LS. Dore Ter he net manie out md re ee Sn à ER de ne SAR NT Deere et, ER dons rene tn nr ea = maSs: RENÉ EP admet ante rt LS ee D = o … # rs Dre re avr EE es = DE : Æ D 2 etat ne —— .... + ver à SE or . am. Sn 1e + œ. su + ombrntrare Le TT mr ee 2 ont PT 2 HARVARD UNIVERSITY. OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOÜLOGY ( ab ge Splimber 29 fo Ta 1922. AUCUN NE Da U , # 7 T0 " TR in . f. ; ‘ à Es È EL L S \ , ù ai. à e nr CA 77 "Vis ai é And d- MÉMOIRES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE DONNE 4V TI 1. À. MEUNIER. — Microplankton de la Mer Flamande. Troisième partie : Les Péridiniens. — 1910. 2. À. MEUNIER. — Microplankton de la Mer Flamande. Quatrième partie : Les Titinnides et Cætera. — 19109. 3. M. GOETGHEBUER. — Ceratopogoninae de Belgique. — 1920. 4. M. GOETGHEBUER. — Chironomides de Belgique et spécialement de la zone des Flandres. — 1921. BRUXELLES M. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L’ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE tf 419, RUE DE LOUVAIN. 112 1921 #, SPET RL LA 1 792 MÉMOIRES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE TOME VIII. — FASCICULE 1 MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE PAR Alphonse MEUNIER 3me PARTIE PRSCPÉRIDINIENS avec 7 planches hors texte BRUXELLES HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE 112, rue de Louvain, 112 1919 \ L'YEAEGAA ICRA CELL DCE A L ' L a : LA … 1 s . L U Le + £L - : * LJ . L 5% e ‘ i LA ’ ” L - MÉMOIRES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE TOME VIII. — FASCICULE 1 MICROPLANKTON DE PER FELAMANDE PAR Alphonse MEUNIER Sme PARTIE PBSMPÉRIDINTENS avec 7 planches hors texte BISUPCE PERS HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE 112, rue de Louvain, 112 L | RUE li » 5 MICROPLANKTON DE PANIER EE ANT A NIDE LES PÉRIDINIENS NATURE ET SUBDIVISIONS PRINCIPALES. Après les Diatomacées dont les espèces les plus aptes à la flottaison fournissent successivement, d'après les saisons, les contingents les plus forts et les plus variés de la florule marine, les Péridiniens fournissent, eux aussi, des troupes auxiliaires dont les rangs, moins serrés généralement, contribuent, néanmoins, à donner plus de variété aux produits de pêche au filet fin et permettent de varier le menu alimentaire des petites espèces plasmophages. De même que les menues fleurettes égaient par leur coloris le tapis uniforme de nos gazons terrestres, ainsi ces jolis organismes, par leurs gracieux mouve- ments, donnent une note animée à la prairie flottante des mers. Organismes plasmodomes, comme les autres algues, ils permettent aux petites formes animales, qui pullulent dans les mêmes eaux, de varier davantage leur menu végétarien et de satisfaire leurs appétences spéciales. Pourvus de chromophylle, ils s'alimentent eux-mêmes aux dépens des sub- stances minérales dissoutes dans l’eau qu'ils habitent et élaborent des quantités prodigieuses de matières organiques mises au service des petits organismes plasmophages qui, par myriades, occupent souvent chaque mètre cube d'eau et servent eux-mêmes de proie à d’autres plus grands. On peut prendre, avec VAN TIEGHEM, les Péridiniacées pour une famille des Phéophycées : microphytes unicellulaires porteurs de deux longs cils vibratiles ou flagellums attachés latéralement et dirigés l’un, dans le sillon dit longitudinal ou ventral, l’autre, en travers, dans le sillon transversal, la ceinture, qui fait le tour du corps. Ces faibles moyens de locomotion en font des organismes essentiellement microplanktoniques. 4 ALPH. MEUNIER. La plupart sont pourvus d'une membrane cellulosique, assez épaisse et rigide, constituant une enveloppe capsulaire formée de plaques distinctes, en nombre variable, que l’on peut aisément dissocier. Ces plaques, soudées d’abord suivant des lignes de suture, — sutures simples, — peuvent glisser plus tard l’une sur l'autre, sans perdre leur adhérence, et permettent ainsi l'accroissement de la coque en donnant lieu à des bandes intercalaires, — sutures doubles, — comme nous les désignons par abréviation. Ils forment la sous-famille des Péridinrées. Ceux qui n’ont qu'une membrane mince et lisse se rangent dans la sous-famille de Glénodintées. On peut aussi, suivant G. DELAGE et Ep. HÉROUARD, dans leur Traité de Zoologie concrète, 1896, considérer les Péridiniens comme une sous-classe des Flagellés, les Dinoflagellés, qui se subdiviseraient en trois ordres : les Zrnofé- rides, pourvus de deux sillons typiques signalés plus haut; les Po/ydinides, ornés de plusieurs sillons transversaux; les Adinides, enfin, dépourvus de sillon. On peut encore adopter, avec OvE PAULSEN, dans Nordisches Plankton, la subdivision des Péridiniens en trois familles : 1 1° Les Prorocentracées, à coque formée de deux plaques latérales, sans sillon ; 2° Les Péridiniacées, à coque consistant généralement en plusieurs plaques distinctes et divisée en deux par un sillon transversal ; 3° Les Gymnodiniacées, à cellule dépourvue de cuirasse, mais pourvue d’un, de deux ou même de plusieurs sillons transversaux. Cette classification générale en vaut bien une autre; nous la suivrons. Seulement, nous en interposerons les termes, pour traiter d’abord les Pérrdr- ntacées, qui, par leur nombre et leur diversité, méritent presque exclusivement de fixer notre attention. Les ?yorocentracées n'ont que très peu de représentants dans nos eaux, où elles ne sont connues que par le genre /rorocentrum. Quant aux Gynodiniacées, les formes rencontrées sont fort peu nombreuses et se montrent inconstantes dans nos matériaux. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. FAMILLE I. — LES PÉRIDINIACÉES Généralités. On range dans les Pérrdintacées les Péridiniens doués d’une membrane solide et présentant, en outre, une ceinture ou un sillon transversal, souvent déprimé, qui occupe la partie centrale du corps et divise celui-ci en deux moitiés plus ou moins inégales, la portion supérieure ou apicale et la portion inférieure ou antapi- cale. Cette dernière présente aussi généralement une dépression antérieure qui parfois empiète sur le côté supérieur, au-dessus de la ceinture. C'est dans l'entrecroisement de ces deux sillons, vers leur point de jonction, que s'observe l’orifice oral d'où s’échappent les deux flagellums, dont l’un se loge dans la ceinture, l’autre, dans le sillon ventral dont il franchit les limites pour flotter librement dans l’eau et servir d'organe principal de locomotion. Ces organes, très délicats, disparaissent toujours après la mort dans les objets fixés par des réactifs conservateurs. La ceinture ou sillon transversal est généralement limitée soit par des ailettes libres, dressées sur le corps, soit par des saillies des deux cônes contigus autour de la dépression qui constitue alors un vrai sillon. La cuirasse cytodermique est généralement formée de plaques dissociables dont le nombre et la disposition servent à caractériser les genres. Les lignes de suture visibles entre elles sont simples dans les jeunes sujets. Elles se dédoublent plus tard, en donnant lieu à des zones d’accroissement. Les détails de sculpture de la cuirasse sont souvent remarquables; ils se présentent parfois en creux sous forme de pores ou d'aréoles, parfois en relief sous forme de crêtes, généralement disposées en réseau, ou de spinules dissé- minées et plus souvent encore suivant les deux modes à la fois. Les formes sont nombreuses et variées, depuis les globuleuses, les aplaties, les allongées, jusqu'aux formes étranges pourvues de longues cornes, diversement orientées, que l’on observe particulièrement dans le genre Ceratium. Ces petits organismes d’un modèle constant, chacun dans son genre, portent dans leur structure même les caractères spécifiques qui les distinguent de leurs congénères. Ils sont pour la plupart d’une conformation très curieuse et sont ornés de la façon la plus inattendue. Beaucoup de ces produits naturels sont de petites merveilles qui pourraient rivaliser avec des objets d'art les plus étudiés et les plus fouillés. Ceux qui habitent nos eaux sont de structure assez simple, ils ne peuvent donner qu'une faible idée du luxe de détails dont certains genres mieux dotés par ( ALPH. MEUNIER. la nature, tels que Ornithocercus, Histioneis, Citharistes, Ceratocoryx et autres, se montrent prodigues dans les mers plus chaudes. Les Péridiniacées se multiplient par division du noyau suivie de la bipartition du corps tout entier, protoplasme et cuirasse. Celle-ci se partage suivant certaines lignes de suture des plaques et chaque cellule fille régénère la portion qui lui manque. Ce travail s'opère généralement pendant la nuit et s'achève rapidement. Ces organismes donnent lieu aussi, comme on sait, à des phénomènes d’enkys- tement, quand les circonstances deviennent défavorables à la survivance de l'espèce à l'état de vie active. | Ils se transforment alors en spores quiescentes, par rénovation cellulaire, à l'intérieur de la cuirasse qui est sacrifiée, quand la spore a pris, à l’intérieur d'une forte enveloppe nouvelle, l'organisation qui lui assurera la continuation de la vie latente, en attendant le retour de conditions plus favorables à l'exercice de la vie normale. GENRE PERIDINIUM. Convaincu de la nécessité qu'il y a actuellement de préciser davantage les caractères des Péridiniacées et, en particulier, ceux du genre Perridinium dont les espèces connues se multiplient de jour en jour et d'introduire en elles des prin- cipes de classification plus logiques, nous devons d'abord définir ce que nous croyons être de l'essence de ce genre. Nous tenons pour /eridinium toutes les formes de Péridiniens à coque solide qui présentent dans la structure de la capsule, en dehors des deux sillons ventral et transversal, vingt et une plaques, dont quatorze reviennent au cône apical et sept au cône antapical. Des quatorze plaques supérieures, quatre sont terminales, c’est-à-dire qu'elles se joignent au sommet du cône, sept sont périphériques ou équatoriales, suivant l'expression en usage, trois sont intermédiaires, placées du côté dorsal, et établissent le trait d'union entre celles des terminales et des périphériques qui leur confinent de ce côté. La présence de trois plaques intermédiaires entraîne toujours, dans les formes marines du moins, une forme pentagonale dans la plaque terminale postérieure, que nous appellerons occipitale, par rapport à la terminale antérieure que nous dénomimons frontale. Celle-ci n'est pas toujours rhombique comme la plupart des auteurs la sup- posent et la figurent presque invariablement. Elle est bien généralement à quatre côtés, en effet; mais dans certaines espèces, elle a cinq et, dans d’autres encore, six côtés inégaux, circonstance dont il faut tenir compte dans le signalement de ces espèces. MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE. 7 Des sept plaques inférieures, cinq sont périphériques ou équatoriales, les deux autres sont terminales et ne présentent guère que des modalités de grandeur relative suivant les espèces. Par définition donc, nous excluons du genre Peridinium tout ce qui ne pré- sente pas ce minimum de caractères constants. Ceux-ci se retrouvent du reste dans une série déjà considérable de formes dont on peut toujours s'attendre à voir augmenter le nombre. C'est ainsi que nous refusons l'accès de ce genre aux ci-devant Per. latusn, Per. monospinum PAULSEN, Per. orbiculare PAULSEN, Per. Thorianum PAULSEN, recensés par leur auteur comme habitant la mer du Nord, parce qu'elles dérogent en quelque façon à ce caractère fondamental. Nous reviendrons plus loin sur l'attribution qu'il faut faire de ces formes. Si nous comparons ensuite les espèces nombreuses et variées qui présentent ce caractère générique fondamental, dans le but de trouver des notes plus particu- lièrement propres à les discerner entre elles, nous y trouvons tout d’abord un élément de subdivision très nette en deux groupes bien distincts dans la forme du sillon transversal. Les unes ont ce sillon à fleur de peau, pourrait-on dire. Il est limité bien plus par les deux ailettes zonales, libres et saillantes, que par une dépression du corps, si bien que le fond du sillon est plan. Nous faisons des espèces qui présentent cette particularité constante le groupe des //anozones. On peut se rendre compte du caractère communiqué de ce chef à toutes les figures de nos planches XV et XVI qui se rapportent toutes à ce groupe, les figures 46 à 50 relatives à la dernière espèce du bas de la planche XVI exceptées. Celles-ci, toutes celles de la planche XVII et plusieurs de la planche XVIII présentent sous ce rapport un tout autre aspect. Chez elles, le sillon est creux; il détermine un étranglement du corps en formant une sorte de gouttière transver- sale à section semi-circulaire. Nous en faisons le groupe des Cavozones. Pandistimchon- entre ces deux proupes “est très nette. Tlsufit d'observer soi-même n'importe quelle espèce pour l’attribuer immédiatement à l’un ou à l'autre ; sans compter que ce caractère primordial est corroboré par d’autres que nous mettrons en relief plus loin. A cet égard, il est utile toutefois d'appeler l'attention sur la tendance de la plupart des auteurs à donner aux espèces p/anozones la physionomie des cavo- zones sans tenir compte de la réalité objective de ce caractère. Est-ce entraînement, est-ce dilettantisme, est-ce souci illusoire d’un rapproche- ment idéal de la forme typique des Peridinium, nous ne savons; mais ouvrez n'im- porte quelle publication illustrée sur la matière et vous constaterez que la forme des espèces les plus authentiquement planozones sont déformées etsouvent rendues méconnaissables par cette manie d'infléchir à l'intérieur du corps le fond du sillon. 8 ALPH. MEUNIER. Citons comme exemples empruntés à une publication — Les Péridiniens, du Nordisches Plankton — que tous les planktonistes ont sous la main : er. latum, Per. monospinum, Per. ovatum, Per. pellucidum, Per. 1slandicum, Per. Gra- nit, ete., pour ne parler que des espèces dont on pourra comparer la reproduc- tion dans nos planches XV et XVI, toutes figures originales de formes planozones dont l'aspect est dénaturé par cette accentuation du sillon en dépression, quin'a rien de fondé dans la configuration des objets et qui les ferait prendre pour d'autres dont elles usurpent ainsi un des caractères primordiaux. C'est donc en tablant sur l'observation comparée des formes telles que la nature les présente et non sur la reproduction souvent fautive ou mal interprétée de leur physionomie par les auteurs, que nous voulons établir la distinction que nous préconisons entre les espèces planozones et les espèces cavozones que nous mettons à la base de notre classification. Par le fait même que nous reconnaissons cette subdivision en deux groupes de valeur égale, sans idée de subordination relative de l’un à l'autre, nous répudions les deux sous-genres : Protoperidinium BErGH et ÆEuperidinium GRAN, dont certains auteurs font état. Pourquoi préjuger, ce qui est loin d’être démontré, que les Profoperidintum, qui correspondent assez bien à nos planozones, soient les précurseurs, comme ce nom semble l’affirmer, des Æuperidinium qui seraient l'aboutissement du type générique ? Que leur manque-t-il pour être des Peridinium comme les autres, si l’on élimine de leurs rangs des espèces qu'on y a rangées et qui n'ont aucun titre à garder cette place d'emprunt? En quoi, d'autre part, les £wperidinium se montrent-ils supérieurs, plus rappro- chés d’un type idéal du genre? Nous ne voyons, pour notre part, que des formes revêtant un caractère commun sufhsant pour leur donner la cohésion factice que l’on est en droit d'exiger d’une collectivité d'organismes de configuration analogue. Si nous poursuivons la comparaison des formes des Peridinium, nous obser- vons que le sillon tranversal, plan ou creux, décrit généralement une spirale autour du corps. Mais, tandis que chez certaines, la partie initiale de la spirale, celle qui semble naître du sillon ventral et qui est la plus rapprochée du sommet antapical, se dirige vers la droite de l’observateur, en montant, pour aboutir à gauche à un niveau supérieur, dans d’autres, c'est l'inverse qui se produit; la spi- rale naissant à gauche de l'observateur à un niveau inférieur pour aboutir plus haut à droite. Dans le premier cas, la ceinture est dite dexérogyre, dans le second, elle est sristrogyre, relativement à l’observateur qui note sa direction. Dans de rares cas, la disposition spiralée est insensible, le sillon se maintenant dans un même plan est circulaire, s'il n’est pas cependant plutôt légèrement SINIStTOgVre. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 9 Ce caractère, que semblent dédaigner certains auteurs, MANGIN, par exemple, a cependant un tel retentissement sur la physionomie des espèces, que l’inversion manifestement erronée de cette direction, témoins les figures de Per. oceanicum VANHÔFFEN, d’après MANGIN, 1913, page 223, figures 10 et 11, ferait prendre cette forme bien connue pour une espèce inédite. Il est bien entendu que l'usage est de figurer les formes de Péridiniens comme on les voit au microscope, tenant pour le côté droit de l’objet celui que l’obser- vateur voit à sa gauche à lui, ou encore la droite de l’objet tournant sa face ventrale du côté de l'observateur et supposé regardant celui-ci. Ce nouveau caractère concorde assez bien avec le précédent, le profil en section du sillon transversal, c'est-à-dire la note planozone ou cavozone des espèces. Les Cavozones sont toutes plus ou moins franchement sinistrogyres, les Planozones sont, au contraire, dextrogyres, à part deux exceptions actuellement connues dans la mer du Nord. Si nous continuons encore notre analyse des formes, nous ne trouvons plus, en dehors de ces caractères primordiaux, qui nous guideront dans notre exposé des espèces rencontrées dans la Mer flamande, que des caractères que l’on peut appeler spécifiques. Parmi ceux-ci, nous soulignons principalement la grandeur relative des axes et leur orientation, la forme générale du corps, le développement des cornes et autres appendices, les détails de sculpture de la cuirasse. Par contre, nous ne tenons pas compte de la nature simple ou double des sutures que certains auteurs relèvent comme notes spécifiques. Nous n'y voyons que des caractères individuels relatifs à l'étape évolutive de l’objet. Les vrais caractères spécifiques, il y aura lieu de les préciser plus qu'on ne l’a fait généralement jusqu'ici, pour les dégager des simples modalités qu'une même espèce peut devoir à son âge, à son milieu, à sa phase évolutive, etc., et dont on s’est plu à créer des variétés, des sous-variétés, des formes, dont la nomenclature se complique au point d’obscurcir la notion de l'espèce. Persuadé que les figures représentatives de ces petits organismes fournies par les premiers observateurs manquent généralement d’exactitude par quelque point, puisque ceux-ci manquaient des éléments d'appréciation apportés par les données dont nous leur sommes redevables, nous nous garderons d’épouser l'indécision dans laquelle les laissait la diversité des formes avec lesquelles ils se trouvaient en contact. Le moment est certainement venu de désencombrer la synonymie de certaines espèces, synonymie dont beaucoup d’'observateurs sont les auteurs involontaires par l’imprécision des formes décrites. En cas de conflit d'interprétation, nous nous montrerons tout disposé à accepter, pour la désignation d’une espèce controversée, le nom qui est le plus symbolique de la forme. 2 10 ALPH. MEUNIER. Les procès de priorité sont généralement bas et mesquins, quand les pièces probantes font défaut ou se perdent dans des équivoques. Il est alors tout indiqué de trancher le différent au mieux des intérêts de l’objet en litige. Dans ce domaine des tout petits, on ne peut attacher qu'une importance très relative à la diagnose verbale dont certains auteurs font état. On pourrait défier le plus expert en la matière de pointer d'assez près, par formules littéraires, les caractères d’une forme de Péridinien, pour éviter toute confusion avec une autre soit déjà connue, soit à connaître dans l'avenir. Aussi néglige-t-on, avec raison, de référer à des auteurs qui ne prennent pas la peine de figurer l'objet de leur critique. Aucune diagnose ne vaut une figuration de ces organismes suflisante pour permettre d'en noter toutes les particularités de la forme, sous tous les aspects. Malheureusement beaucoup croient avoir satisfait à toutes les exigences en figu- rant, par exemple, une vue ventrale, qui est réellement la plus suggestive, ou encore la seule vue dorsale qui l’est beaucoup moins, ou, enfin, l’un ou l’autre aspect, sous une incidence indéterminée, qui ne l’est plus du tout. Les exemples abondent, qu'on nous dispense d’en citer. La vue apicale, qui est si nécessaire pour apprécier le caractère fondamental du genre Pertdintum, combien peu ont le souci de la figurer pour en établir la tabulation ? Pour prévenir ces lacunes à l'avenir, nous préconisions dans notre travail de 1910, sur les Péridiniens des mers de Barents et de Kara, l’idée de ne figurer ces organismes que dans des poses conventionnelles, en harmonie avec la symé- trie de leur corps, ce que nous appelions des poses classiques, telles : 1° La vue antérieure ou ventrale, parallèle aux deux axes longitudinal et latéral ; 2° La vue postérieure ou dorsale, orientée de même, souvent inutile; 3° La vue /atérale droite ou gauche, indifféremment, surtout si la vue porte légèrement sur la face antérieure, pour permettre d'apprécier la direction spirale de la ceinture dans un sens ou dans l’autre; 4° La vue apicale, dans la direction de l’axe longitudinal ou polaire, pour fixer les éléments de la tabulation de ce côté intéressant; 5° La vue antapicale, ou vue d'en dessous. Étant donnée toutefois l’uniformité de la tabulation du cône antapical dans les espèces de Peridinium, cet aspect n'est pas généralement indispensable, mais il peut apporter certains indices propres à confirmer ce que les autres n'auraient pas suggérés aussi expressément. Ajoutons que ces vues, embrassant tout le pourtour de l’objet, ne laissent aucun détail dans l’ombre et n'attendent aucune glose complémentaire. Toutes les autres vues plus ou moins obliques devraient être laissées, à cause de la difhculté de les repérer. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. JE Rien n’est plus facile que de faire rouler ces organismes sous le couvre-objet de manière à les envisager sous tous leurs aspects, si l’on prend soin de les enrober dans un liquide visqueux tel que la glycérine, par exemple, ou une solu- tion épaisse de chloral, qui ont, en outre, l'avantage d'éclaircir les détails. La coloration de la coque par l’iode est souvent utile et, dans les cas les plus difhiciles, la macération des objets par l’hypochlorite de potassium suivie de l'usage de l’acide nitrique ou chlorhydrique, en éliminant le protoplasme sans attenter à l'intégrité de la capsule, rend les meilleurs services pour l'étude parfois pénible de la tabulation. SÉRIE A. — PLANOZONES. Nous groupons dans cette série les Peridinium qui ont la ceinture ou le sillon transversal à fleur de peau, sans dépression du corps à son niveau. Ce sont des ailettes saillantes qui délimitent cet organe. Les uns sont sinistrogyres. Peu nombreux, ils sont rangés par PAULSEN dans les Euperidinium de GRAN. Nous en faisons la section de ///anozones sinistrogyres. Les autres sont dextrogyres. Ils comportent les Profoperidinium de BERGH, à l'exception des espèces qui ne répondent pas à notre concept du genre /ertdi- ntum et de celles qui n’ont pas le caractère des Planozones. Nous en ferons la section des ?/anozones dextrogyres. Section 1. — Planozones sinistrogyres. Les espèces de cette section sont peu nombreuses dans les eaux de la Mer flamande et aussi dans toutes les mers du Nord. Remarquables par le grand déve- loppement de leur axe polaire qu'elles doivent à l'extension de leurs cornes antapicales et de leur cône apical, elles se signalent, en outre, par l'obliquité de leur axe antéro-postérieur sur l'axe polaire. Leur plaque frontale est toujours tétragonale, en forme de losange irrégulier. 12 ALPH. MEUNIER. Peridinium divergens EHRENBERG. (PLV era) Oo) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1854a. Peridinium divergens var. reniforme EHRENBERG, pl. XXXV, À, fig. XXIV, B. 18540. Peridinium divergens var. reniforme EHRENBERG, p. 240. 1855. Peridinium depressum BAILEY, p. 12, fig. 33 et 34. Ceratium divergens CLAPARÈDE et LACHMANN, pl. XIII, fig. 23. 1881. Peridinium diver gens var. BERGH, fig. 45. 1883. Peridinium diver gens STEIN, pl. X, fig. 1 à 6. 1883. Peridinium divergens var. reniforme POUCHET, p. 40, pl. XX et XXI, fig. 24 à 27. 1883. Peridinium divergens var. POUCHET, p. 40, pl. XX et XXI, fig. 23. 1895. Peridinium divergens var. SCHUTT, pl. XII, fig. 43 (20, 22 et 24). 1807. Peridinium divergens var. V ANHÔFFEN, pl. V, fig. 1. 1898. Peridinium divergens var. depressum AURIVILLIUS, p. 60. 1809. Peridinium diver gens var. depressum OSTENFELD, p. 60. 1809. Peridinium depressum JORGENSEN, p. 36. 1905. Peridinium antarcticum SCHIMPER, dans KARSTEN, p. 131, pl. XIX, fig. 1 à 4. 1906. Peridinium divergens antarcticum KARSTEN, P. 150. 1906. Peridinium depressum BROCH, p. 152, fig. 1. 1906. Peridinium parallelum BROCH, p. 153, fig. 2. 1910. Peridinium divergens MEUNIER, p. 23, pl. I, fig. 1 à 4; pl. LS, fig. 1 à 8, et pl. Il, fig. 45 et 46. 1913. Peridinium depressum MANGIN, p. 221, fig. 9. CARACTÈRES. — Peridinium divergens est une grande espèce planozone, sinistrogyre, très dilatée à l'équateur, à axe antéro-postérieur fortement incliné sur l’axe polaire. Le cône apical se profile hautement, sous forme efflanquée, et se termine par un bec obtus. Le cône antapical se bifurque en deux cornes fortes, creuses, divergentes, terminées en pointe. La tabulation du cône apical est conforme à celle du type Perridinium, mais les plaques terminales prennent un grand développement longitudinal en rapport avec sa hauteur. La plaque frontale (:) Nous rappelons que toutes les figures de nos planches sont dessinées au même grossissement — environ 500 diamètres — pour les rendre comparables, au point de vue des dimensions, aux autres objets traités dans les autres parties de ce travail. Nous nous dispenserons conséquemment d’indiquer les grandeurs en micromilli- mètres, ce qui ne laisse dans l’esprit que des notions imprécises. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. I [#3] est tétragonale, mais les côtés sont inégalement développés. La tabulation antapi- cale a ses deux plaques terminales transformées en cornes et sa plaque équatoriale postérieure largement développée, en harmonie avec l'excentricité de l’objet. La coupe suivant l'équateur est largement réniforme, presque circulaire. La ceinture est bordée d’ailettes saillantes et striées radialement. Le sillon ventral est profond et aboutit inférieurement au fond du sinus antapi- cal dont il exagère la portée. Le corps est recouvert d’un réticulum irrégulier, très accentué et dont les nœuds sont souvent renforcés par de grosses ponctuations. FiGuREs. — Figure 1, planche XV. Vue sagittale antérieure, parallèle au plan de l'axe polaire. Cette figure, la plus suggestive de toutes, permet de se documenter presque entièrement sur les détails de configuration de l’objet : sa grande dilatation de la région équatoriale, l’obliquité respective des axes polaire et antéro-postérieur, la forte saillie des ailettes zonales, le grand développe- ment et la divergence de deux cornes antapicales, la forme efflanquée du cône apical, etc. Figure 2. Vue latérale gauche montrant l'extension de l'axe antéro-postérieur et la naissance de la ceinture du côté droit de l’objet, à un niveau inférieur, pour aboutir du côté gauche, plus haut, et conséquemment la direction sinistrogyre de cet organe par rapport à l'observateur. Figure 3. Vue du cône apical normale au plan horizontal. Ce plan est sensible- ment isodiamétral. On y remarquera la profondeur du sillon ventral, en retrait prononcé sur le bord périphérique, qui se déprime pour créer un sinus très marqué et donner à cette vue un aspect réniforme, à peu près circulaire. On y constatera aussi la tabulation apicale, malgré la projection des plaques sur le plan et le raccourcissement obligé de la plupart d’entre elles. Notons une fois pour toutes : quatre apicales, trois intermédiaires postérieures et sept péri- phériques ou pré-équatoriales. Figure 4. Vue postérieure, orientée comme la figure 1, c’est-à-dire parallèle- ment à l’axe polaire. On remarquera l'extension considérable de la plaque post- équatoriale postérieure et l’approfondissement du sinus antapical par l’aboutisse- ment du sillon ventral entre les deux cornes inférieures, où il dessine deux fortes arêtes à sa limite. Figure 5. Vue ventrale, non classique, parce que inclinée sur l’axe polaire et perpendiculaire à l’axe antéro-postérieur; mais très propre à présenter l'allure des deux sillons : la ceinture manifestement sinistrogyre et le sillon ventral, qui se perd au fond du sinus antapical en déterminant un crochet à la base de chacune des deux cornes. Figure 6. Vue dorsale complémentaire de la précédente. Elle n'a rien d'inter- prétatif, mais c'est évidemment une vue de ce genre que EHRENBERG a figurée (18544, pl. XXXV A, fig. xxiv B), sous un plus faible grossissement, quoique l’imperfection de cette reproduction saute aux yeux. OBSERVATIONS. — Nous continuons à revendiquer pour cette belle et grande espèce le nom de Per. divergens tout court, sans désignation de variété quel- conque. C’est un type bien défini et non une simple variété comme l’a envisagé erronément EHRENBERG. En en faisant une var, rentforme du type er. diver- 14 ALPH. MEUNIER. gens, il a semé l'incertitude sur sa véritable nature et a amené le désarroi dans les auteurs qui l'ont suivi et qui se sont montrés trop respectueux de l'affirmation du maître. Cependant on ne peut pas faire à son autorité un crédit illimité. Retenons done le nom de divergens sans plus; nom qui est très suggestif du caractère extérieur le plus frappant de cette belle forme : la divergence des deux cornes antapicales. PoucHEr et SrEIN (1883), qui en ont donné de bonnes reproductions, la prennent sur ce nom, et SCHÜTT (1895) fait de même, en fixant les caractères de cette forme beaucoup mieux que ne l'avait fait l’ auteur lui-même. Nous lui avons nous-même toujours appliqué cette désignation dans le dépouil- lement des échantillons planktoniques de la Mer flamande, en nous appuyant sur ces autorités. On se rend aisément compte que cette forme est un type spécifique qui ne peut se réclamer d'aucun autre à titre de variété, particulièrement pas de la forme à laquelle PAULSEN attribue ce nom de divergens et dont il reproduit les traits, page 56, dans sa monographie des Péridiniens de Nordisches Plankton, figure 72. Cette forme, nous ne la connaissons pas de la Mer flamande, mais elle n’a rien de divergent qui autorise en sa faveur l'attribution du nom de divergens, au préjudice de celle pour laquelle nous le revendiquons. sn c'est bien aussi l'espèce que BaILEY a figurée, en 1855, et dénom- mée ler. depressum; mais cette désignation ne peut prévaloir sur celle de Een antérieure d’un an et plus suggestive de la forme de l’objet. Sans doute ce type spécifique est susceptible de modalités. Nous en avons fait connaître plusieurs des mers polaires (1910), où la forme prend ses dimensions maximales et semble se montrer plus malléable sous l’action du milieu. BrocH, de son côté, en 1906, a attiré l'attention sur une anomalie consistant en ce que les cornes antapicales sont moins creuses que dans le type. Il en a fait une espèce différente sous le nom de Per. parallelum. Nous mettons cette forme au rang des modalités dont le type est susceptible. Il serait, en effet, impossible de lui assigner une diagnose formellement diflé- rentielle de celle de Per. divergens, si l'on tient compte des modalités que présentent accidentellement les espèces les mieux établies. DISTRIBUTION. — Cette grande espèce est fréquente dans les eaux de la Mer amande, mais la grande diversité des espèces planktoniques qui coexistent générale: ment sur nos côtes ne lui permet jamais de s’y montrer à dose massive, comme le cas est fréquent dans les mers plus boréales. Il nous est arrivé de n'en pas trouver de vestiges, pendant plus d’un an, dans les pêches hebdomadaires pratiquées au West-Hinder. IT faut remarquer aussi qu’elle se montre chez nous peu susceptible des modi- fications dont elle est prodigue dans les mers polaires. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 15 Peridinium oceanicum VANHÔFFEN. Po rars ep Me. 2r423;) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1881. Peridinium divergens BERGH., fig. 39 et 40. 1883. Peridinium divergens (jeune individu) STEIN, pl. X, fig. 7. 1805. Peridinium divergens var. SCHÜTT, pl. XIE, fig. 44. 1897. Peridinium oceanicum V ANHÔFFEN, pl. V, fig. 2. 1900c. Peridinium oceanicum CLEVE, p. 17, pl. VIL, fig. 17 et 18. 1900c. Peridinium elegans CLEVE, p. 16, pl. VII, fig. 15 et 16. 1905. Peridinium elegans KARSTEN, p. 132, pl. XIX, fig. 5 et 6. 1906. Peridinium oceanicum BROCH, p. 154, fig. 3. 1906. Peridinium (depressum subsp.) oceanicum f. oblonga BROCH, p. 155, fig. 4. 1907. Peridinium oceanicum P'AULSEN, p. 16, fig. 21. 1907. Peridinium claudicans PAULSEN, p. 16, fig. 22. 1910. Peridinium saltans MEUNIER, p. 26, pl. L°°, fig. 9 à 14. 1910. Peridinium oceanicum {. arupinensis BROCH, p. 190, fig 7. 1911. Peridinium oceanicum MANGIN, pl. I, fig. 1 et 2 1913. Peridinium oceanicum var. parvulum MANGIN, p. 223, fig. 10. CARACTÈRES. — Forme planozone, sinistrogyre, à ceinture oblique, forte- ment inclinée en avant. Elle est terminée inférieurement par deux cornes creuses, bien profilées, qui prolongent le cône antapical dans des attitudes variées de parallélisme, d’écartement ou de rapprochement, qui contribuent à donner aux individus des physionomies spéciales. Les trois axes sont inégaux. Le plus long est généralement l’axe polaire, l'axe latéral tient le milieu, le plus court est l’axe antéro- postérieur, qui est parfois très réduit. Le cône apical, assez longuement déprimé vers le sommet, se termine en corne obtuse plus ou moins développée. Il présente les quatorze plaques régle- mentaires. Bien que la capsule paraisse anhiste à première vue, elle est cependant couverte d’un léger réticulum que l’iode met parfaitement en évidence, à moins qu’il s'agisse de spécimens très jeunes, qui n'ont pas encore subi cette différen- ciation. A part les différences de grandeur absolue, cette espèce a beaucoup de la configuration générale de la précédente, si l'on ne remarque toutefois qu'elle est déprimée dans toutes les parties et particulièrement dans sa région équatoriale, ce qu'elle tient aux faibles dimensions de son axe antéro-postérieur. 10 ALPH. MEUNIER. Ces vagues analogies ne légitiment toutefois pas la confusion faite entre ces deux formes par plusieurs auteurs, tels que BERGH, STEIN et SCHUTT, qui n'ont pas saisi leurs caractères différentiels et qui ont ainsi manqué l'occasion de faire connaître cette seconde forme sous un nom moins banal que celui de oceanicum, que VANHÔFFEN lui a attribué, en 1897, et qui a prévalu dans la suite. | Cette espèce revêt des physionomies particulières suivant le plus ou moins de développement de ses parties constituantes. Elle devient par le fait même très polymorphe, sans perdre toutefois ses caractères spécifiques. Nous estimons peu utile de distinguer les modalités qui en résultent dans les eaux flamandes, où elle est fort répandue, à cause de leur mélange fréquent dans les produits d'une même pêche et des faibles nuances qui établissent le passage insensible de l’une à l’autre. Nous dirons plus loin ce que l'examen des figures nous aura suggéré à cet égard. Enkystement. — Dans l'explication des figures, nous signalerons plusieurs étapes de l’enkystement, simple rénovation cellulaire, produisant une spore quiescente par les procédés habituellement en usage. FiGurEs. — Figure 7. Vue antérieure d’un individu de caractères moyens, reproduisant la forme déprimée qu'évoquerait bien la désignation de depres- sum que BAILEY aurait plus justement pu appliquer à cette espèce-ci qu'à la précédente, si l’auteur avait pu savoir que cette dernière avait déjà été dénommée par EHRENBERG, son contemporain. On remarquera sa forme fuselée, sa ceinture sinistrogyre fortement inclinée sur l'axe polaire, la délicatesse des ailettes zonales, la dépression du sillon ventral qui aboutit entre les deux cornes antapicales, dont la démarquent deux crochets assez forts. Figure 8. Vue du même individu en profil droit. On peut constater 1c1 l’étroi- tesse habituelle de l'axe antéro-postérieur ; ce qui est toujours le meilleur critère de distinction de cette espèce d'avec la précédente Per. divergens, même abstraction faite de la relativité des dimensions absolues. Figure 9. Vue du même en profil gauche, très propre à marquer la direction sinistrogyre de la ceinture. Ces trois figures 7, 8 et 9 sufhisent à toucher tous les détails importants de la configuration et de la structure de la coque. Les cornes antapicales sont pointues et légèrement convergentes au sommet. Figure 10. Vue antérieure d’un autre individu dont le sinus antapical est plus ouvert, les cornes un peu plus massives et leur direction parallèle. Figure 11. Autre aspect d’un spécimen dont les cornes antapicales sont un peu divergentes à leur extrémité. Il en résulte un caractère de sveltesse et d'élégance qui manque aux autres. On pourrait en faire une forme e/egans de l'espèce. Figure 12. Vue postérieure d’un spécimen de même physionomie que le précé- dent. Les détails structuraux sont toujours les mêmes. Figure 13. Vue antérieure d’un spécimen moins allongé, plus large, à cornes antapicales plus grêles vers le sommet. Figure 14. Même vue d'un spécimen plus ramassé encore, plus trapu dans son MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 17 corps, mais à cornes plus ténues encore et évoquant ainsi, à première vue, l'aspect de Per. Gramr. On remarque néanmoins de suite que la forme est sinistrogyre, non dextrogyre comme dans l'espèce 2er. Granit, et que la ceinture est fortement inclinée en avant, sans compter les autres caractères différentiels de cette autre espèce. Figure 15. Forme beaucoup plus petite, mais du même aspect que les deux précédentes. Figures 16 à 20. Quelques étapes de la production de l’endospore. Figure 16. Phénomène préparatoire à la sporification. Le protoplasme devient uniformément granuleux, abandonne l'extrémité des cornes et annonce déjà, avant toute formation de membrane propre, la forme que prendra la spore, par voie de rénovation cellulaire. La sporification n’est donc qu’un cas d’enkvyste- ment. Figure 17. La membrane interne a déjà fait son apparition autour du pro- toplasme, dont le volume s'est réduit et dont l'aspect est devenu plus irrégu- lièrement granuleux. Des sphérules plus grosses, probablement des réserves alimentaires, s'observent au milieu d’autres, plus nombreuses, disséminées dans le protoplasme devenu plus dense. Figure 18. La rénovation cellulaire est complète et aboutit à la production d’un kyste interne, d'aspect cordiforme, par la production de deux lobules infé- rieurs, correspondant aux deux cornes antapicales et séparés par un sinus arrondi, peu profond. Nous n'avons pas figuré l'aspect du protoplasme, pour ne pas surcharger le dessin et laisser voir l'aspect de la coque primitive, dont les lignes de suture se sont distendues par la croissance. C’est ce que nous appelons” des sutures doubles, par opposition aux lignes de sutures primitives qui sont mar- quées d'un trait simple. D'autres les appellent des zones intercalaires. Nous n’attribuons pas à cette modification d'aspect d'autre sigmification que la traduc- tion d’un phénomène de croissance. Figure 19. Vue latérale gauche du même, montrant l’aplatissement antéro- postérieur du kyste. Figure 20. Vue du profil droit, un peu inclinée vers la face antérieure pour montrer à nouveau le mouvement sinistrogyre de la ceinture Figure 21. Forme plus allongée, plus déprimée, plus étroite, plus fuselée, à cornes antapicales moins écartées et conniventes. C’est peut-être là ce dont les auteurs font la forme typica: Mais il faut convenir qu'il serait trop difhcile de la distinguer des autres, dans le cours des observations rapides, pour être autorisé à lui reconnaître la valeur d'une variété distincte. Il est plus rationnel d'y voir soit un symptôme de dégé- nérescence, soit un caractère de jeunesse relative, soit un simple effet des condi- tions spéciales du milieu. Figure 22. Forme plus petite, plus ramassée, d'aspect lisse, à cornes antapi- cales plus courtes, relativement plus écartées, de longueur inégale : : la droite plus longue que la gauche. C'est évidemment celle dont PAULSEN a fait une espèce distincte sous le nom de Per. claudicans, mais que nous ne pouvons admettre que comme une moda- lité de Per. oceanicum atrophiée par le milieu. 3 18 ; ALPH. MEUNIER. Nous ne la trouvons, en effet, en abondance que dans le bassin à flot de Nieu- port. Ce bassin d'eau marine, sédentaire et rarement renouvelée, est très favorable à l'éclosion de certaines espèces qui y revêtent comme un cachet d'origine, en prenant un développement réduit et une différenciation moins accentuée. Figure 23. Vue faciale d’une forme anormale, plus courte encore et à corne gauche beaucoup moins développée que la droite. C'est comme une exagération du caractère c/audicans. L'atrophie y est manifeste. Elle provient du même milieu et a été choisie parmi beaucoup d’autres, qui accusent également une malformation accidentelle. Figure 21, planche XVI. Forme très petite, très peu différenciée, que l'on pren- drait pour un spécimen très jeune, si l’on connaissait le mode de genèse de l'espèce. Mais rien ne nous autorise à dire que ce n’est qu'une phase évolutive, ne sachant la rattacher à sa forme initiale. Figures 22 et 23. Vues de face et de profil droit d’un autre individu un peu plus grand que le précédent et que nous prenons aussi, jusqu'à plus ample infor- mation, pour une phase évolutive de l'espèce. L'amincissement antéro-postérieur est remarquablement accentué (fig. 23). On remarquera, en outre, que ces petites formes n'ont pas encore d’ailettes bien développées autour de la ceinture. On pourrait en faire une forme 22digens. OBSERVATIONS. — Notre Per. saltans (1910) de la mer de Barents, près des côtes ouest de la Nouvelle-Zemble, rentre aussi probablement dans l'orbite de cette espèce. Après avoir revu cette forme dans nos échantillons, nous ne pour- rions lui donner une autre diagnose générale que celle qui convient à toutes les modalités déjà rappelées de Per. oceanicum. Toutefois, son corps plus rebondi, ses cornes antapicales plus longues, plus grêles, divergentes, et dirigées en sens opposé vis-à-vis du plan sagittal, lui donnent une physionomie bien spéciale et suggèrent l'idée d'une personne dans l'attitude de la danse. Nous la ramenons au rang de forme saltans de Per. oceanicum. C'est probablement un autre exemple d'adaptation au milieu spécial de cette mer glaciale. La variété arupinensis de Brocn (1910) ne semble pas présenter des caractères différentiels de la forme normale, si ce n’est que l'exécution de la figure en est de facture plus correcte que la plupart des dessins des auteurs. Nous voulons bien que son aire d'habitation soit locale, mais où irait-on, si l'on devait distinguer les formes d’après leur provenance? La variété parvulum de MANGIN (1913), décrite de la rade de Saint-Vaast-la- Hougue, est aussi manifestement de l'orbite de cette espèce. L'auteur, qui la rapproche de l'espèce c/audicans de PAULSEN, trouve étrange que, dans sa forme, le pied droit soit moins développé que le gauche, ce qui est l'inverse du claudicans PAULSEN. Mais comment ne fait-il pas remarquer en même temps qu'il donne, dans les figures de sa variété parvulum, une direction dextrogyre à la ceinture et non une direction sinistrogyre qui est caractéristique de l’espèce ? Est-ce que cette direction changerait d'orientation de l’autre côté du Pas de Calais? MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 19 Bref, nous tenons toutes ces variantes : forma fyprica, elegans, oblonga, clau- dicans, indigens, saltans, ATUPINENSIS, parvulum, pour des modalités d’un même type spécifique répondant à la formule : espèce planozone, sinistrogyre, à cein- ture fortement inclinée en avant, à axe antéro-postérieur plus court que les deux autres, munie de deux cornes antapicales creuses, plus ou moins développées, à cuirasse légèrement réticulée ou même lisse. Mais pourquoi le nom de oceanicum donné par VANHÔFFEN, en 1897, à cette espèce? Certes, elle est océanique comme la plupart de ses congénères, mais elle mérite moins que d’autres cette appellation, par ses caractères néritiques. Nous constatons, d'autre part, que les auteurs ont suivi VANHÔFFEN sans protestation, depuis 1897. Nous voulons bien que les vues des anciens auteurs aient été mal définies et que leurs dessins frustes pourraient souvent s'interpréter comme représentatifs de l’une ou l’autre espèce similaire, témoins le 2er. divergens et l'espèce actuelle que SCHUTT lui-même considérait encore, en 1895, comme des variétés d’un même type spécifique. Il en est de même de BERGH et de STEIN qui prennent ces deux espèces pour deux variétés d’un même type. À vrai dire, un nom en vaut un autre, à condition qu'on soit fixé sur l’objet qu'il désigne ; mais il est fâcheux toutefois de lui voir attribuer un nom banal que rien ne justifie, ni de la part de l’objet lui-même, ni de son habitat. Objectivement, le vocable de depressum lui aurait parfaitement convenu, si BAILEY n'avait usé de ce terme pour l'appliquer, comme superfétation, au Per. divergens EHRENBERG. < DISTRIBUTION. — Sous ses multiples aspects, à part la forme sa/fans que nous ne connaissons que de la mer de Barents, le Per. oceanicum est assez communé- ment répandu dans la Mer flamande : en mer, au large, sous les formes les plus amples et les mieux différenciées ; dans les eaux du littoral, sous les formes plus réduites, moins parfaites, claudicans et indigens. Les phénomènes d'enkystement s’observent souvent dans les formes du large. Section IL. — Planozones dextrogyres. Nous inscrivons dans cette deuxième section les espèces de vrais Peridinium dont la ceinture superficielle est à direction dextrogyre, c'est-à-dire qu'elle part vers la droite de l'observateur. Relativement à l’objet lui-même, la ceinture prend du côté gauche, à un niveau inférieur et aboutit à sa droite, plus haut. Ne rentrent pas dans cette section toutes les espèces que PAULSEN rapporte au sous-genre /rotoperidinium BERGH. Il y a lieu d’en éliminer celles dont le signa- lement est en défaut par quelque point et spécialement celles qui n’ont pas les quatorze plaques réglementaires dans le cône apical. Pour cela il faudra les faire passer au crible d’une observation attentive. 20 ALPH. MEUNIER. Dans l'exposé, nous aborderons d’abord les formes qui nous paraissent les plus différenciées, pour descendre ensuite aux plus simples; nous pourrons ainsi mieux apprécier ce qui leur manque par comparaison avec les premières. Pour établir leurs caractères distinctifs, nous ferons particulièrement état de la longueur relative des axes, de leur obliquité éventuelle, du développement des appendices, de la forme significative de la plaque frontale, qui n'est qu'exception- nellement tétragonale, mais le plus souvent hexagonale ou pentagonale. Peridinium pallidum OSTENFELD. (PI. XV, fig. 24 à 29.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1899. Peridinium pallidum OSTENFELD, p. 60. 1900c. Peridinium pallidum CLEVE, p. 17, pl. VII, fig. 21 et 22. 1902. Peridinium pellucidum GRAN., p. 186, fig. 10. 1903. Peridinium pallidum OSTENFELD, p. 581, fig. 130 et 131. 1910. Peridinium pallidum MEUNIER, p. 29, pl. I, fig. 5 à 0. 1910. Peridinium tristylum ? BROCH, p. 187, fig. 5. CARACTÈRES. — Forme assez grande, planozone, dextrogyre, à trois . axes inégaux, à ceinture oblique sur l’axe longitudinal et inclinée d’arrière en avant. La plaque frontale est hexagonale. Les cornes antapicales, peu développées et à sommet arrondi, sont séparées par un sinus peu profond, devant lequel se profile la partie inférieure de l’ailette ventrale. Les cornes mousses sont surmontées chacune d’une forte épine ailée. Les ailettes zonales sont saillantes et striées radialement. La coque est généralement assez épaisse et décorée d’un réticulum irrégulier. Cette forme est, croyons-nous, hors de litige, ce dont témoigne l'absence presque complète de synonymie. FIGURES. — Figure 24, planche XV. Vue faciale d’un spécimen normal, à sutures peu étirées. On remarquera la forme hexagonale de la plaque frontale, particu- larité que nous n'avons pas relevée dans nos figures de 1910, à cause du très grand nombre de dessins que nous avions à tracer et qui nous empêchait d’urger des détails sur l'importance desquels notre attention n'était pas arrêtée. Il y a lieu de noter, en outre, la longueur relative de l’axe polaire et l’inclinaison de la ceinture dextrogyre sur cet axe. Notons encore les deux fortes épines ailées qui terminent les cornes antapicales et le profil, du côté gauche, de l’ailette ventrale qui en traduit très bien le grand développement. Figure 25. Vue de profil gauche, mettant en relief l'obliquité de la ceinture sur l'axe polaire et l’aplatissement dorso-ventral de l'espèce. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 21 Figure 26. Vue dorsale du même individu présenté suivant son plan sagittal. La ceinture est ainsi relevée vers le sommet apical. Figure 27. Vue apicale, montrant, en projection, la disposition des quatorze plaques et présentant, de face, les ailettes bien striées de la ceinture. À noter égale- ment l’aspect elliptique, peu réniforme, que prend la coupe transversale de l’objet. Figure 28. Vue dorsale d’un autre spécimen dont les lignes de suture se sont amplement étirées, surtout sur le cône antapical. Figure 29. Vue latérale droite, un peu inclinée sur le devant, montrant mieux encore la direction dextrogyre du sillon transversal et mettant en relief plus marqué la saillie de l’ailette ventrale. OBSERVATIONS. — On peut se demander si l'espèce présentée par BrocuH, en 1910, sous le nom de Per. #ristylum STEIN, est bien une entité spécifique distincte de Per. pallidum OSTENFELD. C’est la même forme, les mêmes dimen- sions, les mêmes caractères de longueur relative des axes et d’obliquité de la cein- ture dextrogyre sur l’axe polaire, la même particularité hexagonale de la plaque frontale. Que faut-il de plus pour la faire rentrer dans l'orbite de cette dernière, dont elle reproduit tous les traits essentiels ? Peut-être, d'après les dessins de Brocx, les pointes antapicales sont-elles un peu exagérées et l'extrémité du cône apical moins efhlée, mais y a-t-1l là autre chose qu'une modalité due au milieu plus chaud d’où elle provient : le Val di Bora, près de Rovigno, au nord de l’Adriatique ? À vrai dire, les figures que STEIN attribue lui-même à son espèce #zstylum sont beaucoup plus longues relativement, plus efflanquées dans les deux cônes. Elles prennent de ce chef une physionomie particulière qu'il faudrait pouvoir comparer soi-même, sur les objets, avec celle de 2er. pallidum OSTENFELD, pour juger s’il y a lieu de les tenir pour deux espèces réellement distinctes, ou de n'y voir que des différenciations morphologiques dues au milieu. DISTRIBUTION. — Cette bonne espèce est l’une des plus répandues dans nos échantillons de pêche de la Mer flamande. PAULSEN en fait une espèce océanique boréale. Sa présence en abondance dans la partie sud de la mer du Nord et plus spécialement dans la mer Adriatique étend de beaucoup son aire d'habitation. Peridinium pellucidum (BERGH.) ScauTr. (PI. XV, fig. 30 à 42.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1881. Proloperidinium pellucidum BERGH., p. 227, fig. 46 à 48. 1895. Peridinium pellucidum SCHÜTT, pl. XIV, fig. 45. 1903. Peridinium pellucidum OSTENFELD, p. 581, fig. 120. 19104. Peridinium pellucidum BROCH, p. 44, fig. 15 et 16. 19100. Peridinium pellucidum BROCH, p. 189, fig. 6. 22 AILPH. MEUNIER. CARACTÈRES. — Forme notablement plus petite que la précédente, également planozone, dextrogyre, mais à axes sensiblement égaux et à ceinture normale à l'axe polaire. Cornes antapicales à peine prononcées, séparées par une très faible dépression et prolongées par des épines ailées, plus où moins longuement développées. Plaque ventrale hexagonale, mais à côté latéral droit toujours plus réduit que son symétrique de gauche. Ailette ventrale proéminente entre les deux spinules antapicales, mais fort rapprochée de celle de gauche. Coque entièrement couverte d’un fin réticulum. Fiqures. — Figures 30 à 33. Vues classiques d’un spécimen de l'espèce, pêchée au large des côtes belges et que nous considérons comme synthétisant les carac- tères normaux de l'espèce. Figure 30. Vue faciale. On remarquera le caractère planozone de la ceinture, sa direction dextrogyre, la forme hexagonale irrégulière de la plaque frontale, le faible écart de dimensions des deux axes longitudinal et transversal, et enfin le développement normal des deux spinules antapicales, dont l’une, la gauche, est comme accolée à l’ailette ventrale. Figure 31. Vue apicale, montrant, en projection sur la coupe transversale, qui est largement réniforme, les plaques apicales disposées suivant la norme des Pert- dinium, mais avec la particularité que la plaque frontale est hexagonale et non losangique comme l'interprètent les figures originales de OSTENFELD, reprises par PAULSEN. Figure 32. Vue latérale droite. On notera la perpendicularité de la ceinture sur l'axe polaire et la faible réduction de l'axe dorso-ventral vis-à-vis des deux autres. Cela suffirait à distinguer ce type du précédent. Figure 33. Vue dorsale, qui complète le signalement physionomique de l'espèce. Figure 34. Vue faciale d'un autre spécimen, de forme à tendance losangique et dont les spinules antapicales sont moins développées, de même que la proémi- nence de l’ailette ventrale. Figure 35. Vue latérale gauche du même. Figure 36. Vue antapicale du même, montrant, en projection, les sept plaques que ce cône comporte dans les vrais Peridinium : cinq plaques équatoriales et deux terminales, en négligeant la plaque qui forme le sillon ventral. On y constatera encore l'aspect bien strié des ailettes qui bordent la ceinture. Figure 37. Vue faciale d'un exemplaire un peu plus ovoïde, remarquable par la réduction de la spinule de gauche, coïncidant avec l'amplitude plus grande de l’ailette ventrale qui, sous certaine orientation, la cache même complètement. N'est-ce pas cette forme mal interprétée qui a donné lieu à la conception du Per. curvipes d'OSTENFELD ? Figure 38. Vue latérale droite d’un spécimen du même caractère particulier. Mêmes observations que plus haut, figure 32. On remarquera le développement considérable de l’ailette ventrale. Figure 39. Vue dorsale du même. Figure 40. Vue apicale du même. Observations comme celles relatives à la figure 31, avec tendance plus marquée à la forme circulaire de la section transversale. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. LS] [#5] Figure 41. Autre spécimen de forme plus arrondie encore et présentant la particularité du développement inégal des spinules antapicales au détriment de celle de gauche. Figure 42. Vue antapicale oblique, dessinée intentionnellement, mais contre notre système, avec cette obliquité voulue, pour montrer |’ analogie frappante de cet aspect de l'espèce pel//ucidum, avec l'une des figures d'OSTENFELD présentée en faveur de l'établissement de son espèce curvipes. Celle-ci manque de fonde- ment pour nous jusqu'à plus ample information. Aussi bien, assimiler le prolonge- ment de l’ailette ventrale à un pied, nous semblerait fort risqué. OBSERVATIONS. — On peut regretter que les figures relatives à cette espèce, fournies par les auteurs, aient été si peu explicites qu'elles aient permis la création d’autres espèces établies sur des caractères similaires, grâce à l’imbroglio qui règne encore à son sujet. Cela a été une torture pour nous de chercher à nous familiariser avec cette espèce, conduit par des données divergentes et souvent contradictoires entre les figures, les descriptions et l'observation. Les figures d'OSTENFELD sont peu expressives et incorrectes par quelque détail, spécialement par la forme qu'il attribue à la plaque frontale. Celles de Scaurr sont frustes, plus énigmatiques encore et moins expressives des caractères extérieurs. Quant aux figures des formes disparates que POUCHET rapporte, comme débarras semble-t-il, à l'espèce pe//ucidum BERG, figures 8 à 12 et 16 à 19,il vaut mieux les laisser dans l'ombre et ne pas leur attribuér plus d'importance que l’auteur n’a voulu leur en donner. Le Per. curvipes d'OSTENFELD n’a pas manqué d’obscurcir le problème. Cette espèce, présentée en 1903 par OSTENFELD, comme variété curvipes de l'espèce problématique dectprens et élevée au rang d'espèce par PAULSEN, en 1907, page 13, figure 13, nous paraît être une création inopportune. Nous pourrions réduire la difiiculté en tenant cette espèce comme spécifique- ment inexistante, si nous pouvions tenir pour mal figurée la plaque frontale dans le dessin d'OSTENFELD et réunir cette forme au 2er. hellucidum, dont le nom est plus anciennement connu, comme une modalité rentrant dans l’orbite de cette dernière. Elle s’en différencie à peine, en effet, par la réduction relative de l’épine antapicale gauche et la proéminence plus grande de l’ailette ventrale qui la cache parfois presque complètement, conformément à nos figures 37 à 42, qui traduisent cette particularité. Quant à la figure, meilleure, de BrocH (19106), elle substitue aux spinules antapicales deux cornes ténues qui apparaissent comme les prolongements du corps. Nous ne savons ce qu'il faut en penser, mais si cet aspect est réel, il serait difhcile d'y appliquer la diagnose que nous avons exposée dans les caractères de l'espèce. Mais l'auteur contredit sa figure dans son texte en interprétant ces appendices comme de simples épines plus ou moins ailées. DISTRIBUTION. — Per. pellucidum est très répandu dans nos échantillons recueillis au cours de nombreuses années dans la Mer flamande. Elle nous est aussi particulièrement connue du bassin à flot de Nieuport où elle se produit en spécimens généralement plus grands mais à membrane capsulaire plus mince. 24 ALPH. MEUNIER. Peridinium Granii OSTENFELD. (PLEXVT ie. rarnietr7a20) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE: 1883. Peridinium pellucidum var. POUCHET, p. 431, pl. XVIII et XIX, fig. 8. 1903. Peridinium species GRAN., p. 188, fig. 13. 1906. Peridinium Granit OSTENFELD (nom. nud.), p. 15. 1907. Peridinium Granii PAULSEN, p. 15, fig. 18. 1913. Peridinium lenuicorne MANGIN, p. 230, fig. 13. CARACTÈRES. — Forme planozone, dextrogyre, à axes peu inégaux et à cein- ture normale à l'axe polaire. Cône antapical bifurqué en deux cornes creuses, pointues au sommet, séparées par un sinus large et profond et plus ou moins divergentes. Cône apical formé de quatorze plaques dont la frontale est générale- ment pentagonale, mais parfois hexagonale par l'apparition d’un sixième petit côté à droite, correspondant au côté plus grand et constant du côté gauche. Sommet du cône apical manifestement prolongé en pointe. Ailettes zonales bien profilées et striées. Aïlette ventrale se prolongeant du côté gauche dans le sinus approfondi par l'aboutissement du sillon longitudinal. Toute la capsule est à paroi modérément épaissie et décorée d’un réticulum bien visible. FIGURES. — Figure 1, planche XVI. Vue ventrale d'un spécimen de dimen- sions normales. On notera la nature planozone de la ceinture, sa direction dextrogyre, la forme svelte du cône apical terminé par une corne graduellement atténuée vers le sommet, la forme pentagonale de la plaque frontale, devenue telle par troncature, du côté gauche, de l'angle latéral du losange primitif, la forme caractéristique du cône antapical et l'allure générale des deux cornes pointues et divergentes qui la terminent. À remarquer aussi la saillie de l’ailette ventrale, dans le sinus inférieur, et la perpendicularité des trois axes, qui sont sensiblement égaux. Figure 2. Vue latérale gauche, montrant la réduction modérée de l'axe dorso- ventral vis-à-vis des deux autres, l'aspect rebondi du corps sur tout son pourtour, la position normale de la ceinture vis-à-vis de l'axe polaire. Figure 3. Vue de profil droit donnant lieu aux mêmes constatations. Figure 4. Vue apicale, en projection sur la section transversale de l'individu. À noter l'aspect réniforme assez large de la coupe, la striation nette des alettes zonales, la forme et la disposition des plaques dont les sutures sont ici simples. Figure 5. Vue antapicale donnant lieu à des observations similaires de ce côté. : Figure 6. Vue dorsale du même, avec la position des plaques sous cette inci- ence. — MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDHE. 25 Figure 7. Vue dorsale d’un spécimen plus grand, présentant un certain étire- ment des lignes de suture. De là une déformation sensible du cône apical qui le rend moins déprimé vers le tiers supérieur. Figure 8. Vue de profil droit du même, avec la même déformation, due à la cause susdite. Ces spécimens prennent ainsi un aspect plus massif, plus trapu, moins svelte. Figure 9. Vue faciale d’un spécimen plus petit, témoignant de caractères de jeunesse relative. Figure 17, même planche. Forme très petite du même type, en vue ventrale. Malgré l’exiguité de ses dimensions, cet individu traduit tous les caractères de Per. Granti. Faut-il le considérer comme une forme très jeune ou comme une forme naine? Nous ne savons malheureusement pas assez du cycle évolutif de ces Péridiniens pour trancher la question; d'autant moins que l'on trouve d’autres spécimens, qui ne sont guère plus grands, tel celui représenté dans la figure 20, qui présentent déjà des sutures doubles, alors que d’autres, plus grands, comme ceux des figures 1 et 9, n’en offrent encore que de simples. La question reste donc pendante actuellement. Figure 18. Vue latérale droite de l’objet reproduit de face dans la figure 17. Figure 19. Vue apicale du même. Figure 20. Vue ventrale d'un petit spécimen présentant déjà le caractère d’étirement des sutures ou des sutures doubles, malgré ses faibles dimensions absolues. Nous devons faire observer toutefois que ces formes jeunes ou naines sont surtout abondantes dans le bassin à flot de Nieuport, alors que les grandes se rencontrent plutôt dans les produits de pêches pratiquées au large. Serait-ce une affaire de milieu qui agirait ici comme cause réductrice des dimensions dans les eaux sédentaires du bassin de Nieuport et qui provoquerait, au contraire, une exaltation de calibre chez l'espèce pe//ucidum, comme nous l'avons signalé plus haut? Au demeurant, convenons que l'étude physiologique des organismes plankto- niques laisse encore énormément de questions en suspens. OBSERVATIONS. — Les figures originales de PAULSEN, relatives à cette espèce, sont fautives en ce qu'elles exagèrent la dépression du sillon transversal auquel elles donnent indûment la caractère de cavozone et en ce qu'elles laissent géné- ralement dans l'ombre la disposition des plaques de la cuirasse. D'autre part, nous avons décatentioro, sous le nom de Per Granit, planche 'hgures 25 à 27, et planche 1, figures 35 et 36, sous ue ‘enkystée, un organisme de la mer de Barents qui n’a que des afhinités éloignées avec cette espèce. Le sommet apical y est plus obtus, la direction de la ceinture est circu- laire, non manifestement dextrogyre, les deux cornes antapicales sont beaucoup plus ‘rapprochées. Pour ces motifs nous la tenons provisoirement à l'écart du Per. Granit type. Mais ce n'est pas le moment de discuter la place systématique qui lui revient. Quant à la figure 13, page 230 (1913), que MANGIN compte attribuer à une espèce nouvelle, sous le nom de #ruicorne, elle s'applique adéquatement pour la forme et la physionomie générale à l'espèce Granrr. C'en serait même une très 4 20 ALPH. MEUNIER. bonne reproduction, si l’auteur avait pu en vérifier la tabulation qui, sans doute, n'a été tracée que sur les indications de la routine. Le dessin 8, planches XVIII et XIX, de PoucHer (1883), est aussi bien suggestif de l'espèce Per. Granii. Il y voit une sorte de Per. pellucidum, ce qui est manifestement erroné, mais cela remonte à une époque où les caractères distinctifs des Péridiniens étaient encore très peu définis et où l’on s'escrimait à rattacher les formes les plus disparates à des noms connus, à défaut de documen- tation sufhisante pour en apprécier la portée des caractères. DISTRIBUTION. — Cette belle et bonne espèce est assez répandue dans nos échantillons de la Mer flamande. Elle y est parfois abondante, mais 1l lui arrive aussi de subir des éclipses plus ou moins longues, même auprès du bateau phare du West-Hinder, où des pêches hebdomadaires, réalisées pendant plus de dix ans, sont loin de témoigner de sa récurrence aux mêmes époques de l'année. Nous la connaissons aussi du bassin à flot de Nieuport, d’où nous avons repro- duit certaines formes naines. Sa dispersion, connue également dans la Manche et dans l'Atlantique, la fait . , Le) . moins boréale que PAULSEN le dit. Peridinium ovatum (PoucHer) Scaürr. (PI. XVI, fig. 10 à 16.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1883. Protoperidinium ovatum POUCHET, p. 433, pl. XVIII et XIX, fig. 13. 1895. Peridinium ovatum SCHÜTT, pl. XVI, fig. 40. 1902. Peridinium ovatum GRAN, pp. 185-187, fig. 11. 1904. Peridinium ovatum PAULSEN, p. 23, fig. 8. 1910. Peridinium ovatum MEUNIER, p. 28, pl. I, fig. 27 et 28. 1910. Peridinium ovatum BROCH, p. 41, fig. 9 et ro. . CARACTÈRES. — Forme planozone, dextrogyre, d'aspect trapu, court, large, à sillon transversal perpendiculaire sur l'axe polaire. Les deux cônes sont surbaissés. Le supérieur est surmonté d’une protubérance courte. Il compte les quatorze plaques réglementaires, dont la frontale est rendue pentagonale par un côté en plus du côté gauche. Le cône antapical est surbaissé aussi et même aplati vers le sommet, d'où émergent deux épines ailées aux côtés de la plaque qui forme le sillon ventral et dont il n’est pas tenu compte dans le dénombrement des sept plaques qui le constituent régulièrement. Les ailettes zonales sont manifestement striées et aident à les distinguer à première vue, sous quelque orientation que les spécimens se présentent, dans les MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 27 observations cursives, des 2)plopsalis avec lesquels ils sont très souvent mélangés et dont les ailettes sont dépourvues de structure. FIGURES. — Figure 10, planche XVI. Forme adulte de 2er. ovatum en vue ventrale. On notera son caractère de planozone, la direction dextrogvre du sillon trans- versal, la forme pentagonale de la plaque frontale, la faible protubérance qui termine le cône apical, les deux spinules du cône antapical et l'aspect de l’ailette ventrale qui est assez développée du côté gauche, mais qui ne se profile pas au delà du bord inférieur de la coque, quand celle-ci est en position normale. On remarquera, en outre, |’ aspect réticulé de la capsule dont l'épaisseur de paroi est généralement notable. [ln "y a pas de sinus sensible au sommet du sillon ventral ; celui-ci est relativement court. Figure 11. Vue apicale, en projection sur la coupe transversale de l’objet. Ce dessin se prête à constater, aussi bien que le précédent, la zone pentago- nale de la plaque frontale — détail que nous avions négligé dans nos planches du Microplankton des mers de Barents et de Kara et qui a cependant son importance dans la configuration de l'espèce. Cette figure, de même que la suivante, 12, se prête aussi très bien à apprécier la structure radiée des ailettes zonales. Figure 12. Vue antapicale du même individu, très propre à représenter le faible développement en longueur du sillon ventral et de ses annexes, ainsi que la projection des deux spinules qui surmontent le cône antapical, non pas au milieu, mais du côté antérieur. Il en résulte que les deux plaques terminales peuvent prendre des dimensions inaccoutumées. Figure 13. Vue de profil droit, un peu oblique vers le devant, pour montrer la direction dextrogyre de la ceinture et, en même temps, sa position transversale à l'axe polaire. On verra également se profiler l’ailette ventrale et les spinules insérées en avant de l’axe, du côté antérieur et légèrement infléchies de ce côté. Figure 14. Vue latérale gauche d'un spécimen un peu plus petit, présentant des sutures simples et permettant de faire, sous cette autre incidence, les mêmes constatations que dans la reproduction précédente. Figure 15. Spécimen plus gros, plus arrondi, sinon plus grand, que celui de la figure 10, présenté en vue faciale. Les sutures sont aussi plus étirées, la paroi de la capsule plus épaisse : indices sans doute d’un âge plus avancé. Figure 16. Spécimen plus petit, plus grêle, à sutures simples, permettant d'estimer l'ampleur des variations de grandeur que l'espèce peut subir. Cet échantillon compte parmi les plus petits que nous ayons observés, mais on peut dire néanmoins que les dimensions oscillent peu, communément, autour de la taille normale et moyenne de nos figures. OBSERVATIONS. — Le vocable ovatwm, donné à cette espèce par POUCHET, suggère l’idée de la forme d’un œuf chez l’objet ainsi désigné, et spécialement d'un œuf de poule. Ce n'est pas précisément la forme du Perrdinium ovatum. Toutefois l’approximation peut paraître suffisante, si l’on tient compte de la difh- culté qu'il y aurait de lui donner une désignation analogique avec un objet connu de tout le monde. La figure qu'en donne l’auteur est assez bonne dans ses con- tours, mais les détails n’en ont pas été fouillés. La reproduction de PAULSEN 28 ALPH. MEUNIER pèche par l’exagération routinière du sillon transversal qui ferait verser l'espèce dans la série des cavozones. Les dessins de Brocx négligent la forme générale et laissent dans l'ombre les détails spécifiques de la structure, tels la forme du sillon transversal et sa direction, pour n'appuyer que sur la disposition des plaques de la cuirasse. DisrriBUTION. — C'est une bonne espèce à caractères fixes, peu variables, que les planktonistes ont reconnue et traduite, bien qu'avec des défauts accessoires, dans l'exposé des caractères. C'est aussi le plus répandu des Peridinium de la Mer flamande. Souvent très abondant dans les produits de pêche, il ne fait presque jamais défaut complètement, quelle que soit la saison. Ceci résulte particulièrement de l'examen des échantillons prélevés toutes les semaines au voisinage du West- Hinder, où on peut la considérer comme endémique. Peridinium globulus STEIN. (PI. XVI, fig. 24 à 30.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1883. Peridiènium globulus STEIN, pl. IX, fig. 5 à 7. 1895. Peridinium globulus SCHÜTT, pl. XV, fig. 48. 1907. Peridinium Cerasus PAULSEN, p. 12, fig. 12. 19100. Peridinium globulus BROCH, p. 182, fig. 2. 19100. Peridinium quarnerense BROCH, p. 183, fig. 3. CARACTÈRES. — Forme petite, planozone, dextrogyre, globuleuse, surmontée d'une courte protubérance sur le cône apical et présentant souvent, sur le cône antapical, deux spinules grêles, non manifestement ailées, insérées vers l'avant et dirigées dans le même sens. La plaque frontale est généralement tétragonale, rarement pentagonale, et les autres sont disposées suivant l’ordre classique. Les trois axes sont égaux, les ailettes zonales sont bien striées radialement et le sillon lui-même est perpendi- culaire sur l’axe polaire. Une ailette ventrale se profile sur le devant, parfois avec une saillie notable. La coque paraît complètement lisse. FIGURES. — Figure 24. Vue ventrale d’un spécimen de dimensions normales, traduisant une forme à peu près rigoureusement sphérique et ne traduisant qu’une très courte protubérance apicale. La ceinture est planozone, dextrogyre, le sillon ventral est court, étroit et bordé de deux spinules généralement peu développées aussi. Figure 25. Vue dorsale du même individu. MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE. 29 Figure 26. Vue de profil droit, montrant la saillie de l’ailette ventrale et le profilement antérieur des deux spinules. Figure 27. Vue apicale, en projection sur la coupe transversale, qui entoure l’une des ailettes zonales. Celle-ci est bien striée radialement comme dans toutes les espèces planozones. Figure 28. Vue antapicale permettant de juger du peu de développement du sillon ventral et présentant, en outre, les caractères visibles de ce côté. Les figures 29, 30, 31, 32 se rapportent à une forme plus petite, mais douée des mêmes caractères spécifiques que la précédente. Les figures 33, 34, 35 mettent en évidence une particularité que présentent bon nombre de petits spécimens. Nous voulons dire la perte de l’une des spinules, celle de gauche, et en même temps l'extension plus grande de l'ailette ventrale, qui se substitue, en quelque sorte, à la spinule absente. Celle qui est conservée paraît alors manifestement ailée. Cela se voit surtout bien sur la vue antapicale de la figure 35 que, contrairement à notre usage, nous avons dessinée malgré son manque de rapport déterminé avec l’un des axes de la forme. La figure 36, enfin, est la reproduction ventrale d’un spécimen très petit, encore fort jeune sans doute et se réclamant du même type spécifique, bien que la distinc- tion des plaques ne soit pas encore saisissable. Les spinules antapicales font défaut ou sont à peine indiquées par une légère saillie des bords du sillon ventral. OBSERVATIONS. — Ne nous trouvons-nous pas ici en présence du ler. glo- bulus STEIN? La question est spécieuse. STEIN figure l'espèce sans spinules inférieures. SCHUTT la montre avec des spinules, l'un et l’autre guidés par des considérations étrangères aux éléments d'appréciation systématique actuels. Tous deux la reproduisent à un agrandissement anormal et sont portés, par le fait même, à exagérer des caractères naturellement peu visibles. ScHürr, en particulier, scrute davantage la structure du cytoplasme, aux dépens des particularités morphologiques externes, conformément à l'objet spé- cial de son étude de 1895. Ne peut-on pas croire que les auteurs ont négligé certains éléments d’ appré- clation et ont ainsi laissé planer l’équivoque sur un type dont PAULSEN a rectifié la diagnose en lui assignant le nom de Cerasus? D'ailleurs, comment expliquer la rareté si grande, dans la mer du Nord, du ci-devant Per. globulus et le silence observé par les anciens sur le Per. Cerasus PAULSEN, dont l'abondance dans ces eaux n’est certainement pas un fait nouveau ? Pour nous, nous sommes porté à croire qu'il y a identité dans l'objet visé. Il n’est conséquemment pas téméraire de penser que PAULSEN a tiré parti du quiproquo créé par cette espèce pour en rajeunir la notion en établissant son espèce Cerasus, dont les notes caractéristiques sauraient difhcilement passer pour spécifiquement distinctes du 2er. globulus de SCHÜTT et même de STEIN, si l’on fait abstraction de ce que leurs figures présentent de trop particulariste, en excès comme en défaut. Sous l'influence des idées de PAULSEN, nous avons nous-même Lo en 1910, l'attribution d’une forme globuleuse dépourvue de spinules au 2er. globulus STEIN. Malheureusement nous n'avons pas pu examiner assez de ee pour pouvoir porter un jugement sur sa véritable nature. 30 ; ALPH. MEUNIER. D'autre part, nous avons rapporté, avec doutes, au 2er. Cerasus PAULSEN, une autre forme à deux spinules, en sphérule un peu surhaussée, qui ne correspond pas non plus adéquatement à la forme que nous avons en vue dans nos reproductions actuelles. À notre avis, la forme globuleuse, de petites dimensions dont il s’agit ici, est assez indicatrice de l'espèce g/obulus STEIN, pour qu'il soit inutile de lui en substi- tuer une autre, basée sur le même caractère fondamental. Il faut, en effet, interpréter avec un maximum de condescendance bienveil- lante les données des anciens auteurs et leur attribuer tout ce qui est légitime- ment acceptable. Il faut encore ne créer des appellations nouvelles que pour désigner des types bien définis et distincts de tous autres. Il convient, en outre, de se garder d’attacher trop d'importance à des carac- tères fugitifs ou difficilement observables dans certains milieux d'enrobage. Enfin, il est à désirer que chacun réfrène le désir d’attacher son nom à des formes insuffisamment étudiées, se rapportant à des objets vus accidentellement, apparussent-ils, à première vue, sous un aspect étrange, dans l’une ou l’autre parti- cularité de structure. Ceci est particulièrement vrai pour ces nombreuses formes, petites, frustes, indécises, que l’on rencontre fortuitement au cours de longues observations et dont on ne saurait pas même dire si elles ne sont que l'expression de phases évolutives d'espèces connues autrement, plutôt que des représentants d'espèces réellement distinctes mais dont on ne saurait établir les titres diffé- rentiels. Les formes que nous avons décrites plus haut, les plus grandes comme les plus petites, peuvent s'entendre aussi bien du Per. globulus STEIN, auquel nous les rapportons, en faisant la part de ce que les figures originales ont d’imprécis, que du Per. Cerasus PAULSEN qui est du même type fondamental, mais plus explicitement formulé. Si cette assimilation est fondée, la priorité du nom revient à l'espèce Per. globulus STEIN. Peut-être les formes décrites, de « Val di Bora », par BRoCH, en 1910, sous les noms de Per. globulus et de Per. quarnerense, que l'auteur lui-même assi- mile au Per. Cerasus de PAULSEN, rentrent-elles aussi dans l'orbite de cette forme petite et globuleuse. Pour s'en assurer, il faudrait pouvoir en faire la comparaison sur des objets naturels, plutôt que d’après des dessins dont il est difficile de dégager ce qui revient à la touche de l’auteur et à l’objet spécial de son attention. Il nous paraît prudent toutefois de ne rien préjuger de ces formes d’un autre habitat, ignorant l'influence que celui-ci peut exercer sur ces formes délicates. DISTRIBUTION. — On rencontre souvent ces petites formes, en spécimens clairsemés, dans les échantillons de la Mer flamande. Peut-être sont-ils plus nombreux qu'ils n'y paraissent à un examen rapide, si l'on n'a pas pris soin de les colorer au préalable par l'iode; car leurs petites dimensions et leur hyalinité les dissimule aisément sous les objets disparates, souvent plus grands, qui encom- brent les préparations. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE [#8] = Peridinium micrapium sp. nov. (Pl: XVI, fig. 37 à 45.) Nous ne trouvons rien dans la monographie de PAULSEN (1908), ni ailleurs, qui rappelle l'aspect piriforme du petit Perrdinium dont nous donnons des vues variées dans les figures 37 à 45, planche XVI de ce mémoire, sous le nom de Cr MICR apium (wixpds et ämioy — poire). Les spécimens sont toujours fort petits; ils présentent un axe longitudinal toujours plus long que les deux autres, et les trois sont perpendiculaires entre eux. Ils sont planozones, dextrogyres, à ceinture normale à l'axe polaire. Le cône apical est allongé, longuement atténué vers le sommet et souvent déprimé latéralement. La plaque frontale est pentagonale comme dans plusieurs autres espèces planozones, dextrogyres. Le cône antapical est hémisphérique et terminé par deux spinules longues, étroitement ailées et situées dans la direction de l'axe longitudinal. Les ailettes zonales sont striées radialement. La coque est lisse, exempte de détails sculpturaux. FiGures. — Figure 37. Vue ventrale d'un spécimen d’assez grandes dimensions du type ler. micrapium. 1] est, comme on peut le constater, planozone, dextro- gyre, à sillon transversal perpendiculaire à l’axe polaire. Celui-ci est notablement plus grand que les deux autres. La plaque frontale est pentagonale. Les striations des ailettes zonales sont manifestement radiées. Les deux spinules antapicales sont assez longues, droites et soulignées d’ailettes qui n'ont rien de l'ampleur de celles que les auteurs attribuent à l'espèce Per. Sfernii JÜRGENSEN. Figure 38. Vue faciale d’un autre spécimen un peu plus écourté, à cône apical plus obtus. Figures 39 et 40. Vues ventrale et latérale gauche d'un individu plus petit encore qui ne révèle, même après l’action de l'iode, aucun caractère de tabula- tion. La rareté relative de ces petits spécimens, au milieu de beaucoup d’autres objets disparates, ne nous a pas permis de les soumettre à la macération, pour constater si leur état anhiste persistait après cette opération. Leur forme exté- rieure plaide assez, du reste, en faveur de leur attribution au type dont il est ici question. Nous les tenons pour des individus jeunes, encore exempts des caractères de différenciation que le développement ultérieur leur imprimera. es figures 41, 42, 43, 44 et 45 se rapportent à un même sujet présenté sous ses différents aspects classiques. La figure 41 en est la vue antapicale. La figure 42 est la vue ventrale d’un beau spécimen de l'espèce, présentant un cône apical élégamment élancé et de fortes spinules antapicales. La figure 43 en est la vue apicale, avec sa tabulation spéciale et l'aspect strié des ailettes zonales. Comme c’est le cas, en général, dans les espèces plano- zones, dextrogyres, à deux épines antapicales, “la gauche est située plus haut, c'est-à-dire plus près de la naissance du sillon transversal que la droite dont l'insertion se rapproche davantage du sommet antapical. ALPH. MEUNIER OU Lo La figure 44 en est une vue de profil droit, montrant le parallélisme des spinules antapicales avec l'axe polaire. La figure 45, enfin, en fait voir l'aspect dorsal, qui n'a rien de particulièrement suggestif, mais confirme, en les présentant sous un autre angle, les caractères perçus d’ailleurs. OBSERVATIONS. — Les caractères attribués à cette espèce Per. maicr aprur l'écartent des autres formes avant quelque analogie avec la forme d’une poire, telles que ler. frriforme PAULSEN, Sfernit JORGENSEN, pedunculatum SCHÜTT et autres, qu'on pourrait lui assimiler. Au reste, ces échantillons proviennent presque tous du bassin à flot de Nieuport dont nous avons déjà signalé le caractère favorable des eaux séden- taires à l'expansion d'un nombre considérable de Péridiniens qui y revêtent une empreinte d'origine, ou se montrent d’un type inconnu aux espèces du large. Il y a lieu, sans doute, d'y rapporter les petites formes figurées dans notre travail de 1910, spécialement les formes 22, 23 et 26 de la planche II qui ont, somme toute, la même physionomie, à part, peut-être, la forme de la plaque frontale dont l'examen a certainement été négligé, dans la hâte que nous avons dû mettre à terminer ce long travail. DISTRIBUTION. — Le Peridinium micrapium, ainsi défini, se trouve presque exclusivement, Her les limites de nos observations actuelles, répandu dans les eaux du bassin à flot de Nieuport et dans d’autres eaux plus où moins saumâtres du littoral belge. La petitesse de beaucoup de ses représentants fait qu’elle attire assez peu l'attention de l'observateur. Elle ne montre, à première vue, qu'une coque anbiste, si l’on n'a recours à des procédés propres à en révéler la tabula- tion, même chez les spécimens les plus développés. SÉRIE B. — ESPÈCES CAVOZONES. De même que dans la série des planozones, le caractère tiré de la forme de la ceinture se solidarise avec d’autres, particulièrement dans la section des dextro- gyres, pour fortifier l’idée d’un groupement naturel, — tel l'aspect radialement strié des ailettes zonales et la forme souvent pentagonale, Per. granit, ovatum, nicraprum où hexagonale, Per. palhdum, pellucidum, de la plaque frontale, la présence fréquente de simples spinules antapicales, indépendantes du corps, Per. pallidum, pellucidum, ovatum, globulus et micrapium, caractères de géné- ralité moindre qui permettent de distinguer les espèces, — ainsi le caractère cavo- zone des espèces qui ont la ceinture creusée en gouttière est corroboré par d’autres d'une portée moins absolue, mais également significatifs d’une harmonie constitutionnelle de tous les représentants de la série. Toutes les espèces cavozones sont sinistrogyres, à moins que la conformation du MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE U> [#8] corps de l'espèce ne permette la disposition spiralée de la ceinture et que celle-ci ne devienne circulaire par nécessité, exemple : Per. excentricum PAULSEN. Les ailettes zonales y sont d’un aspect plus compliqué et sont une dépendance plus immédiate des plaques équatoriales supérieures et inférieures, dont elles portent les prolongements des lignes de suture. La plaque frontale est généralement losangique, donc tétragonale. Le sommet apical est généralement raccourci et souvent obtus. On peut encore signaler l’absence d'ailette ventrale proéminente. Il faut encore noter les sculptures de la cuirasse qui, généralement, se tra- duisent suivant des modes swz generis, qui dénotent à leur tour la parenté géné- rique plus étroite, entre tous les représentants de cette série. Bien entendu, il ne faut pas chercher l'expression précise de ces faits dans les dessins originaux des auteurs. Ceux-ci, exécutés d’après les aptitudes, le tempéra- ment et les préoccupations de chacun, traduisent tout au plus ce qui leur a semblé constituer un caractère spécifique, négligeant les autres caractères comme n'étant que des éléments accessoires dont ils n'avaient pas à tenir compte. Nous aurons l’occasion, en cours de route, de retirer de leur cadre taxinomique, actuellement reçu, plusieurs espèces, pour les rattacher mieux par leurs afhnités naturelles. Nous ferons, de cette série des Cavozones, notre troisième section du genre Peridinium. Section III. — Cavozones. Ici aussi, nous procéderons, dans l’étude des formes, du plus composé au plus simple, cherchant d'abord, dans les plus différenciées, le fil conducteur qui nous guidera dans l'examen des formes moins bien caractérisées. Peridinium pentagonum GRAN. (PI. XVI, fig. 46 à 50.) BIBLIOGRAPHIE. 1902. Peridinium pentagonum GRAN, pp. 185 et 190. 1907. Peridinium pentagonum PAULSEN, p. 18, fig. 25. 1911. Peridinium pentagonum MANGIN, p. 28, fig. 15, et pl. I, fig. 1oet 11. Nous prenons pour type de notre section des Cavozones, le er. pentagonum de GRAN, à cause de ses grandes dimensions et de la complexité de sa forme. 5 ALPH. MEUNIER. 2] rs CARACTÈRES. — Forme cavozone, sinistrogyre, à sillon transversal perpendi- culaire à l'axe polaire. L'axe longitudinal et l'axe transversal sont sensiblement de mêmes dimensions. L'axe antéro-postérieur est beaucoup plus petit, à cause de l’inflexion de la face ventrale qui fait que cette partie, qui est déprimée, rentre en quelque sorte dans le dos. En vue faciale, la forme du corps est vaguement pentagonale; deux côtés formés par la silhouette du cône apical, les trois autres par celle du cône antapical dont les deux pointes inférieures, assez distantes et séparées par une dépression légère, démarquent le troisième. Même aspect naturellement de la silhouette dorsale. Le cône apical comprend les quatorze plaques réglementaires. Des quatre plaques terminales, la frontale, en avant, et l'occipitale, en: arrière, ont un grand développement latéral, en harmonie avec l'extension du cône dans cette direc- tion. Les deux autres ont, par contre, une faible largeur, en raison du faible développement antéro-postérieur du corps. Les trois plaques intermédiaires et les sept équatoriales ont des dimensions et une distribution harmoniques avec les terminales et avec la conformation spéciale du cône. Celui-ci, vu en section, offre, en effet, un aspect bilobé, causé par l’inflexion de la région ventrale; les deux lobes sont inégaux. Celui de droite est plus grand, plus arrondi, plus replet; celui de gauche est plus petit, plus étroit et présente, vers l'avant, une pointe presque aiguë. Le cône antapical a deux sommets se profilant à une assez grande distance l’un de l'autre, mais séparés par un sinus peu profond, marqué lui-même d’une légère protubérance au milieu. On y observe les sept plaques d'ordonnance, sans compter celle qui constitue le sillon ventral. Celui-ci se déploie dans une profonde dépression et aboutit, en s’élargissant, sous le sommet antapical. La ceinture est cavozone, c'est-à-dire creusée en gouttière dans le corps même de l’objet. Elle est, en outre, sinistrogyre et sans inclinaison marquée sur l'axe polaire. Les ailettes zonales sont solidaires des plaques équatoriales dont elles portent la trace des lignes suturales; elles présentent, en outre, des détails de structure plus compliquée que celle observée chez les Planozones. La coque toute entière est plus ou moins fortement burinée à l'extérieur, décorée d’un réticulum irrégulier, relevé ou non de ponctuations aux nœuds des petites mailles. Fiqures. — Les figures 46 à 50 sont empruntées à un même spécimen, dont les caractères spécifiques sont bien accentués. Dans le cône apical, les sutures sont simples ; elles sont dédoublées dans le cône antapical, mais leur étirement y est encore peu marqué. Figure 46. Vue antapicale. On constatera la forme particulière de la section transversale, la disposition propre des plaques dessinées en projection, l'aspect de l’ailette zonale inférieure. Figure 47. Vue apicale offrant une section bilobée, dont la partie de gauche est notablement plus petite, plus aiguë que celle de droite, plus ample, plus obtuse. On notera la forme et la distribution des plaques, notamment la largeur relative des deux plaques frontale et occipitale, qui aboutissent au sommet du cône, l'une, en avant, l’autre, en arrière, et l’étroitesse particulière des deux MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 35 autres plaques terminales, qui regardent les expansions lobées du cône. Les plaques équatoriales, qui sont directement en connexion avec elles, participent au même caractère. Figure 48. Vue dorsale donnant, comme la figure 50 qui est ventrale, l'aspect pentagonal, en silhouette, dont l'espèce tire son nom. On y vérifiera en même temps la forme cavozone du sillon transversal. Celui-ci forme, en effet, une dépression semi-lunaire, en section, qui entame le corps de l’objet, au contraire du sillon des formes planozones qui ne déprime pas le corps à son niveau, mais est plutôt déterminé par la seule saillie des ailettes qui le bordent. Figure 49. Vue de profil gauche. A remarquer que le sillon est normal à l'axe polaire et que les plaques latérales du cône apical sont rejetées en avant. La direction sinistrogyre de la ceinture y est aussi rendue palpable, par le profil, à un niveau supérieur, du côté gauche vis-à-vis du côté droit de cet élément. Figure 50. Vue faciale ou ventrale. Cette vue synthétise presque tous les éléments d'analyse de l'espèce. Forme pentagonale, cavozone, sinistrogyre, à ceinture normale sur l'axe polaire. É On pourra noter, en outre, que les deux légères saillies antapicales sont termi- nées par un mucron plein, dont l’accentuation plus ou moins prononcée est sans doute un effet de l’âge des individus. OBSERVATIONS. — Les figures de GRAN, reproduites par PAULSEN, sont bien représentatives des principaux caractères de l'espèce. Il n’en est pas de même de celles de MANGIN, que nous n'avons signalées qu'avec doute dans les données bibliographiques. Il présente la forme comme légèrement dextrogyre, alors qu’elle est sinistrogyre d’une façon très accusée. Il est vrai que cet auteur paraît brouillé avec la direction de cet organe; nous en avons déjà fait la remarque à propos d’autres espèces, 2er. oceanicum, notamment. Au demeurant, Per. pentagonum est une espèce bien ne que l'on ne saurait être exposé à confondre qu'avec certaines formes de Per. conicum, dont les caractères, assez variables selon nous, pourraient parfois es le change, si l’on ne prenait soin d’en bien repérer les points essentiels. DISTRIBUTION. — Peridinium pentagonum s'observe souvent dans nos échan- tillons, sans que nous ayons songé à noter l’époque saisonnière de sa plus grande abondance. Elle y est bien dans son habitation normale, sans qu’elle s'y traduise jamais autrement qu’en spécimens clairsemés et en mélange avec d’autres espèces variées. Peridinium excentricum PAULSEN. (PI. XVIL, fig. rà7.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1905. Peridinium decipiens VAN BREEMEN, p. 43, fig. 12 — non JORGENSEN. 1907. Peridinium excentricum PAULSEN, p. 14, fig. 17. Ô ALPH. MEUNIER. LP] CARACTÈRES. — Forme discoïdale, aplatie, cavozone, légèrement sinistrogyre, ou à ceinture presque circulaire et fortement inclinée en arrière sur l’axe polaire, si l'on fait passer celui-ci, comme il convient, par les sommets des deux cônes, qui sont en discordance de direction vis-à-vis du plan transversal. Le cône apical est très déprimé, particulièrement du côté dorsal. Il ne s’érige un peu que du côté ventral, pour y former un bec peu saillant. C'est de ce côté seulement que l’on remarque la tabulation, sur les objets qui n'ont pas été soumis à des manipulations préalables. La plaque frontale est en forme de losange étroit et l’on distingue très bien les autres plaques contiguës à celle-là du côté ventral, mais les sutures des plaques postérieures ne sont pas directement discernables des granules du protoplasme sous-jacent. Elles ne deviennent observables que si l’on prend soin de débarrasser d’abord la cuirasse de son contenu protoplasmatique par macération. On observe alors que la plaque médiane des trois intermédiaires est fort distendue et présente même parfois une sorte de confluence avec la troi- sième interméc:2're, celle de droite. Le cône antapical est un peu moins déprimé, particulièrement du côté gauche, où il se forme comme un pied excentrique, court et où son sommet se trouve. La ceinture est cavozone, et si elle n'est pas manifestement sinistrogyre, cela tient à la configuration du corps, qui est très aplati dans le sens de l’axe polaire. Les ailettes zonales ont les caractères que ces organes revêtent dans les autres espèces de la même section, mais avec des nuances difficiles à décrire, qui sont cependant révélatrices de l'espèce pour quiconque s’en est pénétré. La coque est couverte d’un fin réticulum relevé de ponctuations. Les lignes suturales se dédoublent aussi avec la croissance de l'individu. FiGures. — Figure 1, planche XVII. Aspect ventral d’un individu dont les sutures sont simples. Elle montre les deux cônes excentriques, aplatis, séparés par le sillon transversal qui est creux et légèrement sinistrogyre. Le sommet apical est rapproché du côté ventral, l’antapical est fuyant vers le côté dorsal; particu- larité qui apparaît mieux dans les autres dessins. On remarquera la sorte de pro- tubérance excentrique, développée inférieurement du côté gauche. Dans le cône supérieur, on distingue nettement les sutures des plaques dont la frontale est losangique. Figure 2. Vue latérale droite, un peu inclinée vers le devant, pour marquer le caractère légèrement sinistrogyre de la forme. Cet aspect rend bien compte de l’excentricité des deux sommets et met aussi en relief le prolongement à bord pectiné du côté antapical gauche, en même temps que la dépression profonde de la partie postérieure du cône apical. | Figure 3. Vue apicale, avec les détails de la tabulation. On voit que la section transversale du corps est circulaire, un peu réniforme, bordée par les ailettes zonales qui ont une texture dense, un peu différentes de l’aspect qu’elles pré- sentent ailleurs. On pourra remarquer les traits suivants de la tabulation. Les plaques antérieures sont petites en regard des postérieures; l’occipitale est particulièrement grande et beaucoup plus grande encore la médiane des trois intermédiaires, qui lui est contiguë. Celle-ci entre souvent en concrescence avec l'intermédiaire de droite, en ce sens que la ligne de suture qui devrait les séparer normalement n'existe pas. Des sept plaques équatoriales, trois seulement sont développées du côté MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 37 droit, les quatre autres occupent le côté gauche, ce qui établit une ligne de suture en pleine région dorsale. Figure 4. Vue antapicale, avec son sillon ventral longuement développé vers le sommet organique de ce cône. La tabulation y est normale. Figure 5. Vue dorsale montrant la dépression, visible aussi sous cette incidence, causée du côté inférieur par le sillon ventral et bordée du côté gauche par une protubérance coupée à pic du côté interne. Figure 6. Position qu'il faudrait donner au sujet pour que son axe polaire fût vertical. On peut juger par là de l'inflexion en arrière du sillon transversal. C’est à notre connaissance la seule espèce de leridinrium présentant ce caractère d'une façon aussi prononcée. La vue est latérale, gauche. Figure 7. Vue dorsale, oblique, permettant de mieux apprécier la forme du sinus antapical en le présentant sous l'incidence la plus favorable à l'examen. OBSERVATIONS. — Les figures au trait de PAUISEN sont bien représentatives des principaux caractères de l'espèce. Bien que les détails aient été laissés dans l'ombre, nous n'avons pas hésité à reconnaître, sous ces traits, la forme que nous connaissions depuis 1903, bien avant que VAN BREEMEN l'ait signalée. Ses carac- tères tranchés en font une très bonne espèce, aussi facile à reconnaître qu’à distinguer de toute autre. Remarquons toutefois que, à notre avis, PAULSEN a eu tort de la classer dans le sous-genre ÆProtoperidiniunt BErRGH. C'est une espèce cavozone, à ceinture circulaire, mais à tendance sinistrogyre, qui aurait dû trouver sa place dans le sous-genre Euperidinium Gran. Nous n'hésitons pas à la ranger parmi nos Cavo- zones, dont c’est l’un des meilleurs types. DisTRIBUTION. — Peridinium excentricum est une espèce plutôt rare dans les eaux de la Mer flamande. C’est dans un échantillon du West-Hinder (3 novem- bre 1903) que nous l’avons repérée pour la première fois. Elle était là en nombre assez limité d'exemplaires. Dans la suite, elle s’est montrée inconstante et n’a plus fait que de rares apparitions, en spécimens très clairsemés. Peridinium conicum GRAN. (PI XVIT ‘fe. 8 à 22.) BIBLIOGRAPHIE. 1902. Peridinium conicum GRAN, pp. 185 et 189, fig. 14. 1907. Peridinium conicum OKAMURA, pl V, fig. 36. Il existe, croyons-nous, entre plusieurs formes de esrdinium décrites et inter- prétées par différents auteurs, — /er. divergens, d'après PAULSEN, mais non pour nous, ler. crassipes Koroip, ler. conicum ou Per. divergens var. conicumr GRAN, 38 ALPH. MEUNIER. dont OSTENFELD a fait Per. conicum simplement, — des eee qui dissimulent insuffisamment des modifications légères de la forme pour ne pas être tenté de les prendre pour des modalités d'un même type spécifique. Nous ne pouvons-nous défendre de les tenir en suspicion, à défaut de renseignements plus précis sur leurs caractères spécifiques propres. C'est que, même dans les limites étroites de la Mer flamande, des formes ana- logues se présentent et se coudoient constamment, qui laissent planer un doute sur leur diversité spécifique, malgré l'impression d'identité générale qu'elles laissent dans l'esprit. Si l'on tient compte des différences d'aspect que peuvent introduire en elles l'âge, la saison, le milieu spécial où elles s’agitent, on se demande à quelles limites peuvent s'arrêter les modifications du type sans franchir les frontières d'un ty pe voisin. Jusqu'à plus ample information, nous tenons pour appartenir au type 2er. cont- cum les formes sinistrogyres, cavozones, à ceinture oblique, inclinée en avant, sur l'axe polaire, à face ventrale plus ou moins déprimée, à section transversale plus ou moins largement réniforme et à cône antapical plus ou moins profondé- ment bifurqué en deux cornes creuses, larges, trapues. CARACTÈRES. — Pour en préciser davantage les caractères, prenons comme exemple le spécimen des figures 8 à 13. Forme cavozone, sinistrogvre, à ceinture inclinée en avant sur l’axe polaire qui est plus long que le transversal et surtout que le dorso-ventral. Le cône antapical est bifurqué en deux cornes coniques séparées par un sinus assez ouvert et profond. Le cône apical est en forme de cône émoussé au sommet et présente ses plaques disposées en séries convergentes de la base au sommet. L'examen des figures nous permettra de pointer les autres caractères secondaires, sur les dessins bien orientés pour les présenter avec un maximum d’évidence. FIGURES. — Figure 8. Vue sagittale, parallèle conséquemment à l’axe polaire. On remarquera la forme, creusée en gouttière, de la ceinture, sa direction sinistro- gvre, son obliquité sur l'axe polaire. On notera également la forme losangique de la plaque frontale et les deux cornes coniques qui se partagent le sommet de l’axe antapical. La coque est décorée d’un réticulum dont les mailles sont orientées suivant le sens longitudinal de l’objet. Figure 9. Vue antapicale, réniforme, plus ou moins profondément lobée suivant l'accentuation de l’ aplatissement antéro- postérieur. Figure 10. Vue apicale du même individu, montrant les plaques disposées en séries convergentes vers le sommet. La forme de la coupe transversale n'est pas sans analogie : avec celle de Per. pentagonum, mais le lobule gauche n'est pas aussi aigu etn ‘entraîne pas avec lui l’étroitesse des plaques latérales. Figure 11. Vue dorsale de l'objet orienté parallèlement à son axe polaire. La ceinture apparaît ainsi relevée, de ce côté, vers le sommet apical, ce qui prouve son inclinaison sur l’axe. Figure 12. Vue de profil droit. L'inclinaison de la ceinture vers le devant est ici tangible. Figure 13. Vue de profil gauche, un peu inclinée à dessein vers le côté ventral, pour montrer la différence de niveau des deux bouts de la ceinture et affirmer davantage la direction sinistrogyre de cet organe. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 39 On remarquera que les figures 12 et 13 mettent l’axe polaire en position verticale. La figure 14 présente de face, non plus parallèlement à l'axe polaire, mais per- pendiculairement au plan de la ceinture, un autre spécimen d’un facies morpho- logique apparemment différent. Il a un aspect plus turgide, plus renflé, ses lignes suturales sont dédoublées et la capsule est couverte de ponctuations égales. Et cependant il est pour nous du même type que le précédent. Car la ceinture est encore oblique sur l'axe polaire, comme il apparaît dans la vue latérale gauche de la figure 15, et la coupe transversale, quoique de forme plus arrondie (fig. 16), ne diffère pas essentiellement de celle du spécimen présenté d’abord. La figure 17 affecte encore une autre physionomie — le spécimen est aussi placé perpendiculairement au plan de la ceinture. Sous des dimensions un peu plus grandes, il présente un contour d'un module un peu différent et la sculpture réticulée, qui orne la capsule, rappelle l'ordonnance générale de celle du premier. En fait, bien que nous n’en n'ayons pas figuré tous les aspects, il traduirait également toutes les notes que nous portons au signalement du type spécifique. La figure 18 est d'un individu un peu plus petit, plus efllanqué et présenté de vue ventrale sous la même incidence que les deux derniers (fig. 14 et 17). Les sommets antapicaux sont plus amincis, par le fait de l’incurvation des lignes latérales du sujet. Si l’on met en regard la figure 19, qui le présente de profil latéral gauche, on se rend compte à nouveau de l’obliquité du sillon transversal sur l'axe polaire. La figure 20 est d’un spécimen plus petit encore, aux contours extérieurs limités par des lignes droites et prenant de ce chef un caractère différent des autres, d'autant plus prononcé que les extrémités des cornes antapicales sont légèrement divergentes. De fines ponctuations couvrent toute la cuirasse. La figure 21 est d'un spécimen analogue, un peu plus grand, à sutures dédou- blées, présenté en vue latérale droite. La figure 22, enfin, en reproduit un semblable en vue ventrale. OBSERVATIONS. — Nous aurions pu multiplier davantage ces exemples, si nous n'avions appréhendé la multiplication de nos planches. Mais, dans la mesure apportée, l'uniformité du type ne se retrouve-t-elle pas sous des dehors apparemment dissemblables? C'est notre conviction jusqu'ici et c'est pourquoi nous prenons toutes ces modalités pour des variantes sans valeur taxonomique. Si l’on pouvait suivre ces entités diverses à travers tout leur cycle évolutif, peut-être y saisirait-on des motifs de les distinguer, si non comme des espèces, du moins comme des variétés rendues dignes de ce nom par la transmission de leurs caractères. Nous y reviendrons peut-être un Jour, pour les scruter à ce point de vue. En attendant, nous les tenons provisoirement pour de simples modalités du type spécifique Peridinium conicum, que nous avons défini plus haut. C’est encore à ce type, entendu dans le sens large qui résulte des explica- tions antérieures, que nous croyons pouvoir rattacher les spores reproduites planche XXI, figures 24 et 25, et que nous trouvons fréquemment à l’état isolé dans nos échantillons. Celle de la figure 24, à membrane épaisse et à contenu protoplasmatique, est d'une spore mûre, arrivée au terme de son développement. Celle de la figure 25 40 ALPH. MEUNIER. est d’une spore stérile, frappée d'arrêt de développement dans le cours de son évolution et se présentant sous la forme d'un cytoderme vide, souvent déformé par plasmolyse, que sa légèreté tient en suspension dans les flots. La forme bilobée de leur partie inférieure rappelle, en effet, en l’atténuant, la silhouette antérieure de cette espèce. ne ne nous demandons pas si Per. divergens EHRENBERG, d'après PAULSEN, et Per. crassipes Korotïp diffèrent Al cf du type conicum. Ces formes et étrangères au milieu de la Mer flamande et les éléments iconogra- phiques, que nous en connaissons, nous paraissent trop peu précis et trop limités pour pouvoir se passer de l'observation personnelle des objets visés. Nous n'évoquons pas ici les figures que nous avons rapportées dubitativement à cette espèce dans notre travail de 1910. Ces figures sont trop individuelles pour y chercher des éléments d'appréciation. DISTRIBUTION. — Sous ses multiples aspects, cette espèce, assurément poly- morphe, se rencontre abondamment dans le plankton de la Mer flamande. Il est peu d'échantillons de pêche qui n'en présentent des spécimens variés. Elle mériterait plus d'attention que nous ne pouvons lui en accorder ici. Aussi nous proposons-nous d'en reprendre l'étude plus tard pour chercher à débrouiller le mystère de son polymorphisme en comparant ses manifestations morpho- logiques pendant le cours d'une ou de plusieurs années, dans un même lieu de pêche, au West-Hinder, par exemple, où des pêches planktoniques se pratiquent, de semaine en semaine, depuis le commencement de l'exploration scientifique de cette partie de la mer du Nord. Peridinium conicoïdes PAULSEN. PIXVIT ie e3 ar) BIPIPIOIGREMPERNEE, 1905. Peridinium conicoïdes PAULSEN, p. 3, fig. 2. 1910. Peridinium conicoïdes MEUNIER, p. 39, pl. I, fig. 31 à 34. CARACTÈRES. Forme sensiblement isodiamétrale, d'aspect antérieur rhom- bique, à bords Porn convexes, à ceinture cavozone, légèrement sinistrogyre ou presque circulaire et perpendiculaire sur l’axe polaire, à cône antapical faible- ment partagé au sommet en deux lobules égaux, pointus, séparés par un sinus courbe et peu profond. Cytoderme paraissant lisse à première vue, mais réelle- ment couverte d’un fin réticulum que l’action de l'iode met en évidence. FIGURES. — Figure 23, planche XVII. Vue ventrale d'un spécimen. Abstrac- tion faite de la bifurcation de la partie inférieure, la forme est quadratique, à côtés légèrement convexes. La ceinture est creuse et légèrement sinistrogyre. Le cône apical est sensiblement symétrique à l’antapical. La plaque frontale est nee ns MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. AT losangique et la tabulation normale. Le cône inférieur est divisé à son sommet en deux lobules courts, pointus, séparés par une faible dépression concave. Figure 24. Vue de profil droit du même, montrant la direction perpendiculaire sur l’axe polaire du plan de la ceinture. Ce spécimen présente des sutures doubles. Figure 25. Vue apicale d’un autre individu, dont les lignes suturales sont simples. Elle permet de constater, par sa forme arrondie, que le diamètre latéral diffère peu de l’antéro-postérieur. La tabulation, figurée en projection sur le plan équatorial, ne présente rien de particulier à noter, les ailettes zonales non plus. Figure 26. Vue antapicale d'un autre individu encore, avec les particularités d'aspect que l'espèce présente de ce côté. La tabulation compte les sept plaques réglementaires. Figure 27. Vue de profil gauche, un peu oblique vers l'avant, pour marquer que le sillon transversal est à peine spiralé, conséquemment à peu près circulaire, comme le montre la position respective des deux bouts antérieurs de cet organe. Figure 28. Vue ventrale. On remarquera la forme plus élégante du corps qui, d'ailleurs, présente tous les caractères propres à l'espèce. Figure 29. Vue ventrale prise un peu d’en dessous pour mettre en évidence la courbe du bord gauche du sillon ventral. Cette courbe est un bon caractère extérieur du type co1coides. Figure 30. Autre spécimen à axe polaire un peu plus long que de coutume, mais offrant, néanmoins, les notes spécifiques déjà signalées dans les précédentes figures. Figure 31. Vue apicale encore d’un autre sujet, à sutures simples, destinée à montrer le peu de variabilité de ce type spécifique. OBSERVATIONS. — Nos figures actuelles concordent adéquatement avec celles empruntées à des spécimens trouvés dans le nord de la mer de Barents et reproduites dans notre publication de 1910. La présence de cette espèce dans la Mer flamande prouve que son aire d'habitation est plus vaste que ne le supposait PAULSEN. DISTRIBUTION. — Le Peridinium conicoïdes est aussi une bonne espèce de la Mer flamande. On l'y trouve cependant beaucoup moins fréquemment et en bien moindre quantité que l'espèce concu. Quand il lui arrive d’être en société d’autres espèces de dimensions sensiblement égales, il ne sufht pas toujours d’un examen cursif et rapide pour la reconnaître. Il faut, au contraire, s'attarder à lui faire prendre, sous le couvre-objet, les positions aptes à mettre au Jour ses parti- cularités spécifiques. 42 ALPH. MEUNIER. Peridinium punctulatum PAULSEN. (PLOXVIT 9 22/2025) BIBLIOGRAPHIE. 1907. Peridinium punclulalum PAULSEN, P. 19, fig. 28. CARACTÈRES. — Forme cavozone, légèrement sinistrogyre, plus large que haute, à extrémité antapicale courbe, déformée seulement du côté ventral par la dépression du sillon longitudinal, lequel est profond mais peu large. Le cytoderme est uniformément couvert de fines ponctuations serrées qui y simulent comme une sorte de velours. FIGURES. — Figure 32. Vue ventrale d’un spécimen de dimensions normales. On remarquera le peu d'élévation des deux cônes et conséquemment la réduc- tion de l’axe polaire vis-à-vis de l’axe latéral qui est ici le plus grand. Le sillon transversal est creux, à peu près circulaire et transversal à l’axe polaire. Le cône apical est peu profilé en hauteur, son sommet est peu saillant; il se profile comme un toit à deux directions de versant. Le cône antapical est aussi déprimé, tronqué au sommet, arrondi en deux parties aux côtés de la dépression ventrale et exempt de toute proéminence à l'extérieur. L'orifice oral, qui se trouve au fond de l’échancrure ventrale, se voit par trans- parence en dessous de la saillie gauche qui limite ce sillon. La coque toute entière, à part la surface des sillons transversal et ventral, est semée de ponctuations modérément saillantes et très rapprochées de manière à lui donner l'aspect velouté, dont on voit l'évocation dans le nom de punctulatum, que PAULSEN lui a judicieusement donné. Figure 33. Vue apicale. La tabulation, tout en étant normale au point de vue du nombre des plaques, est remarquable par le grand développement de la plaque terminale postérieure, celle que nous appelons occipitale. Sa forme parti- culière rejette du côté gauche deux des trois plaques intermédiaires et, par solida- rité, quatre des sept plaques pré-équatoriales. C'est là un caractère qui renforce la spécificité de la forme, contre l'opinion de ceux qui n'y verraient qu'une modalité d’un autre type connu. Les ailettes zonales sont aussi dotées de ‘caractères différentiels. Nous en donnons un aspect dans la même figure. Figure 34. Vue antapicale, d'aspect réniforme arrondi, montrant l'étroitesse relative du sillon ventral et l’orifice oral partiellement caché sous le repli que le corps dessine du côté gauche. Le sommet du cône est dépourvu de tout prolon- gement ou appendice. Figure 35. Profil gauche, donnant une idée très nette de la courbe régulière que décrit le sommet du cône antapical, vu sous cette incidence. La légère obliquité du profil vers la face antérieure permet de constater le MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 43 faible écart de niveau entre les deux bouts du sillon transversal. Quant au plan décrit par ce sillon, il est bien perpendiculaire à l’axe polaire. OBSERVATIONS. — Nous croyons inutile de multiplier les figures. Les carac- tères individuels s'observent peu entre les sujets de ce type. Seules les dimensions acquises et le dédoublement des sutures peuvent intervenir comme variantes, modifiant légèrement l'aspect, sans parvenir à altérer le moins du monde Les caractères classiques mentionnés ci-dessus. Nous connaissons cette espèce depuis 1902, alors que nous avons commencé à prendre connaissance des produits de pêches planktoniques réalisées dans la Mer flamande. Dans les listes de dépouillement des échantillons, nous l'avons indiquée sous le vocable indéterminé de species, n’en ayant trouvé encore aucune indication bibliographique. Ses caractères sont assez marqués pour ne pas prêter à confusion avec aucune autre espèce du même groupe des cavozones. Le signa- lement qu’en donne PAULSEN est bien incomplet; mais, malgré ses défectuosités, il suffit à la faire reconnaître. DISTRIBUTION. — Cette forme apparaît fréquemment et parfois en grande abondance dans nos échantillons. Nous n'avons pas repéré les époques saison- nières où sa fréquence est la plus grande, mais nous nous rappelons très bien l’avoir surtout remarquée dans les produits des croisières du mois d'août et aussi en octobre, dans les pêches du West-Hinder. Peridinium subinerme PAULSEN. CREME ie 2682 40) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1904. Peridinium subinermis PAULSEN, p. 24, fig. 10. 1905. Peridinium conicum Var. VAN BREMEN, p. 43, fig. 1907. Peridinium Ssubinermis PAULSEN, p. 18, fig. 26 et 27. 1910. Peridinium subinerme MEUNIER, p. 40, pl. Il, fig. 43 et 44. CARACTÈRES. — Forme isodiamétrale, globuleuse, formée de deux cônes symé- triques séparés par un sillon creux, à peine spiralé à gauche et à plan zonal perpendiculaire sur l’axe polaire. Cuirasse couverte d’un réticulum plus ou moins accusé. Précisons ces caractères généraux, trop peu expressifs en eux-mêmes, en les particularisant dans les figures représentatives d'objets observés. FiGurEs. — Figure 36. Vue ventrale d’un exemplaire calé perpendiculaire- ment à son axe dorso-ventral. La forme du corps est rendue globuleuse par la convexité des limites périphériques. Le cône apical est terminé en pointe peu 44 ALPH. MEUNIER. saillante. Le cône antapical est arrondi au sommet suivant une courbe un peu défléchie du côté gauche. La ceinture est creuse, et à peu près circulaire, à peine légèrement spirale-sinistrogyre. Le sillon ventral, étroit dans le tiers supérieur de son parcours, s'élargit brusquement dans la partie inférieure, où deux très petites pointes, visibles du côté ventral seulement, marquent ses limites vers le sommet du cône antapical. C'est vraisemblablement à ce détail que PAULSEN a fait allusion dans la dési- gnation spécifique qu'il lui a attribuée. Figure 37. Vue dorsale d’un autre spécimen, montrant la courbe un peu irrégulière du sommet antapical, sans qu'apparaissent les deux pointes dont 1l vient d'être question. Figure 38. Vue apicale, montrant la tabulation qui n'a rien d’anormal. On voit que la coupe transversale est à peu près circulaire, rendue toutefois un peu réniforme par la rentrée ventrale, que l’on observe chez la plupart des espèces cavozones. Figure 39. Vue antapicale, où l'on pourra repérer la tabulation normale et l'aspect, en projection, d’une des ailettes de la ceinture. Figure 40. Vue latérale gauche. Cette figure montre à l'évidence la perpendi- cularité respective des axes, la forme globoïde de l’objet et la courbure du cône antapical, à son sommet. OBSERVATIONS. — Cette espèce ne se traduit pas par des caractères suscep- tibles d'accrocher l'attention de l'observateur. Il faut s’y arrêter, l’examiner, lui demander en quelque sorte ses papiers d'identité, si l’on ne veut pas la confondre avec d’autres, avec lesquelles elle a des afhinités d'aspect. DISTRIBUTION. — Nous ne la connaissons dans nos eaux que des pêches prati- quées dans l’Escaut, à Walsoorden, et dont VAN HEURCK, qui les avait effectuées, a bien voulu nous passer des échantillons. De ce chef, elle nous paraît saumâtre. Peridinium deficiens sp. nov. (PI. XX, fig. 5 à 8.) CARACTÈRES. — Forme cavozone, légèrement sinistrogyre, sensiblement isodia- métrale, à ceinture perpendiculaire à l’axe polaire. La tabulation du cône apical serait normale, si la concrescence de la plaque frontale avec la terminale de droite, sa voisine, ne réduisait le nombre des plaques à treize. Cette forme manque donc morphologiquement d'une plaque. C'est ce qui nous suggère le nom de deficiens que nous donnons, tout en l'inseri- vant au nombre des Peridinium vrais, dont elle présente du reste tous les autres caractères. Croyant d’abord à une anomalie accidentelle, nous avons examiné de nom- breux exemplaires, qui nous ont invariablement présenté la même particularité. La plaque frontale, ainsi anormalement agrandie aux dépens d'une de ses MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 45 voisines, prend une forme excentrique, limitée d'un côté par une ligne sinueuse. Le cône antapical est arrondi à son sommet et ne présente aucun appendice. Le sillon ventral est assez étroit et ne prend une certaine ampleur qu'à la base du sujet. La sculpture du cytoderme est aussi particulière. Elle est creusée de petits trous assez espacés, de pores apparemment, sans qu'un réticulum se dessine exté- rieurement. La forme est assez grande, la cuirasse résistante. On en verra le signalement plus précis dans les reproductions suivantes. FIGURES. — Figure 5, planche XX. Vue faciale d'un spécimen de dimensions moyennes, à axe polaire un peu plus long que les deux autres. Ecemturénestcereuse et légèrement | sinistrogyre. Le sillon ventral est assez étroit sur la plus grande partie de son parcours et ne s’élargit qu’au voisinage du sommet antapical. On remarquera surtout que la plaque frontale est fusionnée avec la terminale qui lui est contiguë, du côté droit, et que le tout petit sillon, dans lequel s'épanouissent les deux côtés terminaux de cette plaque et qui aboutit à la protubérance apicale, plonge actuellement dans la plaque agrandie, sans se raccorder à ses bords comme de coutume. C’est en cela que gît le caractère spécifique de cette forme. Le sommet antapical est courbe et n’est surmonté d'aucune protubérance ni d'appendice d'aucune sorte. Figure 6. Vue apicale du même, en projection sur la coupe transversale. Cette coupe optique est largement réniforme et prend plus d’ampleur dans le côté droit que dans l’autre. On se rendra bien compte sur cette figure de l'absorption, par la plaque ven- trale, de sa voisine de droite et l'indépendance du petit sillon terminal qui plonge au milieu supérieur de cette plaque, sans en constituer les deux bords terminaux. Malgré cette anomalie, nous ne croyons pas devoir distraire cette forme aber- rante du genre Pertdinium, dont elle présente tous les autres caractères et garde la physionomie. Mais nous soulignons cette particularité dans le nom que nous lui attribuons. Figure 7. Vue antapicale, à tabulation normale. Figure 8. Vue de profil droit destinée à compléter les indications morpholo- giques. On remarquera encore une fois l'absence de la quatrième plaque terminale qui est comme fusionnée avec la frontale. On constatera, une fois de plus, la cour- bure inférieure de l’objet, en même temps que l'absence d'inclinaison du sillon transversal sur l’axe polaire. OBSERVATIONS. — Que cette forme ne soit pas réductible à l’une des espèces déjà vues et présentant également un sommet apical arrondi, Per. punctulatum, Per. subinerme, malgré certaines analogies d'aspect, cela résulte à l'évidence des caractères que nous avons mis en relief chez chacun de ces types. DISTRIBUTION. — Cette espèce peut être considérée comme exceptionnelle dans la Mer flamande. Nous ne l'avons trouvée en spécimens nombreux que dans un échantillon de la croisière du mois d'août 1911, qui nous a permis de constater 46 ALPH. MEUNIER aussi, pour la première fois, la présence du Ceratium tripos dans les eaux belges. Nous devons présumer que ces deux espèces, Peridinium deficiens et Ceratium tripos, sont entrées accidentellement dans nos eaux par la même voie. Quelle est celle-ci? Nous l'ignorons; mais il importe de signaler le fait pour en rechercher la cause; il indique peut-être une condition anormale de l’état de la mer sur nos côtes, à cette époque. Peridinium nudum sp. nov. (PI. XVIILL, fig. rà 5.) CARACTÈRES. — Forme globuleuse, un peu plus haute que large, cavozone, sinistrogyre, à sillon transversal perpendiculaire sur l'axe polaire, remarquable par l'étroitesse de la plaque frontale et l'aspect faiblement bilobé du cône antapical. Le cône apical est arrondi au sommet et terminé par une pustule très courte. La tabulation y est régulière, elle ne présente de remarquable que la plaque frontale qui est relativement étroite. Les ailettes zonales sont très étroites, rudimentaires et manquent de la stria- tion ordinaire à ces organes. FIGURES. — Figure 1. Vue faciale, rendue globuleuse par la convexité géné- rale des lignes du pourtour. Le cône apical est hémisphérique, un peu surhaussé et terminé par une très courte protubérance. À signaler la forme losangique, étroite, de la plaque frontale. Le sillon transversal est creux et sinistrogyre. Le sillon ventral est resserré en haut, plus épanoui en bas, où il dessine un sinus arrondi, visible même du côté dorsal. On remarquera encore la faible saillie des ailettes zonales. Figure 2. Vue de profil droit, montrant la disposition perpendiculaire du sillon transversal sur l’axe polaire. On notera aussi la forme courbe du cône antapical, vu sous cette incidence, et l'égalité des diamètres horizontaux. Figure 3. Vue dorsale; on y repèrera la disposition des plaques de ce côté, pour en constater la régularité propre au type lerzdinium. Figure 4. Vue antapicale, avec la coupe optique de la ceinture, qui est rendue un peu réniforme par la dépression de la face ventrale. Figure 5. Vue apicale, donnant le même aspect de la coupe transversale et permettant d'y contrôler la tabulation. On remarquera que les ailettes zonales, qui sont fort étroites, ne sont pas striées. Leur aspect homogène les rend difici- lement discernables aussi bien de face que de profil. L'espèce est couverte d’un très fin réseau à mailles incomplètes et à direction longitudinale. DISTRIBUTION. — Cette espèce assez fruste de Peridinium, que nous appelons nudum, à cause de sa forme simple et de l'absence d'appendices susceptibles d'en rehausser l'aspect, nous a paru assez rare dans les échantillons de la Mer MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 47 flamande; peut-être est-ce le fait de son manque de caractères propres à fixer l'attention. Nous l'avons observée d’abord dans les produits de pêche du West- Hinder de septembre 1906, et nous l'avons dans la suite reconnue ailleurs, mais jamais en bien grande quantité. Peridinium fimbriatum sp. nov. (PI. XVII, fig. 6 à 10.) CARACTÈRES. — Forme petite, d'aspect rhombique en vue ventrale, à sillon creux, circulaire ou très légèrement sinistrogyre et transversal à l'axe polaire. Le cône apical est à bords rectilignes ou légèrement convexes. Le cône antapical est à sommet courbe, un peu défléchi et surmonté d’une frange hyaline, dont la vue en coupe donne l'illusion d’une ou de deux spinules déplaçables suivant l'orientation de l’objet. Les ailettes zonales, peu apparentes en coupe, deviennent manifestes quand elles sont vues de face. La cuirasse paraît exempte de sculptures. FiGuREs. — Figure 6. Vue faciale ou ventrale. On remarquera que le sillon transversal est creux, presque circulaire, que le cône apical est à bords recti- lignes ou même un peu concave, que le cône antapical est arrondi au sommet, mais qu'il est surmonté d’une frange semi-circulaire, limitant la dépression ven- trale. Ce petit organe est difhcile à voir si on ne le colore par l’iode. Mais coloré ou non, on le voit généralement en coupe et se profilant sous la forme d’une ou de deux petites spinules, dont le déplacement avec l'orientation de l’objet fait reconnaître la nature. Figure 7. Vue latérale droite. Figure 8. Vue de profil gauche; on remarquera, de même que dans la figure précédente, que la ceinture est perpendiculaire sur l'axe polaire. On notera aussi le profil de la frange inférieure. Figure 9. Vue apicale, en projection sur la coupe optique transversale. Celle-ci se montre presque circulaire. Quant au diagramme des plaques, il est conforme à celui des Peridintum vrais, mais il est remarquable toutefois par l’étroitesse exceptionnelle de la plaque frontale. Figure 10. Vue antapicale qui donne lieu à des observations similaires. La frange antapicale est trop hyaline pour pouvoir être figurée en projection. OBSERVATIONS. — L'analogie de cette forme avec le Per. achromaticum LEVANDER, publiée par PAULSEN, en 1907, nous paraît très grande. La différence semble tenir principalement dans l'absence de frange antapicale dans cette dernière. DISTRIBUTION. — Nous avons trouvé le Per. fimbrtiatum abondamment répandu dans les eaux de l’huîtrière de Nieuport et aussi dans le canal de l'Yser, au VOISI- nage des écluses de cette même localité, vers le mois d'août. Elle s'accommode donc des eaux plus où moins saumâtres. 48 ALPH. MEUNIER. Peridinium divaricatum sp. nov. (PI. XIX, fig. 55 à 58.) CARACTÈRES. — Forme sensiblement isodiamétrale, cavozone, sinistrogyre, à plan zonal perpendiculaire sur l'axe polaire, à cône apical régulier, à cône antapical divisé en deux lobes pointus dont les sommets s'écartent fortement l’un de l’autre, au delà du sinus large et profond qui les sépare. C'est de cette forte divergence des sommets antapicaux que nous prenons le caractère que rappelle le vocable divaricatum, par lequel nous désigrons l'espèce. Le cytoderme paraît dépourvu de sculptures. FiGurEes. — Figure 55, planche XIX. Vue ventrale, présentant presque tous les caractères de la forme. Le sillon creux, sa direction sinistrogyre, la forme tétragonale de la plaque frontale sont toutes notes qui le différencient du Per. Granit, avec lequel il a certaine analogie d'aspect, par ses deux pointes antapicales, mais celles-ci sont rejetées plus en dehors et s'écartent davantage de l'axe longitudinal. Figure 56. Vue dorsale d’un spécimen un peu plus petit, mais reproduisant les mêmes caractères. Figure 57. Vue apicale, présentant bien les caractères des Cavozones. La forme de la coupe transversale se rapproche du cercle, les ailettes zonales sont bien apparentes quand elles sont vues ainsi de face. Figure 58. Vue de profil droit, confirmant les caractères déjà suggérés par l'examen des autres vues. À noter, toutefois, la direction en avant des sommets antapicaux, ce qui ajoute à leur divergence. OBSERVATIONS. — Certaine confusion pourrait naître entre le Per. divaricatum et le Per. Granti, si l'on oubliait de prendre garde aux caractères différentiels, si faciles, toutefois, à constater. Dans le premier, le sillon est creux et sinistrogyre, la plaque frontale est à quatre côtés, les cornes antapicales sont rendues très divergentes, au delà d’un ressaut du sinus qui les sépare. C’est une forme cavo- zone. Dans l’autre, le sillon est plan et dextrogvre, la plaque frontale est à cinq côtés, les cornes inférieures ne se profilent pas vers l'avant. C'est une forme planozone. La figure reproduite par MANGIN, en 1913, figure 10, forme &, nous paraît présenter assez d'analogie avec notre er. divaricatum, pour nous permettre de l'y rapporter. DISTRIBUTION. — Nous tenons cette espèce de beaucoup d'échantillons pré- levés soit au West- Hinder, en novembre, soit pendant les croisières du même mois, mais elle n’y est jamais abondante. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 49 Peridinium Yserense sp. nov. (PI. XIX, fig. 50 à 54.) CARACTÈRES. — Forme à axe polaire beaucoup plus long que les deux autres qui sont sensiblement égaux. Les sommets de deux cônes sont ramenés en avant, ce qui rend le côté ventral, vu de profil, à peu près rectiligne. Le cône apical est surhaussé, à sommet obtus, la plaque frontale est losangique, les sutures sont généralement dédoublées, mais sans structure visible, de même que les plaques elles-mêmes qui nous ont toujours paru lisses, même après l’action de l'iode. Le sillon transversal est creux, sinistrogyre, à ailettes non apparentes. Le cône antapical est arrondi au sommet, plus développé du côté droit, et laisse voir deux spinules qui se prolongent en frange du côté postérieur, et semblent disparaître, comme spinules, sous certaine incidence, si l’on n’a pas pris soin de colorer la frange, dont ils ne sont qu'un effet d'optique. FiGures. — Figure 50. Vue ventrale, montrant le grand développement de l'axe polaire vis-à-vis de l’axe transversal. On remarquera la forme surhaussée du cône apical et sa terminaison obtuse, le caractère cavozone du sillon transversal et sa direction sinistrogyre, la courbure excentrique du cône antapical, l'aspect spinuleux des franges qui la surmontent. Figure 51. Vue de profil gauche. On y verra que les sommets des deux cônes sont ramenés en avant, ce qui rend la face antérieure beaucoup moins bombée que la face postérieure ou dorsale. Figure 52. Vue dorsale, confirmant les particularités déjà relevées dans les vues précédentes. Figure 53. Vue apicale, montrant les sutures dédoublées et habituellement non structurées, pas plus que les plaques elles-mêmes. La coupe transversale optique est à peu près circulaire et l’axe antéro-postérieur est au moins aussi long que le latéral. Les ailettes font défaut aux deux côtés de la ceinture. Figure 54. Vue antapicale chez un spécimen dont les lignes de suture dédou- blées sont marquées de nombreux traits transversaux, comme c’est généralement le cas dans les espèces du genre Peridinium. Les spécimens reproduits sont d'assez grande taille, s'étant accrus proportion- nellement à l'écartement des lignes de sutures dédoublées. Les exemplaires à suture simple sont plus petits mais plus rares dans nos échantillons. DisTRIBUTION. — Nous tenons cette espèce des eaux légèrement saumâtres de l'Yser, près des écluses de Nieuport. Nous l'avons également rencontrée, mais en plus faible quantité, dans les eaux du bassin à flot de la même localité, qui ne sont pas en communication directe avec les eaux de l’Yser. Tout le monde connaît maintenant ce minuscule cours d’eau sur lequel les Belges ont victorieusement tenu en échec les redoutables envahisseurs de leur pays. Nous voulons consacrer ce nom en l’attribuant à cette espèce pour laquelle nous trouverions difficilement une allusion symbolique de sa forme dans des objets généralement connus. 7 50 ALPH. MEUNIER. Peridinium species. (PI. XXI, fig. 26.) Nous devons signaler en passant une forme probable de Peridinium trouvée très rarement dans nos échantillons marins et se présentant sous l'aspect géminé reproduit dans la figure 26 de la planche XXI. [Il s'agit d'une espèce cavozone, sinistrogyre, aplatie et toujours géminée, dont nous avons omis de repérer la tabulation, à cause de la difculté d'en retrouver un spécimen lorsque nous avons dû procéder à la gravure du dessin que nous avions ébauché d'après nature. La carapace en est lisse et dépourvue de piquants. Cet organisme n'a donc rien de commun avec notre Amylax catenata ou Gontaulax catenata des auteurs. La rareté doit la faire considérer comme généralement étrangère à nos eaux. Nous ne la présentons qu'à titre documentaire. A côté de ces espèces marines ou saumâtres, il ne saurait être inopportun de présenter certaines formes d'eau douce qui peuvent accidentellement se rencon- trer dans les eaux saumâtres et qui présentent des variantes de détails qui n'entament pas la notion du type Peridinium. À la vérité, les quelques espèces que nous allons examiner n’appartiennent pas à la Mer flamande, aussi les tenons-nous hors de notre exposé et passerons-nous légèrement sur leur analyse. Peridinium tabulatum EHRENRERG. (PI. XVII, fig. 11 à 16.) BIBLIOGRAPHIE. 1838. Peridinium tabulatum EHRENBERG, pl. XXII, fig. XXII. 1883. Peridinium tabulatum KLEBS, pl. I, fig. 22 à 24 et 28. 1883. Peridinium tabulatum STEIN, pl. XL, fig. 9 à 18. 1891. Peridinium tabulatum SCHILLING, p. 69, pl. ILL, fig. 20. 1891. Peridinium tabulatum PÉNARD, p. 50, pl. IL, fig. 8 à 16, pl. III, fig. 1 et 2. 1896. Peridinium tabulatum APSTEIN, p. 152, fig. 52. 1904. Peridinium tabulatum ENTZ, p. 15, fig. 7. 1913. Peridinium tabulatum SCHILLING, p. 34, fig. 38. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDH. un = Les auteurs sont unanimes dans la désignation de cette espèce très répandue et connue depuis longtemps. CARACTÈRES. — Forme assez grande, à trois axes inégaux et perpendiculaires. Sillon transversal creux, sinistrogyre. Plaque ventrale débordant vers le haut le sillon transversal et rejetant vers le sommet apical la plaque frontale qui est tétragonale. Le cône apical, plus longuement développé que l’antapical, est à deux inchinaisons différentes, à partir des Sutures supérieures des plaques équatoriales. Le versant supérieur est à angle obtus, l'inférieur se rapproche de la verticale. Le sillon ventral est peu déprimé. Assez étroit vers la ceinture, il s’élargit en bas pour se terminer au sommet déprimé du cône antapical. Celui-ci est dépourvu d’appendices ou présente deux petites protubérances dont l’une est souvent plus développée que l’autre. La tabulation des deux cônes est conforme à celle du type Peridinium. La cuirasse est fortement réticulée. FIGURES. — Figure 11. Vue ventrale d’un spécimen bien différencié. Voir les caractères rappelés plus haut. Figure 12. Vue dorsale du même. Figure 13. Vue apicale, avec le diagramme de la tabulation en projection sur la coupe transversale optique. On voit que les plaques sont au nombre de quatorze et que leur distribution est conforme au type normal. Les sutures sont dédoublées. Figure 14. Vue antapicale, avec ses sept plaques réglementaires. On pourra remarquer que l'axe antéro-postérieur est très réduit, grâce à l’aplatissement ventral. Figure 15. Vue ventrale d'un sujet plus jeune, à sutures simples. Figure 16. Vue latérale gauche du même, montrant mieux encore l'aplatisse- ment antérieur de la forme. DISTRIBUTION. — Cette espèce est très commune dans les eaux stagnantes, mares et étangs. On la rencontre partout en Belgique. Peridinium Willei HurrrEeLpT-KaAASs. (PI. XVIII, fig. 17 à 22.) BIBLIOGRAPHIE. 1905. Peridinium Willei HUITFELDT-KAAS, p. 5, fig. 6 à 9. 1913. Peridinium Willei SCHILLING, p. 45, fig. 51. CaARACTÈRES. — Cette forme, analogue comme grandeur à la précédente, s’en distingue aisément par l'aspect ventral et particulièrement par la plaque frontale qui est à quatre côtés, mais forme un angle obtus vers le haut et confine de ce 52 ALPH. MEUNIER. côté aux deux plaques terminales de droite et de gauche qui se touchent et rejettent en arrière la plaque occipitale qui n’est plus, à proprement parler, terminale. Ce dérangement des plaques terminales a son retentissement sur la vue apicale, où l’on voit les plaques disposées en séries parallèles d'avant en arrière : trois antérieures, d'abord, qui occupent toute la face ventrale; puis une série de quatre, suivie d’une autre série de cinq, et, finalement, les deux dorsales l’une derrière l’autre. La forme est cavozone, sinistrogvre, à trois axes perpendiculaires dont l’antéro- postérieur est beaucoup plus court que les deux autres. Le sillon ventral empiète sur le cône apical et s’élargit vers le bas où il dessine un faible sinus limité par deux petites arêtes au sommet du cône antapical. La cuirasse est vigoureusement réticulée. FIGURES. — Figure 17. Vue ventrale d’un spécimen jeune, à en juger par ses sutures simples. On remarquera la forme de la plaque frontale et sa situation élevée vers le sommet apical du sujet. C’est le trait le plus distinctif de l'espèce. On observera, en outre, que la ceinture est du type cavozone et simstrogyre. Figure 18. Vue dorsale du même. Figure 19. Diagramme de la tabulation du cône apical en projection sur la coupe transversale optique. On verra que les quatre plaques dites terminales ne le sont pas toutes manifestement. Seules les deux latérales le sont réellement, à l'exclusion de la frontale et de l’occipitale. Figure 20. Vue antapicale montrant, comme la précédente, l'aplatissement dorso-ventral de l’objet. Figure 21. Vue latérale gauche montrant, elle aussi, la réduction de l'axe antéro- Done et indiquant la disposition des plaques de ce côté. Figure 22. Vue ventrale d’un sujet plus différencié, sans doute par son âge plus avancé. Le sutures sont 1C1 de DE OBSERVATIONS. — Nous prenons, sans examen, cette espèce sous le nom de Per. Willei, que PAULSEN lui prête, dans sa monographie, sous le couvert de Hurrrezor-K: \AS, 1905, page 5, figures 6 à 9. Il nous paraît bien peu probable que cette forme n'ait été décrite et dénommée qu'en 1905. Elle est si répandue dans nos eaux douces qu'elle n'a pu échapper à l'observation des micrographes jusque dans ces dernières années. DISTRIBUTION. — Cette espèce peut se rencontrer partout dans les eaux stagnantes des mares et des étangs. Peridinium tuberosum sp. nov. (PI. XVIII, fig. 23 à 27.) CARACTÈRES. — Forme isodiamétrale à peu près globuleuse, cavozone, sinistro- gyre, à ceinture perpendiculaire à l'axe polaire, remarquable avant tout par les trois protubérances massives qui émergent du cône antapical et la place comme sur un trépied. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 53 Des trois plaques intermédiaires, deux sont rejetées du côté gauche par l'extension de la troisième qui occupe seule le côté droit. De là une certaine excentricité dans la tabulation du cône apical. FiGures. — Figure 23. Vue ventrale montrant la forme creuse et l'orientation sinistrogyre de la ceinture. La plaque frontale, qui est tétragonale, n'atteint pas rigoureusement le sommet apical. Le cône antapical se continue inférieurement en trois émergences coniques, de grosseur égale et situées, deux en avant, l’autre en arrière, de manière à leur permettre de se profiler toutes trois sur la vue ventrale. Figure 24. Vue dorsale du même, montrant la disposition des prolongements inférieurs, sous cette orientation de l'objet. Figure 25. Vue apicale, avec tabulation en diagramme. On remarquera la forme irrégulière de la plaque occipitale et le grand développement consécutif de la plaque intermédiaire de droite. On constatera aussi que la forme de la section transversale optique est plus arrondie que dans les deux espèces précédentes. Figure 26. Vue antapicale, avec emplacement des trois protubérances et leurs rapports avec les lignes de suture, lesquelles sont ici dédoublées. ‘Figure 27. Vue latérale droite un peu inclinée vers la face ventrale, pour laisser voir la direction sinistrogyre de la ceinture et faire apparaître sous une autre incidence les trois tubérosités inférieures. OBSERVATIONS. — Obligé de donner le bon à tirer pour cette feuille, nous devons renoncer à établir la bibliographie de cette intéressante espèce, l'incendie total de la bibliothèque de notre Université par l'armée allemande nous ayant privé des moyens nécessaires. Nous l’appelons provisoirement 2er.{uberosum, pour en marquer la particularité la plus frappante, c’est-à-dire la subdivision du cône antapical en trois segments ue nous comparons à des tubérosités. Il sera toujours très facile au lecteur de l'identifier et, éventuellement, de lui restituer le nom sous lequel elle doit être connue. DISTRIBUTION. — Perridinium tuberosum nous a paru plutôt rare dans les eaux belges. Bien qu'ayant exploré un grand nombre de mares et d’étangs dans les Ed P AS diverses parties du pays, nous ne la connaissons que des marais de Genck, en Campine, où elle est même clairsemée. Certains étangs seulement nous en ont . ) . . o fourni des spécimens assez abondants, en août 1908, bien que nous ayons souvent procédé à des pêches planktoniques dans ces eaux riches en matières humiques. Peridinium stagnale sp. nov. (PI. XVIII, fig. 28 à 32.) CARACTÈRES. — Forme petite, délicate, cavozone, sinistrogyre, à axe polaire plus long que les deux autres qui lui sont perpendiculaires. La plaque frontale est très étroite et monte jusqu'au sommet de la partie apicale. Celle-ci est en forme de cône assez effilé. 54 ALPH. MEUNIER. Le cône antapical est plus court et présente, autour du sillon ventral, trois spinules dont l'une occupe le sommet, les deux autres les parties latérales. Celles-ci sont difhcilement visibles en même temps, car elles se profilent sur la face ventrale et ne deviennent bien distinctes que séparément, en vue oblique. On perçoit un faible réticulum sur la capsule traitée par l iode. FiGures. — Figure 28. Vue ventrale. On remarquera la spinule terminale en dessous et, avec un peu d'attention, on pourra distinguer également les deux autres en projection sur le cône antapical. Figure 29. Vue dorsale chez laquelle le prolongement des spinules latérales a été un peu exagéré pour les rendre visibles de profil. Figure 30. Le “diagramme de la tabulation montre les quatorze plaques régle- mentaires, à condition de traiter l'objet par l'iode, sinon leur distinction est obscure. Figure 31. Diagramme du cône antapical. Figure ac Vue latérale gauche un peu oblique vers le côté dorsal, pour laisser voir nettement au moins deux des trois spinules antapicales. DisrriBuTion. — Cette petite espèce, Perrdinium stagnale, est très abondante en hiver dans l’eau des mares. Nous l'avons pêchée en très grande abondance sous la glace du petit étang du Jardin botanique de Louvain, en plein mois de le) janvier. Elle communiquait à l’eau une légère teinte d’ infusion de café. GENRE PROPERIDINIUM gen. nov. Toutes les espèces recensées jusqu'ici répondent au type Perridinium, tel que nous l'avons défini plus haut. Outre leurs sept plaques antapicales, elles com- portent toutes quatorze plaques apicales, dont trois intermédiaires qui donnent à l’occipitale une forme pentagonale caractéristique. Il n'en est pas de même pour quelques autres espèces, que la plupart des auteurs placent routinièrement dans le même genre et qu'il nous paraît logique d'en distraire pour les ranger dans un genre nouveau que, par analogie avec le genre Per tdintum, nous proposons d'appeler Pr operidinium. Nous n'écrivons pas Profoperidinium, ce qui préjugerait une question ouverte, mais 2roperidinium, dans le sens de collectivité d'espèces que l'on prendrait pour des Peridinium, si l'on ne prenait soin de se renseigner sur les caractères anatomiques distinctifs de celles-ci. Elles n'ont, en effet, que treize plaques apicales, par suppression d'une des intermédiaires, celle du milieu. Cette modification dans la tabulation entraîne la perte d'un des côtés de la plaque occipitale qui devient tétragonale générale- ment. Dans les limites de nos connaissances, la constatation de ce caractère suffit comme critère du genre. Ajoutons que les ailettes de la ceinture sont très étroites et ne sont pas généralement striées. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 55 On peut y distinguer aussi des espèces planozones et d’autres cavozones, plus nombreuses, parmi les formes actuellement connues. Nous ne pouvons nous rallier non plus à l’idée d'appliquer le nom générique de Archacperidinium à ces espèces. Ce vocable, mis en avant par JOÔRGENSEN, en 1912, présume, en effet, ce qui n'est pas démontré, que ces formes incomplètes vis- à-vis des 2 eridinium Vrais sont plus anciennes dans la série phylogénique des Péridiniens. Properidinium aspinum (PAULSEN) nobis. XVI he 33436) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1907. Peridinium monospinum P AULSEN, P. 12, fig. 11. 1907. Peridinium minutum KOFOID, p. 310, pl. XXXI, fig. 42 à 45. CARACTÈRES. — Forme globuleuse, presque isodiamétrale, à ceinture super- ficielle, plane, circulaire, sinon légèrement sinistrogyre. Cône apical brièvement pointu au sommet. Cône antapical arrondi et dépourvu d’épine d'aucune sorte, surface légèrement réticulée. Sillon longitudinal bordé d’un côté d’une ailette saillante qu'on ne peut prendre pour une épine, et qui ne se profile pas en dessous du cône antapical, quand l’objet est présenté de face, parallèlement à l’axe polaire. La tabulation apicale est à treize plaques, dont quatre terminales, deux inter- médiaires seulement et sept équatoriales ou périphériques. FIGURES. — Figure 33. Vue faciale d’un spécimen de grandeur normale, ayant de ce côté l'aspect d'un Pertdinium à plaque frontale tétragonale. On remarquera la ceinture planozone, presque circulaire et bordée d’ailettes très étroites et peu différenciées. Figure 34. Vue apicale dont le diagramme des plaques donne le caractère du genre Properidinium, dans la présence de deux intermédiaires seulement, et la forme tétragonale de l’occipitale. À remarquer l'étroitesse des ailettes zonales et la vue en projection de l’ailette ventrale qui est située du côté droit. Figure 35. Vue latérale gauche, montrant la saillie faite par l’ailette ventrale dans sa longueur. Figure 36. Vue dorsale, permettant d'observer la disposition des plaques postérieures et de saisir le critère du genre, par la constatation de deux intermé- diaires seulement et la forme quadrangulaire qui en résulte dans l’occipitale. OBSERVATIONS. — À part le caractère d'espèce cavozone que PAUISEN imprime abusivement à cette forme dans ses figures, elle répond adéquatement au signale- 56 ALPH. MEUNIER. ment rectifié que nous en donnons. Mais il nous paraît illogique de l'appeler monospinum, alors qu’elle n’a pas d'épine du tout. On ne peut pas considérer, en effet, comme une épine, la saillie de l'ailette ventrale, si l’on veut conserver à chaque chose sa signification. Elle s'appellerait beaucoup mieux asfinum, de « privatif, si on veut la désigner d'un nom suggestif d’un caractère qui est ici négatif. Les figures que Koroïn donne de son Per. minutum sont beaucoup plus conformes aux caractères de l’objet. Mais il n’y a, toutefois, pas de doute possible sur l'identité de la forme visée par ces deux auteurs. Nous ne connaissons pas de la Mer flamande le Peridintum latum, que PauLsex décrit, d’après des figures de ENrz, dans « Nordisches Plankton », à côté de l'espèce précédente, mais sa description en ferait aussi un Properidintum pour nous. DisTRIBUTION. — Nous avons rencontré maintes fois ?roperidinium aspinum dans nos échantillons au large de la Mer flamande; mais nous n'avons pas songé à en noter la récurrence saisonnière. Properidinium avellana sp. nov. (PI. XVIII, fig. 37 à 41.) CARACTÈRES. — Forme cavozone, sinistrogyre, à axe longitudinal un. peu plus long que les deux autres. Ceux-ci sont sensiblement égaux et perpendiculaires au premier. Les deux cônes sont obtus, arrondis au sommet. Le cône apical comporte treize plaques. La frontale n'atteint pas le sommet et l’occipitale est tétragonale et située en arrière des deux autres terminales, qui se touchent directement suivant un de leurs côtés. Le cône antapical, légèrement bilobé, est lui-même arrondi et ne porte aucun appendice. La cuirasse est couverte d’un réticulum plus ou moins léger, à mailles souvent incomplètement fermées et orientées suivant la longueur de l’objet. La vague analogie de sa forme avec celle d'une noisette nous le fait appeler avellana. Fiqures. — Figure 37. Vue ventrale, montrant les bouts du sillon tranversal qui plongent dans la profonde dépression du sillon ventral. Ce dernier, étroit d'abord, s’élargit progressivement pour rendre légèrement bilobé le sommet du cône antapical. L'autre, l’apical, est obtus et dépourvu de protubérance terminale. Figure 38. Vue dorsale. On notera la tabulation visible de ce côté. Figure 39. Vue latérale droite, oblique sur la face ventrale et montrant l'inflé- chissement des extrémités de la ceinture dans le sillon ventral. On se rendra compte également de la direction sinistrogyre de cet organe. Figure 40. Vue apicale en projection sur la coupe transversale optique de l’objet. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE fl un Le diagramme de la tabulation montre que des quatre plaques terminales les deux laterales, devenues contiguës suivant une ligne mitoyenne entre elles, disjoignent la frontale de l’occipitale. Figure 41. Vue antapicale. On notera la forme de la section transversale dont les deux axes sont à peu près égaux. Les ailettes zonales sont peu développées: DisTRIBUTION. — Nous connaissons 27yoperidinium avellana des eaux du bassin à flot de Nieuport et de celles de l’huîtrière de la même localité, où elle est relativement abondante. Elle nous a paru très rare en pleine mer. C'est donc une espèce littorale où même saumâtre. Elle fournit une nouvelle preuve de la richesse des eaux de Nieuport en espèces nouvelles. Properidinium Thorianum (PAULSEN) nobis. (PI. XVII, fig. 42 à 46.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1905. Peridinium Thorianum P'AULSEN, p. 3, fig. 1. 1910. Peridinium Thorianum MEUNIER, p. 40, pl. LP", fig. 20 à 23, et pl. IL, fig. 5 et 6. CARACTÈRES. — Forme assez grande, globuleuse, cavozone, sinistrogyre, à sillon ventral étroit, profond, divisant le cône antapical en deux Jobules situés du côté antérieur et n entamant guère le sommet du côté postérieur. La tabulation est bien d'un 2ropertdinium et non d'un Peridinium, comme nous l'avons figurée en 1910, par défaut d'attention sur cette particularité et par suggestion des auteurs précédents. La membrane capsulaire est mince, comme finement plissée, ondulée et creusée de nombreuses petites dépressions qui en rendent la coupe optique finement ondulée. Elle ne porte aucun appendice, ni spinules, n1 ailettes saillantes. FiGurEs. — Figure 42. Vue ventrale. Sous cet aspect, elle a le facies d’un Peridiniun cavozone, sinistrogyre, à sillon ventral étroit et profond. Figure 43. Vue apicale. C'est cet aspect qui en fait un /roperidinium, par la présence de deux plaques intermédiaires seulement et la forme tétragonale adoptée conséquemment par la plaque occipitale. On remarquera que les axes sont sensiblement égaux. On notera aussi l'aspect variolé que donnent à la cuirasse toute entière les nombreuses petites fossettes qui en entament la surface. Figure 44. Vue antapicale, montrant la dépression profonde formée par le sillon ventral. On remarquera dans cette figure, aussi bien que dans la précédente, te) 58 ATPH. MEUNIER: le peu de largeur des ailettes de la ceinture et leur manque de structure visible. Figure 45. Vue dorsale. À noter, de ce côté, la disposition des plaques inter- médiaires qui ne sont que deux. Figure 46. Vue latérale gauche, montrant, du côté ventral, le dénivellement existant entre les deux extrémités du sillon ventral; preuve que la forme est bien sinistrogyre. OBSERVATIONS. — Comme nous le disions en 1910, c’est une bonne espèce marine, à caractères bien distincts, non référable, toutefois, au genre Peridinium, mais qu'il faut rapporter au genre Properidinium. Il nous paraît, en effet, plus simple et en même temps plus logique de distraire cette espèce du genre Perrdi- niur et de la ranger avec d’autres, avec lesquelles elle a des caractères communs de structure, dans un genre propre. Aussi bien faudrait-il pour la conserver dans le genre Peridinium, elle et ses pareilles, en faire une section à part, la section des Peridinium à treize plaques apicales et, par extension, créer encore d’autres sections pour d’autres formes à douze plaques, à onze plaques, etc., et, finale- ment, réunir tous les Péridiniens dans un seul groupement extrêmement poly- morphe dont le classement donnerait lieu à des difhcultés toujours grandissantes. DISTRIBUTION. — Pyroperidintum Thorianum est une espèce très répandue, non seulement dans les échantillons de pêches pratiquées au large, mais aussi dans les eaux du bassin à flot de Nieuport, où elle se trouve en abondance, vers le mois d'août, avec des caractères de jeunesse et de fragilité exceptionnels. Si l’on veut bien se rappeler que nous l'avons signalée également, en 1910, des mers polaires de Barents, on se fera une idée de son aire d'habitation. Properidinium Heterocapsa (STEIN) nobis. (PRIME 15 2107) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE Glenodinium triquetrum EHRENBERG, d’après STEIN. 1893. /eterocapsa triquetra STEIN, pl. IL, fig. 30 à 40. 1885. ÆHeterocapsa triquetra BÜTSCHLI, pl. LI, fig. 1. 1895. /lelerocapsa triquelra SCHÜTT, pl. XXII, fig. 62. 1904. {Zeterocapsa triquetra PAULSEN, p. 22, fig. 6. 1910. /eterocapsa triquetra MEUNIER, p. 45, pl. IV, fig. 5 à 8. CARACTÈRES. — Petite espèce fusiforme, cavozone et sinistrogyre, connue un longtemps et désignée par un nom emprunté à son aspect morphologique seulement. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 59 Le cône apical est plus ou moins haut, comme tordu et à sommet émoussé. Le cône antapical est prolongé inférieurement en une protubérance pointue et plus ou moins excentrique. [l en résulte que l'axe longitudinal est plus long que les deux autres. Tous les trois sont perpendiculaires entre eux. Le cône apical, quoique d'apparence anhiste, est formé de treize plaques disposées comme dans ses congénères, les Properrdinium. Ces plaques sont faci- lement mises en évidence par l'action de l'iode, après traitement de l’objet par l’hypochlorite de potassium. La ceinture est cavozone, sinistrogyre. Le sillon ventral empiète, vers le haut, sur le cône apical et, d'autre part, n atteint pas le sommet antapical. Les ailettes zonales sont peu saillantes, l’ailette ventrale fait défaut. FiGurEes. — Figures 43, planche XIX. Vue ventrale d'un spécimen d'assez grandes dimensions. Remarquez l'étroitesse de la plaque frontale, laquelle est relevée sous la poussée du sillon ventral qui empiète notablement sur le cône apical. Notez encore l'aspect fusiforme irrégulier de l'objet et la direction sinistrogyre de la ceinture qui rappelle le type cavozone. Figure 44. Vue dorsale du même, avec la tabulation visible de ce côté et révélatrice du caractère générique des P7roperidinium; nous voulons dire, la présence de deux plaques intermédiaires seulement et la forme tétragonale de l’occipitale. Figure 45. Vue de profil droit. On remarquera que ce spécimen présente des sutures doubles sous la forme de zones intercalaires étroites et anhistes. Figure 46. Diagramme de la tabulation apicale, en projection sur la coupe transversale optique de l'objet. Le caractère générique des Properidinium est ici évident. Figure 47. Vue ventrale d’un spécimen plus petit, à sutures simples. Figure 48. Vue ventrale aussi d'un spécimen plus réduit encore en dimensions. Figure 49. Vue ventrale du précédent. OBSERVATIONS. — L'indétermination de ses caractères anatomiques et la forme exceptionnelle de cette espèce ont fait subir Jusqu'icià celle-ci un isolement que rien ne justifie. C est un Péridinien à forme aberrante, sans doute, mais ce carac- tère extérieur n’est bon qu'à être pris comme caractère spécifique, tandis que sa tabulation le fait rentrer dans le genre ?roperidintum, tel que nous l'avons défini. Les auteurs, l'identifiant facilement à la simple vue de sa forme expressive, ont négligé sans doute d'examiner ses autres pièces d'identité et l'ont laissé jouir, sans contrôle, d’une place à part dans les cadres taxinomiques. C’est ainsi que nous lui avions, nous-même, conservé son nom d'origine dans notre travail de 1910. DISTRIBUTION. — Properidinium Heterocapsa est abondante, à certaine saison, dans le bassin à flot de Nieuport qui est, semble-t-il, un excellent bassin d’'éle- vage de beaucoup de formes marines et d'autres saumâtres, qui s y présentent en doses massives, alors que les individus sont clairsemés au large. C’est le cas, en particulier, pour l'espèce en question. Les spécimens pêchés au large de la Mer flamande nous ont toujours paru très rares. 60 ALPH. MEUNIER. Properidinium apiculatum (EHRENBERG) nobis. (PAXVINT fe 47452) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1838. Glenodinium apiculatum EHRENBERG, pl. XXII, fig. XXIV. Il s'agit ici d'une forme d’eau douce que ses caractères anatomiques nous font ranger aussi dans le genre ?roperidinium. CARACTÈRES. — Elle est à trois axes inégaux, cavozone, sinistrogyre, à plaques plus ou moins couvertes de piquants et toujours séparées par des zones inter- calaires lisses. Son cône apical, arrondi au sommet, comporte treize plaques, dont deux intermédiaires seulement entre les quatre terminales et les sept équato- riales. Son cône antapical, également arrondi et plus court que l’autre, comporte aussi sept plaques, dont cinq équatoriales et deux terminales. MULTIPLICATION. — L'espèce se multiplie par division de tout le corps, capsule comprise, à la suite de phénomènes d’accroissement et de mouvements plastiques qui finissent par donner naissance à deux individus aux dépens du premier. C’est comme une scissiparité qui ne devient définitive que lorsque les deux cellules sœurs sont devenues complètes, même dans leur cuirasse. Nous en donnons ici quelques exemples, en attendant que nous en puissions faire une étude plus complète, sur des matériaux recueillis dans un petit vivier du parc de Tervueren. FIGURES. — Figure 47. Vue ventrale d’un spécimen à coque nue. On remar- quera l'extension plus grande du cône apical, la ceinture cavozone et sinistro- gyre, la présence constante de zones intercalaires entre les plaques. Figure 48. Vue apicale. Le diagramme comporte treize plaques disposées comme dans le type ?roperidinium. Les ailettes de la ceinture sont peu déve- loppées. L'axe antéro-postérieur est plus court que les deux autres, sur lesquels il est perpendiculaire. Figure 49. Vue dorsale d’un autre spécimen. Ici les plaques sont couvertes de piquants, les zones intermédiaires restant nues. Figure 50. Vue de profil droit du même, un peu orienté vers le devant, pour présenter la direction de la ceinture de la façon la plus tangible. Figure 51. Phase de la division d’un individu. La cellule a grandi et est en train de s'élaborer un second sillon transversal. Figure 52. Après la formation des éléments essentiels de deux capsules, celles-ci, qui ont pris des orientations variables l’une sur l’autre, grâce à une plasticité insoupçonnée des plaques, tendent à s'isoler pour apparaître complète- ment armées l’une et l’autre. Figure 53. Phase analogue, mais plus rapprochée de l'achèvement du phéno- MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 6I mène. On voit que les deux produits de la scissiparité ne tiennent plus ensemble que par un isthme. Celui-ci montre, par sa constitution, la plasticité de la cuirasse dont les plaques et les zones intermédiaires se prêtent aux mouvements nécessités par la reconstitution des deux individus. On y verra aussi pourquoi les zones intercalaires apparaissent ici dans le principe. Elles sont, en effet, primor- diales au même titre que les plaques elles-mêmes. OBSERVATIONS. — On voit par l'exemple de ces quelques figures combien, chez cette espèce, le procédé de division diffère de ce qui s’observe communément chez d’autres, où la scissiparité met chacune des cellules filles en possession d’une partie dissymétrique seulement de la capsule mère, les mettant ainsi dans l’obli- gation de parfaire leur coque, en reconstituant la portion qui leur manque. Il est probable que si l’on devait tenir compte des caractères physiologiques des Péridiniens, comme il le faudra sans doute dans un avenir rapproché, au lieu de s’en tenir comme actuellement aux seuls caractères morphologiques, on serait amené à classer autrement cette espèce. Ajoutons que nous ne pouvons pas garantir l'exactitude de notre référence à la forme reproduite par EHRENBERG, en 1838, planche XXII, figure xx1v, dont l'incendie nous a privé du texte. Pour les mêmes raisons, nous n'avons pu rappeler les appréciations des auteurs plus récents sur cette intéressante espèce. DisrRIBUTION. — Cette forme est très commune dans les eaux douces. Nous ne la signalons ici que pour montrer l'extension du caractère de Properidinium en dehors des espèces marines. Properidinium umbonatum (STEIN) nobis. (PI. XXI, fig. 18 à 23.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1883. Peridinium umbonatum STEIN, pl. XII, fig. 1 à 8. 1913. Peridinium umbonatum SCHILLING, p. 40, fig. 43 CARACTÈRES. — Forme petite, cavozone, sinistrogyre, à trois axes perpendicu- laires mais inégaux; le polaire dépassant les deux autres en longueur. Cône apical arrondi, aigu au sommet, plus développé que le cône antapical. Celui-ci présente à son sommet une échancrure large, peu profonde, qui déprime surtout le côté droit de l’objet. La tabulation du cône apical ne comporte que treize plaques, à la suite, semble-t-il, de la fusion de l'équatoriale postérieure avec celle des trois intermé- diaires qui lui est contiguë. On observe souvent, en effet, une sorte de crochet, x, figure 19, que l’on peut considérer comme un vestige de cette fusion. D'autre part, nous avons constaté plusieurs fois la bipartition longitudinale de 62 ALPH. MEUNIER. cette grande plaque dorsale suivant une ligne qui aboutit à un angle supplémen- taire de l’occipitale. Dans ce dernier cas, les quatorze plaques se retrouvent, mais avec huit pré-équatoriales. Nous l'avons souvent observée à l’état d'enkystement. Le kyste adopte une forme ovale qui occupe toute la partie intérieure utili- sable de la coque. Cette petite espèce, très délicate, fragile, à surface lisse, est peu colorable par l'iode. Ces circonstances en rendent l'étude difficile dans nos matériaux, où elle ne se rencontre qu'accidentellement, comme espèce égarée d’eau douce. FIGURES. — Figure 18. Vue antérieure. On remarquera sa forme cavozone, sinistrogyre, son extension relative en hauteur, à l'avantage du cône apical. Figure 19. Vue dorsale, présentant, en x, un crochet qui semble indiquer le point d'attache d’une suture transversale qui a disparu entre la plaque équatoriale et celle des trois intermédiaires qui lui était contiguë. Figure 20. Vue apicale, montrant les quatre plaques du sommet disposées comme dans le genre Perrdinium, avec l'occipitale à cinq côtés. Elle ne diffère donc du type que par la soudure de l’une des trois intermé- diaires, celle du milieu, avec la pré-équatoriale qui v confine de ce côté. Figure 21. Vue dorsale d’un spécimen enkysté. Le kyste, de forme ovale, est étroitement logé dans la coque, qui représente le cvtoderme primitif. Figure 22. Vue dorsale d'un spécimen anormal, où le nombre des plaques se trouve ramené au chiffre régulier par un procédé insolite : la division longitudi- nale de la grande plaque dorsale. Figure 23. Vue apicale du même. OBSERVATIONS. — Par les anomalies de sa structure, cette petite forme semble ménager la transition entre les Perridinium vrais et les 2 roperidintu, à treize plaques apicales seulement. Elle partage ce caractère de réduction du nombre des plaques avec plusieurs autres d'eau douce, dont nous n'avons pas à nous occuper ici, parce que nous ne les avons pas rencontrées sur notre chemin, lors de l'analyse ‘de nos matériaux de la Mer flamande. DISTRIBUTION. Espèce très commune dans certaines mares d’eau douce; très le et rencontrée en eaux marines Où saumâtres, par Maine ment accidentel. Properidinium inaequale (LEMMERMANN) nobis. (PRET Lo RO TE Eut7S) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. Peridinium umbonatum var. inaequale LEMMERMANN. 1913. Peridinium umbonalum Var. inaequale SCHILLING, p. 40, fig. 44. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE 63 CARACTÈRES. — Forme petite, ovale, à ceinture creuse, sinistrogyre, située vers le tiers inférieur du corps et à cône antapical notablement réduit en largeur, circonstance d’où elle emprunte son nom. Le cône apical, en forme de dôme, est, en effet, beaucoup plus développé que l'inférieur. La tabulation est nettement marquée du côté antérieur, elle est beaucoup moins manifeste du côté dorsal, où nous la soupçonnons conforme à celle de Properidinium umbonatum, qui précède : bien que nous n’ayons pas pu la recon- naître d’une façon certaine, à cause de la faible résistance de la cuirasse à l’action de l’hypochlorite de potassium, qui la désagrège complètement au moindre contact. La coque est lisse, souvent à sutures simples, mais montre souvent aussi des sutures doubles, à lignes très rapprochées et parallèles. Les bords inférieurs du sillon ventral sont soulignés par deux petits piquants qui proéminent sur le sommet antapical. FIGURES. — Figure 16. Vue ventrale d'un individu choisi parmi les plus grands. Figure 17. Vue latérale droite du même. DISTRIBUTION. — Espèce très commune dans les eaux douces, particulièrement dans les eaux tourbeuses. Rencontrée aussi accidentellement dans les eaux saumâtres des environs de Nieuport. GENRE DIPLOPSALOPSIS. Nous réservons ce nom générique pour les espèces péridiniformes qui ne comptent que douze plaques apicales, dont quatre terminales, une intermédiaire seulement et sept équatoriales. Ce nom a sa raison d’être dans l'aspect extérieur du ci-devant Perzdinium orbiculare PAULSEN, l'extension de ses plaques termi- nales et la structure anhiste des ailettes zonales, qui le feraient prendre, sans examen minutieux, pour un Diplopsalis. Nous n'en avons pas rencontré dans la Mer flamande. GENRE DIPLOPSALIS BErca D'accord avec plusieurs planktonistes, nous conservons ce nom générique pour l'appliquer à la forme que BERGx a figurée d'une manière incomplète sous le nom de Zuplopsalis lenticula. Les dessins originaux qu'il en donne sont assurément imparlaits, mais en même temps excusables de la part d'un auteur qui ne soup- connait pas l'importance que l’on attacherait un jour à des éléments d'apprécia- tion tels que ceux de la tabulation, qui sont, du reste, souvent difhiciles à déceler. Les dessins de BERGH ne donnent, d’ailleurs, qu’une bonne idée de la mor- phologie extérieure de l’objet. 64 ALPH. MEUNIER. STEIN, qui a repris pour son compte cette forme, avec son appellation, en précise certains détails de la tabulation, mais d'une manière incomplète et en partie erronée. PAULSEN, enfin, se croit autorisé, en raison des détails nouveaux qu'il découvre dans la forme extrêmement répandue dans la mer du Nord, à en faire une forma minor de la même espèce Ziplopsalis lenticula de BERGH; mais, à notre avis, ses dessins présentent encore quelque inexactitude. C'est en tout cas un type bien défini de Péridinien. Cette forme est à onze plaques épivalvaires, dont six équatoriales, très étroites, quatre apicales, dont une très grande, l’occipitale qui couvre à elle seule presque la moitié postérieure du cône et trois autres qui se partagent la moitié antérieure et, enfin, une seule petite plaque intermédiaire logée du côté gauche. Autour de ce type peuvent se ranger des variantes que l’on pourra considérer soit comme des espèces, soit plutôt comme de simples variétés d’après la valeur des caractères aberrants qu'ils présentent. Diplopsalis lenticula BERGH. (PIE XTX OMIS T2 ep ENONCE AN) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1881. Diplopsalis lenticula BERGH., p. 244, fig. 60 à 62. 1883. Diplopsalis lenticula STEIN, pl. VII, fig. 12 à 14, pl. IX, fig. r à 4. 1883. Glenodinium lenticula POUCHET, p. 44, pl. XX et XXI, fig. 35. 1895. Diplopsalis lenticula SCHÜTT, pl. XV, fig. 50. 1907. Drplopsalis lenticula f. minor PAULSEN, p. 9, fig. 9. 1910. Zrhlopsalis lenticula MEUNIER, p. 47, pl. I, fig. 19 à 22. 1910. Diplopsalis shhaerica MEUNIER, p. 47, pl. IV, fig. 9 à 12. 1910. Peridiniopsis assymetrica MANGIN, p. 30, fig. 19. 1913. Peridinium Paulseni MANGIN, p. 228, fig. 12. La plupart des auteurs cités par PAULSEN dans sa monographie ne donnent pas de figures bien recommandables. Nous n'y attachons donc guère d'importance. CARACTÈRES. — Notre forme correspond au type défini plus haut. Forme planozone, à ailettes zonales anhistes, à sillon transversal circulaire, à sillon véntral superficiel mais pourvu d'une ailette droite, saillante. Epivalve ou cône apical formé de onze plaques, dont six équatoriales remar- quables par leur étroitesse, une intermédiaire très petite, de forme losangique, située du côté gauche, quatre terminales dont l'une très grande, la postérieure ou occipitale, et trois autres plus petites confinées sur la moitié antérieure du cône. De celles-ci, la frontale est très étroite et se profile longuement vers le sommet MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE. (0 qui est central et marqué par une pustule tellement courte qu’elle reste noyée dans l'épaisseur du cytoderme. La surface est lisse ou diversement décorée de ponctuations ou de macules irrégulièrement éparses. La forme du corps n'est lenticulaire que pour autant que les zones intercalaires ou sutures doubles n'aient pas pris une grande largeur, sinon elles soulèvent les deux cônes et donnent au corps une forme sphérique. Quant à la tabulation de l’hypovalve, elle est variable. Nous la connaissons pourvue d'une seule valve terminale, nous la connaissons aussi à deux plaques terminales. MANGix la figure encore à trois plaques au sommet de l'hypovalve, mais nous ne l’avons jamais vue ainsi. ENKYSTEMENT. — La production de kystes s’observe fréquemment. Ceux-ci sont sphériques et se forment, comme d'habitude, par rénovation cellulaire au sein de la capsule primitive. FiGures. — Figure 1, planche XIX. Vue ventrale d'un spécimen jeune de forme lenticulaire, qui suffit à caractériser le type. Plaque frontale très étroite, plaques équatoriales peu développées en hauteur, sillon transversal plan, sillon ventral très peu déprimé et pourvu d'une ailette du côté gauche. Figure 2. Vue apicale, remarquable par l'étendue de la plaque occipitale qui occupe presque la moitié de l'épivalve et qu'une ligne méridienne sépare des trois autres apicales qui se partagent la moitié antérieure. À noter également la petite plaque intermédiaire, logée à gauche, et le peu de développement en hauteur des six plaques équatoriales de grandeur très différente. Figure 3. Vue antapicale, ne présentant qu'une seule plaque terminale et cinq équatoriales. On remarquera que les ailettes zonales sont homogènes et ne se montrent aucunement striées. Figure 4. Vue latérale droite, montrant la proéminence de l’ailette ventrale. Figure 5. Vue de profil gauche. La petite plaque intermédiaire est ici vue de face. C'est la meilleure orientation de l'objet pour saisir cet élément et se rendre compte de la très petite suture qui la rattache à l'équateur, en déterminant la limite de deux plaques périphériques. Notez qu 1l existe une autre suture un peu en arrière. L'objet reproduit dans les figures 1 à 5, porte des macules éparpillées sur toute sa surface. Figure 6. Spécimen beaucoup plus petit. Nous en avons trouvé de dimensions plus réduites encore. On voit par là la valeur que l'on peut attribuer à des dimensions fournies par certains auteurs dont la précision va jusqu'au dixième de micromillimètre. Figure 7. Spécimen globuleux, presque isodiamétral. La forme sphérique lui vient tout simplement de l'élargissement des zones intercalaires, qui surélève les deux cônes et modifie la forme lenticulaire que le sujet présentait dans le jeune âge. En devenant adulte, il perd son caractère lenticulaire de jeunesse. Mais alors pourquoi lui imposer un nom qui le tient sous la sujétion de sa forme primitive et ne pas lui donner le nom de sphaerca, plus en harmonie avec sa forme adulte? Cela tient évidemment au grand nombre de sujets que l’on rencontre doués de cette empreinte de jeunesse qu'ils tiennent de leur rapide multiplication. 9 66 ALPH. MEUNIER. Figure 8. Vue apicale du même. La comparaison avec la figure 2 permettra de constater qu'elle n’en diffère que par l'extension des sutures intercalaires. La cuirasse est couverte de ponctuations. Figure 9. Vue antapicale. Mêmes observations. Terminale unique. Figure 10. Vue de profil gauche, la plus intéressante, puisqu'elle met en bonne place la petite plaque intermédiaire qui n'existe que de ce côté. Le peu de hauteur des plaques périphériques permet de saisir la difhculté qu'il peut y avoir à établir leur distinction les unes d’avec les autres. Figure 11. Vue ventrale d'un spécimen enkysté. La forme en est encore lenti- culaire et les zones intercalaires étroites. Il faut en conclure que le phénomène d'enkystement peut prévenir le plein développement de l'individu. Figure 12. Aspect d’un kyste isolé. Il est sphérique, à membrane épaisse et exempte de sculptures. Figure 1, planche XX. Vue ventrale d’un spécimen qui se distingue des formes précédentes par la présence de deux plaques terminales sur l’hypovalve. Mais vu sous cette incidence, il ne manifeste aucunement cette particularité et on le confondrait aisément avec les autres, si l’on ne prenait soin de le retourner pour examiner la structure de l'hypovalve, comme dans la figure 3. La forme est toujours planozone, le sillon circulaire. Figure 2. Vue apicale du même. On y observera la même tabulation que ci-devant, avec peut-être une légère flexion vers le dos des deux lignes de suture qui passent par le sommet de l’épivalve et qui d'habitude sont dans le prolonge- ment rectiligne l’une de l’autre. Figure 3. Vue antapicale, montrant les deux plaques qui se partagent le sommet du cône, conformément à ce qui se passe chez la plupart des Péri- diniens. Figure 4. Vue latérale gauche. Cette vue permet à nouveau de mettre bien en évidence la petite plaque intermédiaire, de forme losangique qui rend dissymé- trique la tabulation épivalvaire de cette forme. Cette dissymétrie est encore augmentée par la petite plaque périphérique qui existe immédiatement en arrière de celle-là et qui n’a pas de symétrique non plus du côté droit. OBSERVATIONS. — On sait que MANGIN, dans les Annales océanographiques du prince de Monaco, en 1911, figure un individu anormal, pourvu de trois plaques au sommet de l’hypovalve auquel il donne le nom de ?eridiniopsis asymetrica. En 1913, dans les Vouvelles Archives du Muséum, le même auteur désigne, sous le nom de Peridinium Paulseni, une forme à sept plaques équatoriales dans l’épivalve, par la subdivision de la plaque périphérique postérieure au moyen d’une ligne de suture supplémentaire que nous n'avons jamais vue. D'autre part, la figure de PAULSEN, en 1907, en néglige une, en arrière de la petite plaque intermédiaire de gauche, qui nous paraît toujours présente, bien que difhcile à constater, à cause de la faible largeur des plaques périphériques particulièrement dans cette région postérieure. Le spécimen normal figuré par MANGIN est à une seule plaque au sommet de l’hypovalve, de même que celui représenté par PAULSEN. Le même MANGIx figure, en outre, une forme qu'il considère comme anormale et qui présente, dans la tabulation épivalvaire, une symétrie parfaite, avec deux * MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 07 petites plaques intermédiaires, symétriquement placées l’une à gauche, l’autre à droite, et sept plaques périphériques. En acceptant même l'exactitude rigoureuse de toutes ces figures, nous n’y trouvons aucun motif sérieux pour scinder le genre 2%5/opsalis, qui conserve, malgré toutes ces divergences de détails, ses caractères typiques : nous voulons dire, la grande extension des plaques terminales de l’épivalve aux dépens des plaques périphériques. Peu importerait même qu'il y eût accidentellement deux plaques intermédiaires placées symétriquement, au lieu d'une seule, comme c’est le cas habituel. Ces modalités, figurées par les auteurs et dont certaines sont peut-être des erreurs d'observations, ne font que confirmer les caractères essentiels de la forme. Nous ne voyons pas de bonnes raisons pour compliquer la nomenclature de noms génériques distincts, basés sur d'aussi faibles anomalies, qui n’arriveraient as à obscurcir la notion d'un type commun. On peut dire, toutefois, que ce type est polymorphe et qu'il doit sa variabilité à l’action de causes que l’on débrouillera sans doute un jour. C’est pourquoi, il convient que les auteurs signalent les anomalies qu'il leur est donné de constater, pour mesurer l'étendue des variations dont il est susceptible et démêler si possible les causes qui les provoquent. Nous ne nous attarderons pas à réfuter les idées de Pavillard (*) au sujet de cette forme. Son idée d’en faire un Peridinium est inacceptable pour nous; elle va à l'encontre de notre concept deceisenre. Quant à l'identification qu'il fait de sa forme de Péridinien, trouvée dans l'étang de Thau, avec la figure de BerGH, il doit supposer dans celle-ci l’ expres- sion prophétique d'une forme que BERGH n avait, sans doute, jamais vue, aux dépens d’une autre qu'il a dû observer et qu'il a incomplètement reproduite. DISTRIBUTION. — Jiplopsalis lenticula, avec ses différences de grandeur absolue, la diversité de sa forme lenticulaire ou sphérique, les variantes de sa structure hypovalvaire et d’autres modalités inhérentes à la décoration de sa cuirasse, est extraordinairement répandu dans nos échantillons. Les spécimens pourvus d'une seule plaque terminale à l’hypovalve étaient abondants dans le bassin de Nieuport, en août 1908. Ceux qui offrent deux plaques terminales sur le cône antapical nous ont paru plus spécialement propres au large. Ils présen- taient aussi une coque à membrane généralement plus épaisse. La différence du milieu pourrait-elle être invoquée pour expliquer cette différence de caractères? GENRE COOLIA gen. nov. Nous proposons ce nom, emprunté à notre ami TH. CooL, pharmacien à Nieu- port, pour désigner un petit Péridinien que nous devons à son obligeance. (1) J. PavitLarD. Le genre Diplopsalis BERGH et les genres voisins. 1913. 68 ALPH. MEUNIER. Pendant les années 1907 et 1908, M. CooL s'est dévoué à exécuter pour nous de très nombreuses pêches dans les eaux des environs de Nieuport et même de tout le bassin de l’Yser. C’est dans des échantillons provenant de l’huîtrière DESWARTES, à Nieuport même, du côté de Lombartzyde, que nous avons trouvé l'unique espèce du genre que nous ferons connaître ci-après. Coolia monotis sp. nov. (PI. XIX, fig. 13 à 19.) CARACTÈRES. — Forme très petite, à sillon creux, circulaire, très oblique sur l'axe polaire et à axe transversal plus court que les deux autres. Le sommet apical est reporté fort en arrière, l’antapical est ramené en avant. Si l’on fait passer l’axe polaire par ces deux sommets, on remarquera que la ceinture est fortement inclinée en avant. La tabulation est asymétrique. L'épivalve comporte onze plaques, dont trois terminales, sept périphériques, presque toutes développées à gauche et en arrière, et, enfin, une intermédiaire placée aussi du côté gauche, vers l'arrière, dans laquelle s’observe comme une sorte de petite ouverture réniforme, limitée par un rebord accusé, que nous assimilons à une oreille et dont nous prenons prétexte pour désigner l'espèce du nom de #onotis. Des trois plaques terminales, l’une, celle de droite, la plus grande, aboutit directement au sillon transversal. L'hypovalve est formée de cinq plaques qui rayonnent du sommet vers la périphérie et englobent une sixième dans laquelle est creusé le sillon ventral. Il n'y a pas d’ailettes saillantes aux côtés de la ceinture. La coque est toute parsemée de ponctuations disposées dans un certain ordre. La description des figures fera mieux saisir l’étrangeté structurale de cette curieuse espèce. FIGURES. — Figure 13. Vue ventrale. On remarquera l’inflexion des deux bouts du sillon transversal, qui se croisent comme les extrémités d'une cravate, avant de se confondre dans le sillon ventral qui est court et peu profond. La forme est cavozone. On aperçoit sur le côté gauche, près du sommet apical, la partie visible, sous cette incidence, du petit organe que nous comparons, vu sa position, à un organe auriculaire unique, mais évidemment sans aucune idée de lui en attribuer la fonction. Figure 14. Vue apicale. Elle comporte trois plaques terminales, dont l’une, la plus grande, celle de droite, aboutit inférieurement au sillon. Celle de gauche est plus petite et bordée par plusieurs périphériques. Celle du sommet, enfin, est plus petite encore, de forme hexagonale et bordée, elle aussi, par d’autres péri- phériques. On pourrait douter de l'existence d’une plaque intermédiaire au sein de laquelle s’ouvrirait le petit organe réniforme, à bords épaissis et plus fortement teintés par l’iode, dont la portée concave se confond plus ou moins avec la suture qui séparerait cette petite plaque de la terminale de gauche. On constatera, en outre, la présence de sept plaques périphériques disposées MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 69 asymétriquement et plus nombreuses du côté gauche. Les postérieures sont petites et difhciles à saisir à cause de l’inclinaison abrupte du derrière du cône. On fera peut-être mieux de se référer au schéma de la figure 18, d'où nous avons éliminé les effets de perspective. Figure 15. Vue antapicale. De la plaque antérieure, dans laquelle se développe le sillon ventral, partent cinq plaques qui aboutissent toutes au sillon transversal. Elles sont donc toutes aussi bien périphériques que terminales. Le schéma de la figure 19 montre plus clairement leur distribution, en les dégageant des grisailles nécessitées par la perspective. Figure 16. Vue latérale gauche, la plus favorable pour montrer la forme et la situation du petit organe auquel nous avons déjà fait plusieurs fois allusion. On voit que la figure est présentée de manière à placer horizontalement la ceinture. Si on la redressait de façon à présenter verticalement l’axe polaire, la ceinture apparaîtrait très oblique et inclinée vers le devant de l’objet. Figure 17. Vue latérale droite, sujette pour sa position aux mêmes observa- tions que la précédente. En les comparant entre elles et avec les précédentes, on se rendra compte de l'irrégularité de la tabulation dans les deux cônes et de l’excentricité complète de l’objet. OBSERVATIONS. — L'analyse de la tabulation de cette espèce étant très difhcile, même après macération et coloration par l’iode, 1l se peut que nous nous soyons trompé involontairement sur quelque point. Il n’en resterait pas moins vrai que cette forme ne répond au signalement d'aucune autre connue Jusqu'ici. DISTRIBUTION. — Coolia monofis nous est connu surtout de l’huîtrière de DEswaRTes, à Nieuport, où certains échantillons de pêche planktonique en sont réellement farcis. Nous l'avons rencontré aussi, mais en moins grande quantité, dans d’autres eaux des environs de cette localité. GENRE GONIAULAX DrEsinG. Ce genre est bien polymorphe; il est donc difficile d'en donner une définition susceptible d'atteindre toutes les espèces que l’on fait rentrer dans son cadre. Ethymologiquement le nom de Gonraulax veut dire sillon genouillé, ce que l'on peut considérer comme caractéristique du sillon transversal qui, toujours spiralé à gauche, décrit généralement plus d’un tour complet de spire, avant de perdre ses deux extrémités dans le sillon ventral. Celui-ci est ainsi dévié de sa direction rectiligne et présente, en outre, la particularité de s'étendre longue- ment depuis le sommet antapical jusqu'au sommet opposé, où il s’atténue de plus en plus. Les autres modalités de forme, de dimensions, de sculptures, de crêtes, d'épines, etc., sont purement spécifiques. 70 ALPH. MEUNIER. Goniaulax polyedra STEIN. (PI. XIX, fig. 20 à 25.) BIBLIOGRAPHIE: 1883. Gontaulax polvedra STEIN, pl. IV, fig. 7 à 0. 1885a. Goniaulax polvedra BÜTSCHLI, pl. LIT, fig. 3. 18850. Goniaulax polyedra BÜTSCHLI, fig. 20 et 21. 1896. Gontaulax polyedra SCHÜTT, p. 21, fig. 29. 1907. Goniaulax polvedra PAULSEN, p. 8, fig. 5. 1911. Goniaulax polyedra KOFOID, p. 238, pl. XII, fig. 16 à 20; pl. XIV, fig. 28, 20, 31, et PME" CARACTÈRES. — Forme à diamètre un peu plus long que les deux autres, à contour plus ou moins polyédrique et dépourvue de toute corne et de tout appendice. Sillon transversal creux, sinistrogyre, atteignant mais ne dépassant pas un tour complet de spire. Sillon longitudinal développé vers le haut d’une façon peu manifeste, en se perdant dans une sorte de plaque frontale, tandis qu'il se traduit en dépression vers le bas, sans subir d’étranglement entre les deux bouts de la ceinture et sans s'élargir notablement à la base. La tabulation apicale comporte six plaques périphériques, quatre terminales bien visibles et une toute petite bien difhcile à saisir, à gauche du sommet. Celui-ci paraît ouvert. L'hypovalve comprend cinq plaques périphériques, une terminale et une inter- médiaire située à gauche du sillon longitudinal. Le sommet est aplati. La surface est vigoureusement sculptée et présente des renforcements aux nœuds des mailles du réticulum. Les sutures simples ou doubles sont bien marquées par une bordure de mailles plus grandes et dont les trabécules leur sont perpendiculaires. Les ailettes de la ceinture sont saillantes et bien structurées. FIGURES. — Figure 20. Vue ventrale d'un spécimen bien développé. On remarquera que les deux bouts de la ceinture n’empiètent pas l’un sur l’autre, et que le sillon ventral, assez peu déprimé, est prolongé vers les deux sommets. Figure 21. Vue apicale, montrant mieux que la précédente, la dépression du sillon ventral, même du côté apical. On en peut suivre le trajet sinueux jusqu’au sommet qui est légèrement ouvert. À noter la disposition des plaques de l'épi- valve. Figure 22. Vue antapicale permettant de repérer les cinq plaques périphé- riques, la terminale, qui est plate, et l'intermédiaire située du côté gauche. Ces deux figures 21 et 22 montrent bien les détails des ailettes zonales. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 71 Figure 23. Vue de profil droit, avec la tabulation visible de ce côté. Le fond, comme on le voit, est plat. Figure 24. Vue ventrale d’un spécimen plus jeune, à en juger par ses dimen- sions moindres et les détails moins prononcés de la structure extérieure. Figure 25. — Vue apicale du même. DISTRIBUTION. — Cette espèce est très rare dans les échantillons provenant du large de la Mer flamande. Elle abonde, au contraire, dans d’autres produits de pêche pratiquée dans le bassin à flot de Nieuport, où nous rencontrons aussi les deux espèces suivantes qui lui sont souvent associées. Goniaulax cochlea sp. nov. (PI. XIX, fig. 26 à 32.) SYNONSMMTIE NE OBIBLIOGRAPENTE: 1910. Gontiaulax polygramma MEUNIER, p. 54, pl. I, fig. 5 à 13. CARACTÈRES. — Forme ovale, assez petite, cavozone, sinistrogyre, à sillon transversal dessinant plus d’un tour complet de spire et rattachant ses deux extrémités au sillon longitudinal par un étranglement très prononcé de celui-ci. Cône apical à six plaques périphériques surmontées de quatre plaques termi- nales. Cône antapical arrondi ou prolongé soit par une seule expansion terminale, soit par deux latérales de même structure que la membrane elle-même. Le sillon ventral s'élargit en dessous de l'extrémité droite de la ceinture et se termine en s'arrondissant inférieurement. La coque est couverte d’un réticulum plus ou moins prononcé suivant l’état de développement des spécimens. FiGures. — Figure 26. Vue ventrale d’un spécimen qui ne présente qu'une seule expansion membraneuse, en arrière du sommet antapical. On remarquera que la ceinture dessine plus d’un tour complet de spire et que les deux extrémités sont raccordées par une sinuosité étroite du sillon ventral. Ce dernier atteint les deux sommets : l’apical, en devenant très étroit; l’antapical, en s’épanouissant en une aire assez large et arrondie en bas. L'expansion que l’on observe en arrière n’est pas une simple épine, mais une expansion de la coque dont elle traduit la structure réticulée. Figure 27. Vue latérale droite du même, montrant la dépression ventrale et la forme spiralée de la ceinture, dont les deux extrémités sont fort écartées en hauteur. Figure 28. Vue ventrale d’un sujet portant deux expansions membraneuses, aux côtés du sommet inférieur. La forme du corps est sensiblement la même, la ALPH. MEUNIER ne | Lo direction du sillon est pareille, l'extrémité inférieure du corps est également arrondie, enfin, le relief de la capsule est du même style. Figure 29. Vue latérale gauche du même, où l’on voit les deux expansions terminales se profiler en bas, l’une, la gauche qui est plus petite, sur l’autre, la droite, qui est plus longuement développée. Figure 30. Vue apicale en projection sur la coupe transversale du corps. On remarquera que l'épivalve comporte six plaques périphériques et quatre termi- nales. Figure 31. Vue antapicale, montrant les cinq plaques périphériques, la plaque terminale et la petite plaque intermédiaire qui est mal délimitée de la terminale, du côté gauche. Figure 32. Vue ventrale d'une forme qui a la même physionomie que les précédentes, mais qui paraît présenter des caractères de jeunesse, par l’indétermi- nation des plaques, l'absence de sculptures sur la coque et le manque de prolon- gements sur le sommet antapical. OBSERVATIONS. — Dans notre publication de 1910, nous avons reproduit toute une série de figures, planche IIT, figures 5 à 13, qui nous ont semblé empruntées à des individus du même ty pe et que nous avons rapportées à Gontaulax poly- gramina STEIN, d'après PAULSEN, mais sans conviction aucune, à cause des différences frappantes qui nous heurtaient. Poussé par le désir de leur trouver une famille parmi les espèces connues de la mer du Nord, nous avons passé outre à l'insuffisance des dessins et mis les écarts constatés sur le compte de ceux-ci. Aurait-il mieux valu les rapporter à G. Levanderi PAULSEN? C'est possible, tant il est vrai que les figures de ces auteurs sont peu explicites sur la physionomie des objets qu'ils représentent. D'autre part, Koroip verse le G. Zevandert PAULSEN dans le G. spinifera de même auteur et il rattache nos figures à son G. dregensis. Ce dernier ne présente pas plus qu'un tour complet dans sa ceinture et présente sur son sommet antapical trois spinules ailées, caractères que nos figures ne présentent pas. Par contre, son G. spinifera, dans lequel il fait rentrer le G. Levandert PAULSEN, porte deux fortes épines non ailées à la base, mais la ceinture y est manifestement spiralée, alors que la figure de PAULSEN, relative à cette espèce, n'offre pas ce caractère. Nos figures de 1910, identiques pour nous avec celles de ce travail, quoique sous des dimensions un peu moindres, ce qui tient probablement à la différence du milieu, montrent toujours le sommet antapical avec une seule ou deux protu- bérances issues de la membrane et couvertes du même réticulum qui s’observe sur tout le corps de l’objet. De plus, la spirale décrite par la ceinture dépasse toujours notablement un tour complet de spire. N'ayant pas un goût bien prononcé pour la solution des énigmes bibliogra- RESTÉS nous pourrions abandonner ces discussions, sur des pièces mal établies, à ceux qui en ont le loisir et tourner la difhculté en désignant notre espèce du nom de G. cochlea, par exemple, qui serait au moins symbolique de l'un de ses principaux caractères : la forme spiralée de sa ceinture. DISTRIBUTION. — Cette forme s’est trouvée très abondante dans le bassin de Nieuport, pendant le mois d'août 1907. Par contre, elle est très rare dans les MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 74 échantillons prélevés au large, à la même époque, et exceptionnelle en tous temps. Le calme habituel de ces eaux du bassin de Nieuport doit être très favorable à beaucoup de Péridiniens qui sy multiplient énormément. Le @. cochlea s'y montre à diverses phases de son évolution et sous les deux variantes que nous avons signalées : à une seule protubérance médiane ou à deux protubérances latérales au sommet de l’ hypovalve. Goniaulax loculatum sp. nov. PRE 7e0 28) Nous nous contentons de reproduire ici deux figures d’une forme de Goniaulax que nous n'avons rencontrée qu'une fois, 1l y a plus de dix ans, dans les échan- tillons rapportés d’une croisière dans la Mer flamande. Nous en avons pris des croquis, au moment même de l'observation, et nous avons dû les graver tels quels, à défaut d'avoir pu retrouver l’objet, dans les matériaux où il s'était montré d'abord. La forme semble être celle d'un Gontaulax. La ceinture sinistrogyre dessine plus d’un tour complet de spire et est bordée d’ailettes très proéminentes en même temps que robustes. Le sillon longitudinal semble occuper toute la longueur du corps et s’élargir vers le bas, entre deux expansions terminales de la coque. Celle-ci est couverte d'une vigoureuse décoration alvéolaire, qui nous a empêché de porter notre attention sur les détails de la tabulation, qui devaient être peu discernables. C’est cette particularité qui nous la fait désigner du nom de /oculatum. FiGures. — Figure 37. Vue ventrale, présentée un peu d'en dessous, montrant la disposition de la ceinture ornée d'ailettes saillantes et dépassant un tour complet de spire. On remarquera l'inflexion prononcée du sillon ventral, qui s'élargit inférieurement entre deux prolongements latéraux de la coque. On notera également la texture alvéolaire, qui est comme incrustée vigoureuse- ment dans la cuirasse et qui s'observe jusque dans les deux sortes de cornes, dans lesquelles aboutit le sommet antapical. Figure 38. Vue latérale gauche. On distinguera ici, d’une façon plus nette, la dépression ventrale et le grand dénivellement qui existe entre les deux extré- mités de la ceinture. Nous regrettons de n'avoir pu retrouver de spécimens de cette espèce pour en donner des figures plus complètes, quant à ses multiples aspects et à sa tabulation. Telle quelle, elle présente, toutefois, des caractères qui ne permettent de la rapporter à aucune des espèces que Koroïp rencontre dans sa monographie du genre Gomaulax. 10 74 ALPH. MEUNIER. GENRE AMYLAX MEUNIER. Nous avons proposé le genre Awylax, en 1910, pour grouper des Péridiniens balancés jusque là, au gré de chacun, dans des genres disparates et qui ont des analogies étroites avec es Goniaulax, mais qui s'en distinguent morphologique- ment par leur aplatissement antéro-postérieur et par l’aspect particulier que présentent les sculptures de la cuirasse. Nous y avons groupé : Awylax lata, synonyme de Gontaulax triacantha dont nous avons changé le nom spécifique, parce que celui-ci établissait une contre- vérité; Arylax catenata, connu avant, soit comme Pertdinium catenatum, soit comme Gontaulax catenata ; Amylax nivicola que nous avons signalé dre la neige jaune de la mer de Kara, et, enfin, Awylax perpustlla trouvé dans les eaux de la même mer. Toutes ces ‘formes présentent un air de famille que nous ne pouvons méconnaître. KoroiD, qui avait des raisons personnelles pour ne pas scinder le genre Goniaulax dont il faisait la monographie, n'a pas jugé bon d'adopter notre manière de voir; c’est son droit. Nous n'avons pas les mêmes raisons pour respecter l'unité de ce groupe arti- ficiel et nous en détachons les espèces rappelées plus haut qui offrent un aplatis- sement marqué dans le sens antéro-postérieur, et sont, en outre, ornées d'épines plus ou moins nombreuses sur l’hypovalve. A ces espèces boréales, nous devons en ajouter une autre que nous tenons de la Mer flamande, c'est la suivante. Amylax diacantha sp. nov. (PI. XIX, fig. 33 à 36.) CARACTÈRES. — Forme à la fois petite et fluette, haute relativement à sa largeur et particulièrement à sa faible épaisseur dorso-ventrale. Ses trois axes sont, en effet, très inégaux. Elle est sinistrogyre, cavozone. Le sillon transversal fait un tour complet de spire et ses deux extrémités aboutissent à des niveaux très différents dans le sillon ventral, qui parcourt toute la longueur du corps, en s'élargissant vers le bas, où il se dilate entre deux longues épines ailées. Le cône apical, très surélevé et souvent un peu efllanqué, se termine par une pointe émoussée. L'hypovalve se développe davantage du côté gauche. La tabulation paraît semblable à celle de ses congénères, mais la distinction des plaques terminales est difhcile à établir en projection, à cause de l’étroitesse de cette partie de l’épivalve. La cuirasse est faible; elle est légèrement sculptée, couverte d’un fin réticulum et de pores. FiGures. — Figure 33. Vue ventrale d'un spécimen de taille moyenne. Notez la ceinture cavozone, sl dépassant un peu le tour de spire complet et MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 75 la hauteur du corps par rapport à sa largeur. On voit aussi que le sillon ventral s'étend d’un bout à l’autre du corps et s'étrangle comme une fissure entre les deux bouts de la ceinture pour s’élargir ensuite vers le bas, où elle est limitée par deux fortes spinules ailées. Figure 34. Vue dorsale du même. On y remarquera l'élévation des plaques périphériques et, par contre, le faible développement des plaques terminales. Figure 35. Vue latérale droite. On notera le faible développement dorso- ventral du corps dont la base est inclinée vers le devant. Figure 36. Vue apicale. Cette vue est très difhicile à bien saisir, d’abord à cause de la difficulté de bien orienter et de maintenir en position l'organisme suivant son axe longitudinal et, ensuite, à cause des bords fuyants du sommet apical. l On observera que les ailettes de la ceinture sont bien développées. OBSERVATIONS. — Aymylax diacantha a beaucoup d’affinité avec les autres espèces du genre que nous avons décrites en 1910 et qui provenaient des mers glaciales. À part sa petitesse relative, elle se rapproche singulièrement de l'espèce A. lata (Gontaulax triacantha JôRGENSEN). Mais celle-c1 n'a pas que trois épines, comme son ancien nom le faisait supposer, mais au moins cinq, dont deux surnu- méraires placées sur les flancs de l'hypovalve, une dans le prolongement du sillon ventral et deux plus fortes distancées l’une de l’autre au sommet du cône antapical. A. diacantha n'en a que deux placées à peu près parallèlement à l'axe polaire, mais celles-ci sont fortes et manifestement ailées. Elle a, comme elle, sa surface si finement sculptée, que la reproduction adéquate, au faible grossissement employé, en serait très difhcile, mais inopérante pour fixer les caractères de l'espèce. Comme ses autres congénères, A. lata, catenata, nivicola, perpusilla, elle est très aplatie dans le sens dorso-ventral, ce qui, outre la présence d’épines plus ou moins nombreuses, les distingue du genre Gontaulax proprement dit, dont les représentants authentiques ont la section transversale arrondie. DisTRIBUTION. — C'est encore dans les eaux du bassin à flot de Nieuport que nous avons trouvé cette curieuse espèce en quantité notable, pendant le mois d'août 1907. Il nous est arrivé cependant d’en saisir exceptionnellement de rares échantillons dans les produits de pêche des croisières, mais c'est dans les produits de Nieuport que nous avons pu l’étudier à loisir pour en reconnaître les caractères. GENRE PROTOCERATIUM BERGH. Le terme Protoceratium a-t-il été créé par BERGH de façon heureuse pour l'appliquer au Péridinien qu'il a fait connaître sous le nom de ?rofoceratium reticulatuin ? | Etymologiquement, ce terme suppose des rapports étroits de filiation entre le 70 ALPH. MEUNIER. susdit organisme et ceux que leurs prolongements en forme de cornes ont fait ranger sous la dénomination générique de Ceratium. Ces rapports ne nous paraissent pas justifiés au point de nous autoriser à prendre ce vocable dans son sens étymologique ; mais nous estimons néanmoins qu'on peut le maintenir, parce que l'usage l’a consacré. Ce genre est caractérisé jusqu'ici par une ceinture Cavozone, sinistrogyre, située vers le tiers supérieur du corps, et un sillon ventral peu déprimé qui ne s étend pas jusqu'aux sommets du corps. La tabulation y est assez difhcile à saisir à cause de la forte réticulation qui couvre la cuirasse et rend souvent douteuse la position véritable des lignes de suture. Le corps est globuleux, légèrement plus haut que large. Protoceratium reticulatum (CLAPARÈDE et LACHMANN) BÜTscHLiI. (PI. XIX, fig. 39 à 42.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1859. Peridinium reticulatum CLAPARÈDE et LACHMANN, pl. XX, fig. 3. 1881. Protoceratium Aceros BERGH, p. 242, fig. 36 1883. Clathrocysta reticulata STEIN? pl. IV, fig. 4et5. 1885. Protoceratium reticulatum BÜTSCHLI, pl. LI, fig. 2. 1805. Protoceratium reliculatum SCHÜTT, pl. VIL, fig. 28. 1907. Protoceralium reticulatum PAULSEN, p. 7, fig. 3 et 4. 1910. Protoceratium reticulatum MEUNIER, p. 49, pl. IL, fig. 1 à 4, et pl. LPS, fig. 38. CARACTÈRES. — Forme cavozone, sinistrogyre, à ceinture ramenée vers le sommet du corps qui est plus ou moins anguleux, ovoïde, à diamètres sensible- ment égaux, sauf le polaire qui est un peu plus long que les deux autres. Sillon ventral peu déprimé, superficiel, assez prolongé vers le bas mais dépassant peu la ceinture vers le haut. Le corps tout entier est fortement réticulé, comme le a ventral lui-même, mais celui-ci l'est autrement et à trabécules moins enses. FiGures. — Figure 39. Vue ventrale d’un spécimen de forme plus arrondie que de coutume, sur lequel on pourra vérifier les caractères signalés plus haut; la forme cavozone de la ceinture, sa direction sinistrogyre, sa situation élevée sur le corps, l'aspect du sillon ventral et sa brièveté relative, etc. Figure 40. Vue latérale gauche du même. On remarquera l’ailette plus ou moins développée sur le bord du sillon ventral, particularité qui ne s’apercevrait que difhcilement sur le sujet vu de face. Figure 41. Vue apicale. On y distingue un certain nombre de plaques périphé- riques que l’on ne démêle pas sans difhculté, à cause de la confusion qu ’intro- duisent les trabécules fortement prononcées dont elle est couverte. Il n’ y aurait sans doute qu'une seule terminale. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE 74 Figure 42. Vue antapicale. On constatera que ce cône n’a non plus qu’une seule plaque terminale qui couronne un certain nombre de périphériques, proba- blement cinq, celles-ci sont séparées de la terminale par des lignes de sutures multiples dont la délimitation est rendue également difhcile à préciser. OBSERVATIONS. — Cette forme, qui nous est aussi connue, principalement dans les limites de ce travail, des eaux de Nieuport, vrai bassin d'élevage de formes péridiniennes, s'y manifeste sous des dimensions très variables dont les spécimens reproduits traduisent la moyenne. Beaucoup sont plus petites, plus anguleuses, d’autres sont plus grandes, mais sans atteindre jamais les dimensions que nous avons attribuées, en 1910, au Protoceratium splendens. Il est possible, toutefois, que cette grande forme, non rencontrée ici, ne soit qu'une forme de grandeur maximale de même espèce que celle-ci et plus diffé- rentiée. Cette forme a eu le mauvais sort d’être mal figurée. BERGH n'en a reproduit que gauchement les traits, mais 1l en a donné tout au moins une silhouette non équivoque. STEIN, qui en a fait un C/athrocysta reticulata, en a dénaturé l'aspect en rabais- sant la ceinture vers le milieu du corps et en lui donnant une homogénéité de structure qu'elle n'a pas. SCHUTT n'en donne pas une figure d'ensemble reconnaissable. DisTRIBUTION. — Ce n’est que très exceptionnellement que le ?rotoceratium reticulatum s'est présenté dans les échantillons prélevés au large de la Mer flamande, où 1l peut être considéré comme très rare. Sa grande fréquence dans les eaux du bassin à flot de Nieuport serait donc le fait de sa multiplication dans ces eaux peu agitées et rarement renouvelées. GENRE PYROPHACUS Sein. Forme lenticulaire aplatie, à axe polaire beaucoup plus court que les deux autres qui sont à peu près égaux et perpendiculaires sur le premier. Sillon trans- versal creux, circulaire, séparant les deux cônes dont l'inférieur est beaucoup plus surbaissé encore que le supérieur. Ceux-ci, vus de face, sont circulaires, rendus un peu réniformes, toutefois, par la dépression antérieure qui marque le sillon ventral. Ce dernier n’a qu'un faible développement. Tabulation variable au point de vue du nombre des plaques : généralement neuf périphériques et cinq terminales, en y comprenant la longue et étroite plaque qui tient lieu de frontale, du côté apical; neuf périphériques et trois terminales du côté antapical. Les sutures simples ou larges, peu distinctes, sont marquées seulement par l'orientation des traits de sculpture qui couvrent toute la surface de l'objet. Le sommet apical porte une sorte de petit organe en forme d'oreille. ALPH. MEUNIER. De | e2 Pyrophacus horologium STEIN. (PLAN eo re) BIBLIOGRAPHIE. 1883. Pyrophacus horologium STEIN, pl. XXIV, fig. 1 à 13, et pl. XX, fig. 1 1885. l’yrophacus horologium BÜTSCHLI, pl. LIV, fig. 3. 1895. Pyrophacus horologium SCHÜTT, pl. XVII, fig. 51. : 1896. Pyrophacus horologium SCHÜTT, p. 13, fig. 17; p. 15, fig. 21; p. 19, fig. 25. CARACTÈRES. - Le genre n'étant connu jusqu'ici que par une espèce, c'est à celle-ci que s'appliquent les caractères reproduits plus haut comme génériques. FiGures. — Figure 9. Vue ventrale de l’objet, montrant sa forme lenticulaire, sa ceinture creuse et circulaire, l'aspect du sillon ventral, et, en coupe seule- ment, la logette occupée par le protoplasme. Figure 10. Vue épivalvaire d'un spécimen d’assez grande taille. On notera que le sommet est occupé par un corps en forme de petit cercle déformé et incom- plet, qui se traduit par une coloration brune plus intense que le reste sous l’action de l'iode. Vers ce corps convergent cinq plaques terminales dont l’antérieure ou frontale est très étroite et présente une courbure convexe vers la gauche. A la périphérie règnent neuf plaques en rapport direct avec les terminales, à défaut d'intermé- diaires. Les zones intercalaires sont largement développées. Elles se distinguent des plaques proprement dites par des lignes ponctuées parallèles, tandis que sur les plaques les ponctuations, plus où moins réticulées, paraissent plus homogènes. Le contraste entre ces diverses parties n'est, en effet, pas toujours aussi frappant que dans le spécimen que nous avons choisi pour les figurer. Nous n'avons jamais vu les traits parallèles que STEIN figure au milieu des plaques périphériques et qui rendent plus frappantes l’analogie de l’épivalve avec un cadran d'horloge. Est-ce un fait observé par cet auteur? n'est-ce pas plutôt malice de sa part? Figure 11. — Vue antapicale du même, présentant trois plaques terminales et neuf périphériques qui enserrent, du côté antérieur, un sillon ventral étroit et peu développé en longueur. Les zones intercalaires sont très développées, sauf du côté antérieur, où plusieurs lignes de suture ne subissent pas d’élargissement. Les ailettes de la ceinture sont étroites et homogènes. Figure 12. Vue apicale d’un individu plus petit. Sa structure paraît plus homo- gène. A part la plaque frontale qui est nettement dessinée, les autres sutures n apparaissent que péniblement et ne peuvent être interprétées que par compa- raison avec d’autres individus plus explicites sous ce rapport. Figure 13. Vue hypovalvaire d'un autre spécimen encore, où, malgré sa peti- tesse relative, les lignes de suture se résolvent en larges zones intercalaires qui, MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 79 dans leur structure, accusent des glissements progressifs des pièces les unes sur les autres. DISTRIBUTION. — Pyrophacus horologium est une espèce endémique de la Mer flamande. Elle s'y observe presque en tout temps, parfois en grande quan- tité, plus souvent en spécimens épars. GENRE DINOPHYSIS EHRENBERG. Corps en forme de graine d'amande, divisible en deux parties, comme les coty- lédons de cette graine. Ceinture située très haut et bordée d’ailettes striées diri- gées obliquement vers le sommet. Sillon ventral superficiel bordé d’une ailette fortement développée et sous-tendue par trois piquants, en y comprenant celui qui la rattache au bord inférieur de la ceinture. La partie antapicale est formée de deux plaques symétriques, par rapport au plan antéro-postérieur; la partie apicale aussi, mais celles-ci sont beaucoup moins amples. La surface de la capsule est plus ou moins décorée : réticulée ou ponctuée. Dinophysis rotundata CLAPARÈDE et LACHMANN. (PI. XX, fig. 14 à 20.) BIBLIOGRAPHIE. 1859. Dinophysis rotundata CLAPARÈDE et LACHMANN, pl. XX, fig. 16. 1883. Dinophysis rotundata STEIN, pl. XIX, fig. 9 à 11. 1895 Dinophysis rotundata SCHÜTT, pl. I, fig. 5. 1907. Dinophysis rotundata RAMSAY WRIGHT, pl. I, fig. 11. 1910. Dinophysis rotundata MEUNIER, p. 59, pl. II, fig. 43 à 46. CARACTÈRES. — Forme arrondie en vue latérale, plus ou moins lenticulaire en vue ventrale, suivant la phase évolutive à laquelle l'individu est parvenu. Ceinture située vers la partie supérieure, mais bordée d’ailettes qui ne cachent pas le sommet apical. Capsule à sculptures poroïdes ou anhiste. Division par formation de deux nouvelles moitiés de la capsule à l’intérieur de l’ancienne, comme dans les Diatomacées. Fiqures. — Figure 14. Vue latérale droite d'un individu à cuirasse criblée de grands pores. Figure 15. Vue ventrale du même. 80 ALPH. MEUNIER. Figure 16. Vue latérale gauche d'un spécimen à parois anhistes. Figure 17. Vue ventrale d’un individu en voie de division. On voit se dessiner à l'intérieur les deux nouvelles moitiés de capsule. Figure 18. Vue latérale droite du même. Figur e 19. Vue latérale gauche d’un spécimen plus petit. Figure 20. Vue dorsale du même, provenant sans doute d’une division récente, comme en témoigne sa minceur, sous cet aspect. OBSERVATIONS. — Il est étonnant que cette espèce de Dinophysis soit la seule qui hante les parages de la Mer flamande. Sous ses multiples aspects, elle y est même assez rare, aussi bien au large que dans les eaux littorales de Nieuport, bien qu'elle y apparaisse à peu près en toutes saisons. GENRE CERATIUM ScHRANK. Genre très riche en espèces et aussi très polymorphe. C'est comme le pendant du genre Peridintum. Le grand développement des cornes en est le caractère dominant. Celles-ci sont habituellement au nombre de trois, une apicale et deux antapicales, diverse- ment orientées. La tabulation en est assez simple. Outre la ceinture, qui est toujours cavozone et sinistrogyre et le sillon ventral qui occupe une large place de la face anté- rieure du corps, on voit, dans l’épivalve, quatre plaques terminales reposant soit sur trois plaques périphériques, soit Sur cinq, si l’on subdivise les deux latérales suivant la ligne de pourtour de l’objet placé à plat, dans sa position d'équilibre la plus stable. De même l'hypovalve comporte trois plaques périphériques et une terminale. Celle-ci est seule à former la corne gauche, l’autre dépend de la péri- phérique latérale de droite, à moins que l’on admette la subdivision de ces deux plaques suivant la ligne de pourtour de l’objet, ce qui ne peut bien s’observer qu’en dissociant celui-ci par macération. Le grand nombre des espèces connues que ce genre comporte et la difhculté de les différencier, y a fait établir des sections ou des sous-genres, qui sont, d’après JÔRGENSEN : I. Les Poroceratium, à portion apicale largement développée et dépourvue de corne. IT. Les Prceratium, à cornes antapicales droites. ITT. Les Ayphiceratium, à corps droit, allongé, paraissant à deux cornes dans le prolongement l’une de l’autre. IV. Les Æuceratium, à deux cornes antapicales dont l'une au moins et le plus souvent les deux sont recourbées vers la partie apicale. Nous n'avons dans nos eaux belges que peu de représentants de ce genre complexe. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 81 Ceux du groupe des Poroceratium en sont totalement absents; ceux des autres groupes sont eux-mêmes très limités. Nous les rencontrerons dans les groupements suivants : ° Les Zuceratium ; 2° Les Orthoceratium, nom que nous substituons à celui de Æzrceratium, qui est mensonger, faisant croire à la présence de deux cornes seulement ; 3° Les Amphiceratium. SOUS-GENRE EUCERATIUM. Dans ce groupe viennent se ranger les espèces les plus complexes, celles que l’on peut considérer comme se rapprochant le plus du type idéal du genre et qui sont caractérisées par l'incurvation vers la partie apicale de leurs deux cornes antapicales ou, au moins, de l’une d'elles. Ceratium longipes (BAILEY) GRAN. (PI. XX, fig. 26, et pl. XXI, fig. 13.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1855. Peridinium longibes BAILEY, p. 12, fig. 35. 1881. Ceratium tripos Var. BERGH, fig. 26. 1897a. Ceratium tripos var. longipes CLEVE, p. 302, pl. VIII, fig. 2. 1902. Ceralium longipes GRAN, pp. 52, 193, fig. 1 et 2. 1903. Ceralium longipes OSTENFELD, P. 586, fig. 140 à 143. 1905. Ceratium longipes VAN BREEMEN, P. 37, fig. 8. 1906. Ceralium longipes KARSTEN, p. 144, pl. XXI, fig. 25 a-c. 1910. Ceratium longibes MEUNIER, p. 56, pl. L°*, fig. 39 et 40; pl. IL, fig. 47 et 48; pl. III, fig. 23. 1911. Ceratium longipes JÔRGENSEN, p. 84, pl. X, fig. 178. CARACTÈRES. — Corps de dimensions moyennes, à corne apicale oblique à droite et plus ou moins parallèle aux deux cornes antapicales, après que celles-ci se sont incurvées pour se prolonger plus ou moins dans la direction de l'apicale. Leur développement est variable, souvent elles atteignent la longueur de l'api- cale, elles sont d'habitude plus courtes et parfois elles ne dépassent pas les limites de l’incurvation basale. La cuirasse qui est percée de pores est, en outre, relevée de crêtes saillantes Di Le +] LS] ALPH. MEUNIER. qui déterminent un réseau à mailles irrégulières. On ne trouve guère d’ailettes sur les cornes dans nos spécimens; 11 n'y a non plus de spinules pour les sous- tendre. FIGURES. — Figure 11, planche XXI. Vue ventrale d’un spécimen bien déve- loppé, dont les cornes, devenues parallèles et également inclinées à droite, atteignent une longueur à peu près égale. Figure 26, planche XX. Spécimen écourté dont les cornes antapicales ne sont guère développées au delà de la partie incurvée de leur base. Entre ces deux formes, on trouve toutes les variantes de développement relatif des cornes. OBSERVATIONS. — Ces spécimens nous semblent se rattacher à une même variété, la variété baltica OSTENFELD, si l’on tient compte de l'absence habituelle d'épines sur les cornes. DISTRIBUTION. — C'est la plus commune des espèces d'ÆEuceratium que l’on rencontre dans la Mer flamande. Elle n'y est cependant jamais très abondante, n'apparaissant le plus souvent qu'en spécimens disséminés. Elle s'y montre, toutefois, comme endémique par ses récursions fréquentes. Ceratium batavum PAULSEN. (PI. XX, fig. 24 et 25.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1883. Ceratium tripos var. STEIN, pl. XVII, fig. 1. 1905. Ceralium longipes aff. VAN BREEMEN, p. 38, fig. 0. 1907. Ceralium batavum PAULSEN, P. 23, fig. 33. 1011. Ceratium intermedium Var. batavum JORGENSEN, p. 83, pl. X, fig. 177. CARACTÈRES. — Forme à corps de dimensions moyennes, à corne apicale presque droite, au-dessus d’une légère flexion subie par cet organe dès sa base, à cornes antapicales arquées, plus ou moins longues et tronquées au sommet. Les cornes ne présentent guère d’ailettes spinuleuses, si ce n’est sur le bord inférieur de la corne antapicale de gauche, la plus développée. Elle présente, sur sa cuirasse, le même réseau en saillie de crêtes entre lesquelles le cytoderme montre une structure poroïde. FIGURES. — Figure 24, planche XX. Vue ventrale d'un spécimen de dimen- sions ordinaires. Cornes antapicales longuement arquées et divergentes. Corne apicale présen- tant, près de sa base, une légère flexion qui lui fait prendre une direction plus MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE. 03 droite que dans l'espèce C. Zongipes, avec laquelle elle a, du reste, beaucoup d’analogie. Figure 25. Vue dorsale du même individu. OBSERVATIONS. — PAULSEN a élevé au rang d'espèce cette forme que VAN BREEMEN avait signalée d'abord comme affine au C. /ongipes. ORGENSEN, de son côté, doute de sa spécificité réelle et la rattache plutôt à C.intermedium JÜRGENSEN comme simple variété batavum ; mais la figure qu'il en donne ne marque pas sufhisamment la flexion qui s'observe à la base de la corne apicale et exagère, d'autre part, l'écartement des sommets des cornes antapicales, ce qui est loin de s’observer toujours dans nos spécimens. Manquant de base d'appréciation, par l'absence dans nos eaux de C’. 2nterme- dium, nous la tenons pour plus apparentée à Ceratium longipes avec laquelle elle se coudoie souvent dans nos échantillons; mais nous la maintenons, provisoire- ment du moins, comme distincte de celle-ci pour marquer sa différence d'allure. DisTRIBUTION. — Cette espèce s'observe accidentellement dans nos échan- tillons, où nous l'avons longtemps considérée comme un des multiples aspects que revêt C. longipes. Ceratium tripos (O.-F. Murzer) NrrzscH. (PI. XX, fig. 27 à 29.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1781. Cercaria tripos O.-F. MÜLLER, p. 206 1786. Cercaria tripos O.-F. MÜLLER, p. 130, pl. XIX, fig. 22. 1817. Ceratium tripos N1ITZSCH, p. 4. 1838. Peridinium tripos EHRENBERG, p. 255, pl. XXII, fig. XVI, 1 et 3. 1859. Ceratium tripos CLAPARÈDE et LACHMANN, p. 397, pl. XIXK, fig. 2. 1881. Ceratium tripos BERGH, p. 204, fig. 4 à 6, 21 à 29. 1883. Ceratium tripos STEIN, pl. XVI, fig. 1 à 7; pl. XXV, fig. 11 et 12. 18850. Ceratium tripos BÜTSCHLI, fig. 10 à 15, 17 et 18, 24 à 29. 1887. Ceratium tripos HENSEN, p. 72, pl. VI, fig. 57. 1895. Ceralium tripos SCHÜTT, pl. X, fig. 40, 1 et 2; pl. XI, fig. 40, 29 et 30. 1897. Ceraïtium arcuatum V ANHÔFFEN, pl. V, fig. 14. 1897. Ceratium arcuatum CLEVE, p. 301, pl. VIIT, Hg. 1. 1903. Ceralium neglectum OSTENFELD, P. 584, fig. 135. 1905. Ceralium tripos PAVILLARD, p. 50, pl. I, fig. 5 à 7. 1911. Ceratium tripos JoRGENSEN, p. 55, pl. L, fig. 1 et 2; pl. IV, fig. 65 à 70. 84 ALPH. MEUNIER. CARACTÈRES. — Corps gros, à corne apicale droite, à cornes antapicales courtes, trapues, et fermées à leur extrémité. Ces dernières, brièvement incur- vées, continuent la courbure du cône antapical, sans faire notablement saillie du côté inférieur. La cuirasse est à structure poroïde et décorée d’un réseau irrégulier de crêtes, qui s'accusent avec le développement de la partie du cytoderme qui les présente. FiGures. — Figure 27. Vue antérieure d’un spécimen. On remarquera que les cornes antapicales sont particulièrement courtes et fermées au sommet. Figure 28. Vue dorsale du même. Figure 29. Vue de profil gauche d’un autre individu, montrant l’inflexion vers l'avant des deux cornes antapicales. DISTRIBUTION. — Cette forme ne nous paraît pas propre à la Mer flamande. Pendant plus de dix ans, nous ne l’avons observée qu'une fois dans les produits de pêche de la croisière XXXIII du mois d'août 1911, et seulement dans les pêches B2 pratiquées à quelque distance du littoral belge. | A quoi est due cette apparition anormale dans notre plankton? Nous ne saurions le dire, ignorant les circonstances qui ont pu y introduire ces éléments habituellement étrangers. On se rappellera sans doute que ce sont les produits de la même croisière qui nous ont mis en présence de Perridinium deficiens, autre espèce exceptionnelle dans nos eaux. Nous l'avons aussi rencontrée dans les produits des pêches hebdomadaires pratiquées au West-Hinder; mais ces rencontres furent très rares. SOUS-GENRE ORTHOCERATIUM. Espèces à cornes antapicales droites. Le nom de Brceratiurr donné par V ANHÔFFEN à ce sous-genre, ne nous paraît pas adéquat au caractère principal des espèces qu'on y range habituellement. Il ferait croire que celles-ci n’ont que deux cornes, alors qu'ils en ont au moins trois et parfois ur plus grand nombre. Nous voudrions lui substituer le nom de Orthoceratium, qui marque mieux le caractère dominant du groupe. Le terme de Prceratium S'appliquerait mieux au groupe des Amphiceratium, qui n'ont que deux cornes opposées, bien développées, mais nous conserverons néanmoins celui-ci qui, somme toute, peut s’interpréter de même. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 85 Ceratium furca (EHRENBERG) CLAPARÈDE et LACHMANN. (EC 2082) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1838. Peridinium furca EHRENBERG, p. 256, pl. XXII, fig. XXI. 1859. Ceratium furca CLAPARÈDE et LACHMANN, p. 20, pl. XVIII et XIX, fig. 2. 1883. Ceratium furca GOURRET, p. 48, pl. I, fig. 14. 1883. Ceratium furca STEIN, pl. XV, fig. 7 à 9; pl. XXV, fig. 8 à 10. 1883. Ceratium furca POUCHET, p. 417, pl. XVIII-XIX, fig. 2. 1887. Ceralium furca HENSEN, p. 76, pl. VI, fig. 56, 63 et 64. 1895. Ceratium furca SCHÜTT, pl. IX, fig. 37. 1807. Biceratium furca V ANHÔFFEN, pl. V, fig. 15. 1905. Ceratium furca ENTZ, fig. 2 à 5. 1906. Ceratium furca KARSTEN, pl. XXIIT, 44, à. 1911. Ceratium furca JORGENSEN, p. 17, pl. IT, fig. 23a, d. CARACTÈRES. — Forme étroite, mais longue, présentant trois cornes robustes, dirigées suivant l’axe : une apicale prolongeant le corps, deux antapicales droites, rapprochées, parallèles, mais de longueur très inégale. Cuirasse percée de pores et marquée d’un réseau à mailles longitudinales de crêtes qui dessinent des denti- cules sur la corne antapicale gauche. FiGures. — Figure 30. Vue ventrale. On remarquera la forme étroite du corps, qui se prolonge en s’atténuant insensiblement dans la corne apicale, et les deux cornes antapicales trapues, parallèles, inégales, fermées au bout, dont la gauche est beaucoup plus développée et plus forte que la droite. On notera aussi les denticules qui hérissent la corne gauche. Figure 31. Vue dorsale du même. Figure 32. Vue de profil droit montrant la minceur dorso-ventrale du sujet et la direction axiale des cornes. OBSERVATIONS. — Nous avons aussi rencontré rarement la forme plus svelte, à cornes antapicales moins inégales et légèrement divergentes que JÜRGENSEN reproduit dans sa figure 27 et dont il fait l'espèce C. 4ircus SCHRÔDER. La consi- dérant comme une simple modalité de l'espèce furca, nous nous sommes dispensé de la reproduire. DISTRIBUTION. — Ceratium furca est assez rare dans les eaux belges. Ses apparitions sont souvent fort espacées et, sauf des cas exceptionnels, elle ne se montre qu'en spécimens clairsemés. 80 ALPH. MEUNIER Ceratium lineatum (EHRENBERG) CLEVE. (PI. XX, fig. 33 et 34)) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1854. Peridinium lineatum EHRENBERG, pl. 25c. 1881. Ceralium furca BERGH, pl. XIT, fig. 1 et 2. 1887. Ceralium furca HENSEN, p. 76, pl. VI, fig. 65 et 66. 1895. Ceratium furca var. baltica SCHÜTT, pl. IK, fig. 36. 1897. Biceratiun debile VANHÔFFEN, pl. V, fig. 16. 1899. Ceratium lineatum (EHRENBERG) CLEVE, P. 36. 1903. Ceratium furca var. baltica ENTZ, fig. 6 à 11. 1907. Ceraltium lineatum OKAMURA, pl. IT, fig. 7. 1911. Ceratium lineatum JORGENSEN, p. 22, pl. IT, fig. 36 et 37. CARACTÈRES. — Forme petite, à corps ramassé et porteur de trois cornes grêles. Le corps est de forme pentagonale irrégulière, dont l'angle supérieur porte une corne efhlée et les deux inférieurs chacun une corne plus courte, inégale et légè- rement divergente. Les deux angles intermédiaires correspondent aux saillies de la ceinture. La structure de la cuirasse est réticulée, poroïde. FiGures. — Figure 33. Ceratium lineatum en vue ventrale. On remarquera les dimensions réduites de cette petite forme et l'aspect grêle de ses cornes. Figure 34. Vue dorsale du même individu. On notera la grandeur des mailles du réseau formé par les crêtes peu saillantes qui relèvent la cuirasse. DISTRIBUTION. — Ceratium lineatur est plus rare encore dans nos eaux que la forme précédente. Elle n’y apparaît qu'accidentellement. Ceratium hirundinella (0.-F. MürLER) BERGH. (PLEXXT ee 218) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1786. Bursaria hirundinella O.-F. MÜLLER, p. 117, pl. XVII, fig. 9 à 12. 1881. Ceratium hirundinella BERGH, p. 215, fig. 12. 1883. Ceratium macroceros SCHRANK chez STEIN, pl. XIV, fig. 1 à re. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 87 1896. Ceratium hirundinella APSTEIN, P. 149, fig. 45 à 50. 1904. Ceratium hirundinella ENTZ, p. 16, fig. 9 à 17. 1904. Ceratium hirundinella LEMMERMANN, p. 125, pl. Il, fig. 1 à 40. 1905. Ceratium hirundinella LEVANDER, p. 17, pl. IL, fig. 24 et 25. 1907. Ceratium hirundinella LE ROUX, p. 234, fig. 4 (en partie) 1907. Ceralium hirundinella OKAMURA, pl. IV, fig. 24. 1911. Ceratium hirundinella JÜRGENSEN, p. 14, pl. II, fig. 19 et 204, à. 1913. Ceratium hirundinella SCHILLING, p. 55, fig. 62 à 67. CARACTÈRES. — Forme très polymorphe, à corps large, vu de face; étroit, vu de profil, à cône apical surmonté d’une corne robuste et à cône antapical pourvu, suivant les cas, de deux, souvent de trois et, parfois même, de quatre cornes inégales et divergentes. La plus forte se trouve du côté gauche, mais a une tendance à se placer dans la direction de l’axe longitudinal quand une troisième, plus petite, apparaît du même côté. Celle-ci a même une tendance à se ramifier latéralement et, quand ce phénomène se produit, le nombre des cornes antapicales se trouve porté à quatre, mais cette dernière reste petite et n'apparaît que comme une ramification de la troisième. Celle-ci fait même souvent défaut et alors on n'aperçoit plus que deux cornes inégales, la droite restant toujours plus petite que la gauche. La ceinture est cavozone et sinistrogyre comme dans les autres espèces de Ceratiurm. La cuirasse est vigoureusement réticulée. C’est une espèce d'eau douce. ENKYSTEMENT. — On observe souvent, en août, la formation de spores, par rénovation cellulaire, de forme plus simple mais reproduisant cependant vague- ment la disposition des cornes des individus au sein desquels ils se sont formés. La capsule anhyste en est mince et hyaline; les cornes en sont ténues, efhlées et terminées en pointe aiguë. FIGURES. — Figure 4, planche XXI. Vue de profil droit d'un spécimen pourvu de deux cornes antapicales seulement. On remarquera la courbure en avant du corps prolongé dans les cornes et son aplatissement dorso-ventral. Figure 3. Vue ventrale d'un spécimen de même conformation. On notera la forme creuse de la ceinture, sa direction sinistrogyre et le large sillon ventral. Figure 5. Vue dorsale d'un individu pourvu d'une troisième corne antapicale du côté gauche. Figure 6. Autre individu, également en vue dorsale, présentant trois cornes antapicales bien développées, très divergentes et inégales. Nous en avons observé qui portaient sur la troisième corne, celle de gauche, une ramification plus ténue. Le nombre de ces appendices était ainsi exception- nellement porté à quatre. Mais nous avons dû renoncer, par manque de place, à figurer toutes les modalités que ce type peut revêtir. Figure 7. Spore issue d'un spécimen de la forme représentée dans la figure 3. Vue antérieure. 88 ALPH. MEUNIER. Figure 8. Spore se rapportant à un individu pourvu de trois cornes antapicales, comme ceux reproduits dans les figures 5 et 6. Vue postérieure. OBSERVATIONS. — Ceratium hirundinella est, en effet, très polymorphe, et ce polymorphisme s’observe simultanément, dans le même milieu, à la même époque, entre les produits souvent très nombreux d’un même coup de filet. On pourrait croire que la complexité de la forme est le résultat de l’évolution du type, si l’on ne vovait les individus à deux cornes antapicales, les plus simples conséquemment, s’enkyster aussi bien que ceux qui ont trois cornes et que l'on prendrait à priori pour plus parfaites et plus rapprochées du terme évolutif. Bien qu'elle ne soit pas marine et ne puisse avoir avec le sujet qui nous occupe que des rapports assez éloignés, nous croyons utile de la signaler ici pour marquer l'originalité des formes d’eau douce vis-à-vis de leurs congénères des eaux salées. DISTRIBUTION. Cette belle espèce d'eau douce est extrêmement répandue dans beaucoup d’'étangs du territoire belge. Nous l'avons trouvée très abondante, en été, dans les eaux de Tervueren, de Groenendael, de Genck, etc. Il arrive, disent certains auteurs, qu'on peut la rencontrer accidentellement dans les eaux saumâtres. Nous l'admettons bien volontiers, mais il ne nous est pas arrivé de la trouver dans les eaux plus ou moins salées du littoral belge. Ceratium cornutum (EHRENBERG) CLAPARÈDE et LACHMANN. (PE E Le ONE") SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1838. Peridinium cornutum EHRENBERG, pl. 22, fig. XVII. - 1859. Ceralium cornutum CLAPARÈDE et LACHMANN, pl. 20, fig. 1 et 2: 1866. Dimastigoaulax cornutum DIESING, p. 302. 1883. Ceralium cornutum STEIN, pl. 13, fig. 6 à ro. 1907. Ceralium cornutum LE ROUX, p. 236, fig. 4 (en partie). 1911. Ceralium cornutum JORGENSEN, p. 13, pl. LL, fig. 16. 1913. Ceralium cornutum SCHILLING, P. 54, fig. 59 et 60. : CARACTÈRES. — Forme massive, trapue, arquée sur le devant et portant trois cornes inégales, dont une apicale à sommet tronqué et deux antapicales de dimen- : sions très différentes et fort distancées l’une de l’autre sur le cône inférieur, la plus forte se trouvant à peu près dans l'axe longitudinal du corps, la plus petite développée à droite sur ce qui ne paraît qu'un appendice de la partie inférieure du COTPS. La cuirasse est grossièrement aréolée. La ceinture est cavozone et sinistrogyre. MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE. 89 ENKYSTEMENT. — Le kyste résulte d'une rénovation cellulaire, à l'intérieur de la cuirasse dont il épouse vaguement la forme, en réduisant les cornes. Il se revêt d'une membrane épaisse et lisse. FiGurEs. — Figure 9. Vue antérieure d’un spécimen normal comme dimen- sions et comme aspect. Figure 10. Vue de profil gauche, montrant la forme arquée qu’elle présente sous cette incidence et, en outre, son aplatissement dans le sens antéro-posté- rieur. Figure 11. Le même individu en vue dorsale. Figure 12. Vue ventrale d'un spécimen enkysté, dont on aperçoit la spore à l'intérieur de la cuirasse. On remarquera l'épaisseur de sa membrane. OBSERVATIONS. — Ceralium cornuturn est aussi une espèce d’eau douce qui nous paraît particulièrement propre aux eaux marécageuses, riches en acide humique, comme celles des marais de Genck, par exemple. Nous la signalons comme la précédente à seule fin de permettre la compa- raison avec ses congénères marines. DISTRIBUTION. — Commune partout dans les étangs et marécages, mais ne se présentant pas en masse comme la précédente. SOUS-GENRE AMPHICERATIUM. Il n'y a ici qu'une seule corne antapicale apparente. Ceratium fusus (EHRENBERG) CLAPARÈDE et LACHMANN. GAS ONERTMNC 20) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1838. Peridinium fusus ÉHRENBERG, p: 256, pl. XXII, fig. XX. 1859. Ceralium fusus CLAPARÈDE et LACHMANN, pl. XIX, fig. 7. 1873. Peridinium seta EHRENBERG, p. 3, fig. 5 et 6. 1881. Ceratium fusus BERGH, p. 208, fig. 7 et 8 et 28 à 32. 1881. Ceratium fusus KENT, p. 456, pl. XXV, fig. 40. 1883. Ceratium fusus POUCHET, p. 424, fig. E, dans le texte. 1883. Ceratium fusus STEIN, pl. XV, fig. 1 à 6. 1884. Ceralium fusus KLEBS, fig. 15. 1885a. Ceratium fusus BÜTSCHLI, p:. LIV, fig. 2. 1887. Ceralium fusus SCHÜTT, fig. 4 à 6. 12 90 ALPH. MEUNIER 1887. Ceratium fusus HENSEN, p. 75, pl. VI, fig. 58. 1895. Ceratium fusus SCHÜTT, pl. IX, fig. 35. 1899. Amphiceratium fusus V ANHÔFFEN. 1903. Ceratium fusus OSTENFELD, P. 587, fig. 145 et 146. 1907. Ceratium fusus RAMSAY WRIGHT, pl. [, fig. 17. 1911. Ceralium fusus JÜRGENSEN, p. 29, pl. LIT, fig. 51 à 55. CARACTÈRES. — Corps étroit, fusiforme, longuement prolongé par deux cornes opposées, grêles, longues, un peu arquées du côté gauche. La corne antapicale droite fait défaut ou n’est représentée que par une dent. La cuirasse se montre couverte d'un réticulum à longues mailles saillantes et dirigées suivant la longueur du sujet. Elle est, en outre, percée de pores. FiGures. — Figure 1, planche XXI. Vue dorsale d’un spécimen d'assez grandes dimensions. Figure 2. Le même, en vue ventrale. OBSERVATIONS. — Cette espèce varie d’ampleur suivant les circonstances, mais il nous a semblé superflu d'en multiplier les figures. DISTRIBUTION. — Ceratium jfusus est de loin l'espèce la plus répandue des Ceratium dans la Mer flamande. On l'y trouve toute l’année au voisinage du West- Hinder, mais avec des variantes dans l’abondance relative des sujets observés. On peut donc la considérer comme endémique dans nos eaux. GENRE GLENODINIUM (EHRENBERG) STEIN. Péridiniens de formes très variées, à membrane mince, hyaline et anhiste. Ceinture circulaire ou spiralée à direction dextrogyre ou sinistrogyre. Sillon ventral assez court, n’empiétant guère sur le cône apical. Ce genre, fondé sur un caractère négatif, l'apparence anhiste de la cuirasse, n’est en réalité qu'un groupement artificiel et provisoire de formes disparates d'ailleurs. Glenodinium bipes PAULSEN. (PIX IM Ie Ne rs) BIBETOGRAPENMTE 1904. Glenodinium bipes PAULSEN, p. 21, fig. 3 et 4. 1905. Glenodinium bipes LEMMERMANN, p. 2 1910. Glenodinium bipes MEUNIER, p. 45, pl. IL, fig. 18. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE OI CARACTÈRES. — Forme très petite, pointue au sommet apical, aplatie au sommet antapical et portant de ce côté deux spinules assez fortes, distancées l'une de l’autre et divergentes. La ceinture est cavozone, circulaire ou légère- ment dextrogyre. La cuirasse est lisse et anhiste. C’est ce dernier caractère négatif qui la fait attribuer provisoirement du moins au genre G/enodinium. Ficures. — Figure 14. Vue ventrale. Figure 15. Vue dorsale. DisTRIBUTION. — Glenodinium bipes est très fréquemment rencontré dans les eaux du bassin à flot de Nieuport. Nous ne l'avons que très rarement vu dans nos échantillons de plankton marin proprement dit. Sa petitesse est peut-être pour quelque chose dans cette rareté apparente. 92 ALPH. MEUNIER. FAMILLE Il. — LES PROROCENTRACÉES. Péridiniens de constitution plus simple, pourvus d’une cuirasse solide, formée de deux plaques latérales accolées suivant un plan de symétrie longitudinal, mais dépourvus de ceinture et de sillon ventral. Les flagellums émergent du sommet du corps. GENRE PROROCENTRUM EHRENBERG. Petits Péridiniens en forme d'amande, pointus du côté inférieur, plus large du côté supérieur, ordinairement plus longs que larges et généralement ornés vers le haut soit d'un prolongement du corps, en forme de dent, soit d'une simple spinule ailée située en arrière de l’orifice oral. Cuirasse percée de pores et formée de deux plaques latérales, symétriques, qui ménagent au sommet un petit orifice pour le passage du flagellum. Prorocentrum micans EHRENBERG. (PIRE, Ho-21222;) BIBLIOGRAPHIE. 1833. Prorocentrum micans ÉHRENBERG, P. 307. 1859. Prorocentrum micans CLAPARÈDE et LACHMANN, p. 412, pl. XX, fig. 6 à 8. 1881. Prorocentrum micans BERGH, p. 230, fig. 56 à 50. 1883. Prorocentrum micans STEIN, pl. I, fig. 1 à 12. 885. Prorocentrum micans POUCHET, p. 53, pl. IV, fig. 42. 1885. Prorocentrum micans BÜTSCHLI, pl. LI, fig. r. 895. Prorocentrum micans SCHÜTT, pl. I, fig. 2. CARACTÈRES. — Forme très simple, en manière d'amande, pointue en bas, légèrement échancrée en haut et portant, en arrière de l'orifice oral, une spinule ailée. Capsule formée de deux pièces symétriques par rapport à leur plan de contact et couverte de pores disposés en rangées courbes et parallèles. FIGURES. — Figure 21, planche XX. Vue ventrale. Remarquez son aplatisse- ment latéral. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 03 Figure 22. Vue latérale gauche. On notera l’analogie de la forme avec celle d'une graine d'amande dont les deux cotylédons rappellent la position latérale des deux pièces de la cuirasse. Figure 23. Vue apicale, avec la position de l’orifice oral. DISTRIBUTION. — yorocentrum micans est, si non abondant, du moins très constant dans nos échantillons planktoniques. Peu d’entre eux n'en présentent au moins quelques spécimens disséminés. 94 ALPH. MEUNIER FAMILLE III. — GYMNODINIACÉES. Cellules nues ou circonscrites par une membrane mince, anhyste, mais présen- tant néanmoins une ceinture et un sillon ventral abritant des flagellums. Formes très variées naturellement, mais se modifiant, en outre, facilement sous l’action des milieux conservateurs. L'identification des espèces est souvent rendue difhcile par suite de l’imprécision des caractères morphologiques et par le fait des déformations du corps, qui sont la conséquence soit simplement de la mort du sujet, soit de l’action des réactifs conservateurs. GENRE GYMNODINIUM Sein. Cellules nues ou pourvues d'une membrane mince. Formes variées, à face antérieure généralement concave. Ceinture circulaire ou faiblement spiralée, occupant souvent la partie médiane du corps. Sillon ventral à peu près droit, s'étendant longuement vers le bas et empiétant un peu seulement vers le haut, sur le cône apical. Les flagellums sont insérés vers le point de jonction des deux sillons. Gymnodinium species. (PI. XXI, fig. 27.) CARACTÈRES. — Forme foliacée, irrégulièrement elliptique de face, aplatie d'avant en arrière et déprimée vers l'avant, à ceinture imprécise, marquée par une dépression mal délimitée du corps, à sillon ventral rendu perceptible surtout par la dépression qui divise inférieurement le corps en deux lobes arrondis. FIGURE. — Figure 27. Vue ventrale d'un spécimen. On remarquera que les limites du sillon transversal sont imprécises aussi bien que celles du sillon ventral. OBSERVATIONS. — C'est la seule forme que nous ayons eu l’occasion d'observer à l'état vivant, l'ayant prise en eau douce et soumise de suite à l'examen. Dès qu'elle meurt elle change de forme, par absorption d'eau, ou se contracte en se déformant plus complètement encore, par l’action des réactifs qui en déterminent la plamolyse. DISTRIBUTION. — Espèce d'eau douce, souvent très abondante, mais fugace. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 95 Gymnodinium pseudonoctiluca POUCHET. CÉPRERIPR HS 21.) BIBLIOGRAPHIE 1885. Gymnodinium pseudonoctiluca POUCHET, p. 44, pl. IV, fig. 34 à 37. 1892. Gymnodinium pseudonoctiluca POUCHET, p. 143, pl. IX. CARACTÈRES. — Forme bizarre, remarquable par une sorte de long tentacule qui fait penser, à première vue, à une forme anormale de Vocti/uca. La ceinture est située près du pôle apical FiGure. — Figure 31. Vue latérale de l’objet tel qu’il nous est apparu une fois seulement, dans nos échantillons planktoniques. Nous en avons pris de suite un croquis des contours, nous proposant d'en étudier plus tard les détails de struc- ture et de contenu cellulaire sur d’autres objets similaires. Mais l’occasion ne s’est pas représentée et nous avons dû nous contenter de reproduire notre première ébauche. Celle-ci ressemble étrangement à l’une des formes évolutives attribuées par PoucHET à son Gy»nodinium pseudonochiluca et reproduite planche IX, figure 2. L'excessive rareté de cet organisme nous fait croire qu'il est étranger à nos eaux et que l'échantillon observé y a été amené par des circonstances inaccou- tumées. GENRE SPIRODINIUM Scuaürr. Corps fusiforme à ceinture spiralée, représentée par une simple dépression qui dessine un peu plus d'un tour complet de spire et dont les bouts mal définis x se rattachent à un sillon ventral peu marqué lui-même et aussi légèrement spiralé. Spirodinium fusus MEUNIER. (PI. XXI, fig. 28:à 30.) BIBETOGCGRAPELE) 1910. Spirodinium fusus MEUNIER, p. 63, pl. XIV, fig. 23 à 26. CARACTÈRES. — Corps fusiforme, pointu aux deux extrémités, circulaire en 90 ALPH. MEUNIER. coupe transversale, remarquable par des rangées longitudinales de sortes de trichocystes implantés dans l'ectoplasme perpendiculairement à la membrane extérieure FIGURES. — Figure 28. Vue dorsale d'un spécimen de petites dimensions. Figure 30. Vue latérale d'un individu plus grand. Figure 29. Vue ventrale du même. On remarquera la sorte de vacuole qui accompagne toujours le noyau. DISTRIBUTION. — Formes trouvées sporadiquement dans nos échantillons de plankton marin et aussi pêchées rarement dans les eaux du bassin de Nieuport. GENRE POLYKRIKOS BurscxaLi. Nous avons aussi rencontré accidentellement de rares spécimens de cet orga- nisme, aux afhnités douteuses, que l’on désigne sous le nom de Po/ykrikos et qui nous paraît aussi rapproché, sinon plus, des “infusoires que des Péridiniens. Ceux-ci sont des organismes plasmodomes, ceux-là sont plasmophages, et les rares spécimens de //ykr1ikos observés nous ont bien semblé tels aussi par la présence, dans leur cytoplasme, de substances figurées, probablement même d'organismes ingérés de toutes pièces. L'état cadavérique de ces spécimens est évidemment peu propre à renseigner sur leur mode de nutrition et d'existence en général, aussi nous contentons-nous d'en reproduire un spécimen pour en signaler les principaux caractères morpho: logiques saisissables. Polykrikos species. (PI. XXI, fig. 32.) La forme est celle d’un tonneau allongé, divisé transversalement par un certain nombre de sillons à bord supérieur mieux accusé et cilié. Le contenu cellulaire, assez dense, héberge quatre noyaux clairs, régulièrement distancés les uns des autres. Il renferme, noyé dans le cytoplasme, un corps de forme indéterminée que nous considérons comme une inclusion d’origine extérieure, absorbée en qualité d’aliment. On remarque, en outre, dans la membrane extérieure, des ouvertures dont l’état du sujet ne nous a pas permis d'étudier la forme et les particularités de structure. Les flagellums ont naturellement disparu, s'ils ont existé du vivant de l'orga- nisme. Nous répétons que nous n'avons pas pu l'observer dans des conditions assez bonnes pour pouvoir asseoir un Jugement sur sa véritable nature et la place qui lui reviendrait dans la taxinomie. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 07 PYROCYSTÉES. Un mot pour finir sur les Pyrocystées observées dans nos échantillons. On sait qu'on groupe sous ce nom des organismes marins affectant soit la forme d'une sphérule, soit celle d'un fuseau recourbé, dans lesquels se produisent des phénomènes de division libre dont l’histoire n’a pas encore été tirée au clair. Les auteurs, APSTEIN entre autres, y distinguent deux phases évolutives princi- pales : La première, la forme g/obosa, qui, par division d’un premier noyau, donne naissance à huit ou seize corps fusiformes recourbés. Ceux-ci constituent la forme lunula, dans laquelle se formeraient un nombre variable de cellules aux allures de Gyrnodinium. Les formes rencontrées jusqu'ici dans la mer du Nord ont été rapportées à l'espèce suivante. Pyrocystis lunula SCHUTT. ŒIEXKP ip 332485) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1887. Kyste de Gymnodinium HENSEN, pl. IV, fig. 30. 1895. Gymnodinium lunula SCHÜTT, pl. XXIV et XXV, fig. 80. 1896. Pyrocystis lunula SCHÜTT, p. 3, fig. 2 à-f. 1902. Pyrocystis lunula BLACHMAN, p. 184, pl. IV, fig. 8. 1906. Pyrocystis lunula APSTEIN, p. 267, pl..X, fig. 22 à 27. 1907. Pyrocystis lunula OKAMURA, pl. V, fig. 32. 1907. Pyrocystis lunula RAMSAY WRIGHT, p. 4, pl. I, fig. 3 à 5. Nous ne connaissons pas la forme g/0bosa dans la Mer flamande. La forme /unula, par contre, s’observe assez fréquemment. Son évolution paraît être celle d’un kyste subissant des subdivisions libres d'un protoplasme primitif en un certain nombre de cellules nues, dont nous ne pouvons présumer la destinée, dans les limites de nos observations. FIGURES. — Figure 33. Vue latérale d’un spécimen de Pyrocystis lunula conte- nant un protoplasme abondant, au centre duquel on aperçoit une partie claire qui doit recéler un noyau. Figure 34. Autre spécimen présentant six cellules produites manifestement par 15 08 ALPH. MEUNIER. — MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. | la subdivision libre de la cellule primitive. Chacune de ces cellules est pourvue d'un noyau dont plusieurs accusent une division ultérieure. Figure 35. Autre individu présentant seize cellules produites par voie libre, à l'intérieur de l'enveloppe kystique. Les noyaux sont ici redevenus clairs et plus ou moins diffus. OBSERVATIONS. — Parmi les nombreux spécimens observés dans le cours d’une dizaine d'années, nous avons choisi ces trois sujets qui jalonnent assez bien le développement de ces kystes. Faudrait-il en conclure que les cellules qui s’y sont multipliées n’attendent plus que la formation d’une membrane et des différencia- tions ultérieures pour les voir revêtir la forme de jeunes Gynodinium appelés à conquérir leur liberté par déhiscence du kyste? Cela peut paraître probable, mais nous ne pouvons l’afhrmer sans dépasser les données de nos observations. Nous n'avons jamais assisté à cette dernière phase de l’évolution, ni même constaté l'apparition d’une membrane propre autour de ces produits de division interne. DISTRIBUTION. — Pyrocystis lunula est relativement rare dans nos échantil- lons. Ses apparitions sont irrégulières et souvent séparées par de longues périodes. di Vos LISTE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES CITÉS Les synonymes sont imprimés en caractères plus petits. Amphiceratium fusus VANHÔF- FEN AMYLAX MEUNIER . . . Amy. catenata MEUNIER . Amy. diacantha sp. nov. Amy. lata MEUNIER Amy. nivicola MEUNIER . Amy. perpusilla MEUNIER BICERATIUM VANHÔFFEN È Bicer. debile VANHÔFFEN. Bicer. furca VANHÔFFEN . Bursariahirundinella 0.-F.MüL- LER CERATIUM SHRANK. Cer. arcuatum VANHÔFFEN . Cer. batavum PAULSEN Cer. cornutum (EHR.) CLar. et LacH. Cer. furca (Exr.) CLAP. et LACH. Cer. furca var. baltica SCHÜIT. Cer. furca BERGH . Cer. fusus (Exr.) CLar. et LACH. Cer. hircus SCHRÔDER. Cer. hirundinella (0.-F. MÜL- LER) BERGH . Cer. intermedium var. vum JÜRGENSEN bata- Cer. lineatum (EHR.) CLEVE. Cer. longipes (BAILEY) GRAN. var. baltica OSTENFELD. Pages. Planches. 89 14 T4 14 T4 74 74 84 86 85 86 80 83 82 88 85 86 86 89 85 86 82 86 81 XIX XX XXI XX XXI XXI XX XX XXI Figures, 33 à 96 94 et 25 9) à 12 30 à 32 Aet 2 33 et 34 96 413 Cer. macroceros SHRANK Cer. neglectum ÜOSTENFELD . Cer.tripos(0.-F. MÜLLER) NiTzscH CERATOCORYX STEIN Cercaria tripos (0.-F. MÜLLER). CITHARISTES STEIN. + . . . Clathrocysta reticulata STEIN . COOLIA gen. nov. . Coolia monotis sp. nov. Dimastigoaulax cornutum DIE- SING . DINOPHYSIS ÊHRENBERG Din. rotundata CLap. et LACH. DIPLOPSALIS BERGH Dipi. lenticula BERGH . Dipl. sphaerica MEUNIER. . DIPLOPSALOPSIS MEUNIER . EUCERATIUM GRAN. . . . EUPERIDINIUM GRAN GLENODINIUM (EHR.) STEIN Gien. apiculatum ÉHRENBERG Glen. bipes PAULSEN . Glen. lenticula POUCHET Glen. triquetrum EHRENBERG GONIAULAX DIESING. Gon. catenata. 64 58 69 74 Planches. XIX XX XIX XX XXI Figures 13 à 19 14 à 90 4 à 12 A à 4 14 et 15 100 Gon. Gon. Gon. Gon. Gon. Gon. Gon. Gon. LISTE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES CITÉS. cochlea sp. nov. diegensis KOFoID Levanderi PAULSEN loculatum Sp. nov. polyedra STEN . polygramma MEUNIER . spinifera PAULSEN . triacantha JÜRGENSEN . GYMNODINIACÉES. GYMNODINIUM STEIN. Gymn. lunula SCHÜTT. Gymn. pseudonoctiluca Pou- C HET. Gymn. species Heterocapsa triquetra STEIN . HISTIONEIS STEIN . ORNITHOCERCUS STEIN. ORTHOCERATIUM MEUNIER PÉRIDINIACÉES. PERIDINIUM ÊHRENBERG Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. antarcticum SCHIMPER . catenatum LEVANDER cerasus PAULSEN. conicum GRAN conicoïdes PAULSEN. cornutum ÉHRENBERG . crassipes KoFoID curvipes ÜSTENFELD. decipiens JÜRGENSEN decipiens VAN BREEMEN deficiens sp. nov. depressum BAILEY . divaricatum sp. nov. . divergens EHRENBERG excentricum PAULSEN. fimbriatum sp. nov. Pages. 71 12 12 73 Planches. XIX XIX XIX XXI XVII XVII XX XIX XV XVII XVIII Figures. 96 à 32 31 et 38 20 à 25 4 8: à 22 93 à 31 Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per. Per Per. Per. Per. Per. Per. Per. | Per. furca ÉHRENBERG. fusus ÉHRENBERG +. globulus STEIN . Granii OSTENFELD latum PAULSEN lineatum EHRENBERG longipes BAILEY . micrapium Sp. nov. minutum KOFOID . . monospinum PAULSEN. nudum Sp. nov. . oceanicum VANHÔFFEN. forma claudicans PAULSEN. elegans CLEVE. indigens MEUNIER. saltans MEUNIER. typica BRoCH. — arupinensis BROCH. — parvulum MANGIN. pallidum OSTENFELD parallelum BROCH. . Paulseni MANGIN pedunculatum SCHÜTT pellucidum(BERGH) SCHÜTT pentagonum GRAN. piriforme PAULSEN punctulatum PAULSEN. quarnerense BROCH. reticulatum CLap.et LACH. seta ÊHRENBERG . stagnale sp. nov. Steinii JÔRGENSEN subinerme PAULSEN tabulatum EHRENBERG. tenuicorne MANGIN . Thorianum PAULSEN Pages. 85 89 98 24 »6 86 81 31 Do bb) 46 15 57 Planches. XVI XVI XVI XVIII XV XVI XV XV XVI XVII XVIII XVII XVIII Figures 24 à 36 1409 417 à 20 37 à 45 LE D 1 à 23 21 à 93 24 à 29 30 à 42 46 à 50 32 à 39 28 à 32 36 à 40 11 à 16 LISTE ALPHABÉTIQUE Per. tripos ÊHRENBERG. Per Per. Per. Per. tristylum ? BRoCH. . tuberosum sp. nov. umbonatum STEIN . . . umhbonatum var. inae- quale LEMMERMANN Per. Per. PER Willei HurTFELD-KaAS Yserense Sp. nov. . IDINIOPSIS LEMMERMANN . Perid. assymetrica MANGIN . POL NKRRIKOSEE CR Poly. species . POROCERATIUM . PROPERIDINIUM gen. nov. . Prop. Prop. Prop. Prop. Prop. Prop. aspinum (PAULSEN)nobis. apiculatum (EHR.) nobis. avellana sp. nov. Heterocapsa(STEIN)nobis inaequale (LEMM.) nobis . Thorianum (PAULSEN) no- bis . Pages, 83 20 D2 61 62 ol 49 64 66 96 96 80 Planches. XVIII XVIII XIX XXI XVII XVIII XVIII XIX XXI XVIII DES GENRES ET Figures. 93 à 27 17 à029 90 à 54 33 à 30 AT à 52 37 à 41 43 à 49 16 et 17 42 à 46 Prop. umbonatum (STEIN) no- bis PROTOPERIDINIUM BERGH . Protop. ovatum POUCHET Protop. pellucidum . PROROCENTRACÉES. PROROCENTRUM ÉHRENBERG . Pror. micans ÊHRENBERG. PROTOCERATIUM BERGH Protoc. Aceros BERGH Protoc. reticulatum (CLar. et LACH.) BÜTSCHLI Protoc. splendens MEUNIER. PYROCYSTIS . Pyroc. globosa Pyroc. lunula PYROPHACUS STEIN Pyroph. horologium STEIN. SPIRODINIUM SCHÜTT . . . . Spir. fusus MEUNIER. . . . DES ESPÈCES CITÉS. Pages. 61 97 Planches. XXI XX XIX XXI XX XXI IOI Figures 18 à 93 JA à 23 39 à 4 33 à 99 9 à 13 28 à 30 | û : l es , _) Ut en 1 al à | | AURONT ARIANE CLR [LA 114 ( mA i ji à LAON ANT "ul 11e fi | (1 fra ii LARRETL LM CNT HAUT 4 [NC fl It ML rh De nu : JEU JR IT TIBAULLPES LL Apstein, C. Aurivillius, C. W.S. Bailey, J. W. Bergh, R.S. Blachman, V. H. Broch, Hy. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE 1896. — Das Süsswasserplankton. Kiel und Leipzig. 1906. — Pyrocystis lunula und ihre Fortpflanzung. Wissenschaftliche Meeresuntersuchungen.… Abt. Kiel, N. F. Bd 0. 1910. — Biologische Studie über Ceratium tripos var. subsala OST. Tbidem, 1910. 1912. — Das Plankton der Küste von Südwestafrika. Zoolog. und anthropolog. Ergebnisse einer Forschungsreise im Westlichen und zentralen Südafrika. Bd V, Lief. 1. Jena, 1912. 1896. — Das Plankton des baltischen Meeres. Stockholm. Bihang. till. À. Sv. Vet.-Akad. Handl., Bd 21, Afd. 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Section I. — Planozones sinistrogyres Peridinium divergens EHRENBERG . Peridinium oceanicum V ANHÔFFEN. Section II. — Planozones dextrogyres Peridinum pallidum OSTENFELD Peridinium pellucidum (BERGH) SCHÜTT Peridinium Granii OSTENFELD. Peridinium ovatuin (POUCHET) SCHÜTT Peridinium globulus STEIN . Peridinium micrapium Sp. nov.. SÉRIE B. — CAVOZONES Section III — Cavozones. Peridinium pentagonum GRAN . Peridintum excentricum PAULSEN Pages. à D (Sa Planches. XV XV XVI XV XV XVI XVI XVI XVI XVI XVII ——__—_— Figures. CE NI TABLE DES MATIÈRES. Pages. Planches. Figures. Peridinium conicum GRAN . . . . . . . 37 XNII 8à 22 Peridinium conicoïdes PAULSEN . . . . . 40 XVII 23 à 3r Peridinium punctulatum PAULSEN . . . . . 42 XVILT 32 à 35 Peridinium subinerme PAULSEN . . . . . 43 XVII 36 à 40 PeridiniumidefiienS SpnOV M7 XX GRAS Peridinium nudum sp. nov... . . . . . 46 XVIII à 5 Peridinium fimbriatum sp. nov. . .:. . . 47 XVIII 6àrxo Peridinium divaricatum sp. nov. . . . . . 48 XIX 55à58 Peridinium YSerensé sp. OV ON TR OA PeridinumiSDectes VO NE OR OR E Peridinium tabulatum EHRENBERG. . . . . so XVIII 1x à 6 Peridinium Willei HEUTFELDT-KAAS . . . . 51 XVIII 17 à 22 Peridinium IUberOSUMISD. DOVE CUITS 5027 PeridiniumiStapnale sp nov ES VIT PRE GENRE PROPERTDINTUNPSeN TON 7 Properidinium aspinum (PAULSEN) nobis . . . 55 XVIII 33 à 36 Properidinium avellana sp. nov. . . . . =. 56 XVIII 37 à 41 Properidinium Thorianum (PAULSEN) nobis . . 57 XVIII 42 à 46 Properidinium Heterocapsa (STEIN) nobis . . . 58 XIX 43 à 49 Properidinium apiculatum (EHRENBERG) nobis. . 60 XVIII 47 à 52 Properidinium umbonatum (STEIN) nobis . . . 61 XXI 18 à 23 Properidinium inaequale (LEMMERMANN) nobis. . 62 XXI 16et17 GENRE DIPEOERS*EOPSIS MEUNIER RS GENRE DIPLOPSALIS BERG RP PURE DiplopsahSlentiule BERCHNO 0 ee : s GENRE COOP EN. MOV Coolia monts Sp: nov. M ENT re Er GENRE IGONEN UE SMIDIESINC NS Goniaular polyédra STEIN NC ET ED AS Gomiaulax cochlea Sp. nov 7 PTE Gonaularloculalin Sp QT CEE TABLE DES MATIÈRES. I15 Pages. Planches. Figures, GENRE EME NIEUNTER nn. à: … | . . 74 Amylax diacantha Sp. nov. OR RE 7.220 GENRESRRODOCERATIUM BERGE OO . . . x Protoceratium reticulatum (CLAPARÉDE et LACH- MENU BUMSCADI RE RE où : 0. 76 XIX. 39 à 42 GENRE PYROPHACUS STEIN . . . . a Pyrophacus horologium STEIN : : . . . . 78 XX CSC GENRE DINOPHYSIS EHRENBERG. . . . . . 70 Dinophysis rotundata CLAPARÈDE et LACHMANN . 79 XX 14 a 20 GENRE LCER ETMEUMSCHRANK : . . . . . …. 8o Ceratium longipes (BAILEY) GRAN . . . . . 81 = 1 ÈS 2) Ceralaimibalamn Pl AULSENS nn | à + 82 ONE LATE TI2E Ceratium tripos (O. F. MÜLLER) NIIZSCH . . . 83 DO 272472) Ceratium furca (EHRENBERG) CLAPARÉDE et LACH- DPNNIN EE EN 2 NOT NP Nr LL 66 RX 20122 Ceratium lineatum (EHRENBERG) CLEVE . . . 86 DOM EEE Ceratium hirundinella (O. F. MÜLLER) BERGH . 86 a À & Ceratium cornutum (EHRENBERG) CLAPARÉDE et TENCHMANNE SRE EN SN 68 XXI ONARTZ Ceratium fusus (EHRENBERG) . . . . . . 89 XXI Tret 2 GENRE GLENODINIUM (EHRENBERG) STEIN. . . 090 ClenodiniumtDipesPAUESEN "1 go XXI rgetrs FAMILLE II. — LES PROROCENTRACÉES GENRE PROROCENTRUM EHRENBERG . 02 Prorocentrum micans ÊÉHRENBERG . . . . 92 RONA 22 FAMILLE III. — LES GYMNODINIACÉES GENRE /GYMNODINIUM STEIN . . . . . . o4 CANON SDECLES EN. OÙ à à DNS Gymnodinium pseudonoctiluca POUCHET . . . 95 XXI 31 110 TABLE DES MATIÈRES. Pages. l’lanches. Figures. GENRE SPIRODINIUM Sentrr 10:08 Shirodinium fusus MEUNIER . . . . . . 95"XXI. 26430 GENRE POLVRRIKOSEBUISCEL DS Polykrikos shectess Jun. 07 60 CN CN OU TRE PYROCYSDÉES MENT EUR RER Pyrocyshs henula SCHL 07 re LISTE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES GENRES ET DES ESPÈCES CITES EM EN NEN EN ENERERR P 0 LISTE /BIBLIOGRAPHIOUE NO CN R OS TABLEVDES MATIÈRES RC OO PR RE TE PLANCHES AVEC EXPLICATION SOMMAIRE DES FIGURES . 117 PLANCHE XV. PLANCHE XV. Grossissement : 500 diamètres. Ficures. 1. Peridinium divergens EHRENBERG. — Vue sagittale antérieure, parallele à l’axe polaire . . w — Vue latérale gauche, montrant la direction sinistrogyre de la ceinture, par rapport à l’obser- vateur AS RO Do on > Mo à oo 3. — Vue du cône apical, one. à l’a AXE DR RTS io A 0 4. — Vue postérieure orientée parallèlement à me Pare ete de © LE : 5. — Vue ventrale, inclinée sur l’axe polaire et perpendiculaire à.l’axe antéro-postérieur . . CE Vuedorsale onenteelcOoMMENAIPrECETENTE CE 7. Peridinium oceanicum VANHÔFFEN. — Vue antérieure d’un individu de caractères moyens . . . 8." "Profilidroit di MÈMEICIVIAUSE RE 9. — Profil gauche du mêmeindividu. . . . son à 10, — Autre individu dont le sinus antapical est Pl GO à à à LÉ RASTE o 11. — Vue ventrale d’un spécimen dont les cornes de sont un peu divergentes à fe ne MIT. re CLIS SE ENS : 1 en d'or Ne 12. — Vue dorsale d’un spécimen de même osent que le D et sis RU : 13. — Vue ventrale d’un spécimen moins allongé, plus large, à cornes antapicales plus ES vers É sommet. . . D Le UE le pe @ù q 51e 14. — Vue ventrale d’un spécimen plus ramassé encore, à cornes très ténues . . . . . . . 15. — Forme beaucoup plus petite, mais de même aspect que les précédentes. . . . . . . . 16 PM PhénOMmenEpréparatOITe AINEnRYSIÉÈMED NE 17. — Apparition d'une membrane interne autour du protoplasme. 18. — Vue ventrale d’un individu dont le kyste a épaissi sa membrane. Le Pc Done n'a pas été figuré pour ne pas surcharger le dessin . . RE DL One ar LE re 5. ONE latéralersanche Un indiVIUNENR STONES EE a 0 20, — Vue latérale droite d’un individu semblable . . . . RES SU 0 21 — Forme plus fuselée, à cornes antapicales moins écartées. ae Dre S'RC ; 22. — Forme plus petite, plus ramassée, d’aspect lisse, à cornes de longueur inégale. 27 aidons VIe faciale diurefonmeanonmale AfTODHICE 24. Peridinium pallidum OSTENFELD. — Vue faciale d’un spécimen normal . . . . . . 25. — Vue de profil gauche, mettant en relief l’obliquité de la ceinture sur l’axe polaire. . . . 26. — Vue dorsale présentée suivant le plan sagittal. . . 50.408 6e FN ENTREE 27. — Vue apicale, montrant en projection la disposition des plaques . . . . . 28. — Vue dorsale d’un spécimen dont les lignes de suture sont étirées . . . . . 29. — Vue latérale droite, montrant la direction dextrogyre du sillon transversal. . . . 30. Peridinium pellucidum (BERGH) Scaurr. — Vue faciale RO CU, D 31. — Vue apicale, montrant en projection la disposition des plaques. . . . A 0 2. — Vue latérale droite, montrant la perpendicularité de la ceinture sur l’axe polaire . Pub 0 33. — Vue dorsale PE A On ee ae [5 DONC ECO ANTESLÉDMEN NES à à à à 5 à © » à à 0 0 06 0 35. Vue latérale gauche AUMÈME DOTE ANTADICAlE EEE Mas V5 Ve Me CURE 37. — Vue faciale d’un spécimen ne par h HéGe on de la mt OES o © à 38. — Vue latérale droite, montrant l’ampleur de l’ailette ventrale . . . . . . . . 39 — Vue dorsale du même . . res ét ee CR RE RO AO VITE A DICAIE PL Gi ce : 5 0 SA ait 41. — Vue faciale d’un autre spécimen, aux sutures OUUES, DIE a la réduction de la Spinule-gauthe: 7 SR SR TT SO RE ET CC SVT E antapicale ODIIQUE —MOINTEXIE EEE PaGes. 13 PE AV _ AN WIN y Qt quns A. Meunier ad nat. cel. Y sculp. PLANCHE XVI. Grossissement : 500 diamètres, Ficures 1. Peridinium Granii OSTENFELD. — Vue ventrale d’un spécimen de dimensions normales 2.1 —LN Vue latérale auch CC RC 3. — «Vue de prONArOÏ 4. = Nuë:apicalems MCE NE RC CE TE Se VUE AntaDi Al RER CRC LC COR DAC Se où nt © 4 CN Vue dorsale PE Er RE GOn coma on © © 7. — Vue ventrale d’un einen SE Hand avecétirement des Lpnes de SUITE CN SA Vuelde DrONATOIIAUMEÈMENEOES EC 0, Vue faciale d'Un SDÉCIMELIDIUSIDEUDE CE TT 10. Peridinium ovatum (Poucer) Scaurr. — Forme adulte, en vue ventrale . . . . . . . D — Vueapicale eniprojectionsurlafcoupeltransversale de NODIE EC 12. — Vue antapicale du même individu. . . . No Mo Ho lp 13. — Vue de profil droit, montrant la direction data e Fe la CONTES à 8 à à à 0 14. — Vue latérale ee d’un spécimen un peu plus petit, à sutures simples. . . . . . . 1 Spécimen plUS 2TOS, AISUEUTESIPIUS ÉUTÉES EDVUEMACAI EEE 16. — Spécimen plus petit, plus grêle, à sutures simples, en vue ventrale . . . . . . 17, 18, 19. Peridinium Granii OSTENFELD. — Trois vues classiques : ventrale, latérale droite et apicale, d’une forme exceptionnellement très petite. . . . “Her MR odaot Es 6 20. — Vue ventrale d’un spécimen qui n’est guère plus grand dre É Décbdent et “or les sutures sont déja dédOuDIÉES RENE 21. Peridinium oceanicum VANHÔFFEN. — Vue ventrale d’une forme très petite. — ÿ. éndigens . . . 22,23. — Vues ventrale et latérale droite d’un spécimen de la même forme. . . . . . . . . . 24, 25, 26, 27, 28. Peridinium globulus STEIN. — Diverses vues classiques d’un même individu de dimen- SONSMOMNAlES SECRET D PT EN SR DRE EN, +1 40 29, 30, 31, 32. — Vues classiques d’un spécimen plus petit US Re bles ot üe 6 33, 34. — Vues différentes d’un petit spécimen privé de la spinule gauche . . . . . . . . 5 35. — Vue antapicale oblique rendant plus manifeste la même particularité . . . DMOURS UNE 36. — Reproduction ventrale d’un spécimen très petit, dont les spinules antapicales Cu défaut, de même que ladistinCtiOndES DlAQUES EE 37. Peridinium micrapium sp. nov. — Vue ventrale d’un spécimen d’assez grandes dimensions . . . 38. — Autre spécimen un peu plus écourté, à cône apical moins aigu . . . . -. … … … … + 39, 40. — Vues différentes d’un individu, jeune sans come où les plaques n'apparaissent pas encore d’une manière distincte . . o Re Ta Le LA Go Oo 0 41, 42, 43, 44, 45. — Vues classiques don même a dt 0 SG. 5. op 46. Peridinium pentagonum GRAN. — Vueantapicale. . . . . . . . . . . . . . . CU A CT) CCR OO ie pu Ci DD a, UD “& © € à DC 48... =," Vué dorsale à eee EN NOÉ RC RE RC RC TE ONE lat TAlE PAUCRE PP MO Om n UE D SOLE, Vue ventrale 5 DR EE ER CR » » AMounier xd ral. del. # scUp. Lith.H.Delfosse. Louvairu TRAIT Li “ rs A nuit mn CU # VAE + 4 ti LÉ PTT 10 Le 16 PLANCHE XVII Grossissement : 500 diamètres. FiGures. On 2% N 1. Peridinium excentricum PAULSEN. — Aspect ventral d’un individu dont les sutures sont simples — Vue laterale (TOILE RE M . — VNueapicale se EN = Nueantapicale 6 CM CR EN — Vue dorsale . T OT Te Gr Din EG) 0 . — Position qu'il faudrait bare au sujet pour que son axe Fo fût vertical. — Vue BE gauche . : enr r ee D œ0 TO 2 Où fn ec — Vue dorsale Re sous l’ lens b us favorable à r examen du sinus en — 8. Peridinium conicum GRAN. — Vue sagittale, parallèle conséquemment à l’axe polaire. . . . . CAE EU OR RO ho ln à to à à © € 10, — Vueapicale . . . SN à 6 te Ve RICE CR OC CET CRC 11. — Vue dorsale de l’ Ste orienté ent AISON AXE DOlAITE EP 12. — Vue de profil droit, montrant l’inclinaison de la ceinture vers le devant. . . . . 13. — Vue de profil gauche, montrant la direction sinistrogyre de la ceinture. . . È 14. — Autre spécimen présente non plus parallèlement à l'axe, mais ee nt au Das de Jaïlceinture on Dent Goo io 15. — Vue latérale gauche dû : même, Le. 44 et das Vs SR TO NS AVE APICAlE PP CT MT DL don vo. 0 à 17. — Spécimen d'une autre physionomie, présenté ee een au plan de la ceinture 18,19.—. Vues ventrale et latérale gauche d'un spécimen plus petit 20. — Vue ventrale d’un spécimen couvert de fines ponctuations. . . . AMOR ie Die QC 21. — Spécimen analogue au précédent, à sutures dédoublées, en vue latérale dois, ce 0 22 ES Spécimensemblablelauiprecédent en VUelaCIale CC 23. Peridinium conicoides PAULSEN. WE de face 24. — Vue de profil droit du même . . . on DER OC On Dur 0 25. — Vue apicale d’un individu dont les étés “ suture sont lee RTS des, à go CO Vite antapicaleldumautremdividuIencO1E ee Ce CE 27. — Vue de profil gauche, montrant que le sillon transversal est à peu près circulaire. . . . 28. — Vue de face d’un individu de forme plus élégante. . . DD. Vo . . 29. — Vue ventrale prise un peu d'en dessous pour mettre en En dÈnee la De cn bord Hire du sillon ventral . . . . : - RO D D GO eo ot Do à 30. — Autre spécimen, à axe ob un peu M lo CECENNME à 5 à à à à à à à 31 0 Vucapicale d'un autre SUjetEnCoLe. NN 32. Peridinium punctulatum PAULSEN. — Vue ventrale d’un spécimen de dimensions normales. . . 33- — Vue apicale, avec la tabulation du cône SUDÉTIEUT* 55.50 + SUO CS CRC T NTIC A0tADICAlE HER: CRT OR ONG 0 DOD d0D DD D 35. — Profil gauche, montrant la courbure de la De DCS à © 36. Peridinium subinerme PAULSEN. — Vue ventrale . . . . . . . . . . . . . . . NIUE dONSA TE UNIS PÉCIMENUNIPEUNPIUS ONE EE 38. — Vueapicale, montrant la tabulation du cône supérieur . à: à 39: — Vue antapicale :. : : 5 sen à 9 40. — Vue de profil gauche, montrant la COHDure 1 la: base”; Be MN EE PAGES. 36 PL.XVIL À Meunier ad nat. dpl.# sculp. Lih. HDealosse. L P NIRNTAANNEE LL Pr: ri d'A RE +0 Nil D CII TE | Fais fou Û | "Et IUT “D D 1 + "OT pi (11e. 1 ‘ : L AU LEON TEL D … % LA : J | û in Ut qu i T1 TL MtEttn ve dv + LOU TT OTIEEN ; D An re LR TEL Î « us ni HET WT im Fe A ne P Lu 7 : [ , + ï n … RTIRENIN IL pi 11 A 10 ei Te CAPTER LE l pie M DT PLANCHE XVIII. Grossissement : 500 diamètres. Ficunss. 1. Peridinium nudum sp. nov. — Vue ventrale. . . . . . . . . . Se EN An 2 — Vue deprofil droite CC CC 3 - Vue dorsale no” Re NS je 5 © © à 4. —_— Vue antapicale "7. : MR GT se & : 5. — Vue du cône apical, avec la baton qui ui ESÉPIOPIE CC ET : 6. Peridiaium fimbriatunmi sp. Ov. VUE VENAIS 7, 8, 9, 10. — Vues classiques du même. — Voir texte..." o à 11. Fe tabulatum EHRENBERG. — Vue ventrale d’un spécimen bien différencié . . 12. — Vue dorsale du même . . . A oo Si So © où 13. — Vue apicale, avec le re: 46 la balaion US 5 à 14 "Vue antapicale : EU Ga so alé o 0 15. — Vue ventrale d’un sujet re jeune A /SÜUTUTES SIMPIES PCR D Vue latérale PAUChE dUÈMÈME EC 17. Peridinium Willei Hurrrezpr-KAaAs. — Vue ventrale d’un spécimen jeune . . . . . - CL =" NOTION EE à 3 à à à A I M Dies à © ro ‘0 19. — Diagramme de la tabulation du cône en PR M D UE à : 20.00 |1WVue:antapicale ACT TR NE ET TT 21 —_ Vue latérale SAUChE SO DOM 0 ou 0 À 0 22. — Vue faciale d’un individu plus FES CR ER Co dolls or : a MS 23. Peridinium tuberosum sp. nov. — Vue ventrale d’un individu normal. . . . . . : 24. Vue dorsale du même, montrant la disposition des prolongements inférieurs . . . . . . 2e apicale avecldtabDHlatiOnNENIAL TAN PER : 20 = LAN LE ANTAPICAlE EC . 27 NIUE lATÉTAlE ATOS “0e 28. Peridinium stagnale sp. nov. — Vue ventrale . . . . . . . . . . . . . où D 20 VUE OISE EE D D MO Ge -0i + OU ge 0 — 30. — Vue apicale, avec mise en évidence de la tabulation par l’iode. . . . . . . . : ST DST AMME AUICON EC ANTADICAI EEE jdn à 32. — NUE de PO LAUCRE M SO 33. Properidinium aspinum (PAULSEN) nobis. — Vue faciale . . . . . . . . . . . . 34. — Vue du cône apical, avec sa tabulation, à deux plaques intermédiaires seulement. . . 35: — Vuelatéralepauthes CM CN CC Te CE 36. = . Nue dorsale es 6 ve ON EN NC TT RP 37. Properidinium avellana sp. nov. — Vue ventrale . . . . . . . . . . . . . . . 3. =" Moore à à : : D Re O0 eo 39. — Profil droit, montrant la Arection nor de la ne D tn. o SAVE 5 40,41.— Vues apicale et ventrale, où le fin réticulum extérieur n’a pas été figuré. On n’en voit que mieux lestraitsquimarquent latab ation 2 où & 42. Properidinium Thorianum (PAULSEN) nobis. — Vue ventrale . . . . . _ . . . . . 43. — Vue apicale, ne comportant que deux plaques intermédiaires dans la tabulation . . : 44. = Nueantapicalé Le MM EU CN CCR ON CR PR ASS UCI TORSAl EC RS | Gouu o à oo 5 à 46... Vue latérale pauche M CRC D 0 47. Properidinium apiculatum (EHRENBERG) nobis. — Vue ventrale d’un spécimen à coque nue. 48. Vue apicale du même . . Her DT OT D BIO OO © a © «© 49. — Vue dorsale d’un spécimen “ox: les ous, sont couvertes de piquants. . . . . . SO UProfldroitdu méme So Cl or oi © © à : Sn 362% Phases dedivision AV OINITERTE EE 5 PAGES. 46 » PF EENTLTE. £ ‘ LORS es © À Meunier ad na. del. # scup. ar À ; é (70 TH LU ni s AT D ; | ATTILIR TN qu mu . LOIRE 14 | | PA | nt A4 } NT UN Lu PLANCHE XIX. PLANCHE XIX. Grossissement : 500 diamètres. FiGures. 1. Diplopsalis lenticula BERGH. — Jeune spécimen en vue ventrale . . . . . . . . . . . 2. — Vue apicale, montrant la tabulation du cône supérieur . . . . . . . . . . . 2..—._— Vue antapicale aveciune seule plaqueterminale PR 4. — Vue de profil droit OO DCR ER TI TI ln RS en G où © à © à 5. — Vuede profil gauche . - . UD D US 0e & © ‘oO Eu ShécimentbeACOUPIPIUS PET ETVUCMVODITAlE EEE 7. — Spécimen devenu globuleux par développement. — f. Sphaerica AE LU LOC 5. 0 8/9... Vues apicale (8) etantapicale (0) UNE EC TO — Vue de PrONLPAUCRE EEE PT — Vie d'UnN SpéCIMEN ENV. Sp, SDOTE 12. …_— _ASDECLId'URIKYSIE SOIENT 13. Coolia monotis Sp. n0v.. Vue entra LL T4 — Vucapicale,/montrantlatubpulation de lépIvalve ES DV E ANtADICAIESE SES HO S RO OU D ORCOT bin d 16,17.— Vue latérale gauche (16)et vue iosle droite (7) RE Ce OS 0 be do «D 18,19.— Figures schématiques de l’épivalve (18) et de l'hypovalve (19). . . 20. Goniaulax polyedra STEIN. — Vue ventrale . . . PONT Re RO nids à 21. — Vue apicale, montrant la tubulation de He di ie © & 22 Vie antapicale AUMÉME 23. — Vue de profil droit . .: . CC RS CO Den or e 5: 0 24. — Vue ventrale d’un spécimen DIuSe UT OR RS D MCD ge co 0 0g: du. 0 25 AVC ApiCale AUSNÈMEN EN NT 26. Goniaulax cochlea sp nov. — Vue faciale d’un spécimen pourvu d’une seule expansion mem- braneuse enlanrière AuISOMMERANTAPICA 27. — Vue de profil droit du même. . ä 0 CT RS DT EL COR Et Moro! au 5 ‘0 28. — Vue ventrale d’un sujet portant Aférieurement deux expansions membraneuses . . . . . 29. — Vue latérale gauche du même. . . CO M AC, On Pol 5:08 0 0 30,31. Vue apicales(so)etantapicale (er) dLIMÈMENNVIAU EE 32. — Vue ventrale d’une forme de même physionomie, maïs qui paraît plus jeune . . 33. Amylax diacantha sp. nov. — Vue ventrale d'un spécimen de taille moyenne . . . . . . . 24,25. Vue dorsalets4)iemvuelateraledroite (95) \AUIMÈME NE GO Ve apicalE M EN TC CR CRC TER 37. Goniaulaxloculatunm Sp nov. Vue vente. 38. — : Mue de profil'gauche "6 Ce NT CT TT EE 39. Protoceratium reticulatum (CLaP et LACH.) BuTrscuLr. — Vue ventrale, . AO NUE Taterale CANCER 0 0 5. 5 à 9.0 b 41,42.— Vues apicale (47) et antapicale de. - lun 5 c 43. Properidinium Heterocapsa (STEIN) nobis. — Vue ventrale. . . . . . . . . . . . . 44,45 Vuerdorsale (44NetvuedeprofilAroit(4s)IduMÈNE EN 46. — Vue apicale avec la tabulation de l'épivalve . . . . . . TOR LOS Con ED 47, 48,49. — Vues variées, ventrales (47 et 48) et dorsale (49) de spécimens one BEM OS à 0 so-1Peridiniunt yserense Sp-nOV. —MUe Ventre 51,52, 53. — Autres vues classiques du même : 51, profil gauche; 52, vue dorsale; 53, vue apicale . 54. — Vue antapicale d’un spécimen dont les lignes de suture dédoublées sont marquées de nom- breuxitraits Tran SVETSAUR ER ss.-Peridinium divaricatum Sp. nov. — Vue ventrale "LL SO Vie dorsale diunis péCIMENIPIUSIPET SEC s7 —Vuede laitapulation (du CÔRE APICAl EEE 58. — Vuede profil droit 1 LC PE PE" | , Lu Delfosse. Louvain. À Meunier ad no. cl. # sculp. Lih. H.D Ra. | 11 ŒUTETRR DTA TA AU. Ur ne U ‘1 : NES en: 1) RAT TE il d ur Û j = : | LU : DEV: AE T'ON TE | cu PLANCHE XX. Grossissement : 500 diamètres. FIGURES. 1. Diplopsalis lenticula BERGH. — Vue ventrale d’une variation du type. 2. Vue apicale du même . . na APOÏEE OUT D = Vue antapicale dont le sommet tte cône est occupé par deux Sarre. 4. — Vue de profil gauche du même spécimen 5. Peridinium deficiens sp. nov. — Vue faciale. . . . . 6 — Vue de la tabulation du cône apical . .. . . . . . Ta NC AN TA DICATC EE Sa — VUE de PrOH ATOME RENE CET 9. Pyrophacus horologium STEIN. — Vue ventrale . . . . 10. — Vue épivalvaire d’un spécimen d'assez grande taille . . : MAP 0 20 NU € D YPDOVALVAITE AMÈNENT . : 5 12. — Vue apicale d'un individu plus petits D G n -- 13. — Vue antapicale d’un autre spécimen encore. . . . CUS pic à 14. Dinophysis rotundata CLAPARÈDE et LACHMANN. — Vue de profil droit d’un individu à CHDlée de TAndS DOTE T . _ 15 — Vuüuewventrale dUIMÉME RE SR CRT : : 16. — Vue latérale gauche d’un spécimen à parois anhistes. : 0 : 17. — Vue ventrale d’un individu en voie de division . . . ô : : UD OO TOQTAEES S à à à à & à à à à : - 19. — Vue latérale gauche d’un spécimen plus petit . & . 5 2 —= Met me à à 6 à à à à à à à à 8 : . . Prorocentrum micans EHRENBERG. — Rs — Ps = Vue ventrale . . Vue latérale gauche. . . . : - — Vue du sommet, avec la position Fe 1 Gus SA D D 24. Ceratium batavum PAULSEN. — Vue ventrale . . 25. — 26. Ceratium longipes (BAILEY) GRAN. Vue dorsale du même spécimen . . . . . 27. Ceratium tripos (O0. F. His A N1rzscH. — Vue ventrale . . 28. — 29. — 30. Ceratium furca (EHRENBERG) CLAPARÈDE et LACHMANN. — Vue ventrale DEN = 320 Vue dorsale . : 6 Vue de profil gauche, montrant l’ infexion, vers aan a des cornes antapicales . Vue dorsale du mémeñndividu ..__..—_LLZL_Lnn Vuedeiprolil'dro CR RE 33. Ceratium lineatum (EHRENBERG) CLEVE. — Vue dorsale . . . 34. — Vue ventraledumême spécimen Le — Vue ventrale, aux cornes antapicales écourtées cuirasse . . . Le. À Mounier 20 not. del. y scup. PLANCHE XXI. Grossissement : 500 diamètres. Fiqures. 1. Ceratium fusus | EHRENBERG) CLAPARÈDE et LACHMANN. — Vue dorsale . . . . . . . 2 — Vue ventrale du même individu . . . . 2 Me TOUS VOS 3. Ceratium hirundinella (O. F. MULLER) BERGH. — Vue ventrale d’un spécimen à deux cornes hypo- valvaires . . . Tr. SR CO ln à à « 0 4. — Vue de profil droit du même GO EC CURE PROG Die 5. — Vue dorsale d’un spécimen pourvu d’une troisième corne Doneotib a côté PAUChE 6. — Autre individu présentant trois cornes antapicales bien développées — Vue dorsale . . . 7. — Spore issue d’un individu de la forme représentée dans la figure 6 8. — Spore se rapportant à un spécimen de la forme de la figure3 . 9. Ceratium cornutum (EHRENBERG) CLAPARÈDE et LACHMANN. — Vue ventrale . . . . . . . 10. — Vue de profil gauche du même spécimen . . . . . . . . DATE CU 0 0 0 DE — Vue dorsale dUMÈME CC 12. Vueiventrale dun SPÉCIMENENKYSTE CC 13. Ceratium longipes (BAILEY) GRAN. — Vue ventrale d’un spécimen normalement développé . . . 14 Glenodinium bipes PAULSEN Vue Vent VUE dorsale UIMÈME SPÉCUTED EE 16 Properidinium inaequale (LEMMERMANN) nobis. — Vue ventrale . . . . . . . . . . . 17 Vie laterale droite AUÈMÉMENE EE 18. Properidinium umbonatum (STEIN) nobis. — Vue antérieure . . . . . . . . . . . . 19. —0O Vue dorsale: =WVoir textes MT TUE ET 20. — Vue apicale, avec la tabulation du cône a © Gore, co. à 21 — Vue dorsale d’un spécimen enkysté . c D où © 5. 0 0 22. — Vue dorsale d’un spécimen anormal. — Voir texte . EE 0 do à vo 223. …— "NVucapicale duimÈMeE EME NN 24. Peridinium conicum ? GRAN. — Vue d’une spore mise en liberté . . . . . . . . . . . 25 oo Sporestenile arrétee dans SON TE VElOPPEDIED EE 26. Peridinium species. — Aspect 2eEmIne AUN SDÉCIMED 2} MGYymnodiniimspecies" /ASDECTVENTTAL EE 28. Spirodinium fusus MEUNIER. — Vue dorsale d’un spécimen de petites dimensions . . . . . 20 NIUE VENTTAlCITAUTES DéCIINENNDINSIETAN CEE HP No LS 30: ."—"Vuélatérale Au MÉME MN CT CCR CT 31. Gymnodinium pseudonoctiluca PoucHET. — Silhouette d’un spécimen . . . . . . 32. PolykriKos/species = "ASpeCt(dAUNISDÉCIMENS 33. Pyrocystis lunula SCHUTT. — Forme jeune, avant la division du contenu. . . . . . . . . 34. — Forme plus avancée, présentant six cellules formées par voie endogène. . . . . - . . 35. — Autre spécimen présentant seize cellules produites par voie libre, à l’intérieur de l'enveloppe Kystique ” 4:08 4 RSR M EN MEN PAGES. PE XXI uvre TT — PE ce © mr DÉS aT a Te MD, LE RS RS Lip. À. Meurnin ad nal. del. # sc e x il Xi j 1 %. 1 ï î ‘ 4 \ î ' Vie A \ Wa 5 ’ ) ÿa h j L # ñ an { < . 1 , L < \ ; ' / \ J x 1 , | PRULR Tr j “ | SC 4 A a 11% tr r RY 4 r { NI | À rs * EX. i [! t LL. l tu ÿ M v il 4 } RQ 1: PS + Ÿ : “ * | MÉMOIRES DA D 01 CEGR AR NV LENS IEC ONE 206 LAC E ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE TOME VIII. — FASCICULE 2 | À AVE | wii " he | MER FLAMANDE ë : à _ Alphonse MEUNIER : | 4me PARTIE LES TINTINNIDES ET CŒTERA avec 2 planches hors texte BRUXELLES « _ HAYEZ, IMPRIMEUR DE -L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE ii ad : 112, rue de Louvain, 112 / 1939 Ÿ YRAREII Must, Ye LIL ON OE EU! 580 MA TUURAURE A . (} , , “#3 < £ 0 # [l à S Ve see LA L y 5 LA MORT + Lot $ < IA NE L % ya l à Nu EE) ë, 2 k \ … / . N d LA ] è . LE » À | } . x * l , i L 1 : 1 À r x] Li] fa L | w | 4 ù 1 û MÉMOIRES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE TOME VIII. — FASCICULE 2 MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE PAR Alphonse MEUNIER Ame PARTIE LES TINTINNIDES ET CŒTERA avec 2 planches hors texte BRUXELLES HAYEZ, IMPRIMEUR DE L’ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE 112, rue de Louvain, 112 Ka US LOT WHEN 'AMET MICROPLANKTON DE ERP RLCAMANDE LES TINTINNIDES GÉNÉRALITÉS Les Tintinnides constituent, avec les Diatomacées et les Péridiniacées, le troisième groupe important de protistes dont le mélange, en proportion variable, forme habituellement la grande masse des échantillons de notre microplankton marin. Les Tintinnides ne sont plus des organismes plasmodomes comme ceux des deux premiers groupes. Ce sont des organismes plasmophages, des destructeurs de matière organique, à la façon des animaux dont ils sont les représentants les plus simples. Ce ne sont plus, en effet, des protophytes produisant de toutes pièces aux dépens des matières minérales en solution les matières complexes qui les constituent et qu'ils peuvent synthétiser avec l'aide de l'énergie lumineuse pour se les assimiler directement; ce sont des protozoaires qui, dépourvus de pigments propres à la réalisation de la synthèse organique primitive, dépen- dent des matières organiques déjà réalisées dans d’autres organismes, quels qu'ils soient, pour pourvoir à leur alimentation. Les protozoaires rencontrés dans nos eaux sont presque exclusivement des infusoires hétérotriches, vivant dans une sorte de capsule chitineuse, dont ils sont eux-mêmes les artisans. C'est ce qui assure une vie indépendante, au sein des eaux, où ils flottent libre- ment, à la manière des protophytes dont il a été question antérieurement, au contraire de leurs congénères qui, ou bien ne s’accommodent que de l’eau douce 4 ALPH. MEUNIER. ou bien ont besoin de se fixer sur des corps étrangers qui flottent dans l’eau et auxquels ils doivent de flotter également, mais occasionnellement. Ces infusoires loriqués sont des Tintinnides. Ils doivent ce nom à l’analogie que présente leur capsule, généralement ouverte d'un côté seulement, avec une clochette, #ntinnum. Pourvus d'un corps nu, mobile, extensible et contractile dans la capsule au fond de laquelle ils sont fixés par un pédicule, ils présentent à leur sommet une sorte de bouche entourée d’un péristome, formé de lamelles vibratiles, qui prend son épanouissement lorsque l'animal le déploie en dehors de l’orifice capsulaire. C'est dans cette attitude qu'il se meut, se met en chasse et absorbe sa proie. Dès qu'un sujet d'appréhension se produit, cet appareil est rapidement rétracté dans la coque, où l'animal se blottit. La multiplication s'opère par division. Celle-ci s'annonce par l'apparition sur le flanc du corps d'un nouvel appareil oral, pourvu de plaques vibratiles, mais qui reste momentanément sans usage. Plus tard, un étranglement transversal se pro- duit au-dessus de cet organe nouveau et, lorsque la moitié antérieure s’est isolée du reste, elle s'échappe de la capsule avec les attributs d'un organisme rajeuni, mais nu, et doit s'équiper d’une autre coque, tandis que la moitié inférieure conti- nue à occuper la capsule maternelle, où elle redresse son péristome et reprend l'attitude du sujet primitif. On assiste fréquemment, en outre, à des phénomènes d’enkystement, qui attei- gnent, soit le sujet tout entier, soit ses produits de subdivision préalable opérée au sein de la capsule. Une membrane épaisse circonscrit ensuite le protoplasme tout entier ou ses produits de subdivision, après contraction et déshydratation, et les kystes ainsi formés peuvent passer à l’état de vie latente en attendant le retour de circonstances plus favorables à l'exercice de la vie active. La fixation qu'on leur fait subir au sortir de l'eau, pour en assurer la conserva- tion, les prive désormais de leurs manifestations physiologiques, en les figeant dans l'attitude qu’ils avaient au moment du contact avec le réactif employé. Il en résulte une difficulté réelle de les scruter au point de vue de leur consti- tution organique. À priori, cette étude semblerait élémentaire si l’on pouvait la pratiquer sur des sujets vivants, dont on pourrait suivre les évolutions naturelles et analyser les organes qui les permettent, dans l’exercice de leurs fonctions. Mais on se rend compte des difficultés qu’elle présente, si l'on réfléchit à la sensibilité extrême de ces organismes délicats aux moindres modifications de leur milieu, au travail que nécessite leur capture au filet fin, et aux détestables conditions d'observation microscopique que créent les mouvements du bateau. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 5 Ces circonstances désavantageuses rendent ce travail matériellement impos- sible. Mais on peut tourner la difficulté en rapprochant par la pensée les éléments de documentation recueillis occasionnellement de l’examen d’un grand nombre de sujets momifiés par les milieux conservateurs. Ce travail est plus long et plus aléatoire; mais il est susceptible d’être mené à bonne fin. Comme, d'autre part, il a été reconnu que la forme de la capsule est constante dans chaque espèce et que cette forme est elle-même spécifique, l'usage s’est introduit de demander principalement à ces coques rigides et peu déformables, les caractères propres à les classer. Aussi bien, les coques rencontrées dans les échantillons de microplankton sont souvent vides et on peut les rattacher à leur espèce, même en l'absence de l’or- ganisme qui les a produits. Il n’en est pas moins vrai que cette base de détermination est arbitraire et que la distinction des genres, manquant de critère tiré de l'infusoire lui-même, est souvent sujette à caution, puisqu'elle dépend, dans une certaine mesure, de l’appré- ciation de chacun. Au demeurant, on peut s'accommoder, en attendant mieux, de la classification essayée par DADpay, qui s’est aidé des observations de ses prédécesseurs et des siennes propres, faites à la station zoologique de Naples, en 1886. Le système de cet auteur a, du reste, subi certains remaniements et reçu des compléments qui l’ont mis au courant des découvertes postérieures. 6 ALPH. MEUNIER. EXPOSÉ ANALYTIQUE GENRE CYTTAROCYLIS For. Capsule à membrane double, dont les deux lamelles, l’interne et l’externe, sont reliées par de minces cloisons disposées perpendiculairement, qui les rattachent en déterminant un réseau alvéolaire. Celui-ci se traduit extérieurement par un aspect nettement réticulé de la capsule. Aucune applique superficielle de corps étrangers ne vient en surcharge sur cette trame plus ou moins régulière. Cyttarocylis serrata (Môgrus) BRANDT. (PI. XXII, fig. 1.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1887. Tintinnus serratus MOBIUS, p. 120, pl. 8, fig. 40. 1896. Cyttarocylis serrata BRANDT, p. 60. 1899. Cyétarocylis serrata JÜüRGENSEN, p. 30, pl. I, fig. 11. 1900. Cyttarocylis Ehrenber gii CLÈVE, dans le texte. 1905. Cytlarocylis Ehrenbergii VAN BREEMEN, avec kyste. CARACTÈRES. — Capsule assez volumineuse, cylindrique, atténuée en dôme à l'extrémité inférieure et surmontée, de ce côté, d'un prolongement assez court et obtus, largement ouverte à la partie antérieure, au-dessus d’une dilatation circu- laire, localisée et couronnée, sur l'ouverture, d'une rangée de très petites dents nombreuses mais peu proéminentes. L'aspect réticulé de la coque est bien accusé, mais les mailles du réticulum ne sont pas régulièrement hexagonales comme dans d’autres espèces : C. gigantea BRANDT, C. apiculata MEUNIER, C. hemifusus MEUNIER, par exemple, qui sont plutôt propres aux régions polaires. FiGurE. — Figure 1, planche XXII. Vue stéréoscopique d’une capsule vide. OBSERVATIONS. — Cette forme nous a paru susceptible de certaines modifica- tions qui se traduisent particulièrement à l’orifice de l'organe. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 7 Nous en avons trouvé d'assez nombreux exemplaires où se trouvait substitué à la couronne de petites dents une sorte de col hyalin, simple ou marqué, vers le milieu, d'un replis circulaire qui le partage en deux. Cette collerette, qui surmonte l'orifice de la capsule, est exempte du réticulum qui se traduit sur le reste de la membrane. Elle s'en détache nettement au-dessus d’un ressaut de la membranelle externe, et quand elle est dédoublée par un replis circulaire, celui-ci fait aussi un léger ressaut qui s'aperçoit très bien en coupe optique. Nous ne disposions pas d'assez de place dans nos planches pour traduire ces particularités secondaires qui n'altèrent pas sensiblement la forme typique de l'espèce. Nous la signalons toutefois comme var. #arginata de C. serrata. VAN BREEMEN (1905) figure un spécimen de cette espèce dont l'animal est enkysté au fond de la capsule, sous la forme d'un corps globuleux surmonté d’une papule du côté inférieur et entouré, à distance, d'une fine membrane hyaline qui disparaît tôt ou tard, après la mise en liberté du kyste. Nous l'avons rencontré aussi plusieurs fois sous cette forme; mais nous nous sommes dispensé de la repro- duire par défaut de place et parce que nous aurons l'occasion de relever une for- mation analogue dans l'espèce C. Æhrenbergir dont il sera question ci-après. DISTRIBUTION. — Cyétarocylis serrata se présente rarement dans les eaux de la Mer flamande, bien qu'elle paraisse y être dans son habitat normal ; ses spécimens sont toujours peu nombreux et ses apparitions subissent parfois de longues inter- mittences. Cyttarocylis Ehrenbergii (CLAPARÈDE et LACHMANN) For. MR He /2eteretpl XXII, or.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1858. Tintinnus Ehrenbergii CLAPARÈDE et LACHMANN, p. 203, pl. 8, fig. 6 et 7. 1880. Tintinnus Ehrenbergii KENT, p. 607, fig. 1 et 2. 1884. Cyttarocylis Ehrenbergii FOL, p. 57. 1886. Cyttarocylis Ehrenbergii DADAY, p. 583. 1886. Cytiarocylis Markusovszhkyi DADAY, p. 581, pl. 21, fig. 4. CARACTÈRES. — Capsule grande, cylindrique, atténuée à l'extrémité inférieure et prolongée plus ou moins fortement en une sorte de queue conique, émoussée au bout. L'ouverture, de diamètre égal à celui du corps de la coque, est tronquée perpen- diculairement à l’axe longitudinal et dépourvue de dents. La membrane, assez peu rigide, est formée de deux membranelles, distancées l'une de l’autre et réunies par un réticulum de petites cloisons qui dessinent exté- | Acnent une maillure fine, irrégulière, mais de calibre assez constant dans les mailles. 8 ALPH. MEUNIER. FiGurEs. — Figure 2. Aspect extérieur, en vue stéréoscopique, d’une capsule vide. Figure 3. Aspect extérieur d'un autre spécimen plus petit, dont on pourrait faire une forme #7arginata, en raison du col hyalin qui surmonte la capsule à son orifice. Figure 1, planche XXIII. Vue de l'animal enkysté, au fond de la capsule qui n'a été qu'incomplètement figurée. OBSERVATIONS. — Nous croyons devoir considérer, comme une simple ano- malie du Cyééarocylis Ehr enbergit type, la forme reproduite figure 3 de notre planche XXII, qui se particularise par la présence d’un col hyalin, une sorte de margelle, qui se profile autour de l’orifice de la capsule, au- dessus d'un faible ressaut marqué à la limite de la partie normalement structurée. Cette forme est évidemment analogue à celle du type, quoique sous des dimen- sions un peu moindres que le spécimen que nous avons choisi pour reproduire ce dernier, mais ces dimensions sont du reste assez variables pour qu'il n'y ait pas lieu de tenir compte de la différence qui s'observe, à ce point de vue, entre les deux dessins. La maillure de la coque est ici plus lâche, moins définie; les mailles y ont une orientation plus longitudinale, surtout dans la partie inférieure ; mais ces différences de structure intime rentrent aussi dans les limites des variations possibles de espèce. Nous en faisons une variété #2arginata de C. Ehrenbergü. Il nous paraît inutile de faire remarquer l'identification évidente, selon nous, de C. Markusovszky1 D'ADAY avec C. Ehrenbergir For. C'est la même forme, la même structure, les mêmes dimensions, sous deux appellations différentes, dont l'une, celle de D'ADAY, est certainement inutile. Les caractères qu'il décèle dans le COrps de l'animal sont personnels au sujet qu'il a vu en état de demi-extension. S'il avait voulu en dessiner un autre spéci- men, 1l l'aurait vu dans une attitude probablement différente, tant il est vrai que ces organismes, à corps plastique, varient tellement leurs aspects, qu'on ne peut trouver aucun caractère fixe dans les modalités de forme qu'ils peuvent revêtir au moment de Je fixation. Quant à C. Claparedii D'ADAY, nous estimons aussi que ce n’est qu'une variété de C Er nbergi For. On sait, en eflet, que cette forme se caractérise par la présence à la partie antérieure de la capsule, d'une zone plus ou moins large, découpée par un sillon spiralé, décrivant un ou plusieurs tours de spire, dans laquelle se continue la structure alvéolaire qui se traduit dans le reste de la coque. N'est-ce pas tout simplement le résultat d'une reprise dans l'édification de l'organe, après une période de repos causée soit par l'inactivité passagère de l'animal constructeur, soit par un accident qui l’a privé momentanément de sa faculté constructive? On n'ignore pas, en effet, que l'accroissement de cet organe se fait souvent suivant un mode hélicoïdal qui, dans bon nombre d'espèces de Tintinnides, se. traduit d’une façon manifeste par un sillon spiralé qui s'imprime dans la partie antérieure principalement, la dernière formée. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 9 Le processus de construction de la coque n'a guère été étudié jusqu'ici. C'est cependant un point de vue physiologique qui a son importance, mais qui est généralement tenu dans l'ombre par les planktonistes, plus soucieux d'opérer le recensement des espèces qu'ils rencontrent, d’après leurs caractères morpho- logiques. On prend cet organe comme un attribut de l'espèce, sans se demander com- ment l’a produit le jeune infusoire qui est expulsé, à l’état nu, de l'enveloppe maternelle, dès sa séparation d'avec la cellule sœur, qui continue à l’occuper. Il semble bien que la coque nouvelle doive se faire suivant un processus très rapide, probablement par la mise en œuvre presque instantanée de matériaux de réserve, que le jeune sujet utilise dès sa mise en liberté, car on en trouve rare- ment dans les produits de pêche planktonique qui soient encore dépourvus de cet organe de protection et comme tels, ils passent facilement inaperçus, n'ayant pas encore revêtu les attributs de leur caste. Mais son parachèvement peut se faire attendre et semble résulter, dans bien des espèces du moins, non pas d’une super- position d'assises annulaires produite d’une manière continue ou par à-coups, mais plutôt suivant une spirale, qui lui donne, quand le mode de progression reste marqué par un accident quelconque de la trame, un aspect cochléaire, au moins dans sa partie antérieure. Certaines espèces révèlent cet aspect cochléaire même dans la partie imférieure et traduisent ainsi le processus spiralé suivi dans l'édification de leur capsule, dès son origine. C'est ce que l’on peut constater dans l’espèce C’. spiralis, qui nous occcupera plus loin. Bref, nous tenons C. Markusovszky1 D'ADAY comme identique à C. ÆAren- bergii For et nous rattachons à cette dernière espèce, comme deux variantes physiologiques, la forme zarginata, décrite plus haut, et la forme C/aparedii Dapay, qui se présentent aussi accidentellement, l’une et l’autre, dans nos échan- tillons de la Mer flamande. Cette grande espèce nous a offert plusieurs fois des phénomènes d’enkystement. L'animal perd son appareil adoral, se contracte au fond de la capsule et sentoure d'une membrane nouvelle, assez épaisse, portant, au côté inférieur, une sorte de bouchon conique qui proémine sur la partie globuleuse : c'est le kyste. Celui-ci est enveloppé, à distance, dans une membrane extérieure, fine, hyaline, m, qui se plisse progressivement et se retrouve souvent encore autour de la spore, quand celle-ci s’est libérée de la capsule et se rencontre dans le milieu aquatique où elle persiste à flotter. FiGure. — Figure 1, planche XXIII. Kyste en place, au fond de la capsule d’un C. Ehrenbergüi, dont la partie inférieure seule a été figurée. Les organismes que nous avons décrits, en 1910, comme organismes énigma- tiques, sous l'étiquette générale de Papulifèr es, page 97, planches VI et VII, et plus spécialement sous les noms provisoires de P#ropsis et de Sphaeropsts, présentent le même aspect. Certaines de ces formes énigmatiques reçoivent donc ici leur attribution véri- table, comme kystes de Tintinnides, et il nous paraît probable que tous les Papu- 2 10 ALPH MEUNIER. lifères au moins, qui se réclament d’un caractère commun, la sorte de bouton ou de papule qui les surmonte d’un côté, sont des kystes, sinon de Tintinnides, du moins d’autres infusoires, comme ceux que nous avons vu pulluler dans les flaques d'eau douce provenant de la fonte estivale des neiges, dans les dépressions de la glace des régions polaires de la mer de Kara. Les organismes analogues rencontrés dans la Mer flamande appartiennent apparemment tous à des Tintinnides habitant les mêmes eaux. Ils sont les uns piriformes, les autres globuleux, de dimensions variables et ont toujours leur coque lisse, exempte d’ appendice autre que la papule. Ils sont libres ou entourés d'une membrane supplémentaire, aussi longtemps qu'ils ne s'en sont pas dépouillés. C'est le cas, par exemple, pour celui de la figure 1, planche XXIITI, dont la position 77 situ ne pERmer pas le moindre doute sur sa véritable nature. C'est aussi vrai pour l’objet de la figure similaire de VAN BREEMEN (1905) dans une capsule de C. serrata BRANDT. C'est encore le cas pour le kyste d'une variété d’'Awphorella que nous repro- duisons figure 12, planche XXII, en place, dans une capsule de cette espèce. Nous pourrions en dire autant de la spore de 7ntinnopsis campanula dont nous nous sommes borné à reproduire (fig. 15, pl. XXIT) une étape du début de la formation de la spore dans cette espèce très commune chez nous, et dont nous aurions pu, si nous n'avions pas été limité par l’espace dans nos planches, figurer d’autres étapes plus avancées de cette formation et le kyste parachevé. A citer encore les kystes de Z?ntinnus pellucidus CLEVE et de 7?ntinnus bot- nicus NORDOVIST, qui pourraient bien être spécihiquement identiques, que nous avons figurés, planche XI, de notre publication de 1910. Tous ces organismes enkystés, qu'il nous a été donné de trouver en place, présentent le même caractère, et l’on retrouve également celui-ci dans ces corps que l’on trouve à l’état libre et qui sont parfois plus nombreux que les Tintin- nides eux-mêmes dans beaucoup d'échantillons de pêche. On les reconnaîtra dans les quelques dessins que nous donnons, planche XXIIT, dans les figures 4, 5, 6, 7, qui reproduisent les formes les plus communes dans nos eaux. On remarquera qu'ils sont plus ou moins sphériques, qu'ils portent, en avant, un bouton réfringent, sorte de papule, dont la proéminence est parfois réduite, et qu'ils sont entourés, certains du moins, d'une membrane mince, #2, figure 6, planche XXIII, trop large, souvent plissée, à moins qu'ils ne l'aient “perdue pendant leur longue flottaison dans l’eau. La forme de ces kystes paraît, en outre, se modifier légèrement après leur libération. Certains manifestent une tendance à s arrondir, particulièrement ceux qui ont été formés dans des capsules étroites, qui leur imprimaient une apparence cylindrique pendant leur développement. Il en résulte parfois une réelle difficulté de les rapporter à l'espèce dont ils proviennent, car ils manquent de caractère spécifique saillant qui leur tiendrait lieu de marque de fabrique en quelque sorte, au moins pour les espèces qui fréquentent nos parages. On sait, en effet, par nos figures de 1910, que dans C. gigantea, par exemple, les kystes ont un autre aspect. Forinés après fragmentation préalable du corps de MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. II l'animal, ils apparaissent en nombre variable dans la capsule, sous la forme de corps ellipsoïdes plus ou moins irréguliers et dépourvus de bouton papulaire. Voir les figures 3 et 6 à 11 de la planche VIIÏ et les figures 1, 2, 5 de la planche IX. Mais quand ces petits corps, de forme banale, sont disséminés dans l’eau, ils gardent le secret de leur origine non moins fidèlement que ceux dont il était question d’abord. Comme nous le suggérions plus haut, il se peut donc que tous les organismes de notre série des Papulifères, plus ou moins ornés extérieurement, soient aussi des formes kystiques, mais d’autres infusoires. C'est un rayon de lumière projetée sur l’origine probable de ces objets divers dont les formes étranges se posaient comme des énigmes quand nous les aperce- . vions pour la première fois dans les produits aussi nombreux que variés rapportés de la croisière polaire du duc d'Orléans. Mais, puisque cette digression est ouverte, que penser des formes auxquelles nous avons attaché l'appellation provisoire de Æusopsis, planche VI, figures 19 à 25, et planche VIT, figures 6 à 8, en raison de leur forme en fuseau ? Ces formes que nous rangions aussi dans notre série des Papulifères et dont l'une a été prise par Canu (Annales de la stat. Aquic. de Boulogne-sur-Mer, MO pt 2 p. 112, pl.MVIT fig. 8 et 9) pour un œuf de Trématode et figurée à nouveau par Ramsay WRIGHT, en 1907, sous la même désignation hypothétique, planche V, figure 4, sont toutes remarquables par la présence, à l’un des bouts, d’une papule bien développée. Ce bouton hyalin paraît se détruire assez vite par une sorte d’usure, mais sa présence constante, au moins dans le principe, semble leur réclamer une certaine communauté d'origine avec les autres formes du même groupe de nos Papulifères. Nous les retrouvons dans le microplankton de la Mer flamande, souvent déca- pités de leur papule hyaline, mais encore fermés en dessous par un épais bouchon formé par une substance homogène, à moins que celle-ci n'ait disparu à son tour par une sorte de digestion, semble-t-il. Témoins nos figures 8, 9 et 10 de la planche XXIII, où nous avons reproduit quelques types choisis entre des centaines d'autres observés qui présentent, en outre, des caractères divers de structure protoplasmatique interne, répondant sans doute à des phases évolutives de leur contenu. Figure 8, planche XXIITI. Forme grande de Æusopsis, qui se profile en longue pointe d’un côté et qui a gardé, à l’autre bout, en dessous de la papule disparue, le bouchon homogène qui la termine maintenant de ce côté. L'intérieur est rempli d'un protoplasme fortement granuleux, dont les granules se sont rassem- blés vers le centre, probablement sous l’action des réactifs et qui laissent bien apparent l’ectoplasme lui-même. Celui-ci garde encore son adhérence avec l’inté- rieur de la membrane kystique. Figure 9. Autre aspect de Æ#usopsis dont le bouchon homogène a disparu par voie de digestion sans doute et dont le contenu s’est segmenté en un grand nombre de gros globules sphériques. Ceux-ci pourraient avoir la valeur de cellules formées par voie endogène aux dépens du protoplasme primitif. Figure 10. Autre aspect encore de Æusopsis, étranglé dans son milieu et marqué d'une série de dépressions longitudinales, à direction spiralée. 12 ALPH. MEUNIER. Le bouchon terminal a disparu ici, aussi bien que la papule qui lui était super- posée. Mais il est ouvert et la capsule est vide. Ce ne peut être que la dépouille d'un organisme du même genre que les précédents, dont l’évolution est terminée et qui n'existe plus qu’à l’état d'épave. Sa légèreté en permet la flottaison posthume. Nous disions, en 1910, qu'ayant observé l’une de ces formes dé Æusopsis, celle que nous avons appelée Æusopsis polyedra, particulièrement représentée par de nombreux exemplaires dans les produits de fusion de la neige jaune de la mer de Kara et accessoirement aussi dans les échantillons de pêche planktonique réalisée en dessous de la glace des mêmes régions, où ils avaient dû passer par fusion de la neige, nous trouvions cette station bien peu en harmonie avec l'hypothèse d'y voir des œufs de Trématodes. Comment expliquer, en effet, que des œufs de Trématodes, vers parasites d’autres espèces animales, soient précisément plus communs dans un milieu d' où les espèces productrices éventuelles de ces œufs semblent devoir être exclues en principe, à défaut de métaorganismes pouvant leur servir d'hôtes? Leur analogie de structure avec des formes reconnues de kystes de Tintinnides nous incline à les considérer, eux aussi, comme des produits kystiques, non pas précisément de Tintinnides, mais d’autres infusoires dont nous ne saurions présumer la nature présentement. Nous clôturons ainsi la digression ouverte à propos du kyste de Cyffarocylis Ehrenbergii. Elle nous a fourni l'occasion de nous étendre anticipativement sur d’autres formes similaires que nous rencontrerons plus loin et de revenir sur celles que nous avons signalées dans notre travail de 1910. Ce coup d'œil d'ensemble était nécessaire pour autoriser nos conclusions relatives à la nature de certains du moins de ces objets dont la rencontre fréquente, à l’état libre, dans les produits planktoniques, soulève chaque fois la question de leur origine. DISTRIBUTION. — Cyéftarocylis Ehrenbergit se rencontre sporadiquement dans beaucoup de nos échantillons; tantôt sous la forme typique, tantôt comme variété z7arginata, plus rarement peut-être comme variété C/aparedii, mais toujours avec les allures et la fidélité d’une espèce franchement autochtone. Cyttarocylis spiralis (Dapay) MEUNIER. (PLXRTE 022) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1887. Cvltarocylis annulata D'ADAY, p. 582, pl. 21, fig. 6. 1905. Cyttarocylis fasciata KOFOID, p. 297, pl. XXVI, fig. 6 et 7. 1910. Cyéltarocvlis spiralis MEUNIER, p. 119, pl. IX, fig. 18, 19 et 20, et pl. XIV, fig. 5. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 13 CaRACTÈRES. — Capsule plus ou moins longue, large, presque cylindrique, à extrémité inférieure arrondie, parfois atténuée, mais jamais prolongée en appendice caudal. La texture en est alvéolaire, mais les mailles en sont irré- gulières et souvent même confuses. Elle se distingue particulièrement de ses congénères par la présence d’un étranglement peu marqué qui la parcourt en spirale de la base au sommet. Le nombre des tours de spire et l’écartement de ceux-ci sont très variables. 1ls semblent souligner le travail progressif du Protozoaire constructeur et marquent souvent, par leur rapprochement, particulièrement au sommet, et les dentelures qu’on y observe, les anomalies que subit cette édification. Ficure. — Figure 2. Vue stéréoscopique d'une capsule normalement con- struite. OBSERVATIONS. — Nous avons dû nous borner à donner une seule figure de cette espèce, bien que nous en ayons rencontré un assez grand nombre présen- tant des caractères individuels plus ou moins différents, mais offrant néanmoins, sous des aspects variables, le même caractère fondamental, c’est-à-dire la dépres- sion spiralée qui, partant de la base, aboutit au sommet, conjointement avec la texture alvéolaire de la coque. Nous en avons du reste déjà figuré plusieurs autres en 1910. Figures 18, 19 et 20 de la planche IX ; figure 5 de la planche XIX et figure 12 de la planche XXIII. Toutes ces figures ont en commun une membrane capsulaire formée de deux membranelles reliées entre elles par d’infimes cloisons qui lui donnent une texture alvéolaire plus ou moins nettement marquée. Le fond est arrondi ou plus ou moins atténué (fig. 12, pl. XXIII). La surface porte un sillon spiralé continu de la base au sommet et la largeur de la bande ainsi déterminée va généralement en se réduisant. Souvent les derniers tours de spire sont irrégulièrement dentelés. La forme décrite par DApay, en 1887, comme C. annulata, figure 6, planche 217, pourrait aussi bien, dit l’auteur, être considérée comme spiralée que comme annelée; mais alors pourquoi lui donne-t-il ce nom de C. annulata, qui ne traduit qu'une apparence et non une désignation mieux en harmonie avec son vrai caractère ? Quant à la figure de Kororp (1905), figure 6, planche XXVI, à laquelle il attache le nom de Cyéfarocylis fasciata et qui est la reproduction d’un unique exemplaire trouvé à l’état vide par l’auteur, qu'est-ce qui prouve que ce ne sont pas surtout des caractères individuels qui lui donnent son allure spéciale ? Dans des objets d'aspect aussi variable, il nous semblerait téméraire de pren- dre pour un caractère spécifique ce qui peut n'être qu'un facies accidentel. Où trouver, en effet, entre ces formes une ligne de démarcation d’espèces différentes ? Nous n'en voyons pas qui s'impose, à s’en tenir à l'aspect morphologique de la coque. Peut-être en trouverait-on dans la structure du Protozoaire lui-même, mais la littérature est muette sur ce point. Aussi réunissons-nous ces diverses formes sous l'appellation commune de C. spiralis, que nous considérons, jusqu'à preuve du contraire, comme une 14 ALPH. MEUNIER. espèce polymorphe dont les variantes sont surtout d'ordre physiologique et tiennent au mode de développement de l'organisme qui en est l'artisan. DISTRIBUTION. — Diverses modalités de Cy£. spiralis apparaissent sporadique- ment dans nos eaux. Elles y semblent normalement étrangères, sinon simple- ment inconstantes. Nous devons faire remarquer que, pendant une période d'observation de douze ans, nous n'avons jamais surpris le moindre spécimen de ces belles espèces de Cyétarocyhis, telles que C. gigantea et C. cuspidata, dont la capsule rigide et régulièrement maillée donne l'impression d’une miniature de manchon de bec Auer, que nous avons étudiées dans les produits de la « Belgica » au travers de la mer de Barents. Ces espèces polaires ne descendent jamais dans nos eaux plus tempérées. Nous pourrions dire la même chose des Z#ychocyhs, dont les formes variées pullulent dans les mêmes régions polaires et rentrent dans l'orbite de P£. urnula. On peut croire toutefois que c’est à ce genre qu'il convient de rapporter un Tintinnide de forme constante, qui est assez commun dans nos échantillons actuels et au sujet de laquelle nous ne trouvons dans la littérature aucune indica- tion formelle. GENRE PTYCHOCYLIS BRANDT. Capsule formée de deux membranelles généralement peu distancées, non réunies entre elles par des trabécules transversaux, mais présentant sur la mem- branelle externe un réseau plus ou moins irrégulier formé de légers plissements qui se traduisent en relief. Ptychocylis Amphorella sp. nov. PERL HR 4 a) CARACTÈRES. — Capsule courte, ventrue dans sa partie principale qui se termine en pointe courte inférieurement et qui est surmontée, du côté de l’orifice, d'une sorte de pavillon évasé, au-dessus d’un étranglement du corps. Les deux membranelles laissent entre elles un petit espace, dans lequel on ne voit aucun trabécule transversal, bien que le réticulum qui se traduit à l’exté- rieur pourrait peut-être en donner l'illusion. Ce dernier est déterminé par de MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE 15 légers plissements qui se traduisent à la surface de l'organe et qui passeraient eux-mêmes pour inexistants, si l'action de l’iode, en les colorant, ne les rendait évidents. Le pavillon antérieur est orné de deux ou de plusieurs anneaux qui font légè- rement saillie. Mais 1l lui arrive aussi de faire complètement défaut; il en résulte une capsule raccourcie, amputée au niveau de l’étranglement supérieur. Nous la distinguons ‘de la forme complète en en faisant une variété secla du type. FiGurEes. — Figure 4. Vue stéréoscopique d’une capsule complète et vide. On remarquera la structure annelée du pavillon antérieur et l'apparence réticulée du corps dont la forme ventrue se profile en pointe courte inférieurement. Figure 5. Vue semblable d'un spécimen habité. On notera sur le flanc de l'infusoire, l'apparition d'un péristome nouveau; indice certain d’une division prochaine de l'individu. Figure 7. Vue de profil d’un spécimen amputé de son pavillon. C’est la variété secta. Figure 6. Vue antérieure du même, suivant son axe longitudinal. On voit la projection du péristome contracté, dans l'ouverture de la capsule. OBSERVATIONS. — Cette forme, si constante dans ses représentants, paraît si bien hyaline à première vue que l’on serait tenté de la rapporter au genre Amphorella Dapay, si l’on ne prenait soin de faire apparaître le système de plissements qui en décore la membranelle externe, soit par l’iode, soit par un autre colorant approprié. Nous ne connaissons dans la littérature que Cyéfarocylis laticollis D'ADAY (1887), figure 28, planche 20, qui en reproduise assez fidèlement la forme, mais en coupe seulement, contrairement aux autres figures du même auteur, qui sont toutes reproduites en vue stéréoscopique. Cette coupe a permis à l’auteur de noter, entre les deux lamelles de la coque, la présence de trabécules transversaux qui lui communiquent les caractères d’un Cyttarocylis et il ne dit rien dans son texte de la décoration propre au pavillon antérieur. Nous ne pouvons donc urger davantage la comparaison entre l'espèce qu'il a eue en vue et la nôtre. Celle-ci se réclame plutôt des caractères de Ptychocylis que DADAY n'a pas eu l’occasion d'étudier dans la Méditerranée. C'est à ce genre que nous croyons devoir la rapporter sous le nom spécifique de 7£. Amphorella, qui rappelle l’appa- rence d’une capsule lisse qu’elle présente à première vue. Nous devons remarquer que cette forme est assez souvent réduite à sa partie principale, dépourvue du pavillon antérieur, figure 7. Est-ce le fait d’une ampu- tation accidentelle ou physiologique? Est-ce le fait d'un développement incom- plet? Nous n’en savons rien; mais ce qui est certain c’est que ces capsules impar- faites sont aussi bien habitées que celles qui sont intégrales, comme le prouve la figure 6 qui représente l’animal blotti dans sa coque et regardé d’en haut, perpen- diculairement à son axe longitudinal. Ceci n’a rien d’exceptionnel, puisque les spécimens de cette jolie forme sont généralement habités dans nos produits. Au demeurant, les caractères différentiels des deux genres Cyffarocylis et 16 ALPH. MEUNIER. Ptychocylis, qui ne sont que d'ordre conventionnel, n’ont qu'une base objective si fragile qu'elle dépend bien plutôt de la subjectivité de chacun. BRANDT, en créant le genre l#ychocylis, n'a eu en vue que les formes très analogues qu'il ramène dans l'orbite de l'espèce P£. urnula. Si nous tenons compte de la brièveté relative de la capsule reconnue jusqu'ici dans les espèces de ce genre, nous y voyons un motif de plus pour ne pas en distraire notre forme, qui partage aussi ce caractère. Mais alors, dira-t-on, pourquoi ne pas faire aussi un Z#ychocyhis de l'espèce Asmphorella norvegica Dapay, la même aussi que Cyétarocylis norvegica Jür- GENSEN, la même encore que Tintinnus sp. CLAPARÈDE et LACHMANN, figure 16, planche 8, reprise et mal figurée par KENT, figure 17, planche 31, qui est absente de notre microplankton de la Mer flamande, mais que nous avons trouvée assez répandue dans le nord de la mer de Barents et reproduite dans les figures 20 à 26 de la planche X de notre mémoire de 1910? Observée cursivement, c'est une Awphorella au sens de DapaY; étudiée plus attentivement et surtout traitée par l'iode, elle devient un Cyéfarocylis au sens de JÜRGENSEN, si l’on considère comme structure maiïllée et profonde la fine ponctuation qui la couvre. Pourquoi ne pas la prendre aussi bien pour un Ptychocylis, si l’on envisage cette fine maillure comme superficielle, ce qui est très admissible? Tant il est vrai que nos tentatives de classification sont souvent déroutées par les faits et que la nature ne va pas par sauts, mais progresse par gradations continues! Cela n'empêche pas que nos prédécesseurs ont rendu un précieux service à la connaissance des Tintinnides en projetant quelque lumière sur l’ensemble chao- tique qui constituait encore le groupe 7?n#innus du temps de KENT, en 1881. DISTRIBUTION. — Péychocylis Amphorella est assez commune au large de la Mer flamande, aussi bien que dans les eaux plus fermées du bassin à flot de Nieuport, où nous l’avons parfois trouvée en abondance. Elle fait manifestement partie, à titre d’élément constant, de notre microplankton. Elle en est une des formes les mieux caractérisées. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 17 Amphorella subulata (EHRENBERG) DApay. (PI. XXII, fig. 8 et 9.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1838. Zintinnus subulatus EHRENBERG, p. 294, pl. 30, fig. 3. 1841. Vaginicola subulala DUJARDIN, p. 562. 1858-1859. Z'intinnus subulatus CLAPARÈDE et LACHMANN, p. 205, pl 8, fig. 1 1880-1881. Z'intinnus subulatus KENT, p. 605, pl. 31, fig. 5. 1887. Tintinnus subulatus MôBIUS, p. 120, pl. 8, fig 1887. Amphorella subulata DADAY, p. 536, pl. 18, fig. 7. 1896. Zintinnus subuialtus BRANDT, p. 52. 1899. Amphorella subulata JORGENSEN, p. 16. 1907. Amphorella subulata RAMSAY WRIGHT, pl. IV, fig. 10 CARACTÈRES. — Capsule tubuleuse, démesurément plus longue que large, de calibre assez constant, mais légèrement réduit dans sa partie principale et terminée inférieurement en une pointe longue, creuse, souvent un peu tortueuse. Cette coque est formée d’une seule membrane dont l'épaisseur est sufhisante pour en distinguer aisément le double contour. Elle est hyaline, mais présente vers l'avant une zone cylindrique, plus ou moins large, décorée d’un repli spiralé dont les tours de spire dessinent une légère émergence et sont plus ou moins manifestement dentés. Certains d’entre eux sont parfois plus accusés que leurs voisins et semblent marquer des périodes de repos dans l'édification de la partie antérieure de la capsule. D'autre part, celle-ci présente inférieurement, à la naissance de la partie caudale, des sortes de froncements longitudinaux qui déforment cette partie conique. L'infusoire, étroitement logé dans sa coque fistuleuse, s'y développe surtout en longueur. Dans nos matériaux fixés, 1l nous a toujours paru être pourvu d’un péristome particulièrement court et grêle et se montrer très sensible à l’action des réactifs. FiGures. — Figure 8. Vue stéréoscopique d'une capsule vide. Elle est ici parfaitement fistuleuse, présentant un calibre uniforme sur tout son développe- ment, mais 1l lui arrive plus souvent de présenter une légère dépression de la partie inférieure vis-à-vis de la zone spiralée qui avoisine l'ouverture antérieure. Figure 9. Vue pareille d'une capsule habitée. Le corps du Protozoaire y est long, grêle, mal délimité et surmonté d'un péristome exceptionnellement court. OBSERVATIONS. — La figure de DADAY, dessinée à un grossissement plus fort que la plupart de ses voisines de la même planche, ne traduit pas bien l'épaisseur 3 18 ALPH. MEUNIER. relative de la paroi de la coque que ce grossissement devrait lui donner. Il ne marque pas davantage le relief que prennent les uns sur les autres les tours de spire qui parcourent la partie antérieure. Cette dernière est aussi généralement plus ample que ne la figure cet auteur, elle dépasse souvent la moitié de toute la capsule, la queue exceptée. Nous devons faire remarquer aussi que le nom de swbulata, donné à cette. forme par EHRENBERG, n'est que vaguement évocateur de l'allure que prend son appendice caudal; celui-ci n’a rien de la rectitude d’une alène, puisqu'il se montre généralement onduleux. Il faut noter encore que cette espèce paraît différer essentiellement de celle que nous avons figurée en 1910 et que nous avons rapportée sans plus d'attention à celle-ci. Nous la ferons mieux connaître tout à l’heure sous le nom de Awmphorella Jusiformis. DISTRIBUTION. — Amphorella subulata D'ADAY, quoique assez souvent obser- vée dans les échantillons du large de la Mer flamande, n'arrive jamais à constituer une partie notable de ces échantillons. On ne la rencontre habituellement qu’en spécimens épars. Amphorella fusiformis MEUNIER. (PLERXTIE Me rom re") SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1910. Amphorella subulata MEUNIER, p. 131, pl. X, fig. 14 et 15. CARACTÈRES. — Capsule fusiforme dans sa région principale, atténuée, en pointe plus ou moins longuement développée à la; partie inférieure, et tubuleuse dans la partie antérieure. Cette partie antérieure, d’un calibre intérieur toujours plus grand que dans l'espèce précédente, est aussi ornée d’une spirale dentée. La capsule toute entière est relativement plus courte, plus large, plus ventrue; elle assure à l’animal un logement plus spacieux et lui permet de revêtir une forme moins étriquée. L'appendice caudal n’est qu “exceptionnellement développé en longueur: il est le plus souvent court et parfois même inapparent. FiGures. — Figure 10. Echantillon habité par un animal en voie de division, ce qui se voit au péristome nouveau déjà développé sur son flanc. Figure 11. Spécimen surpris par le réactif fixateur au moment où l'un des deux Protozoaires jumeaux issus de la division qui a eu lieu est expulsé de la capsule maternelle. On le voit émerger de l’orifice. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE 19 Figure 12. Exemplaire enkysté. L'animal a ici passé à l’état de spore quiescente, en s entourant d'une nouvelle membrane propre. Elle est surmontée d'un bouton tourné vers le fond de la capsule. OBSERVATIONS. — (Quand nous disions, en 1910, que la capsule de la présente espèce nous avait paru, dans d’autres circonstances, sujette à d'assez grandes variations, nous avions en vue l'espèce que nous avons analysée tout à l'heure sous le nom de Awphorella subulata, et qui nous semblait pouvoir réunir les deux formes. Un examen plus attentif de la question nous a convaincu que nous avions affaire à deux espèces distinctes. Celle-ci, qui s’est trouvée aussi bien dans le plankton de la « Belgica » que dans celui de la Mer flamande, et celle-là, A7»p subulata, que nous n'avons rencontrée qu'ici et non dans nos échantillons du Nord. Nous en avons suffisamment souligné les différences spécifiques. DISTRIBUTION. — Asmphorella fusiformis nous a surtout frappé par son abon- dance dans certains produits de pêche pratiquée dans les eaux du bassin à flot de Nieuport, où nous l'avons trouvée en plein épanouissement de toutes ses manifes- tations vitales. Elle ne s’est montrée qu'accidentellement dans nos échantillons provenant du large. GENRE TINTINNOPSIS Sein. Capsule formée d’une simple membrane chitineuse, fermée à la partie infé- rieure et chargée de granulations minérales : de petits fragments de quartz géné- ralement. C'est à ce genre, fondé sur ces simples caractères de la capsule surtout, que nous devons rapporter tous les Tintinnides qui nous restent encore à examiner. On s'aperçoit ainsi que parmi la dizaine de découpures pratiquées dans le groupe des lintinnides marins, nous ne rencontrons dans nos eaux que des représentants de quatre de ces pseudo-genres basés bien plus sur la structure des capsules que sur la distinction organique des Protozoaires qui les édifient. Nous ne rencontrons aucun représentant de Z?ntinnidium, ni de 7ntinnus, caractérisés par une ouverture aux deux bouts de la capsule, ni de Codonella, ni de Undella, ni de Pefalotrichia, ni de Drctyocysta, qui habitent de préférence des eaux plus chaudes, ni d’autres qui restent sans doute encore à créer dans ce petit monde de Protozoaires pélagiques. Mais les 7?ntinnopsis sont représentées par des espèces variées dont les moda- lités de forme sont parfois bien difhciles à identifier avec les types nombreux plus ou moins bien reconnus par nos prédécesseurs et déjà décrits par eux. 20 ALPH MEUNIER. Dans l'examen qui suivra, nous aurons recours, pour introduire une sorte de classement, à l’expédient employé dans notre travail de 1910, où nous avions à recenser un grand nombre de ces formes, séparées par des modalités parfois subtiles qui constituent leurs seuls caractères appréciables. PREMIÈRE SÉRIE. — LES TUBULEUSES. Formes dont la partie principale de la capsule est cylindrique, quel que soit l'aspect des deux extrémités. Tintinnopsis campanula (EHRENBERG) Dapay. (PI. XXI, fig. 13 à 15.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1838? Tintinnus campanula EHRENBERG. 1858-1859. Zintinnus campanula CLAPARÈDE et LACHMANN, pl. 8, fig. 9. 1881. Zintinnus campanula KENT, p. 609, pl. 31, fig. 11. 1881. Coniocylis campanula FOL, p. 22, pl. 1, fig. 5. 1884. Codonella campanula Fox, p. 58, pl. 4, fig. 5, et pl. 5, fig. 11. 1885. Codonella campanula ENTZ, p. 205, pl. 14, fig. 15. 1887. T'intinnopsis campanula DADAY, p. 558, pl. 20, fig. 9, 11, 13 et 15. 1896. Tintinnopsis campanula BRANDT, p. 55. 1907 Zintinnopsis campanula RAMSAY WRIGHT, p. 11, pl. IV, fig. 12. CARACTÈRES. - Capsule en forme de cloche, cylindrique dans sa portion principale, atténuée et prolongée en queue à la partie inférieure, évasée du côté de l'orifice. On remarque un sillon spiralé qui se développe autour de la coque et qui prend naissance vers le tiers supérieur de cet organe pour aboutir aux limites de l'orifice, mais l'impression en est parfois si atténuée qu'elle en devient indistincte. La membrane est simple, chitineuse et n’est qu'incomplètement recouverte de fragments de quartz. La queue est tantôt droite, plus souvent tortueuse et parti- culièrement couverte de ces fragments étrangers. FIGURES. — Figure 13. Vue stéréoscopique d’une capsule vide et prolongée inférieurement en une longue queue. MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE 21 Figure 14. Vue semblable d'une capsule habitée par le Protozoaire, que le réactif fixateur a contracté et qui se trouve blotti dans le fond. Figure 15. Spécimen dont l'habitant présente les premiers phénomènes de l'enkystement. Son péristome a déjà disparu et il s'entoure d'une membrane nouvelle, encore peu épaisse, mais qui devait s’accentuer ultérieurement comme celle qui s’observe chez les kystes parachevés de l’espèce que, faute de place, nous n'avons pas figurés. OBSERVATIONS. — Cette espèce, très anciennement connue, nous paraît trop familière aux planktonistes pour qu'il y ait lieu d'insister sur ses caractères morphologiques qui sont peu variables. Signalons, toutefois, la réduction accidentelle du pavillon antérieur, qui tient probablement à ce que pour une raison ou l'autre, la capsule n'a pas pris son développement complet. Sous cette forme elle évoque assez bien l’image prêtée à Tintinnopsis campanella HAECKEL, figures 16 et 18, planche 19 de IApaYy, et à Tintinnopsis cincta CLAPARÈDE ét LACHMANN, figures 6, 7, 8, planche 20 du même auteur, qui a, plus que ses prédécesseurs, tenu compte de leurs caractères comparatifs. Pour pouvoir y déceler un caractère spécifique différentiel, 1l faudrait avoir les objets simultanément sous les yeux et voir s'ils diffèrent plus en nature que dans les dessins qu'ils ont inspirés. Nous ferons remarquer, en outre, que cette espèce classique s’est trouvée absente de tous nos échantillons de la « Belgica » provenant des mers polaires. DISTRIBUTION. — 7?ntinnopsis campanula est une des formes les plus com- munes de Tintinnides de la Mer flamande. On la trouve dans presque tous nos échantillons avec des fluctuations seulement dans son abondance relative. Tintinnopsis Lobiancoi DADay. (PI. XXII, fig. 16 à 18.) BIBELOGRAPETLE 1887. Tintinnopsis Lobiancoi DADAY, p.553, pl. 19, fig. 27. 1910. Tintinnopsis Lobiancoi MEUNIER? p. 138, pl. XI, fig. 5 à 0. CARACTÈRES. — Capsule uniformément tubuleuse, assez grande, à base arrondie dépourvue de tout appendice, à ouverture droite, non évasée et, le plus souvent, incomplètement couverte de petits fragments de quartz. FIGURES: — Figure 16. Vue longitudinale d’un spécimen avec le Protozoaire qui l'habite. Celui-ci n’a guère été contracté par le réactif fixateur. ALPH. MEUNIER. Le D Figure 17. Échantillon similaire dont l'infusoire laisse voir de profil un nouveau péristome formé sur le flanc; indice certain d’une division en cours d'exécution. Figure 18. Spécimen de capsule vide présentant les mêmes caractères que les précédentes, mais de moitié moins longue. OBSERVATIONS. — Nous n'avons rien à en dire si ce n’est que nous ne rappor- tons notre forme à cette espèce qu'à cause de sa grande ressemblance avec celle, si simple, que DApay lui assigne. Nous trouvons, d’ailleurs, dans nos matériaux cette forme représentée par des spécimens de toutes longueurs, mais de calibre transversal assez constant. La figure 18 en reproduit un exemplaire beaucoup plus court qui marque l'étendue des variantes observées. Les formes rencontrées dans le microplankton de la « Belgica », en 1910, nous ont paru généralement un peu plus courtes que le type trouvé abondam- ment dans la Mer flamande. C’est ce qui explique le point d'interrogation placé à côté de notre référence bibliographique. Peut-être n'y a-t-l là qu'un effet de la température plus basse des eaux polaires pouvant affecter le développement de la capsule. DISTRIBUTION. — 7Yntinnopsis Lobrancoi est aussi une des espèces les plus communes dans nos échantillons, particulièrement dans ceux du large. Tintinnopsis acuminata (Dapay). (PL. XXII, fig. 19 et 20.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1887. T'intinnopsis beroïdea var. acuminata DADAY, p. 547, pl. 19, fig. 4, 5, 20. 1910. Z'intinnopsis beroïdea MEUNIER, p. 140, pl. XII, fig. 14 à 18. CARACTÈRES. — Capsule notablement plus petite que les précédentes, terminée inférieurement en pointe aiguë, mais sans prolongement. Membrane mince, partiellement couverte de fragments de quartz ou de débris de Diatomées, pré- sentant parfois une structure spiralée vers l'avant, non marquée par un sillon véritable, mais par l'arrangement de très petites particules de sable disposées en ligne spiralée. Les dimensions en longueur varient du simple au double. FIGURES. — Figure 19. Vue stéréoscopique d'une capsule d'un développement longitudinal normal. On notera qu'elle se distingue de la forme précédente par un Calibre plus étroit, des dimensions plus petites en tous sens et la forme aiguë du fond de la coque. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 23 Figure 20. Forme identique de capsule, mais de dimension longitudinale beau- coup plus petite. OBsERVATIONS. — Ces figures sont comme deux variantes extrêmes des dimen- sions de l'espèce. Elles proviennent d'un échantillon extrêmement riche en spécimens de cette sorte, à l'exclusion de toute autre forme. Elle ne se trouvait guère associée qu'à des Skeletonema costaturn. On aura déjà remarqué sans doute que nous avons modifié la dénomination donnée à cette forme par Dapay qui y voyait une variété de Tintinnopsis beroïdea STEIN. Ce dernier auteur, en attachant ce nom à une espèce qu'il a décrite, mais qu'il n'a pas figurée, a ouvert le champ à plusieurs interprétations disparates dont aucune peut- -être n'approche de la forme envisagée par lui; tant il est vrai que dans le domaine des choses de la nature, les meilleures descriptions sont vaines si elles ne sont étayées sur une figure judicieusement dessinée. Si, comme on doit le supposer, ce nom de bervidea a une signification analo- gique, il doit suggérer une ressemblance plus ou moins avérée avec un Béroé. Or ce n’est pas le cas ici. Ce n'est pas le cas non plus pour 7° beroidea STEIN de Dapay, ni pour 7. beroïdea STEIN de JüRGENSEN, ni pour Codonella beroïdea de ENTz. Nous crovons donc qu'il y aurait profit pour la science à ne plus se couvrir de l'autorité de STEIN pour désigner une quelconque de ces petites formes de Tintin- nides qui présentent, malgré leur exiguîité commune des caractères spécifiques aussi nets que d’autres, de plus grandes dimensions. Leur appliquer une étiquette qui n'a pas de signification figurative précise, cela revient à les vouer à l'indétermination. DisrriBuTION. — Cette espèce était très abondante dans certains échantillons prélevés dans le bassin à flot de Nieuport. Elle n'a été rencontrée que rarement dans les prises du large. Tintinnopsis fistularis sp. nov. (GAL AOUUE ea) CARACTÈRES. — La capsule en est très petite, étroite, fistuleuse, à fond conique, obtus. Elle est complètement couverte de fragments de quartz. Ficure. — Figure 21. Vue stéréoscopique de la capsule. OBSERVATIONS. — Puisque la forme et les dimensions sont considérées jusqu'ici comme les éléments les plus appréciables des espèces, nous devons signaler à l'attention des planktonistes cette toute petite forme tubuleuse dont nous ne pouvons saisir les rapports certains avec aucune autre forme figurée jusqu'à présent. DisrRIBUTION. — Rencontrée assez rarement au cours de nos recherches, nous 24 ALPH. MEUNIER. ne l'avons jamais signalée dans le dépouillement de nos échantillons à défaut de pouvoir la rapporter à une espèce connue. DEUXIÈME SÉRIE. — LES ORTHOSTOMES. Formes non cylindriques dans la portion principale, à ouverture droite, sans étranglement. Tintinnopsis bulbulus sp. nov. (PI XXIL gp. 221123") CARACTÈRES. — Capsule de dimensions moyennes, dont le corps est sphérique et surmonté d’une tubulure large, marquée, vers l’orifice, d’un sillon spiralé souligné lui-même par une accumulation locale de très fins débris de quartz. La longueur de la capsule varie suivant le développement de la tubulure anté- rieure. La surface en est partiellement couverte de fragments de corps minéraux étrangers, de quartz principalement. Le nom de bwlbulus que nous lui assignons, évoque l’idée d’un ballon en usage chez les chimistes. C'est une espèce d'eau douce. FIGURES. — Figure 22. Capsule à tubulure courte habitée par l’infusoire. Figure 23. Capsule à tubulure plus longuement développée. On remarquera que le sillon spiralé qui contourne cet organe est souligné par une accumulation sur les tours de spire de fragments ténus de quartz. OBSERVATIONS. — I[l ne faudrait pas confondre cette espèce avec celle que nous avons fait connaître en 1910, sous le nom de 7: IMACTOpUS.. Celle-ci a son renflement basal en forme d'ellipsoïde aplati et terminé inférieurement par une pointe courte. De plus elle a des dimensions beaucoup plus grandes et, enfin, elle est marine. DISTRIBUTION. — C'est l'observation fréquente de cette forme dans les eaux douces de certains étangs du parc de Tervueren qui nous fait tenir cette espèce comme appartenant en propre au microplankton d'eau douce. Sa forme caracté- ristique nous a permis de reconnaître sans peine les rares échantillons que nous avons pu constater en eau marine où 1ls ont passé 4 accidentellement. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 25 Tintinnopsis lata MEUNIER. (PI. XXII, fig. 24.) BIBLIOGRAPHIE. 1910. Zintinnopsis lata MEUNIER, p. 141, pl. XII, fig. 19 à 22 CARACTÈRES. — Capsule assez grande, longuement ventrue, à fond subaigu, à orifice un peu moins large que la pen tie médiane ere présentant ni évasement ni rétrécissement. La membrane n'est non plus qu'imparfaitement couverte de petits fragments de quartz. Ficure. — Figure 24. Aspect d'une capsule vide. OBSERVATIONS. — Nous ne pouvons nous défendre de constater une ressem- blance frappante entre cette forme et celle que nous avons décrite, en 1910, sous le nom de 7. /afa et qui provenait de la mer de Kara. : Y a-t-il identité ou simple analogie entre notre forme actuelle et celle qui habite les mers polaires? Nous ne saurions le dire sans témérité, les conditions d'habitat étant si différentes. DiIsTRIBUTION. — Cette espèce est très rare dans le microplankton de la Mer flamande; sa rareté doit la faire considérer comme habituellement étrangère à nos eaux. Tintinnopsis vasculum sp. nov. (PESRXIT ie. 25) CARACTÈRES. — Capsule en forme de vase étranglé vers les deux tiers supé- rieurs, au-dessus d’une base longuement conique et terminée en pointe émoussée et surmonté vers le haut par une tubulure plus courte, un peu évasée, qui forme l'orifice. Ficure. — Figure 25. Vue stéréoscopique d'une capsule vide. OBSERVATIONS. — Nous ne trouvons dans la littérature aucune forme qui rappelle adéquatement celle-ci. Nous l’élevons conséquemment au rang d'espèce distincte. DISTRIBUTION. — Sa rareté dans nos échantillons nous la fait considérer comme généralement étrangère aux eaux de la Mer flamande. 4 20 ALPH. MEUNIER. Tintinnopsis strigosa sp. nov. (PI. XXII, fig. 26.) CARACTÈRES. — Forme assez grande, tubuleuse, mais faiblement déprimée dans sa partie médiane. Le fond est conique et se termine en pointe émoussée. L'ouverture est du même calibre que le corps, dans sa partie non déprimée; elle ne présente ni évasement m1 rétrécissement. La coque est complètement couverte de fragments de nature siliceuse. FiGurEe. — Figure 26. Capsule vide avec sa forme spécifique. OBSERVATIONS. — Nous ne lui trouvons non plus aucune analogie véritable avec les espèces déjà décrites, si ce n’est peut-être avec 7. beroidea de Jôr- GENSEN (1899). Mais il nous paraîtrait téméraire de vouloir l'y rapporter, à cause de la grande différence de calibre entre les deux formes, à cause aussi du doute qui plane sur le bien fondé de sa référence à ses prédécesseurs, sur la nature même de l’objet qu'il représente. DISTRIBUTION. — Cette forme n’est aussi qu'exceptionnellement dans nos eaux. Tintinnopsis turbo sp. nov. (PI. XXII, fig. 27.) CARACTÈRES. — Capsule en forme de toupie. La partie inférieure est conique et pointue. La partie supérieure forme une courte tubulure droite. Elle est complètement recouverte de fragments de quartz. FIGURE. — Figure 27. Aspect d’une capsule vide. OBSERVATIONS. — Cette forme a beaucoup d'analogie avec celle de notre Ptychocylis Amphorella, mais sous des dimensions un peu plus petites. Le modelé est très analogue, mais, par sa structure, celle-ci se révèle comme un vrai Tintinnopsis. | DISTRIBUTION. — Tintinnopsis turbo ne se rencontre non plus qu'à titre excep- tionnel dans nos eaux. Les rares échantillons observés, pendant une période de plus de dix ans, nous la font considérer comme étrangère. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 27 Tintinnopsis beroïdea BRANDT. ŒIL RKIT, fig. 28 à 30.) BIBLIOGRAPHIE. 1806. Tintinnopsis beroïdea BRANDT, p. 56, pl. IT, fig. 4. CARACTÈRES. — Capsule petite, plus longue que large, faiblement dilatée dans la partie principale, arrondie, pointue inférieurement et surmontée d'une partie tubuleuse courte. La membrane tout entière ou du moins la partie principale, qui est plus ou moins ventrue, disparaît sous des fragments de quartz, qui paraissent gros relative- ment à la petitesse de l’objet. FiGures. — Figure 28. Capsule relativement fort développée en longueur. Figure 29. Capsule de forme et de dimensions habituelles. Figure 30. Capsule plus ventrue qu’à l'ordinaire. OBSERVATIONS. — En rapportant notre forme à 7n#innopsis beroïdea BRANDT, nous ne voulons pas invoquer l'autorité de STEIN, mais celle de BRANDT, dont la figure 4 (1896) est celle qui, dans toute la bibliographie à nous connue, à le plus d’ analogie avec les objets dont nous donnons quelques variantes de grandeur. Quant à la forme que STEIN a désignée sous ce nom, nous estimons qu'il faut la considérer comme matériellement inexistante, puisque les objets disparates qu'on a figurés sous cette étiquette ambiguë ne peuvent certainement s’en accom- moder toutes et que, d'autre part, on ignore celle que cet auteur a eue en vue. DISTRIBUTION. — 7ntinnopsis beroidea BRANDT est l’une des formes les plus communes de la Mer flamande. On en trouve des spécimens disséminés dans la plupart de nos échantillons, bien que sa petitesse soit plutôt de nature à la faire passer inaperçue. 28 ALPH. MEUNIER. TROISIÈME SÉRIE. — LES STÉNOSTOMES. Formes non cylindriques, à orifice rétréci. Tintinnopsis ventricosa (CLAPARÈDE et LACHMANN) Dapay. (PK he ae?) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1858-1859. Z'intinnus ventricosus CLAPARÈDE et LACHMANN, p. 208, pl. 9, fig. 4. 1880-1882. Tintinnus ventricosus KENT? p. 609, pl. 31, fig. 31. 1883. Codonella ventricosa FOL, p. 59, pl. 5, fig. 12. 1884. Codonella ventricosa ENTZ, p. 413, pl. 24, fig. 24. 1886-1887. T'intinnopsis ventricosa D'ADAY, p. 559, pl. 20, fig. 19 et 20. 1907. Codonella ventricosa RAMSAY WRIGHT, p. 11, pl. IV, fig. 11. CARACTÈRES. — Capsule trapue, sensiblement isodiamétrale, présentant un maximum de dilatation vers le tiers supérieur. De là, elle se rétrécit assez brusquement vers la partie supérieure, où elle forme un orifice étranglé et plus doucement vers le fond, où elle s’atténue en pointe généralement émoussée. Elle rappelle, en somme, la forme d’une toupie sans clou. La membrane disparaît complètement sous un revêtement de fragments irrégu- liers de quartz. Certains échantillons présentent, en outre, une collerette hyaline formant une courte tubulure autour de l’orifice. FiGures. — Figure 31. Forme ordinaire de la capsule, dépourvue de tubulure autour de l’orifice. Figure 32. Capsule munie de cet appendice. Figure 33. Vue oblique du sommet de la capsule mettant en évidence cette tubulure terminale. OBSERVATIONS. — On ne manquera pas de distinguer cette espèce de celle que nous avons désignée du nom de 7°. ventricosoïdes dans notre publication de 1910. Ces deux formes ont des analogies frappantes, mais elles diffèrent par leur modelé. La courbe de leur profil les différencie nettement. T. ventricosoides a son plus grand diamètre vers le bas; 7°. ventricosa l'a vers son sommet. Nous les tenons pour spécifiquement différentes. Elles semblent s'exclure l’une l’autre du même milieu. Celle-là est propre aux régions polaires, celle-ci est, peut-on dire, l'espèce la plus répandue dans la Mer flamande, sans que l’on MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 29 saisisse jamais des formes ambiguës pouvant établir la transition de l’une à l'autre. Si Zintinnus ventricosus de KENT doit être considéré nominalement pour identique à Z#rtinnopsis ventricosa D'ADAY, il ne faut pas y chercher une grande fidélité de reproduction dans son dessin. Quant à Codonella ventricosa de Ramsay WRIGHT, la reproduction nous en parait bien petite pour un agrandissement à 600 diamètres que l'auteur lui attribue. DISTRIBUTION. — 7°. ventricosa est très commune dans nos échantillons. Elle est, en outre, constante, peut-on dire; car, si elle est souvent abondante, il est rare qu'elle en soit complètement absente. Tintinnopsis producta sp. nov. (PI. XXII, fig. 34.) CARACTÈRES. — Capsule grande, de forme analogue à 7° ventricosa, mais notablement plus allongée et présentant, dans sa partie principale, une allure plus conique et plus arrondie au fond, en dessous de la portion la plus dilatée qui confine à l’orifice. Celui-ci est rétréci et relevé d'une courte collerette hyaline. Le reste de la coque est couvert de gros fragments de quartz. Ficure. — Figure 34. Vue stéréoscopique de la capsule. Une accumulation de grains de sable sur l'orifice en détermine l'obturation. Ceci n’est pas une par- ticularité de l'espèce, mais un exemple de ce que présentent souvent les sténo- stomes, quand l'animal s’est replié à l'intérieur de sa coque. OBSERVATIONS. — Puisque ces organismes communiquent à leur coque leur meilleur caractère distinctif, nous devons reconnaître une différence spécifique entre celle-c1 et ses congénères. Le modelé en est suffisamment distinct pour ne pas admettre qu'un même organisme puisse se revêtir tantôt d'une coque de 7. ventricosa, tantôt d’une autre, de celle-ci par exemple. DISTRIBUTION. — 7 producta est relativement rare dans nos échantillons. Nous sommes porté à la considérer comme une espèce non autochtone de la Mer flamande. Tintinnopsis glans sp. nov. (POCXI He 35 et26.) CARACTÈRES. — Forme de même aspect que 7° ventfricosa, mais de moitié au moins plus petite. Même revêtement de granules siliceux. 30 ALPH MEUNIER. FiGures. — Figure 35. Forme et dimensions relatives d’une capsule dépourvue de collerette autour de l’orifice. Figure 36. Forme un peu plus grande présentant, autour de l’orifice, une ébauche de collerette garnie de très fins granules siliceux. OBSERVATIONS. — N'ayant jamais observé de cause d'amoindrissement des dimensions d'une Saice. dans le petit monde des Tintinnides, nous devons consi- dérer les coques de celles-ci comme différentes spécifiquement de celles de T. ventricosa, malgré leur analogie de forme. Il n'est pas établi non plus que ces organes soient susceptibles de croissance en cours d'évolution. Nous croyons, au contraire, que, construites d'une pièce par l'organisme qui les habite, ces logettes sont toujours adaptées, dès leur appa- rition, à l’animal qui les édifie, dès sa mise en liberté à la suite d’une division de la cellule maternelle, sans réduction apparente de forme ni de grandeur dans les produits. DISTRIBUTION. — Ces petites formes se rencontrent fréquemment dans nos échantillons, soit isolément, soit en mélange avec d’autres espèces et en particu- lier avec 7° ventricosa. Mais nous venons de dire que nous n'avons pas de bonnes raisons pour les considérer comme des réductions, des étapes de jeunesse ou de simples avortons de cette dernière espèce. Tintinnopsis avellana sp. nov. (PERTE 7) CARACTÈRES. — Capsule sténostome encore petite, d'un modelé analogue aux précédentes, mais dont le maximum de dilatation se produit, non plus vers le tiers supérieur ni le tiers inférieur, mais vers le milieu de la logette. On observe toujours le même revêtement siliceux. FiGure. — Figure 37. Vue d'une capsule dont l’orifice est obturé par une accumulation de petits grains de sable. OBSERVATIONS. — Pour les raisons déjà exposées, nous ne sommes pas disposé à considérer cette forme comme une simple modalité de l’une des espèces déjà énumérées. L'observation nous a tellement pénétré de la fixité même des nuances de conformation de ces logettes, que leur identité éventuelle devrait nous être démontrée par l'analyse intime de l'animal qui les détermine. DISTRIBUTION. — 77. avellana nous a toujours paru très rare dans nos maté” riaux. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 31 QUATRIÈME SÉRIE. — LES FAUCIFÈRES. Formes non cylindriques, à orifice évasé, au-dessus d’un étranglement plus ou moins marqué. Tintinnopsis fimbriata sp. nov. (PI. XXII, fig. 38 et 39.) CARACTÈRES. — Capsule un peu plus longue que large, dont la partie inférieure ou principale rappelle la silhouette et la grandeur de 7°, ventricosa, mais dont l'orifice s’évase en pavillon, au-dessus d’un étranglement. Le bord de l’orifice, mal délimité, s'épanouit en franges irrégulières, caractère dont nous tirons le nom que nous lui donnons. Toute la coque, même les franges qui se prolongent plus ou moins autour de l’orifice, est couverte de fragments de quartz plus ou moins volumineux. Frieures. — Figure 38. Capsule à franges très développées autour de l’orifice. Figure 39. Capsule à franges plus courtes. DISTRIBUTION. — Parfois très abondante dans la crique de Nieuwendamme, bras mort de l’Yser, dont les eaux sont saumâtres. Plus rare dans certains échan- tillons du large et dans ceux de Nieuport-bassin, où elle paraît soumise à des récurrences assez éloignées. Tintinnopsis acuta MEUNIER. (PI. XXII, fig. 3.) BIBLIOGRAPHIE. 1910. Zintinnopsis acuta MEUNIER. CARACTÈRES. — Capsule notablement plus longue que large, dilatée en son milieu, terminée en pointe inférieurement, légèrement évasée en avant, au-dessus d'un étranglement. Coque entièrement couverte de fragments de quartz. FIGURE. — Figure 3. Vue stéréoscopique de la capsule. 22 ALPH. MEUNIER. OBSERVATIONS. — Nous croyons devoir rapporter notre figure actuelle à celle que nous avons dénommée 7°. acuta dans notre publication de 1910. C'est sensi- blement la même forme, celle-ci peut-être un peu plus longue. On appréciera toutefois la différence et l’on verra, si la diversité d'habitat sufht pour l'expliquer dans l'hypothèse d’une seule espèce. DISTRIBUTION. — Cette forme est très rarement rencontrée dans notre micro- plankton. MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE. CAETERA Ayant terminé le dépouillement des micro-organismes du plankton de la Mer flamande, quant aux espèces qui se rattachent aux très grands groupes des Diato- macées, des Péridiniens et des Tintinnides, nous sommes bien près de la fin de notre tâche. Il ne nous reste plus, en effet, qu'à recenser un petit nombre d'espèces appar- tenant à des groupes divers et que nous désignons tout simplement sous la déno- mination vulgaire de Caetera, pour éviter d’allonger le titre de ce travail en les spécifiant nommément. Il s’agit surtout des organismes suivants : 1° Voctiluca miliaris SuRIRAY, cystoflagellate dont le rôle dans le plankton de nos eaux est primordial ; 2° Un petit groupe de silicoflagellates dont une espèce au moins, 2s{ephanus speculum, ne manque presque jamais de représentants dans les pêches au filet fin; 3° Une petite algue flagellate, Phaeocystis Poucheti (HAR1IOT) LAGERHEIM, dont l'abondance est souvent telle qu’elle contrarie beaucoup les pêcheurs, en endui- sant leurs filets de leur gangue visqueuse ; 4 Un champignon parasite, une Chytridiacée, qui s'attaque à un grand nombre de Diatomacées marines; 5° Œufs, kystes et organismes non suffisamment connus qui se présentent fortuitement dans les produits de pêche. Nous en rappellerons sommairement les caractères. CYSTOFLAGELLATES Noctiluca miliaris SURIRAY. MINI etre) CARACTÈRES. — Sorte de gros infusoire aberrant, nu et marin. C'est un organisme globuleux, présentant la forme d’une pêche, grâce à un sillon développé d'un côté seulement, en dessous d’un appendice locomoteur ou flagellum. Le corps est transparent, hyalin, limité par une membrane mince et gorgé d'eau. Le protoplasme y est très peu dense. Il forme une petite masse autour du noyau qui est logé dans le voisinage de l’orifice buccal, lequel s'ouvre dans la partie la plus profonde du sillon, et de là irradie, sous forme de cordons ténus, vers des 5 34 ALPH. MEUNIER. points quelconques de la membrane périphérique. Il se continue, d'autre part, dans le flagellum, en y présentant une texture qui rappelle l'aspect strié d'une cellule musculaire. Ce flagellum lui-même a la forme d’une lanière creusée en gouttière d’un côté. L'organisme est plasmophage. On y trouve souvent, logés dans des vacuoles transformées en poches digestives, des Diatomacées ou des Péridiniens, dont le volume prouve la grande élasticité de l’orifice buccal et la plasticité du corps qui se déforme pour se prêter à leur logement. Après digestion de ces proies, le résidu inassimilable est rejeté par le même orifice, qui sert aussi bien d’anus que de bouche. On connaît suflisamment les phénomènes de division et de sporulation qui président à sa multiplication. Il serait oiseux de redire ici tout ce que la littéra- ture comporte sur ce sujet bien connu. FiGures. — Figures 11, 12 et 13, planche XXIII. Vues diverses de sujets de petites dimensions destinées à montrer les rapports de position relative des trois points organiques principaux : le flagellum, le noyau et le sillon. Dans la figure 11, la naissance du flagellum et le noyau se voient au premier plan, vers le haut du dessin. Le sillon, qui s'accuse déjà au-dessus du flagellum, se développe surtout au revers de la partie figurée. La figure 12 montre, en haut, le sillon dans sa portion la plus profonde. La figure 13, enfin, qui est l’envers de la figure 11, montre le peu d’étendue du sillon de ce même côté, où il prend le plus d'extension. La base du flagellum située du côté postérieur ne se voit pas dans le dessin, on n’en aperçoit que le bout qui se profile au-dessus du corps de l'organisme. DisTRIBUTION. — ÂVoctiluca miliaris est parfois extrêmement abondant dans les produits de pêche au filet fin. Souvent même :il détermine dans les lieux calmes de la côte, où les vents ont poussé d'innombrables individus, une sorte d'écume d’un blanc sale, un peu rosé, où l’on peut le recueillir aisément à dose massive et à l’état de pureté. On sait que c’est lui qui contribue, pour une très large part du moins, à rendre la mer phosphorescente pendant les nuits sombres de l'été. SILICOFLAGELLATES Ce petit groupe de Silicoflagellates, dont les affinités restent problématives et dont le mode de reproduction est encore ignoré, n'est pas absent de notre plankton; mais ses représentants sont fort rares et leur observation intermittente ne les présente jamais dans des conditions favorables à éclairer leur physiologie. Nous ne les connaissons que comme de petits organismes à corps nu, dépourvu de membrane propre, mais emprisonné dans deux organes ajourés de nature sili- ceuse et disposés symétriquement l’un contre l’autre par la portion concave. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 35 On leur attribue, en outre, un ou deux flagellums; mais l’état toujours fixé de nos matériaux ne nous à jamais permis de les observer pourvus de ces appen- dices. Le plus souvent on n’aperçoit même que les pièces disjointes de leur squelette qui continuent à flotter. GENRE DISTEPHANUS Srôre. Distephanus speculum (EHRENBERG) HAECKEL. (PI. XXILL, fig. 14.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1837. Dictyocha speculum EHRENBERG, P. 50. 1844. Dictyocha speculum EHRENBERG, p. 80. 1854. Dyctyocha shpeculum EHRENBERG, pl. XVIII, fig. 57; pl. XIX, fig. 41; pl. XXI, fig. 44; pl. XXII, fig. 47. 1880. Distephanus rotundus STOHR, pl. VII, fig. 0. 1889. Distephanus speculum HAECKEL, p. 1565. 1891. Distephanus speculum BORGERT, p. 629. CARACTÈRES. — Pièces squelettiques hexagonales dont les angles sont pro- longés en épines longues. Du milieu de chaque travée de l'hexagone s’en élèvent six autres disposées comme les angles d’une pyramide tronquée, qui aboutissent au sommet, où ils sont réunis pour former la troncature de la pyramide. De petites dents s’articulent sur la base de l'organe, à côté de chacune des travées pyramidales, et prennent une direction oblique, vers le bas. Toutes ces travées sont creuses, ce qui les rend plus réfringentes. Dans l'organisme vivant, les deux pièces squelettiques sont opposées l’une à l’autre symétriquement par leur partie concave, de matière à faire concorder leurs épines, et circonscrivent le corps protoplasmatique entre elles. Mais le plus souvent, ces pièces sont détachées l’une de l’autre et se rencontrent isolément, au milieu des autres organismes planktoniques, où leur réfringence exception- nelle les signale vivement à l'attention de l'observateur. FIGURE. — Figure 14, planche XXIII. Pièce squelettique vue du sommet de la pyramide tronquée qui en fait la partie convexe. OBSERVATIONS. — Sans être jamais fréquentes, ces pièces squelettiques appa- raissent sporadiquement dans nos échantillons de la Mer flamande. Beaucoup plus rares sont les individus complets. 36 ALPH. MEUNIER. Faut-il les considérer comme des organismes commensaux de certains Radio- laires, comme certains auteurs en suggèrent l’idée? Rien ne nous autorise à le penser, car les Radiolaires sont très rares dans nos eaux. GENRE DICTYOCHA EHRENBERG. Dictyocha fibula EHRENBERG var. longispina LEMMERMANN. (PI. XXIIL, fig 15.) BIBLIOGRAPHIE. 1854. Dictyocha fibula pr. p. EHRENBERG, pl. XVIII, fig. 54. 1897. Dictyocha fibula VANHÔFFEN, pl. 20, fig. 18. 1901. Dictyocha fibula var. longishina LEMMERMANN, p. 260, pl. X, fig. 26. CARACTÈRES. — Pièce squelettique à base carrée prolongée en épines aux quatre angles. Du milieu des quatre travées s’en élèvent d’autres qui se rejoignent deux à deux pour s'unir ensuite par une dernière dont la direction est parallèle à l’une des diagonales du carré basal. De petites dents s'échappent de ce carré, au voisinage des travées qui s’en élèvent, et prennent une direction oblique inverse. FIGURE. — Figure 15, planche XXIII. Vue d’une pièce squelettique du côté convexe. OBSERVATIONS. — Ces organismes n'apparaissent jamais dans nos eaux qu'à l'état de pièces squelettiques isolées. Elles y sont elles-mêmes fort rares. Nous n'en avons reconnu qu'un nombre relativement restreint pendant la longue durée de nos observations. GENRE EBRIA BoRGERT. Ebria tripartita (SCHUMANN) LEMMERMANN. (PI. XXIIL, fig. 16.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1867. Dictyocha tripartila SCHUMANN, p. 67, pl. 1, fig. 28. 1887. Dictyocha fornix MOEBIUS, p. 122, pl. VILL, fig. 53 à 59. 1891. Ebria fornix BORGERT, p. 662. 1901. Æbria tripartila LEMMERMANN, p. 268. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. “ Le] CaRACTÈRES. — Pièces squelettiques, siliceuses, concaves, ajourées, résultant de mailles irrégulières, arrondies, de dimensions diverses et anastomosées entre elles, sans contours extérieurs bien définis. Ficure. — Figure 16, planche XXTII. Vue d’une pièce squelettique, sous certaine incidence. OBSERVATIONS. — Ces pièces s’observent plus rarement encore que les précé- dentes. Peut-être est-ce en partie à cause de leur petitesse et à cause aussi de leur dissimulation sous les objets disparates qui encombrent les préparations. Elles nous ont, en réalité, toujours paru fort rares. FLAGELLATES GENRE PHŒOCYSTIS LAGERHEIM. Cellules réunies en grand nombre dans des colonies gélatineuses, en forme de vésicules, qui flottent librement. Phæocystis Poucheti (HARIOT) LAGERHEIM. CRIE er etrre.) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1892. Tetraspora Poucheti HARIOT, dans POUCHET. 1896. Phœæocystis Poucheti LAGERHEIM. CARACTÈRES. — Cette algue formerait, dit-on, à l’état vivant, des colonies vésiculeuses, rarement globuleuses, plus souvent de forme irrégulière et hérissées de boursouflures. Leur diamètre varierait d'ordinaire entre 1 et 2 millimètres. La forme conditionnelle que nous donnons à cet énoncé n'est pas dubitative, mais témoigne de notre ignorance expérimentale de l'aspect réel de ces colonies que nous n'avons vues qu'à l'état dégonflé, gisant pêle-mêle avec d’autres espèces planktoniques avec lesquelles elles réalisent, dans les préparations, des enchevêtrements inextricables. C'est que nos matériaux toujours fixés préalablement à l'examen ont, en outre, été violemment agités dans l’eau pour en tamiser les éléments microplank- toniques et séparer de ceux-ci les parties plus grossières qui servent à l’étude du macroplankton. 38 ALPH. MEUNIER. Dans ces conditions, les colonies déformées, déchirées, fusionnées, ne forment plus que des traînées de membranes mucilagineuses, dans lesquelles on aperçoit disséminées des cellules homogènes, de quatre à huit microns de dimensions, orientées en tous sens et manifestement déformées elles aussi par l’action des réactifs. Ces cellules, dont la membrane est très mince, laissent voir, à une extrémité, un chromatophore qui a dû être jaune pendant la vie et que l’on aperçoit soit divisé en quatre lobes, soit en deux lobes seulement, ce qui peut être le résultat d'une division, ou le fait d'une superposition de l’une des moitiés sur l’autre, dans les cellules vues de profil. Nous en indiquons l'aspect dans les figures 17 et 18 de la planche XXIII, en tenant compte des différences de grandeur observée. Nous n'avons pu en démêler les zoospores qui, dit-on, sont garnies de deux cils vibratiles, mais qui ont dû être détruits et conséquemment rendus invisibles dans nos conditions d'observation. Nous croyons être en présence de PAæocystis Poucheti LAGERHEIM plutôt que de PAœocystis globosa SCHERFFEL; mais les deux espèces auraient parfois été mélangées que nous nous en serions difhicilement aperçu, l’une et l’autre ayant perdu leurs caractères différentiels. On voit par là que nous nous sommes trouvé dans des conditions très peu favorables pour étudier cet organisme délicat. 11 faudrait, pour en entamer l'étude avec fruit, disposer de matériaux frais et vivants. Ce que nous pouvons avancer, c’est le développement excessif que présente généralement cette algue dans les mois de mars à mai. Sa présence en masse dans les eaux marines se révèle même aux pêcheurs, par la glu dont elle encrasse leurs filets et par l’exagération de l'odeur de marée qui s'en dégage. On se rappellera sans doute les rapports étroits de commensalisme que l’on constate entre cette espèce et //omæocladia delicatissima MEUNIER ou Wiézschia delicatissima CLEVE, dont les frustules ne se présentent guère, dans les prépara- tions, en dehors des traînées mucilagineuses qu'elle forme; si bien qu'on peut dire que leur développement est parallèle et qu'on ne les rencontre que très exceptionnellement l’une sans l’autre. CHYTRIDIACÉE Un organisme auquel nous devons une mention spéciale, c’est une Chytri- diacée, sorte de champignon parasite dont GRAN, qui l’a signalé d’abord, a fait une espèce d'Ofpidium, qu'il détermine spécifiquement par le nom de Zauderiae, emprunté à une Diatomée marine, ZLauderia borealis dans les cellules de laquelle elle est particulièrement répandue dans certains cas. Ayant eu nous-même l'occasion de le rencontrer, sous les mêmes apparences, MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 39 dans beaucoup d’autres espèces de Diatomées à membranes peu silicifiées, nous lui avons substitué le nom plus extensif de O/pridium phycophagum. Bien que nos matériaux d'étude, toujours fixés avant l’examen, ne nous aient pas permis de suivre sur le vif les manifestations biologiques de cet infime cham- pignon, le grand nombre d'observations faites sur les différents aspects qu'il présente, permettent tout au moins de résumer comme suit ses phases évolutives principales. La spore qui le propage, probablement une zoospore, se fixe sur un point quelconque d’une Diatomée, en perce la membrane et se transforme en amibe à l'intérieur. Là l'amibe s’en prend au protoplasme de son hôte, s’en assimile les chromatophores et grandit. Arrivée à un certain développement, sans avoir nécessairement consommé tout ce qu’elle trouve à sa disposition, elle se ramasse sur elle-même et s’enkyste à l'intérieur d’une membrane de nouvelle formation. C'est à l’intérieur de ce kyste que s’élaborent en grand nombre les petites zoospores qui serviront d'organes de dissémination. Elles prennent, en effet, plus tard leur liberté, grâce à un allongement, en forme de tubulure, qui se produit sur la paroi du zoosporange et qui aboutit au cytoderme de la cellule parasitée, où il détermine une perforation locale et où il s'ouvre lui-même à l'extérieur. Les spores mises ainsi en liberté s’évacuent successivement, se disséminent dans le milieu ambiant et se livrent à de nouvelles conquêtes. Il n’est pas rare de voir plusieurs O/pidium développés dans un même hôte, parce que vraisemblable- ment plusieurs zoospores l’ont envahi. Quoiqu'il en soit, dès qu'une Diatomée est attaquée par ce redoutable ennemi, elle est condamnée à mourir sous peu. Elle peut grandir encore, mais elle perd l'aptitude à se multiplier par division et l’on n’en retrouve plus bientôt que le cytoderme vide qui continue, toutefois, à abriter la membrane kystique du champignon. C'est, en effet, dans Zauderia borealis que ce parasite se prête le plus aisément à l'observation. Cette Diatomée marine formant des colonies linéaires parfois très longues et se montrant particulièrement sujette à l'infection, présente quelquefois un si grand nombre d'individus contaminés que ceux-ci semblent prédominer sur les sujets sains. Nous en avons figuré toute une série dans les figures 10 et 11 de la planche XII du deuxième fascicule de ce travail. Les cellules de la figure 10, choisies indi- viduellement, ont été artificiellement mises en série suivant l’ordre supposé des étapes successives du développement parasitaire. Les figures 12 et 13 de la planche IX montrent plusieurs aspects du dévelop- pement de ce parasite dans des cellules de Æucampia zodiacus, les figures 32 et 33 de la même planche en montrent plusieurs exemples dans Z)i#ylum Prigt- wellii et aussi les figures 7, 8, 9 montrent des phénomènes analogues, peut-être 40 ALPH. MEUNIER. dus à une autre espèce de champignon du même genre, dans X#izoso/enia delica- tula. On retrouve encore le même parasitisme, chez Zicmophora anglica, dans la figure 28 de la planche XIV. Si l'on veut, en outre, se rappeler les exemples d'infections signalés dans notre mémoire de 1910 — Microplankton des mers de Barents et de Kara — chez Chaetoceros contortum, figure 27, planche XX V ; CA. diadema, figures 15, 19, 22, 23; Ch. laciniosum, figures 25, 28, planche XXVI; CA. species, figures 1, 2, 4, planche XXVII; PBacterosira fragilis, figure 10, planche XXX; Fragilaria tslandica, figure 1, 2, 6; Fragilaria mollis, figure 8, 9; Achnanthes taeniata, figures 41, 43, 44, planche XXXIII, Mzézschia species, figure 12, plan- che XXXIV, on jugera, sans doute, qu'il y a lieu de lui attribuer un nom spéci- fique plus extensif. Nous l’avons désigné du nom de O/pidium phycophagum, pour marquer qu'il peut s'attaquer à beaucoup de Diatomacées marines indistinctement. Peut-être se rencontre-t-elle plus communément chez les espèces dont la membrane est peu silicifiée, comme le sont la plupart des espèces citées. Il est possible aussi que ces multiples manifestations de parasitisme ne soient pas le fait d’une espèce unique d’O/prdium; mais nous ne nous sommes pas attaché à saisir le particularisme qui pourrait les différencier, si ce n’est peut-être pour celui qui s'observe dans XAizosolenia delicatula. ORGANISMES ÉNIGMATIQUES Il nous est arrivé, au cours de notre étude, de rencontrer accidentellement des organismes plus ou moins rares et dont les affinités nous paraissent trop mal établies pour pouvoir leur assigner une place dans la biotaxie générale. GENRE POLYASTERIAS MEunrier. À ne tenir compte que de ceux qui ont des caractères bien définis, nous devons signaler d’abord l'organisme que nous avons appelé, en 1910, Polyasterias proble- matica et dont Æ/exasterias problematica CLEVE n’est vraisemblablement qu'un cas particulier. (PER io roet20)) SYNONYMIE ET BIBLIOGRAPHIE. 1900. //exaslerias problematica CLEVE, p. 22, fig. 6. 1910. Polvasterias problematica MEUNIER, p. 87, pl. V, fig. 20 à 22. MICROPLANKTON DE LE MER FLAMANDE. AI CaRACTÈRES, — Cellule discoïde, biconvexe, gorgée de protoplasme dense et garnie à la périphérie d'appendices radiaires dont le nombre est variable. Ces appendices sont cylindriques et plus ou moins dilatés en pavillon à leur extrémité. Ils sont creux, limités par une membrane hvaline, rayée de fibrilles longitudinales et parallèles qui deviennent libres vers le bout et s "y développent chacune en crochet plus où moins marqué vers l'extérieur du pavillon terminal. Comme nous le disions, en 1910, après en avoir reconnu un assez grand nombre dans les mers polaires, le nombre des appendices est variable. Nous en avons compté de quatre à huit dans les différents spécimens observés. L'échantillon que nous reproduisons 1c1, figure 19, en présente cinq. La vue de profil, figure 20, montre qu'ils ne se développent pas dans le plan du corps, mais qu'ils sont tous inclinés légèrement du même côté. La comparaison de ces figures avec celles de notre mémoire antérieur y fait découvrir des particularités différentielles qui semblent être le fait d’une matu- rité plus ou moins avancée, mais développée dans des organismes de nature identique. La membrane est plus où moins différenciée, les bras sont plus ou moins longs, plus ou moins fluets, les fibrilles qui les marquent sont variable- ment récurvées au sommet. De plus, on remarque des différences individuelles dans le nombre des rayons. Nous en avons vu pourvus de quatre, de cinq, de six, de sept et de huit appen- dices, espacés à distance égale les uns des autres. N'est-il pas logiqué conséquemment de substituer la dénomination de Po/yas- terias à celle de /Zexasterias qui ne peut convenir qu'à ceux de ces organismes qui ont six rayons et ne constituent qu un Cas particulier ? Aussi bien, nous ne tenons pas cette forme pour autonome, et la désignation qu'on lui donne ne peut être que provisoire, en attendant que l'on connaisse l'organisme animal dont elle procède comme œuf ou comme kyste. Nous croyons, en effet, qu'il n'y a pas lieu, à la suite de plusieurs, de la consi- dérer comme une algue sui generts; le protoplasme, qui est assez dense, ne présente pas le caractère d’une cellule végétale. GENRE RADIOSPERMA MEUNIER. Organes énigmatiques présentant, sur un corps unicellulaire, un ensemble régulier de fibrilles tressées, en forme de corbeille diversement ouvragée. Radiosperma textum sp. nov. CORNE Ter e122)) Nous avons proposé, en 1910, le terme de adiosperma pour désigner ce que HENSEN a appelé Sfernhaarstatoblast. 6 42 ALPH. MEUNIER. Nos échantillons de la Mer flamande nous ont présenté, à plusieurs reprises, un organisme du même genre que celui que nous avons figuré, sous le nom de Radiospe yma corbiferum, dans « Microplankton des mers de Barents et de Kara », planche VI, figures 16 à 18. Dans l’un comme dans l’autre cas, on observe une cellule centrale surmontée d'une sorte de corbeille ajourée qui, sans doute, doit lui constituer un appareil de fottaison. Mais tandis que dans Xadrosperma corbiferum Va cellule centrale a la forme d'un cône à sommet arrondi, elle prend, dans ce nouvel objet, Æadio- sperma textum, une forme lenticulaire légèrement convexe seulement. La trame de la corbeille qui surmonte le corps est aussi différente. Chez la première, les fibrilles prennent toutes une même direction et ne se soudent que vers le bord extérieur par des trabécules obliques, alors qu'ici le travail résulte de deux systèmes de fibrilles de direction inverse, qui se croisent à PS reprises sur toute la profondeur de l'organe. Figure 21, vue de face; figure 22, vue de profil. Malgré ces différences, 1ls témoignent tous deux des caractères communs qui permettent de leur assigner un même nom générique, aussi longtemps qu’on n’en connaît pas la provenance. Nous ne les prenons pas, en effet, pour des organismes autonomes. Ce ne sont sans doute que des œufs d'espèces animales encore inconnues, la connaissance de celles-ci ferait tomber le nom provisoire qu'il convient de leur donner en attendant. Nombreux sont les autres organismes énigmatiques qui se sont offerts à nous pendant la longue durée de nos recherches, mais leur rareté individuelle ne nous avant pas permis de les étudier, au moment de la rencontre, nous avons dû renoncer à les décrire, car leur recherche à nouveau aurait été très aléatoire tout en demeurant très onéreuse. Aussi bien ces objets très clairsemés ne modifient pas l'aspect général du plankton et la difhculté de leur assigner un nom, rendrait leur description assez vaine. Ce serait, par exemple, le cas pour l'organisme reproduit figure 23, plan- che XITT, et qui se retrouve bien plus fréquemment que beaucoup d’autres. Il a les caractères des formes épineuses décrites comme espèces variées de Xanthidium par Môgius et par CLEVE et dont LEMMERMANN fait des espèces de Trochiscia. Mais que sont les 7rochiscia? Sont-ce bien des algues autonomes? Ne sont-ce pas plutôt des kystes? Nous avons revu plusieurs fois le Xanthidium hystrix de CLEVE, dont LEM- MERMANN fait son 7Yochiscra Clever, forme sphérique beaucoup plus grande et hérissée de forts piquants; mais nous ne l'avons pas figuré, faute de place. Que dire aussi de l’objet reproduit, figure 24. Cellule couverte d’aiguillons implantés suivant les sinuosités d'une ligne spiralée? Que dire encore du corps dont la figure 25 reproduit les traits plus expressifs, mais non moins énigma- MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. 43 tiques. Membrane épaisse portant des protubérances hvalines élargies, divisées au bout et entremêlées d’autres filiformes et rappelant les éléments figés d’une substance qui aurait été d’abord à l’état plastique? Peut-on y voir autre chose que des kystes qu'il serait téméraire d'attribuer actuellement à des organismes élémentaires connus. Ces exemples sufhront à montrer le caractère de beaucoup de ces énigmes. Quant à ces objets que nous avons groupés dans notre mémoire de 1910, sous le nom de Papulifères et catalogués sous les pseudonvmes de Æusopsis, de Piropsis et de Sphaeropsis, nous en avons de similaires dans la mer du Nord, mais beaucoup moins variés et plus restreints. Nous en avons reproduit plusieurs dans les figures 4 à 10 de la planche XXITI, et nous avons montré, plus haut, dans ce même fascicule, que certains d’entre eux n'étaient autre chose que des kystes, c'est-à-dire des spores quiescentes de Tintin- nides. L'exemple de la figure 1, même planche, qui montre le kyste en place, dans le fond d'un spécimen de Cyétarocylis Ehrenbergrii, en est une preuve adéquate. On peut tirer la même conclusion de la figure 12, planche XXII, empruntée à une Amphorella. Si l'on veut, en outre, se reporter à notre mémoire de 1910, on tirera la même conséquence des figures 6 à 9 et 12 de la planche XI, relatives à 7?r4nnus pellu- cidus CLEVE et à Z#ntinnus botnicus Norpouisr, deux espèces probablement identiques. Ces faits nous semblent concluants pour attribuer ces organes papulifères, les Sphaeropsis et les Pyropsis du moins, à des Tintinnides dont ils constituent la forme de vie latente, des spores de repos. En est-il de même des Æ#sopsis, figures 8 à 10, planche XXIII, dont nous trouvons souvent des spécimens flottants, plus ou moins avariés et souvent vides, dans nos eaux ? Nous croyons ne pas nous aventurer trop en leur soupçonnant une origine similaire, sans pouvoir cependant préciser les espèces qui leur donnent naissance. Qu'on veuille bien voir ce que nous avons dit à propos de ces cas d’enkyste- ment dont nous nous sommes occupé plus haut, page 9. Nous aurions encore à parler de quelques Infusoires observés ci et là dans le plankton de la Mer flamande, formes vagues, défigurées et rendues méconnais- sables par l'effet des réactifs. 44 ALPH. MEUNIER. Faut-il y voir des espèces marines ou des espèces d’eau douce? On sait que l’eau des mers ne convient généralement pas aux Infusoires, si ce n'est aux Tintinnides que leur capsule protège et rend aptes à flotter. Nous avons vu les principales formes de ce groupe qui fréquentent nos parages et qui jettent leur note spéciale sur certains aspects que peut présenter le plankton. Quant aux autres, nous les passerons sous silence, vu l'impossibilité où nous sommes d'en définir les caractères précis, à cause de leur contraction habi- tuelle et surtout de leur rareté. Il n'y a pas lieu, d'autre part, de nous occuper des Radiolaires; ils font complètement défaut dans les eaux de la Mer flamande, ou peu s’en faut, car nous n’en avons Jamais rencontré. Restent, enfin, les Foraminifères. Ceux-ci ne sont pas rares, mais, à part quelques exceptions, ils ne sont pas planktoniques. Ils sont plutôt bentoniques et ne doivent pas conséquemment trouver place dans ce mémoire. Nous les connaissons du voisinage du West-Hinder, où la configuration du fond permet aux courants marins d'amener, d’endroits encore indéterminés, des spécimens, jeunes pour la plupart, de ces organismes, que les pêches verticales surtout recueillent, avec les fines particules minérales, en même temps que les espèces planktoniques. Le voisinage des côtes, le peu de profondeur de l’eau, les courants marins et l'agitation des flots par les vagues profondes font que les produits recueillis au filet fin sont rarement purs de matières minérales argilo-sablonneuses. C’est dans ce dépôt minéral qui se ramasse au fond des flacons, où sont logés les échantillons de pêche, que l’on découvre, parmi les fins grains de sable, en dessous de la couche limoneuse, de nombreuses espèces de Foraminifères. Ce sont généralement des formes jeunes, difhciles à reconnaître à cause de cela même, et à identihier avec celles des individus auxquelles elles appartiennent. Peut-être serait-1l intéressant de les faire connaître ultérieurement, en leur qualité d'organismes unicellulaires, dans une annexe à ce mémoire, qui embras- serait ainsi tous Îles proto-organismes observés couramment dans nos eaux marines. MICROPLANKTON DE LA MER FLAMANDE. ‘45 COUP D'ŒIL RÉTROSPECTIF L'impression qui se dégage d’abord d'un examen assez long et minutieux des produits de pêche microplanktonique de la Mer flamande, est celle d'un nombre illimité d'espèces d'organismes unicellulaires qui s'y heurtent dans des associa- tions indéfiniment variables. Chaque échantillon présente des espèces qui lui impriment un caractère nouveau. Des formes disparaissent; d'autres apparaissent incessamment. Certaines Diato- mées, ici prédominantes, sont remplacées là par des Péridiniens aux formes étranges. Ailleurs ce sont des Tintinnides qui jettent leur note caractéristique, à moins que ce ne soient des Cystoflagellates, des Silicoflagellates, des Flagel- lates ou des organismes indéterminés, des œufs, des spores, qui diversifient indé- finiment l'aspect des préparations et laissent dans l'esprit l'impression toujours changeante d’un caléidoscope. Non seulement les formes qui s'entremélent sont spécifiquement différentes, mais celles-ci même, d’après leur orientation sous l'objectif du microscope, s'offrent sous des aspects variés : vues de face, vues de profil, inclinées sous des incidences les plus diverses, isolées, agglomérées fortuitement, ou réunies en colonies naturelles linéaires, zigzaguées, étoilées, circulaires, etc., les unes à l'état Jeune, les autres à l’état adulte; celles-ci présentant des phénomènes d’enkyste- ment, celles-là réduites à l’état de kystes, rien ne manque à ces assemblages disparates, étalés au petit bonheur sur le porte-objet, pour donner aux diverses préparations l'aspect d’un polymorphisme sans limite. Ajoutez que nombre d'objets divers, étrangers au microplankton entendu comme ensemble de Protistes, viennent jeter le trouble dans ces amalgames étranges : organismes métazoaires, qui rivalisent souvent de petitesse avec des proto-organismes, Cœlentérés de forme rudimentaire, Échinodermes larvaires, Bryozoaires larvaires, Vers adultes de petites dimensions ou larvaires, Rotateurs, Crustacés de petites formes ou larvaires, Mollusques jeunes, Acariens, formes réduites de Tuniciers, etc., dont il est facile de faire abstraction, mais dont la présence est néanmoins une gêne et une cause de distraction pour l'observateur. Notez aussi les crottins de Copépodes notamment et autres produits d’excré- tion d'organismes plus ou moins complexes qui détournent l'attention du micro- 40 ALPH. MEUNIER. graphe et le forcent à reconnaître d'abord ces objets eux-mêmes, pour les éliminer par la pensée de l’objet propre des recherches microplanktoniques. A signaler encore les matières inorganiques : fragments de minéraux, grains de sable, limon plus ou moins fin que le filet ramène fatalement des eaux peu profondes et toujours troubles de la Mer flamande, même par les temps les plus calmes. Il n'est pas rare que la quantité volumétrique de ce limon atteigne ou dépasse celle de la collectivité des organismes ramenés d'une pêche et rende difhcile la recherche des plus petites formes de ceux-ci. C'est le cas particulière- ment pour beaucoup d'échantillons retirés de la partie de la Mer flamande qui regarde les côtes anglaises, où le nombre des espèces et des individus est généra- lement inverse de la quantité de limon, sans compter que beaucoup de ceux-là étaient dépourvus de vie, au moment de la capture, et n'y existaient plus qu'à l'état d’épave. Il en résulte que chaque prise d'échantillon a une physionomie propre et que même en éliminant ce qui est étranger aux organismes microplanktoniques, ceux-ci se présentent avec des aspects qui déconcertent à cause de leur excessive variété. Cependant, quand on s'est donné la peine d'identifier les Protistes qui se pressent dans chaque préparation et quand on s'est familiarisé avec les formes qu'ils peuvent prendre sous les incidences les plus diverses sous lesquelles le hasard les fait se présenter, quand, d'autre part, on s’est rendu compte des parti- cularités propres à chaque espèce dans ses manifestations morphologiques et physiologiques : genèse, évolution, sporification, parasitisme, etc., on s'étonne du petit nombre effectif des facteurs de cet imbroglio plus apparent que réel. Si l’on fait le total des espèces que nous avons fixées par le dessin, dans les vingt-trois planches qui accompagnent le texte des quatre fascicules qui com- prennent l'exposé méthodique du microplankton de la Mer flamande, on est surpris de n'y trouver qu'un nombre d'espèces plus limité que ne faisait entrevoir le mirage d'abord obsédant de leur confusion. Nous avons recensé moins de cent cinquante Diatomées, une bonne cinquan- taine de Péridiniens et environ trente-cinq Tintinnides et organismes divers réunis sous la désignation globale de Caefera, pour nous dispenser de les indiquer nomi- nativement dans le titre, comme Cystoflagellates, Silicoflagellates, Flagellates, Champignons, Chytridiacées et organismes indéterminés. Cela fait un ensemble de moins de deux cent cinquante espèces observées, durant une période de plus de dix ans, dans les produits retirés de la partie de la mer du Nord qu'a explorée systématiquement M. le Prof G. Gilson, pendant une période plus longue encore, soit depuis 1400 jusqu'à ce que la guerre fatale, avec toutes ses horreurs, ait mis lin provisoirement à ces travaux pacifiques. MICROPLANKION DE LA MER FLAMANDE, 47 Encore faut-il que, pour arriver à ce nombre, nous avons étendu nos recherches à des produits de pêche exécutées dans le bas Escaut et sur certains points du littoral plus accessibles, où nous avons noté nombre d'organismes spéciaux étrangers au large et plutôt propres aux eaux saumâtres. De plus, la longue durée de nos observations nous à permis de surprendre certaines espèces qui ne font dans nos eaux que de rares apparitions et qu'il serait difhcile de considérer comme propres à la Mer flamande. Nous les avons suflisamment signalées comme telles en les décrivant. Par contre, nous avons systématiquement négligé nombre d'espèces, des Navi- culées notamment, rencontrées ci et là en individus isolés et provenant vraisem- blablement d’apports de cours d’eau qui débouchent dans la mer. Quant à la distribution du plankton dans la Mer flamande, c'est un fait digne de remarque et c'est Le seul que nous voulons signaler, que la partie voisine des côtes belges se distingue autant par la variété des espèces que par le grand nombre des individus, tandis que celle qui longe la côte anglaise au nord de la Tamise ne présente généralement que des listes amoindries de formes parcimo- nieusement représentées en nombre. D'un côté, c'est l'abondance, c’est la vie dans sa pleine exubérance, de l’autre, c'est la parcimonie, la stérilité relative. L'explication de cette antithèse relève évidemment de la connaissance des courants marins qui règnent sur nos côtes et le long des côtes britanniques et de celle des tourbillons variables qui règnent dans les parties centrales de la Mer flamande, mais ces questions d’hvdrographie ne sont pas de notre compétence. Der qe 1 ALT Hi | An. TRE A RS LUS ie un | Hi WA PUR ( RTC » ! i M A nat dl | mu _ A Mi no < LE Je Pa à LES LOI URSS - 109 7 mx UNE) | | va L ‘ h ‘A (tu : re UT "AE le }l NE ? fi HT 1 "| s As VC WAMAQUN y 1 NE “ fl Mn: Lu (EAU rt) tartine il | | ne "1 RUES É CE Fr. LISTE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES CITÉS Les synonymes sont imprimés en caractères plus petits. AMPHORELLA Dapay . Amp. fusiformis MEUNIER Amp. norvegica DADAY . Amp. subulata (Exr.) DADAY CHYTRIDIACÉE . CODONELLA HAECKEL Cod. beroïdea ENTZ . Cod. campanula For. Cod. ventricosa FoL.. CONIOCYLIS FoL. Coni. campanula FoL. . CYSTOFLAGELLATES. CYTTAROCYLIS FoL. Cyt. annulata DADay. Cyt. Claparedii DADAY . Cyt. cuspidata MEUNIER . Cyt. Ehrenbergii (CL. et LACH.) FoL . Cyt. fasciata KoFoin Cyt. gigantea BRANDT Cyt. laticollis DADAY Cyt. Markusovskyi DADAY. Cyt. norvegica JÜRGENSEN . Cyt. serrata (MôBiuS) BRANDT . Cyt. spiralis (DADAY) MEUNIER Pages. 17 18 16 17 38 19 93 20 28 20 Planches. XXII XXII XXII XXII XXII XXII Figures. 10 à 12 8et 9 9 et 3 fl DICTYOCHA EHRENBERG Dict. fibula EHRENBERG . Dict. speculum EHRENBERG . DICTYOCYSTA EHRENBERG . DISTEPHANUS STÜHR Dist. rotundus STÔHR Dist. speculum HAECKEL EBRIA BORGERT. Eb. fornix BORGERT Eb. tripartita (SHUMANN) LEM- MÉRMANN. PRE ARE FLAGELLATES . . . FUSOPSIS MEUNIER Fus. polyedra MEUNIER . HEXASTERIAS CLEVE Hexa. problematica CLEVE NOCTILUCA SURIRAY Noc. miliaris SURIRAY OLPIDIUM OI. Lauderiae CLEVE . OI. phycophagum MEUNIER. . PAPULIFÈRES MEUNIER. PETALOTRICHIA KENT . . . . PHŒOCYSTIS LAGERHEIM . Phæœoc. globosa SCHERFFEL. Phæœoc. Poucheti (Harior) La- GERHEIM Pages. 30 Planches. XXII XXIII XXIII XXII XXII 7 Figures. 14 16 1à 3 17 et 18 50 LISTE ALPHABÉTIQUE DES GENRES PIROPSIS MEUNIER . POLYASTERIAS MEUNIER Poly. problematica . PTYCHOCYLIS BRANDT Ptyc. Amphorella sp. nov. Ptyc. Amphorella var. secta var. NOV. Ptyc. urnula . RADIOSPERMA MEUNIER Rad. corbiferum MEUNIER . Rad. textum sp. nov. SILICOFLAGELLATES. SPHAEROPSIS MEUNIER Sternhaarstatoblast HENSEN TETRASPORA HARIOT Tetr, Poucheti HARIOT TINTINNIDES. Tintinnidium TINTINNOPSIS STEIN. . Tint. acuminata Dapay. Tint. acuta MEUNIER . Tint. avellana sp. nov. . Tint. beroïdea BRANDT . Tint. beroïdea var. acuminata Dapay . Tint. beroïdea STEIN . Tint. bulbulus sp. nov. . Tint. campanella IIAECKEL . Tint. campanula (Enr.) Dapay. Pages. Planches. Figures. 9 40 40 23 XXII XXII XXII XXII XXIIL XXII XXII XXII XXII 19 et 20 4à 7 91 et 22 19 et 20 3 37 28 à 30 99 et 23 16 à 18 Tint. cincta CLap. et LACH. . Tint. fimbriata sp. nov. Tint. fistularis sp. nov. Tint. glans sp. nov. . Tint. lata MEUNIER Tint. Lobiancoi DADAY Tint. macropus MEUNIER Tint. producta sp. no\.. Tint. strigosa sp. nov. Tint. turbo sp. nov. . Tint. vasculum sp. nov. Tint. ventricosa (C1. et LACH.) DADAY Tint. ventricosoïdes MEUNIER . TINTINNUS EHRENBERG Tint. botnicus NORDQVIST Tint. campanula EHRENBERG Tint. Ehrenbergii CLAP. et LACH Tint. pellucidus CLEVE. Tint. serratus MôBius. Tint. species CLAP. et LACH. Tint. subulatus ÉHRENBERG Tint. ventricosus CLAP. et LACH. TROCHISCIA LEMMERMANN. Troc. Clevei LEMMERMANN UNDELLA DADAY VAGINICOLA DUJARDIN . Vag. subulata DUJARDIN . XANTHIDIUM Môgius Xant. hystrix CLEVE ET DES ESPÈCES CITÉS. Pages. 21 31 93 2 Planches. Figures 38 et 39 21 3 et 36 2% 16 à 18 Apstein, C. 1896. Aurivillius, C. W.S. 1896. 1898. Biedermann, R. 1892. Borgert. 1891. Brandt, K. 1895. 1896. . 1897. 1899. 1906. 1907. Bütschli, O. 1888. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE — Das Süsswasserplankton. Kiel, 1896. — Das Plankton des baltischen Meeres. Bih. Svenska Ak., vol. 21, Afd. 4, n° 8. — Vergleichende tiergeographische Untersuchungen über die Planktonfauna des Skagerraks in den Jahren 1893-1897. Svenska Ak. Handl., vol. 30, n° 3. — Ueber die Struktur der Tintinnengehäusen. Kiel, 1892. Dissertation. — Ueber die Dictyochiden, insbesondere über Déstephanus speculum, sowie Studien an Phäodarien. Zeitschrift für wissenschaftl. Zoologie, Bd 51. — Dictyochiden. Tbidem. — Ueber das Stettiner Haff. Wässenschaft!. Meeresuntersuchungen. Neue Folge, Bd I. — Die Tintinnen der Grônlandexpedition unter der Leitung Dr von Drugalski’s 1892-1803. Bibliotheca Zoologica, Heft 20, Lieferung 2. Stuttgart. — Fauna der Ostsee, insbesondere die der Kieler Bucht. Verhandlungen der deutschen zoologischen Gesellschaft. 7. Jahresversammlung zu Kiel, 1897. — Ueber den Stoffwechsel im Meere. Wissenschaft!. Meeresuntersuchungen, Bd IV. Abteilung Kiel. — Die Tintinnodeen der Planktonexpedition, Atlas und Tafelerklärungen nebst kurzer Diagnose der neuen Arten. Kiel, 1906. — Die Tintinnodeen der Planktonexpedition, Systematischer Teil. Kiel, 1907. — Protozoa, 3. Abt. Infusoria. Bronn, Klass. Ordn., vol. I. Ciaparède et Lachmann. 1858. — Études sur les Infusoires et les Rhizopodes. Genève, vol. I. Claparède, R.-E. 1863. — Beobachtungen über Anatomie und Entwicklungsgeschichte wirbelloser Thiere an der Kust von Normandie angestelt. Leipzig, 1863. Cleve, P.T. 18994. — Plankton collected by the Swedish Expedition to Spitzbergen in 1898. Svenska Vet. Akad.-Handl., vol. 32, n° 3. 18996. — Plankton Researches in 1897. Ibidem, vol. 32, n° 7. 52 LISTE BIBLIOGRAPHIQUE. Cleve, P.T. 19004. — The Plankton of the North-Sea, the English Channel and the Skagerrak in 1898. Svenska Vet. Akad.-Handl., vol. 32, n° 8. 19006. — Report on the Plankton collected by the Swedish Expedition to Greenland in 1899. Ibidem, vol. 34, n° 3. 19034. — The Plankton of the North-Sea and the Skagerrak in 1900. Tbidem, vol. 35, n° 7. 19036. — Plankton Researches in 1901 and 1902. Zbidem, vol. 36, n° 8. 19054. — On the Plankton from the Swedish Coast-Stations Maseskär and Väderôbad, collected during August 1902 to July 1903, and on the seasonal varia- tion of the Baltic Current. Svenska Hydrogr. Biolog. Kommiss. Skrifter, vol. 2. 19056. — Report on the Plankton of the Baltic Current, collected from August 1903 to July 1904. Zbidem, vol. 2. Daday, E., von 1886. — Ein kleiner Beitrag zur Kenntnis der Infusiorienfauna des Golfes von Neapel. Mitteilh. aus der zoolog. Station zu Neapel, vol. 6. 1887. — Monographie der Familie der Tintinnodeen. Lbidem. Dujardin, FE. 1841. — Histoire naturelle des Infusoires. Paris. Driver, H. 1907. — Das Ostseeplankton der vier deutschen Terminfahrten im Jahre 1905. Wissensch. Meeresuntersuchungen, Abt. Kiel, N. F., vol. X. Erhenberg, C. G. 1838. — Die Infusionsthierchen als Vollkommene Organismen. Leipzig. 1840. — Diagnose von 274 neuen Infusorien. Monatsb. Ahkad. Wiss. Berlin. 1854. — Microgeologie. Leipzig. 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TABLE DES MATIÈRES Pages, Planches, Figures, LES TINTINNIDES,. 3 GÉNÉRALITÉS. 3 EXPOSÉ ANALYTIQUE . . _.. … 6 DO DEN ROCYEIS For . . . .. . . ..: 6 Cyttarocylis serrata (MÔBIUS) BRANDT . . . …. …. 6 XXII I Cyttarocylis Ehrenbergii (CLAPAR. et LACHMANN) FOL. 7 re = 6 Cyétarocylis spiralis (DADAY) MEUNIER . . . . . 12 XXII 2 A ICEHOCYILTS BRANDT, : … . . . . , 14 vohocy is A7nphorella Spnov. 2. , +: 0, : 14 XXII 48 7 BA SMPAORELEA DApax. .: . . . . . . 17 Amphorella subulata (EHRENBERG) DADAY. . . . 17 XXII 8et 9 Amphorela fusions MEUNIER. … à: . : . . 18 XXII ro à 12 PENRE DINIINNOPSIS STEIN . . . . … …. . …. 19 PREMIÈRE SÉRIE. — LES TUBULEUSES . . . . . 20 T'intinnopsis campanula (EHRENBERG) DADAY . . . 20 XXII 13 à 15 Tintinnopsis Lobiancoi DADAY CD: O0 D OO Ce Miniinnopsis acuminata(DADAY).. . . .: . … 22 XXIT 19 à 20 MAIMOPSISNSILIATIS SpPARON. On à ©: ©: . | . 23 XXII 21 8 58 TABLE DES MATIÈRES. DEUXIÈME SÉRIE. — LES ORTHOSTOMES. Tintinnopsis bulbulus Sp. nov. Tintinnopsis lata MEUNIER Tintinnopsis vasculum sp. nov. Tintinnopsis strigosa sp. nov. Tintinnopsis turbo Sp. nov. T'intinnopsis beroïdea BRANDT TROISIÈME SÉRIE. — LES STÉNOSTOMES. Tintinnopsis ventricosa (CLAPAR. et LACHMANN) DADAY Tintinnopsis producta sp. nov. T'intinnopsis glans Sp. nov. Tintinnopsis avellana sp. nov. QUATRIÈME SÉRIE. — LES FAUCIFÈRES . T'intinnopsis fimbriala sp. nov. T'intinnopsis acuta MEUNIER . CAETERA. CYSTOFLAGELLATES Noctiluca miliaris SURIRAY SILICOFLAGELLATES GENRE DISTEPHANUS Srôee . Distephanus speculum (EHRENBERG) HAECKEL . GENRE DICTYOCHA EHRENBERG Dictyocha fibula EHR. var. longishina LEMMERMANN GENRE EBRIA BoORGERT ÆEbria tripartita (SCHUMANN) LEMMERMANN Pages. Planches. XXII XXII XXI: XXII XXII XXII XXII XXII XXII XXII XXII XXIII XXIIT XXIII XXII XXIII Figures. 1:20 14 I5 16 TABLE DES MATIÈRES. FLAGELLATES GENRE PHŒOCYSTIS LAGERHEIM . Phœocvstis Poucheti (HARIOT) LAGERHEIM . CHYTRIDIACÉE . Olpidium phvcophagum ORGANISMES ÉNIGMATIQUES GENRE POLYASTERIAS MEUNIER . Polyasterias problematica (CLEVE) MEUNIER GENRE RADIOSPERMA MEUNIER Radiosperma textum Sp. nov. AUTRES ORGANISMES Xanthidium? etc. Papulifères COUP D'ŒIL RÉTROSPECTIF. LISTE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES GENRES ET DES ESPÈCES CITÉS. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE. TABLE DES MATIÈRES PLANCHES AVEC EXPLICATION SOMMAIRE DES FIGURES Pages. Planches. 37 XXII 40 XXIII Ann OI A2 XXII HR ONATI 59 Figures. 17 et 18 19 et 20 AE 22 | PLANCHE XXII. PLANCHE XXII. Grossissement : 500 diamètres, FIGURES I Cyttarocylis serrata (Môgius) BRANDT. — Vue stéréoscopique d’une capsule vide . . . . Cyttarocylis Ehrenbergii (CLaP.et LACH.) For. — Vue stéréoscopique d’une capsule vide . . . 3. M ASpect extérieur UNE FORME 7/22/0200 CE TE CT 4. Ptychocylis Amphorella sp. nov. — Vue stéréoscopique d’une capsule vide 0 SUP PRE: 5. — Vue semblable d’un spécimen habité. co/, péristome nouveau RE or 6... Mueantérieure, suivant SOn axe ONSITUINAL EE D Muedeproflidiunspecimenamputé de SONPAVIIOD CE 8. Amphorella subulata (EHRENBERG) DADAY. — Vue stéréoscopique d’une capsule vide. . . . . g.u "—N\Capsule habite M CN 10. Amphorella fusiformis MEUNIER. — Capsule habitée par un individu en voie de division x, noyaux; coj, péristome nouveau D 6 0 dico © © o 11 — Expulsion de la capsule de l’un des deux Protozoaires jumeaux . . . . . . . PE 12... "Exemplaire eDkyStE. Sp, SDOIE; 2, DOVYAU CC CT CT De 13. Tintinnopsis campanula (EHRENBERG) DADAy. — Vue stéréoscopique d’une capsule vide . 14. — Vue semblable d'une capsule habitée par le Protozoaire contracté . . SLT CRE 15. — Premiers phénomènes de l’enkystement. sp, première membrane du kyste; #7, noyau . . 16. Tintinnopsis Lobiancoi DApay. — Vue longitudinale d'un exemplaire complet. . . . . . . 17. — Spécimen qui témoigne d’une division prochaine par l'apparition d’un péristome latéral, co/; PROVAUX EE NC EC CE CN Ca D 5 05 5. 18 Specimentde lOnSUEURMOIIEMOIIATE NC 19. Tintinnopsis acuminata (DADAY). — Vue stéréoscopique d’une capsule vide. . . . . . . . 20. —. Spécimen de dimensions longitudinales beaucoup plus petites. . . . . . . . . .… . 21. Tintinnopsis fistularis sp. nov. — Vue stéréoscopique d’une capsule . . . . . . . . .… . 22. Tintinnopsis bulbulus sp. nov. — Capsule à tubulure courte, habitée. . . . . . . . . . 22 Capsuleide Atubulure PIS LOC 24. Tintinnopsis lata MEUNIER. — Aspect d’une capsule vide. . . . . . . . . . . . .… . 25. Tintinnopsis vasculum sp. nov. — Vue stéréoscopique d’une capsule vide . . . . . . . . 26. Tintinnopsis strigosa sp. nov. — Capsule vide avec sa forme caractéristique. . . . . . . . 27. Tintinnopsis turbo sp. nov. — Aspect d'une capsule vide . . . . . . . . . . . .… . 28. Tintinnopsis beroïdea BRANDT. — Capsule relativement développée en longueur . . . . . . 29 Capsule defonmeetide IMMERSION MOVIES EEE EE DO Caipsuleplusiventrue QUE NOLRINAITE CE 31. Tintinnopsis ventricosa (CLaAP. et Lacx.) DADAY. — Forme ordinaire de la capsule . . . . . 2 — Capsule munie d’une tubulure autour de l’orifice. . : . . . . . . SALE De 30 EN re cbliqueduisommebdelAlCApSUIC RE 34. Tintinnopsis producta sp. nov. — Vue stéréoscopique de la capsule . . . . . . . . . . 35. Tintinnopsis glans sp. nov. — Forme et dimensions relatives de la capsule . . . . . . . . 36 EM Formeiun peuplus grande ayecébauche delCOleIEtte 37. Tintinnopsis avellana sp. nov. — Capsule dont l'orifice est obstruëé par une accumulation de petits grains de sable : à à we AU D NO NT NT CE 38. Tintinnopsis fimbriata sp. nov. — Capsule à frange très développée autour de l’orifice . . . . 39. Capsule a franse Plus COURTE D 0 ENT PL CXCNEL ï Re BRIE a: à D IN AQU ( il = \ — | , uni 1 | 7 Delfosse Louvain. A-Meunier ad mal. del. # seutp. DD louvai PLANCHE XXII. PLANCHE XXIII. Grossissement : 500 diamètres, Ficures. PAGES. Cyttarocylis Ehrenbergii (CLAP. et LACH.) FoL. — Vue de l’animal enkysté, au fond de la capsule quinatétéquuncomplètementHEUTÉ OO DRE 5: «o 9 2. Cyttarocylis spiralis (DADAY) MEUNIER. — Vue stéréoscopique de la capsule . . . . . . . 12 3. Tintinnopsis acuta MEUNIER. — Vue extérieure de la capsule . . . . . .._ …._ … … … 31 4. Papulifère. — Sphaeropsis. — Spore quiescente de Tintinnide, encore enveloppée de sa mem- brane extérieure, 722.5". 2 LCR GO NON RC TC EE 43 Su — Autre Spore quiescente debarrassee de SOMENVElOPPEN CE » 6. — Spore du même genre encore engagée dans son enveloppe, 2. . . . . . . . .… . . » 7. — "Spore ENCOIe done PIOLOPIas ME ES TUNIPEU CONTACTE ECC » 8. Papulifère — Fusopsis. — Spore quiescente d'organisme indéterminé . . . . . . . . . » ou _—" Spore dumemeipenre ayeCcICORENUAIVISE EC CT » 10. ..—" Sporecontractée dans SOL MILIEU VITE EHAVATIEC CC » 11,12, 13. Noctiluca miliaris SURIRAY. — Aspect d’un spécimen vu dans des positions différentes . . 33 14. Distephanus speculum (EHRENBERG) HAEKEL. 35 15. DiICtVOChAa MbUIA PHRENBERG 36 16. Ebtia tripartita (SCHUMANN)ÆEMMERMANNE MMM » 17. Phœocystis Poucheti (HARIOT) LAGERHEIM . . . nc RE Dent Lo. 0 37 18... —"MOuelquestcellules dur calibreiPIUSIDE EEE » 19. Polyasterias problematica MEUNIER. — Vue de face d’un spécimen . . . . . . . , . . 41 20.. = Vuellatérale. à: ne SR TC TE » 21. Radiospermatextuim Sp. nOv— VUE de ac » 22. = Vue de côté dUIMÈMEN SE » 23. HrOCHISCIA PK ySte In AeteR NIET 42 24. 1KySte ÉDIB MAQUETTE » 25. 1KySte d'OIBANISME INCONNU EC » Be DOI el NT LS © (be NS SS IS N RS | LL << HEKS Lith.Æ. DelFosse . Louvain. ù \ À D (ERA IRE NATURELLE DE, BELGUO # 1 \ # FA V « ., 1 x Li " à. 2 | 0 ° L L4 + | PE ER PR à es sn 1 TR ES dy Et EX Ant | AA J A n #3 PU Ë ; ; EUX { à «À ve £ . GOETGHEBUER. tea HE LE 4 Sp RS: À. 4 / =) AC À È | | < Pas: ) # AAA ES F J'EMSE si” Ps î Le £ de : on by ‘ y TA YN A à } : N j pe ie ter F # : ; * m5 4 ; La re L HAUTS (x! \ ÿ | | ? | n é Ù À xt ; n é 4 . ; SAME ‘ & A % RE * Gs) à «A, : RE THON k FN E TA : . ro ja) hi | w Pl ’ ATX ai de CE 4 ( V4, ‘ D: MÉRRUXELLES. PIN : EN “UE ; ; | Y DE L'ACADÉMIE ROYALE DE. BELGIQUE LEA ÿ F , Fe Men | UR | rüe de. Louvain, 112 4 NA É ui | Distribué le 15 septembre 1920. rue M, ; # LR , A RES NE pri LAN £ EU où NP UICOT ER ON EECUR Ê Far | A: É 74 € {. \X «8 re | (| GA UE DIET { [A {1 5 Yi + ». +2 " “ERATOPOGONINAE DE BELGIQUE MÉMOIRES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE TOME VIII. — FASCICULE 3 CERATOPOGONINAE DE BELGIOU PAR LE D M. GOETGHEBUER DÉS — BRUXELLES HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE 112, rue de Louvain, 112 1920 NE NAR PROPOS étude des Ceralopogontnae, au point de vue de la faune de Belgique, n'a encore l’objet d'aucun travail. Cette pénurie d'observations m'a engagé à : treprendre des recherches sur ce groupe de Diptères, et, bien que mes investigations n'aient porté que sur quelques localités du pavs, le nombre des n'ai rien négligé pour rendre les diagnoses aussi rigoureuses que possible ; nombreuses figures qui sont jointes à ce travail ont été dessinées par moi-même, F4 à la chambre claire. Si donc il m'est arrivé de considérer à tort certaines formes comme nouvelles, et de les décrire comme telles, j'estime qu'il sera facile à ceux qui disposeront provenance pouvait être mise en doute. °] “Je me plais à reconnaître l'amabilité avec laquelle M. A. TonnorR ma 2 AVANT-PROPOS. f à 20 communiqué les exemplaires de sa collection et a bien voulu m'assister da correction des épreuves du présent travail. exprime à M. le Prof Wmi toute ma gratitude pour la bienveillance, qu'il m'a témoignée au cours recherches que je fis sous sa direction au Laboratoire de Zoologie de l’'Univer de Gand. M. G. SEVERIN a mis très obligeamment à ma disposition les colles et les ouvrages de la Bibliothèque du Musée royal d'Histoire naturelle Belgique; je lui adresse ici mes plus sincères remerciements. INTRODUCTION ude, a subi dans ces dernières années des changements nombreux. KIEFFER, | = | 1906 ('), divise les Chironomides en quatre groupes dont le dernier forme 1 R AT se: 2 2 = : = VOIE LA . le groupe des Ceratopogoninae, établi sur le genre Ceratopogon créé pa MeIGEeN en 1803 (*). Deux ans plus tard, HENDEL réédita un travail de MEIGEN, en 1800 (‘)}, dont l'existence semble avoir été ignorée par tous les cérologistes, et dans lequel le genre, que MEIGEN allait désigner trois ans connut que ce type est un C#zronomus (actuellement Oyfhocladius) : par le EIGEN, liliger's Magaz., t. V, p. 261, 1803. EIGEN, Nouvelle classification de mouches à deux ailes (Dipt.), d'après un plan tout nouveau, an VIII 4 INTRODUCTION. fait même /7/elea et Ceratopogon devenaient synonymes de CAironomus quant au type mais non quant à la diagnose. Or, KIEFFER estimant que de tels genres devaient être annulés, changea le nom de Ceratopogoninae en Culicordinae (1911), dénomination basée sur le genre Culicordes de LATREILLE (1809), et écarta de la nomenclature le terme de Æe/einae de SPEISER (‘). Cependant, dans un travail récent (©), le savant entomologiste de Bitche, cédant aux arguments des partisans des anciennes dénominations, reprend le nom générique de Ceratopogon, utilisé pendant plus d'un siècle, et conséquemment le terme de Ceratopogoninae. () SreisER, Beitr. z. Kenntn. d. Dipt. Grup. //e/einae, in Zoo!. Jahrb. suppl. 12, p. 735, 1910. (*) KierFEer, Chiron. d'Australie, in Ann. Mus, nat. Hungar., t. XV, 1917. D EE PERAPOPOGONINAE DE ÉRÉCIQOUE le D M. GOETGHEBUER SR EARVES Les larves des Ceratopogontnae sont allongées, vermiformes, habituellement cylindriques, rarement aplaties, tantôt nues, tantôt couvertes de soies simples ou barbelées, d'épines de formes diverses. Ces larves sont eucéphales et compren- nent, outre le segment céphalique, trois segments thoraciques et neuf segments abdominaux. La zéte, souvent de coloration jaunâtre ou brunâtre, porte une ou deux taches oculaires de chaque côté. Les antennes, généralement très courtes, sont com- posées d’un ou de deux articles, exceptionnellement de quatre. Les mandibules sont dentées à l'extrémité (Ceralopogon, Atrichopogon et Z)asyhelea) où bien simplement courbées en crochets (/’alpomyia, Pezzia). Les z2ax1//es sont ordinairement pourvues d'un palpe formé d’un ou de plusieurs articles : les palpes font rarement défaut. La /èvre supérieure, qui fait suite au clypeus, est courte et souvent munie de bourgeons ou soies tactiles. La /vre inférieure ou labriur est tantôt simple, tantôt dentée. L'Æypopharynx, très développé surtout chez les larves des genres Ceratopogon, Atrichopogon et Dasyhelea, présente une conformation très spéciale; il se compose d'une portion médiane armée d’un peigne à dents dirigées en arrière, et de deux alerons latéraux. Ces parties sont colorées en brun foncé ou noir chez les larves Ô M: GOETGHEBUER, des genres Ceratopogon, Atrichopogon et Dasyhelea. Les parois de la cavité buccale offrent des épaississements chitineux, qui commencent à une faible distance de l’orifice buctal et tapissent à cet endroit le plancher de la bouche, puis s'étalent, sous forme d’ailes très amincies en arrière, sur les faces latérales de la cavité, de chaque côté des ailerons de l'hypopharvnx. Le premier segment thoracique est muni chez quelques espèces de Ceratopogon d'un pseudopode ventral terminé par des crochets. Le dernier segment abdominal offre, dans beaucoup de cas, un pseudopode généralement bifide (Ceratopogon et Dasyhelea); d'autres fois le pseudopode fait défaut (Cu/icoides, Palpomyia, Bezzia) et alors l'extrémité du segment porte huit longues soies mobiles. Parfois il y a des papilles anales (Ceratopogon, Atrichopogon, Dasyhelea), d'autres fois elles manquent complètement (/a/pomyra, Bezztia). | Les larves de plusieurs Cératopogonines sont terrestres et vivent librement : les unes se rencontrent sous les écorces des arbres (C, niger, trichopterus, latipalpis, etc.), d'autres se trouvent dans le suc qui s'écoule des plaies des arbres ((". resinicola, Naltenbachi, 1asyhelea versicolor, etc.); d'autres encore aiment les champignons pourris; certaines espèces sont myrmicophiles(C. Brauert, formicartius, anyricophilus). Mais le plus grand nombre passe leur existence dans l'eau : c'est le cas pour les espèces des genres Culcoides, Palpomyia, Serromyia, Perrin, ete La plupart des espèces terrestres et aquatiques hivernent à l’état larvaire. $ 2. — NYMPHES. Les nymphes des Cératopogonines sont jaunâtres ou brunâtres. On distingue nettement les différents segments du corps : tête, thorax et abdomen, ainsi que les étuis des pattes, des antennes et des ailes. Sur le prothorax se trouvent implantés deux appendices en forme de cornes ou de cuillers, qui jouent le rôle de stigmates; dans ces appendices, en effet, aboutissent les deux principaux troncs trachéens. La surface du thorax est nue, spinuleuse ou couverte de soies ou d'épines. Les segments abdominaux sont au nombre de neuf; leurs côtés sont garnis d'épines, parfois très développées; fréquemment il existe. en outre une ponctuation déterminée par la présence de fines spinules. Le segment anal est généralement pourvu de deux pointes dirigées en arrière. Chez certaines espèces, la dépouille de la larve reste adhérente à l'extrémité du corps : dans ce cas les trois derniers segments sont lisses et dépourvus de spinules. La durée de la nymphose est ordinairement courte : chez les espèces que j'ai observées, cet état varie de trois à quinze jours. L'issue de l’imago se fait par l’écartement de la suture dorsale du mésothorax. CERATOPOGONINA'E DE BELGIQUE: : 7 n rè S" 5. MNlÉTE (fig. 2). . La tête est reliée au thorax par un cou étroit et est aplatie d'avant en arrière. es yeux, ordinairement réniformes, occupent en général une grande portion de ne) M. GOETGHEBUER. tantôt velus, c'est-à-dire qu'il peut exister des soies courtes entre les facettes cornéennes. Le vertex ( 1”) est constitué par la région postérieure de la tête, en arrière des yeux. Le front (f) est une partie de la face limitée en haut par le vertex et s'étendant jusqu'à la base des antennes. Le c/ypeus (c) commence en dessous des yeux et finit à la base de la lèvre supérieure; 1l est habituellement bombé. Les 7oues, très réduites, sont formées par les parties latérales de la tête, limitées en avant par le clypeus et en haut par le bord inférieur des veux. [1G, 2. — Tête de 7o/annsenomyia:nilida. Les antennes sont formées de quartorze articles dans la grande majorité des cas; le premier article ou scape est en forme de sphère aplatie, très gros surtout chez le G'; chez la © les cinq derniers articles sont plus allongés que les précé- dents : 1ls sont tous munis de verticilles de soies relativement courtes; chez le l'allongement porte sur les articles 11-14 où 12-14, rarement sur les articles 10-14; les articles 2-11 ou 2-10, et moins souvent les articles 2-9 seulement, Î | : DE CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 9 présentent de longs poils formant panache. Les articles terminaux sont ou non garnis de verticilles de soies. Les articles antennaires 2-9 chez la ©, rarement chez le ©, offrent souvent des organes sensoriels en forme de soies épaissies d'apparence variable et à direction différente des autres soies de l'antenne. Ce sont les appendices ou lamelles subuliformes de KIEFFER (Stichelborsten de SPeiser). Le quatorzième article se termine soit par un petit appendice en forme de pointe ou de stylet (Ceratopogon, Dasyhelea), soit par une soie robuste apicale ou préapicale (Cu/icoides); d'autres fois, il ne présente aucun organe tactile particulier (BEZz1A). Les parties buccales sont constituées par des pièces allongées qui, par leur ensemble, déterminent la formation d’une trompe. Elles sont au nombre de sept pièces : le labrum ou lèvre supérieure (1), qui fait suite au clvpeus et qui recouvre dorsalement les autres pièces ; les deux #andibules (MW), le plus souvent dentées du côté interne; les deux zaxtlles (1), généralement de forme lancéolée et portant au côté externe une saillie appelée palpigère (p), avec laquelle se trouve articulé le palpe maxillaire (P); V'hypopharynx (fig. 3), pièce impaire, finement dentée à l'extrémité; le /abrzum ou lèvre inférieure (L) enveloppe ventralement et latéralement les pièces buccales. Les F1G-3: — Extrémite palpes sont composées, en règle très générale, de quatre articles ; HN RE le deuxième article, qui est ordinairement le plus allongé, est, chez beaucoup d'espèces, pourvu sur la face interne d'organes sensoriels particuliers (Sinnesorgan de SPEIsER). Ces organes se présentent tantôt sous forme d'une fossette garnie sur ses bords de soies minces (SPEISER) ou de soies dilatées en globules; tantôt sous forme de saillie cylindrique à extrémité recouverte d’une membrane ou excavée et bordée de fines soies; le deuxième article est souvent épaissi du côté interne. DAARHORAX (hp. 4 et 5). Le thorax est fortement convexe dorsalement, NAS NE TECOUVTE pas la tête en avant. On y distingue les parties suivantes : a) Le prothorax, peu développé, offre deux pièces chitineuses distinctes : le dronotum (N';) et le présternuin (S;); b) Le srésothorax forme la portion la plus importante de l’ensemble du thorax. Il se compose des parties épaissies suivantes : le wésonotum (N,), bombé en dessus ; ses angles antérieurs présentent une saillie mousse, appelée ca/lus huméral. Le bord latéral du mésonotum s'infléchit en dessous, dans sa partie médiane. Dans sa moitié postérieure, en avant du scutellum, le mésonotum offre une surface plane, inclinée d'avant en arrière : c'est la dépression ou espace 7 2 10 M. GOETGHEBUER, préscutellaire (lg. 5, 22). Le scutellum (sc) fait suite au mésonotum et forme une saillie en demi-lune, généralement garnie de longues soies sur le bord distal. Le srésosternum (S,) est situé entre les hanches antérieures et intermédiaires. La résopleure (P,) est placée en avant du mésosternum entre le bord latéral du mésonotum et la hanche antérieure. La ptéropleure (2) se trouve sous la racine de l'aile (4) et le mésosternum; c) Le snélathorax qui se compose comme suit : le #étanotum (N;), situé en arrière du scutellum; le své/asternum (S;), limité par les hanches intermédiaires et postérieures; la #étapleure (2), pièce intercalée entre le métanotum et le métasternuim. F1G. 4. — ÿohannsenomyia nilida. Les balanciers (B) sont insérés sur le mésothorax. Chaque balancier est formé d'une base élargie à laquelle fait suite la fige, qui se termine par une portion dilatée en #2asse ou en bouton. Les stigmates thoraciques sont au nombre de deux : le stigmate antérieur (s) se voit dans l’espace membraneux situé entre la partie antérieure du bord latéral du mésonotum et la mésopleure; le stigmate postérieur (s') s'ouvre près de la base du balancier, au niveau de la métapleure. La base de l'aile (a) se trouve entre l'extrémité distale du bord latéral du mésonotum et le bord dorsal de la ptéropleure. | | | CERATLOPOGONINAE DE BELGIQUE. II Les azles sont transparentes, parfois ornées de taches ou d'ombres brunûtres, grisâtres ou noirâtres; elles peuvent être ve/ues, pubescentes ou glabres. Les ailes velues sont garnies de poils longs et appliqués sur la surface alaire et bien visibles à la loupe (g. Æorcipomyia, Dasyhelea); les ailes pubescentes présentent des F1G. 5. — Serromyia femorata. soies courtes, légèrement dressées et faciles à découvrir à la loupe (g. Cylrcoides, Atrichopogon, K'empia); ces ailes sont en outre couvertes de soies très courtes dressées et visibles seulement au microscope (grossissement de xX 9o environ); enfin, les ailes peuvent être g/abres sans trace de pubescence visible à la loupe 12 M. GOETGHEBUER. (g. Pezzia, Palpomyia, ete.); elles sont dites ponctuées si le microscope permet de distinguer de courtes soies dressées, ou bien es dans le cas contraire. Les ailes du C' sont plus étroites et plus allongées que celles de la ©. Les ailes sont parcourues par une série de zervures, qui limitent entre elles des espaces ou cellules. La terminologie employée dans ce travail pour désigner les différents détails de l'aile est la suivante : La base de l'aile est la partie qui prend insertion sur le mésothorax; la pornte est l'extrémité distale; le 0o7d antérieur va de la base à la pointe en passant par le bord costal; le bord postérieur est opposé au premier. CNRS RTE 3 = 1 e À D D FiG. 6. — Aïle de Srilobezzia gracilis. Nervures (‘) (fig. 6) : a) le bord costal/ (C\ part de la base de l'aile et s'arrête à l'extrémité de la troisième nervure longitudinale; il est toujours garni de soies raides et courtes; b) la nervure auxr/iaire ou sous-costale (A) naît à la base de l'aile et va rejoindre le bord antérieur de celle-ci avant l’extrémité de la première : longitudinale; c) la première longitudinale ou radius (1) est épaissie; elle prend naissance à la base de l'aile où elle forme un léger renflement et aboutit au bord (*) Pour la facilité des descriptions de l'aile, je me sers de la terminologie adoptée par K1EFFER dans ses divers travaux. Cependant, avec JOHANNSEN, je considère cette interprétation de la nervation comme erronée en ce sens que les nervures ainsi nommées ne constituent pas les homologues de celles qui se voient chez les autres Chironomides. Pas plus que chez les Tanypodines et les Chironomines, la nervure discoïdale des Cératopo- gonines n’est bifurquée. La nervure que l’on désigne habituellement sous le nom de rameau antérieur de la discoïdale correspond en réalité à la cubitale (À,+5 dans la terminologie de Comsrock et NEFDHAM). La nervure que K1EFFER nomme cwbitus chez les Cératopogonines, est l'homologue de la deuxième nervure longitudinale (223 Où rameau antérieur du secteur de la radiale). Cette dernière nervure est souvent bifurquée, son rameau antérieur (22) aboutit au radius (Æ;) et divise l’espace radial en deux petites cellules. La nervure transversale n’est apparente que chez quelques espèces du genre Ÿohannsenomyia, Palpomwyia, Bezcia et chez WMacropeza. Chez le plus grand nombre des formes, la discoïdale est fusionnée avec la cubitale sur un certain espace en formant un tronc cubito-discoïdal et la transversale n'existe pas. La transversale de la plupart des auteurs ne représente en somme que la portion basale de la cubitale (Æ, + 5). CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 12 antérieur de l'aile entre l'extrémité de la nervure auxiliaire et la troisième nervure longitudinale; elle est souvent garnie d'une rangée de soies; 4) la deuxième nervure longitudinale fait complètement défaut; e) la #oisième nervure longi- tudinale où cubitus (3) prend naissance sur la moitié distale du radius et se termine au bord alaire à l'extrémité du bord costal. Cette nervure est réunie au radius par une courte nervure transversale, ou bien elle est partiellement ou totalement soudée à celui-ci; ou bien encore elle en est séparée sur tout son parcours. Le cubitus est parfois garni de soies et est épaissi; #) la quatrième nervure longitudinale (4) est presque toujours bifurquée ; elle est encore désignée sous le nom de @scoïdale; g) entre la base du cubitus et la discoïdale existe une petite nervure transversale qui est la wervure transversale ordinaire (ê. Cette nervure aboutit en arrière, tantôt au tronc commun des rameaux discoïdaux : dans ce cas, la fourche posticale est dite fé#olée; tantôt elle s'insère à la base du rameau antérieur de la discoïdale : la fourche est dite sessz/e; }) la crnguième nervure longitudinale où posticale (5) naît à la base de l'aile où elle est réunie à la discoïdale : elle est toujours bifurquée;,£g) les sixzème et septième nervures longitudinales où anales sont parallèles et généralement raccourcies (”). Chez beaucoup d'espèces on distingue entre le cubitus et le rameau antérieur de la discoïdale une fausse nervure bifurquée : c'est la fourche intercalée (r). On voit aussi, dans de nombreux cas, une fausse nervure située entre le rameau postérieur de la discoïdale et la posticale. Cellules ou espaces alaires : a) cellule sous-costale (sc) comprise entre le bord de l'aile et le radius; à) ce/lule radiale (r, r') qui peut être unique ou divisée en deux par une nervure ou par la fusion partielle du cubitus au radius; €) ce//ule cubitale (c) située entre le cubitus, la transversale, le rameau antérieur de la discoïdale et le bord antérieur de l'aile; 4) cellule basale (b) comprise entre la base du radius, celle du cubitus, la transversale et la base de la discoïdale; e) première cellule marginale postérieure (d) formée par les deux rameaux de la discoïdale ; f ) deuxième cellule marginale postérieure (d'") s'étendant de la base (:) Voici la synonymie des termes employés par les auteurs pour la nomenclature de la nervation alaire : SCHINER. KIEFFER. d Coms1ock-NEEDHAM. Auxiliaire — sous costale — sous costale (56). 1° nervure longitudinale — radiale ou radius — radiale (5). 2° nervure longitudinale — deuxième longitudinale — branche antérieure du secteur de la radiale (R, + ;). 3° nervure longitudinale — cubitale ou cubitus — branche postérieure du secteur de la radiale (X,4:). 4° nervure longitudinale — discoïdale — médiane (47). 5° nervure longitudinale — posticale — cubitale (C7, et Cu). Nervure transversale ordinaire — radiomédiane, 14 M. GOETGHEBUER. de l'aile jusqu'au bord postérieur, entre les troncs de la discoïdale et de la posticale, entre le rameau postérieur de la discoïdale et le rameau antérieur de la posticale; g) troisième cellule marginale postérieure ow posticale (p) formée par les rameaux de la posticale; 4) cel!ule anale (a) limitée par le tronc de la posticale, son rameau postérieur et le bord postérieur de l'aile. Les pattes sont relativement courtes. Les féurs peuvent présenter des épines ou dents; les fémurs postérieurs sont parfois épaissis, il en est de même des antérieurs. Les #b1as antérieurs sont pourvus d'un éperon à leur extrémité distale ainsi que d'un peigne formé de soies épaisses et alignées sur un rang; les tibias postérieurs présentent un peigne double du côté interne (fig. 7) : l’un est FiG. 7. — Ÿohannsenomya nitida. à F1G. 8. — Hypopygium Extrémité du tibia postérieur (face interne). de Palpomyia nigripes . constitué par des dents courtes et serrées, et est situé au-dessus de l'autre, qui offre des dents longues et espacées. Dans la majorité des cas, il n'y a pas de peigne aux tibias intermédiaires. Le premier article des tarses ou zé/atarse peut être muni de soies en dessous, ou bien garni d’une double rangée d’'épines. Les crochets où ongles des tarses peuvent être simples ou dentés; chez quelques espèces, les 69 sont pourvues d'ongles d’inégale longueur (Serromyia, Clino- helea, etc.). Les pulvilles font défaut. L'epodium est tantôt bien développé, large et aussi long que les crochets (Ceratopogon); tantôt il est filiforme et atteint à peine la moitié des crochets (Cu/icoides, Dasyhelea) : chez de nombreuses espèces 11 manque complètement (/a/pomyria, Bezzia, ete.). 3. — ABDOMEN. L'abdomen est composé de neuf segments apparents. Les huit premiers segments abdominaux du sont régulièrement annulaires; le neuvième porte les PCR CS | CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. - appendices génitaux, destinés à fixer l'extrémité de l'abdomen de la Q pendant llaccouplement. Ce neuvième segment est réduit à une Zamelle dorsale et à une /amelle ventrale. Entre ces deux lamelles s'articulent les appendices géni- taux (fig. 8). La /amelle dorsale (d) peut être bien développée, arrondie en arrière et recouvrir en grande partie les appendices génitaux; elle peut offrir deux petites dents à son bord postérieur (Culicoides, Dasyhelea); d’autres fois cette lamelle se continue en arrière en une portion membraneuse, presque transparente et portant des productions chitineuses, des soies, etc. (Ceratopogon, Psilohelea); enfin, dans de nombreux genres, elle se termine en une pointe médiane plus où moins longue (Palpomyia, Serromytia, Bezzta). La lamelle ventrale (v) est tantôt réduite à une lame basale ne faisant pas saillie en arrière, tantôt elle présente un lobe médian plus ou moins développé; chez beaucoup d'espèces (Bezzia, Palpomytia, etc.) elle s'étend en arrière sous forme d'une lamelle trilobée, densément pubescente; les deux lobes latéraux sont généralement garnis de longues soies à l'extrémité. Les appendices génitaux externes sont formés chez le © de deux pièces constituées chacune par deux articles, formant la pince génitale. Les articles basaux (b) sont toujours plus développés que les articles terminaux : ils peuvent être très volumineux et dépasser largement les bords latéraux des derniers segments abdominaux (Pst/ohelea). Les articles terminaux (©) sont, dans la plupart des cas, plus épais à leur base qu’à leur extrémité distale; les soies qui les recouvrent sont toujours moins longues et moins robustes que celles des articles basaux. La ge pénrale peut être simple ou bifide : elle est située entre les lamelles dorsale et ventrale. Organes génitaux externes de la © : le huitième segment abdominal présente un orifice du côté ventral, qui constitue l'entrée du vagin. Le segment terminal est muni à l'extrémité de cerques offrant la forme de deux petites lamelles arrondies. L'allure des Cératopogonines est lente : ces insectes cheminent à pas mesurés sur les feuilles des arbustes. Parfois ils s'abattent en grand nombre sur les haies, les arbrisseaux et les troncs d'arbre. Les d'o' et les 99 de nombreuses espèces S'assemblent en essaims et exécutent des danses aériennes à l'instar des autres Chironomides. Les femelles des espèces du genre Cu/icoides piquent l'homme et déterminent sur les parties découvertes du corps des taches rosâtres, offrant un petit point rouge au niveau de la piqûre. 10 M. GOETGHEBUER. . Les Cératopogonines peuvent être préparés suivant deux méthodes : l’réparations sèches. Par suite de l’exiguité de la taille de ces insectes, ceux-ci doivent être fixés sur papier bristol blanc au moyen d'épingles très fines, faites de fil d'argent ou d'acier, très acérées. Pour la facilité de l'examen, il est utile de piquer quelques exemplaires sur le milieu du mésonotum, d’autres sur les côtés du thorax. Préparations humides destinées à l'examen microscopique. Les spécimens sont plongés dans l'alcool dilué puis portés sur un porte-objet dans une goutte d'une solution glycérinée à 50 °/,. Les préparations sont recou- vertes d'un couvre-objet et lutées à la parafñine. Dans le cas où l’on désire examiner au microscope un insecte ou partie d'insecte desséché, il faut placer l'objet dans une goutte de solution de potasse caustique à 10 °/,. Après quelques heures, les parties racornies se gonflent et reprennent la forme qu'elles présen- taient à l’état frais. [l suffit alors d'enlever la solution potassique au moyen de papier buvard et de la remplacer par une goutte de la solution glycérinée pour obtenir une préparation définitive. TABLEAU DES GENRES . Empodium bien développé, aussi long que les crochets et longuement cilié; ongles toujours égaux et simples, fémurs inermes; quatrième article des tarses cylin- drique. 2 Empodium nul et toujours beaucoup plus court que les crochets et brièvement cilié. ; 4 Yeux pubescents; ailes sans longues soies appliquées, maïs à soies courtes, légèrement dressées, ou bien glabres, à soies microscopiques. KEMPIA KIEFF. _ Yeux nus. à dépassant pas ou peu le milieu de l’aile ; première cellule radiale oblitérée, la deuxième très petite. CERATOPOGON MEIG. Ailes glabres, ou pubescentes au moins partiellement, présentant toujours une ponctua- tion microscopique due à la présence de minimes soies dressées ; cubitus non confluent avec le radius, réuni à celui-ci par une transversale, dépassant notablement le milieu de l'aile: deux cellules radiales, la deuxième cellule bien plus longue que la première. ATRICHOPOGON KIEFF. _ 4. Cubitus relié au radius par une transversale, ou bien soudé au radius entièrement où partiellement; ordinairement deux cellules radiales, 5 Cubitus non relié au radius par une transversale et séparé de lui dans toute son étendue ; une cellule radiale; nervure discoïdale sessile; quatrième article des tarses court et cordiforme, sans spinules. BEZZIA KIEFr. _ 3. Yeux pubescents. 6 Yeux nus. SJ] 19 ne: 1KO}S re 12. M. GOLTGHEBUER, Ailes à longues soies appliquées; radius et cubitus confluents, pas de cellules radiales ou cellules radiales très étroites et petites; crochets tarsaux (3° @) petits et simples. DASYHELEA KIEFF. Ailes glabres, à soies microscopiques ou nues; cellules radiales bien formées et presque d'égale longueur; discoïdale pétiolée; crochets tarsaux de la Q grands et munis d'une petite dent interne; pince du mâle souvent très volumineuse. PSILOHELEA KIEFF. Ailes velues où au moins en partie pubescentes. 8 Ailes glabres, nues où à soies microscopiques : si l'aile présente des soies dressées visibles à la loupe, les crochets des tarses offrent une soie arquée à leur base et ceux de la © sont très inégaux. 9 Ailes velues sur toute leur surface ; crochets tarsaux simples et égaux, sans soie arquée à leur base; première cellule radiale oblitérée, deuxième cellule très petite; antenne du g'ayant quatre articles allongés, le onzième plus long que le douzième, le quator- zième terminé par un stylet. TRICHOHELEA n. gen. Ailes pubescentes au moins en partie, sans longs poils appliqués; crochets ayant à leur base une soie arquée; deux cellules radiales subégales ; antenne du ' ayant trois articles allongés, le quatorzième article ordinairement sans stylet, terminé par une sole. CULICOIDES LATR. Nervure discoïdale simple; cubitus confondu avec le radius. BRACHYPOGON KIEFF. Nervure discoïdale bifurquée ; cubitus non confondu avec le radius. 10 Tous les fémurs inermes. II Au moins les fémurs antérieurs ou postérieurs munis d'une ou plusieurs épines. 14 Discoïdale bifurquée au dela de la nervure transversale. Le Discoïdale sessile, bifurquée sous la transversale ou en deça de celle-c1. 13 Quatrième article des tarses &Q cylindrique; crochets des tarses c' et des quatre tarses antérieurs chez la © égaux, ceux des tarses postérieurs Q uniques ou très Inég'aux. MONOHELEA KIEFF. Quatrième article des tarses Q courts et cordiformes; crochets tarsaux des pattes pos- térieures inégaux, toujours au nombre de deux. STILOBEZZIA KIEFF. Bifurcation de la discoïdale au moins aussi près de la base alaire que de la transversale; quatrième article des tarses cylindrique. SCHIZOHELEA KIEFF. 3ifurcation de la discoïdale éloignée de la base de l'aile, située sous ou un peu en deça de la transversale; cinquième article des tarses Q® armé de bâtonnets noirs, les crochets grands et bifides, l'une dent étant beaucoup plus longue que l'autre; quatrième article des tarses cordiforme. JOHANNSENOMYIA MaALL. 14 16. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE, 19 Fémurs postérieurs fortement épaissis et très épineux en dessous. SERROMYIA MEGERLIE [21 Fémurs postérieurs normaux, à épines rares. ] Cinquième article des tarses antérieurs renflé ©; quatrième article des tarses posté- rieurs divisé en deux lobes pointus et terminés par un ou deux bâtonnets noirs (x @))e crochets tarsaux © grands et inégaux. CLINOHELEA KIEFr. Cinquième article des tarses antérieurs non renflé; quatrième article des tarses posté- rieurs autrement eonformé. 16 Espace situé entre les veux s'avançant en coin entre ceux-ci Q (fig. 83); yeux normaux; antennes c présentant un panache; veux non contigus. PALPOMYIA MEGERLE Espace situé entre les yeux réduit à une étroite bandelette © (fig. 108); yeux contigus (fig. 111); veux très grands; antennes ç; sans panache. SPHAEROMIAS CURT. Genre CERATOPOGON MEIGEN Ceratopogon, MEIGEN, Irr1GER’S Magaz., vol. 2, p. 259, 1803. Helea, MEIGEN, Nouv. classif des mouches à deux ailes, pp. 16 et 18, 1800. Forcipomyia, MEGERLÉ in MEIGEN, Syst. Beschr., vol. 1, p. 59, 1818. CARACTÈRES. — Yeux nus; antennes composées ordinairement de quatorze articles, le dernier article d'Q terminé par un stvlet; onzième article toujours plus long que le douzième chez le G'; ailes velues,-à longues soies appliquées sur leur surface; radius et cubitus confluents au moins sur une partie de leur trajet, detelle facon quil n'existe qu'une seule cellule radiale, la première étant oblitérée, la deuxième généralement très petite; discoïdale bifurquée un peu après la transversale; généralement une nervure bifurquée intercalée entre le cubitus et le rameau antérieur de la discoïdale. Fémurs inermes, pattes ordinai- rement pourvues de longs poils fragiles; quatrième article des tarses cylindrique, crochets des tarses égaux et simples, empodium atteignant au moins l'extrémité des crochets, longuement velu. I TABLEAU DES ESPÈCES. SMOA . Deuxième article des tarses postérieurs aussi long ou plus long que le métatarse, parfois 2 légèrement (moins d’un tiers) plus court que celu:-c1. 2 Deuxième article des tarses postérieurs au moins d’un tiers plus court que le méta- tarse (9) (#3) (521 Ÿ M. GOETGHEBUER. Métatarse des pattes postérieures plus court ou aussi long que le deuxième article des tarses. 3 Métatarse des pattes postérieures un peu plus long que le deuxième article. 8 Extrémité du cubitus située avant la bifurcation de la posticale. 4 Extrémité du cubitus située au-dessus de la bifurcation de la posticale. 6 Mésonotum d'un noir brillant, à pilosité exclusivement noire; ailes blanchâtres à pubes- cence noire avec une petite tache blanche après le cubitus, 2. niger WIN. Mésonotum noir à pilosité non exclusivement noire. 5 Balanciers bruns; tous les poils du mésonotum dorés; pattes jaunâtres. 1. pallidus WIN. Balanciers blancs ou jaunâtres ; mésonotum à poils dorés entremêlés de soies noires. 3. trichopterus WIN. Hanches d’un blanc jaunâtre; mésonotum à longues soies noires et courtes soies dorées. 6. Kaltenbachi WIN. Hanches noires. 7 Mésonotum et scutellum garnis uniquement de soies à reflets dorés. 4. boleti KIEFF. Mésonotum garni de longues soies noires et de courtes soies dorées; soies du scutellum noires. 5. latipalpis KIEFF. Mésonotum presque glabre, entièrement d'un noir brillant avec des soies noires. 8. brevipennis WIN. Mésonotum mat, à courtes soies dorées et longues soies noires; fourche posticale située après le cubitus. 7. crassipes WIN. Extrémité du cubitus située en deça du milieu de l'aile; mésonotum d'un gris mat; deuxième radiale à peu près aussi longue que large. murinus WIN. Extrémité du cubitus s'étendant au moins jusqu'au milieu de l'aile; mésonotum noir, plus où moins mat; deuxième radiale très étroite et beaucoup plus longue que larve. velox WIN. ee F 7 Métatarse postérieur plus court ou aussi long que l’article suivant, ou bien légèrement (moins d'un tiers) plus long que le deuxième article. 2 Métatarse postérieur au moins d’un tiers plus long que le deuxième article. 0 Au moins les quatre tibias postérieurs munis d'écailles lancéolées dressées. 3 ous les tibias dépourvus d'écailles dressées. 4 LE] [#2] CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 21 . Tous les tibias munis d’écailles lancéolées; antennes à articles 2-9 d’un neuvième plus 2 9. 10 longs que les articles 10-14 réunis. boleti KIEFF. Les tibias intermédiaires et postérieurs seuls munis d’écailles; les articles anten- naires 2-0 réunis d’un tiers plus longs que l’ensemble des articles 10-14. trichopterus WIN. Métatarse postérieur un peu plus long que le deuxième article 8 Métatarse postérieur plus court ou au plus aussi long que le deuxième article. 5 L'ensemble des articles 2-9 dépasse d'au moins un tiers les articles 10-14 réunis; deuxième article des palpes non fortement dilaté. 6 L'ensemble des articies 2-9 dépassant au maximum d’un neuvième les articles 10-14 réunis; palpes à deuxième article largement dilaté. 7 Mésonotum d’un noir brillant à rubescence noire; balanciers blancs à l'extrémité ; une tache argentée après le cubitus. niger WIN. Mésonotum mat à pilosité jaune doré; balanciers bruns; pas de tache argentée après le cubitus. pallidus WIN. Hanches noires; scutellum entièrement noir; pattes brunâtres; métatarse antérieur plus long que le deuxième article. latipalpis KIEFF. Hanches d'un blanc jaunâtre; bord du scutellum ordinairement jaunâtre; pattes d'un brun jaunâtre. Kaltenbachi WIN. Mésonotum presque glabre et d’un noir brillant, garni de soies noires. brevipennis WIN. Mésonotum garni d’une pubescence jaune et de longues soies noires. crassipes WIN. Extrémité du cubitus atteignant au moins le milieu de l’aile; fourche posticale située sous ou au delà de l'extrémité du cubitus; mésonotum d’un noir peu brillant; deuxième radiale très allongée. velox WIN. Extrémité du cubitus située en deça du milieu de l'aile; fourche posticale située au delà de l'extrémité du cubitus; deuxième radiale très petite, guère plus large que haute. 19 Mésonotum d’un gris mat; scutellum jaunâtre. murinus WIN. Mésonotum d'un noir légèrement luisant; scutellum brun-noir. brevicubitus n, Sp. 22 M. GOETGHEBUER. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — C. pallidus WINNERTrz WINNERTZ, Lin. ent, t. Nil pur pl hs tn 2er: d. — Le onzième article des antennes est très long; il atteint environ deux fois et demie la longueur du douzième article, le treizième est plus court que le douzième, le quatorzième est terminé par une petite pointe. L'ensemble des articles 2-0 est près d’un quart plus court que les 10-14 réunis (75 : 11 : 42 : 16: Ss:11:17)(). Le métatarse antérieur est beaucoup plus court que le deuxième article (32 : 40); le métatarse postérieur est beaucoup plus court que le deuxième article (32 : 54); le troisième article est un peu plus long que le métatarse. Dans les deux sexes, l'extrémité des balanciers est brune et la base blanchâtre. Toutes les soies du mésonotum, de l'abdomen et des pattes sont Jaunâtres. a ; : f. o. — Le deuxième article des palpes n’est pas dilaté. Gand; Destelbergen; Virton; forêt de Soignes (M. TonNoïr). Pris en avril, juin, juillet et septembre. Le 5 mai 1915, j'ai observé unepontende cette éspèce;CEtTE ponte en forme de chapelet et composée d’une soixantaine d'œufs, d'un blanc jaunâtre. Chaque œuf est au moins trois fois aussi long que large; une des extrémités est plus épaisse que l’autre. 2. - C. niger WINNERTZ WWiINNERTIZ, in. ent, NI pr Di TES io acer 3. — Le onzième article des antennes est presque deux fois aussi long que Île douzième; les treizième et quatorzième articles sont à peu près de même lon- gueur; l'ensemble des articles 2-9 est d’un quart plus court que les articles 10-14 réunis (60 : 7 : 33 : 17 : 12 : 14). La lamelle dorsale de la pince est beaucoup (*) La formule antennaire indique la longueur respective de l'ensemble des articles 2-0 par rapport à chacun des articles 10-14. Les mesures sont exprimées en millimètres et prises à la chambre claire au moyen d’un microscope REICHERT, objectif 46, oculaire 2. » e CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 23 plus courte que les articles basaux : ceux-ci sont garnis de longues soies noires, presque trois fois aussi longues que les articles basaux; articles terminaux à peine plus courts que les basaux, légèrement courbés à la pointe. Cette espèce a plusieurs générations annuel- lement. J'ai rencontré en abondance à Destel- bergen (F1. or.), des SO et des 99 sur une haie bien exposée au soleil du midi, les 16 et 18 avril 1914; d'autre part, jai capturé plu- sieurs exemplaires en septembre. Les exem- plaires de la collection de M. ToNNoIR ont été trouvés en août et septembre, à Uccle, Hoog- straeten et Rouge-Cloître. WinNERTZ a trouvé les larves de C. niger sous l’écorce d'un pin. Il n'est toutefois pas certain que ces larves vivent exclusivement sous les écorces des résineux. En effet, les spécimens que j'ai vus à Destelbergen volaient à un endroit manquant totalement de pins. La seule pineraie des environs a disparu et est transformée en champ arable depuis 1912. F1G. 9. — Pince de Ceratopogon niger (f. 3. — C. trichopterus HOFFMANNSEGG FHOFFMANNSEGG 27 MEIGEN, Sysé. Besch., t. I, p. 85, 43. DNNEREZ, Zn. ent, t. NI, p. 18, pl. II, fig. 4, « et 6. Synonyine : Ceratopogon bipunctatus Lin. [?) d. — Le onzième article des antennes est un peu moins long que le double du douzième et quatre fois aussi long que le dixième; l’ensemble des articles 2-9 est Environ. d'un tiers plus court que les articles 10-14 réunis (47 : 6 : 25 : 15: OP 14). Q. — Facilement reconnaissable à la tache blanche qui orne les ailes au delà du cubitus et aux quatre tibias postérieurs qui sont garnis d'écailles lancéolées dressées. Gand; Destelbergen; Overmeire; Uccle (M. ToNNoOIR). Commune d'avril en septembre. La larve vit sous l'écorce des troncs d'arbres malades; elle à été observée par Low et par BRAUER. 24 M. GOETGHEBUER. 4. — C. boleti KIEFFER KikrrEr, Svnopse des représ. europ. du genre Ceratopogon, Bull. de la Soc. d'hist, nat Metz Cal 20 "pe | , — Taille : 2.75-3 mm. Antennes à onzième article près de trois fois aussi long que le dixième, d'un quart plus long que le douzième, l'ensemble des articles 2-9 est environ d’un tiers plus court que les articles 10-14 réunis (57 : 8 : 28 : 20: 16 : 23). Métatarse antérieur subégal au deuxième article (très légère- ment plus long chez certains de mes exemplaires); métatarses intermédiaires et postérieurs à peine plus courts que le deuxième article. Pince à article terminal un peu plus court que le basal, épaissi à la base et progressivement aminci jusqu'à l'extrémité du deu- xième tiers, ‘/, distal cylindrique et mince. Tous les poils de l’abdomer et de la pince sont noirs, d'après KIEFFER; chez tous mes exemplaires, ces soies pré- sentent des reflets jaunâtres. ©. — De même que chez C. cihiatus Winx., tous les übias offrent des écailles noires, obliquement dressées. Le métatarse antérieur est distinctement plus long que l'article suivant. Fi1G- 10, — Extrémité de l’antenne de Ceralopogon boleli . FiG. 11, — Aile de Ceratopogon boleti (. Gand, Destelbergen. Capturé en avril, mai et août. M. TonNoir a pris plusieurs exemplaires à Auderghem et Genval, en juillet. 5. — C. latipalpis KIEFFER Kierrer, Pull. de la Soc. d'hist. nat., Metz, t. IX, p. 159, Q (1901). KIEFFER ne donne que la description de IE Re EE mâle est caractérisé comme suit : Y. — Taille : 2.75-3 mm. Palpes et antennes bruns, palpes à deuxième article plus long que les 3-4 réunis, légèrement dilaté à la base. Yeux contigus sur la CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 2 un ligne médiane. Vertex et arrière de la tête d’un noir mat. Antennes à panache formé de poils noirs très serrés; ensemble des articles 2-9 d’un quart plus court que les articles 10-14 réunis; onzième article trois fois aussi long que le dixième, double du treizième, renflé à la base (62 : 8 : 27 : 20 : 13 : 19). Mésonotum presque mat, d’un gris noirâtre avec l'épaule jaune, garni de soies courtes dorées entremêlées de soies longues et noires; son bord postérieur, depuis la base de l’aile jusqu'au scutellum, est étroitement Jaunâtre. Scutellum noir à soies courtes dorées et à soies noires au moins aussi longues que la largeur du scutellum. Côtés du thorax d’un brun noir luisant, de même que toutes les hanches; près de la racine de l’aile s'étend une large surface triangulaire jaune pâle; balanciers brunâtres avec l'extrémité d’un jaune citrin. Abdomen noir garni de longues soies noires; extrémité distale de chacun des segments lisérée de jaunâtre. Pince noire; lame dorsale de forme triangulaire à côtés arrondis, canaliculée longitudinalement au milieu; article terminal presque aussi long que l’article basal, non dilaté à la base, aminci de la base à l'extrémité. Pattes d’un brun noir avec les tarses d'un jaune brunâtre; métatarse antérieur à peine plus long que le deuxième article (26 : 24); métatarse intermédiaire notablement plus court que le deuxième article (22 : 34), de même que le métatarse postérieur (26 : 34). Éperon des \ \ NA \ FiG. 12. — Aile de Ceratopogon latipalpis ©. F1G. 13. — Aile de Ceratopogon latipalpis (\. tibias postérieurs aussi long que l'épaisseur de ceux-ci; empodium presque aussi long que les crochets. Aïles entièrement couvertes de poils noirâtres, à l'exception d'une petite tache dénudée après le cubitus; fourche posticale située exactement sous l'extrémité du cubitus. Q@. — Coloration semblable à celle du &'; premier et deuxième sternites abdo- minaux, bord postérieur des sternites suivants et de tous les tergites jaunâtres; lamelles d’un jaune citrin. Palpes à deuxième article très élargi du côté interne. Ailes noirâtres offrant une petite tache dénudée après le cubitus. Ensemble des articles antennaires 2-9 un peu plus court que les 10-14 réunis (29 : 32). Tibias sans écailles dressées; métatarse antérieur un peu plus long que le deuxième article, les quatre métatarses postérieurs plus courts que le deuxième article. Gand; Destelbergen. Au printemps. Larves et nymphes sous les écorces d'un hêtre, détachées partiellement du tronc. 4 26 M. GOETGHEBUER. 6. — C. Kaltenbachi WiINNERTZ WinnerTZ, Zn. ent., t. VI, pp. 19-20, pl. IIL, fig. 5, a et 8, G'o. Je ne connais pas le G'. Cette espèce a surtout des affinités avec C. latipalpis; elle possède en commun avec cette dernière les caractères suivants : mésonotum mat et garni de courtes soies dorées et longues soies noires; la bifurcation de la posticale se trouve située sous l'extrémité du cubitus chez le G'; chez la ©, le deuxième article des palpes est largement dilaté et l’ensemble des articles 2-9 des antennes n’est qu'un peu plus court que les articles 10-14 réunis. Mais la coloration de C. X'altenbachi est d’un brun plus clair, les pattes sont jaunâtres et munies de soies brunes à reflets jaunes, le bord du scutellum est habituellement jaune, les hanches sont d’un jaune clair; enfin, le métatarse antérieur est plus court que le deuxième article, dans les deux sexes. Gand; Destelbergen. Trois Q0Q capturées en juillet et septembre. 7. — C. crassipes WINNERTZ WiNNErRtrz, Lin. ent., t. NT pp..22-23 pl AP io 2e D OI d'. — Les antennes F1G. 14. — Extrémité de l'antenne de Cerato- pogon crassipes (Ÿ. sont remarquables par la longueur du onzième article, qui est au moins quatre fois aussi long que le dixième et trois fois aussi long que le douzième (55 : 8 : 38 : 12 : 8 : 14). Le mésonotum est garni de courtes soies dorées entremé- lées de longues soies noires; il en est de même du scu- tellum, dont les soies noires sont plus longues que la largeur du scutellum. Métatarses antérieurs et postérieurs légèrement plus longs que le deuxième article tarsal (13 : 12); le tibia antérieur est pourvu d'un peigne simple, le tibia postérieur d’un peigne double. C. crassipes S diffère de C. /epidus Win. par la colo- ration des soies qui garnissent les pattes et l'abdomen : ces soies sont gris foncé chez crassipes et jaunâtres chez lepidus. Chez cette dernière espèce la fourche posticale se trouve située exactement sous l'extrémité du cubitus, tan- dis que chez crassipes la bifurcation de la posticale se fait un peu au delà de cette extrémité. Gand; Virton. Get Q trouvés en avril, mai et juillet. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 27 8. — C. brevipennis MAcQUuART MacouarT, Dipé.,it. I, p: 123, fig. 7. Donner tz, Zen ent, © VI,)p: 24, pl. IIT, fig. 10, a et 6, Go." Cette espèce est très caractéristique; elle est entièrement noire, sauf une tache jaunâtre sur les côtés du thorax. Le mésonotum, qui est presque glabre et brillant, n’est garni que de quelques soies noires. Les métatarses postérieurs sont un peu plus longs que le deuxième article (27 : 33). Je ne connais pas le d'; j'ai pris une ©, en fauchant au filet dans les prairies de la vallée du Rabais, près de Virton, le 8 juillet 1914. 9. — C. murinus WINNERTZ MnNerrz, Zen. ent., t.0VIl, p.26, pl.'IIT, fig. 14, a et à, co. Métatarse postérieur au moins double du deuxième arti- cle. Cubitus aboutissant au bord antérieur de l'aile avant le milieu de celle-ci et avant la bifurcation de la posticale, radius soudé au cubitus dans la moitié basale de celui-ci, mésonotum mat d’un gris-souris, à pubescence jaunâtre. Les antennes du G' sont conformées comme celles des espèces précédentes : le onzième article est le plus long, il est au moins deux fois aussi long que le douzième; les articles 2-10 sont plus longs que larges et rétrécis aux deux extrémités; l'ensemble des articles 2-9 est un peu plus court que les articles 10-14 réunis (47 : 7 : 23 : 10 : 6 : 9). Gand. GQ de juillet à septembre. FiG. 15. — Extreénnté de l’antenne de Ceratopo- gon murinus S. 10. — C. brevicubitus n. sp. Q. — Taille : 1.5 mm. Arrière de la tête et mésonotum noir légèrement gri- sâtre, assez luisant, scutellum et abdomen brun-noir; pilosité du mésonotum jaunâtre; soies du scutellum et pilosité de l'abdomen noires à reflets grisâtres; balanciers d’un blanc pur, à base brunâtre; antennes, palpes et pattes d’un brun 28 M. GOETGHEBUER. jaunâtre; lamelles brun-noir. Yeux nus. Palpes à premier article pas plus long que gros; deuxième légèrement renflé, aminci au tiers distal, aussi long que les deux suivants. Antennes de quatorze articles, les 2-5 à peine plus longs que gros, les 5-9 un peu plus allongés, les 10-13 de même longueur, subégaux au neuvième article, le quatorzième d'un tiers plus long que le treizième; les articles 2-9 environ d’un quart plus long que les 10-14 réunis (42 : 33). Tibias et face supé- rieure des tarses couverts de longues soies; métatarses de toutes les pattes plus de deux fois aussi longs que le deuxième article, mais plus court que les arti- cles 2-5 réunis; empodium bien développé. Ailes grisâtres, densément poilues; cubitus court, se terminant à la côte bien avant le milieu de l'aile, fusionné avec le radius dans sa partie basale, de façon que la première cellule radiale est oblitérée; deuxième cellule radiale très petite; fourche intercalée peu distincte ; fourche posticale située bien après l'extrémité du cubitus. Capturé à Destelbergen le 7 mai 1915. L'espèce se distingue aisément de C. wzurinus par le mésonotum qui est luisant et par la coloration entièrement brun-noir du scutellum. Peut-être ne s'agit-il que d'une variété de C'. #rurinus Winx. 11. — C. velox WINNER1IZ WiNNERTZ, Lin. ent.,t. VE tp-20, pl AMP here 10; d. — Taille : 1.5 mm. Mésonotum noir assez mat avec pilosité noire; balan- ciers à bouton blanc; abdomen noir mat; appendices brunâtres, les tarses plus clairs. Antennes de quatorze articles, les articles 3-10 subglobuleux, le onzième notablement plus long que le douzième, les deux derniers subégaux. Formule antennaire : 43 : 6 : 16 : 12 : 9 : 10. Ailes semblables à celles de la ©, couvertes de longs poils appliqués; nervure cubitale aboutissant un peu au delà du milieu de l'aile; première cellule radiale oblitérée, la deuxième allongée, très étroite; bifurcation de la posticale située sous l'extrémité du cubitus; fourche intercalée à branches très longues. Lamelle dorsale de la pince ne recouvrant pas entière- ment les articles basaux. 1 © à Gand; C' à Hoogstraeten (M. Tonnoïr). 2 CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 29 Genre ATRICHOPOGON KIEFFER (') Kierrer, Ann. Soc. scient. Bruxelles, t. XXX, 1906. CARACTÈRES. — Veux nus; antennes comme chez Ceratopogon, chez le & le onzième article est plus court que le douzième ; ailes soit pubescentes, c’est-à-dire à soies un peu dressées, visibles à la loupe, entremêélées de petites soies, visibles au microscope seulement, soit glabres, l'aile paraissant nue à la loupe et ponctuée de petites soies microscopiques (X 90); radius séparé du cubitus et réuni par une transversale, d'où présence de deux cellules radiales; cubitus dépassant notablement le milieu de l'aile. Fémurs inermes; quatrième article des tarses cylindrique, ongles égaux et simples; empodium bien développé, longuement velu en dessous. TABLEAU DES ESPÈCES. g'o 1. Ailes pubescentes vers leur extrémité. 2 Ailes glabres, sans trace de pubescence. a 2. Pubescence de l’aile représentée par quelques soies à l'extrémité de la cellule cubitale et de la première cellule marginale postérieure, mais ne garnissant pas complè- tement l’espace formé par la fourche intercalée; deuxième radiale plus courte. sylvaticus WIN. La pubescence de l'aile remplit complètement l’espace formé par la fourche intercalée et garnit l'extrémité de la première cellule marginale postérieure; deuxième radiale plus longue. lucorum MEIG. 3. Trompe anormalement longue; taille de 2.5 mm. rostratus WIN. Trompe de dimension ordinaire; taille de 1.5 mm. minutus MEIG. 1. Trompe anormalement longue. rostratus WIN. Trompe de dimension normale. 2 2. Pubescence de l'aile courte et rare, présente seulement dans l’espace limité par la fourche intercalée. minutus MEIG. Pubescence beaucoup plus dense et plus longue, garnissant au moins une partie des cellules cubitale, marginales postérieures, posticale et anale. 3 3. Pubescence de l’aile couvrant presque toute la surface de l'aile. lucorum MEIG. Pubescence de l'aile plus rare, épargnant la base de la cellule cubitale et la base de la deuxième marginale postérieure. sylvaticus WIN. () CoquiLLeETT, et avec lui F.-W. EpwARDs, considèrent le Ceratopogon communis ME1G. comme le type du genre créé par MEIGEN. Or, d’après EDWARDS, ce diptère est très probablement un Africhopogon. Dans ce cas, le genre Atrichopogon KIiEFFER deviendrait synonyme du genre Ceratopogon MEIGEN (non KIEFFER). 30 M. GOETGHEBUER. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — A. sylvaticus. WINNERTZ WinnERTZ, Lin. ent.,t. VI, p. 29, pl. IV, fig. 20, S'(Ceratopogon sylvaticus). Les veux sont contigus chez le G' et la Q. Le onzième article des antennes du c'est d’un tiers plus court que le douzième ; l’ensemble des articles 2-9 est. d’un tiers plus court que les articles 10-14 réunis (48 : 5.5 : 12 : 17 : 17 : 26). L'article terminal, qui porte, comme chez les autres espèces, un petit stylet à l'extrémité, est plus long que chacun des autres articles. La lamelle dorsale de la pince du G' est aussi longue que large à la base et se rétrécit légèrement et progressivement d'avant en arrière; le bord postérieur est un peu arrondi et ne dépasse pas l'extrémité des articles basaux; le bord externe de ceux-ci déborde la lamelle dorsale à partir du commencement du deuxième tiers de leur longueur. L'aile du o' présente quelques soies visibles à la loupe dans la cellule cubitale et la première marginale postérieure; ces soies n'occupent qu'une partie de l’espace situé entre les rameaux de la fourche intercalée; le reste de l'aile est ponctué de soies microscopiques. L’aile de la © offre la configuration de celle de A. /uco- ruim MEIG. | . Melle, 24 avril 1914; Olsene, 21 mai 1913; Hockay, 12 juin 1914; Virton, 5 juillet 1913. 2. — A. lucorum MEIGEN MEIGEN, Syst. Besch.,t. 1, p. 72, 9 (Ceratopogon lucorum). WiNNERTZ, Lan. ent., t. VI, p. 30, pl. IV, fig. 22, a et b, co (Ceratopogon lucorum). Antennes du © de quatorze articles, les articles 2-10 subglobuleux, le dixième est égal à la moitié du onzième, qui est d’un tiers plus court que le douzième et un peu renflé à sa base, le treizième est égal au douzième et notablement plus court que le quatorzième; celui-ci est muni d’un stylet à son extrémité. Formule antennaire : 73: 8: 14 : 21 : 20 : 27. La lamelle dorsale de l’hypopygium est bombée et aussi longue que les articles basaux mais ne recouvre ceux-ci qu'en partie; articles terminaux assez courts et arqués. Le c' de cette espèce diffère de A. sy/vaticus par la pubescence de l'aile qui CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 31 occupe tout l’espace de la fourche intercalée; cette pubescence est aussi plus importante dans la première cellule marginale postérieure que chez A. sy/vaticus ; enfin, la deuxième cellule radiale est notablement plus longue que chez cette dernière espèce et le pronotum est presque mat. Un GS pris aux environs de Bruxelles par M. Tonnorr. 3. — À. rostratus WINNERTZ WinnerTz, Len, ent., t. VI, p. 31, pl. IV, fig. 23, « et b, Go (Ceratopogon rostratus). Espèce facilement reconnaissable à la longueur anormale de la trompe. Les yeux sont contigus en dessus. Chez le ©', le onzième article des antennes atteint à peu près la moitié du douzième article; celui-ci est aussi long que le quatorzième. L'ensemble des articles 2-9 est d’un cinquième plus court que les articles 10-14 MéHMIS (44: TO: 14 : 31 : 27 : 30). La lamelle dorsale des forcipules est presque aussi longue que large, peu rétrécie en arrière, où elle est arrondie; elle recouvre presque entièrement les articles basaux et ne dépasse pas l'extrémité de ceux-ci. Elle présente une légère dépression au milieu. Gand. Assez rare de juin à septembre : une © a été capturée à Genval le 13 juillet 1917 par M. Tonnorr. 4. — A. minutus MEIGEN MEIGEN, Syst. Besch., t. VI, p. 263, 49, © (Ceratopogon minutus). WinNERTZ, Lin. ent., t. VI, p. 34, pl. V, fig. 27, © (Ceratopogon minutus). WinNERTz ne décrit que la ©. Le C' présente les caractères suivants : Œ'. — Veux glabres, contigus. Palpes insérés sur un long palpigère simulant un article; le deuxième article est le plus long des quatre. Antennes bru- nâtres à panache offrant des soies brunes à reflets jaunâtres; l’ensemble des articles 2-9 est à peu près égal aux articles 10-14 réunis, le onzième article nota- Miementplus court que le douzième (731: 9 : 11 : 18 : 16 : 21). Tête noire, mésonotum noir luisant, couvert d'un duvet clairsemé grisâtre; scutellum et métanotum noirs; côtés du thorax brun-noir; hanches brun jaunâtre; balanciers LS] M. GOETGHEBUER. #2] brunâtres à la base, blancs ou blanc jaunâtre à l'extrémité; abdomen brun-noir, garni de soies brunes à reflets jaunâtres; pattes jaunâtres. Métatarse postérieur atteignant près de trois fois la longueur de l’article suivant (34 : 12), presque aussi long que les articles 2-5 réunis. Pince à lamelle dorsale large et arrondie en arrière, garnie de lon- gues soies, son bord postérieur ne ie dépassant pas l'extrémité des articles ï Re basaux ; article terminal falciforme. F1G. 16. — Aüïle d'Africhopogon minutus C. Ailes ponctuées et entièrement gla- bres; radius réuni au cubitus par une nervure transversale, cellule radiale distale au moins aussi longue que le double de la cellule proximale; fourche intercalée très distincte ; discoïdale bifurquée à une certaine distance de la transversale ; fourche posticale située sous l'extrémité de la première cellule radiale; rameau postérieur de la posticale abou- tissant au bord postérieur de l'aile au delà de l’extrémité du cubitus. ©. — Yeux glabres et contigus; ailes n’offrant que quelques soies à l'extrémité de la cellule cubitale. Balanciers blancs; je possède cependant en collection un exemplaire dont les balanciers sont brunâtres à l'extrémité. Gand. Pas rare d'avril à août. Genre KEMPIA KIEFFER CARACTÈRES. — Veux pubescents ; antennes à onzième article plus court que le douzième; ailes glabres à soies microscopiques (ponctuées), parfois un. peu pubescentes dans leur deuxième moitié, à soies un peu dressées, visibles à la loupe; nervuration comme chez Atrichopogon; pattes, crochets et empodium semblables aux genres précédents. TABLEAU DES ESPÈCES. @Xe) 1. Ailes sans trace de pubescence, à ponctuation microscopique. 2 Ailes présentant des soies visibles à la loupe. 3 2. Lamelle dorsale des forcipules s'étendant à peu près jusqu'au niveau de l'extrémité des articles basaux; deuxième cellule radiale à peu près double de longueur de la première. fusca MEIG. Lamelle dorsale des forcipules beaucoup plus courte que les articles basaux; deuxième cellule radiale un peu plus longue seulement que la première. hamifera n. Sp. 7 CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 33 . Deuxième cellule radiale trois fois aussi longue que la première. brunnipes MEIG. Deuxième cellule radiale moins de trois fois aussi longue que la première. 4 . Lamelle dorsale des forcipules en forme de triangle à sommet émoussé, dépassant nota- blement l'extrémité des articles basaux et ne recouvrant qu'une petite portion de ces articles; balanciers brun-noir. aethiops n. Sp. Lamelle dorsale des forcipules large, un peu rétréci en arrière, son bord postérieur ne dépassant que légèrement l'extrémité des articles basaux; cette lamelle recouvre la plus grande partie de ces articles; balanciers blancs. pavida WIN. 2® . Aiïles en partie pubescentes. 2 Ailes glabres, à ponctuation microscopique. 5 . Pubescence (visible à la loupe) présente à l'extrémité des cellules cubitale et première marginale postérieure. pavida WIN. Pubescence présente aussi dans la deuxième cellule marginale postérieure. 3 . Pubescence complètement absente dans l’espace postical ; balanciers brun-noir. aethiops n. Sp. Pubescence présente aussi dans l’espace postical; balanciers blancs. 4 . Articles antennaires 2-9 plus larges que longs, discoïdaux, serrés les uns contre les autres. fusca MEIG. . Articles antennaires 2-9 subovoïdaux, au moins aussi longs que larges, beaucoup moins serrés que chez l'espèce précédente. brunnipes MEIG. . Appendice du sixième sternite abdominal simplement arqué, terminé par de petites pointes non recourbées en hameçon. hamifera n. Sp. Appendice du sixième sternite terminé par de petites griffes recourbées vers le bas en forme de hameçon. appendiculata n. Sp. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — K. aethiops n. sp. Œ. — Taille : 1.5 mm. Yeux densément velus, presque contigus. Palpes bruns; antennes jaunâtres à panache brun foncé; mésonotum noir assez brillant, couvert d'un duvet clairsemé grisâtre ; scutellum noir assez brillant muni de soies noires; côtés du thorax et hanches noirs; abdomen brun-noir presque mat; balanciers brun noirâtre en entier; pattes d’un brun jaunâtre. Palpes à deuxième article non dilaté, plus long que chacun des trois autres. Antennes à onzième article nota- 5 34 M. GOETGHEBUER. blement plus court que le douzième; ensemble des articles 2-9 un peu plus court que les articles 10-14 réunis (40 : 4 : 6 : 10.5 : 10 : 15). Pince à lamelle dorsale luisante, de forme triangulaire, à sommet arrondi, dépassant au moins d’un quart l'extrémité des articles basaux et ne recouvrant FiG. 17. — Aïle de Xempia aethiops Œ. que la base de ceux-ci, sans fossette bien nette. Métatarse postérieur atteignant deux fois et demie la longueur du deuxième article, plus long que les trois articles suivants réunis ; tibias antérieurs avec un peigne, tibias postérieurs munis de deux peignes, tibias intermédiaires sans peigne ; empodium au moins aussi long que les crochets ; fémurs et ongles sans dents. Ailes ponctuées, garnies seulement de quelques rares soies à l'extrémité de la cellule cubitale et à l'extrémité du rameau antérieur de la discoïdale; radius et cubitus munis de soies alignées, réunis par une courte nervure transver- sale, cellule radiale distale au moins trois fois aussi longue que large ; fourche discoïdale brièvement pétio- lée, fourche posticale située à peu près en dessous de l'extrémité de la première cellule radiale. ©. — Taille : 1.25 mm. Même coloration que le &'; yeux velus, antennes brun-jaunâtre; articles 2-9 réunis d’un quart plus courts que l’ensemble des articles 10-14 (31 : 40). Abdomen noir mat, septième sternite pro- F1G. 18. — Pince de Xempia aethiops Œ. fondément échancré en dessous. Ailes ponctuées, à pubescence très réduite, limitée à l'extrémité de l'aile, depuis l'extrémité du cubitus jusqu’au rameau antérieur de la posticale; radius et cubitus : garnis de soies dressées, cellules radiales -%# plus larges et plus longues que chez le c'; <\ fourche intercalée très distincte, fourche posticale située sous le milieu de la pre- FiG. 19. — Aïüïle de Xempia acthiops ©. Gand ; en juin. 2. — K. pavida WINNERTZ mière cellule radiale. WiNNERTZ, Lin. ent., t. VI, p. 33, pl. V, fig. 25, «à et b, oo (Cerarohogon pavidus). Les exemplaires que j'ai capturés et que je considère comme Ceratopogon CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 35 pavidus Winx. présentent tous les caractères attribués par WiNNERTz à cette espèce, mais ont les yeux velus aussi bien chez le G' que chez la ©. Le onzième article des antennes du © est plus court que chacun des articles suivants ; le quatorzième est terminé par une petite pointe mousse; l’ensemble des articles 2-9 est un peu plus long que les articles 1e 14 rEumSs (48: 5: 7: 9.5: 8.5: 12). Pince à lamelle dorsale presque aussi longue que large, présentant une petite dépression longitudinale au milieu. Con- trairement à ce qu'on voit chez Æ°. aethiops, la lamelle dorsale recouvre la plus grande partie des articles basaux et n'offre point la forme d’un triangle; elle FiG. 20. — Pince de Xerpia dépasse à peine l'extrémité des articles basaux. L'aile pavida Œ. présente une conformation analogue à celle de #. aethiops; la pubescence est réduite à quelques soies situées à l'extrémité de la cellule cubitale et de la première cellule marginale postérieure; le reste de l'aile est ponctué. Gand ; Olsene; Destelbergen; Hockai. Commun en mai et juin. M. TonNoir a pris une Q à Genval. 3. — K. fusca MEIGEN MEIGEN, Sysé. Besch., t. I, p. 71, 6 (Ceratopogon fuscus ©). WinnERTZ, an. ené., t. VI, p. 33, pl. V, fig. 26 (Ceratopogon fuscus ©. d'. — Yeux densément velus. Le onzième article des antennes est notablement plus court que le douzième article; les articles 2-9 réunis sont d’un cinquième Fi1G. 21. — Pince de X'empia fusca C. plus court que l'ensemble des articles 10-14 (60 : EE 20500) Pañlamelle dorsale destforci- pules est notablement plus courte que large à sa base (fig. 21); elle recouvre presque entièrement les articles basaux de la pince et présente au milieu de sa base une petite dépression. Les soies qui garnissent cette lamelle sont plus longues que celle-ci. L'article terminal est courbé en faux et très aminci à l'extrémité. Les autres caractères coloration, configuration de l'aile, etc., sont abso- lument les mêmes que ceux que WiNNerTZ assigne au Ceratopogon fuscus. 30 M. GOETGHEBUER. Q. — Yeux contigus, densément velus. Antennes à articles 2-9 plus larges que longs, discoïdaux; les articles 10-13 sont chacun environ trois fois aussi longs que les articles 7-9 réunis; l'ensemble des articles 10-14 est beaucoup plus long que les articles 2-9 réunis (26 : 48). Palpes à deuxième article non dilaté, plus long que chacun des articles suivants. Arrière de la tête, mésonotum et scu- tellum d’un noir assez brillant, cou- vert d'un duvet jaunâtre, très court, donnant un aspect brunâtre à ces parties. Soies du scutellum brun foncé à reflets jaunâtres; côtés du thorax brun noir. Balanciers blancs, brunä- tres à la base; abdomen brun foncé, plus clair sur le ventre; lamelles brun jau- nâtre ; pattes jaunâtres. Métatarse postérieur trois fois aussi long que le deuxième article, au moins aussi long que les trois articles suivants; peigne du tibia antérieur simple, celui du tibia postérieur double. Ailes (fig. 22) ponctuées et garnies à l'extrémité de chacune des cellules terminales, y compris la posticale, de soies couchées; radius réuni au cubitus par une nervure transversale ; cellule radiale proximale bien apparente, atteignant environ le tiers de la deuxième cellule radiale, qui est très allongée; cubitus aboutissant au bord de l'aile non loin de l'extrémité du troisième quart de l'aile; fourche posticale située à peu près sous le milieu de la première cellule radiale. Destelbergen. Cette espèce volait en essaims compacts, au dessus des fossés desséchés, voisins des étangs de Destelbergen, en mai. M. Tonxoïr l’a rencontrée à Auderghem, Genval et dans la forêt de Soignes. 4. K. brunnipes MEIGEN MEIGEN, Sysé. Beschr., t. I, p. 71, 7 (Ceratopogon brunnipes). WinnERTz, Lan. ent., t. VI, p. 32, pl. V, fig. 24, a et b, G'o (Ceratopogon brunnipes). Je ne connais pas le G' de cette espèce. La © a les yeux velus. L’aile présente les mêmes caractères que À. fusca. Les articles antennaires ©, au lieu d’être discoïdaux comme chez cette dernière forme, sont subovoïdaux et beaucoup moins serrés. J'ai capturé une © à Gand le 11 juillet 1910; M. TonNoïr en a trouvé une aux environs de Bruxelles. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 37 5. — K. appendiculata n. sp. ©. — Taille : 1.5-1.75 mm. Yeux contigus, densément velus. Face noire, palpes et antennes brun olivâtre, mésonotum noir faiblement luisant, à pubescence grisâtre très courte et quelques soies noires dressées ; côtés du thorax, métanotum, scutellum et abdomen noirs; balanciers jaune clair à base brune; lamelles et pattes d’un brun olivâtre. Palpes à deuxième article plus long que chacun des trois autres. Antennes de quatorze articles, les articles 2-8 presque aussi longs que larges, les 9-13 ovoides, deux fois aussi longs que larges, le qua- torzième plus long et plus large que le précédent, terminé par une petite pointe mousse; soies des antennes à reflets blanchâtres. L'ensemble des ) articles 2-9 est plus court que les articles 10-14 FIG. 23. — Appendice ventral réunis (32 : 38). Le sixième sternite abdominal porte MR CMS à son bord postérieur un appendice dirigé vers l'arrière, terminé par 5-6 épines recourbées en crochets à concavité ventrale, le septième sternite présente au milieu une petite épine pointée vers l'arrière (fig. 23). Métatarse postérieur égalant deux fois et demie la longueur du deuxième article (38 : 15); au tarse postérieur, les articles sont dans le rapport suivant : 38 : 12 : 11 : 6: 11; tibia antérieur avec un peigne; dents du peigne postérieur plus longues que l'épaisseur du métatarse ; empodium au moins aussi long que les crochets, qui sont égaux et simples. Ailes (fig. 24) glabres, ponc- ne. tuées, sans pubescence ; cubitus distinct << du radius sur tout son parcours, réuni RE SES à celui-ci par une nervure transversale ; première cellule radiale égalant environ la moitié de la deuxième radiale; cubitus aboutissant à peu près à l'extrémité du deuxième tiers de la longueur de l'aile; fourche intercalée très distincte; fourche posticale située un peu avant l'extrémité de la première cellule radiale; extrémité du rameau antérieur de la posticale abou- tissant bien au delà de l’extrémité du cubitus. \ TT Fig. 4. - Aile de Xempia appendiculata Q. Deux exemplaires capturés à Gand, en avril et juin; un troisième spécimen provient de la vallée du Rabais, à Virton, où je l'ai pris en juillet. 38 M. GOETGHEBUER. 6. — K. hamifera n. sp. d. — Taille : 1.75 mm. Antennes de quatorze articles, les articles 3-10 subglo- buleux, les 12-13 d’égale longueur, le onzième d’un tiers plus court que le douzième, à base renflée, le quatorzième légèrement plus long que le treizième, terminé par un stylet. Formule antennaire : 52 : 8 : 14 : 19:17: 10. Deuxième article des palpes plus long que chacun des trois autres. Noir, mé- sonotum à peine luisant, couvert d'un duvet très court, brunâtre; abdomen brun-noir mat; appen- dices brun jaunâtre ; balanciers Bic: 2 ANIE de en A AR brunâtres à bouton blanc. Yeux contigus; pubescence des yeux dense, mais très courte. Aïles (fig. 25) glabres, finement ponctuées, sans aucune soie visible à la loupe. Transversale située avant le milieu; première cellule radiale très étroite, un peu plus courte que la deuxième qui est allongée; fourche inter- calée bien visible ; fourche posticale située sous l'extrémité de la première cellule radiale; cubitale aboutissant un peu au delà de la moitié de l'aile. Métatarse postérieur au moins aussi long que les articles 2-4 réunis; quatrième article des tarses cylindrique. Appareil génital : bord postérieur de la lamelle dorsale atteignant la moitié des articles basaux ; ceux-ci subcylindriques, légèrement arqués; articles terminaux amincis à partir du milieu et courbés en cuiller; extrémité de la lamelle dorsale munie : F1G. 26. — Pince de Xempia de longues soies. ma ©. — Taille : 1.5 mm. Même coloration que chez le G'. Antennes de quatorze articles, les 3-9 au plus aussi longs que larges; les 10-13 à peu près de même longueur, le quatorzième un peu plus long que le précédent, muni d’un stylet; le funicule des antennes est de deux cinquièmes plus court que les cinq derniers articles réunis (33 : 53). Le sixième sternite abdominal présente à son bord postérieur un appendice arqué, très apparent vu de profil, dirigé en arrière et terminé par de petites griffes non courbées en forme d’hameçon. Yeux den- sément pubescents. Ailes comme chez le G'!. FiG. 27. — Appendice ventral de Xempia hamifera ©. REMARQUE. — La © de cette espèce diffère de À. appendi-. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 39 culata GOETGH. par la conformation des articles antennaires et par la forme de l'appendice du sixième sternite. Sept o' et deux © trouvés par M. TonnoïR à Watermael, le 23 mai 1917. Genre TRICHOHELEA n. g. CARACTÈRES. — Y eux nus; antennes de quatorze articles, le quatorzième terminé par un stylet; chez le G' les quatre articles terminaux sont allongés, le onzième étant le plus long; ailes velues sur toute leur surface; nervure cubitale soudée à la radiale à sa base, d’où première cellule radiale oblitérée; deuxième radiale très petite; cubitus aboutissant un peu au delà du milieu de la longueur de l'aile; fémurs inermes; quatrième article des tarses cylindrique; ongles simples, égaux, sans soie à leur base; empodium invisible ou très court. Le type du genre est 7. Zonnoërt n. sp. T. Tonnoiri n. sp. d. — Taille : 1.75 mm. Entièrement d'un brun-noir, sauf le scutellum, une tache sur les pleures à la base de l'aile et les pattes jaunâtres. Panache des antennes grisâtre. Soies de l'arrière de la tête et du méso- notum d’un jaune d’or; soies du scutel- lum. noires; poils de l'abdomen et des pattes à reflets jaunâtres. Palpes de quatre articles, le deuxième étant le plus long. Antennes (fig.28) de quatorze articles, articles basaux subglobuleux, F1G. 28. — Extrémité de FiG. 7 —, Derniers l'antenne de 7yrichohe- ne Se , CERERE lea Tonnoiri (3. er cu ea Ton- F1G, 30. — Aüile de Zyichohelea Tonnotrt . les quatre derniers allongés, le onzième beaucoup plus long que chacun des trois autres, dilaté à la base, deux fois aussi long que le treizième article, le quator- zième terminé par un stylet. Formule antennaire : 47 : 6 : 18 : 11 : 8 : 11. Pattes à longs poils, très abondants, comme chez Ceratopogon; métatarse postérieur de 40 M. GOETGHEBUER. deux cinquièmes plus court que le tibia, au moins égal aux articles 2-4 réunis; quatrième tarsal (fig. 29) cylindrique, tronqué obliquement à l'extrémité et presque aussi long que le cinquième; ongles égaux, très minces, longs et fortement arqués, sans soie à la base ; empodium invisible. Ailes (fig. 30) densément velues sur toute leur surface ; extrémité du cubitus ne dépassant que légèrement la moitié de l'aile; première cellule radiale oblitérée par fusion du cubitus avec le radius; deuxième radiale très petite; discoïdale brièvement pédiculée; bifurcation de la posticale située sous l'extrémité du cubitus. Pince à lamelle dorsale plus courte que les arti- cles basaux; articles terminaux notablement moins longs que les articles basaux. Trouvé à Genval par M. TONNOIR, le 17 juin 1917. Genre DASYHELEA KIEFFER KierFEr, Bull. de la Soc. hist. nat. de Metz, 27° cahier, t. III, p. 5, 1911. Synonymes : Ceratopogon Winx. (part.), Pseudoculicoides Marx. CARACTÈRES. — Yeux velus; articles du flagellum des antennes ordinairement striés en long chez le G' ou chez la ©; articles 11-13 du 6‘ souvent binoduleux ou bien uninoduleux, moins souvent cylindriques ou avec un léger rétrécissement au milieu; les quatre derniers articles des antennes du G'allongés; le quatorzième article souvent terminé par un stylet; ailes velues, à longues soies appliquées; cubitus et radius au moins confluents en partie; pas de cellules radiales ou bien une cellule radiale unique très petite; cubitus dépassant peu ou point le milieu de l'aile ; fémurs inermes ; quatrième article des tarses cylindrique, ongles égaux et simples, sans soie arquée à la base; empodium très court. TABLEAU DES ESPÈCES. 1. Mésonotum noir luisant avec les angles antérieurs jaunes ou jaunâtres, orné ou non de taches jaunes dans la région préscutellaire. 2 Mésonotum mat, noir uniforme ou offrant des bandes et des taches à reflets blanchâtres, souvent argentés. 3 2. Deuxième cellule radiale très petite, pas plus large que longue; deux petites taches jaunes sur la région préscutellaire du mésonotum. flaviventris GOETGH. Deuxième cellule radiale au moins deux fois aussi longue que large, très étroite; pas de taches jaunes sur la région préscutellaire. notata n. Sp. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. AI . Scutellum entièrement noir ou à reflets grisâtres. 4 Scutellum au moins en partie jaune. . Deuxième cellule radiale pas plus longue que large; mésonotum en entier d’un noir velouté. sericata WIN. Deuxième cellule radiale plus longue que large; mésonotum à reflets d’un blanc bleuâtre argenté ou grisätre. 5 . Radius soudé au cubitus sur un espace atteignant à peine une fois et demie la longueur de la deuxième cellule radiale. pratensis n. Sp. Radius soudé au cubitus sur un espace atteignant trois fois la longueur de la cellule radiale. bilineata n. sp. . Deuxième cellule radiale pas plus longue que large ; mésonotum d’un noir velouté avec les angles antérieurs jaunes et deux petites taches argentées en avant. egens WIN. Deuxième cellule radiale plus longue que large; mésonotum gris à reflets argentés avec des bandes longitudinales foncées. versicolor WIN. . Mésonotum noir luisant avec les angles antérieurs jaunes et orné ou non de taches jaunes dans la région préscutellaire. 2 Mésonotum mat, noir ou bien grisâtre avec des taches ou des bandes longitudinales foncées. 3 . Cellule radiale très petite; deux petites taches jaunes sur la région préscutellaire du mésonotum. flaviventris GOETGH. Cellule radiale au moins deux fois aussi longue que large; pas de taches jaunes sur la région préscutellaire. notata Nn. Sp. . Mésonotum noir velouté avec les angles antérieurs et deux petites taches argentées dans la région antérieure. egens WIN. Mésonotum gris à reflets argentés et offrant des bandes foncées longitudinales. versicoior WIN. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — D. flaviventris GOETGHEBUER GOETGHEBUER, Bull. Soc. ent. Namur, 1910, n° 12 (Culicordes flaviventris ©). O. — Taille : 1.25 mm. Yeux contigus au vertex, pubescents; palpes à deuxième article plus long que le premier. Antennes et panaches noirs, de même que la 6 42 M. GOETGHEBUER. tête; mésonotum (fig. 31) noir luisant avec les angles antérieurs, deux petites taches allongées dans la région préscutellaire et une tache triangulaire sur les côtés du thorax d'un jaune vif; scutellum jaune; métanotum noir luisant, abdomen et ventre noir mat, garnis de poils noirs; pattes jaunâtres; extrémité des tibias et celle des articles des tarses ainsi que les genoux noirs. Soies des quatre pattes postérieures longues et noires. Antennes à articles basaux à peine aussi longs que larges, onzième article subégal au douzième, quatorzième le plus long de tous; les articles 10- 14 réunis plus de une fois et demie aussi [longs que l'ensemble des articles 2-9 (RÉ SAIS CET M0) 8.5 : 12). Métatar- se postérieur plus long que la moitié du tibia, trois fois F1iG. 32. — Aile de Dasyhelea flaviventris Œ. aussi long que le deuxième article. Ailes (fig. 32) très étroites, faiblement pubescentes dans leur moitié distale; cubitus soudé au radius sur un espace plus grand que trois fois la longueur de la cellule radiale terminale : celle-ci très petite, presque aussi large que longue; cubitus aboutissant en deça du milieu de l'aile; fourche intercalée assez distincte; fourche posticale située un peu au delà de l'extrémité du cubitus. Pince génitale (fig. 33) à lamelle dorsale très longue, recouvrant complètement les articles basaux des forcipules et offrant deux petites pointes au bord postérieur. Fi1G. 31. — Thorax de Dasyhelea flaviventris ©. ©.— Taille : 1 mm. Même coloration que le G', mais la tête est jaune clair en arrière, | l'abdomen est noir F1G. 33. — Pince de Dasyhelea avec la base du pre- A Ge mier tergite, les bords latéraux et postérieur dé chaque tergite, les sternites et le dernier segment en entier ainsi que les cerques jaunes; pattes jaune clair avec les genoux, l'extrémité des tibias et des articles tarsaux ainsi que les fémurs postérieurs, sauf l'extrême base, noirs. Antennes noirâtres, à articles 3-9 pas plus longs que larges, les 10-14 un peu plus longs; l’ensemble des articles 2-9 est un peu plus long que les articles 10-14 réunis. Ailes (fig. 34) à pubescence répandue sur une grande partie de l’aile mais épargnant les régions voisines des nervures; cubitus aboutissant F1G. 34. — Aile de Dasyhelea flaviventris Q. non loin du milieu de l'aile. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. += [#2] Cette petite espèce est facile à reconnaître; elle se rencontre sur les arbustes. Je l'ai trouvée à Destelbergen, le 21 mai 1914; à Vinderhaute, le 31 juillet 1913; et à Gand, le 7 septembre 1910. 2. — D. egens WiINNERTZ WinnerTZz, Len. ent., t. VI, p. 43, pl. VI, fig. 39, © (Ceratopogon egens\. Le mâle, non décrit par WiNNERTZ, présente les caractères suivants : G,. — Taille : 1.15 mm. Tête noire; mésonotum d’un noir velouté, mat, offrant deux petites taches d’un blanc argenté en avant; angles antérieurs et bord posté- rieur du mésonotum entre la racine de l'aile et le scutellum jaunes; scutellum brun foncé avec la région médiane jaune ; mésonotum, côtés du thorax et hanches noirs ; balanciers brunâtres à extrémité blanche ; abdomen noir mat avec des soies à reflets grisâtres; pattes brun verdâtre. Yeux velus. Antennes à pana- che formé de soies noires, présentant des reflets blanchâtres à l'extrémité; soies des articles 12-14 blanches ; onzième article subégal au douzième, le onzième est deux fois et demie aussi long que le dixième; l’ensemble des articles 2-9 est d'un cinquième plus court que les articles 10-14 réunis (40 : 50). Tibia et fémur antérieurs à peu près de même longueur; tibia postérieur d'un tiers plus long que le métatarse; celui-ci à peu près deux fois aussi long que le deuxième article. Tibia antérieur muni d’un peigne; tibia intermédiaire sans peigne; tibia postérieur terminé par deux peignes; ongles égaux et simples; empodium court. Ailes (fig. 35) en majeure partie cou- vertes de pubescence; cubitus soudé au radius dans sa portion basale, aboutissant au bord de l'aile, un peu en decça du milieu; cellule radiale très petite, presque aussi longue que large; fourche intercalée à rameau postérieur très long ; fourche discoïdale très brièvement pédiculée. Pince comme chez.2). Haviventris. F1G. 35. — Aïle de Dasyhelea egens G. Commun dans les bois et les jardins, de mai à septembre. Gand, Eecloo, Destelbergen. AT M. GOETGHEBUER. 3. — D. sericata WiINNERTZ WinnERTZ, Lin. ent., t. VI, p. 34, pl. V, fig. 28, G (Ceratopogon sericatus). d, — Articles basaux de la pince dépassant très légèrement l’extrémité de la lamelle dorsale ; celle-ci présente deux petites pointes au bord postérieur. F1G. 36. — Aile de Dasyhelea sericata G'. Eecloo, 18 mai 1913; Gand, 14 août 1910. 4. — D. pratensis n. sp. d. — Taille : 2 mm. Antennes brunes, panache médiocrement fourni, à reflets blanchâtres à l'extrémité; mésonotum noir mat, à reflets grisâtres, présentant deux larges bandes médianes longitudinales noires, lorsque l'insecte est vu d'avant en arrière; abdomen, côtés du thorax et scutellum noir mat; balanciers bruns avec l'extrémité d’un blanc sale; pattes brunes, tarses blanchâtres. Yeux densément pubescents. Antennes de quatorze articles, les 2-6 plus larges que longs, les 7-11 au moins aussi longs que larges, les quatre derniers allon- gés, le onzième article noueux à la base et plus long que le treizième ou le quatorzième : chacun de ces arti- cles est aussi un peu plus court que le douzième. Métatarse postérieur plus long que la moitié du tibia et aussi long que les deux articles suivants réunis. Empodium court, ongles offrant une soie incurvée à leur base. Ailes (fig. 37) un peu blanchâtres, densément pubescentes, à nervures antérieures brunâtres, les autres incolores; cubitus aboutissant à peu près au milieu de l'aile; première cellule radiale nulle, par accolement des nervures radiale et cubitale, deuxième cellule au moins deux fois aussi longue que large; discoïdale bifurquée après la transver- sale ; fourche posticale située sous la moitié de la deuxième cellule radiale. Pince F1G. 37. — Aile de Dasyhelea pratensis Œ. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 45 à lamelle dorsale large, au moins aussi longue que les articles basaux, qu’elle recouvre entièrement. Capturé dans les prairies de Heusden, le 17 août 1916. Cette espèce est voisine de Cerat. modestus WiN., dont on ne connaît que la ©. Elle diffère de 2). sericata Win. par les dessins du mésonotum et par la forme de la deuxième cellule radiale. 5. — D. bilineata n. sp. d'. — Taille : 2.75 mm. D'un noir mat avec les pattes brunâtres et les tarses plus clairs; fémurs antérieurs avec un anneau jaunâtre avant l'extrémité, tibias antérieurs jaunes avec les extrémités et le milieu noirs; mésonotum noir mat, pourvu de longues soies, avec les angles antérieurs et deux raies longitudinales, s'étendant du bord antérieur au bord postérieur de chaque côté du scutellum, d'un blanc bleuâtre. Scutellum, métanotum et côtés du thorax d’un brun-noir à reflets d’un blanc bleuâtre; balanciers brun-noir. Antennes de quatorze articles, les 2-10 subglobuleux, striés à leur base, les 11-13 binoduleux, striés longitudi- nalement au niveau des deux nodules; onzième article un peu plus long que le douzième, le treizième plus court que le douzième ou le quatorzième, celui-ci terminé par un stylet. Formule antennaire : 67 : 8 : 22 : 19 : 16 : 23. Panache bien fourni, à soies noires. Pattes à quatrième article cylindrique, couvertes de longues soies; tous les tarses sont beaucoup plus longs que les tibias; métatarses postérieurs à longues soies, aussi longs que les articles 2-5 réunis. Ailes velues, à longues soies garnissant la surface de l'aile, excepté au voisinage des nervures; nervure radiale soudée à la cubitale sur une grande partie de son trajet, deuxième cellule radiale seule apparente, un peu plus large que haute; disposition des nervures en tout semblable à celle de 2). versicolor Win. Pince conformée comme chez l'espèce précédente. REMARQUE. - Cette espèce diffère de 2). versicolor Winx. par les dessins du mésonotum et par la taille qui est plus grande. Un 5 pris à Uccle, le 1‘ septembre 1917, par M. LESrAGE. 46 M. GOETGHEBUER. 6. — D. versicolor WINNERTZ WinNEeRTZ, Lin. entom., t. VI, p. 45, pl. VI, fig. 41, © (Ceratopogon versicolor). S'. — Taille : 1.75-2 mm. Arrière de la tête gris; mésonotum (fig. 38) gris foncé, mat à reflets gris cendré ou argentés : vu d'en haut, il présente deux bandelettes longitudinales foncées médianes, plus rapprochées l’une de l’autre à leurs extrémités qu'au milieu et séparées par une zone étroite gris cendré; latéralement se trouve de chaque côté une région gris cendré, étroite en avant et élargie en arrière, la région externe est foncée, plus large en avant qu'en arrière et offrant des tachesà reflets argentés. Ces dessins varient de forme suivant qu'on examine l'insecte de face ou de côté. Callus huméral ordinairement jaune, scutellum jaune, brunâtre au centre, pourvu de longues soies; côtés du thorax gris avec des taches noires; balanciers noirâtres à extrémité grisâtre; abdomen noir mat; pattes d'un brun jaunâtre FIG. 38. — Thorax de Dasyhelea uniforme, les fémurs souvent plus clairs à l'extrémité Hs distale; genoux et extrémité distale des tibias noirs. Yeux contigus au vertex et densément velus. Palpes à deuxième article un peu plus court que le double du premier, troisième article subégal au quatrième. Antennes à articles basaux pas plus longs que larges, les suivants jusqu'au dixième un peu plus allongés, ayant leur maximum de largeur un peu après le milieu, le onzième plus du double du dixième et plus long que le douzième, étran- glé au milieu, le renfle- ment basal garni de longues soies, le renfle- ment distal portant un verticille de poils dont la longueur n'excède pas celle de l’article; articles 12-13 munis chacun de deux verticilles ; dernier article aminci en pointe et terminé par une soie; les trois der- niers sont allongés, le treizième plus court que le douzième ou le quatorzième (48 : 7:15: 13: 11.5 : 15); panache noir. Toutes les pattes sont pourvues.de longues soies. Tibia postérieur court, à peigne double; métatarse au moins aussi long que les deux tiers du tibia et aussi long que les articles 2-5 réunis; base de chaque crochet offrant une soie aussi longue que celui-ci; empodium court. Ailes (fig. 39) très allongées, pubescentes sur la majeure partie de leur surface; cubitus Fi@. 39. — Aïle de Dasyhelea versicolor G'. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 47 aboutissant à peu près au miheu de l'aile, soudé au radius dans sa région basale sur un espace qui mesure au moins le double de la deuxième cellule radiale; celle-ci est de forme linéaire, environ deux fois aussi longue que large; base du rameau postérieur de la discoïdale presque invisible ; fourche intercalée très allongée. Pince génitale (fig. 40) à lamelle dorsale large, couvrant une grande partie des articles basaux de la pince et armée de deux longues pointes subcylindriques, tronquées à l'extrémité et terminées par une petite soie; articles terminaux grêles, légèrement renflés à la base. ©. — Taille et coloration semblables au SG. Anten- nes à articles basaux ovoïdes, les suivants rétrécis en FiG. 40. -— Pince de Dasyhelea col à leur extrémité distale ; chacun des articles 10-13 . PEN TAaC n'est guère plus long que le neuvième, le quatorzième est une demi-fois plus long que le précédent et terminé en pointe. L'ensemble des articles 2-9 est plus long AA LAN Lai que les articles 10-14 réunis . = Ca) IE (es 40) à comme chez le ©, mais moins allongées; la pubes- cence est plus abondante de telle sorte que l'aile paraît RAA RON RUN E IRL ETNLNRNNDSERR 2 noirâtre. FIG. 41. — Aile de Dasyhelea versicolor ©. J'ai pris D Ë € [1S . VETSICOLOT à Gand; M. BEQUAERT l’a capturé à Bruges. J'ai élevé les larves de cette espèce que j'avais recueillies à Vinderhaute dans le liquide qui suintait d'un ulcère de peuplier : elles m'ont procuré de nombreuses éclosions en mai et juin 1914. J'en ai décrit les métamorphoses dans les Annales de Biologie lacustre, 1914, fase. VIT. 7. — D. notata n. sp. ©. — Taille : 1.3 mm. Tête et mésonotum d’un noir luisant avec les angles antérieurs de ce dernier jaunes; côtés du thorax brun-noir avec un triangle jaune près de la racine de l'aile; seutellum fauve, métanotum noir, balanciers blanc jaunâtre à tige brunâtre, abdomen brun-noir; pattes brunâtres avec les tarses jaunâtres. Antennes brunâtres, allongées ; articles basaux un peu plus longs que larges, les suivants progressivement plus longs, les 6-9 au moins deux fois aussi longs que larges; l’ensemble des articles 2-9 est un peu plus long que les 10-14 48 M. GOETGHEBUER. réunis (56 : 42). Yeux densément pubescents. Tibia antérieur muni d’un peigne ; tibia postérieur à peigne double. Tous les fémurs sont inermes; métatarse postérieur double du deuxième article; toutes les pattes sont garnies de longs poils. Ailes (fig. 42) entièrement couvertes d'une pubescence couchée; cubitus aboutissant un peu au delà du milieu de l'aile, soudé au radius sur un espace aussi long que la lon- gueur de la deuxième cellule radiale; celle-ci très étroite et allongée; fourche intercalée bien apparente; fourche discoïdale très briè- vement pétiolée, naissant en avant de l'extrémité antérieure de la transversale: bifurcation de la posticale située au-dessous de la terminaison du radius au bord de l’aile; extrémité du rameau postérieur de la posticale placée sous l'extrémité du cubitus. F1G. 42. — Aïle de Dasyhelea notata ©. d. —— Taille : 1.5 mm. Même coloration que la ©. Antennes de quatorze arti- cles, longues, à articles basaux un peu plus longs que larges, les suivants allongés progressivement de façon que les 6-9 sont au moins deux fois aussi longs que larges; les articles 10-13 renflés à la base, au moins trois fois aussi longs que larges. L'ensemble des articles 2-9 est plus long que les articles 10-14 réunis (56 : 42). Aïles et pattes semblables à celles de la ©. J'ai pris un exemplaire © de cette espèce à Gand, le 8 juin 1910; M. TonnorR a capturé un O' et trois © à Watermael, le 23 mai 1917. Genre CULICOIDES LATREILLE Culicoides LATREILLE, Gener. Crust. el Insect., t. IV, p. 251 (1809). CARACTÈRES. — Yeux nus ; antennes ordinairement terminées par une soie, les trois derniers articles allongés chez le ', jamais binoduleux, ni striés en long ; ailes au moins en partie pubescentes, à soies légèrement dressées, visibles à la loupe ; cubitus et radius non confluents, formant deux cellules radiales subégales en longueur ; ailes souvent tachetées ; fémurs inermes ; quatrième article des tarses cylindrique; ongles simples et égaux, offrant une soie arquée à la base; empodium peu développé, toujours plus court que la moitié des crochets. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 49 TABLEAU DES ESPÈCES. ee} . Ailes entièrement hyalines. 2 Ailes ayant au moins une tache obscure au bord antérieur, souvent hyalines marbrées de taches ou de bandes grisâtres avec des taches hyalines. 3 Quelques soies seulement à l'extrémité de la cellule cubitale, le long du rameau antérieur de la discoïdale et à l'extrémité de la première cellule marginale postérieure. amænus WIN. Moitié distale de l'aile couverte de nombreuses soies couchées ; mésonotum gris offrant une pubescence blanche et quelques soies noires. albicans WIN. Ailes présentant trois taches noires au bord antérieur, l'une située avant la transversale, l’autre au niveau de l'union des deux cellules radiales, la troisième un peu au delà du cubitus ; le reste de l'aile est hyalin avec des taches grisitres. 4 Ailes sans taches noires; hyalines avec des taches ou des bandes grisâtres, ou bien grisâtres avec des bandes ou des taches hvalines. Ê 5 Ailes présentant une tache noire au bord antérieur ; ailes blanchâtres : mésonotum d'un noir mat. unimaçulatus n. nom. Ailes offrant une tache grisàtre arrondie dans la cellule posticale. pulicaris L. Aïles sans tache grisâtre arrondie dans la cellule posticale. impunctatus n. Sp. Ailes n'offrant que quelques soies à l'extrémité de la cellule cubitale et entre les rameaux de la discoïdale ; pointe de l'aile hyaline ; ailes à trois bandes transversaies grisâtres, ordinairement interrompues. varius WIN. Ailes assez densément pubescentes, au moins dans leur deuxième moitié. 6 Ailes grisâtres avec deux taches hyalines partant du bord antérieur, l’une s'étendant sur la première cellule radiale et la bifurcation de la discoïdale, l'autre située après le cubitus ; extrémité de l'aile grisâtre fascipennis WIN. Extrémité de l'aile offrant des taches hvalines entre les nervures, qui sont bordées de grisatre. 7 Fond des ailes d'un gris foncé, fortement irisé avec des taches hvyalines arrondies ; taille plus petite. pictipennis WIN. Fond des ailes hvalin avec une bande d'un gris pâle envoyant des rayons le long des nervures jusqu'au bord de l'aile ; en outre, une tache grisâtre partant de la côte, au niveau des cellules radiales et s'étendant jusqu’au rameau postérieur de la discoïdale. arcuatus WIN. 7 2 10. M. GOETGHEBUER. P Q Aiïles entièrement hyalines. 2 Ailes présentant au moins une tache noire au bord antérieur, ou bien grisâtres avec des taches hvalines, ou hyalines avec des bandes ou des taches grisâtres. 4 Aïles n'offrant que quelques soies à l'extrémité de la cellule cubitale et entre les rameaux de la discoïdale. amænus WIN. Ailes presque entièrement pubescentes. 3 Fourche discoïdale longuement pétiolée; taille très petite (1 num). pumilus WIN. Fourche discoïdale brièvement pétiolée; taille d'au moins 1°}, mm. albicans WIN. Mésonotum d'un gris mat, orné de gros points noirs entourés de brunâtre; ailes marbrées de orisâtre, avec une tache noire au niveau de la deuxième cellule radiale ; pointe alaire grise. punctaticollis nov. nom. e Mésonotum sans gros points noirs. 5 Ailes blanchâtres avec une tache noire au bord antérieur, couvrant l'extrémité de la première cellule radiale et toute la deuxième cellule. unimaculatus nov. nom. Ailes hyalines à plusieurs taches noires ou seulement marbrées de grisâtre. 6 . Ailes présentant trois taches noires au bord antérieur, l’une située avant la transversale, l'autre au niveau de l'union des cellules radiales, la troisième un peu au delà du cubitus ; le reste de l'aile est hyalin avec des taches grisâtres. 7 Pas de taches noires sur les ailes, qui sont hyalines avec des taches ou des bandes grisâtres ou bien grisâtres avec des bandes ou des taches hyalines. 8 Ailes offrant une petite tache grisâtre arrondie dans la cellule posticale. pulicaris L. Aïles sans tache arrondie dans la cellule posticale. impunctatus n. Sp. Ailes à peine pubescentes, pointe de l’aile hyaline, dessins des ailes généralement très confus, présentant trois bandes transversales grisâtres, ordinairement interrompues. varius WIN. Aïles densément pubescentes, au moins dans leur deuxième moitié. 9 Aïles grisâtres avec deux taches hvalines, partant du bord antérieur, l’une s'étendant sur la première cellule radiale et sur la fourche discoïdale, l’autre située après le cubitus ; extrémité de l’aile grisâtre. fascipennis WIN. Fond des ailes d'un gris foncé, fortement irisé avec des taches hyalines arrondies; taille plus petite. pictipennis WIN. Fond des ailes hvalin avec une bande d'un gris pâle envoyant des rayons le long des nervures jusqu'au bord de l'aile; en outre, une tache grisâtre partant de la côte au niveau des cellules radiales et s'étendant jusqu'au rameau postérieur de la discoïdale. arcuatus WIN. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE = È 1. — C. amœænus WiINNER1TZ WINNERTZ, Lrr: CLP te VI P: 35; pl. Ne fo, 290, Si {Ceratopogon ŒIRŒNUS ) . La lamelle dorsale de la pince du © est munie de deux pointes assez courtes ; l'article terminal est très aminci au tiers distal et légèrement renflé à l'extrémité. La Q est semblable au ©. Antennes à articles 2-9 ovoïdes, les cinq articles terminaux un peu plus allongés; l’en- semble des articles 2-9 atteint environ la longueur des articles 10-14 réunis. Palpes comme chez le of. Aiïles (fig. 43) ponctuées ; la pubescence est un peu plus abondante que chez le G', mais aussi localisée exclusivement à l'extrémité des rameaux de la discoïdale et quelques soies au-dessus de l'extrémité du rameau antérieur de la posticale ; la fourche posticale se trouve un peu en deça de l'extrémité de la première cellule radiale ; extrémité du cubitus aboutissant au delà du milieu de l'aile. Taille : 1.25 mm. F1G. 43. — Aile de Cuw/icoides amoenus ©. Gand. En mai, août et septembre. 2, — C. varius WINNERTZ WWinNErRTz, Lont. ent., t. V, p.35, pl. V, fig. 30, a et b, S'o (Ceratopogon vartus). d'. — Le mésonotum est généralement d'un gris uniforme, mais chez les exem- plaires foncés, on distingue une raie brune longitudinale de chaque côté, aboutis- sant en arrière entre la dépression préscutellaire et la racine de l'aile (fig. 44). Le douzième article des antennes est plus long que le double du onzième article et presque égal au quatorzième, un peu plus long que le treizième, le dixième est environ égal au onzième (58:6:6.5:17:15.5:18); l'extrémité du quatorzième article présente une robuste soie préapicale. Les ailes sont faiblement irisées ; les bandes grisàtres sont habituellement interrompues et n'offrent pas chez tous les exemplaires la netteté de dessin, figurée par Winnertz ; elles sont parfois peu apparentes. 52 M. GOETGHEBUER. Chez la ©, la bande terminale grisätre de l'aile envoie des prolongements le long des nervures longitudinales, de sorte que la bande terminale hvaline se trouve ainsi divisée en taches. Fi1G. 44. — Thorax de F1G. 45. — Pince de Culicoëdes varius . Culicoides varius La lamelle dorsale de la pince du C' est large et dépourvue de pointes à son bord postérieur; l’article terminal est un peu dilaté à ses deux extrémités (fig. 45). Pas rare. La © pique l'homme. Gand ; Melle ; Hockaï. Avril, mai et juin. Rencontré aussi par M. ToNNoIR à Uccle et dans la forêt de Soignes. 3. — C. fascipennis STAEGER STAEGER, À, Waturh. Tidsk.,t. 11, p. 594 /Ceratopogon fascipennis). WinnERTz, Lin. ent, t, Nl1p..37, pl M, ie.51, 2/00 Ho Ceraropoanm fascipennts). Le mésonotum (fig. 46) est d’un gris jaunâtre uniforme, mat, avec deux petites taches allongées brunes devant le scutellum. Le douzième article des antennes du d'est trois fois aussi long que le dixième article, et plus long que chacun des articles terminaux; le onzième est très peu plus long que le dixième; le quator- zième porte une soie préapicale. La lamelle dorsale de la pince est large et terminée par deux fortes pointes mousses, et garnie de longues soies en CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE a arrière (fig. 47); articles terminaux un peu dilatés à la base et amincis à partir du milieu. F1G. 46. — Thorax de Culicoides fascipennis FiG. 47. — Pince de Culicoides fascipennis Assez commun dans les jardins et les bois humides. Les co se réunissent eu essaim au crépuscule; les 0 piquent l'homme. Gand ; Destelbergen,; Virton. Juin-juillet. 4. — C. arcuatus WINNERTZ WVinNERrtIz, Lin. ent., t. VI, p. 39, pl. V, fig. 33, a et 6, So fCeratopogon arcuatus). Antennes à articles basaux subglobuleux, amincis en col à l'extrémité distale, les trois derniers allongés, le quatorzième terminé par une soie, à peine plus court que le douzième, mais plus long que le treizième. Formule antennaire HI 00:30: 23 : 27. La lamelle dorsale de la pince du c'est large et terminée par deux longues dents pointant en arrière et en dehors; elle est couverte de longues soies à reflets jaunûtres ; l’article terminal est dilaté à la base et fortement aminci à partir du milieu. Pas rare de mai à juillet, sur les arbustes et les troncs. Gand ; Destelbergen. J'ai trouvé des nymphes de cette espèce dans un étang à Destelbergen. 54 , M. GOETGHEBUER. 5. — C. pictipennis STAEGER STAEGER, A7. Naturh. Tidsk., t. 11, p. 594, 13, @ {Ceratopogon pictipennis). WiNnERTZ, Lin. ent., t, VT,.p. 38, pLVT ig 32 ae co ler i0 por pichipennis). Le mésonotum (fig. 48) est mat, gris à soies jaunâtres et orné d’un dessin d’un brun foncé composé de bandes et de taches réunies entre elles, et de deux taches allongées préscutellaires. Ce dessin est réduit à des taches isolées, chez beaucoup d'exemplaires. Le douzième article des antennes du © est trois fois aussi long que le onzième et d’un tiers plus long que le treizième: le dixième n'est qu'un peu plus court que le onzième (51: 5.56 1812 -:"16.5) Les tibia portent sous les genoux, un anneau blanc. La pince génitale G pré- sente une lamelle dorsale trapézoïdale à soies dorées, mumie de deux pointes aussi longues de l'épaisseur de l’article basal à sa base. Celui-ci est notablement aminci dans sa deuxième moitié et assez fortement courbé à son extrémité. | Assez commun de juin à août. F1G. 48. — Thorax de Culicoides pictipennis . : Gand ; Destelbergen. 6. — C. pulicaris LINNÉ LINNÉ, launa suecica, n° 1892 {Culex pulicaris). WinxerTZz, Lan. ent.,t. VI, p.40, pl. V, fig. 34, « et à /Ceratopogon pulicaris). Syzonyme : Culicoides punctatus LATREILLE, gen. Crusé., t. IV, p. 252. Le mésonotum (fig. 49) est d’un gris clair et orné d’une tache médiane quadran- gulaire reliée, par deux de ses angles, à des taches latérales; ces taches sont d'un brun foncé ; elles peuvent être réduites à des taches isolées et même disparaître complètement. Le douzième article des antennes du & est près de trois fois aussi long que le dixième et égal au quatorzième; le onzième article est très peu plus long que le dixième (67-: 7.5 : 8.5 : 21.5 : 20: 21.5), le quatorzième porte-une soie robuste à son extrémité. La lamelle dorsale de la pince © est large, terminée CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. U1 Ut en arrière par deux petites pointes aiguës et par deux appendices poilus; l'article terminal est aminci à partir du milieu (fig, 50). FiG. 49. — Thorax de Cy/icoides pulicaris (X. FIG. 50. — Pince de Cw/icoides pulicaris Œ. Commun dans toute la Belgique, de mai à octobre ; Gand, Destelbergen, Renaix, Buzénol. La piqûre des 90 provoque une douleur aiguë, suivie de démangeaisons. La larve et la nymphe, que j'ai trouvées à Destelbergen, sont aquatiques. 7. — C. impunctatus n. sp. Cette espèce ou variété ne diffère de C. pulicaris que par les caractères sui- vants : Mésonotum d'un gris mat sans dessins foncés; ailes (fig. 51) présen- tant une réduction très marquée de la pubescence, particulièrement à sa base et dans le champ situé entre les branches de la posticale ; la tache arrondie grisâtre qu'on trouve chez C. pulicaris entre les rameaux de la posticale est absente, aussi bien chez le S' que chez la ©. Fi1G. sr. — Aile de Cw/icoides impunctatus F - On trouve cette forme à Hockai, dans les hautes Fagnes. 50 M. GOETGHEBUER. C. punctaticollis nov. nom. GOETGHEBUER, Ann. de Biol. lacust., t. V, 1902, C. puncticolhs GOETGHEBUER non BECKER. Synonyme : [?) Ceratopogon nubeculosus MEic., Syst. Besch., t. VI, p. 263 à a 8 ) o Eos ST, 1020: >. — Taille : 2.5 mm. Mésonotum (fig. 52) gris clair, distinctement ponctué de noir, les points des parties latérales sont disposés en séries irrégulières transver- F1G, 52. — Thorax de Cw/icoides punctaticollis Ç sales; entre les points de la moitié antérieure de la région médiane du mésonotum, ainsi que sur les côtés en arrière, le fond est teinté de“brun, detacone déterminer l'apparence d'une bandelette obscure mé- diane et deux bandelettes latérales se prolongeant presque jusqu'au bord postérieur du mésonotum; méta- notum noir, gris à la base; poils du mésonotum jau- nâtres ; abdomen d'un brun-noir, mat à pubescence rare et pâle, ventre noir; lamelles noires: hanches noires, fémurs brun-noir, genoux et tibias brun-noir avec un anneau très étroit blanchâtre au-dessous des genoux ; tarses Jaunes avec l'extrémité de chaque article noire; balanciers blancs à base obscure. Palpes noirs, les deux premiers articles subégaux, les deux derniers articles réunis atteignant la longueur du deuxième, le troisième étant le plus petit. Antennes de quatorze articles ; articles 3-9 plus longs que larges, articles 10-14 un peu plus longs que les précédents, environ de la moitié plus longs que larges ; ensemble des articles 2-9 de deux cinquièmes plus long que les 10- 14 réunis. Yeux nus. Ailes pubes- centes, surtout à l'extrémité, gri- sâtres à taches et bandes hvalines (hg. 52), extrémité de l'aile srisa- tre ; une tache noire très distincte couvre la deuxième cellule radiale et l'extrémité de la première ; F1G. 53. — Aile de Culicoides punctaticollis ©. fourche discoïdale pétiolée. ‘ai pris un exemplaire © de cette espèce à Destelbergen le 30 août 1912. Dans ! P z Î 8 $ la collection PuLs, conservée au laboratoire de Zoologie de l'Université de Gand, CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 57 se trouve un spécimen de C. punctaticollis, provenant d'Allemagne et classé par erreur comme C. arcuatus VVINNERTZ. D'autre part, l'étiquette indiquant le lieu d'origine porte le nom de C. punctatus RUTHE, espèce qui m'est inconnue. 9. — C. unimaculatus nov. nom. GOETGHEBUER, Æev. de la Soc. entom. Namur., t. X, p. 96, C. Kïefferi, nom. ) P- 9 1 praeocc. ©. — Taille : 2 mm. Tête noirâtre, antennes et palpes bruns, scape noir, méso- notum (fig. 54) brun-noir, mat, à pubescence d’un brun jaunâtre et présentant en avant deux petites taches gris clair; dans la région préscutellaire se voit une zone de duvet grisätre au milieu de laquelle se trouvent isolées deux petites taches d'un brun-noir; scutellum et mésonotum noirs, abdomen brun-noir mat; fémurs et tibias brun foncé, genoux noirs, tarses blanc jaunâtre, l'extrémité de chaque article étroitement noire; lamelles brun jaunâtre. Yeux nus, presque contigus au vertex. Tlrompe au moins aussi longue que la tête. Palpes à deuxième article épaissi, plus ou moins claviforme, subégal au premier. Antennes à arti- cles 3-9 de forme ovoïde, les cinq derniers plus allongés, environ une demi-fois plus longs que larges. Tibia posté- rieur plus long que le double du métatarse. Quatrième arti- cle des tarses cordiforme. Empodium court. Ailes (fig. 55) d'un blanc de lait, ponctuées et pubescentes dans leur moitié F1G. 54. — Thorax de Culicoides unimacula- tus ©. distale et dans la cellule anale; les deux cellules radiales sont à peu près de même longueur ; cubitus aboutissant un peu au delà du milieu de l'aile; une tache noire très apparente couvre entièrement CNManlle.: la deuxième cellule radiale ; fourche discoïdale pétiolée. 2 mm. Coloration en tout semblable à la ©. Les antennes font défaut chez l’exemplaire examiné. Fic. 55. — Aile de Culicoides unimaculatus ©. Lamelle dorsale de la pince recouvrant incomplètement articles basaux, mais à peu près aussi longue que ceux-ci; articles terminaux assez épais à la base, amincis dans leur moitié distale, légèrement arqués. 8 58 M. GOETGHEBUER. Une © capturée à Gand le 27 mai 1910; un c'et quatre Q pris par M. LESTAGE aux environs de Bruxelles, au printemps 1917. Il est possible que cette forme soit synonvme de Ceratopogon stigina MEIGEN (Sysé. Besch., t. 1, p. 73, 14) en admettant avec LUNDSTROEM, que MEIGEN, qui dit expressément (in Sys£é. Besch., t. VI, p. 266) que cette espèce a les ailes nues, n'ait pas remarqué la pubescence blanche des ailes. J'estime cependant qu'une synonymie établie sur une supposition de ce genre est de bien mince valeur et d’une utilité très contestable. 10. — C. albicans WINNERTZ WinnErRTZz, Lin. ent., t. VI, p. 41, pl. VI, fig. 35, a et b, Go (Ceratopogon albicans). La lamelle dorsale de la pince génitale du S est large et garnie de deux pointes au bord postérieur ; l’article terminal est fortement amine à l'extrémité, qui est recourbée en crochet (fig. 56). Larve aquatique. F1G. 56. — Pince de Culicoides albicans G'. Commun d'avril à juin. Melle, Destelbergen, Bellem, Eecloo, Hockai. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE, 10. — C. pumilus WINNERTZ Wannertz, Lan. ent., t. VI, p. 46, pl. VI, fig. 43, © (Ceratopogon pumilus). J'ai trouvé cette petite espèce en grandes quantités au Bois du Rabais, à Virton, le 11 juillet 1914. Je ne connais pas le G'. La © pique énergiquement. FiG. 57. — Aile de Culicoides pumilus Q 40 Genre STILOBEZZIA KiEFFER Kierrer, Xec. Zndian Mus. Calcut., t. VI, p. 118 (1911). CARACTÈRES. — Yeux nus; ailes glabres, ponctuées à un fort grossissement, ou, exceptionnellement, pubescentes, c'est-à-dire présentant des soies visibles à la loupe ; cubitus uni au radius par une nervure transversale ; deux cellules radiales bien développées; cubitus dépassant notablement le milieu de l'aile; discoïdale pétiolée; fémurs inermes ; quatrième article des tarses cordiforme, environ aussi large que long; empodium rudimentaire ou absent; ongles des tarses de la © inégaux. TABLEAU DES ESPÉCES. d a 1. Extrémité de l'aile munie de quelques soies visibles à la loupe; scutellum jaune; balanciers jaunes à l'extrémité. gracilis HAL. Ailes entièrement glabres ; scutellum noir ; balanciers noirs, flavirostris WIN. 2e 1. Entièrement noir, sauf les pattes qui sont brunâtres avec les tarses blanchâtres ; ailes glabres à nervures antérieures épaissies ; base de la discoïdale peu distincte ; ongles des tarses postérieurs de longueur à peine différente. crassinervis 1. Sp. Non entièrement noir ; pattes à coloration foncière jaune ; discoïdale très distincte sur tout son parcours ; ongles des tarses postérieurs très inégaux. 2 60 M. GOETGHEBUER. 2. Ailes garnies de soies visibles à la loupe ; scutellum et balanciers jaunes ou blanchôtres. gracilis HAL. Ailes glabres ; scutellum et balanciers noirs. flavirostris WIN. À | | | DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — S. gracilis HarrDay HaripAY, Entom. Magaz., t. 1, p. 152 {Ceratopogon gracilis). Synonyine : Ceralopogon dorsalis ZETT. d'. — Taille : 2.5 mm. Face, arrière de la tête, angles antérieurs du mésonotum, parties latérales du thorax, hanches, métasternum, scutellum, balanciers, pattes intermédiaires et antérieures, tarses postérieurs, extrémité distale du premier article des antennes, d'un jaune d’ocre ; mésonotum noir luisant ; antennes, palpes, abdomen, fémurs et tibias postérieurs bruns. Soies du mésonotum et du scutellum FiG. 58. — Derniers articles d’un tarse F1G. 59. — Aüle de Srilobezzia gracilis . de Stilobezsia gracilis. noires. Antennes à articles 3-10 ovoïdes, moins de deux fois aussi longs que larges ; onzième article plus de deux fois aussi long que large, les 12-14 très allongés (70:8:10:21.5: 39:39); panache peu fourni. Tous les fémurs sont inermes ; deuxième article des tarses postérieurs plus court que la moitié du métatarse ; quatrième article plus court que le cinquième, cordiforme, un peu bilobé (fig. 58); ongles égaux et simples, leur extrémité est légèrement fendue et leur base est garnie en dessous d’une soie arquée. Ailes (fig. 59) ponctuées et présentant une pubescence très réduite à l'extrémité de la cellule cubitale et entre les rameaux de la discoïdale; nervure costale et radius munis de soies dressées; cubitus réuni au radius par une nervure transversale, aboutissant aux deux tiers du bord antérieur de l'aile; deuxième cellule radiale au moins deux fois aussi longue que CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE OI la première; fourche discoïdale assez longuement pétiolée. Lamelle dorsale de la pince (fig. 60) plus ou moins triangulaire, ne dépassant pas les articles basaux et garnie de longues soies ; articles terminaux légèrement arqués, plus épais à la base qu'à l'extrémité, qui est tronquée. FiG. 60. — Pince de Sié/obessia gracilis Œ. FiG. 61. — Aïle de Sér/obeszia gracilis ©. Q. — Taille légèrement supérieure. Coloration semblable à celle du ©, seape des antennes et lamelles jaunes. Articles 3-9 des antennes allongés, articles basaux deux fois aussi longs que larges, les distaux au moins deux fois et demie aussi longs que larges ; les cinq derniers articles sont très allongés. Ongles des tarses très inégaux : l'ongle le plus long est au moins deux fois aussi long que l'autre ; quatrième article très court et bilobé. Ailes (fig. 61) ponctuées comme chez le &', mais à pubescence de l'extrémité plus abondante ; deuxième cellule radiale atteignant trois fois environ la longueur de Ja première. J'ai pris 3 Set 5 ©, sur les arbustes, dans la vallée du Rabais, à Virton, le 4 juillet 1914. M. ToNNoïR a trouvé cette espèce à Wesembeek, à Rouge-Cloître et à Saint-Job, en juin. Cette espèce est très voisine de Ceratopogon ochraceus Win. ; elle en diffère par la coloration noire du mésonotum et par la réduction plus marquée de la pubescence alaire. Par la pubescence de l'aile et par la présence de la soie arquée à la base des crochets, S. gracrlis se rapproche du genre Cu/icoides. 2, — S, flavirostris WINNERTZ WVannerTz, Len. ent., t. VI, p. 52, pl. VIT, fig. 50, « et à, d'o (Ceratopogon flavirostris). Tous les articles des antennes du 5 sont plus longs que larges, les articles 3 11 62 M. GOETGHEBUER. sont amincis aux deux extrémités et renflés avant le milieu; le dixième est un peu plus court que le onzième ; celui-ci est au moins trois fois plus court que le qua- torzième ; le douzième est plus de deux fois plus long que le onzième. Le rapport des articles 10-14 entre eux est le suivant : 134 15: 38: 37 : 50. Les trois derniers articles sont cylindriques ; l'ensemble des articles 10-14 est à peu près deux fois aussi long que les articles 2-9 réunis. Les crochets des tarses sont légèrement fendus à l'extrémité, mais ne présentent pas de longue soie à leur base. La lamelle dorsale de la pince (fig. 62) est arrondie en arrière et faiblement sinuée au milieu; elle porte plusieurs longues soies et offre ventralement deux bourgeons couverts de courtes soies. Les articles basaux ne dépassent pas ÉENENEe CS re la lamelle dorsale ; les articles terminaux sont flavirostris C. ) pointus à leur extrémité. . Cette espèce est assez rare : je l'ai prise à Gand et à Destelbergen en juin et juillet. Elle tient les ailes écartées pendant qu'elle chemine à la surface des feuilles des arbustes. La conformation de la pince du S'et les crochets des pattes de la © rapprochent cette espèce de ,S. gracths. 3. — S. crassinervis n. Sp. @.— Taille: 1.5 mm. Palpes, antennes, face et parties buccales brunâtres ; arrière de la tête, thorax et abdomen d'un noir faiblement luisant; pattes brunâtres avec les tarses blanchâtres, extrémité de chaque article tarsal et les deux derniers articles bruns; balanciers d'un blanc de neige. Veux nus, séparés aux vertex. Antennes à articles 3-9 presque sphériques, les 10-13 ovoïdes, le quatorzième un peu plus large et un peu plus long que les pré- cédents; articles 2-9 réunis aussi longs que l'ensemble des articles 10-14. Tibia anté- rieur à peigne simple, tibia postérieur à peigne double ; métatarse postérieur près de FIG, 63. — Aile de Stilobezsia crassinervis Q. trois fois plus court que le tibia, cinquième article plus de deux fois aussi long que le quatrième, qui n'est pas plus long que large. Le rapport de la longueur des différents articles des tarses postérieurs est CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE 63 le suivant : 30 : 18 : 11 : 7 : 16. Ongles dentés du côté interne, au niveau de leur tiers basal, l’un un peu plus court que l’autre, tous deux longs et fortement courbés; les ongles du tarse postérieur atteignent à peu près la longueur du cinquième article; empodium nul. Aïles (fig. 63; d'un blanc laiteux, ponctuées et glabres ; costale et radius munis de soies alignées; cubitus aboutissant au delà du milieu de l'aile, d'abord séparé du radius, puis réuni à lui sur un faible espace de façon à former deux cellules radiales ; la cellule proximale est étroite, la distale est assez large et plus longue que la première ; nervures antérieures épaissies et blanchâtres; fourche intercalée apparente; base du rameau postérieur de la discoïdale indistincte. Un exemplaire © pris à Hockai le 7 juin 1914, dans les bois qui longent la route de Xhoffraix. La coloration et la conformation de l'aile de ce diptère sont à peu près les mêmes que chez C. candidatus WiN., mais chez ce dernier les veux sont velus et la taille est plus forte. Genre MONOHELEA KIEFFER Kierrer, Ann. Mus. nation. Hungar.,t. XV, p. 295, 1917. CARACTÈRES.— Veux nus; ailes glabres ponctuées, à nervation semblable à celle de Sélobezzia K1err., offrant deux cellules radiales; discoïdale bifurquée ; fémurs inermes ; quatrième article des tarses cylindrique, notablement plus long que large ; ongles des tarses postérieurs chez la © très inégaux ou bien ongle unique ; empo- dium non développé. Le reste comme chez S#/obezzia. Le type est A7. hieroglyphica Kierr. (Ann. Mus. nation. Hungar., 1917, EX p.312). TABLEAU DES ESPÈCES. 1. Mésonotum d’un noir assez luisant: ailes sans taches. calcarata n. Sp. Mésonotum gris jaunâtre, mat, avec des points noirâtres; ailes tachetées. illustris WIN. 04 M. GOETGHEBUER. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — M. calcarata n. sp. : d. — Taille 1.3 mm. D'un noir assez luisant ; abdomen noir mat, pattes d’un brun jaunâtre ; balanciers à tige brunâtre avec le bouton d'un blanc pur. Mésono- tum garni de soies noires. Palpes à deuxième article plus long que chacun des trois autres, le quatrième subclaviforme. Antennes à panache noir ; articles 2-10 F1G. 64. — Tarse postérieur de Aonohelea calcarata C. Fi 65. — Aile de Monohelea calcarata G. presque aussi larges que longs, à base aussi large que leur extrémité, le onzième bien plus court que la moitié du douzième, celui-ci un peu plus long que le trei- zième, le quatorzième plus court que le précédent et terminé par une soie. For- mule antennaire : 32 : 3.5: 5:14:12:11. Tous les fémurs sont inermes "tibia antérieur muni d'un éperon robuste, au moins aussi long que l'épaisseur du tibia à son extrémité; métatarse à trois épines, l’une à la base, les deux autres vers l'extrémité; tibia intermédiaire sans éperon,; tibia postérieur offrant des soies assez longues, son extrémité munie d'un double peigne de dents longues et courtes ; base du métatarse (fig. 64) armée d'un fort éperon noir, dirigé vers le bas ; son extré- mité distale également pourvue d'une forte épine ; les deux articles suivants réunis aussi longs que le métatarse ; cinquième article du tarse posté- rieur un peu arqué et presque aussi long que les deux articles précédents réunis; les ongles sont robustes, égaux et simples; le quatrième article est subcylindrique, presque deux fois aussi long que gros, obliquement tronqué à l'extrémité. Ailes (fig. 65) à ponctuation extrêmement fine, presque nues à un grossissement de X 90; la première cellule radiale est étroite F1G. 66. — Pince de Wonohelea calcarata . CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 65 et plus courte que la deuxième; discoïdale brièvement pédiculée; bifurcation de la posticale située au delà de la transversale. Pince (fig. 66) à lamelle dorsale très longue, beaucoup plus étroite à son extrémité qu'à la base, terminée par deux pointes mousses, légèrement divergentes; articles basaux longs et subcylin- driques; les articles terminaux sont arqués, amincis régulièrement de la base à l'extrémité. Deux c' pris à Genval par M. ToNNoïR, le 27 juin 1917. 2. — M. illustris WINNERTZ WiNNERTZ, Zon. ent., t. VI, p. 53, pl. VII, fig. 51, © f/Ceratopogon 1llustris). Les dessins du mésonotum (fig. 67) sont asymétriques chez l’exemplaire © que j'ai capturé, le scutellum ne pré- sente pas quatre raies brunes comme chez le type décrit par WiNNERTZ, mais il est brun foncé avec trois taches jaunâtres, l’une au milieu, les deux autres, plus petites et arrondies, situées de chaque côté. Le quatrième article des tarses est nettement cylindrique. J'ai pris une © de cette espèce en fauchant les herbes le long du ruisseau du Rabais, à Virton, le 5 juillet 1913. F1G. 67. — Thorax de Monohelea illustris O. Genre SCHIZOHELEA KIEFFER Kierrer, Chironomides d'Amérique, Ann. Mus. nat. Hungar.,t. XV, p. 295, 1917. CARACTÈRES. — Yeux nus ; ailes glabres, ponctuées, deux cellules radiales ; cubitus dépassant le milieu de l'aile ; discoïdale bifurquée à peu près à égale distance de la transversale et de la base de l'aile ; fémurs inermes ; quatrième article des tarses cylindrique, beaucoup plus long que large ; empodium absent ; ongles des tarses postérieurs très inégaux chez la ©. 9 66 M. GOETGHEBUER. S. copiosa WINNERTZ WinnERTZ, Lan. ent, t. VI, p. 56, pl. VII, fig. 52, a et b, Oo {Ceratopogon Copiosus). Les articles 3-5 des antennes du G'sont plus larges que longs, les 6-9 sont aussi longs que larges, le dixième est une fois et demie plus long que large, le onzième est notablement plus court que le douzième, qui est plus long que chacun des articles 13 et 14. L'ensemble des articles 2-9 est d’un tiers plus long que les articles 10-14 réunis (A7 MO ECNTTEATE Sera) Pince (fig. 68) à lamelle dorsale courte et présentant une petite pointe mousse plus courte que les articles basaux, ceux-ci assez courts, notablement dépassés par la lamelle ventrale trilobée; articles terminaux un peu épaissis à la base et presque aussi longs que Fi. 68. — Pince de Schirohelea copiosa Œ. les basaux. Commun en mai et juin, rare en août. Cette espèce se rencontre souvent en grande abondance sur les fleurs du sureau, de la viorne, etc. Gand, Destelbergen, Heusden, Overmeire. M. TONNoIR a pris cette espèce à Genval. Genre PSILOHELEA KïEFFER K1EFrFER, Chironomides d'Amérique, Ann. Mus. nat. Hungar., t. XV, p. 294, ONE CARACTÈRES. — Yeux velus ; ailes glabres, ponctuées microscopiquement ; deux cellules radiales bien formées et environ d’égale longueur; discoïdale pétiolée, parfois la base du rameau postérieur très peu distinct ; cubitus dépassant notablement le milieu de l'aile; fémurs inermes; ongles tarsaux de la © offrant une petite dent médiane; empodium rudimentaire ; articles basaux des forcipules du G' souvent fort volumineux. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 07 TABLEAU DES ESPÈCES. EL® 1. Mésonotum noir assez luisant ; rameau postérieur de la discoïdale indistinct dans sa moitié (®) ou son tiers basal (@°) ; taille de 1.5 mm. sociabilis n. Sp. Mésonotum d'un noir mat ; rameau postérieur de la discoïdale bien distinct sur tout son parcours ; taille de 2 mm. au moins. candidata WIN. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — Ps. candidata WINNERTZ WinnErrz, Lan. ent., t. VI, p. 57, pl. VII, fig. 53, © fCeratopogon candidatus). Œ. — Taille : 2.75 mm. D'un noir presque mat ; balanciers blancs, pattes d’un brun-noir, les deux premiers articles des tarses seuls blanchâtres. Antennes à onzième article d'un quart plus long que le dizième et beaucoup plus court que le douzième, le quatorzième est plus court que le treizième et muni d'une soie préapicale ; l’ensemble des articles 2-9 est notablement plus court TT que les 10-14 réunis (70 HOMMES RE2/5 F1G. 69. — Aile de Psi/ohelea candidata G. 20). Yeux densément pubescents. Tibias antérieurs à un peigne, les postérieurs à deux peignes; tarses épineux en dessous; métatarses aussi longs que les articles 2-4 réunis; quatrième article cordiforme, F1G, 70. — Pince de Psr/ohelea candidata G. CRE M. GOETGHEBUER cinquième presque aussi long que le deuxième; ongles égaux et simples (ils sont dentés du côté interne chez la ©), un peu fendus à l'extrémité; empodium très court. Ailes (fig. 69) glabres, ponctuées, d’un blanc laiteux; nervures antérieures presque incolores, très épaisses; cubitus uni au radius après la première cellule ; celle-ci plus longue que la deuxième cellule ; discoïdale distinctement bifurquée après la transversale. Pince (fig. 70) très épaisse ; articles basaux débordant largement les bords latéraux des segments abdominaux, leur bord externe arrondi et très convexe, articles terminaux un peu plus courts que les basaux, légèrement falciformes ; lamelle dorsale un peu moins longue que les articles basaux et pro- longées en deux pointes divergentes. Cette espèce n’a qu'une seule génération par an. Elle apparaît dans la première quinzaine de mai. Je la prends régulièrement tous les ans à Gand, sur les bords de la Lys. M. Tonnoir l’a capturée au Verrewinkel, le 9 mai 1917. 2. — Ps. sociabilis n. sp. d. — Taille : 1.5 mm. Mésonotum noir luisant, garni de soies noires alignées sur cinq rangées longitudinales et couvert d’un duvet très court et très fin, grisâtre; scutellum et métanotum noirs ; côtés du thorax et abdomen mats, noirs à duvet gris, masquant le brillant des téguments ; balanciers blancs; pattes brun verdâtre foncé, tarses plus clairs, même blanchâtres. Panache des antennes bien fourni et noir, à reflets blanchâtres à l'extrémité ; articles 3-9 plus courts que larges, onzième à peine plus long que le dixième et plus de la moitié plus court que le douzième, celui-ci plus long que le treizième, qui est plus court que le quatorzième (35:5:6:15:11:13); le dernier muni d'une soie préapicale. Yeux densément pubescents et séparés au vertex. ‘Tibias antérieurs à éperon robuste, jaunâtre, de même que les dents du peigne ; métatarses intermédiaires pourvus de deux épines à l'extrémité ; tibias postérieurs à peigne double, méta- tarses plus de deux fois et demie plus Fig. 71. — Aile de Psilohelea sociabilis '. courts que les tibias et deux fois plus longs que le deuxième article, le cin- quième article est plus long que le quatrième, mais plus court que le troisième; l'extrémité de chacun des articles 1-3 porte deux épines en dessous; crochets simples et égaux; sur le côté externe de leur base se trouve une longue soie; empodium très court. Ailes (fig. 71) glabres, très finement ponctuées, d’un blanc CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 69 laiteux; nervures antérieures fortement épaissies, un peu jaunâtres: cellules radiales étroites ; rameau postérieur de la discoïdale effacée à la base jusqu’un peu au delà du niveau de l'extrémité cubitale. Pince génitale (fig. 72) très grosse, presque aussi large à la base que les trois derniers segments abdominaux réunis; lamelle dor- sale non terminée en pointe, à bord posté- rieur presque droit; articles basaux forte- ment épaissis, ovoides, dépassant largement le bord externe des segments abdomnaux ; articles terminaux un peu plus courts que les basaux, falciformes, amincis à partir du milieu. @. — Taille : 1-1.15 mm., même colora- tion que le . Antennes courtes et épaisses, FIG. 72, — Pince de Psilohelea sociabilis Ÿ. articles basaux plus courts que larges, les cinq articles terminaux relativement courts et à peu près d’égale longueur ; ensemble des articles 2-9 d’un tiers plus court que les articles 10-14 réunis (21 : 30). Crochets des tarses égaux et présentant une minime dent du côté interne de leur base. Ailes (fig. 73) à nervures costale, radiale et cubi- tale pourvues d’une rangée de soies ; FiG. 73. — Aile de Psilohelea sociabilis ©. rameau postérieur de la discoïdale effacé dans la moitié basale. Ces insectes volaient en plusieurs essaims dans les bois de Hockai, longeant la route de Xhoffraix, à la tombée du soir, le 11 juin 1914. L. socrabilis ressemble à Zsohelea lacteipennis Winx. (Len. ent., t. VI, p. 49, dQ), mais chez cette dernière espèce le mésonotum est presque mat, les crochets des tarses de la © ne sont pas dentés, et les yeux sont glabres. 70 M. GOETGHEBUER. Genre SERROMYIA MEGERLE MEGERLE in MEIGEN, Syst. Besch., t. 1, p. 66 (1818) (Prionomyia WESTW.). CARACTÈRES. — Yeux nus; ailes glabres, ponctuées microscopiquement ; cubitus dépassant le milieu de l'aile ; deux cellules radiales bien développées ; discoïdale bifurquée et brièvement pétiolée ; fémur postérieur fortement grossi et épineux sur le dessous ; quatrième article des tarses postérieurs cylindrique ; empodium absent ; ongles © non dentés. Ce genre est pauvre en espèces ; je n'ai rencontré en Belgique que les espèces suivantes : TABLEAU DES ESPÈCES. Cie) 1. Tibias antérieurs et intermédiaires épineux ; onzième article des antennes environ trois fois aussi long que le dixième ; fémurs antérieurs fortement épineux en dessous et sur les côtés. femorata FABR. Tibias antérieurs et intermédiaires non épineux ; onzième article des antennes moins de deux fois aussi long que le dixième ; fémurs antérieurs armés de quatre ou cinq épines en dessous et de deux épines latérales ; fémurs intermédiaires munis de trois à cinq épines en dessous et sans épines latérales. atra MEGERLE et nitens n. Sp. 20 1 Ongles des tarses postérieurs très inégaux, le grand crochet au moins quatre fois aussi long que le petit ; mésonotum noir, un peu métallescent. femorata FABR. Ongles des tarses postérieurs à grand crochet un peu plus long que le double du petit crochet ; mésonotum d’un noir brillant, sans éclat métallescent atra MEGERLE. Ongles des tarses postérieurs égaux ; mésonotum d’un noir brillant, sans éclat métal- lescent. nitens n. Sp. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 71 DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — S. femorata Fagricius Fagricius, Syst. Antl., 45, 85 {Chironomus femoratus). WinnerTz, Len. ent., t. VI, p.68, pl. VIII, fig. 64, S'o(Ceratopogon femoratus). Synonymes : C. armatus MEIG. ; Foersteri MEIG. ; r'ufitarsis Mec. Œ. — Onzième article des antennes environ trois fois aussi long que le dixième et d'un tiers plus long que le quatorzième, douzième article plus long que le Heirième ou le quatorzième (74: 10:30 : 32 : 25 : 20). Lamelle dorsale de la pince terminée en pointe, un peu plus courte que les articles basaux ; lamelle ventrale tribolée ; articles terminaux larges à la base et amincis progressivement jusqu’à leur extrémité. Coloration des pattes très variable. La formule antennaire de la © est la suivante : 70 : 14 : 16 : 17 : 18 : 22. Très commun, surtout en mai et juin. Gand, Destelbergen, Melle. Il abonde dans les hautes Fagnes : Francorchamps, Hockaïi. Rencontré aussi à Virton, Heembeek, Watermael, Uccle (M. Tonnorr). 2. — S, atra MEGERLE MEGERLE in MEIGEN, Sysé. Besch., t. I, p. 41, 84. d. — Taille : 2 mm. Tête, scape et thorax d’un noir très brillant ; palpes et antennes bruns; balanciers bruns à la base, blancs à l'extrémité; abdomen, fémurs et tibias, sauf l'extrême base des fémurs antérieurs qui est jaunâtre, noirs ; tarses antérieurs et intermédiaires ainsi que les quatre derniers articles des tarses posté- rieurs entièrement blanc jaunâtre. Deuxième article des palpes le plus long, le quatrième un peu plus long que le troisième. Antennes à panache d'un noir profond, le onzième est moins long que le double du dixième et plus court que le quatorzième ; articles 12-14 garnis de soies blanches, les douzième et treizième portent chacun un verticille de soies à leur base ; le quatorzième est terminé par une soie préapicale (65 :9:15:25:21 : 19). Fémurs antérieurs armés de quatre ou cinq épines en dessous, d’une épine sur la face antérieure et d'une autre sur la face postérieure; fémurs intermédiaires portant trois à cinq épines en dessous seulement; fémurs postérieurs fortement épaissis, garnis de nombreuses épines en tp M. GOETGHEBUER. NN dessous; tibias antérieurs et intermédiaires non épineux, les premiers seuls munis d'un peigne à dents blanches; tibias postérieurs incurvés en S et pourvus d'un peigne double, l’externe à dents courtes et blanches, l’interne à dents lorigues et noires; métatarses intermé- diaires épineux en dessous; crochets tarsaux égaux et simples. Ailes (fig. 74) | glabres finement ponctuées, cubitus | F1G. 74. — Aile de Serromyia atra Œ. aboutissant au delà du milieu de l'aile et réuni au radius sur un court espace de façon à déterminer la formation de deux cellules radiales ; fourche discoïdale brièvement pétiolée ; bifurcation de la posticale située un peu au delà de la transversale. @. — Taille : 2 mm. Entièrement d’un noir luisant, sans aucun éclat métallescent ; les deux tiers basaux des fémurs antérieurs, la moitié basale des fémurs intermé- diaires, la moitié distale des quatre tibias antérieurs jaunes; tarses blanc jaunâtre ; balanciers blancs à l'extrémité. Antennes à articles 3-9 ovoïdes, les cinq derniers cylin- driques (62:11:13:15:16:17). Les quatre fémurs anté- rieurs et tous les tibias non épineux ; fémurs postérieurs épaissis et épineux en dessous, tibias postérieurs (fig. 75) incurvés en S. Ongles des quatre tarses antérieurs égaux et simples; ceux des tarses postérieurs (fig. 76) simples mais inégaux; le long crochet atteint un peu plus du double du petit crochet, qui est très mince. Ailes (fig. 77) comme chez le G', mais bifurcation de la posticale située sous la transversale. F1G. 76. — Ongles de la passe postérieure FiG. 77. — Aile de Serromyia atra © de Serromyia atra ©. F1G. 75. — Tibia postérieur de Serromyia atra Q. F* J'ai capturé un G'et deux Q de cette espèce au Bois du Rabais, près de Virton, le 7 juillet 1914; M. TonNorr un G' et une © à Uccle. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 3. — S. nitens n. sp. Cette espèce est en tout semblable à S. afra ME1G., mais les ongles de la © sont égaux et simples. Les antennes et la pince génitale du G' ne diffèrent en rien de de celles de S. afra. Il est possible que cette forme ne constitue qu'une variété de l'espèce susnommée. : M. Tonnoir en a capturé deux S' et deux © à Wemmel, le 4 juin 1918. Genre JOHANNSENOMYIA MazLocH MarrocH, Pull. [lin. State Laborat., t. X, p. 332, 1915. CARACTÈRES : Veux nus; ailes glabres, ponctuées ; deux cellules radiales bien développées; cubitus dépassant beaucoup le milieu de l'aile ; discoïdale bifurquée en deça de la tranversale ; fémurs inermes ; quatrième article des tarses cordi- forme ; empodium absent ; ongles © grands et bifides, une dent beaucoup plus longue que l’autre, le cinquième article tarsal armé de bâtonnets noirs. TABLEAU DES ESPÈCES. Ce 1. Quatorzième article des antennes quatre fois aussi long que le dixième ; pince génitale à article basal au moins trois fois aussi long que l’article terminal; taille de 3-3.75 mm. Ongles de la © robustes, longs, égaux et bifides, le dernier article des tarses muni de cinq ou six paires de bâtonnets noirs. nitida MACO. 2. Quatorzième article des antennes trois fois aussi long que le dixième ; pince génitale à articlé basal deux fois aussi long que l'article terminal ; taille de 2 mm.; ® inconnue. silvicola n. sp. 1O M. GOETGHEBUER. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1. — J. nitida MacouarT MACQUART, ist. nat., t. 1, p. 62, 2 /Ceratopogon nitidus). WinnerTz, Lin. ent., t: VI, p. 50, pl, hg.12, 4, Bet c, et pl MIL ete a et 6, SO {Ceratopogon nitidus). F1G. 78. — Pince de ÿohannsenomyia nitida . Commun de mai en juillet. Le auatorzième article des antennes du & est quatre fois aussi long que le dixième; le onzième atteint la moitié du treizième. Le rapport des arti- cles 10-141entre eux est le suivant: 8:17: otp La pince génitale du G' (fig. 78) est anormalement développée ; la lamelle dorsale se termine en pointe qui natteint pas la moitié des articles basaux ; la lamelle ventrale est très étroite et très allongée. Les articles basaux sont très longs et étroits, munis de soies sur les côtés; les articles terminaux, courbés en crochets, sont au moins trois fois plus courts que les basaux. STAEGER (') signale que la © dévore le c' pendant l’accouplement; j'ai observé (*) qu'un grand nom- bre de ©Q portent à l'extrémité de l'abdomen l’armure génitale du G', intimement engagée dans leurs parties sexuelles. Destelbergen ; Overmeire ; Virton ; Genval (M. ToNNoïR). (*) STAEGER, XYrü/. Naturhl Trash, . Il, 1838-1839, S. 591. (2) GoerGHEBuER, M., Note à propos de l'accouplement de Johannseniella nitida MaAcQ. Ann. Soc. Ent. Bel CNIL Np 202 par. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 75 2. — J. silvicola n. sp. d. — Taille : 2 mm. Antennes et palpes brunâtres, vertex noir brillant. Méso- notum, scutellum, métanotum et côtés du thorax d’un noir brillant ; abdomen noir, deuxième segment et base du troisième jaunâtres, transparents; balanciers jaunâtres à extrémité noire ; hanches antérieures jaunes, les intermédiaires et postérieures noires, un peu brunâtres ; fémurs antérieurs jaunes en entier, sauf l'extrémité distale, qui est étroitement noire : 1ls sont inermes et non épaissis ; tibias antérieurs brunâtres, plus clairs au tiers moyen et munis d'un peigne à l'extrémité, métatarses un peu plus longs que les deux articles suivants : fémurs intermédiaires jaunes avec le tiers distal noir, tibias brunâtres avec l'extrémité noire, sans peigne; fémurs postérieurs jaunes avec les deux cinquièmes distaux noirs; tibias noirs, garnis d'un peigne double, les trois pre- miers articles tarsaux blancs jaunûtres, les deux derniers bruns. Métatarses postérieurs un peu plus longs que la moitié des tibias aussi longs que les quatre derniers articles réunis. Crochets égaux et simples, sans appendicès latéraux. Yeux glabres, non contigus au vertex. Palpes à deuxième article plus long que chacun des trois autres, les troisième et quatrième subégaux. Antennes à articles 3-9 ovoïdes, le dixième plus allongé que les précédents, trois fois moins long que le quatorzième. Le rapport des articles 10-14 emtreeuxiestile suivant : (3-5: 5.5700;: 10.5). Aïles (fig. 79) ponctuées et glabres; cubitus réuni au radius par une nervure transversale, cellule radiale proximale de moitié plus courte que la distale, discoïdale bifurquée avant la transversale, fourche posticale située sous la transversale, rameau antérieur de la posticale aboutissant très légèrement au delà de l'extrémité du cubitus. Articles basaux de la pince (fig. 80) allongés et grêles, articles ter- Date de _. minaux courbés en crochets et atteignant environ la moitié senomyia silvicola . des articles basaux; pointe de la lamelle dorsale dépassant la moitié des articles basaux. FiG. 79. — Aïle de Ÿohannsenomyia siluicola G. Bois du Rabais, à Virton, en juillet. Cette espèce diffère de /. nitida par les antennes dont le quatorzième article 76 M. GOETGHEBUER. n'est que trois fois plus long que le dixième; par la pince dont les articles basaux sont moins longs et moins grêles et n’atteignent que le double des crochets ter- minaux ; enfin par la taille plus petite. Les /. inermis Kierr. et dentata KIEFF. possèdent tous deux un peigne aux tibias intermédiaires : les crochets tarsaux offrent une dent obtuse à la base chez /. dentata et le quatorzième .des antennes n’est que deux fois aussi long que le dixième. Chez /.inermis, le quatorzième article des antennes est quatre fois aussi long que le dixième et l’abdomen est blanchâtre avec des bandes trans-. versales sombres. ‘Genre CLINOHELEA KIEFFER Ki1errEr, Chironomides d'Amérique, Ann. Mus. nat. Hungar, t. XV, p. 295, LOL NN CARACTÈRES. — Veux nus ; ailes glabres, ponctuées microscopiquement ; deux cellules radiales : la première toujours plus courte que la deuxième ; cubitus dépassant notablement le milieu de l'aile ; discoïdale bifurquée, sessile ; fémurs antérieurs et postérieurs munis d’une épine au moins; cinquième article du tarse antérieur renflé (S'Q), quatrième article des quatre tarses postérieurs divisé en deux lobes pointus, terminés par un ou deux bâtonnets noirs ; crochets tarsaux grands et inégaux (©); empodium absent. 1. — C. unimaculata Macouarr MacouarT, Zhipt. Nord France, 122, 4 {Ceratopogon unimaculatus). WiNNERTZ /Ceratopogon vartiegatus), Lin. ent., t. VI, p. 59, pl. VIT, fig. 57, © ©: Te Le panache des antennes © est peu fourni, les articles 2-9 sont plus longs que larges, les cinq terminaux sont plus ou moins cylindriques, 13-14 très longs, le quatorzième est trois fois aussi long que le dixième et deux fois et demie aussi long CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 77 que le onzième, le douzième beaucoup plus court que le treizième (96 : 16: 19: 26 : 42 : 48). Lamelle dorsale de la pince (fig. 81) non terminée en pointe, offrant une saillie large et arrondie en arrière, lamelle ventrale atteignant l'extrémité des articles basaux et garnie de quelques longues soies sur la face ventrale. FiG. 81. — Pince de C/inohelea unimaculata G'. Assez commun en juin et juillet, à Gand et Destelbergen ; Wesembeek, Forêt de Soignes, Genval (M. TonNoIR). Genre PALPOMYIA MEGERLE Palpomyia MEGERLE in MEIGEN, Sysé. Beschr., t. 1, p. 65, 35 (1818). CARACTÈRES: — Veux et ailes glabres; cubitus réuni au radius par une nervure transversale ou confondu en partie avec lui, de façon à déterminer la formation de deux cellules radiales ; extrémité du cubitus dépassant le milieu de l'aile ; discoïdale bifurquée ; tous les fémurs ou une partie des fémurs munis sur le dessous, d’une ou plusieurs épines ; crochets du ©‘ égaux et simples, ceux de la © égaux ou inégaux, simples ou armés d'une petite dent du côté interne ; empodium absent. LS OU) LS) é2] M. GOETGHEBUER. TABLEAU DES ESPÈCES. GS Mésonotum mat, gris plus ou moins foncé avec des taches obscures. lineata MEIG. Mésonotum d’un noir brillant. 2 Entièrement d’un noir luisant, sauf la base des fémurs. nigripes MEIG. Au moins une partie des fémurs, des tibias et des tarses jaunes ou brunâtres. 3 Quatrième article des palpes aussi long ou plus long que le troisième, fusiforme ou sub- cylindrique ; taille de 2-3 mm. 4 Quatrième article des palpes subégal au troisième, ayant son maximum d'épaisseur vers l'extrémité distale, plus ou moins claviforme; taille ne dépassant pas 2.5 mm. 5 Pince à articles basaux un peu plus longs que les terminaux ; fémurs antérieurs armés d'au moins cinq épines ; taille : 3.75-4. flavipes MEIG. Pince à articles basaux deux fois aussi longs que les terminaux qui sont courbés en crochet ; fémurs antérieurs armés de quatre épines ; taille : 3 mm. quadrispinosa n. Sp. . Balanciers noirs ou noirâtres en entier. 6 Balanciers blancs ou blanchâtres à l'extrémité. 7 Fémurs intermédiaires épineux en dessous ; fémurs antérieurs non épaissis; mésonotum ne présentant pas un éperon au milieu du bord antérieur. serripes MEIG. Fémurs intermédiaires inermes ; fémurs antérieurs très grossis ; mésonotum présentant un éperon au milieu du bord antérieur. grossipes n. Sp. Côtés du thorax en entier d’un brun-noir brillant ; vertex brun-noir, souvent roux au milieu ; douzième article des antennes plus court que le treizième. « rufipectus WIN. Côtés du thorax d’un noir brillant avec une tache triangulaire jaune pâle, près de la base de l'aile ; vertex d'un noir brillant ; douzième article des antennes plus long que le treizième. distinctus HAL. Cinquième article des tarses sans spinules en dessous. 2 Cinquième article armé de spinules en dessous. s 14 . Crochets des tarses sans dent du côté interne. 3 Crochets tarsaux munis d’une dent du côté interne. 8 Entièrement d’un noir brillant, sauf la base des fémurs; la tige des balanciers et les métatarses jaunâtres. nigripes MEIG. Au moins les tibias et les articles des tarses en partie jaunes. 4 4 l 10. IS 12: 13. 14. 3 CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 79 . Transversale située près du milieu de l'aile ; fourche posticale visiblement placée en avant de la transversale ; quatrième article des palpes fusiforme, plus long que chacun des trois articles; taille : 3-5 mm. 5 Transversale située bien avant le milieu de l’aile ; taille généralement moindre. 6 Ailes entièrement hyalines. flavipes MEIG. Ailes estompées de noir à l'extrémité. flavipes var. Schineri nov. . Ailes faiblement enfumées dans leur deuxième moitié; premier tergite abdominal et base du deuxième jaunâtres, les autres noirs; quatrième article des palpes pas plus long que le deuxième. hortulana MEIG. Ailes entièrement hyalines ; quatrième article des palpes notablement plus long que le deuxième. 7 Abdomen entièrement noir ; fémurs antérieurs armés de quatre épines en dessous ; taille : 3.5. quadrispinosa n. sp. Abdomen à premier tergite, les deux tiers basaux du deuxième tergite et ventre d’un blanc jaunâtre, le reste brun ; fémurs antérieurs armés de sept épines au moins ;. taille : 2.5 mm nemorivaga D. SP. Mésonotum d’un gris foncé mat, avec des taches longitudinales brunes. lineata WIN. Mésonotum d’un noir ou d’un roux luisant. 9 . Balanciers jaunes. 10 Balanciers noirs. 13 Scutellum jaune ; mésonotum noir luisant. distinctus HAL. Scutellum noir. II Mésonotum entièrement d’un roux clair ; abdomen blanchâtre ; pas de tache sur la mésopleure. ferruginea MEIG. Mésonotum noir ; abdomen noir, parfois brun jaunâtre à la base. 12 ; » P | Scape roux ; côtés du thorax roux avec une tache noire ; vertex roux ; deuxième cellule radiale trois fois aussi longue que la première. rufipectus WIN. Scape noir ; côtés du thorax noirs; vertex noir ; deuxième cellule radiale deux fois aussi longue que la première. rufipes MEIG. Fémurs antérieurs épaissis ; mésonotum présentant au milieu du bord antérieur une petite saillie en forme d’éperon ; fémurs postérieurs et intermédiaires jaunes avec au plus la moitié distale noire ; tibias foncièrement jaunes. grossipes n. Sp. Fémurs antérieurs non épaissis ; mésonotum sans éperon au bord antérieur ; les quatre fémurs postérieurs presque en entier d’un brun-noir ; tibias intermédiaires noirs. serripes MEIG. Mésonotum d’un noir luisant. tibialis MEGER. Mésonotum d’un gris mat avec des taches noires. semiermis GOETGH. 80 M. GOETGHEBUER. DESCRIPTION DES ESPÈCES. 1, P. nigripes MEIGEN MEIGEN, Sysé. Beschr., t. VI, p. 265, 57, ©. . — Taille : 2.75 mm. Entièrement d’un noir luisant, sauf la tige des balan- ciers, le tiers basal des fémurs antérieurs ainsi que l'extrême base des quatre fémurs postérieurs, d’un jaune fauve. Palpes à articles deux êt quatre subégaux, le troisième un peu plus court. Panache des antennes peu fourni ; articles 3-9 ovoides, troisième article plus long que chacun des articles 4-9 et égal au dixième; ‘le onzième d’un tiers plus court que le douzième ; le quatorzième est le plus long (66 ::10 : 14.6: 215: 23: 260). (MEE sonotum très luisant, à duvet noir. Pince (fig. 8) à lamelle dorsale arrondie en arrière, non terminée en pointe; lamelle ventrale ne D nl dépassant pas la longueur de la Fic. 82. — Aile de Palpomyia nigripes . lamelle dorsale; articles basaux courts, articles terminaux beau- coup plus longs que les basaux, courbés en crochets dans leur moitié distale. Fémurs antérieurs armés de cinq ou six épines en dessous ; quatre fémurs posté- rieurs inermes. Crochets égaux et simples. Ailes (fig. 82) glabres, ponctuées; nervures antérieures brunes, espace situé entre la côte, le radius et le cubitus légèrement enfumé, deuxième cellule radiale deux fois aussi longue que la pre- mière; discoïdale bifurquée avant la transversale. ©. — Taille : 3.3-3.5 mm. Même coloration que le &', mais les métatarses pos- térieurs sont Jaunes chez certains exemplaires. Antennes longues ; articles 2-9 réunis plus courts que l’ensemble des 10 à 14 ; dixième article un peu plus court que le onzième, les quatre derniers à peu près de même longueur (75 : 17 : 19: 19 : 20 : 19). Lamelles courtes et arrondies. J'ai pris le 11 juin 1914 cinq SO et onze oo de cette espèce, à Hockai, sur les arbrisseaux croissant le long de la Hoëgne, près du pont de la Vecquée. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 81 2. — P. flavipes MEIGEN MEIGEN, Sysé. Beschr., t. I, p. 82, 35, © {Ceratopogon flavipes). WinnerTz, Lan. ent., t. VI, p. 55, pl. VII, fig. 54, © /Ceratopogon flavipes). G. — Taille : 2-3.75 mm. Tête, scape et thorax (fig. 83) d’un noir brillant; pattes jaunes ; extrémité distale des fémurs antérieurs, genoux, extrémité des tibias, moitié basale des quatre fémurs postérieurs et les deux der- niers articles des tarses noirs, tibias postérieurs brunâtres. Palpes (fig 84) à deuxième et quatrième articles subégaux, le quatrième presque cylindrique, un peu atténué aux deux bouts, subfusiforme, le troisième n'atteint que la moitié du quatrième. Antennes à articles 3-9 ovoïdes, le dixième est quatre fois plus court que le quatorzième, un peu plus court que le onzième, les trois derniers sont cylindriques, Île douzième un peu plus court que le treizième ou le quatorzième Goo E 5328-39) Veux non contigus. Bord antérieur du Ne mésonotum atténué en pointe en Palpomyia flavipes Œ. avant. Fémurs antérieurs non épaissis, armés de cinq ou six épines; métatarses posté- rieurs un peu plus courts que la moitié du tibia et que les articles 2-5 réunis ; ongles égaux et simples. Ailes glabres, ponctuées; transversale située notable- ment avant le milieu de l'aile: discoïdale bifurquée avant la transversale; deuxième cellule radiale à peine double de la pre- mière ; fourche posticale située sous la transversale (chez la © cette dernière nervure est placée tout près du milieu de l'aile). Pince (fig. 85) à lamelle dorsale terminée en pointe, lamelle ven- F1G. 84. — Palpe de ?a/po- ; , myia flavipes trale trilobée, aussi longue que les articles basaux; articles termi- naux longs, amincis progressivement de la base vers l'extrémité et courbés en crochet à la pointe. F1G. 85. — Pince de Pa/- pomyia flavipes C. II] 82 M. GOETGHEBUER. Assez rare dans les bois en juillet. Melle, Buzenol, Hockai; Auderghem, Forêt de Soignes (M. Tonnorr). La taille de ce diptère est très variable : elle est comprise entre 2 mm. (6) et 5 mm. (Q). V’ar. Schineri 207. Cette variété diffère du type par les ailes qui sont estompées de noir à leur extrémité : ces parties assombries peuvent affecter la forme de taches. Quant au reste, 1l est semblable au type. | ET PU FiG. 86. — Aile de Pa/pomyia flavipes Q. Var. Schineri. Cette variété est signalée par SCHINER dans son ouvrage Fauna Austriaca, CTP p5651(18064); Localités : Virton, Hockai. M. TonNorr a rencontré cette variété à Genval. 3. — P. hortulana MEiG. (non SCHIN.) MEIGEN, Sysé. Peschr., t. 1, p. 81, 31 /Ceratopogon hortulanus). ©. — Taille: 3.5-3.75 mm. Scape, tête et thorax noirs ; abdomen à premier segment jaunàätre, le deuxième segment à tergite jaunâtre avec la moitié distale noire, sternite brunâtre, segments 3-8 noirs; balanciers jaunes avec l'extrémité noire; pattes jaunes, genoux, extrémité des tibias et du deuxième article des tarses, les trois derniers articles des tarses, tiers distal des fémurs postérieurs et tibias posté- rieurs, noirs. Palpes à articles deux et quatre subégaux, le quatrième à peine aminci à l'extrémité distale, le troisième étant le plus court. Yeux non contigus. Antennes à articles 2-9 beaucoup plus courts que l'ensemble des articles 10-14 (102 : 173). Mésonotum d’un noir brillant, couvert sur toute sa surface d'une pubes- CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. Co [#5] cence courte à reflets brunâtres; scutellum muni de quatre soies. Fémurs anté- rieurs armés de cinq à sept épines en dessous; crochets tarsaux égaux et simples. Ailes (fig. 87) à nervures jaunâtres au tiers basal et teintées de brunâtre au delà du premier tiers. Le tiers basal de l'aile est hyalin, le reste est distinc- tement enfumé, surtout au bord anté- rieur et à l'extrémité. La deuxième cellule radiale est un peu plus longue FIG. 87 que deux fois la première ; discoïdale bifurquée avant la transversale ; celle-ci située avant le milieu et au dessus de la fourche posticale ; surface de l'aile ponctuée. . — Aile de Pa/pomyia hortulana Cf. J'ai capturé 3 © à Hockai, le 8 juin 1913; un autre exemplaire © à Virton, le 7 juillet 1914. M. TonNoIR a pris une © aux environs de Bruxelles. 4. — P. quadrispinosa n. sp. Œ. — Taille : 3 mm. Antennes brun jaunâtre ; panache composé de soies noi- râtres, fines et peu nombreuses, celles qui garnissent les articles terminaux offrent des reflets blanchâtres. Tête et thorax noir brillant, mésonotum couvert d'une pubescence noire ; abdomen d’un noir peu luisant, avec le premier segment et la base du deuxième plus ou moins transparents, d’un brun jaunâtre ; hanches et pattes jaunes, extrémité distale des fémurs, les genoux, l'extrémité des tibias et des deux premiers articles des tarses, noirs; tibias postérieurs et les trois derniers articles de tous les tarses, rembrunis. Balanciers blanchâtres à extrémité noire. Yeux nus, séparés au vertex. Palpes à deuxième article plus long que le troisième, mais plus court que le quatrième, qui est aminci aux deux FiG. 88. — Aile de ?a/pomyia quadrispinosa CF. extrémités. Antennes à articles 2-9 réunis presque de moitié plus courts que l'ensemble des 10-14; dixième et onzième articles subégaux, environ trois fois plus courts que le douzième; celui-ci plus court que le treizième et que le quatorzième. Fémurs antérieurs à peine grossis, armés de quatre épines en dessous ; métatarses postérieurs au moins de moitié plus courts que les tibias et égaux aux articles 2-5 réunis; ongles égaux et simples. Bord antérieur du mésonotum présentant un éperon très court. Ailes (fig. 88) ponctuées, deuxième 84 M. GOETGHEBUER. cellule radiale deux fois aussi longue que la première; transversale située en decça du milieu de l'aile; discoïdale bifurquée avant la transversale. Pince (fig. 89) très allongée, rappelant la forme de celle de /ohannsenomyria sylvicola. Lamelle dorsale terminée en pointe, d’un quart moins longue que les articles basaux ; ceux-ci d'un tiers plus longs que la largeur de la pince à la base, plus ou moins cylindriques; articles terminaux un peu plus longs que la moitié des articles basaux, courbés en crochet à l'extrémité. F1G. 89. — Pince de Pa/pomyia FiG. 90. — Aile de Pa/pomyia quadrispinosa Q. quadrispinosa CF. ©. — Taille : 3.5 mm. Coloration comme chez le ©‘, abdomen brun-noir, balan- ciers Jaunâtres à extrémité noire, lamelles noires ; extrémité distale des fémurs intermédiaires et postérieurs de même que la base des tibias largement noires. Palpes à quatrième article fusiforme, environ aussi long que les deuxième et troi- sième réunis, le troisième plus petit que le deuxième. Antennes brunâtres à scape noir; articles 3-9 ovoïdes, les cinq derniers très allongés (88 : 20 : 24 : 25 : 30 : 33): Bord antérieur du mésonotum offrant un petit éperon. Fémurs antérieurs à quatre épines en dessous ; crochets courts, égaux et simples. Ailes (fig. 90) ponctuées, deuxième cellule radiale plus de deux fois et demie aussi longue que la première. d'et © pris au Bois du Rabais, près de Virton, le 6 juillet 1914. 5. — P. nemorivaga n. sp. ©. — Taille : 2.5 mm. Tête, vertex, mésonotum, scutellum, métanotum, côtés du thorax d'un noir brillant; ventre, premier tergite, deux tiers basaux du deuxième tergite et un liséré étroit à la base de chaque segment d’un blanc jaunâtre; tiers distal du deuxième tergite et tergites suivants brun-noir ; lamelles brun jaunâtre ; CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 85 balanciers noirs, à base jaunâtre ; pattes jaunes, genoux, extrémité des tibias et les trois derniers articles tarsaux noirs; tibias postérieurs bruns, à extrémités noires. Palpes brunâtres à deuxième article un peu plus long que le troisième mais plus court que le quatrième. Antennes brunâtres à scape noir ; articles 3-9 ovoïdes, les cinq derniers cylindriques ; ensem- ble des articles 10-14 d'un tiers plus long que les 2-9 réunis. Veux nus, non contigus. Mésonotum couvert d’une pilosité noire à reflets gris, offrant au bord antérieur la trace d'un petit éperon. Fémurs antérieurs munis de sept épines, les autres fémurs inermes; FiG. 91. — Aile de Pa/poryia nemorivaga ©. métatarses postérieurs un peu plus longs que la moitié du tibia et d'un quart plus long que les articles 2-5 réunis ; crochets égaux et simples. Ailes (fig. 91) glabres, ponctuées ; cubitus aboutis- sant près de l'extrémité du troisième quart de l'aile ; deuxième cellule radiale deux fois et demie aussi longue que la première ; transversale située bien avant le milieu de l'aile: bifurcation de la posticale située aÿant la transversale ; fourche posticale placée en dessous, où même un peu en deçà du niveau de la transversale. J'ai capturé deux exemplaires 6Q dans les bois de Melle, le 17 juillet 1914 ; M: TonNoIr a trouvé cette espèce à Genval, le 15 juillet 1917. 6. — P. rufipectus LINCKE Lincke in Winnerrz, Lin. ent., t. VI, p. 62, pl. VII, fig. 60, © /Ceratopogon rufipectus). ©. — Taille: 2.5. Clypeus et bouche ordinairement jaunâtres; vertex brun-noir luisant, souvent brun-roux au centre ; thorax, hormis le prothorax, qui est jaunà- tre, d'un noir luisant ; abdomen brun-noir, à peine luisant ; balanciers blanc jau- nâtre, souvent un peu brunâtres à l'extrémité ; pattes Jaunes ; extrémité des fémurs antérieurs, tiers distal des quatre fémurs postérieurs, extrémité des tibias noirs ; tibias postérieurs et les deux ou trois derniers articles des tarses brunâtres. Deuxième article des palpes le plus long ; le quatrième subégal au troisième et légèrement renflé à l'extrémité. Antennes brunûtres, le scape brun foncé ; articles 2-9 ovoides, le dixième est trois fois plus court que le douzième, les deux derniers Subépaux (75:12:16: 37:41 : 42). Mésonotum à pilosité courte, le milieu de 86 M. GOETGHEBUER. son bord antérieur offrant un petit éperon ; scutellum pourvu de quatre longues soies. Fémurs antérieurs garnis de six à huit épines en dessous ; les autres fémurs inermes ; fémurs antérieurs à peine épaissis ; ongles égaux et simples. Ailes (fig. 92) ponctuées ; deuxième cellule radiale environ deux fois aussi longue que la première ; cubi- tus aboutissant un peu au delà du FiG. 92. — Aile de Pa/pomyia rufipectus deuxième tiers de l'aile; discoïdale bifurquée avant la transversale, qui est située avant le milieu. Pince (fig. 94) courte, lamelle dorsale terminée en une pointe, qui n’atteint pas l'extrémité des articles basaux; lamelle ventrale trilobée aussi longue que ceux-ci; articles basaux présentant, à la face dorsale, un appen- dice en forme de dent, dirigé en dedans; articles terminaux arqués et munis d’une petite pointe à l'extrémité. FIG. 93. — Patte antérieure de ?’4/pomyia F1G. 94. — Pince de Pa/pomyia rufipectus . rufipectus G!. ©. — L'épine du fémur postérieur, dont l'existence est signalée par WINNERTZ, manque chez beaucoup d'exemplaires. F1G. 95. — Cellules radiales de l’aile de Pa/pomyia rufipectus ©. Cette espèce était très abondante au Bois du Rabais, près de Virton, le 8 juil- let 1914. M. TonNoIr l’a prise à Genval et dans la Forêt de Soignes. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 87 7. — P. rufipes MEIGEN MEIGEN, Sysé. Beschr., t. I, p. 81, 32 /Ceratopogon rufipes). ©. — Taille: 3.5 mm. Arrière de la tête, scape et thorax noirs; mésonotum et scutellum d’un noir assez brillant ; abdomen noir mat avec la base brun jaunâtre ; balanciers blanc jaunâtre en entier; pattes antérieures, y compris les hanches, jaunes, sauf les genoux; l'extrémité des tibias et des articles des tarses noire: pattes intermédiaires jaunes hormis les hanches, l'extrémité des fémurs, des tibias et des tarses ainsi que les genoux noirs; pattes postérieures jaunes avec les hanches, les fémurs sauf la base, les extrémités des tibias et des articles des tarses noirs. Palpes à quatrième article claviforme, plus court que le troisième. Antennes comme chez ?. rufipectus WiN., à cinq derniers articles très allongés, leur ensemble notablement plus long que les 2-9 réunis. Fémurs antérieurs un peu grossis, munis de nombreuses épines; métatarses postérieurs presque aussi longs que les articles 2-5 réunis ; ongles dentés du côté interne ; quatrième article cordiforme. Ailes glabres, ponctuées ; deuxième radiale à peine deux fois aussi Re = vo” longue que la première (fig. 96); disco. = dale bifurquée avant la transversale ; me bifurcation de la posticale située sous la transversale ; nervures antérieures brunä- tres, les autres presque incolores; trans- versale placée près du milieu de la longueur de l'aile. Éperon du mésonotum à peine visible. F1G, 96. — Cellules radiales de l'aile de Palpomyia rufipes MEIGEN ©. REMARQUE. — Cette espèce est voisine de ?. rufipectus Win., dont elle diffère par la longueur de la deuxième radiale, ainsi que par la coloration noire de la tête et du scape. Une © capturée par M. Tonnorr à Wesembeek, le 7 juin 1918. SS M. GOETGHEBUER. 8. — P. grossipes n. sp. “ d. — Taille: 2 mm. Tête, thorax, balanciers, hancnes intermédiaires et posté- rieures et abdomen noirs; hanches antérieures et pattes jaunes (fig. 97); genoux, les deux tiers basaux des fémursintermédiaires, moi- tié des fémurs postérieurs et les tibias postérieurs en entier, noirs. Yeux glabres, non contigus ; palpesnoirs, à deuxième article le plus long, les 3-4 subégaux, le quatrième un peu épaissi à l'extrémité. Antennes noi- res, à panache peu fourni; articles 3-9 ovoïdes, le dixième plus d'un tiers plus court que le onzième, qui égale la moitié du dou- 4 zième; les 13-14 subégaux (60 7.52 ER ARE Bord antérieur du méso- notum présentant un épe- ron bien marqué. Fémurs antérieurs très grossis, garnis de dix épines au moins, les unes courtes, les autres plus longues; les quatre fémurs postérieurs inermes; ongles égaux et simples. Ailes (fig. 98) semblables à celles de wfpectus. Pince conformée comme chez rufipectus. F1G. 97. — Partie antérieure du corps de Pa/pomyia grossipes Cf. Os Hailler: 2 INMIN Même colora- F1G. 98. — Aïle de Pa/pomyia grossipes Cj. tion que chez le &. Antennes à premier article brun jaunâtre ; le tiers basal du deuxième article jaune, le reste brun-noir; articles 3-9 ovoïdes, les 10-14 très allongés; l’ensemble des articles 10-14 d'un quart plus long que les articles 2-9 réunis. Éperon du bord antérieur du méso- notum très marqué. Ongles égaux, dentés du côté interne de la base; le fémur antérieur est quatre fois aussi long qu'il n’est épais, près d’un quart plus court CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE 89 que le fémur intermédiaire : celui-ci est dix fois plus long que large. Aïles (fig. 99) très atténuées à la base. FiG. 99. - Aile de Pa/pomyia grossipes ©. Capturé au Bois du Rabais, près de Virton, le 8 juillet 1914. M. Tonnorr l'a rencontré à Genval, le 15 juillet 1917. 9. — P. distinctus HarrDaY Haribay, Entom. Mag., t. I, p. 152 /Ceratopogon distinctus). T. — Taille: 2 mm. Tête, scape et thorax, sauf une tache triangulaire jaunâtre à la base de l'aile, d’un noir brillant; abdomen brun-noir, balanciers bruns à la base, blancs à leur extrémi'é; pattes jaunes; genoux, tiers distal des fémurs inter- médiaires, deux cinquièmes distaux des fémurs postérieurs, extrémité de tous les tibias, noirs; tibias postérieurs un peu rembrunis. Yeux glabres, "non contigus; palpes à deuxième article le plus long, les troisième et quatrièmefïarticles sub- égaux, ce dernier un peu épaissi à l'extrémité. Antennes brunâtres, à panache peu fourni, formé de soies noires à reflets blanchâtres ; dixième article un peu plus court que le onzième, trois fois moins long que le dou- zième, qui est plus long que le treizième; les articles 2-9 réunis sont d'un tiers plus courts que eo A Pole es CN l'ensemble des articles 10-14 (50 : 7.5 : 9 : 22 : 17 : 24). Scutellum brun-noir, pourvu de quatre soies noires; bord antérieur du mésonotum offrant un éperon court, moins marqué que chez grossipes. Fémurs antérieurs un peu épaissis, garnis de huit épines en dessous; les autres fémurs inermes; crochets égaux et simples. Ailes (fig. 100) glabres, ponctuées un peu 1risées, à nervures pâles; base de l'aile très atténuée au bord postérieur, deuxième cellule radiale plus courte que le double de la première; 12 90 M. GOETGHEBUER discoïdale bifurquée avant la transversale, qui est située avant le milieu ; fourche posticale placée sous la transversale. Pince semblable à celle de 2. rufipectus. Q. — Taille : 2.5 mm. Tête et mésonotum d’un noir luisant; prothorax, angles antérieurs du mésonotum, une tache triangulaire sur les côtés du thorax, scutellum et métasternum jaunes; balanciers blanc jaunâtre en entier; abdo- men brun, ventre Jaune; lamelles jaunes; pattes jaunes, genoux et extrémité des tibias noirs. Antennes à articles basaux tous plus longs que gros, les cinq derniers cylindriques, au moins doubles du neuvième ; l'ensemble des articles 2-9 est près d'un cinquième plus court que les articles 10-14 réunis ; scape et base du deu- xième article jaunes, le reste brun. Éperon du bord anté- rieur du mésonotum à peine marqué. Fémurs antérieurs garnis de dix à douze épines en dessous; les autres fémurs inermes; crochets dentés du côté interne à leur base. Aïles (fig. ro1) comme chez le mâle; transversale située bien avant le milieu de l'aile. FiG 101. — Aile de Pa/pomyta disténctus ©. J'ai pris deux GG et deux © © (dont oo in copula) au Bis du Rabais, près de Virton, les 5 et 7 juillet 1914. M. TonNoIR a rencontré cette espèce à Rouge- Cloître et à Genval. 10. — P. serripes MEIGEN MEIGEN, Sys£. Beschr., t. 1, p. 82, 34 /Ceratopogon serripes). WiNNERTZ, Lan. ent., t. VI, p. 62, pl. VII, fig. 59 /Ceratopogon serripes). Œ. — Taille : 2.5 mm. Tête et thorax d’un noir brillant, abdomen brun-noir ; fémurs et tibias postérieurs noirs, pattes antérieures et tibias intermédiaires bruns, tarses jaunâtres, balanciers brun-noir. Yeux non contigus. Palpes (fig. 102) à quatrième article claviforme. Antennes de quatorze articles, les trois derniers allongés, sans verticilles de longues soies, articles 12 et 13 subégaux, le onzième de moitié plus court que le douzième, le quatorzième un peu plus long que le précédent, l’ensemble des articles 2-9 d’un quart plus court environ que les cinq derniers réunis (64 : 9 : 11 : 22 : 21 : 25). Bord antérieur du mésonotum sans éperon. Fémurs antérieurs armés de quatre épines, les intermédiaires en ont deux, les postérieurs une seule; métatarse postérieur un peu plus long que la moitié du CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. O1 tibia; quatrième article des tarses le plus court; ongles égaux et simples. Ailes glabres, ponctuées ; deuxième cellule radiale presque deux fois aussi longue que la première; fourche posticale située un peu au delà de la transversale : discoïdale FiG. 102. — Palpe de Pa/pomyia serripes FiG 103. — Pince de Pa/pomyia serripes Gi bifurquée avant la transversale; ailes semblables à 2. rufipectus. Pince génitale (fig. 103) à lamelle dorsale terminée en pointe mousse, transparente sur les bords, article basal assez épais, muni d’un lobe interne en forme de dent; article terminal fortement arqué, velu et offrant une forte dent à l'extrémité; lamelle ventrale trilobée. ©. — Le mésonotum ne présente pas d’éperon au bord antérieur. Gand; Destelbergen; Virton. Assez commun de mai à juillet. J'ai capturé deux SO à Destelbergen en fauchant les roseaux. M. TonNoïr a trouvé des exemplaires GO à Genval et à Wemmel. 11. — P. ferruginea MEIGEN MEIGEN, Syst. Beschr., t. VI, p. 265, 58, © /Ceratopogon ferrugineus). WinnerTz, Lin. ent., t. VI, p. 61, pl. VIT fig. 58, © (Ceratopogon ferrugineus). Synonyme : Ceratopogon fulvus MacouarT, Dipé. du Nord Fr.,t. 1, p.125, 13. Le mésonotum de la © ne présente aucune trace d’éperon à son bord antérieur. 02 M. GOETGHEBUER. Cette espèce n'est pas rare aux environs de Gand, Destelbergen, Heusden ; elle n'a qu'une génération par an et apparaît en Juin. Malgré mes recherches, je ne suis pas parvenu à découvrir le !. 12. — P, lineata MEIGEN MEIGEN, Sysé. Beschr., t. T, p. 80, 30 /Ceratopogon lineatus). WinnERTZ, Len. ent., t. VI, p. 63, pl. VII, fig. 61 a et à, C'o [Ceratopogon lineatus). | Le panache des antennes du O' est peu fourni; les articles 2-9 réunis sont d'un tiers plus court que l’ensemble des articles 10-14; le douzième article est un peu n EN F1G. 104. — Thorax de Pa/pomyia FiG. 105. — Tête de Pa/pomyia lineata G' lneata ©. vue de dessus. plus long que le double du dixième et plus court que le treizième ou le quator- zième (82 : 11 : 15: 25,5 37: 43). Laslamelle dorsale denlspineersetteemimmesn pointe et est plus courte que les articles basaux; ceux-c1 sont largement dépassés par la lamelle ventrale, qui est trilobée; les articles terminaux sont arqués et presque aussi longs que les basaux. Très commun sur les arbustes et les troncs, surtout en mai et juin. Gand, Destelbergen, Overmeire. Pris à Genval par M. Tonnorr. La larve est commune dans les mares et les fossés. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE 03 13. — P. semiermis GOETGHEBUER GOETGHEBUER, Ann. de Biol. lacustre, t. VIT (1914). ©. — Taille : 4.5 mm. Tête et thorax d'un gris clair, mésonotum présentant des taches noires (fig. 106); balanciers jaunâtres à extrémité noire; abdomen jaunâtre, ventre blanchâtre; pattes jaunes, genoux et extrémité des tibias noirs; fémurs intermédiaires avec un large anneau noir avant l'extrémité, leurs tibias avec un anneau à la base et l'extrémité noirs; fémurs postérieurs à extrémité largement noire et tibias entièrement noirs; tous les tarses blanchâtres, les deux derniers F1G. 106. — Thorax de Pa/pomyia semiermis ©. articles noirs. Fémurs antérieurs armés d’une dizaine d'épines en dessous, les fémurs intermédiaires et postérieurs de deux; cinquième article des tarses garni d'une double rangée de quatre ou cinq épines; crochets égaux et dentés du côté interne. Ailes (fig. 107) glabres, ponctuées; nervation comme chez ?. Zineata. Une © obtenue d’éclosion, provenant d'une larve trouvée à Tronchiennes, le 14 juillet 19r1. 14. — P. tibialis MEGERLÉ MEGERLÉ in MEIGEN, Sysé. Besch., t. 1, p. 82, 36 /Ceratopogon hbrialis). WinnerTz, Len. ent., t. VI, p. 65, pl. VIII, fig. 62 /Ceratopogon hbialis). Trouvé une © dans les prairies de Tronchiennes, près de Gand, le 27 juillet 1912. 94 M. GOETGHEBUER. Genre SPHAEROMIAS (STEPHENS) Curtis, (nec WaLk. nec KIEFF.) Curtis, Prirtrent CNT b:285 14820): CARACTÈRES. — Veux nus et très développés, contigus chez le &', séparés par une étroite bandelette à bords parallèles ; antennes G'sans panache ; ailes glabres, ponctuées microscopiquement ; deux cellules radiales ; cubitus aboutissant bien au delà de l’aile; discoïdale sessile ; fémurs antérieurs présentant de nombreuses spinules en dessous; empodium absent; ongles du tarse postérieur © égaux et grands; dernier article des tarses muni de bâtonnets noirs. EpwaRDs a examiné le type de Sphaeromias albomarginatus de STEPHENS, exemplaire qui a probablement servi à la description de Curtis. Il estime que cette espèce est la même que le Ceratopogon fasciatus de MEIGEN; mais cette opinion n'est pas partagée par KIEFFER, qui considère le genre Sphaeromias STEPH. comme synonyme du genre /ohannsenomyta Marr. et qui range Cerato- pogon fasciatus dans le genre Xy/ocrypta K1Err. S. fasciata MEIGEN MEIGEN, X7ass., t. I, p. 30, 13 fCeratopogon fasciatus) ©. WiNNERTZ, Lan. ent., t. VI, p. 66, pl. VIII, fig. 63 (Ceratopogon fasciatus) Q. Synonyme : Sphaeromias albomarginatus STEPHENS (EDw.). d',. — Taille: 4 mm. Arrière de la tête (fig. 108) noir mat, à duvet grisâtre, garni de nombreuses soies courtes disposées sans ordre; mésonotum gris mat avec trois bandes noires longitudinales, parfois confluentes ; callus huméral noir luisant ; côtés du thorax, métanotum et scutellum brun grisâtre foncé ou noir mat à reflets grisâtres; balanciers d’un brun pâle à la base, blancs à l'extrémité; abdomen noir assez luisant, tergites à partir du troisième articie, lisérés de blanc en arrière, surtout aux segments terminaux; pattes brunes avec la base des fémurs jaunûtres, genoux et extrémité des tibias noirs, les deux premiers articles des tarses jaunes, à extrémité distale et les trois derniers articles bruns. Yeux nus, très étroitement séparés au vertex. Palpes à deuxième article double du premier et subégal au qua- trième, qui est plus long que le troisième. Antennes (fig. 109) plus courtes que la CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE 95 largeur de la tête; articles 5-11 à peine plus longs que larges, les 12-14 relativement courts, le douzième un peu plus court que le treizième ou le quatorzième, celui-ci terminé par une forte soie préapicale ; l’ensemble des articles 2-9 à peu près aussi long que les articles 10-14 réunis (38 : 4.5 : 4.5 : 8 : 10 : 10); article basal peu volumineux, le deuxième porte deux verticilles; le panache fait défaut, mais les articles 2-9 sont munis de soies dont la longueur n'excède pas celle de deux arti- cles réumis ; les soies des huitième et neuvième articles sont très courtes. Scutel- | F1G. 108. — Tête de Spzaeromias fasciata , vue de dessus. QLUTIUS FIG. 109. — Antenne de Spaeromias FiG. 110, — Aile de Sphaeromias fasciata Cf. Jasciata GC. lum garni de nombreuses soies courtes. Fémurs antérieurs un peu épaissis, armés d'au moins dix épines en dessous, tibias munis d'un peigne et d’un éperon très acéré, un peu plus court que la largeur du tibia; métatarse environ aussi long que les articles deux et trois réunis; cinquième article tarsal muni de deux paires d'épines noires; fémurs intermédiaires portant trois à cinq épines en dessous; tibias sans peigne mais offrant une épine à l'extrémité, extrémité du métatarse et deuxième tarsal avec une épine, le cinquième article présentant deux paires d'épines ; fémur postérieur à trois ou quatre épines ; métatarse et deuxième article munis d'une épine à l'extrémité, le cinquième porte quatre paires d’épines noires. Crochets égaux et simples, leur base velue. Ailes glabres (fig. 110), ponctuées, un peu pointues à l'extrémité; cubitus aboutissant aux quatre cinquièmes de l'aile ; 90 M. GOETGHEBUER. discoïdale bifurquée avant la transversale; deuxième cellule radiale plus longue que le double de la première. Pince (fig. 111) petite, lamelle dorsale terminée en pointe, beaucoup plus courte que les articles basaux, ceux-ci dépassés par la lamelle ventrale qui est trilobée; articles terminaux notablement plus courts que les basaux, offrant un petit crochet à l'extrémité. Fi. 111. — Pince de Sphaeromias fasciata \. F1G. 112. — Thorax de Sphaeromias fasciata ©. La coloration de la © varie beaucoup (fig. 112); le scutellum est fauve chez certaines d’entre elles, chez d’autres, il est entièrement gris-noir, et enfin chez d'autres encore, les bandes du mésonotum sont d'un brun-noir et nettement limitées. J'ai capturé quatre GS et cinq oo de cette espèce à Destelbergen, les 16 mai, 21 mai et 4 juin 1914; M. TONNoIR a pris une © à Genval, le 27 juin 1917. Genre BEZZIA KIEFFER KIEFFER, Bull. Soc. ent. Fr., p. 69 (1899). CARACTÈRES PRINCIPAUX. — Les caractères sont les mêmes que ceux du genre Palpomyia, mais le cubitus de l’aile est séparé du radius sur tout son parcours et n'est pas réuni à lui par une nervure transversale, de sorte qu'il n'v a qu’une cellule radiale ; le cubitus aboutit toujours entre le milieu et l'extrémité de l'aile ; discoi- dale sessile; quatrième article des tarses court et cordiforme, sans spinules. #2] SA: © CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 97 TABLEAU DES ESPÈCES. d'a Onzième article des antennes beaucoup plus long que le quatorzième article (1 groupe). 2 Onzième article plus court ou subégal au quatorzième (2° groupe) 7 . Fémurs antérieurs non épineux en dessous. 3 Fémurs antérieurs présentant au moins une épine en dessous. 4 Fémurs et tibias brun-noir ; mésonotum mat, noir avec des taches d’un gris cendre dans la région antérieure ; taille: 2.25 mm. tenebricosa GOETGH. Fémurs et tibias annelés de jaunâtre ; mésonotum faiblement luisant; taille 1.5 mm. pygmaea n. Sp. Mésonotum mat, noir à reflets argentés ou gris cendré dans la région antérieure. 5 Mésonotum noir brillant, sans taches à reflets argentés ou gris cendré. 6 Fémurs postérieurs en majeure partie jaunes; pince à articles basaux très épais et très convexes au bord externe; articles terminaux très minces, presque glabres. ornata MEIG. Fémurs postérieurs et tibias noirs en entier; pince à articles basaux beaucoup moins épais et peu convexes au bord externe; articles terminaux non particulièrement minces, pubescents. signata MEIG. Extrémité du cubitus n'atteignant pas les deux tiers de l'aile; articles basaux de la pince très épais. albipes WINN. Extrémité du cubitus atteignant les deux tiers de l'aile; articles basaux de la pince non particulièrement épaissis. gracilis WINN. . Fémurs antérieurs non épineux en dessous; ailes blanchâtres; balanciers jaune blan- châtre. bicolor MEIG. Fémurs antérieurs épineux en dessous; ailes hyalines. 8 Mésonotum noir luisant; douzième article des antennes beaucoup plus court que le onzième; tibias épineux. spinifera n Sp. Mésonotum mat ; douzième article des antennes un peu plus long que le onzième; tibias non épineux. 9 Fémurs antérieurs garnis de deux épines en dessous ; fémurs et tibias jaunes sans anneau obscur au milieu; scutellum fauve. xanthocephala GOETGH. Fémurs-antérieurs avec trois épines au moins; fémurs et tibias présentant un anneau obscur au milieu; scutellum gris-brun solstitialis WINN. 13 98 Ù M. GOETGHEBUER. EE Crochets des tarses non dentés du côté interne (1‘* groupe). 2 Crochets des tarses dentés du côté interne (2° groupe). 6 Fémurs antérieurs non épineux. 3 Fémurs antérieurs offrant au moins une épine en dessous. 4 Ongles des tarses offrant une dent à la base, du côté externe; mésonotum noir luisant, abdomen blanc; cubitus aboutissant tout près de l'extrémité de l'aile. venusta MEIG. Ongles des tarses sans dent externe à la base; mésonotum et abdomen d’un noir presque mat; cubitus aboutissant loin de l'extrémité de l'aile. tenebricosa GOETGH. Mésonotum noir brillant; fémurs antérieurs pourvus de trois épines en dessous; pattes entièrement noires, sauf les trois premiers articles des tarses qui sont blanchâtres. albipes WINN. Mésonotum noir mat, à reflets grisâtres ou argentés en avant; pattes non entièrement noires. 5 Fémurs postérieurs en majeure partie jaunes; mésonotum à reflets d'un blanc d'argent, en avant. ornata MEIG. Fémurs postérieurs entièrement noirs; reflets du mésonotum gris cendré. signata MEIG. Fémurs antérieurs non épineux en dessous; abdomen blanc. bicolor MEIG. Fémurs antérieurs épineux en dessous. 7 Mésonotum d'un noir luisant ; abdomen noir ; fémurs antérieurs et intermédiaires jaunes à extrémite distale noire. flavipalpis WINN. Mésonotum mat. à Mésonotum gris ou jaune rougeûtre, avec deux bandes étroites presque parallèles d'un brun foncé; fémurs antérieurs munis de trois épines, fémurs intermédiaires d'une épine. ; nobilis WINN. Mésonotum gris brunâtre avec quatre bandes longitudinales brun foncé, peu nettes ou bien d'un brun uniforme; fémurs intermédiaires non épineux. 9 Abdomen couleur café au lait ou d’un blanc sale ; fémurs antérieurs avec deux dents en dessous ; fémurs et tibias sans anneau brunâtre au milieu ; scutellum fauve. xanthocephala GOETGH. Abdomen brun-noir; fémurs antérieurs avec trois épines au moins; fémurs et tibias avec un anneau brun au milieu; scutellum gris-brun solstitialis WINN. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. D'ÉSERMPTION DES UU ESPÈCES. PRPIREMIERE GROUPE. 1. — B. tenebricosa GOETGHEBUER GOErGcHEBUER, Any. de Biol. lac., t. V, 1912, ©. d. — Taille: 2.25 mm. Mésonotum noir presque mat, avec une pilosité grisâtre et un duvet blanchâtre très court condensé de chaque côté de la région antérieure et limitant une bande noire longitudinale médiane ; côtés du thorax, scutellum, métanotum, abdomen et hanches d’un noir presque mat, offrant des soies grisatres ; balanciers noirs; pattes brun-noir, tarses brun jaunâtre. Yeux nus, non contigus; deuxième article des palpes le plus long, les troisième et quatrième sub- égaux. Antennes brun foncé, panache assez touffu, formé de soies noires à reflets blanchâtres à l'extrémité ; arti- cles 3-9 ovoïdes, le dixième atteignant environ la moitié du onzième; chacun des articles 12-14 à peine aussi long F1G. 113. — Aile de Bezzia tenebricosa . que lamoitié du onzième (75:15:29 :14:13:14). Lous les fémurs inermes; tibias antérieurs à un peigne, les intermédiaires sans peigne mais pourvus d'une F1iG. 114. — Aile de Bezsia tencbricosa Q. épine presque aussi longue que l’épais- seur des tibias, les postérieurs avec un peigne double; cinquième article des tarses non épineux en dessous; ongles égaux et simples. Ailes (fig. 113) gla- bres, ponctuées; cubitus atteignant le deuxième tiers de l'aile; discoïdale bifurquée au niveau de la transversale; fourche posticale située au delà de la transversale. Pince à lamelle dorsale terminée en pointe dont l'extrémité atteint à peu près celle des articles basaux ; ceux-ci épais à la base et relativement courts; articles terminaux garnis de nom- breuses soies sur leur face convexe ; lamelle ventrale trilobée. 100 M. GOETGHEBUER. >. — Taille: 2.5 mm. Même coloration que le G'; lamelles noires. Antennes à articles 2-9 ovoïdes, les articles 10-14 d’un tiers plus longs que les précédents réunis. Crochets égaux et simples. Aïles (fig. 114) légèrement irisées; cubitus aboutissant au delà des deux tiers de l'aile; transversale située un peu avant le premier tiers de l'aile. Le reste semblable au ©. Un 6 et deux © trouvés à Hockai en juin. 2. — B. pygmaea n. sp. S. — Taille: 1.5 mm. D'un noir faiblement luisant, région postérieure de la tête, partie antérieure du mésonotum ainsi que deux raies longitudinales dans la première moitié du mésonotum d’un blanc argenté; pattes noires annelées de jaune, tarses blanc jaunâtre; les fémurs portent un anneau jaune à la .base et un autre avant l'extrémité distale; les tibias offrent également deux anneaux, l’un situé en dessous du genou, l’autre avant l'extrémité ; balanciers brun-noir. Yeux glabres, non contigus. Antennes brunâtres, panache gris à reflets blanc jaunâtre dans leur deuxième moitié; les articles antennaires sont au nombre de quatorze ; le onzième article atteint plus de deux fois la longueur du dixième ou du douzième, le quatorzième est plus long que le treizième (46 : 10 : 23 : 8 : 10 : 13). Fémurs inermes, tibias et tarses non spinuleux; tibias antérieurs munis d’un peigne, les postérieurs d’un peigne double; métatarse postérieur égal à la moitié du tibia, double du deuxième article et au moins aussi long que les articles 2-4 réunis; ongles égaux et simples. Ailes ponctuées, glabres, hyalines faiblement irisées ; radius aboutissant au milieu du bord antérieur, cubitus atteignant environ le deuxième tiers de l'aile; discoïdale bifurquée au niveau de la transversale ; fourche posticale située distalement par rapport à la transversale et proximalement par rapport à l'extrémité du radius; la distance de la fourche posticale à la trans- versale égale environ la longueur de la branche postérieure de la posticale. Pince à lamelle dorsale terminée par une courte pointe ; article basal en cône tronqué, assez épais; article terminal un peu plus court que le basal, faiblement arqué, à extrémité mousse ; lamelle ventrale trilobée. Gand, deux © pris le 18 juin 1916. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. : 1OI 3. — B. venusta MEIGEN WinnerTZ, Lan. ent.,t. VI, p. 74, pl. VIII, fig. 70 /Ceratopogon venustus). Espèce bien caractérisée par la longueur du cubitus de l'aile, qui atteint pres- que l'extrémité de celle-ci, par les fémurs inermes, les ongles non dentés au côté interne, mais présentant chacun un appendice dentiforme du côté externe, et le dernier article des tarses épineux. Une © capturée à Heusden; M. Tonnoir a trouvé deux © à Genval. Liége. (GADE in MEIGEN, Sysé. Beschr., t. VI, p. 261.) 4. — B. albipes WiINNERTZ WiNNERTZ, Len. ent., t. VI, p. 77, pl. VIII, fig. 72, © /Ceratopogon albipes). d'. — Troisième et quatrième articles des antennes aussi longs que larges, cin- quième à neuvième plus longs que larges; dixième un peu plus long que le dou- zième ou le treizième article, mais presque de moitié plus court que le onzième; celui-ci un peu plus long que les articles 12 et 13 réunis (52 : 10.5 : 19.5 : 8.5: 9 : 12). Lamelle dorsale de la pince terminée par une pointe mousse, plus courte que les articles basaux; lamelle ventrale trilobée, les lobes latéraux munis de longues soies; articles basaux épais, très convexes sur leurs faces dorsale et externe ; articles terminaux plus courts que les basaux et densément pubescents. L'un des oO que j'ai en collection ne présente qu'une épine au fémur antérieur ; la ©, comme chez le G' décrit par WinnERTZ, en possède trois. Chez cette dernière, l'extrémité cubitale est plus rapprochée de la pointe alaire que chez le ©. Jai capturé un Of et une 6‘ à Gand, en août; un autre C'à Virton. Deux c'et deux © pris à Genval par M. TonxnorR. [102 M. GOETGHEBUER 5. — B. gracilis WiNNERTz WiNNERTZ, Lan. ent., t. VI, p. 76 /Ceratopogon gracrlis). A G, —-Taille: 2.26-2/cumme Scape, tête et thorax d'un noir brillant; balanciers brun jaunâtre à la base, noirâtres à l'extrémité; abdomen noir un peu brillant ; fémurs antérieurs fauves, brunâtres à la face dorsale; tibias bruns avec un anneau jaune après les genoux, qui sont noirs; fémurs jaune brunâtre à la base, devenant de plus en plus foncés à partir du milieu; tibias bruns avec un anneau jaune mal limité à la base ; fémurs et tibias postérieurs brun-noir en entier, sauf la base qui est d’un brun jaunâtre ; tarses jaunâtres, l'extrémité de tous les tibias et des articles des tarses noire. Palpes à deuxième article le plus long, les troisième et quatrième subégaux. Antennes brunes, panache formé de soies noires à reflets blancs à l'extrémité; onzième article deux fois aussi long que le dixième; douzième et treizième plus courts que le dixième; quatorzième plus long que le dixième, neu- vième aussi long que le douzième (73 15% 310 17/5 13 10) Veux ous, von contigus. Scutellum à quatre longues soies noires. Fémurs antérieurs pourvus d’une épine en dessous ; tibias intermédiaires munis d’un éperon à l’extré- mité, leur métatarse ‘avec deux épines terminales; quatre fémurs postérieurs inermes; crochets égaux et simples. Ailes glabres, ponctuées,. vitreuses; cubitus aboutissant au deuxième tiers de l'aile; discoïdale bifurquée au niveau de la transversale, fourche posticale située après la transversale. Pince (fig. 115) à lamelle dorsale prolongée en FiG. 115. — Pince de Bezzia ï c ; ; gracilis Ÿ. pointe, au moins aussi longue que les articles basaux ; lamelle ventrale trilobée, plus courte que ces articles; ceux-ci larges à la base, rétrécis à l'extrémité distale ; articles termi- naux plus courts que les basaux, pubescents. Nombreux do capturés à Hockaï, en juin, deux ©‘ pris à Destelbergen, le 6 juin 1916. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 103 6. — B. ornata MEIGEN MeiGEN, Syst. Heschr., t. VT, p. 262, 47 /Ceratopogon ornatus). WinnERTZ, Lan. ent., t. VI, p. 76, pl. VIII, fig. 71, S'o (Ceratopogon ornatus). Œ. — Onzième article des antennes beaucoup plus long que chacun des articles 12-14, dixième article aussi long que le quatorzième (77 : 17 : 30 : 14 : 16 : 17). Lamelle dorsale de la pince terminée par une pointe mince, à peu près aussi longue que les articles basaux; lamelle ventrale tribolée; articles basaux épais, courts et très convexes; articles terminaux, au contraire, très ténus, presque droits au bord interne, concaves au bord externe, glabres. Très abondant de mai à octobre. Gand, Destelbergen, Renaix et Virton. Larve dans les mares et les fossés. 7. — B. signata MEIGEx MEIGEN, Sysé. Beschr., t. 1; p. 74, 16 /Ceratopogon signatus). Dane 2277 626 NI p75, pl: VIT, fig. 71, à et à, Go (Ceratopogon stgnalus). S'. — Taille: 2.75-3 mm. Arrière de la tête noir mat à reflets cendrés; thorax noir, presque mat; mésonotum garni d'un duvet grisâtre et présentant dans la région antérieure deux bandelettes étroites longitudinales d’un gris cendré, se prolongeant jusqu'à la dépression préscutellaire; ces raies s'élargissent en tache en avant; scutellum pourvu de quatre soies noires, côtés du thorax à reflets gris cendré ; balanciers bruns à extrémité noire; pattes antérieures à fémurs brun-noir avec la base et un anneau avant l'extrémité jaunes ; genoux noirs, tibias bruns avec un anneau étroit jaune après les genoux et avant l'extrémité, tarses d'un jaune pâle, leur extrémité noire; coloration des pattes intermédiaires semblable à celle des antérieures, mais les zones brunes sont plus étendues; pattes postérieures à fémurs et tibias entièrement brun-noir; parfois il existe un anneau jaune à la base du tibia. Palpes à deuxième article le plus long, les troisième et quatrième sub- égaux. Antennes à scape noir, le reste brunâtre; panache formé de soies noirâtres à reflets blanc jaunâtre; onzième article double du dixième, les articles 12-14 subégaux, de moitié plus courts que le onzième (77 : 16 : 32: 14: 16: 15); quator- 104 M. GOETGHEBUER. zième article sans soie terminale. Veux nus, non contigus. Fémurs antérieurs munis d'une épine en dessous, rarement de deux; les autres fémurs inermes ; éperon des tibias antérieurs aussi long que l'épaisseur du tibia; extrémité du métatarse intermédiaire pourvue de deux épines, le métatarse postérieur sans épines. Crochets égaux et simples. Ailes (fig. 116) glabres, ponctuées, d'un blanc. FiG 110, — Aüle de Pezcra signata Cf. FiG. 117. -— Pince de Lezsia sivnata . laiteux ; cubitus aboutissant à l'extrémité du deuxième tiers de l'aile; discoïdale bifurquée au niveau de la transversale, fourche posticale située après la transver- sale. Pince (fig. 117) à lamelle dorsale terminée en pointe plus courte que les articles basaux; ceux-ci beaucoup plus épais à leur base qu'à leur extrémité dis- F1G. 118. — Thorax de Mescra signata Q. F1G. 119. — Aïle de Bezzia signata. ©. tale; articles terminaux assez épais et amincis progressivement de la base à l’ex- trémité, garnis de soies assez longues; lamelle ventrale trilobée. Q. — Taille : 2.75-3 mm. Antennes à articles 10-13 subégaux, le quatorzième un peu plus long que les précédents (71 : 10 : 11 : 11 : 11 : 13). Même colo- ration que le G'; lamelles brun-noir. Aïles (fig. 119) d'un blanc laiteux; cubi- CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 105 tus aboutissant au delà de l'extrémité du deuxième tiers de l'aile. Le reste comme chez le c. Nombreux Go et Q capturés à Gand, les 2 et 5 mai 1914. La forme de la pince génitale du G'et la coloration des pattes permettent de différencier cette espèce de À. ornata. DEUXIÈME GROUPE. 8. — B. bicolor MEIGEN MEIGEN, Sysé. Beschr., t. 1, p. 77, 22, © {Ceratopogon bicolor). WinnerTz, Len. ent., t. VI, p. 73, pl. VIII, fig. 69, © fCeratopogon bicolor |. Œ. — Taille: 2 mm. Arrière de la tête brun-noir; mésonotum mat, brun-noir avec une fine pubescence gris jaunâtre et un duvet très court gris à reflets blan- châtres, localisé de chaque côté de la partie antérieure du mésonotum; scutellum brun-noir avec quatre soies noires; le reste du thorax gris foncé; balanciers blanc jaunâtre ; abdomen brun-noir garni de soies à reflets blanchâtres ; pattes antérieures blanc jaunâtre avec les trochanters, les genoux, l'extrémité des tibias et des articles tarsaux brun-noir ; fémurs et tibias présentant un anneau obscur au milieu ; pattes intermédiaires colorées comme les antérieures mais sans anneau obscur sur le milieu des fémurs et des tibias ; pattes postérieures à fémurs Fic. 120. — Aile de Bescia bicolor Œ. presque entièrement brunâtres, sauf un anneau Jaunâtre avant l'extrémité, genoux noirs, tibias sans ombre foncée au milieu. Palpes à articles 2-4 subégaux. Scape des antennes noir, panache composé de quelques soies blanchâtres ; dixième article un peu plus court que le onzième, les 11-13 presque égaux, le quatorzième un peu plus long (62:7:9.5:10.5:9:11). Yeux non contigus. Fémurs antérieurs non épineux; crochets égaux et simples. Ailes (fig. 120) glabres, ponctuées, d’un blanc de lait; nervures presque inco- lores; cubitus aboutissant au delà de l'extrémité du deuxième tiers de l’aile; 14 100 M. GOETGHEBUER. transversale située à l'extrémité du premier tiers; discoïdale bifurquéé au niveau de la transversale ; posticale bifurquée après celle-ci. Fi1G. 121. — Pince de Bezzia bicolor F1G. 122. — Thorax de Bezzta bicolor ©. J'ai capturé cette espèce en abondance sur le tronc des arbres voisins d’un fossé à Gentbrugge, le 27 mai 1914. Les C' étaient beaucoup plus rares que les ©: sur 49 exemplaires recueillis à cette occasion, je n’ai trouvé que quatre ©’. J'ai ren- contré aussi cette espèce en juin et septembre, à Overmeire et Heusden. 9. — B. spinifera nov. sp. d'. — Taille: 2.5 mm. Antennes à articles 2-11 d’un blanc jaunâtre, extrémité distale du onzième article et la totalité des suivants bruns, scape noir, panache blanc jaunâtre; tibias jaunes avec un large anneau au milieu et l'extrémité noire; pattes intermédiaires offrant la même coloration, mais plus foncée; fémurs et tibias postérieurs noirs, tous les tarses blanc jaunâtre; balanciers noirs à base brunâtre. Yeux glabres, non contigus. Antennes à onzième article plus d’une fois et demie aussi long que les articles dixième ou douzième mais plus court que le quatorzième (65 : 14 : 23: 14: 25 : 27). Mésonotum luisant, couvert de courtes soies. Pattes à fémurs antérieurs munis de trois ou quatre épines en dessous; tibias épineux ; fémurs intermédiaires sans épines en dessous; tibias intermédiaires et postérieurs fortement épineux; l'extrémité distale des trois premiers articles des tarses porte ventralement deux épines; métatarse postérieur au plus aussi long que la moitié du tibia, plus long que les trois articles suivants réunis; le peigne à dents courtes garnissant l'extrémité des tibias postérieurs est jaunâtre, celui à dents longues est noir; ongles des tarses égaux et simples. Ailes glabres, ponc- tuées hyalines, irisées; cubitus atteignant à peu près les deux tiers de l'aile; CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 107 discoïdale bifurquée au niveau de la transversale ; fourche posticale située un peu au delà de la transversale; extrémité du rameau antérieur de la posticale à peine distale de l'extrémité du cubitus. Pince noire, à articles basaux assez épais, en cône tronqué; articles terminaux courts, presque de moitié plus courts que les basaux, un peu arqués; lamelle dorsale terminée par une courte pointe, lamelle ventrale trilobée. Destelbergen, sur les herbes au voisinage d’une mare; Overmeire. En juin. 10. — B. solstitialis WINNERTZ Manette ot Nil Up78, pl VIIT, fes 73, & © fCeratopogon solstitialis). Le onzième article des antennes du G'est un peu plus court que chacun des articles suivants et plus long que le dixième; les articles 2-11 portent de longues soies entrant dans la constitution du panache; les trois articles terminaux subégaux (58 : 8 : WP 045-135) Eamelle dorsale de la piñce pro- longée sous forme de pointe beaucoup plus courte que les articles basaux; ceux-ci se trouvent dépassés par la lamelle ventrale, qui est trilobée ; articles terminaux arqués, plus courts que les basaux et garnis de nombreuses soies. Commun de mai à septembre; je l’ai rencontré à Gand, : F1G. 123. — Thorax de Melle, Destelbergen, Overmeire, Bellem. Bezsia solstitialis ©. 11. — B. xanthocephala GOETGHEBUER GOETGHEBUER, Xev. Soc. ent. Namur, n° 11, 1911, pl. I. d'. — Taille: 2.5-2.8 mm. Scape noir, antennes jaunes, tête brun foncé; méso- notum mat, fauve foncé, de même que les autres parties du thorax; scutellum fauve, garni de soies noires, balanciers jaunâtres ; abdomen brun-noir assez luisant ; pattes entièrement jaunes, sauf les genoux, l'extrémité des tibias et des articles 108 M. GOETGHEBUER. des tarses noirs; articles basaux de la pince brun foncé, les terminaux noirs. Palpes à deuxième article le plus long, troisième et quatrième articles subégaux. Antennes à articles 3-5 globuleux, les suivants augmentant progressivement de longueur jusqu'au onzième; celui-ci un peu plus long que le dixième et plus court que chacun des articles 12-14 (58 : 7.5 : 9.5 : 12 : 11.5 : 12). Veux glabres, non contigus. Fémurs antérieurs garnis de deux épines, les autres fémurs inermes. Ongles des tarses égaux et simples. Aïles (fig. 124) glabres, ponctuées; cubitus aboutissant bien au delà des deux tiers de l'aile; discoïdale bifurquée au niveau de la transversale; fourche posticale située après la transversale. Pince comme chez so/stitialis. F1G. 124. — Aile de Bezzia xanthocephala G'. F1G. 125. — Aile de Pessia vanthocephala Q. @. — Taille: 3.7 mm. Mésonotum à courte pubescence jaunâtre très serrée et masquant la teinte des téguments de sorte que le mésonotum paraît mat et de couleur fauve foncé; côtés du thorax et métanotuim de la même couleur que le mésonotum; scutellum fauve; balanciers jaunâtres ; abdomen blanchâtre, de cou- leur café au lait; pattes comme chez le ©‘, sans anneau obscur sur les fémurs et les tibias. Antennes à articles 3-9 plus longs que larges, les cinq terminaux au moins deux fois aussi longs que larges. Fémurs antérieurs munis de deux épines ; crochets des tarses égaux et munis d’une petite dent du côté interne. Cette espèce n'est pas rare aux environs de Gand, en mai. La larve se rencon- tre, souvent en abondance, dans les fossés des prairies. B. xanthocephala est voisin de 2. bidentata Kierrer-(Pull. Soc. ist. nat. Metz, 21° cah., t. IX, p.162). M'KïErFER a examiné mes exemplaites tetes reconnu que l'espèce est différente de braentata. La coloration du scutellum et de l'abdomen de la ©, ainsi que l'absence d’anneau foncé sur les fémurs et les tibias feront distinguer 2. xanthocephala de B. solstitialis. CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. 109 12, — B. nobilis WINNERTZ WanNertTZ, Lin. ent., t. VI, p. 80, pl. VIII, fig. 74 /Ceratopogon nobrls). L'exemplaire © de ma collection a le mésonotum (fig. 126) d’un gris clair à reflets argentés, orné de dessins bruns, formant des bandelettes longitudinales et des taches; l'abdomen est blanc, légèrement jaunâtre. La coloration des pattes est identique à celle décrite par WiNNERTZ, chez le type. Les fémurs antérieurs sont garnis de trois épines en dessous, les fémurs intermédiaires en ont une, les postérieurs sont inermes. Une © capturée à Gand, le 8 juin 1910. F1G. 126, — Thorax de Beszia nobilis ©. 13. — B. flavipalpis WiNNEerTz WinNeRTZz, Len. ent., t. VI, p. 80, pl. VIII, fig. 75, © f/Ceratopogon flavi- palpis). Deux Q capturées à Gand, le 29 juin 1910; une Q trouvée à Destelbergen, le 5 juin 1915. Chez les deux premiers exemplaires le scape des antennes est jaune ; chez le troisième il est noir. Il est probable que l'espèce décrite par V. ». Wuzp {Dipt. Neerland., t. 1, p. 241, 1877), sous le nom de C. favicornis STAEGER, n'est autre que le S de PB. flavipalpis. REMARQUE. — Macropeza albitarsis MEIGEN (Sysé. Beschr., t. 1, p. 87, 1) a été découverte aux environs de Liége par le professeur GAEDE (voir MEIGEN, HOicrE., LVL, p. 266, 1830). 110 M. GOETGHEBUER. ADDITIONS Ceratopogon canaliculatus n. sp. d. — Taille: 2.75 mm. Noir; mésonotum mat, un peu grisâtre; mésosternum d’un noir luisant; angles antérieurs du mésonotum présentant une callosité blan- châtre ; à la base de l’aile, sur les pleures, une tache blanchâtre; balanciers blancs; toutes les soies du corps à reflets jaunâtres; panache des antennes noir; hanches intermédiaires et postérieures brun-noir ; hanches antérieures et pattes jaunâtres, sauf un anneau noir à la base des tibias postérieurs et un anneau noir à l'extrémité des fémurs postérieurs, avant les genoux. Antennes de quatorze articles, les arti- cles 2-9 subsphériques, le onzième beaucoup plus long que le douzième; celui-ci plus long que chacun des deux derniers. L'ensemble des articles 2-9 est d'un quart plus court que les cinq derniers réunis (85 : 13:42: 22:18:21). Pattes munies de longues soies pâles; métatarse postérieur une fois et demie plus court que le deuxième article (10 : 25). Empodium bien développé. Palpes à deuxième article un peu renflé après le milieu, très allongé, environ deux fois et demie aussi long que le troisième et au moins quatre fois aussi long que le quatrième. Ailes unifor- mément couvertes de poils appliqués ; deuxième cellule radiale seule apparente, de la même forme de chez C. latipalpis (fig. 13); bifurcation de la posticale située à peu près sous l'extrémité de la cellule radiale, qui atteint le milieu de l'aile. Pince génitale à lamelle dorsale atteignant la moitié des articles basaux et pré- sentant au milieu un petit sillon longitudinal, très distinct; articles terminaux plus courts que les articles basaux, subcylindriques et très minces. Deux c' à Hockai, en juillet. L'extrême brièveté du métatarse postérieur par rapport au deuxième article rend cette espèce très reconnaissable, celle-ci est voisine de C. brevimanus Lunpsrr., dont on ne connaît que la © (LuNpsrRôM, Acéa Soc. p. fauna Fennica, 33; nUro, pe2 MONO) CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. III Ceratopogon halteratus WINNERTZ DViNNER TZ, Din. ent; NT, p.28, fig. 17 (©). gd. — Antennes à articles 3-9 subglobuleux, le dixième un peu plus long que large, le onzième plus long que chacun des trois derniers; le quatorzième terminé par un court stylet. L'ensemble des articles 2-9 est plus court que les 10-14 réunis MON ro: 15: 13 14). Trouvé à Vinderhaute et dans la forêt de Soignes, en juillet. Ceratopogon alacer WINNERTZ WinnERTZ, Lan. ent., t. VI, p. 25, fig. 13 (©). La © a la même coloration que le G' décrit par WiNNERTZ; les balanciers sont bruns, à extrémité d’un blanc sale ; le mésonotum est d’un noir luisant avec un léger reflet grisâtre. Les antennes ont quatorze articles; les articles basaux sont subglobuleux, les 6-9 un peu plus longs que gros, les 10-14 subégaux, au plus deux fois plus longs que larges. L'ensemble des articles 2-9 d'un quart environ plus long que les 10-14 réunis (41 : 32) ; le dernier article est terminé par un petit stylet et est plus large que les précédents. Métatarse postérieur au moins un tiers plus long que le deuxième article. Ailes comme chez le G', mais la bifurcation de la posticale s'opère à peu près au niveau de l'extrémité du cubitus. Male or mm.; o1.2 mm: Capturé à Hockai, en juillet. Stilobezzia scutellata n. sp. Cette espèce a des affinités avec S. gracihis HAL., mais en diffère par plusieurs caractères. C'. — Taille: 2 mm. Face brunâtre; scape des antennes et arrière de la tête d’un gris noir mat; antennes jJaunâtres, panache à reflets jaunâtres. Thorax bru- nâtre, très pâle; mésosternum brun; mésonotum mat, brun-noir, sauf au voisinage des angles antérieurs et sur l’espace préscutellaire, où la coloration est brun-jau- nâtre pâle; scutellum jaune pâle avec quatre soies noires; balanciers blancs ; abdomen assez luisant, presque nu, d’un gris brunâtre de même que le métanotum; bord postérieur des tergites grisâtre ; pattes jaunâtres avec les genoux légèrement Ne M. GOETGHEBUER. — CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. rembrunis. Antennes longues, à peine d’un quart plus court que l'abdomen, les trois derniers articles allongés, l’ensemble des articles 2-9 presque d’un tiers plus court que les 10-14 réunis; le treizième article est plus long que le quatorzième et d’un tiers plus long que le deuxième (67 : 9 : 10 : 20 : 30 : 26). Palpes à deuxième article subcylindrique, plus long que chacun des trois autres. Pattes sans épines aux fémurs, le métatarse postérieur atteint la moitié des tibias ; quatrième article de tous les tarses cordiforme; ongles fendus à l'extrémité, mais n'ayant pas de soie arquée à la base ; tous les ongles égaux; fémurs postérieurs pourvus de soies relativement longues. Aïles légèrement pubescentes à l'extrémité, en tout sem- blable à celles de S. gractlis Har. (fig. 59). Pince à articles basaux cylindriques ; les articles terminaux légèrement arqués; lamelle dorsale triangulaire à sommet arrondi, aussi longue que les articles basaux. Trouvé dans le bois de Melle, en mai. Palpomyia crassipes n. sp. Q@.— Ressemble beaucoup à ?. rujipes MEiG., dont il diffère par la conforma- tion des antennes et la nervation alaire. Taille: 2.5 mm. Tête, mésonotum et scutellum d’un noir luisant ; balanciers blanc jaunâtre ; abdomen entièrement noir, sans trace de jaune à la base; toutes les hanches noires; pattes antérieures à fémurs jaunes, épaissis comme chez 2. grossipes, munis de nombreuses épines ; genoux noirs; tibias d'un brun foncé, plus clairs dans leur région moyenne; pattes intermédiaires à fémurs jaunes aux deux tiers basaux, noirs au tiers distal, sans épines ; tibias bruns à extrémités noires; fémurs postérieurs inermes, jaunes dans leur moitié basale, noirs au tiers distal ; tibias noirs ; les deux premiers articles des tarses jaunes, les trois derniers noirs. Palpes à quatrième article à peine clavi- forme. Antennes de quatorze articles, noires; les articles 2-7 ovoïdes, plus courts que chez P. rufipes, les 8-9 notablement plus longs que larges; les 10-14 allongés, les 10-13 subégaux, plus courts que chez ?. rufipes, le quatorzième le plus long ; l'ensemble des articles 2-9 notablement plus court que les 10-14 réunis (90 : 27 : : . s120 24:20) Éperon du mésonotum à peine visible. Ongles des tarses dentés du côté interne ; quatrième article de tous les tarses cordiforme. Ailes ponctuées ; nervures antérieures brun jaunâtre (et non brun foncé comme chez ?. rufipes) ; première cellule radiale un peu plus courte que la moitié de la deuxième cellule (14: 31): chez P. rufipes, au contraire, la première cellule est plus longue que la moitié de la deuxième (22 : 309). Cette espèce diffère de P. grossipes par l'éperon du mésonotum qui est à peine marqué, par les balanciers jaunâtres et par les hanches antérieures noires. J'ai capturé deux © à Hockai, en juin. © ni 10. 15. 16. 172 18. SCO ES ONCE CO AR CATALOGUE DES CERAIOPOGONINAE DE BELGIQUE pallidus WIN. niger WIN. Genre CERATOPOGON KIEFFER trichopterus WIN. boleti KIEFF. latipalpis KIEFF. Kaltenbachii WIN. . canaliculatus n. crassipes WIN. sp. brevipennis WIN. murinus WIN. brevicubitus n. halteratus WIN. alacer WIN. velox WIN. . sylvaticus WIN. Sp. Genre ATRICHOPOGON KIEFFER lucorum MEIG. . rostratus WIN. . minutus MEIG. . III III 30 30 3: 31 I14 CATALOGUE DES CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. Genre KEMPIA KIEFEER Pages. 19. K. aethiops m°8p. + : 02 CUS ER 33 20. — pavida WIN: . +4. On à COR 34 21. — fusca Mic. : ." . Où COR ER 35 22. — brannipes MEIG..,.. 2. 0 0 36 29. —Mappendiculata n'ASD PP 37 24. — ‘hamiféra M:)SD. 6200. COR CR 38 Genre TRICHOHELEA n. g. 25. T. Tonnoiri n: Sp. … . © 2060 00 OR ER OO Genre DASYHELEA KIEFFER 26. D. flaviventris GOETGH. LU OM EN 41 27." végéns VINS, 2 OS OR 43 28. ‘— gsericata WIN. .: : . Ne SON 44 20." — pratensiS D. SD. OCT CR CC 44 30.1 — bilineata in" Sp CMP CNE CRE ETS CC 45 21.'"— versicolor, WIN... V6 OMS CON EE ER 46 324 — hOtATAU SD. CN CO CT EC 47 Genre CULICOIDES LATREILLE 33. *C. amœnus WIN. ., 00. CO CR 51 34. — varius WIN. . CE . CN SI 35. .—" fascipennis WIN: 6 ON CCE 52 36. — arcuatusS WIN. : 54 RS 53 37. — pictipennis WIN, 1.4. DEN RCE RON EE 54 38. — pulicaris LIN. 4. OPEN MSN ENT TC NN TI CRE 54 39: 1— cimpanctatus in "SD NP 55 40. 4— punctaticollis n/70m. M NC CR ER 56 41.0 — üunimaculatusin. DOM NN TN NC NE RE 57 42. — albicans WIN! . 1) CON ON NN EN 58 43. — pamilus WIN, 1: 0 00 OO ON 59 44. 45. 46. 47: 48. 49. 50. DT 52. 53. 54. 55. 56. 57: 58. CATALOGUE DES CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. Genre STILOBEZZIA KI:EFFER . gracilis HAL.. scutellata n. Sp. flavirostris WIN. crassinervis D. SP. . Genre MONOHELEA KIEFFER . calcarata n. Sp. . illustris WIN. Genre SCHIZOHELEA KïEFFER copiosa WIN. . Genre PSILOHELEA KIEFFER . candidata WIN. . sociabilis n. Sp. . Genre SERROMYIA MÉGERLÉ femorata FAB. atra MEIG. nitens n. Sp. . Genre JOHANNSENOMYIA MarcocH nitida MACOQ. sitvicola n. sp. Genre CLINOHELEA KIEFFER unimaculata MACOQ. II5 LUI 64 66 67 68 76 110 CATALOGUE DES CERATOPOGONINAE DE BELGIQUE. Genre PALPOMYIA MÉGERLÉ Pages. 59. P. nigripes MEIG. .! SN EE 80 60. — flavipes MEIG. OC 81 61. — hortulana MEIG. ne CON 62. — quadrispinosa n:#Sp. CON 83 63. — nemorivaga n. SD: .. 84 64. — rufipectus LINCKE OMS 85 65. — rufipes MEIG. :. CU AE CAEN ENENE CRNR S 87 66. — grossipes N. Sp.2 + Ne CN COOP 88 67. — crassipes n. Sp. : ; SPORT 1 : 68. .— distinctus HAL... , CON NC ES 89 69. — serripes n.:SD: . + CCE CC 2 90 70. — ferruginea MEIG. . MC 71. — Mineata MEIG. "CE 92 72. — semiermis GOETGH. MONNIER ER EE 93 73. — tibialis MEGERLÉ & CN 93 Genre SPHAEROMIAS (Srerx.) Curr. 74. ‘S. fasciata MEIG, © 5 LS 94 Genre BEZZIA K1EFFER 75. B. tenebricosa GOETGH, : ON 99 76: — pygmaea n. sp. :° 4 100 PSE ON 77.v— venusta MEiG. . , Nos, © ON NN PR . 78. — albipes WIN. . .1.000 08 3: 3 OR: CR 79. — gracilis WIN... 4 2. ce. COR OCR ON 80. — ornata MEIG. . 2. 2 81. — signata MEIG. 7, OO EN 82. — bicolor MEIG. . LU 83. — spinifera n. Sp. : 0 OS CR 84. — solstitialis WIN.‘ 4 "2 VOL NES NE ER 85. — xanthocephala GOETGH ON 86. —, nobilis WIN. .… … 4 .., ÆPORRE CT R C ON 87. — flavipalpis WIN... …..0. 0 ONE OR E + pu ri — FASCICULE 4 NC Re de pe ie MÉMOIRE 81 4 RS ENTER. - Mn ARE PE TT | “TRE RE ALEMENT DE LA ZONE DES FLANDRES 4 MPG UP TS PARLE + | PARLE NT D PQ * f ra à a A li +R M MA SUN ESA . GOETGHEBUER > » : ( AN + * Re à r- j L Ne CES SR 2 à L ps * { ï Ye { 4 MS, \ L « À \ z \ t} tir | A RE x$ ‘HBRUXELLES 4. | EUR DE LACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE ja de 12, rue de Louvain, 112 . it Peas 1921 | , Eh GA ; { / Distribué le K* octobre 1921. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE ET SPÉCIALEMENT DE LA ZONE DES FLANDRES past es _ 4 > = : ‘ai Où = re ; Les gr "aie TS MÉMOIRES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE TOME VIII — FASCICULE 4 MÉMOIRE 31 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE ET SPÉCIALEMENT DE LA ZONE DES FLANDRES PAR LE D* M. GOETGHEBUER ——— "HE 3 ——— BRUXELLES M. HAYEZ, IMPRIMEUR DE LACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE 112, rue de Louvain, 112 JO) 7 Distribué le 1" octobre 1921. "à we. ANECN RP ROPOS Les observations relatives à la faune des Chironomides et consignées dans ce travail sont le résultat de recherches faites de 1910 à 1918. Elles concernent spécialement les mœurs de ces insectes, leurs métamorphoses, leur époque d'apparition et les localités où ils ont été trouvés en Flandre. Plus que n'importe quelle autre région de Belgique, les Flandres ont subi, dans le cours des siècles, une transformation complète de leur physionomie primitive. L'exploitation méthodique de cette contrée par l’agriculture n'a pas été sans influence sur la constitution d’une partie de la faune; seule, peut-être, la faune aquatique n'a été que légèrement troublée par une culture intensive, laquelle ne modifie guère les conditions d'existence des insectes dont le développement s'opère dans les eaux douces. Ce qui donne une allure particulière à la faune des Chironomides des Flandres, c’est le fait qu’elle comprend exclusivement des formes propres aux eaux stagnantes. Il en résulte que cette faune est assez pauvre ; on n'y trouve aucune espèce qui puisse être considérée comme spéciale à cette région. 2 AVANT-PROPOS. dont j'ai été à même de vérifier la détermination. GAND, 15 décembre 1918. PERPRONOMIDES DE BBÉGIQUE ET SPÉCIALEMENT DE LA ZONE DES FLANDRES Considérations générales LA ZONE DES FLANDRES La zone dite des Flandres appartient à la région de la basse Belgique et n occupe qu'une partie du territoire des provinces désignées sous le nom de Flandre Occidentale et Flandre Orientale; la partie méridionale de celles-ci est recouverte de limon hesbayen, qui caractérise la région argilo-sablonneuse ou moyenne de la Belgique. La zone litiorale, comprenant la contrée voisine du bord de la mer du Nord avec ses dunes, ses prairies et ses polders, borne la zone des Flandres à l’ouest. Au sud les limites de celle-ci sont figurées par une ligne sinueuse passant par Dixmude, Courtrai, Cruyshauthem, Wet- teren, Alost et Louvain; à l’est, par une autre ligne partant de Louvain et dirigée vers Lierre et Anvers; au nord, cette zone comprend toute la Zélande. Elle est formée de plaines basses et uniformes; son niveau est, en plusieurs endroits, inférieur à celui des hautes mers. Les couches superficielles du sol sont constituées par des sables quater- 4 M. GOETGHEBUER. naires. Au niveau des polders et dans les vallées de l’Escaut et de ses principaux affluents, les alluvions modernes sont formées de dépôts argileux; sous ces derniers, on trouve ordinairement une couche de tourbe, plus ou moins épaisse, reliques fossiles des forêts qui caractérisaient jadis le pays des Morins et des Ménapiens. La Flandre sablonneuse a été transformée par la culture; elle est presque entièrement couverte de champs cultivés et divisés à l'infini en parcelles entourées de fossés, bordés d’une double rangée de saules et d’aulnes. Les terrains marécageux voisins de l’Escaut et de ses affluents sont occupés par de vastes prairies, généralement inondées durant les mois d'hiver. Les terrains par trop rebelles à la culture ont été convertis en pineraies; celles-ci se rencontrent surtout au nord des Flandres, entre Bruges et Saint-Nicolas. Quant}aux forêts et aux bruyères qui s'étendaient sur la plus grande partie des Flandres, il n’en reste plus que quelques rares vestiges. LOCALITÉS PARTICULIÈREMENT EXPLORÉES En Flandre, les endroits qui conviennent surtout à l'étude des Chirono- mides sont ceux qui présentent des étangs et des marécages, tels que le Broeck d'Overmeire, les étangs et marécages de Destelbergen-Heusden, le Vieil- Escaut entre Thielrode et Tamise, le Weel de Bornhem, le Kraenepoel à Bellem, l'étang du Blanckaert à Woumen, situé à laflimite de la zone littorale et de celle des Flandres. La faune entomologique de la plupart de ces localités n’est guère connue. On rencontre aussi dans la basse Belgique de nombreux fossés, rivières et canaux, à courant presque nul, où pullulent les larves de Chironomides. Les stations que j'ai particulièrement explorées au point de vue spécial des Chironomides sont les suivantes : I. PRAIRIES MARÉCAGEUSES ET ÉTANGS À DESTELBERGEN ET HEUSDEN. Sur le territoire de Destelbergen, village situé à 4 kilomètres dans la direction est de Gand, près du hameau dit « /7et Pauwken » et sur celui de Heusden, existent les vestiges d’une ancienne boucle de l'Escaut, constitués par une série d'étangs et de fossés, létablis dans l’ancien lit du fleuve. Ceux-ci sont alimentés par les eaux d'un ruisseau, le Damsloot, communiquant avec l'Escaut ; ils sont bordés de prairies marécageuses et tourbeuses entrecoupées d'oseraies, de bosquets d’aulnes et de peupliers (fig. 1). CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. Chateau di AT } (UD Des Lelberger FiG. 1. — Prairies et étangs à Destelbergen et Heusden. 6 M. GOETGHEBUER Le centre de la boucle est légèrement surélevé, occupé par des champs cultivés, connus sous le nom de //eusdongen et partageant les prairies de Destelbergen de celles de Heusden; le sol maigre est formé de sables flandriens. Près du Ruisseau, appelé le Sckipgracht, se dresse le château de M. HAvenrrH, qui découvrit à cet endroit les substructions de l'antique manoir féodal des vicomtes de Gand, seigneurs de Heusden ('). La plupart des étangs sont de faible étendue : ils présentent une physionomie spéciale selon qu'ils s'abouchent directement avec le ruisseau ou qu'ils s'en trouvent isolés. La végétation des premiers est rare et se borne aux sagittaires, butomes, plantains d’eau, rubaniers et nuphars jaunes; la flore des seconds est au contraire variée, mais chacun de ces étangs toutefois offre des plantes particulières : les uns sont presque entièrement couverts de roseaux, dans lesquels se rencontrent en abondance les chenilles de MVonagria geminipuncta Haw.; d'autres sont tapissés d’Æydrocharis morsus-ranae et de Potamogeton natans; d’autres encore possèdent une riche végétation de Stratiotes où de Potamogeton lucens; les 7ypha latifolia, les Scirpus, les trèfles d’eau, le séneçon des marais, etc., sont très localisés ; il n’y a qu'un seul étang où l’on trouve le nénuphar blanc. Au hameau « /7et Klaverken », dépendant de la commune de Heusden, le terrain change brusquement d'aspect et s'élève en une série de dunes sablonneuses, dont le sommet atteint jusqu'à quatorze mètres de hauteur. Ces dunes, dont l'importance diminue chaque année par suite de la culture intensive du pays des Flandres, sont plantées de mélèzes, de pins, de bouleaux et de chênes : les bruyères et les genêts y poussent en abondance (°). 2. — ETANG D'OVERMEIRE. Cette station est extrêmement riche au point de vue de la faune des Chirono- mides. Ceux-ci se rencontrent parfois en telle abondance, qu’à certains moments la surface de l’eau est couverte de dépouilles de nymphes. Malheureusement, Je n'ai pu explorer cette localité qu'au cours de quelques rares excursions. M. MassarT, dans son beau travail « Pour la protection de la nature en Belgique (1912, pp. 118-124) », a suffisamment bien décrit cette station, qu'il () D'après M. HAVENITH (Æecherches historiques sur le Château et la Seigneurie de Heusden. p. 35, 1900) le château fort était entouré d'un large fossé en forme de 8 et qui existe encore actuellement Ce fossé est See À Ë I indiqué sur la carte de l'État-Major au ———— 20.000 (?) Dans le courant de l’année 1917, ces bois de mélèzes et de pins ont été totalement dérodés. Mév. Mus. roy. HIisT. NAT. BELG. — T. VIII (1921). *S161 100% U9PSN9H L ‘« UOHI9AP[Y » NP NPOLUPEU NE 99S10q SUN — ‘? °S161 JN0V — ‘u9psSN9H] 8 ‘« UIHIOAPIM » D /dIAURE np neoluey ne asNauu0|qes UN — SI61 JUOY — ‘uopsN9H e SUeJA — ‘2 SI61 00 — ‘uapsnaF{ e SaSN98P991BLU SaIIIPIA 9 SSUE)A — ‘I ON H ; HT 1 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 7% appelle « un paradis pour le zoologiste », pour qu'il soit nécessaire d'y revenir en détails. Notons cependant que les espèces de Chironomides que nous y avons recueillies, se retrouvent presque toutes à Destelbergen-Heusden. 3. — PRAIRIES DES ENVIRONS DE GAND ARROSÉES PAR LA Lys. La région que j'ai spécialement étudiée s'étend à l’ouest de Gand depuis le village d'Afsné jusqu'aux portes de la ville. La Lys, qui se divise en deux bras près d'Afsné, traverse de grasses prairies irriguées par de nombreux fossés, dans lesquels croissent en abondance les SAatiotes, Sparganium, Sagittaria, Butomus, etc. Les eaux dormantes et claires de la Vieille-Lys, qui va d’Afsné à Tron- chiennes, constituent un endroit excellent pour les observations sur les espèces mineuses. Cette région est surtout caractérisée par le grand nombre d'espèces de Ceratopogonines. 4. — LE KRAENEPOEL À BELLEM. Le Kraenepoel à Bellem est un étang naturel, situé à mi-chemin entre Gand et Bruges, dans un endroit très pittoresque : il est entouré de bois de chênes et bordé d'une avenue de hêtres. La flore présente des caractères assez spéciaux : c'est une station unique en Flandre pour A/sma natans L., Lobelia Dortmanna L. (‘) et Deschampsia discolor RôM., plantes qu'on ne trouve plus que dans la Campine limbourgeoise et anversoise; A/isma ranuncu- loides L. et Spargantium simplex Hups. y sont également répandus. Non loin de l'étang, sur le territoire d'Aeltre, se trouve un gisement remar- quable de fossiles caractéristiques de la faune panisélienne, bien connu des géologues; dans les sables tertiaires qui afleurent à cet endroit, se voient par places des quantités innombrables de Cardita planicosta, Turitella edita, etc. Le Kraenepoel n'a guère été exploré au point de vue entomologique : je n'ai pu m'y rendre que de loin en loin. (:) ZLobelia Dortmañnna existait aussi, il y a quelques années à peine, dans les marécages de Zillebeke (voyez MASSART, /0c. cit., 1912, P. 130). 8 M. GOETGHEBUER. RÉPARTITION DES ESPÈCES DE CHIRONOMIDES. La faune des Chironomides des Flandres est relativement pauvre en espèces. Elle est caractérisée par l'absence complète des formes dont les larves exigent des eaux courantes pour leur développement. Or, les cours d’eau de cette nature manquant totalement dans les plaines des Flandres, certains groupes de Chironomides s’y trouvent représentés par un nombre d'espèces très restreint. Les Orthocladiariae, par exemple, sont peu répandus; les genres Oréthocladius et Diamesa font défaut; les Dactylocladius et les 7richocladius sont peu com- muns; seules les formes de Crzcotopus, de Metriocnemus et de Camptocladius sont assez nombreuses. Les Tanypines sont également peu abondants et ne représentent quun dixième du total des espèces. Les CAironomariae, au contraire, occupent une place importante; les eaux stagnantes conviennent parfaitement à un grand nombre de leurs larves. C'est ainsi que certaines d'entre elles, pourvues de filaments branchiaux à l’avant-dernier segment, sont particulièrement adaptées à l'existence dans les fonds vaseux des étangs et des fossés. D'autres trouvent en grandes quantités, dans les eaux dormantes, les végétaux nécessaires à leur développement. Les Chironomides récoltés jusqu'à présent en Flandre se répartissent en trois sous-familles et trente-quatre genres d'après le tableau suivant : TANIPINES. CHIRONOMINES. CERATOPOGONINES. GENRES. Espèces. GENRES. Espèces. GENRES. Espèces. Psectrotanypus. . 1 Corynoneura I Ceratopogon. . II Clinotanypus 1 Metriocnemus . 6 Atrichopogon a Trichotanypus . I SD à I Kempia ue 5 Protenthes I Dactylocladius . 4 Dasyhelea. 6 Tanypus. 16 Camptocladius . 9 Culicoïides IT Trissocladius 2 Stilobezzia 2 Cricotopus . 8 Johannsenomyia I Trichocladius . 3 Schizohelea . I Diplocladius I Psilohelea I Psectrocladius . 5 Clinohelea : I Prodiamesa. I Palpomyia 7 Tanytarsus . 23 Sphaeromias 1 Zavrelia . I Serromyia +. . I Paratendipes . I BEZZA ESC 12 Chironomus . 44 20 110 63 PIS CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. BIOLOGIE A. — Larves. Parmi les cent quatre-vingt-treize espèces de Chironomides trouvées en Flandre et signalées dans la liste systématique ci-après, il y en a soixante-deux dont nous connaissons partiellement ou complètement les métamorphoses : soit un tiers du nombre total de ces espèces. Le dénombrement par groupes est indiqué dans le tableau suivant : TANYPINES. CHIRONOMINES. CERATOPOGONINES. GENRES Espèces. GENRES. Espèces GENRES. Espèces. 1 Psectrotanypus. . . 1 CONONEUTA 1 Ceratopogon. 2 MHAnYpUS. … + - 6 Metriocnemus . , . 2 Dasyhelea. I Protenthes LA 1 Dactylocladius. . . I Culicoides 3 Camptocladius . 3 Johannsenomyia . . [ Trissocladius . . . 2 Palpomyia 2 Cricotopus . . . s BEA OS TETE 3 Trichocladius . I Diplocladius . . . 1 Psectrocladius . . . 2 PIOMAMESA MEVAENONOIOENMSN 5 Zavrelia I Paratendipes I CHITODOMUS 16 8 42 12 À part quelques rares exceptions, toutes ces larves ont des mœurs aqua- tiques. Quelques-unes nagent librement dans l’eau, durant toute leur existence; d'autres se construisent des abris sous forme de galeries édifiées au moyen de soie secrétée par leurs glandes séricigènes et de particules végétales, des grains de sable, etc.; tantôt ces galeries sont fixées aux plantes aquatiques, tantôt elles sont établies dans la vase au milieu des détritus accumulés au fond des fossés et des mares; certaines formes sont mineuses de feuilles ou de tiges de J plantes aquatiques. 10 M. GOETGHEBUER. 1° Zarves à habitat terrestre. Ces larves font toutes parties de la sous-famille des Ceratopogonines et se rangent dans les genres Ceratopogon et Dasyhelea. De ce nombre sont les Ceratopogon trichopterus MEic., siger Win. et /atipalpis KIEFF., qui vivent en société sous les écorces des arbres. J'ai trouvé en grandes quan- tités la larve de Pasyhelea versicolor Winx. dans le suc qui s’écoulait d'un ulcère de peuplier. LABOULBÈNE a observé le même fait pour 2). Zufouri LaB., qui vit dans le suc de l’orme. Ces larves nagent plus qu'elles ne rampent dans ces liquides riches en matières organiques. 2° Larves vivant librement dans l'eau. Ces larves appartiennent presque toutes aux Tanypines et aux Ceratopo- gonines. Les Tanypines vivent habituellement de proie et se nourrissent, d’après THIENEMANN (1915, 21), d'oligochètes, de petites larves de Chironomides, etc. On trouve souvent en abondance Îles larves de Corynoneura celeripes Winx. errant à la face inférieure des feuilles de Pofamogelon natans. Les larves de Metriocnemus vivent librement jusqu'au moment où elles vont se transformer en nymphe : la larve de Netriocnemus hirtellus n. sp., arrivée à maturité, file un cocon plus ou moins fusiforme où s'opère la nymphose. Il en est de même de la larve du 2iplocladius cultriger Kierr. et de Prodiamesa praecox KIEFF. 3° ZLarves non mineuses construisant des abris à la surface des plantes aquatiques et des objets submergés, ou dans la vase. Ce groupe comprend principalement les larves des Orfhocladiariae, celles de la plupart des espèces du genre 7anytarsus et d'un bon nombre de CAtrono- mus. Les galeries construites par ces larves varient de formes et de dimensions. Elles présentent généralement la forme de cylindre ouvert aux deux extrémités, tantôt court et droit, tantôt long de plusieurs centimètres et sinueux. La larve de Z'anytarsus tenuis MEIG., par exemple, qui atteint à peine 6 millimètres de long, peut construire en fort peu de temps une galerie de 3 à 4 centimètres de long à la surface des feuilles de Potamogeton lucens ou de Sératiotes aloides. Chez certaines espèces, spéciales aux eaux courantes, ces fourreaux larvaires affectent une disposition très curieuse, ainsi que le signalent THIENEMANN et LAUTERBORN; ils sont de forme conique, supportés par un pédicule et terminés par des filaments dont le nombre varie de 1 à 5. Dans d’autres cas l’abri édifié par la larve est constitué par un fourreau qui accompagne celle-ci dans ses mouvements. L CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. II Parmi les larves qui se construisent des galeries à la surface des feuilles aqua- tiques, j'ai observé les formes suivantes : Dactylocladius figer Gorrcn., 7rtss0- cladius lugubris F., Cricotopus motitator K., C'. sylvestris F., C. bicinctus ME1G.., C. albicornis n. Sp., 77ichocladius funebris n. sp., Psectrocladius stratiotis Kiere., Zanylarsus semaviridis n. sp., 7. tenuis MEic., 7, punctipes Mric., T. lougiseta KIEFF. Quelques larves de CAironomus vivent dans des tubes logés dans la vase des étangs et des fossés : elles sont munies de filaments branchiaux à la face ventrale de l’avant-dernier segment du corps. Telles sont les larves de CAironomus aprilinus MEic., plumosus L., dorsalis ME1G., Thummi KiErr., etc. 4° Larves mineuses. Les larves de cette catégorie creusent des galeries soit dans les feuilles ét les tiges de végétaux aquatiques vivants, soit dans les vieilles souches de Spargantumn, Stratiotes, etc., soit encore dans les écorces et les branches mortes séjournant dans l’eau. Les espèces qui minent les feuilles et les tiges des plantes vivantes peuvent être divisées en deux groupes : celles dont les larves minent les feuilles et les tiges des plantes submergées et celles dont les larves creusent des galeries dans les feuilles flottantes de certains végétaux aquatiques. Les larves du premier groupe appartiennent presque toutes au genre Chirono- mus. Elles creusent dans le parenchyme des feuilles et dans les tiges des plantes une galerie verticale, cylindrique, de 15 à 25 mm. de long, proportionnée à leur taille et communiquant avec l'extérieur par deux orifices, placés à chaque extrémité de la galerie. Dans ce groupe se rangent les larves des Chironomus tendens F., dispar Meic., viridis MACQ., niveipennis ZETT., Gripehkovent KiEFF., Sparganit KtEerF. et Goetghebueri Kierr., celles de Z'anytarsus letrachaetus n. sp. Les végétaux qu'affectionnent particulièrement ces larves sont surtout les suivantes : Safiotes aloides, Spargantum ramosum, Sagittaria sagitéifolia, Alisma prantago, Potarmnogeton lucens et crispus, Scirpus lacuster, Iris pseudu- corus, Nuphar luteurm, Butomus umbellatus, etc. Lés larves du second groupe minent les feuilles flottantes de Pofamogeton natans, Polygonum amphibium et Limnanthemum nymphoides. Toutes font partie du genre Cricotopus. Leurs galeries sont de forme irrégulière, plus ou moins sinueuses et situées entre l’épiderme de la face supérieure des feuilles et celui de la face inférieure. Les larves du premier groupe sont sans cesse animées de mouvements ondula- toires, tandis que celles du second groupe restent presque immobiles. Bien que le plus grand nombre des espèces s’attaquent de préférence à certaines 12 M. GOETGHEBUER. plantes déterminées, elles s'’accommodent néanmoins de différents végétaux. C'est ainsi que la larve de CA. viridis vit le plus souvent dans les feuilles de Spargantum, mais elle se rencontre assez fréquemment dans les tiges de Potamogeton lucens et dans Shatiotes. La larve de CA. niveipennis se trouve généralement dans les feuilles de S#atiotes, mais elle habite aussi dans les Spargantium, Butomus, Sagittaria et Alisma. Cricotopus limnanthemi creuse ses galeries dans les feuilles de Zr#nmanthemum, mais on l’observe également dans Potamogeton natans et Polygonum amphibium. Cricotopus longipalprs K1EFr., cité par GRIPEKOVEN (1913, p. 14), peut vivre dans les galeries creusées par son congénère C. brevipalpis, bien qu'il soit capable de creuser pour son propre compte des galeries dans de nombreuses variétés de plantes. La plupart des espèces mineuses du premier groupe peuvent, lorsqu'elles sont accidentellement obligées d'abandonner leurs galeries, se filer un tube soyeux entre deux feuilles : elles continuent ainsi à se développer jusqu’à leur transfor- mation en imago. J'ai pû observer le fait chez C4. tendens, dont la larve vit normalement dans les feuilles de Sparganiurm. B. — Nymphes. La nymphose est généralement de courte durée et ne dépasse d'ordinaire pas trois jours. Elle s’accomplit dans le milieu occupé par la larve. On peut classer biologiquement les nymphes en trois groupes : 1° nymphes à habitat terrestre; 2° nymphes aquatiques vivant librement dans l’eau; 3° nymphes aquatiques vivant dans des galeries ou des abris soyeux occupés précédemment par les larves. 1° Nymphes à habitat terrestre. Ces nymphes sont celles de certaines espèces de Ceratopogon et de quelques Dasyhelea. Les Ceratopogon à habitat terrestre conservent, fixés aux derniers segments de l'abdomen, la dépouille de la larve. La nymphe de /)asyhelea versi- color WINN. abandonne complètement l’exuvie larvaire et flotte librement dans le liquide où a vécu la larve; elle se tient presque immobile. 2° Nymphes aquatiques vivant librement dans l'eau. À ce groupe appartiennent seuls les Zauypines et les Ceratopogonines aqua- tiques. La nymphe des 7Zanypines ressemble beaucoup à celle des Cy/icides; elle se CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 13 déplace aisément dans l’eau et se tient généralement entre les plantes aquatiques. Celle des Ceratopogonines, au contraire, est lente d'allure et presque immobile : elle flotte verticalement près de la surface de l’eau. Les nymphes de Pezzia et de Palpomyia, au moment de leur éclosion, peuvent sortir de l’eau, en s’aidant des mouvements de l'abdomen, et grimper ainsi sur les plantes qui émergent. Ainsi que nous l'avons fait remarquer plus haut, les larves de Wetriocnemus, qui vivent librement dans l’eau, filent une coque fusiforme au moment de la nymphose. 3° Nymphes aquatiques vivant dans des galeries occupées précédemment par les larves. Durant toute la durée de la période nymphale, l'abdomen de la nymphe reste engagée dans la dépouille de la larve. Arrivée à maturité, la nymphe quitte la galerie larvaire et gagne la surface de l’eau. Là, après avoir exécuté des mouve- ments natatoires, elle se tient un moment immobile, les téguments de la face dorsale s’écartent le long de la suture thoracique et l’insecte parfait se dégage de la dépouille nymphale qui flotte à la surface. C. — Insectes parfaits. La plupart des CArironomides, commé beaucoup d’autres Vémocères (Culi- cides, Dixides, etc.), ont l'habitude de se réunir en grand nombre pour exécuter des danses aériennes. Ces essaims, qui sont constitués presque exclusivement par des mâles auxquels se trouvent mêlées quelques femelles, sont parfois extrême- ment denses; ils sont formés le plus souvent d'individus appartenant à une seule et même espèce; il n'est pas rare toutefois d'en trouver qui sont composés de plusieurs espèces, quelquefois de genres et même de groupes différents ("). Si l’on dérange ces insectes dans leurs évolutions, en agitant par exemple un mouchoir (‘) Un coup de filet dcnné au hasard dans un essaim de Czironomides volant en plein midi, n'a fourni 63 individus appartenant à 8 espèces différentes, à savoir : 28 Metriocnemus longitarsis GOETGH., dont 1 ®, 4 CO! Metr. auripilus GOETGH. 9 G Metr. atratulus ZETT., 1 © Cricotopus sylvestris MEiG., 4 ' Campto- cladius byssinus ScHr., 3 G Campt. gracilis GOETGH., 4 Œ Campt. punctulatus COETGH., 6 G' et 4 Q Campt. eviguus GOLTGH. (Observ. du 21-4-18.) Une autre fois j'ai rencontré un essaim composé en nombre à peu près égal de mâles de Pe/opia Jalcigera KiEFF. et de Cu/licoides pulicaris Lin. (Observ. du 5-5-14.) 14 M. GOETGHEBUER. ou un filet de chasse, les individus un moment dispersés reforment presque immédiatement leur groupement. Les CAironomus ainsi réunis et animés d'un mouvement continuel de va-et-vient, accompagnent souvent le promeneur, exécutant leur danse sur place lorsque celui-ci s'arrête, tout l’ensemble se dépla- çant au contraire si le promeneur reprend sa marche. De temps en temps un mâle se détache du groupe pour se porter à la rencontre d’une femelle et pour s’accoupler durant quelques instants avec elle dans les airs; 1l arrive même que des couples intimement unis participent à ces évolutions. L'heure d'apparition de ces essaims varie d’après les espèces considérées. Les Orthocladiens prennent généralement leurs ébats en plein midi : il en est ainsi des Metriocnemus, Camptocladius, Cricotopus, ete. Les Corynoneura ne quittent guère le bord des eaux et ne s'élèvent qu'à une très faible hauteur. Îl en est de même de certains 7 anytarsus et en particulier des Zawrelia. Certains Ceratopo- gontnes ont les mêmes habitudes diurnes : on rencontre souvent des essaims d'Aérichopogon, de Culicoides, etc, évoluant au moment le plus chaud de la journée. La grande majorité des 7anypines, de nombreux CAironomus et beaucoup de 7anytarsus sont crépusculaires. Un peu avant la chute du jour quelques mâles se réunissent dans les airs, puis peu à peu de nouveaux individus viennent grossir le groupe primitif. Dans certaines conditions ces assemblées de diptères deviennent tellement nombreuses qu'elles ressemblent à distance à des nuages; elles peuvent même dans ce cas s'élever jusqu'à la hauteur des maisons, ainsi que nous en avons vu de nombreux exemples dans le centre même de la ville de Gand en 1915. /Chrr. Thurmmi). Les femelles de certains Ceratopogonines du genre Culicordes se rassemblent aussi en grand nombre dans les airs, mais le but de ces rassemblements est tout autre que celui des essaims de mâles. Lorsque ces femelles de Cuwricoides rencontrent une victime, homme ou animal, sur laquelle elles peuvent assouvir leur instinct de suceuses de sanz, elles s’abattent sur elle, en lui infligeant des piqûres nombreuses et cuisantes. Ces essaims se voient particulièrement durant les chaudes journées estivales : je les ai observés pour Cu/icoides puli- caris, pumilus, vartus et fascipennis et j ai pu me rendre compte sur ma propre personne de l'effet de leurs piqûres. Par suite du genre de vie de leurs larves, les CAironomides adultes se tiennent de préférence au voisinage de l’eau, au milieu des roseaux ou sur les arbustes qui bordent les fossés ou les étangs. Cependant on les trouve souvent loin des eaux et il n'est pas rare d’en voir dans les jardins et sur les murs au centre même des villes. La plupart de ces diptères se laissent attirer par la lumière, à la manière des phalènes et des noctuelles. L, CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. I un Certains Chironomides sont susceptibles de se reproduire par parthénogénèse. J'ai relaté le fait pour Corynoneura celeripes (voir 1913, p. 231), chez lequel j'ai eu l'occasion d'observer trois générations parthénogénétiques successives. Une seconde observation concerne Casmptocladius punctipennis n. sp. Dans un aquarium abandonné durant tout l'hiver dans une armoire à l'abri de la lumière vive et dans lequel j'avais mis des Ca/litriche recueillis en octobre 1917, à Tron- chiennes, j'ai trouvé le 18 mars suivant une cinquantaine de Campéocladius, tous femelles : 1l n'y avait aucune trace de mâles. Une ponte, découverte dans le bocal, fixée par l’une de ses extrémités à une Zemmna, a donné naissance, au bout de douze jours, à l’éclosion d'une quarantaine de larves qui, isolées dans un cristallisoir, périrent après cinq jours. Une troisième observation a été faite sur une autre espèce de Camptocladius : C. exiguus GOETGH. (kexatomus KIEFr.). Le 15 mai 1918 et les jours suivants, j'ai constaté de nombreuses éclosions de cette espèce dans un aquarium garni de plantes aquatiques et qui avait hiverné dans des conditions analogues à celui de l'observation précédente. Tous les exemplaires, rigoureusement examinés, étaient sans exception du sexe femelle. Les générations se sont succédées jusqu'au 27 juin 1918, date à partir de laquelle je n'ai plus observé de nouvelles éclosions ("). Ces différentes observations, faites dans des circonstances à peu près semblables, prouvent que certains CXzronomides sont capables de se reproduire par parthé- nogénèse. Ce mode de reproduction a pu être déterminé par les conditions particulières dans lesquelles s’est opéré le développement. Il est peu probable que le fait se présente normalement dans la nature puisque j'ai eu l’occasion de capturer des mâles de Corynoneura celeripes et de Camptocladius exiguus à la même époque où jeffectuais ces observations dans mes aquariums. Cependant on peut supposer l'existence de phénomènes parthénogénétiques chez quelques formes de Ceratopogonines dont les mâles sont inconnus ou apparaissent exceptionnelle- ment, tel par exemple, le cas de Sphaeromias fascrata. V. GriM et ZAVREL ont l’un et l’autre publié la relation d’un cas de pédogénèse chez Zanytarsus, où les nymphes pondirent des œufs qui donnèrent des larves à développement normal. Les cas de Gynandromorphisme sont assez rares (*). KIEFFER (Arch. für ÆAydrobrol., 1913-1914, Zwülf neue Culicoidine-arten, p. 234) signale le cas chez (C) Epwarps (Ann. and Magas. of Natur. Hist., sèér. 9, vol. IT, 1919) a observé des phénomènes parthénogénétiques chez Chironomus clavaticrus K1EFF. et chez Corynoncura innupta EDW. (2) Récemment Epwarps (Æntom. Month. Mag., 3rd ser., vol, VI, 1920) relate un cas de dimorphisme des antennes chez Zrichocladius ephipprum ZETT. 10 M. GOETGHEBUER. Forcipomyia hetcocera Kierr. L'un des exemplaires capturés offre, avec les attributs sexuels du mâle, des antennes sans panache. Le 20 septembre 1918, j'ai rencontré un exemplaire de Z'anytarsus sordens V. D. Wuzp, dont la tête avec les antennes, les ailes et les pattes présentaient les caractères du mâle, mais l'examen de l’abdomen démontra que cet insecte possédait des organes sexuels femelles. L’abdomen, plus court et plus large que celui du mâle, était terminé par les lamelles oviductes et laissait apercevoir par transparence des ovaires bien développés, gonflés d'œufs. C'est la brièveté relative de l'abdomen contrastant avec l'existence d’un panache aux antennes, qui attira spécialement mon attention et qui m'engagea à capturer ce diptère, fraîchement éclos, posé sur un mur. | | IT Catalogue des Chironomides des Flandres. A. SOUS-FAMILLE DES TANYPINES (PELOPIINES): GENRE PSECTROTANYPUS KIEFFER. 1. — Ps. varius FaA8. Imago : FABRICIUS, Mantissa Insect., 11, 325, 45; Métamorph. : MEINERT, 1886, 445-447; GOETGHEBUER 1915, 44, pl. LIL, fig. 12-13. Cette espèce est très commune partout. Elle présente annuellement plusieurs générations et paraît dès le mois de mars. La larve et la nymphe vivent libre- ment dans l’eau des fossés. GENRE TANYPUS MEIGEN (Pelopia MEiG.). 2. — T. nebulosus Mic. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., 1, 57, 2; KIEFFER, 1908, 2. Assez rare. Je l'ai pris à Gand, en avril, mai et octobre. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 17 3. — T. notatus Merc. _ Imago : MEIGEN, Sysf. Besch., I, 58. rencontré cette espèce dans les bois de Melle, en mai. 4. — T. punctatus Fa8. Imago : FABRICIUS, Sysé. Antliator., 43, 24. issez commun en mai et juin. Gand, Destelbergen, Melle. 5. — T. monilis Lin. Imago : LINNÉ, Fauna Suec., 1763; KIEFFER, 1909, 43, et 1911, 15. — Méta- morph. : KRAATZ, 1911, 5-7, fig. 1-3. Lu Très répandu à Destelbergen, Overmeire, Gand et Bellem. Se tient habi- Rien sur les troncs d'arbres. Larves communes dans les fossés. 6. — T. phatta EGGer Imago : EÉGGER, Verh. de Zool. Bot. Ges., XIII, 1110. Assez commun dans les bois d’aulnes, à Destelbergen-Heusden. Pris en mai, juin et juillet. 7. — T. guttipennis V. D. Wurp Imago : V. D. WULP, 1877, 302. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1915, 42, pl. III, fig. 1o-r1. +. Espèce très abondante sur les bords de l'Escaut et de la Lys : esislsesen ne paraît avoir de une Éoration annuelle, en mai. La larve, marbrée lobscur, vit dans les fossés des prairies, au milieu des plantes aquatiques. 3 18 M. GOETGHEBUER. 8. — T. barbatipes KIErr. ne - Imago : KIEFFER, 1911, 16-17. — Métamorph. : RHODE, 1912, 14-15, fig. 26-37. J'ai trouvé le O' à Gand, le 6 avril 1912. 9. — T. carneus Fas. Imago : FABRICIUS, Syst. Antél., 41, 16. — Métamorph. : JOHANNSEN, 1905, p. 140. Commun dans les prairies des bords de la Lys, depuis avril jusqu’en septembre. L'espèce a été trouvée aussi dans les bois de Melle. n 10. — T. binotatus WIEp. (nec SCHINER) Imago : WIEDEMANN, Zool. Mag., I, 1, 65, 4. Trouvé dans les bois de Melle. 11. — T. melanops Mic. 1 Imago : MEIGEN, Syst. Besch., I, 65, 18. Bois de Melle, en juillet. 12. — T. Schineri SrroBL Syn. : 7° binotatus SCHINER (non WIEDEMANN) Peu commun. Gand et Overmeire, en mai, juin et août. 13. — T. longipalpis n. sp. Très commun à Overmeire, en mai. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 19 10 Ne 14. — T. brevitibialis n. sp. d , Cette petite espèce vole en mai et juin. Je l'ai prise à Heusden et à Gand. AL 15. — T. falciger Kierr. , Imago : KIEFFER, 1911, 14-15. — Métamorph : RHODE, 1912, 13-14; GOETGHE- < BUER, 1915, 30-42. C'est l'espèce la plus commune des plaines de l'Escaut et de la Lys; la larve est très abondante dans les fossés. Elle se rencontre de mars à septembre. 16. — T. flavoscutellatus n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 @, 52. _ La larve a été trouvée dans un fossé, à Destelbergen, le 8 juin 1916. C4 0 GENRE PROTENTHES JOHANNSEN 17. — P. punctipennis MEic. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., 1, 69, 9. — Métamorph. : MALLOCH, 1915, p. 383 - (nymphe). 1 : | Assez répandu à Destelbergen et à Gand. J'ai pris au vol une Q solidement _accouplée avec un © de Zanypus punctatus. Le Le GENRE TRICHOTANYPUS KIEFFER 18. — T. choreus MErc. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., I, 62, 12. Commun à Gand, Destelbergen, Heusden et Overmeire. 20 M. GOETGHEBUER GENRE CLINOTANYPUS KIEFFER 19. — P. nervosus MErc. Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., I, 64, 14. Pas rare à Heusden et à Tronchiennes de mai à juillet. B. SOUS-FAMILLE DES CHIRONOMINES (TENDIPÉDINES). A. — CORYNONEURARIAE. | GENRE CORYNONEURA WINNERTZ 20. — C. celeripes Winx. Imago : WINNERTZ, ÆEntom. Zeit. v. Stettin, 13, Jg., 50; KIEFFER, 1899, 825. — Métamorph. : KIEFF. et THIENEMANN, 1908, 127: GOETGHEBUER, 1914, 30-32, pl.L6e"0-r, ep Il Meter Très commun à Destelbergen, Heusden, Gand, Bellem (Kraenepoel). Les mâles volent en plein soleil réunis en essaim, près des mares et des fossés. J'en ai observé le 24 avril 1916 qui prenaient leurs ébats près de la surface de l’eau à la manière de 772ssoc/adius lugubris Kries. Les larves se rencontrent souvent en abondance à la face inférieure des feuilles de Pofamogeton natans. B. — ORTHOCLADIARIAE. GENRE METRIOCNEMUS V. 2. Wurr 21. — M. fuscipes MEic. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., 1, 49, 65; KIEFFER, 1908, 80. —- Métamorph. : POTTHAST, 1914, 343-346, fig. 129-131. Assez commun à Destelbergen et à Gand, en avril et mai. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 22. — M. longitarsis n. sp. Rencontré en abondance à Destelbergen, le 27 octobre 1915, en fauchant les roseaux. 23. — M. atratulus ZETTERST. Imago : KIEFFER, 1899,827. Nombreux GC à Destelbergen en avril et mai. 24. — M. auripilus n. sp. Espèce commune de mars à novembre à Destelbergen et à Gand. 25. — M. angulatus n. sp. Très abondant en avril et mai sur les bords de la Lys. Cette espèce, de même que ses congénères et les espèces du genre Camptocladius, vole en plein midi en formant des essaims compacts, composés en majeure partie d'individus mâles. 26. — M. hirtellus n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 @, 52. Larves dans un fossé, au milieu des plantes aquatiques, à Heusden, le 9 juil- let 1916. Déposées dans un cristallisoir, ces larves, arrivées à maturité, sortent ) ) ) de l’eau, gagnent les parois du récipient, où elles se filent une coque fusiforme, de 5-6 mm. de long. La nymphose s'opère le 10 juillet 1916; les imagos éclosent le 13 juillet 1916. GENRE BRILLIA KIEFFER 27. — B. sylvestris n. sp. Cette espèce, très voisine de Z. petrensis, n'a été rencontrée en Flandre que dans les bois de Melle en avril et mai. 22 M. GOETGHEBUER. GENRE DACTYLOCLADIUS KIEFFER 28. — D. glabripennis n. sp. Capturé en mars et avril, sur les bords de l’Escaut, à Destelbergen. 29. — D. piger GOETGH. Imago : GOETGHEBUER, 1913@, 10-12. — Métamorph. : 1914 &, I1-13. Rencontré à Destelbergen et à Tronchiennes en mars et avril. En mai 1913, j'ai trouvé des larves de cette espèce, parvenues à peu près à leur entier dévelop- pement ; elles ne se sont cependant transformées en nymphe que le 10 octobre et les jours suivants; l’éclosion de l'adulte s’opéra trois jours plus tard. Ces larves ont l'allure lente et vivent librement au milieu des plantes aquatiques. 30 — D. albipennis n. sp. Sur les troncs d'arbres bordant les fossés, dans les bois. Eecloo, Bellem. 31. — D. vernalis n. sp. Sur les bords de l’Escaut, à Zwijnaerde, en mai. GENRE CAMPTOCLADIUS V. D». Wurp 32. — C. stercorarius DEG. (nec Aucr.) ('). Syn. : C. byssinus SCHRANK Imago : DE GEER, Mém., VI, 388; GOETGHEBUER, 19134, 21. — Métamorph. : MALLOCH., 1917, pl. XLI, fig. 4, 16, 17. Très commun partout : Gand, Destelbergen, Tronchiennes, Vinderhaute, etc. () Voir F.-W. Epwarps, Zhe Æntom. Month. Mag., 3rd ser., vol. IL, p. 61. GOETGHEBUER, Rs" ( CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 33. — C. forcipatus n. sp. Heusden les 8 juin et 31 juillet 1916, en fauchant les roseaux. de... 34. — C. nudipennis GOETGH. 4e de. _Imago : GOETGHEBUER : 19134, 19. TE commun sur les bords de la Lys, à Gand, en mars et avril. La 35. — C. aquaticus KIEFrr. 4 Li __Imago : KIEFFER, 1911, 181. 36. — C. gracilis Gore. Imago : GOETGHEBUER, 19134, 17. PE A LA « avril, à Gand et à Destelbergen. 37. — C. nitidicollis GOETGH. 38. — C. punctulatus GoErcH. Syn. : ?nintmus MEIG. _ Imago : GOETGHEBUER, 19134, 12. + ï e 4, 2 ds de la Lys, à Gand, en juillet et septembre; Destelbergen, en avril. 24 M. GOETGHERBUER. 39. — C. exiguus GOETGH. Syn. : zexatomus KIEFF, 19150, 86. Imago : GOETGHEBUER, 19134, 14. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19194, 55. Commun surtout en mai, à Gand, Destelbergen, Eecloo. Les larves que j'ai observées en aquarium vivent librement dans l’eau; leurs nymphes ne subissent pas leur développement dans une coque comme chez Weériocnemus. La nymphose ne dure que deux jours. Cette espèce peut se reproduire par parthénogénèse (voir p. 15). La description de l’imago de Lexatomus donnée par KIEFFER (Profer1a. 1915, 86) ainsi que celle de la larve et de la nymphe fournie par POTTHAST (1914, 373) correspondent en tous points à celles de C’. exiguus à ses différents états. 40. — C. punctipennis n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919@, 54. _ Les larves de cette espèce que j'ai élevées ont les mêmes mœurs que l'espèce précédente. De même que chez celle-ci, j'ai pu constater des phénomènes de parthénogénèse (voir p 15). La ponte est en forme de chapelet sinueux, composé d'une quarantaine d'œufs : elle est fixée par une de s s extrémités à une lentille d’eau. GENRE TRISSOCLADIUS KIEFFER 41. — Tr. lugubris FRIEs Imago : GOETGHEBUER, 19134, 7-10. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1914 @, 19-21. D'après KIEFFER, cette espèce est synonyme de 77. griseipennis GOETGH. J'ai trouvé des larves dans la « Vieille-Lys » à Tronchiennes. Capturées en mai, elles ne sont parvenues à l'état parfait que vers la mi-octobre. 42. — Tr. nigerrimus n. sp. Syn. : ? brevipalpis KIEFF. Métamorph. : GOETGHEBUER, 19194, 59 (nymphe). Le 24 mars 1918, par une matinée anormalement chaude pour la saison, j'ai observé à Tronchiennes, dans un fossé plein d'eau en hiver et au printemps, mais CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 25 régulièrement à sec en été, des centaines de ces 77rssoc/adius voletant à la surface de l'eau. J'ai assisté à de nombreuses éclosions. Aussitôt écloses, les femelles étaient entourées de mâles : l’accouplement avait lieu immédiatement. L'eau du fossé était couverte de dépouilles nymphales. Bien que les mâles ne quittassent pas l'endroit de leur éclosion, ils s’envolaient facilement lorsque je tentais de les saisir. GENRE CRICOTOPUS V. »p. Wurp 43. — C. dizonias Mec. Syn. : ? bicinctus MEIG. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., VI, 252, 101. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919. Assez rare; Gand, Overmeire, Heusden. En mai et août. Larve dans les eaux stagnantes. 44. — C. trifasciatus PANZ. Syn. : éricinctus MEIG.; Zimnanthemt KIEFr. Imago : PANZER, Faun. Germ., CIX, 18; WILLEM et KIEFFER, 1910, 37. — Méta- morph.: WILLEM et KIEFFER, 33-36; GRIPEKOVEN, 1913, 86-89 (sous le nom de C. Wüillemi KIEFF.). La larve de cette espèce mine les feuilles de certaines plantes aquatiques, comme Zemnanthemum nymphorides (WizreM), Potamogeton natans (GRIPEKO- VEN), Polygonum amphibium (GRIPEKOVEN). Cette forme est assez rare aux environs de Gand; je l’ai trouvée à Destelbergen en mai 1916, à l’état larvaire, sur les feuilles de Pofamogeton natans en même temps que C. brevipalpis Kierr. Cette espèce est probablement identique à C. éicinctus ME1G. et /mnanthemt KiEFr. + 45. — C. annulipes Mec. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., 1, 42, 51, et VI, 244. Capturé à Vinderhaute, en août. 26 M. GOETGHEBUER. 46. — C. sylvestris Fa. Imago : FABRICIUS, Entom. System., IV, 252, 80. — Métamorph. : KIEFFER et THIENEMANN, 1908, 186. É | Très commun de mars à septembre. Gand, Destelbergen, Mont-Saint- Amand, Overmeire. Les larves vivent à la surface des plantes aquatiques dans dés galeries qu'elles forment au moyen de grains de sable agglutinés par de la soie; la nymphose s’accomplit dans ces galeries. 47. — C. motitator Li. Imago : LINNÉ, Fauna Suec., 1760. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1914, 14-15, pl. I, fig. 4-5; pl. IL fig. 3-4. Commun de mars à octobre. Gand, Destelbergen, Afsné. C. motitator n'est probablement qu'une variété foncée de C. sylvestris; j'ai obtenu souvent les deux formes dans un même élevage. 48. — C. ornatus MErG. Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., I, 43, 52. Destelbergen, Gand et Tronchiennes, en mai, juin et septembre. 49. — C. brevipalpis KIEFr. Imago : KIEFFER, 1909, 45. — Métamorph. : GRIPEKOVEN, 1913, 81-86. La larve mine les feuilles de Pofamogeton natans. Elle se trouve en abondance dans certaines mares des prairies de Destelbergen, mais y est très localisée; alors que les feuilles de Potamogeton natans, couvrant la surface de deux des étangs, présentent de nombreuses galeries de larves, la même plante, très répandue dans d'autres mares voisines, n’en offre guère de traces. Cette particularité semble devoir être expliquée par le fait que cette espèce est très sédentaire et par la brièveté de son existence à l'état d'imago; il est, en effet, très rare de récolter des insectes parfaits près des étangs, où les larves, cependant, se trouvent en. grandes quantités. Les générations se succèdent d'avril en septembre : GRIPEKOVEN estime leur nombre à sept par an. ET CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 27 50. — C. albicornis n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919@&, 57. Cette petite espèce, qui ressemble à première vue à Camptocladius stercorartus, se rencontre communément près des étangs de Destelbergen. Sa nymphe est remarquable par le développement important des soies natatoires du segment anal, caractère qui la rapproche des nymphes de Psectrocladius. 51. — C. dispar GOErGH. Imago : GOETGHEBUER, 19134, 4-6. Commun aux environs de Gand : il habite les bois et ne se rencontre pas dans les prairies marécageuses de Gand ou de Destelbergen-Heusden. Je l'ai trouvé à Melle et à Schelderode. GENRE TRICHOCLADIUS KIEFFER 52. — T. funebris n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 19144, 18 (nymphe); 19194, 56 (larve). Très répandu à Destelbergen de mars à octobre. La larve vit dans une galerie et se trouve dans l’eau des fossés; elle présente de chaque côté du labium une touffe de soies. J'ai capturé également cette espèce sur les bords de la Lys à Gand, et au Kraenepoel à Bellem. 53. — T. nudipes n. sp. Pris à Destelbergen et à Gand, en mars et mai. J'ai rencontré la variété annulipes en novembre à Tronchiennes; elle ne diffère du type que par les tibias annelés de blanchûtre. 54. — T. tibialis Merc. Imago : MEIGEN, Sys£. Besch., I, 41, 47. Pas rare, d'avril à août, à Destelbergen et à Gand. 28 M. GOETGHEBUER. GENRE DIPLOCILADIUS KIEFFER 55. — D. cultriger K1Err. Imago : KIEFFER, 1908, 6. — Métamorph. : KRAATZ, 1911, 26, fig. 51-58. Pris à Gand, près de la Lys, le 29 avril 1914. GENRE PSECTROCLADIUS K1EFFER 56. — Ps. stratiotis KIErrF. Imago : WILLEM et KIEFFER, 1908, 707. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1914 &@, 22-24. « Espèce commune à Destelbergen, Overmeire et Gand, d'avril en octobre. La larve est logée dans des galeries recouvertes de particules végétales et de grains de sable, à la surface des plantes aquatiques. 57. — Ps. curtistylus n. sp. Petite espèce assez répandue à Heusden, en mai et août. 58. — Ps. dilatatus V. D. Wu»p Imago : V. D. WuLp, Bwst., III, 32, 53; KIEFFER, 1909, 47. — Métamorph. : PORTHASID, Lord 325: Rencontré à Gand en avril. 59. — Ps. carbonarius MEic. Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., I, 40, 43. Capturé à Destelbergen le 11 novembre 1915, en fauchant les roseaux d'un étang. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 29 60. — Ps. luteolus n. sp. Une Q@ à Destelbergen le 21 septembre 1915. N'est probablement qu'une variété claire © de l'espèce précédente. GENRE PRODIAMESA KIEFFER 61. — D. praecox Ki1Err. Imago : KIEFFER, 1899, 829. — Métamorph. : KRAATZ, 1911, 29, fig. 59-64. Assez rare à Destelbergen et à Gand : avril, mai et juin. C. — CHIRONOMARIAE. GENRE TANYTARSUS V. D. Wurpr 62. — T. longiseta KI1ErFr. Imago : KIEFFER, 1913, 29. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 &, 61 (nymphe). Pris à Destelbergen le 17 juillet 1916. Egalement obtenu d’éclosion de larves vivant dans des galeries édifiées à la surface des feuilles de Pofamogeton lucens. 63. — T. uncinatus n. sp. Nombreux © et © capturés à Vinderhaute, en juin. 64. — T. semiviridis n. sp. Syn. : ? punctipes SCHIN., V. D. WuLp, non MEIGEN Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 4, 60 (nymphe). Cette espèce se rencontre d'avril en août, mais est surtout commune en juin. Gand, Heusden. La larve vit dans les galeries construites à la surface des feuilles des plantes aquatiques. M. GOETGHEBUER. 65. — T. albiforceps n. sp. Syn. : C. Hlavipes SCHIN., nec MEIGEN, nec KIEFFER Trouvé en mai et juin à Overmeire et à Gand. 66. — T. tendipediformis n. sp. Cette espèce a la taille et l'aspect des CAironomus; je l'ai capturée à Destel- bergen, Heusden et Gand, en juin et en septembre. 67. — T. sordens V. ». Wuzp Imago : V. D. WuLp., Zijaschr. v. Ent., II, 169, 11. Cette forme, de même que les précédentes, ne présente que deux paires d'appen- dices à la pince génitale du &. Je l'ai prise à Gand et à Destelbergen. 68. — T. ellipsoidalis K1Err. Imago : KIEFFER, 1911 @, 51. Pris une © à Gand, ex /arva en juin, identifiée par M. Kierrer. 69. — T. tetrachaetus n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 @, 59. Cette espèce est voisine de 7° 2r2dis K1EFF.; comme chez celui-ci les ailes sont glabres. Sa larve vit dans les feuilles de Spargantium. Pris à Destelbergen le 18 août 1916. 70. — T. sylvaticus V. D. Wuzp Imago : V. D. WuLp., Bouwst. Faun., Nederl., III, 32, 64. Pris au vol, S'et ©, à Destelbergen le 2 avril 1916. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 31 71. — T. inaequalis n. sp. — Syn. : ? fusio SCHIN., nec MerG., nec V. p. Wuzp, nec KIEFr. 72. — T. subaequalis n. sp. turé plusieurs go à Destelbergen le 18 mai 1916. 73. — T. junci Mec. Mn: MEIGEN, Syst. Besch., I, 50, 68. Se mbreux exemplaires SO pris à Gand en avril. 74. — T. saltuum n. sp. 75. — T. photophilus n. sp. ès abondant à Gand, en août. Comme beaucoup de ses congénères, l'insecte rement attiré par la lumière artificielle. 76. — T. signatus V. D. Wurr Syn. : 7° bicinctus GOETGH. Imago : V.Dp. WuLp, Zdsch. v. Ent., Il, 169, 11; GOETGHEBUER, 1913 &, 2-4. (Zanyt. bicinctus). > jolie espèce se trouve à Overmeire en mai et septembre. Je l'ai vaine- 32 M. GOETGHEBUER 77. — T. praecox MErc. Imago : MYIGEN, Svst. Besch., I, 49, 64. Trouvé à Gand le 6 avril 1913. 78. — T. tenuis MErc. Métamorph. : GOETGHEBUER, 1914 &, 35 (nymphe); 1919 &, 61 (larve). Cette espèce est commune à Destelbergen, Overmeire et Gand, d'avril à sep- tembre. La larve construit des galeries de 3-4 cm. de long à la surface inférieure de certaines plantes aquatiques : je l'ai trouvée sur Pofarmogeton natans et lucens. La larve que j'ai décrite dans les Annales de biologie lacustre, 1913 a, appar- tient à une autre espèce. La forme décrite par KIEFFER sous le nom de fenuis (1911, 53) correspond à T. hydra KïErr., de même que les métamorphoses observées par THIENEMANN (1908, 79), ainsi que KIEFFER le reconnaît dans une lettre qu'il m'adressa le 17 mars 1913 : « Votre exemplaire concorde exactement avec les descriptions données par MEIGEN ef les auteurs subséquents; mon tenuis /o/im) en diffère par la couleur non verte, mais blanche. F'ai changé ce nom en T. hydra (tenuis KIEFFER #07 MEIGEN) ». 79. — T. punctipes Wrep. (K1EFFER, nec V. D. WuLp, nec SCHINER). Imago : WIEDEMANN, Zoo!. mag., 1, 1, 65, 3. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19144, 38. Rencontré en abondance près de l'étang d'Overmeire le 21 septembre 1912 et trouvé à l'état larvaire et à l’état parfait à Destelbergen. La larve vit dans des galeries à la surface des feuilles des plantes aquatiques. Les descriptions de SCHINER et de V. DE Wuzrp se rapportent à des espèces différentes et ni l'une m l’autre ne correspondent à la forme que je signale ici et que je décris plus loin, d’après KIEFFER. 80. T. gmundensis EGGER Imago : EGGER, Verh. 2001. bot. ges. Wien, XII, 1109. Je n'ai trouvé cette espèce que dans les bois : Melle et Schelderode. Elle vole en avril et mai, et est commune. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 33 81. — T. tenellulus n. sp. Nombreux G' trouvés à Vinderhaute, en août. 82. — T. sexannulatus n. sp. Espèce propre aux bois; elle se rencontre à la même époque et aux mêmes endroits que 7. gmundensis. 83. — T. lobatifrons Ki1Err. Imago : KIEFFER, 1913 4. Pris à Overmeire en mai et vainement recherché à Destelbergen et à Gand. 84. — T. retusus n. sp. Nombreux exemplaires GO à Destelbergen le 20 mai 1915. 85. — T. nigrofasciatus n. sp. OS très abondants à Destelbergen le 1‘ juin 1915. GENRE ZAVRELIA KIEFFER 86. — Z. nigritula n. sp. ou n. var. Très abondant au bord des mares, au milieu des roseaux, en mai et août. Pris à Destelbergen et à Tronchiennes. Cette espèce est très voisine de Z. pentatoma Kierr., dont elle n'est probablement qu'une variété foncée. Il se pourrait que les exemplaires, sur lesquels KIEFFER a établi sa diagnose, aient subi une altération de leur coloration par suite de leur séjour prolongé dans un liquide conservateur, et que ces insectes obtenus d’éclosion par LAUTERBORN fussent encore imma- tures au moment de la mise en tube. Les métamorphoses de Z. pentatoma Ki1EFF. ont été décrites par BAUSE (1913, 76-78, 100). 4 M. GOETGHEBUER. #2] GENRE PARATENDIPES K1EFFER 87. — P. albimanus MErc. Imago : MEIGEN, Sys£. Besch, I, 40-45; KIEFFER, 19114, 41. — Métamorph. : BAUSE, 1913, 106-100. Peu commun à Heusden et à Gard de juin à août. GENRE CHIRONOMUS MEIGEN (TENDIPES MEriG., 1800). | 88. — C. flexilis Lin. Imago : LINNÉ, Sysé. nat., 075, 32 (°). Rare dans la région des Flandres, où je n’ai rencontré que deux ©, à Gand. 89. — C. scalaenus SCHRANCK Imago : SCHRANCK, Fauna boica, Il, 2324; KIEFFER, 1911@, 36-37. Très commun et très abondant à Gand et à Heusden de juin à septembre. Pénètre dans les appartements, où il est attiré par la lumière artificielle. 90. — C. arundineti n. sp. Trouvé le 29 juin 1915 et le 8 juin 1916 à Heusden, prenant ses ébats au milieu des roseaux. () La larve décrite d’abord par RÉAUMUR (/ns., LI], p. 179), puis par LAUTERBORN (Z00/. Anz., XXIX,p 208), n’est pas, d’après KiEFFER (Zu//. Soc. ent. France, 1019, p. 333), celle de C. fexilis Lix., contrairement à l'opinion de BAUSE (Arch fir Hydrobiol., 11, suppl. p. 17). CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 35 91. — C. nubeculosus MErc. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., I, 37, 37. Commun durant toute la bonne saison, sur les rives de l’Escaut et de la Lys, à Gand, à Destelbergen et à Overmeire. 92. — C. lepidus Mic. Syn. : C. notabilis Maco. Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., VI, 247, 83 Cette grande espèce, très caractéristique, n'a été trouvée qu'à Overmeire, en septembre 1912 et 1913. 93. — C. pedellus DE GEER Imago : DE GEER, Zns., VI, 146, 17. Commun; Destelbergen, Gand, Overmeire. 94. — C. chloris MEIc. mago : MEIGEN, Sys£. Besch., I, 28, 17. Nombreux imagos S'o, le 20 avril 1915, trouvés à Heusden. 95. — C. signaticollis n. sp. Un 5 capturé à Gand le 15 avril 1910. 36 M. GOETGHEBUER. 96. — C. tendens (Kirrr.) FABR. Syn. : viridis MALLOCH Imago : FABRICIUS, Entom. Syst, IV, 243, 47; KIEFFER, 19114, 23-24. — Méta- morph. : WILLEM, 1908 (larve décrite sous le nom de « seconde espèce du Sparganium »); GOETGHEBUER, 19124, 15-16. Cette espèce est très abondante dans la zone des Flandres : Destelbergen, Heusden, Overmeire, Gand, Bellem. On la rencontre de mai à septembre, La larve mine les feuilles de Spargantum; je l'ai aussi trouvée dans les vieilles souches de Sparganium. La nymphose ne dure que deux à trois jours. 97. — C. dispar MErc. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., VI, 247, 85; KIEFFER, 19114, 22-23. — Méta- morph. : GOETGHEBUER, 1912@, 14-15. Très commun depuis avril jusqu'à septembre : Gand, Tronchiennes, Destel- bergen, Heusden, Overmeire, Bellem. La larve nune les feuilles de Spargantum ramosurr et les pétioles de Sagittaria. La nymphe ne présente pas de protubé- rances épineuses sur les tergites. 98. — C. viridis (Kierr.) MaAcQ. (nec SCHINER, nec MaArLocH) Imago : MACQUART, Suites à Buffon, 1, 52, 21; KIEFFER, 19114, 31-32. Méta- morph. : GOETGHEBUER, 19124, 19 (nymphe); 19194, 64 (larve). Très abondant à Destelbergen, à Heusden et à Gand, en juin et juillet, rare en septembre. La larve mine les feuilles des plantes aquatiques : je l’ai observée dans les tiges et les feuilles de Pofamogeton lucens et crispus, dans les feuilles de Stratiotes, où elle vivait en compagnie des larves de C. niveipennis (99) et pallens (101), et dans les feuilles de Sparganium. La nymphe porte des protubé- rances sur les tergites [II-VI. 99. — C. niveipennis Fas. Imago : FABRICIUS, Sys£. antlial., 42, 21. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19124, 17-10. J'ai trouvé le type à Bellem; la variété fo/icola Kigrr. (1911a, 27-28, et 1918, VII, Nr.*/s, p. 95) est très commune près de la Lys aux environs de Gand et à CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 37 Destelbergen. Les larves mineuses se rencontrent dans les feuilles de S#atiotes, de Spargantum, de Butomus, dans les pétioles de Sagiftarria et d'Alisma plan- tago. Les nymphes portent des protubérances sur les tergites ITI-VI. 100. — C. Gripekoveni K1Err. Imago : KIEFFER, 1913@, 22. — Métamorph. : GRIPEKOVEN, 1913, 36-40. Commun à Destelbergen, à Overmeire et à Bellem, de mai à septembre. J'ai trouvé les larves dans les feuilles de Sératiotes et de Spargantum, ainsi que dans les vieilles souches de cette dernière plante. La nymphe offre des protubérances épineuses de dimensions très inégales sur les tergites II-VI. 101. — C. pallens Mec. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., 1, 22, 5. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919, 63 (sous le nom de CA. giluus, n. sp.). Cette espèce est beaucoup plus massive que la précédente; elle est assez com- mune à Destelbergen, à Gand et à Bellem, de mai à septembre. J'ai observé la larve dans les feuilles de S#ratiotes. La nymphe porte des protubérances d’inégal grandeur sur les tergites II-VI. 102. — C. rufipes Linn. Imago : LINNÉ, Ff'auna suec., 1778. Pas rare à Destelbergen, à Heusden et à Overmeire, de mai à septembre. Il est très probable que la larve est mineuse, comme celle des six espèces précédentes. 103. — C. sparganii KIEFF. Imago : WILLEM et KIEFFER, 1908, 705-706. — Métamorph. : IDEM, 699-700; GRIPEKOVEN, 1913, 31. M. WizLem a trouvé cette espèce à Overmeire et à Gand. La larve vit dans les feuilles de Sparganium (WiLLEM, THIENEMANN et GRIPEKOVEN) et dans celles de Iris pseudacorus (THIENEMANN). La nymphe offre des protubérances épineuses sur les tergites II-VI. 38 M. GOETGHEBUER. 104, — C. riparius ME1G. (non KIEFF. 1911) observée par WEYENBERGH. 105. — C. inermifrons n. sp. Pris un couple à Vinderhaute, près Gand. 106. — C. corniger n. sp. Exemplaires Go capturés à Destelbergen le 22 mai 1912. 107. — C. sordidatus K1Err. Imago : KIEFFER, 1913 0, 24. Type inconnu aux environs de Gand; j'ai pris la variété à Gand et à Heusden, en juin et en septembre. 108. — C. nigrimanus STAEG. Imago : V. D. WuLp, 1877, I, 261. Rare à Destelbergen; commune sur les bords de la Lys en mai et en juin. La variété igrolineatus a été trouvée à Destelbergen et à Bellem. | 109. — C. tricolor V. D». Wuzp Imago : V. D. WuLp, 1877, I, 261. Pris à Destelbergen et à Gand de mai à octobre. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 39 T 110. — C. Thummi K1Err. 4 Imago : KIEFFER, 19114, 35. — Métamorph. : KRAATZ, 1911, 20. Extrêmement commun à Gand et à Destelbergen, surtout au printemps. Pa e vit dans la vase des étangs et des canaux et présente des filaments bran- iux au pénultième segment. En mai 1915, cette espèce était si abondante à que les essaims formés par les mâles à la tombée du soir constituaient des compacts, qui s'élevaient jusqu'à la hauteur des maisons et qui ressemblaient ent à la suite de la destruction des larves par les poissons : ceux-ci, en effet, aient particulièrement abondants dans les canaux, leur développement ayant été favorisé par la pureté relative des eaux due au chômage presque complet des es pendant la guerre. + 111. — C. dorsalis MEic. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., I, 25, 10; KIEFFER, 19114, 54. — Métamorph. : MïALL, 1900; GOETGHEBUER, 19124, 13. Se ET . Très commun à Gand et à Destelbergen, depuis avril jusqu'à septembre. 112. — C. aprilinus Mec. (non KIEFFER) (') Syn. : {entans KIEFFER, 1899, 828. Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., VI, 245, 78. s rare à Destelbergen et à Gand. Avril à septembre. 113. — C. venustus STAEGER Imago : STAEGER in KRôT , Zidskr., Il, 562, 8. Très commun à Gand, à Destelbergen et à Tronchiennes. ï eance de comparer l'hypopygium de mes spécimens avec celui du type de CA. aprilinus de la collection MEIGEN. 40 M. GOETGHEBUER 114. — C. obtusidens n. sp. Rencontré plusieurs exemplaires G'à Destelbergen et à Gand, en mai et septem- bre. La forme de la pointe terminant la lamelle dorsale est très caractéristique. 115. — C. plumosus Li. Imago : LINNÉ, l'auna suec., 1758; KIEFFER, 19114@, 28. — Métamorph. : GOET- GHEBUER, 1912@, I2-I3. Cette grande espèce, commune partout, est recherchée à l’état larvaire par les pêcheurs sous le nom de « ver de vase ». Gand, Overmeire, Destelbergen, Tron- chiennes, etc. Mai à septembre. La variété ferrugineovittatus ZETT. est assez répandue. La variété grandis MEiG. est la forme la plus commune dans les Flandres. Entre ces variétés il existe des variétés intermédiaires. 116. — C. tentans (MarrocH) FaA8. Syn. : ? subaprilinus KIEFF. Imago : FABRICIUS, Syst. Antliat., 38, 3; KIEFFER, 1918, 45. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19198, 65 (Ch. aprilinus KIEFF.). Rencontré sur le bord des fossés dans les prairies à Heusden et au Kraenepoel, à Bellem. La larve est munie de filaments branchiaux au pénultième segment et vit dans la vase. [J'ai trouvé la variété rufovittatus var. nov. à Tronchiennes. 117. — C. brevibitialis ZETTERST. | Imago : ZETTERSTEDT, Dipt. scand., IX, 3537, 59; KIEFFER, 19114, 31. — Méta- morph. : GOETGHEBUER, 1912 @, 16-17. | Très commun à Gand et à Destelbergen en mai et en août. J'ai obtenu des éclosions au mois de décembre, en appartement chauffé. J'ai constaté que la larve pouvait se développer librement, àu moins dans les derniers temps de la période larvaire, sans se creuser des galeries dans les feuilles des plantes aquatiques; mais j'ai lieu de croire cependant que la larve est mineuse des feuilles de Spargantum. La nymphe ne présente pas de protubérances épineuses sur les tergites. Ë * | CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. Ar 118. — C. Goetghebueri Ki1err. D LUN Imago : KIEFFER, 1915, 80. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19194, 62. espèce est très abondante dans les environs de Gand. Je l'ai trouvée à oergen, à Heusden, à Overmeire et à Gand. La larve est très probablement e des feuilles de Sparganium, d'où j'ai obtenu des éclosions dans les conditions que la forme précédente. ] 119. — C. latidens n. sp. 121, — C. viridanus RUTHE (non MaAco.) 8 Imago : RUTHE, Zsis, 1835, 1205. es Assez commun de mai à septembre. Destelbergen, Overmeire et Gand. 204 : 122. — C. vitiosus n. sp. _ Pris plusieurs exemplaires d'à diverses reprises, mais toujours en mai. Gand, eusden et Bellem. 123. — C. cinctellus n. sp. | Très abondant au Kraenepoel, à Bellem, en mai. "1 42 M. GOETGHEBUER. 124. — C. gracilior K1Err. Syn. : arcualus GOETGH. Imago : KIEFFER, 1918, p. 49. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919@, 67. Commun à Destelbergen et à Gand, en mai et en juin. J'ai pris la larve à Destelbergen, en pêchant au filet au milieu des plantes aquatiques; placée dans un cristallisoir, cette larve s’est formée une galerie composée de soie et de grains de sable agglutinés. 125. — C. mucronatus n. sp. Métamorph. : GOETGHEBUER, 19194, 67. A Destelbergen; bords de la Lys à Afsné, de mai à août. La larve est en tout semblable à l'espèce précédente et vit dans les mêmes conditions. 126. — C. varus n. sp. Pas rare en mai, puis en août. Destelbergen, Heusden et Afsné. Je n'ai pris qu’une fois l’ab. #7ajor nov. à Tronchiennes : cette ab. diffère du type par le scape qui est roux et la taille qui atteint 7 millimètres. 127. — C. monochromus V. D. Wuzp Syn. : ? C. tenuicaudatus MaLLOoCH Imago : V. D. Wure, T#dschr. © Ent, XNIL 720: Rencontré exclusivement à Heusden et à Destelbergen, en mai. Assez commun. 128. — C. viridulus LiNNÉ (V. ». Wuzp, non Mic.) Imago : LINNÉ, Sysi. Naï. Ed., XII, IE, 295, 35. Très abondant à Heusden et à Destelbergen. J'ai capturé aussi cette petite espèce près de l'étang du Kraenepoel, à Bellem. Mai à septembre. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 43 2 240 "12 129. — C. virescens MEIGEN es NS Imago : MEIGEN, Sysé. Beschr., I, 31, 23. 25 ondant à Gand, en août. Est vivement attiré par la lumière artificielle. 130. - C. Bequaerti n. sp. Pas rare à Destelbergen en mai, juin et septembre. 131. — C. chlorolobus Kerr. Ar : \ _ Imago : KIEFFER, 1918, 46. Assez rare de mai à septembre, à Gand et à Destelbergen. Une variété à tarses és de blanc, dont les caractères répondent à ceux que STAEGER (7 Xrüy. ISk., II, 567, 24) assigne à C. biannulatus, se rencontre à Destelbergen et à Overmeire. C. — SOUS-FAMILLE DES CÉRATOPOGONINES (CULICOÏDINES). RL] GENRE CERATOPOGON 132. — C. pallidus Winx. Frs 2 _ Imago : WINNERTZ, 1852, 15. 0 _ Assez rare à Gand et à Destelbergen. Avril à octobre. 133. — C. niger WIN. 1 # Imago : WINNERTZ, 1852, 17. Pas rare à Gand et à Destelbergen. Avril et septembre. Re 44 M. GOETGHEBUER. 134. — C. trichopterus Mic. Imago : MEIGEN, Sysé. Beschr., 1, 85, 43. — Métamorph. : LOEW, 1843, 27; BRAUER, 1883, pl. I, fig. 14-15. Commun à Gand, à Destelbergen et à Overmeire. Avril à septembre. J'ai obtenu des éclosions de larves vivant sous l'écorce d’un peuplier. 135. -— C. boleti KIEFr. Imago : KIEFFER, 1901, 157. Trouvé à Gand, en avril, mai et août. 136. — C. latipalpis Kerr. Imago : KIEFFER, 1901, 159 Q. — Métamorph. : KIEFFER, 1901, 217; GOETGHE- BUER, 19140, 10-12. Gand, Destelbergen. J'ai obtenu de nombreuses éclosions de nymphes décou- vertes sous l'écorce d’un tronc de hêtre, le 31 mars 1914. 137. — C. Kaltenbachi Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 19-20. Assez rare à Destelbergen et à Gand, en juillet et en septembre. La larve a été | trouvée par KALTENBACH dans les bourgeons de peuplier. | 138. — C. canaliculatus GOETGH. | Imago : GOETGHEBUER, 1920, 110. | Laethem-Saint-Martin, en août. | 139. — C. crassipes Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 22-23. Peu commun à Gand. où je l'ai trouvé en avril et mai. » CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 45 140. — C. brevicubitus GOETGH. _Imago : GOETGHEBUER, 1920, 27. e à Destelbergen le 7 mai 1915. 141. — C. murinus Winx. an _ Imago : WINNERTZ, 1852, 26. | mun à Gand et à Destelbergen, de mai à septembre. 142. — C. velox Winx. _Imago WINNERTZ, 1852, 28. l'ai rencontré cette espèce qu'une seule fois à Gand le 24 août 1910. 143. — C. halteratus Winx. L GENRE ATRICHOPOGON K1EFFER 144. — A. sylvaticus Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 30. ai jamais pris cette espèce dans les prairies de l’Escaut et de la Lys: je l'ai ntrée dans les bois de Melle et à Olsene. Avril à juillet. A 145. — À. rostratus Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 31. Peu commun à Gand, de juin à septembre. 46 M. GOETGHEBUER. 146. — A, minutus MeErc. Imago : WINNERTZ, 1852, 34. Abondant à Gand, à Vinderhaute et à Melle, d'avril à septembre. GENRE KEMPIA KIEFFER 147. — K. aethiops n. sp. Imago : GOETGHEBUER, 1920, 33. Nombreux exemplaires en juin, à Gand. 148. — K. pavida Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 33. 149. — K. fusca MErc. Imago : MEIGEN, Syst. Beschr., 1, 71, 6. Commun à Destelbergen, à Vinderhaute et à Gand, en mai et juin. 150. — K. appendiculata GOETGH. Imago : GOETGHEBUER, 1920, 37. Deux exemplaires © pris à Gand en avril et juin. 151. — K. brunnipes MErc. Imago : MEIGEN, Syst. Beschr., I, 71, 7. Une © prise à Gand le 11 juillet r910. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 47 GENRE DASYHELEA KIEFFER 152. — D. flaviventris GOETGH. Imago GOETGHEBUER, 1910, n° 12. + Pris à Gand, à Heusden et à Vinderhaute, en mai, juillet et septembre. 153. — D. notata GOETGH. Imago : GOETGHEBUER, 1920, 47 (9). Une Q capturée à Gand le 8 juin 1910. 154. — D. egens Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 43. Commun à Gand, à Destelbergen et à Eecloo, de mai à septembre. 155. — D. sericata Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 34. Pris un G' à Gand le 14 août 1910; un autre à Eecloo le 18 mai 1913. 156. — D. versicolor Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 45. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1914 D, 17-19. Assez rare à Gand, à Vinderbaute, à Bruges (Mic. BEQUAERT). De mai à août. Les larves vivent dans le suc qui s'écoule des plaies des arbres. Celles que j'ai récoltées provenaient du liquide qui suintait d’un ulcère de peuplier, où elles se trouvaient en abondance, en même temps que les larves de Mycetobra pallipes. 48 M. GOETGHEBUER. 157. — D. pratensis GOETGH. Imago : GOETGHEBUER, 1920, 44. Deux c' pris à Destelbergen le 17 août 1916. GENRE CULICOIDES LaATREILLE 158. — C. amoenus Win. Imago : WINNERTZ, 1852, 35. Pas rare à Gand, sur les bords de la Lys, en mai, août et septembre. 159. — C. obsoletus MEïG. Syn. : C. varius GOETGH., 1920, 51. Imago : MEIGEN, Sysé. Beschr., I, 76, 21. Pas rare à Gand et à Melle en avril, mai et juin. La © pique l’homme. 160. — C. fascipennis STAEG. Imago : STAEGER, Æ7. naturh. Tidskr., Il, 594, 14. À Assez commune à Gand et à Destelbergen en juin et juillet. La © pique l'homme. 161. — C. subfasciipennis K1Err. Imago : KIEFFER, 1918, 44. Commun à Gand, à Destelbergen et à Vinderhaute. 162. — C. arcuatus Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 39. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 @, 68 (nymphe) Commun de mai à juillet, à Gand et à Destelbergen. Larve aquatique. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 49 163. — C. pictipennis STAEG. Imago : STAEGER, ÆY. naturh. Tidskr., 1839, IL, 594. 13. Assez commun de juin à août, à Gand et à Destelbergen. 164. — C. pulicaris Lin. + Imago LINNÉ, launa Suec., 1892. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 1919 d, 25-30. Extrêmement commun et abondant à Gand, à Destelbergen, à Heusden et à Overmeire. D'’avril à octobre. La piqûre des © provoque une douleur vive suivie de démanzeaisons. C. pulicares affectionne les endroits humides. La larve, que j'ai découverte à Destelbergen, vit dans les eaux stagnantes, ainsi que la nymphe. En Flandre, ces insectes, qui sont parfois extrêmement abondants dans la région de Wetteren, Schellebelle et Calcken, au point de gêner sérieusement les ouvriers du lin et des briqueteries, sont désignés communément sous le nom de « Wetteraers ». 165. — C. Edwardsi n. sp. Un exemplaire © pris dans les dunes de Knocke-sur-Mer. 166. — C. punctaticollis n. nom. Syn. : C. punchcollis GOETGH. fnom. praeoc.)] non BECKER; ? aubeculosus MEIG. Imago : GOETGHEBUER, 19120, 2; 1916. Un exemplaire ©, pris à Destelbergen, le 30 août 1912. 167. — C. Kiefferi GOETGH. Syn. : C. untmaculatus GOETGH. ; ? C, shtigma Meic.; cordiformitarsis CARTER. Imago : GOETGHEBUER, 1910, 96. Un exemplaire ©, capturé à Gand, le 27 mai 1910. s] 50 M. GOETGHEBUER. 168. — C. albicans Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 41. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19194, 68. Pris à Destelbergen, à Melle, à Bellem, à Vinderhaute et à Eecloo. La nymphe, que J'ai trouvée à Destelbergen, vit dans l’eau. GENRE STILOBEZZIA KïiEeFFEr 169. — S. flavirostris Winx. Imago : WINNERTZ, 1851, 52. Assez rare, mais abondant certaines années à Gand, à Heusden et à Destel- bergen, en juin et juillet. 170. — S. scutellata GOETGH. Imago : GOETGHEBUER, 1920, III. Un G', pris au bois de Melle, en juin. GENRE JOHANNSENOMYIA Maroc 171. — J, nitida Maco. Imago MACOUART, Dipt. du Nord de la France, 1, 122, 3. Très commun de mai à juillet à Overmeire et à Heusden. STAEGER mentionne que la © dévore le S' pendant l’accouplement ; j'ai observé qu'un grand nombre de © portent à l'extrémité de leur abdomen l’armure génitale du &', intimement engagée dans leurs parties sexuelles (GOETGHEBUER, 1914c, 202). J'ai trouvé la nymphe de cette espèce dans l'étang d'Overmeire. 172. — J. Kiefferi n. sp. Plusieurs © trouvées à Destelbergen. De même que chez l'espèce précédente, un grand nombre de femelles portent à l'extrémité de leur abdomen l'armure génitale du | [ | | CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 5 GENRE SCHIZOHELEA KIEFFER 173. — S. copiosa Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 56. Commun à Destelbergen, à Overmeire et à Gand, d'abord en mai et en juin, puis, plus rarement, en août. GENRE PSILOHELEA KIEFFER 174. — P. candidata Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 57. J'observe cette espèce annuellement depuis plusieurs années au même endroit, sur les bords de la Lys à Gand, où elle est très abondante, depuis la nd quinzaine d'avril jusqu'à la mi-mai. * GENRE CLINOHELEA KIEFFER 175. — C. unimaculata Maco. Syn. : C. vartegata Winx. Imago : MACOUART, Dipt. du Nord de la France, T, 122, 4. Pas rare à Gand, à Heusden et à Destelbergen, en juin et juillet GENRE PALPOMVYIA MEGERIÉ 176. — P. flavipes MErc. Imago : MEIGEN, Syst. Beschr., I, 82, 35. Rare aux environs de Gand, où je ne l'ai trouvé dans les bois de Melle, qu'en juillet. 52 M. GOETGHEBUER. 177. - P. nemorivaga GOETGH. ÿ Imago : GOETGHEBUER, 1920, 84. : dE Pris dans les bois de Melle le 17 juillet 1914. 178. — P. serripes Mic. Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., I, 82, 34. Assez commun de mai à juillet à Gand, à Destelbergen et à Heusden. 179. — À. ferruginea Mec. Syn. : P, fulva Maco. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., VI, 265, 58. F Pas rare en juin et au début de let à Gand, à Heusden et à Destelbe sl Malgré des recherches minutieuses, je n'ai pas trouvé le ©', qui est le C. spinipes | de MEIGEN. 180. — P, lineata MErrc. est commune dans les étangs et tee fossés. 181. — P, semiermis GOETGH. Syn. : Goelghebueri KIEFF. : IDÉM, doc" cit.,,2> Trouvé une larve dans la « Vieille Lys », à Tronchiennes. Elle m'a “donné l'imago le 14 juillet 1611. ETS CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 53 182. — P. tibialis MEGERLÉ GENRE SPHAEROMIAS STEPHENS 183. — S. fasciata MEic. nn, Imago : MEIGEN, Sysé. Besch., I, 79, 27, ® ; GOETGHEBUER, 1920, d. à Destelbergen et à Heusden, où j'ai capturé le 16 mai 1915 cinq mâles et emelles; les jours suivants j'ai revu la même espèce, au même endroit, is exclusivement des exemplaires femelles. I] est étrange que le mâle de cette GENRE SERROMYIA MEGERLE 184. — S. femorata FAs. _ Imago : FABRICIUS, Sysé. antl., 45, 35. É * >s commun à Gand, à Destelbergen et à Overmeire, en mai et juin. GENRE BEZZIA KIEFFER 185. — B. pygmaea GOETGH. _ Imago : GOETGHEBUER, 1920, 100. Due 54 M. GOETGHEBUER. 186. — B. gracilis Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 76. Trouvé à Heusden le 8 juin 1916. 187. — B. albipes Winx. Imago : WINNERTZ, 1852, 77. Rare à Gand, en juillet et août. 188. — B. signata MEic. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., I, 74, 16. Pas rare sur les bords de la Lys, à Gand, en avril et mai. 189. — B. ornata MEic. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., VI, 262, 47. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19140, 20. . Très commun à Gand, à Destelbergen et à Overmeire. La larve se rencontre souvent dans les fossés et les étangs. 190. — B. bicolor ME1rc. Imago : MEIGEN, Syst. Besch., I, 77, 22. Assez rare à Gentbrugge, à Overmeire, à Destelbergen et à Heusden, de mai à septembre. É 191. — B. spinifera GOETGH. \ Imago : GOETGHEBUER, 1920, 106. Deux mâles le 20 juin 1916 à Heusden. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 55 ? 192. — B. xanthocephala GorrGH. Syn. : P. belgica KIEFF. > mago : GOETGHEBUER, 1911, n° 11. — Métamorph. : IDEM, 19140, 30. imun dans les prairies arrosées par la Lys à Gand et à Tronchiennes, en mai. dans les fossés. 193. — B. solstitialis Winx. Imago : WINNERTZ, 1832, 76. — Métamorph. : GOETGHEBUER, 19146, 31. LL: + rêmement commun à Gand, à Destelbergen et à Overmeire La larve vit ossés au milieu des plantes aquatiques. 1e 194. — B. nobilis Winx. | Imago : WINNERTZ, 1852, 80. > exemplaire unique ©, à Gand, le 8 juin 1910. TOR EN ET flavipalpis WINN. #. MT _ Imago: WiINNERTZ, 1852, 80. + uvé à Heusden et à Gand, mais seulement des exemplaires ©. De juin à 196. — B. venusta MErc. _ Imago : WINNERTZ, 1852, 70. Un exemplaire Q capturé à Heusden le 27 juin 1917. 50 M. GOETGHEBUER. LE Tableaux des genres et espèces de Chironomides trouvés en Belgique et description des espèces nouvelles I. — SOUS-FAMILLE DES TANYPINES (PELOPIINES) TABLEAU DES GENRES. 1. lransversale postérieure inserée en deça de la bifurcation de la posticale, d'où posticale pétiolée. 2 Transversale postérieure insérée sur le rameau antérieur de la posticale, celle-ci non pétiolée (fig. 2). 5 a 73 ez Sc Cu ns oo — 5 p1 | 2 2 ARE F1G. 2. — Aïle de Tanypine. C — nervure costale; à — auxiliaire; — Sc sous-costale: R — radiale; Cu = cubitale; D— discoïdale: P'et P°— rameaux antérieur et poste- rieur de la posticale; À —anales; / — lobe anal; TL? — transversale antérieure; 1° — transversale postérieure. 2. Quatrième article des tarses cordiforme, plus court que le cinquième; ailes nues. G. Clinotanypus KIEFF. Quatrième article des tarses cylindrique, au moins aussi long que le cinquième. 3 3. Aïles nues; fourche posticale longuement pétiolée. G. Procladius SKUSE. Aïles velues. 4 4. Pétiole de la posticale à peu près aussi long que le rameau postérieur de la posticale; article terminal de la pince présentant deux lobes ou en forme de lance; antennes Q de treize ou quatorze articles. G. Trichotanypus KIEFF. Pétiole de la posticale très court, n’atteignant pas le tiers du rameau postérieur de la posticale; article terminal de la pince long simple, subcylindrique et aminci progressi- vement à l'extrémité; antennes © de quinze articles. G. Protenthes JOHANNSSEN. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 57 5. Pulvilles grands et larges; ailes velues. G. Psectrotanypus KIEFFER. Pulvilles nuls. 6 6. Ailes velues. G. Tanypus MEIGEN (Pelopia MEIG.) (). Aïles nues. 7 7. Radius bifurqué; antennes G'Q de quinze articles; empodium absent. G. Anatopynia JOHANNSSEN. Radius simple. G. Protanypus KIEFFER. TABLEAU DES ESPECES. GENRE PSECTROTANYPUS KIEFFER 1. Ailes offrant des bandes et des taches grisâtres ne dépassant guère le bord postérieur du sixième segment abdominal ; cubitus longuement dépassé par la nervure costale. 2 Ailes sans taches, ni bandes, atteignant l'extrémité de l'abdomen; cubitus faiblement dépassé; grand éperon postérieur court, article terminal de la pince (*) plus long que la moitié de l’article basal; mésonotum brun jaunâtre avec trois bandes brunes, abdomen blanc, les tergites 2-5 avec un large anneau brun-noir sur le milieu, les 6-8 presque entièrement brun-noir ; taille : 5 mm. P. longipennis sp. n. (:) Le genre Zanypus MEIGEX a été subdivisé en trois sous-genres : 1. Subgen. Macropelopia THIENEM. : antennes Q de quinze articles; cubitale longuement dépassée par la costale ; corps lourd et épais; empodium bien développé. 2. Subgen. Zanypus MEiIG. (Micropelopia THIENEM.) : antennes Q de douze articles; cubitale à peine dépassée par la costale; corps svelte; empodium très court. 3. Subgen. Peritaphrenuse BECK : antennes © de treize articles; le reste semblable au sous-genre précédent. () Dans la description de l'Aypopygium du cf on distingue (fig. 3): a) la /amelle dorsale (L) ou tergite du neuvième segment abdominal, généralement terminée par une pointe {p); b) la pince composée d’une paire de deux articles mobiles : l’un est appelé basal (B), l'autre terminal (T). Chacun des articles basaux peut présenter des appendices, dont le nombre varie de 1-4, à savoir : les chpendices supérieurs (S), parfois munis d’appendices supplémen- taires (s) très petits; les appendices intermédiaires (1) ordinairement garnis de poils incurvés; les appendices inférieurs (P) Tous ces appendices peuvent faire défaut; ils sont tous présents chez certaines espèces du genre Zanytarsus. Chez les espèces du genre Chironomus il n’y a que deux paires d’appendices : les appendices qu'on nomme zrférieurs sont munis de poils incurvés et correspon- l1G. 3. — Pince de Zanytarsus. dent aux appendices intermédiaires. 8 un Co M. GOETGHEBUER 2. Ailes à bandes grisâtres régulières et percurrentes (fig. 4); article terminal de la pince plus court que la moitié de l’article basal (fig. 5); tête et thorax blanc jaunâtre; scape, PAT WE = , e BZ;, N LS ", PEN % D << Z. 2,1 £ DPI = 210, N / 7 LT PA 7 17 ct f/ CU) F1G. 4. — Aüïle de Psectrotanypus longicalcar. mésosternum, taches sur les côtés bruns; quatre bandes sur le mésonotum grisâtres ou roussâtres à peine plus foncées que le fond; balanciers blancs; abdomen blanc, tergites 2-6 marqués de noir un peu en arrière du bord antérieur des segments, les 7-8 presque entièrement brun- noir, sauf au bord postérieur. Antennes de quinze articles, le quinzième avec une courte soie préapicale. Taille : 5 mm. KIEFFER, 1909,42 et 1911,2. P. longicalcar KIEFF. Ailes ponctuées, à bandes irrégulières et ornées de taches; article terminal de la pince dépassant notablement le milieu de l’article basal; celui-ci est épais et sans lobe interne. Antennes c' et & de quinze articles; le quinzième article g'avec une soie apicale. Abdomen blanc taché de noir, fortement velu. Taille : 5 mm. P. varius FAB. GENRE CLINOTANYPUS KIEFFER Fié. 5. — Pince de Psze- trotanypus longicalcar. Noir luisant; pattes brun de poix, base des fémurs et tibias postérieurs fauves: balan- ciers brun-noir. Antennes ç' de quinze articles, les 3-13 transversaux, le quatorzième un peu plus du double des douze précédents réunis, le quinzième atteignant un sixième du quatorzième article. Antennes © de quatorze articles. Métatarse antérieur un peu plus long que la moitié du tibia, le quatrième article dilaté en oreillette de chaque côté, un peu plus court que le cinquième et tronqué obliquement. Pince à article basal assez épais; article terminal un peu arqué, pubescent, dépassant à peine la moitié de l’article basal. Taille : 6-7 mm. C. nervosus MEIG. GENRE TRICHOTANYPUS KïEFFER Antennes ® de treize articles ; ailes offrant une tache noire sur les transversales, rare- ment absente; treizième article des antennes ® sans stylet à l'extrémité; articles 3-12 4 < 2 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. =0 au moins aussi longs que gros. Mésonotum gris blanchâtre avec des bandes brunes ou noires à reflets blanchâtres. Lobule externe de l’article terminal de la pince 2-3 fois aussi long que large (fig. 6). Taille : 4-6 mm. T. choreus MEIG. GENRE PROTENTHES JOHANNsExX 1. Ailes à nombreuses taches brunâtres, arrondies, à con- tours nets. larses antérieurs c° barbus. Mésonotum gris cendré avec trois bandes noirâtres. Pattes blanc jaunâtre à articulations noirâtres, à anneau foncé près de la base des tibias. Article terminal de la pince droit. P. punctipennis MEIG. Ailes sans nombreuses taches brunâtres, avec une ombre grisâtre entre le cubitus et la discoïdale près de l’extré- mité du rameau postérieur de la posticale et dans le champ anal; une tache noire sur les transversales: mésonotum gris mat avec des bandes d’un brun-noir à reflets gris. Taille © : 4 mm. KIEFF., 1919, 137. (Voir BR Pince de Ty Avi Addenda.) P. vilipennis KIEFF. nypus choreus. GENRE TANYPUS MeErc. g'o 1. Ailes tachées d’obscur, en. dehors de la trans- versale, ou présentant des bandes grisà- tres. 2 Aïles sans taches ou présentant au plus une tache noire sur la transversale, parfois à peine un peu assombries à l'extrémité. 10 2. Pattes annelées de blanc et de noir, 3 Pattes non annelées. 4 3. larses antérieurs barbus; tergites 2-6 largement tachés de noir (fig. 7). Taille : 4.5 mm. T. phatta EGGER. Tarses antérieurs non barbus; tergites 2-6 faible- ment tachés de noir (fig. 8). Taille : 3-4.5 mm. T. monilis LIN. 4. Article terminal de la pince court et gros, attei- gnant à peine la moitié de l’article basal. 5 Fc. 7. — Abdomen Fi. 8. — Abdomen Article terminal dépassant notablement la de Zænypus phalta. de Tanypus monilis, moitié de l’article basal. 7 M. GOETGHEBUER. 5. Tarses antérieurs barbus. 6 Tarses antérieurs non barbus; mésonotum gris cendré à bandes à peine plus foncées, limitées par une ligne noire; entre celles-ci se voient de longues soies dorées; scu- tellum gris jaunâtre, métanotum gris-noir; abdomen blanc (fig. 9) légèrement jau- nâtre, premier tergite taché de brunâtre de-chaque côté de la base, les deux tergites suivants avec trois taches brun-noir placées les unes à côté des autres, un peu en arrière du bord antérieur; chez les exemplaires fortement colorés, la couleur foncière de l'abdomen est plus foncée, les taches du deuxième et surtout du troisième tergite F1G. 9. — Abdomen de F1G. 11. — Pince de Zanypus Tanypus notatus. notatus. se fusionnent et deviennent indistinctes; les tergites 5-8 sont brun-noir sur leur moitié basale et brun jaunâtre sur leur moitié distale; pince brune, balanciers blancs; pattes brun jaunâtre. Palpes à deuxième article plus court que le troisième, le quatrième de moitié plus long que le troisième. Antennes de quinze articles, les 2-12 plus larges que longs, le quatorzième double des précédents réunis, le quinzième atteint le dixième du précédent. Métatarse antérieur environ d’un quart plus court que le tibia, à éperon mince et effilé, au moins aussi long que l'épaisseur du tibia; tibias postérieurs à poils relativement longs, éperons à peu près aussi longs que 1 épaisseur des tibias. Ailes ponctuées, une tache noire sur la transversale antérieure (fig. 10), une autre grisâtre allongée entre le cubitus et la discoïdale; une autre encore dans la cellule anale; cubitus arqué, dépassé par la costale, qui se termine près de la pointe alaire; radius bifurqué; lobe anal bien indiqué et arrondi. Pince (fig. 11). Taille : 6-7 mm. T. notatus MEIG. : CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 6I Mésonotum à quatre bandes d’un brun-noir, étroitement liséré de blanchâtre: abdomen en grande partie brun-noir; article terminal de la pince non plié à angle: aile sans bande enfumée avant l'extrémité (fig. 12); cubitus longuement dépassé. Taille : 6-7 mm. T. nebulosus MEIG. F1G, 12. — Aile de Zanypus nebulosus. Mésonotum glacé de blanc avec des bandes d’un brun rougeûtre; abdomen à tergites 3-6 ornés d'un anneau brun assez étroit et situé un peu après la base de chaque FiG. 13. — Aile de Zanypus incurvalus, tergite; article terminal coudé à angle presque droit vers le milieu de sa longueur; aile avec une bande percurrente avant l'extrémité (fig. 13); cubitus non dépassé (voir + Addenda). T. incurvatus n. Sp. . 7. Fond des ailes grisâtre avec des taches hyalines (fig. 14); mésonotum offrant des taches d’un blanc argenté; antennes de quinze articles, à panache gris, les articles 2-13 IUT TT F1G. 14. — Aüile de Zanypus gutlipennis. pas plus longs que larges, le quatorzième d’un tiers plus long que les douze précé- dents réunis, le quinzième égale un dixième du précédent. Métatarse antérieur moins d’un quart plus court que le tibia; tarse antérieur sans longues soies dressées ; . Aïles offrant une tache noire sur la transversale et plusieurs . Tarse antérieur muni de longues soies dressées ; bandes M. GOETGHEBUER. tibias postérieurs munis de longues soies. Pince (fig. 15) à article terminal au moi aussi long que les trois quarts de l’article basal, à peine arqué, aminci à l'extrémit qui est pourvue d'une petite pointe noire. Taïlle : 2.75-4.25 mm T. guttipennis V. D. WULP. Fond des ailes hyalin avec des taches ou des bandes grisâtres. taches grisâtres entre les nervures; mésonotum presque de teinte uniforme, à bandes à peine plus foncées. Taille : 3-5-4.5 mm. T. punctatus FAB. Aïles offrant des bandes transversales ; mésonotum à reflets blancs ou blanc grisâtre et présentant des bandes foncées. 9 transversales des ailes bien marquées, au nombre de deux; bande proximale large et irrégulière, limitée du côté interne par les nervures transversales, bande distale antéapicale, commençant au niveau de l'extrémité du radius et couvrant la moitié distale du rameau antérieur de la posticale; en ; outre, une tache enfumée sur la moitié distale du rameau FIG. LS postérieur. Taille : 4.5 mm. T. barbatipes KIEFF. Tarppis larse antérieur garni de soies beaucoup moins longues que C =. chez l'espèce précédente ; ailes ponctuées, blanchâtres, offrant deux ombres grisâtre formant des bandes à contours mal définis, la bande basale couvrant à peu près le deuxième quart de l'aile, la bande terminale se trouvant vers l'extrémité; radius peu distinctement bifurqué, faible; cubitus un peu arqué, presque double de la sous- F1G. 16. — Aïle de Zanypus carneus. antérieure située bien avant le milieu et distale de la transversale postérieure qui se trouve rattachée au rameau antérieur de la posticale; les transversales un peu assom=" bries ; lobe anal faiblement marqué (fig. 16). Palpes à premier article d’un tiers plus court que le deuxième, celui-ci un peu plus court que le troisième, qui est plus. court que le quatrième. Antennes de quinze articles, le quatorzième égale le double. des douze précédents réunis, le quinzième atteint le neuvième de l’article précédent et est pourvu d’une soie terminale (fig. 17). Métatarse antérieur d'un cinquième environ plus court que le tibia, le quatrième article tarsal au moins d’un tiers plus CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 63 AS long que le cinquième (tibia : métatarse : deuxième article : troisième article : quatrième article : cinquième article — 90 : 74: 46: 31:18:11) (°); les quatre tibias _ postérieurs munis de longs poils; grand éperon des tibias postérieurs égalant au moins la largeur du tibia; on atteignant la moitié des crochets. ace (fig. 18) à article basal sans lobe interne; article terminal légèrement arqué, en forme de ñ 4] _ FiG. 17. — Article terminal de _ l'antenne de Zanypus carneus. , F1G. 18, — Pince de Zanypus carneus. F1G. 19. — Abdomen de Tanypus carneus. faux, atteignant le quart distal de l’article basal. Thorax jaunâtre à reflets blanchà- tres; quatre bandes sur le mésonotum, métanotum, mésosternum et scape d’un brun marron plus ou moins foncé, scutellum brun jaunâtre, abdomen (fig. 19) blanc, le deuxième tergite rresque toujours marqué de noir à la bise, les troisième et quatrième présentant deux taches noires allongées, réunies par une étroite bande transversale, les cinquième et sixième plus largement marqués de noir, les septième et huitième _ brun-noir presque en entier ; pince blanche; antennes brunâtres à panache grisâtre. Taille : 5 mn. T. carneus FAB. es chiffres indiquant la longueur relative des diflérents articles composant un organe (antenne, palpe ou ont exprimés de telle façon que le premier chiffre se rapporte à l’article basal de l’organe considéré, les aux articles terminaux. Les mesures ont été prises à la chambre claire au moyen d’un microscope bino- inckel, objectif B,, oculaire 2. ngueur proportionnelle des articles est sujetie à variation pour différents exemplaires d’une même 64 M. GOETGHEBUER. Tarse antérieur brisé; ailes (fig. 20) blanchâtres, offrant deux ombres grisâtres formant deux bandes transversales à contours assez vagues, la bande distale située bien avant l'extrémité de l'aile; abdomen (fig. 21) blanc jaunâtre, les tergites 3-6 tachés de brunâtre au bord antérieur; antennes Q de douze articles. Taille : 2.5-3 mm. Syn. : ? lentiginosus FRIES (voir Addenda),. : T. pseudornatus n. sp. SSSSSSSSSSSS = SS = E sa = a 1ITT Ée PRET D FC 4: PO PTNMAN FiG. 20, — Aile de Zanypus pseudornatus. F1G. 23. — Abdo- men de Zanypus Schinerti. F1G, 21. — Abdomen de TZanypus pseu- F1G, 22. — Pince de Zanypus pseudornatus. dornalus. 10. Abdomen à quatrième et cinquième tergites en partie noirs, septième et huitième noirs en entier (fig. 23). T. Schineri STROBL Abdomen autrement coloré. TT 11. laille d'au moins 6 mm. D'un gris noirâtre, mésonotum à quatre bandes foncées, et présentant une pruinosité grisâtre; aile offrant une tache noire bien marquée sur la transversale antérieure ; tarse antérieur barbu. — KIEFFER, 1918, 168; signatus SCHIN., nec LUNDSTR., nec V. D. WuLP. T. Goetghebueri KIEFF. Taille ne dépassant pas 5 mm. 12 12. Ailes à pubescence jaunâtre avec une tache noire, très apparente sur la transversale antérieure. Tête et thorax brunâtres, mésonotum fauve, mat avec de longs poils dorés; abdomen blanc, à tergites 2-5 présentant à leur base un anneau d’un brun-noir, tergites 6-7 presque entièrement noirs, le huitième et la pince brunâtres; balanciers PR CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. (0 un blancs; pattes fauves avec un anneau brun sur les fémurs un peu avant les genoux et un autre sur les tibias un peu après les genoux. Poils de l'abdomen et des pattes jau- nâtres. La coloration est la même chez la ©. Antennes œ' de quinze articles, articles 3-13 pas plus longs que larges, l'ensemble des articles 2-13 un peu plus court que les quatorzième et quinzième réunis, le quinzième sans soie terminale (35:66:8) Antennes Q de quinze articles, les articles 3-14 allongés, chaque article aussi long que le double de leur largeur, le quinzième aussi long que les deux précé- dents réunis. Scape du Gfet palpes bruns. Tibia antérieur d’un quart plus court que le métatarse (95 : 123); tarse antérieur sans soies dressées. Nervation de l'aile comme chez T. nebulosa, à radius bifurqué, cubitus assez longuement dépassé ; transversales antérieure et postérieure insérées au même niveau sur la discoïdale:; transversale postérieure rattachée à la base du rameau antérieur de la posticale, transversale antérieure épaissie et située notablement en deça de la moitié de l'aile. Pilosité alaire dense sur toute la surface &e l'aile et de coloration jaune à reflets dorés Pince à articles basaux assez courts; articles terminaux un peu plus courts que les basaux, assez épais à la base, amincis à partir du milieu, un peu arqués et terminés par une petite pointe noire, lamelles de la ® petites, arrondies et jau- nâtres. Taille : G° 5 mm.: Q 4 mm. T. flavipubens n. Sp. Tache noire de ia transversale antérieure jamais très apparente; pubescence de l'aile non entièrement jaunâtre à reflets dorés. 13 13. Pince à article terminal courbé en faucille, ou plié à angle presque droit un peu au delà du milieu, presque aussi long que l'articie basal. 20 Article terminal non en faucille, article basal non épaissi, subcylindrique, sans lobe interne, presque droit ou faiblement arqué. 14 14. Métatarse intermédiaire au moins aussi long que le tibia. 15 Métatarse intermédiure notablement plus court que le tibia. 16 15. Thorax d'un gris uniforme, le mésonotum parcouru par trois lignes noires, divisant la surface en quatre bandes non assombries ; face jaunâtre ; scape et vertex gris; scutel- lum jaune blanchâtre ; balanciers blancs ; abdomen brun-noir, tergites 2-6 largement teintés de blanc dans leur moitié distale, les 7-8 brun-noir; since blanchâtre, de même que les pattes. Palpes érès longs atteignant la longueur du tibia antérieur. Antennes de quinze articles, le quator- zième à peu près égal aux douze précé- dents réunis, le quinzième égal au dixième du précédent (19 : 20 : 2). Métatarse anté- rieur plus d'un tiers plus couit que le F1G. 24. — Aile de Zanypus longipalpis. tibia, le cinquième article un peu plus court que le quatrième (34: 20:15:11:7:4.5); métatarse intermédiaire un peu plus long que le tibia (32:35); éperon postérieur non apparent; quatre tibias postérieurs munis de longs poils, empodium un peu plus court que le: crochets. Ailes hyalines, indistinctement ponctuées, cubitus de deux cinquièmes plus long que la sous-costale, à extrémité située loin de la pointe alaire; radius non bifurqué; transversale anté- rieure distale de la transversale postérieure (fig. 24), qui est rattachée au rameau ante- d 66 M. GOETGHEBUER. rieur de la posticale et située à l'extrémité du premier tiers de l'aile; lobe anal effacé: pince à article terminal atteignant les deux tiers de la longueur de l’article (fig. 25) et terminé par une pointe noire. Taille : 2.5 mm. T. longipalpis n. sp. Thorax jaunâtre à bandes d’un brun marron, de même que le scape, le mésosternum et une tache sur les pleures; métanotum noir, balanciers blancs, abdomen (fig. 26) brun foncé, base du premier tergite et moitié ou tiers distal de chacun des tergites 2-6 blan- châtres, la bande foncée s'étendant en arrière au milieu, tergites 7-8 entièrement noirs, F1G. 25. — Pince de Zanypus longipalpis. FiG. 26. — Abdomen de Fig, 27. — Pince de Zanypus Tanypus brevitibialis. brevitibialis. pince brune, pattes jaunâtres. Palpes Plus courts que le tibia antérieur. Antennes de quinze articles, le quatorzième à peu près aussi long que les précédents réunis; le quinzième égale le quart du quatorzième et est muni d'une soie terminale préapicale (19:18 :4,5). Métatarse antérieur d'un quart plus court que le tibia, deux fois plus long que le troisième article, quatrième article d'un tiers plus long que le cinquième (34:26:19:13:9:6), tarse antérieur non barbu; métatarse intermédiaire au moins aussi long que le tibia; celui-ci, de même que le postérieur, garni de longues soies. Ailes ponctuées, radius non apparent, cubitus non dépassé, son extrémité située loin de la pointe alaire; les transversales situées à la même hauteur au niveau de la discoïdale; insertion postérieure de la transversale postérieure s'opérant sur le rameau antérieur de la posticale; lobe anal faiblement accusé. Pince (fig. 27) à article terminal atteignant les deux tiers de l'article basal et pourvu de quelques soies. Taille : 3 mm. À T. brevitibialis n. sp. 16. Tergites abdominaux 1-2 blancs, rarement tachés de noir, les 3-6 parfois marqués de brun ou de noir mais ne portant pas une bande transversale foncée couvrant la moitié basale de chaque tergite ; pince blanche. 17 Tergites 2-5 ou 2-6 bruns avec une bande transversale blanchâtre, distale, couvrant au LA CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 07 plus la moitié de chaque tergite, les tergites 6-8 ou 7-8 presque entièrement brun-noir. 19 17. Abdomen presque entièrement blanc, sixième et septième tergites offrant un trait trans- versal noir à la base, le huitième parfois taché à l'extrémité distale; tarse antérieur sans longs poils dressés ; article terminal de la pince faiblement arqué, non coudé au milieu. Bandes du mésonotum, métanotum, mésosternum et scape d'un brun jaunâtre ; antennes : articles 3-13 aussi longs que larges, le quatorzième article d'un tiers plus long que les douze précédents; le quinzième égale un sixième du quatorzième et est terminé par une soie préapicale. aille : 3.5 min. T. binotatus WIED. Abdomen à tergites 3-8 au moins marqués de brunâtre ou de brun-noir. 18 18. Ailes faiblement estompées de grisâtre à l'extrémité; quatorzième article des antennes deux fois aussi long que les 2-13 réunis, le quinzième avec une soie terminale apicale; tête et thorax jaune brunâtre, mésonotum à reflets argentés, offrant trois bandes d'un brun-roux ou brun-rouge ; abdomen et balanciers d’un blanc pur, les tergites 1-2 ordinairement blancs en entier, les 3-6 offrant une double tache noire, allongée, les 7-8 entièrement assombris (fig. 29 et 30) Taille : 4.5 mm. T. fuliginosus n. sp. F1G. 28 — Deuxième et troisième articles F1G. 30. — Pince de F1G. 31. — Article terminal de l'antenne de 7a- Tanypus fuligino- de l'antenne de Zanypus nypus fuliginosus ©. sus. nigropunctatus F. F1G. 29. — Abdomen de Tanypus fuliginosus. Ailes entièrement hyalines; quatorzième article d’un cinquième plus long que les 2-13 réunis, quinzième article avec une soie préapicale (fig. 31); blanc jaunâtre; scape, mésosternum, métanotum et quatre bandes sur le mésonotum d'un jaune-orange: abdomen blanc, les tergites 3-8 marqués de brun à la base, les 7-8 beaucoup plus lar- gement marqués que les précédents, pince et pattes blanches; cubitus assez longue- ment dépassé par la costale. Taille : 3 mm. L'exemplaire qui a servi de type à la description ci-dessus a été déterminé par KIEFFER; il diffère du type décrit par cet auteur par la brièveté du quatorzième article des 68 M. GOETGHEBUER. antennes, par la soie apicale du quinzième article et par la taille moindre (voir KIEFFER, 1911,14). T. nigropunctatus STAEGER. 19. Thorax d'un gris pâle mat; mésonotum, vu d'arrière en avant, d’un gris pâle avec quatre bandes raccourcies noires, glacées de reflets gris (fig. 32); scutellum blanc jaunâtre; métanotum gris à base noire; balanciers blancs; abdomen brun-noir, les tergites 2-8 avec un anneau distal blanchâtre, couvrant le tiers, puis le quart et enfin le cinquième du tergite (fig. 33); pattes grisâtres. Palpes beaucoup plus courts que les tibias anté- rieurs; articles 2-3 subégaux, quatrième presque double du troisième. Antennes de quinze articles, le quatorzième d’un quart environ plus long que les 2-13 réunis, le quinzième égale le huitième du quatorzième (26 : 35 : 4), muni d’une soie antéapicale. Métatarse antérieur d'un quart plus court que le tibia, tarse sans soies dressées (60:46:31:22:13:6); quatre tibias postérieurs longuement poilus, tibia inter- médiaire notablement plus long que le métatarse. Ailes ponctuées, densément velues, cubitus peu ou point dépassé par la costale, presque double de la sous-costale, radius indistinctement bifurqué; les deux transversales distantes, au niveau de la discoïdale, de la longueur de la transversale postérieure. Pince à article terminal mince, légèrement arqué, atteignant le quart basal de l’article basal et terminé par une petite griffe noire. Taille : 4 mm. TT. flavoscutellatus n. sp. F1G. 32. — Thorax de Zanypus F1G. 33. — Abdomen de Jlavoscutellatus. Tanypus flavoscutellatus. Thorax jaune verdâtre couvert d’une pruinosité blanchâtre sur le mésonotum, les pleures, le scutellum et le métanotum; quatre bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum brun marron; tête, palpes, antennes, hormis le scape qui est brun, pattes et scutellum jaunâtres; balanciers blancs; abdomen à premier tergite blanc, les ter- gites 2-5 bruns avec un large anneau distal blanchâtre, les 6-8 presque en entier bruns, excepté à l'extrémité et aux angles postérieurs, pince brune. Deuxième et troisième T7 7 sé de CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 09 articles des palpes subégaux, le quatrième au moins une demi-fois plus long que le troisième. Antennes de quinze articles, le quatorzième d'un tiers plus long que les 2-13 réunis, le quinzième égale un huitième du précédent (22 : 31 : 4). Tibia antérieur d'un tiers plus long que le métatarse ; tarse à poils assez courts; quatrième article du tarse d'un tiers plus long que le cinquième; quatre tibias postérieurs à poils longs: empodium n'atteignant pas la moitié des crochets. Ailes hyalines, ponctuées ; radius bifurqué un peu avant l'extrémité, très visible chez la Q ; cubitus à peine dépassé par la costale; transversale antérieure aboutissant un peu au delà de la transversale postérieure. Pince à article terminal presque droit, très peu arqué, dépassant de peu le milieu de l’article basal et terminé par une petite pointe courbe (fig. 34). Taille : 3-5-4 MM. T. nemorum n. sp. F1G. 34. — Pince de Zanypus F1G. 35. — Pince de Zanypus RCINOTUINL. falciger. 20. Pince (fig. 35) à article terminal courbé en faucille; article basal épaissi, offrant un petit lobe interne. Blanchâtre, antennes, panache, trois bandes raccourcies au mésonotum, métanotum, mésosternum et larges bandes sur les tergites bruns; pattes brunâtres. Antennes G' de quinze articles, le quatorzième d’un tiers environ plus long que les 2-13 réunis; le quinzième six fois plus court que le quato:zième; soie terminale pré- apicale ; métatarse antérieur d’un cinquième ou d’un sixième plus court que le tibia, le quatrième article double du cinquième, tarses à poils courts; lobe anal marqué. Antennes © de douze articles, le douzième atteint deux fois et demie la longueur du onzième et porte une soie antéapicale. Taille : G° 4 mm.; © 3 mm. É T. falciger KIEFF. Pince à article terminal un peu renflé au delà du milieu, courbé à angle presque droit. 21 21. Abdomen blanc avec les tergites 3-5 présentant chacun une bande d'un brun-noir, en arrière du bord antérieur de chaque anneau, étroitement interrompue sur la ligne médiane et couvrant à peine le tiers de la longueur du tergite; le septième tergite presque entièrement d’un brun-noir, le huitième taché de brunâtre sur les côtés; pince blanche; thorax blanc : scape, bandes du mésonotum, métanotum et méta- . M. GOETGHEBUER. sternum d’un jaune brunâtre, scutellum blanc; pattes blanc jaunâtre. Palpes à premier article blanchâtre, les autres brunâtres. Antennes à panache grisâtre, de quinze articles, le quatorzième plus d’une demi-fois plus long que les 2-13 réunis. Métatarse antérieur un peu plus court que le tibia, le tarse non barbu; tibias postérieurs et inter- médiaires munis de longs poils; métatarse intermédiaire beaucoup plus court que le tibia. Ailes sans taches sombres, cubitus non dépassé par la costale, radius peu visi- blement bifurqué ; fourche posticale située un peu avant la transversale postérieure; surface alaire couverte de poils très fins, foncés. Eperons des tibias postérieurs élargis et dentelés sur plus de la moitié de leur longueur; empodium n’atteignant pas le milieu des crochets Pince (fig. 36) à article terminal subcylindrique, aminei à l'extrémité, mince, courbé à angle droit après le milieu et un peu épaissi immédiate- ment après la courbure; extrémité terminée par une petite pointe noire. Taille : cg 4.5 mm. — Voisin de ?. muscicola KIEFF. mais différant par la coloration de l'abdomen et l'absence de taches aux ailes. T. triannulatus n. sp. Abdomen entièrement blanchâtre, sauf parfois les derniers tergites marqués de brun- rouge ; thorax blanc jaunâtre ; scape et bandes du mésonotum jaune rougeâtre; pattes blanchâtres. Métatarse antérieur un peu plus court que les tibias. Aïles blanchâtres, sans taches. Article terminal de la pince (fig. 37) subcylindrique, mince, courbé à angle presque droit, un peu après le milieu et légèrement renflé au niveau de la courbure, terminé par un stylet noir. Taille : G‘ 4.5 mm. T. melanops LIN. 2 F1G. 36. — Pince de Zanypus F1G. 37. — Pince de Zanypus tyiannulalus. melanops. CE . Antennes de quinze articles. > Antennes de moins de quinze articles. 5 . Aïles ne présentant qu'une seule tache noire située sur la transversale antérieure. 3 Ailes offrant plusieurs taches noirâtres ou grisâtres. 4 . Coloration grisâtre; antennes à quinzième article au moins aussi long que les trois pré- cédents réunis; pubescence alaire grisâtre. T. Goetghebueri KIEFF. Coloration jaunâtre; antennes à quinze articles aussi longs que les deux précédents réunis; pubescence jaunâtre. T. flavipubens n. sp. LE CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 71 4. Mésonotum d’un gris brunâtre, sans bandes bien nettes. Taille : 3.5 mm. 5. 6. Fe 8. 10. Te 12° ner T. punctatus FABR. Mésonotum à bandes foncées très nettes, lisérées de blanc. Taille : 6 mm. T. nebulosus MEIG. Blanc en entier; antennes de treize articles, deuxième article à peine une demi-fois plus long que le troisième, treizième muni d’une soie antéapicale, deux fois et demie aussi long que l’article précédent. T. binotatus WIED. Au moins l'abdomen brunâtre. 6 Antennes de treize articles; ailes grisâtres avec des taches hyalines ; mésonotum à reflets argentés ; lamelles (fig. 38). T. guttipennis V. D. W. Antennes de douze articles. 7 Ailes offrant des taches ou des bandes noires ou gri- sâtres. 8 Ailes non tachetées et sans bandes grisâtres. II Pattes annelées de blanc et de noir; ailes tachetées. F1G. 38. — Lamelle de T. monilis LIN Tanypus puttipennis. Pattes non annelées, ailes à bandes assombries. 9 . Articles 3-11 des antennes fusiformes. T barbatipes KIEFF. Articles 3-11 des antennes non fusiformes. 10 Mésonotum d'un brun roussâtre, avec des bandes bien nettes; bandes des ailes plus marquées, la bande distale située près de l'extrémité de l'aile. T. carneus FAB. Mésonotum à quatre bandes nettement séparées, roussâtres, plus foncées à leur extré- mité antérieure; ailes à deux bandes transversales, la bande distale située bien avant l'extrémité de l’aile. T. pseudornatus n. sp. Mésonotum d'un blanc jaunâtre en entier; bandes des ailes très confuses; antennes (voir fig. 28). T. fuliginosus n. sp. Mésonotum d’un gris uniforme à bandes non assombries; douzième article des antennes plus court que les deux précédents réunis; palpes très longs. T. 1ongipalpis n. sp. Mésonotum blanc jaunâtre à bandes brunes ou brun-roux; palpes de dimensions ordi- naires. 12 Métatarse antérieur au maximum d’un quart plus court que le tibia. 3 Métatarse antérieur d’un tiers plus court que le tibia. T. nemorum n. Sp. Tarse antérieur très velu, garni de longs poils; abdomen brun-rouge en entier. T. Schineri STROBL. J'arse antérieur à poils courts. T. falciger KIEFF. 72 M. GOETGHEBUER. 11. —- SOUS-FAMILLE DES CHIRONOMINES (TENDIPÉDINES) D? TABLEAU DES GROUPES. 1. Ailes dépourvues de nervure transversale, parfois raccourcies ou absentes. 2 Ailes pourvues d'au moins une transversale, toujours présentes. | 3 2. Palpes composés d'un seul article; troisième article des antennes aussi long que les quatre ou cinq articles suivants réunis; larves vivant dans l’eau de mer. A. Clunionariae. Palpes de quatre articles; troisième article des antennes non particulièrement allongé; larves vivant dans les eaux douces. B. Corynoneurariae. . Métatarse des pattes antérieures plus court que le tibia. C. Orthocladiariae. Le] Métatarse des pattes antérieures au moins aussi long que letibia. D. Chironomariae. A. — CLUNIONARIAE. La seule espèce de ce groupe trouvée en Belgique est C/unio marinus HarIDay. Elle à été capturée à Zeebrugge par MicH. BEQUAERT. D'après BEzz1 (Archives de Zool. expérim. et génér., LI, fasc. 4, 501-519, 1913) elle diffère de ses congénères par les hanches antérieures échancrées (fig. 39), les trochanters antérieurs avec une dent, l'abdomen noirâtre avec des reflets cendrés. J'ai décrit la larve dans les Ann. de Biol. lac., VII, fase. 2, pl. I, fig. 1-5 (par erreur sous le nom de CL. bicolor KIEFr.). THIENEMANN (Zur Kenntnis der Salzw. Chiron., Arch. f. Hydrobiologie, 459-464, fig. 1-6, Fice 30. Pare anteneuse JD )eOnnenne excellente description de la larve et de du corps de C/unio marinus. la nym phe. B. — CORYNONEURARIAE. GENRE CORYNONEURA WINNERTZ I. Yeux nus (sub-gen. Corynoneura s. str.); cubitus aboutissant bien avant le milieu de l’aile; rameau antérieur de la posticale au moins deux fois plus court que le pétiole [LA LP] CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. = | #2) de la posticale(g'@). D'un noir mat avec les balanciers jaunes Œ, ou jaune clair avec trois bandes sur le mésonotum et des bandes transversales brunes sur l'abdomen. Taille : 1.25-2 mm. Syn. : C. atra WINN. C. celeripes WINN. Yeux pubescents (sub-gen. Thienemanniella KIEFF.); cubitus aboutissant un peu après le milieu de l'aile; rameau antérieur de la posticale à peine un peu plus court que le pétiole de la posticale (@); discoïdale simple. D'un jaune mat; scape et sixième article des antennes brun-noir; bandes du mésonotum brun-noir, la médiane pro- longée jusqu’au scutellum, qui est d’un brun clair; métanotum et mésosternum brun- noir; abdomen à tergites tachés de brunâtre, sauf le premier; ventre jaune, excepté à F1G. 40. — Aile de Corynoneura pseudosimilis. l'extrémité ; balanciers blancs; pattes jaune pâle, genoux et extrémité des tibias noirs; yeux velus; antennes de six articles; le dernier aussi long que les deux précé- dents réunis, sans verticelle de soies; le deuxième article subglobuleux, les 3-5 ovoïdaux. Ailes (fig. 40) à lobe anal à peine marqué. Taille : 0.75 mm. C. pseudosimilis n. sp. Virton, en juillet (M. BRAY). Diffère de C. similis MALLOCH par la nervation alaire : en effet, chez cette dernière espèce le rameau antérieur de la posticale est beaucoup plus court que le pétiole de la posticale, et la fourche de cette dernière nervure est située à peine un peu en deçà de l'extrémité du cubitus (voir MAILOCH, 1915, pl. XXXWV, fig. 10); en outre, les pattes sont entièrement jaunes. C. — GROUPE DES ORTHOCLADIARIAE. [as] . Ailes pubescentes. Aïles glabres. 5 . Yeux glabres. 3 Yeux velus, antennes G' de douze articles. G. Thienemannia KIEFF. . Pulvilles nuls, article terminal de la pince ' simple. G. Metriocnemus V. D. W. Pulvilles présents, bien développés. 4 . Partie antérieure du mésonotum conique, fortement proéminente au-dessus de la tête tibias postérieurs épaissis, densément velus. G. Eurycnemus V. D. W. Partie antérieure du mésonotum non conique, peu proéminente au-dessus de la tête tibias postérieurs non épaissis. G. Brillia KIEFF. 10 . , ’ 74 M. GOETGHEBUER. 5. Nervure transversale postérieure de l'aile absente. 6 Nervure transversale postérieure présente. 14 6. Pulvilles nuls ou rudimentaires. 7 Pulvilles bien développés. É 12 7. Rameau postérieur de la posticale distinctement coudé après le milieu; yeux nus ou pubescents. G. Camptocladius V. D. W. Ce rameau subdroit, non coudé. 8 8. Yeux nus. 9 Yeux pubescents. | nr 9. Empodium nul ou très court. G. Orthocladius V. D. W. Empodium bien développé, atteignant au moins la moitié des crochets. 10 10. Palpes de trois articles. G. Trissocladius KIEFF. Palpes de quatre articles. G. Dactylocladius KIEFF. 11. Palpes de trois articles. G. Diplocladius KIEFF. Palpes de quatre articles. G. Trichocladius KIEFF. (°). 12. Yeux nus. { G. Psectrocladius KIEFF. Yeux pubescents. 13 13. Palpes de trois articles. G. Isocladius KIEFF. Palpes de quatre articles. G. Cricotopus V. D. W. 14. lransversale postérieure aboutissant au pétiole de la posticale près de la bifurcation de celle-ci; yeux nus; quatrième article des tarses cylindrique. G. P:odiamesa KIEFF. Transversale postérieure aboutissant au delà de la bifurcation du rameau antérieur de la posticale ; quatrième article des tarses cordiforme. 15 15. Yeux nus; transversale antérieure presque droite. G. Psilodiamesa KIEFF. Yeux velus ; transversale antérieure courbe. G. Diamesa MEIG. TABLEAU DES ESPECES. GENRE ORTHOCLADIUS V. ». Wurp Mésonotum jaune brunâtre avec les bandes brun foncé; métanotum noir; abdomen brun foncé. Antennes œ à quatorzième article presque double des 2-13 réumis; antennes © de sept articles, les articles 3-6 avec des appendices hyalins trifides : (*) Pour la détermination des espèces du genre 7richocladius à tibias annelés de blanc, consulter la table des espèces du genre Cricotopus V. D. W. she ty CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. TE quelques appendices trifides se rencontrent aussi chez le œ. Ailes finement ponctuées; cubitus longuement dépassé. Palpes à troisième article plus court que le deuxième. Métatarse antérieur plus long que la moitié du tibia; pulvilles et empo- dium nuls. Taille : G' 3.5 mm. (KIEFFER, 1906. Ann. Soc. scient. Brux., p. 332.) O. muscicola KIEFF,. GENRE METRIOCNEMUS V. pb. Wurp go 1. Cubitus non dépassé ou à peine dépassé par la costale. 2 Cubitus longuement dépassé. 3 2. Antennes à quatorzième article subégal aux 2-12 réunis, les 3-4 plus larges que longs, les 7-13 plus longs que larges. Extrémité de la nervure costale très éloignée de la pointe alaire ; cubitus très court, presque droit et près de deux fois aussi éloigné de la discoïdale que du rameau antérieur de la posticale, à peine dépassé par la costale et non parallèle à celle-ci vers son extrémité; la sous-costale un peu plus longue que la moitié du cubitus, fourche posticale un peu distale de la transversale : cette dernière oblique ; ailes (fig. 41) blanchâtres, finement ponctuées, velues sur leur surface et sur F1G. 41. — Aïle de Aetriocnemus angulatus. toutes les nervures, sauf la moitié basale de la discoïdale ; rameau postérieur de la posticale un peu coudé au delà du milieu. Palpes à quatrième article plus long que le troisième et une fois et demie aussi long que le deuxième. Métatarse antérieur d’un tiers plus court que le tibia (43 : 30 : 17: 12: 9 : 5), qui est armé d'un éperon plus long que sa largeur; pattes postérieures à longs poils, empodium au moins d’un tiers plus court que les crochets. Pince (fig. 42) à article basal relativement long, muni d’un lobe interne formant un angle aigu; article terminal presque de la moitié plus court que le basal, non aminci à l'extrémité, qui est pourvue d'une dent; pointe de la lamelle longue, hérissée de soies; c' noir, thorax à reflets gris, bandes du mésonotum d'un noir un peu luisant, une tache triangulaire sur les pleures et prothorax jaune verdâtre: abdomen noir mat, base du premier tergite et extrémité distale des tergites 6-8 jaune verdâtre; balanciers blanc jaunâtre; pattes d’un brun verdâtre foncé. © jaune y compris le scape, les pattes et les balanciers ; antennes, trois bandes sur le mésonotum et métasternum brun-noir; tergites abdominaux brunâtres, ventre jaune. Taille : G 2,5 mm.; © 1,5-1,75 mm. M. angulatus n. sp. M. GOETGHEBUER. Antennes à quatorzième article de la moitié plus long que les 2-12 réunis, les 3-4 plus larges que longs, les suivants au moins aussi longs que larges (32 : 47). Extrémité de la costale à peu près à égale distance de la discoïdale et du rameau antérieur de la posticale. Noir, côtés du thorax et parfois les angles antérieurs du mésonotum d'un jaune verdâtre, assez foncé; espace préseutellaire légèrement pruineux de gris, F1G. 42. — Pince de A/ctriocnemus F1G. 43. — Pince de Metriocnemus angulatus. aestivales. de même que l'espace entre les bandes du mésonotum; abdomen brun-noir, balanciers blanchâtres, pattes d'un vert brunâtre. Palpes à deuxième article plus long que le quatrième. Métatarse antérieur un peu plus court que le tibia, celui-ci double du deuxième article des tarses, le quatrième à peu près double du cinquième (63:51:31:19:15:8); éperon du tibia antérieur aussi long que la largeur de ce dernier; les quatre tibias postérieurs à longs poils; tarse postérieur plus long que le tibia; grand éperon postérieur barbelé à la base et plus long que la largeur du tibia. Ailes ponctuées, velues sur les nervures et sur leur surface; cubitus arqué, un peu moins long que le double de la sous costale, éloigné de la costale jusqu’à l’extré- mité; radius visible; transversale oblique; bifurcation de la posticale un peu distale de la transversale; discoïdale située à peu près au milieu de l’espace compris entre le cubitus et le rameau antérieur de la posticale ; rameau postérieur de la posticale un peu arqué, ni sinueux, ni coudé; lobe anal bien accusé. Pince (fig. 43) à lamelle dorsale terminée en une pointe tronquée à l'extrémité ; article terminal long, mince à la base, augmentant progressivement de largeur de la base à l'extrémité distale, qui porte une forte dent précédée d’ure petite crête; article basal avec un petit lobe saillant du côté interne. Taille : 3.75 mm. M. aestivalis n. Sp. 3. Antennes à quatorzième article presque trois fois aussi long que les 2-13 réunis, les articles 3-13 tous plus larges que longs. D'un noir mat, balanciers noirs, pattes noires ou brun-noir. Antennes Q de six articles, deuxième non étranglé au milieu, à col LR CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 77 plus long que large, les 3-5 de forme ellipsoïdale, sixième article un peu plus long que le cinquième. Taille : G° 3,5-4: © 2,5 mm. (Fig. 44 et 45.) M. fuscipes MEIG. F1G. 44. — Aüïle de Wetriocnemus fuscipes. Antennes à quatorzième article au plus deux fois aussi long que les 2-13 réunis, les articles 10-13 au moins aussi longs que larges. 4 4. Balanciers bruns ou brun-noir. 5 Balanciers jaunâtres ou blanchâtres. 6 5. Antennes à quatorzième article environ double des 2-13 réunis (19 : 40), les articles 3-8 plus larges que longs; ailes hyalines, légèrement irisées. Noir en entier, pattes d’un brun foncé; mésonotum garni de soies noires. Palpes à quatrième article visiblement plus court que le deuxième, qui est subégal au troisième. Métatarse antérieur, presque égal aux deux tiers du tibia, un peu plus long que le double du troisième article; le quatrième article de tous les tarses d’un tiers plus long que le cinquième (56: 38: 25:18:12: 8); éperon antérieur notablement plus long que la largeur du tibia; tibia postérieur plus court que l’ensemble du tarse (80 : 96); empodium ne dépassant pas la moitié des crochets. Aïles finement ponctuées et longuement velues; cubitus longuement dépassé par la costale, double de la sous-costale et faible- ment arqué; extrémité de la costale un peu plus rapprochée de la discoïdale que du rameau antérieur de la posticale ; rameau postérieur de la posticale non sinueux ni coudé; toutes les nervures garnies de soies; transversale oblique située un peu en deçà de la bifurcation de la posticale; lobe anal largement arrondi. Pince (fig. 46) à pointe de la lamelle relativement courte et mince; article basal avec une faible saillie du côté interne ; article terminal aminci à la base et présentant une petite crête saillante au bord interne, près de l'extrémité, un peu avant la dent terminale: lamelle dorsale garnie de soies sur le disque, Taille : 3,5 mm. ; Q 2,5 mm. M. longitarsus n. sp. F1G, 45. — Pince de #etrio- cnernus fuscipes. 7è M. GOETGHEBUER. Antennes à quatorzième article au plus d’un quart plus long que les 2-13 réunis; ailes d'un blanc laiteux (fig. 47) très finement ponctuées. Pince (fig. 48) à pointe dorsale glabre et longue. M. atratulus ZETTERST. FiG. 47. — Aile de Metriocnemus atratulus. F1G. 46. — Pince de Metriocnemus longilarsus. F1G. 48. — Pince de A/etriocnemus atratulus. 6 T'arse postérieur plus long que le tibia; quatorzième article des antennes d’un tiers ou d'un quart plus long que les articles 2-13 réunis. 7 J'arse postérieur un peu plus court que le tibia (80 : 75); quatorzième article des antennes subégal aux 2-13 réunis (21 : 22). et © entièrement noirs, sauf les balanciers qui sont blancs et les pattes d’un brun foncé; mésonotum un peu brillant, garni de soies dorées, de même que le scutellum ; soies de l'abdomen noires. Palpes à deuxième article plus long que le quatrième, ce dernier plus long que le troisième. Antennes g‘ de quatorze articles, à panache noir, les articles 3-5 plus larges que longs, les 8-13 plus longs que larges, les 12-13 deux fois aussi longs que larges. Antennes Q de six articles. Métatarse antérieur environ deux cinquièmes plus court que le tibia, plus long que deux fois la longueur du troisième article (58: 33:19:14:8.5:6); éperon antérieur au moins une demi-fois plus long que la largeur du tibia; tibias postérieurs à poils relativement longs; grand éperon postérieur double du petit éperon, et au moins aussi long que l'épaisseur du tibia. Aïles (fig. 49) finement ponctuées et velues sans aspect laiteux; cubitus légèrement arqué c', fortement CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 79 arqué ®, longuement dépassé par la costale, son extrémité longeant parallèlement la costale avant de s'unir à elle; discoïdale équidistante de la costale et du rameau antérieur de la posticale; bifurcation de la posticale notablement distale de la transversale, qui est oblique et garnie de soies, comme les autres nervures; lobe anal F1G. 49. — Aile de Melÿiocnemus auripilus. presque effacé. Pince (fig. 50) à lamelle dorsale terminée en pointe; article basal sans lobe saillant du côté interne; article terminal aminci aux deux extrémités, plus ou moins fusiforme et terminé par deux petites dents d'inégale longueur. Taille : GS 3-3,25; © 2,5 mm. M. auripilus n. Sp. Cubitus longuement dépasse, parallèle à la côte à son extrémité, qui est très rapprochée de la pointe alaire (fig. 51). cg noir un peu luisant sur le mésonotum, balanciers F1G. 51. — Aüïle de etriocnemus hirtellus. F1G. 50. — Pince de Aetriocnemus auripilus. jaune pâle, mésonotum et scutellum garnis de longues soies dorées, soies de l'abdomen noires. ® jaune y compris le scape des antennes, arrière de la tête, bandes du méso- notum, métanotum et mésosternum brun foncé, de même que les lamelles génitales ; 8o M. GOETGHEBUER. balanciers jaune pâle; pattes jaunâtres, les tibias et surtout les tarses plus foncés; mésonotum et scutellum garnis de longues soies dorées. Palpes à deuxième article plus long que le troisième ou le quatrième. Antennes à articles basaux deux fois aussi larges que longs, les 12-13 au plus aussi longs que larges, le dernier d’un tiers plus long que les 2-13 (23 : 35). Métatarse antérieur de deux cinquièmes plus court que le tibia (55: 36:21:15:10:7); tarse sans longs poils; tibias intermédiaires à poils ne dépassant pas le double de l'épaisseur des tibias, les postérieurs à poils au moins triples de cette épaisseur; tarse postérieur un peu plus long que le tibia (72 : 86): empodium n'atteignant pas la moitié des crochets. Ailes hyalines, finement mais distinctement ponctuées, non blanchâtres, densément velues ; cubitus arqué, double de la sous-costale, longeant parallèlement la costale avant son extrémité et longue- ment dépassé par la costale, qui finit non loin de la pointe alaire, à une distance beau- coup moins grande de la discoïdale que du rameau antérieur de la posticale (fig. 51); transversale oblique ; rameau potérieur de la posticale presque droit, sauf une légère inflexion au delà du milieu; lobe anal non saillant, presque effacé. Pince à lamelle dorsale offrant une petite pointe; article basal sans lobe du côté interne; extrémité de l'article terminal pourvue d’une petite dent. Taille : G' 3 mm., Q 3 mm. M. hirtellus n. sp. Cubitus moins longuement dépassé, non parallèle à la côte à son extrémité, qui est éloignée de la pointe alaire (fig. 52). c‘ corps entièrement d'un noir mat avec les côtés du mésonotum pruineux de gris; soies de l’abdomen grisâtres, comme aussi la plupart des soies du mésonotum; pattes brun clair présentant une courte F1G. 52. — Aile de #etriocremus lacteolus. F1G. 53. — Pince de Metriocnemus lacteolus. pubescence brunâtre; balanciers blanc sale; ailes d’un blanc laiteux. Antennes de quatorze articles; les articles 3-13 plus larges que longs; les 2-13 réunis d’un quart environ plus court que le quatorzième article, ce dernier légèrement en massue dans sa moitié distale et terminé en pointe. Métatarse antérieur un peu plus long que la moitié du tibia; tibia postérieur un peu plus court que le tarse (59:71), à poils deux fois et demie ou trois fois aussi longs que l'épaisseur du tibia; empodium plus court que la moitié des crochets. Aïles à lobe anal largement arrondi; cubitus dépassé par la costale d'une longueur égalant celle de la transversale, subdroit à nn 1. lhorax jaune; mésonotum à bandes brun foncé ou brun-noir ; balanciers jaunes. Thorax brun clair, brun-noir ou noir. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. ÔI et non parallèle à la côte à l'extrémité (fig. 52); transversale oblique, proximale de la fourche posticale; extrémité de la costale située à peu près à la même distance de la discoïdale que celle-ci du rameau antérieur de la posticale; surface alaire densé- ment pubescente. Pince (fig. 53) à lamelle dorsale présentant une pointe assez longue ; article basal sans lobe interne; extrémité de l’article terminal offrant une dent noire et une autre dent de même longueur décolorée. Taille : 2.5 mm. M. lacteolus n. sp. ae LS) 5 2 2. Quatrième article des palpes plus long que le deuxième; antennes de six articles, le [#2] deuxième non rétréci au milieu, à col au moins aussi long que large, les 3-5 en forme de bouteille, le cinquième plus court que le quatrième, qui est à peu près égal au sixième ,; ce dernier aminci à l'extrémité. M. angulatus n. Sp. Quatrième article des palpes plus court que le deuxième; antennes de six articles; le sixième une demi-fois plus long que le cinquième, les 4-5 ovoïdes, le deuxième à peine aminci en col et non étranglé au milieu. M. hirtellus n. sp. . Ouatrième article des palpes plus long que le deuxième; lamelles à extrémité terminée en pointe mousse; cubitus longuement dépassé par la costale et non parallèle à celle-ci avant l'extrémité (fig. 44). M. fuscipes MEIG. Quatrième article des palpes plus court que le deuxième; lamelles non terminées en pointe mousse. 4 4. Balanciers blancs ; mésonotum à poils dorés; extrémité du cubitus longeant la costale O1 avant de se réunir à elle (fig. 49). M. auripilus n. sp. Balanciers noirs; extrémité du cubitus non parallèle à la costale (fig. 47). 5 . Sixième article des antennes une fois et demie aussi long que le cinquième ; ailes blan- châtres. M. atratulus ZETT. Sixième article pas plus long que le cinquième; ailes hyalines; soies du mésonotum à reflets dorés. M. longitarsus n. Sp. GENRE BRILLIA KIEFFER Tête et thorax jaunes; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum, taches sur les pleures, métanotum brun-noir ; balanciers jaunes; abdomen brun verdâtre plus ou moins foncé; pattes brun jaunâtre; pince brune à article terminal jaunâtre. Palpes à quatrième article un peu plus court que le deuxième. Antennes cf à quatorzième article une fois et demie aussi long que les 2-13 réunis (25: 36); antennes Q de six articles, le deuxième non étranglé au milieu, à col nul, les 3-5 en ellipse, le sixième un peu plus court qu'une fois et demie le cinquième. Métatarse antérieur II 82 " M. GOETGHEBUER. « d'un sixième plus court que le tibia, le cinquième article du tarse un peu plus long … que la moitié du quatrième (67 : 58 : 30 : 22: 14 : 8). Empodium un peu moins long que les crochets, pulvilles courts; cinquième article des tarses intermédiaires d’un tiers plus court que le quatrième, qui est proportionnellement plus court que celui des autres tarses; cinquième article des tarses postérieurs égalant au plus la moitié du F1G. 54. — Aile de Bri/lia sylvestris. quatrième. Aiïles ponctuées, densément velues; transversale fort longue et oblique ; cubitus presque double de la sous-costale, un peu arqué Gf, fortement arqué 9, assez longuement dépassé par la costale, radius nul; lobe anal faiblement accusé (fig. 54). Pince (fig. 55) à lamelle dorsale non terminée en pointe; article basal long, double du terminal, muni d’un appendice étroit, dirigé du côté interne; article terminal bifide. Lamelles Q (fig. 56) allongées, amin- cies en bec en avant. Taille : G° 4.5 mm.; © 3.5 mm. B. sylvestris n. sp. Fi1G. 56. — Lamelle de Zrillia sylvestris. Diffère de 2. bifidus KIEFF. par la longueur du méta- tarse antérieur et celle du cinquième tarsal; l'empo- dium est plus long que la moitié des crochets; en outre la taille est plus grande. F1G. 55. — Pince de Prillia Diffère de 2. petrensis KIEFF. par la coloration des sylvestris. bandes du mésonotum, par la transversale oblique, par le quatrième article du tarse antérieur et par la taille, qui est plus considérable. dit OUR (ee) #2] CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. GENRE THIENEMANNIA KIEFFER Yeux densément pubescents; antennes c de douze articles, pourvues d’un panache à soles clairsemées, le douzième article plus court que les articles 9-11 réunis : antennes ® de six articles, le sixième article presque aussi long que les deux précédents réunis. Jaunâtre; les trois bandes du mésonotum, métanotum, métasternum et pattes bruns; abdomen brun en majeure partie. Aïles à pilosité peu serrée. Empodium presque aussi long que les crochets. Taille : 1.5-2 mm. KIEFFER, 1909, 49. T. gracilis KIEFF. GENRE DACTYLOCLADIUS KIEFFER SQ 1. Ailes ponctuées (gross. X 90). 2 Ailes nues, sans ponctuation microscopique (gross. X 90). 5 2. Aïles à lobe anal effacé; bifurcation de la posticale située notablement après la transver- sale; tête et thorax noirs, abdomen brun-noir, balanciers, pattes et antennes bruns. Palpes à deuxième article beaucoup plus long que le troisième et un peu plus court que le quatrième. Antennes de quatorze articles, les basaux plus larges que longs, les suivants au moins aussi longs que larges, les 10-13 plus longs que larges, le quatorzième d’un cinquième plus long que les 2-13 réunis (19 : 23), non fusiforme à l'extrémité. Métatarse antérieur d’un tiers plus court que le tibia, le cinquième article tarsal d'un tiers plus court que le quatrième article (48 : 30 : 18:12:9:6); empodium plus court que la moitié des crochets, ceux-ci obtus et striés à l'extrémité; tibias postérieurs à poils deux fois ou deux fois et demie aussi longs que l'épaisseur des tibias. Aïles non blan- châtres, ponctuées; cubitus un peu arqué, à peine plus court que le double de la sous-costale, assez longue- ment dépassé par la costale; sous-costale et portion distale du cubitus garnies d’une rangée de soies; FiG. 57. — Pince de Dactylo- transversale oblique; rameau postérieur de la posti- cladius vernapis. cale arqué. Pince (fig. 57) à lamelle dorsale terminée en pointe; article basal offrant un lobe interne large et arrondi; article terminal long et épaissi vers l'extrémité, qui présente une dent. Taille : cf 2.75-3 mm. D. vernalis n. sp. Ailes à lobe anal bien marqué, formant à peu près un angle droit, arrondi au sommet; bifurcation de la posticale située au-dessous ou même un peu avant la transver- sale. 3 84 M. GOETGHEBUER. 3. Thorax noir, avec ou sans reflets argentés. 4 D'un jaune d’ocre; bandes du mésonotum roussâtres; métanotum brun foncé: tergites abdominaux noirâtr es avec les côtes jaunâtres; cubitus médiocrement dépassé. Taille : S°Q 2-3 mm. (voir Addenda). D. ochraceus n. sp. 4. Thorax noir sans reflets argentés, balanciers brun-noir G, blanchâtres ©, pattes brun-. noir; articles 2-13 des antennes un peu plus long que le quatorzième; cubitus à peus es Pince (fig. 58) à article basal offrant un lobe interne. Taille : O 3-4 mm.; Q 2.5 mm. D. piger GOETGH.. TFhorax noir, couvert d'un duvet serré blanc à reflets argentés, trois bandes sur le mésonotum et une tache sur les pleures d’un noir velouté; pince et lamelles noires, balanciers blancs, pattes brunâtres. Quatrième article des palpes un peu plus long que le deuxième. Antennes ' de quatorze articles, les 3-13 plus larges que longs, le quatorzième un peu plus long que les 2-13 réunis. Antennes © de six articles, le deuxième très peu rétréci au milieu, les 3-5 ovoides, le sixième un peu plus court que les deux précédents réunis. D aussi long que les crochets; cubitus arqué, \ faiblement dépassé ', longuement dépassé © ; lobe anal formant un angle droit Q (fig 50) Maille 2 53m, D. argentatus n. sp. F1G. 59. — Base de l'aile de Dactylocladius argentatus Q. F1G. 58. — Pince de PDactylocladius piger. 5. l'aille assez grande (3.5 mm.); quatorzième article des antennes q deux fois et demie … aussi long que les articles 2-13 réunis (25 : 66); lobe anal fortement saillant du côté interne. En entier d’un noir mat, sauf les banlanciers dont l'extrémité varie du brunâtre au blanc sale. Palpes à articles 2-3 égaux, le quatrième de deux cinquièmes plus long que le troisième. Antennes à articles 3-13 transversaux. Métatarse antérieur d'un tiers plus court que le tibia, le cinquième article d’un tiers plus court que le. quatrième (90 : 62: 36: 26:16:11); tarse antérieur muni de longues soies dressées, … qui atteignent jusqu’à huit fois la largeur des articles; éperon antérieur plus long que … l'épaisseur du tibia; quatre pattes postérieures à longs poils. Empodium atteignant la moitié des crochets, qui sont striés au bout. Aiïies nues, blanchâtres, cubitus presque droit, à peine dépassé, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; radius plus rapproché de la sous-costale que du cubitus; transversale oblique; rameau postérieur EE CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. (ee) un de la posticale arqué; fourche de la posticale située sous la transversale; lobe anal très saillant. Pince (fig. 60) à lamelle dorsale terminée par une petite pointe; article basal avec un petit lobe interne, à la base; article terminal, vu de profil, fortement arqué, non aminci à l'extrémité distale, qui est tronquée au bout. Taille : 5.5 mm. D. glabripennis n. sp. Taille très petite (1-1.25 mm); quatorzième article des antennes c' plus court que les articles 2-13 réunis (13:11); lobe anal de l'aile complètement effacé. Noir mat, balanciers blanchâtres, pattes brun verdâtre. Palpes longs, deuxième article plus court que le troisième, quatrième double du troisième. Quatorzième article des antennes nettement en massue à l'extrémité ; panache gris à reflets blancs; antennes © de six articles, le deuxième ovoïde, à renflement situé à mi-hauteur, les 3-5 ovoiïdes ; appendices hyalins épais et courts, le sixième à peu près égal aux deux précédents réunis. Métatarse antérieur de moitié plus court que le tibia, trois fois aussi long que le troisième article, cinquième tarsal aussi long que le quatrième (18 :9:4:3:2:2); face inférieure de tous les fémurs garnie de longues soies incurvées et espacées; empodium aussi long que les crochets. Aïles (fig. 61) nues, d'aspect laiteux; cubitus F1G. 61. — Aïle de Dactylocl/adius albipennis. F1G. 60. — Pince de Pactyloc/adius glabripennis. F1G. 62. — Pince de Dactylocladius albipennis. arqué vers le haut, double de la sous-costale, très longuement dépassé par la costale, son extrémité très éloignée de la discoïdale; pointe de l'aile arrondie; bifurcation de la posticale très distale de la transversale, qui est oblique; rameaux antérieur et postérieur de la posticale courts, rameau postérieur arqué mais non coudé. Pince (fig. 62) à lamelle dorsale terminée en pointe; article basal offrant, sous le milieu, 86 LS] DES . Panache des antennes blanc; pulvilles rudimentaires; appendices hyalins des antennes larges et courts. Pince (fig. 63). Taille : 1.75-2.25 mm. C. stercorarius DEG. Panache noir; appendices sensoriels des antennes filiformes ; pulvilles nuls. 3 Ailes nues (gross. X 90), blanchâtres. 3 Ailes ponctuées (gross. X 90). 8 M. GOETGHEBUER, une saillie anguleuse du côté interne; article terminal, vu de profil, aplati, anguleux à l'extrémité, qui porte une petite dent. Lamelles © ellipsoïdales, non amincies antérieurement. D. albipennis n. sp. GENRE CAMPTOCLADIUS V. D». Wuzp . Quatorzième article des antennes au moins aussi long que les articles 2-13 réunis. 4 Quatorzième article des antennes notablement plus court que les articles 2-13 réunis; yeux nus. 9 Balanciers blanchâtres; yeux pubescents, lobe anal absent. Entièrement d’un noir mat avec les balanciers blancs et les appendices brunâtres c‘ 9. Palpes à deuxième article plus long que le troisième et plus court que le quatrième. Antennes çq de quatorze articles, les 3-4 plus larges que longs, les 5-13 aussi longs que larges, puis plus longs que larges, le quatorzième non fusiforme vers l’extré- mité, égal aux 2-13 réunis. Antennes © de six articles, le deuxième non étranglé, les troisième et quatrième rétrécis en col à l'extrémité distale, le sixième plus court que les deux précédents réunis, appendices sensoriels sétiformes. Ailes nues c', très finement ponctuées Q (gross. X 90); transversale située bien avant le milieu de l'aile; cubitus au moins double de Ja sous costale, légère- ment arqué, très longuement dépassé par la costale; celle-ci plus rapprochée de la discoïdale que le rameau antérieur de la posticale. Métatarse antérieur égalant la moitié du tibia; pattes postérieures gf à poils assez longs ; les deux derniers articles des tarses subégaux; empo- dium plus court que les crochets. Pince génitale du & à article basal présentant une dent aiguë au milieu du bord interne comme chez Camplocladius exiguus ; article terminal court, épaissi à l'extrémité, qui présente une petite dent triangulaire derrière laquelle se voit une autre dent plus mince et noire; pointe de la lamelle dorsale longue et grêle. Taille : SG‘ 1.5-1.7 mm.; © 1.3 mm. — KIEFFER, Bull. Soc. ent. Fr. 184, 1911 (Zrichocladius curvinervis). T. curvinervis KIEFF. F1G. 63. — Pince de Campto- cladius stercorarius. Balanciers brun foncé ou noirs. 5 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 87 Cubitus longuement dépassé par la costale; article terminal de la pince non fortement aminci à l'extrémité distale ; yeux pubescents. 6 Cubitus non dépassé par la costale; article terminal de la pince fortement aminci distalement (fig. 64); yeux nus Entièrement d'un noir mat, y compris les balanciers, antennes et pattes d’un brun verdâtre foncé, tarses plus clairs. Antennes de quatorze articles, les basaux plus larges que longs, les 10-13 un peu plus longs que!larges, le quatorzième d’un cinquième environ plus long que les 2-13 réunis (17 : 20), un peu claviforme à l'extrémité; appendices sensoriels des articles basaux pas ou guère plus longs que ces articles. Métatarse antérieur plus de moitié plus court que le tibia, les deux articles terminaux égaux (29 :11:5: 3.5: 2.5: 2.5), quatre pattes postérieures à longs poils blancs, les deuxième et troisième articles du tarse postérieur égaux ; empodium presque aussi long que les crochets; cubitus à extrémité très éloignée de la pointe alaire, et presque deux fois aussi éloignée de la discoïdale que le rameau antérieur de la posticale ; sous-costale à peu près de moitié plus courte que le cubitus : rameau postérieur de la posticale courbé avant le milieu, lobe anal presque effacé ; aucune nervure n'est garnie de soies. Pince (fig. 64) de forme caractéristique ; pointe FiG. 65. — Pince de Camptoc/adius nudipennis. de la lamelle courte, article basal muni dorsalement d'un lobe interne très accusé, de forme presque carrée, et ventralement d’un petit lobe poilu; article terminal très aminci vers l'extrémité, qui porte une forte dent; la face interne de cet article très poilue. Taille : G‘ 2.25 mm. C. forcipatus n. sp. … 6. Quatorzième article des antennes d’un cinquième plus long que les articles 2-13 réunis. Empodium aussi long que les crochets; cubitus presque droit. Pince (fig. 65). Taille : 2.5 mm. C. nudipennis GOETGH. Quatorzième article des antennes plus d'une demi-fois plus long que les douze précé- dents réunis. 88 M. GOETGHEBUER. 2 angle interne; articles antennaires 2-13 réunis un peu moins longs que la moitié du quatorzième (55 : 111); empodium subégal aux crochets (voir Addenda). — Trouvé à l’état larvaire à Forest, par M. KOLLER, dans les détritus d'inondation, le 18 décem- bre 1913; imagos éclos le 17 janvier 1916. - C. aquatilis n. sp. Lobe interne de l'article basal de la pince avec un lobule terminal à son angle interne. 8 FiG. 66. — Pince de Camptocladius aquatilis. F1G. 67. — Pince de Camptocladius vesparum. Fig. 68. — Pince de Camptocladius aquaticus. F1G. 69. — Pince de Camptocladius pracilis. 8. Cubitus subdroit; lobule du lobe interne de l’article basal de la pince très petit (fig. 67); empodium aussi long que les crochets (voir Addenda). — Recueilli le 4 décembre 1911 à l'état larvaire par M. SEVERIN, dans un nid de guêpes, à Francorchamps; insectes parfaits éclos en janvier 1912. C. vesparum n. Sp. } Cubitus nettement arqué; lobule du lobe interne plus développé (fig. 68); empodium plus court que les crochets; ensemble des articles 2-13 des antennes presque de moitié plus court que le quatorzième article. C. aquaticus KIEFF. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 59 | 9. Cubitus non dépassé par la costale ; quatorzième article des antennes très court, attei- gnant à peine la longueur des quatre articles précédents réunis, ceux-ci très allongés. Pince (fig. 69). Taille : 2.23 mm C. gracilis GOETGH. Cubitus longuement dépassé; quatorzième article des antennes atteignant au moins la -_ longueur des SIX articles précédents ; article basal de la pince (fig. 70) offrant deux dents saillantes du côté interne. — Capturé à Zeebrugge (F1. occ.): la larve vit probablement dans l’eau de mer. BEQUAERT et GOETGHEBUER, 1913, 373. C. thalassophilus GOETGH. FiG. 70. — Pince de Camplocladius thalassophilus. Fi&. 71. — Pince de Camptocladius nitidicollis. 10. Empodium égalant la moitié des crochets; balanciers brun-noir ; cubitus presque droit et très légèrement dépassé par la costale ; base du radius chez le ', cubitus et sous- costale chez la ® garnis d'une rangée de soies. Quatorzième article des antennes une demi-fois plus long que les articles 2-13 réunis. Pince (fig. 71). Taille : 2.3 mm. C. nitidicollis GOETGH. Empodium aussi long que les crochets. II 11. Lobe interne de l'article basal de la pince présentant la forme d'une dent longue et aiguë (fig. 72); article terminal muni d'une crête garnie de poils longs et denses, et offrant deux dents à l'extrémité, l'une dorsale, l’autre ventrale, la première étant extraordinairement robuste. Balanciers noirâtres; quatorzième article des antennes subégal aux articles 2-13 réunis. Taille : 1.75 mm (voir Addenda). — Pris en grandes quantités à l’état larvaire par M. SEVERIN dans un trou de souche à Francor- champs, le 27 décembre 1912; les imagos apparurent le 27 janvier 1913. C. truncorum n. Sp. Lobe interne en forme de dent plus large et moins longue ; article terminal autrement 12 conforme : balanciers noirâtres ou blanc sale. 2 12. Antennes à article terminal égalant la moitié des précédents réunis; balanciers noirâtres ; base de la sous-costale garnie de 3-4 soies; cubitus notablement dépassé par la costale, arqué. Pince (fig. 73). Taille : 2.23 mm. C. punctulatus GOETGH. 12 00 F1G. 72. — Pince de Camptocladius F1G. 793. — Pince de Camptoc/adius Fi1G. 74. — Pince de Campo on 0. Antennes à article terminal égalant au moins les trois quarts des articles précédi + . Appendices hyalins des antennes larges, en forme de feuilles. €. stercorarius DEG. . Empodium atteignant environ la moitié des crochets ; thorax noir; veux pubescents. M. GOETGHEBUER. réunis; balanciers d'un blanc sale; base de la sous-costale sans soies; cubi assez faiblement dépassé g', assez longuement Q. Pince (fig. 74). Taille : r.8-2 mm. (Svn. C. hexatomus KIEFF.). | C. exiguus GOETGH. m7) tuneorum. punctulatus. cladiusexiguus. ee Aïles nues (gross. X 90). 2 Ailes ponctuées. 4 Appendices hyalins des antennes filiformes. 3 C. aquaticus KIEFF. Empodium au moins aussi long que les crochets ; thorax jaunâtre, à quatre ban brun-noir sur le mésonotum ; veux nus. C. thalassophilus GOETGH. Empodium notablement plus court que les crochets: cubitus un peu dépassé par la costale; rameau postérieur de la posticale à peine nes au milieu. | | .nitidicollis GOETGH. Empodium aussi long que les crochets ; cubitus notablement ni ; rameau postéri de la posticale nettement coudé après le milieu; sixième article des antennes pou d'un verticille de soies. 5 . Balanciers noirâtres ; thorax brun ou noir. C. punctulatus GOETGH. Balanciers jaunâtres. 6 Thorax jaune, mésonotum présentant trois bandes noires. Taille : 1,5 mm. C. exiguus GOETGH. Thorax noir en entier, mésonotum à peine pruineux de grisâtre; balanciers, hanches et. trochanters d'un blanc jaunâtre sale; pattes d’un noir verdâtre, de même que > si CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. ul antennes. Antennes de six articles, le deuxième ovoïde avec un verticille de soies ; le sixième article plus long que le double du cinquième, aminci après le renflement basal, qui porte un verticille de soies, et terminé par une soie. Ailes ponctuées ; nervure sous-costale et moitié terminale du cubitus garnies d’une rangée de soies ; cubitus visiblement dépassé par la costale, un peu arqué; fourche posticale située notablement après la transversale. Pattes à tibia antérieur deux fois aussi long que le métatarse ; quatrième article des tarses antérieurs pas plus long que le cinquième, celui des tarses intermédiaires plus court que le cinquième; empodium aussi long que les crochets. Taille : 2 mm. — Cette espèce ne diffère de C. exviguus que par la taille plus forte et par sa coloration qui est franchement noire. €. punctipennis n. sp. GENRE TRISSOCLADIUS KIEFFER aille : 2 mm. Noir y compris les balanciers; mésonotum à soies latérales présentant des reflets jaunâtres ; palpes courts. Antennes du ' courtes, ordinairement de douze _ articles, chaque article portant un verticille de soies courtes atteignant au maximum trois fois l'épaisseur des articles; article terminal plus court que les dix précédents réunis; antennes © de sept articles, l'article terminal plus long que les trois précédents réunis. Ailes grisâtres, ponctuées; lobe anal effacé. Pince génitale épaissie; bord externe de l'article terminal sans crête, ni pointe. Syn. : 77. griserbennis GOETGH. Tr. lugubris FRIES. Jaille : © 4 mm. Entièrement d’un noir profond, presque mat, y compris les pattes et les balanciers; ailes enfumées d’un gris noirâtre. Chez la © fraîchement éclose, les pattes et l'abdomen sont d’un brunâtre plus ou moins foncé. Palpes courts, premier article aussi épais que long; le deuxième est deux fois aussi long que gros, le troisième aussi long que les deux précédents réunis (la longueur proportionnelle des articles est sujette à varier); le troisième article présente une saillie angu- leuse à son bord supérieur. Antennes ç;' de quatorze articles offrant le panache habituel des Chironomides, les articles basaux plus larges que longs, les suivants aussi longs ou plus longs que larges, le quatorzième article d'un quart, parfois d’un cinquième plus long que les articles 2-3 réunis, terminé en pointe allongée. Antennes Q de sept articles (ce qui différencie cette espèce de 77. brevipalpis KIEFFER, 1908, P. 4); articles 2-6 munis chacun d'un verticille, le deuxième cylindrique, une demi-fois plus long que le troisième ; les trois suivants aussi longs que larges, le septième sans verticille, un peu plus court que les trois préce- dents réunis. Ailes finement ponctuées; radius bien Inarqué, son extrémité une demi-fois plus distante du cubitus que de la sous-costale; cubitus dépassé par la costale; la sous-costale garnie d’une rangée de soies sur toute sa longueur ; deux ou FIG. 75. — Pince de Zrissoc/adius nigerrimus. Üÿ2 M. GOETGHEBUER trois soies à l'extrémité du cubitus chez le G', sept ou huit soies chez la ©; fourche posticale située sous le milieu de la transversale; lobe anal bien développé et arrondi; ailes n'atteignant pas l'extrémité du septième tergite abdominal, celles de la Q dépassant l'extrémité du septième tergite. Chez la © fraichement éclose l'abdomen dépasse longuement les ailes. l'arses antérieurs q' non frangés, tibias postérieurs sans longs poils; tibias antérieurs d’un quart plus longs que le métatarse, d’un tiers chez la ©; empodium un peu plus court que les crochets. Lamelle dorsale & (fig. 75) à ponte très courte; article basal avec une expansion interne peu saillante, offrant des soies courtes latéralement; article terminal court, terminé par une petite dent très vréle, sa face externe présentant en son milieu une petite crête saillante surmontée d'une petite pointe assez acérée. Lamelles Q petites et arrondies. — Cette espèce est très voisine de 77. brevipalpis KIEFF., qui est très variable : elle en diffère par la coloration noire des pattes et des balanciers et par la constitution des antennes de la ®, lesquelles présentent sept articles. Tr. nigerrimus n. Sp. GENRE CRICOTOPUS V. ». Wurp Le genre Cricotopus se différencie du genre 7r1chocladius par l'existence de pulvilles, qui font défaut dans ce dernier genre. Ce caractère est parfois peu apparent et difhcile à découvrir; c'est le motif pour lequel je réunis dans le tableau suivant toutes les espèces à tibias annelés de blanc et qui faisaient anté- rieurement partie du genre Crrcofopus, dans le sens de V. ». Wurr. go 1. Palpes très courts (fig. 76), deuxième article non ou guère plus long que le premier; larves mineuses dans les feuilles de Potamogetlon natans. Thorax d’un vert jaunâtre, mésonotum à trois bandes noires dont la médiane est reliée au scutellum ; côtés du thorax vert olive foncé avec une tache noire; mésosternum et métanotum noirs (chez les exemplaires fortement colorés, le thorax paraît entièrement noir luisant); scutellum brun verdâtre; abdomen ' noir mat; extrémité des tergites 5-8 étroitement jaune verdâtre; ® vert olive foncé, avec une bande transversale étroite, noire, et située un peu avant l'extrémité de chaque tergite ; balanciers blanc jaunâtre; article basal de la pince brun verdâtre, deuxième article noir; pattes blanc verdâtre, sans anneau blanc bien marqué, — ce qui différencie cette variété du type décrit par KIEF- FER, 1909,45; — fémurs plus foncés, genoux et extrémité des tibias noirs. Tous les articles des palpes sont courts (fig. 76). Antennes ' de quatorze articles, les 3-11 plus larges que longs, les 12-13 à peu près aussi longs que larges, le quatorzième non fusiforme au bout, presque deux fois aussi long que les 2-12 réunis (17 30), panache noir ; antennes Q (fig. 77) de six articles, le deuxième non étranglé au milieu, les 3-5 ovoïdes, le sixième au moins aussi long que deux fois et demie le cinquième article. Métatarse antérieur atteignant environ la moitié du tibia (48: 25:17:12:9:6); übias intermédiaires et postérieurs sans longs poils; quatrième article du tarse postérieur plus long que le cinquième; empodium presque aussi long que les crochets; crochets obtus et striés au bout. Ailes blanchâtres, à ponctuation extrême- ment fine à un fort grossissement; cubitus presque droit, double de la sous-costale, CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 93 7 dépassé ; radius aboutissant à peu près à égale distance du cubitus et de _sous-costale; fourche posticale notablement distale de la transversale, qui est oh e; lobe anal (fig. T8) marqué, arrondi mais non DR PANEE ( * QE à — ET AE CET FU sa AURA 76. _ Palpe de Cricolopus brevipalpis. F1G. 77. — Antenne de Cyricotopus brevipalpis. | FiG. 78. — Base de l'aile de Cricotopus brevipalpis. F1G. 79. — Pince de Cricotopus brevipalpis. te minal se noirâtre, long et muni d'une petite dent à l'extrémité. Taille DO SES > — Je crois que cette forme doit être indubitablement Ps à l'espèce décrite par KIEFFER sous le nom de brevipalpis, er les férences de coloration. Cr. brevipalpis KIEFF M. GOETGHEBUER. Palpes relativement longs, deuxième article plus long que le double du premier article. 79 2. Au moips les tibias antérieurs non annelés de blanc. 3 Jous les tibias annelés de blanc. é 4 3. Mésonotum noir mat; panache des antennes blanc; pattes antérieures d'un bruu-noir avec les tarses plus clairs; les quatre pattes postérieures, hormis la moitié basale des fémurs et l'extrémité des tibias, noires — (j : antennes brunâtres, abdomen noir mat, avec les côtés des segments basaux blanchâtres; balanciers blancs; © : antennes, palpes, pattes et balanciers blanchâtres, sixième article des antennes noir, tête jau- nâtre avec le vertex noir, thorax jaune pâle, quatre bandes sur le mésonotum et méso- sternum brun-noir; abdomen jaune avec la plus grande partie des tergites 2-8 noirs; métanotum noir, lamelles jaunâtres. Palpes à deuxième article d’un tiers plus court que le troisième, le quatrième une demi-fois plus long que le troisième (3 : 8 : 13 : 20). Yeux non échancrés au bord interne, très saillants, densément velus et séparés par un espace égalant le double du diamètre du scape. Antennes G de quatorze articles, le quatorzième un peu plus court que les 2-13 réunis (22 : 20) et un peu claviforme à l'extrémité ; antennes Q de six articles, le deuxième à peine rétréci au milieu, les 3-5 ovoïdes; le sixième égale deux fois et demie le cinquième. Métatarse antérieur un | peu plus long que la moitié du tibia (38 : 21 : 16 : 10 : 6 : 5). Quatre pattes postérieures pourvues de soies dont la longueur atteint deux ou deux fois et demie l'épaisseur des tibias ; peigne postérieur à dents d’un blanc jaunâtre; empodium environ aussi long que les crochets; pulvilles bien développés. Aïles d'aspect laiteux, nues: cubitus droit, assez longuement dépassé; fourche posticale distale de la transversale, qui est oblique; la sous-costale de moitié plus courte que le cubitus G', de deux tiers plus courte ©. Pince à article basal présentant une saillie interne; article terminal blan- châtre, pourvu d'un court stylet à l'extrémité. Taille : c° 2 mm., Q 1.5 mm. Cr. albicornis n. Sp. A 75 G D F7 G 24 FiG. 80, — Abdomens de Cricotopus. À disonias: B bicinctellus: C annulipes: D triannulatus: E sylvestris; FE specrosus : G trifasciatus; H pulchripes. 4. (821 NI 10. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 95 Mésonotum d'un noir luisant; panache noir, pattes brun verdâtre parlois avec les genoux et l'extrémité des tibias noirs. (Remarque : La disposition des poils du panache en pinceau que j'ai signalée et rappelant celle des Cératopogonines est accidentelle : elle doit être attribuée à l’éclosion récente des exemplaires). Taille : 2.5-3 mm. Pince (fig. 81). Cr. dispar GOETGH. Mésonotum noir en entier; abdomen noir; pince (fig. 82). Cr. tibialis MEIG. Mésonotum jaune, au moins aux angles antérieurs; côtés du thorax jaunes, tachés de noOIT. 5 Fi. 81. — Pince de Cricotopus dispar. F1G. 82. — Pince de Cyzcotopus tibialis. Mésonotum noir en entier, sauf aux angles antérieurs. 6 Mésonotum jaune à bandes noires. 7 Abdomen offrant le premier et le quatrième tergites entièrement jaunes (fig. 80 A). Cr. dizonias MEIG. Abdomen à premier tergite seul jaune (fig. 80 C); pince (fig. 83). Cr. annulipes MEIG. Scutellum d’un jaune clair. Pince (fig. 84) Cr. ornatus MEIG. Scutellum noir ou brunâtre. 8 Cinquième tergite entièrement noir, sauf parfois au bord antérieur. 9 Cinquième tergite jamais noir en entier. IT Premier, quatrième et septième tergites entièrement jaunes (fig. 80 G); pince (fig. 85). Cr. trifasciatus PANZ. Septième tergite jamais jaune. 10 Premier et quatrième tergites seuls jaunes ; annelures des tibias d'un jaune sale ; articles basaux de la pince bruns. Cr. similis n. Sp. Premier tergite en entier, au moins la moitié antérieure des deuxième et quatrième tergites jaunes (fig. 80 B); annelures des tibias d’un blanc pur; pince entièrement blanche. (Voir Addenda.) Cr. bicinctellus n. Sp. 90 M. GOETGHEBUER 1. Espèce robuste de 4.5-5 mm.; deuxième, troisième, sixième et septième ter marqués de jaune au bord postérieur (fig. 80 F); quatrième tergite jaune en enti tibias très étroitement annelés de blanc. (Voir Addenda.) Cr. speciosus n. Sp. n- Espèces plus petites et plus sveltes; MERE tergite jamais jaune en entier. 12 F1G. 83. — Pince de Cricotopus F1G. 84. — Pince de Cricotopus F1G, 85. — Pince de Cricotopus annulipes. ornatus. lrifasciatus (d'apres WILLEM). F1G. 86. — Pince de Cricotopus pudchripes. 12. Premier et deuxième tergites jaunes en entier. 15.2 Premier tergite seul entièrement jaune, parfois taché de brunâtre (fig. 80 E). 14 13. Quatrième et cinquième tergites seuls marqués de jaune dans leur moitié anté rieure (fig. 80 D); métatarse antérieur et deuxième article noirs. (Voir Addenda.) Cr. triannulatus Macs lergites troisième à cinquième marqués de jaune au bord antérieur (fig. 80 H); m 14. [#2] 10: CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 97 tarse antérieur, deuxième article du tarse blanc; abdomen à deux premiers segments jaune verdâtre; les tergites 3-8 noir mat; les 3-4 bordés de verdâtre en avant et en arrière, les 5-6 à la base seulement; pince d’un jaune clair; thorax jaune, mésonotum à trois bandes noires luisantes, scutellum, métanotum, une tache sur les pleures, mésosternum noirs. Hanches antérieures jaunes, les quatre postérieures noires : tibias annelés de blanc; premier article des tarses antérieurs noir; le deuxième blanc, étroi- tement noir à l'extrémité; les 3-5 brun foncé; quatre tarses postérieurs brun jaunûtre. Libia antérieur d'un tiers plus long que le métatarse; tibia postérieur sans longs poils. Taille : 4.5 mm., 9 3.5 mm. Pince (fig. 86). — GOETGHEBUER 1912 4, 8( Tr. monti- vagus); VERRALL, lhe Entom. Month. Magaz. (1012, p.22). Cr. pulchripes VERR. Fémurs, sauf la base, entièrement noirs. Cr. motitator FAB. Fémurs blancs en majeure partie; pince (fig. 87). Cr. sylvestris MEIG. 10 Palpes très courts à deuxième article double du premier; lamelles noirâtres; larves mineuses dans Potamogelon natans. Cr. brevipalpis KIEFF. Palpes longs, à deuxième article plus long que le double du premier. 2 . Tibias annelés de blanc. 4 Tibias non annelés de blanc. a . Lamelles arrondies, non prolongées en bec. Taille : 1,5 mm. Cr. albicornis n. Sp. Lamelles arrondies en arrière, prolongées en avant en forme de bec. Taille : 2,5 mm. Cr. dispar GOETGH. . Thorax et abdomen noirs en entier. Cr. tibialis MEIG. Thorax et abdomen au moins en partie jaunes. 5 Scutellum noir ou brun. 6 Scutellum jaune. 13 . Premier tergite seul jaune en entier; les autres tergites avec un étroit liséré jaune au bord postérieur. Cr. annulipes MEIG. Plusieurs tergites jaunes en entier ou au moins, outre le premier, un ou plusieurs tergites largement tachés de jaune. 7 Premier, quatrième et septième tergites jaunes en entier. Cr. trifasciatus PANZ. Premier, quatrième et septième tergites jamais entièrement jaunes en même temps. 8 . Au moins les premier et quatrième tergites entièrement jaunes. 9 Jamais le quatrième tergite jaune en entier. II Mésonotum noir avec les angles antérieurs jaunes; premier et quatrième tergites jaunes en entier. Cr. dizonias MEIG. Mésonotum jaune à bandes noires. 10 Espèce très robuste; tergites 5-8 largement marqués de jaune; taille : 4.5 mm. (voir Addenda). Cr. speciosus n. Sp. 13 M. GOETGHEBUER. Espèce plus svelte et plus petite (2.5 mm.); tergites 6-8 entièrement noirs, parf i cinquième jaune en entier; lamelles (fig. 88). Cr. bicinctellus n. sp. F1G. 88. — Lamelle génitale de Cyicotopus bicinctellus ©. 11. Les deux premiers tergites jaunes. 12 Premier tergite jaune en entier ou taché de brun; les tergites troisième, quatriènn septième largement tachés de jaune. Cr. sylvestris MEIG. 12. Métatarse antérieur noir; deuxième article du tarse antérieur blanc. E Cr. pulchripes VER Métatarse et deuxième article du tarse antérieur noirs. Cr. triannulatus MACO ni O2 Tergites 1-7 jaunes, les autres avec une large bande transversale brune, plus large milieu que sur les côtés. Cr. trifasciatus var. truncatus KIE Premier tergite jaune, les autres noirs, lisérés de jaune; coloration jaune s'étendant s forme de tache ou même de bandes élargies sur les côtés des tergites 4-5. x Cr. ornatus MEIG. GENRE TRICHOCLADIUS KIErrER (') (CM 1. Mésonotum jaune à bandes brun-noir c', brun clair ©. Métanotum noir; scape, tac sur les pleures, mésosternum brun foncé G', brun clair © ; balanciers blanc jauné abdomen et pince bruns, ventre et pattes brun jaunâtre. Panache noir à refl brunâtres. Palpes normaux. Antennes ' de quatorze articles, les 3-13 plus larg que longs, le quatorzième d'un quart environ plus long que les 2-13 réunis (74 : 100). Antennes © de six articles, le deuxième un peu étranglé, les 3-5 ovoïdes, le sixiè plus long que les 4-5 réunis. Aïles très finement ponctuées (gross. X 90), S apparence laiteuse; cubitus un peu arqué, à peine dépassé par la costale, double « la sous-costale; transversale située un peu après le milieu; radius plus rapproché d la sous-costale que du cubitus; extrémité du cubitus se trouvant à la même distant de la discoïdale que l'extrémité du rameau antérieur de la posticale; lobe a grand, arrondi et un peu saillant du côté interne. Tibia antérieur d’un quart long que le métatarse; tarse antérieur sans longues soies; quatrième article « tarses antérieurs d’un tiers plus long que le cinquième article, celui des tarses post (*) Voir Remarque page 92. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. U9 ë Mr “rieurs d'un quart environ; pattes postérieures à poils relativement courts. Lamelle _ dorsale de la rince sans pointe; article basal présentant une saillie dentiforme, du côté interne, comme chez Cricotopus dizonias ; article terminal muni d’une saillie … triangulaire avant l'extrémité, suivie à une petite distance de deux dents terminales : BD ûne grande, l'autre petite, garni seulement d'une pubescence courte; le bord _ ventral de cet article est garni de quelques soies isolées. Taille : 4 3/5 M: _Q 3 mm. T. brunnipes n. sp. Mésonotum entièrement d'un noir brillant. 2 _ des crochets; balanciers noirâtres G', blancs 9; palpes très courts; le premier article est égal à la moitié du deuxième, qui est égal au troisième; le quatrième un peu plus long que le troisième. Entièrement d'un noir brillant. Antennes : à panache noir, les articles 3-13 beaucoup plus larges que longs, le quatorzième plus long que le double des ee réunis (19 : 43). Antennes © de sept articles, les 3-6 ellipsoi- daux, le septième avec une soie terminale, trois fois aussi long que le sixième. Métatarse antérieur d'un tiers plus court que le tibia, les articles 4-3 presque égaux _(58:40:25:19:13:12); bord externe des tarses antérieurs garni de soies assez longues atteignant trois fois l'épaisseur des articles; quatre tibias postérieurs à poils relativement courts; empodium égalant la moitié des crochets; ceux-ci obtus et striés chez le '. Ailes blanchâtres finement ponctuées; la sous-costale seule munie de quelques soies à la base; cubitus droit, double de la sous-costale, peu ou point F1G. 90. — Pince de 7richocladius funebris. dépassé par la costale; radius situé à peu près au milieu de l’espace compris entre la sous-costale et le Cubitus; lobe anal (fig. 89) très saillant et arrondi ç', moins saïllant 9, profondément découpé au bord postérieur. Pince (fig. 90) à lamelle dépourvue de u pointe; article basal avec un lobe interne; article terminal profondément excavé sur la face ventrale. Taille : G'Q 3-4.5 mm. Peut-être synonyme de 77. coracellus _ KiErr., Broteria, Ser. Zool., XITL, 83, 1915 T. funebris n. sp. . Lobe anal de l'aile non saillant du côté interne ; empodium aussi long que les crochets ; balanciers blanc sale G'Q : palpe (fig. or) de longueur ordinaire, à deuxième article 7 … légèrement coudé, subégal à la moitié du quatrième, d'un tiers plus court que le 100 M. GOETGHEBUER. troisième. « entièrement noir luisant, sauf le scutellum, qui est mat. Pattes, hormis les fémurs, d'un brun verdâtre; les tibias sont de teinte uniforme chez le type, mais annelés de blanchâtre chez la variété annulipes var. nov.; articles terminaux de Ja pince jaune verdâtre; @ thorax jaunâtre avec le mésonotum et le métasternum d’un brun noir luisant. Antennes Gf de quatorze articles, les 7-13 un peu plus longs que larges, le quatorzième d’un quart environ plus long que les articles 2-13 réunis 23: 33); antennes © de six articles, les 3-5 ovoïdes, le sixième à peine plus long que les 4-5 réunis; appendices hyalins sétiformes. Métatarse antérieur de deux cinquièmes plus court que le tibia, le cinquième article un peu plus long que la moitié du quatrième (50 : 30:22:16:12:7); tarse antérieur sans soies dressées; quatre tibias postérieurs sans longs poils, quatrième article du tarse à peine plus long que le cinquième. Ailes à peine ponctuées (gross. X 90); cubitus peu dépassé, à peu près double de la sous-costale; transversale oblique; rameau postérieur de la posticale un peu arqué. Pince (fig. 92) à lamelle sans pointe; article basal présentant un lobe interne à la base, saillant et aigu à l'extrémité; article terminal, vu de profil, arqué, muni d'une petite crête sur le bord et pourvu d'une dent terminale. Taille : 2.5-3.5 mm.; ® 2 mm. Espèce très voisine de 7° proximus KIEFF., Bull. Soc. ent. T. nudipes n. sp. France, 184, 1911. F1G. 91. — Palpe de 7richocladius F1G. 92. — Pince de 7richocla- F1G. 93. — Pince de Diploc/adius nudipes. dius nudipes. cultriger. GENRE DIPLOCLADIUS KIEFFER L'exemplaire que j'ai capturé diffère du type décrit par KIEFFER (Zeitsch. f. wissensch. Ins. Biol., 7, 1908) par la coloration, qui est noire; mésonotum à peine luisant, abdomen brun-noir, pattes brun jaunâtre, balanciers blanchâtres. Pince (fig. 03). Taïlle : 4.5 mm. D. cuitriger KIEFF. <- CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. IOI GENRE PSECTROCLADIUS KIEFFER So? Ke Ailes à lobe anal presque effacé «, nul ®; quatorzième article des antennes g' plus court que les articles 2-13 réunis; rameau postérieur de la posticale légèrement coudé. D'un jaune verdâtre «', avec le scape, le mésosternum, le métanotum et les quatre bandes du mésonotum noirs; abdomen d’un vert noirâtre, pattes et balan- ciers jaune verdâtre; © jaune, bandes du mésonotum et mésosternum roussâtres ; tergites abdominaux et pattes gris verdâtre. Antennes c' de quatorze articles, les 3-4 plus larges que longs ; à partir du cinquième plus longs que larges, les 9-13 au moins deux fois aussi longs que larges, le quatorzième en massue à l'extrémité et près d’un tiers plus court que les 3-13 réunis (17 : 11); antennes © de six articles, le deuxième non étranglé au milieu, les 3-3 ovoïdes, le sixième plus épais, à peine une demi-fois plus long que le cinquième. Métatarse antérieur d'un tiers plus court que le tibia (23:16:11:8:5:3); tibias postérieurs à longs poils; empodium à peu près aussi long que les crochets, pulvilles un peu plus courts que l’empodium. Aïles blanchâtres nues; cubitus double de la sous-costale, assez longuement dépassé: la sous-costale garnie d’une rangée de soies c', en outre le cubitus chez la Q; bifurcation de la posticale très distale de la transversale, qui est oblique; rameau postérieur de la posticale coudé après le milieu (fig. 94). Lobe interne de l’article basal de la pince pointu à l'extrémité (fig. 95). Taille : 2 mm.; © 1.25 mm. P. curtistylus n. sp. F1G. 95. — Pince de Psectrocladins curtistylus. Ailes à lobe anal bien marqué, souvent saillant; quatorzième article des antennes plus long que les articles 2-13 réunis. 2 ; . Jaune clair, bandes Gu mésonotum, mésosternum et métanotum roux (@). Scape roux, abdomen brun-noir avec l'extrémité de chaque tergite plus claire, balanciers jaunes ; _fémurs jaune foncé, le fémur antérieur noir en dessus; genoux des pattes postérieures et tibias antérieurs noirs, quatre tibias postérieurs bruns, tarses noirs. Palpes 102 © M. GOETGHEBUER. à quatrième article plus long que chacun des précédents. Antennes de six articles, : le deuxième non étranglé, les 3-5 ovoïdes, le sixième à peine aussi long que les deux précédents réunis, terminé par deux soies. Métatarse antérieur d’un tiers environ - plus court que le tibia, le cinquième élargi, un peu plus court que le quatrième (70:45:21:14:11:8); pulvilles larges, bien apparents; empodium presque aussi long que les crochets. Ailes ponctuées ; cubitus droit, double de la sous-costale, un peu dépassé; sous-costale et cubitus garnis d’une rangée de soies; bifurcation de la posticale située sous la transversale, qui est oblique; lobe anal bien développé, largement arrondi ; lamelles noirâtres. Taille : 3.5 mm. P. luteolus n. sp. Mésonotum à bandes brunes ou brun-noir; au moins le mésosternum et le métanotum \ noirs. < 3 3. Ailes nues, blanchâtres; quatorzième article des antennes G d’un tiers plus long que les 2-13 réunis; jaune ou jaune verdâtre, mésonotum avec des bandes variant du brun au brun-noir ; pince (fig. 96). P. stratiotis KIEFF. Ailes ponctuées, blanchâtres; quatorzième article des antennes ' deux fois aussi long que les 2-13 réunis; lobe anal de l’aile très saïllant. 4 | | | | F1G. 96. — Pince de Psectrocladius stratrotis. F1G. 97. — Pince de Psectrocladius carbonarius. 4. Cinquième article des tarses (œ° Q) élargi; articles tarsaux 2-4 pourvus de longs poils dressés; c'° mésonotum d’un noir luisant, sans trace de bande, ni pruinosité; balan- ciers blancs; © thorax jaune, bandes du mésonotum brun-noir ; tache sur les pleures et métasternum brun-noir de même que l'abdomen; balanciers blancs. Palpes à premier article guère plus long que large, les deux suivants relativement courts et épais, subégaux; quatrième plus long que le troisième. Antennes g' de quatorze articles, les 3-13 transversaux, le quatorzième deux fois aussi long que les douze pré- cédents réunis (23 : 50); antennes Q comme chez /uteolus. Métatarse antérieur d'un tiers plus court que le tibia, cinquième article d'un quart plus court que le quatrième (90 : 60 : 34:29: 20: 15); pattes postérieures à poils courts, tarse postérieur plus long que le tibia; quatrième à peine un peu plus long que le cinquième; cinquième article de tous les tarses élargi et aplati; pulvilles très larges, empodium aussi long CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 103 que les crochets, qui sont obtus et striés au bout. Aïles ponctuées, cubitus droit, double de la sous-costale, un peu dépassé; radius aboutissant à égale distance de la _ sous-costale et du cubitus; bifurcation de la posticale située sous la transversale, qui est oblique; lobe anal saillant du côté interne et arrondi. Pince (fig. 07) à lamelle dorsale terminée None pointe; article terminal, vu de profil, court, épais, tronqué au bout et armé d'une petite dent à l'extrémité. Taille : «6 mm. P. carbonarius MEIG. Cinquième article des tarses non élargi; tarse antérieur ç' sans poils dressés ; méso- notum légèrement pruineux, d'un brun verdâtre foncé avec quatre bandes noires ; balanciers variant du brun-noir au blanc verdâtre. Quatorzième article des antennes double des précédents réunis (21 : 42). Lobe anal de l'aile très saillant du côté interne (fig. 98). Pince (fig. 99) à article basal pourvu d’un lobe anguleux du côté interne. P. dilatatus V. D. WuLP. 3 _ FiG. 98. — Base de l'aile de ta Psectrocladius dilatatus. Fi1G. 96. — Pince de Psec- trocladius dilatatus. F1G. 100, — Pince de Prodiamesa pr'aecox. GENRE PRODIAMESA KIEFFER Article terminal de la pince double (fig. 100); article basal pourvu à sa base d’un lobe interne blanchâtre atteignant presque l'extrémité de l’article. D'un jaune brunâtre; quatre bandes sur le mésonotum et métanotum d’un noir brillant; palpes, antennes, mésosternum, tibias, tarses, larges bandes sur les segments abdominaux d’un brun- noir ; fémurs brun clair; balanciers jaune pâle ; scutellum brun jaunâtre. Antennes de quatorze articles, © de six articles. Taille : 3.5-7 mm. P. praecox KIEFF. Article terminal de la pince simple, en forme de nacelle avec deux dents à son 104 M. GOETGHEBUER. extrémité distale, l’une longue, l’autre courte (fig. 101); article basal muni d’un lobe très saillant du côté interne et garni de petites verrues, surmontées d'un poil court ; à la face ventrale de cet article se voient deux lobules blanchâtres en forme de raquettes, finement pubescents; lamelle dorsale offrant une pointe courte. D'un jaune verdâtre ; scape, bandes du mésonotum et mésosternum roussâtres; métanotum F1G. 101, — Pince de ?rodiamesa chiron. brun-roux. Antennes et palpes noirâtres. Quatorzième article des antennes G° une fois et demie aussi long que les articles 2-13 réunis; ceux-ci plus larges que longs. Pattes postérieures à soies relativement courtes: quatrième article des tarses beau- coup plus long que le cinquième article. Aïles d’un blanc laiteux; toutes les nervures sont pâles. l'aille : 5 mm.— WALKER, Ins. brit., LIT, 194, 191. P. chiron WAIXK. GENRE PSILODIAMESA KIEFFER Thorax gris clair, mat; mésonotum présentant quatre bandes noires, légèrement glacées de gris, balanciers blancs, abdomen brun-noir à reflets grisâtres; pattes brun-noir en entier. Yeux glabres. Palpes de quatre articles. Métatarse antérieur environ d'un tiers plus court que le tibia; quatrième article de tous les tarses cordiforme et un peu plus court que le cinquième; empodium atteignant la moitié des crochets. Antennes © de huit articles, le deuxième plus épais que les suivants, les 3-7 ovoïdes, munis d'appendices sensoriels très courts, moins longs que la moitié de l'épaisseur des articles, le huitième plus long que les 6-7 réunis. Ailes ponctuées, à nervures antérieures épaissies, brun-noir; cubitus à peine arqué, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale, un peu dépassé; transversale postérieure rattachée au rameau antérieur de la posticale et aboutissant à la discoïdale un peu en decà de la transver- LA es CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 105 sale antérieure; radius parallèle à la sous-costale sur tout son parcours, trois fois plus éloigné du cubitus que de la sous-costale à son extrémité; lobe anal formant un angle droit. P. latitarsis n. sp. GENRE DIAMESA MEIGEN Q Taille : 3.5-4 mm. D'un gris pâle, mat; mésonotum à quatre bandes d’un gris foncé, prothorax jaunâtre, balanciers blancs, abdomen brun-noir, ventre brun jaunâtre avec le bord des sternites plus clair; fémurs, lamelles et scape brun jaunâtre, moitié des fémurs antérieurs, extrémité des quatre fémurs postérieurs, tibias et tarses brun-noir; tibias postérieurs parfois jaunâtres au milieu Antennes de huit articles, le deuxième non étranglé, les 3 7 ovoïdes, le huitième égalant les trois précédents réunis. Yeux densément velus. Empodium atteignant la moitié des crochets; quatrième article de tous les tarses plus court que le cinquième, cordiforme; métatarse antérieur d’un tiers plus court que le tibia. Aïles ponctuées; cubitus à peine arqué, d’un tiers plus long que la sous-costale, un peu dépassé; radius parallèle au cubitus dans son tiers basal, puis s'éloignant de cette nervure de façon que son extrémité soit au moins quatre fois plus éloignée du cubitus que de la sous costale ; transversale antérieure longue, fortement incurvée; transversale postérieure rattachée à la discoïdale un peu en deçà de la transversale antérieure; rameau postérieur de la posticale brusquement infléchi vers le bas au quart distal; lobe anal formant un angle droit, son bord interne presque droit, le sommet de l'angle arrondi. Lamelles brun jaunâtre, larges, à peine amincies en avant. Trouvé à Hockai (Liége) en juin. — MEIGEN, Syst. Besch.,, VIL; 13, 1. D. Wailtli MEIG. Q Taille : 3 mm. Jaune pâle; dernier article des antennes, un point en avant du mésonotum, une raie noire dorsale sur l’abdomen, pattes antérieures et articulations des autres pattes, noirs. Antennes G' de quatorze articles, celles de la © de sept articles. — MEIGEN signale que cette espèce a été capturée par GADE aux environs de Liége. — MEIGEN, Syst. Besch., VII, 13, 2. D. Gaedei MEIG. D. — GROUPE DES CHIRONOMARIAE TABLEAU DES GENRES. 1. Aïles glabres. LS] Ailes velues au moins en partie (sauf chez Z'anytarsus tetrachaetus ®). 5 2. Des pulvilles. 3 Pas de pulvilles. G. Paratendipes KIEFF. 3. Pulvilles au nombre de deux. 4 Pulvilles au nombre de quatre ; pince c' à deux paires d'appendices. G. Polypedilum KIEFF. 14 106 M. GOETGHEBUER. 4. Pulvilles courts et filiformes; pince œ° à trois paires d’appendices. G. Prochironomus KIEFF. Pulvilles larges, non filiformes; pince cf‘ ayant au maximum deux paires d’appendices. G. Chironomus ME1G. 5. Yeux velus; pulvilles nuls; métatarse antérieur plus long que le tibia. G. Zavrelia KIEFF. Yeux nus. 6 6. Tibia antérieur plus court que le métatarse. 7 Tibia antérieur pas plus court que le métatarse; pulvilles présents; trois paires d’appen- dices à la pince génitale. G. Lauterbornia KIEFF. 7. Pulvilles nuls ou présents, mais dans ce cas au nombre de deux seulement. G. Tanytarsus V. D. WULP. Pulvilles au nombre de quatre, linéaires et aussi longs que l’empodium; pince gf à deux paires d’appendices. G. Pentapedilium KIEFF. TABLEAU DES ESPÈCES. GENRE TANYTARSUS V. ». Wurp CNE) 1. Pulvilles larges et atteignant au moins la moitié des crochets (sous-genre Calopsectra KIEFF.); transversale oblique; articles basaux de la pince à deux paires d’appen- dices. 2 Pulvilles nuls (sous-genre Zanytarsus s. str.) ou atteignant à peine le tiers des crochets (sous-genre Micropsectra KIEFF.) (‘); transversale souvent peu apparente; articles basaux de la pince à trois ou quatre paires d'appendices. 7 2. Antennes de douze articles, le douzième au moins trois fois aussi long que les 2-11 réunis; appendices intermédiaires de la pince très larges et arrondis. D'un vert clair; scape, quatre bandes sur le mésonotum et mésosternum brun-roux, métanotum brun-roux ou noirâtre ; parfois les tergites 2-5 sont également tachés de noir au milieu; pattes vertes, le tiers basal des tibias antérieurs et leur extrémité distale noirâtres ; le reste brunâtre ainsi que les deuxième et troisième articles tarsaux, les articles 4-5 noirs; moitié basale du deuxième article des antennes blanchâtre, ies autres articles brunâtres; Q vert clair, bandes du mésonotum brun foncé, abdomen vert foncé, presque noir, () Le caractère sur lequel est établi ces sous-genres est parfois fort difficile à distinguer : les pulvilles sont souvent à peine perceptibles, leur existence chez certaines formes pouvant même être mise en doute. KiEFFER lui-même, dans la description de 7. /ongitarsus KIEFF., 1911, 55, mentionne que chez cette espèce les pulvilles sont nuls ou très courts. | | | [ | CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 107 avec le bord distal des tergites plus clair ; antennes jaunâtres avec le dernier article noi- râtre. Lobes frontaux nuls. Antennes G' de douze articies: le douzième est trois fois et demie aussi long que les 2-11 réunis (22 : 78), pointu au bout. panache gris brunâtre ; antennes © de six articles, le deuxième étranglé vers le milieu, les 3-5 en forme de bouteille, le sixième est une fois et demie aussi long que l’article précédent, F1G, 102. — Aüile de Zanytarsus tendipediformis. terminé par une soie antéapicale. Tibia antérieur d’un tiers plus court que le méta- tarse (72 : 105); tarse non barbu; pulvilles atteignant environ la moitié des crochets, plus courts que l'empodium. Aïles ponctuées (fig. 102), moitié distale de la cellule cubitale et de la cellule discoïdale garnie de quelques soies chez le c, cellule posticale et région postérieure de la cellule anale garnies également de soies chez la Q ; sous-costale, cubitus et moitié distale de la discoï- dale pourvus de soïes; sous-costale d’un tiers plus court que le cubitus, qui est incurvé à l'extrémité; radius mince et parallèle à la sous-costale jusqu’à son extrémité; fourche posti- cale située sous la transversale ; lobe anal nettement développé. Pince (fig. 103) à lamelle dorsale longue, un peu élargie à l'extrémité, article ter- minal plus long que le basal, un peu incurvé au bord interne, dont l’extré- mité est garnie de quelques petites soies raides; cet article est nota- blement aminci un peu au delà du milieu; appendice supérieur linéaire, F1G. 103. — Pince de Zanytarsus lendipediformis arqué, dépassant l’article basal ; (face dorsale). appendice intermédiaire anormale- ment large, arrondi en arrière, en forme de raquette ou de palette, pourvu de soies incurvées, près de deux fois aussi large que les articles terminaux au niveau de leur plus grande largeur; appendice inférieur nul. Taille : 6.5 mm.; © 6 mm. T. tendipediformis n. Sp. Antennes de quatorze articles, le quatorzième au plus deux fois aussi long que les 2-13 réunis ; appendices intermédiaires allongés et relativement étroits. 3 108 M. GOETGHEBUER. 3. Balanciers blanchâtres ou verdâtres; mésonotum à bandes indistinctes. 4 Balanciers brun-noir; mésonotum à bandes distinctes. 5 4. Thorax d'un noir luisant, de même que la tête et les hanches; abdomen d’un vert clair ainsi que les pattes; antennes et palpes brunâtres; panache gris à reflets blanchâtres:; Q thorax noir luisant avec une légère pruinosité, scutellum et côtés du thorax brun noir, abdomen noir mat, avec le premier tergite généralement vert pale de même que les pattes, les lamelles et les hanches; balanciers blancs. Palpes à deuxième article plus long que le troisième, mais plus court que le quatrième. Lobes frontaux absents. Antennes g‘ de quatorze articles, le quatorzième deux fois aussi long que les douze précédents réunis (24 : 50); antennes ® blanches, de six articles, le deuxième un peu étranglé au milieu, les 3-5 renflés avant le milieu, le sixième au moins une fois et demie aussi long que le cinquième. Métatarse antérieur d’un sixième plus long que le tibia; tarse sans soies dressées; pulvilles larges. Aïles (fig. 104) blanchâtres, velues dans leur moitié distale, dans la cellule cubitale, la discoïdale, la posticale et l’extré- mité de la cellule anale, mais la pilosité épargne le voisinage immédiat du cubitus et F1G. 104, — Aile de Zanytarsus semiviridis. F1G. 105. — Pince de Zanytarsus semiviridis (face dorsale). des rameaux antérieur et postérieur de la posticale; lobe anal bien développé; cubitus de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; toutes les nervures sont garnies de soies; ailes © presque entièrement velues. Pince génitale (fig. 105) longue ; article terminal dilaté en massue; extrémité du bord interne munie d’une dizaine de grosses soies, relativement courtes: appendices supérieurs linéaires, un peu arqués, garnis d'une longue soie vers le milieu de leur longueur; appendices intermédiaires allon- gés, mais n'atteignant pas le milieu des articles terminaux, munis de soies incurvées | et d’une longue soie apicale; appendices inférieurs nuls; pointe de la lamelle longue et mince. Taille : G°5 mm.; © 3.5 mm. T. semiviridis n. Sp. Thorax noir ainsi que l'abdomen; pattes jaunâtres Mésonotum luisant, légèrement pruineux de gris; balanciers et article terminal de la pince jaunâtres; antennes et palpes brunâtres, panache grisâtre, nervures des ailes jaunâtres. Antennes cg! comme chez semiviridis; antennes Q de six articles, le deuxième légèrement étranglé, les CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 109 3-5 en forme de bouteille, le sixième à peu près double du cinquième, avec deux longues soies antéapicales; scape brun-noir, le reste de l'antenne jaune. Pattes et ailes comme chez l'espèce précédente. Pince (fig. 106) semblable à celle de semivi- ridis, l'article basal pourvu de deux appendices (chez 7. Yavipes, qui présente la même coloration, il y a trois paires d’appendices d’après KIEFFER, 1899, 828). Lamelles de la © jaune brunâtre. Taille : G°4.5-6 mm.; © 3.5-4.25 mm. T. albiforceps n. sp. He / . S de F1G. 106. — Pince de Zanytarsus albiforceps F1G, 107. — Pince de Zanytarsus sordens (face dorsale). (face dorsale). 5. Métatarse antérieur à peine un peu plus long que le tibia, ce dernier plus long que le deuxième article (52 : 66 : 38 : 32:23:10); article terminal de la pince large. D'un vert olive foncé; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum et méta- notum noirs; abdomen noir, avec le quart distal de chaque tergite vert assez foncé à l’état vivant, gris sur l'insecte desséché, pattes brun verdâtre foncé. Antennes de quatorze articles, les 2-13 au moins aussi larges que longs, le quatorzième double des 2-13 réunis (26 : 56). Tarse antérieur sans soies dressées; pattes postérieures à poils longs ; empodium et pulvilles à peu près aussi longs que les crochets. Aïles entièrement velues, atténuées à la base, lobe anal petit, mais marqué et arrondi; transversale oblique; cubitus droit, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; fourche posticale un peu distale de la transversale. Pince (fig. 107) à lamelle dorsale garnie de longues soies, de même que les articles basaux et terminaux, qui offrent des soies dépassant l'extrémité de l’article terminal; celui-ci large et arrondi au bord externe, plus du double du basal, pourvu de 5-6 soies raides au bord interne; appendices supérieurs linéaires, nus, arqués; appendices intermédiaires pourvus d'une longue soie terminale et de soies courbées en crochet; appendices inférieurs nuls. Taille : G' 3.75 mm. T. sordens V. D. WULP. 110 M. GOETGHEBUER. Métatarse antérieur d’un tiers plus long que le tibia, ce dernier égal au deuxième article, le cinquième article égalant au moins la moitié du quatrième. 6. Article terminal de la pince assez étroit, aminci graduellement aux deux extrémités; thorax d'un brun jaunâtre, quatre bandes sur le mésonotum, une tache sur les pleures, mésosternum et scape brun-noir, métanotum noir, abdomen brun verdâtre foncé, pattes verdâtres; balanciers jaunâtres ou brunâtres. Lobes frontaux absents; palpes à articles 2-3 subégaux, le quatrième de moitié plus long que le troisième. Antennes de quatorze articles, les 3-13 plus longs que larges, le quatorzième double des 2-13 réunis (19 : 38). Tibia antérieur d’un tiers plus court que le métatarse; tarse sans longs poils dressés; pattes postérieures à longs poils; bord crénelé du tibia garnissant plus de la moitié du bord terminal; grand éperon intermédiaire et postérieur au moins aussi long que l'épaisseur des tibias; empodium presque aussi long que les crochets, qui sont pointus; pulvilles atteignant presque l'extrémité des { F1G. 108. — Pince de Zanytarsus longiseta F1G. 109. — Pince de Tanytarsus uncinatus (face dorsale). (face dorsale) crochets. Aïles ponctuées et velues, la pubescence peu prononcée au quart basal ; cubitus plus près de la discoïdale que de la posticale, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale ; lobe anal effacé; toutes les nervures, sauf la moitié basale de la discoïdale, garnies de soies. Pince (fig. 108); article terminal notablement plus long que le basal, l’appendice supérieur linéaire et garni d'une longue soie sur le milieu de sa longueur ; appendice intermédiaire muni d'une longue soie apicale, aussi longue que l’article terminal; appendice inférieur nul. Taille : 53.5 mm. T. longiseta KIEFF. Article terminal de la pince largement arrondi du côté externe (fig. 109); entièrement noir, y Compris l'extrémité des balanciers; pattes brun verdâtre foncé ; mésonotum avec quatre bandes d'un noir luisant, les médianes prolongées jusqu'au scutellum, l'espace entre les bandes étant pruiné de grisâtre. Antennes ç' de quatorze articles les 3-13 à peu près aussi longs que gros, l’ensemble des 2-13 atteignant environ les deux tiers du quatorzième article (26 : 42). Antennes © de six articles, le deuxième non étranglé au milieu, les 3-5 fusiformes, le dernier plus court que les deux précé- CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. III dents réunis. Pattes comme chez 7°. Jongiseta. Ailes velues sur toute leur surface, semblables à celles de l'espèce précédente. Articles basaux de la pince munis de deux paires d'appendices (fig. 109); les appendices supérieurs en forme de crochet, ayant à la base une sorte de bourgeon cilié de cinq fortes raies; appendices intermédiaires atteignant l’extrémité du premier tiers de l'article terminal, pourvus de soies arquées et portant à l'extrémité une forte soie, plus courte que l'article terminal; appendices inférieurs nuls. Taille : G 2.75 mm.: © 2 mm. T. uncinatus n. sp 7. Lobules frontaux présents. 8 Lobules frontaux absents. 9 8. Quatorzième article des antennes égalant les douze articles précédents réunis; pince pourvue de quatre paires d’appendices. En entier d’un vert clair sauf les bandes du mésonotum, le métanotum, le mésosternum et le scape noirs; pattes et antennes F1G. 111. — Appendice inférieur de la pince de Zanytarsus cornutus. FiG. 110. — Pince de Zanytarsus cornutus (face dorsale). verdâtres. Lobules frontaux très minces. Palpes à deuxième et troisième articles égaux, le quatrième deux fois plus long que le troisième. Pattes antérieures à tarse non frangé de longues soies; pattes postérieures garnies de longs poils. Fémur antérieur double du tibia, qui égale le deuxième article des tarses; métatarse deux fois et demie aussi long que le tibia; deuxième et troisième articles égaux (20 : 50 : 21 : 20 : 15:6). Pulvilles nuls; empodium atteignant environ la moitié des crochets. Ailes blanchâtres; cubitus droit; extrémité du radius un peu plus rapprochée de la sous- costale que du cubitus; transversale à peine oblique. Pilosité alaire peu abondante garnissant la deuxième moitié de l'aile et épargnant le voisinage immédiat des nervures. Fausse nervure antéposticale garnie de soies; lobe anal presque effacé. Pince génitale (fig. 110) semblable à celle de l’espèce suivante, mais offrant quatre paires d’appendices, les supérieurs amincis à leur base et élargis à leur extrémité ne dépas- sent pas l'extrémité de l’article basal; appendices supplémentaires très petits, dépassant peu le bord inférieur de l’appendice supérieur; appendices intermédiaires atteignant presque la moitié de l'article terminal ; appendices inférieurs courts(fig. 111), 112 M. GOETGHEBUER. atteignant l'extrémité de l’article basal, offrant une touffe de soies simples. Taille : 2.5 mm. Nombreux exemplaires trouvés à Heide (Campine anversoise) en septem- bre. T. cornutus n. sp. Quatorzième article des antennes plus d’une demi-fois plus long que les articles 2-13 réunis ; pince ne présentant que trois paires d'appendices. Tête et thorax d'un jaune verdâtre très pâle; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum, une tache sur les pleures et métanotum brun-noir; balanciers blanchâtres, abdomen vert clair, les trois derniers tergites assombris, pattes vertes; © même coloration mais les bandes du mésonotum, le mésosternum et le métanotum sont simplement rembrunis. Yeux largement distants en dessus. Lobules frontaux petits et très éloignés l’un de l'autre. Palpes à deuxième article un peu plus long que le troisième, mais plus court que le quatrième. Antennes de quatorze articles, le quatorzième plus d’une demi-fois plus long que les 2-13 réunis (26 : 44). Métatarse antérieur presque double du tibia et subégal au deuxième article des tarses (41 : 78 : 40), ceux-ci sans soies dressées; les quatre pattes postérieures garnies de longs poils, leurs tibias présentant un bord crénelé interrompu au milieu et ne garnissant que la moitié du pourtour; éperons S = ET ï NN F1G. 112. — Aïle de Zanytarsus lobatifrous. FIG, 113. — Pince de Zanytarsus lobatifrous. bien visibles; pulvilles ne dépassant guère la base des crochets, beaucoup plus courts que l’'empodium. Antennes © de cinq articles, le deuxième étranglé au milieu, les 3-4 lusiformes, le cinquième environ deux fois et demie la longueur du quatrième, offrant un renflement et un verticille de soies à sa base, ainsi qu'une soie préapicale. Ailes finement ponctuées, blanchâtres; moitié distale couverte en partie de soies couchées (fig. 112); toutes les nervures, y compris la base de la discoïdale, pourvues de soies; fausse nervure située au-dessus de la posticale très apparente: transversale faiblement oblique et placée au-dessus de la bifurcation de la posticale; lobe anal effacé. Pince (fig. 113) à lamelle dorsale prolongée en une courte pointe; article terminal plus long que le basal, sans soies rigides au bord interne; trois paires d'appendices : appendices supérieurs amincis à la base, élargis à l'extrémité, et ne ———— = CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 113 dépassant pas l’article basal; appendices intermédiaires allongés, n’atteignant pas le milieu de l’article terminal, munis de soies incurvées; appendices inférieurs très courts, terminés par un bouquet de soies simples. Taille : G' 4 mm.; Q 2.5-3 mm. Cette forme diffère du type décrit par KIEFFER par la présence de bandes foncées sur le mésonotum et par la taille plus grande. T. lobatifrons KIEFF. 9. Appendices inférieurs à soies simples, non dilatées à l'extrémité. 10 Appendices inférieurs présentant au moins quelques soies dilatées à l'extrémité, en forme de globules ou de lamelles plus ou moins triangulaires. 18 10. Appendices inférieurs de la pince allongés, garnis de soies dès leur base jusqu’à leur . extrémité (fig. I15, 117,119, 132, 134, 136, 137 et 138). II Appendices inférieurs de la pince beaucoup plus courts que les intermédiaires, garnis seu- lement d’un bouquet de poils à l'extrémité (fig. 122, 126, 128, 130 et 131). 14 FiG. 114, — Aile de Zanytarsus praecox . \ \ 17 FiG. 116. — Appendice supérieur de la pince F1G. 115. — Pince de Zanytarsus de Zanytarsus praecox. praecox (face ventrale). 11. Mésonotum noir ou d’un brun verdâtre foncé à bandes brun-noir ; abdomen d’un brun verdâtre foncé. 12 Mésonotum vert tendre ou jaune clair, à bandes noires ou rousses; abdomen vert clair ou foncé mais non brunâtre. 13 12. Appendices inférieurs de la pince pourvus de nombreuses soies, ayant presque la même longueur partout (fig. 115); appendices supérieurs (fig. 116) amincis à la base; appendices supplémentaires bien développés, dépassant notablement le bord interne des appendices supérieurs. D'un brun verdâtre; scape, quatre bandes du méso- notum, mésosternum, métanotum, une tache sur les pleures brun-noir; espace pre- scutellaire pruineux de gris; scutellum brun verdâtre; pattes verdâtres; balanciers blanchâtres: abdomen brun-noir, légèrement pruineux. Palpes à articles 2-3 égaux, le quatrième le plus long. Antennes brun jaunâtre à panache grisâtre, de quatorze articles, le dernier une fois et d:mie aussi long que les articles 2-13 réunis (28 : 40) Tibia antérieur d’un quart plus court que le métatarse et d’un tiers plus long que 19) M. GOETGHEBUER. le deuxième article (51 : 68 : 37); tarse antérieur sans soies dressées ; les quatre pattes postérieures à longs poils; empodium n’atteignant pas la moitié des crochets; pulvilles très petits ou nuls; bord crénelé ne garnissant que la moitié du pourtour des tibias; éperons courts. Ailes très finement ponctuées et partiellement velues (fig. 114) : moitié basale glabre, de même que la base de la cellule posticale; toutes les nervures, sauf la sous-costale, le radius et la portion basale de la discoïdale, garnies de soies; cubitus presque droit, largement séparé de la costale vers l'extrémité, de deux cin- quièmes plus long que la sous-costale; transversale légèrement oblique, située vis- à-vis de la bifurcation de la posticale. Pince (fig. 115) à lamelle prolongée en une courte pointe; appendices au nombre de quatre paires : appendices supérieurs (fig. 116) très amincis basalement, dilatés et plus ou moins arrondis à leur extrémité F1G. 118. — Appendice supérieur de la pince de Zanytarsus Tonnoiri (face dorsale). F1G. 117. — Pince de Z'anytarsus Tonnoiri (face ventrale). distale; appendices supplémentaires dépassant notablement l'extrémité des appen- dices supérieurs du côté interne; appendices intermédiaires atteignant l'extrémité du premier tiers de l'article terminal, munis de soies incurvées ; appendices inférieurs garnis de nombreuses soies sur toute leur longueur. Taille : 4-4.5 mm. T. praecox MEIG. Appendices inférieurs de la pince de forme plus ou moins cylindrique, amincis progres- sivement de la base vers l'extrémité, poilus sur toute leur longueur et pourvus, à leur bout distal, d’un faisceau de longues soies dirigées du côté interne (fig. 117); appen- dices supérieurs (fig. 118) ne dépassant guère l’article basal, larges, semi-lunaires et non amincis à leur base ; appendices supplémentaires nuls; pointe de la lamelle allongée, spatuliforme. Noir; mésonotum assez luisant; abdomen et pattes bruns; balanciers brunâtres. Taille : G'Q 3-3.5 mm. (voir Addenda). T. Tonnoiri n. Sp. 13. Antennes de onze articles; tibia d’un sixième plus court que le métatarse et d’un cin- quième plus long que le deuxième article 153 : 67 : 44 : 41 : 24: 11). Mésonotum d'un vert clair, scape, bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum d'un noir assez luisant; antennes, pattes et abdomen d’un vert sombre. Articles 3-4 des antennes . ia CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 115 au moins aussi longs que larges, les suivants plus longs que larges, les 7-10 deux fois et demie aussi longs que larges, le onzième un peu plus long que les 2-10 réunis (46 : 56). larse antérieur sans longues soies; pattes postérieures munies de longs poils; pulvilles courts; empodium presque aussi long que les crochets. Aïles comme chez T. signatus (fig. 121). Lamelle dorsale de la pince pourvue d'une pointe longue et mince; appendices supérieurs et inférieurs comme chez 7 photophilus (fig. 119); appendices intermédiaires dépassant le milieu des articles terminaux, qui sont peu amincis vers l'extrémité. Chez la © la coloration est d’un vert clair avec les bandes du mésonotum et le mésosternum d'un brun-rouge ; les antennes présentent six articles; le deuxième article est un peu étranglé au milieu, les 3-5 subfusiformes, le sixième un peu plus long que le cinquième, sans verticilles de poils. Taille : 1.75-2 mm. T. saltuum n. Sp. F1G. 119. — Pince de Zanytarsus photophilus F1G. 120. — Appendice inférieur de la pince (face dorsale). de Zanytarsus photophilus. Antennes de quatorze articles; tibia antérieur atteignant la moitié du métatarse, à peine plus long que le deuxième article (28 : 34 : 25 : 20: 17:9). D'un vert tendre; scape, bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum d’un jaune brunâtre; antennes grisâtres, balanciers blancs; pattes d’un blanc grisâtre. Quatorzième article des antennes ç‘ subégal aux 2-13 réunis; antennes ® de six articles, le deuxième étranglé vers le milieu, à deux verticilles, les 3-5 amincis en col à l'extrémité, le sixième moin, d'une fois et demie aussi long que le cinquième article. Tarse antérieur du g‘ sans longs poils; pattes postérieures à poils longs; pulvilles nuls. Aïles blanchâtres; cubitus continuant la direction de la transversale, non dépassé, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale à partir de la transversale, son extrémité un peu plus rapprochée de la discoïdale que la posticale; fourche posticale située au delà de la transversale; cubitus presque droit chez le G', un peu arqué chez la © ; ailes entièrement velues ®; chez leicf la pilosité est rare dans la moitié basale de l’aile, plus dense dans la moitié distale et au bord postérieur de l'aile, mais épargnant le voisinage des nervures. Pince génitale ° (fig. 119) à trois paires d’appendices, les appendices supérieurs aminc.s à leur base, dilatés à l'extrémité; appendices intermé- diaires à soies arquées, depassant l’article basal; appendices inférieurs (fig. 120) 116 M. GOETGHEBUER. presque aussi longs que les intermédiaires, pourvus de soies assez épaisses, non dilatées à l'extrémité: article terminal presque droit au bord interne, très aminci un peu au delà du milieu; pointe de la lamelle longue, dépassant l’article basal. Lamelles Q arrondies en arrière. Taille : o° 3 mm.; ® 2.5 mm. T. photophilus sp. n. 14. Quatorzième article des antennes plus court que les 2-3 réunis; métatarse antérieur au moins deux fois et demie aussi long que le tibia. D'un vert clair avec le mésonotum un peu jaunâtre; bandes médianes du mésonotum étroites, un peu élargies posté- rieurement et se continuant en arrière avec les bandes latérales, qui sont arquées et très étroites; balanciers à extrémité noire; abdomen vert clair; troisième tergite et l'extrémité de l'abdomen noirs ou tachés de noir, pattes vert pâle, extrémité des fémurs, les genoux et l'extrémité des tibias nettement marqués de noir. Aïles velues dans leur deuxième moitié ç' (fig. 121). Pince (fig. 122) à quatre paires d'appendices (fig. 123). Taille : g' 2.5-3 mm.; Q 2 mm. T. signatus V. D. W. (Mon Fi1G. 121. — Aile de Tanytarsus signatus G. F1G. 123. — Appendice supérieur de la pince F1G, 122. — Pince de Zanytarsus signatus de Tanytarsus signatus (face dorsale). (face ventrale . Quatorzième article des antennes au moins égal aux 2-13 réunis; métatarse antérieur égalant à peine le double du tibia; abdomen sans bande noire sur le troisième tergite. 15 15. larse antérieur frangé de longues soies dressées. 16 Tarse antérieur sans longues soies dressées; deuxième et troisième articles des palpes subégaux. | 17 16. Deuxième article des palpes un peu plus court que le troisième; thorax noir presque mat; abdomen noir mat un peu pruineux de grisâtre; balanciers blanc verdâtre à tige brunâtre; pattes brun-noir; ® thorax jaune verdâtre à quatre bandes noires, mésosternum et métanotum noirs; balanciers blanc verdâtre; abdomen et pattes brun-noir. Antennes ç' de quatorze articles, le quatorzième double des 2-13 réunis (23 : 47); antennes Q de cinq articles, le deuxième double du troisième, à peine rétréci au milieu, les 3-4 amincis aux deux extrémités, subfusiformes, le cinquième À CHIRONOMIDES DE BELGIQUE 117 avec un verticille à la base, deux fois et demie aussi long que le quatrième. Métatarse antérieur d'un quart plus long que le tibia, qui est plus long que le deuxième article (53 : 70 : 37 : 29 : 19 : 12); tarse garni dé longues soies dressées; empodium ne dépassant guère la base élargie des crochets; pulvilles nuls. Ailes (fig. 124) très finement ponctuées; sous-costale, extrémité du cubitus, celle de la discoïdale et celle du rameau antérieur de la posticale sarnies d’une rangée de soies, surface alaire glabre, sauf à l'extrémité des cellules cubitale et discoïdale; transversale peu apparente ; F1G, 124, - Aile de Zanytarsus sylvaticus (F. FIG. 125. — Pince de Zanytarsus F1G. 126. — Appendice inférieur de la pince syl/vaticus (face dorsale), + de Zanytarsus sylvaticus. cubitus presque droit, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; lobe anal presque effacé. Pince (fig. 125) à lamelle dorsale terminée par une courte pointe; articles basaux à quatre paires d’appendices, les supérieurs dépassant à peine les articles basaux, amincis à la base et dilatés à l'extrémité ; appendices supplémentaires linéaires et glabres; appendices intermédiaires élargis à l'extrémité et pliés à angle presque droit; appendices inférieurs très arqués (fig. 126) aussi longs que les appen- dices supérieurs, portant près de l’extrémite un bouquet de soies simples; articles terminaux assez larges, ciliés au bord interne. Taille : G° 5 mm.; © 3.5 mm. T. sylvaticus V. D. WULP. 118 M. GOETGHEBUER. Deuxième article des palpes plus long que le troisième; d'un vert clair; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum et métanotum d’un brun marron ou brun- noir; antennes et palpes brunâtres, pattes et abdomen en entier d’un vert clair; ? d'un vert clair avec les bandes du mésonotum et le mésosternum roussâtres. Antennes ; de quatorze articles, les 3-8 plus larges que longs, les 11-13 plus longs que CAL TEL RS ML LT La 7 ML a A FiG. 127. — Aïle de Zanytarsus inaequalis G. larges, le quatorzième plus long qu’une fois et demie les articles 2-13 réunis (31 : 53); antennes © de cinq articles, le deuxième un peu étranglé au milieu, les 3-4 fusiformes, le cinquième à peu près double du quatrième avec un verticille à la base. Tibia antérieur un peu plus long que la moitié du méta- tarse et un peu plus long que le deuxième article des tarses (50 : 86 : 39); tarse antérieur pourvu de soies dressées assez longues; bord crénelé gar- nissant la moitié du pourtour des tibias; éperons bien apparents; pulvilles dépassant à peine la base des crochets. Aïles (fig. 127) ponctuées; partiellement velues chez le G', la pubescence épargnant la base de la cellule discoïdale, celle de la posticale ainsi que la plus grande partie de la cellule anale; presque entièrement velues chez la Q; fausse nervure située au-dessus de la posticale, très apparente; transversale faiblement oblique, un peu distale de la fourche posticale; cubitus presque droit, lobe anal effacé. Pince lc 28. Pince dans (fig 128) à article basal plus court que le terminal, inaequalis (face dorsale). munie de trois appendices seulement : appendices supérieurs amincis à la base, dilatés en disque irrégulier à l'extrémité, à bord int2rne un peu échancré; appendices intermédiaires portant des soies incurvées, ne dépassant pas le tiers basal de l’article terminal; appendices inférieurs plus courts que les supérieurs, petits et garnis d’un bouquet de soies simples à l'extrémité. Taille : G° 4.5 mm.; © 3 mm. T. inaequalis n. sp. 17. Antennes à quatorzième article à peine un peu plus long que les 2-13 réunis (28 : 31), leur panache offrant des reflets brunâtres; bandes du mésonotum noires; appendices supérieurs à extrémité distale élargie, presque aussi larges que hauts, à bord interne presque droit. D'un vert un peu sombre; scape, bandes du mésonotum, mésosternum, une tache sur les pleures et métanotum noirs: balanciers blanchâtres, pattes brun CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 119 verdâtre; abdomen d’un vert assez foncé. Q d’un jaune verdâtre, les bandes du mésonotum, mésosternum et métanotum d'un brun foncé. Antennes Q de cinq articles, le deuxième légèrement rétréci au milieu, les 3-4 fusiformes, le cinquième près de deux fois et demie aussi long que le quatrième, renflé à sa base, qui offre un verticille de soies, et muni d’une soie antéapicale bien plus courte que larticle. FiG. 129. — Aile de Zanytarsus juncri G. Métatarse antérieur double du tibia (31 : 56); bord crénelé des tibias postérieurs couvrant la moitié du pourtour. Tarse antérieur avec des soies dressées courtes; tibias et tarses des quatre pattes postérieures pourvus de longs poils; pulvilles très courts; empodium atteignant au moins la moitié des crochets. Aïles (fig. 129) à nervures toutes garnies de soies; fausse nervure très apparente et poilue; surface alaire finement ponctuée, glabre à la base chez le G',pubescente dans la cellule cubitale, dans les deux tiers distaux de la cellule discoï- dale, dans une partie de la cellule posticale et à l'extrémité de la cellule anale; transver- sale peu oblique; cubitus au moins de deux cinquièmes plus long que la sous-costale ; bifurcation de la posticale à peine distale de la transversale. Pince (fig. 130) offrant quatre paires d’appendices; appendices supplémen- taires linéaires, courts, glabres et légèrement UNE courbes, ne dépassant qu'un peu le bord interne des appendices supérieurs; appen- FiG. 130. — Pince de 7anytarsus junci dices intermédiaires à soies arquées peu nom- (face dorsale). breuses; appendices inférieurs très courts à bouquet de poils simples. Lamelles © arrondies, jaunâtres. Taille : @ 3.5 mm.: © 2.75 mm. T. junci MEIG. Antennes à quatorzième article d’un tiers plus long que les articles 2-13 réunis (28 : 41); bandes du mésonotum brun marron; appendices supérieurs de la pince à extrémité distale élargie, en ovale allongé, leur bord interne convexe. D'un vert clair; scape noir; bandes du mésonotum, mésosternum, une tache sur les pleures brun marron ; métanotum brun-noir; pattes et abdomen verdâtres. © d'un vert clair avec les bandes du mésonotum un peu brunâtres, le dernier article des antennes assombri dans sa moitié distale. Antennes © de cinq articles, le deuxième un peu étranglé au milieu, les 3-4 subfusiformes, le cinquième offrant un verticille et un peu plus court que les M. GOETGHEBUER. finement ponctuée, cg faiblement pubescentes dans du moitié basale, densément pps dans la moitié distale; ® densément POSER sur toute leur surface, exce) peu arqué, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; discoïdale plus ne du cubitus que du rameau antérieur de la posticale; lobe anal nul. Pince (fig. 131. pointe dorsale assez longue, à partie basale hérissée de poils. article basal tri F1G. 131. — Pince de Zanytarsus subaequalis «. F1G. 132. — Pince de Zanytarsus intricatus (face dorsale). (face dorsale). convexe au bord externe; appendices supérieurs minces à la base, de forme DIE ou moins ovalaire, allongés sy extrémité distale; appendices ee très petits, . l à peine eries, et ne dépassant guère le bord interne des appendices supérieurs ; appendices termes de le tiers basal de l’article terminal, munis de soies arquées; appendices inférieurs offiant un pinceau de poils simples, plus courts que les appendices supérieurs. Lamelles © arrondies en arrière, faiblement prolon- gées en avant. Taille : G' 4 mm.; © 2.5 mm. T. subaequalis n. Sp. ra 18. Appendices supplémentaires de la pince simples; soies dilatées des appendices inférieurs en forme de globules ou en forme de lamelles. 19 0 Appe: dices supplémentaires (fig. 132) doubles, bien développés, de forme sublinéaires, KR L l’un externe, l’autre interne, celui-ci étant plus développé que le premier; appendices CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. I21 supérieurs amincis à la base, élargis et de forme irrégulière dans leur portion distale, offrant trois soies du côté interne ; appendices intermédiaires munis de soies incurvées et atteignant presque la moitié de l’article terminal; appendices inférieurs dépassant notablement les appendices supérieurs mais n’arrivant pas jusqu'à l'extrémité des appendices intermédiaires, pourvus vers l'extrémité d’un bouquet de soies dilatées en lamelles plus ou moins triangulaires; pointe de la lamelle courte et élargie. Corps d’un vert un peu olivâtre, avec le scape, les bandes du mésonotum, du méso- sternum et du métanotum brun-noir; abdomen à articulations assombries. Antennes brisées. Pattes antérieures à tibia d’un quart plus court que le métatarse, mais plus long que le deuxième article; quatrième article tarsal au moins double du cinquième (27:37:21:17:12:5.5). Tarses antérieurs non frangés; pattes postérieures pourvues de longs poils; pulvilles nuls. Aïles (fig. 133) à pubescence limitée à l'extrémité de l'aile avec quelques soies dans la région moyenne de la cellule discoïdale et près du bord de la cellule posticale ; cubitus non dépassé, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; transversale un peu oblique; fourche posticale très légèrement distale de la transversale. Taille : G‘' 2.5 mm. Tintricatus n° Sp. LL CAL M MI LL NT om IT F1G. 133. — Aüïle de Zanytarsus intricatus Œ. . Pince G'à appendices supérieurs fortement amincis à la base, dilatés à l'extrémité distale en forme de disque à contours irréguliers (fig. 142, 145, 148, 151 et 154). 24 Pince à appendices supérieurs non fortement amincis à la base (fig. 134 à 138). 20 . Antennes à articles 2-13 réunis subégaux au dernier article. 21 Antennes à articles 2-13 réunis d’un tiers plus courts que le dernier article. 22 . Tête et thorax noirs; mésonotum noir assez luisant; abdomen d’un vert olive foncé, presque noir de même que les pattes; balanciers vert foncé. Antennes ‘de treize articles, les articles 3-4 plus larges que longs, les suivants plus longs que larges, les 2-12 réunis distinctement plus longs que l’article terminal (61 : 50). Pattes à tarse antérieur sans longs poils; tibia antérieur plus court que le métatarse, mais un peu plus long que le deuxième article (28 : 43 : 25 : 16 : 12: 6); quatrième article double du cinquième; pulvilles non développés ; empodium atteignant à peine le milieu des crochets. Pattes postérieures garnies de poils relativement longs. Ailes pubescentes sur toute leur surface ; cubitus parallèle à la sous-costale et très rapproché de cette nervure, naissant à l'extrémité du premier tiers de l'aile; transversale non apparente ; discoïdale aboutissant à la pointe de l'aile; fourche posticale située au milieu de la, 16 122 #3 M. GOETGHEBUER. 4 longueur de J'aile ; 19Be anal complètement ce Pince (ig. 134) à article basal défaut. Appendices supérieurs (fig. 135) légérement amincis à la base, allongés, 4 arrondis à l'extrémité et munis de deux soies au bord interne; appendices intermé- diaires armés de soies en crochets et atteignant l'extrémité du premier tiers de l’article terminal ; appendices inférieurs dépassant l’article basal, présentant un bouquet de soies en forme de lamelles serrées les unes contre les autres; article terminal sans soies raides à l'extrémité du bord interne. Taille : ‘2.25 mm. T. curtistylus n. sp. D'un vert tendre ; scape, bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum d’un roux. pâle; pattes et extrémité de la pince blanchâtres. Antennes de quatorze articles, les 3-13 plus longs que larges, l'ensemble des articles 2-13 un peu plus long que le FIG. 134. — Pince de Zanytarsus FIG. 135. — Appendices F1G. 136. — Pince de Tanytarsus curtistylus supérieurs de la pince tenellulus se 0] (face dorsale). de Zanytarsus curtistylus. (face dorsale). quatorzième (33: 28). Pattes à fémur antérieur aussi long que le métatarse ; celui-ci atteint le double du tibia, qui est à peine plus long que le deuxième article | (27:54:31:24:18 : 11); tarse sans longs poils; pattes postérieures munies de longues … soies ; empodium presque aussi long que les crochets; pulvilles nus. Aïles à lobe anal effacé; cubitus continuant la direction de la transversale, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; bifurcation de la posticale située à peine au delà de la portion basale du cubitus ; pilosité alaire couvrant presque entièrement la surface de l'aile. Pince (fig. 136) à appendices supérieurs non amincis à la base, arrondis en. arrière et non échancrés au bord interne; appendices supplémentaires petits, … dépassant faiblement le bord interne des appendices supérieurs ; appendices intermé- diaires dépassant le tiers basal de l’article terminal; appendices inférieurs presque aussi longs que les appendices intermédiaires et garnis de soies dilatées en globules à l'extrémité. Faille : g° 2 mm. T. tenellulus n. Sp. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 123 22. Appendices inférieurs de la pince (fig. 137) dépassant notablement les appendices supérieurs, un peu plus courts que les Intermédiaires, terminés par un bouquet de soies dilatées en globules; appendices supérieurs larges, de forme ovalaire et légè- rement amincis à la base; appendices intermédiaires atteignant presque la moitié de l'article terminal, munis de nombreuses soies incurvées ; appendices supplémentaires grèles; lamelle dorsale terminée par une courte pointe. D'un vert olivâtre; scape des antennes du ç‘, bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum d’un brun-noir ; tergites abdominaux présentant un anneau foncé au bord postérieur; balanciers blanchâtres. Antennes de quatorze articles; les articles 5-13 plus longs que larges; les articles 2-13 réunis d’un tiers plus courts que le quatorzième (30 : 45). Antennes © de six articles, le deuxième non étranglé, à deux verticilles, les 3-5 subfusiformes, F1G. 137. Pince de Zanytarsus globulifer F1G. 138. — Pince de Zanytarsus gmundensis (face dorsale), (face dorsale). sixième article sans verticille, une fois et demie aussi long que le cinquième article. Pattes antérieures à tarse non frangé de longues soies; tibia d'un tiers plus court que le quatrième (67 : 105 : 60 : 42 : 32: 16); pattes postérieures à longs poils; empodium n'atteignant pas la moitié des crochets. Ailes densément velues sur toute la surface; cubitus non dépassé, à peine un peu plus long que le tiers de la sous- costale; cubitale plus rapprochée de la discoïdale que le rameau antérieur de la posticale; transversale un peu oblique, à peine un peu proximale de la fourche posticale ; lobe anal arrondi, non saillant. Taille ; G°5 mm.; Q 3 mm. T. globulifer n. Sp. Appendices inférieurs de la pince plus courts que les supérieurs; ceux-ci plus larges à leur base que dans leur partie moyenne (fig. 137). 23 3. Tête et thorax noirs, sans trace de vert, abdomen brun foncé, pattes brunâtres, ailes velues sur presque toute leur surface; espace préscutellaire du thorax légèrement M. GOETGHEBUER. pruineux de gris. Palpes à deuxième article plus long que le troisième, mais plus court que le quatrième; chez la Q les articles 2-3 sont presque;égaux. Antennes ‘de quatorze articles, le quatorzième d’un tiers plus long que les 2-13{réunis (28 : 48); antennes © de six articles, le deuxième à peine étranglé au milieu; les 3-5 fusiformes, le sixième atteignant à peine une fois et demie la longueur du cinquième. Tibia antérieur d’un tiers environ plus court que le métatarse (56 : 86), tarse sans soies dressées; pulvilles ne dépassant pas la base des crochets. Ailes ponctuées, un peu grisâtres, velues sur toute leur surface; toutes les nervures, y compris la fausse nervure juxtaposticale, garnies de soies; transversale nonj oblique; lobe anal nul. Pince à quatre paires d’appen lices (fig. 138 et 139); appendices supérieurs larges graduellement amincis de la base à l'extrémité distale; appendices supplémentaires \ FIG. 139. — Pince de Zanytarsus gmundensis F1G. 140. — Appendice inférieur de la pince (face ventrale). de Zanytarsus gmundensis. filiformes, très minces, légèrement incurvés et cachés par les appendices supérieurs; appendices intermédiaires un peu dilatés à l'extrémité, àsoies incurvées et n’atteignant pas le milieu de l’article terminal; appendices inférieurs (fig. 140) courts, linéaires et munis au côté interne de soies dilatées en globules; pointe de la lamelle dorsale courte. Lamelles © brun clair. Taille : G° 4-4.5 mm.; © 3.5-4 mm. T. gmundensis EGGER. Tête et thorax d’un vert olive; scape, bandes du mésonotum, mésosternum, une tache sur les pleures et métanotum brun-noir; abdomen vert olive, les tergites 5-6 marqués longitudinalement de noir sur la ligne médiane, les 7-8 presque noirs en entier, pates verdâtres, balanciers blanc verdâtre. Palpes à deuxième article subégal au troisième, plus court que le quatrième. Antennes à quatorzième article d’un quart plus long que les 2-13 réunis (26 : 35). Pattes antérieures, ailes et pince conformées comme chez T. gmundensis. Taille : G 3.5 mm. — Capturé plusieurs exemplaires of à Virton. T. gmundensis var. subviridis. US CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 12 Ut 24. Thorax en entier d'un noir un peu luisant, abdomen vert clair, les derniers tergites ordinairement un peu plus sombres, pattes vertes; © vert clair en entier, sauf les bandes du mésonotum, le mésosternum et le métanotum roussâtres. Antennes à quatorzième article un peu plus long que les 2-13 réunis (48 : 58); antennes © de six articles, les 3-5 fusiformes, le sixième de moitié plus long que le cinquième. Tibia antérieur de moitié plus court que le métatarse et à peu près égal au deuxième article des tarses (25 : 49 : 26); pulvilles nuls ou très petits; éperons postérieurs bien visibles, mais plus courts que l'épaisseur du tibia. Aïles (fig. 141) finement ponctuées, partiel- lement velues : la pubescence épargne la base des cellules discoïdale et posticale ainsi qu'une grande partie de la cellule anale; toutes les nervures, sauf la base de la discoïdale, garnies de soies ; transversale non oblique, extrêmement courte, de sorte qu’elle semble faire défaut ; lobe anal effacé. Pince (fig. 142) présentant quatre paires | Û FiG. 141. — Aile de Zanytarsus punctipes. F1G. 143. - Appendice inférieur de la pince F1G. 142. — Pince de Zanytarsus de / anytarsus punctipes. punctipes (vue dorsale). d’appendices : appendices supérieurs amincis à la base, dilatés à l'extrémité; appen- dices supplémentaires petits et minces; appendices intermédiaires garnis de trois grosses soies à l'extrémité et de quelques soies incurvées plus minces; appendices inférieurs (fig. 143), notablement plus courts que les intermédiaires, pourvus de soies simples du côté interne et terminés par des soies dilatées en lamelles. Taille : ©‘ 3 mm.; © 2.5 mm. s, T. punctipes WIEDEM. Thorax non noir en entier. 25 25. Soies terminales des appendices inférieurs de la pince non dilatées en lamelles ; tibia antérieur au moins d’un quart plus court que le métatarse. 26 Soies terminales des appendices inférieurs de la pince dilatées en lamelles; tibia antérieur à peine d’un cinquième plus court que le métatarse et environ d’un tiers plus long que le deuxième article des tarses antérieurs (24 : 30 : 17). D'un vert clair ; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum et métanotum d'un noir luisant. Palpes à articles 2-3 subégaux, le quatrième un peu plus long que le troisième. 120 M. GOETGHEBUER. Antennes à quatorzième article à peu près aussi long que 2-13 réunis (20 : 22). Tarse antérieur non barbu; pulvilles très courts, empodium n'atteignant pas la moitié des crochets; pattes postérieures à longs poils; bord crénelé couvrant la moitié du pourtour des tibias, éperons non apparents. Aïles finement ponctuées (fig. 144), partiellement velues; la pubescence épargne la base des cellules discoïdale et posticale et toute la cellule anale, excepté près du rameau postérieur de la posticale ; toutes les nervures, sauf la base de la discoïdale, garnies de soies ; la fausse nervure juxtaposticale est bien visible; transversale peu oblique; cubitus presque droit, au moins d'un tiers plus long que la sous-costale ; lobe anal effacé. Pince (fig. 145) à pointe dorsale courte; article terminal lancéolé; article basal pourvu de quatre appendices : appendice supérieur très aminci à la base, dilaté et irrégulièrement arrondi à l'extrémité; appendice supplémentaire peu visible, très mince; appendice intermédiaire atteignant à peine l'extrémité du premier quart de l’article terminal; FiG. 146. — Appendice inférieur de la pince F1G. 145 — Pince de Zanytarsus de Tanytarsus nigrofasciatus. nigrofasciatus (face dorsale). appendice inférieur (fig. 146) un peu plus court que l'intermédiaire mais plus long que le supérieur. Taille : 2.25 mm. T. nigrofasciatus n. Sp. 26. Pince G' présentant quatre paires d’appendices; abdomen vert clair en entier. 27 Pince offrant trois paires d’appendices seulement; abdomen à tergites 1-6 présentant apicalement une bande étroite noirâtre et transversale. D'un vert clair un peu olivâtre; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum, une tache sur les pleures, une petite tache de chaque côté de la base du scutellum variant du brun au noir; balanciers blanchâtres ; pattes verdâtres; © même coloration, les bandes du méso- notum, le mésosternum et le métanotum sont brun-roux, l'abdomen est entièrement vert clair. Articles 2-3 des palpes subégaux. Antennes g' à quatorzième article un peu plus long que les 2-13 réunis (37 : 34); antennes © de six articles, le deuxième étranglé au milieu, les 3-5 fusiformes à soies très longues, le sixième terminé par une soie et atteignant une fois et demie le cinquième. Tibia antérieur d’un quart plus CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 127 court que le métatarse (47 : 65) et beaucoup plus court que le fémur: tarse sans soies dressées ; éperons non apparents, pulvilles ne dépassant pas la base des crochets. Ailes (fig. 147) ponctuées, velues sur la plus grande partie de leur surface, à lobe anal effacé; transversale peu oblique; toutes les nervures, y compris la fausse nervure située en avant et le long de la posticale, garnies de soies; cubitus peu arqué, au moins d’un tiers plus long que la sous-costale. Pince (fig. 148) à article terminal un peu plus long que le basal; appendices supérieurs amincis à la base et dilatés en disque irrégulier à l'extrémité distale; appendices intermédiaires atteignant presque le milieu de Particle terminal, munis de soies arquées; appendices inférieurs (fig. 149) Fi1G. 147. — Aile de Zanytarsus sevannulatus F1G. 148. — Pince de Zanylarsus Fi1G. 149. — Appendice inférieur de la pince sexannulatus (face dorsale). de Tanytarsus sevannulatus. linéaires, un peu plus courts que les intermédiaires, garnis, dans leur moitié distale, de soies dilatées en globules; pointe de la lamelle courte. Taille : G 3.5-4 mm.; Q 3 mm. T. sexannulatus n. sp. 27. Tibia antérieur plus court ou au plus aussi long que le deuxième article du tarse, atteignant la moitié du métatarse (27 : 56 : 20); antennes à quatorzième article à peu près de la même longueur que les 2-13 réunis (27: 39), les articles 5-13 plus longs que larges. D'un vert tendre avec les pattes blanchâtres; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum, deux tiers distaux du métanotum brun pâle ou foncé. Tarse antérieur sans soies dressées; quatre pattes postérieures à longs poils; éperons M. GOETGHEBUER. courts dépassant un peu le bord crénelé, qui est interrompu au milieu et ne garnit que la moitié du pourtour des tibias; pulvilles très courts, à peine visibles; empodium atteignant la moitié des crochets. Aïles (fig. 150) finement ponctuées et velues : la pubescence épargne la base des cellules discoïdale et posticale, la cellule anale, sauf l'extrémité distale et le bord postérieur; toutès les nervures, y compris la fausse nervure juxtaposticale, garnies de soies ; transversale non oblique; cubitus légèrement incurvé; lobe anal nul. Pince (fig. 151) à pointe dorsale obtuse, très courte ; appen- dices supérieurs amincis à la base et légèrement arrondis à l'extrémité, ne dépassant FiG. 150. — Aile de Zanytarsus retusus. FiG. 151. — Pince de Zanytarsus retusus FiG. 152. — Appendice inférieur de la pince (face dorsale). de Zanytarsus retusus. guère l'article basal; appendices supplémentaires très apparents et dépassant nette- ment le bord interne des appendices supérieurs; appendices intermédiaires courts, n'atteignant pas la moitié basale de l’article terminal et pourvus de soies incurvées, dont quatre, presque droites, sont dirigées en arrière; appendices inférieurs un peu plus courts que les intermédiaires, munis dans leur moitié distale de soies dilatées en globules (fig. 152). Taille : 2 5-2.75 mm. T. retusus n. sp. Tibia antérieur notablement plus long que le deuxième article des tarses et visiblement plus long que la moitié du métatarse (33 : 50 : 24); quatorzième article des antennes près d’une demi-fois plus long que les articles 2-13 réunis (24 : 35). D'un vert clair; scape, quatre bandes sur le mésonotum, mésosternum et métanotum roux; pattes D! CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 129 blanc verdâtre. Tarse antérieur sans soies dressées; pulvilles nuls. Aïles (fig. 153) ponctuées et partiellement velues. Antennes Q de six articles, le deuxième étranglé au milieu, à col court, les articles 3-5 fusiformes, le sixième à peine plus long que le cinquième. Pince (fig. 154) à pointe dorsale courte; appendices supérieurs amincis à la base, dilatés et arrondis à l'extrémite distale, ne dépassant pas l’article basal: appendices supplémentaires très apparents, dépassant notablement le bord interne de l’appendice supérieur; appendices intermédiaires longs, atteignant le milieu de l’article terminal, pourvus de soies incurvées, dont quatre, presque droites, sont F1G. 153. — Aile de Zanytarsus tenuis (J. F1G. 154 — Pince de Zanytarsus tenuis F1G. 155. — Appendice inférieur de la pince (vue dorsale). de Tanytarsus tenuis. dirigées en arrière; appendices inférieurs (fig. 155) allongés, dépassant notablement les appendices supérieurs, garnis de soies sur presque toute leur longueur; à leur extrémité distale se voient des soies dilatées au bout. Taille : 5° 3.5-4 mm.; Q® 2.5 mm. T. tenuis MEIG. Ce 1. Pulvilles larges, atteignant au moins la moitié des crochets (s.-g. Calopsectra). 2 Pulvilles nuls ou atteignant à peine le tiers des crochets (s.-g. Tanylarsus et Micro- psectra). 6 2. Aïles au moins partiellement pubescentes. 3 Ailes ponctuées mais entièrement glabres; sous-costale, cubitus et extrémité de la portion basale de la discoïdale garnis de soies. Tête et thorax jaune verdâtre, bandes 17 130 (#3) 10. M. GOETGHEBUER. du mésonotum à peine plus colorées que le fond ; abdomen d’un vert pré, tranchant sur la coloration jaunâtre du thorax; balanciers et pattes blanc jaunâtre, de même que les antennes. Espace séparant les yeux plus large que l'épaisseur de l’œil en haut. Palpes à articles 2-3 subégaux, le quatrième le plus long. Antennes de six articles, le deuxième à peine étranglé au milieu, le col au moins une fois et demie aussi long que large, les articles 3-4 en forme de bouteille, à partie renflée subégale à la portion amincie, le cinquième ellipsoïdal sans col, le sixième à peu près égal aux deux précédents réunis, terminé par quatre longues soies préapicales. Tibia antérieur plus long que la moitié du métatarse et un peu plus court que le deuxième article (37:61:42:33:27:11); pulvilles dépassant le milieu des erochets; empodium au moins aussi long que les crochets ; bord crénelé garnissant environ la moitié du pourtour des tibias; grand éperon postérieur très distinct, mais plus court que l'épaisseur du tibia. Lobe anal des ailes absent ; transversale très apparente; fourche de la posticale distale de la transversale; radius très rapproché de la sous-costale; cubitus arqué, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale. Taille : 3 mm. Espèce voisine de 7°. véridis KIEFF. (KIEFFER, 1911, 46), mais la coloration et la conformation des articles antennaires sont différentes. T. tetrachaetus n. sp. . Cinquième article des antennes ellipsoïdal, sans col: mésonotum jaune clair à bandes brunes; métanotum et mésosternum bruns, balanciers blancs; tibia antérieur presque de moitié plus court que le métatarse. Taille : 2.5 mm. T. ellipsoidalis KIEFF. Cinquième article des antennes en forme de bouteille, comme les deux précé- dents. 4 . Tibia antérieur d’un tiers plus court que le métatarse. Taille :: 6 mm. T. tendipediformis n. Sp. Tibia antérieur au plus d’un sixième plus court que le métatarse; taille ne dépassant pas 4 mm. 5 Hanches jaunes; premier tergite abdominal vert. T. semiviridis n. Sp. Hanches tachées de brun-noir ; abdomen noir en entier. T. aibiforceps n. Sp. . Antennes de cinq articles. 7 Antennes de six articles. 12 . Lobes frontaux présents; mésonotum vert pâle avec des bandes brunâtres. T. lobatifrons KIEFF. Lobes frontaux nuls. 8 Abdomen vert clair avec une bande transversale noire sur le troisième tergite et les deux derniers tergites noirs; métatarse antérieur deux fois et demie aussi long que le tibia. T. signatus V. D. W. Abdomen ne présentant pas de bande transversale noire sur lo troisième tergite. 9 . Abdomen vert clair ou jaune verdâtre, de même que les pattes. 10 Abdomen et pattes d’un brun-noir; thorax jaune verdâtre à quatre bandes noires. T sylvaticus V. D. W. Deuxième article des palpes plus long que le troisième; bandes du mésonotum roussâtres. T. inaequalis n. sp. Deuxième article des palpes subégal au troisième. II T1. 12. 13. 14. us nee eme — CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 131 Bandes du mésonotum d’un brun foncé; cinquième article des antennes au moins aussi long que les deux précédents réunis. T. junci MEIG. Bandes du mésonotum roussâtres ; cinquième article des antennes plus court que les deux précédents réunis. T. subaequalis n. sp. Tête et thorax noirs; abdomen brun foncé; pattes brunâtres. T. gmundensis EGG. Tête et thorax vert clair; pattes verdâtres; bandes du mésonotum rousses ou vitellines. 13 Sixième article des antennes à peine un peu plus long que le cinquième. T. punctipes WIEDEM. Sixième article des antennes une fois et demie aussi long que le cinquième. 14 Pulvilles nuls; métatarse au moins une demi-fois plus long que le tibia. T. tenuis MEIG. Pulvilles présents, mais très courts; métatarse d’un quart environ plus long que le tibia. T. sexannulatus n. Sp. Pulvilles nuls ; métatarse double du tibia. T. photophilus n. sp. GENRE ZAVRELIA KIEFFER. L'espèce que j'ai capturée présente tous les caractères signalés par KIEFFER pour Z. pen- taloma KIEFF., à part la coloration, qui est la suivante : noir mat; thorax et abdomen couverts d’une légère pruinosité grisâtre; mésonotum offrant quatre bandes d’un noir LL Far à z LA ie LÉ eo F1G. 156. — Aile de Zavrelia nigritula G\. F1G. 157. — fince de Zavrelia nigritula (vue dorsale, un peu luisant, les bandes médianes prolongées jusqu’au scutellum; pattes, balanciers et articles terminaux de la pince gris blanchâtre. Antennes de onze articles, le onzième d'un quart plus long que les articles 2-10 réunis (15 : 22); antennes Q de cinq articles comme chez Z. pentaloma. La coloration de la © est la même que chez le mais les côtés du thorax, le scutellum et l'abdomen sont un peu brunâtres. Ailes finement ponctuées, partiellement pubescentes (fig. 156), semblables à celles de TZ. pentaloma. Pattes comme chez Z. hentatoma. Pince (fig. 157) à pointe dorsale longue et mince, un peu plus courte que les appendices intermédiaires; articles basaux garnis de trois paires d’appendices : les supérieurs amincis à la base, élargis à [#5] M. GOETGHEBUER. F1G. 158. — Appendice inférieur de la pince de Zavrelia nigritula. FIG. 161. — Pince de Chironomus Brayi G (vue dorsale). F1G. 159. — Lamelle de Zavrelia nigritula ©. FIG. 162. — Pince de CAëronomus pictulus (vue dorsale). Lu de 2. Lt à: CHIRONOMIDES DE BELGIQUE 133 l'extrémité, qui présente trois soies dirigées en dedans; appendices intermédiaires n'atteignant pas le milieu de l’article terminal, munis de soies incurvées; appendices inférieurs (fig. 158) très courts, moins longs que les supérieurs, offrant un bouquet de soies élargies et aiguës à l'extrémité, diposées en touffe. Lamelles © (fig. 159) élargies à l'extrémité et garnies de quelques courtes soies. Taille : G 1.5 mm.; © 1.25 mm. Z. nigritula n. sp. ou n. var. GENRE CHIRONOMUS MEIGEN (TENDIPES ME1c.) ('). Che 1. Corps d’un vert clair; mésonotum à bandes d’un jaune orange; ailes ornées d’une bande transversale grisâtre s'étendant depuis le cubitus jusqu’au bord postérieur. C. flexilis LIN. Insectes ne présentant pas en même temps le corps vert clair et une bande transversale grisâtre sur les ailes. 2 2. Antennes composées de quatorze articles ; lobes frontaux nuls. 3 Antennes composées de douze articles. 20 3. Quatorzième article des antennes à peine aussi long que les trois précédents réunis (fig. 160); lamelle dorsale de la pince du Gç‘ présentant deux bourgeons poilus (fig. 161). Taille : ' 3 mm. ; Q 2 mm. (Voir Addenda.) C. Brayi n. sp. (°). Quatorzième article au moins égal aux articles 2-13 réunis. 4 4. Tibias postérieurs noirs aux deux extrémités et présentant, en outre, un anneau noir dans leur partie médiane; tarse antérieur frangé de longues soies; ailes blanchâtres, la transversale ombrée d’obscur. Taille : 6.5 mm. (fig. 162). C. pictulus MEIG. () KIEFFER, dans divers travaux parus de 1915 à 1918, a démembré le genre Chironomus en créant de nouveaux genres et sou$-genres. Les caractères des nouveaux genres et sous-genres qui intéressent la faune de Belgique sont résumés dans le tableau suivant : 1. Antennes de quatorze articles; article terminal de la pince Gj' sans soies rigides à l'extrémité du bord interne; pulvilles ne dépassant pas le milieu des crochets. G. Microtendipes KIEFFER (1915). Antennes ordinairement de douze articles; article terminal de la pince G' muni ou non d’une rangée de soies rigides; pulvilles grands, dépassant le milieu des crochets. 2 2. Article terminal de la pince jamais pourvu d’une rangée de soies rigides à l’extrémité du bord interne; bord antérieur des tergites 2-5 ou 2-6 présentant une empreinte elliptique ou allongée en raquette. G. Glyptotendipes KIEFFER (1916). Article terminal parfois muni de soies rigides à l'extrémité du bord interne; appendices de la pince parfois atrophiés; pas d'empreintes sur les tergites. _ G. Chironomus MEIGEN (1803). a. Extrémité du bord interne de l’article terminal de la pince pourvue d’une rangée de soies raides : appendices inférieurs garnis de soies incurvées. Sub-gen. Chironomus. Type : C. plumosus Li\. 6. Pas de soies rigides au bord interne de l'article terminal; appendices inférieurs sans soies incurvées, très allongés et sublinéaires, presque aussi longs que l’article terminal et garnis de longs poils; appendices supérieurs très courts. Sub-gen. Camptochironomus. Type : C. atrofasciatus KI£r. (aprilinus K1EFF.). c. Pas de soies rigides au bord interne de l’article terminal, ni de soies incurvées aux appendices inférieurs; appendices de la pince souvent atrophiés ou nuls. Sub-gen. Cryptochironomus. Type : C. chlorolobus K1EFF. (?) Dédié à M. Bray, de Virton. 134 M. GOETGHEBUER. Tibias postérieurs non annelés de noir au milieu. 5 5. Ailes présentant plusieurs taches noirâtres. 6 Ailes non tachetées, parfois simplement nébuleuses. 7 6. Ailes avec une bande transversale grisâtre, limitée en dedans par la bifurcation de la posticale et en dehors par l'extrémité du rameau postérieur de la posticale, un peu interrompue au niveau des nervures qui la traversent ; une autre bande transversale va du milieu du pétiole de la posticale au bord postérieur. Taille : G' 3 mm.; ® 2 mm. C. scalaenus SCHRANK. F1G. 163. — Pince de Chrronomus tarsalis (vue dorsale:. Ailes présentant des taches grisâtres, l’une dans l'angle formé par la base du cubitus avec la discoïdale, l’autre entre la base des deux rameaux de la posticale; une autre à l'extrémité du rameau inférieur de la posticale; une quatrième sur le milieu de l’anale; tiers distal des deux rameaux de la posticale, partie distale de la discoïdale et anale bordés de gris; une tache allongée grise est située entre le cubitus et la posticale. Taille : G' ® 5 mm. — KIEFFER 1911, 21. C. falciger KIEFFER. 7. Thorax noir luisant, sans pruinosité. 8 Thorax non entièrement noir, ou au moins en partie mat, lorsqu'il est entièrement noir. 13 8. Abdomen offrant les cinq premiers tergites vert clair, les trois derniers noirs. 9 Abdomen autrement coloré. IT 9. Tous les fémurs et les tibias entièrement noirs, tarses blancs; articles terminaux de la pince (fig. 163) longs et larges; les appendices ne dépassent guère l'article basal. Taille : 5° 7 mm.; © 6 mm. — GOETGHEBUER, 1912 D, 11. Ch. formosus ; WALKER, Inst. brit. 170, 76. C. tarsalis WALKER. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 135 Fémurs et tibias antérieurs seuls largement teintés de noir; appendices inférieurs de la pince dépassant l’article basal. IO 10. Balanciers à extrémité noire; tibias antérieurs jaune verdâtre en entier; pince (fig. 164) à articles terminaux portant de longues soies au bord interne; appendices inférieurs terminés par une longue soie. ® : antennes de six articles, jaunâtres, le dernier noirâtre ; articles 3-5 allongés, en forme de bouteille; mésonotum d’un noir luisant, abdomen brun noirâtre à base vert clair, pattes jaune verdâtre, sauf la moitié distale des fémurs antérieurs qui est brun noirâtre; balanciers verdâtres à extrémité noire ; tibia antérieur d'un tiers plus court que le métatarse. Taille : G5°7 mm.; © 5 mm. — MEIGEN, Syst. Besch , VI, 246, 81. C. pedestris MEIG. F1G. 164. — Pince de Chironomus pedestris F1G. 165. — Pince de Chironomus pedellus (vue dorsale). (vue dorsale). Balanciers blanc verdâtre en entier; tibias antérieurs brun-noir; articles terminaux de la pince (fig. 165) sans longues soies au bord interne, courts; appendices inférieurs sans longue soie terminale. Taille : 6 mm.; ® 5 mm. C. pedellus DE GEER. 11. Tarses antérieurs non barbus; tous les tergites abdominaux verts avec les articulations étroitement lisérées de noir. Face et scutellum brun jaunâtre, palpes, antennes et prothorax brunâtres ; mésonotum, pleures et métanotum d’un noir brillant, mésoster- num brun foncé; balanciers blancs; abdomen vert, souvent étroitement liséré de noir au niveau des articulations des tergites; pince brun verdâtre; pattes entièrement d'un vert jaurâtre, sauf les tibias antérieurs qui, hormis une zone étroite à leur base, sont entièrement bruns ou noirs. Panache des antennes formé de soies noirâtres à reflets blanchâtres à l'extrémité, quatorzième article près de quatre fois aussi long que les articles 2-13 réunis (23 : 89). Lobes frontaux nuls. Tibia antérieur d'un cinquième plus court que le métatarse (72 : 90 : 56 : 46 : 42 : 19). Éperons postérieurs courts, pulvilles atteignant la moitié des crochets. Ailes ponctuées; transversale pâle; extrémité du radius presque trois fois plus éloignée du cubitus que de la 136 M. GOETGHEBUER. sous-costale; cubitus presque droit. Pince (fig. 166) longue; articles basaux au moins aussi longs que les terminaux; ceux-ci larges, à bord interne presque droit et cilié, près de son extrémité distale, de soies de différentes grandeurs; appen- dices supérieurs en forme de pointe faiblement arquée, luisants et glabres, plus courts que les articles basaux; appendices inférieurs très allongés, à soies incurvées et pourvus à l'extrémité de deux longues soies inégales, la plus longue atteignant ou dépassant le bout de l’article terminal; lamel!e dorsale offrant de longues soies sur le disque. Taille : 8 mm. T. lepidus MEIG. Tarses antérieurs barbus ; tergites d’un vert sombre ou noirs. 12 F1G. 166. — Pince de Chironomus lepidus F1G. 167. — Pince de Chironomus dispar (face dorsale). (face dorsale). | 12. Pince (fig. 167) longue, appendices supérieurs linéaires, incurvés; appendices inférieurs munis de deux longues soies à l'extrémité; pattes jaunâtres. Taille : cf 8.5 mm.; @ 7 mm. T. dispar MEIG. Pince (fig. 168) courte, article terminal à peine plus long que le basal, son bord interne presque droit et cilié, dans sa moitié distale, de plusieurs soies courtes; appendices supérieurs épais, courbés en dedans, amincis à l'extrémité et ne dépassant pas l’article basal ; appendices inférieurs n’atteignant pas la moitié de l’article terminal, munis de soies fortement incurvées et sans longues soies à l'extrémité; pointe de la lamelle dorsale longue et mince. 4 Tête, thorax et les trois derniers tergites abdominaux noir luisant; tergites 1-5 d’un vert olive foncé avec une bande médiane longitudinale noirâtre couvrant les deux tiers antérieurs de chacun des tergites 2-5; pattes vert olivâtre, presque noires à l'extrémité distale des fémurs antérieurs et au niveau des tibias antérieurs; balanciers jaune verdâtre. Q : Mésonotum vert jaunâtre, avec trois s ds CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 137 bandes d’un brun-noir ; tergites abdominaux vert olive foncé avec le quart postérieur de chaque tergite plus clair; pattes brun jaunâtre avec les genoux et l'extrémité des tibias noirs. Antennes G° à quatorzième article trois fois aussi long que les 2-13 réunis (21 : 67); antennes © de sept articles, le deuxième non étranglé, les 3-6 subfu- siformes, le septième moins long que les 5-6 réunis. Lobes frontaux absents. Méta- tarse antérieur à peine plus long que le tibia (ro7 : 05); tiers distal du métatarse et deuxième article tarsal garnis de longues soies dressées Ailes ponctuées, à transversale assombrie; nervures antérieures jaunâtres; radius très rapproché de la sous-costale, qui est à peine d'un tiers plus courte que le cubitus; ce dernier peu arqué c', incurvé 9: bifurcation de la posticale située un peu après la transversale. Taille : 57 mm. ; © 5.5 mm. C. chloris MEIG. (°). 13. Dessus.du corps d’un vert clair, jaunâtre ou roussâtre. 14 Dessus du corps brunâtre ou noir; bandes du mésonotum brun-noir ou noires. 16 FiG. 168. — Pince de Cironomus chloris F1G. 169. — Pince de Chëonomus tendens (vue dorsale). (vue dorsale) 14. Tarses antérieurs barbus; verts avec les bandes du mésonotum brun rougeâtre ou encore entièrement roussâtres ©; pince (fig. 169) longue, appendices inférieurs présentant une longue soie à l'extrémité. Taille : 8.5 mm.; © 5.6 mm. C. tendens FAB. Tarses antérieurs non barbus. 15 15. Coloration d'un vert clair; bandes du mésonotum, scape et métanotum noirs, légère- ment pruineux de gris; abdomen vert, assombri vers l'extrémité; pattes d’un vert tendre avec les métatarses brun jaunâtre, les autres articles tarsaux brun-noir ; panache des antennes brunâtre. Antennes c' de quatorze articles, les 3-13 annu- laires, plus larges que longs, le quatorzième trois fois aussi long que les 2-13 réunis (22 : 66). Palpes à deuxième article plus court que le troisième, le quatrième double (*) Grâce à l’obligeance de M. Séguy, de Paris, j'ai pu comparer mes exemplaires avec le type de la collection Meigen. 18 M. GOETGHEBUER. du deuxième. Pas de lobules frontaux. Aïles à ponctuation extrêmement fine (gross. X 90); transversale pâle. Pattes à métatarse antérieur pas plus long ou même légèrement plus court que le tibia (92 : 91 : 40 : 35 : 23 : 13); tarse antérieur non barbu; les deux éperons du tibia postérieur au moins aussi longs que l'épaisseur des tibias à leur extrémité; pattes postérieures à poils relativement longs et blanchâtres; pulvilles dépassant la moitié des crochets. Pince génitale (fig. 170 et 171) à appendices supé- rieurs épais et courbés en dedans ;appendices inférieurs à soies incurvées assez courtes, atteignant l'extrémité des articles basaux ; articles terminaux pourvus d’une brosse de soies minces du côté interne; pointe de la lamelle dorsale courte, épaisse et émoussée. Entre les articles basaux, à la face ventrale, se voit un appendice bilobé, velu, élargi à l'extrémité, indépendant des articles basaux et de coloration blanchâtre. La Q a la même coloration que le cf‘, mais les bandes du mésonotum et le mésosternum sont brunâtres. Antennes de six articles ; le deuxième porte deux verticilles de soies; les FiG. 170. — Pince de Chironomus prasinatus FiG. 171. — Pince de Chironomus prasinatus (face dorsale). (face ventrale). 3-5 sont subfusiformes ; le sixième est plus long que les articles 4-5 réunis, mais plus court que les articles 3-5 réunis. Aïles comme chez le G', mais la sous-costale, depuis la transversale, et le cubitus, à l'extrémité, garnis d’une rangée de soies dressées. Lamelles plus ou moins triangulaires. Taille : G‘°5.5 mm.; © 4.5 mm. — Très abon- dant dans les champs de bruyère de la Campine anversoise : Heyde, Calmpthout, en mai. — STAEGER, Krôj. Tidsk., IT, 568, non prasinatus V. D. WULP (d’après LUNDS- TROEM, Acta Soc. Fauna Fennic., 33, 1010, p. 12). C. prasinatus STAEG. Coloration jaunâtre, légèrement verdâtre; bandes du mésonotum brun rougeâtre. Le quatorzième article des antennes est presque double des articles 2-13 réunis (24 : 43). Tibia antérieur plus long que les deux tiers du métatarse; deuxième article du tarse à peu près aussi long que le tibia. Pince (fig. 172) à article terminal sans soies le long du bord interne; appendices supérieurs courbés à angle presque druit et amincis à l'extrémité : le sommet de cet angle porte une soie; appendices inférieurs présentant une longue soie à l'extrémité. Taille : © 4 mm. — V. D. WuLp., Bouwst. Faun. Nederl., IIL, 32-35. C. blandus V. D. WULP. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE 139 16. Ailes hyalines, non nébuleuses, présentant parfois un trait brunâtre dans la cellule cubitale. 17 Ailes nébuleuses ; noir mat avec les pattes jaunâtres; balanciers brunâtres à extrémité noire; pince (fig. 173) à article terminal beaucoup plus long que le basal, offrant de longues soies du côté interne; appendices inférieurs terminés par une longue soie. Taille : G 4.6; © 4.5 mm. C. nubeculosus MEIG. 17. Taille ne dépassant pas 4 mm. ; bord interne de l’article terminal de la pince portant de longues soies un peu arquées; appendices inférieurs munis d’une longue soie apicale. 18 à PT F1G. 172. — Pince de Chzronomus blandus F1G, 173. — Pince de Chironomus nubeculosus (face dorsale). (face dorsale). Taille atteignant au moins 6 mm.; bord interne de l’article terminal de la pince sans longues soies; appendices inférieurs sans soie apicale. 19 18. D'un noir mat; pattes d’un brun verdâtre; balanciers à extrémité noire; panache antennaire noir; mésonotum pruineux de gris avec trois bandes noires un peu lui- santes. Palpes à deuxième article plus court que le troisième, le quatrième beaucoup plus long que le troisième. Articles 3-5 des antennes plus larges que longs, les 8-13 plus longs que larges, le quatorzième plus long que les 2-13 réunis (7.5 : 10). Tarses antérieurs non barbus; tibias antérieurs d’un tiers plus courts que les métatarses et de même longueur que le deuxième article (43 : 62 : 43); quatre tibias postérieurs pourvus de longs poils, le long éperon plus court que l'épaisseur du tibia; empodium presque aussi long que les crochets ; pulvilles dépassant à peine le milieu des crochets. Ailes ponctuées; lobe anal peu accusé; sous-costale et cubitus garnis de soies; radius peu marqué, parallèle à la sous-costale jusqu’à l'extrémité; cubitus au moins 140 M. GOETGHEBUER. de deux cinquièmes plus long que la sous-costale; transversale pâle. Pince (fig. 174) à pointe dorsale longue et mince, article terminal presque droit au bord interne, qui est muni de 5 ou 6 longues soies incurvées qui atteignent au moins la largeur de l'article; appendices supérieurs linéaires, faiblement arqués et ne dépassant pas . l'article basal; appendices inférieurs garnis de soies incurvées et d’une longue soie apicale, droite. Taille : 3.75-4 mm. T. arundineti n. sp. Noirâtre; antennes brunes avec le panache composé d: poils à reflets jaunâtres, balan- ciers et pattes en entier jaunâtres; mésonotum pruineux de gris entre les bandes, qui sont d'un noir un peu luisant; scutellum et métanotum noirs; abdomen un peu oli- vâtre, couvert de poils jaunâtres. Quatorzième article des antennes un peu plus long que les 2-13 réunis (27 : 33). Tibia antérieur environ d’un quart plus court que le méta- tarse et de même longueur que le deuxième article tarsal (47 : 66 : 46); pulvilles bien développés. Aïles d’un blanc laiteux, ponctuées; nervures antéireures, y compris la cree Les mer om = — PE « 1 F1G. 174. — Pince de Czironomus arundineti Fi1G. 175. — Pince de Chironomus pullus (face dorsale). (face dorsale). transversale, jaunâtres; les autres incolores. Pince (fig 175) à lamelle dorsale terminée par une longue pointe; bord interne de l’article terminal portant 3-4 longues soies; appendices supérieurs linéaires; appendices inférieurs dépassant peu l’article basal, offrant une longue soie apicale. Taille : 3-3.5 mm. — Capturé en juin à Virton et à Hockai (Hautes-Fagnes). — ZETTERSTEDT, Ins. lapp., 811, 12. T. pullus ZETT. :9. Tarses antérieurs longuement barbus; mésonotum pruineux de gris à bandes d’un noir mat; ailes hyalines. La bande médiane du mésonotum est réunie au scutellum; abdomen brun-noir ; antennes brunes à panache grisâtre; balanciers blancs. Quator- zième article des antennes plus long que le double des articles 2-13 réunis (22 : 50). Lobes frontaux absents. Métatarse antérieur d’un quart plus long que le tibia (55 : 70); quatre pattes postérieures longuement poilues; pulvilles presque aussi longs que les crochets; pattes jaunâtres. Pince (fig. 176) à article terminal plus long que le basal, un peu arqué au bord interne, qui porte six fortes soies vers son extrémité; CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. I41I appendices supérieurs courbés à angle presque droit et dilatés en triangle dans leur moitié distale ; appendices inférieurs atteignant presque le milieu des articles termi- naux, à soies incurvées. Aiïles à transversale non ou à peine assombrie. Taille : g' 6 mm. L T. signaticollis n. sp. Tarses antérieurs non barbus; mésonotum d’un brun clair avec les bandes brun-noir ; ailes offrant une tache peu distincte allongée entre le cubitus et la discoïdale. Qua- torzième article des antennes trois fois aussi long que les articles 3-13 réunis. Antennes © de sept articles, les 2-6 fusiformes ; le septième égale une fois et demie la longueur äu sixième. Métatarse antérieur un peu plus long que le tibia. Taille : g' 8 mm. ; © 6 mm. C. sparganii KIEFF. 20. Appendices inférieurs de la pince toujours présents et toujours garnis de soies 21. 22. 22. incurvées. 21 F1G. 176. — Plnce de Chironomus signaticollis F1G. 177. — Pince de Czironomus rufipes (face dorsale). (face dorsale). Appendices inférieurs non garnis de soies incurvées où absents; coloration vert clair, bandes du mésonotum vert foncé, ou rousses, ou partiellement noires. 46 Tarses antérieurs garnis de longues soies dressées et fragiles. 22 Tarses antérieurs sans longues soies dressées. 28 Lobes frontaux nuls; articles terminaux de la pince presque droits au bord interne ; appendices supérieurs sublinéaires, plus ou moins arqués; appendices inférieurs un peu plus longs que les supérieurs. 22 Lobes frontaux présents; articles terminaux de la pince plus ou moins arqués. 26 Ailes offrant une bande transversale noirâtre; abdomen à premier tergite jaune, le deuxième noir, le troisième et le quatrième jaunes à bande noire Pince (fig. 177). Taille : 6-8 mm.; Q 6-7 mm. C. rufipes LIN. Ailes sans bande transversale; abdomen autrement coloré. 24 2 M. GOETGHEBUER. 24. Ailes offrant une ombre brunâtre ou grisâtre au niveau des nervures discoïdale et posti- cale, ordinairement aussi une ombre grisâtre, allongée, entre le cubitus et la discoï- dale: mésonotum jaunâtre avec trois bandes brun-noir, la médiane parlois rousse, couvertes d'une pruinosité grisâtre plus ou moins dense; balanciers blancs: abdomen brun; tiers postérieur des quatre ou cinq premiers tergites jaunâtre; scape noir; panache brun. Pince (fig. 178). Taille : 7 mm.; ® 8mm. C. Gripekoveni KIEFF. Ailes complètement hyalines, à nervures non bordées de grisâtre. 25 FiG. 178. — Pince de Chironomus Gripekoveni F1G. 179. — Tergites abdominaux 4-6 (face dorsale). de Chironomus pallens. 25. Taille de 6.5-8 mm.; forme plus robuste; mésonotum d’un gris blanchâtre, couvert d'une pruinosité très dense, masquant complètement la teinte des téguments, les trois bandes d’un gris plus foncé, peu distinctes; scape noir, flagellum brun foncé, panache offrant des reflets brunâtres; scutellum gris ou gris jaunâtre; tergites abdominaux gris foncé, plus clair au tiers ou au quart distal, à pruinosité d'un gris jaunâtre; pince noire; pattes brun-noir, les fémurs antérieurs, sauf l'extré- mité et la base des quatre fémurs postérieurs, d'un jaune fauve. Le thorax est robuste et proportionnellement plus large que chez l'espèce précédente. Les tergites 2-6 portent chacun une empreinte sur la ligne médiane (fig. 179); les empreintes des tergites 2-4 ne s'étendent que sur le quart basal du segment, celles du cinquième et du sixième tergite couvrent respectivement les deux cinquièmes et la moitié basale des tergites. Articles 3-11 des antennes discoïdaux, beaucoup plus larges que longs, le douzième au moins quatre fois aussi long que les 2-11 réunis (25 : 112). Antennes de la ® de sept articles, les 4-6 fusiformes, le septième un peu moins long que le double du sixième. Métatarse antérieur d’un tiers environ plus long que le tibia, plus de deux fois aussi long que le deuxième article tarsal (105 : 142 : 66 : 48 : 44 : 22); à pulvilles un peu plus longs que la moitié des crochets. Ailes à nervures antérieures brun jaunâtre, transversale brune, les nervures postérieures presque incolores; na. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE 143 extrémité de la radiale équidistante de la sous-costale et du cubitus; celui-ci un peu arqué, de deux cinquièmes plus long que la sous-costale. Pince (fig. 180) à article terminal plus long que le basal, à bord interne non arqué, sans soies épaissies sous l'extrémité; appendices supérieurs linéaires peu arqués et ne dépassant pas l’article basal; appendices intérieurs courts, ne dépassant guère les appendices supérieurs. Lamelles ® brun-noir. Taille : G°8 mm.; © 6.5-7.5 mm. C. pallens MEIG. K \ \ FiG. 180. — Pince de Chironomus pallens F1G. 181. — Pince de Cironomus niveipennis (face dorsale). (face dorsale). Taille d'au maximum 6.5 mm.; forme moins robuste; transversale des ailes non assombrie (var. fo/iicola KIEFF.) ou noirâtre (type). Noir; mésonotum d’un noir mat à reflets cendrés avec trois bandes noires ou gris foncé; balanciers noirâtres (type) ou blanchâtres (var. foliicola). Antennes à douzième article 3-4 fois plus longs que les 2-11 réunis (22 : 80); métatarse antérieur d'un quart ou d’un tiers plus long que le tibia. Pince (fig. 181). Taille : ‘6.5 mm.; © 5.5-6 mm. C. niveipennis ZETT ('). 26. Noir, thorax faiblement pruineux de gris; antenne à douzième article trois fois aussi long que les 2-11 réunis (18 : 55); tibia antérieur d’un tiers plus court que le métatarse (50:75); taille moindre (5-6 mm.). Scape noir, antennes et palpes bruns, panache brunâtre, hanches noires; pattes antérieures à trochanters, deux tiers basaux des fémurs et base des métatarses d’un jaune brunâtre, le reste noir ou brun-noir; quatre () Cette espèce n’est pas synonyme de C4. pilicornis FAB., ainsi que l'indiquent SCHINER et VAN DER WuLp. Chez Ch. pilicornis FAB., dont M. le Prof DE MEIJERE a eu l’obligeance de me communiquer quelques exemplaires pris en Hollande, la pince est conformée à peu près comme celle de CA. plumosus L.; les balanciers sont noirs et la tête présente deux lobules frontaux. 144 M. GOETGHEBUER. pattes postérieures à tibias et base des métatarses brun jaunâtre, le reste noir; balanciers blancs; abdomen à tergites 1-5 faiblement pruineux de gris G‘, entièrement noir ®. Lobes frontaux très apparents. Antennes à douzième article trois fois aussi long que les dix précédents réunis. Extrémité du métatarse antérieur et les articles 2-3 munis de quelques so:es fragiles et dressées, trois fois et demie à quatre fois aussi longues que l'épaisseur des articles; éperons postérieurs courts Ailes ponctuées; radius F1G. 182. — Pince de Chironomus corniger FiG. 183. — Pince de Chironomus plumosus (face dorsale). (face dorsale). très rapproché de la sous-costale et seulement un peu moins épais que celle-ci; cubitus presque droit; transversale à peine un peu assombrie. Pince (fig. 182) à articles terminaux plus longs que les basaux, très arqués et amincis progressivement à l'extrémité; bord interne pourvu de 5-6 soies rigides sous l'extrémité; appendices supérieurs ne dépassant pas l’article basal, pliés à angle et fortement amincis à partir de ce point; appendices inférieurs n’atteignant pas le milieu de l’article terminal. Antennes de la femelle de six articles, le deuxième non étranglé au milieu et sans col à l'extrémité, les 3-5 courts et renflés un peu avant le milieu, le sixième un peu plus long que les deux précédents réunis. Le tibia antérieur chez la Q est presque de moitié plus court que le métatarse (52 : 92). Taille : G°5.5 mm.; © 4.5 mm. C. corniger n. Sp. Thorax jaune, ou jaune verdâtre, ou grisâtre avec les bandes du mésonotum roussâtres, ou gris foncé, ou noires ; antennes à douzième article trois à quatre fois aussi long que les 2-11 réunis. Taille plus forte : 6.5-12 mm. 27 27. Taille de 9-12.5 mm. Pince (fig. 183) à appendices supérieurs linéaires, droits, un peu plus courts que les appendices inférieurs; bord interne des articles terminaux présentant sept grosses soies avant l'extrémité. Douzième article des antennes cinq CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 145 fois aussi long que les 2-11 réunis; métatarse antérieur d’un cinquième plus long que le tibia. 7ype : Thorax jaune verdâtre, mat, glacé de blanchâtre entre les bandes qui sont noires: abdomen gris-noir avec l'extrémité des tergites blanchâtre: pattes loncièrement vert jaunâtre; tarses antérieurs noirs. Var. grandis MEIG. : thorax jaune verdâtre couvert d’un duvet grisâtre très dense entre les bandes et sur celles-ci qui paraissent gris foncé; tarses antérieurs brun foncé ou noirs. Var. /errugineovit- tatus LETT. : thorax verdâtre à pruinosité gris blanchâtre sur l’espace préscutellaire et sur les bandes, qui sont d’un brun roussâtre; abdomen verdâtre, taché de foncé dans leur partie moyenne; pattes antérieures entièrement jaunâtres, sauf au niveau des articulations. Parfois les bandes médianes seules sont brunes, les autres grises. Taille : SG 10-12:5 mm.; © 9-11 mm. C. plumosus LIN. F1G. 184. — Pince de Chironomus tentans F1G. 185. — Pince de Chironomus tentans (face dorsale). var. pallidivittatus. Taille ne dépassant pas 8.5 mm. Appendices supérieurs de la pince sublinéaires, fortement arqués. Articles terminaux et appendices inférieurs comme chez C. venustus ZETT. Antennes comme chez C. flumosus. Mésonotum gris clair avec des bandes d'un gris foncé; abdomen noirâtre avec un large anneau grisâtre au bord postérieur : de chaque tergite. Tarse antérieur frangé de longs poils. — MEIGEN, Syst. Bech., 1 Dre C. annularius MEIG. ; 28. Pince courte et épaisse (fig. 184); appendices inférieurs atteignant presque l'extrémité | de l’article terminal, leur côté interne à poils courts et non incurvés ; appendices supé- rieurs très courts et filiformes; articles terminaux arqués, beaucoup plus longs que { les basaux; pointe de la lamelle paraissant trilobée. Lobes frontaux très petits. Abdomen, pince, mésosternum, métanotum, genoux, tarses et souvent le tibia antérieur brun-noir. 7'ype : tête et mésonotum d'un jaune clair ou jaune verdâtre s avec trois bandes sur le mésonotum noires, glacées de blanchâtre ou de grisâtre; espace préscutellaire à pruinosité blanchâtre; articles 2-11 des antennes deux et demie à trois fois aussi larges que longs, le douzième environ trois fois et demie aussi long que les 2-11 réunis. Antennes Q® de six articles, les articles 3-5 en forme de bouteille, le sixième noir. Transversale noire. Tibia antérieur d’un quart ou d'un 19) 140 M. GOETGHEBUER. cinquième plus court que le métatarse. Variété pallidivittatus MALLOCH : tête et thorax vert pâle; bandes du mésonotum variant du brun-roux au brun foncé, les bandes médianes toujours plus pâles; espace entre les bandes glacé de blanchître; métatarse antérieur plus d’un tiers plus long que le tibia; antennes à articles 3-7 au plus double plus larges que longs, les 8-11 à peine plus larges que longs, le douzième article un peu moins de trois fois aussi long que les 2-11 réunis (29 : 84), fusiformes à l'extrémité; pince à peu près comme chez le type (fig. 185). Taille : 7.5-9 mm. FABRICIUS, Syst. ant., 38, 3. C. tentans FAB. (non KIEFFER, 1909). Pince autrement conformée. 29 29. Tête, thorax et abdomen d'un vert clair; mésonotum à bandes d'un vert foncé, FiG. 186. — Pince de Chironomus nigrimanus F1G. 187. — Appendice inférieur de la pince (vue dorsale), de Chironomus nigrimanus (vue latérale). roussâtres, rarement noires; au moins les cinq premiers tergites abdominaux non tachés de noir; transversale pâle. 30 Abdomen à tergites 2-5 au moins tachés de noirâtre; transversale parfois assom- brie. 35 30. Abdomen vert clair en entier. 21 Abdomen ayant au moins les deux derniers tergites brun-noir; tibias antérieurs noirs. D'un vert clair; bandes du mésonotum rousses ou noires (var. nigrolineatus nov.) deux tiers du métanotum noirs, abdomen vert clair avec les deux derniers tergites, la pince et le plus souvent le sixième tergite, au moins partiellement, d'un brun-noir. ® même coloration que le c‘, mais les bandes du mésonotum sont généralement noires. Douzième article des antennes trois fois aussi long que les 2-11 réunis (24 : 72); antennes © de six articles, les 1-2 jaune verdâtre, les 3-5 un peu brunâtres, subfusiformes, le sixième aussi long que les 4-5 réunis. Tibia antérieur au moins un tiers plus court que le métatarse et plus long que le deuxième article (65 : 107 : 50 : 40 : 30 : 14). Pince (fig. 186) à article terminal notablement plus long que le basal, aminci un peu au delà du milieu et portant vers CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 147 l'extrémité du bord interne cinq soies rigides ; appendices supérieurs minces à la base, dilatés et courbés à angle dans leur portion distale, dépassant visiblement l’article basal; appendices inférieurs fortement arqués, offrant une expansion membraneuse sur le bord externe (fig. 187), pourvus de quelques soies incurvées à l'extrémité, et atteignant environ la moitié de l’article terminal. Taille : G° 5-6 mm.; © 5 mm. T. nigrimanus STAEGER. 31. Pince (fig. 188) à appendices supérieurs dilatés dans leur portion basale, amincis et fortement courbés en crochet dans leur portion distale, ne dépassant guère l'extrémité | F1G, 188. — Pince de CZzronomus latidens (vue latéro-dorsale). des articles basaux; appendices inférieurs arrondis à l'extrémité et ne dépassant pas le milieu des articles terminaux ; ceux-ci plus longs que les basaux, un peu arqués au bord interne, qui présente quelques soies à l'extrémité, notablement et brusquement amincis au delà du milieu; pointe de la lamelle dorsale épaisse et noirâtre à l’extré- mité. D'un vert clair; scape vitellin; trois bandes sur le mésonotum, mésosternum et métanotum roussâtres ou d’un vert foncé; balanciers blancs; les trois derniers tergites vert foncé; pattes vert clair, les métatarses et le deuxième article des tarses posté- rieurs blanchâtres ; le deuxième tarsal antérieur et le troisième article de tous les tarses assombris, les deux derniers articles de tous les tarses noirs. Lobes frontaux nuls œ, à peine indiqués Q. Antennes brunes à panache gris, les articles 3-11 sont deux fois aussi larges que longs, le douzième au moins trois fois aussi long que les dix précédents réunis (20 : 68). Antennes Q® jaune verdâtre, le dernier noirâtre; le deuxième article est un peu étranglé vers le milieu, le col aussi long que large, les 3-5 subfusiformes, le sixième un peu plus court que les deux précédents réunis. Tibia antérieur d’un tiers plus court que le métatarse, plus long que le deuxième article des tarses; tarse antérieur sans soies dressées; pulvilles larges, atteignant les deux tiers des crochets. Aïles à nervures pâles. Taille : g'Q 6-6.5 mm. C. latidens n. sp. 14S M. GOETGHEBUER. Pince à appendices supérieurs non dilatés dans leur portion basale et amincis distale- ment, parfois à peine visibles; articles terminaux non brusquement amincis au tiers distal. 32 32. Appendices supérieurs de la pince (fig. 180) très peu développés, peu apparents et plus courts que les articles basaux ; appendices inférieurs atteignant l'extrémité du premier tiers des articles terminaux : ces derniers plus du double des articles basaux, relati- vement étroits, présentant cinq soies rigides près de l'extrémité et dépourvus de longues soies à leur face externe; soies arquées des appendices inférieurs très longs; pointe de la lamelle courte et épaisse. Entièrement d'un vert clair, sauf le scape, les bandes du mésonotum, le mésosternum et le métanotum vitellins; deuxième article des antennes et articles terminaux de la pince blanchâtres ; moitié ou tiers distal des métatarses et des tarses assombri. Antennes à douzième article atteignant deux fois et demie la longueur des articles 2-11 réunis (26 : 70). Lobes frontaux absents. Tibia FIG. 189. — Pince de Chironomus Rousseaui FIG 190. — Pince de CAironomus viridis (vue dorsale). (vue dorsale). antérieur d’un quart environ plus Court que le métatarse, notablement plus long que le deuxième article (70 : 98 : 50 : 40 : 35 : 15); tarse antérieur sans longs poils dressés; empodium et pulvilles presque aussi longs que les crochets. Transversale de l'aile pâle ; cubitus subdroit. Taille : G°6 mm. C. Rousseaui n. Sp. Appendices supérieurs bien développés; pointe de la lameile de forme normale, pointue. 33 33. Bord interne de l’article terminal de la pince (fig. 190) presque droit, sans soies rigides près de l'extrémité; appendices inférieurs à peine plus longs que les supérieurs et presque droits ; appendices supérieurs linéaires, pointus, arqués, atteignant l'extrémité de l’article basal. D'un vert clair; scape et trois bandes sur le mésonotum jaune clair; pattes et balanciers blancs ou blanchâtres, les quatre derniers articles des tarses assombris; antennes de la © vertes, à dernier article noir. Douzième article des antennes trois fois et demie aussi long que les dix articles précédents réunis (21 : 76). er. À 7 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 149 Métatarse antérieur environ d’un tiers plus long que le tibia; tarse sans poils dressés. Antennes Q de six articles, le deuxième étranglé au milieu, les 3-5 subfusiformes, le sixième double du cinquième. Taille : G‘6-6.5 mm.; © 5.5 mm. C. viridis MACO. (°). Bord interne de l'article terminal de la pince arqué et pourvu de soies rigides vers l'extrémité; appendices inférieurs beaucoup plus longs que les supérieurs et arqués. 34 34. Article terminal de la pince (fig. 191 et 192) fortement arqué, beaucoup plus mince et plus long que l’article basal, presque d’égale grosseur partout, tronqué obliquement F1G. 191. — Pince de Chrronomus Goctghebueri F1G. 192. — Pince de CAironomus Goelghebueri (face latéro-ventrale). (face dorsale , à l'extrémité, qui est muni de soies épaisses et courtes; appendices inférieurs très longs, deux fois aussi longs que les supérieurs, filiformes, glabres, fortement arqués en arrière, pourvus de soies incurvéez à l'extrémité seulement ; appendices supérieurs dépassant un peu l’article terminal, glabres, linéaires, sauf à l'extrémité qui est triangulaire; pointe dorsale élargie vers l'extrémité. G' d’un vert tendre; scape, trois bandes sur le mésonotum, métanotum, mésosternum roussâtres; les trois derniers tergites abdominaux et la pince assombris; pattes vertes, extrémité des tibias et des métatarses antérieurs, les articles 2-5 des tarses antérieurs, les articles 3-5 des quatre tarses postérieurs assombris. ® vert en entier, généralement orné de bandes (') Le C. viridis décrit par SCHINER et VAN DER WuLp a les tarses antérieurs garnis de longues soies et diffère de l’espèce décrite par KiEFFER, la description donnée ci-dessus correspond au type de la collection MACQUART. 150 M. GOETGHEBUER. roussâtres sur le mésonotum; pattes vertes; tibia antérieur d’un brun clair dans sa moitié proximale, d'un brun-noir dans sa moitié distale; métatarse antérieur d’un blanc sale assombri au tiers distal, les quatre derniers articles gris foncé; tarse postérieur blanc sale, les 2-3 derniers articles noirâtres. Antennes à douzième article trois fois aussi long que les 2-11 réunis (17 : 48): antennes © à deuxième article légèrement étr.nglé au milieu, les 3-5 subfusiformes, le sixième d’un brun-noir, aussi long que les deux précédents réunis. Lobes frontaux nuls. Tibia antérieur atteignant les deux cinquièmes du métatarse et d’un tiers environ plus long que le troisième article (45 : 71 : 30 : 29 : 25 : 12), tarse non barbu. Aïles ponctuées, à transversale pâle; cubitus arqué. Taille : G°5 mm.; © 3.5 mm. C. Goetghebueri KIEFF. Article terminal beaucoup moins grêle, d'inégale largeur et moins arqué (fig. 193), son a N F1G. 193. — Pince de Chironomus brevitibialis (vue dorsale. bord interne muni de 7-9 soies rigides près de l'extrémité; appendices supérieurs droits, sublinéaires avec deux soies au côté interne sous l'extrémité; appendices inférieurs faiblement élargis à l'extrémité, atteignant le milieu de l’article terminal et fortement arqués en arrière ; pointe de la lamelle non élargie avant l'extrémité. D'un vert clair; scape, métanotum et trois bandes sur le mésonotum d'un jaune roussâtre ; les trois derniers tergites abdominaux d’un vert plus sombre; pattes et balanciers blanchâtres ; tarses brunâtres, sauf la moitié basale des métatarses. Douzième article des antennes deux fois et demie aussi long que les 2-11 réunis (22 : 60). Tibia plus long que la moitié du métatarse (52 : 85 : 38 : 32 : 26 : 13); tarse antérieur sans soies dressées mais pourvu de soies assez longues. Taille : g°5 mm.; © 4 mm. C. brevitibialis ZETT. 35. Appendices supérieurs de la pince linéaires, plus ou moins arqués, amincis à l'extrémité distale. 36 Appendices supérieurs dilatés ou épaissis à l'extrémité distale, ou fortement dilatés à la base et très minces dans leur moitié distale, ni linéaires, n1 pointus. 40 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. I un _ 36. Lobes frontaux nuls; appendices inférieurs de la pince à peine plus longs que les supérieurs et n’atteignant pas l'extrémité du premier tiers de l’article terminal. Noir en entier; thorax légèrement pruineux de gris, de même que la base des tergites abdominaux ; mésonotum à trois bandes d’un noir luisant; balanciers blanchâtres; pattes brun-noir, les fémurs de la ® en grande partie fauves. Antennes à scape noir; panache noirâtre ; douzième article trois fois et demie aussi long que les 2-21 réunis; antennes ® de sept articles, le deuxième cylindrique, les 3-4 à renflement situé visiblement avant le milieu, les 3-6 subfusiformes, le septième aussi long que les 5-6 réunis. Tibia antérieur d’un cinquième plus court que le métatarse, tarse sans soies dressées. Ailes ponctuées, à transversale à peine assombrie. Pince (fig. 194) à article F1G. 194. — Pince de Chironomus inermifron F1G. 195. — Pince de Chironomus obtusidens (face dorsale)., (face dorsale . terminal plus long que le basal, droit du côté interne, qui présente au tiers distal une rangée de six soies épaissies et assez courtes; appendices supérieurs, linéaires, arqués et glabres, ne dépassant pas l’article basal; appendices inférieurs à peine plus longs que les appendices supérieurs. Taille : G°6 mm.; ® 5 mm. C. inermifrons n. Sp. Lobes frontaux présents; appendices inférieurs atteignant au moins l'extrémité du premier tiers de l’article terminal et beaucoup plus longs que les supérieurs. 37 37. Pointe de la lamelle dorsale de la pince large et non terminée en pointe aiguë (fig. 195), courte, foncée sur la ligne médiane, presque translucide sur les côtés, au MOINS aussi large que l'épaisseur de l'article terminal; celui-ci n'est pas plus long que le basal, très aminci dans sa portion distale, arqué au côté interne, qui est muni à l'extrémité de quatre soies rigides; appendices supérieurs sublinéaires, arqués, ne dépassant pas l’article basal; appendices inférieurs dépassant l'extrémité du premier tiers de l'article terminal. Vert; mésonotum et parties latérales du thorax pruineux de gris; trois bandes sur le mésonotum, le métanotum, le mésosternum et une tache sur 152 M. GOETGHEBUER. les côtés noirs; abdomen noir avec le tiers ou le quart distal des tergites vert: fémurs verts; balanciers, tibias et les deux premiers articles des tarses blanchâtres, extrémité des tibias et articles 2-5 des tarses antérieurs noirs. Antennes brunâtres avec le panache grisâtre, les articles 3-11 plus larges que longs, le douzième environ quatre fois aussi long que les 2-11 réunis (18 : 70). Lobes frontaux très apparents. Tarses antérieurs non barbus; tibia d’un tiers plus court que le métatarse, qui est double du deuxième article (67: 102:51:40: 36:16); pulvilles larges et bien développés. Ailes ponctuées, à transversale noirâtre ; cubitus peu arqué, trois ou quatre fois plus éloigné du radius que la sous-costale; bifurcation de la posticale située sous la transversale. Taille : 6.5 mm. C. obtusidens n. sp. Extrémité de la lamelle dorsale formant une pointe aiguë. 38 F1G. 196. — Pince de Chironomus longistylus (face dorsale). 38. Thorax, tête et pattes d’un noir mat; abdomen olivâtre foncé presque noir; article termi- nal de la pince brusquement aminci à partir du tiers distal. Thorax pruineux de gris; mésonotum à quatre bandes d’un noir mat; articulations des tergites 1-5 pruineux de gris, de même que la moitié basale du sixième et le septième en entier. Lobes frontaux très apparents. Antennes à douzième article de quatre fois et demie à cinq fois aussi long que les 2-11 réunis (16:75). Tibia antérieur d’un quart plus court que le métatarse (78 : 104 : 58 : 35 : 32 : 13); tarse antérieur non barbu. Ailes ponctuées; transversale brun-noir; cubitus un peu arqué, d’un tiers plus long que la sous-costale, deux fois plus éloignée du radius que la sous-costale. Balanciers blancs. Pince (fig. 196) à article terminal offrant six soies rigides avant l'extrémité, appendices supérieurs et inférieurs comme chez C. aprilinus. Taille : 6.5-7 mm. œ. — Spa, sur les bords du lac de Warfaaz. C. longistylus n. Sp. Thorax à couleur foncière verdâtre ou jaune verdâtre ; mésonotum à bandes grises ou brun-noir; pattes jaunâtres ou jaune verdâtre; article terminal de la pince non brusquement aminci au tiers distal. 39 LA | RS | CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 153 39. Abdomen d'un gris foncé avec l'extrémité de chacun des tergites 1-5 blanchâtre : couleur foncière du thorax verdâtre, mésonotum à quatre bandes noires, couvertes d'une pruinosité grise qui les fait paraître gris foncé. Appendices supérieurs de la pince (fig. 197) os, sublinéaires, fortement arqués; appendices inférieurs atteignant à peu près le milieu de l'article terminal ; ce dernier muni, au bord interne, de 4-6 soies rigides. Taille : G‘ 8-9.5 mm. ; © 6.5 mm. C. aprilinus MEIG. Abdomen d’un vert clair, de même que le scutellum; premier tergite abdominal sans tache noire, tergites 2-4 tachés de noir dans leur région basale, les trois derniers tergites entièrement d'un brun-noir; couleur foncière du thorax jaune verdâtre; appendices supérieurs de la pince 7aunâtres. Mésosternum, une tache sur les pleures, quatre bandes sur le mésonotum et métanotum d’un brun clair ou foncé; le mésonotum A RES [1 \ Ge \ ù (l \ ë + K | I | s - ù ‘ \ OS \ \ y N \ / F1G. 197. — Pince de Chironomus tentans F1G. 198. — Pince de Chrronomus viridicollis (face dorsale). (face dorsale). est pruineux de blanchâtre au niveau de l’espace préscutellaire. Antennes brunes à panache brunâtre, balanciers verdâtres; pattes vertes avec l'extrémité des tibias et des articles tarsaux 1-3 noirs; les deux derniers tarsaux assombris. Lobes frontaux très apparents. Douzième article des antennes égalant quatre fois et demie à cinq fois les 2-11 réunis (20 : 94). Tibia antérieur au moins un tiers plus court que le métatarse (71 : 108 : 57 : 44: 37. 18); tarses non barbus. Transversale noire. Pointe de la lamelle dorsale robuste, noire et très aiguë à l'extrémité. Appendices supérieurs, hyalins, sublinéaires, arqués, comme chez C. aprilinus. Taille : 5° 7 mm .; Q 5.5 mm. C. venustus STAEGER 40. Pattes vertes ou jaune verdâtre, tibias antérieurs noirs ; mésonotum vert clair, luisant, avec des bandes d’un brun-noir; mésosternum et métanotum brun-noir; abdomen brun-noir, chaque tergite présentant un anneau étroit blanchâtre à l'extrémité distale. Lobes frontaux très petits. Douzième article des antennes quatre fois et demie aussi long que les 2-11 réunis (22 : 100). Ailes à transversale un peu assombrie. Pince (fg. 198) à article terminal peu arqué au bord interne, qui est muni de 5-6 soies près 20 154 M. GOETGHEBUER. de l'extrémité; appendices supérieurs épais, noirs et luisants, courbés à l'extrémité qui est légèrement dilatée. Antennes de la © jaunâtres avec le dernier article brun- noir, de six articles, les 3-5 à renflement situé avant le milieu, le sixième aussi long que les 4-5 réunis. Taille : G° 7-9 mm.; Q 7 mm. — Pris à Diepenbeek (Campine limbourgeoiïse). C. viridicollis V. D. WULP Pattes non verdâtres avec les tibias antérieurs noirs. 4I 41. Appendices supérieurs de la pince (fig. 199) dilatés un peu après la base, très amincis et sublinéaires dans leur moitié distale, de coloration noirâtre; ils atteignent le quart proximal de l’article terminal; appendices inférieurs un peu élargis à l'extrémité, pourvus de longues soies fortement incurvées et n'atteignant pas la moitié de l’article terminal; celui-ci un peu plus long que le basal, légèrement arqué au bord interne qui porte quatre soies rigides près de l'extrémité. D'un vert clair; scape, trois bandes FiG. 199. — Pince de Chironomus Bequaerti. sur le mésonotum, mésosternum et une tache sur les pleures d’un roux clair; méta- notum noirâtre; abdomen vert clair, tergites 2-4 avec une bande transversale noïirâtre un peu en arrière du bord antérieur, les 5-8 noirs en entier; chez la 9, le premier tergite et parfois le deuxième vert, le suivant assombri, les tergites 4-8 noirâtres. Lobes frontaux présents, mais très petits. Antennes à douzième article environ trois fois aussi long que les 2-11 réunis (22 : 72); antennes © de six articles, les 1-5 blanc jaunâtre, le sixième noirâtre; deuxième article étranglé au milieu, à col plus long que large, les articles 2-5 minces, fusiformes; le sixième moins long que les deux précédents réunis. Balanciers blanchâtres. Tibia antérieur un peu plus long que la moitié du métatarse (60 : 105 : 55: 47: 42 : 17); tarse sans longs poils dressés. Ailes ponctuées ; transversale pâle; cubitus arqué à l'extrémité; sous-costale plus longue que la moitié du cubitus. Taille : G‘ 5.5-6 mm.; © 4.5 mm. C. Bequaerti n. sp. Appendices supérieurs non dilatés un peu après la base et non linéaires dans leur moitié distale. 42 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 155 42. Appendices supérieurs de la pince notablement épaissis avant leur extrémité distale, courbés à angle droit avant leur extrémité et ne dépassant pas l’article basal, la partie courbée étant triangulaire et dirigée en dedans. 43 Appendices supérieurs peu dilatés à l’extrémité (fig. 200), non courbés à angle droit et non de forme triangulaire à l'extrémité; appendices inférieurs atteignant le milieu de l’article terminal, qui est fortement arqué en dehors, presque droit en dedans; tiers distal fortement et graduellement aminci, glabre, avec six soies alignées du côté interne ; pointe de la lamelle longue. Coloration foncière jaune verdâtre, mésonotum à bandes d'un gris foncé mat, thorax couvert d’une pruinosité d’un gris souris; abdomen noir avec le milieu de la base du premier tergite et le tiers distal des tergites 1-5 blanchâtres; balanciers blanc verdâtre; pattes jaune verdâtre. Lobes frontaux nuls G!, très petits Q. Article 3-11 des antennes ç bien plus larges que longs, douzième article trois fois et demie aussi long que les 2-11 réunis (20:72). Tibia F1G. 200. — Pince de Cironomus sordidatus F1G. 201. — Pince de Chironomus Thumamni (face dorsale). (face dorsale). antérieur de deux cinquièmes plus court que le métatarse (72 : 120 : 48 : 40: 37 : 17); tarse non barbu. Antennes Q à deuxième article faiblement rétréci au milieu, les 3-5 en forme de bouteille, sixième d’un tiers plus long que le cinquième. Aïles ponctuées, transversale non ou légèrement assombrie. Taille : ‘6-7 mm.; ® 6 mm. — Cette description se rapporte à une variété déterminée par KIEFFER. C. sordidatus KIEFF. var. 43. Tibia antérieur d’un quart ou d’un cinquième plus court que le métatarse; coloration foncière jaune clair; trois bandes sur le mésonotum, le mésosternum et le métanotum variant du brun-marron au brun-noir; abdomen brun-noir avec le premier tergite jaune marqué d’une ligne transversale arquée; les tergites 2-4 ou 2-5 jaunes au tiers distal. Chez une variété très commune, le thorax est fortement pruineux de gris, l'abdomen est noir avec le tiers postérieur des tergites 2-5 et l'extrémité des trois derniers tergites verdâtres pruineux de gris. Lobes frontaux petits. Pince (fig. 201). Taille : G 6-7 mm.; © 6 mm. C. Thummi KIEFF. Tibia antérieur au moins d’un tiers plus court que le métatarse. 44 156 M. GOETGHEBUER. 44. D'un vert clair ; bandes du mésonotum rousses ou brunes. 45 Jaune brunâtre, thorax fortement pruineux de gris, mésonotum à trois bandes noires, mat; métanotum et mésosternum noirs; abdomen noir ou brun-noir avec le tiers postérieur des tergites blanchâtre; pattes brunâtres; balanciers blanchâtres. Lobes frontaux petits. Métatarse antérieur au moins d’un tiers plus long que le tibia; tarse non barbu. Pince (fig. 202). Taille : &' 7-8 mm.; © 6-7 mm. — Syn. : subriparius KIEFFER. C. riparius MEIG. (°). 45. Taille : 6-7 mm.; bandes du mésonotum brun-marron; transversale ordinairement assombrie; article terminal de la pince moins assombri au tiers dista! que chez l'espèce suivante (fig. 203). C. dorsalis MEIG. . FIG. 202. — Pince de Chironomus riparius F1G. 203. — Pince de CAironomus dorsalis (face latéro-dorsale). (vue dorsale). Taille : 5-5.5 mm.; bandes du mésonotum d’un roux clair ; transversale non assombrie ; article terminal de la pince fortement aminci dans sa moitié distale. Scape brun- roux, métanotum brun-noir; tergites abdominaux 2-4 (fig. 204) offrant une bande transversale noire un peu en arrière du bord antérieur de chaque tergite; moitié distale du cinquième tergite et les tergites 6-8 en entier brun-noir; pattes vertes. Lobes frontaux très petits. Douzième article des antennes trois fois et demie aussi long que les articles 2-11 réunis. Tibia antérieur atteignant les deux cinquièmes du métatarse (59 : 102), très peu plus long que le deuxième article. Sous- costale et cubitus garnis de soies. Pince (fig. 205) à appendices supérieurs courbés à angle droit et élargis dans leur moitié distale; appendices inférieurs ne dépassant guère le tiers basal de l’article terminal. Le bord interne de ce dernier porte cinq soles vers l'extrémité. C. tricolor V. D. WULP () La détermination de mes exemplaires a été faite d’après le type de la collection MEIGEN, conservé au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 157 46. Lobules frontaux présents ; appendices de la pince atrophiés ou même absents. 47 Lobules frontaux absents; appendices de la pince réduits aux supérieurs qui sont petits et très grêles. 49 . Tarse antérieur frangé de longues soies fragiles. D'un vert clair en entier, sauf le scape qui est jaune et les tarses d’un brun-noir. Lobules frontaux dressés et bien distincts g'et ©. Antennes G‘ de douze articles, le douzième presque quatre fois aussi long que les 2-11 réunis (20 : 74); antennes Q de six articles, le premier vert pâle, les 2-5 blanchâtres, le sixième noirâtre, le deuxième est légèrement étranglé au milieu, à col très court, à peine aussi long que large, les 3-5 fusiformes, le sixième égal aux deux F1G. 204. — Abdomen de CAironomus F1G. 205. — Pince de CAtronomus tricolor tyicolor. (face dorsale). précédents réunis. Tibia antérieur G' d’un tiers plus court que le métatarse, parfois d’un quart seulement. Transversale pâle. Pince (fig. 206) à appendices supérieurs représentés par deux lobules pubescents qui ne dépassent pas l’article basal; appen- dices inférieurs très petits, ayant l'aspect d'une verrue surmontée de deux courtes soies; article terminal faiblement arqué, tronqué obliquement au côté interne, sans poils rigides vers l'extrémité; pointe de la lamelle dorsale très longue et mince. — Une variété qui correspond probablement à C. biannulatus STAEGER (V. D. WULP non KIEFFER 1918) est caractérisée comme suit : tibia antérieur d’un quart plus court que le métatarse, vert avec les deux extrémités noirâtres; métatarse antérieur blanc à extrémité noire, deuxième article blanc sale à extrémité noire, les trois derniers articles noirs; métatarses intermédiaires et postérieurs verdâtres avec l'extrémité distale noire, les autres articles brun-noir. — La variété (ou peut-être espèce) 29r0- libialis n. var. est d’un vert clair avec le scape jaune et les bandes du mésonotum roussâtres; tibia et tarse antérieurs entièrement noirs; métatarse antérieur nota- 158 M. GOETGHEBUER. blement plus long qu'une fois et demie le tibia (50 : 88), très mince et grêle, sans longues soies fragiles. Quatorzième article des antennes trois fois aussi 10e que les articles 2-11 réunis (20 : 57); pince comme chez le pe Taille : G' 6.5 mm.; Q 6 mm. C. Cher P LORIE KIEFF. Tarse antérieur non frangé de longs poils; pince sans appendices. 48 48. Entièrement d'un vert clair, y compris les derniers tergites abdominaux; bandes du mésonotum et les deux tiers distaux du métanotum roux; tarses et tibias antérieurs d'un brun plus ou moins foncé, les deux derniers articles des tarses intermédiaires et, postérieurs noirs; pince génitale et les trois premiers articles des quatre F1G. 206. — Pince de Chironomus chlorolobus F1G. 207. — Pince de Chironomus virescens (face dorsale). (face dorsale). tarses postérieurs blanchâtres. Antennes et lobules frontaux comme chez C. viri- dulus, de même que les tibias antérieurs et la conformation des ailes, celles-ci blanchâtres. Pince génitale (fig. 207) à articles terminaux bien plus longs que les basaux, sans séparation bien nette mais plus amincis à leur base que chez C. viridulus et beaucoup plus arqués au bord interne, celui-ci formant un angle obtus nettement accusé. La © est en tout semblable à celle de C. viridulus. Taille : G' 4 mm.; Q 2.5 mm. C. virescens MEIG. Abdomen vert clair avec les trois derniers tergites noirâtres. Thorax vert clair; scape, mésosternum, une tache sur les pleures et la moitié distale du métanotum noirs; bandes médianes du mésonotum de coloration variable : souvent les bandes médianes sont noires, soit complètement, soit dans les deux tiers antérieurs seulement, le tiers distal étant roux; les bandes latérales sont rousses, fréquemment d’un brun-noir en avant; ou bien toutes les bandes d’un roux plus ou moins foncé; fémurs verts, tibias antérieurs d’un brun-noir, de même que les tarses; quatre tibias postérieurs blanc jaunâtre, métatarses blancs, extrémité de ces derniers et les articles 2-4 gris foncé, le CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 159 cinquième noir. Lobes frontaux petits mais bien apparents ©. D'un vert clair, scape vert, deuxième article des antennes blanc, les autres brunâtres, le dernier brun foncé; mésosternum, moitié du métanotum et bandes du mésonotum brun roux; fémurs verts, tibias antérieurs brun-noir ainsi que les 3-4 articles de tous les tarses ; tergites verts avec le bord postérieur blanchâtre. Antennes G° à panache gris, le douzième article deux fois et demie aussi long que les 2-11 réunis (17 : 41). Antennes © à deuxième article un peu étranglé au milieu, à col presque nul; articles 3-5 subfusi- formes, le sixième un peu plus court que le double du cinquième. Tibia antérieur d'un tiers environ plus court que le métatarse (35 : 49), tarse sans soies dressées; éperons courts; deuxième moitié de la face inférieure du métatarse intermédiaire garnie de soies courtes incurvées en crochet; pulvilles bien développés. Aïles blanchâtres, très finement ponctuées ; radius faible, son extrémité au moins cinq fois F1G. 208. — Pince de CArronomus viridulus (face dorsale). plus éloignée du cubitus que du radius; ces deux dernières nervures sans soies; cubitus droit œ, un peu arqué ©; transversale pâle. Pointe de la lamelle dorsale de la pince (fig. 208) assez longue avec une petite expansion membraneuse à son extrémité ; article terminal étranglé à sa base, deux fois aussi long que le basal, arqué au bord interne, qui est dépourvu de soies rigides; appendices nuls. Taille : SAmm: OP2/cimm, C. viridulus L. 49. Tarse antérieur frangé de longs poils fragiles. 50 Tarse antérieur non frangé de longs poils. SI 50. Tarses annelés de blanc et de noir. Pattes vertes; métatarse antérieur blanc avec le tiers distal noir; deuxième article blanc à extrémité noire; métatarse et deuxième article des quatre tarses postérieurs blancs avec l'extrémité noire; articles 3-5 de tous les tarses noirs ; corps d’un vert tendre; scape, bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum d’un jaune rougeâtre. Lobes frontaux nuls. Douzième article des antennes trois fois aussi long que les 2-11 réunis (21 : 66); antennes Q à deuxième 160 M. GOETGHEBUER. article un peu étranglé au-dessus du premier verticille, articles .3-5 fusiformes, sixième plus long que les quatrième et cinquième réunis. Tibia antérieur environ d’un tiers plus court que le métatarse; tarse garni de longs poils dressés. Transversale pâle. Pince (fig. 209) longue; article terminal près de -deux fois aussi long que le basal, fortement arqué et aminci à l'extrémité, portant sur le bord interne une série de soies longues et minces; appendices supérieurs linéaires, étroits, faiblement arqués et terminés par deux petites soies dépassant un peu l’article basal. Taille : G‘'6.5-7 mm.; @ 5-6 mm. C. viridanus RUTHE FIG. 209. — Pince de Chironomus viridanus F1G. 210. — Pince de Chironomus vitiosus (face dorsale). (face dorsale). Tarses non annelés, les pattes d’un blanc verdâtre avec l'extrémité des tibias antérieurs noire; métatarse et deuxième article tarsal antérieurs blanc pur, le troisième grisâtre avec l'extrémité noire, les 4-5 noirs; métatarse, deuxième et troisième articles des tarses intermédiaires et postérieurs blancs, le quatrième grisâtre, le cinquième noir; corps d'un vert tendre ; scape jaune; bandes du mésonotum et métanotum vert foncé ou brunâtres; panache des antennes gris à reflets blanchâtres. Lobes frontaux nuls. Antennes à douzième article près de trois fois aussi long que les articles 2-11 réunis (20 : 57). Métatarse antérieur à peine d’un cinquième plus long que le tibia (60 : 72); articles 2-3 presque égaux; tarse garni de soies dressées; pulvilles larges, presque aussi long que les crochets. Aïles finement ponctuées; transversale pâle. Pince (fig. 210) offrant une longue pointe dorsale; article terminal plus long que le basal, de forme plus ou moins lancéolée, large, non arqué au bord interne, qui présente cinq soies courtes épaissies, près de l'extrémité; soies externes relativement courtes; appendices supérieurs linéaires, grêles, ne dépassant pas l’article basal ; appendices inférieurs nuls; bord ventral de l’article basal pourvu d’un petit lobe. Taille : 5 mm: C. vitiosus n. Sp. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 161 51. Article terminal de la pince (fig. 211) très mince et fortement arqué, au moins deux fois aussi long que le basal, un peu élargi dans sa partie terminale, dont le bord interne est pourvu de six courtes soies raides; appendices supérieurs filiformes, arqués, un peu plus courts que la pointe de la lamelle dorsale et pas plus épais que celle-ci, atteignant la moitié de l’article terminal; appendices inférieurs nuls; lamelle dorsale prolongée en une longue pointe très mince. D'un vert tendre, scape brun-noir; deuxième article des antennes blanc, les autres brunâtres; trois bandes raccourcies sur le mésonotum, mésosternum, métanotum, brun-roux pâle; pattes blanc verdâtre, les articles 2-5 des pattes antérieures gris foncé; © vert clair en entier. Lobes frontaux nuls. Panache des antennes gris à reflets blanchâtres ; deuxième article environ deux fois et demie aussi long que les articles 2-11 réunis (19 : 46). Antennes Q à scape vert, articles 2-5 blancs, le sixième brun-noir, plus long que les 4-5 réunis, les 3-5 fusiformes, le deuxième nettement étranglé au milieu, à col presque nul. Tibia antérieur un peu F1G. 211. — Pince de Chironomus monochromus (face dorsale). plus court que les deux tiers du métatarse G‘(41 : 67), d’un tiers plus court Q; tarse antérieur sans soies dressées. Ailes finement ponctuées, blanchâtres ; radius parallèle à la sous-costale jusqu’à l'extrémité, qui est beaucoup plus distante du cubitus que de la sous-costale; cette dernière et la moitié distale de la discoïdale garnies d’une rangée de soies. Taille : G°4.5 mm.; ® 3 mm. C. monochromus V. D. WULP Article terminal de la pince non particulièrement mince; appendices supérieurs n’atteignant pas la moitié de l’article terminal. 52 52 Scape des antennes noir. 53 Scape vert ou roussâtre. 54 53. Bandes du mésonotum, mésosternum, métanotum et un étroit liséré sur le bord postérieur des six premiers tergites abdominaux, noirs; le reste du corps d’un vert un peu sombre. Pattes antérieures et quatre derniers articles des quatre tarses postérieurs d'un vert noirâtre. Lobules frontaux nuls. Antennes à douzième article à peu près deux fois et demie aussi long que les onze précédents réunis (21: 50). Tibia antérieur 2" 162 M. GOETGHEBUER. un peu plus court que le métatarse (56 : 66 : 33 : 30 : 22 : 11). Pulvilles larges à peine plus courts que les crochets. Tarse antérieur non frangé, l'extrémité du deuxième article et le troisième article garnis au bord externe de quelques soies, atteignant trois fois l'épaisseur des articles; métatarse presque nu. Pattes postérieures à poils assez courts. Aïles blanchâtres, à transversale non assombrie. Pince semblable à celle de C. viliosus (fig. 210); appendice inférieur représenté par un petit lobule pubescent; appendice supérieur atteignant l'extrémité de l’article basal et pourvu de deux soies subterminales; article terminal de forme plus ou moins lancéolée et garni sur son bord interne d'une dizaine de soies courtes et robustes, comme chez C. vitiosus. Taille 3.5-4 mm. C cinctellus n. sp. F1G. 212. — Pince de Chironomus varus (face dorsale). D'un vert clair, quatre bandes d’un vert plus foncé sur le mésonotum; tarses grisâtres, sauf les métatarses qui sont blanchâtres, excepté à l'extrémité. Palpes et antennes brunâtres, deuxième article blanc; panache gris à reflets blancs; article terminal de la pince au moins double du basal, fortement arqué au bord interne, aminci à la base et à l'extrémité distale (fig. 212); la base de l'article est nu, la portion médiane pourvue de nombreuses soies sur la face externe, le bord interne muni de courtes soies dont 6-7 plus épaisses, non loin de l'extrémité; appendices supérieurs grêles, offrant deux courtes soies à l'extrémité et dépassant l’article basal; appendices inférieurs nuls; pointe de la lamelle longue et mince. Antennes à douzième article environ trois fois aussi long que les 2-11 réunis (19 : 56). Antennes © blanches, avec l’article terminal noir; deuxième article à peine rétréci au milieu, les 3-5 fusiformes, le sixième plus court que les deux précédents réunis. Tibia antérieur d'un tiers plus court que le métatarse (47 : 68 : 39: 31: 22: 10); tarse non barbu; pulvilles presque aussi longs que les crochets. Aïles d'un blanc laiteux, très finement ponctuées; cubitus et radius garnis de soies. Transversale pâle. Taille : G'4.5-5 mm.; © 3 mm. C. varus n. Sp. = He. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 163 54. Pince conformée comme chez l'espèce précédente (fig. 212); article terminal aminci à la base, qui est dépourvue de longues soies. D’un vert clair; scape et bandes du mésonotum roussâtres. Le reste comme chez C. varus type. Taille : 7 mm. C. varus var. major. Pince autrement conformée; article terminal non aminci à la base, qui est pourvue de longues soies. 5 5 55. Article terminal de la pince (fig. 213) beaucoup plus long que le basal, fortement arqué ; la face externe présente de longues soies insérées dès la base, le bord interne pourvu de courtes soies; appendices supérieurs très courts, munis de deux courtes soies et ne dépassant pas l’article basal ; appendices inférieurs réduits à un petit lobe pubescent. D'un vert clair; bandes du mésouotum, mésosternum et métanotum brun roussâtre \Ü <== 4) © f A 0 A x / < / £ N / tre / À F1G. 213. — Pince de Chironomus gracilior F1G. 214. — Pince de Chironomus mucronatus (face dorsale), (face dorsale . ou vert foncé; panache des antennes grisâtre. Lobes frontaux nuls. Antennes à douzième article deux fois et demie aussi long que les 2-11 réunis (20 : 50); antennes © à premier article vert, les suivants blancs, le sixième noirâtre, ce dernier un peu plus court que les deux précédents réunis, les 3-5 fusiformes, le deuxième un peu étranglé au milieu. Tibia antérieur d’un tiers plus court que le métatarse (44 : 65 : 33), de deux cinquièmes environ plus court Q (44:78); deuxième article des tarses nota- blement plus court que le métatarse; tarse non frangé. Les pattes chez le G‘ sont vertes avec l'extrémité des tarses assombrie; chez la 9, le tibia antérieur est brunâtre, plus foncé dans sa moitié distale; les métatarses sont blanchâtres, avec le quart distal noirâtre; les quatre derniers articles du tarse antérieur, la moitié distale du troisième article des quatre tarses postérieurs ainsi que les deux derniers articles sont noirâtres. Ailes finement ponctuées, transversale pâle; extrémité du radius au moins trois fois p:us éloignée du cubitus que de la sous-costale. Taille : 4-4.5 mm.; © 3 mm. Syn. C. arcuatus GOETGH. 1919. C. gracilior KIEFF. Article terminal de la pince (fig. 214) un peu plus long que le basal, non aminci à la base, qui est garnie de soies comme le reste de l’article; il est arqué et son bord 164 LS] #5] IO. ) M. GOETGHEBUER. interne présente vers l'extrémité quatre petites soies plus épaisses que les autres; appendices supérieurs grêles, pourvus de deux soies courtes et un peu plus longs que l'article basal; appendices inférieurs nuls; bord ventral de l’article basal offrant un lobule finement pubescent. Pour le reste, semblable à l'espèce précédente. Taille : G 4-4.5 mm. C. mucronatus n. sp. . Antennes de sept articles; lobes frontaux absents. 2 Antennes de six articles, rarement de cinq. 10 Mésonotum entièrement d'un noir luisant, sans pruinosité. £: Mésonotum non entièrement d’un noir luisant. 5 . Ailes présentant une grande tache noirâtre au bord antérieur; abdomen à premier tergite jaune, les autres noirs. C. rufipes LIN. Ailes entièrement hyalires. 4 Pulvilles n’atteignant pas la moitié des crochets; pattes noires avec les quatre premiers articles des tarses blancs; antennes à articles 2-6 fusiformes. C tarsalis WALXK. Pulvilles dépassant la moitié des crochets; pattes rousses en majeure partie, abdomen noir ; antennes à articles 2-6 en forme de bouteille. C. dispar MEIG. . Thorax et abdomen noirs légèrement pruineux de gris, fémurs en grande partie fauves; antennes à articles 2-6 fusiformes. C. inermifrons n. Sp. Thorax et abdomen non entièrement noirs. 6 . Aïles entièrement hyalines. 8 Ailes à discoïdale et posticale bordées de brunâtre, ou bien présentant seulement une tache allongée entre le cubitus et la discoïdale. 7 Discoïdale et posticale bordées de brunâtre. C Gripekoveni KIEFF. Discoïdale et posticale non bordées de brunâtre, présentant seulement une tache grisâtre allongée entre le cubitus et la discoïdale. C. sparganii KIEFF. . Thorax entièrement d’un gris clair à bandes gris foncé. C- pallens MEIG. Thorax roussâtre ou vert jaunâtre. 9 Mésonotum jaune roussâtre, parfois avec trois bandes brunes; abdomen vert clair ou brunâtre; articles 2 6 des antennes en forme de bouteille. C. tendens FAB. Mésonotum vert jaunâtre avec des bandes d’un brun-noir; tergites abdominaux vert olive foncé avec le quart distal des tergites plus clair; articles 2-6 des antennes fusiformes. C. chloris MEIG. Aïles tachées de grisâtre. TT Ailes complètement hyalines ou simplement nébuleuses. 12 Jaille : 2-2.5 mm. ; trois taches sur les ailes. C. scalaenus SCHR Taille de 4 mm.; taches des ailes nombreuses. C. falciger KIEFF. 12. 13: 14. 15. 16. LA 18. 19. 20. 21. 22. 23: 24. 2e. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 165 Ailes nébuleuses, particulièrement à la base de la cellule cubitale, à l'extrémité de cette cellule, ainsi qu’à la base de la posticale ; balanciers à extrémité noire ; articles 2-6 des antennes en forme de bouteille. C. nubeculosus MEIG. Ailes entièrement hyalines. 13 Couleur foncière du mésonotum vert clair ou blanchâtre. 14 Couleur foncière du mésonotum non vert clair ou blanchâtre. 27 Tibias antérieurs en entier brun-noir ou noirs. 15 Tibias antérieurs non en entier noirs. 7 Taille : 2.5 mm.; bandes du mésonotum rousses; lobes frontaux présents; abdomen vert en entier. C. viridulus LIN. Taille de 4 mm. au moins; vert à bandes noires ou rousses. 16 Taille de 7 mm. Tibias antérieurs d’un tiers plus courts que le métatarse: lobes frontaux très petits. C. viridicollis V. D. WurP Taille de 4-4.5 mm. Tibias antérieurs presque de moitié plus courts que le métatarse: lobes frontaux nuls. C. nigrimanus STAEG. Abdomen au moins partiellement brun foncé ou noirâtre. 18 Abdomen vert clair en entier; articles 3-5 fusiformes. 20 Lobes frontaux absents; abdomen vert avec les deux tiers des trois derniers tergites noirâtres; articles 3-5 des antennes fusiformes. C. pedellus DE G. Lobes frontaux présents. 19 Bandes du mésonotum roux clair; abdomen à premier tergite et parfois le deuxième, verts, le troisième assombri, les 4-8 noirâtres ; transversale non assombrie ; articles 3-5 des antennes fusiformes. C. Bequaerti n. sp. Bandes du mésonotum brun marron; abdomen brun-noir avec le bord postérieur des tergites vert; transversale assombrie; articles 3-5 des antennes en forme de bouteille. C. dorsalis MEIG. Lobes frontaux gros; mésonotum à bandes vert foncé. C. chlorolobus KIEFF. Lobes frontaux nuls ou à peine indiqués. 21 Tarses antérieurs annelés de blanc et de noir. C. viridanus RUTHE Tarses non annelés. 22 Tibia antérieur et deux tiers du métatarse brunâtres; tibia antérieur distinctement plus d’un tiers plus court que le métatarse. C. Goetghebueri KIEFF. Tibia antérieur ayant au plus la moitié distale brunâtre, au plus d’un tiers plus court que le métatarse. 23 Moitié distale des tibias antérieurs brunâtre. C. monochromus V. D. WULP Tibia antérieur vert, sauf parfois à l'extrémité. 24 Taille de 5.5 mm. au moins. 25 Taille de 3.5 mm. au plus. 26 Lobes frontaux faiblement indiqués. C. latidens n. sp. Lobes frontaux nuls. C. viridis MACO. 166 LS] NI [#2] [e) (#2) [#8] 34. M. GOETGHEBUER. — CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. . Sixième article des antennes plus court que les articles 4-5 réunis; métatarse antérieur à tiers distal noir, les quatre derniers articles brun-noir. C. varus n. Sp. Sixième article des antennes égal aux 4-5 réunis; trois cinquièmes basaux du métatarse blanc, le reste noir. C. brevitibialis ZETTERST. Mésonotum noir luisant, parfois légèrement pruineux de grisâtre. 28 Mésonotum jaunâtre ou jaune verdâtre, à pruinosité grise ou blanchâtre pouvant masquer complètement la teinte des téguments; articles 3-5 des antennes en forme de bouteille. 29 Extrémité des balanciers noire; antennes à articles 3-5 allongés, en forme de bouteille; pas de lobules frontaux ; abdomen vert à la base. C. pedestris MEIG. Extrémité des balanciers verdâtre; antennes à articles 3-5 courts, subfusiformes ; lobules frontaux présents ; abdomen noir en entier. C. corniger n. sp. . Transversale non ou à peine assombrie; lobes frontaux très petits. C. sorditatus KIEFF. Transversale nettement assombrie. 30 . Taille d'au moins 10 mm. 31 Taille n’atteignant jamais plus de 9 mm. 32 . Bandes du mésonotum noires C. plumosus LIN. Bandes du mésonotum gris foncé sur fond gris clair. C. plumosus var. grandis L. Bandes du mésonotum bruu-roux. C. plumosus var. ferrugineovittatus ZETT. . Abdomen brun-noir en entier. C. tentans FAB. Abdomen brun-noir ou brun avec le tiers distal de tous les tergites ou des tergites 2-5 jaune ou blanchâtre. s3 Premier tergite abdominal entièrement d’un vert clair, les autres brun-noir avec le bord postérieur vert clair; mésonotum vert jaunâtre pruineux de gris à bandes brun-noir; tibia antérieur d’un quart ou d’un tiers plus court que le métatarse. C. venustus ZETT. Abdomen noirâtre, le tiers ou le quart distal des tergites jaune, ou verdâtre, ou gris. 34 Abdomen noir à tergites 1-5 couverts d’une pruinosité blanchâtre sur le quart distal; mésonotum verdâtre pruineux de gris, à quatre bandes noires, mais couvertes d’une pruinosité grisâtre; scutellum jaunâtre; tibia antérieur d’un quart ou d’un tiers plus court que le métatarse. C. aprilinus MEIG. Abdomen brun-noir; tergites à tiers postérieur jaune ou verdâtre; mésonotum jaune clair ou jaune verdâtre à bandes variant d’un brun marron au brun-noir; espace pré- scutellaire souvent pruineux de gris; tibia antérieur d'un quart ou d'un cinquième plus court que le métatarse. C. Thummi KIEFF. ADBDENDA 0 I. — TANYPINES. Tanypus incurvatus n. sp. (p. 61). Taille : 4,5 mm. Blanchâtre; mésonotum glacé de blanc entre les bandes, qui sont d’un brun rougeâtre ; scutellum blanc; scape, mésonotum, métanotum et mésosternum d’un brun marron; abdomen d’un blanc sale; tergites 3-6 ornés d’un anneau brun assez étroit et situé un peu après la base de chaque tergite, les 7-8 presque entièrement d’un brun foncé; pince d’un blanc sale; pattes blanches. Antennes à articles 2-13 réunis, presque de moitié plus courts que les articles 14 + 15. Tibia antérieur d’un quart plus long que le F1G. 215. — Pince de Zanypus incurvatus. métatarse ;, extrémité du métatarse et le deuxième article frangés de longs poils du côté externe, quatrième article double du cinquième; empodium plus court que les crochets. Pattes postérieures à longs poils. Ailes blanchâtres, présentant une ombre noirâtre partant du bord antérieur entre l'extrémité de la sous-costale et celle du radius, traversant complètement l'aile en envoyant des rayons le long de la discoïdale et du rameau antérieur de la posticale et couvrant l'extrémité du rameau postérieur de la posticale; une autre tache à peine visible entre la posticale et le bord postérieur de l'aile, sous la transversale; transversale antérieure noire; transversale postérieure incolore; surface alaire densément velue ; radius bifurqué. Article terminal de la pince coudé à angle presque droit vers le milieu de sa longueur (fig. 215). (*) La plupart des espèces décrites ici ont été trouvées pendant l’impression du présent travail. 168 M. GOETGHEBUER. Tanypus pseudornatus n. sp. (p. 64). dQ Taille : 2,5-3 mm. cf Blanc jaunâtre; mésonotum à quatre bandes nettement séparées, roussâtres à reflets changeants, plus foncées à leur extrémité antérieure. Abdomen (fig. 21). Chez la © les tergites sont brunâtres avec un liséré postérieur blanchâtre. Pattes entièrement blanc jaunâtre ou avec un anneau brun un peu avant l'extrémité des fémurs. Antennes ç' de quinze articles, les 14 et 15 réunis à peu près doubles des douze précédents réunis; ceux-ci plus larges que longs. Antennes Q de douze articles, le deuxième double du troisième, les 3-11 à peu près deux fois aussi longs que gros, le douzième à soie terminale, un peu moins long que les trois articles précédents réunis. Métatarse antérieur d'un quart plus long que le tibia; tibias postérieurs à longs poils. Aïles (fig. 20). Pince (fig. 22). Capturé en nombre à Virton, par M. L. Bray. II. — CHIRONOMINES. Dactylocladius ochraceus n. sp. (p. 84). Antennes ç' de quatorze articles, les 3-6 pas plus longs que larges; à partir du septième plus longs que larges, le quatorzième sensiblement plus long que les 2-13 réunis (70 : 85). Antennes Q de six articles, le deuxième non étranglé, à deux verticilles, le sixième subégal aux articles 3-5 réunis, sans verticille de soies. Pattes antérieures à tibia environ d’un quart plus long que le métatarse (58 : 45 : 25 : 20 : 13 : 9); empodium un peu plus court que les crochets. Ailes finement ponctuées; transversale située vers le milieu de l'aile; cubitus médiocrement dépassé, un peu sinueux, à peine plus éloigné du radius que la sous-costale; fourche posticale située sous la transversale; lobe anal formant un angle presque droit chez la ®, largement arrondi mais bien marqué chez le Gt. Pointe de la lamelle courte et grêle; article basal sans appendice ni lobe interne. Bruxelles (M. Tonnorr). | Camptocladius truncorum n. sp. (p. 89). g ® Tête et mésonotum noir un peu brillant: balanciers et abdomen brun noir; pattes brunâtres ; yeux nus. Antennes de quatorze articles, à panache noir; articles 4-13 plus longs que larges, le quatorzième subégal aux articles 2-13 réunis (70 : 68). Antennes Q de six articles, le dernier à peu près aussi long que le double du précédent. Pattes postérieures à soies courtes: le métatarse un peu plus long que ia moitié du tibia. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 169 Empodium aussi long que les crochets. Aïles très finement ponctuées (X 90): cubitus dépassé par la costale, distinctement incurvé G!, fortement incurvé Q ; extrémité de la costale plus rapprochée de la discoïdale que le rameau antérieur de la posticale ; rameau postérieur de la posticale fortement courbé après le milieu. Camptocladius aquatilis n. sp. (p. 88). d® Taille : 1.75-2 mm. Corps entièrement noir ; balanciers noirâtres ', ou brunâtres ©: ailes blanchâtres, nues (gross. X 70); cubitus longuement dépassé par la costale, faiblement courbé G', fortement arqué ©; rameau postérieur de la posticale nettement plié après le milieu. Yeux densément velus. Antennes G' de quatorze articles ; panache noir à reflets blanchâtres à l'extrémité, les articles 2-13 deux fois aussi larges que longs, leur ensemble atteignant un peu moins de la moitié du quatorzième article (55 : 111). Antennes 9 de six articles, le sixième article plus court que le double du cinquième; métatarse antérieur atteignant la moitié du tibia; tibias et tarses postérieurs à longs poils; quatrième article des tarses subégal au cinquième ; empodium presque aussi long que les crochets. Pince (fig. 66). Camptocladius vesparum n. sp. (p. 88). g Taille : 2-2.5 mm. Noir, balanciers noirâtres, pattes brunâtres. Yeux brièvement velus. Antennes de quatorze articles, les articles 3-13 plus larges que longs, le quatorzième d’un tiers plus long que les 2-13 réunis (55 : 80); appendices hyalins courts, un peu élargis. Ailes nues, d’un blanc laiteux; cubitus longuement dépassé, subdroït; extrémité de la costale située au delà du niveau de l'extrémité du rameau antérieur de la posticale, qui se trouve vis-à-vis de celle du cubitus. Pattes postérieures à longs poils; tibia double du métatarse; cinquième article des tarses postérieurs un peu plus long que le quatrième; empodium aussi long que les crochets. Pince (fig. 67). Chez nudipennis les appendices hyalins sont allongés, subcylindriques et non dentiformes ; tous les articles des antennes, à partir du sixième, sont plus longs que larges; chez aqguaticus, le quatorzième article des antennes est double des précédents réunis; le lobule terminal du lobe interne de la pince est autrement conformé que chez vesparum. Camptocladius hydrophilus n. sp. g@ Taille : 2-2.5 mm. Entièrement d’un noir profond, y compris les balanciers; mésonotum assez luisant ; pattes d’un noir verdâtre. Yeux nus. Antennes ç' de quatorze articles, les articles 3-4 plus larges que longs, les 9-13 au moins deux fois aussi longs que larges, le quatorzième près d'un tiers plus court que l’ensemble des articles 2-13 (63 : 44). Antennes © de six articles, le deuxième non étranglé au milieu, les 3-5 ellipsoïdaux, le 22 170 M. GOETGHEBUER. sixième égalant en longueur les deux articles précédents réunis. Pattes postérieures munies de poils courts; cinquième article des tarses aussi long que le quatrième: empodium plus court que les crochets. Ailes ponctuées; cubitus dépassé par la costale, faiblement arqué; rameau postérieur de la posticale plié au delà du milieu. Pince (fig. 216) à pointe dorsale courte et grêle; lobe interne de l'article basal formant un angle presque droit, sans lobule terminal. RU} F1G. 216. — Pince de Camptocladius hydrophilus F1G. 217. — Segment terminal de la nymphe. (face dorsale). La larve de cette espèce est aquatique; la nymphe diffère de celle de punctipennis par la longueur des soies terminales du dernier segment abdominal, qui dépasse celle de ce dernier (fig. 217); chez punctipennis, au contraire, ces soies ne sont pas plus longues que le dernier segment (voir p. 55, pl. I, fig. 11, GOETGHEBUER, 1919). Trouvé à Destelbergen, à l'état larvaire, en février. Cricotopus speciosus n. sp. (p. 96). &@ Taille : 4.5-5 mm. Mésonotum jaune à bandes noires très larges, la médiane prolongée jusqu’au scutellum, qui est noir; abdomen noir velouté; premier tergite entièrement jaune, les tergites 2-3 lisérés de jaune en arrière, le quatrième jaune avec une petite tache brune médiane, près de la base, le cinquième noir, le sixième avec une petite tache jaune de chaque côté à l'extrémité, le septième largement liséré de jaune à l'extrémité, le huitième noir en entier (fig. 80 F). Pattes d'un noir de suie, extrême base des fémurs jaune; tibias étroitement annelés de blanc, l'anneau atteignant à peine le tiers de la longueur du tibia; tarse antérieur noir en entier; métatarses intermédiaires et postérieurs brun jaunâtre avec la base et l'extrémité noires; le deuxième article d'un jaune sale avec l'extrémité noire; les autres articles noirs. Palpes relativement courts. D CNT tt etre HE dé dé a de dé CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 171 Antennes de quatorze articles, le quatorzième n’atteignant pas le double des 2-13 réunis (25 : 42). Tibia antérieur double du métatarse, les quatrième et cinquième articles tarsaux égaux (86 : g2 : 23: 17 : 11 : 11); tibias postérieurs sans longs poils; pulvilles bien développés. Aïles nues, à lobe anal présent; auxiliaire très apparente, aboutissant au delà de la transversale; radius beaucoup plus rapproché du cubitus à son extrémité que cle la sous-costale; cubitus droit à peine dépassé. Pince à article basaux noirâtres extérieurement dans leurs deux tiers basaux, jaunâtres à l'extrémité et à;la face supéro-interne; articles terminaux blancs, larges et courts, leur longueur atteignant à peine le double de leur largeur. Chez la © le premier tergite abdominal est jaune, les 2-3 noirs, étroitement lisérés de jaune au bord distal; les 4-6 jaunes avec une bande transversale noire dans leur deuxième moitié et lisérés de jaune au bord distal; le huitième jaune dans sa moitié basale, noir dans sa moitié distale; lamelles jaunes; pattes comme chez le G', mais l'anneau des tibias est encore plus étroit. Cricotopus bicinctellus n. sp. (p. 95, fig. 8, B). g' Taille : 3 mm. Jaune; scape, trois bandes assez étroites sur le mésonotum, scutellum, métanotum et mésosternum noirs; abdomen à tergites 1-2 entièrement jaunes (parfois le deuxième noir dans sa moitié distale), troisième tergite noir, quatrième jaune, cinquième à huitième noirs; pince blanc jaunâtre; les deux tiers basaux des fémurs blancs, le reste noir ; tibias largement anuelés de blanc; tarses antérieurs entièrement noirs, les intermédiaires et postérieurs blanc brunâtre, sauf les derniers articles qui sont noirâtres. Antennes de quatorze articles, les 2-13 réunis à peine d’un cinquième plus courts que le quatorzième(20: 25). Tibia antérieur plus court que le double du métatarse ; le quatrième article beaucoup plus long que le cinquième (45 : 29 : 17: 13: 11: 6); tarses antérieurs et tibias postérieurs sans longs poils. Aïles présentant un lobe anal; cubitus à peine dépassé, droit et double de la sous-costale; radius situé à égale distance de la sous-costale et du cubitus; fourche posticale située très peu au delà de la transversale. Pince comme chez C. sylvestris. Capturé en nombre par M. BRAY, à Virton, en juillet. Cricotopus triannulatus n. sp. (p. 96, fig. 80, D). d Taille : 2.5-3 mm. Jaune; scape, trois larges bandes presque confluentes sur le mésonotum ; scutellum, mésosternum et métanotum noirs; abdomen noir, sauf les premier et deuxième tergites et la moitié antérieure des quatrième et cinquième tergites jaunes; pince blanche; palpes noirâtres; fémurs noirs à base jaunâtre; tibias noirs largement annelés de blanc; tarses comme chez l'espèce precédente. Antennes à articles 2-13 réunis d'un cinquième plus courts que le quatorzième (28 : 35). Tibia antérieur d’un tiers plus long que le métatarse (55 : 38 : 19 :14:9:6). Pulvilles non apparents. Ailes et pince comme chez le précédent. Nombreux exemplaires pris à Virton, en septembre. 172 M. GOETGHEBUER. Tanytarsus Tonnoiri n. sp. (p. 114, fig. 117 et 118) gQ Taille : 3-3.5 mm. Antennes ç' de quatorze articles, les 5-13 beaucoup plus longs que larges, l'ensemble des 2-13 plus court que les deux tiers du quatorzième (95 : 130). Antennes ® de six articles, les 3-5 fusiformes, le dernier sans verticelle de soies, plus court que les deux précédents réunis. Tibias antérieurs au moins d’un tiers plus courts que leur métatarse, mais plus longs que le deuxième article ; quatrième article double du cinquième (22 : 35: 16: 14: 10: 5), pattes antérieures non frangées de longues soies, les postérieures garnies de longs poils; empodium très velu en-dessous, un peu plus court que les crochets; pulvilles à peine développés. Aïles grisâtres, surtout chez la Q, densément pubescentes sur toute leur surface; sous-costale parallèle au cubitus; radius presque invisible; cubitus non dépassé, naissant au milieu de l'aile ; transversale peu oblique; discoïdale aboutissant sous la pointe de l'aile; fourche posticale située sous la transversale; lobe anal effacé. g' et Q capturés dans la forêt de Soignes par M. Tonnoir. Tanytarsus bidentatus n. sp. Taille : G' 3 mm.; Q 2.5 mm. D'un vert tendre; scape, larges bandes sur le mésonotum, métanotum et mésosternum d’un jaune roussâtre; abdomen vert avec les tergites 6-8 et la pince brunâtres chez le G', les deux ou trois derniers tergites roussâtres chez la 9 ; pattes en entier brun jaunâtre (chez l’insecte desséché). Antennes c' de quatorze articles, les 3-5 plus longs que larges, les 7-13 plus longs que larges, le quatorzième subégal aux 2-13 réunis. Antennes ® de six articles, le dernier à peine un peu plus long que le précédent. Tibia d'un tiers plus court que le métatarse, qui égale la longueur du fémur, le quatrième article un peu plus court que le double du cinquième (50 : 72 : 48 : 30: 20: 12); pulvilles ne dépassant pas la base des crochets: empodium atteignant la moitié de ceux-ci; pattes postérieures garnies de longs poils. Ailes velues sur presque toute leur surface ; cubitus continuant la direction de la transversale, subdroit G‘, un peu arqué 9, non dépassé et de deux cinquièmes plus long que la sous-costale ; discoïdale située sous la pointe alaire; lobe anal effacé. Pince du c' (fig. 218) courte; le bord postérieur de la lamelle dorsale présente une petite dent de chaque côté ; pointe de la lamelle courte; article terminal guère plus long que le basal; appendice supérieur très développé, garni de quelques soies au bord interne; appendice supplémentaire très petit, caché par l’appendice supérieur et visible seulement par transparence; appendices intermédiaire et inférieur atteignant ou dépassant même la moitié de l’article terminal; appendice inférieur pourvu de poils dilatés en globules à l'extrémité. Nombreux G' et © pris à la lumière électrique, à Virton, par M. Bray, en juillet. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 173 Chironomus Brayi n. sp. (p. 133, fig. 160 et 161). g'@ Taille : G' 3 mm ; © 2 mm. Tête noirâtre, scape brun roussâtre, mésonotum vert clair avec de larges bandes rousses ; mésosternum et métanotum roux ; abdomen « vert clair, les tergites 6-8 noirâtres; articles terminaux de la pince blanchâtres ainsi que les balanciers; abdomen © entièrement vert; pattes verdâtres avec l’extrémité des fémurs antérieurs et celle de tous les tibias noirâtres. Palpes à premier article très court, pas plus long que gros, le deuxième trois fois aussi long que le premier, le troisième presque double du deuxième, mais plus court que le quatrième (4,5 : 13 : 26 : 33) Antennes F1G. 218. — Pince de Zanytarsus bidentatus FIG. 219. — Éperon du tibia antérieur (face dorsale). de Chironomus Brayi. (fig. 160) de quatorze articles, les 3-12 notablement plus longs que gros, le treizième pas plus long que gros, le quatorzième à peine plus long que les trois précédents réunis (98 : 21); pois du panache très développés. Antennes Q de sept articles, le dernier pointu au bout, plus long que les deux précédents réunis. Tibia antérieur d’un tiers plus court que le métatarse, qui atteint le double du deuxième article (31 : 47 : 23 : 14 : 12 : 7); tarse antérieur non frangé, éperon du tibia antérieur très aminci et brusquement rétréci dans sa moitié terminale (fig. 219); empodium et pulvilles courts, ces derniers ne dépassant pas la base des crochets. Aïles à cubitus situé non loin de l'extrémité de l'aile, de même que la discoïdale; transversale placée bien avant le milieu de l'aile; bifurcation de la posticale s'opérant bien avant la transversale Pince (fig. 161). La lamelle dorsale est pourvue, sur la ligne médiane, de deux bourgeons implantés l’un derrière l’autre et munis de poils. Capturé à Virton par M. BRAY, le 31 juillet 1920. 174 M. GOETGHEBUER. Chironomus denticulatus n. sp. gd? Taille : G'6 mm.; ® 4 mm. Tête et thorax d’un jaune clair ; scape, bandes du mésonotum, métanotum et mésosternum roux ; abdomen vert, tranchant sur la coloration jaune du thorax. Chez le «', les deux derniers tergites abdominaux sont tachés de brün-noir: chez la ©, tous les tergites sont verts avec le bord postérieur blanchâtre. Pattes vertes; extrémité du fémur antérieur, le tibia et le tarse en entier noirs; tibias intermédiaires et postérieurs étroitement marqués de noir aux deux extrémités ; extrémité distale des deux premiers articles des tarses et les trois derniers tarsaux noirs. Lobules frontaux nuls. Yeux fortement amincis à la partie supérieure et séparés par un espace double de F1G. 220. — Extrémité distale F1G. 221. — Pince de Chironomus denticulatus du fémur postérieur (vue dorsale). de Chironomus denticulatus. leur largeur à ce niveau. Antennes cf brisées ; antennes © de six articles, le deuxième à peine étranglé au milieu, les 3-5 fusiformes, le dernier article noir, sans verticille et au moins aussi long que les deux précédents réunis. Pattes antérieures © à tibia de deux cinquièmes plus court que le métatarse, le quatrième plus de deux fois aussi long que le cinquième (78 : 126 : 49 : 43 : 38 : 15); tarse antérieur du G‘ brisé; tibias postérieurs munis de longs poils; pulvilles larges et au moins aussi longs que les crochets; fémurs antérieurs et postérieurs armés d’un fort crochet, coloré en noir, à l'extrémité de la face externe (fig. 220). Aïles à nervures légèrement brunâtres; transversale pâle: cubitus subdroit , un peu arqué 9 : radius parallèle à la sous-costale jusqu'à son extrémité, qui est très éloignée du cubitus; fourche posticale située au delà de la transversale ; lobe anal bien accusé. Pince courte à lamelle dorsale avec une longue pointe; articles basal et terminal de même longueur; appendice supérieur atrophié; appendice inférieur mal développé, grêle et garni de courtes soies incurvées; article terminal sans soies raides au bord interne (fig. 221). Nombreux exemplaires pris à la lumière par M. Bray, à Virton, en juillet 1920. PUYRE EF" Teer CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 175 Chironomus annulimanus n. sp. g' Taille : 5 mm. D'un vert tendre; scape, bandes du mésonotum, métanotum et méso- sternum roussâtres; pattes antérieures à métatarse et deuxième article blancs; l’extré- mité des tibias Orne. celle des premier et deuxième articles tarsaux et les articles 3-5 noirs. Ailes den de Lobules frontaux nuls. Antennes de douze articles, les 3-11 plus larges que longs: l’ensemble des articles 2-11 atteignant le tiers du douzième article. Palpes à deuxième et troisième articles égaux, le quatrième plus long que le troisième. Fémur antérieur _ long see le tibia, celui-ci d’un sixième plus court environ que le métatarse (68 : 85 : 41 : 35 : 26: 15); Cuba es presque aussi longs que les crochets; tarses antérieurs non ne ne postérieures munies de poils assez longs. Toutes les nervures des ailes sont or radius parallèle à la sous-costale jusqu’à l'extrémité, très éloignée de l'extrémité du cubitus: fourche posticale située à peu près au-dessous de la transversale. Pince semblable à celle de C. vrridis. Cette espèce diffère de cette dernière par la coloration des pattes antérieures et par la conformation du tibia antérieur et du métatarse. Pris à Laethem-Saint-Martin près Gand, en août 1920. III. — CÉRATOPOGONINES. Ceratopogon alacer Wix. g‘ Antennes de quatorze articles, le onzième presque double du douzième, les douzième et treizième presque égaux, le quatorzième plus court que le précédent, presque aussi large que long et pourvu d’un court stylet. L'ensemble des articles 2-9 est un peu plus court que les 10-14 réunis (45 7:21:11:10,5 : 8). L'hypopygum est pourvu de longues soies : celles qui garnissent l'extrémité des articles basaux atteignent deux fois et demie la longueur de ceux-ci. La lamelle dorsale est également couverte de longues soies; elle ne dépasse pas la moitié de la longueur des articles basaux. J'ai pris cette espèce à Hockai (Hautes-Fagnes); M. Tonnoir l’a rencontrée à Gedinne. Ceratopogon frutetorum Winx. Capturé à Virton, en septembre. Cette espèce, avec C. étillans Win. et halteratus WIN., est rangée par KIEFFER (1919, pp. 21 et 23) dans le genre A#yichopogon. Les ailes de ces trois formes sont couvertes de longs poils appliqués comme celles de C. surinus Win. et C. alacer Win. 176 M. GOETGHEBUER. Ceratopogon titillans Win. J'ai trouvé cette espèce dans la forêt de Soignes, en août. Dasyhelea semistriata n. sp. œ Taille : 1.5 mm. Noir; mésonotum faiblement luisant, sans trace de reflets grisâtres ou blanchâtres; antennes et pattes brunâtres; balanciers brunâtres à bouton blanc. Antennes à articles 2-6 non striés dans leur moitié basale ; les articles 7-10 présentent une rangée de stries; les articles 11-13 sont binodaux, striés à la base de chaque nodule (fig. 222); le quatorzième article n'offre pas de stries et n’est pas pourvu d’un stylet terminal. Métatarse postérieur subégal aux deux tiers du tibia; ongles velus à la F1G. 222. — Douzième article de l’antenne F1G. 223. — Aïile’de Dasyhelea semistriata. de Dasyhelea semistriata. base; empodium invisible. Aïles velues (fig. 223) sur presque toute leur surface, excepté au voisinage immédiat des nervures. Première cellule radiale oblitérée; la deuxième allongée, son extrémité atteignant à peu près le milieu de l'aile; fourche intercalaire très allongée; fourche posticale située un peu en deçà de l'extrémité cubitale. Pince à lamelle dorsale de forme triangulaire, à extrémité largement tronquée, terminée par deux petites pointes, au bord postérieur, aussi longues que les articles basaux; articles terminaux légèrement incurvés. Rencontré à Virton, en septembre. Dasyhelea obscura Win. Cette espèce est très voisine de 2. versicolor WIN. Sa taille est un peu supérieure et l'ensemble de l’insecte est plus robuste. Le pronotum est plus large que chez C. versi- color, sa coloration est plus terne, les reflets du mésonotum plus grisâtres;"le scutellum est en entier d’un brun-noir. D'après Ebwarps, les larves vivent dans les racines d'Angelica. J'ai trouvé cette espèce en mai et juin, à Melle. Lé à CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 17% Trichohelea Tonnoiri GoErcx. Cette espèce est synonyme de Apelma auronttens KieFF. (1919, p. 65), nom qui a la priorité. Culicoides quinquepunctatus n. sp. Q Taille : 2'mm. Tête, mésonotum,' scutellum et métanotum d’un gris clair, à reflets brunâtres.'!Poils du mésonotum jaunâtres; côtés du thorax noirs; abdomen d’un noir velouté; pattes uniformément ‘d’un brun assez foncé; lamelles jaunâtres; côtés du thorax noirs;"abdomen d’un noir velouté; pattes uniformément d’un brun assez foncé ; lamelles jaunâtres; balanciers blancs. Aïles (fig. 224) d’un blanc de lait, beaucoup plus opaques que chez C. pulicaris, tachetées; nervures antérieures épaisses et jaunâtres, F1G. 224. — Aile de Cu/icoides quinquepunctatus. sauf au niveau des taches; nervation comme chez C. pulicaris. Les ailes portent cinq taches’noires bien nettes et arrondies l’une près de la base de la nervure costale, l’autre à l'union des cellules radiales; la troisième dans l'angle de la fourche intercalaire, la quatrième entre les branches de la discoïdale, la cinquième un peu en dessous du milieu du pétiole de la posticale. En outre, on distingue une petite ombre mal définie à la base et à l'extrémité du rameau postérieur de la posticale, à l'extrémité du rameau antérieur de la posticale et des deux rameaux de la discoïdale. La pubescence de l'aile est très serrée dans la moitié distale de l'aile et est blanche. Pris à Hockai, en juillet. Culicoides Edwardsi n. sp. Q Taille : 1.75 mm. Tête et mésonotum d’un gris assez foncé, présentant de gros points noirs disposés irrégulièrement, mésonotum (fig. 225) offrant dans sa première moitié quatre taches noires disposées dans le sens transversal : scutellum gris jaunâtre avec une tache noire dans la zone médiane ; cette tache se prolonge en avant sur l’espace préscutellaire sous forme d’une raie longitudinale ; métanotum noir avec deux taches arrondies d'un 23 M. GOETGHEBUER. gris pâle. La pilosité du disque du mésonotum est jaune à reflets dorés; les soies des parties latérales et antérieures sont noires. Balanciers brunâtres à la base, blancs à l'extrémité; abdomen d'un noir velouté. Pattes brunâtres avec un anneau noir à l'extrémité distale des fémurs et à la base des tibias, un peu après les genoux. Antennes brunâtres, les articles 3-0 globuleux, les cinq derniers allongés, l’ensemble de ces derniers un peu plus long que les 2-9 réunis. Palpes noirs, les deux premiers articles allongés, le deuxième dilaté au milieu. Trompe presque aussi longue que la tête. Yeux rapprochés en dessus mais non contigus. Métatarse postérieur subégal aux quatre articles terminaux, le cinquième plus long que le quatrième. Ailes pubescentes sur Mine 7 À 5 NS Minime nimes LL F1G. 225. - Culicoides Edwardsi. F1G. 226. — Culicoides Edwardsi. toute leur surface, hyaïines, légèrement irisées avec de nombreuses taches noirâtres, très nettes, délimitant des taches claires à contours arrondis (fig. 226); cellules radiales subégales ; première radiale et moitié distale de la deuxième noires; fourche intercalaire très apparente; discoïdale pétiolée; bifurcation de la posticale située sous la première cellule radiale. Type capturé en septembre dans les dunes de Knocke-sur-Mer. Un deuxième exemplaire a été trouvé dans la forêt de Soignes. (Musée de Bruxelles.) Taille : Culicoides subfascipennis KIEFr. (KIEFFER, 19190, p. 44.) 1.7 mm. Voisin de C. fascipennis STG. dont il diffère surtout par les dessins du mésonotum et des ailes. Tête et mésonotum brun assez foncé. Sur le mésonotum (fig. 227) se voit au milieu, en avant de la dépression préscutellaire, une large bande d’un brun foncé, et de chaque côté de celle-ci une bande plus étroite également brun foncé. Scutellum et métanotum bruns; abdomen noir. Pattes brunâtres et genoux noirâtres. Ailes densément pubescentes, grisâtres, à taches et bandes hyalines disposées de la façon suivante (fig. 228) une bande claire à la base de l'aile, une autre reliée à la première près du bord postérieur de l'aile, partant du bord antérieur, couvrant la première radiale, la transversale, la base de la fourche discoïdale et ne dépassant pas, du côté externe, la base de la fourche posticale et arrivant ainsi au bord postérieur ; une 1 Le are F1G. 227. — Culicoides subfascipennis. F1G. 228. — Culicoides subfascipennis. L2 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 179 autre tache triangulaire entre les rameaux de la posticale; enfin une tache à reflet blanchâtre au bord antérieur de l'aile, au delà de la deuxième cellule radiale. Cette dernière est entièrement couverte d’une tache noire. La deuxième moitié de l’aile est presque entièrement enfumée. Le reste comme chez C. fascipennis. Pris à Gand, Melle et Virton. Culicoides impunctatus GOETGH. | (GOETGHEBUER, 1920, P. 55.) Le dessin de l'aile que j'ai figuré est mauvais (GOETGH., 1920, p. 55, fig. 51). Les ombres grisâtres sont à rontours assez vagues et faiblement indiquées. Entre les deux taches arrondies qui existent près de la base de l'aile, se voit une bande transversale inter- rompue un peu après le milieu qui part du bord antérieur en passant sur une partie de iii I] FiG. 229. — Culicoides impunctatus. chacune des cellules radiales et va rejoindre le bord postérieur de l'aile; une deuxième bande plus ou moins disposée en zigzag est située entre l'extrémité de la cubitale et la pointe alaire et se dirige vers le bord postérieur pour aboutir au rameau antérieur de la posticale, en envoyant deux rayons le long des deux rameaux de la discoïdale et s’unissant à la bande médiane le long du rameau antérieur de la posticale. 180 M. GOETGHEBUER. Culicoides obsoletus Mec. Les exemplaires de Culicoides que jai rapportés à C. varius Win. (GOETGHE- BUER, 1920, p. 51) sont des ©. obsoletus, d'après la description donnée par KIEFFER F1G. 230. — Aile de Culicoides obsoletus. (1919, p. 33). Cette espèce se distingue de la première par la forme des bandes transversales de l'aile qui sont disposées sous forme de bandes irrégulières. Culicoides belgicus KIEFr. KIEFFER décrit cette espèce dans son travail intitulé Chironomides d'Europe (1919, p. 43), d’après un exemplaire provenant du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles. Or l'existence de ce spécimen est inconnue au Musée et ne s’y trouve pas renseignée. Les espèces du genre Culicoides à ailes tachetées et trouvées en Belgique peuvent'être déterminées par le tableau suivant : 1. Mésonotum ponctué de gros points foncés disposés irrégulièrement. 2 Mésonotum sans gros points. 3 2. Mésonotum présentant quatre petites taches noires disposées transversalement; ailes densément couvertes de pubescence sur toute la surface. C. Edwardsi n. sp. Mésonotum sans taches noires; ailes presque nues dans leur moitié basale, sauf au bord postérieur. C. punctaticollis GOETGH. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. I8I 3. Ailes à taches grisâtres bien nettes sur fond hyalin ou blanchâtre. 4 Aïles sans taches bien nettes mais enfumées et en parties hyalines. 5 4. Une tache noire arrondie entre les branches de la posticale; les autres taches non arrondies; ailes hyalines. C. pulicaris SIM. Aïles offrant cinq taches arrondies noirâtres; pas de taches entre les branches de la posticale; ailes opaques, d’un blanc de lait. C. quinquepunctatus n. sp. 5. Extrémité de l’aile enfumée ; ailes pubescentes sur toute la surface. 6 Au moins l'extrémité de l'aile hyaline ou avec des taches hyalines. 7 6. La bande hyaline qui couvre la première cellule radiale se continue jusque près du bord postérieur, mais interrompue au niveau du pétiole de la posticale; une tache hyaline peu apparente entre les branches de la posticale. C. subfascipennis KIEFF. La bande hyaline couvrant la première radiale ne se prolonge pas au delà du pétiole de la posticale; pas de tache hyaline entre les branches de la posticale. C. fascipennis GTGH. 7. Ailes offrant à peine quelques soies près de l'extrémité. C. obsoletus MG. Ailes densément pubescentes, au moins dans leur moitié distale. 8 8. Fond des ailes d'un gris foncé, fortement irisées avec des taches hyalines petites et arrondies, C. pictipennis GTGH. Ailes faiblement enfumées, à peine irisées, offrant de larges taches ou bandes irré- gulières. 9 9. Taille de C. pulicaris; ailes pubescentes seulement dans leur moitié distale et le long du bord postérieur. C. impunctatus GTGH. Taille un peu plus grande; ailes pubescentes sur toute leur surface. C. arcuatus WIN. Clinohelea subsessilis n. sp. Q Taille : 2.5 mm. Tête et thorax d’un noir luisant; abdomen d'un brun-noir luisant; balanciers blancs: pattes antérieures à trochanters et les deux tiers basaux du fémur jaunes ; les tibias brun-noir ; fémurs intermédiaires jaune fauve sur les deux cinquièmes basaux, le reste des fémurs et tibias brun-noir; fémurs postérieurs, sauf l'extrême base, entièrement noirs, de même que les tibias; articles 1-3 de tous les tarses jaunâtres, les articles 4-5 noirâtres. Deuxième article des palpes plus long que chacun des deux suivants, qui sont subégaux, le quatrième est légèrement claviforme. Antennes noires, y compris le scape, de quatorze articles; les cinq derniers allongés, leur ensemble aussi long environ que les 2-9 réunis. Chacun des articles 3-9 est à peu près aussi long que deux fois leur largeur. Yeux non contigus. Tibia antérieur trois fois aussi long que le métatarse, le cinquième article épaissi comme chez C. unimaculata, un peu plus long que le deuxième; fémur antérieur sans épines à la face ventrale; quatrième article de tous les tarses cordiforme; tous les ongles égaux et armés d’une petite dent bien 182 M. GOETGHEBUER. apparente du côté interne. Ailes glabres (fig. 231) à nervures antérieures épaissies et brunâtres; le bord antérieur et les deux cellules radiales sont légèrement enfumés; deuxième cellule ‘radiale au moins trois fois aussi longue que la première; cubitus longuement dépassé par la costale qui s'arrête à une distance de la discoïdale à peu près F1G. 231. — Aïle de C/inohelea subsessilis. égale à sa longueur depuis sa rencontre avec le cubitus; discoïdale bifurquée à très petite distance de la transversale, à peine pétiolée; bifurcation de la posticale située proximalement par rapport à la transversale. Cette espèce a l'aspect d'un Paépomyia, mais tous les fémurs sont inermes. Le cubitus longuement dépassé par la costale fournit un caractère très spécial à cette espèce. En raison de la conformation du cinquième article des tarses antérieurs, cette espèce doit prendre place dans le genre C/inohelea. Johannsenomyia nitida Maco. La forme que j'ai décrite (GOETGHEBUER, 1920, p. 74) est, d’après KIEFFER, la variété longiforceps K1ErFr. (K1EFFER, 1919, p. 88). C'est la seule forme de F. nitida trouvée jusqu’à présent en Belgique. Johannsenomyia Kiefferi n. sp. Cette espèce correspond probablement à la variété » de WiNNERTZ ( \\ INNERTZ, PS2 D); ® Taille : 4 mm. Coloration de . zitida. Pattes d’un jaune fauve; genoux et extrémité distale des tibias des quatre pattes antérieures noirs; les deux cinquièmes des fémurs postérieurs, base et extrémité distale des pattes postérieures noirs; les deux premiers articles des tarses jaunes avec l'extrémité distale noire, les trois derniers articles noirs; balanciers noirs; base de l'abdomen d’un jaune translucide; lamelles jaunâtres. 7 CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. — ADDENDA. 183 Antennes brun-noir, sauf la base du deuxième article; articles 3-9 allongés, environ trois fois aussi longs que gros; dixième article une demi-fois plus long que le neuvième, les 11-12 un peu plus longs, subégaux ; le treizième double du neuvième; le quatorzième un peu plus long que le treizième. L'ensemble des articles 10-14 environ d’un quart plus long que les articles 2-9 réunis. Palpes à deuxième article le plus long: le troisième plus court que le quatrième, qui est subfusiforme. Yeux largement séparés. Tous les fémurs sont inermes, le cinquième article des tarses présente des épines qui sont un peu plus longues que l'épaisseur de l’article. Extrémité de la cubitale beaucoup plus éloignée de la pointe alaire que le rameau postérieur de la discoïdale; celui-ci naissant avant la transversale, qui se trouve située vis-à-vis de la fourche posticale ; cubitus double de la sous-costale; deuxième cellule radiale presque trois fois aussi longue que la première cellule; nervures antérieures jaunâtres. F1G. 232. — ÿohannsenomyia Kïiefferi. 9‘ Je ne connais pas le G', mais de même que chez F. nitida, l'hypopygium reste souvent fixé à l'extrémité de l'abdomen de la © (voir GOETGHEBUER, 1920, p. 74). Le cas se présente chez plusieurs exemplaires de ma collection et j'ai pu de cette façon examiner la pince génitale du cg. Cet hypopygium est très différent de celui de F. ritida (fig. 232). La lamelle dorsale est large, plus ou moins triangulaire dans sa moitié postérieure; la lamelle ventrale est allongée et beaucoup plus longue que la lamelle dorsale et est trilobée; les articles basaux de la pince sont amincis à leur base, épaissis dans leurs deux tiers distaux et à peine d’un tiers plus longs que les articles terminaux ; ceux-ci sont assez grèles et portent une petite dent recourbée à leur extrémité. Cette espèce n’est pas rare aux environs de Gand, en juin. Palpomyia aterrima n. Sp. Q Taille : 2.25 mm. Entièrement noir brillant, y compris les balanciers ; les tarses seuls sont brunâtres. Palpes à quatrième article notablement plus court que le troisième, non fusiforme et non aminci à l'extrémité. Antenves de quatorze articles, les articles 3-9 ovoïdes, les cinq derniers allongés, subégaux; l’ensemble des articles 10-14 à peine plus long que les articles 2-9 réunis. Mésonotum très luisant, couvert d’une courte 184 M. GOETGHEBUER. pilosité noire. Fémurs antérieurs armés de trois épines en dessous; tibias deux fois et demie aussi longs que les métatarses; ceux-ci plus courts que les articles 2-5 réunis; fémurs intermédiaires sans épines; les postérieurs à une seule épine; quatrième article de tous les tarses cordiforme; cinquième article saris épines en dessous; tibias posté- rieurs au moins doubles de leur métatarse; ongles petits, égaux et simples. Aïles finement ponctuées (fig. 233); transversale située en avant du milieu de l’aile; deuxième cellule radiale double de la première, l'extrémité de celle ci se trouvant exactement au milieu de l'aile; fourche de la discoïdale sessile; fourche posticale située sous le milieu de la deuxième cellule radiale et bien au delà de la transversale; rameau postérieur F1G. 233. — Aile de Pa/pomyia aterrima. de la posticale aboutissant au bord de l’aile un peu en avant de l'extrémité du cubitus. Par la situation de la fourche posticale, qui est placée bien au delà de la transversale, cette espèce se différencie nettement de P. nigripes, chez qui la fourche ‘posticale se trouve sous la transversale. Palpomyia semiermis GOETGH. (GOETGHEBUER, 1914, Ann. de biol. lacustre, t. VIII) K1EFFER (1919, p. 91) décrit cette espèce sous le nom de ?. Goetghebuert KIEFF. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 185 Catalogue des Chironomides de Belgique La répartition géographique des Chironomides est déterminée par le genre de vie de leurs formes larvaires. Certaines de celles-ci vivent exclusivement dans l'eau de mer; d’autres se plaisent dans les eaux stagnantes, mais il en est qui ne se développent que dans les eaux vives. Or, si certaines espèces s'accommodent de n'importe quelle eau courante, quelques-unes exigent des eaux à cours rapide, tumultueuses, froides et reposant sur un lit rocailleux. Le développement des larves est donc lié à la nature chimique et physique des eaux et la faune est bien différente sil s’agit d'un pays montagneux ou d’un pays de plaine. Les régions accidentées seules possèdent des formes absolument caractéristiques, puisque chez elles se rencontrent des conditions biologiques qui leur sont particulières à côté de celles qu'on trouve réalisées dans les régions des plaines. Il n’en résulte cependant pas que la faune des régions basses figure au complet dans les zones montagneuses, car 1l faut encore tenir compte de la température du lieu consi- déré, de son altitude, et d’autres facteurs, tel que la flore par exemple. En Belgique les différentes conditions de milieu se présentent dans des régions assez nettement limitées et correspondent aux divisions orographiques, qui ont été adoptées en géobotanique, à savoir : la Basse Belgique, la Moyenne Belgique et la Haute Belgique. La Basse Belgique est formée par une plaine ayant une altitude moyenne généralement inférieure à 20 mètres et qui peut être située sous le niveau de la mer dans la région des polders. Elle s'étend sur une grande partie des Flandres et de la Campine anversoise et limbourgeoise. On n'y rencontre aucun ruisseau ou cours d’eau à courant rapide; c'est la zone des eaux stagnantes et des marais. La rigueur des hivers dans la région campinienne imprime un caractère spécial à la faune. La Moyenne Belgique est constituée par des plaines ondulées, d'une altitude moyenne de 125 mètres. Elle est limitée, d'une part, par la région précédente et, d'autre part, par la région située au nord des vallées de la Meuse et de la Sambre. Formée en grande partie par les terrains tertiaires, les terrains primaires et secondaires n'apparaissant qu'à de rares endroits, elle est recouverte par une couche épaisse de limon hesbayen argilo-calcaire. On n'y rencontre ni cascades, ni torrents; le lit des eaux courantes est sablonneux ou argilo-sablonneux. Ces cours d’eau nourrissent un certain nombre d’espèces inconnues dans la Basse Belgique, telles que : Psectrotanypus longicalcar, Chironomus tarsalis, C. pullus, Cricotopus speciosus, etc. 24 186 M. GOETGHEBUER. La Haute Belgique est un pays accidenté dont l'altitude moyenne est de 350 mètres. Formée en grande partie par des terrains primaires, très durs et non perméables, les eaux s'écoulent sur les pentes des coteaux en de nombreux ruisseaux, torrents ou cascatelles, à faune caractéristique. Les Fagnes qui existent sur les hauts plateaux de l’Ardenne sont constituées par des marais et des tour- bières. Dans les Hautes-Fagnes, la région la plus intéressante est le plateau de la Baraque-Michel dont le point culminant s'élève à 695 mètres (signal de Botrange). La faune et la flore y présentent un caractère nettement subalpin grâce à l'altitude et aux conditions particulièrement rigoureuses du climat pendant la saison d'hiver ('). La partie méridionale de la Haute Belgique est formée par des terrains secon- daires; elle se trouve en contre-bas de l'Ardenne et s'incline vers les plaines de la Lorraine. La région virtonnaise se trouve ainsi bien abritée contre les vents froids du Nord; le climat y est doux et la faune la plus riche de la Belgique; elle mérite le nom de Montpellier belge que lui a donné un auteur (*). La région maritime comprend la côte baignée par la mer du Nord. L'estran, qui est exclusivement sablonneux, ne convient guère au développement des larves de diptères; celui-ci ne peut s’opérer que grâce à la présence des travaux d'art : brises-lames, jetées, estacades. Outre les Flandres que j'ai eu l’occasion d'explorer au point de vue des Chironomides, la région subalpine du plateau de la Baraque-Michel et la région virtonnaise ont été plus particulièrement étudiées. Les recherches de M. Tonnorr et les collections des frères CouCcKkE et JACOBS, conservées au Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique, nous ont amenés à connaître une grande partie de la Moyenne Belgique et notamment l'intéressante région de la forêt de Soignes. SOUS-FAMILLE DES TANYPINES. Genre PSECTROTANYPUS Kerr. varius F. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Gedinne (H. B.) (*). longicalcar Kierr. — Forêt de Soignes (M. B.); Falaën, Virton (H. B.). longipennis GOETGH. — Falaën, Virton (H. B.). (‘) Voir L. FREDERICO, La faune et la flore glaciaires du plateau de la Baraque-Michel. (Buzz. ACAD. ROY. BELG., Classe des sciences, n° 12, 1904.) (2) Voir VAN BEMMEL, Patria Belgica, encyclopédie nationale en 3 volumes. Bruxelles, 1873. () B. B. — Basse Belgique; M. B. — Moyenne Belgique; H. B. — Haute Belgique; Subalp. — zone subalpine; Marit. — zone maritime CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 187 Genre TANYPUS MeErc. nebulosus ME1G. — Les Flandres; Ixelles, Nukerke (M. B.); Virton punctatus F. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Hockaiï (Subalp.); Falaën, Gedinne (H. B.). Goetghebueri K1iEerr. — Hockai (Subalp.). flavipubens GoErGx. — Melle (B. B.); forèt de Soignes (M. B.). guttipennis V. D. W. — Les Flandres; Yvoir (H. B.). notatus ME1ic. Les Flandres; Grimbergen (M. B.); Hockai (Subalp.): Gedinne, Virton (H. B.). monilis L. — Les Flandres; Ixelles (M. B.); Andenne, Gedinne (H. B.). phatta EG. — Les Flandres; Ixelles (M. B.); Hockaï (Subalp.). barbatipes Kierr. — Les Flandres; Falaën, Virton (H. B.). pseudornatus GOETGH. — Falaën, Virton (H. B.). carneus F. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Hockai (Subalp.): Hthe CH Bb): incurvatus GOETGH. — Virton (H. B.). fuliginosus GOETGH. — Hockai (Subalp.). Schineri SrroBL. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). melanops ME1G. — Les Flandres; Sayenthem (M. B.). triannulatus GoErGH. — Hockai (Subalp.); Virton (H. B.). binotatus Wien. — Les Flandres; Hockai (Subalp.); Falaën (H. B.). nigropunctatus STAEG. — Falaën, Virton (H. B.). flavoscutellatus GoEzrGH. — Les Flandres; Virton (H. B.). brevitibialis GozrGH. — Les Flandres. nemorum GoErGH. — Les Flandres; Gedinne (H. B.). falciger Kierr. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). longipalpis GorrGH. — Les Flandres. Genre TRICHOTANYPUS Kerr. choreus MEic. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Gedinne ŒRSB"); culiciformis L. — Overmeire (B. B.); Falaën, Virton (H. B.). 188 M. GOETGHEBUER. Genre PROTENTHES JoHanx. vilipennis Kierr. — Tervueren (M. Bo punctipennis ME1G. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). Genre CLINOTANYPUS Kerr. nervosus ME1G. — Les Flandres, Diepenbeek (B. B.) SOUS-FAMILLE DES CHIRONOMINES. A. — ORTHOCLADIARIAE. Genre METRIOCNEMUS V. ». W. fuscipes ME1G. — Les Flandres; Nukerke (M. B.): Virton QEEmex atratulus ZErr. — Les Flandres. longitarsis GOETGH. — Les Flandres; Ethe (H. B.). auripilus GOETGH. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Gedinne (H. B.); Hockai (Subalp.). hirtellus Gor£rGx. — Les Flandres. lacteolus GOETGH. — Woluwe (M. B.). aestivalis GOETGH. — Hockai (Subalp.). angulatus GoErGH. — Les Flandres. Genre THIENEMANNIA Kerr. gracilis Kierr. — Ethe (H. B.). Genre BRILLIA K1Err. sylvestris GOErGH. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Virton CHPPB)E Genre EURYCNEMUS V. D». W. elegans Mic. Bueken (D' Jacobs) (M. B ). CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 189 Genre ORTHOCLADIUS V. D». W. muscicola KiErr. — Hockai (Subalp.). Genre DACTYLOCLADIUS Kierr. glabripennis GoErGH. — Les Flandres. piger GOETGH. — Les Flandres, vernalis GOETGH. — Les Flandres. argentatus GOErGH. — Virton (H. B.). ochraceus GOETGH. — Bruxelles (M. B.). albipennis GOETGH. — Les Flandres. Genre CAMPTOCLADIUS V. D. W. stercorarius DEG. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Hockai (Subalp.); Virton (H. B.). aquaticus K1Err. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). aquatilis GOErTGH. — Forest (M. B.). nudipennis GOETGH. — Les Flandres. forcipatus GoErGH. — Les Flandres. gracilis GOETGH. — Les Flandres. thalassophilus GorrGH. — Zeebrugge (Marit.). punctulatus GOETGH. — Les Flandres ; forêt de Soignes (M. B.). nitidicollis GoErGH — Les Flandres. exiguus GOETGH. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). punctipennis GOErGH. — Les Flandres. curvinervis KIErr. — Watermael (M. B.). truncorum GOETGH. — Francorchamps (H. B.). vesparum GOETGH. — Francorchamps (H. B.). Genre TRISSOCLADIUS Kerr. lugubris Fries. — Les Flandres. nigerrimus GOETGH. — Les Flandres. 190 M. GOETGHERUER. Genres CRICOTOBUS V. ». W. et TRICHOCLADIUS Kerr. dizonias ME1G. — Les Flandres. trifasciatus PANZ. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). var. tricinctus MEIG. — Auderghem (M. B.). sylvestris ME1G. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). motitator F. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). Les Flandres. ornatus MEIG. similis GOETGH. — Gedinne, Virton (H. B.). speciosus GOETGH. — Rouge-Cloître (M. B.). triannulatus MAco. — Les Flandres; Andenne, Virton (H. B.). aunulipes ME1G. — Les Flandres. ephippium ZErr. — Overmeire (B. B.). albicornis GOoETGH. — Les Flandres. pulchripes VERR. — Hockai (Subalp.). dispar GoETGH. — Les Flandres. | brevipalpis Kierr. — Les Flandres. funebris GoE£rGH. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). nudipes GOETGH. — Les Flandres. brunnipes GOETGH. — Destelbergen (B. B.); Genval (M. B.); Virton (HE); Genre DIPLOCLADIUS Kerr. cuitriger Ki£rr. — Les Flandres. Genre PSECTROCLADIUS KIErFr. carbonarius ME1G. — Les Flandres. luteolus GoErcH. — Les Flandres. stratiotis Kierr. — Les Flandres. dilatatus V. D. W. — Les Flandres. curtistylus GOErGH. — Les Flandres. CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. I91I Genre PRODIAMESA Kerr. praecox KIErr. — Les Flandres; Nukerke, forêt de Soignes (M. B.); Hockai (Subalp.); Falaën, Virton (EP); chiron ZETT. — Virton (H. B.). Genre PSILODIAMESA. latitarsis GOETGH. — Hockai (Subalp.). Genre DIAMESA Mer. Waltli MEiG. — Hockai (Subalp.). Gaedei ME1G. — Environs de L'iége (H. B.). B. — CORYNONEURARIAE. Genre CORYNONEURA WINx. celeripes Winx. — Les Flandres; Virton (H. B.). pseudosimilis GorGH. — Virton (H. B.). C. — CLUNIONARIAE. Genre CLUNIO Ha. marinus HAL. — Zeebrugge (Marit.). D. — CHIRONOMARIAE. Genre TANYTARSUS V. D. W. longiseta Kierr. — Les Flandres. semiviridis GorrGn. — Les Flandres. albiforceps GozrGn. — Les Flandres; Hockaï (Subalp.). 192 M. GOETGHEBUER. sordens V. D. W. — Les Flandres; Genval (M. B.). tendipediformis GOErGH. — Les Flandres. sylvaticus V. D. W. — Les Flandres. inaequalis GOETGH. — Les Flandres. subaequalis GOETGH. — Les Flandres. junci MEIG. — Les Flandres; Virton (H. B.). signatus V. p. W. — Les Flandres. praecox ME1G. — Les Flandres; Virton (H. B.). punctipes Wiep. — Les Flandres. tenuis ME1G. — Les Flandres. gmundensis EGG. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). globulifer GoErGH. — Melle (B. B.); Falaën (H. B.). sexannulatus GOETGH. — Les Flandres; Genval, Woluwe (M. B.); Vir- FONCÉ) lobatifrons K1Err. — Les Flandres. retusus GOETGH. — Les Flandres. nigrofasciatus GOETGH. — Les Flandres. photophilus GOErGH. — Les Flandres. cornutus GOETGH. — Heide (B. B.). D | saltuum GoErGH. — Les Flandres. | uncinatus GOETGH. — Les Flandres. | intricatus GOETGH. — Forêt de Soignes (M. B.). | tenellulus GoErGH. — Les Flandres. bidentatus GOETGH. — Virton (H. B.). semilunaris GOETGH. — Virton (H. B.). curtistylus GOETGH. — Forêt de Soignes (M. B.). Tonnoiri GOErGH. — Forêt de Soignes (M. B.). | tetrachaetus GOETGH. — Les Flandres. | | Genre ZAVRELIA Kerr. nigritula GOETGH. — Les Flandres. Genre PARATENDIPES Kerr. albimanus ME1G. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Virton (H. B.). CHIRONOMIDES DE BELGIQUE 193 22 25 Genre CHIRONOMUS MeErc. flexilis L. — Les Flandres; Spa, Yvoir, Virton (H°tB;); pullus ZETrT. — Buysinghen (M. B.); Virton (H. B.). blandus V. D. W. — Falaën, Virton (H. B.). arundineti GoErGH. — Les Flandres. falciger K1err. — Ixelles (M. B.); Virton (H. B.). scalaenus ScHRr. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Virton (H. B.). pictulus HorrM. — Bruxelles (M. B.); Virton (H. B.). nubeculosus MErc. — Les Flandres ; forêt de Soignes(M. B.); Virton (H. B.). pedestris Mec. — Hockai (Subalp.); Gedinne, Thuin, Virton (H. B.). lepidus ME1G. — Les Flandres. pedellus Dec. — Les Flandres; Rouge-Cloître (M. B.); Hockai (Subalp.); Thuin, Virton, Habay-la-Neuve (H. B.). chloris ME1G. — Les Flandres. tarsalis Wazx. — Rouge-Cloître (M. B.); Denée, Virton (H. B.). Brayi GoErGH. — Virton (H. B.). prasinatus STAEG. — Overmeire, Heide (B. B.). dispar MEic. — Les Flandres; Genval (M. B.); Gedinne, Virton (H. B.). tendens FA8. — Les Flandres; Genval (M. B.); Virton, Yvoir (H. B.). sparganii Kierr. — Les Flandres. Gripekoveni Krerr. — Les Flandres; Genval (M. B.); Virton (H. B.). pallens MEic. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Thuin, Virton (HE). viridis Maco. — Les Flandres. annulimanus GoErGx. — Les Flandres. niveipennis ZETT. — Les Flandres; Hockai (Subalp.). var. foliicola Kierr. — Les Flandres. inermifrons GoErGx. — Les Flandres. rufipes ME1G. — Les Flandres; Henripont (M. B.). nigrimanus STAEG. — Les Flandres; Yvoir (H. B.). var. nigrolineatus GorrGx. — Les Flandres. viridicollis V. D. W. — Diepenbeek (B. B.). Bequaerti GorGx. — Les Flandres. latidens GozrGx. — Les Flandres; Yvoir (H. B.). 194 M. GOETGHEBUER. Goetghebueri K1Err. — Les Flandres; Yvoir (H. B.). brevitibialis ZETT. — Les Flandres. plumosus L. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). var. ferrugineovittatus ZETT. —- Les Flandres; Bruxelles (M. B.). var. grandis ME1G. — Les Flandres. aprilinus ME1G. non KiIErFER. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.):; "Andenne (H. B.). obtusidens GOoETGH. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). venustus ZETT. — Les Flandres; Thuin (H. B.). annularius ME1G. — Magnée (H. B.). longistylus GOETGH. — Spa (H. B.). corniger GOETGH. — Les Flandres. sordidatus Krerr. — Les Flandres. signaticollis GOErGH. — Les Flandres. Thummi Kierr. — Les Flandres. var. grisescens GOETGH. — Les Flandres. dorsalis M1EG. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Hockaiï (Subalp.); Virton \(H°°B?: riparius MEIG. (subriparius Kerr.) — Les Flandres. viridanus RUTHE. — Les Flandres; Samson (H. B.). vitiosus GOETGH. — Les Flandres; Yvoir (H. B.). arcuatus GOETGH. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). mucronatus GOETGH. — Les Flandres; Bruxelles (M. B.). varus GOErTGH. — Les Flandres. var. major GOETGH. — Les Flandres. monochromus V. D». W. — Les Flandres. Rousseaui GoErGH. — Les Flandres. viridulus L. — Les Flandres. virescens ME1G. — Les Flandres; Andenne (H. B.). cinctellus GOETGH. — Les Flandres. chlorolobus Kierr. — Les Flandres; Saint-Job (M. B.). var. biannulatus STAEG. (non KIEFFER). — Les Flandres. var. nigrotibialis GOETGH. — Les Flandres. denticulatus Gorrcx. — Virton (H. B.). tentans ME1cG. (non K1err). — Les Flandres. var. pallidivittatus Marc. — Les Flandres. | CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 195 SOUS-FAMILLE DES CERATOPOGONINES. Genre CERATOPOGON Mer. pallidus Winx. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Virton (H. B.). niger Win. — Les Flandres; Uccle, forêt de Soignes (M. B.); Vir- ton LAB): trichopterus Win. — Les Flandres; Uccle (M. B.). boleti K1err. — Les Flandres; Auderghem, Genval (M. B.). latipaipis Kierr. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). Kaltenbachii Winx. — Les Flandres. canaliculatus GOErTGH. — Les Flandres; Hockai (Subalp.). crassipes Win. — Les Flandres; Virton (H. B.). brevipennis MaAco. — Forest (M. B.); Virton (H. B.). murinus Win. — Les Flandres. buvicubitus GOETGH. — Les Flandres. velox Winx. — Les Flandres, Hoogstraeten (B. B.). frutetorum Win. — Virton (H. B.). titillans Winx. — Hockai (Subalp.). halteratus Win. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). alacer Win. — Hockai (Subalp.). Genre ATRICHOPOGON Kerr. sylvaticus Win. — Les Flandres; Hockai (Subalp ); Virton (H. B.). lucorum ME1G. — Bruxelles (M. B.). rostratus Win. — Les Flandres; Genval (M. B.). minutus ME1G. — Les Flandres. Genre KEMPIA Kerr. aethiops Win. — Les Flandres. pavida Wix. — Les Flandres; Genval (M. B.); Hockai (Subalp.). fusca ME1G. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). brunnipes MEiG.— Les Flandres; Bruxelles (M. B.); Thuin, Virton (H. B.). 190 M. GOETGHEBUER. appendiculata GoErGH. — Les Flandres; Virton |H. B.). hamifera GoErGH. — Watermael (M. B.). Genre APELMA Kierr. (77ichohelea GOETGH.). auronitens K1Err. (7onnoirt GOETGH.). — Genval (M. B.). Genre DASYHELEA KïErr. flaviventris GOETGH. — Les Flandres. egens Win. — Les Flandres. sericata Win. — Les Flandres. pratensis GOETGH. — Les Flandres. bilineata GoErGH. — Uccle (M. B.). versicolor Win. — Les Flandres. obscura Winx. — Melle (B. B.). notata GozrGH. — Les Flandres; Watermael (M. B.) semistriata GoErrGH. — Forêt de Soignes (M. B.). Genre CULICOIDES. amaenus Winx. — Les Flandres. fascipennis STAEG. — Les Flandres. subfascipennis K1err. — Les Flandres; Virton (H. B.). obsoletus Mer. — Les Flandres; Uccle, forêt de Soignes (M. B.); Hockai (Subalp.). arcuatus Win. — Les Flandres. pictipennis STAEG. — Les Flandres. pulicaris Lin. — Les Flandres; Renaix (M. B.); Buzenol (H. B.). impunctatus GOETGH. — Hockai (Subalp.). quinquepunctatus GOETGH. — Hockai (Subalp.). Edwardsi GOErTGH. — Knocke-sur-Mer (B. B.); forêt de Soignes (M. B.). punctaticollis Gorrcx. — Les Flandres; Renaix (M. B.); Virton (H. B.). Kiefferi GOETGH. (wntmaculatus GOETGH.). — Les Flandres; Uccle (M. B.). albicans Winx. — Les Flandres; Hockai (Subalp.). pumilus Wix. — Virton (H. B.). CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 197 Genre STILOBEZZIA Kerr, gracilis HaL. - Forêt de Soignes (M. B.); Virton (H. B.). scutellata GoErGH. — Les Flandres. flavirostris Win. — Les Flandres. crassinervis GOETGH. — Hockai (Subalp.). Genre MONOHELEA Kerr. calcarata GoOETGH. — Genval (M. B.). illustris Win. — Virton (H. B.). Genre SCHIZOHELEA Kerr. copiosa Win. — Les Flandres; Genval (M. B.). Genre PSILOHELEA Kerr. candidata Win. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). sociabilis GOETGH. — Hockai (Subalp.). Genre SERROMYIA MEGER. femorata F48. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Hockaï (Subalp.); Virton (H. B.). atra Mec. (non KierrEer). — Uccle (M. B.); Virton (H. B.). nitens GOETGH. — Wemmel (M. B.). Genre JOHANNSENOMYIA Marz. (Sphaeromias KiEFF.) nitida Macao. var. longiforceps K1Err. — Les Flandres; Genval (M. B.); Falaën (H. B.). Kiefferi GorrGx. — Les Flandres. silvicola GoETGH. — Virton (H. B.). 198 M. GOETGHEBUER. Genre CLINOHELEA KïErr. unimaculata Maco. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). subsessilis GOETGH. — Hockai (Subalp.). Genre PALPOMYIA MEGer. nigripes ME1G. — Hockai (Subalp.). aterrima GOETGH. — Virton (H. B.). flavipes MeEic. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.); Hockai (Subalp.); Falaën, Virton (H. B.). var. apicalis STROBL. (Schinert GOETGH.). — Virton (H. B.). hortulana MEerG. — Bruxelles (M. B.); Hockai (Subalp.); Virton (H. B.). quadrispinosa GOETGH. — Virton (H. B.). nemorivaga GOETGH. — Les Flandres ; Genval (M. B.). rufipectus GOETGH. — Forêt de Soignes (M. B.); Virton (H. B.). rufipes MEI1G. — Wesembeek (M. B.). grossipes GOETGH. — Genval (M. B.); Virton (H. B.). crassipes GOETGH. — Hockai (Subalp.). distincta Har. — Forêt de Soignes (M. B.); Virton (H. B.). ferruginea Meic. (spinipes MerG.?). — Les Flandres. lineata MEic. — Les Flandres; Genval (M. B.). semiermis GOETGH. (Goetghebuert Kierr.). — Les Flandres. tibialis MEIG. — Les Flandres. Genre SPHAEROMIAS Curr. (Xy/ocrypta KIEFF.). fasciata Mec. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). picta MEI1G. — Forêt de Soignes (M. B.). Genre BEZZIA K1Eerr. tenebricosa GOETGH. — Hockai (Subalp.). pygmaea GOETGH. — Les Flandres. venusta MEIG. — Les Flandres; Genval (M. B.); Liége, Yvoir, Virton (IPB): CHIRONOMIDES DE BELGIQUE. 199 albipes Win. — Les Flandres; Genval (M. B.); Virton (H. B.). gracilis Win. — Les Flandres; Hockai (Subalp.). ornata MEeic. — Les Flandres; Renaix (M. B.); Virton (B. B.). signata ME1G. — Les Flandres. bicolor MEiG. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). spinifera GOETGH. — Les Flandres. solstitialis Win. — Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). xanthocephala Gorrcx. -- Les Flandres; forêt de Soignes (M. B.). nobilis Win. — Les Flandres. flavipalpis Win. — Les Flandres ; Lamorteau (H. B.). Genre MACROPEZA MErc. albitarsis ME1G. — Liége (H. B.). INDEX BIBEIOGRAPHIQUE 1913, Bause, Die Metamorphose der Gattung Tanytarsus und einiger verwandter Tendipedidenarten (Arch. . Hydrobiol. und Planktonkunde, Supplément, Bd IL.) 1913, Bequaert et Goetghebuer, Un nouveau Chironomide marin de Belgique. (Ann. de la Soc. entomol. de Belgique, t. LVIIT, pp. 370-377, fig.) 1883, Brauer, Die Zweiflüger des kaiserlichen Museums zu Wien, (Denkschrift. der haiserl. Akad. der Wissensch., Bd XLVII, pp. 1-100, pl. I-V, fig. 1-102.) 1823, Curtis, British Entomology. London, 1823-1840. 16 vol. with col. pl. 8 vo. 1919, Edwards, Some Parthenogenetic Chironomidae, (Ann. and Mag. of natural history, ser. 9, vol. III, february.) 1823, Fries, Monographia Tanypodum Sueciae. (Drssert. Acad. Lundae, 3-6, fig. 5-8.) 1911, Goetghebuer, Un Chironomide nouveau de Belgique : Bezzia xanthocephala. (Revue mens. de la Soc. entomol, namuroise, pp. 95-07, pl. I, fig. 1-0.) 19124, Ibid., Études sur les Chironomides de Belgique. (Wém. de lAcad. roy. de Belgique, Classe des sciences, 2e sér., t. III; tiré à part pp. 1-26, pl. I-V.) 19126, Ibid., Quelques Chironomides nouveaux de Belgique. (A»x. de Biologie lacustre, t. V; tiré à part PP. 1-11, fig. 1-7.) 19134, Ibid., Description de Chironomides nouveaux récoltés en Belgique. (Z6ë2., t. VI; tire à part pp. 1-25, fig." 1-20.) 19136, Ibid., Un cas de parthénogénèse observé chez un Diptère tendipédide (Corynoneura celeripes WINN.). (Bull. de Acad. roy. de Belgique, Classe des sciences, n° 3, pp. 231-233.) = 19144, Ibib., Recherches sur les larves et les nymphes de Chironomines de Belgique. (Mém. de l'Acad. roy. de Belgique, Classe des sciences, 2° sèr., t. IL; tiré à part pp. 1-48, pl. I-IIL.) 19146, Ibid., Contribution à l’étude des Chironomides de Belgique. (Ann. de Biologie lacustre, t. VIT, fasc. 2, pp. 165-229, pl. V-VII.) 19146, Ibid., Note à propos de l’accouplement de Ÿokannsentella (Ceratopogon) nitida MACQ. (Ann. de la Soc. entomol. de Belgique, t. LIV, pp. 202-204.) 26 202 INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. 19194, Goetghebuer, Observations sur les larves et les nymphes de quelques Chironomides de Belgique. (Ann. de Biologie lacustre, t. IX, pp. 51-78, pl. I-II.) 19196, Ibid., Métamorphoses et mœurs du Cwicoides pulicaris LiN. (Ann. de la Soc. entomol. de Belgique, t. LIX, pp. 25-30.) 1920, Ibid., Ceratopogoninae de Belgique. (Mém. Mus. Hist. nat. de Belgique, t. VIII, fasc. 3, pp. 1-116, fig. 1-126.) 1913, Gripekoven, Minierende Tendipediden. (Arch. f. Hydrobio!. und Planktonkunde, supplément, Bd Il.) 1905. Johannsen, Aquatic Nematocerous Dipt. Il. (Vew York State Museum Bull., 86; May Flies and Midges of New York, 76-327, pl. 16-37.) 1899, Kieffer, Observations sur le groupe Chironomus avec description de quelques espèces nouvelles. (Ann. de la Soc. entomol. de France, t. LXVIII, pp. 821-830, fig. 1-6.) 1901, Hbid., Zur Kenntnis der Ceratopogon-Larven (A//gem. Zeitschr. f. Entomol., Bd VI, pp. 216-220, fig. 1-3.) 1906 a, Ibid., Description de nouveaux Diptères nématocères d'Europe. (Ann. de la Soc. scient. de Bruxelles, pp. 311-348, fig. 1-21.) 19066, Ibid., Chironomidae. (Genera Insectorum, fasc. 2.) 1906c, Kieffer et Thienemann, Ueber die Chironomidengattung Orthocladius. (Zeitschr. f. wissensch. Insek- tenbiol., pp. 143-156, fig. 1-13.) 1908, Ibid, Neue und bekannte Chironomiden und ihre Metamorphose. (Z6:4., pp. 1-10, 33-39, 78-84. 124-128, 184-190, 214-219, 256-286; fig. 1-41.) 1909, Kieffer, Diagnoses de nouveaux Chironomides d'Allemagne. (Bu/{. de la Soc. d'Histoire natur.de Metz, 262 cahier, t. II, 3° sér., pp. 38-56.) 19114, Ibid., Nouvelles descriptions de Chironomides obtenus d’éclosion. (Z6:d., 27e cahier, t. III, 3e sér., pp. 1-60.) 19116, Ibid., Nouveaux Tendipédides du groupe Orthocladius. (Æu//. de la Soc. entomol. de France, pp. 181- 187, 199-202.) 1912, Ibid, Description de quatre nouveaux Tendipes. (Z6id., pp. 51-52.) 19134, Ibid., Nouveaux Chironomides (Tendipédides) d'Allemagne. (Bw//. de la Soc. d Histoire natur. de Metz, 28e cahier, pp. 7-35.) 19136, Ibid., Nouvelle contribution à ja connaissance des Tendipédides d'Allemagne. (Z6id., 28e cahier, PP: 37-44.) 1913c, Ibid, Description de quelques nouveaux Chironomides, (Æw//. de la Soc. entomol. de France, PP. 279-280.) 1914, Ibid., Zwôlf neue Culicoidinearten. (Arch. f. Hydrobio!. und Planktonkunde, Bd IX, pp. 231-241.) 19154, Ibid., Neue halophile Chironomiden. (Z4ia., Suppl, Bd II, pp. 472-482.) 19156, Ibid., Neue Chironomiden aus Mitteleuropa. (Broteria, Ser. Zoo!., XIII, fasc. 2, pp. 65-87.) 19474, 19176, 1918, 1918, 1919& 19196, 1911, 1869, 1905, 17061, 1910, 1834, 1915, 1917; 1912, 1800, 1804, 1818, 1886, 1900, 1914, 1912 1915, 1862, INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. 203 Kieffer, Chironomides d'Australie, (Ann. Musei nation. Hungarici, pp. 175-228) Ibid., Chironomides d'Amérique. (J6id., pp. 292-364.) Ibid., Chironomides d'Afrique et d'Asie. (Zbid., pp. 31-136.) Ibid., Beschreib. neuer Chironomiden. ÆZntom. Mitteil, deutsch. Entom. Mus., VIL, Nr. 10 12.) Ibid., Observations sur les Chironomides décrits par J.-R. MaLLocx. (Bu//. Soc. entomol. de France, n° 10, PP. 191-194.) Ibid. Chironomides d'Europe. (Ann. Muser nation. Hungarici, pp. 1-160.) Kraatz, Chironomiden Metamorphosen. (Znaug. Dissert., Munster-i.-W.) Laboulbène, Histoire des métamorphoses du Ceratopogon Dufouri. (Ann. de la Soc. entomol. de France, 4e sér., pp. 156-165, pl. VII, fig. 1-17.) Lauterborn, Zur Kenntnis der Chironomidenlarven. (Zoo/. Anzeiger, Bd XXIX, pp. 207-217.) Linné, Fauna suecica, éd. 2 da., Stockholmiae Lundstrôm, Beitrage zur Kenntniss der Dipt. Finlands, Chrronomidae. (Acta Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 33, n° 10.) Macquart, Histoire naturelle des Insectes-Diptères, t. LI. Malloch, lhe CAironomidae or Midges of Illinois. (Bw//. Zlinoës State lab, vol. X, pp. 275-543, tab. 17-40 et suppl. XI.) 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Sp. . . + . . . 21, 81 CHUTLALLEEN RSD ECC ET 34, 140 Camptochironomus KIEFF . . . 133 RerREr te iU SRE Ses biannulatus STAEG, . . . . . 43, 157 Camptocladius V. D. W. . . . . 23, 86 nds NS D ONE 138 aquaticus KIEFF. . . . . . . 23, 90 RFA) DAS Se TO Le ER 133, 173 aguatilis n. Sp. + . . . + : : 88, 169 brevitibialis ZETT. . . . . . . 40,150, 166 ÉNDYSSIAUSISCHR ET 12022 ChloNS IMIRIG, ee 021137 104 CERN 86 chlorolobus KiEFF. . . . . . 43,158, 165 exiguus GOETGH. . . . . +. * 13,15, 24, 90 CUICIELIUS EI SD 162 JE TERE MENT MERE 5 25, 87, CLAUCHU SISTER 15 gracilis GOETGH. + + + + + : 13123, 89 CONTE ESD EE -2 0; 44/2100 * hexatomus KIEFF. . . . . : 15, 24 DB MOTS. She à à on 0 4 CHENE FO t DO 109 CISDAANIEIG ES I 2 0 13 0 OA InIAUSMEIG re ue 23 nie D D rsG ice nitidicollis GOETGH. + .: . . . 23, 89, 90 Re Dee ae DT EU EC RÉPETS CNE NEO 2387 ferrugineovittatus ZETT. . . . . 40, 145, 166 punctipennis n. Sp. + + . . : 15, 24, OI Res Te ee punctulatus GOETGH. 5 © 0e 0 2H) CO RAR We ae ne re SÉCPCOYAHIUS DEG. 27, 85, 90 formosus GOETGH . . LED 134 thalassophilus GOETGH. . : . . 89, 90 5 pilous GORTGH. + + … + « 37 PHUTCONUTILN SP Cle 89, 168 Goetghebueri KEFF. D à à « H,4i, 180, 166 COLA SIENS 88, 169 HT ie 42, 163 Ceratopogon MEIG. . . . . . . 43, 175 grandis MEIG. x See 40, 145. 166 MIAGE ANNENT re 175 Gripekoveni KIEFF. . Lee 11,37, 142, 164 frutetorum Win. . A PP: 175 inermifrons n. Sp. . . . . + 38, 151, 164 LUIAN SIN IN ER Te 176 JAIAEN SENS CRC A 1472105 200 Chi ronomus MEIG. lepidus MEIG. . . longistylus n. sp. major ND. Var. . monochromus V. D. W. mucronalus n. Sp. nipriNAnus STGR,. niprolineatus n. Var nigrotibialis n. var. niverpennis LETT. . # motabilis MCQ. . nubeculosus MEiG . obtusidens n. sp. pallens ME1G. pallidivittatus MALL. . pedellus DEG. pedestris MEIG. pictulus MEiG . pilicornis FAB. plumosus Lin prasinatus STAEG. pullus ZETT. riparius MEIG . Rousseaur n.sp. . rufipes MEIG. scalaenus SCHR. signalicollis n. Sp sordidatus KIEFF. . sparganit KIEFF. * subaprilinus KIEFF. * subriparius KIEFF. * tenuicaudatus MALL. . tarsalis WALK tendens F, [CLOL 1008 PP T'hurmmi KiEFF. tyicolor V. D. W. vayus D. Sp venuslus STGR . virescens MEIG. viyidanus RUTHE viridicollis V. D. W. viridis McoQ. viridulus LIN. vttOSUS n. SP. INDEX DES NOMS DE GENRES ET D'ESPÈCES. 42, 38, Pages. 34, 136 152 42, 163 161, 165 42, 164 147, 165 146 157 * IL 12, 20 143 Q Q 34, NES EU 34 139, 165 40, 152 143, 104 40, 146 34, 135, 105 135, 166 133 143 11,40. 145, 166 138 140 38, 156 41, 148 37, 141, 164 Eten 38. 134, 164 34, AI 155. 107 11, 37, I4I, 164 NZ 340 40 38 134. 164 137, 104 . 39, 40, 146, 166 11,14; 39; 42, 39; 41, 42 155, 166 38, 156 162, 105 153, 166 43, 158 160, 165 154, 165 149, 165 42, 159 41, 160 Clinoheiea K1kFr. subsessilis n. sp. Clinotanypus KIEFF. . . nervosus MEIG. Clunio HAL. . . . . marinus HAL. . Cryptochironomus KIEFF. Corynoneura \VIN. celeripes WIN. . pseudosimalis n. Sp. . . innupla EDW. Cricotopus V. D. W. albicornis n. sp. annulipes ME1G. bicinctellus n. Sp. # bicinctus MEIG brevipalpis KIEFF. . . dispar GOETGH dizonias MEIG. . % Jimnanthemi KiEFF. * ynontivagus GOETGH. . motitator K. ornatus MEIG. . . . pulchripes VERR. . sinulis n. Sp Speciosus n. SP. . - . sylvestris MEIG. hbialis MEIG. triannulatus MEIG tricinctus MEIG. trifasciatus PANZ. . # Willemi KIEFF. . . . Culicoides LaTR. belgicus KI1EFF Edwardst n. sp. impunctatus GOETGH . + obsoletus MEIG quinquepunctatus n. SP. subfascipennis KIEFF. . . Pages. e SI, 181 181 20, 58 DE 20, 58 72 72 133 29, 72 - 10, 15, 20, 73 73 15 25, 92 + I1, 27, 94, 907 25, 95, 97 95, 98, 171 sie 25 12, 25, 206, 093, 07 27, 95, 97 - 11, 25, 95, 97 12, 25 97 11, 26, 97 6 26, 95, 98 . 97, 98 . 95 LS 96, 97, 170 1, 13, 20,107: 07 54, 95, 97 96, 98, 171 1e 25 25, 95, 98 25 Dactylocladius K1EFF. argentatus n. Sp. albipennis n. Sp. glabripennis n. Sp ochraceus n. Sp. piger STAEG. veynalis n. Sp. . Dasyhelea K1Err. obscura WIN. semistriata n. Sp Diamesa MEiG. Gaedei MEIG. Walthi MEic. Diplocladius K1EFF. . cultriger KiEFF. Glyptotendipes KIErr. Johannsenomyia MaLz. PALETDENICOR Xïefferi n. sp. . Lauterbornia KIEFr. Macropelopia THIEN. Metriocnemus V. D. W. aestivalis n. Sp. angulatus n. sp. atratulus ZETT. auripilus n. Sp. fuscipes MEIG. . . hirtellus n. sp. . lacteolus n. sp. longitarsus n. Sp. . Microtendipes KIEFF. Orthocladius. . muscicola KIiEFF Palpomyia MEG. . aterrima n. SP. semiermmis GOETGH. Paratendipes KIErr. albimanus MEic. INDEX DES NOMS DE GENRES ET D'ESPÈCES Pages. 22, 83 Le 84 eo 22, 86 22, 85 84, 168 11, 22, 84 22, 83 TC 47, 176 176 176 * Pelopia MEiG. Pentapedilum K1IEFF. Peritaphreuusa BECK. Polypedilum KIErr. Prodiamesa K1EFrF. Chiron WAIK praecox KIEFF. . Protenthes JOHANN. . punctipennis MEIG. vilipennis KIEFF. Psectrocladius KIEFr. carbonarius MEIG . curtistylus n. sp. dilatatus V. D. W. lutcolus n. sp. stratiotis KIEFF. Psectrotanypus K1Err. longicalcar K1EFF longifennis n. sp. varius F. Psilodiamesa K1Err. latitarsis n. sp. Tanypus. barbatipes K1EFF. binotatus WIïED. brevitibialis n. sp. . carneus F. Jalciger KIEFF. . flavipubens n. sp. flavoscutellatus n. sp. . Juliginosus n. sp. Goetghebueri K1EFF. guttipennis V. pb. W. . incurvalus n. SP longipalpis n. sp. melanops LIN. monilis LIN nebulosus MEIG. neINOTUIR D. SP > 13; 28, 101 28, 103 28, 101 28, 103 29, 102 11, 28, 102 16, 57 58 57 16, 58 104 105 16, 59 18, 62, 71 18, 67, 71 14, 66 18, 63, 71 17, 69, 71 65 18, 68 67, 71 64, 71 17, 02,71 61, 167 18, 66, 71 18, 70 17, 59, 71 16, 6H, 71 69, 71 208 INDEX DES Tanypus. nigropunctalus STGR. . notatus MEIG. phatta EGG. . . pseudornatus n. Sp. punctatus F. Schineri STROBL. FOCTAUALSE SE NO 0 € Tanyiarsus AE DANS LCD 00 ER © © © € à 0 % bicinctus GOLTGH. . . . bidendatus GOETGH. . . . CONRULUSID SP curtistylus n. Sp. . cllipsoidalis KIEFF. flavipes SCHIN. . globulifer n. sp. gmundensis EGG. . . . . . hydra KIEFF. . inaequalis n. Sp. intricatus n. Sp. DIÉNI IOTTD à DNS Not © à © junci MEIG. lobatifrons KIEFF. . longisela KIEFF. nigrofascialus n. Sp. photophilus n. sp. praecox ME1G. . punctipes WIED. II, 29, pusto SCHIN. relusus n. SP saltuum n. Sp. DTPUALUS 6 Ed > à à © > sevannulatus n. Sp. siynatus V. D W. NOMS DE GENRES ET D'ESPÈCES. Pages. 68 17, 60 17, 59 64, 71, 168 F0 102 7 18, 64, 71 70 29, 106 30, 109, 130 31 172 112 122 30, 130 30 123 32, 124, 131 32 31, II8, 130 I21 30 33, HO, 131 33, 113, 130 11, 20, HO 33, 126 31, HI, 131 32, 114 32, 125, 131 31 33, 128 31, H5 29, 108, 130 33, 127, 131 31, HI6, 130 Tanytarsus V. D. W. sordens V. D. W. subaequalis n.-Sp. . subviridis n var. . sylvaticus V.D W. tendipediformis n. sp. . tenellulus n. sp. tenuis MEIG. . tetrachaetus n. Sp. . Tonnoiri n. sp uncinatus GOETGH. * Tendipes ME1G. Thienemannia KIEFF. gracilis KIEFF. Trichocladius K1EFrF. annulipes n. Var : brunnipes n. Sp Junebris n. sp. nudipes n. Sp. pulchripes \ERR. # Trichohelea GOETGH # Tonnoiri GOETGH Trichotanypus KIEFF. choreus MEIG. . « Trissocladius K1EFr. brevipalpis KIEFF. # grisetpennis GOETGH. . lugubris FRIES. nigerrimus n. SP. . Zavrelia KIEFF. . . nigrilula n Sp. … . pentatomna K1EFF. . Pages. 16, 30, 109 31, 120, 131 124 30, 117. 130 30, 107, 130 33, 122 10, LT, 32, 120, AT 11, 30, 130 114, 172 29, HO 133 24 24, 91 . 11, 20, 24, OI 24, 92 9 à 33; 131 33, 133 Dh 33 Page » » ERP ER CORRIGENDA 6, ligne 4, au lieu de : Ruisseau, lire : ruisseau. MP, » bicinctus, » dizonias. il, à Ce » lougisela, » longisela. 40, >» 18, » rufovittatus, » pallidivittatus MALL. 55, après : belgica, ajouter : ?. 57, ligne 25, au lieu de : Peritaphrenusa, lire : Peritaphreuusa. 59, » 16, supprimer : Voir Addenda. 77, >» 25, au lieu de : du, lire : le. 86,» 10, » 8, » 10. 87, dernière ligne, après : que les douze précédents réunis, ajouter : 7. 105, » Au genre Polypedilum appartiennent les ( kironomariae suivants : scalaenus (p. 134), falciger (p. 134), arundineti (p. 140), blandus (p. 138), pullus (p. 140), pedestris (p. 135) et nubeculosus (p. 139). 106, ligne 13, au lieu de : Pentapedilium, /ire : Pentapedilum. 110, » 2, après : moitié du quatrième, ayouler : 6. 111, » 7, T'anylarsus uncinatus fait partie du genre Pentapedilum (p. 105). 120, » 2, ajouter : soies externes du tarse antérieur atteignant quatre à cinq fois l'épaisseur des articles. Cette espèce pourrait donc prendre place au n° 16 avec les Z'anylarsus sylvaticus et inaequalis. 140, » 13, au lieu de : antéireures, lire : antérieures. 27 TABLE DES MATIÈRES Pages. AVANT-PROPOS . : : : ; : : ; : à I I. Considérations générales . à 3 5 : ; 3 IT. Catalogue des Chironomides des Flandres . : ; : ; 16 III. Tableau des genres et des espèces de Chironomides trouvés en Belgique et descriptions des espèces nouvelles . : ; : ; 56 I. Sous-famille des Tanypines . , : : : : à à 56 IT. Sous-famille des Chironomines . , : : 72 A. Groupe des Clunionariae . : : : : - 7e B. Groupe des Corynoneurariae . : 6 : 72 C. Groupe des Orthocladiariae 5 , : 73 D. Groupe des Chironomariae . ; : 105 Addenda : L ; 3 , : : 3 ; ; : ‘ - : 167 Catalogue des Chironomides de Belgique . . : À 185 Index bibliographique . ; : - 3 : : ; : : : 5 201 Table alphabétique des genres et des espèces . ; : : : : 205 Errata et corrigenda . , ; : ; : : à 209 A * nn "pa 110 ET 2 A APATTUN a Or KL a FOANTS) 1 vil _ A PET à, ! Li + : 1 . Le ro É 11 be BORN Ur ; FR AT ss ui À TE fi ” 414 Aou en tr » x % " «r. ANS + EG le ile + a “a ANNALES DU MUSÉE ONT PARU : LL — DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES DES ENVIRONS D'ANVERS, par P.-J. Van : BENEDEN. Première pärlie : Amphithériens. Un volume in-folio de 88 pages avec cartes et figures ES ONE dans le texte et un atlas dé 18 pages in-plano. Prix : trente francs. loue IL— FAUNE DU CALCAIRE CARBONIFÈRE DE LA BELGIQUE. Première partie : Poissons Ai et genre Nautile, par L.-G. pe Konincx. Un volume i in- folio de 152 pages avec figures dans le texte et Rs un ailas de 31 planches in-folio. Prix : quarante francs. To Ur. — CONCHYLIOLOGIE DES TERRAINS TERTIAIRES DE LA BELGIQUE. Première partie®: Dre 2 Terrain pliocène scaldisien, par H. Nsr, précédée d’une introduction de stratigraphie paléon- tologique (57 pages), par M. E. Van Den Broëck. Un volume in-folio de 318 pages de texte et 6à un atlas de 28 planches in-folio. Prix : quarante francs. ME A — DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES DES ENVIRONS D'ANVERS, par P.-J. Van _ Beneven. Deuxième partie : CÉTACÉS (Balénides). Genres Balaenula, .Balaena et Balaenotus. Un volume in-folio de 83 pages avec figures dans le texte et un atlas de 89 planches in-plano. Prix : PAS ‘cinquante francs. : V. — FAUNE DU CALCAIRE CARBONIFÉRE DE LA BELGIQUE. Denxiètie : partie : Céphalo ‘hat podes (suite), par L.-G. ve Koxicx. Un volume in- Folio de 133 pages avec figures dans le texte etun 4 atlas de 19 planches in-folio. Prix : vint-cinq fines. h CNE — - FAUNE DU CALCAIRE CARBONIFÈRE DE LA. BELGIQUE. Troisième partie : | Gasté- . ropodes, par L. -G. DE Koninck. Un volume i in- folio de 170 pages de texte et un atlas de 21 DRE in-folio, Prix : trente francs. D jan Troisième partie : CETACES (Balénoptères). Genres. Megaptera, Fan ah A pete let Brpetocetus. Un volume in- -folio de 88 RARE 2 avec figures dans le texte et un atlas, de 10 planchies _in-plano. Prix : cent francs. _ ropodes fie et fin), par L.-G. DE Konicx. Un volume in-folio de 236 pages de texte et un atlas de ee 36 planches in-folio. Prix : cinquante francs. Hot E IX. Tr DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES DES ENVIRONS D'ANVERS, par P.-J. Van RAA LE _ Benenen. Quatrième partie : CÉTACÉS (suite des Balénoptères). Genre Plésiocetus. Un volume Ve AO in-folio de 40 pages et un atlas de 30 planches in-plano. Prix : quarante francs. #3 ‘x. —LES ARACHNIDES DE BELGIQUE, par L. H£cker. Première partie : Atlidae, Lycosidae, | Oxyopidae, Sparassidae et Thomisidae. Un volume in-folio de 246 pages avec figures fans le texte et Wa un atlas de 27 planches in- -folio, coloriées. Prix : cinquante francs. XL. — FAUNE DU CALCAIRE CARBONIFÈRE DE LA BELGIQUE. e partie : Lamel- libranches, par L.-G. ne Koxicx. Un volume in-folio de 280 pages de texte et un atlas de 41 plan- ches in-folio. Prix : cinquante francs. Ke x. — LES ARACHNIDES DE BELGIQUE, par L. BECKER. Douanes et troisième parties : Eresidae, Epciridae, Uloboridae, Theridionidae, Pholeidae, Enyoidae, Agelenidae, Dictynidae,. Drassidae, Scytodidue, Dysderidae, Avicularidae. CHERNETES, OPILIONES. Un volume in-folio de 506 pages avec figures dans le texte et un atlas de 43 planches in-folio. Prix : cent francs. ME XIII. — DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES DES ENVIRONS D'ANVERS, par P.-J.. Van BEnEoEN. Cinquième partie : CÉTACÉS (suite des Balénoptères). Genres Amphicetus, Heterocetus, Mesocetus, Idiocetus et {socetus. Un volume in-folio de 140 pages el un atlas de 73 planches in-plano. : Prix : cent francs. 14 Tous XIV. = FAUNE DU CALCAIRE CARBONIFÈRE DE LA BELGIQUE. Sixième partie : Brachio- podes, par L.-G. ve Konivex, Un volume in-folio de 154 pages de texte et un atlas de 31 planches in-folio, Prix : quarante francs. At Pc ULLETIN DU MUSÉE he gear volumes — 1882. 1887. — Tomes 1 à 4, 12 francs par volume : Tome à, 6 francs, M pa 48 fn h Le N. Be — Ces | RAP IERAONs pes cessé de pAyaIe et ont été remplacées par les MÉMOIRES. RE ZLY AVTS. — A l'avenir les Mémoires publiés par le Musée ne seront plus ane en Tomes. 4 Chaque travail ou partie de travail recevra un numéro d'ordre. La numérotation prend pour point de départ le 1 fascicule du tome I. — Voir la liste ci-dessogs RE 2 i | ” à pi) | Fi : r 4 RUE AN j \e Pa LE LISTE DES MÉMOIRES PARUS "ANA AS 1e Moi | PKR RME LT ENT, M APE ES Tome I. Da NE EN CP PACA TEE 1. — 1% fasc. — A, C, Sewarn, La Flore wealdienne de Bernissart ‘. : *. ) LUE x NE ABDDNLEUTES 2. — 2% » — G. Gisson, Exploration de la Mer sur les côtes de 14 Belgique MES LS 14900 7447 3. — 5% » — O0. Agez, Les Dauphins longirostres du Bofdérian (Miocène supérieur) de DA UN GR CEE environs d'Anvers. |. HS 1901: 700 4. — 4% » — C. E. Berrrann, Les Coprolithes de Bernissart. ia Les Coprolithes attribués PES AN EEE » aux lguanodons . : dos ; L à À a AT RON SP AEAESRN Tome IL. HA L : Ta LE PEU AE 5. — 1% fase. — M. Lericag, Les Poissons paléocènes de la Belgique : … . ; D CASE Le 1 re 6. — 2%» — O,"Apes, Les Dauphins longirostres du Boldérien AoËRe: supérieur) des: :: 4,44 à environs d'Anvers. Il cr C7 4902777778 7. — 5" » — A: C. Sewann et ArBer, Les Nipadites des couches éocènes dé la Belgique . LART 10082008 8. — 4% » —J, Lamperr, Description des Échinides crétacés* de la HeRIque, TL Étude PAL monographique sur te genre Échinocorys 1 : Fr ANA EE 1903 . Tome II. FA NS ( UT : KE 9. — 1* fase. — A. Hanozmsen, Ees Insectes houillers de la Édisique : ARE Let LE PT ENENEE 1904. 10. — 2% » — 0. Arez, Les Odoncètes du Boldérien (Miocène supérieur) d'Anvers ET ARR 4908 > 7 42 11. — 5% » — M, LERICHE, Les Poissons éocènes de la Belgique . ART 1008 fier SUR 12. — 4 » — G. Gürica, Les Spongiostromides du Viséen de la Province de Namur MDN 1906 LE 13. — 1% fase, — G. Gizson, Exploration de la Mer sur les Côtes de la Belgique . . “S, SAOT 1 EE 14. — 2% » —— A, pe Grossouvre, Description des Ammonitides du Crétacé ‘supérieur du CLOS Limbourg belge et hollandais et du Hainaut . AN ES : FE Éd 1908 1 AXES 15. — 5% » — KR. Kmsron, Les Végétaux houillers du Hainaut . 5 8 1909. LE 10 V0 16. — 4% »° — J. Lambert, Description des Échinides crélacés de la Belgique Il. Échinides nee de l Étage sénonien. . à ns PNA ses RM UE NS + 7 EEE . Tome V. : | Ê à pese Fr à 4 17. — 1 fase. — P. Marry, Étude sur les Végétaux fossiles du Trou de Leval (Hainaut) . : 1907. 20113 18. — 2% » — H. Jouy, Les Fossiles du Jurassique de la Belgique. ; ; : En LES M OUT ES PTS 19. — 5% » — M. Cosswann, Les Pélécypodes du Montien de la Belgique se 5 Er NAS Al +514 20. -— 4% »T— M. Lericae, Les Poissons oligocènes de la Belgique : . : EMA NAME RS Tome VI. LE NN CAS ATRER 144 21. — 1# fasc, — R. H. Traquam, Les Poissons wealdiens de Bernissarl à 1% ao x ‘4 22. — 2% » — \Wgerron Hnp,Les l'aunes conchyliologiques du terrain houiller de là Belgique SLA MODES «18 23. — 3% » — M. Lenicxe, La Faune du Gedinnien inférieur de | Ardenne x 1942 OA ë 24, — 4m » — M, CossmaNN, Scaphopodes, A el LphapOnEs du Montien de Belgique. RE 195 LT ES Tome VIL. AN AE AT RON D (4 ANT. Fe È , “à 25. — 1* fase. — G. Gizson, Le Musée d'Histoire Naturelle Moderne, sa Mision, son Orga- NT ATV nisatiôn, ses Droîts . ; ASSET 26. — 2% » — A. Meunier, Microplankton de la Mer Flamande. Première partie : Les Dia- PAPE 1e ENTRE A tomacées : le genre Chaetoceros . . 1915 7 TER 27. — 5% » —'A, Meunier, Microplankton de la. Mer Flamande. Deuxième partie : Les - UN) FANS FRE Diatomacées (suite), le genre CRAEROE excepté : HUE RARES 1915 + Tome VIII. | ea DEN he ns 28. — 1% fasc. — A. Meunier, Microplankton de la Mer Flamande: Troisième tie Les Péri- NET UGS diniens : . 41949. 202: à 29. — 2% » — A. Meunier, Microplankton de la Mer Flamande. Quatrième partie : ; “Les Tihr # 2 4188 tinnides et Cætera . rpg Ste » +: 1919 LT tt 30. — 3% » — M. GOETGHEBUER, Ceratopogoninae dé Belgique 1 1920 7/1 LATE 31. — 4% » —M, GOETGHEBUER, Chironomides de PR el spécialement de la zone des PR re : Flandres . $ x ; CL ET ANA Ê 19202 À “ ñ « 'e. f î ñ 0 D f . Ÿ - Y DA | L ( + ï + 0 1 1 - - » 0 : ‘ , : . \ ' ï Car [D ‘ f ï - _ e [ Î ’ sb ns 1 | | | 2044 fi 54 . . 0 .4e et | os mt mines - on Cr EEE xs Pme ee à ” CET = ne . _ ED Er e pan éPege & nee — — — ne LE eq Des Pt ere nn Eine rod ee mat ces ne t tan tes ei anntngs Et nn RQ TS D Sd Sn re