire sur chaque. D. Testaceus, elytris macula nigricante. Lin. Syst. nat. pag. 667. n°. 21. Magnitudo orizæ. Corpus testaceum, subtus obscurum magis. Thorax læ- vis. Elytra substriata, in medio macula magna nigra. Lin. Cet insecte n'appartient pas, je crois, à ce genre ; les antennes, les antennules et une partie des pattes manquant , je n’ai pu m’en assurer. La tête est testacée, avec les yeux noirs. Le corcelet est tes- tacé, sans taches. L’écusson est triangulaire, testacé obscur. Les ély- tres sont striées, testacées, avec une grande tache noire sur chaque. Le dessous du corps et les pattes sont testacés obscurs. Les tarses paroissent tous composés de cinq articles. Il se trouve en France. Du Cabinet de M. Smith. 32. DYTIQUE noté. Dyrriseus notatus. PI. 5. fig. 47. D. Obscur , corcelet jaune avec quatre points noirs ; élytres avec une petite ligne jaune sur la suture. D. Fuscus, thorace flavo punctis quatuor nigris, elytris stria suturali flava. Faz. Sp. ins. tom. 1. pag. 296. n°. 26. — Mant. ins. tom. 1. pag. 192. n°. 34. 3 Dytiscus notatus. Bercsrr. Nomencl. 1. tab. 5. fig. 10. Statura et magnitudo Dyt. bipunctulati. Caput nigrum ore flavo. Thorax flavus linea transyersa nigra interdum interrupta. Elytra fusca margine omni flavo. Corpus subtus nigrum. Pedes flavi. Il ressemble au Dytique biponctué. La tête est noire, avec la bou- che jaune. Le corcelet est fauve, sans tâches, ou marqué de quatre 30 No. io. ADN ETAT NO MUNIE points noirs, et quelquefois d’une bande noire, courte. Les élytres sont obscures , avec tous leurs bords jaunâtres. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont jaunes. | Il se trouve en Allemagne. 33. Dyrique rufipède. Dyriscvs rufipes. Pl. 4. fig. 39. a. b. D. Noir ; élytres noirâtres , lisses ; antennes et pattes brunes. D. Ater, elytris fuscis Iævibus, antennis pedibusque piceis. Dytiscus ater, elytris fuscis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 190. n°. 9. Le Dytique noir à étuis bruns. Grorr. ib. Dytiscus supra fuscus subtus ater. Lin. Faun. Suec. éd. r. n°. 568. Dytiscus fusculus. ScHrank. Enum. ins. aust. n°. 382. Dytiscus rz/fipes ovatus ater , pedibus antennarumque basi ferrugineis, ely- tris punctatis subpubescentibus. Murz. Zool. dan. prodr. pag. 73. n°. 782. Dytiscus lividus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 68. n°. 0. Dytiscus ater. Forsr. Nov. Sp. ins. pag. 54. Corpus nigrum antennis pedibusque fusco - rufescentibus. Elytra lævia , migricantia. Thorax postice sublobatus. Il a deux lignes de long. Les antennes sont brunes. La tête est noire , et marquée de deux points enfoncés. Le corcelet est noir, lis- se, sans taches, un peu prolongé postérieurement à la place de l’é- cusson. Point d’écusson. Les élytres sont lisses , d’un brun noirâtre. Le dessous du corps est noïr. Les pattes sont brunes. Il se trouve en France , en Allemagne. 34. Dyrique dorsal. Dxriscvs dorsalis. PI. 1. fig. 3. a: b. D. Ovale, noir, tête, bord du corcelet et des élytres et point à la base des élytres , ferrugineux. D. Capite thoracis margine elytrorumque puncto baseos distincto margine- que inæquali ferrugineis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 192. n°. 36. Nimis affinis Dyt. sex-pustulato, at major et puncto tantum unico distincto baseos elytrorum. Pedes ferruginei. Fas. No.140: D Y TI QUE 2£ 11 ressemble beaucoup au Dytique six-pustules, maïs il est un peu plus grand, et les élytres ont un seul point distinct ferrugineux , à la base. La couleur du bord extérieur des élytres est ferrugineuse et sinuée. La tête , les bords extérieurs du corcelet et les pattes sont fer- rugineux. Le reste du corps est noir. Il se trouve en France, en Aïlemagne, 35. Dyrique douze-pustules. Dyriscus duodecim-pustulatus. Pl. 5. fis. 46. a. b. c. d. D. Jaunâtre ; élytres noires, avec six taches jaunes sur chaque. D. Pallide flavus, elytris nigris maculis duodecim flavis. Magnitudo Dyt. dorsalis. Caput flayum, oculis orbitaque nigris. Thorax flavus, margine antico punctisque duobus posticis nigris. Elytra nigra, in sinsulo punctis sex flavis. Corpus subtus pedesque flava. Variat corpore paulo minore et maculis magis obsoletis. Il est à peu près de la grandeur du Dytique dorsal. Les antennes, les pattes et tout le dessous du corps est d’un jaune pâle. La tête est jaune , avec les yeux et le tour des yeux, noirs. Le corcelet est jau- ne, avec le bord antérieur et deux points sur le bord postérieur, noirs. Les élytres sont noires, avec six taches jaunes sur chaque. On le trouve en France , en Angleterre ; il est quelquefois plus petit, avec les taches moins marquées. Du Cabinet de M. Bosc. 36. Dyrique six-pustules. Dryrriscus sex-pustulatus. P1. 4. fig. 35. a. b. D. Noir; tête ferrugineuse ; élytres avec trois taches fauves dont la première plus grande. D. Ater, capite ferrugineo , elytris maculis tribus rufis baseos majore. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 259.— Sp. ins. tom. 1. pag. 296. n°. 28. — Mant. ins. tom. I. pag. 192. n°. 39. Dytiscus fuscus, elytris antice et externe flavis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 190, n°. 8. Le Dytique à bordure panachée. Gzorr. ib. 2 No.1Ho: ND SAT NIONURE. Dytiscus variegatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 68. n°. 8. Minutus. Caput ferrugineum , oculorum regione nigra. Thorax niger, late- ribus ferrugineis. Elytra glabra, lævia, nigra, maculis tribus ferrugineis , pri- ma baseos majore lunata, reliquis duabus versus marginem. Corpus atrum; pedibus ferrugineis. Il est petit. La tête est ferrugineuse , avec le tour des yeux noir. Le corcelet, avec les côtés ferrugineux. Les élytres sont glabres, lis- ses , noires , vec trois taches ferrugineuses , dont la première en croissant, à la base , et les deux autres vers le bord extérieur. Le dessous du corps est noir, Les pattes sont ferrugineuses. Il se trouve en France, en Suède, dans les eaux stagnantes. 37. Dvrique Drriscus lepidus.\Pl..5. fig, D. Noir; élytres avec une bande ondée, à la base, et plusieurs taches sur le bord , jaunes. D. Niger, elytris basi fascia undata maculisque marginalibus flavis. Magnitudo Dyt. sex-pustulati. Caput thoraxque immaculata. Elytra lævia, nigra , basi fascia undata maculisque marginalibus flavis. Corpus nigrum. Pedes flavi. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Dytique six-pus- tules. Les antennes sont noires, avec la base jaune. La tête et le cor- celet sont noirs sans taches. Les élytres sont lisses, noires, avec une bande ondée , jaune , à la base, et quelques taches de la même cou- leur sur les bords latéraux. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont jaunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 38. Dyrique agréable. Dyriscus amœnus. PI. 5. fig.4@ a. b. D. Jaune ; élytres striées, noires, avec deux bandes ondées inter- s rÉbo-vile TOMPUES » et I extrémité , Jaunes. D. Flavus, elytris nigris fasciis duabus undatis interruptis apiceque flavis. Statura N°9 40.0 D # TFQTUE: 33 Statura et magnitudo præcedentis. Corpus flavum, oculis nigris. Elytra striata, nigra, fasciis duabus undatis interruptis apiceque flavis. Il est de la grandeur du précédent. Les antennes , la tête, le cor- celet et tout le dessous du corps sont jaunes. Les élytres sont striées, noires, avec deux bandes ondées, interrompues , et l’extrémité , jaunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 39. DyrTiQue ovale. Dyrriscus ovatus. PI. 3. fig. 28. D. Ovale obscur ; tête et corcelet rouges. D. Ovatus fuscus , capite thoraceque rubris. Lrx. Syst. Nat. pag. 667. n°. 18.—— Faun. Suec. n°. 2282. Dytiscus ovatus. Fas. Syst. Ent. pag. 233. n°. 22. — Sp. ins. tom. 1. pag. 296. n°. 30. — Mant. ins. tom. 1. pag. 192. n°. 39. Dytiscus ovatus fuscus , capite thoraceque rubicundus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 10. Le Dytique sphérique. Grorr. ib. Dytiscus sphæricus rufo-fuscus, corpore ovato gibbo. Dec. Mém. tom. 4. pag. 402. n°. 9. PI. 15. fig. 17. 18. et 19. Dytiscus ovatus. ScHrANk. Enum. ins. aust. n°. 380. Dytiscus ovatus. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 347. n°. 17. Dytiscus ovatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 68. n°. 10. Ovatus , reliquis crassior, connexior. Corpus ferrugineum , elytris lævibus fuscis. T1 a deux lignes de long, et environ une et demie de large. Le corps est ovale, renflé. Les antennes sont d’un jaune fauve. La tête et le corcelet sont ferrugineux. Les élytres sont brunes, finement pointillées. Les yeux sont noirâtres. Le dessous du corps et les pat- tes sont ferrugineux, Il se trouve dans toute l’Europe, dans les eaux stagnantes. 40. DYTIQUE granulaire. Dyrriseus granularis. Pl. 2. fig. 13. a. b. Coléoptères. Tome LIT. E 34 N° 40. DD M M ILOUNE: D. Noir; élytres avec deux lignes rougeâtres ; pattes fauves. D. Niger , elytris lineïs duabus flavescentibus, pedibus rufis. Lin. Syst. nat. pag- 667. ne 22 Dytiscus granularis. Fas. Syst. Ent. pag. 234. n°. 24. — Sp. ins. tom. r. pag. 296. n°. 33.—Mant. ins. tom. 1. pag. 195. n°. 45. Magnitudo Pulicis. Elytra singula lineis duabus diaphanis , longitudinali- bus, apice concurrentibus, quæ dum in aquis versatur aureæ apparent. La. Il n’est guères plus grand qu’une Puce. Tout Le corps est noir. Les élytres ont chacune deux lignes longitudinales, diaphanes, réunies postérieurement, d’un jaune fauve , qui paroissent dorées lorsque l’insecte nage. Il se trouve en Europe. 41. DyriQue confluent. Dyrrrsous confluens. PI. 5. fig. 48. à. b. D. Noir ; tête et corcelet ferrugineux ; élytres pâles, avec quatre lignes sur le disque, noires. D. Niger, capite thoraceque ferrugineis, elytris pallidis, lineis quatuor disci nigris. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 193. n°. 46. Parvus. Caput et thorax obscure ferruginea , immaculata. Elytra pallida, in medio lineolis quatuor postice confluentibus nigris. Pedes flavescentes. Il est petit. La tête et le corcelet sont d’une couleur ferrugineuse obscure, sans taches. Les élytres sont d’un jaune pâle, avec quatre petites lignes longitudinales, postérieurement réunies, noires. Les pattes sont jaunâtres. Il se trouve aux environs de Paris, à Kiell. 42.DyrTique enfoncé. Dyriscus impressus, Pl. 4. fig. 40. à. b. D. Ovale oblong, jaunâtre ; élytres cendrées , avec des stries poin- tillées. D. Oblongus flavescens, elytris cinereis punctis impressis striatis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 193. no. 48. No 40. AD TT TO) UNE: 35 Dytiscus cinereus , capite nigro, thorace luteo , elytris nigro maculatis, punctato-striatis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 12. Le Dytique strié à corcelet jaune. Grorr. ib. Dytiscus rzf#collis rufus, elytris striatis flavo-griseis : maculis nigris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 404. n°. 13. PL. 16. fig. 9. Dytique strié à corcelet roux roux, à étuis striés d’un gris jannâtre et ta- chetés de noir. Dec. ib. Dytiscus Zzminatus fulvs, elytris striatis nigro - punctatis laminis duabus ad basin abdominis. Lix. Syst. Nat. ed. 13. pag. 1952. Dytiscus thoracicus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 69. n°. 12. Dytiscus impresso - punctatus. Acr. Hall. 1. 312. Corpus magis oblongum, antice attenuatum.sCorpus, caput , thorax flaves- centia oculis solis nigris. Elytra cinerea, striis plurimis punctorum impres- sorum. F8. Il n’a guères plus d’une ligne de long. Les antennes sont d’un jaune fauve. La tête est d’un brun fauve, plus claire antérieurement; elle est quelquefois entièrement brune. Le corcelet est fauve, un peu plus rétréci antérieurement que dans les autres espèces. Les élytres sont grisâtres, avec plusieurs rangées de points enfoncés, noirs. Le dessous du corps est obscur. Les pattes sont fauves. Cet insecte, comme l’a remarqué M. Geoffroy , a la poitrine pos- térieurement terminée par deux grandes plaques écailleuses, qui cou- vrent une partie de l’abdomen, et qui ressemblent entièrement à celles des Cigales mâles. L’articulation des pattes postérieures et la moitié de leurs cuisses se trouvent sous ces plaques ; l’insecte gêné dans ses mouvemens, ne peut nager qu'horisontalement, sans pouvoir mar- cher sur terre. 11 se trouve en France, en Allemagne, dans les eaux stagnantes ; il est assez rare aux environs de Paris. 43. Dyrique linéé. Dyrriscus lineatus. Hydrophylus. P1 1. fig. 5. a. b. et Dy- Hiscusa Pl 5 ADN nb: D. Ferrugineux ; élytres obscures , avec quatre lignes longitudina- les, jaunâtres, 36 N°. 46, ID Y TIQUÉ D. Ferrugineus , coleoptris fuscis lineis quatuor flavescentibus. Fas. Syst. Ent. pag. 234. n°. 25.— Sp. ins. tom. 1. pag. 297. n°. 34.— Mant. ins. tom. 1. pag. 195. n°. 49. Dytiscus lineatus. Brrosrr. Nomencl. 1. 32. 8. 9. tab. 6. fig. 8. 9. Dytiscus griseo-striatus niger, supra maculis striisque griseis, pedibus rufo_ fuscis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 405. n°. 11. Dytique zoir à raies grises noir , tacheté et rayé en-dessus de gris, à pattes d’un brun roussâtre. Dec. ib. Dytiscus parvulus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 127. n°. 22. Dytiscus parvulus subtus piceus, capite thoraceque fulvis, elytris nigris, margine striisque duabus dimidiatis flavis. Lin. Syst. Nat. éd. 13. pag. 1953. Præcedente paulo major. Caput antice ferrugineum, postice nigrum. Thorax lævis ferrugineus. Elytra fusca dorso lineis quatuor flavescentibus. La tête est ferrugineuse, postérieurement noiratre. Le corcelet est lisse, ferrugineux. Les élytres sont mêlangées d’obscur et de cendré, avec le bord plus pâle. Au milieu du dos on remarque quatre lignes distinctes , blanches. Il se trouve en France, en Allemagne. 44. DyTiQuE inégal. Dyriscus inœqualis. Pl. 3. fig. 29. a. b. D. Ferruginerx ; élytres noires, avec les côtés inégalement ferru- gineux. D. Ferrugineus, elytris nigris lateribus inæqualiter ferrugineis. Fa. Gen. ins. Mant. pag. 230.— Sp. ins. tom. 1. pag. 297. n°. 35.— Mant. ins. tom. 1. pag- 193. n°. 50. Magnitudo Dyt.lineati. Caput ferrugineum , oculorum orbita nigra. Thorax ferrugineus postice niger. Elytra lævia, nigra, margine ferrugineo ramulos inæquales , abbreviatos exerente. Subtus ferrugineus. Variat interdum linea media elytrorum flava a macula baseos ad medium marginis exterioris ducta. Fas. Il a un peu plus d’une ligne de long. Les antennes sont ferrugi- neuses. La tête est ferrugineuse , avec le tour des yeux noirâtre. Le corcelet est ferrugineux , avec le bord postérieur et un peu du bord intérieur noirs. Les élytres sont finement pointillées, noires, avec le No. do. DYTIQUE. 3> bord extérieur ferrugineux, d’où partent quelques rameaux inégaux, de la même couleur. Le dessous du corps est d’un brun ferrugineux. Les pattes font ferrugineuses. Il se trouve en France , en Suède , dans les eaux stagnantes, Il est assez commun aux environs de Paris, au commencement du Printems. 45. DyTIQUE crassicorne. DxrTiscus crassicornis. Pl. 4. fig. 34. a. b. D. Obscur ; tête et corcelet jaunes ; antennes un peu renflées depuis le milieu jusqu’à l’extrémité. D. Fuscus, capite thoraceque flavis, antennis medio incrassatis. Far. Mant. ins. tom. I. pag. 193. n°. 52. Dytiscus fuscus, capite thoraceque fulvo , antennis subclavatis, scutello nullo. GEorr. ins. tom. 1. pag. 193. n°. 15. Le Dytique à grosses antennes. Georr. ib. Dytiscus clavicornis viridi-griseus, antennis subclavatis , abdomine subtus nigro-fusco. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 402. n°. 10. Dytique à antennes en massue gris verdâtre , à antennes en massue, à ven- tre d’un brun noirâtre en-dessous. Dec. it Dytiscus capricornis. Fuesr. Archiv. ins. 5. pag. 128. n°. 25. tab. 28. 8. fig. per c- Dytiscus clavicornis. Fourc. Ent. par. 1. pag. 79. n°. 15. Præcedentibus paulo major. Antennæ rufæ, articulis septem ultimis incras- satis, quinto crassiori. Caput thoraxque rufescentia. Elytra punctata fusca. Corpus subtus fuscum. Il a près de deux lignes de long. Les antennes sont fauves , avec les sept derniers articles un peu renflés : le dernier est terminé en pointe, et le cinquième est un peu plus renflé que les autres. La tête et le corcelet sont d’un fauve brun. L’écusson manque entièrement. Les élytres sont pointillées, brunes. Le dessous du corps est d’un brun noirâtre. Les pattes sont brunes, Il se trouve en France, en Allemagne , dans les eaux douces sta- gnantes. 46. DxriQue unistrié. Dxrriscus unistriatus. P1. 4. fig. 41. a. b. 1 38 Noi4o ED Y MiT ONUNE. D. Noir, élytres avec la base et le bord extérieur, jaunâtres , et une seule strie vers la suture. D. Niger, elytris maculis margineque flavescentibus, stria suturali unica. Dytiscus niger, elytris maculis et limbo luteis, stria unica. G£orr. ins. tom. (eo) 1. pag. 192. n°. 14. Le Dytique à une seule strie. Grorr. Dytiscus unistriatus. ScHRANK. Enum. ins. aust. no. 387. Dytiscus monostriatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 69. n°. 14. Magnitudo Pulicis. Antennæ nigræ , basi flavescentes. Caput nigrum im- maculatum. Thorax niger, postice lineis duabus impressis. Elytra nigra basi margineque laterali flavis striaque suturali unica. Corpus subtus nigrum. Pedes picel. 9 e e Il a à-peu-près la grandeur d’une Puce ordinaire. Les antennes sont noires, avec la base jaunâtre. La tête est noire , sans taches. e. f e . b Le corcelet est noir et marqué de deux lignes longitudinales posté- rieures , enfoncées, qui s'étendent un peu sur les élytres. Les élytres sont lisses, et marquées d’une strie près de la suture ; leur couleur est noire , avec la base, le bord extérieur et lextrémité jaunes. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont brunes. Il se trouve en France, en Allemagne ; il est assez commun aux environs de Paris. 47. DyrrQue flavipède. Drriscus flavipes. Pl. 5. fig. 54, à. b. D. Noir ; bords du corcelet, lignes sur les élytres et pattes, jaunes, D. Niger, thoracis lateribus lineis elytrorum pedibusque flavis. Minutus. Corpus nigrum ; ore, thoracis lateribus , elytrorum lineis abbre- viatis pedibusque flavis. Il est petit , noir. La bouche, les bords latéraux du corcelet et lignes courtes sur les élytres, jaunes. Les pattes sont jaunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. No: do. DY TIQUE. 39 48. DyTiQueE pygmée. Dyriscus pygmeus. PI. 5. fig. 45. a. b. D. Noir; lignes à la base des élytres et taches latérales , jaunes. D. Niger , elytris basi lineis maculisque lateribus flavis. Minutus. Corpus nigrum, antennarum basi, thoracis lateribus , elytrorum basi , lineis maculisque marginalibus flavis. Pedes flavi. Il est très-petit. Les antennes sont noires, avec la base jaune. Le corps est noir, avec les côtés du corcelet, quelques lignes à la base des élytres, et quelques taches latérales jaunes. Les pattes sont jaunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. A ——— — LE % PAT we NA AC VAR LIN, GYRINUS. | M. GEorrroy, ayant fait des insectes que nous allons faire con- noître, un genre particulier, les a désignés sous le nom générique de Gyrinus, du verbe latin gyro, qui signifie tourner, pirouetier, et en françois , sous celui de £ourniquef ; par rapport à la manière dont ils tournent dans l’eau, et aux cercles qu’ils décrivent. En adoptant le nom latin, avec les autres Entomologistes, nous croyons ne pas devoir adopter le nom françois , parce qu’il ne faut pas offrir sous un même mot, des objets si étrangers entr’eux. Ces insectes ont quelques rapports avec les Dytiques et les Hy- drophiles ; mais les antennes longues et sétacées des premiers, et les antennes irrégulières ; en masse, des seconds , les distinguent suffi- samment. Les Gyrins ont d’ailleurs quatre grands yeux à réseau, tandis que les Dytiques et les Hydrophiles n’en ont que deux. Les antennes ( Pl. 1. fig. b. b. b. b. ) sont plus courtes que la tête, et composées de onze articles, dont le premier est grand, laté- ralement prolongé ; les suivans sont courts, peu distincts, et ont ensemble une forme oblongue, amincie à la base, renflée au milieu, obtuse à l’extrémité. Elles sont insérées dans une fossete qui se trouve à la partie latérale de la tête. La bouche est composée d’une lèvre supérieure ,; de deux mandi- bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre anten« nules. La lèvre supérieure | Pl. 1. fig. 1. a. c. ) est large, cornée, arrondie et légèrement ciliée à sa partie antérieure. Les mandibules | d, d. ) sont cornées, arquées, intérieurement concaves, munies d’une dent sur chaque bord, et terminées par deux dents ou pointes presque divergentes. Coléoptères. Tom. LIL. | À . N°: AT DOME UTAN. Les mdchoires ( e. e.) sont cornées , arquées, presque dentées, terminées en pointe aigue, et ciliées à leur partie interne. La Lèvre inférieure ( f. } est cornée, avancée, antérieurement en- taillée , depuis le milieu jusqu’à l’extrémité. Les antennules antérieures ( g. g. ), à peine de la longueur des mâchoires, sont filiformes , courtes et composées de quatre articles dont le premier est court, petit, les suivans sont presque coniques et égaux, le dernier est ovale, à peine plus gros que les autres ; elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ( h. h. ) sont plus courtes que les autres et composées de trois articles , dont le premier est petit, le second presque conique, et le dernier oblons ; elles sont insérées vers l’extrémité latérale de la lèvre infé- rieure. La rére ( a.) est assez grosse, et un peu enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis, un peu saillans, et au nombre de quatre, placés, deux au-dessus de l'insertion des antennes, deux autres au- dessous. Le corcelet est plus large que long, et immédiatement uni aux élytres. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont convexes et ovales, unies ou striées, arrondies ou dentées à l'extrémité. Elles cachent deux aîles membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur et de forme différentes. Les deux an- térieures ( i. i. } sont simples et beaucoup plus longues que les autres. Les quatre postérieures { k. k. I. 1. ) sont courtes, comprimées, et en forme de nageoires. Les tarses sont composés de cinq articles; ils sont filiformes dans les pattes antérieures, comprimés et latéralement alongés dans les autres. Sur la superficie des eaux stagnantes des marais, des lacs, des fossés, on voit nager et comme courir de petits insectes noirs, bril- lans , ovales, ordinairement assemblés par troupes, et décrivant des cercles , des girouettes, avec une vitesse surprenante. Ils approchent beaucoup des Dytiques; ils ont comme eux des pattes en nageoires; mais on a déjà vu qu’ils ont quelques caractères particuliers, qui en font un genre bien distinct. Nous nous attacherons particulièrement NON 21.0 GIMP TN 3 dans ces généralités, à faire connoître l’espèce la plus commune, dont la description d’ailleurs, relativement à l’organisation, pourra $’adapter au genre entier. Les Gyrins doivent passer pour de petits insectes en général: l’es- pèce la plus connue ne s’élève qu’à la grandeur de trois lignes; et les plus grandes espèces étrangères connues ne sont qu’une ou deux fois plus grandes. Ils sont d’une forme ovale ; le corps est convexe tant en-dessus qu’en-dessous, et son plus grand diamètre est environ au milieu de sa longueur. La tête, petite, arrondie en-devant, et comme enfoncée en partie dans le corcelet, est garnie de deux petites man- dibules, de deux antennes courtes, et de quatre grands yeux à réseau: ce dernier caractère est des plus singuliers et des plus remarquables. On peut sans doute dire qu’on n’observe sur aucun autre Coléoptére , les quatre yeux à réseau dont nous venons de parler, et qu’on peut facilement appercevoir, en regardant l’insecte en-dessus, et en le regar- dant ensuite en-dessous ; car les deux yeux inférieurs sont entièrement cachés sous la tête. Les deux paires d’yeux n’ont extérieurement aucune communication entr’elles, et sont bien séparées l’une de l’autre par les côtés tranchans de la tête; mais ils sont réunis intérieurement, et ne forment réellement qu’un œil saillant des deux côtés ; ce qui fait que l’insecte peut voir en-même-temps, et les objets qui sont au- dessus de sa tête, et ceux qui sont au-dessous de lui. Aussi a-t-il la vue très-bonne et très-perçante, comme on peut en avoir la preuve , en le plaçant dans un verre d’eau. Après avoir fait d’abord quelques tours en nageant, il reste à la fin tranquille sur la surface de l’eau; dès qu’on approche alors la main, ou que l’on fait quelque mouvement, sans même toucher au verre, on le voit soudain se mettre en agita- tion et ordinairement s’enfoncer dans l’eau. Les élytres couvrent tout le dessus du ventre, excepté le derrière, ou le dernier anneau, qui laisse appercevoir au bout, deux petits mamelons cylindriques, que l’insecte peut retirer dans le corps, et faire reparoître à son gré. Elles sont arrondies à leur extrémité, dans les espèces d'Europe, et dentelées ou épineuses dans la plupart des espèces étrangères. Les aîles sont membraneuses et munies de nervu- res presque écailleuses, plus fortes vers le bord extérieur, dans Pendroit À ij 4 N°, 41 IGN NRNTUN. même où elles sont repliées. L’insecte peut faire usage de ses aîles, et il s’élève souvent en l'air, pour se transporter d’un lieu à un autre, et même quelquefois à une assez grande distance. Les deux pattes antérieures n’ont rien de remarquable; si ce n’est leur longueur; nous devons cependant observer que, quand l’insecte les tient en repos, la jambe et le tarse sont appliqués contre la cuisse, qui est comme enchassée dans une cavité qu’on voit sur le dessous du corcez let et de la poitrine; de sorte qu’alors ces mêmes pattes ne paroïissent point. Les pattes intermédiaires , beaucoup plus courtes que les an- térieures, sont fort larges, très-applaties, et servent au Gyrin comme d’avirons pour nager : on peut remarquer sur-tout une touffe de longues parties en forme de poils, qui servent à pousser l’eau quand l’insecte nage. Les deux pattes postérieures sont d’une figure encore plus singulière, et même difficiles à décrire. Elles sont très-plates , et encore plus larges que celles du milieu. On remarque le long du bord postérieur ou intérieur du tarse, des appendices minces, em forme de feuillets, qui semblent être faites pour que les pattes aient plus de prises sur l’eau, et pour servir de nageoires. C’est parce que ces pattes et les intermédiaires , avec tant de largeur et si peu d’é- paisseur, sont si propres à fendre l’eau, que l’insecte présente tant de vitesse et de célérité dans la nage. On peut voir dans l’intérieur de la patte, qui est transparente, plusieurs espèces de vaisseaux. La vîtesse avec laquelle les Gyrins nagent sur la superficie de l’eau ou dans l’eau même, est surprenante ; ils y font des tours et des détours circulaires, obliques , et dans toutes les directions, avec une rapidité qui échappe à l'œil; et comme ces insectes ont leur enveloppe lisse et très-luisante, lorsque le soleil projette ses rayons sur eux, on croit voir tout autant de perles brillantes en mouvement, qui jaillissent la lumière sous différentes nuances , et présentent un très-joli spectacle. Ils sont presque toujours assemblés par troupes sur l’eau; quelquefois ils sy reposent , sans se donner le moindre mouvement; mais dès qu’on les approche, ils se mettent en action, et cherchent à se sauver à la nage hors de la portée, ou s’enfoncent dans l’eau avec une égale célérité, pour n’être pas pris; aussi est-il difficile de les prendre. Quelquefois ils restent au fond de l’eau, et Nos it G VIE D N. 5 ai se tiennent accrochés à quelque plante aquatique; car, étant plus légers que l’eau , ils surnagent quand ils ne se tiennent pas cram- ponnés à quelque chose, et quand ils ne remuent pas les pattes. Le dessus de leur corps reste entièrement à sec, sans que l’eau puisse le mouiller, lorsqu'ils sont placés sur sa surface; mais quand ils plon- gent, une petite bulle d’air, comme une boule argentée, leur reste attachée au derrière, ce qui fait un fort joli effet. Ils ont une très- mauvaise odeur, qui s’exhale de leur corps, et qui reste long-temps aux doigts qui les ont touchés. On les trouve sur les eaux depuis le Printemps, dès que les glaces sont fondues, jusques bien avant dans VAutomne. Ils s’accouplent sur la surface de l’eau. Les femelles pondent leurs œufs sur les feuilles des plantes aqua- tiques. De Geer en avoit gardé dans un bocal d’eau, qui déposèrent leurs œufs contre les parois du verre, les uns auprès des autres. Ces œufs sont très-petits, très-alongés, en forme de petits cylindres, et de couleur blanche un peu jaunâtre. Au bout d’environ huit jours, de très-petites larves hexapodes sortirent de leurs œufs, et nagèrent d’abord dans l’eau; elles marchoïent aussi contre les paroïs du verre. Roesel a connu ces larves; mais il n’a pu les élever jusqu’à leur grandeur complette ; c’est aussi ce qui est arrivé à De Geer, qui n’a jamais pu les garder long-temps en vie. Ces larves présentent une figure assez singulière , et sont sembla- bles, au premier coup d’œil, à de petites Scolopendres. Elles sont d’un blanc sale , un peu grisätre ; et leur peau très-transparente laisse ap- percevoir quelques-unes de leurs parties internes, qui paroissent au travers. Le corps est long, effilé, cylindrique, divisé en treize an- neaux, séparés les uns des autres par de profondes incisions. La tête est ovale et très-alongée , applatie en-dessus et en-dessous. Elle est garnie en-devant de deux grandes dents ou serres, courbées en arc, dont les pointes sont brunes. Quand elles sont fermées, elles se rencontrent avec leurs pointes au-devant de la tête, et l’insecte peut les ouvrir, les écarter considérablement l’une de l’autre. Ces dents, qui ont beaucoup de ressemblance avec les serres mobiles des larves des Dytiques, démontrent assez que la larve du Gyrin doit être car- nacière. Les deux antennes placées aux côtésde la tête sont en filets 6 NON AT GI RNITEN, déliés, divisés en quatre parties articulées, et environ de Îa longueur de la tête. De chaque côté de la tête, derrière les antennes, on voit une grande tache noire, qui semble avoir de petits tubercules un peu élevés. À la lèvre inférieure, au-dessous des dents, sont aitachés quatre barbillons filiformes , divisés en articulations, et que la larve remue continuellement. Les deux barbillons extérieurs ont à leur base une appendice en forme d’une petite dent. Le devant de la tête, ou la lèvre supérieure, est divisée en deux pointes saillantes, et en-des- sus la tête a une suture, qui, au milieu de sa longueur, se divise en deux branches, qui se rendent à l’origine des antennes. Le premier anneau du corps est presque du double plus long que les autres. Les trois paires de pattes sont attachées en-dessous des trois premiers anneaux. Les huit anneaux suivans sont garnis de longues parties transparentes, en forme de filets coniques, et très- remarquables; chaque anneau en a deux, c’est-à-dire, un de chaque côté. Ces filets sont membraneux, flexibles et flottans. Il ne paroît pas que la larve puisse les mouvoir volontairement; ils semblent uni- quement suivre les mouvemens du corps ; on croiroit pourtant quel- quefois que la larve les remue séparément. Ils sont intimement unis aux anneaux, dont ils ne sont que comme une continuation en forme d’appendices. Il y a tout lieu de croire que ces parties flexibles et membraneuses sont les ouïes de la larve, avec d’autant plus de fon- dement , qu’elles ressemblent beaucoup aux ouiïes des larves des Ephémères et des Friganes. On voit tout le long de leur intérieur un vaisseau, brun tortueux, ou qui va en serpentant, et qui se rend à vn vaisseau semblable, qui règne dans l’intérieur du corps, tout le long de chaque côté. Ces vaisseaux bruns ne peuvent être pris que pour des trachées ou des vaisseaux à air. Enfin ces ouies, ainsi que les anneaux du corps, sont garnies des deux côtés de plusieurs poils très-fins. Le douzième ou le pénultième anneau du corps, a quatre filets semblables , mais beaucoup plus longs que ceux des autres an- neaux, et extrêmement garnis de fort longs poils jusques au bout. Ils ont aussi intérieurement un vaisseau tortueux brun, qui se pro- longe dans le corps. Ces quatre filets sont dirigés en arrière, et forment comme une longue queue quadruple au derrière. Les filets des autres NE 4 DGYYTRAT NT 7 anneaux ont aussi leur direction ou leur courbure vers le derrière, et ils se terminent tous en pointe très-fine, après avoir diminué peu-à- peu de grosseur, depuis leur origine jusqu’à l’extrémité. Ce sont tous ces filets, et particulièrement les quatre qui terminent le derrière, qui donnent à cette larve, au premier coup d’œil, de la ressemblance avec une petite Scolopendre , parce qu’ils représentent les pattes de cet insecte. Le dernier anneau du corps, beaucoup plus petit que les autres, est terminé par quatre crochets assez longs et remarqua- bies, placés parallèlement les uns aux autres, et courbés en-dessous avec leurs pointes. La larve remue presque toujours ces crochets avec l'anneau auquel ils sont unis. Peut-être que cet anneau fait l’office d’une septième patte , et que la larve se sert des quatre pointes courbées, pour s’accrocher aux objets sur lesquels elle marche. Les. six pattes sont fort longues, transparentes et très-flexibles. Le tarse est composé de deux parties articulées ensemble, et terminé par deux longs crochets, entre lesquels se trouve une petite pointe en forme d’épine. Ces crochets sont mobiles ; la larve peut les joindre ensemble , les ouvrir et les écarter l’un de l’autre plus ou moins. La cuisse, unie à la jambe par de petites articulations, est assez grosse et comme renflée au milieu. T’intérieur du corps, depuis la tête jus- qu’au derrière, est rempli de petits globules, semblables à des bulles d'air. On voit que ces globules sont continuellement en mouvement, et que la larve les fait avancer alternativement tantôt du côté de la tête et tantôt vers le derrière. De Geer n’a pu voir ces larves parvenir à leur grandeur complette. Mais M. Modéer, qui a donné une histoire de ces petits insectes dans les Mémoires de [Académie Royale des Sciences de Suède , a eu les larves dans leur juste grandeur, et en a donné la description, qui convient en tout aux jeunes larves, sans dire néanmoins de quelle façon il est parvenu à les avoir, s’il a su les élever dès leur naïssance, ou s’il les a trouvées entièrement formées dans les eaux. Il parle aussi de leurs transformations, qui s’achèvent hors de l’eau. C’est environ au commencement d’août, dit-il, que la larve sort de l’eau, pour grimper et se rendre sur les larges feuilles du roseau qui croît dans Veau, et c’est là qu’elle se fixe, et où elle sait s’enfermer dans une Ô NOTA CNET petite coque ovale, pointue des deux bouts, et faite d’une certaine . matière qu’elle tire de son corps et qui devient semblable à du pa- pier gris. Ayant pris dans cette coque la forme de nymphe, elle en sort sous celle d’insecte allé vers la fin du même mois, et saute soudain dans l’eau. L’Auteur ajoute que ces nymphes sont très-ex- posées à être dévorées par des larves d’Ichneumons, qui savent pondre 4 leurs œufs auprès d’elles dans les coques. NAT EYREIN. 9 mm — GX RFEN: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. fusi- formes : premier article grand, Antennes très-courtes , évasé, latéralement prolongé. Lèvre supérieure large, cor- née , antérieurement arrondie. Mandibules courtes , cornées, arquées , voutées , dentées de chaque côté, fendues à l’extré- mité. Mächoires cornées, arquées , presque dentées , pointues , inté- rieurement ciliées. Lèvre inférieure avancée, cor- née , antérieurement entaillée. Quatre antennules courtes, fi- liformes. Les antérieures un peu plus longues, quadriarticulées : premier article petit, les suivans presque coniques et égaux, le dernier ovale. Les postérieures triarticulées : premier article pe- tit, le second presque conique, et le dernier oblong. | CFRINUS. CHARACTER GENERIS. Antennæ brevissimae , fusi- formes, undecimarticulatae : ar- ticulo primo majori, infundibu- liformi, lateraliter producto. Labium superius /azum , cor- zeum, anticè rotundaturn. Mandibulæ reves , corneæ , arcuataæ ; fornicata ; utrinque dentatae , apice fissae. Maxillæ cornea , arcuatae ; subdentatae, acuta, intus ci- liatae. Labium inferius porrectum , corrieunt ; ATÉICÈ TeÉULSILML. Palpi quatuor breves, filifor- mes. Anteriores pauld longiores, guadriarticulati : articulo primo minimo , aliis subconicis, æqua- Libus, ultimo ovato. Posteriores triarticulati : articulo primo mi- nimo , secundo conico , ultimo ovato oblongo. © : N°. 41: GYRIN: ESPÈCES. 1. GyrIN nageur. Gzyrinus natator. PI. 1. fig. 1. à. b. c. d. e. G. D’un noir bronzé , brillant ; pattes ferrugineuses; élytres en- tières , avec des points enfoncés , rangés en stries. G. nigro-æneus nitidus, pedibus ferrugineis, elytris intesris striato-punc- tatis. Gyrinus zatator substriatus. Lin. Syst. Nat. pag. 567. me. r. Dytiscus zatator ovatus glaber, antennis capite brevioribus obtusis. Lin. Faun. Suec. n°. 770. Gyrinus natator. Fas. Syst. Ent. pag. 254. n°. 1.— Sp. ins. tom. 1. pag. 297. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. pag. 194. n°. 1. Gyrinus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 194. n°. 1. PI. 3. fig. 3. Le Tourniquet. Grorr. ib. Gyrinus cæruleo-ater nitidus, pedibus rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 3992 nor RPM De 410.10 Tourniquet zageur d’un noir bleuâtre luisant, à pattes rousses. Dec. ib. Scarabæus aquaticus subrotundus , e cæruleo-viridi colore splendente un- dique tinctus. Ras. ins. pag. 87. n°. 10. Pulex aquaticus. Merrer. Pin. 213. Scarabæus niger nostras supra aquam velociter circumnatans. Perry. Ga- zoph. pag. 21. tab. 13. fig. 9. Ross. ins. 3. ins. aquat. class. r. tab. 31. fig. 1-6. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 43. ScHazrr. Elem. ins. tab. 57. Gyrinus natator. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 72. Dytiscus natator. Scor. Ent. Carn. n°. 299. Dytiscus natator. Pona. Mus. Græc. pag. 44. Gyrinus natator. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 69. n°. 1. Gyrinus natator. Fourc. Ent. par. 1. pag. 71. n°. 1. Corpus supra nigro-æneum nitidum , subtus nigrum aut nigro-brunneum. Pedes ferruginei. Elytra striato-punctata, apice rotundata. N° 41.2 GY- RE N. 11 Il a environ trois lignes de long. Les antennes sont noires. Tout le dessus du corps est d’un noir plus ou moins bronzé, luisant; le dessous est noir et quelquefois d’un noir brun. Les pattes sont fer- rugineuses ; les quatre postérieures sont courtes, et comprimées ; les antérieures sont peu alongées. Il se trouve dans toute l’Europe, sur les eaux stagnantes. 2. GyrIN strié. Gvrrnus striatus. Pl. 1. fe. 2. a. D. G. D’un vert bronzé brillant ; élytres simples , striées, bordées de jaune. G. Viridi-æneus nitidus, elytris striatis muticis flavo marginatis. Magnitudo et statura Gyr. natatoris. Corpus viridi-æneum. Thorax linea transversa aurea margineque exteriore flavo. Elytra striata, mutica, mar- gine exteriore flavo. Pedes flavi. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Gyrin nageur. Le corps est d’un vert bronzé brillant. Le corcelet a une ligne transver- sale dorée, au milieu, et le bord extérieur jaune. Les élytres sont striées , arrondies à l’extrémité, avec le bord extérieur jaune. Le des- sous du corps est d’un noir bronzé. Les pattes sont jaunes. Il se trouve en Espagne , sur les eaux douces et stagnantes. Du Cabinet de M. Gigot d'Orcy. 3. Gxrix longimane. Grrinus longimanus. P]. 1. fig. 3. G. Bronzé en-dessus, ferrugineux en-dessous ; élytres lisses , bi- dentées. G. Supra æneus , subtus ferrugineus, elytris lævibus apice dentatis. Gyr. americano major. Corpus supra fusco-æneum, subtus ferrugineum. Elytra lævia, apice bidentata. Pedes antici elongati. Il est plus grand que le Gyrin américain. Le dessus du corps est bronzé, et le dessous est d’un brun ferrugineux. Les élytres sont lisses, se N°.) 40. Gi Y R\LON. terminées chacune par deux dents. Les paites antérieures sont alongées. Il se trouve à St. Domingue. Du Cabinet de M. Bosc. 4. Gyrix austral. Gyrinvs australis. Pl. 1. fig. 4. G. Verdâtre bronzé; élytres presque striées , courtes , unidentées. G. Virescens substriatus, elytris abbreviatis unidentatis. Fas. Syst. Ent. pag. 235. n°. 2.—Spec. ins. tom. 1. pag. 298. n°. 2.— Mant. ins. tom. 1. Pas. 104: 10,19. Statura Gyr. natatoris at duplo major. Elytra substriata , abdomine bre- viora , truncata , dente unico laterali armata. Corpus supra obscurè virescens, subtus atrum, pedibus quatuor posticis ferrugineis. Il ressemble beaucoup au Gyrin nageur, maïs il est un peu plus grand. Les antennes sont noires. La tête est verte. Le corcelet est lisse et bronzé. Les élytres sont bronzées, légèrement striées, un peu plus courtes que l’abdomen ,; garnies d’une petite dent vers l’extré- mité. Le dessous du corps est noir. Les pattes antérieures sont noi- res, et les quatre postérieures sont ferrugineuses. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande, sur. les eaux. Du Cabinet de M. Banks. 5. GyriN américain. Gzrrinus americanus. PI. 1. fig. 5. G. Bronzé ; pattes ferrugineuses ; élytres simples, presque striées. G. Nigro-æneus, pedibus ferrugineis, elytris muticis substriatis. Gyrinus americanus lævis. Lin. Syst. Nat. pag. 568. n°. 2. Gyrinus americanus \ævis ater opacus. Fas. Syst. Ent. pag. 235. no. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 298. no. 3.— Mant. ins. tom. 1. pag. 194. n°. 4. Simillimus Gyr. natatori , at duplo major. Corpus æneum. Labium supe- rius ciliatum. Elytra intesra substriata. Pedes ferruginei. No: fi GYRIN. 13 T1 ressemble beaucoup au Gyrin nageur, mais il est une fois plus grand. Les antennes et la tête sont bronzées. La lèvre supérieure est ciliée, et les cils sont blancs. Le corcelet est lisse et bronzé. Les élytres sont bronzées, très-légèrement striées, arrondies à leur extré- mité. Le dessous du corps est noirâtre, et les pattes sont ferrugi- neuses. Il se trouve en Amérique. Du Cabinet de M. Banks. 6. Gxrin bident. Grrinus bidens. Pl. 1. fig. 6. G. Bronzé, luisant ; élytres lisses, bidentées. G. AÆEneus nitidus, elytris lævibus apice bidentatis. Similis Gyr. natatori, at duplo major. Corpus supra æneum; subtus nigrum, pedibus ferrugineis. Thorax lævis, ad margines laterales subtilis- simè punctatus. Elytra lævia nitida, ad apicem marginesque laterales sub- tilissimè punctata; apex elytri bidentatus, dente exteriori majori acuto. Il ressemble au Gyrin nageur , mais il est presqu’une fois plus grand. Le dessus du corps est bronzé brillant, et le dessous est noir, avec les pattes d’un brun ferrugineux. Le corcelet est lisse, avec les bords finement pointillés, moins luisans. Les élytres sont lisses, avec les bords latéraux et l'extrémité finement pointillés, moins lui- sans; l’extrémité est largement échancrée ou bidentée, avec la dent extérieure plus grande et aiguë. Il se trouve à Cayenne, d’où il m’a été envoyé par M. Tugni. 7. GyrIN épineux. GxrrINUS spinosus. PI. 1. fig. 7. G. D'un noir bronzé; bords du corcelet et des élytres jaunes; élytres épineuses. G. Niger, mitidus, thoracis elytrorumque margine flavo, elytris spi- 14 N°20 ONG AIRNIE. EN nosis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 298. n°. 4 — Mant. ins. tom. 1: pag. 194. n°. 5. Statura præcedentium, at distinctus spinis elytrorum duabus elongatis acu- tissimis. Corpus subtus ferrugineum , ano nigro. Fas. Il est de la grandeur du Gyrin austral. Les antennes sont noires. S f. La tête et le corcelet sont lisses et bronzés. Lés élytres sont bronzées, lisses, sans stries. Les bords latéraux du corcelet et des élytres sont . jaunes. Les élytres sont terminées par deux épines assez longues. Le dessous du corps et les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve au Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 8. Gyrix bicolor. Gyrinus bicolor. PI. 1. fig. 8. a. b. G. Bronzé en-dessus, ferrugineux en-dessous; élytres striées. G. Supra æneus, subtus ferrugineus, elytris striatis. Gyrinus 4icolor niger subtus ferrugineus, pedibus posticis compressis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 194. n°. 2.P Similis Gyr. natatori, at duplo minor. Corpus supra nigro-æneum, subtus ferrugineum. Elytra striato-punctata integra. Il ressemble au Gyrin nageur, mais il est une ou deux fois plus petit. Tout le dessus du corps est d’un noir un peu verdâtre ; le des- sous est ferrugineux. Les élytres sont entières , et ont des stries pointillées, beaucoup plus marquées que dans le Gyrin nageur. Les pattes antérieures sont un peu plus longues. Il se trouve aux environs de Paris. N°0, 41 ( Bis). No Ar CPS JMD VOPS, DRÆOPS: aa LL J az établi dans le Dictionnaire des insectes, faisant partie de la nouvelle Encyclopédie méthodique, un genre d’insectes sous le nom de Dryops, mot anciennement employé par les Grecs pour désigner quelque espèce d’animal qui nous est inéonnu. M. Geoffroy a con- fondu ce genre avec celui de Dermeste, quoiqu'il n’y aït de rapports entr'eux que par la forme du corps. La description que cet Auteur donne des antennes de ces insectes, ne nous paroît pas exacte. Ce qu'il prend pour deux petites cornes ou oreilles coudées dans leur milieu, n’est autre chose que les deux premiers articles des antennes, dont le second est grand, dilaté et un peu vouté à son extrémité. Les autres articles, dont l’ensemble n’est pas si grand que ces deux premiers , sont peu distincts et insérés à la partie inférieure et con- cave du second article. Ces antennes { PI. 1. fig. g. g. ) sont insé- rées à la partie antérieure et latérale de la tête, un peu au-devant des yeux. On remarque entre ceux-ci et la bouche une rainure qui reçoit et cache les antennes , lorsque l’insecte est en repos. La bouche est formée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure, et de quatre antennules. La lèvre supérieure | a. ) est très-courte , assez large, cornée, an- térieurement arrondie. é Les mandibules | b. b. ) sont avancées, cornées, arquées , uni- dentées. Les méchoires | c. c.) sont presque cornées , assez avancées, bi- fides : les divisions sont inégales ; l’extérieure est grande, arrondie, Vintérieure est mince, cylindrique, un peu plus courte que l’autre, et légèrement ciliée à sa partie interne. La lèvre inférieure ( d. ) est simple, cornée, arrondie, un peu ciliée. Coléoptères. Tome III. A. 2 NO, 41. (CBS D) RDA AOMPRS Les antennules antérieures (e. e.) sont filiformes et composées de quatre articles, dont le premier est petit, le second et le troisième sont couiques, et le dernier est plus gros, oblong et pointu ; elles sont in- sérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ( f. £. } sont filiformes , presqu’en masse , et composées de trois articles, dont les deux premiers sont égaux, et le dernier est arrondi, un peu renflé ; elles sont insérées au milieu de la partie latérale de la lèvre infé- rieure. La zére est un peu enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont ar- rondis, un peu saillans. Le corcelet est rebordé, presque aussi large que les élytres. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont coriacées, convexes, de la grandeur de l'abdomen. Elles cachent deux aîles membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles , dont les quatre premiers sont presque égaux, le cinquième est plus long et terminé par deux crochets. Les Dryops vivent dans les eaux douces, stagnantes. On les trouve souvent parmi les plantes aquatiques vers le rivage. Nous ne con- noissons pas leur manière de vivre ; maïs nous soupçonnons qu’ils se nourrissent de petits insectes microscopiques qui vivent dans l’eau. Ils sortent quelquefois de l’eau, mais ne s’éloignent pas beau- coup du rivage. La larve nous est entièrement inconnue. NOM ELU DIS) N'D'RS VRONPYS: 3 A —" — D'RVMORSS CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes très-courtes : second article très-grand, vouté, latéra- lement dilaté. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , à peine ciliée. Mandibules courtes, cornées, arquées , unidentées vers l’extré- mité. Mächoires avancées, preque cornées, bifides : division exté- rieure grande, arrondie; division interne mince, légèrement ciliée. Lèvre inférieure cornée , ar- rondie , légèrement ciliée. Quatre antennules. Les anté- rieures un peu plus longues , qua- driarticulées : premier article plus court ; le second et le troisième coniques; le dernier alongé, ren- flé, pointu. Les postérieures cour- tes , triarticulées : premier article petit, le second conique, le der- nier plus gros et renflé. DPRSSTO'P'S: . CHARACTER GENERIS. Antennæ brevissimae ; fusi- formes : mo , fornicato, lateraliter dila- £ato. articulo secundo maxi- Labiïuim superius corrzeum ; ro= tundatum , vix ciliatum. Mandibulæ breves , corneae , arcuatae, Versus apicem uriden- tata. Maxillæ porrectae, subcorneae, bifidaæe : lacinia exteriori majori, rotundata ; interiori éenuiori, bre- viori, ciliata. Labium rotundatum, vix ciliatum. inferius correum » Palpi guatuor. Anteriores paulo longiores, quadriarticulati: articulo primo breviori, secundo rertioque conicis , ultimo crassiori, oblongo ; acuto. Posteriores bre- ves , triarticulati : articulo primo minimo, secundo conico , £ertio crassiori rotundato, 4 N°. Ai Bis 0 DRYOPS. a — ESPECES. 1. Davyo»s auriculé. Dryors auriculata. PL. 1. fig. 1. a. b. c. d.e. D. Noir, légèrement velu ; cuisses brunes. D. Nigra, cinereo pubescens , femoribus piceis. Dict. ins. Dryops. n°. 1. Dermestes tentaculis antè oculos antenniformibus mobilibus. Georr. ins. tom. 1. pag. 105. n°. 11. Corpus nigricans, cinereo-pubescens. Antennæ ferrugineæ, articulis primis duobus nigris. Pedes nigri, femoribus piceis. Il a environ deux lignes de long. Le premier et le nl articles des antennes sont noirs » et les autres ferrugineux. Tout le corps est noirâtre, couvert d’un léger duvet d’un gris brun. Le corcelet a une ligne longitudinale, de chaque côté , vers le bord extérieur. Les élytres sont très-finement pointillées. Les pattes sont noirâtres, avec les cuisses d’un brun noiratre. Il se trouve en France, dans les eaux douces. 2. Dryors picipède. Drxops picipes. PI. 1. fig. 2. a. b. c. D. Noirâtre, légèrement velu; abdomen et pattes brunes. D. Fusca pubescens, abdomine pedibusque piceis. Dict. ins. Dryops. n°. 2 Præcedente duplo major. Corpus nigricans , cinereo pubescens. Antennoæ breves testaceæ , lateraliter villosæ. Palpi antici filiformes, ferruginei, postici subclavati. Abdomen pedesque picea. Il est une fois plus grand que le précédent. Il en diffère par la forme des antennes et des antennules. Les antennes | fig. 2. a. a.a.) ont le premier et le second articles alongés, renflés, latéralement velus ; les autres sont grenus, latéralement velus. Les antennules sont filiformes , assez longues et ferrugineuses ; les postérieures ont le der- nier article un peu renflé. Le corps est noirâtre, pubescent. L’abdo- men et les pattes sont bruns. Il se trouve à la Guadeloupe , dans les eaux douces, et m’a été donné par feu M. Badier. NC, 42, N°. 4. STAPHYLIN, STAPHYLINUS. ———— —.— E.: nom de Staphylin a été employé par les Auteurs les plus an- ciens , pour désigner , selon toutes les apparences, les insectes que nous allons faire connoître. Les Grecs avoient donné en même tems ce nom à une plante connue des Latins sous celui de Pastinaca. M. Fabricius a séparé de ce genre établi par Linné, deux autres genres, sous les noms de Pæderus , et d'Oxyporus, dont les différences les plus remarquables consistent, en ce que les Staphylins ont les quatre antennules filiformes, tandis que les Péderes ont les antennules an- térieures en masse , et les Oxypores ont les antennules postérieures en croissant. Les autres parties de la bouche et les antennes présen- tent aussi quelques légères différences , que nous ferons remarquer, lorsque nous traiterons de ces insectes. Les antennes sont filiformes , à peine de la longeur du corcelet , et composées de onze articles , dont le premier est allongé ; les suivans sont plus ou moins grenus , presque égaux entr'eux ; le dernier a dans quelques espèces, à son extrémité , une entaille qui lui donne la forme d’un croissant. Elles sont insérées au-devant de la tête , à quelques distances des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibu- les, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure, et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. 1. a. a.) est cornée, assez large, antérieurement échancrée et ciliée. Les mandibules { b. b. ) sont cornées , arquées, pointues, légère- ment dentées au milieu de leur partie interne. Les mâchoires { c. c. } sont formées de deux pièces ; l’une in- terne , courte, fortement ciliée tout le long de son bord intérieur ; Vautre plus longue, presque cylindrique , obtuse , glabre à sa base, L4 couverte de poïls courts depuis le milieu jusqu’à l'extrémité. Coléoptères. Tom. III. À. Ho) NO. 42. NUS MOMANNE DEV IL ST PANE La lèvre inférieure ( d. } est avancée , cornée , irifide à son extré- mité : les divisions sont inégales : l’intermédiaire est large , courte, légérement échancrée ou presque bifide ; les externes sont grandes, extérieurement arrondies, intérieurement ciliées. Les antennules antérieures { e. e. ) sont plus longues que les pos- térieures , filiformes , et composées de quatre articles, dont le pre- mier est court, le second et le troisième sont grands et coniques , le dernier est allongé et obtus ; elles sont insérées à la base de la pièce externe des mâchoires. Les antennules postérieures ( f. f.) sont courtes, filiformes , composées de trois articles presqu’égaux ; elles sont insé- rées vers l’extrémité de la partie antérieure de la lèvre inférieure. La tête est grande , avancée, légèrement déprimée , ordinairement réunie au corcelet par un col étroit, distinct. Elle est plus ou moins large que le corcelet, ce qui a donné lieu à M. Payxul à diviser ce genre en deux familles. Le corcelet n’a point de rebord sensible. Il est ordinairement un peu plus étroit que les élytres, légèrement convexe, échancré , ou coupé antérieurement , et arrondi postérieurement. Les élytres sont tellement courtes , qu’elles suffisent pour faire reconnoître ce genre au premier aspect. Elles sont coriacées , con- vexes , assez dures , et réunies par une suture droite. Elles cachent antièrement deux ailes membreneuses repliées. L’écusson est à-peu-près semblable à celui des autres Coléop- tères. IL est triangulaire, court , assez large à sa base. L’abdomen est à découvert tant en-dessus qu’en-dessous , et com- . posé de sept anneaux ; un peu rebordés sur les côtés. Les pattes sont de longeur moyenne. Les antérieures sont un peu plus courtes que les autres. Les tarses des quatre pattes postérieures sont filiformes ; les antérieurs sont courts, assez larges et garnis-de houppes. Ils sont tous composés de cinq articles, dont le dernier est muni de deux ongles crochus. On rencontre les Staphylins sur le bord des eaux et dans tous les lieux frais et humides , sous les pierres, sous l’écorce des arbres morts et cariés ; on les voit aussi courir dans les champs, dans les jardins et dans les chemins, lorsqu'ils recherchent leur proie. Ils sont forts, No. 42 VS T°'A)P HV LIN: 3 courageux et très -agiles : munis d’aussi fortes pattes que de bonnes ailes, ils courent avec beaucoup de vitesse , et s’envolent avec la plus grande facilité. Ils semblent être destinés à exterminer les insectes qui vivent dans le fumier, dans les bouses , sur les plaies des arbres, &c. Ils leur font une guerre continuelle ; tantôt ils les surprennent dans leur retraite ; tantôt ils les poursuivent dans les champs , et les attaquent avec avantage , et les combattent avec acharnement. Ils paroïissent aussi destinés à réduire les cadavres à leur dernière dissolution : c’est aussi là où la plüpart établissent leur demeure , et où il faut se résoudre à les chercher. Cette sorte d'habitation peu pro- pre à solliciter les regards et les recherches des Naturalistes , a dû long-tems dérober un grand nombre de Staphylins et en dérobe sans doute encore beaucoup à nos connoiïssances. Cependant on reconnoit enfin que les objets que la délicatesse repoussoit avec le plus de dé- dain , sont ceux qui doivent le plus récompenser le zèle des curieux observateurs des productions de la Nature. La notice préliminaire que nous venons de donner de toutes les parties extérieurs qui cons- tituent le genre des Staphylins, doit suffire pour faire distinguer ai- sément ces insectes. Nous allons maintenant jetter un nouveau coup d’œil un peu plus étendu sur quelques - unes de ces mêmes parties, . pour en faire sortir quelques généralités plus appropriées à l’histoire ou à la manière de vivre des animaux que nous avons à faire con- noître. La tète des Staphylins , ordinairement fort large , est garnie en devant de deux dents ou mandibules, qui doivent annoncer d’abord l'instinct ou le caractère habituel de l’animal. Ces dents sont grandes, courbées et pointues ; dans l’inaction elles reposent l’une sur l’autre et se croisent par leurs pointes ; mais quand l’insecte les ouvre , elles lui donnent un air qui paroîtroit bien terrible si animal étoit plus capable d’en imposer par sa masse. Leur substance est très-dure , et leur couleur en général est noire. Elles sont larges dans la moitié de leur étendue, avec des inégalités sur la surface et des dentelures au bord intérieur. l’autre moitié est plus déliée, courbée, de figure co- nique , et se termine en pointe fine. Le seul aspect de ces dents re- doutables doit indiquer que le Staphylin s’en sert pour prendre et 4 N6,- 425 SATA UP AY LT NS dévorer les autres insectes qu’il peut attraper. On nese trompe pas ; c’est un animal très-vorace , qui n’épargne pas même souvent ses semblables. De Geer rapporte qu'ayant présenté une Mouche à une grande espèce de Staphylin , celui-ci s’en saisit d’abord, plongea dans son corps ses dents meurtrières , et ensuite le déchira avec les den- telures. Le naturel de cet insecte se décèle aussi lorqu’on veut le saisir, on le voit tâcher de se défendre et de mordre les doigts qui le tiennent. Les deux élytres , fort courtes et comme tronquées au - milieu du dos, sont un des caractères qui frappent le plus quand on considère les Staphylins , elles ne couvrent que la moïtié du corps , souvent même pas plus d’un tiers ; elle laissent ordinairement l’abdomen en- tier à découvert. Cependant les deux grandes aïles dont l’insecte est pourvu , plus longues que le corps lorsqu'elles sont déployées , se trouvent entièrement cachés , dans l’inaction , sous ces mêmes ély-. tres : elles y sont pliées avec beaucoup d’art trois ou quatre fois, de manière qu’elles sont alors réduites à un petit paquet chiffonné et entortillé, Quand l’insecte veut en faire usage, il les étend rapidement; elles sont alors très-propres au vol, et il est difficile d'imaginer comment elles peuvent trouver place sous des étuis d’un aussi petit volume : aux endroits où se font les plis, on remarque une espèce d’élasticité. L’abdomen laissé à découvert par les élytres ; présente beaucoup de souplesse et de fléxibité : quand on touche le Staphylin , il relève la queue ou le derrière et lui donne toute sorte d’inflexions ; il paroît vouloir deffendre une partie nue et foiïble , et qui n’est pas garantie par les élytres, comme dans les autres Coléoptères. La position qu’il donne à l’abdomen le rend plus difficile à saisir, et il présente alors moins d’étendue au danger qui le menace. C’est aussi au moyen de Vabdomen , que linsecte , après avoir cessé de voler , voulant faire entrer les aïles sous les élytres, les y pousse et les force de se replier: ce que l’on peut remarquer très -aisément toutes les fois qu’un Sta- phylin vient en volant se poser à terrre. Deux petites pointes ve- lues et mobiles , entre lesquelles on voit une partie conique égale- ment mobile , à laquelle se trouve l’ouverture de l’anus , terminent Vextrémité du corps : le Staphylin peut retirer ces trois parties dans son corps et les faire ainsi disparoître entièrement. NOM SU AE VAN TNE., - 5 On remarque aux pattes antérieures , des tarses très - gros et larges : cette conformation paroit bien propre à favoriser le Staphy- lin, pour fouiller la terre et le fumier, afin d’y déposer ses œufs. Plusieurs Staphylins ont le corps et les élytres très - velus, mais il y en a d’autres qui les ont lisses et garnis de peu de poils. Raj, et d’autres auteurs ont déjà observé, que tous les Staphylins , quand on les touche un peu rudement , font sortir subitement du dernier anneau de l’abdomen , deux petites vessies courbées, ordinairement jaunes ou blanches. Les Larves des Staphylins sont longues , et ressemblent en quel- que manière à l’insecte parfait. Leur tête est écailleuse et garnie de dents. Leur corps est muni de six pattes écaïlleuses et longues : on remarque au dernier anneau un mamelon qui peut servir comme de septième patte. Elles vivent dans la terre et dans le fumier , où elles se transforment en nymphes , qui sont semblables en général à celles des autres Coléoptères. Elles sont assez rares et difficiles à trouver. 6 N°. 42. STAPHYLIN. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, de la lon- sueur du corcelet. Onze articles : le premier plus gros et plus alon- gé , les autres grenus. Lèvre supérieure cornée , lar- ge, échancrée, ciliée. Mandibules grandes,avancées, cornées , arquées , dentées. Mächoires cornées ; bifides ; division interne large, intérieure- ment ciliée : division externe alon- gée, presque cylindrique, obtuse. Lèvre inférieure avancée, cor- née , trifide ; division intermé- diaire courte , large , échancrée, ou fendue ; divisions extérieures alongées, arquées, intérieurement ciliées. Quatre antennules inégales , filiformes. Les antérieures plus longues, quadriarticulées ; premier article petit , le second alongé , conique , le dernier obtus. Les postérieures triarticulées ; articles presque égaux. SLT NANP HV ULLTENS STAPHYLINUS. CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes, longitu- dine thoracis , undecimarticula- tae : articlo primo longiori cras- siori aliis granulatis. Labium superius corzeum , la- Éum ,emarginatum , ciliatum. Mandibulæ magna ,porrectæ, correae , arcuatae , dentataæ. Maxillæ corræ , bifidaæe : laci- ria interiori lata , intus ciliata ; exteriori elongata ; subcylindri- ca, obtusa. Labium ïinferius porrectum , corneunt ; trifidum : lacinia me- dia brevi, lata, emarsinata aut Jissa; exterioribus elongatis , ar- cuatis, intus ciliatis. Palpi quatuor iraæquales , fili- Jormes. Anteriores longiores, qua- driarticulati ; articulo primo mi- nimo , secundo elongato conico , ultimo obtuso. Posteriores triar- ticulati, articulis subaequalibus. NA or VS Nr A PH V CIN Ne 7 EASNP EC ES. * Tére de la lareur du Corcelef, 1. SrapHxzin doré. SrsPHyLinus aureus. PI. 1. fig. 2. St. Tête, corcelet et élytres velus, d’un roux doré ; abdomen noir, avec des bandes cendrées. St. Capite , thorace elytrisque villoso -aureis, abdomine nigro : fasciis ci- nereis. Fa. mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 1. Magnitudo Staph. Hirti. Antennæ nigræ articulo ultimo testaceo. Caput magnum, villosum , ferrugineo-aureum. Clypeus porrectus, dilatatus, rotun- datus , integer. Thorax et elytra villosa ferrugineo -aurea. Pectus villoso - au- reum. Abdomen atrum fasciis duabus latis villoso - cinereis nigro punctatis. Pedes subtestacei femoribus nigris. I1 ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Staphylin Bourdon. Les antennes sont noires , poileuses, avec le dernier article testacé. La tête, le corcelet et les élytres sont couverts de poils courts, serrés, d’une belle couleur rousse dorée. Le dessous de la tête et du corcelet sont noirs. La poitrine est couverte de poils d’un roux doré. L’abdomen est noir, avec des bandes cendrées. Les pattes antérieu- res sont noirâtres , avec les tarses larges , courts et roux ; les autres pattes sont rousses , avec le haut des cuisses noirâtre. Il se trouve à Siam. Du Cabinet de M. Banxs, 2. STAPHYLIN Bourdon. STaPxyziNus Hirtus. PI. 1. fig. 6. St. Velu, noir ; corcelet et extrémité de l’abdomen jaunes. St. Hirtusus niger, Thorace abdomineque postice flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 665. n°. 1.—Faun. Suec. n°. 839. 8 NO. 92 TON MANPINETENET UNE Staphylinus Hirtus. Fas. Syst. Ent. pag. 264. n°. 1. — Sp. ins. tom. 1. pag. 334. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 2. Staphylinus niger villosus , capite thorace anoque pilis fulvo aureïs. Gzorr. ins. tom. 1. pag. 363. n°. 7. Le Staphylin Bourdon. Grorr. ib. Staphylinus Bombilius hirsutus niger , capite thorace abdominisque apice viridi-flavis nitidis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 20. n°. 5. Scuarrr. Monag. 1754. tab. 2. fig. 12.— Icon. ins. tab. 56. fig. 6. Staphylinus hirtus. Payx. Staph. n°. 1. Staphylinus hirtus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 165. n°. 7. Corpus hirsutum , nigrum. Antennæ vix capite longiores , nigræ , articulis sex ultimis perfoliatis. Caput, thorax, abdominisque apex flavo hirta. Elytra antice nigra , postice fusco-cinerea , thorace paulo longiora. Cet insecte ressemble au premier coup d’œil, à cause de sa cou- leur, à une Abeille Bourdon. Les antennes sont noires, à peine plus longues que la tête , avec les derniers articles perfoliés. La tête est noire , et couverte supérieurement de poils d’un jaune doré. Le cor- celet est arrondi postérieurement , noir , et couvert de poils d’un jau- ne doré. Les élytres sont noires à la base , d’un noir cendré à l’ex- itrémité. L’abdomen est noir en-dessus , d’un noir violet en-dessous, avec les trois derniers articles couverts de poils d’un jaune doré. Les pattes sont noires. Il se trouve en Europe, dans les endroits sabloneux. 3. Srapnvzin violet. STArxyzINUS Violaceus, PI. 1. fig. 8. S. Bleu luisant ; élytres violettes. S. Cæruleus nitidus , elytris violaceis. Antennæ basi cæruleæ, apice nigræ. Mandibulæ exsertæ, nigræ. Caput oyatum, depressum, cæruleum, villosum. Thorax cæruleus nitidus, antice angustus. Elytra violacea, nitida. Corpus cæruleum nitidnm. Alæ nigro- violaceæ. Les antennes sont noires et moniliformes, à l’extrémité , bleues à la base , avec le premier article alongé. Les mandibules sont avan- cées , arquées, multidentées, noires. La tête est ovale, un peu dé- primée Nota SIT À PEUT DN 9 primée, velue , d’un bleu foncé. Le corcelet est bleu, un peu plus étroit antérieurement. Les élytres sont d’un bleu violet. Tout le corps est bleu luisant. Les aîles sont d’un noir violet, Il se trouve à Cayenne , à Surinam. 4. STAPHYLIN odorant. SraPayziNus olens. PI. 1. fig. 1. a. b. c. St. D'un noir mat, sans tache ; tête plus large que le corcelet. St. Niger opacus immaculatus , capite thorace latiore. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 4. Staphylinus ater, extremo antennarum articulo lunulato. Grorr. ins. tom. 1. pag. 360. n°. r. pl. 7. fis-1. Le grand Staphylin noir, lisse. Grorr. ib. Staphylinus z7ajor niger totus , alis rufescentibus , abdomine elongato pla- niusculo. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 17. n°. 3. Staphylinus major totus niger. Ras. ins. pag. 109. Movurr. Theat. ins. pag. 197. Staphylinus olens. Payx. Staph. n°. 4. Staphylinus maxillosus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 164. n°. 1. Staphylinus o/ens. Murr. Zool. Dan. Prodr. pag. 97. n°. 1090. Differt a Staph. maxilloso. Corpus nigrum, minime nitidum. Caput depres- sum, thorace latius. Antennæ thorace paulo breviores, articulo ultimo lunato. Thorax postice rotundatus , antice truncatus. Elytra brevissima, truncata. Alæ rufescentes. Il diffère du Staphylin maxillaire , avec lequel il a été confondu par Linné. Tout le corps est d’un noir mat. Les antennes sont pres- que de la longueur du corcelet, avec le dernier article en croissant. La tête est un peu déprimée , légérement chagrinée , plus large que le corcelet. Celui-ci est légérement chagriné, coupé antérieurement, bronzé postérieurement. Les élytres sont courtes , tronquées, légére- ment chagrinées. Les aîles ont une teinte roussâtre. Il se trouve dans toute la France , dans les charognes, On le voit souvent courir dans les champs. 5. STAPHYLIN maxillaire. SraPxyLiNus mazxillosus. PI. 1. fig. 5. a. b. Coléoptères Tom. III. B 10 NO, 742. MSP RARPHENV EXT Ne St. Noir ; élytres et abdomen avec des bandes cendrées. St. Pubescens niger , fasciis cinereïis. Far. Syst. Ent. pag. 265. n°. 3.— Sp. ins. tom. 1. pag. 334. n°. 3. —— Mant. ins. tom. 1. pag..220. n°.5. Staphylinus w#axillosus pubescens niger , fasciis cinereis , maxillis longitu- dine capitis. Lin. Syst. nat. pag. 685. n°. 5. — Faun. Suec. n°. 641. Staphylinus niger, elytris abdomineque cinereo nebulosis. Grorr. ins. tom. x. pag. 362. n°. 5. Le Staphylin nébuleux. GxEorr. 1b. Staphylinus #alteatrs niger nitidus, abdomine subtus elytrisque fascia trans- versali griseo - cinerea punctis nigris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 18. no. 4. PL. 1. fig. 7 etô. ' Staphylinus ater, elytris fascia cinerea transversa lata lobata. Groxoy.Zooph. pag. 173. n°. 630. Scuagrr. Icon. ins. tab. 20. fig. 1. Staphylinus maxillosus. Ross. Faun. Etr. tom. 1. pag. 246. n°. 607. Staphylinus maxillosus. Payk. Staph. n°. 2. Staphylinus nebulosus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 165. n°.5. Antennæ nigræ , vix capite longiores, articulis ultimis perfoliatis. Caput thoraxque nigra nitida. Elytra nigra, fascia lanuginosa cinerea nigro punc= tata. Abdomen nigrum , supra maculis lanuginosis cinereis , subius fascia lata lanuginosa cinerea. Pedes nigri. Les antennes sont noires , à peine plus longues que la tête, avec les derniers articles perfoliés. La tête et le corcelet sont noirs lui- sans. Les élytres sont noires , avec une bande cotonneuse grise, mar- quée de quelques points noirs. L’abdomen est noir , avec quelques taches cotonneuses , cendrées en - dessus , et une bande cotonneuse cendrée en-dessous. Les pattes sont noires. Les aîles sont blanches, transparentes. Il se trouve en Europe , dans les cadavres et dans les fiantes des animaux. Il répand souvent une odeur forte, un peu musquée. 6. Srapxvzin bronzé. SrarHyziNus aneus. Pl. 2. fig. 11. St. Tête. corcelet et élytres bronzés ; abdomen noir , avec le bord de deux anneaux et le dernier, rouges. St. Capite thorace elytrisque æneis , abdomine nigro segment is duobus mar- gine ultimoque toto, rubris. NO: 40% S T À PH YiL EN Antennæ nigræ , longitudine thoracis. Caput thorax elytraque ænea. Abdo- men nisrum segmento quarto quintoque margine ultimoque toto rubris. Pedes migri. Les antennes sont noires, de la longueur du corcelet. La tête, le corcelet et les élytres sont bronzés. L’abdomen est noir, avec le bord du quatrième et du cinquième anneaux, rouge. Le dernier est entiè- rement rouge. Les pattes sont noires. | Il se trouve à Surinam. Du Cabinet de M. Juliaans. 7. STAPHYLIN hémorrhoïdal. STaPHYLINUS haemorrhoidalis. Pl. 2. fig. 20. St. D’un noir violet ; extrémité de l’abdomen fauve. St. Nigro-violaceus , abdominis apice rufo. Magnitudo Staph. erythrocephali. Antennæ nigræ, capite paulo longiores. Caput thorax elytraque nigro-violacea nitida , nigro pubescentia. Abdomen nisrum , apice rufum. Pedes nigri. Alæ nigricantes. Les antennes sont noires, un peu plus longues que la tête. La tête, le corcelet et les élytres sont d’un noir bleuâtre luisant, couverts d’un duvet noir. Les aîles sont noirâtres. L’abdomen est noir, avec l’ex- trémité fauve. Les pattes sont noires. Il se trouve à Cayenne, d’où il a été envoyé par M. Leblond. Du Cabinet de la Société d'Histoire naturelle. 8. STAPHYLIN oCulé. Srarayzinus oculatus. PI]. 2. fig. 19. St. Noir luisant ; côtés de la tête avec une tache fauve. St. Ater nitidus, capite utrinque macula fulva. Fas. Syst. Ent. pag. 265. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 335. n°. 4.—Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°. 6. Magnitudo Staph. erythropteri. Totus ater, glaber, nitens, capite utrin- que macula magna fulva quæ subtus fasciam constituit. Fas. Il est de la grandeur du Staphylin érythroptère , mais il est un peu plus large. Tout Le corps est noir et luisant. La tête seule a de chaque B ïj 12 No 4o ES TANP MA UV AD TTENE côté derrière les yeux, une tache fauve, qui forme une bande en- dessous. 11 se trouve dans la Nouvelle-Hollande. Du Cabinet de M. Banxs. 9. Srapuvrin érythrocéphale. SraPxyzINUS erythrocephalus. Pl. 2. fig. 9. St. Noir; tête rouge, avec un point noir ; élytres d’un noir violet. St. Ater, capite rufo, elytris violaceïs. Fas. Syst. Entom. pag. 265, n°. 6.—— Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°. 9. Magnitudo Staph. politi. Antennæ moniliformes nigræ. Caput magnum, rufum, ore punctoque frontali nigris. Thorax glaber, nitidus, ater, margine antico in medio rufo. Scutellum atrum. Elytra cyanea. Abdomen et pedes atra. Il est de la grandeur du Staphylin poli. Les antennes sont noires, courtes, avec les articles perfoliés , aplatis par les bouts. La tête est rouge, avec la bouche et un point à la partie supérieure, noirs. La par-. tie qui joint la tête au corcelet est rouge. Le corcelet est noir, sans taches. Les élytres sont d’un noir bleuâtre. Tout le reste du corps est noir, luisant. Il se trouve dans la Nouvelle -Hollande. Du Cabinet de M. Banxs. 10. STAPHYLIN érythroptère. STAPHYLINUS erythropterus. PI. 2. fig. 14. St. Noir ; base des antennes, élytres et pattes fauves. St. Ater, elytris antennarum basi pedibusque rufis. Fas. Syst. Ent. pag. 265. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 555. n°. 5.— Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°. 8. Staphylinus ery#hropterus ater elytris pedibusque rufis. Lin. Syst. nat. pas. 683. n°. 4. — Faun. Suec. n°. 842. 5 Staphylinus ater non nitens, elytris pedibusque rufis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 364. n°. 9. Le Staphylin à étuis couleur de rouille. Georr. ib. Staphylinus erythropterus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 21. n°. 6. NS 42.07 IST: A0 PH VrLPR'INE 13 Scnazrr. Icon. ins. tab. 2. fig. 2.— Elem. Ent. tab. 117. Staphylinus erythropterus. Scor. Ent. carn. n°. 306. Staphylinus erythropterus. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 435. Staphylinus erythropterus. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 247. n°. 609. Staphylinus erythropterus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 166. n°. 9. Antennæ fere longitudine thoracis, rufescentes , apice fuscæ, articulo ulti- mo lunato. Caput thoraxque nigra, colore fugaci aureo , nitida. Elytra rufa. Addomen nigrum, segmentis utrinque puncto fugaci aureo. Pedes rufi. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet, fauves, avec lextrémité obscure, et le dernier article en croissant. La tête et le corcelet sont noirs, finement chagrinés, et couverts d’un léger duvet d’un jaune doré. Les élytres sont fauves, finement chagrinées. L’ab- domen est noir, avec un point d’un jaune doré, de chaque côté des anneaux, tant en- dessus qu’en-dessous. Les pattes sont fauves. On le trouve en Europe, dès le commencement du printems, dans les bouses et les fiantes des animaux. 11. STAPHYLIN brunipède. STraPHyzINUS brunnipes. Pl. 1. fig. 7. a. b. St. Noir ; pattes, base et extrémité des antennes, d’un brun fer- Tugineux. St. Niser, pedibus antennarum basi apiceque ferrugsineis. Faz. Sp. ins. tom. Set; P 5 1. pag. 356. n°. 8.— Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°. 12. Statura et magnitudo Staph. politi. Antennæ longitudine thoracis, nigræ, basi apiceque fusco -ferrugineæ , articulo ultimo lunato. Caput et thorax atra nitida. Elytra et abdomen atra obscuriora. Pedes rufi. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Staphylin poli. Les antennes sont de la longueur du corcelet, noires, avec la base et l'extrémité d’un brun ferrugineux , et le dernier article en croissant. La tête et le corcelet sont d’un noir luisant. Les élytres et abdomen sont d’un noir plus obscur. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve en France, en Angleterre. 12. STapayziN semblable. SraPHyLiNus sinilis. Pl. 5, fig. 42. 14 NO: 42e SUD ANPNANNV DID N: St. Noir, sans taches ; tête et corcelet lisses luisans. St. Niser immaculatus, capite thoraceque politis. Payx. Staph. n°. 8. Staphylinus ater , extremo antennarum articulo subgloboso , elytris thorace brevioribus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 361. n°. 5. Le petit Staphylin noir. Grorr. ib. Staphylinus nitens. Scmanx. Enum. ins. aust. n°. 456. Staphylinus niger nitidus, antennis obscure fuscis, abdomine elongato. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 22. n°.7. Scuazrr. Icon. ins. tab. 30. fig. 12. Staphylirus globulifer. Fourc. Ent. par. 1. pag. 164. n°. 3. Statura et magnitudo fere Staph. brunnipedis , at differt antennis pedibus- que nigris. Il ressemble au Staphylin brunipède , maïs il est un peu plus petit. Tout le corps est noir, sans taches. La tête est lisse, luisante, fine- ment pointillée , de la largeur du corcelet. Celui-ci est lisse , lui- sant , finement pointillé, arrondi postérieurement. Les élytres sont courtes, moins lisses que le corcelet. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède, dans les bouses. AM. he Los 2 LE faces DA ca Ces. 13 / SrarHvzin bleu. STaruyziNus cyaneus. PI. 1. fig. 4. St. Noir ; tête, corcelet et élytres d’un noir bleuâtre. St. Niger, capite thorace elytrisque cyaneiïs. Staphylinus atro - cærulescens , extremo antennarum articulo lunulato. Gsorr. ins. tom. 1. pag. 361. n°. 2. Le Staphylin bleu. Grorr. ib. Staphylinus cyaneus. Pavx. Staph. n°. 7. Staphylinus cærulescens. Fourc. Ent. par. tom. 1. pag. 164. n°. 2. Magnitudo et statura Staph. erythropteri. Antennæ nigræ , longitudine tho- racis, articulo ultimo lunato. Caput thorace latius, punctatum, nigro - cæ- ruleum. Thorax punctatus, antice truncatus , postice rotundatus , nigro - cæ- ruleus. Elytra cærulea. Corpus subtus pedesque nigra. . Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Staphylin érythrop- ière. Les antennes sont noires, de la longueur du corcelet, avec le der- nier article presque en croissant, La tête est pointillée, plus large que NS 42. V'SNDE AR PIHE YEN NI 15 le corcelet, d’un noir bleuâtre. Le corcelet est pointillé , antérieure- , ; 2ent tronqué , postérieurement arrondi, d’un noir bleuâtre luisant. Les élytres sont finement chagrinées, et d’un noir bleuâtre. L’abdo- men et les pattes sont noirs. Il se trouve.aux environs de Paris, en Finlande, dans les bouses. 14. Srapmyzin velouté. SraruyriNus murinus. Pl. 6. fig. 51. a. b. St. Noirâtre, couvert d’un duvet bronzé, noir et cendré. St. Fuscus pubescens , æneo nigro Cinereoque nebulosus. Staphylinus zrinus pubescens cinereus nigro nebulosus. Lin. Syst. nat. pag. 683. n°. 2.——Faun. Suec. n°. 840. Staphylinus murinus. Fas. Syst. Ent. pag. 265. n°. 2. — Sp. ins. tom. 1. pag. 334. n°. 2. — Mant. ins tom. 1. pag. 2109. n°. 3. Staphylinus villosuse fusco cinereoque viridi tessellatus. Grorr. ins. tom. i. pas. 362. n°. 6. Le Staphylin velouté. Gsorr. ib. Staphylinus villosus griseo-fusco-virescens nigro nebulosus, abdomine co- nico , maculis nigris, capite maximo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 12. n°. 1. P1. 1. fig. 1. Soxazrr. Icon. ins. tab. 4. fig. 11. taphylinus murinus. Pay. Staph. no. 8. Staphylinus murinus. Scor. Ent. carn. n°. 502. Staphylinus murinus. Scuanx. Enum. ins. aust. n°. 433. Staphylinus murinus. Ross. Faun. etr.tom. 1. pag. 247. n°. 608. Staphylinus tesseliatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 165. n°. 6. Variat magnitudine. Antennæ fuscæ , basi rufescentes. Caput depressum , æneo cinereo nigroque nebulosum. Thorax antice truncatus , postice rotunda- tus, æneo nigro cinereoque nebulosus. Elytra thorace latiora, æneo nigro ci- nereoque nebulosa, subtus cærulea. Abdomen basi nebulosum, apice nisrum. Pedes nigri. Il varie pour la grandeur. Les antennes sont obscures , avec la base fauve. La tête est déprimée, couverte d’un léger duvet bronsé, cendré , noirâtre. Le corcelet est coupé antérieurement, arrondi pos- térieurement , Couvert d’un léger duvet bronzé , noir et cendré. Les élytres sont un peu plus larges que le corcelet, bleues en - dessous , et couvertes en-dessus d’un léger duvet bronzé , noir et cendré. L’ab- 11 6 No. 42. NS UT A IPN LT NE domen est nébuleux à la base, noir à l’extrémité. Les pattes sont noires. 1 se trouve en Europe, _ les charognes. | 15. STapHyLziN pubescent. SrapuyziNus pubescens. PI. 2, fig. 15. St. Noir, nébuleux ; tête et base des antennes, jaunes. St. Niger nebulosus, capite antennarumque basi flavis. Staphylinus pubescens capite flavo , thorace elytrisque fusco nigroque nebu- losis, punctis impressis. GEOFF. ins. tOm. 1. pag. 363. n°. 8. Le Staphylin à tête jaune. Grorr. ib. Staphylinus pzbescens villosus nigro-fuscus , maculis nigris viridi - griseis- que nitidis , corpore subtus argenteo , abdominis apice subrotundato. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 17. n°. 2. Staphylinus pubescens. Payx. Staph. n°. 9. Staphylinus chrysocephalus. Fovrc. Ent. par. 1. pag. 165. n°. 8. Magnitudo etstatura Staph. murini. Corpus nigrum, cinereo nubulosum. An- tennæ thorace breviores , basi flavæ , apice nigræ. Caput flavum , ore nigrum. Thorax antice truncatus, postice rotundatus. ÆElytra thorace latiora. Pedes nigri, femoribus annulo ferrugineo notatis. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Staphylin velouté. Les antennes sont plus courtes que le corcelet, jaunes à leur base, noires à leur extrémité. La tête est jaune et couverte d’un duvet de la même couleur. La bouche est noire. Le corcelet est noir, couvert d’un léger duvet coupé antérieurement, arrondi postérieurement, noir, grisâtre et ferrugineux. Les élytres sont plus larges que le corcelet, noires, et couvertes d’un léger duvet noir, gris et ferrugineux. I/ab- domen est noir et couvert, tant en-dessus qu’en-dessous, d’un du- vet grisâtre. Les pattes sont noirâtres, avec un anneau ferrugineux, sur les cuisses. Il se trouve aux environs de Paris, et au nord de l’Europe, dans les charognes. 16. STAPHYLIN cuivreux. STaPxYzINUSs cupreus. PI. 2. fig. 16. St. Bronzé ; antennes et jambes brunes ; élytres obscures. St. NOM M SUTÉARPTHSNV OH ETS-INE 17 St. AEneus , antennis tibiisque brunneis , elytris fuscis. Staphylinus æneocephalus obscure fuscus , capite thoraceque æneis nitidis, tibiis pedibusque rufo-fuscis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 22. n°. 8. Staphylinus æneocephalus. Payx. Stap. n°. 6. Staphylinus ezpreus obscure cupreus, antennis pedibusque fuscis. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 245. n°. 612. tab. 7. fig. 13. Magnituvo et statura Staph. brunnipedis. Antennæ fusco-rufescentes, tho- race breviores. Caput æneum, punctatum, thorace vix angustius. Thorax lævis, antice truncatus, postice rotundatus, punctatus, æneus, nitidus. Elytra fusco- ænea, pubescentia. Abdomen nigrum, æneo pubescens. Pedes nigri, tibiis tar- sisque piceis. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Staphylin bruni- pède. Les antennes sont d’un fauve obscur, un peu plus courtes que le corcelet. La tête est bronzée, luisante , finement pointillée , à peine plus étroite que le corcelet. Celui-ci est finement pointillé , an- térieurement tronqué , postérieurement arrondi, bronzé, luisant. Les élytres sont obscures, pubescentes. T’abdomen est noir et couvert en- dessus , d’un duvet bronzé. Les pattes sont noires , avec les jambes brunes. Il se trouve aux environs de Paris, en Italie. Du Cabinet de M. Tigny. 17. STAPHYLIN de l’Orme. STaPpayLiNUs Ulmi. PI. 4. fig. 37. St. Noir luisant ; élytres et pénultième anneau de ’abdomen, fauves. St. Ater nitidus, elytris abdominisque segmento penultimo rufis. Ross. Faun. etr. tom. r. pag. 248. n°. 611. tab. 8. fig. 6. Antennæ filiformes, thorace paulo breviores, nigræ , basi rufæ. Caput ni- grum , thorace angustius. Thorax lævis, niger, nitidus. Elytra ferruginea. Abdomen nigro-cærule.m nitidum , segmento penultimo ferrugineo. Pedes nigri, tiblis piceis. Il est à peu près de la grandeur du Staphylin poli. Les antennes sont filiformes, presque de la longueur du corcelet, noires , avec la base fauve. La tête est noire, à peine plus étroite que le corcelet, avec Coléoptères. Tome III. C 18 N°, 2, MSNT CARPE ENT NS les yeux blanchâtres , et les antennules d’un fauve obscur. Les an- tennules postérieures sont tronquées , en masse. Le corcelet est con- vexe , lisse, noir luisant. Les élytres sont ferrugineuses. L’abdomen estnoir, avec un reflet violet et le pénultième article ferrugineux. Les pattes sont noires. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 18. STAPHYLIN stercoraire. STAPHYLINUS stercorarius. PI. 3. fig. 2,3. St. Noir ; élytres et pattes testacées. St. Ater , elytris pedibusque testaceis. Simillimus Staph. erythroptero, at minor et ater immaculatus. Elytra pedes- que testacea. Il ressemble beaucoup au Staphylin érythroptère , mais il est une fois plus petit, et le corps est noir , couvert d’un léger duvet de la même couleur. Le corcelet est de la largeur de la tête, coupé antérieu- rement, arrondi postérieurement. Les élytres et les pattes sont d’un fauve testacé. Il se trouve aux environs de Paris, dans les bouses. 19. STAPHYLIN brillant. SrarayziNus fulgidus. Pl. 4. fig. 34. à. b.c. d. St. Noir luisant ; élytres, pattes et extrémité de l'abdomen. fauves. » CY »P , St. Ater nitidus, elytris pedibus abdominisque apice rufis. Staphylinus /zlgidus ater nitidus, elytris plantisque testaceis , capite punc- tulato. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°. 14. Staphylinus fulgidus. Pavx. Staph. n°. 14. Corpus elongatum , atrum , nitidum, elytris, abdominis apice pedibusque refescentibus. Antennæ brunneæ , capite longiores, articulo primo longiori. Caput crassum, punctatum. Thorax convexus, antice truncatus, postice ro- tundatus. | Variat abdomine immaculato. Le corps est noir , alongé , avec les élytres, l’extrémité de l'abdomen No 42 19 T'A-PU HV ENT Nk 19 et les pattes fauves. Les antennes sont brunes, plus courtes que le corcelet, avec le premier article alongé. La tète est grosse, poin- tillée. Le corcelet est convexe , lisse, antérieurement tronqué, pos- térieurement arrondi. Il se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Gigot d'Orcy. 20. STAPHYLIN élégant. _ SraPxyxziNus eélecans. PI. 5. fig. 5o. a. b. St. Alongé, noir ; corcelet, élytres et pattes fauves. St. elongatus niger , thorace elytris pedibusque rufis. Similis præcedenti. Antennæ fuscæ, basi brunneæ, articulo primo longiori. Caput nigrum, ore brunneo. Thorax oblongus lævis rufus. Elytra punctata rufa. Abdomen nigsrum. Pedes ruf. Nyil ressemble au Staphylin brillant. Les antennes sont noirâtres, avec le premier article alongé, brun. La tête est assez grosse, noire, avec la bouche brune. Le corcelet est alongé, lisse, fauve. Les ély- tres sont pointillées, fauves. L’abdomen est noir. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 21. STAPHYLIN linéaire. Sraruyxzinus linearis. Pl. 4. fig. 38. a. b. St. Noir, linéaire ; antennes , élytres et pattes d’un brun noirâtre. St. Niger, linearis, antennis , elytris pedibusque piceis. Statura St. fulgidi , at minor. Antennæ piceæ , thorace breviores , articulo primo longiori. Caput crassum ovatum nigrum. Thorax oblongus niger niti- dus. Elytra fusca. Abdomen nigrum setis rarioribus obtectum. Pedes picei. Il ressemble au Staphylin fulgide , mais il est une ou deux fois plus petit. Les antennes sont brunes, plus courtes que le corcelet, avec le premier article alongé. La tête est ovale, noire, luisante. Le cor- celet est oblong, noir luisant, Les élytres sont noirâtres. L’abdomen Guy 20 NC 422 2SITSANP HO" LU Né est noir et couvert de quelques poils fins longs. Les pattes sont brunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 22, SrAPHYLIN trilobe. Srarayzinus trilobus. Pl. 5. fig. 48. a. b. St. Noir, jambes pâles ; corcelet cannelé ; tête trilobée. St. Niger, tibiis pallidis, thorace canaliculato , capite trilobo. Magnitudo et statura Staph. picei. Corpus atrum, elytris fuscis tibiisque pallidis. Caput trilobum , thoracis latitudine. Thorax canaliculatus, antice truncatus , postice rotundatus. Abdomen pilosum. 11 ressemble , pour la forme et la grandeur ; au Staphylin jayet. Les antennes sont noires, un peu plus longues que la tête, progres- sivement plus grosses. La tête est noire , avec la bouche fauve : on apperçoit à la partie supérieure une ligne transversale , et une autre ligne longitudinale en avant, qui paroiïssent diviser la tête en trois lo- bes. Le corcelet est cannelé , antérieurement coupé, postérieurement arrondi. Les élytres sont brunes et courtes. L’abdomen est noir, velu. Les pattes sont fauves, avec les cuisses noires. Il se trouve aux environs de Paris, dans les bouses. Du Cabinet de M. Lermina. 23. STAPHYLIN jayet. SraPayLiNus piceus. Pl. 3. fig. 30. a. b. St. Noir ; élytres raboteuses, d’un brun noir ; corcelet avec trois stries longitudinales. St. Niger, elytris piceis, thorace depresso stris tribus longitudinalibus. Lix: Syst. nat. pag. 686. n°. 26. Staphylinus piceus. Fas. Syst. Ent. pag. 267. n°. 50. — Spec. ins. tom. 1. pag. 538. n°. 25. — Mant. ins. tom. 1. pag. 222. n°. 35. Staphylinus niger , thorace marginato sulcato , pedibus rufis. Georr. ins. tom. 1. pas. 367. n°. 16. Le Staphylin noir à corcelet sillonné et bordé. Gæ&orr. ib. Staphylinus piceus. Payr. Staph. n°. 12. Non tan. S? TL Ar PER Ve, DUILENE ai Staphylinus sulcatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 168. n°. 16. Parvus, statura Staph. rugosi , at minor. Antennæ nigræ , extrorsum cras- siores, longitudine thoracis. Corpus nigrum. Thorax depressus , antice trun- catus, postice rotundatus ; capitis latitudine , lineis longitudinalibus elevatis, Elytra abbreviata rugosa nigra aut picea. Pedes pallidi. Il est petit, déprimé , assez large et noir. Les antennes sont pro- gressivement un peu plus grosses, de la longueur du corcelet. La tête est de la largeur du corcelet. Celui - ci est tronqué antérieurement , arrondi postérieurement , marqué de quelques lignes longitudinales élevées. Les élytres sont courtes , raboteuses, noires ou d’un brun noir. Les pattes sont pâles. Il se trouve aux environs de Paris, au nord de l’Europe, dans les bouses. 24. STAPHYLIN rétréci. SrapuyziNus angustatus. Pl. 2. fig. 18. à. b. St. Linéaire, noir; antennes, pattes et extrémité des élytres, jaunes. St. Linearis niger, antennis, elytris postice pedibusque flavis. Staphylinus angustatus. Payx. Staph. n°. 27. Corpus lineare , nigrum, scabriusculum. Antennæ filiformes, ferè longitu- dine thoracis, flavæ. Palpi flavi. Thorax rotundatus ; capite angustior, Elytra apice flayva. Pedes flavi. Le corps est linéaire, noir , finement chagriné, avec les antennes, les antennules , l’extrémité des élytres et les pattes, jaunes. Le cor: celet est arrondi, un peu plus étroit que la tête, Il se trouve en Suède , sur les épis de Seigle. Du Cabinet de M. Bosc. 25, SraApHyzin cannelé, STraPrHyLiNus canaliculatus. Pl. 3. fig. 31, «a. b. St. D’un jaune obscur ; tête et bande sur l'abdomen , noïres ; corcelet cannelé. St. Fusco-flavescens , capite abdominisque cingulo atris , thorace canali- culato, 22 No.) 45. NON ASP DIT NE Staphylinus canaliculatus. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 29. Staphylinus canaliculatus. Payx. Staph. n°. 23. Antennæ thorace longiores , extrorsum crassiores, fuscæ , basi rufescentes. Caput nigrum, ore rufescente. Thorax fusco -flavescens , rotundatus, canali- culatus. Elytra abbreviata, fusco- flavescentia. Abdomen marginatum, fusco- flavescens, fascia fusca. Pedes flavi. 11 a une forme alongée. Les antennes sont un peu plus longues que le corcelet, progressivement plus grosses , obscures, avec la base fauve. La tête est noire, avec la bouche fauve. Le corcelet est arron- di, cannelé, d’un jaune obscur. Les élytres sont courtes, d’un jaune obscur. L’abdomen est d’un jaune obscur, avec l’extrémité , ou une bande à l'extrémité , noirâtre. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède, sous les pierres, vers le bord des eaux. 26. SrApHyLiN caraboïde. SraPpxyzinus caraboides. P1. 2. fig. 17. a. b. St. Fauve ; tête et extrémité de l’abdomen obscures ; antennes longues. St. Rufescens , capite abdominisque apice fuscis, antennis thorace longio- ribus. Staphylinus caraboides flavus. Lin. Sÿst. nat. pag. 685. n°. 20. — Faun. Suec. n°. 854. Staphylinus caraboides flavus immaculatus. Far. Syst. Ent. pag. 267. n°. 18. — Spec. ins. tom. 1. pag. 337. n°. 25. — Mant. ins. tom. 1. pag. 222. no. 33, Staphylinus /z/vus rufo-flavus, postice niger, elytris pedibusque testaceis, antennis longitudine corporis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 25. n°. 12. Staphylinus caraboïdes. PAvx. Staph. n°. 11. Parvus. Antennæ rufescentes , fere longitudine corporis. Caput punctatum, oculis rotundatis , prominulis, nigris. Thorax rufus, punctatus, postice trun- catus. Elytra punctata rufa. Abdomen rufum , apice fuscum. Pcdes ruf. Il a deux lignes de long. Les antennes sont fauves, filiformes, presque de la longueur du corps. La tête est obscure, de la largeur du corcelet, finement pointillée. Les yeux sont noirs, arrondis, un peu saillans. Le corcelet est fauve, légérement pointillé, postérieu- Not at VS ITA PTE LU Ne 23 rement tronqué. Les élytres sont fauves, filiformes , presque de la longueur de la tête et du corcelet. L’abdomen est fauve , avec l’extré- mité noire. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Suède , aux environs de Paris, sous les pierres et sous des feuilles mortes. Du Cabinet de M. Bosc. 27. STAPHYLIN sillonné. STaruyzrinus sulcatus. Pl. 6. fig. 52. a. b. St. Noir ; pattes jaunâtres ; corcelet en cœur, sillonné- St. Niger, pedibus flavescentibus , thorace sulcato. Staphylinus sulcatus. Payk. Staph. n°. 24. Minutus. Antennæ fuscæ, extrorsum crassiores , thorace longiores. Corpus elongatum , nigrum, pedibus flavescentibus. Thorax cordatus, in medio sul- catus. Il est très-petit. Les antennes sont noirâtres, progressivement plus grosses, de la longueur du corcelet. Le corps est alongé, noir, glabre, avec les pattes d’un jaune plus ou moins obscur. Le corcelet est en cœur, marqué d’un sillon longitudinal, Il se trouve aux environs de Paris, en Suède. Du Cabinet de M. Bosc. 28. SrapHyzin enfoncé. SraraxzriNus impressus. PI. 5. fig. 41. a. b. St. Fauve, tête noire ; élytres avec des enfoncemens à leur base, St. Rufus, capite nigro, elytris basi punctis impressis. Parvus. Antennæ filiformes fuscæ, basi rufescentes. Caput nigrum, ore rufo, Thorax rotundatus rufus, lineis duabus impressis. Elytra rufa , basi puncta im- pressa. Abdomen rufum, postice fascia fusca. Pedes rufi. Il est petit. Les antennes sont filiformes, un peu plus longues que le corcelet, obscures, avec la base fauve. La tête est noire, avec la bouche fauve. Le corcelet est fauve, arrondi, convexe, avec deux lignes longitudinales enfoncées. Les élytres sont fauves, avec des en- 24 N°. 4 STAPHYLIN. foncemens à leur base. L’abdomen est fauve , avec une large bande postérieure obscure. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux envions de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 29. STAPHYLIN sanguin. SraPHyziNus sanguineus. PI. 6. fig. 54. a. b. St. Brun ; élytres rougeûtres, striées à leur base, antennes longues, en masse. St. Brunneus ; elytris sanguineis basi striatis, antennis longioribus cla- vatis. Staphylinus sarguineus niger , elytris sanguineïs, abdomine gibbo , anten- nis longioribus. Payx. Staph. n°. 29. Parvus, brunneus. Antennæ clavatæ fere longitudine corporis. Caput tho- raxque inæqualia. Elytra sanguinea basi striata striaque suturali. Abdomen sibbum. Pedes rufi. Il est petit. Le corps est d’un brun plus ou moins foncé. Les an- tennes sont presque de la longueur du corps, un peu en masse à leur extrémité. La tête et le corcelet ont quelques inégalités. Les élytres sont d’un rouge sanguin plus ou moins obscur, avec une strie sutu- rale et quelques autres courtes , à la base. L’abdomen est renflé. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris. ** Téte plus étroite que le corceler. 30. Srapnyzin velu. Srarayzrinus pilosus. P1. 1. fig. 3. St. Noir, poileux ; abdomen obscur ; élytres raboteuses. St. Pilosus niger, abdomine fusco, elytris scabris. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°. 10. Corpus breve, crassum. Antennnæ filiformes , fuscæ. Caput thoraxque pi- losa nigra, cyaneo nitida. Elytra scabra. Abdomen fuscum. Pedes compressi fusci. Ale nigræ. Il N°2 45.0 SAT AË PL HO YA TANI 25 Il est une fois plus petit que le Staphylin maxillaire. Le corps est court, assez large. Les antennes sont obscures , un peu plus longues que la tête. La tête est d’un noir bleuâtre luisant, couverte de quel- ques poils, et plus étroite que le corcelet. Celui-ci est presque carré, d’un noir bleuâtre luisant. Les élytres sont noires et marquées de quelques points élevés. Les aîles sont noires. L’abdomen et les pattes sont obscurs. Il se trouve à Cayenne. 31. Srapuyzin poli. STaruyziNus politus. PI. 2. fig. 10. St. Noir luisant ; tête, corcelet et élytres, d’un noir bronzé ; ailes noires. St. Ater nitidus , capite thorace elytrisque æneis, alis nigris. Pavk. St. n°. 35. Staphylinus politus niger , thorace elytrisque nigricantibus mitidis. Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°.5.— Faun. Suec. n°. 845. Staphylinus politus. Fas. Syst. Ent. pag. 166. n°. 7.—Spec. ins. tom. 1. pag. 335. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 220. n°: 11. Staphylinus aeneus glaber æneo-viridis nitidus, abdomine pedibusque ni- gris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 23. n°. 0. Staphylinus niger, elytris nigro-æneis. Grorr.ins. tom. 1. pag. 367. n°. 17. Le Staphylin à étuis bronzés. Gross. ib. Staphylinus æneus. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 249. no. 613. Scuazrr. Icon. ins. tab. 39. fig. 12. Staphylinus politus. Scor. Ent. carn. n°. 304. Staphylinus politus, ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 437. Antennæ filiformes, nigræ, thorace longiores. Caput nigro-æneum nitidum, thorace angustius, punctis aliquot minutis notatum. Thorax nigro-æneus, an- tice truncatus postice rotundatus , punctis circiter duodecim impressis notatus. Elytra nigro-ænea, thorace obscuriora. Alæ nigricantes. Corpus subtus pedes- que nigra. Les antennes sont noires, filiformes, un peu plus longues que le corcelet. La tête est plus étroite que le corcelet, marquée de quelques points enfoncés, d’où partent autant de poils, et d’une couleur noire bronzée , luisante. Le corcelet est plus étroit que les élytres, noir bronzé, luisant, postérieurement arrondi, marqué d’une douzaine de Coléopières, Tom. III. D 26 No°.)42. 2 S (TIASP IH) Y. EUI N° petits points enfoncés. Les élytres sont d’un noir bronzé , moins lui- sant que le corcelet. L’abdomen et les pattes sont noirs. Il se trouve en Europe, dans les bouzes. 32. Srarwvzin agréable. STarayzinus amænus. Pl. 4. fig. 36. St. Noir ; élytres bleues , luisantes. St. Niger, elytris cæruleis nitidis. Statura et magnitudo Staph. politi. Corpus totum nigrum nitidum. Eïytra cærulea nitida. Caput thorace angustius. 11 ressemble beaucoup au Staphylin poli. Le corps est noir, luisant. La tête est plus étroite que le corcelet. Celui-ci est marqué de quel- ques points enfoncés. Les élytres sont légérement chagrinées , pubes- centes, d’un bleu luisant. Il se trouve à Fontainebleau. Du Cabinet de M. Bosc. 33. SrapHyzix marginé. SraruyziNus marginatus. Pl. 3. fig. 29. a. b. St. Noir, luisant ; bord du corcelet et pattes, fauves. St. Ater, thoracis lateribus pedibusque flavis. Fas. Syst. Ent. pag. 266. n°. 8.— Spec. ins. tom. 1. pag. 356. n°. 9. —Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 15. Staphylinus marginatus. Act. nidr. 4. 332.33. Staphylinus marginatus. Pavx. Staph. n°. 32. Statura Staph. politi, at minor. Corpus nigrum nitidum , thoracis latera et pedes omnes flava. Il ressemble beaucoup au Staphylin poli, mais il est plus petit. Les antennes sont un peu plus longues que le corcelet. Tout le corps est noir, avec les côtés du corcelet et les pattes , jaunâtres. Il se trouve en France , en Angleterre, en Suède. Du Cabinet de M. Bosc, Nos 4e SAN HO M ET Ne 27 34. Srapnyzin ensanglanté. SraPrayziNus cruentus. PI. 5. fig. 49. a. b. St. Noir ; base des antennes, élytres, extrémité de l’abdomen et : ? r pattes , d’un rouge fauve. St. Niger, antennarum basi elytris pedibus abdominisque apice rufescentibus. Statura St. politi, at minor. Antennæ fuscæ basi rufescentes. Caput thorax- que nigra nitida. Elytra rufa. Abdomen nigrum postice rufum. Pedes rufi. Il ressemble au Staphylin poli, mais il est une fois plus petit. Les antennes sont obscures, avec la base fauve. La tête est lisse, noire, plus étroite que le corcelet. Celui-ci est noir luisant, antérieurement coupé, presque échancré , postérieurement arrondi. Les élytres sont fauves. L’abdomen est noir, avec l’extrémité fauve. Les pattes fauves. Il se trouve aux environs de Paris. | Du Cabinet de M. Bosc. 33. STaPHYLIN variant, SraruyziNus varians. Pl. 5. fig. 46. a. b. St. Noir luisant ; corcelet pointillé ; aîles blanches. St. Niger nitidus, thorace punctulato immarginato, alis albis. Payx. Staph. n°. 33. ; Statura Staph. politi, at duplo minor. Corpus nigrum nitidum. Antennæ fili- formes thorace paulo longiores. Caput thorace angustius. Thoraxvage punc- tatus rotundatus antice angustius. Alæ albæ. 11 ressemble au Staphylin poli, mais il est une fois plus petit. Le corps est noir luisant. Les antennes sont filiformes , un peu plus lon- gues que le corcelet. La tête est plus étroite que le corcelet, et celui- ci est arrondi, un peu plus étroit antérieurement et marqué de quel- ques points enfoncés. Les aîles sont blanches. Il se trouve aux environs de Paris, au nord de l’Europe, dans les ‘bouses. 36. STAPHYLIN flavoptère : Sraruyzinus flavopterus. PL, 4. fis, 40. a. b. : |; D ij + 28 NO. 2428. MSP) PAINP MELON IE D CNP St. Noir luisant ; élytres jaunes ; antennes et pattes brunes, St. Niger nitidus, elytris flavis , antennis pedibusque brunneis. Staphylinus niger nitens, pedibus elytrisque lævibus testaceis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 364. n°. 10. Le Staphylin noir à étuis fauves et lisses. Grorr. ib. Staphylinus flavopterus. Fourc, Ent. par. 1. pag. 166. n°, 10. Magnitudo fere et Statura Staph. variantis. Corpus nigrum nitidum, anten- nis pedibusque piceis. Caput thorace paulo angustius. Elytraflava pubescentia. Il ressemble un peu au Staphylin variant. Les antennes sont noi- râtres, presque de la longueur du corcelet. La tête et le corcelet sont noirs luisans. Les élytres sont jaunes, pubescentes, pointillées. L/ab- domen est noir. Les pattes sont brunes. Il se trouve aux environs de Paris, dans les bouses. 37. STAFHYLIN strié. Srarxyzinus striatus. PI. 5. fig. 47. à. b. St. Noir ; élytres striées . d’un brun fauve. avec l’extrémité noire, ; , ; St. Niger, elytris bistriatis piceis apice nigris. Similis St. anali, at paulo minor. Antennæ extrorsum crassiores nigræ basi apiceque rufescentes. Corpus nigrum ano fusco-rufescente. Elytra bistriata picea apice nigra. Il ressemble au Staphylin anal, mais il est un peu plus petit. Les antennes sont progressivement plus grosses, perfoliées , noires, avec la base et l’extrémité fauves. Le corps est noir luisant, avec l’anus d’un brun fauve. Le corcelet est lisse, arrondi, plus large que la tête. Les élytres sont d’un brun fauve à la base, et noires à l’extrémité ; elles ont chacune deux stries, l’une à côté de la suture et l’autre poin- tillée , au milieu : les pattes sont fauves. Il se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 38. STAPHYLIN anal. Srararzinus analis. PI. 3. fig. 24. a. be None SU. AU PUR: Ye EN TE Ni 29 St. Noir luisant ; élytres, anus et pattes testacés. St. Niger nitidus, elytris ano pedibusque rufescentibus. Staphylinus analis ater nitidus , antennis elytris ano pedibusque testaceis, Far, Mant. ins. tom. 1. pag. 221 n°. t9. Staphylinus analis. Payk. Staph. n°. 54. Magnitudo et statura Staph; atricapilli, Antennæ extrorsum crassiores, nigræ basi apiceque flavæ. Caput thoraxque nigra nitida. Elytra nitida, rufescentia, immaculata. Abdomen nigrum, apice rufum. Pedes rufi. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Staphylin tête-noire, Les antennes vont un peu en grossissant ; elles sont noires, avec la la base et le dernier article, jaunes. La tête et le corcelet sont noirs luisans. Les élytres sont fauves, luisantes. L’abdomen est noir, avec l’anus fauve. Les pattes sont fauves, Il se trouve aux environs de Paris, en Suède, en Dannemarck. 39. SrapayLiN merdeux. SraruyxziNus merdarius. Pl. 5. fig. 45. à. b, St. Noir ; corcelet, élytres, anus et pattes , fauves, St. Niger , thorace elytris ano pedibusque rufis. Staphylinus merdarius. Fas. Syst. Ent. pag. 266. n°. 14. =— Spec. ins. tom. 1. pag. 337. n°. 18.—Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 26. Staphylinus analis. Var. B, Payx. Staph. n°. 34. Similis Staph. anali, et forte mera varietas, at differt thorace rufo, et mas LA gnitudine paulo minori. Il ressemble beaucoup au Staphylin anal , mais il est un peu plus petit et le corcelet est entièrement fauve. Il se trouve en France, au nord de l’Europe, dans les bouses. 40. STAPHYLIN tête-noire. SrarayriNus atricapillus. Pl. 4. fig. 39. a. b. St. Fauve ; tête et anus noirs ; élytres noires, avec un point à la base et à l’extrémité, jaune. St. Rufus, capite abdominisque apice nigris, elytris nigris, basi apiceque flavis. 30 NS. "4e. DS PAAMPEHMY LL Ne Staphylinus atricapillus thorace rufo , elytris fuscis, puncto baseos margi- neque postico albis. Fas. Syst. Ent. pag. 267. n°. 15.—Spec. ins. tom. 1. pag. 337. n°. 19.—Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 26: Staphylinus atricapillus. Payx. Staph. n°. 55. Parvus. Antennæ extrorsum crassiores, apice rufæ , dein nigræ , articulo ultimo flavo. Caput nigrum, nitidum, thorace angustius. Palpi ruf. Thorax lævis, convexus, rufus, nitidus. Elÿtra nigra nitida, macula baseos margine- que postico flavis. Abdomen rufum, apice nigrum. Pedes rufi. Les antennes vont un peu en grossissant. Elles sont noires, avec la base et le dernier article fauves. La tête est étroite, noire, luisante, avec les antennules fauves. Le corcelet est fauve, luisant, un peu plus étroit à sa partie antérieure. Les élytres sont noires , luisantes, avec une tache à la base et le bord postérieur, jaunes. L’abdomen est fauve , avec l’extrémité noire. Les pattes sont fauves. Ii se trouve aux environs de Paris, dans les Bolets, les Agarics. \ 41. STAPHYLIN tricornu. SrarxyYLinus tricornis. Pl. 6. fig. 56. a. b. a. b. St. Noir, tête et corcelet cornus ; élytres rougeâtres bordées de noir. St. Niger, capite thoraceque cornuto , elytris rubris, nigro marginatis. Staphylinus tricornis. Payx. Staph. Suec. n°. 37. Staphylinus tricornis. Herssr. archiv. pag. 149. tab. 30. Hg. 8. Statura Staph. variantis, at minor. Caput nigrum, cornubus duobus por- rectis brevibus armatum. Thorax niger , antice cornu longiori porrecto ar- matus. Elytra rufa margine omni nigro. Corpus nigrum, tibiis tarsisque fuscis. Il ressemble au Staphylin variant, mais il est plus petit. La tête est noire et armée de deux cornes courtes, avancées. Le corcelet est noir. Les pattes sont noires , avec les jambes et les tarses obscurs. T1 se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Barrois. 42. STAPHYLIN raboteux. SrarxxziNus rugosus. PI, 5. fig. 43. a. 6. N°. 4 STAPHYLIN. 32 St. Noir ; corcelet et élytres raboteux. St. Niser, thorace elytrisque rugosis. Fas. Syst. Ent. pag. 267. n°. 19.— Spec. ins. tom. 1. pag. 338. n°. 24. — Mant. ins. tom. 1. pag. 222. n°. 34. Valdè affinis Staph. piceo, at paulo major : totus niger. Caput planum. Tho- rax depressuüs, longitudinaliter rugosus. Elytra rugosa nigra. Pedes nigri. Fas. | Variat elytris testaceis. Fas. Il à trois lignes de long. Les antennes sont noires , progressive- ment un peu plus grosses. Tout le corps est noir luisant. La tête est un peu plus étroite que le corcelet, et plane antérieurement. Le cor- celet est presque carré, pointillé, inégal. Les élytres sont raboteu- ses, presque striées. Les pattes sont noires, avec les tarses bruns. Il se trouve en France, en Angleterre. Du Cabinet de M. Bosc. 43. Srapavzin biponctué. STAPrHyLINUS bipunctatus. PI. 5. fig. 44. a. b. St. Noir, élytres très-courtes , avec une petite tache postérieure fauve. St. Niger, elytris brevissimis macula postica rufa. Statura Staph. rugosi, at brevior. Corpus nigrum. Antennæ extrorsum cras- siores, thorace paulo breviores. Elytra brevissima , macula postica rufa. Pedes nigri. 11 ressemble au Staphylin raboteux, mais il est plus court. Le corps est noir. Les antennes sont progressivement plus grosses, un peu plus courtes que le corcelet. Les élytres sont courtes et marquées d’une petite tache fauve à leur partie postérieure, Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve aux environs de Paris, dans les bouses. Du Cabinet de M. Lermina. 44. STAPHYLIN échancré. STAPHYLIINUS emarginatus. PI. 2. fig. 12. a. b. c. d_ St. D’un fauve obscur, déprimé ; corcelet rebordé ; élytres échancrées. 32 NS. 42.-NS NE NA NP MANN D UTAINT St. Rufo-fuscus depressus, thoracis lateribus reflexis , elytris emarginatis. Staphylinus emaroinatus rufo-fuscus depressus, elytris pallidioribus brevis- simis, thorace elytrisque emarginatis. Pavx. Staph. n°. 40. Corpus depressum, fusco-rufescens. Antennæ thorace paulo longiores. Ca- put minutum. Fhorax planus, marginibus reflexis, angulis posticis acutis. Ely- tra brevissima , postice emarginata. Il est petit, déprimé , d’un fauve obscur. Les antennes sont un peu plus longues que le corcelet. La tête est petite. Le corcelet est plane, avec les bords latéraux relevés , et l'angle postérieur aigu. Les élytres sont courtes, postérieurement échancrées. L’extrémité de l’ab- domen est élevé, ce qui fait remarquer singulièrement cet insecte. 11 se trouve aux environs de Paris, sous les pierres. 45. SraPpnyzin alpin. SraPayzrinus alpinus Pl. 6. fig. 55. a. b. St. Noirâtre ; corcelet, élytres et pattes testacés. St. Nigricans, thorace, elytris, pedibusque testaceis. Staphylinus alpinus. Payx. Carab. Suec. app. n°. 134. Parvus. Antennæ nigræ , basi rufescentes. Caput fuscum, thorace paulo an- gustius. Thorax punctatus, subquadratus, fusco-testaceus. Elytra punctata , testacea. Corpus nigricans. Pedes testaceiï. Il est petit. Les antennes sont de la longueur du corcelet, noires, avec la base fauve. La tête est noirâtre, plus étroite que le corcelet. Celui-ci est pointillé, presque carré, d’un fauve obscur. Les élytres sont pointillées, testacées. Le corps est noirâtre. Les pattes sont fauves. Il se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 46. Srapxyzin rufipède. STraPuyzinus rufipes. Pl. 4. fig. 35. a. b. c. d. St. Noir, pattes fauves ; elytres assez grandes, noires ou brunes. St. Niger, pedibus rufs , elytris longioribus nigris aut brunneis. St. NOM4=. d'SNTIAS PES Y BAT NE 54 Staphylinus rzfpes ater glaber, pedibus rufis. Lin. Syst. Nat. pag. 685. no. 24.—Faun. Suec, n°. 858. Staphylinus rufipes. Fas. Syst. Ent. pag. 267. n°. 17. — Spec. ins. tom. 1. pag. 337. n°. 22. — Mant. ins. tom. 1. pag. 222. n°. 31. Staphylinus niger, thorace marginato lævi, pedibus rufis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 367. n°. 15. Le Staphylin noir à corcelet lisse et bordé. Georr. ib. Staphylinus ovatus glaber, niger nitidus, pedibus rufis, elytris amplis , ab- dominis apice truncato. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 24. n°. 11. PL. 1. fig. 14. Staphylinus rufipes. Payk. Staph. n°. 53. Similis St. nitidulo , at duplo major. Antennæ fuscæ basi rufescentes thora- cis longitudine. Corpus nigrum aut piceum nitidum. Elytra capite thoraceque longiora. Abdomen postice pilosum, annulo penultimo reliquis duplo lon- giore. Pedes rufi. Variat elytris brunneis. Il ressemble au Staphylin nitidule, maïs il est une fois plus grand. Les antennes sont de la longueur du corcelet, obscures , avec la base fauve. Le corps est d’un noir brun luisant. Les élytres sont lisses, assez grandes, de la couleur du corps et quelquefois brunes. La partie postérieure de l’abdomen est velue , et le pénultième anneau est assez grand. Les pattes sont d’un fauve plus ou moins foncé. Il se trouve en Europe. 47. SrapxyziN chrysoméline. TAPHYLINUS chrysomelinus. PI. 3. fis. 22. a. b. S I Ary L PS he a. b St. Noir ; corcelet jaune ; élytres jaunes, noires à leur bâse. St. Niger, thorace flavo , elytris flavis basi nigris. Staphylinus chrysomelinus niger , thorace elytris pedibusque subtestaceis, Lin. Syst. Nat. pag. 685. n°. 21. — Faun. Suec. n°. 655. Staphylinus chrysomelinus ater , thorace rufo , elytris testaceis margine atro. Fas. Syst. Ent. pag. 267. n°. 16.—Spec. ins. tom. 1. pag. 337. n°. 21: — Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 28. Staphylinus niger, thorace elytris pedibusque subtestaceis. Grorr. ins. tom; 1, pag. 568. n°. 18. } Le Staphylin couleur de paille. Georr. ib. Staphylinus chrysomelinus. Scarank. Enum. ins. aust. n°. 448. Staphylinus chrysomelinus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 169. n°. 18. Coléoptères. Tome III. E 34 N°.)40. NSNTUA PIN ENT Ne Staphylinus dispar. Payx. Staph. no. 54. Minutus. Antennæ flavæ , apice fuscæ, longitudine dimidi corporis. Caput nigrum. Thorax convexus , lævis , flavus, nitidus. Elytra flava, basi macula scutellari nigra. Corpus ovatum , nigrum. Pedes flavi. Le corps est petit, ovale. Les antennes sont jaunes, un peu obs- cures à leur extrémité, de la longueur de la moitié du corps. La tête est noire, plus étroite que le corcelet. Le corcelet est lisse, noir lui- sant. Les élytres sont jaunes, noirâtres à leur base, autour de l’écusson. L'abdomen est noir, velu. Les pattes sont jaunes. Il se trouve dans toute l’Europe, dans les bouses , sur le sable. 48. Srarmyzin nitidule. SraPHyLinus nitidulus. Pl. 3. fig. 28. a. b. St. Noir ; bord du corcelet jaunâtre ; élytres ferrugineuses , bordées de noir. St. ater, thoracis marginibus flavescentibus, elytris ferrugineis, margine ne Ë SUR ; nigro. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 337. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 24. Staphylinus niger ; thorace utrinque smguloque elytro macula flava. Grorr. ins. tom. 1. pag. 369. n°. 20. Le Staphylin noir à taches jaunes. Grorr. ib. Staphylinus maculatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 169. n°. 20. Similis Staph. chrysomelino. Antennæ nigræ, basi flavæ. Caput nigrum , niüdum. Thorax niger nitidus, marginibus flavis. Elytra flava, margine nigro. Abdomen pilosum , nigrum. Pedes flavi. Il ressemble beaucoup au Staphylin chrysoméline. Les antennes sont obscures, avec la base jaune. La tête est noire, luisante. Le cor- celet est noir luisant , avec les bords latéraux d’un jaune fauve. Les élytres sont d’un jaune fauve, avec le bord extérieur noir. L’abdo- men est noir velu. Les pattes sont jaunes. M. Paykull regarde cet insecte comme une variété du Staphylin chrysoméline. Il se trouve en France, en Angleterre, dans les bouses. NON SIT AAEP SAT) LUTiN: 35 49. SrapHyLix rivulaire. Srarayzinus rivularis. Pl. 3. fig. 27. a. b. St. Noir ; élytres obscures, assez longues ; corcelet silloné. St. Niger, elytris longioribus fuscis, thorace quadrisulcato. Staphylinus rivularis. Payk. Staph. n°. 46. Parvus. Antennæ nigræ , basi rufæ, extrorsum crassiores, longitudine tho- racis. Caput nigrum , thorace angustius. Thorax niger punctatus, quadrisul- catus, sulcis exterioribus marginalibus et inter sulcos medios interdum sulco _minori. Elytra punctata , fusca, capite thoraceque fere longiora. Corpus ni- grum. Pedes rufi. Il est petit. Les antennes sont noires, fauves à leur base, progres- sivement plus grosses , de la longueur du corcelet. La tête est noire, plus étroite que le corcelet ; celui-ci est noir, un peu large que long, pointillé, marqué de quatre ou cinq sillons. Les élytres sont assez grandes ; pointillées , obscures. Le corps est noir. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède. 5o. STAPHYLIN à côte. Srarayzinus porcatus. Pl. 4.fig. 33. à. b. St. Très-noir ; corcelet et abdomen à côtes ; élytres avec quatre L sillons ; pattes brunes, St. Niger , thorace abdomineque porcatis , elytris quadrisulcatis, pedibus piceis. Staphylinus porcatus. Payx. Staph. n°. 50. Magnitudo et statura Staph. depressi. Corpus atrum. Antennæ clavatæ , capite paulo longiores , nigræ , basi rufæ. Caput thorace angustius. Thorax rugosus. Elytra punctata, lineis quatuor elevatis. Abdomen porcatum. Pedes picei. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Staphylin déprimé. Le corps est très-noir. Les antennes sont un peu plus longues que la tête, en masse, noires, avec la base fauve. La tête est plus étroite que le corcelet. Celui-ci est à côtes presque réticulées. Les élytres sont de la longueur de la moïitié de l’abdomen, chagrinées , avec qua- E ÿ 36 N°. 42, S T À PH Y LI N: ire lignes longitudinales , très - élevées , sur chaque. L’abdomen est à côtes presque réticulées. Les pattes sont brunes. Il se trouve en Suède. Du Cabinet de M. Bosc. 51. Sraprmyzin déprimé. Sraruyzinus depressus. PI. 3. fig. 26. à. b. St. Noir, déprimé ; corcelet cannelé ; pattes fauves: St. Niger depressus, thorace canaliculato , pedibus rufis. Staphylinus depressus. Payx. Staph. n°. 49. Minutus. Corpus depressum nigrum. Antennæ longitudine thoracis, arti- culis basi apiceque crassioribus, subglobosis. Thorax acute marginatus, cana- liculatus. Pedes rufi. I à une ligne de long. Le corps est noir. Les antennes sont de la longueur du corcelet, avec les deux premiers et les deux derniers articles un peu plus gros , presque globuleux. La tête est plus étroite que le corcelet. Celui-ci est légérement cannelé au milieu, un peu plus large que long , avec les bords latéraux tranchans. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Suède, dans les plaies des Bouleaux. Du Cabinet de M. Bosc. ‘ 52. STAPHYLIN Couvert. STAPHYLINUS tectus. Pl. 3: Ag. 21. à. D. NT - a k A St. Noir ; élytres grandes , obscures ; pattes pâles. St. Niger, elytris fuscis abdomen fere obtegentibus, pedibus pallidioribus. Staphylinus tectus. Pavx. Staph. n°. 48. Parvus. Antennæ nigræ, basi pallidiores extrossum crassiores, thorace paulo longiores. Caput nigrum, thorace angustius. Thorax niger, summo margine testaceo - fuscente. Elytra testaceo -fusca , abdomen fere obtegentia. Corpus nigrum. Pedes pallidi. Il est petit , assez large. Les antennes sont noires , pâles à leur base, progressivement plus grosses , un peu plus longues que le cor- celet. La tête est noire, plus étroite que le, corcelet. Celui-est un NON 2e SE AUD HV Tai M 37 peu plus large que long, finement pointillé, noir, avec le bord d’un fauve obscur. Les élytres sont finement pointillées, presque de la lon- sueur de l’abdomen , d’une couleur testacée obscure. Le corps est noir. Les pattes sont pâles. Il se trouve en Suède, dans les plaies des Bouleaux. Du Cabinet de M. Bosc. 53. STaApHyLin social. STAPHYLINUS socialis. PI. 3. fe25%;uib. St. Noir ; élytres et pattes obscures. St. Niger, élytris depressis pedibusque fusco -rufescentibus. Staphylinus socialis. Pay. Staph. n°. 43. Minutus. Antennæ extrossum crassiores nigræ. Caput nigrum , thorace paulo angustius. Thorax niger nitidus, postice rotundatus. Elytra abbreviata , fusca. Pedes fusco - flavescentes. Il a une ligne de long. Les antennes sont noires , progressivement plus grosses , un peu plus longues que le corcelet. La tête est noire, un peu plus étroite que le corcelet. Celui - ci est noir luisant, pos- térieurement arrondi. Les élytres sont courtes, obscures. Les pattes sont d’un jaune obscur. Il se trouve en Suède, sur les plaies des Bouleaux. Du Cabinet de M. Bosc. 54. STAPHYLIN à collier. STAPAYNINUS collaris. Pl. 2. fig. 13, a. b. St. Jaune ; tête, élytres et extrémité de l’abdomen, noires. St. Flavus, capite, elytris abdominisque apice nigris. Staphylinus collaris. Payk. Staph. n°. 36. Parvus. Antennæ extrorsum crassiores , pilosæ , nigræ, apice flavæ. Caput nigrum , thorace paulo angustius. Thorax rotundatus, flavus, nitidus. Elytra brevia, punctata nigra. Abdomen rufum, ano nigro. Pedes flavi. Ilest petit. Les antennes sont progressivement plus grosses, velues, noires , avec l’extrémité jaune. La tête est noire, un peu plus étroite que le corcelet. Celui-ci est arrondi , jaune , luisant. Les élytres 38 NO 0% ES EN APE RME EX DEN sont pointillées, courtes , noires. L’abdomen est fauve, avec l'anus noir. Les pattes sont Jaunes. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède, sous les pierres. Du Cabinet de M. Bosc. 55. SrapayziN mélanocéphale. Sraruyzinus melanocephalus. PI. 4. fig. 32. a. b. St. Ferrugineux ; tête noire. St. Ferrugineus , capite atro. Fas. Mant. ins. tOM. 1. pag. 222. No. 32. Staphylinus melanocephalus. Pavx. Staph. no. 42. Minutus, ferrugineus , capite atro immaculato. Thorax canaliculatus, an- tice posticeque truncatus. Il est très-petit. Les antennes sont de la longueur du corcelet, avec la base et l'extrémité un peu plus grosses. La tête est noire, sans taches. Tout le corps est ferrugineux. Le corcelet est plus large que long, coupé antérieurement et postérieurement , marqué d’une ligne longitudinale enfoncée. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 56. STAPHYLIN nain. STrarxyziNus minutus. Pl. 6. fig. 53. a. b. St. Déprimé, noir ; élytres presque striées. St. Depressus niger , elytris substriatis. Staph. depresso paulo minor. Corpus nigrum nitidum. Antennæ extrorsum crassiores thoracis longitudine. Thorax antice posticeque truncatus. Elytra substriata. Il est un peu plus petit que le Staphylin déprimé. Le corps est noir. Les antennes sont de la longueur du corcelet , progressivement plus grosses. Le corcelet est coupé postérieurement , presque échancré antérieurement. Les élytres sont courtes, presque striées. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. N°49: N°. 43. OXYPORE, OXYPORUS. PP ———— se les auteurs entomologiques ont confondu ce genre d’insectes avec celui de Staphylin, parce qu’ils n’avoient considéré que les an- tennes et la forme du corps. M. Fabrians, en établissant les carac- ières génériques sur les parties de la bouche , a dû nécessairement séparer les Oxypores des Staphylins ; et pour exprimer en même-tems la faculté que ces insectes ont de marcher avec célérité , il leur a donné un nom formé des deux mots grecs oëvs et mous, qui signifient pied agile. La principale différence que l’on remarque entre les Sta- phylins et les Oxypores , c’est que les premiers ont les mandibules dentées et les antennules filiformes , tandis que ceux-ci ont les man- dibules simples et le dernier article des antennules postérieures, large, en forme de croissant. Les Péderes se distinguent par les mandibules dentées et les antennules antérieures en masse. Les antennes des Oxypores sont de la longueur de la tête et com- posées de onze articles, dont le premier est gros, un peu alongé ; les suivant sont grenus ; les cinq à six derniers sont plus larges et per- foliés : elles sont insérées à la partie antérieure un peu latérale de la tête, à la base supérieure des mandibules. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 1. a. a.) est cornée, antérieurement P 5 ? échancrée et ciliée. Les mandibules { b. b. ) sont grandes , cornées, arquées, très- , AA ? pointues, simples : elles sont ordinairement croisées, lorsque l’insecte les tient en repos. Les mâchoires ( c. c.) sont presque cornées et bifides : la division interne est courte et pointue ; l’extérieure est beaucoup plus grande et arrondie. Coléoptères, Tome III, À 2 NO: 49: OBCATSP ROME La lièvre inférieure ( d.) est petite, étroite, presque échancrée , et coriacée. Les antennules antérieures { e. e. ) sont filiformes et composées de quatre articles, dont le premier est court, les deux suivans sont alon- gés, à peine coniques ; le dernier est un peu plus court, cylindrique et obtus : elles sont insérées à la base de la pièce extérieure des ma- choires. Les postérieures { f: f. ) sont aussi longues que les antérieures et composées de trois articles dont le premier est très-court ; le second très-alongé, un peu renflé à son extrémité ; et le dernier court, large, figuré en croissant : elles sont insérées à l’extrémité latérale de la lèvre inférieure. La tête est grande et portée en avant. Les yeux sont arrondis, saillans., et placés à la partie latérale un peu antérieure de la tête. Le corcelet est muni d’un très-léger rebord. L’écusson est imper- ceptible. Les élytres sont coriacées, dures , très - courtes ; elles ca- chent deux aîles membraneuses , répliées , et laissent à nud toute la partie supérieure de l’abdomen. Les pattes sont de longueur moyenne ; les cuisses sont simples , et les jambes sont munies de poil très-court. Les tarses sont filifor- mes et composées de cinq articles, dont le second et le dernier sont les plus longs ; celui-ci est terminé par deux ongles crochus. Les habitudes des Oxypores diffèrent un peu de celles des Staphylins, quoique la forme du corps soit à-peu-près semblable. Au lieu de fré- quenter les fumiers, les ordures et les charognes , comme les derniers, les Oxypores habitent les agarics et les bolets ; c’est là que la larve vit et prend son accroissement ; c’est là qu’on trouve l’insecte parfait en troupe plus ou moins nombreuse ; c’est là enfin que se fait l’accou- plement. O X'M'PIOPRYE CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes à peine plus longues que la tête, Onze articles grenus; les derniers un peu plus gros et perfoliés. Lèvre supérieure cornée , é- chancrée, ciliée. Mandibules grandes, cornéés, arquées, pointues simples. Mächoires presque cornées , bifides ; division intérieure plus courte , aigue ; l’extérieure plus grande, arrondie. Lèvre inférieure cornée , étroi- te, presque échancrée. Quatre antennules. Les anté- rieures filiformes,quadriarticulées: premier article petit; les suivans alongés , presque coniques ; le der- nier cylindrique. Les postérieures triarticulées : premier article petit, le second alongé , le dernier plus large , en croissant. OX VOPIOFRNE: 3 OXYPORTUS: CHARACTER GENERIS, ÂAntennæ capite vix longiores, undecim - articulatae : articulis granulatis , ultimis paulo cras- sioribus perfoliatis. Labium swperius corneum, e- marginaturn ciliatum. Mandibulæ magna, corneæ, arcuata, acuta, simplices. Maxillæ subcorneæ , bifidæ : lacinia interiori breviori, acuta ; exteriori majori roturdata. Labium izferius corneum, an- gustum: subemarsinatum. Palpi quatuor. Anteriores fili- formes quadriarticulati : articulo primo minimo aliis elonsatis sub- conicis , ultimo cylindrico. Pos- ceriores triarticulati : articulo pri- mo minimo , secundo elongato , _ uliimo latiori lunato, 4 Ne.:43) OX CP OÏRIE ÉShPIE CES 0 1. Oxvrore fauve. Oxrrorvs rufus. PL 1. fig. 1. à. b. c. d.e. O. Fauve, tête, extrémité des élytres et de l'abdomen, noires. O. Rufus, capite, elytrorum abdominisque posticis nigris. FAg. Syst. Ent. page 267. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 338. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 222. 109.11. Staphylinus rufus, capite, elytrorum abdominisque posticis nigris, femori- bus basi nigris. Lan. Syst. Nat. pag. 684. n°. 6. — Faun. Suec. n°. 844. Staphylinus flavus, capite, elytris abdomineque postice nigris. Gæorr. ins. tom. 1. pag. 370. n°. 22. Le Staphylin jaune, à tête, étuis et anus noires. Georr. ib. Staphylinus rufus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 24. n°. 10. PL. 1. Ho. 1T4e1 12 Staphylinus pallidè rufus, elytris cœrulescentibus, capite et apice abdomi- nis nigris. Gap. Sat. 80. Scuazrr. Icon. ins. tab. 85. fis. 3. Staphylinus rufus. Payk. Staph. n°. 10. Staphylinus rufus. ScoP. Ent. carn. n°. 50. Staphylinus rufus. Por. Mus. Grœc. pag. 49. Staphylinus rufus. Scxraxk. Enum. ins. Aust. n°. 458. Staphylinus rufus. Virr. Ent. tom, 1. pag. 412. n°. 6. - Staphylinus rufus. Fourc. Ent. Par. tom. 1. pag. 170. n°. 22. Antennæ rufæ apice fuscescente , caput nigrum. Thorax rufus. Elytra nigra ; basi maculà rufà. Abdomen rufum , apice nigrum. Pedes rufi, basi nigris. Les antennes sont fauves , un peu obscures à leur extrémité. La tête est noire. Le corcelet est fauve, lisse, légérement rebordé. Les élytres sont noires, avec une tache fauve à leur base. L’abdomen est auve 7 xtrémité noire. Les pattes sont fauves , avec la base f: , avec l’extrémité P À des cuisses noire. Il se trouve dans toute l’Europe , dans les bolets, les agarics. a — N°. 44e No. 4. PÉDERE, PÆDERUS. oo mm. |: insectes, que Linné ét tous les Auteurs entomologiques avoient désignés sous le nom de Staphylins, ont été divisés par M. Fabricius en trois genres différens sous les noms de Ssaphylinus, Oxiporus et Paderus, d’après les différences que présentent les parties de la bou- che. Le premier de ces genres a les mandibules dentées, et les an tennules filiformes ; le second a les mandibules simples, et les anten- nules postérieures sécuriformes ; et le troisième a les mandibules den- tées, et les antennules en masse. Le mot Paederus, établi par M: Fabricius, parôîtroit dériver du mot latin pædor, qui signifie saleté, ou de pæderos, mot grec donné à une espèce de plante , si cet Au» teur lui-même ne le plaçoit parmi les noms latins obscurs, ou dont la signification est inconnue. Les antennes des Péderes sont filiformes, à-peu-près de Ia longeur du corps ; et composées de onze articles un peu coniques , presque égaux entre eux : elles sont insérées à la partie latérale antérieure de la tête, un peu au-devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure (PL. 1. fig. 1. a. a. )est large, courte, cornée, légérement échancrée, Les mandibules (b. b.) sont cornées, arquées, munies de plusieurs dents aigues au milieu de leur partie interne. Les mâchoires ( c. c.) sont cornées, bifides : la division interne est courte , pointue ; latéralement ciliée ; la division extérieure est grande, arrondie, un peu ciliée, La lèvre inférieure ( d,) est plus ou moins avancée , coriacée, en tière ou presqu'échancrée à son extrémité. Les antennules antérieures ( e.e.) sont beaucoup plus longues que Coléoptères. Tome III. À > No 7%. P'ÉNDIENR € les postérieures , et composées de quatre articles dont Îe premier est petit, le second très-long, le troisième allongé et renflé à son extré- mité, et le quatrième court et aminci : elles sont insérées à la base de la pièce extérieure des mâchoires. Les postérieures { f. f.) sont courtes, filiformes , et composées de trois articles dont les deux premiers sont égaux et cylindriques , et le dernier est court et aminci : elles sont insérées à l’extrémité latérale de la lèvre inférieure. La tête est à-peu-près de la largeur du corcelet et portée en avant. Les yeux sont arrondis , plus où moins saïllans, et placés à la partie latérale de la tête. Le corcelet est arrondi, sans rebord. 1’é- cusson est très-petit, et manque quelquefois entièrement. Les élyires sont courtes, convexes ; rebordées, coriacées ; elles couvrent deux aîles membraneuses repliées, et laissent à nud toute la partie supérieure de l'abdomen. Les pattes sont simples et de longueur moyenne : les jambes sont munies de quelques poils courts , les tarses sont filiformes et compo- sées de cinq articles dont le pénultième est court, bilobé , et légére- ment garni de houpes en - dessous : le dernier est terminé par deux petits ongles crochus. Les Péderes fréquentent les bords sablonneux des rivières et de la mer ; on les trouve aussi quelquefois autour des mares et des étangs. Ils courent avec beaucoup de légéreté et s’envolent aisément. Sem- blables anx Staphylins , ils relèvent, lorsqu’on les saisit, l’extrémité de leur ventre et en font sortir deux petites appendices oblongues. Ils se nourrissent d’autres petits insectes qu’ils rencontrent ou qu’ils at- trappent à la course. Leurs larves ne diffèrent pas de celles des Sta- phylins. No. 44. PÉDERE 2 NE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , un peu plus longues que le corcelet : onze articles presqu’égaux et coniques. Lèvre supérieure cornée , ci- liée , presqu’échancrée. Mandibules cornées, arquées, aigues, dentées. Mächoires cornées , bifides : division extérieure plus grande, arrondie ; l’intérieure plus courte, aigue , intérieurement ciliée. Lèvre inférieure cornée, pres- que échancrée. Quatre antennules inégales ; les antérieures plus longues, qua- driarticulées : second article long et cylindrique , le troisième en masse, et le dernier court et min- ce. Les postérieures filiformes , triarticulées ; dernier article court ét mince. CHARACTER GENERIS. Antennæ f//iformes , thorace pau- Lo longiores undecimarticulatae : articulis subaegualibus conicis. Labium superius correum ci- liatum, subemarginatum. Mandibulæ cor1ea, arcuata, acutae , dentatae. Maxillæ core, bifidaæ ; laci- nia exteriori majori, rotundata; interiori breviori , acuta, intùs ciliata. Labium zrferius corneum sub- CINATSIT ALU Palpi quatuor inaequales ; an- ceriores longiores , quadriarticu- laëi : cylindrico ; tertio clavato ; ulri- articulo securndo longiori mo minori brevissimo. Posterio- res Jiliformes triarticulati : arti- culo ultimo minori brevissimo. ES PE C'E'S 1. Pénere ruficolle. Papsrus ruficollis. Pl. 1. fig. 1. a. b.c. P. Noir ; corcelet fauve, élytres bleues. P. Niger, thorace rufo, elytris cyaneis. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 243. — Spec. ins. tom. 1. pag. 339. n°. 2.—Mant. ins. tom. 1. pag. 223. n°. 2. Staphylinus atro cœrulescens, thorace rubro. GEorr. ins. tom. 1. pag, 370. n°. 23. Le Staphylin noir à corcelet rouge. GErorr. ib. Staphylinus ruficollis. Pavk. Staph. Suec. n°. 18. Magnitudo et statura Pæd. riparii. Antennæ nigræ basi rufescentes. Caput nigrum. Thorax lævis, rotundatns, rufus. Elytra cyanea, punctata. Corpus atro - cœruleum. Pedes nigri. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Pédere riverain. Les antennes sont noires avec la bâse fauve. La tête est noire. Le cor- celet est lisse , arrondi, jaune. Les élytres sont bleues , pointillées. Le corps est d’un noir bleuâtre. Les pattes sont noires. Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur le bord des eaux. 2. PÉDERE riverain. Pæperus riparius. Pl. 1. fig. 2. à. b. c. d. P.Fauve, élytres bleues ; tête et extrémité de l’abdomen, noires. P. Rufus, elytris cœruleis, capite abdominisque apice nigris. Far. Syst. Ent. pag. 268. n°. 1.— Spec.ins. tom. 1. pag. 339. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. page 223. n°. 1. Staphylinus riparius. Lix. Syst. Nat. pag. 684. n°. 8. — Faun. Suec. n°. 846. Staphylinus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 369. n°. 21. Le Staphylin rouge à tête noire et étuis bleus. GEorr. ib. Staphylinus riparius. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 28 n°. 14. PI. 1. fig. 18. Staphylinus gregarius. Scep. Ent. carn. n°. 308. No. 44 PÉ DER E: 5 Staphylinus riparius. Scnranrk. Enum. ins. aust. n°. 441, Staphylinus riparius. Payx. Staph. Suec. n°. 19. Scxarrr. Icon. ins. tab. 11. fig. 5. Staphylinus riparius. Fourc. Ent. par. tom. 1. pag. 170. n°. 21. Staphylinus riparius. Vi. Ent. tom. 1. pag. 415. n°. 6. Magnus in hoc genere. Antennæ nigræ , basi rufæ. Caput nigrum. Thorax lævis, rufus. Elytra nigro-cærulea, punctata. Abdomen rufum, apice nigrum. Pedes ruf, seniculis nigris. Les antennes sont noires , fauves à leur bâse. La tète est noire. Le corcelet est lisse, fauve. Les élytres sont d’un noir bleuâtre et pointillées. L’abdomen est fauve , avec l’extrémité noire. Les pattes sont fauves, avec les genoux noirs. Il se trouve aux environs de Paris, sur le bord des eaux. 3. PÉDERE testacé. Pzprrvs testaceus. Pl. 1. fig. 6. a. b. P. D’un brun testacé ; yeux noirs. P. Fusco-testaceus , oculis nigris. Staphylinus testaceus. Payk. Stap. Suec. n°. 20. Magnitudo præcedenti. Corpus testaceum , plus aut minus fuscum. Oculi minuti nigri. Il est de la grandeur du précédent. Le corps est d’une couleur tes- tacée, plus ou moins obscure. Les yeux sont noirs. La tête, le cor- celet et les élytres sont trés-finement chagrinées. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède, 4. Pépere bimoucheté. Pæprrvs bisuttatus. PI. 1. fig. 3. à. b. P. Noir ; élytres avec un point blanc ; yeux saillans. P. Niger, elytris puncto albido, oculis prominulis. Fas. Gen. ins. Mant. pag, 241.—Spec. ins. tom. 1. pag. 336. no. 13.—Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°, 20. Staphylinus biguttatus niger , elytris puncto fulvo. Lin. Syst. Nat. pag. 685. n°, 15.—Faun. Suec. n°. 851. 6 N°:744. TP É D'ERÎE Staphylinus clavicornis niger immaculatus , thorace rotundato lævis, anten- nis extrorsum crassioribus. Fas. Gen. ins. mant. pag. 242. — Spec. ins. tom. r. pag. 336. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 221. n°. 21. Staphylinus ater, oculis prominentibus crassis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 371: n°. 24. Le Saphylin junon. Grorr. ib. Staphylinus juno. Payk. Staph. Suec. n°. 25. Staphylinus biguitatus. Scnranx. Enum. ins. aust. n°. 446. Staphylinus biguttatus. Fourc. Ent. par. tom. 1. pag. 170. n°. 24. Magnitudo ferè præcedentium , at statura diversa. Corpus nigram. Oculi magni, prominuli. Thorax rotundatus, rugosus. Elytra rugosa immaculata aut puncto albo notata. Pedes nigri, interdum rufi. Il est presque de la grandeur des précédens. Les antennes sont presque en masse , noires entièrement et quelquefois fauves à leur bâse. Le corps est noir. Les yeux sont grands, arrondis, très-saillans. Le corcelet est arrondi, chagriné. Les élytres sont chagrinées , sans taches ou marquées d’un point blanchâtre. Les pattes sont noires et quelquefois fauves à leur base ou même entièrement fauves. T1 se trouve dans presque toute l’Europe, sur le bord des eaux. M. Geoffroy croit que les individus qui ont le point blanc sur les tlytres , sont les mâles. 5. P#pere muselier. Pæprrus proboscidens. PI. 1. fig. 5. a. b. P. Chagriné noir ; base des antennes et pattes jaunes. P. Scabriusculus niger, antennarum basi pedibusque flavis. Similis P. rugoso , at duplo minor. Antennæ extrorsum crassiores, nigræ ; basi flavæ. Corpus nigrum pedibus flavis. Caput , thorax elytraque scabriuscula. Labium inferius porrectum longitudire thoracis. Il ressemble au Pédere chägriné , mais il est une fois plus petit. Les antennes sont renflées vers l’extrémité, noires, avec la base jaune. Le corps est noir, avec les pattes jaunes. La tête, le corcelet et les élytres sont chagrinés. Il se trouve aux environs de Paris, sur le bord des eaux. Du Cabinet de M. Tigny. NÉ 44) PE DIÈ RE 7 6. PÉpere orbiculaire. PæprErvs orbiculatus. Pl. 1. fig. 7. à. b. P. Noir ; antennes et pattes fauves ; tête grosse, orbiculaire. P. Niger, antennis pedibusque rufescentibus, capite majori orbiculato- Staphylinus orbiculatus. Payx. Staph. Suec. n°. 26. Parvus. Corpus nigrum , antennis pedibusque rufescentibus. Caput crassum ; orbiculatum , subscabrum. Thorax erbiculatus , capite angustior , subrugosus. Il-a environ deux lignes de long. Les antennes sont fauves, un peu plus courtes que corcelet. La tête est grosse, finement chagrinée, noire. Le corcelet est noir, finement chagriné , séparé de la tête et du corcelet par un étranglement mince. Les élytres sont noirâtres. Le corps est noir. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Tigny. 7. PéDere bicolor. Purprrus bicolor. PI]. 1. fig: 4. à. à. P. Noir; corcelet, élytres et pattes fauves. P. Niger , thorace, elytris pedibusque rufescentibus: Parvus, linearis. Antennæ fusco -rufescentes. Caput nigrum ore rufescente: Thorax rotundatus rufus. Elytra rufa. Abdomen nigrum. Pedes rufi. Il est petit, linéaire. Les antennes sont d’un fauve obscur. La tête est noire , avec la bouche fauve. Le corcelet est arrondi, fauve. Les élytres sont fauves, sans taches. L’abdomen est noir. Les pattes sont fauves. 11 se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. HR ARE Li * ES ue HUAaR) t it au : . \ OS ONE VAN AT DENON ï en # PREUR TE + 'AORES SR IEUISLE nt: Et) 3 Re ram ne TT SEC TUE ONU L Cinq articles aux tarses des deux premières paires de pattes, qua- tre articles aux tarses de la dernière paire de pattes. No, 44. (à) COSSYPHE, COSSYPHUS. ER C: genre, dont nous ne connoiïssons encore qu’une seule espèce ; est remarquable par la forme du corps très-déprimée , par le rebord du corcelet et des élytres, très-grand, presque foliacé, par les anten- nes courtes, terminées en masse perfoliée ; enfin, le nombre des articles des tarses doit surtout le distinguer des Lampyres, avec lesquels il a été confondu , quoiqu'il n’y ait entre lui et ces insectes d’autre rap- port que celui de la dilatation du corcelet. Nous avons donné à ce genre le nom de Cossiphe, du mot grec Kocoi@os, employé par les Grecs, pour désigner diverses espèces d’animaux, qui nous sont in- connues. Les antennes sont plus courtes que le corcelet et composées de P onze articles, dont le premier assez gros, le second court, les suivans alongés , les quatre derniers distincts, en masse perfoliée. , q , P La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- P P , bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre anten- , 3 ‘nules. La lèvre supérieure est courte, cornée, arrondie, ciliée. Les mandibules (PI. 1. fig. 1. 4. a.) sont courtes, cornées, arquées, bifides à leur extrémité. Les mâchoires ({ b. b.) sont courtes, cornées, composées de deux , 9 pièces, l’une interne, plus courte, presque cylindrique ; l’autre exté- rieure, un peu plus grande, renflée au milieu, et terminée en pointe. La lèvre inférieure ( c) est cornée, avancée, plus large que la lèvre snpérieure , et légérement échancrée. Coléoptères. Tome IIL: A 2 N°) 44(068)) CrONSNSIM PURE: Les antennules antérieures ( d. d. ) une fois plus longues que les postérieures , sont composées de quatre articles, dont le premier est mince, court , le second alongé , presque cylindrique, le troisième court, presque conique, le quatrième large, sécuriforme. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les postérieures (e. e.) sont filiformes et composées de trois articles, dont le premier court, le second et le troisième presque égaux. Elles sont insérées à la partie latérale, un peu antérieure de la lèvre inférieure. La tête est petite, attachée sous le corcelet. Les yeux sont petits, arrondis et saillans. L’écusson est petit et presque en cœur. Les élytres embrassent l’ab- domen par les côtés, et elles ont un très-large rebord, presque folia- cé , semblable à celui du corcelet. Les pattes sont courtes, simples. Les tarses des quatre pattes an- térieures sont composées de cinq articles, et ceux des pattes posté- rieures seulement de quatre ; le dernier de tous à au milieu de sa partie inférieure , un prolongement aigu, formé par une entaille demi- circulaire. Nous n’avons pas pu encore connoître ni la manière de vivre de Vinsecte parfait , ni sa larve. N°44 NES): COSSYPHE. 3 a —— GtO'S S'Y PIE CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes plus courtes que le corcelet, un peu en masse, com- posées de onze articles ; les qua- tre derniers en masse. Lèvre supérieure, cornée ; ar- rondie, ciliée. Mandibules cornées, arquées, bifides. Méchoires cornées , bifides : divifion intérne, courte, presque cylindrique ; divifion externe plus grande , renflée, terminée en poin- te. Lèvre inférieure cornée, légé- rement échancrée. Quatre antennules inégales:les antérieures plus longues, quadri- articulées ; le dernier article large, sécuriforme : les postérieures tri- articulées, le premier article plus petit ; les deux autres presque é- gaux. COSYFPHUS, CHARACTER GENERIS. Antennæ fLorace breviores , subclavatae , undecim articula- ta ; articuli quatuor ultimi cla- vati, perfoliati. Labium szperius, corneum, ro- éundatum, ciliatum. Mandibuloæ corneae, arcuataæ, bifidae. Maxillæ correaæ, bifidae ; la= cinia inferiori, breviori, subcy- lindrica ; exteriori, longiori, gib- ba , acuminata. Labium zrferius corneum , sub- eMmarSinaEUM. Palpi quatuor inaequales : an- zeriores longiores , quadriarticu- lati ; ultimo articulo ; larsiori , securiformi : posteriores brevio- res, triarticulati ; articulo primo minimo ; ultimis subaequalibus. 4 N°. 44: (bis) COSSYPHE) © ERSVPLE CES: 1. Cossvrmr déprimé. Cossyraus depressus. C. Brun ferrugineux ; élytres avec deux lignes longitudinales , é- levées. C. Fusco - ferrugineus ; elytris lineïs duabus elevatis. Lampyris depressa fusca ; clypei elytrorumque margine dilatato plano. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 254. n°. 18.— Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 19. Lampyris depressa. Fursc. Arch. ins. 7. pag. 171. n°. 2. tab. 46. fig. 7. Totus fuscus minime nitidus , margo et clypei etelytrorum valde dilatatus, planus vix reflexus. Elytra stria unica in medio eleyata. Faz. Il a environ six lignes de long et près de trois de large. Tout le corps est brun-ferrugineux. Le corcelet et les élytres ont des rebords planes, très-larges, d’un brun ferrugineux plus pâle. Les pattes sont brunes. _ Ilse trouve aux Indes Orientales , sur la côte de Coromandel. N°. 465. N°. 4. MELOÉ, “£L0Er. C: genre a été confondu avec les Cantharides , par Linneus , De Geer et plusieurs auteurs. Le nom de Meloe, qui lui a été donné par Linneus, et conservé par Geoffroy et Fabricius, pourroit venir du mot grec Meaas, qui veut dire noir, à cause de la couleur générale de ces insectes, qui sont d’un très-beau noir. Ces insectes ont quelques rapports avec les Mylabres de Fabricius, et les Cantharides de Geoffroy ; mais ils diffèrent des premiers, par la lèvre inférieure qui est membraneuse dans les Mylabres, et cornée dans les Meloés, et des secondes, par leurs antennes moliniformes , tandis que celles des Cantharides sont filiformes. Les antennes sont moniliformes, un peu plus longues que la tête et le corcelet. Elles sont composées de onze articles ; le premier est grand , tronqué antérieurement , le second est petit, applati , les au- tres sont arrondis, celui du milieu est tronqué dans le mâle, le der- nier est setacé. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure (PI. 1. &. ) est cornée , échancrée antérieu- rement. Les mandibules ( b. 6.) sont triangulaires, arquées , comnées, ai- gues et sans dents. | Les mâchoires { c.c.) sont cornées, droites, comprimées, bifides, les deux divisions presque égales, l’externe un peu plus grande, ar- quée , aigue , l’interne tronquée. La lèvre inférieure ( d.) est cornée, retrécie antérieurement pour Vinsertion des antennules , légérement échancrée. Les antennules antérieures ( e, e. ) sont plus longues que les pos- Coléoptères. Tome ZII. AUS A : No. 1750 I Et RIO.É: térieures, composées de quatre articles : le premier trés-petit, le se- cond et le troisième grands, triangulaires , le dernier ovoide. Les antennules postcrieures ( f. f.) sont composées de trois arti- cles : le premier est très-petit, le second est allongé, le troisième est large, tronqué. La tête est large, déprimée de devant en arrière, inclinée sous le corcelet. Le corcelet est presque cubique, un peu rétréci postérieurement. Les élytres sont molles, se recouvrant à la suture, et ordinaire- ment plus courtes que l’abdomen. Il n’y a point d’aîles. L’abdomen est composé d’anneaux distincts et moux. Les stigma- tes s’apperçoivent facilement. Les pattes sont longues, les cuisses et les jambes sont comprimées, Les jambes sont un peu arquées. Les tarses sont composées de cinq articles aux deux premières paires de pattes, et de quatre seu- lement à la dernière. Le premier article des tarses est allongé ; le dernier est terminé par deux crochets doubles, un externe et un au- tre plus petit, interne. Ces insectes se trouvent, au mois de maï, dans les champs, dans les terres labourées. Ils se nourissent de feuilles de végétaux. Lors- qu'on les prend , on voit sortir de l’articulation de chaque genou ; une gouttelette d’une liqueur jaune et visqueuse. Les femelles ont le ventre extrémement gros, au mois de mai; elles marchent lourde- ment. Elles déposent dans la terre les œufs contenus dans cet énorme ventre ; ils sont en tas, oblongs, d’unc couleur orangée, claire. Les larves en sortent au bout d’un mois. Ces larves sont très - petites ; hexapodes , leur couleur est d’un jaune d’ocre avec les yeux noirs ; la tête est un peu ovale et applatie, garnie de deux antennes , de quatre antennules et deux mandibules longues et crochues. Les antennes sont triarticulées et terminées par un long poil. Le corps est composé de douze anneaux, les trois pre- miers, plus grands que les autres, servent d’attache aux pattes et pa- roissent tenir la place du corcelet. L’extrémité de labdomen est gar- nie de quatre filets très-fins, dont deux longs et deux courts. Les No. 45. ME L O É a paites de ces larves sont terminées par deux crochets aigus , entre lesquels on voit une pièce large applatie et lauceolée. Ces insectes s’aident aussi à marcher et à s'attacher au moyen d’un mammelon qu’ils ont à la partie postérieure de l'abdomen. M. De Geer, ayant mis des mouches avec ces larves , remarqua qu’elles s’attachoiïent en grand nombre sous leur corcelet et sucoient la mouche au point de la faire périr en peu de tems. Ces insectes ont la propriété vesicante des Cantharides vesica- foires , mais avec beaucoup moins d'énergie ; on les regardoit autre- fois comme spécifique contre la rage, on les faisoit entrer dans la composition de certains emplâtres. No. 45. ASS) MELOK oo Fr M E L O É. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes moliniformes , com- posées de onze articles, le second très-petit , ceux du milieu plus FAAES Lèvre supérieure cornée, échan- crée. Mandibules arquées, cornées, sans dents. Mächoires cornées , droites; comprimées , bifides, deux divi- sions presque égales ; externe ar- quée ; l’interne tronquée. Lèvre inférieure cornée , ré- trécie antérieurement. Quatre antennules inégales ; les antérieures plus longues , qua- driarticulées : le premier article très-petit, le dernier ovoide. Les postérieures triarticulées : le pre- mier article très-petit, le troisième large , tronqué. M E LOE. CHARACTER GENERIS. ÂAntennæ znoliniformes, unde- cim articulatae ; secundo articulo minori, 71ediis crassioribus. Labium superius corrzeum , e= MATSINAEUTIL. Mandibulæ arcuatae, corneae, edentatæ. Maxillæ corrzeæ, recra , com pressæ, bifidæ ; laciniae , subae- guales ; externa arcuata , inter: na truncafa. Labium inferius corzeum ; anterius COQATCÉAEUTIL. Palpi quatuor inaequales ; an- ceriores longiores, quadriarticu- lati ; primo articulo minimo , ul- timo ovali ; posteriores triarti- culati ; articulo primo minimo ; ertio dilatato, truncato. Em — No. 45. MELOË 4 ms EASCPrE EC, ES. ‘1. Mezoé proscarabé. Mszor proscarabeus. PI. 1. fig. 1. a. b. c. d. c: M. D'un noir violet, chagriné. M. Corpore violaceo, scabro. Meloe proscarabeus , corpore violaceo. Lrx. Syst. Nat. pag. 679. n°. 1.— Faun. Suec. n°. 596. Meloe proscarabeus. Fas. Syst. Entom. pag. 259. n°. 1.—Spec. ins. tom. 1. pag. 327 n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 215. n°. 1. _ Meloe. Grorr. ins. tom. 1. pag. 577. n°. 1. PL. 7. fis. 4. Le proscarabé. Grorr. ib. Cantharis proscaræbeus aptera, violaceo-nigra. Dec. Mém. tom. 5. pag. 3r: PL x. fs. r. Scarabeus mollis , à nigro-violä nitens. Lrsr. Scar. angl. pag. 392. n°. 27. Proscarabeus. Movwrr. Theat. ins. pag. 162. fig. media. Vermis mayalis. Crur. Hemerob. pag. 81. n°. 73. Proscarabei femina. Joxsr. ins. pag. 74. tab. 14. Frisou.ins. V. 6. tab. 6. fig. 5. Hurex. ins. 2. tab. 9. Scxazrr. Icon. tab. 35. fig. 5.— Elem. tab. 82. Bercsr. Nomencl. 1. 17. 15. tab. 2. fis. 15. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. 10.— Car. ins. tab. 7. fis. 54. Scop. Entom. carn. n°. 184. Meloe proscarabeus. Fourc. Ent. par. tom. 1. pag. 176. Vrzz. Ent. tom. 1. pag. 397. n°.1. Niger, violaceus. Caput nigrum scabrum, thorace latius. Thorax niger sca« ber, angulatus , subquadratus , postice truncatus , emarginatus. Elytra nigra, mollia , scabra, suturæ incumbentia , abbreviata. Abdomen gibbum, nigrum. Pedes nigri. Intermedius antennarum articulus maris dimidiatus. Feminæ antennarum primi articuli pilosi. Le mâle est plus petit que la femelle , et n’a guères que huit lignes de long. Il est entièrement noir. Les antennes sont renflées dans leur 6 N°. 45. ME L O É. milieu et coudées ; l’article du milieu est hémisphérique. La tête est plus large que le corcelet, chagrinée. Le corcelet est étroit, chagri- né. Les angles sont bien marqués ; il est presque carré. Les élytres sont noires, molles, chagrinées , plus courtes que l’abdomen et se recouvrant à la suture. Le ventre est noir ; les stigmates sont très- apparens. Les pattes sont noires. Les antennes de la femelle sont moniliformes, moins renflées que celles du mâle dans leur milieu. Les premiers articles sont hérisés de poils noirs. Le ventre est très-volumineux. Il se trouve dans toute l’Europe. 2, MELoË de mai. Mrioz mayalis. PI. 1. fig. 4. à. b. d. M. Anneaux de la face supérieure de l'abdomen d’un rouge-cui- Vreux. M. Segmentis dorsalibus abdominis rubro-cupreis. Meloe mayalis segmentis dorsalis abdominis rubris. Lix. Syst. Nat. pag. 679. n°. 2. Meloe mayalis. Fas. Syst. Ent. pag. 259. n°. 2.—Spec. ins. tom. 1. pag. 327. n°. 2.— Mant. ins. tom. 1. pag. 215. n°. 2. Proscarabeus alter. Frrson. ins. v. 6. tab. 6. fig. 4. Scuagrr. Icon. tab. 5. fig. 6. Poxrorr. Att. dan. 5. tab. 29. Vizz. Ent. tom. 1. pag. 398. n°. Meloe proscarabei valdè affinis. Caput et thorax scabra , nigro - cuprea. Elytra scabra , nigro-ænea , abdominis segmentis dorsalibus rubro - cupreis. Il ressemble beaucoup au précédent. La tête et le corcelet sont d’un rouge cuivreux. Le corcelet est très-chagriné. Les élytres sont cha- grinées, d’un noir bronzé. L’abdomen est gros. Les segmens dorsaux sont d’un rouge cuivreux avec Îa base bleuâtre. Il se trouve dans toute l’Europe. Nota. M. de Tigny a vu cette espèce accouplée avec la précédente, 3. Merof lisse. WEL0E laevigatus. PL, i. fc. 5e. D. N°. 45. ME L O É. 7 M. Noir ; corcelet rebordé, élytres lisses, très-courtes. M. Ater, thorace marginato , elytris brevissimis lævibus. Similis Mel. proscarabæo. Corpus atrum. Thorax tetragonus, capite angus- tior, marginatus. Elytra brevissima , lævia. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Meloé Proscarabé, Tout le corps est très-noir. La tête est lisse, penchée. Le corcelet est quarré, un peu plus étroit que la tête, muni de rebords tran- chans. Les élytres sont lisses , très - courtes. Ii se trouve dans les endroits sabloneux de la Catalogne. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 4. MEroé automnale. Mrzor automnalis. Pl. 1. fig. 2. à. b. M. Noir ; lisse , quelques points excavés sur les élytres. M. Niger, lævis, elytris punctis excavatis raris. Mel. proscarabei valdè affinis, sed minimus, niger, nitidus. Caput et tho: rax lævia. Elytra glabra, ferè longitudine abdominis. Punctis raris excavatis. Il est très-voisin du Meloé proscarabé , mais beaucoup plus petit; il n’en est peut-être qu’une variété. Il est d’un noir brillant. La tête et le corcelet sont parfaitement lisses. Les élytres sont unies, avec quel- ques points excavés ; elles sont presque de la longueur de l’abdomen. Il se trouve en Europe. 5. Mrzoé bordé. Mrszror marginatus. P1. 1. Ho SNA b, M. Noir ; bords des élytres et du corcelet, jaunes. M. Niger, thoracis elytrorumque margine ferrugineo. Fas. Spec. ins. tom. 4. pag. 328. n°. 3.— Mant. ins. tom. 1. pag. 215. n°. 3. Meloe Aungarus apterus , ater, lævis, thoracis basi elytrorumque margine inferiore ferrugineis. ScHranck. beytr. 71. 19. Meloe marginatus. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 05. n°. 13. Meloe hungarus. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 404. n°. 21. 8 N°0. 45. M E L O £. Duplo minor Meloe proscarabeo. Caput nigrum antennis moliniformibus: Thorax niger margine ferrugineo. Elytra abbreviata , lævia , concava, nigra margine exteriori ferrugineo. Abdomen et pedes nigra , obscure RE im- maculata, Alæ nullæ. Fas. Xl est moitié plus petit que le Meloé proscarabé. La tête est noire. He corcelet est noir, bordé de ferrugineux. Les élytres sont courtes, noires, lisses, avec le bord extérieur ferrugineux. 1’abdomen et les pattes sont d’un noir pâle. T1 se trouve en Provence, en Tialie. N°. 46. No. 44 CANTHARIDE,CA4NTHARTS. < A l'exemple de MM. De Geer et Schaeffer, nous avons restitué le nom de Cantharide à des insectes connus de tous les tems sous ce nom, désignés de même dans tous les ouvrages de Médecine ; nom que M. Geoffroy leur avoit conservé, et que Linné a donné à des insectes très - différens, qui n’ont aucune vertu médicinale, ni riem de remarquable , et que nous avons nommés 7’Aéléphores. Le genre des Cantharides de M. Geoffroy comprend la plüpart des Nécydales de Linné et de M. Fabricius, qu’il ne faut pas cependant confondre avec les vraies Nécydales , qui n’ont que quatre articles aux tarses de chaque pattes, et qui sont de la famille des Capricor- nes. Les espèces placées par M. Geoffroy dans la seconde division des Cantharides, diffèrent peu des insectes de ce genre : elles ont, comme les Cantharides , des antennes filiformes, mais plus déliées ; et leurs tarses, garnies en-dessous de pelottes, sont terminées par deux chro- chets simples. Nous avons donné à ces insectes le nom d’AEdemere , de deux mots grecs qui signifient grosse cuisse. Linné a réuni sous un même genre, auquel il a donné le nom de Méloë , la Cantharide, le Méloë proprement dit, le Mylabre, la Cé- rocome ; la Notoxe et l’Apale : quelques uns de ces genres, comme; par exemple , le Méloë , le Mylabre et la Cérocome . auxquels on peut joindre celui de V'AEdémère, ont beaucoup de rapport avec la Cantharide, ils ne présentent des différences bien marquées que dans la figure de leurs antennes ; les tarses sont parfaitement semblables, et les parties même de la bouche du Proscarabé, du Mylabre, de la Chicorée et de la Cantharide vésicatoire , examinées avec attention, ne paroissent pas avoir des différences bien remarquables, ainsi qu’on peut le voir dans la description de ces parties. Les antennes sont moniliformes dans le Méloë ; elles vont en grossissant dans le My- Coléoptères. Tome III. À 1 No..46.0 © AN. DIN ANNE AD labre ; elles ont le dernier article en masse comprimée , dans la Cé- rocome ; les tarses enfin, sont garnies de pelottes , et terminées par deux crochets simples, dans l'AEdémère. | L’étymologie du mot Cantharide n’est point connue ; ce nom est placé par M. Fabricius parmi les noms grecs obscurs. Les antennes des Cantharides sont filiformes , et à-peu-près de la longueur de la moitié du corps de l’insecte : elles sont composées de onze articles, dont le premier est le plus gros, et le second le plus court , les autres sont presque cylindriques et égaux entre eux, le dernier est terminé en pointe mousse. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, d’une lèvre infé- rieure, de deux mandibules, de deux mâchoires et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure est large, ordinairement échancrée , rarement arrondie, et ciliée antérieurement. Les mandibules sont épaisses , dures, courtes, arquées , sans den< telures. Les mâchoires sont dures à leur base, membraneuses , dilatées et bifides, ou coupées transversalement à leur extérieure. Les divisions sont inégales ; lextérieure est plus grande que l'autre. La lèvre inférieure est échancrée et ciliée antérieurement , elle est presque membraneuse et un peu plus étroite que la lèvre supérieure, Les antennules sont courtes et presque filiformes , les antérieures sont composées de quatre articles, et non pas de trois, comme dit M. Fabricius ; le premier est court et petit ; les deux suivans sont égaux et coniques ; le dernier est un pen plus gros que ceux-ci, et il a une figure ovale - alongée ; elles ont leur insertion au côté extérieur de la partie membraneuse de la mâchoire : les deux postérieures sont plus courtes que les antérieures , et sont composées de trois articles, dont le premier est très-court et très-petit ; le second est plus gros, plus alongé et d’une figure conique ; le dernier plus gros et un peu plus court que le second, paroît comme tronqué ; elles ont leur in- sertion à la partie latérale de la lèvre inférieure, un peu au - dessous de sa base. La tête est plus large que le corcelet, et un peu applatie. L’insecte No. 46. CA NUIT H A RD DE: 3 la porte fort inclinée et très -recourbée en - dessous. Les yeux sont petits, ovales, peu saillans et placés derrière les antennes. Le corcelet est conique, la pointe est antérieure. Les élytres sont fléxibles dans toutes les espèces connues. L’écusson est petit et arrondi postérieurement. Les tarses sont filiformes , ils ne sont point garnis en-dessous de pelottes ; mais vus à la loupe, ils paroïssent avoir des poils courts et serrés. Ceux des quatre pattes antérieures ont cinq articles , tandis que ceux des postérieures n’en ont que quatre. Le premier article est long, surt-tout dans les tarses postérieures ; les autres sont plus courts et vont en diminuant de longeur ; mais le dernier est plus alongé ; il est très - peu en masse, et il est terminé par deux paires de crochets joints ensemble, d’égale longeur et un peu recourbés. Ce caractère leur est commun avec le Méloë, le Mylabre et la Cérocome. Les larves des Cantharides ont leur corps mol, d’un blanc jaunû- tre, composé de treize anneaux. La tête est arrondie, un peu appla- tie, munie de deux antennes courtes, fiiliformes. La bouche est pour- vue de deux mâchoires assez solides et de quatre antennules. Ces larves ont six pattes courtes, écailleuses ; elles vivent dans la terre , et se nourrissent de diverses racines : parvenues à toute leur crois- sance , elles se changent en nymphe dans la terre, et n’en sortent que sous la forme d’insecte parfait, Les Cantharides vésicatoires se trouvent très-abondamment en Es- pagne ; on les appeloit même autrefois Mouches d’Espagne ; on les rencontre également en Italie, en France, en Allemagne, en Suède et dans presque toute l’Europe. Elles se nourrissent des feuilles du troëne , Lgustrum vulgare , du lilas, syrirga vulgaris , du chevre- feuille, loricera caprifolium , du sureau , sambucus nigra , du peu- plier noir et blanc et du catalpa, biononia catalpa. On les recueille en battant les arbres sur lesquels elles se trouvent ; elles tombent sur une nappe que l’on a eû soin d’étendre au pied ; on les fait périr promptement dans le vinaigre et ensuite sécher. C’est inutilement que quelques anciens auteurs ont conseillé de jetter la tête, les pattes et les élytres. L’odeur qu’elles répandent est très-désagréable et peut être dangereuse lorsqu’elle est forte et long-tems continuée. L'usage À ij 4 N°. 46. CA N TH AÏR I\D E: des Cantharides est connu depuis très-long-tems, il remonte jusqu’à Hippocrate ; c’est donc à tort que Baglivi en a attribué la découverte aux Arabes ; mais il paroît que les anciens n’employoient point l’es- pèce dont on se sert aujourd’hui en Europe, mais plutôt le Mylabre ou la Chicorée, que nous ferons connoître dans le genre suivant , ainsi que les raisons qui viennent à l’appui de cette opinion. Les Cantharides s’employent extérieurement réduites en poudre et mêlées avec un emplâtre. Les habitans de la campagne peuvent se servir de levure ou de mie de pain au lieu d’emplâtre. L'usage inté- rieure des Cantharides est réduit à un très-petit nombre de circons- tances par les médecins modernes , les anciens s’en servoient fréquem- ment. Ce remède, extraordinairement stimulant , ne doit être em- ployé qu'avec beaucoup de précaution. No. 46. CEA NID HO AUROND Er 9 CAN THARIDE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , de la lon- gueur de la moitié du corps. Lèvre supérieure cornée , é- chancrée. Mandibules courtes , cornées, sans dents. Wächoires cornées, à leur bâse, membraneuses et bifides à leur ex- trémité : divisions inégales , l’ex- térieure plus grande. Lèvre inférieure presque mem- braneuse , échancrée , ciliée. Quatre antennules inégales ; les antérieures plus longues, compo- sées de quatre articles presque é- gaux. Les postérieures triarticu- lées ; le dernier article presqu’en masse, CANT D'ARTS CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , dimidi corporis longitudine. Labium superius corzeum ; e- marin au. Mandibulæ reves, corneæ , edentulae. Maxillæe basi correæ, anterius membranaceæ , bifidae ; lacinis inaequalibus , exteriori majore. Labium inferius szbmembra- AACEUM ; CHATS AEU 3 ciliatum Palpi quatuor inaequales : an- ceriores longiores ; quadriarticu- lati, articuli subaquales : pos- ceriores triarticulati , ultimo ar- ticulo subclavato. (4 N°46: CT ANN IMHTA RE DLE} oo —_—— ESP E CTERS 1. CANTHARIDE vesicatoire. CaxTuaAris vesicatoria. P1. 1. fig. 1. &. bc: C. D’un vert doré , antennes noires. €. Viridi aurata, antennis nigris. Dict. ins. Cantharide. n°. r. Meloe vesicatorius alatus viridissimus nitens , antennis nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 679. n°. 3. —Faun. Suec. n°. 827. Lytta vesicatoria viridis, antennis nigris. Fas. Sys. Ent. pag. 260. n°. 1.— Spec. ins. tom. 1. pag. 328. n°. 1.—Mant. ins. tom. 1. pag. 215. n°. 1. Cantharis viridi inaurata , antennis nigris. GEOFF. ins. tom. 1. pag. 341. n°. x Pl" 6-0. La Cantharide des boutiques. Gzorr. ib. Cantharis vesicatoria alata viridi-aurea nitidissima , antennis migris. Dec. Mém. ins. tom. 5. pag. 12. PL. 1. fig. 9. Pazzas. ins. Sibir. tab. E. fig. 28. Meloe vesicatorius. Scop. Ent. carn. n°. 185. Meloe vesicatorius. Por. Mus. Græc. pag. 47. Meloe vesicatorius. ScxrAnkx. Enum. ins. aus. n°. 416. ScHA£rFF. Elem. ins. tab. 33. Icon. ins. tab. 47. fig. 1° Cantharis vulgaris officinarum. Ras. ins. pag. 101. n°. #. Cantharis major. Jonsr. pag. 76. tab. 15. fig. 6. ÀLDROV. ins. pag. 476. Swamm. Bibl. Nat. pag. 119. Cuarzez. Onom. pag. 47. Mourr. Theât. ins. pag. 144. fig. r- Suzz. Hist. ins. tab. tab. 7. fig. 55. Meloe vesicatorius. Fusssz. ins. helvet. n°. 397. Cantharis vesicatoria. Fourc. Ent. par. 1. pag. 154. n°. 1. Meloe vesicatorius. Vizc. ins. tom. 1. pag. 398. n°.3. Variat magnitudine. Omnino viridi-aurata, subcærulea , antennis nigris, longitudine ferè dimidii corporis. Thorax inæqualis. Elytra flexilia scabra, lineis duabus elevatis. Subtus viridi - aurata , tomentosa. Pedes graciles, tar- sis linearibus. Cette Cantharide varie beaucoup pour la grandeur. Elle a depuis No.046. 4 C0: AN ER AJ PR MIDI E: 7 six jusqu’à dix lignes de longueur. Tout son corps est d’une belle couleur verte dorée , souvent un peu bleuâtre. Les antennes sont noires , filiformes et un peu plus courtes que la moitié du corps. La tête a une ligne longitudinale enfoncée à sa partie supérieure. Le cor- celet est inégal, plus étroit que la tête, étranglé antérieurement et terminé de chaque côté par une pointe mousse. Les élytres sont flé- xibles, finement chagrinées et arrondies à leur extrémité ; elles ont deux lignes longitudinales , mais peu marquées. Le dessous du corps est couvert d’un léger duvet grisâttre. Les pattes sont longues, dé- liées , d’un vert bleuâtre et luisant. Les tarses sont d’une couleur bleue noirûtre. Elle se trouve dans presque toute l'Europe, sur le Frêne , le Troëne, le Sureau , le Lilas, le Chèvrefeuille. $ 2. CANTHARIDE géante. Caxræaris gigas. PL. 1. fig. 9. à. b. c. C. D'un bleu-violet foncé ; poitrine d’un rouge brun. C. Fusco-violacea , pectore macula rubra. Dict. ins. Cantharide. n°. 2: gris. Tho- rax antice attenuatus. Elytra flexilia, scabra , lineis tribus elevatis. Subtus Canth. vesicatorià fere duplo major; omnino violacea. Antennis ni violacea, glabra , pectore maculà rubrâ, subglobosä. Les antennes sont filiformes, un peu plus iongues que la moitié du corps , d’un noir bleuâtre. Tout le corps en-dessus est d’un vert bleuâtre foncé , avec des reflets violets. La tête est grande et incli- née. Le corcelet plus étroit que la tête est aminci antérieurement. Les élytres sont finement chagrinées , lisses dans l’un des deux sexes, avec trois lignes élevées dans l’autre, Le dessous du corps est d’un noir bleuâtre , avec une grande tache d’un rouge brun sur la poi- trine. Les pattes sont longues et noirâtres. Elle se trouve au Sénégal , sur différentes plantes ; elle en a été rapportée par M. Geoffroy de Villeneuve. 3. CANTHARIDE testacée. Caxtuarts testacea. PI 2. fig. 10. g No. 46. CANTHARIDE. C. Noire, tête et élytres testacées. C. Nigra, capite elytrisque testaceis. Dict. ins. Cantharide. n°. 3. Cantharide vesicatorià duplo major. Antennæ nigræ , thoracis longitudine: Caput testaceum, antice nigrum , dorso canaliculato. Thorax niger, inæqua- lis. Scutellum nigrum. Elytra testacea , lineis duabus longitndinalibus abbre- viatis. Corpus subtus pedesque nigra. Elle est une fois plus grande que la Cantharide vésicatoire. Les antennes sont noires, brunes à leur extrémité , de la longueur du cor- celet. La tête est testacée, noire antérieurement , assez grosse , avec une ligne longitudinale, enfoncée. Elle est très-distincte du corcelet, Le corcelet est noir, luisant, inégal, de la largeur de la tête. L’écus- son est noir. Les élytres sont testacées ; elles ont deux lignes longi- tudinales vers la suture, un peu élevées, qui ne vont pas jusqu’à l'extrémité. Le dessous du corps est noir, avec des poils irès-courts sur la poitrine et la partie interne des pattes. | Elle se trouve Du Cabinet de feu M. Hunter. 4. CANTHAR:IDE obscure. CaxtTHaris fusca. Pl. 2. fig. 1 @ C. Brune, couverte d’un léger duvet cendré, élytres avec le rebord et une ligne postérieure cendrée. C. Fusca, cinereo squamosa , elytris fuscis margine lineâque posticä cine- reis. Dict. ins. Cantharide. n°. 4. Cant. vittatà duplo major. Antennæ ferrugineæ. Corpus fuscum tomenta cinereo , indutum. Thorax lævis capite angustior. Margine efytrorum lineâ- que posticà cinereis. Pedes fusci. Elle est deux ou trois fois plus grande que la Cantharide rayée. Les antennes sont ferrugineuses. Tout le corps est noirâtre, et couvert de poils courts , serrés , cendrés. Le corcelet est lisse, plus étroit que la tête. Les élytres ont leur rebord cendré, et une ligne longitudi- nale qui va du milieu jusqu’à l’extrémité de chaque élytre. Les pattes sont assez longues et de la couleur du corps. Elle No (46 0 C AN Te EH AR INDIE: 9 Elle se trouve au Sénégal, d’où elle a été apportée par M. Adan- son. Du Cabinet national. 5. CaxrmarrDe corcelet-rouge. Caxræaris collaris. PI. 2. fig. 12. C. Ferrugineuse ; tête et corcelet bordés de noir, élytres bleuâtres. C. Ferruginea , capite thoraceque nigro marginatis , elytris cyaneis. Dict. ins. Cantharide. n°. 5. Meloe erythro cyana. Parr, ins. sib. pag. 06. PL. E. fig. 27. a. 6. Litta co/laris atra, vertice, thorace pedibusque ferrugineis , elytris cyaneis, Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 3. Cath. vesicatorià paulo major. Antennæ ferrugineæ. Caput ferrugineum, ore , orbitis occipiteque nigris. Thorax ferrugineus, inæqualis, punctis duo- bus marsineque nigris. Elytra violaceo-viridique-sericea. Corpus subtus ni- grum. Pedes testacei genubus nigris. Cette espèce est souvent une fois plus grande que la Cantharide vésicatoire , et presque entièrement glabre : la poitrine seule est cou- verte d’un duvet imperceptible. La partie antérieure de la tête est d’un rouge écarlate ; mais la bouche, tout le tour des yeux ct le bord postérieur de la tête, sont d’un noir de poix. Les antennes sont d’un rouge testacé , filiformes, et à peine un peu plus grosses vers leur extrémité. Le corcelet est convexe, d’un rouge écarlate, bordé de noir , avec deux points noirs enfoncés, placés à la partie supérieure. Les élytres sont d’une belle couleur violette, soyeuse , et quelque- fois verdâtre, Le corps est noir et luisant en-dessous. Les pattes sont assez longues , testacées, avec les genoux noirâtres. Elle se trouve fréquemment, au commencement du mois de juin, dans la Russie Méridionale , vers le Saïck , le Volga , le Tanais, le mont Caucase &c., sur les vesses et les poids. Du Cabinet de M. Raye. 6. CANTHARIDE sinué. CanrHanrts sinuata. Pl, 2. fig. 1 À, Coléoptères Tom. II. B 10 NO.04 6.10 C\'AMNAITATNARR" "INDRE C. Testacée ; tête et corcelet avec des points noirs ; élytres avec une tache et une raye noires. C. Elytris testaceis , macula oblonga vittaque sinuata nigris. Dict. ins. Can- tharide. n°. 6. Magnitudo Cant. vesicatoriæ. Antennæ nigræ. Caput inflexum , testaceum, nigro punctatum. Thorax capite angustior, tectaceus, nigro punctatus. Elytra lævyia, testacea baseos macula oblonga nigra vittaque sinnuata nigris. Corpus subtus testaceo nigroque varium. Pedes nigri , femoribus basi testaceis. Elle ressemble un peu, pour la forme et la grandeur, à la Cantha- ride vésicatoire. Les antennes sont noires filiformes. La tête est in- clinée , testacée, avec deux points noirs sur la partie supérieure. Le corcelet est plus étroit que la tête, testacé avec deux points noirs. Les élytres sont lisses , testacées , avec une tache oblongue, noire, à la base, et une raie sinuée , noire , sur chaque élytre. Le dessous du corps est mêlangé de noir et de testacé. Les pattes sont noires, avec la moitié des cuisses testacée. Elle se trouve Du Cabinet de M. Francillon. . CANTHARIDE yeux-noirs. Pie THAris melophtalmos. PI. 2. fig. 13. C. Ferrugineuse en-dessus ; yeux et partie postérieure des élytres noirs ; noire en-dessous. C. Supra ferruginea, oculis elytrorumque parte externä et posteriore nigris, subtus nigra. Magnitudo Cant. vesicatoriæ. Autennæ nigræ. Caput supra ferrugineum, subtus nigrum, oculis nigris. Thorax omnino ferrugineus , antice attenuatus. Elytra flexilia, nigra, parte anteriori , sutura margineque exteriori ferrugi- neo. Corpus subtus nigrum, pedibus nigris. Elle est à - peu - près de la grandeur de la Cantharide vésicatoire. Les antennnes sont noires. La tête est ferrugineuse en-dessus et noire en-dessous. Les yeux sont noirs. Le corcelet est entièrement ferru- gineux. Les élytres sont noirâtres avec la partie antérieure, la suture No.24.6 4 MCLAENUDEHN ARE MDNE: 11 et le bord externe ferrugineux. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Elle se trouve. 8. CaxrrarrDe ruficolle. Caxræarrs ruficollis. Pl. 1. fig. 6. C. D’un vert doré ; corcelet rouge, aminci antérieurement. C. Viridi-inaurata , thorace rufo , antice attenuato. Pazrr. ins. Sib. tab. E. fig. 55. Cant .Vesicatorià paulo minor. Antennæ eneæ. Caput viridi-auratum, oculis nigris. Thorax rufus antice attenuatus. Elytra flexilia, punctulata, viridi-au- rata. Corpus subtus auratus, subtomentosus. Crura enea, tibiis obscure ferru- ineis. Elle est un peu plus petite que la Cantharide vésicatoire. Les an- tennes sont filiformes, bronzées, de la longueur de la moitié du corps. La tête est inclinée, d’un vert doré , avec les yeux noirs. Le corcelet est rougeûtre , plus étroit que la tête, aminci antérieurement. L’é- cusson est imperceptible. Les élytres sont finement chagrinées, très- fléxibles , et d’un vert doré. Les pattes sont d’un vert cuivreux. Elles se trouve aux Indes Orientales. 9. CANTHARIDE syrienne. CasrTaaris syriaca. P1. 1. fig. 5. C. Tête et élytres d’un vert brun, corcelet ferrugineux , presque rond. C. Capite elytrisque fusco-viridibus , thorace rufo subrotundato. Dict. ins. * Cantharide. n°. 9. Litta syriaca viridi-cærulea, thorace ferrugineo. FAs. Spec. ins. tom. 1. pag. 329. n°.3.— Mant. ins. tom: 1. pag. 216 n°. 4.P Meloe syriacus alatus, viridi-cæruleus, thorace luteo. Lin. Syst. Nat. pag. 689. n°. 4. — Mus. Lud. Ulr. pag. 102. Meloe dorso rufo. Scor. Ann. 5. Hist. Nat. pag. 103. n°. 81. Meloe crambes. Paz. ins. Sibir. pag. 05. tab. E. fig. 26. Cant. Vesicatoriæ affinis, sed minor. Antennæ nigræ. Caput nigrum. Tho- rax ferrugineus, subrotundus. Elytra lævia, viridi-cærulea. Pedes nigri. B ij 19 No! (6 CAN TITANMR De Cette espèce ressemble beaucoup à la Cantharide vésicatoire. Elle est seulement un peu plus petite. Tout le corps en-dessous est d’une couleur noire bleuâtre ;, et couvert d’un léger duvet. Les antennes sont noires, filiformes, de la longueur du corcelet. La tête est noire. Le corcelet est d’un jaune fauve , il est presque rond. Les élytres sont d’un beau vert bleuâtre, luisant. Les pattes sont noires. Elle se trouve dans la Syrie , et au midi de l’Europe. 10. CANTHARIDE nitidule. LE Caxruaris nitidula. Pl. 2. fig. 1#. C. D’un vert brillant , élytres testacées. C. Viridi-ænea , elytris testaceis. Litta weidula viridi-ænea, elytris testaceis. Far. Syst. Ent. App. pag. 66. — Spec. ins. tom. 1. pag. 328. n°. 2.— Mant. ins. tom. 1. pag. 215. n°. 2. Litta nitidula. Lin. Syst. Nat. Ed. Gmel. pag. 2014. n°. 2. Minor Canth. vesicatoriâ. Antennæ moniliformes, nigræ. Caput, thorax et elytra viridi-ænea, nitida. Elytra testacea, immaculata. Fas. Elle est plus petite que la Cantharide vésicatoire. Les antennes sont filiformes, noires, plus courtes que la moitié du corps. La tête est verte, brillante et panchée. Le corcelet est vert brillant, un peu plus étroit que la tête. L’écusson est triangulaire et vert. Les élytres sont testacées sans taches. Tout le dessous du corps et les pattes sont verts brillants. Elle se trouve au Cap de Bonne - Espérance. Du Cabinet de M. Bancks. 11. CANTHARIDE érythrocéphale. Caxraaris erythrocephala. P1. ». fig. 16. C. Noire ; tête rouge, élytres avec la suture, les bords extérieurs et une raie , Cendrés. C. Atra, capite testaceo ; thorace elytrisque cinereo lineatis. Fas. Spec. ins. tom. x. pag. 329. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 9. Scor. Ann. Hist. Nat, 5. 103. 81. Nof46 LE CAC NU EL A) R ND! 13 Affinis præcedenti , at caput testaceum, linea media nigra. Thorax canali- culatus , linea dorsali lateribusque cineris. Elytra , margine sutura lineaque media cinereis. Fas. Elle est un peu plus petite que la Cantharide marginée à laquelle elle ressemble beaucoup. Les antennes sont noires, testacées à leur base, un peu plus courtes que la moitié du corps. La tête est rouge pâle , avec une ligne longitudinale noire, courte, placée au milieu. Le corcelet est noir, avec une ligne longitudinale cendrée, un peu enfoncée. Les élytres sont noires, avec la suture, les bords extérieurs et une raie au milieu, cendrés. Le dessous du corps noir et légére- ment couvert d’un duvet cendré. Les pattes sont noires, avec un lé- ger duvet cendré sur les cuisses. Elle se trouve au midi de l’Europe. 12. CANTHARIDE rayée. CoxrTHaris viüttata. PI. 1. fig. 3. C. Brune , élytres noires avec les bords et une bande fauves. C. Fusca elytris nigris, vitta marginibusque flavis. Dict. ins. Cantharide. n°. 12. Lytta vittata elytris nigris, marginibus vittaque flavis. Fas. Syst. Ent. pag. 260. n°. 3.— Spec. ins. tom. 1. pag. 329. n°. 6. —Mant. ins. tom. 1. pag. 216. 5 1 LA 7: Pazz. ins. sib. tab. E. fig. 35. Statura exacte præcedentis. Caput flavescens , vertice maculis duabus nigris. Thorax niger , lineis tribus flavis. Elytra, margine omni vittaque media flavis. Abdomen et pedes'nigra. Fas. Cette Cantharide a environ six lignes de long. Les antennes sont noires, filiformes , de la longueur de la moitié du corps. La tête est d’un jaune fauve, avec les yeux noirs et deux taches noires à la par- tie supérieure. Le corcelet est noir avec trois lignes d’un jaune cen- dré, formées par des poils. Les élytres sont noires et flexibles , avec leur bord , la suture et une ligne longitudinale vers le milieu , d’un jaune pâle ; vues à la loupe, elles paroïissent couvertes de poils courts et assez serrés. Le corps en-dessus est noirâtre. Les pattes sont noi- res , avec la base des cuisses un peu fauve. 14 No.:46. CANTH AR IDE. Elle se trouve en Amérique. 13. CANTHARIDE linéée. CanrTuaris lineata. Pl. 2. fig. 21. C. Tête rousse immaculée , corcelet roux biponctué ; élytres vio- lettes, rayées de roux. C. Capite rufo immaculato , thorace rufo bipunctato, elytris cyaneis rufo li- neatis. Statura et summa affinitas Cant. vittatæ , at paulo minor. Antennæ nigræ, filiformes. Caput rufum immaculatum, ore oculisque nigris. Thorax rufus, punctis duobus nigris notatus. Elytra obscure cyanea , marginibus, suturâ li- neâque longitudinali rufis. Abdomen rufum. Pedes ruf , articulationibusque rufis. Elle ressemble beaucoup à la Cantharide rayée, maïs elle est un peu plus petite. Les antennes sont noires, filiformes. La tête est rous- se, immaculée , avec la bouche et les yeux noirs. Le corcelet est roux, marqué de deux points noirs. Les élytres sont d’un violet fon- cé, avec les bords , la suture et une ligne longitudinale, roux. I”’ab- domen est roux. Les pattes sont rousses, avec les tarses et les arti- culations noires. Elle se trouve 14. CANTHAR1DE fuligineuse. CanTuanrts fulisinosa. PI. 2. fig. ZO C. D'un brun soyeux, corcelet et élytres rayés de cendré. C. Fusco-sericea, thorax et elytra cinereo-vittata. Statura Cant. lineatæ , sed minor. Antennæ nigræ. Caput fuscum, cinereo pubescens. Thorax fuscus-sericeus, vittis cinereis tribus. Elytra fusca, seri- cea, marginibus, suturà vittâque cinereis. Corpus subtus et pedes fusca cine- reo pubescentia. Elle ressemble à la Cantharide linéée, mais elle est un peu plus petite et intérieurement d’un brun soyeux. Les antennes sont noires, filiformes. La tête est brune, couverte de petits poils cendrés. Le N°, 46. CANTHARTIDE. 15 corcelet est brun, soyeux, avec trois lignes cendrées, soyeuses. Les élytres sont brunes, soyeuses, avec les bords, la suture et une ligne longitudinale, cendrés , soyeux. Le dessous du corps et les pattes sont bruns , couverts de petits poils cendrés. Elle se trouve 15. CANTHARIDE agréable. p.. Caxræaris festia. Plo2. fs. 18: C. D’un vert bleuâtre brillant, élytres testacées, avec des taches d’un vert bleu. C. Viridi-ænea nitida, elytris testaceis, maculis viridi-æneis. Dict. ins. Can- tharide. n°. 10. Litta jestiva viridi-ænea nitida, elytris testaceis, maculis viridi-æneis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 329. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 5. Meloe jestiva Parras. iter. 2. pag. 721. n°. 54. —Ins. Sibir. tab. E. fig. 11. Statura præcedentium. Antennæ nigrescentes. Corpus totum viridi-æneum, immaculatum. Elytra testacea, maculis viridi-æneis. Maculæ elytrorum va- riant. Fas. Elle est un peu plus petite que la Cantharide de Syrie. Les an- tennes sont noirâtres. La tête, le corcelet et le corps en-dessous sont d’une couleur verte bleuätre brillante. L’écusson est de la même couleur. Les élytres sont testacées, avec plusieurs taches d’un vert bleuâtre brillant. Elle se trouve dans la Sibérie méridionale. Du Cabinet de M. Banks. 16. CANTHARIDE marginée. Caxruaris marginata. PI. 1. fig. 2. C. Noire ; les deux côtés du corcelet et les bords des élytres cendrés. C. Atra, thorace utrinque , elytrorum marginibus cinereïs. Dict. ins. Can- ride. n°. 11. Litta marginata atra, elytrorum marginibus cinerascentibus. Fas. Syst. Ent. pag. 260. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 329. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 6. 16 N°0. 46. CANTHARI DE. Meloe cirereus alatus cinereus, antennis elytrisque atris margine cinereis. Fonsr. Nov. Sp. ins. cent. r. pag. 62. Similis sequenti, at duplo fere minor. Supra toto atra , opaca. Subtus et margo elytrorum exterior pubescens, cinerea. Fas. Elle est presque de la grandeur de la Cantharide vésicatoire. Les antennes sont noires, plus courtes que la moitié du corps. La tête est noire et couverte d’un duvet court cendré. Le corcelet est noir, avec les côtés cendrés et une ligne longitudinale enfoncée au milieu. L’écusson est à peine apparent. Les élytres sont noires, avec la sutu- re et les bords extérieurs cendrés. Le dessous du corps est couvert d’un duvet cendré. Les pattes sont noires , mais les cuisses sont cou- vertes d’un duvet cendré. Elle se trouve , suivant M. Forster , dans l’Amérique septentrio- male, et selon M. Fabricius, au Cap de Bonne - Espérance. Du Cabinet de M. Banks. 17. CANTHARIDE douteuse. Canruaris dubia. PI. 1. fig. 7. C. Noire ; tête rougeâtre, avec une ligne noire , bords des élytres cendrés. C. Atra , capite rufo , linea nigra, elytrorum margine cinereo. Dict. ins. Cantharide. n°. 14. Litta atra, capitis vertice fulvo, thorace elytrisque immaculatis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 329. n°. 9.— Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 10. Meloe capite-rufo niger, capite rufo. Scor. ann. 5. Hist. Nat. pag. 103. ne. 82. : Pazz. ins. Sib. tab. E. fig. 29. a. 8. Meloe algiricus. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. 12. Mém. d’Agric. trim. print. 1787. pag. 69. tab. fig. 9 et 10. Statura et magnitudo ferè Cant. vesicatoriæ. Caput rufum, ore, oculis li- neâque longitudinali nigris. Antennæ filiformes, fuscæ. Thorax niger, lineâ longitudinali impressä. Elytra atra margine exteriori cinereo. Corpus subtus nigrum , subtomentosum. Pedes nigri. Elle est presque de la grandeur de la Cantharide vésicatoire. Les antennes sont noires , filiformes , de la longueur de la moitié du corps N°. 44 CANTHARIDE. 17 corps. La tête est rougeâtre, avec la bouche , les yeux et une ligne longitndinale à la partie supérieure, noïrs. Le corcelet est plus étroit que la tête, noir, et marqué d’une ligne longitudinale peu enfoncée. Les élytres sont flexibles, noires, avec leur bord latéral cendré. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Elle se trouve fréquemment dans les prairies , sur la luzerne et différentes plantes , dans les provinces méridionales de la France, en Italie, dans le Levant et dans la Sibérie méridionale. 18. CANTHARIDE noire. Canrxaris atrata. Pl. 2. fig, © C. Entièrement noire sans tache. — C. Atra immaculata. Dict. ins. Cantharide. n°. 15. Lytta atrata, atra immaculata. Fas. Syst. Ent. pag. 260. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 329. n°.7.—Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 8. Cantharis pensilvanica , alata , nigra tota. Dec. Mem. ins. tom. 8. pag. 16, n°. 1. PL. 15. fig. 1. Statura Cant. dubiæ , at minor et tota atra. Elle ressemble beaucoup à la précédente ; mais elle est plus petite, et d’un noir très - foncé , sans aucune tache. Les antennes sont fili- formes, presque de la longueur de la moitié du corps. Le corcelet est arrondi, et un peu plus étroit que les élytres. Elle se trouve dans l’Amérique septentrionale, dans la Caroline ; la Pensylvanie. 19. CANTHARIDE africaine. Caxruaris afra. Pl. 1. fig. 4. à. b: C. Toute noire, corcelet rougeâtre. C. Nigra, thorace rufo. Dict. ins. Cantharide. n°. 16. Meloe ater alatus niger, thorace rufo. Lin. Syst. Nat. pag. 680. n°. 10. Lytta a/ra nigra, thorace rufo. Far. Syst. Entom. pag. 260. n°. 5. — Spec: ins. tom. 1. pag. 330. n°. 10.— Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°.rr. Affinis Cant. atratæ. Nigra , thorace rufo, immaculato. Coléopières. Tom. II1 : C be 1e No. TC ANNVTNEUANR De: Elle ressemble beaucoup à la Cantharide atre. Les antennes sont noires , filiformes , à peine plus longues que le corcelet. La tête est noire et très-inclinée. Le corcelet est rouge et un peu plus étroit que la tête. Les élytres sont noires et pointillées. Tout le corps en-des- sous est noir et luisant. Elle se trouve sur la côte de Barbarie. Du Cabinet de M. Marsham. 20. CANTHARIDE soyeuse. CanTuaris sericea. PI. 1. fig. 8. C. Noire, couverte d’un léger duvet cendré ,; soyeux ; antennes courtes. C. Corpore nigro-cinereo-sericeo , antennis brevibus. Dict. ins. ins, Can- tharide. n°. 17. Magnitudo Cant. dubiæ. Nigra, immaculata , tomento brevi, cinereo in- duta. Antennæ nigræ, breviores. Elle est à-peu-près de la grandeur de la Cantharide douteuse. Tout le corps est noir, sans taches, légérement couvert d’un duvet très-court, cendré et soyeux. Les antennes sont plus noires que le corps, et à peine de la longeur du corcelet. Elle se trouve sur la côte de Barbarie. Du Cabinet de M, Banks. 21. CANTHARIDE trimaculée. : : C CaxTHaris trimaculata. PI, 2. fig. 1. C. Noire ; élytres testacées , avec trois taches noires. C. Nigra, elytris fusco - testaceis , maculis tribus nigris, prima communi. Corpus magnitudinis Cant. vesicatoriæ. Antennæ moniliformes, nigræ, lon- gitudine thoracis. Caput thoraxque nigra, pubescentia. Elytra fusco-testacea, maculis tribus nigris, primà versus scutellum communi. Corpus subtus pe- desque nigra. Elle est de la grandeur de la Cantharide vésicatoire. Les antennes sont noires , moniliformes, de la longueur du corcelet. La tête et le Not 46 0 CANNOT EN APR DID'E! 19 corcelet sont noirs, pubescens. L’écusson est noir. Les élytres sont d’un brun testacé, avec trois taches noires, dont une sur chaque ély- tre, placée entre le milieu et l'extrémité , et l’autre au-dessous de l’écusson , commune aux deux élytres. Le dessous du corps et les pat- tes sont noirs. Les élytres sont quelquefois sans taches, Elle se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 22. CanTHariDEe humérale. . fi CaxTHaris humeralis. Pl. 2. fig. 20. C. Noire luisante, élytres subulées , jaunes à leur base. C. Nigra, nitida, elytris subulatis, basi flavis. Dict. ins. Cantharide. n°. 18. Necydalis zwmeralis, elytris subulatis nigris , basi flavis. Faz. Syst. Ent. pag. 209. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 263. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag: 170. n°. 7. Cantharis nigra, elytris attenuatis, antice luteis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 342. n°. 2. La Cantharide à bande jaune. Grorr.ib. Necydalis zzralis, elytris subulatis , fusca, humeris flavis, pedibus sim- plicibus. Forsr. Nov. ins. Spec. Cant. 1. pag. 48. Media, antennæ nigræ , filiformes , ultimo articulo pauld longiori, cras- siori. Caput et thorax nigra nitida. Scutellum nigrum magnum. Elytra fus- ca, subulata , abdomine breviora , basi flavescentia. Alæ , abdomen et pedes fusca. Nous placerons cet insecte parmi les Cantharides , à l’exemple de M. Geoffroy , parce qu’il appartient à ce genre, et non point à celui des Nécidales. Il a environ cinq lignes de long. Tout son corps est noir et luisant ; la base seule des élytres est jaune. Les antennes sont filiformes et semblables à celle des autres Cantharides. La tête est très-inclinée. Le corcelet est à - peu - près de la largeur de la tête. L’écusson est noir et un peu plus grand que celui des espèces précé- dentes. Les élytres sont plus courtes que l'abdomen ; elles vont en se rétrécissant vers le bout, et en s’éloignant l’une de l’autre. Les aïles sont noires. Les pattes sont d’une longueur moyenne. Le der- 20 N°.46. CAEN TP ENANR TUDRE: nier article est terminé, ainsi que dans toutes les espèce de ce genre, par deux paires de crochets. Elle se trouve presque dans toute l’Europe. NO, 47. N°. 4 MYLABRE, MYLABRTIS. Em — Css insectes , très - voisins des Cantharides , n’en ont été séparés que par M. Fabricius, qui en a formé un nouveau genre sous le nom de Mylabres , qu’il ne faut pas confondre avec les Mylabres de M. Geoffroy , qui sont des insectes fort différens : ce nom paroît être formé du grec uuAaGpis, qui veut dire #2eurière. Nous ne remarque- rons cependant aucune circonstance dans la vie ni dans l’extérieur de l’insecte , qui puisse justifier cette dénomination. Les différences génériques qui séparent les Mylabres des Meloës, des Cantharides et des Cérocomes, ne sont point très-sensibles dans les parties de la bouche , ainsi que nous lPavons déjà dit. La forme des antennes moniliformes , allant en grossissant vers l’extrémité, est le meilleur caractère à assigner aux Mylabres. Les antennes sont moliniformes, plus courtes que le corcelet, com- posées de onze articles. Le premier est long , conique ; le second est petit et rond ; les autres sont ronds et vont toujours en grossissant vers l’extrémité. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. à. a. ) est presque quarrée, ordi- nairement échancrée, ciliée antérieurement. Les mandibules ( b. b.) sont cornées, fortes , aigues , armées vers leur pointe d’une très-petite dent mousse. Les mâchoires ( c. c.) sont cornées, droites, comprimées, tron- quées obliquement vers l’extrémité , bifides : les deux divisions sont égales et presque réunies. La lèvre inférieure (d.)est avancée, cornée, presque cylindrique, rétrécie antérieurement pour l'insertion des antennules , et échan- crée. Coléoptères. Tome III, À ; N°. 4 MYLABRE Les antennules antérieures { e. e.) sont plus longues que les pos- térieures, composées de quatre articles presqu’égaux et attachées au dos de la mâchoire. Les postérieures { f. f. f. ) sont triarticulées ; les articles sont presqu’égaux. Elles sont attachées sur les parties latéra- les et moyennes de la lèvre inférieure. La tête est un peu plus large que le corcelet, applatie de devant : en arrière ; elle est inclinée sous le corcelet. Les yeux sont assez gros, ovales , situés derrière et sur le côté des antennes. Le corcelet est conique ; la pointe est antérieure. L’écusson est petit et arrondi postérieurement. Les élytres sont flexibles et recouvrent antérieurement l’abdomen. Les pattes sont assez longues. Les tarses des deux paires de paites antérieures sont composés de cinq articles, dont les quatre premiers sont triangulaires et le dernier allongé. Les pattes postérieures ont quatre articles aux tarses. Le premier et le dernier sont allongés, les . deux autres sont triangulaires. Les pattes sont terminées par deux ongles doubles, ainsi que dans les Cantharides et les Meloës. La larve de ces insectes est encore entièrement inconnue. L’insecte parfait se trouve ordinairement sur les fleurs. Il paroît, d’après le témoignagne de Pline et de Dioscoride, qui di- sent que les meilleures Cantharides sont celles dont les élytres sont marquées de bandes jaunes transverses, que c’est le Mylabre de la Cichorée qui étoit la véritable Cantharide des anciens : en effet, cet insecte qui se trouve très-abondamment dans tout l'Orient, produit, à très-peu de chose près, les mêmes effets que la Cantharide vésica- toire. Il est encore aujourd’hui employé au même usage, en Chine. MYLABRE. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes moliniformes, allant en grossissant vers l'extrémité. Lèvre supérieure presque quar- rée , échancrée, ciliée. Mandibules cornées , aigues , avec une très-petite dent vers la pointe. Mächoires cornées , droites , comprimées, tronquées , bifides : divisions égales, presque réunies, Lèvre inférieure cornée , pres- que cylindrique , rétrécie anté- rieurement. Quatre antennules inégales : les antérieures plus longues, compo- sées de quatre articles presqu’é- gaux : les postérieures composées de trois articles presqu’égaux. MY LABRIS. CHARACTER GENERIS. Antennæ noniliformes ; ex- ÉrorsurL Crassiores. Labium szperius subquadra- tum , emaroinatum ; ciliatum. Mandibulæ correa , acuta , apice ferè unidentatae. Maxillæ correæ, rectæ, com- Presse ; truncatæ , bifidae ; laci- ais aqualibus , conniventibus. Labium irferius corneum , sub- cylindricum ; antice coarctatum. Palpi quatuor inaequales : an- ceriores longiores » guadriarticu- lati ; articuli subaequales : pos- ceriores triarticulati, articuli sub- aequales. Poe PE CES 1. Myragre oculé. Myzasris oculata. PI. 2. fig. 11. à. b. M. Noir, élytres avec deux bandes et une tache ronde à leur base, fauves. M. Ater, elytris fasciis duabus subundatis, maculaque baseos rotundata, ful- vis. Meloe oculatus ater hirtus, antennis, apice elytrisque maculis duabus fas- ciisque totidem luteis. Tauns. Nov. ins. Spec. pars. Sext. pag. 114. tab. E. fig, 142. Meloe plagiata. Pazr. ins. sib. pag. 77. tab. E. fig. 3. a. Cantharis bifasciata alata nigra hirsuta, elytris antice macula rotundata fas- ciisque binis transversis flavis ; antennis cleyatis thorace longioribus. Dec. Mém. ins. tom. 7. pag. 647. n°. o. tab. 48. fis. 13. Mylabris bifasciata. Fuesr. Arch. ins. pas. 179. tab. 51. fig. 2. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. a. Myl. cichorei quadruplo major ; atra, hirsuta. Elytra glabra , basi maculà rotundatà flavo - rufà ; in medio fascià fulvâ subundatä ; apice fascià latâ rufà. Il est beaucoup plus grand que le Mylabre de la cichorée. La tête et le corcelet sont noirs, velus. Les élytres sont glabres , avec une tache ronde , fauve vers la base , une bandelette roussâtre et peu on- dée dans leur milieu, et une bande rougeâtre, large à leur extrémité. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. A 2. Myrasre pustulé. Myzapris pustulata. PI. 1. fig. 17 et PL 2. fig. 54 (e M. Noir; élytres avec deux bandes ondées et dentées en scie, et deux taches à leur base, rousses. M. Atra , elytris fasciüis duabus undato-serratis maculisque duabus baseos, rubis. N°, 47 MYLABRE. 5 Meloe pusizlatus ater, hirtus, elytris atris : fasciis duabus punctisque duo- bus sanguineis. THuxs. Nov. ins. Spec. pars. Sext. pag. 113. tab. fig. 13°. Magnitudo ferè Myl. oculatæ et valdè affinis ; omnino atra. Caput et tho- rax hirsuta. Maculis duabus ferrugineo -rufis , elytrorum basi, suturali ro- tundatà, marginali elongatà fasciisque duabus posticis, ferrugineo-rufis valdè dentatis. Variat maculâ basis solitarià. Il est à-peu-près de la grandeur du Mylabre oculé, auquel il res- - semble beaucoup. Tout le corps est noir. La tête et le corcelet sont velus. On remarque à la base des élytres deux taches d’un roux fer- rugineux, dont l’une suturale est ronde, l’autre marginale est allon- gée , et dans leur partie moyenne et postérieure deux bandes de la même couleur , très-ondées et fortement dentées. La tache marginale manque quelquefois. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. 3. Myrasre bifascié. Myzarrrs bifasciata. PI. 1. fig. To. M. Très-noir ; élytres avec deux bandes rousses. M. Atra, elytris fasciüis duabus rufis. Statura et magnitudo Myl. trifasciatæ. Antennæ rufæ primo articulo nigro, Caput et thorax nigra, hirsuta. Elytra atra , fasciis duabus angustis rufis. Il est de la grandeur et de la forme du Mylabre trifascié. Les an- tennes sont rousses, avec le premier article noir. Les élytres sont d’un noir matte, avec deux bandes rousses étroites. , 11 se trouve au Sénégal. 7 4. Myxrare trifascié. Myzaseis trifasciara. Pl. 1. fig. 8. M. Noir ; élytres rousses, avec trois bandes noires. M. Nigra , elytris rufis, fascüis tribus nigris. Meloe srifasciatus ater, glaber ; elytris rubris, fasçiis tribus nigris. T'aune: Nov. ins. Spec. par. sext. pag. 113. tab. fig. 94. 6 N°47 M Ÿ MAR E Myl. oculatà major, nigra. Antennæ rufæ, primo articulo nigro. Caput et thorax subhirsuta. Elytra glabra, rufa, scutello, basi elytrorum fasciïisque tri- bus nigris; duabus anticis angustis, tertià apicis latà. Ce Mylabre est un des plus grands du genre. Il est noir. Les an- iennes sont rousses , avec le premier article noir. La tête et le corce- let sont légérement velus. Les élytres sont rousses , avec l’écusson, une très-petite portion de leur base et trois bandes, noirs. Les deux premières sont étroites ; la derinère qui est à l’extrémité des élytres est large. Il se trouve au Sénégal. 5. Myzrazre luné. Myrasris lunata. Pl. 1. fig. 2. à. b. M. Noir, élytres avec une lunule, un point et deux bandes, fauves. M. Nigra, elytris lunulä, puncto, fasciisque duabus flavis. Meloe /unatus ater , hirtus , elytris lunula punctis fasciisque duabus flavis. Tuuxs. Nov. ins. Spec. pars. Sext. pag. 111. tab. fig. 15%. . Meloe zndato fasciata alata, nigra, hirsuta ; elytris antice macula arcua- ta, fasciis binis undatis flavis ; antennis nigris clavatis. Dec. Mem. ins. tom. 7. pag. 649. n°. 57. tab. 48. fig. 15. ? Mylabris americana. Hergsr. pag. 146. tab. 30. fis. 5. a. Meloe cichorei. Vuzzr. ins. cap. n°. 10. tab. 1. fig. 3. 4. 6. Meloe lunata. Pazras. ins. sib. pag. 70. tab. E, fig. 5. Suzz. Hist. ins. tab. 7. fig. 11. Myl. cichorei paulo major. Antennæ basi nigræ , apice fulyæ. Caput et tho- rax nigra , hirsuta. Elytra nigra, basi maculà marginali oblongä flavä, macu« laque suturali arcuata , externe convexà ; fasciis duabus flavis, latis, denti- culatis ; dentibus sæpe connexis. Ce Mylabre est un peu plus grand que celui de la chicorée. Il est noir. Les antennes sont fauves à l’extrémité. La tête et le corcelet sont velus. Les élytres sont presque glabres. On remarque à leur ba- se une tache oblongue , fauve, marginale, et une autre tache suiu- rale, oblongue , convexe extérieurement. Il y a sur le milieu des ély- tres deux bandes fauves, larges, dentées, qui sont quelquefois ré- NON 47: DIM Y Ii ABJYRNE 7 unies entrelles vers la suture, par le moyen de leurs dents plus ou moins allongées. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. 6. Myrasre maculé. Myrasris maculata. Pl. 1. fig. 9. M. Noir ; élytres rousses, avec deux taches à la base, et posté- rieurement deux bandes larges , interrompues, noires. M. Atra ; elytris rufis, basi maculis duabus, et postice fasciis duabus latis, subinterruptis, nigris. M. pustulatæ paulo minor. Atra, elytra rufa, in utriusque basi maculis dua- bus nigris ; in medio fascià latâ suturæ subinterruptà , margini coactatà , et versus apicem fascià latà , subdentatâ , nigris. Il est un peu plus petit que le Mylabre pustulé. Le corps est gé- néralement noir. Les élytres sont rousses, marquées, vers leur base, de deux taches noires ; dans leur milieu, d’une bande large, pres- qu’interrompue à la suture et rétrécie vers le bord ; et vers leur extré- mité, d’un autre bande également noire, légérement dentée, L Il se trouve 7. Myzarre de la cichorée. Myraeris cichorü. P1. 1. fig. 1. a. b.c. d.e. et PI. 2. fig. 134 M. Noir; élytres avec trois bandes fauves ondées, la première in- terrompue. M. Nigra ; elytris fasciis tribus flavis undatis, prim interruptà. Meloe cichorii alatus niger , thorace hirsuto , elytris fasciis tribus flavis ; antennis clevatis. Lin. Syst. nat. pag. 680. n°. 5. — Mus. lud. ulr. pag. 103. Mylabris cichorii nigra, elytris flavis, fasciis tribus nigris. Fa. Syst. Ent. pag. 261. n°. 2.— Spec. ins. tom. 1. pag. 330. n°.2.— Mant. ins tom. 1. page 216. n°. 2. Cantharis cichorii alata , nigra, hirsuta ; elytris fasciis tribus transversis Havis ; antennis clevatis longitudine thoracis. Dec, Mem. ins. tom. 5:pag. 17. n°2. tab. 13. fg.2, Chrysomela cichorei, HassezQ. itin. 410. 181. 8 N°. Mar. (NE N IEUANENR ES Cantharis fasciata. Imperar. nat. 76. Meloe phalerata. Parras. ins. sib. pag. 78. tab. E. fig. 5. 6.? Meloe quadriguttatus. Wuzr. ins. Cap. n°. 12. tab. 1. fig. 7. a. 6. Caput et thorax nigra subhirsuta. Antennæ vel omnino nigræ vel nigræ apice flayæ. Elytra nigra subglabra, fasciis tribus flavis vel rufis , prima interrupta , reliquis undatis subserratis. Ce Mylabre varie beaucoup de grandeur. La couleur et la forme des bandes des élytres est également inconstante , ce qui a fait con- fondre plusieurs des espèces, que nous avons décrits , avec le vérita- ble Mylabre de la chicorée. La tête et le corcelet sont noirs, velus. Les élytres sont noires, presque glabres , avec trois bandelettes fau- ves. La première est interrompue , c’est-à-dire, partagée en deux dans son milieu, ce qui forme comme deux taches fauves à la base ; q des élytres. Les deux autres sont très-ondées et leurs bords sont pres- qu’en scie. Cet insecte se trouve dans tout Orient, sur les fleurs de la chi- corée. 8. Mvyrasre semblable. Myrare affinis. PI. 2. fig. 16. M. D'un noir soyeux ; élytres avec deux taches longues à la base, et deux bandes ondées, fauves. M. Nigro-sericea. duabus maculis oblongis, Elytrorum basi fasciisque dua- bus undatis flavis. Myl. cichorei nimis affinis, at paulo minor. Nigra, tomento flavo omnino induta. Antennæ nigræ. Thorax antice attenuatus. Elytra nigra flavo pubes- centia, basi maculis duabus oblongis, unâ margsinali alterâ suturali, fasciis- que duabus undatis, angustis, flavis. Il ressemble beaucoup au Mylabre de la chicorée , mais il est un peu plus petit. Tout le corps est noir , recouvert d’un duvet jaune, soyeux. Le corcelet est atténué antérieurement. Les élytres sont noï- res, également pubescentes , avec deux taches oblongues, jaunes, à leur base, dont l’une est suturale et l’autre marginale , et deux ban- des de la mème couleur, étroites et ondées. Il se trouve au Sénégal. 9- MYLABRE Non 47. à M VD ARBRE 9 9. MyYxaBRe peint. Myzaseris picta. PL. 1. fig. 3. M. Noir ; élytres brunes, avec un poï-it à la bâse et trois bandes jaunes, celle du milieu arquée. M. Nigra ; elytris fuscis, puncto baseos fasciisque tribus luteis, medià ar- A Magnitudo et statura My1. cichoreï. Antennæ, caput thoraxque nigra., Elys tra fusca ; basi puncto luteo , in medio fasciâ luteâ sinuatâ ; versus apicem, puncto marginali fasciisque duabus concoloribus, quarum primäâ antice con- vexà , postremà vero postice. Il est de la grandeur du Mylabre de la cichorée. Les antennes, la tête et le corcelet sont noirs. Les élytres sont d’un brun foncé, avec un point jaune vers la base de chacune, une bande jaune sinuée dans leur milieu, et vers leur extrémité un point marginale et deux ban- des de la même couleur , qui se réunissent vers la suture. La pre- mière de ces deux bandes est convexe antérieurement, et l’autre l’est postérieurement, ; Ilse trouve Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 10. MyLaBre algérien. Myzazris algirica. PI. 1. fig. 5. M. Noir ; élytres testacées , immaculées. M. Atra ; elytris testaceis immaculatis. Fas. Spec. ins. tom. ï. pag. 330. n°. 3,—Mant.ins.tom. 1. pag. 216. n°.3. Mylabris immaculata. Far. Syst. Ent. app. pag. 826. Meloe algiricus alatus, niger , elytris testaceis. Lin. Syst, Nat. pag. 681. n° 11. Cantharis fulva alata, nigra elytris fulvis. Dec. Mem. ins. tom. 7. pag. 650: n°. 53. tab. 48. fig. 17. | Meloe algiricus. Wuzr. ins. Cap. n°, 11. tab. 1. fig. 8. a. k. Lytta indica. Hergsr. ins. pag. 145. tab. 30. fig. 3. Meloe maura. Pazz. ins. Sib. pag. 93. n°. 22. tab. F. fig. E. 22. Statura Myl. cichoreï, tota atra, elytris solis testaceis immaculatis. Fas. Coléoptères. Tome IIT. B 10 N°04 7 MNT EVIL ANS ER UE Il est de la grandeur du Mylabre de la chicorée. Il a le port d’une Cantharide , mais les antennes vont en grossissant vers l’extrémité. Il est entièrement noir, un peu pubescent. Les élytres seules sont testacées , immaculées. I] se trouve en Barbarie, aux environs d'Alger. 11. Mycagre variable. Myzarris variabilis. PI. 2. fig. 14. à. b. M. Noir ; élytres avec quatre bandes testacées, dont la première interrompue. M. Nigra ; elytris fasciis quatuor testaceis , prima interrupta. Magnitudo Mylabris capensis. Corpus nigrum. Elytra nigra , fasciis testa- ceis, prima interrupta, sutura tamen nigra. Il est de la grandeur du Mylabre du Cap. Tout le corps est très- noir, pubescent. Les élytres ont quatre bandes testacées ; la première placée à la base est formée par quatre taches, et la dernière placée à l’extrémité est formé par deux taches. La suture est noire. La variété D. (PI. 2. fig. 1 4. ) ne diffère de la précédente que par les bandes jaunes, qui sont plus étroïtes et quelquefois interrompues. La variété a se trouve au Cap de Bonne Espérance , et l’autre dans les Alpes. 12. Myrasre du Cap. Myxzasris Capensis. Pl. 2. fig. 12. M. Noir ; élytres avec six taclies, la première arquée. M. Nigra ; elytris maculis sex flavis, primàâ arcuatâ. Fas. Syst. Ent. pas. 262. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 530. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 4. Meloe capensis alatus niger, elytris maculis sex flavis, prima arcuata, an- tennis flavis. Lix. Syst. Nat. pag. 180. n°. 7.— Mus. Lud. Ulr. pag. 104. Meloe capensis alata , nigra, hirsuta ; elytris-maculis sex flavis, prima ar- cuata ; antennis nigris, clavatis. Dec. Mem. ins. tom. 7. tab. 40. fig. 14. Wuzes.ins. cap. n°. 9. tab.1.fg. 5. Tuuxs. Nov. ins. Sp. pars. Sext. tab. fig. 162. No. 47 MY LABR E. 11 Affinis Myl. cichorei, at duplo minor. Antennæ nigræ. Caput et thorax ni- gra, hirsuta. Elytra nigra, scabra, sex-maculata, maculis flavis quatuor pos- ticis, subrotundatis, in rombeo dispositis, ex duabus anterioribus, unâ mar- ginali elongatà, alter suturali arcuatà convexitate internä ; pedibus abdomi- neque nigris. Les antennes sont noires, guères plus longues que le corcelet. La tête et le corcelet sont noirs et pubescens. L’écusson est noir et ar- rondi postérieurement. Les élytres sont noires , avec six taches jau- nes sur chaque. Des deux antérieures , l’une marginale est allongée, et l’autre suturale est arquée, ayant sa convéÂlité externe. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. 13. Myzagre six-taches. Myzasnris sex-guttata. Pl. 2. fig. 15. M. Très-noir ; élytres avec six points jaunes. M. Atra ; elytris punctis sex flavis. Ceteris latior, omnino atra-sericea, punctis tribus inutroque elytro, duobus anticis, uno postico. Il est court, assez large. Tout le corps est très-noir, velouté. Les élytres ont chacune trois petites taches jaunes ; deux au milieu et une vers l’extrémité. Il se trouve à Surinam. Du Cabinet de M. Van Lennep. 14. MyLABRrE safran. Myzazris crocata. Pl. 2. fig. 23. M. Noir ; élytres roussâtres, avec douze points noirs. M. Atra ; elytris fulvis, punctis duodecim nigris. Meloe crocata. Pazz. ins. Sib. pag. 89. n°. 13. tab. E. fig. 13. Myl. capensis magnitudo. Antennæ nigræ. Caput et thorax nigra , hirsuta. Elytra fulva, glabra ; sex punctis in utroque elytro per tria paria dispositis ; aliquando punctis mediis coadunatis elytrisque apice nigris. Il est de la grandeur du Mylabre du Cap. Les antennes sont noires. B ij 12 No 47e MONS À BR UE La tête et le corcelet, également noirs, sont velus. Les élytres sont roussâtres, marquées chacune de six points noirs , rangées deux à deux : quelquefois les points du milieu sont réunis, et les élytres noires à leur extrémité. Il se trouve dans la Sibérie Australe. 15. Myragre dix-points. Myrasris decem-punctata. PI. 1. fig. 4. et PL. 2. fig. 18. GED M. Noir ; élytres testacées, avec cinq points noirs. M. Atra ; elytris testaceis punctis quinque nigris. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 331. n°. 5. —Mant. ins. tom. 1. pag. 216. n°. 5. Meloe guatuor-punctains alatus niger, elytris flavis maculis quinque nigris, antennis clavatis. Lix. Syst. Nat. pag. 680. n°. 6. Statura M. cichorei. Antennæ nigræ. Caput et thorax nigra, subhirsuta. Ely- tra testacea, punctis quatuor nigris ; duo ad basim, duo in medio, et macula lunari terminali. Variat puncto minimo marginali addito duobus punctis mediis. Il est de la grandeur du Myl. de la cichorée. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont noirs, presque velus. Les élytres sont testacées avec quatre points noirs, dont deux vers la base, deux dans le milieu , et une tache en croissant à l’extrémité. Il varie par la couleur des élytres qui sont quelquefois rougeâtres, et par un petit point de plus qui se trouve vers le bord des élytres à côté des deux points du milieu. Il se trouve en Italie. 16. MyLABRE africain. Myrzasris africana. PI. 2. fig. 21. M. Noir; élytres jaunâtres, noires à leur extrémité , avec six ta- noires dont deux sont communes. M. Atra ; elytris flavis, apice nigris ; maculis sex nigris, duabus commu- mibus. Nous: M Y LA BRIE. 13 Meloe decem-punctatus ater , hirtus, elytris flavis : maculis decem nigris. Tuauxs. Nov. ins. Spec. pars. Sext. pag. 110. tab. fig. 7°. Statura et magnitudo Myl. cichoreï. Corpus atrum. Caput et thorax hirsuta. Elytra flava ; basi lineà marginali et maculà communi , in medio maculä den- tatÀ et alià minore communi, apice maculà magnâ dentatà, nigris. Ilest de la grandeur du Mylabre de la cichorée. Le corps est noir. La tête et le corcelet sont velus. Les élytres sont jaunâtres, ayant à leur base une ligne noire et une tache commune de la même couleur, dans leur milieu une tache dentée ; et une autre plus petite com- mune , et à leur extrémité une grande tache dentée, également noires. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. M. Thumberg cite mal - à - propos Linneus et Fabricius. Le My- labre , décrit par ces deux auteurs sous le nom de Meloe quatuor- punctata par Linneus et de Mylabris decem - punctata par Fabri- cius , est différent de celui-ci. 17. MyrABRE quatorze-points, Myxzr4B8r1S quatuordecim-punctata. Pl. 2. fig. 22. à. b. M. Noir ; élytres fauves, avec quatorze points noirs, le premier Q ! marginal , allongé. M. Atra ; elytris flavis punctis quatuordecim nigris , primo marginali elon- gato. Meloe guaïuordecim-punctatus ater, hirtus, elytris flavis : punctis quatuor decim nigris. Tauns. Nov. ins. Spec. pars. Sext. pag. 110. tab. fis. 8°. Meloe quatuor -punctatus. Pazz. ins. Sibir. pag. 60. n°. 6. tab. E. fig. 6. Affinis M. africanæ. Nigra caput et thorax hirsuta. Elytra flava, basi punc- tis duobus , uno suturali rotundato , alio marginali elongato , in medio punc- tis tribus , intra apicem maculis duabus , apice margineque postice nigris. Variat punctis sæpe coadunatis, et tantum duobus punctis mediis. 11 ressemble au Mylabre africain. Il est noir. La tête et le corce- let sont velus. Les élytres sont fauves, avec six ou sept points noirs; deux à la base dont l’un sutural est rond et l’autre marginal est al- longé , trois dans le milieu, et deux vers l’extrémité des élytres, qui est noire ainsi que le bord extérieur, 14 N°0. 47. MYLABR E. Quelquefois les points sont réunis et forment comme des bandes, quelquefois aussi il n’y en à que deux au lieu de trois dans le milieu. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 18. MyLaBre indien. ; Myxzrasris indica. Pl.Æ fig. 19. “© M. Noir ; élytres fauves , avec la base, un point, une bande et l'extrémité, noirs. M. Nigra ; elytris fulvis, basi, puncto, fasciâ apiceque nigris. Mylabris indica. Fursr. pag. 147. tab. 30. fig. 6. Statura et magnitudo Myl. capensis. Nigra. Antennæ nigræ. Caput etthorax hirsuta. Scutellum et elytrorum basis nigra. Elytra fulva basi livida ; puncto nigro in zonà lividä ; fascià mediä nigrâ undatä ; apice nigro. Il est de la grandeur du Mylabre du Cap. Les antennes et tout le corps sont noirs. La tête et le corcelet sont velus. L’écusson et la base des élytres sont noirs. Les élytres sont fauves et livides antérieure- ment ; elles sont marquées d’un point noir dans la zone livide, d’une bande noire, ondée dans leur milieu ; leur extrémité est noire. Il se trouve dans les Indes. 19. Myrasre ruficolle. Mxrasris ruficollis. P1. 2. fig. 17. M. Jaunâtre ; tête noire , élytres noires , avec une bande jaune. M. Flavescens ; capite nigro, elytris nigris, fascia flava. Antennæ filiformes , nigræ. Caput nigrum. Thorax flavus immaculatus. E- lytra nigra, in medio fascia flava. Scutellum suturaque usque ad medium flava. Corpus subtus flavum pectore anoque nigris. Pedes nigri, femoribus basi flavis. Il est à-peu-près de la grandeur du Myl. du Cap. Les antennes sont noires, filiformes , à peine plus longues que le corcelet. La tête est noire. Le corcèlet est jaune fauve. L’écusson est jaune fauve. Les élytres sont noires, avec une bande jaune fauve au milieu. La sutu- NS 4m CM VOL AUBRR ÆS 15 re est jaune jusqu’à la bande. Les pattes sont noires, avec les trois quarts des cuisses jaunes fauves. Le corps est jaune, avec la poitrine et l’anus noirs. Il se trouve en Sibérie. Du Cabinet de M. Hunter, 20. MyrABRE noir. Myzasris atrata. Pl. 1. fig. 6. M. Noir ; velu , élytres avec une bande et un point postérieur noirs. M. Atra , hirsuta, elytris fascia punctoque posticis, rufis. Meloe atrata. Parz. ins. Sib. pag. 90. n°. 16. tab. E. fig. 22. Myl. Capensi minor , atra, hirsuta. Elytra nigra, postice fascià undatä, maculâque extremitatis rubro-rufis. Il est plus petit que le Mylabre du Cap. Tout son corps est noir et velu. Les élytres sont noires ; elles sont marquées postérieurement d’une bande rougeâtre , ondée, et vers leur extrémité d’une tache de la même couleur. Il se trouve en Sibérie, aux environs du fleuve Irtis, sur les fleurs. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 13 Es Cérocomes sont remarquables par les antennes, dont les articles sont dilatés , inégaux , irréguliers dans les mâles , moniliformes et arrondis dans les femelles. Semblables aux Cantharides , elles ont la tête inclinée, les élytres molles, cinq articles aux tarses de devant et quatre aux tarses postérieures ; les uns et les autres terminés par deux paires de crochets. Ce genre est peu nombreux ; Linné n’avoit connu qu’une espece, il avoit placée parmi les Meloës. M. Geoffroy est le premier qui en ait établi un genre sous le nom de Cérocome , de deux mots grecs qui signifient corne et chevelure, à cause de la forme des antennes. Ces insectes ont quelques rapports avec les Mylabres, mais ils en dif- fèrent par les antennes, composées de neuf articles dans les femelles des Cérocomes, et de onze dans les Mylabres. La forme des antennes des mâles ne permet pas de les confondre avec aucun autre genre d’insecte. Les antennes des Cérocomes, ainsi que nous venons de le dire, diffèrent dans les deux sexes ; celles des males, presque de la lon- sueur du corcelet, ont une forme bisarre et impossible à décrire ; elles sont composées d’articles inégaux , irréguliers, plus ou moins dilatés. Le premier et le dernier sont beaucoup plus gros que les autres. Celles de la femelle sont plus courtes et composées de neuf articles dont le premier est le plus long de tous ; les autres sont gre- nus et vont un peu en grossissant, le dernier est assez gros et a presque une figure ovale ; elles sont insérées au-dessus de la bouche, à quel- que distance des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules, de deux mächoires , d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure ( fig. 1. a. a. ) est coriacée, très-courte, à peine apparente. À 2 No. 48: (C ER OC ONE Les mandibules ( b. b.) sont courtes, petites , cornées, arquées, simples, pointues, un peu dilatées et membraneuses à leur base. Les mâchoires { c. c.) sont longues membraneuses, cylindriques, linéaires, pointues, un peu velues à leur extrémité. La lèvre inférieure { d ) est allongée, membraneuse , bifide à l’ex- trémité , un peu rétrécie au milieu à l'insertion des antennules. Les antennules antérieures diffèrent dans les deux sexes. Celles du mâle (e. e. ) sont de la longueur des mâchoires et composées de quatre articles dont le premier est très-petit ; le second et le troisième sont très-renflés , assez courts. Le dernier est mince , allongée , pres- que cylindrique. Celles de la femelle { f. f. } sont filiformes et com- posées de quatre articles, dont le premier est très-petit et les autres sont presqu’égaux entr'eux. Le dernier est tronqué à son extrémité. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (g. 9.) dans les deux sexes sont filiformes , un peu plus courtes que les autres et composées de trois articles cylindriques, presqu’égaux entr'eux. Elles sont insérées vers le milieu de la partie latérale de la lèvre inférieure. La tête est inclinée à-peu-près de la largeur du corcelet, dont elle est séparée par un étranglement. Les yeux sont arrondis, peu saillans. Le corcelet est sans rebord. L’écusson est à peine apparent. Les élytres sont foibles quoique coriacées , elles recouvrent deux ailes membraneuses repliées. Le corps est allongé, à-peu-près semblable à celui des cantharides. Les pattes sont de longueur moyenne ; les tarses sont filiformes ; les quatre antérieures sont composés de cinq articles et les postérieurs de quatre. Ils sont terminés par quatre crochets dont deux beaucoup plus forts que les autres. Ces insectes présentent des couleurs très-brillantes et propres à les faire distinguer. Ils fréquentent les fleurs snr lesquels on les trouve pendant une grande partie de l'été. Ils volent avec beaucoup d’agilité ; mais on les saisit facilement lorsqu'ils ont la tête enfoncée dans la corolle des fleurs pour en extraire le suc mielleux. Les ha- N°. 48 CÉROCOME. 3 bitudes des larves nous sont entièrement inconnues : cependant nous. présumons qu’elles vivent dans la terre comme les larves des Cantharides, et qu’elles se nourrissent de la racine des plantes. 4 No. 48: CÉROCOME. CÉROCOME. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes , dans les femelles , irrégulières dans les mâles. Lèvre supérieure très-courte. JMandibules petites, aigues, cornées à leur sommet, membra- neuses à leur base. Méchoires , longues , filifor- mes, un peu velues à leur extré- mité. Lèvre inférieure alongée , mem- braneuse , bifide. Quatre arztennules presque éga- les. Les antérieures un peu plus longues , quadriarticulées ; les deux articles moyens, renflés dans les mâles. Les postérieures filiformes, triarticulées , articles cylindriques. C£ R O COM: CHARACTER GENERIS ÂAntennæ faeminarum monili- formes, masculorum vero irre- gulares. Labium sxperius brevissimum. Mandibulæ breves , acutæ , apice corneae, basi membrana- ceae. Maxille elongata filiformes apice subvillosae. Labium énferius , elongatum ; membranaceum , bifidum. Palpi guatuor subaquales. An- Fa k ; teriores paulà longiores , quadriar- ticuli; articuli medii in masculo tumescentes. Posteriores triarti- culati, filiformes ; articulis cylin- dricis. N°. 48 CÉROCOME. 5 FLSMP/ErC'E"S: 1. Cérocome de Schæffer. CeroconmA Schæfferi, Pl. 1. fig. 1. à. b. c. d. C. Verte , antennes et pattes jaunes. C. Viridis, antennis , pedibusque luteis. Dich. ins. Cerocome. n°. 1. Cerocoma Schæfferi. Fab. Syst. Ent. pag. 262. n°. r.—Spec. ins. tom. 1; pag. 331. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. pag. 217. n°. 1. Cerocoma Grorr. ins. tom. 1. pag. 358. n°. 1. PI. 6. fig. 9. La Cerocome. GEorr. Cerocoma. Scxarr. Elem. ins. tab. 87.—Tcon. ins. tab. 53. fig. 8, 9. Moloe Cerocoma. Surz. Hist. ins. tab. 7. fig. 13. Cerocoma viridis. Fourcrox. Ent. par. 1. pag. 1643. n°. 5. Cerocoma Schæfferi. Fussrv. achiv. ins. pag. 148. n°. 1. Antennæ flayvæ; caput, thorax elytra et abdomen viridi-nitentia , pübes- centia. Pedes flavi, tarsibus obscuris. Les antennes sont d’un jaune fauve. La tête, le corcelet, les élytres et l'abdomen sont d’un-vert brillant, un peu pubescent ; les pattes sont d’un jaune fauve. Les tarses sont d’une couleur obscure. Elle se trouve sur les fleurs, dans presque toute l’Europe, mais principalement dans la partie méridionale. 2. Cérocome de Sehreber. Crrocoma Sehreberi, P1. 1 fig. 2. a. 6. C. Verte , autennes, pattes, et trois anneaux de l’abdomen jaunes, C. Viridis, antennis pedibus abdonimisque segmentis tribus flavis. Fas. Spec. ins. tom, 1. pag. 331. n°. 2.—Mant. ins. tom. pag. 217. n°. 5. Meloe Sehreberi. Virr. Ent. tom. 1. pag. 404. n°. 18. Nimis affinis precedenti, antennæ flayæ , caput thorax et elytra viridi in- tentia, tomentosa, abdomen viride, sesmentis tribus intermediis flavis. Pedes flavi tarsis obscuris. Elle ressemble beaucoup à la précédente. Les antennes sont fauves. 6 N.. 201 CÉIENO ICIONMNES La tête, le corcelet et les élytres sont d’un vert brillant , couvert d’un duvet grisâtre. L’abdomen est vert avec trois anneaux intermé- diaires fauves. Les pattes sont fauves et les tarses obscures. Elle se trouve dans les départemens méridionaux de la France. 3. CérocomE œillée. CErocomA ocellaris. Mylabres, PI. 1. fig. 7. C. D'un vert foncé soyeux ; élytres avec quatorze taches jaunes, oculaires. C. Fusco - viridi sericea ; elytris maculis quatuordecim luteis ocellaribus. Dict. ins. Cérocome. n°. 4. Precedentibus minor. Antennæ fuscæ. Caput et thorax fusca , hirsuta. Ely- tra fusco- viridi sericea , apice lutea, maculis quatuordecim ocellaribus, pu- pillà luteâ viridi nigrâ. Corpus subtus fuscum cinereo pubescens. Pedes rufi. Elle est plus petite que les précédentes. Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet sont bruns velus. Les élytres sont d’un brun vert soyeux , avec l’extrémité jaune ; elles ont quatorze taches ocu- laires ; dont le milieu est jaune et le bord noir. Le dessous du corps est brun, couvert d’un duvet cendré. Les pattes sont rousses. Les antennes de cette espèce , dans neuf ou dix espèces que j'ai vues, étoient simples et composées de neuf articles. Elle se trouve sur les fleurs , au Sénégal , d’où elle a été apportée par M. Geoffroy le jeune. N°. 49. No OMAN RSI E Se L'4GR: 14. CE: à M. Fabricius que l’on doit la formation de ce genre, dont les espèces , mal connues , avoient été dispersées dans plusieurs au- tres genres, par différens auteurs. Linnéus avoit fait une Chrysomèle de l'espèce qu’il a connue ; et M..Geoffroy une Cantharide. Le uom- bre des articles des tarses rapproche davantage les Lagries de ce der- nier genre que de celui des Chrysomèles : c’est aussi d’après la con- sidération de ce dernier caractère que notre genre Lagrie différera beaucoup de celui de M. Fabricius ; car nous avons retiré toutes les espèces qui avoient cinq articles à tous les tarses ; elles ont été dé- crites dans les deux genres Melyris et Littus ; quelques autres _es- pèces seront réunies dans le genre OEdemera, ce qui diminuera con- sidérablement le nombre de celles qui resteront. Les Lagries diffèrent des Mylabres , des Cantharides et des Céro- comes, par la position de leur tête qui n’est point inclinée, et par les ongles des tarses, qui sont siniples. La forme des antennes monili- formes, et allant un peu en grossissant , les distinguent des OEde- mères dont les antennes sont filiformes. Le nom que M. Fabricius leur a assigné vient d’un mot grec qui signifie duver, parce que la plüpart des espèces de ce genre sont pu- bescentes. Les antennes sont moniliformes, guères plus longues que le cor- celet ; elles sont composées de onze articles d’égale grandeur , à l’ex- ception du dernier qui est ordinairement plus long ; elles vont un peu en grossissant vers l'extrémité ; elles sont insérées au-devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supèrieure , de deux miandi- bules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure (fig. 2. a. a. ) est plus large que longue, cornée , lisse, échancrée antérieurement. Ur ; Coléoptères. Tome IIT. À es NO40 0 VEN ANOCNRANME Les mandibules ( 2. b.) sont courtes , cornées , triangulaires , ter- minces par deux petites dents courtes. Les mächoires (c.c.) sont moitié cornées , moitié membraneuses. La partie postérieure , celle qui donne insertion aux antennules, est cornée, presque cylindrique , un peu recourbée en-dehors. La partie antérieure est membraneuse et bifurquée. La portion externe, la plus grande, est arrondie , et donne insertion à l’antennule anté- rieure. La portion interne, plus courte , se termine un peu en pointe. La lèvre inférieure ( d. ) est membraneuse, petite, presque quarrée. Les antennules antérieures { e.e. } sont les plus longues ; elles sont formées de quatre articles. Le dernier , plus grand que les au- tres, est triangulaire ; le sommet du triangle est interne, et la base légèrement convexe, est externe. Les antennules postérieures ( jf.) extrèmement courtes, sont composées de trois articles ; les deux pre- imiers sont globuleux ; le dernier, plus alongé , est en élypse tronquée, dont le sommet forme l’extrémité de l’antennule, et la base s’insère avec le second article. La tête est un peu déprimée. Les yeux sont saillans. Le corcelet est cylindrique. 1h Les élytres sont alongées, bombées et flexibles. Les tarses sont filiformes ; composés de cinq articles aux deux premières paires de pattes. Le premier est un peu plus long que les autres , et l'avant - dernier plus petit , plus large et fendu en deux pour l'insertion du dernier article. Il n’y a que quatre articles à la dernière paire de pattes ; mais le premier fait à lui seul plus de la moitié de la longueur du tarse. Le dernier article est également in- séré dans la fissure très-profonde de l’avant - dernier, qui est fort petit, et garni de petites houppes de poils. La larve de ces insectes est inconnue. L’insecte parfait se nour- rit de feuilles. D Pt NE RE RTE Ro E A LG RARE CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes moliniformes, allant un peu en grossissant vers l’ex- trémité : le dernier article un peu plus allongé que les auttes. Lèvresupérieure large, cornée, échancrée antérieurement, Mandibules courtes, cornées, terminées par deux petites dents, Mächoires cornées à leur bâse, membraneuses à leur extrémité , bifides , divisions inégales : l’ex- terne plus longue que l’interne. Lèvre inférieure membraneu- se, petite, quarrée. Quatre antennules inégales ; les antérieures plus longues, qua- driarticulées : dernier article plus grand , sécuriforme : les postérieu- res, courtes , triarticulées ; dernier article ovale, alongé. LÉALGUR TEA: CHARACTER GENERIS. Antennæ moliniformes , ex- trorsum crassiores : ultimo articu- lo paulo longiori. Labium superius /a£um , cor- eu , anterius emaAroiatum . Mandibulæ breves , corneae , bidentatae. Maxillæ basi correa , apice membranaceaæ , bifidæ , lacinia exteriore longiori. Labium inferius parvum , rembranaceum , quadratum. Palpi quatuor ézæquales ; an- ceriores, longiores , quadriarticu- lati : ultimo articulo securiforme. Posteriores breves , triarticula- ti : ultimo articulo ovato, elon- gato. 4 Na 49: JLAANC ANT ES "PhErNC ES: 1. Lacnte velue. Lacrra villosa. PL 1. fig. 2: L. D'un noir velu ; corcelet et élytres verts. L. Villoso atrà ; thoroce elytrisque viridibus. Fas. Spec. ins. tom. r. pag 160. n°. 9.—Mant. ins. tom. 1. pag. 93. n°. 17. Elle est de la stature de la Lagrie hérissée ; mais un peu plus grande. Les antennes sont moniliformes et noires. La tête , le corce- let et les élytres sont d’un bronze foncé , couverts d’un duvet rous- seâtre. L’abdomen est noir. L’anus est roux. Les paites sont noires. Les articles des tarses très-sensibles. é Elle se trouve au Cap de Bonne Espérance. 2. Lacris hérissée. Lacrra hirta. Pl 1. fig. #. a. b. c. L. Velue , noire ; élytres testacées ; dernier article des antennes très-long. L. Villosa , nigra ; elytris testaceis, antennarum ultimo articulo longiari. Chrysomela hirta, oblonga , villoso nigra, thorace teretiusculo , elytris testaceis. Lin. Syst. nat. pag. 602. n°. 119.—F\x. Suec. 578. Criptocephalus hirtus. Lix. Ed. gmel. pag. 1730. n°. 266. Meloe chloroptera. Lis. Ed. gmel. pag. 2020. n°. 25. Lagria hirta, villosa nigra , thorace tereti , elytris testaceis. Far. Syst. Entom. pag. 125. n°. 8.—Spec. ins. tom. 1. pag. 160. n°. 11.—Mant. ins. tom. 1. pag. 93. n°. 13. Tenebrio alatus, viliosus, niger, elytris villosis fulvis, thorace teretius- culo. Dec. ins. 5. 446. tab. 2. fig. 23. 24. Cantharis subvillosa , nigra, elytris flavis , extremo antennarum articulo reliquis triplo majore. Grorr. ins. tom. 1. pag. 344. n°. 6. La Cantharide noire à étuis jaunes. Grorr. id, No o tt AT GR ATMES s Cet insecte varie beaucoup pour la grandeur. IF est tout noir, à ® st couvert de poils rares , doux, fauves. Les antennes sont filifor- mes , de la longueur de la moitié de l’insecte ; le dernier article est cylindrique et trois fois plus long que les autres. Cette Lagrie se trouve en Europe ; elle est commune dans les bois; elle vole avec facilité. 3. Lacrre glabre. Lacr14 glabrata. PI. 1. fig. 3. L. Noire, glabre ; élytres fauves , chagrinées. L. Nigra, glabra ; elytris flavis scabris. Fas. Syst. Entom. pag. 125. n°. 10? — Spec. ins. tom. 1. pag. 160. n°. 13.—Mant. ins. tom. 1. pag. 94. n°. 16. Cette Lagrie resemble beaucoup à la précédente. Elle est cepen- dant moins alongée. Les élytres sont moins molles et plus foncées en couleur. Les antennes sont noires : le dernier article est plus long que les autres, ainsi que dans toutes les Lagries ; mais moins long que dans la Lagrie hérissée. La tête est noire, chagrinée. Le corcelet cylindrique , noir, chagriné , avec un petit reflet de fauve et un lé- ger sillon dans le milieu. Les élytres sont fauves et chagrinées. L’ab- domen est d’un brun fauve. Les pattes sont brunes. Tout l’insecte est glabre. Il se trouve en France , dans les départemens méridionaux. 4. Lacrte à collier. Lacr14 collaris. Pl. 1. fig. 4. à. b. L. Alongée , tomenteuse ; corcelet roux, élytres bleuâtres, poin- tillée. L. Elongata , tomentosa ; thorace rufo ; elytris cyaneis , punctulatis. Elle est plus alongée que les autres , et couverte de petits poils courts et rares. La bouche est rousse. Les antennules antérieures sont très-visbles. Les antennes sont formées d’articles coniques , dont le sommet est fauve et la base brune. Le front est brun ainsi que les 6 N0Ë 409, TIUA GARE. F yeux qui sont assez saillans. Le corcelet est roux, cylindrique, im- primé de plusieurs légères excavations. Les élytres sont d’un bleu foncé , couvertes de petits points enfoncés. L’abdomen est brun en général , mais les anneaux ont leur partie postérieure bordée de roux. Les pattes sont testacées. Elle se trouve No, 50. N°. 5o. ŒDÉMERE, ÆDEMER A. Ro — EL, plüpart des espèces du Genre que nous formons avoient été dis- persées dans d’autres Genres, par MM. Geoffroy, Fabricius et Lin- neus. Le premier les avoit placées parmi-ses Cantharides et ses Cicin- delles ; le second en avoit fait des Nécydales et des Lagries ; peu d'espèces avoient été connues par Linneus, qui les avoit réunies avec ses Cantharides. Les OEdémeres ont cependant des caractères qui suffisent pour les distinguer facilement des autres insectes. Elles diffèrent des Cicindelles de M. Geoffroy qui sont nos Téléphores, et des vraies Nécydales, par le nombre des articles des tarses. Les Téléphores en ont cinq à tous les tarses, et les Nécydales n’en ont que quatre. Elles paroissent se rap- procher un peu plus des Cantharides et des Lagries ; mais elles se distinguent des Cantharides par leurs pattes terminées par des cro- chets simples, et des Lagries par leurs antennes filiformes plus lon- gues que le corcelet. Le nom d’OËdemere que nous avons assigné à ce genre , vient de deux mots grecs , dont l’un signifie renflé , et l’autre cuisse , parce que plusieurs espèces ont les cuisses très-grosses. Les antennes sont filiformes , presque de la longueur du corps, composées de onze articles égaux , cylindriques. Le premier est un peu plus gros, et le second un peu plus court. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. 1. a. a.) est cornée et arrondie. Les mandibules (D. b.) sont cornées, aigues, arquées et sans dents. Les machoires ( c. c.) sont cornées, bifides, presque cylindriques. Les deux divisions sont inégales ; l’extérieure est plus allongée , elle est linéaire et velue à son extrémité. L’intérieure est moitié plus Coléoptères. Tome III. À 2 N°. 50.1 OE D'EVMMERRAE courte ; elle est déprimée , tronquée et légèrement serrée à son ex- trémité. La lèvre inférieure ( d.) est membraneuse, dilatée , antérieurement et fortement échancrée. Les antennules antérieures { e.e.) sont beaucoup plus longues que les postérieures ; elles sont formées de quatre articles. Le premier est extrèmement petit, les trois autres sont égaux, le dernier est un peu plus large. Les postérieures (f. f.) sont triarticulées. Les articles sont égaux; le dernier est un peu plus large. Le corps est allongé , linéaire, presque cylindrique. La tête est avancée , un peu plus large que le corcelet. Les yeux sont gros , saillans , placés derrière les antennes. Le corcelet est cylindrique , ordinairement raboteux. Les élytres sont flexibles , souvent très-rétrécies vers leur extré- mité. Les pattes sont longues : les cuisses sont souvent très - renflées et arquées : les jambes sont grèles, Les tarses sont composées de cinq articles aux deux premières pai- res de pattes, et de quatre seulement à la dernière. 1’avant-dernier. article est bilobé et garni par-dessous de houppes poilues. Les ongles sant simples. Les OËdemeres se trouvent sur les fleurs dans les prés , elles vo- lent facilement. Leur larve et l’histoire de leur métamorphose est encore inconnue. Nota. On avoit d’abord donné le nom de Dryops à ce genre d’in- secte , et c’est sous ce nom que les descriptions manuscrites ont été communiquées à M. Fabricius. On a cru depuis devoir l'appliquer à un autre genre que nous avons déjà publié ; mais M. Fabricius a conservé le nom de Dryops à nos OEdemères, et nous les a cité sous ce nom de g logica. Ainsi, toute fois que l’on verra dans le nouvel ouvrage de cet entomologiste Dryops .....Oziv. &c., il faut lire OEdemnera .. Oziv. &c. enre dans la seconde édition de son Systema Entomo- INFO OŒE DEMERE Lee OE D'ENPEPRUE CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , plus lon- gues que le corcelet. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie. ]andibules cornées , aigues, ans dents. Mächoires cornées , bifides , sa D ras al: divisions inégales ; l’extérieure li- néaire , plus longue ; l'intérieure déprimée , tronquée. Lèvre inférieure membraneu- se , dilatée antérieurement , forte- ment échancrée. Quatre antennules inégales ; Leur ly _ les antérieurs plus longues, qua . , ! ” EL OA) | \ driarticulées : premier article très- petit, dernier plus large : les pos- térieures triarticulées, dernier ar- ticle plus large, A DEMER À. CHARACTER GENERIS. Antennæ /{liformes , thorace J lonciores. Labium supérius correum, ro- Lurdatiurn. Mandibulæ correæ , acutae s edentule. Maxillæ correæ , bifidæ , la- ciniis inaequalibus ; exteriori lor- giori , lineari ; interiori depres- Sù » (TUNCATÉ. Labium’ inferius membrana- ceum , anterius dilatum , valdè emaQArginaATULNL. Palpi quatuor iracquales ; an- eriores longiores , quadriarticu- lati : primo articulo minuno, ul- {10 crassiori ; posteriores triarti- culati, ultimo articulo crassiori. % N°. 50. OŒDEMERE. ERS PO CES. 1. OEnÉmerE fémorale. AEDEMERA femorata, PI, 1. fig. 1. a. b. OE. Pâle; front et deux taches noires sur le corcelet ; cuisses postérieures renflées. AE, Livida fronte maculisque duabus thoracis nigris, femoribus posticis in- crassatis. Dryops femorata , Far. Syst. Entom. ed. 2. p. 2? p. 74. n°. 1. Magnitudo AEdemeræ lividæ. Antennæ lividæ. Caput lividum, fronta ma- culisque nigris. Thorax lividus, maculis duabus dorsalibus, oblongis, nigris. Elytra livida, abdomine longiora molliuscula. Corpus subtus pedesque livido fuscoque variegata abdomen nigrum, apice lividum, acutum. Elle est de la grandeur de l’'OEdémere livide, mais elle est un peu plus étroite, les antennes sont sétacées, pâles. La tête est avec le front et les yeux noirs. Le corcelet est pâle, avec deux taches oblongues, noires. Les élytres sont flxeibles , un peu pius longues que l'abdomen, d’une couleur testacée pâle, sans taches. Le dessous du corps et les pattes sont mélangés d’obscur et de pâle. Les cuisses postérieures sont renflées. Elle se trouve en Suisse. Du cabinet de M. d’Orcy. 2. OEpimere livide. AEDpEemErs livida, Pl. 1. fig. 2. OËE. D'un jaune livide, yeux noirs , cuisses simples. AE. Livida oculis nigris , femoribus simplicibus. Lagria Livida, oculis nigris. Fas. Syst. Entom. pag. 124. n°. 2. — Spec: ins, tom. 1. pag. 159. n°. 2.-— Mant. ins. tom. 1. pag. 93 n°. 3. Dryops livida. Fab. Syst. Entom. ed. 2. P.2%D.479-1022e NM 50. MOE D ENMEMNETE 5 Magna. Antennæ filiformes , ferè longitudine corporis. Palpi antici longio- res , articulo ultimo subsecuriformi: Thorax et elytra lævia, glabra. Totum corpus flavo lividum. Pedes lividi, femoribus simplicibus. Flle a environ huit lignes de long. Tout le corps est d’une cou- leur jaune pâle. Les yeux sont noirâtres. Les antennes sont filifo mes , presque de la longueur du corps. Les yeux sont arrondis , peu saillans. Le corcelet est un peu plus étroit à sa partie postérieure , il est lisse et à-peu- près de la largeur de la tête. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont lisses. Tout le corps en-dessus , vu à la loupe , paroît couvert de poils très-courts. Les cuisses sont sim- ples. Les tarses des quatre pattes antérieures sont composées de cinq articles, et les postérieures de quatre. Le pénultième article est plus large que les autres et bifide ; garni de houppes en-dessous. Elle se trouve dans l’île d’'Otaheiti. Du Cabinet de M. Banks. 3. OEDEMERE cuivreuse. OŒŒEDnEmErA anea. PI. 1. fig. 5. CE. Bronzée sans taches. AE. Obscure ænea immaculata. Lagria aenea, obscurè ænea , immaculata. F4s8. Syst. Entom. pag. 124. n°. 1.— Spec. ins. tom. 1. pag. 159. n°. 1.—Mant. ins. tom. 1. pag. 93. n°. 2. Dryops ænea. Far. Syst. Entomol. edit. 2. p. 2,. p.75. n°. 2. Animaculum magnum , oblongum. Antennæ filiformes, nigræ articulis ob- conicis. Thorax et elytra obscure ænea, minime nitida. Fas. Elle a environ neuf lignes de long et deux et demie de largeur. Les antennes sont obscures, filiformes, plus courtes que la moitié du corps. Les antennules sont assez longues, et les antérieures ont leur dernier article sécuriforme. La tête est bronzée , un peu avancée. Les yeux sont assez grands , arrondis , peu saillans. Le corcelet est poin- tillé , bronzé, un peu applati , tranchant sur les cotés. L’écusson est petit et arrondi postérieurement. Les élytres sont fortement pointil- lées , elles sont bronzées , peu luisantes. Tout le dessus du corps est COS Û noirâtre , luisant, un peu bronzé. Les pattes sont brunes, un peu 6 N°: 15071 MOE D EMNME RUE. bronzés. Les tarses sont filiformes , ceux des quatre pattes antérieu- res sont composés de cinq et ceux des postérieures de quatre arti- cles. Le dernier article est terminé par quatre crochets. Elle se trouve dans les îles de l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Banks. Nota. Un examen plus détaillé assignera probablement une nou- velle place à cet insecte ; qui paroïît s'éloigner beaucoup des autres OFdemeres. 4 OEDÉMERE rayée. AEDEMERA lineata. PI. 1. fig. 4. OË. Jaune livide ; corcelet et él;tres avec une raie longitudinale obscure, ÀE. Livida , Thorace linea elytris vitta fuscis. Lagria lneatra livida, thorace lineis, elycris vitta fuscis. Fab. Syst. Ent. pag. 124. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. L°2 Statura et magnitudo præcedentis (ædem livida) antennæ filiformes lividæ. Caput lividum, fronte macula fusca. Thorax subcylindricus, lineis tribus Elytra lævia, glabra, livida, vitta lata fusca, quæ tamen apicem elytri haud attingit. Subtus livida. Fa. Elle ressemble entièrement , par la forme et la grandeur, à l’OE- > P 5 ; demere livide. Les antennes sont jaunes, filiformes, à peine plus J , , longues que la moitié du corps, la tête est jaune avec les yeux noirs. S > J es antennules antérieures sont assez longues, filiforme e dernier L itennules ant es sont longues, filiformes, et le der: article est presque triangulaire, coupé à son extrémité. Le corcelet est à-peu-près de la largeur de la tête, presque cylindrique, jaune livide, avec une ligne longitudinale noirâtre au milieu. L’écusson ; 8 8 est triangulaire et jaune livide. Les élytres sont jaunes livides, avec une raie longitudinale obscure sur chaque. Tout le dessus du corps, vu à la loupe, paroît couvert de poils très-courts. Le dessous du corps et les pattes sont jaunes. Les cuisses sont simples. Les tarses des quatre pattes antérieures sont composés de cinq articles, et NW. 50 OEDEMERE. 7 celui des postérieurs est composé de quatre. Le pénultième article est large, bifide, court, garni de houppes en-dessous, Elle se trouve dans la nouvelle Zélande, Du cabinet de M. Banks. 5. OËnEmere bleuet. AEDEmEr4 cyanea , Pl. 1. fis. 5. OE. D'un bleu foncé, antennes et tarses noires, AE. Cærulea antennis tarsisque nigris. Lagria cyanea , cærulea antennis fuscis. Fab. Syst. Entom. pag. 124. n°. 4: —Spec. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 4.—Mant. ins. tom. 1. pag. 93. n°. 4. Dryops cyanea , cærulea antennis fuscis. Fas. Syst. Ent. ed, 2 pars 2e p- 75- n°. 5. Statura et magnitudo AËdemera cœrulescentis. Antennæ nigræ, filiformes, corpore breviores. Caput glabrum obscure cyaneum. Thorax lavis subcy- lindricus. Totum corpus obscure cæruleum. Femora postica, incrassata pedes nigro , cærulei tarsis nigris. Elle ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , à JOEdemere bleuâtre. Les antennes sont noires, filiformes , à peine plus longues que la moitié du corps. Les antennules antérieures sont assez longues ; le dernier article est un peu plus large que les autres à son extrémité , et il est coupé en forme de S à cette extrémité. La tête est d’un blanc foncé, le corcelet est de la largeur de la tête, presque cylindrique , un peu déprimé supérieurement. L’écusson est petit et triangulaire ; les élytres sont lisses , très-finement chagrinées. Tout le dessus du corps, vu à la loupe, paroît couvert de poils rares, très-courts. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bleuâtre. Les cuisses postérieures sont un peu renflées et les tarses sont noirs, Elle se trouve dans la Nouvelle Hollande. Du cabinet de M. Banks. 2 6. OEDEMERE rayée. A AEDEMERA Vittata, Pl. 1. fig. 6. OE. Fauve, élytres avec une raye obscure, extrémité de J’abdo- men obscure. 8 N°. 50. OŒEDEMERE. AE. Rufa, elytris vitta, abdominisque apice fuscis. Lagria viftata rufa, elytris vitta, abdominisque apice fuscis. Fas. Syst. Ent. pag. 125. n°. $.—Spec. ins. tom. 1. pag. 159, n°. 6.—Mant. ins. tom. sr. pag. 93. n°. 6. Dryops wittata , Fab. Syst. Ent. ed. 2. pars. 22: p. 76. n°. 7. Paulo major AEdem. elongatæ. Caput cum antennis rufum, oculis nigris. Thorax rotundatus, rufus, immaculatus. Elytra rufescentia, vitta lata fusca, vel potiùs fusca margine omni rufescente. Abdomen rufum, apice fuscum. Pedes ruf. Faz. Elle est de la grandeur de lOEdmere podagraire. Les antennes sont fauves filiformes. La tête est fauve, et les antennules sont fili- formes avec le dernier article obliquement tronqué. Les yeux sont arrondis, noirs, un peu saillans. Le corcelet est fauve. arrondi, un peu déprimé. L’écusson est petit et fauve. Les élytres sont fauves avec une large raye longitudinale obscure. Le dessous du corps est fauve avec lextrémité de labdomen noirâtre. Les pattes sont fauves avec les cuisses simples. Les tarses antérieures sont composés de cinq articles, dont le quatrième large et bifide. Les postérieurs n’ont que, quatre articles, dont le pénultième large et bifide,. Elle se trouve dans l'Amérique Méridionale. Du cabinet de M. Hunter. 7. OEDEMERE marginée. AËDEMERA marginata , PI. 1. fig. 7. OE. Fauve, élytres obscures avec le bord extérieur et une raye au milieu , fauves. AE. Rufa, elytris fuscis, marginibus lineaque media rufis. Lagria maroinata , rufa, elytris fuscis, marginibus lineaque media rufs. Fam. spec. ins. tom. 1. pag. 159. n°. $.—Mant. ins. tom. 1. pag. Dryops marginata, Fas. Sys. Ent. ed. 2. pars 2% pag. 76. n°. 8. Statura AËdemeræ vitta, at duplo,major. Caput rufum, antennis nigris, oculisque globosis cærulescentibus. Thorax glaber , rufus immaculatus. Seu- tellum rufum. Elytra lævia, fusca margine omni lineaque media nec basin nec apicem attingente rufis. Pedes nigri, femoribus rufis. Far. Les antennes sont noires, filiformes ; la tête est fauve et les yeux sont N°.150. 102 D EOM EVA MES 9 sont arrondis, saillans, d’un noir bleuâtre. Le corcelet est fauve , arrondi, un peu déprimé. L’écusson est fauve, assez grand et trian- sulaire. Les élitres sont obscures avec la suture, le bord extérieure , et une ligne longitudinale au milieu, fauves. La ligne ne touche ni à la base ni à l’extrémité de l’élytre. Le dessous du corps est fauve, les paties sont obscures avec les cuisses fauves. Les quatre pattes antérieures ont cinq articles filiformes. Les tarses postérieurs man- quent. Elle se trouve dans l’Amérique Méridionale. Du cabinet de M. Hunter. 8. OEnemere melanure. AEp£zmErA melanura, PL. 1. fig. g. a. b. OF. Testacée, yeux, abdomen et extrémités des élytres noirs. Æ. Testacea, oculis, abdomine, elytrorumque apice, nigris. Statura et fere magnitudo, æd. lividæ , testacea ; oculi nigri, thorax subcy- LHindricus, clytra tenuissime punctata apice nigra. Pectus flayvum abdomen nigrum. Segmento ultimo flavo. Pedes testaceo fusci. Necydalis welanura , nigra thorace elytrisque testaceïs : his apice nigris. FAas. Syst. Entom. ed. 2. pars 2. p. 355. n. 14. Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à lOEdemere livide; elle est entièrement testacée. Les yeux sont noirs, le corcelet est presque cylindrique ; les elytres sont finement ponctuées, noirs à leur extrémité. La poitrine est fauve. L’abdomen est noir avec le dernier anneau fauve. Les pattes sont d’un testacé brun. Elle se trouve en Espagne. 9. OEnwere simple. AEDMERA fimplez, P1. 1. fig. 0. a. b. c. CE. Elytres atténuées , testacées, pattes simples. ÆF. Elytris attennatis , testaceis pedibus simplicibus. Necydalis fimplex, Fas. Syst. Ent. pag. 210. n°. 8.— Spec. ins. tom. 1. pag- 264. n°. 9.—Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 14. Coléoptères. Tome III. P se Nol5o. (OE D EOMMERIE. Necydalis fimplex. Lrnx. Syst. Nat. pas. 643. n°. 10. Cantharis phthyfica. Scop. Ent. Carn. pag. 44. n°. 144. Ad. podasrariæ affinis. Caput fusco-æneum, antennis fuscis. Thorax flavus podas Il > cylindrious, rugosus. Elytra flava, tenuissime punctata , attennate. Pectus fusco-æneum. Abdomen flavum.Sesmentorum anteriorum parte inferiori nigra. 8 P e) Pedes flavi. Tarsis, tibiis genubus que posterioribus nigris. Femoribus fim- plicibus. Elle ressemble à l’OEdemere podagraire , la tête est d’un brun bronzé, les antennes sont brunes, le corcelet est cylindrique, raboteux, entièrement fauve. Les élytres sont fauves, atténuées, finement poin- tillées. La poitrine est brune, bronzée. L’abdomen est fauve. La-partie inférieure des premiers anneaux est noire. Les pattes sont fauves avec les tarses noires. Les jambes et les genoux des pattes postérieures sont noires. Les cuisses sont simples. Elle se trouve en Europe. 10 OFDEMERE podagraire. AEDEMERA podagraria, PI. 1. fig. 10. a. b. OE. Elytres subulées testacées, corps noir, cuisses postérieures renflées , testacées à leur base. ÂE, Elytris subulatis testaceis corpore nigro , femoribus posticis clavatis basi testaceis. Necydalis podograriæ. Fas. Syst. Ent. pag. 209. n°. 7.— Spec. ins. tom. 1. pag. 264. n°. 8.— Mant. ins. tom. 1. pag:171, n° 12. Necydalis podograriæ. Lrxx. Syst. Nat. pag. 642. n°. 9. Cautharis nigra, elytris attennatis fulvis, femoribus posticis globosis, Grorr. QE, VE Æ GS] 4] hist. ins. tom. 1. pag. 345. n°. 4. La Cantharide fauve à grosses cuisses. Georr. ibid. Ê Fa | ze è - . | ce Cantharis femorata. Scop. ent. carn. pag- 47. 0°.#149. Scnarr. icon. tab. 85. fig. 7? Corpus nigrum. Antennarum bases palpi, elytra excepto apice pedes qua- tuor anteriores, femorum posticorum basis testacea. Lin. Elle est d’un noir bronzé. Les antennes sont noires. Les anten- nules sont fauves, le corcelet est presque cylindrique, raboteux. Les AT SE . . . élytres son fauves avec leur bord extérieur et leur extrémité noire. No. 50. OE D EM E R.E. 17 Les quatre pattes antérieures et la base des cuisses postérieures sont fauves. Les cuisses postérieures sont renflées et arquées. s Ê . Elle se trouve en Europe sur l’egopodium podagraria. 11. OEDemere ruficolle. OEpemerA ruficollis, Pl. 1. fig. 11. a. b. c. 1. OE. Corcelet et abdomen roux, tête et élytres d’un vert bronzé. A. Thorace teretiusculo abdomineque rufis, capite élytrisque viridi-æneis. Necydalis ruficollis , thorace teretiusculo abdomineque rufis, capite elytris- que viridi æneis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 263. n°. 3.—Mant. ins. tom. 1. pag: 170. n°. 4. Statura et magnitudo omnino AEdem cærulescentis. Caput viride,, nitidum, antennis nigris. Thorax teretiusculus , rufus, nitidus, immaculatus. Elytra viridia, abdomen rufum. Pedes nigri. Fas. Elle a le port et la grandeur de l’OFdemere bleuâtre ; la tête est verte , brillante ; les antennes sont noires, presqu’aussi longues que le corps. Le corcelet est cylindrique, roux, immaculé , légère- ment raboteux, marqué d’une ligne longitudinale moyenne. Les élytres sont bleues, pubescentes, avec quelques lignes un peu élevées. La poitrine est bleue, l’abdomen est roux. Les pattes sont bleues. Elle se trouve en Italie et dans le midi de la France. 12. OEDEMERE sahguinicolle. AEDEMERA sanguinicollis, Pl. 1. fig. 12. a. b. OE. Corcelet cylindrique, roux, avec deux pointes enfoncées; corps brun. AE. Thorace teretiusculo , rufo , punctis duobus impressis ; corpore fusco. Necydalis sanguinicollis , thorace teretiusculo , rufo, corpore fusco. Faz. Syst. Ent. ed. 2. pars. 22 p. 351. n°. 6. Caput cum antennis fuscum. Thorax punctis duobus impressis. Elytra lineis tribus elevatis striata, fusca Far. Elle ressemble à l'OEdemere ruficolle , mais elle est la moitié plus petite. Les antennes, la tête, le dessous du corps et les pattes sont bruns, les élytres sont d’un vert obscur, marquées de trois lignes élevées B 2 12 N°. 50. OË D) ENN ER ME Flle se trouve en Europe. 13. OEDEMERE triste. AEDEMERA tristis, PL 2. fig. 13. OE. Noire ; corcelet et base des cuisses rougeâtres ; cuisses posté- ricures fimples. A. Nigra thorace teretiusculo femorumque basi rufis. Necydalis éristis , nigra thorace teretiusculo femorumque basi rufis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 170. n°. 5. Caput cum antennis atrum. Thorax rotundatus, rufus, immaculatus. Elytra lævia, nigra , immaculata. Corpus nigrum femoribus basi rufis. Fas. Les antennes sont noires, filiformes, plus courtes que le corps. La tête est noire. Le corcelet est mince, rougeâtre. L’écusson est noir et arrondi postérieurement. Les élytres sont noirâtres, pointillées avec trois lignes longitudinales, peu marquées. Le dessous du corps est noirâtre. Les pattes sont noirâtres avec la base des cuisses rou- geâtre. Les cuisses postérieures sont fimples. Elle se trouve à la Terre de Diemen. ; Du cabinet de M. Banks. 14. OEnEmere b/eudtre. AEDEmMERA caerulescens , Pl. 2. fig. 11 AND CE OE. Corcelet presque cylindrique, corps d’un bleu opaque, elytres lineaires. AE. Thorace teretiusculo , corpore cæruleo , subopaco, elytris linearibus. Necydalis caerulescens , thorace teretiusculo , corpore cæruleo , subopaco. Fas. Syst. Ent. p. 208. n°. 2.—Spec. ins. tom. 1 pag. 263. n°. 2.— Mant. ins. tom. 1. pag. 170 n°. 2. Cantharis cærulea. Lirxn. Syst. nat. pag. 650. n°. 23. Statura AEd. ruficollis. Tota cærulea, antennæ fuscæ , thorax teretiusculus, scaber , elytra linearia tenuissime punctata. Abdomen pedes fusco-enea. Elle est entièrsment d’un bleu opaque. Les antennes sont brunes. Le corcelet est presque cylindrique , raboteux. Les élytres sont fine- N°. 50. tOE DE M FE RE: 13 ment pointillées et un peu soyeuses. Les pattes et l’abdomen sont d’un bleu bronzé plus obscure. Nora. Nous ayons cru devoir regarder comme variété l’'OEdemere représentée fig. 4. e4 elle ne diffère des autres, fig./4. a. b. , que $ : parce qu’elle est un peu plus petite que le corcelet ou moïns raboteux et presque plane. 15. OFDEMERE très-verte. AEËDEMERA Viridissima , Pl. 2. fig. 15. a. b. c. OE. verte ; corcelet cylindrique lisse ; élytres presque linéaires ; pattes antérieures testacées. AE. viridis,thoracecylindricolævi,elytrislinearibus pedibus anticistestaceis. Necydalis viridissima, thorace teretiusculo, corpore viridi. Fas. Syst. Ent. pag. 208. n°. 1.—Spec. ins. tom. 1. pag. 263. n°. 1.—Mant. ins. tom. 1. pag. z70. n°. 1. Cantharis viridissima Liwx. Syst. nat. pag. 650. n°. 23.—Faun. suec. 717. CEd. cærulescente minor. tota viridi-cupræa. Thorax lævis cylindricus elytra sub linearia minutissime punctata , glabra. Pedes antici et aliquando omnes testacei. Tarsibus nigris. Elle est plus petite que l'OEdémere bleuâtre ; elle est entièrement d’un vert cuivreux. Le corcelet est parfaitement cylindrique, lisse. Les élytres sont presque linéaires, finement pointillées. Les pattes antérieures sont testacées. Les tarses sont testacées. Elle se trouve en Europe, 16. OFpEmere bleue. AEpemErA cœærulea , Pl. 2. fig. 16. à, b. OE. bleue, élytres atténuées. Cuisses postérieures arquées, renflées. AE, Elytris subulatis cærulea, femoribus posticis clavatis, arcuatis. Necydalis cærulea. Far. Syst. Entom. pag. 209. n°. 6.— Spec. insect, tom. 1. pag. 264. n°. 7.——Mant. ins. tom. pag. 171. n°.11. Necydalis cærulea. Linx. Syst. nat. pag. 642. n°. 4. Cantharis viridi cærulea, elytris attenuatis, femoribus posticis globosis, Gzorr. hist. ins. tom. 1. pag. 342. n°. 3. 14 N. 50. OE DÉ ME R E€. La cantharide verte à grosse cuisse. Grorr. ibid. Cantharis nobilis. Scor. Ent. carn. pag. 45. n°. 146. Scxarr. icon. tab. 04. fig Suzz. hist. ins. 48. tab. 6. fig. 2. Necydalis ceramboïdes. Tonsr. nov. sp. rent. 1. 47. Magnitudo et statura OEd. cærulescentis. Tota viridi-cærulea. Antennæ et oculi globosi, nigri, thorax teretiusculus, rugosus. Elytra subulata lineis ducbus elevatis. Pedes cærulei, femoribus posticis in uno sexu clavatis. Elle est de la grandeur et de la stature de l’OEdémere bleuâtre. Elle est entièrement d’un vert-bleu. Les antennes sont noires, ainsi que les yeux qui sont saïllants et gobuleux. Le corcelet est presque cylindrique, rugu gueux. Les élytres sont rétrécies postérieurement et marquées de deux lignes élevées. Les pattes sont bleues. Les cuisses postérieures sont renflées dans un des deux sexes. Elle se trouve en France et dans le reste de l’Europe. 17. OEDEMERE abdominale. AEDEMERA abdominalis , Pl. 2. fig. À a DFcwdie OE. D’an vert obscure. Bords de l’abdomen relevés rouges. AE. Viridi-obscura , marginibus abdominis reversis , rubris. su- bulatis, abdominis maroïines reversi rubri. Femoribus posticis in uno sexu in- crassata arcuata. AE. Cæruleæ affinis et forte mera varietas. Tota viridi obscura. Elytris Variat magnitudine , coloreque vidiri plus aut minus nitente. ile le beaucoup à l'OFdémere bleue dont elle n’est peut- être qu’une variété. Elle est entièrement d’un vert obsure, les élytres sont subulées. Les bords de l’abdomen sont relevés et rouges. Les cuisses postérieures sont reuflées et arquées dans un seul sexe. La couleur verte et la grandeur de cet insecte varient beaucoup. Elle se trouve en France. 13. OFDEmEre bronzée. Tlarcp 22e a AEËDEMERA -aeneæ, Pl, 2. . 18. &. bel OË. bronzée, élitres subulées, pattes antérieures Pie OY N.50: NOË,D\ ÉONR FMRIE, 1 AE. Elytris subulatis, ænea, pedibus anticis testaceis. Necydalis Javipes , nigras elytris attenuatis virescentibus, femoribus posticis incrassatis arcuatis. Fas. Syst. Ent. ed. 12. pars 2% pag. 355. n°, 22? AEdem. cærulea affinis, caput et thorax ænea , thoracis punctis tribus valde impressis. Elytra attenuata ænea ‘pedes anteriores testacei. Femora compressa basi fusca. Femora posteriora cyanea, incrassata, arcuata. Elle ressemble à l’OEdemere bleue. La tête et le corcelet sont bronzés. Le corcelet est presque cylindrique , marqué de trois points enfoncées ; les élytres sont bronzées atténuées. Les pattes antérieures sont testacés ; les cuisses sont comprimées, brunes à lenr baze ; les cuisses postérieures sont bleuâtres renflées et arquées. Elle se trouve....... 19. OEDEmERE brülée. AEËDEemErA ustulata , Pl. 2. fig. 19. OE. Noire ; base et large bande suturale des élytres , testacées, AE. Nigra elytris, basi suturaque, late testaceis. Necydalis ustulata. Fas. Mant. ins. tom. 1. p. 170. n°. 8. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 319. Hergssr. Arch. ins. pag. 109. n°. 8. Tota atra nitida. Elytra sublinearia , testacea. Margo apex margoque non basin attin gens nigri. Elle est entièrement d’un noir brillant; les élytres sont presque lineaires , elles sont testacées avec l’extrémité et le bord noir, mais pas jusqu’à leur base, ou noir avec la base, et une large bande su- turale testacée: Elle se trouve en Allemagne. Du cabinet de M. Bosc. 20. OEnrmere subulée. AEDEMER: subulata , Pl. 2. fig. 20. a. b. c.À. E. noire ; élytres très-atténuées , fauves bordées de noir. Le AE. Nigra, elytris valde subulatis, flavis nigro marginatis. 14 N°.1:60 VOE D 'E'M\ENR €; AE. Simplicis valde aflinis at minor nigra. Thorax teretiusculus rusosus, elytra valde subulata flava nigro marginata. Abdonimis margines reversi flavi. Elle ressemble à l'OEdemere simple ; mais elle est plus petite. Le corcelet est cylindrique, raboteux. Les élytres sont très-atténuées ; elles sont fauves, bordées de noir; les bords de l’abdomen sont re- levées et fauves. Elle se trouve en France. Du cabinet de M. Bosc. N° 6e @ genre d’insectes , dont les espèces connues sont en très-petit nombre, avoit été rangé par Linneus parmi les Aïtelabes. Geof- froy avoit fait un genre particulier d’une de ces espèces , auquel il a donné le nom de Nofoxus en latin , et celui de Cucule en français. Fabricius lui a conservé le nom de Notoxus que nous lui laisserons. On n’a jusqu’à présent aucune connoïssance de la figure ; des habi- tudes et de la manière de vivre des Larves de ces insectes. Leurs antennes sont moniliformes , ou en forme de collier ; les articles sont un peu plus gros à la partie antérieure, et elles vont en grossissant insensiblement vers l’extrémité. | La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. | La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. 1. a.) est cornée et très-courte. Les mandibules { db. b. ) sont cornées , larges à leur bâse et ter- minées en pointe recourbée. Les mâchoires { c. c. ) sont presque membraneuses , cylindriques, entières et sans dents. La lèvre inférieure ( d. d. ) est membraneuse , assez large et un peu échancrée en-devant. Les antennules antérieures { e. e. ) sont filiformes, plus longues que les postérieures , composées de quatre articles dont le premier est court , et les autres plus longs et égaux : elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ( /. f. ) sont filiformes , composées de trois articles dont les deux premiers sont égaux, et le troisième ap- plati et plus large : elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure. La tére. est large, un peu applatie. Coléoptères. Tome LIT. A: 2 No. 6% INT O FO QE" Les yeux sont gros et saillans. SE \ LS À À e Le corcelet, à-peu-près de la largeur de la tête, est rétréci pos- térieurement. Les élytres sont alongées, molles et recourbées à leur extrémité postérieure ; elles cachent deux aîles membraneuses repliées. Les pattes sont simples , de longueur moyenne ; les quatre anté- e - = ! e . rieures ont leurs tarses composés de cinq articles , les deux posté- rieures sont composées de quatre articles seulement : le pénultième article est large, bifide et garni de houppes. N°. 51. NO TO X E. © NOTOXE. CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes , gros- sissant un peu de la bâse à lex- trémité : onze articles, le premier un peu alongé, les autres presque égaux. Lèvre supérieure très- courte , cornée. Mandibules cornées , larges à la bâse , et terminées en pointe recourbée. Mächoires presque membra- neuses, cylindriques et entières. Lèvre inférieure membraneuse, un peu large, échancrée en-devant. Quatre antennules filiformes : les antérieures un peu plus lon- gues , quadriarticulées : le premier article court et les autres égaux. Les postérieures triarticulées , les deux premiers articles égaux , le dernier plus large et aplati, NOT OU Si CHARACTER GENERIS. ÂAntennæ zzoniliformes, de ba- si ad apicem crescentes , unde- cim articulatae , primo longiore, aliis subaqualibus. Labium superius brevissime , COTYLEUMN Mandibulæ corneae, basi latae, 11 extremo acutæ , recurvaiæ. Maxillæ cylindricæ , integrae. submermnbranaceae ; Labium zZ7ferius membrana- ceum , paul latum, anticè emar- O1 5 LITOATLUIIL, Palpi quatuor filiformes , an- ceriores longiores , quadriarticii- lati, articulo primo breve , aliis aqualibns. Posteriores triarticu= lati , articulo primo ct secundo aequalibus , ultimo compresso la- tiore, Fi Non 57: N OO T'ORE x. NorToxe unicorne. Noroxvs monoceros. PI. 1. fig. 2. à. b. c. N. à corcelet en corne, prolongé au-dessus de la tête. N. Thorace in cornu supra caput protenso. Fas. Syst. Ent. pag. 158. no. 2. Meloe monoceros, alatus, thorace in cornu supra caput protenso. Lin. Syst. Nat. 11. pag. 681. n°. 14. Attelabus monoceros. Lin. Faun. Suec. n°. 639. Notoxus. GEorr. ins. tom. 1. pag. 856. tab. 6. fig. 8. Cuculle. Grorr. ibid. Caput nigricans. Antennæ et pedes testaceï. Thorax postice ferrugineus antice niger, recta antrorsum exiens , in Cornu nigricans, ultra caput exten- sum. Elytra testacea, sutura longitudinali nigra et fascia postica nigra punc- toque antice nigro. Corpus supra pilis brevibus adspersum. Sa longueur est de deux lignes dans les petits individus. La tête est noirâtre ; les yeux gros et saillans ,; plus noirs que la tête. Les antennes sont testacées. Le corcelet est noir à sa partie postérieure ; la partie antérieure est noire , relevée et prolongée en pointe qui excède la tête de l’insecte : cette pointe a son extrémité snpérieure un peu concave, et cette concavité est rougeâtre. Les élytres sont testacées avec leur suture noire , une large bande noire placée aux deux tiers de l’élytre où finit le noir de la suture, et un point aussi noir, placé au coté extérieur de la bâse. Ces élytres sont parsemées de quelques petits poils jaunes et très-fins. Les pattes sont testacées. Cet insecte , assez commun, se trouve aux environs de Paris. 2. Noroxe fourmi. Noroxvs formicarius. PI. 1. fig. 3. a. b. N. Roux ; tête d’un brun noir ; élytres pointillées. N. Rufus, capite nigro, elytris leviter punctatis. : No 5e NT OM EE XF? 5 Caput nigro-fuscum , oculis nigris exsertis. Antennæ fuscæ longitudine di- midio corporis. Thorace rufo postice angustato. Elytris rufis leviter puncta- tis, apice nigricantibus. Femoribus incrassatis, fuscis. Pedibus rufis. Cet insecte a une ligne et demie de longueur. Sa tête est d’un brun noir. Les yeux sont noirs et saillans. Les antennes sont brunes et de la longueur de la moitié du corps de l’insecte. Le corcelet est de couleur rougeaire et rétréci postérieurement. Les élytres sont rous- ses ; légèrement ponctuées et ont leur extrémité d’une couleur plus foncée et tirant sur le noir. Les cuisses sont brunes et renflées. Les pattes sont rousses. Il se trouve 3. Noroxer bicolor. Noroxwus bicolor. PI. 1. fig. 4. à. b. N. à élytres fauves antérieurement , et noires à la partie posté- rieure, ; N. Elytris antice fulvis, postice nigris. Caput nigrum, oculis nigris exsertis. Antennæ fuscæ , thorace antice nigro; postice rufo. Elytra fascia basi fulva, postice nigra. Femoribus incrassatis , fuscis. Pedibus testaceis. La tête est noire , ainsi que les yeux qui sont gros et saillans. Le corcelet est noir en - devant ; sa partie postérieure est d’un brun rouge, Ses élytres sont finement pointillées ; elles sont noires et ont à leur bâse une large bande fauve. Ses cuisses sont renflées , et noi- res à leur articulation avec la jambe , celle-ci est fauve ainsi que le tarse, On trouve cet insecte 4. Nortoxe fauve. Noroxus fuluus. PI. 1.fis. 5. à. b, N. Fauve ; tête et abdomen noirs. N. Fulyus, capite abdomineque nigris. Caput nigrum. Antennæ fulvæ , thorace fulvo. Elytris fulvis , basi impres+ sis, leviter striatis. Abdomine nigro. Pedibus fulvis. NDS 10 NNOMAONNEEE La tête est noire. Les antennes , le corcelet et les élytres sont fauves. Les élytres ont un enfoncement très-marqué, qui prend de la bâse et va rejoindre la suture en entourrant l’écusson. L’abdomen est noir , et les pattes sont fauves. Il se trouve N°. 52. NO ND NE 0 7 PIEDS ER PRES L>s Apales sont des insectes assez rapprochés des Cantharides + : ils ont, comme ces dernières , la tête inclinée , les antennes filifor- mes , plus courtes que le corps et amincies à leur extrémité ; les an- tennules sont aussi plus longues et plus amincies : les aîles cachées sous des étuis coriaces, mais flexibles ; les tarses des quatre pattes antérieures composés de cinq articles, et ceux des postérieures de quatre ; tous sont filiformes et terminés par quatre crochets. Linné a fait un seul genre de la famille des Cantharides sous le nom de Méloé, et y a introduit / Apale bimaculé , seule espèce de ce-genre , connue jusqu’à présent. Degeer en a fait une cardinale , (Pyrochre) quoique les antennes, les antennules , les tarses et toutes les parties du corps en soient différentes. Fabricius en a fait un genre sous le nom que nous lui conservons. Les Antennes des Apales sont à-peu-près de la longeur de la moi- tié du corps, filiformes, et allant en diminuant de la bâse à l’extré- mité ; elles sont composées de onze articles , dont le premier un peu plus long que les autres, est mince à sa bâse, et renflé à son extré- mité ; le second est plus court et plus petit que le premier. Les au- tres sont presque égaux entr’eux ; mais les premiers approchent de la figure conique , et les derniers sont presque cylindriques ; ceux-ci sont un peu plus longs que les autres. La téte est inclinée , un peu aplatie , presque triangulaire , ou plus large à sa partie postérieure qu’à sa partie antérieure , elle est pres- que aussi large que le corcelet. Les yeux sont ovales, peu. saillans ; un peu figurés en croissant. La boche est composée d’une lèvre supérieure ; de deux mandi- bules , de.deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules,. à La lèvre supérieure { Pl. 1. fig. 1. a.) est assez longue , plate, presque membraneuse, arrondie et ciliée antérieurement, Coléoptères. Tome LT, . À 2 N0® 52.0 A P ALIE. Les mandibules ( . b.) sont cornées , arquées , un peu alongtes, assez minces , simples et très-pointues. Les r1dchoires ( c. c. ) sont arrondies à leur sommet, et garnies tout-au-tour de cils ou poils longs. On voit à leur base interne, une autre petite pièce presque membraneuse, comprimée, garnie intérieu- rement de cils très-courts, et réunie à l’autre. La lévre inférieure ( d ) est petite , presque bifide , ou profonde- ment échancrée. Les antennules sont filiformes , et à peu-près de la même longueur. Les antérieures | e. e. ) un peu plus grosses que les postérieures, sont composées de quatre articles, dont le premier est très-court et à peine distinct ; le second est long et presque conique ; le troisième un peu plus court et plus conique que le second ; le dernier est alongé, presque ovale, terminé par les deux bouts en pointe arrondie; elles sont insérées au dos des mâchoïires. Les postérieures ( f. f. } sont composées de trois articles, dont le premier est très- court et assez gros ; le second est alongé et conique ; le dernier est alongé , presque ovale , ses deux extrémités terminées en pointe arrondie ; elles sont insérées sur les côtés de la lèvre inférieure. Le corcelef est très-peu bordé , légèrement convexe et plus étroit que les élytres ; il est un peu incliné, mais moins sensiblement que la tête. Les élytres un peu convexes , sont flexibles comme celles des Cantharides. | L’écusson est petit et triangulaire. Le corps est alongé , et la poitrine un peu figurée en carêne. Les pattes sont assez longues ; elles sont composées de la hanche, de la cuisse, de la jambe et du tarse. La hanche est très-courte. La cuisse est simple, peu renflée. La jambe est simple, presque cylin- drique , ou un peu comprimée , à peine plus grosse par le bout, et terminée par quelques dentelures peu marquées. Les tarses sont fili- formes : ceux des quatre pattes antérieures ont cinq articles presque cylindriques , et ceux des postérieures n’en ont que quatre ; les uns et les autres sont terminés par quatre crochets, dont deux sont apla- tis et cachés sous les deux autres. N°. 52. Les Apaies vivent de substance végétale ; ils fréquentent les plan- tes et les arbres dont ils rongent les feuilles et les fleurs, Nous ne connoissons pas les larves de ces insectes ; mais il est probable qnelles vivent dans la terre, comme celles du Meloé et de la Cantharide, ADN AS IESE CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , allant en diminuant de la bâse à la pointe, composées de onze articles. Le premier un peu plus long et renflé à son extrémité ; le second plus court ; les autres presqu'égaux , les premiers un peu coniques , les derniers presque cylindriques. Lèvre supérieure un peu alon- gée, plate, presque membraneu- se, arrondie et ciliée antérieure- ment. Mandibules cornées, arquées, un peu alongées, minces , simples et très-pointues, Mächoires arrondies à leur ex- trémité , garnies de cils qui les entourent. Lèvre inférieure petite, pres- que bifide , ou profondément échancrée, LAND EME TENDIES! CHARACTER GEÉNERIS. Antenne f/iformes, de basi ad apicem decrescentes : undecin articulataæ ; primo elongato, api- ce crassiore ; securzdo breviore ; aliis subaequalibus ; primis coni- cis , ultimis subcylindricis. Labium swperius paul elonga- Zum , planum , submembrana- ceurn , rotundatum , antice cilia- iumL. Mandibulæ core, arcuatae,s paulo elongatae , tenuiculae , sim plices , acutissimae. Maxillæ 22 apice rotundatae ; circumeiliatae. Labium znferius parvum, sub- bifidum, seu valdè emarsinatum . À ij À NOM LS: Quatre artennules filiformes presque égales : antérieures plus grosses, quadriarticulées , le pre- mier article très-court, le second plus long , presque conique , le troisième plus court. Le dernier alongé , presque ovale. Les posté- rieures triarticulées ; le premier article très-court et assez gros ; le second alongé et conique ; le dernier alongé et presque ovale. À P AXIUE. Palpi guaruor filiformes , sub- aequales : anteriores crassiores , guadriarticulataæ ; articulo pri- no brevissimo ; secundo longio- re ; subconico , tertio breviore, ulrimo elongato subovato. Pos- riores triarticulati : articulo pri- mo brevissimo crasso , securdo elongato conico : ultimo elonga- to sub ovato. ÉESPECES, 1. Âpaze bimaculé. x à ArPazus bimaculatus; À. Noire ; élytres jaunes , avec une tache noire vers leur extrémité. A. Niger ; elytris luteis, macula postica nigra. Nos. Meloe #imaculatus alatus, niger ; elyiris luteis, macula nigra postica. Liw. Syst. Nat. pag. 680. n°. 9. — Faun. Suec. n°. 828. 5 Apalus bimaculatus. Fas. Syst. Ent. pag. 127. n°. s.—Spec. ins. tom. 1, pag. 161. n°. 1.—Mant. ins. tom. 1. pag. 96. n°. 1. Corpus atrum. Antennæ longitudine dimidio corporis. Thorax rotundatus , subpubescens. Elytra mollia , lutea , in parte postica macula nigra rotunda. Feminæ abdomen subtus postice flavescens. Lin. Cet insecte a environ six lignes de long. Son corps est noir. La femelle seulement a l’extrémité du ventre fauve en-dessous. La tête et le corcelet sont finement pointillés ; ce dernier est un peu aplati, arrondi et couvert en-dessus de quelques poils courts. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont d’un jaune fauve ; elles sont flexibles , et ont à leur extrémité postérieure, près de la suture, une tache noire, presque ronde. Les pattes sont noires. On le trouve rarement au Nord de l’Europe, au commencement du printems. 2. APALE tacheté. 2 APALUS sexmaculatus: = À. Noir ; tête et corcelet fauves, avec des taches noires ; élytres briquetées , avec deux taches et l’extrémité noires. Apalus niger , capite thoraceque fulvis , nigro maculatis ; elytris testaceis maculis sex nigris. Nos. Corpus nigrum , abdomine subtus apice fulvum. Caput fulvum. Oculi nigri. Thorace fulvo, macula media nigra. Scutellum nigrum seu luteum. Elytris testaceis , maculis sex nigris, Pedibus fulvis , tarsis nigris. 6 N9, 52: À P À L E* Il a environ sept lignes de long. Son corps est noir, avec l’extré- mité du ventre fauve. La tête est fauve et les yeux noirs. Le corce- let, aussi fauve, a dans son milieu une tache noire et quelquefois deux. L’écusson est noir ou jaune. Ses élytres sont testactes, et ont chacune deux grandes taches noires , outre leur extrémité qui est aussi noire , ce qui fait en tout six taches. Ses pattes sont fauves avec le bas de la jambe et les tarses noirs. On le trouve en Provence, sur les fleurs, vers le mois de juillet. ND55N 42 insectes avoient d’abord été rangés par Linneus parmi, les Lampyres , avec lesquels ils ont quelques rapports de forme. C’est Geoffroy qui les a séparés pour en former un genre particulier , sous le nom de Pyrochre, de deux mots grecs Ils, feu, et Xpoa , couleur , couleur de feu. Fabricius avoit placé dans son genre Pyrochre plusieurs insectes que nous en avons séparés et que nous avons placés parmi les Lycus. Les Pyrochres, quoiqu’ayant des ressemblances avec les Lampyres et les Lycus, se distinguent de ces insectes et des Telephores par le nombre des articles des tarses de leurs pattes postérieures : il y en a cinq dans les Lampyres , les Lycus, et les Telephores , tandis qu’on n’en compte que quatre chez les Pyrochres. La forme orbiculaire de leur corcelet , celle de leurs antennes qui sont pectinées, ne permet pas de les confonüre avec les Mylabres , les Cantharides , les Edemères et les Cistèles. Les antennes égalent en longueur la moitié du corps, elles sont pectinées , composées de onze articles ; le premier est allongé, pyriforme ; le second est petit, globuleux ; les autres sont triangulaires. L’angle interne de chaque article se prolongeant de plus en plus, à mesure qu’ils approchent de l'extrémité de l’antenne, elle est plus fortement pectinée à son extrémité qu’à sa base. La bouche (PI. 1. fig. 1. a.) est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mächoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure { a. \ est membraneuse, transverse , presque tronquée et un peu ciliée antérieurement. Les mandibules { b. b. ) sont cornées, foïbles , arquées , aigues, sans dents. Les mâchoires { c. c.) sont presque membraneuses entières ; leur Coléoptères. Tome III. À. » NO 59) PV À O CHEAP. partie postérieure est cylindrique, l’antérieure est déprimée , poilue, aigue à son extrémité. La Îèvre inférieure { d. ) est membraneuse , bifide. Les deux divisions sont courtes , presque cylindriques. Les antennules antérieures ( e. e. } sont plus longues que les postérieures ; elles sont filiformes , quadriarticulées. Le premier article est court , le second est allongé , le troisième est petit , le quatrième est long, arrondi à son extrémité. Les antennules postérieures | f. f. ) sont triarticulées , de la longueur des divisions de la lèvre ; les articles sont égaux, cylindriques. La tête est séparée du corcelet ; elle est presque triangulaire, un peu penchée ; les yeux sont situés derrière les antennes sur les parties latérales de la tête. Le corcelet est arrondi , ordinairement raboteux . non bordé , séparé de l’abdomen par un étranglement marqué. L’écusson est petit, arrondi postérieurement. Les élytres sont planes , flexibles , n’embrassant pas l’abdomen, allant un peu en s’élargissant vers leur extrémité. Les pattes sont longues , les cuisses et les jambes sont grêles , les tarses sont filiformes , composés de cinq articles aux deux premières paires de pattes , et de quatre à la dernière ; l’avant- dernier article est bilobé , et reçoit dans sa bifurcation le dernier article , qui est long , arqué , en masse et armé de deux ongles crochus. On ne connoît pas la manière de vivre des Pyrochres , ni de leur larve, L’insecte parfait se trouve dans les routes au pied des haies. Nos: 53% PUY RO CHA RME. PAMMRROICTEANRUE" CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes pectinées, composées deonzearticles;lepremierallongé, le second petit, globuleux. Lèvresupérieuremembraneuse, tronquée. Mandibules courtes, cornées, arquées, aigues, sans dents. Mächoires presque membra- neuses entières, partie postérieure cylindrique , partie antérieure déprimée , aigue , ciliée. Lèvre inférieure presque mem- braneuse, bifide, divisions courtes, cylindriques. Quatre antennules inégales : les antérieures filiformes , qua- driarticulées , articles presque égaux ; les postérieures triarti- culées , les articles égaux. PYYVRIO|C ANR OA; CHARACTER GENERIS, Antennæ pectinatae ,undecim articulatae ; primus elongatus , secundus parvus, globosus, Dabium szperius truncatum , membranaceum. Mandibulæ breves , corneæ , arcuatae, acutae , edentulaæ. Maxillæ submembranaceæ , intesrae,parsposteriorc) lindrica, anterior depressa , acuta, ci- liata. Labium ivférius submembra- naceum ; bifidum , laciniis bre- vibus , cylindricis. Palpi quatuor inaequales : an- ceriores filiformes , quadriarti- culati, articulis subaequalibus ; posteriores triarticulati, articulis æqualibus. 4 N° 58.4 PIV)R OÙ CHHUR EL PSP CLS; 1. Pyrocure cardinale. Pyrocæro4 coecinea. PI]. 1. fig. 1. à. b. c. P. Noire, corcelet et élytres d’un rouge sanguin, immaculées. P. Nigra, thorace elytrisque sanguineis immaculatis. Far. Syst. Ent. pag. 202. n°. 1.—Spec. ins. tom, 1. pag. 254. n°.1.-Mant. ins. tom. 1. pag. 163. FOR LE Lampyris coccinea. Lrxw.Syst. Nat. pag. 646. n°. 18. Faun. Suec. n°. 705. Pyrochroa. Grorr. hist. ins. tom. r. pag. 358. n°. 1. tab. 6. fis. 4. La Cardinale. Gsorr. ib. Lampyris Villosa nigra, thorace elytrisque villosis rubris. Dec. mem. ins. tom. 4. pag. 47. n°. 4. Scuazrr. Icon. tab. 90. fig. 4. Caput nigrum antennæ apice serratæ. Thorax rotundatus, immarginatus 5 rubro-sericeus. Elytralævia, coccineo-sericea. Abdomen pedesque nigra, nitida. La tête, les antennes, l’abdomen et les pattes sont d’un noir brillant , le corcelet est arrondi, non bordé, d’un rouge soyeux, les élytres sont unies , d’un rouge sanguin et soyeux. Elle se trouve en Europe, au pied des haies. 2. PyroOcHRE rouge. Pyrocxro4 rubens. PI. 1. fig. 2. a."b. P. noire , tête, corcelet et élytres rouges sanguins, sans taches. P. Nisra, capite thorace, elytrisque sanguineïs immaculatis. Fas. Syst. Ent. ed. 2. pars. 2. pag. 105. n°. 2. . Lampyris rzbens nigra, capitethorace elytrisque rubris, antennis pectinatis. Lrnn. Syst. Nat. ed. Gmel. p. 1856. n°. 35. Lampyris rubens, Acr. Haztexs. 1. p. 3o1. Vix à præcedente distincta, fortè varietas tantüm sexus. Differt tantum capite rui”. Fas. No 53 PIN RM OMC PARU T 5 Elle ressemble entièrement à la’ précédente, dont elle ne diffère que par la couleur de la tête, qui est rouge. Cette différence est peut-être due à celle du sexe. Elle se trouve en Europe, dans les mêmes lieux que la pré- cédente. 3. Pyrocare flabellée. Pyrocxro4 flabellata. PI. 1. fig. 3. P. Fauve , antennes et élytres noires. P. Coccinea , antennis elytrisque nigris. Far. Mant. ins. tom. 1. pas. 162. n°. 2. Syst. at. ent. ed. 2. pars 2. pag. 105. n°. 5. Lampyris flabellata. Linn. Syst. Nat. ed. Gmel. pag. 1886. n°. 36. Statura et magnitudo omnind præcedentis (Pyrech. coccineæ)}), antennæ valdè serratæ nigræ , articulo primo rufo. Caput, thorax, abdomen, pedes rufa, immaculata. Elytra lævia , immaculata, Fas. Elle ressemble beaucoup à la Pyrochre cardinale ; les antennes sont noires , en scie, plus courtes que la moitié du corps, fauves à leur base, la tête esi fauve, et les yeux sont noirs, arrondis, un peu saillans. Le corcelet est fauve et arrondi, l’écusson est fauve, très-petit , arrondi postérieurement. Les élytres sont noires, tout le dessous du corps et les pattes sont fauves. Les quatre pattes de devant ont cinq, et les postérieures quatre articles ; le pénultième de toutes est bilobé. Elle se trouve en Amérique. Du cabinet de M. Hunter. 4. Pyrocxre pectinicorne. PrrocHro4 pectinicornis. PI. 1. fig. 4. à. b. P. noire, corcelet et élytres testacés, corcelet avec une tache ù noire. P. Nigra, thorace elytrisque testaceis, thorace maculà medià nigrä. Pyrochroa pectinicornis atrathorace elytrisquetestaceis, antennis pectinatis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 5.— Syst. ent. ed. 2. pars. 2. p. 104. n°. 4.. 6 NY 5841 P:V R ONC' HR EE; Cantharispectinicornis , thorace orbiculato , elytris rufo testaceis , antennis testaceis. Linx. Syst. pag. 650. n°. 20. — Faun. Suec. n°- 715. Antennæ nigræ , valdè pectinatæ, aut potins flabellatæ. Caput atrum. Thorax testaceus macula media atra. Elytra glabra , testacea immaculata. Corpus atrum. Fas. Elle est plus petite que les précédentes. La tête et les antennes sont noires. Les antennes sonten scie. Le corcelet est arrondi, testacé avec une tache noire dans son milieu. Les élytres sont unies, un peu velues, testacées sans taches. Le corps ct les pattes sont noirs. Elle se trouve dans le nord de l’Europe. RE ENRE PROTEIN & Es insectes ont deux antennes filiformes, guère plus longues que le corcelet; la tète grosse et inclinée; deux ailes membra- neuses, cachées sous des étuis durs, cinq articles aux quatre tarses antérieurs et quatre articles aux deux postérieurs, terminés par quatre ongles. M. Fabricius, dans son ouvrage intitulé : Mantissa insectorum , a séparé du genre lymexilon deux espèces, dont il a formé un nou- veau genre ; sous le nom d’Æoria. Les antennes sont filiformes : guère plus longues que le corcelet, composées de onze articles, dont le premier est un peu plus gros que les autres, le second est petit, assez court ; les suivants sont presque cylindriques et égaux ; elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la tête. La bouche PI. 1. fig. { a. } est compôsée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules, de deux machoires, d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( a ) est petite, cornée arrondie, ciliée. Les mandibules / b. b.) sont avancées, cornées, arquées , tranchantes, munies d’une petite dent obtuse, un peu au-delà de leur milieu. | Les machoïires ( c. c.) sont cornées, bifides. La division interne est très-petite et pointue; l’externe est grande, arrondie, ciliée. La lèvre inférieure ( d. j est cornée , peu avancée ,. arrondie à son extrémité. Les antennules sont filiformes et inégales , les antérieures{e. e.), un peu plus longues, sont composées de quatre articles, dont le premier est très-petit, les deux suivants sont presque coniques , le dernier est oblong et obtus; elles sont insérées au dos des machoires. Les antennules postérieures ( f. f. i sont composées de trois articles, dont le premier est très-court, le second conique et le dernier obtus; elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la lèvre in- férieure. Coléoptères. Tome III. À E No ES MOMENT La tête est grosse , inclinée, plus ou moins distincte du corcelet, les yeux sont arrondis , peu saillans. Le corcelet est légèrement rebordé, l’écusson est petit et trian- sulaire. Les élytres sont coriacées et flexibles, elles cachent deux ailes membraneuses, repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes ; les quatre antérieurs sont composés de cinq articles, et les deux postérieurs de quatre. Le dernier article de tous les tarses est ter- miné par quatre crochets égaux. Nous ne connoissons ni la larve ni la manière de vivre de ces insectes qui sont étrangers à l’Europe, mais à défaut de connois- q 8 pee sances positives, l’analogie sur-tout en histoire naturelle est un moyen assez sûr pour nous guider dans nos conjectures, et d’après les rapports qui se trouvent entre les Hories et les Cantharides , les Mylabres, les Meloés, nous pouvons croire que le genre de vie de tous ces insectes doit être le même, ou ne pas beaucoup différer. HORIE. CazACTÈRE GÉNÉRIQUE: Antennes filiformes , plus longues que le corcelet, compo- sées de onze articles presqu’égaux. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie. Mandibules avancées, cor- nées , arquées , tranchantes , munies d’une petite dent dans leur milieu. ÎMWachoires cornées, bifides , divisions inégales. L’interne poin- tue ; l’externe arrondie. Lèvre inférieure cornée, ar- rondie. Quatre antennules filiformes, inégales; les antérieures plus longues , quadriarticulées ; le dernier article oblong et obtus. Les postérieures triarticulées ; premier article court. HI OUR D A, CaRacTERr GENERIS. Antennæ fliformes thorace longiores undecim articulatue : articulis subæqualibus. Labium superius cornéunt , rotundatun. Mandibulæ porrectæ,corneæ, arcuaiae ; ACUÉ® , dente minore in medio instructæ. Maxillæ corzeæ, bifidae, laci- nis inæqualibus; intern& acutd, externd rotundatd, Labium zrferius corneum ; rotundatim. quatuor filiformes ; inœquales ; anteriores longiores Palpi guadriarticulaëi ; articulo ul- timo oblonso , obtuso ; posterio- res triarticulati; articulo primo breviore, 4 NY 1590 001se 1 ARONRQINES MSP EC ETS. 1 Honrr maculée. Horrz maculata\\ Pl te fe. ab: H. Jaune, élytres marquées de plusieurs taches noires. H. Flava, elytris maculis plurimis nigris. Swen. Nov. Act. Stock 404. 8. 1787. 3. no. 3. 22. tab. 6. fig. 8. Cucujus maculatus. Gmez. Syst. Nat. pag. 1890. Horia maculata. Fas. Syst. Ent, ed. 2. pars. 2. pag. 90. n°. r. Corpus flavescens rugosum, subquadratum. Elytra flava, apice nigra, maculis sex nigris subquadratis. Pedes obscuri. Il a environ treize lignes de long. Le corps est jaunätre. Le corcelet est inégal , presque carré. Les élytres sont jaunes, avec six taches presque carrées sur chaque et lPextrémité, noires. Les pattes sont obscures. Elle se trouve à Saint-Domingue et dans l'Amérique septen- trionale. 2. Honte testacée. Horraitestacea Pl; Vr hg-2; "ab: H. Rousse, antennes et pattes noires. H. Rufa, antennis pedibusque nigris. Far. Mant ins. tom. 1 pag. 164. n°. 1. Lymexylon testaceum Far. Spec. ins. tom 1.pag. 256. n°° r. L È 5 Horia testacea. NaTurr. 24. pas. 47. n°. 13. tab. 2. fig. 14, 17. Antennæ nigsræ , filiformes, thorace pauld longiores. Palpi nigri filiformes ; anteriores posterioribus duplo longiores. Caput corpusque rubro - testacea. Oculi nigri. Pedes nigri, femoribus rubris apice nigris. Les antennes sont noires, filiformes, un peu plus longues que le corcelet. Les antennules sont noires, filiformes; les anté- No 53 :2b:s HIONRNINE ] rieures sont deux fois plus longues et plus grosses que les postérieures. La tête et tout le corps sont d’un rouge testacé. Les yeux sont noirs. Les pattes sont noires et les cuisses sont rouges, avec leur extrémité noire. La tête est plus petite que le corcelet. Le mâle a les cuisses postérieures très-renflées et les jambes un peu arquées. Elle se trouve à Tranquebar. 3. Horre cephalote. Horr4 cephalotes. PI. +. fig. 3. H. Ferrugineuse, tête grosse, mandibules grandes, dentées , noirâtres. H. Ferruginea, capite magno , mandibulis porrectis , dentatis, nigricantibus. Antennæ nigræ , filiformes , thorace breviores. Mandibulæ magnæ , por- rectæ, arcuatæ basi dentatæ, fusco-nigræ. Caput magnum, ferrugineum. Thorax ferrugineus, lævis, transversus, capite minor. Elytra ferruginea, lineis elevatis notata. Corpus infrà ferrugineum. Pedes nigri, femoribus basi ferrugineis. Les antennes sont noires, filiformes , plus courtes que le corcelet. Les mandibules sont grandes, avancées, arquées, dentées à leur base, d’un brun noir. La tête est grande et ferrugineuse. Le cor- celet est ferrugineux, petit, lisse, plus large que long. Les élytres sont ferrugineuses et légèrement marquées de deux ou trois lignes élevées. Le dessous du corps est ferrugineux. Les pattes sont noires, avec la base des cuisses ferrugineuse. Elle se trouve dans l'Amérique méridionale, Du cabinet de M. Raye, No: 514: "CSM Etc 7 ST ET 4 Lss différentes espèces comprises dans ce genre d’insectes ont été confondues , les unes par Linné , avec les Chrysomèles ; et les autres par M. Geoffroy , avec les Ténébrions et les Mordelles. Les Chry- somèles cependant se font aisément reconnoître par leurs tarses tous composés de quatre articles. Les Ténébrions , dont les mandibules sont fendues à l'extrémité, ne pouvoient pas plus être compris dans le genre Cistèle, que les Mordelles , dont les tarses sétacés et la tête fortement inclinée, les séparent absolument. M. Geoffroy avoit ap- pelé Cistèle , le genre d’insectes , auquel nous avons donné le nom de Byrrhus. Les Cistèles ont le corps allongé, les antennes filiformes , un peu plus longues que le corcelet ; celui-ci est en forme de cône tronqué, un peu bordé et convexe. Les élytres sont un peu molles, surtout à leur extrémité ; leurs pattes sont grêles et un peu alongées. Les antennes ( PI. 1. fig. 1. a. a. a. ) sont filiformes , composées de onze articles ; le premier plus long , le second court , les autres égaux entr'eux, Coniques , un peu en scie seulement dans quelques espèces. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure { b. ) est cornée , légérement échancrcée , et ciliée antérieurement. Les mandibules { c.c. ) sont cornées , arquées, pointues, simples. Les mâchoires ( d. d. ) sont avancées, membraneuses , bifides. Les divisions sont inégales : extérieure est cylindrique, beaucoup plus longue , ciliée à son extrémité ; l’intérieure est cylindrique et terminée en pointe. La lèvre inférieure (e.) est cornée, assez large ; elle est terminée par deux pièces distantes , égales et membraneuses. Coléoptères. Tome III. À : No 524) GS UT ED. Les antennules antérieures { £. f.) sont filiformes, plus longues que les postérieures, et composées de quatre articles, dont le premier est plus petit, les deux suivans sont égaux et coniques , le dernier est ovale , un peu tronqué ; elles sont insérées au dos des mächoires. Les antennules postérieures (g. gs.) sont courtes, filiformes et com- posées de trois articles presqu'’égaux ; elles sont insérées sur la par- tie antérieure de la lèvre inférieure , à la base latérale des deux piè- ces membraneuses. La sére est distincte , plus étroite que le corcelet , avancée, un peu courbée. Les yeux sont ovales, un peu saillans. Le corcelet est un peu plus étroit que les élytres, et légérement rebordé. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont coriacées, un peu convexés ,; de la longueur de l'abdomen ; elles cachent deux aîles membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les zarses sont filiformes ; les quatre antérieurs sont composés de cinq articles, et les deux postérieurs seulement de quatre. Nous ne connoissons de ces insectes que la larve de la Cisrele Cé- ramboïde ; dont nous parlerons en faisant la description de cette espèce. L’insecte parfait se trouve fréquemment sur les fleurs, et quelque- fois sur les grands arbres, tels que le chène et autres. C'ESYIRERRIE CARACTERE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , plus lon- gues que le corcelet : onze arti- cles ; le premier peu alongé , le second très-court , les autres presque coniques. Lèvre supérieure cornée , lé- gérement échancrée , et ciliée an- térieurement. Mandibules cornées , arquées, pointues , simples. Méchoires avancées, bifides , membraneuses : division exté- rieure cylindrique , plus longue , ciliée à son extrémité ; division intérieure cylindrique et terminée en pointe. Lèvre inférieure cornée et bi- fide. Quatre antennules filiformes, les antérieures un peu plus lon- gues , quadriarticulées ; premier article très-petit, le dernier ovale, un peu tronqué : les postérieures triarticulées , les articles pres- qu’égaux. (ef) CESTE LA. CXHARACTER GENERIS: Antennæ fliformes , thorace paulù longiores , undecim arti- culatae : articulo primo paulo elongatd : secundo brevissimo : aliis subconicis. Labium superius corzeum, Le- viter emargiratun , antè cilia- ÊUTIL. Mandibulæ correæ , acutae , arcuata , simplices. Maxillæ porrectae ; membra- naceae, bifidae, lacinice inaequa- les, exteriori longiori cylindri- inféeriori cy- lindricä , apice acutd. c&, apice ciliaté : Labium inferius corzeum , bi- Jédum L Palpi quatuor f/i/ormes ; an- teriores longiores , quadriarticu- lati : primo articulo minimo , ul- tim oovato , subtruncato : poste- riores subaequales , triarticulati. 4 No: 24 MON ISIN HN Et 1. CisTELE cervine. Crsrers cervina bla ho 2 Na: C. De couleur livide ; pattes d’un brun noirûtre. Cistela livida, pedibus fuscis. Fam. Sist. Ent. p. 116. n°. r.—Sjec. ins. tom. 1. pag. 146. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 1. Chrysomela cervina oblonga livida, thorace postice transverso. Lrx. Syst. Nat. p. 622. n°. 115.—Faun. Suec. u°. 575. Corpus oblongum , suprà fuscum, subtus nigrum. Thorax subovatus, pos- tice transversus , convexus. Elytra parum marginata. Lin. Elle a environ cinq lignes de long. Son corps est alongé , d’un brun cendré en - dessus , noirâtre et comme soyeux en - dessous. Le corcelet est plus large que long , rétréci en - devant, et un peu con- vexe. Les élytres ont un rebord assez marqué. Elle se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 2. CisTEzE céramboïide. CrsrTreza ceramboïdes. PI. 1. fig. 4. a. 4. b. C. Noire ; corcelet rétréci en-devant ; élytres testacées et triées. C. Atra, thorace antice angusto , elytris striatis testaceis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 5. Cistela ceramboïdes atra, elytris striatis testaceis. Fas. Syst. Ent. pag. 116. o . / o n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 147. n°. 4. Chrysomela ceramboïdes oblonga , nigra, elytris testaceis, antennis serratis. Lin. Syst. nat. pag. 602. n°. 117.— Faun. Suec. n°. 576. Chrysomela ceremboïdes. Scuraxk. Enum. ins. aust. n°. 188. Mordella nigra, elytris fulvis striatis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 354. n°. 3. Corpus nigrum. Thorax ovatus, anterius angustior , postice subtransver- sus. Elytra elongata, testacea , substriata. NÉE L'ORIAS AE SIL UES a Elle est de la grandeur de la précédente , mais un peu plus large. Les antennes sont noires, un peu formées en scie dans les femelles, et plus fortement dans les mâles. La tête est noire , ainsi que le cor- celet, mais ce dernier paroît l’être moins, à cause des petits poils jaunes dont il est recouvert. Il est rétréci en- devant, et presque triangulaire ; sa partie postérieure forme trois pointes assez aigues. Les élytres sont testacées , légéremeut striées et couvertes de petits poils courts , qu’on apperçoit facilement à l’aide de la loupe. Le des- sous du corps est noir, ainsi que les pattes. La larve de ces insectes se trouve dans le tan des vieux chênes ; elle est à-peu-près semblable à celle du Tenebrio mollitor , connue vulgairement sous le nom de Ver de farine. Elle est seulement plus petite, d’un jaune sâle. Chaque anneau de son corps est terminé pos- térieurement par une bande transverse d’un jaune plus foncé. On les trouve aux mois de mars et d'avril ; et comme dans ce tems elle sont près de leur métamorphose, on les élève parfaitement bien dans la poudre de chène pourri , où elles se transforment en s’enfermant dans une petite coque ovale , qu’elles se fabriquent avec cette même poudre. On en voit sortir l’insecte parfait au bout d’une vingtaine de jours. Elles sont fort communes au bois de Boulogne , près de Paris. 3. Cisrece léphéroïde. CISTzLA lepheroïdes. PI. 1. fis. 3. a. C. Noire ; corcelet presque quarré ; élytres testacées et striées. C. Atra , thorace quadrato , elytris striatis testaceis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 6. Cistela rufitarsis. Lesrk. Russ. 1. pag. 15. 5. tab. A. fis. 4. Nimis affinis C. ceramboïdes ; at thorax omnind diversus , transversus, quadratus , pauld marginatus. Fas. Elle ressemble à la précédente , mais son corcelet est différemment conformé ; il est noir et luisant , presque quarré , plus large que lorg, et ses bords sont un peu relevés. Les élytres sont testacées , légére- 6 N°. 541 C NS EE: ment striées , et sans aucun poil. Le dessous de son corps est noir ainsi que les pattes. Les tarses sont roux. Elle se trouve au midi de ] Europe. 4. Cisrese ruficolle, CrsrEzA ruficollis. P1. 1. fig. 5. a. C. Noire ; corcelet ferrusineux , élytres striées. ; 5 » CY C. Atra , thorace ferrugineo, elytris striatis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. LATE 07e Mant. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 0. Corpus statura et magnitudine C. sulphureæ. Antennæ filiformes , nigræ. Caput atrum, immaculatum , nitidum. Thorax ferrugineus , nitens. Elytra striata. Fas. Elle est de la figure et de la grandeur de la Cistèle sulphureuse. Les antennes sont noires et filiformes. Sa tête est entièrement noire et luisante. Le corcelet est d’un rouge ferrugineux et luisant. Les élytres sont striées et d’un noir bleuâtre. Elle se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Banks. 5. Cisreze sulphureuse. CISTELA sulphurea. Pl. 1. fig. 6. a. C. Jaune ; élytres sulphureuses. C. Flava , elytris sulphureis. Far. Syst. Ent. pag. 117. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 147. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 8. hrysomela sz/phurea oblonga, flava tota. Lin. Syst. nat. pag. Go2. n°. 114. Tenebrio lutea. Grorr. Îns. tom. 1. pag. 351. n°. 11. Le Ténébrion jaune. Grorr. 46. Tenebrio flavus. Scop. Ent. carn. n°. 260. Chrysomela sulphurea. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 187. Corpus flavum. Antennæ basi fuscæ, in extremo nigræ. Oculis nigris. Tho- race subquadrato , flavo. Elytris viridi-luteis. Pedes lutei. Son corps est jaune. Les antennes sont filiformes , d’un brun clair SY . « « 0 à leur bâse , et noires à leur extrémité. Les yeux sont noires. Le corcelet est jaune presque quarré, avec deux enfoncemens très-mar- No NEA CRI SMEL EPL ES 7 qués à la partie postérieure près des élytres. Celles-ci sont jaunes, lavées d’une legère teinte verdâtre. Les pattes sont d’un jaune clair. Elle se trouve sur les fleurs, aux environs de Paris, et dans toute PEurope. 6. CisTezE murine. Crsreza murina. Pl. 1.fis. 13. a, C. Noire ; élytres et pattes testacées. C. Nigra, elytris pedibusque testaceis. — Far. Syst. Ent. pag. 117. n°.». — Spec. ins. tom. 1. pag. 147. n°. 9.—Mant. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 13. Chrysomela rzrina oblonga nigra, elytris pedibusque testaceis. Lin. Syst. nat. pag. 602. n°. 118.— Faun. Suec. n°. 577. Mordella nigra , elytris fulvis lævibus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 355. n°. 4. La Mordelle à étuis jaunes sans stries. Grorr. 20. Corpus Cistelæ ceramb. dimidio minus, ovato-oblongum, nigrum. Thorax semi-ovatus, convexus, postice transversus. Pedes ferruginei. Elytra testa- cea , minimé striata. Lin. Son port est à-peu-près le mème que la Cistèle céramboïde ; mais elle est moitié plus petite. Son corps est noir et un peu ovale. Le corcelet est convexe, noir, mat, arrondi sur les côtés et retréci en-devant. Les antennes sont brunes et ont seulement le premier article de couleur testacée. Les élytres sont testacées , sans stries et couvertes de petis poils très-courts, qu’on ne peut appercevoir qu’à la loupe. Les pattes sont testacées. Elle se trouve dans toute l’Europe. 7. Cisreze pâle. Cisrzzs pallida. PI. 1. fig. 10..a. b. C. Pâle ; tête et extrémité des élytres brunes. C. Pallida , capite elytrorumque apicibus fuscis. Fa. Syst. Ent, pag. 117. n°. 8.— Spec. ins. tom. 1. pag. 148. n°. 11.——Mant. ins. tom. r. pas. 86. He 172 Statura omnind Cistelæ murinæ ; at caput et elytrorum apices fusca. An- tennæ fuscæ. Pedes pallidi. 8 Ni 548 COTISNTNENL Sa figure approche de celle de la Cistele murine , son corcelet seu- lement est plus petit et plus arrondi ; il est de couleur testacée pâle, ainsi que les élytres. Les antennes sont brunes, et ont seulement le premier article pâle. La tête est brune ainsi que l’extrémité posté- rieure des élytres. Les pattes sont pâles. Elle se trouve en Angleterre. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 8. CiSTELE mori9. Cisreza morio. Pl. 1. fig. 7. à. b. C. D'un noir obscur ; pattes testacées. C. Nigra, obscura, pedibus testaceis. Fas. Mant. ins. tom. 1. p. 86.-n°. 15. Statura parva , oblonga , angusta , villosa, pedes omnes testacei. Fas. Cette espèce est assez petite. Son corps est allongé , étroit et ré- iréci antérieurement. Le corcelet est petit, presque hémisphérique. Sa couleur est par-tout d’un brun noir , couvert de quelques petits poils clairs-semés. Les antennes et les pattes sont d’une couleur tes- tacée , rougeâtre. Elle se trouve en Suède. 9. CisTELE coxale. CrsrezAlcoæalis Pl Ab 82 1e. b; C. Brune ; pattes antérieures composées de quatre pièces. C. Pufa, pedibus anticis, quadriparticulatis. Corpus oblongum , rufum. Thorax rotundatus, planiusculus. Elytra stria- ta. Pedes testaceo-rufescentes , antices quadriparticulati. Cette espèce ressemble, par sa forme et sa grandeur, à la Cistele morio ; elle en diffère par sa couleur qui est brune. Le corcelet est arrondi êt un peu applati. Les élytres sont striées. Les pattes sont d’une couleur testacée brune ; celles de devant ( PI. 1. fig. 8. c. ) sont d’une conformation tout-à-fait extraordinaire. Ces pattes sont composées de quatre pièces, cest-à-dire . le tarse, la jambe, la cuisse . eû N°54. : © E ST EVE 9 une autre pièce , que nous appelons la hanche ; cette pièce existe dans tous les insectes , et donne naissance à la cuisse. Mais dans cette espèce, cette partie est singulièrement prolongée ; elle est plus grosse et presque aussi longue que la cuisse. Elle se trouve en Europe. Du Cabinet de M. d’Orcy. 10. CISTELE pygmée. CrSTe22 runute) Pl 1h 12.4. D. C. Noire ; élytres un peu velues , pattes grisâtres. C. Nigra, elytris pubescentibus, pedibus griseis. Fas. Syst. Ent. pag. 118. n°. 13. — Spec. ins. tom. 1. pag. 149. n°. 20. — Mant. ins. tom. r. pag. 86. n°. 26. Chrysomela ‘rinuta ovata, nigra , elytris , pedibus thoracisque lateribus griseis. Lix. Syst. nat. pag. 593. n°. 5.— Faun Suec. n°. 533. Magnitudo Pediculi, figura Cocinellæ , facie Dytisci. Elytra pallidè flaves. centia striis fuscis, ex punctis nigricantibus , oculo armato conspicuis. Cette espèce est la plus petite de ce genre, et ressemble assez à un Dytique. Son corps est noir, Les élytres sont d’une couleur testacée pâle , avec des stries de couleur plus brune ; formées par des petits points, qu'on n’apperçoit qu'avec la loupe. Elle se trouve en Europe , sur les plantes aquatiques. 11. Cisteze tenelle. Crsreratenella. Pl 1-hs.15.,a. C. Testacée ; une tache noire sur le corcelet. C, Testacea , thorace nigro -maculato. Affinis C. pallidæ, at thorax latior. Antennæ filiformes, nigræ. Elytra fus- cescentia , marginis pallidis. Pedibus testaceis, Elle ressemble à la Cistèle pâle ; maïs son corcelet est beaucoup plus large. Les antennes sont noires et filiformes. Les élytres sont un peu brunes et leurs bords sont plus pâles. Les pattes sont testacées. Li Elle se trouve en Europe. Coléoptères. Tome III. B 10 NS VEN OC MINS MD EME VE 12. CisTELE ovale. Crsreza ovata. PI. 1. fig. 11. €. b. C. Noire ; élytres brunes à peine striées. C. Nigra , elytris fuscis, leviter striatis. Media. Antennæ breves , ultimis articulis incrassatis. Thorace obscurè ni- gro. Elytris nigro-fuscis, paulà striatis. Pedibus nigris. Cette espèce est un peu plus grande que les précédentes. Son corps est ovale. Les antennes sont à peine de la longueur du corcelet , et ont leurs derniers articles plus gros que les autres. Le corcelet est d’un noir mat. Les élytres sont brunes, presque noires et striées très- légérement. Les pattes sont noires. Elle se trouve en Europe. 13. Cisrece brune. Crsrerabusca PA Mo 14 ab: C. Brune ; corcelet et élytres un peu velus. C. Fusca , thorace elytrisque pubescentibus. Parva. Antenæ breves, articulis tribus ultimis incrassatis. Thorax pubes- cens, convexus , anticè rotundatus. Elytris posticè angustatis, pubescentibus. Pedibus fuscis. Cette espèce est une des plus petites. Tout son corps est d’un brun un peu foncé. Les antennes sont courtes , avec leurs trois derniers articles un peu plus gros que les autres. Le corcelet est convexe, ar- rondi antérieurement, et couvert de petits poils jaunâtres, très-courts et qu’on apperçoit difficilement à la vue simple. Les élytres sont aussi brunes, couvertes de petits poils ainsi que le corcelet; elles vont en se rétrécissant postérieurement, Les pattes sont brunes. On la trouve en Europe, 14. CiSTELE rugueuse. CISTELzA rugosa. Pl. 0. fig. a. b. A . ©. Testacée ; tête et abdomen noirs. NA BY CES (MM'ENLYE: 11 C. Testacea ; capite abdomineque nigris. Parva. Caput nigrum, oculis nigris. Antennæ fuscæ , in extremo nigræ. Thorax rugosus , testaceus. Elytris marginatis , testaceis , rugosis. Corpore nigro. Pedibus testaceis. Cette petite Cistèle a la tête noire ainsi que les yeux. Les anten- nes sont brunes, noires seulement à leur extrémité. Le corcelet est fortement chagriné et de couleur testacée. Les élytres sont bordées, de couleur testacée, et profondement chagrinées. Le corps est noir. Les pattes sont testacées. Elle se trouve en Europe. 15. CisTezr âtre. Crsrerz atra. PI. 2. fig. 16. C. Noire , sans tache ; élytres légérement striées. C. Atra, immaculata ; elytris substriatis. Magna. Antennis longitudine dimidio corporis, thorace gibbo , subpunc- tato. Elytris striatis, nitentibus , tarsis apice rufis. Cette espèce est la plus grosse de ce genre. Elle a environ sept lignes de longueur et quatre de largeur. Elle est entièrement noire. Les antennes sont presque de la longueur de la moitié du corps. Le corcelet est convexe et finément pointillé. Les élytres sont striées et luisantes. Le dernier article des tarses est d’un brun noir. Elle se trouve aux environs de Paris. 16. CrstTezx variable. Cisreza-varians. PI. 2. fig. 17. C. Testacée ; yeux noirs , élytres légérement striées. C. Testacea ; oculis nigris , elytris substriatis. Far. Mant, ins. tom. 1. pag. 89. n°. 12. Statura et summa affinitas C. murinæ ; at pauld major. Corpus totum testa- ceum , oculis nigricantibus. Elytra substriata. Elle ressemble beaucoup à la Cistèle murine ; mais elle est un peu B ij 12 NO 54e (CAIMS MPME NE TE: plus grande. Son corps est de couleur testacée , brune , un peu fon- cée sur le milieu des élytres, ce qui forme une bande longitudinale, peu marquée dans leur milieu. Les élytres sont légérement striées. Les yeux sont noirs. Les pattes sont de couleur testacée, plus pâles que le reste du corps de Pinsecte. Elle se trouve en Europe. 17. Cisreze bleuâtre. Cisrzra cœrulescens. PI. 2. fis. 18. C. Noire ; élytres striées et bleuâtres. C. Atra, elytris striatis, cœrulescentibus. Faz. Mant. ins. tom. 1. pag. 85. TO ATOS Statura et magnitudine Cistelæ ruficollis ; at thorace atro nitente , elytris cœrulescentibus, oculis luteo-pallidis. Elle ressemble , pour la forme et la grandeur , à la Cistèle rufi- colle. Son corps en-dessous est d’un brun noir. Ses yeux sont d’un jaune pâle. Le corcelet est noir et luisant. Les élytres sont striées ; d’un bleu noirâtre et assez brillant. Elle se trouve à la côte de Barbarie, sur les plantes. 18. Crsreze fémorale. Cisreza femoralis. Pl. 2. fig. 19. C. Noire ; cuisses rougeûtres , élytres strices. C. Atra, femoribus rufis , elytris striatis. Nigra, oblonga, antennis nigris, articulo primo rufo, capite thoraceque pubescentibus. Elytra nigra , obscura, substriata. Corpore subtus pubescente. Femoribus rulfis. Tarsis pedibusque nigris. Elle est noire et alongée. Les antennes sont noires , et leur pre- mier article est rougeâtre. La tête et le corcelet ainsi que le dessous du corps sont couverts de petits poils courts. Les élytres sont striées et d’un noir mat. Les cuisses sont rougeâtres. Les jambes et les tar- ses sont noires. Elle se trouve à la Géorgie, dans l'Amérique Septentrionale. No 54 CU SD EVE: ie 19. Cisreze oblongue. Crsreza oblonsa. PI. 2. fig. 20. 1 4 CE: A ë S sa ! C. Alongée , noire, sans tâches ; élytres presque striées. C. Oblonga , nigra, immaculata ; elytris subtriatis. Nigra , angusta corpore nitente immaculato. Antennæ filiformes longitudi- ne dimidio corporis. Elytris leviter striatis. Elle est noire et très-étroite. Son corps est luisant et sans tache. Les antennes sont filiformes et de la longueur de la moitié du corps. Les él;tres sont légérement striées. Elle se trouve en Italie , sur les fleurs, 20. Cisreze flavipède. Cisreza fllavipes. Pl. 2. fig. 21. à, b, ê ; : C. Noire, alongée ; pattes jaunes. C. Nigra, elongata ; pedibus flavis, Media. Corpus elongatum, nigrum. Antennæ fuscæ. Caput et thorax ni- tentia ; elytris valdè striatis. Pedibus flavis. Sa longueur est d’environ deux lignes et demie. Son corps est un peu alongé. Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet sont noirs et brillans : ce dernier est un peu applati. Les élytres ont des stries profondes , formées par des rangées de points, très-serrés. Les pattes sont jaunes. Elle se trouve... Du Cabinet de M. Grostête. N°. CAE ESS RSR Gsorrroy a le premier distingué ce genre d’insectes, et lui a donné le nom de Diapère , du mot grec Aa à travers xepu je traverse, à cause de la forme singulière des antennes composées d’anneaux lenticulaires enfilés par leur centre les uns à la suite des autres. Linné a placé parmi les Chrvsomèles la seule espèce qu’il a connue. De Geer l’a placée parmi les T'enebrions, et Fabricius a rangé parmi les Chrysomèles l’espèce de Linné, et parmi les Hispes deux autres espèces nouvelles. Les antennes moniliformes et plus longues que le corcelet des Chrysomèles , et les antennes filiformes et rapprochées des Hispes , distinguent suffisamment ces insectes des Diapères, dont les antennes sont composées d'articles applatis , lenticulaires , très - distincts d’ailleurs. Les tarses des premiers sont tous composés de quatre articles , tandis que les quatre tarses antérieurs des Diapères en ont cinq. Les Diapères ont beaucoup de rapports extérieurs avec Jes Opatres ; mais elles s’en distinguent par la forme de leurs antennes, qui sont simplement moniliformes dans les Opatres, et par celle du corcelet qui est conique , très-peu échancré antérieurement dans les Diapères , tandis qu’il est presque quarré et fortement écharcré dans les Opatres. Les antennes ( PI. 1. fig. 1. g. ) sont à peine de la longueur du corcelet, et composées de onze articles , dont le premier est un peu renflé, le second et le troisième sont assez minces ; les suivans comprimés par les deux bouts, lenticulaires , perfoliés. Le dernier est arrondi à son extrémité. | La bouche { Fig. 1. a.) est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( a | est cornée ; peu avancée , arrondie et ciliée. Coléoptères. Tome III. À > No 55 DT AePlENEMES Les mandibules ( b. b.) sont courtes, cornées , arquées , terminées par deux dents inégales. Les mâchoires ( c. c. )} sont courtes, presque membraneuses , bifides : la division extérieure est plus grande et arrondie ; la division interne est petite et presque cylindrique. La lèvre inférieure { d. } est courte, cornée , légèrement échancrée antérieurement. Les antennules antérieures { e. e. } sont filiformes , un peu plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles , dont le premier est tres-petit , le second conique , les deux autres ovales ; elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules posté- rieures ( f. f. } sont courtes , filiformes et composées de trois articles, dont le premier est très-petit, les deux suivans sont presque égaux et arrondis ; elles sont insérées , à la partie latérale de la lèvre inférieure. La tête est petite , un peu enfoncée dans le corcelet , simple ou armée de deux cornes plus ou moins longues. Le corcelet est convexe, à peine bordé , peu échancré antérieure- ment. Les élytres sont convexes, de la longueur de l’abdomen ; elles cachent deux aîles membraneuses repliées. Les pattes sont simples sde longueur moyenne ; les tarses sont filiformes. Les quatre antérieurs sont composés de cinq articles, et les deux postérieurs seulement de quatre. Le dernier article est allongé et terminé par deux crochets forts et aigus. Les Diapères ont ordinairement le corps ovale et convexe ; elles se trouvent dans les argarics et dans les bolets , qu’elles rongent , tant sous leur dernière forme , que sous celle de larves. Les larves ont le corps mou , raze, divisé en douze anneaux dis- tincts. La tête est écailleuse , un peu applatie, munie de deux petites antennes , divisées en trois ou quatre articles. On les trouve ordinai- rement en grand nombre dans les argarics. Lorsqu’elles veulent se changer en nymphes, elles construisent une coque , où elles se trans- forment et d’où elles sortent au bout de quelque tems sous la forme d'insectes parfaits. a NOÉ 5 5e D DA PUTURUES ©S DIPA PERF: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes, com- posées de onze articles, dont les huit derniers applatis , arrondis, perfoliés. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie , ciliée. Mandibules courtes, cornées, bidentées à leur extrémité. Müchoires presque membra- neuses , bifides ; divisions iné- gales : l’extérieure grande , ar- rondie ; l’interne petite , presque cylindrique. Lèvre inférieure cornée , légè- rement échancrée antérieurement. Quatre antennules inégales : les antérieures plus longues, quadria- ticulées , premier article petit , second conique, les autres ovales; les postérieures filiformes, triarti- culées , premier article très-petit , les autres égaux. D'ICA PER TS: CHARACTERGENERIS. Antennæ moriliformes ,unde- cim articulatae , ultimis octo compressis, rotundatis , perfo- liatis. Labium superius corneum , rotundatum , ciliatum. Mandibulæ reves , cornea ; apice bidentata. Maxillæ submembranacezæ , bifidae ; laciniis inaequalibus : exteriore majore , rotundaté ; internd parvé , subcylindricä. Labiumir/ferius corneumantice paululüm emarsinatum. Palpi quatuor inacquales : anteriores longiores , quadriar- ticulati, articulo primo parvo , secundario conico,ultimis ovatis ; posteriores filiformes , triarticu- lati , primo articulo minimo ; aliis aequalibus. « No 455.0 D AP EUR 5 US PE C'ÉcS: 1. DraAPpère du Bolet. Drarrr1sS hole. Pl) ho Na DC D. Ovale, noire, trois bandes dentées, rousses sur ses élytres. D. Ovata, nigra, elytris fasciis tribus repandis, rufis. Diaperis. Georr. ins. tom. 1. pag. 7. n°. 1. PI. 6. fig. 3. La Diapère. Georr. ibid. : Chrysomela boleti, ovata , nigra , elytris fasciis tribus flavis repandis. Linx. Syst. Nat. pag. 591. n°. 36. — Faun. Suec. n°. 527. Chrysomela boleti, Fas. Syst. Ent. p. 97, n°. 18.— Spec. ins. tom. 1. p. 120. n°. 25. — Mant. insect. t. 1.p. 69. n°. 34. Diaperis boleti. Fas. Syst. Ent. ed. 2. pars 2. p. 516. n°. 1. Tenebrio boléri alatus, ovatus, sibbus, niger nitidus , elytris fasciis tribus transversis , fulvis, undatis. Dec. Mem. ins. t. 1. p. 49. n° 9. PI. 5. fig. 3. Dermertesater nitens. Elytris nigris , fasciis duobus flavis, undulatis. Uno. Diss. 4. tab. 1. fig. 3, Diaperis. Scnarrr. Elem. Ins. tab. 58. — Icon. tab. 77. fis. 6. Suzz. Hist. ins. tab. 3. fis. 0. Coccinella fasciata. Scor. Ent. carn. n°. 147. Chrysomela boleti, Scnraxx. Enum. ins. aust. n°. 134. Diaperis fasciata. Fourc. Ent. par. 1. pag. 153, n°.2 Corpus, ovatum , ferè hemisphericum , atrum, glabrum , nitidum. Elytra fasciis tribus fulvis repandis, latis; quorum prima in bazi, ultima in apice minima. Elle a environ trois lignes de long et deux de large. Le corps est ovale , convexe , lisse , luisant, noir. Les élytres ont quelques points rangés en stries , et trois bandes dentées fauves : la première se trouve à la base , la seconde au milieu, et la troisième à l’ex- trémité. Les élytres sont quelquefois entièrement jaunes dans les individus qui viennent d’éclore. Elle se trouve dans presque toute l’Europe dans les argarics du chêne et du bouleau. NS N55 DIT AFP ETRE 2. Drarère tachetée. O7 Drarsris maculata. PI. 1. fig 2. a. b. D. Noire, élytres d’un rouge brun, avec la suture et quatre taches noires, D. Nigra, elytris rufis, suturà maculisque quatuor nigris. Simitis Diap. Boleti at pauld minor. Antenræ nigræ perfoliatæ. Articulo primorufo. Corpus ovatum, leve, nitens,nigrum. Eiytra rufa, punctatim striata, suturà maculisque quatuor nigris, quorum duo yersüs basim minores, duoque yersüs apicem majores. Elle ressemble beaucoup à la Diapère du Bolet; mais elle est un peu plus petite. Les antennes sont noires et perfoliées. Le premier et le second article sont rougeâtres. La tête et le corcelet sont noirs et lisses. Celui-ci est convexe et très-légèrement rebordé. L’écusson est noir, triangulaire et très petit. Les élytres sont d’un rouge brun, avec la suture noire et quatre taches noires, dont la première vers la base est ronde et petite, et l’autre vers l’extrémité, est grande et irrégulière. Par le moyen de la loupe on apperçoit des stries ré- gulières, formées par des points enfoncés. Le noir de la suture est un peu plus large vers l’extrémité que vers la base. Tout le dessous du corps est noir; on voit seulement un peu de rouge au dessous de la tête. Les pattes sont noires. Elle se trouve. . Du cabinet de M Marsham. 3. Drarère hideuse. DrkPrers, Horrida hp. 3 ab. \c. d. D. Ferrugineuse, brune, couverte de tubercules variolés , presque épineux ; bords du corcelet et des élytres crénelés ; tête cornue. D. Fusco-ferruginea , thorace élytrisque tuberculato - spinosis marginibus crenatis, Capite cornuto. Magnitudo Diaperis Boleti. Antennæ brunneæ perfoliatæ, sensim crassiores, 6 NON 522 DR TO AMP EE PRES articulis depressis. Caput fusco-ferrugineum, ore oculisque nigris.Tliorax fusco- ferrugineus tuberculis plurimis elevatis , subspinosis , margine crenato. Elytra elevata, tuberculata, variolosa , marginibus crenatis. Corpus subtüs planum, obscurum ; pedes brunneï. Cet insecte est remarquable par sa forme singulière. Les antennes sont brunes, composées de onze articles, dont le premier est assez gros et un peu allongé ; les suivans sont plus petits et globuleux ; lesautres sontapplatis par les deux bouts ; ils grossissentinsensiblement et paroissent enfilés par leur milieu les uns à la suite des autres. La tête est petite, d’une couleur brune ferrugineuse, avec les yeux et la bouche noirs. Le corcelet est large presque dilaté par les côtés avec les bords latéraux, crénélés et plusieurs tubercules élevés pres- que épineux sur le dos. Les tubercules antérieurs sont un peu avancés sur la tête. Les élytres sont ferrugineuses, brunes , convexes, tuber- culées ou variolées avec les bords crénelés. Le dessous du corps est applati, obscur, point luisant. Les pattes sont brunes. Les quatre pattes de devant ont cinq articles à leurs tarses et les pattes de der- rière en ont quatre. Le mâle a deux cornes élevées , intérieurement arquées, plus longues que la tête, tronquées à leur extrémité. Elle se trouve à Ceylan dans les argarics. Du cabinet de M. Marsham. 4. Drapère bicorne. Drarsris bicornis. PI. 1. fig. 4. «a. b. D. Bronzée, pattes fauves. Tête avec deux cornes droites, élevées , fauves à leur extrémité. D. Anea, pedibus rufis. £apite bicorni. Hispa Zicornis. Antennis pectinatis , thorace elytrisque viridi-æneis, capite bicorni. Fas. Genera. ins. Mant, pag. 215. Spec. ins. tom. 1. pag 82. n°. 4. Mant. ins. tom. 1. pag. 47. n°. 4. Hispa bicornis. Lin. Syst. nat. ed. gmel. pag 1734. n°. 15, Corpus planum piceum. Antennæ perfoliatæ, fuscæ , basi ferrugineæ. Caput viridi-æneum, corniculis duobus brevibus erectis, acutis. Thorax viridi-æneus, punctulatus ; scuteilum ferrugineum. Elytra ænea , striata , punctulata. Pedes ferruginei, « NÉS RDS ASP EURE 7 Elle a environ une ligne et un quart de long. Elle est ovale, oblongue. Les antennes sont noires et ferrugineuses à leur base, et composées d'articles perfoliés un peu applatis par les bouts, enfilés par leur milieu et distincts. Elles ont la longueur de la tête et du corcelet: Tout le dessus du corps est bronzé , verdâtre, luisant ; le dessous est brun. La tête est armée dé deux cornes élevées, droites , bronzées , ferrugineuses , brunes à leur extrémité. Ces cornes sont un peu plus longues que la tête. Le corcelet est pointillé. L’écusson est triangulaire et ferrugineux. Les élytres sont pointillées et striées. Les pattes sont ferrugineuses. Les tarses des quatre pattes antérieures sont composées de cinq , et les postérieures de quatre articles, Elle se trouve dans l'Amérique septentrionale. Du cabinet de M. Hunter. 5. DrarÈre cornue. DrarErris cornigera. Pl: fie: 5 à. br D. Corcelet roux; élytres bleues ; tête armée de deux cornes. « D. Thorace rufo ; elytris cæruleis; capite bicorni. Hispa cornigera antennis serratis ; thorace rufo ; elytris cæruleis ; capité bicorni. FAs8. Spec. ins. tom. 1. pag. 84. n°. 5. —Mant. ins. tom. 1. pag. 47: HN I Hispa cornigera: Lixx. Syst. Nat. ed. Gmel: pag. 1753. n°. 15. Caputnigrum, obscurum , autice marginatum basi cornubus duobus , erectis, validis, atris. Thorax lævis , rufus, nitidus. Elytra striata, cærulea. Abdomen nigrum. Pedes ferruginei. Faz, Elle ressemble à la précédente. (Diapère bicorne.) La tête est noire; obscure, échancrée antérieurement, armée vers sa base de deux cornes droites, élevées, fortes. Le corcelet est lisse, rougeñtre ; luisant. Les élytres sont striées, bleues. L’abdomen est noir: Les pattes sont ferrugineuses, Elle se trouve en Angleterre. Du cabinet de M. Banks, g N°5 2551.40 RAP EAU 6. Drarère bituberculée. Drarsris bituberculata. PI, 1. fig. 6. à. b. D. Oblongue, d’un brun ferrugineux; tête bituberculée ; antennes et pattes fauves. D. Oblonga, fusco - ferruginea, capite bituberculato, antennis pedibusque flavis. Parva. Antennæ fulvæ. Oculi nigri. Corpus fusco - ferrugineum , leve, im- maculatum. Caput bituberculatum. Pedes fulvi. Elle na guère plus d’une ligne de long. Les antennes sont d’un jaune fauve. Les yeux sont noirs. Tout le corps est lisse, d’un brun ferrugineux, sans tache. La tête est munie de deux tubercules beau- coup plus marqués dans le mâle que dans la femelle. Les pattes sont d’un jaune fauve. Elle.se trouve dans les environs de Paris, dans les argarics, RENNES PONTS Et sn No..,56. OPPMMRRE VO? 47% R CI EL Es insectes de ce genre n’ont encore été séparés des Ténébrions, auxquels Linneus et Geoffroy les avoient réunis , que par Fabricius. Ils se rapprochent en effet beaucoup de ces Coléoptères par leurs caractères et leur manière de vivre. Ils ont aussi de nombreux rap- ports avec les Pimelies , les Blaps et la plupart des autres genres de la famille des Ténébrions. Les Opatres diffèrent des Ténébrions par leurs antennes qui sont moniliformes égales dans toute leur étendue, tandis que celles des Ténébrions vont un peu en augmentant vers leur extrémité. Le corps des opatres est gibbeux , arqué ; celui des Ténébrions est rectangulaire, un peu déprimé. Dans les Blaps, la lèvre inférieure est membraneuse , bifide ; le corcelet est plus étroit que les élytres; dans les Opatres, la lèvre inférieure est cornée et un peu échancrée; le corcelet qui est fortement bordé, est aussi large que les élytres. Ce dernier caractère les distingue encore des Pimelies, qui ont le corcelet presque cylindrique. Dans les Scaurus, la lèvre inférieure est tronquée et entière. Enfin la forme des antennes terminées un peu en masse dans les Erodies, filiformes dans les Sepedies, setacées dans les Hélops, sert à distinguer tous ces genres des Opatres. Les antennes sont moniliformes , composées de onze articles. Le premier est allongé en masse , le second est petit, globuleux. Les huit autres sont arrondis, le dernier est un peu applati, presque lenticulaire. La zéte est petite, enfoncée dans une large échancrure du corcelet. La bouche ( fig. 1. a. ) est composée d’une lèvre supérieure , Coléoptères. Tom IIT. A 2 No: VC OP ANTERA EX de deux mandibules, deux machoïres, une lèvre inférieure et quatre antennules. La lèvre supérieure ( a.) est cornée, presque quarrée , bordée, échancrée. Les mandibules ( b. b. ) sont cornées , aigues , arquées , ter- minées par deux petites dents obtuses. Les machoires { c. ©. ) sont courtes , presque membraneuses , bifides. Les divisions sont cylindriques , inégales , aigues ; l’interne est la plus courte. La lèvre inférieure ( d.) est cornée , orbiculaire , avancée , mernbraneuse à son extrémité, presqu’échancrée. Les antennules antérieures | e. e. ) sont plus longues que les postérieures ; elles sont composées de trois articles égaux ; le dernier est en masse : elles sont attachées au dos de la machoire, Les antennules postérieures ( f. f. ) sont composées de trois articles presque filiformes , elle sont insérées sur les côtés de la lèvre inférieure. Le corceler est presque quarré. Il est bordé. Les bords sont relevés et saillants. Les élytres sont dures, forniquées. Elles embrassent les parties latérales de l’abdomen ; et sont quelquefois acuminées. Il n’y a presque jamais d’ailes au-dessous. Les pattes sont d’une longueur moyenne. Les cuisses sont comprimées et les jambes aussi. Il y a cinq articles aux tarses des deux premières paires de pattes , et quatre seulement à ceux de la dernière paire. Les articles sont bilobés, ce qui rend les tarses presque moniliformes. Le corps de ces insectes, est en général plus ou moins ramassé ; leur couleur est obscure, terne , et leur surface raboteuse, On les trouve dans les champs, particulièrement dans les lieux arides, sabloneux, et sous les cadavres desséchés. La manière de vivre de leurs larves est encore inconnue. © —— O' PE ARTE: 4 OÙ BR ANTARME: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes, com- posées de onze articles. Lèvre supérieure cornée , échancrée , rectangulaire. Mandibules cornées, arquées bidentées à leur extrémité. Mächoires courtes , presque membraneuses, bifides ; divisions cylindriques, inégales. Lèvre inférieure orbiculaire , avancée, membraneuse à son ex- trémité, presqu’échancrée. Quatre antennules inégales : les antérieures plus longues , triar- ticulées ; articles égaux , le der- nier en masse. Les postérieures filiformes , triarticulées, OPA TER TN NE CHARACTERGENERIS. Antennæ moniliformes , unde- cim articulataæ. Labium superius corneum ; emarginatum , subquadratum. Mandibulæ corneae, arcuatae, apice bidentatæ. Maxillæ breves, submembra- naceæ, bifidæ; lacinis inae- gualibus. Labium zirferius porrectum ; orbiculatum , apice membrana- ceum, subemarginatum.. Palpi quatuor inacquales : anteriores longiores , triarticu- lati; articulis aequalibus, ultimo clavato. Posteriores filiformes , triarticulatz, % N°. 56. OPATRE. 1. OPATRE gris. Oparevm, griseum. PI, 1. fig. 1. a. b. c. d. O. Cendré , corcelet plane , bordé, élytres à trois stries , élevées, dentées postérieurement. O. Cinereum, thorace plano marginato, elytris striis tribus, elevatis, postice dentatis. Far, Spec. insect. tom. 1. p. 89. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 50. n°. 1. Opatrum griseum. Lirnx. Syst. Nat. ed. gmel. p. 1631. no. tr. Ross. Faun. Etrusc. p. 37. no. 138. Majus Op. sabuloso. Corpus supra cinereum immaculatum subtus fuscum. Thorax planus margine parum elevato. Elytra striis tribus abbreviatis elevatis postice dentatis- FAs. Il est deux ou trois fois plus gros que l’Opatre sabloneux , et s'approche par la forme générale de son corps de celle de quelques Pimelies. Il est d’un gris terne, foncé, quelquefois couvert de poussière , ce qui le fait paroître cendré. Je n’ai compté. que dix articles à ses antennes, qui ne sont point aussi longues que le cor- celet. Celui - ci est presque plane, fortement rebordé. Les élytres sont dures, elles embrassent l’abdomen par leurs bords; on remarque sur les élytres trois stries élevées, qui sont dentées vers leur extré- mité. Les deux du milieu se réunissent vers la pointe de l’élytre. De chaque côté de la suture, on voit encore une strie dentée, mais moins apparente que les précédentes. Le nombre et la disposition constante des stries, est ce qui No. 56: OPATRE. 5 distingue cette espèce, qui varie d’ailleurs un peu par sa forme et sa grandeur. Elle se trouve en France, en Italie, dans les endroits sabloneux. 2, Oparre velu. OParrvu villosum. Pl. 1. fig. 2. O. Velu, d’un gris obseur élytres avec deux élévations longi- tudinales, O. Villosum fusco-cinereum, elytris lineis duabus elevatis, Op. griseo duplo majus. Villosum, fusco- cinereum. Elytra scabra. Lineis duabus elevatis , serratis. Il est deux fois plus grand que l’Opatre gris. Tout le corps est velu, d’un gris cendré obscur. Les élytres sont ROGUE et ont chacune deux élévations longitudinales. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance, Du cabinet de feu M. Albert« 3. OPATRE soyeux. Oparrum sericeum. PI. 1. fig. 3. O. Cinereo-sericeum , elytris striis tribus obsoletis ; subdentatis, O. D'un cendré soyeux, élytres avec trois stries peu sensibles ; presque dentées. Affinis Op. grisei et fortè mera varietas , at paulo minus nec tantüm acuminatum, Albicans sericeum. Thorax planus marginatus , in medio linea paululum elevata. Elytra sericea striis obsoletis notata. Pedes nigri nitidi. Il ressemble beaucoup à Popatre gris, dont il n’est peut-être qu’une variété. Il est un peu plus petit, moins arqué et moins acuminé postérieurement. Le corps est d’un blanc sale, qui présente dans quelques endroits des reflets soyeux. Le corcelet est plane , 5 NP4664 NONP TA PIRE, bordé. On remarque dans son milieu une ligne noiràtre très - peu “élevée. Les élytres sont marquées de stries bien moins sensibles que dans lOpatre gris. Les pattes sont d’un noir brillant. Il se trouve aux environs de Beziers, d’où il a été envoyé par M. Durand. 4. OPATRE rugueux. OParrum rugosum. Pl. 1. fig. 4. O. Noir, corcelet très-bordé. Une strie, élevée, raboteuse sur chaque élytre, O. Nigrum, thorace valdè marginato. Elytris, strià unicâ, elevatä, rugosä. Statura Op-grisei at paulo minus. Atrum. Thorax niger inæqualis , subse- riceus, antice valdè marginatus, lateribus planis, reflexis. Elytra nigra rugosa strisà elevata , rugoso papillosâ. In medio corpus infrà et pedes obscura. Il a la taillé et le port de l’Opatre gris. Le corcelet est brun, inégal , avec quelques reflets soyeux. Ilest très-échancré en devant, et ses bords qui sont planes, sont relevés. Les élytres qui embrassent Vabdomen sont rugueuses. Elles ont chacune dans leur milieu une ligne élevée et couverte d’aspérités. Il se trouve en Italie. Du cabinet de M. d’Orcy. 5. OpaTre sabuleux. Oparrum sabulosum. PL. 1. fig. À. O. Brun, corcelet échancré, trois lignes dentées paralleles sur les élytres. O. Fuscum. Thorace emarginato , elytris lineis tribus eleyatis parallelis dentatis. NOR SE. MOMPPAMTRRME 7 Silpha sabzlosa fusca elytris lineis elevatis tribus dentatis ; thorace emar- ginato. Lixx. Syst. Nat. ed. 12. tom. 2. p. 572. no. 17. Faun. Suec. n°. 456. Opatrum fuscum. Lrinx.Syst. Nat. ed. gmel. p. 1632. n°. 2. Opatrum fuscum. Fas. Syst. ent. pag. 76. n°.1. —Spec. ins. tom. 1. pag. 89. no 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 5o. n°. 2. Dermestes niger inter elytrorum lineas quatuor elevatis scrobiculis exaratus Upu. dissert. 8. Tenebrio atra elytris striis quinque utrinque dentatis. G£sorr. Hist. ins. tom. 1. pag. 350. no. 7. Le ténébrion à stries dentelées. Grorr. ibid. Nigrum, obscurum. Antennæ extrorsum crassiores. Thorax planus , marginatus, lævis , antice valdè emarginatus. Elytra striis quinque parallelis, utrinque dentatis. Corpus infrà pedesque obscura. Il est plus petit que l’opatre gris. Entièrement noir. Les antennes vont en grossissant vers leur extrémité. Le corcelet est plane , bordé et très-échancré antérieurement. Les élytres sont droites et marquées de cinq stries, dentées de chaque côté et paralleles. Il se trouve communément en Europe, dans les lieux sabloneux. 6. OpPaTRe bossu, OP4TrTM gibbum. Pl et ie26 Au O. Noir, angles du corcelet aigus , élytres striés, stries moyennes effacées. d Cr ©. Nisrum. Thoracis angulis acutis, elytris striatis, ‘striis mediis obsoletis . Opatrum gibbum nigrum, elytris lineis elevatis, plurimis obsoletis. Fas. Syst. Ent. pag. 76. no. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 90. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 5o. no, 3, Opatrum gibbum. Lin. Syst. nat. ed. gmel. p. 1632. n°. 3. PanrT. NAruRr. 24. 14. 19. tab. 1. fig. 19. Statura et color præcedentis at magis elongatum posterius que gibbum. Caput transversum, antennis extrorsum crassioribus. Thorax subquadratus , angulis porrectis acutis elytris angustior. Elytra linearia, posterius paulo gibba, striata, striis punctatis ad suturam obsoletis. 8 N°1 57.4 ON BR ANTIRUE Il ressemble un peu à l’Opatre sabuleux, mais il est plus long et plus arqué. La tête est large. Le corcelet est presque quarré. Les angles sont saillants et très-aigus. Il est plus étroit que les élytres. Les élytres sont presque linéaires, et bossues vers leur extrémité ; elles sont marquées de stries ponctuées ; celles qui avoisinent la suture sont moins sensibles. I1 se trouve en Europe, dans les endroits sabloneux. 7. OPATRE arénaire. Oparrvm arenarium. P]. 1. fig. 7. Opatre cendré, noirâtre. Elytres légèrement striées. Opatrum griseum , elytris striatis. Fab. Syst. Entom. pag. 76. no. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 90. n°. 5. —Mant. ins. tom. 1. pag. 51. n°. 5. Linx. Syst. Nat. ed. gmel. pag. 1652. n°. 5. Statura et magnitudo omnino opatri sabulosi. Obscure cinereum. Palpi anteriores clava oblique truncata. Antennæ moniliformes , extrorsum cras- siores. Capitis clypeus emarginatus. Thorax lævis. Elytra striata. Réges nigri. Fab. Il ressemble beaucoup pour la forme et la grandeur à l’opatre sabuleux. Tout le corps est noirâtre, un peu cendré. Les antennes sont noijrâtres, et vont un peu en grossissant. La tête et le corcelet sont très-finement chagrinés. Le corcelet est échancré antérieurement pour recevoir la tête. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont régulièrement striées. Le dessous du corps et les pattes sont obscurs. Il est ailé. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Banks. No. a OP ARE, 9 8. Oparee lisse, Orarrum levigatum. Pl, fig. 8. a: b. O. Noir, brun en dessous; chaperon brun, ferrugineux, Elytrés presque striées O. Nigrum, clypeo antice piceo, elytris substriatis. Fas. Spéc. ins. tom. t. pag: 90. no. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 90. no. 4 Linx. Syst, Nat. ed. gmel. pag: 1632. n°. 4. Statura omnind præcedentium. Caput etthorax lævia, nigra ; clypeo apice intesro, piceo. Thorax antice posticeque truncatus, subsinuatus. Elytra nigra , immaculata, obsoletè striata. Pedes nigri. Fab. Il est un peu plus petit que l’Opatre sabuleux. Il est noir en dessus, et brun en dessous. Les antennes sont brunes , et elles grossissent insensiblement. La lèvre supérieure est brune, ferrugi- neuse, arrondie et ciliée antérieurement. Le corcelet est lisse, très- finement pointillé, et coupé antérieurement et postérieurement, L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont légèrement et régulièrement striées. Les pattes sont d’un brun noiratre, Il est ailé; Il se trouve dans la nouvelle Zélande, Du cabinet de M. Banks, 9. OPATRE reticulé, Orarrum reticulatum. PI. 1. fig. 9. O. Ferrugineux , élytres avec six lignes élevées, corcelet creñelé; O. Ferrugineum, elyttis lineis elevatis senis, thorace emarginato, serrato. Silpha 7eticulata ferruginea, elytris lineis elevatis senis, thorace emar- ginato. Lin. Syst. Nat. pag. 572. no. 20. Medium. Caput clypeo lunato, latitudine circiter thoracis et ultrà thoracem exsertum. Thorax coleoptris angustior, marginibus lateralibus crenulatis. Elytra profundè sulcata, sulcis elevatis , et inter sulcos singulos ordine punc< torum excavatorum , undè elytra quasi reticulata. Lrx; B 10 NO NO GNOME AT PNEUS Il est un peu plus petit que lOpatre sabuleux. Tout le corps est glabre , ferrugineux, sans taches. Les antennes vont un peu en grossissant, et sont de la longueur du corcelet. Le chaperon est large, un peu avancé et arrondi. Le corcelet est chagriné. Il est bordé, et son bord est crenelé. L’écusson est petit. Les élytres ont chacune sept à huit lignes élevées , entre lesquelles il ÿ a une rangée de points enfoncés, assez grands. Les ailes qui se trouvent au-dessous, sont transparentes, Sans taches. Les quatre pattes antérieures ont cinq articles aux tarses, et les postérieures seulement quatre. Il se trouve en Europe, aux environs d’Upsal. Du cabinet de M. Smith. 10. OpATRE tibial. OParrum tibiale. Pl. 1. fig. to. a. b. O. Noirâtre , corcelet et élytres pointillés, un peu raboteux. Jambes antérieures comprimées, triangulaires. O. Nigrum , elytris punctato subrugosis , tibiis anticis compresso triangu- laribus. Fab. Spec. ins. tom. 1. pag. 90. n°. 7.— Mant. ins. tom. pag. 51. n°. 7. Corpus parvum. Capitis clypeus emarginatus. Caput et thorax lævia, nigra immaculata. Elytra lineis elevatis, obsoletis ,Tugosa. Tibiæ anticæ basi biden- tatæ , apice triangulares compressæ. Il est deux ou trois fois plus petit que l’Opatre sabuleux. Tout le corps est noir, quelquefois un peu cendré en dessus. La lèvre supérieure est un peu ciliée et légèrement échancrée. La tête est lisse. Le corcelet est presque lisse, ou très-légèrement raboteux, et pointillé. IL’écusson est très-petit et triangulaire. Les élytres sont légèrement raboteuses , pointillées , et on y remarque des lignes longitudinales peu élevées et très-peu marquées. Les pattes anté- rieures sont assez remarquables. Les jambes sont courtes, larges , N°: #50 SOMPIPA MERE ii comprimees , triangulaires, avec deux petites dents vers leur base extérieure. Il se trouve en Europe, dans les lieux sabloneux. 11. OPATRE agaricicole. OParrvm agaricicola. PI. 1. fig. Ti. ab: O. Noir corcelet lisse , élytres striées. ©. Nigrum. Thorace lævi, elytris striatis. Fab. Mant. ins. tom. i. pag. 57, no. 6. Opatrum agricola. Lixx. Syst. Nat. ed. gmel. pag. 1632. no, 8. Opatrum agricola. Ross. Faun. Etr. p. 37. n°. 130: Opatrum agricola. Herësr, Arch. 30. Corpus parvum. Totum obscurè nigro-testaceum. ŒElÿtra striata. Striis punctatis. Il est petit, presque cylindrique , d’une couleur marron très-foncée; Les antennes sont moniliformes. Les articles un peu applatis et perfoliés. Le corcelet est uni, mais un peu chagriné. Les élytres sont striées. Les stries sont profondes et marquées de points enfoncés, Il s'éloigne un peu de ce genre. Il se trouve en Europe, dans les Agarics. 12. OPATRE nain. OParTrum minutum. PI. 1, fig. 12. à. b. O. Cendré , corcelet raboteux , quatre lignes élevées , lisses, sur les élytres. O. Cinereum , thorace rugoso ; elytris lineis elevatis quatuor lævibus. F4az: Syst, Ent. pag. 77. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 90. no. 8. __ Mant. ins: tom. 1. pag. 91. n°, 9. — Lanx. Syst. Nat. ed. gmel. pag. 1632. n°. 9. 12 N°9..156. OP ANT R E. Præcedentibus quadrupld minus. Totum cinereum, obscurum. Elytra lævia , lineis elevatis quatuor. Fas. Il est quatre fois plus petit que l’Opatre sabuleux. Il est totalement d’un noir cendré, obscur. Les élytres sont lisses, avec quatre lignes élevées non dentées. Il se trouve en Suède. ]ÈV insectes de ce genre se rencontrant fréquemment dans Îes habitations , sont connus depuis long-tems. Linneus, Geoffroy et Deeger, ont réuni sous le même nom plusieurs insectes qui ont bien entr'eux quelques rapports de forme et de manière de vivre, mais qui présentent cependant des caractères assez distincts pour qu’on puisse séparer cette famille, assez nombreuse, en plusieurs genres, et faciliter ainsi son étude. Il paroît que ces insectes ont reçu leur nom du lieu où ils se trouvent. Ils fréquentent les endroits obscurs , et ne sortent guère de leurs retraites ténébreuses qu’après le coucher du soleil, Les genres dans lesquels on a divisé la famille des Tenebrions , sont : les Blaps , les Helops , les Pimelies ; les Erodies, les Scaurus et les Sepedies. Les antennes moniliformes un peu en masse, perfoliées à leur extrémité , et le corps allongé, déprimé , non bordé, distinguent suffisamment le genre Tenebrion de ceux que nous venons de nommer. Il s’éloigne sur-tout du genre Blaps par la mâchoire inférieure qui est entière , tandis qu’elle est bifide dans les Blaps. Les antennes sont à peu-près de la longueur du corcelet, composées de onze articles presqu’égaux, globuleux et allant un peu en grossissant vers l’extrémité de l’antenne où ils paroïssent applatis et perfoliés, Elles sont situées sur les parties latérales de la tête, au-devant des yeux. La bouche | Pl. 1.fig. À. ) est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ! a \ est cornée, entière , arrondie , ciliée. Les mandibules : b, b. ) sont cornées , arquées , aïgues sans dents. Coléoptères. Tome III. A N°. 57. TENEBRION. [So Les mädchotres ( c.c.) sont membraneuses , droites, cylindriques , bifides ; les divisions sont inégales , l’extérieure est plus grande et obtuse ; l’interne est aigue. La lèvre inférieure d.) est avancée, cornée, entière, presqu’arrondie, nue ; rétrécie antérieurement. J longues et composées de quatre articles ; le premier est petit et Les antennules sont inégales. Les aztérieures ! e. e. } sont plus globuleux ; le second est allongé un peu en masse ; le troisième et le quatrième sont égaux. Le quatrième est tronqué obliquement. Les antennules postérieures ( f. f. ) sont plus courtes, filiformes , com- posées de trois articles, dont le dernier est gros et ovale ; elles sont insérées à la partie antérieure de la lèvre inférieure. La £éte est moyenne , presque ronde, un peu enfoncée dans une échancrure antérieure du corcelet. Le corcelet est presque quarré , à peine bordé, légèrement échancré antérieurement , tronqué postérieurement. Les élytres sont longues , linéaires , recouvrant antérieurement l'abdomen et les ailes membraneuses qui sont au-dessous. Les pattes sont courtes et les cuisses un peu renflées, les tarses sont filiformes ; le dernier article est terminé par deux ongles assez forts. Ces insectes ont le corps plus ou moins allongé , glabre, ordinai- rement d’une couleur obscure ; leur démarche est assez vive, et ils volent bien , mais plutôt le soir que dans le milieu du jour. Ils se rencontrent communément dans les maisons, sur-tout dans les greniers , les cuisines et les lieux chauds et peu fréquentés ; ils se cachent dans les fentes des boiseries et sous les tapisseries. Leur larve ressemble à un vers écailleux , elle est longue d’environ un pouce et assez étroite. Son corps est composé de douze anneaux et couvert d’une peau jaunäâtre assez dure et écailleuse. La tête est ovale, un peu applatie, garnie de mandibules , d’antennes et d’an- tennules. Les trois premiersanneaux sont munis de six pattes écailleuses. L: dernier anneau est conique ; on remarque à son extrémité deux petits crochets écailleux , noirs, immobiles. Entre la jointure de ce dernier anneau avec l’avant-dernier , il sort, lorsque la larve marche, N°. 57. TENEBRION. 3 une masse charnue , blanchâtre et assez grosse , garnie de deux mamelons écailleux , un peu alongés et mobiles, qui paroissent être deux petites pattes dont la larve se sert en effet pour avancer, en les appuyant sur le plan de position. L’anus de l’insecte est situé sur cette masse charnue entre les deux mamelons qui font l’office de pattes. Ces larves vivent dans la farine , le pain, le sucre et même le bois mort et carié. Elles changent de peau. Pour se transformer en Chrysalide, elles se débarrassent simplement de leur peau de larve , sans filer aucune coque. On apperçoit distinctement dans la Chry- salide, qui est blanchâtre , toutes les parties de l’insecte parfait. Les larves des Tenebrions sont connues sous le nom de vers de farine et servent à nourrir les rossignols que l’on élève dans des cages. PSS ES SR MAÉ ER 2 RE RSS 4 N°. 57. TENEBRION. TENEBRION. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes , plus grosses à leurextrémité, composées de onze articles. Lèvre supérieure ; cornée , entière. Mandibules canaliculées en- dessus , presque bifides, cornées, arquées. Mdchoires membraneuses , droites , cylindriques , bifides , divisions inégales. Lèvre inférieure , cornée , arrondie , entière. Quatre antennules inégales ; les antérieures plus longues , quadriarticulées; le premierarticle petit; le second grand ; le dernier tronqué. Les postérieures triarti- le dernier culées , filiformes ; article ovale. TENEBRI O0. CHARACTER GENERIS. Antennæ morniliformes extror- sum crassiores , undecim articu- latae. Labium superius corneum , integrum. Mandibulæ suprà canalicula- tae, subbifidae, corneae, arcuatae. Maxillæ #17embranaceæ , rec- tæ, cylindricaæ , bifida ; laci- niis inœqualibus. Labium inferius corneum , rotundatum , integrum. Palpi quatuor inœquales ; an- teriores longiores , guadriarticu- lata ; articulo primo minimo , securdo MmaAgTO ; ultimo truncato. Posteriores triarticulati, filifor- mes , articulo ultimo ovato. ES PE C E\S. 1. TEnesrioN serré. TexEzrio serratus. Pl, 1. fig. 1. T. Noir, élytres striées ; jambes postérieures en scie. T. Ater, glaber, elytris striatis , tibiis posticis serratis. Fas. Syst. Entom. pag. 255. n°. 1.— Spec. ins. tom. 1. pag. 322. n°.1.—Mant. ins. tom, 1. pag. 211. n°. 3. Dupld major Teneb. molitori. Antennæ moniliformes, extrorsüm sub crassiores. Caput magnum, exsertum, atrum , basi attenuatum. Thorax ater, glaber , nitens. Elytra atra, striata. Pedes atri, femoribus canaliculatis. Tibiæ posticæ incurvæ, clavatæ , intüs serratæ. Fan. Il est une ou deux fois plus grand que le Tenebrion Molitor. Les antennes sont moniliformes , guères plus longues que la tête, Les derniers articles sont un peu applatis par les bouts et un peu plus gros que les autres. Le corcelet est lisse, arrondi, presque quarré , un peu bordé. T’écusson est petit et arrondi postérieure ment. Les élytres sont fortement striées. Les pattes sont assez courtes , les cuisses sont grosses. Les jambes antérieures sont un peu arquées, Les postérieures sont un peu arquées et en scie intérieurement ; les cuisses ont une canelure à leur partie interne, Tout le corps est noir , et il a une figure alongée. Il se trouve en Afrique , à Sierra - Léon. Du cabinet du D. Hunter, 2. TENEBRION nègre. TExEzR10 nigritus. Pl. 2. fig. 26. a. b. H. Noir, bords du corcelet arrondis , élytres sillonées crénelées, H. Ater , thoracis marginibus rotundatis , elytris crenato-sulcatis. Faz, . 4 s Spec. ins. tom. 1. pag. 325. n°, 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 214, n°. 11. 6 N°. 57. TENEBRION. Tenebrio atratus , oblongus ater, elytris sulcatis acutiusculis. Fas. Syst. Ent. pag. 256. n°. 4. Corpus magnum , atrum , immaculatum. ÂAntennæ apice moniliformes. Thorax glaber, lævis , marbine exteriore rotundato anguloque postico acuto. Elytra sulcata ; sulcis crenatis. Plantæ subtùs lanarufa. Fas. Le corps est noir, grand, sans taches. Les antennes sont moni- liformes à l’extrémité. Le corcelet est glabre , lisse avec les bords extérieurs arrondis , les angles antérieurs obtus et les postérieurs ai- gus. Les élytres ont des stries crénelées. Les tarses sont couvertes en-dessous d’un duvet fauve. Il se trouve dans l’Amérique Méridionale. 3. TENERRION Cornu. TExEsRIO cornutus.. Pl. 1. fig. 2. T. Noir; tête avec deux cornes ; corcelet crénelé, anguleux antérieurefnént. T. Thoracis marginibus crenatis angulisqueprominulis, thorace bicorni. Fas. Syst. Entom. pag. 256. n°. 6.—Spec. ins. tom. 1. pag. 323. n°, 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 212. n°. 11. Statura Tenebrionis molitoris, at duplè major. Antennæ moniliformes. Caput cornubus duobus recurvis , apice refractis, longitudine capitis ; dente utrinque parve ante oculos. Thorax submarginatus margine crenato, antice retusus , angulis prominentibus. Elytra striata, picea. Femora antica cras- siora ; tibiis apice lamina orbiculata prominente. Fas. Il est une fois plus grand que le Tenebrion de la farine. Tout le corps est noir, sans taches. Les antennes sont de la longueur du corcelet ; elles sont filiformes avec les derniers articles arrondis, moniliformes. La tête est beaucoup plus étroite que le corcelet ; elle est armée à sa partie antérieure et supérieure de deux cornes coudées, de la longueur de la tête. A leur base extérieure on apperçoit une petite dent. Le corcelet à un léger rebord , un peu crénelé, il est coupé en arc antérieurement , et il a de chaque côté un angle saillant. N°. 57. TENEBRION. 5 Au milieu il y a une ligne longitudinale , peu énfoncée, peu marquée, et de chaque côté de la ligne on voit une petite fossette. L’écussort est petit et triangulaire. Les élytres sont fortement striées. Tout le dessous du corps est d’un noir beaucoup plus luisant que le dessus, Les cuisses antérieures sont assez grosses ; les Jambes ont une petite dent à leur partie interne, et une autre plus grande à l’extrémité extérieure ; au-dessus de celle-ci, il y a une sinuosité. Les autres pattes sont simples. | Il se trouve à Smirne. Du cabinet de M. Banks, 4. TENEBRION strié. TExksrio striatus. PI. 1. fig. 3. T. Cuivreux; corcelet quarré avec deux points enfoncés. Elytres profondément striées. T Cupreus. Thorace quadrato punctisimpressis duobus. Elytris valdè striatis. Teneb. molitor major, cupreus. Caput subquadratum , læve. Thorax qua dratus, marginatus , integer, punctis duobuüs duplicatis lineâque medià impressis. Elytra acuminata valdè striata. Corpus infrà piceum nitidum: Pedes fusci inermes. Il est plus grand que le Tenebrion de la farine, et entièrement cuivreux. La tête est presque quarrée , lisse. Le corcelet est quarré avec un point enfoncé , double, de chaque côté, et un petit sillon dans son milieu. Les élytres sont pointues, profondément striées. Le corps est couleur de poix en dessous ; les pattes sont brunes ; les cuisses ne sont point dentées. Il se trouve à Cayenne. 5. TEenegrioN brillant. TEnzzrio nitens. Pl. 1. fig. 4. T. Cuivreux ; brillant, corcelet lisse, quatré ; élytres à peine striées. Jambes postérieures dentées. T. Cupreus, nitens, elytris substriatis. Tibiis posterioribus dentatis, 8 N°. 57. TÉNEBRION. Magnitudo præcedentis. Caput et thorax violaceo-cuprea , lævia, minimè punctulata. Elytra cuprea nitida vix striata, posticè acuminata. Corpus infrà et pedes cupreo-picea. Femoribus canaliculatis. Tibiis posterioribus basi dente piloso armatis. 11 est de la grandeur du Tenebrion strié. La tête et le corcelet sont d’un violet cuivreux , sans enfoncement ni élévation , mais très-fine- ment pointillés. Les élytres sont cuivreuses , brillantes, avec des stries très-superficielles. Le dessous du corps et les pattes sont de couleur de poix avec des reflets cuivreux. Toutes les cuisses sont canaliculées. Les jambes postérieures sont armées à leur base d’une forte dent poilue. Il'setrouve 6. TENEZRION vert. MENzRRIO | UHLdis. Pl 100 np 05 T. D'un vert doré, luisant ; antennes et pattes noires. T. Viridi-auratus, antennis pedibusque nigris. Statura et magnitudo Teneb. molitor. Antenne nigræ, filiformes, thorace pauld longiores. Caput etthorax lævia, viridi nitida. Elytra viridia , strus punctulatis. Corpus infra et pedes fusca. Il est de la grandeur du Tenebrion de la farine. Les antennes sont noires, filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête et le corcelet sont lisses, d’un vert brillant. Les élytres sont vertes et marquées de stries légèrement pointillées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un brun noir. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet du Prince d'Orange. 7. TENEBRION quadrimaculé. TENEBRIO guadrimaculatus. Pl tue 6: T. Noir; élytres avec des points enfoncés en stries , et quatre taches d’un rouge brun. T. Ater; elytris punctato-striatis , maculis quatuor ferrugineis. Ater N°. 57. TENEBRION. 9 Âter. Thorax rotundatus , lævis. Elÿtra striata , punctata, maculis duabus rubris , una ad basim , altera ad apicem. Il est très-noir. Le corcelet est arrondi, lisse, Les élytres ont des points enfoncés , rangés en stries, et chacune deux taches d’un rouge brun, dont une plus grande vers la base, et l’autre arrondie vers l’extrémité. Il se trouve . . .. Du cabinet de M. Raye, 8. TExEsRION céramboide;: TExEsrio ceramboïdes. Pl. 1. fig. ÿ. T. Noir, corcelet lisse, cylindrique ; élytres se réunissant pat leurs bords , couvertes de points élevés, T. Niger, thorace lævi, cylindrico ; elytris punctis elevatis numerosis concatenatis. Spondylis ceramboïdes. Atra, elytris rugosis, thorace latioribus. Far, Mant, ins. tom. 1. pag. 127. n°. 2. Upis ceramboïdes. Fas. Syst: ent. ed. 2. pars. 242, pag. 515. n°. 1. Attelabus ceramboïdes. Lixx. Syst. nat. p. 621. n°. 12.—Faun. Succ. n°. 643; Curculio maximus. Un». Dissert. 26. tab. 1. fig. 1. Tenebrio variolosus, Dec. Mem. ins. tom. 5. pag. 32. n°. 2. tab. 2. fig. r: Panz. Narurr. 24. 24. 33, tab. 1. fig. 33. Niger ,opacus. Thorax lævis, cylindricus, infrà mucronatus. Elÿtra nigra punctis numerosis elevatis concatenatis adspersa. Corpus infrà et pedes nigra, nitida, femoribus canaliculatis ; muticis. Il a le port du Tenebrion Spondyloïde, Il est d’une couleur noire opaque. La tête n’est point attenuée postérieurement. Le corcelet est lisse , cylindrique. Les élytres sont couvertes d’une multitude de points élevés qui se touchent et se réunissent par leurs bords; Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Les cuisses sont cana- liculées, inermes. Il se trouve...,,. TENEBRION. 10 N°. 657. 9. TengerioN uni. |. TEenrzrio lavis. T. Noir, lisse, corcelet presque cylindrique. T. Niger, lævis, thorace subcylindrico. Statura Ten. Ceramboïdes et major at lævis. Niger opacus. Antennæ ex- trorshm crassiores , moniliformes. Caput exsertum. Thorax subcylindricus. Elytra atra , lævia. Pedes nigri. Il a le port du Tenebrion Ceramboïdes , mais il est plus grand et nullement strié. Le corps est entièrement d’un noir terne. La tête est avancée. Les antennes sont moniliformes à leur extrémité. Il se trouve au Canada. Du cabinet de M. Bosc. xo. TEnrsrioN spondyloïde. TENxEBRIO spondyloïdes. PI. 1. fig. 9. T. ‘D'un noir violet ; corcelet rond , élytres couvertes de stries ponctuées. Cuisses canaliculées , dentées. T. Nigro-violaceus. Thorace rotundato , elytris intricatis, femoribus canaliculatis dentatis. Ten. molitor pauld major. Nigro-violaceus. Antennæ moniliformes. Caput postice attenuatum. Thorax rotundatus, opacus. Elytra nigro-cuprea, striis punctulatis intricatis notata. Corpus infrà et pedes nigra nitida. Femoribus canaliculatis apice bidentatis. Il est un peu plus grand que le Tenebrion de la farine. La tête est attenuée postérieurement ; le corcelet est arrondi, terne. Les élytres sont d’un noir cuivreux , couvertes d’une multitude de petits points enfoncés , disposés en stries. Le corps et les pattes sont d’un noir brillant ; les cuisses sont canaliculées , et armées à leur extrémité de deux petites dents. Il'se trouve. N°. 57. TENEBRION. ik ii. TENEERION saperdoide. TExFrrRri0 saperdoides. PI. 1. fig. 10; T. Noir, corcelet presque cylindrique , avec deux points enfoncés postérieurement ; élytres striées. T. Ater, nitidus, thorace subcylindrico , punctis duobus posterioribus impressis, elytris striatis. Statura Ten. ceramboïdes at minor. Ater nitidus. Caput exsertum. Antennæ extrorsùm crassiores, apice rufæ. Thorax subcylindricus , ater, tenuissimè punctulatus , punctis duobus impressis posterioribus. Elytra atra striata, striis obsoletè punctatis. Corpus inirà et pedes nigro-fusca. Il a le port du Tenebrion cerambôïde ; mais il est plus petit ; il est noir, brillant. La tête est avancée, le corcelet est noir, fine- ment pointillé , marqué postérieurement de deux points enfoncés: Les élytres sont noires , striées. Les stries sont à peine ponctuées: Le dessous du corps et les pattes sont d’un brun très-foncé, Il se trouve au Canada. Du cabinet de M. Bosc, i2. TEenrrrtoN elatéroide. 1 TEnrrrio elateroïides. PI. 1. fig. 11: T. Brun; corcelet quarré , lisse, élytres striées et pônctuées. T. Fuscus, thorace quadrato lævis. Elytris striato-punctatis. : : . x . ÿ Affinis præcedenti at minor. Fuscus. Antennæ extrorsüm crassiores , apice rufæ. Thorax lævis, quadratus. Elytra striata , striis valdè punctatis. Corpus infrà et pedes fusco-picea. Il ressemble au précédent , mais il est plus petit. Il est brun en-dessus. Les antennes sont roussâtres à leur extrémité; Le corcelet est quarré et uni. Les élytres sont striées et les stries fortement pointillées. Le corps en -dessous et les pattes sont bruns, couleur de poix. Il se trouve aux environs de Pise. Du cabinet de M. Bosc. 12 Ne. 67. TENEBRION. 13. TEvesr1oN de la farine. TENzgri0 molitor. PI. 1. fis. 12. _æ b..cx T. Oblong, couleur de poix; élytres striées. T. Oblongus, piceus, élytris striatis. Fas. Syst. Ent. pag, 255. no. 2, — Spec. ins. tom. 1. pag. 322. n°. 2.— Mant. ins. tom. 1. pag. 211. n°. 4. Tenebrio #olitor totus niger , femoribus anterioribus crassioribus. Lin. Syst. Nat. pag. 674. n°. 2. —Faun. Suec. n°. 875. Scor. Ent. Carn. n°. 289. Tenebrio atra oblonga elytris striis novem lævibus. Grorr. Hist. ins, tom. 1. pag. 349. n°. 6. Le Tenebrion a neuf stries , lisses. GEorr. ibid. Tenebrio alatus nigro-fuscus, subtus castaneus , corpore oblongo , elytris striatis. Dec. Mem. ins. tom. 4. pag. 34. n°. 3. tab. 2. fig. 4. Vermis farinarius. Ray. ins. 4. (larva). Friscx. ins. 3. p. 1. tab. 1. Suzz. hist. ins. tab. 7. fig. 52. Scnaërr. icon. tab. 66. fig. 1. Totus niger aut piceus. Tibrax quadratus, marginatus. Elytra oblonga , striata. Corpus infrà et pedes castanea. Femoribus anticis crassioribus. Il est noir ou marron. Le corcelet est quarré et bordé. Les élytres sont oblongues, striées. Le corps est marron, plus clair en dessous. Les pattes sont de la même couleur ; les cuisses antérieures sont plus grosses que les autres. Il se trouve dans les maisons parmi les ordures , dans les endroits obscurs et peu fréquentés. Sa larve vit dans la farine et dans le pain. 14. TEnNEsRION culinaire. TEnNEBRION culinaris, PI. 1. fig. 13. T. D'un brun ferrugineux ; élytres striées ; corcelet avec une dépression antérieurement. T. Alatus, ferrugineus, elytris striatis. Linx. Syst. nat. pag. 675. n°. 8. — Faun. Suec. n°. 816. NOMME IN E B ERT ON 13 Mordella ferrugineo-rufa , thorace antice depresso. Linx. Faun. Suec: ed. r. n°. 546. Tenebrio culinaris. Fas. Mant. insect. tom. 1. pag. 212. n°. 15, ScHasrr. icon. tab. 66. fig. 2. Magnitudo mediocris carabiet facies. Antennæ longitudine thoracis, articulo ultimo globoso. Caput minimum. Thorax lævis, supra in parte antica retusus vel depressus : hoc tamen in majoribus seu feminis obtinet. Elytra singula 8 striis crenata seu punctis exarata. Linn. Il est plus petit et plus court que le Tenebrion molitor. Les antennes sont moniliformes , plus courtes que le corcelet. Tout le corps est d’une couleur ferrugineuse ; brune. Le corcelet a une dépression à sa partie antérieure. L’écusson est petit, et presque arrondi postérieurement. Les élytres ont chacune huit stries, dans lesquelles on remarque des points enfoncés. Il se trouve en Europe sous les écorces des arbres morts, et dans les tas de bled. 15. TExEsnion chagriné. TExEzR10 scaber. PI. 11. fig. 4: T. Brun chagriné ; corcelet arrondi. T. Fuscus , scaber, thorace rotundato. Ten. molitor pauld minor. Caput et thorax nigra, scabra. Thorax roturn- datus, elytra fusca, scabra. Corpus infrà et pedes nigra, nitida. Il est un peu plus petit que le Tenebrion de la farine. La tête et le corcelet sont noirs ; chagrinés. Le corcelet est arrondi. Les élytres sont brunes , chagrinées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir brillant. Il se trouve ; .:. : 16. TENErzRION varioleux. TEexzzr10 variolosus. Pl, 11. fig. 15. T. Cuivreux ; corcelet avec six points enfoncés. Elytres couvertes de points élevés, varioleux. T. Cupreus, thoracis punctis sex impressis. Elytris punctiselevatis variolosis ü N°. 57. TENEBRION. Teneb. molitor magnitudine sed latior. Cupreus, thorax quadratus elytris angustior , punctis sex impressis, quorum duobus minoribus in medio. Elytra latiora , punctis magnis irresularibus nitidis elevatis notata. Corpus infrà et pedes nigra; femoribus canaliculatis muticis. Il est de la grandeur du Tenebrion de la farine , mais plus large. Le corcelet est quarré , beaucoup plus étroit que les élytres, marqué de six points enfoncés, dont les deux du milieu sont les plus petits. Les élytres sont larges, et couvertes de grands points élevés, lui- sants, ce qui les fait paroître chiffonées. Le corps est noir en-dessous. Les cuisses sont canaliculées, inermes. Hlse trouve : 1:21 17. TENEBRION varié. TExrzsrio variegatus. PI. 11. fig. 16. T. Oblong ; mélangé d’obscur et de cendré. T. Oblongus fusco cinereoque varius. Fas. Spect. ins. tom. 1. pag. 353. n°. 5.—Mant. ins. tom. 1. pag. 211. n°. 8. Statura oblonga et magnitudo præcedentium , at totus fuscus, pilis griseis variegatus. Fas. Ila une figure alongée , et il est presque de la grandeur du Tenebrion molitor. Les antennes sont noirâtres , filiformes , plus courtes que le corcelet. La tête est cendrée , obscure. Le corcelet est cendré , mélangé d’obscur, presque quarré. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont mélangées d’obscur et de cendré. Le dessous du corps et les pattes sont obscurs. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. Du cabinet de M. Banks. 18. TENEBRION plane. TExFsrio planus. Pl. 11. fig. 17. T. Oblong ; corcelet ferrugineux , avec deux taches enfoncées ; élytres striées , ferrugineuses à leur bâse, noires à leur extrémité. T. Oblongus, thorace ferrugineo, maculis duabus impressis ; elytris striatis ; basi ferrugineis , apice nigris. Tenebrio depressus. Fas. Syst. Ent. ed. 2. pars prima. pag. 112, n°. 11. Corpus elongatum, depressüm. Antennæ moniliformes, extrorsüm crassiores, piceæ. Caput nigrum, ore ferrugineo. Thorax depressus, rufus, maculis duabus dorsalibus magnis impréssis. Elytra striata, basi margineque exteriori rufis , äpice cyaneo nigris. Pedes rufi. Cet insecte a beaucoup de rapport avec le Tenebrio depressus de Linné , et n’en est peut-être qu’uné variété. Il est allongé et déprimé, Les antennes sont moniliformes, roussâtres. La tête est noire avec la bouche ferrugineuse ; le corcelet est arrondi, applati , ferrugineux , avec deux taches enfoncées. Les élytres sont striées ; ferrugineuses à leur base , d’un bleu foncé dans leur moitié postérieure, Les pattes sont rousses. Il se trouve dans la Caroline méridionale; Du cabinet de M. d’Orcy. 19. TENEBRION déprimé: TExrsrio depressus. Pl, 11. fig. 19% T, Noir; élytres bleuâtres, antennes et jambes rouge - sanguin ; corcelét déprimé: T. Niger, elytris cærulescentibüus , antennis tibiisque sanguineis. Thorace depresso, Tenebrio depressus, Linn. Syst. nat. pag. 675. n°, 1i. Oblongus, depressus, cærulescens. Thorax subcordatus, depressus , quasi cavitatibus duabus. Elytra striata, atro - cærulescentia. Tibiæ omnes ferru- gineæ. Antennæ ferrugineæ , moniliformes , vix thorace longiores. Il a une forme un peu allongée et déprimée. Tout le corps est d’une couleur verdâtre , bronzée , plus noirâtre en dessous qu’en dessus. Les antennes sont brunes, testacées, un peu velues , fili- formes, avec les derniers articles nioniliformes. ;Les antennules sont brunes , testacées ; les antérieures ont leur dernier article un peu pius large que les autres, presque triangulaire, comme coupé à son 1 6 N°. 57. TENEBRION. extrémité. La tête est avancée, un peu plus étroite que le corcelet, Les yeux sont petits, arrondis, un peu saillans et noirs. Le corcelet est arrondi par les côtés , déprimé en dessus , avec deux grands enfoncemens oblongs , et une ligne longitudinale peu enfoncée au milieu. L’écusson est très-petit, et arrondi postérieurement. Les élytres sont striées. Les pattes sont noires avec les jambes et les tarses d’un brun testacé. Il se trouve en Suède et aux environs de Besançon, Du cabinet de M. Francillon. 20. TENEBR1ION lisse. TENEBRIO laevisatus. PI, 11. fig. 19: T. Oblong, noir , corcelet et élytres très-lisses.' T. Oblongus ater, élytris læviusculis. Fas. Spect. ins. tom. 1. pag. 323, n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 211. n°. 6. Tenebrio apterus niger lævis , elytris lævibus, thorace lunato , subtus cæruleus. Linn. Syst. nat. ed. 12. pag. 698. n°. 29. Tenebrione molitori pauld minor, totus lævis, glaber , ater. Fas. Teneb. molitori pauld major. Il est presque une fois plus grand que le Tenebrion de la farine. Les antennes sont noires, moniliformes et obscures à leur extrémité. Tout le corps est noir et luisant. Le corcelet est lisse et presque quarré. Les élytres sont très-lisses ; on distingue cependant avec la loupe des stries formées par de très- petits points enfoncés. 21. TENEBRION sanguinipede. TExrSsRIO sanguinipes. Pl. 11. fig. 20. T. Noir, antennes et pattes brunes , élytres striées. T. Ater, antennis pedibusque sanguineïs. Fa. Syst. Entom. pag. 256. n°. 7: — Spect. ins. tom. 1. pag. 323-4n°. 0-— Mant-ïns.torm- 3 pag. 212. no, 12. Dupld minor Tenebrione molitore. Caput obtusum , atrum, nitidum, an- tennis moniliformibus , extrorsum crassioribus. Thorax ater , glaber, nitens. Elÿtra atra, striata. Pedes sanguinei, tibiis quatuor anticis extus serratis. Fas. Les N°93 570 TE NE B.RTO/N: 17 Les antennes sont brunes, moniliformes, grossissantinsensiblement, et les articles sont un peu applatis par les bouts, et enfilés par leur milieu. Tout le corps en-dessus est noir et luisant. Le corcelet est lissè, presque quarré, Les élytres sont striées , et les stries ont des points enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont bruns. Les jainbes antérieures sont dentelées à leur bord extérieur. Il se trouve dans la nouvelle Hollande. Du cabinet de M. Banks. 22. TENEBRION raccourci. TExEBRr10 abbreviatus. PI. 11. fig. 21. T. Ovale, noir, élytres striées, chaperon légèrement échancré, T. Ovatus niger, elytris striatis, clypeo emarginato. Tenebrio abbreviatus, ater , elytris striatis, capite tuberculato. Fr. Syst: Entom. pag. 256. n°. 5. — Spect. ins. tom. 1. pag. 323. n°. 6. — Mant. ins, tom. 1. pag. 211. N°. 9. Linx. Syst. nat. ed. GMer. pag. 1996. no. 28. Statura Tenebrionis atrati, at dupld brevior. Thorax parüm marginatus, lævis, glaber, angulis rotundatis. Tuberculum parvum, elevatum, utrinque in clypeo capitis rotundatum. Ultimus antennarum articulus globosus. Elytra crenato-striata. Fas. Clypeus emarginatus. Tuberculos non vidi. Il a une figure ovale, alongée. Les antennes sont noires, un peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps est noir. Le chaperon est légèrement échancré. Le corcelet est lisse, L’écusson est très-petit. Les élytres sont striées , et les stries ont des points enfoncés. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve dans l’Inde et dans les Départemens maritimes de la France. 23, TEenErrn1oN femoral. TExEsr10 femoralis. Pl. 11. fig. 22. T, Noir, lisse, ovale, oblong , cuisses un peu renflées, canelées en-dessous, G 18 N°. 57. TENEBRION. TT: Apterus, niger, lævis, femoribus crassiusculis, subtus canaliculatis, Lixn. Syst. nat. pag. 679. n°. 32. Blaps femoralis. Faz. Syst. Entom. ed. 2. pars. prima. pag, 109. n°. 13. Corpus statura minoris Chrysomelæ , leve, glabrum. Thorax utrinquè truncatus, ut posticè sutura tantüm ab elytris distinguitur. Linx. Il est petit, ovale, alongé , presque cylindrique. Les autennes sont filiformes, et moniliformes à leur extrémité. Le corcelet est lisse, de la largeur des élytres , séparé des élytres par une ligne droite transversale. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont lisses, avec des stries très - fines. Tout le corps est noir. Il se trouve en Allemagne. Du cabinet de M. Smith. 24. TENEBR1ION obscur. TENzERIONUsCA Pl 11 fs. 23 Va to. T. Noirâtre ; antennes et paties fauves; élytres presque striées. T. Fusca , antennis pedibusque rufis , elytris substriatis. Magnitudo Ips terebrantis. Antennæ rufæ, articulis quatuor ultimis clavatis, perfoliatis. Corpus fuscum. Elytra substriata. Pedes ruf, Il est de la grandeur de l’Ips tarière. Les antennes sont fauves, presque de la longueur de la moitié du corcelet , avec les quatre derniers articles en masse perfoliée. Tout le corps est noirâtre. Les élytres sont presque striées. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Italie. Du cabinet de M. Bosc. 25. TEnEBR10N ferrugineux. TENEsRIO ferrugineus. Pl. 11. fig. 24. «à. b. T. Ferrugineux ; élytres striées et testacées. T. Ferrugineus elytris striatis, testaceis. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 324. no. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 212. n°. 17. N°. 55. TENEBHRIONN, i9 Troôgossita ferruginea. Fas. Syst. Entom, ed. 2. pars. prima. pag. 116. n°. 7: Linn. Syst. nat. ed, Gmër. pag. 1997. n°. 35. Corpus sequenti, adhuc minus , magis depressüm , férrugineum: Elÿträ Striata, testacea. Il est alongé et déprimé. Les antennes sont filiformes , à peine plus minces à leur base , et d’une couleur ferrugineuse. La tête est ferrugineuse avec les yeux noirs. Le corcelet est quarré ; un peu rebordé , ferrugineux. Les élytres sont striées, avec les stries larges, Elles sont testacées. Le dessous du corps et les pattes sont ferrugineux: Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale: Du cabinet de M. Banks. 26. TEenesrioN pâle. TEex£pBr10 pallens. Pl. 11. fig. 25, T. Entièrement d’une couleur testacée ou jaune, base des jambes brune. T. Alatus, pallidè testaceus ; tibiis basi fuscis. Tenebrio pallens, alatus, pallidè testaceus. Lin. Syst. nat. pag 675. no. 10: __ Faun. suec. n°, 820. Tenebrio pallens. Fas. Syst Ent. ed. 2. pars. prima. pag. 113. n°. 17. Totus pédiculi majoris longitudine ; teretiusculus , opacus, unicolor ; pallidus ad testaceum vergens colorem, exceptis oculis nigris : minimè striatus. Linx. Il est oblong. Tout le corps est d’une couleur testacée , jaune; Les yeux sont noirs, et le haut des jambes est brun. Les antennes sont plus courtes que le corcelet , moniliformes , avec les trois derniers articles un peu plus gros que les autres et perfoliés. Le corcelet est presque quarré, plus large que long. L’écusson est plus large que long. Les élÿtres sont entièrement lisses. Il se trouve en Europe. Du cabinet de M. Smith. i Ï ELLENIUS, dans les actes de la société d’Upsal , année 1786, a établi un nouveau genre d’insecte, auquel il a donné le nom de Serropalpus, de la forme des antennules antérieures, dont les articles saillans et aigus du côté intérieur, imitent les dents d’une scie. Ses principaux caractères sont tirés de cette disposition , ainsi que de la forme creuse et évasée du quatrième article des mêmes antennules, et des pattes antérieures qui sont fossorieuses. Ce genre étoit composé de deux espèces, le Serropalpus striatus, qui ne nous est pas connu, et le Serropalpus laevigatus , qui est notre Aelasis buprestoides. Bosc, dans les actes de la société d'Histoire naturelle de Paris » a rapporté à ce genre, un insecte trouvé aux environs de cette ville » . 0 A 2 LA L Q ° mais qui paroit sen éloigner un peu, principalement par les paites ; antérieures qui ne sont pas fossorieuses. Ni l’un ni l’autre ne se sont apperçus que l’insecte décrit par Fabricius sous le nom d’Helops serratus, très-anciennement connu des naturalistes, devoit être rapporté à ce genre, quoiqu'il manque aussi du caractère tiré des pattes antérieures. Comme Hellenius n’a pas donné les caractères complets de son genre ; et que nous ne connoiïissons pas, comme nous avons dit plus haut , l’insecte qui lui a servi à l’établir, nous sommes forcés de les fixer de nouveau sur les parties de la bouche de celui que nous possédons. Ils sont, au reste, fort éloignés de ceux de notre Melasis, comme on va voir, Le Serropalpus a quelques rapports de forme et de manière d’être avec les Melasis , les Taupins, les Cistèles , les Tenebrions et les Helops. Il s'éloigne du Melasis par ses antennes non pectinées, par Coléoptères. Tome LIL. À 2 NO 57. NDiIS RS MEN RAOEP AMENPRE ses mandibules obtuses et tridentées, par ses mâchoires bifides , par le dernier article de ses antennules antérieures qui est sécuderiforme, par le nombre des articles de ses tarses, qui est de cinq aux deux premières paires de pattes, et de quatre à la dernière. Il diffère des Taupins par les mandibules tridentées ; par les mâchoires bifides, par la lèvre inférieure entière, et le nombre d’ar- ticles des tarses. Il se distingue des Cistèles par les mandibules tridentées et les antennules sécuderiformes ; des Tenebrions par la lèvre inférieure qui est entière, et les antennules antérieures dont les articles intermédiaires sont serrés , et le dernier sécuderiforme; enfin des Helops, avec lesquels il a le plus de rapports, par la lèvre supérieure émarginée, les mandibules tridentées, les articles intermédiaires des antennules antérieures alongés en forme de scie. Les Serropalpes ont le corps alongé , applati. Les antennes fili- formes , à peine plus longues que le corcelet ; leurs articles sont coniques. La tête est fort saillante. Le corcelet est applati , trapezoïde, sinueux et anguleux postérieurement. Les élytres sont un peu molles. Les aîles fort grandes. La bouche ( PI, 1.a. b. c. d.) est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quaire antennules, La lèvre supérieure la.) est cornée, légèrement échancrée, ciliée, Les mandibules { b. b. ) sont cornées, obtuses, avec trois dents presque égales à leur extrémité. Les mâchoires (c. c.) sont bifides, membraneuses, leurs divisions inégales ; l’extérieure est plus grosse, plus longue et plus ciliée que l’intérieure. R La lèvre inférieure ( d. ) est simple ; presque membraneuse. Les antennules antérieures sont cinq ou six fois plus longues que les postérieures , composées de quatre articles. Le premier très-petit, le second très-gros et triangulaire , le troisième un peu plus petit, N°. 57. bis. SERROPALPE. 3 mais de mème forme, le quatrième très-grand , ovale , sécuderiforme, avec ses bords repliés. Les antennules postérieures sont composées de trois articles, dont le dernier est plus gros. Les pattes sont de longeur moyenne. Les tarses des antérieures ont cinq articles filiformes, inégaux; et ceux des quatre postérieures, seulement quatre. Le pénultième article est toujours bifide. Nous ne connoissons pas les Jarves des insectes de ce genre. À PNR 17 MOIS NS NE RER ONP ART PE SERROPALPE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , un peu plus longues que le corcelet , composées de onze articles pres- que égaux, presque coniques. Lèvre supérieure ; cornée , lésèrement échancrée , et ciliée antérieurement. Mandibules cornées , obtuses, très-courtes, la pointe tridentée. Dents presque égales. Mäclhoires bifides , membra- neuses ; division extérieure plus longue, plus grosse, plus ciliée. Lèvre inférieure , cornée , simple. Quatre antennules inégales. Les antérieures très-longues, qua- driarticulées ; les trois derniers articles en scie. Le dernier ovale, sécuderiforme. Les postérieurs très-courts, triarticulés. Le der- nier article plus gros. SERROPALPUS. CHARACTER GENERISQ Antennæ fliformes , thorace paulo longiores , undecim articu- latae , articulis subaequalibus , subconicis. Labium superius correum le- Viter emaQArginaAËuUM et ciliatum. Mandibulæ corneæ, obtusaæ , breves , tridentatæ. Dentes sub- aæquales. Maxillæ bifida, membrana- ceue; laciniae inaequales,exteriori longiori, majori, ciliati. Labium inferius correum , simplex. Palpi quator i7aequales. Ante- riores longiores, quadriarticulati. Articulo primo , secundo, et tertio triangulari , internè acuti, ultimo ovato secuderiformes. Posteriores breves, triarticulati; articuloulti- 710 TaJOri N°. 57. bis. SERROPALPE. 5 ENSUPNE CES. 1. SErroPALPE Caraboide. SERROPALPUS caraboides. PI, 1. fig. 1. S. Noir, élytres bleuâtres ; tarses ferrugineux. Chrysomela caraboïdes. Lrxx. Syst. nat. 2. 602. n°. 116. Faun, Suec. n°. 574 Tenebrio rufbarbis, Senazr. act. Hall. 1. 324, Helops serratus. Fas. Syst. Ent. 257. n°. 3. — Spec. ins. 1, 325, n°, 3, — Mantes 219 0024 — Ant IOYSt J-ÉTTO. ne l0: Villers. Ent. tom. 1. 116. n°. 186. tab, 1. fig. 17. Cet insecte a plutôt l’apparence d’un Elater que d’un Carabe, il est très-applati, assez large, La tête et les antennes sont noires, Les antennules ferrugineuses. Le corcelet est noir, trapezoide , pointillé, sinnué et presque denté dans sa partie postérieure. TL’é- cusson est assez long ,; arrondi à son extrémité. Les élytres sont finement pointillées , un peu velues, d’un noir bleuâtre , striées ; les stries arrondies. Les pattes sont noires , ponctuées , leurs tarses ferrugineux. Le dessous du corps est noir. Il se trouve dans les parties montagneuses et froides de la France ; et dans tout le nord de l’Europe, Cet insecte est plus voisin du Serropalpus striatus d’Hellenius ; autant qu’on en peut juger par la description et la figure, que de notre Melasis buprestoides. Je ne sais par quel motif le naturaliste Suédois avoit rapporté ce dernier au genre qu’il a établi. 2, SERROPALFE varié. SerroPAzPus variegatus. PI. 1. fig. 2. S. Couleur de poix ; élytres testacés , tachetés de fauve. S. Piceus , elytris testaceis, fusco irroratis. S. Variegatus, Bosc actes de la société d'Histoire naturelle de Paris. tom. 1: pag. 40. pl. 7. &g. 2° 6 N°. 57. bis SERROPALPE. Ii a bien les caractères du genre, mais il n’a pas d’écusson, et sa forme est plus cylindrique que celle du précédent. Il est velu dans toutes ses parties. Sa tête et son corcelet sont d’un brun couleur de poix. Ce dernier est arrondi sur les côtés , et sinnué postérieurement. Les élytressont ponctuées, peu épaisses, demitransparentes, testacées, et tirant sur le fauve , marquées de plusieurs taches linnéaires , dont deux forment cercle. En-dessous il est fauve. Les pattes sont fauves. Il a quatre articles aux deux premières paires de pattes , et cinq à ha dernière. Il a té trouvé dans la forêt de Montmorency, près Paris , sur les plantes. INE2#516 G Es insectes ont le corps oblong, deux antennes filiformes ; quatre antennules, dont les antérieures sécuriformes ; deux ailes imembraneuses , cachées sous des étuis durs ; cinq articles aux quatre tarses antérieurs , et quatre aux deux postérieurs. Les Hélops ont beaucoup de rapports avec les Ténébriens, avec lesquels presque tous les entomologistes les ont confondus. Mais ils en diffèrent par le dernier article des antennules antérieures , plus gran@ , sécuriforme; par le dernier article des antennules postérieures, plus grand et arrondi; par les mandibules dentées au milieu ; par les antennes, plus longues et filiformes. M. Fabricius a le premier distingué ce genre, et lui a donné le nom d’Hélops , d’un mot grec dont la signification est inconnue, Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le corcelet, et composées de onze articles, dont le premier est court , légèrement reuflé ; le second est plus court et arrondi; les suivans sont coniques; presque égaux; les derniers sont quelquefois moniliformes. Elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la tête , au - devant des yeux. La bouche (PI. 1. fig. a.) est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules: La lèvre supérieure { a. ) est assez grande ; cornée, arrondie où légèrement échincrée et cilice. Les mandbules | b. | sont cornées, courtes, arquées, intérieu- rement voutées , munies au milieu d’une dent peu marquée, et bifides à leurs extrémités. Les mdchoires (c. ) sont presque cornées , arrondies; ciliées ; et munies intérieurement d’une petite dent mince et pointue, Coléoptères. Tome IIT. A Lo + r # NÉE BOT LL ONPRS: La lèvre inférieure ( d. ) est cornée, courte, plus étroite que la supérieure , aïrondie à son extrémité, Les antennules antérieures (e. e. ) sont une fois plus longues que les postérieures, et composées de quatre articles , dont le premier est très-petit, le second est alongé et conique, le troisième est presque arrondi, plus court, le dernier est grand , triangulaire, sécuriforme ; elles sont insérées au dos des mâchoires. Les arztennules postérieures ( f. f. ) sont courtes, et composées de trois articles, dont les deux premiers sont petits , arrondis , le troisième est gros et arrondi ; elles sont insérées à l’extrémité latérale de la lèvre inférieure. La zére est un peu plus petite que dans les Ténébrions. Elle est un peu penchée, et postérieurement enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont ovales, un peu saillans , et placés à la partie latérale de la tête. Le corcelet est plus ou moins convexe, légèrement rebordé , pres- que aussi large que les élytres. | L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont convexes, de la grandeur de l’abdomen ; elles cachent deux ailes membraneuses, repliées, qui manquent dans quel- ques espèces. Les patèes sont simples , de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes, velus, à leur partie inférieure , dans quelques espèces ; les quatre antérieurs sont composés de cinq articles , et les posté- rieurs , Seulement de quatre. Les Hélops ne fournissent aucun détail dans leur premier état, et très-peu dans leur dernier, de sorte que leur histoire ne peut qu'être très-abrégée. La forme de leur corps est agréable, et quelques-uns sont décorés d'assez belles couleurs. Il y a quelques espèces qui n’ont point d’ailes, et celles qui en sont pourvues, en font rarement usage. Ces insectes doivent plutôt se faire distinguer par leur marche. Ils courent assez vite. Ils vivent dans les maisons , dans les endroits sabloneux , et sous les écorces des arbres. La larve est inconnue. RE A HÉLOPS. CarACTÈRE DU GENRE. Antennes filiformes , un peu plus longues que le corcelet , comi- posées dé onze articles, dont le second est très-court. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie, un peu échancrée: Mandibule cornée, bifide. Müchoire arrondie , ciliée, uni-dentée. L4 presque cornee s Lèvre inférieure courte, cornée, arrondie. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues, qua- driarticulées. Dernier article gros, sécuriforme. Les postériéures tri- articulées. Dernier article gros, arrondi: HET O PS CARACTER GENERTS: Antennæ fliformes ; thoracé paul longiores, undecim arti- culataæ, articulo secundo bre- ViSSimoO: Labium supérius corrieum ; rotundatum , sub-emarginatunr. Mandibula cornea bifida. Maxilla sub - cornea , rotun- data, ciliata , unidentata. Labium inferius breve, cor- neum , rotundatum. Palpi quatuor iraquales) Anteriores longiores, quadriar- ticulati. Articuloultimo crassiori, securiformi. Posteriores triarti- culati. Articulo ultimo crassiori ; rotundato FAST Et GES: 1. Hécors lanipede. Hps1ops lanipes. Pl. 1. fig. 1. a. b. H. Bronzé; élytres striées, acuminées. H. AEneus , elytris striatis acuminatis. Fas. Syst. Ent. pag. 257. n°. 2, Spec. tom. 1. pag. 324. n°. 2.=— Mant. ins. tom. 1. pag. 213. n°. 2. Tenebrio lanipes alatus , æneus , subbifido - mucronatis , plantis subtüs hirsutis. Lin. Syst. nat. Mant. pag 535. Tenebrio nigro-cuprea, elytro singulo striis octo Coleoptris ponè acumi- natis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 34. n°. 5. Le T'énébrion bronzé. Gxrorr. ib. Tenebrio æneus. Scop. Ent. Carw. n°. 255. Tenebrio arboreus nigro-æneus, elytro singulo striis octo apice acuminato. ScHrANx. enum. ins. aust. n°. 412. Tenebrio lanipes. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 394. n°. 26. Antennæ filiformes , fuscescentes. Corpus fusco-cupreum , infrà fuscum. Thorax convexus, punctulatus , posticè truncatus. Elytra striata. Punctulata, acuminata. Tarsi infrà villosi. Il a environ six lignes et demie de long. Les antennes sont fili- formes , noïirâtres. Le dessus du corps est d’un noir bronzé, et le dessous est d’un noir brun. Le corcelet est convexe , pointillé , postérieurement tronqué. Les élytres sont striées, finement pointillées, et terminées en pointe. Les tarses sont couverts en-dessous d’un duvet roussâtre , assez long. Il se trouve dans toute l'Europe. 2. Hérops rayé. HzErops vittatus. Pl. 1. fig. 2. H. Bronzé; élytres striées, avec des rayes. vertes, cuivreuses et dorées. H. AËneus, elytris striatis, viridi cupreo aureoque vittatis. N°.1,/58.W EP É M O PS: ÿ Similis Hel. lanipedi. Antennæ brunneæ. Caput œæneum , thorax æneus, punctatus, cupreo marginatus. Elyÿtra striata, vittis cupreis, aureis, viridi- busque , alternatim positis. Corpus subtùs æneum. Pedes brunnei, Il ressemble beaucoup pour la forme et la grandeur à l’Hélops lanipede. Les antennes sont brunes, filiformes , moniliformes à leur extrémité , un peu plus courtes que la moitié du corps. La tête est bronzée, sans taches. Le corcelet est presque quarré, pointillé , bronzé, avec les bords verdâtres et cuivreux. L’écusson est petit , arrondi postérieurement, d’un vert cuivreux. Les élytres sont strices ; on y voit alternativement des rayes longitudinales, vertes, cuivreuses et dorées. Le dessous du corps est bronzé, sans taches, Lies pattes sont brunes. T'sé trouvé : : : : Du cabinet de M. Francillon, 3. Hécors bordé. Hzrops marginatus. Pl. 1. fig. 3: H. Noir ; bord des élytres rouge-sanguin: H. Ater, Coleoptrorum margine omni sanguineo. Fas. Sÿst, Ent. ed. 2; pars prima. pag. 118. n°. 5. Statura et magnitudo omnind præcedentis, Antennæ filiformes, nigræ: Caput glabrum , lævæ, nigrum , nitidum, immaculatum. Thorax subro- tundatus , ater , minimè punctulatus. ÆÉlytra striata , nigra , cyaneo-ni- tida, margine anteriore et exterioré sanguineo. Pectus rufum. Abdomen nigrum, mitidum. Pedes nigri. Il a le port et la grandeur de l’Hélops lanipede. Les antennes sont noires, filiformes. La tête est glabre, lisse, noire, brillante, sans taches. Le corcelet est presque rond, noir, finement pointillé. Les élytres sont striées, noires , d’un bleu brillant ; avec le bord antérieur et extérieur d’un rouge-sanguin. La poitrine est rousse. L’abdomen est noir, brillant. Les pattes sont noires. Il se trouve en Afrique. Du cabinet de M. D'orcy: 6 N°. 58 HÉLOPS. 4. TéLors strié. ÆHpzors striatus. PI. 1. fig. 4. H. D'un noir bronzé, brillant; élytres striées, obtuses , antennes et pattes couleur de poix. H. Nigro-æneus nitidus, elytris striatis obtusis, antennis pedibusque piceis. Tenebrio nigro-fusca ovata , elytro singulo striis octo lævibus. Grorr. ins. tom, 1. pag. 348. n°. 4. Le Ténébrion à huit stries, lisses, Grorr. ib. Tenebrio striatus. Founc. Ent. pars prima. pag. 157. n°. 4. Hélop. lanipes dupld minor at similis. Antennæ fuscæ. Corpus suprà nigro-fuscum , Cupreum, nitidum, infrà piceum. Thorax punctulatus. Elytra obsoletè striato-punctata , obtusa. Pedes fusci. Il est presque une fois plus petit que l’Hélops lanipede. Les antennes sont brunes, un peu plus longues que le corcelet, avec les premiers articles coniques , et les derniers moniliformes. Tout le dessus du corps est d’un noir un peu bronzé, luisant; le dessous est brun. Le corcelet est finement pointillé , convexe, presque aussi large que les élytres. T’écusson est très-petit, triangulaire. Les élytres sont obtuses , finement striées. Les pattes sont d’un brum noirâtre. 11 se trouve aux environs de Paris, à la fin de l’hiver , sous les écorces et les pierres. 5. Hérors émeraude. Hezops smaragdulus. Pl. 1. fig. 5. H. Ovale, un peu oblong, noir; élytres vertes, brillantes, striées. H. Ovato-oblongus, ater, elytris striatis, viridibus. Erotylus smaragdulus oblongus, ater, elytris viridibus. Fas. Syst. Ent. pag. 125. n°, 6. Spec. ins. tom. 1. pag. 158, n°. 12. — Mant. ins: tom, 1: pag: 92. n°. 18 N9,.- 58: H É L O P 86, Stâtüra omnind sequentis. Antennæ filiformes, nigræ. Côrpus obscürun , NA atrum, Thorax lævis, niger. Elytra viridia, punctato-striata. Fan. Les antennes sont noires, filiformes, La tête ést noirâtré , lui: sante. Le corcelet est vert foncé, presque bronzé, lisse, luisant: écusson est petit, triangulaire , de la couleur du corcelet. Les élyires sont vertes, presque cuivreuses, brillantes; elles ont des stries régulières , formées par de petits points enfoncés. Le dessous du corps est noir, un peu violet, luisant. Les pattes sont noires: . Il se trouve dans la nouvelle Hollande: Du cabinet de M: Banks: 6. Hérops cuivreux. Hsrops cupreus. PL. 1. fig. 6. H. Ovale, un peu oblong, noir, corcelet et élytres cuivreux: H. Ovato-oblongus, ater , thorace elytrisque cupreis. Erotylus cupreus oblongus, ater; thorace elytrisque cupreis. Fas. Syst. Entom. pag. 123. n°. 6. Spec. ins. tom. 1. pag. 158. n°. 9.— Mant. ins: tom. 1. pag: 92. n°. 15: Magnus, ovatus: Corpus atrum, immaculatum. Antennæ filiformes , nigræ. Thorax lævis, cupreus ; obscurè nitidus. Elytra punctato-striata , cuprea, nitida. Fas. Il ressemble beaucoup à l’'Hélops émeraude ; maïs il est un peu plus grand. Les antennes sont noires, filiformes, guères plus longues que le corcelet. La tête est noirâtre , luisante. Le corcelet est d’un vert bleuâtre, foncé, cuivreux. L’écusson est triangulaire ; et de la mème couleur. Les élytres sont d’une couleur verte; bleuâtre , cuivreuse, brillante; elles ont des stries régulières , formées par des points enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs , luisans. Les tarses des quatre pattes antérieures sont filiformes , et composés dé cinq articles. Les postérieurs sont filiformes , et composés de quatre. I1 se trouve dans la nouvelle Hollande: Du cabinet de M. Banks; 8 No BB: (UE L'O PS: 7. Hérors bronzé. * HeEropPs aneus. PI. 1. fig. 7. H. Ovale, oblong, bronzé ; antennes et pattes noirâtres. H. Ovato-oblongus æneus, antennis pedibusque nigris. Erotylus morio oblongus, ater, immaculatus. Far. Syst. Ent. pag. 103. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 158. n°. 8. —Mant. ins. tom. 1. pag 92.n°. 14; Antennæ filiformes nigræ. Thorax nitidus, æneus, lævis. Elytra ænea , punctato-striata. Corpus subtùs nigro æneum,. Pedes nigri. Il a environ six lignes de long. Les antennes sont noires, fili- formes, un peu plus longues que le corcelet. La tête est bronzées Le corcelet est lisse, luisant, bronzé. L’écusson est petit, trian- gulaire , bronzé. Les élytres ont des stries régulières, pointillées, Elles sont bronzées et luisantes. Tout le dessous du corps est d’un noir luisant, un peu bronzé. Les pattes sont noïres et luisantes, Il se trouve dans la nouvelle Hollande. Du cabinet de M. Banks. - 8. Hécors luride. Hszops luridus. PI. 1. fig. 8. H. Noirûtre, pattes brunes ; élytres striées. H. Niger pedibus fuscis. Fas. Syst. Entom. pag. 258. n°. 5.—Spec. ins: tom. 1. pag. 325. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. Statura et m'agnitudo præcedentis. Antennæ filiformes , füuscæ. Caput et thorax obscurè nigra; minimè nitida. Thoracis basi puncto parvo utrinque impresso. Elytra striata. Pedes fusci. Il ressemble un peu à l’Hélops dentipede , mais il est un peu plus petit et plus étroit. Les antennes sont noires. Tout le corps est noir, presque brun. La tête et le corcelet sont légèrement couverts de poils très-courts. Les élytres sont striées. Les pattes sont brunes: Il se trouve au Brésil. Du cabinet de M. Banks. Hérors N°. 58. -H É L-0 P 6. Le LE Hécors amethiste. Herors amethystinus. Pl. 1. fig. 9. H. Oblong , noir, corcelet et élytres bleus, H. Oblongus ater, thorace elytrisque cyaneis. Erotylus amethystinus oblongus ater, thorax elytrisque cyaneis. Fas. Syst. Entom. pag. 124. n°. 7.— Spec. ins. tom. 1. pag. 158. n°. 13.-_Mant. ins. tom. 1. pag. 92. 1. 19. Helope smaragdulo nimis affinis. Antennæ filiformes , nigræ. Frons retusa. Thorax elytris angustior, lævis, glaber , cæœrulescens. Elytra striata punctata. Corpus atrum. Femoribus interdümrufis. Fas. Il est plus petit, plus alongé, et un peu plus convexe que l’'Hélops émeraude. Les antennes sont noires, filiformes. La tète est noire. Le front est applati, et on voit de chaque côté, à la base des an- tennes , une petite élévation. Le corcelet est lisse, luisant , d’un bleu foncé. L’écusson est petit, triangulaire, cuivreux. Les élytres sont bieues , luisantes , avec des stries formées par de petits points enfoncés. Tout le dessous du corps et les pattes sont noirs et luisans. Les tarses des quatre pattes antérieures sont composés de cinq articles filiformes, et les postérieurs de quatre. Il se trouve dans la nouvelle Hollande. Du cabinet de M. Banks. 10. Hérors bicolor. HE1ops bicolor. PI. 2. fig. É $r . ° A D H. Noir, ovale , un peu oblong, bronzé, brillant en-dessus. H. Ovato-oblongus niger , supra æneus. Érotylus bicolor oblongus, ater, supra æneus. Fas. Syst. Entom. pag: 124. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 168. n° 14. — Mant: ins. tom, i. pag. 92. n°. 20, BE 1e N°2.) 58 NI E CL OP IS: Statura præcedentium. Caput æneum , antennis filiformibus palpisque secu- riformibus nigris. Thorax rotundatus, lævis, nitidus, æneus. Elytra obscurè ænea, punctato-striata, Subtüs totus ater. Fas. Il est un peu plus petit , et un peu plus ovale que l’Hélops éme- raude. Les antennes sont noires, et un peu plus longues que le corcelet. La tête est bronzée. Le corcelet est lisse, bronzé, brillant, presque cuivreux. L’écusson est petit, bronzé et triangulaire. Les élytres sont luisantes, bronzées, avec des points assez gros, enfoncés, formant des stries régulières. Tout le dessous du corps et les pattes sont d’un noir un peu bronzé. Les tarses sont filiformes , garnis de poils en-dessous. Il se trouve dans la nouvelle Hollande. Du cabinet de M. Banks. 11. Hirors rufipede. Hrrors rufipes. Pl tous. H. Noirâtre; antennes ferrugineuses ; élytres brunes, bronzées. H. Niger, antennis pedibusque ferrugineis. Far. Syst. Entom. pag. 258. n°. 5.—Spec. ins. tom. 1. pag. 258. n°.8.—Mant ins. tom. 1. pag. 214. n°. 12. Minor Hel. lanipede. Caput nigrum, obscurum, antennis filiformibus, ferrugineis. Thorax niger, minimè nitens, posticè utrinquè punctis duobus impressis. Elytra striata, ferruginea. Corpus nigrum, Pedes ferruginei. Fas,. Il est plus petit que l’Hélops lanipede. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. La tête est noirâtre, un peu bronzée. Le corcelet est d’un noir bronzé , et marqué de deux points enfoncés , presque quarrés. L’écusson est petit. Les élytres sont brunes , bronzées , striées, avec des points enfoncés, transversaux, dans chaque strie. Le dessous du corps est noir - brun, les pattes sont ferrugineuses, 1 se trouve dans la nouvelle Hollande. Du cabinet de M. Banks. N,. 58 HÉLOPS. 11 12. Hécops nébuleux. Hpszops nebulosus. Pl. 2. fig. 3. H. Alongé, noir, corcelet et élytres variés de noir et ferrngineux. H. Ater, thorace elytrisque ferrugineo-variis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 158. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 91. n°. 16. Medius. Caput cum antennis nigrum. Thorax glaber, rufus, margine tenuis- simo maculisque tribus dorsalibus difformibus connexis nigris. Elytra lævia, atra, fesciis tribus undatis punctoque apicis ferrugineis. Fascia baseos nigro punctata. Fas. Les antennes sont noires, filiformes, moniliformes à leur extrémité. La tête est noire. Le corcelet est lisse, fauve, avec trois taches oblongues, irrégulières, et les bords latéraux et antérieurs légèrement : noirs, L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont noires , avec trois bandes ondées, fauves, et un point oblong vers l'extrémité ; la pre- mière bande est plus large que les autres, et elle a deux petits points noirs. Tout le dessous du corps et les pattes sont noirs. Les tarses des quatre pattes antérieures sont filiformes, et composés de cinq articles. Les postérieurs sont filiformes , et composés de quatre. 11 se trouve dans les Isles de l'Amérique méridionale. Du cabinet de M. Hunter. 13. Héros ondé. HsLors undatus. P]. 2. fig. 4. H. Noir; élytres avec trois bandes ondées et un point oblong à l’extrémité, le tout ferrugineux. H. Ater, elytris fasciis tribus undatis punctoque oblongo apicis ferrugineis. Helops undatus Fz. Syst. Ent. ed. à. pars prima. pag. 122. n°. 25. Arténnæ nigræ , filiformes, articulis ultimis moniliformibus. Caput nigrurh. Thorax convexus, niger , lineis quatuor longitudinalibus , extremis connectie, Elytra nigra, striata, fasciis tribus undatis punctoque apicis oblongo fexrue gineis. Corpus infrà et pedes atra. La No. MSS TE L'O PIS Il a sept lignes de long. Les antennes sont noires, filiformes , avec les derniers articles moniliformes. La tête est noire. Le corcelet est convexe, noir, avec quatre raies longitudinales, dont les exté- rieures sont réunies à leurs extrémités. Les élytres ont des points enfoncés, peu marqués, rangés en stries ; elles sont noires, avec trois bandes ondées, et deux taches oblongues à l'extrémité, d’un rouge fauve; on apperçoït quelques points noirs, distincts , sur la première bande. Le dessous du corps et les pattes sont très-noirs, sans taches. Il se trouve à Cayenne, d’où il m'a été envoyé par M. Tugny. 14. Hézors fascic. Hztoprs fasciatus. Pl. 2. fig. 5. H. Noir; élytres avec trois bandes jaunes. H. Ater, elytris fasciis tribus flavescentibus. Erotylus ater, elytris fasciis tribus flavescentibus. F4as. Spec. ins. tom. 1: pag. 158. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 92. n°. 12. Medius. Corpus, caput, thorax, lævia, atra, obscura, immaculata. Elytra fasciis tribus flavis atrisque alternis, e quibus flava basecs, nigra apicis. Fas. Il a environ six lignes de long. Les antennes sont noires, fili- formes , presque moniliformes à leur extrémité. La tête est noire. Le corcelet est noir, lisse. L’écusson est noir, triangulaire. Les élytres ont trois bandes noires et troïs bandes jaunes, alternes. Il y a une bande jaune à la base, et une bande noire termine les élytres. Tout le dessous du corps est noir, luisant. Les tarses des quatre pattes antérieures sont filiformes, et composés de cinq articles ; les tarses postérieurs sont filiformes, et composés de quatre. Le dessous des tarses est muxi de quelques poils longs. Il se trouve . . .. Du cabinet de M. Banks. Ne M0 PTE L\O'P*S. 13 15. Hérops. ceint. Hzszors cinctus. PI. 9. fic. 6. H Noir; élytres rougeâtres, avec une large bande noire. H. Nigra, elytris rufis, fascia lata , nigra. Antennæ nigræ, thorace pauld longiores. Corpus atrum, nitidum. Elytra rufa , in medio fascia lata nigra. Les antennes sont noires , un peu plus longues que le corcelet. Tout le corps est noir, luisant. Les élytres sont rougeâtres , avec la suture, et une large bande au milieu, noire. Il se trouve . ... Du cabinet du Prince d'Orange. 16. Hérors équestre. HeEzops equestris. PI. 2. fe 7e H. Noir; élytres avec une bande jaune interrompue, Ater, elytra fascia abbreviata aurea. Fas. Syst. Entom. pag. 257. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 325. n°. 4.— Mant, ins. toi. 1. pag. 114. n°. 8. Antennæ nigræ , filiformes, articulis obconicis, Palpi anteriores porrecti securiformes. Thorax rotundatus, gibbus, pubescens, ater , immaculatus. Elytra pubescentia , lævia , atra , ante medium fascia aurea, quæ tamen suturam haud attinsit. Pedes nigri, inermes. Fas. Les antennes sont noires, extérieurement plus grosses, avec les articies presque coniques. Tout le corps est noir. La tête est très- finement chagrinée. Le corcelet est chagriné , arrondi , presque glo- buleux. Les élytres sont ovales , oblongues, avec une bande jaune, interrompue à la suture. On remarque des stries formées par des points transversaux, enfoncés. Les cuisses sont minces à leur base, uu peu renflées vers leur extrémité, T1 se trouve au Brésil. Du cabinet de M, Banks. 14 N°. 58 HÉLOPS. 17. Hécors longipede. Hszops longipes. P1. 2. fig. 8. H. Noir; élytres striées, pattes alongées , jambes intermédiaires velues. H. Niger, elytris striatis, pedibus elongatis , tibiis secundi paris barbatis. Faz. Spec. ins. tom. 1. pag. 326 n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 214. n°. 14. Palpi securiformes hujus generis. Corpus magnum, gibbum , nisrum , immaculatum , obscurum. Thorax glaber , Iævis. Elytra striata. Pedes omnes elongati. Tibiæ secundi paris pilis rufis barbatæ. Fas. Il est grand, de forme ovale-alongée. Les antennes sont filifermes, noires, obscures à leur extrémité, un peu plus longues que la moitié du corps. Tout le corps est noir. Le corcelet est lisse. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont striées , et les stries sont réunies postérieurement par paires. Les pattes sont longues. Les jambes intermédiaires sont couvertes intérieurement de poils roux, dans un sexe seulement. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. Du cabinet du D. Hunter 18. Hérops chalibé. Hs1oprs chalibeus. Pl. 2. fig. 9. H. Violet ; corcelet presque quarré ; élytres ponctuées, striées. H. Violaceus, thorace subquadrato, elytris punctato striatis. Ross. Faun. Etrusc. tom. 1. pag. 236. n°. 557. Statura et magnitudo omnind H. tristis, sed clypeus et labium superius in hoc rotundatum , intesrum; in illo emarsinatum. Elytra quæ in præce- dente ferè connexa sunt, in hoc nullo-modo. Prætereà color constanter supràä violaceus subtùs niger; striæ elytrorum magis punctatæ magisque impressæ ; thorax subquadratus angulis anticis rotundatis, margine magis eleyvato hunc optimè ab alio distinguunt. Ross. 2 N°: HS MIRE LIOEP. SI ï T1 ressemble pour le port et la grandeur à l’Hélops triste. Mais le chaperon et la lèvre supérieure sont arrondis et entiers dans celui-ci, et échancrés dans l’Hélops triste. Les élytres ne sont point réunies, Il est violet en-dessus, et noir en-dessous, Les stries des élytres sont profondes et ponctuées. Le corcelet est quarré, avec les bords relevés ; les pattes sont brunes à leur extrémité, Il se trouve en Italie. Du cabinet de M. Bosc. ou 19. Hézors atre. H£srops ater, PI. 2. fig, 10: H. Noir, brillant; élytres striées, antennes et pattes couleur de poix. H. Ater, mitidus, elytris striatis, antennis pedibusque piceis. Elater ater, elytris striatis Fas. Syst. Ent. pag. 258. n°. 7. tom. 1. pag. 326. n°. 11. Mant. ins. tom. 1. pag. 214. n°. 15. Pyrochroa zigra; nigra nitida, corpore ovato, thorace convexo , antennis pedibusque fuscis. Dec. Mant. ins: tom. 5. pag. 25. n°. 4. pl. 1. fig. 23. Ovatus, convexus, ater, glaber. Antennæ et pedes fusci. Thorax antice attenuatus,. Elytra striis obsoletis. Mant. ins. Il a environ cinq lignes de long. Le corps est ovale, convexe, noir, luisant. Les antennes et les pattes sont noires ou brunes. La tête est petite. Le corcelet est finement chagriné , un peu plus étroit antérieurement, presque de la largeur des élytres postérieurement, Les élytres ont des stries peu marquées. 11 se trouve dans presque toute l’Europe. Il nest pas rare aux environs de Paris. 20. Hérors dentipede. Hzzops dentipes. PI. 2. fig. 11, H. Noir, dos relevé; élytres striées; cuisses antérieures dentées: H. Ater, elytris punctato-sulcatis, femoribus anticis acutè dentatis. Fas: Spec, ‘ins, tom. 1. pag. 326. n°. 12. — Mant. ins, tom. 2. pag, 214. n° 17: 16 Ne SUN EL O PS: Statura Hel. atri at pauld minor. Caput et thorax lævia, atra, obscura. Elytra sulcata etin singulo sulco linea punctorum impressorum. Pedes nigri femoribus anticis medio interior acutè dentatis. Fas. Il ressemble à l’Hélops atre, mais il a le dos plus relevé, et il est un peu plus petit. Tout le corps est noir. La tête et le corcelet sont lisses, point brillants. L’écusson est presque arrondi postérieu- rement. Les élytres sont striées , et chaque strie a des points enfoncés. Les cuisses des pattes antérieures sont armées intérieure- ment d’une dent assez forte. Il se trouve dans le Coromandel. Du cabinet de M. Banks. 21. HéLors glabre. Hezops glaber. PI. 2. fo o; H. Corps lisse, noir. H. Corpore atro, lævi. Fas. Syst. Ent. pag. 258. n°. 9. Spec. ins. tom. 1. pag. 326. n°. 14. — Mant. ins, tom. I. pag. 214. n°. 20. Tenebrio nigra, tota lævis, Coleoptris ponè rotundatis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 351. n°. 6. Le Ténébrion noir, lisse. GEorr. ib. Parvus. Antennæ fuscæ. Corpus nigrum, nitidum , glabrum. Thorax minimè punctatus. Pedes fusci. Il a environ deux lignes et demie de long. Les antennes sont d’un brun noir, avec les derniers articles moniliformes. Tout le corps est noir. Le corcelet est de la largeur des élytres, très-finement pointillé. Les élytres sont lisses, sans stries. Les pattes sont d’un brun noir. Il se trouve en Europe, dans les endroits sabloneux. * Hézors No. 58. H É L O PS, 15 22. H£écors brun. Hsrors piceus. PI. 2. fi V13; 4.42; H. Couleur de poix, élytres légèrement striées. H, Piceus, elytris obsoletè striatis. Staturâ et magnitudine Hel. glabri. Antennæ fusco-ferrugineæ, moniliz formes. Corpus nigro-fuscum. Elytra obsoletè punctato - striata. Corpus infrà et pedes picea. Il ressemble pour la forme et la grandeur à l’Hélops glabre. Les antennes sont d’un brun ferrugineux , moniliformes , grossissant insensiblement. Tout le corps est noir, ou d’un brun plus ou moins foncé. Le corcelet est finement pointillé. Les élytres ont des stries pointillées, peu marquées. Je l’ai trouvé dans des caisses remplies de graines et de plantes , venant de l’Isle de France. Il m’a été aussi envoyé de Cayenne par M. Tugny. 23. Hécops spinipede: H£zops spinipes. PI. 2. fig. 14. H. Convexé; fnoir, lisse, cuisses postérieures arquées, dentées. H. Convexus, ater, lævis , femoribus posticis arquatis , dentatis. Statura Helop. glabri at dupld major. Totum atrum, nitidum , læve, elytra minimè punctulata. Femora crassiora, arquata posticis infernè carinatis; carinâ villosä rufä, apice dentatis. Il a le port de l’Hélops glabre, mais il est beaucoup plus grand. Il est entièrement noir, brillant, lisse. Les élytres sont très-fine- nement pointillées. Les cuisses sont grosses et arquées, les posté: rieures sont Ccarenées inférieurement. Leur arête est couverte d’un duvet roux, et dentée vers l'articulation de la jambe. I1 se trouve . ; : (es ES No 56H É O PS 24. Hecors bleu. Hziors cyaneus. PI. 2. fig. 15. ; H. Bleu, corcelet ponctué, élytres strices. H. Cœruleus. Thorace punctato , elytris striatis. Fa. Syst. Ent. ed. 2. pars. 2%. pag. 125. n°. 29. Parvus, totus cæruleus immaculatus. Elytra striato-punctata. Pedes obscu- riores. Fas. Il est petit et ovale. Les antennes sont un peu moniliformes à leur extrémité. Le corcelet est marqué postérieurement de quelques points enfoncés. Les élytres sont bleues, striées et ponctuées. Les pattes sont obscures. Il se trouve en Dannemark. Du cabinet de M, Bosc. Are Fabricius , tous les Entomologues avoient rangé les Pimélies parmi les Ténébrions ; avec lesquelles elles ont quelques rapports. Leur nom vient du grec [less Pimélé , qui signifie gras , huileux ; probablement parce que quelques espèces , lors- qu’on les touche , laissent transuder de leur bouche et de leurs articulations une liqueur onctueuse , analogue à celle du Méloé et autres insectes. | | Les Pimélies diffèrent des Ténébrions et des Scaurus par la Lèvre inférieure qui est bifide , des Opatres et des Blaps par les antennules qui sont filiformes ; enfin des Sépédies par le bou- clier qui est émarginé. Les antennes , dans les Pimélies , sont filiformes , à-peu-près de la longueur du corcelet , composées de onze articles , presque globuleux dans celles à corcelet sphérique , et applatis dans celles à corcelet comprimé , le troisième est le seul qui soit alongé dans les unes comme dans les autres. La bouche | PI. 1. fig. 1 ) est composée d’une lèvre supérieure ; de deux mandibules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure | a. \ est cornée , en cœur , ciliée. Les mnandibules ( b. b. } sont cornées , arquées , robustes , dentées en leur bord intérieur et bifides à leur extrémité. Les méchoires ( c. c.) sont membraneuses , peu velues , légère- ment recourbées , obtuses , divisées en deux parties inégales. La lèvre inférieure | d.) est peu saillante, ciliée, divisée en deux parties arrondies. Coléopières. Tome III. A6 2 N°. 59. PIMELIE. Les antennules sont inégales , les antérieures [ e. e. sont plus longues et composées de quatre articles presque égaux. Les poséé- rieures ( Ÿ. f.) sont plus courtes , composées de trois articles pres- que égaux, dont le premier est attaché à la partie antérieure et inférieure de la lèvre. C’est par erreur que, dans le grossissement de la planche , l'artiste a fait le dernier si gros. Les Pimélies sont sans écusson , sans ailes, ont leurs élytres toujours soudées , toujours réfléchies en-dessous du corps , rare- ment lisses , rarement d’une autre couleur que la noire. Ce genre se divise naturellement en deux sections. La première composée des Pimélies qui ont le corps ovale et le corcelet globuleux ; la seconde renfermant celles dont le corps est applati, cariné sur les côtés et dont le corcelet , relevé par ses bords, s’échancre beaucoup sur le devant. On pourroit même , à l’exemple de Thunberg ,; en faire deux genres ; mais le caractère qu’il a donné à son ÆEurichora (Pimelia ciliata) n’est pas systématique , et quelque soin qu’on ait apporté à en chercher un qui le fût , on en a point trouvé. Les pattes des Pimélies sont simples. Les cuisses assez souvent courbées en-dedans. Les jambes épineuses à leur extrémité infé- rieure. Les tarses garnis de poils. Les ongles très robustes. = Les Pimélies se trouvent dans les climats les plus chauds , dans les terreins les plus arides. Ce sont les habitans des déserts sablo- neux de lAsie et de l'Afrique. Une seule espèce se trouve à la latitude de Paris, et aucune n’a encore été apportée d'Amérique. Leur histoire , comme celle de la plupart des insectes étrangers à l’Europe , est entièrement inconnue. Elles peuvent fournir un vaste champ à l’observation, car elles sont nombreuses en espèces, et quelques espèces fort-abondantes dans certains pays. Nous ne pouvons , à cet égard , que solliciter les recherches des voyageurs naturalistes qui seront à portée de les étudier. A ——« Ni£E 59. PIMELIE. 3 = —— — PHUVE LI E:. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , com- posées de onze articles ; articles, excepté le troisième ; presque égaux. Lèvre supérieure cornée , en cœur. Mandibules cornées , dentées dans leur milieu intérieur , bi- fides à leur extrémité. Méchoires membraneuses , bifides , divisions inégales , ob- tuses. Lévre inferieure cornée, bi- fide , les divisions arrondies. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues , quadriarticulées ; les articles presque égaux. Les postérieures plus courtes , triarticulées ; les articles presque égaux. DRE LL, T::A,. CARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , undecim articulatæ; articulis subaæquali- bus , sed tertio longiori. Labium superius , corneum , cordatum. Mandibulæ correæ , medio dentatae , apice bifidaæe. Maxillæe membranacea , bi- Jidae , lacinis inaequalibus , ob- ÉUSIS. Labium inferius corneum , bi- Jidum , laciniis rotundatis. Palpi quatuor inaequales. Ani- ceriores longiores ; quadriarti- culati ; articulis subaqualibus. Posteriores breviores , triarticu- lati ; articulis subæqualibus. 4 Ne 256 PM MENT INES ES LD'É C'EUS! 1 Prmerie couronnée. Prmpsrra coronata. Pl. 2. fig. 17. P. Couleur de poix. Velue. Un rang d’épines recourbées sur la carène latérale des élytres. P. Picea, villosa, elytris carinatis, carina spinosa. Magna. Picea. Thorax rugosus, villosus. Elytra villosa , scabra , margine carinatà , spinis curvatis longis coronata. Cette espèce , par sa grandeur , mérite d’être placée à la tête de ce genre. Elle a 15 à 16 lignes de long et 9 à 10 de large. La tête est saillante , velue, d’un brun foncé. Le corcelet est brun , un peu relevé, cariné sur ses côtés, rugueux, couvert de longs poils fauves. L’élytre est un peu applatie, presque lisse vers la marque de la suture , ensuite elle a cinq rangs de tubercules , et sur la ca- rène latérale un rang de longues épines recourbées. Le tout entre- mêlé de poils semblables à ceux du corcelet. Cet insecte a été apporté d'Égypte au Muséum national de Paris en 1738 par M. Granger. 2. Prmezte striée. Pirmez1a striata. Pl..1. fig. 11. PNoire,, P. Atra, slabra, elytris striis quatuor sanguineis. glabre , huit stries rouges sur les élytres. Fas. Syst. Ent. pag. 251. n°. 1. — Spec.ïins. 1. pag. 316. n°. 1. Mant. + ins. 1. pag. 207. n°. 1.— Ent. Syst. 1. pag. 99. n°. 1. Tauxsere. Nov. ins. sp. 6. pag. 117. Tenebrio glandiformis. Parras. Icon. 1. pag. 4$. tab. c. fig. 11. &. à. Goztze. Ent. pag. 688. sp. 6. Tenebrio Linnæi Vurrex. Ins. cap. pag. 28. n°. 13. PI. 2. fig. 16. a. 6. — Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2002. n°.,14. N°. 59 PIMELIE. 5 Gibba , atra. Antennæ apice fuscæ. Thorax laterali utrinquè scabra. Elytra lævigata , utrinquè carinà , posticè productiuscula. Striæ circitèr oc- tonæ, sanguineæ, per totam longitudinem vel tantüm posticè per ambo elytra longitudinales. In plerisque desunt. Pedes scabri, robustissimi, pos- tici lonsiusculi. Abdomen lævissimum. Elle est moins grosse que la précédente, noire , presque glabre. Le corcelet est gibbeux , glabre au sommet , rugueux sur les côtés, légèrement bordé. Les élytres sont presque glabres , gibbeuses avec chacunes quaire lignes longitudinales rouge-sanguin , qui varient beaucoup pour la largeur, la longueur , et qui quelquefois même ne sont point apparentes. Les pattes sont rugucuses. Les tarses velus. L’abdomen en-dessous est luisant , légèrement ponctué. Cet insecte se trouve en Afrique et dans l’Inde. 3, Prmezte unicolore. Prmezra unicolor. Pl. 2. fig. 23. P. Glabre, noire, elytres à trois lignes élevées , obsolètes , les jambes antérieures ayant une épine à leur extrémité. P. Glabra nigra, elytris lineis tribus elevatis cLReIeE , tibiis anticis apice spinosis. - Fas. Sp. ins. 1. pag. 316. m°. 2. — Mant. ins. 1. pag. 207. n°. 2. — Ent ISySELT- par. 09-n02: . Tenebrio gibbus. Decrer. Ins. 5. pag. 51. PI. 13. fig. 8 Tenebrio spinimanus. Parras. Ic. 1. pag. 55. c. 21. PL. e. fis. 23. Surz. Hist. ins. tab. 7. fig. 9. Præcedente pauld minor. Nes Caput planum, læve. Thorax COnvexus , Iævis. Elytra valdè convexa, RCE , lineis elevatis obsoletis tribus no- tata. Pedes robusti. Tibiæ anticæ ultrà tarsos productæ in spinam extrorsèm inflexam. Posticæ bispinosæ. Elle ressemble beaucoup à la précédente , mais elle est un peu plus petite et plus alongée relativement à sa grosseur. La tête et les corcelet sont lisses, convexes. Les élytres sont également très- convexes , noires , sans taches , avec trois lignes élevées à peine sensibles. Les jambes antérieures sont terminées par une grosse 6 N®. 159: BAM EL TE épine courbe qui paroît n’en être que le prolongement. Les jam- bes postérieures ont , comme dans les autres espèces de ce genre , deux petites épines. Elle se trouve dans l’Asie et dans l’Afrique. Du cabinet de M. Dufresne. 4. Pimecte renflée. Pimezra inflata. Pl. 3. fig. 26. P. Ovale , noïre , elytres renflées , lisses. P. Ovata , nigra, elytris inflatis, lævibus. DER Caput posticè ciliatum, thorax lævis marginatus, elytra lævigata, Les antennes sont filiformes , de la longueur du corcelet avec les trois derniers articles légèrement renflés , moniliformes. La tête est couverte postérieurement d’un duvet très-serré, d’un roux blan- châtre. Le corcelet est court, lisse, un peu avancé de chaque cô- té antérieurement. Les élytres sont lisses et renflées. Tout le corps est d’un noir mat. Elle se itrouve: IC. UN Du cabinet de M. Bothuizen. 5.e Prwecre bossue. Pimezra gibba. PI. 2. fig. 24. Pimélie noire , corcelet globuleux. Elytres avec une ligne courte , élevée. : Pimelia atra , thorace globoso, elytris linea abbreviata eleyata-laterali Carinata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 207. n°. 3.—Ent. Syst. 1. pag. 100. n°. 3. — Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2003. n°. 16. Tenebrio gibbus. Parras. Icon. 1. pag. 46. tab. c. fis. 12. Pimelia planata. Taunserc. Nov. Ins. Sp. 6. pag. 120. —Mus. catalog. pag. 49. fig. 22. Statura omnind præcedentium. Thorax valdè elevatus, gibbus. Elytra lævia, etante marginem linea eleyata, abbrevyiata , carinata. Pedes nigri. Fas. À " Pr OR NC SSPADIT MEL TE 5 Elle est une fois plus petite que la Pimélie unicolore. Tout le corps est noir et sans taches. Le corcelet est lisse, très-convexe , globuleux. Les élytres sont lisses et elles ont chacune une élévation longitudinale , courte ; un peu raboteuse , placée vers le! bord extérieur. Elle se trouve dans l’Inde et en Afrique. Du cabinet de M. Hunter. 6. Prmerte chagrinée. PrwezrA scabra.t PI ls Ag ITA Pimélie noire , élytres ovales , chagrinées , antennes et pattes obscures. Pimelia atra , elytris scabris, antennis pedibusque fuscis. Fas. Syst. Ent. pag. 251. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 317. n°. 7.— Mant. ins. tom. 1. pag. — Ent. Syst. 1. pag. 101. n°. 11. Syst. Nat. ed. Gm. tom. 1. pag. 2004. n°. 23. Tauxs. Nov. ins. sp. 6. pag. 19. — Muse. catalog. pag. 44. fig. 24. Statura præcedentium. Caput atrum , antennis filiformibus , fuscis. Tho- rax gibbus , ater, glaber , lævis, punctis parvis numerosis elevatis scabra. Pedes omnes obscurè fusci. Fas. Elle ressemble à la Pimélie unicolore , mais elle est une fois plus petite. Les antennes sont brunes , obscures. Tout le corps est noir. La tête est lisse. Le corcelet est lisse , convexe. Les élytres sont ovales ; arrondies , parsemées de petits points élevés qui les ren- dent comme chagrinées. Les pattes sont brunes, obscures , cha- grinées. Elle se trouve en Afrique , dans les endroits pierreux. Du cabinet de M. Bancks. \ LA Là ° 7. PimeLtE sénégalienne. Pimprira senegalensis. Pl. 1. fig. 7. P. Noire, élytres à cinq stries élevées , l’intervale rugueux et velu. 8 IN029 0 PATENT E PLAINE P. Atra, elytris striis quinque elevatis , intermediis muricatis , villosis. Corpus subovatum, depressum. Thorax margine rugosus, villosus. Elytra atra , lineis quinque elevatis striata; inter has lineas, punctis elevatis et pilis rufis tecta. Elle a beaucoup de rapports avec la Pimélie muricate , maïs elle est presque deux fois plus grosse et son corcelet est beaucoup plus large comparativement à la largeur des élytres. La tête est noire, pointillée. Le corcelet est pointillé en-dessus , rugueux sur les cô- tés, cilié de poils fauves antérieurement et postérieurement, Les élytres sont noires, avec cinq lignes élevées dont l’intervale est couvert , surtout latéralement et postérieurement , de poils courts, fauves , qui laissent cependant voir de nombreuses rugosités. Les pattes sont noires , rugueuses , velues. Cet insecte a été apporté du Sénégal. 8. PIMELIE séricée. Pimezrra sericea. PI. 4. fig. 1. P. Noïre, corcelet à points élevés , élytres velues à tubercules Là e e épineux et inégaux. P. Nigra , thorace scabro, elytris sericeis tuberculato muricatis. Caput et thorax sericei punctis elevatis scabri. Elytra sericea , tuberculis majoribus spinosis et lucidis in tres series digestis , et inter has tuberculoruüm minorum. Linea lateralis serrata prominet. Pedes elongati, rugosi, pilosi. Elle est un peu plus grosse que la Pimélie muricate , mais au reste presque de même forme, Le corcelet est moins globuleux et ses élytres moins obtus. La tête est applatie ; parsemée de petits points élevés et les côtés sont couverts de poils fauves très-courts. Il'en est de même du corcelet. L’écusson est très-alongé. Les élytres couverts de poils semblables à ceux du corcelet, ont chacune trois rangées de tubercules d'autant plus épineux qu’ils s’éloignent de la suture, et dans l’intervale se voyent d’autres tubercules plus petits et moins épineux. La carène latérale est en dents de scie Les. | pattes NAS 0 PA ANT Feb DM. . ù pattes sont alongées , rugueuses , velues surtout vers leur extrémité, Elle vient d'Egypte. Du Muséum national, 9. Pruerte variolaire. Prauezra variolaris. PI]. 4.fig. 2, P. Ovale, noire , le corcelet et les élytres couverts de tuber- cules inégaux et Juisans. P. Ovata, nigra, thorace elytrisque variolosis. Caput magnum, inflexum. Thorax cylindricus, valdè rigosus seu plica- tus. Elytra tuberculata et plicata ; tuberculis inæqualis, majores, lucidis in series digestis, minores interjectis. Pedes subglabri. L) J e Elle est un peu plus petite et plus alongée que la P. muricate , dont elle se rapproche beaucoup pour la forme. Sa tête est rugueuse, LA . 0 recourbée. Son corcelet est cylindrique , très-rugueux ou couvert de plis très-profonds, dont la somité est luisante. Les élytres sont parsemés de tubercules de différentes grosseurs. Les plus gros, lui- à È à ° . 4 sans à leur sommet , sont rangés sur quatre à cinq lignes. Les plus petits sont disséminés entre les premiers , mais cependant avec quel- que régularité. Les pattes sont presque glabres. F Il varie pour la grosseur et la forme des tubercules. , 17° r CRD Ë : La Pimélie tuberculée de Fabricius , que nous ne connoissons pas , paroît se rapprocher beaucoup de cette espèce. Elle vient du Sénégal. Du Muséum national. 10. PImELIE muricate. Prime muncate. EI M ho. 1. a: 0 NA nee P. Noire , élytres obtuses à cinq lignes élevées , lintervale très- TUgueuUx. P. Nigra, Coleoptris obtusis , striis quinque elevatis , intermediis rugosis- simis. B. 10 Ne Ho PITIM EL LE. Fas. Syst. Ent. pag. 251. n°. 4. — Spec. ins. 1. pag. 316. n°. 6: ins. 1. pag. 208. n°. 6. — Ent. Syst. 1. pag. 100. n°. 8. Ross. Faunn. Etr. 1. pag. 229. n°. 573. ; Ténebrio muricatus. Lin. Syst. Nat. 2. 676. 12. ed. Gm. 1. pag. 2003. n°. 20. —Mus. Lud. Ulr. 100. Tenebrio Gsorr. 1. pag. 352. no. 4. Per. Gaz. tab. 92. fis. 14. Tenebrio. Villers. Ent. 1. pag. 390. n°. 13. Mant. Tota nigra, corpore sphærico globoso posticè retuso. Thorax punctis minimis adspersus. Elytra singula striis quinque longitudinalibus spatiisque interjectis punCtatis rugosis. Pedes rugosi ; tibiarum spinœ porrectæ. Elle paroît avoir été confondue par les auteurs avec d’autres qui nous sont peut-être inconnues, Car il y a quelques différences dans les descriptions qu’ils nous ont laissées. Quoiqu'il en soit, celle-ci porte assez mal à-propos le nom de muricate, étant bien moins hérissée que plusieurs de ses congenères. Elle est toute noire. Sa tète est ponctuée. Son corcelet est presque globuleux , ponctué en- dessus , rugueux sur les côtés, cilié antérieurement et postérieure- ment. Les élytres brusquement recourbés dans leur partie posté- rieure ont cinq lignes élevées, lisses, dont l’intervale est très-ridé. Les pattes sont muriquées. Cette espàce se trouve dans toutes les parties chaudes de l’Europe et de l'Asie, même aux environs de Paris. 11. PIMELIE rugueuse. L \ . 2 va Piurrra rugosa. PI. 4. fig. à P. Noire, élytres obtuses , à stries élevées obsolètes, liées par des plis tuberculeux. P. Nigra : elytris obtusis, striis elevatis obsoletis , interstitiis rugosis , tu- berculatis. Nigra , nitida. Caput et thorax punctis elevatis scabri. Elytra obtusa , li- neis tribus elevatis, obsoletis, submuricatis ; spatiis rugoso-echinatis. Pedes rugosi, >sS0 à 4 42 No 0 PV INTEL LE 11 Elle est de même grandeur et de même forme que la P. muri- cate, elle n'en diffère que parce que le corcelet est plus large. Lés stries élevées des élytres moins marquées , les rugosités interrné- diaires plus profondes et épineuses surtout sur les côtés et vers Vanus. Les antennes sont aussi plus en masse. Elle se trouve sur les côtes de Barbarie, Du cabinet de M. d'Orcy. 12. Prmezte bossue. PIVELIA S10bosa. Pl. fo. 5. a. 6! P. Noire, corcelet globuleux. Elytres à cinq stries très-élevées, les intervales presques glabres. P. Nigra, thorace globoso, elytris striis quinque elevatis, spatiis sub- Iævisatis. Tauxzserc. Nov. Sp. ins. 6. pag. 119. _- Mus. cat. pag. 40. fig. 23. Statura P. gibbæ. Thorax rotundatus, gibbus, lævigatus. Elytra singula striis quinque elevatis , et inter has minimè rugosis. Pedes villosi, submu- ricat1. Elle approche beaucoup de la précédente, Le corcelet est encore plus élevé , plus globuleux , moins large relativement aux étuis, Les stries des élytres sont très-élevées et l’intervale est un peu ru- gueux , si ce n’est vers l’anus. Les pattes sont couvertes de poils fauves très-courts. Cet insecte a été apporté du Cap de Bonne-Espérance par Sonnerat. On voit dans la collection de M. d’Orcy un insecte qui paroît appartenir à cette espèce et dont l’intervale des stries est couvert de poils d’un fauve foncé. 13. Pimerte anguleuse. PiMELzIrA argulosa. 12) NE SEP tÜ 12 IN NO 0 MPINTENT PE" ET E P. Elytres épineuses , la carène latérale dentée en scie. P. Elytris spinosis , lineâ laterali , elevatä, serratä. Fas. Syst. Ent. pag. 252. n°. 6.— Sp. ins. 1. pag. 217. n°. 8. — Mant. ins. 1. pag. 208. n°. 10.— Ent. Syst. 1. pag. 101. n°. 13. Lin. Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 204. n°. 24. Tenebrio asperrimus. Pazras, Icon. 1. 55. n°. 22. Tenebrio spinosus. Fonsr. desc. 80. no. 18 Tota atra, nitida. Thorax rotundatus, lateribus scabris. Elytra obtusa, lateralibus villosa , spinis majoribus in tres series digestis. Carina serrata. Pedes rugosi, villosi. Elle est deux fois plus grosse que la Pimélie muricate , toute noire , luisante , surtout sur le dos. La tête et le corcelet sont glabres en-dessus , rugueux sur les côtés. Les élytres sont parse- mées de petites épines dont les plus grandes forment trois rangées inégales. La carène est fortement et également dentée, et ses en- virons en-dessus et en-dessous sont couverts de poils gris irès-courts. L’abdomen est pointillé et velu. Les cuisses sont rugueuses , les pattes hispides et les tarses velus. Elle se trouve en Asie et en Afrique. 14. Pimerre chrysoméloide. PimEzra chrysomeloides. PI. 4. fig. 2. P. Ovale, noire , légèrement velue , corcelet oval, chagriné , élytres rugueuses. P. Ovata, nigra, villosa, thorace granulato, elytris rugosis, plicatis. Caput variolosum. Antennæ moniliformes , pilosæ. Thorax subovatus, variolosus , latere pilosus. Elytra obtusa, rugoso-plicata , anticè retusa , sub- emarginata , latere pilosa. Pedes rugosi , ciliati. Elle a tout-à-fait l'apparence d’une chrysomèle , voisine de la chrysomela tenebricosa. Le corcelet est presque aussi large que les élytres , fortement et également chagriné , avec des poils noirs, N°, 59 PUMELIE. 15 roides et inégaux sur les côtés. Les élytres sont antérieurement rétuses ,même échancrées ; elles sont rugueuses ou plissées d’une ma- nière uniforme et ciliées sur les côtés comme le corcelet. Les pattes sont rusueuses et velues. Les jambes applaties et terminées par une LA L épine assez grosse. elle se trouve. .....: Du cabinet de M. Dufresne, 15. PImeLte grosse. Pruerzr4a grossa. Pl. 2. fig. 16. P. Noire, corcelet échancré , élytres avec quatre élévations , dont deux latérales plus marquées , crénelées. P. Nigra, glabra , Coleoptris nervosis, nervis lateralibus scabris, thorace emarginato. Tenebrio grossus, apterus, miger, glaber, Coleoptris nervosis , nervis lateralibus scabris , thorace emarginato. Lin. Syst. Nat. pag. 676. n°. 16. — Far. Ent. Syst. 1. pag. 101. n°. 12. Magnitudo Blaps mortisagi , sed latior , nigra , glaberrima. Thorax marginatus , dilatatus, anticè excisus , posticè ferè truncatus. Elytra nervis quatuor obsoletis, quorum duo laterales posticè crenati extantibus punctis. Lrx. Elle est plus large que la pimelie épineuse. Tout le corps est très-noir. Le troisième article des antennes est alongé , et les derniers sont moniliformes, Le corcelet est échancré antérieurement, coupé en ligne courbe postérieurement , arrondi de chaque côté, et un peu bordé. L’écusson est triangulaire. Les élytres ont chacune quatre élévations longitudinales, dont les deux latérales, plus saillantes, sont un peu crénelées. L’extrémité est un peu avancée et arrondie, Elle se trouve en Afrique, Du cabinet du D. Smith. CRE No PT AIME 41: THE 16. Prmezcre brune. PimErria brunea. PL, 1. fig. 6. P. Brune testacée , presque glabre , écusson très-alongé. P. Fusco-Testacea, sub glabra, scutello elongato. Corpus elongatum, nitidum , Punctatum, gibbum , rufo-testaceum. Caput bruneum anticè valdè punctatum. Thorax sub ovatus. Scutellum sub latitudine thoracis. Abdomen gibbum minimè rugosum. Cette espèce, plus alongée que les précédentes, a un peu l'apparence d’un Blaps. La tête est d’un brun plus foncé que le reste du corps, elle est pointillée à sa partie antérieure plus fortement qu’à sa partie supérieure et postérieure. Le corcelet est oval, échancré antérieurement. Les élytres gibbeuses sont parsemées de points élevés, à peine sensibles, qui se dirigent vers l’anus, Les pattes sont rugueuses et velues. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance, d’où elle a été apportée par Sonnerat. Du Muséum national. 17. Pimerte bhispide. PrmerrAa hispida.. Pl. 1. fig. 10 et 12. P. Noire, à corps muriqué et velu. P. Nigra, corpore muricato hispido. Fas. Syst. Ent. pag. 251: n°. 2. — Spec. Ins. i. pag. 316. n°. 3. __ Mant Ins. 1. pag. 208. n°. 4. Enr, Syst. 1. pag. 100. m°. 6. — Syst. Nat. ed. Gr. 1. pag. 2005. n°. 17. — Fonsr. desc. anim. 79. 8. Corpus obscurè nigrum. Antennæ hispidæ. Thorax rotundatus, muricatus, pilosus. Elytra muricata , pilis erectis hispida. Pedes rugosi , pilosi. Cette espèce est alongée , presque cylindrique , applatie supé- rieurement , elle a un peu la forme et le port d’un Blaps. Elle NAN oO PT E,L TE: 15 est d’un noir obscur. Toutes ses parties sont couvertes de petites épines régulièrement rangées, inclinées en arrière , entremêlées de poils assez longs , noirs ou bruns. Elle se trouve en Orient et en Afrique , même dans les Isles de la Grèce. 18. Pruezte lisse. Pinrezra lavigata. PI. 4. fig. 4. P. Noire, corcelet et élytres convexes, lisses. P. Nigra, thorace elytrisque convexis, lævissimis. Corpus totum nigsrum. Thorax gibbus, leviter punctatus. Elytra ovata, gibba, Iævia. Abdomen basi tomento obscurè rufo tectum. Elle est de la grandeur et de la forme de la Pimélie brune. Tout - ! 2 LA C2 e le corps est noir. Le corcelet est élevé, lisse, finement pointillé. Les élytres sont ovales, convexes et lisses. L’abdomen est couvert au milieu, vers sa base, d’un leger duvet, d’un roux brun. Elle se trouvé au Cap de Bonne-Espérance, d’où elle a été apportée par M. Dumas. L’individu qui est dans le cabinet de M. Bosc est du double plus grand que celui qui se voit dans le cabinet de M. d’Orcy. 19. PIMELIE hirtipede. PimEezr4 hirtipes. Pl, 1. fig. 2. P. Noire à corcelet glabre , élytres brunes TUSUEUSCS , pattes très- hérissées. P. Nigra , thorace glabro, elytris piceis , rugosis , pedibus hirtis. Thorax glabrum. Elytra non striata , punctis elevatis scabris adspersa. Pedes nieri , pilis rigidis rulis tecti. 8 Elle ressemble pour la forme et la grandeur à la Pimélie chagrinée. Les anténnulles et la base des antennes sont ferrugineuses. Le corcelet est noir, glabre, presque globuleux et cependant fortement échancré 16 IN 20 50 NPA INTER EE "TUE sur le devant. Les élytres paroïssent noires , sous certains aspects, et couleur de poix sous d’autres. Elles n’ont point de stries sensibles, mais elles sont couvertes de points élevés, semblables aux dents d’une rape, d'autant plus rapprochés qu’ils sont plus voisins des bords. L’abdomen est d’un noir luisant. Les pattes sont noires, mais elles paroissent ferrugineuses à cause d’une multitude de poils courts et roides de cette couleur, qui les couvrent dans leur totalité. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance, d’où elle a été rapportée par Sonnerat. Du Muséum national. 20. Prmezte longipede. PiMELIA longipes. RUE TURC P. Noire , élytres à six lignes élevées, dentées , l’intervale presque muriqué. Les pattes très-alongées. P. Nicra, elytris sexlineatis, lineis dentatis, spatiis sub muricatis, pedibus gra, El‘ , > SE > P elongatis. Fas. Syst. Ent. pag. 251. n°. 3.— Spec. Ins. 1. pag. 316. n°. 4. — Mant. Ins. 1. pag. 208. n°. 5. — Ent. Syst. 1. pag. 100. n°. 7. Lin. Syst. nat. ed. Gm. 1. pag. 2003. n°. 18. Corpus nigrum. Thorax brevis, rotundatus, minimè punctatus, canalicu- latus. Elytra gibba, l'ineis sex dentatis eleyata, spatiis muricata. Pedes rugosi imprimis posticè elongati. Elle est un peu plus petite que la Pimélie muricate avec laquelle elle a d’ailleurs les plus grands rapports. Elle est noire. La tête et, le corcelet sont finement pointillés ; ce dernier a une petite ligne enfoncée dans son milieu. Les élytres sont gibbeuses , obtuses , elles ont chacune six lignes élevées, dentées, presque muriquées. Leurs intervales sont rugueux et muriqués en même tems. Les pattes sont ponctuées , les jambes un peu hispides et brunâtres. Elle vient du Cap de Bonne-Espérance. Du Muséum national. Elle paroît se confondre avec la P. porcata de Fabricius. PimMELIE INSIDE NL INR ER LE 17 21. Prwerre sulcate. Prmezia sulcata. PI. 4. fig. 5. P. Noire, élytres à cinq lignes élevées, l’intervale presque épineux. \ P. Nigra , elytris striis quinque elevatis , interjectis muricatis. Nigra. Caput glabrum. Thorax niger, nitidus, punctatus. Elytra sulcata ; sulcis muricatis. Pedes rugosi. Elle est si semblable à la P. muricate , qu’il faut regarder avec attention pour appercevoir leur différence. La tête est plus applatie, le corcelet moins globuleux , avec des points enfoncés , tandis qu’ils sont tuberculeux dans l’autre. Les stries des élytres sont moins larges à leur sommet, et l’intervale au lieu d’être rugueux , est parsemé de petites épines d’inégale longueur , dont la pointe est tournée vers Vanus. Les pattes sont rugueuses. Ellerse trouve. 241.1. Du cabinet de M. d'Orcy. 22. PIMELIE aranipede. Prurrra aranipes. Pl. 4. fig. 6. P. Noire, élytres à trois rangtes de gros tubercules arrondis, entremèlés de plus petits ; pattes très-alongées. P. Nigra , elytris tribus elevatis tuberculatis , interjectis punctis elevatis minimis , pedibus elongatis. Nigra , nitida. Caput planum, medio sericeum. Antennæ sub filiformes. Thorax glaber. Elytra lineis tribus elevatis tuberculatis et inter has punctis elevatis minimis. Pedes elongati, sub olabri. Elle est un peu plus petite que la P. longipede , avec qui elle a d’ailleurs les plus grands rapports de forme. La tête est applatie en-dessus , et on y remarque quelques poils courts, fauves. Les antennes sont filiformes , mais les deux derniers articles sont plus gros et plus arrondis. Le corcelet est très-slabre. Les élitres ont chacune trois rangs de gros tubercules obtus , entremélés d’autres 3 C x 8 N° 160 HPREUMUE) D TPE: plus petits. Les pattes sont finement ponctuées ; très- -alongées ; surtout les dernières. Iésertrouve.... Du cabinet de M. Dufresne. 23. Pimerre ovale. , Pimezra ovata. PI. 3. fig. 3@ P. Noire, orbiculaire , le corcelet glabre , les élyires ayant sept à huit rangées de tubercules obtus. P. Nigra, orbiculata , thorace glabro, elytris tuberculatis, tuberculis obtusis , seriatis. Corpus nigrum. Caput inflexum, lævigatum. Thorax lævigatus. Elytra ovata , gibba , rugosa , tuberculis obtusis seriata. Pedes rugosi. Elle est un peu plus petite que la Pimélie muricate , noire , complettement ovale. La tête et le corcelet sont glabres, aussi courbés que la partie postérieure du corps. Les élyvtres sont chargées de sept à huit séries de tubercules arrondis, peu élevés, qui sont d’autant plus gros et d’autant plus rapprochés qu’ils s’éloignent de la suture. Ils sont à peine sensibles sur le dos. Les pattes sont légèrement rugueuses. Elle ,habiten: 17. Du cabinet de M. d’Orcy. SP} À . Pruezte globulaire. Prmerra globularis. PI. 3. fig 27: HJ . Obscure , corcelet et élytres globuleux , fortement chagrinés. P. Thorace elytrisque orbiculatis, scabris , corpore nigro. Fusca. Caput minutum, inflexum. Thorax globosus , submuricatus. Elytra siobosa , submuricata. Elle est noire. La tête est petite et inclinée. Le corcelet est NO 50 NP MAENEE LE. 19 slobuleux ; fortement chagriné. Les élytres sont très-convexes et fortement chagrinées. Les pattes sont simples. Elletse trouve. . 1. Du cabinet de M. Raye. 25, Prmezte scabriuscule. Pimszra scabriuscula. Pl. 3. fig. 26. P. Noire, alongée , applatie. Corcelet lisse ; élytres rugueuses. P. Nigra, elongata, depressa. Thorace lævis, elytris rugosis. Nigra. Caput elongatum , glabrum. Thorax sub rotundus depressus, glaber. Elytra suprà plana, striata, valdè rugosa , vel plicata. Pedes glabri , nigri. Elle est un peu plus grande que la P. glabre ; avec laquelle du reste elle a beaucoup de rapports de forme. La tête et le corcelet sont fort alongés , fort glabres. Les élytres, applaties en-dessus , ont des stries peu sensibles qui sont liées ensemble par des plis, de manière à former des anastomoses très-multipliées et irrégulières. Les pattes sont lisses. Tout l’insecte est d’un noir mat, qui se brillante cependant sur les parties les plus saillantes, 4 Pleîtse “trouve toner Du cabinet de M. d’Orcy. 26. Prmezte glabre. Prwwerrs glabra. Pl. V2: fig. 19. P. Noire , alongée , corcelet arrondi , élytres très-glabres. P. Nigra, elongata , thorace rotundato , elytris glaherrimis. Faz.Syst. Ent. pag. 253. n°. 12. — Sp. ins. 1. pag. 310. n°. 23. — Mani. ins. 1. pag. 209. n°. 27. — Ent. Syst. 1. pag. 105. n°. 31. Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2006. n°. 45. Forsx. Descript. 78. 7. Tenebrio hypolithus. Parzas. Ic. ins. Ross. 1. pag. 44. tab. c. fig. 11. Vozr. Coleop. 1. tab. 32. fig. 6, Ci 20 NO50. PAT INNE LIT E ; | Similis P. scabriusculæ at minor. Totra atra nitida. Thorax rotundatus, lævis. Elyira elongata , glaberrima. Elle est un peu plus petite et un peu plus alongée que la P. scabriuscule. Elle est toute noire et paroît tout-à-fait glabre au premier coup d’œil, mais lorsqu'on la regarde à la loupe , on remarque qu’elle est finement pointillée dans toute sa surface , et que les élytres sont , de plus , garnies de rugosités obsolètes. Le corcelet est très-arrondi. Les élytres alongées et un peu applaties en-dessus. Les pattes sont glabres. Elle se trouve dans les départemens méridionaux de la France : en Asie et en Afrique. 27. PIMELTE striatule, PIMErrA\Striatula M P\N3 1 g; 29. P. Oblongue , noire, corcelet lisse, arrondi. Elytres ovales, oblongues , striées. P. Oblonga , nigra , thorace lævi rotundato. Elytris oyato oblongis striatis. £ Tenebrio striatulus apterus niger, Coleoptris ovato oblongis striatis. Lrw. Syst. Nat. pag. 679. n°. 33. ed. Gn. 1. pas. 2008. n°. 54. Thorax lævis, convexus, posticè rotundatus. Coleoptra longa et versus posteriora elongata , striata. Lin. Elle ressemble beaucoup à la Pimélie glabre. Tout le corps est noiret oblong. Le troisième article des antennes est alongé et les derniers sont moniliformes. Le corcelet est glabre et arrondi. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont ovales, oblongues, un peu alongées postérieurement et lésèrement sillonnées. Les pattes sont assez minces. Elle se trouve en Sibérie. Du cabinet du D. Smith et de M. d’Orcy. OCT. she PROPRES Vo LU RENTREE N'OSE LME Er TT Et ar 28. Pimezre obscure. PimEezra obscura. PI. 5. fig. 34. P. Obscure , corcelet lisse, élytres avec trois lignes élevées , à peine marquées. P. Fusco-Cinerascens, thorace lævi, elytris lineis tribus sub elevatis. Pauld major P. silphoides. Tota grisea. Elytra lineis elevatis tribus striata. Elle est un peu plus grande que la Pimélie silphoide. Tout le corpsest d’une couleur cendrée, noirâtre , obscure. Le corcelet est lisse. Les élytres ont chacune trois lignes longitudinales , à peine élevées, noirâtres. Les pattes sont noirûtres. Cette espèce a la forme des Opatres. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance, Du cabinet du prince d'Orange. 29. Pimerre silphoide. Pimezra silphoides. Pl. 3. fig, 33. P. Noire , corcelet rebordé , élÿtres profondément sillonnées. P. Nigra, thoracis lateribus marginatis, reflexis, elytris sulcatis. Tenebrio silphoiïides apterus thoracis lateribus posticè acuminatis, anticè excisis elytris striis tribus elevatis. Lin. Syst. Nat. pag. 677. n°. 26. Silpharaura oblonsiuscula-atra,thoracismarginibuselevatis,elytris sulcatis. Lin. Syst. Nat. ed. 10. pag. 360. n°. 9. — ed. Gm. 1. pag. 2008. n°. 5r. Corpus depressum nigrum. Thorax marsinatus, angulatus. Elytra sulcata. Elle a une forme un peu déprimée , et son corps est à-peu-près semblable à celui de la plupart des boucliers. Les antennes sont noires et moniliformes. Le troisième article n’est guères plus long que les autres. Les antennules ont leur dernier article plus gros, triangulaire , coupé à l'extrémité. Tout le corpsest très-noir. Le corcelet est échancré antérieurement, anguleux postérieurement de chaque côté, avec un grand rebord un peu relevé. L’écusson est petit et triangulaire. Les 22 IN 510 DENTANERE, Te 19 E° élytres ont chacune quatre sillons assez profonds et assez larges , dont un au milieu ne va pas jusqu’à lextrémité. Elle se trouve dans la Mauritanie. Du cabinet du D. Smith. 30. PIMELIE rayée. Prmez14 lineata. Pl. 2. fig. 20. e Li . Là L P. Noire, corcelet arrondi, chagriné, élytres avec trois rangées de points élevés et des lignes cendrées postérieurement. P. Thorace rotundato scabro , elytris striis tribus punctato scabris. Posticè lineolis albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 519. ne. 22. — Mant. ins. tom. 1. pag. 200. no. 26. — Ent. Syst. x, pas. 105: n°. 29: Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2006. n°. 43. | Sepidium lineatum. Tnunsere. mus. catal. pag. 48. fig. 16. La . . \ ,» Corpus parvum. Caput nigrum ante antennas utrinquè prominens , sub- 5 spinosum. Thorax rotundatus , punctis elevatis scaber. Elytra dorso plano lateribus deflexis lineisque tribus punctorum elevatorum et inter has lineolæ tres apicis albæ. Linea laterali eleyata, serrata. tibiæ anticæ extùs serratæ Fasz. Elle est plus petite que la Pimélie porcate , les antennes sont noires. La tête est noire et elle a de chaque côté un avancement horisontal tranchant, placé au-dessus de l’insertion des antennes. Le corcelet est noir et chagriné. Les élytres sont noires, avec trois lignesb lanches sur chacunes ; en-dessus , qui vont du milieu à l’extré- mité , et deux autres de chaque côté. Le dessus est presque plat, et onremarque trois rangées longitudinales de beaucoup de points élevés. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir un peu cendré. Elle se trouve en Sibérie. Du cabinet de M. Bancks. 31. Prmezre collaire. PimEzia collaris. Pl 1. fig. 8. NP PRO MN EPL TE 23 P. Noïre, élytres unies, à un seul angle, corcelet efflé, tête déprimée , avec une carène. P. Niora, elytris lævibusuniangulatis , thorace angustiore , capite depresso carinato. : Fas. Syst. Ent. pag. 252. n°. 8. __ Spec. ins. i. pag. 319. n°. 19.— Mant. ins. 1. pag. 209. n°. 23. — Ent. Syst. 1. pag. 104. n°. 26. Tenebrio collaris. Syst. Nat: 2. pag. 677. n°. 21. — ed. Ga. 1. pag. — Vrrrers. Ent. 1. pag. 319. n°. 17. Nigra. Caput depressum , medio carinatum , subtus lateribus productum. Antennæ filiformes, articulo tertio lonsiori , ultimis tribus minori. Thorax subovatus , subangulatus, latitudine capitis. Elytra depressa, obtusa unica- rinata , lævia, vix punctata. Pedes mediocres. Femora punctata. Tibiæ rugosæ. Elle semble s'éloigner un peu des vraies Pimélies. La tête est applatie , avec des gibbosités latérales, et une carène médiale en- dessus. En-dessous on remarque deux prolongemens épineux des joues, qui n'existent pas dans les Pimélies à corps ovale. Les antennes sont filiformes , le troisième article en est très-lons, et les trois derniers très-courts. Le corcelet est presque ovale, avec quelques gibbosités peu sensibles. Les élytres sont tout-à-fait plates en-dessus, lésèrement pointillées ; la carène , légèrement épineuse, est placée dans leur milieu. Les cuisses sont finement pointillées, et les jambes rugueuses , sur-tout à leur extrémité. Cette espèce se trouve en France , dans les départemens méridio- naux. Fabricius dit qw’elle laisse transuder de ses genoux, lorsqw’on la touché , une huile jeaunûtre. Du cabinet de M, Bosc. 32. PrmELIE épineuse. PimEzr4a spinosa. PI. 3. fig. 36 . CHEN) pate ° P. Noiïre, corcelet marginé , épineux antérieurement et pos- térieurement , élytres à trois stries élevées, unies. P. Thorace marginato , anticè posticèque spinoso , elytris striis elevatis Jævibtis: 2 4 NP 0 PETANRECE ICE; Fan», Syst. Ent. pag. 252. no. 8. -_ Spec. ins. 1. pag. 518. n°. 15. | Mant. ins. 1. pag. 209. n°. 19. — Ent. Syst. 1. pag. 105. n°. 22. Tenebrio spinosus. Syst. Nat. 2. pag. 677. n°. 24. — ed. Gm. 1. pag. 2006. n°41907 Mus. Luo.UI. pag. 107. ; Tenebrio auritus. Pazz. Îc. ins. 1. pag. 40. no. 5. PI. à. fis. 5. c. 6. 5. Frosx. desc. anim. 1. pag. 80. n°. 15. Caput planum , margine reflexum , subtus lateribus productum. Thorax utrinquè margine lato elevato , substriato anticè posticèque subspinoso , undè thorax tam anticè quam posticè excisus. Elytra latitudine thoracis, convexa , lævia , striis tribus elevatis distantibus. Pedes subrugosi. Elle est un peu plus grande que la Pimélie collaire et comme elle s'éloigne un peu du genre. La tête est applatie, relevée sur les côtés , avec deux épines en-dessous. Le corcelet est relevé des deux côtés et saillant antérieurement et postérieurement , ses bords sont un peu striés. Les élytres sont applaties ,alongées, à peine pointillées, avectrois stries d'autant plus élevées qu’elles s’éloignent davantage de la suture. Les cuisses sont pointillées, et les jambes rugueuses. Elle se trouve dans la France méridionale, en Asie et en Afrique. Du cabinet de M. Bosc. 33. PrmeLcre acuminée. Pimerr4 acuminata. PI. 3. fig. 36. P. Noire , corcelet marginé , antérieurement et postérieurement épineux , élytres presque unies. P. Nigra , thorace marginato , maroinibus anticè posticèque spinosis, elytris lævibus. Fas. Mant. ins. 1. pag. 209. n°. 20. Ent. Syst. 1. pag. 103. n°. 23: Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2005. n°. 37. Statura et summa affinitas præcédentis. Elatra omnind lævia, glabra, linca unica laterali carinata. Ilest très-difficile de la distinguer de la précédente , tant elle lui NOSS Oo ENT ME L' 1 E: jus Ini ressemble . cependant la tête est plus grosse , le corcelet moins large et plus strié sur ses bords. Les él;tres moins longues, plus larges et dont les stries élevées sont bien moins saïllantes, ce qui, à la vue simple, leur donne une apparence unie. Les pattes sont légèrement rugueuses. [’abdomen est un plus accuminé. Flle se trouve dans les mêmes pays que la précédente. Du cabinet de M. Bosc. 34. Prwerre réfléchie. PrmEr14 reflexa. STE A) Oo P. Noire , corceletmarginé , épineux antérieurement et postérieu- rement, élytres avec deux rangées latérales de points élevés. P. Nigra, thorace margsinato , anticè posticèque spinosis, striis laterali- bus muricatis. Faz. Syst. Ent. pag. 252. n°. 9. — Sp. ins. 1. pag. 318. n°. 16. — Mant. ins-1. pas. 200. n0- 21. Ent. Syst. 1. pag. 104. n°. 24. Syst: Nat.=ed: Gar: r. pag. 2005. n°. 38, Tenebrio Pterysodes Paz. Ic. 1. pag. 41. PL. c. fie. 6. Tenebrio vulgaris , Fonsk. desc. pag. 79. n°. 0. Statura et summa affinitas præcedent's. Thorax anticè lunatus, lateribus valdè margsinatus. Elytra connata , str‘is duabus punctorum elevatorum et line laterali valdè carinata. Elle a encore les plus grands rapports avec les deux précédentes, mais elle est un peu plus petite. Le corcelet a un enfoncement linéaire dans son milieu. Les élytres sont plissées des deux côtés de la carène , et parmi ces plis sont deux où trois rangées de points élevés , inégaux , presque épineux. Les pattes sont très-peu rugueuses. Elle se trouve dans les mêmes lieux que les précédentes, maïs y est bien plus commune. “ D 26 No. 59 PIN E BTE 8 35. Pimerre ciliée. Pimpszira ciliata. PI. 2. fig. 19. à. b. P. Noire, applatie , corcelet et élytres ciliés , recourbés latéralement en-dessus. P. Nigra, depressa, thorace elytrisque reflexo-marginatis, ciliatis. Fas. Sp. ins. 1. pag. 319. n°. 21. — Mant. ins. 1. pag. 209. n°. 25. — Ent. Syst. 1. pag. 104. n°. 28. — Syst. Nat. ed. GM. 1. pag. 2006. n°. 44. Eurichora ciliata. Tauxs. Nov. ins. Sp. 6. pag. 116. Caput intrà emarginaturum thoracis ; antennæ depressæ , pilosæ. Thorax glaber , depressus , margine dilatato , reflexo , ciliato , anticè profundè emar- gimato. Elytra depressa , plana, lævia, margine reflexo ciliato. Pedes tetra- goni, hirti. La tête est petite, chagrinée , inégale , relevée sur ses bords ; les antennes sont applaties , couvertes de poils gris très-courts. Le corcelet est très-applati, fortement échancré sur le devant, tronqué sur le derrière , relevé et concave sur les côtés, inégal au milieu et cilié tout au tour. Les élytres sont presque unies, avec quelques poils gris, recourbés antérieurement et postérieurement , un peu relevées et fortement ciliées sur les bords, ou mieux sur la carène. Les pattes sont tétragones , couvertes de poils gris très-courts. Les poils des bords du corcelet et des élytres sont bruns , assez longs, me ) inégaux et fragiles. La bouche de cet insecte n’est pas différente de celle des autres Pimélies , et le caractère donné par Thunberg à son Eurichora n’est pas assez positif pour en faire un genre particulier. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 36. Prmetre barbue. Prwezra barbata. P1.4. fig. €. N°. 59. PIMELTIE. 27 P. Brune , applatie , corcelet recourbé latéralement , et cilié. Elytres ponctuées , ciliées. P. Picea, depressa , thorace reflexo-marginatis, ciliatis , elytris punctatis, cihatis. Simillima præcedentium at pauld minor. Color piceus. ŒÆElytra magis sibbosa , punctata , non reflexa. Elle ressemble beaucoup à la précédente , maïs elle est un peu. plus petite, la tête est plus large, plus chagrinée. Le corcelet moins : relevé, moins cilié , les élytres plus bossues ne sont point relevées vers la carène , elles sont parsemées de points enfoncés, d’où partent des poils bruns moins longs et plus rares que ceux de la carène. Enfin , la couleur n’est point noire, mais d’un brun foncé. Les paites tetragones sont presque échinées. Du cabinet de Dufresne. $ 37. PIMELIE échinée. Pimezrra echinata. PI. 3. fig. 32. P. cendrée, côtés du corcelet épineux , élytres avec trois lignes élevées épineuses. P. thoracis lateribus spinosis , elytris lineis elevatis tribus echinatis. = 259 û Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 519. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. _ Ent. Syst. 1. pag. 101. n°. 24. Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2054. n°. 25. eo Statura præcedentium.Caput obscurum.Thorax cinereus,punctis longioribus nigris scaber , margine antico dentato , laterali in media spina acuta reflexa. Elytra deflexa , fusco cinerea , lineis tribus elevatis echinatis imprimis late- ralibus. Abdomen nigrum. Pedes cinerei. Faz. Elle a une forme racourcie ovale. Les antennes sont obscures. La tête est obscure, enfoncée dans le corcelet. Le corcelet est cendré , D ji 28 No 50 NP TI MIEUL LE plus large que long , sinué antérieurement , bordé de chaque côté avec une épine relevée. Les élytres sont cendrées, réunies , et elles ont chacunes trois lignes longitudinales , élevées , couvertes d’épines ; les latérales sont plus saillantes et les épines sont un peu plus grosses. L’espace entre chaque ligne est raboteux. Les côtés sont chagrinés. Le dessous du corps est cendré noirâtre. Les pattes sont cendrées, Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Bancks. 38. Prmertre tachetée. Prurrra maculata (Pl) 5:90. P. À corcelet noir , chagriné, élytres cendrées avec des taches brunes , et trois lignes élevées. P. thorace nigro , elytris cinereis fusco-maculatis, lineis tribus elevatis, secunda subundata. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 317. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. — Ent. Syst. 1. pag. 102. n°. 16. Syst. Nat. 1. pag. 2004. n°. 29. Caput et thorax nigra punctis elevatis longioribus scabra. Elytra grisea , lineis duabus macularum fuscarum , altera marginali , altera linea elevata interiori divisa. Lineæ tres elevatæ nigricantes, quarum intermedia undata. Pedes cinerei, punctis elevatis nigris irrorati. Fas. © Elle ressemble beaucoup à la Pimélie échinée , mais elle est un peu plus petite. Les antennes sont noires. La tête est obscure , cha- grinée , souvent cendrée. Le corcelet est noir , quelquefois cendré, finement chagriné par des points oblongs, élevés. Les élytres sont cendrées , avec deux rangées longitudinales de taches brunes, dont celles de la rangée extérieure sont plus petites , et trois lignes lon- gitudinales élevées sur chaque. On voit des points élevés noirs sur NO PA NIK; LE TE EM 29 les côtés. Les pattes sont noires, un peu cendrées et chagrinées. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Bancks. 39. Prmezte variable. PrmEer:4 variabilis. PL 3: fig. 28. a. b. à , , ART PEUT P. noire, presque ovale , élytres chagrinées , avec quatre lignes longitudinales saillantes. P. Nigra, thorace lævi , rotundato, elÿtris rugosis lineisque quatuor elevatis. Tenebrio variabilis apterus niger lævis, elytris elevato punctatis angula- tisque. Lin. Syst. Nat. pag. 678. n°. 26. Elle a quelques rapports avec la Pimélie petite, elle varie pour la grandeur. Elle se trouve dans la France méridionale , et sur les côtes de Barbarie. J'ai vu dans le cabinet de M. Smith un autre individu semblable ; mais dont les stries élevées étoient à peine saillantes; les deux stries latérales étoient un peu plus marquées que les autres , surtout à la partie postérieure ‘ 4o. PImeLtE petite. Pimzrra minutra. Pl. 2. fig. 214 P. A tête et corcelet obscurs , élytres cendrées , velues , avec trois lignes longitudinales élevées , lisses. P. Thorace lævi, obscuro, elytris cinereïs hispidis , lineis tribus ele- yatis lævibus. Fas. Spec. ins. tom. I. pag. 318. no. 13, — Mant. ins. tom. 1. pag. — Ent. Syst. 1. pag, 109. 112. 20. Syst. Nat. ed. Gm. 1. pag. 2004. n°. 31, 30 IN. 0002 PAIN INT SEA DE Elytra pilis erectis hispida, cinerea. Pedés cinerei. Tibiæ anticæ apice denti- bus tribus rufis. Fas. Elle est une fois plus petite que la Pimélie maculce. Les an- tennes sont noirâtres. La tête est noirâtre et chagrinée. Le corcelet est noirâtre et chagriné par des points élevés oblongs. Les élytres sont cendrées, velues , avec trois lignes longitudinales élevées, lisses, Les côtés ont des points obscurs enfoncés. Les pattes et le dessous du corps sont cendrés. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Bancks. NO GO MD EI APS LPS ARPYS PER ETS SE NE SYRIE EST EE C- nom , qui paroît venir du grec RAa inutile, a été donné par M. Fabricius à des insectes oblongs ou ovales, qui ont deux aîles cachées sous des étuis durs , coriaces , convexes , qui embrassent le corps de chaque côté; deux antennes filiformes , plus courtes que la moitié du corps. La plupart de ces insectes manquent d’aîles , et alors les étuis sont réunis l’un à l’autre par leur suture. Ces insectes sont de la famille des Ténébrions, et ils ont les plus grands rapports avec les Pimélies , les Hélops et les Ténébrions. : Les antennes des Pimélies sont parfaitement semblables à celles des Blaps ; la seule différence qui se trouve entre ces deux genres d’in- sectes , c’est que les antennules des Pimélies sont presque fili- formes, et que celles des Blaps ont leur dernier article un peu plus gros que les autres , de figure triangulaire , un peu comprimé et comme tronqué à son extrémité. Ces deux genres , d’ailleurs, ne nous paroissent pas assez distincts, et nous croyons qu’ils devroient être réunis. La différence des antennules des Blaps avec celles des Hélops est peu sensible ; celles de ces derniers se terminent par un article large , comprimé , figuré en croissant , et les antennes sont composées d’articles presque coniques. Les Ténébrions se distinguent des Blaps en ce que le troisième article des antennes n’est pas si lons que le troisième article de celles des Blaps , et les antennules, d’ailleurs , sont presque filiformes. Les antennes des Blaps sont plus courtes que la moitié du corps: elles sont filiformes , c’est-à-dire, d'épaisseur égale dans toute leur longueur ; on y compte onze articles, dont le premier est court et assez gros, le second très court et presque arrondi , le troisième long et presque cylindrique , les suivans un peu coniques et les derniers globuleux moniliformes. La bouche | PI. 1. fig. 2. a.) est composée d’une lèvre supérieure, Coléoptères. Tome III. À 2 N°9 6o.1 Bb LAPS: d’une lèvre inférieure , de deux mandibules, de deuxmâchoires et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( a. ) est assez grande , avancée , échancrée et ciliée à sa partie antérieure. Les inandibules { b. b. ) sont dures , assez épaisses , arquées, garnies de dentelures peu marquées. On remarque dans leur con- cavité une petite lame membraneuse jaunâtre. Les méchoires ( c. c. ) sont bifides , et les divisions inégales ; l’extérieure est un peu plus grande que l’autre ; elle est un peu comprimée et garnie de poils serrés ; l’intérieure est plus courte et plus étroite que Pextérieure : elle est un peu arquée , terminée par plusieurs dents minces et pointues , et garnie de poils serrés. La lèvre inférieure (d.) est courte, plus étroite et moins avancée ‘que la lèvre supérieure ; elle est presque membraneuse , échancrée ou presque fendue à sa partie antérieure. ! Les antennules antérieures ( e. e. ) sont un peu plus longues et plus épaisses que les postérieures ; elles sont composées de quatre articles, dont le premier est très petit et À peine sensible , le second est assez long et conique. le troisième est conique et un peu plus court que le second , le quatrième est comprimé, plus large que les autres , de figure presque triangulaire , et paroît comme coupé à son extrémité ; elles ont leur insertion à la partie extérieure des mâchoires. Les arztennules postérieures ( f, f. | sont composées de trois ar- ticles, dont le premier est le plus petit , le deuxième arrondi, presque. conique, et le troisième tronqué à son extrémité ; elles ont leur insertion à la base latérale de la lèvre inférieure. La tête est distincte, avancée , plus étroite que le corcelet ; les yeux sont ovales , oblongs , peu saillans. Le corcelet est ordinairement convexe , terminé latéralement par un léger rebord, arrondi par les côtés et coupé antérieurement et postérieurement ; il est toujours. plus étroit que les élytres. Les élytres sont dures , grandes , convexes , souvent réunies en- semble à leur suture, et presque toujours terminées en pointe plus ou moins avancée. Elles ont une ligne saillante sur les côtés, et elles embrassent une partie de l’abdomen. sis ec NOM oNPBe IT A" DS! 3 Les pattes sont assez longues. La hanche est petite. Les cuisses sont longues, peu renflées et anguleuses. Les jambes sont longues, presque cylindriques, terminées par deux petites épines. Les tarses des quatre pattes antérieures sont composés de cinq pièces, dont la première est un peu plus longue que les autres , les trois qui suivent sont courtes et presque triangulaires , la dernière est plus longue que la première, et terminée par deux crochets. Les tarses des pattes postérieures n’ont que quatre articles, dont le premier et le dernier sont assez longs, et les deux intermédiaires très courts. Les Blaps n’ont , en général , point d’aîles et ils ne courent pas avec beaucoup de célérité. La plupart se tiennent cachés pendant le jour sous des pierres ou dans des trous ; ils en sortent la nuit pour courir çà et là et chercher leur nourriture. On les trouve quelquefois dans des caves , dans des endroits humides , et sur-tout dans les tas d’ordures. Ils répandent une odeur très fétide, beaucoup plus forte , mais à-peu-près semblable à celle de la plupart des Carabes, ou à celle des Blattes de cuisine, ce qui les avoit fait ranger parmi ces derniers insectes par quelques Naturalistes anciens. On ne connoît point les larves des Blaps, il est probable qu’elles sont cachées dans la terre, et qu’elles diffèrent peu de celles des Ténébrions. BABA MPES: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. granu- lées, composées de onze articles. Antennes filiformes, Lèvre supérieure cornée , un peu échancrée Mandibules cornées, arquées, dentécs. Mächoires cornées, aplaties, bifides , divisions inégales. Lèvre inférieure courte, mem- braneuse , antérieurement échan- crée. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues, quadriarticulées ; le premier ar- ticle petit, le dernier large , en forme de hache. Les postérieures triarticulées ; le dernier article tronqué obliquement. DEL CAN PIS: CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , granu- latae , undecim articulatae. Labium syperius , corneum, subemarginaturn. Mandibulæ corr1eæ, arcuiata, dentatce. Maxillæ 77embranaceae, de- pressa , bifidae , laciniis inae- qualibus. Labium irferius breve, mem- branaceurn, ariticè Er ATSINAEUTIL Palpi guatuor inaequales. An- teriores longiores ; quadriarti- culati ; articulo primo minimo , ultimo lato, securiforme. Poste- riores triarticulati; articulo ul- timo obliquè truncato. E S PE C ES: 1. Brars lisse. Brars gipas. PLT hr. 1. B. Noir, corcelet arrondi, élytres lisses, obtuses. B. Nigra, thorace rotundato , elytris lævibus obtusis. Far. Syst. Entom. pag. 254. n°. 1. — Sp. ins. tom. 1. pag. 321. n°. 1.—— Mant, ins. tom. 1. pag: 210. MOT Tenebrio gigas apterus niger, thorace æquali, coleopteris lævibus trun- catis. Lin. Syst. Nat. p. 676. n°. 14. Suzz. Hist. ins. 64. tab. 7. fis. 9. Magna. Thorax subcordatus marginatus ; elytra lævia , mucronata. Cet insecte n’est peut-être qu’une variété du Blaps mucroné : il est beaucoup plus grand, ayant seize à dix-sept lignes de long ; il a le corcelet plus convexe, les élytres plus lisses et moins pointues. Il est entièrement noir et luisant. On voit un petit rebord au cor- celet, et une ligne élevée de chaque côté des élytres. On le trouve dans les caves, dans les endroits humides et inha- bités des maisons, dans les champs sous des tas de pierres, etc., en Espagne , en Italie, sur la côte de Barbarie. Il est commun en Provence et en Languedoc. 2. Braps mucroné. Bzraps mortisaga. Pl. 1. fig. 2. b. B. Noir, élytres lisses, mucronées. B. Atra, coleoptris mucronatis lævibus. Far. Syst. Ent. pag. 254. n°. 3. — Sp. ins. tom. 1. pag. 321. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1 pag. 210. n°. 3. Tenebrio 7zortisagus apterus , thorace æquali, coleoptris lævibus mucro- natis. Lin. Syst. Nat. p. 676. no. 15. — Faun. Suec. n°. 822. Tenebrio atra aptera, coleoptris lævibus , pone acuminatis. G£Eorr. Ins. tom. 1. pag. 346. n°. 1. Le Ténébrion lisse à prolongement. Grorr. Ib. 6 N°60: B. LrAT PIS Ténebrio acuminatus apterus, ater , coleoptris pone acuminatis. Dec. Mem. tom. 5. pag. 31. n°. 1. Scarabæus major totus niger ; abdomine longo, elytris veluti caudatis. Raï. Ins. 9c. 12. Scarabæus ex toto niger, minute nitens , fætidus. Lisr. Scarab. angl. 388. 21. Scarabæus impennis tardipes. Periv. Gazoph. tab. 24. fi. g. Blatta fætida tertia. Mourr. Ins. pag. 139. fig. 1. Azprov. Ins. pag. 490. Blatta fætida. Cnarzer. Exercit. pag. 48. Blatta fætida. Merner. Pin. pag. 202. Scarabœus terrestris et stercorarius niger , fætidus. Frrscx. Ins. 13. tab. 25. Blatta officinarum. Darecm. Pharm. pag. 91. ScuzÆrr. Elem. Ins. tab. 124. fig. 1.——Icox. tab. 6. fig. 13, Tenebrio mortisagus. Scuranx. Enum. Ins. aust. n°. 415. Tenebrio mortisagus. Scop. Entom. carn. n°. 252. Totus ater et omnind piceus est. Elytra secundum lonsitudinem totam connata. Alæ nullæ. Antennæ longiusculæ, articulis lentiformibus, ultimo globoso , sæpè terminantur elytra apice , in dorso , rimula. Thorax mar- ginatus, punctatus. Elytra rugosa. Lix. Cet insecte varie un peu pour la grandeur , il a depuis dix lignes jusqu’à un pouce de long. Il est entièrement noir et peu luisant. Les antennes sont un peu plus longues que le corcelet: celui-ci est lisse, presqu’applati, terminé de chaque côté par un petit rebord ; il est légèrement échancré antérieurement et coupé droit postérieure- ment. L’écusson est très petit , à peine apparent, plus large que long et couvert de poils très courts. Les élytres sont lisses , réunies par leur suture, très convexes , terminées en arrière par un pro- longement ; elles ont de chaque côté une ligne longitudinale élevée, et elles embrassent une partie de l'abdomen. On ne trouve point d’aîles au dessous des élytres. Cet insecte est très puant. On le trouve dans toute l’Europe , dans les champs, dans les jardins, dans les caves, les endroits humides, mal-propres, sous des tas de pierres et autres lieux sem- blables. Dans ie tems des préjugés, sa rencontre étoit regardé comme un présage de mort. N°: 46011 0B A P"6: 7 3. Bzraprs strié. Brars striata. Pl. 1. fig. 3. B. Noir, corcelet lisse, anguleux postérieurement, élytres ob- tuses , striées. BE: Thorace posticè angulato atra , elytris obtusis striatis. Fa. Spec. ins. tom. 1. pag. 322. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 210. n°. 5. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 108. n°. 8. Statura et magnitudo omnind præcedentis. Caput et thorax lævia, atra minime mitida. on margine postico utrinque NET Elytra on ; nitidiora, atra, striata, striis punctulatis. Il est de la grandeur du Blaps excavé , auquel il ressemble beau- coup. Les. antennes sont noires, moniliformes à leur extrémité , avec le troisième article guères plus Le que les autres. La tête ne lisse. Tout le corps est noir. Le corcelet est échancré antérieurement , lisse en dessus , anguleux postérieurement de chaque côté. Les élytres sont réunies; un peu avancées et obtuses à leur extrémité, avec des stries profondes bien marquées, ponctuées finement. Il se trouve dans l’Inde. Du cabinet de M. Banks. 4. BLAPs excavé. Brars excavata. PI. 1. fig. 4. B. Noir, corcelet anguleux postérieurement , élytres avec des stries de points très enfoncés. B. Thorace posticè angulato , elytris excavato punctatis acutiusculis. F48. Syst. Ent. pag. 254. n°. 4. —— Spec. ins. tom. 1. pag. 322. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 210. n°. 4.— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 107. 107 Periv. Gazoph. tab. 92. fig. 14. Acta Angl. pag. 271. 861. 15. Blaps mortisagæ minor et planior. Thorax lævis, ater, marginatus, posticè subsinuatus , angulis acutis. Elytra atra, punctis latè excavatis striata. Fas. Il est plus large que le Blaps mucroné. Tout le corps est noir et luisant, Les antennes sont filiformes , moniliformes à leur extrémité, 8 N°0 AGO B LHMAN PUS plus courtes que le corcelet, La tête est beaucoup plus étroite que le corcelet. Le corcelet est lisse, plus étroit que les élytres , échancré antérieurement , presque sinué postérieurement , avec les angles laté- raux postérieurs assez saillans. L’écusson est très petit. Les élytres ont des stries régulières formées par des points enfoncés assez grands; elles sont un peu terminées en pointe obtuse. Il se trouve dans l'Inde. Du cabinet de M, Bosc. 5. Braps crénelé. BrArShcrenata PT Tete mo" B. Noirâtre , corcelet lisse , anguleux postérieurement , élytres obtuses , striées et crénelées. B. Thorace posticè angulato , griseo fusca , elytris crenato striatis obtusis. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 92200006 Mlant 1nS- TOM pag. 210. n°, 6.— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 109. n°. 14. Statura precedentis ( B. striatæ ) , at dupld minor. Caput et thorax lævia, griseo-fusca, immaculata. Elytra striata striis crenatis. Fas. Il est plus petit que le Blaps excavé. Les antennes sont noi- râtres , moniliformes à leur extrémité, avec le troisième article guère plus long que les autres. Tout le corps est d’un noir un peu cendré. La tête est très finement chagrinée, Le corcelet est lisse, très finement chagriné , anguleux postérieurement de chaque côté. Les élytres sont arrondies à leur extrémité , striées avec des points assez gros et enfoncés dans chaque strie. Il se trouve sur la côte de Coromandel. Du cabinet de M. Banks. 6. Brars buprestoide, N Bzrars buprestoides. PI. 1. fig. 6. B. Ovale, noir, élytres réunies, très lisses. B. Ovata atra , elytris connatis lævissimis. Fas. Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 107. n°. 6. N°5 6o 1B Ts À PE 9 Tenebrio buprestoides. Far. Spec. Ins. tom. 1. pag. 325. n°. 10. —— Mant. le) 9 tom. 1. pag: 212. 1. 19. Parr. Icon. 2. 719. 44. Minor et precedentibus magis elongata; clypeus integer. Il est plus petit et plus allongé que les précédens. Les élyires sont lisses. Le chaperon est arrondi et entier. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Banks. 7. Braps allongé. Bars elongata. Den etee B. Noir , corps aminci antérieurement , élytres légèrement sil- lonnées. B. atra, corpore anticè fastisiato elytris obsoletè sulcatis. B. buprestoides affinis et major. Caput ferè tam latius quam thoracis pars antica. Thorax quadratus niger opacus , elytris angustior. Elÿtra acuminata , obsoletè sulcata. Pedes nigri. - Il ressemble au Blaps buprestoide, mais il est plus grand. La tête est grande, presque aussi large que le corcelet à sa partie an- térieure. Le corcelet est quarré, noir opaque . plus étroit que les élytres. Il y a un très petit écusson. Les élytres se terminent en pointe assez allongée. Elles sont noires et marquées de huit stries ou sillons peu profonds. Le corps est convexe. Les pattes sont noires. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de la société phylomathique. 8. Brars gemellé. Brars gemellata. Pl. 1. fig. 8. B. Noir , dos plane, elytres marquées de stries ponctuées, dis- posées deux à deux. B. Nigra, dorso plano, elytris striato-punctatis , striis geminatis. Affinis B. crenatæ at pauld minor atra et depressa. Caput posticè paululùm 10 NI 60168 APS: attenuatum. Lhorax planus marginatus valdè angulatus. ÆElytra obsoletè acuminata. Striis punctatis novem, octo gemineis. Pedes nigri. Il ressemble au Blaps crénelé , mais il est plus petit , plus plat et absolument noir. La tête est très distincte du corcelet. Le cor- celet est quarré , très bordé , avec des angles antérieurs et postérieurs très aigus. Les élytres sont terminées en pointe mousse , marquées de neuf stries de points, dont huit sont disposées deux à deux. Les jambes sont noires. Il se trouve. . .:. 1 Insectes de ce genre sont encore une division de la famille des Ténébrions. Ils se distinguent cependant assez facilement, par le port, du genre qui porte particulièrement ce nom; mais ils se rapprochent des Pimélies et des Scaures , autres genres de la même famille. Les antennes presque filiformes , la tête inclinée sous le corcelet, la lèvre inférieure membraneuse antérieurement, distinguent les Sé- pidies des Scaures ; la forme oblongue du corps et les caractères pris dans la bouche , dont nous venons de parler, les distinguent des Pimélies. Le nom de ces insectes n’a point d’étymologie connue, il est rangé par M. Fabricius parmi les noms grecs d’une origine obscure. Les antennes sont à-peu-près de la longueur du corcelet , com- posées de onze articles. Les deux premiers sont petits et globuleux; le troisième est très grand ; les autres sont à-peu-près égaux, arron- dis, distincts, presque perfoliés. Elles sont situées au devant des yeux. La bouche ( PI. 1 fig. 1. a. ) est composée d’une lèvre supé- rieure , de deux mandibules, de deux mâchoires, d’une lèvre in- férieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( a.) est cornée, légèrement échancrée. . Les mandibules { b. b.) sont cornées , arquées , peu aigues , armées de deux très petites dents à leur extrémité. Les méchoires | c. c. ;} sont membraneuses , droites, arrondies à leur extrémité. La lèvre inférieure ( d. } est cornée et trapézoïdale postérieu- rement , membraneuse et très échancrée antérieurement. Les antennules sont inégales et filiformes. Les antérieures (e.e.) sent un peu plus longues, composées de quatre articles cylindri- -ques, dont le dernier est un peu plus gros et obtus. Les antennules Coléoptères,* Tome III, À 2 NOMME SMENP UD AISE postérieures ( f. f. ) sont plus courtes , composées de trois articles égaux. La tête est applatie, recourbée sous le corcelet au point qu’elle y est quelquefois entièrement cachée. Les yeux sont latéraux, presque reniformes. Le corcelet est rhomboïdal, communément garni d’angles D. téraux très marqués , et d’une protubérance inférieure fort avancée. Il n’y a point d’écusson. Les élytres sont dures, collées ensemble , presque toujours marquées de rides très élevées. Elles embrassent l’abdomen et se terminent en pointe postérieurement. Les pattes sont longues et assez fortes. Les tarses sont filiformes. Le dernier article est armé de deux crochets. Ces insectes ne se trouvent guères que dans les climats tempérés. Leurs habitudes , encore inconnues, paroissent être analogues à celles des Pimélies. NE ACT. ONE PS TÉDUMMES 5 SEVPRIEDAN EE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes. Le troi- sième article plus long que les autres. Lèvre supérieure cornée, un peu échancrée. Mandibules courtes, cornées, légèrement bifides. Mächoires membraneuses , droites, cylindriques, obtuses. Lèvre inférieure cornée posté- rieurement, membraneuse anté- rieurement. Quatre antennules filiformes , inégales. Les antérieures plus longues , composées de quatre articles. Les postérieures de trois seulement. SERPENT D CT UVMR CHARACTER GENERIS. Antennæ #liformes ; articulo tertio longiori. Labium sperius correum , subemarsinatum. Mandibulæ breves , correae , apice leviter fissae. Maxillæ membranacea , rectae cylindricæ ; obtusæ. Labium Zrferius posticè cor- neum , anticè membranaceum. Palpi quatuor filiformes , inae- quales. Anteriores longiores, qua- driarticulati. Posteriores triarti- culati, N° 61 STEP D De à am mmaantonmess É SIP ÉE GC ES. FT. SEPIDIE tricuspidée. SrPipivm tricuspidatum. Pl. 1. fig. 1. b. à S. Corcelet à trois épines, l’antérieure obtuse ; élytres à stries hérissées de pointes. S. Thorace tricuspidato , anticè obtuso, elytris striato elevatis , muricatis. Fas. Syst. Ent. pag. 260. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 315. n°. r.— Mant. Ins. tom. 1. pag. 207. n°. 1,-— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 97: n°. 1. Pimelia tricuspidata. Lin. Syst. Nat. ed. Gmer. pag. 2008. n°. 25. Tenebrio alexandrinus. Forsk. Desc. ani. pag. 80. n°. 12. Caput cinereum , rugosum. Thorax griseus rotundatus , gibbus, rugosus, carinatus , anticè productus, lateribus spinosis. Elytra grisea, obtusa, ru- gosa seu plicata, lineis duabus elevatis submuricatis, posticè spinis duabus validis armata. Pedes hirti, grisei. La tête est inégale, bordée, recourbée en dessous. Le corcelet est presque globuleux, ridé, cariné en dessus , avec une forte épine sur chaque côté, et un tubercule bilobé, saillant et recourbé sur le devant. il porte trois raies brunes longitudinales sur son milieu. Les élytres sont ridées, ou mieux, plissées, avec deux lignes élevées en carène et inégales. Au point de réunion postérieur de ces deux lignes, s'élève une épine assez prononcée et dirigée en arrière. Les pattes sont médiocres, ridées, ciliées, sur-tout aux tarses. La couleur de l’insecte est d’un jaune sale , mais qui varie, en appa- rence, selon celle des terreins qu’il a habité , étant toujours couvert de poussière. Il se trouve sur toutes les côtes de l'Afrique. Forskahl dit qu’il est commun au printems dans Îles déserts des environs d'Alexandrie. 2. SEPIDIE variée. SEPIDIUN variesatum. Pl 1-5 tab: N°5. (62 USED I D LE: 5 S. Jaune cendrée, corcelet à trois épines, de couleur obscure ; élytres avec un disque blanc et des lignes obliques brunes. S. Thorace tricuspidato obscurum , elytrorum disco albido, lineolis obli- quis fuscis. Fas. Entom. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 97. n°. 2. Affinis certè S. tricuspidato et mera fortè ejus varietas. Antennæ nigræ. Caput fronte albida. Thorax spina antica prominente obtusa lateralique, fuscus dorso elevato sulcis duobns profundis villoso-albis. Elytra connata linea laterali serrata , obscura disco communi albo lineolis quinque ad suturam obliquis nigris. Corpus obscurum. Pedes cinerascentes , tarsis nigris. Far. Elle approche beaucoup de la Sépidie tricuspidée, et pourroit n’en être qu'une variété. Les antennes sont noires. La tête est inclinée et blanchâtre supérieurement, Le corcelet est presque glo- buleux. Il a en dessus deux sillons dont le fond est couvert de poils blanchâtres, chacun de ses côtés présente un prolongement ; le devant est terminé par un tubercule bilobé. Les élytres sont ridées et ont chacune deux lignes élevées en carène , dont l’ex- térieure, beaucoup plus forte et formée par des espèces d’épines : va se joindre postérieurement à la ligne intérieure , et se termine à cet endroit en une pointe très saillante. Il y a sur chaque élytre et près de la suture, cinq lignes obliques, brunes. I’insecte est brun en dessous. Les pattes sont brunes et cendrées. Elle se trouve en Barbarie, dans les sables. Du Muséum Français. 3. SEPIDIE cristée. SEP1iDIum cristatum. Pl. 1. fig. 3. S. Mélangée de noir et de gris, corcelet épineux, avec une crête antérieure. S. Thorace tricuspidato , cristato | corpore variegato. Fas. Syst. Ent. p2g- 250. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 315. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 207. n°. 2. —-— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 98. n°. 3. Parzas. Icon. tab. c. fig. 26. Affinis tricuspidato ,at pauld majus. Caput planum griseum. Thorax A iij 6 NS NOTA ES MEME TL IED)TEVE tricuspidatus , spina anteriori cristata fissa , niger , lineis tribus albis. Elytra albo nigroque varia , lineis duobus carinatis , posticè spinosis. Pedes grisei. Faz. Les antennes sont filiformes , cendrées, un peu plus courtes que le corcelet. La tête est cendrée , un peu applatie, avec la bouche noire. Le corcelet a une épine de chaque côté , une ligne élevée en carène à la partie supérieure , et une grosse éminence divisée en quatre , en forme de crête, à la partie antérieure et supérieure. Il est cendré avec deux raies noires en dessus et une autre de chaque côté sous l’épine. L’écusson est gris , triangulaire , très petit. Les élytres sont mélangées de gris et de noir; elles ont chacune deux élévations longitudinales saillantes , dont l’extérieure se termine par une dent saillante vers l’extrémité. On voit encore sur les côtés deux lignes peu saillantes , noires, presque crénelées. Le dessous du corps est cendré, et l’abdomen a de chaque côté une suite de taches noires. Lies pattes sont cendrées. Elle se trouve en Egypte. Du cabinet du D. Smith. . 4. Sepipre réticulée, Seprpivm reticulatum. PI. v. fig. 4. a. b. et PI. 2. fig. 4.c. S. Noirâtre , côtés du corcelet anguleux, élytres réticulées. S. Thoracis lateribus angulatis, elytris reticulatis. Fa. Sp. ins. tom. 1. pag. 315. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 207. n°.°3. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 98. n°. 4. Statura et magnitudo Sepidii tricuspidati. Caput et Thorax nigra, interdüm cinereo villosa maculis aliquot villosis, fuscis. Thorax utrinque in angulum acutum accurrit. Elytra in junioribus grisea , in adultioribus nigra lineis elevatis numerosis longitudinalibus et transversalibus reticulata. Linea in- termedia magis eleyata ante apicem coïit cum intermedia elytri alterius et inde dorsum planum apparet. Pedes nigri. Elle est de la grandeur de la Sépidie tricuspidée. Les antennes sont noires, filiformes et moniliformes à leur extrémité. La tête est lisse. Le corcelet est lisse, anguleux de chaque côté, moins large que les élytres. Point d’écusson apparent. Les élytres sont NOT 1612 SEP ID IVE 7 réticulées; elles ont des lignes longitudinales et des lignes trans- versales, avec une ligne plus élevée au milieu, qui va se réunir postérieurement avec celle de l’autre élytre. Il y a aussi de chaque côté une autre ligne saillante aigue. Les élytres embrassent une partie de l’abdomen. Tout le corps est noir. Dans l’enfoncement des élytres, il y a ordinairement de la terre, ce qui les fait pa- roître grisâtres. Les pattes sont noirâtres. Le corcelet a souvent des taches irrégulières , formées par un duvet ferrugineux. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Muséum britannique. 5. SEPIDIE rugueuse. SEPIDIUM rugosum. Plone: S. Noïre, corcelet lisse , luisant, élytres raboteuses , avec une seule ligne longitudinale élevée. S. Thorace lævi nitido atrum, elytris rugosis , linea elevata unica. Far, Spec. ins. tom. 1. pag. 315. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 207. n°. 4. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 98. n°. 8. Statura et summa affinitas præcedentis. Antennæ cinereo-villosæ. Caput et thorax lævia , atra, nitida. Elytra atra, nitida lineolis transversis ele- vatis rugosa, lineaque unica lævi elevata longitudinali , quæ tamen apicem haud attingit, nec côit. Pedes atri. Fas. Elle ressemble beaucoup à la Sépidie réticulée, mais elle est un peu plus grande. Les antennes sont noirâtres. Tout le corps est noir. La tête est très légèrement chagrinée. Le corcelet est lisse, convexe, luisant, presque anguleux de chaque côté. Les élytres sont très raboteuses ; elles ont chacune une ligne longitudinale très élevée. La suture est un peu élevée et le bord latéral est très saillant. Les jambes sont quelquefois d’un noir un peu brun. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Banks. 8 NP GITES, NSMENE IMDPINE® 6. SEPIDIE rayée. Szrinium vittatum. Pl. 1. fig. 6. S. Noirâtre , corcelet presque en cœur , avec les bords cendrés, élytres avec deux raies blanches. S. Thorace subangulato , elytris atris, vittis duabus albis lineaque elevata unica. Fas. Spec. Ins. tom. 1. pag. 315. n°. 5. — Mant. Ins. tom. 1. pag. 207. n°, 5.— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 9ô. n°. 6. Præcedentibus dupld minor. Caput nigrum. Thorax marginatus, angulo parvo , obtuso, in medio niger , margine cinereo pubescente. Elytra linea unica elevata atra, vittis duabus albis, quarum ïinterior apicem haud attingit. Fas. Elle est deux fois plus petite que la Sépidie réticulée. Les an- tennes sont noires. La tête est noire ; légèrement couverte de poils courts, cendrés. Le corcelet est noir, presque en cœur, avec les bords latéraux couverts de poils courts, cendrés. Les élytres sont noires , avec le bord extérieur et une raie longitudinale blan- châtres. Elles ont chacune une ligne longitudinale saillante. Le dessous du corps et les pattes sont noires et couverts de poils très courts , cendrés. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Banks. 7. SEPIDIE allongée. Szpirpium elongatum. Pl. 2. fig. 7. S. Allongée, trois lignes saillantes, aigues , sur les élytres, les intervalles non réticulés. S. Elongatum. Lineis tribus elytrorum elevatis acutis, spatiis interjectis non reticulatis, Aliis majus elongatum. Magnitudo S. Variegati. Caput nigrum subvil- losum. Thorax hexangularis , niger pilis sericeis, lineis tribus longitudi- nalibus , pilosis sericeis, intermedià longiori. Elytra nigra pilis griseo-fulvis sericeis induta. Linea suturali elevatà deindè lineis tribus elevatis acutis in utroque elytro , internà breve, intermediâ magis elevatâ cum intermediä elytri alterius coëunte , externâ longiori in limbo elytrorum. Spatio inter illas duas lineas tantum reticulato aliis sublævibus. Corpus infrà et pedes nigra. Ne fie SEPT D TRE 9 Elle est d’une forme plus allongée que les autres espèces de ce genre et de la grandeur de la Sépidie varice. La tête est noire et couverte de quelques poils. Le corcelet a ses côtés aigus dans leur milieu, ce qui lui donne une forme hexagonale ; il est noir et garni de poils soyeux de couleur grise, et a trois lignes lon- gitudinales , dont l'intermédiaire est plus longue; ces lignes sont formées par des poils bruns, soyeux et très touffus. Les élytres sont noires, couvertes de poils courts, soyeux et d’un gris brun; la suture où elles se réunissent forme une ligne élevée; auprès, sur chaque élytre , est une ligne peu élevée qui se termine vers les deux tiers de l’élytre. Sur le milieu de l’élytre est une autre ligne très élevée ‘et crénelée qui va joindre postérieurement celle de l’autre élytre et enferme la première ligne. Le bord de chaque élytre est très saillant et relevé ; l'intervalle entre ce bord et la ligne élevée la plus voisine est un peu reticulé. Le dessous du corps et les pattes sont noires. Be wSe trouve. 0er N9: 10 62 MISE CAT MEN SCA TR RUN: M. Fabricius a donné ce nom à des insectes de la famille des Ténébrions , qui ont beaucoup de rapports extérieurs avec les Pimélies, les Blaps et les Sépidies. Comme eux ils sont ordinai- rement d’une couleur obscure , ont le corps allongé, les élytres réunies , sans aîles, membraneuses dessous et embrassant l’abdo- men , qui se termine en pointe. É Mais ils different des Blaps par les antennes moniliformes , des Pimélies par les mandibules non dentées , et des Sépidies par les mâchoires bifides et cornées. Scaurus vient du grec Xxapos , qui veut dire pates arquées, parce qu’en effet la plupart des espèces de ce genre ont les cuisses et les jambes antérieures arquées. Les antennes des Scaures sont moniliformes , plus longues que la tête et le corcelet pris ensemble, composées de onze articles, les deux premiers , et sur-tout le second , sont petits et peu dis- tincts , le troisième est plus long que les sept suivans, qui sont égaux, et le dernier est presqu’aussi long que le troisième. La bouche ( PL 1. fig. 3. a. ) est composée d’une lèvre supérieure ; de deux mandibules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( a. ) est entière et cornée. Les zz7andibules ( b. b. ) sont courtes, cornées, sans dents , à peine bifides à leur extrémité. Les mâchoires { c. c. ) sont droites , cornées, bifides , dilatées et comme tronquées à leur extrémité. La lèvre inférieure ( d. ) est cornée , trapézoïidale , entière , plus large antérieurement. Les antennules sont inégales et filiformes. Les antérieures (e. E:) sont plus longues et composées de quatre articles ; ces articles sont cylindriques ; le dernier est tronqué et presque sécuriforme. Les Coléoptères. Tome III. A 2 INA 6 2 AS CAMES postérieures ( AU 2 ) sont composées de trois articles presqu’égaux et fort petits ; elles sont insérées à la partie antérieure et moyenne de la lèvre inférieure. La tête est à peu près de niveau avec le corcelet. Les yeux sont latéraux et reniformes. Le corcelet est presque globuleux ; non bordé. Il n’y a point d’écusson. Les élytres sont dures, ordinairement collées ensemble , se ter- minant en pointe postérieurement , et embrassant l’abdomen. Les pattes sont assez longues. Les cuisses sont fortes et assez communément garnies d’une épine. Les tarses sont filiformes. Les Scaures paroissent avoir autant d’analogie avec les Sépidies et les Pimélies par leur manière de vivre que par leur forme. Ils se rencontrent dans les pays Méridionaux , dans les lieux arides , parmi la poussière et les ordures. Leur métamorphose est encore inconnue. NOMME: SGAUR E. 3 SICTASURRTSE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes ; le troisième et le dernier article plus longs que les autres. : Lèvre supérieure cornée et entière. Mandibules courtes , cornées, entières. Mächoires cornées, droites, bifides. Lèvre inférieure cornée, tra- pézoidale. Quatre antennules filiformes, inégales. Les antérieures plus longues ,; composées de quatre articles ; le dernier tronqué obli- quement. Les postérieures com- posées de trois articles, petits, égaux. SUCEA CM RUUTS: CHARACTERNGENERIS: Antennæ 7noniliformes ; ar- ticulo tertio ultimoque lonpio- ribus. Labium superius corneum , inÉeOTuTL. Mandibulæ breves, corneæ, integrae. Maxillæ bifida. Labium vferius corneum , correde , recifdae , trapeziforme. quatuor filiformes ; inaequales. Anteriores longiores, Palpi quadriarticulati, articulo ultimo truncato. Posteriores oblique triarticulati , articulis paruis aqualibus. 4}, No 62.1 SNCRANUMRNE, 1. SCAURE triste. DCAUTUS LIISEIS UP. Te Ho. TN: (De S. Noir, élytres lisses, avec trois lignes élevées. S. Niger elytris lævibus , lineïs tribus elevatis. Statura Scauri striati, at pauld major. Antennæ moniliformes. Thorax suborbiculatus impunctatus. Elytra lævia lineis tribus elevatis, posticè coëun- tibus , interiore medio elytrorum nascente. Pedes elongati. La forme de cet Insecte approche de celle du Scaure strié, mais il est plus grand. Les antennes sont moniliformes. La tête est grande, avancée, finement ponctuée , avec deux enfoncemens la- téraux. Le corcelet est arrondi, globuleux et couvert de petits points enfoncés , très fins |, ce qui n'empêche pas qu’à la vue simple il ne paroisse très lisse. Les élytres ont trois lignes élevées et lisses, dont lintérieure, c’est-à-dire , celle qui est près de la suture , ne commence qu'à la moitié des élytres et se termine avant la jonction des autres lignes à la partie postérieure ; les intervalles qui séparent ces lignes ont des stries formées par des points enfoncés très fins et très serrés. Les pattes sont longues, les cuisses antérieures sont renflées , mais moins que dans l’espèce suivante ; elles ont une épine à leur extrémité. lise trouver. CR CRE Nota. Il est aussi figuré sous le numéro 18 dans la planche 2 des Pimeélies. 2. SCAURE Strié. Scaurus striatus. PI. 1. fig. 2. S. Noir, élytres avec trois lignes élevées. S. Ater, elytris lineis elevatis tribus. Fas. Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 93. n°. 2. NICE SAC ASQUTRRE 15 Statura omnind præcedentis. Antennæ moniliformes. Thorax punctatus. Elytra lævia lineis tribus elevatis lævibus ; posticè coeuntibus. Corpus nisrum. Fas. Il est de la même grandeur que le précédent. Les antennes sont moniliformes. La tête est grande , avancée , finement ponctuée , avec un enfoncement de chaque côté près la naïssance des antennes. Le corcelet est arrondi et couvert de petits points enfoncés, très fins. Les élytres ont trois lignes élevées et lisses , qui se joignent à la partie postérieure des élytres. On voit dans les intervalles de ces lignes des stries fines , formées par des points enfoncés. Les pattes sont longues et grèles ; les cuisses antérieures sont renflées et ont une forte épine à leur extrémité. Il se trouve en Italie. Nota. Cet Insecte est déja figuré dans la planche 2 des Pimélies, sous le numéro 15. : 3. Scaure noir. SCZTRUS airatus. Pl: 1. fig. 3. D. S. Noir , élytres à stries, formées par des points. __ S. Ater, elytris striato punctatis. Fas. Syst. Ent. pag. 253. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 320. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 210. n°. 1. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 93. n°. 1. Medius, totus ater, glaber. Thorax suborbiculatus, planus, punctatus capite addito ferè longitudine elytrorum. Elytra connata, obtusa, striato punctata. Pedes antici dente crasso, valido altero versus apicem femorum, altero ad basin tibiarum. Fas. Cet Insecte est de moyenne grandeur, entièrement noir et glabre. Les antennes sont moniliformes. Le corcelet est arrondi, un peu échancré en devant et applati en dessus, finement ponctué ; sa longueur , jointe à celle de la tête, forme à peu près la longueur des élytres. Celles-ci sont lisses et ont des stries formées par des points enfoncés très fins et très serrés, qui ne s’apperçoivent qu’à la loupe ; elles sont réunies à leur suture et enveloppent les côtés et la partie postérieure de l’abdomen. Les pattes antérieures ont à Vextrémité des cuisses une forte épine, ainsi que presque toutes les 6 NOMERE 2 AAUES NC MAMUNRMES ; espèces de ce genre, maïs nous n’avons point apperçu à l'individu que nous avons décrit une autre épine située à la base de la jambe, dont M. Fabricius parle dans sa description, ce qui nous por- teroit à douter que ce soit effectivement l'espèce qu’il a décrite, si tous les autres caractères qu’il indique ne s’y rencontroient aussi exactement. * Il se trouve en Egypte. 4. ScAuRE ovale. Scaurus ovatus. Pl. 1. fig. 4. S. Noir, ovale, côtés du corcelet anguleux, élytres avec trois lignes élevées, | S. Ater, ovatus, thoracis lateribus angulatis. Elytris lineis elevatis tribus. Medius , totus ater. Antennæ moniliformes. Caput inflexum leviter punc- tatum. Thorax subgibbosus , lateribus angulatis. Elytra ovata, punctata, lineis tribus elevatis lævibus. Pedes simplices nigri. / Cet Insecte est de grandeur moyenne et entièrement noir. Les antennes sont moniliformes. La tête est un peu recourbée en des- sous et très finement pointillée, ainsi que le corcelet. Ce dernier est presque globuleux : ses côtés sont marqués d’un angle , ce qui le rend hexagonal. Les élytres sont de forme un peu ovale, rétré- cies à leur extrémité; elles sont chagrinées et ont trois lignes élevées , presque lisses. Les pattes sont noires et assez minces. Tlisertrouve terre Du Muséum français. N9, 163 ER RO ND TEE ER ON DIDUNS error EEE ace CG genre , établi par M. Fabricius , à beaucoup de rapports avec ceux Ténébrion et Pimélie; il en diffère en ce que les antennules sont presque filiformes et les mâchoires bifides, avec les divisions inégales , les antennules des Ténébrions et des Pimélies étant un peu en masse et tronquées, et les mâchoires bifides, avec les divi- sions égales. Les Erodies sont des insectes ordinairement noirs, ovales, con- vexes , sans aîles, munis de deux élytres réunies à leur suture. Leur nom est d’une origine obscure et a été employé par les Grecs pour désigner des animaux que nous ne connoissons pas. Les antennes sont filiformes , à peu près de la longueur du cor- celet, et composées de onze articles , dont les deux ou trois derniers sont légèrement en masse; le premier est un peu plus gros que les autres, et le troisième à peine plus long. Elles sont insérées à la partie intérieure latérale de la tête, à quelque distance des yeux. La bouche ( PI. 1. fig. 2. a.) est composée d’une lèvre supé- rieure , de deux mandibules , de deux mâchoires, d’une lèvre infé- rieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure (a.) est cornée , assez grande, antérieurement arrondie ou presque échancrée. Les mandibules ( b. b.) sont cornées, courtes, assez grosses , arquées, un peu voütées. Les mdchoires | c. c.) sont courtes, cornées, ciliées, bifides : la division extérieure est beaucoup plus grande que l’autre. La lèvre inférieure { d. ) est petite, cornée , échancrée et ciliée. Elle est cachée par un avancement de la partie inférieure de la tête, cornée et échancrée. Les antennules antérieures (e. e. ), guères plus longues que les autres , sont composées de quatre articles, dont les trois premiers presqu’égaux , un peu renflés à l’extrémité , le dernier est à peine Coléoptères. Tome III. A 5 N°) CH ERODUIE plus gros que les autres et obtus. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures | f. f. ) sont composées de trois ar- ticles, dont les deux premiers sont égaux et presque coniques ; le dernier est à peine plus gros et obtus. Elles sont insérées à la: base latérale de la lèvre inférieure. La tête est plus étroite que le corcelet, et insérée dans une large échancrure qui se trouve à la partie antérieure de celui-ci. La partie latérale, qui se trouve au dessous de la base des antennes , a un petit bord avancé et tranchant. Les yeux sont très petits, arrondis, peu saillans , et placés à la partie antérieure et latérale de la tête. Le corcelet est presque de la largeur des élÿtres, échancré anté- rieurement, un peu sinué et entierement uni aux élytres par sa partie postérieure. L’écusson manque entièrement. Les élytres sont convexes, assez dures, réunies à leur suture ; elles embrassent l’abdomen par les côtés, et on ne trouve point d’aîles en dessous. Les pattes sont de longueur moyenne. Les jambes antérieures sont ordinairement armées de deux fortes dents à leur partie latérale externe et de deux épines à leur extrémité. Les tarses sont fili- formes , les quatre antérieurs sont composés de cinq articles et les. deux postérieurs de quatre; tous sont terminés par deux ongles crochus , assez longs. Les Erodies sont des insectes qui ont le corps ovale, oblong et d’une seule couleur, plus ou moins noirs dans toutes les especes connues. Sans aîles, ils ne peuvent faire usage que de leurs pattes dans leur mouvement progressif, et ils marchent assez rapidement, quoique avec moins de vitesse que les Carabes. C’est dans les en- droits sablonneux et humides qu’on les trouve ordinairement ; assez peu connus, ils n’ont encore rien offert de particulier dans leur genre de vie. On n’en connoît point les larves. EYRIONDTIFE, CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes fili- formes , composées de onze ar- moyennes ; ticles, dont les trois derniers un peu plus gros que les autres. Lèvre supérieure cornée, en- tière. Mandibules cornées , arquées, sans dents. Mächoires cornées, courtes, droites , bifides , divisions égales et obtuses. Lèvre inférieure cornée, ar- rondie , tronquée, échancrée. Quatre antennules presqu’é- gales. Les antérieures un peu en masse , composées de quatre ar- ticles. Les postérieures triarti- culées ; le dernier article plus gros que les autres. EFRUO D IVUNS: CHARATER GENERIS. Antennæ mediocres filiformes, undecin Articulis tribus ultimus crassioribus. articulateæ. Labium sperius corneum in- leOTUNL. Mandibulæ correæ, arciatæ, edentulae. Maxillæ breves, corneae , rec- tae , bifidæ, laciniis aequalibus , obtusis. Labium zrferius correum, ro- tundatumm , éruncalum ; EMArTgI= TLAËULTIL. Palpi quatuor subaequales. Anteriores guadriarticulati sub- clavati. Posteriores triarticulaëi; articulo ultimo crassiori. 4 N° (680 (ER O'DINE: EASÈP Ë C Eos: 1. EroDrE testudinaire. EroDivs testudinarius. PI. 1. fis. 1. a. b. E. Bossu, noir, élytres réunies et rudes. E. Gibbus ater, elytris connatis scabris. Fa8. Spec. ins. tom. 1. pag. 326. n°. 1. —Mant. ins. tom. 1. pag. 215. n°. 1.— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 92. n° 1. Corpus magnum, gibbum, subtus planum , atrum. Thorax gibbus, anticè latè emarginatus pro receptione capitis, ater margine pulverulento, albido. Elytra valdè gibba punctis elevatis scabra , atra lateribus pulverulento albidis. Pedes simplices , atri. Far. : Il est entièrement noir , ovale, un peu bossu. La tête et le cor- celet sont lisses, la partie antérieure du corcelet est échancrée. Les élytres sont réunies, chagrinées, entierement noires , les côtés sont souvent couverts d’une poussiere blanchätre. Les pattes sont longues, grêles et noires. 11 se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du cabinet de M. Banks. \ 2. Eronte bilinéé. Eropivs bilineatus. Pl. 1. fs. \2-.Wb: c. E. Ovale, bossu et noir, élytres avec deux lignes élevées et lisses. E. Ovatus, gibbus ater , elytris lineis duabus elevatis lævibus. Corpus ovatum, gibbum,, atrum. Caput leviter punctatum. Thorax levis. Elytra connata , punctulata ; striis duabus longitudinalibus , elevatis, lævibus. Tibiæ anticæ dente medio apicisque valido. Son corps est ovale, bossu et entierement noir. Les antennes filiformes et noires, ont leur dernier article plus gros et roux. La tête est finement ponctuée. Le corcelet est lisse. Les Elytres sont NON 63 MER OD:TI'E: 5 réunies, finement chagrinées, et ont chacune deux lignes Îongi- tudinales élevées et lisses. Les jambes antérieures sont armées de deux fortes dents latérales. Il se trouve au Sénégal. 3. EroDtre bossu. Eropivs gibbus. PI. 1. fig. 3. E. Noir, bossu, élytres avec trois lignes élevées. E. Gibbus ater, elytris lineis elevatis tribus. Fas. Syst. Ent, pag, 258, n°. r. — Spec. ins. tom. 1. pag. 326. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 215, n°.2. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 1. pag. 92. n°. 2. Forsx. Desc. anim. 80. 11? Medius, valdè gibbus, ater. Thorax rotundatus margine anteriore pilis flavescentibus ciliatus. Elytra connata, obtusa lineis elevatis tribus lævibus. Tibiæ anticæ dente medio apicisque valido. Il est d’une grandeur moyenne ; noir , tres convexe. Le corcelet est arrondi, noir, avec des cils jaunes sur le bord antérieur, Les élytres sont réunies, obtuses, avec trois lignes élevées , lisses. Les jambes antérieures sont armées de deux fortes dents, dont lune au milieu et l’autre à l’extrémité. Il se trouve dans l’Arabie et dans l'Egypte. Du cabinet de M. Bosc. 4. Eropre lisse. Eropivs lavigatus. Pl. 1. fig. 4. E. noir , élytres réunies, lisses , antennes et pattes brunes. E. Ater, elytris connatis lævissimis, antennis pedibusque piceis. Statura Erodii bilineati , at pauld minor. Antennæ piceæ , articulo ultimo incrassato. Caput punctulatum. Thorax lævis anticè ciliatus. Elytra connata lævia , minutissimè punctata. Pedes picei, tibiis anticis bidentatis. Sa forme est la même que celle du précédent. Les antennes sont brunes, avec le dernier article un peu plus gros et roux. La tête est finement chagrinée. Le corcelet est lisse, échancré et garni au devant de cils roux. Les élytres sont réunies, lisses, finement 6 N°2: 063 ER OMDUME chagrinées. Les pattes sont brunes , avec deux épines ou dents à chacune des jambes antérieures. Il se trouve au Sénégal. + 5, EroDïre trilinéé. ÆEroprvs trilineatus. Pl. 1. fig. 5. «a. b. E. Noir, élytres réunies, avec trois lignes élevées. Ë. Ater, elytris connatis lineis tribus elevatis. Ater. Antennæ filiformes apice crassiores. Caput et thorax punctulata. Elytra connata, lineis tribus elevatis, distinctis, lævibus; quarta minus elevata, ad marginem exteriorem. Pedes simplices. IL est entièrement noir et un peu luisant. Les antennes sont fili- formes et ont leurs derniers articles un peu plus gros. La tête et le corcelet sont finement chagrinés. Les élytres sont réunies et ont chacune trois lignes longitudinales élevées , lisses , tres distinctes, et une quatrième un peu moins apparente près du bord extérieur. Les pattes sont simples , brunes ; l’extrémité des jambes est terminée par une pointe ou épine d’un jaune pâle. Il se trouve au Sénégal. 6. EroDtre quadrilinéé. ÆEropivs guadrilineatus. Pl TPE NC Cab: E. Noir, applati, élytres réunies, avec quatre lignes élevées. E. Ater, planus, elytris connatis lineis quatuor elevatis. Totus ater planus. Antennæ filiformes, articulis ultimis incrassatis. Caput et thorax punctulata. Elytra connata plana posticè attenuata , læviter punc- tata, lineis quatuor elevatis , lævibus. Pedes simplices. Son corps est noir et applati. Les antennes, filiformes , ont leurs derniers articles un peu plus gros. La tête et le corcelet sont très finement chagrinés. Les élytres sont réunies, applaties , rétrécies à la partie postérieure et finement ponctuées ; elles ont chacune quatre lignes longitudinales élevées et lisses. Les pattes sont simples. Il se trouve au Sénégal. NÉE MNGSANEMRMONDIIRE. 7 7. ErRODIE pointillé. Eronivs punctulatus. Pl. 1. fig. 7. a. b. E. Noir lisse, élytres réunies , lisses. E. Niger lævis, elytris connatis lævibus. 2 Niger omnind lævis. Antennæ filiformes , articulis ultimis incrassatis. Caput et thorax lævia. Elytra connata leviter punctata, nullo modo striata, Pedes simplices. Il est noir et entièrement lisse. Son corps est ovale, un peu allongé. Les antennes sont filiformes , avec les derniers articles un peu plus gros. La tête et le corcelet sont lisses. Les élytres sont réunies et paroissent être lisses, ce n’est qu’à l’aide de la loupe qu’on ap- perçoit les petits points serrés dont elles sont marquées. Les pattes sont simples. 1lYserirouve:.--.. N°. 64: MO'RD'EL LE MOR DELLA; (és nom a été donné à des Insectes ordinairement assez petits, dont le corps est arqué , pointu postérieurement et comme com- primé latéralement. On ne voit rien dans les habitudes de ces ani- maux qui puisse être en rapport avec la signification que ce mot paroît avoir. Ce genre, assez naturel , avoit été divisé en deux par M. Geof- froy ; il avoit cru que les petites espèces n’avoient que quatre articles aux tarses des pattes antérieures , et, d’après cette considération, il les avoit placées, sous le nom d’Azaspe, parmi les Insectes de son second ordre. Mais en examinant ces tarses avec attention on y reconnoît cinq pièces, comme dans tous les Insectes de notre seconde section. Les antennes des Mordelles sont un peu en scie : elles sont composées de onze articles ; les quatre premiers sont filiformes , peu distincts ; les sept autres sont triangulaires et forment la scie. Elles sont insérées à la partie antérieure et inférieure de la tête, au de- vant des yeux. Elles sont tout au plus longues comme la tête et le corcelet pris ensemble. La bouche | PI. 1. fig. 1. a. ) est composée d’une lèvre supé- rieure, de deux mandibules , de deux mâchoires, d’une lèvre infé- rieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure | a. ) est cornée, arrondie antérieurement. Les mandibules ! b. b.) sont cornées , arquées , aigues , sans dents. Les méchoires | c. c. } sont membraneuses , linéaires, bifides. Les divisions sont obtuses , l’externe est la plus grande. La lèvre inférieure | d. )est membraneuse, cylindrique , linéaire, allongée. Les antennules antérieures | e. e.) sont en masse , plus longues que les postérieures , composées de quatre articles ; le premier et le Coléoptères. Tome LIT. À 2 IN 164: QMeOL RSDYE) DUDBIE: troisième sont petits, le second est allongé , le quatrième est en masse allongée. Les antennules postérieures ( f. f.) sont également en masse et formées de trois articles, le dernier est un peu applati et arrondi. La tête est arrondie supérieurement , pointue inférieurement , tellement infléchie sous le corcelet que la bouche touche le sternum. Les yeux sont situés sur les parties latérales et supérieures. Le corcelet est convexe ,; plus large que long, ses bords sont tranchans ; il va en se rétrécissant antérieurement. Il est terminé postérieurement par trois pointes , deux latérales et une moyenne vis-à-vis l’écusson , qui est triangulaire et très petit. Les élytres sont dures, linéaires ; rarement elles recouvrent tout à fait l'abdomen dans les femelles ; elles cachent des aîles membra- neuses. La poitrine est vaste et présente sur ses côtés deux écailles assez larges qui embrassent l’abdomen. Celui-ci est conique , souvent ter- miné en pointe fort aigue dans les femelles. Les pattes sont assez longues et comprimées, sur-tout les cuisses. Les tarses des six pattes sont filiformes , mais toutes les pièces vont en diminuant de grosseur de la base à l’extrémité , ce qui rend les pattes très pointues et les ongles qui les terminent à peine visibles. Dans les petites espèces, dont M. Geoffroy avoit fait ses Anaspes, Pavant dernier article des tarses des deux premières paires de pattes est bilobé et l’anté pénultième est tellement petit qu’il se confond avec lui. Ces insectes se trouvent sur les fleurs. Ils sont très agiles, volent et courent fort bien. La pointe qui termine l’abdomen de quel- ques espèces n’est point une arme ; elle ne peut piquer. On ignore l’histoire de leur métamorphose. Ne: CAN OR (D Ed LIÉE Me MO RS DÉFENDRE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes presqu’en scie , Com- posées de onze articles. Les quatre premiers allongés, les autres trian- gulaires. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie. Mandibules cornées, arquées, aigues, sans dents. Mächoires membraneuses , linéaires, bifides ; divisions ob- tuses , inégales. Lèvre inférieure cornée pos- térieurement , allongée et mem- braneuse antérieurement. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues , composées de quatre articles , le dernier en masse allongée. Les postérieures en masse , formées de trois articles. ME OMR DV ENLELEEA: CHARACTER GENERTS. Antennæ subserratae , unde- cim articulatae. Articuli quatuor primi elongati, alii triangulares. Labium swperius corneum , rotundatum. Mandibulæ correaæ , arcuata, acutae, edentulae. Maxillæ 7rembranaceae | li- neares , bifidae ; laciniis obtusis , inaequalibus. Labium znferius posticé cor- neurm ; anticè membraraceurt elongatum. : Palpi quatuor inaequales. An- ceriores longiores, quadriarticu- lati , articulo ultimo clavato elongato. Posteriores clavati , triarticulati, : A à PE N°. 64 MORDELLE, Pomme EUSNPAEACNE TS 1. MorDELLE à pointe. Morprzza aculeata. Pl. 1. fig. 1. à. b. c. M. à anus terminé en pointe, Corps noir et sans aucunes taches. M. ano aculeato , corpore atro immaculato. Lin. Syst. Nat. ed. Gmel. pag. 2022. n°. 2.— Faun. Suec. 852. Fas. Syst. Ent. pag. 263. n°. 5.— Spec. ins. tom. r. pag. 333. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 210. n°. 11. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars, 2. Das 00e (no. LES UE Gsorr. Ins. tom. 1. pag. 353. n°. 1. ScuÆrr. Elem. tab. 64. Scuarr. Icon. tab. 127. fig. 7. Suzz. Ins. tab. 7. fis. 46. Tota atra, glabra, oblonga. Caput parvum, inflexum. Elytra oblonga, atra , non striata. Thorax glaber, convexus. Antennæ setaceæ , truncatæ ; articulatæ. Corpus versus caudam sensim angustius. Abdomen compressum, desinens in aculeum seu spinam subulatam, acutam, nigram, elytris lon- giorem, minimè pungentem. Pedes longiusculi, quibus saltat. Lin. O et recourbée en dessous. Les antennes sont filiformes et comme Elle est noire, glabre et de forme allongée. La tête est petite tronquées à leur extrémité. Le corcelet est convexe et glabre. Les élytres sont oblongues, noires et sans stries. L’abdomen est com- primé et terminé par une pointe ou aiguillon qui excède de beau- coup les élytres. Les pattes sont un peu longues et grêles. Elle se trouve en Europe , aux environs de Paris. 2. MorDEezLre fasciée. Morpezra fasciata. PI. 1. fig. 2. a. b. M. noire, anus terminé en pointe, élytres avec deux bandes cendrées. No 64 AMO)R ND EL INE. 5 M. Ano aculeato, nigra , elytris fasciis duabus cinereïs. Grorr. ins. tom. 1. pags. 333. n°. 2. Far. Syst. Ent. pag. 263. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 333. n°. 8.-— Mant. ins. tom. 1. pag. 218. n°. 12. — Ent. Syst. emend. tom. I. pars. 2. pag. 115. n°. 2. Statura omnind M. aculeatæ. Antennæ nigræ , basi rufæ. Caput inflexum. Thorax glaber. Elytris basi fasciaque media villoso-cinereis, nitentibus. Abdomen aculeatum. Elle approche beaucoup de la précédente, avec laquelle elle a été confondue par Linné. Les antennes sont noires et brunes à leur base. La tête est recourbée en dessous. Le corcelet est noir, brillant ; sa partie postérieure est quelquefois couverte de poils courts et soyeux. Les élytres sont noires, sans stries ni points ; elles ont chacune deux bandes transverses de petits poils courts, jaunâtres et soyeux, l’une à la base des élytres et l’autre vers le milieu. L’abdomen est terminé par une pointe qui excède les élytres d’en- viron la moitié de leur longueur. ; Elle se trouve avec la précédente. 3. Morperre à douze points, WorDEezra duodecim-punctata. Pl. 1. fig. 3. à. b. c. d. M. noire , anus terminé en pointe , tête , corcelet et élytres tachés de blanc. M. nigra, ano aculeato ; capite, thorace elytrisque albo-maculatis. Rossrus. Faun. etrus. tom. 1. pag. 243. n°. 601. tab. IV. fig. 4. Statura M. aculeatæ , sed dupld major. Antennæ serratæ nigræ. Caput deflexum nigrum albo-pubescens , fronte puncto impresso. Thorax niger albo-marginatus , punctis binis albis, Elÿtra nigra , albo-maculata punctis in singulo sex, primo ad basin ferè lunato. Subtus tota nigra abdominis la- teribus albo-punctatis. Femora postica dilatata compressa, anus valdè acu- leatus. Ross. Elle ressemble pour la forme à la Mordelle à pointe, mais elle a deux fois sa grandeur. Ses antennes sont noires ei un peu en scie. La tête, recourbée en dessous , est noire, couverte de petits poils blancs qui donnent des reflets soyeux. Le front, entre les yeux, a un point enfoncé très marqué. Le corcelet est noir, ses bords sont A ii 6 INC O4 ee MNROMENDAENETDEMRE couverts de petits poils blancs soyeux ; il a vers le milieu deux points allongés ou petites lignes , formés par les mêmes poils. Les élytres sont noires et ont chacune six taches blanches aussi formées par des poils soyeux. La tache qui est à la base de chaque élytre est à peu près de la forme d’un croissant, dont les pointes regar- dent l'extrémité de l’élytre. Le corps est tout noir en dessous. Les côtés de l’abdomen sont marqués de points blancs. L’anus est ter- miné par un prolongement en forme d’aiguillon. Les pattes sont noires ; les cuisses postérieures sont plus larges que les autres et applaties. Elle se trouve en Italie, sur les plantes malvacées. Du cabinet de M. Bosc. 4. Monperre huit points. MorDpEzzAa octo-punctata. PI. 1. fig. 4. M. noire, anus pointu, élytres avec quatre points jaunes, dont le premier en lunule. M. nigra, ano aculeato , elytris nigris, punctis quatuor flavis. Fas. Syst. Entom. pag. 264. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 353. n°. 9. —— Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 13. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 124-110: 9. Statura omnind præcedentium. Caput fuscum. Thorax villoso-flavescens, anticè punctis quatuor, posticè strigis undatis, fuscis. Elytra atra, truncata, punctis quatuor flavis, quorum primum baseos lunatum. Corpus griseum , ano aculeo atro. Fas. Elle est de la grandeur de la Mordelle fasciée, ou même plus grande. Les antennes sont noires. La tête est noire, couverte d’un duvet cendré , très court, avec un petit point noir au sommet. Le corcelet est noir et couvert d’un duvet court, cendré , avec quatre points noirs sur une ligne transversale à la partie antérieure et une ligne transversale très sinuée à la partie postérieure. Les élytres sont noires, avec quatre petites taches jaunâtres sur chaque , dont la pre- mière à côté de l’écusson est arquée. Le corps est noir , avec un reflet cendré occasionné par un duvet très court. L’anus est terminé N°2 26% PIMJONRND ENRYÈTE: 7 en pointe. Les pattes sont noires, avec un duvet cendré sur les cuisses. Elle se trouve à l'Amérique Septentrionale. Du cabinet de M. Banks. 5. Morperre abdominale. MorpEzrs abdominalis. Pl. 1. fs. 5. à. b. M. noire, anus terminé en pointe, le corcelet et l’abdomen fauves. M. ano aculeato nigra , thorace abdomineque fulvis. Fas. Syst. Ent. pag. 264. n°. 8.— Spec. ins. tom. 1. pag. 333. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 15. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 114. n°. 6. Mordella bicolor. Surz. Hist. ins. tab, 7. fig. 16. Caput, pectus, elytra, spina analis, pedes atra. Thorax et abdomen fulva , immaculata , nitida. Fas. La tête , la poitrine, les élytres, l’aiguillon qui termine l’abdo- men et les pattes sont noirs. Le corcelet et l’abdomen sont fauves, luisans et sans aucunes taches. Elle se trouve en Allemagne. 6. Morpezze frontale. MorDpezza frontalis. PI. 1. fig. 6. a. b. c. M. noire , avec le front et les pattes jaunâtres. M. atra, fronte pedibusque flavescentibus. Lin. Syst. Nat. ed. Gmel. tom. 1. pag. 2024. n°. 4. — Faun. Suec. 834. Fas. Syst. Ent. pag. 264. n°. 10.——Spec: ins. tom. 1. pag. 333. n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 17. Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag: 114. n°. 9. Nigra ; frons flava et pedes præsertim anteriores. Elle est noire. Les antennes sont jaunes, l’extrémité seulement est noire. La tête est noire ; sa partie antérieure , ainsi que la lèvre supérieure et les antennules sont jaunes. Le corcelet et les élytres sont noirs, lisses, sans aucuns points ni stries. L’abdomen est noir 8 | No.l 64 (MIONRND EN LA IE et terminé par une pointe qui excède à peine les élytres. Les pattes antérieures sont jaunes et les autres sont noires. Elle se trouve en Europe. Du cabinet de M. Bosc. 7. Morpezre humerale. MorDperza humeralis. PI. 1. fig. ”. a. b. De 7 M. noire, à base des élytres fauve. M. atra, elytris basi flavescentibus. Lin. Syst. Nat. ed. Gmel. pag. 2024. n°. 3.-— Faun. Suec. 833. Fas. Syst. Ent. pag. 264. n°. 9. — Spec. ins. tom. 1. pag. 353. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 16.— Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 114. n°. 7. Anaspis. GEorr. Ins. 1. pag. 316. n°. 2. ‘Anaspe à taches jaunes. Grorr. Ibid. Tota atra. Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput et Thorax nigra, nitida. Elytra nigra lævia nitida, basi flava. Pedes nigri, tarsis rufis. Elle est noïre. Les antennes sont noires et brunes à leur base, La tête et le corcelet sont noirs et luisans. Les élytres, noires, lisses, très luisantes , ont chacune une grande tache jaune à leur base. Les pattes sont noires, avec les tarses fauves. _ L'espèce décrite par Linné diffère de la nôtre par sa tête, qui est jaune , et par son corcelet jaunâtre et noir au milieu. Elle pourroit n’en être qu’une variété. Elle se trouve aux environs de Paris. 8. Morperze latérale. MorDpEzza lateralis. Pl. 1. fig. 8. a. b. M. noire, bouche, côtés du corcelet et pattes testacés. M. atra, ore, thoracis lateribus pedibusque testaceis. Fas: Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 114. n°. 8. Statura et magnitudo M. humeralis. Antennæ testaceæ. Caput nigrum, ore testaceo. Thorax testaceus, maculâ posticâ nigrâ. Elytra nigra posticè attenuata , maculâ laterali ad basin , testaceä. Corpus subtus nigrum, ano aculeato. Pedes testacei, tarsis fuscis. Elle est de la grandeur de la Mordelle humerale. Les antennes sont N°. 64 MORDELLE. 9 testacées. La tête est noire , avec la bouche testacée. Le corcelet est aussi de cette couleur , avec une tache postérieure noire. Les élytres sont noires, rétrécies postérieurement, et ont à leur base extérieure une tache de couleur testacée. Le corps est noir en dessous et l’anus est terminé par une pointe assez aigue, Les pattes sont testacées , les tarses seulement sont bruns. Elle se trouve en Allemagne et aux environs de Paris. L'espèce que nous décrivons nous paroît être la même que celle de M. Fabricius , qui n’en a point donné de description complète. Dans notre individu, le corcelet est testacé, avec une assez grande tache noire à sa partie postérieure , qui se confond avec la base des élytres ; dans celui de M. Fabricius, cette tache étoit isolée, mais elle peut varier et se prolonger jusqu’à la partie antérieure du cor- celet près de la tête. 9. Morpezre ruficolle. Morpezra ruficollis. Pl. 1. fig. 9. a. b. M. noire, bouche, corcelet et pattes fauves. M. atra, ore, thorace pedibusque flavis. Fas. Ent. Syst. emend. tom. 1. Dars-02- (Pas 115-100 12e Anaspis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 317. n°. 3. Anaspe à corcelet jaune. Georr. Ibid. Atra. Antennæ flavæ ad apicem nigræ. Caput nigrum anticè flavum. Thorax flavus. Elytra nigra lævia. Abdomen nigrum muticum. Pedes flavi. Elle est noire. Les antennes sont jaunes, leur extrémité est noire. La tête est noire , sa partie antérieure et la bouche sont jaunes. Le corcelet est jaune. Les élytres sont noires , lisses. T’ab- domen est noir et sans pointe à son extrémité. Les pattes sont jaunes. Elle se trouve en France, aux environs de Paris. Du cabinet de M. Bosc. 10, Morpezre thoracique. Morperra thoracica. Pl. 1. fig. 10. a. b. M. noire, tête et corcelet jaunes. 10 NP, CAM IMAONE D EMENIRARE M. nigra, capite thoraceque flavis. Lix. Syst. Nat. ed. Gmel. pag. 2024. n°. 5. — Faun. Suec. 835. Fas. Syst. Ent. pag. 264. n°. 11.— Spec. ins. tom. 1. pag. 333. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 219. n°. 18. — Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 115. n°. 11. Corpus nigrum, dupld majus Pulice. Caput, thorax et pedes flavescentes. Elytra fusca. Lix. Elle est de la grandeur de la Mordelle humerale. Les antennes sont jaunes à leur base et brunes à leur extrémité. Les yeux sont noirs. La tête et le corcelet sont jaunes. Les élytres brunes et cou- vertes d’un petit duvet soyeux qui ne s’apperçoit qu’à la loupe. Le dessous du corps est noir et brillant. Les pattes sont jaunes. Elle se trouve en Europe , aux environs de Paris. N° 65. ROMP PR EVORE. RP PO REUDIS: Ga genre avoit été indiqué par M. Bosc dans sa collection. Il vient d’être établi par M. Fabricius dans la seconde édition de son Entomologie Systématique , intitulée : Ærtomolosia Systematica emendata et aucta. Hafniæ , 1792. Le nom que ces Entomolo- gistes lui ont donné est composé de deux mots grecs , pimis éventail , panache, et pay porter , pris de la forme des antennes de ces insectes. | Les insectes qui y ont été placés avoient été confondus jusqu’à présent avec les Mordelles , avec lesquelles ïls ont en effet quel- ques rapports de forme et d’habitudes ; mais ils s’en distinguent par des caractères importans et tranchés , notamment par les appendices sétacées de la lèvre supérieure , les antennules filiformes et les an- tennes flabelliformes. Les antennes ( PI. 1. fig. 1. a.) sont flabelliformes ou forte- ment pectinées des deux côtés ; elles sont composées de onze articles, dont les huit derniers portent de chaque côté une longue appendice filiforme , beaucoup plus courte cependant dans les antennes de la femelle. Elles sont insérées sur le bord interne des yeux. La bouche (PI, 1. fés. 2. a. )est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure | a.) est allongée , ovale ; membraneuse, ci- liée, terminée antérieurement par deux soyes égales, déliées , une fois et demie plus longues qu’elle. Les mandibules | b. b.) sont saillantes , aigues , arquées , sans dents. Les méchoires ( c. c. ) sont très courtes, membraneuses , ovales, obtuses. La lèvre inférieure ( d.) est à peu près quarrée , cornée posté- rieurement , aigue et membraneuse antérieurement. Coléoptères. Tome III. A 2 NO CO NMIR D MPNECPMET O"RNE" Les antennules antérieures (e. e.), beaucoup plus longues que les postérieures, sont filiformes , composées de quatre articles al- longés ; le premier est très petit , le second est le plus grand. Les antennules postérieures (f. f. ), également filiformes , ne sont formées que de trois articles à peu près égaux. La tête est arrondie supérieurement , pointue inférieurement , fortement infléchie sous le corcelet ; elle est comprimée d’avant en arrière et l’occiput saille au dessus du corcelet de manière à former entre le corcelet et la tête un étranglement en forme de col. Les yeux sont situés sur les parties latérales et moyennes de la tête. Le corcelet est convexe, atténué antérieurement au point d’être plus étroit que la tête , terminé postérieurement par trois pointes encore plus saillantes que dans les Mordelles. Il n’est point bordé. Il n’y a point d’écusson. Les élytres sont assez courtes , atténuées postérieurement , recou- vrant à peine des aîles membraneuses assez grandes. La poitrine est vaste. 2 L’abdomen est court et comme tronqué vers sa pointe : rarement il déborde les élytres. Les jambes sont plus longues, mais moins comprimées que dans les Mordelles. Les tarses sont filiformes, composés de cinq articles dans les deux premières paires de pattes, et de quatre dans la der- nière. Ces articles sont à peu près égaux quand à la grosseur , mais le dernier est plus long et soutient deux ongles assez forts et bifides. On ne connoît point la manière de vivre de ces Insectes, qui se trouvent sur les fleurs, comme les Mordelles. Ne 65. RATEP? NP AMOP RUE 3 RO I POI PME ORNE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes flabelliformes , com- posées de onze articles. Les quatre premierssans appendices latérales. Lèvre supérieure cornée , ovale , allongée, terminée par deux soyes. Mandibules cornées, arquées, sans dents. MWächoires membraneuses , très courtes, obtuses. Lèvre inférieure cornée pos- térieurement, membraneuse an- térieurement. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues, filiformes , composées de quatre articles. Les postérieures triarti- culées. RTS PET PE HO RÇURS: CHARACTER GENERIS. Antennæ fabelliformes , un- decim articulata. Articul: qua- £Lor primi mutici. Labium szperius , corneum, ovatum , elongatum, in laciniis duabus setaceis desinens. Mandibulæ correæ, arcuataæ, acutae edentulae Maxille membranaceae , bre- ves , obtusae. Labium izferius posticè cor- neum , anticè mermbranaceum. Palpi guatuor inaquales. An- ceriores longiores , filiformes , guadriarticulati. Posteriorestriar- ticulati. ä N°2 4168% *RITYPPTP CAPOSRPE ENS PE CHELS: 1. RipiPHORE musciforme. RzPrPpaorus suhdipterus. PI. 1. fig. 1. db. c. d.e. R. à élytres très courtes , ovales, voütées, de couleur pâle. R. elytris brevissimis ovatis fornicatis pallescentibus. Far. Ent. Syst. * emend. tom. I. pars. 2. pag. 109. n°. 1. Antennæ breves maris utroque latere lamellis elongatis, 7-8 omninà flabelliformibus , flavis , fæminæ altero latere tantüm lamellis minus elongatis, nigris. Caput inflexum nigrum. Thorax elevatus , gibbus, niger immaculatus. Abdomen maris nigrum , fæminæ pallidum ano nigro. Elytra brevissima, ovata, fornicata pallescentia. Alæ exsertæ, corpore longiores albidæ macula media fusca. Pedes obscuri, apice rufescentes. Les antennes du mâle sont courtes , garnies de chaque côté de feuillets jaunes , allongés, minces, au nombre de sept à huit ; celles de la femelle sont aussi garnies de feuillets, mais d’un côté seule- ment. Ces feuillets sont noirs et plus courts qu'aux antennes du mâle. La tête est noire et recourbée en dessous. Le corcelet est noir, luisant , renflé , et comme bossu supérieurement. Les élytres sont courtes, ovales, concaves en dessous , et de couleur jaune pâle. Les aîles, qui ne se replient point sous les élytres comme dans les autres Coléoptères , sont un peu plus longues que l’abdomen; elles sont transparentes , blanchâtres , avec une tache brune vers le milieu. Les paites sont d’un brun noir, avec leur extrémité rousse. Il se trouve en Provence et aux environs de Montpellier. Du cabinet de M. Bosc. 2, Rrprpnmore flabellé. RrPrraorus flabellatus. Pl. 1-Nfio. 20 bc: R. testacé, bouche, poitrine, et dessus de l’abdomen noirs. R. testaceus, ore pectore abdominisque dorso atris. Mordella flabellata. Fas. Spec. ins. App. pag. 501. — Mant. ins. tom. 1. pas. 210. n°. 5. NEC ON ARE PAPER) ARR OMNENE 5 Ripiphorus flabellatus. Far, Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 111. n°. 6. Cyrizzr. Ent. Neapol. 1. tab. 4. fig. tr. Antennæ nigræ articulo primo ferrugineo. Caput testacenm ore nigro. Thorax elytraque testacea; immaculata. Pectus atrum. Abdomen obtusis- simum , testaceum dorso nigro. Fas. Il est de moyenne grandeur. Ses antennes sont noires, avec le premier article ferrugineux. La tête est testacée , avec la bouche et les yeux noirs. Le corcelet et les élytres sont testacés et sans aucunes taches. La poitrine est noire. L’abdomen est très obtus , de couleur testacée en dessous et noir en dessus. Les cuisses sont noires, les jambes sont testacées à leur base et noires à leur extrémité. Chaque article des tarses est aussi testacé à sa base, et noir à son extrémité. Il se trouve en Italie. Du cabinet de M. Bosc. 3. Rrprpnmore bicolor. Rirrrxorus bicolor. PI. 1. HO 0. R. noir, tête, corcelet et élytres rougeâtres , avec trois taches noires. R. niger, capite , thorace elytrisque rubescentibus, maculis tribus nigris. Niger, antennæ nigræ. Oculi nigri. Caput, thorax elytraque rubescentia : maculis tribus nigris. Unâ communi ad basin elytrorum alterâ versus apicem cujusque elytri. Corpus subtus totum nigrum. Pedes nigri. Les antennes et les yeux sont noirs. La tête , le corcelet et les élytres sont rougeâtres ; ces dernières ont chacune deux taches noires , dont l’une à la base se réunit à celle de l’autre élytre ; la seconde est placée vers l’extrémité. Tout le dessous du corps et les pattes sont noirs. 11 se trouve. 5210 Du cabinet de M. Gerninsg. 4. Rirrpmore bimaculé. Riripuorus bimaculatus. PI. 1. fig. 4. a. b. 6 INC 6520 AL DEP IT PR EN OMRE R. ferrugineux, poitrine noire, élytres testacées, avec une tache noire. R. ferrugineus pectore atro, elytris testaceis, macula nigra. Fas. Ent. ,, Syst. emend. tom. I. pars. 2. pag. 112. n°. 0. Mordella 2 maculata. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 218. n°. 8. Caput magnum, transversum , ferrugineum, ore atro. Thorax gibbus, ferrugineus. Elytra testacea macula magna antè apicem nigra. Pectus atrum. Abdomen brevissimum, gibbum, ferrugineum ano obtuso , ferè truncato, margine prominulo. Pedes ferruginei, geniculis nigris. Color maris obscurior. La tête de cet insecte est grande , plus large que longue, ferru- gineuse , avec la bouche noire. Le corcelet est bossu, de couleur fer- rugineuse. Les élytres sont testacées , avec une grande tache noire, plus près de l’extrémité que de la base. La poitrine est noire. L’ab- domen est très court , renflé , ferrugineux , avec l’anus obtus et presque tronqué. Les pattes sont ferrugineuses , avec les genoux noirs. La couleur du mâle est plus obscure. Il se trouve en Hongrie. 5. Rrprpnore bordé. RiPrruorus limbatus. P. 1. fig. 5. a. b. R. ferrugineux, avec le sommet de la tête, le milieu du corcelet et les élytres noirs. R. ferrugineus, posticè thoracis disco elytrisque atris. Fas. Entom. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 112. n°. 11. Mordella limbata. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 332. n°. 6. — Mant. IS NOM: Tpas. 219. N°0./10. Antennæ nigræ, primo articulo ferrugineo. Caput ferrugineum , nitidum. Thorax in medio ater , limbo omni ferrugineo. Scutellum ferrugineum. Pectus ferrugineum maculâ laterali atrâ. Elytra lævia, atra , immaculata. Abdomen breve, obtusiusculum , ferrugineum basi utrinque maculâ magnä atrâ. Pedes nigri, femoribus ferrusineis. Fa. Les antennes sont noires , ferrugineuses à leur base. La tête est fauve , avec le vertex noir. Le corcelet est noir au milieu , et fauve N°?.065; RAI PI ITP HÉO'RNE. se tout autour. L’écusson est noir et très petit. Les élytres sont noires, sans taches. Le dessous du corps est fauve , avec deux grandes taches noires de chaque côté de la poitrine. L’abdomen est très court. Les pattes sont noires, avec les trois quarts des cuisses fauves. Fse rover... Du cabinet de M. Hunter. 6. Rrrrpmore six-taches. Ripipxorus sex-maculatus. Pl. 1.fis. 6. R. noir, corcelet ferrugineux, élytres testacées, avec trois taches noires sur chaque. R. ater, thorace ferrusineo , elytris testaceis : macula nigra. Fas. Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 111. n°. 8. Mordella 6-maculata. Fas. Syst. Entom. pag. 263. n°. 4.— Spec. ins. tom. 1. pag. 332. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 218. n°. 7. Caput nigrum fronte elevata , ferruginea. Antennæ vix pectinatæ, Thorax obscure ferrugineus. Elytra testacea maculis tribus nigris, altera baseos, altera media et tertia apicis. Abdomen et pedes atra, tibiis piceis. Fas. Les antennes sont noires, en scie. La tête est noire et ferrugineuse à la partie postérieure. Le corcelet est ferrugineux foncé. L’écusson est noir et très petit. Les élytres sont jaunes , avec trois taches noires sur chaque ; une à la base, une autre au milieu du bord extérieur, et la troisième à l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Les antennes sont très pectinées dans le mâle ; leur tige est ferru- gineuse et les barbes sont noires. Il se trouve en Amérique. Du cabinet de M. Hunter. 7. RIPIPHORE paradoxe. Rrripmorvs paradozus. Pl. 1, fig. 7. PR. noir, côtés du corcelet et élytres jaunes. R. niger , thoracis lateribus elytrisque testaceis. Lin. Syst. Nat. pag. 682. n°. 1. — Faun. suec. n°. 831. 8 NSP 6 5% ER ICPUIMRP PEAR ONRME Mordella paradoxa. Fas. Syst. Entom. pag. 262. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1: pag. 332. n°. 2. -— Mant. ins. tom. 1. pag. 218. n°. 4. Ripiphorus paradoxus. Fas. Ent. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag. 111. 1°. 9e Ross. Fn. Etrusc. 1. pag. 224. n°. 605. Caput nigrum. Antennæ longitudine thoracis, simplici serié pectinatæ, atræ. Thorax gibbus : postice trilobus, lobis lateralibus testaceis ; dorso lacuna profunda lata excavatus. Scutellum nullum. Elytra lepturæ, testacea, posticè attenuata , apicè nigra, thoracis laminæ affixæ nigræ. Alæ fuscæ. Abdomen testaceum : primo segmento margine nigro et ano nigro. Pedes nigri. Magnitudine nostrates reliquas superat. Lx. Les antennes sont noires et pectinées d’un côté. La tête est noire. Le corcelet est noir, enfoncé au milieu longitudinalement , avec les côtés postérieurement jaunes. L’écusson est noir et caché sous un avancement du corcelet. Les élytres sont jaunes , amincies , et noires à leur extrémité. Le corps est noir , avec l’abdomen jaune. Les pattes sont noires. Il se trouve en Europe , sur les fleurs. Du cabinet de M. Smith. 8. RrprpHore mi-partie. Ripriraorus dimidiatus. Pl. 1. fig. 8. a. b. R. noir luisant , élytres moitié jaunes et moitié noires. R. ater, elytris basi flavis. Far. Entom. Syst. emend. tom. 1. pars. 2. pag: 112. MmoSMTLOoS % Mordella dimidiata. Fas. Spec. ins, tom. 1. pag. 332. n°. 5. —— Mant. ins. tom. 1. pag. 218. n°. 9. Antennæ breves, pectinatæ atræ. Corpus totum atrum nitidum. Elytris solis a basi ad medium flavis. Abdomen valdè obtusum et ferè truncatum. Les antennes sont noires , en scie. Tout le corps est noir et luisant. Les élytres seules sont jaunes depuis la base jusqu’un peu au delà du milieu: le reste est noir. L’abdomen est très obtus et presque tronqué. Tlésettrouves Ce * Du cabinet de M. Hunter. Fin du Tome troisième. EXP UE CT ANT TÉOPNI DYEVS P'LTABNEC AVES D) U-MO/MNE NN TI NON MC ANR ARE OEM EP rent chates L Figure 1. a. Parties de la bouche du Carabe chagriné. 1. à. C. chagriné. 9. 97 C. splendide. 15. 3. C. Inquisiteur. 40. 4° C. Leucophtalme. 51. de C. frangé. 5. 6. C. six taches. 4. TUE C. rétréci. 159. — 7. 6. var. 6. C. aigu. 65. 9. C. Espagnol. 14. 10. C. maxillaire. 1. mâle. ile C. embrouillé. 11. PT ANNNCHEE LUI Figure 12. a. Parties de la bouche de la Cicindèle mégacéphale. 12. d. Cicindèle mégacéphale. 3. représentée sur cette planche par erreur. 19: C. granulé. 32. — 20. a. à. var. 14. a. C. mélanocéphale. 124. — 14. b. grossi. 15. a. C. dix taches, 16. 15. b. C. alongé. var. 18. 16. a. C. bimaculé. 81.—— 16. b. var. — 16. c. autre var. 17. C. languissant. 19. 18. C. brillant. 38. # 19- C. fugace. 90. 21. C. calide. 26. Péréarn c'e EI LT: Figure 22. a. Parties de la bouche grossies du Carabe spinibarbe. . Spinibarbe. 84. — 22. c. grossi. . vagabond. 39. . tête bleue. 125. — 24. Bb. c. var. . cuivreux. 95. . Savonnier. 87. . lunulé. 145. . Ceint. 116, D Q ere ete ï Figure 29. C. enchaîné. 34. 90: Cperle- 127 31. C. Sycophante. 43. 32. a. C. scrutateur. 41. —— 32. b. dessous. PÉTIASEN NICE EME, Figure 33. a. C. jardinier. 22. 33. b. C. campagnard. 24. 34. . parallélipipède. 52. 35. . pétard. 80. 36. . vulgaire. 08. 37. . muselier. 46. . scabriuscule. 50. . violet. 10. purpurin. 12. . grand-croix. 132. — 41. 6. grossi. . canelle. 91. . bordé. 122.— 43. b. grossi. . embrouillé. var. 11. . calide. var. 26. . déprimé. 62. © KO 0100 C0 POP CS OCIere PLAN C MHICE SUIVI étuvier. 147. — 57. b. grossi. . Spinifère. 45. grillé. 33. Figure 47. C. bleu. 13. 49. C. purpurin. var. 12. 49. C. vêtu. 116. 50. C. six-points. 114. 51. a. C. doré. 30.—— 51. à. c. var. 52. C. interrompu. 75. 53° C. agricole. 63. 54. a. C. arénaire. 61. — 54. b. dessous.— 54. c. var. 55. C. verdelet. 142. 56 C. germain. 15 IC: C C. C C . effacé. 65. . paresseux. 75. Per fa Nc HE VO. Figure 62. . unicolor. 49. PMP) . uni. 76. Figure 64. 65. Q a Figure 73. Figure 86. Figure 98. SICIOIQ CMEMPROLEEN EC HOND00000 Momo eee eee . fuligineux. 53. . enfumé. 23. . moucheté. 56. . ténébrioïde. 8. . turcique. 155. —68. 6. grossi. rayé. 134. — 69. b. grossi. . attélaboïde. 54. . sutural. 3r. Américain. 77. PET AENNICNE CE MVIRIUTE . bourreau. 97. de Madère. 28. . linéole. 103. . anguleux. 37. . recourbé. 36. . ruficolle. 126. . équinoxial. 144. . bifascié. 1109. . fuligineux. var. 53, . relevé. 48. . scabreux. 7. A . à côtes. 35. . trimaculé. 120. PÉTUAUN CA eV TUE NT: . flavipède. 100. . Charmant. 89. . rechercheur. 44. . quadrimaculé. 150. — 89. D. grossi. — 89. c. var. — 89. d. grossi. . maxillaire. fem. 1. . ruficorne. 66. . Pensylvain. 93. . fastigié. 78° . Occidental. 79. . bipustulé. 143. — 95. 6. grossi. : petite-croix. 137, — 96. b. grossi. . sillonné. 17. PAT ENNIC EN TX . marginé, 119, jv Figure 99. Figure Figure 100. 10f. 102. 103. 104. 15. 105. 106. 107. LI e Hi Hi al = D D D D O + © D *t bi D D e D oO © RSSERS 0000000000 NN0O0GO0EG RRORA HOONDD0ONn0PNoan (qe) O'OINICO COINS . pallipède. 12r. strié 108: . trilinéé. 57. . mtidule. 123. - littéral. 153. — 103. 2. grossi. brülé. 152. — 104. 6. grossi. . dix-taches. var. 16. ferrugineux. 107. — 105. à. srossi. tête-noire. 155, — 106. b grossi. . alongé. 18. PÉTIAENT CHAUDE EXC livide. 82. . fémoral. 71. . marginelle. Sera décrit au Sup. . quadricolor. 102.— 111. à. grossi. glabre. 29. . retus. 27. . échelon. 109. . anal. 92. . thoracique. 2. . coureur. 9. . errant. 6. PÉTÉPARNE CREER scabriuscule. var. 50. doré. var. 30. grillé. var. 33. . bicolor. 67. anal. var. 92. . agréable. 88.—— 118. 4. var. . pilicorne. 85. . quadrille. 104. . miparti. 94. . velouté. 72. brun. 70. . terricole. 68. . cicindéloïde. 55. . améthyste. 128. . imprimé. 112. . à trompe. 47. 129 Figure 129. C. tridenté. 60. Le] 7 r 190. C. exténué. 20. TOR. C. irrégulier. 25. PÉTOAMN CCE EN XIIe Figure 58. b. C. spinifère. var. 45. 132. à. C. bleuâtre. 86. — 132. 0. var. 135. C. Cayennois. 59. 134. a. C. réticulé. 42. — 134. 6. var. 109! C. azuré. 99. 136. C. concolor. 106. 137. C. pâle. 108. 138. C. multiponctué. 109. 139. C. Boréal. 110. 140. C. points-oblongs. 111. 141 C. âtre. 69. 142. C. spinipède. 74. 143. C. nigricorne. 115. 144. C. rural. 117. 145. C. arctique. 133. 146. C. roussâtre. 141. 147. C. ambigu. 101. 148. C. alpin. 96. PERD EANNS CH EDEN IRIATe Figure 149. a. C. hémorroïdal, 136. — 149. b. grossi. 150. C. échancré. 64. 151: C. prompt. 140. 192. C. vert. 146. 153. a. C. méridien. 148. ——. 153. 8. grossi. 154, C. huméral. 131, 155. a. C. fasciolé. 130.—— 155. 6. var. Te C. odorant. 129. 157. a. C. cordonné. 138.— 157. b. grossi. 158. a. C. quadriponctué. 149. — 158. b. grossi. 159. a. C. tronqué. 160. — 159. 6. grossi. 160. a. C. quadrimoucheté. 15r.— 160. b. grossi. PATAAMNPCEANE XIE Figure 103. c. C. littéral. var. 153. TO1. Cire . du seigle. 162. — 161. 6. grossi. 3 162. a. C. riverain. 163. — 162. b. grossi. Tome III. v) Figure 163. Figure Figure F Lure Figure 164. 165. 166. 167. 166. RER ae) Se Œ Œ: . biponctué. 157. — 163. b. grossi. . rufipède. 158.— 164. b. grossi. mélangé. 154. — 165. b. grossi. — 265, €. Var. — 165. d. grossie. . élégant. 127. . linéaire. 156.— 167. à. grossi. . alerte. 161. —— 168. à. grossi. No 36 SCA RU TE (Dan Cet 1. a. Parties de la bouche du Scarite géant grossies. 1. 0. S. géant. 3. — 1. c. dessous. 2. a. S. Indien. 8. —2. 6. var. D: S. Bucéphale. 14. À S. sphérocéphale. 15. 5 S. Bucéphale. var. 14. 6. a. S. arénaire. 16.— 6. b. grossi. 7. S. picipède. 13. 8. S. sabuleux. 12. 9. *S. céphalote. 6. 10. S. souterrain. 7. 1Te S. sillonné. 5. PAIN CIE ENT 12. a. S. Calydonien mâle. 10. — 12. . fem. — 12. c. tête grossie et vue de profil. 13. a. S. fauve. 18. — 15. d. grossi. 14. a. S. thoracique. 17. — 14. b. grossi. 19. S. déprimé. 1. 16. a. S. bossu. 19.— 16. b. var. 17. S. bleu. 11. 16. S. lisse. 4. 19. S. Hottentot. 9. 20 S. marginé. 2. No 37 RAIN TE CNORREE PET a EN CHE Rte 1. a. Bouche du Manticore maxillaire. 1. à. M. maxillaire. 1. — 1. d. dessous. —— 1. c. variété. 1.—e. autre variété. No RS 0 AR ORPEEIAOEREF RP PAEN NC ARE AIT 1. a. Parties de la bouche grossies de l’Elophore aquatique. 1. 0. E. aquatique. 1. — 1. c. grossi. — 1. d. dessous. — 1. &. grossi. F ZTUTE Figure Figure Ne Ce) RRRERA vi . nubile. 3. — 2. 8. grossi. . flavipède. 4. — 3. 6. grossi. . allongé. 6.— 4. b. grossi. . raboteux. 2. — 5. 6. grossi. . nain. 5.— 6. b. grossi. eoes ee Rice 30. no Un Praucus D +. Q R a b. a H. olivâtre fem. 2. — 1. 5. mâle. . Parties de la bouche grossies de l’Hydrophile brun. H. brun, mâle. 1.— 2. c. dessous. — 2. d. fem. . H. luride , mâle. 9. — 35. 2. grossi. — 3. c. fem. — 3,f grossie. . Dytique représenté ici par erreur. — 3. & grossi. a. H. livide. 11.— 4. b. grossi. . Dytique linéé. 43.— 5. b. grossi. PME VA ENT CEE ATEN El: âtre. 3: H. allongé. 4. < H. caraboïde. 8. H. fuscipède. 6. — 9. . grossi. H. picipède. 7. H. orbiculaire. 8. — 11. 2. grossi. H. tête noire. 10.— 12. D. grossi. H. nain. 12. — 13. D. grossi. H. biponctué. 15.— 14. b. grossi. A0 DIET OPUS E NP APNICHE NET Le . Parties de la bouche du Dytique marginal. D. marginal, mâle. 3.— 1. c. dessous. — r. d. fem, D. pointillé. fem. 4. D. description omise. D. dorsal. 54. — 3. b. grossi. D. Sera décrit au Supplément. D. rayé. 15. D. marginal. var. mâle. 3. D. pointillé, mâle. 4. DYcostal2 PT A anicha te IE: . large , mâle. 1.— 6. b. fem, © © . Boucher. 14. vi) Figure 3x0. D. ruficolle. 9. 17 D. stictique. 17. 12. D. gris. 16. 13. a. D. granulaire. 40. — 13. b. grossi. ) 14. a. D. Hermann. 24. — 14. b. grossi. 15. D. biponctué. 20. 16. D. maculé, 29. 17. D. varié. 30. 16. D. bimaculé. 31. 19. D. fascié. 12. 20e DDFSH1É 19: PÉTAMNE CREME MOTTE Figure 21. a. D. de Roësel., mâle, 5. — 21. 2. fem. 22. D. transversal. 25. 29e D. lisse. 7. 24. D. triponctué. 8. 25. D. Léandre. 10. 26. D. bipustulé. 18. 27. a. D. vitré. 21. — 27. B. var. Les élytres sont représentées séparément sous les mêmes nes. 27. a. B. 28. a. D. ovale. 39. — 28. D. grossi. 29. a. D. inégal. 44. — 29. b. grossi. 30. a. D. piqueté, mâle. 6. — 30. h. fem. PET AIN C DEEE Figure 31. a. D. sillonné, mâle. 10. — 31. 5. fem. 32. a. D. cendré, mâle. 11.—— 32. D. fem. 33. D. de Hybner. 22. 34. a. D. crassicorne. 45.— 34. b. grossi. 35. a. D. six-pustules. 36. — 35. b. grossi. 56. D. bimoucheté. 25. 37. D. Didyme. 26. 38. D. raccourci. 27. 39. a. D. rufipède. 55. — 39. 2. grossi. 40. a. D. enfoncé. 42. — 40. b. grossi. 41. a. D. unistrié. 46. — 41. b. grossi. PALRAËN C He. 0VE Figure 43. a. D. linéé. var. 43. — 43. b. grossi. 44. a. D. confluent. 41. — 44. b. grossi. 45 Figure 45. a. D 46. a. D 47- D 49. a. D 50. z D NAS D 52e. D Ne. . pygmée. 48. — 45. b. grossi. . douze-pustules, mâle. 35.— 46. B. grossi. — 46. c. fem. 46. d. grossie. . noté. 32. . marbré. 28. — 49. B. grossi. . agréable. 58. — 50, 2. grossi. . lépide. 37. — 51. 2. grossi. . flavipède. 47.— 52. b. grossi. Aae 0 GP OPINON NPA PAS EN IRC LEE TE Figure 1. a. Tête, antennes, parties de la bouche et pattes grossies du Gyrin nageur. 1. à. G. nageur. 1. — 1. c. grossi. — r. d. dessous. — 1. e. grossi. 2 4 UGS 2 Le 2 D EDS 3: G. longimane. 5. 4. G. austral. 4. 5 G. Américain. 5. 6. G. bident. 6. 7e G. épineux. 7. 8. a. G. bicolor. 8. —8. 6. grossi. NOM Ars DIRE MON PES MAP ATEN ICNENE UNE Figure 1. a. Parties de la bouche du Dryops auriculé. 1. D. D. auriculé. 1.— 1. c. grossi. — 1. d, dessous. — 1. e. grossi. 2. a. Antennes grossies du Dryops picipède. 2. b. D. picipède: 2. — 2. c. grossi. NO ZA RON ATP IT NS EE NTEN PRPEr AN CH ie Figure - 1. a. Parties de la bouche grossies du Staphylin odorant. 11 D. S. odorant. 4-1. c. var. 2. S. doré. 1. D S. velu. 30. 4. S. bleu. 13. 5. a. S. maxillaire. 5.—5. B. id. avec les aîles développées. 6. S. Bourdon. 2. 7. b. S, brunipède. 11.—7. a. dessous. 8. S-violet. 3. Pir'atniciate, IT Figure 9. S. érythrocéphale. 9. 10. S, poli. 31. Tome III. e Figure xi. S. bronzé. 6. ï 12. a. S. échancré. 44.— 12. 8. grossi. — 12. c. vu de côté. — 12. d. grossi. à collier. 54.— 13. b. grossi. . érythroptère. 10. . pubescent. 15. . Cuivreux. 16. . caraboïde. 26. — 17. D. grossi. 18, a. S. rétréci. 24. — 18. b. grossi. 19. S. oculé. 8. 20. S. hémorroïdal. 7. Le] en un D Un uw D PAÉLIAMEN IC CAE STATE, Figure 21. à. couvert. 52. — 21. b. grossi. 22. a. S. chripoméline. 47. — 22. b. grossi. 29: . Stercoraire. 16. 24.14: anal. 38. — 24. b. grossi. social. 53. — 25, b. grossi. déprimé. 51. — 26. b. grossi. rivulaire. 49. — 27. D. srossi. nitidule. 48. — 28. b. grossi. . marginé. 33. — 29. D. grossi. . . Jayet. 23. — 30. . grossi. S] EN RRRRRRASR & pyunpnwnont cannelé. 25. — 31. b. grossi. PT EAN C HAE TV E Figure 32. a. S. mélanocéphale. 55. — 32. b. grossi. 29.119214 COLE 100 mm 03 PR ETOSSI: 34. a. S. brillant. PACE 34. diperossi.— 34 %bc.\yar. 29 m0. rufipèdé. 46.— 35. Bb, grossi. — 35. c. war. — 35. d. grossi. 36. S. agréable. 32. 37. S. de l’Orme. 17. 38. a. S. linéaire. 21. — 38. 5. grossi. 39. a. S. tête noïre. 40. — 39. 2. grossi. 40. a. S. flavoptère. 36.— 4è. b. grossi. PPT ANS CEE Ne R CSS [e»] ES Un U y Un enfoncé. 28. — 41. D. grossi. semblable. 12 Figure 41. raboteux. 42. — 43. b. srossi. biponctué. 43. — 44. b. srossi. + SK S Figure Figure Figure x) 45. a. S. merdeux. 39.— 45. B. grossi. 46. a. S. variant. 35.— 46. b. grossi. 474 a. S. strié. 37.— 47. b. srossi. 48. a. S. trilobe. 22. — 48. 4. grossi. 49. a. S. ensanglanté. 34.— 49. b. grossi. 50. a. S. élégant. 20.— 50. D. grossi. PÉrAMNIC HUE IV 51. a. S. velouté. 14. — 51. à. variété plus grande. 52. a. S. sillonné. 27. — 52. b. grossi. 53. a. S. nain. 56. — 53. 6. grossi, ; 54. a. S. sanguin. 29. — 54. b. grossi. 55. a. S. alpin. 45. — 55. 6. grossi. 46. a. S. tricornu. 41.— 56. b. grossi. id. vu de côté. NEA OMG P'OMLRMENAPET A SNAC RE I 1. a. Parties de la bouche grossies de l’Oxypore fauve. 1. à. O. fauve. 1. — 1. c. grossi. — 1. d. dessous. — 1.-e. grossi. No, 44 PÉDERE Prancseë L 1. a. Parties de la bouche grossies du Pédere ruficolle. 1 D NE runcolle- Er CHR 06sS1e 2.14 P.Uriverdin- 2.2. D. BrOSSI. 2-0 C-1AESSOUS- 5 2- . BTOSSIe 3. a. P. bimoucheté. 4. — 3. b. grossi. — 3. c. variété sans taches. 3: "d\grossie. 4. a. P. bicolor. 7. — 4. b. grossi. 5. a. P. muselier. 5.— 5. b. grossi. 6. a. P. testacé. 3. — 6. D. grossi. 7. a. P. orbiculaire. 6.— 7. à. srossi. NOR OS M CLONSESCINP EP PP EPA ENECNR RUE, 1. a. Parties de la bouche du Cossiphe déprimé. 1..b..C. déprimé. 1. — r./c. dessous. NN TM ED Of D rase ne À: 1. a. Parties de la bouche du Meloé proscarabé. 1. d. M. proscarabé, mâle. 1. — 1. c. id. vu de côté. — 1. 2. fem. — 1. e. id. dessous. . a. M. automnale, mâle. 4. — 2. b. fem, . bordé, mâle.f-— 3. a. fem. M. de mai, mâle. 2. — 4. b. fem. + O D ES Pd = Xij Figure Figure Figure Figure Pr AN ICE EN MU 4. c. M. de mai, fem. var. 2. 5. 6. M. lisse. 3. — 5. a. vu de côté. Nc. AGINCSANN TP VAN RCI DES NP La Nic A EME C. S CDEO OC OC © O0O00000000000 C. M. M. M. vésicatoire , mâle. 1. — 1. 4. fem. . marginée. 16. . rayée. 12. . Africaine. 19. — 4. 6. srossie. . Syrienne. 9. . ruficolle. 8. . douteuse, 17. . soyeuse. 20. géante, mâle. 8. — 9. b. fem. — 9. c. dessous. PÉTÉANEN CC EU ER TT, . obscure. 4. . testacée, 3. . corcelet rouge. 5. . YeUX-noirs. 7. . sinuée. 6, . agréable. 15. . érythrocéphale. 11. . nitidule. 10. . trimaculée. 21. . noire. 16. . fuligineuse. 14. . linéée. 13. . humérale. 22. 47: . Parties de la bouche du Mylabre de la chicorée. MOYANL ANBERVE OP EE ANN IC EH ET de la chicorée. 7.—1, 0. var. — 1. d. 6. autres var: pustulé. 2. luné. 5. — 2. 4. id, vu de côté. - peint. 9: . dix-points. 15. . Algérien. 10. . noir. 20. a. Parties de la bouche grossies de la Cantharide vésicatoire. 7° X14} 7 Cérocome æillée. 3. Représentée par erreur sur cette planche, ô. M. trifascié. 4. 9. M. maculé. 6. () M. bifascié. 3.: Figure PAL A EN CHA EMUINTE . pustulé. var. 2 . oculé. 1. — 11. 8: 2. plus petit. Figure 10. 6. M M M. du Cap. 12. 13. M. de la chicorée. var. 7. M. variable. 11y°— 14. 0. var. M. six-taches. 1. M. semblable. 8. 17. M. ruficolle. 19. 18. a. M. dix-points. var. 15. — 18. 2, autre var. 19. M. Indien. 16. 20. M. variété du précédent. 21. M. Africain. 16. 22. a. M. quatorze-points. 17. — 22, à. var. 23. M. safran. 14. NC AS NCNERRN ON COMME MOREL AN CENT E NL Figure x. a. Parties grossies de la bouche du mâle et de la femelle du Cérocome de Schæffer. 1. d. C. de Schæffer, mâle. 1. — 1. c. fem. — 1. d. var fem. du 2. a. C. de Shreber, mâle. 2. — 2. 4. fem. No 0. L'A0G RE, Pr À Nc Hell. Figure 1. 4. Parties de la bouche de la Lagrie hérissée. : x. DL heérissée/2 1. c. 72. plusipetite: 2, L. velue. x. 42 L. glabre. 3. 4. a. L. älcollier..4. "#4 D. grossie. — 4..c, 7d. dessous. 4. d: grossie. No So NOECDREEMNENREE NOR TP A ENNCrr Et. Figure . a. Parties de la bouche de l’OEdemere fémorale. I 1. b. OËE. fémorale. 1. 2 CE. livide. 2. 3. OËE. cuivreuse. 3. 4e OF: rayée. 4. 5, OE. bleuet. 5. Tome III. d XIV Figure Figure Figure Figure Figure 6. CE. rubannée. 6. 7. OE. marginée. 7. - 8. a. OE. mélanure. 8. ——8. b. dessous, 9. a. OE. simple. 9. — 9. 4. grossie. — 9. c. dessous. — 9. d. grossi. 10. a. OË. podagraire. 10. — 10. b. grossie. 11. &. OE. ruficolle. 11. — 11. 0. grossie. — ri. c. dessous. — 11. d. grossi. | 12. a. OË. sanguinicolle. 12. — 12. D. dessous. Pres den cer ME Tilt 19° OF. triste. 13. 14. a. OE. abdominale, mâle. + LES 14. 6. fem.—— 14. c. id. vue de côté. — 14. d. grossie. — 14, e. f. variétés. 19. a. OE. très- verte. 15. —— 15. . srossie. 15. c. variété. —— 15. d. grossie. 16. a. OE. bleue, mâle. 16. — 16. b. fem. 17. a. OE. bleuâtre. 14. — 17. b. grossie. — 17. ©. var. — 17. d. grossie. 10. CE. flavipède. 18. 19. OE. brülée. 19. 20. a. OE. subulée. 20. — 20. b. grossie. — 20. c. vue de côté. — 20. d, grossie. NO ET NN OTMIO RCE NRPMETA NI CIRE LT 1e Parties de la bouche du Notoxe unicorne. 2. b. N. unicorne de grandeur naturelle et grossi. 1.— 2. Æ id, dessous. —— 2. c. id. vu de côté. 3. b. N. fourmi. 2. — 3. a. grossi. 4. b. N. bicolor. 3. — 4. 4. grossi. 5. a. N. fauve de grandeur naturelle et grossi. 4. NO 52 AMP AO EF NSP TR ENEC RE le 118 Parties de la bouche de l’Apale bimaculé. 2. a. À. bimaculé, mâle. 1.—— 2, b. fem. dessous. 22 A. tacheté. 2. NO PETER TONCEIRENMP Er NI CHE L 1. a. Parties de la bouche grossies de la Pyrochre cardinale. 1. D. P. cardinale, 1. —=/ 1. c. dessous. 2. a. P. rouge. 2. — 2. à. dessous. De P. flabellée. 3. 4. a. P. pectinicorne. 4. — 4. b. dessous. Figure Figure Figure XV No Sr HRONREIRE NP ETAMENEC HE le A Parties de la bouche grossies de l’Horie maculée. 1. D. H. maculée, mâle. 1. —— 1. à. fem. 2. bd. H. testacée , mâle. 2. —— 2. &. fem. ds H. céphalotte. 5. NOM EAMNC TRS CT PRIE MMDE PARIS E AI 1. a. Antennes grossies de la Cistèle cervine. 1. 6. Parties de la bouche de la même. 2.4. GC. Ceryine. I. 3. a. C. léphéroïde. 3. 4. a. C. céramboïde. 2, — 4. b. dessous. 6. a. C. ruficolle. 4. 6. a. C. sulphureuse. 85. 7. a. C. morio. 8. — 7. b. grossie. 8. a. C. coxale. 9. — 8. b. grossie. — 8. c. patte grossie id. 9. a. C. rugueuse. 14. — 9. b. grossie. 10. a. C. pâle. 7. — 10. b. grossie. 11. a. C. ovale. 12.— 11. . grossie. 12. a. C. pygmée. 10. — 12. 0. grossie. 193. &. C. murime: 6. 14. a. C. brune, 13. — 14. b. grossie. 15. a. C. tenelle. 11. Pr nic ne TT: 16. a. C. âtre. 15. —— 16. B. dessous. 17. a. C. variable. 16. — 17. &. grossie. 18. a. C. bleuâtre. 17. — 18. 5. dessous. 19. 4. C. fémorale. 18. — 19. 8. dessous. 20. C. oblongue. 19. 21. a. C. flavipède, 20.— 21. b. grossie. Ne. 5 D IR ANR EURCE PET à NC ne LI. 1. a. D. du Bolet. 1. Antennes et parties de la bouche grossies. 1. 4. D. du Bolet grossie. 2. a. D. tachetée. 2. — 2.6. grossie. 3. a. D. hideuse, mâle. 3. — 3. b. grossie. — 3. c. femelle. — 3. d. grossie. 4. a. D. bicorne, 4. — 4. b. grossie. 5. a. D. cornue. 5.— 5. b. grossie. 6. a. D. bituberculée. 6. — 6. b. grossie, XV) Figure Figure Figure No NC MO PI ANT ERMEM PET ANNIC AU EURE 1. a. O. gris et parties de la bouche grossies. 1. 2. O. velu. 2. 9: O. soyeux. 3. 4. O. rugueux. 4. Do O. sabuleux. 5. 6. a. O. bossu. 6. — 6. b. grossi. 7. O. arénaire. 7. 8. a. O. lisse. 8. — 8. 8. grossi. 9. O. réticulé. 9. to. a. O. tibial. 10.— 10. b. grossi. 11. a. O. agaricicole. 11.— 11. D. grossi. 12. a. O. nain. 12. — 12. 4. grossi. No. 57. TIÉCNOÉIB RISOËEN ASP Tr alu cine A. A. Parties de la bouche et pattes grossies du Ténébrion de la farine. 1. T. serré. 1. 2. FcOrnUu- 2. 9: He NStrie 4e 4. T. brillant. 5. 0 TL ivert. 6. 6. T. quadrimaculé. 7. 7. T. céramboïde. 8. 8. TJ uri- 9: 9. T. spondyloïde. 10 si 10. T. saperdoïde. 11. AT. T. élatéroïde. 12. 12. 0. T. de la farine 13. 219: T. culinaire. 14. PhrtanN:CHHI Er DT 14. T. chagriné. 15. ù TO T. varioleux. 16. 16. Htvarie-tr7e 17. T. plane. 18. 18. be déprimé. 19, 19. Hesse 20. 20. T. sanguinipède. 2r. 21 T. raccourci. 22. 22 T. fémoral. 23. 23, Figure b D er D SH © (SMILE ANT “2 GATE Yi) obscur. 24. — 23, b. grossi. ferrugineux. 25. — 24. b. grossi. pâle. 26. nègre. 2.— 26. b. var. No 57 GS SRE RR ER ON PO AE PE SNPUT VAN, ChHRENIT: Figure 1. a. Parties de la bouche et pattes grossies du Serropalpe 14 . D Figuré 1. e Figure © SN QUE UP » caraboïde. S. caraboïde. 1. . a. S. varié. 2.— 2. b. grossi. Ns. 58 HÉLOPS Pr ax curl. a. Parties de la bouche de l’Hélops lanipède — 1. D. pattes grossies. 5. H. lanipède. 1. H: rayé. 2: H. bordé. 3. He. strict H. émeraude. 5. H. cuivreux. 6. H. bronzé. 7. H. luride. 8. H. améthiste. 0. PL AUNCCIR RU ICE H. bicolor. 10. H. rufipède. 11. H. nébuleux. 12. H. ondé. 13. H, fascié. 14. HNceimt.119: H. équestre. 16. H. longipède. 17. H. chalibé. 16. Horaire. 10: H. dentipède. 20. H. glabre. 21. B. H. brun. 22. — 13. a. grossi. H. spinipède. 25. H. bleu. 24. INC MN GO PTE EEE OTRE SSL T NAN CNENENNE Figure 1. a. Parties de la bouche et antennes grossies de la Pimélie Tome III, muricate. Figure 1. b. P. muricate. 10. 2, P. hirtipède. 19. 9e P. longipède. 20. À. P. muricate. var. 10. 5. 6. P. gibbeuse. 12.— 5. à. id. vue de côté. 6. P. brune. ‘16. D I 7. P. sénégalienne. 7. 8. P. collaire. 31. 9. P. réfléchie. 34. 10. P. hispide. 17. 11. P. striée. 2. 12. P. hispide. var. 17. PÉTAEN EC HN E IUT Figure 13. P. glabre. 26. 14. P. chagrinée. 6. 10: Scaure strié. 2. 16. P'Ysrosse. 15: 17. P. couronnée. 1. 18. Scaure triste. 1. 19. a. P. ciliée. 35. — 19. b. dessous. 20. Perrayée. 30: 21 P: petite. 40. 22 P. unicolore. 3. 23. P. anguleuse. 15. 24. P. bossue. 5. PÉTPAMNICERSE UOTE scabriuscule. 25. Figure 25. 1 26. P. renflée. 4. 27. P. globulaire. 24. 28. a. P. variable. 39.— 28. b. var. 29. Pistriatule-N27 30. P. ovale. 23. O1 P. tachetée. 38. 32. P. échinée. 37. 33. P. silphoïde. 29. 34. P. obscure. 28. 95: P. épineuse. 52. 36. P. acuminée. 33. Figure F igure Figure Figure Figure P'ÉTAASNeCRERE NE 2 P. séricée. 8. 2. P. variolaire. 0. GE P. chrysoméloïde. 14. 4. P. lisse. 18. (De P. sulcate. 21. 6. P. aranipède. 22. 7. P. barbue. 56. 8. P. rugueuse. 11. No GS MP ACPIS PETER CHE de Bulissenre 2. a. Parties de la bouche du Blaps mucroné. 2, à. B. mucroncé. 2. de B. strié. 3. 4. B. excave. 4. 52 B. crénelé. 5. 6. B. buprestoïde. 6. 7. B. allongé. 7. 8. B. gemellé. 8. NON CLOS ORPI D ETES PATATE ChEHGE MIT 1. a. Parties grossies de la bouche de la Sépidie tricuspidée. 1. à. S, tricuspidée. 1. 2. a. S. variée. 2. ——2. D, 1d. vue de côté. de S. cristée, vue de côté. 5. 4. a. S. réticulée. 4. — 4. b. id, dessous, 5, S. rugueuse. 5. 6. S. rayée. 6. PRETAENIC HR Te 4. c. S. réticulée. var. 4. 7 S. allongée. 7. No 062. CSLCLAS TR RO MPETTAMNUC EE NI: 1. a. S. triste. 1. — 1. D. dessous. 2. S. strié. 2. 3. a. Parties de la bouche du Scaure noir. Pt Chnoiri er 4. S. ovale. 4. No. 44 ÉRODIE Prawncues IL 1. a. E, testutinaire. 1, — 1. #, dessous. XX : Figure 2. a. Parties de la bouche de l’Erodie bilinéé. 2. b. E. bilinéé. 2. — 2. c. dessous. 3 E. bossu. 3. 4 E. lisse. 4. 5. a. E. trilinéé. 5. —5, &. grossi. 6. a. E. quadrilinéé. 6. — 6. 6. grossi. 7. a. E. pointillé. 7. — 7. b. grossi. N NCA MORIN E LIL RE NP PE ET ENNCUR EE . Bouche de la Mordelle à pointe. . M. à pointe. 1.— 1. c. grossie. . M. fasciée. 2. — 2. b. grossie. . M. à douze points. 3. — 5. b. grossie. —3. c. dessous — 3. d. grossi. 4. M. huit points. 4. 5. a. M. abdominale. 5. —5. &. grossie. 6. a. M. frontale. 6. — 6. b. grossi. — 6. c. devant de la tête de la même. Figure R à SAR . M. humerale. 7. — 7. 4. grossie. . M. latérale. 8. — 8. à. grossie. . M. ruficolle. 9. — 9. 4. grossie. . M. thoracique. 10. — 10. 4. grossie. NON GS CR TE PIC PE ETES ONRIPEROPEETNANENNICUENE TE Figure 1. a. Antennes du Ripiphore musciforme. 1.10-R-Wmusciforme, male. (1-1. c 21081. 1. 2. fem. 1.6 grossie. 2. a. Parties de la bouche du Ripiphore flabellé, 2. b. R. flabellé. 2.— 2. c. dessous. 9: R. bicolor. 3. 4. a. R. bimaculé. 4. — 4. b. dessous. À 5. a. R. bordé. 5.—5. b. grossi. 6. R. six-taches. 6. 7. R. paradoxe. 7. 8. a. R. mi-partie. 8. —8. à. grossi. Fin de l'Explication des Planches du Tome III. LE Te Ü D R O A TNA E PAGE D M CO troisième volume a été imprimé, en grande partie, dans les tems les plus orageux de la révolution. La plupart des épreuves n’ont pu être cor- rigées par l’auteur , souvent absent. Plusieurs genres même ont été imprimés, en son absence , sur des manuscrits qu’il n’avoit pu revoir. C’est au concours de ces circonstances que l’on doit attribuer le grand nombre de fautes qui se trouvent dans ce volume. Carases. Aux corrections déja indiquées à la fin du texte de ce genre, pag. 116 , il faut ajouter les suivantes : pag. 13. au commencement de la ligne première, ajoutez 1. LA LED ON NRA LICE I Bas pag. 14. lig. 20. au commencement de la ligne, ajoutez 3. pag. 34. lig. 1. espagnol. lis. doré. peg. 38. lig. 10. Apterus hirtus ater. lis. Apterus, hirtus, ater. pag. 49. lig. 1.M55. lis. 52. bis: 15-54 is253 pag. 50. lis. 1. 55. lis. 54. bis %22-2564108 "55 pag. 51. lis. 6. est, /lis.\et. Ib. M6. 9.57. lis. 56. Ib; lis. 26.150: lis. 57. pag. 52. lig. 15. 59. lis. 58. pag. 53. lig. 2. 6o. lis. 50. Ib. lig. 14. 61. lis. 60. Ib. lis. 29. 62. lis. 61. pag. 54. lig. 20. 63. lis. 62. pas. 55. lig. 4. 64. lis. 63. Ib. lig. 20. 65. lis. 64. pag. 66. lis. 1. 66. lis. 65. ig. 19. 67. lis. 66. pag. 69. lig. 25. stiatis. lis. striatis. pag. 86. lig. 2. testacea. lis. testaceæ. On a omis la description de la fig. 110. a. 6. PI. ro. Elle sera donnée au Supplément. Erorsore. pag. 8. lig, 18. après pag. 1628. ajoutez n°. 2. Tome III. £ Xx1) HyprOPHILE. pag. DyrTrque. STAPHILIN. pag. pag. pag. Pas: AE pag: p£e pag: 8. colonne latine. lig. 13. Mandibulæ. lis. Maxillæ. Ib. lig. 12. /ucinia, lis. lacinia, 5. lig. 1. franche. lis. frange. 7. lig. 5. des. lis. de. 10. lig. 19. marginale. lis. marginal. Ib Mis.20 2.0 -1c.1228 6 ls Fe 0 Mic rs 11. lig. 26. ferrugineum , fronte ; lis. ferrugineum ; fronte , 21. lig. 5. stictitus. lis. sticticus. 24. lig. 2, ajoutez : On a représenté ces élytres séparé- ment de l’insecte , pour mieux faire voir les points vitrés. 26. lig. 11. minutisso. lis. minutissimo. Ib. lig. 19. avec tâche. lis. avec une tache. . 27. lig. 20. fig. 5o. lis. fig. 49. 29. lig. 27. bipunctulati. lis. bipunctati. 31. lig. 16. janne. lis. jaune. 32. lig. 12. ajoutez lépide. Ib. lig. 15. ajoutez 51. a. b. Ib. lig. 29. fig. 49. lis. fig. 50. . 33. lig. 23. connexior. lis. convexior. 34. lis. 14. fig. 43. lis. fig. 44. 35. lig. 8. fulvs. lis. fulvus. Ib. lig. antépénultième. fig. 44. lis. fig. 43. 38. li. 23. fig. 51. lis. p.52: Nota. On a omis la description de l'espèce Dytique , repré- J S p ya ua Ua Ug Ua Ua Ua Ua Uq üa ua sentée sur la PI. I. des Hydrophiles, fig. 3. & e. (Voy. pag. 16. des Hydrophiles.) Elle sera donnée au Supplément. 22. antièrement. lis. entièrement. 8. 17. extérieurs. lis. extérieures. 7. lig. avant dernière. hirtusus. lis. hirsutus. . 8. Monag. lis. Monogr. 14. lis. 6. ScHanx. lis. ScHRANK. 15. lig. 23. même faute. 16. lig. 15. nubulosum, lis. nebulosum. 19. lig. 28. fulgide. lis. brillant. 35. lis. 18. à côte. lis. à côtes. 36. lig. 28. fuscente. lis. fuscescente. 37. lig. 12. extrossum. lis. extrorsum, xxiij PÉDÈRE. pag. 4. lig. dernière. Scep. lis. Scor. pag. 5. lig. 19. præcedenti. lis. præcedentis. Ib. Le 27. ajoutez c. d. Mzszoé. passr chie@ro Pl rois Pl rie tra. pag. 4. colonne franc. et lat. lig. 3. moliniformes. lis. mo- niliformes. pass 60 eu fo. 4 a D set) 40 D NetMPIPE fig. 4. c. Ib. lis. 24. proscarabeï. lis. proscarabeo. Ib. lig. dernière. Pl. 1. fig. 51. à. 8. lis. PL 2. fig. 6. CNE pag. 7. lig. 15. proscarabei. lis. proscarabeo. pag. 6. lis, 1. moliniformibus. lis. moniliformibus. CaxTuarine, pag. 1. lig. 24. du Mylabre , de la chicorée. lis. du Mylabre de la chicorée. pag. 4. lis. 5. ou la Chichorée. lis. de la chicorée. pag. 7. lis. dernière. fig. to. lis. fig. 11. DO lis To te tit shot ao: PES 5 pag. 9. lig. 12° Cath. lis. Canth. Ib. lig. avant dernière. fig. 13. lis. fig, 14 pag. 10. lig. , sinnuata. lis. sinuata. Ib. ro HET NO NS ES: Ib. lig. 27. a lis. ferrugineis. pag. 12. lis. 9. fig. 1 lis Php ue pag. 13. lis. 2. cineris. lis. cinereis. pag. 14. lis. 12. rufus. lis. nigris. Ib. lig. 22. ajoutez 20. pag. 15. lis. 7. festina. lis. festiva. Ib bp lis her: pag. 16. lig. 3, toto. lis. tota. pag. 17. lis. 10. ajoutez 19. hi Ib, lig. 28. ater. lis. afer. pag. 18. lig. 1. atre. lis. noire. 1h rs 23- ho ro. lis/He., 18. Ib. lig. 26. os lis. magnitudine. pag. 19. lig. 10. fig. 20. lis. fig. 22. Myzagre. pag. 1. lig. 13. moliniformes. lis. moniliformes. pag. 3. colonne franc. lig. 3. même faute. CHA À : à ï pag. 4. lig. 8. antennis , apice. Ôtez la virgule. XXIV CErocoME. Lacrre. OEDEMERE. pas: pag. 4. Lg. Ib. lis. fig. 7. lig. Ib. lis. Ib. lis. 8. lis. Ib. lis. 13. clevatis. lis, clavatis. 26Pl Tree etc lis PP EEE te 1er bles 10. à. 11.COaCtata. lis. COarCtata,, 25. clevatis. lis. clavatis. antépénult. même faute. 9. décrits. lis. décrites. 22, ponctuez ainsi: M. nigro-sericea, duabus maculis oblongis elytrorum basi, fasciisque etc. 9. lig. 11e lig. Ib. lig. 14. lis. Senlis Ib. lio. 14. marginale. lis. marginal. 10. convénité. lis. convexité. 16. inutroque. lis. in utroque. COPINE ie Bros PIE he. a0 20: 10. Moloe. lis. Méloé. 21. Sehreber. lis. Schreber. 22. Sehreberi. lis. Schreberi. 26. même faute. 27. intentia. lis. nitentia. 13. viridi. lis. viride. 10. Littus. lis. Tillus. 11. OEdemera. lis. AEdemera. 3. col. fr. et lat. moliniformes. lis. moniliformes. NS Aie TS eee 14-092 a Nb-rc NUS he-tl.14 02. . 24. ajoutez c. d. 2 et 3. d’un bleu foncé. lis. d’un brun bleuâtre. 30. nous les a cité. lis. nous a cités. . 31. Entomologica. lis. Entomologicum. . 14. lineatra. lis. lineata. 18. (ædem livida ) lis. (ædemera livida ). . 13. AEdemera. lis. AEdemeræ. . 14. lavis. lis. lævis. . 15. pontuez ainsi : Femora postica , incrassata ; pedes nigro-cerulei, tarsis nigris. Ib. lis. Ib. lig. 8. lig. Ib. lis. 9. lig. Ib. lig. 22. blanc. lis. bleu. 30. rayée. lis. rubannée. 6. elongatæ. lis. podagrariæ. 30: vitta. lis. vittatæ. 15. æd. lividæ. lis. ædemeræ lividæ. 16. clytra. lis. elytra. Noroxes. APALE, Pas: D£S: pas o 19. XXV . 27. ajoutez d. antépénult. attennatis. lis: attenuatis. . 4. attennate. lis. attenuata. . 5. ajoutez d. =] * de ) Hoi e. bd ua 09 o "ua ë Le 23. pointes enfoncées. lis. points enfoncés. - lig..20. he.n14" a D cis. fs 17. 2. BCE . obscure. lis. obscur. HO Me NTSC 4 MIb-no amas ere cree ’ 5 . après petite , mettez et. . Ib. ou. lis. est. . lig. 8. ajoutez d. . lis. 18. Tarsibus. lis. Tarsis. . lig. 22. les tarses sont testacées. lis. sont noirs. Mie 177 0icd ENS. TAG. D. Ce Gite. f . lis. 10. obscure. lis. obscur. . lis. antépénult. 13. lis. 16. . Ib. bronzée. lis. flavipède. pénult. aenea. lis. Jlavipes. + 10%.) 0. lis. 16. . 2. nigras. lis. nigra. Ds fol a © ua Ua Si 6 er 12-1115 ed: 2: md Lie . Ua ua . 4. cerulea. lis. ceruleæ. 9. enfoncées. lis. enfoncés. 10. testacés. lis. testacées. 16. suturaque, late. lis. suturaque lata. . 20. à la phrase après testacea, substituez celle-ci : bi er md . mie . da Ua va va Apice margineque nigris. Color niger marginis basim elytrorum haud attinoit. . Hg. 25. noir. lis. noirs. lise antépénult. ajoutez c. d. . Dig. 1. simplicis. lis. simplici. lig. 2. abdonimis. lis. abdominis. . lig. 7. les deux postérieures sont composées. lis. les tarses des deux postérieures sont composés. col. lat. lig. 5. avant primo, ajoutez ariiculo. Ib. lis, 7. brevissime. lis. brevissimum. . lig. 17. noir. lis. jaune. . lig. 1. dimidio. lis. dimidü. 3. col. lat. lis. 5. avant primo. lis. articulo. Tome IIT, 8 XXV] PyRrOCHRE. Horre. CIsTÈLE. DraArÈre. OPATRE. TÉNÉBRION. Pas: 4. Ib. lis. 3. quadriarticulatae. lis. quadriarticulati. 5: Mig-W3./ ajoutez Pl. 1.5. 2° 70. Ib. lig. 10. dimidio. lis. dimidii. Ib. lig. 23. ajoutez PI. 1. fig. 3. Ib. lig. antépénult. apice fulvum. lis. apice fulvo. . col. lat. lig. 4. avant primus , ajoutez articulus. ‘Us-rr- Il lis Elle: 3 À 3. col. lat. lig. avant dernière. oovato. lis. ovato. 4. lig. 19. triées. lis. strices. 5. lis. 11. zzollitor. lis. molitor. 6. lig. 22. à la place de la phrase latine mettez celle-ci: C. rufa, coxis anticis longioribus. Ib. lig. 24. au lieu de antices quadriparticulati. mettez: coxæ anteriores longitudine femorum. 9. lig. 27. marginis. lis. marginibus. 10. lig. 8. supprimez à peine. Ib. lig. 17. Antenæ. lis. Antennæ. Ib. lis. avant dernière. fig. a. b. lis. fig. 9. a. 6. . lig. 3. supprimez c.  5 ip.17-aleve. lis. ve: 1. lig. 18. Sepedies. lis. Sépidies. . 21. grisei. lis. griseo. 6. lig. 12. marginatus. lis. emarginatus. Ib. lig. 13. papillosà. In medio. corpus , etc. lis. papil- losâ in medio. Corpus, etc. Ib. lis-#22- f9. 4 ls. fs: 5° pag. 7- lig. 19. 7. lis. 6. pag. 8 et 9. au titre No. 57. lis, No. 56. pag. 9. lig. 2. après PI. ajoutez 1. pag. 1. lig. 13. Sepedies. lis. Sépidies. pag. 2. lig. 28. vers. lis. ver. pag. 4. col. lat. lig. 16. guadriarticulatae. lis. quadriarticulati. pag. 10. lig. 2. ajoutez PI. 1. fig. 8. pag. 12. lig. 2. fig. 12. à. 6. c. lis. fig. 12. B. pag. 13. lig. 18. fig. 24. lis. fig. 14. La même faute est sur la planche. pag. 19. lig. 18. fig. 109. lis. fig. 18. La même faute est sur la planche. À l’espèce suivante , on a mis sur la planche 19 bis, au lieu de 19. SERROPALPE. Hézors. PrnÉLIE, Fe p ue ga Ua va Le) D JE Su all XX Vi} lis. 1. Spect. lis. Spec. . 14 et 16. fusca. lis. fuscus. 3. sequenti , adhuc. ôtez la virgule. - 19. après d. ajoutez e. f. antépénult. après antérieures, mettez (e. e.) . avant dernière , après postérieures, mettez ( £.f.) col. lat. lig. 20. zriangulari, internè acuti. is. trian- gularibus, internè acuiis. . Ib. lig. 21. secuderiformes. lis. securiformes. col. franc. lig. 22. sécuderiforme. lis. sécuriforme. . Lg. 7. avant subbifido , mettez elytris. . lig. 21. avant Mant. mettez Tenebrio luridus. Ib. après pag. mettez 211. n°. 6. lis. 5. thorax. lis. thorace. . lig. 4 H. nigra. lis. H. niger. . lis. 17. Mant. lis. Mem. lis. 19. arquatis. lis. arcuatis. lis. 21. arquata. lis. arcuata ; . Ib. carinatis ; lis. carinatis, lig. 5. transuder. lis. transsuder. lis. 10. Sépédies. lis. Sépidies. lig. 1. effacez laterali. . lig. 9. chacunes. lis. chacune. lig. 30. les. lis. le. lis. 19. Bothuizen. lis. Hothuizen. e. lig. 14. après page, mettez 208. n°. 9. g. 15. séricée. lis. soyeuse. ; g. 20. sericeiï. lis. sericea. ï Ib. scabri. lis. scabra. isor: tuberculorum minorum. lis, tubercula minora, . lig. 9. rigosus. lis. rugosus. lis. 10. inæqualis, majores. lis. inæqualibus majo- ribus (sans virgule ). lig. 11. minores. lis. minoribus. . lig. 20. Il. lis. Elle. Hrt26 he rte. ANS. Hrtere a Nb et: . Lis. 25. Pl.,34 fig. 1. lis. PI. 4. fs. 8, . lig. antépénult. scabri. lis. scabra. . lig. 8. bossue. lis. gibbeuse. lig. 15. rugosis. lis. rugosa. XX Vi) pag. 12. lig. 0. lateralibus. lis. lateribuss. + Ib. lis. 2% fige2. lis. fig. 3. £ pag. 14. lis. 4: Fusco-Testacea. lis. Fusco-testacea. Ib. lig. 6. sub. lis. ferè. pag. 17. lis. 20. anis elytris. ajoutez lineis. Das. 106-1ie."6 fs. 3. lis: fig. 30. pas. LE lis. ME lis. Ti pag. 23. IH 7. à la fin de la ligne , ajoutez 2006. 7 Ib. lig. 10. minori. lis. RS bee pag. 24. lis. 7. Frôsk. lis. Forsx. Ib. lig. antépénult. Elatra. lis. Elytra. pag. 25. lig. 5. un plus. lis. un peu plus. Ib. le 12. spinosis. lis. spinoso. pag. 26. Lig. 9. intrà emarginaturum. lis. in incisuram, Ib. lis. dernière. fig. 6. lis. fig. 7. pag. 27. lig. 3. marginatis, ciliatis , lis. marginato, ciliato; Ib. lig. 5. præccdentium. lis. præcedentibus. 1b 920 pas. 919-1l1s. 917. Ib. Ib. pag. — lis. pag. 208. n°. 11. Ib. lis. 24. in media. lis. in medio. pag. 28. lig. 15. pag. — lis. pag. 209. n°. 19. Ib. lig. 17. après Syst. Nat..mettez ed. Gu. pag. 29. lig. antépénult. pag. —lis. pag. 209:# n°. (17: BLaps, pag. 8. lig. 13. griseo fusca. lis. griseo-fusca. pag. 10. lig. 2. gemineis, lis. geminis. SÉPIDIE. pag. 6. lig. 26. cinereo villosa. lis. cinereo-villosa. SCAURE. pag. 3. colonne lat. lis. 4. wltimo que. lis. ultimoque. pag. 6. lig. 23. striato punctata. lis. striato-punctata. Eronre. pag. 3. colonne lat. lis. 5. wltimus. lis. ultimis. Morperze. pag. 2. lis. 24. l’anté pénultième. lis. l’antépénultième. Riprpore. pag. 6. lig. 22. après elytrorum, mettez une virgule. Explication pag. ix. lig. 2. retranchez mâle. des planches. Ib. Ib. 46.-c. fem. lis. 46. c: var. pag. x. lig. 4. de la PI. IV. 35. a. 8. est variété, et 35. c. d. l’espèce. pag. xuj. lig. 4. du n°: 45. Shreber. lis. Schreber. pag. xviij. lig. 10. de la PI. III. P. obscure. ajoutez grossie. Fin de l’Errata du Tome III. + A 4 PTE ” > # de # FE | a