Expédition Antarctique Française (1903-1905) COMMANDÉE PAR LE D-^ Jean CHARCOT CARTE DES RÉGIONS PARCOURUES ET RELEVEES PAR L'EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE Membres de l'État-Major ; Jean Charcot — A. Matha. — J. Rey — P. Pléneau — J. Turquet — E. Gourdon OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE sous LA DIRKCTION DE L. JOUBIN. Prolcsscur au Muséum d'Histoire Niturcllc EXPEDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE (1903-1905) COMMANDEE PAR LE D' Jean CHARCOT SCIENCES NATURELLES : DOCUMENTS SCIENTIFIQUES HYDROÏDES Armand BILLARD Agrégé de l'Université, Docteur es sciences PARIS MASSON ET C'% ÉDITEURS 120, Boulevard Saint-Germain, 120 Tous droits de traduction el de reproduction réservés pour tous pars, lîâfîo în France LISTE DES COLLABORATEURS Les mémoires précédés d'un astérisque ont paru. MM . Trouessart Mammifères. MÉNÉGAUX Oiseaux. * Vaillant Poissonn. . Sluiter Tuniciers. * Vayssière Nudibranc/ies. * JouBiN Céphalopodes. * lamy Gastropodes et Pélécypodes. * Thielk ^ mpliineures. Cari Collemboles. RoLBAUD Diptères. Trouessahi- Âcarietis. Bouvier Pycnogonides. * CouTiKRE Crustacés Scfiisopodes et Décapodes. M'" * RicHARDSON Isopodes. MM. * Chevreux Amphipodes. * QiuDOR Copépodes. j^obili (Jstracodes. Œhlert Brachiopodes. Calvet Bryozoaires. Gravier Polycfiètes. liÉRUBEL Géphyriens. JÀGERSKIÔLD Nématodes libres. Railliet Nématodes parasites. Blanchard Cestodes . GuiART Trématodes . Joubin Némertiens. Hallez Planaires . Ed. Perrier Crinoïdes. * KcEHLER Stellérides, Ophiures et Echinides. , Vaney Holothuries . Roule Alcyonaires. jjtDOT Siphonophores . * Billard HydroUes. TopsENT Spongiaires . TuRQUET Phanérogames. Cardot Mousses. Hariot Algues. Petit Diatomées . GouRDON Géologie, Minéralogie, Glaciologie. H YI) R 0 1 1) E S Par ARMAND BILLARD AGRÉliÊ DE I.'UMVERSITb:, UUCTEl'R ES SCIENCES Los Hydroïdes récoltés par le D' J. Turquet, pendant l'Expédition du D"" Charcot au pôle Sud, ne comprennent que 8 espèces, dont une nou- velle (H une douteuse, llsproviennent tous de l'île Booth-Wandel (l)etde la Itaic des Flandres, creusée dans la terre de Danco; pour la plupart, ils ont été recueillis à marée basse. Les résultats fournis par cette expédition corroborent ceux des expéditions précédentes : à savoir que la faune des Hydroïdes n'est pas très riche en espèces dans ces régions australes, pas j)lus sur le littoral que dans les profondeurs. La collection des Hydroïdes antarctiques de la « Belgica » déterminés par Hautlaub [1004] comprend M espèces, qui se répartissent ainsi: 9 nouvelles, 1 déjà connue, 4 douteuses. Toutes ces espèces pro- viennent de dragages efTeclués entre 100 et î)50 mètres; les latitudes sont comprises entre les parallèles 70° et 71" 10', et les longitudes entre les méridiens 80°48' et 91° tU' ouest; les localités sont donc- plus australes que celles explorées par les Expéditions suédoise et française. lîien que le travail de Jaderholm [190o]sur les Hydroïdes de l'Expédi- tion suédoise dans les mers australes renferme 50 espèces, il n'y en a que 14 qui ont été draguées dans les régions antarctiques (9 sont nouvelles et 5 déjà connues); les autres proviennent des régions (1) CeUe île seU'ouveau sud de l'ile d'Anvers, à la même latitude que la baie des Flandres. E.ipédition Chanul. — Billard. — HyiJioïdes. • 2 HYDROÏDKS. subanlat-ctiques (Géorgie du Sud, îles Falkland, Terre de Feu). Les localités antarctiques qui ont fourni les Hydroïdes se trouvent toutes, sauf une, à l'est ou au nord-est de cette bande de terre qui comprend la Terre de Danco, la Terre du roi Oscar, laTerre de Palmer ; ce sont les îles Joinville et Paulet, le golfe Erebus et Terror, l'île Seymour, le sud de l'île Snow Hill et l'île Robertson. L'autre localité est l'île Nelson, qui se trouve au nord et qui n'a d'ailleurs fourni qu'une seule espèce. Le nombre des espèces d'Hydroïdcs actuellement connues provenant des régions antarctiques n'est que de 32 (1). En voici la liste com- plète : Hydractinia parvispina Hartl. (Expédition suédoise) ; Hydractinia antarctica Hautl. (« Belgica ») ; Hydractinia clavata Jàderh. (Expédition suédoise) ; Perigonnmis sp.? Hautl. (« Belgica »); Perigonimus sp. ? Hartl. (« Belgica »); Eiulendriuin ramosum? (L.) (« Belgica »); Endendrinm capillare? (Alu.) (« Français ») ; Mijriothein austro-georgise Jaderh. (Expédition suédoise, « Français ») ; Halecium tenellu)nlii\c¥.s{^i Belgica », Expédition suédoise, « Français»); Halecium secundum Jàderh. (Expédition suédoise) ; Halfichim gyvtcile Bale (« Français ») ; Obelia longissima Pall. (« Français »); Si/icu/û/'ia pedimcn/ata iAmm. (Expédition suédoise) ; Campanulina belgicae Hartl. (« Belgica ») ; CainpdnuHna chilemis Hartl. (« Français »); Cdmpanularia suhrufa Jaderh. (Expédition suédoise) ; Cri/ptolaria conferta'} khh\\. (« Belgica ») ; Lafœa antarctica Hartl. (« Belgica »); Lafœa plicata Hartl. (« Belgica »); Lictorella operculata Hartl. (« Belgica »): (1) Les ivsultals scientifiques de l'expédilion an{,'laiscù bord du navire « Discovery » ne sont pas encore publiés, mais Hokcson [1905], dans un rapport préliminaire, annonce que les Hydroïdes sont peu nombreux, bien que les Méduses soient abondantes. HYDKOÏDES. 3 Sertularella fallax Hahtl. (« Helgica »); Sertularella glacialis .I'^dehii. (Expédition suédoise) ; Sertularella biformis Jadkiui. (Expédition suédoise); Serlulan'f/à articulata Allm. (Expédition suédoise) ; Ser(tdare//a giffonfca Meresci\k. (« Français »); Sertularia stolonifera Hautl. (« Belgica », Expédition suédoise) ; Selaginopsis pachyclada Jadeiui. (Expédition suédoise); Staurotheca antarctica Hautl. (« Belyica ») ; Slaurotheca dicliotoma Allm. (Expédition suédoise); Schizotricha bifurca Haktl. (« Belgica»); Schizotricha antarctica Jàdehii. (Expédition suédoise " i'rnnrais »); Schizotricha Turqueti Bux. (« Français »); Les espèces qui jusqu'àprésent n'ont été signalées que dans les régions antarctiques sont inscrites en caractères gras, on en compte 1(3; j'ai excepté les deux espèces de Perigonimus indéterminées. Certaines espèces de cette liste se rencontrent dans les régions subantarctiques voisines (Géorgie du Sud, détroit de Magellan, côtes du Chili), et Hartlalb [lOOo] vient de consacrer un important mémoire aux liydroïdes des régions ma- gellaniques ot chiliennes. J'indiquerai comme espèces communes aux régions antarctiques et subantarctiques, d'après ce mémoire et daprès celui de Jaderholm [I90."i] : Hi/dracliuia parvispina ; Myriolliela austro-ycorgiœ ; Halecium tcnellum ; Obclia lougissiina ; SUicidaria pcduiiculata ; Campan ulina ch ilensis ; Canipamilariasuhrufa; Sertularella articidata ; Slaurotheca dichotoma . Deux espèces ont été antérieurement trouvées à l'île de Kerguelen : Sertularella articulata ; Staurotheca dichotoma. i IIYDHOÏDKS. Enfla ccIIps (lui restent onl une aire de distribulion beaucoup plus éten- due. Les unes peuvent être considérées comme des espèces bipolaires : Ohelia lomjissima ; Sertularella giganlea. tandis que les autres sont cosmopolites : Etulendriam i-amosum : Halecium tencllnm ; Halecium gracile. Eudendrium capillare (?) Aldeei. EudendriuiH capillare Aldeh [18571, p. 105, Ug. 9-12. Eudendrium capillare Hincks [1868]. p. 84, pi. XIV, fig. 2. Eudendrium cnpillare Allman [1872], p. 335, pi. XIV, fig-. 1-3. L'hydrocaule présente les caractères de l'espèce, mais, en l'absence des hydranthes et du gonosome, on ne peut guère être affirmalif. Loca/i/c. — Ile Booth-Wandel, marée basse, 13 septembre 1904. Distribulion (jéogriqihique. — Grande Bretagne (Hincks [1868]) ; Bal- tique : près de Sprogoe (Schulze [1874], p. 127); sud de Terre-Neuve : Saint-Georges' Bank (S.mith et 0. 1I.\rger [1870]) ; côte ouest du Groen- land (Levinsen [1893], p. Ijoj; Ilelgoland (IIartlaub [1894], p. 167); Fas- de-Calais (Bétencourt [1899], p. 3) ; Woods Hole (Nutting[1901], p. 334) ; Moldoën (Bonneyie [1901], p. 7); Drontheimsfjorde (Swenander [1903], p. 15); Saint- V'aasl (Billard [1901], p. 1^)3); côte de Mauritanie (Billard [1906];. Myriothela austro-georgise Jàderholm. Myriolhela austro-georgia: Jàdebholm [1904], p. II. _ — JÂDERHOLM [1905], p. G, Taf. I-ll, Taf. III, fig. 1-3. Les exemplaires delà collection sont très rétractés et n'atteignent })as la taille de ceux décrits par Jaderholm ; le plus grand n'a, en effet, que 3"", 5 de longueur. (Cependant l'attribution de ces formes à cette espèce n'est pas douteuse, car elles possèdent les mêmes caractères : les tenta- cules capités sont disséminés irrégulièrement sur tout le corps, même HYDROÏDES. 5 entre les gonomérides (l)lastostyles) ; ceux-ci occupent seulement la région proximale et sont très densément distribués; ils présentent à leur sommet un seul gros ou plusieurs petits tentacules et, au-dessous, soit des gonophores mâles, soit des gonophores femelles sphériques. Je donnerai quelques détails histologiques complémentaires, qui n'ont pas été signalés par Jâdiciuiol.m. (lomme on le sait, les replis longitudinaux endodcrmiques de la cavité digestivc sont formés, sauf à leur base, de deux couches de cellules séparées par une mince lamelle de soutien. Ces cellules, dans toute la région moyenne du repli, sont vacuolaires, tandis que les cellules situées à la base du repli renferment un protoplasme granuleux ; dans la région dislale, les cellules sont aussi granuleuses, et l'on y distingue des sphé- rules qui sont des produits de la digestion. J'ajouterai que, dans cette région, les feuillets sont souvent séparés l'un de l'autre. On rencontre des cellules glandulaires surtout abondantes à la base du repli : ce sont de grosses cellules, piriformes (fig. 1 A), à pointe externe n'atteignant pas la lamelle de soutien ; leur protoplasme, dans la partie profonde et autour du noyau, est fortement coloré par l'hématoxyline au fer ; dans la partie interne, dont le bord sert à limiter la cavité digestive, existent, sur une étendue plus ou moins grande, des vacuoles séparées par un réseau proto- plasmique. (]hez les individus jeunes, dans l'intervalle des replis, l'endoderme comprend une seule couche de cellules, tandis que, chez les individus âgés, il est formé de plusieurs assises. Ces cellules ont un protoplasme granuleux dense et montrent des noyaux en voie de division directe. On voit aussi dans cette région quelques cellules glandulaires. La structure du tentacule, comme l'a montré Jauerholm [IDOo], est en tous points comparable à celle du tentacule de laMyriothèle bien étudiée par Allman [1875] (1). La couche fibrillaire dépendant de la lamelle de soutien est d'autant plus épaisse que le tentacule est plus développé. Les cnidoblastes sont de deux sortes et comparables à ceux que décrit Allman. (1) L'espèce qui a fait l'objet des recherches d'Ai.LMAS serait, d'après Bonnevie [ 1899', le Mjrio- thcld Cooksii Vu.vrs. et non le M. phrijuia l'um.; la même remarque s'applique aux travaux de KoBoT>EFK [1888] et Labbf. [1899J. 6 HYDROÏDES. D'après les recherches de cel auteur faites sur des animaux frais, on peut inférer que les uns sont des cnidoblastes ordinaires à filament pénétrant ; les autres, munis d'un pédoncule, sont semblablesà cequ'ALLMAN appelle (( pedunculated capsule » (fig. 1 B et C) et dont il nous fait connaître la structure. Allman hésite, à cause de cette structure, à considérer ces corps comme de vraies cellules urticantes (1) : en effet, le filament enfer- mé dans la capsule est gros, court, dediamètreégal dans toute sa longueur au lieu d'être fin et effilé ; de plus il s'enroule en spirale (fig. 1 6' ), au lieu d'être droit et rigide comme dans les vrais cnidoblastes. J'ajouterai que, sur des coupes, on voit très bien, chez le Myriothela aiistro-georgiœ, les différentes parties du cnidoblaste (fig. 1 />), son cnidocil, son noyau, son pédoncule (2); celui-ci s'attache, d'une part, à la capsule (nématocyste), qui en est pour ainsi dire l'épanouissement, et il se résout à son extré- mité interne en un certain nombre de fibrilles qui viennentse fixer solidement sur les fibrilles de la lamelle de soutien. Dans l'intérieur de la capsule, on aperçoit le filament entortillé, for- tement coloré. Ces cnidoblastes se trouvent surtout à la périphérie ; mais ils se forment profondément aucontact mèmedc la lamelle de soutien, où on peut les voir sans pédoncule ou avec un pédoncule très court. Ces cnidoblastes parliculiers ont les plus grandes analogies avec ceux que j'ai signalés [1905] chez le Clava squamata, VHijdractinia echi- nata^ le ('ladonema radiatum\ ce sont alors très probablement des cnido- (1) But with ail this the ressemblanre bel«een lliese iiciiuncuIaU'd capsules and Iruo thiead cells cannol be ignorod, and indi'ed makes us hesilate, even iiioïc tban we may havo bithcrio donc, in reganiing Ibe laltcr mciidy as uiticating organs. It is possible tbat Ibo ]>cdunculated capsubis may liuow new liglil du Ibe futirlion and signiliance ol Ibread relis; bul wilb no facls beyond lliose at présent before us, we are scarcely in a position to speculate l'ui'ther on Ibis subject. (2) Pour ce qui est relatif à l'opinion des auteurs sur la nature du prolongement des cellules urticantes, voir 1\va>zoff [1896], p. 148. ("el auleur, dans son important mémoire, donne également une bibliographie complète de la question des cnidoblastes. cellule glandulairu lie Icniloileriiic. X lOoO. B, T, /(, cnidoblastes pcdonculiîs : B. C, d'après Allman. /', coupe longi- tudinale, X 1120. HYDROlDES. 1 blastes à filament adhésif. Ce filament doit pouvoir s'enrouler autour des proies, comme je l'ai étudié chez les espèces citées plus haut ; l'arracho- inent du nématocyste est rendu ditUcile par la présence du pédoncule, et la proie est ainsi fortement maintenue. Ces sortes de cnidoblastes ne sont pas sans analogie avec ceux que Bedot [1889-18901 a appelés» spirocystes » elqui se rencontrent chez les Zoanlhaires ; ils s'en rapprochent par leur filament lisse, dépourvu de hampe, de crochets et de barbelures; mais ils s'en distinguent par ce que ce filament est fixé à la capsule. Les noyaux des cellules ectodermiques de la tète du tentacule sont situés au voisinage de la lamelle de soutien. Dans la région inférieure du corps existent des sortes de tentacules qui servent à fixer l'animal au substratum. JÀDEiiHOLMen a donné une descrip- tion et en a figuré une coupe ; mais son des- sin ne correspond pas tout à fait aux coupes que j'ai observées, aussi en donnerai-je une nouvelle figure. Les cellules glandulaires forment au sommet du tentacule une masse globulaire excavée dans sa partie supérieure (fig. 2): les cellules périphériques sont alors fortement courbées en arc, et la courbure s'at- ténue de la périphérie vers le centre. Les noyaux sont en général allongés en forme de bâtonnets et situés dans la partie profonde de chaque cellule. Ils se colorent en totalité très fortement par l'hématoxyline, tandis que, dans les autresnoyaux on peut distinguer un karyosome entouré d'une zone claire. La partie profonde des cellules montre un protoplasme granu- leux qui se colore bien par l'hématoxyline au fer ; la région externe reste incolore, et la limite des cellules est peu distincte. Korutneff[1888] et Bonnevie [1899] ont démontré l'origine ectodermi- que des produits sexués chez différentes espèces de Myriothèles. Je n'ai pas observé, chez le Myriothela mistro-georgix^ les stades de début des go- nophores correspondant aux figures 1 et2 (PI. I) de Kouotnekk, et les stades les plus jeunes sont analogues à ceux représentés dans les figures 3 et 4 Fig. 2. — Coupe d'un tentacule adtiésif, X 200. 8 HYDROÏDES. de la même planche. Ces gonophores montrent les différentes parties d'un gonophore médusoïde typique. Au-dessous de l'ectoderme (fig. 3, e), on trouve la lame endodermique (/) ; plus intérieurement, une couche de cellules [e') formant la voûte de la cavité du noyau do l'onibrelle, c'est la couche supérieure de Korotneif, ou la couche ectodermique interne de l'ombrelle de Weismann 11883]. Enfin le plancher de cotte cavité, qui persiste très longtemps, est formé par les cellules sexuelles (s). La dérivation ectodermique du noyau de l'ombrelle [Glockeiikeni de Weismann) n'est pas douteuse, car dans des gonophores plus ou moins âgés on voit l'ectoderme se continuer dans la couche supérieure à travers Sâ®6>ô0.^û; <^-'2 -■ / ''•^l ^-s jù s.-' a'.-'' Fig. 3. — Cnupe d'un gonoplioro médusoïde iiialc passant par lu pôle apical, x 200. l'ouverture laissée libre au sommet par la lame endodermique, plus épaisse autour de cette ouverture (fig. 3). Dans les gonophores âgés, très près de leur maturité, on observe les mêmes rapports, et de plus l'ecto- derme à ce niveau montre une dépression plus marquée. La lame endo- dermique et la couche supérieure partout ailleurs sont fortement aplaties et difficilement discernables. Lorsque la transformation des spermatogonies en spermatocyles et môme en spermatides est achevée, on voit encore à lu périphérie quelques noyaux qui n'ont pas subi cette évolution (fig. 3, n). Chez les gonophores jeunes, l'ectoderme est épais; il est formé de cel- lules à protoplasme granuleux se colorant bien par l'hématoxyline. La paroi ectodermique des gonophores âgés n'est pas moins épaisse, mais les cellules sont devenues vacuolaires,les noyaux sont situés du côté interne (fig. 3, e). On voit dans cette paroi de rares cnidoblastes [c] d'une seule espèce, les cnidoblastes pédoncules faisant défaut. Les gonophores femelles montrent des faits analogues; je n'ai pas observé les plus jeunes stades; mais, dans des stades plus ou moins HYDROÏDES. 9 avancés, on voit de même l'ectoderme se continuer au sommet dans la couche supérieure à travers l'ouverture laissée libre par la lame eiido- dermique; les gonophores âgés montrent à ce niveau une dépression ectodermique profonde. La formation de l'œuf chez la Myriothèle a été étudiée par dill'érents auteurs (Allman, Korotneff...) et en dernier lieu par Labbé [1899]. Ce dernier a montré que les nombreux oocytes se fusionnent pour former un plasmndiuni ^ qui deviendra l'œuf définitif, tous les noyaux sauf un entrant en dégénérescence et devenant les corps désignés sous le nom (le Pseudozellen ou globules vitellins. Autant que j'ai i)u on juger par les coupes faites dans un matériel insuffisamment bien fixé, les choses se passent de la même façon chez l'espèce antarctique. Quoi qu'il en soit, le gonophoro mûr loge un seul œuf énorme, où l'on peutdistinguer, comme chez le Myriothela Caoksii (1 ), une couche corticale (ectoplasme) dépourvue de globules vitellins, d'épaisseur uniforme, mais présentant de place en place des invaginations qui pénètrent à l'intérieur de l'endoplasme, caractérisé pai' la présence des Pseudozellen. Localité. — Raie des Flandres (15 février 1904) ; île Booth-Wandel (26- 30 septembre, 28 octobre 1904), à marée basse. Distrihntioti (iéoijrnijhi-\70 (i Longueur — do riiyiJroclade 770-875 [x Largeur — — (base) 00 |x — — — (sommet; l'i()[ji. Longueur de riiydrolliùque (partie externe) 300-315 fA Larg-eur — (à l'orilïce) 120-100 [x Celte espèce ne dillei-edu Sc/iizo/richn bifurca IIartlaub [1904] que par l'absence d'une dactylotlièque supraliydrothécale. L'auteur ne ligure qu'une seule dactylotlièque à l'aisselle de l'hydroclade. Lncdiité. — Baie des Flandres, 1 niMro de profondeur, 13 février 1904. Dislnhiitiua [jéoijraphlqiv. — Ile Seymour, Cap Seymour (150 mè- tres) ; Golfe d'Erebus et Terror (360 mètres) (Jaueiuiolm). Schizotricha Turqueti n. sp. Cette espèce n'est représentée dans la collection récoltée parle D' Tur- quet, auquel elle est dédiée, que par un échantillon unique de 20 centi- mètres de longueur. L'hydrocaule non ramifiée est composée jusqu'au sommet ; les tubes accessoires non articulés montrent des dactylo- thèques et des perforations qui les font communiquer entre eux ou avec le tube hydrocladlal. Celui-ci est articulé ; chaque article à son extrémité dislale présente une apophyse latérale (Hg. 5 A, «), qui supporte l'hydroclade et qui est munie d'une dactylotlièque médiane. Au niveau de l'insertion de l'apophyse existe une hydrothèque (A) réduite, llanquée de deuxdaclylo- Ihèques ; l'article présente en outre une ou deux dactylothèques situées au-dessous. Dans les parties âgées, on peut avoir sur chaque article, et en des points divers, un ou deux trous traversant le périsarque : c'est par ces orifices que le tube hydrocladlal communique avec les tubes accessoires. Ces perforations manquent aux articles jeunes supérieurs. Le tube hydrocladlal montrait dans le haut une cassure suivie d'un court article de réparation. L'hydroclade primaire débute directement parmi ai-licle hydroihécal aveeunedaclylothèque médiane inférieure et deux dactylothèques de cha- 16 HYDHOÏDES. que Côté de l'hydrothèque. Latéralement au niveau de celle-ci l'article donne naissance à une apophyse latérale (fig. ;> B, a), qui su|)porte l'hy- droclade secondaire. Le premierarticle de celui-ci est un article basai (//) r. C Fig. .■). — Schizoliicha Turqueli n. sp. — A. Deux articles de l'hydioeaule ; a, apophyse; h, liydrottiètiues axillaires. B, Premiers articles des hydroclades priiuaire et secondaire; a. apupliyse; A, article basai de l'hydroclade secondaire. C, Fragment de l'Iiydroclade ; c, cassure; r, article de séparation. dépourvu d'hydrolhèque, mais muni d'une dactylolhèque; l'apophyseporte également une dactylotlièque. Les hydroclades normalement sont formés d'une succession d'articles hydrothécaux sans articles intermédiaires ; ces articles présentent le même nombre de dactylothèques que le premier, et leur disposition est identique. Les dactylothèques latérales s'insèrent au tiers supérieur en- viron de l'hydrothèque. Parfois la ligne d'articulation entre deux articles hydrothécaux n'est pas marquée, et l'on a alors un article hydrolhécal double. Cette succession normale d'articles hydrothécauxest quelquefois trou- blée par suite de cassures suivies de régénération. Par exemple, à un HYDROÏDKS. 17 article cassé au-dessous de l'hydrothèque et muni do sa dactylolhèque, fait suite ordinairement un article de réparation avec ou sans dactylo- thèque (fig. 6', /•) ; on a ainsi l'apparence de deux articles intermédiaires. Parfois il existe deux cassures successives, et l'on compte alors quatre articles intermédiaires anormaux. Lorsqu'une ou plusieurs cassures intéressent l'article basai de l'hydro- clade secondaire, on a une succession de plusieurs articles basaux anor- maux. Je n'ai pas observé les gonothèques. Dimensions : Longueur des articles distaux du tube hydrocladial. . . . 735-960 |a Largeur — — .... 245-260 [x Longueur de l'article basai 440 fx. — des articles hydrolhécaux simples 770-860 ja — " — doubles 1450-i610pt Largeur — (base) 100-175 [x Ijongueur des hydrothèques (partie externe) 280-315 y. Largeur — (à Forifice) 175-190 [<. Cette espèce est très voisine du Schizotricha unifurcata Allman [1883] (p. 28, PI. VII, fig. 1,3); mais cette dernière en diffère par ce caractère important qu'il n'y a pas d'hydrothèque à l'aisselle de l'apophyse sup- portant l'hydroclade primaire; celui-ci débute par un article basai ; la partie inférieure du premier article hydrothécal est plus allongée; déplus, cet article manque totalement de dactylothèques ; enfin les dactylothèques latérales des autres articles s'insèrent à mi-hauteur de l'hydrothèque. Le Schizotricha unifurcata est, à mon avis, une espèce plus évoluée que le S. Turqueti^ dont il dérive par disparition de l'hydrothèque axillaire et des dactylothèques du premier article hydrothécal. J'ai déjà constaté [1904] de semblables réductions chez les Plumulaires, et l'on en ren- contre aussi chez les Atjlaophenia (Voy. Hydroïdes du « Travailleur » et du « Talisman »). Localité. — Ile Booth-Wandel (marée basse). Paris, le 2 juillet 1906. Expédition Charcof. — liiLiAnri. — Hydroïdes. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1857. 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Lamy. — Amphineures, par le D' Joh Thiele. i fascicule de 90 pages et 6 planches hors texte : 12 //•. CRUSTACÉS Schizopodes et Décapodes, par H. Coutière. — Isopodes, par Harriett Richardson. — Amphipodes, par Ed. Che- VREUX. — Copépodes, par A. Quidob. / fascicule de 150 pages et 6 planches hors texte : 20 fr. ÉCHINODERMES . . Stellérides, Ophiures et Échinides, par R. Koehler. — Holothuries, par C. Vaney. i fascicule de 74 pages et <> planches hors texte : 12 fr. HYDROÏDES Par Armand Billard. i fascicule de 20 pages : 2 /r. Décembre 1906. Corbeil. — Imprimerie Ko. CkAti!. ^o:ms l^'f^v^ ipi- '■/ • m- '\ «k^WflSs Tl^F -x2 w ,mm^ J. Jl r "■- .'? -^-CWo»' ft.-.^' .»