.^' '^."-y^i^-r .^^■., ^ ■^^-a-^CV^"' -^^:/7" J"l( / v( ^ :^'^r^-v-A' ^ y^- >•% jM^-' >#\J' ->'::'. V ^fcife^ X.^:] ■ fH-. 3- L ^- aéi®îaa 3®aaaa» SltllttffÉlli, IV. Partie. Plialénides. (^Geometra. lÀn.J Par M. €, 5^e le l|at|îe, Dr. .v:,l>--'''''5?/% '■"O f l-tt)24WI D . r,i,'-<:: ^vJ-i"' PREFACE. La famille des Phaléniles n'est point aussi complètement étudiée qu'on pourrait le croire en parcourant les ouvrages spéciaux qui traitent des Lé- pidoptères. La structure et la conUguration exacte des organes, chez l'in- secte parfait, laisse encore des points à éclaircir ou à compléter. Il ne faut pas être surpris dès-lors si lès class'iflcations proposées manquent de stabilité. L'étude de la chenille est bien moins avancée que celle du pa- pillon; c'est à peine si l'on connaît passablement la moitié des larves des phalènes. Dans certains genres les chenilles sont à-peu-près toutes inconnues. Il eut été fort intéressant de rassembler sous un coup-d'oeil général ce que nous savons et ce que nous ne savons point encore sur ces divers points; mais l'occasion ne s'y prêtait pas, puisque nous devons nous borner ici à compléter l'énumération d'une fort petite portion de la Faune helvétique. On trouvera d'ailleurs éparses, sous forme de notes, un grand nombre d'ob- servations sur la structure des organes et sur la distribution des genres et des espèces. Nous y renvoyons les entomologistes. Un point, généralement peu apprécié, doit cependant nous arrêter un instant, si nous voulons être compris du lecteur; nous voulons parler de la nervation des ailes ou de la disposition de leurs nervures (venae). — L'aile est l'organe le plus essentiel à étudier chez le papillon. Sa structure et la comparaison des deux paires entr'elles fournissent des données de pre- mière importance pour la distinction des tribus et des ordres. L'aile est pour le lépidoptère ce que les pattes sont diez le coléoplère. Pour bien apprécier les caractères fournis par cet organe, il ne faut pas se borner à y signaler des bandes, des raies, des taches ou des points, encore moins des couleurs ou de simples dessins: il faut surtout connaître son anatomie et, dans celle-ci son squelette. C'est là ce qu'a parfaitement compris Herrich- Schaffer lorsqu'il ])ublia dans sa Révision du grand ouvrage de Hûbner une série de tableaux organographiques destinés à poser les bases d'une UQUvelle classification des lépidoptères. C'est en suivant les traces de cet habile observateur que l'on parviendra un jour à élever l'étude de ces in- sectes au niveau de celle des classes voisines, et particulièrement des co- léoptères. Le squelette de l'aile est tout entier dans ses nervures; ce sont elles qui représentent le mieux les analogies et les différences de forme et de structure. Leur distribution, leurs anastomoses, leurs rapports réciproques déterminent la position des lignes et des traits qui servent de base au dessin, celle des angles et des sinuosités d'où résulte la forme générale. Il existe des relations constantes entre toutes les parties du dessin et les nervures. Pour énoncer ces relations, il fallait créer une nomenclature spé- ciale des nervures et des lignes essenlielles dans le dessin ; c'est là ce que Herrich-Schàffer a tenté démettre à exécution en désignant les nervu- res prises à leur extrémité marginale par la série des chiffres 1 à 11 , en partant de l'angle anal. Cette méthode de classification a plus d'un incon- vénient. Elie se fixe difficilement dans l'esprit; elle devient obscure dès qu'une même nervure principale augmente ou diminue ses subdivisions. En comptait les nervures à leur extrémité elle fait oublier la structure typique de la racine de l'aile et celle du réseau central. Enfin, et c'est ici son principal défaut, elle n'est comparative que pour les lépidoptères, en sorte qu'en passant aux diptères, aux hyménoptères ou aux coléoptères, il faut l'abandonner. La distribution ptérographique proposée par 0. Heer est exempte de ces inconvénients; aussi lui avons-nous donné la préférence dans nos notes. Cet enton.ologiste reconnaît dans tout aile d'insecte six nervures fondamen- taies. En partant du bord antérieur ou de la côte de l'aile, il énumère: 1". La nervure costale (vena marginalis s. costalis. N". 1 1 . Herr.-Schf.) 2". La nervure médiastine (vena mediastina. N". 10. H. -S.). Ces deux nervures chez le papillon s'accolent lune à Tautre, restent indistinctes et ne se subdivisent pas dans leur cours, sauf à leur extrémité où elles for- ment souvent un petit éventail au sommet de l'aile. Ce sont elles qui par leur réunion donnent à la côte la fixité dont elle a besoin pour le vol. Elles sont beaucoup plus développées à l'aile supérieure qu'à l'inférieure. — 3". La nervure scapulaire (vena scapularis. N" 9. H. -S.). Celle-ci naît tantôt isolée, tantôt rapprochée de la suivante; dans ce dernier cas on la prendrait pour son rameau antérieur; mais il est aisé de se convaincre qu'elles ne sont alors qu'accolées et non confondues. Cette nervure ne se subdivise pas dans les Géomètres. — 4". La nervure moyenne externe (vena externo - média. N°. 7 et 8. H.-S- . Elle forme la cloison antérieure de la cellule et se subdivise en deux branches. Près de sa bifurcation, rare- ment plus en dehors qu'elle, souvent plus en dedans, se détache le filet anastomotique transversal qui, se dirigeant vers la nervure suivante, clôt la cellule en dehors. Ce dernier filet reçoit la petite nervure centrale de la cellule: le point de jonction des deux ou le noeud, correspond au point discoïdal des Phalènes. — 5°. La nervure moyenne-interne (vena interno- me dia. N". 2, 3, 4 et 5. H.-S.) naît toujours isolée de la précédente et forme la cloison postérieure de la cellule; elle se contourne ordinairement un peu sur elle-même à mesure qu'elle se subdivise en 3 ou 4 rameaux et se rapproche du filet anastomotique. La nervure N°. 5 de Her.-Schf. fait -elle ou non partie de cette nervure, ou appartient- elle au filet cellu- laire central, c'est ce que nous n'examinerons point ici. Les deux nervures moyennes circonscrivent la cellule (area externo -média) qui dans les pha- lènes est divisée dans sa longueur en "1 parties plus ou moins égales par un filet parti de la moyenne interne et qu'on peut nommer nervure cellu- laire. Celle-ci ne se prolonge pas toujours jusqu'à la marge de l'aile. — 6°. La nervure anale (vena analis. N"- 1 et 2 H.-S.) longe le bord interne de l'aile: près de son origine elle émet, dans presque toutes les phalènes, un rameau qui circonscrit entre lui et la moyenne -interne un espace que 0. Heer nomme area interno-media. Tout autour et au-devant du réseau vasculaire dont nous venons de dé- signer les troncs et les rameaux, se disposent d'une manière constante et symétrique les points, les yeux, les angles saillants et rentrants des lignes, des bandes et des bords; les échancrures et les dentelures des ailes, les in- tersections de la frange, etc. Pour donner à ce système de nomenclature une ûxité complète, et pour établir nettement ses rapports avec le dessin, nous avons adopté dans la description de l'aile de beaucoup de phalènes des dénominations arrêtées que nous devons aussi faire connaître. Nous avons dû le faire pour éviter les confusions qui régnent dans la plupart dés au- teurs sur ce point. Dans la majeure partie de la subdivision des Dendro- m et ri des Faile supérieure se divise transversalement en 3 espaces, sé- parés l'un de l'autre par deux rubans, lesquels sont ordinairement encore partagés par 2 ou :} lignes. Si l'on part de la base de l'aile d'une Cida- ria p. ex. on trouve d'abord un espace basilaire qui souvent se sub- divise en 2 parties. A cet espace succède un premier ruban fréquemment marqué de stries ou raies parallèles. Après le premier ruban vient le 2™'" espace ou bande moyenne (transversej. Cette bande porte vers son mi- lieu du côté de la côte le point discoïdal et se trouve aussi souvent mar- qué de lignes transverses plus ou moins sinueuses ou anguleuses. Le deuxième ruban semblable au premier suit le 2'"" espace. Le 3*"'" espace ou bande marginale termine l'aile; il est partagé parla ligne ondulée ou fulgurale (lorsqu'elle existe) et limité par les points ou les stries qui bordent la frange. En donnant à ces expressions le même sens dans toutes les descriptions, quelles que soient les teintes et les dessins qui recouvrent l'aile, il n arrivera plus que l'un décrive comme fond ce que l'autre représente comme un dessin superposé, ou que l'un appelle bande ce qui est espace pu raie chez un autre observateur. Notons encore que dans la description comparative de la nervation, il faut autant que possible prendre des individus du même sexe; quoique les différences entre les deux sexes soient généralement petites, elles n'en existent pas moins. Nous avons choisi de préférence l'aile inférieure soit - 7 - parce que les nervures y sont plus faciles à découvrir, soit aussi parce qu'elle varie davantage que la supérieure et fournit dès-lors des points de comparaison plus saillants. Nous n'avons apporté aucun changement à la circonscription de la fa- mille des phalénides telle que l'on entendue les entomologistes depuis Linné. Ce groupe est si naturel, qu'il ne serait possible ni de le subdiviser, ni de le réunir à quelque autre sans méconnaître des analogies qui se révèlent au premier coup-d'oeil; il est en même-temps si compacte et si fortement serré dans sa texture par l'entrecroisement des relations spécifiques, que l'on est presque forcé d'en revenir à la pensée du grand naturaliste suédois et de n'en faire qu'un seul grand genre subdivisé tant bien que mal en sous-genres difliciles à caractériser. — Nous n'avons exclu des géomètres qu'une seule espèce suisse, Aventia flexularia Bdv., qui par la clienille et les caractères de l'insecte parfait se place plutôt dans la tribu des Noctuo-phalénites (Boisd. Index), ou, si l'on préfère, non loin des Herminies. Entre toutes les méthodes de classification proposées nous avons préféré, non sans hésitations cependant, celle de Herrich-Schàffer (Hiibner's Revision), ce n'est pas qu'elle fut à nos yeux exempte de défauts, mais la série qu'elle établissait conservait assez bien les rapports généraux des grou- pes. L'ayant adoptée, nous oserons mieux en faire la critique. Son premier défaut se trouve dans la subdivision de la famille entière en deux tribus, désignées sous le noms de Dendrométrides et de Phy tométrides. A ne prendre que les formes extrêmes, cette distinction paraît fondée en rai- sons; mais dès que l'on cherche des caractères positifs de structure ou que l'on veut tenir compte des espèces intermédiaires, on ne sait plus où s'arrê- ter. Le caractère que Her.-Schâffer tire de l'insertion de la nervure sca- pulaire sur la nervure moyenne-externe dans un point plus ou moins rappro- ché de l'angle antérieur de la cellule, est tout-à-fait mal choisi, puisqu'il n'est qu'un plus ou un moins passablement variable. La différence de développement entre les deux paires d'ailes eut offert des caractères plus so- lides, sans être netten ent tranchés, il est vrai; la série qui en résulte diffère peu de celle de notre auteur, mais elle est mieux assise. En partant des - 8 - groupes qui ont la paire postérieure aussi complètement organisée que Tantérieure (Acidâlia, Ephyra, Boarmia, Gnoplios, etc.) , on passe insensible- ment à ceux où les postérieures sont moins développées que les antérieu- res (Cidaria, Eupithecia, Lobophora). Les groupes formant les genres de Her. -Schaffer sont tantôt trop restreints, tantôt trop étendus. Là où quelque modification des nervures ou de la marge des ailes donnait prise à des distinctions, il n^a guères man- qué de les faire valoir; là où au contraire le faciès parlait seul, il a admis des genres très étendus. Ici, comme partout ailleur, on peut voir comment la manière, dont l'observateur saisit la valeur des caractères, détermine seule les coupures qu'il établit. L'homme de cabinet divise et subdivise à l'infini; l'observateur pratique applique plus volontier la synthèse. Il nous eut été facile de modifier plusieurs des genres adoptés dans la Révision de Hubner; mais une pensée nous a sans cesse arrêté: s'il n'est pas prudent de cons- truire des groupes avec les seules espèces européennes^ combien plus cette tentative est-elle téméraire lorsqu'il s'agit d'une Faune très limitée. La manie de construire des classifications et de créer des genres dans tous les catalogues, a fait un grand mal à la science; c'est elle qui a élevé ces échaffaudages qui, tombés successivement, embarrassent aujourd'hui le terrain de leurs décombres. Un troisième défaut delà Révision de Hubner fut d'établir par dichoto- mie la série des espèces dans les genres un peu nombreux (Acidalia, Eu- pithecia , Larentia), il en est résulté que, sous espoir de rendre la science plus accessible aux amateurs, il a souvent détruit les analogies et placé deux espèces très voisines aux deux extrémités du genre. Nous ne parlerons pas ici des autres méthodes de classification, parce qu'elles sont toutes plus vicieuses que celle- de Her. -Schaffer. La meil- leure d'entr'elle est encore sans contredit celle de Treitschke, mais elle est aussi la moins systématique. Nous avons évité autant que possible de créer des noms spécifiques nouveaux. La dénomination la plus répandue en Allemagne nous a toujours paru préférable. La question de priorité nous touche fort peu ; les descrip- lions ou les figures, qui ne laissent pas de doute, devant seules faire règle. La Faune de la Suisse se montre aussi riche en Phalènes, qu'elle l'est eu égard à d'autres animaux mieux connus. En général, aucun pays sur le globe ne présente, entre des limites aussi étroites, une aussi grande va- riété d'espèces. Le dernier catalogue de Heydenreicli (1851) énumère 722 espèces européennes. Si de ce nombre on écarte 60 à 70 numéros em- ployés pour des variétés ou pour des espèces douteuses, on comptera 660 espèces en Europe. Notre catalogue indique 329 espèces, ou environ la moitié de celles qui habitent le continent. Ce fait trouve son explication dans la position géographique de la Suisse au centre de l'Europe, ainsi que dans la variété d'exposition solaire et de constitution géologique de son sol- Voici du reste, comment nos 329 espè- ces se distribuent géographiquement. — Un tiers environ, soit 112 espèces, se trouvent communément répandues sur toute la surface de l'Europe, à l'exception peut-être des points les plus extrêmes de la chaleur ou du froid. Un nombre un peu plus considérable, soit 130 espèces à-peu-près, sont ré- putées rares et ne se recontrent guères qu'isolées. La plupart d'entre ces dernières (environ 80) ne se présentent pas exclusivement dans une localité limitée, tandis que les 40 autres n'ont été jusqu'ici recueillies que sur un point particulier. 1 1 de celles-ci n'ont pas été, jusqu'à présent, saisies hors de la Suisse. Eu égard à la latitude ou plutôt à l'exposition du sol ou au climat qui en est la conséquence, nos Phalènes comptent 48 espèces purement alpines: plusieurs d'entr'elles reparaissent dans le nord de l'Europe. 16 espèces particulières aux sous-alpes et aux montagnes existent presque toutes dans le nord de l'Allemagne- La Suisse méridionale ou chaude compte 25 espèces du midi: celles-ci ne se prennent guères que sur les bords de nos grands lacs, ou dans les vallées chaudes. Les espèces septentrionales et qui ne fréquentent pas les montagnes, ne vont pas au-delà de 20. Il eut été fort intéressant de distribuer nos Phalènes d'après les chaînes 2 -io- de montagnes, les bassins ou les versants, auxquels elles appartiennent; mais cette distribution exige des observations bien plus nombreuses que celles dont nous avons pu faire usage. Les observateurs en état de les recueillir sont clairement semés sur le sol helvétique. Il n^est pas aisé de rassembler toutes les espèces d'une contrée même limitée, encore moins d'arriver à leur détermination exacte. La plupart des collecteurs laissent de côté une classe d'insectes qui leur paraît inabordable: ceux qui ont plus de persévérance se procurent très difficilement les espèces rares. Les marchands d'insectes sont encore moins disposés à recueilUr ces animaux fragiles et peu recherchés. Les renseignements quelque peu complets qui nous sont parvenus, émanent de deux sources: de Mons. Meyer-Diir à Burgdorf et de Mons. Rothenbach père, à Schiipfen près d'Aarberg. Ces deux zélés entomologistes ont exploré avec le plus grand soin les lieux qu'ils habitent et les Alpes de la Suisse centrale. Mons. Bremi-Wolf à Zurich nous a livré aussi des renseignements précieux sur la Faune du canton de Zurich et des Grisons. C'est surtout à l'obligeance inépuisable des deux premiers collecteurs que je dois la connaissance des espèces les plus rares. J'ai eu d'ailleurs sous les yeux les collections de Mons. le Dr. Chavannes de Lausanne et de Mons. Zeller, fabricant de soieries, près de Zurich. Mons. Kriechbaumer et Mons. l'ingénieur Mengold à Coire m'ont encore fait parvenir quelques renseignements. Sans l'empressement avec lequel ces Messieurs ont bien voulu concourir à mon travail, je n'eusse sans doute jamais pu le présenter comme une portion de la Faune helvétique. Les désignations spécifiques méritent, j'ose le dire, toute confiance, chaque espèce a été déterminée avec soin, soit au moyen des auteurs fon- damentaux , soit par des échantillons sûrs. Là où les doutes n'ont pas pu être entièrement levés, il en a été fait mention. Partout où mes obser- vations pouvaient éclairer un diagnostic difficile, ou rectifier quelque erreur, je les ai énoncées. La détermination des époques d'apparition a été spécialement soignée; ce point est important dans une faune. Lorsque ces époques- sont exprimées — li- en dates flxes, il va sans dire qu'il ne faut point leur accorder pour cela une valeur mathématique. Je n'ai obtenu presqu'aucun renseignement sur les chenilles de nos Phalènes. Les difficultés dont est hérissée cette partie de leur histoire rendent ce genre d'observations extrêmement difflcile. Les Phalènes n'offrent pas un très grand intérêt au cultivateur. Deux de leurs larves ont seules jusqu'ici attiré l'attention par leurs ravages sur les arbres fruitiers; encore l'une d'entr'elles (Hibernia defoliaria) cause-t-elle fort rarement quelque dommage. Il ne reste dès-lors qu'une seule espèce (Idea brumaria, Treit.) à classer parmi les insectes vraiment nuisibles. — Chose bizarre, les femelles de ces deux espèces sont destituées d'ailes; mais l'abondance de leurs oeufs supplée à la privation du vol- Le Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles a publié dans son n° 22 (tome III) un catalogue des phalènes suisses, destiné à préparer la publication de celui que nous mettons aujourd'hui sous les yeux du public. Ce catalogue devrait subir aujourd'hui quelques modifications. Le nombre des phalènes suisses s'est augmenté dès-lors de neuf espèces; mais en revanche deux espèces, les n°' 175 et 280, doivent être retranchées. Il faut en outre y corriger la désignation des deux grandes sections des géomètres: les phy- lométrides doivent se nommer dendrométrides et vice-versâ. Le n" 113, serotinaria, doit porter le synonyme de Hub. 147, et non celui de Treit. — Le n" 114 est une espèce inédite, appellée raendicaria, par Her-Schf. Le n" 175 doit appartenir à tibialaria. Hub. Les espèces qui doivent être ajoutées sont : 116'' Zelleraria. H.-S. — 151'* glaeraria. W. V. — ISS"" lariciaria. Fr. — 205" inturbaria. Hub, — 2ll''pumi- laria. Hub. — 217" riguaria. Hub. — 243" chalybearia. Hub. — 302" perfuscaria. Haworth. Laosanne, ce 1' Janvier 1852. Ph aie ni te s. Latr. (Phalenides. Dup. — Geometra. Lin. — Phalaena. Fab. — Geometra. Bdv. — Geometriden. Hiil). Rev.) Insecte parfait. — Ailes larges, étalées dans le sommeil; inférieuTCS presque aussi développées que les supérieures , ne se reployant pas sur elles— mêmes , dans le repos. — Pattes faibles. — Antennes filiformes, recouvertes d'écaillés à la partie supérieure; villeuses en dessous; souvent barbues ou ciliées sur les bords, chez le mâle. — Palpes ordinaires, simples, courts, droits ou légèrement recourbés en dessous, arrondis. — Corps grêle. Larve. — Alongée, lisse ou rugueuse, rarement velue, arpenteuse. — Pattes: ^paires thoraciques pointues; 2 paires rapprochées de Vanus; 1 paire anale, forte. A. Pliytométrides. Hub. Revis. G. I. Geometra. Tr. Nota. Ce genre fournit des espèces aux Gen. : Geometra, Hemitbea, Phorodesma de Boisd. et Chlorochroma de Dup., aux G. Hipparchus, Cleora et Chlorissa de Steph., et enfin à Macaria Curt. — On peut en faire 6 ou 7 groupes, si l'on veut. La nervation des ailes offre quelques variations. 1. Papilionaria. Lin. Hub. 6. — Treit. - Dup. — Bdv. 1415. — Her.-Sch. L 1. — Wood 19,494. — Heydenr. Cat. 54. Larva. Hub. G. I. Ampl. B a. f. 1. Nulle part fréquente. Les bosquets d'aune ; à Rolle (Cbvn.), Burgdorf (Meyer). Prise quelquefois à Lausanne (Lab.). Langnau et Scbiipfen du 12 juillet au 5 août; rare (Rotbb.). A Zuricb sur l'Albis et le Hornli; rare (Bremi). Berne (Renk). N'a pas été encore trouvée dans le Doubs (Brnand). - 13 - Vole le soir à la nuit (ombanle. Dans la fig. de Hub. le bord externe des ailes supérieures n'est pas assez arrondi, ce qui fait paraître le sommet trop aigu. '2. Bajularia- Esp. W. V. — Hub. 3. — Treit. — Dup. — Bdv. 1417. — Wood, 19,498. — Fr. b. 36, 1. — Her.-Schf. I. 3. — Heydenr. Cat. 50. Ditaria. F. Pustularia. Panz. Knoch. Larv. Hub. G. I. Ampl. A. b. f. 1. Plus rare que papilionaria. Zurich: les bords des bois; l'Uto ; rare (Bremi). Berne (Mejer). Burgdorf (Heuser). Lausanne, une fois (Lab.). Très rare dans le dé- partement du Doubs (Bruand). :}. Aestivaria. Esp. Hub. 9. — Treit. — Dup. — Bdv. 1428. — H.-Sch. I. 7. Heydenr. Cat. 59. Fimbriata. Gôtz. Strigata. Vill. Thymiaria. W. V. Wood 26,736. Vernaria. F. Esp. Larv. Hub. G. I. Ampl. B. a. b. f. 2 et B. b. f. 1. Commune dans les bois taillis au commencement de juillet (Lab.). Schûpfen; du 27 juin au 13 juillet; pas rare (Rthb.) ; très rare à Burgdorf et dans l'Emmenthal (Mey.). Jamais en mai chez nous, où l'on n'a observé jusqu'ici qu'une seule apparition. i. Buplevraria. W. V. Hub. 8. — Treit. — Dup. — Bdv. 1429. — Her.-S'ch. I. 8. Heydenr. Cat. 61. Thymiaria. Lin. — F. — Bork. Fimbrialis. Scop. Larv. G. L Ampl. B. a. b. f. 3. Les lieux secs exposés au soleil, dés le milieu de juillet au commencement d'août; - 14 - près de Lausanne sur les collines qui couronnent Lavaux; a Montchérand près d'Orbe; en Valais (Lab.)- A Salgetsch près Sierre, le 10 août. — Berne, Burgdorf sur les collines arides le 8 juillet (Meyer). Les escarpements de l'Uto près Zurich (Bremi). Au pied du Jura; Lys, Nidau, du 10 au 16 juillet ,Rothb.). Cette espèce est partout assez rare. La femelle, plus grande que le mâle, a le fond des ailes comme aestivaria; le mâle prend souvent une teinte rougeâlre sur un fond plus pâle. 5. Viridaria. Lin. VV. V. - Hub. 11 — Treit. — Dup. — Bdv. 1423. - H.-Schf. L 9. — Wood 26,734. — Heydenr. Cat. 62. Cloraria. Steph. (non Hub. 352.) Commune dans les prés humides du Jorat. Je ne l'ai pas encore prise dans les alpes (Lab.). Elle paraît en mai le long du lac et dans les lieux chauds ; en juin sur les coteaux élevés. Reparaît quelquefois dans les premiers lieux. à la fin d'août (Lab.). L'Uto, l'Albis, le Zûricbberg; fréquemment (Bremi). — Commune à Schûpfen et à Burg- dorf du 10 mai au 8 juin (Rotbb. Meyer). Varie pour la grandeur, l'intensité du vert et les ondulations des stries blanches. 6. Put a tari a. Lin. W. V. — Hub. 10. — Bdv.? 1427. — Dup.? — H.-Schf. 1, 11. — Wood 26,737. - Heydenr. Cat. 67. Lactearia. Scop. ent. Carn. (Treit.) Pas rare à la fin de mai et au commencement de juin, dans les bois élevés et ombrés où croît le myrtille, au-dessus de Lausanne; elle y précède aeruginaria de peu de jours (Lab.). Assez commune sur le bord des forêts près de Schûpfen et de Burgdorf, du 18 mai au 8 juin (Rothb. Meyer). Les synonymes de Dup. et de Bdv. me paraissent incertains, parce qu'en France aeruginaria porte ordinairement le nom de putataria; celle-ci ne paraît pas y avoir été trouvée jusqu'ici. De là vient que Dup. affirme que dans aeruginaria l'angle de la ligne médiane est plus prononcé aux ailes inférieures que dans putataria; tan- dis que le contraire a lieu. Curtis cite aeruginaria, Hub. comme synonyme de son Hipp. putatarius. - 15 - 7. Aeruginaria W. V. Hub. 46. — Treit. et Sup. - Dup. ? - Bdv. 1426? Fr. b. 30, 2. -^ H.-Schf. I. 12. — Hejdenr. Cal. 68. Lacté aria. Lin. (Trcit.) Larv. G. L Ainpl. B. b. f. 2. Très commune dans les bois et les taillis entremêlés de bouleaux des enviions de Lausanne; descend plus -près du lac que putataria, et craint moins le soleil et la chaleur. Apparaît à la fin de mai et au commencement de juin (Lab.). — Sur les hau- teurs des environs de Zurich, dans les bois (Bremi.) — Commune du 13 mai au 21 juin dans les bois du canton de Berne (Rotbb.), à Burgdorf dans les mêmes lieux que la précédente, mais beaucoup plus commune. (Meyer) Duponchel, en reproduisant la mauvaise fig. de Hub. , ne s'est pas aperçu qu'elle représentait la phalène qui est partout reçue en France sous le nom de putataria et qui y est commune. 8. Vernaria. Lin. W. V. — Hub. 7. — Dup. — Bdv. 1422. — H.-Schf. l. 13. Wood 19,495. — Heydenr. Cat. 70. Aeruginaria. Bork. Chrysoprasaria. Esp. Larv. Hub. G. I. Amplis. B. a. t. 2. Assez commune dans les taillis des environs de Zurich; sur l'Uto, l'Albis, le Ziirich- berg (Bremi). Peu fréquente autour de Lausanne; dans les lieux humides et chauds, en mai; plusieurs fois près de Crissier (Vand), vers la fin de juillet (Lab.). — Rare dans le canton de Berne (Meyer) et dans le Doubs (Bruand). G. IL Pseudoterpna. Hub. Verz. Nota. Dés qu'on ne subdivise pas le gen. précédent, il n'y a pas de raison suffisante pour en séparer celui-ci. Curtis réunit cythisaria à papill onaria. La nervation des inférieures est la même que dans viridaria. Les tarses postérieurs ont une gaine poilue ainsi qu'a e s ti va ri a. - 16 — 9. Cythisaria. W. V. Hub. 2. — Dup. catal. — Bdv. 1417. — Her.-Schf. I. 14. — Wood 19,497. — He;ydcQr. Cat. 71. Prasinaria. F. Devill. Genistaria. Devill. Coronillaria var. et agrestaria. Dup. hisl. Pruinala. Giilz. Larv. Hub. Geom. I. Ampliss. B. a. f. 1. el B. a. b. f. 1. Les taillis de pins près de Wangen (Zurich); assez fréquente (Bremi). — Les bois et les taillis du Jorat au-dessus de Lausanne; le pied du Jura près d'Orbe; peu rare; juillet et août (Lab.) — Environs de Bienne du 10 juillet au 22 août; rare (Rothb.) Je l'ai prise à la même époque sur les bords du lac Majeur. La var. agrestaria Dup. se prend quelquefois, mais rarement, en juin, dans les haies prés de Lausanne. G. m. Acidalia. Bdv. Nota. Guéres mieux circonscrit que les deux précédents el peut aussi fournir plusieurs groupes. La série de Her.-Schf. n'est pas naturelle. — Curtis réunit vibica- ria, amataria, apiciaria et vespertaria dans son G. Timaiidra; imita- ria, cmutaria et eraarginaria dans Macaria et les autres dans Plycho- poda. Sleph. — Dosythea Dup. ne saurait être séparé d'Acidalia» Idaea et Acidalia. Trait, se confondent en plusieurs points. — Acidalia. Boisdv. est mieux caractérisé. Amataria tient le milieu entre Acidalia et Ephyra, quoique mieux pla- cée dans ce dernier : si ces 2 genres n'étaient pas déjà trop voisins, on pourrait admettre entr'eux Timandra. Bdv. — Vibicaria a plus de rapport avec Geo- metra, par sa nervation, qu'avec Acidalia. — En ayant égard à ce dernier caractère les Acidalia se divisent en deux groupes. Le premier, comprenant les n"' 13 à 32, 36, 41, 48, 49 et 51, a le prolongement de la nervure moyenne-externe des postérieures, bifurqué au-delà de la cellule; le second, formé des n°' ;i3 à 35, 37 à 40, 42 à 47, présente la bifurcation à la pointe de la cellule. La plupart des espèces ont les tarses de la paire postérieure chez le raàle, ou épaissi, ou dilaté, ou enveloppé de pinceaux de poils, ou simplement aminci ; avec l'extré-r mité de la patte d'autant plus atrophiée que le tarse est plus gros. Les antennes sont fréquemment ciliées ou pennicillèes. - 17 - 10. Amataria. Lin. W. V. - Hub. 52. 524 et 525 (var.) — Treil. - Diip. - Bdv. 1918. — Fr. B. 60, 1. — Her.-Schf. I. 18. — Wood 20,533. — Heydenr. Cat. 637. Larv. Hub. G. I. Ampl. J. b. f. 1 . Commune , une première fois en mai et une seconde à la fin de juillet et en août, le long des murs, dans les lieux secs et les buissons des bords du Léman. La seconde apparition est ordinairement plus abondante que la première. (Lab.) — Du 21 mai au 20 juin et du 23 juillet au 24 août, dans les environs de Schiipfen: commune (Rothb.). — Lieux secs et exposés au soleil des environs de Zurich; pas rare (Bremi). — Espèce commune dans toute l'Europe. 11. Vibicaria. Lin. W. V. ~ Hub. 50. — Treil. — Dup. — Bdv. 1479. — Her.-Schf. (, 19. — Wood 20,538. — Hejdenr. Cat. 635. (Pellonia Dup.) Rub rociliata. Gôtz. Larv. Borkh. t. 5. p. 503. (descripl.) Les côtes arrides et exposées au soleil des bords du Léman ; le pied des Alpes, dans la vallée du Rhône, à la fin de juin et au commencement de juillet; le pied du Jura en juillet: assez rare (Lab.). — Dans les mêmes expositions, sur les bords du lac de Zurich; l'Uto (Bremi). — Assez commune dans les environs de Bienne, du 9 juin au 2 août (Rothb.). J'ai reçu du pied du Jura vaudois un exemplaire portant l'intervalle des deux raies entièrement rouge, comme dans calabraria; mais les deux raies restent toujours bien marquées et plus foncées, ce qui n'a pas lieu dans celle-ci. Les deux espèces se distin- guent d'ailleurs encore par la structure des antennes chez le mâle. — Vibicaria est propre à l'Europe centrale. 12. Calabraria. Esp. Hub. 4|^ 365 (var.), 546, 547. — Treit. — Dup. - Rdv. 1480. — Her.-Schf. l. 20. — Heydenr. Cat. 632. (l'ellonia Dup.'i Var.? Taeniaria? Fr. n. B. 131,3. — Bdv. 1458. (teste. Her.-Schf.) Les coteaux très chauds et secs des bords du Léman et de la vallée du Rhône. Le 3 - 18 — Valais , à la même époque que Vibicaria; mais plus rare (Lab.). — Assez commune au pied du monl Salève près de Veirier (Mejer). — Sur lirchel, près Zurich; pas très rare (Bremi). Probablement plus fréquente dans la Suisse transalpine. — Espèce méri- dionale. — Cette espèce et la précédente agitent leurs ailes après s'être posées de la même ma- nière que Palumbaria. 13. Microsaria. Bdv. 1846. Dup. cat. ~ Her.-Scbf. I. 22. Pusillaria. Hub. 99. — F. v. R. t. 61. — Dup. hist. - Hub. Verz. 3015. Treil. — Hejdenr. Cat. 347». Larv. Fisch. v. R. p. 163. t. 61. Pas très rare dans les environs de Zurich où elle a été prise par MM. Bremi et Zeller. Ce dernier l'a aussi trouvée près de Misocco, vallée de ce nom (Lab.). 14. Laevigaria. (ta.) W. V. Hub. 74. 331. — Treit. — Dup. - Bdv. 1853. — Her.-Schf. I. 23. — Heydenr. Cat. 706. Moniliata. Bork. Au bord du lac de Constance (Leiner). — Très rare en Suisse. 15 Scutularia W. V. Hub. 72. — Dup. hist. t. 210. — Bdv. 1850. — Her.-Schf. I. 25. — Heydenr. Cat. 706. Lividata. Lin.? — Wood 25,715. — Steph. — Westw. Trigeminata? Steph. Dimidiata. Gotz. Larv. Annal, de la Se. entom. de France, L série, t. 3. p. 417. pi. IX. f. 1—5. Pas rare dans les haies garnies d'orties, depuis la raPjuillet jusqu'à la mi-août, dans, le voisinage de Lausanne et le long du Léman (Lab.). — Rare autour de Burgdorf. A la Chartreuse près de Thoune (Meyer). — Commune près de Schiipfen, du 11 au 25 juillet. (Rothb.) — De même autour de Zurich (Bremi). - 19 - Espèce européenne qui préfère les lieux chauds et abrités. Mr. Audoin a décrit et figuré avec soin la chenille et ses métamorphoses; elle vit sur les plantes basses. La figure qu'il donne du papillon est à peine reconnaissable. 16. Reversaria. Treit. Dup. hist. t. 173. f. 3. — Her.-Schf. I. 26. — Heydenr. Cat. 715. Scutularia? Hub. 73. — Bisetaria, var. Bdv. 1851. — Steph. Fimbriolata? Westw. — Steph. Les bois taillis au-dessus de Lausanne en juin et en juillet (Lab.). — Le 21 juillet dans les bosquets Schônbiihl, près de Burgdorf (Meyer). Rare en Suisse. Ordinairement confondue avec bisetaria, dont elle se distingue par les caractères indiqués par Treils. et par Her.-Schf. Son apparition est plus hâtive; elle préfère les bois, où Ion ne trouve guères bisetaria; elle est aussi pour l'ordinaire un peu plus grande qu'elle. 17. Incanaria. W. V- Hub. 106. — Treit. — Dup. hist. t. 173. f. 7. — Bdv. 1841. — Her.-Schf. 1. 27. — Heydenr. Cat. 694. Dilutaria Hub. 589?? (non 100). Virgularia Hub. 104 (var. Ç). — Steph. Cinerata Steph.? — Wood 25,714. Scutularia Dup. hist. t. 174. f. 2. Commune partout en juin, juillet et août, dans les jardins et les haies; s'introduit volontiers dans les maisons (Lab.). — De même à Burgdorf (Meyer). — Commune près de Schiipfen, du 19 juin au 28 juillet et même jusqu'au 25 août (Rothb.) Femelle ordinairement plus foncée et plus grosse, surtout dans les endroits chauds : de là vient virgularia Hub. La même différence s'observe dans d'autres Acidalia (pra- taria, mutataria, etc.) — Il en existe une variété plus petite et plus blanche qui pour- rait bien être une espèce distincte, quoique je n'aie pu encore lui découvrir de caractères suffisants. Chez celle-ci la femelle ne diffère pas du mâle, et l'époque de l'apparition est double (ce qui n'est pas prouvé pour la forme ordinaire), d'abord en mai, puis à la — 20 - fin de l'été, en août et en septembre. On l'a confondue avec calcearia Kol. ; mais celle-ci a toujours une teinte crétacée, très prononcée. — Cette variété n'est pas rare certaines années, dans les haies au-dessous de Lausanne. Mr. Bruand l'a aussi recollée à Besançon. J'ai lieu de croire que c'est sur elle qu'a été prise la fig. 7 (t. 173) de Dup. ; seulement la base de l'aile n'est pas ombrée de gris comme dans cette fig. — Dilutaria Hub. 589. peut mieux s'appliquer à calcearia (Her.-Schf. 437.) ou à so- daliaria (Zell.) qu'à incanaria; en tout cas pas à interjeclaria. — Ces espèces difficiles à caractériser ont besoin d'être revues au moyen d'un grand nombre d'exemplai- res frais. 18. Bischoffaria. Hub. G. 586-588. Dup. Cat. — Heydenr. Cat. 216 (Psodos). Le seul individu (mâle) de cette espèce que je possède fut pris en juin 1848 dans une maison d'Aigle, où il était appliqué contre un mur à la manière d'incanaria. Cette particularité n'est pas le seul trait qui la classe parmi les A ci d alla. Les tarses postérieurs renflés se retrouvent chez plusieurs espèces voisines, quoique ici le renflement ne s'accompagne pas d'un pinceau de poils comme dans bisetaria. L'éclaircie médiane blanchâtre qui existe sur les ailes supérieures et la ligne ondulée marginale, brisée vers son milieu, se retrouvent dans les Acidalia. Du reste l'aspect général et la coupe des ailes confirment ce rapprochement. Duponchel ne fit attention qu'à la couleur lorsqu'il rangea celte phalène parmi les Psodos. Sa taille fit croire sans doute à Her.-Schf. qu'elle devait appartenir aux Eupithecia. L'individu que j'ai sous les yeux tient le milieu entre les fig. 586 et 588 de Hub. Les figures citées sont parfaitement exactes. 19- S tram inaria (ta). Treit. sup. IL 203. — Bdv. 1880. — Dup. Cat. — Her.-Schf. L 28. fig. 82, 83. — Heydenr. Caf. 665. Sy Ivestraria. Hub. 94. Grammicaria. Bdv. 1893. — v. Tisch. Dilutaria? Steph. Cette espèce, très rare, a été prise une fois près de Burgdorf par Mr. Heuser, et près d'Aarberg, le 4 août, par Mr. Rothenbach. - 21 - La fig. de Hubn. (sur l'exemplaire que j'ai sous les yeux) est tellement chargée de gris-violet, que l'on a de la peine à admettre son identité avec les fig. de Her.-Schf. — Sur un autre exemplaire de Hub. , que j'ai pu voir, la couleur est beaucoup moins fon- cée et tient le milieu entre la première et la seconde. — Il n'est donc pas étonnant que Treit. n'ait pas reconnu la sylvestraria (Hub. 94) dans sa straminata, et que Bdv. ne voyant que la fig. de Hub. en ait fait 2 espèces distinctes. 20. Bisetaria. Bork. W. V. (ta). — Treit. — Dup. hist. 173,4. — Bdv. 1851. (excl. synon.) — Wood 714. — Weslw. ? ? - Her.-Schf. 1. 29. f. 116. — Heydenr. Cat. 714. . Assez commune dans les haies et sur les bords des bois en juillet et au commence- ment d'août; elle fuit moins les hauteurs que scutularia (Lab.). — Environs de So- leure, de Meyringen, Burgdorf etc. (Meyer). Du 11 juillet au 7 août; commune prés de Schiipfen (Rothb.). — Bisetaria (Westw.) pourrait bien être une espèce anglaise et di lut aria (Wood 712) se rapporter à reversaria. La sylvestraria cî (Dup. 177, 7) est encore indécise; sa figure est trop imparfaite. 21. Aversaria (ta). Lin. W. V. — Treit. — Dup. — Bdv. 1910. — Hub. 56. — Her.- Schf. I. 33. — Fr. n. B. 36, 1. — Wood. — Heydenr. Cat. 682 — 684. Remutata. Bork. - Wood 729. — Hub. 389? (ria). Larv. Schw. Beitr. t. 16. f. 1 — 10. Très commune sur les bords des bois et dans les taillis de tout le Jorat, à la fin de juin et en juillet. Sur les rives du lac elle a deux apparitions , l'une en mai et juin, la seconde en août (Lab.). — Commune près de Schiipfen du 12 juin au 11 août (Rothb.). — Commune dans les forêts de hêtre aux environs de Zurich (Brerai). — A Burgdorf et dans tout l'Emmenthal (Meyer). Espèce européenne. La variété à bande médiane brune (latifasciaria. Heydenr. Cat. 683) est aussi fréquente que celle à fond uni. La teinte générale varie de jaune- gris au roux: les individus pâles fournissent la var. remutaria. Heydenr. Cat. 684. — 22 — ■ 22. Deversaria. Treit. et F. v. R., in litter. Her.-Schf. f. 305—308, 314? I. 34. — Heydenr. Cal. 686. Je confondais cette espèce avec suffusaria avant de l'avoir reçue de Vienne; elle lui ressemble en effet beaucoup. Je l'ai prise au milieu de juillet près de Lausanne et au-dessus d'Aigle, au pied de la montagne. — Assez fréquente près de Bienne, du 29 juin au 11 juillet. — Près de Vevey (Rothb.). — Salgetsch, près Sierre, Haut- Valais , le 10 août (Mejer). Le mâle a les tarses postérieurs fortement culottés. Ses antennes filiformes ont les tubercules carrés, peu proéminents et pubescents. — La tête est d'un blanc pur et le collier roux. — Chez la femelle les tarses sont de la longueur des tibias, tandis que dans suffusaria ils sont plus courts qu'eux. Deversaria se distingue, du reste: 1° par la troisième ligne onduleuse, formant un léger angle vers la côte; dans suffusaria elle s'arrondit en s'approchant de la côte; cette différence est surtout marquée en dessous; 2° par les points du centre des supé- rieures placés en dehors de la deuxième ligne et non en dedans; 3° par la première ligne très ondulée et moins arrondie ; 4" par les points de la frange placés en dehors de la ligne de démarcation, ce qui fait paraître celle-là dentelée. Son vol est pesant; elle s'abat à terre. Son corps est un peu ramassé et son tho- rax épais et carré. 2ïî. Suffusaria. Treit. Bdv. 1908 — Her.-Schf. I. 35. f. 309. — Heydenr. Cat. 685. Inornala. Steph. — Haw. — Wood. Je n'ai pris qu'une seule fois cette espèce dans les environs de Lausanne; elle ressemble tellement à la précédente qu'elle est ordinairement confondue avec elle. — Peut-être même le seul échantillon que je possède et qui n'est pas très bon, appartient- il encore à deversaria (Lab.). 24. Ossearia (ta). F. W. V. — Treit. ~ Hub. 102. - Steph. — Dup. - Bdv. 1877. Her.-Schf. l. 36. — Heydenr. Cat. 660. Biraaculata. VVestw. Commune partout, excepté dans les bois sombres, en juillet et en août (Lab.). — — 23 — Très commune au pied du Jura, prés de Soleure, vers la lin de juillet (Me^er). — Fré- quente autour de Zurich (Bremi). — Commune près de Schuplcn dès le 17 juin au 6 août. — Les exemplaires recueillis en juin appartiennent probablement à holosericearia. Cette espèce varie pour la taille et la couleur ; dans les lieux secs et arrides elle diminue de grandeur et de coloration. Les femelles sont volontiers plus grosses et plus colorées que les mâles. Les 3 points noirs , marquant à la côte l'origine des 3 lignes, sont plus au moins saillants comme dans interjec taria. La couleur rouille de la côte devient quelquefois à peine visible, tant elle pâlit. Le filet noir qui limite la frange peut disparaître en dessus, jamais en dessous. Les points discoïdaux sont toujours visibles. Le dessous est plus ou moins teinté de gris violet, plus marqué aux supérieures et vers la base. Les 2 lignes moyennes sont plus saillantes en dessous, parfois celle de la marge et même celle de la base se dessinent en dessous; dans ce dernier cas la teinte grise y est très faible. Les atomes noirs s'accumulent sur la côte et sur les deux lignes médianes. — Espèce très répandue. 25. Interjectaria. Bdv. 1879- Her.-Schf. f. 78, 79. L 37. — Heydenr. Cat. 661. Dilutaria. Hub. 100 (non 589). Marginepunctata? Steph. Dès le milieu de juin à la mi-juillet, dans les haies à l'orient et au sud de Lau- sanne; fréquente. A Bellinzona le 22 juillet (Lab.). — Fort rare sur la pente d'une colline arride exposée au soleil et couverte de Thymus serpillum, à la Ziegelmatte, près Burgdorf; 22 juillet (Meyer). La côte est souvent grisâtre et plus foncée, mais jamais brunâtre comme dans osse a- ria. Les ailes ont un aspect luisant et les stries sont fortement anguleuses et ondulées. Les points noirs de la côte sont très saillants. On la confond aisément avec la précé- dente. Ses moeurs la distinguent entièrement d'ossearia; elle parait avant elle et dis- paraît lorsque celle-ci commence ; elle se plaît dans les fourrés de ronces. — Se trouve aussi dans les forêts (?) du Doubs. Bruand Cat. n° 621.) i26. Holosericearia. F. v. R. Dup. sup. — Her.-Schf. f. 80, 81. L 41. - Heydenr. Cat. 658. Var.? Praeustaria. Mann, manuscr. Pas très rare dans les haies et les taillis sur les bords du Léman et dans toute la - 24 - vallée du Rhône en juin et en juillet (Lab.). — Pied du Jura, en juillet (Rothb.). Le 24 juin au pied du Jura, près de Soteure (Meyer). La distinction entre holosericearia et ossearia n'est pas toujours facile à faire. Les points discoïdaux constants dans ossearia ne manquent pas toujours dans sa voi- sine, seulement sont-ils alors fort peu distincts. Le dessous est aussi plus ou moins teinté de violet dans holosericearia; mais les raies sont toutes plus prononcées et plus larges. La disposition de ces raies est un peu différente dans les deux. L'ori- gine des raies n'est jamais marquée en noir à la côte dans holosericearia. La côte peut être si peu colorée dans certaines ossearia. qu'on la confond alors avec l'autre. La strie noirâtre qui limite la frange, disparaît quelquefois en dessus dans ossearia; dans holosericearia on la trouve souvent indiquée en dessous, jamais en dessus. Praeustaria du catalogue de Mann (1849) ne diffère d'holoseri cearia que par un peu plus de gris violacé vers la pointe des supérieures en dessus et en dessous. 27. Pallidaria. W. V. Bork. — Hub. 96 cî? - Dup. — Bdv. 1865. — VVood 26,741? — Heydenr. Cat. 666. — Her.-Schf. f. 110, 111. cJ. 112, 113. Ç - L 42. Ç Byssinata. Fr. B. 60, 2. — Treit. — Bdv. 1886. — Dup. cat. Paraît fort rare en Suisse; je l'ai prise près de Bellinzona le 24 juillet, et aussi prés de Lausanne à la même époque. Mr. Bremi l'a dit assez fréquente dans les lieux secs et boisés des environs de Zurich; mais il fait probablement erreur; car je ne l'ai pas vue dans les collections de Zurich (Lab.). Cette espèce est encore l'une de celle que l'on confond souvent, comme l'observe Treit. Les individus que j'ai sous les yeux répondent à la description de Treit. et aux fig. de Her.-Schf.; mais non à la description abrégée de ce dernier. Cet entomologiste dit de pallidaria »ohneGlanz«; or ceux que je possède sont au contraire presque aussi luissanls que Botys byalinalis. (S. — Quant à la fig. de Hub., elle est tellement mau- vaise que je la croirais prise sur une autre espèce et probablement sur une variété de sylvestraria ou de rufaria. Ma pallidaria se distingue par ses ailes bien arrondies, sa frange luisante, sans trace de points; par ses raies parallèles et ondulées, les extérieures plus larges. Les tarses postérieurs du mâle sont très raccourcis, épais, engaînés. Les antennes sont sur- tout caractéristiques; leur dos est d'un blanc jaunâtre, pur, lisse; leur partie inférieure - 25 - finement couverle de poils courts, blonds. Les segments qui les composent sont très courts, rapprochés; les tubercules sont peu saillants, imbriqués, à peine distincts les uns des autres, de telle sorte que l'antenne elle-même en est raccourcie d'un tiers. 28. Perochraria. F. v. R. 49. (descr. p. 125) Tisch. — Her.-Schf. I. 43. — Heydenr. Cal. 3i2. Ochrearia. Hub. 110? — Fr. n. B. 66, 3. (non 1, 2). Fréquente dans tous les environs de Lausanne en juillet et en août, sur les prés et dans les clairières des bois secs, parmi les bruyères; préfère les montagnes (Lab.). Commune à Burgdorf sur les prairies humides (Meyer). — Voir ochrearia. — Avec quelque persévérence on parvient très bien à distinguer perochraria d'ochrearia, malgré leur extrême ressemblance. La couleur et la taille disent peu de choses, quoique l'on rencontre plus souvent de petits individus de perochraria, sur- tout parmi les femelles. La position du point discoïdal peut induire en erreur. Och- rearia le porte en dedans de la ligne interne aux inférieures, et perochraria entre les 2 lignes; mais on observe des individus des 2 espèces où le point, se rapprochant de la ligne interne , vient à la toucher et alors la confusion est facile. Un caractère plus sûr se tire de la troisième ligne (en partant de la base); dans perochraria elle est plus large et plus dentelée en dehors, tandis que dans sa voisine elle ressemble plu- tôt à un trait denticulé du côté de la marge. Les 2 caractères les plus constants sont empruntés aux antennes et aux tarses des pattes postérieures chez les mâles. Ochrea- ria a les tubercules des antennes peu saillants, carrés et couverts de poils blonds; tan- dis que perochraria les porte très coniques, alongés, noirs et surmontés d'un pinceau de poils foncés. La première présente deux éperons aux tarses postérieurs , la seconde n'en a point. 29. Rufaria. Hub. 112. Treit. et sup. — Dup. — Bdv. 1864. — Fr. n. B. 66. 4, 5. — F. V. R. 50, 2. — Her.-Schf. L 44. — Heydenr. Cat. 345. Les haies et les prés des environs de Lausanne, rapprochés du lac; assez fréquente dés le commencement de juillet. Au pied du Jura près d'Orbe. Abondante dans la Suisse transalpine et en Valais (Lab.). — Environs de Zurich (Bremi). — Près de -Bienne, le 2 août; fort rare (Rolhb.). - 26 - Celle espèce préfère les lieux chauds, aussi esl-clle rare dans la Suisse centrale. Le papillon très frais a une teinte olivâtre. — Je conçois difficilement sa confusion avec ochrearia et perochraria lorsque les échantillons sont en bon état. 30. Ochrearia. W. V. Treil. et sup.? — Dup. ? — Bdv. 1863? — Fr. n. R. 66, 1,2 (non 3). — Her.-Schf. I. 45. - Fisch. v. R. p. 127. t. 49. - Hejdenr. Cal. 343. Moins fréquente que perochraria et parait un peu plus tôt; des la fin de juin et juillet, jusqu'en août (Lah.). — Du 12 mai au 27 juin, puis du 8 juillet au 2S août; commune (Rothb.). — Les prairies sèches des environs de Zurich; commune (Bremi). — Dans les deux dernières citations ochrearia est certainement confondue avec per- ochraria. Mr. Me^'er n'a jamais trouvé ochrearia dans le canton de Berne. Les synonymes de VV. V. , Treit. , Dup. et Bdv. sont incertains par suite de la con- fusion des espèces citées. — La var. plus pâle à frange gris de fer, dont parle Treit. dans son supplément IL p. 202 et qui habite les Alpes, n'est autre que flaveolaria; mais comme cet auteur place celle-ci dans ses Idaea et celle-là dans les Acidalia, on comprend que la confusion devenait plus facile. — Pour la distinction entre ochrearia et perochraria, voir à cette dernière. Fisch. V. R. rattache à cette espèce la fig. 110 de Hubner et Her.-Schef. y voit perochraria. 31. Moniliaria. F. W. V. — Hub. 59. — Hub. Beitr. - Treit. — Dup. - Bdv. 1847. — Her.-Schf. L 46. — Heydenr. Cal. 711. Ça et là, toujours rarement , sur les bords du Léman et en Valais , dans les lieux herbeux, à la fin de juin et en août (Lab.). — Rare dans les pâturages des bois près de Zurich (Bremi). — Espèce 'méridionale peu répandue et qui ne varie pas. 32. Rusticaria. W. V. Hub. 241. — Treit. — Dup. — Bdv. 1849. - Her.-Schf. l. 49. — Wood 703. - Heydenr. Cal. 375. Var. Vulpinaria. Mann cal. — Heydenr. Cal. 376. Pas rare dans les haies et les taillis au-dessous de Lausanne; commune en Valais, - 27 - en juillet e( au commencemcnl l'aoûl. Fréquente au pied méridional des Alpes, à la même époque (Lab.). — Quelquefois prés de Meyringen (Meyer). En Valais du t3 au 20 juillet (Rolhb.). La variété à bande rouillée nommée vulpinaria par Mann, ne se deslingue que par la couleur de sa bande. On trouve des exemplaires de rus tic a ri a où la bande n'est rouillée qu'à la côte. Vulpinaria est plus commune dans la Suisse transalpine; je l'ai prise à Gondo (route du Simplon). — Mr. Heuser l'a aussi recueillie dans l'Ober- hasli, au-delà de Meyringen. ■M. Corn mut aria. Treit. sup. Fr. n. B. 77, 4. — Bdv. 1906. — Dup. cat. — Her.-Schef. f. 91—96. I. 53. (non Bub. 505). - Heydenr. Cat. 647. Ternata. Schr. Fumât a. Steph. — Wood 730. S al tua ta. Speyer. (Isis). Adjunctaria? Hdv. 1896. — Bruand cat. n" 633? Commune dans les Alpes du 12 juillet au 3 août (Rothb.). — Meyringen en juillet; assez rare. — Alpes de Cbamouny (Chavannes). — La Furca du côté de Réalp, le 25 juillet, déjà à demi passée (Lab.). Il est surprenant qu'on l'ait confondue avec remutaria. Le mâle est assez diffé- rent de la femelle; celle-ci est plus petite, plus claire, a les ailes moins chargées d'alô- raes et plus aigiies au sommet (comme plusieurs autres femelles de ce genre). Le mâle est très chargé d'atomes; ses tarses postérieurs ne sont ni renflés, ni poilus et ont deux paires d'éperons. Speyer est dans l'erreur lorsqu'il distingue commutaria (salluata) de remutaria par son front noir; l'une et l'autre l'ont noir ou brun foncé, ainsi que plusieurs espèces voisines. — Les palpes de la première sont petits, roux, avec le dernier article effilé; ceux de la seconde sont plus gros, bruns ou noirâtres en dehors; leur dernier article est épaissi, presque sécuriforme. La frange de remutaria est marquée d'une ligne de points noirs; celle de commutaria d'une ligne brune peu marquée, surtout en dessus. — Les figures de Her.-Schf. sont un peu pâles, surtout pour les mâles. J'ai quelque lieu de croire que adjunctaria (Bdv. 1896^ a été prise sur le mâle de commutaria; quoique Bdv. dise nalae oinnes subtus nitidiores.« Dans commutaria les atomes ne paraissent plus nombreux en dessous que parce que le fond - 28 - est plus blanc. Ce qu'il ajoute «an licae lineis duabus, posticae tribus signatae.w est trop contraire à tout ce qui s'observe chez les phalènes pour ne pas croire à une erreur typographique. Du reste, comrautaria est plus voisine de strigaria que d'au- cune autre. 34. Rubricaria. W. V. Bork. — Hub. 111. C. 487, r.-Schf. f. 68, 69-66, 67 (errore sarlaria). I. 19-2. — Heydenr. Cal. 132. Var. Falconaria. — Fr. n. B. 277, 3. — Dup. sup. — Hoydenr. Cal. 133. Au pied des Alpes et du Jura dans les lieux exposés au soleil et rocailleux; Aigle, fin juin; Faïdo, 24 juillet (Lab.). — Du 27 juin au 13 juillet; pas rare (Rolhb.). — La vallée de Maderan (Bremi). — Oberhasii; Mcyringen , en juin et juillet (Meyer). — N'est point rare dans le Douhs (Bruand). — Mr. G. Leresche a pris à Lausanne une femelle le 21 septembre et Mr. Meyer un mâle, au ScbOnbiihl , près Burgdorf, le 25 août. — Celte phalène aurait donc une seconde apparition? — Varie souvent dans les Alpes. Falconaria (Frej.) est tout au plus une variélé (MannJ. 124. Limosaria. Hub. 360. Dup. sup. — Bdv. 1583. Canaria. Hub. 344. — Fr. n. B. 377, 1, 2. Obfuscaria Hub. 142. Ç. --- Treit. — Dup. — Bdv. 1582. — Her.- Scbf. 1. 195. - Wood 626. — Hejdenr. Cat. 122. Les Alpes bernoises, 25 juillet; pas rare (Botbb.). — Les forêts (?) des Alpes (Bremi), le Balgrisl ^Zeller). — L'Oberhasli, la Grindelalp, Bosenlaui, entre 5 — 6000 pieds (Meyer). — Les Alpes savoyardes (Chavannes). - Le St. Gotlhard, 24 juillet (Lab.) Jai préféré la dénomination de limosaria parce que canaria dans Hub. est iden- tique à limosaria et que obscuraria, cboisi par Treit. et Her.-Schf., s'applique dans Hub. ,i la femelle. Celte dernière est si diffèrenle du mâle, qu'on a dû aisément l'en- visager comme espèce distincle. La fig. 142 de Hub. a été prise sur une femelle très pâle et 360 sur un mâle très foncé. 125. Andereggaria. Nob. fig. 3 el 4. Celle espèce a été découverte dans le Haut-Valais , prés de Brigg, par le petil-'ils de Mr. Anderegg, marchand naturalisle bien connu, auquel je l'ai dédiée. Elle apparaît vers le milieu de juillet. La femelle est plus fréquente que le mâle, car j'ai vu plusieurs femelles et un seul mâle. Les deux sexes sont très différents l'un de l'autre. Le mâle ressemble tellement à celui de limosaria que, sans ses antennes fortement pectinces, on le prendrait pour une variélé foncée et teintée de jaune-orange. La teinte orangée est - 68 - répandue surtout le long des nervures. Les dentelures de la bande médiane sont très prononcées et aiguës. Le tborax est revêtu de longs poils gris, mêlés de fauves. L'ab- domen plus court que le bord interne des inférieures, est terminé par des poils roux et annelé de fauve clair. Les palpes sont recourbés au-devant du front, et couverts en des- sous de longs poils grisâtres. Les barbillons des antennes sont un peu élargis à leur extrémité et roux. La frange des inférieures est formée de longs poils fauves , surtout vers le bord interne. La femelle est beaucoup plus petite que le màje et ressemble, pour le dessin et pour la taille, à carbonaria. Le fond de ses ailes est d'un blanc sale ; les atomes nombreux qui le couvrent sont noirâtres et très grossiers: le jaune-orange y est remplacé par une très légère teinte fauve répandue sur la frange et sur les bords de la bande médiane: celle-ci est à peine prononcée et ne se distingue que par ses dentelures fauves bordées en dehors de nombreux atomes, et par son centre plus clair. La racine des ailes est très chargée de noir-bleuâtre. Les ailes inférieures sont étroites et semblables aux su- périeures. Le dessous est d'un gris-roux clair, couvert d'atomes gris-noirs, moins nom- breux qu'en dessus. Le corps est gris-noirâtre, piqueté de blanc-sale. G. XXXI. Boarmia. Treit. (Boarmia et Tephrosia. Bdv. — Boarmia, Alcis, Cleora. Curt. et Hemerophylla. Stph.). Ce genre est difficile à caractériser nettement et ses subdivisions ne sont pas tran- chées. Ni la nervation, ni les antennes, ni le dessin, ni les chenilles ne fournissent de caractères suffisants. En général l'anastomose de clôture de la cellule des inférieures se place un peu au-delà de la bifurcation, et celle-ci est fort ouverte; mais il j a de nuan- ces ombnreuses. La nervure scapulaire, si importante pour Her.-Schàf. , n'est pas celle qui varie le moins; son point de jonction avec la médiane externe peut être très rappro- ché de l'origine do l'aile comme dans perversaria, et très voisine de la bifurcation comme dans consonnaria et surtout lividaria. Adustaria n'appartient pas plus à ce genre qu'à Cidaria ou à Larentia; sa place naturelle est à côté de Te mer aria, dont elle a la nervation. - 69 - 126. Nyctemeraria. Hub. 564—6- Dup. — Bdv. 1566. — Fr. n. B. 78,1. — Her.-Schf. 1. 198. - Heydenr. Cal. 183. Var. Petrificariac. Treit. Découverte et élevée chaque année par Mr. Anderegg. Une superbe femelle, le 9 août, contre un rocher, entre Mœrel et Naters (Haut- Valais) (Meyer). 127. Perversaria. Bdv. 1553. Dup. sup. — Her.-Schf. 35. 36 Ç. — 425, 426 d. I. 200. - Hejdenr. Cat. 160. Sa b inaria. Anderegg, Catalog. Cette espèce, découverte par Mr. Anderegg en Valais, n'a été retrouvée jusqu'ici qu'en Turquie; il est cependant probable qu'elle existe partout où croît la Sabine dont ^la chenille se nourrit exclusivement. Elle éclos en juin. On ne peut la confondre avec Rhomboïdaria, comme l'a démontré Her.-Schf. 128. Abietaria. W. Y. — Hub. 160. — Treit. — Dup. — Bdv. 1557. — Fr. n. B. 26-i - Her.-Schf 1.202. — Heydenr. Cat.. 152. Gemma ri a. Esp. Var. Tôt a brunnea. Pas rare dans les bois de sapin du Jorat, au-dessus de Lausanne, en juillet. Je doute très fort qu'en Suisse elle apparaisse en avril, ni même en juin; il est probable que les éclosions printanières ont été obtenues artificiellement. Elle est née chez moi à la fin de juin (Lab.). Dans le canton de Berne Mr. Rolhenbach l'a prise près de Schii- pfen et de Nidau, dans les forôls, du 1. juillet au 27 août; elle y est assez rare. — A la même époque prés de Burgdorf (Meyer). — Mêmes localités dans le canton de Zurich , où elle n'est pas rare (Bremi). La variété complètement brune , sans aucun dessin , existe dans la collection de Mr. De la Chaumetle et a été prise près de Lausanne. Taeniolaria (Fidonia. Bdv.) a élè trouvée dans le Doubs, sur la haute montagne (?). (Catalog. Nr. 559). - 70 - 129. Secundaria. W. V. - Hub. 156 — Treit. - Dup. — Bdv. 1558. — Fr. n. B. 276. — Her.-Schf. f. 247. I. 206. — Heydenr. Cat. 162. Larv. Hub. G. I. Amglis. Y. b. c. fig." 2. Celte espèce, particulière aux forêts de l'Allemagne, se trouve çà et là en Suisse, dans les bois de sapin des montagnes. Elle a été prise au-dessus de Lausanne par Mr. G. Leresche en juillet (Lab.). — Près de Schupfen; assez rare; du 10 juillet au 30 aoû! (Rofhl).). — De même près de Burgdorf. — Le mâle est plus rare (Mejer). — Prés de Secn (Rordorf) ; sur le Kalgrist (Zeller) ; dans les Grisons (Mengold , Bremi). 130. Cinctaria. W. V. - Hub. 166. — Treil. — Dup. — Bdv. 1559. — Her.-Schf. I. 207. — Fr. u. B.498. — Wood. 502, — Heydenr. Cal. 144. Pascuaria. Esp. — Bork. Commune dans les bois de chêne au-dessus de Lausanne, d'abord à la fin d'avril et au commencement de mai; puis une seconde fois en juillet. Elle s'applique contre les murs et le tronc des gros arbres (Lab.). — Mêmes localités aux environs de Zurich; Ulo; pas commune; plus fréquente dans les Grisons (Bremi); une seule fois dans une forêt de sa- pin et de chêne près Burgdorf (Mcyer). — N'a pas été prise dans le canton de Berne par Mr. Rolhenbach. Celle espèce craint à ce qu'il paraît les régions froides. Varie beaucoup. I8i. Consorlaria. F. Esp. - Hub. 108. - Treil. — Dup. - Bdv. 1551. — Fr. n. B. 240. — Her.-Schf \. 208. — Wood. 509. — Heydenr. Cal. tôt. Larv. Hub. G. L Ampliss. Y. a. fig. 2. Pas commune dans les environs de Lausanne, en mai et juin, jo ne l'ai point prise en juillet; je ne crois pas qu'elle aie en Suisse deux apparitions (Lab.). — Prés de Scbii- pfen, du 8 mai au 26 juin; rare (Rolhb.). — Sur le Balgrist (Zeller). — Pas très rare dans les environs de Berne et de Burgdorf — Dans les basses Alpes de la vallée de rOberhasli; Rosenlaui, sous les toits des chalets, en août (Meyer). Paraît avant Roboraria. D'après Her.-Schf: Consobrinaria. Hub. 152: ap- partient à Roboraria el non à Consorlaria. 71 - 132. Rliomboidaria. W. V. Hub. 154, 170, 488. — Treit. — Dup. - Bdv. 1554. — Fr. 11. lî, 288. — Her.-Schf. fig 420. I. 210. — Wood. 511. — Heyd. Cat. 158. Geui maria. Hork. La plus commune de toutes aux environs de Lausanne, si l'on excepte Repandaria. Paraît en juillet dans les bois de cbône. Jamais prise en septembre (Lab.). — Beaucoup plus rare dans le canton de Berne; près de Burgdorf (Meyer) ; près de Schiipfen, de Twann (lac de Bienne); du 9 juillet au 20 août (Rolbb.). — Les bois entremêlés; assez rare; près de Zurich (Bremi). Les individus de Croatie diffèrent des nôtres par une teinte plus foncée et le dessin plus marqué (Meyer). 133. Roboraria F. W. V. — Hub. 169. — Treit. — Dup. — Bdv. 1548. — Fr. n. B. 270. Ç — Her.-Schf. L 211. — Wood. 510. — Heydenr. Cat. 150. Consobrinari a. Hub. 152. — Larv. Hub. G. I. Ampliss. Y. a. f. 1. Dès le commencement de juin jusqu'à la mi-juillet; au-dessus de Lausanne, dans les bois de chêne; pas très rare. Je ne l'ai jamais prise en avril, ni Mr. Bruand non plus (Catal.) , quoique la femelle soit née chez moi au premier printemps (Lab.). Assez rare près de Schupfen, du 24 mai au 17 juin (Rothb.). — Plus fréquente prés de Burg- dorf et de Berne (Meyer), et de Zurich ;Bremi) — .voir Conso r taria). 134. Vi du a ri a. W. V. Hub. 165 , .364. — Treit. — Dup. — Bdv. 1569. — Her.-Schf- I. 213. — Wood. 500. — Heyd. Cat. 175. An gui a ri a. Thunb. Assez fréquente dans les bois des environs de Lausanne, en juin. En chambre elle éclos déjà en avril. La chrysalide gît dans la mousse au pied des chênes. Jamais prise en juillet. Une seconde génération chez nous est plus que douteuse (Lab.). — Du 27 mai au 26 juin à Schupfen; rare (Rothb.). — Rare près de Burgdorf, en juin (Meyer). — Pas commune dans le Doubs (Bruand). — 72 - i:i5. Glabraria. Hub. 162, 339. Treit. — Dup.—Bdv. 1568. —Her.-Schf.I. 214. - Heyd. Cat. 174. Te ne ta ri a. Hub. 348. — Wood. 501. Fort rare, en juillet, sur les bords des bois, au-dessus de Lausanne. Préfère les pa^'s montagneux; le St. Gotthard (Lab.). Les alpes du Valais à la même époque (A. Chavannes). Du 5 au 17 juillet près de Schiipfen; rare (Rothb.). — De môme près de lîurgdorf (Meyer). — Les individus du nord de l'Allemagne ont un fond gris comme pu II aria; les nôtres sont blanc-jaunâtres (Meyer). 136. Repandaria ^ta). Lin. W. V. — Hub. 161. — Treit. et sup. - Dup. — Bdv. 1547. - Fr. n. B. 252. — Her.-Scbf. L 215. — Wood. 504. — Heyd. Cal. 153. Conversaria. Hub. 321, 393. — Uup. bist. Luridaria. Fr. n. B. 444, 3. — Heydenr. Cal. 155. Larv. Hub. G. L Ampliss. Y b. c. fig. 1. Assez fréquente dans les bois, les taillis et les vergers des environs de Lausanne; en juin et en juillet; non en mai (Lab.). — Dans le canton de Berne (Langnau, Schii- pfen, Burgdorfj commune depuis le 13 juin à la fin de juillet (Rothb. — Mey.). Les bois de sapin (?) des environs de Zurich; commune (Bremi). — Les Grisons (Mengold , Kriechbaumer). Cette espèce varie beaucoup : Mr. Meyer a recueilli une variété qui porte une bande médiane brun-foncée sur un fond gris-clair. — La chenille que j'ai élevée offrait la cou- leur jaune d'ocre que lui donne Hub. fig. 1. b. (loc. c). 137. Lichenaria. W- V. Hub. 164. - Treit. — Dup. - Bdv. 1570. — Fr. n. B. 71, 1. — Her.-Schf 1. 216. — Wood. 499. — Heydenr. Cal. 173. Gin er aria. Fab. — Bork. Cette espèce, rare en Suisse, a été prise par Mr. G. Leresche dans les bois de sa- pin, au-dessus de Lausanne, en juillet (Lab.). — Du 14 juillet au 4 août près de Schii- pfen; rare (Rothb.). — Prés de Berne (Meyer). — Bois de sapin près de Ziirich; l'Uto; très rare (Bremi). 73 - 138. Lividaria. Hub. 141. Treit. — Dup. sup. ~ Bdv. 1565. — Her.-Schf. f. 37, t I. 218 (non Lin.). — Hc}denr. Cal. 185. Celle espèce n'a été jusqu'ici Irouvée en Suisse que près de Zuricii, sur l'Ulo, par Mr. Schulliiess (Bremi). — J'en ai vu un exemplaire pris aux environs de Zurich par Mr. Zellcr. 139. Crepuscularia. W. V. Gôlze. — Hub. 158. — Treit. — Dup. — Bdv. 1571. — Fr. n. B. 246. — Her.-Schf. 389 (var). 1. 219. - Wood. 517. - Hejdenr. Cal. 147. Consonnaria. Hub. 157. 6. Var. roscidaria? Hub. 128, 332. Commune dans les champs de luzerne en mai , puis à la fin de juillet et en août. On la rencontre du reste égrenée partout où croît l'hedysaram; pendant tout l'été (Lab.). — Mêmes localités dans toute la Suisse (Bremi, Meyer, Rothb.). — ASchûpfen, du 12 avril au 30 mai, puis vers le milieu de juillet. Quoique cette espèce tienne ses ailes relevées dans le repos, est-il certain qu'elle les conserve dans cette position la nuit, durant son sommeil? Bru mari a relève ses ailes dans le repos et les abaisse dans le sommeil, durant le jour. Les individus de la seconde apparition ont en général une teinte mélangée de jaune, surtout les femelles, 153. Giarearia. W. V. Bork. — Hub. 131. — Treii - Bdv. 1890. — Dup. — Her.- Schf. F. 246. — Heydenr. Cal Nr. 245. Var. atomariae. Fab. Une femelle a été prise dans les environs de Bàle par Mons. le docteur Imhoof, je ne sais à quelle époque. J'ai pu la voir dans sa collection 79 154. Piniaria. Lin. VV. V. - Fuess. — Hub. 119, 120, 469, 470. — Treit. — Dup. — Bdv. 1510. — Her.-Schf. I. 247. — Wood. 453. — Hej- denr. Cat. 227. Tiliaria. V Lin. f. suec. Celle espèce assez fréquente dans le nord de la Suisse, l'est beaucoup moins dans les cantons méridionaux. Elle disparaît et réparait plus abondante certaines années ; en mai et juin au-dessus de Lausanne (Lab.). — Du 10 mai au 29 juin près de Schiipfen; assez commune (Rothb.). — A la Rjsi prés Soleure; forêt de Bremgarten, prés Berne; commune sur la promenade du Schônbiibl, prés Burgdorf: dans les bosquets de pin iMeyer). — (iommune près de Zurich (^Bremi). 155. Plumistaria Esp. Hub 127, 417—20. ^ Treit. — Dup. — Bdv. 1514. - Her.- Schf. I. 250. — Heydenr. Cat. 230. Var. auritaria. Hub. 1p16. Très rare en Suisse: près de Seen (Rohrdorf) ; sur le Balgrist — Zurich — (Zeller); — en Valais (Anderegg). — Varie beaucoup. — Fréquente dans le midi de la France. 156. Picearia. Hub. 552—55. Fr. B. 66, 3. — Treit. sup. — Dup. sup. — Bdv. 1517. — Her.- Schf. L 251. - Heydenr. Cat. 242. Roscidaria. Hub. 128, .332. — Heyd. cat. 243. Amnicularia. Zetterst. Le Haut-Valais (Anderegg). — Les Grisons (Treit.). Les exemplaires venus du nord, plus pâles que ceux de nos alpes, fournissent la forme roscidaria Hub. -SO- IS?. Atomaria- Lin. F. — Esp. - W. V. — Fuess. n. mag. — Hub. 136, 526, 527. — Dup. - Treil. - Bdv. 1515. — Her.-Schf. 322, 323 (var.) 1. 252. — Wood. 454. — Heydenr. Cal. 239. A rteinisiaria. Fuess. arcb. — Lang. Carbonaria. Wood. 455. Larv. Hub. G. 1. Ampliss. V. b. Très commune dans les prairies, les taillis el les bords des bois, d'abord en avril et en mai , puis en juillet et en août. S'élève sur les alpes au-dessus des forêts et j apparaît nombreuse en juin et juillet (Lab.). — Très commune dans les environs de Zu- rich et partout en Suisse (Bremi). — A Schùpfen , première apparition dès le 12 avril, seconde, dès le 17 juillet (Rothb.). — Les individus du Haut-Valais , du glacier du Rhône (Meyenwandj et des alpes bernoises sont plus petits et plus sombres que ceux des val- lées et de la plaine (Meyer). G. XXXIII. Mniophila. Boisd- (Boarraia. Treit.) Nota. Rapelle à quelques égards le G. Lemma tophyll a (Tineïles) de Treit. 158. Corlicaria. Hub. 167. Dup. - Bdv. 1595. — Her.-Schf. 211, 212, 213. 1. 257. — Heydenr. Gat. 181. Cremiaria. Fr. n. B. 258, 1. Larv. Hub. Geom. I. Ampliss. Y. d. fig. 1. On la prend de temps en temps le soir à la lumière des réverbères de Lausanne; en juillet. — Cremiaria, reçue de Hannover , est parfaitement semblable (Lab.). — Prés de Burgdorf, de temps en temps , contre les murs (Meyer). Gin er aria, trouvée dans le Doubs par Mr, Bruand (Catal. Nr. 565), n'a pas en- core été observée en Suisse. - 81 - G. XXXIV. Aspilates. Treit. Steph. Curt. Nota. Ce genre est bien restreint dans Her.-Schf. — Sacraria ne peut guères être éloignée de Gilvaria. 159. Gilvaria. Bork. W. V. — Fuess. a. mag. — Hub. 201, 534, 535. — Treit. — Dup. — Bdv. 1492. — Her.-Schf. I. 259. — Wood 541. — Heydenr. Cat. 86. Purpura ri a. Wood 539. Larv. Hub. G. Aequi. G. b. fig. 2. En août sur les collines sèches et chaudes, parmi les chaumes: Moulin de Belmont, près de Lausanne; rare (Lab.). — Près de Mandach (Bossard); — Meyringen , Oberstein; août et septembre; rare (Meyer). — Commune près de Bienne du 14 au 30 août (Rothb.). G. XXXV. Amphidasis. Treit. (Eubyia, Lycia. Apocheima, Ithysia, Hub. Verz. — Nyssia, Curt. Dup. Boisd. — Phigalia, Dup. Steph. — Biston, Leach. Curt.) Nota. L'absence d'ailes chez les femelles n'est pas suffisante pour motiver le genre Nyssia. Cellule longue, étroite, coupée carrément; nervation très caracté- ristique. 160. Zonaria. W. V. Fuess. n. mag. — Hub. 179, cJ; 511, &. — Treit. — Dup. — Bdv. 1537. — Her.-Schf. I. 269. — Wood. 1674. — Heydenr. Cal. 200. Larv. Hub. G. II. Aequiv. A. c. fig. 1. a. b. c. Cette espèce, partout rare hors de l'Allemagne, n'a été prise jusqu'ici que sur quelques points de la chaîne du Jura. Dans le canton de Schaffhausen (Bremi). — Dans celui de Neuchàtel ; au Locle; à la Neuveville; moins rare (Rothb.). — Dans le Jura français (Bruand). — Paraît en avril. 11 - 82 - 161. Bombycaria. Bdv. 1536. flg. 5. Dup. cat. Ce qu'en dit Bdv. suffit pour la faire distinguer de toutes ses voisines. Elle se rap- proche extrêmement de Zonaria. La figure que j'en donne me dispense de toute des- cription. — Haut-Valais (Anderegg). — Excessivement rare. 162. Alpinaria. Scrib. Bork. — Hub. 178, 513 Ç. - Trcit. — Dup. — Bdv. 1535. — Her.-Schf. f. 12, Ç; 438. I. 270. — Heydenr. Cat. 196. Larv. Hub. G. II. Aequiv. A. c. fig. 1. d. e. Mr. Rothenbach l'a obtenue des Alpes, où elle est très rare; elle l'est moins dans les alpes d'Italie et de Dalmatie. 163. Pilosaria. Bork. W. V. — Hub. 176, 594 Ç. — Treit. — Dup. — Bdv. 1533. — Her.-Scbf. f. 13, Ç. I. 274. — Wood 465. — Hejdenr. Cat. 194. Plumaria. Esp. Pedaria. Bork. — Fab. Hjemaria. Bork. Larv. Hub. Geora. II. Aequiv. A. d. fig. 2. Espèce rare et trouvée isolément dans les bois; prés de Lausanne (De la Chaumette); de Berne (Renk.); au Zuricbberg (Bremi); à Schtipfen, le 17 mars (Rothb.). — N'appa- raît guères en Suisse qu'en mars. 164. Hirtaria. Lin. W. V. — Hub. 175. — Fuess. n. mag. — Treit. — Dup. — Bdv. 1542. — Her.-Schf. I. 275. — Wood 469. — Heydenr. Cat. 190. Contiguaria. Bork. (copie). Var. congenera ria. Hub. 174. — tavaria. Wood 1675. Hyemaria V. Bork. (Treit.) ? Larv. Hub. G. H. Amplis. A. b. c. fig. 1 Sur les promenades publiques, dans les jardins, en mars et en avril; pas raie à - 83 - Lausanne certaines années (Lah.). — A Burgdorf, id. (Meyer). — Burghôlzli, près Zu- rich; assez fréquente (Bremi). Près de Schijpfen, le 6 avril; rare (Rothb.) La var. congeneraria a été recueillie dans les Grisons par M. Mengold. Mr. Rothenbacb possède une var. Ç entièrement noire. 165. Prodroraaria. Fab. W. V. — Hub. 172. — Fuess. n. mag. — Treil. — Dup. — Bdv. 1544. — Her.-Schf. f. 276. - Wood 467. — Heydenr. Cat. 188. Marmoraria. Esp. — Fuess. a. mag. Larv. Hub. G, IL Aequiv. A. a. Les environs de Lausanne dans le bois et les taillis, assez fréquemment; en mars et en avril (Lab.). — Mêmes localités prés de Zurich (Bremi). — Près de Berne; rare; née de chenille le 29 mars (Rothb.). — Très rare près de Burgdorf; un exemplaire dans la collection Heuser (Meyer). Se pose sur les troncs des peupliers, tilleuls, bouleaux etc. 166. Betularia. Lin. VV. V. — Fuess. — Bork. — Hub. 173. — Treit. — Dup. — Bdv. 1543. — Her.-Schf. I. 277. — Wood 468. — Heydenr. Cat. 187. Var. ulmaria. Bork. Larv. Hub. G. H. Aequiv. A. b. Cette espèce est assez fréquente dans les environs de Lausanne, autour de la ville; mai et juin (Lab.). — Du 1. mai au 16 juin; assez commune près de Schijpl'en (Rothb.); de Burgdorf (Meyer). Prise une fois dans le Gadmentbal, en septembre (Meyer). — Mê- mes localités et tout aussi fréquente prés de Zurich (Bremi). — Les Grisons (Mengold, Kriechbaumer). — Le Valais. La chenille varie souvent. G. XXXVI. Psodos. Treit. (Pygmaeiia et Cleogene. Bdv. — Parascotla, Orphna et Schida. Hub. Vorz.) Nota. Venetiaria a quelque rapport avec Corticaria. Torvaria se rapproche beaucoup de Gnopb. Zellcraria. Horridaria et trepidaria rappellent les - 84 — Hercyna, Treit. (Pyralides) par la forme de la côle. Les poils longs des pal- pes se retrouvent dans la plupart des espèces des hautes alpes. 167. Venetiaria. Hub. 329. Treit. - Dup. - Bdv. 1939. — Her.-Schf. I. 278. fig. 444. — Hejdenr. Cat. 214. Trepidaria. Wood 449. Celte petite espèce vole en essaims au soleil, sur les prairies des hautes alpes, au bord des glaciers, le long de quelque filet d'eau. Zermatten; Enzeindaz etc.; en juillet et en août (Lah.). — Grindelalp (Meyer). — Commune (?) sur les hautes alpes bernoises du 10 au 28 juillet (Rolhb.). On prendrait facilement cette espèce pour une Psyché à son vol, à sa taille et à sa couleur. 168. Tor varia. Hub. 366—69- Treit. — Dup. — Bdv. 1414. — Her.-Schf. I. 279. — Heydenr. Cat. 209. Tencbraria. Esp. Horridaria Ç. Hub. 149. Trepidaria. Wood 449. Assez fréquente dans les hautes alpes en juillet et en août; se pose de préférence parmi les pierres. — Zermatten; Enzeindaz; la Grimsel ; le St. Gotthard etc. (Lab.). — La Gemmi (Rothb.). — Oberhasli, Grindelalp, HohenstoUen (7960'). — Wengernalp etc. (Meyer). — Varie peu. Vole isolée. Préfère le voisinage des glaciers. Je l'ai prise très fraîche le 24 juillet. 169. Horridaria. W. V. Hub. 312, 590, 591. — treit. - Dup. — Bdv. 1936. — Her.- Schf. I. 280. Commune sur les hautes alpes. Fréquente les pentes exposées au soleil; à la fin de juillet et au commencement d'août (Lah.). — Commune sur les alpes bernoises, du 10 juillet au 3 août (Bothb.). - 85 - 170. Trepidaria. Hub. 343- Treit. et sup. — Dup. — Bdv. 1937. — Her.-Schf. I. 281. — Heydenr. Cat. 211. Chaonaria. Frey. B. 3C,3. — Bdv. 1938. — Heydenr. Cat. 212. Commune sur les hautes alpes, parmi les pierres et sur les pentes exposées au so- leil, à la fin de juillet et au commencement d'août (Lab.). — Du 10 au 28 juillet (Rothb.). Le reflet des ailes varie. Les exemplaires un peu usés sont noirs ou grisâtres. Les individus très frais ont un reflet tantôt brun , tantôt noir luisant. Les ailes sont chez les uns semées d'atomes brun-jaunâtres , chez d'autres d'écaillés blanchâtres. Ces derniers ont fourni à Frcyer sa chaonaria, qui n'est pas même une variété. Le dessous varie encore plus que le dessus pour la netteté des ombres et le luisant des intervalles. Les espèces sablées de gris portent un pinceau de poils blanchâtres sur la tète, celles qui le sont de brun-clair en ont un de même couleur et à peine distinct. G. XXXVII. Torula. Bdv. (Baptria. Hub. Verz. — Psychophora. Kirb. Curt.) ?iola. Ne peut être réunie à chaerophyllaria. 171. Equestraria. Esp. Gôtze. — Bork. — Bdv. 1935. — Her.-Schf. L 282. — Dup. cat. — Heydenr. Cat. 203. Alpinata. W. V. — Hub. 197. — Treit. — Dup. hist. — Wood 450. Quadrifaria Gôtze. Commune sur les prairies des alpes moyennes dés le milieu de juin , en juillet (Lab.). — Du 10 au 25 juillet (Rothb.). — Le papillon frais a une couleur d'un brun-noir qui devient plus claire par l'effet du soleil. Les individus du Riesengebirge ont les bandes plus larges que ceux de nos alpes (Meyer). - 86 - B. Deiidrometrides. Hub. Revis. G. I. Anisopleryx. Steph. Bdv. (Hibernia. Diip. Curt. — Fidonia. Treit. — Alsophilla. Deutsche Ins.) Nota. La nervation de la cellule se rapproche de celle des Larentia. 172. Aescularia. W. V. Hub, 189 S. — Treil. — Dup. — Bdv. 1524. — Her.-Sch(. 11. 1. — Wood 460. — Heydenr. Cat. 293. Murinaria. Bork. — Esp. Cap raeolaria. Wood? Partout assez rare en Suisse. Environs de Lausanne, en novembre, et plus souvent en mars (Lab.). — Près de Schùpfen, du 11 mars au 21 avril (Rothb.). — Prise une fois à Burgdorf par Mr. Heuser (Meyer). — Elle parait plus fréquente près de Zurich (Bremi). Se prend de préférence dans les jardins et près des habitations; vole le soir lors- qu'il fait humide et doux. Barbes des antennes fortement pénicillées. 173. Aceraria. W. V. Hub. 185, c?; 514, 9. — Treit. — Dup. ~ Bdv. 1526. - Her.- Schf. 348, 349. 11. 2. — Heydenr. Cat. 254. Quadripunctaria. Esp. Larv. Hub. Geom. H. Aequiv. B. a. b. fig. 2. Très rare en Suisse. Prise une fois en novembre, dans le bois de Sauvaheliii , au- dessus de Lausanne, par Mr. De la Chaumette (Lab.) — Le 27 novembre à Schiipfen (Rothb.). — Observée dans les bois du Zurichberg, par Mr. Vôgeli (Bremi) et près de Zitzers, dans les Grisons, le 19 février 1846, par Mr. Kriechbnumcr. G. II. Lythria. Hub. Verz. (Aspilales. Treit. Bdv. Gurt.) Nota. La cellule courte, coupée obliquement, bien en-deçà de la bifurcation de la - 87 - nervure médiane-externe rappelle plusieurs espèces du G. Acidalia. Ce genre, ainsi que les deux suivants, appartiennent plutôt aux Phyt orne tri des. 174 Purpuraiia. Lin. W. V. — Hub. 198, 199. — Wood 64.? — Treit. et sup. — Dup. — Bdv. 1481. - Frey. n. B. 60, 1. — Her.-Schf. II. 3. Sordidaria. Zelterst. Larv. Hub. G. Aequiv. C b. fig. 1. Les collines arides du Valais, en juillet el août (Lab.). — Les mêmes localités dans les environs de Zurich (Bremi). — Celte espèce, commune dans presque toute l'Europe, est rare en Suisse. Ses va- riétés sont nombreuses; Her.-Schf. les range sous 5 chefs, suivant la disposition des bandes. Mr. Th. Bruand l'a prise quelquefois au printemps et admet deux générations par an; celle explication me paraît plus plausible que celle de Her.-Schf. qui croit à une hi~ vernalion. Je doute que celle-ci existe pour aucune géomètre (comp. Treit. sup. IL p. 179). 175- Rheticaria. nob. Her.-Schf. II. 4. (non Bdv. 1940.). Plumularia. Fr. n. B. 36,3. Je ne connais que le dessin de Frayer. Her.-Schf. croit que celle espèce, originaire des Grisons, est l'une des nombreuses variétés de Purpuraria. — Mr. Meyer, qui la possède, l'envisage comme bonne espèce. En la conservant, on doit changer son nom pour éviter de la confondre avec le Nr. 1940 de Boisdv. G. m. Mi no a. Curt. Stph. Treit. Bdv. Nota. La cellule d'Euphorbiaria a le plus grand rapport avec celle des Acidalia du premier groupe, celle de Tibialaria est construite comme dans Chaero- ph y lia ri a, dont on ne peut la séparer. L'accolement de la nervure scapu- laire à la médiane voisine sur une étendue plus ou moins longue, n'est point un caractère de première importance; car il varie dans le même genre, comme tant d'autres. - 88 - 176. Euphorbiaria (ta). W. V. Hub. 78. — Wood 687. — Treit. — Dup. — Bdv. 1941. — Her.-Schf. II. 10. — Hejdenr. Cat. G17. Unicolorata. Hub. Beitr. Murinata. Vill. Var. griseata. Schrk. — Mann, in lilt. Var. monochroaria. Her.-Schf. fig. 391. — Heydenr. Cal. 616. Commune une première fois en mai et en juin, puis une seconde en août. S'élève sur les alpes et s'y montre en juin et en juillet (Lab.). — N'a pas été trouvée dans le centre du canton de Berne; elle préfère le Jura (Mejer). — Près d'Aarberg du 24 au 27 mai, puis du 10 juillet au 18 août (Rothb.). — Commune dans les environs de Zu- rich (Bremi). Cette espèce disparaît certaines années: tantôt elle est plus abondante en juin, tan- tôt en août. — La taille varie souvent; les mâles sont volontiers plus grands que les femelles. La teinte générale varie beaucoup aussi ; elle passe du gris-noiràtrc au blanc-sale et du roux-clair au rouge-brique. J'ai observé toutes les nuances intermédiaires. La var. rouge-brique (monochroaria) se prend dans les taillis secs au-dessus de Lausanne; les individus reçus de Vienne sont identiques. La var. blanche ou gris-claire est propre aux alpes. J'ai vu celte dernière, près de Bellinzonc , offrir deux légères zones aux infé- rieures; je ne les ai pas observées dans d'autres localités. Un grand individu d , pris sur le Simplon, avait les inférieures plus blanches que les supérieures. — Sur les indi- vidus rouges la racine des ailes en-dessous est rouge-brun ; chez les gris-pâles elle est noirâtre. — Du reste , malgré les recherches les plus minutieuses , je n'ai pu découvrir deux ou trois espèces différentes dans Euphorbiaria. Celle que j'avais d'abord ad- mise sous le nom d'amylaria n'est que la variété pâle (voir Bulletin de la Soc vaud. des se. nat. T. 3. Nr. 22). 177. Tibialaria (ta). Hub. 210, 211. Dup. — Treit. - Bdv. 1934. - Her.-Schf. IL 11. - Heydenr. Cat. 204. Dimidia'ta. Hub. Bcilr. Eversmannaria? Her.-Schf. (H. S.) fig. 443. Je n'ai vu qu'un seul individu femelle de cette espèce, pris par un jeune amateur - 89 - dans la vallée d'Ormonds-dessus , près de l'église, vers le milieu de juillet 1851. — L'extrémité postérieure de la bande blanche n'est point terminée en pointe alongée, comme dans la fig. de Hub. ; peut-être cela tient-il au sexe? Les inférieures ont la tache blanche bien marquée et en forme d'arc en-dessus ; mais plus encore en-dessous : du côté interne cette dernière tache est dentelée et paraît limiter un espace basilaire. E versmannaria H. S. f. 443 reproduit encore mieux l'individu que je possède que les fig. de Hub. Tibialaria se rencontre quelquefois, mais très rarement, dans les alpes d'Autriche; elle est beaucoup plus fréquente en Gallicie (Mann)" G. IV. Hydrellia. Hub. Verz. (Acidalia. Bdv. — Emmelesia. Steph. Curt.) Nota. Le G. Emmelesia dans Curtis renferme plusieurs Acidalia. Nervation de la cellule comme dans les deux genres précédents; mêmes observations. 178. Candidaria (ta). W. V. Hub. 101. — Treit. — Dup. — Bdv. 1885. — Her.-Schf H. 12. — Wood 706. — Heydenr. Cat. 353. Immutata. F. Albulata. Gôtze. Var. ? bassiaria. Feisth. Ann. Soc. entom. — Bdv. 1672, var. Commune dans les haies, les taillis et sur les bords des bois, en mai et en juin; reparaît à la fin de juillet et en août. Je l'ai prise le 4 avril et à la fin d'août près de Lausanne (Lab.). — Les collines couvertes de halliers aux environs de Zurich; commune (Bremi). — A Schiipfen, du 17 mai au 14 juin; puis du 23 juillet au 12 août; fré- quente (Rothb.). — En grande abondance du 25 au 30 mai , le long du Sommerhaus- wald, prés Burgdorf, dans les haies de coudrier (Meyer). Varie pour la disposition des raies; celles-ci circonscrivent quelquefois une sorte de bande médiane. 179. Sylvaria. W. V. Hub. 231. — Treit. — Dup. - Bdv. 1884. - Her.-Schf FI. 13. — Wood. 231. - Heydenr. Cat. 356. Larv. Hub. G. H. Aequiv. G. b. Rare; dans les bois de sapin du Jorat, au-dessus de Lausanne, dès la rai-juin au 12 - 90 - coinmencemenl de juillet (Lab.). — Près d'Aarherg, le 27 juin; rare (Rolhb.). — Soni- merhauswald, près Burgdorf (Meyer). — Meyringen (Ott). — Hubner a placé la chenille sur l'aune (ainus viridis) et non sur le hêlre comme l'a cru Treitscbke. Le papillon ne se prend guères ailleurs que dans les bois de sapin humides où croissent des aunes. 180. Lutearia. F. W. V. — Hub. 103. — Treit. — Dup. — Bdv. 1881. — Fr. n. IJ. 83,3. - Hcr.-Scbf. IL 14. — Wood. 707. — Heydenr. Cat. 351. Centra ta. F. Les bois de bouleau et d'aune; Sauvabelin, près de Lausanne; à la fin de mai et au commencement de juin; pas fréquente (Lab.). — Sur l'Uto , près de Zurich (Rremi). — Les taillis d'aune près de vSchiipfen; pas rare, du 24 mai au 23 juin (Rothb.). 181. Hepararia. W. V. Hub. 58. — Treit. et sup. — Dup. — Bdv. 15iO. — Her.-Schl. II. 15. — Wood 708. Strigata. Thunb. Oblitéra ria. Hufn. — Heydenr. Cat. 221. Larv. Hub. G. I. Amplis. K. b. Commune d'abord en mai et en juin; puis en juillet et en août, dans les taillis et les haies le long des chemins, aux environs de Lausanne (Lab.). — Mêmes localités et fréquente du 4 mai au 29 juin, puis du 1 juillet au 2 août, près de Schiipfen (Rothb.). — Le long de l'Emme; dans les bois d'aune; tout l'été (Meyer). — Au Katzensee; sur le Balgrist ; prés de Zurich; pas commune (Bremi). — Rare dans le Doubs (Bruand). — Le papillon se pose avec les ailes élevées , comme les Diurnes. 182. E m tari a. Bdv. 1624. Dup. sup. (fig. mala). - Her.-Schf. 258, 259. II. 16. — Heydenr. Cat. 357. Nebulosaria. Fr. n. B. C. 88. Tab. 528. fig. 5. et C. 91. Tab. 546. fig. 2, 3. Cette espèce, très rare, a été prise dans les forêts de sapin du Gournigel , par Mr. Meyer, le 10 juillet 1848. - 91 - Se rapproche de Syl varia el rapelle aussi Vespertaria et Rupestraria. Les individus du (lournigel ont le fond plus blanchâtre que celui que Mr. Stand- fuss m'a envoyé du Riesengebirge et que Freyer a figuré. Du reste ils sont complète- ment semblables (Meyer . G. V. Eupithecia. Curt. Steph. Bdv. (Larentiae. Treit.) Nota. La nervure scapulaire s'accole à la médiane jusque vers l'angle antérieur de la cellule; celle-ci est courte et coupée obliquement, mais carrément; l'anastomose de clôture tombe plus ou moins prés du point où la nervure scapulaire se dé- tache ensorte qu'elle se trouve plus ou moins éloignée de la bifurcation de la médiane externe. Dans Togaria la cellule est plus alongée et cette bifurcation se place près de la cellule. Ce genre est très compacte et les subdivisions y sont fort arbitraires et difficiles. 183. Coronaria Hub. 372, 373- Fr. n. B. 306,2. — Dup. sup. - Her.-Schf. IL (8. — Heydenr. Cat. 451. V — ata. Wood 655. corliculata el undata. Fr. n. B. 323. Var. rectangulariae. Bdv. 1724. Les environs de Lausanne; rare, en mai. Une fois à la fin d'avril, au bois de Sauvabelin, appliquée contre un tronc (G. Leresche). Dans la collection de Mr. De la Chaumette (Lab.). — Près de Schùpfen ; fort rare (Rothb.). 184. Cen taurearia. F. Bork. — W. V. — Hub. 240, 452. - Dup. - Bdv. 1694. — Wood 679. - Fr. B. 6.2. — Her.-Schf. II. 20. - Heydenr. Cat. 453. Larv. Hub. Geom. II. Aequiv. H. b. fig. 2. Rarement autour de Lausanne, d'abord 5 la fin de mai, puis une seconde fois à la fin de juillet. Le long des haies et sur les collines sèches (Lab.). — Rare: près de Bienne, le 30 mai (Rothb.). — Le Zurichberg,- octobre; rare (Bremi). — Prés de Ror- schach, assez fréquente (Isenring). — Très rare autour de Burgdorf. Un seul individu a été trouvé le 5 mai 1850 (Meyer). - 92 185. Linaria. Bdv. 1720. Dup. catal. Linariaria. Her.-Sehf. II. 21. (non Bork.). — Heydenr. Cat. 454. Linariata. F. — W. V. — Hub. 242. - Treit. — Dup. — Wood 649. Pulchellata. Wood 650. Mr. Bruand Va prise dans le Doubs et Mr. fiolbenbach croit l'avoir reconnue prés de Schûpfen en juin. Mr. Heuser l'a prise une fois près de Burgdorf. Partout très rare. — Linariaria. Bork. vide ferrugaria. 186. Hospitaria (ta). Treit. et sup. Dup. cat. — Bdv. 1701. — Fr. n. B. 119,2. — Her.-Schf. U. 22. — Heydenr. Cat. 455. Succenturi ata. Hub. 236. — Siibfascia t a. Wood 665. Espèce très rare, trouvée prés de Schiipfen, du 20 avril au 12 mai, par Mr. Ro- thenbacb. — Jamais en octobre (Treit.). 187. Venosaria (ta). F. Bork. — Hub. 244. — Treit. — Dup. - Bdv. 1703. — Fr. n. B. 204, 1. — Her.-Schf. II. 23. — Wood 683. — Heyd. Cat. 456. In signa ta. Hub. Beitr. I. B. Larv. Hub. G. II. Aequiv. H. b. (2 planches). Au Schônbûbl près de Burgdorf. Chenille dans les capsules de Cucubalus behen; commune (Meyer). — Langnau; très rare (Rothb.). — Le Burghôlzli, près de Zurich; élevée de chenille (Zeller). 188. Consignaria (ta). Bork. Hub. 245. — Treit. — Dup. — Bdv. 1702. — Fr. n. B. 204,2. — Her.-Scbf. II. 24. — Wood 682. - Heydenr. Cat. 457. Insigniata. Hub. Beilr. II. B. Près de Dubendorf, canton de Zurich (Bremi). — 93 - 189. Sobrinaria (ta). Hub. 465- Treit. el sup. — Dup. - Bdv. 1736. — Fr. n. B. 90. - Her.- Schf. II. 25. — Hejdenr. Cat. 466. Laevigala, Abbreviata et Exiguala. Wood. 658, 659 el 660. Schûpfen, du 26 juillet au 13 septembre: rare (Rothb.). — Près de Coire, le 18 décembre (Prf. Zimmer). — Quelquefois en juillet au-dessus de Lausanne , dans les bois clairs (Lab.). — Commune près de Burgdorf (Mejer). Espèce tardive et non du mois de juin, comme le dit Bdv. ~ Chenille sur genié- vrier (Mejer). 19(). Succenturiaria (ta). Lin. Hub. 459. — W. V. — Treit. — Dup. — Bdv. 1693. — Her- Schf. II. 28. — Wood 677. — Heydenr. Cat. 461. Var. oxyda la. Treit. — (ria) Bdv. 1692. — Dup. cat. Disparata. Hub. 246, 247. Ferruginata? Dup. sup. Subfulvala? et cognata. Wood 676. Larv. ? Hub. Geom. II. Aequiv. H. b. c. fig. 2. Prés de Scbiipfen ; fort rare (Rothb.). Celle espèce fournit à Her.-Schf. 3 variétés distinctes: une brune (Hub. 247); une grise marquée de rouille, el une grise sans stries rouillées (Hub. 459, 246). — Fischer v. R. avait déjà réuni oxydata, Treit. à su ccen turiala. — Varie beaucoup. 191. Lariciaria (ta). Fr. n. B. IV. pag- 135. Tab. 366- Her.-Schf. II. 29. f. 170—174. — Hejdenr. Cat. 465. Scopariata, Ericeata et Ligusticata. Feisth. ann. entom. de Fr. Rare. Le long des forêts de sapin, autour de Burgdorf , au mois d'avril. Les exem- plaires de Mr. Meyer sont parfaitement semblables à ceux reçus de Mr. Freyer. Un autre, dans la même collection, provenant des alpes de Styrie (Mann), a la teinte plus foncée cl les bandes plus marquées. Celte espèce ressemble tellement à silenata Stand f. qu'on pourrait la regarder comme telle, si les chenilles n'étaient très différentes. Celle de silenata se trouve au mois de juillet dans les capsules de Cucubalus behen., et celle de lariciata au - 94 - mois de septembre sur le mélèze. L'apparition des papillons est la même (mars et avril; (Mejer). — Près de Lausanne, une fois, à la même époque (Lab.). 192. Modicaria (ta). Hub. 361. Dup. cat. — Bdv. 1678. — Her.-Schf. f. 178. IL 30. — Heydenr. Cal. 463. Var. impur a ta. Hub. 347. — Bdv. 1679. — Dup.? Mi no rat a. Her.-Schf. synops. Cauchyata? Dup. — Bdv. 1683. Assez fréquente autour de Gutlannen dans la vallée d'Oberhasli (août) ; paraît avoir deux apparitions (Mejer). — Je l'ai reçue du Haut- Valais et de Meyrincçen, et l'ai prise une fois à Lausanne à la fin de juin (Lab.). — Les écbantillons que j'ai vus , provenant de l'OberhasIi, se rapportaient à impurata Hub. L'individu pris à Lausanne se rap- proebait plutôt do la fig. 361; mais l'une et l'autre (surtout la dernière) sont très mal figurées dans Hub. De nouvelles figures sont à désirer. 193 Innota ria (ta), Knoch. Bork. - Hub. 441, 442. — W. V. — Treit. - Dup. - Bdv. 1699. — Her.-Scbf. f. 274 (var.) IL 32. — Heydenr. Cal. 472. Tamarisciata. Fr. n. B. 192, 1 (non Mann, cat.). — Bdv. 1712. — Dup. cal. Rare en Suisse. A Scbupfen du 14 juin au 3 août (Rolhb.). — Environs de Burg- dorf; dans les jardins (Meyor). La cbenille vit sur l'absyntbe (artemisia) (Mann). 194. Tenuiaria (ta). Hub. 394. F. v. R. — Her.-Scbf. fig. 168, 169. II. 34. — Heydenr. Cal. 472. Valerianariae var. Bdv. 1710. Subumbrata? Wood. Une fois près de Lausanne en juillet (Lab.), — Près de Diibendorf (Bremi). 195. Veratraria. F. v. R. Her.-Scbf. f. 152. IL 36. — Heydenr. Cat. 476. Satyraria (ta). Her.-Schf. fig. 147, 148 (non descrip.). — Deuts. insec. A us te rat a. Evers. Cette espèce des Alpes a été recueillie près de Dubendorf par Mr. Bremi. Sa cbe- - 95 - nille vit dans les capsules du Verairum album. Très voisine de Satyraria Hub. el f)robablement souvent confondue avec elle. 196. Satyraria (ta). Hub. 439- Treil. — Dup. cat. — Bdv. 1689. — Fr, n. B. 294, I. — Her.- Schf. f. 149—51 et 448 (var.) II. 37. — Hejdenr. Cat. 477. Castigata. Her.-Schf. d. ins. Près de Schùpfen le 17 août; rare (Rothb.). — Prés de Diibendorf (Bremi). — Com- mune dans rOberhasli, 26 — 29 juin (Meyer). 197. Hel veticaria. Anderegg. Bdv. 1687. — Dup. sup. — Her.-Schf. 130-33. 11. 38. — Heyd. Cat. 479. Caliginala? Treit. — Dup. sup. — Bdv. 1705. Cette espèce n'a été jusqu'ici trouvée qu'en Valais, par Mr. Anderegg; sa chenille vil sur la Sabine et le papillon naît en octobre. 198. Arceutharia. Fr. n. B. 27:i Her.-Schf. f. 134—37. II. 39. - Hejdenr. Cal. 480. Cette espèce unit Hclveticaria à Satyraria. — Prise le 1. juillet sur les mon- tagnes au-dessus de Montreus, et vers le. milieu de juin dans les bois de sapin au-des- sus d'Yvorne (Lab.). — La vallée d'Oberhasli, parmi les rochers; en juin (Meyer). 199. Absynthiaria (ta). Lin. Hub. 453. - Wood. 669. - Her.-Schf. II. 40. — Heyd. Cat. 483. Minutala. Hub. 454. — W. V. — Treit. — Dup. — Bdv. 1718 (ria). — (non Fab.) — Evers. Innotata, Notata, Elongala et Subfulvata. Wood. 668, 670, 671 et 675. Schùpfen, du 11 mai au 20 juin; pas rare (Rothb.). — Près de Zurich (Bremij. — Environs de Lausanne; pas très rare; sous ses deux formes (Lab.!. - 96 - 200. Trisignaria. Her.-Schf. f. 175, 176. Il- 41. Heydenr. Cat. 485. Cette espèce a été trouvée prés de Zurich sur le Holtingerberg par Mr. Bremi, et élevée de chenille; celle-ci vit en société sur l'Heracleum sphondilium. J'en pos- sède un exemplaire femelle, pris aux environs de Lausanne, en juillet; celui-ci est plus gros que ceux de Zurich, probablement parce qu'il n'avait pas été élevé en captivité. Très voisine de Castigaria; elle s'en distingue et par ses trois points vers la côte et par la ligne ondulée de la marge, beaucoup moins distincte, surtout en-dessous.. 201. Script aria. Her.-Schf. flg. 123. II. 45. Heydenr. Cat. '1.86. Sur le Simplon , près des neiges , le long de la route ; le 20 juillet , assez effa- cée (Lah.\ 202. Singularia. Her.-Schf. f. 141, 142. II. 46. Heydenr. Cat. 484. Begrandaria? Dup. sup. (non Bdv.) J'en possède deux exemplaires, pris en juillet, dans les haies des environs de Lau- sanne (Lab.). Voisine de P3'gmaearia et surtout de Begrandaria Dup. avec laquelle je l'ai confondue au premier moment. 203. Castigaria (ta). Hub. 456. Bdv. 1715. — Fr. n. B. 294,2. — Dup. sup, — Her.-Schf. fig. 164—67. II. 48. — Heydenr. Cat. 475. Minutata. Hub. 237. Austerata. Hub. 457? (non Trcit.) Pimpinellata. Her.-Schf. synops. — Fr. n. B. 300,2. — Zeller (ins.). Dimidiata. Her.-Schf. synops. Residuata. Evers. Albipunctata et Nebulata. Wood 663, 662. Impurata? Dup. sup. Rare en Suisse. Près de Schûpfen, du 4 mai au 10 juin (Rothb.). — Près de Constance (Leiner), — de Burgdorf et de Meyringen (Meyer). — Le Zurichberg (Prf. Frei). - 97 - Cette espèce est l'une de celles que l'on confond le plus. Fisch. v. R. la considère comme identique avec la pi mpi ne lia ta de Treit. — Celui-ci en fait une variété d'aus- terala. Dans la collection de Hub. l'idendité des deux espèces est, dit-on, évidente, ce- pendant Fisch. V. R. persiste à croire que les deux fig. de Hub. (456, 457) appartien- nent à deux espèces différentes. 204. Valerianaria (ta). Hub. 395. Treit. — Dup. — Bdv. 1710. — Her.-Schf. II. 51. - Heydenr. Cat. 497. Larv. Hub. Geora. II. Aequiv. H. b. fig. 1. Paraît commune près de Zurich, sur les prairies humides? (Bremi). — Indiquée comme douteuse près de Schiipfen , par Mr. Rothenbach. — Au bas des rochers , prés du Reichenbach , Meyririgen (Mejer). 205. Isogrammaria (ta). Treit. Bdv. 1728. - F. v. R. — Her.-Schf. fig. 188. II. 53. — Heydenr. Cat. 496. J'en possède un exemplaire pris dans les environs de Lausanne, en juillet, sur une colline aride (Lab.). — Très voisine de Begrandaria.fF. v. R. (C. 6.) la regardait comme une variété de Valerianata. 206. Fusilla ria (ta). W. V. Bork. — Hub. 378. — Treit. — Dup. — Bdv. 1708. — Fr. n. B. 119, 3? - Her.-Schf. f 158, 159. II. 57. — Heyd. Cat. 500. Subumbrata. Hub. 233. — W. V. — Treit. — Dup. cat. — Rdv. 1707. Larv. Hub. G. H. Aequiv. H. a. b. fig. 1. La plus commune du genre. Sur les sapins , en mai et en juin (Lab.). — A Schii- pfen du 24 avril au 14 juin (Rolhb.). — La forme subumbrata est "assez rare. — Les indications diverses des auteurs au sujet des plantes qui servent d'aliment à la chenille, sont à vérifier. Il est certain que le papillon ne se trouve jamais que sur les pins et les sapins , ou dans leur voi- sinage. 13 - 98 - 207. Manniaria. F. v. R. Her.-Schf. fig. 156. II. 58. — Heydenr. Cal. 501. J'ai vu un individu, trouvé sur le Zurichberg par Mr. le Prf. Frei. 208. Inturbaria (ta). Hub. 461 et coll. Treit. et sup. — Bdv. 1730. — Dup. — Her.-Sclif. II. 60. — Hejdenr. Cat. 502. Neglecta. Schf. synops. Eupithec. Trouvée en certain nombre prés de Burgdorf, le 25 juillet, par Mr. Meyer. 209. Exiguaria (ta). Hub. 379. Treit. — Dup. — Bdv. 1697. — Fr. n. B. 119, 1. — Her.-Schf. II. 59. — Heydenr. Cat. 504. Si n gui aria ta. Wood 661. Larv. Hub. G. II. Aequiv. H. a. b. fig. 2. Près de Scbiipfen , du 24 mai au 7 juin; espèce rare (Rothb.). — Sur l'Uto, près de Zurich (Bremi). — Pas très rare dans les haies des environs de Lausanne , en juin et en juillet (Lab.). 210. Grapharia (ta). Rind. Treit. — Bdv 1682. — Her.-Schf. fig. 179, 180, 189. U. 62. - Dup. cat. — Heydenr. Cat. 512. Trouvée dans le Haut-Valais par Mr. Anderegg. — Ressemble beaucoup à modi- caria, avec laquelle il est facile de la confondre. 211. Rectangularia (ta). Lin. F. — Bork. — W. V. — Hub. 235. — Treit. — Dup. — Bdv. 1724. - Her.-Schf. fig. 275, 276. II. 64. — Wood 651. — Heydenr. Cat. 509. Cydoniata. Bork. — Treit. — Bdv. 1729. — Dup. cat. Subaerata. Hub. 463. — Wood 652. - Bdv. 1725. Nanata. Treit. (non Hub.) Nigrosericeata? Wood. 654. Espèce assez fréquente aux environs de Lausanne dans les jardins et les vergers; - 99 - en juin et en juillet (Lab.). — Commune à Schiipfen du 3 juin au 14 juillet (Rothb.). — De même aux environs de Zurich (Bremi). — En grande quantité dans les environs de Burgdorf, contre les planches et les murs des jardins (Meyer). 212. Debiliaria (ta). Hub. 462, 466. Treit. et sup. — Bdv. 1726. — Dup. cat. — Her.-Schf. f. 277. II. 65. — Heydenr. Cat. 510. Nigropunctata. Wood 653. Prés de Constance (Leiner). — Environs de Burgdorf, en juillet; très rare; habite les mêmes localités que rectangularia (Meyer). 213. Pimpinellaria (ta). Hub. 443, 444. Treit. — Dup, — Bdv. 1688. — Fr. B. 309. — Her.-Schf. fîg. 153. II. 66. — Heydenr. Cat. 473. Dénota ta. Hub. 455 et coll. — Bdv. 1719. — Dup.? Larv. Hub. Geora. II. Aequiv. H. b. c. fig. 1. Prés de Meyringen et de Burgdorf (Meyer). — Environs de Zurich (Bremi). Une fois près de Lausanne à la fin d'avril , dans un bosquet (Lab.). — Très rare. 214. Strobilaria (ta). Bork. Degeer. — Hub. 449, 450. — Treit. — Dup. — Bdv. 1723. — Her.-Schf. II. 68. — Heydenr. Cat. 513. Residuata. Hub. 467. — Treit.? — Dup. cat. — Bdv. 1690. Subumbrata. Treit. (partira). — (non Hub.) Rufifasciata? Wood 657. Âbietaria. Gôtze. Assez fréquente près de Schiipfen, du 15 mai au 9 juillet (Rothb.). — Sur le Bal- grist et rUto (Zeller). — Bois de hêtre et de sapin prés de Burgdorf, à la fin de mai (Meyer). — De même prés de Lausanne (Lab.). 215. Togaria (ta). Hub. 464. Dup, cat. — Bdv. 1722. — Her.-Schf. II. 69. — Heydenr. Cat. 514. J'ai reçu cette phalène de Mr. Rothenbach qui l'avait prise dans les environs de Schiipfen; je l'ai recueillie aussi en juin, prés de Lausanne (Lab.). Ne peut être réunie à strobilaria. - 100 — 216. Pumilaria. Hub. 388. Bdv. 1713. — Dup. sup.? - Her.-Schf. f. 127. II. 72. - Heyd. Cat. 506. Improbala. Treit. in lilt. — Zell. Isis. Sirobilata. Wood 656. Un individu près de Lausanne au milieu d'avril. Il ne diffère de ceux de Mann, provenant de l'ilalie, que par des couleurs un peu moins vives et un fond plus pâle (Lab.). G. VI. Larentia. Her.-Schf. (Eubolia, Cidaria, Larentia, Anaïtis. Bdv. Dup. — Chesias et Acidalia. Treit. — Zerynthia, Zerene, Electra, Ypsipetes, Larissa, Lozogramma, Aplocera, Emmelesia, Steph. et Curt.) Nota. Ce genre est plus qu'aucun autre la pierre d'acboppement des entomologistes. Quelque distribution que l'on tente, on heurte à des difficultés; il n'y a pas un caractère qui, pris isolément, ne froisse des analogies évidentes. Le faciès est des plus trompeur et difficile à saisir. La nervation de la cellule des inférieu- res offre de bons caractères ; mais ils ne sont pas partout tranchés ; ils doivent être pris sur un seul sexe ; j'ai préféré la femelle qui exprime plus nettement ici le caractère spécifique. La nervation fournit les coupes suivantes: a) Cellule très inégalement divisée par sa nervure moyenne , terminée du côté interne par une anse portant quatre nervures marginales disposées en éventail. La nervure cellulaire moyenne ne continue pas au-delà du noeud (point discoï- dal) et sa remplaçante part de l'anse de clôture. L'anastomose s'unit à la mé- diane externe très en arrière de la bifurcation, près du point de séparation de la scapulaire. Les espèces se groupent comme suit: 1. Acidalia Treit. rhamnaria caesiaria badiaria vetularia flavicinctaria dubitaria undularia ' tophacearia monlivagaria 2. Larentia Tr. cyanaria sabaudiaria turbaria 3. Cidaria Tr. dilutaria koUariaria vallesiaria certaria nobiliaria aquearia 101 decoloraria achromaria nebularia salicaria olivaria 4. Acidalia Tr. vespertaria rupesiraria scabraria affînitaria bjdraria rivularia incullaria podevinaria infidaria albularia minoraria Cidaria et Chesias Tr. variaria juniperaria siragularia achatinaria popularia chenopodiaria pyralliaria firmaria miana impluviaria ruberaria elutaria ribesiaria russaria 6. Cidaria Tr. hastaria bastularia 7. Cidaria Tr. berberaria ocellaria b) Cellule formée obliquement par un filet anastomatique droit ou brisé ; di- visée en deux parties presqu'égales par sa nervure moyenne bien prononcée et se prolongeant directement au travers du noeud jusqu'à la marge. Angle anal de la cellule terminé par la bifurcation de la médiane interne. Anastomose plus ou moins rapprochée de la bifurcation de la médiane externe , suivant que la cellule se termine plus ou moins obliquement. — Plusieurs groupes. (Acidalia. Tr. scripturaria bilinearia riguaria (Cidaria Tr.) spadicearia ferrugaria quadrifasciaria propugnaria aptaria ligustraria rubidaria blandiaria (Cidaria Tr.) galiaria chaljbearia rivaria unangularia alcbemillaria funeraria tristaria (Cidaria Tr.' luctuaria montanaria molluginaria rubiginaria mcursaria suffumaria bipunctaria (Cidaria Tr.) fulvaria ruptaria psittacaria silacearia reticularia (Zerene Tr.) iluctuaria abstersaria - 102 — • procellaria tersaria mensuraria vitalbaria moeniaria (Acidalia Tr.] (Larentia. Cidar. etc.) polygrammaria paluaibaria albicillaria. c) Cellule courte, coupée carrément au niveau de la séparation de la ner- vure scapulaire et très en arrière de la bifurcation de la médiane externe; ter- minée à son angle anal par une pointe effilée portant la bifurcation de la médiane interne. — 2 espèces. — Âcidalia Tr. — Fluviaria et gemmaria. d) Cellule très large, coupée carrément entre la bifurcation et la séparation de la scapulaire, portant à son côté anal 3 nervures écartées, dont la plus in- terne est fort courte. Nervure anale enveloppée dans le bord interne de l'aile , invisible. 3 espèces. — Anaïtis Bdv. — Plagiaria, cassiaria , sororaria. 217. Sparsaria (ta). Hub. 398- (non 328, 327). Treit. — Dup. — Bdv. 1685. — Her.-Sch. II. 74. — Heydenr. Cat. 517. Du 10 juin au 23 juillet, près de Schiipfen; rare (Rothb,). — Près de Burgdorf et dans le Haul-Valais (Mejer). 218. Dubitaria (ta). Lin. W. V. — Hub. 265. — Dup. — Bdv. 1637. — Fr. n. B. 402, 4.26. — Her.-Schf. II. 75. — Wood 622. — Heyd. Cat. 411. Cinerata? Wood 623. Larv. Hub. G. II. Aequiv. K. b. f. 1. a. b. Paraît deux fois l'an, au mois d'avril et de mai, puis à la fin de juillet et en août. Toujours cachée sous les gazons creux, le long des chemins (Lah.) — De même prés de Schiipfen, le 5 avril et le 25 août (Rothb.). — S'introduit dans les maisons (Bremi). — Les Grisons (Mengold). Mr. Bruand pense que Dubitaria passe l'hiver dans les cavernes et qu'elle en sort au printemps. Je ne puis partager cette opinion. — Je ne l'ai jamais trouvée avant l'hiver, ni au premier printemps, dans les lieux où je la prends en abondance, soit en avril, soit en août, quoique j'y aie pris plusieurs autres papillons tardifs ou printaniers. D'ailleurs, au printemps elle ne parait que 3 ou 4 semaines après les autres hivernes. Je doute fort enfin qu'aucune phalène puisse passer L'hiver sans périr. - 103 - Je possède une variété plus petite et foncée dont le dessin des inférieures a presque disparu sous «ne teinte noirâtre uniforme; à peine aperçoit-on le point blanc de l'angle anal des supérieures. Serait-ce la cinerala, Wood? 219. Montivagaria. Bdv. 1639. Dup. — Her.-Schf. f, 203, 204. II. 76. — Hejdenr. Cat. 414. J'ai pris cette espèce dans une haie de sapin , au-dessus de Zermatten (Valais) sur le chemin de Tzmutt , dans le milieu de juillet 1847. Mr. Zeller l'a trouvée dans la val- lée de Conches (Valais). Elle se cache dans les taillis sombres. Son vol est rapide, semblable à celui de d u b i t a r i a. 220. Certaria (ta). Hub. 573. Hub. Verz. - Treit. — Dup. — Bdv. 1638. — Fr. 396. — Her.- Schf. II. 77. — Heydenr. Cat. 413. Cervinata. Hub. 266. — Wood 621. Larv. Hub. G. II. Aequiv. K. a. b. fig. 1. Les collines rocailleuses et les bords des chemins secs, près de Lausanne (Betusj), de Chexbres, une première fois en avril et une seconde fois en juillet, mais non dans les mêmes localités. En juin dans les sous-alpes. Assez rare (Lab.). — Très rare près de Langnau (Bothb.). ^ De même près de Burgdorf (Meyer). — Les taillis de l'Uto; pas fréquente (Bremi). — L'OberhasIi (Meyer). Varie pour la teinte depuis le roux clair au brun foncé. 221. Scripturaria W- V. Hub. 274. — Treit. — Dup. — Bdv. 1662. — Her.-Schf. II. 78. — Heydenr. Cat. 379. Mi a ta. Schwarz. Pas rare près de Balm, vallée de Meyringen; en juillet (Meyer). — Ç à et là dans les alpes: montagnes du Bas- Valais; vallée de Salvan (Chavannes). — Près de Claris dans un bois de hêtres, au milieu des rochers, à la fin de juillet (Lab.). — Quelquefois dans le Jura. — 104 — 222. Bilinearia (ta). Lin. F. — Hub. 264, — W. V. — Treit. - Dup, - Bdv. 1647. — Fr. n. B. 83,1,2 (var.). — Her.-Schf. II. 79. — Wood 624. — Hejdenr. Cat. 393. La plus commune de toutes les phalènes ; elle peuple les haies et les taillis durant tout l'été (Lah.). — Du 27 mai au 7 août; mais plus spécialement du 9 au 27 juin, puis du 4 au 29 juillet (Rothb.). 223. Riguaria (ta). Hub. 358- Treit. — Dup. — Her.-Schf. II. 80. — Heydenr. Cat. 389. Trouvée en Valais par Mr. Meyer, le 9 août, au-dessus de Gamsen, appliquée con- tre un mur. Espèce méridionale. 224. Vetularia (ta). W. V. Hub. 263 — Treit. — Dup. — Bdv. 1642. - Her.-Schf. H. 81. — Wood 619. — Heydenr. Cat. 391. Larv. Hub. G. II. Aequiv. K. a. b. fig. 2. Paraît deux fois l'an, près de Lausanne; une fois au commencement de mai, une seconde fois à la fin de juillet. Se retire volontiers sous les gazons et les racines; pas très fréquente (Lah.). — Près de Schiipfen et d'Aarberg du 23 juin au 14 juillet, pas rare (Rothb.). — Très fréquente près de Zurich, dans les haies (Bremi). A Burgdorf parmi les aunes; assez rare (Meyer). 225. Sabaudiaria. Dup. Hub. 584, 585. — Bdv. 1636. — Fr. n. B. 390,2. — Her.-Schf. II. 82. — Heydenr. Cat. 399. Je l'ai reçue de Mr. Anderegg; je doute cependant qu'elle se trouve en Valais (Lah.). — Au Locle , canton de Neuchàtel (Rothb.) — Mr. Bruand la prend dans le Jura fran- çais. — Mr. Bugnion l'a prise au pied du Jura, prés de Grandson. Espèce propre au Jura. - 105 - 226- Undularia. Lin. F. — W. V. — Hub. 262, 436. — Wood 625. — Dup. - Bdv. 1643. - Her.-Schf. H. 83. — Heydenr, Cat. 392. Çà et là dans les haies des vallées des alpes, mais surtout sur les basses alpes ; Rosenlaui; Gournigel , etc. (Mejer). — Montagnes d'Aigle, en juillet (Lab.). — Une fois à Zurich et une fois au pied de l'Albis (Bremi). — A Schùpfen du 17 juin au 16 juil- let; rare (Rothb.). — Commune à Burgdorf (Meyer). 227. Poiygrammaria (ta). Bork. Hub. 277, — Treit. — Dup. — Bdv. 1655. — Her.-Schf. II. 84. — Wood 1676. — Hejdenr. Cat. 409. Cette espèce, propre à l'Europe méridionale, existe dans la collection de Mr. Ro- thenbach , prise près de Vevey. — Fort rare en Suisse. 228. Rhamnaria (ta). W. V. Hub. 271, 400. — Treit. — Dup. — Bdv. 1641. — Her.-Schf. II. 87. — Wood 618. - Heydenr. Cat. 410. Larv. Hub. G. II. Aequiv. K. b. fig. 1. c. d. e. Partout assez rare; j'en possède un individu des environs de Lausanne (Lab.). — Près du lac de Bienne et près de Vevey, le 22. juin (Rothb.). — Le Zurichberg, l'Uto (Bremi). — L'OberhasIi ; rare (Meyer). 229. Badiaria (ta). W. V. Hub. 291. — Treit. — Dup. — Bdv. 1758. - Her.-Schf. IL 88 (non Bork. — Frey.). — Wood 584. — Heydenr. Cat. 416. Larv, Hub. G. H. .Aequiv. L. a. b. fig. 2. Environs de Lausanne ; dans les creux des murs et des rochers ; avril ; pas rare. Le papillon m'est né le 22 mars, quoiqu'au froid (Lab.). — Le 5 avril à Schiipfen; très rare (Rothb.). — Le Zurichberg ; pas rare (Bremi). — Près de Berne (Renk). Cette espèce a probablement deux éclosions en Autriche, puisque la chenille y passe l'hiver pour se chrysalider au printemps et donner le papillon en juin et en juillet. Bois- duval et Duponchel ont ici, comme à l'ordinaire, copié l'entomologiste de Vienne. En Suisse la chenille se transforme en automne et le papillon èclos au premier printemps, 14 — 106 - pour ne donner qu'une fois dans l'année. Mr. lîruand a fail la même observalion dans le Doubs (catal. n" 691). Ce fait nous montre combien le climat influe sur les moeurs des phalènes. La chenille que j'ai trouvée sur le rosier, comme toujours, est d'un i)run violet, avec des points jaunes sur les flancs; sa léte est brune. Hubner la figure verte avec la tête rouge et des points blancs sur les anneaux. Varierait-elle h ce point"? 230. Berberaria (taV F. W. V. — Hu!.. 287. — Rork. — Treil. — Dup. — Hdv. 1759. — Her.-Schf. II. 89. — Wood .585. — Hejdenr. Cat. 537. Larv. Hub. G. H. Aequiv. L. c. Assez fréquente partout durant l'été; prise dans les alpes de Chamoun^ par Mr. Chavannes (Lab.). — Pas rare prés de Schûpfen, du 5 juin au 19 août (Rothb.). — En- virons de Zurich (Bremi). — Partout commune dans le canton de Berne (Mejer). — N'a pas encore été trouvée, que je sache, en mai, comme l'indique Boisduval.. •231. Rubidaiia (ta). W. V. Bork. — Hub. 290. — ïreit. — Dup. — Bdv. 1757. — Fr. B. 18,2. — Her.-Schf. II. 90. — Wood 586. — Ileyd. Cat. 536. Plus rare que Herberaria, dans les mêmes lieux et à la même époque (Lab.). — A Schijpfen assez fréquente, du 2 juin au 11 juillet (Rothb.). — Commune à Mexringen et autour de Burgdorf (Mejer). — Paraît rare à Zurich; prés de Secn (Rordorf). 232. Tu r bail a. Hub. 255. Treit. — Dup. — Bdv. 1784. - Her.-Schf. H. 92 - mon Wood). Ri V inaria. F. v. R. Cette espèce n'est pas rare dans les bois élevés des Alpes ; mais elle y paraît de bonne heure: montagnes d'Aigle en juin (Lab.). — Oberhasii; Kallcnbrunnen; commune du milieu à la fin de juin; se pose sur les sapins (Mejer). — Mr. Rothenbach l'a prise encore en juillet. Les alpes de Glaris (Pfr, Heer). Doit être rapprochée de caesiaria, fia vicin c ta ri a, Kollariaria etc. Tur- baria Wood appartient à affinilaria. - 107 - 2:3^3. Ocellaria (ta). Lin. W. V. - Bork. — Hub. 252. — Treit. — Dup. — Bdv. 179-2. — Her.-Schf. II. 93. — Wood 562. Lj' Il CL' a la. F. Fasciala. Devil. Comaïune partout darfs les liaies , d'abonl en mai , puis en août (Lab.). — A Schii- pfen, du 24 mai au 28 juin, puis du 13 juillet au 23 août (Rothb,). — De même dans les environs de Zuricb (Hremi). — Paraît plus rarement dans le canton de Berne (Meyer). 2^31. Propugnaria (la). F. W. V. — Hub. 286. — Treit. — Dup. — Bdv. 1771. — Her.- Schf. II. 94. — Wood 560. — Heydenr. Cat. 540. Celte espèce de l'Europe septentrionale est partout très rare en Suisse; elle a été trouvée jusqu'ici à Langnau, à Aarberg et prés de Schiipfen par Mr. Rothenbach; mais toujours rarement. Du 19 mai au 8 juin et du 4 au 7 août. — Elle se trouve aussi dans le Doubs (Bruandl. 2î35. Ligustraria (ta). W. V. Hub. 282. — Treit. - Dup. — Bdv. 1630. — Fr. B. 114, 1. Her.-Scbf. H. 95. -- Heydenr. Cat. 570. Quad ri fa scia ta. Wood 552. Larv. Hub. Geom. II. Aequiv. L. a. fig. 2. Çà et là dans les haies aux environs de Lausanne, en mai et en juin; puis en août et en septembre. Pas commune (Lab.). — Les vergers des environs de Zurich; plus fré- quente (Bremi). — Du 12 juin au 2 août, à Schûpfen ; rare (Rothb.). — Assez com- mune, contre les troncs des peupliers et dans les haies autour de Burgdorf. Varie à bandes noires , larges et bien tranchées (Mejer). - 108 - 236. Quadrifasciaria (ta. F. W. V. — Hub. 284. — Hork. — Treit. — Diip. ? — Bdv. 1629? — Her.-Schl. II. 97. — Hevdciir. Cal. 572. Badiala. Bork. Uni lob a la. Wood 564 (var.). Quad riannulala. Wood 565. Larv. Hub. Geom. II. Aequiv. L. a. fig. 1. Pas rare dans les environs de Schùpfen, du 23 avril au 18 mai, puis du 9 juin au 2 août (Rolhb.). — Meyringen; assez fréquente (Ott). — Prés de Seen; assez rare (Ror- dorfj. — Burgdorf; le long des foréls de hêtre et dans les haies, en juillet; pas com- mune (Meyer). — N'a pas été prise dans les environs de Lausanne (Lab.). 237. Olivaria. W. V. Bork. — Hub. .307. — Treit. - Bdv. 1775. — Dup. sup. — Her.-Schf. H. 98. — Wood 557. — Heydenr. Cat. 561. Aplaria? Bruand Catal. n" 595. Cette espèce n'est pas rare dans les cantons de Berne el de Vaud : quelquefois en juin; plus souvent en juillet et en août. Les taillis et les haies (Lab.). — Commune du 13 juillet au 12 août, près de Schùpfen (Rotbb.). — Pas observée dans le canton de Zurich. — Foréls des environs de Burgdorf (Meyer). — N'a pas été prise, que je sache, dans les alpes. Vit volontiers en famille. On prend quelquefois les exemplaires effacés d'olivaria pour aptaria. 238. Aplaria. Hub. 349. Treit. — Bdv. 1778. — Dup. cat. — Her.-Scbf. II. 99. — Hejd. Cat. 560. Suplata? Fr. n. B. 323, 3. Descend quelquefois dans les forêts du canton de Berne; près de Burgdorf, en août (Mejer), — de Schijpfen (Rothb.); — mais toujours rare et égrenée. Plus fréquente dans les foréls de sapin des alpes; Oberstein près de Meyringen , à la fin de juin ; com- mune (Meyer). — Dans les monlagnes d'Aigle; sur le Simplon elc; mi-juillet (Lab.). - 109 - 239. Ferrugaria. W. V. Bork. — Hiib. 285? — Dup.? — Bdv. 1628? - Her.-Schf. 11. 100. — Hejdenr. Cat. 565. Linariaria. Bork. Salicata. Wood 555. Ponlissa laria.? Br. catal. n" 596. Je n'ai pris qu'une seule fois cette espèce autour de Lausanne, au mois de mai (Lah.) — Tout Tété près de Schû|)fen, du 28 avril au 30 mai, du 9 au 20 juin, du 12 au 20 juillet jusqu'au 19 août (Bothb.)? — De même près de Zurich (Bremi)? — Il est fâcheux que dans ces indications il y ait confusion avec Spadicearia. La distinction entre ferrugaria et cette dernière n'est pas aisée. La première va- rie moins, est aussi moins bariolée. Sa bande est à peine striée, plus large à sa moitié supérieure. L'angle de la bande est plus saillant, non bifide. L'espace marginal dès la bande médiane à la frange et dans sa moitié interne, est lavé de gris, assez uniforme; on y distingue à peine le second ruban et la ligne ondulée. Du reste je n'ai séparé ces deux espèces que sur l'autorité de Her.-Schf. et faute d'avoir pu examiner un nombre suffisant de ferrugaria. On ne peut guèrcs ici se fier aux noms des marchands d'insectes. — Treit. a commis une erreur typographique en ci- lanl Hub. ; la figure de celui-ci est 285 et non 258. 240. Spadicearia. Bork. W. V. — Her.-Schf. U. 101. — Heydenr. Cat. 566. Ferrugaria (partim) Bork. — Hub. 460. — Dup.? — Bdv. 1628.? — 'Wood 553. Spadicearia est très fréquente autour de Lausanne, au premier printemps (avril); elle continue à paraître dés lors cà et là, jusqu'en juillet. Se rencontre aussi dans les basses alpes (Lab.). — La plupart des indications de ferrugaria se rapportent sans doute à spadicearia. — Voir la première pour la distinction à établir entr'elles. — La bande médiane passe du gris-roux clair, traversé par plusieurs lignes, soit au noir, soit au rouge-brique où toutes les raies disparaissent. Je ne lai jamais trouvée rouge- amaranlhe comme ferrugaria. uo 24 1 ■ K (> 1 1 a r i a r i a. Mann cat. Her.-Schf. fig. 243, 244. H. 103. - Hevdenr. Cat. 432. Var. ? laele viridis. — fig. 6. Celte belle espèce, découverte par Mr. Mann dans les alpcs d'Autriche, a été prise dans les Grisons (IJremi). — Mr. Meycr l'a observée le 12 juin sur la sommité du Jura. La var. verte a été prise dans l'Oberhasli par Mr. Ott, sur le Jura par M.Mr. Heu- ser et Me^'er et par moi au pied des monts d'Arvel , derrière Villeneuve, au commence- ment de juin. Celle-ci ne diffère de la première qu'en ce que les bandes brunes y sont d'un beau vert clair. En est-il de cette variété comme de celle d'impluviaria, où le vert passe au brun par l'effet d'influences atmosphériques? J'ai quelque lieu d'en douter. Les antennes du mâle (var. verte) sont pectinées , comme dans montanaria, dont elle se rapproche à plus d'un égard. Leur pointe est blanchâtre, leur dos rave de brun et de blanc sale et leurs plumules noirâtres. Son apparition précoce la fait échapper jusqu'ici aux recherches des naturalistes. 2i*2. Galjaria (la). W. V. Hub. 272. — Treit. — Dup. — Bdv. 1795. — Her.-Schf. 11. 104. — Wood 5G3. — Hejdenr. Cal. 576. Bicolorala? Bork. Assez rare dans le Joral au-dessus de Lausanne, en juin, sur le bord des bois [Lab.). — Sur le Jura, le 28 juin; très rare ;Rothb.). — Moins rare à Mejringen ; rare à Burg- dorf; eu juin (Mejer). 2i:i Alpicolaria.? F. v. R. Heydeur. Cat. 592. Abslersaria. Her.-Schf. d. lus. 105,2 (non H. S. 119, 120). — Her.- Schf. H. S. texte IL 104. Prise près de Lausanne, en juillet (Lab.). C'est avec quelque hésitation que j'introduis ici celte espèce. Le seul individu (femelle) que j'ai sous les yeux a quelque ressemblance avec fluctua ri a et ne peut être con- fondu avec aucun autre. H en diffère premièrement par sa bande médiane plus large, non interrompue el fortetnenl anguleuse du côté de la base de l'aile: (dans fluctuaria elle est très arrondie et légèrement sinueuse); 2) par la tache noirâtre, plus petite el - m - olroile, de l'eslréDiilé dos siipcriourcs; 3) par l'absence des deux poiiils noirs du bord de la ligne sinuée; 4) par les ailes inférieures d'un gris de fumée uniforme, sur lequel se dessinent très légèrement les bandes blanches à peine ondées. Je ne trouve pas du reste que l'angle externe des supérieures soit plus arrondi que dans fluctuaria. Serait-ce une variclé plus foncée de fluctuaria, à bande plus large et entière? En tout cas ce n'est pas absicrsaria. H. S. sup. lig. 119, 120. 244. Sinuaria (ta). W. V. Hub. 288. — Trcil. — Dup. — Bdv. 1756. — Fr. 15. (i, 1. — Her.-Schf. II. 105. — Wood 587. — Hcjdenr. Cat. 603. Cette espèce, rare parlout, a été trouvée prés de Soleure, de Langnau et de Vevey Rothb.); près de Kurgdorf et de Mejringen; en juin (Meyer). — Dans la vallée de Ma- déran (Rremil. — Une fois prés de Lausanne en juin (Leresche). 245. Ri varia (la). Hub. 4(Î9. Treit. — Dup. — Rdv. 1787. — Hcr.-Sthf. I!. 107. — F. v. R. p. 96. — Heydenr. Cat. 579. Sylva lica. Wood 568. Galiata. Bork. (F. v. R.) Les haies des environs de Lausanne; fin de juin et juillet; pas commune (Lab.). — De même dans le canton de Kerne (Meyer). — Plus commune prés de Schupfcn; du 27 avril au 16 juin (Rothb.). — Peut-être y a-l-il ici quelque confusion avec alcheniillaria. La synonymie de celle espèce et d'alchemi llaria a été suffisamment établie par F. V. R. 246. Unaiigularia (la). Wood 519- Her.-Schf. 11. 106. f. 3;^8. — Heydenr. Cat. 573. Amniculala. Hub. 386. — Hdv. 1789 (ria). — Dup. cat. Hicolorala. Bork. — F. v. R. p. 98. J'ai pris celte espèce rare le 23 juin dans les taillis au-dessus de Lausanne. J'en ai vu un second exemplaire pris h Meyringen (Lab.). Elle est extrêmement voisine de ri varia et probablement parlout confondue avec elle. Elle en diffère cependant au premier coup-d'oeil par le blanc pur de ses deux rubans. Alchemilla ria est toujours plus couverte de gris et de noir. - 1 12 - Ses caractères les plus saillanls sont; 1) la bande médiane d'un brun rougeàtre , gris-foncée à son milieu, marquée vers son bord postérieur d'un Irait noir très ondulé, souvent liséré de blanc; 2) le 2« ruban blanc de lait, un peu jaunâtre du côté de la marge; 3) la ligne ondulée bien marquée sur la marge; 4) un large espace vers le milieu de celle-ci; 5) une grosse tache brune au-dessus du milieu de la marge, aux inférieures; (î) la frange noirâtre dès le sommet jusqu'au milieu des supérieures; blanche et entre- coupée de noir au-dessous du milieu ; blanche et tachetée de gris aux inférieures ; 7) la frange bordée de petits traits, brisés en chevrons, au milieu des supérieures et aux in- férieures; celles-ci en paraissent dentelées. La figure de Hub. est très inexacte. Celle de Her.-Schf. a le trait oblique du bout de l'aile supérieure trop prononcé et les marbrures de l'aile inférieure, près de langle antérieur, pas assez marquées. 247. Alchemillaria (ta). Lin. F. _ W. V. — Hub. 261, 370. — Dup. — Bdv. 1788. — F. V. R. p. 100. — Her.-Schf. II. 108. — Hejdenr. Cat. .580. - Sociata. Bork. (F. v. R.). Substriai a. Wood 567. Commune dans les haies et les vergers des environs de Lausanne; paraît déjà en avril (le 25) le long du lac, en mai sur les collines; reparaît en juillet et en août (Lab.). — Du 20 avril au 18 juin, puis du 3 au 28 juillet, à Schùpfen Rolhb.j. — Mêmes localités dans les environs de Zurich (Brcmi). ' Cette espèce varie beaucoup; elle reste cependant toujours plus petite et plus cou- verte de gris et de noir que rivaria. 248. Molluginaria. Hub. 371. Treit. — Dup. — Bdv. 1663. — Fisch. v. R. p. 101. - Her.- Schf. H. 109. — Hejdenr. Cat. 582. Larv. Hub. Geom. H. Aequiv. M. a. b. fig. 1. c d. Sur les pâturages des alpes. Jaman; montagnes d'Aigle etc.; peu commune (Lab.). — Les alpes moyennes; le Righi (Bremi). — Alpes de l'Emmenthal (Blaser). - Assez fréquente sur le Jura, du 19 juin au 12 juillet (Rothb.). En tout cas elle ne paraît pas en mai dans les alpes. 113 - 249. Montanaria. W. V. Hub. 248. — Bork. — Treit. — Wood 558, — Dup. — Bdv. 1790. — Fr. B. 18. — Her.-Schf. II. 110. — Hejd. Cat. 555. Ocellala. Fab. Très commune, jusqu'à la heuteur de 6000 pieds, sur toutes les alpes et les montagnes, où elle se cache parmi les herbes. Elle descend dans les bois clairs et les taillis; fré- quente sur le Jorat. Près de Lausanne elle se montre déjà au commencement de mai et y reparaît à la lin de juillet. Dans les lieux montueux et sombres elle paraît en juin et dans les alpes en juillet (Lab.). — En grande quantité le long des forêts de hêtre, près de Burgdorf (Meyer). — Commune autour de Langnau et de Schiipfen, du 29 mai au 28 juin (Rothb.). — Au Burghôlzli, près de Zurich, fréquente (Bremi). Des individus, pris auprès du glacier du Rhône, le 6 août, sont beaucoup plus pâles (Meyer) et se rapprochent ainsi de ceux de Laponie qui ont la bande à peine marquée (Lab.). 250. Chalybearia (ta). Hub. 350. ?. Heydenr. Cat. 577. Var. galiariae. Treit. et auctor. sequent. Le premier individu (une femelle) que j'ai vu avait été pris dans le Haut-Valais par Mr. Anderegg; j'en vis un second au milieu de juin près de Villeneuve, au pied de la montagne. J'en ai pris un troisième (mâle) au-dessus de Lausanne, au milieu d'un bois, à la fin de juillet; ce dernier était déjà quelque peu effacé. Cette espèce ne peut être confondue avec aucune autre; elle se rapproche beaucoup de galiaria; mais la teinte fauve du fond, l'absence de bande marginale et surtout les antennes très pectinées du mâle la font distinguer à l'instant. Elle a du rapport avec mon- tanaria; mais sa large bande brun-foncée, se détachant sur un fond noisette clair, nuancé de blanc sale, la caractérisent suffisamment. Les antennes du mâle sont d'ailleurs plus pectinées que celles de montanaria d. — La figure de Hub. est très exacte et je m'étonne qu'elle n'ait pas tout au moins fait naître des doutes sur le parentage avec galiaria Je ne puis croire que Treit. ait jamais vu chalybearia en nature; en tout cas il n'a pas vu le mâle; sans cela il n'eût pas écrit ces paroles en parlant de galiata: «hierher, als eine mit mehr Blau und weniger Braun auf den Vorderflugeln aosge- 15 - 114 - fùUte Varietât, gehôrl unbezweifelt Hùbners chai ybeata. « — C'est précisément le con- traire qui a lieu. Les auteurs qui ont succéda, ont simplement copié Treil. sur ce point. Les deux sexes sont semblables. •251. Scabraria. Hub. 229- ?• Treit. — Dup. — Fr. n. B. 137; 1,2. — Bdv. 1623. — Her.- Schf. fig. 359, 360. IL 114. — Heydenr. Cal. 358. Alpestrata? Hub. 320. d. — Treit.? — (ria). Dup. cat. - Bdv. 1772. Didjmata. Thunb. — Wood 549. Clairière d'un bois sur la Gysnau et ailleurs, près de Burgdorf; rare: août (Meyer). — Près de Langnau , eu août; rare (Rothb.). — Dans le Jura (Bruand). -^ Trouvée en abondance le 5 août (1850) dans les prés de Guttannen (vallée d'Oberhasli) à 3300'; mais pas une seule femelle. Celte dernière se tient probablement cachée dans les her- bes. Les mâles volaient bas et semblaient être à la recherche de la femelle (Meyer). . Malgré l'affirmation de Her.-Schf., je n'admets alpestrata (Hub. Treit.) comme sy- nonyme du mâle, qu'avec doute. La fig. de Hub. ne peut être prise en considération, tant elle est mauvaise. Treil. affirme que les antennes du mâle sont filiformes; or on ne peut croire que cet habile entomologiste ail pris une S pour un S. J'ai vu une phalène, venant du Wurtemberg, qui répondait entièrement à la description de Treil. Le dessin et la taille étaient ceux de Podevinaria, avec un fond brun et une bande verdâlre, foncée. Je ne puis y voir que la vraie scabraria (alpestrata de Treit.) avec ses antennes filiformes. — Dup. et Boisdv. ne sauraient faire autorité parce qu'ils ont co- pié Treil. 252. Min or a ria (ta). Treit. Dup. sup. — Bdv. 1680. ~ Her.-Schf fig. 118. 11. 115. — Hey- denr. Cat. 559. Ericetata. Wood 696. — Stph. Commune sur les Alpes et le Jura durant l'été (surtout en juillet). Vole au soleil sur les pâturages. Se pose volontiers contre les rochers (Lab.). — Du 12 juillet au 3 août (Rothb.). • — L'Oberhasli , le Jura etc.; commune (Meyer). Cette espèce n'a point été figurée par Hub. ; il l'a probablement confondue avec sa voisine, blandiaria. Si Boisduval les eut vues l'une à côté de l'autre, il n'eut jamais placé minoraria dans ses Eupithecia, et blandiaria dans ses Melanthia. Certains individus se couvrent d'une teinte brunâtre qui augmente dans les collections. - 115 - 253. Blandiaria (ta). W. V. Hul). 258. - Treil. - Dup. — Bdv. 1796. - Her.-Schf. fig. 290, 291. II. 116. — Wood 697. — Heydenr. Cal. 599. Adaequata. Bork. Trigonata. Wood 699. Albidata. Eversm. Cà et là sur les montagnes et dans la plaine; une première fois au printemps et une seconde à la fin de l'été. Au milieu de juin dans les alpes (Lab.). — Le long du Sommerhauswald, prés de Burgdorf; en mai (Mejer). — A Schùpfeu du 12 juin au 27 juillet; du 7 août au 12 septembre; pas rare (Rothb.). Jucundaria Bdv. 1797 n'est probablement qu'une variété. On trouve des exem- plaires de blandiaria dont le blanc prend une couleur de chair fort pâle. Blandiaria, minoraria et albularia sont très voisines. 254. Fluctuaria (ta). Lin. Bork. — W. V. — Hub. 249. — Treit. — Dup. — Bdv. 1793. — Her.-Schf. II. 118. — Wood 559. — Hej-denr. Cat. 597. Var. stragulata. Treil. sup. — Her.-Schf. fig. 296-298. - (non Hub.) Commune dans les taillis et les haies , une première fois en mai et en juin , puis une seconde en juillet et en août (Lab.). — Du 24 avril au 12 mai; puis du 6 juin au 29 août; à Schiipfen. Commune (Rothb.). — Mêmes localités: fréquente à Zurich (Bremi). — De même dans tout le canton de Berne (Meyer). Stragulata de Treit., figurée dans Her.-Schf. comme variété de fluctuaria, lui appartient en effet; celle de Hub., très voisine de variaria et probablement la même que celle de Bdv., appartient à une autre espèce, (voir s Ira gui aria). 255. Albicillaria (a). Lin. ^ F. — Bork. — W. V. - Hub. 76. — Treit. — Dup. — Bdv. 1803. — Fr. B. 96. — Her.-Schf. II. 119. — Wood 603. — Hejdenr. Cat. 604. Larv. Hub. G. H. Aequiv. L. a. fig. 2. Fréquente dans les bois taillis et les haies , en juin et quelquefois en juillet (Lab.). — Aarberg, Schiipfen; assez commune du 27 mai au 26 juillet (Rothb.). — Mêmes lo- — 116 - calités dans les environs de Zurich (Bremi). — Une des espèces les plus communes au- tour de Burgdorf, sans y présenter de variétés (Meyer). 256. Derivaria (ta). W. V. Bork. — Hub. 289. — Treit. — Dup. — Bdv. 1760. — Her.- Schf. II. 120. — Wood 588. - ■ Heydenr. Cal. 538. Nigroslri gâta. Devil. Dans les bois de hêtre et de chêne, en mai et en juin; contre les troncs. Rare aux environs de Lausanne (Lab.). — Langnau , Schùpfen , très rare; milieu de mai (Rolhb.). — Les bois de hêtre du canton de Zurich; pas fréquente (Bremi). — Les bois des en- virons de Burgdorf; très rare; dès le milieu de mai à la fin de juin (Meyer). Jamais en Suisse elle ne parut en avril. — Voisine de berberaria. 257. Rubiginaria (ta). Fab. Bork. — W. V. — Hub. 250. — Treit. — Dup. — Bdv. 1800. Wood 606. — Fr. n. B. 102, 1. — Her.-Schf. IL 121. — Heydenr. Cat. 600. Âlbata. Devil. Espèce de l'Europe septentrionale; assez rare partout; les bois d'aune des montagnes et des alpes ; en juillet. Rare dans le Jorat (Lab.). — Plus commune près de Burgdorf (Meyer). — De même près d'Aarberg et de Schiipfen, du 25 juin au 12 uillet (Rolhb.). — Sur rUto, près de Zurich; pas très rare (Bremi). 258. Procellaria (ta). F. W. V. — Hub. 251. — Treit. — Dup. — Bdv. 1801. — Wood 604. — Her.-Schf. IL 123. — Heydenr. Cat. 591. Pas rare dans les haies en mai et en juin autour de Lausanne (Lab.). — Burgdorf et Aarberg; assez fréquente; plus rare à Schiipfen; du 25 mai au 25 juin. Reparaît çà et là au milieu de septembre (Rolhb.). Cette espèce préfère les expositions tempérées. - ,117 - 259- Hastaria (ta). Lin. F. — Bork. - W. V. - Hub. 256. — Dup. — Bdv. 1781. — Her.-Schf. II. 124. — Wood 602. — Heydenr. Cal. 586. Propre aux régions froides. Je ne l'ai jamais trouvée aux environs de Lausanne (Lab.). — Rare dans les environs de Schupfen; en mai. Dans les Alpes, en juin (Rothb.). — Au commencement de juin çà et là dans le canton de Berne; Mejringen. Partout rare (Mejer). — Les bois de sapin du Zurichberg; rare (Brenii). Cette espèce varie assez par le dessin plus ou moins chargé de noir; cependant elle a toujours un aspect qui lui est propre; le noir est disposé par taches et non par bandes; son aspect la fait déjà distinguer de hastuiaria (voir hastularia). Hastaria est assez isolée dans sa place et rapelle à quelques égards marginaria. 260. Hastularia (ta). Hub. 356 bis. (non Hub. Beitr.). Hastaria var. auctor. — Heydenr. Cat. 587. Ce n'est qu'après beaucoup de recherches que je me suis décidé à conserver cette espèce de Hub., malgré l'autorité de tous les entomologistes postérieurs à lui. — Elle tient le milieu entre hastaria et tristaria (Hub. 254), quoique plus près de la seconde. Un peu plus petite que hastaria, elle s'en rapproche pour le dessin; mais le noir y est distribué par bandes et raies. Plus grande que tristaria, elle n'a pas ses angles aigus et saillants de la bande médiane. La fig. de Hub. est prise sur un individu très chargé de noir; je n'en ai point vu de semblable; elle est exacte et sufBt pour faire saisir la différence entre hastularia et ses voisines, quoiqu'elle ne fasse pas assez res- sortir les angles arrondis de la bande médiane. Hastularia est fort rare et paraît exclusive à la Suisse. Elle a été prise dans rOberland, près de Meyringen, au Kaltenbrunnenalp , en juin, par Mr. Ott. — Le 6 août çà et là, dans les bois de sapin, sur la route de la Grimsel, entre Guttannen et la Handeck. Dans le Haut-Valais entre le glacier du Rhône et le village d'Obergestelen. A la mi-juillet dans les bois du Gourniguel. Partout rare et isolée (Meyer). Cette phalène était bien faite pour mettre la confusion entre hastaria, tristaria et funeraria. Si l'on n'a pas vu un certain nombre d'individus, on la fait servir d'in- termédiaire entre les deux premières, et la troisième reste isolée, comme cela se voit dans Treit. A cette erreur on en joint une seconde, celle de transporter à funerata Hub. les synonymes de sa tris ta (a. — 118 - Elle diffère à première vue de haslaria par sa bande toujours entière, à bords arrondis, plus large vers le bord interne. La base des ailes est noire, sablée de blanc; même au\ inférieures. Le dessous du corps est gris-jaunâtre. Le corselet a fort peu de blanc. Sur les inférieures la bande médiane est bien séparée de la base. A ces ca- ractères, qui la différencient de hastaria, on peut encore ajouter que dans celle-ci le dessous des ailes inférieures porte, au lieu de bande, deux raies dont la plus éloignée de la racine correspond au milieu de la bande', en sorte que le point discoïdal noir se trouve placé sur cette deuxième raie. Dans hastularia cette même raie est suivie d'une troisième (l'interne peut manquer) , et le point est placé sur l'avanl-dernière ligne. La quantité de blanc répandu sur la bande moyenne et sur la marge varie dans les trois espèces; mais il est répandu différemment dans chacune d'elles. Il en est de même pour le dessous. Ces différences ne pourraient être rendues sensibles que par plusieurs figures (voir tristaria et hastaria). 261. Tristaria Cta). Hub. 254. Bork. - Uup. — Bdv. 1782.? — Her.-Schf. 11. 125.? - Heyd. Cat. 584. Luctuala. Hub. Beitr. t. t. — Hastulata id. ib. (Nachtrâge). Près de Lausanne, au bord du bois de Sauvabelin , dans le voisinage des aunes, du 13 au 20 mai (Lab.). — Un exemplaire a été pris sur la Gysnau, près de Burgdorf, par Mr. Meyer. — Pas encore trouvée ailleurs en Suisse. — Je l'ai aussi reçue des bords du Rhin. — Duponchel l'a prise près de Paris. — Très rare. Les figures de Hub. Geom. 254 et Beitr. t. I. IV. Y. ne laissent rien à désirer. Celle de Dup. peut s'appliquer à tristaria et à funeraria; sa description est faite sur tristaria. — Bdv. reste incertain. — Treit. paraît n'avoir eu devant lui que funeraria. - Her.-Schf. décrit la vraie tristaria tout en la confondant avec funeraria. — Les auteurs anglais, Linné et Fabr. n'ont connu que cette dernière sous le nom de tristata. La première est en effet commune dans le Nord. — Borkh. parle de la chenille de tris- tata vivant sur l'aune, et Westwood copie Treit. sur ce point, lui qui n'avait en vue que la chenille de funerata vivant sur le galium (confr. : Bulletin de ta Société vau- doise des sciences naturelles n° 20). Hastaria, hastularia et tristaria sont constamment d'un noir foncé pur (fraî- ches); funeraria est brune, tachée de noir et d'un peu gris (voir hastularia et fu- neraria). - 119 - 262. Funeraria (ta). Hub. 260. Heydenr. Cat. 583. Tris ta ta. Lin, — Dup. hist.? — W. V. — Haw. — Stpli. — WpsIw. Pupillata? Tiiunb. — Bork. Commune sur les pâturages des alpes, en juin et en juillet; vole parmi les herbes à la manière de clalhraria (Lab.). — Sur toutes les alpes du 19 juin an 2i juillet; pas rare (Roibb.). Se trouve dans presque toutes les collections sous le nom de tristaria. La figure de Hub. est méconnaissable; celle de Weslw. est un peu meilleure. Je ne connais pas d'autres à consulter, car Dup., en copiant Hub. comme à l'ordinaire, a cherché à y faire rentrer tristaria qu'il avait sous les yeux (voir tristaria). Tristaria a les bandes d'un noir pur, le blanc un peu jaunâtre et les angles de la bande médiane fort saillants, surtout aux inférieures. Funeraria a les bandes bru- nes tachées de gris et de noir, le blanc ufl peu grisâtre et l'angle de la bande médiane à peine saillant aux inférieures. Sa taille est toujours un peu plus forte. Plus voisine d'alchemillaria que de tristaria. 263. Luc tu aria (ta). W. V. Treit. — Bork. — Hub. 2-53. — Dup. — Bdv. 1783. — Her.- Schf. f. 321 II. 127. — Heydenr. Cal. 588. Au-dessus de Lausanne et sur IcJorat, en mai et en juin; sous-alpes d'Aigle; rare. (Lab.). — Du 15 mai au 21 juin prés de Schiipfen; rare (Rolhb.). — Les forêts de hê- tre et de chêne sur l'Uto; rare (Bremi). — Forêts de chêne dans les environs de Burg- dorf. — Vole haut et dans les arbres , ce qui la rend difficile à saisir (Meyer). 264. Rupestraria (ta). F. W. V. — Hub. 192. — Treit. — Dup. sup. (fig. mala). — Bdv. 1672. — Fr. n. B. 137, 3, 4. — Her.-Schf. fig. 192. IL 128. - Wood 645. — Heydenr. Cat. 446. Bassiaria Ç Feist. Ann. de la Soc. entom. Très commune sur tous les pâturages des alpes: elle ne s'élève sur les sapins que pour y chercher un refuge; car on ne la trouve bien fraîche que dans les herbes; juillet €t août (Lab.). — Les alpes, du 11 juillet au 1 août; commune (Roihb.). - 120 — Mr. Anderegg a trouvé la chenille sur la grande gentiane (gentiana lutea) et l'a éle- vée par son moyen. Plusieurs chenilles vivent sur cette plante. La femelle est plus petite, plus pâle et moins bien dessinée que le raâle. 265. Albularia (ta). F. Bork. — W. V. — Hub. 257. — Treit. — Dup. — Bdv. 1883. Her.-Schf. II. 129. — Wood 698. — Hejdenr. Cal. 349. Ablutata. Eversm. Très commune à la fin de mai et au commencement de juin sur les prés et dans les bois des montagnes et du Jorat. S'élève jusques à la dernière limite des bois sur les alpes et y apparaît en juin. Vole volontiers au moment du coucher du soleil (Lab.). — Aarberg; Schiipfen; du 30 mai au 21 juin; fréquente (Rolbb.). Varie pour la couleur et la largeur de la bande médiane ; ses stries passent du jaune nankin clair au gris noirâtre avec des points de même couleur sur les nervures. La coloration des ailes inférieures varie aussi souvent. 266. Decoloraria (ta). Hub. 243. Treit. — Dup. — Bdv. 1882. — 'Wood 243. — Her.-Schf. II. 130. — Heydcnr. Gat. 348. Près de Burgdorf dans les taillis; surtout le long duPleerwald; du 5 au 15 juillet. Pas fréquente (Meyer). 267. Hydraria F. v. R. Treit. sup. — Fr. n. B. 54. 1. — Bdv. 1786. — Dup. cat. — Her.-Schf. fig. 400. II. 131. — Heydenr. Cat. 373. Espèce fort rare. N'a été trouvée jusqu'ici qu'au Sommerhauswald, prés de Burg- dorf, par MM. Heuser et Meyer; elle est assez fréquente dans cette localité et y parait au milieu de juin. 268. Rivuiaria (ta). W. V. Hub. 259. — Treit. — Dup. — Bdv. 1785. — Her.-Schf. f. 289. H. 132. — 'Wood 695. — Heydenr. Cat. 374. Nassata. F. Larv. Hub. Geom. II. Aequiv. H. b. fig. 2. Les baies humides et herbeuses sur le Jorat; au-dessus de Lausanne; assez rare, en - 121 - juin (l'abord, puis en août (Lab.). — Du 25 juin au 24 juillet; assez rare près de Schûpfcn (Rothb.). — Mêmes localités dans les environs de Zurich; pas commune (Bremi). — En abondance autour de Burgdorf , le long des forêts de sapin entremêlées de hêtres , surtout le soir à la tombée de la nuit (Mejer). •269. Affinilaria. Wood 693. S. Her.-Schf. fig. 271, 272. « ^:^! m t.Spuna-in "2 .*leyer,ina .1,, 4 AnJen^yana mai^-frm SHvmôj/curiu t> K olU,-u„-,„ 7 l'n/Usiar,a SA.-Jv SP,;As: SECOND SUPPLEMENT AUX PHALEIVIDES DE LA FAUIME SUISSE. PAR if. or. HBc lo l|atçe, i)'. (Voir : .Noiiveain MeiiKiircs do la Société helvétique des sciences naturelles, Vol. XIII , p. \Ui. 1 ROIS années se sont écoulées depuis la publication des Phaiénides de la Faune suisse et déjà je suis obligé de Taire paraître un second supplément, plus volumineux que le premier. L'addition de quelques espèces nouvelles pour notre pays motive bien moins ce dernier travail que l'obligation de rectifier et de compléter bon nombre de faits énoncés. Il est fâcheux de s'exposer h ces rectifications ; mais dans un travail de cette nature , une vie d'homme n'est pas toujours suffisante pour tout enregistrer et pour le faire sans erreur. J'ai placé à la fin de ce second supplément, un catalogue systématique des Phalènes suisses tel qu'il résulte de mes dernières observations. Il servira k indiquer , pour chaque espèce , la distribution des notes qui la concerne dans la faune et dans ces deux suppléments. Ce catalogue élève le nombre des espèces à 346. LAUSANNE , le 1" Janvier 1855. Phaiénides. N° 2.') Bajularia, Esp. M. Rothenbach l'a prise aussi une fois près de Schiipfen dans une forêt de hêtre. N° 18. Bischoffaria. Hub. (1" Supplément.) J'ai reçu de Meyringen quelques individus moins foncés et qui semblent former le pas- sage à incanari a. Ils conservent cependant les caractères signalés; car les points d'inter- section de la frange n'existent pas chez eux , de même que le pointillé de la troisième ligne. Il faut avoir sous les yeux plusieurs individus pour bien saisir ces caractères. ') Les numéros indiqués correspondent à ceu\ de la faune suisse: Phaiénides Voir Mémoires de la Sociélé helvétique; 2' série. Vol. XIII, 1853. N' 23. Suffusaria (ta). Treit. N'a pas été réellement recueillie en Suisse jusqu'à ce jour. Tous les individus que j'ai cru lui appartenir étaient des devers a ri a. Suffusaria est d'un jaune ])lus orangé, sa frange est limitée par un trait fin, surtout marquée en dessous. Les rayes transverses sont fauves et à peine visibles. L'avant-dernière court droit à la côte. Les antennes du mâle sont fortement dentellées et bordées de faisceaux de[ poils courts. N° 27". Renulaiia. Hub. *3l. Bdv. 1854. — Heyden. Cat. 709. M. Bruand (Catal.) signale la présence de cette espèce aux frontières de la Suisse , dans le département du Doubs. Dès lors M. Couleru l'a récoltée au pied oriental du Jura , près de la Neuvevillc. L'échantillon que j'ai sous les yeux ne laisse aucun doute à cet égard, il ne diffère de la figure de Hub. que par la couleur générale qui est le gris-pâle , dans Hub. , tandis qu'elle est jaune-nanquin dans la nature. Cette espèce est extrêmement voisine de extarsaria Koll. (effloraria Zell.). L'ombre de l'espace marginal (mal reproduit dans Hub.) est ondulée et fait, vers son milieu, un angle tout semblable à celui que l'on observe dans toutes les Acidalia voisines d' in c an aria, de bise ta ri a, etc. Renularia diffère d' extarsaria par l'absence d'ombre noirâtre entre les deux lignes transverses et par celle des points noirs placés sur la frange en dehors des petits traits marginaux. Il est probable que Hub. avait reçu cette espèce, ainsi que interjectaria, non d'Es- pagne, mais de la Suisse. N° 3"). Commuta ri a. Treit. sup. Ajoutez aux synonymes indiqués : Duplexaria t. Bruand, Cat. N" 37". Caricaria. Her.-Schf. (Mnscpt) Phlearia. C. Reutti; Faune badoise (1853) p. 113. Je dois à l'obhgeance de M. C. Zeller, de Zurich, d'avoir pu examiner cette jolie espèce, décrite pour la première fois par M. Reutti et à laquelle M. Her.-Schl. avait donné le nom de caricaria. Elle se rapproche extrêmement de sylvestraria Ç , dont elle a la taille et le faciès. Sa blancheur est plus pure et le dessous est d'un blanc luisant très-poli. La frange large et luisante, l'absence de points sur la marge et la ligne dentellée noire, du dessous des ailes, la distinguent suffisamment de cerusaria et de sylvestraria. - 5 - Le mâle ne diffère pas de la femelle. Le Iront est noir et le colier brun-clair. Les antennes du mâle sont blanchâtres et crénelées en dessous, leurs bords sont garnis de cils assez longs, distribués par pinceaux de 2 à 3 poils. Les tubercules sont proéminents et séparés par des sillons. Dans le mi'-me sexe, les tarses des pattes postérieures sont culottés et garnis à leur sommet d'un pinceaux de poils soyeux. L'extrémité de la pâte dépasse le fourreau d'une longueur égale à celui-ci. Cette espèce a été prise dans les environs de Zurich, en juin. L'époque de son apparition peut donc encore servir â la distinguer. N° 38. Cerusaria. Nob. Tracez le synonyme du catalogue du Doubs. Son auteur m'a fait observer la mariti- m a r i a , et j'ai pu me convaincre que cette espèce , bien caractérisée , est très-voisine d' a ve r- saria, et s'en distingue 1° par l'absence du trait vif qui Hmite la marge ; 2" par ses deuxième et troisième lignes plus prononcées; 3° par une ombre d'un roux-clair qui cerne la ligne on- dulée dans l'espace marginal. N° 39. Muta ta lia Treit. J'ai sous les yeux une femelle complètement gris-bleuâtre , chez laquelle la ligne ondulée forme un ruban blanc continu, ondulé en dedans, anguleux en dehors. Les lignes transverses et surtout la deuxième , ressortent en roux sur le fond gris. Les quatre points sont très-pro- noncés. Le dessous des supérieures est moins fortement enfumé. No 49. Fia veol aria. Hub. Se prend aussi sur les Alpes vaudoises, au-dessus de Bex, à la hauteur des derniers sapins. Je n'ai point encore pu me procurer des individus provenant de Fontainebleau , pour les comparer ; je doute qu'ils appartiennent à la même espèce. N° 52. Trillnearia. Bork. La variété couleur d'ocre a été nommée carnearia par M. Bruand dans son catalogue. N= 58. Schaefferaria. Nob. Fig. 1. Gyraria. Treit. — Mann, (non Hub.). ^ Zell. Isis. 1847. p. 497. — Faune suisse. Pupillaria. Zell. Isis 1847, pag. 498 (non Hub.). Gyraria, Hub. 434, n'est décidément pas celle que j'ai enregistrée. M. Herrich- Schajffer m'écrit à son sujet et après l'avoir comparée , que jusqu'ici il avait confondu cette - 6 - espèce avec poraria. ..Zeller," ajoute-l-il, .,fait évidemment mention d'elle dans le jour- ,. nal entomologique , année 1849, p. 209, disant qu'il ne peut pas encore la distinguer ., spécifiquement de p une ta ria. J'estime qu'elle en diffère réellement par la marge des . ailes antérieures moins sinueuse , par la couleur du fond tirant plus sur le rouge que sur ,, le jaune , par la ligne de séparation rouge de la frange , par l'absence constante de teinte ., rouillée sur la ligne moyenne , par la présence des points centraux qui n'existent jamais (?) ., dans pan et aria, et enfin par l'absence de toute tache obscure près de l'angle anal des ., ailes antérieures. J'ai retrouvé 6 exemplaires de cette espèce dans la collection de Fisch; „ V. Rosi, et 3 dans la mienne , recueillis dans nos environs. Il s'agit maintenant de savoir ., si cette espèce peut porter le nom de gyraria. La figure 434 de Hubner doit décider ., la question. Chez votre gyraria les points centraux ne sont point entourés d'un cercle .. noir, la ligne movenne est nettement marquée et atteint le bord antérieur de l'aile, la .. frange n'est pas d'un jaune vif, mais elle est rayée de rose vif, couleur qui s'étend même, .. à l'état très-frais , sur toute la frange; l'abdomen enfin n'a pas de taches dorsales; carac- .. tères de la figure de Hubner qui se rapportent tous au contraire à l'espèce que Zeller a ., décrite, dans le journal cité (n" 60), sous le nom de pupillaria Mann, et que j'ai reçue ., du même entomologiste comme provenant de Toscane. C'est donc cette pupillaria là ., qui seule mérite le nom de gygaria Hub. 434. Treitschke décrit la votre sous le nom „ de gyraria; les collections de Vienne sont d'accord sur ce fait. Hubner ne l'a pas figu- ., rée. Gyraria de Duponchel s'accorde avec la vôtre par la couleur de la frange et avec celle .. de Hubner par les taches centrales; on ne peut donc s'y arrêter: ainsi votre gyraria doit .. recevoir un nouveau nom." Le catalogue de Heydenreich ne peut servir de guide pour ces espèces. r 59. Pupillaria. Hub. 69. (Non Zell.) M. Her.-Schf. m'écrit que des exemplaires déterminés par Treitschke lui-même se rap- portent bien à res|)èce de Hubner, qui est aussi celle que j'ai observée. La pupillaria de Zeller (Entom. Zeit. loc. cit. — Voir S c hae f ferari a) est une autre espèce. Gyraria, Hub. 543, et nolaria, Hub. 327, n'appartiennent pas davantage à pupillaria, Hub. Zeller ne connaissait pas cette dernière, quoiqu'il en fasse mention k la fin de son article sur pupillaria (Her.-Schf). N° 61. Parvularia. Boisd. M. C. Zeller a pris cette espèce dans la vallée de Misox (Tessin) : elle est donc bien suisse. N° 69. Quercinaria. Bork. M. Rothenbach en a pris un individu près de Schùpfen , le 12 juillet 1851. Nr°. 77. Delunaria. Steph. M. Her.-Schaeffer m'écrit que delunaria a été plusieurs fois élevée comme deuxième génération de I u n a r i a. Celle que j'ai prise , le l'ut au printemps : je n'ai pas pu m'en procurer d'autres individus. J'ai de la peine à croire k l'identité des 2 espèces, à cause de la taille plus petite de ma d e 1 u n a r i a , qui n'a cependant pas été élevée en captivité. N° 81". Parallellaria. W. V. Hub. 4-3, 44. — Treit. — Dup. — Her.-Schf. I, 127. — Hub. Beitr. II. — Frey. iilt. b. 42. — Hejden. C. 16. Vespertaria. Fab. — Wood .535. Affiniaria. Bork. Repandaria. Berl. mag. Cette espèce, rare en Suisse, a été prise dans les environs de Schiipfen, par M. Alfred Rothenbach, le 26 juillet 1853. N° 92. Petraria. Esp. M. Rothenbach a aussi pris cette phalène près de Schiipfen, et M. Ott à Meyringen. Elle paraît en juin dans les bois de pin. N° 98. Bajaria. Hub. M. Couleru a pris plusieurs fois cette espèce dans un bois de chêne près de la Neuveville. N" 114. Mendicaria. Her.-Schf. L'indication de M. Rothenbach s'adresse à serotinaria (n° 113), et non iV celle-ci. N° 119. Fur va ri a. Fab. Assez fréquente dans les forêts de sapin et les rocailles du pied des Alpes d'Aigle, en juillet. N° 120. Pullaria. Hub. Au pied du Weissenstein , au-dessus de Soleure, le 31 juillet (Rothb.). N° 121. Ambigu aria. (ta). Dup. hist. pi. 186. Boisd. 1575. — Her.-Schf. I, 193. f. 379-381. — Heyden. C. 140. — Dup. cat. M e y e r a r i a. Faune suisse. L'espèce décrite et figurée par Duponchel est presque certainement celle que j'ai appelée Meyeraria dans mon premier travail. J'ai longtemps douté de l'identité des deux espèces, parce que Boisduval l'éloignait des Gnophos et desElophos, et que M. Bruand la distin- guait de sa dilucidata. Celle-ci appartient, sans aucun doute, à la même espèce, tandis que son operaria est la vraie dilucidaria, Mub. M. C. Zeller m'écrit qu'il la prend assez fréquemment sur le Balgrist près de Zurich. N° 1*2'2. Ob s cura ri a. W. V. Habite les rocailles sur lesquelles elle se pose volontiers. Fort difficile à atteindre (Rothb.). N° 123. Glaucinaria. Hub. Les œufs de cette phalène sont d'un jaune pâle au moment de l'éclosion ; ils passent bientôt au rouge carmin et conservent cette couleur jusqu'à la fin. La chenille est courte, épaisse , applatie en dessous et d'un gris jaunâtre ; elle vit sur diverses plantes basses (Couleru). On peut aisément confondre les individus foncés, et dont le dessin est couvert par la teinte générale , avec s u p i n a r i a Mann. N° 123\ F a I c 0 n a r i a. Frey . N. B. 277, 3. Dup. cat. — Heid. cat. 133. S ar tari a? Hub. sup. f. 66, 67. M. G. Leresche a pris deux exemplaires ^ appartenant à cette espèce , h Pully , au milieu des vignes , non loin de Lausanne , au mois d'août. M. Couleru de son côté a recueilli deux exemplaires C dans les environs de la Neuveville (Lab.). Elle n'est pas très rare dans le Jura. Quoique voisine de glaucinaria et de sartaria elle s'en distingue parfaitement. Sa taille est plus forte que celle de la première et môme de la seconde. Les ailes sont d'un blanc-grisâtre légèrement mélangé de bleuâtre surtout sur les bords. Le dessin et le pointillé sont gris. L'extrémité des nervures est marquée sur la marge par des points noirs bien évidents. Les dentelures de la frange des inférieures sont moins profondes et moins festonnées que dans glaucinaria. La frange blanchâtre est à peine et très légèrement entrecoupée de - 9 - gris en dessus; tandis qu'en dessous elle est d'un blanc pur. Le front est d'un brun-noisette, tandis que la tête est de la couleur du thorax. Les autres caractères sont moins sûrs et su- jets il varier. Hejdenreich rattache sartaria, IL S. ;i falconaria; je ne puis partager cette ma- nière de voir, à moins que ses figures n'aient été prises sur des individus élevés en captivité et qui en ont souffert dans leur taille et dans leur faciès. Les caractères que j'ai indiqués suffisent à établir l'espèce. N^ 1 &. M u c i d a r i a. Hub.' 1 48. Frej. a. B. 125, 3. — Treit. — Dup. — Her.-Schf. L 194, f. 266 — 268. — Bdv. 1593. - Hejden. 136. Var. varicgaria Dup. hist. 184, 185. — Her.-Schf. f. 504. Heyd. C. 137. M. C. Zeller m'annonce qu'il a trouvé la var. variegaria dans le Tessin, en 1853. N 130. Cinctaria. W. V. M. Rothenbach l'a aussi obtenue de Meyringen. N° 140. Consonnaria. Hub. M. C. Zeller a trouvé la chenille sur les sapins bas. N° 147. Pluniaria. W. V. J'ai dit, par erreur, que cette espèce se pose sur les rochers; elle hante de préférence les taillis herbeux. N° 158. Corticaria. Hub. 167. N'a été réellement recueillie que par M. Meyer dans les environs de BurgdorI et iiar M. C. Zeller à Engelberg, en juillet. Les autres localités indiquées se rapportent ii la suivante. N° 158'. Ci ne r aria. Hub. 171. Fab. — Dup. — Bdv. 1594. — Treit. — Her.-Schl. 1. 256. — Heyd. C. 179. Sepiaria. Berl. Magaz. C'est cette espèce, et non corticaria, qui a été prise quelquefois dans le canton de Vaud, au 1" printemps, puis en juillet. - 10 - N° 159'. Hipocastanaria. Hub. M. Rothenbach l'a prise plusieurs fois dans les environs de Schiipfen , dès le 20 mai jusqu'en septembre. N' 162. A Ip Inaria. Scrib. L'individu obtenu des Alpes, par M. Rothenbach, est bombycaria; on doit dès- lors tracer al pin ari a du nombre des espèces suisses. N" 163. Pi 1 os aria. Bork. Dans les premiers jours de janvier 1853, j'ai reçu une pilosaria qui venait de naître en liberté. N° I6i Hirtaria. Lin. La chenille de la var. con gêner ari a vit sur les pruniers et celle d' hirtaria sur les ronces. L'une et l'autre vivent dans les environs de Zurich (Zeller). N° 167. Venetiaria. Hub. 3-29. La femelle est fort rare , plus pâle et plus petite que le mâle ; elle se trouve figu- rée dans Frey. Beitr. t. 12.3, 4 sous le nom de canitiaria. Les autres synonymes de l'espèce sont fuscaria, Zeller, et fusca, Thunb. N° 188. Consignaria. Bork. Aussi recueiUie une fois près de Schiipfen, le 25 mai 1853 (Rothb.). N" 189. Sobrinaria. Hub. M. Couleru a élevé la chenille indifféremment sur le genièvrier et sur les scabieuses, végétaux sur lesquels on la trouve en liberté, mais il n'a pas remarqué que cette dif- férence de nourriture influât, ni sur la chenille, ni sur le papillon. L'espèce est assez commune. N° 190 Succenturiaria. Lin. M. Heuser l'a prise près de Burgdorf. - n - K 195. In nota ri a. Rnoch. Ajoutez comme synonyme : A r te mis i al a. Bru. Cat. N° 193". Aiisteraria (ta). Fisch. v. U. Treit. collect. — Tisch. — Frey. n. h, 300. — Dup.? — Her.-Schf. f. 138 — 140. II. 3-3. — Heyden. C. 471. — (Non Hub. 457, et Boisd.) Vulgata et sub f usca ta. Wood. 666 et 667. J'ai reçu cette espèce de Meyringen où elle a été recueillie par M. Ott. Rare. — M. Zeller l'a prise aussi dans les Alpes, et M. Rothenbach dans le Jura, au-dessus de Wan, en mai. N" 198". Majora ri a. nob. flg. 2. M. Bruand avait déjà recueilli cette espèce dans le Doubs et l'avait appelée G r i s e i- marginata. 11 m'écrit que le mâle ressemble à la femelle; mais qu'il offre moins de blanc sur le centre ensorte, que la ceinture marginale est moins saillante et que le fond pa- raît entièrement couvert de stries transverses ondulées. N" 200. Trisignaria. Her.-Schf. Cette espèce est fort douteuse ; il se pourrait que les individus recueillis par M. Bremi appartinsent à absynthiaria, quoique plus petits que la variété minuta ta Hub. L'in- secte ayant été élevé en captivité, a pu souffrir dans son développement. La ligne ondulée marginale, quoique très-effacée dans toute son étendue , reste cependant visible. Le point blanc de l'angle anal est aussi couvert de brun. N° 200". D i s t i n c t a r i a. Her.-Schf. Cette espèce doit être retranchée jusqu'à nouvel ordre ; il est plus que probable qu'il y a ici confusion avec castigaria. N° 203. Castigaria. Hub. De nouveaux renseignements m'ont convaincu que cette espèce n'est point rare en Suisse. Elle fréquente les montagnes et les alpes. Je l'ai reçue du Jura et de Meyringen. Son faciès — 12 — varie infiniment. Ce qui en est dit dans le premier Supplément, se rapporte essentiellement à l'une d'elles qui a quelques rapports avec pusillaria. N° 204. Valerianaria. Hub. Des individus reçus d'Angleterre par M. Bruand sous le nom de p lu m b éclata Haw. sont rapportés par les auteurs anglais h valerianaria, tandis que Her.-Schf. fait de celle-ci un svnonvmc de Begrandaria. Tout me porte à croire en effet que ces deux dernières espèces sont identitjues et qu'il faut effacer l'une des deux. Les figures de Hub., quoique peu exactes, ont bien l'air d'avoir été prises sur Begrandaria, un peu pâle. Deux individus reçus de M. C. Zeller, et pris dans les environs de Zurich, répondent parfaitement aux figures de Hubner, et ne se distinguent de notre Begrandaria que par une teinte un peu plus fauve. Pour éviter toute confusion , je conserverai encore l'espèce de Hub. jusqu'à preuve du contraire. Subumbrata Wood. est d'ailleurs, au dire de M. Bruand, une espèce distincte de Begrandaria; tandis qu'il faut rattacher à cette dernière p a lustra ta Doubled. N^ 'im'. Irriguaria. Hiib. 397. Treit. — Boisd. 1696. — Dup. — Her.-Schf. H. 61. — Heyden. C. 505. Variegata. Wood. 681. Trouvée près de Schïipfen, par M. Rothenbach, le 1" mai 1849. N° 217. S par sa ri a. Hub. Trouvée aussi près de Zurich, sur le Balgrist, par MM. Zeller. N° -218. Du bi tari a. Lin. Je dois rétracter ce que j'ai dit de l'hibernation de cette espèce et de sabaudiaria. M. Bruand prend l'une et l'autre au cœur de l'hiver dans les grottes des environs de Bezençon, où elles se réfugient en automne et restent jusqu'au printemps. J'ai pris un individu Ç , dans ma chambre, à la fin de décembre 1853. N° 22:3. Ri g u aria. Hub. J'ai omis comme svnonvme, Boisd. 1646. 13 N° 225. Sabaudiaria. Dup. Les individus provenant de M. Anderogg lui avaient été adressés de Bezençon par M. Bruand. Elle a aussi été prise à Meyringen (Rothb.). N° 232. Turbaria. Hub. Se prend dans le Jura (Rothb. , Couleru). N° 237. 01 i varia. W. V. C'est bien en effet a p t a t a. Bru. Cat. iT 238. Aptaria. Hub. Ajoutez comme synonyme : Pontissalaria. Bru. Cat.. Effacez-le à ferrugaria. Je possède un individu chez lequel la teinte verte a passé au brun, comme dans élut aria. N° 240\ Arc ta ri a. Lienig, Isis, Lief. Faun. Her.-Schf. II. 102, f. 416. Cette espèce, fort rare, a été prise à Meyringen par M. Ott, qui l'a communiquée à M. Couleru. — Collection de Lausanne. — La Via-Mala (Rothb.). Sur la Morgetenalp, dans le Simmenthal (Heuser). N" 241. Rollariaria. Mann. M. Ott la prend aussi à Meyringen au printemps. N° 241\ Laetaria. Nob. Cette espèce avait déjà été recueillie dans le Jura par M. Bruand qui lui avait donné le nom de larentiaria (Bru. Cat. sup. 1849, n° 683''), dénomination que l'on ne peut conserver dans le genre larentia. J'ai vu plusieurs exemplaires ternis et blanchis, mais aucun d'eux ne passait au brun. Sur les individus très-frais le vert est très-vif; mais jamais nuancé de brun. N° 244. Sinuaria. W. V. Effacez les indications de M. Rothenbach. — 14 - N" 250. Chalybearia. Hub. Après examen réitéré, il ne m'est pas possible de distinguer spécifiquement cette espèce de galiari a, quoique son faciès reste constamment différent. Peut-être serai-je plus heureux iorque j'aurai pu me procurer un certain nombre d'exem|)lain's de gai i aria très-frais, dans les bois de notre Jorat. La connaissance de la chenille pourrait aussi décider la question. J'ai fait erreur en attribuant au mâle des antennes pectinées, trompé que j'étais par un exemplaire fané de ligustraria, dont le dessin était le même que celui de chalybearia. A la place do cette dernière il faut inscrire: N° 250". Pi car la (ta). Hub. 435. Treit. — Dup. — Bdv. 1777. — Her.-Schf. II, 113. — Heyden. Cat. ."545. B i a n g u I a t a. Wood. 5 7 0. J'ai vu dans la collection du Musée de Neuchâtel un individu appartenant à cette espèce (|ui avait été pris par M. Coulon , sur le Jura. N° 253". L i V i n a r i a. Nob. lig. 3. Jucundaria. Nob. Faune suisse n" 253". 1'' Supplément. L'espèce indiquée par Boisduval (Catal.) sous n" 1797, ne peut être celle que j'ai sous les yeux; il est plus que probable que cet entomologiste avait devant lui un individu appar- tenant à blandiaria, ombré de couleur suie , comme on rencontre quelquefois dans le Jura. Livinariaa la taille de blandiaria et le faciès de quadri fasciar ia et d'ar c- taria; on la confondrait surtout avec cette dernière sans l'absence de tache blanche au centre du bord externe. Le brun-bistre de la base, de la bande moyenne et de l'espace mar- ginal est çk et là ombré de rouge ferrugineux. Le blanc des deux rubans est un peu terne, tandis que celui du trait, qui borde de part et d'autre la bande moyenne, est parfaitement pur. Les inférieures sont divisées en deux par une bande blanchâtre qui sépare deux espaces gris-pâle. Cette espèce se place par ses antennes pectinées à côté de spadicearia. N° 256. Derivaria. W. V. Se montre quelquefois en avril le long du Léman. N° 262. Funeraria. Hub. Je suis surpris que M. Zeller (Eut. Zeit. 1849, pag. 214) confonde encore tri s ta ta - 15 - ef funerata, Hub. — La première varie beaucoup, sans doute, mais ne passe jamais à funerata. La deuxième varie peu et reste très-distincte pour les mœurs, l'habitat, l'ap- parition et le dessin. N" 269. Aflinitaria. Wood. Recueillie dans la vallée d'Engelberg, par M. Zeller. Treitschke (sup.) parle d'une femelle de Rivularia plus grande et dont les ailes infé- rieures sont blanches, qui se rapporte très-probablement à affinitaria. N" 272. Podevinaria. Her.-Schf. Commune à Meyringen , en juin. Il est à-pcu-près certain qu' o 1 i v a r i a Dup. hist., ou ablutaria Dup. sup., appartient k cette espèce; Heyden. la rattache à tort, d'après Zeller (?), à albularia; la figure et la description de Dup. ne conviennent en aucune façon k cette dernière. Je ne puis affirmer que ablutaria Hub. sup. f. 382, 383, doive être rattachée à muscosaria Led. comme le fait M. Zeller (Ent. Zeit. 1849, p. 212). Je serais plutôt tenté delà réunir aussi à P 0 de V inaria, puisque Her.-Schf. la trouve trop voisine de Salicaria et qu'il rattache muscosaria à frustraria Treit. J'ai reçu ablutaria de M. Millière à Lyon, en sorte que j'ai pu me convaincre de son identité. La figure de Dup. quoique insuffisante, est très reconnaissable , sa description l'est moins. Quant à l'espèce de Boisduval, elle reste indécise. N° 274\ Multistrigaria. Stph. Wood. 548. — Her.-Schf. IL 139, f. 196, 197, 329. — Heyden. C. 364. Trouvée près d'Aubonne, au printemps 1853, par M. G. Leresche. — Collection de Lausanne. N° 277. Caesiaria. W. V. Ajoutez comme synonyme: Griseicinctata. Bru. Cat. 706^ J'ai vu des individus pris dans le Jura, à Pontarlier, près de la frontière suisse, par M. Th. Bruand, en sorte que cette espèce existe dans le Jura. - 16 - N° 278. Fiavicinctaria. Hub. La vraie fiavicinctaria n'a en effet pas été prise jusqu'ici dans le Jura (Rothb.) ; les individus recueillis sous ce nom appartiennent à in fi d a ri a, Nob. N" 279. Cyanaria. Hub. Il faut ajouter aux synonymes : C a es i a ta (pâle). Bru. Cat. N° 280. Infidaria. Nob. Le sinus du bord interne de la bande médiane est parfois peu prononcé; dans ce cas on peut établir le diagnostic par l'absence de teinte jaune sur le premier ruban, toujours large et plus clair que le reste de l'aile, et par la frange non limitée par des traits noirs, aux inférieures, en dessus. N° 282. Nebularia. Treit. J'ai pris un individu appartenant h cette espèce dans le Scliiichenthal, ii la fin de juillet; il ressemble parfaitement h ceux que M. Bruand prend dans le Doubs sous ce nom. Les individus de Vienne (Mann) en diffèrent à quelques égards. N° 284. Achromaria. Nob. Ayant pu me procurer quelques individus bien frais appartenant à cette espèce, j'ai pu l'étudier avec plus d'exactitude et ajouter quelques observations à celles que j'ai données sur son compte. — Achromaria se prend assez fréquemment en mai, au pied des Alpes, près de Meyringen. La teinte grisâtre du fond tire sur le bleuâtre chez les individus très- frais. Le point discoïdal est un peu alongé en forme de trait. Quelques points pâles indiquent la place de la ligne ondulée le long de la marge. Les doubles points qui bordent la frange sont très-visibles sur les deux ailes et bien séparés les uns des autres par un point clair. La femelle est ordinairement un peu plus grande que le mâle et plus rare que lui. L'anus du mâle est terminé par un mouchet de poils blanc-jaunâtres. Cette espèce ne peut guères être confondue qu'avec nebularia. N° 288. Sororaria. Hub. Trouvée près de St.-Moritz , dans l'Engadine, par M. C. Zeller, au mois de juillet 18.54 - 17 - N" 296. Ruberaria. Frey. J'ai reçu de M. OU, à Meyringen, deux individus, mâle et femelle, de cette belle espèce, provenant très-probablehient de la même source qui l'avait fournie, de seconde main, à M. Freyer. A première vue elle n'est pas une variété d'implu viar ia; bien moins encore d'élu ta ri a. Les figures (209, 210) de Her.-Schf. ne lui conviennent pas complètement; tout l'animal est plus foncé et plus marqué de rouge-sang que dans ces figures. M. Bruand m'a fait voir des ruberaria reçues d'Angleterre qui ne sont que des variétés d' e I u t ar i a marbrées du rouge-brun. Les caractères indiqués par Her.-Schf. et par Freyer ne sont pas non plus suffisants. Ruberaria a la taille des plus grands individus d'impluviaria, et la même coupe d'aile qu'elle. Son dessin est h peu des choses près aussi le même. Les ailes supérieures se divisent en quatre champs bien déterminés. L'espace basilaire et le second espace (bande médiane) sont d'un fauve-clair un peu rougeâtre, sablé de gris, surtout vers la côte. Le second champ (1" ruban) est d'un brun rouge plus foncé au centre de l'aile et d'un gris-rougeâtre vers les. deux bords. Un trait noir sépare ce champ de l'espace basilaire, une bandelette rouge-sang le limite en dehors. Le quatrième champ (espace marginal) porte de dedans en dehors: 1° une bandelette rouge-sang, finement bordée de noir en dedans- 2" un ruban gris-rougeàtre ordinairement cerné par un trait blanchâtre en dedans ; 3° une bandelette rouge , lavée sur ses bords et vers son extrémité interne , marquée sur les nervures de traits noirs; 4° une bandelette grise entrecoupée par des points noirs, qui eux-mêmes sont divisés par les nervures d'un fauve-rougeâtre , clair. La frange est d'un gris-rougeâtre, mouchetée de gris-noir, limitée par un trait plus clair du côté de l'aile. Le point discoïdal, qui n'est pas toujours visible, est représenté par un trait en forme de virgule , rapproché du bord interne de la bande moyenne. Deux à trois traits aigus, très-noirs, se voient vers le sommet de l'aile. Le dessus des inférieures est d'un gris-rougeâtre , plus foncé vers la marge ; on y distingue un point discoïdal brun et une ligne sinueuse de même couleur peu apparente. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris un peu fauve, luisant, très-sablé de gris, marqué comme le dessus, mais plus distinctement. Le dessous des supérieures est plus luisant encore, lavé de gris-noirâtre, surtout au centre et à la base. Un seul trait gris-foncé, très-sinueux, et le point discoïdal y sont bien visibles. La frange est en dessous de la couleur du fond et séparée de lui par un trait noir, fin. La côte, en dessous, est marquée de deux taches brunes. Le dessous du corps est de la couleur du dessous des ailes. Le dessus de l'abdomen a la couleur des inférieures en dessus. Le thorax est gris-foncé, mêlé de rougeâtre. - 18 - Les caractères qui distinguent essentiellement ruberaria d'impluviaria sont: 1° la bande moyenne et l'espace basilaire d'un gris-fauve, et non bleuâtre ou verdâtre; 2° le bord externe de cette bande très-dentellé et formant un grand sinus ; 3° la bande moyenne plus large au centre et retrécie vers la côte (pas constant); 4° les bandelettes rouges, in- diquées; 5° la ligne du dessous lléchie fortement en dedans en s'approchant de la côte; 6° les inférieures d'un gris plus foncé. La femelle ne diffère pas du mâle. Le caractère tiré de la présence d'un seul trait foncé en dessous se retrouve dans quelques exemplaires d'impluviaria. N' 302. Psittacaria. F. Commune autour de Lausanne sur le bord des bois de sapin en avril , le long du Léman, dans les lieux abrités et en septembre sur les hauteurs. J'ai pu voir dans la collection de M. Couleru un individu mâle de coraciata Hub., parfaitement frais, pris dans le Jura et qui n'est évidemment qu'une variété de psittacaria. On trouve d'ailleurs facilement des passages de l'une à l'autre. N° 303. F i r m a ri a. Treit. Les individus recueillis par M. Rothenbach appartiennent à la variété obeliscata de va ri aria. Je n'ai pas vu ceux de M. Couleru, qui affirme l'avoir aussi recueillie au pied du Jura. N" 309. Perfuscaria. Haw. M. Bruand a reçu d'Angleterre sous le nom d'immanata, Wood. .573, la même espèce à laquelle M. Curtis lui-même a donné en ma présence celui de perfuscata. Depuis lors j'ai pu me procurer un certain nombre d'individus de cette espèce et de sa voisine , et j'ai pu me convaincre que ces espèces anglaises ne sont que des variétés de ru s sari a. Acu- tata Guén. n'est aussi pas autre chose. Ru s sari a varie extrêmement et je n'hésite pas à admettre parmi ses variétés la figure 445 de Hubner, quoique la forme générale soit plus ramassée, puisque cet accident peut résulter de l'éducation de la chenille en captivité: La bande moyenne varie à tous égards extrêmement, plus peut-être que dans variaria; il en est de même des angles et des courbures des diverses lignes transverses. La coloration des bandes est dans le même cas. Le mâle offre plus souvent la variété perfuscata et immanata que la femelle. Le - 19 - dessin et la teinte des ailes inférieures varie aussi très-souvent. Les entrecoupures de la frange disparaissent parfois ; les points de la marge tantôt forment une ligne noire , tantôt restent sé- parés par des points blancs. La chenille se trouve aussi sur divers arbres. N°314. Tersaria (ta). W. V. Hub. 268. — Treit. — Dup. descript. non fig. — Bdv. 1652. — Her.-Schf. II. 198. — Wood. 612. — Hcyden. Cat. 403. L'espèce que j'avais sous les yeux en rédigeant mon catalogue, n'appartient point à la véritable ter sa ta, Hub.; mais à ma radicaria (n° 314") qui a été confondue jusqu'ici avec elle. En examinant la figure 268 de Hubner, j'avais déjà conçu des doutes à ce sujet; mais celle que Duponchel donne de t ers a ta, se rapportant parfaitement aux individus de ma collection , j'avais admis quelques incorrections dans la figure de Hubner. La véritable tersaria n'a pas été prise encore dans les environs de Lausanne. Je l'ai reçue plusieurs fois de Meyringen, et l'ai vue dans la collection de M. Bremi à Zurich. Les exemplaires reçus de Vienne sont un peu plus grands que les nôtres, mais identiques. Elle paraît préférer les sous-alpcs de la Suisse centrale où elle se montre en juin. M. Heusser l'a prise près de Burgdorf. C'est elle que j'avais devant moi en décrivant ma testacearia (1" Supplément, n° 314''); ensorte que ce que je dis des caractères qui distinguent testa- cearia de tersaria doit se rapporter entièrement à celle-ci, et la différentier de ma ra- dicaria, et non de testacearia (aemularia) qui est une toute autre espèce. Tersaria, reçue de M. Mann, est identique avec les nôtres. N° 314\ Aemularia (la). Hub. 448. Boisd. 1653. — Her.-Schf. II. 196. Var. Ter sa ta. Treit. — Dup. — Heyden. Cat. C'est k tort que j'ai rapproché (1" Supplément) testaceata, Hub. 338, de aemu- lata, Hub. 448. Ces deux espèces doivent rester parfaitement distinctes. La première peut bien n'être qu'une variété de t ersaria , tandis que la seconde en diffère à plusieurs égards. J'ai reçu deux individus, mâle et femelle, de cette espèce, pris k Meyringen par M. Ott. La figure de Hubner, très-fidèle pour le dessin, ne l'est pas pour le coloris; l'individu sur lequel elle a été prise paraît avoir été un peu effacé, car la bande médiane n'y est pas visible. La couleur d' aemularia est le brun grisâtre, tirant sur le roux vers la racine de - 20 — l'aile. La bande médiane est indiquée par deux raies recourbées et parallèles, d'un gris noirâtre, dont l'externe, très-denticulée , ne porte qu'un léger angle fort près de la côte. L'interne porte deux angles , l'un près de la côte , l'autre à son centre ; son extrémité abdo- minale se fléchit assez fortement du côté de la racine de l'aile. La ligne marginale ou ful- gurale et les points blancs et noirs des nervures sont tels que les indique la figure de Hub- ner. La frange est limitée par une série de points noirs séparés par des points blancs. Le premier anneau de l'abdomen est presque blanc. Le dessous est d'un gris rousst^tre, par- couru par plusieurs lignes ondulées plus prononcées vers la marge, et marqué de quatre points discoïdaux, comme le dessus. La ligne fulgurale, la teinte brunâtre, l'absence d'angle au milieu du côté externe de la bande médiane, les points marginaux, la distinguent suffisamment de tersaria. La taille de celle-ci est un peu inférieure à celle d' a e m u 1 a r i a. L'exemplaire figuré par Hubner était de petite taille. N° 314^ Radie aria, nobis. T ers a ta. Dup. hist. pi. 197, f. 1 et 2 (an descript. ?). Lapidât a. Bdv. 1657? Ce que j'ai dit de l'apparition de tersaria aux environs de Lausanne doit se rapporter à cette espèce ci. La figure de Duponchel lui convient parfaitement, la description qu'il en donne se rapporte plutôt à la vraie tersaria. La figure 324 de Hubner (lapidata) s'en rapproche à plus d'un égard ; ensorte qu'il y a tout lieu de croire qu'il faut rapporter à cette espèce la lapidata que Boisduval a reçue du Midi de la France et de Fontainebleau. La- pidata figurée dans Hub. sup. f. 286, 287, venant de Laponie, en diffère totalement. Les figures de Duponchel, surtout celle de la femelle, sont suffisantes (quoique impar- faites), mais comme les deux espèces sont très-voisines, je dois ajouter quelques détails. Radicaria a la taille des grands individus de tersaria. Le bord externe des supé- rieures est légèrement plus arqué , et celui des inférieures un peu plus anguleux. La teinte générale est le gris mélangé de fauve-clair. Les nervures n'étant entrecoupées que par fort peu de lignes transverses, offrent moins de pointillé que dans tersaria. Aux supérieures, l'espace basilaire est couleur biche uni; dans tersaria il est très- pointillé de noir. Le premier ruban d'un fauve plus clair est uni , deux fois plus large à la côte qu'au bord postérieur. La bande moyenne, étroite à la côte, s'élargit un peu dans son milieu. Son bord interne forme un angle vif près de la côte. L'externe porte un angle profond en regard du précédent , et de ce point la bande descend en festons arrondis et en décrivant - 21 - une courbe douce et uniforme , jusqu'au bord postérieur. Tersaria a la bande moyenne plus large et volontiers coudée en dehors, vers son milieu; chez elle cet espace est plus ou moins couvert d'atomes gris, qui n'existent pas dans radie aria. Le second ruban de cette dernière n'est limité que du côté de la bande moyenne; en dehors il se fond avec l'espace marginal, de là vient qu'il est moins distinct que dans tersaria, quoiqu'il aie une teinte plus claire. La ligne dentellée marginale est ordinairement plus saillante dans r a d i c a r i a ; vers le sommet de l'aile elle est coupée par un trait oblique noir, très-prononcé, au-delà du- quel se voit un ispace uni, d'un fauve clair qui termine l'aile. Tersaria porte le trait oblique peu visible et n'interrompant pas le dessin de la marge. Le dessin des inférieures est le même dans les deux espèces; il est un peu moins chargé de lignes transverses dans radicaria, et chez celle-ci le second ruban, placé au miheu de l'aile, forme un coude plus brusque en s'approchant du bord antérieur. Les points marginaux se rapprochent les uns des autres dans tersaria et forment un trait brisé et entrecoupé; dans sa voisine ces points sont plus espacés. Le dessous des ailes est semblable dans les deux espèces; il en est de mêmes des autres organes. N° 329. Chaerophillaria. Lin. .l'ai pris aussi cette phalène sur le haut du Jorat, au mois de juillet. CATALOGUE SYSTÉMTIOIE DES •o ? i - ^ 9 1: •Z s o "H. ■o £• Numéros z li z~->\ Geomefra. 1. Papillonaria, Lin. — Hub. ..... 1 •2. Bajularia, Esp. - Hub. ..... 2 — 2 3. Aestivaria, Esp. — Hub. ..... 3 4. Buplevraria, W. V. — Hub 4 5. Viridaria, Lin. — Hub. ..... 5 6. Putataria, Lin. — Hub. 6 7. Aeruginaria, W. V. — Hub. .... 7 8. Vernaria, Lin. — Hub. ..... 8 P.seiidoterpna. 9. Cythisaria, W. V. — Hub. . • . 9 Aeidalia. 10. Amataria, Lin. — Hub. . . . . ■ 10 1 1 . Vibicaria , Lin. — Hub. ..... 11 1 2. Calabraria , Lin. — Hub. . . . . ■ 12 1 3. Microsaria , Bdv. — P u s i 1 1 a r i a , Hub. . 13 14. Laevigaria , W. V. — Hub. .■..•• 14 15. Scutuiaria, W. V. — Hub 15 16. Reversaria, Trcit. ...... 16 17. Incanaria, W. V. — Hub. ..... 17 17 - 23 Numéros. 18. Bischoffaria, Hub 19. Straminaria, Treit. — Sylv est r aria, Hub. 94 G r a m m i c a r i a , Bdv. 20. Bisetaria, Bork. — W. V. 21. Aversaria, Lin. — W. V. 22. Deversaria , Treit. Suffusaria, Treit. — Bdv. (à effacer) 23. Ossearia, F. — W. V. 24. Intcrjectaria, Bdv. — D i lu tari a, Hub. 100. 25. Holosericearia, Fisch. v. R. 26. Pallidaria, W. V. — Hub. — Byssinaria, Bdv 27. Renularia, Hub. . 28. Perochraria, Fisch. v. R. 29. Rufaria , Hub. — Treit. 30. Ochrearia, W. V. 31. Moniliaria, F. — Hub. 32. Rusticaria , W. V. — Hub. 33. Confinaria, Fisch. v. R. 34. Commutaria , Treit. 35. Rubricaria, W. V. — Hub. 36. Remutaria, Lin. — Hub. 37. Nemoraria, Hub. 38. Sylvestraria, Bork. — Hub. 39. Caricaria, Her.-Schf. — Phlearia, Reut 40. Cerusaria, mihi. — Punctata, Bork. — Subpunc tari a, Hub. sup. 41. Mutataria, Treit. . 42. Immutaria , W. V. — Hub. 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 — 39 40 o a. ■- c. Z'ffJ 23 27" 32" 33 33 37'' 38 39 24 t3 p i a b il a te = 'S Se — ■5 "= w — a -Il 3 — Z 6>i Niiinrros. 43. Contiguaria, Hub. ...... 41 44. Ornataria, W. V. - Hub 42 45. Decoraria, W. V. - Hub 43 46. Immoraria , Lin. Hub. ..... 44 47. Strigaria, Hub. - Treit. ..... 45 48. Compararia , Fisch. v. R. — U mb el 1 ari a, Hub. 46 49. Prataria, Bdv. — S t rigillat a, Treil. 47 50. Aureolaria, Fab. — Hub. ..... 48 51. Flaveolaria, Hub. — Treit. sup. .... 49 I'— 49 52. Auroraria, Hub. ...... 50 53. Marginaria, Lin. — Hub. ..... 51 Ephjrra. 54. Trilinoaria, Bork. — Treit. ..... 52 - 52 55. Punctaria, Lin. — Hub. ..... 53 56. Omicronaria, W. V. — Hub. .... 54 57. Pendularia , Lin. — Hub. ..... 55 58. Orbicularia, Hub. ...... 56 59. Poraria, Lin. — Treit. — Punctaria, Hub. . 57 60. Schœfferaria, inihi. — Gjr ari a, Treit. (non Hub.) — î Faune helv. p. 39 . 58 _ 58 6L Pupillaria, Hub. (non Zell.) 59 _ 1 59 Emniiltis. 62. Sericearia, Hub. ....... 1 60 63. Parvularia, Bdv. — Pygmaearia, Hub. - Treit. 61 î _ 61 Aplasta. 64. Ononaria, Fuess. — Hub. ..... 62 Bolefobfa. 65. Carbonaria, Lin. — Hub. ..... 63 25 'S c s. •a S- S ce Numéros. lUetroeaiupa. 66. Fasciaria, Lin. — Hub. 67. Margaritaria , Lin. — Hub. 68. Honoraria, W. V. — Hub. Eugoilia. 69. Tiliaria, Hub. 70. Alniaria, Lin. — Hub. . 7L Quercinaria, Bork. — Hub. 72. Erosaria, W. V. — Hub. 73. Angularia, W. V. — Hub. Crocalis. 74. Elinguaria, Lin. — Hub. Odoiif optera. 75. Dentaria, Esp. — Hub. Himera. 76. Pennaria, Lin. — Hub. Seienia. 77. Illustraria, Hub. — Treit. 78. Lunaria, W. V. — Hub. 79. Delunaria, Stph. — Hub. 80. Illunaria, Hub. — Treit. 8L Syringaria, Lin. — Hub. Epione. 82. Advenaria, Esp. — Hub. 83. Apiciaria, W. V. — Hub. 84. Parallelaria, W. V. — Hub. Therapis. 85. Artesiaria, W. V. — Hub. 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 69 77 81' 26 - o c •ci ° iî •o s s f -5 "s •Si '^ s ce Z il Numoios. Macaria. 86. Notataria, Lin. — Hub. ...... 83 87. Alternaria, W. V. — Hub 84 88. Signaria, Hub. — Treit 85 89. Lituraria , Lin. — Hub. ..... 86 Veniiia. 90. Macularia, Lin. ....... 87 IJrapleryx. 9L Sambucaria, Lin. ...... 88 . Riiniia. 9-2. Crataegaria , Lin. ....... 89 Eiiryraeiie. 1 93. Dolobraria, Lin. ...... 90 Plo.seria. 94. Diversaria, Bork. — Hub. ..... 91 Phasiane. \ 95. Petraria, Esp. — Hub. ..... 92 — 92 Hibernia. 96. Rupicapraria, W. V. — Hub 93 97. Defoliaria, Lin. - Hub 94 98. Aurantiaria, Esp. — Hub. ..... 95 99. Progcmmuaria , Hub. — Treit. .... 96 100. Leucophaearia, W. V. — Hub. .... 97 lOL Bajaria, Hub. — Treit. ..... 98 — 98 Scoria. 102. Dealbaiia, Lin. — Hub. ...... 99 Cleogeiie. 103. Tinctaria, Hub. — Bdv loo; 104. Illibaria, W. V. — Hub 101 o ï o -S a 3 a. a. 3 2 =■ •S c. a 3 a ce z: s-i Numéro! Angerona. 105. Prunaria, Lin. — Ilub. - o , 102 Zerene. 106. Melanaria, Lin. — Hub. 103 107. Grossularia , Lin. 104 108. Ulmaria, Fab. — Hub. 105 109. Pantaria, Lin. — Hub. 106 110. Marginaria, Lin. 107 IViiineria. 111. Pulveraria, Lin. 108 112. Capreolaria, W. V. — Hub. 109 Bapta. 113. Taminaria, W. V. — Hub. 110 114. Temeraria, W. V. — Hub. 111 115. Pictaria, Curt. — Bdv. 112 Gnophos. 116. Serotinaria, Hub. — Her.-Schf. 113 117. Mendicaria, Her.-Schf. 114 - 114 118. Dilucidaria , W. V. — Hub. . 115 119. Spurcaria, Lab. 116 120. Zelleraria, Frey. — Bdv. 117 121. Operaria, Hub. - Treit. 118 122. Furvaria, Fab. — Hub. 119 - - 119 123. PuUaria , Hub. — Treit. 120 - 120 124. Ambiguaria, Dup. — Bdv. (M e y e r a r i a , faune helvét.) 121 - - 121 12.5. Obscuraria, W. V. — Hub. 122 _ 122 126. Glaucinaria, Hub. — Treit. 123 _ - 123 127. Falconaria, Frey. _ _ _ 123" - 28 - 2 § S ^ 'V s Z 1 •5 ~= Numéros 1 1 128. Variegaria, Hub. — Treit. ..... — 123' 129. Limosaria , Hub. — Bdv. (0 b f u s c a r i a , Treit.) 124 130. Andereggaria , Lab. ...... 125 Boai'inia. 131. Nyctemeraria, Hub. — Bdv. .... 126 132. Perversaria , Bdv. — Her.-Schf. .... 127 133. Abietaria, W. V. — Hub 128 134. Secundaria, W. V. — Hub. ..... 129 135. Cimtaria.W.V. — Hub 130 — 130 136. Consortaria, Fab. — Hub. ..... 131 137. Rhomboïdaria , W. V. — Hub 132 138. Roboraria , Fab. - Hub. ..... 133 139. Viduaria,W.V. — Hub 134 140. Glabraria , Hub. Treit. ..... 135 141. Repandaria, Lin. — Hub. ..... 136 142. Lichenaria , W. V. — Hub. ..... 137 143. Lividaria , Hub. — Treit. ..... 138 144. Crepuscularia , W. V. — Hub. .... 139 145. Consonnaria, Bdv. ...... 140 — 140 146. Punctularia , W. V. — Hub. .... 141 147. Extersaria , Hub. — Treit. ..... 142 148. Adustaria , Bork. — Hub. ..... 143 Fidonia. 149. Pusaria , Lin. ....... 144 150. Exanthernaria , W. V. - — Hub. ..... 145 151. Strigillaria, Esp. — Hub. ..... 146 152. Plumaria, W. V. — Hub 147 147 147 153. Wawaria, Lin. ...... 148 29 2 i a ^ s •^ "s 1 1 a ^ 3 S ■S £ 6 "z. ■| & S . €. 5ie la l|arçe, D' o-o-o- 0-0iolacé et brillant, sans traces blanchâ- tres comme dans W ar i ng toncll us. Leur frange est d'un gris-roux, limitée par une raie plus foncée très-fine; tandis que dans l'espèce voisine elle est blanchâtre du côté de l'aile et grise sur son bord libre. Le dessous des quatre ailes est entièrement d'un gris-plombé luisant, avec la frange rousse bordée par une ligne plus claire et très-fine. On n'y aperçoit pas trace de stries ou de points blancs, comme dans Waringt onellus. La femelle ne diffère pas du mâle. N° 121. Lythargyrellus. Hub. 2*27. Treit. — Dup. — Zell. — Guén. cat. — Her.-Schf. n"219. — Heyden. cat. 98. Lotella. Wood. 1481. Miniosella. Wood. 1482. Cette espèce est indiquée en Suisse par Hcrrich-Schœffer. Jusqu'ici je ne l'ai pas observée dans ce pays et d'autres collecteurs ne l'ont pas recueillie, que je sache. — M. Bruand l'a prise dans le Jura français. P h y c i d e n. Zell. XIV. Gen. P e m p e I i a. Hub. Verz. — Zell. N° 122. Carnella. Lin. W. V. — Hub. 66. ô. Treit. — Dup. — Zell. — Wood. 1478. — Guén. cat. — Her.-Schf. n° 231. — Heyden. n" 290. Var. Sanguinella. Hub. 65. Ç. — Wood. 1479. Steph. - Heyden. cat. 291. S emirubel la. Scop. Extrêmement commune sur tous les pâturages secs, principalement sur ceux des mon- tagnes et des Alpes ; fin de juillet et aotit. N° 123. Perfluella. Zinck. Zell. Isis. — Dup. cat. — Guén. cat. — Heyden. n" -ÎO?. — Her.-Schf. n" -237. — Hub. sup. f. 49. 3. Dibaphiella. Hub. 472. Dubiella. Dup. 280, 2. - Guén. cat. Formes a. Wood. 1468? Herricb-Schœffer cite péril ue 11 a, Zinck. , parmi les espèces suisses. Si dubiella. ])up., lui appartient réellement, cette espèce a aussi été trouvée en Suisse par iM. Couleru. Je n'ai vu ni l'une , ni l'autre. W 124. Su borna tel la. Dup. hist. pi. 284, f. 5. Zell. Isis, 1846. — Guén. cat. — Her.-Schf. n°239. — Heyd. cat. 300. Serp jlletorum. Zell. Isis, 1839. — Hub. sup. I'. 62. — Heyd. cat. 301. Recueillie dans le Jura par M. Rothenbach. L'individu que j'ai vu appartenait à la variété serp y 1 1 ctoru m. Rare. N" 125. Adornatella. Treit. Zell. Isis, 1846. — Hub. sup. f. 77, 78. — Dup. hist. 284,4? — Her.-Schf. n" 240. — Heyden. cat. 302. Obscur a. Steph. — Wood. 1471? Inscrip tella. Dup. hist.? Trouvée dans les environs de Schiipfen par M. Rothenbach. Je l'ai prise une fois près de Lausanne, et M. Heuser m'en a envoyé deux individus des environs de Burgdorf. Guénée réunit dilutella, Hub. 69, à cette espèce; si inscrip tella, Dup., lui ap- partient en effet , ce rapprochement est fondé ; car la figure de Duponchel convient tout-à- fait h adornatella, quoique Heydenreich en fasse un synonyme de dilutella. W 126. Ornatella. W. V. Treit. — Zell. Isis. — Dup. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 241. — Heyden. cat. 299. — Wood. 1471 ?? Criptella. Hub. 77. — Curt. Cinerella. Dup. 284, 9? Assez fréquente sur les pâturages des sous-alpes exposés au midi; Sepey, vallée des 8 - 58 - Ormonds; l'Etivaz , etc.; en juillet (Lah.). — Environs de Schiipfen : sur le Jura (Rothb.) — Près de Burgdorf, pas rare, en août (Meyer). — Diibendorf; environs de Zurich, sur les ja- (•hères (Bremi). — Engelberg (Ze!l.). La femelle est plus petite et d'un brun plus foncé que le mAle. J'ai vu un individu mâle d'un gris olive-pâle. N" 127. Ob duc tel la. Fisch. v. Rosi. t. 85. Zell. Isis. — Dup. sup. — Guén. cat. — Her.Schf. n" 242. — Heyden. cat. 294. Dilutella. Dup. hist. t. 279, f. 3. Origanella. Schlaeg. J'en ai pris un exemplaire dans les environs de Lausanne et M. Couleru m'en a com- muniqué un second qu'il a recueilli h la Neuveville. M. Bruand la prend aussi dans le Jura français. N'' 128. Carbonariella. Fisch- v. Rosi. t. 60. Zell. Isis. — Dup. hist. t. X, p. 292. — Guén. cat. — Heyden. cat. 304. — Her.-Schf. n" 244. S p a d i c e 1 1 a. Hub. 226. J an t h i n e 11 a. Dup. hist. t. X , p. 235, t. 28 1 , f. 2. F use a. Haw. — -Wood. 1683. Assez fréquente sur les hautes Alpes centrales parmi les bruyères ; en juillet. Simplon , près de l'hospice; Meyenwand (Lab.). Cette espèce se prend aussi, mais rarement, à la fin de juillet et en août, sur les mon- tagnes et les collines sèches des cantons de Vaud , Neuchâtel et Berne. M. Meyer l'a recueillie près de Burgdorf, M. Rothenbach près de Thun; je l'ai prise sur le Jorat parmi les bruyères. Les individus provenant de ces dernières localités diffèrent constamment de ceux des Alpes par leur couleur noir-foncé , par la seconde ligne (à peine visible) moins sinueuse et par la taille plus petite. Je n'ai pas pu découvrir d'autre différence. La femelle est souvent plus petite que le mâle et plus rare. N' 129. Palumbella. W. V- Treit.? — Zell. Isis. — Dup. hist. pi. 281, f. 1^' " (non V). — Guén. cat. — Heyden. cat. 312. — Her.-Schf. n° 245. - 59 - A 1 b a r i e 1 1 a. Hub. sup. f. 37 (non f. 36 , error.). Var.? Contubernella. Hub. 72. Cette espèce, rare en Suisse, a été prise dans les environs de Berne par M. Rothenbach et sur le Jura par M. Coulcru. Dans l'Engadine, près de Samaden, 7000', fin de juillet (Freyi. XV. Gen. N e p h o p t e r y x. Zeil. — Hub. Verz. K iW. Abietella. W. V. Treit. — Dup. — Zell. — Ratzeb. — Wood. 1472. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 254. — Heyden. cat. 272. D ecuriella. Hub. 74. Sylvestrella. Ratz. et Schenk. Var. Splendideila. Mann. — Hub. sup. f. 43. Point rare sur les diverses espèces de pins, dont la chenille ronge les pives. Le .lorat, surtout dans les bois de pin sylvestre, au commencement de juillet. Le papillon est difficile à saisir là où les pins sont élevés, parce qu'il vole d'un arbre à l'autre (LahJ. Près de Schiipfen (Rothb.) et de la Neuveville (Couleru). L'Uto, près Zurich (Bremi). r 131. Ro bore lia W. V. Treit.— Dup. — Zell. Isis, 1846. — Wood. 1680. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 256. — Heyden. cat, 274. 3 Spissicella. Hub. 75. Spissicornis. Fab. Legatella. Haw. — Wood. 1682. Cristella. Haw. — Wood. 1681. Fréquente au pied du Jura dans les bois de chêne (Bruand, cat.j. La Neuveville (Couleru). Plus rare dans le reste de la Suisse; Burgdorf (Meyer); environs de Lausanne et de Schiipfen (Lab., Rothb.). Sur le Balgrist, près Zurich (Zell.). N" 132. Rhenella. Zinck. Treit. — Zell. Isis, 1846. — Fisch. v. Rosi. t. 29. — Hub. sup. f. 130. — Her.-Schf. n" 258. — Heyden. cat. 277. Palumbella. Hub. 70. Ho s t il i s. Wood. 1467? (Her.-Schf.) Je l'ai reçue de M. Couleru qui l'avait recueillie aux environs de la Neuveville (Lab). — M. Rothenbach l'a prise une fois près de Schiipfen. - 60 - Il m'est impossible de reconnaître respèce figurée par Fisch. v. Rosi, dans la figure "280, 1 de Duponchel. Je ne puis donc affirmer que l'espèce désignée par Guénée soit bien celle des auteurs allemands. J'ai tout lieu de croire que rhenella de Dup. (fig. 1") est une autre espèce voisine d'epelydella (voir terebrella). N' i:3:). Janthinella. Hub. 374, 375 (err. 274, 275). Zinck. - Fisch. v. Rosi. t. 28. - Zeller. — Dup. t. 283, f. 8. — Frej. ait, Beitr. 108. - Hub. sup. f. 131 (var.l. — Guén. cat. — Her.-Schf. n° 261. — Heyden. cat. 282. Cette espèce a été prise dans quelques parties de la Suisse; mais toujours rarement et isolément. Diibendorf (Bremi). Schùpfen (Rothb.). Un exemplaire dans ma collection, ve- nant de Burgdorf (Lab.). W 134 A rg y relia. W. V. Hub. 64, — Treit. — Dup. — Zell. — Guén. cat. — Her.- Schf. n" 264. ~ Heyden. cat. 283. Argyrcus (Cramb.). Fab. Au Schœnbùhl près Burgdorf; fréquente en août (Meyer). — Près de Bienne (Rothb.); de la Neuveville (Couleru) ; de Bellinzone , fin juillet (Lab.). XVI. Gen. H y p o c h a 1 c i a. Hub. Verz. - Zell. (Diosia.) N° 135. Auriciliella. Hub. 340- Zinck. — Treit. — Dup. — Her.-Schl. n" 268. — Heyden. cat. 255. Var. M a r g i n e 1 1 a e. Guén. cat. Assez fréquente sur les pâturages des Alpes, vers le milieu de juillet (Rothb., Lab.). Marginella n'a pas été trouvée en Suisse jusqu'ici. A part l'absence de jaune sur la frange des supérieures , marginella ne peut se distinguer d' a u r i c i 1 i e 1 1 a. La teinte des inférieures est plus ou moins fuligineuse dans l'une et dans l'autre sur les nombreux indivi- dus que j'ai observé. La coloration jaune de la frange des supérieures ne me paraît pas un caractère sûr; car la frange d'aur iciliel la varie passablement. Le filet noir qui la limite en dedans peut manquer en tout ou en partie, tant aux supérieures qu'aux inférieures. Aux supérieures on voit parfois le noir gagner la bordure vers le sommet de l'aile, et môme va - 61 - et là dans son milieu. Le jaune empiète plus ou moins sur la marge de l'aile aux inférieures en dessous, là où sur d'autres individus se voit un trait noir. Le violet métallique du corselet et de la tête, se répand aussi plus ou moins sur la base des supérieures, sur les pattes et sur les palpes. (Oncocera. Steph. — Guén. — Phycis. Her.-Schr.). N° 136. Digne 11 a. Hub. 35 Cerr. lignella). Treit. — Zell. — Guén. cat. — Her.-Schi. n" 270. — Heyd. cat. n" 250°. D i g n e 1 1 u s (Cramb.). Zinck. — Dup. cat. M. Rothenbach indique cette espèce près de Bienne. L'individu que j'ai vu répond à la figure de Hubner. N" 137. Germarella. Zinck. Treit. — Zell. — Guén. cat. — Hub. sup. f. 198. — Her.- Schf. n° 271. — Heyden. cat. 252. Melanella. Dup. sup. t. 60 (non Treit.). Indiqué sur l'Irchel , près Dàttlikon [Zurich] , par iM. Bremi. L'individu trouvé me paraît fort douteux (Lab.). N'^ 138. Ahenella. W. V. Hub. 41 , 58. — Treit. — Zell. - Dup. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 273. — Heyden. cat. 239. — 'Wood. 1483. Trislis, obscuratus et tetrix. Haw. Var. Bistrigella. Dup. hist. 277, f. 8. — Heyden. cat. 240. „ Fuliginella. Dup. hist. 277, f. 3. — Heyden. cat. 256. Cette espèce, partout assez rare, a été trouvée sur divers points de la Suisse. Sur l'ir- (;hel, près Zurich (Bremi). — Près de Burgdorf (Meyer). — Dans les Grisons , près de Malans (Amstein). — Vallée d'Engelberg (Zell.) — Aux environs de la Neuveville (Couleru). Je l'ai jjrise dans les environs de Lausanne et au-dessus d'Yvorne en juin (Lab.). Bistrigella Dup. mérite à peine le nom de variété; c'est la forme la moins rare dans les lieux secs et chauds. Les individus foncés qui ont volé quelque temps, prennent «elle de fuliginella Dup. - 62 - iT «39. Melanella. Treit. p. 146. Zell. — Hub. sup. 72, 73. — Guén. cat. — Hi-r-Sdil. n" -274. - — Hcyden. cat. "i^S. G ermai e lia. Dup. sup. 60. Oc elle a. Wood. 1480. Prise près de Thun par M. Kotlienbach. N" 140. Lignella. Huli. 57 (non 35). Treit. — Zell. — Dup. — Hub. sup. f. 176. — fïuén. cal. — ller.-Schf. n" 275. — Heyden. cat. 2.50''. Cette espèce , très-rare , est indiquée sur l'Irchel-Berg , près Zurich , par M. Bretni. — M. Bruand (catal.) la range aussi parmi les espèces du Doubs. — M. Duponchol Pavait reçue de la Suisse. Tout ceci est assez douteux. XVII. Gen. Z o p h o d i a. Hub. Verz. (M egasis, Guén.). N" 141. Ri perle 11 a. Bdv. Zell. — Hub. sup. i'. 65, 66. — Guén. cat. — Her.-Schi'. n" 287. — Heyden. cat. 228. Prodrome II a. Dup. hist. 277, f. 1. M. Anderegg élève cette espèce à Gamsen, dans le Haut-Valais, où il Ta prise. N" 142. Compositella. Treit. Dup. hist. 282, f. 2. — Hub. sup. f. 128. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 294. — Heyden. cat. 217. .l'ai pris un individu de cette espèce dans une maison à Lausanne, en juin. M. Rothen- bach l'a prise près de Bieime, et M. Bremi à Diibendorf. XVIII. Gen. A s a r t a. Zell. (G h i 0 n e a , Guén.) iT 143. Alpicolella. Fisch. v. Rosi. Zell. — Hub. sup. f. 50, 51. — Dup. cat. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 295. — Heyden. cat. 234. M. Fischer de Rôslerstamm indique cette espèce en Suisse, sur le Simplon ; il louait sans doute reçue de M. Anderegg. — Je ne l'ai pas encore vue en nature. - fis W 144. Aethiopella. Dup. hist. 284, f. 3. Guén. cat. — Her.-Schf. n" 296. -^ Heyden. cat. 232. Helveticella. Zell. — Fisch. v. Rosi. — Hub. sup. 1. 5.5 — .57. — Dup. cat. Var. Monspessulalis (Ennych.). Dup. hist. — (Leila) Hub. sup. f. .52 - .54. Hispanella. Guén. (Her.-Schf.) J'ai pris cette espèce sur le col du Gotthard Ji la fin de juillet, volant assez nombreuse sur les pentes sèches exposées au soleil, le long de la route. Elle ne parait pas rare sur les hautes Alpes. M. Coulcru l'a prise sur la Furca (Dup.). XIX. Gen. A n c y I o s i s. Zell. N° 145. Cinnamomella. Dup. hist. 279,4. Her.-Schf. n° 298 (texte). — Heyden. cat. 262. D il u tell a. Treit. — W. V. — Zell. — Hub. sup. f. 58 — 61. — Heyden. cat. 263. Trapezella. Dup.? Dans les environs de la Neuveville (Couleru) et de Burgdorf (Heuser). Assez rare. Faut-il distinguer, avec Heydenreich, cinnamomella, Dup., de dilutella, Hub. 69 ? — je ne le pense pas. Herrich-Scheeffer réunit avec doute ces deux espèces. Des indivi- dus (]ue j'ai reçu de France sous le nom de cinnamomella, Dup. , justifieraient cette réunion. XX. Gen. Trachonitis. Zell. N" 146. Cristella. Hub. 76. Treit. — Zell. — Guén. cat. — Her.-Schf. n° 300. — Hub. Sup. f. 206. — Heyden. cat. 182. (non ehri Stella, Frey.) Près de Malans, dans les Grisons (Amstein). XXI. Gen. Myelois. Zell. N° 147. Rose lia. Scopoli. Zell. — Guén. cat. — Her.-Schf. n"302. — Heyden. cat. 189. Pu dore 11 a. Hub. 63, 318. — (alis.) W. V. — Treit. — Dup. 276, 4. Fort rare en Suisse. Je l'ai trouvée une fois près de Lausanne , au Denantou . en juillet, sur une prairie humide. Près de Diibendorf, une fois (Bremi). - 64 - N° 148. Luridatella. Fiscli. v. Rosi. Iler.-Schf. n" 306. — Hiib. sup. f. 22, 23. — Heyden. cat. 198. Luridclla? Schiag. — Guén. cat. — Heyden. cat. 241. Rufella. Dup. 277, f. 6. Tristrigella. Wood. 1473. Advenella? Dup. 278, f. 2. Impurella? Dup. 277, f. 7. Prise en abondance près de Sierre et de Raron, dans le Haut- Valais, par M. Meyer; en août. N" 149. Legatella. Hub. 71. Treit. — Zell. — Guén. cat. — Hub. sup. f. 46. — Her.-Sclil. n" 307. — Heyden. cat. 202. — (alis.) Hub. Verz. (non W. V. — neque Dup. t. 284, f. 2). Sq u al i délia. Eversm. M. Rothenbach l'a recueillie près de la Neuveville. M. Couleru m'en a adressé un exem- plaire de la Neuveville. N° 150. Advenella. Zinck. Treit. — Germ. M. IX, 21. — Zell. — Guén. cat. — Her.- Schf. n° 308. — Hub. sup. f. 201. — Heyden. cat. 20.5. — Wood. 1461. Cette espèce rare a été recueillie près d'Aarberg, par M. Rothenbach. K 151. Suavella. Zinck. Treit. — Zell. — Dup. sup. t. 60. - Guén. cat. — Her.- Schf. n° 309. — Hub. sup. f. 202. L e g a t e 1 1 a. Dup. hist. t. 284 , f. 2. J'ai pris cette espèce une fois aux environs de Lausanne , dans une haie d'aubépine , le l" août. MM. Rothenbach et Couleru l'ont aussi recueillie, le premier près d'Aarberg, le second à la Neuveville. — Zurich (Frey.). N" 152. Terebrella. Zinck. Germ. Mag. Treit. ~ Zell. — Hub. sup. f. 199. - Heyden. cat. 200. — Her.-Schf. n"'312. Rhenella? Dup. hist. 280, P. Point rare dans les environs de Schiipfen où M. Rothenbach l'a recueilhe. Je lai prise près de Lausanne, et M. Heuser près de Burgdorf. Chenille sur les pins. - 65 - XXII. Gen. A c r o b a s i s. Zell. Isis, 1848, N" 153. TumideHa. Zinck. (Alis) W. V. — Treit. — Dup. 280, f. 3^ (non 3"). — Zell. — — (ana)Wood. 1459. — Hub. sup. f. 45. — Her.-Schl. n°316. Ad V en e lia. Steph. Verrucella. Hub. 73. — Haw. (non W. V.). Dans les environs de Bâle (Imhoff) , et de la Neuveville (Couleru). N" 154. Rubrotibiella. Mann. Fisch. V. Rosi. t. 60. — Dup. sup. — Guén. cat. — Her.-Schf. n°3n. — Heyden. cat. 181. T u m i d a n a. W. V. Un exemplaire, reçu de M. Couleru, confondu avec tu mi del I a, élevé à la Neuve- ville (Lab.). N" 155. Consociella. Hub. 328. Treit. — Zell. Isis, 1848. — Dup. t. 282, f. 4. — Hub. sup. f. 200. — Guén. cat. — Her.-Schf. n" 318. — Heyden. cat. 178. — Wood. 1464. Tu mi délia. Dup. hist. 280, 3". Fa s ci a. Haw. — Wood. 1460. Fréquente dans les bois de chêne, où la chenille vit en famille. Hottingerwald, près Zurich (Bremi). La Neuveville (Couleru). Les bords du lac de Bienne (Rothb.). Lau- sanne (Lab.). XXIII. Gen. Nyctegretis. Zell- N" 156. Achatinella. Hub. 451. Zell. — Her.-Schf. n" 327. — Heyden. cat. 187. - Dup. hist. 280, 6. Près de Wan (Jura bernois) , dans les lieux rocailleux , exposés au soleil (Rothb.) , le 2 juillet 1852. La figure de Duponchel est trop chargée de couleur. 9 - 66 - XXIV. Gen. H o m a e o s o m a. Curt. N° 157. Cribrella. Hub. 67. ç. Treit. — Dup. 285. f. 1. — Guén. cat. — Heydcn. cat. 192. Cribrum (noctua.). W. V. - Zell. — Her.-Schf. n" 332. Cribriformis. Esp. Cribrumella. Hub. Beitr. Gardai. Stph. — Wood. 1477. M e d u 1 a 1 i s. Hub. Verz. Im Platz, environs de Zurich, rare (Vôgeli, Bremi). — Les prairies près de Bienne (Rotbb.). La Neuveville, au pied du Jura (Couleru). Environs de Burgdorf, le 18 juin (Mey.). ■ Les Grisons, Malans (Amstein). N" 158. F la vieille lia. Mann eat. Hejden. cat. 193. Découverte dans les environs de Burgdorf, par M. Heuser. Ressemble à cribrella avec le fond grisâtre et la frange jaune. N° 159- Cer a ton le II a. Schmidt- Fisch. V. Rôsl. t. .56, 57. — Guén. cat. — Her.-Schf. n° 335. — Heydcn. cat. 212. Cera 1 0 n i a e. Zell. Cette espèce, dont la chenille vit dans le fruit duCeratonia siliqua, a été élevée k Zurich par M. Bremi; il la trouvait di^ns les magasins des pharmaciens. W 160. Obtuse lia. Hub- 215. Fisch. V. Rôsl. t. 57. — Dup. t. 280 , f. 4. — Zell. - Guén. cat. — Her.-Schf. n" 336. — Hedyen. cat. 172 (non Treit. . Les bois autour de Zurich; Diibendorf (Bremi). Environs de Bâle (Imhofî). N° 161. Binaevella. Hub. 383. Treit. — Dup. 279, 6. — Eversm. — Guén. cat. — Her.- Schf. n" 342. — Hub. sup. f. 80. — Heyden. cat. 166. — Wood. 1452. Var.? Pétrel la. Hub. sup. f. 81. Nebulel la. Haw. M. Bremi possède, dans sa collection, un individu, pris dans les environs de Zurich, qui - 67 - se rapporte à la figure 383 de Hubner, et M. Rothenbach a recueilli la variété pétrel la Her.-Schf. ; l'une diffère sensiblement de Tautre. N" 162. Convolutella. Hub. 34- Zell. — Guén. cat. ^ Heyden. cat. 220. — Her.-Schl. n " 345. Grossulariella. Zinck. — Trait. Dup. — Hub. Verz. Prise au pied du Jura par M. Couleru; elle y est rare. N° 163. Boisduvaliella. Guén. cal. p. 81- Boisduvai l'a reçue de la Suisse (sans doute d'Anderegg) , qui l'avait recueillie en Valais (Guénée). N° 164. S in ue lia. Fab. Zell. — Guén. cat. — Heyden. cat. 167. E Ion gel la. Treit. — Dup. — Hub. sup. f. 124. G e m in a. Haw. — Curt. — Wood. 1475. Var. Flavella. Dup. 284, f. 6. Cette espèce n'est pas rare dans les lieux secs et chauds de l'Europe centrale ; fréquente en Valais, en juillet, le long des vignes (Lab.). XXV. Gen. E p h e s t i a. Guén. N° 165. E Intel la. Hub. 163. Treit. — Dup. — Zell. — Guén. cat. — Her.-Schl. n" 358. — Heyden. cat. 154. — Wood. 1454. E I u t e a. Haw. Ru fa. Steph. — Wood. 1455. A b I u t a 1 i s. Hub. Verz. Cette espèce est commune dans tous les magasins de droguerie et d'épicerie. La larve attaque surtout les fruits secs. Le papillon naît principalement en juillet et en août. XXVI. Gen. A c h r o e a. Zell- N' 166. Alvearia. Fab- sup. Stph. — Dup. sup. 60, 10. — Hub. sup. f. 149, 150. — Wood. 1433. - Her.-Schf. n° 360. (i r i s e 1 1 a. Fab. — Heyden. cat. 1 44. - 68 - Cinereola (Bomb.). Hub. 91? A I V e a r i e 1 1 a. Guén. cat. A I V c a. Haw. Cette espèce commune dans le Doubs (Bruand cat.), a été trouvée au pied du Jura par M. Couleru , de la Neuveville. XXVII. Gen. Melissoblaptes. Zell. (Melia. Curt.) N' 167. Anellus. W. V. Fab. — Treit. — Dup. -- Zell. — Hub. sup. I. 151 £. — Guén. cat. — Her.-Schf. n° 362. — Heyden. cat. 142. — Wood. 1437. S o c i e 1 1 a. Hub. 24. LI m b r a t e 11 a. Treit. — Guén. cat. Cette espèce est indiquée près de la Neuveville par M. Couleru ; et à Coire par M. Bremi. XXVIII. Gen. A p h o n i a. Hub. Verz- — Zell. N" 168. Colonella. Lin. ç. W. V. — Hub. 23. — Treit. - Dup. — Her.-Schf. n° 364. — Heyden. cat. 139. — Wood. 1435. — Fab. S o ciel la. Lin. o. — Fab. — Zell. — Guén. cat. Tribunella. W. V. 5- — Hub. 22. Assez fréquente , tout l'été , dans les maisons, près des ruches d'abeilles et dans les haies. — Chenille dans les nids de bourdon. XXIX. Gen- G a 1 e r i a. Zell. N° 169. Mellonella. Lin. W. V. — Fab. — Zell. — Heyden. cat. 138. - Her.-Schf. n° 365. — Haw. Cerella. Zinck. — Treit. — Hub. 25. — Fab. — Dup. — Guén. cat. — Curt. — Haw. Cereana. Lin. — Wood. 1434. Plus rare que la précédente ; les rochers et les maisons de campagne. — Les ruches d'abeilles au nord de l'Albis; surtout fréquente autour de Winterthour (Bremi). 69 TABLE DES MATIERES. Table des genres, des espèces et des synonymes. &^aéiaaaa2)§^s^ Aeiiealis. Costa . N° Page. 2 7 Farinalis. Lin. . 3 Aglossa. Latr. Anguslalis. W. \. AsopiA. Treit. . — 7 7 8 — 7 Firabrialis. W. V. Glaucinalis. Hub. Glaucinalis. Lin. 4 6 5 Bruimealis. W. V. Coslalis. Fab. 6 8 4 8 NiUdalis. F. Pinguinalis. Lin. 5 1 Cuprealis. Hub. Curlalis. W. V. 2 7 7 8 Pinguis. F. Pyralis. Lin. 1 Erigalis. Fab. . 7 8 (3i^4isaaaaaa;i Abielelia. VV. V. Âblutalis. Hub. Verz Abruplclla. Thunb. Achatinella. Hub. ACHROEA. ZeU. . AcROBAsis. ZeU. Âdamanlellus. Guén. Adornalella. Treil. Advenella. Zinck. Advenella- Dup. N° Page. 130 59 165 100 156 11.3 125 150 148 Advenella. Stph. Aenealis. W. V. Aerealis. Hub. . Aelhnalis. Dup. Aelhiopella. Dup. Agrotera. Schr. Ahenella. W. V. Albariella. Hub. .sup. Alpestralis. F. . Alpicolella. F. v. K. Alpinalis. W. V. Alpinalis. H. -S. N° Page. 153 65 28 18 54 27 9 11 144 63 - 11 138 61 129 59 16 14 143 62 49 25 50 26 70 N° Page. ] Alpinalis. Dup. .... .53 27 CampcUa. Hub. . Alpinellus. Hub 9.5 46 Carbonariella. F. v. R Alvearia. F 166 67 Carnealis. Tr. . Àlvea. Haw 166 68 Camélia. Lin. . Âlveariclla. Guéii 166 68 Cataclysta. Hub. Ambigualis. Dup 76 36 Caudellus. Wood. Ambigualis. Dup 83 39 Centuriella. W. V'. . .Imbiguella. Treit 71 34 Ceraloniae. Zell. Ancipitella. Lah 86 41 Ceratoniella. Schmidl. Ancylosis. Zell. . . . . — 63 Ccremia. Lin. Andeieggialis. Led 17 13 Ceiella. Treit. . Anellus. W. V 167 68 Cerussellus. W. V. . Auguinalis. Hub 20 15 Chilo. Zinck. . Angulatellus. Dup 98 47 CmoNEA. Guén. Àngiislalis. Wood 47 25 Clinisctlus. Treit. Anguslellus. Wood 90 t3 ChiysoTiui-bellus. Scop Aphoma. Hub. \eiz. — 68 Chrysonucliella. Hub. Aguilellus. Du|i., Treit.. Hub. 11.5 5i Chrysonuchella. W. V. Arbuslea (oruin). Haw. 119 55 Cinctalis. Treit. Arcualis. Hub iG 25 Cineralis. F. Argentalis. Fab. . . . • 31 19 Cineralis. Hub. . Argenlana. W. \ 119 55 Cinerella. Dup. . ArgentcUa. Fab. . . . . 119 5.5 Cinereola. Hub. Argyrella. W. V 134 60 Cingulalis. Lin. Argyreus. F. . . . . 134 60 Ciunamomella. Dup. . Aigiireus. Dup 119 55 Citralis. Poda. . ASARTA. Zell — 62 Clathralis. Hub. Asphodeliella. .Mann 74 35 Coccinalis. Hub. AlraUs. Hub 11 12 Colonella. Lin. . Atralis. F 22 16 Combinellus. Dup. Auriciliella. Hub. 1.3.5 60 Conipaiali,s. Hub. Auriferella. Hub. 96 46 Compositella. Treit. . Conchellus. W. V. . B. Conchellus. Treit. Conchellus. Dup. Barbella. Hub 96 46 Consociella. Hub. Bigutla. F 12 12 Consorla. Haw. . Biuaevella. Hub. 161 66 Conlubernella. Hub. . Bislrigella. Dup. 138 61 Convolulella. W. A'. . Boisduvaliella. (luén. 163 67 Convolutella. Hub. . Boreatis. Leieb. 70 34 Corsicalis. Dup. BoTVS. Latr • 15 Coulnnellus. Dup. C. Crambus. Fab. . Crataegella. Hub. Caespilalis. F 26 17 CralaegeUa. Stph. Caespitella. Hub. 93 45 Cralerella- Scop. N" Pa ge. 102 48 128 58 8 11 122 56 — 9 87 ^2 70 33 159 66 159 66 169 68 169 68 96 46 _ XL 62 9'f '►6 102 18 103 48 93 45 60 29 35 21 34 20 126 57 166 68 21 15 145 63 38 21 61 2! 24 lÉ 168 et 104 ht 2 ir 142 6: 109 5 110 5 111 5 155 6 87 i: 129 5 118 5 162 6 84 76 103 - 71 - N° Page. Cribrella. Hiib. Cribriformis. Esp. Cribrum. W. V. Cribrumella. Hiib. Criplella. Hiib. . Crislella. Hub. . Crislella. Haw. . Crocealis. Hub. Culmella. W. V. , Fab Culmella. Mus. Schf. Cuhnellus. Lin. Cuneelus. Treit. sup. Cyanalis. Lab. . Cynaeda. Hub. . Dcalbana. Thunb. Decrepitalis. F. v. R Deliellus. Hub. . Delunella. Guén. Decuriella. Hub. Dcntalis. W. V. Dibaphiella. Hub. Dignella. Hub. . Diluiella. Dup. . Dilulclla. Treit. Diversalis. Hub. Dubiella. Dup. . Dubitalis. Hub. . Dubitella. Zell. Dunielellus. Hub. Elongella. Treil. Elulalis. Hub. . Elutea. Haw. EhiteUa. Hub. . ElNDOTRICHA. Zell. Ericellus. Wood. Erosalis. Fab. . Erucalis. Hub. . Ei'DOREA. Curt. Exoletella. Illig. Exoletella. Hub. 1.57 66 1.57 66 157 66 Falsellus. W. V. 157 66 Fuscclinellus. Zinck. 126 57 Fascia. Haw. 146 63 Fascialis. Schrii. 132 59 FeiTugalis. Hub. 37 21 Ferrugclla. Thuab. 115 54 Flainmealis. W. V. 102 48 Flavalis. Dup. . 9!) 47 Flavalis. W. A . 113 53 Flavella. Dup. . 66 30 Flaviciliella. Man. 12 FoiTicalis. Lin. . Forficellus. Thunb. Formosa. Wood. Frequenlella. Stain. 119 55 Fulgidellus. Hub. 68 33 Fuliginella. Dup. 116 54 Fulminans. Fab. 83 39 Furcalellus. Zell. 1.30 59 Fusca. Haw. 10 12 Fuscalis. W. V. 123 57 Fuscalis. Hub. . 136 61 Fuscelinellus. SIepli. 127 58 145 63 51 26 123 57 Galeria. Zell. . 79 37 Gemma. Haw. . 85 41 Geniciileus. Haw. 89 43 Gerniarella. Zinck. Gcrmarella. Dup. Gtabralis. F. . Glabralis. Hub. 164 67 Glabralis. Wood. 57 29 GrancUa. F. 165 67 GriscUa. F. 165 67 Grossulariella. Zinck - 11 GuUalis. W. V. 90 43 6 11 55 28 _ 33 Haemalalis. Hub. 115 54 Helveticalis. .4ndg. 118 5.5 Helvelicella. Zell. 100 il 105 50 155 65 20 15 63 30 115 54 7 11 38 21 39 23 164 67 158 66 59 29 87 42 123 57 84 40 113 53 138 61 10 12 117 55 128 58 35 20 56 28 115 54 164 08 67 98 47 137 61 139 62 43 24 35 21 47 25 102 48 166 67 162 67 22 16 27 18 18 14 144 63 72 N" Page. Hercyna. Treil. . . . . — 12 liispanella. Guéii. li4 63 Holosericealis. Huh. 15 13 HoMAEosoMA. Curt. . - 66 Horluellus. Hub. 93 45 Hoslilis. Wood. 132 59 Humeralis. Zell. 70 34 Hyalinalis. Schr. 40 23 Hybridalis. Hub. 69 33 Hypochalcia. Hub. . — 60 Jaiilhiuella. Hub. Jantliinella. Dup. Immislella. Hub. Impiirella. Dup. Incerlalis. Hub. Ingralella. F. v. K. luquinatellus. W. V. Inquinalellus . Slph. Inscriptetla- Dup. Insolalalis. Her.-Schf InsHlialis. Wood. IiUermedialis. Dup. Laelella. Guéii. . Laucealis. W. V. Lanceolella. Hub. Lathoniellus. Zinck. Legatella. Hub. Legalella. Haw. Legatella. Dup. Leraualis. Lin. . Leucoplioealis. Hub Liguella. Hub. . Limbalis. Hub. . Linelella. F. Literalis. W. V. LUIuirgyrellus. Wood Lolusella. Guéii. Longipedalis. Wood. Lolella. Wood. Lucelius. Her.-SchC. 133 60 128 58 98 47 148 64 69 33 77 36 97 46 98 47 125 57 29 19 67 32 26 18 84 43 87 92 149 131 151 1 65 140 60 103 31 119 82 9 121 92 Lucliferellus. Hub. Luridatella. F. v. R. Luridella. Schlg. Lutealis. Dup. Lulealis. Hub. . Luleelus. Wood. Luleelus. W. V. Lylhargyrellus. Hub. , Treit. M. Manifestella. F. v. Manualis. Hub. . Margaritalis. W. V. Margarilella. W. \ . Margaritellus. Hub. Marginella. Guén. Marginellus. Wood. Melanella. Treil. Mclanella. Dup. Melissoblaptes. Zell Melloiiella. Lin. Mercurella. Lin. Mcrcurella. Dup. Mercurii. F. Miniosella. Wood. Moeslalis. Dup. Monspessuhilis. Dup Montana, ^^'ood. MontaneUus. Wood. Monticolalis. Khiw. Muranella. Slph. Murinalis. F. v. R. Myelois. Zell. . Myellus. Hub. . Myellus. Zinck. . Mylilellus. Hub. Ntbvlella. Haw. Nemausalis. Dup. Nemorabs. Scop. Nemorellus. Hub. Nephopteryx. Zell. Nieralis. F. - 7S Nigralis. Sthrk. Nigrisiriellus. Slph. Noctuella. W. V. Noi'ellus. Guén. Nubilalis. Hub. . Numeralis. Hub. NVCTEGRETIS. Zell. Nymphaealis. Lin. Nymphaealis. W. V. Obductella. F. v. R Oblilnlis. Dup. . Obscura. Sfph. . Obscuralus. Haw. Oblusella. Hub. . Oblusellus. Slph. Ocellea- Wood. . Ochrealis. Wood. OchrcUa. Hub. . Oclomaculalis. Tr. Octonella. Zell. Oeit/.iella. Mess. Olivalis. W. V. Onoceha. Stph. Opacalis. Dup. , Hub. Origanella. Schlg. Ornatella. W. V. Ostrinalis. Hub. Palealis. W. V. Pateela. Hub., Curl. Pallida. Curt. . Pallidalis. Hub. Paludala. F. Palunibella. W. V. Palumbella. Hub. Pandalis. Hub. . Parella. Her.-Schf. i'areikf. Her.-Schf. ParcHa. Zell. . Parielarialis. Mann Pa,scualis. Lien. Pascuella- Hub. Beilr 28 115 69 104 47 62 115 82 33 3 129 132 41 75 80 78 45 67 115 127 58 41 23 125 57 138 61 160 66 117 55 139 62 46 25 118 55 22 16 81 39 82 39 68 32 - 61 54 27 127 58 126 57 25 17 Pascuellus. Lin. Pascuum. F. Pauperellus. Dup. Pedrioletlus. Dup. Pempelu. Hub. , Zell Periluella. Zinck. Perlellus. Scop. Perplexella. F. v. U Pelrella. Her.-Schf. Pelriprella. Haw. Phrygialis. Hub. Phyciden. Zell. Phycis. Her.-Schf. Pinelalis. Zelt. . Pinclella. Hub. . Pinelella. Scop. Pinetellus. Lin. Polilalis. Hub. . Pollinalis. W. V. Polygonalis. W. V. Porphyralis. W. V. Porpliyralis. Hub. Potamogalis. Lin. Polamogalis. Hub. Praetextalis. Hub. Pralalis. Zell. . Pratella. Hub. . Pralelta. Brahm. Pratellus. Zinck. Pralellus. Wood. Pratellus. Lin. . Pralorum. F. ProdromcUa. Dup. Prunalis. W. V. Pudorella- Hub. Pulverahs. Hub. Punctalis. W. V. Punicaealis. W. V. Punicaealis. Hub. Punicalis. F. Puipuralis. Lin. Pygmaeus. Stph. Pyratella. Hub. Pyralella. W. A'. Pyraniidellus. Treit. Pyrenaealis. Dup. N° Page. 88 42 88 42 109 51 105 50 - 56 123 57 119 55 72 34 161 66 115 54 14 13 - 56 - 61 53 27 111 51 110 51 107 50 48 25 12 12 51 26 24 16 23 16 4 10 5 10 48 25 53 27 89 43 115 54 90 43 89 43 117 54 90 43 141 62 65 30 147 63 36 21 9 11 23 16 25 17 23 16 25 17 96 46 85 41 84 40 113 53 13 12 74 - N" Page. Quadmlella. 8cop. Quadrelhis. W. V. Racliellus. Hub. Ramalis. Hub Ramalis. F. Kepandalis. W. V. Relicularis. Lin. Rheiiella. Zinck. Rhenella. Dup. . Rhododeudioiialis. Ripperlella. Bdv. Roboiella. W. \. Rorea. Haw. Rorellus. Lin. . Rosella. Scop. . Roslellus. Lah. . Hubrotibiella. F. v Rufa. Slph. Rufella. Dup. Rupmifralis. Hub. Rupeslralis. Hub. Rupestralis. Hub. Ver/,. Rupicolalis. Hub. Dup. R. Sallalis. Hub. Sambucaiis. Dup. Sambucalis. W. V. Sanguinalis. Lin. SanguineUa. Hub. , Saxonellus. Zinck. Scabralis. Evrsni. Sciaplnlella. Lah. Selasellus. Hub. Selenalis. Hub. . Semirubella. Scop. Sericalis. Hub. . Serpijllelorum. Zcll. Silacealis. Hub. SitveUus. Hub. . .Stph. 27 122 94 17 75 117 62 122 l'( I2'f 47 91 114 53 ■> 10 10 12 33 20 31 19 132 59 152 64 29 19 141 62 131 59 97 46 103 48 147 63 120 55 154 05 165 67 148 (il 28 18 16 13 13 12 14 13 43 24 24 18 56 46 14 35 54 30 56 13 57 25 a Simplunellus. Dup. Simplonialis. .\ndg Sinuella. F. Sociella. Hub. Soeiella. Lin. Sophidis. F. . Soididalis. Hub. Spadicella. Hub. Speculellus. Hub. Ve Spissicella. Hub. Spissicornis. F. . Splindidella. Manu Spuriella. Hub. . Squalidalis. F. v. R. Squalidella. Evrsm. SlachydaJis. Zinck. Stema. Ste.nopteryx. Guén. Stenziellus. Treil. Sliclicalis. Lin. . Slranienlalis. Hub. Slraminclla. VV. V. Straliotalis. W. \. Slriga. Haw. Slriyella. F. Suavella. Ziuck. Subornalella. Dup. Sudelicella. Dup. Sulfurana. Mus. SchiO' Suspectethis. Zell. Sylvestretla. Ratz. Taeniellus. Khiw. Tegostom.v. Zell. Terebrella. Zinck. Terminalis. Wood. Terrealis. Treil. Telrix. Haw. T.BACHOMTIS. Zell. Trapezdla. Dup. Tribtmella. W. V. TriguUa. Esp. . Tristellus. W. ^ . Trislis. Wood. . N" Page. 112 52 - 75 TrUtis. Ha». Trisirigella. S(ph. Trislrigella VVood. Tumidana. W. \. Tuniidellii. Ziiick. ïumidella. I)up. N° Page. 138 61 85 41 148 «4 1 54 65 153 65 155 65 IJliginala. K. . L'tiginnseltuf. Zcll. 1 88 12 Verticalis Umbrali.i. Hub. 68 32 IJmbralella. Treil. 167 68 Trliciilis. Lin. 32 20 ZOPIIODIA Valesiella. Dup. V'audaliella. Her VaricgalU. F. V'erbascalis. W. V Verbascalis. Wood. Verbascalis. Hub. Verellus. Zinck. Verrucella. Hub. Hub. .S«;hf. 81 39 83 39 58 29 '(6 '*5 37 21 VI 33 101 48 1.53 65 ii 24 Préface, page 3, ligue 12, lisez: tranchés n 3 , a 14, '> le faciès » » 3 , » dernière , lisez : Ennychia Texte , 1 9 , d 5 , lisez : déclives « 'I 41 , ,, 20 , „ externe au lieu do branchés. n II ') les faciès. n 11 u Eunycliia. I) » Il déclines. Il 11 11 postérieur. aéi^5£ïa Q^^as^^iB^ £É9iittfiftia VI. Partie. Torlricides. H. C 5iir la "^arpe, D^. ♦0-OC O-O-CX» PRÉFACE. Il n'est, chez les Lépidoptères, pas de groupe plus homogène que celui des Tondeuses. L'idée typique s'y reproduit avec une variété inépuisable. Les formes ne diffèrent les unes des autres que par des nuances délicates. Des transitions in- sensibles et entrecroisées lient les espèces entre elles et forment du groupe entier un tout lié et compacte. Quoi d'étonnant qu'avec cet ensemble d'espèces à la fois si voisines et si multipliées, les entomologistes systématiques aient été fort embar- rassés d'établir des divisions naturelles. A ne voir que le groupe en général, l'isolant par la pensée de ceux qui l'en- tourent, on est tenté de n'en faire qu'un seul et unique genre linnéen, comme l'a fait Herrich-Schaffer. Les subdivisions dès lors s'expriment en sous-genres, et le classement donne une série que l'on peut commencer et finir où l'on veut. En res- tant dans ce point de vue, l'habile entomologiste de Regensbourg a classé (Révision de Hubner) dans le seul genre Tortrix. près de 480 espèces européennes, qu'il répartit dans 33 sous-genres. Guénée. dans son Index methodicus des lépidoptères d'Europe, dominé par le point de vue opposé et s'attachant à tous les caractères qu'il pouvait saisir, fut conduit h exagérer les moindres différences de formes et construisit une répartition beaucoup plus compliquée. Le genre linnéen forma pour lui une grande division des lépidoptères nocturnes (sic) qui lui fournit 10 tribus. Chacune d'elles se sub- divisa à son tour en genres dont le nombre total s'élève à 69. Entre ces deux extrêmes on trouverait dans les auteurs, ou l'on construirait soi-même, des systèmes intermédiaires dont l'utilité serait fort problématique. Ici encore il faut reconnaître que Treitschke a le premier posé les bases des groupes naturels des Tordeuses et qu'on ne saurait les méconnaître sans créer le désordre. Je ne prétends point que l'on ne puisse faire mieux que lui ; je dis seulement que pour faire une bonne dis- - 4 — tributioii, il faut se résigner à compléter ou à améliorer celle qiril a introduite. Ce rôle, malheureusement, ne satisfait pas tout le monde. Faut-il maintenant faire des Tordeuses un genre, une tribu ou un ordre des Lépidoptères? — Ni l'un, ni l'autre. Ce n'est pas à l'occasion d'une faune locale et de la faune d'un petit pays, que semblable question doit être résolue. Pour ne pas la préjuger, j'en ferai simplement une famille; jamais, il me semble, la désignation ne fut mieux appropriée à l'objet; tant les Tordeuses forment un groupe uni, lié, compacte et distinct de tous les autres. Cette famille se divisera naturellement en genres (non en tribus) et j'adopte de préférence, pour les motifs que j'ai énoncés, ceux de Treitschke, tels que les a modifiés Herrich-Scliaffer dans sa Révision de Hubner. 11 est douteux que l'on puisse faire mieux. La famille des ïoutkicides (Tortricina), ou le genre Tortrix de Linné, fut confondu par Fabricius avec les Pyrales. Treitschke y réunissait quelques genres qui en ont été successivement éloignés. Le genre Ilalias, laissé par Duponchel et Guénée parmi les Tordeuses, a été réuni aux Nycteolides (Noctuelles) par Herrich- SchîilTer. Ses chenilles, sans doute, ont les mêmes mœurs; mais toutes les larves qui pelotonnent les feuilles sont loin d'appartenir aux Tordeuses , et un grand nombre de celles qui en font partie n'en pelotonnent point. Treitschke avait encore, avec Hubner, rapproché des Tordeuses une petite tribu assez anormale, que l'on est généralement convenu de placer à côté des Bombyx et des Hépiales ; je veux parler des Cocliopodes de Boisduval, Ilelerogenea^ de Koch et de Treitschke, Liniacodes de Duponchel. Quelle que soit la place qu'on lui assigne, toujours est-il qu'elle ne saurait figurer parmi les Tortricides. Vient ensuite Sarrothripa Ravayana des auteurs anglais, dont Treitschke fit une Penthina. sans y attacher grande importance. Guénée et Duponchel la laissent parmi les Tordeuses, tandis que Herrich-Scliàffer la réunit aux Nycteo- lides. Ce dernier rapprochement se fonde essentiellement sur la nervation des ailes ; car sous le rapport des palpes et des organes de la locomotion on ne saurait l'éloigner des Tordeuses , tandis que le dessin des ailes et les mœurs de la larve rappellent bon nombre des Phycies. Duponchel, dans son dernier ouvrage (Catalogue méthodique), réunit aux Tor- deuses quelques genres qu'il en faut encore éloigner. Le genre Xylopoda de Latreille, petit groupe que Linné réunissait aussi aux Tordeuses, Treitschke aux P;(rales, dont Guénée forma sa tribu des Anomala, a — a — été rélégué par Horrich-Schaffer chez les Tineides. Cette place est sans doute la meilleure pour lui; la structure de ses antennes l'y rattache de préférence. L'adjonction aux Tortricides du genre Nola Steph. (Rœselia H. S.) ne fut pas une idée heureuse de Duponchel. Il est évident que la place que Herrich-Schalfer lui a assignée parmi les Lithosies, à côté de Setina et de Nudaria, est bien mieux choisie. Il est encore trois genres, renfermant chacun une seule espèce dont la place a été plus d'une fois contestée. Cheimatopliila hyemana, Steph. (Diurnea, llaw.) avait déjà été rattaché aux Tordeuses par llubner. D'autres le reléguèrent parmi les Tineides. Le dessin et la forme des palpes sont ceux des Tordeuses, la ner- vation est dill'érente. 11 est plus difficile d'assigner une place àCnephasia punctulana W. Y, et à Gheimonophila gelatana (Exapate, Huh.}. Si l'on s'attache à la nervation, elle parle en faveur d'un rapprochement avec les Tordeuses ; si l'on donne plus d'im- portance aux autres caractères, ces espèces resteront parmi les Tineides. Je pré- fère adopter ici la distribution de Herrich-SchàiFer, quoique gelatana se trouve déjà enregistrée, dans la faune suisse, parmi les Tineides. par M. le prof. Freyi). Les Tortricides sont essentiellement une famille européenne. Les autres con- tinents, autant qu'on peut le savoir, en fournissent un fort petit nombre. La majeure partie des espèces habile les climats tempérés. L'Europe méridionale en compte moins que ses régions septentrionales. Il n'y a dès lors rien d'étonnant que la Suisse soit plus favorisée sous ce rapport qu'aucun autre pays de l'Europe. Herricii-SchàlFer compte plus de 480 espèces européennes; en supposant qu'il faille en ajouter une vingtaine de nouvelles , nous aurions un total de 500 espèces. Le catalogue des espèces suisses que j'ai publié (Bulletin de la Société vaud. des sciences naturelles, t. V, N° 39) en énumère 307 , j'en compte actuellement 315, ce qui donne pour notre patrie 3 espèces sur 5 européennes , proportion bien plus forte que celle fournie par la famille des Phalénides. La distribution géographique par régions nous offrira, dans les limites du sol suisse, les mêmes résultats que l'Europe. Nos 315 espèces en comprennent 228 assez généralement répandues sur toute la partie tempérée de notre continent, 45 propres aux régions froides ou montagneuses et 42 exclusivement alpines. Ces der- ') Die Tineen und Pterophoren der Sclnvniz v. P. H. Frey. Zurich, 1850. nières pourraient encore se subdiviser en espèces méridionales et septentrionales, suivant qu'elles se trouvent dans les rég-ions correspondantes des Alpes. Quant à la fréquence, on observe que les espèces peu répandues sont plus nom- breuses que les communes ; celles-ci comptent environ une centaine d'espèces , tandis que 200 environ restent toujours restreintes à certaines localités. Une douzaine en- viron sont excessivement fréquentes et peuvent être envisagées à cause de la mul- tiplication de leurs larves, comme des insectes nuisibles. Les espèces très rares sont beaucoup plus nombreuses. La faune du continent européen se trouve enrichie par le travail actuel de 16 espèces nouvelles. Les Tordeuses ont toutes un vol court et peu élevé et sont peu exposées à être transportées au loin par les vents, loin des régions qu'elles préfèrent. Il résulte de là que, chez ces insectes, il est assez facile de constater l'inlluence des climats sur la distribution géographique. Il existe sans doute quelques espèces qui vivent aussi bien dans nos plaines que sur les sommités élevées ; mais elles sont en fort petit nombre et constituent plutôt une exception. Dans la règle il existe ici , comme en général dans la faune et la flore suisse, une ligne de démarcation tranchée entre les Alpes proprement dites et les plaines ou les vallées. Cette démarcation n'existe point au même degré entre la plaine et les sous-alpes (montagnes). Ici les espèces de l'une des régions se retrouvent presque toujours dans l'autre ; l'acclimation de l'une à l'autre n'est pas difficile. Les Alpes — et sous ce nom il ne faut entendre que la région inhabitée durant l'hiver, celle des pâturages d'été — les Alpes, dis-je, ont leurs espèces particulières qui ne les quittent pas. Cette conlination de certaines espèces dans les régions élevées est bien moins une conséquence de l'existence, à ces hauteurs, de plantes qui ne vivraient pas ailleurs et serviraient de pâture aux chenilles — opinion généralement accréditée — qu'un résultat des mœurs même de l'animal. Il a été créé pour les Alpes, ce ne sont pas elles qui l'on fait ce qu'il est. Soustrayez-le, peu à peu, si vous le voulez, à l'air pur et frais des hautes alpes, à leurs nuages et à leurs rosées, à l'ardent soleil du midi, à la température uniforme et fraîche du long hiver sous la neige, et vous anéantissez ses conditions d'existence, vous le tuez sans le modifier. Ces con- sidérations ont quelque importance dans la détermination des espèces douteuses. Lorsque les caractères distinclifs de deux espèces sont peu tranchés, il est fort probable qu'elles sont distinctes, lorsque l'une habite les sommets des Alpes et l'autre leur pied. - 7 - Plusieurs Tordeuses intéressent l'industrie agricole et forestière par les dégâts qu'elles commettent. Les larves, malgré leur petitesse, peuvent causer, par leur extrême multiplication, de véritables ravages. La chenille de Ponionana fait tomber annuellement une quantité considérable de fruits (pommes, poires, noix, noisettes), dont la majeure partie est perdue pour la consommation. Celle de Pinicolana ra- vagea, en 1856, les forêts de mélèze des Alpes du midi de la France, et en 1857 celles du Valais. Les larves de Wahlbomiana, de Naevana, de Comitana, sans être aussi funestes, détruisent un grand nombre de bourgeons d'espèces forestières ou fruitières. Mais la plus nuisible de toutes est sans contredit Roserana, dont la chenille détruit, certaines années, le quart, le tiers et jusqu'à la moitié de la récolte de quelques vignobles. Celui qui découvrirait un moyen sûr et expéditifde détruire sa larve mériterait une récompense nationale. Je ne parle pas des dégâts causés à la vigne par Pilleriana, en France, et qui a été l'occasion d'une volumineuse publication'), parce que, chez nous, cet insecte est inoffensif. Il est à regretter que cette portion de la faune suisse ne soit pas accompagnée de planches, comme l'ont été les précédentes. L'essai que j'en ai fait ne m'a pas encouragé à continuer. Si j'ai mal réussi à reproduire des phalènes et des pyrales, qu'aurais-je obtenu pour les tordeuses? Un mauvais dessin est doublement fâcheux; son auteur se contente des figures qu'il donne et néglige les descriptions caractéris- tiques : l'observateur qui le consulte ne s'attache qu'au dessin et se passe des des- criptions, pour éviter la peine de les suivre. J'ajouterai qu'il serait fort à désirer pour le bien de la science que les lépidoptères fussent tous figurés dans un recueU unique, tel que celui de Hubner, afin que désormais on fut obligé de s'en rapporter à lui seul pour la fixation des espèces. Les individus originaux qui ont servi de base à mon travail resteront déposés au musée cantonal de Lausanne. J'ai fait intervenir dans ce travail, autant qu'il était en mon pouvoir, la syno- nymie des auteurs français modernes, parce que plusieurs espèces propres à la France se retrouvent en Suisse, sans pénétrer en Allemagne. A plus forte raison devais- je faire mention, partout où cela pouvait être utile, du Catalogue des Lépidoptères du Doubs, que nous devons aux soins et à l'infatigable activité de M. Th. Bruand, de Besançon. ') Audoin, V. Histoire des insectes nuisibles a la vigne, et particulièrement de la Pyraie, etc. Paris, 1842. i". - 8 - Je répéterai ici, sans craindre d'être fastidieux, les remercîments que je dois à MM. Rotiienbacli, instituteur à Schiipfen, Frey, professeur et G. Zeller, l'un et l'autre à Zurich, puisque sans leur assistance désintéressée et bienveillante mon travail fut resté très incomplet. MM. G. Leresche, instituteur à Ste-Croix, J. Oit, collecteur à Meyringen, et Wullschlegel, instituteur à Oftrino^en, m'ont aussi fourni plusieurs renseignements importants. Lausanne, ce l'"' novembre 1857. J. DE l\ HARPE. D. M. Tortricides CTortricidîe). Insecte parfait. — Ailes supérieures trapézoïdes, plus ou moins écourtées , à côte Corte et convexe; cachant les inférieures dans le repos. Inférieures peu développées, sans dessin, reployées en éventail dans le repos. — Tête moyenne, poilue; trompe ru- dimentaire ou nulle. — Antennes du mâle, capillaires; rarement ciliées, plus larement pectinées. — Palpes ordinaires simples, courts, recourbés en bas; dernier article fusi- forme très-court ; avant-dernier ordinairement pyramidal , poilu ; palpes accessoires invi- sibles. — Corps court; thorax carré. — Pattes courtes, fortes, armées d'éperons. — Insectes de petite taille. Larve. — Chenilles verdàtres, fusiformes, obtuses aux deux extrémités, glabres ou recouvertes de quelques poils implantés sur des verrues. 16 pattes égales. Un écusson lisse sur l'anus. Tête platte. — Vivant dans l'intérieur des végétaux ou sur leurs feuilles roulées. Chrysalide ordinairement armée à l'anus d'une couronne d'épines et sur les an- neaux d'aspérités. I. Gen. Te ras, Treit. Leptogramma, Teras et Dictyopteryx, Stph. Guén. — Glyphiptera, Steph. 1. Cristana, W. V. Hub. 176. — Treit. — Dup. 244. — Frohl. - Hub. revis. N" 1, — Hub. sup. f. 237, 25. — Heyd. C, 585. -- Guén. Ind. — W 1047—1062, Wood. CHer.-Schfr.) — Briiand Cat. N°^ 943, 944, 945. Sericana, Hub. 83. — Dup. 244. Lefeburiana, Dup. 244. — Hub. sup. f. 26. Ruficostana, 'Wood.— Hub. sup. f. 27. Combustana, Dup. 244. Autumnana, Hub. 247. (err. 274.) Desfontainana, Fab. — Steph. - 10 — Assez rare en Suisse. M. Rothcnbach l'a prise à Schiipfen et à Langnau , M. Coulcru dans les environs de la Neuveville, et M. C. Zellcr près de Zurich, sur le Balgrist. Je l'ai prise une fois près de Lausanne, dans un bosquet. Une variété très-rare a été élevée par M. le prof. Frey , à Zurich. — Environs de Bremgarten (Boll.). Apparaît en octobre et quelquefois au printemps. 2. Abildgaardana, Fab. Frohl. — Treit. — Dup. 244. — Hub. revis. N" 3. — Heyden, C. 635. — Guén. Ind. — Bruand. C. 941. Cristana, Hub. 55 (non 176). Du plana, Fab. Osbeckiana, Thunib. Variegana, Fab. — W. V.? - Curt. — Wood. 1089 — Frohl. Blandiana, Hub. verz. — Mus. Schif. sup. Asperana, Lin. (non secund. Doubld.) Borana, Steph. Var. Nyctemerana, Hub. 240. Hub. revis. n° 5. — Heyd. Cat. — Guén. Ind. Asperana Fab. — Dup. 244. (non W. V.). — Wood. 1088. — Curt. — Briand. C. 942. Var.? Permutatana, Dup. — Guén. Ind. — H. S. f. 28. La forme Abildgaardana est fréquente dans les environs de Lausanne, en août et en septembre, ainsi cpie près de Schiipfen (Rothb.) ; elle l'est moins près de Zurich (ZelL, Frey). Nyctemerana a été prise près de Bàle (Inihoof), de Zurich (ZelL), de Schiipfen (Rothb.). Je l'ai prise deux fois, à la fin d'août, près de Lausanne. Assez fréquente près de Zurich (Frey). Un très-bel individu de la première forme , dans la collection de M. Frey , venant de Samaden, a été élevé de chenille par M. Pfaffenzeller sur le Mespilus amelanchier. Je possède une variété mâle dans laquelle la moitié interne de l'aile n'offre qu'une tache noire au milieu d'un large champ blanc pur ; là moitié externe est d'un fauve vif sans écailles foncées. Cette variété forme un passage à Nyctemerana. Permutatana (et non Permutana) H. S. f 28, n'a pas été jusqu'ici trouvée en Suisse ; je possède cependant un individu qui correspond parfaitement à la figure citée; mais il ne répond pas aussi complètement à la description de Hub. revis. Il est, du reste, fort - 11 — probable que Permutatana n'est qu'une variété d'Abildgaardana : dans une espèce si variable , il ne faut pas s'attacher à des caractères trop minutieux de dessin et de forme de l'aile. 3. Tris ta na, Hub. 50. Hub. revis. wG. — Heyden. C. n" 614 (excl. synonyni.). — Curt. Logiana, Treit. ? - Fisch. v. R.? J'ai reçu de M. Rothenbach un individu appartenant à cette espèce , pris dans les environs de Schiipfen. Heydenreich confond Tristana avec Logiana, Hub. 64, et Guénée l'envisage comme une variété de Proteana, Fisch. v. R. Elle ressemble aussi beaucoup à certaines variétés de S ca bran a. Logiana, Hub. 64, est plus petite, a les ailes postérieures plus foncées et la base des supérieures tachées de brun. Guénée et M. Rruand confondent Ferru- gana, Erutana, H. S., et Tristana avec Proteana. Scabrana a les épaules plus saillantes et plus arrondies et la fi-ange des supérieures grisâtre et non rouge-brun. Tristana paraît fort rare partout. 4. Erutana, Hub. sup. f. 9, 19. Hub. revis, n" 8. — Heydenr. C. 612. Logiana, Fisch. v. R. — Lin.? — Hub. 217? Prise une fois dans les environs de Lausanne. M. Zeller la cite dans les environs de Zurich, et M. le prof. Frey m'écrit qu'elle n'est pas commune en septembre et en octobre, près de cette ville. Il a trouvé la chenille sur le Viburnum lantana et l'a aussi élevée sur l'opulus. Je l'ai reçue de M. Th. Bruand sous les noms de Tristana et de Caledoniana provenant d'Angleterre. 5- Favillaceana, Hub. 62. Frohl. — Treit. — Dup. 243. — Hub. revis, n- 9. — Heyd. C. 609. 610. — Guén. Ind. — Curt. - Bruand. Cat. 938. — Var. Lividana, Treit. — Hub. sup. f. 270 (var.). Logiana, Mus. Schif. — W. V. ? Sparsana, W.V. Sponsana, Fab. Labeculana? Fr. n. b. 18, 3.— VVood. 1074, 1075. 1076. - 12 - M. Rothenbach a pris plusieurs fois cette espèce dans les environs de Schupfen. Je lai recueillie dans le Jorat, au-dessus de Lausanne, sur le bord des bois de sapin , en septem- bre , où elle n'est pas rare. MM. Zeller et Frey la prennent aussi dans les environs de Zurich, où elle est rare. Les figures de Duponchel sont mauvaises ; celle de la femelle se rapporte à la variété figurée dans Hub. sup. f. 270 (lividana, Treit.) ; celle du raàle est méconnaissable. 6. Schalleriana, Lin. faun. suec. Fab. - Hub. 288 , 289. — Treit. - Dup. 243. - Hub. revis, n" 10. — Curt. — Heyden. C. n°6ll. — Guéen. Ind. Favillaceana, Zell. Isis. — Wood, 1085, 1087. Labeculana, Frey, n. b., 18? Violaceana? Bruand, C. 955. Les bois au-dessus de Lausanne en août et en septembre ; assez commune. — Environs de Schiipfen (Rothb.) , — de Zurich, où elle est peu commune (Frey). La figure de Duponchel est mauvaise ; celles de Hubner ne valent guère mieux. 7. Cornparana, Hub. 284. Treit. — Dup. 243. — Hub. revis, n" 13. - Heyden. C. 626.- Guén. Ind. Rufana, Wood. 1086. — Curt. Logiana? Bruand, Cat. 956. Plus rare que Schalleriana. Environs de Lausanne; en juillet et août, dans les taillis Environs de Schiipfen (Rothb.) , de Zurich (Frey). La femelle, ainsi que dans Schalleriana, est ordinairement un peu plus grosse que le mâle. — Quoique voisines , ces deux espèces restent constamment différentes. 8. Rufana, W. V. Hub. 178. — Hub. revis. n° 14. — Hub. sup. f 20. -- Guén. Ind. — Heyd. C. 622. L u c i d a n a . Treit. — Heyd. Cat. 606. Var. Densana, Frey. n. b. 18,4. — Heyden. Cat. 607. Crassana, Dup. sup. 61. Rubiginana, Khlw. Similana, Wood. 1080. Trigonana, Wood. 1084. Cette espèce rare a été recueillie dans les environs d'Engelberg (Olten) par M. Wull- schlegel. - 13 — 9. Ferrugana, W. V. Treit. (partim). — Dup. 243. — Fisch. v. R. t. 23—25. — Hub. revis. n° 15. — Heyd. Cat. 616. Var. Hub. sup. f. 407. ). Tripunctana. Dup, 243. — Hub. 129. Brachiana, Ficy. n. b. 18, 2. Gilvana, Frohl. Approximana, Fab. .sup. Conspersana, Frohl.? Wood. 1093 1095. Ça et là dans les environs de Lausanne, au premier printemps et à la fin de l'été, dans les taillis. J'ai pris la variété claire (Tripunctana) en mars au bois de Sauvabelin et la variété rouge, en août, à Paudex. Je ne saurais admettre une hibernation chez cette espèce pas plus que chez Treveriana. — Environs de Zurich (Zell. , Frey) ; de Schiipfen (Rothb.). — M. Heuser m'a adressé un individu appartenant à la forme Tripunctana, pris dans les en- virons de Burgdorf. Ferrugana est souvent confondue avec L y thargyr an a et avec Asperana, lors- qu'elle revêt une couleur de rouille. La coupe de l'aile a beaucoup de rapport. La conca- vité du bord externe, dans Ferrugana, porte, sur la frange, une teinte claire semblable à celle de Conta mina na et qui ne se voit pas dans les deux autres espèces. L'absence de dessin n'est pas toujours complète dans Ly thargyrana ; quelques indi- vidus portent sur la côte une tache triangulaire peu apparente. La découpure arrondie du bord externe d'Asperana la distingue à première vue des deux autres ; la ligne de démar- cation de la frange est encore très-caractéristique chez cette dernière. Les synonymes français sont trop confus sur ce point pour les citei'. 10. Adspersana, Hub. 259. Frohl. — Fisch. V. Rosi. — Dup. sup. 61.5.— Hub. revis, n" 17.— Hub. sup. f. 406. — Heyd. C. 620.— Guén. Ind.- Bruand, Cat. 959. Ferrugana, var. Treit. — Dup. Rufana, Frohl. (exclus, synon.) Sub tripunctulana. Steph. ^ — Wood. J'ai pris cette espèce à la fin de juillet et au commencement d'août, au-dessus de Lau- sanne, dans une clairière, parmi les herbes touffues. La femelle est. difficile à saisir, parce qu'elle vole peu et se jette à terre dès qu'on lapproche. - 14 - M. le prof. Frey a élevé la chenille en juin sur les Potentilles, le papillon naquit en juillet. Pas rare dans les clairières des bois , dans le canton de Zurich. 11. Lithargyrana, Podev. Hub. revis. n"> 19. — supl. f. 23. ^ Heyd. C. n° 624. — .Mus. Schif. Rufana, Hub. 127. Proteana, Guén. (partira). J'ai recueilli un individu appartenant à cette espèce, à Paudex près Lausanne. — M. Rothenbach m'en a adressé un pris près de Schùpfen. Rare partout. 12. Quercinana, Man. Hub. sup. f. 21, 22. — Hub. revis, n- 20. — Heyd. C. n° 623. J'ai pris un individu de cette espèce sur les petits chênes qui bordent la route des Or- monts à Aigle, au mois de juillet, dans un endroit très exposé au soleil et chaud. Il répond parfaitement à la figure de H. S. et à sa description. — Je ne l'ai pas retrouvé depuis dans la même localité. 13. Boscana, Fab. Dup. 242. — Guén. Ind.— Heyd. C. 650. — Hub. revis, n» 22, Bruand , C. n" 937. Cerusana. Hub. 63. — Treit. — Curt. RecueilHe par M. le Dr. Imhoof dans les environs de Bàle , et par M. Heuser près de Burgdorf. 14. Mixtana, Hub. 215. Treit. sup. — Dup. 261. sub permixtana (fig. mal.). — Hub. revis. n° 23. — Heyd. C. 605. — Guén. Ind. — Curt. Castaneana, Wood. 1114. Hy émana, Haw. M. Rothenbach mentionne cette espèce parmi celles qu'il a capturées dans les envi- rons de Schiipfen. Il la prend au premier printemps sur les collines exposées au soleil et couvertes de bruyères. La femelle est sensiblement plus petite que le mâle ; la tache de la côte se dessine très légèrement sur le centre de l'aile en brun plus foncé. Le sommet des supérieures est aigu; le bord terminal, assez oblique, porte une frange large, qui le rend arrondi. — 15 - Le centre des supérieures offre un gros point noirâtre dont les écailles ne sont pas re- levées. Treitschke aura sans doute confondu cette espèce avec Erutana lorsqu'il parle d'écaillés relevées en points et en lignes. Les individus reçus d'Allemagne portent davantage de gris luisant sur les ailes et ont la frange de cette dernière couleur ; ceux que j'ai reçus de M. Rothenbach sont plus petits et ont la frange rouge-foncée. Les uns et les autres portent quelques points très noirs à l'extrémité des inférieures, en dessous. Je l'ai reçue de M. Bruand sous le nom de Tristan a. 15. Urabrana, Hub. 59. Frohl. — Treit. ~ Dup. 243, 5.— Fisch. v. R. t. 35.— Hub. rev. n° 26. — Heyden. C. n°579. — Guén. Ind. Radia na, Dup. 243, 6. (non Hub.). — Bruand, Cat. n° 953 (non 947). M. Rothenbach indique cette espèce dans les environs de Schiipfen. J'en ai pris un exemplaire dans les bois au-dessus de Lausanne, au printemps. — (Voir Abietana). 16. Maccana, Treit. Hub. sup. f. 14-16. — Hub. revis, n" 27. — Heyden. C. 604. — Guén. Ind. Dans les environs de Schiipfen ; très rare. (Rothb.) 17. Scabrana, W. V. Hub. 169 (non 58).— Treit.— Dup. 243. — Hub. sup. f. 10—13. Hub. revis. n° 28. — Heyden. C. 591. — Guén. — Bruand, C. 946, 947, 948, 949, 950, 951. El e van a, Fab. Salebrosana, Khlw. Her.-Schàff. admet 10 formes: 1. Byringerana, Hub. 61, 216. Hastiana et Leprosana, Frohl. — Coronana, VVood. 1072. — Abietana, Dup. 265,2. — Heidenr. Cat. 596, 597. — Sparsana, Frohl. — Treit. (non W. V.). Dup. 243, 1 .— Heyd. C. 595. — Sponsana, Fab.? 2. Reticulana et Favillaceana, Wood. 1077, 1075. - Wood. 1081? 1073? 1071? - Autumnana, Wood. 1070 (non Hub.). 3. Tota brunnco- grisea, obscura. — 16 - 4 Combustana, Hub. 234 (non Dup.). — Gristana, Fab. - Frohl. — Wood. 1068. — Heyd. G. 592. 5. Gentrovittana, Wood. 1067. 6. Albistriana, Wood. 1069. 7. Ramostriana, Wood. 1066. — Radiana, Hub. 177.— Heyd. G. 593. (non Dup.). - Wood. 1065. 8. Divisana, Hub. 198. — Heyd. G. 632. 9. Aquilana, Hub. 235. - Frohl. — Heyd. Gat. 577. — Opacana, Hub. 334. - Heyd. G. 603. 10. Mayrana, Hub. 335. - Heyd. G. 594. Pas fréquente en Suisse. M. Rothenbach l'a prise dans les environs de Schuplen sous la forme Scabrana ordinaire et Gombustana Hub. - M. G. Zeller a recueilli la forme Aquilana, près de Zurich. Je lai reçue de M. Heuser, à Burgdorf. (V. Abietana). 18. Abietana, Hub. 275, 276. Treit. — Fisch. v. R. t. 34, 35. — (non Dup.). — Heyden. Gat. n° 601. — Hub. revis. n°29. — Guén. (non Frohl.). Gonfixana, Hub. 277. — Frohl. Scabrana. Hub. 58(var.) Wood. 1081, 1071, 1047, 1073? Cette espèce n'est point très-rare dans les bois de sapin du Jorat, au-dessus de Lausanne, en septembre et octobre; quelquefois en mars et avril. Abietana, Scabrana et Umbrana sont très faciles à confondre par suite de leur ressemblance et de leur variabilité. La première a les ailes supérieures un peu plus étroites que la seconde et coupées plus carrément au bord externe , en sorte que l'angle interne s'arrondit plus brusquement. Dans Scabrana, le bord interne des mêmes ailes est légèrement conve.xe, ce qui fait paraître l'aile plus large; chez Abietana ce même bord est droit et un peu excavé vers l'angle interne. — Umbrana se distingue des deux autres par le sommet de l'aile plus alongé et son bord externe falciforme du côté .du sommet, largement arrondi du côté du bord postérieur. Les différences de dessin sont trompeuses et peu sûres. 19. Treveriana, Hub. 100. Treit. — Dup. 242. - F. v. R. t. 25. — Guén. Ind. — Heydenr. G. 642. — Hub. revis. n° 31. - (non W. V.) - 17 - Niveana, Fab. — Fiolil. Cerusana, Dup. 264, 2? {non Hiib.) Toutos les années, dans le bois de Sauvabelin, près de Lausanne, au premier prin- temps. Je l'ai prise en février, en mars et en avril, suivant les années, toujours appliquée contre l'écorce blanche du tronc des bouleaux. Cerusana, Dup., appartient probablement à B ose an a; Duponchel s'attache d'ail- leurs à la distinguer de Trêve ri an a. '20. Nebulana, Huh. 104. Treit. — Dup. 242. -- Hub. revis, n" 32. — He\ den. Cat. 64U. l'iohl. — Guén. Ind. Var. Roscidana, Hub. 103. — Frohl. Cette espèce a été prise par M. Rothenbach dans les environs de Schiipfen. Rare. 21. Lilerana, Lin. W. V. — Fab. - Hub. 88—91. — Frohl. - Treit. — Dup. 242. Hub. revis. n° 33. — Heyden. C. 647. — Guén. Ind. — Bruand, C. 933, 934. M. Rothenbach possède cette espèce prise dans les environs de Schiipfen, où elle est fort rare. 22. Asperana, W. V. Mus. Schif. — Treit. — Hub. sup. f. 2, 3. — Hub. revis, n" 35. — Zetter. — Guén. Ind. — (non Dup.) — Bruand, C. 935. Squammana, Fab. — Frohl. — Dup. 242, 2. — Wood. — Curt. Squammulana, Hub. 92— 94. Rornanana, Fab. Tricolorana, Steph. — Wood. — Haw. F'ul vomixtana, Wood. — Steph. —Curt. Treveriana, W. V. — Mus. Schif. Spectrana, Dup. 242, 4. -N°'1099 1102, Wood. Var. Irrorana, Hub. 95 — 97. — Curt. — Wood. Prise dans les environs de Schiipfen par M. Rothenbach , par M. Zeller près de Zurich, et par M. G. Leresche, au mois d'avril, au [)ied du Jura, au-dessus de Fontanezier, dans un bois de hêtre. Spectrana, Dup.. n appartient-il jias plutôt à Boscana? 3 - 18 - 23. Contaminana, Hiib. 142. Treit. — FrohI. - Dup. 244. — Guén. Ind. - Hub. revis, n» 38. Hcyci. C. 575. — Wood. 1107-1109. — Cnrt. — Bruand, G. 960, 961. Rosana , W. V. Ameriana, W. V. Var. Ciliana, Hub. 171. - Steph. - Dup. 265. — Heyd. C. 576. - Cuit. 1) Rlioinbana, Dup. 244. » Diniidiana, Hub. 299— 300. - Fmhl. - llovd. C.577. » Obscurana, Don. Pas rare , sur les chênes , à la lin d'août et en septembre , au\ environs de Lau- sanne. A Schùpfen (Rothb.) et près de Zurich (Zell., Frev). La forme figurée par Hub. sous son n" 142 est la plus raie; Ciliana et Rhom- bana, Dup., sont plus communes; on en trouve des deux sexes. Je n'ai jamais ren- contré la teinte foncée (probablement exagérée) que Hub. donne à ses figures 299 — 300. Les fig. de Ciliana et de Rhombana dans Dup. sont mauvaises. 24. Caudana, Fab. W. V. — Fi bhl. — Hub. 232. — Treit. — Dup. 244. — Guén. Ind. — Fisch. V. R. 54, 55, 1, a. b. — Hub. revis. n° 39. — Heyd. C.571. — Wood. 1106. - Curt. — Bruand, C. 962. Ochracea, Steph. Cette espèce n'est pas rare dans les haies du Jorat au-dessus de Lausanne , au mois d'août et en septembre. Près de Schùpfen (Rotiib.) , de Zurich (Frey). — (Voir Effracta na.) 24 b. Var. Emargana, Fab. Hub. 233. — Dup. 244. — Frohl. - Fisch. v. R. t. 55, 1, c. d. — Guén. Ind. — Hub. revis. 39. — Heyd. C. n° 572. - Wood. 1 103. — Curt. Je l'ai reçue de M. Rothenbach, qui l'a prise quelquefois à Schùpfen. — M. Zelier l'a recueillie aussi près de Zurich. Les recherches de Fisch. v. Rosi, ne semblent laisser aucun doute sur la parenté d'Emargana et de Caudana et établir qu'elles appartiennent aune seule et même es- pèce. M. Zelier, de Glogau, ne partage pas encore cette opinion. - 19 - 25. Effraclaiia, Hiib. 175. Trcit. — Fisch. v. R. t. 5,i, 2. — Hub. revis. ti° 40. — Giién. Iiul. Heyd. C. 574. — Wood. 1 106. - Curt. J'ai reçu de M. Rotliciibach deux individus appartenant à cette e.spèce. M. G. Lere.sche l'a prise dans les environs de Ste-Croix. Dans la distinction spécifique d'Effrac tana, dEniaryana et de Caudana, il faut uniquement s'en tenir ii l'exaineu de la chenille. Emargana, si diirérente des deuv autres par son dessin, naît de la même chenille que Caudana, au dire de Fisch. v.R.— J'ai reçu de M. Her.-Schaiï. un exemplaire typique d'Effrac tan a; je l'ai comparé à plusieurs Caudana que je possède, et à d'autres Effractana , et il ne ma |)as été |)ossil)le de cons- tater un caractère distinctif sur pour les deux espèces. Les stries transverses des ailes infé- rieures sont plus marquées dans Effractana que dans Caudana ; mais on trouve des indi- vidus intermédiaires, et j'en ai un sous les yeux qui appartient à cette dernière espèce par sa raye biune du bord interne des supérieures et présente des stries trans verses très pronon- cées. La raye brune dont je viens de parler, est-elle bien un caractère spécifique? Elle existe ou n'existe pas sur des individus parfaitement semblables à tous autres égards. Lorsqu'elle n'existe pas elle est remplacée , chez les uns comme chez les autres , par une raye jaunâtre. On a dit que Caudana seule portait des écailles jaunes sur le disque; j'en trouve plus ou moins sur tous les individus. La forme et la grandtMir de l'échancrure, la longueur du bout crochu de l'aile supérieure, la couleur des franges, la distribution des teintes grises et rougeàtres varient dans chaque individu, qu'il appartienne à Cau- dana ou à Effractana. En somme, la distinction de nos trois espèces ne peut pas être envisagée comme arrêtée et demande de nouvelles recherches. D'après ce que je viens de dire, on conçoit que je regarde comme fort inutile toute discussion sur la synonymie de Hubner dans l'état d'imperfection des figures qu'il nous a laissées. II. Gen. Lozolenia. Curt., Guén., Dup. etc. Tortrix, Treit. — Dichelia, .\mphysa, Oenectra, Guén. Ce genre se confond avec Sciaphila par Nubilana et Oxyacanthana et avec Tortrix, H.-S., par Steineriana et Dohrniana. 26. Ameriana. Lin.? — Fab. W. V. — Treit. et sup. — Dup. 238. - Fisch. v. R. t. 43, 44. — Zett. — Hubn. revis. uMl. - - Ilevd. C. n" 48. - 20 - 6 Pyrastrana, Hub. 124. — Guén. Ind. — Bruand, C. n* 909. Ô Rosana, Frohl. 41. — Lin.? - Wood.861. 9 Congenerana, Hub. 29,5. — Treit. — Dup. 238. Podana, Scop. 9. Fulvana, W. V. — Mus. Schif. — Hubn. Verz. — Curt. Opoiana , Wood. 6. Fuscana Stph. 9 . Gerningana Ilaw. Ô. Assez fréquente dans les environs de Lausanne en juin et juillet ; de même près de Schiipfen et de Zurich (Rothb. — Zell., Frey). La femelle est ordinairement plus grande que le mâle. La tache de l'espace margi- nal, chez celui-ci, est falciforme. M. Frey a élevé la chenille sur le chèvre-feuille et moi sur le saule marceau. 27. Piceana, Lin. 299. ô Treit. sup. X. 111. p. 53. — Fisch. v. Rosi. t. 43. — Hubn. revis. n°42. — Guén. - Heyd. C. 47. — Dup. Cat. 6 Xylosteana, Hub. 264 (non Dup.). — Frohl. 9 Oporana , Lin. 292. — Fab. — Hub. 112. - Treit. — Frohl. — Dup. hist. 261. — Frey, n. b. 48, 1. — Wood. 860. — Curt. H e r m a n n n i a n a , Fab. — VV. V. — Mus. Schif. Dans les forêts de sapin de toute la Suisse ; pas commune. (Lah. — Rothb. — Zell.). Au milieu de l'été. 28. Xylosteana, Lin. Fab. — W. V. - Mus. Schif. — Treit. — Fisch. v. R. t. 45. a. d. g. h. (non e. (.) — Frey. ii. b. 48, 3. — Hub. revis. n° 43. — Guén. Ind. - Heyd. C. n" 50. — Dup. 239. — Wood. 863. (non Hubn.). — Curt. — Bruand, C. 910. 9 Characterana, Hub. 125. Obliquana, Wood. 865. — Curt. Assez commune sur les chênes et autres arbres de nos forêts (Lah.) ; à Schiipfen (Rothb.) ; à Zurich (Frey). En juillet. Le mâle est plus petit que la femelle. - 21 - 29. Crataegana, Hub. 107. 9 Troit. — FrohI. — Dup. 238. — Hub. revis, n" 44. — Guôn. Ind. Heyd. C. n° 51. — Bruand G. 911. Roboiana, Hub. 126 ô. — Dup. hist. 239.— Wood. 864. Xylosteana, Fisch. v. R. t. 45, e, f. — Treit. sup. — Frey. à. b. 48, 4. Piceana, Frohl. Branderiana, Wood. 862 9 . — Curt. Gerningana, Mus. Schif. (err.?) Commune partout dans les forêts et les taillis au milieu de l'été (Lah.) ; de même à Schùpfen (Rolhb.) et dans les environs de Zurich (Zell., Frey). Le mâle est quelquefois de plus petite taille. 30. Laevigana, W. V. Mus. Schif. — Treit. — Fisch. v. R. t. Il et 98. — Dup. sup. — Hub. revis. n° 47. — Guén. Ind. Heyd. C. 57. — Wood. 857. — Zell. Isis. 1839. —Hub. Verz. - Bruand, C. 913. Ô Acerana, Hub. 118. — Frbhl. — Wood. 869. — Dup. hist. 239. — Steph. Nebulana, Wood. 858. 9 Oxyacanthana, Hub. 117. — Steph. — Dup. hist. 238. — Wood. 875. — Curt. Variana, Frohl. Rosana, Hub. 302. Très commune à la fin de juin et en juillet dans toutes les haies (Lah. - - Rothb. — Zell. — Frey). Le mâle, presque toujours un peu plus petit que la femelle, a l'extrémité des in- férieures moins teintée de jaune que cette dernière. Quelquefois cette teinte disparaît en-dessus et ne se voit qu'en-dcssous ; dans ce cas-là on peut aisément confondre le mâle de cette espèce avec celui de Divers an a. Chez quelques mâles, le sommet des supérieures se rappioche pour la forme de celui de la femelle. 31. Dumetana, Treit. sup. Fisch. V. R. t. 20. — Guén. Ind. — Hub. revis. n° 48. — Heyd. Cat. 60. Cratfegana, Frey. n. b. I. 48. f. 4. — 22 — Cette espèce n'est pas très-rare dans les haies au-dessous de Lausanne , à la fin de juillet et en août. M. C. Zeller l'a aussi prise dans les environs de Zurich. Ses palpes allongés et ses ailes fortement arquées sur la côte, la distinguent au premier coup-d'œil. 32. Gerningana, W. V. Mus. Scliif. — Fab. — FrohI. — Treit. — Dup. sup. 61, — Hubii. revis, n 49. — Hubn. sup. f. 239 2, 414. — Wood. 876. - Guén. hid. - Heyd. C. 71. — Bruand, C. 931 b. ô Pcctinana, Hub. 108. — Curt. Recueillie dans les environs de Zurich par M. Zeller ; sur le Jura près de Ste-Croi\ et de Fontanezier, par M. G. Lcresche, au mois d'août. Ce dernier n'a pris que des mâles. — M. le prof. Frey l'a fréquenmient collectée dans l'Engadine, près de Samaden (5200'), sur le col de la Bernina. II ne l'a point rencontrée dans les environs de Zurich. Je dois à l'obligeance de M. Bruand deux individus provenant d'Angleterre qui sont plus petits, plus colorés en brun à la base des supérieures, aux inférieures et en des- sous: ils ont le sommet des supérieures plus aigu, la bande jaune du centre plus nette et plus vive , séparée de la bande moyenne par un bord brun foncé ; la frange plus foncée, mais non divisée comme dans Rubicundana. Ils constituent évidemment une autre espèce. 33. Consimilana, Treit. Hub. re\is. n° 50. — (non Hubn.j. — Hub. sup. f. 347, 54. — llcyd. Cat. n° 73. Semialbana. Guén. Ind. — Bruand, C. 919. Modeeriana. Wood. 868. — Curt. Pas très-rare dans les haies au-dessus de Lausanne , en juin. — M. Rothenbach l'a aussi recueillie près de Schûpfen oii elle est très-rare. Consimilana, Hubn. 239, appartient ii une autre espèce. 34. Diversana, Hub. 251, 6 Treit. — Dup. cat. - Hub. revis. n° 52. Hub. sup. 50 et 51 ô, 529 . (non Dup. 265). — Guén. — Heyd. cat. n° 88. — Bruand, C. 930. Acerana, Wood. 869. Trifasc ia na? Wood. 870. —Curt. Viduana? Frohl. - 23 - Assez fréquente dans les environs de Lausanne, en juillet; plus rare à Schùpfen (Rothb.). Elevée plusieurs fois à Zurich |)ar M. Frey. Le mâle est ordinairement de moitié plus petit que la femelle. ?i5. Pilleriana, W. V. Mus. Schif. — Fab. — Hub. 172 9.— Treit. - Dup. 239. — Hub. revis. n° 56. — Hub. sup. f. .349 (var.). — Guén. Ind. — Heyd. C. n° 128. — Bruand, C. 932. Luteolana. Hub. 136 6. — Wood. 1677. Vitana. Fab. — Latr. — Audouin. Celle espèce est fréquente dans la vallée d'Aigle, dans les prés marécageux, dans les taillis chauds, au bord des vignes, le long de la route des Ormonds ; en juillet. On la prend quelquefois, mais rarement, dans d'autres parties du vignoble (A. Forel). M. Cou- leru l'a recueillie au pied du Jura dans des expositions chaudes. Je ne l'ai jamais rencontrée dans les vignes elles-mêmes, mais plusieurs fois très- loin d'elles. J'ai quelque lieu de croire que chez nous la chenille se nourrit de plantes très-diverses. Jamais en Suisse elle ne ravage les vignobles. 36. Grotiana, Fab. Frohl. — Treit. — Dup. 239. — Fisch. v. R. t. 11. f 1. — Hub. revis. n° 58.— Guén. Ind. — Heyd. C. n° 82. — (non Wood. 871). - Curt. — Bruand, C. 931. Flavana. Hub. 133 (non 157,258). Ochreana. Wpod. 872. Commune dans toute la Suisse. S'élève sur les basses Alpes. Les haies et les pâ- turages ; au milieu de l'été. — (Lab., Rothb., Zell.). J'ai trouvé une fois la chrysalide dans une feuille roulée de Laserpitium latifo- lium. — Varie très-peu. 37. Ochreana. Hub. 131 Treit. — Dup. 1137 (non 1351).— Guén. Ind. — Hub. revis, n" 59. — Heyd, C. n" 86. (non Frôhl.). Ochrealis (Pyral.) Hub. 47?? Grotiana, Wood. 871. M. Rothenbach signale cette espèce près de Schiipfen et M. C. Zeller près de Zurich. J'ai pris le mâle et la femelle dans les environs d'Aigle, à la fin de mai 1857. - '24 - Les individus que j'ai recueillis ne correspondent complètement ni à la description de Treitschke, ni à la figure de Duponchel, ni aux exemplaires reçus de Vienne. Leurs teintes sont beaucoup plus vives. Le jaune est fortement parsemé de nuances ferrugi- neuses et le brun passe au noir-roux, foncé. Les ailes postérieures sont en-dessous d'un noir fuligineux mat , surtout chez la femelle ; cette même teinte se reproduit aussi en- dessous au centre du disque des inférieures, chez cette dernière. Les franges sont d'un jaune prononcé. La tache subapicale porte sur la côte le point clair indiqué par Frohiich ; elle ne se fond |)oint avec la tache transverse, mais se borne à la toucher de sa pointe. La teinte ferrugineuse des taches ne se répand pas du côté de la marge externe , en soite que l'aile se termine par un large espace d'un jaune d'ochre vif, finement réticulé. La tache claire de la côte a une forme triangulaire et non ovo'ide ; elle est aussi deux fois plus grande. Enfin à Aigle, le papillon paraît à la fin de mai et non en juillet, et hante, non les forêts de sapin, mais les herbes le long des chemins, non loin des vignes. Son vol est bas , court et assez lourd. J'ai lieu de croire qu'il faudra plus tard en faire deux espèces. 38. Steineriana, Mus. Scliif. Hub. 170. — Hub. revis, n" 62. — Hub. sup. f. 57 Ô, 58 ?.— Dup. cat. (Sciaphila). — Heyden. cat. l'2. Gnomana, Curt. Point rare dans les Alpes, parmi les hautes herbes et les taillis de rhododendron. A Meyringen, Ormont-Dessus , etc. (Rothb. — Zell.) ; la Sandalp (Claris) à 6000'; l'Engadine (Frey); au pied du Mont-Blanc. — M. BoU a recueilli sur le Berglsalp (Claris) des che- nilles, vivant sur le Veratrum, qui ont fourni le papillon au commencement d'août (Frey). La femelle est plus rare que le mâle ; on la trouve difficilement parce qu'elle vole peu et se cache dans les herbes. Les individus de nos alpes ont généralement une cou- leur olivâtre plus foncée que la fig. 57 de II.-S. et que les individus provenant du Tyrol. Voisine de Dohrniana par la conformation de la femelle, dont les ailes sont étroites, terminées en pointe et souvent à demi avortées. 39. Dohrniana, Man. Catai. Hub. revis. Nachtr. p. 156. — Heyden. C. 105. Rogana, Cuén. Ind. ? Cette espèce est fort répandue dans les Alpes et le Jura, sur les pâturages, en jifillet. Parfois elle y est abondante ; d'autres années elle est plus rare. La femelle est - 25 - très-iarc, parce qu'elle se eacluî dans les lierhcs et ne vole pas. Je n'ai pu l'obtenir (pje par M. Mann. M. Frey a recueilli aussi cette espèce dans les Alpes grisonnes. I.e mâle varie beaucoup |)our la taille et pour la teinte des supérieures. La taille descend jusqu'à celle de Rusticana Ô et peut arriver à égaler celle dos grands indivi- dus de M i n istrana. La teinte oiïre toutes les nuances depuis le jaune pâle du laiton au gris-fauve. La forme des supérieures varie moins. La côte est arquée vers la racine de l'aile; mais elle l'est moins que dans Viburnana: le reste de son étendue est lé- gèrement arqué jusques vers le sonunet où quebpiefois elle se relèv(! un peu. Le sommet fait mie légère saillie, étant coupé à angle faiiilement aigu. Le bord externe est un peu oblique. La couleur des postérieures est le gris pâle avec des vergetures blanchâtres, qui parfois envahissent tout le disque. 1-a frange des supérieures est toujours un peu plus claire que le fond, et celle des inférieures presque blanche. Une ligne grise de di- vision la pai'tage fort près de la marge. Le dessous des supériemes est plus ou moins gris-noirâtre, uni et luisant; celui des inférieures blanc-sale, luisant, avec une teinte jaunâtre vers l'extrémité. Les antennes sont ciliées en-dessous , denticulées de chaque côté ; le dessus est formé alternativement d'mie rangée de grosses écailles, larges et jaunâtres, suivie d'une rangée de petites écailles noires, en sorte que vue de|)uis dessus, l'antenne paraît étran- glée à chaijue articulation. Le pointillé des ailes n'est pas fréquent ; il est fort peu a|)parent lorscpie la teinte des supérieures est claire, ce qui le distingue de celui de Lusana. La femelle de Dohrniana a les ailes étroites, alongées , en forme de fer de lan- cette, impropres au vol, tachées vers leur milieu d'une ombre brune indéterminée. L'ab- domen est fort gros et les inféiieures peu développées. (Voir Lusana , Scrophulariana et Viburnana). 40. Gnomana, Lin. Fab. — Treit. — Fisch. v. R. t. 10. — Oiq). 239. — llub. revis. n"t)4. — Guén. Ind. — Hevd. G. n" 78. — (non Hub. - Gurt.) Costana, W. V. c. ^. Livonana, Bull. Mose. J'ai recueilli cette espèce dans la vallée de Tzermatten, en-dessous du village de St-Nicolas, dans les taillis d'aulne. M. G. Zeller rindi(|ue dans les environs de Zurich. Les individus que je possède ont tous la tache de la côte d'un i)run très-foncé, en sorte que le papillon non étalé porte une tache ronde foncée au centre des ailes. Les 4 - 26 - stiios et bandes sont beaucoup moins foncées. Les figures de Fisch. v. R. ne leur con- \iennent pas à tous égards. 4t. Coslana, Fah. Wood. 866. — Hub. revis. n° 65. — (non Dup. — W. V.) Gnoniana , Hub. 131. Vinculana, Treit. — Khlw. Spectrana , Treit. — Hul>. sup. f. 32. (non Dup.). — Guén. Ind. — Heydenr. Cat. n" 77. Très-rare en Suisse M. G. Leresche en a pris un exemplaire dans les environs de Lausanne. Costana Dup. est une espèce voisine de Nisana. Sa Spectrana est très-proba- idement une forme de Parisiana. 42. Adjunctana, Treit. sup. 59. Fisch. v. R. t. 9. — Dup. sup. 61. — Hub. revis. n° 66. — Guén. Ind. — Heyden. G. n° 53. — Zett. — Bruand, G. 926. Sincana, Frey. n. b. 18. 1. Reticulana, Frohl. — (non Hub.) Laviceana , Dup. 239, 4. Forsterana, Wood. 848. — Fab. M. Couleru a pris cette espèce dans les environs de la Ncuveville et me l'a com- muniquée. Raie. Sur l'individu ([ue je possède, les taches de la côte n'existent pas; celle du bord interne est seule \isible. 43. Obliterana, v. Heyd. Hub. revis, n" 67. - Hub. sup. f. 60 ô, 361 9. Heydenr. G. n" 83. Productana, Zell. Unifasciana, Dup. sup. (non flavana, 1333). Guén. Ind.— Bruand, G. 917? J'ai pris plusieurs fois cette espèce à Paudex près Lausanne, autour des charmilles, .lusqu'ici je n'ai pas pu saisir la femelle. — Espèce méridionale. Flavana Dup. appartient à Neglectana , H. S.— Gonsimilana, Hub. 239, ne peut être rattachée à Obliterana. — 27 - , Les deux taches brunes qui marquent rcxtrémitc des bandes, sur le l)onl interne, ainsi que le prolongement de la l)ande moyenne sur la côte du côté de la racine de Taile , font aisément distinguer cette petite espèce de ses voisines. La forme alongée de la tache du sommet est aussi caractéristique. Un individu reçu de M. Her.-Schiiffer est un peu |)lus grand que les miens et moins couvert de brun. 44. Sorbiana, Hub. 118 9. Frohl. — Treit. - Dup. 238. — Frcy. n. b. 48, 2. — Guén. Ind. — Hub. revis, n" 68. — Heyd. C. 52. — Bruand C. 912. Ileparana, Mus. Schif. Avellana , Steph. — (airt. Rosana, Schwrz. — Rœs. Rare dans les environs de Lausanne. Près de Schùpfen (Rothb. : de Zurich (Zell.l. Au pied du Mont-Blanc, parmi les Rhododendron (Lab.). 45. Cerasana, Hub. 119. Treit. — Dup. 238. — Wood. 854. — Hub. revis, n» 69. Heyd. C. n" 64. — Curt. Avellana, Frohl. Ribeanae, var. Guén. Ind. Pas fort rare dans les haies de coudrier au-dessus de Lausanne, en juillet. A Schù- pfen (Rothb.); Zurich (Frey). Je n'ai jamais vu de transition entre cette espèce et Ribeana. 46. Cinnamomeana , Treil. Fisch. V. R. t. 9. — Dup. Cat. — Hub. revis, n" 70. — Guén. Ind. Heyd. C. n" 56. Wood. 851. Croceana, Hub. 120. — Frohl. Heparana, Wood. 850? Les bois au-dessus de Lausanne, en juin et juillet : assez rare. Près de Schiipfen (Rothb.), de Zurich (Zell.) 47. Heparana, Degeer. Treit. - Dup. 238.— Hub. revis, n' 72. — Guén. Ind. — Heyd. C. 55. — Curt. - (non Wood.).— Bruond, C. 914. — 28 - Caipiniaiia, Hub. 116. P ad an a, Schrk. Ru bran a, Bull. Mosc. Pasquayana, W. V. — F.? Cinnainomeana, Wood. 851. Commune dans les jardins des environs de Lausanne durant tout l'été. Schùpfen (Rolhb.) ; Zurich (Zell. Frey). 48. Kibeana, Hub. 114. Fiuhl. — Treit. — Steph. — Dup. 239. Hub. revis. n° 73. — Guén. bid. — Heydenr. Cat. 62. — Wood. 852. - Bruand, Cat. 915. Grossulariana. Wood. 853. Assez commune dans les jardins de toute la Suisse; en juillet. (Lab., Rothb., Zell., F'rey). Certains individus dont le réticule des ailes est peu |)rononcc , peuvent passer faci- lement pour Corylana. La pointe jaunâtre des inférieures sert à les distinguer. 49. Corylana, Fab. Frohl. — Treit. - Steph. - Dup. 238. — (non Hub.]. — Hub. revis, n" 75. — Guén. Ind. — Heyden. C. 61. — Wood. 855. Bruand, C. 916. Avel lana , Char|). ? Textana, Hub. 1(5. (non 307j. Pasquayana et Oporana, Mus. Schif. Les haies et les taillis de toute la Suisse. Assez conmiune durant lété. iLah. Rothb. Zell. Frey). 50. Histrionana, Hub. 3l0, 311. Treit. Frohl. — Dup. sup. 64. — Hub. re\is. n" 77. — Guéii. Ind. — Heyd. C. 309. - Bruand, C. 929. Asinana. Wood. 1000. Murinana, Hub. 105. Heyd. C. 91. Assez fréquente dans les bois de sapin au-dessus de Lausanne, en juillet et en août. Près de Schùpfen (Rothb.). — Varie peu. - 29 — 51. Nubilana, Hub. 111. Frcy. n.b. 120, 1. — Wood. 1006. — Dup. sup.62. — Heyd. C. 305. - Guén. Ind. — Hub. revis. n° 78. — Bruand, C. 1007. A In ia lia, Mus. Schif. Hybridana? Dup. hisl. Sociana, Guén. olim. Très-commune du 15 au 20 juin dans les environs de Lausanne, autour des haies d'aubépine. Vole en plein soleil et souvent en essaims. Il est très difficile de la prendre bien fraîche. De même dans les environs de Zurich (Zell. Frey). La figiu'e et la description de Duponchel pourrait aussi bien se rapporter à Vir- gaureana. 52. Musculana, Hub. 98. Frohl. - Treit. — Dup. 255. — Hub. revis, n" 79. — Hub. sup. f. 53. — Guén. Ind. — Heyd. C. 307. - Bruand, C. 1006. Viduana, Hub. 303 9. Rare en Suisse. Bois de Sauvabclin au-dessus de Lausanne , sur les chênes. M. Ro- thenbach Ta recueillie aussi près de Schiipfen. La figure d<^ Dup. est fort mauvaise. 53. Oxyancan Ihana, Man. (non Hubn. — Dup.). Hub. revis. n° 80. — Hub. sup. f. 161. — Heyden. C. 306. Je rapporte à cette espèce deux individus, mâle et femelle, que j'ai pris dans un bois taillis, au-dessus de Lausanne, on mai. La femelle répond parfaitement à la figure de H.-S. , sauf une taille un peu plus forte ; mais elle porte sur la côte deux doubles crochets distincts. La tète porte une houpe de poils blanchâtres. Le sommet des supérieures coupé carrément et arrondi, ne permet pas de la rapprocher de Sciaph. minorana. Les écailles noires et redressées sont en fort petit nombre. Le màlc est un pou plus grand que la femelle , son dessin est à peine distinct ; mais la forme des ailes est la même. L'anus porte un gros niouchet de poils. Le front est gris-clair. On aperçoit en-dessous des rudiments de crochets. Les franges sont gris- |iàle. Les antennes sont très-velues en-dessous et fortement ciliées sur les bords. Les tubercules de l'antenne sont gros et profondément séparés par des sillons. - 30 — J'iiinoro pourquoi M. Her.-Schaffer n'a pas reproduit cette espèce dans son Catalogue systématique. III. Gen. Argyrotosa, Steph. Tortrix, Treit. Dup. — Die tyopte ryx, Steph. Guén. 54. Holmiana, Lin. 308. W. V. - Fab. — Ilub. 39. — Frohl. — Treit. - Dup. 241. — Hub. revis, n" 83. — Guén. Ind. — Heyden. C. 153. — Wood. 874. — Curt. — Bruand, C. 964. Çà et là dans les haies et les bosquets des environs de Lausanne ; de même à Schiipfen et près de Zurich (Lah. Rothb. Zell. Frey). 55. Hoffraanseggana, Hub. 150. Treit.— Dup. 241.— Ilub. revis. n° 86.- Heyden. Cat. n° 151. Spixiana, Frohl. Cruciana, Wood. 873. Convayana, Fab. — Wood. 1117. Guén. Ind. — Bruand, C. 967. Commune dans les haies et les bosquets, en juin. Près de Schiipfen et de Zurich (Rothb. — Zell. — t ley). — Les teintes orangées passent du jaune au brun-foncé. M. Bremi a élevé la chenille sur le cormier. 56- Lœfflingiana, Lin. 305. Fab. - Frohl. -Dup. 241.— Ste[)h. — Ilub. revis. n° 87. — Guén. Ind. — Wood. 1111. - Curt. — Bruand C. 963. Plumbana, Hub. 54. — Frohl. — Dup. 241. — Treit. — Heyden. Cat. 147. — Wood. 1110.- Curt. Ectypana. Hub. 190.— Heyden. C. 148. Les deux formes sont aussi communes l'une que l'autre dans h's taillis et les bois des environs de Lausanne, en juin el vu juillet. — De même près de Schiipfen et de Zurich (Rothb. — Zell.). 57. Bergmanniana, Lin. 307. Scop. — W. V. — Fab. — Hub. 340. — Frohl.— Treit. — Dup. 241. — Hub. revis. n°88. - Guén. Ind.— Heyden. C. 150.— Wood. 1115. - Curt. — Bruand, C. 965. Rosana. Hub. 137. - 31 - Assez commune dans les jardins et les bosquets, en juin et juillet. (Lah.— Rotlib.— Zell.). ■ — Varie peu. 58. Forskaleana, Lin. îîOI. W. V. — Fab. — Ilub. 143. — FrohI. — Treit. — Dup. 241. - Wood. 1112. — Hub. revis, n" 89. — Guén. Ind. — Heyden. C. 149. — Curt. — Bruand, C. 966. Rare autour de Lausanne, en juillet. (Lab.). — Moins rare dans les environs de Zurich. (Zell. Frey). — La bande foncée du centre se transforme quelquefois en une grande tache noirâtre occupant le centre de l'aile du côté du bord interne. 59. Kolandriana, Lin. 309. Fab.— W. V. - Hub. 174. - Treit.— Dup. 241. - Guén. Ind. — Hub. revis. n° 90. — Hub. sup. f. 43, 44. — Heydenr. Cat. 126. Inopiana, Wood. 1159? M. Rothenbach a recueilli cette espèce dans les Alpes suisses. La figure de Hubner est mauvaise ; celle de Duponchel méconnaissable. 60. Bifasciana, Hub. beitr. Wood. 1023. — Hub. revis. n° 91. - Hub. sup. f. 62. - Heydr. Cat. 216 ^ — Bruand, C. 939. Apicalis , Westw. Audouinana, Dup. 266, 5. — Dbld. — Guén. Ind. J'ai pris deux fois cette espèce fort rare, dans les environs de Lausanne, en juillet. M. le professeur Frey l'a collectée aussi dans les environs de Zurich, à la même époque. La figure de Duponchel est fort grossière, mais sa description bonne. IV. Gen. P 1 y c b o 1 0 m a , Wood. Guén. Tortrix, Treit. — Dup. 61. Leacheana, Lin. 30L Frohl. - Fab. — W. V. — Hub. 67. — Treit. — Dup. 241. — Hub. revis. n° 92. - Guén. Ind. — Heyd. C. 123. — Curt. — Bruand, C. 968. Obsolctana, Steph. - 32 — Pas commune en Suisse ; préfère les montai^nes ; se trouve dans les Alpes. Près de Schiipfen (Rothb.) , de Zurich (Zell.). — Juin et juillet. V. Geii. T 0 r l r i X, Wood. Tortrix, Auctoi'. |)ai'tim. Ce groupe est lail)le ; Lusana et Rusticana se rapprochent de Cochylis (l pour la coloration. La forme lancéolée des supérieures expiimée dans la figure 45 Hub. sup. est l'extrême de sa, déformation, .l'en ai sous les yeux qui ne diffèrent du mâle, à cet égard, que par une moindre lar- geur des supérieures et par le sommet un peu plus saillant. La couleur de la fenielle est toujours plus foncée ; mais on en trouve qui sont d'un gris roux et sur lesquelles les taches du disque ne se voient que sous un certain reflet de lumière. Plus la couleur - 34 - s'approche du brun rouge, plus ces taches se dessinent en brun foncé. Le réticule est habituel chez les femelles, moins chez le mâle. Dohrniana n'est pas toujours si facile à distinguer de Viburnana. Je n'ai pas su découvrir de différences dans les antennes. Les supérieures sont coupées carrément dans la seconde et un peu obliquement dans la première; mais on trouve des Dohi'niana ayant ces mêmes ailes coupées presque à angle droit. Cette dernière est toujours un peu plus petite et grêle. Les différences essentielles se tirent: 1" de la courbure de la côte fortement prononcée aux épaules dans Viburnana; 2° de la présence d'un réticule qui chez quelques Dohrniana est remplacé parmi |)onctué; 3' de la couleur des supé- rieures constamment et uniformément noirâtre dans Viburnana, tandis que sa voisine les a plus ou moins vergettées de blanchâtre et même entièrement blanc-sàle ; 4° enfin de la taille et de la configuration des femelles, plus petites et plus étriquées que le mâle, dans Dohrniana; plus grandes et plus fortes que le mâle dans Viburnana. . Ces deux espèces, du reste, ne peuvent être éloignées l'une de l'autre, encore moins faire partie de deux groupes différents. 67. Lusana, v. Heyd. Hub. sup. f. 330. — Hub. revis, n" 99. — Heyd. C. 127. J'ai pris un individu appartenant à cette espèce au haut du Col de Jaman, parmi les sapins, en juillet. M. Ilerrich-Schaffer, à qui je l'ai présenté, a vérifié sa détermination. Je ne connais que le mâle. Lusana est plus petite que Viburnana et Dohrniana auxquelles elle ressemble extrêmement. Ses ailes sont étroites, moins acuminées que dans Dohrniana et moins carrées que dans Viburnana. Leur couleur est le jaune grisâtre, tirant sur le rosé. Cette dernière teinte provient d'un pointillé très-fin, gris-rosé, brillant, qui recouvre toute la surface de l'aile sans y former de lignes distinctes , comme dans ses congénères. Les inférieures sont gris de souris vmi, avec la frange un peu plus claire. Le dessous est de la couleur du dessus , mais plus clair. Les antennes sont deiiticnlées sur les bords et très-villeuses en dessous. Les tarses des postérieures sont lisses, rendes et plus courts que dans les espèces voisines. 68. Scropiiulariana, Hub. sup. f. 404, 405. Hub. revis, n" 100. Unicolorana, Dup. 240? — 35 — Je rapporte, en hésitant, à cette espèce, un individu que j'ai sous les yeux, provenant du St-Gotthard. Ici encore je n'ai vu que le niàle. M. Ilerrich-Schiiffer, qui l'a examiné, l'a déclaré très voisin de Scrophulariana. La taille et la coupe des ailes sont celles de Viburnana. Le sommet est donc moins aigu que chez Dohrniana. Cet individu diiïère de celle-ci : 1° par la teinte brun-marron terne et uniforme des supérieures , sans pt)ints, ni réticule ; 2° par celle gris de fumée et unie , des inférieures , dont la frange est grisâtre et légèrement plus clairi; que le fond ; 3" par le dessous d'un gris roux assez uniforme, plus foncé aux supérieures. Les tarses des postérieures sont lisses (ils sont poilus dans Viburnana et Dohrniana); les antennes , fortement denticulées sur les côtés , sont très villeuses en dessous. Du reste, à en juger parles figures de Hub. sup., Scrophulariana se rapprocherait complètement, à part la taille du mâle, de Viburnana telle qu'elle se présente dans notre Jura. La femelle offre une ressemblance frappante. La petitesse du mâle s'expliquerait aisé- ment par le fait de son éducation en captivité. La couleur est celle que présente habituelle- ment cette espèce dans les régions moins chaudes. VI. Gen. Lophoderus. Steph. Tortrix, Auctor. 69. Ministrana, Lin, 286. W. V.- Fab. — Frohl. — Trcit.— Dup. 240. — Guén. Ind.— Hub. revis. n° 101. - Heyd. Cat. n° 100. — \Vood.l038.— Curt. — Bruand, C. 924. Ferrugana, Hub. 56. — Dup. 1309. pi. 261. Var. Livoniana, Dup. Cat. — Heyd. C. 106. Servana, Fab. Var. Subfasciana, Wood. — Steph. — Curt. Commune dans les bois de hêtre et les taillis de toute la Suisse , en juin. (Lah. — Rthb. — Zell.— Frcy). VII. Gen. Xanlhoselia. Steph. Guén., etc. Tortrix. Treit. 70. Hamana, Lin. '290. W. V. — Hub. 140. - Treit. — Dup. 257. — Hub. revis, n' 103. — Guén. Ind. — Heyd. C. n" 94. - Wood. 1157.— Bruand, C. 1143. - 36 - Cruciana, Fab. Tiigonana, W. V. Var. Diversana, Frbhl.— Hub. 139. - Wood. 1158.— lloyd. C. 95.— Curt. Sulfuraiia, Mus. Schif. sup. Assez commune dans les prés autoui- de Lausanne, en juillet. Autour de Schiipfen (Rothb.) ; çà et là près de Zurich (Zell. Frey). 71. Zœgana, Lin. '289. W.V.— Fab. — Frohl. — Treit. — Hub. 138. — Dup. 257.— Wood. 1155. — Ilub. revis, n" 105. — Guén. Ind. — Hcyd. C. 96. — Curt. — Bruand, C. 1144. Ha m an a, Clcrck. Var. Ferrugana, Wood. 1156. — Hcyden. C. 97. — (Inrt. Assez rare dans les prés des environs de Lausanne ; juillet : de même aux environs de Zurich (Zell. Frey). Plus rare dans le canton de Berne ; le Jura, l'Oberland (Rothb.). — Les Alpes vaudoises (Lah.). VIII. Gen. Eiicelia, Hub. verz. Paedisca, Treit. — Dup. — Trycheris, Guén. 72. Mediana. Fab. W. V. — Frohl. - Treit. - Hub. 179. — Dup. 263. — Hub. revis. n° 106. — Hub. sup. f. 411. — Guén. Ind. — Heyden. C. 378. — Zett. — Bruand, C. 1114. Aurana, Fab. 154. (non 22.) — Wood. 936. — Steph. — Curt. Aurantiana (var.), Koll. — H. -S. 411. Fui van a, F. sup. M. Rothenbach a pris cette espèce dans les environs de Schùpfen. M. Vbgeli, collecteur zélé, en a recueilli un exemplaire au Burgholzli près de Zurich (Frey). M. A. Forel m'en a remis un exemplaire collecté à St-Pré dans le voisinage de Morges. — Très rare. IX. Gen. Abiabia, Sleph. Aphelia, Curt. Guén. — Argyroptera, Dup. — Tortrix, Treit. 73. Gouana, Lin. 318. Fab. - Frbhl. — Treit. — Dup. 259. — Guén. Ind. — Hub. revis. n° 107. — Heyden. C. n" 156. - Bruand, C. 1145. — 37 - Argontana, W. V. — Hiib. 86, Magna na, Ilub. 225, 226. Margaritalis (Pyral.) , Hub. 48. — Dup. Commune sur les pâturages humides des basses montagnes en juillet. Préfère les lieux tournés au nord. (Lab., Frey, Rothb., Zell.). Descend jusqu'au bois de Sauvabelin, près de Lausanne (Lab.). 74. P rat an a, Hub. 227, 228. Frohl. — Treit. — Dup. 259.— Guén. Ind.— Hub. revis, n» 110. Heyd. C. n°155. — Bruand, C. 1147. Quadripunctana, Haw. — Steph. — Curt. Boreana, Zett. lapp. Cantiana, Curt. Osscana, Scop. Extrêmement fréquente sur toutes les .\ipes, en juillet et en août; préfère les pâtu- rages secs. (Lab. — Zell. Frey. — Rothb.). La femelle diffère du mâle par ses ailes plus étroites et plus aiguës ; elle est aussi beaucoup moins commune. On la prendrait pour un insecte diflTérent, n'était le pointillé distribué en rayons suivant la direction des nervures dont le mâle porte des traces. Cette forme des ailes rappelle la déformation analogue que subissent les femelles de Steineriana, de Viburnana, de Dohrniana, d'.41picolana, etc., toutes espèces alpines. — Je doute toujours très- fort que la Pratana de Normandie appartienne à la même espèce (Guén. Ind.). X. Gen. Eupœcilia, Wood. Sphalcroptera, Guén. — Coccyx, Dup. 75. Alpicolana, Hub. 328, 329 ô. Treit. sup. — Dup. — Guén. Ind. — Hub. revis, n" 119. — Hub. sup. fig. 395 9 . — Heyd. C. 278. Ça et là dans les hautes Alpes du Valais (Anderg.), de l'Engadine (Zell., Frey), de rOberland (Ott, Rothb.). Collectée sur l'Engelberg, près d'Olten, par M. Wullschlegel. Hiibner a figuré deux mâles, et non les deux sexes comme l'estime Treitschke. Lorsque les ailes sont un peu effacées, le dessin s'altère très-promptement et les stries d'écaillés jaunes , noires et blanches sont difficiles à suivre. La partie externe do — 38 - la côte est souvent très-marriuce de taches blanches, qui s'étendent, dans quelques cas, sur le disque en forme de bandes semblables à celles d'Histrionana. La taille varie souvent; les plus grands individus atteignent celle de Pratana, les plus petits celle d'Ambiguana. Le mâle est très-fréquent dans les lieux qu'il habite; la femelle y reste toujours fort rare, parce qu'elle ne vole pas. Se pose sur les rochers et les pierres ; n'est |)as facile à saisir (Frey). La figure de Dup. est mauvaise. Xr. Gen. Cochylis, Treit. Eupœcilia, Stenodes, Chrosis, Argyrolepia et Cochylis, Guén. — ïortrix, Treit. partira. — Eupœcilia, Argyrolepia, Steph. 76. Decimana, W. V. Hub. 145. — Frohl. — Treit. sup. — Dup. 263. — Guén. Ind.— Ilub. revis, n" 120. - Ileyden. C. 134. - Bruand, G. 1137.— (non "W^ood.). Allionana, Fab. Sur le Jura; assez rare. (Rothb.). — Sur le Chasserai, le 22 juin (Couleru). Près de Zurich, rare (Zeller). Quelquefois sur les Alpes; fin de juin ; rare (Lab.). — Meyringen (Ott). En mai et juin sur une prairie au milieu des bois de l'Uetliberg, près de Zurich (Frey). ^ ,^,^ 77. Tesserana, W. V. Treit. — Dup. 258. — Guén. Ind. —Hub. revis, n» 121. — Hub. sup. f. 327. var. — Heyden. G. 133. — VVood. 1124. fig.424. 425. -Bruand, G. 1138. Tesselana, Hub. 144. — Curt. Heiseana, F". — Frcihl. Gilvicomana, Frbhl. Fréquente dans les environs de Lausanne, sur les pâturages exposés au soleil, tout l'été. Assez rare dans le canton de Berne: à Langnau, Aarberg, etc. (Rothb.) Envi- rons de Zurich (Zell.). — Le mâle est volontier, plus petit. — Deux générations (Frey). 78. Rutila lia, Hub. 2^ Frbhl.— Guén. ind. — Hub. revis. n° 122. — Heyden. C.136.— Dup. Gat.- Bruand, G. 1142. - 3!» - Sanguinolla, Haw. Sur les pâturages des Alpes en juillet. J'ai pris un individu au pied de la Dent-du- Midi (Bas-Valais) qui répond parlaitenient à la figure de llubner, mais avec la frange pointillée de rouge. Deux autres individus, pris sur la Furca, ont les taches jaunes bien plus grandes que les rouges et la frange jaune d'or. M. le prof. Frey l'a prise à Tzer- inatten et M. Bruand dans le Jura, sur le Mont-d"or. 79. Aur ofasciana, Mann, Verliandl. d zool. bot. Ver. Wien, 1855. Valdensiana, Her.-Schiif. neue Schm. f. 33. M. PfafFenzeller a découvert cette nouvelle espèce sur les Alpes de l'Engadine en même temps que M. Ott, de Meyringen, sur celles de l'Obcrland. M. Her.-Schaffer l'a dessinée et dénommée d'après les individus trouvés par eux. Je n'ai vu que deux mâles. Elle a le faciès, la taille et le dessin de Rutila na; mais elle en diffère par la dis- position des bandes brunes et ]iar leur bordure métallirpie , brillante et bleuâtre. Les supérieures [lortent trois bandes d'un brun orangé et trois d'un jaune doré pur. Les trois premières sont situées l'une à la base, courte et peu visible, la seconde, au premier tiers de l'aile ; celle-ci fait un coude en dehors et un léger sinus du côté de la base de l'aile; la troisième, plus large, placée aux deux tiers de l'aile, est courbée en sens contraire de la précédente, de telle sorte que la bande jaune qui les sépare se trouve étranglée dans son milieu. Des trois bandes jaunes, la première (basilaire) est plus étroite. L'aile est terminée par un trait brun orangé qui s'étend sur la frange ; celle- ci est d'un jaune orangé intense dans son milieu. Chaque bande brune est limitée, de part et d'autre , par une raie métallique , bleuâtre et brillante (jui en couvre près du tiers. — Les infériem-es sont noirâtres : leur frange est longue, marquée de fauve dans son milieu. ]>(! dessous est gris-uoiràtre ; au travers de lui se distinguent quelque peu les bandes jaunes du dessus. La frange des supérieures est orangée ; celle des inférieures est gris- blanchàlrc, ainsi que l'extrémité voisine du disque. Tête et corselet bruns, avec quelques taches orangées. Abdomen noirâtre terminé par quelques poils fauves. Antennes brunes, fortement dentelées sur les bords et très- tomenteuses en dessous. L'extrémité des pattes est gris-fauve. MM. Mann et Lederer ont les ])remiers recueilli cette espèce sur les Al[)es du Tyrol, dès 1844. La figure et la description que le premier entomologiste en donne, conviennent parfaitement à l'espèce suisse. - 40 - 80. Zephyrana, Treit. Dup. sup. 65. — Hub. revis. n° 126. — Hiib. snp. f. 70 —74.— Giién. Ind. — Heyd. c. 665 b. — Briiand , C. 1141. Cembrella (Tin.) Mus. Schif. Pas très-rare dans les endroits chauds et secs des environs de Lausanne ; sur la route d'Aigle auK Ormonts, en juin. — Her.-Schaffer en distingue cinq variétés. J'ai observé la jaune et la grise , et j'ai de la peine à croire qu'elles ne forment pas deux espèces , comme l'affirme M. Mann. 81. Perfusana, Fisch v. Rosi. Hub. revis, n" 127. — Hub. sup. f. 247, 248. — Guén. Ind. — Heydcn. C. 168. Clathrana, Khlw. Les pâturages des Alpes moyennes et inférieures, au bord des bois, en juin. Col de Jaman ; Panex au-dessus d'Ollon. Les individus que je possède iioirreiit aucune trace des stries transverses indiquées sur les ailes inférieures dans les figures de Hub. sup. 82. Baumanniana, Fab. W. \.— Frohl. — Treit. — Dup. 258. — Hub. revis, n" 129.— Guén. Ind. — Heyd. C. 138. — 'V\^ood. 1154. — Curt. — Bruand, C. 1140. Hartma nniana, Clerck (non Lin.j. — Hub. 146 (non 148j. — Hub. beitr. I. Lutosana, Hub. 200? Avellana, Mus. Schif. Commune sur les pâturages en juin ; s'élève sur les Alpes , où elle |)araît a la fin de juin et en juillet. — Fréquente en Suisse. (Rothb., Zell., Frey). — Varie pour la taille. 83. Lululenlana, Her.-Scliaiï. n. Sclim. f. 35. J'avais déjà trouvé celte espèce au mois de juillet 1854 au pied de la Dent-du-Midi, dans le Bas-Valais ; mais l'individu que je pris alors était en trop mauvais état pour le déterminer. En 1855 j'ai été plus heureux et j'ai pu en collecter, à la même époque, un autre au pied de la Tour d'.Vi , à 7000 ' de hauteur. Pour le dessin, la taille et le faciès, cette espèce ressemble à une Baumanniana, ex- trêmement fanée et elfacée. Lindividu màle sur lequel cette description est prise étant très- — 41 - frais, l'erreur n'est pas possible; d'ailleurs le dessin offre des différences. La couleur générale est le gris un peu verdàtre, marbré de stries brillantes presque argentées et de taches brun-jaunàtres, les unes et les autres pâles. Le premier tiers de l'aile supérieure qui se termine à la bande transverse est d'un brun olivâtre à la base de l'aile et limité en dehors par deux traits irrcguliers, argentés, éloignés vers la côte et se réunissant avant d'atteindre le bord interne. La bande moyenne, plus large que dans Baumanniana, est moins distinctement brisée dans son milieu; sa couleur est le gris roux un peu ferrugineux; un trait argenté irréguiier orne ses bords de part et d'autre. Deux taches cairées existent à l'extrémité de la côte ; la plus externe est fort petite et séparée de sa voisine par un trait argenté qui se dirige vers l'angle interne en formant un léger sinus et longeant la frange. La première tache carrée est aussi limitée en dedans par un trait argenté qui se dirige, parallèlement au précédent, vers l'angle interne et l'atteint. Ce trait sert aussi de limite à une grande tache triangu- laire, de la môme couleur que la bande moyenne, qui existe entre elle et l'angle interne. Cette tache dans Baumanniana est beaucoup plus petite et ne s'appuye pas sur le bord interne. La frange est d'un blanc sale, divisée par un trait gris, interrompu ainsi que l'extrémité de la frange, par cinq mouchetures grises. Les inférieures sont d'un gris de souris uniforme , avec la frange blanchâtre , divisée par un trait gris. Le dessous est uniformément noirâtre, avec la frange blanchâtre et entrecoupée, aux supérieures. Les inférieures sont en-dessous comme en-dessus. La tète et le corselet sont gris et les palpes de même ; leur dernier article se pro- longe en pointe noire. Les antennes, noires en-dessus, sont fortement ciliées en-dessous. L'abdomen est gris, terminé par un mouchet plus clair. Le dessous de l'abdomen et les pattes sont de la couleur des inférieures. 84. Smealhraanniana, Fab. Frôhl. — Treit. sup. — Dup. 258. — Hub. revis. n° 134. — Guén. Ind. — Heydenr. C. 659. — VVood. 1151. — Curt. — Bruand, C. 1131. Fabriciana, Hub. 149. — Curt. M. Rothenbach indique cette espèce près de Schiipfen et M. Zeller dans les environs de Zurich. 6 - 42 - 85. Rubigana, Treit. Dup. cat. — Hub. revis. n° 135. — Heyd. c. 146. Badiana, Frbhl. — Hub. 147. — Wood. 1153. — Curt. M. le prof. Frey m'écrit que cette espèce n'est pas très-rare en mai et en juin dans les environs de Zurich , quoiqu'elle y soit peu répandue. 86. Jucundana, Treit. sup. Dup. 257. — Fisch. v. Rosi. t. 40. f. 2. - Hub. revis. n° 138.— Hub. sup. f. 82. — Guén. — Heyden. C. 671. M. Zeller a pris cette espèce dans le Tessin. 87. Rubellana, Mus. Scliif. Hub. 285. (non 286). — Treit. - Dup. 258. — Gucn.lnd.— Hub. revis. n° 141. - Heyd. c. 674. - Bruand, C. 1129. Ciliana, l'rohi. Ciliclla (Tin.), Hub. 180. Roseana, Wood. 1142. Ruficiliana, Curt. — Haw. Dilutana, Mus. Schif. - W. \. Permixtana, Mus. Schif. M. Rothenbach a recueilli cette espèce dans l'Oberland. — Je l'ai reçue des environs de Frauenfeld et l'ai prise dans les Alpes du Bas-Valais. Fréquente dans les environs de Zurich, où elle apparaît une première fois en avril et en mai, puis une seconde en juillet. Se prend aussi dans les Alpes de l'Engadine (Frey). 88. Dipsaceana, Fisch. v. Rosi. Dup. sup. 65. — Hub. revis. n° 144. — Hub. sup. f. 76 — 78. — Guén. Ind.— Heyden. C. 672. — Bruand, C. 1128. Rubellana, Hub. 286, 287. Subrose ana, Wood. 1143. — Haw. — Curt. Prise dans les environs de Schùpfen par J\I. Rothenbach. — Cette espèce varie par la teinte plus ou moins rougeàtre de l'extrémité des ailes ; elle n'est pas facile à distin- guer d'Epilinana, toujours plus pâle sur le même point. — Dans les environs de Zurich, au mois d'août, je l'ai trouvée en abondance sur une place découverte au milieu des bois où croissait l'Arctium lappa (Frey). - 43 - 89. Humidana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis, n" 146. — Hub. sup. f. 86, 87. — Heyd. C. n'-TlO. — Bmarid.C. 1126. Marginata, Steph. Cat. J'ai pris une fois cette espèce à l'etnbouchure du torrent à Paudcx près Lausanne ; mi-juillet. 90. Mussehliana, Treit. sup. Hub. revis, n" 147. — Hub. sup. f. 88—90. ~ Dup. sup. 62. — Guén. Ind. — Ileyden. C. 667. Perniixtana, Mus. Schif. — Hub. 187. Près de Zurich (Zell.). Au-dessus de Lausanne, dans un pré très-humide, mi-sep- tembre; à Cour, au bord d'un marais, au-dessous de Lausanne, en juin. A Aigle, dans un pâturage sec, à la fin de mai. Varie suivant les localités. Peut-être une ou deux espèces distinctes. Les individus recueillis en juin dans un marais sont marbrés de fauve avec les taches claires peu bril- lantes. Ceux pris en septembre ont les clairs plus marqués et presque nacrés. Ceux d'Aigle sont encore plus nacrés et ont les taches brunes de la côte nettement limitées, ce qui n'a pas lieu chez les premiers. 91. Phaleratana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis. n° 149. - Hub. sup. f. 84, 85. — Heyd. C. n° 670. Très-commune dans une forêt près de Zurich, en juin (Frey, Zell.). 92. Poste rana, Hoffmsg. Hub. revis, n" 151. — Heyd. C. 688. — Zell. Isis. 1847. Ambigu ana, Treit. — Hub. sup. f. 64. M in 0 rana, Piittw. Ent. Zcit. Variegana, W.V.? Angustana, Hub. 74. Fasciella? Don. M. le prof Frey l'a prise dans les environs de Zurich où elle est rare. Une fois près de Sion, au milieu d'août (Lab.). La figure 74 de Hiibner est bien inexacte. Carduana Guén. Cat. p. 54 ne peut se rapporter à cette espèce, puisque cet entomologiste dit «Hohenwartianae affinissima ». — 44 - 93. Carduana, Zeli. Isis. 1847, p. 741. Hub. revis. n° 152. — Heyden. C. 718. — (non Guénée). Hybridella, (Tin.) Hub. 351. — Gucn. Ind. p. 60. (excl. synon.j. — Bruand, C. 1121. Dissolutana, Fisch. v. Rosi. — Hoyd. C. n° 6S9. — Hub. sup. f. 83. Prise plusieurs fois à Paudex, près Lausanne, a la fin de juillet. 94. Pallidana, Fisch. v. Rosi. Zell. Isis. 1847. — Hub. revis, n" 154. — Hub. sup. f. 389. (non 65). — (non Heyden.) Inipurana, Khhv. — Heyden. C. 682. Dans i'Engadine et aux environs de Zurich; pas rare dans cette dernière localité. (Frey). — Fréquente sur les pâturages des Alpes vers la fin de juillet. Les clairières des bois du Jorat au-dessus de Lausanne, en mai (Lab.). Vole en plein soleil autour des fleurs. M. le prof. Frey m'a communiqué un individu extrêmement voisin de Pallidana, pris dans les environs de Zurich , à ce que je présume , que M. Herrich-Schaffer envi- sage comme une espèce différente. Si les caractères qu'il présente se reproduisaient sur d'autres individus, je me rangerais volontiers à l'opinion de ce dernier; mais leur im- portance ne me paraît pas suffisante pour motiver une distinction spécifique. Le faciès, la taille et le dessin sont ceux de Pallidana, à l'exception du tiers postérieur des su- périeures. Dans Pallidana, cette portion de l'aile porte une tache transversale, mar- brée, déchirée, semilunaire, d'un gris foncé mêlé de jaune, formant un sinus profond du côté de la base de l'aile. Dans ce sinus vient se loger une autre tache irrégulièrement arrondie, d'un jaune pâle. L'individu que possède M. Frey porte la tache semilunaire coupée perpendiculairement du côté de la base de l'aile et s'appuyant de ce côté contre une tache pâle, oblongue transversalement, qui n'en est séparée que par un filet blanc. Dans Pallidana, la distance des deux taches est plus forte. Si cette dernière offrait moins de variations qu'elle n'en présente habituellement chez nous, j'oserais plus hardi- ment me prononcer sur ce point. 95. Purgatana, Treit. sup. Hub. revis. n° 156. — Hub. sup. f. 81. — Guén. Ind. — Dup. sup. 65. - 45 — Çà et là, toujours rare et isolée, dans les environs de Lausanne et d'Aigle, en mai et en juin, au milieu des herbages. 96. Cruentana, Frôhl. Hub. revis, n" 159. Angustana, Treit. — Hub. sup. f. 94. — Guén. Ind. — Heyden. C. 693. — Dup. 257. — (non Hubn.) Sur les montagnes d'Aigle au milieu de juillet; rare. Près de Zurich, à la fin de juillet ; rare (Frey), 97. Dubitana, Hub. 71. Frohl. - Treit.— Dup. 258. — Hub. revis, n" 160. — Guén. Ind. — Heydenr. C.697. — Wood. 1138. — Curt. Sur les Alpes vaudoises ; la Furca ; dans le milieu de juillet ; rare. M. Rothenbach la cite près de Schiipfen et M. C. Zcller dans les environs de Zurich. 98. Ambiguana, Frôhl. 112. Zell. Isis. 1847. p. 742. — Hubn. revis. n° 161. — Heydenr. C. 686. - (non Dup.). Pallidana, Hub. sup. f. 65. (non 154). Pumilana, Hub. sup. f. 66. — Heydenr. C. 700, 701.— Kuhlw. Sodaliana, Wood.? J'ai reçu de M. Heuser à Burgdorf un exemplaire appartenant à cette espèce. Ambiguana, Duponchel, se rapporte à Penthina simplana, Fisch, v. R. 99. Gratiosana, Lab. Deux individus , l'un mâle et l'autre femelle , appartenant à cette nouvelle espèce, ont été pris , dans les environs de Lausanne , par M. G. Leresche et par moi , au mois d'août. — M. Her.-Schaffer qui vit l'un d'eux, reconnut une espèce non décrite. Au premier abord, ce petit cochyle se distingue à peine de Dubitana. dont il a le dessin et la teinte jaune enfumée. Cruentana lui ressemble encore davantage, mais sa taille est beaucoup plus forte. Sa taille est sensiblement plus petite que celle de Dubitana; semblable à celle de Zephyrana. Le fond des supérieures est d'un jaune pâle, brillant, plus ou moins argenté; sur lui se dessinent des taches irrégulières d'un jaune-roux, dont la plus gnfnde, arrondie, est placée sur le disque, au tiers externe de l'aile. Au centre et à l'extrémité se voient deux taches d'un gris foncé, nuancées de — 4b" - violet et tachetées du même jaune roux. La tache médiane , cunéiforme , plus large et plus visible à la côte, se termine en pointe au bord interne. Sa partie interne est vio- lacée ; l'externe roussàtre, forme un angle saillant près de la côte; un point plus foncé existe à son centre et sur son bord antérieur. — La tache terminale a la forme d'un croissant, à concavité interne. La partie concave porte un trait recoui'bé et alongé, se terminant en pointe effilée du côté de l'angle postérieur et par une tache brune à la côte; cette dernière tache, déchirée à son bord externe, est brun-foncé mêlé de fauve. Le sommet de l'aile est violet foncé, tacheté de gris. La frange est violette, mêlée de gris- noir et de roux. Le sommet de l'aile est très-arrondi. La côte est noirâtre dans toute sa longueur avec 3 à 4 taches blanches. Les inférieures sont d'un gris un peu violet, sensiblement plus clair à la base, sur- tout chez la femelle. La frange est de la même couleur, avec une ligne de division plus foncée. Le dessous est d'un gris-roux plus foncé aux supérieures, sui'tout vers le sommet; mar(]ué de vergetures aux inférieures. La tête et les palpes sont blancs. Il existe encore une autre espèce inédite que l'on pourrait confondre avec celle que je viens de décrire ; elle se distingue par sa taille plus forte , par la tache centrale plus grande et triangulaire, la terminale plus marbrée de clair et colle du disque, vers l'angle postérieur, brune, foncée. Je me suis abstenu de la décrire, quoique nouvelle, parce que je manque encore d'individus en bon état. Elle provient des environs do Sion, où je l'ai prise au mois d'août. lOO. Roserana, FrohI. Treit. et sup. — Dup. 257. — Hub. revis, n" 162. — Hub. sup. f.93. — Heyden. C. 690. — Wood. 1288. — Bulletin de la Société vaudoise, t. IH, n" 22. Ambiguella. (Tin.) Ilub. 153.— (ana). Guén. Ind. Uvacana, Schenk. Omphiaciana, Bruand cat. — (ella). Audoin , hist. de la Pyrale. — Bruand, C. 1122. Vitisella, (Tin.) Beclist. Cette espèce est extrêmement répandue dans tous les vignobles de la Suisse et y cause, certaines années, de grands ravages. Sa larve vit sur les grappes. Deux appa- — 47 - ritions ; la première à la fin de mai et au commencement de juin ; la seconde à la fin de juillet. La chrysalide, enveloppée d'une coque lâche, est fixée sur les pierres elles morceaux de bois , quelquefois dans les débris de grappes desséchées. — Ne varie pas. Pour plus de détails sur la synonymie et les mœurs de l'animal, consultez le Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles, t. III, n''22, p, 41, et t. IV, n''36, p. 284. Treitschke, en copiant l'article fourni par M. de Roser au Corresponcknzblait wurtem- bergeois '), a émis quelques erreurs qui ont été reproduites ailleurs. La première éclosion n'a pas lieu dans le canton de Yaud, même dans les endroits les mieux exposés, en avril; mais à la fin de mai et au commencement de juin, lorsque les bourgeons de la vigne ont de 3 à 10 pouces de longueur. De là vient que lorsque la floraison est hâtive, la larve trouve les grains déjà formés et les ronge un à un , fai- sant alors moins de mal au raisin. Le seul moyen populaire de détruire cet insecte nuisible est celui recommandé par V. Roser : écraser la larve dans les grappes en fleur ; on écrase aussi quelques chrysa- lides dans les paquets secs laissés par la larve. Rechercher les cocons sur les grappes en automne pour les détruire, comme le recommande l'Instruction badoise, publiée à Constance en 1811, est parfaitement impraticable. L'emploi de feux allumés le soir au bord des vignes n'est pas moins inutile ; l'insecte ne vole pas de nuit , mais le matin et le soir, lorsqu'il fait chaud; tout le jour si le temps est couvert. XII. Gen. C h e i m 0 n 0 p h i 1 a , Dup. (Tinei.) Lemma tophila , Treit. — Exapate, Zell. Guén. 101. Gelatana, (elia) Lin. Fab.— Hub. 266. — Treit. - Dup. 287.— Frey. — Hub. revis, n" 165. — Guén. Ind. (Tin.) — Heyd. C. n° 2 (Tin.). — Frey, Tineïd. helvet. p. 5. Gelata, Ilaw. — Fab. (Lithosia). C ongelatella, Clk. Dans une haie au-dessus de Lausanne, à la fin d'octobre et au commencement de novembre; assez fréquente. — Hottingerberg, près Zurich (Bremi). Cette espèce se trouve déjà inscrite dans la Faune suisse par M. le |)rof. l'rey qui la place parmi les Tineïdes. ') Correspondenzblatt des wurlenib. landwirlhsch. Vereins. Vol. XVI ; Deceraber 1829. p. 299. — 48 - XIII. Gen. Phlheocroa, Sleph. Guén. Sciaphila, Treit. Dup. 102. Rugosana, Hub. 82. Frohl. — Stcph. — Treit. — Wood. 1141.— Dup. 256. — Hub. revis, n" 166. — Heytlen. C. 257. — Guén. Ind. — Bruand, Cat. 1004. V — Albana, Don. Prise une fois près de Lausanne, en juin ; reçue aussi de la Suisse allemande. — M. Frey l'a recueillie plusieurs fois dans l'Engadine ; les échantillons qui en proviennent diffèrent quelque peu des autres. La chenille vit sur la Bryonia dioïca. XIV. Gen. Sciaphila, Treit. Dup. Guén. Cne])hasia, Steph. 103. Rigana, Treit sup. Bullet. mosc. — Hubu. revis. n° 172. — Heydenr. C. 651. — Guén. Ind. Modes ta na, Treit. (non Duj).) Ilorridana, Hub. 327.— Dup. 256. — Frohl. Trifasciana , Fab. M. Rothenbach l'a prise près de Schiipfen; je l'ai reçue de M. Anderegg. 104. Stramentana, Guén. Cat. p. 33. — Bruand, Cat. n° 1018. Cette espèce, qui paraît propre à la France, a été prise sur le Jura, au Weissen- stein, par M. Rothenbach. le 24 juillet 1856. Des individus, déterminés par Guénée et que M. Bruand m'a communiqués, sont parfaitement identiques. Je n'ai vu que le màle. La taille et le faciès sont ceux d'Albulana dont elle est voisine: elle rappelle aussi Terreana et Plumbana, Hub. 54. Le fond des supérieures est bianc-jaunàtre; sur lui se dessinent un grand nombre de taches et d'atomes fauves. Ces taches sont plus nom- breuses à la côte et brunes ; à l'extrémité de l'aile il en existe souvent une plus grosse ; les autres ont la forme de stries ondulées, transversales et iiTégulières. La frange est de la couleur du fond et divisée par une ligne fauve. Les inférieures sont gris-de-fer uni et leur frange est blanc-sale , striée de gris. - 49 - Lo dessous est ontièremcnt gris-clair, marbré de jaunâtre vers l'extrémité des supé- rieures et de blanchâtre au sommet des inférieures. Palpes, tête et thorax de la couleur des supérieures. Abdomen comme les intérieures, luisant. .\nus fauve. 105. Albulana, Treit. sup. III. p. 85. Hub. sup. f. 190, 191. - Hub. revis, n" 174. — Heydenr. Cat. n" 273. Hybridana, Hub. 238. (non Treit.j. Guén. Ind. — Bruand C. 1017. Modestana, Dup. 256, 6. Curvifasciana et Rectifaciana, Wood. — Curt. Très-commune en juin et juillet, aux environs de Lausanne, dans les taillis, les haies et sur les sapins. — De même près de Schùpfen (Rothb.) et de Zurich (Zell.). La vraie Hybridana de Treit. sup. n'a pas encore été prise en Suisse; un individu que j'ai sous les yeux , provenant de Vienne , ne laisse aucun doute à cet égard. Il est bien probable que Modestana Dup. appartient à notre espèce, car elle est fréquente en France. Hybridana Hub. est douteuse. Albulana a les bandes claires, transversales, d'un blanc sale, pointillées datomes bruns ; les bandes foncées fauve- clair, passant quelquefois au noirâtre. La première bande blanche n'est jamais plus claire que les autres , ni la seconde noire plus foncée, comme dans Hybridana. Le faciès et la taille varient quelque peu; tantôt le blanc, tantôt le fauve dominent sur le fond. Le dessous des inférieures est plus ou moins moucheté vers le sommet. J'ai reçu du Jura et de France une variété plus débile , dont le blanc passe au gris de souris clair, et les bandes brunes sont moins fortement dessinées ; comme il n'existe pas d'autres différences, je n'ai pu l'admettre comme espèce distincte. 106. Bellana, Curt. Diurneana, Guén. Ind. — Heyd. C. 303. Var. Penzianae, Hub. revis, et auctor. Penziana, Steph. Pas rare dans les sous-alpes, le long des bois (Lab., Rothb., Zell.,. Samaden, dans lEngadine (Frey). — Je ne sache pas qu'elle ait été prise jusqu'ici dans le Jura, où Penziana n'est pas très-rare. C'est avec raison que M. Guénée a séparé cette espèce de sa voisine; mais je ne - 50 - saurais établir le diagnostic dans les mêmes termes que lui. Aucun des caractères qu'il indique n'est constant, à part la couleur noire des taches et la teinte grisâtre des infé- rieures en-dessus. — J'en ai vu plus d'une dixaine d'exemplaires, tous semblables, et j'ai trouvé qu'ici le faciès, comme en général dans les Sciaphiles, est le meilleur des caractères distinctifs, lorsqu'on possède un nombre suffisant d'individus. Le mâle diffère quelque peu de la femelle ; il a les ailes inférieures parfois presque blanches — quoique jamais autant que Penziana — et chez lui les mouchetures du dessous de ces mêmes ailes manquent. La coupe des ailes et leurs dimensions sont les mêmes dans les deux espèces voi- sines. Les supérieures sont plus ou moins étroites, plus ou moins coupées en biseau au sommet, comme dans Wahlbomiana. Bellana a constamment les taches et les bandes transverses plus grandes et d'un noir pur, tandis que Penziana les a brunes et plus petites. Leur distribution est, du reste, la même. — La frange, sur quelques in- dividus, est légèrement entrecoupée de gris, aux supérieures. Les inférieures, surtout chez les femelles, sont en-dessus d'un gris-noiràtre plus ou moins foncé; en-dessous elles portent souvent, vers le sommet, quelques vergetures grisâtres. L'abdomen est gris, annelé de blanc. Les palpes sont légèrement plus longs que dans Penziana; leur dernier article est gris-noiràtre, avec l'extrémité blanche. (Voir Penziana). 107. Penziana, Hub. 85. Frohl. — Treit. — Dup. 256. — Hub. sup. f. 117, 118. — Hub. revis, n" 176. — Guén. Ind. — Ileydenr. C. 299. — VVood. 996. - Bruand, C. 1016. Octomaculana, Haw. — Curt. Cette espèce ne paraît exister en Suisse cpie dans le Jura, oii elle a été prise par MM. Couleru , Rothenbach et Heuser. La description de Treitschke ne se rapporte qu'à elle et non à Bellana. La figure de Hubner (assez inexacte) lui appartient aussi exclusivement. Le blanc tire un peu sur le roux , surtout aux inférieures et sur l'abdomen ; dans sa voisine il est manifestement bleuâtre. Herr.-Schaf. a figuré les palpes de cette espèce dans ses tables sur la nervation ; (Microlepid. VIL f. 47. Le dernier article est gris-roux à la base et blanc au sommet ; mais il est près de moitié moins alongé que dans la figure. Je présume que ce dessin a été pris sur Bellana plutôt que sur Penziana. - 51 - 108. Candidana, Lah. Les chemins des vignes de Lavaux, à la fin de juin : on la trouve sur les herbes et appliquée contre les murs du côté de l'ombre. J'en ai reçu un exemplaire pris dans les environs de Burgdorf par M. Heuser. Cette espèce, très-voisine de Styriacana, H.-Sch.. se place entre Penziana et Chry santhemana, pour le dessin. Sa taille et sa coupe sont celles de Wahlbomiana. On ne peut la confondre qu'avec Styriacana, dont elle est très-voisine; elle s'en dis- tingue au premier coup-d'œil par l'espace blanc , compris entre les deux premières bandes noires , plus large surtout du côté du bord interne. Les supérieures sont d'un blanc de lait pur, semé de points gris; dans Styriacana le blanc tire un peu sur le bleu. Trois bandes grises traversent l'aile obliquement; la première (basilaire) n'est bien nette que dans son milieu; la seconde, formant trois coudes, est élargie à la côte, étran- glée (mais non interrompue comme dans Styriacana) à la cellule, puis étendue en forme d'ombre du côté de la marge ; elle est donc plus lai"ge et plus marquée que dans Styriacana. La troisième bande, vers le sommet, est constante, et se termine en pointe vers les trois quarts de la frange; dans Styriacana elle manque ou n'est que rudimentaire. La frange blanche, limitée en dedans par une rangée d'écaillés noires, plus ou moins visibles, est marquée de quelques taches gris-terne, peu visibles. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris roux, moucheté de gris plus foncé du côté du sommet. La côte est marquée de taches alternativement rousses et grises très- peu prononcées; dans Styriacana elles sont plus prononcées. Les inférieures sont luisantes, d'un blanc sale, teinté de roux sur le disque. La frange est d'un blanc terne. Styriacana a ces mêmes ailes plus rousses, ce qui fait paraître la frange plus claire. Le dessous des inférieures est comme le dessus. La tète et le thorax participent de la couleur des supérieures, l'abdomen de celle des inférieures. Les palpes et les antennes ne présentent rien de particulier. La femelle est semblable au mâle, ordinairement un peu plus semé de gris. — Canescana Guén. Ind. me paraît plutôt appartenir à Styriacana. 109. Incertana, Treit. sup. Hub. sup.f. 121, 122. - Hub. revis, n" 179. Guén. Ind. — Heyd. G. n»285. Subjectana, Guén. Ind.? Pas très-rare dans les haies des environs de Lausanne on juin et juillet. Knvirons de Schùpfen (Rothb.i. - 52 - Je ne ponse pas que le caractère indiqué par Treitschke. d avoir un fond d'un blanc presque pur et les bandes transverses d'un brun foncé, soit exclusif à cette espèce. On trouve des Wahlbomiana qui l'offrent aussi. La taille n'est pas non plus caractéris- tique; car de Minorana à Wahlbomiana, qui sont les deux extrêmes , on établit aisé- ment une série croissante, au milieu de laquelle se trouve lacertana, et que l'on ne sait à quel point interrompre. Le dessin et la coupe des ailes sont les mêmes que chez les espèces voisines ; les variations y sont aussi fréquentes. Si les chenilles sont différentes, comme le dit Treitschke, il ne reste pas de doute: mais on peut demander si cet auteur a réellement distingué les espèces qui forment ce groupe difficile. M. Her.-Schàffer m'écrit que son opinion nest pas non plus arrêtée sur ce point embarrassant. Quoiqu'il en soit, Incertana se prend quelques semaines plus tard que Wahlbomiana dans les localités où celle-ci est fi'équente ; je l'ai d'ailleurs i-encontrée habituellement sur les haies, tandis que sa voisine hante de préférence les arbres. Son vol est très-rapide et court. Je rattache à cette espèce une variété de même taille, qui, sur un fond blanc, pin-. porte les bandes d'un noir foncé, plus marqué encore que dans la figure 12 1 de Hub. sup. 110. Chrysanthemana , Golcig. Dup. sup.83. — Hub. sup. 108-111. — Hub. revis, n" 180.— Heydenr. C. n"291. Tortricella, (Tin.) Hubn. f. 11. Alternella? (Tin.) W. V. (non Hubn.) — (ana) Treit. t. 9. p. 1. - Wood. 1268. — Guén. Ind. — Bruand, G. 1014. Pas rare sur les haies des montagnes; le Jorat au-dessus de Lausanne, en juin, parmi les noisettiers. — Les environs de Zurich (Zell.). — L'Engadine (Frey). Cette espèce se distingue aisément des précédentes et son caractère spécifique ne peut être mis en doute. — Les supérieures sont un peu plus arquées sur leurs deux bords que dans Wahlbomiana; la marge (bord externe) est aussi constamment plus arrondie. Le blanc est sale et tire sur le roux ; on le remarque surtout sur l'abdomen qui est d'un blanc jaunâtre. Les bandes foncées sont plus larges , moins anguleuses, quoiqu'on rencontre des individus dont le dessin est le même que celui de Wahlbomiana. Le vol est lourd et n'est pas en zig-zag rapides et brusques comme dans cette dernière. Les inférieures sont enfin d'un gris plus clair. - 53 - 111. VVahIbomiana, Lin. Hub. 203. — Treit. — Dup. 256. — Hub. revis. n° 181. - Hub. sup. 107? 115, 116. — Guén. Ind. - Heyden. C. n° 289. — Isis 1846. p. 235 (chenilles). - Bruand. C. 1015. Communana, Hub. revis. n° 182. — Hub. sup. f. 113. 114. — Heyd. C. 290. Alticolana, Koli. — Hub. revis. n° 183. — Hub. sup. 1 12. — Hub. 203 (Wahl- boniiana). — Heyden. 287. — Bruand. C. 1012, 1013. Interj ec tana , Haw. — Curt. Jaurais pu réunir encore aux trois espèces de Her.-Sch., Incertana Treit. sup. et Minorana Mann; car il est aisé de trouver des individus qui établissent une série con- tinue entre les cinq espèces que je viens de nommer. Des observations suivies m'en- i^agent cependant à donner pour le moment le rang d'espèce à Minorana; je ne suis pas aussi sûr d'Incertana. M. Her.-Schf. n'est d'ailleurs pas éloigné de réunir nos cinq espèces en une seule. Virgaureana lui donne même quelques doutes. Toutes varient pour la taille et le dessin ; certaines différences tiennent à l'habitat, d'autres au sexe, d'autres encore à des influences ignorées. La coupe des ailes n'est pas même exempte de variations, en sorte que la distinction proposée par Her.-Schf. entre Communana et Wahibomiana ne me paraît pas admissible. Des individus reçus de cet habile ento- mologiste ne me laissent pas de doute sur ce point. Les femelles sont généralement un peu plus grandes, plus foncées et mieux dessi- nées. Le sexe ne paraît pas influer beaucoup sur la forme de laile ; les ailes étroites au sommet sont cependant un peu plus fréquentes chez les femelles. Du reste, dans cette dernière appréciation il est très-facile d'être induit en erreur par la manière dont l'insecte est étalé. L'habitat a une influence prononcée. Wahibomiana se prend partout depuis les bords chauds de nos lacs jusque sur les sommets les plus élevés des Alpes. Dans les expositions chaudes les teintes sont plus claires et le dessin moins net ; c'est le contraire pour les lieux élevés. C'est peut-être à l'influence du climat plutôt qu'à celle de la nourriture qu'il faut attribuer la teinte plus foncée des individus recueillis dans les bois de sapin. Là où le sapin s'arrête, le papillon se trouve sur les genicvriers, ou même sur de petits arbrisseaux (salix, rhamnus). J ignore si le genre de nourriture a quelque influence sur la couleur du dessin. Wahibomiana est en Suisse la plus répandue de toutes les Tordeuses. Les pre- nuers individus paraissent à la fin de mai et les derniers en juillet. Elle préfère les - 54 - sapins et les pommiers dans le voisinage des bois ; on la trouve certaines années par milliers sur le même arbre. Dans les Alpes elle est tout aussi fréquente quà la plaine. Elle préfère les arbres isolés et les bords des taillis. La forme Communana H. -S. (ailes plus étroites et plus accuminées) est la plus répandue; Wahlbomiana H. -S. n'est cependant point rare. On les prend ensemble. Alticoiana Koll. est propre aux Alpes. Elle ne diffère des précédentes que par ses bandes d'un brun plus foncé et plus larges. Le fond gris est aussi chez elle plus couvert d'atomes bruns. On trouve, du reste, des individus parfaitement semblables dans les bois de sapin de la plaine. La forme et les dimensions des bandes et des taches varient à tel point que 1 on ne peut s'y arrêter. (Voir Minorana et Incertaua). 112. Minorana, Mann. Hubn. sup. f. 104—106. — Hubn. revis, n" 184. — Heydenr. C. 286. - (non Dup.). — Bruand , C. 1009. Minusculana, Zell. Assez fréquente dans les vergers en juillet ; elle se pose de préférence sur les troncs des arbres. Quelquefois dans les Alpes. Apparaît après Wahlbomiana et Incertana. Commune dans les environs de Zurich (Frey). A part sa petite taille, rien ne la distingue nettement des précédentes. Le dessin est rarement net ; on ne rencontre pas d'individus à fond blanchâtre , avec des bandes brunes tranchées. Les femelles sont un peu mieux dessinées que les mâles. Du reste, elle offre les mêmes variations de forme et de dessin que Wahlbomiana; mais ses habitudes et son vol sont constamment différents. 113. Virgaureana, Treit. sup. Dup. sup. 62. — Hub. revis. n° 185. — Hub. sup. f. 102. 103.— Guén. Ind. — Heyd. C. 282. — Fisch. v. R. coll. -- Bruand, C. 1011. Quelques individus collectés au pied du Jura par M. Couleru. — Au pied des Alpes (Rothb.) — Environs d'Aigle et de Lausanne, près des vignes, dans les lieux abrités et chauds. (Lab.) — Commune (?) autour de Zurich (Frey). Il est impossible de distinguer cette espèce de Minorana, si ce n'est par sa cou- leur d'un gris-noir foncé et son dessin dès là même fort peu apparent. M. Frey aura sans doute été induit en erreur par cette ressemblance. Minorana se prend aussi plus - 55 - tard contre le tronc des arbres fruitiers; Viri*aurcana dans les taillis panni les herbes. — Des exemplaires reçus de M. Her.-Schf. peuvent aussi bien passer pour l'une que pour lautre espèce, à part la courbure plus marquée de la côte dans Virgaureana. La description et la figure de Duponchel conviennent aux deux espèces. — Les onglets de la côte ne sont pas blancs, comme le dit Dup.; mais gris, pâles, peu visibles. L'éducation des chenilles devrait, ce semble, lever bien des difficultés en fait de Sciaphiles ; mais malheureusement beaucoup de Tordeuses s'élèvent mal en captivité et donnent naissance à des insectes rabougris et trompeurs. 114. Pasivana, Hub. 99. Hub. sup. f. 100, 101. - Hub. revis, n" 186. Guén. Ind. — Heyd. G. 292. — Bruand, C. 1010. Var. Wahlbomianae , Dup. hist. MM. Rothenbach, Zeller et Frey indiquent cette espèce en Suisse. Le second de ces messieurs la prend en juin dans les haies des environs de Zurich. La figure 99 de Hubner est si imparfaite qu'on peut fort bien l'appliquer à Wahl- bomiana de petite taille. Les individus que j'ai reçus de M. Mann portent un cachet que M ont pas les diverses Pasivana que j'ai pu voir. Celle prise par M. Rothenbach por- tait une tache fauve sur la cellule des supérieures. Ce caractère qui se rencontre çà et la chez les Sciaphiles, n'est pas spécifique. 115. Derivana, Lah. J'ai pris un mâle de cette espèce, le 10 juin, sur les montagnes au-dessus d'Aigle, au miheu d'un essaim de Wahibomiana qui s'échappait dun sapin; son vol me la fit distinguer. La femelle ma été communiquée par M. G. Lereschc, qui l'avait recueillie au pied du Jura. ' ' Cette espèce a la taille et le faciès de Wahibomiana; mais elle s'en distingue nettement par le dessin. La couleur des supérieures est le gris bleuâtre ou gr s de souris et non le gris plus ou moins brun de toutes les espèces voisines. La coupe de l'aile est aussi un peu dif- férente ; la côte forme une courbe égale et douce à partir de la racine de l'aile jusqu'à son sommet. Celui-ci est arrondi, de même que le bord e.xterne et l'angle interne, en sorte que l'aile entière a une forme elliptique différente de la forme pyramidale de Wahi- bomiana et de ses voisines. La femelle présente cette forme plus marquée que le mâle ; ses ailes sont aussi plus étroites. - 56 - Le dessin esl le même que dans Chrysantliemana ; les trois bandes sont larges et bien tranchées, anguleuses et sinueuses. Les bandes claires sont gris-bleuàtre, clair, les foncées sont gris-noirâtre. Ce qui distingue surtout cette espèce sont des rangées de points noirs très-rapprochés et formant autant de lignes , qui limitent toutes les bandes en dehors et en dedans. Quelques points noirs semblables existent sur le centre des bandes claires et foncées. La femelle porte un point d'un beau jaune fauve sur la cel- lule , au centre de la bande moyenne ; ce point n'existe pas chez le mâle ; il se rencontre parfois sur d'autres espèces. La frange des supérieures est d'un gris plus foncé que le fond, et limitée j)ar une ligne noire. La côte est marquée vers le sommet par quatre taches plus claires, peu distinctes, divisées par un point foncé. Aux supérieures, le dessous est gris-brunâtre, uni : la côte est tachetée de blanc jau- nâtre et de gris-noir ; la frange est de la couleur du fond, avec deux traits de division jaunâtres (l'externe est très-fin) situés près de sa racine. Le dessus des inférieures est gris ardoisé plus foncé vers le sommet et la marge. La frange est un peu plus claire, limitée par une ligne jaunâtre, suivie d'une grise. Chez la femelle la couleur des inférieures est plus pâle. Le dessous des mêmes ailes est plus clair que le dessus et un peu luisant. Vers le sommet on remarque quelques mouche- tures grises. La tète, les palpes, les antennes et le corselet sont gris de fer. Les antennes du mâle portent un renflement à la base. L'abdomen est de la couleur des inférieures, lui- sant dessus et dessous. M. Herrich-Schaiïer, auquel j'ai présenté cette espèce, l'a déclarée nouvelle. XV. Gen. Poecilochroma, Wood. Poedisca, Dup. Treit. - Spilonota, Curt. 116. Parmatana, Fisch. v. Ros. t. 1—4. Treit. — Dup. 254. ^55. — Hubn. revis. n° 193. Heydenr. C. 372. Solandriana, Lin. — Fab. — Guén.Ind. — Bruand, C. 1051. l"var. Sylvana, Hub. 128. — Dup. 254, 3. Communana, Wood. 1029. — Heyd. C. 374. Parmatana. Hub. 254. — 57 — Ratana, Hub. 236. — Fiôhl. — Dup. 254, 4. — Heyd. C. 373. Trapezana, Fab. — Wood. 1028. 2' var. Sordidana, Hub. 292.— Dup. 254, 6. — Heyden, C. 375. 3' var. Semimaculana, Hub. 48. — Dup. 254, 5. — Heyden. C. 376. Solandriana, Deg. — Wood. 1027. Semilunana, Frohl. 4' var. Sinuana, Hub. 212. — Dup. 254, 2. — Frohl. — W. V. - Heyd. C. 377. - Mus. Schif. Parmatana, Hub. 253. Répandue dans toute la Suisse et même sur les Alpes ; on la trouve de préférence dans les bois taillis et les haies. Presque toutes les variétés ont été observées à Zurich, à Schiipfen, à Lausanne et à la Neuveville. M. Couleru , qui a fréquemment élevé cette espèce , m'écrit que le mâle de la var Sordidana porte sur la côte un pinceau de poils; je l'avais aussi observé de mon côté sur des individus très-frais. Je ne puis dire s'il est constant ou non, ni s'il existe chez d'autres variétés. Aucun auteur ne parle, que je sache, de ce pinceau. La synonymie des auteurs anglais est inextricable. 117. Melaleucana, Dup. 225, 2. Hub. sup. f. 75.— Hub. revis. n° 194. —Heyden, C. 364. M. Couleru, qui l'avait procurée à Duponchel, m'en a fait voir un individu dans sa collection. Il avait été pris dans les environs de la Neuveville. Sa taille est un peu au-dessous de Parmatana. XVI. Gen. Euchromia, Steph. Tortrix, Treit. Chacune des espèces qui composent ce genre appartient à un genre différent dans les divers auteurs. Il n'est , il est vrai , pas très-caractérisé. 118. Rosetana, Hub. 222. Treit. — Frôhl. — Hub. revis. n° 195. — Guén. Ind. - Heyd. C. 109. -(non Dup.) Pas commune en Suisse. M. Zeller l'a prise dans les environs de Zurich ; je l'a reçue de M. Meyer qui l'a prise à Burgdorf. J'ai retranché le synonyme fig. 130 de Hubner parce que cette ligure répond exac- — 58 - tement à une espèce que je crois distincte ; il suffit de comparer la coupe des ailes et spécialement celle du bord externe dans les deux figures de Hubner, pour se convaincre de leur différence (voir à Arenana). Jai reçu de M. Millière à Lyon, sous le nom de Rosetana, une espèce extrême- ment voisine, mais qui en diffère non-seulement par la couleur d'un rose vif, mais encore par les crochets costaux (peu apparents, il est vrai), qui n'existent pas dans Rosetana. .le l'envisage comme la Rosaceana Schlag. et je la crois bonne espèce. 1 19. Arenana, Lah. Rosetana, Hub. 130. — Dup. 240, 8. J'ai observé cette espèce deux années de suite, en abondance, à 1 embouchure du torrent de la Paudèze dans le lac Léman; une première fois au milieu de juin, une se- conde en août. Elle volait en essaims, autour des Salix triandra, sur lesquels la chenille vit selon toute probabilité. Je n'ai pas pu découvrir encore celle-ci pour l'élever. Malgré l'avis, contraii-e de M. Herrich-Schaffer, je ne puis y voir une simple variété de Rosetana. Il est vrai que pour adopter un avis opposé à celui de cet habile ento- mologiste , j'ai dû voir un grand nombre d'exemplaires et par là m'assurer de la cons- tance des caractères. Arenana est toujours plus petite cpie Rosetana; les plus petits individus de la seconde espèce égalent en grandeur les plus grands de la première. Le dessin des ailes est le même de part et d'autre ; mais la majeure partie des exemplaires d'Are nana sont gris-olivâtres ou brunâtres avec des stries plus foncées, tandis que la couleur gris-rougeâtre est moins fréquente. Je n'ai pas encore vu des Rosetana gris. Enfin, et ce caractère est le plus significatif, le bord externe des supérieures est décidé- ment arrondi dans Arenana, comme l'indiquent les figures citées de Hubner et de Dup., tandis qu'il est droit dans la vraie Rosetana. Si nous joignons à cela les caractères tirés de l'habitation, il est difficile de refuser à cette Tordeuse le rang d'espèce; la con- naissance de la chenille lèvera tous les doutes. 1-20. Maurana, Hub. Ii22. Treit. — Dup. 240, — Hub. sup. f. 41. — Hub. revis, n" 197. — Wood. 1033. — Guén. bid. - Heyden. Cat. 89. — Rruand. G. 928. Viduana, Hub. 303. — Heyd. cat. 90. M. Rothenbach indique cette espèce près de Schupfen. - 59 - 121. Tussilaginana, Khlw. Hub. revis. n° 198.— Hub. sup. f. 240. — Heyd. Cat. n° 103. Giandaevana, Lien. - Zeil. Isis. 1846. — Hub. sup. 348. — Hcytl. C. n° 104. J'ai pris plusieurs fois cette espèce dans les vallées des Ormonts et du Val d'Uiers, en juillet. M. Rothenbach la possède venant des Alpes. Je l'ai reçue de Meyringen. Se trouve exclusivement parmi les touffes de Tussilage petasites et alba, jamais auprès de celles de T. farfara. Son vol est court et semblable à celui d'un Crambe. Elle se pose sur les feuilles de tussilage et y reste immobile. La chenille vit probable- ment dans la tige de cette plante. Ne varie pas. La femelle est semblable au mâle. 122. Terre an a, Treit. Dup. cat. — Hub. revis, n" 199. — Heyden. C. 280. Favillaceana, Hub. 255. Rusticana, Hub. 102? Vulgana, Fr. — Guén. Ind. Très-fréquente à la fin d'avril et en mai, dans les forêts de hêtre et de chêne ; — Sauvabelin, au-dessus de Lausanne. Près de Schiipfen (Rothb.). .le ne l'ai jamais aper- çue au milieu des sapins. Guénée en a fait, je crois avec raison, un genre spécial sous le nom de Teratodes. 123. Centrana, Hub. sup. f. 373. Hub. revis. n''200. —Heyden. n" 169. M. le prof. Frey a collecté un exemplaire de cette espèce très-rare . au mois de juillet, près de Zurich, sur une clairière du Hottingerberg. XVII. Gen. R h i a c i o n i a , Steph. Ter as, Treit. Carpocapsa, Curt. 124. Hastiana, W. V. Clerck. - Heyd. C. 653. - Hub. revis, n" 201. Guén. Ind. — Dup. cat. Hastana, Hub. 186. M. le prof. Frey est jusqu'ici le seul qui ait collecté en Suisse cette espèce rare ; il l'a prise sur le Laegernberg près de Baden , à la fin de juillet ! — 60 — XVIII. Gen. Ditula, Wood. Paedisca, Treit. Dup. Guén. 125. Ophthalmicana, Hub. 51. Frôhl. — Treit. — Dup. 254. — Hub. revis, u" 202. — Guén. Ind. — Heyden. 371. — Bruand, C. 1050. Maculana, Curt. Au mois de septembre sur la lisière des forêts de sapin, au-dessus de Lausanne; rare. — M. Heuser l'a prise dans les environs de Burgdorf; M. Rothenbach à Schiipfen et MM. Zeller et Frey près de Zurich, en aoîit et en septembre. 126. Corticana, W. V. Hub. 209, 270. — Treit. — Dup. 255. — Hub. revis, n» 203. — Guén. Ind. — Heydeïi. c. 323. — Bruand, C. 1047. Communana, Curt. Très-commune sur les troncs de saule marceau, au bois de Sauvabelin, au-dessus de Lausanne, en juillet. De même près de Schiipfen (Rothb.), de Zurich (Zell.). Elevée sur le chêne par M. Frey. 127. Profundana, W. V. Mus. Schif. — F. — Frôhl. — Treit. — Dup. 253. — Fisch. v. R. t. 62. — Hub. revis, n» 204. — Heyd. c. 344. — Guén. Ind. ~ Bruand, C. 1048. Wellensian a, Hub. 237. — Wood. 882. - Dup. 255. — Curt. Porphyrana, Hub. 26. — Dup. 264. — Steph. Alphonsiana, Dup. 239. — Bruand , C. 1049. Nubilana, Dup. sup. 62. (nonalior.) Point rare dans les bois et les taillis de chêne aux environs de Lausanne, en juillet et en août. — Près de Schiipfen (Rothb.); de Zurich (Zell. Frey). 128- Oppressana, Khlw. Treit. sup. — Dup. sup. 64. — Hub. revis. n° 205. — Hub. sup. f. 242. - Guén. — Heyd.c. 319. — Bruand, C. 1046. Rare dans les environs de Lausanne; en juillet, dans les haies où croissent des aulnes et des saules. - 61 — 1-29. Achatana, W. V. Fab. - Mus. Schif. — Treit. — Frbhl. — Dup. sup. 64. — Hub. revis. n° 206. — Guén. Ind. — Heyd. c. 550. Marmorana, Hub. 25. — Frohl. Cacaleana, Mus. Schif. M. le prof. Frey l'a prise dans les environs de Zurich et M. Rothenbach près de Schùpfen. Assez rare en Suisse. 130. Pinicolana, Zell. Hub. revis, n" 207. — Hub. sup. f. 384, 385. — Heyd. C. 433. Griseana, Hub. 135 (non Treit.) — Heyden. C. 129. Diniana? Guén. Ind. M. le prof. Frey a trouvé communément cette espèce près de Samaden dans l'En- gadine ; elle y vit sur les ai'oles (Pinus cembra) et sur les mélèzes (P. larix). Varie beaucoup (Frey). Je l'ai recueillie çà et là isolément dans les Alpes du district d'Aigle. Très-commune dans le Valais. — Dans les étés 1856 et 1857 elle était fort abondante dans les environs de Louësche, où elle abîma la végétation de forêts entières, ainsi que l'a observé M. Davall, Hls, inspecteur forestier. — M. Bellier de la Chavignerie m'écrit qu'en 1856 la larve ravagea les forets de mélèze du département des Basses-Alpes, au point de causer de vives in- quiétudes à l'administration forestière. La figure 113 de Hubner ne peut se rapporter qu'à cette espèce ; des individus reçus du Midi de la France la reproduisent parfaitement. Ceux de la Suisse sont ordinairement un peu plus grands. La chrysalide est brune et porte sur chaque anneau deux rangs circulaires d'aspé- rités dont les pointes sont dirigées en arrière. Son extrémité annale est garnie de courtes épines. Pinicolana varie beaucoup sans jamais perdre sa couleur grise. Certains individus portent sur le bord interne une grande tache triangulaire et blanchâtre semblable à celle de Sinuana var. Parmatana. La plupart ont le fond entièrement gris, moucheté de (juelques taches irrégulières; lorsque la tache basilaire apparaît nettement, on les pren- drait pour une forme grise de Ratana var. Parmatana; en général, cette espèce est extrêmement voisine de Parmatana et sous plusieurs rapports. — La tache basilaire forme sur le disque un angle plus aigu que dans Parmatana. La tache oblique du - 62 - milieu (Ip l'aile est rarement dessinée. Les crochets de la côte sont assez visibles, tandis qiie dans Parmatana ils ne le sont pas toujours. — Quelques individus portent des nuances brunâtres sur le milieu de l'aile ; d'autres ont le fond mélangé de blanc ; d'autres sont d'un gris pointillé uniforme ; d'autres ont les deux taches noires ; d'autres enfin les ont brunâtres. La taille varie tout autant chez les mâles que chez les femelles. La larve diffère de celle de Parmatana. Voici sa description: Longueur de 10 à ] 2 millimètres ; d'un vert presque noir ; tête et anus noirs ; pattes noires ; 4 verrues dorsales noires sur chaque anneau, les 2 antérieures plus rapprochées ; 3 verrues dorsales sur l'avant-dernier anneau , disposées en triangle ; 2 verrues latérales sur chaque anneau ; un poil sur chaque verrue ; deux rayes pâles sur la ligne des stigmates ; le 2' et 12 anneau noir, chagriné ; 4 soies brunes au-dessus de l'anus. Le dessin est rarement aussi net que le représentent les figures de H. -S. 131. Ratzeburgiana, Saxes. Hub. sup. f. 333. — Hubn. revis, n " 208. - Heydenr. c. 326. - Bruand, C. 1047 ". Abietis, Zell. Abietisana, Frohl. ^ Heyd. c. 217. Tenerana, Dup. 266. — (non Hub.). Errana , Guén. Ind. Fuscana, Khlw. Recueillie par M. Zeller dans les environs de Zurich , sur le Jura par M. Th. Bruand. .le l'ai reçue de M. Rothenbach qui l'a prise plusieurs fois dans les environs de Schiipfen! Le 12 juillet appliquée sur le tronc des sapins (Rothb.). - Environs de Lausanne. La femelle est mieux dessinée que le mâle. XIX. Gen. Sericoris, Treit. Dup. Guén. Orthotaenia, Steph. Curt. 132. Trit'oliana, Hub. sup. f. 372. ;i- ; Hub. revis, n" 210. — Heyd. cat. n" 252. - Bruand. C. 916 *■? M. Rothenbach a capturé cette espèce rare près deSchûpfen, le 22 juillet 1856! — Je n'ai vu de lui qu'une femelle. Cet individu est plus foncé et plus grand que ceux provenant d'Allemagne. — M. Wullschleger l'a prise aussi près d'Aarburg. - 68 - 183. Striana, W. V. Treit. — Frohl. — Dup. 255. — Hub. revis. n"213. — Guén. Ind. - Heyden. C.249. - Bruand, C. 1001. F a s c i a n a , Curt. Rusticana, Hub. 66 (non 102). 5 Fasciolana, Hub. 260. — Frohl. - Treit.— Guén. Ind. Commune sur les prairies un peu sèches, jusque dans les Alpes, en juillet et août, l'as aussi fréquente dans les environs de Zurich (Zcll. Frey). — Commune dans le canton de Berne (Rothb.). — Varie fort peu. 134. Zinckenana, Frôhl, Treit. — Dup. 247. — Hub. revis, n" 216. — Heyden. C. 209. Schulziana, Fab. — Zett. — Guén. Pinetana, Hub. 57. — Steph. Ahrensiana, Hub. 337, 338. Benthleyana, Curt. — Wood. Pas très-rare dans les Alpes centrales; Meyringeii ; l'Oberhash ; le Gotthard, etc. (Rothb. — Zell. — Lab.). La couleur brune des taches s'efface vite par le vol , et le blanc en devient plus «aillant. — Varie pour la taille. 135. Sudetana, Standf. Zeitschrift f. Entom. 1849. Hub. sup. f. 272. - Hub. revis. n''2i7, - Heyd. c. 212. Langiana, Her.-Sch. olim. Bistrigana, Wood. 1123. Prise dans les environs de Burgdorf par M. Heuser. — Jusquici on ne la connaissait (|U(' dans le Riesengebirge. 136. Rejectana, Lab. La riche collection de M. Rothenbach m'a fourni cette espèce inédite et curieuse à plus d'un égard ; l'époque et le lieu exacts de sa provenance me sont inconnus. Je n'ai vu que le mâle. La taille et la coupe sont celles de Striana; par son faciès elle se rapproche de Sudetana; mais elle se distingue de toutes ses voisines par une légère échancrure qui existe eu-dessous du sommet arrondi des supérieures , sans qu'il y ait cependant de point - 64 - d'intersection sur la marge. Cette échancrure rappelle le genre Semasia, où peut-être elle devrait prendre place à côté de Citrana. Quoiqu'il en soit, Rejectaua se distingue aisément à ses ailes supérieures d un gris fauve uni et sans aucun dessin. La côte est uniformément et légèrement arquée dès la base; vers le sommet elle porte trois crochets, jaunâtres, simples, assez espacés, dont l'interne est plus gros. Le sommet de l'aile est arrondi, ainsi que l'angle postérieur. Les inférieures sont du même gris que les supérieures, mais sans teinte fauve, sauf quelque peu vers le sommet. Le dessous est entièrement du même gris , un peu luisant , avec quelques taches fauves peu marquées vers le sommet des deux ailes. La tète, le thorax et l'abdomen sont gris; un mouchet de poils fauves termine l'abdomen. 137. Siderana, Treit. sup. Hub. sup. f. 203. — Hub. revis, n" 218. - Guén. Ind. — Heyd. C.218.-Dup. sup.79. — Bruand, C. 996, 997? Astrana, Guén.? J ai reçu cette espèce de M. Ott à Meyringen et de M. Heuser à Burgdorf. Très-iare en Suisse. Il est difficile de comprendre pourquoi M. Guénée sépare Siderana de Dup. de celle de Treit., sous le nom d'Astrana. La figure de Hub, sup. ne diffère en rien de celle de Dup. 1ÎÎ8. Textana, Hub. 307—309. Frohl. (non Dup.). — Guén. Ind. — Heyden. C. 219. M. Meyer de Burgdorf m'a communiqué cette espèce prise dans les environs de sa demeure. M. Rothenbach l'a collectée sur les Alpes bernoises et dans les environs de Schùpfen sur une prairie humide. Je l'ai vue une fois en juillet, dans le Val-d'Iliers en Valais. M. le prof. Frey a élevé le premier la chenille trouvée, au premier printemps, dans le cœur de la Scabiosa arvensis, aux environs de Zurich: il a pris le papillon en liberté au mois d'août. 139. Pictana, Lah. Je ne possède malheureusement qu'un seul individu femelle de cette espèce unique par son faciès ; elle est si complètement différente de tout ce que nous connaissons que ses droits à prendre rang parmi les espèces nouvelles ne sauraient être mis en doute, .l'ai pris cette Tordeuse sur une sommité assez élevée (5500') du Val-d'Iliers (Bas- Valais), - 65 - au-dessus du village de Champéry, au mois de juillet 1854; elle voltigeait au milieu des genièvriers, des myrtils et des rhododendrons en compagnie de C harpen tierana. De loin, la taille et le dessin rappellent Demarniana et à quelques égards Im- m un dan a; mais l'absence de points d'intersection de la frange, sous le sommet des supérieures, s'oppose à tout rapprocheuient avec les genres Paedisca et Grapholita. Il existe bien une espèce d'écusson formé par deux lignes métalliques, descendant de la côte pour se réunir vers l'angle postérieur ; mais cette apparence se retrouve dans cer- taines Sericoris. Il y a plus, les taches brunes et blanches du bord de la marge s'étendent à la frange comme dans ce dernier genre ; ce qui me détermine à la placer à côté de Textana dont elle a quelques-uns des caractères. L'aile supérieure se subdivise en quatre champs. Le premier est formé par l'espace basilaire, noir, coupé carrément et parsemé de quelques écailles d'un rose vif. Le second est représenté par une bande blanche, étroite k la côte, plus large au bord interne, portant 3 à 4 stries noirâtres qui en obscurcissent la blancheur. Un point très-noir occupe la côte sur cette bande. Le troisième champ est celui de la bande médiane. Celle-ci, derechef étroite à la côte , élargie vers le bord postérieur , est dirigée très-obliquement du milieu de la côte à l'angle abdominal. Elle est d'un brun très-foncé, mais fortement sablée d'écaillés roses et fauves , ce qui la fait paraître brune. Après cette bande sur- vient l'espace terminal, de forme triangulaire, dont le dessin est plus compliqué. Sur un fond rosé on distingue de nombreux points métalliques, bleuâtres, qui forment au- devant de l'angle abdominal une espèce d'écusson circulaire. Une ligne rosée , pointée de noir, traverse l'écusson d'avant en arrière. Au-dessus de lui se voient plusieurs points noirs rassemblés en lignes longitudinales. La marge est marquée de deux points blancs vers le sommet et d'un vers l'angle postérieur. La frange est noirâtre, mouchetée de trois ou quatre points blancs, divisée par un trait blanchâtre, très-fin. Le sommet est à peine arrondi. La côte est marquée de cinq crochets; le premier (dès la base), le second et le troisième sont doubles; ces deux-ci peu distincts ; le quatrième et le cinquième sont simples ; entre eux la côte est noirâtre. Les inférieures sont d'un noir brun , avec la frange plus claire. Le dessous des supérieures est brun, nuancé de rose, surtout vers la marge. Les crochets de la côte y sont visibles. Le dessous des inférieures est semblable au dessus, mais plus pâle ; un ou deux points noirs se voient au bord antérieur près du sommet. La tète, les palpes et le thorax sont noirs. Les pattes sont annelées de blanc-rosé. 9 — 66 - 140. Scht-efferana, Mann cat. Ilub. sup. f. 144, 145. — Heyd. c. 210. F 11 r f u r a n a . Haw. — Hub. revis. n° 2 19. Lateritiana, Khiw. Cette espèce, découverte d'abord dans le Tyrol par M. Mann, a été prise dans les Alpes bernoises par M. Rothenbach, et dans le Jura, au Mont-d'Or, par M. T. Bruand. lit. Spuriana, v. Heyden. Hub. sup. f. 334. - Hub. revis. n° 220. — Heyd. c. 327. M. le prof. Frey en a collecté un individu mâle sur le sommet du Celeriner, dans l'Eugadine, près de Samaden, à environ 7000 pieds. I4î2. Porphyrana, RoII. (non Hub. — Dup.) Heyden. Cat. 211. J'ai reçu un exemplaire de M. Mann, provenant du Grossglockner, puis un second de M. Ott, pris dans les environs de Meyringen. Tous deux sont mâles. Celui de l'Ober- land est sensiblement plus grand et privé de fauve sur le disque. La taille et la forme sont celles d'Irriguana. La couleur générale est le gris-noi- ràtre très-mélangé de blanc argenté , de violet , de noir et d'un jjcu de fauve vers l'ex- trémité. Cette espèce est difficile à décrire. Ses caractères essentiels sont : 1° L'espèce basilaire et la bande médiane d'un brun foncé, striés, situés oblique- ment et occupant les deux tiers internes de l'aile. Séparés par une bande plus claire, très-ombrée de gris. Vers le bord interne , la bande médiane est confuse. — 2° Quatre crochets doubles, placés sur la moitié externe de la côte, envoient du côté de l'angle anal autant de lignes blanches métalli([ues, qui se reproduisent sur la marge, en avant de l'angle, pai- quatre lignes blanches qui ti'aversent la frange grise. Ces lignes sont séparées par quatre points noirs. — 3° Une trace brune oblique part du sonmiet de l'aile et se dirige vers le milieu de la bande transverse ; elle est quelquefois marquée de traits noirs sur les nervures qui se reproduisent sur la bande transverse. Cette trace est en outre traversée par les traits blancs partis, des crochets, qui prennent à son niveau une teinte violette et plombée. — 4° Le sommet de l'aile est brun ; la frange au-dessous de lui est blanche , séparée de la marge par une ligne noire. L'angle anal est blanc. — â'"-' Les inférieures sont d'un gris violacé, pâle, avec la frange blanche. — 6° Le des- sous est entièi'ement d'un gris luisant. — L'extrémité de la côte des supérieures porte — 67 - une trace blanche, la frange des mêmes ailes est entrecoupée de gris et de blanc. Un petit trait blanc limite la frange vers le sommet des inférieures. — 7° Tète et corselet noirâtres, semés de poils roux ou gris. — Antennes de même couleur, amielées de blanc. Mouchet anal fauve. Se rapproche surtout de Spuriana. 143. Micana, Treil. Hub. revis, n 221.— Hub. sup. f. 243. — (non Hnb.— W. V.— Dup.j - Hcyd. C. 233? — Bruand, C. 994? S tibiana, Guén. Ind.? M. C. Zeller indique cette espèce dans les environs de Zurich et M. Rothenbach près de Schiipfen. Je n'ai pas encore pu la voir. 144. Metallicana, Hub. 68. Hub. revis, n" 222. - Guén. Ind. - Heydenr. C. 213. — Dup. 246?— Bruand, C. 991? Me ta 11 a na, FrohI. Nebulosana, Zett. J'ai reçu cette espèce de M. Rothenbach qui l'a prise dans les environs de Schiipfen, et de M. Ott de Meyringen. Rare. Il m'est impossible de reconnaître l'espèce actuelle dans la figure de Duponchel. Sa description s'applique plutôt à Me talliferana. 145. Conchana, Hub. 106. Treit. — Dup. 246? — Hubn. revis, n" 223. — Guén. Ind. — Heydcn, C. 232. - Bruand, C. 987. Rivellana, Frohl. — Fab. ' Undulana, Steph. — Wood. 1014. — Curt. Très-commune sur les prés humides et montagneux en juillet et en août, dans toute la Suisse (Lab. Rothb. Zell.). — S'élève sur les hautes Alpes. (Frey, Boll.). Ne varie pas. La femelle est volontiers plus petite que le mâle et moins fréquente que lui, comme dans presque toutes les Sericoris communes. La figure de Dup. se rapporte plutôt à Lucana; sa description est insuffisante. 146. Giganteana, Hub. sup. f. 233. Hub. revis, n" 224. — Heyden. C. 222. - 68 - Fulgidana, Gucn. Ind. — Bruand, C. 995. Textana , Dup. 246 f. 8 (non Hubn.). Helveticana, Dup. cat. J'ai recueilli cette espèce en juin , dans les environs de Lausanne , au Signal et dans ]a vallée de Montnieillan. Elle est assez fréquente près de Villeneuve, au pied de la montagne, dans les bois de châtaigniers, à la même époque. M. Rothenbach l'a collectée dans les Alpes bernoises et auprès du signal du Weissenstein au-dessus de Soleure. — MM. Zeller. Bremi et Frey l'ont aussi prise dans les environs de Zurich (Uetliberg); M. Boll près de Bremgarten et M. Wullschlegel près d'Aarburg. La ligure de Hubn. sup. pourrait induire en erreur; nos exemplaires suisses sont beaucoup plus nuancés de vert, de violet et de brun. En les voyant, on comprend plus aisément l'erreur de Duponchel; car il existe une certaine ressemblance entre la figure grossie de Textana Hub. (f. 308) et notre Giganteana. La femelle ne diffère pas du mâle. On trouve des individus plus petits et plus pâles, dans les deux sexes, qui se rapprochent de la figure de Hub. sup. 147. Cespitana, Hub. 244, 245. Treit. — Dup. 246? — Hubn. revis. n°225. — Guén. Ind. — Heyd. c. 237. — Bruand, C. 986. Var. Flavipalpana, Fisch. v. Rosi. — Hub. sup. f. 216, 217. — Heyd. c. 238. Cette espèce est l'une de celles qui disparaissent certaines années et reparaissent abondamment dans d'autres. Je lai prise aux environs de Lausanne, sur les prairies maigres, une première fois à la fin de mai et une seconde à la fin de juillet et en août. A Aigle dans le marais, en juin. Comnmne. — M. Rothenbach la cite près de Schiipfen et M. Zeller près de Zurich. M. Frey l'a collectée près de Samaden dans l'Engadine. — Quoique fréquente dans les Alpes , elle préfère les expositions chaudes ; aussi est-elle très-commune dans le canton du Tessin et en Valais. J'ai pris la var. Flavipalpana dans les environs de Bellinzona où elle est commune sur les pentes arides. Elle ne diffère que par ses teintes plus brillantes et son fond mieux marbré. La couleur jaune des palpes existe plus ou moins sur tous les individus à couleurs plus claires. Cespitana varie souvent pour la taille; on trouve des individus des deux sexes de moitié plus petits que d'autres. Le dessin est aussi plus ou moins marbré d'olive, de brun, de roux, de fauve, d'orange et de violet. La tète est tantôt fauve, tantôt grise. La figure de Duponchel reproduit plutôt Rurcstrana. — 69 148. Olivana, Treit. Hub. revis. n° 226. — Hub. sup. f. 218, 219. - Heyd. c. 234.— (non W. V.) Micana, Hub. 28. — Guén. Ind. — (non W. V.) — Dup. 246, 5. — Bruand, C. 994. 9 Stibiana, Guén. Ind.? Commune sur les prés tourbeux des montagnes et des Alpes. Le mâle est plus grand que la femelle et ses couleurs sont moins tranchées. Alpes d'Aigle , de Chamonix, etc. Le Jorat au-dessus de Lausanne et de Lutry. Les Alpes bernoises (Rothb.). Çà et là autour de Zurich (Froy). C'est à tort que Treitschke rapproche Trochilana (Hub. 313, 314 Frohl.) d'Oli- vana, et que tous les entomologistes l'ont copié. J'ai vu dans la collection de M. Rothen- bach Trochilana provenant d'Allemagne; ce n'est point une Olivana. Les figures de Hubner sont reconnaissables. L'espèce la plus voisine est Cespitana. La bande oblique de la marge externe se termine sur le disque par une tache quadrilatère, là où Cespi- tana en porte une ronde. Trochilana se rapproche aussi de Palustrana; mais sa bande moyenne est plus foncée et le sommet de l'aile est chez elle presque noir. La femelle d'Olivana est plus petite que le mâle; ses couleurs sont plus brillantes et plus tranchées ; les bandes claires sont chez elle plus larges, plus visibles et presque blanches ; les bandes foncées sont brunes et semées de points blancs. Elle est moins commune que le mâle. Les figures que Duponchel donne de Micana ne peuvent se rapporter qu'à Olivana. J'ai reçu de M. Ott un individu mâle sur lequel les taches et stries métalliques sont en très-petit nombre et où la couleur fauve pâle des bandes claires est jaune, avec l'extrémité de l'aile plus claire. Cette variété est toujours reconnaissable aux points blan- châtres, très-saillants, de la côte. 149. Palustrana, Lienig. Zell. — Hub. revis, n- 227. Disertana, Fisch. v. Rosi. —Hub. sup. f. 213— 215. - Heyd. C. 235. M. Zeller a recueilli cette espèce dans les Alpes ; j'ai pu la comparer aux figures de Hub. sup. — 70 — 150. Umbrosana, Zell. Frey, 4. 318. — Dup, sup. 79. — Hubn. revis, n- 228. — Ihibn. sup. f. 207, 208. - Guén.Ind. - Heyden. G. 223. Gris eis triana, Bruand, C. 993? Les taillis humides du bois de Sauvabelin près de Lausanne ; une première fois à la fin de mai et en juin, une seconde en juillet et en août. M. Rothenbach l'a rapportée des Alpes bernoises. — Rare, quoique assez fréquente dans les lieux qu'elle habite. Cette espèce ne peut être confondue qu'avec Lacunana; mais elle est plus grande, a les supérieures plus larges, n'a pas de points ou de hgnes brillants. Les deux bandes claires qui limitent la tache oblique de la marge sont sillonées de stries qui partent des crochets de la cote. — La frange des inférieures est grande, blanchâtre dans toute son étendue. 151. Lacunana, W. Y. Mus. Schif. — Dup. sup. — Hub. revis. n° 229. — Hub. sup. 84. — Guén. Ind. — Heyd. C. 225. — Bruand , C. 988. Decussana, Zett. Vicinana, Mus. Podev. Var.? Herbana, Guén. Ind.? Très-commune partout, dans les prés et les taillis ; sur les Alpes. — Mai et juin. Commune près de Zurich (Frey). La fig. 65 de Hub. ne peut lui être appliquée; elle reproduit trop bien Urticana. Herbana Guén. n'est probablement qu'une variété de Lacunana. Dans les lieux secs et chauds on trouve des individus dont l'extrémité des supérieures est de couleur olive et fes inférieures blanchâtres , surtout à la racine de l'aile. Dans les Alpes , au contraire, l'insecte est plus gros, plus lourd et plus fortement coloré ; les bandes deviennent presque noires ; les points métalliques brillent comme des perles violettes ou argentées. On pourrait prendre aisément ces individus pour une nouvelle espèce se rapprochant de Micana. La femelle diffère peu du mâle. 152. Rurerlrana, Fisch. v. Rosi. Dup. sup. 84.— Hub. revis. n»230. - Hub. sup. f. 211, 212.- Guén. Ind. (excl. synon.). — Heyd. c. 227. — Bruand, C. 989. Rare. J'ai pris quelquefois cette petite espèce sur les pâturages secs de Puidoux, au-dessus de Chexbres , en mai. — 71 — Ne peut guères se confondre qu'avec Lacunana; mais elle est plus petite, a le sommet des supérieures un peu arrondi, tandis que chez sa voisine il est à angle vif. 153. Urticana, Hub. 65. Troit. — Dup. 246. — Hub. revis, n" 231. — Hub. sup. f. 209, 210. — Gucn. Ind. — Heyd. c. 224. — (non W. V.). Curt. — Bruand, C. 992. Lacunana, (partim) W. V. Undana, Fab. — Frohl. Undulana, Mus. Schif. Monctana, Treit. sup. Commune en juin dans les haies des environs de Lausanne ; en juillet dans les Alpes. Reparaît à la fin d'août autour de Lausanne. Environs de Schùpfen (Rothb.) ; de Zurich (Zell., Frey). Ne varie guères qu'en prenant une couleur plus ou moins brune, aux supérieures. La femelle est moins fréquente, un peu plus petite et a pour l'ordinaire les postérieures plus foncées. 154. Venustana, Hub. 326. Frohl. — Hub. revis, n" 232.— Hub. sup. f. 187, 188. - Heyd. c. 177. Dormoyana, Dup. 250. — Zell. Isis 1846. — Heyd. c. 443. Grapholitana, Guén. Ind. — Bruand, C. 983. I m p 1 i c a n a , Khlw. — Heyd. c. 239. Un marais tourbeux, au centre du bois de Sauvabeliii, au-dessus de Lausanne, fin de juin et juillet; rare. — Près de Schiipfen (Rothb.); de Zurich (Zell). Sur l'Uetliberg au milieu des bois de sapin (Frey). — Epvirons d'Engelberg (Olten) en juillet (Wlisch.). Difficile à saisir à cause de sa petitesse et de son vol rapide. 155. Lucana, Guén. Ind. Hub. revis, n" 234. — Heyd. c. 228. - Bruand, C. 999. Lucivagana, Lienig. — Hub. sup. f. 335 — 337. Charpenticrana, Hub. 281? Micana, Dup. 246. 3? Pas rare dans le Jorat au-dessus de Lausanne, en juillet. On la rencontre aussi — 72 — dans les basses Alpes. — Environs de Zurich, à la fin de juin; peu rare (Frey). — Dès le commencement de juin , au pied de la montagne , près d'Aigle. 156. Bipunctana, Treit. Frohl. Hubn. revis, n" 236. — Hubn. sup. f. 230. Heyd. c. 241. — Dup. cat. Charpentierana, Zell. — (non Hub. 281.). Trouvée dans les Alpes par MM. Zeller et Rothenbach. — Près de Tzermatten (Frey). Au Pleswald (Meyer). Çà et là dans les Alpes, parmi les rhododendrons et les herbes ; pas rare; juillet. Il n'est pas toujours facile de distinguer cette espèce de Charpentierana (voir cette dernière). La femelle est plus petite, et ses teintes blanches sont plus tranchées. Chez le mâle les ombres violettes et brunes de l'extrémité de l'aile sont très-faibles et rai'ement apparentes. — Les crochets de la côte sont très-distincts , dessous comme dessus , et presque toujours doubles. Le dernier, à partir du sommet, se place à l'extrémité de la première bande transverse blanche où existe un point noir à la côte qui divise la bande. Le second est sur la bande médiane transverse et plus petit que les autres. Les troi- sièmes, quatrièmes et cinquièmes sont gros et très-visibles, séparés par deux points noirs desquels partent des lignes d'ombre qui parcourent la tache blanche du bout de l'aile. Le sommet de l'aile est formé par un gros point noir sous lequel la frange est blanche, entrecoupée de noir. Le front porte, dans les individus très-frais, un petit mouchet blanc ; le sommet des palpes est de la même couleur. La ligne noire qui limite la frange aux supérieures n'est jamais coupée par les points blancs qui l'abordent. J'ai récolte, dans la vallée de St. Gcrvais, au Nant-Bourant, une variété que Ton prendrait aisément pour une espèce particulière. Chez elle la bande moyenne s'unit à la tache terminale par une ligne de même couleur, dirigée directement en tiavers. De part et d'autre de cette ligne existent dès lors deux taches blanches ellyptiques , traversées dans le sens de leur longueur par un trait noir. Les deux extrémités de la frange et l'angle abdominal restent blancs. La banJo blanche basilaire est aussi divisée par un filet noir. 157. Irriguana, Zell. Hub. sup. f. 424, 425. - Heyd. cat. n° 214. M. Rothenbach l'a recueillie dans les Alpes de l'Emmenthal et M. Frey dans les — 73 — environs de Samaden (Engadine). — J'ai sous les yeux un individu collecté par M. Rothen- bach qui ressemble parfaitement à ceux expédiés par M. Mann. (Voir M endos an a), 158. Mendosana, Lah. J'ai vu [)lusieurs individus appartenant aux collections de M. Rothenbach et de M. le prof. Frey ; j'en possède aussi trois. Tous ont été pris dans les Alpes. Ce n'est qu'après un minutieux examen que je me suis décidé à en faire une espèce , tant elle ressemble à plusieurs autres bien connues. M. Herrich-Schaffer penchait à la rattacher à Irriguana; je ne saurais partager cette opinion; elle se rapproche davantage, à mon avis, de Palustrana, dont on ne pourrait même la distinguer si l'on devait s'en tenir aux figures de cette dernière (H.-S. f. 213—215). Elle offre aussi quelque ressemblance avec Turionana 9, lorsqu'elle prend une teinte rouillée ; l'éclat métallique des raies blanches la fait bientôt distinguer d'elle. Olivana 9 pourrait déjà plus difficilement être confondue avec elle. La teinte générale est le brun fauve, tirant tantôt sur le brun foncé, tantôt sur la couleur de rouille, tantôt sur l'olivâtre. Sur cette teinte se détachent plusieurs bandes transverses, étroites, blanches, avec éclat métallique, divisées par des stries brunes qui les ternissent. L'éclat argenté est surtout marqué sur la tache oblongue de l'angle anal des supérieures. La côte est marquée de 5 crochets blancs, correspondant aux lignes blanches ; les deux premiers (à partir de la base) sont doubles , les trois derniers sont quelquefois simples ; le quatrième n'aboutit pas toujours à une raie blanche. L'espace basilaire est limité par une raie blanche qui vers le bord abdominal se confond parfois avec les bandes blanches voisines. Le reste de l'aile est parcouru transversalement et obliquement par des filets blancs confluant les uns avec les autres. Vers la marge et sous le sommet existe une tache brune, plus grosse que les autres, qui aboutit d'une part à celle du sommet, de l'autre envoie un rameau au bord interne. Du reste, ce dessin varie passablement sans jamais arriver à celui d'Irriguana. Les antérieures sont étroites ; la côte est droite ; le sommet assez aigu et le bord externe coupé obliquement. La frange est blanche , entrecoupée de gris au sonmiet et vers l'angle anal. Les inférieures sont d'un gris roux, avec la frange blanchâtre. — Le dessous est gris-brun , un peu marbré ; une tache grise existe au sommet des inférieures. La frange est limitée par un trait blanc, saillant surtout aux supérieures. Les crochets blancs et les taches de même couleur de la frange se voient nettement en dessous. — Mouchet anal blanc. - 74 — Irriguana s'en distingue: 1° Par l'absence do teintes rouillées. 2^ Par le tiers externe des supérieures souvent effacé. 3° Par la côte plus droite , surtout vers le sommet. 4° Par sa frange grise (et non blanche) mouchetée de blanc. 5'^ Par sa bande médiane formant une demi-lune à une concavité interne, avec un angle à l'opposite, élargie vers le bord interne et rctrécie vers la côte. — Dans Mendosana, la bande médiane, mal dessinée pour l'ordinaire, est de forme pyramidale, large à la côte, étroite vers le bord postérieur et déchirée sur les flancs. — 6° Par ses crochets grisâtres. 7^ Par la teinte gris-noir des inférieures. 8° Enfin par le mouchet anal gris. Mendosana pourrait aussi être confondue avec Trochilana, Frohl. ; mais chez celle-ci les teintes fauves sont d'un brun foncé et les blanches sont enfumées , moins semées d'atomes et sans éclat métallique. Schaefferana repi'oduit encore le dessin de notre nouvelle espèce; mais celle-ci n'offre pas les points noirs prononcés , placés au centre des bandes brunes et formant par leur continuité une espèce de trace longitudinale , entrecoupée. La femelle ne diffère pas du mâle. 159. Trifasciana, Zell. Hub. revis, n» 238. — Hub. sup. f. 184. — Heyden. c. 43. Art émis iana, Zell. — Ilcyd. c. 243. Bicinctana , Dup. sup. 90. — Guén. Ind. — Heyd. c. 39. Marmorana , Koll. Cette espèce assez rare a été pri^e dans le Jura, aux environs de la Neuveville, par M. Coulera. M. Bruand l'a récoltée aussi dans le Doubs, M. Rothenbach près de Bienne. La chenille a été trouvée par M. Rothenbach sur l'Allium oleraceum; elle est verte et se loge dans les capitules de fleurs. Elle a atteint toute sa croissance au com- mencement de juillet ; le mois suivant le papillon éclot d'une petite chrysalide verdàtre dont la tête est brune et le dos couvert d'aspérités. Au moment de l'éclosion, la chry- salide prend une teinte violette (Rothb. in litt.). 160. Charpentier a na, Treit. Dup. 246. — Hub. revis. n° 239. — llubn. sup. f. 201. — Heyd. C. 240. Inter ruptana, Frohl. — Guén. Ind. Assez fréquente à la fin de juillet sur les pâturages inférieures des Alpes du haut — 75 - Valais; Simplon ; Tzerraatten; les Alpes vaudoises çà et là. Sur le Mùlilebachalp (Claris) (Frey). — Vallée de l'Obcrhasli (Ott.). La femelle, plus rare, est un peu plus petite que le mâle et ses teintes foncées sont plus vives. Les crochets de la côte sont incomplets ; celle-ci n'est marquée que de trois points noirs; mais en y regardant de près, on trouve: 1" Tout près du sommet, un crochet double presque toujours caché sous les teintes violettes qui ombrent l'extrémité de l'aile. 2" Un autre crochet simple ou double, rapproché du précédent, placé au bord de la tache noirâtre du sommet et quelquefois couvert par elle. 3" Les deux crochets suivants, placés sur la tache blanche, sont larges et simples; leurs intervalles, réduits à deux points noirs, n'envoient aucune ligne d'ombre. — En dessous, les crochets sont peu marqués et très-enfumés. Un bon caractère se tire de la ligne noire de démarcation de la frange des supérieures, qui, en dessous, est pour l'ordinaire coupée par les taches blanches de la marge qui entrecoupent aussi la frange. Le bord externe des supérieures est légèrement plus oblique que dans Bipunctana. (Voir Bipunctana). XX. Gen. Notocelia, Steph. Aspis, Treit. Guén. Curt. — Aspidia, Dup. - — Spilonota, Steph. 161. Udmanniana, Lin. Mus. Schif. — W. V. — Fab. — Fisch. v. R. t. 91. — Hub. revis. n° 240. — Dup. cat. — Guén. Ind. — Heydenr. c. n" 258. — Bruand , C. 983. — Curt. — Wood. 1026. Solandriana, Frey, a. b. — Treit. — Dup. 245. (non Lin.). Achatana, Hub. 49. Rubiana, Scop. En juin et en juillet dans les taillis, un peu partout, quoique nulle part fréquente. De même dans les environs de Zurich (Zell. Frey), de Schùpfen (Rothb.). XXI. Gen. Coccyx, Treit. Dup. Retinia, Cuén. — Orthotenia, Steph. Curt, 162. Comitana, W. V. Treit. — Mus. Schif. — Dup. 247. — Hubn. revis. n° 241. — Curt. — 'V\'ood. llSl.-Heyd.c. 188.— Bruand, C. 1072. Hercynana, Frôhl. (non Treit.) — Guén. Ind. — 76 — Pic e an a, Hub. 72. — Zctt. — (non Lin.). Abietana, Stcph. Très-commune partout où il y a des sapins , dès la lin de mai en juillet , suivant les altitudes (Zell. Rothb. Frey). — Dans les Alpes comme dans la plaine. I6'l Proximana, Melzn. Hub. revis. n° 242. — Hub. sup. f. 127. — Heyd. c. 189. J'ai pris une fois la femelle dans les bois de sapin au-dessus de Lausanne : M. Rothen- bach a recueilli le mâle près de Schùpfen ; j'ai reçu un individu mâle , collecté par M. G. Leresche, dans le Jura; M. Zeller l'a aussi rencontrée dans les environs de Zurich. Partout isolée. Se prend en même temps que Comitana. Sa rareté au milieu d'essaims de cette dernière semble justifier sa qualité d'espèce. 161. Nigricana, Mann. Hub. revis, n 243. — Hub. sup. f. 138. — Heyd. c. 202. Dans les bois de sapin du Jorat, au commencement de juillet; pas rare. De même près de Zurich (Zell., Frey) et de Schiipfen (Rothb.). Les exemplaires bien frais sont rares. 165. Nana, Treit. sup. Ratzb. — Dup. sup. 66. — Hubn. revis. n°244. — Hubn. sup. {. 129. — Guén. Ind. — Heyden. c. 203.— Bruand, C. 1067. J'ai recueilli un exemplaire de celte petite espèce dans les bois du Jorat, en août. 166. Clausthaliana, Ratzb. Hubn. revis, n" 246. — Hubn. sup. f. 131. — Guén. Ind. — Dup. cat. Hercyniana, Treit. — Bechst. — Heyden. c. 187. — (non FrohI.}. Pas très-rare dans les bois de sapin du Jorat, à la fin de juin. Je l'ai aussi reçue des environs de Burgdorf M. Rothenbach l'a collectée du 10 au 30 juillet. Varie quelque peu ; parfois- le fond est complètement noir, sablé irrégulièrement de blanc ; chez d'autres individus les atomes blancs forment une bande transverse au tiers de l'aile et une demi-bande oblique aux deux tiers ; ces derniers ressemblent quelque peu à Ulmana 9. La frange porte parfois un ou deux points blancs en dessous du sommet. Nos individus ont rarement autant de blanc que la figure 131 H. S. et le noir y est très-foncé. - 77 - 167. Resinana, (ella) Lin. Fab. — Fiohl. — Treit. — Dup. 247. — Hub. 29. ~ Ilub. revis. n° 248. - Gucn. Ind. — Heyd. c. 178. — Bruand, C. 1075. M. C. Zeller l'a prise dans les environs de Zurich ; j'ai pu m'assurer de son identité. 168. Fuligana, Hub. 109. Treit. - Dup. sup. 62.— Hub. revis. n° 249. — Hub. sup. f. 332. Heyd. c. 337. - Curt. — Bruand, C. 1102. Çà et là sur les prés secs, en juin et en août; plus rare dans les environs de Lau- sanne; plus conuiiune dans la vallée d'Aigle. Environs de Schiipfen (Rothb.); de Zurich (Frey). L'identité des individus recueillis autour de Lausanne et de ceu\ reçus d'Allemagne ne m'est point encore démontrée. La place de cette espèce me {)araît aussi mal choisie, elle a plus de rapport avec certaines Penthina qu'avec les Coccy.x. 169. Arbutana, Hub. 195. Lin. — Frijhl. — Hub. revis. n° 250. — Zett. — Guén. Ind. — Heyden. C. 113. - Dup. cat. — Bruand, C. 1000. Recueillie dans les hautes Alpes de l'Oberhasli, en août, par M. J. Ott, de Meyrin- gen. Fréquente dans l'Engadine (Frey). On rencontre quelques individus plus pâles ; cette décoloration est due aux influences atmosphériques. Spadiceana Hub. 312 me paraît se rapprocher davantage de Mercuriana. 170. Senecionana, Hub. 263. Frijhl. — Guén. Ind. — Heyden. n" 112. M. Imhof, professeur à Bàle, m'a communiqué obligeamment un exemplaire bien coi^servé de cette espèce, pris dans les environs de Bàle. L'individu répondait parfaite- ment à la figure de Hubner. Malheureusement j'ignorais alors que cette espèce n'était guère connue que par la figure de Hubner et la citation de Frohlich, en sorte qu'après avoir constaté son identité, je la retournai à son propriétaire sans la décrire. Il est difficile de dire à quel groupe il convient de la réunir. L'absence de dessin ne permet que des conjectures. La forme et les dimensions sont celles de Daldorfiana; mais il n'existe pas de point d'intersection au-dessous du sommet des supérieures. La couleur jaune des supérieures, avec la frange et les inférieures grises me semblent éta- blir une certaine analogie avec les Cochyles. - 78 — La figure de Hubner est très-exacte. — Herrich-Schiiffer, n'ayant pas vu l'espèce en nature, ne la mentionne pas dans sa Revision; mais dans sa Table synoptique il penche à n'y voir qu'une variété de la femelle de Rusticana. Ce rapprochement, qui ne repose que sur une certaine analogie de coloration , est tout-à-fait inadmissible. 171. Buoliana, W. V. F. — Frohl. — Treit. — Ilubn. revis, n" 251. — Hubn. sup. f. 49 (err. 94). — Guén. Ind. — Heydenr. c. 186. — Ratzb. — Bruand, C. 1074. Gemmana, Hub. 269. — Wood. 1127. — Dup. 247. — Curt. Xylosteana, Hub. 154. Espèce partout assez rare en Suisse ; çà et là dans les bois des montagnes. — M. Rothcnbach l'a prise dans les environs de Langnau. 172. Turionana, Hub. 220, 221. Ratzb. — Wood. 1126.— Hubn. revis. n° 252. — Guén. Ind. — Heyd. c. 181. (non Dup.). Resinella, Curt.? Dans les environs de Bàle (Imhof). Près de Schùpfen (Rothb.). Je l'ai reçue de Meyringen. — Partout rare. 173. Pudendana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis, n" 253. - Hub. sup. f. 149, 150. — Heyd. c. 182. Lateritiana, Khlw. Pinivorana. Zell. Isis. 1846. M. Rothenbach a collecté cette espèce près de Schiipfen. 174. Du plana, Hub. 229, 2:30. Treit. — Hub. revis. n° 255. — Guén. — Heyden. c. 184. Spadiceana, Dup. 263. Cnon Hub.). Posticana, Zett. J'ai reçu cette espèce de M. Anderegg qui l'avait recueillie en Valais. M. Rothenbach en a pris plusieurs individus près de Schùpfen au premier printemps. M. Frey l'a prise près de Bremgarten, au printemps, et moi, à la même époque, près de Lausanne, sur les pins. La femelle a les ailes un peu plus larges et plus fortement dessinées que le mâle. — 79 - 175. Squalidana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis. n° 256. — Heyd. c. 336. Niibilana, Mus. Podev. Var. Remyanae, Hub. sup. f. 276. — Heyd. cat. 339. M. le prof. Frey a collecté, dans les environs de Zurich, un individu appartenant très-probablement à cette espèce. M. Wullschlegel note cette espèce parmi celles qu'il a recueillies à Engelberg près d'Olten. 176. Metalliferana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis. 258.— Hub. sup. f. 204. — Heyden. c.2l5. Scoriana, Guén. Ind.? Metallicana, Dup. 246, 6, — Bruand, C. 991. Cette jolie espèce n'est pas rare sur les hautes Alpes et sur le Jura, à la fin de juillet et au commencement d'août. Elle préfère les moraines de glaciers , les lieux pier- reux, et vole en plein soleil, le matin. — Enzeindaz, la Furka, etc. Les hautes Alpes (Zell.) ; le pied du glacier de l'Aar ; l'Engadine (Frey). Au-dessus de Stc-Croix (Jura) (Leresche). M. G. Leresche a obtenu cette espèce de chrysalides qu'il avait trouvées sous les pierres dans le mois de juillet. L'extrémité de l'aile est ordinairement d'une teinte plus claire que sa base ; on trouve dans les Alpes des individus entièrement noirs avec les bandes jaunes d'une égale intensité. La figure de H. -S. est prise sur un petit individu. 177. Ulmana, Hub. 278 6. Dup. 264. (non 242). — Hubn. revis, n" 261. — Guén. Ind. — Heyd. c. 275. — Bruand, C. 1060. Areolana, Hub. 279 9. — Dup. 264, 6. Assez fréquente dans les haies du Jorat et des montagnes , en juin et juillet. Près de Schiipfen (Rothb.); de Zurich (Zcll.). Pas rare sur l'Uetliberg, au commencement de juillet (Frey). Duponchcl figure la femelle sous le nom d'Ulmana et le mâle sous celui d'Areo- lana. 178. Schreibersiana, Hub. 306. Frohl. — Treit. — Dup. 258. — Guén. — Hub. revis. n° 263. — Heyd. c. 712. — 80 - Lediana, Hub. 151.— W. V. — Mus. Schif. (non Lin.). — Bruand, C. 1117. Cette espèce a été collectée par M. Imhof dans les enviions de Bàle. Dans le Doubs (Bruand). 179. Andereggiana, Hub. sup. f. 416. Guén. Ind. p. 27. — Hub. revis. n° 266. MM. Boisduval et Fisch. v. Rosi, ont reçu chacun un exemplaire de M. Anderegg. Je ne l'ai jamais vue. Très-voisine de Botrana. 180. Fischerana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis. n° 268. — Hubn. sup. f. 313, 314. — Guén. Ind. - Heyden. c. 717. — Treit. Permixtana, Hub. 75 (non 187). — (non W. V.l. — Dup.263. — Bruand, C. 1115. Çà et là dans les environs de Lausanne ; rare. Le 6 juin, sur les sapins (Rothb.). Cette espèce est souvent confondue avec Botrana, W. Y. (Reliquana, Hub. verz.). XXII. Gen. Penthina, Treit. Penthina et Aspidia, Dup. — Ditula, Penthina, Antithesia, Spilonota et Pardia Gucn. 181. Salicana, Lin. (ella). Mus. Schif. — W. V.— F. Frohl. - Hub. 11. — Treit.— Dup. 245. — Fuessli. — Guén. Ind. — Hcyd. c. 15.— Wood. 895. — Hub. revis. n° 269. — Curt. — Bruand, C. 976. Partout commune en juin et juillet dans les haies , les taillis. Elle se pose sur les feuilles et ressemble parfaitement alors à une fiente d'oiseau. De même dans les cantons de Berne (Rothb.) et do Zurich (Frey, Zell.). 182. Inundana, W. V. Mus. Schif. — Hub. 60. — Frohl. — Treit. — Hub. revis, n" 270. — Guén. — Heyden. C. 304. — Dup. cat. Cette espèce rare a été élevée par M. Couleru €t prise par M. Rothenbach dans les environs de Schùpfen. I8î3. Acutana, Treit. sup. Frey. — Dup. sup. 64. — Hubn. revis. n°271. — Hubn. sup. f. 179, 180. — Guén. Ind. — Heyd. c. 12. — Frey. n.B. 342. — 81 — Elutana, Dup. 1335. t. 264. Profanana, Wood. 1047. Semifasciana, Steph. — Curt. — Haw. Liturana, Khlw.? Une fois dans les environs de Lausanne. Reçue de M. Heuser à Burgdorf. — En- virons de Schiipfen (Rothb.). — Rare. 184. Hartmanniana, Lin. Fab. — Treit. — Dup. 245. — Treit. — Guén. Ind. — Hubn. levis. n" 272. — Hub. sup. f. 162 (var.). — Bruand, C. 969. Lineana, Charp. — Mus. Schif. Scriptana, Hub. 110. — Frbhl. — Steph. — Curt. Liturana , Khlw. Les haies au-dessus de Lausanne, à la fin de juin ; pas très-rare. Environs de Schùpfen (Rothb.). Si elle se prend aussi en septembre , comme l'affirme Herrich-Schaffer, elle fait deux apparutions par an. 185. Picana, Frohl. lOl. Guén. Ind. Corticana, Hub. 13. Gapreana, var. auctor. — Dup. pi. 245 f. 4. b. Fa s ci an a, Charp. Cette espèce n'est pas très-rare dans les haies et les taillis du Jorat, au-dessus de Lausanne, en juin. Guénée a, selon moi, parfaitement raison de distinguer cette espèce de Gapreana Hub. 250 et de sa Leucomelana. Ses caractères les plus saillants sont: 1° Les su- périeures en tout sens plus arrondies ; 2° leur base marquée de deux taches b lanches 3° la deuxième bande d'un noir foncé, marbrée de brun , très-irrégulièrement coupée sur ses deux bords. 4' L'espace terminal, d'un blanc de lait pur, semé de quelques traits gris, obliques, d'un ou deux petits points noirs, est marqué sur la côte de trois petites dents. 5° La frange des supérieures d'un blanc sale en dessous, entrecoupée de gris-noir au centre. 6° Les inférieures d'un roux clair. La tète et le thorax ne sont pas entièrement noirs comme le dit Guénée ; car les palpes portent plusieurs poils blancs, et la collerette est grise. — 82 — Cette espèce se rapproche surtout de Hartmanniana , aussi Treit. l'envisageait-il comme une variété de cette dernière. 186. Capreana, Hub. 250. Treit. — Guén. Ind. Capreana, var. Auctor. — (non Dup.). J'ai sous les yeux un très-bel exemplaire mâle de cette espèce, pris dans les envi- rons de Lausanne, en juillet, je crois. Il répond parfaitement à la figure de Hubner. Guénée doute que cette espèce soit différente de sa Leucomelana. A mes yeux elle se rapproche davantage de Variegana que d'elle. La taille, le faciès et la coupe des ailes sont les mêmes. L'espace basilaire est brun, pointillé de blanc sale, arrondi et irrégulier sur son bord. La première bande est d'un blanc terne fortement chargé d'atomes bruns et gris. La seconde bande (médiane) est bistre, tachée de brun foncé et marbrée de gris, de blanc et de violet. Ses deux bords sont très-irréguliers ; l'interne forme un angle très-saillant au centre et deux sinus de part et d'autre de l'angle; l'externe, un sinus d'un blanc pur au centre, auprès duquel se trouvent deux points d'un brun très-foncé. Le brun de la bande moyenne se prolonge un peu le long de la côte. L'extrémité de l'aile est blanche et parcourue par deux à trois ondes plombées, au milieu desquelles se placent en groupe 4 à 5 points noirs. La côte ne présente pas de crochets. La frange est grise , limitée par un trait gris suivi d'un blanc ; son angle interne est blanc pur. Les inférieures sont brunes en dessus et sensiltlement plus claires à la base. Leur frange est rousse et grise vers l'angle interne. Le dessous est entièrement roux avec les inférieures plus claires. La côte présente 4 à 5 points blancs. La frange des supérieures est rousse, bien limitée par un trait brun précédé et suivi d'une ligne blanche. La frange des inférieures est comme en dessus. Comme on le voit, cette espèce ne peut se rattacher ni à Picana, ni à Leuco- melana. 187. Ochroleucana, Hub. 304. Frôhl. — Treit. sup. — Hub. revis. n° 274. — Hoyden. c. 24. — Guén. Ind. — Dup. sup. 61. — Bruand, C. 972. Gentianeana, Dup. 245. 7. — 83 - Point rare, en juin et juillet, dans les jardins des environs de Lausanne, où la che- nille vit sur les rosiers. Environs de Schiipfen (Rotlib.). 188. Variegana, Hub. 14. Treit. — Dup. 245. — Mus. Schif. — Hubn. revis. n° 275. — Guén. Ind. — Heyd. c. 18. — (non W. V.). — Bruand, C. 970. Poecilana, FrohI. Tripunctana, Wood. 888. — Steph. — Curt. Fasciana, Ilub. larv. Cynosbana, Mus. Lin. (fuie Bru.) — Don. Commune dans les environs de Lausanne, en juin. De même près de Zurich (Zell. Frey) et de Schupfen (Rothb.). 189. Pruniana, Hub. 15. FrohI. - Treit. - Dup. 245. ~ Zell. — Hub. revis, n» 276. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 19. — Wood. 890. — Bruand, C. 971. Fasciana, Scop. — Zinc. Pullana, Wood. 891. Extrêmement commune en juin, dans toutes les haies d'aubépine. (Zell., Rothb.). Varie peu, sauf par l'extrémité de l'aile plus ou moins couverte de brun et de noir. Je n'ai pas encore observé la variété teintée de couleur chair dont parle Treit. ; n'appar- tiendrait-elle pas à Dimidiana? On trouve sur les Alpes une variété dont l'espace terminal de l'aile est entièrement blanc, à l'exception dune tache grise au centre de cet espace et du sommet noirâtre; on ne peut en faire une espèce distincte , car on retrouve sur elle des traces de l'un des caractères spécifiques de Pruniana, caractère qui se tire de deux petits points blancs situés, l'un à côté de l'autre, aux deux tiers antérieures du bord interne (marge). Ces deux points, plus visibles en dessous qu'en dessus, correspondent sur la frange, à deux traits blancs ou bleuâtres qui ne divisent pas la ligne d'intersection , et sur le disque , à deux traits bruns ou noirs (visibles seulement sur les individus fortement teintés) qui divisent d'abord une ligne plombée , puis parfois la tache brune du centre de l'espace blanc terminal. Dans les individus des Alpes dont nous avons parlé, les points blancs et la ligne plombée existent seuls. Le sommet de l'aile reste toujours noir. - 84 - 190. Sauciana, Hub. 305. Frbhl.— Zell. — Hubn. revis. n° 279. — Hubn. sup. f. 181. — Guén. Ind. — Heyden. c. 22. — (non Dup.). Marginana, Wood. 892. Langera n a , Khhv. Cette espèce n'est pas rare sur les hautes Alpes; je l'ai prise à la Mayenwand, sur le col du Gotthard, près de l'hospice; au pied du Mont-Blanc; je l'ai reçue des Alpes de rOberhasly. M. Rothenbach l'indique près de Schùpfen et M. Zeller près de Zurich ; n'y a-t-il pas ici erreur? Sauciana habite surtout parmi les Rhododendron dans le voisinage de l'Alnus viridis, sur lequel il est probable que vit la chenille. Je l'ai aussi prise sur le Rhain- nus alpinus. La partie blanche de l'aile est parfois teintée de fauve, sur les individus frais ; dans ce cas sa partie foncée prend une coloration rousse ; lorsque le blanc est pur, cette teinte passe au violet. Les caractères tirés de l'absence et de la présence des points noirs et blancs sur l'extrémité de l'aile, de la coloration noirâtre plus ou moins étendue du sommet accompagnée de points noirs divers, de l'existence d'un gros point noir au centre du bord externe de la bande moyenne et se détachant sur le blanc, — ne sont pas constants. On ne peut la distinguer sûrement de Pruniana que par ses ailes plus étroites, plus arrondies au sommet ; par sa frange entièrement gris-foncé et par les ca- ractères indiqués pour Pruniana. 191. Gentianana, FrohI. Treit.? — Frey, n. b. 120, 2. — Hubn. verz. — Hubn. revis. n»28l. - Guén. Ind. - Heyd. c. 29. - Bruand, C. 974. Pas fort rare dans les lieux montagneux au-dessus de Lausanne, en juin. — Environs de Schùpfen (Rothb.) , de Zurich (Zell., Frey). Je ne puis admettre, pour cette espèce, la figure 12 de Hubner. J'ai sous les yeux une Ochroleucana teintée de gris-rose qui reproduit parfaitement cette figure. Nos individus dépassent rarement la taille de Sellana et lui ressemblent beaucoup (comme le dit aussi Guénée) , à part les inférieures entièrement d'un brun-noir. Il est probable que Duponchel a été induit en erreur par la figure de Hubner en donnant à Ochro- leucana le nom de Gentianeana. — 85 - 192. Sellana, Hub. 331. Frohl. " Hub. revis. n° 282. — Hub. sup. f. 183. — Guén. Ind. Heyden. C.30. — Bruand, G. 975. Var. Gentiananae, Treit. — Zell. — Evers. — Heyden. Sauciana, Dup. 262. Tenebriosana, Khlw. Oblongana, Wood. 893. — Haw. — Curt. Assez fréquente sur les prés des environs de Lausanne et de la vallée d'Aigle ; une première fois en avril et mai, une seconde en juillet. Environs de Zurich; vallée d'En- gelberg (Frey). La figure de Duponchel n'est pas très-bonne. 193. Betuletana, Zell. Hub. sup. f 251, 252. —Haw.— Hub. revis, n" 283. Leucomclana, Guén. Ind. p. 18. Capraeana, Dup. pi. 245. f. 4. a. Sororculana, Zett. Je possède deux individus de cette espèce dont une femelle très-fraîche, prise en août, au bois de Sauvabelin, près Lausanne. Quoique M. Herrich-SchàfTer envisage l'individu dont il est ici question, et qui lui a été soumis, comme une Capreana (Picana), je ne puis me ranger à cet avis. L'époque de l'apparition et très-différente, puisqu'il a été pris le 10 août, tandis que Capreana n'apparaît plus après le milieu de juillet. Il y a plus, Betuletana se rap- proche davantage de Pruniana et surtout de Variegana que de Picana. Les ailes supérieures sont un peu plus étroites que chez ces dernières ; le bord terminal est coupé presque droit et le sommet moins arrondi que dans Picana. Les deux tiers basilaires sont marbrés de brun bistre et de violet, avec quelques points noirs et blancs ; les pre- miers sur la côte, les seconds sur le centre. Le tiers externe forme un triangle dont le côté interne est bien moins irrégulier que dans Picana. Son côté antérieur est à peine marqué de 3—5 petits crochets donnant naissance à autant de lignes plombées, peu marquées, qui descendent sur le disque en se recourbant et s'élargissant. La frange est d'un blanc sale entremêlé de gris , et limitée par un trait gris peu prononcé qui ne s'appuie pas sur une rangée de points noirs, comme chez Variegana. En-dessous , les supérieures sont d'un brun bistre , avec la moitié de la côte et la marge blanches; l'extrémité de la frange est mouchetée de gris. Aux inférieures, le dessus est brun, plus clair à la racine; la frange est blanche et le dessous blanc-sale assez luisant. La figure de Duponchel est mauvaise, quoiqu'elle indique bien les lignes plombées de la portion blanche et la dent qui se voit sur cette portion vers le milieu de la bande moyenne. Les figures de Hub. sup. ne répondent pas entièrement aux individus que j'ai sous les yeux. Elles sont d'un tiers plus petites, beaucoup plus sablées de clair sur la partie foncée et tachées de noir et de brun vers le sommet; ce qui n'existe pas chez moi. 194. Dealbana, Frohl. Hubn. revis. n° 288. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 38. — Dup. cat. -Bruand, C. 979. Minorana, Fisch. — Treit. — Fisch. v. Rbsl. t. 22.— Dup. 265. Neglectana, Dup. sup. 89? Commune dans les environs de Lausanne en juillet, partout où croissent les aunes. Environs de Schiipfen (Rothb.), de Zurich (Zell. — Frey). La figure de Duponchel est assez mauvaise. 195. Aceriana, Mann. Fisch. V. Rosi. - Hub. revis. n° 289. — Hub. sup. f. 350. — Guén. Ind. — Dup, sup. 76. — Heyd. c. 41. - Zell. Isis. 1847. — Bruand, C. 978. Pas rare dans les haies le long du torrent de la Paudèse, près Lausanne, en juillet. 196. Suffusana, Kuhlw. Dup. sup. 83. — Hubn. revis. n° 290. — Hubn. sup. f. 178. — Guén. Ind. - Heyd. c. 35. — Bruand , C. 980. Cynosbana, Dup. hist. 245. (non Treit.). Communana, Guén. olim. (non Hub. revis.). Funerana, Khiw. Trimaculana, Wood. 899. — Haw. — Curt. Commune dans les haies des environs de Lausanne, en juin. De même près de Zurich (Zell., Frey). 197. Incarnatana, Hub. 191. Frohl. — Dup. 264. 4. — Wood. 966. — Guén. Ind. — Hubn. revis. n°291. — 87 - Amoenana, Hubn. 248. — Dup. sup. 84. — Heydenr. c. 34. — Guén.? — Bruand. C.973. M. G. Leresche a pris une fois cette espèce en septembre, près de Lausanne. Près de Schùpfen (Rothb.). 198. Roborana, W. V. Trcit. — Mus. Schif. — Zinck. — Hub. revis, n" 294. — Zell.— Heyd. c. 33. Cynosbana, Fab. — Guén. — (non Dup.). — Bruand, C. 981. Aquana, Hub. 17. — Wood. 898. — Curt. Commune partout, dans les jardins et les haies , en juillet. De même près de Schii- pfen (Rothb.), de Zurich (Zell., Frey). 199. Tripunctana, W. V. Mus. Schif. — Frohl. — Hubn. revis, n" 295. — Guén. Ind. — Bruand, C. 982. Cynosbana, Treit. — Steph. — Zell. — Fuessli. — Wood. 897. — Heydenr. c. 32. — Curt. — Haw. (non Dup.). Occllana, Hub. 18. - Dup. 245. Assez commune dans les haies des environs de Lausanne, à la fin de mai et en iuin. De même près de Zurich (Frey) et de Schùpfen (Rothb.). 200. Ocellana, W. V. Mus. Schif. — Treit. — Zinck. — Hubn. revis. n°296, — Hubn. sup. f. 371. — Guén. Ind. — Heyd. c. 36. — Bruand, C. 977. Lu se an a, F. — Frôhl.- Dup. 245. Comitana, Hub. 16. — Wood. 900. ~ Curt. Var. Grisescens, Guén. Assez rare dans les environs de Lausanne , en juin ; les bois du Jorat. — Rare près de Schiipfen (Rothb.). — Environs de Zurich (Frey). La figure de Dup. est trop grande. 201. Simplana, Fisch. v. Rosi. t. 22. Hiib. revis. n° 298. — Guén. Ind. — Heyd. c. n° 44. — Dup. cat. Ambiguana, Dup. hist. 262. (Cochylis). Oppositana , Khlw. Espèce très-rare. Près de Zurich (Frey). Environs de Burgdorf (Heuser), de Schù- pfen (Rothb.). - 88 - 202. Servillana, Dup. hist. 262. 6. Hub. revis. n°299. — Hubn. sup. f. 98. — Guén. Ind. — Heyd. c. 696. Nubilosana, Fisch. v. R. " J'ai collecté un individu appartenant à cette espèce rare , dans les environs de Lau- sanne, en juin 1849. XXIII. Gen. P a e d i s c a , Treit. Dup. Ephippiphora, Guén. 203. Similana, W. V. Mus. Schif. — Treit. — Fisch. v. Rosi. t. 63. — Hubn. revis. n°30I. — Guén. Ind. — Heyd. c. 345. — Dup. cat. — Bruand, C. 1054. Scutulana, Dup. 253. Stroemiana, F. — Curt. 9 Fluidana, W. V. — Mus. Schif. 9 Asseclana, Hub. 19. Bi ma cul an a. Don. Les prairies au milieu des bois, en mai et juin, sur TUetliberg près Zurich. Assez commune certaines années (Frey). Environs de Zurich (Zell.), de Schiipfen? (Rothb.). Une fois, au pied de la montagne, sur des pâturages secs, près de Villeneuve, en juin (Lab.); près de Berne et sur l'Engelberg (Olten), (Wullschlegel). 204. Mendiculana, Treit. sup. III., p. 87. Hub. revis, n" 302. — Hub. sup. f. 146. — Guén. Ind. — Heyd. cat. n 279. 9 Cinerosana, Zell.? J'ai recueilli cette espèce près de l'hospice de la Grimsel , volant sur les bruyères ; le long de l'Aar en remontant son cours. M. Ott m'en a fait parvenir un exemplaire des environs de Meyringen. Je l'ai prise aussi dans les Alpes vaudoises, au-dessus du glacier de Plan-Névé. Treitschke rapproche avec raison cette espèce de Quadrana. Comme chez celle-ci, la femelle est plus petite, a les ailes plus étroites, plus nettement dessinées, avec les taches plus foncées et sans mélange de couleur rouille. Les crochets de la côte sont - 89 — au nombre de quatre, et non de deux ; mais les deux derniers (du côté de la base) sont très-rapprochés et peu distincts. Le dessin est celui de Quadrana. La figure de Hub. sup. fut sans doute prise sur un individu effacé par la vétusté. Sa taille est celle des plus grands individus. La tache carrée du bord postérieur n'at- teint pas le bord antérieur ; elle est de couleur brun-foncé , ainsi que la suivante , et se dessine nettement sur le fond gris voisin. Les teintes rouiiiées du mâle , dispersées sur le centre de l'aile, n'apparaissent pas dans cette figure; il en est de même du pointillé blanc du fond et d'une petite ligne blanche placée le long de la marge au-dessous du sommet de l'aile. — Si mes individus n'eussent pas passé sous les yeux de M. Herr.- Schiiffer, j'aurais admis uzie diversité d'espèce. N'ayant pas sous les yeux d'exemplaires venus de Hongrie, je ne puis décider la question. 205. Confusana, Fisch. v. Rosi, collect. Man. cat. — Heyd. c. 335. Leucophoeana , Khlw.? M. Frey a recueilli un exemplaire sur le Zùrichberg, à la fin de juillet. Je ne l'ai pas vu, mais il a été déterminé par M. Herr.-Schiiffer. ne|)aticana n'a pas encore été prise en Suisse. 20B. Scutulana, W. V. Mus. Schif. — Fisch. v. Rbs. t. 64. — Treit. sup. — Hubn. revis. n° 309. — Hub. sup. f. 228. - Guén.Ind. - Heyd. c. 346.— (non Dup.) — Bruand, C. 1053. 9 Profundana, Hub. 21. ïrigeminana, Pflugiana, Semifuscana, Wood.? M. Rotlienbach a collecté cette espèce près de Schiipfen, M. Zeller dans les envi- rons de Zurich et M. Frey dans l'Engadinc, près de Saraaden. 207. Dissimilana, Treit. siip. Fisch. v. R^ t. 62. — Hub. revis, n" 3 10. — Guén. Ind. — Heyd. c. 363 (non Dup.). Si mil an a, Hub. 41.- Dup. 254. Stroemiana, Wood. 903. Çà et là dans toute la Suisse; habite les bois taillis, en juillet. Près de Schiipfen (Rothb.); de Zurich (Zell., Frey); d'Oltcn (Wullschlegel). 12 — 90 — 208. Demarniana, Messing. Fisch. V. Rosi. t. 65. — Hub. revis. n°311. — Hub. sup. f. 232. — Guén. Ind. — Heyd. c. 351. Plu g i an a, F. Indistinctana, Khiw. Trouvée une fois au bois de Sauvabelin près Lausanne , en juin. 209. Delitana, Fisch. v. Rosi. t. 65. Dup. sup. 64. — Ihibn. revis. n°3l2. — Guén. — Heydenr. C. 328. M. Ilerr.-Scliaffer a reçu de la Suisse cette espèce rare. 210. Couleruana, Dup. Iiist. n" 1254, t. 253, 8. Guén. Ind. — Ileyd. cat. 341. — Bruand, C. 1052. Riscana, Hub. revis, n" 313. — Hub. sup. f. 186. — Heydcn. c. 652. Cette espèce, propre au Jura, a été fréquemment élevée par M. L. Couleru de la Neuveville et par M. Bruand. Sa chenille vit en mai sur le Teucrium mon tan um. — L'insecte parfait apparaît ît la fin de juin et en juillet. — M. Rothenbacli l'a collecté au pied du Jura, sur les pentes arides. Je l'ai pris, une fois, sur le Mauremont, près Las- saraz. M. Herr.-Schaffer a reconnu sa Riseana sur des individus provenant de M. Cou- leru , que je lui ai présentés. La figure de Dup. est bonne ; celle de Hub. sup. l'est un peu moins et indiquée trop petite. Les crochets sont doubles et au nombre de 5 ; le 4' correspond à la bande transverse grise, le 5' à l'espace blanc qui sépare la base de la bande transverse. Le point sous le sommet est aussi double et très-marqué. La frange au-dessous de lui est tantôt grise, tantôt blanche nuancée de roux, tantôt tachée de rou.v dans son milieu. — L'écusson est souvent entièrement blanc et confondu avec l'espace blanc voisin ; quelque- fois il est gris, toujours appuyé en dehors contre une tache grise. Il porte 4 à 5 points noirs, rangés en ligne et surmontés par une petite tache de même couleur ordinairement irrégulière, d'autres fois en forme de point. La tète et les épaulettes sont blanches; celles-ci sont tachetées de noir. 211. Monachana, Fiscli. v. Rtisl. t. 53. Guén. Ind. — Hub. revis. n°314. — Heydcn. c. 318. Crenana, Hub. 242. — Dup. cat. — ■ Eves. — Guén. Ind. Mêlai eu cana, Khiw. (non II. -S.). — 91 - M. Frey a obtenu deux individus femelles de chenilles qu'il avait récoltées sur le Salix an gustifolia, au mois de juin, près de St-Moritz, dans les Grisons. L'insecte parfait naquit en août. 212. Graphana, Treit. siip. Hub. revis. n°315. — Hubn. sup. f. 439. — Heydenr. c. 321. — Guén. Ind. Piercttana, Dup. Vulpinana, FrohI. Affiniana, Kuhlw. M. Rothenbach possède cette espèce dans sa collection ; mais il ne peut affirmer qu'elle ait été prise en Suisse. 213. Poecilana, Guén. Ind. p. 43. Hub. revis. n° 317. — Hubn. sup. f. 226. — Heydenr. c. 356. — Bruand, C. 1059. J'ai pris deux fois cette espèce dans les taillis au-dessus de Lausanne en juin, et une fois, en juillet, sur les montagnes d'Ollon (vallée d'Aigle). Espèce rare; jusqu'ici recueillie en France. 214. Cirsiana, Zell., ent. Zeit. 1843. Hub. revis. n° 318. - Hub. sup. f. 225. — Heyden. C. 350. Clialybeana, Fisch. v. R. (olim). — Guén. Ind. Scutulana, var. Fisch. v. R. t. 64. f. 6. Dans la vallée de l'Etivaz. M. Frey l'a collectée dans l'Engadine et M. Rothenbach sur le Jura, au Weissenstein , le 24 juillet. — Ne se rencontre qu'isolément en juillet, sur les pentes gazonnées des Alpes exposées au soleil. Son vol est lourd. 215. Brunichiana. Lin. W. V. — FrohI. — Treit. ~ Dup. 243. — Fisch. v. R. t. 65. — Hub. revis. n° 319. — Guén. Ind. — Heyd. c. 355. — Bruand, C. 1055. Simploniana, Dup. 248. — Heyd. c. 264. Profundana, Hub. 21? Quadratana, Eversm. Rusticana et Sticticana, Wood. — Curt. Jacquiniana, Mus. Schif. — 92 — Très-commune partout où croît le Tussilago farfara ; les vallées des Alpes; juin et juillet. De même près de Schiipfen (Rothb.), de Zurich (Frey). La figure de Simploniana, dans Dup. . ressemble plus à la nature que celle de Brunichiana. 216. Luctuosana, Dup. hist. 1242. 252,4. Guén. Ind. — Hub. revis. n° 321 . — Ilub. sup. f. 227. — Heyd. C.352. Cnicolana, Zell. Is. 1847?- Heyd. c. 353. M. Heuser a pris cette espèce rare dans les environs de Burgdorf , et M. Frey en a collecté quelques exemplaires au mois de juillet, sur le bord des bois de l'Uetliberg, près Zurich. — La figure de Dup. est trop barbouillée de noir. XXIV. Geri. A p h e I i a , Steph. — Curt. Phoxoptcryx, Treit. Dup. — Leptia, Guén. 217. Lanceolana, Hub. 80. Treit. — Dup. 253. — Guén. Ind. — Hubn. revis. n° 323. — Heyd. c. 540. — Bruand, C. 1019. Lan c e a n a , Frohl. Egenana . Wood. 990. — Haw. — Curt. E g e s t a n a , Wood. 992. — Haw. — Curt. P 1 a g a n a , Wood. 993. — Haw. — Curt. E .\ p a 1 1 i d a n a , Wood. 994. — Haw. — Curt. Var. D i b e 1 i a n a , Hub. 272. — Dup. cat. — Heyd. c. 541. Var. S i gn a n a , Podev. — Hub. sup. f. 317. — Heyd. cat. 542. Commune sur les pâturages marécageux des Alpes et des montagnes , là où croissent les joncs. Varie beaucoup pour le dessin. Deux apparitions dans les environs de Lau- sanne; une première en mai et une seconde en août. En juillet dans les Alpes. Près de Schupfen (Rothb ) ; de Zurich (Zell.) ; l'Engadine (Frey). XXV. Gen. S e m a s i a , Sleph. Carpocapsa, Curt. — G r a p h o 1 i t a ,. Treit. Dup. — C a t o p t r i a , Guén. 218. Infidana, Hub. 296-298. Treit. — Dup. 262. — Frbhl. — Guén. — Heydenr. c. 384 a. — Hub. revis. 326. Cette espèce a été collectée dans le Haut- Valais , par M. Zcllcr. — Rare. - 93 — 219. Absynthiana, Hub. Si. Treit. — Hub. revis, n- 328. — Hcyd. c. 402. — Zett. P u p i 1 1 a n a , Lin. — F. - Dup. 248. — Guén. — Wood. 985. — Curt. M. Anderegg élève cette espèce dans le Haut- Valais ; je lai reçue de lui. 220. C i t r a n a , Hub. 185. FiohI. — Treit. — Dup. 257. — Hubn. revis. 329. — Heydenr. c. 386. — Guén. Ind. — Bruand , C. 1 1 13. Çà et là sur les prés des environs de Lausanne, en juillet ; assez rare. Environs de Schiipfen (Rothb.). 221. Incana, Zell. Isis, 1846. Hub. sup. f. 298 , 299. — Hub. revis. n° 335. — Heyd. c. 394. — Guén. Ind. M. Rothenbach m'a présenté deux individus appartenant à cette espèce et qu'il avait recueillis dans les environs de Schiipfen et pris d'abord pour Wimmerana. La larve vit sur l'Artemisia campestris dont elle ronge les tiges. 222. Caecimaculana , Hub. 27. FrohI. — Treit. — Dup. 249. 5, a. — Guén. Ind. — Hubn. revis. n''336.— Bruand, C. 1112. Kollariana, Mann. — (non Hub. 323, 324). — Hub. sup. f. 295. Les pentes arides le long du torrent de la Paudèse , près Lausanne ; une première fois en juin et une seconde en aoiït. Environs de Schiipfen (Rothb.). M. Heydenreich, dans son catalogue, a confondu Kollariana, Mann, avec KoUa- rana, Hub. 323, 324, qui est Strobilana, Lin. 223. Conterminana, Fisch. v. Rosi. Guén. Ind. — Hub. revis, n" 338. — Hub. sup. f. 297. — Heyd. c. 392. Caecimaculana, var. Dup. 249. 5, b. M. Couleru a collecté cette espèce dans les environs de la Neuveville et M. Zeller près de Zurich. 224. Decipiana, Lab. H ohcnwartiana, Guén. Ind.? — Auctor. Dans la vallée d'Aigle, sur les pentes chaudes, au pied des montagnes d'Ollon, en juillet. — 94 — J'ai aussi reçu cette nouvelle espèce de Lyon et de Besançon sous le nom de Hohenwartiana, avec laquelle elle avait été confondue jusqu'ici. Cette confusion est très-aisée, puisque Decipiana tient le milieu entre elle et Jaceana, qui elle-même est souvent aussi réunie aux précédentes. Ces trois espèces restent cependant parfaitement distinctes , comme je vais essayer de le prouver. La taille et la coupe des ailes antérieures de Decipiana (enverg. 18""™) est la même que celle de Jaceana; mais ses teintes sont d'un brun olivâtre et non fauve. La tache claire du bord interne est aussi moins marquée, plus alongéc et plus étroite, Les ailes inférieures du mâle sont parfois à moitié blanches, tandis que celles de la femelle sont presque noires avec quelques vergetures grises. Dans Jaceana elles sont d'un gris uniforme dans les deux sexes. La frange des mêmes ailes dans la première est blanche, grise ou noirâtre, suivant que le foncé ou le clair domine sur le fond. Lécusson de Decipiana est d'un blanc jaunâtre, de forme quadrilatère, marqué de trois traits noirs. Les traits sont souvent remplacés par des points. Le jaune de lécusson se répand sur la frange voisine. Les doubles crochets de la côte au nombre de cinq, sont bien dessinés, marqués faiblement de reflets métalliques parfois presque nuls. Les deux premiers crochets , à partir de la côte, sont assez espacés et séparés par des taches en forme de larges vir- gules de la couleur du fond; les deux derniers sont contigus. Dans Jaceana la côte paraît entièrement d'un fauve clair, striée de lignes fauves foncées , également distantes entre elles. La partie antérieure des ailes inférieures de Decipiana est en-dessous plus foncée que le reste du disque et porte vers le sommet deux ou trois points noirâtres. Jaceana a les inférieures d'un gris fauve clair, uniforme. La tète est blanche dans Jaceana et fauve dans Decipiana. Notre nouvelle espèce est bien plus facile à distinguer de Hohenwartiana. La taille et la largeur des ailes de cette dernière, ainsi que la disposition des crochets de la côte, suffisent pour empêcher la confusion. Ibiceana Koll. se rapproche aussi beaucoup de Decipiana; mais chez elle la frange est grise nuancée de clair dans son centre et sur son extrême bord ; les taches du bord interne n'existent pas ; la côte porte un liséré blanc étroit sur lequel se dessinent une série de stries brunes et grises, très-rapprochées, ne formant pas de doubles cro- chets distincts. — 95 — 225. Aspidicana, Hub. 256. Treit. — FrohI. — Dup. 249. — Hubn. revis. ii° 339.^ Guén. Ind. — Heyden. c. 395. — Bruand , G. 1 106 ? Var. Nebritana, Hub, sup. f. 241. Fréquente aux environs de Lausanne, en mai et juin , dans les taillis et le long des bois, sur les coteaux exposés au soleil. Environs de Schùpfen (Rothb.), de Zurich (Zell., Frey). — Reparaît en août. 226. Hohenwartiana, W. V. Mus. Schif. — Treit. — Dup. 249. — Hub. revis, n- 340. - Hub. sup. f. 296 ? - Hcydenr. c. 388. — Bruand, CHU? P u ]) i 1 1 a n a , Hub. 20. A n t i q u a n a , Frohl. M 0 n e t u 1 a n a , Hub. 257. F u 1 V a n a , Curt. — Stcph. C a n a , Wood. 987. — Haw. C u m u 1 a n a , Guén. Ind. ? Peu fréquente sur les prairies sèches des environs de Lausanne et d'Aigle, en juin, puis une seconde fois en août. — Environs de Zurich (Frey) , de Schiipfen (Rothb.). Gette espèce est fort difficile à caractériser, ainsi que ses voisines. Comme elle est très-souvent confondue avec elles et que le dessin ne peut que fort difficilement repro- duire les caractères spécifiques des unes et des autres, il ne faut pas attacher une grande importance à la synonymie. Hohenwartiana se distinguo au premier coup-d'œil, comme l'indique Treitschke, par la plus grande largeur proportionnelle des ailes antérieures qui mesurent 20 à 21 millimètres. Le dessin est tellement confus et variable que l'on ne peut s'y attacher. La teinte générale est le brun clair, mêlé de gris et de fauve. Il en est de même de la coloration des ailes postérieures qui sont plus ou moins blanchâtres, bordées de gris dans le mâle et grises dans la femelle. — Le caractère essentiel se tire de la disposition des crochets de la côte. Ils sont d'un blanc sale avec un faible reflet argenté ; leur nombre ne peut être déterminé, attendu qu'ils forment une série de stries alternativement blanches, fauves et grises ; les blanches sont plus marquées. Les stries nées de ces crochets divers vont, en formant quelques sinuosités, se réunir vers la marge, entre l'écusson et le sommet de l'aile. L'écusson est peu visible, mal déterminé, circulaire, quelquefois d'un jaune clair, - 96 - ordinairement de la couleur du fond et marqué de deux petits traits ou points, souvent invisibles. Lorsque l'écusson est clair, la frange voisine l'est aussi ; sans cela elle est grise. La marge est limitée par un petit trait foncé, quelquefois à peine marqué, formant dans son milieu un léger sinus à concavité externe. La tète est plus ou moins blanche , ainsi que les palpes. L'extrémité des ailes pos- térieures, en-dessous, porte toujours 2 à 4 vergetures grises. La figure 296 de Hub. sup. n'appartient pas à notre espèce, la coupe des ailes est trop différente. Dans ces espèces difficiles la disposition des crochets peut seule donner des indications sûres. 227. Jaceana, Zell. Hub. revis. n° 341. — Heyd. cat. 389. Quelquefois dans les environs de Lausanne sur les prairies sèches, en juin et en juillet. — Environs de Zurich (Zell.). Cette espèce est réellement différente de Hohcnwartian a : 1° Par sa taille beau- coup plus petite (enverg. 17 millimètres). 2° Par sa tache arrondie , d'un blanc roux au milieu du bord postérieur qui fait ressortir l'espace basilaire fauve et plus foncé. Dans la vraie Hohenwartiana l'espace basilaire n'est pas distinct. 3" Par ses crochets fauves, bien nets , très-rapprochés, au nombre de 5, jamais brillants ou métalliques. 4" Par ses ailes antérieures plus étroites, taillées plus sensiblement en biseau sur le sommet, parce que le bord externe est plus oblique. La frange est fauve, limitée en dedans par un pointillé brun ou pourpre foncé que Treitschkc attribue à Hohenwartiana. 5" Par son écusson fauve clair, de forme ovoïde ou plutôt carrée , marqué de deux traits noirs peu visibles , avec un ou deux très-petits points entre eux. Le liséré métallique externe de l'écusson est irrégulièrement sinueux, de manière à former une dent du côté du centre de l'écusson, entre les deux traits noirs; cette disposition n'est pas toujours très-visible. 6° Par un seul point noir sur la frange du sommet des inférieures, en-dessous, point qui manque quelquefois. 228. Aemulana, Schlag. Hub. revis. n° 342. — Heyd. cat. 406. Latiorana, Hub. sup. f. 312. Modes tana, Bruand, C. 1108? Je possède deux exemplaires de cette espèce, pris dans les environs de Lausanne. Ils sont beaucoup plus petits qu'Hohen wartiana (13 à 14 millimètres) et portent sur - 97 - l'écusson 3 à 5 stries noires, très-prononcées. Les écussons sont plus grands et plus rapprochés de la marge que chez celle-ci. Les crochets de la côte , au nombre de 5, sont bien dessinés et régulièrement espacés; ce qui n'est pas le cas dans sa voisine. 229. Laliarpana, RoUienbach in litteris. Au premier instant, cette espèce nouvelle me parut tellement voisine dlbiceana que je ne pensai pas à l'en séparer ; un examen plus attentif m'a décidé à l'admettre. J'aurais infiniment préféré la dédier à Icntomoiogiste zélé et obligeant qui en a fait la découverte et m'en a communiqué plusieurs exemplaires ; mais sur ce point il s'est montré inflexible. — Laharpana a été prise sur une clairière couverte de bruyères, près de Schùpfen, du 12 au 24 juillet. Voici sa description : Les ailes antérieures sont marquées dans leur longueur de trois bandes; une anté- rieure étroite , le long de la côte , un peu plus claire que la suivante et s'éteignant sou- vent vers le milieu de l'aile ; sur elle se dessinent les crochets en blanc jaunâtre. Une moyenne d'un brun bistre, se fondant en avant avec la bande précédente, assez bien distincte de la suivante en arrière. Le bord postérieur de cette bande coupe la partie supérieure de l'écusson au niveau du trait noir antérieur et étend un peu sa teinte foncée sur la frange. La troisième bande ou postérieure, plus claire que les deux autres, est lavée de gris et de fauve clair. Elle occupe sur la marge les deux tiers de l'écusson ; quelquefois elle se recouvre de brun vers la racine de l'aile et se confond alors avec la bande moyenne. L'écusson est carré, limité en dedans et en d(;hors par deux bordures à reflets mé- talliques souvent peu distinctes. Son centre est blanc ou blanc-jaunàtre marqué de deux, quelquefois de trois points noirs. Le trait central manque ordinairement ou n'est repré- senté que par un point. La teinte claire se place entre les deux traits. La frange est grise , un peu brune dans sa moitié antérieure , plus claire et mou- chetée de blanc dans la postérieure, limitée en dedans par une ligne pointillée grise. Les crochets sont au nombre de trois ou quatre, distincts, doubles, bien espacés, d'un blanc sale, courts. — Des lignes brunes, quelquefois métalliques, s'en détachent pour se diriger au-dessus de l'écusson. Les trois premiers crochets sont bien visibles, le quatrième s'efTace souvent, le cinquième est à peine indicjué. Les ailes postérieures sont d'un giis de souris uniforme, légèrement teinté de roux vers les bords. Chez la femelle elles sont plus foncées. Leur frange est plus claire, luisante. — 98 — Le dessous des ailes est entièrement gris-roux, plus foncé chez la femelle, avec les franges teintées de fauve. Trois crochets fauves se dessinent faiblement à la côte. Front et palpes gris. Tète et corselet fauves. Abdomen noirâtre. Anus fauve clair. Pattes grises. Laharpana se distingue dTbiceana: 1° Par sa taille un peu plus fiiible ; la pre- mière a 15 millimètres d'envergure et la seconde 17 à Ib. 2" Surtout par les crochets de la côte qui dans celle-ci représentent une série de points noirs et bruns , rapprochés les uns des autres sur un fond blanc assez pur. 3° Par ses franges rousses en dessous et non pas grises. 4° Par l'absence de taches blanches et noires à l'extrémité des ailes postérieures en dessous. Une confusion avec Modestana, Jaceana, Decipiana ou Aemulana n'est pas possible, avec un peu d'attention. 230. Hypericana, Hub. 23. Frôhl. — Treit. sup. — Dup. 250.— Hubn. revis. n° 345. — Guén.Ind. — Heydenr. cat. 400. — Wood. 981. — Bruand, G. 1110. Petiverella, W. Y. Assez fréquente sur les bords du lac Léman et les collines arides ; en juillet. Pro- bablement deux générations, l'une en mai, l'autre en juillet. Commune près de Zurich (Frey, Zell.). Environs de Schùpfen (Rothb.). Dans les Alpes le papillon ne paraît qu'en juillet et prend des teintes beaucoup plus pâles, en sorte qu'on le confond aisément avec liohenw artiana, si l'on n'y fait attention. J'ai trouvé la chenille sur la Scrophularia canina et l'ai élevée avec cette plante. 11 paraît qu'elle vit sur divers végétaux. XXVI. Gen. R o x a n a , Wood. Steph. Carpocapsa, Treit. Dup. — M e 1 o d e s , Guén. 231. Arcuana, Lin. F. — W. V. — Treit. — Dup. 248. — Hub. 33. — Hub. revis. 346. — Guén. - Heyden. c. 266. — 'Wood. 973. — Curt. — Bruand. C. 999. Lambergiana, Scop. Assez fréquente dans les taillis de noiseltier de toute la Suisse, en juin. (Lah, — Rothb. — Zell. - Frey). - 99 - XXVII. Gen. Carpocapsa, Treit. Dup. Guén. 232. Pomonana, Lin. W. V. — F. — Hubn. 30. — Treit. — Dup. 248. — Fiohl. — Hub. revis. 348. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 259. — Wood. 974. — Curt. - Bruand, C. 1079. Très-fréquente dans tous les vergers en juin. La larve vit dans les pommes, les poires, les noix et les noisettes; elle en sort en septembre, lorsque les fruits tombent. Le meilleur moyen de la détruire est de recueillir les fruits verreux dès qu'ils tombent, pour les utiliser de manière à détruite la larve. 2^33. Fagiglandana, von Heyden. Hub. revis. n° 349. — Hub. sup. f. 157—160. — Heyd. c. 261. Grossana, Wood. 976. — Curt. — Haw. M. Rothenbach a collecté cette espèce dans les environs de Schiipfen et M. Heuser près de Burgdorf. 234. Obesana, Lah. Je ne connais de cette espèce que la femelle, appartenant à M. Rothenbach. Cette Tordeuse a été prise dans les environs de Langnau par un de ses amis, je ne sais à quelle époque. Le faciès est celui de Resinana avec laquelle on la confondrait aisément; mais elle s'en distingue : 1° Par l'existence d'un écusson irrégulier et qui n'en a pas l'apparence ordinaire. 2° Par son dessin moiré sur toute l'étendue de l'aile et non distribué par bandes transverses. La taille et la coupe sont du reste celles de Resinana. L'aile supérieure est d'un gris blanchâtre, luisant, non métallique, sur lequel se dessinent une foule d'ondulations transversales brunes-foncées, miancées de brun clair. Vers le milieu de l'aile les ondulations sont plus rapprochées que vers la base. Au tiers externe le fond blanchâtre plus dégagé forme une espèce d'écusson pyramidal dont le sommet arrive à l'angle anal. Le centre de cet écusson est occupé par une tache d'un brun plus foncé, alongée, irrégulière, qui envoie un filet à la côte, un autre à l'angle postérieur et deux autres à la marge. Celle-ci porte une ligne de points bruns contigus, à laquelle succède la frange de couleur brune, mêlée de gris. Le sommet de l'aile est arrondi et d'un brun fauve. La côte porte deux petits cro- chets blanchâtres en regard de l'écusson. — 100 - Les inférieures sont d'un brun-noir uniforme, avec la frange presque blanche. Le dessous est brun , irrégulièrement moucheté de blanc-sale. La tête, le thorax et l'abdomen sont bruns. L'existence d'un rudiment d'écusson place cette espèce entre Pomonana et Resi- nana; je préfère lui assigner une place dans le genre Carpocapsa. 235. Splendana, Hub. 31. Frohl. — Treit. — Dup. 248. — Guen. — Hub. revis. n° 350.— Heyd. G. 260. — Wood. 975. — Gurt. - Bruand, G. 1077. Aphalana, Khiw. Furvana, Mus. Schif. M. Rothenbach a collecté cette espèce à Wimmis, près Thoune, le 4 juillet. Je l'ai prise une fois à Paudex , en août. !236. Succédai! a. Frohl. Treit. — Dup. 251. Guén. Ind. — Hubn. revis, n" 352. — Heyd. c. 417. — Bruand, C. 1107. Asseclana, Hub. 194. Subocellana, Wood. 970. M. Rothenbach a pris cette espèce au pied du Jura. M. G. Leresche l'a collectée dans les environs de Fontanezicr, au pied du Jura. Je l'ai trouvée commune parmi les bruyères au-dessus de Rovéréaz, près Lausanne, en juin. Forêts d'Aigle. Jusque sur les hautes .\lpes au pied de la Dent-du-Midi. Pas rare partout où croît la bruyère. — Près de Wûrenlos , dans la vallée de la Limmat, autour des genêts (Frey). XXVIII. Gen. Grapholita, Treit. Dup. Opadia, Endopisa, Stigmonota, Dichrorampha, P y rodes, Guén. Ind. !237. Daldorfiana, Fab. Frohl. — Hub. revis. n° 355. — Wood. 1119. Aurana, Hub. 22. Rhediana, Lin. (ella). — Treit. —Dup. 250. — Heyd. c. 442. — Guén. Ind.— Gurt. (excl. syn. Hub.). — Bruand, C. 1104. Pas rare dans les environs de Lausanne en avril , mai et juin ; dans les maisons, les haies, les jardins. Elevée par M. Frey de feuilles desséchées recueillies en automne. Près d'Aarberg (Rothb.). - 101 - 238. Fiilvifrontana, Zell. Hubn. revis, n" 356. — Heyd. c. 445. — Hubn. sup. f. 258 (non 282). — (non Guén.?). Parvulana, Frolil. Germarana. Fiscli. v. Rosi. — Dup. sup. 63? Je l'ai reçue do M. Meyer qui l'avait recueillie dans les environs de Burgdorf. — M. Rothenbach l'a collectée aussi près de Scliiipfen. 239. Coecana, Fiscli. v. Rosi. Selilag. — Hub. revis, n" 357. — Hub. sup. f. 257. — Heydenr. c. 453. J'ai pris deux t'ois cette espèce dans les environs de Lausanne, en juillet. 2i0. Plumbatana, Zell. Isis 1846. Hub. revis, n" 358. — Hub. sup. f. 321. — Heyd. c. 5l5. M. le prof. Frey a pris cette espèce dans les environs de Zurich et dans l'Engadine. Très-voisine de Blepharana: les crochets de la côte sont plus distincts, blancs et au nombre de cinq. Les deux premiers sont contigus, les autres assez espacés. 241. Blepliarana, Kiilw. Hub. revis, n" 359. — Hub. sup. f. 197, 198. — Heyd. c. 536. Zacliana, Treit. — Dup. 25Q. — (non Hubn.). — Heyd. c. 455. Ulicana, Guén. Ind. — Bruand, C. 1096. Ulicetana, Kurt. Germana, Frohl. Var. Monticolana, Mann. — Heyd. c. 454. Très-commune sur les pâturages de toute la plaine, des montagnes et des Alpes, surtout en mai et en juillet. Monticolana Mann est une variété très-foncée qu'il ne faut pas confondre avec la Monticolana de Guén. et de Dup., qui est Mercuriana. La couleur du fond varie du jaune-olive au brun-noir ; la tache du bord interne est rarement visible et seulement sur des individus très-frais. 242. Bugnionana, Fisch. v. Rosi. Dup. sup. 548, 83. — Hub. revis, n" 360. — Hub. sup. f. 126.— Guén. Ind. — Heyd. c. 174. Humilana, Khlw. - 102 - Cette espèce n'a point ôté découverte dans les environs de Lausanne par M. Bugnion; elle habite exclusivement les pâturages des hautes Alpes. Environs de Meyringen. — M. Fisch. V. R. l'avait probablement reçue de M. Anderegg. 2i3. Chavanneana'), Lali. Je n'ai vu qu'un individu niàle de cette espèce, provenant, je crois, de Meyringen. Sa taille et son faciès sont ceux de Gruneriana, le dessin est celui de Bugnionana; elle diiïère de l'une et de l'autre par des caractères bien marqués. — Le bord externe des supérieures porte, vers l'angle interne, quatre points noirs comme ces dernières. Le dessin est plus marqué que dans Bugnionana, mais le fond est d'un gris pâle qui n'a rien de brillant comme chez elle. — La tache quadrilatère du bord interne est bien marquée comme dans Quadrana et Bugnionana, tandis qu'elle est indistincte dans Gruneriana. Les crochets de la côte, doubles, bien marqués, d'un blanc argenté et au nombre de 4 à 5 dans cette dernière, sont peu marqués, très-espaces, ternes et au nombre de 3 à 4 dans Chavanneana. Dans Bugnionana ils ne se distinguent pas du fond et sont la terminaison des lignes plondîées. La frange des supérieures dans celle-ci est d'un gris de souris brillant, un peu plus paie en dedans. Dans les deux autres espèces elle est limitée par un trait blanc très-saillant; mais Gruneriana porte un point blanc très-visible interrompant la frange au-dessous du sommet de l'aile; il n'existe pas dans sa voisine. Les ailes inférieures sont d'un gris uniforme dans Bugnionana; grises sur la marge et blanches à la racine dans Gruneriana ; d'un blanc sale uniforme dans Chavanneana. En dessous la première est uniformément gris de fer ; la seconde présente des teintes plus claires vers la racine des inférieures , et la troisième est brune aux supérieures et gris-clair aux inférieures. Il est encore d'autres différences de détail que je passe sous silence. 244. Gruneriana, Mann cat. Hub. revis. n° 362. — Hub. sup. f. 261, 262. — Heyd. c. 457.— Bruand, C. 1100. Var. Distinctana, Man. — Heyd. c. 467 ? J'ai collecté une fois cette espèce dans les clairières des bois de sapin, au-dessus 1) J'ai dédié celte espèce à mon ;iini M. le prof. Chavannes, (jui le premier, de concert avec M. Bugnion . a étudié et collecté avec soin les Lépidoptères des environs de Lausanne et des Alpes voisines. — 103 - de Lausanne, en juin. M. Rothenbach l'a recueillie aussi sur les sapins, le 19 juillet. (Voir Chavanneana). 2i5. Mi crog rammana, Guén. Ind. p. 54. IIul). ixnis. 365. — Hub. sup. f. 291. — Bruand, C. 1109? Debiliana, Kliiw. M. Th. Bruand a collecté cette os[)èce dans le Jura. Espèce suisse douteuse. 246. Cslulana, Hub. 231 (non Treit.). Ilub. revis, n" 368. — Guén. Ind. — Heyd. c. 564. (excl. syn.). Albersana, Bruand, C. 1105? M. Zcller et Frey collectent cette espèce très-rare , dans les environs de Zurich, sur les buissons de coudrier, en juillet et août. — Dans l'été de 1855 elle était commune en cei'tains endroits (Frey). Treitschke rectifie lui-même (suppl. III., p. 120) l'erreur qu'il avait commise en asso- ciant son Ustulana (Uepupana) à celle de Ilubner : pourquoi la reproduit-on encore? Ustulana ressemble beaucoup à Albersana; le fauve de l'extrémité de l'aile s'étend davantage du côté du sommet dans celle-ci et du côté de l'angle interne dans celle-là. Du reste, l'aspect violacé des trois quarts internes de l'aile est le même. Les crochets de la côte sont différents; ils sont au nombre de 4 dans Ustulana, également espacés, égaux et enfumés de violet. Celle-ci porte un point blanc, subapical, qui ne divise pas la ligne maiginale ; Albersana en est dépourvue. 247. Tenebrosana, Fisch. v. Rosi. Ilub. revis. n° 369. ~ Hubn. sup. f. 292. — Guén. — Heydenr. c. 448. — Dup. sup.? — Bruand, C. 1083. J'ai reçu cette espèce de M. Meyer à Burgdorf qui l'avait prise dans les environs de son domicile et dans l'Oberthal. Je l'ai collectée dans les environs de Lausanne en mai et en juin. M. Rothenbach l'a aussi prise dans les environs de Schiipfen. Ordinairement confondue avec Nebritana. 248. Nebritana, Treit. Dup. 250. — Hub. revis. n° 370. — Hub. sup. f. 234. 241, 6.— Guén. Ind.? — Heyd. c. 447. — Bruand, C. 1081? Pisana, Guén. Ind. p. 48? Rare dans les environs de Lausanne. J'ai élevé la chenille trouvée sur les fleurs du Colutea arborescens. — Environs de Schiipfen (Rothb.). - 104 - Il est probable que Guénée a pris Tenebrosana, qu'il n'avait pas encore vue , pour Nebritana et formé sa Pisana avec la vraie Nebritana. La description de sa Pisana est d'ailleurs trop vague pour assurer le diagnostic. 24-9. Gemmiferana, Treit. siip. Hub. revis, n" 372. — Ihib. sup. f. 294. — Guén. Ind. — Heyd. c. 452. — Dup. cat. Zachana, Hub. 243. J'ai pris (juelquefois cette espèce le long du torrent de la Paudèze, près Lausanne, parmi les aulnes. — Le petit nombre d'individus et en mauvais état que j'ai collecté ne me permet pas d'affirmer l'identité de cette espèce et de celle de Hubner. 250. Funebrana, Treit. sup. (excl. synon.). Dup. sup. 66. — Hub. revis, n" 373. — Guén. Ind. — Heydenr. 0.475. - Bruand, C. 1080. En mai, sur les pruniers, à Paudex près Lausanne. Près d'Aarberg (Rothenb.). — Environs de Zurich (Zell.). 251. Acuminalana, Scliliig. Hub. revis, n" 374. — Heyd. c. 459. — Zell. Is. 1846. Acutana, Schiag. Germana, Fisch. v. R. — Friilil. Germarana, Treit. — Hub. sup. f. 282. — Heyd. c. 450. — Dup. sup. 63. — Bruand, c. 1092? Nigricana, F. — Friilil. — Curt. Caliginosana, Dbld. cat. M. Rothenbach a recueilli cette espèce dans les environs de Schiipfen. 252. Ligulana, Hub. sup. f. 279. Hub. revis. n°375. — Heyden. c. n" 493. M. C. Zeller a collecté dans l'Engadine un individu appartenant à cette espèce qui reproduit parfaitement la figure de Hub. sup. Je l'ai reçue de M. Ott qui la prise dans le Haut-Valais, en juillet 1857. Cette charmante espèce mérite une mention [)articulière. Sa taille est celle d'Alpi- nana. Les supérieures ont le fond olive-bronzé avec un reflet brillant. Sur ce fond se dessinent un grand nombre de lignes métalliques, sinueuses, à reflets plombés et irrisés. Les crochets, au nombre de 5. sont simples, très-marqués; les 3 premiers (à partir du sonmiet) sont espacés ; les deux derniers rapprochés. - 105 - La marine porte 5 à 6 gros points noirs ; entre les 2 antérieures se place un point blanc (point subapical) ; en face de ce dernier point la frange forme un petit sinus et sa ligne de démarcation est interrompue. Les franges sont grises avec des reflets métalliques brillants et chatoyants. Une grande tache jaunâtre , irrégulière sur les bords , marquée d'un point gris , qui s'étend en mou- rant au-delà du milieu de l'aile, se voit ii son bord interne. Le dessous est gris-noiràtre ; les crochets jaunâtres y sont i)icn marqués et la marge a des reflets violets. Tète grise , avec des poils jaunâtres. Palpes sécuriformes , alongés ; jaunes à la base, noirs au sommet. La fig. 279 de Hub. sup. n'est pas parfaitement exacte. Les crochets de la côte y sont figurés trop longs ; ils forment de simples points blancs d'où partent des lignes plombées. Celles de ces lignes qui forment l'écusson se détachent des crochets qui sur- montent la tache blanche. Le point suba|)ical est blanc pur et non plombé ; il n'existe pas de crochet au sommet même qui lui donne une forme occulée. Enfin les stries ondulées couvrent toute la racine de l'aile. Les dimensions de l'insecte sont près du double de celles indiquées : plus grand que Blepharana. 253. Alpestrana, Fiscli. v. RôsL coL Frohl. — Hub. revis. n° 376. — Zell. Ent. Z. 1843. — Heydenr. c. 466. — Bruand, C. 1103? Montanana, Fisch. v. Rbs. (olim). — Dup. sup. 83. — Hubn. sup. f. 193. — Guén. — Heyden. c. 537. M. le prof. Frey a collecté cette espèce dans l'Engadine près de Samaden, où elle est commune. 254. Plumbagana, Treit. Dup. sup. 66. — Hubn. revis. n° 377. — Hubn. sup. f. 289. — Guén. Ind. - Heyd. c. 460. — Bruand, C. 1098. Strobilana, Duj). 1223. 250,4. Cinerana, Hub. 211. — Wood. 946. Angulosana, Khiw. Scintilullana, Guén. (test. H. S.) — Bruand, C. 1064. Près de Samaden, dans l'Engadine, à la fin de juillet: commune (Frey). — Environs de Schiipfen (Rothb.). — 106 - 255. Caliginosana, Treil. sup. Ftey, 324. — Dnp. sup. 63. — Ilub. revis. n° 379. — Hub. sup. f. 263. ^ Guén. — Heyd. c. 470. — Bruaiul , c. 1099. Collectée près d'Aarberg par M. Rothenbach. 256. Argyrana, Hub. 46. Hubn. revis. n''38i. - Hubn. sup. f. 192. — Fisch. v. Rosi. — Lien. — Zell. Isis. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 484. — (non Treit. nec Dup.). — Bruand , C. 1071. Lathyrana, Dup. 251. (non Hub.). Melaleucana, Frohl. Atromargana, Haw. Recueillie dans les environs de Bàle par M. Iniliof. J'en possède un exemplaire pris dans les environs de Lausanne. 257. Rochiana, Hub. sup. f. 236. Heyd. c. n" 435. — Hub. revis. n° 383. Prise dans les environs de Burgdorf par M. Heuser. 258. Janlhinana, Dup. 1207. 248, 1. — Guén. Ind. Incisana, Fisch. v. Rosi. — Hub. revis. n° 384. — Hub. sup. f. 173. — Heyd. c. 476. J'ai pris une fois cette espèce dans les environs de Lausanne , sur des pentes sèches et arides, en juillet. M. Rothenbach l'a aussi collectée près de Schùpfen. 259. Woeberiana, W. V. Frohl. — Treit. - Dup. 248. — Hubn. revis. n''388.— Hubn. verz. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 262. — Curt. — Bruand, C. 1062. Ornatana , Hub. 32. Pas très-rare dans les haies de coudrier aux environs de Lausanne, en juin. En- virons de Schiipfen (Rothb.). 260. Composana, Fab. Frohl. — Dup. 251. — Hubn. revis. n° 389. — Guén. Ind. — Curt. —Bruand, C. 1088. Gundiana, Hub. 42. — Treit. — Wood. 932. — Hub. sup. f. 281. — Curt. - J07 — Commune sur les haies d'aubépine en mai et juin, dans les enviions de Lausanne. Environs de Zurich (Zell.), de Schiipfen (Rothb.). 261. Corollana, Hub. 282. FrohI. — Hub. revis. n° 390. - Hub. sup. f. 235. — Guén. Ind. — Heyd. c. 498. — Dup. cat. Environs de Lausanne, en avril, sur les sapins, le long du lac. Rare. 262. Loderana, Treit. Dup. sup. 83. — Koll. — Hub. revis. n° 392. — Heyd. c. 496. Schrankiana, Frohl. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 509. — Bruand, C. 1086, 1087. Lathyrana, Hub. 207. — Hub. revis. 265. — Heyden. C. 507. Dorsana, Dup. 1234. 251. (non Hub.). Elegantana, Frohl. Inchidana, Khiw. Assez commune dans les taillis herbeux du bois de Sauvabelin, parmi les orobes, en avril et mai. Environs de Zurich (Zell., Frey), de Schûpfen (Rothenb.). 263. Fissana, FrohL Zell. — Dup. 264. — Hub. revis. n°393. — Bruand, C. 1085. Divisana, Dup. (fig.). Dorsana, Treit. (H.-Schf.). Près de Baden, aufderLagern, en juin, assez fréquente; pas encore trouvée dans les environs de Zurich (Frey). L'exemplaire de Fissana que j'ai reçu de M. Herrich-Schaffer ne laisse aucun doute sur sa valeur comme espèce. 261 Diffusana, Fiscli. v. Rosi. Hub. sup. f. 284. Assez commune, en juin, sur les clairières des bois du Jorat, près de Lausanne, dans les lieux où croissent les orobes et les vesccs. — Dans le Jura ; rare (Rothb.). J'ai sous les yeux un exemplaire de Diffusana reçu de M. Herrich-SchafTer qui ne diffère en rien des nôtres. Dorsana, Hub. 36, tel qu'il est figuré dans H.-S. f. 287, n'a pas encore été trouvé en Suisse. La synonymie de cette espèce et des voisines est fort obscure. — 108 - 265. Coniferana, Saxes. Hub. revis. n° 395. — Heyd. c. 503. Soparatana, Fisch. v. Rosi. — Hub. sup. f. 322. — Heyd. c. 512. Demissana, Fisch. v. Rosi. — Heyd. c. 506. M. Rotheiibach en possède un exemplaire qu'il a collecté en Suisse. Très-rare. 266. Coronillana, Zell. Hub. revis. n° 397. - Hub. sup. f. 286. — Heyd. c. 494. Pusillana, W. V. '^ ■'=' Argyrana, Treit. (non Hub.). Zelleriana, Khlw. — Heyd. c.349? M. Rothonbach a recueilli cette espèce dans les environs de Scliupfen. M. Frey croit l'avoir aussi collectée dans les environs de Zurich, en juillet. 267. Orobana, Treit. Hub. revis. n° 401. — Hiibn. sup. f. 288. — Guén. Ind. — Heyd. 0.518. M. Rothenbach possède cette espèce provenant de Langnau ! 268. Jungiana, Lin. FrohI. — Dup. 2(J4, 8. — Treit. — Hub. revis, n" 402. — Heyd. c. 520. — Curt. Lunulana, '\V. V. Hub. 35. Guén. Ind. — 'V\'ood. 920. Dorsana, Fab. Megerleaua, Frohl. Concinna, Steph. Assez rare; prise une fois dans les environs de Lausansie et reçue de M. .Mcyer de Burgdorf. 269. Interrup tana, Klilw. Fisch. V. Rosi. — Hub revis. 405. ~ Hub. sup. f. 280. — Heyd. cat. 501. Dorsana, Hub. 36? — Ratzb. Inquinatana , Dup. 251, 9. (Jungiana). — (non Hubn.). Jungiana, Guén. Ind. (excl. synon.). Lunulana, Bruand , C. 1084? Rare. Une fois près de Lausanne dans les clairières des bois secs ; une autre fois près de Tzermatten, sur les hautes Alpes. — 109 - L'individu pris sur les hautes Alpes est de forte taille. — Guénée n'ayant pas vu l'interruptana de Khlw. a reconnu l'erreur de Dup., mais a inscrit cette espèce sous le nom de Jungiana. La ligure de Dup. est trcs-reconnaissable. 270. Geniculana, Lah. Je lai recueillie une fois dans les environs de Lausanne , au milieu des broussailles très-exposées au soleil, au mois de juin 1849. M. Rothenbach l'a aussi prise dans les environs de Schùpfen. Cette espèce, dont je n'ai vu que deux femelles, se rapproche beaucoup d'Inter- ruptana, et je n'aurais pas osé l'en séparer si la femelle de cette dernière n'en restait pas bien distincte. Comme on ne peut la confondre (ju'a\ec Interruptana, dont elle a la taille, je me bornerai à la distinguer de celle-ci. 1° Interruptana a le fond des ailes d'un gris noirâtre, tandis que Geniculana présente une teinte générale noir-brun, foncée, fuligi- neuse ; cette différence est surtout marquée aux ailes inférieures. 2° La première a les ci-ochets de la côte et la tache du bord interne d'un blanc pur; la seconde les a légè- rement jaunâtres. 3° Le quatrième crochet, a partir du sommet, toujours double dans Interruptana, se prolonge jusqu'à l'écusson en formant une ligne blanche coudée au milieu; dans l'autre espèce, du troisième crochet part une ligne plombée, métallique, peu visible, qui se rend à l'écusson. 4° Les crochets sont un peu différents dans les deux espèces; ils sont au nombre de 5 dans Interruptana; le second et le troisième, à partir du sommet, sont parfois simples et rapprochés ; les autres sont doubles. Geni- culana a 4 crochets doubles; les trois premiers sont espacés de façon à représen- ter plutôt 6 crochets simples et courts, également distants les uns des autres. 5° La frange des postérieures est d'un blanc sale, grise à la base dans Interruptana; elle est d'un blanc jaunâtre avec la base noire dans Geniculana. 6° Le dessous est noir- brun dans la seconde et gris dans la première. La tache du bord interne varie également dans les deux espèces ; tantôt elle déciit une demi-lune et tantôt elle est coudée, tantôt elle est divisée par une petite strie et tantôt elle ne l'est pas. Il serait possible que Dors an a llub. f. 36 se rapportât à cette espèce. En tout cas, la dénomination de Dorsana ayant été appliquée à plusieurs espèces différentes, devrait être mise de côté. Elle se rapproche aussi beaucoup d'Inquinatana ; mais ses franges sont blanches, et il n'existe pas de pinceau de poils noirs sur les inférieures du mâle. - 110 - 271. Spiniana, Fisch. v. Rosi. Dup. sup. 370. 66. — Hub. revis. n° 406. — Hub. sup. f. 267.— Guén. Ind. p. 45. — Heyd. c. 478. — Bruand, C.106i. Albuginaiia, Guén. Ind. p. 44. Argyrana, Dup. 1330. 263. (non Ilubn.). Lathyrana, Treit. — (non Dup.). Spinetorum, Zell. Prise dans les environs de la Neuvcville par M. L. Couleru. et de Schùpfcn par M. Rothenbach. •272. Ephippana. Hub. 246. Dup. 251. — Hub. revis. 407. - Guén. Ind. - Heyd. e. 483.— Curt. (non Fab. nec Bruand). Populana, Frolil. — Fab. — Curt. Sticticana, Fab. Trigonana, Steph. M. Zeller possède un individu pris dans les environs de Zurich. M. Rothenbach l'a aussi collectée dans les environs de Schiipfen. La figure et la description de Dup. sont exactes. 273. Trauniana, W. V. F. — Hub. 38. — Dup. 251. — Treit. — Hubn. revis. n° 41 1. — Hubn. sup. f. 303. — Guén. Ind. — Heyd. c. 532. — Wood. 930. — Curt. - Bruand, C. 1090. Celte espèce rare a été prise une fois en septembre, dans les environs de Zurich, par M. Zeller. 274. Petiverana, Lin. (ella). Y, — Frohl. — Treit. —Dup. 251. — Guén. Ind. — Hub. revis. 414. — Hevdenr. c. 524. — Wood. 919. — Curt. —Bruand, C. 1095. Conwayana, F. Montana, Scop. — Hub. 37. Assez commune sur les jachères, le long des haies et des chemins, dès la fin de mai jusqu'en juillet. On la trouve fréquemment dans les Alpes. Vole souvent en essaims, au soleil. De même près de Schùpfen (Rothb.), de Zurich (Zell., Frey). - m - 275. Alpin an a, Trcit. Dup. 252. — Hubn. revis, n" 415. — Hubn. sup. f. 155, 156. — Hcyd. 0.527. Petiverana et Politana, Mus. Schif. Politana, W.V. - Guén. Intl.— Biuancl, C. 1093. Simpliciana, Strigana et Atropurpurana, Wood. 921, 923, 924. Assez rare ; près de Lausanne , en juin , sur les champs de trèfle. Dans les Alpes (Rothb.l. J'ai vu souvent dans les Alpes des essaims de Petiverana sans y rencontrer une Alpinana. Près de Lausanne je l'ai trouvée mélangée avec sa voisine. L'espèce est douteuse. Cependant toutes les Alpinana que j'ai recueillies ont une taille plus forte, les ailes un peu plus alongées et la tache du bord interne très-oblique, d'un jaune fort pâle. Les crochets de la côte sont aussi moins marqués. 276. Angusiana, Hub. 205 (non 204). Treit. — Dup. 261. — Hubn. revis. 417. Hubn. sup. f 362 - Guén. — Heyd. c. 437. — Bruand, C. 1045. Coruscana, Frohl. Point rare sur les basses Alpes et le Jura ; le long des haies et sur les pâturages, à la fin de juin et en juillet. Elle se prend aussi dans la plaine, où elle est moins fré- quente. Environs de Schùpfen (Rothb.), de Zurich (Zell.), dans l'Engadine (Frey). — Ne varie pas. 277. Mercuriana, Frohl. 170. Hub. 322. — Hub. revis. 418. - Hub. sup. f. 322. - Heydenr. cat. 440. Monticolana, Man. cat. — Dup. sup. 83. — Guén. Ind. p. 46. Pustulana, Hub. 208? J'ai collecté une fois cette espèce sur la montagne d'Enzeindaz, au pied du Diable- ret, en août. M. Alfred Rothenbach l'a prise sur la Gemmi, M. Zellcr dans les Alpes et M. Ott dans le Haut-'Valais. Mann a aussi donné le nom de Monticolana h une variété de Blepharana. 278. Loxiana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis, n" 419. — Hub. sup. f. 323. — Heyd. c. 516. Lu c tiferan a, Khiw. - 11-2 — 0 chsenheirueriana, Zell. M. Meycr m'a envoyé, des environs de Burgdorf, un individu appartenant à cette espèce. 279. Strobilana (ella), Lin. F. — W. V. — Trcit. - Ratzb. — Zett. — Hubn. 70. — Hubn. revis. n° 421. — Hub. sup. f. 254. — Guén. Ind. — Heyden. cat. 198. — Wood. 917. — (nonDup.) — Curt.? - Bruand, G. 1064 b. KoUarana, Frohl. - Hub. 323, 324. Fraternana, Cint. — Wood. 915. Hoffmansegana, Wood. 1116. Le bois des sous-alpes; fréquente à la fin de juin. Commune dans les environs de Zurich (Zell., Frey). Le Jorat au-dessus de Lausanne en avril et mai ; rare. Environs de Burgdorf (Ileuser). i280. Paclolana, Khlw. Zell. - Hub. revis, n" 422. — Hub. sup. f 253.— Heyd. c. 502. — Bruand, C. 1089. Dorsana, Ratzb. Stagnana, Hub. 193. M. Rothenbach a collecté cette espèce rare dans les environs de Schùpfen. 281. Cosmopho rana, Treil. sup. Ratzb. — Dup. sup. 63. — Hubn. revis. n° 424. — Hubn. sup. f. 325. - Guén. Ind. — Heyd. c. 513. — Bruand, C. 1063. Dalecarliana, Zett.- (non Guén.). M. Rolhenljach possède cette espèce, collectée dans les environs de Langnau. 282. Scopariana, Hub. sup. f. 024. Hub. revis. n° 425. — Heyd. c. 514. Lathyrana, Treit. — Zell. — Hub. 207. Collectée dans les environs de Lausanne, en juin, par M. G. Leresche. — Je l'ai reçue de M. Th. Bruand sous le nom de Cosmopliorana Guén. - 113 - XXIX. Gen. S y n d e m i s , Hubn. E r i o p s e 1 a , Guén. — S c i a p h i I a , Treit. Dup. 283. Yacciniana, Fisch. Zcll. — Hub. revis. n°427. — Hub. sup. f. 206. — Ileyd. c. 200. M. le prof. Iinhof a recueilli cette espèce dans les environs de Bàle. — Espèce suisse douteuse. 28i. Ericetana, Zell. Hub. revis. 428. — Hub. sup. f. 136. — Heyd. c. 558. — Bruand, C. 1003^ 1003'. Flexulana, Dup. 1359. 265. - Frohl.? Virgatana, Fisch. v. R. (olim). M. Rothenbach a collecté cette espèce en juin dans les environs de Schûpfen. M. Frey l'a prise au Miihlebach et sur la Berglialp, volant autour des rhododendrons, au com- mencement d'août, à 5000 pieds de hauteur. 285. Cuphana, Fisch. Fisch. V. R. — Dup. sup. 338. — Hubn. revis. n° 430. — Hubn. sup. f. 134. 135. — Guén. Ind. — Heydr. c. 271. — Bruand, C. 1003. 6 Stagnana, W. V. — Mus. Schif. 9 Rivulana, AV. V. — Hub. 184. Extersana, Metzn. Caricana, Guén. Ind. p. 29. — Bruand, C. 1002. Commune en avril et mai sur les prés marécageux de tout le Jorat. S "élève sur les Alpes. De même près de Zurich (Frey) et de Schûpfen (Rothb.). Le mâle diffère beaucou|) de la femelle. On peut sans crainte rattacher à cette espèce Caricana, Guén., car cet entomologiste paraît avoir été assez mal renseigné sur Cuphana et Quadrana. 286. Quadrana, Hub. 22:3. Frbhl. — Treit. — Dup. 255. — Hubn. revis. n° 433. — Hubn. sup. f. 137, 256. — Guén. Ind. - Heyd. c. 267. Dans les environs de Zurich , au printemps ; rare. L'Engadine près de Samaden (Frey). L'Oberland, Frutigen, la Gemmi (Rothb.). Au bois de Sauvabelin, en mai, parmi les bruyères (Lab.). — 114 - Les individus pris au\ environs de Lausanne sont d'un gris de fer presque uni ; le dessin se distingue à peine sur le fond. La figure do Dup. est méconnaissable ; celle de la femelle que donne Herr.-Schaff. (f. 256) ne répond pas à nos individus; ceux-ci ont moins de roux, les crochets de la côte blancs , les points et les stries de l'écusson mieux marqués. XXX. Gen. Steganoptycha, Stepli. Curt. Grapholita, Treit. Guén. Dup. 287. Freyeriana, Fisch. v. Rosi. t. 51. Hub. revis. n°436. — Guén. Ind. — Heyd. c. 423. — Bruand, C. 1035, 1036. Campoliliana, Mus. Schif. Talpana, Khlw. M. le prof. Frey a recueilli deux exemplaires de cette espèce rare, sur l'Uetliberg, en juillet. 288. Campoliliana, Treit. Dup. 251. — Hub. revis. n°437. — Hubn. sup. f. 269. - Guén. Ind. - Heyd. c. 422. — Bruand , C. 1039. Equitana, Frohl. Assez fréquente dans les taillis herbeux des environs de Lausanne, en juillet. De même près de Zurich (Frey, Zell.) , de Schupfen (Rothb.). 289. Immundana, Fisch. v. Rosi. t. 53. Tisch. — Hubn. revis. 438. — Dup. sup. 66. — Guén. Ind. — Heyd. c. 316. — Bruand , C. 1044. Succedana, Mus. Schif. ? Deux fois dans les environs de Lausanne, en juin. La tache blanche du bord in- terne nexiste pas toujours et l'espèce paraît varier autant que Frutetana. 290. Ram an a, Lin. Hub. revis. n° 439. (non Treit. — Dup.). Triquctrana, Hub. 280, 336. — Frohl. — Treit. — Dup. 249. — Heyd. c. 45. Paykulliana, Guén. Ind. Près de Schupfen (Rothb.). Une fois près de Lausanne, dans un bois, en juin. Un exemplaire dans les environs de Zurich (Frey). — 115 - 291. Siliceana, Hub. 196. Trcit. — Dup. 249. — Hub. revis. n° 440. — Hcyd. c. 411. Var. Petrana, Hub. 210. — Dup. 249. - Frohl. — Heyd. c. 412. Var. Decorana, Hub. 265. — Treit. — Dup. sup. 62. Nisana, Lin. — Scop. — Guén. Ind. — Bruand, C. 1029. Ericetana, Dup. Point rare en Suisse sous ses diverses formes ; environs de Lausanne en avril et mai et une seconde fois en juillet et en août. — Schùpfen (Rothb.), Zurich (Zell., Frey). A Lausanne, la forme Petrana est de beaucoup la plus ordinaire durant l'été. J'ai collecté la var. Decorana près de Claris, en juillet. M. liremi m'écrit avoir élevé la chenille sur les prêles (Equisetum). 292. Naevana, Hub. 261, 262. Frohl. — Treit. — Dup. sup. 255. — Hub. revis. n° 442. — Hub. sup. f. 275. — Heyd. c.552 — Wood. 964. — Guén. Ind. — Bruand, C. 1034. Commune dans les taillis du Jorat et sur les arbres fruitiers , tout l'été. 11 est pro- bable qu'elle fait deux apparitions dans les localités chaudes , puisqu'on la trouve une première fois en mai et une seconde en août. Sur les Alpes. Dans les bois des mon- tagnes d'Aigle la chenille s'attache surtout aux extrémités des branches du houx dont elle ronge le bourgeon. 293. Abiegnana, Fisch. v. Rosi. Hubn. revis. n° 445, — Hubn. sup. f. 128. — Dup. sup. 83. — Guén. Ind. — Heyd. c. 195. — Zell. Ent. Z. 1849. Pygmaeana, Frohl. 217. J'ai recueilli un individu appartenant à cette espèce dans les bois du Jorat. M. Ro- thenbach l'a aussi collectée dans les environs de Schùpfen, les premiers jours d'août. Nos individus ne répondent pas complètement à ceux de Hub. sup. ; ils n'ont pas la ligne de division des franges recourbée au niveau du point subapical, ni les ailes blan- châtres à la base ; ils ont l'écusson clair au centre , bordé dune ligne plombée. 294. Pygmaeana, Hub. 69. Treit. — Dup. 252. — Hub. revis. 446. — Guén. Ind. — 'Wood. 1136. - Heyd. c. 192. (non Frohl.). Dans les environs de Schùpfen (Rothb.). Rare. - 116 — 295. Fruletana, Hub. 293, 294. Treit. — Dup. 255. — Fisch. v. Rosi. t. 52, 53. — Hubn. revis. n° 448. — Guén. Ind. — Heyd. c. 315. — Bruand, C. 1043. Commune contre le tronc des arbres, dans les bois, en juin et juillet. Pas rare dans les environs de Zurich (Zell., Frey) ; de la Neuveville (Couleru). Varie beaucoup pour la taille et le dessin. Certains individus sont complètement noirâtres. La figure de Dup. est mauvaise. 296. Rubiginosana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis. n°449. — Hub. sup. f. 185. — Heyd. c. 314. Cette espèce rare a été prise une fois par M. Frey dans les environs de Zurich. — M. J. Wullschlegel en a aussi capturé un individu mâle sur l'Engelberg (Jura) en juillet. 297. Penkleriana, W. V. Hubn. revis. n° 450. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 425. — Dup. 253, 5 (lig.) - Bruand, C. 1032. Mitterbacheriana, Treit. (excl. syn.). — Dup. 253.5. — Fisch. v. Rosi. t. 19, 20. — Zcll. - Wood. 972. T e n e r a n a , W. V. — Mus. Schif. — Hub. 183. — Frbhl. — (non Dup.). Oblitana, Dup. sup. 63. Pas rare dans les haies et les jardins des environs de Lausanne, durant l'été. En- virons de Schùpfen (Rothb.) ; de Zurich (Frey, Zeller). 298. Minutana, Hub. 73. Treit. — Dup. 250. — Hubn. revis. n° 451. — Hubn. sup. f. 174, 175.— Guén.lnd. — Heyd. c. 432. — Bruand, C. 1030. Environs de Schùpfen (Rothb.). Quelques taillis autour de Lausanne ; rare. Envi- rons de Zurich (Zeller). 299. Lithoxylana, FrôhL Dup. 250.— Zell. - Hub. revis. n°452. — Hub. sup. f. 176, 177. Ulmari ana, Zell. (olim). — Dup. sup. 83. — Guén. Ind. — Hoyden. c. 430. — Bruand, C. 1031. Var. Stannana, Guén. Quelques haies dans les environs de Lausanne; assez rare. Environs de Zurich (Zell.). Il n'est pas aisé de distinguer cette espèce de la précédente au moyen des figures de - 117 - Hub. sup. L'angio que forme sur le disque l'espace basilaire varie de dimension dans les deux espèces. Le dessin varie aussi. Le meilleur caractère se tire de la ligne de divi- sion des fi'anges. J'ai reçu de Lyon la variété Stanana et ne l'ai pas encore vue en Suisse. XXXI. Gen. Phoxopteryx, Treit. Guén. Dup. A n cil y 1 0 p e r a , Steph. 300. Mitterpachiana, W. V. F. — Frohl. — Hubn. 192. — Hubn. revis. n°457. — Guén. — Heyd. c. 565. — Dup. 250, 8 (fig.). — Bruand, G. 1027. Penkleriana, Treit. — Dup. 250. (texte). — Fisch. v. R. t. 21. Subuncana, Wood. 948. — Curt. Assez fréquente dans les taillis des environs de Lausanne, à la fin de juin et en juillet. De même près de Schùpfen (Rothb.) et de Zurich (Frey, Zell.). 301. Derasana. Hub. 206. Frohl. — Treit. — Dup. 1327 (non sup.). — Hub. revis. n° 458. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 558. (excl. synon.). — Bruand, C. 1026. Recueillie dans les environs de Schùpfen par M. Rothenbach. La figure de Hubn. est mauvaise ; la tache basilaire ne ressemble pas à celle de Compta n a; la teinte grise qui entoure cette tache se fond souvent avec elle. La figure de Dup. paraît être copiée sur celle de Ilubner. 302. Badiana, W. V. Treit. — Dup. 253. — Zell. — Hubn. revis. n° 459. — Heydenr. c. 567. Lundana, F. — Frohl. — Steph. — Curt. — Guén. Ind. — Bruand, C. 1025. Corylana, Hub. 53. — Mus.Schif. Boeberana, F. Commune dans les haies des montagnes et des Alpes en juin et juillet. Je l'ai re- cueillie jusques sur les pâturages des Alpes, loin de tout coudrier. Environs de Zurich, de Schùpfen (Rothb.). Deux générations (Frey). Parmi les nombreux individus que j'ai recueillis, j'en ai un sous les yeux qui se dis- tingue par quelques caractères insuffisants pour justifier une espèce distincte, à moins qu'ils ne se reproduisent sur plusieurs individus d'une manière constante. Chez lui, la — 118 - tache basilaire forme un angle presque droit du côté de la côte, en sorte que les deux ailes rapprochées portent sous le corselet une tache foncée quadrilatère, au lieu d'une tache ovoïde. Les crochets de la côte sont confondus à leur base dans une ligne blanc- jaunàtre sur laquelle les stries brunes se détachent coinme les dents d'un peigne. Les inférieures sont d'un noir tirant sur le brun, et leur frange, d'un blanc jaunâtre , présente à la base une ligne de division bordée par deux lignes jaune-clair. Le dessous est brun- foncé uniforme. Le dessin étant à tous autres égards exactement celui de Badiana. il faut, avant de se prononcer, recueillir sur ce point de nouveaux renseignements. 303. Lyellana, Curt. caL 1829. — Wood. 952. Je n'ai collecté jusqu'ici cette espèce que sur les pâturages élevés (6000 pieds) situés au pied de la Tour-d'Aï, en juillet. M. Ott l'a aussi recueillie dans le Haut-Valais , à la même époque. — Je dois sa détermination à M. Herrich-Schaffer. Ressemble beaucoup à Badiana, mais s'en distingue: L^ par ses teintes brunes tirant sur le gris-noir ; 2^ par le sonnnet des supérieures alongé en bec ; 3° par l'angle plus alongé que forment les deux lignes métailiciuos en se rencontrant du côté de la frange ; 4° j)ar la tache du bord interne plus uniformément arrondie et ne formant pas bosse du côté du bord antérieur ; 5° par l'absence de tout éclat métallique sur les deux lignes obliques du disque. Sa taille est un peu plus forte que celle de Badiana et de Myrtillana. La femelle ne diffère pas du mâle. 304. Myrtillana, Treit. p. 215. Dup. 253. — Hub. revis. n''460. — Ilubn. sup. f. 316. - Guén. Ind. — Ileyd. c. 369. — Bruand, G. 1024. Rare en Suisse; une fois dans les bois du Jorat, en juin. M. Rothenbach l'a aussi collectée près de Schùpfen et M. C. Zeller près de Zurich. La dent que porte en avant la tache du bord interne n'est pas assez prononcée dans la figure de Duponchcl. Cette espèce a sans doute été confondue avec la suivante ; voir à celle-ci pour le diagnostic. 305. Dentana, Lah. J'ai reçu deux fois cette espèce de M. Ott à Meyringen. Je l'avais prise d'abord pour une grande variété de Myrtillana; mais un examen plus complet m'a détrompé. Elle est d'un tiers plus grande que Myrtillana, un peu plus même que Comptana, de la taille de Quadrana 6, à laquelle elle ressemble extrêmement pour le colons. — 119 - Le fond des supérieures est gris mélangé de blanchâtre , avec une grosse tache noirâtre à la base et une bande transverse brunâtre, très-irrégulicre , brisée dans son milieu , située aux deux tiers externes. Le sommet est brun-noir, aussi fortement crochu que celui de Comptana (très-peu dans Myrtillana). La tache basilaire d'un noir brun , s'étend jusqu'à la moitié du bord interne (plus courte dans Myrtillana) et forme en avant une dent. Le bord externe de cette tache est coupé d'aboid obliquement sur le centre do l'aile, puis perpendiculairement au bord interne, du côté de ce bord, en sorte que ces deux coupures forment un angle obtus, vif, et non point un bord ondulé, arrondi, comme dans Myrtillana. La bande transverse est formée de deux taches brunâtres ou bistres, l'une anté- rieure, l'autre postérieure, irrégulières et séparées par un trait blanc, oblique, dirigé du côté du sommet. L'antérieure, placée au milieu de la côte, est plus ou moins ovoïde ou quadrilatère. La postérieure, en forme de demi-lune ou de virgule, se termine en pointe en se recourbant du côté du sommet, tandis que par son autre extrémité elle s'appuie sur le bord postérieur, tout près de l'angle abdominal. Cette dernière tache enferme dans sa concavité un écusson arrondi (rétréci et alongé dans Myrtillana), gris-blanchàtre comme le fond , marqué en dehors d'une tache arrondie , brune ou grise , sans traits ni marques. La côte, légèrement arquée, est d'un blanc sale dans sa première moitié et marquée de 5 à 6 points noirs, fort petits; entre la tache du milieu et le sommet elle porte 4 crochets doubles, bien espacés, placés sur un fond blanc et n'envoyant pas de lignes prolongées du côté de la marge. (Dans Myrtillana les crochets sont plus rapprochés et rarement divisés). La frange est entièrement d'un blanc terne, limitée ])ar quelques petits points noirs, mais non par un trait, comme dans Myrtillana. Les postérieures sont d'un gris-clair uniforme, avec la frange blanchâtre à sa racine et grise à son extrémité. Dans Myrtillana les inférieures sont d'un gris roux. Le dessous est entièrement d'un gris de fer, plus clair aux inférieures , avec les cro- chets indiqués. Myrtillana a ces teintes rousses et plus claires. Palpes, tète et corselet gris (blancs dans Myrtillana). Abdomen plus clair; mou- chet anal un peu clair; pattes grises, annelées à leur extrémité. 306. Comptana, FrohI. 242. Dup. sup. 68. — Hubn. sup. f. 318. — Hubn. revis. n° 461. — Heyd. cat. 560. — Guén. Ind. Obtusana, Bruand, C. 10322? — 120 — M. le prof. Froy a pris celte jolie petite espèce, à la fin de juillet, près de Baden ; il l'a aussi recueillie dans l'Engadine. 307. Incomptana, Lah. J'ai trouvé cette espèce fréquente sur la sommité et les pâturages de la montagne de Chaux-de-Mont, au pied de la Tour-d'Aï, en juillet, à 7000 pieds d'élévation. Mal- heureusement un petit nombre d'individus était bien conservé. Elle a le dessin, mais non le faciès de Comptana, avec laquelle seule on peut la confondre, soit par sa petite taille, soit par la ressemblance extrême du dessin. Elle en diffère cependant par des caractères tranchés et qui en font une espèce distincte. La taille est celle de Badiana de petite dimension, avec les ailes plus étroites. La cou- leur du fond est le brun veiné de blanc pur: Comptana est d'un brun rouge, et ses stries blanches sont moins prononcées. La tache de la base, d'un brun presque noir, occupe plus du tiers de l'aile ; elle se termine par un bord arrondi auquel succède un ruban blanc qui s'étend obliquement d'un bord à l'autre de l'aile. Ce ruban est gris-sale, pointillé de brun dans Comptana. Le bord antérieur est séparé de la tache basilaire par une bande d'un blanc roux, sur laquelle se dessinent six points noirs. Ces points sont plus petits dans Comptana. Le ruban blanc qui borde la tache basilaire se con- tourne en S en se dirigeant vers le bord externe de l'aile et circonscrit vers l'angle anal une petite tache brune, en forme de virgule, placée au centre d'un écusson arrondi, lequel reste séparé de la frange par un trait noir vif. Le ruban blanc est divisé par une ligne brune dans toute sa longueur. Comptana n'offre pas cette ligne de division, et son liséré en S est gris, limité par deux traits blancs, fins. L'angle apical est brun, alongé, acuminé , recourbé en serpe; au-dessous de lui la frange est blanche, divisée par un trait noir. Dans Comptana il est moins alongé, en sorte que le sommet dépasse fort peu le bord de la frange. Les deux tiers externes de la côte portent 4 doubles crochets très-prononcés. Chaque crochet est divisé par un trait presque noir ; ils sont également distants les uns des autres et séparés par des taches brunes. Le quatrième crochet donne naissance à un filet brun qui se dirige vers la marge en passant au-dessus du ruban blanc, sans le toucher. Dans Comptana les. crochets sont moins espacés entre eux, en sorte qu'ils se présentent plutôt comme 8 crochets simples , séparés par des points et même fondus les uns dans les autres vers le sommet. — La frange, à l'exception de sa portion antérieure, est rousse teintée de blanc du côté du disque. Les inférieures sont d'un gris pâle, uniforme, un peu luisant, avec un trait noir qui — 121 — limite la frange un peu plus foncée que le fond. Un large trait blanchâtre se voit à la hase de la frange. En dessous, les supérieures, d'un brun clair luisant, portent sur la côte le dessin du dessus et le long de la frange le trait noir de séparation. Les inférieures, d'un blanc sale luisant, ont le sommet brunâtre. Comptana a le dessous des supérieures unifor- mément brun et la côte blanchâtre, sans dessin; les inférieures sont d'un blanc roux. Tète ornée d'une houpe de poils fauves ; palpes sécuriformes, d'un gris roux; troi- sième article invisible. Corselet brun ; abdomen gris-noir ; anus fauve ; pattes blanchâtres, an/iclées de noir. 308. Unguicana, Fab. Treit. — Frohl. — Dup. 252 (texte). — Hubn. revis. n° 462. — Guén. Ind. — Heyden. c. 559. — Bruand, C. 1021. Falcana, Hub.78. Ericeana, Dup. 252. 9. Commune sur les bruyères en mai; fin de juin et juillet sur les Alpes, où elle s'élève avec la bruyère. Environs de Schùpfen (Rothb.). 309. Uncana, Hub. 76. W. V. — Frohl. — Treit. — Dup.252. — Ilub. revis, n" 463.— Guén. Ind. — Hcydenr. cat. 556. — Wood. 957. — Bruand, C. 1022. M. le prof. Frey a recueilli cette espèce à la fin de juillet, dans les environs de Samaden (Engadine). 310. Flucligerana, Fisch. v. Rosi. Hub. revis, n" 464. — Hub. sup. f. 319. — Heyd. c. 545. Uncana, var., Guén. Ind. Crenana, Dup. 1245. 252, 7. (non Hub.), — Heyden. c. 557. Collectée dans les environs de Schiipfen par M. Rothenbach et au pied du Jura par M. L. Couleru. 311. Cuspidana, Treit. Dup. sup. 66. — Hubn. revis. n° 465. — Hubn. sup. l1^38. — Guén. Ind. — Heyd. c. 555. Une fois près de Zurich (Frey). - Environs de Schùpfen (Rothb.). - 122 - 312. Harpana, Hub. 77. Hub. revis. n° 467. Ramana, Treit. — Frohl. — Heyden. c. 548? — Bruand , C.1028? Indiquée assez fréquente dans les environs de Zurich, par M. Frey ; n'a pas été ob- servée ailleurs en Suisse. 313. Siculana, Hub. 79. Frbhl. — Treit. — Dup. 252. — Hubn. revis. n° 468. — Guén. Ind. — Heydenr. c. 546. — Bruand, C. 1020. Apicella (Tin.), W. V. Reçue de M. L. Couleru, à la Neuvevillc; prise une fois sur le route des Ormonts, au-dessus d'Aigle. Pas rare dans les environs de Zurich (Frey). XXXII. Gen. C h e i m a t h o p h i 1 a , Steph. Le m m a to p h i 1 a, Treit. Dup. — Tortricodes, Guén. 314. Hy émana, Hub. verz. Frohl. — Guén. Ind. — Hub. revis, n- 469. — Hub. sup. f. 123, 124. — Heyd. c. 293. - 6 Hub. 267. Hyemella (Tin.), Treit.— Dup. sup. 67. 9 Tortricella, Hub. 11. 9 Altcrnella, Dup. cat. (non W. V.). Nubilea, Wood. 1269. Fort commune partout, au premier printemps, sur les chênes. La femelle est plus rare que le mule. — 123 — TABLE DES MATIERES. Table des genres et des espèces. NB. Les noms en lellres majuscules indiquenl les genres ; la première colonne de chiffres les numéros des espèces et la seconde les pages. A. Abieguana . Abietana Abietis Abielisana . Abildgaardana Ablabia Absynthiana Acerana Aceriana Achalana Acuminalana Acutaua Adjunclana . Adspersana. Aemulana . ATHniana Ahrensiana . Albersaaa . Albistriana . Albuginana . Albulana Allionana . Aluiaua Alpestrana . Alphonsiana Alpicolana . 293 18 195 129 251 183 42 10 228 105 253 75 Pages. 115 15, 16, 76 62 62 10 36 93 21, 22 86 61, 75 104 80, 104 26 13 96 91 63 103 16 110 49 38 29 105 60 37 Alpinaua Alternella Alticolana Ambiguana Ameriana .4moeDaDa Amphisa Anchyloper Andereggiana Angulosana Angusiana Aniiquana A^T^T^ESIA Aphalana Aphelia Apicalis Apicella Approximana Aquana Aquilana Arbutana Arcuana Arenana Areolana -■irgentana Argyrana .4rgyr0lepia Argyboptera (ella) N" Pages. 275 111 — 52, 122 — 53 98 43, 45, 46, 87 26 18, 19 — 87 — 19 — 117 179 80 — 103 276 111 — 95 — 80 — 100 — 36, 92 — 31 — 122 — 13 — 87 — 16 169 77 231 98 119 58 — 79 — 37 256 106, 108, 110 — 38 — 36 124 - N° Pages. N° Pages. AnCYROTOSA — 30 Caliginosaiia 255 104, 106 Arleiiiisiana — 74 Cainpoliliaiia 288 114 Asinaiia — 28 Cana . — 95 Aspeiaiia 22 10, 17 Caiididaiia . 108 51 ASPIDIA - 75, 80 Canliana — 37 Aspidicana . 22.> 95 Capreana 186 81, 82, 85 Aspis . — 75 Carduana 93 44 Asseclana . — 88, 100 Ca ricana 113 Asirana — 64 Carpiniana . — 28 AIromargana — 106 Carpocapsa . 92, 98, 99 Airopurpurana . — 111 Casianeana . 14 Augiislana . — 43, 45 Catoptru . _ 92 Audouiiiana . — 31 Caudana 24 18 Aurana — 36, 100 Cembrella . 40 Aurantiana . — 36 Cenlrana 123 59 Aurofasciana 79 39 Cenlroviltana _ 16 AulutiHiana . — 9, 15 Cerasana 45 27 Avellana — 27, 28, 40 Cerusaua _ 14, 17 B. Cespitana . 117 68 Chalybeaiia . — 91 Badiana 302 42, 117 Characlerana — 20 Bauinanniana 82 )0 Charpeiilierana . 160 71, 72. 74 Bellana 106 49 Chavaiineana 213 102 Benthleyana. — 63 Cheimatophila . - 122 Berstiiaiiuiana 57 30 CllEIMONOPIlILA . — 47 Beliilclana . 193 85 ClIROSlS — 38 Bicinclaiia . _ 74 Chrysaiilhemana . 110 52 Bifasfiana . 60 31 Ciliana — 18, 42 Bininculana . _ 88 Cinerana — 105 Bipunclana . 136 72 Cinerosaiia . — 88 Bislrigaua . - 63 Cinnanioineana . 46 27, 28 Blaiidiana . — 10 Cirsiana 214 91 Blepliarana . 211 101 Citraiia 220 93 Boeborana . _ 117 Clathrana . — 40 Boraiia . , — 10 Clausdialiaiia 167 76 Boreaiia — 37 Cnepiiasia . — 48 Boscana 13 14 Cnicolana . — 92 Brachiaiia . — 13 Coccyx — 37 Branderiana 21 Cochylis — 38 Bruniiichiuiia 215 91 Coecana 239 101 Bugniona 212 101 Conibuslana. — 9, 16 Buoliaiia 171 78 Comilana 162 75, 87 Byriiigerana _ 15 Commuuana — 53, 56, 60, 86 c. Comparana . 7 12 Composaiia . 260 106 Cacaleana . — 61 Coniptana . 306 119 Caeciinaculana 222 93 Concinna — 108 125 - Coiichana Coiilixana Conlïisana . Coni;ela(ella Coiiyeiierana Coiiil'erana . Consirnilaua Coiispersaiia CoiUauiiuaiia CoiUeniiiiiana Coinvayaiia . Corollana Coronaiia Coronillana . Corticana Coruscana . Corylana Cosiiiophorana Coslana Coiileiuaiia . Crassana Cralaegaua . Crenana Crislana Croceana Criiciaua Cruenlana . Cuniulana . Cuphaiia Curvifasciaiia Cuspitlaua . Cynosbana . N° 145 265 33 23 223 266 126 49 281 41 210 29 1 96 285 311 D. Daldorflaiia 327 Dalecarliaiia _ Dealbana 194 Debiliana — Deciniana 76 Decipiaiia 224 Decoraiia — Decussaiia — Delilana 209 Demarniana 208 Memissana — Keiisana — Pages. N° Pagps. 67 Dentana 305 118 16 Derasana 301 117 89 Derivaiia 115 55 47 Desfoiilainatia — 9 20 Dibelliana . — 92 108 DiCIIEI.U — 19 22 DiClIRORAMPHA — 100 13 DiCTYOPTERYX — 9 18 IJiffiisana 264 107 93 Dilutaiia _ 42 30, 110 Dimidiana . — 18 107 Diiiiana — 61 15 Dipsaceana . 88 42 108 Diserlana — 69 60, 81 Dissiniilana . 207 89 111 Dissolutana . — 44 28, 117 Distinctana . — 102 112 DlTULA _ 80 25, 26 Uiuriieana . — ■|!) 90 Diversaiia . 34 22, 3fi 12 Divisana — 16, 107 21 Dohriiiaua . 39 2'i 90, 121 Ttormoyaua . — 71 9, 10, 16 Dursana — 107, 108, 112 27 Dubilana 97 45 30, 36 Duinelaua . 31 21 45 Du|>laiia 174 10, 78 95 113 E. '(9 Eclypaua — 30 121 LITraclaiia . 25 19 83, 86, 87 Egenaiia — 92 Egeslaua — 92 Eleganlaiia . — 107 Elevaiia — 1> 100 Elutana — 81 112 Eiiiargana . 24 b. 18 86 Enuopisa — 100 103 Ephippana . 272 110 38 EPHIPPIPIIORA — 88 93 Equitaua — 114 115 Ericeaiia — 121 70 Ericelana 284 113, 115 90 EsiOPSELA . — 113 90 Errana — 02 108 Erutaiia 4 11 12 ElCELIA - 3fi — 126 N" Pages. N° Pages. EUCHROMIA . — 57 Germarana . — 101, 104 ECDOPISA — 100 Gerningana . 32 20, 21, 22 ElPOECILIA . — 37, 38 Gigauteaua . 146 67 Exapale — 47 Gilvana — 13 Expalidana . — 92 GilvicomaDa — 38 E\tersana . — 113 Glypiuptera — 9 F. Gnomana 40 24, 25, 26 Gouana 73 36 Fabriciana . — 41 Graudaevana 59 Fagiglautlana 233 99 Graphana . 212 91 Falcana — 121 Grapholita . 92, 100, 114 Fasciana — 63, 81, 83 Grapholitana 71 Fasciella — 43 Gratiosaua . 99 45 Fasciolana . — 63 Griseana 61 Favillaceana 5 11, 12, 15, 59 Griseistriana _ 70 Ferrugana . 9 13, 35, 36 Grisescens . 87 Fischerana . 180 80 Grossaiia 99 Fissana 263 107 Grossulariana _ 28 Flavana - 23, 32 Groliana 36 23 Flavipalpana — 68 Gruiieriana . 244 102 Flexulana . — 113 Gundiana . _ 106 Fluctigerana 310 121 Fluidaua — 88 H. Forskaleana 58 31 Forsierana . — 26 Haniana 70 35, 30 Fralernana . — 112 Harpaiia 312 121 Freyeriana . 287 114 Hartiiianniana 184 40, 81 Frulelana . 295 116 Hastana — 59 Fulgidana . — 68 Hastiana 12i 15, 59 Fuligana 168 77 Heiseana — 38 Fulvana — 20, 36, 95 Helveticaiia . - 68 Fulvifrontana 238 101 Helvolana . — 33 Fulvomixtana — 17 Heparana . 47 27 Fuuebrana . 250 104 Herbana — 70 Ftiiierana — 86 Hercyniana . — 75, 76 Furfuraiia — 66 Hernianoiana — 20 Furvana — 100 Ilisirionana . 50 28 Fuscana — 20, 62 HofTiuanseggana . 55 30. 112 Hoheinvarliaua . 226 93, 95 G. Holmiaua 54 30 Gelala (ella) — 47 Ilorridana . - 48 Gelalana 101 47 Iluinldaua . 89 43 Gemmana . — 78 Huniilana — 101 Genimiferana 219 104 Hybridana . . 29, 49 Geniculana . 270 109 Hybridellana (ella) — 44 Geiiliaiiana . 191 82, 84, 85 Hyemana 314 14, 122 Germana — 101, 104 Hypericana . 230 98 Pi? — N° Pages. N° Pages. J. Lemmatophila — 47, 122 Jaceaiia 227 96 Leprosana . — 15 Jacqiiiiiiaua . — 91 Leptia — 92 Jaatliiuaiia . 238 106 Leptograma — 9 Imiiiundaoa . 289 11} Leucomelana — 85 Implicana - 71 Leucophoeana — 89 Impuraiia — 44 Ligulana 252 104 Incana 221 93 Lineana - 81 Incarnatana . 197 86 Lilerana 21 17 Incertaua . 109 51 Lilhargyrana 11 14 Iiicisana 289 106 Lilhoxylana 299 116 Iiicludana . — 107 Liturana — 81 Incomplana . 307 120 Lividaiia — 11 Indisliiiclana — 90 Livonana — 25, 35 Infidana 218 92 Loderana — 107 Tnopiana — 31 Loefllingiana 56 30 Inquioatana . — 108 Logiana — 11, 12 Interjeclana. — 53 LOPIIOUERUS — 35 Interniediana 61 32 Loxiana 278 111 Inlerruptana 269 74, 108 Lozotaenia . - 19 Inuudana 182 80 Lacaiia 155 71 Irriguana 157 72 LucidaDa _ 12 Irrorana — 17 Lncivagana . — 71 Jucutidaua . 86 42 Luclilerana . — m Juugiana 368 108 Lucluosaiia . 216 92 K. Luiidana — 117 Kochiana KoIIarana . Kollariana . •257 106 112 93 Lunulana Lusaiia Luscana Luteolana . 67 108 34 87 23 L. Lutosana — 40 Labeculana . — 11, 12 Lululenlaua. 83 40 Lacunana 151 70, 71 Lyellana 303 118 Laevigana . 30 21 M. Laharpana . 229 97 Lambergiana — 98 Maccana 16 15 Lanceaua — 92 Maculana — 60 Lanceolana . 217 92 Magnana — 37 Langerana . — 84 Margaritalis — 37 Laagiana — 63 Marginana . — 84 Laleritiana . — 66, 78 Marginala . — 43 Laihyrana . — 106,107,110,112 Marmorana . — 61, 74 Laliorana — 96 Maurana 120 58 Laviceana . - 26 Mayrana — 16 Leacheana . 61 31 Mediana 72 36 Lediana — 80 Megerleana . — 108 Lefeburiana. — 9 Melaleucana 117 57, 90, 106 — 128 N° Pages. N" Pages. Melodes ... — 98 Obliterana ... 43 26 Meiidiculana 20't 88 Oblongana . - 8.> Meudosana . 158 73 Obscurana — 18 Mercuriana . 277 111 Obsolelaiia — 31 Melallana . — 67 Oblusana 306 119 Melallicaiia . IM 67, 79 Ocellana 200 87 Metalliferaiia 176 79 Ochracea - 18 Micana 143 67, 69, 71 Ochraceaua — 33 Microgrammaiia 245 103 Ochreaiia 37 23 Miiii^.lraiia . 69 35 Ochroleucana 187 82 Minorana 112 43, 54, 86 Oclisenheimeriana — 112 Miiuistiilana — 54 Oi(oniaculana — 50 Minulaiia 298 116 Oe.nectra . — 19 Millerbacheriaiia 300 116, 117 Obvaiia 148 69 Mixiana 14 14 Oinpbiaciana — 46 Modeeriana . — 22 Opacana — 16 Modeslana . — 48, 49, 9G Opadia — 100 Mouachana . 211 90 Oplilbabnicaiia . 125 60 Monetana — 71 Oporaria — 20, 28 Moiietulana . — 95 Opposilaiia . — 87 Monlana — 110 Opjjiessaua . 128 60 Moiilanana . — 105 Oniatana — 106 MoiiUfolana. — 101, 111 Orobana 267 108 Muriuana — 28 Orthotaema — 62 Musculana . 52 29 Osbeckiaua . — 10 Mussehliana. 90 43 Osseaua -- 37 Myrtillana . 304 118 Oxyacauthana 53 21. 29 N. P. Xaevana . . 292 115 Nana . 165 76 Paclolana 280 112 ?s'el)ritana 248 95. 103 l'adaua T 28 Nebulana 20 17, 21 Palleaiia 63 32 Nehulosaiia 67 Pallidana 94 44. 45 Neglectaiia Nigricaiia ICt 80 76, 104 Palustraiia Pardia 149 69 80 Nisana . 115 Parmatana 116 56, 57 Niveana - 17 75 Parvulana Pasivana 114 101 55 IN'OTOCELIA 28 Nubilana 51 29, 60, 79 Pasquayana JVubilea 122 PaykiilHaûa — 114 Nubilosana , 88 Pecliiiana — 22 Nyctemerana — 10 Pehklciiaiia 297 116, 117 80 Pe>thi.\a — 0. Penziana 107 49, 50 Obesana . . . 23Ï 99 Perfusana 81 40 Obli(|iiana ... — 20 Permixiaua — 42, 43, 80 Oblilana — 116 Permutataiia ■ 10 129 N° Pages. N° Pages. Petiverana . 274 110, 111 Pyrastrana ... — 20 Peliverella . — 98 Pyrodes ... — 100 Petraua — 115 «t. PIlugiana — 89, 90 Phalerataoa. 91 43 Quadrana . . . 286 113 Phoxopteryx - 92, 117 Quadralana ... — 91 Phtheocroa — 48 Quadripunclnna . . — 37 Picana . . . . 185 81 Quercinana ... 12 14 Piceana 27 20, 21, 76 R. Pictana 139 64 PierelUna . _ 91 Radiana ... — 15, 16 Pilleriaiia 35 23 Ramana . . 290 114, 121 Piiielana 63 Ramostriana — 16 Pinicolana . 130 61 Rataiia — 57 Pinivorana . 78 Ratzeburgiana 131 62 Pisana _ 103 Reclirasciaoa — 49 Plagana _ 92 Rejectana . 136 63 Plumbana . _ 30 Rerayana — 79 Plumbagana 254 105 Resinana 167 77 Plumbatana . 240 101 Resinella — 78 Podana _ 20 Retinu - 75 Poecilana 213 83, 91 Reticulana — 15, 26 POECILOCHROMA . — 56 Rhediaua — 100 POEDISCA _ 36, 56 Rhiacionia . — 59 Polilaiia _ 111 Khombana — 18, 33 Pomonana . 232 99 Ribeana 48 27, 28 Populana — 110 Rigana . 103 48 Porphyrana . 142 60, 66 Riseana — 90 Posterana . 92 43 Rivellana - 67 Posticana _ 78 Rivulana — 113 Pralana 74 37 Roborana 198 21, 87 Productana . _ 26 Rogana — 24 Proranaoa , __ 81 Rolandriana 59 31 Profundaua . 127 GO, 89, 91 Roinaiiana - 17 Proteana — 14 Rosana — 18,20,21,27, 30 Proximana . 163 76 Roscidana — 17 Pruniana 189 83 Roseana — 42 Ptycholoma _ 31 Roseraiia 100 46 Pudendana . 173 78 Rosetana 118 57, 58 Pullana _ - 83 ROXAMA — 98 Pulverana . _ 33 Rubellana 87 42 Puinilana 45 Rubiana — 75 Pupillaua — 93, 95 Rubigana 85 42 Purgalana . 95 44 Rubiginana — 12 Pu^illana _ 108 Rubiginosan a 296 116 Pustulana . _ 111 Rubrana — 28 Pygraeana . 294 115 Rufana 8 12, 13, 14 — 130 m Fages. N° Pages. Ruficiliana . . . — 42 Sineana _ 26 Ruficostana . 9 Sinuana 57 Rugosana . 102 48 Smealhmanuiaua 84 41 Rureslrana . 152 70 Sociana _ 29 Rusiicana . 65 33, 59, 63, 91 Sodaliana 45 Ruiilana 78 38 Salandriana . 56. 57, 75 Sorbiaiia 44 27 S. Sordidana . 57 Sororculana. _ 85 Salebrosana . . — 15 Spadiceaiia . 78 Salicana 181 80 Sparsana 11, 15 Sanguinella . — 39 Speciraua . _ 17. 26 SauciaDa 190 84, 85 Sphaleroptera . 37 Scabrana 17 15, 16 SPILONOTA . 75, 80 Schaefferana lîO 66 Spiiielorum . 110 Schalleriana 6 12 Spiniana 271 110 SehrankiaDa — 106 Spixiana 30 Schreibersiaua 178 7D Splendaua . 235 100 Schuiziaua . — 63 Sponsana _ 11, 15 SciAPlilLA . — 48, 113 Spuriana 141 66 Scintilullana — 105 Squalidana . 175 79 Scopariana . 282 112 Squamuiana. _ 17 Scoriana — 79 Squaiiiniulaua _ 17 Scriptaua — 81 Stagnana _ 112, 113 Scrophulariana . 68 34 Stanana 116 Scutulana . 206 88, 89, 91 Stegakopiycha . 114 Sellana 192 85 Sieineriana . 38 24 Semasia — 92 Stexïdes 38 Seniialbana . — 22 Stibiana — 67, 69 SciiiirasciaDa — 81 Slicticana . — 91, 110 Semifuscana — 89 Stigmo>'ota . _ 100 Semilunaiia . — 57 Slramenlaua 104 48 Seiniinaculana — 57 Slriana 133 63 Senecionana 170 77 Slrigana _ 111 Separalana . — 108 Strobilana . 279 105^ 112 Sericaua — 9 Stroeiniana . _ 88, 89 Sericoris — 62 Subfasciana . _ 35 Servana — 35 Subjectaiia . _ 51 Scrvillana 202 88 Subocellana 100 Sifulana 313 122 Subroseana . _ 42 Siderana 137 64 Subiripunriulana . 13 Signana - 92 Subuneana . _ 117 Siliceana 291 115 Succedaiia . 236 100, 114 Similana 203 12, 88, 89 Sude(ana 135 63 Simplana 201 87 SutTusana 196 S6 Siinpliciana — 111 Sulfuraiia 36 SiinpIoniaDa — 91 Sultueriana . — 32 131 Syndemis Sjivana Talpana Tenebriosana Tenebrosana Tenerana Teras • Tcrreaiia Tesselaua Tesserana Textaua Tortricella TORTRICODES TORTRIX Trapezana Trauniana Treveriana Tricoloraua Trifasciana Trifoliana Trigerainana. Trigonana Triniaculana Tripunctana . Triquetrana Tristana Trochilana Trycheris Turionana Tussilaginana Udmanniana ■ Ulicana Ulicetana L'hnana Uhnariana Unibrana Umbrosana Uncana . Uudana . Undulana T. N° Pages. 113 Unguioana . — 56 Unicolorana . Unifasciana . Unilana 114 Uriicana 85 Ustulana 217 103 Uvacana 62, 116 — 9 122 59 V— albana . — 38 Vacciniaiia . 77 38 Valdensiana . 138 49. 64, 68 Variana — 52, 122 Variegana . — 122 Venustana . — 19,31 32,3 5,36,38 Viburnana . — 57 Vicinana 273 110 Viduana 19 16, 17 Vinculana — 17 Violaceana . 159 22 48, 74 Virgatana . 132 62 Virgaureana — 89 Viridana — 12, 36, 110 Vilana . — 86 Vitisella 199 13 , 83, 87 Vulgana — 114 Vulpinana . 3 11 — 69 172 121 36 78 59 Wahlbomiana Wellensiaiia Woeberiana . 161 75 _ 101 Xanthosetia _ 101 Xylosteana . 177 79 — 116 15 15 Zachana 150 70 Zelleriana . 309 121 Zephyrana . — 71 Zinckenana . — 67, 71 Zoegana N° Pages. 308 121 _ 34 26 _ 33 153 71 246 103 46 283 48 113 — 39 21 188 10, 43. 83 154 71 66 33 70 22, 29, 58 26 12 113 113 54 62 32 23 _ 46 59 91 w. 111 259 X. 80 134 71 53, 55 60 106 35 20, 21, 78 101. 104 108 40 63 36 .eM.«-.«-C^SH> — SUPPLEMENTS A LA FAUNE DES LEPIDOPTERES SUISSES. (Phalénides, Pyralidides, Orambides et Tortricides.) Par J. C. De la Harpe, D. M. TROISIÈME SIPPLÉMEAIT AUX PHALÉNIDES DE LA FAUNE SUISSE. (Voir: Nouveaux Mémoires de la Société helvétique des sciences naturelles; Vol. XIII. p. 146, et Vol. XIV.) Les mêmes motifs qui m'engagèrent, il y a 6 ans, à publier un 2^ Supplément à la Faune Suisse, pour les Phalénides, me font un devoir d'en donner aujourd'hui un 3" et dernier. Je le fais suivre des corrections et adjonctions devenues nécessaires pour les familles des Crambides et des Tortricides. Les N"^ indiqués pour les Phalénides sont ceux du Catalogue qui termine le 2"* Supp- lément; je n'ai pas cru devoir les changer encore une fois. Le nombre des phalènes suisses s'élève actuellement à 363 espèces; celui des Pyralidides et Crambides à 198, et celui des Tortricides à 323. Lausanne, Mai 1863. 5. b. Porrinaria. Zell. Hub. Slip. f. 566. — Heyd. Cat. 63. Var. viridata. Guén. hist. gén. t. IX. p. 347. Assez fréquente sur toutes les Alpes et à toutes les hauteurs, en juillet. Les pâturages humides. Les caractères tirés de la coloration de la côte, des pattes antérieures, du dessous du thorax et du front, destinés à la distinguer de viridaria, me paraissent fort peu sûrs. Plus on s'élève sur les Alpes, plus la teinte verte de l'insecte devient sombre; les tarses des pattes antérieures sont alors noirâtres et le front gris foncé, mêlé de rougeâtre; la côte presque noire. A mesure que l'on descend, ces teintes foncées disparaissent; dans les sous-alpes et les montagnes basses, le dessous du thorax se montre blanchâtre, grisâtre, le front plus fauve et la côte pâle. Enfin, au pied des Alpes, les teintes rouges de ces mêmes parties sont plus ou moins évidentes. La taille et les villosités du corps ne signifient rien, parce que, dans toutes les espèces cosmopolites, la taille diminue et les villosités augmentent avec l'altitude. J'ai reçu de M. Mann, de Vienne, des exemplaires de porrinaria parfaitement semblables à ceux collectés dans nos Alpes. Je ne saurais non plus les séparer de viridaria même comme variété et je me range à l'opinion de M. Guénée qui reste dans le doute jusqu'à preuves positives de la validité de l'espèce. 14. Laevigaria (ta). W. V. Hub. 74, 331. Renularia. Hub. 331? — Faune suisse, 2^ Suppl. 27. b. Ayant pu me procurer des individus bien frais de renularia Hb. , je me suis con- vaincu qu'ils ne différaient en rien de sa laevigata, fig. 74. — Ces deux figures sont du reste assez peu exactes, la fig. 331 est préférable: je pense donc qu'il convient de les réunir définitivement sous une même dénomination. La couleur jaune nanqiiin (lue j'avais notée était le résultat de la vétusté et l'absence d'ombre médiane un accident. J'ai reçu cette espèce de Meyringen et je l'ai prise dans les environs de Lausanne. __ 4 - 18. Bischoffaria. Hub. 586—588. Après avoir comparé à plusieurs reprises les fig. de Hubner avec divers exemplaires de cette espèce, j'étais demeuré convaincu que j'avais sous les yeux l'espèce figurée: je rétais beaucoup moins qu'elle fut réellement distincte d'incanaria var. grisescens. En voyant la teinte enfumée se produire sur des mâles, j'en concluais que ces individus devaient être séparés d'incanaria, puisque, dit-on, elle ne se montre que chez la femelle. Tous mes doutes séclaircirent au mois de juin (30) 1858, lorsque je pris, dans une maison de Lausanne, la véritable Bischoffaria que je n'avais pas vue jusques là. Comme elle est voisine d'incanaria et qu'elle appartient au même groupe, je dois la caractériser de manière à éviter désormais toute confusion. L'individu pris était heureusement un mâle très frais. Les figures de Hul^ner n'en donnent pas une idée très exacte; en tout cas, elles s'appliquent mieux à elle qu'à incanari a var. grise. Je n'hésite donc pas à les rattacher à l'individu que j'ai sous les yeux. La taille et le dessin sont les mêmes dans les deux espèces. Incanaria varie dans sa teinte, du blanc au blanc sale et au gris de fumée. La femelle est plus souvent foncée que le mâle. Chez elle les teintes claires de la frange , de la marge , de la ligne fulgurale et de la bande médiane s'obscurcissent comme les foncées, en sorte que les individus gris ont une couleur générale tirant sur le roux qui rend les clairs peu apparents. Les dentelures des trois lignes transverses, marquées de noir sur les nervures, restent en tout cas bien visibles. Dans Bischoffaria la distribution des teintes est différente. La couleur générale des supérieures est le gris de fer presque noir, sous lequel disparaissent entièrement les dentelures des lignes transverses. Les parties claires telles que la frange , les points marginaux entre les nervures, la ligne fulgurale et le pourtour des gros points discoï- daux, sont d'un blanc pur très saillant, cequi modifie entièrement le faciès de l'insecte. La structure des antennes et des tarses postérieurs est la même de part et d'autre. Il est encore d'autres caractères distinctifs. 1° Bischoffaria a le front noir, le sinciput blanc pur, le collier presque noir et les épaulettes blanches. Le thorax et l'abdomen sont noirâtres et ce dernier est annelé de blanc; toutes choses qui n'existent pas dans incanaria. 2° Les teintes les plus foncées, dans la l"'", sont placées le long de la côte, sur la marge des 2 côtés de la ligne fulgurale et à la base de l'aile; dans la 2^", la marge seule présente des nuances plus obscures. 3° Les points blancs placés entre les nervures, sur la marge, sont gros et très saillants dans Bischoffaria; ils - 5 - sont à peine visibles dans sa voisine. 4° La frange est très distinctement entrecoupée à sa base de gros points noirs chez celle-là ; ils sont à peine visibles sur la variété grise de celle-ci. 5° Le dessous de Bischoffaria est beaucoup plus clair que dans incanaria var. enfumée, comme on le voit dans la fig. 587 de Hubner. Désormais la confusion ne sera donc plus possible et Bischoffaria occupera enfin la place qui lui revient. 20. b. Litigiosaria. Bdv. Grener. 1899. Dup. sup. IV. 54, 5. — Hub. revis. 30. — Hub. sup. f. 303, 304. — Guén. hist. nat. t. IX. 859. — Heyden. Cat. 642. - Stauding. Cat. Geom. 40. Nitidularia. Deutsch. Insect. Je n'ai pris en Suisse que la femelle. Une fois, en août, sur la rive du lac, près Lausanne. C'est avec raison que Boisd. compare cette espèce à caespitaria, Bork. , car elle ressemble à la femelle de cette espèce et beaucoup moins à straminaria ou à im- mutaria. Le sommet plus aigu du antérieures et l'absence de foureau aux tarses postérieurs, chez le mâle, l'en distinguent suffisamment. Ce dernier caractère la rapproche de commutaria. Rare partout et encore confondue souvent avec d'autres espèces. — Litigiosaria 99. de mes Contributions à la faune de Sicile n'est pas celle de Guénée, ni celle que je décris ici. Est-ce bien celle de Rambur? Les points marginaux sont chez elle situés sur la frange et non à sa racine comme chez celle de Boisd. 21. b. 8ubversaria. Lab. J'ai reçu cette nou\elle espèce de Mr. Rothenbach. Je n'en ai vu qu'un exemplaire mâle. On ne peut la rapporter à inornata Haw., dont la frange est Umitée par un filet (Guén.), ni à maritimata qui n'a de points marginaux que chez la 9. Voir pour la distinguer à deversaria, seule espèce avec laquelle on puisse la confondre. 22. Deversaria. Treit. — Guén. hist. gén. t. 9. p. 5. Depuis la publication du 2'' Suppl. je n'ai point appris que suffusaria Treit. ait été trouvée en Suisse; mais en revanche Mr. Rothenbach a pris, près de Schiipfen, une — 6 - Acidalia plus voisine de deversaria que de suffusaria, qu'il n'est point facile de distinguer d'elles et que je nomme subversaria. La caractéristique de ces 3 espèces est malaisée si l'on se borne au dessin, parce qu'il n'est pas constant. Certaines lignes s'effacent ou s'expriment plus fortement suivant les individus; d'autres s'écartent, se rapprochent ou s'infléchissent un peu différemment. La position du point discoidal relativement à la ligne transverse médiane varie aussi. Dans les trois espèces les tarses, le front noir, les antennes et la taille sont sem- blables. La couleur des indi\idus frais est différente; suffusaria est de couleur jaune- nanquin pâle; deversaria est jaune-paille avec une nuance olive; l'espèce de Mr. Hothen- bach n'a pas cette dernière teinte. Les points du centre des ailes sont petits et peu marqués, sur les supérieures, dans deversaria et suffusaria; ils le sont un peu mieux aux inférieures. Dans l'espèce nouvelle ils sont gros, très marqués aux 4 ailes en dessous, et triangulaires. La marge des ailes présente les meilleurs caractères distinctifs. Dans deversaria la base de la frange est marquée par une série de petits points noirs placés vis-à-vis des nervures, en dehors de la ligne de démarcation. Suffusaria n'offre pas ces points, mais une ligne de démarcation fine et noire, bien marquée. Subversaria porte une série de points alongés, triangulaires et contigus, à la place de la ligne de démarcation. Guénée voit dans inornata Haw., degeneraria et suffusaria, trois variétés d'une même espèce; je crois qu'il est dans l'erreur. Les points marginaux peuvent disparaître ou se prononcer, mais non se changer en ligne ou en lunules. N'ayant pas \u inor- nata en nature, je ne puis en parler. 30. Ochraria. W. V. C'est beaucoup moins de perochrearia qu'il importe de distinguer ochraria que de rufaria. La taille de la première reste toujours inférieure et les lignes transverses plus ondulées sont aussi plus régulièrement espacées; la frange est toujours un peu plus foncée que le fond et souvent limitée par une rangée d'atomes noirs. Le dessin et la couleur d'ochraria sont identiquement les mêmes (|ue ceux de rufaria. En dessous, ce même dessin diffère daiis les deux espèces; tandis que celui de la seconde est formé de lignes fauves sur un fond clair, semé d'atomes de la même couleur et de quelques points noirs; celui d'ochraria est formée de lignes presque noires et le fond est recouvert d'un grand nombre d'atomes de la même couleur. Les franges diffèrent aussi dans les 2 espèces; chez rufaria elle est limitée| par un trait fauve peu apparent en-dessus et en-dessous. Ce môme trait est brun, très apparent, surtout en-dessous, et formé de lignes placées bout à bout, séparées par les nervures, dans l'autre espèce. Les individus bien dessinés d'ochraria présentent quelques points bruns sur les franges, surtout aux inférieures en-dessous, que rufaria ne porte jamais, xMais le caractère essentiel se trouve dans les antennes du mâle; ru- faria les a à peine denticulées sur les bords et pubescentes en-dessous; tandis que celles d'ochraria sont fortement ciliées, ont les tubercules bien séparés et portent un poil brun à chaque articulation ou dentelure du bord. 81. b. Antiquaria. Her.-lSclif. Hiib. revis. 47. Hub. sup. f. 340, 341 6 - Heydenr. Cat. 669. Sylvestraria. Dup. hist. 177. 8, (non 7). — Guén. hist. génér. t. 9. p. 452. et Gallorum. 9 Macilentaria? Ramb. faun. Andal. Bdv. 1876. — Hub. sup. f. 230, 231. J'ai receuilli cette espèce à Rovéréaz, près Lausanne , dans les près, au milieu des bois , au mois de juin 1859. La femelle y est moins fréquente (|ue le mâle. Le pa- pillon vole dans Iherbe et se suspend aux chaumes. Macilentaria Ramb. appartient- elle réellement à la femelle? c'est ce que je ne puis décider sur une figure, chez des espèces aussi difficiles à distinguer. Voir à sylvestraria au sujet de la confusion qui existe avec notre espèce. Antiquaria ressemble pour la taille, le faciès et le dessin, à remutaria; son aspect soyeux est plus prononcé encore; mais les lignes transverses sont plus nom- breuses et mieux marquées et le bord des postérieures porte une légère échancrure là où remutaria offre un angle saillant. Cette espèce étant encore peu connue en Suisse et en Allemagne et confondue avec d'autres , il convient d'en donner une description complète. La couleur générale est le jaune-paille pâle, très sali par des atomes noirâtres et par 4 — 5 lignes transverses d'un jaune-nanquin. La couleur des lignes se répand sur le disque le long de la côte. Les atomes noirs sont dispersés sur toute la surface des ailes , mais plus nombreux sur les lignes. Ailes antérieures. Côte légèrement arquée, surtout vers le sommet. Celui-ci un peu aigu. Bord externe presque droit, s arrondissant à l'angle abdominal. 5 lignes transverses bien marquées: la l'''^ , à partir de la racine de l'aile, est arquée; la 2*« plus large, est plus ou moins ondulée et droite; la 3*^ parallèlle à la précédente est généralement plus saillante et plus ondulée; la 4" est de rechef plus large, surtout du côté de la côte, droite et ondulée; l'espace clair qui la sépare de la 3^ est étroit; la 5* , séparée de la précédente par une ligne claire formée de lunules , est peu prononcée. 8 points noirs , souvent effacés , sont placés sur la base de la frange , à l'extrémité des nervures. La frange unie et de la couleur du fond , est séparée de lui par un trait noirâtre très fin et parfois imperceptible; ce trait unit les points noirs les uns aux autres par autant de petits arcs. Le dessous des antérieures reproduit le dessin du dessus, mais très modifié. Sur un fond gris-charbonné, on observe: 1° Un espace gris uni occupant la racine de l'aile jusques à son milieu. Un petit point noir, invisible en-dessus, se place vers le bord externe de cet espace. 2° Une large bande moyenne plus claire. 3° Un trait noirâtre, bien marqué, dentelé en dehors, sur chaque nervure. 4° Une ombre transverse claire, puis une charbonnée. 5° Une ligne de lunules claires, se détachant sur l'extrémité noircie de l'aile. Les nervures sont dessinées en brun ; la frange claire et luisante contraste avec le fond chargé d'atomes noirs. Un trait noir, portant les points noirs du dessus, sépare la frange du disque. Ailes postérieures semblables aux antérieures; avec les lignes transverses con- tinuant celles déjà décrites à l'exception de la l"^" qui manque. Un très petit point discoïdal sur l'espace basilaire , très près de la 2"* ligne. Bord externe portant un léger sinus en face de la cellule. Frange comme aux antérieures. Le dessous des postérieures continue le dessin des antérieures et n'en diffère que par l'espace basilaire moins charbonné, par la 3® ligne très sinueuse et par l'espace clair, médian, plus large. Le bord est bien marqué par un trait foncé, anguleux. Palpes très courts , fauves à l'extrémité ; front fauve ; collier de même couleur. Antennes du mâle fauves , unies et luisantes en-dessus , garnies en-dessous d'une double rangée de forts cils, disposés deux à deux, noirs à la base et divisés en pinceau transparent à leur sommet. Tubercules gros, détachés, saillants et ciliés. — Thorax fauve clair; abdomen uni , blanc-jaunàtre ; anus plus clair, dépassant le bord des postérieures. — Ventre légèrement fauve ; pattes noirâtres en-dessous ; tarses de la dernière paire sans renflement, ni foureau, ni pinceau de poils; armés d'une paire de forts éperons. La femelle est un peu plus petite que le mâle , porte les ailes antérieures un peu plus pointues et les postérieures plus étroites. - 9 — Par l'absence de foureau aux tarses des postérieures cette espèce se rapproche de comrautaria, mais elle s'en distingue à d'autres égards. Mr. Guénée lui conserve la dénomination de Duponchel quoiqu'elle repose sur une erreur. Loin d'éelaircir par là la synonimie on l'embrouille encore davantage, ainsi que celle de sylvcstraria Bork. actuellement fixée définitivement. 32. b. Vulpinaria. Mann. Cat. Hub. sup, f. 473, 474. — N'est point une variété de rusticaria et doit prendre rang parmi les espèces suisses. Les tibias des pattes postérieures portent 2 éperons dans l'un et l'autre sexe, ce qui n'a pas lieu dans rusticaria. (Her.-Schf.) 33. Confinaria. F. v. R. Lisez Conl'ir maria, et Heyden. Cat. 693. 34. Commutaria. Treit. sup. Ajoutez encore aux synonimes. Simplaria. Fr. n. b. 594, £,1,92. Nitidaria. Bdv. 1904. (Guén.) Gypsaria, Bdv. 1905. (Guén.) 38. Sylvestraria. Bork. — Treit. Immutata. Guén. hist. gén. 9. p. 498. La fig. 97 de Hubner reproduit mieux la sylvestraria de Dup. par ses bords externes droits que celle de Hub. sup.; cependant elle porte les 4 points disco'idaux qui n'existent pas dans l'autre. Sa fig. 94 est Straminaria: voir dans Treitschke vol. 6, 2'^ p. , p. 307 le dédale créé par Hubner sur ce point. La description de Borkhauscn n'est pas exacte à part ce qu'il dit des 4 points et de l'angle obtus du bord postérieur des inférieures. Les stries ne sont pas presque droites; du reste il n'a vu qu'un exemplaire. Treitschke décrit mieux que Bork. la vraie sylvestraria. Les fig. 103 — 105 de Hub. sup. sont très exactes, il faut donc s'en tenir à elles et à la description de Treitschke, et ne pas retourner en arrière aux descriptions incomplettes et si souvent contestées des anciens auteurs. 2 - 10 — Quant à la fig. 8 pi. 177 de Duponchel j'ai pu m'assurer qu'elle appartient à anti- quaria. Her.-Schf. (H. S. f. 340, 341), espèce assez répandue en France et que j'ai aussi recueillie dans nos environs. Des individus reçus de MMrs. Bruand et Bellier-de-la Chavignerie, comme appartenant à la sylvestraria de Dup. , ne laissent aucun doute à cet égard. Mr. Her.-Scliaffer a d'ailleurs constaté qu'ils appartenaient bien à son an- tiquaria (voir cette dernière espèce). 39. Caricaria. Hub. sup. f. 553, 554. Depuis la publication du 2" Suppl. aux Phalcnides j'ai recueilli dans les marais de la vallée d'Aigle, à la fin de juin et en juillet, plusieurs individus appartenant à cette espèce. Elle y vole parmi les joncs et se pose aussi sur les arbustes bas. Les carac- tères qu'elle présente dans cette dernière localité différant à quelques égards de ceux que m'avaient offerts les individus de Zurich, je dois modifier ma description. La blancheur des ailes supérieures, dans l'état frais, n'est pas parfaite, car elles sont saupoudrées légèrement d'atomes noirs très petits, dispersés sur la moitié externe du limbe et surtout sur les 4 rayes transverses. Celles-ci ne sont cependant point pro- duites par l'accumulation de ces atomes , car elles sont brunâtres. Les points du disque sont généralement visibles aux inférieures; tandis qu'ils sont petits aux supérieures où ils manquent souvent. Le dessous des ailes supérieures à la base, et même sur le disque, est souvent enfumé au point de masquer entièrement le point central. La frange est large, luisante, sans points ni lignes, avec un léger reflet jaunâtre. Les rayes transverses, ordinairement peu marquées, sont jaunâtre ou brunâtres: la 3® (à partir de la base) est parfois noire et alors très marquée dessous et dessus. La femelle est volontiers un peu plus petite que le mâle. et d'un blanc de lait plus pur. 40. Cerusaria. Lah. Depunctata, Guén. hist. gen. 9. p. 500. La dénomination de Guénée pourrait être adoptée définitivement avec avantage. - 11 - 49 b. Imitaria. Hub. 51. Treit. — Diip. — Hub. revis. 73. — Heyden. Cat. 638. J'ai pris cette espèce méridionale près de Lugano, appliquée sur les rochers, en eptembre [2^ génération). 50. Aiireolaria. Fab. Je dois à l'obligeance de Mr. Bellier de-la-Chavignerie quelques exemplaires de celte espèce provenant de Fontainebleau et qu'il m'affirme être la flaveolaria de Bdv. Il faut donc ajouter aux synonimes d'aureolaria. Flaveolaria, Bdv. N° 1861 et le tracer au N° 49 de la faune suisse. 51. Flaveolaria. Hub. La femelle est un peu plus petite que le mâle, avec les antérieures plus pâles et plus aiguës au sommet. Vole peu et lourdement; reste rare. 52. Auroraria. Hub. J'ai collecté cette espèce dans les marais de la vallée d'Aigle en juillet 1855. 60. Schaefferaria. Lab. Faun. helv. Subpunctaria? Hub. sup. f. 415. Cette espèce est indiquée dans Hub. sup. Nachtrage (p. 135), sous le nom de ru- ficiliaria. Guénée ayant désigné une espèce du Canada, voisine d'albicillaria, par le même nom, la désignation de Her.-Schf. ne pouvait subsister. Plus tard ce dernier adoptant ma cerusaria (Acidalia) a transporté, je crois, le nom de subpunctaria, qu'il avait donné à celle-ci (fig. 311 — 313), à ma Schaefferaria. — Gyraria, Treit. n'est pas notre espèce. 61. Pupillaria. Hub. 69. Gyraria. Hub. 434. Se montre sans nul doute dans la Suisse transalpine: essentiellement méditerranéenne. Je rapporte gyraria, Hub. 434 (non 543) à cette espèce, après avoir fait de vains - 12 - efforts pour l'en séparer spécifiquement. La couleur des atomes et du fond, les points centraux et ceux de la marge, la teinte de la frani^e, la ligne ponctuée, l'angle médian des postérieures , offrent des variations , comme le fait d'ailleurs remarquer Guénée. Quant à Schaefferaria elle ne peut se rapporter à aucune figure de Hubner ou de Duponchel et doit rester distincte. Je regrette que Mr. Guénée ne l'aie pas vue. 95. Petraria. Esp. Bois de Sauvabelin en juin; abondante au milieu des arbustes d'une clairière maré- cageuse, entourée de chênes et de hêtres. 108. Ulmaria. Fab. Prise dans les sous -Alpes vaudoises , en juin. 112. Capreolaria. W. V. Dans les Alpes l'écclosion d'automne est parfois retardée jusqu'au printcms et lin- secte parfait apparaît en juin. 116. Serotinai'ia. Hiib. Ajoutez aux synonimes. Freyer n. b. t. 600. f. 2. Varie du gris brun, entremêlé de faune, au jaune sale tacheté de gris. — On peut la confondre avec dilucidaria très chargée d'atomes foncés. L'absence totale de faune sur les ailes, le sommet un peu arondi des supérieures, le manque d'atomes en dessous et de festons à la marge des inférieures , chez cette dernière , serviront à les distinguer. 117. Mendicaria. Hub. sup. f. 491 — 493. Dilucularia, Kerferst. (non Frey. n. b. t. 570, 1, 2.) Les antennes sont d'un gris -pâle endessus; le front est brun. La ligne de points das inférieures forme une courbe uniforme. Les lignes transverses sont plus espacées que chez dilucidaria. Le fond des ailes est blanc enfumé. L'ombre antémarginale est nulle ou peu marquée. - 13 - 118. Dilucidaria. W. V. Hub. sup. f. 494, 495. Ajoutez à la description : Antennes blanches au dos. Front blanc. Fond constamment de couleur blanc -bleuâtre. Ligne de points des postérieures formant un angle à son milieu. Ombre antémarginale presque toujours bien marquée, surtout chez le mâle. 119. Spurcaria. Faim, lielv. Caelebaria. H. S. f. 421, 507. M. R. Zeller m'a fait voir un exemplaire de la caelebaria, provenant du Tyrol. qui se rapporte évidemment à ma spurcaria. On adoptera la dénomination que l'on préférera, peu m'importe. Cette espèce est très voisine d'operaria. Lorsque je la rapprochais de Zelleraria je n'avais vu que la femelle de celle-ci; le mâle lui assigne une tout autre place. 120. Zelleraria. Frey. J ai pu voir deux individus, mâle et femelle, provenant de la haute Engadine. Cette espèce forme avec Andereggaria un petit grouppe distinct. Le mâle est beaucoup plus grand que la femelle, à peu près comme furvaria. Il est uniformément gris perlé avec deux rayes rapprochées, presque parallèlles et un point discordai, peu visible, entr'elles. La raye externe forme un angle aigu, vif, sous la côte; elle est à peine dentelée. Les inférieures sont partagées par une raye den- telée, 2 fois recourbée. Une lunule disco'idaie. Corselet recouvert de longs poils blanchâtres. 121. Operaria. Hub. Cette espèce est réellement suisse. M. Zeller l'a prise dans les hautes alpes d'Engel- berg et de l'Engadine ; Mr. Rothenbach près de Langnau. J'ai collecté la femelle sur le mont Joly , en juillet , audessus de St. Gervais (Faucigny) à 7000' ; elle porte des rudi- mens d'aile marqués de 2 bandes transverses noirâtres. — Le front est gris-roux. Les barbillons des antennes sont spatules, ainsi que chez celebaria qui en est voisine. — 14 - 123. Pullaria. Hub. Ajoutez aux synonitnes : Hub. sub. f. 500, 501 9. — On rencontre dans le Jura des individus presque entièrement blanc-jaunàtres et sans dessin. 124. Meyeraria. Lali. Faune suisse. Ambiguaria. Faun. suis. 2" Suppl. Ayant pu me procurer 2 individus très frais 1 un 6 , pris à Lavey à la fin de Mai 1857, l'autre 9, capturé à Meyringen, en juin même année, j'ai soumis cette espèce à un nouvel examen. Mr. R. Zeller l'a collectée sur les Alpes du Celerina. La fig. pi. 186, de Dup. offre quelque analogie de teinte et de dessin; mais elle est trop peu exacte pour servir de point de départ. Les fig. 379, 380 et 381 de Hub. sup., beaucoup plus exactes , ne peuvent en aucune façon lui être apliquées ; ainsi donc Meyeraria doit subsister distincte d'ambiguaria, Hub. sup. Voici du reste quels sont les caractères distinctifs de Meyeraria. Klle ressemble plus à mendicaria qu'à dilucidaria; mais les antennes du mâle sont filiformes. Sa teinte grise n'a pas l'aspect bleuâtre et luisant de la 2*^^, ni le pointillé grossier et brun de la 1''*. La couleur du fond est le blanc sale fortement recouvert par un pointillé gris-de-fer. Dans l'un des mâles que j'ai sous les yeux la teinte générale est formée de la réunion de trois pointillés, un blanc pur, un gris clair et un gris foncé, outre le pointillé noir des stries et des taches. Les antennes, chez le mâle, sont filiformes, sans cils ou villosités, et portent des tubercules pres(jue carrés et bien distincts les uns des autres. Les tarses postérieurs, dans le même sexe, sont courts et très renflés. Le front est gris; de la couleur de la tête. Les 4 taches oculées du disque sont grosses et bien dessinées. Les points mar- ginaux sont petits. Le dessous est d'un gris roux, finement pointillé; enfumé parfois aux antérieures. La femelle ne diffère du mâle que par ses teintes un peu plus claires. La figure de la faune suisse est mauvaise et ressemble plus à dilucidaria 9 , qu'à Meyeraria (Collection R. Zeller.) - 15 - 126. Glaucinaria. Hub. Freyer. n. B. 593. f. 2 et 3. Le fond est quelque fois d'un beau jaune paille. 128. Variegaria (ta). Dup. t. 184. f. 4 (non- 185, f. 5). Hub. sup. f. 503, 504. — Heydenr. Cat. 137. — Guén. hist. t. 9. N°. 473. Mucidata. Frey. ii. Beitr. 125, 3. — Faun. suisse. 2" Suppl. Confondue jusqu'ici avec mucidaria Hub. 148. — Hub. sup. f. 502. — Cette es- pèce toujours rare , a été prise par Mr. Wullschlegel dans les environs d'Olten. Je l'ai aussi reçue de Sicile. Elle se distingue de mucidaria par plusieurs caractères; mais il suffit de men- tionner les antennes filiformes, non pectinées, chez le mâle. Les tubercules de l'an- tenne sont étroits, alongés en cône, rapprochés les uns des autres et recouverts d'un duvet fin. 144. Crepuscularia. W. V. Defessaria. Fr. n. B. t. 510, f. 1, n'est qu'une mauvaise variété de cette espèce. 151. Strigillaria. Esp. Cette espèce est bien suisse; je l'ai prise le 10" juin 1858, au pied des montagnes d'OUon (Vallée d'Aigle) dans les taillis. Mr. Meyer l'a récoltée à le même époque près de Viège. La var. brune (Hub. G. 540, 541) l'a été par Mr. Wullschlegel dans les environs d'Olten. 166. Hipocastanaria. Hub. Mr. Rothenbach a collecté plusieurs fois cette espèce dans les environs de Schùpfen, du 20 mai jusqu'en septembre. — 16 - 168, Bombycaria. Bdv. Cette espèce existe aussi dans la haute Engadine; Mr. Hnateck, de Sils, l'élève chaque année. Le corps de la femelle est revêtu d'un duvet noir et de longs poils blancs. Les rudimens d'ailes blancs, sont particulièrement velus. 173. Venetiai'ia. Hub. 9 Hub. sup. f. 444. 174. Toi- va via. Hub. Horridaria, Hub. 149 n'est pas une 9 , mais un 6 (Treit.). — La femelle est rare et a les supérieures encore plus arondics au sommet que ne les représente la fig. 368 de Hub. L'angle de la 2'* ligne transverse n'existe pas toujours quoiqu'en dise Treitschke. 174. b. Alticolaria. Man. Cat. 1856. i) Guén. hist. génér. IX. p. 320. Cette espèce , fort rare , découverte pour la première fois en Tyrol par Mr. Mann , a été récoltée dans les Alpes, au-dessus de Meyringen par Mr. J. Ott, auquel nous devons plusieurs espèces rares ou nouvelles. Je n'ai vu que le mâle. Son faciès et sa couleur sont ceux de Torvaria, et non de trepidaria, avec laquelle elle a peut-être été confondue. Sa taille est un peu inférieure. Le noir foncé des quatre ailes a un éclat soyeux. La côte des supérieures est fortement arquée à sa base. Les lignes transverses sont au nombre de trois et se dessinent en noir mat; la première (dès la base) est ai'quée , la seconde rapprochée de la précédente, forme deux coudes, l'un vers son milieu, l'autre ^ers le bord postérieur; entr'elles existe un point de même couleur. La 3« ligne forme d'abord un angle qui s'approche de la marge, puis deux ondulations jusqu'à l'angle abdominal où elle se termine. La frange des su- périeures est limitée par un trait foncé et par trois ou quatre taches chatoyantes vers le sommet. Les inférieures portent deux bandes chatoyantes qui occupent la moitié de l'aile ') Voir le Bulletin de la Sociélé vaudoise des sciences naturelles. T. V, N». 40. p. 228.. — 17 - et sont séparées par une bande d'un noir mat, ondulée. La marge est limitée par un trait noir, brisé, dessinant un sinus en face de la cellule (comme dans les Gnophos). La frange est d'un noir fuligineux. Le dessous des 4 ailes est d'un noir luisant. Un gros point existe sur la cellulle des antérieures. La marge des 4 ailes est bordée par une large bande jaunâtre, bien tranchée, bordée de noir foncé du côté interne et divisée en avant par un trait noir qui s'évanouit en filet et vient toucher la marge en face de la cellule. Le trait noir qui limite les franges est ici très marqué. Les cuisses, le corps, les palpes et la tête sont couverts de longs poils noirs. Les antennes sont filiformes, noires. Cette espèce intermédiaire entre les Gnophos et les Psodos, genres très voisins, pourrait motiver une fusion des deux. 181. Pliimularia. Frey. Rheticaria. Faune suisse. Je restitue à cette espèce son nom primitif puisque MM. Lederer et Guénée ont mo- difié celui de Boisduval (Nr. 1940) et l'ont remplacé par concoloraria. J'ai reçu de la haute Engadine cette espèce, bien distincte do purpuraria. Ajoutez aux synonymes : Hub. Sup. f. 475—477. — Guén. hist. génér. t. 10, p. 173. 188. Erutaria. Bdv. N'est pas très rare dans nos Alpes: Au Val-d'Iliers en juillet; au Creax-de-Champ, vallée d'Ormont dessus, mi-juillet; dans les clairières des forêts de sapin. J'ai pris deux fois des individus mâles sur lesquels les ailes inférieures n'existaient pas. Il faut ajou- ter aux synonymes. Nebulosaria. Heydenr. Cat. 362. Cambricaria. Curt. — Leder. — Guén. hist. génér. t. 9, p. 440. 196. Succenturiaria. Lin. J'ai reçu de Mr. J. Ott à Meyringen la variété brune figurée par Hùbner (f. 247), ainsi que la variété grise non figurée dans Hiibner. 3 — 18 - 198. Modicaria. Hub. Ajoutez aux synonymes : Seniiiçrapharia, Bruand, Cat. du Doubs. J'ai reçu, sous ce nom de Mr. Bruaud, une variélé plus paie et plus jaunâtre, figurée au Nr. 537 de Hubn. suppl. Impurata, Hubn. 347, reçue aussi de Fiance et de Sicile. 206. Obrutaria. Fiscli. v. Rosi. Collection. Hub. Sup. f. 145, 146. Pimpinellata, Hub. coll. Piperata. Wood. ? Majoraria. Faune suisse, Nr. lOS** , 2'"'' Suppl. f. 2. M. Jâggi, de Berne, l'a prise dans les environs des bains du Gnrnigel, en juin. Je n'hésite pas à réunir cette espèce à celle que j'ai décrite sous le nom de majoraria, <|uoi(jue les exemplaires (un peu altérés) reçus de Mr. Herrich-Schiiffer m'aient d'abord conduit à les séparer. Obrutaria, majoraria et arceutharia sont, peut-être, autant de xariétés delà même espèce ; l'examen de la question exige des individus très frais et nombreux. Mr. Staudinger réunit helveticaria à arceutharia: je ne puis partager cette opi- nion. Hel veticaria, reçue de Anderegg, a les antérieures plus allongées en forme d'amande, et les postérieures à peu près dépourvues de dessin. 208 b. Distiuctai-ia H. S. f. 162, 168. J avais admis cette espèce, dans mon l'"^ supplément, au nombre des espèces suisses. Plus tard, m'étant convaincu que les individus auxquels je donnais ce nom appartenaient à castigaria, j'ai dû les retrancher du Catalogue. Maintenant un nouvel exemplaire, (fue je tiens de Mr. Ott à Meyringen, e.xige que je rétablisse cette espèce. C'est d'ailleurs l'avis de Mr. Herrich-Sciiaffer, qui possède des échantillons semblables venus de Laponie. L'individu femelle que j'ai sous les yeux se rapproche extrêmement de castigaria; aussi me contenterai-je de signaler les caractères (|ui l'en distinguent. 1° La teinte gé- nérale est le gris pur, ardoisé sur les clairs, sans mélange de fauve comme chez casti- garia. 2° Les 4 points discoïdaux sont formés par un trait noir, gros aux supé- rieures, petit aux inférieures. 3 ' La moitié interne de l'espace marginal, élargie à la côte, se rétrécit brusquement et depuis la cellule ne forme plus qu'un étroit ruban. 4° Une - 19 - dent noire à la côte au-devant du point discoïdal. 5' Moitié interne de l'aile à peine dessinée, sablée de gris. 6° Dessous plus clair, sans teintes fauves. 213. Valerianaria. Hub. 395. Doit être conservée comme espèce. Un individu recueilli à Meyringen par Mr. J. Ott réproduit parfaitement la fig. 395 de Hubn. et ne peut être confondu avec Begrandaria. 213 b. Laqueraria. Fiscli. v. E. Hub. revis. ?\r. 67. — Hub. sup. f. 181, 182. — Heydenr. Cat. Nr. 511. .Subumbrata. Trait. Intricata, Trcil. in litt — Fisch. v. R. (olim). Faciès de pu si 11 aria. — Les vergers près de Schiipfen (Rothb.). 283. Scripturaria. W. V. Placidaria. Frey. N. B. 600. 3. 239 b. Lapidaria. Hub. 324. Guén. II. 435. — Hub. sup. f. 286, 287. Trouvée une fois dans les environs d'Olten, sur le Jura, par Mr. Wullschlegel ! 250 b. Zumsteinaria. Lab. Mittbeil. der scbweiz. entom. Gesellsch. Nr. 1. p. 24. Cette espèce, entièrement nouvelle, a été découverte par Mr. Meyer-Dur, dans les environs de Viège (Haut-Valais), du 30 mai au 20 juin 1861. Je ne puis réproduire ici la description que j'en ai donnée dans les «Mittheilun- gen » de la Société suisse d'entomologie. L'espèce dont elle se rapproche le plus me paraît être aptaria, quoi(juc son colorit et son aspect général soient fort différens. - 20 — 253. Arctaria. Lien. Albimacularia. Frey. n. b. 534, 5. Toniata. Steph. — Guén, hist. génér. t. 10. p. 293. Assez fréquente au.\ Plans (Alpes de Bex) dans les bois de sapin des Sous-Alpes, en juillet. La femelle est ordinairement un peu plus grande que le mâle ; celui-ci porte à l'anus un mouchet de poils bruns. Sur quelques individus la bande moyenne s'élargit en dedans par la coloration en brun d'une bandelette trans\erse, limitée elle-même par une ligne grise qui fait partie du premier ruban. Dans ce cas le point discoïdal se place au milieu de la bande moyenne et non sur son bord. Ces individus ressemblent à spadicearia. 255. Laetaria. Lab. Faune suisse. Hub. sup. f. 555. La figure de Hub. sup. est trop pâle. Sur les individus frais la marge a une teinte verte beaucoup plus prononcée et la bande moyenne est plus noire. La figure que j'ai donnée sous le nom de Kollariaria est plus exacte, quoique ses teintes soient un peu trop tranchées. — Les basses Alpes, en juin. 266. M in or aria. Treit. Une variété recueillie dans les Alpes passerait aisément pour une espèce nouvelle, tant elle diffère des individus ordinaires. Chez elle les deux rubans blancs sont parta- gés par un trait gris prononcé, et ombrés de fauve. La bande moyenne est fortement tachée de gris et de noir. Trois dents de la ligne fulgurale sont marquées en noir, en face de la cellule. Les postérieures sont très enfumées. Il résulte de cette augmenta- tion de teintes foncées un aspect sombre très différent du faciès ordinaire. 277. Funeraria. Hub. 260. Ajoutez aux synonymes : Hub. Sup. (Nachtrâge) f. 542. Cette figure est trop couverte de noir. Mr. Guénée fait erreur lorsqu'il réunit funeraria à tristata Lin. Funeraria — 21 — (H. S. f. 542) est commune sur nos Alpes et n'est point nouvellement trouvée; elle n'était que confondue avec tristata. La distinction des deux espèces est par trop aisée. Celle de hastata et de hastulata l'est moins, quoique tout aussi assurée, si l'on a de bons exemplaires sous les yeux. 281. Décolora ri a. Hub. Frey. n. b. 600, 1. Conscntaria. Frey. n. b. 486. 282. Hydraria. F. v. E. Mr. Wullschlegel l'a aussi collectée près d'Olten. 286. Lotaria. Bdv. Ajoutez aux synonymes : Hub. Sup. f. 455. 6. Le sommet de l'aile est trop obtus dans cette figure. 287. Ab lu tari a. Bdv. Index Nr. 1626. Hub. Sup. f. 382, 383. - Dup. Cat. - Zell. Ent. Zeit. 1849. p. 212. Olivaria. Dup. hist. pi. 183 (non Hubn.). Salicata. Guén. hist. gén. t. 10. p. 283 (non Hub. Sup.). 9 Muscosata. Leder. (non Donzel). — Heydenr. Cat. 383. Ferraria? Hub. Sup. f. 398. — Hub. revis. Nachtr. — Heydenr. Cat. 372. 9 Hispalata? Ramb. Catal. pi. XXH. f. 7. Po devin aria Hub. revis. Nr. 136. — Hub. Sup. f. 250. — Heydenr. Cat. 382. Bullet. de la Soc. vaud. des scienc. nat. Nr. 40. p. 227. Afin de faire disparaître la confusion qui règne sur l'une des espèces les plus ré- pandues en Europe , il importe tout dabord de revenir à la dénomination de Boisduval à laquelle Dup. rapporte la figure très reconnaissable qu'il en donne sous le nom d'Olivaria. Je l'ai reçue d'Autriche comme muscosata, Leder., de France sous le - 52 — nom d'ablutaria, Bdv., de Mr. Herncli-Schaffer liii-mèmo sous celui de Pode\ inaria ; de Palerme et des Alpes, etc. conservant partout ses caractères distinctifs, très reconnaissa- bles et fournissant les mêmes variations. Si l'on veut établir deux variétés malgré les nombreuses transitions ([ui existent, il faut prendre celle où le gris foncé domine (fer- raria) pour l'une et muscosaria, Leder. pour celle (jui est teinte en jaune, mais cette dernière ne comprendra guères que des femelles. Aux caractères tirés des antennes et de la marge, on peut joindre celui que donne le pointillé blanc, éparpillé sur les nervures et \isible surtout sur le deuxième ruban, en dehors de la bande moyenne. Mr. Guénée rapporte à ablutaria, Bdv. l'infidaria, Lah. faune suisse (flavicinc- tata, Dup. hist.), qui en est très différente; puis il ra'tache Podevinaria, H. S. à sa- licata, W. V. (qui n'est point celle de Hub. sup.), ainsi que ferraria, H. S. De la sorte, l'obscurité s'accroît au lieu de diminuer. — Pourquoi toujours ressusciter la sali- cata de Hubn. que chacun conçoit à sa manière? 292. Nobiliaria. Hub. Sup. Les indi\idus provenant d'Autriche et figurés par H. S. sont généralement plus pâ- les que ceux de lEngadine : ceux-ci sont fortement teintés de couleur olive, mélangée de jaune et de brim. Chez eux les postérieures sont quelquefois presque entièrement noirâtres, avec la frange jaunâtre, bien entrecoupée. Le point disco'idal des supérieures, lorsqu'il existe, est jaune-safran. 293. Caesiai'ia. Hub. Cette espèce, ne varie en Suisse que dans certaines limites. Je n'ai pas encore pu trouver de passages entre elle et flavicinctaria, Hub. Les quelques ombres safranées que l'on observe sur certains individus restent loin du jaune orangé vif de cette dernière. Il existe d'ailleurs des différences constantes, telles sont: 1° la teinte blanchâtre, uni- forme, des postérieures en-dessus, sur laquelle se détache en gris un point discoïdal bien marqué, deux lignes marginales, ordinairement à peine visibles et une légère ombre grisâtre sur la marge, dans quelques individus. 2° En-dessous, les antérieures sont con- stamment enfumées, avec deux taches jaunâtres allongées à la cote et la bande moyenne parfois désignée par un trait externe. 3^ Les postérieures , du même côté, sont blan- châtres, pointillées de gris, et du reste semblables à l'autre face. 4*"^ Les 4 points dis- co'idaux bien marqués. — 23 - J'ai reçu do M. Wocke une i'Iavicinctaria, Ilub. provenant des Alpes de Norvège qui n'est autre (pie la variété jaunâtre de caesiaria et en reste bien distincte. 293. b. Annosaria (ta). Zettei'st. f. lap. Je ne possède qu'un seul individu de cette remarquable espèce; il a été pris dans rOberland par Mr. J. Ott. Je l'ai rapporté à l'espèce de Zettersted sur l'autorité de Mr. Staudinger. Son dessin, sa configuration et la coupe de ses ailes la rapprochent de caesiaria. Elle s'en distingue au premier coup-d'oeil par la teinte noire générale des antérieures, sur laquelle se dessinent finement en blanc pur: 1° quelques petits points placés sur la racine des nervures dans l'espace basilaire, sans s'étendre sur la bande médiane, qu'ils délimitent à son bord interne; 2° deux lignes de points placés aussi sur les nervures et indiquant à la fois la limite externe de la bande médiane et la place du deuxième ruban; 3° la ligne fulgurale formée de chevrons aigus dans sa moitié antérieure, de lunules et de points dans sa moitié postérieure; 4° quelques traits et points situés sur l'extrémité des nervures. La frange est blanchâtre, divisée par une ligne noirâtre et entrecoupée par de petites taches de cette dernière couleur, au niveau des nervures. Les mêmes ailes, en-dessous, sont d'un gris noirâtre avec deux taches blanchâtres à la côte vers le sommet, les chevrons de la ligne fulgurale faiblement indiqués, l'extré- mité blanche des nervures et la frange d'un blanc sale, entrecoupée de points noirs. Les postérieures sont gris de fer en-dessus , plus foncées du côté interne ; traver- sées, au-delà de leur milieu, par deux bandes maculaires blanchâtres, parallèles à la marge, dont la postérieure est plus prononcée. Un gros point disco'idal gris est rap- proché de la racine de l'aile. Nervures marquées en blanc tout le long de la marge. Une ligne noire, entrecoupée par les nervures, limite la frange. Celle-ci est semblable à celle des supérieures; mais avec une ligne de division à peine indiquée. Bord abdomi- nal noir marqué de deux points blancs vers sa terminaison. En-dessous les mêmes ai- les ont l'espace basilaire gris de fer, marqué d'un point disco'idal : cet espace est limité par un trait plus foncé qui le sépare d'une bande post-médiane, lavée de clair en de- dans, ombrée de gris en dehors. L'espace marginal est blanchâtre, de la couleur de la frange : la ligne de points noirs et les intersections de la frange y sont prononcées. Antennes filiformes, annelées de blanc. Palpes courts , noirs en avant, blanc-jaunà- tres en dessous. Gorge blanche. Front noir foncé. Double collier jaunâtre. Corselet noir, semé de poils blancs, surtout en arrière. Abdomen noir, annelé de blanc en-des- - 24 - sus ; jaunâtre en-dessous. Pattes noires en-dessus, blanc-jaunâtres en-dessous. Mouchet anal noir; jaunâtre à son extrémité. Cette phalène est tellement différente de caesiaria par sa couleur noire mouchetée de blanc pur que je n'hésite pas à la considérer comme une espèce distincte : elle se rapproche d'ailleurs davantage, par plusieurs caractères, de flavicinctaria cpie de cae- siaria. Mr. Staudinger de Dresde m'affirme que dans le nord caesiaria varie (ce qui n'a pas lieu dans nos Alpes) au point de fournir des individus entièrement blancs et d'au- tres presque noirs. Ce fait extraordinaire mérite un examen plus attentif. L'on sait as- sez que les climats froids disposent les Lépidoptères à revêtir des couleurs foncées. Dans le nord verrait-on chez ces insectes tantôt la prédominance du noir, tantôt celle du blanc ? Cela serait possible. Danc ce cas il faudrait attribuer ces modifications à des causes différentes et voir si, peut-être, le noir est le résultat des longs hivers et le blanc des longs jours d'été agissant sur les larves. Si cela est, les variétés noires et les variétés blanches du nord doivent apparaître les unes au commencement, les autres à la fin de la saison i). 294. Flavicinctaria. Hiib. 354. Frey. n. B. fig. 504 et larva. La figure de Hubner est assez exacte, à part, le milieu de la bande médiane trop clair, le point discoidal des antérieures trop prononcé et celui des postérieures rare- ment visible et dans ce cas-là très peu marqué. Il est fort difficile de distinguer cette espèce de caesiaria, et cependant la diffé- rence de moeurs trahit une différence spécifique —; la première fort commune sur la zone moyenne des Alpes, dans le voisinage des sapins, se pose toujours contre les ro- chers et dans les cavernes; la seconde, très rare partout, excepté dans l'Engadine, se cache dans les grandes herbes des hautes Alpes. J'ai pu me procurer plus dune douzaine d'individus bien conservés et leur examen n'a fait (|ue confirmer ma première opinion. Indépendamment des teintes d'un jaune orangé vif qu'on ne rencontre jamais chez caesiaria, on peut noter comme différences constantes : 1° L'aspect des postérieures en-dessus, dont l'espace basilaire est constam- >) Conf. Bullelln de la Soc. vaud. des scienc. nal. Nr. 47. p. 388. — Contribulions à la faune de Sicile. - 25 - ment plus foncé que le reste de l'aile, la marge plus ou moins enfumée et séparée de cet espace par un liséré plus clair. L'angle abdominal de ces mêmes ailes porte le long de la frange une éclaircie. 2"^ L'absence de point discoïdal, à part quelques exceptions où il se montre faiblement. 3° Le dessous des quatre ailes assez uniformément gris- jaunàtre, légèrement moins enfumé aux postérieures; avec la moitié interne plus foncée et le bord externe de la bande moyenne du dessus marqué sur les quatre ailes par une ombre noire diffuse. 4° Le pointillé gris du dessous est plus prononcé que dans caesiaria. 5° L'absence de points discoïdaux du même côté aux antérieures, dans tous les cas. L'intensité du gris qui forme le fond varie beaucoup ; j'ai vu des individus où la bande moyenne et la marge sont presque noires, à l'exception des taches jaunes et de la ligne fulgurale; il en est d'autres où le gris de fer disparaît presque entièrement. 296. Inf ici aria. Faune suisse. Cette espèce bien plus facile à distinguer de flavicinctaria, Hub. que ne l'est caesiaria, est cependant sans cesse confondue avec la première. — Les caractères tirés de la frange sont les plus sûrs. Aux antérieures, en-dessus, elle est blanche, sans ligne de division, sans trait, ou points à la base, et plus ou moins entrecoupée de gris. En- dessous, aux mêmes ailes, même disposition ; pour l'ordinaire elle est limitée par un bord blanc, étroit, inégalement renflé de distance en distance qui lui donne un aspect festonné. Aux postérieures, sur les deux faces, ce bord blanc est ordinairement plus saillant et la frange en paraît mieux festonnée encore. Le trait noir qui limite la frange , divisé par l'extrémité blanche des nervures, manque ici dans tous les cas. 297. b. Frustraria (ta). Treit. VI. 2. p. 50. - VII. p. 218. Dup. sup. t. IV. pi. 71. — Boisd. 1774. Frey. n. b. 54, 2. - Hub. sup. f. 205, 206. Heydenr. C. 396. - Guén. hist. t. X. Nr. 1368. Muscosata. Donz. An. Soc. entom. Hub. Gey. 595 (mala) — (non Leder.). Mr. Rothenbach la prise près d'Auvernier (Jura) en juin 1846. Je l'ai reçue de Mr. Leresche, provenant du Jura vaudois, et de Mr. Ott, collectée à Meyringen. La haute Engadine. Elle est identique dans ces diverses localités, quoique plus ou moins colorée en vert et nébuleuse. Muscosata Donz. n'est pas même une variété. - 26 - 299. Incultaria. Hub. sup. Ajoutez aux synonymes : Hub. sup. f. 456 9. 300. A chroma ri a. Lah. Faune suisse. Saxicolata, Leder. (Stauding.). Très voisine de nebularia H. S. 370, 371. Je n'hésiterais même pas à les réunir si dans ces figures la frange était entrecoupée , le 2* ruban restait bien séparé de l'es- pace marginal, la ligne fulgurale était indiquée vers le sommet seulement et à peine vi- sible, enfin, si les inférieures étaient plus étroites et moins dessinées. La couleur légè- rement jaunâtre d'achromaria la fera toujours aisément distinguer de toutes les varié- tés de nebularia. 304. S or or aria. Hub. Hub. sup. n. Schmett. f. 52, 53. Tacetaria? Frey. 640. 2. (H. S.) Je l'ai reçue de la haute Engadinc. Les individus pro\enant du Labrador sont iden- tiques. 308. b. Munit aria (ta). Hub. 346. Hub. revis. Nr. 168. — Hub. suf. f. 53. — Guén. hist. t. H. Nr. 409. — Heydenr. Cat. Nr. 542. - Staud. Cat. Nr. 491. Arcticaria. Germ. faun. ins. — Zetter. ins. lapp. Collinaria. Metzn. ent. Zeit. J'ai reçu cette espèce de la haute Engadine. Elle paraît fort rare en Suisse ; même dans les hautes Alpes. 309. Bip un et aria. Bork. Gachtaria. Frey. n. B. 594, 595. est à peine une variété plus foncée. 316. Silacearia. W. V. Ajoutez aux synonymes : Frey. n. B. f. 587. - 27 - 3 1 6. b. C a p i t a r i a. Her.-Schf. H. S. Deutsch. Ins. 165. pi. 3. — Hub. sup. f. 460. — Heydenr. Cat. Nr. 550. Balsaminata. Fiey. n. B. 588. — Zell. Très rare en Suisse ; j'en ai reçu de Mr. Ott un exemplaire femelle pris dans l'Ober- land bernois. La chenille très voisine de celle de silacearia en reste cependant distincte (Dr. Rossler; in Jahrb. des Ver. f. Naturk. Herzogth. Nassau v. XII. p. 387). L'individu, fort bien conservé, que je possède répond parfaitement à la caractéris- tique donnée par Her. Schf. Cette espèce étant peu répandue dans les collections et souvent avariée, j'ajouterai quelques détails fournis par l'individu que j'ai sous les yeux. — La taille est un peu au-dessous de celle de silacearia; mais la coupe des ailes est identiquement la même. Les antennes au lieu d'être annelées de blanc le sont de jaune clair. Les palpes sont de la même couleur avec très peu de noir à la base en dehors. Le front est entière- ment jaune, tandis que dans silacearia les antennes et le front sont grisâtres, tachetés de noir. L'espace radical est noir foncé, coupé carrément. Le 1"' ruban forme une ondu- lation dans son milieu et non une pointe externe saillante. La bande médiane est d'un noir pur, à peine étranglée dans son milieu. Les nervures ne se dessinent point en clair, ni sur elle, ni sur le l" ruban, ni sur l'espace radical. Le 2" ruban, fort étroit, est bordé, vers la côte seulement, de deux fers de flèche, dont l'antérieur se confond avec une tache costale noire : les autres fers de flèche sont fort petits. L'extrémité des ner- vures, en dehors du 2" ruban, sont saillantes et colorées en jaune jusques à la frange. La couleur jaune se répand sur lespace terminal du côté de l'angle anal et sur les clains de la frange. Aux inférieures en-dessus la même teinte jaune existe sur l'extrémité des nervures et sur la frange entière. La ligne de lunules y est également arrondie et fes- tonnée, ce qui n'a point lieu dans silacearia. Le dessous est d'un gris pointillé, jaunâtre, avec le dessin moins prononcé que chez sa voisine. L'abdomen est couleur de rouille en-dessus, un peu rosé en-dessous. Les pattes sont annelées de brun et de fauve clair à leur extrémité et noirâtres sur les cuis- ses, en-dessus. 28 - 317. Reticularia. W. V. Le mâle de cette espèce présente une particularité que je ne trou\e citée nulle part et qui pour les amateurs de classifications lui vaudrait 1 honneur de motiver un genre à part. Il existe chez lui, vers l'articulation de l'aile antérieure et en-dessous, un gros pinceau de poils noirs, dirigé du côté du disque et inséré très près du bord in- terne. Ces poils sont roussàtres à leur base et reposent, lorsque les ailes sont ployées, sur une tache jaunâtre visible sur le disque de l'aile inférieure et sur une autre sem- blable à la face inférieure des antérieures. Evidemment ici la couleur du pinceau à dé- teint des deux parts sur la face correspondante des ailes. 318. b. Coraciaria (ta). Hubn. 278. Var. psittacariae. Faune suisse. Miata. Lin.? (Guén.) — Guén. hist. génér. t. 10. p. 460. pi. 13 f. 2. Bulletin de la Soc. vaud. des scienc. nat. IVr. 40. p. 223. On sera surpris que je rétablisse maintenant coraciaria comme espèce, après avoir affirmé sur le vu d'un individu (2" supplément), qu'elle était une variété de psittaca- ria, prouvée par de nombreuses transitions. L'individu que j'a\ais alors sous les yeux était bien en effet une variété de celle-ci et lorsque j'eus la vraie coraciaria sous les yeux, c'est lui qui m'a convaincu de l'existence de deux espèces distinctes. Les indivi- dus marbrés de blanc qui appartiennent à psittacaria restent complètement différents de coraciaria, et réciproquement les formes plus foncées de coraciaria(j'en ai sous les yeux) ne passent point à psittacaria. La taille, la coupe des ailes et le dessin diffèrent toujours. La figure de Hubner est certainement mauvaise, mais beaucoup moins ([u on ne l'a affirmé; elle reste très reconnaissable. Celle de Guénée est très bonne, mais prise sur un petit individu. Je ne puis réproduire ici tout ce que j ai dit dans le Bulletin de la Soc. vaudoise sur la distinction de coraciaria, de frustraria et do psittacaria. Coraciaria fait en Suisse deux apparitions, une en mai et juin, l'autre en août et septembre. On la prend surtout dans les vallées au pied des Alpes , où elle se pose de préférence contre les rochers. — Mpyringen, Aigle, Schùpfen. Guénée lui a restitué la dénomination de Linné ; je doute fort que la synonymie gagne en clarté à ces répara- tions tardives et souvent bazardées. 29 - 319. Firmaria. Treit. Cette espèce est positivement suisse. Mr. Alf. Rothenbacli la prise en août, en sep- tembre et en octobre près de Schiipfen. Jai recueilli une femelle à Aiij;le, au mois de mai. Mr. Meyer-Dùr l'a enfin collectée au printemps dans les environs de Viège (Valais), où elle n'est point rare, en compagnie d'obeliscata var. variaria. Firmaria a donc deux générations comme variaria. 328. b. Simiilaria (ta). Hub. 345. Hub. revis. Nr. t94. Geneata. Feisth. An. ent. 1834. — Boisd. 1732. - Hub. sup. f. 396. Recueillie une fois en Valais par Mr. R. Zeller. entomologiste Zuricois. 330. A e m II 1 aria. Hub. 448. Ajoutez aux synonymes : Her.-Schf. neue Schmett. f. 49, 50. Mr. Her.-Schaffer m'affirme qne testaceata Hb. 338, reste distincte de tersaria aussi bien que daemularia. PRËIIIER SVPPLË|[ENT AUX PYRALIDIDES et aux CRAMBIDES DE LA FAUNE SUISSE. (Voir: Nouveaux Mémoires de la Société helvétique des sciences naturelles; Vol. XIV. p. 7.) Pyralidides. Her.-Schf. 2. Cuprealis. Hub. Je l'ai reçue de Mr. Coulcni i[ui l'avait capturée dans les environs de la Neuveville. Cr 126. 8|)eculellus 111. — Zuphodla. 90. Siiilelicella . . 79. 79 127. LiR-lileiellus . 112. 112 91. Muiaiiella • . 80. 80 128. Luclueilus . . -. 112'' 160. Rippilella . . 141. — 92. Pallida . . . 82. 82 129. l>yr>^\ ^■v^> .t.^ ■ )f^- 3 ■ /^^r*^:''^^'%^^J^'^^T-^ ■'^ >-7y-' ^j' ■^J:T~'^-^^''- ' ^5 J^ j^ '~^^ Y^- x> ■i-A>v- SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES 3 ^Dflfl DDE4D'=i4S t nhem QL555,S9L18 Faune suisse LepidoptSeres ...