&)&* m* B?K i- -.*•* r^ >*— ^iT: \.'.'f ; ■> -- ri -t :-\ k. --*■■*** < \ ■ : — -»^ Và\ . -v— «f ^ » -*\v x\f kA> EXPÉDITION DANS LES PARTIES CENTRALES DE L AMÉRIQUE DU SUD, DE RIO DE JANEIRO A LIMA, ET DE LIMA AU PARA. Au Dépôt des publications de la librairie P. Bertrand, CHEZ MM. TREUTTEL EF WÛRTZ, A STRASBOURG. MADE lu r'KANCE TARIS.— IMPRIMERIE DE L. MARTINET, RUE MIONON, 2. EXPÉDITION DANS LES PARTIES CENTRALES DE L AMÉRIQUE DU SUD, DE RIO DE JANEIRO A LIMA, ET DE LIMA AU PARA ; EXÉCUTÉE PAR ORDRE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS PENDANT LES ANNÉES 1843 A 1847, SOUS LA DIRECTION DE FRANCIS DE CASTELNAU. OUVRAGE QUI A OBTENU UNE MÉDAILLE HORS LIGNE DE LA. SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE. DEUXIEME PARTIE. VUES ET SCÈNES. (LES PLANCHES LITHOGRAPHIEES PAR CHAMPIN.) "9-SOS PARIS, CHEZ P. BERTRAND, LIBRAIRE-ÉDITEUR RUE SAINT-ANDRÉ-DES-ARCS, 53. 1852. VUES ET SCÈNES RECUEILLIES PENDANT L'EXPÉDITION DANS LES PARTIES CENTRALES DE L'AMÉRIQUE DU SUD, DE RIO DE JANIERO A LIMA, ET DE LIMA AU PARA. Au Dépôt des publications de la librairie P. Bertrand , CHEZ MM. TREUTTEL ET WURTZ, A STRASBOURG. PARIS — IMPRIMERIE DE !.. MARTINET, HUE MIGNON, 2. VUES ET SCÈNES RECUEILLIES PENDANT L'EXPÉDITION DANS LES PARTIES CENTRALES DK L'AMÉRIQUE DU SUD, DE KIO DE JANEIRO A LIMA, ET DE LIMA AU PARA, EXÉCUTÉE PAR ORDRE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS PENDANT LES ANNÉES 1813 A 18i7, SOUS LA DIRECTION DIÏ FRANCIS DE CASTEENAE. OUVRAGE QUI A OBTENU UXE MEDAILLE HORS LIGNE DE LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE. »-«-»©< PARIS, CHEZ P. BERTRAND, LIBRAIRE- ÉDITEUR RUE SAINT-ANDRÉ DES-ARCS , 53. 1853. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE I". — VUE DE LA FAZENDA DE SOLEDADE. Cette belle plantation est située dans la province de Minas Geraës , sur les bords de la rivière Parahybuna. Nous y fûmes reçus, au début de notre voyage, avec la plus extrême bospitalilé par le commandeur Antonio José da Silva Pinlo. C'est un des plus beaux établissements que nous ayons visités au Brésil (voir Expédition dans les parties centrales de l'Amérique du Sud, t. I, p. 188). Ce dessin est tiré de l'album de M. le docteur Weddell. PLANCHE II. — NIDS DE TERMITES. Nous vîmes , pour la première fois , ces singulières constructions dans la Serra da Mantiquerra, qui s'étend dans la province de Minas Geraës; elles sont construites en terre, et quelques unes ont 2 à 3 mètres de hauteur. Un préjugé très répandu dans le pays a persuadé aux habitants que chacune sert de refuge à un serpent venimeux ; j'en lis abattre plusieurs, mais je n'y trouvai jamais de serpents. Cette planche représente également le bel Araucaria, superbe conifère de l'Amérique méridionale, dont le port rappelle un peu celui d'immenses candélabres. Les mules donnent une idée exacte de la manière dont on les charge au Brésil. Leur guide porte le costume habituel des muletiers. PLANCHE III. — PLACE DU PALAIS A GOYAZ. Goyaz était autrefois connue sous le nom de Villa Boa; c'est la capitale d'une des vastes provinces centrales du Brésil. La scène représente la place principale ; entre les deux églises s'étend un long bâtiment qui est habité par le président de la province (gouverneur), et qui est désigné sous le nom de Palais. On a représenté l'une des nombreuses processions religieuses qui circulent fréquemment à l'entrée de la nuit dans les rues de cette ville (Expéd., t. I, p. 330). PLANCHE IV. — CASCADE DU RIO VERMELHO. Cette jolie chu le, ou plutôt ce rapide, est formé par le rio Vermelho, dans le voisinage immédiat de la ville de Goyaz ; quelques uns des membres de notre expédition y tuèrent un jour un gros serpent appartenant au genre des Boas. Les bâtiments ont été dessinés par M. le docteur Weddell. 6 VUES ET SCÈNES. PLANCHE V. — PORT DE LA COROINHA. Cet endroit, situé sur la rivière de Crixas-Uassu, qui se jette dans l'Àr.iguay (province de Goyaz), bien que portant le nom de port, n'offre aucune espèce de maisons ni d'abris quelconques ; c'est seulement le point où s'arrêtent les pirogues des pêcheurs. La scène représenle la messe qui fut dite le 10 juin 1844 , lors de notre départ pour noire expé- dition sur l'Araguay; le curé de Salinas voulut bien se transporter sur les lieux pour bénir nos embarcations. « Le curé célébra la messe , puis quelques minutes furent accordées pour les adieux ; toutes les femmes du village nous avaient accompagnés; chacune se séparait d'un fils, d'un frère ou d'un mari. Pour bien comprendre les sentiments qui les animaient, il faut se rappeler que l'expédition que nous allions entreprendre était regardée comme devant présenter de grands dangers; d'autre part, nous emmenions presque tous les hommes du village, que nous laissions ainsi sans défense à la merci des attaques des Indiens. Bientôt l'embarquement s'acheva et on déploya le pavillon brésilien. Ce fut au milieu des cris d'adieu et des détonations de la mousqueterie que les barques se détachèrent du rivage. » (Expéd., t. I, p. 386.) PLANCHE VI. — CAMPEMENT SUR LES BORDS DE L'ARAGUAY Ce beau fleuve, qui sépare les provinces de Goyaz et de Matto-Grosso, était à peu près inconnu à l'époque de notre voyage; les massacres commis par les sauvages Cham- bioas ayant empêché depuis plus de quarante ans les voyageurs de s'aventurer sur ses eaux. La planche représente un de nos campements de chaque soir, pendant que nous prenions, M. d'Osery et moi , la hauteur barométrique. M. Deville est occupé, avec son aide, à enlever la dépouille d'un cerf dont la peau est destinée au jardin des plantes et dont la chair doit former notre repas du soir. Le docteur Weddell porte ses herbiers près du feu pour sécher et étudier ses plantes. Parmi les hommes de l'équipage, les uns sont occupés à étendre nos hamacs, les autres à préparer le souper, les autres encore à pêcher, etc. Des sentinelles gardent le camp contre une attaque des sauvages. PLANCHE VII. — GUERRIER APINAGÉ. Il appartient à la sous-tribu des Caraho ; c'est le chef du deuxième village de ce peuple que nous visitâmes en remontant le Tocantins. PLANCHE VIII— VUE DE LA PREMIÈRE ALDEA DES INDIENS CHAMBIOAS. «La scène qui nous entourait était des plus imposantes. Derrière nous grondaient les eaux écumantes et furieuses , tandis qu'à l'avant s'étendait une longue plage d'un sable blanc, qui courait parallèlement à la rivière, et qui était adossée à de sombres forêts. Sur cette plage s'étendaient en longue ligne les huttes composant l'aldea des Chambioas; vers le centre s'élevaient deux cases de grandes dimensions, et le rivage était couvert d'Indiens dont la couleur rouge se détachait du fond de la manière la plus tranchée; quelques longues pirogues étaient amarrées le long du rivage, et l'une d'elles se détache bientôt pour venir au devant de nous; les Indiens qui la montaient nous accostèrent sans crainte, et nous engagèrent à descendre au village, ce que nous fîmes, en prenant VUES ET SCÈNES. 7 les précautions nécessaires. Je fis rester les équipages dans les barques , et les membres de l'expédition descendirent avec deux ou trois hommes seulement. De même que la veille, les Indiens étaient tous armés, mais leurs dispositions paraissaient des plus pacifiques. Ils nous firent parcourir le village, qui se composait d'une centaine de cases un peu plus hautes qu'un homme , ayant environ 5 mètres et demi de long sur 3 et demi de large ; elles étaient arrondies par le haut et entièrement construites en feuilles de palmiers. Les constructions que nous avions remarquées précédemment, et qui étaient situées plus près du rivage que les autres , étaient : l'une une enceinte de murs de paille, fermée de trois côtés, et qui contenaient une dizaine d'objets très curieux, d'environ 2 mètres de haut et entièrement couverts de magnifiques plumes de perroquet; auprès se tenaient plusieurs sentinelles armées de lances-, nous pensâmes que c'était un temple consacré à quelques bizarres divinités : je reviendrai plus tard sur ce sujet. L'autre construction était inachevée, et ne se composait encore que de perches , dont celle du centre, beaucoup plus élevée que les autres, était terminée par des branches couvertes de feuilles. Nous supposâmes que ce devait être la hutte du conseil. »(Expéd., t. I,p.437.) Ce dessin est extrait de l'album de M. le docteur Weddell. PLANCHE IX. — TEMPLE DES BONNETS CHEZ LES INDIENS CARAJAS. « Dans ce village, ainsi que dans les précédents, nous avions remarqué une hutte con- sacrée à la garde de ces singuliers ornements de plumes dont j'ai déjà parlé: nous apprîmes de Simaô que c'étaient d'énormes bonnets destinés à des danses mystérieuses qui ont lieu à certaines époques de l'année. Ils sont de formes diverses, tantôt presque carrés, tantôt cylindriques, et les dessins qui les couvrent, entièrement faits de plumes d'aras , sont aussi remarquables par leurs formes que par l'éclat de leurs couleurs : à leur bord inférieur est attaché une longue frange de paille de palmier qui cache presque complètement l'homme qui en est coiffé. Simaô nous dit encore que lorsque a lieu la danse des bonnets , les femmes sont renfermées avec soin dans les huttes ou renvoyées dans les bois, car si une d'entre elles vient à apercevoir ces beaux ornements, elle est immédiatement mise à mort. J'avais le plus grand désir de me procurer l'un de ces curieux objets, et j'en fis la demande au principal chef: il mit immédiatement son doigt sur la bouche et changea la conversation. Cependant il avait extrêmement admiré un de nos grands sabres de cavalerie, et , peu de temps après, s'étant trouvé seul avec moi , il me fit signe de le suivre, et me conduisit dans le temple des bonnets. Là j'admirai à mon aise la grande beauté de ces objets, mais lorsque je lui présentai le sabre en question en échange de l'un d'entre eux, il déclara la chose impossible, et voulut m'emmener. Je revins à la charge, je lui présentai en addition une autre arme qu'il avait aussi beaucoup remarquée; il parut alors hésiter, regarda de tous côtés s'il était observé, puis se pro- mena, paraissant en proie à une grande anxiété; enfin , ne pouvant résister à l'appàl des armes que je lui offrais, et dont la possession devait probablement accroître son autorité, il prit celui des bonnets que je lui avais indiqué, et le couvrit entièrement de rameaux de palmiers, qu'il attacha de manière qu'on ne pût voir ce que renfermait le paquet. Pendant cette opération , il sortit plusieurs fois pour voir l'état des choses au dehors ; enfin, il me fit signe de charger l'une des extrémités du ballot sur mon épaule, pendant qu'il en ferait aulant de l'autre, mais son poids était devenu tel que nous ne pûmes le porter. » Il parut vivement contrarié d'un tel contre-temps, puis il s'échappa tout à coup etse mit 8 VUES ET SCÈNES. à courir vers le village; resté seul, je fus frappé du mystère qui couvrait toute l'opé- ration, et j'allais peut-être me retirer vers notre camp, lorsque je vis revenir le chef accompagné de son frère. Nous portâmes alors à trois le précieux dépôt que nous plaçâmes dans la plus grande des embarcations, au milieu des exhortations que me faisaient les deux Indiens de le cacher soigneusement à tous les yeux. Cet objet si in- téressant n'était pas destiné à parvenir en Europe, et devait être perdu dans une des cascades du Tocantins. » (Expéd., t. I, p. 451. ) PLANCHE X. — LES MARTYRS, ROCHES SUR L'ARAGUAY (Brésil). « Le 9 juillet 1 844, après avoir achevé le rapide, nous continuâmes dans des eaux plus tran- quilles, pour atteindre, vers midi, une localité très curieuse, connue dans les anciennes relations sous le nom de Os Martyrios (les Martyrs). Suivant la tradition, l'or abonderait en cet endroit, et l'on allrjbue son nom à ce que l'on aurait trouvé sur les roches les emblèmes du martyre du Christ. On dit encore que sur les rochers se trouvent des figures de colonnes, de crocodiles, de serpents, etc. Le Capitâo-mor Antonio Rodrigues Villares affirme encore avoir vu tous ces objets, lors du voyage qu'il fit sur l'Araguay en 1746. Cunha-Mallos (Itinerario de Rio de Janeiro ao Para), si exact pour tout ce qu'il a vu lui-même, ne parle de ces faits que par ouï-dire; cependant il ne doute pas de l'existence de marques sur les roches, et les attribue même aux jésuites. Cependant on ne paraît pas parfaitement d'accord sur le point où se trouvent ces signes merveilleux, car YOuvidor Antonio-José-Cabral de Almeida, dans le voyage de découverte qu'il fit en 1774, par ordre du général José de Almeida , dit qu'il a trouvé ce lieu , qu'il appelle une des grandeurs du Goyaz, chez les Indiens Arahés que l'on croit habiter sur les bords du Rio Xingu. On juge si notre curiosité était excitée par ces rapports contradictoires; tout en faisant justice des traditions merveilleuses, nous supposions cependant que dans cet endroit les rochers devaient porter des figures et des inscriptions comme on en a reconnu sur l'Orénoque , l'Essequebo, etc., mais nous ne découvrîmes rien de ce genre. Au sortir d'un rétrécissement très considérable, dans lequel la rivière, devenue très rapide, et d'une extrême profondeur, se trouve encaissée entre deux bancs de pierre, coupés à pic, et s'élevant de 4 mètres au-dessus de l'eau, qui ne sont éloignés l'un de l'autre que d'environ 150 mètres, le fleuve forme tout à coup un beau bassin. Dans cet endroit, les roches de la rive droite prennent la disposition d'un quai formé d'énormes blocs découpés de la manière la plus irrégulière. Il est difficile de donner au lecteur une idée exacte des formes bizarres que l'action de l'eau a fait prendre à ces roches stratifiées; tantôt on croirait voir les bases d'énormes colonnes, tantôt des blocs profondément échancrés semblent avoir fait partie de chapiteaux gigantesques. Le fleuve se rétrécissait constamment depuis la Carreira-comprida , et son cours fut emprisonné pendant toute celte journée de six lieues dans une ligne de mornes sur chacune de ses rives; le gneiss paraissait être la formation générale. A une lieue environ du campement de la veille, la rivière tourne brusquement autour de la base d'un monticule en baignant ses deux flancs. Ce point nous offrit un accident géologique très remarquable : les roches y sont disposées de manière à présenter l'aspect de vastes constructions en ruine dont il ne resterait que les fondations et les premières assises des gros murs. Cette roche, qui paraît être un gneiss modifié, ou peut-être une itacolumite, présente des arêtes vives inclinées à l'horizon de 15 degrés, et se divise naturellement en cubes; les couches VUES ET SCÈNES. 9 plongent est- sud-est. Au delà de ce point, les gneiss, que nous avions vus la veille et le matin, reparurent accompagnés de gros filons de quartz blanc. Mais à Os Martyrios les roches paraissaient les mêmes que celles que nous avait présentées le coude du fleuve, seulement elles étaient on partie décomposées par l'air, et pouvaient facilement se débiter en lames très minces. Leurs strates, très horizontales et très marquées, étaient dans certains endroits traversées par des puits naturels, circulaires et très profonds.» (ExpécL, t. I, p. 459.) PLANCHE XI.— FEMMES GUAYCURUS. J'ai dessiné ces deux femmes à Miranda : l'une appartenait à un chef et paraissait avoir du sang blanc; l'autre porte sous l'omoplate gauche la marque de son mari, qui est ap- pliquée au fer chaud sur tout ce qu'il. possède, depuis sa femme jusqu'à ses chevaux et ses chiens. PLANCHE XII. - CHEF BORORO. J'ai dessiné cet Indien au village des Bororos ou Cabacaës qui se trouve sur le rio Jauru , entre Villa-Maria et Malto-Grosso. La couronne qui entoure sa tète est en griffe de tigre (jaguar). PLANCHE XIII. — FORT DE SAO-JOAO D'ARAGUAY Ce fort est situé sur la rive gauche du Tocantins, presque immédiatement au-dessous de la jonction de ce fleuve avec l'Araguay ; il dépend de la province de Para. Nous y pas- sâmes quelques jours , mais n'y trouvant pas de vivres, nous nous empressâmes de con- tinuer notre voyage pour échapper à la famine. Ce dessin est extrait de l'album de M. le docteur Weddell. PLANCHE XIV. — DANSE DES INDIENS APINAGËS. Cette tribu habile l'extrémité nord de la péninsule formée par la jonction de l'Araguay avec le Tocantins. Elle est en guerre continuelle contre les Chavanles, peuple anthropo- phage qui sans cesse enlève quelques uns de ses membres pour alimenter d'horribles festins. Les Apinagés ont l'habitude de louer leurs services aux embarcations du Para qui viennent trafiquer sur le Tocantins ; ce sont d'excellents canotiers, et presque tous les jeunes gens font ainsi un ou deux voyages au Para dont le paiement consiste en un fusil : ces excursions durent environ six mois. Ces Indiens sont très laborieux et cultivent une vaste étendue de terres dont les produits suffisent non seulement à leur consomma- tion, mais leur permettent encore de nourrir la garnison du fort de Sao-Joao das duas Barras, trop paresseuse pour se livrer elle-même aux travaux de la terre. La planche, qui est extraite de l'album de îM. le docteur Weddell, représente la danse nocturne décrite dans le tome II, page 29 et suivantes de la Relation de l'Expédition. PLANCHE XV. r- INTÉRIEUR D'UNE GRANDE CASE D'INDIENS APINAGÉS. Ces maisons sont fort grandes et contiennent réunies un certain nombre de familles qui chacune possèdent un lit formé de perches placées sur un cadre un peu élevé au-dessus du sol. La plupart des ustensiles dont ces Indiens se servent consistent en calebasses pendues aux murs et au toit, en paniers faits de feuilles de palmier; ils ont aussi des hamacs de coton faits par eux mêmes, et ils savent tisser ce produit. — Dessin de M. le docteur Weddell. 2 10 VUES ET SCÈNES. PLANCHE XVI —RIO CLARO Cette rivière, située dans la province de Goyaz, est riche en diamants, et l'on voit continuellement un certain nombre de nègres esclaves occupés à en chercher dans ses eaux. Les diamants étaient, sous l'ancien gouvernement portugais, l'objet d'un monopole protégé par des lois dont la sévérité dégénérait souvent en une affreuse cruauté; mais depuis la libération de ce pays, la recherche en est libre. Les pierres du rio Claro passent pour „i.~, en général, d'une belle qualité. — Le paysage a été dessiné par M. le docteur Weddell. PLANCHES XVII rt XVIII. — FORT OLYMPO OU ROURBON. Ce fort est situé près de la frontière du Paraguay et du Brésil, sur le territoire du premier de ces pays; nous y fîmes un assez long séjour nécessité par l'envoi d'un exprès à l'Assomption pour solliciter du président de la République l'autorisation de poursuivre notre voyage dans l'intérieur du Paraguay ; cette permission nous fut refusée. Le fort Olympo a été construit en 1798 par ordre du roi d'Espagne Charles III; il était destiné à proléger la frontière de la province du Paraguay contre les attaques des Portugais de Matto-Grosso, et aussi à la défendre des incursions des Indiens du Gran- Chaco. Le fort se compose d'un grand carré dont chacun des angles est défendu par un petit bastion; les murs, qui ont environ 4 mètres de hauteur, ont été construits avec une pierre très dure tirée de la localité même. A l'intérieur du fort régnent, sur trois de ses côtés, de petits ranckos construits en lattes et en boue, et recouverts de feuilles de palmier. Les soldats couchent sous ces abris dans des hamacs formés de lanières coupées dans des cuirs de bœuf. La garnison se composait d'une cinquantaine de soldats. — Dessins de M. le docteur Weddell. PLANCHE XIX. — CHIOTAY. Fameux chef de Cherentes qui a longtemps désolé la province de Goyaz. Lors de notre voyage, il était prisonnier dans la ville de ce nom. Il porte sur le sommet de la tête la tonsure qui fait reconnaître sa tribu ; malgré son grand âge (plus de quatre-vingts ans), ses cheveux étaient parfaitement noirs, et il n'avait aucune des infirmités de la vieillesse. Il était anthropophage et avait la coutume de se faire, au moyen de son couteau, une cicatrice à la poitrine chaque fois qu'une nouvelle victime, destinée à un barbare festin, tombait sous ses coups. Celles de l'un des côtés de la poitrine rappellent des Indiens, et ceux de l'autre des chrétiens victimes de sa cruauté. PLANCHE XX. —VUE DU GRAN-CHACO. Vaste plaine qui occupe un immense espace situé entre la Bolivie, la République Argentine, le Paraguay et le Brésil; elle est habitée par de nombreuses nations de sau- vages cavaliers qui sont en guerre perpétuelle contre les Espagnols. La figure représente de nombreux palmiers Carandas; sur les roches s'élève un énorme cactus entouré de vautours Urubus. PLANCHE XXL— CAMPEMENT D'INDIENS GUAYCURUS DANS UNE COUR DU VILLAGE D'ALBUQUERQUE (province de Matto-Grosso , Brésil). Ce campement était passager; les abris sont de cuirs de bœuf. — Dessin de M. le docteur Weddell. VUES ET SCÈNES. 11 PLANCHE XXII.— VILLAGE D'ALBUQUERQUE. Ce village est situé près des bords de la rivière de Paraguay; il est entouré de nom- breuses tribus indiennes avec lesquelles ses habitants vivent en paix, bien que ces sauvages fassent de fréquentes excursions contre les établissements espagnols du Pa- raguay.— Dessin de M. le docteur Weddell. PLANCHE XXIII— ALDEA DES INDIENS QUINIQUINAOS (a trois lieues ^lbuquerque , PROVINCE DE MaTTO-GROSSO). Ces Indiens appartiennent à la nation des Guanas. Au pied des montagnes s'étend une baie formée par le Paraguay; au milieu du village est un hangar servant de salle du conseil. — Extrait de l'album de M. le docteur Weddell. PLANCHE XXIV. — FORT DE NOVA-COIMBRA SUR LE PARAGUAY (province de Matto-Grosso, Brésil). Il a été construit pour repousser les incursions des Espagnols du Paraguay. — Dessiné par M. le docteur Weddell. PLANCHES XXV et XXVI. — CAVERNE DITE BUBACO DO 1NFEBNO (trou de l'enfer), PBÊS DE NOVA-COIMBRA (Matto-Grosso, Brésil). «Le 12 mars 1845, à six heures du malin, nous étions déjà en route, montés sur de petits chevaux indiens et accompagnés d'une douzaine de soldats. Ainsi escortés, nous avançâmes promplement vers leBuraco do Inferno (le trou de l'enfer), nom donné dans le pays à la caverne en question, qui n'est située qu'à une demi-lieue au nord-nord-ouest de Coïmbra. Parvenus à quelques centaines de pas de l'entrée, nous quittâmes nos chevaux et nous escaladâmes une colline d'un accès assez difficile et couverte de bois vierges, au milieu desquels se distinguait une grande abondance de cactus épineux. C'est sur le penchant de la colline et à mi-côte que se trouve l'entrée de la grotte. A en- viron une portée de canon de la rivière et immédiatement au-dessus , un figuier a poussé entre les pierres ses puissantes racines. Ce monticule fait partie de la chaîne que nous avons vue accompagner la rive droite du Paraguay, à des dislances très variables du fleuve, depuis l'embouchure du San-Lorenço jusqu'au fort de Nova-Coïmbra. La pierre dans laquelle s'ouvre la caverne est un calcaire très dur, fétide, sédimenlaire, à grains salins, contenant des traces de fer et de quartz d'un rouge foncé et ayant l'apparence d'un grès. Parmi les hommes qui nous accompagnaient, plusieurs connaissaient parfai- tement la localité; la plupart portaient des torches que l'on alluma avant d'entrer, et quelques uns avaient des armes destinées aux tigres, qui cherchent quelquefois une retraite dans cette sombre caverne, ainsi que nous le prouvèrent les traces que ces animaux avaient laissées sur le sable. On entre dans la grotte par un trou carré qui a un peu plus d'un mètre de côté. Nous pénétrâmes immédiatement sous une voûle très irrégulière; le sol de celle partie s'incline beaucoup et devient tellement rapide, que l'on est obligé de s'accrocher aux anfracluosités des roches et aux pierres qui couvrent le fond. On évite avec soin une profonde excavation qui se trouve à gauche de 1 entrée; plus avant, le passage s'agrandit, mais le sol devient très glissant, et nous éprouvâmes une sensation très désagréable, due à la chaleur et à l'humidité du lieu. Parvenus a une 12 VUES ET SCÈNES. trentaine de mètres de profondeur, c'est-à-dire à peu près au niveau des prairies qui bordent le Paraguay, nous nous trouvâmes dans une galerie large, spacieuse, élevée et décorée par les stalactites les plus bizarres, qui s'étendaient en nappes dentelées ou af- fectaient les unes la figure d'énormes champignons, les autres celles de grands cierges droits et polis. Ici s'élevaient d'imposantes colonnes cannelées et chargées d'ornements semblables à ceux de nos églises du moyen âge-, ailleurs, de charmants pendentifs, de gracieux culs-de-lampe, rappelaient mieux encore cette architecture élégante et capri- cieuse. Dans un endroit on passe par une étroite ouverture, et toujours en se retenant aux roches, sous une magnifique nappe stalactite, qui imite un de ces grands bénitiers d'al- bâtre de dimensions colossales, en forme de coquille, que l'on voit dans les cathédrales • antiques, mais qui serait renversé. Le sol raboteux de la belle salle des colonnes est garni de stalagmites dont la tête semble cherchera rejoindre les aiguilles de la voûte, qui s'illuminaient aux feux de nos torches et reflétaient tontes les nuances de l'iris. Ce n'était qu'en nous traînant sur les immenses blocs de roches, ou en nous laissant glisser sur les surfaces unies, et en cherchant quelquefois vainement à nous retenir au milieu de l'obscurité à des masses détachées, qui parfois venaient à céder à l'impulsion que nous leur donnions, que nous parvînmes enfin à une autre salle plus étendue encore que la pré- cédente. Là, on voyait se développer un rideau de stalactites magnifiquement découpées, et du sol s'élevaient de toute part des tronçons de colonnes et des mamelons de même nature. Dans le fond et au milieu de prodigieux blocs de roches, s'étend une nappe d'eau limpide et pure; nos gens y entrèrent aussitôt et se plaignirent beaucoup de la sensation glaciale qu'ils éprouvaient, bien que le thermomètre que nous y plongeâmes n'indiquât guère que trois degrés de différence entre sa température et celle de la caverne (tempé- rature de l'eau , 27 degrés). » Je n'oublierai jamais la scène curieuse que présentaient nos soldats nègres, se débat- tant dans ces eaux souterraines, en nageant d'une main , pendant que de l'autre ils sou- tenaient leurs torches au-dessus de leur tête. L'obscurité complète qui nous cachait la plus grande partie de cette ténébreuse galerie, les portions qui paraissaient à l'approche des lumières s'en échapper tout à coup pour se revêtir de mille feux; ce bruit, ces cris répétés par des galeries inconnues, tout cet ensemble rappelait à l'imagination les plus imposantes conceptions des régions infernales. La profondeur de ce lac parait très consi- dérable, mais elle varie avec les crues du Paraguay qu'elle suit régulièrement, ce qui ferait penser que ces eaux souterraines sont fournies par des infiltrations de la rivière; elles s'enfoncent entre les roches en couvrant le sol d'une galerie qui parait s'étendre au loin, mais dont l'entrée est défendue par un rideau de stalactites qui descendent jusqu'au-dessous du niveau de l'eau ; plusieurs autres galeries s'échappent de celte salle, mais au moment de notre visite elles étaient submergées. Il y a dans la grotte plusieurs ouvertures dans lesquelles on n'est jamais entré, mais qui semblent aboutir à des puits d'une grande profondeur, à en juger par le temps que des pierres mettent à en atteindre le fond. » La direction générale de cette caverne paraît être nord et nord-ouest. Nos guides nous dirent que l'on avait une fois trouvé un petit caïman dans l'eau du lac. Quant à nous, nous ne vîmes dans la grotte qu'une grenouille, quelques chauves-souris et beaucoup de mousquites. » {Expédition, t. II, p. 406 et suivantes.) VUES ET SCÈNES. 13 PLANCHE XXVII. — LAC DE LA GA1VA. Ce lac esl aussi alimenté par les eaux du haut Paraguay, avec lequel il communique par une étroite ouverture; il forme, en remontant le fleuve, le commencement de cette chaîne de lacs, de marais, etc., qui sont désignés sur les anciennes caries sous le nom de marais de Xarayes. Cette région était à peine connue avant notre voyage. — Dessin de M. le docteur Weddell. PLANCHE XXVIII. — CAMPEMENT SUR LE RIO PARAGUAY. Dans le dessin de M. le docteur Weddell on remarquera particulièrement un gigan- tesque et curieux arbre du genre des figuiers. PLANCHE XXIX— RORNE DE LIMITES. Connue sous le nom de Marco, elle se trouve placée sur le bord du Paraguay, près de l'embouchure du Jauru. Élevée pour indiquer les frontières des possessions espagnoles et portugaises, elle ne remplit jamais ce but, car il est à remarquer que ni l'une ni l'autre de ces puissances ne reconnut jamais cette limite. PLANCHE XXX. —VILLAGE DES INDIENS CARÀCAES. Sur le rio Jauru, chemin de Villa-Maria à Matto-Grosso, Brésil. — Dessin de M. le docteur Weddell. PLANCHE XXXI.— JEUNE CHEF GUACHI (Indien Guato). Il n'existe plus que quelques familles dispersées de la première de ces nations, qui autrefois était la plus puissante du rio Mondego (Matto-Grosso). Le jeune chef dont on voit le portrait était prisonnier à Miranda lors de mon passage; il avait tué un soldat brésilien, mais dans des circonstances telles que sa position nous inspira le plus vif in- térêt. (Voir la Relation de l'expédition, t. II, p. 467.) Les Indiens Guatos forment encore une tribu assez nombreuse, vivant par familles séparées sur les eaux du S"-Lorenzo et du haut Paraguay. Cette race mérite un intérêt particulier, et paraît descendue d'un type très différent de celui des autres Indiens. Les hommes ont une barbe souvent touffue et leur corps esl velu; les traits du visage sont remarquablement beaux, le nez est aquilin et les yeux grands et ouverts ; leur intelligence est très développée. Chaque homme a de trois à dix femmes dont il parait très jaloux. Ils portent au cou ' une dent de Caïman. — Celle planche devrait venir après la XXVIIe. PLANCHE XXXII. — PORT DE CUYARA (capitale de la puovince de Matto-Grosso, Brésil). PLANCHE XXXIIL— VILLA DE DIAMANTINO (située près des mines de diamants de Matto- Grosso, Rrésil). Celte ville esl le centre du commerce de cette pierre précieuse; située dans un climat empesté, elle serait promplcment abandonnée sans le puissant attrait que présente tou- jours l'espoir de la fortune. PLANCHE XXXIV. — CHUTE DU TOMBADOR. Ce torrent se jette dans le rio Cuyaba , province de Matto-Grosso. 12, VUES ET SCENES. PLANCHE XXXV. — OHE DES SOURCES DU PARAGUAY. Elles sont au Dombre de trois, situées sur un plateau très élevé près de Diamanlino . dans la province de Mallo-Grosso (Brésil). Les palmiers sont de l'espèce du Buriti (Mau- ricia . Cet endroit porte le nom de Sette Lagoas. (Voir Expéd., t. II, p. 31 1 et suivantes.) PLANCHE XXXVI. — GUERRIER CHAMRIOA ET JEUNE APIACA. Les Chambioas sont une tribu des Carajas; ils se ménagent sur le milieu de la tète une large raie rasée , et qu'ils peignent en rouge au moyen du roucou ; sur les pommelles sont des cercles peints en bleu au moyen du fruit du Jenipapo. — Un bâton d'albâtre traverse la lèvre inférieure et se trouve retenu au dedans de la bouche par un boulon : des bâtons sont passés dans le lobe des oreilles. Ces Indiens habitent, ainsi que nous l'a\ons déjà dit, les bords du bas Araguay (Brésil . Les Apiacas sont une tribu anthropophage du rio Arinos Brésil); la peinture de la bouche est due au fruit du Jenipapo. PLANCHE XXXVII. — GUERRIER GUAYCURL" Dhj bords du rio Paraguay. — J'ai dessiné cet Indien à Albuquerque. PLANCHE XXXVIII —INDIEN TERENO. Celle tribu appartient à la nation des Guanas, et habite le rio Paraguay. Celui dont la figure est ici représentée était un chef et m'a servi de pilote, lors de mon excursion au fort Olympo. PLANCHE XXXIX— PONT DE LIANES AU PÉROU. Au milieu d'une profonde gorge des Andes, l'Apurimac se précipite avec furie, et en produisant un mugissement si éclatant, que les Indiens en tirèrent son nom qui, dans leur langue, signifie celui qui parle en roi. Les Incas construisirent sur ce torrent un ouvrage qui , malgré sa fragilité , est encore l'objet de l'admiration des voyageurs. Celui qui se rend de Lima à Cuzco pénètre dans une cave obscure qui , après un long parcours, s'ouvre sur le sombre précipice. Au vacarme des eaux furibondes passant sous ses pieds avec la rapidité de l'éclair à une effroyable profondeur, viennent se joindre les cris aigus des oiseaux de tempête ; devant lui il envisage avec une sorte d'effroi un léger pont construit en lianes flexibles, voltigeant et se tordant au gré du vent qui s'engouffre dans l'abîme : il lui faut un certain courage pour s'aventurer sur cet étroit support qui vient s'attacher au bord opposé à une excavation faite de main d'homme dans un im- mense mur de roches verticales. La tradition raconte que lorsque Pizarre marchait à la conquête de Cuzco, il fut arrêté par cet obstacle inattendu ; ses soldats refusèrent de se risquer sur un aussi frêle soutien. Il leur parla longtemps, mais sans succès; puis voyant que ses menaces comme ses prières étaient vaines, le hardi conquistador enfonça ses éperons dans les flancs de son cheval et traversa le pont avec la rapidité de l'éclair ; ses compagnons , honteux de leur hésitation . s'élancèrent à sa suite, et l'empire des Incas tomba en leur puissance. VUES ET SCÈNES. 15 PLANCHE XL. — VUE DE MATTO-GROSSO. Cette ville était autrefois la capitale de la province du même nom , qui occupe une si grande portion des parties centrales du Brésil; mais son climat empesté en a fait retirer les autorités, qui résident aujourd'hui à Cuyaba. Cette ville n'est presque plus habitée que par des gens de couleur. — Dessin de M. Weddell. PLANCHE XLI. — GUERRIER CARAJA PLANCHE XLII. — INDIEN CARAJA. PLANCHE XLIII. — MAISON DE PIZARRE A CUZCO Pérou,. PLANCHE XLIV. — MAISON DE CRISTOVAL DE CASTILLA (Cczco!. A part ses antiquités incasiques, Cuzco offre encore d'intéressants objets d'études se rapportant à l'époque de la conquête : tels sont de grands et beaux hôtels, dont plu- sieurs rappellent les couvents mauresques; ceux que j'ai reproduits ici ne sont remar- quables que comme ayant servi de demeure à des hommes illustres. PLANCHE XLV — VOLCAN D'ARÉQUIPA (cohnu socs le nom d'EL MISTI. dans la cordillère des Andes). Le plateau qui sert de base à celte montagne est situé à 13,600 pieds anglais d'altitude. — Dessiné par H. Weddell. PLANCHE XLV1. — CRATÈRE DU VOLCAN D'ARÉQUIPA. Dessiné par le docteur Weddell, qui en fit l'ascension en octobre ISi". (Voir mon Expéd., I. III , p. 44S et suivantes.) PLANCHE XLVII. — MISSION DE COCABAMRILLA. Sur le versant oriental des Andes, dans le Pérou, nous traversâmes ce viHage en allant de Cuzco aux bords de lTcayale. PLANCHE XLVIIL — VUE DE CUZCO (prise de Qciscapaupa Ce dessin m'a été donné par un artiste français qui nous a accompagnés sur l'Ucavale. PLANCHE XLIX. — SANTA-ROSA village d'Indiens Chuntaquiros, sur l'Ucatale . Ces Indiens sont barbares . et le village n'a de chrétien que son nom. qui lui a été donné par d'anciens missionnaires. PLANCHE L — FORÊTS DES VAGUAS. Ces sauvages habitent de magnifiques forêts vierges sur le haut Amazone, près de la mission de Pebas. 16 VUES ET SCÈNES. PLANCHE LI — FEMMES DE CUZCO (Pérou). Les Cholos , et au féminin Cholas , sont les métis de blancs et d'Indiens ; ils forment la masse du peuple dans les villes du Pérou. PLANCHE LU — INDIENS ET INDIENNES DE CUZCO (Péuou). Indiens de Potosi vendeurs de glace. Indiens portant des tapis dans les églises. PLANCHE LUI. — VILLAGE DES CONIBOS. PLANCHE LIV. — ÉGLISE DE LA MISSION DE SARAYACU Dans la pampa del Sacramento (Pérou) , parmi les Indiens Panos : c'est la résidence du célèbre missionnaire padre Plaza. PLANCHE LV. —INDIENS TAMPAS OU CAMPOS DE LA PAMPA DEL SACRAMENTO (Pérou). PLANCHE LVL — HABITANTS DE CUZCO (Pérou). PLANCHE LVII. — CHEMIN DU VILLAGE DES ORÉGONES SUR LE RIO AMBIACU (haut Amazone). Dans un endroit escarpé on a renversé quelques troncs de palmiers, entaillés de ma- nière à pouvoir servir d'échelles. PLANCHE LVIH. — RIO JAVARI. Pays des Indiens Cocamas , près de la mission de Nauta. PLANCHE LIX — MISSION DE NAUTA (haut Amazone). PLANCHE LX.— TABATINGA. Premier établissement brésilien sur le haut Amazone. °3 ce J ;> C^ es 'S Kl ;< 1 1 -QD < ^ 33 XL -03 H S <£ X !S fe (-) O -- ^ ,_ çù < _£■ S >- ro ta '■c. o 1 • ' — — OQ V2 ce 03 >- O ^ ce - ' r: 3q ; ~s ^3 Cl g f-l cq s-- expédition deFde Cadelnau (Amérique i SCDn r Champm direx' Poche! del PBerlrani E CHEF B0R0R0 O < ry < o «q C/Q Q O GO -H ci < g < GO i 1 -O R cq .00 R [*1 cO R en o < < SI 3 c*q < Q O 2: O S9 CL s o G E— ■ O |" 1 , r ."..a du Sud 2e Parti n ■- Pc ? Bertrand, Editeur.rue 5 André des Arcs .53 j Pans > I I ' ! : . I a ni ii ^ 3|< / 'fi. ht~\ 1fe:> % C_J> O < r ce; ^ ^ ^ & t/2 o s H s M S; .%• Z3 ry o> m < b o > PU iff * p o o ■ ■ ■ 3 c/Q ta • ?A ;:rH E -S fe, t •: ■ .■ , . if m o o ■03 o fS Q PC! O o o o o <^ -m E-< L/3 O <1 M ^ C^ H > <^ O <^ ^J txq Q H H P^ H o ce g o o o H O II l\û | ,îi »o m { ■À < <: ■Si > mO \ -tu '< mË'i ~ H cti J ex c ■s mm il LQ tû < O < m L- ai PQ ^5 I_ [£| •-^ Q Q O ^ j- Q [Q S ûj ■g -s < < 3 Q <î Eujiediuon de F de Custelnau (Amérique du Sud) S e Partie Vues et Scènes PI Si Ghampii ? André des Art hnp Lc.mefcier.i' de Seine <57, Paris CHUTE DU RIO TOMBADOR (Brésil '< p P < Ph P P c/Q P o p p o c/3 ■ p p p p FP s; < < pj < 3K^W-»«x«&-mS£3B ■■'-..• -. -. me h M ... ." 3? u 'i ipii direx Podiet de . Bertrand Editeur rue SI André de: NDIEN GUAYCURU I Paraguay ; - 2e} Vues s nesP1.38. Champii iirex'Pocliet.del' p Kertraud Editeur, rue S'. André des Arcs, 53 [mp Lemercier Paris. INDIEN TERENO Expédition ieF.de Castelnau. /Amérique duSud.) 2e Partie. Vues et Scènes PL 39. 4SM % m '■- ' 'p^: . mm ,^;A>: -, \ i .5 fteJfr fii -.» Champin, lith. P.Bertrand Editeur, me S*Andrè des Arcs 53 Imp.Lemercier, Paris a Vfp c su: . r-.] tu .: . ' Pérou «; ^ s «; «5 -s «5 O m gq o cr; < 5 /ït'-rsr" I. _ te]pm 2e?artie. Vues etScénes.Pl. V. Champia direxî Pochet, del' P.Bertrand Editeur, rue S'Audrè des Arcs 35 Imp Lemercier,Paris. GUERRIER CARAJA. Rio Arag'ua hetdel! P.Bei-lrand Editeur rue S.Aniié des bos,53 ansrciet", Paris. indien caraja Rio Araguay. t Brésil. ) Kl o ^ I K.T: V : ,& -^ jf ! I M ! p* t < P-, o ■< j O > 1=3 Q << O I 1 -S =8 J I 1 ÇQ < PU < o o o O. < C/D 0> T=f M ci ^H '5 cs> ^ o cd O S1 M o 1=3 '3 O o QJ rcJ W eu « Oh w tD > «! ^3 -s %# 1 <^ CD i O o ^ trt 0 3 ^3 pi o a? g H — 0 2 *"- a O Fi o .(U cri o •i z E- W ' r-cJ g GO !>" p- cO > 11! III; t. -s ^5 O < Q ^ O < o O < < E-< G Ph o o 'S! t>J < D O) _r§ O c= W 1: Q £ C/j 3 F^ 3 S -o < ï3 53 H ï£ ^ôo CQ p.; 'j— ! < O E s. Expédition de Fde Castelndu [Amérique du Sud) êe Partie Vues et Scènes. PI. 57. Champiti .lilh P.Berlrand Editeur rue SLAndré des Arcs 53 Lemercier, Paris CHEMIN DU VILLAGE DES OREGONES, Sur le Rio Ambiacu (Pérou) p. CD 2 | I CD 2 £Pk> l o Ni 3 O O " o 2 S! "a 31 S ■g 1 o eu cq cri o 00 o tsq' QJ D 5- a. -g S 3 fe; «3 o o Kl D O Pu . -3 rrt S. I 1" S; O O-, ~5 ^G ^a Q te; O CD o -(D Kl C^ =ç S- ;; ' '; ?V-~ -^ f, " \.; X^ :■ 1 r> r ••- - sii^i '■^W ! f-i^V^ — w -0J> O CD O Fi < O -CD -CD «2 N o 3 f-i S -i-J eu f-. S r ~) -S cd ^ « ■.m de F de Castelnau (Amérique du Sud) 3e Partie. Antiquités des Incas. PI 2ë Champi EBerlrand,Edileur.rue 5 André des Arcs 55 Imp.Lemercier Pan:; cuzco Portion di la pierre aux. escaliers Vrisèe par un Iremblerrtenl de terre? Rodadero (Péi PC ^ ■.- m ■ i o o N ' j o ^ 'o fc. ^ o D O -I lî .+ ie Cislelnai: du Sud) ■ LV$se en or l Soraiette en cuivre. 3 Epingle en cuivre 4A Expédition de F de Castelnau (Amérique du Sudj 3e Partie Antiquités desIncas.P1.35 j'nampm litli PBertrand éditeur,^ SÎAnâré des Arcs So, Hl Lemerae.r Pans. Fùgurin* en tore cuile. g.Eprn^ eu cuivre. 3 Pince en cuivre pour s'arracher la l.ark. MUSÉE DE LIMA.' , ( Pérou') . :!aau(Améri ■ 3S Partie Antiquités des Jncas. PI 3ê ■• Kth EBertrarui éditeur eue S.André des Arcs 53 Imp Lemercier Paria -.. D ' N UJ MUSEE DE LIMA P é ou) Expédition deF.de Caslehau.f Amérique du Sud), 3eParlie .Antiquités des Incas Pl.ôS. 's'7-^^^^^^ JÊÊt wS§sii!@$*9Ê&ê0&' ffê ifet»'--'- ■■■". ri 5sfjl|pf!psf-?r: *°r"1 "' Champmhth PBertraui, Editeur, rue S1 André des Arcs 5b . Imp Lemercier, Paris. VASE D'ARGILE ROUGEÂTRE'DE LA COLLECTION DE M* LE MOYNE, A l Pérou) Expédition de F de Casteliua.(Amenque du.Sud). 7y Partie . Antiquités des Incas PL dS RBcrirand.édi'f »r rue S1 André des Arcs 5S Imp Lemercier , Pans ' I D'ARGENT, DE LA COLLECTION DE MR LE MOYNE.A LIMA. f Pérou ) Expédition deF.de Castehau, (Amérique duSud). 3e Partie. Antiquités des Incas PI. 31 ohampmlith. PBertraïid,éditeur,Tu.e S'André des Arcs 53. frrrp Le-mercier, Paris. VASE DARGILE (réduitanx2/iC0LLECTI0N DE MRLE MOYNE, A LIMA [Pérou). ' ' . tehau.t 'Amérique du Sud J 3eParùe Antiquités des In cas P1.3Ô. Champm !i\h PBertrand.éditeur.rue S1 André des Arcs 53 Imp Leroeraer. Paris VASE D'ARGILE. COLLECTION DE MR LE MOYNE, A LIMA (Pérou) Rj % •< >-■ H O O ^ — i •J pu < < < o Q G P- G PU OC o pd < PU > < < F-. O Q£] 1 ■~ z; .: t° eu >-> 1 3 Sdo o M < ^ -T3 .-£-; 1 Ci] i i — j t/i CC ? p ^^ -CE f Gvj • cù ■ P. w ■> 6BnuEHB>K&!HSa! Expédition de Fie Castehau(imêriqueduSud). 3e Partie. Antiquités deslncas PI. 4-2 Champin litK EBerlrEuid,êdileur,rueS(Awlré des Arcs 53- Imp Lemercier, Paris VASES TROUVÉS DANS LA COLLECTION de MrFERREIROS A LIMA. (Pérou) . Expédition de F. de Castehau. (Amérique du Sud). 3e Partie Antiquités des Incas PI. 43 Champmlith P.Bertrand, éditeur rue S*. André des Arcs 55 . Imp . Lemercier Paris. 1. Figurine d'Or. 2.5 Instruments de Cuivre trouvés a Puno. 4. Figurine de pierre , les yeux en Argent. 5 Vase d'Arfrle noir . COLLECTION DE MR FERREIROS A LIMA. (Pérou) . - Castekau 'Amérique du Sud) 3e Partie . Antiquités des Incas ,PIU . .'.' :.. Champin lift ÎBertraad.éditcur.ru.e S'André des Arcs 53 . 1.2. 3. Figurines rencontrées aux environs de Puno:4,Vase trouve à-Truxillo COLLECTION DE IvlR EERREIROS A LIMA. (Pérou) . Imp . Lerner cier .Paris . Expédition de F. de Castehau (Amérique du Sud). 3e Partie. Antiquités des Incas.Pl 4ô Champm lifh PBertranà, éditeur rue S'Ariàrè des An ;mercier,PaTis. 1.2. "Figurines de pierre. 3, Figurine de Cuivre. 4i,lTisinrme.Ti1s de Cuivre ou d'Argent. G. Vase trouvé a Piura COLLECTION DE MR FERREIROS A LIMA . Pérou) . <; <^ GO c F-1 E£I < t/3 Q S fc-l GG O — I S < ' Champin lift Bertrand éditeur, rue SlAndre des Arcs 53, unp Lemercier Paris V D'ARGILE P OUGE , ( Réduit aux 3/4 ) .TROUVE A SANTA. riON DE Mr FERRE1ROS A LIMA Pérou V Expédition deF.de Castehau (Amérique in Sud). 3sPartic. Antiquités des Incas PI. 46. >•**?} Chairrpinlith P "Bertrand, éditeur, me S1 André des Arcs 53. Imp .X emer cier Pana . VASE D'ARGILE NOIRE „ TROUVE A TRUXILEO COLLECTION DE M5- FERREIROS A LIMA, (Pérou). deF.de Castehmu (Amérique du Sud i 5ePârùe Antiquités deslncûs PI '. ipm lith P bertratid,éditeur1rueS'André des Arcs. 55. Imp Lemeraer .Paris VASE D'ARGILE GRISATRE TROUVE A LAMBAYEQUE COLLECTION DE MR FERREIROS , A LIMA ( Pérou ) fit; ~a 3- o ■çC *] P PC O pu o a: < Q en Expédition deEde Gastehau fJmênque duSud). 3e Partie -Antiquités des Incas.Pl SI. Oiampin lilh. Bertrand éditeur, rue S André des Arc, 55. Jmp Xemer ci er, Paris VASE ( réduit aux &/ë . ) TROUVE A TRLKILLO. COLLECTION DE MR FERREIROS, A. LIMA. (Pérou) . Expédition de F de Gastelmu (Amérique du Soi). 3e Parue. Antiquités des Incas.E, SE L- Zm Champmlith. PBerlrand. éditeur -pie S: André Ses Arcs 53. ïmp LêmerciS Paris VASE D'ARGILE (Réduit mx 2/z ). COLLECTION DE Mr DE ROMANVILLE Expédition de F de Castelnau (Amérique duSui). 3e Parue Antiquités des Incas PL 35. Ghampin lilH. PBerlrand,édiLeur, ru!.'. "André di'.sArcs Su mp Lemercier, l-ana VASE D'ARGILE, DE LA COLLECTION CE M* DE ROMANVILLE A CUZCO (Pérou V Expédition, de F de Castehau. [Amérique du Sud)-. 3e Partie Antiquités des Incas. PL 34. Mm .a fi AU j^sm ■ % £-'■ Champmlrt VASE DARGILE BRUNE . COLLECTION DE Mr DE ROMANVILLE A CUZCO (Pérou) Expédition de Fde Castelnau [Amérique àiSudl. 3e. Partie. Antiquités des louas Cliimpm lith. ' ■ 1. BIDON DUTEMPS DES INCAS (rédiàain#) OBSE1 g.AMULETTE(contre]event)DEPIERREVERTE. 3et4,FIGr F COLLECTION DE MR DE ROMANVILLE A CUZCO (Pérou) Expédition deEde Gastehan (Amérique du Sud). 3e Partie Antiquités des hcâs El S 6 OTiam-pmlitL ÎSerir and, éditeur, rus 5, André des Arcs «53. Imp Lena ercier. Pans VASE D'ARGILE BRUNE, OBSERVE CHEZ MRALARCAN,A GUZCO (Pérou) Expédition de F de Castelnau (Amérique du Sud) . 3? Partie . Antiquités des Jncss RBertrandichtairjae S* André des Arcs 53 Trrtp Leraercier^aris. PRINCE IN CAS, EN COSTUME NATIONAL, ■ rès un lableau conserve à Cuzco. (Pén Expédition de F de Cas tehau( Amérique du Sud). Ie Parue. Antiquités des Incas PLSd. Llantahth.. P.Bertrand, éditeur .rue S. André des Arcs 53. Imp.L emercier .Paris PRINCESSE, INCAS EN COSTUME NATIONAL, d'après un tableau conservé à Cuzco ■ (Pérou). Ptwn ieF.de Castelnau, (Amérique du. Sud) 3e Partie . Antiquités des fncas PL 33. U.intn lUh PRINCE [NCA3,EN COSTUME ESPAGNOL DU TEMPS DE LA CONQUE' l'apxès un Tableau conserve a Cuzcn Pérou) Expédition deF.de Castélnau (Amérique du Sud). 5e Partit Antiquités des Incas.PJ. 60. Llarta lith PBerlraiid, éditeur .rue S. André des Arcs 53. Jmp . L e m er aer , Paris . PRINCESSE 1NCAS.EN COSTUME NATIONAL, , d'après un Tableau conservé a. Cxiz.r.0 - (Pérou) Expédition de Ile Câstehau (Amérique du Sud). ^Partie . Aididuités des Incas, PI. SI. PBertrand.èditeur.rueS'-Andre des Arcs 53. Irrtp .Lemercier ,Pans VALVE RDE, 1er EVE QUE DE CUZCO d'apTes un tableau coïiseTYe à l'EvècTié âe Cuzco. (Pérou). Expédition de F de Castelnau. (Amérique du. Sud) . 3e Partie . Antiquités des Tacas, El 62 . Liante li th. P Bertrand.èditeur, rue S1 André des Arcs 53. Imp Xemercier.î'aris STATUE EN PIERRE .représentant une figur.e humaine, Trouvée sur les tords de la -rivière des Amazones ( Pérou ).,et conservée au Musée Impérial du Louvre. -& V à \ M *■ PJ * ;- !& -■■■■-'..■■ ■.. - M3 r : r ■v . V* ma jrfe \ \ \ M • i/ ,/"~\ H \ ;£*- \/, i : rhf- ■ 'HËGETTvoaaai neonr J^m ; ÇENTER LI8BARV K * ■> &r. s •v- - y w ---*4b» ■ ;- > Jar-x Bai *ï ■ • VlV ■ -.*. •m