m ^orj rwiy araciaix ^a pati)ià dcô cuuix ^ „ ffof;. 5ci4XT.^V* ESSAI dh; FLORE ROMANDE Contribution à l'étude de la Flore fri:)ourgeoise et romande. ESSAI DE FLORE ROMANDE C.LOSSAIIU': KOMAM) !• RmOURfJKOIS CONTENANT ! LK NOM l'ATOIS DES FLEURS, LE NOM MOTANIQUE (SUIVANT LA FLORE ANALYTIQUE DE LA SULSSE PAR A. (ÎREMLI, TRAD. VETTER, AVEC RENVOI AUX FAMILLES ET AUX GENRES,) l'ÉTVMOLOOIE, OUELOl ES-UNES DES PROPRIÉTÉS DES PLANTES, LES ISACES SUPERSTITIEUX QUI s'y RATTACHENT Hubert P. C. Savoy, MA*t>*s 1899. \i. Florr (/('.< ('iirir<)ii.< ilc /'(iris, pai- Gaston et Boniiier : Kl. Houillet, Dictionnaire (les S(àeiiC('s. I5i'. B()i(r'/(icnoii(/. h's.->((.i riiir la Flore du riintoii de Frl- hoiir;/. Manuscrit I. 799 de la Bibliothèque cantonale. Quel- ques noms patois y sont notés entre parenthèses, (patois de Ch.) C]j». M((iii(srrit<\\ie nous a tiansinis M. F. C<(.<(ella, R. Curé de Roniont. Cecahiei' contient des noms patois nombreux, nou« l'avons consulté avec beaucoup de fruit, (patois de la Haute (t ru y ère. C]li. 3/. C/ir/iKK.r, ancien curé-doyen de Vuadeus. Flore ptdoific, manuscrit. 11 ne subsiste qu'un cahier du travail de M. Chenaux (lettres A. B. C), conservé à Bulle. Le caractère gai et original que M. Chenaux donnait à ses écrits nous fait regretter vivement que le travail soit resté inachevé. Le premier cahier s'ouvre par cet avertissement. Etes-vous Gruérien ? — Non. — F'ermez ce recueil, vous n'y entendrez rien. Nous avons pu forcer la consigne, grâce à l'obligeance de M. Alex. R. curé de Bulle. 1>. Dar(iiii('s,?(.nc\Qn curé de Charmey. Nutice sur les eertus (les filantes les plus ttsit(''es. M. L. Remy, à Bulle, qui pos- sède ce travail manuscrit, nous l'a fait connaître, et l'a aima- blement mis à notre disposition, (patois de Charmey). I^. M. Le Maoùt et Due. Flore. AI. M. Michel, ancien professeur à l'Ecole Latine de Châtel- St-Denis, Mons. le Professeur Chillier a eu la bonté de nous confier le manuscrit si intéressant de M. Michel, (patois de la Veveyse.) It. M. Raffienx, à Fribourg. Nous avons fait plus d'une fois appel à ses connaissances de notre flore romande. La publication de notre Essai de Flore Romande était commencée depuis un mois lorsque M. le D'' Wilczek, profes- seur de botanique à l'Université de Lausanne, nous a fait connaître et a eu l'aimable obligeance de mettre à notre dis- position deux ouvrages qui contiennent de précieux rensei- gnements poui' le sujet qui nous occupe. — 8 — C'est d'abord le Cafalof/ue dcx plante.-^ i:a.lia, (oua^blia) S. M. Ca. (du latin r<,hihi/r.) Voi/ah/ia, V. Vidljln, Sav. La clématite est irritante, ses jeunes pousses sont mangées en salade. WaMjlia, ce seul mot ai)peUe un sourire sous bien de jeunes et de vieilles moustaches. Plusieurs, remontant aux premiers anneaux de la ciiaine de leurs années, se souviennent du temps où il fallait garder les troupeaux. Près du feu pétillant les heures d'automne passaient rapides. Les rameaux desséchés de la clématite servaient aux premiers exploits des fumeurs no- vices. Un rire joyeux accompagnait le léger nuage qui montait en spirale et se dissipait dans l'air. Les mendiants y avaient autrefois recours pour s'excorier les jambes et attirer ainsi la commiséiation, d'où lui est venu le nom d'/ici-ln' (ni.r i/kchj-. (oniparard cni-cii les nAards à hi rcla. Lc-i supins ()i-(/()/liiu/s à ht ckoIjIk/ dcbihi. Je comparais ainsi les hameaux à la \ ille, Les sapins orgueilleux à la clématite débile. (1° Eglogue de Virgile, traduite par Python). îi. Ati*aj*i*iie alpiiia L. (Nom donné par Théophraste à une esi)èee de clématite L. M.) Clà/iKitite des Alpes. Ralla wa'hlia. Wa'blia «ly jjai'dinioi*. Arbrisseau d'ornement. La Heur a des pétales plus grands que ceux de la clématite blanciie, c|ui se rencontre partout dans les haies. 3. Tlia]i<*(i'iiiii iKiiiih'mifoliiini I^. /'if/diiKi/i à Iciiillc il'duciilit' (Colombiiio |ilnm;u-ée.) l*<'g-ii«'llî» «lô hou. (Peiuiie des bois). ^. Aii<»nioii«' ll(']>ati<'a L. 'j-jvj.;ç, veut, la plante diinnc sa lleui' à la saison du \eiil. ■^77!zp, foie, les l'euilles rappellent la tonne du foie. A/u'iDone iH'pdfiq/ic. Hépatique trilobée. Heibe de la Tri- nité. Aiiiiinona à fou' ^li' It'i'i'i. lirha ((01/ /(''(/:■(> T. ('a. (Heibe du foie). (j((cc!lftta \1 . V. Selon la fable l'anémone serait née du sang d'Adonis et des larmes de Vénus, D. A. A. ii(Mii4>i*<»sa L. An(''inoii(' si/lcic. Cu«*u l>atha" Ca. Mci-lii Br. c((c(i, du latin c(i(yil((.-^. Ainiin()na de hot^aUct S. A(iùm(jn(' V. (Montreux.) » rossctta S. Bi^^oltcttd V. A. alpiiia L. Aii(''m()i((' (les Alpes. Coniala R. Pei r/i C'a V. (Alpes. j T;nmorheiia Br. (Herbe du cliamois). ('(irliiKi C((. Ami- moue V. (Monti'cux.) A. PiiLsatilla L. Anémone palsatiile A. C. Pulsatille. Coquelourde. Coque- rette. Herbe du vent. Xitlia de l'ouôza M. (Tète d'yeuse). Teta de lonaise V. ^. Adonis aiituiiiiialîs L. (Adonis, ce nom fait allusion au chasseur Adonis tué par un sanglier et changé en fleur par Vénus. L. M.) Adonide d'automne. Goutte de sang. Gota de ehan Ca. (Goutte de sang). S. llaiiuiic'ulus Hiiitaiis Laiii. R((n(( , grenouille, les renoncules prospèient sur la terre ferme et dans l'eau, elle paraissent aini«i participera la vie amphi- bie des grenouilles. Renoncule flottante T. C. - 12 — KllKMlt'da i L. Reiionriilt' de (jlm-icr. ('aralline. Ei'ba de r<'Mi<\vla M. Ca. Chi-Uiki. V. ((^l'nionts). Evhn (le l'Ktdihi V. (Alpes.) H. a<*<>iiitit'olius L. Rc/iOiiciilc à f'/l. irui-niiit . Bniidiii (l'iiriiciit. Merlà Ca, du latin mci-iilat^t . Mci-lnd V. (Hex.j Mcrhi hlaii.-itc. (Sav.) II. alpt»sti«îs L. Renoncule al périt re. Clliau d«' ])iii>4» M. (Fleui' de beurre). F.i-Iki à bai-o. Flliiii (le In'iru. ^^ U. Thoia L. ReiKjncf/le Th()r<(. Bassenot V. (quelquefois fois Cabaret.) H. Flaiiiiniila L. Renoncule Fhtnmielte C R. Flamme, — Petite douve, (cette plante est d a nue it use pour les bestiaux B.) Boton d'oa t\i- inart't. (Bouton d'or des marais). K. ac'i'is L. Renoncule ((cre T. C. Patte de loup. Ijîjetta M. Libelle Br. Bor('''/i-o/i, Ca. hossa dé bn Ca. Bcha, hebet. Sav. i:} H. iH'peiis I.. Ui'iiiinriih- indiitiiite. Bas; /Kiu, M. Pi p", Ca. (Pied de coq.) l'i à pan, (' pli . \ \\. .s<*<'l*'i'atii.s L. lii'iioiiriili' .«•r/r/'i(ft'. iài'<'nolilli4'l(;i V. (Petite grenouille.) K. l>iill)<»siis L. Jii'iiDiirnli' hii/lii'ii.llîus eiii'opiiHis !.. Allemand Trolllilume. la fleur roulante, de troHun,, rouler, num trollen nohis est orbein rolcere. Gesner. Trnlle d'Europe. Boule d'or. — 14 — Erba à l>oi>ho M. Botolllc. Dec. » «!<' iiièy«lzo M. (Herbe de médecin). Boton rion, Ch., boUloii M. Boton d'oa. Ca. R. (Bouton d'or.) Boton (le M(f^o. V. Merla .^rlôna. Sav. On en fait des guirlandes pour orner les croix des champs, lors des processions des Rogations. Ch. 1 S Hellc'hoiMis nî^ei» L. {y.ioir,t, j'arrache, [iof^ù, nourriture, poison ; B. Ellébore noir. Rose de Noël. Herba à la brotichd. V. Roujja de tzalniidt't. (Rose de Noël), (mot à mot : rose des calendes). H. l*al. (îants de Notre-Dame. Aiglantine. Colomhine. Herbe do lion. firaiil «lô X<»iillii*a l>4»iia, M. Gant de N. Dame. Quinterrct, tienterret, M. De 'jdiiitii.-i, cinq pétales à éperon. Gant. V. Qiiiiitervcn. V. (Bex.) 'JWhfissac. (Montreux.) V. On lui attribuait la propriété admirable de rendre la vue perçante comme celle de l'aige L. M. A. alpiiia L. Ancolic (le inoii/df/zic Quiiit<'i'i*«'t i'l|>hiiiiiiiii l'iatuiii L. (îù'A-j, dauphin ; éperon en queue de dauphin B. DcKp/iiiiclIc rlerrc. Rèy à la g-i'itïît, M. Br. C:i. (Racine à la griffe.) Rn^a pcrl(( (Morat) V. La décoction delà racine est employée conti'e les poux du bétail, Ca. I). Consolida L. Dauphiiicllc CotiaoïKle. Pied d'alouette des champs. (Irri- tante et vermifuge, B.) Pi . Ajacîs L. Daiip/tinc/le. Pied d'alouette. Dauphinelle d'Ajax, (vermi- fuge.) Rysta pei'la, M. (Reste perle.) 1 S. Ac'oiiituiii Xapellus L. à/.rjrri, rocher, plante qui grandit sur rocher, B. Aconit Napc'l (bleu.) Tue-chien. (Très vénéneuse, sudoriflque : les jeunes pousses deviennent comestibles par la cuisson, B.) Cappa aou niouèyiiot, M. (Cape de moine.) Bottiet à la Vifvdze. (Bouquet de la Vierge.) Tout^o, Ca. (du latin toxicitm.) Tout;o lileu. Pci/, Br. Chabot de Nouthra Doua, Ca. B. (Sabot de N. Dame.) Piouia, picoiita. V. — k; — Les médecins seuls [)eavent se sei-vir de ce dangereux poison. Par ordonnance de Police Sanitaiie du canton de Fribourg, sous la date du 2 janvier 1852, les collecteurs de plantes ne peuvent vendre Vdi-ninl ii((/ir/ qu'aux pharmaciens, Ch. Selon les poètes, l'acoiiir, naquit de l'écume de Cerbère» lorsque Hercule lui étieignit fortement le gosier, et l'arracha des enfers. A. A î»i*î<'i»:itiini L. A. Caiiiiiiai'uiii .lacq. Araiiil rarit'. C]:i|)|>;) au iii4»ïii4», Y. A. I..\ (Mtetoiiuiii L. 'j.'jy.rjr , loup : y-ivj',), tuer. Aconit tKc-loitp. (Plante vénéneuse et très dangereuse.) Toiitzo flKono, M. Ch. Torit;o. V. (Pays d'Enhaut.) On lui donne le nom de tue-loup, parce que autrefois, avant l'invention des armes à feu, on mélangeait le sue de cette plan- te dans les appâts destinés à empoisonner les loups, Ch. 11>. Ac'tea spîeatîi L. ùy-ctiv., Iiaie de sureau : allusion au fruit de la [)lante, L. M- Actrc ('( ('pi. (Vé'néneuse : sa décoction est insecticide.) Krba «!<' Saiiil Chi'i.sto. (Herlje de S. Christophe.) Evita (lou là, Ca. (Ërbe du Loup.) R<';in nou ili(i"hlio. (Raisin du diable.) Rcsiit ou luu. V. (()inionts.) îiO. Paeoilia «i'iiciiialîs !.. (P((coii, médecin grec, qui employa la plante, dit Homère» pour guérir Pluton d'une blessure que lui avait faite Hercule' L. MO Pivoi/ic (tlficinnl. Erl»a aoii inalot. V. (Herbe à maillet.) ErUa oou ina- lètj. (Herbe aigre.) ('tti,iu ri, déesse des sources. Nénuphar blanc. Lis des étangs. Blanc d'eau. Lis d'eau. Plateau d'eau. Volet d'eau. Ki'èiva koii, M. (Crève-cou.) Hnaja de Ir (la biantze.) Kreirahoa. V. (Villeneuve.) S^. IVupliai* luteuiii Sm, (En persan noufrr, nilatifcr, d'oie nenoophar.) Nénuphar jaune. Jaunet d'eau. Plateau. Lis jaune des étangs. Volet jaune. Rouza de h* (dzùne.) (Rose de lac.) plièti, (du latin platclltis.) Le nénuphar bleu, Lotus bleu, a été l'objet d'un culte de la part des Egyptiens : les rois le portaient sur leur couronne. La fleur du jaunet d'eau n'a pas les beaux pétales du nénu- phar blanc, mais elle offre une particularité remarquable. A l'aurore elle émerge de l'eau, étale ses pétales, puis au déclin du jour les pétales se ferment et la fleur disparait sous les eaux. 4. Papavéracées. ,ti5. Papavei* alpiiiiini L. Papa, celtique, bouillie : nom faisant allusion à l'usage ancien de mêler le suc de cette plante à la bouillie des enfants pour les faire dormir. De là vient notre papri , liouillie, L. M. Pairoi (/('S alprs. l^avoii «le in<»n(a^-ii4'. I*. soiniiii'oi'uiii L. Pavot blanc, somnifère. I*a\<»ii à «*loii. (Pavot à huile.") Paron b'ian. C'est au funeste hiver de 1709, qui fît périr tous les oliviers — 19 — ■de France, qu'on est redevable de l'introduction de la culture du pavot connu depuis longtemps en Allemagne. G. (.)n a calculé qu'un seul pied de pavot pouvait produire trente-six mille graines. Les Romains, les Perses et les anciens Egyptiens pétris- ■saient les semences torréliées en les mclant avec du miel, et en faisaient plusieurs espèces de gâteaux et autres friandises. C'est aussi du pa\ot que l'on retire l'opium. I*. h\ bi'îdiiiu L. Parut /,i/hr,\/,\ A. C. l*a\'<»n «!♦' iiièolioii. (Pavot des moissons.) P. Uhoeas L. Coquelicot. Pavot-coq. Ponceau. Narcotique : mêlé aux fourrages les rend vénéneux ou nuisibles B. Kahosoht^tta, M. (Qui bosselé.) Kabohetta. S. Y. !^T. Clidi«l<>iiiiiiii iiiajiis L. \-/tOMv, hiroiulelle : la plante est en fleurs au retour et pen- dant le séjour des hirondelles dans nos contrées, B. (innidc Erldiix'. Eclaire. Herbe de l'hirondelle. Herbe aux boucs. Herbe aux verrues. Ciiélidoine. De la plante coupée s'écoule un suc jaune qui sert à détruire les verrues : étendu d'eau ce suc peut-être employé contre les ophthalmies, d'où le nom d'Eclairr, B. Cîg"og-iièy, M. (Cigogne.) h'i-ha dèi rcnii-, Ca. (Herbe aux verrues.) Clliotaliit, du latin clwlidoiiiuin. Féloijne, M. Sè()o;jiia"rdo, Rab. Herba à la chegogne. (Herbe de cigogne.) Clliottdiii, Ca. Ce nom d'esclairo est donné à cette herbe à cause que d'icel- le les arondelles guérissent leurs petits de l'esborgnement. O. de Serres. 5. Fumariacées. SiH. Coi'vclalÎ!^ c*aA'a. Sclnv. lut. Kop'j?, casque, forme de la fleur. •Mo-j^v)li; , alouette, allusion à l'éperon de la fleur. Covudalv. — 20 — Dainujalla de ««urti. (Demoiselle de jardin.) Dzenil- letta, Ca. R. (Petite poule), (/imiiitttif, (du latin fjnlliiia.) Tro- tola, R. (du latin turturrlld.) Tartarala, Ca. C. lutea Dec, Corj/dale Jaune Dainujalla dz«»ne. (Demoiselle jaune.) Sli. Fuiiiai'îa oïfîc»îiialîs L. F((inus, fumée : ternie, de la terre, l'odeur de la plante rap- pelle celle de la fumée, B. Fuirieterve officinal. (Amer, tonique : employé contre les affections chroniques,, la jaunisse et certaines affections de l'estomac, B.) Dzenilletta de bïa". (Petite poule de blé.) 6. Crucifères. Crucifère signifie porte-croix, nom qui rappelle la disposi- tion en croix des quatre pétales. 30. Matthiola aiiiiua L. Dédiée à Matthioli, médecin italien du XVI" siècle, L. M. Matthinie annuelle. (Giroflée, Quarantaine.) Cai>antin. Calcntin, M. 31. Cheiraiithus Clieipî L. y.-jfjrjç, i\Q\x\\ y-dù, main, bouquet à la main, B. Girojhk' violicr, T. C. Violier jaune, violine. Giroflée de muraille. Ravenelle jaune. A'iolèy, M. (violier.) Dzcrn/!a'/e. V. (Giroflée.) D^elofria. Vioulai, Yolai. V. Donner à quelqu'un une giroflée à cinq feuilles, c'est lui donner un soufflet si fortement appliqué que les cinq doigts laissent leur trace. 3â. Nastiii'tiiiiii officinale R. Br. Nasus tortu.< : nez picoté, saveur piquante du cresson à sa- lade. Cresson de fontaine. C. de rivière. C. d'eau. (Anticorbus- tique, comestible, B.) Ivi'iii.s4»ii tli- l'<»iilaiiiia. Le L'ivssoii que l'on veut servir en salade sera cueilli avant la lloraison. Le cresson fleuri a une saveur très amère : aussi •est-il plus actif et i)rélV'i'able pour les usages médicaux. iX. svlv€'sli*e H. B. C/r,-^S(>ii S(ti/r((;je, T. C. Roquette sauvage. Kriiison de bou. (Cresson des bois.) K. (hôito. C Jaune. lili. ISai'bai'Cii viil^;n'îs K. Br. Fleur consacrée à Ste Barbe. Barlxirri' vidijalre. Rondotte. Herbe de la Sainte Barbe, B. Herbe aux charpentiers. Juliette jaune. (Macérée dans l'huile d'olive la plante forme un baume emploj-é contre les blessures, B ) Bai'l>ei»etta. (Petite barbarée.) 3C>. Cai'daiiiîiic pi'ateiisîs L. •AÙrAyM-j, nom grec de la plante, B. Cra^^on des /tj-rs. Lait-battu. Criiiflion de pi'a% Ca. R. Krinson. V. C. aiiiai'a L. Ci'('.<.-don, M. Br. R. Ca. Ch. La racine de la dentaire épaisse, charnue, noueuse, est re- cueillie par les montagnards qui la font sécher et la mêlent à leur tabac pour lui donner une odeur assez forte qui n'est pas désagréable Ch. 38. Hespepis iiiati*oiialîs L. ïrjviçjoç, soir : la fleur donne son parfum le soir. Julienne des rlanies, Jul. des jardins. Cassolette. Beurrée. Damas. 22 (Elle est employée contre l'asthme, les convulsions, le can- cer : on l'estime sudoi-ilii|ue, incisive et apéi-itive, L.) <>ii'iii'rard.) (ù-nn-rhi. lii^, Si.s\ iiilii'iiiiii S4»phia !.. TtrJutoio-j. nom d'une espèce de cresson, B. Sisi/mhrc San's.<('. Taliction. Sagesse des chiiurgiens. (Astringente, vulnéraire, fébrifuge, B.) <]ii\»' «lô Ia». ((x>ueU(>s de chat.) S. <»fii<*iiiale Scop. Sis;/iiihfr nfliciiKtl. Tortelle. Vélar. Herbe aux chantres. Ki'lta «l«''i Iza. (Herbe des chats.) Aujourd'hui dédaigné le S. oflicinal a été employé contre les extinctions de voix et les enrouements. '\i\. Ilrassîea ol«'i*aoc»a L. (Bresir, ciiou, en Celtique, B.) C/toK potiiger. (Variétés comestibles, graines oléagineu- ses, B.) Tzou. T:o(( Mathelin. T. rôihou. T. rota, (du latin raidis.) Chou.r fleurs. C/ioitx poiiinirs. C/ioa.i' ri'7'ts. Le chou accumule des principes nutritifs dans une partie de ses tissus différente suivant les variétés. B. Uapa L. Racr. (Tige comestible pour l'homme et le bétail, B.) Rôr((, M. (du latin râpa. ) Borbo. (Barbeau) V. (La Côte). Conseil. Soyez sages et prudents si vous ne voulez qu'on remette vos raves dans votre sac. On connaît l'adage fameux : Tt'inpore rapaniiii ricit Sabaiafia Ji'ltx, Rapae si dvsint, Gallia tota périt. Au temps des raves la Savoie vit heureuse, Qand les raves font défaut, la France entière court à sa ruine- H. Xapii.s L. Xarcr. Colza. La graine donne une huile à brûler. IVavt'f. Çnh». Ch. — l'A — Les t'Hiit<'aii.\ apiV-s l'extraction de Tliuile lournissent en hiver un bon alimi-nt jiour le bétail, surtout si on y mêle quel- ques racini's. Les moutons et les chèvres redieiehent les soniniités des tiges de colza et les siliques qui renlernient les graines, Ch. l.a iKirt'r -d uuti raeirie l'ort(,', épaisse; la rol:(c au contraire n'a qu'une racine grêle, il donne un bon lV)urrage et surtout l'huile de colza excellente pour l'ér lairage. ^T. Siiiîipis ;ii«v<'iisis L. 'jhc/.Ti., moutarde. Mrn(t(ii-(l(t (/('.■< f/iaiii//.<. Sénevé, Jotte. La moutarde devient comestible par la cuisson, elle irrite la bouche des bestiaux, cette planta; est très nuisible à la culture, h. Alolhii'rd.i ïoiihi. (Moutarde loUe.j Hni/i r:ciiri:ouct. (Petit chanvre blanc, j (J/icurru, (du latin .. Moula ii^, deux lois : fruit en forme d'éeuelle.) Limetiéfo lis:'!'. Ki'h:( y lii'i'ilillo. Ruf. (Hei be des besicles.) OT. Lc'picliuiii sativiiin L. liTiç, écaille: fruit en forme d'écaillé, B. Passcraf/c rn/firr. Cresson alénois. (Excite l'éternuement' se mange en salade.) Cà'iiK'hoii il*» <*iii'li. Passe-rage, on a cru la plante efficace contre la rage. Gî). Capst'lla Bin*sa-|>îist<>i*îs Monch. C(ips('/I((, petite boite, forme du fruit. Tabouret. Ce mot vient de tabonv, ancienne forme du mot tambour. T/tl((s/ii, Taraspic. Téraspic. Bourse à pasteur. Ki'ba iii kà. (Herbe en cœur.) E. à niillc /,n. (Herbe à mille co'urs.) E. aoti puiu-nu. (Herbe du pauvre.) Susperstition. D'aucuns ont cru qu'il suffisait de tenir cette plante dans la main, ou d'en mettre un paquet sur le cou pour arrêter une hémorrhagie. D. TT. Duiiias Ei*uc*a^'«> L. Bimf((.< à fciiiUc!^ (le ro(iuetU'. lîaiM'ô-zclôiio. Sav. (du bas latin bin-nttiis, rayé.) SO. Hapliaiiisipiiiii I^ainpsaiia Gartii. fj'j.'jj'iz . rave, B. Grand raifort. lîa"va à l'sippa". (Ra^■eà la râpe.) On sert les racines du grand raifort râpées en guise de mou- tarde. On pourait employer de même le passerage frais. <»u. (Cou tordu des bois.) V. tpîeoloi* L. Violette tricolore. Pensée des champs. Pensée sauvage. Peiisa^ïe «•ht*rva''dze, M. Ca. (Pensée sauvage.) Ouatait delà pensée l'emblème de la Trinité, à cause de ses trois couleurs, ou de ses pétales étalés offrant par leur dis- position l'apparence d'un triangle, Bl. V. trîc'olor horteiisis D. C. Pensée des jardins. Pensa"ïe dt» ««ufti. (Pensée de jardin.) Pensa''ïe drob- lia. (Pensée double.) Les horticulteurs ont su varier à l'infini les couleurs, les formes de la petite pensée sauvage. V. liitea Huds. Violette jaune. Vèyoletta dzôno, (Violette jaune.) T'. rossetta. 9. Résédacées. Ho. Reseda lutea L. Resedare, calmer, on a cru pendant longtemps la plante vulnéraire. Réséda (jaude. Réséda jaune. Herbe aux Juifs. Herbe à jaunir. Réséda des teinturiers. Rejjéda" «•hei«va''dzou. (Réséda sauvage.) R. hatha'. (Réséda bâtard.) Ce réséda contient un principe colorant que l'on utilise pour teindre les étoffes de soie. — 27 — H. <>4l<»i'at:t L. Ecsi'da odorant. Heibe maure. H. d'amour. R«'j«*oao>-, rosée, les feuilles semblent couvertes de rosée, B. Rossolis (à fil. rondes.) Drosère. {Ras solis, rosée du soleil» L., même sous le soleil le rossolis garde une goutte de rosée. Caustique, très nuisible aux moutons, B. Rosoli. Rosalèjjre à Là. (Rossolis en cœur.) Rosalaira. V- Les feuilles sécrètent une liqueur visqueuse, qui est à la fois un appât et un piège pour les insectes. D. aiig-liea Huds. Rossolis d'Angleterre. Drosalèyre à linvouettè. (Rossolis à languette.) ST. Paniassîa paliistrîs L. ri«/>v«Tog-, Parnasse, d'où les Anciens supposaient que la plante tire son origine, B. Parnassie des marais. Oaléja de maret. (Jolie des marais.) On lui attribuait autrefois des vertus contre les maladies de foie d'où les noms : Hépatique blanche. Hép. noble. II. Polygalées. 88. Polygala vulgains L. roÀ-J, beaucoup, yu/u, lait : fait donner un lait abondant, B- — 28 — Poli/(/((lc co/iimii/i, T. C. Herbe à lait. (Plante amère, to- nique et un peu purgative.) Dz<'iiill('tta de fin. (Petite poule de foin.) Variétés- Boche, (rouge). Pcissa, (bleue. j B'iaiit.;<', (blanche.) P. Chainaebuxus L. Poljifjo le fa nx-hols. Dzi'iiilletta dou Cirrandvela" (p. p. de Grandvillard.) On l'employait contre la morsure des reptiles venimeux, contre la rage et les rhumatismes aigus. 12. Silénées. Sli. Diaiithiis superhus L. 5t«, au dessus de tout, (/v6o,-, fleur, fleur belle et odorante, B- Oeillet superbe. (Petit œil.) Oeil de poète. Mignardise des prés. IJIliei l'iMiuIxi. (Œillet à franges.) D:elofna de fin. (Giroflée des foins.) Toutes les plantes du genre dùiiit/uis s'appellent D;eroth- lièr/, (du latin cari/ophi/llata.) I>. l>ai'baiu$^ L. Oeillet de poète. Bouquet parfait, B. tout fait. Cri'vjjetta, Ch. (Croisette.) Dzelofrïa de eurti. (Giroflée de jardin.) Cet œillet est cultive dans presque tous les jardins. On le rencontre quelquefois subspontané. Ch. L'œillet a eu son rôle politique : les monarchistes fixaient un œillet blanc à leur boutonnière : l'œillet roiKje était l'em- blème préféré des partisans de la dictature. Aujourd'iiui l'œillet reste la fleur aimée des poètes. La renoncule un jour dans un bouquet. Avec l'œillet se trouva réunie: Elle eut le lendemain le parfum de l'œillet. On ne peut que gagner en bonne compagnie. Al. — 19 — I>. Ai'iiioi'ia L. Œillet Arnièriti. IjVi'1»' à dxclofi'ïa. (Hevbe à giroflée.) Dzelofr'ta bïaii- t:!C. (G. blanche.) D. Carthusîaiioi'uiii L. Œilli't (les C/Hir(f('iij'. I>zeIoïi*ïa aoii bon Diii. (Giroflée du Bon Dieu.) On veut que les Chartreux aient les premiers essayé de cul- tiver cette plante. D. Cai'yophyllus L. Œillet (jirojlèc. O. des fleuristes. O. grenadin. O. à bouquet. 0. à ratafia. Dzoloïrïa. Les confiseurs font avec des œillet?^ de l'eau de vie et du sucre, le Ratafia d'œillet, Bl. D. ehiiiensîs L. Œillet de Chine. Dzelofi'ia ain Chinois. (Giroflée des Chinois.) DO. Tuiiiea proliféra Scop. Tunica, latin, tunique ; la fleur est serrée dans le calice. Œillet prolifèrp. IL^Iliet aou »^ang-. (Œillet de sang.) Ulliet dé pra". (Œil- let des prés.) D^elofria cltètse. (Giroflée sèche.) Îi3. Sapoiiai'ia officinal îs L. Sapo, savon : les feuilles moussent comme le savon, B. Sapoimaire officinale. Saconière. (Amère, tonique : la mousse saponine sert à nettoyer les étoffes de laine, on la pré- pare en faisant bouillir les feuilles dans l'eau.) Savounèyre, M. V. (du latin saponaria.) Îi5. Silène inflata Sm. Ixihi-jiç, Silène ; calice en ventre de Silène, G. Silènèe renflée. Silène enflée. Carnillet. Cornillet. Behen blanc. Cucubale behen. Ethèyla dou péta. Péta. R. Boacheran, (du latin bornbtjcT(l(( .) Clliata eu, Ca. Gorzelion, Corillct. Sav. — 30 — (Péta, petit canon à air comprimé dont les gamins se ser- vent dans leurs jeux.) S. iiiitaiis L. Silène j)cnch('. Bou<*lievaii. B. de t.-cyrrirc. (Petite bombe des charriè- res.) Cette fleur fermée durant le jour entr'ouvre ses pétales à l'approche de la nuit. îiT. iMelaiidrium vespertiiium Martens. pi/av, noir, nuit ; «v5/i-jov, fleur. Mèlaiidre blanc. La silène noctiflore. Fleur de la nuit. Mi de nié. (Milieu de mai.) M. cliuriiiiiii Crép. Mélandfc ronge. Ivrogne. Balla d«' dzoa. (Belle de jour.) Î>S. Vîseai'ia viilgai'îs, Rolil. Li/cli/ns viscaire. Bourbonnaine. Lychnide viscaire. At- trape-mouche. Ulliet à pèdze. (Œillet à poix.) Lietta niot^e. (Cloue- mouche.) î>î>. L\ eliiiîs iïos cufuli L. À'j/'jrjç, lampe ; capsule en forme de lampe B. LijcJuds fleur de coucou. Amourette des prés. Lamprette. Coucou des prés. (Ses fleurs purpurines deviennent doubles par la culture.) l^lliet de eoueou. (Œillet de coucou). Ulliet dé pra", (O. des prés). 1 OO. Agrosteiiiiiia Githag-o L. "k/poç, n-A'Mj.'j., champs, lien. La plante s'attache à d'autres plantes. Affrusteniine de.< r/(r//>(/'^. Nielle des blés. N. des champs. Couronne des blés. IVeyalla. (Nielle.) On a remarqué que la graine de cette plante infecte la fa- rine de blé, lorsqu'elle s'y trouve mêlée en quantité notable. On attribue ses mauvais efïets k une certaine acrimonie, qui irrite les entrailles, plutôt qu'à une propriété vénéneuse spéci- fique, D. — 31 — 13. Alsinées. lOl. Spei*j»iila ai*veiisîs L. Sperf/ei'i', répandre : répand les graines. Spcfgiilc des champs. Spargoute des champs. Fourrage de disette. Kspargouttc. Sporée. Sourie. Triunasse clè l'olxe. (Herbe traînante des rochers.) Bon fourrage, les oiseaux recherchent ses graines. lOT. Ai*eiiai»îa sei*p\ llîfolîa L. Arena, sable : la plante grandit dans les terrains sabloneux. Sabli/u; à fil. de scr/ioU-t. Tig-iiass** €l«' txomin. (Chevelure de chemin.) Craea puce. (Couvre pavé.) lOÎ). Stc'llaiia modia Ciiill. Stella, étoile; tteur en étoile. Morgeline. Mouron des ciiamps. Mouron blanc. Mouron des oiseaux. Krèy tly z'oji. (Croix des oiseaux.) Erba à l'oji. Ca. (Herbe de l'oiseau.) Marron, V. Morf/eline, nior's, ancien mot signifiant morsure: rfalina, poule: les poules aiment beaucoup cette plante. Italien, mor- difjalliiKi . 15. Linées. 1 1 3. I>,iiiiiiii cathai'tîeuin L. /ivov, lil; lil de lin. B. Lin purgatif. Les feuilles sont amères et purgatives. Liiii ehei'va''dzoii. (Lin sauvage.) Lin dèjin. (Lin des foins.) I^. iisitatî^^siiiium L. Lin ciilticr. Lin usuel. I^in à f<'la". (Lin à filer.) L. alpiiiuni L. Lin de.< Alpes. L. des montagnes. I..iii (le nioiilas'iie. •i-) 16. Malvacées. 1 1 r>. ^lalva iiiosoluita L. iivlù^T'.) , j'amollis;, plante éinoUiente H. Mauve musquée. Petite mauve. Fromageon. IVIa''brotta. (Petite mauve.) Motètc. (Petits fromages.) Bi'. Fromcuhct. Ca. (Fromageon.) Le nnicilage abondant, que fournissent les différentes parties de ces plantes et surtout leurs racine^' soumises ta l'ébuUition ne laisse aucun doute sur leur propriété adoucissante. D. M. svlv«»sti»is L. Mauve .<<(ur(i(/e. Grande nuuue. Ma"ln'a. M. Ca. Br. (Mauve.) Mabra, V. "L'eau de maure rougit par les acides et verdit par les alcalis. Les fleurs sont pectorales et employées en infusions et en sirop dans les rhumes et les inflammations des organes de la l'espiration. 1 1<;. Vllhaea ofHriiia lis L. i),Ow, je guéris; plante médicinale. Althéa. (Feuilles, fleurs et racines émoUientes. B. Ma'bi'ctto. (Petite mauve.) Atca\ (Atthéa.) La racine est à la base de la pâte et du sirop do tjuimauce. La tisane de (juimauce est employée conti-e la toux. A. l'osea Cav. Guimauve rosée. Passe-rose. Rose trémière. Rouja à I»a"llion. Ca. (Rose à bâton.) La sève, retirée par incision, contient une assez grande quantité de sucre cristallisable : elle peut fournir par la fer- mentation une liqueur assez agréable. 17. Tiliacées. ll'î. Tilia toiin'iitosa, Mondi. n/ÀK, aile; bractée en forme daile. H. Tilleul argenté- Tillii» à' rai'clzte de la forêt profonde est assoupi et silencieux ; c'est à peine si l'on entend au loin un roucoulement de ramiers; la cime arrondie ilu tilleul bourdonne dans la lumière. Au long des branches, les lleurs d'un jaune pâle s'épanouissent par milliers, et dans chaque fleur chante une abeille. C'est une musique aérienne, joyeuse, née en plein soleil, et qui filtre peu à peu jusque dans les dessous assombris où tout est fraîcheur, ombre et repos. En même temps, chaque feuille distille une rosée miel- leuse qui tombe sur le sol en pluie impalpable, et attirés par la saveur sucrée de cette manne, tous les grands papillons diurnes de nos bois, le morio brun liseré de jaune, le paon de jour crellé, le vulcain aux diaprures d'un rouge feu, le mars à la robe couleur d'iris, tournoient lentement dans cette demi-obscurité comme de magnifiques fleurs ailées. 34 Mais c'est surtout pendant les nuits d'été que la magie du tilleul se révèle dans toute sa fo)'ce. A la fin de juin, la terre semble vouloir exhaler ses plus délicieuses senteurs. Ces nuits de la Saint-Jean sont vraiment la fête des parfums. Il en vient de partout, de la colline, de la vallée, de la forêt et de la plaine. On fauche les prés et la subtile odeur du foin émane des herbes mûres; les vignobles s'épanouissent, et la vigne en fleur répand son odeur suave ; on la sent dans la nuit à une lieue dans les alentours. A ces parfums des prés et des vignes, la forêt mêle la balsamique odeur des tilleuls. Ce n'est plus la pénétrante émanation des foins coupés, ni la senteur fine des pampres flétris ; c'est quelque chose à la fois de plus embaumé et de plus léger, un parfum qui fait rêver à de lointaines féeries. T. iilniifolia, Scop. Tilleal à petites feuilles. Tilleul sauvage. Orme. Le fruit, pain de hanneton. Orinuu. (Ormeau.) Pitit tillio. (Petit tilleul.) Pata. Ca. R. Patta, V. (8. Hypéricinées. 1 1 îi. Hypei'ieuiii pepforatuin L. ûtto, sous: tpzi.y.-fi, la bruyère : cette plante est fréquente au milieu des bruyères. Millepertuis perforé. Herbe de la Saint-Jean. Herbe à mille trous. Cliasse-diable. Infusées dans l'huile, les fleurs sont utilisées contre les blessures. B. Trolzéran. M. Ca. V. (Herbe qui talle.) Erha à mille pertet. (H. à mille trous.) Mil perte, V. Les feuilles présentent une multitude de petits points qui sont des utricules remplis d'huile volatile. Bl. Les glandes que l'on remarque facilement sur les feuilles laissent échapper une odeur aromatique et produisent une huile essentielle que l'on fait entrer dans la composition du baume tranquille, de l'huile de millepertuis, de l'eau vul- néraire. On a cru cette plante propre à chasser les démons, et on l'administrait aux fous et aux lunatiques. Bl. — 3o — II. <|iia(li';iii^-iiluiii L. 'Tr«*ustol«*n. (st-ch, ti-anche-lait, caille-lait) Sav. 18". Camelliacées. C^aiiicllia Japoiiit'a L. Dédiée à G. Canielli, Jé^iuite moravien, voyageur botanis;te du XVII" siècle. CamcUid (/il Jdpoii. CaiiK'lIià. 19. Acérinées. 1 ÎÎO. Aeep Pseiicloplataiius L. .4r(7--dur: bois dui*, B. Tr/z-avof, platane. Erable. Sycomore. Faux-platane. Faux-érable. Erable blanc. Ayèy, M. Ca. (Âyart.) Pizei»anioii pela. Ca. (G. poilu.) G. eoluiiibiiiuni L. Géranium coloiuhin. J>zeraiiion à fortzettè. (G. à fourchettes.) G. molle L. Géranium mollet. Dzei'anion à làiina. (G. cà laine.) Z)j. à fol lie pélaja. '(G. à fil. poilues.) G. pyreiiaieuiii L. Géranium des Pi/rénées. Dzeranion de l'otze. (G. de rocher.) Bé dé grua. '(Bec de grue.) 22. Baisaminées. \2'^, Impatiens iiolî-taiig"ei»e L. Impatiens, impatiente, qui ne souffre pas : la fleur ne souf- ifre pas qu'on la touche, B. Balsamine des bois. Impatiente. N'y touchez pas. Ne me touchez pas. Dzenoilletta. M. V. (Petit genou.) Clliau à gotrou. '(Fleur à goitre.) Chabo aoii bon Diu. Ca. (Sabot du Bon Dieu.) Erb'à réchoâ. (Herbe aux ressorts.) Au plus léger choc les capsules de Vimpatiente s'entr'ouvrent •et projettent les graines qu'elles contiennent. — 38 — 22'\ Tropéolées. Tropaeoliiin iiiajjus L. tfJjizc/.Lw, tropliée ; allusion aux feuilles qui figurent uo assemblage de boucliers, B. Grande capucine. Cresson du Pérou. Capuchena. Ch. Capucena. Ses jolies fleurs mêlées à celles de la bourrache servent à orner les salades et à en relever le goût. Ch. Originaire d'A- mérique, la capucine se trouve maintenant dans presque tous- nos jardins. 23. Oxalidées. 1S5. Oxalis aeotosella L. SXg, sel : 6^ùç-, acide, plante contenant un sel acide, B. Petite Oseille. Oxalis. Surelie. Alléluia. Pan aoH euou, Br. M. (Pain de coucou.) Alléluia",. Ca. Herba au Cucu. V. Pan de coqui. V. Le suc de cette plante clarifié et laissé en repos fournit des cristaux connus sous le nom de !. Evoiiyiiius eui'opaeus L. cv, bien : ovoy;/, nom: plante bien nommée: allusion au nom vulgaire, Bonnet de prêtre^ L. M. Fuàain. Bonnet de prêtre. Bonnet carré. Bois lardoire. Cai'alk't. (Petit carré.) Bon cara\ (Bois carré.) M. S. Boa carra. V Capa de prit lire. Ch. (Cape de prêtre.) Ce der- nier nom désigne plus spécialement les fruits. Cappa de Prè- tro. V. (RoUe.) Frcsillon. Kre.'iiUon, V. On a donné à cette plante le nom vulgaire de bonnet de prê- tre, à cause de ses fruits presque quadrangulaires, à 4 lobes, ressemblant assez à la barrette. Le bois sert à préparer les crayons de fusain, que l'on emploie pour les esquisses. Les fruits peuvent être utilisées pour tein- dre en jaune et en vert. C'est aussi avec le bois de fusain que l'on fait les gigantes- ques goupillons dont on se sert encore dans quelques églises pour la distribution de l'eau bénite avant la messe paroissiale du dimanche. On pourrait rappeler ici le rôle important des clous en bois de fusain, pointeras, dans la charcuterie des campagnes. 26. Rhamnées. 1 30. Hhaiiiiiiis oathai'tîca L. cùavoç, cK^fîoç, baguette ; les rameaux sont très flexibles. Ncrpran purf/atif. Epine de cerf, (nerprun, noirprun, noire prune.) — 40 — Arcossèy. M. Afco^sfd. V. (Aigle) (argousier.) Epeiut à teindre, M. V. (épine à teindre.) Poiita ni'ijve. (putiet noir) Ca. Poutta, Pouetta, Putiet. V. L'éeorce du nerprun teint en jaune. 131. Fi»aiijj;iila aliius Mill. Nerprun. Bourdaine. Aulne noir. Bourgène. Rhubarbe des paysans. Le bois sert à faire du charbon employé dans la fabrication de la poudre fine. l*outa, Ca. P. bliaiit;e. Ca. (Herbe merisier blanc.) Le suc des baies mêlé à l'alun fournit une couleur connue sous le nom de cert de vessie, employée fréquemment par les peintres en miniature, Bl. Les baies (fruits) donnent un sirop avec lequel on purge les chiens : elles possèdent en effet des qualités purgatives éner- giques : c'est ce qu'on appelle vulgairement un remède de ehecal, Bl. 28. Papilionacées. 135. Ulex europaeus L. Ulii/o, marais ; plante de marais, B. Ajonc d'Europe. Thuye, Jan, Brusc, Vigneau. Genêt épi- neux. Sainfoin d'hiver. (Les pousses écrasées servent à la nourriture du bétail, B.) Adxoii, (Ajonc.) Pralla à èpcnè. (Prêle à épines.) 1 3G. Sarothaiiiiius sc*opai'iiis Kocli. (TÙrjrjç, balai : h'y.y.-j^j; , buisson. Sarothaniiie. Genêt à balai. Plante tonique, amère, les ra- meaux servent à faire des balais, ou la litière. Pi'alla à l'fmaschè. (prêle à balais.) /'/-. à basson, (P. à buisson.) Vcran, V. {Pralla, du latin aspervlla.) Ce genêt se rencontre dans les forêts de Saint-Loup. 137. Geiiîsta sagittalîs L. Geii, celtique, petit Imisson. B. Genêt (lilc. Eparjolle. Pralla do ls««liivi»a. (Prêle de chèvre.) — 41 — G. tiiictoi'ia L. Genrt (les tcinturicrfi. Genette. Génestrole. Herbe à jaunir. La tige soi:terraine contient une matière colorante jaune. On fait confire les boutons dans du vinaigre, B. l*palla de lîntei'èy. (Prêle des teinturiers.) Spaixhala. M. V. (Eparjolle.) PmÙa, V. 1 38. Cvtîsus Labui'iiuiii L. Ci/tnos, île de l'Archipel, B. Cijtise faux ébénier. Cyt. laburne. Cyt. à grappe. Cyt. de Virgile. Aubour. Ambour. Le bois sert aux tourneurs : les Anciens en faisaient des arcs. Bon trahi, M. V. (bois d'ayart.) Orhoc, Ca. Icolliet. M. V. Bù(i (Ccclli. (Bois d'acier.) S. Orbou, Obor, Orbouc, V. Leoet, Loiœt, V. Iconc, V. C. alpiiiiis, Mill. Cytise des Alpes. Xjiiet, Ca. 1 3Î>. Oiionîs procurreiis Wallr. ô'voç. âne : ov/iv.t, délecter : Cette plante fait les délices des •chantres d'Arcadie. Bufjraiie commun. Arrête bœuf. Epine de bœuf. Ses raci- nes traçantes font souvent obstacle à la charrue. Poinjjilloii, Ca. (du latin puncticellionem.) Tinchon, Ca. R. (du latin tenclonein.) Riiina bu. (Genève), érinte-bœuf.) B. O. spîiiosa Wallr. Butjircne épineux. Tige souterraine diurétique : épines à piqûre dangereuse, B. Bovena" à épeiiè. (Bugrane à épines.) Bocena" à on- gliettè. (Bug. à aiguillettes.) O. Aatrîx. L. Bugrane Natrix. Coqsigrue. Bovena", M. Ca. Bovena:;, V. Cartapudge, V. Nous avons vu des faucheurs placer une poignée de bugrane au fond de l'étui de la pierre à aiguiser. Ils affirmaient que cette plante a la propriété do donner du mordant à la pierre, de la faire tii-er. — 4i — 1 40. Aiithyllîs Yuliiei'aiîa L. ^y'vOoT, fleur ; IvArjij^ poil, calice poilu, B. A II t/ii/llic/c, Vulnèvaire. Résolutive, entre dans la composition du thé suisse, B. Cili'a"|iia de tza. (Griffe de chat.) Titha dé ùa. (Tête de chat.) Polet, Ca. Cretta de pi/, Ca. R. (Crête de coq.) Crctal- léj/rc, R. (du latin cristellaria.) Griffa de Lm,Y. (Griffe de chat.) 1^1. Mc',),ov, trois feuilles. Trèfle des champs. Pied de lièvre. Ti'ioh't bïaiil. Ce ti'étle forme des prairies artificielles ; il produit facile- ment la inètèorisatioii (gonflement) des animaux. Supevstlt. On recherche les feuilles de trèfle qui ont plus de trois follioles, on les conserve, car elles portent bonheur. T. îiifai'iiatiim L. Trèfle riilficè. Trèfle de Roussillon. Tr. anglais. Farouche. Fourouehe. (Corruption de /(' roi/tjè, foin rouge.) Ci 1*0 li*iol«*t, Br. (Gros trèfle.) Trejfe. Triolet sèiia". (Trèfle semé.) Tjcii/ aoii boudin. (Chair de boudin.) T. oelii'oleucuiii L. Trèfle jaiindlrc. Triolet (pitit) rosset. T. ppateiise L. Trèfle des près. Trèfle cummun. Trèfîe rouge. Bonne plante fourragère pour les prairies de deux ans. Les feuilles de ce trèfle donnent une couleur verte : les fleurs offrent aux abeilles une abondante récolte de miel. Ti'iolef, S. M. V. (Trèfle.) T^ey aou bon Dieu., Ca. (chair au bon Dieu.) T. l'epeiis L. Trèfle rampant. Triolet. Tr. blanc, (petit). Tr. de Hollande. Triolet à trinna. (Trèfle à traîne.) Triolet, V. Le trèfle rampant figure dans les armes de l'Irlande, qui a adopté ce symbole, dit-on, à la suite des prédications de Saint Patrice, qui au V" siècle convertit ce pays à la foi catholique. Les Irlandais se refusaient obstinément à accepter la religion nouvelle, et les dogmes qui leur étaient enseignés. Le mystère de la Sainte Trinité leur paraissait, en particulier, difficile à admettre. Or, un jour que Saint Patrice, prêchant dans une plaine, tentait de faire sur ce point la lumière, sans y parvenir l'idée lui vint d'expliquer aux assistants le dogme contesté par une comparaison avec la feuille du petit trèfle rampant, la- quelle comprend trois folioles distinctes et ne constitue cepen- dant qu'un seul et même organe. Al. _ 44 — T. bncliuiii Schreb. Trèfle bat. Triolet à titlia brôiina. (Trèfle à tête brune.) T. patciis Schreb. Trèftc étalé. Triolet à ToA. (Trèfle à l'or.) 1 40. Lotus coi'iiiculatus L. >.oiTo;, nom grec. Lotior covniculé. Lotier pied d'oiseau. Pied de poule. Grappietta de tza. (Petite patte de chat.) Triolet à vin dé vétj. (Trèfle renversé.) l-^î>. Robîuîa pseucloaeacîa L. Dédiée au naturaliste Hobitii, directeur du jardin des Plan- tes, à Paris sous Louis XIII. Robinier faux acacia. Bois très dur, résiste à l'action de l'eau, arbre introduit en France en 1635. B. Aeaeia% Ca. Ch. 1 54. Oriiitliopus pci'pusillus L. 'ôrj-jiç, oiseau ; ttoj,-, pied : fruit en forme de pied d'oiseau, B. Ornitiujpc délicat. Pied d'oiseau. Prin sinfoin. ("Petit sainfoin.) 1 5o. Hippoei*cpis eoinosa L. y.fjYnziç, chaussure ; (7^770,-, cheval, fruit en fer à. cheval, B. Hippocrépis à toupet. Hippocrépide à chevelure. Hip. en ombelle. Fer à cheval. Cirappietta de iiiaret. (Petite grilîe des marais.) Grappietta à chintia. (Petite griffe odorante.) 1 5 T. Oiiobi*\ ehis vieîaefolia Scop. rjvoç, âne; fir/j-u, braire. L'âne brait de plaisir en broutant ce fourrage, B. Eaparcette. Sainfoin des prés. Sainfoin cultivé. Espessette bïantze. Eaperchette, M. Esparcetta, V. Tsorctta, V. (Chevrette.) — 45 — 1 58. Cîeer ai'îctîiiuni L. Ciccr, nom latin du pois. Pois chiche. Les cafetiers font quelquefois rôtii' sa graine pour la mêler au café, Bl. Pèy niedze-tot. (Pois mange-tout.) Pèi/ gorinand. (P. gourmand.) 1 oO. Vîeîa Leiis Coss. G. Vincire, entrelacer : allusion à la tige volubile. Lens, nom latin de la lentille^ B. Lentille. Péjetta à lentelliè. (Petit pois à lentilles.) Lintillia- Les lentilles ont l'inconvénient d'être attaquées par plusieur^ insectes qui éclosent dans la partie farineuse et s'en nourris- sent. On peut séparer des bons grains les grains attaqués en les faisant tremper dans l'eau et en rejetant ceux qui surna- gent. V. Cracea L. Pois des champs. Pois gris. I*èy de inesson. (Pois des moissons.) V. sepîuiii L. Vescc des haies. Péjetta de sèy. (Petit pois des haies.) V. sativa L. Vesce cultivée. La vesce sert de nourriture aux pigeons. Péjetta, M. Ca. V. (Petit pois.) Pèjetta à sèna". (Petit pois à semer.) 1 OO. Lath\ mis tiiberosiis L. ),«v6«v'.j, je cache : le fruit se cache entre les ailes de la fleur, B. Gesse tubéreuse. Gland de terre. Macuson. A nette. Zezé, M. V. (Morges.) Tarnotta, V. Les tubercules de cette gesse sont comestibles. L. sylA'estrîs L. Gesse des bois. Gesse sauvage. 46 Péjetta à grautè folliè. (Petit pois à gr. feuilles.) Pèjctta de botzalè. (Petit pois des bosquets.) Zezù, V. (Morges.) L. vemiis Bernh. Gesse di( printemps. Orobe printannier. Pèy batha", Ca. (Pois bâtard.) Pîsuiii sativuiii L. TTiToç-, nom grec du pois, L. M. Pois cultivé. I*èy de curti. (Pois des jardins.) L'origine du pois est encore inconnue : sa culture est certai- nement très ancienne. Pliaseolus vulg-ai'is L. ^«(7/3/o>, nacelle : forme des siliques qui contiennent les graines. Haricot. Fanfioula, Ca. M. faoioula, (du latin fabula.) Fanfiou- la à bercllire. (Haricot à la perche.) Fanf. baschetta. (Haricot nain.) Favioloa, favioula, V. Fini dé la fanfioula lliret h'iette. (Fini du haricot, il était blet.) Jusqu'au XVII" s. on disait /('cc, alors cette plante reçut le nom de haricot, parce que son fruit s'unissait très bien avec le mouton en haricot. Ph. naiius L. Haricot nain. Haricot de Soissons. Trinetta, Ca. (Trinette.) Faba vulg-arîs M. Féoe commune. PaH'a, Ca. (du Isitin faba.) Cette plante a été cultivée en Egypte dès la plus haute anti- quité ; elle a été introduite en Europe, selon toute vraisem- blance, par les Ariens occidentaux. (Alcl.) Elle est encore très prisée des Arabes de Syrie, nous avons vu près de Naplouse de vastes champs couverts de fèves fleuries à la fin février 1897. — 47 — 29. Amygdalées. 1 G 1 . Aiiij^ g-clalus eoiiiinuiiîs L. «,(/•>/ âa/o s, nom grec. Amandier. Fournit le lait d'amandes et l'iiuile d'amandes douces^ B. Aiiiaiidèy. Cet arbre originaire d'Afrique est cultivé dans toute la ré- gion tempérée de l'Europe. lO!^. Pcpsîea Aiilg-aris Mill, Originaire de la Perse. Pêcher, fr. la jDêche. Les feuilles sont calmantes : la plante renferme de l'acide prassique, surtout dans les graines, B. PeL~ci/. (Pêclier.) fr. la pètze. 1 G3. Prunus Ai'uienîaca L. Tzpo'jvoç, nom grec. Abricotier. Prunier d'Arménie. Pline le dit importé de son temps en Italie. Abreeotièy, Ch. de l'arabe albirl.oiih, abricotier, fr. abrecot. On dit que les abricots donnent la fièvre ; cependant les éco- liers mangent les abricots par douzaines quand ils réussissent à se glisser sans témoins jusqu'à l'espalier et ils ne gagnent point la fièvre. On emploie les abricots avec leur enveloppe osseuse à la pré- paration d'une liqueur de table fort estimée : l'eau de noyau, Ch. Pi*, spiiiosa L. Prunier épineux. Prunellier. Epine noire. Bolossèy, M. Epena nèi/re. (Epine noire) M. Br. Bclossi, V. Epeiut neira, V. Le fruit s'appelle : holosche. (du latin hullucea) ou ba'la de péta. Les fruits de cet arbrisseau sont de la grosseur d'une petite cerise: ils portent le nom de prunelles on senelles. Ils sont très astringents. Ils servent aux pauvres en plusieurs contrées à préparer une boisson aigrelette. On les fait fermenter avec de l'eau. — 48 — Dans les campagnes les enfants mangent les prunelles lors- que les premières gelées les ont dépouillées de leur saveur âpre et les disputent ainsi aux oiseaux qui s'en nourrissent. Le nom celtique du prunier épineux paraît avoir été Bclost. Il est encore en usage en Bretagne et dans le Pays de Galle. De Belost vient probablement le nom de belosche. Cette éty- mologie en vaut bien d'autres, Ch. Pp. iiisiiitia L. Prunier greffe. PrenioIIèy. Premi, (du latin prunarùim) fruit, pronina, pratna. Bai'ô, ou haô, grande prune jaune, non de première qualité. Pronina à pouey, prune de porc. » h'ianUe, » blanche. » dcunèjcna, » de dames. » l'ioletta, )) violette. » bacouna, » au lard » ranna Uiauda, o reine-claude. P. domestîea L. Prunier domestique. Pruneau. Pi'eniiollèy. (Prunellier.) P/-e/Ht. Prounii, S. V. Le fruits Preniù. Preiniù. Pronma, V. P. aviuiii L. Cerisier. Merisier. (Cerisier sauvage.) Chereji, (du latin ccraseariuni.) Grétai/, (à Fribourg.) Ceresi, Ceraisi, V. Le fruit Cherijc. Gréta (à Fribourg.) Le Créateur a fait à l'homme dans la saison brûlante de l'été un don bien précieux dans les cerises. Leur suc rafraî- chissant coule avec délices dans les organes altérés. Sa saveur d'une acidité agréable corrige l'acreté des humeurs et prévient les incommodités occasionnées par les grandes chaleurs. Le fruit est si abondant qu'on peut en conserver une partie pour l'hiver soit en faisant sécher au soleil ou à la chaleur modérée d'un four les cerises de meilleure qualité, soit en les mettant dans de l'eau-de-vie. On les confit encore au sucre ; on en fait des compotes, des marmelades, des confitures. Il en est qui en préparent un vin agréable, mais qui ne se — 49 — conserve pas. Par la distillation, on obtient une liqueui' spiri- tueuse connue sous le nom de Kii:in*ac*îiia God. Bia «le l)of. Ca. (Barbe de bouc.) BrCrba dé dc^oviii. (Barbe de jeune forêt). Rann(( de iiinrct. (Reine des marais). Sp. liliiiapîa L. Spirrc iilmairc. Reine des prés. Les aijeiiies et les clièvres recherchent cette plante avec avidité. Cii'anla ïiadze. (Grande fougère.) Fiad.:-c à botié. (Fou- gère à fleurs.) On prétend que les fleurs de la veine des prr.-? communi- quent au vin le fumet du vin Malcoisie. La plante est utile, dit-on, pour le tannage. On dit l'usage de la racine excellent contre les vers intesti- naux. Sp. Filipenclula L. Spirrr /i/ipr/idale. Ba"rl»a t\i- l»oa iis saxatilîs L. Riihi'i-, 1-ougo, le fi'uil du li-aniboisier, espèce principale, est l'ouge. Ronce des j-ocai/le.-<. L's feuilles sont astringentes, les fruits aigrelets. Les Ruhii.< sont des riondz>, S. (ronces.) Rioii/r, ^^ Aiiil><»ui'(lîa, Ca. (du latin /((hbi-nsca'>) A/nhrc /iiè. (Hte. Gruyère) Ca. I/nhourl/ie, R. II. Idaous L, Fr((ini)nisi('r. L'infusion des fU. est employée avec succès contre la dyssen- terie. Aiiipèy. A/ii/)i/, M. R. Ainponae, V. Aiipoaae, V. R'iuii- (ji'T, Sa\'. Le fruit (unpa. Infus('s dans le vinaigre, les fruits donnent le vinaiijre fraiiiboise avec lequel on prépare le sirop vinaigre fréquem- ment employé dans les inflammations légères de la gorge, Ch. Les Russes en font une espèce de miel et les Polonais un hydi-omel. R. eaesius L. Ronce lilciic. Ronce bleuâtre. Ronce à fruits bleus. Tzatla niiaiiia, Rab. (Grandvillard.) (Chatte douce.) Tscliionncip (du latin coconia.) Le fruit, la tschioijiie. tsc/i, {cio italien,) eioijne. Les mûres de cette ronce sont très sucrés : on les recherche pour la confiture. II. fpuctîcosus L. Ronce à ninrc. Mûrier sauvage. Mùron, Mûrier de renard. MaoïiiMuiiièy, M. Maonron uè;/ (Mûron noir.) Moure- nè[i, Ca. Le fruit, maonron, Ca. V. iJia"ron, nionron. IOÎ>. Fi*ag-ai*îa elatîoi* Ehrh. Fracp-o, je sens bon : odeur du fruit. Fraisier clcvè. .".9 Frïa de ourti (fraise des jardins). Fmi/ire (endroit ou: croissent les fraises). Fria, Fréijia, fraise du iRtin fra go. A Albeuve on dit fn' au lieu de frïa, Ca. Le fraisier vit six ans, mais pour avoir de beaux fruits, il faut renouveler les plants tous les deux ou trois ans. 11 provient de rejetons et aussi de semences qu'on obtient en écrasant le- fruit dans l'eau ; quand la graine est bien détachée, on la fait sécher un peu. On la sème avec de la cendre dans une terre fine et légère; on peut avoir des fruits la même année. F. vesea L. Fraisier curnestible. Le réceptable, vulgairement appelé fruit, est un dessert- excellent. La racine du fraisier est astringente; elle donne- aux décoctions une couleur rouge et les rend apéritives. l^via.^ fraya. M. Ca. Fria, fraia, fraia {\)i\xv. friè). V. Frïa c/é bon (fraise des bois). Linné a appelé la fraise : la consolation du botaniste au commencement de juillet, solatimn botanistaruni ineunte julio. Dicton allemand : Pour une fraise on peut descendre de- cheval. 1 1 1 Poteiitîlla Aiisei'îiia L , Potcntia, puissance. PotentiUc, Ansérine, Argentine. Herbe aux oies. Ardzentena (argentine;. Erb' à la ciliavaléf/re. Dans le Nord, on mange l'ansérine comme herbe potagère;, ses racines ont le goût du panais. P. Toi'iiientîlla Scop. TorrncntiUc. Potentille tormentille. Blodrod. Les racines sont aromatiques et astringentes. Ti'oineiitollia. M. Toiirrnintïa . M. Tounnaintellia. V- 1 T3. Ag'i'iiiionia Eiipatoi*îa L. "As'/jy.ov, taie de l'œil : la plante, croyait-on, guérissait les taies de l'œil. B. Aigreinoine eitpatoirc. Astringente, résolutive, elle est employée à l'extérieur dans les luxations et les foulures (en gargarismes^ contre les maux de gorge). — 53 — Ag-i'iiiiioiiinno, Ajifimoinr Ca. Ch. Grimoinc Ca. (du latin atjri/Donia j. Un étyniologiste fait venir ce mot du grec iyojô,-, sauvage, •et aovt«ç, solitaire; allusion à la localité de la plante. Un autre êtjaiiologiste nous donne une autre version que je préfère. L'Aigremoine, nous dit-il, composé d'un mot latin et 'd'un mot grec, peut se traduire par relù/ieuse des champs. Comme raigremoine est salutaire et bienfaisante, j'ai pensé ■que la reconnaissance lui avait fait donner ce nom en l'hon- neur de quelque bonne dame et compatissante sœur hospita- lière. Un malade, sauvé par les soins de l'une d'elles, songea sans doute à sa bienfaitrice, cachée comme une plante à l'om- bre des buissons. Elle était pieuse, charitable, naïve: nommer une plante utile du nom qu'elle s'était choisi, c'était laisser à -eelle qu'il vénérait un monument indestructible de sa recon- naissance. Dans la Gruyère, on se sert de l'Aigremoine pour fumer et engourdir les abeilles^ loi-squ'on veut visiter les ruches et en •extraire le miel. Cette fumée n'est pas nuisible et doit être préférée à celle du tabac. Ch. Sous l'écorce de la racine de l'Aigremoine, on trouve une larve d'un beau rouge. Les tiges et les feuilles bouillies donnent une couleur très vive et solide. Ch. 1T4. Rosa lutea Mill. Rosr/, nom latin. Rose jaune. Rouja clzône. (Rose jaune.) Ro^èij à clliau d.;ôia\ (Ro- «ieur à fleurs jaunes.) Rosai, Roica, Y. La rose a été considérée de tout temps et cliez tous les peu- ples comme la i-ciiie des fteurs. Dans les processions du St- Sacrement on jonche le sol de feuilles de roses. R. cluiiieioruin Thuill. Ro.?e. Rozèy clè bosson. La rose roupie fait la base de plusieurs préparations astrin- gentes ou purgatives fort usitées, comme la conserve de rose, le piiel rosat, le sucre rosat, le tinaigre de roses. L'eau de roses et l'essence f/c ?'oses obtenues par distillation sont employées dans l'Inde de temps immémorial ; elles n'ont été connues en Occident que depuis le XI" siècle : les plus esti- mées viennent encore de la Perse et de Tunis, Bl. — .)'( — II. caiiiiia L. Rose (/es chiens. Eglantier. Eglantiiie. Gi-attei'on. Le réceptacle charnu, qui contient les fruits, foiiniit un& conserve astringente. Cirala-ou, M. Br. Ca. (du latin i-/-nt(C(/iis.) (ir(((f(-eii, V- (Gratteron.) La rose églantine est la plus gracieuse, la plus délicate et la plus suavement odorante des fleurs de nos haies. L'églantier sauvage a donné quelques variétés cultivées dans- les jai'dins ; il est surtout un excellent porte-greffe, sa tige vi- goureuse donne une vie nouvelle aux races étrangères, venues de rOrient, qui s'épuisent si rapidennent dans nos froides con- trées de l'Europe centrale. Superstition. Il en est qui s'imaginent que la petite pelote de mousse rouge qui croit sur les branches de l'églantier guérit des hémorrhoïdes, ceux qui la portent... dans leur poche ! ! D- 31. Sanguisorbées. 1 To. Alc'heniîlla ai'veiisîs L. c/j./'jy.r/.r,, alchimie. L'alchimie qui jadis faisait usage de- cette plante lui a donné son nom. Alchèinille des Jachères. Perce-pierre des cliamps. l*ouai*ta l'oza", S. M. (porte rosée). Porta ronsai/a, V. Les alchimistes avaient cru trouver dans la rosée recueillie- sur ses feuilles un adjuvant pour la transmutation des métaux: vils en ou, L. A. vulgaris L. Alc/ièiniUe coninitnie. Pied de lion. Porte-rosée. Manteau de Dame. Pouarla roza", M. Ca. On peut manger ses feuilles au printemps. A. alpiiia L. Alclièiiiille lies alpes. Ardz«'iitt'na, M. Ch. (argentine). Ar:eintena, V. Pouar- ta ro^a" dé niontcKjue. Elle est souvent extirpée par les herboristes qui la font entrer dans la composition du thé suisse, Ch. — ;».» — 1 Tf». SaiijL;-iiisoi*lKi ol'firiiialis [.. Sorhco, i"al)si)i-l,)i; : .itiell(' des piT's. Fimprenelle des \)vé<. l*iiii|»iii<'ll:i, Hr. Ca. /'iiii/n-i'-ifi'/n. l-'... Cvdoiiia vulgai'is Peis. kJfî^iv, ville de Crète, patrie de cet arbre. Co(jit(isgler. Coignassier. Coignier. — 50 — Le fruit, le coiiif/, est comestible, astringent: en médecine le sirop (le coing s'emploie contre les diarrhées rebelles. Ciig-nèy. Fruit: Pre à cc/k. (Poire veloutée.) Les conserves et la pâte de coing, aussi nommée cotif/nac, sont très recherchées et jouissent d'une réputation bien méritée. 1 80. Pyrus Malus L. (aoerba) (Pi/riis, nom latin.) Boscarinum malum C. Pommier, Pommier sauvage, ou bouquetier. Pommier à fruits amers. Botzii'enèy, Ca. (du latin boscarinum) Botscrounèi/, S. Bouetscneri, hcutzeneu, V. Le fruit : botsùri/i, S. Lé mêle. Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées, Le beau pommier trop fier de ses fleurs étoilées, V. Hugo. Le type sauvage a donné naissance à diveises variétés culti- vées, dont on classe les fruits en deux catégories : d'un côté, \es pommes à couteau, à saveur demi-aigre, demi-sucrée, em- ployées pour la table ; de l'autre les pomnws à cidre, douces ou amères, servant à la fabrication du cidre, boisson fermen- tée, vin de pommes. Les cidres de Normandie sont très estimés. Le cidre se prépare avec le suc fermenté de la pomme : on emploie surtout les nombreuses variétés de la pomme sauvage, acides ou amères. La préparation en est bien simple. ()n broie les pommes qu'on laisse ainsi amoncelées pendant quelques heures, après quoi on les porte au pressoir. Le jus, mis dans des tonneaux, entre en fermentation au bout de deux ou trois jours et rejette une écume rougeâtre. Lorsqu'il n'en coule plus, on bouche les futailles, et l'on obtient du cidre fort, si on le laisse sur sa lie, ou bien du cidre doux, si on le soutire aussitôt qu'il est clari- fié. Les variétés de pommes les plus fréquentes chez nous sont : Pom/na renetta. Pommes reinette. )) larauda . n lavande. » d'où mi-d'août. )) du mois d'août, )) benda^'ie. )) à bandeau. )) à bug net. » à beignet. » tsaihaijne. )) châtaigne. » dàthe. » douce. )) m a le ij ta. » aigre. w lit lia à t:a. » tète de chat. — 57 — Ponuna poupenctla . Pommes petit pépin )) rose. )) l'Ose. » (ji'o.i*antz. Sorbier (('(nirlucr. Alisier. Aigrelier. Fruit, alise. Le bois est très dur, les rameaux servent à faire des flûtes. Les merles et les grives sont friands de ses fruits, B. Ailly, Br. M. R. (du latin urio, la mutation du /• en / est fréquente.) Le fruit fa/m, alise) est astringent. Le bois de l'alisier est estimé, on en fait des vis de pressoir et de moulin. Anielaiifliic'i* vulgapis iMoiicii. y./;),ic<, pommier, v.^//-i.-j, étrangler: fruits âpre, B. Ai/ièlniic/iicr vulçjaire. Miisson. Micusson. En vieux français Musse, cachette. Ses buissons serviraient de cachette aux lièvres. Sav. 34. Onagrariées. 1S4. Epilobiuiii spicatuiii Lam. iTzi, sur, '/.'jph;, silique : la corolle est placée au sommet de l'ovaire. Epilobe eu épi. Osier fleuri. Laurier de S. Antoine. Sala"i»da de li-vi'a. (Nieolet.) (Salade de lièvre.) Ple- ineuste, Sav. Les lièvres sont, parait-il, très friands de ses feuilles. 1 8S. Oenothera bi€»iiiiîs L. 6/ipa, proie ; ô'vo, , âne : proie des ânes, B. Onagre bisannuelle. Herbe aux ânes. Raiponce rouge. Jam- bon du jardinier. Mâche rouge. On croit faussement que les ânes ont une préférence mar- quée pour cette plante. Bl. Taba batha% Ca. (Tabac bâtard.) 18T. Cipeaea Lutetiaiia L. (Clrcé, magicienne.) Circéc de Paris. Herbe aux sorciers. Herbe à la magicien- ne. Erba y vaud«\v, Ruf. (Herbe des sorciers.) Cette plante a joué chez les Druides et jusque dans le moyen âge un rôle important. Elle entrait dans la composition des f)9 philtres, on roiiiployait poui' opérer des maléfices ou conjurer (les eiicliantenients. 1 Spli\lliiiii vei*tî<*illatiiiii T.. 'flillo-j, feuille : 'j.-jm;, innomlirable. Mi/rii)plii/l/e rerticillr. Volant-d'eau. Rat fa «le i»io. (Souris de ruisseau.) 40c Tamariscinées. 1 os. ^Ivi*î<*ai*îa fiei*iiiaiiiea Desv. y.-J5ov, parfum ; plante odorante, B. Mi/riraire f/erinaniqne. Tamarix, Tamaris. Bois sent bon. Tamari, Ca. Ta/ubri, R. (du latin tarnariscus.) Bon à cheiitia. (Bois de senteur.) (Sur les bords de la Veveyse, de la Sarine et de la Gérine en petite quantité.) En Alsace on perce les rameaux avec un fer chaud et on en forme des tuj'aux de pipe, Bl. 41. Philadelphées. lOO. Pliîlaclelplius c»oi*oiiai»îus L. r^iVjç, v^ùfoç, frère ami, B. Seringat corntnaa (odorant.) Ser. des jardins. Jasmin bâ- tard. Citponella, M. V. (Citronelle.) 42. Cucurbitacées. lî>7. Bi'voiiia dîoïea Jacq. /Bjc-joi, je végète avec force, B. Bryoïi'i dio'ique. Couleuvrée, Colubrine. Vigne blanche, GO Herbe des femmes battues. Fausse coloquinte. Navet du diable. Erba d'outon, M. Ca. (Hei'be d'automne.) Rèy d'éthang M. (Racine d'étang.) CudveUa do hosson. (Petite courge des buissons.) Le sue de la bri/one a une telle acidité, qu'il agit sur la peau comme un vésicatoire. Bi*. alha L. Brj/one blanc/ie. Ciidra bàtai'da, (Courge bâtarde.) Red d'Eitiut, V. (Racine d'étang.) Ciii'ui'bîta Pepo L. Courge ordinaire. Citronille, Grande citrouille. Pépon, Giraumon. Ciidi'a, M. Ca. (courge.) Qvédra, R. Ciidron, M. R. La courge citronille nous est venue d'Orient. C. cîti'ulus L. Pastè'/Kc, melon d'eau. Barboina, M. Barbaina, V. (au Vully.) Cueiiiîlis satîvus L. Concombre cnlticè. {Kètinion des Indiens.) Cudretta. (Petite courge.) Cadra à bôthon. (Courge à bâton.) Ce fruit confit dans le vinaigre est un condiment bien con- nu sous le nom de cornic/ion. 42" Begoniacées. Bégonia tlisooloi* H. Bv. Dédiée à M. Bégon, né en 1633, gouverneur de Saint Bo- ni ingue, L. M. Bégonia. Bég-oaia". 43. Portulacées. lOS. Poptulat-a oU'i'acea L. Porta, porte : fruit s'ouvrant par une petite porte, B. Pourpier potager. Porcelane. I*oi*«'«'Iàiina, M. V. (Porcelane.) — Gl — 44. Paronychiées. â03. Telt'pliimii iiiipoi'ati L. Tclèp/ic, blessé au siège de Troie. Ti'lcphiuia. Oi'pin reprise. Joubarbe des vignes. Fève grasse. Herbe au charpentier, à la coupure. Repraisoii, V. (Reprise.) Cet orpin entre dans la composition de ran/Kebusade. 45.' Hydrangées. H\ clpaiigea hopteiisîa L. •jfîwjO, eau : yyyoç, vaisseau ; fruit semblable à une urne. Base (II! Jupon. Hortensia. Hortensia". Ce charmant arbuste, l'une des conquêtes du règne de Napo- léon, fut dédié à sa sœur, la princesse Hortense, qui lui a don- né son nom. 46. Crassulacées. 200. Secluin x\iiaeaiiipsepos L. Sedere, s'asseoir : plantes qui reposent sur des pierres. Ovpin à fil. rondes. Sédon. Fève épaisse. Rèpreysa, M. (reprise). Repralsa, V. S. album L. Orpin blanc. Trique madame. Vermiculaire. Pain d'oiseau. Papa colon bïan, S. Papa colon, V. (?). ÇcCié dé ratta, Ca. Pan de rata. (Pain de souris.) S. clasyphylluiii L. Orpin à fil. èparses. Erba clè S. Djean, Br. (Herbe de S. Jean.) Resin de ratta, V. (Raisin de souris.) S. acre L. Orpin acre. Vermiculaire. Joubarbe acre. Pain d'oiseau. Poivre de muraille. Lia, V. (Jura.) Papa colon, V. (?) Perratcni, V. Resenet, resin de ratta, V. (Raisin de souris.) — 62 — SOT. Seinpci'vîvuin ai'aehiioicleuni L. Vira, Je vis ; scinper, toujours : 111. toujours vertes, B. Joiibarhe à loilc (l'arniiinùe. IVid frarag-ne. (Nid d'araignée.) Erha à l'ara g ne. (Herbe de l'araignée.) S. tectoi'iiiii L. Joiiliavhc des toits. Artichaut sauvage. Herbe aux cors. Artichaut des murs. Jovls barba, barbe de .lupiter; forme de l'inllorescence. Plante acre, astringente, vulnéraire, employée contre les brûlures, B. Lalia, M. V. Krba Joa ienciirro. (Herbe du tonnerre.) Ufjnon de Se, V. Ii/ito/i dé thé, (Oignon de cerf.) Superstition. La plante placée sur le toit d'une maison pré- serve les habitants de la foudre. 47. Cactées. Opuntia iiaiia Vis.. Nopal nain. Raquette. ]\laii. (Main.) Erba à la nian. En Palestine les Cactus forment des haies impénétrables qui défendent les jardins et en ferment l'entrée aux chacals. Ils atteignent une hauteur de 2 à 4 mètres. Chez nous le cactus est une plante d'ornement qui ne fleurit que rarement, et demeure stérile. 48. Grossulariées. ■son. Kibes iiva ci»ispa L. Ribon, mot arabe, aigre ; le fruit est acide, B.) Groseille/-. Maquereau. Gros, épineux. Grejallèy. Gréc/ietèi/. Grcjallèij dé eiirii. Gresala. Ein- gresala. Crochatètj, Ca. R. Grosala, V. Le fruit Grejalla. (du latin grosclla.) Crochata. (Petite crosse.) Le suc des baies du groseiller à maquereau donne un vin agréable. R. nîg'puin L. Cassis. Poivrier. Les fruits donnent le sirop de cassis. Gro- seiller noir. — G3 — Roxiii iièy. (Raisin luMr.) Hc;iii dr hoc. (Raisin de bouc) Cussi. Les parois du fruit sont parsemées de vaisseaux remplis d'un fluide aromatique très actif et d'une odeur peu agréable, tandis que la pulpe renfermée dans leur intérieur est aigrelette. Les fruits infusés dans l'eau-de-vie avec du sucre donnent le ratafia connu sous le nom de rassis. H. pubi'iiiu L. Hfdsin (Je mars. Groseiller à grappes. Castillier. Gadellier. Le fruit est comestible, il sert à faire une boisson alcooli- que usitée dans le nord, que l'on nomme vin de groseille, B. Ilezenot. Re:iii de ma". (Raisin de niars.) Re;enet vod- -;o!(, (Petits raisins rouges.) (Be.:-ui, du latin Tareniris.) 48'' Passiflorées. Passittoi*a fcippulca L. Pa.-. Cîcuta vîi'osa L. y.i-/u5-, énergie : plante à suc énergique, B. Cùjûe l'ireusc. Cigiie aquatique, (plante très vénéneuse, nar- cotique.) Tzaffouillet de mai'et. (Cerfeuil des marais.) 2 1 T. Peti'oseliiiuni sativuiii Hof. TTîzov., pierre; o-ryivov, persil: plante que l'on trouve paruii les pierres, B. Persil. Pierra"ehet, Ca. (Persil.) Pieti-asset, Ptairossef, V. Apiù, M. (du latin apium.) Les lièvres et les lapins mangent le persil avec avidité, mais il est funeste aux poulets et surtout aux perroquets. Bl. Le persil est un condiment universellement connu, sa pre- mière patrie semble être le midi de l'Europe. Le persil a obte- nu droit de cité dans tous les jardins potagers. Ses feuilles servent à assaisonner les aliments, sa racine peut se manger crue ou cuite. ^ — 66 — ^ 1 O. Apîuiîi ^'l'aveoleiis L. Apoii, eau, en celtique: plante d'eau, B. Céleri odorant. Céleri commun. Ache odorante. (Racines et fruits apéritifs, fll. mangées en salade, B.) Chéléri. (Céleri.) At^o. (Ache.) du latin apiuin. Apio, V. Les cuisinières ne manquent jamais d'en mettre une feuille dans le bouillon, Ch. *Z*Z^ . Piiiipliielh) Aiiîsiiiii L. Biiii, deux : peaiiac, ailes : feuilles à deux ailes, B. Anis, (fruit stimulant, B.) I^'i'yiiis. (Anis.) L'anis est originaire d'Egypte : ses graines aromatiques entrent dans les pâtisseries, surtout dans les draf/ces d'anis^ et dans la liqueur, nnlscttc Piiiipiiii'lhi iiiagiia L. Boucane majeur, à grandes fleurs, B. Gr. pimpinelle. Bou- quetine. Bouequeline. Persil de bouc. Rèy «!<' ï»o<*, M. (Racine de bouc.) Rèy à hotz-ct, Br. Rai de hocro, V. tiSG. Cai'um Capvî L. y.y.'jry. tête : fruit, B. Ciiniin. Carvi des près. (Altération de Qiianioait, nom arabe.) Tsaïri, M. Ca. Br. V. (du latin Carvi.) Stcri, Sav. La graine du cumin a une odeur forte, mais agréable, une saveur aromatique et piquante. Les orientaux font entrer le cumin dans tous leurs ragoûts. Les Pharisiens se glorifiaient d'en payer exactement la dime. C. Bulboeastaiiuiii Koch. Car ci, noix de terre. Bu n ion bulbeux. Koketta, V. (Jura.) (Petite noix.) Facùta, Sav. (Petite fève.) S30. Bupleiii'uiii faleatuni L. Tzliiipa, côte; 5ovs-, bœuf: forme des fll. qui ont des côtes très saillantes, B. Biiplèvre en faulx. Pereefeuille en faulx. Oreille de lièvre. Astringente, vulnéraire, racine fébrifuge, B. Cutietta de lèyvra. (Petite berce de lièvre.) 07 S:$l. Ociiaiitlio PlH'llaiidi'iiiin Lam. '.•/j'jç, lU'Ui' : fj'-j;;. \in: lli'iir \ iiieuse, B. '.i-jyl, qui tue en traître. '^v,'y, Ixuiiiiii'. Ormiiithc jilti'lli(iiilrli\ (.). ai[uati(]ue. Fenouil d'eau. Cigûe aquatique. Mol^'iH'na, Bi'. (Qui l'ait iiiouiii'.) Malcrciui , S. Moti- h'rOini , V. Cette i^lante est très vénéneuse: elle est dangereuse pour les animaux qui la broutent, surtout pour les chevaux, Al. 'Zli'Z. A<»tlmsa Cyjiapîiiiii L. «■'OJTT'.j, j'allume : jioisoii, B. lùJiifsc. Aehe des chiens. Petite ciguë. Faux persil. Persil des chiens. Persil des fous. (Vénéneuse et très dangereuse, employée en médecine, B.) l*iei'i*ooliet aou tziii, Ch. V. (Persil de chien.) Picir- rog.<('r harlia". (Persil bâtard.) M. Chenaux a consacré un de ses a Petits traités de bota- nique populaire» à rétlmsc des jardins. Relevons ces mots de la préface : (( Comme on connaît le savant à sa bibliothèque, de même on connaît la bonne femme de ménagea la tenue de son jardin potager : aussi le vieux proverbe gruérien dit avec raison : Ciirtl iiiôiiet, SercL'/itci inùnetta. Ce que je traduis poliment par ces mots : Jardin bien tenu, Servante diligente ! On confond assez facilement l'éthuse avec le persil : l'éthuse diffère par l'odeur fétide qu'elle exhale quand on froisse ses feuilles entre les doigts et par la couleur de ses fleurs qui sont très blanches, tandis que celles du persil sont d'un jaune ver- 4âtre. Les feuilles du persil sont d'un tcvt clair et gai, celles de la petite cigiie se font remarquer à leur couleur verte obscure. tS33. Fœiiîeuluiii officinale Ail. Fœnaiii, foin. Fenouil o'ficinal. Anison, Aneth doux. Faiià M. Fa/là rossct. fana (du latin fœniculani). Les graines de fenouil sont très parfumées et s'emploient pour la préparation des liqueurs, telles que Vanisette et \s. fenouillette. — 68 — Saî. Athaiiiaiita ercteiisis L. At/uf/nas, nom d'une montagne de Crète ou de Sicile, où croit la plante L. M. Atliamante de Crète. CherMioiitin Br. (sermontain). Rèij à l'oa. Ca. (racine à l'or). Rai à l'or. V. (Château-d'Œx). 93@. Lî^iistîeiim Levîstîeiiin L. Levîstieiiiii offîeîiiale Koch. \i'fj~~iy:h, Ligurie, habitation de la plante. Lecare, soulager, propriété de la plante. Licèche officinale L. commune. Céleri de montagne. Ache de montagne. Atzo M. (achej. Passa- meidso M. (passe- médecin). L'atso V. Passa maidjo V. S40. Meuiii Atliainaiiticuin Jacq. It.tirj-j, petite fleur. Mèon athamante. Rathena à l'oa M. (racine à l'or). Rassena à l'or V. La racine du Meum était autrefois employée en médecine comme stomachique. M. Miitelliiia Gaitn. Mèon mutellin. Monlérena (mutelline) (du latin inutellina). Elle fait donner à la vache un lait abondant. ^44. Aiig-elica sylvestrîs L. 'j'j'jù.uç, ange: allusion à des vertus merveilleuses, L. M. Aiti/éli(/ue des forêts. Ang. sauvage. (Les feuilles peuvent être utiles à l'entretien et à l'hygiène de la bouche.). Bon lolii (loyi) M. Ch. BonlohiY. Einselelta V. Les montagnards cueillent Vaiigelica montana, Schleich. Ils hachent cette plante et la mêlent au sel distribué au bétail. Le sel est contenu dan.s un sac de cuir appelé lo/ii, loyi, d'où le nom de la plante bon lo/ii, Ch. Les Italiens attribuent à cette plante une efHcacité souve- raine pour la guérison de la gale. G9 >J40. Peueeclamiiii Ostruthîuni Koch ^lîir.yj.i., jo donne : -rvr/.n, poix : plante à odeur de poix, B. Impcfdtolrc co/iimidw. Imp. des montagnes. ^Autruche. Aiili*i«*a (a nth risque). Dici/ra" M. (diarrhée). Gayra" M. Rci/ (1(11/ (lièjira' (racine du guerrier). Autricha V. CairaY. LcittrolfUid V. Agri/a, Af/rii : en Italie, Agrume, (^edrcd, Sav. La racine est très employée en médecine populaire du bétail ■dans notre canton. Elle contient un sue laiteux, acre, d'une odeur aromatique particulière, et une huile essentielle exci- tante, préconisée autrefois contre la fièvre muqueuse, le cancer et le dclirliini t reniai s. Sa poudre entre dans l'orviétan et l'eau thériaeale : on l'a nommée fies iiu/rais. Cutia «le iiiai>ais (Berce de marais). P. Coi»vai*îa Ciiss. Pexci'dane de$ cerfs. dutia de tli«^ (Berce de cerf). P. officinale L. Peac/'daii officinal. Fenouil de porc. Queue de pourceau. itiuin Silei» L. (Nom d'une substance résineuse de la Cyrénaïque). Silcr. Sei'inoiilain, Sermontaiii V. On a attribué à cette plante des vertus merveilleuses: elle- guérissait de tout poison, rendait la vue, etc. On l'estimait à l'égal de l'or; à Rome, on la gardait précieusement dans le- trésor de l'Etat. Las. latifoliuiii L. Laser à larges feuilles. . Stëvrelet (petit chevreau st = ch. Sav.) 9o<3. Daueus Carota L. Sc/.i.r,>, je brûle: graines échauffantes B. Carotte (commune) (elle a quelque action dans les maladies de foie, contre la jaunisse). Rathona, Riha, rx'i/bïa M. Rasseim, V. Rèi/ rorhetta (racine jaunâtre). Patcnailla V. (La Côte). Les fleurs très aromatisées, infusées dans l'alcool, donnent la liqueur dite huile de Vénus. L. M. SoT. Scaiidix pecten Veiiepîs L. o-/«?oj, je pique : fruit en pointe. B. Peigne (le Vénus. Cerfeuil â aiguillettes. Aiguille de berger.. Erba eyg"ua, Br. (herbe aigre). Herha dé Biscôme. V. Tzerfoi. V. (Bex.). — 71 — ;^o. Cli;t'i*oi)hylliiiii Cieutaria Vill. v/z.Aov, feuille /atv.V^ gai: plante d'un vert gai. B. Cerfeuil des ruisseaux. Kttha. Br. Cntin S. Keiu/.ef. V. Fnn/iK'lu, Fraf/néler, Sav. Clî. teiiiuliiin L. Cerfeuil des fous. Cerfeuil penché. Kuri(( di- t;a. (Berce de chat). GràUeri. V. (qui fait cracher). :if><>. Myi'i'liis o/r, , flûte B. /'t Ych/c (st(rct((i ) bièble. Petit sureau. Les baies s'emploieut en teinture pour colorer en violet. Ihllio M. Bras. V. Sc/n'a Ixii/ui" (sureau bcàtard). Ali(/..~oY. Schia Raiidzo, Roiiai(l~-o Hamljo M. V. (Ornionts). Dans la Broyé les campagnards font usage . Valepiaiia ofiîcîiialis L. Valere, être en santé: propriétés de la plante. B. Valériane officinale. Herbe aux chats. Passa-iiit'ydzo. Ca. V. (passe médecin). Er}>n in. t.:a. (Herbe des chats.) La racine desséchée sert d'appât pour les chats ; c'est un puissant antispasmodique : il est surtout renommé pour ses bons efîets contre l'épilepsie. Bl. V. ti'iptei'îs L. ■zpnzzipi;, à 3 ailes. Valériane à trois lobes. Foi'tzeita. Br. (fourchette). S80. ValePÎanoUa olîtopîa Poil; Valérianelle des nuirair/n-i-s. Màehe potagère. Poule grasse. Blanchette. Doucette. Boursette, Coquille. Salade de chanoine. Rainpou. S. M. V. TroLretfa. Ca. (qui talle : du latin triplicem, dini.) Rainponna à épi. La mâche donne au printemps une salade recherchée et d'un goût très agréable. V. Cai'iiiata. Lois. V. Doucette des prés. Doucette carinée. Trot^etta dé b'ia". (Petite valériane des blés). 57. Dipsacées S81. Dipsacus sylvestpîs Hud. Sii//«, soif: recueille la pluie dans ses feuilles B. Cardère des bois. Cabaret des oiseaux. Lavoir de Vénus. Tzerdon de dzoviii. (Chardon de jeune forêt). 70 I>. FiilhMiiiiii Mill ('(inli'rc () jhdlon. ('liaidon à i'oulun. Cliai'don bonnetiei'. Tz«'imU»ii à iii:tïo(. (Chardon à maillet). Esparjidou Cil. (aspersoir). Le Maoùt a éeiit sur la eardèie voici bientôt cinquante ans une page qui a pei'du depuis sa véiité : c( Les bonnetiers et les di-apiers en font une énorme consom- malion : une seule pièce de drap met hors de service quinze cents à deux mille têtes: un seul pied n'en porte pas plus de Sept ou huit: aussi la culture de la cardère exige-t-elle des terrains d'une étendue considérable. On a voulu lui substituer des cardères artificielles ; mais tous les essais ont été infruc- tueux, rien n'a pu remplacer la raideur et l'élasticité des bractées du dipsacus. On peut du reste regarder cette précieuse plante comme un produit de l'art: car c'est la culture qui a développé ses qualités en recourbant et en durcissant les bractées de son capitule qui, dans l'espèce sauvage, sont molles et peu crochues ». Al. Aujourd'iiui la cardère est un Ijon serxiteur du règne végétal que l'on a mis à pied après de longs siècles de services. C'est le progi'ès ! /ÎS3. Kiiaiitia aPACiisis Kocli. Dédiée i\ Kiiant^ médecin botaniste Saxon, mort en 1694. Kuautic des champs. Mirliton. Langue de vache. Oreille d'àne. Titha de tza. (Tète de chat). Vci-a. M. V. (veuve, du latin cidiio). (JUiau dr cccè (fleurs des veuves). SH^. Suceîsa prateiiisîs Monch. (Siiccidcre, couper au bas. ou par le pied). Sitci-isr des près. Scabieuse succise. Mors du diable. Remors. Erba de St. Dzàtiet. Ca. (Herbe de St. Jacques). Les fleurs desséchées teignent en jaune : les feuilles fermen- tées fournissent une couleur verte. î88o. Seabiosa Colunibai'îa L. S cables, galle : remède contre la galle. B. Scabieuse colonibaive. V'éva. M. Vcra V. (veuve). — 80 — 59. Composées SSS. Iloinogyne alpiua Cass. oy/), yuv/;, coiiiniune liampe : les fleurs sont groupées sui' un capitule porté par un seul pédoncule. Homogyne des Alpes. Takoiinet l'odzou. Tahomict dr nioiiii(;jiie. 38*>. Tussilago 1 aifara L. Du latin tus.-fli>urs et dont font partie en outre le gnaphale dioïque, les fleurs de guimauve et les pétales du coquelicot. Al. SOO. Petasites albus Gartn. r.i-y.'jrjz , parasol : feuilles en parasol. B. Pètasitàs. Pétasite blanc. Herbe aux teigneux. Grand i)as d'âne. Contre peste. I>i'avasse. M. V. Toh-diuict de t.;alef. (Taconnet des chalets). Orenste, Oreiistet Sav. La plante passe poui' guérir la teigne des enfants. Pet. oi'fieiiialis iMônch. Pétasite ofl/ci/ial. Tsapi dô dia"]>ioii S. (chapeaux de diable). Orcnstc, ovcnstct. Sav. /i03. Astei* alpîniis L. y.'j-fip, étoile: fleur en forme d'étoile B. Aster des Alpes. Tzamo bleu. M. Ca. V. (Chamois bleu). Marguerite de montagne. Ch. SI ;^HT. A\' |)all4>. Br. (des pattes). *4ii*i. Bt'lli«iti'iiiii .Mîclielîî Cass. Bellds, beau ; aster, étoile; la fleiii' rappelle l'étoile. B. Bcllicliastre de Michelt. Fausse pâquerette. Mai'g-uerite de rio. (Marguerite de ruisseau). •40^. Bt'Ilîs pt'i'oiiiiis L. Bel lus, beau : belle lleur. Pà'liieretle ilii pi'iiitcinps. Marguerite. Pàquerolle. Pâque- rette \ ivace. Pitila Mai'g-uei'ite, Br. (Petite M.) Magnerlte de furi. (M. de priiiteuips). Cllior-alu {du \ât\n Jloi'clla). Margaritta.V. Ou voit la plante en fleur dès les premiers jours du prin- temps, vers Pâques, d'où son nom pàquerolle. La pd(jiicrette qui, d'après son nom, ne devrait fleurir qu'en carême^ en réalité émaille en tout temps le vert gazon de nos prairies. Se peut-il jjIus charmant spectacle que celui de ces milliers d'étoiles blanches qui constellent les pelouses? On dit bien que les rosettes de feuilles de la petite marguerite tuent et étouffent l'heibe qui les entoure. Cela doit être une calomnie de quelque savant terre à terre, ennemi des poètes et de la poésie. L'utilitarisme, toujours! Al. SliS*^. Dahlia piii'piipoa Poir. Dédiée à Andr.-Dahl, démonstrateur de botanique à Abo 1789. Dalilia pourpré. Fleur d'ornement, on a encore dans les jardins les variétés jaune et blanche. Dalïa. Au Mexique les tubercules du dahlia se mangent cuits sous la cendre: chez nous leur saveur est fade et même désagréable. 30î>. Iiiula Helenîiiiii L. vAm, j'évacue : plante détersi\e B. Iimle année. Aunée. Aulnée. Oeil de cheval. La racine (quinquina) est surtout emploj'ée pour les bes- tiau.x B. 82 Ilidoiiaz. M. V. Ridouiutz. Cli. Rèn à l'aiina. M. Ch. Ca. (racine à l'aune). Les anciens lui attribuaient la vertu d'inspirer la gaieté à ceux qui en mettaient dans leur vin. 3C)0. Coiiyza squarrosa L. Kov'jÇk, nom de la plante. Coiir/se rude. Conyse raboteuse. Jnule conj'se. I. œil de chien. Herbe aux mouclics. Ei'ba aou inussillon. M. V. (Herbe du moucheron)- Evb'aou inoKc/tcUion. 304. Heliaiithiis aiiiiiius L, uvfioç, fleur; r,kirjç, soleil: fleur en soleil B. Hélianthe annuel. Soleil. Grand soleil. Tournesol des jar- dins. Le fruit sert à nourrir les oiseaux et à préparer une huile à brûler. Rèvii'e chèlà. M. (Tournesol). Chelà de curti. (soleil des jardins). H. tubei'osiis L. Hélianthe tubêreu.r. Topinambour. Crompire. Artichaut du Canada. Poire de terre. Les tubercules sont comestibles. Ils servent aussi à faire de l'eau de vie. B. Pre à pouey. (Poire de pourceau). Chèlà de pouerj. (Soleil de pourceau). SOS. Giiaphaliiiin uligiiiosuni L. 'jw.'jivlrtM . bourre: capitule couvert de bourre. B. Gnaphale r/es rnarnis. Coton nière des marais. Pi de tzat de iiiaret. (Pied de chat des marais). On cultive dans les jardins plusieurs espèces de gnapliak's connues sous le nom d'immortelles. Le capitule de ces plantes garde longtemps sa couleur. C'est pourquoi les immortelles sont un symbole de l'immortalité, aussi sont-elles fréquem- ment employées dans la confection des couronnes funèbres. 300. Leoiitopoclîoii alpiiiuin Cass. lir.fj. lion ; 770-j,-. pied : allusion à la l'orme des capitules. L. M. — 8:i — (iiniphalc fiird de lion. Pied de lion. Coton iiièi'e. Patte de lion des Aljx's. Ivlelweiss. Kall' 4'lh<\vla. Ta. R. f belle étoile). r^ 1 O. Aiit<''iiiiai'ia clîoïca (jiutn. Aiitciifia, antenne: allusion aux soies des fleurs épaissies au ■soniniet comme des antennes de papillon. L. M. Anti'iuKtirc iliohjKi'. Gnaphale dioïque. Pied de chat. Herbe blanche. Cette plante \ ulnéiaire est em|)loyée contre la toux. B. IM de Izal. Ca. Hr. M. (pied de chat). 31 1. Ai'teiiiîsîa AbsîntJiîiiiiiL. \[j-:fjj.;, Diane; heibe des vierges L. M. Armoise absinthe. Absinthe. Aluyvre. Anière et tonique l'absinthe entre dans la composition d'une liqueur très nuisible à la santé, Vabsintlic. B. I>z*»iiéi»i d'ahsinthe. Grofonuir. M. V. Gros for. V. Erli' à 1(1 jioiiln . I\i(t(( . V. Gi'iiipi d jono. V, Rata. V. (dzenèpi, du latin (/(dhiitns spicas). Ai». Miitellina Vill. Armoise Miitelliiie. Génépi blanc. Alviiia, aluina M. V. Arrina S. D^enépi d:;oao M. -Dirni'pi Br. Absinthe. Al», poiitica L. Armoise du pont. Petite absinthe. Pi'infou. M. Prinfor. V. Al*, eaiiipesti'îs L. Armoise des champs. Bïantzetta de ppa" (blanehette de prés). Erba de St. -Dyfrt/;. (herbs de St. Jean). Blat^etta, Bïantzetta. V. (blan- ehette). Al», spîeata Wulf. Armoise en èpi. Dzenépi nèyi'a". (Génépi noirâtre). Al». Ahi'otaiiuiii L. Citronrilc. Aurone. Aurone mâle. Garde-robe. Citronella. — 84 — C'est un ai-brisseaii très toulîu, cultivé dans beaucoup de- jardins. Ses feuilles répandent une odeur de citron très péné- trante. On les emploie beaucoup dans les assaisonnements. On en prépare une espèce de thé fort agréable, stomachique,, c'est le tliè (In paiicrc. Ch. 31^. Taiiacetuni Balsainita L. -c/.\)mç. étendu, iz/;, pointe. Taiiaisie. Balsamite. Mentlie-coq. Menihe Notre Dame- Grand baume. Barbotine. Herbe aux vers. Baume des jardins. Tanià. M. V. Iininortelle. Barbotina. On dit la plante excellente contre les vers intestinaux. Al. 31 3. Achillea Ptaimîca L. La fable veut qu'Ar/tille ait découvert les propriétés de cette plante. Tzzry.l.fjo). j'éternue. B. AchiUée sternntatoire. Herbe à éternuer. Eternuette. Bouton d'argent. Ach. ptarmique. Battecà. (batte-cœur). Erha à ètherity (herbe à éternuer). Baitecouer V. (Aigle). A. moschata Wulf. Ac/ifllrc iiuisqtice. Grénepi. M. V. A. iMillefolium L. AchiUcc iiiiUcfeuille. A. à mille feuilles. Sourcil de Vénus. Herbe aux charpentiers. (Plante amère et tonique B.) Erba à la ooupuiH». M. (h. à la coupure). Erb' à la taille. Ca. Erb' à nnUefollià. Ca. (h. à mille feuilles). Mille- folliè. (mille-feuille) QaaoaDa.; a t..ra. V. Cette plante d'une odeur camphrée assez agréable jouit depuis longtemps do la réputation d'être vulnéraire, ce qui lui a valu le nom à' Herbe aux cliarpentjers. 31^. Aiitheiiiis iiobilis L. 'l\fjsy.ov. fleur épanouie. Anthe/nis noble. Camomille romaine (fleur stomachique,, sudoritiquo, fél;)ri l'uge). Caiiioiiiille. Ca. Ma>/t(erit(( de b'ia". (marguerite des blés). — 85 — A. Cotula J. ('(inioniillc pinnUi. (".. doscliieiis. Maroute. Ainouioelie. ]\Iai'i*4>ii(a.M. V. (niaroutc). Ses feuilles teignent en jauiie-citroii: en Noi'n)andie, on fait •■des balais a\e(' ses tiges sèches. A. ai'Aeiisîs An(/i(''/iii.< (h's c/ni/ii/i^. Fausse-canioniille. Amarelle. Oeil de \ aclie. Camoiiiilla dô fin. (C. de foin). On s'en est servi pour frotter TintiM'ieur des ruches avant d'y enfermer les abeilles. 3 1 rS. Mati*ic*ai*ia iiiodora L. Allusion aux propriétés médicales B. Mdtiicairc inof/niv. Fausse camomille. CJainoniïe t'«»ula. M. (Camomille folle). Ck/ji. .■ic/ierca'- ■chc. (Cam. sauvage). M. Chaiiioiiiilla L. Petite ediiioiiiiUe. Amaron. (Fleuri exilantes et vermifuges). Caiiioiiiïo. M. CdiiioniUlti (pitita). 3 1 C>. Leu4*aiitli('niiiiH vulg-are Dec. -yvOoç, tleur: ).vjyjj;, l)lanc: les Heurs du pourtour sont blan- •clies, et ligulées : les tleurs rolacées au centre sont jaunes. Ckri/sant/ièine. Grande marguerite. (Jeil de bœuf. Fleur d'or- r-/J'j;, /vinlr,:. fleur dorée. Mag-ut'i'ile «l«' fin. (M. des foins). M«//«t'/77t'(groscha). M. Br. (Grande U..) M. de iinthé. (M. de noces). Aclietaïe in iiiOfi;/iii sc/in h' en c/tioii honii Gothoii H((ttiii(leti (/:-. Pai'theiiiuiu G. God. Març/acrite Pdi-thruic. Herbe vierge. Male-herbe. Magiiei'ita ïi>iii<1ja. (M. frangée). 3 1 H , Doroiiîeiiiii plaiitagiiieuin L. Doronidije, nom arabe de la plante. Dni-diiic à JÏL (le pldiildlit. Choiia«*hy.Ca. i>ouici ( T:-nino (/:-on(). Ca. (chamois jaune).. 31 S. Ai'oiiîcuni scoi'pioïcles Kocli. Aronic des seorpioiis. Tsanio dzono. V. (chamois jaune). 310. Ai»iii<»a iiioiitaiia L. c/pû, •jiy:/i, complète victoire. Arnica des inuiitiis. Arnique. Tabac des Vosges. Panacée- des chutes. Bétoine de montagne. La plante réduite en poudre fait éternuer. La teinture d'arnica est employée en médecine principalement contre les blessures, la paralysie et le rliumatisme. A.rniea. Ch. Merlu dzono. Ca. Choach// dé inontai/ne. (souci de montagne). Eiixi' d éthrdijnl. M. V. (herbe à éter- nuer). Eb'à ètlierni. S. Tsaino d.zo/io. V. Les montagnards en font dessécher les fleurs et les feuilles- dont ils se servent en guise de tabac comme sternutatoire. L'infusion des fleurs jouit en quelque sorte d'une réputation populaire pour remédier à la commotion du cerveau à la suite des chutes et des coups portés à la tête. Les chèvres seules recherchent l'arnica. On prétend que ce nom est une altéra- tion du mot ptarmica, qui en grec signifie éternuement. Ch. 3âO. Seiiei'io vulgai'is L. Senex, vieillard : aigrette en chevelure de vieillard. B. Séneçon comniit/i. Toute-venue. Ei*l»a dy Coiiotliron. (herbe du limaçon des légumes). (Couethron, du latin eocistrune/n). Le séneçon est très recherché par les chèvres, et plus encore- par les lièvres et les la|)ins. 3SO. S. viseosus L. Séneçon visqueux. Tzei'tloii gra". (chardon gras.) — 87 — S. aiii*aiiCiac*iis Dec. ('llli'fiitl'i' ni-a''(hon. (Cliaidon en bâton). T. dé mn. (C. des murs). T. à >/rnr/ta titha (C. à grande tête). 38 T. Lappa oi'iiciiialis Ail. ly.aiy.'jivj . prendre; allusion aux fruits hérissés de pointes accrochantes. L. M. Bardanc (à grosses têtes). Glouteron. Herbe aux teigneux. Oreille de géant. Log-iie M. pédzon (Beaud). Piijnon. Ca. R. (du latin pectliioaein). ErW à ///vi.s pctiô. S. Gl'uet. Sav. Les fleurs purpurines ou violacées sont contenues dans un calice formé d'écaillés qui s'accroclient aux vêtements et à la toison des brebis. L. iniiioi' Dec. Bardanc (petite). Doiig'iiy. M. Pejon. Ch. C/i/lotn/ni/. M. V. Doaijni. Alloiii//ii. V. Pi(jia't. R. Br. Lie/ta lappi-. (bardane qui se cloue). Di-dtschc. V. 3î8S. Cai»lîiia vul^apîs L. Carolus. Charlemagne, ou Charles Quint, dont l'armée, dit-on, fut guérie de la peste en Barbarie par les vertus de cette plante. L. M. Carliiic . I . I^ac*tui*a sa(îv;i L. Lac, lait; suc laiteux. B. Laitue cullicèe (les feuilles se mangent en salade). CIiala"i'da. Ca. (salade). Chala"r(l(( frindja. La laitue cultivée fournit piès de 200 variétés, qui paraissent provenir de 3 races principales : 1" la L. poin/jirc, à feuilles concaves; 2° la L. J'ri.->ce, à feuilles crépues, dentées ; 3" la L. roiiiainc, à feuilles allongées, plus étroites à la base- La laitue compte de belles années de service. Gallien, dans sa vieillesse, ne trouva point de meilleur remède aux insom- nies qui le tourmentaient que de manger des laitues le soir. Les laitues en effet tempèrent la soif et portent au sommeil. 3o^. Soiiehus olei*a<*eus L. Qvi/'jq, nom grec de la plante. B. LaUcron maraîcher. Laitron commun. Laitue de lièvre- Chardon blanc. Lintron g-i*a° (laitron gras). Litrou. Ca. S. aspei* Ail. Larteroii âpre. Liiiti'on à i>ee|uè (Laitron à piquants). S. palusti'îs L. Laiteroii des marais. Lintron de dxovin (laitron de jeune forêt). 356. Ci*epîs aiii'ea Cass. y.rjf.rir , pantoutle: fruit en forme de pantoufle. B. Crépis doré. Crépide dorée, (fournit beaucoup de casciim). Creuala". C. R. (du latin crenatclUita ). 358. Ilîepacium Pilosella L. hpvl, épervier, qu'on supposait s'éclaircir la vue avec le suc de la plante. B. Eperoiére piloscKe. Oreille de rat. — 92 ~ Oroille tlè ralta. M. Ca. V. (oreille de soui'is). Pelo- jala. R. (du latin jiUnscUa). Erhu dati dèrret. (liei-be du dé- croît.) Ch. On ci'oit la plante très elïieace dans l'atropliie des membres. II. 111 II 1*01*11 m Gf, Eperoière des niurailles. Herbe à l'épervier. Herbe aux pou- mons. (On employait autrefois cette plante contre les maladies de poumon). l*elojietta. M. V. (piloselle). Gota de ehan. Ca. (goutte de sang). Kti>a de titille, (ii. à la coupure). 35cS^. Cyiiara CaiMlmicMilus L. yj-uapa, n. grec. Cardon. Carde, Cardonnette (réeeptable et écailles du capi- tule bons à manger). Carda à rov<'. (chardon-rave)„ Ticrdoii à tiolc (char- don à tuiles). Carda. V. C. Scolyiiiiis L. Artic/iaai. Carda. M. L'artichaut est originaire d'Ethiopie; il se servait sur les tables des Grecs et des Romains. 60. Campanulacées. 30 I . Pliyti'iiiiia oi*bieiilai*e L. r^yri'jw, je plante, je pousse; cette plante grandit rapidement et sa fleur domine les herbes avoisinantes. Raiponce orbiadaire. Raponce (tige souterraine alimen- taire. B.) Couariii' d'ojy (violette ) cornes d'oiseau. Ph. spi<*atiiiii L. Raiponce en èni ; Raiponcette. Couariiè d'ojy (bïantze ) cornes d'oiseau. Gota de chaii. Ca. (goutte de 'sang). Bo.^tef. Sav., à Chambéry Bothct. Nous avons le même mot dans notre patois. bnt::i. javelle- Mri::oida Mri~oiilet. Sav. (les racines). o;} «M»9. l]aiii|>;iiiiil;i iM»tiiii(Iik'olia L. Canipdiuild , petite cloche : la corolle pi^'Hcii te la forme d'une clochette. Cai))p(iiiii/t' ;i l'Il. romles. Toutes les campanules sont désignées en patois par le terme général : rliwf.;cf/a (clochette). Tzautli»' cl«' fi'<'l«'y. (pantalon de fromager). Giicllii. Ca. (sonnette). C. llapuiic'ulus L. Campann/c niiponcc. Bâton de S. Jacques (racine alimen- taire). B. Clliotzotta «!«' rotze (clochette de roche). Gnellii de rot^e. Mri;o/i/f(j MfLuuk't (racine, de nici-l^c). Sav. C. i*apuiieuloïcles L. Cdiii/Kiiiii/c fausse raiponce. Clliolzftta f1xoii<»ïlloii. (clochette à genoux, à nœuds). C. Ti*ac*lioliuin L. Cni)ij)((iu(l(' gantée. Gant de Notre-Dame. Dc-y. Ca. R. (dé). C. latîfolîa L. Campiiniile à gr. feuilles. Clliotzotia à g'i'o g-ueliii (clochette, grande). C. ^loiiiepata L. Campanule agglomérée. Clliotzetta à pag'uon (clochette en paquet). Clllosetta à botci (cl. en javelle). 30^. Speeiilaiûa Speeiiliini A. Dec. Spccnliiin, miroir. B. Spccnlaire miroir. Miroir de Vénus. Cjrah'ja flè bïa" (jolie des blés). 61. Vacciniées. 30o. Vaoeîiiîuiii Vîtîs îclaea L. Bacca, fruit en baie. Airelle roinje. Vigne du Mont Ida. — 94 — Reziii de inontag-ne (raisin de montagne). Reuton. V. (Bex). V. Myitillus L. Myrtille. Myrte, Vaciet. Raisin des bois. Moriets. Brim- belles. Ainbrejala. Ca. (du latin labbruscella). Grcjalla nètjve (Beaud). Ainbrot.;a. M. Ca. Gresala noire (groseille noire). Ch. Gresalèij de cl^aou. Grcsallctta (petite groseille). Raton, M. V. Grcjala dé bon. Br. (gro.seille des bois). Rcaton, M. V. Gre- sala, Eingresala, Grosala. V. Ambrotzac V. (Jura. Bex). Animer, Àmbresalles. V. (Vevey). Le fruit Animer. Ambre- sallet. M. Lontrli' : les fruits, lontrct, lientret. Sav. A^. uli^iuosuin L. Airelle des fanges. Air. des marais. (Les baies sont nuisibles à l'homme, elles produisent un étourdissement.) Choiiclzena. Ca., fwiidj^cna, Ruf. (du latin salicina). Fiou'l:etta. Ca. (petite fougère). Grejalla de niaret {groseille de marais). Grosala à pur. V. (vallée de Jeux). Orcetta, Orcettet. Sav. 366. Oxyeoceus palusti*îs Pers. oî,x>;, acide; ym-mc, fruit. Coussinet. Cannebercje. Cretion. Ketion. Ca. Pomettè (à Vaulruz). Pendant longtemps on a cru à Vaulruz que les baies du coussinet étaient vénéneuses. Un étranger ayant affirmé le contraire, on a commencé à les manger et même à les recher- cher. Les Russes font du fruit de la canneberge une boisson de couleur rosacée très rafraicliissante et antieorbustique. 62. Ericinées. 36'7. Apetostajïliylos iiva ursi Sprl. «p.TOï, ours: (7zv.p-j).-n , raisin. L. M. Busserole officinale. Raisin d'ours. Arbousier des Alpes. Verroehi. M. Vernssi. V. Pèreillon. M. Pèi/vrellon. M. Re^-enet de bon. PrècoL-è (de précoce) ; les baies, Pr'cota, Ro:;det. Sav. — i)5 — 3<>t>. C^alliiiia vulj>j;-;iiMs Salish. y.vlVj-jr,), je balaie: plante employée pour laii-e des balais. (\illuii(i vulgaire. 15i*<'vii*<'. Hciinnii hnllin". S. liiirr(\ Brirret. Sav. La terre de bruyère est indispensable à une foule de plantes ■étrangères. Il n'en est pas qui convienne mieux aux marcottes et. aux boutures. 3?0. Ki'îea c*ai*iiea L. if,-i.y.îvj, briser: allusion aux propriétés médicales. B. Bfiii/rrc Ki'évii'o, lii-ri/cd, hrurijrd. M. Br. (du latin bra(j((via). Romanrj bdlha" (romain bâtard). Breira, Bi-tudi-a, Bnifro.Y- A Attalens, on rencontre fréquemment la variété, hruiji've hlancJie. Brévire biantze. C/iets fcrjets crraraiit trischcts et ckiii herdjurc, C/iiii jerba lijrant chcts prds, chcts tsanips />/iiis dct brerirc. Ses brebis erraient tristes et sans bergère, Sans herbe étaient ses prés, ses chanips pleins de bruyère. Bucol. de Virgile, trad. p. Python. Brevire, bruvire, bruaira. breira, beralla , subst. fém., bruyère, espèce de callune qui croit dans nos bois. En grec, po-Jov, mousse; f^f^jr,), pousser en abondance ; en latin, brijas, bruyère. De là le nom de ia Brniccir, hameau de la commune de Chatonnaye, au canton de Fribourg; de là aussi chez nous le nom de la Berallaz, et probablement celui de BeroUe, plu- tôt que de benila. L'allemand suisse nomme la bruyère^ Brussch. Brusch, Bruch ; et c'est de là que sont venus aussi les noms de lieux Bruschwein, Bruschweid, Bruschweil. Moratel, notes sur la traduction de Python. 371. Azalea i>i*oc*uinheiis L. ài:«/.iori sec; la plante parait desséchée ; aride, la plante habite les terrains arides. A. salée couchée. Arzalèy. M. Ai-jaU'ij. Ca. Arejala (du latin roscUa arirmi). 3T!Î. UhocUxleiicli'oii fei'i'ugiiicuni L. p'oâov, ^hSpov, arbre à rose. Rosage fernigiiietix. Rhododendron. Laurier des Alpes. Rose des Alpes. — 9(; — Ilziiitelliet «lo \'ani. Ca (jentillet on bois gentil des vanils). D.:-iitf/l(icf Br. R. M. AiUeneL V. (Ormonts). Ar.;alcu. Rossalri/. V. C/it(rra"rd.;e, à Praionian, ce mot vient de l'allemand Sleiiirosc. 63. Pyrolacées, :iT3. Pvi'ola l'otuiidifolia L. Pi/rns, poirier: les feuilles ressemblent à celles du poiriei'B. Pyrole à feuilles rondes. Verdure d'hiver. Pyrola. Diant:-(' de hou. S. V: (blanche des bois). P. uiiiflopa L. Pyrole uniflore. Pirola. Ei/u'lla (étoile). Bïantz-e de muret, (blanche des marais). P. seeuinla L. Pyrole des forêts. I*yroIa clè l»ou. S. P//i-(da V. 66. Aquifoliacées. 3TO. Ilex Acjuiïoliuiii L. Ilex, nom de Vi/e'i.-. Syi'iiiga viil«j;ai*îs L. ^•V-«y-:. tuyau, pipe; forme de la corolle. On en faisaitaussi des chalumeaux. Lilds commun. Lilas (blanc ou violet). Clliau do lila. M. Jasmin Br. Mouguet. V. SyriiKia ciulacca. Lilas violet. S. p/irpnrca. Lilas rouge S. allj(( Lilas blanc. On croit le lilas originaire de la Perse: il fut, dit-on, apporté de Constantinople en Europe en L562 par Busbecq,' ambassadeur de l'empereur Ferdinand ^^ Aujourd'hui on le rencontre partout. 3ui»pui*ea L. Gentiane ponrjtre. ISi'oiiia dzeuthiauna. (petite G.) Prinnid » R. Petita » Br. Pièma » li''aud. — 100 — G. î;t'iMnaiiît*a Willd. Goiitiaiie de Gerinanic. Tzauthet à Bon Diii. ^Pantalon au Bon Dieu.) G. eiMK'îata L. Gentiane croisetie. Erba aou lovet, Br. G. vei'iia L. Gen lia lie pri/t tan nièrc. Botiet de IVouthi'a I>oiia. (Bouquet de X. Dame. Tzauthct ou bon D'ut. Ca. G. iiîvalis L. Gentiane des /iei;/es. Bzenthiaiiiia de vani, Br. D^entliidnini juiiunit, Ca. 30. Polenioiiiiiiii foi'iniU'iiiii f.. Polrinonc Idcii. IIs'i'îîî» in àps. (Herbe des abeilles.) Ch. 73. Convolvulacées. ÎJO 1 . Coiiv<»lviilu!s sepiuin L. (Vulcu, je roule ; cam, avec : plante qui s'enroule, B. Liseron des haies. Grand liseron. Manchette de la Vierge. Grande \rillée. Lis des izubelets. Chemise de Notre Dame. 1)1 CIoi'iK'l cl*' s<\v. (Cornet dos haies.) Volca à (a Vicrchc. (Liseron de la Vierge.) T^^c/nii^o aou bon, Dia, Ca. (Chemise du bon Dieu.) Vill/ui, Voira, V. CUostclct. (Petite cloclie.) Sav. C. ai'veiisis L. Liseron des champs. Petit liseron. Vrillé. Liseré. Clochette des champs. Clochette des ble>. Villha, Volca, M. V. (Liseron.) Voici. V. (Bex.) Pitit cornet. (Petit cornet.) Voira de t.;an. (Liseron des champs.) Ce liseron s'attache au cliaume du blé. 30t^. Cuseiita Kpiliiitiiii Weih. Kv.ttV.), je couds ensemble, B. Ciiscale par((site du lin. Bourreau du lin. Angourie. Lin maudit, Ra''lz«' dou lin. (Cuscute du lin.) Toutes les cuscutes comptent au nombre des plantes para- sites, très nuisibles parce qu'elles se multiplient et s'étendent très rapidement. Elles sont un véritable fléau surtout pour la luzerne. C eui*opiiea L. Cuscute d'Europe. Cheveux de Vénus. C. du diable. Lin tîe lièvre. Ka tze, Ca. Ratsche, V. Funliargia, M. V. Finkania, M. V. Fiukeina, V. C. Epitliviiiiim Miirr. Cuscute du titipn. Petite cuscute. Ra"lzi» «le li'ioiet. S. Pclset dé J'eus. Mossa défen. Sav. C. siiaveoleiis Sor. Cuscute odorante. Ila"tze «le liidzoï'na. (Cuscute de luzerne.) C. lîiajoi» C. B, Cuscute fgrandi'.) (anticorbustique, apéritive, B.) Ra"tz<* «lô j'iis«[u<'. (C. des orties.) Fi de fusquc. (F^il d'ortie.,) Ch. — 102 — 74. Boraginées. 31>0. Cviioglossiiiu ot'iieiualo !.. kV.jv, chien ; '/Imt/tv., langue; forme et surface des feuilles B. Cr/nofjlosse officinal. Langue de chien. (Tiges souterraines et racines servant à faire des pilules cal- mantes, B. liinvona aou fzin, M. V. (Langue de chien.) Lincofta il t;ui, Br. Lciiwoua de Sci-peiii, V. 898. Myosotis palustris liolli. oùç, oreille ; im--, rat ; feuilles en oreilles de rat, B. Mi/osotis des marais. Ne m'oubliez pas. Aimez-moi. Yenx de l'Enfant Jésus. Grémillet. •l'et de tz.Sk (rodzoïi.) (Yeux de chat.) J'et de i.;a de inarct. M. îiiiei'ineclîa Link. Mi/osotis intevmédinire. M. des prés. Oreille de souii?. •J'et tlè. tza à la copouna, S. (Yeux de chat à cou- ronne.) J'ct dé tza, Y. 390. Lîthospepiiiuiii ai*voiis€» L. TTrirjy-v-, graine ; li6oç-, pierre : graine dure comme la pierre. (ji'cinil commun. Blé d'amour. Herbe aux perles. Millet perlé. Cwran à perlé, M. V. (Grain ù perles.) Les semences sont blanches et ont la forme des perles. 401 . Eehîuiii vulgape L. Î-/J.7, vipère ; tiges marquées de taches qui font songer a la vipère, B. Vipérine tulgaivc. Herbe aux vipèi'es. Langue d'oie. Bopratze flè vipéi-e. (bourrache des vipères.) Vipèri- na. (Vipérine.) Buglose, R. Herba de St. Djean. (Herbe de S. Jean.) Ch. 402. Borago ofiîfiiialis L. Boa-rasch, père de la sueur. Bourrache officinale. (Fleurs sudoriliques, employées con- tre la toux, B.j — i(i;{ — lS4»i'alx4', M. Cil. (du latin horcn/o.) Ji<>/-i-at;e^ Ca.. Ch. V. Botoii ni'ij. Cil. (bouton noii'.) Les cuisinières font des hcujiu'ts avec ses feuilles et placent ses jolies fleurs en étoile avec celles de la capucine sur les salades, Cii. ^O^. S\ iiipliydiiii ok'iî<'iiiale L. 'j-rj.y'j:), je réunis, je soude les plaies, B. Coiisoudc oJJiciiKili'. Grande consoude. Langue de vacli<\ Herbe du cardinal. (Tiges souterraines et racines vulnéi'aires : elles sont em- ployées contre les brûlures, B. l*t't<»ii, M. V. Rci/ qu'uppond (racine qui soude.) ErW ù, peton. Rcij on tù, racine de Salamandre. Consolide, de l'an- cien nom scientifique consolidd, R. <)n l'appelle vulgairement Grande consolide, parce qu'elle a longtemps passé pour un vulnéraire merveilleux. Superstition : On dit que cette plante mise dans de la viande fraîche et Ijicn hâclii'e la réunit en un seul morceau. 400. Piiliiioiiai'îa ot'lic'iiialis L. Piilino, poumon : feuille tachetée comme le poumon. B. Pulmonaire o/Jicinale. P. commune. Herbe au.x poumons. Herbe cœur. Sauge de Jérusalem (émolliente, béchique, pecto- rale), les feuilles se mangent quelquefois en guise d'épinards. l*ef«»jjy «le S(-l>jit'aii. M. (bec d'oiseau de St-Jean). Bon .;'uonio. S. (bons hommes). P. mollis Wulf. P. iiioiitaiia Lcj. Pulmonaire molle. Pt'C'ôjjy de St-l*û*i'o. Ca. (bec d'oiseau de St Pierre). Peeoji bron, R. 40T. Cc'i'iiithe alpiiia. Kit. Mèlinet des alpes. Ltinvoua à tziii (langue de chien). Cli. 75. Solanées. 40t>. Solaiiiiiii tiihoi'osiiiii L. .Sohirl, consoler, soulager, plante calmante. MorrKc tiilirreuse. Pomme de terre. Patate. Parmentièro. — 104 — Pre d«* terra (poires de terre). Prcdctr. Pi-ciè. Trcdct (à Enncy). Ca. Trvljlui, Trcnfc. V. Tiifela. V. (Coppet). La pomme de terre est originaire des Cordillères, du Pérou et du Chili, où on la \wmmQ papa. Depuis l'antiquité la plus reculée, on savait cultiver, dans l'Amérique occidentale, ses farineux tubercules. Cette plante fut apportr-e en Angleterre, vers 1586, par les colons que sir Walter Rulerigh avait envoyés, sur une patente de la reine Elisabeth, découvrir et cultiver en Amérique de nouvelles contrées non possédées par les chrétiens. En France, la pomme de terre ne fut d'abord cultivée dans quelques jardins qu'à titre de plante d'agrément, pour ses corolles violacées à antlières formant un tube jaune. De nom- breux préjUgés s'o])posaient à ce qu'on la fit entrer dans l'ali- mentation (le l'homme. Ses affinités avec des espèces véné- neuses étaient surtout d'un grand poids dans la balance, et les savants enseignaient au peuple à se délier d'une plante dont les tubercules étaient un poison, ni plus ni moins que la bel- ladone et la stranioine. Et le peuple, pour une fois, écoutait les savants. La préven- tion commune contre la pomme de terre s'étendait au savant chimiste qui voulait doter les pauvres de ce savoureux légume, l'habile et perspicace Parmentier, dont la persévérance cepen- dant eut raison de l'opposition populaire. Al. « Ce philanthrope, écrit Le Maoût, sut, le premier, mesurer d'avance dans toute leur étendue les services que le tubercule américain pouvait rendre à l'espèce humaine; il fit part de ses idées au roi Louis XVI, qui les partagea bientôt avec ardeur; mais il fallait rendre ces idées populaires, et surtout intéresser à leur succès la mode, cette reine despotique, dont l'autorité domine celle des rois. Louis XVI, 1774-1793 par le conseil de Parmentier, se montra dans une fête publique, tenant à la main un bouquet composéde ileurs de la niorcltc ùibcreiisc ; ces belles corolles bleues, à anthères jaunes disposéesen corymbe et accom- pagnées de feuilles élégamment découpées, excitèrent la curio- sité; on en parla à la cour et à la pille: on les imita pour les faire entrer dans les bouquets artificiels : elles furent rangées par les fleuristes au nombre des plantes d'agrément, et les sei- gneurs, pour faire leur cour au roi, en envoyèrent à leurs fer- miers, avec ordre de les cultiver. Toutefois, cette première tentative resta stiM'ile : les grands propriétaires avaient, il est vrai, suivi l'imiiulsion donnée par Louis XVI; ils avaient — 105 — permis à la pomme de terre de végéter dans quelques coins de leurs domaines; mais les paysans ne la cultivaient qu'avec répugnance; ils refusaient d'en manger et l'abandonnaient à leurs bestiaux ; il y en avait même qui ne la jugeaient pas digne de ser\ir d'aliment ci ces derniers. Ce lut Parmentier qui, le premier, fit du pain de pomme de terre ; il avait entre- pris de vulgariser en France l'usage de ce piécieux tubercule; il comprenait que si la pomme de terre pouvait suppléer le froment, toute famine devenait à jamais impossible. Aussi cet homme généreux consacra-t-il sa fortune, son talent, sa vie entière à cette œuvre immense de charité; ce n'était pas assez d'encourager la culture de la pomme de terre par des écrits, des discours, des récompenses, en un mot, par tous les moyens d'influence que lui donnait sa liante position: il acheta ou prit à ferme une grande quantité de terres en friche, à plusieurs lieues de Paris, et il y fit planter des pommes de terre. La pre- mière année, il les vendit à bas prix aux paysans des envi- rons : peu de gens en achetèrent ; la seconde année, il les dis- tribua pour rien, personne n'en voulut. A la fin, son zèle de- vint du génie: il supprima les distributions gratuites, et fit publie" ^ cuu de trompe dans tous les villages une défense ex»' .îse, qui menaçait de toute la rigueur des lois quiconque j permettrait de toucher aux pommes de terre dont ses champs regorgeaient. Les gardes champêtres eurent ordre d'exercer pendant le jour une surveillance active, et de rester chez eux pendant la nuit. Dès lors chaque carré de pommes de terre de- vint, pour les paysans, un jardin des Hespérides, dont le dra- gon était endormi ; la maraude nocturne s'organisa régulière- ment, et le bon Parmentier reçut de tous côtés des rapports sur la dévastation de ses champs, qui le faisaient pleurer de joie. A dater de cette époque, il ne fut plus nécessaire de sti- muler le zèle des cultivateurs ; la pomme de terre avait acquis la saveur du fruit défendu, et sa culture s'étendit rapidement sur tous les points du royaume. Al. La poniim de terre en Suisse et dccis le canton de Friboarr/. En 1885, la France célébrait le centenaire de la pomme de tei •■•. Le 12 novembre de cette même année, M. Schneuwly, archivi^t:, lut à la réunion de la s»oeiété d'histoire du canton ulfaiiiai*a L. Morc/lc (/otice-a/nèrc. Morelle grimpante. Douce amère. Loque. Vigne de Judée. Herbe à la quarte (fruits vénéneux, tige et feuilles dépuratives et calmantes. B.). Erba aoii violet. M. Ca. V. (herbe du violet). Bondà ilù inoitta(/iie (bois doux de montagne). 11 nous souvient que les garçons de Granges rapportaient la doucc-amèi-e des forêts et mâchaient ses rameaux, qu'ils di- saient être excellents. S. iii^'i'uiii L. Moi\'Uc nuire. Herbe-encre. Crève chien. Herbe aux ma- giciens. Tia Tzin (tue-chien). On a prétendu que ses feuilles et ses fruits, prisa l'intérieur, peuvent empoisonner; mais le fait n'est pas démontré. La mo- relle noire est d'un usage fiéquent en médecine. La décoction de morelle sert à laver les ulcères et les plaies. L'extrait de morelle entre aussi dans la préparation ilu baume tranquille, D. B. ^OÎ>b JLyt'opei'sifuiu <'si*iilcMituiii Mill. >Jzo,-, loup: -icO», détruire: plante vénéneuse pour les loups. — 1(11) — ToiiKitc. Pomme (raiiiour. Pomme d'or. l^g-iioii l'odxoii. (oignon rouge.) Tonuita, (tomates.) î'i/noii (le là, (oignon de loup.) La gi-etîe de la tomate sur la pomme de terre léussit parlai- tement, ce qui permet d'obtenir à la fois une lêcolte de fruits et de tubeicules, D. H. ^11. Phvsalis Vilveki'iij» i 1. ^VTK, vessie : calice gonflé, L. M. Çoquerct. Alkékenge. Coquerette. Herbe à cloques. Bague- naude. l*épouii«'t, M. V. (Aigle.) CdinpaniKt, du latin campdiia docile, R. Une jolie baie rouge est enfermée dans la capsule semblable à un ballon gonflé : on la nomme cerise d'/ticei-, mintlieUe de Corse, Car. 4 1 :2. Atpopa Bc'lhuloiia f.. *Atoo;7oç, nom d'une des Parques, B. Belladone. Morelle fuiieuse. Herbe empoisonnée. Cerise de Juif. (Plante vénéneuse employée comme calmante et pour dilater la pupille des yeux, B.) Italladoiiiia, Ca. Balla c/ierise, Cli. (belle cerise ) Cette plante a acquis une triste célébrité par le grand nom- bre d'empoisonnements qu'elle a causés. Elle existe naturellement dans les bois, le long des vieilles murailles... Sa tige, qui s'élève de un à deux mètres, est lOnde, grosse, lecouverte d'une pubescence visqueuse. Elle forme p'ar ses rameaux plusieurs fois divisés, un large buisson d'un aspect triste. Les fleurs solitaires, en forme de cloclie, d'un jaune verdâtre sont bordées a leur extrémité d'un l'uban brun pourpre. Le fruit est une baie ronde d'un beau noir luisant, à l'époque de la maturité il ressemble à une cerise j>leine d'un suc abondant. Toutes les parties de la plante sont dangereuses, mais les baies sont les parties qui causent ordi- nairement les empoisonnements, parce que leur saveur dou- ceâtre ne donne aucune crainte à ceux qui se laissent trompor par leur couleur et leur ressemblance à des fruits salubres. Ces baies arrivent précisément à maturité à l'époque où les enfants vont dans les bois cueillir la mure sauvage. Maliieur à celui 110 qui mange de ce fruit : les effets en sont piompts et terribles. Les principaux symptômes d'empoisonnement sont: soif ardente, pâleur de la face, faiblesse, nausées, froid dans les extrémités, coliques, difficulté de se tenir debout, rire niais, immobilité des paupières, délire gai ou furieux. Les premiers soins à donner en attendant le médecin (qu'on fera appeler aussitôt) sont le vomissement provoqué au moyen d'une barbe de plume introduite dans la gorge : pour boisson, du jus de citron ou du vinaigre mêlé avec de l'eau. Mais si l'empoisonnement a eu lieu depuis un ou plusieurs jours, on n'emploie que l'eau tiède et la titillation de la luette, parce qu'alors on doit craindre l'inflammation : s'il en existait quel- ques signes, il faudrait recourir aux boissons mucilagineuses^ telle que celles préparées avec l'althea, la graine de lin, les feuilles de mauve : ensuite seulement faire appel aux boissons acides. On se sert de la belladone pour divers remèdes, dont il faut laisser l'usage aux seuls médecins. L'homme impie toujours prêt à accuser le Créateur des objets qu'il croit inutiles, parce qu'il ne peut en comprendre l'emploi, a fourni une idée juste et philosophique à un bota- niste poète, dans une idylle sur les Solanées. Son héros après avoir murmuré de l'existence des poisons dit : Me souvenant alors que du cancer rongeur. Les poisons redoutés ont calmé la douleur : Qu'à leur vertu souvent on vit céder l'ulcère ; J'ai reconnu partout l'attention d'un père. Et des biens et des maux j'ai compris le lieu : J'ai béni V Eternel, et j'ai dit : Tout est bien. Ch. Les baies de la belladone, cueillies avant leur maturité, fournissent aux peintres en miniature une belle couleur verte. ^13 Ilvocvaiiius iiîfiei* L. -/.■'jc/.y.o; , fève : v;, pore, B. Jus(/i(iamc noire. Mort aux poules. Herbe aux chevaux. H. de St. Apolline. H. caniculaire. Potelée. Hannebane. Ca- reillade. (Plante vénéneuse, narcotique, calmante; elle est, dans tou- tes ses parties, un des poisons végétaux les plus redoutables pour l'homme.) — m — I>in «!<' fxav<», Ca. (deul de cheval.) Luijhan, M. du bas alleniaiid luct/c/i, i-egardei'. Di'iii de T^acù (t^aô) Y. \ 1 il. l>:i(iii':) Sti^aiiioiiiuiii L. T<(l, pique, eu i)eisaii : frait qui pique. Ddtttiii .. Tatula L. Herhe à ht (diipe. Coin. (Coin.) h'rl/ à la taiipa, Ca. (herbe à la taupe.) '4 1 5. Xieotîaiia Tabatmiii L. (dédiée à J. Nicot, introducteur du tabac en France) Nicotlane. Tabac. Herbe du grand prieur. Taba. Erb' à Nicot. (herbe de Nicot). A l'époque où les Européens découvrirent l'Amérique, les Indiens taisaient déjà usage du tabac. C'est, dit-on, à l'ile de TalxKjo, dans le golfe du Mexique, que les Espagnols connurent d'abord le tabac: d'où serait venu le nom qu'ils lui donnèrent. On le désigna aussi longtemps par le nom de Pétiat, nom qu'il portait chez les indigènes du Brésil et de la Floride. En 1518, Cortez envoya des graines de tabac à Charles Quint ; 42 ans plus tard, en 1560, J. Nicot, ambassadeur français en Portugal, l'introduit en France, où il fut mis à la mode par François de Lorraine, grand prieur de France, et par la reine Catherine de Médicis; delà les noms de Nicoliaiie, à' Herbe de M. le prieur, et à' Herbe à la reine, qu'il porta d'abord. Les savants lui donnèrent, en outre, les noms de Buglossc aatarctigue, de JK^'/iiianie du Pérou, etc. Ceux qui les premiers firent usage du tabac en poudre ou à fumer furent tournés en ridicule ou même persécutés. Le roi ^l'Angleterre, Jacques 1"', en interdit l'usage dans son royaume en 1604. Le pape Urbain VUl excommunia, en 1624, les per- sonnes qui prenaient du tabac dans les églises. Amurat IV le — 112 — défeiiflit sous peine d'avoir lo nez et les lèvres coupées. Malgré tous ces édits, l'usage du tabac ne lit que s'accroître ; aujour- d'hui il est universel. La culture du tabac ne s'introduisit en France qu'en 1624^ sous le ministère du cardinal de Richelieu. Dés 1674 le gou- vernement s'attribua le monopole de la fabrication et de la vente du tabac. Supprimé en 1791 ce monopole l'ut rétabli on 1810. Dict. B. 76. Scrophularinées "S 1 G. Vei'hascnini Hlatiai*ia L. (altération de bai-baseinn, barbe: les étamines ont des barbes. Molèiic. Blaltdlrc. Bouillon mitier. Ki'hit iii niiii't. (herljc aux mites). V^ Tliapsus L. MoU'iic. Bouillon blanc. Bonhomme. (Narcotique; tl. calmantes, emplojées contre la toux B.) Boiiu huiniiiu. M. Ca. (bon homme). Boun homo. V. A Attaiens lio((/t homino désigne la Pulmonaria oflicinalis L, Oint', Krha à sta/idcla. Sav. ^ I T. Sei'ophiilai'îa iiodosa L. (.5-c/"o/)A;//r<(.'-scrofules: remède contre les scrofules; plante •plus ou moins vénéneuse B.) Scrofahdiv iiouca^e. Herbe aux écroucUcs. Agruelle. Orvale. Ei'ha «li- St. Ft'ly. Ch. M. (Herbede S. Félix). Mordta. V. (Château d'Oex). On ne l'emploie plus aujourd'hui, bien que son nom semble indiquer qu'elle ait servi autrefois. Outre la vertu antiscrofu- leuse que l'on croyait propre à tout le genre, on lui attribuait celle de guérir les hémorrhoïdes : il suffisait, pour cela de la porter dans la poche 1 S. a<|iiatit*a L. Sci'ofnldire aquatique. Bétoine d'eau. Herbe du siège. Erb' à g-otipou. (Herbe à goitre). Erba d'ui ijottrâ. (Herbe des goitreux). Cette plante s'appelle encore V herbe du siège, car dit-on, elle servit à panser et guérir les soldats blessés lors d'un siège. Nos chirurgiens n'en font pas plus grand cas pour autant. D. — i\'A 418. Lîiiai*ia Cjmbalaria Mill. (liiicd. ligne; fil. linéaires. B.) L in a ire Ci/'ii lia ht ii -r . Mouà «!«' là violet, (tête violette de loup). Tiquasse dé /iiû. (chevelure de mur). L. vulg-ai»is Mill. Ltitairc cuhjalre. Lin. sauvage. Bé d'ojy. M. Ch. (bec d'oiseau). Mouà de là (d.:ono). (tête de loup, jaune). -4111. Ail tii*i»liî nu 111 majus L. «vT'. fjvj, mufle retourné. Mtiflicr majeur. Mufle de veau. M. de bœuf. M. de chien. Gueule de loup. Pantoufle. Moua de là. Tète de loup. Bé d'Od. V, A. Oi'oiitîuni L. Muflier Orontiuni. Tête de mort. Titha de mouà. (tête de mort). S. R. 4S 1 . Gpatiola ofiîeinalis L, {gracia, grâce ; plante élégante). Gratiole officinale. Herbe au pauvre homme (irritante et purgative, dangereuse B.) Erba' ou pour' lionio. M. V. Erh' à la graHlie de Diu. Ca. (herbe à la grâce de Dieu). 4 S 3. Vei'oiiîca Beceabuiig-a L. Veronica, nom latin. Véronique beccabonga. V. cressonée. Cresson de cheval. Salade de chouette. Amère et antiscorbutique : les jeunes pousses peuvent se manger en salade, B. Crinson hatlia% M. (cresson bâtard.) Fcc°ca de fontcui- na, M. (fève de fontaine.) Fa^ira, Br. (fève), fara, du latin fabata. R. 414 \, Chaiiiaodi'ys L. Vrronl//u(' petit c/iêiœ. Véronique des haies. Epba clou décret, Br. (herbe du décroit). Les montagnards du canton de Fribourg emploient avec succès cette plante pour arrêter la diarrhée du bétail. Remède excellent contre l'atropliie, Br. \, offîeînalis L. Véronique officinale. Herbe aux ladres. Thé d'Europe. (Vulnéraire et astringente; employée pour préparer une sorte de thé, qui est une boisson assez agréable, légèrement diurétique, un peu tonique.) Véroniea à trinna. (V. à traîne.) Vcronika, V. Cette plante était très célèbre autrefois dans le traitement de la jaunisse, de la gravelle, etc. '4tS4. Eriiius alpiiius L. èpivjvnç^ très utile, très bon. Erine des Alpe>. Mandeline. Ses fleurs purpurines répan- dent une odeur agréable. Bai'beyna de vani, Ruf. (verveine de vanil) du latin vefbcna. 4^S5. Dig-îtalis anibig-iia Murr. Digitale, dé : corolle en forme de dé, B. Digitale. Gantière. Gantelée. Doigi de la Vierge. Gant de Notre Dame. (Plante très vénéneuse, employée pour calmer les palpita- tions du cœur, B.) Dèy de dia°blio, Ch. (doigt de diable.) dèg, du latin (ligitns. D. liitca L. Digitale jaune. (Plante dangereuse.) Dèy de dia''blio rosset. (doigt de diable jaune.) Cau~ vèg à pouèjon. (Etui à poison.) (Le cauoèg, du latin cotarinm est l'étui dans lequel les fau- cheurs portent la pierre dont ils se servent pour aiguiser la faux.) 115 4Sf5. Alcetorolophus hîrsutus AH. Cocristc. Cocrète. Rhinante à crête de coq, Apralura, M. V. (Vevey.) Crèta de pu, M. (crête de coq.) Tnvialèijvc, Ca. (à Albeuve.) Tartari, M. V. Crèta de pu (pocu ). V., tartalèijre, pour tartralcijrc, de turturellaria.R. 4^ST. Pedîciilarîs paliistrîs L. Pcdiculus, pou... (fil. ayant des rugosités en formedepoux, B.) Pèdiculaire des marais. Herbe aux poux. Tartarle. Pià de inaret. S. R. (pou de marais.) Fiaudse floria. V, Cette plante a été ainsi nommée parce çyi'on supposait qu'elle donnait aux bestiaux les poux qui les dévorent pendant l'été. 4^SÎ>. Melaiiipymiiii arveiise L. 'jÀlyç, noir : r^^jpôç, roux : couleur de la corolle, B. Mclampijrc des champs. Rougeole. Blé de vache. Queue de renard. Bédouin. (Les graines mêlées au blé donnent au pain une teinte rou- •^eâtre et peuvent même le rendre dangereux, B.) Brondalla. (brunâtre.) Les melampyres sont des plantes parasites. 4^31. Euphrasia offîeinalîs Gr. sxjtfpy.rriu, joie : en usage contre les ophtalmies, B. Euphraisc antiophtalmique. Casse-lunettes. Auténetta, M. Ch. (de autumnus, automne, fleur d'au- tomne.) Outenetta, Ca. Violetta d.^ône. (violette jaune.) Au- (ounetta, V. (Villeneuve.) Raste. Sav. En Islande, les paysans fument l'euphraise en guise de tabac. L'euphraise fleurit surtout l'automne, d'où lui vient son nom d'autouiwtta. On en faisait jadis un usage très fréquent pour la guérison des maladies des yeux, aussi l'appelait-on Casse- dunettes. Actuellement les garçons fumejit encore l'euphraise lorsqu'ils n'ont pas de quoi acheter du tabac, Ch. 77. Orobanchées. 4 33. Plielîpaea rainosa Mey. "Dédiée à PhèUpeaux de Pont-chartrain, B. Phélipèc rameuse, (parasite sur le chanvre.) Daiiietta tlè tzenèvèyre. (petite dame de chenévrière.) — 116 — «^S^. Orobanche criieiita Bert. (/y;^w, j'étrangle: orohiis, parasite: allusion au parasitisme de ces plantes, B. Orohanche saïu/lante. (Parasite des papillonnacées.) Daniujalla clè triolet, (demoiselle du trèfle.) O. Hederae Vauch. Orohaiiche du lierre. Dainetta de llidzou. (petite dame de liège.) 78. Labiées. '^So. Lavaiidula ofiiciiialis Chaix. Lavar'c, laver : plante usitée pour parfumer les bains, L. M. Lavande à èpi. L.' commune. Spic. Aspic. Epi. M. V. (Aigle.) La lavande renfermée dans les armoires garantit des mites et autres insectes' les vêtements de laine. "536. Meiitha aquatîea L. [j.i-j'Ju, nom grec de la plante, B. Menthe a'/uatifjue. M. rouge. Mardzolin.nt» de rio. (marjolaine de ruisseau.) Beau- me batha", Ca. (baume bâtard.) L'odeur forte de la menthe est due à la présence d'une huile essentielle, qui est emplpj^ée par les parfumeurs et les confi- seurs. M. arveiisîs L. Ment/te des champs. Pouliot-thym. Mardzolinna de l>ïa". (marjolaine de blé.) M. piperîta L. Menthe poicrèe (cultivée.) M. anglaise. Minta, Ca. (menthe.) Son eau distillée et son essence sont la base des pastilles de menthe. M. svlvestrîs L. Ment/ic sauvaf/e. Menplalro, V. (Bex.) Ch. 117 '^3S. Salvia llosniaiâiius Spenn. Salco, je sauve ; plante salutaire. Ros, rosée : marinus, de la mer, B.) Romarin. R. commun. Encensier. (stimulante et stoma- chique, B.) Ileniani, Ca. V. Roumani, V. Romarin, M. Les anciens l'avaient surnommé Herbe aux couronnes parce qu'on l'entrelaçait dans les couronnes avec le mj'rte et le laurier. Dans certains pays on en plaçait une branche dans la main des morts. Le romarin sert à aromatiser quelques mets. C'est aussi un des principaux ingrédients de la fameuse Eau de la reine de Hoiujrie des parfumeurs. Dans le langage des fleurs, le Romarin est le symbole de la franchise. A Fribourg, au jour d'une profession religieuse, on donne un rameau de romarin à chaque invité. S. g-lutînosa L. Sauge agglutinante. Chaiidzetta à la pédze. (petite sauge à la poix.) Chaïuhetta de bava, (petite sauge de bavard.) S. offîeîiialîs L. Sauge des Jardins. Herbe sacrée. Chouclzetta, Ca. M. Chaud^etta de cousenègre. (petite sauge des cuisinières.) Saudzetta, V. Tsausetta, V. Non morietur homo, oui salina prostat in horto. Sed contra vini mortis, non est medicamen in liortis. On en fait une infusion théiforme assez agréable. En Chine, certaines personnes fument cette sauge en guise de tabac. Le jour de la proclamation des bans, on offre un bouquet de sauge à l'amant ou à l'amante délaissés. R. S. Sclarea L. Sauge sclarée. Toute-bonne. Orvale. (amère et tonique), B. La tota bouna. (toute bonne.) Folliet chouna-bon. Cfeuilles qui répandent une bonne odeur.) On l'a cru bonne à èclaircir la vue : dans le Nord elle rem- place le houblon dans la fabrication de la bière. — 118 — S. pratensîs L. Sauqe des près. Chaudzetta eherva°dze. (sauge sauvage). Çhaud:seUa de pra". (sauge des préè.) 430. Orîg-anuin vulg-are L. yàwç, joie : opo^r, montagne : allusion à la localité de la plante, B.) Oriyan co/ninaa. Marjolaine sauvage. ]%IaiHlKoIitina l>atha''ïe, M. (marjolaine bâtarde.) Pe- leoouè, Peneoouè, V. L'origan s'emploie en infusion théiforme surtout dans les catarrhes chroniques. O. Majjorana L. Marjolaine calticèe. (apéritive : emploj^ée parfois pour remplacer le tabac, B.) ]%Iapdzolinna, Ca. Mard;olana, V. Mairholèna, à Albeuve. Ca. Cette plante contient beaucoup de camphre. Les anciens lui accordaient des propriétés merveilleuses contre certaines mala- dies. Elle n'a que les propriétés communes aux labiées. — Un brin de marjolaine signifie toujours heureux. 440. Thymus Serpylluni L. 6ùw, je parfume : plante à odeur suave, B. Thr/ni serpolet. T. bâtard. Pillolet. Pinolet. (apéritif et diurétique: employé comme condiment, B.) Peletvouet, M. Br. Ca. (dim. de /)ï7?. ffr/ssope officinale. Hysope. (Cordiale et antispasmodique : employée quelquefois comme condiment, B.) Ij'ozepoii. II est souvent question de l'hysope dans la Bible : elle y est opposée au Cèdre du Liban comme étant une tiès petite plante. Remarquons cependant qu'il est très difficile de rapporter ïè- zob à un genre déterminé. III Reg. IV. 33. Salomon a traité de tous les arbres, depuis le Cèdre du Liban, jusqu'à l'hysope qui sort de la muraille. 120 44 T. A^epota Cataria L. {Ncpctain. Népète, ville de Toscane.) Nèpèta chataire. Cataire. Herbe aux chats. Menthe des chats. (Aromatique, anière, pectorale: l'odeur delà plante attire les chats, B.) Ei'h' à la tzatta. (herbe de la chatte.) 448. Glechoiiia hedei*acca L. y'kri/w, nom grec, B. Gléc/ionic. Terrette. Lierre terrestre. Faux lierre. Rondette. Rondotte. Rondelette. Herbe de St. Jean. Jusk C'houi'a. Ca. Serettn, Asscra, AssercUa, M. V. (Vevey.) Erl/ à la hi-iut, M. Herba à la Bnina, V. (herbe de la ruche.) Tèretfa, M. Erha dv St. Djcan, Ca. On la prescrit en tisane dans les catarrhes pulmonaires chroniques. 4^1. Laiiiiiiiii pui'pui'eum L. \(/.[Ar/., lamie: corolle à gueule de lamie, B. Lamicr pourpre. Ortie rouge. Ortie morte, Ortie puante. Pan de pudzin. (pain de poussin.) J'asi/aa rod.~.c. (ortie rouge.) L. iiiaeulatuiii L. Lamu'.r tacheté. Pan de dzenille, Ca. (pain de poule.) L. album L. La/nier hlaiir. Ortie blanche. tJ'usqiia hïantxe. (ortie blanclie.) J'iist/i/a foula. (Ortie folle.) On croit l'infusion des fleurs du lamier blanc pectorale. 4r>tî. Galeobcloloii luteuiu Huds. y«//i, belette; ^fS'îoÀo,-, odeur. Galea, casque, fleur en casque ayant une odeur forte. GaU'obdoloa jaune. Ortie jaune, (calmante et vulnéi-aire B.) «J'usqua dzône. (ortie jaune.) S. U^ea (l:nna. R. — 121 — 45:$. Galcopsis aiig-iisiifolia ; Kliih. rj-pcç, figure, (jalca, casque; corolle à lèvre supérieure simulant un casque B. G(deopfili^ à petites feuilles. Ortie rouge. Rodzet. M. V. (Bex). (rougeàtre). T:;ciietcoiict. (petit chanvre.) G. Tetpahît L. Galéopsis tètvahit. Ortie royale. Chanvre sauvage. Herbe de Hongrie. Brase, M. V. (Bex.) T:-eiieti^one.t de h'ia". (i)€tite chanvre du blé.) Steiidcellet. Stenèce. thènèce, (à C/La/nbéi\t/ ), chan- tre), Sav. 4*S4. Staehys sylvatîca L. rjTÙ/y;, épi ; fleur en épi B. Epiaire des l'orêts. Grande épiaire. Ortie morte des bois. »J'usc|ua «le* iasson. (ortie de blaireau). T^cactco((. de dzoviii. (chanvre de jeune bois). Cette stachide donne une belle couleur jaune ; ses fibres cor- ticales peuvent fournir de bons cordages. St. palustrîs L. Stachide. Epiaire des marais. Ortie morte. «l'usqua foula, (ortie folle). J'usqua à l'épi, (ortie à l'épi). Cette plante fournit une fécule amylacée; les pourceaux recherchent ses racines. St. recta L. Epiaire droite. Crapaudine. Rèy «léféranna. Defayra isacô. (déferre cheval). De- fèrjra cacalo Ca. Superstition. Cette plante venant à toucher le fer du cheval le fait locher, puis tomber. 4oo. Betoiiîea officiiialîs L. Diminutif du mot celtique /«'?<(!?//», pètiaii, tabac: allusion aux propriétés de l'espèce principale. B. Bètoiiœ of/îcinal. La tige souterraine est amère, la plante a des propriétés aromatiques et toniques. 122 Pitouanna. (du latin betonica) M. V. Erli à iiit.i(''rèi/i. Ca. (herbe à ensorceler). Superstition. Cette plante l'ait perdre le chemin aux per- sonnes qui, voyageant le soir à travers champs, ont le malheur de la fouler. 4i>0. Sîdei'îtis hvssopîfolia L. 'j4. Teuc'i'iuiii Chaiiiaedrys L. Teucer, roi de Troyes. Toutes les espèces de ce genre sont aromatiques, toniques et excitantes. B. Germandrèc petit chêne. Chênette. G. officinale. 123 La germandi'ée est fébrifuge ; elle entre dans le préparation de la t/trridqdc. Tzei'inandri. M. V. (du latin rlKdiKœdnjs.). Dzcr- inainli. Ca. 4G4^. Ocyiiiuiii Basiliscuiii L. 0 'C'o, exhaler de l'odeur; allusion à l'arôme pénétrant de la plante. L. M. Basilic coinmiin. Grand basilic. Herbe royale. Baselieo. M. V. BaseUsco. Cette plante est souvent cultivée dans les jardins; elle est comme le thym presque exclusivement consacrée à servir de condiment et d'aromate dans les préparations culinaires. Les feuilles tendres du basilic parfument agréablement les salades. Les feuilles desséchées et pulvérisées aromatisent les bouillons^ les sauces, les ragoûts de toute espèce. Quelques personnes pré- fèrent cet assaisonnement aux épices de l'Inde. Pour que le basilic prospère, il lui faut une bonne terre et une exposition favorable. On l'arrache avant la floraison et on en fait des pa- quets qu'on met sécher à l'ombre, dans un lieu bien aéré. On l'enferme ensuite dans des boites, et on le pulvérise lorsqu'on veut s'en^sei'vir'dans les ragoûts avec les autres épices. Toute la plante exhale une odeur agréable, imitant un peu celle du girofle, mais plus douce. Ch. Recette de Van Helmont, médecin alchimiste de Louis XIV : « Creusez un trou dans une brique, mettez-y de l'herbe de basilic pilée, appliquez une seconde brique sur la première,, de façon que le trou soit parfaitement couvert; exposez les deux briques au soleil et au bout de quelques jours l'odeur du basilic agissant comme ferment changera l'herbe en véritables scorpions. »!! 78". Bignoniacées 404,. Big'iionîa eapi*eolata L. Dédiée à Bignoii, abbé de Saint-Quentin, zélé promoteur de la botanique 1662. L. M. Bignone à vrilles. Bignonia. Bég'onia". Cette fleur d'ornement est très rechercliée; on multiplie sans Cesse ses variétés. — 124 — 79. Verbénacées. 465. Verbeiia officinalis L. (Ar rjiccim, lapurc. B ) Vcrrcine officinale. Herbe sacrée. Plante amère, aromatique, astringente. Vrevinna (verveine). Creijetta, M. (croisette). Ciijctta, R. Creisctta, V. La verveine était en grande vénération chez les anciens; ils lui attribuaient une foule de propriétés médicales, magiques^ cabalistiques, comme de guérir les maux de tête, la jaunisse, l'ophtalmie, l'hydropisie, etc., d'où le nom vulgaire d'Herbe à tous les maux. La médecine actuelle ne voit plus dans la verveine qu'une plante bonne à nourrir les troupeaux. 80. Lentibulariées. 466. Pîiig-uieiila vulg-arîs L. Piiif/ids, gras : fU. grasse, B. Grassette. Ciraelietta, Ca. Grassetta, V. OroiUeUa (petite oreille). Linvoaa d'ouïe, (langue d'oïe). Ba"ca de leinachè (salive de. limaçons). Talièta (du latin talia, Sav.). La décoction de ;grassette fait périr les poux. Les Lapons s'en servent pour faire cailler le lait de renne. Le lait caillé des Lapons se prépare avec les feuilles fraîches de la grassette; ils les placent sur une passoire et versent par dessus le lait récemment trait et encore chaud ; après l'avoir rapidement filtré, ils le laissent reposer pendant deux jours, pour qu'il aigrisse : celait, ainsi préparé, est plus épais et plusconsistant que le lait caillé ordinaire, le sérum ne s'en sé- pare pas et quoique moins riche en crème, il est d'un goût très agréable. 11 n'est pas besoin, pour en préparer de nouveau, d'emplojœr de nouvelles feuilles de grassette, il suffit de mêler avec du lait frais une demi-cuillerée de lait caillé; celui-ci possède comme un ferment la propriété de communiquera d'autre lait les qualités qu'il a reçues de la grassette. L. M. C'est par un procédé semblable que les Bédouins, au-delà du Jourdain, préparent le lèhen. Les Anglais appellent la grassette Tue-brebis. — 125 — 4GT. l'ti»ic*iilai»îa vulg-ai'îs L. Utev, outre ; les feuilles ont des vésicules en forme d'outre. B. Uiriculairc commune. Dzaunîsse dô boi'lx' (jaunisse des fanges). 81. Primulacées. 401>. Lvsîinachîa vulff^i'îs L. Dédiée à Lijsimaquc, médecin de l'antiquité, B. Ljjsimaqiœ coinmiiiic. Chasse-bosse. Corneille. Lis des tein- turiers. Perce-bosse. Pecoji à ha"thon (bec d'oiseau à bâton). Pecoji de tourbière (primevère des tourbières). La lysimaque était jadis très célèbre pour la guérison des hémorrhagies. Ly. Nuniimilai»îa L. Lijslmaque numtnulaire. Nummulaire. Herbe aux écus. Monnayére. Herbe aux cent maux. (Astringente et vulnéraire). Erba
  • ic. Peeoji de l'Ile, Ca. (bec d'oiseau de l'Ile). Ce nom lui est donné à Albeuve; il rappelle l'Ile, terrain enlacé par deux ruisseaux sous le village de Neirivue, près de la Sarine. Là se trouve une station de la primevère farineuse. Bèccretta. Entre Grandvillard et Estavannens, le Bccavct descend de la montagne et roule ses eaux écuraantes dans la Sarine. Le ruisseau a donné son nom à la primevère farineuse très abondante sur ses rives. Prof. Musy. •Jet de perdi'i, Ca. R. V. (yeux de perdrix). Pr. offieiiialis Scop. Primevère officinale. Primerolle. Brayette (fleur employée en infusion contre la toux ; feuilles comestibles, B.;. l'eeojji l'osset, Ca. (bec d'oiseau jaune). Pccoji de Noathra fJona, R. Br. Ca. (bec d'oiseau de Notre-Dame). Ckcu, Cocu, V. (pccoji, àw latin piccoscllus). Pi», elatîor Jacq. Priinci'crc clcccc. Peeojji à g-ang-uelin (bec d'oiseau en grappe). Gaii- ^uillon, M. Ca. Pccoji de pra", Br. (primevère des prés). Pecoji bhm, Ca. (primevère blanche). Gucliii hïan. Pr. vulgarîs Huds. Prinicccre commune. Pr. sans tige. Pr. acaule. P. à grandes fleurs. Olive (à Rolle, Vaud). Olica, V. (La Côte). Olicctta, V. Ouceletta, M. V. Pccoji in mailla. Pecoji de Djonny (prime- vère de Jongny). S. Cette primevère très abondante à la limite des territoires fribourgeois et vaudois, au-delà d'Attalens et près du pont de Feigères, est rare ailleurs dans notre canton. Les touffes de fleurs de cette primevère sont gracieuses. Nous avons vu cette primevère épanouie en décembre et en janvier. — 127 — Pi*. Aui'îc'ula L. Printcrèrc oreille d'ours. Bai-iiloii, M. V. Peco/'i (le tant, Br. Ca. (primevère de vanil). T.-ait(lélèi/, M. V. (cliandelieiv. 4T7. Soldaiii'Ua alpina L. Petit Stillfdi; allusion au port coquet de la fleur. Solddiielle (les Alpes- Clliotzotta de vaiii (clocliette de vanil). Guellii bleu, 4T8. Cyelanieii oui'opaeuin L. y.iiyl'iç, cercle; le bord de la corolle présente la forme d'une petite loue. Cyclrimeii d'Europe. Cyclame. Arthanita. Pain de pourceau. Pan aou pouèy, M. V. (pain de pourceau). Fvcina"d^u (t cdijon, Ca. (fromage de porc). 84. Plantaginées. 4«SS. Plaiitago niajoi* L. Plaidai/o, plante du pied; l'orme des feuilles, B. Plantain des oiseaux. PI. à grandes feuilles (amère, astrin- gente et antiophtalmique), B. Prinipliantin (du latin prininm, plantaf/i/tiirn). Priii plantln (petit plantain). Prin pliantin, M. Br. Ca. On recueille les graines qui sont une bonne nourriture pour les petits oiseaux. PI. incdia L. Plantain nioi/en. Langue d'agneau. Epba de St-Dzozet, Ca. (herbe de St-Joseph). Lorsque cette plante abonde dans un champ, elle nuit beau- coup aux semailles; ses feuilles empêchent toute végétation sur un large espace. PI. al pi lia L. Plantain des Ali-cs. Cariiala, Ca. Çrenala (du latin coroailla, petite cou- ronne). Prin plantain^ V. ; rrencllata. R., prinpliantin dé va ni. R. 128 — PI. lanceolata L. Plantain lancéolé. Plantain long. Herbe aux cinq coutures anière, astringente). Pïantin iièy (plantain noir). Piantin à onglicttiè (pi. à aiguilles). Plia n tin. R. 85. Amarantacées. ^S^^. Aiiiaraiitus i»eti»oiïexus L. « privatif, yMc/Ây-iv, flétrir ;fleur qui ne se flétrit pas, B. Amarante rèjiècliic. Discipline religieuse. Queue de renard. Dzalosïa (jalousie, du latin Celosia, ancien nom de la fleur). Jalousie, Ch. Rodce daijne de carti (rouge flèche de jardin). 86. Chénopodées. •48 T. Chenopodiuin Doiiiis Heiirieus L. TTO'Js-, patte: /jrj, oie; t'il. en patte d'oie, B. Ansèrine. Bon Henri. Toute bonne. Epinard sauvage. Cira«rlielta„ Ca. (grassette). Verdouillet, Ca. (verdelet). Vcrdalla, R. Vcrdacla, Verdotta, Vercuciios, V. (Bex). Varcouaina, Varcouainnet, Sav. Ch. hvbi'icluiii L. Ansèrine hi/bride. Pi d'ouïe, M. Ca. (pied d'oïe). Pi d'ouliic, V. Ch. album L. Chcnopode blanc. Poule grasse. Herbe aux vendangeurs. Erba g-ra°cha, Ca. (herbe grasse). Ch. g-hmcuiu L. Chcnopode f/laaque. Savatta. Lincoiia de t:.in, Ca. (langue de chien). Far- nàja, farineuse (du \a.iin far inosa). — 12ÎI — ^ScS. ISlitiini «apitatiini L. Vim\, mou. Arroche-fraUc. Epinard-fiaise. Tzoïi volant i'(»d3r«>ii (elinu volant roiii^e"). Sara/fa ^SÎK Atfîjjh'x hoi'tcMisis L. 'y.rrji'.fj/u.'liT, qui n'est, pas ali montai re, B. Arrache des jdrdin!^. Follette. Bonne dame. Belle clame. Epinard des jardins (i-afi-aicliissante et comestible), B. Alotze, R. (arroche) du latin r^/'/7/;/'/rr/H,). Tsok colaiU,S. Bolinn Dama, M. V. (bonne tlaniej. J'ai (ic/ic, Ca. (riche en feuilles). Saïuisalcro, V. Tcliou (jrii.ssct, V. On mange en salade les feuilles de l'arroche ; on en met dans le bouillon, auquel elles donnent une couleur- dorée. Spiiiac*îa oli'i*a<*<*a L. Spiiia, épine: fi'uit muni d'épines, B. Epinard, des jctrdlns. Epinoche. Epenatze, Ca. M. V. (du latin splnacea). Cette plante, inconnue des anciens, est originaire de l'Asie centrale: elle a été introduite en Espagne par les Arabes, et de là elle s'est répandue partout. Bota A'ulgai'îs L. Bi'tt, en celtique, roii 1 . Huiiiex Ac*etosella L. Ruiiiex, pique ; fil. on forme de pique. Patience oseille. Oseille coiumune. Oseille sauvage. (Ra- fraîchissante et antiscorbutique. B.). ChaU'tta. M. Br. Ca. (salette). Pitita chalcUa (petite oseille). Salctta, Sdlf/iiettu. V. La feuille de cette patience est très recherchée des gamins qui goûtent la salade telle que la nature la présente. R. s«*iitatus L. Patience à cciissons. Ais"I'**h<* rioiida. Sav. C/idletta rionda^ Ca. R. Acetosa L. Oseille. Chaletta, S. (plante salée). Erh'aon saïuj. AiijPr/H' Sav. R. sang'uiiieiis Koch. Patience de aancj. Oseille rouge. Sang de dragon. I*ai«<'IIa. M. V. Lapaju. Ca. Dèl;aïe sang, (décaille sang). DeI,'((iUr^(in. V. {lapaja, du lat. lapathioliini , R.) R. obtiisifolius L. F^atir/ire (i feuilles ohtuscs. I>rouls«*lii lanipé. V. R. Patieiitîa L. Patience officiiKcle. PaveUe. Oseille épinard. Epinard im- mortel. (La racine réduite en poudre sert de purgatif). Lapé. Br. (du latin lapathiiun). RIiuha"rha. Ca. R. alpiiiiis L. Patience des Alpes. Rhubarbe de montagne. Lappé. Lampe. M. V. Raponti. M. V. Lappè dé inon- tar/ne. Br. Drouschi lampe. M. Droiitsc/ii lampe. V. T^ai de montagne. T.~ai loii~det. Sav. 4ÎI3. Polvg'oiiuiii Fagopv 1*11111 L. ro/.-j, beaucoup; yjvj, genou ; plante très noueuse B. Renoaée sar/rcsin. Blé sarrasin. Blé noir. Blé de barbarie. Bucaii. Carabin. — 131 — Itakofia. BoLetia. M. V. (Nyoïi. Morges). B'ia" ncy. Ch. (bl(' noir). BU<( ne;/. V. (Aigle). La plante verte ou sèche fournit un assez bon fourragea tous les bestiaux. Les graines engraissent promptement la volaille: elles échauffent les poules et les font pondre de bonne heure. Les fleurs du blé noir sécrètent un suc abondant, aussi sont- elles toujours couvertes d'abeilles. Ch. P. Coiivolviilus L. Rcnoitéc liseron. Faux-liseron. Liseron noir. Vrillée bâ- tarde. V'ellia. M. V. Cve/xtln. V. rei/ia, du lat. retienlata, vrillée. R. P. avîculare L. Renoaée S. lli|>po|>ha<'' l'iiaiiiiioïdc's L. i.--rj; ciieval : yy.ro, jo tue : Allusion aux prétendues propriétés vénéneusesdes graines. L. M. Afi/oKsicr faux nerprun. Griset. Ai*<«o«*h«'y, Ca. Snd^e à rpciié, Ca. (saule à épines). ArcdH^i'i. V. (Montreux). Epcna à teindre, V. (épine à teindre). 93. Aristolochiées. 4ÎM>. Ai*is(<>loc*hia Sipho K. '/[ji.nz'j; 'i.-j'/.iu/., allusion à certaines propriétés qu'on attribue à la plante, B. Aristoloche Si/i/io. Pipe. Ar. en siphon. C^lliau cl«' pupè (lleurs en pipe). Ses longues feuilles en cœur bien l'ournies rendent cet arbrisseau propre à garnir les berceaux et les treillis. L'aristo- loche en siphon qui fait l'ornement du cloître du couvent des R. P. Capucins à Fri bourg a une vigueur remarquable. oOO. Asai'uiii t'ui'opac'uni !.. '/5-C.&0V, nom grec. Asaret d'Europe. Asarine. Cabaret. Rondelle. Nard sau- vage. C)reille d'homme. Oreillette. La tige souteri-aine est irritante, purgative et vomitive, B. Cabaret, M. Ch. V. Orolliettn, M. V. (oreillette). Son nom de /m'u/crc (te.'' IHti-cs iiu((rie.< indique les vertus qu'on lui attribuait autrefois, mais (|u'oii ne lui reconnaît plus aujourd'iiui. 95. Euphorbiacées. »SOXÎ. Hiixiis seiiip('i*viï*eiis L. -Jio,-, gobelet: fruit en forme de |)etlte coupe, B. Rdiii to(tJi)"r.< rert. Bois bénit. Feuilles amères et [)urgatives : bois très dur, employé en .)'( ébénisteiie, l'echerché pour les boules. Bouèy, M. Cil. Ca. , Bixil, V. (buis). Bon hciii, (bois béni) S. Le buis souffre le ciseau: on peut lui donner toutes les for- mes que l'on veut. On en l'ait des palissades, des berceaux im- pénétrables aux rayons du soleil, de belles haies vives. Avec la variété naine on dispose de jolies bordures pour les par- terres et les plates-bandes, mais elles ont l'inconvénient de donner asile à beaucoup d'insectes et d'épuiser le terrain. Son bois est très dur, jaunâtre, d'un tissu fin, très serré, il est susceptible d'un beau poli. 11 sert à faire des peignes, des instruments à vent, des ustensiles à vis, des écuelles, des cuil- lers, des manches d'outils, des tabatières, des sifflets, des can- nettes pour tirer le vin, des boules, etc. C'est le plus inaltéra- ble et le plus pesant de nos bois d'Europe. Pour être employé, le buis doit être bien sec, sinon il se tourmente et se déjette. Du temps de Virgile déjà, il était employé aux ouvrages du tour : Nec tiliac Icees aut torno rasile hiuii/n Non forinani\iccipinnt fcrroqKc cdcantiii- (ic((to. Georg. II, 449-450. On en faisait comme actuellement des toupies pour les jeux des enfants et des sabots. stnpi't in scia lurlia linpiiUrsqnc /naiiKS inirata roliihi/c hiij'iiin. Aen. VII, 381-382. Enfants, nous sommes arrivés souvent bien tard à l'école, parce que nous avions mesuré la route avec nos boules de hêtre ou de buis. Le régent nous grondait et malgré cela on boidait encore au retour, oubliant et les avis de l'instituteur et le dîner qui nous attendait. A dix-sept ans on n'osait pas franchir hardiment le seuil de l'auberge ; on se hasardait alors à faire une partie de quilles et l'on se trouvait heureux d'aller partager la bouteille que le camarade avait gagnée. A vingt ans nous avons tous fait partie d'un des deux grou- pes qui se formaient le dimanche après diner devant l'église du hameau. Les combattants gagnaient quelque village voisin en lançant à tour de rôle la boule de buis garnie de plomb, en faisant assaut de l'orce et d'adresse. Là on i)ayait à son parte- naire la l)outeille perdue et l'on tâcliait d'avoir sa revanche au retour. A quarante ans on garde encore précieusement le souvenir de ces joies de la jeunesse. Ch. Le jeu de boule tend à disparaître dans le canton, depui- qu'il a été interdit sur les routes. o03. Euph<»i*bia I^allivi'is L. l-'uplnii-bc, médecin de Juba l'employait, B. F.iiphorhc vpiinjc. Grande ésule. Catapuce. Le suc laiteux des euphorbes s'emploie contre les verrues; ses graines sont purgatives. B. Calapudze, M. (eataj'jce). Cdi-inpinhic, V. (écarte-puce). E. Cvpai'î.ssîas L. h'jijihovUc pciii cijprô^. Tithymale. Tai'lalta'. M. Tartaho,\ . Ldthi de pidaii, Ca. V. Liillu Il t:-((ino, R. (lait de chamois). E. I>eplus L Euplturbc /ir/ilii.i. Esule ronde (poison violent pour les poissons). L,alhi à Izaiiio, Ca. (lait de cliamois). oOii. Mei'C'Ul'ialîs pei*eiiiii.s L. McrcKriiis, Mercure qui découvrit suivant la fable les pro- priétés médicales de la plante. B. Mcrrririale clracc. M. des bois. Chou de chien. Mercoret. Cagarelle. Foirolle. VévW aoii tza (herbe du cliat). Knl,' in IJIii (Ui), M. (pis- senlit). Kn/,rinll/n\ V. Hr,-I>n à T^h<(, V. Mf'vLolu't, V. M. iiiiiiiia r.. Mcmiruilr (i/unicl/c. IltM'ha à Tsha, V. (herbe au chat), h'i/i-h' à i^<(J, R. 96. Urticées. oilo. l'i'tîca iii'ciis L. rriTi', brûler: les poils de la [)lante l'ont um.' [ùqùre brû- lante. Uriii- lii-iihiiiir, O. grièclie, Petite ortie, (Jrtuge blanche. — 136 — Ourtia, M. V. (ortie). Urtui, M. Y./"iisr/u(i (ce mot est additionné du j, qui a d'abord marqué le pluriel de l'article). J'usqua", := frapper avec l'ortie. Lorsqu'on touche sans précaution les feuilles de l'ortie ou sa tige, la pointe des poils qui sont creux pénètre dans la peau et ouvre un petit trou par lequel le venin se répand sous i'épi- derme. Dans nos climats, les piqûres de l'ortie sont sans gravité; mais sous le soleil ardent des pays chauds, ces plantes dis- tillent un poison redoutable. AI. U. clîoïca L. Ortie. Grande ortie. Chaudui'o. Les jeunes pousses bouillies sont comestiljles ; les graines sont très recherchées par les volailles. Oranta j-usqua (usqua), Br. Les tiges coupées au milieu de l'été et mises au rouissage comme celles du chanvre produisent une filasse dont on peut faire de bons tissus. o06^ Caniialjis sativa L. kKvva,5tf, nom grec de la plante, B. Chanvre cultive (plante textile : les fruits, c/tr/ieris, servent à la nourriture des volailles. B.) Tz<'ii«'vo, M. Br. Ca. Tschenèro, Tcenrro, V. La \Ad.n\j^i^=^ la (Iwjiie (le t^eitècn. (ila.ifjie, du lat. lalea, R.) Ma"/illio = chanvre mâle, Ca. (du latin iii(i:parer à la machine. Le bhuic/iissfi'/e des fils à coudre ou des tissus est la dernière attoir, R. Chere/i, peti/uer le chanvre, on fait passer la filasse dans des peignes d'acier. — 138 — Çherc/'a, l'/io/nnic qui peiiine le chanvre. Kpii/nurd, à Gen. Qacitolic de rcilia, jiaqitct de hriit.^. L'étoupe forme des paquets diti'éi-onts ap|)elés Ir halle et le ponte (les belles et les vilaines). Fcla", filer. Bref/oé, rouet. Lé/é.-è, métiei' à tisseï'. Nous notons ces travaux suceessil's néeessaiies à la prépara- tion de la toile. Bientôt ils ne seront qu'un lointain souvenir. Les machines ont fait taire le rouet de grand'mère. oOT. ïluiiiiiliis I>iMiioii. OriHO M. Br. Ca. Oriuo, V. Ulino, V Le plus grand ennemi de l'orme est la larve du eos. I ^. I*lataiiiis o<*(*i«ldita(is !.. -Iv-c/.-jrjç, nom grec venant de ttIv-jç, large, à cause de la forme des feuilles. Pl((tane d'occident. Plane. I^ia^nou (plane). Plia"no, R. Cet arbre, originaire de l'Orient, fut d'afiord transporté en Sicile, puis en Italie. Ce fut Louis XV qui l'introduisit en France, en 1754. PI. oric'utalis L. Pldtane d'Orient. l*ia°iioii à tzapah'i (plane à chapelet). 98. Juglandées. ^13. «Ju^laiis l'eg-îa L. Jocis, ijlans: gland de Jupiter, gland di\in. Noyer. — WO — Les leuilles sont stiimil;iiit,es, résolutives et astringentes: les fruits verts ( cci-/u;aiix ) et les fruits secs (noir) sont comes- tibles : on extrait des graines ï/uii'.e ilc noir, et de la partie charnue du fruit, le hi-oii de noix. ÎVoyi (noyer). Cofiri/. Br. Ca. Xo/iii-o, S'o/iicr, No/i//, V. (iii((i, Kohiio, V. : fruit = coccd, coitio. 99. Paginées. ol^. Faj»U!s sylvatica L. ç/'/yi-.), je niang'j: le fruit, la lai ir, s^^ mange et sert â faire de riiuile. Hrtrc. Fayard. Fan. Fouteau. Kohi {do fus/i.'i on de l'ii.^ti-lhi.s ). Fol/ii, Ca. Fo//n\i/ (fou- teau). F('(, M. (fau). FotkaLct = jeune hêtre. Fo/ii, Fo/iii-a, F((ii, Foi'(,\ . : fruit = F»^'///w (faine), Fai.na, M. (de farina), Foiiaiiin, Foniiwttd, V. Co'IKc, R. A l'oiiihro do(t f'oh/ii, co chu ploiini.af, (ic/ictn, Tien r//oi/i/ot tict la flot, iicniai félicitât. A l'ombre d'un hêtre, comme sur plume assis, Quelle joie que la tienne, quelle félicité. Foh/ii en Valaque = f''(;/oii, en ancien français J((/(, /ali- terai, fa r/ard et /irfrc. Traduct. Pytiion. Notes. o 1 o. CastaïK'a saliva Mill. Castanea, latin, kio-rava, ville deTliessalie. C/uitaiijnier. Les fruits sont comestibles { rlii'iliiiiine.< ) ; l'écorce est em- ployée pour le tannage et la préparation d'une teinture noire : son bois résiste très bien à l'humidité. Les feuilles sont ali- mentaires pour les bestiaux. Xzalhag'nèy, M. Tz-atluniiii, Br. T.irkatanira , T:le- (jnai, V. (Nyon) ; fruit, tc-at/iai/ne. Cet arbre pousse lentement: il ne commence guère à porter des fruits qu'à trente ans. Le châtaignier dit i/u mont F.ina abrita sous ses branches, pendant un orage, Jeanne d'Aragon et toute sa suite, ce qui lui valut le nom de C/iàtaii/nier aux cent chevaux. Le tronc a, l'il près de terre, 53 mètres de eircoiil'érence ; mais à dire plus vrai, il est formé de sept tiges implantées les unes dans les autres. es I a. Qnci'CMis |HHliiiic*ulaia Ehr. rpy./JT, rude: écorce rude, B. C/u'iie à fruit jicdniiciilr. Ch. commun. Les fruits, uIiiikU, servent ;V la nourriture des pourceaux. L'écorce est employée pour le tannage des cuirs; le bois très dur sert pour l'ébénisterie, les cliarpentes et le chauffage. Tza"ii<», S. M. Ca. (chêne), Tsano, Zano, V. ; fruit = uKiii, aluiii (du latin (/laïK/cm j. Pupa d'a'um = la cupule qui soutient le gland. — Ailldii. Elllan. Llaa, V. Autrefois nos bous aïeux, disent les poètes, s'en nourris- saient: actuellenieut vous savez qui les mange. Tcmpora /iiiiùiiifiir, nos et iniUainiii- iii illis. Ch. Le clu'.ne d' Abraham, bien connu des pèlerins de Palestine, est un Chritc i/cusc à feuilles persistantes. Il est impropre- ment appelé quelquefois Ckrnc tcrt (voir C/tènc d'AI>r<(liain, « Etrennes f ri bourgeoises », 1899.) Q. s<»ssîfloi»a Sal. C/u'uc roucre. Tza°no tardu. Ihhrc de rod;(t dr t.;a"/t(), Ihhrè rahthcri. Il était de bois de chAno, 11 ('tait bien trempé. 100. Garpinées. o 1 T. Coi^ylus Avellana L. ■/00-J7, casque: à cause de la cupule qui coiffe le fruit. Xoisettcr, Coudrier, N. avelinier; fruit, noisette ou aveline. (L'écorce est astringente.) La eàclra, Ca. (du latin corijlas). Caudra, M. Gnmetta, V. (noisette). Niasctta. Cadra, Cœudra, V. Aloijnr, Alaf/nc, Eaiaiine, V. Kcitdrai, V. ; fruit, alogne (du latin iniciila), niasctta, iia/a/la, (du lat. iiarclla), iiajilic, (du latin nasica- la, R.) Alogne, noisette. Que de noisettes nous ont données nos bonnes mamans pour nous consoler dans nos petits chagrins — iï2 — du jeune âge et que de plaisii' nous avons eu d'aller en cueillir souvent dans les liaies touffues ! (Quelquefois aussi le bon St-Nicolas nous en apportait, quand nous avions été bien sages. Ch. Nous connaissons tous cet arbrisseau. Que de fois il a excité une aimable rivalité dans une jeunesse qui se dispute la possession de ses fruits! Il a été le témoin de nos pre- mières jouissances : c'est notre ancien ami. Les premières émo- tions seront toujours clières à l'homme sensible et les objets qui les lui rappellent ne peuvent lui être indifférents. Telleest la cause de ce charme secret attaché aux plantes que d'anciens plaisirs ont mises en rapport avec nous. Ch. Superstition. Ami lecteur, voulez- vous trouver des sources cachées, des mines, eh bien ! servez-vous du grand secret de la bdffiu'tte dwinatoirc. Coupez une branche fourchue de coudrier d'un pied et demi de long, grosse comme le doigt; prenez les deux branches de la fourche dans les deux mains, sans beau- coup serrer, de manière que le dessus de la main soit tourné vers la terre, que la pointe de la baguette soit parallèle à l'ho- rizon. Il faut marcher lentement. Lorsque la baguette tour- nera, arrêtez-vous et creusez. Là doit se trouver une source cachée ou un trésor. Si vous ne trouvez rien, reprenez votre baguette et marchez, marchez toujours, allez jusqu'à la dclè^c (lô rèrirc-foii . Ch. r>lH. Cai'pîiius Betulus L. Ciir. bois, en celtique; /'c//, tête. Ce bois sert à faire des jougs pour les bœufs. B. C/iaf/ite (faux bouleau). Charme commun. Charmille, Charpenne. Bois dur, excellent combustible. B. F'au tzérpena, S. M. V. (fayard à charpiner), Faa à tsérpena. S. Tserpeiw, V. On plante le jeune charme, on lui fait subir le ciseau et l'on obtient une rliarmille ; palissade, berceau, allée de petits charmes. 101. Bétulinées. o^O. Bftula verpucosa Khrii. Vctula, vieille; plante de longue durée, B. Bouleau blanc. Bouleau commun, Bouillard, Arbre de sa- gesse, Bois à balai. - \\:] — Ifiiola, M. V. (du latin hcUilla). Bio/ri/, Biolcijre. Bois lie Bt>iil('i//r's, bois des bouleaux. Lr Biolc (Les Bouleaux), nom de plusieurs petits hameaux ou fermes dans le canton de Fri bourg. Cet arbre est aux habitants du nord, ce qu'est le palmier à ceux de l'Equateur. Aucune de ses parties n'est sans emploi Son écorce imperméable sert à faire des chaussure*-, des boites, tFes cordes : on en construit des pirogues. La sève, qui en dé- coule au printemps, est linjpide et sucrée; elle passe pour un excellent remède antiscorbutique; elle fournit, mêlée au sucre, une boisson agréable, qui devient un bon vinaigre par la fer- mentation acide. Les jeunes chatons mâles fournissent de la cire; durant l'hiver, on nourrit la volaille avec les bourgeons: les feuilles sont employées comme remède astringent et four- nissent une teinture jaune propre à teindre les laines. (Jn tire du bouleau une huile empyreumatique employée à la fabrica- tion des cuirs de Russie ; elle leur communique l'odeur parti- culière qui les caractérise. Son bois donne le meilleur noir pour la fabrication de l'encre d'imprimerie, et, enfin, en temps de disette, les habitants du nord mêlent à leurs aliments le tissu cellulaire pilé de l'écorce. Son bois est employé pour le chauf- fage, le charronnage et la confection d'ustensiles de ménage. Dans la Gruyère, on se sert surtout du bouleau pour faire des balais, dont l'usage est très étendu. C'est avec les branches flexibles de cet arbre que les bonnes mamans forgent l'instrument qui inspire la crainte de Dieu et le respect des parents aux moutards indociles. On en forme aussi de petits faisceaux que l'on attache avec un ruban rouge. St. Nicolas est chargé de les apporter aux enfants désobéissants; aussi que de fois en voyant les branches du bouleau agitées par le vent, je me suis souvenu du passé en frissonnant et je me suis dit : Injait(h(in, bctala, jiibcs rcnocare dolorem. Quelle indicible douleur, bouleau, tu fais renaître ! Ch. Parlant de la verge et de ses efîets salutaires, M. le professeur Gremaud, de vénérée mémoire, ne cessait de répéter : Nihil est in inteKectu, qnud prias iioii fiicrit in sensu. Rien n'arrive à l'intelligence sans franchir la porte des sens. S. 11 y a bien longtemps déjà que la verge de bouleau exerce une heureuse influence. Voici ce que l'on pratiquait en Alle- magne au XV" siècle : — \\ï — « Dans bien des localités avait lieu annuellement, en été, la « procession des veiges. Conduite par ses maîtres et accompa- « gnée par la moitié des habitants de la ville, la jeunesse des (( écoles se rendait au bois pour l'aiie elle-même la provision (( de verges destinées à ses propres besoins. Une fois que cette « provision était faite, la troupe, dans un joyeux tumulte, « s'ébattait dans la verdure, se parait de couronnes printanièros, « se livrait à toutes sortes de jeux et d'exercices gymnastiques; « ensuite^ les écoliers étaient régalés par les maîtres et les pa- « rents. Chargés de l'instrument de leur supplice, ils leii- « traient le soir dans la ville, parmi les chants et les rires- « Une chanson, composée pour cette circonstance, nous a été « conservée : Uo«s, non pcfes, tous, nos bonnes fictif ('.■^ //h'ws, Rei/arr/e^, voici r/ae nous rentrons Charf/és de bois de bouleau .' Il nous sera très utile Et nullement don>niag(;abk>. Votre volonté et l'ordre de Dieu Nous ont contraints de porter nous-nièuies en ce jour Nos propres verr/es Arec un joj/eu.r courat/c. (L'Allemagne. J. Janssen, I, 52;. » oSl . Alnus vîridis Dec. ■jc/.iiç, nef; v'iç, mer; bois employé pour les chaloupes. B. Aune vert. Aulne vert. Verne. Vergne. "\'<'rôfhy, Ca. (du latin viridia ou mieux riridurium i. \Vuri/rd^-e, M. Vuerse, V. Al. g-lutîiiosa (iaitii. Aune (jlutineux. Verne. L'écorce fébrifuge sert à teindre la laine en noir, en gris. B. Verna. Ca. (de vernus, printannier). Verna de corda, en patois. 7>'^'^. Salix Alba L. Du mot saiisci'it sdldha, qui signilio cdu. Saule. Osier blanc. Saule conHinin. Araii, Mattd c/iadchc. M. R. Saad/r, Sadjù, Saddjon. V. (La Côte). Mattana. V. R. (Jorat). Rr]i(\ V. Choiicljl, C/ioiidi, {!i((lic(iriinii ), lieu planté de saules. R. S. vîtellîiia L. Saule, rltelllii. ( )siei' jaune. Saule des vanniers. Ambrier. Aniaiinier. A'nsi à «•oi'tlon «le lotta (osier à cordon de hotte). Acaii. V. Viisi fu.-<.(ilus tpeniiilîi L. T.rjxr.ù'ÙM , j'agite: les feuilles sans cesse se balancent, même lorsqu'il semble que la brise la plus légère ne se fait point sentir. Tremble. Peuplier tremble. (Bois blanc, léger. B.) Ti'imblïo, M. Br. Ca. Ti'e/iihllho, V. Bon h/en (bois blanc). L'écorce du tremble sert à faire des torches. C'est le peuplier que l'on rencontre si fréquemment sur le bord des eaux avec l'aulne et le saule. P. alba L. Peuplier blane. Peuplier de Hollande. Ypréau. Publlîo, /u/^/o, S. L"i(Uii (l((i consclier . Hutonius iiiiibellatu»^ L. 6o'jç, bœuf; Tiv.v£tv, couper; feuilles qui font saigner la bouche des bœufs. H. Bnioiiic cil oiiilicllc. Jonc fleuri. Kfouai'lzi* l)à [éeorche bœuf]. C'est une des plus belles plantes dont on puisse orner les réservoirs. 107. Potamées. 53S. Potainogetoii iiataiis. -0TK7.0», fleuve: ystTwv, voisin, plante voisine des fleuves. Potamot naiieant. Epi d'eau. Langue des chiens. Dag-ne d'«*tlian. (flèche d'étang). Lappé d'ivouèt. (pa- tience d'eau). Erh' à vochon. Ca. (h. du poisson). FavâY. Les potamots sont tellement abondants dans certaines eaux, qu'on trouverait un grand profit à les enlever, comme on le fait en Angleterre et à les mêler au fumier de la ferme ou <à les enterrer dans des fosses voisines de l'eau. Ils se convertissent en deux ou trois mois en excellent engrais. Pot. pepfolîatus L. Potcdiiut cm brassant. Fa va. V. (Léman). 109 Lemnacées. o3«>. Leiniia iniiiop L. Peut-être de l'île de Lemnos, que les poètes disent avoir flotté sur la mer. Lenticule Jluettc. Lentille d'eau. Lenticule de canard. Can- nelille. Canillée. Clliaii de inoeha. (fleur en mousse). Crc.;i d'éthan. (croix d'étang). Gvan de reaaillc. (grains de grenouille). Ce végétal n'a point de tige et ses racines sont directement attachées aux feuilles. 110. Thyphacées. 530. T\ plia Laxiiiaiiiiî Lep. Tt'j^o-, marais : plante de marais B. — 148 — Massette La.vniKiini . Les campagnards considèrent cette plante comme une herbe attaquée par la rouille, d'où le nom. Fénache iiipouilla. (fenasse enrouillée). T. latifolîa L. MasseJfe à fil. lav-«. (p. d. des chats). Oi*. Mofîo L. Orchis Morio. O. bouffon. Ciraiita daniujalla. (grande demoiselle). Damctto de pra". (p. d. des prés). Dametta. R. La datncttcs. Gremaud. '). Oi». niaeulata f>. Orchis tacheté. O. maculé. Erb' à serpin. (h. de serpent). Dametta itèi/re. (p. d. ■noire). Chapaletta. (Beaud). (petit sapin). o45. Ccelog-lossiini vîpicle Hartm. xoiAoç, vide, y/M^Ta, langue. Coeloglosse vert. Verdalla. (la verte). Tnta cerda. (toute verte). Dametta verda. (p. d. verte). 540. Plataiithei'a bit'olia Recli. Tz'/M-zoç, large, ù-jHooç, anthère. Platantla^'re à double feuille. Damt'tta hiaiitze. (p. d. blanche). D. ou muf/uet. (p. ■d. muguet). 1) (Nom tiré de l'Histoire des plantes de VF.urnpe les plus usitées de St. Jos. 'GromiHul. Riaz 1753, manuscrit.) — 150 — 54T. iMig^pîtelIa aii^iistii'olia Ridi. Niger, noir, allusion à la couleiu' des fleurs. B. Nif/ritelle brunctte. Jalousie. Rèy à la inan. Ca. (racine à la main). D.;alosl. (jalou- sie). Canton, Zalunsi, Main dn diable. Sav. o48. Ophi»\s aranîfera Hud. o'j/fjvç., sourcil; les divisions du périgone sont arquées en sourcil. Ophnjs aranifàre. Dametta. S. Monsn. V. Monsn de rèlan. V. (Montreux). Op. t*ut»ittoi*a Rchb. Ophri/s i/es frelons. j\'Ioiisu de vélaii. Ch. ^58. IVeottîa iiîclus avis Ricli. vîoTTtà, nid, racine en forme de nid. B. Ncottie nid d'oiseau. Dametta de chapîn. (demoiselle de sapin. Dametta chét^e. (dem. sèche). ^64. Cypi'îpedîiiiii Calceolus L. xvTrot-, Vénus, TTÎôi.rj-j picd. Sabot de Vénus. Cypripède. Sabot à la Viei'flze. (Sabot de la vierge). Sabot dé Nouthra Donc. S. de N. dame). 113. Iridées. 5 05. Ci'oeus veriius Wolf. y.rjfjy.ft, filament: stigmates en filaments. B. Safran printannier. Safran des fleuristes. Safran, mot d'origine arabe qui signifie être jaune, assfar. Kenoilletta de ïui'i. M. Ca. (petite quenouille de printemps). Lerretta. M. V. (petit lièvre). Lit;.~eretta. M. V. Konoldleta. V. Faxùtet (petite fève). Sav. C. sativus L. Safran iia''dicinal . ini Iv4'ii<»ille(lit à «'hiiï"!'»». (petite quenouille à safran), (du latin cohicidd i. C/itf/ro, R. Ki'iioUicttK de cuvtl, Ca. La culture du safran est très ancienne. Les Romains van- taient le sali'an de Cilicie; ils le préféraient à celui cultivé en Italie. (Pline I. 21). Dans nos hriiichons il est d'usage de faire des riir/inl(', riirrliôlc (du latin rroceoUi.) Ce sont des pains en galettes faits d'une pâte où entrent du beurre et du lait, coloriée avec les stigmates du safi'an. 506. Glatlioliis coniiniiiiis I.. (rlac/ias, glaive : diminutif: forme des feuilles. (i/rûeiil (Ic^ jardina. Petite Hambe. Victoriale ronde. Lis de la Saint Jean. Flaiiiliô. M. V. (Ilambe). (Main, (glaïeul). Lr.-i rnii, les couteaux (Gremaud). Le glaïeul couvre des cliamps entiers dans les environs de Jérusalem. 5CJT. Ipîs ^ei'iiiaiiîea L. 'îptç, are-en-ciel : couleurs variées des fleurs. B. Ii'is de Gcniianic. Flambe. Flamme. Gonelle. Glaïeul bleu- Dag'a. M. V. LIpc;/. Br. (lis bleu). F/li/fin/nr. V. (tlamme). Lés cuti (Gremaud), les couteaux. On prépare, avec ses fleurs fraîches, un extrait d'un beau vert, connu sous le nom de Vert d'Iris dont les peintres font usage, surtout pour la miniature. 114. Amaryllidées. 5<>.S. Leueojiiiii vepmiin L. /rjv.oç, blanc B. (ov. violette. Joii'/iiil/e. Nivéole du printemps. Perce-neige. Ciai'della. M. V. Gotrense. V. (goitreuse). Bè rorhct. Ch. (bec jaune). 300. Galaiithtis iiivalis L. '/vOoç, fleur :yK/c<, lait: la fleur a la blaticheur du lait. B. Le perce-nei;/e. Galanthine perce-neige. Clochette d'hiver. Nivéole. Violette de la Chandeleur. Ciiaii^-uf illon. M. V. Toiuir-con. (tort-cou). CUiotietta de iirij. (clochette de la neige). - \:\î — 5TO. IVai'cissus Ps(Mi(loiiî)i'c*issiis !.. Fr^f/a* /(«7rf's.s'e. Narcisse des bois. Porillon. Poi-ion. Cliau- dron. Narcisse de coucou. Jeannette. Cllîaiiclè Pa'tiet. Br. (fleur de Pâques), (intinii^d (/.;n/ir. (goitreuse jaune). Clliaii à l'oO. M. Ca. (Ilour à l'or). Cum- vanna. Ca.V. (Coppet). Grande clochette. IV. poetîeiis L. Narcisse f/cs poèfcs. Cou de chameau. Claydinette. Herbe à la Vierge. Jeannette blanche. Oeillet de Pâques. Ciottraiisa. S. M. V. (goitreuse, du latin f/i/if/irosti )■ Goitrâju. Ca. GardelLa. V. Gottrau;-a, goitreuse est le nom assez généralement donné ^M. narcisse des poètes, sans doute à cause du renflement que forme l'ovaire au-dessous du tube du pt'-rianthe. En quelques endroits cette plante se nomme (iurdi'lhi ou genéta. (Moratel. Notes sur Traduit. Python). Tandis que reposant sur le li/s, la (/ot/ra/isa , Din têts sutiets t :-(inlhuiis, le rantc la (ji-ahidiisa . Tratl. de Python. Tandis que reposant sur le lis, le narcisse. Dans tes habiles chansons tu vantes ta gracieuse. ]\. i*acliit1oi'us Sal. Narcisse à /leur en raii<>n. Clliau de li. Br. Beaud (Heur de lis). (Hte Gruyère). 115. Asparagées. 57 1. Aspai'agus ofiieiiialis !.. fj-aw.rjrjivj ^ déchirer : quelques esitèces ont des épines. A sperçje officinale. Les jeunes pousses (turions) sont comestibles et diurétiques. On doit les couper au moment où elles sortent de terre au prin- temps. Cet aliment recherché, aussi sain que délicat, croit natu- rellement en Valais, des Follatères à Stalden, et au témoignage de nos anciens botanistes, sur plusieurs points de la rive fri- bourireoise des lacs de Neuchàtel et de Morat. Ca. — i:i;{ - 5T3. Pai'is qiiaclfil'olia L. Pai\ paii-: leuillcs en nombre pair. B. Parisc'ttc il 'jiKifiu' l'rin'//('.'<. Raisin de renard. Mtranglc loup Herbe à Paris. La tige est souterraine, les fruits [jurgatils et vomitii's : plante dangereuse. B. Gtr:(ill/i il l'on. M. (groseilleà l'ours). Bdlladonna aou ijfdii. (belladone au grain). Efh' à. la cri'//. Ca. (herbe à la croix)- Erh' il In i/rc/iilld. (h. à la groseille), (irosalla à I or. V. (Château d'Oex). Troticttu. Sav. Balla ci-ei/. belle croix. Ses feuilles sont ordinairement disposées par quatre (rarement cinq) formant ainsi une croix d'où est \enu à la plante le nom de balla-cret/. La parisetteest une plante dont il faut se défier, elle contient un poison narcotique, surtout dans le suc rougeâtre de la baie. Ch. M. D. V. à Granges a failli sureomher à un empoisonne- ment causé par les baies de la parisette. S. 574. Coiivallai'îa iiiajalis L. Coiiciilli.<, vallée: 'izi.fyi.rj-j, lis: lis des vallées. B. Mii;/uc't de mai. Lis des vallées. Lis de mai. Le muguet est amer et antispasmodique. Boiii'diot. Ca. Mourguet. V. Ch. Mourdiet. Ch. L'eau distillée des fleurs de muguet, connue sous le nom d'Eau d'ui-, a quelquefois remplacé l'eau de fleur d'oranger comme calmante et antispasmodique. 5 75. Polvgoiiatuiii iiiultinoi'uin A\\. :to"/j--, -/'j-j-j, beaucoup de nœuds : tige à nanids nombreux. B. Sceau (le .Saloiiion. Signet. Muguet anguleux. D;enolllet. M. (petit genou). Gi-n/i Clialnnion. Ch. (grand Salomon). Genoillet. Y. (petit genou). 570. Sniîlaeîna bii'olia Desf. T'J.ii.'yî, Sinilaciiir ii ilcii.r frinl/c.<. BouiHlit'l à dag-iK'. Binirilivt Inillui". 5 77. Riisc'us ac'uleatiis L. Rusais, buisson épineux. B. Fvaijoii pir/iuiiit. Petit houx. Buis piquant. Houx frelon B^rusc. 154 Tige souterraine racines anièies et apéritives. Bou in dzé. M. V. (Bois des geais). Pilioa iii/rcbliùij. M. V. (petit houx). Bdu tiid/ê. V. (Aigle). Graih/lo. V. Tan. V. On fait en Bretagne avec ses tiges de petits balais nommés griiif/oiis pour nettoyer les ustensiles de ménage. 116 Dioscorées. 5TS. Taiiius c*oiii munis L. Nom latin de la plante sarmeiiteuse donnant une l)aie sem- blable au raisin. Tamler co/niiiiiii. Racine vierge. Couleuvrée noire. Sceau de Notre Dame. Herbe aux femmes battues. Ilathena ili- iVoii(hi»a Uona. M. V. racine de N- Dame. Ta/i. M. V. On a employé autrefois les racines du tamier comme vul- néraire dans les cas de contusion, ce qui a valu à la plante le nom légèrement irrévérentieux d'/tcrhc aux fetit/nes battues. 117. Liliacées. *ST1). Tulipa Gesuei'îaiia L. Thoidlbcdi , nom persan de la plante. B. Tiilïfic t/rs jardina. Tiii'liipin, tiii'lupeau. M. Tarliipe. S. Tuiiiipa. V. Cette plante est originaire de Turquie ou de Syrie. Gesner la vit pour la première fois en Angleterre, en 1559, dans le jardin d'un amateur qui l'avait reçue de Constantinople. 5oii<>pi*asiiiii L. .1//. Ciboulette. Civette. Cliai'ola, Rut', (du latin ruc/nil/d ). Di :.'crbctlci, Ca. (hei'- bettes). Brcnletta, S. V. On coupe les feuilles de cette plante que l'on rencontre dans tout jardin de inénagère diligente. On se souvient de la chanson : Lci/ irù /xicoj'i c/i'' rftinii, Dcjl J'reiie, dci/ t.;ei'c/oii bi'iii Dcij d.:-liitlllc et detj breitlettès Tôt aiiiint fit( fiton rot^ettrs. A Moléson, à Moléson. Il Y avait des primevères de rochers Des fraises, des chardons bénis, Des rosages et des ciboulettes Tout au-dessus sur ces petits rochers A Moléson, à Moléson. Cli. Al. iiioiitaiiiiin Sclim. .1;/ lie iiKiiildiiiit'. Au de \'ani, Ca. (ail de vanil). La forme de cet ail est la plus rapprochée de celle qu'on cultive. oî>S. iVIiisc»ai*î i*ac»eiiiosiiin Dec. ■j.'jt/'j:, muse : odeur. B. Muscnri r/ierclii. Vaciet. Jacinthe à toupet. Ail des chiens. Brinletta de hou (ciboulette de bois). Mourdiet, Ca. R. 118. Colchicacées. otl4. Colchicuni auiuiiiiiale L. ko).zor, Colchos, patrie de la plante B. Colchique (rantoinue. Tue chien. Veilleuse. Safran bâtard. S. des prés. Bovet. Br. Ch. V. (jeune bœuf). Queiwllietta. Que- nulletta. (petite quenouille). Vatsetta M. V. (petite vache), Creyca poiaille. (qui fait crever la volaille). Bovet désigne plutôt les feuilles de la plante. La fleur paraissant en automne porte dans la haute Gruyère le nom de ijoniiallietta d'auton ou simplement i/oinudlietto, Ca. — 158 — D'après rordonnance de Police sanitaire du canton de Fi'i- bourg, sous date du 5 janvier 1852, les collecteurs de plantes ne peuvent vendre qu'aux pharmaciens les bulbes et les semences de cette plante. La plante renferme dans ses graines et sa racine un principe vénéneux, nommé colc/iicine. C. alpiiiuni Dec, Colchi'/nc (le inontcKjiic. Tia tziii. (tue chien). Qounallictta de rani. (petite q. de vanil). 59 o. V^ei'atiHiiii album L. Verc atruni, to\\\, k l'ait noir; allusion à la couleur de la racine. M. Vévatre blanc. Ellébore blanc. Varaire. Très vénéneux, sa poudre fait éternuer. Vera°ro. Br. Ca. (varaire). Veraro. Ra^ro, R. De la cegogne, ou veraro. (Gremaud). 119. Joncacées. SOT?. Juucus eoiig-loiiiei'atus L. Jari;/o, je joins: employé pour faire des liens. B. Jonc agfjlo/iièrê. J. congloméré. Ifin de niaret. (lien des marais). D.;on. Ca. (jonc). La mœlle de la tige sert parfois à faire des mèches pour lampes et veilleuses. J. laiiipi*ocai*pus Elir. Jonc à fruit hiisniit. Cliothèy. Sot/ièi/. (du latin .is L. Tîi.r.u\ petit lien. 15. Scirpc (h\< h/cs. Joiicde^ tomieliei'.s. J. des chaisiers. I>x«>ii «lô !«''. (jonc des lacs). D;oii H. (du lat. jaiiciis.) S. paliistfis L. Scirpc (/('.-^ nuirais. Jonc à masse. Dz<»ii. ("h. OOO. Ki'ioph<»i*iiiii nlpîiiiiiu L. locov, laine ; '^i'.^j, je |)0)teB. Ces aigrettes ressemblent au coton. Lin ail] cette des Alpes. l*lîiiiiiatz<'. Ca. (du latin plmiKirca). Micini/i de iikhi- icit/iie. Ep. aiigiistifoliiiiii Hotli. Linaif/rette à JU. étroites. Lin des marais. Chevelu des pau- vres. ]\Ienon de iiiai»<»l. Les épillets de la 1 inaigrette décorent les prairies maréca- geuses des montagnes de leurs flocons du plus blanc coton. El*, latifoliuin Hopp. Liiiaiijrette à. l((r;/e fil. Menon à gr*» giieliii. 60Î). Carex i»ipai*îa Curt. y.-i.prj,, je coupe: plante à angles trancliants. B. Carex des vices. Laiche des rives. "'Bîantzotfa. (blanchette). La lèt.;e. Ca. (la laîelie). Rt- chetta de inaret. (petite scie de marais). Les nombreuses variétés du Carex ne sont pas distinguées en patois: c'est toujours U>t;e. (du latin lisca, R.) 121. Graminées. Ol l*. Paiiicuiii niiliaeeuni L. Paiiis, pain : pain des oiseaux. Panic Milliet. Millet commun. Millet rond. Mil. Millet. Mil en branche. — 160 — jVI<» (du latin iiiilium) l'anci. (i)ainc). McUct. (iHilliet). Mi'. V. La culture de cette graminée est préliistoi-ique dans le midi de l'Europe, en Egypte et en Asie. Les lacustres suisses, à l'époque de la pierre, faisaient grand usage du millet. A. deC. I>îi 1 . IIiei*o<*liloa bopealîs H. Scli. Ilicvorldixt dc^ i-oitti'êcs horùnlcs. Fénasst^ à Toà. (fenasse à l'or). Cette plante est assez fréquente dans les marais situés au N. O. d'Einsiedeln. 0/3!$. Aiitlioxaiiiliiiiii odoi^atiiiii L. izvOoç, Heur; i/y.-j-i;, jaune. Floacc pavfiiiiii'c. FI. odorante. Flouve des Dressants. Cette graminée communique au foin une odeur agréable B. l»i(i(a iViiass** à <'|»i. (petit foin en épi), p. fèaachc. (du hiiin fti' Il accci i. ii24, Phleiiiii pi*atoii.se L. '/Aio), j'abonde: plante abondante. Toutes les plantes de ce genre sont fourragères et excellentes. P/iU'ole des près. Fléole. Fléau. Fônass*' à maillet, (foin en maillet). Ma^^serfft de fui. (massette des foins). C>!85. Cyiiodon Daotyloii Pers. ■/.-jr.rj, chien : o'>/jç, dent. Chiendent. , ,,- ^ Tiges souterraines employées pour faire des tisanes emoUientes et apéritives. , , ,v ■ (^i-amon. (du latin ijranoneni). Fèii.a.'^sc a. tmpalrt. (toin à chapalet). Les reisettes. (Gremaud). 0««. Miliiim <»IYusiim L. Millani - mille: plante ayant un tn-s grand nombre de graines. B. Millet étalé. Min. Ca. Me. Ca. Mé. V. Mil Ot$3. Phi';ii»iiiitt's <*4»iiiiiiiiiiis L. ooKTT'.). je l'ernie : tige lei-mée par des nœudf>. B. Ro.:$/. II<»lc*iis laiiatiis L. //(iiilt/iic lidiifiir. Houqvie. Kallii li\'iia<«li<'. (beau foin). G3Î>. Av«Mia i'atiia T.. .Irro, je désire: désirée par le bétail. B. Folle (iroinc. Averon. Avinua de tzeiiiiii. (avoine de chemin). Aciniuc c/ier- rn''(he. (av. sauvage). Cette plante e,st très nuisible aux récoltes : les Hollandais l'ont cependant mise à profit pour raffermir le sable mouvant de leurs dunes. Av. satÎAa L. Aruinc riillirrc. Grain excellent pour les bestiaux : l'avoine est employée comme aliment, lorsqu'on débarrasse le grain de son enveloppe: lin sème aussi l'avoine comme fourrage. B. Avinna. M. -4c(a'/i«. V. borra d'avinna: balle d'avoine, Arclna. Ch. (iran d'accinat et peij perthi che ruicontront toloiitin. Grain d'avoine et petits pois se rencontrent volontiers. Ch. Proverbe. Arinna (!(' férrri/ Jfi ponibui" le .■^olèij. Avoine de février fait plier les soliveaux, S. Dépouillées de leur enveloppe extérieure, les semences for- ment le (j fit ail. avec lequel on prépare Veau de i/i-uau^ si utile dans les maladies inflammatoires du poumon et des intestins. Quelle est la patrie de l'avoine? on ne peut le dire avec cer- titude. 11 semble que ce fut le nord de l'Europe ou 'de l'Asie. Pline fait remarquer que les Germains se nourrissaient de farine tirée de cette plante et permet ainsi de conclure que les Romains ne la cultivaient pas. On a trouvé de l'avoine dans les restes des habitations lacustres suisses de l'époque du bronze. A. de Can. — 102 — Av. Aoi'sieoloi' \ill. Acoi/ic hii/fi/-i''r Avilie! la, H. petite a\oiiie. . To hù chu rhtdii r((iii. Li ('/■('l (Ir l'((riiict((( , ilr l' ait vil mu I riaihi" . Bien haut sur le \anil. Croit V((rinet(i' et l'oi-ge triroti'. <>44. Bi'iza ini'dia L. /Soii'M, je balance, être pesant. Bri;e intcrini'dluifc. Mouvette. Amourette. Pain d'oiseau. Granien tremblant. Aiiioui'fttf't. AFribourg l'appellation commune est /niu/tic de fciDiuc. Assurément le mouvement incessant de cette tleur donne un grand foiul de vérité au nom vulgaire. I>47. Poa alpiiia L. -w.. herbe. PatKriii r/c.s- A/pc.^. Blaiistolla. Lej5?^de Beaufort rempla«;ant notre r//, B^r/^s- tella se prononcerait en français Blanchella. A Albertville qui avoisine Beaufort VArtcinisia ranipcsffis se nomme Blnnstelhi Sav. Ool . Daetylîs gloiiiei'ata L. rjKzr/Aoç. doigt: le panicule a une ressemblance grossière avec le doigt. Dactijlr pcldtoniir. Chiendent à brossettes. Fénasse à l»otoii. (foin à bouton). 65G. Bi'onius ai'veiisis L. ,%;. Ag-iH>pyi*iiJii i»epoiis lieauv. -jr.fjT. blé: iyooo-. champ: blé sauvage B. ÇldciKlcid des lioiit!(/i(('.<. — 103 — Tige souterraine employée pour préparci' une tisane lafrai- cliissante et diurétique: plante nuisible aux cultures. Xi'ivuS'iii. Cncd f:aro. M, T^iilan. Ca. Rciffcilr. Br. €o/,a-Ts(tcn. V. (qui enjambe, passe à cheval '?). Girinnin. S. Y. Encltoscii (même racine que enclore) '^ Sav. Tsindin, R. 66 I . Ti'ith-iiiii viil^ai*e \ ill. {Trltus, broyé: graine réduite en farine. B.) Froineiif cultivé. Blé. Pi'oinin. (du latin f'ri(me/i tain ). B/a". Ella. V. (diverses espèces de blé). Fruinein. Fron/nein. V. La carie du blé se nomme en patois: lihi" priolhi ou blia" motzata C. (tilletsia caries). .\près la moisson le champ couvert de tiges de chaume, -appelle, t:an de z-'UkrobUet. Le blé est dit />7'of// s'il est attaqué parla rouille: cliariioimè, s il est noirci par la carie : coulé si les grains sont petits, peu farineux : écliauljé, si une fermentation intérieure a détruit la partie alimentaire : nwuiUé, si le grain est altéré par les pluies, veniioulii, s'il est gâté par la présence d'insectes. D. B. L'origine du blé se perd dans la nuit des temps; on ne le trouve pas aujourd'hui à l'état naturel et l'on doit présumer qu'il n'est qu'une transformation opérée par là culture d'une espèce inférieure comme l'épeautre ou la fétuque flottante. Ti». tiipg'îcUiiii L. Froment renflé. Blé de miracle. Blé d'abondance, (jros blé. Petanielle. Foulard, bonnette. Blia" barbu, (blé barbu). blia\ du lat. ablatnm, récolté. Ce blé est probablement une modification du froment ordi- naire obtenue par la culture. La forme à épi rameux ne remonte peut-être pas beaucoup plus haut que l'époquede Pline. (A. deC.) Tp. Spelta L. Blè épeaiitre. Blé rouge. Epiipa. Ca. Epita, R. L'épeautre n'est plus guère cultivé que dans le midi de l'Allemagne et la Suisse allemande. A. de C. 66^. Secale céréale L. Sega, faux, en celtique: plante qui se fauche. B. Secare, couper : les barbes coupent. Seitjk' cultivé. — 1(14 — La Sèyla. Le seigle de mars, s/v/^^ i/r furi. La c/iri/la R. Ca. (du latin secalc)- Le seigle ergoté s'appelle en patois la scj/la pHollia. Le Mi'tell (du latin mixtulc, ih(''.UI) est un mélange de seigle et de froment. Le seigle n'est pas d'une culture très ancienne, si ce n'est peut-être en Russie et en Thrace. On n'a pas trouvé le seigle dans les monuments Egyptiens, ni dans les débris des habita- tions lacustres de Savoie et de Suisse, même à l'époque du bronze. A. de C. 66^4. Ilordeiiiii vulgai»e L. Horreu, je hérisse : épi hérissé. B. Orge connu une. Grosse orge. Cultivée comme fourrage, escourgeon ; farine inférieure à celle du seigle : grains servant à faire une tisane rafraieliis- sante: l'orge germée sert à fabriquer la bière. B. Ouardzou. (du latin hordeunij. Concassée et réduite en graan, l'orge s'emploie pour la pré- ()aration des potages ; mondée ou jicrlée, elle sert à faire l'eau (l'orge, qui s'emploie comme tisane. L'orge commune à quatre rangs, est mentionnée par Théo- phraste (Hist. I. 8) mais il parait que dans l'antiquité on la cultivait moins que celle à deux et à six rangs. A. de C. L'orge est la nourriture par excellence du cheval, en Pales- tine. H. hexasiichum L. Orge à six rangs. Escourgeon. (Jrge carrée. Orge d'hiver. Ouardzou drobliou. (Orge double. Orge carrée). f)aartjou carra'. O. pillion, du latin pilntonem, barbu : O. à trè ca'ro, orge à 3 angles, R. On a retrouvé cette orge dans les monuments les plus anciens de l'Egypte et dans les restes des lacustres Suisses (âge de pierre). A. de C. II. distic*hoii L. Orge à deux rangs. Orge en éventail. Ouardzou pllièt. (orge plat). Onardsou à due rintzèU (orge à 2 rangs). O. à la pu'lti, orge à la pelle, R. Les orges sont au nombre des plus anciennes plantes culti- vées. Les populations lacustres de la suisse occidentale ont connu l'orge à deux rangs, mais l'orge à six rangs était plus commune chez eux. A. de C. 11. iiiiii'iiiiiiii L. Oru. C<>. sauvage). Qacr (Irrata. (Queue de rat). II. »»cc*aliiiiiiii Scli. OvijC srifjlc. Ouapclzou timpi'ii. O. précoce, R. Quelquefois le semeur mélange l'avoine printannière à l'orge et les semailles s'appellent alors : ordjca. 60o. Lolium poi»eiiiie L. i'j'/.v'j.t. je perds : étouffe les blés. B. [craie viracc. Ray-gras, (des Anglais). Très utile pour obtenir promptement des gazons et des prairies artificielles. Lié batha". M. Ca. (ivraie bâtarde). Lie hàtarcl. V. (Morges). L.. ieiniileiituiii L. Icraio enivrante. Herbe aux ivrognes. H. de zizanie. Plante vénéneuse, narcotique; mêlée à la farine de blé, la farine de l'ivraie peut rendre le pain nuisible, ou empêcher le pain de lever : plante à détruire. B. Zizanie. M. Chinchèna". (sans la semer). Lui. Zdiii. Sav. Chècheria" (subsemiaata). S. Zeinzena. V. Le mot patois est-il une corruption du latin, ou un composé des deux mots S(///.s lieiiier? 666. Xai'dus stmcta L. ■jc/.fjiVjT . nom grec B. Nard dressé. Nard roide. Pèy de tzin. Ca. V. (poil de cliien). Péi/ de là. Ca. (poil de loup). L'oreillettds. (Gremaud). 666b Zea iiiays L. 'Cv.'>). je vis: plante nutritive. B. Zéa mais. Maïs cultivé. Blé de Turquie. B. d'Espagne. B- d'Inde, de Rome. Cirù bïa°. (gros blé). Bïa Lomba'. Ca. Cli. M. (Blé Lom- bard). Blla Lombard. Gi-os blla. V. Les feuilles, surtout l'enveloppe des fusées^ font des couchettes estimées et très répandues sous le nom de paillasses de blé de Turquie. I()B Le maïs originaiie irAmérique a l'té introduit en Europe peu après la découverte du Nouveau Monde. Mêlée avec \/;, de i'arine de blé la farine de maïs fournit un pain sain et savou- reux. Les feuilles donnent un excellent fourrage. Aucune substance n'engraisse mieux et plus vite les dindes, les poulardes, les oies que la farine de maïs délayée avec du lait surtout lorsqu'on les enferme dans un lieu peu spacieux et tranquille. Ch. 122. Conifères. 66e. V. Bon (l'aci. V. Di. V. Lé, Loi: V. Les feuilles et les baies de l'if sont vénéneuses : les chevaux sont facilement empoisonnés eu mangeant les rameaux de l'if. Symbole de tristesse. 66t>. Juiiipei'us Sabîiia L. Junior pai'io. Genévrier de Sabine. Sal)ine Savonna. M. V. Chavouna. R. Ca. (du latin Satina.) Chacignet. Br. Fein. Pin. S. Ca. Pain. Ch. Super. En Russie, on attribue à la Sabine une grande vertu pour repousser les maléfices et on en suspend des rameaux à l'entrée de la maison et du jardin. Car. J. eoiiiiiiiinis L. Genèrrier eoininun. Genièvre. Fruits toniques, diurétiques, sudoritlques, ils servent à pré- parer la liqueur de r/enièrre, connue sous le nom de ;/in (djinn) en Hollande. Dzenèyvro. M. Br. Ca. V. (du latin, j'uniper un) Gras.iiihi-a L. /'/// t/f(i/i'.P. ("oinhro. Ceiinl)rot.. Ai'ole. Couve. Alviez. Tei- iiiiM-. Aralla. Ch. Br. Ca. (du latin a/rr/h, ). Amila. Kmlh,- W (Pays d'Enhaut). Le bois de l'arole qui est naturellement l)lancliàti'e, brunit à l'ail' et répand une odeui' particulière qu'il conserve toujours. II i)arait que l'arole est contraire à certains insectes, surtout aux teignes et aux punaises qui ne s'insinuent point dans les armoires et les lits qui en sont faits. Cli. P. sylvestris L. /'/// (lt:<, f(ii-(H.-<. Pin syUestre. Pin suisse. Pin de Genève. Daille sauvage. Da"ill4'. (daille). ^- Doilhi V. Amila (arole). l{r.', Tes nionsscs, /es fai/((irls et tes chênes fciistères. Tes cienx sapins barbus, tes r/oi/ants solitaires, Lnttenrs accontnniès à soutenir l'ejf'ort Des nfii/r.< de riiirer et des brises dii nord. A la Gruyère p. Eug. Raml)ert. — IC.Î) — 126. Lycopodiacées. 6TH. I^v<*<>p. Kc|iiîsetuiii hieniale J.. lù/i/ns, cheval, .lvpoiiiaiies L. i privatif: o-Tr/riv, l'ate : plante employée, dit-on^ contre les maladies de la rate. B. Asploiiiuin ti'ic/to/nanès. Capillaire. On en prépare une espèce de sirop. Capillôrou. (capillaire). C^piU-ro, Ca. As. Ruta miirarîa L. AspIcniiiiH rae de miiralUc. Capilh^i'oii vô, Ca. (capillaire vert). ('((]>. à thaiina. (Cap. à tisane). Supe/'st. Ses feuilles placées dans un grenier ou en un autre endroit font fuir les rats. Cha. OO I . Ath\ rîuiii Fiiix i'eiiiiiia. Hotli. Fougère J'ei II elle. Kiàelzo ilô nioiitasiic Br. 172 Algues. 1 . Chîii'ag'nes Chai*a L. Chara. Charaqitc. Herbe à (k-urer. Lustre d'eau. Peni. M. V.' Les charas croissent dans les eaux stagnaîites : leur odeur est fétide. â. Coiifei'va foiitiiialîs. Lin. (\. liviilaiis De roitferriniùiiarc, souder, parce que, au dire de Pline, on attribuait aux conferves la propriété de souder les os fracturés. Conferrc r/c Jbnùil/ic. ISavhà de i'oiitauiia. M. (barbeau de fontaine). Rijrti-, rij'ala (du lat. radicella). R. // dr c/iarpùi, Ca. Ce sont de longs filaments qui se développent dans les con- duites d'eau et les obstruent souvent. Coll. aiitîpyretîoa !.. Mosoha de l'io. Mousse de ruisseau. < /iiu.«-/iii. du lat- niitscea, de /iiu.-^ri/.-<). R. Mousses. 1. Pogoiiatiiin iiiMiigeiMiiii H. 7zrj)-/r„-j, barbu : allusion à la coiffe velue. Don. PogoïKitc à iirnc. M.oc'ha à eapuizon. (mousse à capuelion). S. Thvidiuiu abietiiium K. H. fj-Av., tliuia ; rîoo,-, forme: plante ayant un peu la forme du thuia. D. Mousse (les sapins. I^CosoJia de «'oroiiiiè, mousses des couronnes. MoscIki de dsà. R. mousse de forêt. C'est la mousse qui forme ces berceaux de verdure que l'on admire dans les forêts : c'est la mousse que l'on tresse en cou- ronnes. 173 — Lichens. Les lirheiis t^e présentent, pour la plupart, sous la forme d'expansions foliacées, ou même de simples croûtes grisâtres, rarement jaunâtres ou orangées, étalées sur le sol, plus fré- quemment sur l'écorce des arbres, sur les rochers, etc. Ces expansions constituent ce qu'on appelle le thalle (thallus). Les lieliens ne croissent pas dans l'eau. Usiiea barhaia L. U.oii'i' liKrhiic. Mos««ha d»' sohapi. (mousse de vieux sapins), srhapi, du lat. sai-pclli/s. Ixirha, . ixaclietU' du (iial)le). A peine coinestiljle. H. 1j. SiM'oliicMilatiis Sco[). L((crfn/-c. \'al*«'((ii ou «lia hlîo. R. Vénéiieux. C^aiiniîii'C'IluN oihai'ius Adaiis. ('/(ii/ifcrcl/c cniiicsiili/i'. Gii-ole. Escraville. Essau. Jaunette. Bouche de lièvre. Oxoiiui. (du lat. letus ediilis Bull. Bolcf Potiron. Cèpe ranc. Micliotte. Bolà, Bolca, Boiri/, M. /'at/irra/i, R. (du latin jinstum- iic/ii). Bolàj Bok'/i, Boiilci, V. Comestible, fréquent dans le voisinage des hêtres et des chênes dans les étés chauds et humides. B. Itil'ichiïs Scliatr. Bolet blrnic. Tsépi de dia'hlio, R. Dangereux. B. sataiias Leiiz. Tsépi de dia'hlio. Paf/icro/i, R. Ti'ès vénéneux. H\ fliiiim l'epainluiii L. Biirbc (le ruche. Cliamois. Pied de mouton. Rignoche. Chevrotine. Corsin. IVirelion. (hérisson, du latin ericldueni ). R. Comestible et très recommandal>le. H. iiiibi*icatiiiu !.. Bat-he (le huiie. Roussin. IVii'flion ney. (hérisson noir.) R. Comestible. — ITC) — DocMlalca c{iiei*c*iiia l^eis. L((.l>i/ri/il/i<' rfn'/lé. Peigne de loup. iiii<*o]a Scliwaitz. J '(i/i/fiori' (/('.< ricii r rinptii.^. oti*ys Fers. ('Iiirairc en (ji-nuin'. Clavaire botrioïde. I>Z4MiiIÎ4'la «Ix.ôna. Creita de pu, (ci'ète de coq). Pu , du latin pi/Uiis, jeiino coq. (irdpplclti' di' t.-^d, (petites gi'ifles de rhat.) A letat jeune il est comestible; mais à un certain âge il de\ icnt amer. C. flava Sclialf. (.'laiitirc. Harbe de chèvre. Espignette. Menotte. Poule. Tri petto. I>xz«'iiili«'ta hliaiifsc, (poulette blanche). Comestible, mais indigeste, R. Bovîsta iiig-reseeiis Pers. /v/oç, T'rs.vv (le hiiip. Lycoperdon géant. Boviste noircissante. P«'t flè là. Br. Ca. R, Pctlra, R. Feinet (fumée), à cause du nuage formé par les spores, quand on presse le champignon arrivé à sa maturité. I^\ cM»pei»n «HPlatiiin Bull. rc.î'^f (le loup (•/.•'CU'L'. Boselia de bà. Pet di' Id, R. Comestible. L. exc'ipulîfopiiie Scop. lVs8'' di' l(iuj) eu l'or/iie de nwtras. Pot do là, R. pet de loup. Comestible. Les vesse-loup étaient les champignons préférés de M. le Doyen Chenaux de Vuadens, R. L. g-eiiiniatuni Fi. dan. l'cs^e de loup perlée. l»t't do là, R. Comestible. Elaphoiii\ ces g-raiiulatus Fr. TrutYa de Ihé, truffe de cerf, R. Très abondant au-dessus de la Part-Dieu, où il a été décou- vert par M. le D' Bisig. 12 — 178 — Tiibei* c*iljai«îiis Tiil. Triillr Dvdinairc. Tnilïe d'iiiver. ïiMil'a. (du latin tn/J'cra poni' ttiUcni, trulîe) R. Tnija nci/ro, (truffe noire), R. De tous les champignons c'est celai qu'on recherche le [)lus à cause de son parfum exquis. Il croit surtout dans les forêts de chêne, â une profondeur de 40 à 50 cm. T. ina^'iiatiiin IMco. La f//-an(/e trnjjr. Ti'iifa bliaiitsc (truffe blanche). Très recherchée, .R. On dresse les chiens pour la chasse à la truffe. Pezîza veiiosa Pois. Pe.;he cet lieu Ac Oreille de chat. Oroliota, (oreillette), R. Comestible, pousse au printemps avec les moiilles. Moi*«*hella cscnleiita Poi-s. Morille coriicstible. Merigoule. Mannilletta, Ca. (petite morille). MardlicUi, R. Kinon- (/ala, (du latin sj)oiHjicU(t, petite éponge) R. On mange beaucoup ce champignon à l'état frais ; on le fait sécher et on le conserve pour s'en servir pendant les saisons où il ne se produit pas, Gr. M. cM>nic*a Fers. Mdi'i/ic noire. M. grise. Mariilieta, petite morille : in<(riilie{77 Bunias 24 Golchicum 137 Bupleuram 66 Conferva 172 Butomus 147 Conium 71 Buxus 133 Gonvallaria 153 Convolvulus 100 Calaraintha 119 Conyza 82 Calendula 87 Cornus 72 Calla 148 Gorydalis 19 Calluna 95 Gorylus 141 Caltha 13 Crataegus 53 Camellia 3^) Crépis 91 Campanula 93 Crocus 150 Cannabis 136 Cacumis 60 Cantliarellus 170 Gucurbita 60 Capsella 24 C,uscuta 101 Cardamine 21 Cyclamen 127 Carduus 88 Cydonia 35 Car ex 139 Cynara 92 Carlina 88 Cynodon 160 Carpinus 142 Gynoglossum 102 Garum 66 Cypripedium 130 Castanea 140 Cytisus 41 Centaurea 89 Cerasus 49 Dactylis 162 Cerinthe 103 Doedalea 176 (^etraria 173 Dahlia 81 Chaeropbyllum 71 Daphne 132 Charagnes 172 Datura 111 Cheiranthus 20 D au eus 70 Chelidoniuin 19 Delphinium 13 Chenopodium 128 Dentaria 21 Chrysosplenium ■ 64 Dianthus 28 Cicer 43 Digitalis 114 Gichorium 89 Dipsacus 78 — 184 Table alphabétique des noms botaniques (Genres). Doronicum 86 Helianthus 82 Drosera â7 Helleborus 14 Dryas J)0 Heracleum 70 Hesperis 21 Echium m Hiacinthus 155 Elaphomyces 177 Hieracium 91 Epilobium .^8 Hierochloa 160 Equisetum 1()9 Hippocrepis 44 Erica 95 Hippophai' 133 Erinus 114 Holcus 161 Eriophorum 159 Homogyne 80 Eryngium 65 Hordeum 164 Erythraea 100 Humulus 138 B'uphorbia Î35 Hydnum 175 Euphrasia 115 Hydrangea 61 Evonymus 39 Hyoscyamus 110 Hypericum 34 Faba 46 Hypnum 177 Fagus ' 140 Hyssopus 119 Ficaria 13 Ficus 139 Ilex 96 Foeniculum 67 Impatiens 37 Fragaria 51 Inula 81 Fraugula 40 Iris 151 Fraxinus 97 Fumaria 20 Jasminum 98 Juglans 139 Galanthus 151 Juncus 158 Galeobdolon 120 Juniperus 166 Goleopsis 121 Galium 77 Knaulia 79 Genista 40 Gentiana 99 Lactarius 175 Géranium 37 l^actuca 91 (Jeum 50 Lamium 120 Gladiolus 151 Lampsana 89 Glechoma 120 Lappa 8b Gnaphalium 82 Laserpitium 70 Gratiola 113 Lathyrus 45 Laurus 132 Hedera 72 Lavandula 116 Helianthemum 25 Lemna 147 18:; — Table alphabétique des noms botaniques (Genres). Lens 45 Myosotis 102 Leontopodium 82 Myricaria 59 Lepidium 24 Myriophyllum 59 Lepiota 174 Alyrrhis 71 Leucanthemum 83 Leucojum 151 Narcissus 152 Levisticum 68 Nardus 165 Ligusticum 08 Nasturtium 20 LigQstrum 96 Neottia 150 Lilium lo4 Nepeta 120 Linaria lia Nerium 99 Linum 31 Nicotiana 111 Lithospermum 102 Nigella 14 Lolium 165 Nigritella 150 Lonicera 75 Nuphar 18 Lotus 44 Nymphaea 18 Luzula 158 Lychnis 30 Ocymum 123 Lycoperdon 177 Oenanthe 67 Lycopersicum 108 Oenothera 58 Lycopodium 169 Onobrychis 44 Lysimachia 125 Ononis 41 Ophioglossum 169 Malva 32 Ophrys 150 Matricaria 85 Opuntia 62 Matthiola 20 Orcbis 149 Medicago 42 Origanum 118 Melampyrum 115 Ornithogalum 153 Alelandrium 30 Ornithophus 44 Melilotus 42 Orobanche 116 Melissa 119 Osmunda 170 Mentha 116 Oxalis 38 Menyanthes 99 Oxycoccus 94 Mercurialis 135 Merulius 176 Paeonia 16 Mespilus 55 Panicum 159 Meum 68 Papaver 18 Milium 160 Paradisia 153 Morchella 178 Paris 153 Morus 139 Parnassia 27 Mucor 178 Passiflora 63 Muscari 157 i'astinaca 69 186 — Table alphabétique des noms botaniques (Genres). Pedicularis 115 Pulmonaria 103 Peltigera 173 Pyrola 96 Pénicillium 179 i'yrus o6 Peronospera 179 Persica 47 Quercus 141 Petasites 80 Petroselinum 65 Ranunculus 11 Peucedanutn 69 Rapl)anistrum 24 Peziza 178 Raphanus 24 Phaseolus 46 Reseda 26 ^'helipaea llo Hliaranus 39 Philadelphus o9 Rhododendron 95 Pliîfcura 160 Ribes 62 Phragmites 161 Robinia 44 Physalis 109 Rosa 53 Phyteuraa ^)i Rosmarinus 117 Pjcris 90 Rubia 76 Pilalaria 172> Rubus 51 l'irapinella 66 Rumex 130 Piiigiiicula li>4 Rnscus 153 Pinus 167 Ruta 38 Pi b uni ■16 Planiago \r- Sagittaria 146 Platanthera 149 .-alix 145 Plat an us 139 Salvia 117 Poa 16â Sambucus 73 Pogonatum 17^ Sanguisorba 55 Polemonium 1<0 Sanicula 64 Polygala ±1 Saponaria 29 Polygonatum lo3 Sarothamnus 40 Polygonum 130 Saiureja 119 Polypodium 170 Saxifraga 64 Polyporus 176 Scabiosa 79 Populus 146 Scandix 70 Portulaca 60 Soirpus 159 Potamugeton 147 Scolopendrium 171 Potentilla i^i Scrophula-ia 112 Primula vm Secale 163 Prunus 47 h^edum 61 Psalliota 174 Sempervivum 62 Pieris 171 Smecio 86 i'uccinia 180 Serratula 88 187 Table alphabétique des noms botaniques (Genres). Sideritis lââ Tuber 178 Silène 29 Tulipa 154 Sinapis Ti Tunica 29 Sisymhrium ri Tussilago 80 Smilacina 1o.S Typha 147 Solanura 103 Soldanella m Ulex 10 Sonchus 91 Ulmus 138 Sorbuà 57 Urtica 135 Sparganium 148 Usnea 173 Specularia 93 Ustilago 179 Spergula 31 Utricularia 125 Spinacia 129 Spiraea oO Vaccinium 93 Stachy? lâl Valeriana 78 Staphylea 39 Valerianella 78 Steîlaria 31 Yeratrum 158 Sticta 173 Verbascum 112 Succisa 79 Yerbena 124 Symphytum 103 Veronica 113 Syringa 97 Viburnum 74 Vicia 45 Tamus lo4 Vinca 98 Tanacetum 84 Vincetoxicum 98 Taraxacum 90 Viola 25 Taxus 16(5 Viscaria 30 Telephiam 61 Viscum 73 Teucrium 122 Vitis 36 Thalictrum 11 Thlaspi 23 Zea 165 Thyidium 172 Thuja 166 Thymus 118 Tilia 32 Tilletia 180 Tragopogon 90 Trapa 59 Tricholoma 174 Trifolium 43 Triticum 163 TroUius 13 Tropaeolum 38 TABLE DES NOMS FRANÇAIS (VULGAIRES) Abricotier 47 Anthyllide 42 Absinthe 83 Aquilégie 15 Aburon 17o Arbousier 94 Acacia 44 Argentine 52 Ache 6(5 Argousier 133 Achillée 84 Aristoloche 133 Aconit 15 Armoise S3 Açore 148 Armoracia 23 Actée 16 Arnica 86 Adénostyle 81 Aronic 86 Adonide 11 Arole 167 Adoxa 73 Arrùte-bœuf 41 Agaric 174 Arroche 129 Agrifoux 96 Artichaut 92 Agrostemme 30 Asaret 133 Aigremoine oâ Asclépiade 98 Ail 15g Asperge 152 Ail des chiens 157 Aspergille 178 Ail des ours 156 Aspérule 76 Airelle 93 Asplénium 171 Ajonc 40 Asprêle 77 Alchémille 54 Aster 80 Alkékenge 109 Astrance 64 Alléluia 38 Athamante 68 Alisier 58 Atragène 10 Alisme 146 Atropa 109 Alouchier 58 Attrape-mouche 30 Althéa 32 Aubépine 55 Amadouvier 176 Aubevigne 10 Amandier 47 Aubour 41 Amarante 128 Aune 144 Amélanchier 58 Aurone 83 Amourette 161 Autruche 69 Anagallide 125 Auzerole 35 Ancolie 15 Avelinier 141 Anémone 11 Averon 161 Aneth 69 Avoine 161 Angélique 68 Ayart 36 Anis 66 Azalée 95 Ansérine 128 Antennaire 83 Balzamine 37 Anthémis 84 Barbarée 21 - 189 — Table des noms français (vulgaires) Barbe de bouc i)0 Bouillon blanc 112 Barbe de capucin 14 Bouleau 142 Rarbe de chèvre dO Boule de neige 75 Barbe de vache 175 Boule d'or 13 Barbotine 84 Bourdaine 40 Eardane 88 Bourrache 102 Basilic 123 Bourse à pasteur 24 Rassin d'or 13 Bouteret 174 Bégonia (30 Bouton d'argent 12 Béhen 29 Bouton d'or 13 Belladone 109 Branc-ursine 70 Belle de onze heures lo3 Braquet 174 Bellidiastre 81 Brayette 126 Benoîte oO Brize 161 Berbéride 17 Brome 162 Berce 70 Brunelle 122 Bétoine 121 Bruyère 93 Bette 129 Bryone 59 Bette carde 129 Bugle 122 Betterave 129 Bugrane 41 Bigarreau 49 Buis 133 Bignonia 123 Bunias 24 Biscutelle 24 Bunion 66 Bistorte 131 Buplèvre 66 Blattaire 112 Busserole 94 Blé 163 Butome 147 Blé de miracle 163 Blé noir 130 Cacalie 81 Blé sarrazin 130 Cactus 62 Blodrod 32 Caféier 77 Bluet 89 Caille-lait 77 Bois gentil 132 Calament 119 Bois joli 49 Calanda 87 Bois punais 72 Gaila 148 Bois sent bon 39 Calluna 95 Bolet 173 Camellia 35 Bon Henri !28 Camérisier 75 Bonne dame 129 Camomille 84 Bonnet de prêtre 39 Campanule 98 Botrychium 170 Canneberge 94 Boucage 66 Cannette 101 Boucqueline 66 Capselle 24 19(1 — Table des noms français (vulgaires). Capucine 38 Circée 58 Cardaraine 21 Cirse 87 Cardère 78 Citronelle 83 Cardon 9â Citrouille 60 Carex lo9 Clavaire 176 Carie 179 Clématite 10 Carline 88 Cocriste 115 Carotte 70 Coeloglosse 149 Carvi 66 Cognassier 55 Casse-lunettes 115 Colchique 157 Cassis 6â Colombin 87 Cataire 120 (^olubrine 59 Céleri 66 Colza 22 Centaurée 89 Concombre 60 Centaurée (petite) 100 Conferve 172 Cerfeuil 71 Consoude 103 Cérinthe 103 Conyse 82 Cerisier Chanterelle 48 175 Coqsigrue Coquelicot 41 19 Chanvre 136 Coquelourde 11 Chara Charbon 172 179 Coqueret Corbin 109 13 Chardon 87 Cornier 73 Chardon Roland 65 Cornichon 60 Charme 142 (Cornouiller 72 Chasse-bosse 125 Corydale 19 Chasse-diable 34 Cotoniiière 82 Châtaigne d'eau 39 Coucou (pain de) 38 Châtaignier 140 CiOudrier 141 ('hélidoine 19 Courge 60 Chêne 141 Coussinet 24 Chénopode Chevelure de Vénus 128 170 Crépide Cresson 91 20 Chèvrefeuille 75 Cresson alénois 24 Chicorée 89 Cresson de cheval 113 Chiendent 160 Cucubale 29 Chou 22 Cumin 66 Chrysanthème Ciboulette 85 157 Cuscute Cyclamen 101 127 Ciguë Cigtie (grande) Cinéraire 65 71 87 Cymbalaire Cynodon Cynoglosse 113 160 102 191 — Table des noms français (vulgaires). Cypiipède i:i() Erythrée 100 Cytise 41 E-'COurgeon 164 Esparcette /i4 Dactyle IG^ Espargoutte 31 Dahlia SI Esul.; 135 Daille 1(37 Eternuette 84 Dame de 11 heures 15o Etliuse (37 Daphné 132 Euphorbe 135 Datura 111 Euphraise 115 Dauphinelle IS Dentaire i!l Faux acacia 44 DeiiL de lion 90 Faux sycomore 35 Digitale 114 h ayard 14 1 Discipline 128 l'eiiouil (37 Dompte venin 98 1- ève 46 Dorine (U Kiciiire 13 Doronic 8f5 Figuier 139 Douce-amère 1(8 F ilill^-ndule 5(! Doucette 7 S Khiinbe 151 Drosère 27 Fliunmette 12 Drya'^e 50 Fléau 160 1- hchière 146 Eclaire (gde) 19 Fléole 160 Eclairette 13 Fleur de la passion 63 Edelweiss 83 Houve ir.O Eglantier o4 Flûte au 146 Endive 89 Follette 129 Enthrisque 71 Fougère 171 Epeautre 163 Fouruuche 43 Epervière 91 Fraisier 51 Epiaire 121 h'iagon 153 Epicéa 1(38 F'ramboisier 51 Epi d'eau 147 Frêne 97 Epilobe SB Fromageon 32 Epinard 129 Froment 163 Epine blanche 55 Fumeterre 20 Epine de cerf 39 Fusain 39 Epine noire 47 Epine vinette 17 Gaillet 77 Erable 35 (lalanthine 151 Ergot 179 Galéobdolon 120 Erine 114 Galéopsis 121 - 102 Table des noms français (vulgaires). Gant de N. Dame Gantelée Garance Génestrole Genêt Genièvre (ientiane Géranium Germandrée Gesse Giroflée Glaïeul Gléchome Gnaphale Gouet Goutte de sang Grande éclaire Grassette Gratiol'^ Gratteron (irémil Grenouillette Griottier Gros blé Grosseiller Gueule de loup Gui Guimauve Haricot Hélianthe Hellébore Hépatique Herbe d'amour Herbe aux ânes Herbe à l'araignée Herbe aux boucs » de S.-Barbe » aux cliantres » aux chats » aux charpentiers >i aux cors 93 Herbe sans couture 170 114 » aux écus 125 76 » enragée 14 41 » à éternuer 84 40 » aux femmes batt. 134 16B » à la grâce de Dieu 113 '.)9 » aux gueux 10 37 » de l'hirondelle 19 13â » aux hémorrhoïdes 13 43 » à jaunir 26 20 » de S. Jean 34 151 » aux Juifs 26 120 » à lait 28 Hi » de lion 13 148 » de S. Laurent 34 11 » à la magicienne 38 19 » maure 27 124 » à mille trous 34 113 » aux mouches 82 o4 » aux oies 32 102 » d'or 23 12 » au pauvre homme 113 49 » aux poux 113 165 » à Paris 133 62 » à Robert 37 113 » sacrée 117 73 » du siège 112 32 » aux sorciers 38 » à la taupe 111 46 » aux teigneux 88 32 » du tonnerre 62 14 » aux varices 87 11 » du vent 11 27 » aux verrues 19 58 » aux vers 84 lo5 » aux vipères 102 19 Hêtre 140 21 Hiaci nthe 133 22 Hiérochloa 160 78 Hippc jcrépide 44 21 Home )gyne 80 62 Hortensia 61 - !!):{ Table des noms français (vulgaires) Houblon 138 Lavande 116 Houlque 161 Lavoir de Vénus 78 Houx 96 Lenticule 147 Houx frelon lo3 Lentille 45 Hysope 119 Lentille d'eau 147 Leucanthème 85 If 166 Lichen 173 Impératoire 69 Lierre 72 Impatiente 37 Lierre terrestre 120 Inule 81 Lilas 97 Iris loi Lin 31 Ivraie 16o Linaigrette 159 Linaire 113 Jacée 89 Lis 154 Jacinthe 155 Lis de mai 153 Jasmin 98 Liseron 100 Jaunet d'eau 18 Livêche 68 Jeannette 152 Lotier 44 Jonc 158 Lunetière 24 Jonquille 151 Lupuline 42 Joubarbe 61 Lustre d'eau 172 Julienne 21 Luzerne 42 Jusquiame 110 Luzule 158 Lychnide 30 Knautie 79 Lycopode 169 Lycoperdon 177 Laburne 41 Lysimaque 125 Labyrinthe 176 Lactaire 175 Maïs 165 Laîche 159 Maladie des p. d. terre 179 Laiteron 91 M ancienne 75 Laitue 91 Maquereau 62 Lamier 120 Marguerite 85 Lamprette 30 Marjolaine 118 Lampsane 89 Maroute 85 Langue de bœuf 147 Maronnier 36 Langue de chien 102 Massette 148 Lantane 75 Matricaire 85 Laser 70 Matthiole 20 Laurier 99 Mauve 32 Laurier noble 132 Mélandre 30 Laurier de S. Antoine 58 Mélampyre 115 104 — Table des noms français (vulgaires}. Mélèze 167 Navet 22 Mélilot M Néflier 55 Mé'inet 103 Nénuphar 18 Mélisse 119 Néottie 150 Melon (l'eau 60 Népéta 120 Menthe 116 Nerprun 39 M ényanthe 99 Nicotiane 111 Méon 68 Nid d'oiseau 150 Mercuriale 135 Nielle 30 Merisier 4S Nigelle 14 Mesplier 55 Nigritelle 150 Mignonette 42 Nivéole 151 Millefeuille 84 Noisetier 141 Millepertuis 34 Nopal 62 Millet 160 Noyer 139 Miroir de Vénus 93 Nummulaire 125 Moisissure 179 Nymphéa 18 Molène 112 N'y touchez pas 37 Mollugine 77 Morelle 103 Obier 75 Morgeline 125 Oeil de chat 102 Morille 178 » de cheval 81 Mouron 125 » de chien 82 Mouron des oiseaux 31 Oeillet 28 Mousse 172 Oenanthe 67 Moutarde 28 Oignon 156 Mouvette 161 Onagre 58 Mucor 178 Ophioglosse 170 Muflier 113 Ophrys 150 Muguet 158 Orchis 149 Mûrier 139 Orge 164 Mùron 51 Origan 118 Muscari 157 Ormeau 84 Mutelline 68 Ornithogale 155 Myosotis 102 Ornithope 44 Myricaire 59 Orobanche 116 Myriophille 59 Orobe » Myrrhis 71 Oronge 174 Myrtille 94 Orpin 61 Ortie 135 Narcisse 152 Ortie jaune 120 Nard 165 Oseille 38-180 iOo — Table des noms français (vulgaires). Osier Otruclie Oxalis Pain de coucou Panais Panic Panicaut Pâquerette Paradisie Parelle Parisette Parnassie Pas d'âne Passerage Passe-rose Passiflore Pastèque Patenôtier Paturin Paturon Pavot Pécher Pédiculaire Peigne de Vénus Peltigère Pensée Percefeuille Perce-neige Perce-pierre Persicaire Persil > d'âne » des chiens Pervenche Pétasités Petite centaurée •• douve Petit houx Peucédan Peuplier Pezize 14:. Phélipée 64 Phléole 38 Picride Pied de chat 38 » de coq 69 » de griffon 159 » de lièvre 65 » de lion 81 » de poule 155 » de veau 130 Pigamon 153 Piloselle 27 Pilulaire 8U Pimpinelle 24 Pin 32 Pissenlit 63 Pistachier 60 Pivoine 39 Plane 162 Plantain 174 » d'eau 18 Platane 47 Platanthère 115 Pogonate 70 Poireau 173 Poirier 26 Pois 66 Poivre d'eau 151 Poivrette 54 Polémone 131 Polygale 65 Polypode 71 Polypore 67 Pomme épineuse 98 » de terre 80 » d'or 100 Pommier 12 Ponceau 153 Populage 69 Porreau 146 Porte-rosée 178 Potamot 115 160 90 83 13 J4 148 11 91 172 66 166 90 39 16 35 127 146 139 149 172 156 57 45 131 14 100 28 170 176 111 103 109 56 19 13 156 54 147 — I9(; Table des noms français (vulgaires). Potentille 52 Roseau à balai 161 Poule grasse 128 » de la passion 148 Pourpier 60 Rossolis 27 Prêle 169 Rouille 179 Primevère 126 Roussin 173 Prunier 47 Rubanier 148 Psalliote 174 Rue 38 Puccinie 180 Rue des murailles 171 Pulmonaire 103 Pulsatille 11 Sabine 166 Putiet 49 Sabline 31 Pyrole 96 Sabot de Vénus ISO Safran » Queue de cheval 169 Sagittaire 146 » de renard 128 Sainfoin 42 Quintefeuille 133 Salsifis 90 Sang de dragon 130 Radis 24 Sanguisorbe 55 Raifort 24 Sanicle 64 Raiponce 92 Sapin 168 Raisin de mars 63 Saponnaire 29 » d'ours 94 Sarothamne 40 Rampon 78 Sarriette 119 Rapette 122 Sauge 117 Raquette 62 Saule 145 Rave 22 Saxifrage 64 Ray-gras 163 Scabieuse 79 Reine des prés 30 Sceau de Salomon lo3 Renoncule 11 Scirpe 159 Renouée 130 Sclarée 117 Réséda 26 Scolopendre 171 Rhinanthe 113 Scrofulaire 112 Khododendron 93 Séglin 162 Rhubarbe 130 Seigle 163 Robinier 44 Séneçon 86 Romarin 117 Sénevé 23 Ronce 51 Seringat 59 Rondotte 21 Serpolet 118 Rougeole 115 Serratule 88 Rosage 95 Sidérite 122 Rose 53 Silène 29 Rose des Alpes 93 Siler 70 1)7 Table des noms français (vulgaires). Sisymbre ii Truffe 178 Smilacine ln3 Tue loup 16 Soldanelle 127 Tulipe 154 Sorbier 57 Tussilage 80 Souci 87 Sj'éculaire 93 Ulmaire 50 Spergule 31 Utriculaire 125 Spirée 50 Usnée 173 Stachide 121 Staphylier 39 Valériane 78 Succise 79 Valérianelle 78 Sureau 74 Varaire 158 Surelle 38 Verne 144 Sycomore 35 Véronique 113 Verveine 124 Tabac 111 Vesce 45 Tabac des Vosges 86 Vesse de loup 177 Tabouret 23 Vigne 36 Tacjnnet 80 » d'Amérique 36 Talictron 22 » blanche 59 Tamaris 59 » du M. Jda 93 Tamier 154 Vinetier 17 Tanaisie 8i Violette 25 Taraspic 24 Violier 20 Télèphe 61 Viorne 75 Tète de mort 113 Vipérine 102 Thé Suisse 76 Viscaire 30 Thlaspi 23 Volant d'eau 59 Thuya 166 Volet d'eau 18 Thym 118 Vulnéraire 42 Tilleul 32 Tomate 109 Yèble 74 Topinambour 82 Ypréau 146 Tormentille 52 Tournesol 82 Zéa 165 Toute bonne 117 Zizanie 165 Toute sainte 64 Trèfle 43 Trèfle d'eau 99 Tremble 146 Troëne 96 Trolle 13 . TABLE DES PRINCIPAUX NOMS PATOIS. Acacia" Açore Abondanthe Abrecotièy Absinthe Adzon Agreblièy Agrua Agrumouinno Aiche Aigl'che Aillan Ailly Ajera°blio A°r à corbé Alèyro Aiidzo Alleluïa° Alogne Alotze Alvina Amandèy Ambourdia Ambrequè Ambrotsa Amimôna Ammer Amourette Ampèy Angrebièy Anis Anoaltro Anténet Antrica Aoultro Apio Apralura Arcochèy Ardzentena Arnica Aroia A"rtze 44 Arvina 83 148 Arzalèy 95 129 Asperdze 152 47 Asse 166 83 Asséra, asséretta 120 40 A té a" 32 96-154 Atso 66-68 69 Au 1 55-157 o3 Autounetta 115 166 A van 143 130 Avinna 161 141 Avinetta 162 53-58 Ayèy 35 35 90 Baketta 15 148 Balla cherije 109 74 » crèy 153 38 Balladonna 109 141 Balla de dzoa 30 129 » » dzovin 50 83 f^all' éthèyla 83 47 Balla fénache 161 51 Ba°rba de boc 50 51 Barbà de fontanna 172 94 Barbéretta 21 11 Barbetta de capuchin 14 94 Barbeyna 114 162 Barbotina 84 51 Barboutset 90 96 Barillon 127 66-69 Barnabou 90 57 Barrô 24 96 Baselisco 123 69 Bassenet 12 57 Batte-câ 84 65 Ba"va 124 115 Beba 12 40-133 Bégonia" 60-1 2a 52-54 Bé de grua 37 86 Bé d'oji 113 107 Bé rochet 151 167 Béketta 15 190 — Table des noms patois. Bélossi 47 Bou in dzé 154 Béra° 64 » dzenti 132 Bernabou 90 » de levet 73 Bettera°va 129 » de péta 74 Révéretta 126 Bouchevan 29 Bïa° 163 Bouetsenèy 56 » Lomba" 165 Mouèy 134 » nèy 179 Boula biantse 75 Biantsetta 75-139 Boulèy 174 Biantse crèy 76 Bouna dama 129 Biessenèy 57 Boun' homo 112 Riola, biolèyre 143 Bounet de S. Frar ithèy 51 Blanstella 162 Bourdiet 153 Blla, bïa" Bovena" 41 Bllièchenèy 57 Bovet 157 Bluet 89 Boveyron 12 Bocha de bà 177 Bràse 121 Bojenet 119 Breira 95 Boketta 131 Brenletta 157 Bolà, bolen 175 Brévire 95 BoUion 14 Brondala 115 Bolossèy 47 Brondaletta 122 Bon cordon 21 Hroticha 14 » lohi 68 Brotsire 14 » lorier 132 Buglose 102 » j'omo 103 Bôrbo 22 Cabaret 133 Borratse 102-103 Caca-tsavo 163 Bostet, bothet 92 Cadra 141 Botoille 14 Ga°fé 77 Boton d'oà 12-14. 25 Ca°ïe de ratta 01 » de mèydzo 14 Calamin 119 .) nèy 103 Calentin 20 Botrica 14 Camélia" 33 Botsirenèy 36 Camomïe 84 Bon d'ahi 41 Campanna 152 » béni 135 Gana de maret 161 » bian 146 Capa de capuchin 51 » carra" 39 » de mouinno 15-16 » à chieutia 59 » de prithrè 39 » à chubiet 74 Capiléro 170-171 » dâ 108 Capuchena 38 — 200 Table des noms patois. Carallet 39 Citronella 59-83 Carantin â(J CUiatta-cu 29 Garda 92 CUiavalèyre 89 Carlina 11-88 CUiau dé buro 12 Carnala 127 » de crapù 13 Gartapudze 41-13.^ » à gottrou 37 Canton InO » de ly 152-55 Canvèy 114 » f'è mocha 147 Cédrat 69 » à l'oa 152 Cegogne 158 >^ de la passion 63 Cègue 71 » de Pa°tiè 152 Ceintoria ino » de S. Pllirou 16 Cereji 48 » dé pupé 133 Cha, chia 74 » de renaïe 13 Chaberran 87 » de vévé 79 Chabot ou B. Dieu 37 Cllioralla 81 » de X. Dona lo CUiostelet 101 Chafro loi Clliotfcetta 93-127 Chaletta 130 » de nèy 152 Chalomon 153 Cllioudèy 37 Chapaletta 149 • 'lliougny 88 Chapi U58 Codze, coille, 148 Charrietta 119 Coicou 25 Chaudze 14o Coin 111 Cbavola 157 Colza 22 Chéleri * 66 Comala 11 Chereji 48 Corillet 29 CherfuUiet 71 Cornet de sèy loi Chermontin 68 Corniolèy 73 Chèyla 164 Cotièy 140 Ghèymet, chèymetta o-"> Couarnè d"oji 92 Cbicoria 89 Coussellion 97 Chivrafoui 17 Creijetta 28-76-124 Choachi 86 Creiva-cou 18 Chothèy 158 Crenala" 91-127 Choudji 145 Creniolèy 73 Choudzena 94 Crèta de pu 42 115 Clioudzetta 117 Cretallèyre 42 Cboura 120 Cretion 94 Chtirva'dze 96 Crèy d'étban 147 Cigognèy 19 Crèy di j'oji 31 Citron 118 Crinchon 21-24-113 — 201 — Table des noms patois. Crocbatcy 6â Dzerocllièy 28 Cuchillon 97 Dzintillet 96-131 Cucu 11-126 Dzon 158-9 Cudra, cudretta 60 Dzonni 173 Cugnèy 36 Dy patte 81 Culli de dia°blio 146 Cuti (Lès) 131 Ecouartse bâ 147 Cuti a 66-71 Einzelika 68 Curadzo 131 Eingrejala 62 Cuvé 22 169 Ekouanèy 17 Emondala 178 Daga 151 Encliosen 163 Dagne d'éthan 147 Epartse 87 Da'ille 167 Epena nèyre 47 Dalia" 81 » biantse 33 Dametta 113-149 » de maret 87 Daraujena 122-149 » à teindre 40-133 Damujalla 20 116-149 Epenatse 87-129 Défèyra tsavo 121-170 Epi 116 Décaille chao 130 Epitra 163 Derre 36 Erba v. Herba Dèy 93-114 P>sta 167 Dieira" 69 Erthi 166 Din de tsavo 111 Es, esse 166 Djentillet 96 Espardjaou 79 Doradille 171 Espessette 44 Dougny S8 Etheila 96 Bravasse 80 » de bia° 135 Drosalèyre 27 » dzône 13 Droutschi 8b 130 » de maret 64 Dzalosi 150 Etheiletta 12 Dzalosia 118 Eynis 66 Dzaunisse 73-123 Eyrba v. Herba Dzelofria 20-28 Dzenépi 83 Fana 12-67 Dzenèyvro 166 Fautioula 46 Dzenilliéta 20-28-177 Failla 171 Dzenoillet 133 F'arnaja 128 Dzenoilletta 37 Fau 140-142 Dzenthianna 99 Fa°va 14-46-147 Dzeranion 37 Fava° 113 Dzermandi nU Faviolon 46 202 Table des noms patois. Favioula 46 Gorzelion 29 Favotè 66-I0O Gota de chan 11-92 Fé à tsavo 170 Gotrâja 151-2 Keguèy 139 Graffion 49 Félogne 19 Gramon 180-3 Femet 177 Gran Chalomon 153 Fénache 14-160-16^ Gran motsata" 180 Fèyvra 75 Gran à perlé 102 Fiâdze 50171 Gra°pia dé tsa 42 Fi de j'usquè 101 Grapietta 44-177 Fi de charpin 172 Grassetta 118-124-128 Figuetta 13 Grassi 166 Finkania 101 Gratacu 54 Fioudzena 94 (îreiblio 96-154 Flambé 151 Gremé de crapau 64 Fohi, fothi 140 Grenoliliéta 13 Follache 129 Grejalla 82-94-153 Fortsetta 78 Grejalèy 62 Fouaina 140 Grépala 77-131 Framoâ 139 Griffa dé tsa 42 Fra''nou 97 (irimoine 53 Fragnéla 71 Grétèy 48 Fremadzet 32 Grô bïa" 165 Fresillon 39-97 Grôché couthé 129 Fria, fri 52 Grô tséïri 71 Fromin 1(53 Grofonair 83 Fueyna 140 Guéranier 64 Funkarsia 101 Fuset 72 Herba in jV 100 Fuzdetta 170 » à l'aragne 62 Herb' à la benna 120 Gâ 176 » y béricllio 24 Galéja 27-93-158 » dé biscôme 70-71 Gangueillon 126 » à boo 13 Gant 15 » à borbo 14 Garanthe 76 » à la botrica 14 Gardella 151-2 » à buro 12 Geyra" 69 Herba in câ 24 Gira'rda n » y capiléro 24 Glaïu, glé 151 » à la chegogne 19 Gnai 140 » de cherpin 14-149 Gogant 168 » dé S. Christo 16 203 — Table des noms patois. Ilerba à la clliavalèy re of Herb' ou pour' homo 113 » chin cod«^ra 64-170 Herb' à réchoà 37 » de couéthron 86 » à Robai 37 » à la coupure 84 Herb' ou sang 130 » à la crèy 153 » y sorciers 111 » ou cucu 38 » à la standéla 112 Herba dou décret 92 114 Herb' à la taille 92 » de S. Djean Gl-83-102 » à la taupa 111 » de S. Ozaniet 79 » ou tah 103 » à la dzelofria 29 » dou tenèyvro 62 » ou dzéna 131 » ou tété 89 » de S. Dzoset 127 » in tsat 78-135 Herb' à étherni 84-86 » à la tsatta 120 » de l'éthèyla 12 Herba y vaudèy 38 » èygaa 70 » y verrue 19 Herb' à la gota d'oâ 64 » ou violet 108 » à gotrou 37-112 Herbetté 137 » gra°cha 118 Hortensia" 61 » à la gra°the de D ieu 113 » à la grejala 1.53 lacinthe 135 Herb' à intséréyi 122 Iblio 74 Herba in kriitse 125 Ignon, V. Ugnon Herba ou là 16 ImboucUie 31 » ou lovet 100 Immortelle 84 Herb' à la m an 62 lsara°blio 35 » ou malèy 16 Ivolliet, ivoué 41 » de mèydzo 14 lotta 131 » à mille cà 24 » à millefollié 84 Jacinthe 155 » à mille perte 34 Jessemin 98 » in mité 112 J'et de tsa 102 É> ou mussillon 82 J'usqua 120-136 Herb' à Nicot 111 Herb' à l'oji 31-131 Kabotsetta 19 » d'outon 60 Kak' in llhi 135 Herb' à péchon 147 Kenoilletta de furi 150 à petiet 88 » à chafro 151 » à peton 103 » d'outon 156 » à piâ 90 Koketta 66 » à pèy 119 Kouika 70 » à pouè 90 Kouket 71 » à la pouta 83 Kreivacou 18 — 204 Table des noms patois- Kresillon • 39 Man 62 Krinson 21-113 Mannechiva 75 Mardzolinna 116-118 Lalia 62 Marguerita 81-85 Laïtron 91 Maringou 129 Lantaniia 73 Marmilleta 178 Lappé, lapaja 130 Marrounèy 36 » d'ivoué 147 Marrouta 85 La°rtse 167 Massetta 148 Lathi de putan 135 Matana 145 » de tsamo » M atsouron 148 Latso 66 Matta chaudze 145 Lètse 158-9 Maurounèy 51-139 Leutrefflia 69 Me 160 Lévet là Méitï 164 Levretta 150 Mêle 57 Lèyra 72 Mélèy 57 Lia 61 Mélèze 167 Lié 72-165 Meliet 160 Liettala 77 Melilot 42 Lietta-motse 30 Mélisse 119 » lapé 88 Mempla°tro 116 Lijetta 12-13 Menon 159 Lila 97 Menta 116 Lin 31 Meredy 23 » de maret 158 Merkoret 135 Lintillia 45 Merlà 11-12-86 Lintron 91 Merlatsona 13 Lion 73 Merlod 12 Lipèy 151 Miama 159 Litseretta 150 Miblio 55 Logue 88 Mi de nié 30 Lontrié 94 Mieusson 38 Lorier 99-132 Mille perte 34 Louet 41 Min 160 Lovet 73 Minion 42 Ludzerna 42 Miotissa lis Lughan 111 Mocha 169-172 Ly de S. Djoset 154 Moka 172 Monsu 149-150 Ma'bra 32 Moretta 112 Maguerite 81-85 Morron 31 20") — Table des noms patois. Motérena 67 Pan ou cucu 38 Motété 32 » de dzenille 120 Motha'rda 33 ») ou là 14 Motsata" 180 » à l'oji 125 Moua de là 113 » ou poué 127 Mouar de vi 57 » de pudzin 120 Mourdiet, mourguet 153 » de ratta 61 Mourenèy 51 Panet 69-160 Mrizoula 92 Papa colon 61 Mublièy o5 Paiapliu 174 Muji 178-9 Parella 130 Mulanna 145 Pa''ssa mèydzo 68-78 .Murulietta 178 Pata 34 Museivroz 14 » d'aragne 14 MUSSOD o8 Patè (dy) 81 Patenaille 70 Navet m Patheron 175 Neyalla 30 Pavô, pavon 18-19 Niblio 55 Pecôji 103-125-127 Nid d'aragne 62 Pecret 90-100 Nirchon 175 Pédzon 88 Xohi, noyi 140 Pegnetta il Pei di eu » Obelon 138 Peïolet 118 Obor, orboé 41 Peivrellion 12 Oji bleu 125 Péjetta 45 Oliva, olivetta 126 Pelévouet 118 Orcetta 94 Pelojetta 92 Ordjea 165 Pelset 101 Orenste 80 Pennêz 167 Oroilletta 124-133-178 Péni 172 Ormou 34-138 Pensa°ié 26 Oua'blia 10 Pépounet 109 Ouardzou 164 Pérehlliet 55 Ouartse 146 Péreillon 94 Ourtia 136 Pérèy 57 Outenetta 115 » à pata 139 Ouvéletta 11-126 Perrateni 61 Ozepou 119 Pessa, passe 168 Pess' in Uhi 90 Pacotèyre 13 Péta 29 Pa-'la 23 Petiet 88 — 20(; Table des noms patois. Petiet d'éthan 59 Pomèy 57 Petiru 177 Pomme d'or 154 Peton 103 Porcelanna 60 Petsèy 47 Porra", porrasse 156 Pèy 46 Pouarta rosa" 54 » medze-tot 45 Pouta 40-49 » de tsin 138-165 Prala 40-169 » de là 177 Pre à bon Diu 55 Peyvrellion 94 » à poué 82 Pià de maret 115 » de terra 104 Pia'^nou 35-139 » à velu 56 Piantin 127-128-14(j Precotsé 94 Piapà 13 Predété, predet 104 Pi d'aluvetta 15 Premi 48 Pi d'ouhie 118 Premiolèy 48 Pi de vi 148 Previnthe 98 Picouta 15 Prinfou 83 Pieira°sset 65 Prin pliantin 127 » ou tsin 67 Proumi 48 Piguet, pignon 88 Publio 146 Pimpinella 55 Pupa de rio 51 Pillion 164 Putiet, putièy 40-49 Pilvinetta 17 Pin 166 Quédra 60 Piôta de tschivra 169 Quenoilletta 157 Piotersena 70 Quinterret 15 Piouta 15 Pipa 51 Radze tsin 72 Pipi 131 Rampon 78 Pi pu 13 Ranna de maret 50 Pitiou agreblièy 154 Raponti 130 Pitouanna 122 Raste 115 Plemenstfc 58 Rathena 70 Plia"nou 35-139 » à N. Dona 154 Pliantin 117 » à l'oà 68 Plliennelli 35-36 » à non tsemise 156 Pliéti 18 Ratta de riô 59 Poinjillion 41 Ra"tse 101 Polet 42 Ra'va 22-24 Pomhliou 138 Ravounet 24 Poma d'hire<;on 111 Ray, rcy Pometté 94 Récbetta 159 207 Table des noms patois. Récisa Re^'alisse Reiblia Reigetté Reisettè Rejéda" Remani Renahllietta Reparahllia Repé Repreisa Repraison Resenet Resin de boc » ou dia'blio » ou la » de ma'' » de montagne » nèy » de ratta Reuton Révire chéla Rèy qu'appond » à l'auna » de boc » de brotoire » ou dieyra" » d'éthan » déféranna » à la figua » à la griffa » à la man » d'oâ » rodze » rossetta > ou tah » à non tsemise Rhuba°rba Riba Ridonnaz Rijetté Rinna bu n(J Kiondze ni 170 RioUa, riotta 42 7" Rioulà 4i 163 Rodze dagne 128 160 Kodzet 121 26 127 Uodzèy 132 95 117 Rosaléy 96 13 Kosdet 94 129 Hoscy 33 14o Rosoîi, rosalèyre 27 61 Rouja à ba°thon 32 » » de lé 18 61-63 » de S. Piirou 16 63 » de Tsalandé 14 16 Roumani 117 16 RuUie 180 63 Ruta. rota 38 94 Huton 44 63 Rysta perlé 15 61 94 Sabot à la Yierdze 150 82 Sa°dze 145 103 » à épenè 133 82 Sala de tourbière 146 66 Sala'rda 89 1 1 » de lèyvra 58 69 » àpià 90 60 Saletta 130 121 Salgnetta 130 13 San dzévra" 129 15 Sarnietto 64 150 Sarnicio 64 154 Saudzetta 117 129 Savatta 128 70 Savougnon 72 98 Savonna 166 156 Savounèyre 29 130 Séchena^ 162 70 Secnetta 35 82 Segogna''rda 19 172 Seket 70 41 Séretta 120 208 Table des noms patois. Sermontin 70 Tota bouna 26-117 Serpiatina 170 » verda 149 Sèyla 164 Touar cou 25-152 Sinfoin 44 Touarméji 174 Sonna mô 98 Tourmeintilla 52 Sôflze 133 Toutso 15-6 Soth y I08-6I Trenstolen 35 Spa'dzala 41 Trirablio 146 Stenève 121 Trinetta 46 Stèvrelet 70 Trinnasse 131 Suor 74 Triolet 42-44 » de maret 99 Taba 08-111 Trivugni 163 Tacouné 80 Trotolà 20 Taliéta 124 Trotséran 34 Tamari, tambri 59 Trotsetta 78-153 Tan 154 Trufa 178 Tanià 84 Tsafouillet 65-71-77 Tarnotta 4o-46 Tsai louzdet 130 Tartabo 13d « ou bon Diu 43-100 Tartarala 20 » de taupe 129 Tartalèyre Ho Tsaïri 66 Tartari 89-115 Tsamo bleu 80 Té, telin 32 . dzôno 86 Temalla 57 Tsamochena 11 Temy 57 Tsampagnon 174 Terre, terri 72 Tsandèlèy 127 Terretta 72-120 Tsaufauna 99 Theura 170 Tsa^no 141 Thieva, thuva 168 Tsapi de dia"blio 174 Tia motsé 174 Tsarbon 179 « toutso 98 Tsatta miama 51 » tsin 158 Tsathagne d'ivoué 59 Tienterret 15 Tsathagnèy 140 Tignasse 113 Tsauthè à B. Diu 99 Tilliot 32-33 » de fretcy 93 Tindron 41 Tsavô baya" 148 Titba de mouà 39-113 Tschassac 13 .) de l'ouèze 11 Tschionièy 31 » de tsa 42-79 Tseira'fu 17 Tomata 109 Tsemise 101 Torre 72 Tsenévo J36 ■M) — Table des noms patois. Tsenévouet 23-1 il Verdala 128 Tserdon 78-79 Verdze rodze 72 » béni 60 Vergne Ui » dou bi lim 88 Verna 144 » bleu 65 Véronica 114 ïsermandri [2S Verochy 94-144 ïserpin 176 V'fyoletta 25-26 Tserpena 142 Véva 79 Tsidan 163 Villha 101 ïsivrafou 75 Violèy 20 Tsonmia 168 Vipérina 102 Tsoretta 44 Volan 125 Tsou 2È Volva 101 » grasset 129 Vrfcvinna 124 » volant 129 Vuautro 57 Turlupin lo4 Vuerze 144 Vusillèy 145 Ugnon 62-1 06 » rodzoa 109 Wa^blia 10 •) de thè 62 Wuairgno 168 Ulliet 28-30 Usqua 120-136 Yblio 74 Yolèy 20 Vatsetta lo7-l7o Vegne 36 Zeinzena" 165 » rodze 36 Zera'blio 35 Veillia 131 Zezé 45-46 Veran 40 Zdui 165 Vera^ro I08 Zizanie 165 Vercucnoz 128 %h- •> é *M,, QK 315. S18 1900 gen Savoy, Hubert P. C./Essai de flore roman 3 5185 00033 9695 J