ds di hé rer = ae LL Pre À nb w POSER PTT TT TER ed CNRS RS ) = = \Gray Herbarium / Purchase December 1970 FLORE LUXEMBOURGEOISE. * à FLORE LUXEMBOURGEOISE, cr ! OÙ f { + 1 I DESCRIPTION DES PLANTES PHANÉROGAMES , ê RECUEILLIES ET OBSERVÉES Co DANS LE GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG, CLASSÉES D'APRÈS LE SYSTÈME SEXUEL DE LINNÉE. PAR £ A. Tinant, CORRESPONDANT DE LA COMMISSION STATISTIQUE DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG, ET MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DU" BAS ET MOYEN RHIN. LUXEMBOURG, CHEZ J. P. KUBORN, LIBRAIRE-ÉDITEUR. 1856 + TMS EE ë à JR ua ; VW. Les EL mn 2 fl ÿ | . 0 sas à Le re ARE ILE Per AVERTISSEMENT. Habitant un des pays les plus favorisés de Flore, dont les productions végétales étaient encore presqu’entièrement in- connues jusqu’aujourd’hui, je désire faire plaisir aux botanis- tes étrangers en leur en donnant une légère esquisse. C'est ce qui me décide à publier aujourd’hui, sous le titre de FLORE LuxemBourGEotsE, le résultat de douze années de recherches et de courses. Mais je suis loin de me flatter d’avoir réuni dans ce premier ouvrage toutes les richesses végétales de nos contrées; car, étant pour ainsi dire seul, abandonné à moi- même, et n'ayant aucune notion pour guide, je n'ai pu qu'er- rer au hasard et effleurer les richesses végétales de ce pays, qui promet d’abondantes récoltes au botaniste zélé qui vou- dra se donner la peine de le parcourir avec soin. Le Grand-Duché étant entrecoupé de plaines, de monta- gnes, de forêts, etc., offre un terrain et des sites si variés, que l'observateur otre souvent, dans l’espace d’une lieues 7 à 8 espèces de sol et d'expositions différentes. Mais ce sont ? surtout les Ar dennes, cette partie entièrement couverte de fo- rêts, de bruyères, et de marais, où la main de l’homme n’a pas encore détérioré la nature, qui méritent toute l’attention des amis de Flore. Je regrette que mes occupations ne m’aient pas permis de Les visiter plus souvent; car les courses que j’y ai faites, quoiqu’elles n’aient été que passagères et peu fré- El . G AVERTISSEMENT. quentes, ont toujours été couronnées de succés, et m'ont tou- jours fait regretter davantage de ne pouvoir El visiter plus souvent et te en détail. Gone de plantes rares et utiles y végètent peut-être dans l'oubli en attendant que l'œil per- çant du botaniste vienne les en tirer pour les faire figurer - honorablement parmi les richesses de notre Flore. Il est à regretter que le goût de la botanique ne soit pas plus répandu dans un pays aussi riche en végétaux que le nôtre, car, à l’exceptionsde MM. Murrer, MarcHnan», et KROMBACH, qui ont comme moi parcouru nos sauvages mon- tagnes, je ne connais personne qui se soit adonné avec zèle à la recherche de nos végétaux indigènes. Plusieurs excursions y ont bien été faites par quelques botanistes étrangers, tels que MM. Dumorrtier, Mrcnez, Nysr, DEronnay, Courroïs, etc.; mais le séjour momentané qu'ils ont fait dans ce pays, quoi- que couronné de succès, suffit à peine pour en entrevoir les richesses végétales : et depuis que je me suis appliqué à la recherche de nos végétaux indigènes, aucune de mes excur- sions n’a encore été infructueuse. Mais, pour en connaitre foncièrement la Flore, il faudrait que les excursions y fussent répétées dans les mêmes localités pendant toutes les saisons de l'année, ce qui n’est guère possible lorsque le nombre d’ama- teurs est si petit, dans un pays aussi étendu. Si dans une con- trée qui a été explorée depuis des années par un grand nom- bre de botanistes, on découvre encore journellement de nou- velles plantes, que ne doit-on pas s'attendre à trouver dans un pays comme le nôtre, dont les productions végétales sont pour ainsi dire encore entièrement inconnues, et qui n’a pres- que jamais été visité par aucun botaniste. Ayant déjà recueilli un assez grand nombre de plantes, mon but, en publiant cet ouvrage, que je suis loin de regarder comme. complet et sans défaut,'est simplement de faire connaître les richesses végétales de notre pays, qui jusqu’à présent sont restées plongées dans le plus grand oubli, quoiqu’elles méritent cependant de fixèr l'attention des naturalistes. Mais, aban- donné à mes propres lumières, éloigné des bibliothèques et des botanistes éclairés pour me servir de guide, il est impos- sible que je n’aie pas commis des erreurs plus ou moins graves a: AVERTISSEMENT. | g _dansla détermination d objets dont les caractères sont si varia- | bles, où la nature semble à chaque pas se jouer du botaniste, et mettre sa science en défaut. Puisse cette ébauche être us, cueillie favorablement du public, dont je réclame fortement pr indulgence en faveur du but qui me la fait entreprendre; 10 8P0NTR être de quelque utilité à la jeunesse studieuse qui voudrait s’adonner à la recherche de nos végétaux indigènes, et fixer l'attention des botanistes sur notre intéressante pro- vince; mon but sera rempli et je serai grandement récompensé de mes peines. J'ai adopté pour la classification des plantes de notre Flore le système sexuel de Linnée, comme étant le plus facile, le plus connu et le plus propre à la classification des plantes d'une Flore particulière. Mais à linstar de plusieurs auteurs modernes, jy ai fait plusieurs modifications. J'ai, par exemple, supprimé la 23° classe, Polygamie, vu que les caractères n’en sont pas constans, et qu'ils sont très difficiles à distinguer; et j'en ai reporté les plantes aux autres classes où elles se trou- vent plus convenablement placées. Ainsi, le genre Jalantia, qui a 4 étamines et un style, se trouve dans la Tétrandrie mo- nogynie; le genre cer, qui a 8 étamines et un style, a été placé dans l’Octandrie monogynie; le genre Parietaria, dont les fleurs sont le plus souvent monoïques, se retrouve Line la Monœæcie tétrandrie; et le genre Atriplex, qui a à étamines et 2 styles, a été tranféré dans la Pentandrie digynie. J'ai également supprimé la Syngénésie monogamie, et les genres J’iola, Jasione, Impatiens, qui en faisaient partie, se trouvent dans la Pentandrie monogynie. Le genre Mayanthemum, qui n’a que 4 étamines et un Style, a été distrait des Convallaria et placé dans la Tétran- drie monogynie. Le genre Radiola a été également distrait du genre Linum et placé dans la Tétrandrie tétrag gynie. Les Graminées, que l'on reconnait au premier coup-d’œil, et qui forment un groupe très distinct, seretrouvent toutes dans la Triandrie digynie, où elles sont classées et détermi- nées d’après l’Agrostographie beleique de M. B. C. Dumor- TIER. & " m'y ont pas paru convenablement détaillés, et dans ce cas, je ? LS o M -æ 8 +. AVERTISSEMENT. ns $ È , 2. : x Q Quart à la détermination des genres et des espèces, je. me suis basé, autant que possible, sur la Flore francaise de M. A. P. Decawporre, excepté dans quelques genres qui ne me suis servi de plusieurs autres auteurs modernes, ce que lon trouvera suffisamment indiqué par la synonymie. J'ai mis en tête de chaque description la définition latine qui m'a paru la plus propre et réunir entièrement les carac- teres de la plante décrite, ayant eu soin d’indiquer l’auteur duquel je l'ai empruntée. Le temps de la floraison, la durée, le lieu natal y sont indi- qués avec soin; les endroits désignés sont ceux où j'ai trouvé moi-même les plantes, excepté dans le cas où je fais mention de la personne par qui la plante a été découverte, si elle croit généralament partout, les localités ne sont pas mentionnées; quant aux variétés, lorsque la contrée n’est pas indiquée, c’est qu’elles se trouvent mélées avec l’espèce. L'amitié et la reconnaissance m’imposent le devoir de témoï- gner mes remercimens à MM. Leseuxe et Dumorrtier pour la bonté avec laquelle ils ont bien voulu relever mes erreurs, et me prêter leurs secours dans la détermination des espèces douteuses; je les prie donc de bien vouloir recevoir ici l’ex- pression publique de ma gratitude. Mais je dois surtout un tribu de reconnaissance aux mânes de M. Mazuir, jadis professeur de rhétorique à l’athénée de Luxembourg. . . . . . C’est toi, homme vénérable, qui sus m'inspirer le goût de la botanique et y diriger mes premiers pas. Ton âge avancé ne te permettait plus d'accompagner ton jeune élève dans ses courses, mais au retour de ses excursions, c’est dans ton sein qu'il allait puiser des conseils; tu te plai- sais à l’instruire, en lui aplanissant les difficultés qu’il ren- contrait à chaque pas dans sa marche encore peu assurée dans la recherche des trésors de Flore. Tu as abandonné ton élève, pour aller habiter le séjour des justes, mais ton souvenir restera éternellement gravé dans son cœur! car, ne te suis-je pas redevable de toutes mes jouissances, et de tous les heu- reux momens que j'ai passés depuis que tu as bien voulu diri- ger et encourager mes premiers essais. 3 d LÉ. D he Fr. PL AVERTISSEMENT.) 9 d Je saisis cette occasion pour engager les botanistes qui au- h,. raient découvert dans notre pays des plantes non mentionnées dans notre Flore, de bien vouloir me communiquer leurs dé- couvertes ; je les recevrai avec reconnaissance, ainsi que leurs “ observations surles erreurs que je puis avoir commises et que je tâcherai de rectifier le plus tôt qu’il me sera possible. “ ( TH Von M ne | à Lacs ro QUE À s x “ abs 4 PIE 1 | 4 “ " SYSTÈME SEXUEL DE LINNÉE. Le système sexuel de Linnée est basé sur la considération des organes destinés à la génération. Les éfamines, qui sont les parties mâles, servent à la formation des classes, et les prstils, qui sont les parties femelles, sont em- ployés généralement à former les ordres. CLASSES. Les caractères des classes sont tirés du nombre des étamines, de leur position, de leurs proportions, de leur connexion, et de leur absence. Les caractères des onze premières classes sont fondés sur le nombre des étamines, qui sont entièrement libres, et n’observent entre elles aucune proportion de grandeur : Czasse I. Monandrie. Une étamine. Crasse II. Diandrie. Deux étamines. Crasse III. 7 r2andrie. Trois étamines. Crasse IV, Tétrandrie. Quatre étamines. Crasse V. Pentandrie. Cinq étamines. Crasse VI. Æexandrie. Six étamines. Crasse VII. Æeptandrie. Sept étamines. Casse VIII. _Octandrie. Huit étamines. CLasse IX. Ennéandrie. Neuf étamines. Crasse X. Décandrie. Dix étamines. Crasse XI. Dodécandrie. Douze étamines, ou plus, mais moins de 20. Les classes 12 et 13 sont déterminées d’après le nombre et la position des étamines. | 12 SYSTÈME SEXUEL DE LINNÉE. Czasse XII. Zcosandrie. De 20 à 100 étamines insérées sur le calice. Crasse XIII. Polyandrie. De 20 à 100 étamines insérées sous l'ovaire et non attachées au calice. Les classes 14 et 15 sont déterminées d’après le nombre et la proportion des étamines, dont 2 sont constamment plus courtes. CLAssE XIV. Didynamie. Quatre étamines, dont 2 petites et 2 grandes. Crasse XV. Tétradynamie. Six étamines, dont 2 petites, opposées, et 4 plus grandes. Les classes 16, 17, 18, 19 et 20, sont déterminées d’après la con- nexion de leurs étamines, c’est-à-dire qu’elles sont réunies par quelqu’une de leurs parties. Casse XVI. Monalelhtee. Plusieurs étamines réunies en un seul corps par leurs filets, Crasse XVII. Diadelphie. Plusieurs étamines réunies en deux corps par leurs filets. Casse XVIII. Polyadelphie. Plusieurs étamines réunies par leurs filets en 3 ou plusieurs corps. Crasse XIX. Syngénésie. Plusieurs étamines réunies par les anthères. Crasse XX. Gynandrie. Plusieurs étamines attachées au pistil. Les classes 21, 22 et 23 renferment les plantes à fleurs unisexuelles, c’est-à-dire mâles ou femelles qui sont placées sur le même individu , ou sur des pieds différens, avec ou sans mélange d’hermaphrodites. Casse XXI. Monœcie. Fleurs mâles et fleurs femelles séparées, sur un mème individu. Czasse XXII. Drœcie. Fleurs mâles et fleurs femelles sur des individus différens. Crasse XXIII. Polygamie. Fleurs mâles et fleurs femelles sur le même ou sur des individus différens, qui portent aussi des fleurs hermaphrodites. Oss. A l'instar de plusieurs botanistes modernes, j'ai supprimé cette classe dont les caractères sont très difficiles à distinguer et peu constans. La Casse XXIV, Cryptogamie, renferme les plantes à fleurs à peine visibles ou sans étamines. ORDRES. Les caractères des ordres des treize premières classes sont fondés sur le nombre des organes femelles ou pistils. Onpre I. AMonogynie. Un pistil. OnDRE II. Digynie. Deux pistils. Orpre III. Trigynie. Trois pistils. Onvre IV. Tétragynie. Quatre pistils. OrDRE V. Pentagynie. Cinq pistils. Onvre VI. ÆZeragynie. Six pistils. ;. À £ 4 Onpre VII. Æeptagynie. Sept pistils. Orpre VIII. Décagyme. Dix pistils. Onpre IX. Dodécagynie. Douze pistils. Orore X. Polygynie. Plusieurs pistils en nombre indéterminé. La quatorzième classe se divise en deux ordres basés sur la disposition des graines. Onpre 1. Gymnospermie. Quatre graines nues au fond du calice. One Il. Angiospermie. Plusieurs graines renfermées dans un péricarpe. La classe quinze se divise en deux ordres basés sur les dimensions du fruit. Onore I. Siliculeuse. Fruit presqu’arrondi, court relativement à sa lar- geur ; il prend le nom de Ss/icule. One II. Sr/iqueuse.Fruit très allongé relativement à sa largeur; il prend le nom de Silique. Les classes 16, 17 et 18 tirent la distinction de leurs ordres du nombre de leurs étamines. La dix-neuvième classe se divise en 5 ordres, fondés sur la fécondation ou l'avortement des fleurons contenus dans chaque fleur. Onrre I. Pelygamie égale. Fleurons ou demi-fleurons, tant du disque que de la circonférence, tous hermaphrodites et fertiles, Onvre II. Polygamie superflue. Fleurons du disque hermaphrodites et fer- tiles, demi-fleurons de la circonférence femelles, également fertiles. Onore III. Polygamie frustranée. Fleurons du disque hermaphrodites, fertiles ; ceux de la circonférence femelles, dépourvus de stismates et sté- riles. Onpre IV. Polygamie nécessaire. Fleurons du disque hermaphrodites, mais dépourvus de stigmates et stériles : fleurons de la circonférence femelles et fertiles. Onpre V. Polygamie séparée. Fleurons ou demi-fleurons divisés entre eux , soit un à un, soit plusieurs ensemble, par autant de calices partiels ren- fermés dans celui de la fleur. La vinstième classe tire ses ordres du nombre des étamines. : Dans les classes 21 et 22, les ordres sont déterminés par les caractères de toutes les classes qui précèdent. “ La vingt-quatrième classe est divisée en 3 ordres naturels, faciles à dis- tinguer. Onpre I. Fougères. Feuilles roulées en crosse avant leur développement, fructification disposée tantôt sur le dos des feuilles, tantôt sur des épis dis- üncts , ou placée dans des involucres près des racines. Onore Il. Mousses. Fruclification située dans des urnes stipitées, rare- ment sessiles , le plus souvent couvertes d’une coiffe ou d’un opercule. Orore III. Æépatiques. Fructification en forme de globules, de cônes, de cornes, de tubes, s’ouvrant en 4 ou plusieurs valves; poussières attachées à des fils élastiques dans la plupart, Onore IV. Alques. Substances pulvérulentes ou filamenteuses , ramifica- SYSTÈME SEXUEL DE LINNÉE. 15 14 SYSTÈME SEXUEL DE LINNÉE. tions sèches et fibreuses, extensions coriaces ou crustacées , quelquefois herbacées et comme feuillées ; organes de la génération peu connus. Onnre V. Champignons. Plantes dépourvues de feuilles , ayant une con- sistance spongieuse ou tubéreuse; chargées d'une poussière régénératrice, logée dans des sillons , des lames, des plis, des pores, des tubes, etc. Explication des signes abréviatifs employés dans le cours de l’ouvrage. y g © Annuelle. o* Bisannuelle. 2] Vivace. L PB Ligneuse. F1. Fleurit en. FLORE LUXEMBOURGEOISE. CLASSE I. — MONANDRIE. MONOGY NIE. . HIPPURIS. Calice adhérent à l’ovaire, en forme d’écaille ; corolle nulle; une seule semence nue, inférieure. 1. Æippuris vulgaris. Linn. DC. Pesse d’eau. Folüis verticillatis 10-12 linearibus acutis. DC. Tige droite , simple, cylindrique, feuillée, s’élevant de 3 à 4 décimètres au-dessus de la surface de l’eau ; feuilles verticillées, au nombre de 10 à 12, étroites, linéaires, pointues ; à verticilles nombreux et rapprochés; fleurs fort petites, axillaires, sessiles et verdâtres. F1. en juin , juillet. 2} Croit dans les mares et les étangs. Elle paraît très rare dans nos contrées; je n’en ai encore trouvé que 4 à 5 échantillons ans une tourbière aux environs de Vance. : DIGYNIE. 2. CALLITRICHE. Calice à deux folioles membraneuses, persistantes; corolle nulle: capsule à 2 loges, à 4 semences. 2. Callitriche verna. Linn. Callitriche printanier. ….Foliis trinerviis supernè aggregatis, majoribus, seminum margine obtu- siusculo. R. S. Tiges nombreuses, grèles, arrondies, flottantes à la surface de l’eau pendant la floraison, et submergées ensuite; feuilles glabres, sessiles, à 8 nervures , de forme très variable ; fleurs sessiles, axillaires, monoïques ; fruit court, ovale, à angles saillans. | FI. en mars, avril. © Les ruisseaux, les fontaines. V. a. C. vulgaris. Feuilles toutes ovales, alongées. … V.z. C.intermedia. R. S.— C, dubia, Thuill., F1. par., p. 3.— C. hete- rophylla, Pursch., F1. Amér. sept., 1, p. 8. — Feuilles inférieures linéai- es, échancrées ; les supérieures ovales. . V. c. C. caespitosa. R. S. — Feuilles lancéolées, linéaires, amincies aux eux extrémités, obtuses et entières au sommet ; tiges nombreuses, très lameuses et rampantes. V. ». C. aestivalis. R. S.— Feuilles pétiolées, arrondies; fruit tétragone. 16 DIANDRIE. — MONOGYNIE. V. #. C. pedunculata. R. S. — Feuilles inférieures linéaires ; les supé- rieures oblongues, toutes obtuses et entières ; fruits inférieurs pédoncu- lés ; les supérieurs sessiles. V. r. C. tenuifolia. R. S. — Feuilles toutes linéaires, pointues et en- tières au sommet ; fruit tétragone. 3. Callitriche autumnalis. Linn. Callitriche d’automne. Syn. Callitriche sessiles. ©. d. DC. F1. fr., n. 3655. — Callitriche aquatica. v. Smith, FI. brit. — Callitriche angustifolia. Hopp. Bot. tasch., 1792, p. 115. — Callitriche linearis. Pursch, p. 556. Foliis omnibus per caulem sparsis acqualibus uninerviis truncatis, semi- num marginibus membranaceis. R. S. Cette espèce, qui n’est peut-être qu'une variété de la précédente, en diffère par ses feuilles éparses , toutes linéaires, à une seule nervure et tronquées au sommet, et par ses semences munies d’une aile membra- neuse. - nd FI. en automne. © Croïît dans les mares et les tourbières. L 3. BLITUM. Calice persistant, à 5 lobes; corolle nulle, une seule semence recouverte par le calice en baie. dis 4. Blitum virgatum. Linn. DC. Blite efilée. Floribus glomeratis, capitulis sparsis lateralibus. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, glabre, cannelée, rameuse, effilée et feuillée ; feuilles alternes , pétiolées, glabres , lancéolées , un peu trian- gulaires, pointues, à bords garnis de plusieurs dents, longues et aiguës ; fleurs petites, d’un blanc sale, sessiles, ramassées en têtes ou pelotons sessiles dans presque toute la longueur de la plante. Ces pelottes devien- nent succulentes à la maturité, et acquièrent une couleur rouge comme les fraises. ä FI. en juin, juillet. © Je l’ai trouvée assez abondamment dans les rocail- les de la Vierre entre Grandvoir et Martilly. CLASSE II. — DIANDRIE. MONOGYNIE. il + Fleurs monopétales régulières inférieures. à 2 loges, à 2 ou 4 semences. LA . , 5. Ligustrum vulgare. Linn. DC. Troène commun. 4. LiGeusTRUM. Calice à Mdents; corolle à tube court, à limbe à 4 divisions; baie + Foliis elliptico lanceolatis glabris, racemis compositis coarctatis. DC, Syn. | DIANDRIE. — MONOGYNIE. 17 Arbrisseau d’un à deux mètres, à rameaux grèles, flexibles, à écorce cendrée; feuilles olabres, lisses, opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, entières; fleurs blanches, disposées en grappes läches, termi- nales, peu serrées; baies rondes, lisses, noires à la maturité. F. en juin, juillet. D Fréquent dans les haies et les bois un peu humides. V. 8. Foliis variegatis. — Feuilles panachées. Les bois aux environs de Steinsel. 5. SYRINGA. Calice petit, à 4 dents; corolle tubulée, à limbe à 4 divisions; capsule ovale, comprimée, à 2 loges, à 2 semences. 6. Syringa vulgaris. Linn. Lilas commun. Syn. Lilac vulgaris. DC. F1. fr., n. 2463. Foliis ovatis cordatis inteserrimis. Linn. . Arbrisseau d’un à deux mètres, à rameaux nombreux, étalés, à écorce C risâtre ; feuilles opposées, pétiolées, ovales, cordiformes, pointues, en- res, glabres, lisses, dures et d’un vert foncé; fleurs petites, nombreu- s, d’un bleu violet, disposées en grappes lâches, un peu pendantes; orolle tubulée, à limbe découpé en 4 seomens un peu concaves. FI. en avril, mai. b Cet arbrisseau, originaire d'Orient, se retrouve fréquemment sauvage sur les rochers de la Pétrus, Pulvermubhl, Belle- vue, etc. +1 leurs monopétales irrégulières inférieures. Fruit à capsule. 6. veronicA. Calice à 4 ou 5 divisions; corolle presque plane, en roue, à 4 lobes inégaux ; capsule comprimée, ovale ou échancrée en cœur au sommet, à 2 loges. ia " I. Fleurs en grappes latérales. 7. Veronica officinalis. Linn. DC. Véronique offcinale. Foliis obovatis dentatis pilosis rugosis, caule procumbente hirto. DC. Syn. Tiges nombreuses de 3 à 6 décimètres, arrondies, dures, velues, ra- “meuses, couchées et rougeâtres à la base, souvent radicantes ; feuilles opposées, presque sessiles, velues, ovales-obtuses, defitées en scie ; fleurs petites, d’un bleu pâle, disposées en grappes lâches et relevées. F1. en juin, juillet. 2] Fréquente dans les bois taillis. On la nomme vul- “gairement véronique mâle, thé d'Europe, etc. V.8. Minima. Cette variété diffère de l'espèce : par ses tiges plus gré- es, entièrement couchées et rampantes, atteignant tout au plus un déci- mètre de hauteur; par ses fleurs de moitié plus petites et d’un bleu plus oncé. Je l’ai trouvée assez fréquente dans les graviers des bords de la Moselle, entre Remich et Wormeldange. # . V.c. Feuilles presque rondes, obtuses et pubescentes. V. ». Feuilles ovales, glabres. - 8. Veronica Spadana. Lej. Véronique Spadoïse. » Foliis oppositis obovatis pubescentibus, caule basi repente hirto. 9 = 18/1 DIANDRIE. — MONOGYNIE, Cette espèce, décrite par M. Lejeune dans sa Flore des environs de Spa, n'est, je crois, qu'une variété de la précédente, dont elle diffère par sa tige plus robuste, et par ses feuilles beaucoup plus larges, arrondies et pubescentes. j Je l'ai observée en 1827 dans la forèt du Grünenwald, du côté de la chaussée Romaine , et ne l’ai plus trouvée depuis. 9. F’eronica beccabunga. Linn. DC. Véronique beccabunga. Foliis ellipticis obtusis, brevè petiolatis serrulatis, calycibus 4-partitis, caule procumbente infernè radicante. R.S. Tige d'environ 4 décimètres, rameuse, cylindrique, glabre, rougeâtre, couchée et radicante à la base, redressée dans le haut; feuilles glabres, épaisses, opposées, courtement pétiolées, ovales-elliptiques, obtuses, irré- gulièrement dentées ; fleurs bleues, disposées en grappes lâches, munies de bractées linéaires ; calice à 4 divisions ; capsule ovale-oblongue. FI. en mai, août. 2} Les lieux humides, les fossés. V. 5. Minima. Opitz, Tige grèle, filiforme, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur ; feuilles petites, sessiles , entières ; fleurs peli- tes, d’un bleu pâle, au nombre de 4 à 5 seulement à chaque grappe.— Croît dans les tourbières desséchées aux environs de Vance. V. c. F. limosa. Lej., FI. de Spa, Rev. — Differe de l’espèce : par ses bractées beaucoup plus longues, et par ses fleurs d’un rouge pàle. Elle se trouve souvent mélée avec l'espèce. V. ». Umbrosa. Cette variété diffère de l'espèce : par ses tiges fort lon- gues, genouillées aux articulations inférieures; d’un vert tendre et re- couvertes d’une poussière glauque ; ses feuilles sont moins épaisses; ses grappes, qui sont fort longues au lieu d’être droites, sont ouvertes eL for- ment presqu'un angle droit avec la tige; ses pédicelles sont également très ouverts. Les lieux humides du Grünenwald , le long du chemin qui conduit au Staffelstein. . 10. J’eronica anagallis. Linn. DC, Véronique mouron. Foliis lanceolatis acutis serratis amplexicaulibus, calycibus 4-partitis, caule erecto. R.S. Tige d'environ 6 décimètres, droite, glabre, cylindrique, creuse, rou- geâtre, simple ou rameuse; feuilles glabres, opposées, sessiles, un peu embrassantes, lancéolées, dentées ou légèrement crénelées ; fleurs bleues; en grappes très garkies ; bractées linéaires , capsule ovale, non échancrée ; calice à 4 divisions. Fi. en mai, août. 2! Fréquente dans les lieux marécageux, les ruisseaux, les fontaines, etc. V.z. Minima. Tige grèle, simple, filiforme, d'environ un décimètre de hauteur. V. c. Ternata. Feuilles inférieures ternées. V. ». Polyanthos. Tiges nombreuses, très rameuses et diffuses; fleurs « de moitié plus petites que celles de l'espèce, en grappes grèles, filiformes, fort nombreuses. Les bords de l’Alzette au-dessous du pont de Begsen. 11. J’eronica scutellata. Linn. DC. Véronique à écusson. Foliüis lineari-lanceolatis subintegerrimis, pedicellis pendulis patentissi- misve, calycibus quadripartitis, caule erectiusculo. R. S. ESS. RSR COS PEN ES ri DIANDRIE. — MONOGYNIE. 19 Tiges de 2 à 4 décimètres, glabres, grèles, rameuses , presque rampan- tes ; feuilles olabres , opposées, sessiles ; étroites , linéaires, pointues, en- tières ou munies de quelques dents écartées et fort petites ; fleurs petites, peu nombreuses, d’un bleu päle, disposées en grappes lâches, à pédicelles grèles, capillaires, un peu pendans; bractées linéaires fort courtes; cap- sules planes, arrondies, fortement échancrées au sommet. FI. en été, 2} Les lieux humides et marécageux ; aux environs d’Arlon, Grandvoir, Étale, Hollerich, Blaschette, Cokelschener, etc. 12. J’eronica teucrium. Linn. DC. Véronique teucriette. Folüis-ovatis acutis rugosis dentatis, laciniis calycinis inæqualibus pu- bescentibus, caulibus adscendentibus villosis. DC. Syn. Tiges nombreuses, de 2 à 3 décimètres, arrondies, dures, velues, couchées dans le bas, redressées dans le haut ; feuilles opposées, sessiles, ovales, pointues, dentées , rudes, d’un vert foncé en dessus, blanchâtres en dessous ; fleurs grandes, bleues, en grappes fort longues, en forme d’épi ; Practices linéaires, glabres, plus longues que les pédicelles : calice velu, à à 4 ou 5 divisions inégales. FI. en juin, juillet. 2] Assez abondante dans les prés secs, les collines, Pulvermubhl, Hollerich, Domeldange, etc. 13. Veronica prostrata , Linn. DC. Véronique couchée. Foliis lineari-lanceolatis serratis-integerrimisque , laciniis calycinis in- æqualibus glaberrimis, caulibus prostratis. DC. Syn. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, arrondies, dures, velues, couchées et rameuses à la base ; feuilles opposées, sessiles, velues ; les i in- férieures lancéolées, dentées ; les supérieures linéaires , souvent entières ; fleurs assez grandes ! bleues , disposées en grappes lâches; bractées linéaires , aussi longues que les pédicelles ; calice glabre, à 4 ou à divi- sions inégales. FI: en juin, juillet. 2] Les collines arides des côtes de la Moselle, aux en- virons de Schengen, Perle, Stadbredimus, etc. 14. Veronica montana. Linn. DC. Véronique des montagnes. Syn. Veronica biscutata. Crantz. Austr., 843. Racemis laxis foliis petiolatis ovatis obtusis grossè serratis, caule pro- “strato peliolisque hirtis. DC. Syn. Tiges nombreuses, d'environ 3 décimètres, arrondies, velues, ordinai- rement simples, entièrement couchées et un peu rampantes à la base; feuilles opposées, pétiolées, velues, rougetres en dessous, ovales -obtuses, _dentées, à dents larges et irrégulières ; fleurs petites, d’un bleu pâle, _ disposées en grappes lâches, peu garnies; bractées linéaires, fort cour- tes, calice velu, à 4 ou 5 divisions : ‘capsules larges , aplaties, lances et ciliées. FI. en juin, juillet. 2} Les bois ombragés et humides, Rodenbusch, Grü- nenwald, Schoenfelz, etc. V.s8. Microphylla. Feuilles fort petites, ovales, arrondies, et beaucoup . plus écartées. 15. Veronica chamædrys. Linn. DC. Véronique sermandreée. Foliis sessilibus rugosis dentatis, caule bifariàm piloso. DC. Syn. X è mou: 90 | DIANDRIE. — MONOGYNIE. Tiges nombreuses , de 3 à 4 décimètres, arrondies, dures, velues, sim- ples ou rameuses , bhiébes à la base, à poils disposés sur dété rangs Op- posés ; feuilles opposées , sessiles, ridées, velues, ovales-cordées , dentées, à dents écartées et obtuses ; fleurs d’un bleu pâle, disposées en grappes lâches et fort Re bractées lancéolées plus courtes que le pédicelle; calice pubescent , à 4 divisions. FI. en mai, août. 2! Fréquente dans les prés secs, les haies, les bois, etc. V.s. Foliis petiolatis. Cette variété diffère de l'espèce : par sa tige plus élevée; par ses feuilles pétiolées, d’un vert plus foncé. Je l’ai trouvée dans les lieux un peu humides et ombragés aux environs des forges de Domeldange. V.c. Minor. V. Hall. Elle diffère de l'espèce : par sa tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur; simple, rougeâtre Ent NSSÈ ns couchée. Je l’ai trouvée dans les rocailles des bords de la Sure, aux envi- rons de Rahlingen. ++ Fleurs axillaires, solitaires. 16. J’eronica serpyllifolia.Linn. DC. Véronique à feuilles de serpolet. Floribus solitariis racemosis, foliis Has olabris obtusis, inferioribus, crenatis oppositis , caule basi repente. DC. Syn. Tige d'environ 2 décimètres, glabre, cylindrique, simple, couchée et radicante à la base, redressée Ne sommet; feuilles olabres, ovales, ob- tuses, sessiles; les inférieures opposées, crénelées ; les supérieures alter- nes, entières, plus étroites; fleurs nombreuses, blanches, rayées de bleu, et formant par leur rapprochement une espèce d'épi terminal; capsules comprimées , presqu'en cœur. FI. en été. 2! Le bord des bois, les lieux un peu humides. V. 8. Numularifolia. Feuilles fort larges, orbiculaires; tiges cou- chées. 17. V’eronica acinifolia. Linn. DC. Véronique à feuilles de thym. Subpubescens , floribus pedunculatis, foliis ovato -oblongis obtusis gla- briusculis crenatis, caule erecto. DC. Syn. . Tige d'environ un décimètre , droite, arrondie, pubescente, simple ou rameuse ; feuilles sessiles ; ovales-oblongues, obtuses, légèrement pubes- centes ; les inférieures opposées, un peu crénelées ; les supérieures alter- nes , entières ; fleurs petites, bleuâtres, à pédoncules plus lonos que les feuilles ; calice à 4 divisions ovales-oblongues; capsule comprimée, pro- fondément divisée en 2 lobes arrondis. F1. au printemps. © Les lieux cultivés. 18. Veronica agrestis. Linn. DC. Véronique agreste. Foliis petiolatis cordato-ovatis serratis, laciniis calycinis ovatis, caule NE deb peduneulis folio vix Pepe RS: Tige d’un à 2 décimètres, arrondie, pubescente, rameuse, un peu cou- chée à la base ; feuilles alternes ou opposées, courtement pétiolées , ovales- cordiformes, pubescenies , léoèrement crénelées ; les floréales lancéolées ; fleurs petites, bleuâtres , à pédoncules un peu plus courts que les feuilles ; divisions du calice ovales. DIANDRIE. — MONOGYNIE. 21 FI. au printemps. © Les lieux cultivés. V. 8. Fihiformis. Tige grèle, filiforme, entièrement droite ; feuilles fort petites. 19. J’eronica arvensis. Linn. DC. Véronique des champs. Floribus sessilibus, foliis inferioribus petiolatis cordato-ovatis serratis, caulinis crenatis, floralibus lanceolatis sessilibus, pedunculo longioribus, laciniis calycinis inæqualibus, capsula obcordato-compressa. R. $. Tige d'environ 2 décimètres, droite, velue, simple ou rameuse, rou- geûtre à la base ; feuilles pubescentes ; les inférieures opposées, pétiolées, ovales-obtuses, cordiformes et crénelées; les supérieures plus étroites, alternes , entières et sessiles ; fleurs petites, bleuâtres, presque sessiles, formant par leur rapprochement une espèce d’épi terminal; divisions du calice inégales ; capsule comprimée, en cœur renversé. FI. au printemps. © Les lieux sablonneux. V.s. Prostrata. Tige entièrement couchée et beaucoup plus robuste. 20. Veronica polyanthos. Thuill. Véronique multiflore. Floribus subsessilibus , foliis inferioribus rotundatis crenulatis, superio- ribus oblongo -lanceolatis integerrimis, laciniis calycinis inæqualibus, capsula obcordato-compressa. Tige d'environ 8 décimètres, dure, velue, couchée et rameuse à la base; feuilles opposées, velues ; les inférieures pétiolées , arrondies, cré- nelées ; les supérieures sessiles , lancéolées-oblongues , ordinairement en- üères ; fleurs petites, nombreuses, d’un bleu pâle, sessiles ou presque sessiles, ramassées en forme d’épi à l'extrémité des rameaux ; divisions du calice inégales; capsule comprimée, en cœur renversé. Fl. au printemps. © Les lieux cultivés et sablonneux aux environs de Domeldange, Clausen , Fischbach, etc. 21. Veronica hederifolia. Linn. DC. Véronique à feuilles de lierre. Syn. J’eronica lappago. Schrank., Bav. 1, p. 218. Foliis petiolum subæquantibus, cordato -rotundatis 5-lobis, summis 3-lobis , calycibus fructiferis tetraquetris conniventibus , laciniis calycinis cordatis acutis caule procumbente. R.S. Tige faible, rameuse, de 3 à 5 décimètres, arrondie, velue, couchée . et rougeâtre à la base ; feuilles alternes, pétiolées, velues, arrondies, cor- diformes, à 3 ou 5 lobes, dont celui du milieu plus large et obtus; fleurs petites, d’un bleu pâle, quelquefois blanches, portées sur-des pédoncules presqu'aussi longs que les feuilles; divisions du calice larges, pointues et cordées. FL. au printemps. © Les lieux cultivés. V. 2. Minima. Tige droite, simple, n’atteignant pas un décimètre de hauteur. V. c. Glabra. Tige et feuilles entièrement glabres. 22. Veronica triphyllos. Linn. DC. Véronique à 3 lobes. Syn. J’eronica digitata. Lam. F1. fr., 2, p. 245. | Foliis infimis indivisis, mediis digittato-partitis, superioribus trifidis, peduneulis calyce longioribus, caule erecto patulo. R.S. Tige d’un à 2 décimètres, arrondie, pubescente, simple ou rameuse, 99 DIANDRIE. — MONOGYNIE. droite ou quelquefois un peu couchée à la base ; feuilles pubescentes, sessiles ; les inférieures opposées, cordées et dentées; les supérieures alternes; celles du milieu de la tige digitées; les supérieures trifides ; fleurs bleues, portées sur des pédoncules un peu plus longs que les feuilles; divisions du calice ovales ; capsules pubescentes. FI. au printemps. © Les champs secs et sablonneux. 23. Veronica verna. Linn. DC. Véronique printanière. Floribus subsessilibus, foliis digittato-partitis summis indivisis, pedun- culis calyce brevioribus , caule stricto. R.S. Tige d'environ un décimètre, droite, arrondie, pubescente, rude, sim- ple ou rameuse; feuilles sessiles, pubescentes ; les inférieures opposées, ovales-oblongues, digitées ; les supérieures alternes, linéaires, entières; fleurs petites, d’un bleu pale, presque sessiles ; calice pubescent, à 4 di- visions linéaires ; capsule en cœur renversé. FI. en mai, juin. © Les bruyères et les champs sablonneux ; Fischbach, Blaschette, Kopstal, Ansembourg, etc. -24. Veronica præcox. DC. Véronique précoce. Villoso-pubescens, floribus peduneulatis, foliis cordatis petiolatis pro- fundè dentatis, Re integris, caule ramoso erecto. DC. Syn. Tige d’un à 2 décimètres, droite, simple ou rameuse, arrondie, rougeà- tre et Due certe. feuilles pubescentes ; les inférieures opposées, pétio- lées, cordiformes, à dents larges et obtuses; les supérieures alternes, sessiles , linéaires, entières ou un peu incisées à leur base ; fleurs petites, bleues, à pédoncules aussi longs que les feuilles; divisions du calice oblonoues , inégales ; capsule ventrue , un peu échancrée au sommet. FL. au printemps. © Les lieux secs et sablonneux aux environs de Neu- dorff et de Bellevue. 25. Veronica perigrina. Linn. DC. Véronique voyageuse. Syn. F’eronica lœvis. Lam. F1. fr., 2, p. 444. — Veronica carnulosa. Lam. Illustr., n. 196. — Veronica pubescens. Gatter. F1. Montaub. , p. 27. Glabra , floribus subsessilibus, foliis linearibus oblongis obtusis inteser- rimis HOReqUe caule ramosissimo erecto vel procumbente. DC. Syn. Tige d'un à 2 décimètres, arrondie, glabre, rameuse, droite ou un peu couchée: feuilles alternes ou opposées, glabres ; linéaires-oblongues , en- tières ou lévèrement dentées; fleurs petites, bleuâtres, presque sessiles ; divisions du calice linéaires, égales entre elles, plus longues que la cap- sule, qui est comprimée, en cœur renversé. Fl. au printemps. © Les lieux sablonneux aux environs de Habay-la- Vieille. 26. Veronica polita. Fries. Véronique luisante. Foliis cordatis ovatis glabris inciso-serratis, pedunculis exsertis fructi- feris reflexis, laciniis calycinis ovatis acutis corollam æquantibus, capsula turgida glanduloso-villosa. Lej. Rev. Tige rameuse, d'un à 2 décimètres, arrondie, glabre, couchée à la base : feuilles opposges ou alternes, glabres, pétiolées , ie cordées, dentées; fleurs petites, d’un bleu clair, portées sur des pédoncules plus L DIANDRIE. — MONOGYNIE. 25 longs que les feuilles et réfléchis à la maturation ; divisions du calice ova- les, pointues , aussi longues que la corolle; capsule glanduleuse , renflée, lésèrement velue. FI. au printemps. © Les lieux cultivés sablonneux ; Clausen, Pulver- mulh, Domeldange, etc. 7. GRATIOLA. Calice à 5 divisions, muni de deux bractées à la base; corolle tubu- leuse, à 2 lèvres peu distinctes; la supérieure échancrée. l'inférieure à 5 lobes égaux; 4 étamines dont 2 stériles; capsule ovale, divisée en 2 loges par une cloison simple. 27. Gratiola officinalis. Linn. DC. Gratiole officinale. Foliis lanceolatis serratis subtrinerviis floribus pedunculatis. DC. Syn. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, arrondie, glabre, lisse, striée, sim- ple ou rameuse ; feuilles glabres, opposées, sessiles, ovales-lancéolées, dentées au sommet et marquées de 3 nervures longitudinales ; fleurs d’un blanc jaunâtre, pédonculées , axillaires , solitaires. FI. en mai, juin. 2] Les prés marécaseux aux environs de Freylange et Habay-la-Vieille. On la nomme vulgairement herbe au pauvre homme. 8. UTRICULARIA. Calice caduc, à 2 folioles égales; corolle à 2 lèvres; la supérieure droite, entière, portant les étamines; l’inférieure éperonnée à la base et munie à l'entrée de la gorge d’un palais saillant, stigmate simple; capsule globuleuse, à une seule loge. 28. Utricularia vulgaris. Linn. DC. Utriculaire commune. Syn. Lentibularia vulgaris. Tournf. Par., 2, p. 414. Nectario conico, labio superiore intesro, foliis pinnatifido -multifidis , lacinüs capillaribus. DC. Syn. Partie inférieure de la plante plongée dans l’eau, divisée en rameaux flottans , garnis de feuilles nombreuses, découpées très menues et char- . gées cà et là de petites vessies gluantes très nombreuses : de leur sommet s'élèvent une ou plusieurs hampes grèles, nues, d’environ 2 décimètres, terminées par 6 à 6 fleurs écartées et disposées en forme d’épi lâche; fleurs jaunes, munies d’un éperon conique à la base ; l'entrée de la gorge est fermée par le palais ; elles sont portées chacune sur un pédoncule sor- tant de l’aisselle d’une écaille oblongue. FI. en juin, juillet. 2! Les mares, les eaux stagnantes, Dickirch, Arlon, Vance, Kokelscheuer, Burel, Fischbach, etc. 29. Utricularia minor. Linn. DC. Utriculaire naine. Syn. Lentibularia minor. Petiv. Herb., t. 36, f. 12. Nectario carinato labio superiore emarginato, foliis tripartitis laciniis capillaribus dichotomis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente, en ce qu’elle est beaucoup plus petite dans toutes ses parties; par son palais, qui est presque plane ; par la lèvre supérieure, qui est échancrée ; et par son éperon plus court, qui forme un peu la nacelle. FI. en juin, juillet. 2]! Les tourbières aux environs de Vance et de Grandvoir. 24 DIANDRIE. — MONOGYNIE. TtT Æleurs monopétales, irrégulières, inférieures; semences nues. 9. Lxcopus. Calice tubuleux, à 5 divisions, à gorge nue; corolle tubulée, à 4 divi- sions presqu'égales, la supérieure échancrée ; 4 semences terminées par un sinus oblus, peu profond. 30. Lycopus Europœus. Linn. DC. Lycope d'Europe. Syn. Lycopus palustris. Lam. F1. fr., 2, p. 240. —. Lycopus vulgaris. Pers., p. 24. Foliis sinnuato-serratis appendiculatis. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, simple ou rameuse, carrée, légère- ment velue; feuilles opposées, pubescentes, ovales- -oblongues, pointues , sinuolées ou dentées, particulièrement à la base; les inférieures pétio- lées; les supérieures sessiles; fleurs petites, blanchâtres, disposées en verticilles axillaires très serrés. FI. en juin , juillet. 2! Les lieux humides, le bord des eaux. V.s. /ncanus. Cette variété, que j'ai recueillie dans les marais tour- beux aux environs de Frélange, diffère de l'espèce : par sa tige simple , n'ayant qu’un ou 2 décimètres de hauteur, entièrement CO RE ainsi que ses feuilles, et par ses verticilles plus serrés. V. c. Purpurascens. Tige et feuilles purpurines. V. ». Subpinnatifidus. Feuilles demi-pinnatifides. 81. Zucopus exaltus. Linn. DC. Lycope élevé. Foliis pinnatifidis, caule altissimo. DC. Syn. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente, et n’en est peut- être qu'une variété. Elle en diffère par sa tige plus élevée , atteignant quel- quefois 2 mètres de hauteur; et par ses feuilles profondément pinna- üfides. J'ai fréquemment observé que plus la localité où elle se trouve est ombragée et humide, plus son port est élevé et plus ses feuilles sont découpées. J’en possède des échantillons dans mon herbier, dont toutes les feuilles sont pinnatifides et presqu'ailées ; d’autres, dont les inférieures le sont seulement et les supérieures simplement dentées ; enfin , ces deux espèces sont réunies par tant de variétés intermédiaires, qu'on ne sait si l’on doit les resarder comme variétés du L. d'Europe ou du L. élevé. F1. en été. 2} Les lieux ombragés et humides, le bord des bois et des ruisseaux , aux environs de Blaschette et de Kahlscheuer. 10. sALvIA. Calice presque campanulé à à 2 lèvres; la supérieure à 35 dents, l’inférieure bifide; corolle à 2 lèvres, la supérieure en voûte et échancrée ; filamens des éta- mines reposant transversalement sur un pédicule. 32. Salvia pratensis. Linn. DC. ‘ Sauge des prés. Syn. clara pratensis. Mill., Dict., n. 4. Foliis cordato-oblongis crenatis summis amplexicaulibus, verticillis subnudis, corollis galea glutinosis. DC. Syn. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, simple ou rameuse, carrée, dure, légèrement velue, feuillée dans le bas, presque nue dans le haut ; feuilles opposées, crénelées, ridées, velues, particulièrement en dessous et sur les nervures ; les inférieures grandes , pétiolées , étalées , ovales-oblongues, DIANDRIE. — MONOGYNIE. » 93 cordiformes et obtuses; les supérieures oblongues, sessiles et pointues ; fleurs grandes, bleues, sessiles , verticillées ; ailes écartés, de 6 à 8 fleurs , formant par leur réunion un bel épi lâche et terminal ; lèvre supé- rieure LE la corolle en faucille , laissant paraître le style, qui nes à son extrémité une grande saillie. FL. en Juin, Juillet. 2] Les prés secs. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Carnea. Fleurs couleur de chair. V. ». Folis inferioribus incisis. Feuilles inférieures incisées. 33. 9alvia sclara. Linn. DC. Sauge orvale. Syn. Sclara vulgaris. Mill., Dict., n. 1. Foliis rugosis cordatis oblongis villosis serratis, bracteis coloratis calyce lonsioribus. DC. Syn. Tige de 6 à 10 décimètres, droite, rameuse, dure, carrée et velue; feuilles opposées, crénelées, ridées, velues ; les inférieures pétiolées ; oblongues-cordiformes, obtuses ; les supérieures sessiles, ovales et aiguës , fleurs srandes, bleuâtres, Seal. disposées en un long épi rameux, garni de Loire ae , Concaves et Rires , plus longues que le calice ; , qui est velu, et dont les dents sont terminées chacune par une pointe dure et acérée. FI. en juin, juillet. 2} Je l'ai trouvée dans les lieux incultes et pierreux aux environs de Habay-la-Vieille et Neufchâteau, et M. Marchand Louis dans les ruines de l’ancien château de Vianden. On la nomme aussi Or- vale | sclarée , toute bonne. TE Fleurs complètes supérieures. 11. cimcæa. Calice court, à 2 folioles caduques ; corolle à 2 pétales cordés; capsule en forme de poire, hérissée de poils écailleux, à 2 loges indéhiscentes , à 2,se- mences. 34. Circæa lutetiana. Linn. DC. Circée parisienne. Syn. Circæa major. Lam., F1. fr., 8, p. 473. — Circæa vulgaris. Moensch. Meth. — Circœa pubescens. Pol. Pal. Caule erecto hirsuto foliis ovatis subserratis pubescentibus. DC. Syn. Racine rampante; tige de 3 à 5 décimètres, droite, arrondie, simple ou rameuse , rougeâtre , un peu velue; feuilles opposées, pétiolées, pu- bescentes, ovales, entières ou lévèrement dentées ; fleurs petites, blan- ches ou rougseûtres, portées sur ‘des pédoncules velus, et disposées en grappes lâches , peu g sarnies , au sommet des tiges; folioles du calice ré- fléchies , peu ou point anounanes. FI. en juin, juillet. 2} Fréquente dans les bois ombragés et humides. 35. Circæa 1ntermedia. Ehrh. Circée intermédiaire. Syn. Circœa alpina. ©. b. intermedia. DC. prodr. 3, p. 63. Caule pius minusve flexuoso , foliis lucidis ovato- cordatis dentato-repan- dis, acuminatis ; petiolis longissimis plus minusve pubescentibus, caule supernè pubescente simplicissimo , calycibus dilatatis. Lej. Rev. Cette espèce est intermédiaire entre la C, lutetiana et la C. alpina. Elle 26 TRIANDRIE. — MONOGYNIE. diffère de la première par sa tige glabre, par ses feuilles lisses, en cœur et dentées, et par les folioles de son calice, qui sont beaucoup plus gran- des. Elle diffère de la seconde : par sa tige plus relevée , et par son calice, dont les folioles sont plus dilatées. FI. en juillet, août. 2! Les bois ombragés un peu humides, Grinenwald, Rodenbusch,'etc. 36. Circœa alpina. Linn. DC. Circée des Alpes. Syn. Circæa minima. Lam. FI. fr., 3, p. #73. — Circæa cordifolia. Stock. Mat. méd., 26. Caule depresso glabro, foliis cordatis dentatis nitidis glabris, calyce membranaceo. DC. Syn. Racine rampante; tige atteionant tout au plus un décimètre de hau- _ teur, glabre, simple, un peu couchée à la'base, noueuse et rougeûtre ; feuilles opposées , pétiolées , glabres, lisses, luisantes , cordées, dentées , à dents écartées et saillantes; fleurs petites, blanches, peu nombreuses, disposées en grappes nues, lâches et terminales ; folioles du calice mem- braneuses. Fl. en juin, juillet. 2! Fréquente dans les bois montueux et humides aux environs de Rambrouch et de Folschette. tTtttt Aleurs incomplètes. 12. FRAxINUS. Calice nul; corolle nulle; capsule plane, ovale-oblongue, terminée par un appendice membraneux en forme de langue, et ne renfermant qu’une seule graine. Fleurs polygames. 87. Fraxinus exeltior. Linn. DC. Frène élevé. Syn. Fraxinus apetala. Lam. F1. fr., 2, p. 525. Foliis subsessilibus Jlanceolatis oblongis attenuatis serratis, capsulis apice obliquè emarginatis. DC. Syn. Arbre fort re à écorce unie et grisatre, à tronc droit, à branches opposées; feuilles ailées, composées de 11 à 15 folioles opposées , glabres, ovales -lancéolées, aiguës et dentées; fleurs paraissant avant les feuilles - disposées en panicules lâches ou serrées, et naissant un peu au-dessous de l’extrémité des rameaux ; capsule échancrée obliquement au sommet, FI. en avril. D Les bois un peu humides, CLASSE III. — TRIANDRIE. MONOGYNIE. + Fleurs supérieures. 13. VALERIANA. Calice adhérent à l'ovaire, à limbe roulé en dedans pendant la florai- son et se déroulant à la maturation, de manière à former une aigrelte plumeuse qui couronne la graine; corolle en entonnoir, à 5 lobes un peu inégaux ; capsule à une seule loge. « TRIANDRIE. — MONOGYNIE. | 97 88. V’aleriana officinalis. Linn. DC. Valériane officinale. À Glabriuscula erecta , caule sulcato , foliis omnibus aut ferè omnibus pin- natisectis, segmentis 7-8-jugis lanceolatis serratis, corymbo demüm sub- paniculato, ec glabris. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite , velue, cylindrique , creuse, cannelée un peu rameuse ; feuilles opposées, un peu velues, ailées, BUT ou 8 folio- les ovales- Ducs et dentées ; fleurs blanches ou rougeñtres, terminales, disposées en une panicule souvent resserrée en forme de corymbe ; fruit glabre. FI. en mai, juin. 2] Les bois humides. V. 8. Lucida. Diffère de l'espèce par sa tige moins élevée, et par ses feuilles luisantes, d’un vert foncé. 39. J’aleriana phu. Linn. DC. Valériane phu. Syn. V’aleriana hortensis. Lam. F1. fr., 3, p. 359. Glabra erecta, caule tereti lævi, foliis radicalibus oblongis ellipticisve indivisis, caulinis pinnati-lobis, lobis oblongis, corymbo paniculato, stig- matis lobis 3 oracilibus, “one pere Pt lineas 2 hirsutas exhiben- tibus. DC. Prodr. Tige d’un à 2 mètres, Aéoite, es lisse, cylindrique, creuse, un peu rameuse, feuilles lisses; les inférieures dégénérées en un long pétiole, ova- les-oblonsues, entières ou divisées en 2 lobes à leur base ; les supérieures opposées, sessiles, divisées en 5 lobes lancéolés-oblongs et pointus; fleurs blanches, disposées en panicules lâches, étalées au sommet de la tige et des rameaux. FI. en mai, juin. 2] Cette plante, cultivée dans nos jardins, se retrouve fréquemment sauvage sur le bord des eaux. 40. J’aleriana dioica. Linn. DC. Valériane dioïque. Syn. J’aleriana sylvestris. Gray. Brit. arr., 2, p. 478. Glabra erecta, caule striato, foliis nheloes petiolatis ovatis aut sub- spatulatis re , Caulinis pinnati-partitis, lobis lineari-oblonoiïs, floribus dioicis, masculis laxè feminis contracte corymbosis, stigmatis lobis subcon- crelis, ouiiue ovariis glabris. DC. Prodr. Racine odorante, poussant latéralement quelques rejets sarnis de feuilles simples, ovales-oblongues, pétiolées ; tise de 8 à 5 Drnene droite, or- dinairement simple, arrondie, glabre et striée; feuilles glabres, lisses, opposées ; les inférieures ovales, souvent entières, quelquefois pinnatifides, pétiolées ; les supérieures sessiles, pinnées à folioles oblongues, linéaires, la supérieure beaucoup plus grande que les autres ; fleurs purpurines ou blanches, dioïques, disposées en une panicule un peu compacte et resserrée en tèle arrondie. Fi. en mai, juin. 2] Les prés un peu humides. 14. rEpDIA. Calice persistant ou décidu à 5 ou 6 dents; corolle monopétale, tubu- leuse, renflée à la base; limbe irr égulier, à 5 parties; capsule monosperme, à 9 loges” avorlées; graine ovale- -acuminée, comprimée. 41. Fedia olitoria. R.S. Mâche cultivée. Syn. J’aleriana ohtoria. Willd. Spec., 1, p. 182. — Valerianella olitoria. DC. F1. fr., n. 3330. — Waleriana locusta. Linn. Spec., p. 47. 28 TRIANDRIE. — MONOGYNIE. Capsula nuda globoso-compressa, caule debili, floribus capitatis. R.S. Tige d'un à 2 décimètres, droite, glabre, anguleuse, dichotome, un peu rude sur les angles ; feuilles glabres, opposées, sessiles; les inférieures la plupart en spatule; les supérieures lancéolées-linéaires, entières ou den- tées ; fleurs petites, blanches, ramassées en têtes au sommet des rameaux; fruit ovale-olobuleux, à 2 loges. FL. en été. © Les lieux cultivés. 42. Fedia carinata. R.S. Mâche carénée. Syn. J’alerianella carinata. DC. FI. fr., Supp., p. 492. Capsula nuda glabra rimosa-carinata elongata, caule debili, floribus subcapitatis. R. S. Tige de 2 à 4 décimètres, droite, glabre, grêle, striée, simple dans le bas, dichotome dans le haut; feuilles glabres, opposées, sessiles, ovales- oblongues, obtuses et entières ; fleurs petites, blanchâtres, peu nombreu- ses, disposées en têtes terminales; bractées étalées , oblongues, glabres, serretées, un peu ciliées ; fruit glabre, oblong, crevassé et formant un peu la nacelle. FI. en été. © Les moissons, 43. Fedia dentata. R.S. - Mâche dentée. Syn. J’alerianella locusta ©. b. dentata. Linn. Spec. 48. — Valeriana dentata. Wild. Spec., 1, p. 183. — Fedia olitoria. Gaertn, fruct. II, p. 36. — Valerianella dentata. DC. FI. fr., 4, n. 3331. Capsula lævigata ovata, limbo calycis brevi 3-5-dentato coronata, caule -glabro (scubriusculo), floribus corymbosis. R.S. Tige de 2 à3 décimètres, droite, glabre, striée, plusieurs fois bifarquée ; feniles petites, glabres, sessiles, lancéolées- linéaires ; les inférieures entiè- res; les supérieures irrégulièrement dentées à la lue fleurs petites, blan- châtres, terminales, disposées en corymbe läche et dichotome : bractées eee lancéolées-linéaires, glabres, légèrement dentées; fruit ovale gla- bre, lisse ; limbe du calice terminé par 3 ou 5 dents. FI. en été. ©) Les moissons. 44. Fedia vesicaria. R.S. Mâche vésiculeuse. Syn. J’aleriana locusta v. b. vesicaria. Linn. Spec., p. #7. — Valeriana vesicaria. Willd., Spec., 1, p. 183. — Valerianella vesicaria. DC. Fi. fr., 4, n. 3332. Capsula ovata villosa, limbo calycis vesicario coronata, caule subvilloso, floribus albidis subcapitatis. R. S. Tige d’un à 3 décimètres, droite, arrondie, glabre ou un peu velue, plu- sieurs fois bifurquée ; feuilles glabres, opposées, sessiles, linéaires, entiè- res ou munies de quelques dents à la base; les inférieures obtuses ; les su- périeures pointues ; fleurs petites, blanchätres, disposées en têtes terminales et arrondies; bractées apprimées, ovales, ciliées ; fruit velu, couronné par le calice, dont le limbe est vésiculeux, à 6 dents conniventes et aiguës. F1. en été. © Les moissons aux environs de Blaschette. 45. Fedia hamata. R. S. Mâche en baeeu Syn. V’alerianella hamata. DC. F1. fr., Suppl., p. 494. TRIANDRIE. — MONOGYNIE. 29 Capsula dentibus subulatis apice recurvato-hamosis, foliis linearibus angustis integerrimis basive tantum dentatis. R. S. Tige d’un à 2 décimètres, droite, glabre, grêle, alongée et dichotome ; feuilles glabres, opposées, sessiles, les inférieures oblongues, entières ou munies de quelques dents à la base; les supérieures étroites, linéaires, en- tières ou à 8 divisions; fleurs petites, blanches, disposées en têtes denses, arrondies et terminales; bractées apprimées, oblongues et ciliées, fruit ovoïde, velu à l'extérieur ; limbe du calice ouvert, plus large que le fruit, à 6 lobes aristés et courbés en hamecon au sommet. FI. en été. © Les moissons aux environs de Blaschette et de Kahlscheuer. 46. Fedia coronata. R.S. Mâche couronnée. Syn. J’alerianella locusta v. c. coronata. Linn., Spec., 48. — Valeriana coronata. Willd., Spec., 1, p. 184. — Valerianella coronata. DC. FI. fr., n. 3333. Capsula villosa, limbo calycis 6-10-dentato coronata, corona campanu- lata, dentibus longis rectis, caule pubescente, floribus capitatis. R. S. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, arrondie, pubescente, simple dans le bas, dichotome dans le haut ; feuilles pubescentes, opposées, sessiles ; les inférieures lancéolées, un peu en spatule, quelquefois dentées; les supé- rieures souvent divisées jusqu’à la base en 3 ou 5 lobes linéaires; fleurs pe- tites, blanches, disposées en‘têtes denses, arrondies et terminales ; bractées apprimées et ciliées; fruit ovoide, velu, presque tétragone; limbe du ca- lice plus large que le fruit, à 6 ou 10 dents droites, confluentes à la base. FI. en été. © Les moissons aux environs de Blaschette. 47. Fedia auricula. R.S. Mâche oreillée. Syn. l’alerianella auricula. DC. F1. fr., Suppl., p. 492. Capsula ovata, glabra, obsoletè sulcata, coronata dente unice auriculæ formi, foliis inferioribus oblongis obtusis, superioribus acutis utrinquè bi- tridentatis, floribus laxiusculis ternis quaternis. R.S. Tige de 2 à 4 décimètres, arrondie, glabre, striée, simple dans le bas, dichotome dans le haut; feuilles glabres, opposées, sessiles, munies de 2 ou 3 dents de chaque côté; les inférieures oblongues, obtuses; les supé- rieures linéaires, aiguës; fleurs petites, blanchâtres, peu nombreuses, dis- posées en corymbe lâche et dichotome au sommet de la plante; bractées étalées, linéaires, glabres; fruit ovale, glabre, lésèrement sillonné; limbe du calice tronqué obliquement, formant à son sommet une dent droite, aiguë, concave à sa base, et ressemblant à une oreille de chat. FI. en été. ©) Les moissons. 48. Fedia eriocarpa. R.S. Mâche à fruit velu. Syn. Valerianella eriocarpa. DC. F1. fr., Suppl., p. 493. Capsula ovata, angulosa hirta irregulariter 6-dentata, caule anguloso, floribus corymbosis. R. S. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, velue, dichotome; feuilles glabres, opposées, sessiles, entières ou dentées à la base; les inférieures oblongues, obtuses; les supérieures linéaires, oblongues et pointues; fleurs petites, blanchätres, disposées en corymbes terminaux; bractées linéaires, appri- mées ; fruit ovale, hispide, marqué de côtes peu saillantes ; limbe du calice 30 TRIANDRIE. — MONOGYNIE. tronqué obliquement, campanulé, à 6 dents droites, dont 3 extérieures plus courtes. F1. en été. © Les moissons aux environs de Kahlscheuer. 15. mis. Périgone à 6 divisions profondes , dont 5 extérieures plus grandes; réflé- chies, et 3 intérieures plus courtes et dressées ; style court à 5 lanières en forme de pétales. I. Périgone à divisions extérieures barbues. 49. Jris pumila. Linn. DC. | Iris naine. Barbata, scapo unifloro foliis ensiformibus glabris breviore, tubo ex- serto. DC. Syn. Racine formant une souche horizontale, d’où s'élèvent une ou plusieurs hampes simples, d'environ 1 décimètre de hauteur, dont la longueur ne dépasse pas celle des feuilles, qui sont toutes radicales, étroites, ensiformes et engainantes à la base; fleurs grandes, bleues, solitaires et terminales; tube de la fleur grêle, toujours saillant hors de la spathe. F1. en avril, mai. 2/ Cette plante, cultivée dans nos jardins, se trouve fré- quemment sauvage sur les vieux murs et les toits. 50. Zris germanica. Linn. DC. Iris germanique. Barbata, foliis ensiformibus olabris, falcatis caule multifloro breviori- bus, tubo ovario lonsiore. DC. Syn. Tige d’environ un mètre, droite, arrondie, glabre, souvent rameuse, feuillée dans le bas; feuilles ensiformes, pointues, planes, un peu épaisses, plus courtes que la tige, embrassantes et disposées sur deux rangs opposés; spathe multiflore ; de. grandes, violettes, à tube fort long. FI. en juin, uillets 2] Cultivé dans les jardins, et se retrouve aussi sau- vage sur les rochers de la Basse Pétrus. IT. Périgone à divisions extérieures dépourvues de barbe. 51. Zris pseudo-acorus. Linn. DC. Iris faux acore. Syn. Zris lutea. Lam. F1. fr., 3, p. 496. Imberbis, foliis ensiformibus, caule multifloro, perisonii laciniis alternis stigmate minoribus. DC. Syn. Tige d'environ 1 mètre, droite, olabre, cylindrique, quelquefois ra- meuse, un peu fléchie en zig-zag au sommet : feuilles ensiformes, longues, pointues, engainantes à la base par un de leurs angles ; fleurs grandes, Jau- nes, terminales, sortant d’une spathe membraneuse à deux valves ; divisions intérieures du périgone fort petites. ' F1. en été. 2! Fréquente sur le bord des eaux. +1 Fleurs inférieures. 16. POLYCNEMUM. Périgone à 5 sépales, capsule à une seule semence qui semble faire corps avec elle. 52. Polycnemum arvense. Linn. DC. Polycnème des champs. Foliis subulatis triquetris, caule diffuso. DC. Syn. Tiges d’environ 2 décimètres, glabres, cylindriques, rameuses, couchées TRIANDRIE. — MONOGYNIE. 51 et étalées sur la terre; feuilles petites, nombreuses, glabres, éparses, sessi- les, subulées, pointues; fleurs petites, verdâtres; axillaires, solitaires, ses- siles, renfermées entre deux stipules sétacées et blanchätres. F1. en été. © Les collines arides et argileuses aux environs de Stadbré- dimus. + Fleurs inférieures glumacées ; une seule semence. Faille des Cypéracées. Obs. Les plantes de cette sous-division, formant une partie de la famille des Cypéracées, sont déterminées ici d’après le systema vegetabilium de Roemer et Schultes. 17. sGHOENUS. Écailles du calice ramassées en forme d’épi, paléacées, les inférieures vides; corolle nulle; style caduec; une seule semence, nue ou entourée de poils fort courts, el placée entre les écailles supérieures. 53. Schœnus compressus. R. S. Choin comprimé. - Syn. Carex uliginosa. Linn. FI. suec., p. 825. — Scirpus caricis. Rets. Prodr, n. 64. — Scirpus compressus. Pers. Syn., p. 66. — Scirpus caricinus. Schraed, FI. germ., p. 132. Spica disticha, spiculis multüfloris involucro monophyllo, culmo teretius- culo. R.S. Racine stolonifère, émettant plusieurs chaumes d’un à 2 déeimètres, droits, cylindriques, un peu comprimés au sommet, feuillés dansle bas, nus dans le haut; feuilles glabres, étroites, pointues, linéaires, carénées, rudes sur les bords, engaînantes à la base; fleurs brunâtres, en épi distique, muni à la base d’un involucre monophylle, épiets multiflores. F1. en mai, juin. 2! Les marais. 54. Schœnus rufus. R. S. Choin roux. Syn. Scirpus rufus. Bluff et Fins. Comp. F1. serm. Culmo tereti, foliis canaliculatis, spica composita disticha bractæa lon- giori. R. S. : _ Racine rampante, horizontale; chaume d'environ 2 décimètres, droit, glabre, cylindrique, feuillé dans le bas; feuilles glabres, étroites, poin- tues, élargies, membraneuses et engainantes à la base; fleurs rousses, dis- posées en épi composé, distique composé de 5 à 6 épiets et muni à la base d’un involucre monophylle beaucoup plus court que l’épi. FI. en mai, juin. 2} Les prés humides et marécageux aux environs de Freylange et d’Ansembours. . 18. RHYNCHOsSrORA. Écailles du ealice ramassées en épi, les inférieures vides; corolle nulle ; une seule semence, entourée de soies, terminée par le style, qui est persis- tant, endurci et élargi à la base. 55. Rhynchospora alba. R.S. Choin blanc. Syn. Schœnus albus. Linn. Spec., 63. Culmo folioso trigono, foliis linearibus carinatis, fasciculis terminalibus subcorymbosis involucrum æquantibus, stigmatibus stylo brevioribus, ra- dice repente. R.S. Chaume de 2 à 8 décimètres, droit, glabre, grèle, triangulaire et feuillé ; 52 TRIANDRIE. — MONOGYNIE. feuilles glabres, étroites, linéaires, pointues, carénées; fleurs blanches, en faisceaux terminaux ; écartés et disposés en corymbe d’égale longueur que l'involucre qui les entoure; stigmate plus court que le style. FL. en mai, juin. 2! Les marais tourbeux; Arlon et Grandvoir. 56. Rhynchospora fusca. R.S. Choin brun. Syn. Schœnus fuscus. Linn. Spec., p. 1664. Culmo trigono, foliis setaceis, canaliculato-carinatis, fasciculis terminali- bus subgeminis involucro longè minoribus, spiculis subtrifloris stigmati- bus stylo longioribus, radice repente. R.S. Racine rampante ; chaume d'ygnviron 2 décimètres, grèle, filiforme, trian- gulaire, feuillé, droit ou un peu couché à la base, feuilles glabres, sétacées, pointues, creusées en gouttière; fleurs brunâtres, en faisceaux terminaux, solitaires ou géminés, beaucoup plus courts que l’involuere qui les entoure; épiets ovales-oblongs, à 2 ou 3 fleurs; stigmate plus long que le style. FI. en mai, juin. 2} Les marais tourbeux, Arlon, Vance, Freylange, etc. 19. 1s0LEpI1s. Écailles égales, imbriquées de tous les côtés; elles sont toutes fertiles, ou quelques-unes des extérieures seulement sont vides; semences dépourvues de soies ; style caduc, simple à sa base, et détaché de l'ovaire. 57. Zsolepis fluitans. R. S. Scirpe flottant. Syn. Scirpus fluitans. Linn. Spec., 71. Culmis ramosis, foliis flaccidis, spiculis paucifloris. R. S. Racine orèle, fibreuse; chaumes nombreux, d'environ 5 décimètres, arrondis, glabres, grêles, rameux, feuillés, entrecroisés, flottans et radi- cans aux articulations inférieures; feuilles glabres, planes, engainantes, linéaires et pointues; épiets verdâtres, fort courts, renfermant 3 à 4 fleurs, munis à la base d’une spathe à deux valves, et portés sur des pédoncules terminaux, nus, un peu divergens. FI. en été. 2! Les tourbières au lieu dit Pont de la Gland, dans les marais d'Arlon. 58. Zsolepis setacea. R. S. Scirpe sétacé. Syn. Scirpus setaceus. Linn. Spec., 73. Culmo setaceo, spiculis lateralibus sessilibus, radice annua. R. S. Racine fibreuse, blanchätre; chaumes nombreux, droits, glabres, gré- les, filiformes, d'environ 1 décimètre de hauteur, munis à leur base d’é- cailles rousses où blanchâtres, qui se prolongent en feuilles aiguës, subu- lées, d’égale longueur que les chaumes; fleurs en épiets sessiles, naissant 1 ou 2 ensemble un peu au-dessous du sommet des chaumes; semences stiées longitudinalement. ù FL. en été. © Les lieux humides. V. 8. Culino subrepente. Le]. 20. scIRPUS. Écailles paléacées, disposées en épi et imbriquées de tous les côtés; co- rolle nulle; style filiforme, caduc, sans barbe; semence lisse, triangulaire, dépour- vue de soies, ou entourée de quelques poils fort courts. I. Chaume à un seul épi. 59. Scirpus cœæspitosus. Linn. R.S. Scirpe en gazon. TRIANDRIE. — MONOGYNIE. 53 Stigmatibus tribus, spica involucro diphyllo inclusa; glumis infimis maximis spicam æquantibus, culmis teretibus striatis, vaginis aristatis s. in rudimentum folii desinentibus, radicibus squamula interstinctis. R. S. Racine fibreuse, blanchâtre ; chaumes nus, droits, glabres, fermes, cy- lindriques, striés, munis à la base de gaînes roussâtres, embrassantes, qui se prolongent en feuilles étroites et subulées; fleurs en épi terminal, rous- sätre, ovale-oblons, entouré d’un involucre à deux feuilles; glume infé- rieure fort srande, d’égale longueur que l’épi. FL. en été. 2] Les marais tourbeux. 60. Scirpus campestris. R.S. Scirpe champètre. Syn. Scirpus pauciflorus. Sm. — Scirpus bæothryon, ©. b. minor. Schræd., F1. germ., 1, p. 125. Spica lineari, squamis subæqualibus, spicam subæquantibus, culmistere- ibus setaceis, vaginis muticis. R. S. Racine fibreuse, noirâtre; chaumes nus, d’environ 2 décimètres, droits, olabres, grèles, cylindriques, sétacés, terminés par un épi linéaire, garnis à leur base de saines mutiques; écailles égales entre elles, d’égale longueur que l’épi. FI, en été. 2} Les marais. 61. Scirpus bœothryon. K.S. Scirpe des tourbières. Syn. Scrrpus cæspitosus. Thuill., F1. par., II, p. 22. Glumis inæqualibus ovatis obtusiusculis, alterà majore spica bivalvi duplà breviore, culmotereti substriato nudo, vaginis aphyllis muticis, stismatibus tribus. R. S. Racine fibreuse, noirâtre; chaumes nombreux de 2 à 3 décimètres, droits, glabres, srèles, cylindriques, striés, garnis de gaînes mutiques à la base; épi terminal ovale-oblong, un peu pointu; glumes inégales, ovales, obtuses, membraneuses, dont la pius grande est de moitié plus courte que lépi. FA F1. en été. 2} Les marais tourbeux aux environs de Grandvoir. 62. Scirpus multicaulis. RS. Scirpe à plusieurs chaumes. Culmo tereti basi vaginato, spica ovata terminali, glumis obtusis æqua- hbus, radice fibrosa. R. $S. Racine fibreuse ; chaumes nombreux, droits, glabres, cylindriques, de 2 à 4 décimètres, munis à la base d’une ou plusieurs gaines tronquées, fleurs en épi ovale, terminal, pointu, ordinairement nu ou entouré à sa base de 2 ou 8 bractées foliacées ; slumes obtuses, égales. F1. en été. 2] Les marais tourbeux. Il. Chaume à plusieurs épis. 63. Scirpus lacustris. Linn. R. S. Scirpe des lacs. Culmo tereti, vaginis interioribus sive supremis infolium breve desinen- tibus, cyma terminali decomposita, involucro 2-4 phyllo suffulta, spiculis ovatis olabris, stylo trifido. R. S. Chaumes d’un à 2 mètres, droits, glabres, lisses, cylindriques, pleins de moelle et munis à la base de longues gaines brunâtres et écailleuses; fleurs ” : 3 54 TRIANDRIE. — MONOGYNIE. disposées en cime terminale décomposée; épiets nombreux, ovales, rous- sâtres, pédonculés, à pédoncules inégaux; involucre composé de 2 à 4 feuilles. FI. en été. 2! Le bord des eaux. V.». Medius. Schræd. Cette variété diffère de l'espèce par son port moins élevé; par son corymbe plus resserré, dont les épiets sont plus fon- cés, presque sessiles et ramassés en tête. 64. Scirpus Duvalii. R.S. Scirpe de Duval. Culmo subtriquetro apice erecto, vaginis aphylilis, panicula laterali ultra apicem prominente, spiculis confertis ovatis sessilibus, stigmatibus duobus. R. S. Chaume droit, glabre, cylindrique dans le bas, un peu triangulaire au sommet, muni à la base d’écailles mutiques; fleurs disposées en panicule latérale, naissant un peu au-dessous du sommet du chaume, épiets ovales, aigus, sessiles ; stigmates au nombre de 2. Cette plante, selon MM. Lejeune et Courtois, a été trouvée dans les marais du Grand-Duché par MM. Marchand et Crombach; j'en ignore la localité. 65. Scirpus maritimus. Linn. R.S. Scirpe maritime. Syn. Scerpus cyperoides. Lam. FI. fr., 3, p. 553. — Scirpus macrostachyos. Lam. Illustr.; n. 692. Culmo triquetro, vaginis folii feris; spiculis terminalibus oblongis (ova- tisve), fasciculatis, pecunculatis sessilibusve, involucro polyphyllo cincts, glumis mucronatis lacero trifidis. R.S. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, triangulaire, feuillé; feuilles fort longues, slabres, tranchantes, munies d’une côte saillante sur le dos ; fleurs disposées en panicule terminale et composée, entourée à la base d’un involucre de 3 ou 4 feuilles, dont l’une est fort longue; pédoncules in- égaux, terminés chacun par 2 ou 3 épiets assez gros, ovales-oblongs, coni- ques, æoussâtres, entourés de glumes mucronées, dont les lanières sont à 3 dents. F1. en été. 2! Le bord des eaux. V. 8. Compactus. Hoffm. Epiets sessiles, ramassés en tête. V. c. Monostachys. Dumortier. Chaume terminé par un seul épiet alongé. 66. Scirpus sylvaticus. Linn. R.S. Scirpe des bois. Syn. Scirpus gramineus. Neck. Gallob., p. 27. Culmo trigono folioso, cyma terminali supra decomposita, involucro polyphyllo cincta, spiculis ovatis confertis, glumis mucronatis. R.S. Chaume d’environ 5 ‘décimètres, droit, glabre, triangulaire, feuillé; feuilles larges, pointues, glabres, rudes. et tranchantes; fleurs disposées en cime terminale décomposée, entourée à la base d'un involucre poly- phylle ; épiets ovales, nombreux, d’un vert sale et ramassés 2 à 5 ensem- ble au sommet des divisions des pédoncules ; gJumes mucronées. F1. en été. 2] Les prés marécageux, les bois humides. 21. ELEOCHARIS. Écailles égales, imbriquées de tous les côtés, presque toutes fertiles ; semences entourées à la base de 4 à 12 soies ; style bi ou trifide dilaté à la base, semblant être attaché à l'ovaire par des dentelures, semence ordinairement lenti- culaire, dilatée à la base, et couronnée par le style endurei. Le : PA . TRIANDRIE. — MONOGYNIE. 95 67. Eleocharis palustris. R.S. Scirpe des marais. Syn. Scirpus palustris. Linn. Spec., 70. Spica ovali nuda ; squamis lanceolatis acutis; culmis subteretibus, va- ginis aphyllis muticis lanceolatis acutis, stigmatibus 2; radice re- pente. R.S. Racine brune, rampante; chaumes nombreux, droits, glabres, cylin- driques, d’environ 2 décimètres, munis à la base de gaines noirâtres, lancéolées, aiguës, mutiques; épi nu, ovale, terminal; glumes lancéolées, aiguës. F1. en été. 2} Les lieux marécageux. 68. Eleocharis uniglumis. R.S. Scirpe à une seule slume. Syn. Scirpus uniglumis. Link., Enum. — Scirpus intermedius. Thuill., F1. par., 8, p. 21. — Scirpus palustris. ©. c. DC. FI. fr., n. 1778. Culmo teretiusculo, vaginis aphyllis, locusta oblonga, glumis obtusius- culis, infima breviore, locustam penitus amplectente, stigmatibus 2, rhi- zomate repente. Lej. Comp. Racine noirâtre, rampante; chaumes peu nombreux, d'environ 2 déci- mètres, droits, glabres, grèles, filiformes, munis à la base d’écailles ou gaines mutiques; fleurs en épi court terminal, oblong; glumes un peu obtuses; l’inférieure qui est la plus courte entoure entièrement l’épi. FI. en été. 2} Cette cypéracée paraît très rare dans nos contrées; je n’en ai encore trouvé que quelques échantillons dans une tourbière desséchée aux environs de Vance. . 69. Eleocharis acicularis. R.S. Scirpe en aiguille. Syn. Scirpus acicularis. Linn. Spec., 71. Spica ovata nuda, squamis duabus infimis vix majoribus, culmis tetra- gonis setaceis, vaginis muticis aphyllis. R. S. Racine fibreuse, blanchâtre ; chaumes nombreux, d’environ Ï décimè- tre, droits, glabres, sétacés, tétragones, dont les uns sont stériles et ont recu le nom de feuilles par plusieurs auteurs; et les autres sont terminés par un épi ovale, nu, fort court; les deux glumes inférieures sont à peine plus srandes que les supérieures. FI. en été. © Les lieux humides. V. 8. 9. comosus. Dum. Cette variété diffère de l'espèce par ses chau- mes plus nombreux, resserrés en gazon; et par ses épiets plus alongés et brunâtres. 22. ERIOPHORUM. Glumes du calice univalves, uniflores, imbriquées de tous les côtés en forme d’épi, dont une ou deux des extérieures sont souvent stériles; corolle nulle ; semences entourées de longues soies. I. Un seul épi. 70. Eriophorum vaginatum. Linn. R.S. Linaigrette engainée. Syn. Linagrostis vaginata. Lam. F1. fr., 8, p. 355. — ÆEriophorum cæspitosum. Host. gram., 1, p. 39. Culmo supernè triquetro lævissimo duriusculo, vaginis supernè inflatis, We Se 36 TRIANDRIE. — MONOGYNIE. ventricosis, spica oblongo-ovata, lanæ filis rectis dentissimis, antheris linearibus elongatis. R.S. Racine horizontale ; chaumes d'environ 4 décimètres, droits, glabres, grêles; feuillés dans le bas, triangulaires et nus dans le haut; feuilles pointues, triangulaires, glabres, munies de gaines fort longues, ventrues et renflées au sommet; fleurs en épi ovale-oblong, solitaire, terminal, dé- pourvu de spathe, composé d’écailles scarieuses, grisâtres, luisantes, réflé- chies à la maturité des graines; soies droites, resserrées. FI. en mai, juin. 2] Les marais. IT. Plusieurs épis. 71. Eriophorum polystachium. DC. Linaigrette à plusieurs épis. Syn. Linagrostis paniculata. v. a. Lam. F1. fr., 8, p. 555. Culmo tereti, foliis planis canaliculato-plicatis, pedunculis nutantibus sæpè ramosis. DC. Syn. Chaumes de 4 à 5 décimètres, arrondis, glabres, un peu couchés dans le bas; feuilles glabres, assez larges, pointues, planes dans le bas, pliées en gouttière vers le sommet ; fleurs en épis ovales, sortant au nombrede7 à 8 d’une spathe à 2 valves lancéolées et inégales; épis portés sur des pédoncu- les grèles, faibles, pendans, simples ou rameux ; écailles floréales noirâtres. Fl. en mai, juin. 2} Les marais. 72. Eriophorum angustifolium. DC. Linaigrette à feuilles étroites. Culmo tereti, foliis canaliculato-plicatis, pedicellis omnibus simplicis- sibus. DC. Syn. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en dif- fére par ses feuilles plus étroites, pliées en gouttière dans toute leur lon- gueur ; par ses épis portés sur des pédoncules toujours simples, plus longs et plus redressés ; par ses écailles scarieuses, blanchâtres, et par ses aigret- tes un peu plus longues. F1. en mai, juin. 2] Les tourbières. 73. Eriophorum gracile. Roth. Linaigrette grêle. Syn. Eriophorum triquetrum.R. S. — Lainagrostis paniculata. vo. b. Lam. FI. fr., 3, p. 855. Culmis trigonis, foliis (subfiliformibus) triquetris, pedunculis scabris, spicis florentibus erectis, seminibus linearibus. R. S. Racine rampante, articulée; chaumes d’environ 4 décimètres, droits, glabres, grèles, triangulaires, nus dans le haut; feuilles glabres, courtes, triangulaires, presque filiformes; épis nombreux, fort courts, portés sur des pédoncules simples, toujours droits et rudes; aigrette formée de poils soyeux, beaucoup plus fins et plus courts que dans les deux espèces pré- cédentes. Fi. en mai, juin. 2 Les marais tourbeux. 25. CYPERUS. Écailles carénées, imbriquées en épi distique; corolle nulle; style décidu ; une seule semence ñue. 74. Cyperus flavescens. Linn. R. S. Souchet jaunâtre. Spiculis lineari-lanceolatis, alternis confertis, glumis obtusis, involu- cro triphyllo umbella trifida longiore. R.S. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 51 Racine fibreuse ; chaumes nombreux, d'environ 2 décimètres, glabres, triangulaires, disposés en gazon, seulement feuillés dans le bas; feuilles olabres, étroites, pointues, fleurs en épiets jaunâtres, alternes, lancéolés- linéaires, ramassés en ombelle terminale munie à la base d’un involucre à 8 feuilles linéaires, inégales et plus longues que l’ombelle. F1. en été. © Les lieux humides et sablonneux aux environs de Fersch- weiler entre Echternach et Holztum. 75. Cyperus fuscus. Linn. R.S. Choin brun. Spiculis lineari-lanceolatis alternis confertissimis, valvulis acutis, involu- cro sub-3-5-phyllo longissimo foliisque linearibus, umbella 3-5-fida. R.S. Chaumes nombreux, de 2 à 3 décimètres, glabres, couchés, triangu- laires, seulement feuillés dans le bas; feuilles étroites, pointues, glabres, presqu’aussi lonoues que les chaumes; épiets noirâtres, lancéolés linéai- res, alternes, resserrés, disposés en ombelle terminale, quelquefois com- posée, et munie à la base d’un involucre composé de 3 à 5 feuilles inégales. F1. en été. © Les lieux humides des bords de la Moselle, entre Schengen et Wintrange, et au-dessus de Kopstal. DIGYNIE. Obs. J'ai réuni dans cet ordre tous les genres appartenant à la famille des graminées. Ayant adopté pour la détermination des genres et des espè- ces l’Agrostosraphie belgique de M. B. C. Dumortier, je vais d’abord met- tre en tête de cet ordre la division de ses tribus. Quant aux termes adoptés par l’auteur, et qui pourraient offrir quelques doutes sur leur emploi aux personnes qui ne possèdent point son ouvrage, j'aurai soin de les porter en note lorsqu'ils se présenteront dans la détermination. DIVISION DES TRIBUS. SÉRIE Î. GRAMINÉES SCoBIFLORES (1). Glume scobifère; fleurettes (2) insérées latéralement sur la scobine (5). + Rachis (4) excavé, articulé, en épi. I. Trreu-rriricées. Rachis excavé, en épi, articulé ou denté; locustes (5) (1) Scosrrcores, scobifloræ. Lorsque les fleurettes sont insérées sur la scobine. Agr. Bels., p. 57. : (2) Fceurerre, ffosculus. Se dit de chaque fleur prise en particulier. Agr., p. 54. (5) Scosine, scobina. Est un phoranthe excavé et alongé sur lequel les fleurettes sont insérées sur le côté, alternativement et sur deux rangs; elle est très souvent articulée, et alors le fleuron est inséré à la base de chaque articulation, qui persiste a la pe de la paléole intérieure. Sa forme varie suivant les différens genres. gr., p. 56. (4) Racris, nom donné par M. Dumortier au réceptacle de l’épi; il est denté ou arti- culé. Agr., p. 53. (5) Locusre, locusta. Nom que porte chaque paquet de fleurs et que Linné nomme 38 TRIANDRIE. — DIGYNIE. nues, placées dans chaque dent du rachis ; paléole (1) intérieure bicarénée. ++ Axe (2) entier, rameux ou paniculé. IV. Cyvosurées. Grappe en forme d’épi, locustes involucrées ou entou- rées de bractées. III. Poacées. Locustes nues; fleurs hermaphrodites, mutiques. IV. Fesrucées. Locustes nues, hermaphrodites, paillettes (3) libres, non engainantes, paléole extérieure soyeuse, quelquefois mutique par anomalie. V. Browacées. Locustes nues, hermaphrodites; paillettes alternes, en- gainantes; paléoles extérieures soyeuses. VI. Avévacées. Locustes nues; fleurettes égales, ou ayant la glumelle (4) des fleurettes supérieures un peu plus courte; paléoles extérieures munies d’arètes (5) fortement contournées en spirale. VII. Aruvninacées. Locustes polysames, fleurettes entourées de soies (6) glumelle de la fleur inférieure un peu plus courte. SÉRIE IT. GRAMINÉES cALLIFLORES (7). Glume callifère ; fleurettes insérées centralement sur le calus des glumes. + Locustes égales; fleurettes carénées sur le dos. VIII. Acrosrinées. Fleurettes pédiculées, égales entr’elles; paillettes alternes, engaïnantes, carénées; paléoles scarieuses, transparentes. IX. Puréacées. Grappe en forme d’épi; paillettes opposées, carénées, le plus souvent égales entr’elles. XI. Onizées. Paléoles persistantes, endurcies, coriaces, l’extérieure ca- rénée. ++ Locustes uniformes; fleurettes convexes sur le dos. X. Sryracées. Glumes (8) transparentes; slumelle endurcie, coriace, érier, spicula. On ne doit pas le confondre avec le mot que nous nommons épiet et qui sert à désigner les ramifications de l’épi. Les locustes sont ordinairement nues, rarement réunies dans un involucre. Agr., p. 54. (1) Pazéozr, paleolea. Voyez calice où glumelle, ci-dessous, note 4. (2) Axe, axis, nom donné par M. Dumortier au réceptacle de la panicule; il est tou- jours continu. Agr., p. 53. (5) Parzcerre, palæa. Voyez glume, ci-dessous, note 8. (4) Gzumezce ou cazice. La glume renferme un ou plusieurs fleurons revêtus d’un calice nommé GLuMELLE par Desvaux, cOROLLE par Linné, caLICE par Jussieu, PÉRIGONE parDecandolle, srraGuLe par Beauvyois. Ce calice est ordinairement composé de 2 PALÉO: Les toujours inégales; l’extérieure qui est aussi l’inférieure, est la plus grande et la plus solide ; l’intérieure est plus délicate et est ordinairement bicarénée dans Les sco- biflorées. Agr., p. 57. (5) Anère, arista. Elle est insérée brusquement sur la paléole, elle est dure, coriace, souvent contournée en spirale ou genouillée. (6) Sore, seta. Elle procède d’une nervure dorsale de la paléole, dont ellen’est que le prolongement, elle est molle et jamais contournée. (7) CazzrLores. Lorsque les fleurettes sont insérées sur le callus des glumes. (8) Gzuwr, g{uma. Enveloppe extérieure des locustes nommée cazice par Linné, BALF, TRIANDRIE. — DIGYNIE. 39 convexe; paléole extérieure aristée, enveloppant entièrement l’intérieure. XII. Panrcées. Paillettes et paléoles convexes; paléole extérieure enve- loppant lintérieure, qui n’est pas bicarénée; semences vernissées, en- durcies, cartilagineuses. XIV. Cyvononées. Locustes disposées sur deux rangs, paléole extérieure bicarénées, portant un rudiment sur le dos. XIII. Lérivrées. Rachis articulé ou denté, en épi ou digité; fleurettes sessiles dans les dents du rachis. XVI. Saccuarinées. Involucre composé de soies nombreuses, fleurettes géminées, égales entr’elles, les unes sessiles, les autres pédiculées. +1T Locustes dissemblables. XV. Anpropocynées. Rachis articulé; fleurettes dissemblables, séminées, les unes sessiles, les autres pédiculées. XVII. Maypéss. Locustes unisexuelles, un seul style. TRIBU I. — TRITICÉES. À Plusieurs locustes dans chaque dent du rachis. 24. HORDEUM. Trois locustes uniflores dans chaque dent du rachis, dont celle du milieu constamment sessile. I. rrrcuosracuis. Gluwimes latérales des locustes soyeuses. 76. Hordeum murinum. Linn. Orge des murs. Floribus lateralibus masculis longè setigeris, glumis lineari-lanceolatis ciliatis. Dum. Chaumes nombreux d'environ 3 décimètres, glabres, lisses, un peu ge- nouillés; feuilles étroites, planes, molles, velues; fleurs en épi oblong, serré; fleurettes latérales mâles, munies de soies beaucoup plus longues que les paillettes ; glumes ciliées, lancéolées-linéaires. FI. en été. © Fréquente le long des murs et des chemins. 77. Hordeum pratense, Roth. Orge des prés. Syn. Æordeum nodosum. Linn. — Hordeum secalinum. W. — Hordeum murinum. ©. b. Linn. Spica teretiuscula, flosculis lateralibus masculis, glumis setaceis sca- bris. Dum. \ : Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, glabre, srèle ; feuilles étroites, pla- nes, pointues ; les inférieures velues; les supérieures glabres; fleurs en épi grêle, cylindrique, à 6 angles; fleurettes latérales mâles ; slumes rudes, sétacées. FL. en mai, juin. 2] Fréquente dans les prés. tegmen, par Beauvois. Elle est aux graminées ce que la spathe est aux aroïdes; elle enveloppe toujours les fleurettes et se compose de 2 paillettes engainantes ou libres, alternes ou opposées. Agr., p. 54. … 40 TRIANDRIE. — DIGYNIE. 78. Hordeum secalinum. Roth. Orge des seigles. Syn. Æordeum nodosum. Linn. . — Hordeum pratense. Plur. auct. Spica complanata disticha, flosculis lateralibus neutris unipaleatis. Dum. Cette espèce diffère de la précédente par son épi comprimé, distique , d’un vert-jaunâtre ; et par des fleurettes latérales, qui sont neutres, à une seule paillette. F1. en mai, juin. © Les prés. Il. Zeocrirum. Glumes latérales des locustes stériles, mutiques. 79. Æordeum zeocritum. Linn. Orge pyramidale. Syn. Æordeum distichum. ©. b. Lam. F1. fr., 3, p. 624. Flosculis lateralibus masculis muticis, intermediis hermaphroditis , dis- tichis longè setigeris, setis patentibus divaricatis. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit , glabre, lisse, strié ; feuilles larges , glabres, planes, rudes, fort longues et pointues ; fleurs en épi court, un peu comprimé, plus large à la base qu’au sommet; fleurettes latérales mâles, mutiques, les intermédiaires hermaphrodites ; elles sont disposées sur deux rangs , munies de longues soies écartées et divariquées. FI. en juin. © Cultivée. 80. ZZordeum distichum. Linn. Orge à deux rangs. Syn. Æordeum æstivum. v. Hall. Act. Goet., t. 3. Flosculis lateralibus masculis muticis , intermediis hermaphroditis disti- chis longè setiseris , setis adpressis imbricatis. Dum. Cette espèce > diffère de la précédente : par son épi oblong, comprimé, à fleurettes latérales mâles, mutiiques , celles du milieu hermaphrodites , dis- posées sur deux rangs, et munies de longues soies SPHRESS et imbriquées. F1. en été. © Cultivée. III. Horpeum. Glumes des locustes ‘toutes fertiles. 81. Æordeum hexastichon. Linn. C'ge à 6 rangs. Syn. Æordeum vulgare. v. b. Lam. FI. fr., 8, p. 623. Spica hexasticha ovata, flosculis omnibus fertilibus, ordinibus æquali- ter distantibus. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, cannelé, lisse; feuilles lar- ges , glabres, planes, rudes et pointues; fleurs en épi ovale, court, épais, à 6 rangs ; fleurettes toutes fertiles, à rangées également distantes les unes des autres. F1. en été. © Cultivée. 82. Hordeum œulgare. Linn. Orge commune. Syn. IHordeum polystichum. Hall. Act. Che GE 2. — Hordeum sativum. Pers. Spica oblonga inæqualiter hexasticha , flosculis omnibus fertilibus, or- dinibus lateralibus magis approximatis. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, lisse, strié; feuilles larges, planes, glabres, pointues; fleurs en épi oblong, inégalement disposées TRIANDRIE. — DIGYNIE. 41 sur 6 rangs , à rangées latérales plus rapprochées ; fleurettes toutes fertiles. FI. enété. © Cultivée. 25, ELYMUS. Plusieurs locustes, uni-multiflores; fleurettes toutes pédiculées, placées entre les glumes. Paillettes capillaires, fleurettes soyeuses. 83. Elymus europœus. Linn. Élym d'Europe. Syn. Æordeum europœum. AÏl., Ped., n. 2276. — Cuviera europæa. Koel. Gram., 328. — Hordeum sylvaticum. Thuill., F1. par. II, p. 65. — Hordeum cylindricum. Mur. syst., 43. — Hordeum montanum. Schrank. Bav., 1, p. 386. Spica erecta, locustis ternis setigeris, paleis setaceis glabris. Dum. .. Chaume d'environ 5 décimètres, droit, glabre, lisse, un peu genouillé aux articulations inférieures ; feuilles assez larges, planes, pointues, glabres ou un peu velues; gaînes des feuilles fortement velues, à poils soyeux et écartés ; fleurs en épi droit, un peu comprimé; locustes ternées, soyeuses, le plus souvent uniflores ; paillettes glabres, sétacées. FI. en juin, juillet. 2] Les bois. ft Locustes solitaires ; les latérales à une seule paillette, les terminales à deux. 26. Lorium. Locustes incombantes sur le bord du rachis; fleurettes distiques. I. Creniuu. Fleurettes entièrement mutiques. 84. Lolium perenne. Linn. Ivraie vivace. Radice perenni, culmis lævibus, locustis muticis multifloris gluma longioribus. Dum. | Chaumes de 5 à 6 décimètres, droits, glabres, lisses, genouillés dans le bas; feuilles glabres, lisses, planes, étroites, pointues; fleurs en épi alongé, comprimé; locustes mutiques, multiflores, plus longues que la glume ; fleurette supérieure quelquefois à une seule glume. FI. en été. 2} Les prés. V. 8. Cristatum. Locustes composées, ramassées, fort courtes, à 7 ou 9 fleurs. ; V. c. Ramosum. Épi rameux décomposé. V.n. Locustis latis bifarus. Locustes étalées, séparées en 2 parties. V. s. Purpurascens. Locustes rougeâtres. V. r. Secundum. Locustes en forme d’épi unilatéral. 85. Lolium tenue. Linn. Ivraie menue. Locustis 8-4 floris remotis subcylindricis muticis. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, droit, glabre, grèle, filiforme; feuilles étroites , linéaires, glabres ; fleurs en épi grêle, comprimé ; locustes à 3 ou 4 fleurs écartées , presque cylindriques et mutiques. FI. en été. 2] Les prés. IT. Dosatuera. Âleurettes munies de soies flexueuses et caduques. 86. Lolium arvense. With. Ivraie des champs. 42 TRIANDRIE. — DIGYNIE. Syn. Lolium multiflorum. v. b. Pers., p. 110. — Lolium campanulatum. Schraed., FI. germ. — Lolium asperum. Roth. — Lolium remotum. Hoffm. — Lolium annum. Bernh. — Lolium tenue. March. Radice fibrosa annua, paleola exteriore bifida, seta minutissima flexuosa decidua. Dum. | Racine fibreuse ; chaume d’environ 6 décimètres , glabre et lisse; feuil- les glabres, étroites, pointues , un peu rudes ; fleurs'en épi serré ; locus- tes distiques; paléole intérieure bifide; soies fort petites, flexueuses et décidues. FI. en juin, Juillet. © Les prés. V. a. Geniculata. Dum. Chaume genouillé, lisse, ainsi que les feuilles. V.s. Hostii. Dum. Chaume genouillé, rachis et feuilles rudes. V. c. Liniforme. Dum. Chaume orèle, filiforme, entièrement droit. 87: Lolium decipiens. Dum. [vraie trompeuse. Syn. Lolium speciosum. M. et K. Culmo supernèe flosculisque scabris, paleola interiore integra apiculata, seta flexuosa decidua paleola breviore. Dum. Chaume de 4 à 6 décimètres, droit, glabre , un peu senouillé aux arti- culations inférieures, rude vers le haut; feuilles glabres, étroites , poin- tues, à gaîne striée; fleurs en épi distique ; paléole intérieure apiculée , entière ; soie flexueuse, décidue , plus courte que la paléole. FI. en juin, juillet. 2] Les moissons aux environs de Kahlscheuer et de Blaschette. LIT. Creparra. Fleurette munie d’une soie droite en forme d’arête. 88. Lolium tenulentum. Linn. Ivraie enivrante. Syn. Lolium annuum.Lam., FL. fr., 8, p. 620. Culmo supernè scabro, locustis 6-10-floris seta recta armatis, scobina inconspicua. Dum. Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, strié, rude vers le haut ; feuilles glabres, assez larges, pointues, un peu rudes; fleurs en ‘épi distique ; locustes à 6 ou 10 fleurs, munies de soies droites ; scobine peu apparente. FI. en juin, juillet. © Les moissons. V. 8. Locustis muticis. Locustes mutiques. 69. Lolium gracile. Dum. Ivraie grêle. Culmo filiformi scabro, locustis 3-5-floris seta recta armatis, scobina conspicua, Dum. Cette espèce diffère de la précédente : par son chaume filiforme, rude, moins élevé ; par ses locustes à 3 ou 5 fleurs, à soies beaucoup plus lon- gues que les fleurettes, et par sa scobine plus apparente. FL. en été. 2] Les moissons aux environs de Reckange. 90. Lolium multiflorum. Lam. Ivraie multflore. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 45 Syn. Lolium remotum. Hoffm., Germ. 2, p. 63. — Lolium arvense. With., Brit. 2, p. 166. Culmo sublævi, locustis 10-15-floris, flosculis superioribus arista- tis. Dum. 4 Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, lisse ; feuilles glabres, lisses, pointues , assez larges ; fleurs en épi distique; locustes renfermant 10 à 15 fleurs ; fleurettes supérieures aristées. FI. en juin, juillet. 2] Les moissons. ++tT Locustes solitaires, à 2 paillettes. 27. SECALE. Locustes à 2 ou 5 fleurs; paillettes entières , subulées ; scobine épaisse. 91. Secale cereale. Linn. Seigle cultivé. Paleola exteriore longè setigera scabra. Dum. Chaume d’un mètre et plus, droit , glabre, lisse, strié ; feuilles glabres, planes, pointues, à gaine fort longue et striée; fleurs en épi grêle, alongé; paléole extérieure munie d’une longue soie rude. FL. en juin, juillet. © Cultivé. V. 8. Glauca. Chaumes entièrement couverts d’une poussière glauque , non adhérente. Les champs aux environs de Mersch. I. Drvopyrum. Plusieurs locustes arrondies, aristées. 28. BRACHYPODIUM. Locustes multiflores ; paillettes entières lancéolées; paléole intérieure soyeuse sur les bords, tronquée au sommet. 92. Brachypodium sylvaticum. Beauv. Brachypode des bois. Syn. Triticum sylvaticum. Moensch., Hass., n. 103. — Triticum teretiflorum. Wib., Werth., 104. — Festuca sylvatica. Koel. gram, 266. — Promus sylvaticus. Poll., pall., n. 118. — Promus pinnatus. FI. Dan., 1, 164. — PBromus gracilis. Sut. FL. Helv. 1, p. 64. — Festuca gracilis. Schraed. FI. germ., 1, p. 343. Rhizomate cæspitoso, spica nutante, locustis teretibus villosis, setis paleola lonoioribus. Dum. Rhirome (1) en gazon; chaume d'environ 6 décimètres, droit, glabre, grêle ; feuilles assez larges, planes , molles, velues ; fleurs en épi composé et penché; locustes arrondies, velues ; soies plus longues que la paléole. FI. en juin, juillet. 2} Les bois. V. 8. B. locustis glabris. Locustes glabres. 93. Prachypodium gracile. Bauv. Brachypode srèle. Syn. Triticum gracile. DC. F1. fr., n. 1664. — Promus gracilis. Leys. Hal., n. 116. — Festuca gracilis. Koel. gram., 267. — PBromus pinnatus. Lam. Illustr., n. 1802. — Bromus corniculatus. Lam. FI, fr., 3, p. 608. \ (1) Rwizowe, où chaume rampant sous terre. Nom donné par M. Dumortier aux racines rampantes des graminées. Agr., p. 50. 44 TRIANDRIE. — DIGYNIE. è Rhizomate cæspitoso, spica nutante, locustis teretiusculis glabris ; setis paleola longioribus. Dum. Rhizome en gazon, chaume de 3 à 4 décimètres , droit, glabre, grêle; feuilles planes, étroites, pubescentes ; fleurs en épi penché, peu garni; locustes cylindriques , glabres ; soies plus longues que la paléole. FI. en juin, juillet. 2} Les bois. 94. Brachypodium pinnatum. Beauv. Brachypode pinné. Syn. Triticum pinnatum. DC. FI. fr., n. 1663. — PBromus pinnatus. Linn. Spec., 115. — Festuca pinnata. Moensch. Hass., n. 102. Rhizomate repente, locustis villosis cylindricis distichis, setis paleola brevioribus. Dum. Rhizome rampant ; chaume de 6 à 8 décimètres, droit, glabre , un peu velu aux articulations; feuilles assez larges, pointues, glabres ou pubes- centes, à gaines striées et velues ; fleurs en épi distique , peu garni ; locus- tes velues , cylindriques, soies plus courtes que la paléole. FI. en juin , juillet. 2} Les bois. V. 2. B. locustis acutis glabris. B. rupestre. R. S. Locustes glabres, aiguës. 95. Brachypodium abreviatum. Dum. Brachypode raccourci. Rhizomate repente ; foliis dorso scabris, ligula brevi truncata, vaginis margine ciliatis, culmo locustisque glabris. Dum. Rhizome rampant, émettant un ou plusieurs chaumes droits, glabres, lisses, de 4 à 5 décimètres; feuilles planes, étroites, glabres, rudes sur le dos, à ligule (1) courte, tronquée, à gaines striées, ciliées sur les bords ; fleurs en épi court; locustes glabres ; soies plus courtes que la paléole. FI. en juin, juillet. 2} Les bois. 29. AGROPYRUM. Locustes planes, multiflores; paillettes oblongues , entières ; paléole intérieure bifide. I. Rhizome en gazon. 96. Agropyrum rigidum. Beauv. Agropyrum raide. Syn. Triticum rigidum. Schraed. FI. germ. — Triticum intermedium. Gaud. Agrost. Rhizomate cæspitoso, racheis angulis scabris, paleis truncatis sub 5- nerviis. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse ; feuilles olabres , fort longues, étroites, pointues , munies çà et là de quelques poils épars ; fleurs en épi distique ; dents du rachis rudes; paillettes tronquées, à 5 ner- vures. = FI. en été. 2/ Les collines sablonneuses. LA (1) Licuze. Elle est située au point de séparation de la gaine et de la lame (feuille). Elle consiste tantôt en une petite membrane formée par un pli de l’épiderme inté- rieur, tantôt en une petite touffe de poils qui couronne la gaine; quelquefois elle est nulle ou presque nulle. La place de la ligule est marquée au dos de la feuille, par une ligne transversale. Agr., p. 52. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 45 97. Agropyrum caninum. Beauv. Agropyrum des chiens. Syn. Triticum sæpium. DC. FI. fr., n. 1660. — Triticum caninum. Schreb. Spic. 51. — Elymus caninus. Linn. Spic. 124. — Festuca nutans. Moensch Meth. 191. Rhizomate cæspitoso, paleis setigeris sub 5-nerviis, paleola exteriore longè setigera. Dum. Chaume droit, glabre, lisse de 3 à 5 décimètres ; feuilles larges, glabres, planes, pointues, un peu rudes; fleurs en épi cylindrique, un peu com- primé ; paillettes soyeuses, à 5 nervures; paléoles extérieures munies de longues soies. . FL. en juin, juillet. 2} Les lieux secs, le long des haies. V. 8. Angustifolium. Feuilles étroites , linéaires, presque subulées. IT. Rhizome rampant. 98. Agropyrum repens. Beauv. Agropyrum rampant. Syn. Triticum repens. Linn. Spec., 128. Rhizomate repente, foliis supernè striatis, paleis subulatis, flosculis acuminatis. Dum. Chaumes droits, glabres, lisses, d'environ un mètre de hauteur ; feuilles larges, planes, molles, olabres ou un peu velues, striées à la surface su- périeure ; fleurs disposées en un long épi distique ; paillettes subulées ; fleurettes acuminées. FI. en été. 2} Fréquent dans les moissons et les lieux cultivés. On le nomme vuloairement chiendent. 99. Agropyrum pungens. R. S. Agropyrum piquant. Syn. Triticum glaucum. Host. sram. Rhizomate repente, foliis supernè profundè sulcatis et intensè olaucis, paleis oppositis liberis. Dum. | Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, lisse, un peu genouillé dans le bas ; feuilles glabres, assez larges, planes à la base, profondé- ment sillonnées dans la partie supérieure; fleurs en épi continu; pail- leites opposées, libres. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux secs, les haies. V. a. Acutum. R. S. Rachis lisse; fleurettes mutiques. V. 8. Candidans. Dum. Rachis lisse ; fleurettes munies de soies, V. c. Aculeatum. Dum. Angles du rachis rudes, paillettes et fleurettes mutiques. V. ». Setigerum. Dum. Angles du rachis rudes; pailleites à 5 nervu- res, acuminées ; fleurettes soyeuses. V. 5. Barbatum. Dum. Angles du rachis rudes ; paillettes à 5 nervu- res, Soyeuses ainsi que les fleurettes. 100. Ægropyrum littorale. Dum. Agropyrum des rivages. Rhizomate repente, culmo recto tenaci ; foliis planis sulcatis glaucis ; paleis vaginantibus. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse, un peu genouillé dans le bas; feuilles assez larges , sillonnées, glabres et 2lauques; fleurs 46 TRIANDRIE. — DIGYNIE. en épi serré; paillettes engainantes , l’intérieure souvent plus longue que les autres. FL. en juin, juillet. 2] Les lieux sablonneux. V. a. Obtusiflorum. R. S. Angles du rachis rudes; fleurettes rongées, paillettes à 9 nervures. | V.z. Acutiflorum. Dum. Angles du rachis rudes ; fleurettes soyeuses ; paillettes à 7 nervures. 50, TRITICUM. Locustes à 2 ou 5 fleurs; paillettes larges, rongées au sommet, à une seule soie ; rachis délié. I. Moxococox. Fleurettes géminées, la supérieure stérile; scobine presque nulle. 101. Triticum monococon. Linn. Froment à une seule coque. Spica compressa disticha ; locustis bifloris, flosculo infimo, fertili longè setisero. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, un peu rude; feuilles étroi- tes, glabres, lisses; fleurs en épi comprimé, distique; locustes à 2 fleurs ; fleurette inférieure fertile, munie d’une longue soie. Fl. en juin, juillet. © Cultivé. IT. Fruuexrum. Rachis flexible ; grain découvert. 102. Triticum hybernum. Linn. Froment d'hiver. Syn. Triticum satioum. DC. FI. fr. Spica submutica, locustis cordatis, paleis gibbosis, truncatis mucro- natis. Dum. Chaume d’un mètre et plus, droit, glabre, lisse et strié ; feuilles gla- bres, larges, pointues, rudes; fleurs en épi oblong, serré; locustes cordées; paillettes renflées, tronquées et mucronées. FI. en juin, juillet. © Cultivé. V. 8. Viviparum. Épi vivipare. 103. Triticum œstivum. Linn. Froment d’été. Syn. Triticum sativum. DC. FI. fr., n. 1656. — Triticum cereale. Schraed. Bart., p. 387. — Triticum vulgare. Vill. Dauph. 2, p. 153. Spica aristata locustis rotundatis, paleis gibbosis truncatis, arista- ts. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse et strié; feuilles gla- bres, larges, planes, un peu rudes; fleurs en épi serré, aristé ; locustes arrondies ; paillettes tronquéés, renflées et aristées. FI. en juin, Juillet. © Cultivé. 104. Triticum compositum. Linn. Froment composé. Spica basi composita, paleis ventricosis, paleolis aristatis. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, lisse et strié; feuilles lar- ges, planes, glabres ou légèrement pubescentes ; fleurs en épi rameux à la base; paillettes ventrues ; paléoles aristées. FI. en juin, juillet. © Cultivé, mais rarement. 4 + TRIANDRIE. — DIGYNIE. 47 105. Triticum turgidum. Linn. Froment renflé. Spica tetragona, paleis ventricosis carimatis, paleolis utriculatis. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse ; feuilles glabres , lar- ges, planes, un peu rudes, fleurs en épi tétragone; paillettes ventrues, carénées ; paléoles en forme d’utricule. F1. en juin, juillet. © Cultivé. TRIBU II. — FESTUCÉES. 51. vuzpiA. Paillette inférieure fort petite; paléole extérieure plus courte que la soie qui la termine. I. Movancne. Paillette inférieure fort petite, en forme d’écaille. 106. J’ulpia uniglumis. Dum. Vulpia à une seule glume. Syn. Festuca uniglumis. DC. FI. fr., n. 1597. — Lolium bromoides. Huds. Anol. 55. Racemo spiciformi secundo, locustis 4-6-floris scabris, paleola inferiore brevissima. Dum. Chaume plabre, srèle, d’environ 2 décimètres, un peu couché et feuillé dans le bas, nu et redressé dans le haut ; feuilles fort courtes, glabres, subulées ; fleurs en grappe resserrée en forme d’épi unilatéral; locustes rudes, à 4 ou 6 fleurs; paillette inférieure fort courte. F1. en juin, juillet. © Les lieux secs aux environs de Rambrouch. IT. Mycarurus. Paillette inférieure paléiforme, fort étroite et carénée. 107. J’ulpia bromoides. Dum. Vulpia faux brome. Syn. Festuca bromoides. Linn. Spec. 110. — Bromus dorthonensis. AI. Ped. 225. Racemo spiciformi erecto, locustis raris, palea inferior setacea, flosculis scabris. Dum. Chaumes de 3 à 4 décimètres, droits, glabres, grèles, nus dans le haut ; feuilles slabres, étroites, pointues, subulées, munies d’une tache noire à l'entrée de la gaïîne ; fleurs en grappe droite, en forme d’épi ; locustes peu nombreuses ; paillette inférieure sétacée ; fleurettes rudes. _ F1. en juin, juillet. © Les lieux secs aux environs d’Everlange. 108. J’ulpia scruroides. Dum. Vulpia en queue d’écureuil. Syn. Festuca sciuroides. Roth. germ., 1, p. 46. — Festuca bromoides. v. b. DC. F1. fr., n. 1596. Panicula basi ramosa, locustis numerosis. Dum. Cette espèce, qui n’est, je crois, qu’une variété de la précédente, en dif- fère : par son chaume plus élevé; par ses fleurs disposées en panicule ra- meuse à la base; et par ses locustes nombreuses. FL. en juin, juillet. © Je l’ai trouvée assez fréquente dans les bois taillis entre Berdorff et Beaufort, à la descente du Müllerthal. 109. J’ulpia myurus. Dum. Vulpia queue de souris. Syn. Festuca myurus. Linn. Spec. 109. Là 48 TRIANDRIE. — DIGYNIE. Syn. Triticum tenellum. Viv. Fragm. 1, p. 23. Panicula basi ramosa elongata nutante secunda, locustis numerosis , flosculis scabris. Dum. , Chaumes d'environ 3 décimètres, droits, glabres, grèles, à nœuds pur- purins , feuilles glabres, étroites, pointues, roulées en dessus lorsqu’elles sont sèches ; fleurs en panicule rameuse à la base, alongée, penchée , uni- latérale, à pédoncules apprimés ; locustes nombreuses ; fleurettes rudes. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux aux environs d'É- verlange. 32. FESTUCA. Paillette inférieure un peu plus courte que les autres; paillette exté- rieure entière, plus longue que la soie qui la termine. I. Amnoroa. Feuilles roulées en dedans , sétacées ; ligule à 2 oreillettes. + Rhizome en gazon. 110. Festuca ovina. Linn. Fétuque des brebis. Foliis setaceis scabris, culmo stricto scabro, panicula coarctata, locustis sub 4-floris ovatis glabris. Dum. Chaumes nombreux, d’environ # décimètres, droits, glabres, rudes, resserrés en gazon ; feuilles glabres, rudes, sétacées ; fleurs disposées en panicule resserrée ; locustes ovales, glabres, ordinairement à 4 fleurs. Fl. en mai, juin. 2] Les prés secs, les bruyères. V.s. F. tenuifolia. Sibth. Locustes mutiques. V. c. Nana. Chaumes nombreux, couchés dans le bas, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur. 111. Festuca capillata. Lam. Fétuque capillaire. Syn. Festuca tenuifolia. DC. FI. fr., suppl., n. 1582*. — Festuca duriuscula. Vill. Dauph. 2, p. 96. — Festuca amethystea. Schleich., cas. — Festuca ovina. Ehr. exs. — Poa capillata. Merat. F1. par., 38. — Poa setacea. Koel. Gram. 162. Foliis capillaribus, culmo flexili filiformi lævi, panicula coarctata, locus- üs 8-4-floris, flosculis mediis setigeris. Dum. Chaumes nombreux, d’environ 5 décimètres, droits, glabres, grèles, lisses et filiformes ; feuilles glabres, capillaires, fort longues: fleurs en pani- cule resserrée ; locustes à 3 ou 4 fleurs ; fleurettes du milieu soyeuses, quel- quefois mucronées. FL. en juin, juillet. 2! Les bois. 112. Festuca valesiacea. Dum. Fétuque du Valais. Foliis setaceiïs strictis scaberrimis glaucis, culmo risido infra paniculum scabro, panicula contracta, locustis 5-8-floris. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 5 décimètres, droits, glabres, rudes au-des- sous de la panicule; feuilles fort longues, slabres, rudes, étroites et séta- cées ; fleurs en panicule resserrée ; locustes à 5 ou 8 fleurs. FI. en mai, juin. 2! Les lieux sablonneux aux environs de Kopstal et Klingelscheuer. < à TRIANDRIE. — DIGYNIE. 49 113. Festuca glauca. Lam. Fétuque glauque. Foliis setaceis lævibus glaucis, culmeis canaliculatis, culmo rigido lævi, locustis 5-8-floris. Dum. Chaumes d'environ 4 décimètres, droits, glabres, roides ; feuilles slabres, glauques, sétacées; celles des chaumes canaliculées; locustes à 5 ou 8 fleurs. FL. en juin, juillet. 2! Les prés secs. V.s. Longifolia. Feuilles presqu’aussi longues que les chaumes, V.c. F. dura. DC. FI. fr., suppl., n. 1586*. Diffère de l’espèce par ses feuilles moins glauques et plus roides. V.». Curva. Chaume atteignant tout au plus 2 décimètres de hauteur ; feuilles fort courtes, 2labres, dures, recourbées en arc au sommet. IL. Auraxyrer. Feuilles hétérophylles, celles des chaumes planes. 114. Festuca duriuscula. Linn. Fétuque dure. Syn. Festuca ovina. Schræd. F1. serm. Rhizomate cæspitoso, foliis tenuissimis scabris, culmis teretibus, pani- cula secunda, locustis sub 6-floris setigeris Iævibus. Dum. Rhizome en gazon ; chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, droits, gla- bres, durs, cylindriques ; feuilles fort courtes, étroites, roulées ou plissées ; pubescentes dans la concavité de la surface supérieure, glabres et lisses à l'extérieur ; fleurs verdâtres ou rougeàtres; disposées en panicule droite, resserrée et unilatérale ; locustes lisses, à 5 ou 6 fleurs. FI. en été. 2} Les lieux secs et sablonneux, les bruyères. V.s. Nemoralis. Chaumes beaucoup plus élevés, glabres, lisses ; feuilles plus larges, presque planes, entièrement glabres. V. c. Dumetorum. Chaume grêle, filiforme ; feuilles étroites, fort longues, entièrement glabres ; panicule peu garnie. 115. Festuca heterophylla. Linn. . Fétuque hétérophylle. Syn. F'estuca nemorum. Hoffm. Germ., 8, p. 51. — Festuca nemerosa. Latour. Chl. 8. — Festuca duriuscula. v. olygophylla. Gaud. Rhizomate repente; foliis lucidis, radicalibus tenuissimis filiformibus, culmeis planis, supernè cinereis, panicula laxa nutante. Dum. Rhizome rampant ; chaumes d'environ 8 décimètres, droits, glabres, Cy- lindriques ; feuilles glabres, longues, un peu rudes; les radicales filifor- mes, fort menues, roulées sur leurs bords; celles des chaumes planes, beaucoup plus larges ; fleurs en panicule lâche, alongée, un peu penchée ; locustes lancéolées, slabres, renfermant 5 à 6 fleurs. Fi. en juin, juiliet. 2} Les bois. 116. Festuca rubra. Linn. Fétuque rouge. .Rhizomate cæspitoso, foliis glaucescentibus, radicalibus setaceis, culmeis planes supernè incanis, locustis ovatis 4-6-floris villosis setigeris. Dum. Rhizome en gazon ; chaumes de 5 à 6 décimètres, glabres, droits, un peu couchés dans le bas ; feuilles velues en dessus , glabres en dessous ; les ra- dicules fort étroites, sétacées; celles des chaumes plus larges et planes ; fleurs en panicules un peu lâche et unilatérale ; locustes verdâtres ou rou- geätres, ovales, un peu velues, munies de soies, à 4 ou 6 fleurs. FL. en juin, juillet. 2] Les prés secs. ” 50 TRIANDRIE, — DIGYNIE. V. 8... oraria. Dum. Feuilles glauques, roulées, pubescentes en des- sus ; ligule à oreillettes ; locustes cotonneuses à 5 ou 7 fleurs. V.c. Brevifolia. Feuilles radicales fort courtes, subulées, glabres, étalées sur la terre. V. ». Elatior. Chaumes atteignant environ un mètre de hauteur, droits, glabres, lisses ; feuilles peu nombreuses, larges, planes ; panicule longue, rameuse, étalée ; locustes à 5 ou 7 fleurs. V.s. ostui. Chaumes de 6 à 8 décimètres, droits et glabres ; feuilles radica- les fort longues, menues, capillaires; celles des chaumes planes, assez larges. 53. SCHOENODORUS. Paléole extérieure légèrement bifide, munie d’une soie au-dessous du sommet ; semence libre. 117. Schænodorus sylvaticus. Beauv. Schœnodore des bois. Syn. Festuca sylvatica. Linn. Foliis ensiformibus striatis, panicula ramosissima, locustis paucifloris muticis. Dum. À Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, muni à la base de longues écailles blanchâtres ; feuilles slabres, ensiformes, pointues, striées, rudes sur les bords; fleurs en panicule très rameuse, à pédoncules sétacés et diffus ; locustes pauciflores, mutiques. FI. en juin, juillet. 2! Les bois montueux. 118.Schœænodorus arundinaceus. Dum. Schœnodore roseau. Syn. Schænodorus elatior. Beauv. — Festuca arundinacea. DC. F1. fr., n. 1580. — Bromus arundinaceus. Kœl. gram. 317. — Bromus littoreus. Host. gr. 1, t. 6. Panicula ramosissima diffusa, rachi scaberrima, locustis turgidis pauci- floris. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, dur, strié ; feuilles glabres, assez larges, planes, pointues ; fleurs en panicule rameuse, étalée et dif- fuse, à rameaux rudes et distans ; locustes renflées, ovales, pauciflores. FI. en juin, juillet. 2] Les bois. 119. Schœnodorus pratensis. Beauv. Schænodore des prés. Syn. Festuca pratensis et elatior. Lej., F1. de Spa. Rhizomate cæspitoso, panicula recta, laxa unilaterali, locustis elongatis compressis multifloris. Dum. Rhizome en gazon, chaume d'environ un mètre, droit, glabre, lisse; feuilles glabres, étroites, planes ; fleurs en panicule droite, lâche et unila- térale ; locustes alongées, comprimées, multiflores ; fleurettes souvent mu- tiques. FI. en juin, juillet. 2] Les prés. 120. Schœnodorus radicans. Dum. Schænodore rampant. Rhizomate repente, panicula laxa contracta, locustis elongatis compres- sis multifloris. Dum. Rhizome rampant ; chaume de 6 à 8 décimètres, droit, glabre, lisse; feuilles slabres, étroites, planes ; fleurs disposées en panicule lâche, res- serrée, souvent unilatérale ; locustes verdâtres ou rougeûtres, alongées, comprimées, multiflores. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 51 FI. en juin, juillet. 2] Les prés. 121. Schœænodorus lohiaceus. Beauv. Schœnodore fausse-ivraie. Syn. Festuca loliacea. DC. F1. fr., n. 1578. — Poa loliacea. Kœl. gram. 207. — Festuca elongata. Ehrh. gram. 93. — Festuca felix. Thuill. FI. par. Il. 1, p. 52. — Festuca fluitans. v. b. Huds. angl. 2, p. 46. Racemo spiciformi nutante, locustis oblongis compressis distichis multi- floris. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse; feuilles glabres, assez larges, planes, rudes sur les bords ; fleurs disposées en grappe en forme d’épi un peu penché; locustes oblongues, comprimées, distiques, multiflo- res, courtement pédicellées, souvent mutiques. FI, en juin, juillet. 2} Les prés. TRIBU III. — POACÉES. + Axe soudé aux rameaux inférieurs. 34. GLYCERIA. Axe soudé aux verticilles inférieurs; paillettes aiguës; paléole intérieure bifide; styles décomposés. 122. Glyceria fluitans. Beauv. Glycerie flottante. Syn. Festuca fluitans. Linn. spec. 111. — Poa fluitans. DC. FI. fr., n. 1600. Panicula divaricata, locustis teretibus multifloris, paleola exteriore sep- temnervi. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, #labre, lisse ; feuilles larges, planes, glabres, molles, un peu rudes sur les bords et sur les nervures; fleurs en panicule oblongue, étalée ; locustes cylindriques multiflores ; paléole exté- rieure à 7 nervures. FI. en juin, juillet. 2] Les mares, les fossés. V. 4. G. denticulata. Dum. Panicule droite; paléole extérieure denticulée au sommet. V. 8. G. integra. Dum. Panicule penchée; paléole extérieure arrondie au sommet, à peine rongée. 123. Glyceria maritima. M. et K. Glycérie maritime. Syn. Poa maritima. DC. FI. fr., n. 1601. — Poa arenaria. Retz, Prodr., n. 120. — Poa spicula. Rainville. Apud G. 90. Panicula erecta vix diffusa, locustis 5-8-floris, paleola exteriore quinque nervi. Dum. Chaumes d’environ 5 décimètres, glabres, srèles, couchés dans le bas, redressés dans le haut ; feuilles étroites, glabres, planes; fleurs en panicule droite, resserrée ou un peu étalée ; locustes alongées à 7 ou 8 fleurs ; pa- léole extérieure à 5 nervures. , FL. en juin, juillet. 2] Croit sur les bords de la Sure aux environs de Die- kirch, d’après M. Marchand Louis. Je l’ai aussi trouvée dans une source d’eau salée sur les bords de la Moselle, au-dessous de Contz. 52 TRIANDRIE. — DIGYNIE. 55. CATABROSA. Axe soudé à chaque verticille; paillettes et paléoles tronquées, rongées-denticulées. 124. Catabrosa aquatica. Beauv. Canche aquatique. Syn. Aira aquatica. Linn. spec. 95. — Poa airerides. DC. FI. fr., n. 1620. Flosculis slabris. Dum. $ RP J Ke Rhizome rampant, articulé, garni de fibres nombreuses ; chaumes d’en- viron 4 décimètres, couchés et feuillés dans le bas, redressés dans le haut ; feuilles slabres, larges, planes, fort courtes ; fleurs en panicule lâche, un peu étalée ; locustes verdâtres ; fleurettes glabres. FI. en juin, juillet. 2] Les mares, les fossés, etc. V.s. Ochroleuca. Dum. Fleurettes rougeûtres, velues; panicule plus resserrée. V.c.\Spiculis multifloris. Poa distans. Le]. F1. de Spa. Locustes multiflores. V. ». Major. Chaume d’environ un mètre; feuilles larges, planes, fort longues; panicule plus rameuse et plus étalée. tt Axe continu au dos de chaque rameau. 36. rriODIA. Glume plus longue que les fleurettes ; paléole extérieure à 3 dentelures, dont celle du milieu est tronquée. 125. Triodia decumbens. Beauv. Triodia décombante. Syn. Danthonia decumbens. DC. F1. fr., n. 1543. — Festuca decumbens. Linn. Spec. 110. — Bromus decumbens. Kœl. Gram., 242. — Melica decumbens. Wib. Spec., p. 3. — Poa decumbens. Scop. Carn. 1, p. 69. — Festuca calycina. Rainville. Herb. Rhizomate repente, culmo decumbente, racemo simplici. Dum. Rhizome rampant ; chaume de 2 à 4 décimètres, droit, glabre, seulement feuillé dans le bas, un peu incliné après la floraison; feuilles étroites, pointues, un peu velues, roulées en dedans; fleurs en grappe simple, resserrée: en forme d’épi; locustes lisses, ovales, renfermant 3 à 4 fleurs. F1. en juin, juillet. 2} Les lieux secs, sablonneux. 57. ENODIUM. Locustes cylindriques; fleurettes supérieures avortantes; paillettes inégales, beaucoup plus courtes que les fleurettes ; entières, aiguës, ainsi que les paléoles. 126. Enodium cœruleum. Beauv. Énodie bleue. Syn. Festuca cœrulea. DC. FI. fr., n. 1573. — Melica cœrulea. Linn. Spec. 95. — Molina cœrulea. Mœnsch. Meth. 183. — Aira cærulea. Pers., p. 77. Panicula coarctata ovata spiciformis, locustis 3-5-floris. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, droit, glabre, un peu rude, n’ayant qu’une seule articulation placée fort près de la racine, entièrement nu dans le haut; feuilles glabres, planes, étroites, pointues, la supérieure à gaîne fort longue, striée, atteignant souvent plus de la moitié de la longueur du chaume ; fleurs en panicule resserrée en forme d’épi ; locustes à 3 ou 5 fleurs. F1. en juin, juillet. 2} Les prés montueux, les bruyères un peu humides. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 53 Obs. Cette plante, vrai protée de la famille des graminées, est fort variable, tant par son port que par la forme de sa panicule et de ses feuilles. Elle offre une foule de variétés et de sous-variétés intermédiaires, et il est rare d’en trouver 2 pieds dont les échantillons se ressemblent entièrement. Je ne donnerai ici qu'un simple aperçu des principales varié- tés que J'ai observées dans nos contrées. V. a. Angustifolium. Feuilles linéaires, subulées, longues, fort étroites. V. 8. Latifolium. Feuilles larges, planes, fort longues, un peu velues sur Ja surface inférieure. V. c. Brevifolium. Feuilles planes, étroites, fort courtes, atteignant tout au plus le quart de la longueur du chaume. V. ». Longifolium. Feuilles assez larges, planes, aussi longues ou dépas- sant de beaucoup la longueur des chaures; elles sont alors recourbées vers la terre. V. £. Contractum. Panicule fort courte, resserrée en épi. V.r. Depauperatum. Rameaux peu nombreux, verticillés, écartés, for- mant une longue panicule peu garnie. V.c. Tnterruptum. Panicule interrompue à à la base, à rameaux inférieurs verticillés, fort écartés des supérieurs; ces derniers sont plus rapprochés et resserrés autour de l’axe. V.u. Zazum. Panicule lâche, un DE penchée au sommet, à rameaux très ouverts et étalés, V. 1. Secundum. Panicule unilatérale, à rameaux resserrés contre l’axe. V.x. Parviflorum. Panicule fort longue, peu garnie, à rameaux longs, grèles, filiformes, rapprochés de l’axe; “ocustes fort petites, ne renfermant que 2 ou 8 fleurs. V. r. Uniflorum. Celle-ci n’est qu’une sous-variété de la précédente, dont elle diffère par sa panicule moins lâche, et par ses locustes plus nombreu- ses, uniflores, 58. MELICA. Locustes ovales; fleurettes supérieures avortantes; paillettes pres- qu'égales, à peine plus courtes que les fleurettes, entières ainsi que les paléoles. I. Darycrum. Paléole extérieure entourée de soies nombreuses; fleurettes neutres glabres. 127. Melhca ciliata. Linn. Mélique ciliée. Panicula spiciformi, flosculis fertilibus margine multisetis. Dum. Chaumes d'environ 5 décimètres, droits, glabres, grèles, d’un vert glau- que, un peu rudes; feuilles rudes, étroites, glabres, glauques, un peu roulées sur les Don fieurs en panicule droite. resserrée en forme d’épi, souvent unilatérale ; nee fertiles, glabres sur le dos, et garnies de soies nombreuses sr les bords. F1. en été.2] Fréquente dans les rochers des côtes de la Moselle et de la Sure, aux environs de Schengen, Wormeldange, Menningen, Wallendorff, etc. IT. Mezrcruw. Toutes les fleurettes glabres. 126. Melica nutans. Linn. Mélique penchée. Syn. Melica montana. DC. F1. fr., n. 1539. Panicula spiciformi simpliei secunda, locustis pendulis imberbibus. Dum. Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, grèle, feuilles assez 54 TRIANDRIE. — DIGYNIE. larges, glabres, planes, pointues, à gaîne triangulaire; fleurs rougeitres, disposées en panicule en forme d’épi unilatéral et penché; locustes nues, pendantes ; fleurettes souvent au nombre de 4, dont les 2 inférieures fertiles. FL. en mai, juin. 2! Les bois. 129. Jelica uniflora. Retz. Mélique uniflore. Syn. Melica lobelhi. Vi. Dauph. 2, p. 89, t. 8. — Melica nutans. Lam. Ilustr., n. 957. Panicula patente ramosa secunda, locustis erectis imberbis. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, droit, glabre, grêle; feuilles glabres, assez larges, pointues, à gaines triangulaires; fleurs rougeâtres, en panicule ouverte, rameuse, unilatérale ; locustes droites, nues, ayant une seule fleurette fertile, à laquelle est joint un rudiment stérile, FI. en mai, juin. 2] Les bois. 59. pOA. Locustes oblongues multiflores; paléoles ovales, l’intérieure bifide. I. Hyproroa. Locustes cylindriques, linéaires ; panicule diffuse. 130. Poa aquatiqua. Linn. Paturin aquatique. Syn. Glyceria spectabilis. M. et K. — Poa altissima. Moensch, Meth. 185. Foliis latissimis, panicula ramosa laxa, locustis 6-8-floris linearibus, flosculis obtusis. Dum. Chaume d'un à 2 mètres, droit, glabre, un peu épais; feuilles larges, planes, glabres, fort longues, striées, et marquées d’une tache brune > l'entrée de la gaîne; fleurs disposées en une longue panicule lâche, étalée et rameuse; locustes verdâtres, nombreuses, linéaires, renfermant 6 à 8 fleurs ; fleurettes obtuses. FI. en juillet, août. 2] Fréquent sur le bord des eaux. IT. Srizopoa. Chaumes cylindriques ; locustes planes, non mucronées; pani- cule diffuse, à rameaux horizontaux; scobine soyeuse au sommet. 131. Poa bulbosa. Linn. Paturin bulbeux. Culmo basi bulboso, lisulis maximis acutis, panicula subflexuosa, locustis 4-floris. Dum. Chaume d’environ 2 décimètres, bulbeux à la base, droit, glabre, pres- que nu ; feuilles glabres, planes, étroites ; les supérieures courtes, à gaines fort longues ; les inférieures nombreuses, ramassées en gazon, ligules grandes, aiguës ; fleurs en panicule étalée, flexueuse au sommet ; locustes verdâtres à 3 ou 4 fleurs. FI. en juin, juillet. Cette graminée est très rare dans nos contrées; Je n’en ai encore trouvé que deux échantillons dans les prés humides aux environs de Canach en 1824, et jusqu’à présent toutes mes recherches ont été infructueuses pour la retrouver. 132. Poa annua. Linn. Paturin annuel. Radice annua, culmis obliquis, panicula divaricata, pedunculis geminatis, locustis ovatis 3-4-floris. Dum. Chaumes nombreux, d’environ 2 décimètres, glabres, gréles, un peu TRIANDRIE. — DIGYNIE. 55 comprimés, couchés et genouillés aux articulations inférieures ; feuilles glabres, planes, étroites, pointues ; les inférieures nombreuses, resserrées en gazon; fleurs en panicule, à rameaux étalés, ouverts en angle droit, ordinairement géminés ; locustes ovales, à 3 ou 4 fleurs. FI. toute l’année. © Les lieux cultivés. V. 8. Humilis. Cette variété diffère de l’espèce : par ses chaumes moins élevés, par sa panicule moins étalée, et par ses locustes plus alongées. 133. Poa trivialis. Linn. Paturin commun. Syn. Poa scabra. DC. F1. fr., n. 1607. — Poa dubia. Leers, Herb., n. 69. — Poa pratensis, v. b. Lam. Illustr., n. 967. Rhizomate cæspitoso, vaginis scabris, ligula elongata acuta, panicula . diffusa, locustis scabris. Dum. : Rhizome en gazon; chaume d'environ 5 décimètres, glabre, cylindrique, rude au-dessous de la panicule ; feuilles glabres, planes, pointues, à gaine rude ; ligule alongée, aiguë ; fleurs en panicule lâche, étalée et diffuse ; line rudes, verdâtres ou rougeûtres, à 8 fleurs. FL. en mai, juin. 2] Les prés secs, les champs. V. 8. Lœvis. Chaume et feuilles entièrement lisses. 134. Poa pratensis. Linn. Paturin des prés. Syn. Poa triviahs. Leers. Hall., n. 89. — Poa serotina. Erhr., Gram., n. 82. Rhizomate repenté, vaginis læviusculis, ligula obtusa. Dum. Rhizome rampant ; chaume d’environ 5 décimètres, cylindrique, glabre, : strié, un peu couché dans le bas; feuilles glabres, lisses, étroites, poin- tues ; la supérieure beaucoup plus courte que la gaine; ligule obtuse ; fleurs en panicule lâche; locustes ovales, verdâtres, slabres, à 5 fleurs. FI. en mai, juin. 2] Les prés. Motas D angustifolia. Linn. Poa glabra. Ehr. Feuilles radicales fort lon- gues, filiformes ; ligule tronquée ; panicule ouverte. \7 re #20 Lejeunii. Dum. Rhizome rampant, feuilles radicales longues, filiformes ; lisgule tronquée ; panicule droite, resserrée. V. c. P. strigosa. Koel. Feuilles glauques, étroites, souvent roulées; ligule tronquée. V. ». P. anceps. Dum. Rhizome rampant ; chaume glabre; ligule tron- quée. V. &. Variegata. Panicule oblongue, resserrée; locustes cylindriques, panachées de rouge et de vert, à 8 ou 4 fleurs. V. Fr. Vulgaris. Panicule pyramidale, à rameaux souvent divariqués ; feuilles planes , les radicales plus étroites. V. 6. Latifolia. Feuilles larges, fort courtes ; fleurs nombreuses, disposées en une longue panicule étalée. V. x. Elatior. Chaume d’un mètre et plus, feuilles radicales nombreuses, fort longues, étroites, subulées, panicule un peu resserrée. Ms: Brevifolia. Feuilles radicales fort courtes, étroites, pointues, caré- nées, resserrées en gazon; panicule droite, peu étalée. V; x. Cæsia. Chaume et feuilles recouvertes d’une poussière glauque ; locustes bleuâtres. 5e TRIANDRIE. — DIGYNIE. IT. Srexopoa. Chaumes cylindriques ; locustes planes non mucronées ; pani- cule effilée, à rameaux droits ; scobine en massue, saillante au sommet. … 135. Poa fertilis. Host. Paturin fertile. Syn. Poa palustris. DC. FL. fr., n. 1608. — Poa triviahs. Leers, Herb., t. 6, f. 2. — Poa serotina. Schraed. FI. serm., 1, p. 299. — Poa polymorpha. Wib., Werth. 113. Rhizomate subrepente, ligula oblonga, panicula fastigiata, locustis 8-5-floris, scobina apice exserta. Dum. Rhizome presque rampant ; chaume d’environ un mètre, droit, glabre, rude, cylindrique ; feuilles glabres, rudes, étroites, pointues ; ligule oblon- gue ; fleurs disposées en une longue panicule fastisiée, à rameaux filifor- mes, verticillés; locustes verdâtres à 8 ou 5 fleurs; scobine saillante au sommet. FI. en juin, juillet. 2! Les bords de la Semois aux environs d’Izel. { 136. Poa nemoralis. Linn. Paturin des bois. Ligula subnulla, panicula elongata, locustis lanceolatis sub 3-floris, sco- bina apice aciculiformi. Dum. Chaume de 4 à 6 décimètres, droit, glabre, grèle, cylindrique ; feuilles étroites, linéaires, glabres, à lisule fort courte ; fleurs en panicule alongée, peu étalée, à rameaux grèles, capillaires; locustes verdâtres ou rougeûtres, lancéolées, à 2 ou 8 fleurs ; scobine en forme d’épingle au sommet. Fl. en juin, juillet. 2] Les bois. V. a. P. nemoralis vulgaris. Gaud. Panicule pauciflore, penchée ; locus- tes ovales. V. 8. P. nemoralis spongifera. Gaud. Chaumes munis vers le sommet d’une ou plusieurs touffes de fibres brunâtres , ressemblant à une éponge. V. c. P. nemoralis firmula. Gaud. Panicule pyramidale, droite; locustes fort courtes. V. ». P. nemoralis glauca. Gaud. Chaumes rudes, nombreux, panicule resserrée en forme d’épi; locustes à 3 fleurs. V.r. Poa nemoralis coarctata. Gaud. P. coarctata. Koel. Chaumes en gazon ; panicule resserrée, alongée, multiflore ; locustes aiguës à 3 fleurs. V.r. Uniflora. Chaumes orèles, filiformes, ; panicule lâche, pauciflore ; locustes uniflores. V. G. Parviflora. Chaumes oréles; feuilles roulées sur les bords ; locus- tes grêles, fort petites , à 2 fleurs. IV. Howaropoa. Chaumes aplatis. 137. Poa compressa. Linn. Paturin comprimé. Cuilmo compresso, panicula coarctata secunda, locustis 3-6-floris. Dum. Chaumes d'environ 5 décimètres, glabres, lisses, comprimés, couchés et genouillés dans le bas, redressés dans le haut; feuilles glabres, planes, fort courtes, étroites et pointues; fleurs en panicule étroite, resserrée et unilatérale ; locustes ovales, pointues, à 3 ou 6 fleurs. FL, en été. 2} Les prés secs, les murs. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 57 1398. Poa sudetica. Haenk. Paturin de Silésie, Culmo recto vaginisque complanatis, locustis 8-5-floris glabris, paleola exteriore quinque nervia. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, plait, strié, un peu ge- nouillé dans le bas; feuilles glabres, larges, pointues, planes à la base, pliées ou concaves au sommet, rudes sur les bords ; gaine comprimée en forme de carène ; fleurs en panicule oblonoue, étalée; locustes verdâtres, ovales, glabres, à 3 ou 5 fleurs ; paléole extérieure à 5 nervures. Fl. en juin, juillet. 2] Les bois montueux des Ardennes aux environs d’Esch sur la Sure , Rambrouch , etc. V. 8. Rubens. Cette variété diffère de l’espèce, en ce qu’elle est rougeâtre dans toutes ses parties. 40. BrIzA. Locustes ovales-cordées; paléole intérieure orbiculaire, l’extérieure deux fois plus grande, presque cordée. 139. Briza media. Linn. Amourette moyenne. Rhizomate repente, ligula brevissima obtusa; panicula ramosa divari- cata, locustis ovatis 7-floris. Dum. À Rhizome rampant; chaume droit, glabre, lisse, cylindrique, d'environ 4 décimètres; feuilles glabres, larges, planes, pointues, à gaines pres- qu'aussi longues que les entre-nœuds; ligules fort courtes, obtuses ; fleurs - en panicule rameuse, étalée, à rameaux géminés, grèles et capillaires ; lo- custes verdâtres ou rougeàtres, à 7 fleurs. F1. en été. 2] Les prés. V. 8. B. serotina. Dum. Panicule droite, oblongue, resserrée ; locustes ovales, pourpres, à 5 fleurs. V. c. Lutescens. Locustes jaunâtres. V. ». Pallescens. Locustes d’un vert pâle. TRIBU IV. — CYNOSURÉES. 41. CYNOSURUS. Braciées dentées, à dents en forme de peigne, acuminées, ainsi que la paléole extérieure. 140. Cynosurus cristatus. Linn. Cynosure en crète. Syn. Phleum cristatum. Scop. Carn. 1, p. 57. Racemo spicato Sue jineari. Dum. * Chaume d'environ 5 décimètres, droit, glabre, lisse, presque nu ; feuilles glabres, étroites, pointues, fort nee Favre en épi simple, linéaire ; rachis flexueux ; Crée verdâtres, unilatérales, un peu comprimées, à 5 ou 5 fleurs. è FI. en mai, Juin. 2! Les prés secs. 42. SESLERIA. Grappe entourée d’une écaille à la base; paléole extérieure soyeuse, denticulée au sommet. 141. Sesleria cœrulea. Scop. Seslerie bleuâtre. Syn. Cynosurus cœruleus. Linn. Spec. 110. Foliis obtusis, spica ovato-oblonga. Dum. Chaumes de 2 à 3 décimètres, droits, glabres, grèles, nus dans le haut : 58 TRIANDRIE. — DIGYNIE. feuilles glabres , assez larges, obtuses, à gaines fort longues et membra- neuses ; fleurs en épi ovale-oblong , un peu comprimé ; locustes bleuâtres, à 2 ou 3 fleurs; les inférieures entourées par l’écaille de l’axe. FI. en avril, mai. 2] Les rochers, Clausen, Pulvermulh , Echternach, etc. TRIBU V. — BROMACÉES. 43. KOELERIA. Grappe en forme d’épi, paléole extérieure entière, munie d’une soie au-dessous du sommet. 142. Koœleria cristata. Pers. Kælerie en crète. Syn. Poa cristata. DC. F1. fr., n. 1621. — Aira cristata. Linn. Spec. 94. — Festuca splendens. Pour. Act. Toul., p. 319. — Poa nitida. Lam. Illustr., n. 977. — Festuca cristata. Willd. Ligula subnulla, racemo spiciformi ; flosculis muticis dorso viridis sca- bris. Dum. ; Chaume droit, glabre,.d’environ 5 décimètres, feuillé dans le bas, nu dans le haut ; feuilles étroites, pointues, glabres ou léyèrement pubescen- tes; fleurs en épi un peu interrompu à la base; locustes à 3 ou 4 fleurs; fleurettes mutiques vertes et rudes sur le dos. FL. en juin, juillet. 2! Les prés secs. V.s. Pyramidalis. Fleurs en panicule pyramidale. V. c. V’iolacea. Chaume ainsi que la panicule de couleur violette. V. ». Gracile. Chaume grèle ; feuilles étroites, roulées, fort courtes ; lo- custes à 2 ou 3 fleurs. 44. pACTyLIs. Locustes ramassées par paquets, unilatérales ; paléole extérieure soyeuse, échancrée au sommet. 143. Daciylis glomerata. Linn. Dactyle agoloméré. Syn. Bromus glomeratus. Kœl. Gram. 244. Foliis carinatis, panicula unilaterali-divaricata, glomerulis distanti- bus. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, rude; feuilles glabres, ru- des, fort longues, larges, pointues et carénées; fleurs en panicule unilaté- rale, divariquée, composée de slomérules distantes ; locustes comprimées. FI. en été. 2] Les prés. 144. Dactylis hispanica. Roth. Dactyle d’Espagne. Syn. Festuca phalaroides. Lam. Illustr., n. 1036. — Dactylis villosa. Tenor. FI. neap. Foliis carinatis glaucescentibus; panicula spiciformi, glomerulis confertis secundis. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, rude; feuilles larges, longues, glabres, pointues, carénées, rudes sur les bords ; panicule composée de glomérules ou paquets de fleurs resserrés en épi unilatéral ; locustes com- primées. FI. en été. 2] Les prés. V. 5. Angustifolia. Feuilles étroites, linéaires. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 59 45. BROMUS. Locustes éparses; paléole extérieure à sommet bifide et munie d’une soie au-dessus du sommet. I. Gexra. Paléole extérieure finissant en une soie canaliculée, bilaciniée au sommet. 142. Bromus sterilis. Linn. Brome stérile. Syn. Bromus distichus. Mœnsch, Meth. 193. — Promus grandiflorus. Weiss. Obs., p. 9. Panicula patula sparsa, locustis pendulis scabris, flosculis distichis re- motis, setis maximis. Dum. : Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse, nu dans le haut; feuilles larges, planes, velues, un peu rudes; fleurs en panicule lâche, étalée, à ra- meaux fort longs, menus, un peu penchés; fleurettes distiques, écartées ; soies fort longues. F1. en juin, juillet. 2! Les lieux incultes, les haies. V.s. Æumilis. Chaume d’environ un décimètre ; panicule peu garnie. 145. Bromus tectorum. Linn. Brome des toits. Syn. Bromus sterihis. v. b. Lam. Dict. 1, p. 467. Panicula ramosa apice nutante, locustis linearibus pubescentibus,, setis paleola vix longioribus. Dum. Chaumes de 3 à 4 décimètres, droits, glabres, grèles ; feuilles assez lar- ges, planes, pointues, hérissées de poils mous ; fleurs en panicule rameuse, étalée, un peu penchée au sommet, à rameaux grèles, verticillés ; locustes linéaires, pubescentes ; fleurettes imbriquées ; soie à peine plus longue que la paléole. j FI. en été. © Les lieux secs. 146. Bromus rigidus. Roth. Brome roide. Foliis hirsutis, panicula fasciculata simplici erecta, setis rectis paleola lonsioribus. Dum. Chaume de 4 à 6 décimètres, droit, glabre, roide ; feuilles planes, étroites, velues, un peu rudes ; fleurs en panicule simple, droite, un peu resserrée, à rameaux simples, droits et rudes; locustes ovales, à 5 ou 6 fleurs, soies droites, plus longues que la paléole. FI. en juin, juillet. © Les prés secs aux environs de Rambrouch. IT. Browopsis. Soie presque terminale, munie de deux oreillettes à la base vers le sommet de la paléole. 147. Bromus giganteus. Linn. Brome géant. Syn. Bromus strigosus. Lam. Illusir., n. 1563. — Festuca gigantea. Vill. Dauph., 2, p. 110. Panicula nutante secunda laxa; locustis lanceolatis, setis flexuosis paleola longioribus. Dum. Chaume d’un à 2 mètres, droit, glabre, lisse; feuilles larges, planes, gla- bres, striées ; fleurs en panicule lâche, penchée, unilatérale, à rameaux géminés; loeustes ovales, lancéolées, comprimées, glabres; paléole inté- rieure légèrement ciliée ; soies flexueuses, plus longues que les paléoles. FI. en juin, juillet. 2] Les bois ombragés, un peu humides. 60 TRIANDRIE. — DIGYNIE. 148. Bromus asper. Linn. Brome rude. Syn. Bromus racemosus. Mur. Syst., p. 110. — Bromus nemoralis. Huds Angl., 51. — Bromus montanus. Pol. Pal., n. 116. — Promus dumetorum. Lam., FL fr., 3, p. 605. — Promus nemerosus. Vill. Dauph., 2, p. 117. — Bromus hirsutus. Lat., Lond., 70. — Festuca aspera. Metz. Vaginis hirtis, panicula secunda nutante ; Jocustis teretiusculis, setis rec- tis paleola brevioribus. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, rude; feuilles larges, planes, 0 molles, glabres ou hérissées de quelques poils épars; gaine striée, fortement hérissée de poils rudes, dirigés vers le bas de la plante; fleurs en panicule lâche, penchée d’un seul côté, à rameaux fort longs, solitaires ou géminés ; locustes cylindriques, un peu velues, soies droites, plus courtes que les paléoles. FI. en juin, juillet. 2] Les bois. IIT. Pniewa. Axe soudé à la base; soie dorsale. 149. Bromus erectus. Huds. Brome droit. Syn. Bromus angustifolius. Schrank. Bav., p. 368. — Bromus agrestis. AI. Ped., n. 2224. — Bromus perennis. Vill. Dauph., 2, p. 122. — Bromus pratensis. Lam. Dict., 1, p. 468. — Bromus arvensis. Lam. F1. fr., 3, p. 607. — Promus glaucus. Lapeyr. Abr., 763. — Bromus pseudo-arvensis. Kœl. gram., 241. — Festuca montana. M.etK. Foliis radicalibus tenuissimis ciliatis, panicula locustisque erectis, floscu- lis seta longioribus. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, droit, glabre, strié; feuilles glabres ou seulement munies de quelques poils épars; les radicales linéaires, fort étroites, celles des chaumes beaucoup plus larges ; fleurs en panicule droite, un peu resserrée, à rameaux nombreux, verticillés ; locustes verdâtres, droites, ovales-alongées; soies droites, plus courtes, ou aussi longues que les paléoles. FI. en juin, juillet. 2] Les prés secs. V. a. Glabra. Fleurettes olabres, lisses. V. 8. Scabra. Fleurettes rudes. V. c. V’illosa. Velu dans toutes ses parties. V. ». Purpurescens. Locustes purpurines. 150. Bromus inermis. Linn. Brome nu. Syn. Festuca inermis. DC. FI. fr., n. 1581. — Festuca poaæoides. Thuill. FI. p. If, 1, p. 51. — Festuca speciosa. Schreb., spic. 59. — Schænodorus inermis. Beauv. Rhizomate repente, panicula erecta, locustis brevissimè setigeris. Dum. Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, un peu dur, strié; feuilles slabres, larges, planes ; fleurs disposées en une longue panicule droite et TRIANDRIE. — DIGYNIE. 61 resserrée , à rameaux inégaux et verticillés ; locustes jaunâtres, linéaires, un peu comprimées ; soies fort courtes, quelquefois nulles. FI. en juin, juillet. 2/ Les prés secs. IV. Bromux. So2e dorsale ; axe continu sur le dos. + Axe droit, panicule. 151. Bromus mollis. Linn. Brome mollet. Culmo infrà paniculam velutino ; panicula erecta ramosa, locustis ovatis pubescentibus. Dum. Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre dans le bas, velu au-des- sous de la panicule ; feuilles planes, pointues, assez larges, couvertes ainsi que les gaines de longs poils mous et blanchâtres; fleurs en panicule droite, rameuse, étalée, à rameaux grèles, nombreux, verticillés, inésaux ; locustes ovales, pubescentes. FL. en juin, Juillet. © Les prés. V.s. Nanus. Chaume d’un à 2 décimètres ; panicule simple, en forme d'épis; locustes peu nombreuses, presque sessiles, droites, un peu compri- mées. V. c. Scaber. Bromus nn Dum. Chaume plabre et rude au-dessous de la panicule. 152. Bromus racemosus. Linn. Brome rameux. Syn. Promus simplex. Gaud. Aor., helv. p., p. 296. — Bromus multiflorus. Schleich. Exs. 8, n. 17. — Bromus Gaudini. R.S. Vaoinis villosis, culmo infrà paniculam glabro, panicula erecta depaupe- rata ; Dedemeulis simplicibus, locustis ovato-oblongis glabris. Dum. Rae d'environ 5 décimètres, droit, glabre, lisse ; feuilles étroites, planes, olabres ou hérissées de quelques poils; gaines velues ; fleurs en panicule droite, lâche, peu garnie, à rameaux simples, verticillés ; locustes ovales-oblonoues, comprimées, glabres; paléole extérieure entière ou un peu rongée. FI. en juin, Juillet. © Les prés secs. V. 8. Gracihs. Chaume d’un à 2 décimètres ; locustes sréles, pauciflores, presque sessiles, resserrées contre l’axe. V. c. Lœvis. Gaines entièrement glabres et lisses. 153. Promus elongatus. Gaud. Brome alonsé. Culmo vaginisque glaberrimis, panicula erecta ramosa, locustis oblongis glabris, flosculis arctè imbricatis. Dum. Chaume de 4 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse; feuilles glabres, étroi- tes, planes ; fleurs en panicule droite, che rameuse, à rameaux simples, grêles, verticillés ; locustes oblongues, comprimées, glabres ; fleureites étroitement imbriquées. FI. en juin, juillet. © Les prés. V.s8. Panicula subsimplicr. Panicule presque simple. 154. Bromus arvensis. Linn. Brome des champs. 62 TRIANDRIE, — DIGYNIE. Panicula erecta, ramis pendentibus subsimplicibus, locustis lanceolatis glabris, flosculis imbricatis. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, droits, glabres, lisses ; feuilles étroites, planes, glabres en dessous, hérissées de poils en dessus; fleurs en panicule droite, souvent penchée d’un seul côté, à rameaux rudes, verticil- lés, pendans, ordinairement simples ; locustes ovales-lancéolées, glabres » un peu comprimées; fleurettes imbriquées. FI. en juin, juillet. © Les champs arides. TT Axe incourbé au sommet. 155. Bromus patulus. M. etK. Brome étalé, Ligula brevi fimbriata, panicula ramosa apice cernua, ramis patulis, locustis lanceolatis, aristis demüm divergentibus. Dum. Chaumes d’environ 5 décimètres, droits, glabres, lisses ; feuilles étroites, planes, pointues, pubescentes, à gaines striées et velues ; fleurs en panicüle rameuse, un peu penchée au sommet, à rameaux grêles, étalés, verticillés; locustes ovales-lancéolées ; arêtes souvent divergentes. FL. en juin, juillet. © Les prés aux environs de Reckange. 156. Bromus secalinus. Linn. Brome des seigles. Panicula simplici fructifera nutante, locustis ovatis compressis, flosculis distinctis teretiusculis, setis flexuosis rectis. Dum. Chaume de 4 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse, strié ; feuilles larges, planes, glabres en dessus, chargées en dessous de quelques poils épars; gaines elabres, striées ; fleurs en panicule penchée, très garnie, à rameaux inégaux naissant 3 à 4 ‘ensemble et formant un verticille incomplet ; locus- tes glabres, ovales-oblongues, comprimées ; fleurettes distinctes, un peu cylindriques ; soies flexueuses, droites. FL. en juin, juillet. © Les prés secs. V.s. Pubescens. Locustes pubescentes. V. ». Muticus. Fleurettes mutiques. 157. Bromus nitidus. Dum. Brome luisant. Syn. Bromus multiflorus. Enol. Bot. 1, 1464. Panicula laxa fructifera nutante, pedunculis scabris, locustis ovato-lan- ceolatis glabris, flosculis imbricatis, setis rectis. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse; feuilles étroites, planes, pointues, hérissées de quelques poils Tongs et soyeux ; fleurs disposées en une longue panicule lâche, penchée, ra garnie, à rameaux grêles, rudes, fort longs, i inégaux et verticillés ; ; locustes ovales-lancéolées, glabres : fleu- rettes imbriquées ; soies droites. FI. en juin, juillet. © Les prés aux environs de Mersch. 158. Bromus grossus. Desff, Brome épais. Syn. Bromus secalinus. v. a. Lam. Dict. 1, p. 466. — Promus velutinus. Schraed. FI. germ. 1, p. 349. — Bromus multiflorus. Smith. F1. Brit. Panicula laxa fructifera nutante, locustis ovatis compressis pedunculis- que pubescentibus, setis rectis. Dum. Chaume de 6 à 8 décimètres, droit, glabre, strié, un peu renflé aux arti- TRIANDRIE. — DIGYNIE. 63 culations : feuilles larges, planes, glabres en dessus, hérissées de poils blancs et soyeux en dessous ; fleurs en panicule lâche, penchée, très garnie, à rameaux rudes, pubescens, inégaux et verticillés; locustes pubescentes, ovales, comprimées ; soies droites. F1. en juin, juillet. © Les champs secs aux environs de Blaschette. V. 8. Locustis glabris. Locustes et rameaux glabres. TRIBU VI. — AVÉNACÉES. + Glumelles conformes. 46. DESCHAMPSIA. Paléole extérieure denticulée au sommet; arête droite, basilaire. 159. Deschampsia cæspitosa. Beauv. Deschampsie en gazon. Syn. Aira cœæspitosa. Linn. Panicula diffusa , flosculis gluma longioribus, paleola interiore basi tri- nervata. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, ferme, rude, glabre ; feuilles lon- gues, étroites, pointues, lisses en dessous, striées et rudes en dessus ; les radicales nombreuses, disposées en gazon; fleurs disposées en une longue panicule étalée et diffuse ; axe lisse à la base; rameaux filiformes , rudes, verticillés ; fleurette plus longue que la glume ; paillette intérieure munie de 3 nervures à la base. FI. en juin, juillet. 2} Les prés un peu humides. V.a. Vüiridis. Locustes verdâtres. V. 8. Argentea. Locustes d’un vert argenté. V. c. Lutescens. Locustes jaunâtres. V. ». Brevifolia. Chaume grèle, filiforme ; feuilles radicales fort courtes, subulées. _ 160. Deschampsia parviflora. Beauv. Deschampsie à petites fleurs. Syn. Aira parviflora. Thuill. FI. par. — Aira cœæspitosa. ©. parviflora. DC. F1. fr., n. 1566. Panicula diffusa, flosculis slumam subæquantibus, paleola interiore basi uninervi. Dum. Cette espèce diffère de la précédente : par son axe entier, rude ; par ses locustes beaucoup plus petites ; par ses fleurettes presqu’aussi longues que la glume ; et par sa paléole intérieure, qui n’a qu’une seule nervure à la base. F1. en juin, juillet. 2! Les prés humides. 47. CORYNOPHORUS. Paléole extérieure entière; arête basilaire; tortillée à la base, articulée dans le milieu et en massue au sommet. 161. Corynophorus canescens. Beauv. Corynophore blanchätre. Syn. Veingaertneria canescens. Bernh. — Avena canescens. Wel. — Aira canescens. Linn. Arista gluma brevioribus. Dum. Chaumes nombreux, droits, glabres, de 2 à 3 décimètres ; feuilles nom- breuses, sélacées, glabres , un peu dures, d'un vert-blanchätre, ramassées 64 TRIANDRIE. — DIGYNIE. en gazon ; la supérieure est munie d’une longue gaine rougeâtre, en forme de spathe, entourant la panicule avant la floraison; fleurs en panicule en forme d’épi ; arête plus courte que la glume. FI. en été. © Les lieux sablonneux. V.s. Minor. Chaume atteignant tout au plus un décimètre de hauteur. V. c. ’ariegatus. Locustes panachées. 48. AIRA. Paléole extérieure bifide, arête basilaire à peine Lortillée jusqu’à la géniculalion. I. Bosrrycna. Fleurettes poilues à la base, aussi longues ou plus longues que les glumes. 162. Aira discolor. Thuill. Canche discolore. Syn. Aira paludosa. Roth. Foliis radicalibus filiformibus, ligulis longissimis acuminatis, ramis flexuosis , flosculis basi villosis. Dum. Chaumes d'environ 4 décimètres, droits, glabres, grêles, presque nus; feuilles la plupart radicales, menues , filiformes, : glabres, fort longues, à ligules fort longues, acuminées ; fleurs en paniculé un peu resserrée, à ra- meaux filiformes, flexueux ; locustes rougeûtres ; fleurettes velues à la base. FI. en juillet. 2] Les bois taillis aux environs de Mersch, Beaufort, Kop- stal, etc. 163. Aira flexuosa. Linn. Canche flexueuse. Syn. Aira montana. Lam. FI. fr., 8, p. 582. — Avena montana. Weber. — Avena flexuosa. Metz. Foliis setaceis, ligulis obtusis, pedunculis flexuosis, flosculis basi villo- sis. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, droits, glabres, srèles, rou- geûtres., nus dans le haut ; feuilles menues, glabres, sétacées, la plupart ra- dicales, disposées en gazon, à ligule obtuse; fleurs en panicule étalée, peu garnie, à rameaux capillaires, flexueux; locustes argentées; fleurettes velues à la base. F1. en juin, juillet. 2] Les bois taillis. V. 5. Parviflora. Locustes blanchâtres, beaucoup plus petites que dans l'espèce ; chaumes plus feuillés. IT. Airezza. Fleurettes glabres à la base, plus courtes que les glumes. 164. Aira multiculmis. Dum. Canche à plusieurs chaumes. Densè cæspitoso, culmis simplicibus, panicula contracta, flosculis gluma brevioribus, superiore stipitato. Dum. Chaumes nombreux, d'environ 4 décimètres, glabres, srèles, droits ou un peu couchés à la base, disposés en gazon; feuilles glabres, menues, ca- pillaires, rudes, à gaînes larges, fort longues et rouseûtres ; fleurs en pani- cule un peu resserrée ; fleurettes plus courtes que la glume, la supérieure pédiculée. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux. Lu. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 65 165. Aira caryophyllacea. Linn. Cancne caryophyllée. Syn. Avena caryophyllacea. Weber. Panicula divaricata, flosculis gluma brevioribus, superiore subses- sil. Dum. Chaumes nombreux, d'environ 5 aécimètres, glabres, srèles, droits ou un peu couchés aux articulations inférieures ; feuilles glabres, menues, sé- tacées, fort courtes ; les inférieures resserrées en gazon; fleurs en panicule étalée, peu garnie : fleurettes p.us courtes que ‘la slume, la supérieure presque sessile. F1. en juin, juillet. 2! Le slieux secs et sablonneux. V.z. Minima. Chaume d'environ un décimètre de hauteur : ; panicule resserrée en forme d’épi. ) 49, TRISETUM. Fleurettes semblables; paléole extérieure à 2 soies, ou profondément bilaciniée; arête dorsale, tortillée. LI. Discorors. Paléole extérieure bilaciniée au sommet ; arête basilaire, tortillée. 166. Trisetum prœcox. Dum. Trisetum précoce. Syn. Avena præcox. Linn. Spec. gra, — Aira canescens. v. b. Vill. Dauph. 2, p. 65. — Avena præcox. Beauv. — Avena pusilla. Weber. — Avena lœæflingiana. Rainvelle. Apud. G. 110. Foliis setaceis, vaginis angulatis, panicula conferta spiciformi, flosculis binis. Dum. Chaumes nombreux ; droits, glabres, grèles, feuillés, d’environ 2 déci- mètres ; feuilles courtes, glabres, sétacées, la supérieure munie d’une lon- gue gaine anguleuse, en forme de spathe ; fleurs en panicule droite, fort courte, resserrée en forme dépi; fleurettes au nombre de deux. FI. en juin, juillét. © Les lieux secs, les bruyères, Arlon, Fischbach, Kopstal, etc. IT. Triserarra. Paléole extérieure munie de deux soies au sommet; arête dorsale, flezueuse, ovaire glabre. 167. Trisetum flavescens. Beauv. Trisetum jaunâtre. Syn. Avena flavescens. Kops, F1. bat., 8., t. 206. — Trisetum pratense. Pers. p. 97. Vaginis infimis pubescentibus, panicula laxa, paleola exteriore 5 nervi apice bisetosa. Dum. €Chaume d’environ 5 décimètres, droit, 9labre, lisse; feuilles glabres, planes, étroites, pointues, les inférieures à gaînes pubescentes ; fleurs en panicule lâche, oblongue; locustes jaunâtres; paléole extérieure à 5 ner- vures el munie de 2 soies au sommet. FL. en juin, juillet. 2} Les prés secs. NV. 8. V’ariegatum. Locustes panachées de brun. III, Avenuza. Paléole extérieure fendue au sommet; arête dorsale tortillée ; ovaire velu au sommet. 168. Trisetum pubescens. Pers. Trisetum pubescent. 5 66 TRIANDRIE, — DIGYNIE. Syn. Avena pubescens. Linn. Panicula erecta, locustis 3 floris, foliis pubescentibus. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, un peu pubescent, feuillé dans le bas, nu dans le haut ; feuilles longues, assez larges, planes, molles, pubes- centes ; fleurs en panicule droite; un peu resserrée; locustes à deux ou trois fleurs. FL. en juin, juillet. 2! Les prés secs. 169. Trisetum pratense. Dum. Trisetum des prés. Syn. Avena pratensis. Linn. Racemo spiciformi simplicissimo erecto, locustis sub 5 floris. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, glabre, rude, un peu senouillé dans le bas; feuilles glabres, étroites, rudes sur les bords, pliées en long ou roulées sur les bords ; fleurs en grappe simple, droite, resserrée en forme d’épi; lo- custes à 4 ou 5 fleurs. FI. en juin, juillet. 2] Les prés secs. ++. Gluwmelles dissemblables ; les supérieures moins parfaites. 50. AVENA. Locustes pendantes ; fleurettes inférieures, hermaphrodiles, aristées sur le dos; paléole extérieure bifide ; les supérieures mutiques, imparfaites. I. Fleurette supérieure fertile, mutique. 170. Avena orientalis. Linn. Avoine d'Orient. Syn. Avena ramosa. Thuill. | Panicula coarctata unilaterali, flosculis fertilibus binis glabris, superiore mutico. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse et strié ; feuilles glabres, larges, planes, pointues , à gaines fort longues et striées ; fleurs disposées en une longue panicule rameuse, resserrée et unilatérale; fleurettes fer- tiles au nombre de 2, la supérieure mutique. F1. en juin, juillet. © Cultivée. 171. Avena sativa. Linn. Avoine cultivée. Syn. Avena disperma. Mill. Dict. n. 1. Panicula effusa, flosculis fertilibus binis glabris, superiore mutico. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse ; feuilles glabres, rudes, larges, planes et striées; fleurs nombreuses, en panicule lâche, étalée; fleurettes fertiles, glabres au nombre de 2; la supérieure mutique. FL. en été. © Cultivée. V. 2. Mutica, Fleurettes toutes mutiques. V. c. Rubella. Glumes rougeûtres. V.n. Seminibus nigris. Graines noires. 172. Avena nuda. Linn. Avoine nue. Panicula effusa, flosculis fertilibus subtribus glabris sluma longioribus, superiore mutico. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, lisse; feuilles glabres, TRIANDRIE, — DIGYNIE. 67 larges, planes, rudes et striées; fleurs en panicule rameuse, étalée; fleu- rettes fertiles, giabres, ordinairement au nombre de 3, plus longues que la glume, la supérieure mutique. F1. en juin, juillet. © Se trouve quelquefois mêlée avec la précédente. IT. Feurettes dissemblables, quelquefois en forme de rudiment. 173. Avena fatua. Linn. Avoine follette. Flosculis omnibus aristatis enervibus rudimento aciculiformi. Dum. Chaume d’un mètre et plus, glabre, lisse, droit ou un peu genouillé aux articulations inférieures; feuilles glabres, larges, planes, pointues, un peu rudes sur les bords ; fleurs nombreuses, disposées en une longue panicule lâche, étalée, un ee penchée au sommet; fleurettes toutes aristées et entourées de poils bruns à la base; rudiment en forme d’épingle, FI. en juin, juillet. © Les moissons. 174. Avena hirsuta. Roth. Avoine hérissée. Flosculis hirsutissimis omnibus aristatis, paleola exteriore apice bisetosa. Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, lisse; feuilles glabres, étroites, planes, pointues; fleurs en panicule lâche, étalée; fleurettes toutes aristées entourées à la base de poils blancs fort lonss ; paléole extérieure munie de 2 soies au sommet. À F1. en juin, juillet. © Les moissons. Elle est beaucoup plus rare que la précédente. 175. Avena strigosa. Schreb. Avoine piquante. Syn. Danthonia strigosa. R. S. —. Avena nervosa. Lam. Flosculorum paleola exteriore apice bisetosa. Dum. Chaume de 8 à 4 décimètres, droit, glabre, lisse ; feuilles olabres, planes, étroites, fort courtes, et pointues ; fleurs en panicule oblongue, resserrée, peu garnie, unilatérale ; paléole extérieure des fleurettes munie de 2 soies au sommet ; fleurettes dépourvues de poils. Fl. en juin, juillet. © Les moissons. 51. ARRHENANTHERUM. Fleurette supérieure mâle, aristée vers la base, celle du milieu hermaphrodite, soyceuse au- -dessous du sommet. 176. Arrhenantherum avenaceum. Beauv. Avoine élevée. Syn. Avena elatior. Linn. Spec. 117. — Holvus avenaceus. Scop. Carn. 2, p. 277. Rhizomate nodoso, eulmi seniculis glabris, paleola exteriore villosa. Dam. Rhizome noueux; chaume d'environ un mètre, droit, glabre, lisse ; feuilles longues, planes, étroites, striées ; les inférieures pubescentes ; 2e supérieures g glabres ; fleurs disposées en une longue panicule un peu res- serrée ; ; paléole extérieure velue. F1. en juin, juillet. 2] Les prés secs, les haies. 177. Arrhenantherum bulbosum. Dum. Avoine bulbeuse. Syn. {vena bulbosa. Wild. 68 TRIANDRIE. — DIGYNIE. Syn.Avena elatior. v. b. DC. FI. fr., n. 1562. — Holcus avenaceus. v.b. Gaud. Agrost. 1, p. 136. — Holcus bulbosus. Schraed. FI. serm., 1, p. 248. Rhizomate bulboso, culmis geniculis villosis, paleola exteriore gla- bra. Dum. Cette espèce diffère de la précédente : par son rhizome composé de plu- sieurs tubercules arrondis interposés les uns sur les autres ; par son chaume velu aux articulations; et par ses paléoles extérieures, qui sont glabres. F1. en juin, juillet. 2} Les prés aux environs de Sept-Fontaines. TRIBU VII. — ARUNDINACÉES. w 52. HOoLCUS. Fleurettes entourées de poils peu nombreux; l’inférieure hermaphrodite, mutique; la supérieure mâle, à paléole extérieure aristée sur le dos. 178. Holcus mollis. Linn. Houque molle. Syn. Avena mollis. DC. FI. fr., n. 1564. — Aira mollis. Schreb. Spic. 51. Glumis glabris, flosculi superioris arista geniculata. Dum. Racine rampante ; chaume d'environ 5 décimètres, droit ou un peu ge- nouillé dans le bas, slabre et muni d’une touffe de poils à chaque articu- lation ; feuilles assez larges, planes, molles, pubescentes ; fleurs en panicule resserrée en forme d’épi ; arête de la fleurette supérieure genouillée, plus longue que la plume, qui est glabre. F1. en été. 2] Les bois, à 179. Æolcus lanatus. Linn. Houque laineuse. Syn. Avena lanata. DC. F1. fr., n. 1563. Glumis villosis, flosculi superioris arista acuto-recurva. Dum. Racine fibreuse ; chaume de 6 à 8 décimètres, droit, glabre, strié; feuilles larges, pianes, molles, à gaines entièrement recouvertes d’un du- vet cotonneux ; fleurs disposées en une longue panicule resserrée ; arête de la fleurette supérieure recourbée en arc, et renfermée dans la slume, qui est velue. F1. en juin, juillet. 2] Les prés secs. V. 8. Purpurascens. Cette variété diffère de l'espèce : par sa panicule plus garnie et plus étalée ; et par ses anthères, qui sont pourpres, tandis qu’elles sont jaunâtres dans l’espèce. 55. HIEROCHLÆ. Scobine pliée; fleurs latérales mäles à 3 étamines; la supérieure hermaphrodite, à 2 étamines ; paillette extérieure mucronée. 180. Fierochlæ borealis. Trinus. Houque odorante. Syn. Æolcus odoratus. Linn. Spec., 1485. — Avena odorata. DC. F1. fr., n. 1565. — Savastana hirta. Schrank. Bav. 1, p. 337. — Holcus borealis, Schreb. Spic. Panicula subsecunda, pedunculis glabris, flosculis masculis subarista- tis. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, droit, glabre, lisse, nu dans le haut; feuilles glabres, planes, assez larges, lisses, striées, les inférieures fort lon- TRIANDRIE. — DIGYNIE. 69 gues; les supérieures beaucoup plus courtes; gaines lisses, la supérieure fort longue, ne portant qu’un rudiment de feuille ; fleurs en panicule un peu resserrée, souvent penchée d’un seul côté, à rameaux géminés ; fleu- rette mâle courtement aristée. FI. en juin, juillet. 2} Les prés secs aux environs de Rambrouch. 54, ARUNDo. Fleurette inférieure mâle, glabre ; les supérieures hermaphrodites, entourées de poils nombreux. 181. Arundo phragmites. Linn. Roseau commun. Syn. Phragmites communis. Trinus. . — Arundo vulgaris. Lam. F1. fr., 3, p.615. 2 4, Locustis 5-floris. Dum. _Chaume d’un à 2 mètres, droit, glabre, rude, feuillé dans toute sa lon- D. feuilles fort longues, larges, glabres, planes, dures, pointues, NU chanies sur les bords; fleurs disposées en une longue panicule ra- meuse, lâche, très garnie, souvent penchée; locustes d’un pourpre noirà- tre, à 5 fleurs. F1. en juillet, août. 2] Le bord des eaux. La 182. Arundo nigricans. Merat. Roseau noirâtre. Syn. Arundo phragmites. v.b. DC. F1. fr., suppl. n. 1571. — Arundo pseudo phragmites. Lej. F1. de Spa, 1, p. 64. Locustis uni-bifloris. Dum. Cette espèce, qui n’est, je crois, qu’une variété de la précédente, en dif- - fère : par son chaume moins élevé; par sa panicule droite, moins garnie; et par ses locustes ne renfermant que 2 fteurs. Fl.en même temps, et se trouve souvent mêlée avec la précédente. TRIBU VIII. — AGROSTIDÉES. 55. CALAMAGROSTIS. Paillettes lobes , convexes; paléoles entourées de poils, l'intérieure mutique. I. Deveuxra. Paléole intérieure munie à sa base d’un rudiment placé entre les poils. 183. Calamagrosis sylvatica. DC. Calamagrostis des bois. Syn. Arundo sylvatica. Schraed. F1. germ., 1, p. 216. — Agrostis arundinacea. Linn. Spec. 91. — Calamagrostis arundinacea. Roth. — Calamagrostis pyramidalhs. Host. Gram. 4, t. 49. Panicula patente, paleola exteriore dorso aristata , arista geniculata exserta, rudimento glumella brevior. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, feuillé; feuilles fort longues, planes, pointues, étroites, glabres, rudes: fleurs disposées en une longue panicule étalée ; locustes jaunâtres; paléole extérieure aristée sur le dos ; arèête genouillée saillante , beaucoup plus longue que la glume ; rudiment plus court que la glumelle. F1. en juillet, août. 2] Les bois montueux aux environs de Beaufort et de Berdorif. 70 TRIANDRIE. — DIGYNIE. 183. Calamagrostis contracta. Dum. Calamagrostis rétrécie. Syn. Calamagrostis sylvatica. v. b. DC. F1. fr., suppl., n. 1529. — Agrostis arundinacea. Lej. F1. de Spa, 1, p. 43. Panicula contractiore, slumis acuminatis. Dum. Cette espèce diffère de la précédente : par sa panicule plus resserrée, en forme d’épi, et par ses #lumes acuminées. Se trouve dans les mêmes localités. IT. CarawmaGrosmis. Paléole dépourvue de rudiment. + Soie dorsale. 184. Calamagrostis epigeios. Roth. Calamagrostis terrestre. Syn. Ærundo epigeis. Linn. — Calamagrostis lanceolata. DC. FI. fr., n. 1529. Pilis glumam æquantibus, seta dorsali longioribus. Dum. Chaume d’un à 2 mètres, droit, glabre, rude ; feuilles fort longues, gla- bres, étroites, pointues, roulées sur leurs bords, roides et rudes au toucher; fleurs disposées en une longue panicule resserrée en forme d’épi ; locustes verdâtres, panachées de brun ; poils aussi lonss que les glumes, soies dor- sales, fort courtes. F1. en juin, juillet. 2! Les lieux humides, le bord des bois. V.8. l’irens. Locustes entièrement verdâtres. V. c. Lutescens. Locustes jaunâtres. V. ». Fusca. Locustes brunes, non panachées de vert. 185. Calamagrostis subulata. Dum. Calamagrostis subulée. Syn. Arundo subulata. Lej. Rev. Culmo scabro, pilis flosculo brevioribus, seta dorsali flosculo duplà lon- giori. Dum. Chaume d'environ un mètre, droit, glabre, rude ; feuilles glabres, pla- nes, pointues, étroites, un peu rudes ; fleurs en panicule étroite, resserrée en forme d’épi; poils de la paléole plus courts que la fleurette ; soie dor- sale, deux fois plus lonoüe que la fleurette. F1. en juin, juillet. 2! Les bois montueux. TT Soie terminale, menue, fort courte. 186. Calamagrostis lanceolata. Roth. Calamagrostis lancéolée. Syn. Arundo calamagrostis. Linn. — Arundo calamagrostis. ©. b. Lam. F1. fr., 3, p. 614. — Calamagrostis ramosa. Host. Gram. — Agrostis lanceolata. R. S. Culmo ramoso, panicula diffusa, seta terminali brevi, pilis glumella lonsioribus. Dum. Chaume rameux à la base, d’un mètre et plus, droit, glabre, rude ; feuilles longues, fort étroites, pointues, glabres, rudes ; fleurs disposées en une longue panicule fort étroite, resserrée en forme d’épi; soie terminale fort courte ; poils plus longs que la glumelle. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux un peu humides. d TRIANDRIE. — DIGYNIE. | 71 56. AGROSTIS. Fleurs en panicule; paillettes oblongues , convexes ; paléoles glabres. I. Apzra. Paillette extérieure plus petite que l’intérieure ; paléole extérieure munie d’une lonque soie. 1 t 187. Agrostis spica venti. Linn. Agrostis épi du vent. Syn. Apera spica venti. Beauv. Panicula diffusa, setis rectis, longissimis. Dum. Chaume de 6 à 8 décimètres, droit, glabre, grèle, lisse; feuilles glabres, assez larges, planes, pointues , un peu rudes; fleurs en panicule longue, étalée , à rameaux faibles, capillaires, très divisés ; locustes rougeûtres ; soies droites, fort longues. F1. en juin, juillet. © Les moissons. V. 8. V’irescens. Loeustes verdâtres. V. «. Lutea. Locustes d’un jaune doré. V. p. Monstruosa. Panicule très rameuse, à rameaux fort courts et res- serrés. V.z. Pumila. Chaume peu élevé, panicule resserrée. 188. Agrostis interrupta. Linn. Agrostis interrompu. Panicula coarctata stricta interrupta, setis rectis longissimis. Dum. Chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, grèle, un peu genouillé aux articulations inférieures ; feuilles étroites , glabres, pointues, un peu rudes sur les bords ; fleurs en panicule droite, interrompue, resserrée en forme d’épi; locustes fort petites d’un vert jaunâtre ; soies droites, fort longues. FI. en juin, juillet. 2! Les lieux secs, sablonneux , aux environs d’Arlon, Sept-Fontaines, Kopstal, etc. Il. Vura. Paillette extérieure plus grande que l’intérieure ; paléole extérieure mucronée. 189. Agrostis vulgaris. With. Agrostis commun. Syn. Agrostis capillaris. Lam. F1. fr., 8, p. 578. — Agrostis hispida. Willd. Spec. 1, p. 370. — Agrostis varians. Thuïil. FI. par., IE, 1, p. 85. — Agrostis stolonifera. Pollich. Pal. Ligula brevi truncata, panicula divaricata, pedunculis læviusculis. Dum. Racine fibreuse, un peu rampante ; chaume de 2 à 4 décimètres, slabre, lisse, droit ou un peu genouillé dans le bas; feuilles fort courtes, glabres, planes, étroites, pointues, un peu rudes sur les bords ; ligule courte et tronquée ; fleurs en panicule étalée, à rameaux lisses ; paillettes ovales- oblongues. FL. en juin, juillet. 2! Les prés. V. 8. Floribus aristatis. Fleurettes aristées. V. c. Floribus viviparis. Fleurs vivipares. V.n. Violacea. Locustes violettes. * V.s. Pumilla. À. pumilla. Linn. Chaume atteignant tout au plus un décimètre de hauteur ; panicule fort courte, resserrée en épi. 72" « TRIANDRIE. — DIGYNIE. V. r. Pallida. Lej. Locustes d’un blanc jaunâtre. 190. Ægrostis stolonifera. Linn. Agrostis stolonifère. Syn. Aarostis tenella. Hoffm. Germ. 3, p. 36. — Agrostis decumbens. Gaud. Culmo decumbente ramoso, panicula coarctata, gluma undiquè vil- losa. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, glabre, lisse, couché et rameux à la base, à articulations inférieures radicantes; feuilles fort courtes, glabres, pla- nes, pointues ; fleurs en panicule étalée, à rameaux ramassés par paquets, faisant paraître la panicule lobée; locustes verdâtres ; glume entièrement velue. FI. en juin, juillet. 2! Les prés et les bois. 191. Ægrostis ulba. Linn. . Agrostis blanc. Culmis simplicibus, ligula elongata, eluma lineari-lanceolata glabra, dorso scabra. Dum. | Chaumes d’environ 5 décimètres, glabres, lisses, couchés dans le bas’; feuilles glabres, planes, étroites, pointues; lisule alongée ; fleurs en pa- nicule un peu resserrée, à rameaux rudes; locustes blanchâtres ; glumes lancéolées-linéaires, glabres, rudes sur le dos. FI. en juin, juillet. 2} Les prés. V.s. Gigantea. Chaume fort élevé. V. c. Colorata. Locustes panachées de vert et de violet. 192. Agrostis diffusa. Host. Agrostis diffus. Syn. Agrostis alba. v. diffusa. Weïhe. Culmis' basi ramosis valdè repentibus, ligula elongata, gluma glabra dorso scabra. Dum. Chaume de 6 à 8 décimètres, glabre, lisse, genouillé aux articulations, rameux et souvent rampant à la base; feuilles assez larges, planes, poin- tues, glabres, un peu rudes, à ligule alongée ; fleurs disposées en une lon- gue panicule resserrée en forme d’épi; locustes rougeûtres ; glumes gla- bres, rudes sur le dos. FI. en juin, juillet. 2! Les prés. III. Tricaonruwm. Paléole intérieure nulle. 193. Agrostis canina. Linn. Agrostis des chiens. Syn. Agrostis paniculata. Lam. FI. fr., 3, p. 572. — Trichodium caninum. Schreb. — Agraulus caninus. Beauv. Culmis subramosis, foliis radicalibus setaceis, panicula erecta paleis inæqualibus, arista dorsali incurva. Dum. Chaume de 4 à 6 décimètres, glabre, lisse, un peu rameux, couché et genouillé dans le bas; feuilles glabres, étroites, linéaires, rudes sur les bords ; les inférieures sétacées ; les supérieures planes; fleurs en panicule étroite, oblongue, resserrée ; locustes rougeâtres, paillettes inégales ; arête dorsale incourbée. FI. en juin, juillet. 2] Les prés. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 75 VN. 8. Aurea. Locustes d’un jaune doré. V.c. Mutica. À. varians. Thuill. Fleurettes mutiques. 194. Agrostis pusilla. Dum. Agrostis fluet. Syn. Agrostis canina. v. Le]. Rhizomate repente, foliis radicalibus setaceis, ligula foliorum inferiorum obtusa superiorum multifida, glumis carina scabris, arista geniculata. Dum. Rhizome rampant; chaume atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, droit, slabre, orèle; feuilles glabres, lisses, étroites, fort courtes ; les inférieures sétacées , à ligule obtuse ; les supérieures planes, à ligule multifide ; fleurs en panicule fort courte, résserrée en forme d’épi ; locus- tes colorées ; glumes rudes ; arêtes senouillées. FI. en été. 2] Les prés aux environs de Mersch. 57. ANTHOXANTHUM. Paléole entièrement coriace, aristée; paléolule (1) extérieure plus grande que l’intérieure; déux étamines. 195. Anthoxanthum odoratum. Linn. Flouve odorante. Culmo lævi, racemo oblonso, locustis stipitatis. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, glabres, lisses, un peu ge- nouillés aux articulations inférieures ; feuilles assez larges, planes, poin- tues, molles et pubescentes ; fleurs en épi rameux, oblons, lâche ; locustes vertes pédiculées. FI. en mai, juin. 2] Les prés secs. V. 8. Jumaile. Chaume d’environ un décimètre , feuilles fort étroites ; épi court, cylindrique. V. c. Ramosum. Chaume beaucoup plus élevé ; épi très ramifié à la base. 196. Anthoxanthum villosum. Dum. . Flouve velue. Culmo scabro, locustis pubescentibus. Dum. Cette espèce, qui n’est, je crois, qu’une variété de la précédente, en dif- fère : par son chaume rude et ses locustes pubescentes. FI. en mème temps et se trouve dans les mêmes localités. TRIBU IX. —— PHLÉACÉES. ++ Paléoles au nombre de 4, ou 2 rudimens dans chaque fleurette. 58. BALDINGERA. Fleureites paniculées; chaque paillette portant un rudiment en forme de pinceau. 197. Baldingera arundinacea. Dum. Phalaris roseau. Syn. Calamagrostis colorata. DC. F1. fr., n. 1598. — Arundo colorata. Willd. Spec. 457. — Phalaris arundinacea. Linn. Spec. 80. (1) Paréorures. Les paléolules, au nombre de 2 ou 5, forment par leur réumon ce que M. Dumortier nomme corolle ou glumelle ; elle est épithalame, insérée du côté de la paléole extérieure; les paléolules sont insérées parallèlement et le plus souvent accolées l’une à l’autre. Agr., p. 59. 74 TRIANDRIE. — DIGYNIE. Syn. Baldingera colorata. Fi. Wett. Panicula patente glomerata, rudimento penicelliformi, corolla nitida. Chaume d’un mètre et plus, droit, glabre, lisse, souvent rameux à la base ; feuilles glabres, larges, planes, pointues; rudes sur les bords; fleurs en panicule resserrée ; locustes bigarrées de blanc, de vert et de violet. FI. en juin, juillet. 2! Le bord des eaux. V.s. Alba. Locustes blanches, non bigarrées. ++ Paléoles au nombre de deux ; rudiment nul ow unique et fiiforme. 59. PHLEUM. Paillettes acuminées, beaucoup plus longues que les paléoles. I. Cnocuroa. Paillettes aiguës; rudiment filiforme, placé près de la paléole intérieure. 198. Phleum hirsutum. Sut. Phléole velue. Syn. Phalaris alpina. DC. F1. fr., n. 1489. — Phleum michelir. All. Ped., n. 2138. — Phleum phalaroideum. Vill. Dauph. 2, p. 60. Spica cylindrica lobata, paleis inteserrimis, dorso longè ciliatis. Dum. Chaume d’environ 4 décimètres , dur, glabre, strié, couché et feuillé dans le bas, nu et redressé dans le haut ; feuilles glabres, linéaires, poin- tues ; fleurs en épi composé, cylindrique , très serré ; paillettes entières, lancéolées, munies de longs cils sur le dos. Fl. en juin, juillet. 2! Les prés secs. 199. Phleum lœve, Bieb. Phléole lisse. Syn. Phalaris phleoides. Linn. Spec. 80. — Phleum phalaroides. Koel. Gram., 52. — Chilochloa Bœmeri. R. S. p. 408. — Phleum Bœmeri. Wibel. Spica cylindrica lobata, paleis margine interiore retusis dorso glabrius- culis. Dum. Chaume de 6 à 8 décimètres, glabre, rude, un peu genouillé dans le bas, feuilles glabres, planes, étroites, pointues, scarieuses sur les bords ; les supérieures fort courtes ; fleurs en épi composé, grêle, cylindrique ; pail- lettes émoussées sur le bord intérieur, glabres sur le dos. FI. en juin, juillet. 2! Les prés. IT. Parearium. Paillettes en forme de bec ; rudiment nul. 200. Phleum pratense. Linn. Phléole des prés. Spica simplici longissima, rostro paleis breviore. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, glabre, lisse, senouillé dans le bas ; feuilles glabres assez larges, planes, pointues, rudes ; fleurs disposées en un long épi simple, grêle et serré ; bec qui termine la paillette plus court qu'elle. F1. en juin, juillet. 2] Les prés. 201. Phleum nodosum. Linn. Phléole noueuse. Syn. Phleum pratense. v. nodosum. Sm. TRIANDRIE. — DIGYNIE. 75 Rhizomate bulboso, spica lævi. Dum. Rhizome bulbeux ; chaume d’environ 4 décimètres, glabre, grèle, strié, couché et un peu genouillé dans le bas ; feuilles glabres, planes, étroites, pointues, rudes sur les bords ; fleurs disposées en un épi cylindrique, fort court. Fl. en juin, juillet. 2! Les prés et les bois. V. 8. Minor. Chaume n'’atteignant pas 2 décimètres de hauteur; épi court, ovale, presqu’arrondi et pauciflore. Les lieux secs entre Hollerich et Cokelscheuer. Ttt Une seule paléole. 60. ALOPECURUS. Paillettes mutiques, le plus souvent soudées à la base; une seule paléole. I. Tozzeria. Paillettes en crête, arquées sur le dos. 202. Alopecurus utriculatus. Pers. * Vulpin utriculé. Syn. Phalaris utriculata. Linn. Folii superioris vagina utriculata, spica ovali, paleis basi connatis. Dum, .Chaume d’environ 2 décimètres, glabre, lisse, genouillé dans le bas; feuilles glabres, planes, lancéolées, pointues, fort courtes , la supérieure à gaine renflée en forme de vessie ou de spathe ; fleurs en épi ovale, serré ; paillettes soudées à la base. Fl. en juin, juillet. © Cette graminée a été trouvée par M. Dumortier dans les champs entre Grevenmacher et Wasserbilig. Elle paraît très rare. Il. Arorecurus. Paillettes entières, soudées à la base. 203. Alopecurus agrestis. Linn. Vulpin des champs. Syn. Alopecurus mysuroides. Huds. Angl. 23. Culmo erecto, spica simplici cylindrica attenuata, paleis basi conna- tis. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, droits, glabres, lisses ; feuilles glabres, planes, linéaires, fort courtes ; fleurs en épi grèle, simple, alongé, cylindrique ; locustes panachées de vert et de rouge; paillettes soudées à la base. | FI. en été. © Les champs. 1 V.s. Luiescens. Locustes entièrement jaunâtres. 204. Alopecurus pratensis. Sm. . Vulpin des prés. Culmo erecto ; foliisque glaucis, spica lobata, paleis villosis basi conna- tis arista brevioribus. Dum. ” Chaume de 4 à 5 décimètres, droit, glabre, glauque, lisse ; feuilles lon- gues, étroites, pointues, glabres, glauques, un peu rudes sur les bords ; fleurs en épi composé, serré, cylindrique , mou et blanchätre; paillettes velues, soudées à la base, plus courtes que l’arête. FI. en juin, juillet. 2} Les prés. 205. Alopecurus aquaticus. Dum. Vulpin aquatique. 76 TRIANDRIE. — DIGYNIE. Foliis scaberrimis vagina longioribus, spica lobata, paleis villosis basi connatis arista brevioribus. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, glabre, nu dans le haut; feuilles slabres, assez larges, planes, pointues, nds. plus longues que le gaînes ; fleurs en épi ovale, composé, serré ; paillettes velues, soudées à à la base ; ; plus courtes que l’arète. FL. en juin, juillet. 2! Les prés humides. 206. Alopecurus pallidus. Dum. Vulpin pâle. Culmo foliisque pallidis, folit supremi vagina ventricosa lamina quadru- plè longiore, spica lobata, paleis villosis basi connatis arista brevioribus. Dum. 4 Chaume de 5 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse, un peu genouillé dans le bas ; feuilles assez larges, planes, pointues, g libres! la supérieure munie d’une gaine renflée , fois plus Jlonoue que la lame : fleurs en épi composé, ovale, blanchätre ; paillettes velues, soudées à la base, plus courtes que l’arête. FI. en juin, juillet. 2] Lés prés humides, au lieu dit la Haarwies au-des- sus du fourneau de Domeldange et aux environs d’Eich. III. Azorecurium. Paullettes entières, non soudées à la base. 207. Alopecurus bulbosus. Linn. = Vulpin bulbeux. Rhizomate bulboso, culmo erecto, spica, simplicissima, paleis distinc- tis. Dum. Rhizome bulbeux; chaume de 3 à # décimètres, droit, glabre, grèle; feuilles glabres, planes, linéaires , pointues ; fleurs en épi simple, cylin- drique, fort court ; paillettes. distinctes. FI. en juin, juillet. 2] Les prés humides. 208. Alopecurus geniculatus. Linn. Vulpin senouillé. Culmo humifuso adscendente, spica sublobata cylindrica, paleis dis- tinctis arista brevioribus. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, glabre, srèle, couché et coudé aux arti- culations inférieures, redressé dans le haut ; feuilles glabres , planes, étroi- tes, pointues, à gaîne un peu comprimée ; fleurs en épi cylindrique, com- posé, fort court et verdâtre ; paillettes distinctes, plus courtes que l’arête. FI. en juin, juillet. 2! Les prés marécageux. 209. Alopecurus fulvus. Smith. . Vulpin fauve. Syn. Alopecurus paludôsus. Beauv. — Alopecurus geniculatus. Gaud. Culmo humifuso adscendente, spica sublobata cylindrica, paleis distinc- tis arista longioribus. Dum. Chaume de 3 à 4 décimètres, glabre, grèle, couché et genouillé dans le bas, redressé dans le haut; CRT inférieures souvent radicantes ; ; feuilles assez larges, planes, pointues , glabres ; à gaine renflée dans le milieu; fleurs en épi cylindrique, un peu composé ; paillettes distinctes plus longues que l’arête. FL. en juin, juillet. 2] Les fossés. TRIANDRIE. — DIGYNIE. Pi TRIBU XII. — PANICÉES. + ZLocustes uniflores. 61. mizium. Locustes paniculées, uniflores, mutiques ; paillette extérieure plus P E ques ; p P grande que Fear. 210. Milium effusum. Linn. Millet épars. Syn. Agrostis effuga. DC. FI. fr., n. 1518. Culmo vaginisque lævibus, panicula diffusa. Dum. Chaume droit, glabre, grèle, lisse, de 5 à 6 décimètres ; feuilles assez larges, glabres , planes et “pointues ; fleurs disposées en panicule lâche, peu garnie , à rameaux longs, étalés, disposés en verticilles incomplets. F1. en mai, juin. 2] Les bois. 62. MIBORA. Axe en épi; locustes uniflores ; paillettes tronquées ; paléole extérieure laciniée à lanières soyeuses. 211. Maibora minima. Dum. Mibora naine. sy Mibora verna. M. et K. 1, p. 477. Chamagrostis minima. DC. F1. fr., n. 1650. — Sturmia verna. Pers. 1, p. 76. — Knappia agrostidea. Smith. FL. brit. — Agrostis minima. Linn. Spec. 93. Locustis oblongis subsessilibus. Chaumes ren droits, glabres, grèles, lisses, capillaires, n’attei- gnant pas un Sache de Protine alle Seulement dans le bas, et ter- nes par un épi linéaire, umilatéral: feuilles nombreuses, glabres, planes, courtes, fort étroites, resserrées en gazon: locustes rougetres, oblongues, presque sessiles. FI. en été. © Elle paraît très rare dans nos contrées; je n’en ai encore trouvé.que quelques touffes, dans les lieux sablonneux et humides entre Etalle et Sainte-Marie. ° +1 Locustes biflores, ou munies d’un rudiment en forme de paillette. 63. PANICUM. Locustes en panicules, mutiques, biflores; paillette extérieure plus P LES ME 5 P P petite que l’intérieure. 212. Panicum miliaceum. Linn. Panic millet. Syn. Panicum millium. Pers. Folis vaginisque pilosis, panicula laxa nutante. Dum. Chaume d’environ un mètre, droit, glabre, lisse, strié; feuilles larges, planes, pointues, un peu velues, à à gaines striées et hérissées de longs poils soyeux ; fleurs disposées en une longue panicule rameuse, étalée, un peu penchée, à rameaux nombreux, capillaires. FI. en été. © Cultivé. 78 TRIANDRIE. — DIGYNIE. À 64, piGiraria. Axe digité, ailé; locustes unilatérales, mutiques, biflores; paillctte extérieure fort petite. 212 bis. Digitaria sanguinalis. Scop. Digitaire sanguin. Syn. Paspalum sanguinale. DC. FI. fr., n. 1504. — Panicum sanguinale. Linn. Spec. 84. — Dactylon sanguinale. Vill. Dauph. 2, p. 59. — Synantherisma vulgaris. Schraed. FI. serm. Vaginis pilosis, paleis ad nervos læviter pubescentibus. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, droits “ou un peu couchés dans le bas; feuilles assez larges, planes, pointues, molles, pubescentes, à gaines velues; fleurs disposées en épis linéaires, dioités; locustes verdà- tres; paillettes légèrement pubescentes sur les nervures. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux sablonneux aux environs d’Ansem- bourg. 213. Digitaria glabra. Beauv. Digitaire glabre. Syn. Paspalum ambiquum. DC. FI. fr., n. 1505. — Paspalum dactylon. Lam. Illustr., n. 987. — Digitaria filiformis. Koel. gram. 262. — Digitaria humifusa. Pers. p. 85. — Panicum glabrum. Gaud. — Synantherisma glabra. Schraed. Foliis vaginisque glabris, paleis ad nervos læviter pubescentibus. Dum. Chaumes nombreux, de 2 à 8 décimètres, glabres, grèles, couchés et étalés sur la terre ; feuilies courtes, lancéolées, pointues, glabres, à gaines glabres, lisses ; fleurs en panicule digitée, composée de 4 à 5 épis ; locustes violettes, paillettes lésèrement pubescentes sur les nervures. Fl. en juillet, août. © Les champs sablonneux. V. 8. Nana. Chaume simple, droit, atteignant tout au plus un décimè- tre de hauteur ; fleurs en épi simple, à 8 ou 4 locustes. 65. OPLISMENUS. Axe garni de plusieurs petits épis; locustes soyeuses biflores, velues. 214. Oplismenus crusgalli. Dum. Oplismenus pied de coq. Syn. Panicum crusgalli. Linn. Spec. 83. — Echinochloa crusgalli. R. S. p. 476. Rachis quinquangulari, spiculis alternis conjugatisque , locustis hispi- dis, flosculo altero neutro. Dum. Chaume de 5 à 6 décimètres, sirié, glabre, un peu genouillé dans le bas; feuilles glabres, assez larges, planes, pointues, rudes sur les bords ; fleurs en panicule terminale, composée d’épiets alternes, ramassés, verdâtres , rudes au toucher, dont les inférieurs plus écartés entre eux; locustes hé- rissées ; l’une des fléurettes est quelquefois neutre. FL. en juillet, août. © Les lieux cultivés. V. a. Locustis muticis. Locusies mutiques. V.s. Locustis longè setigeris. Locustes munies de longues soies. # U D rg kr % TRIANDRIE. — DIGYNIE. 79 66. sETARIA. Panicule en forme d’épi; locustes mutiques, biflores, entourées de soies; paillettes glabres, l’extérieure fort petite. + Grappe garnie d’épiets denses ; glomérules penchées d’un seul côté. 215. Setaria germanica. Beauv. Sétaire d'Allemagne. Syn. Panicum germanicum. Gaud. — Panicum germanicum.v.b. DC. FI. fr., n. 1499. Racemo ovato-oblonso, rachi hirsuta, involucris flore brevioribus. Dum. Chaume d’un mètre et plus, droit, glabre, lisse, strié ; feuilles larges, planes, striées, pointues, velues à l'entrée de la gaîne, qui est également velue ; fleurs en épi rameux, ovale-oblong ; rachis velu ; soies beaucoup plus courtes que les fleurs. FI. en été. © Cultivée. 216. Setaria Ttalica. Beauv. Sétaire d'Italie. Syn. Panicum lTtalicum. Linn. Spec. 83. Racemo ovato oblongo, rachi tomentoso, involucris flore longioribus. Dum. Différe de la précédente : par son rachis couvert de poils laineux; et par les soies involucrales, qui sont 8 fois plus longues que les fleurs. FI. en été. © Culuvée. 217. Setaria verticillata. Beauv. Sétaire verticillée. Syn. Panicum verticillatum. Linn. Spec. 82. — Panicum asperum. Lam. FI. fr., 2, p. 577. Racemo cylindrico verticillato, involucri setis retrorsüm scabris. Dum. Chaumes de 3 à 4 décimètres, glabres, lisses, droits ou un peu couchés dans le bas; feuilles assez larges, planes, pointues, un peu velues à l’en- trée de la gaîne; fleurs en épi cylindrique, composé d’épiets un peu écar- tés, distincts et verticillés; soies de l’involucre rudes. FL. en juillet, août. © Les lieux cultivés. Il. Grappe ou épi simple ; glomérules presque sessiles. 218. Sefaria viridis. Beauv. Sétaire verte. Syn. Panicum viride. Linn. Spec. 83. — Panicum lœvigatum. v. a. DC. F1. fr., 2, p. 578. Racemo cylindrico, rachi tomentoso, involucris scabriusculis, paleolis læviusculis. Dum. Chaumes nombreux, de 3 à 4 décimètres, droits, glabres, lisses, feuillés et rameux dans le bas, presque nus dans le haut; feuilles étroites, planes, pointues, rudes ‘sur les bords, un peu velues, particulièrement à l'entrée de la gaîne ; fleurs en épis cylindriques, composés d’épiets plus ou moins serrés ou distincts; rachis cotonneux ; soies de l’involucre un peu rudes; paléoles lisses. F1. en juillet, août. © Les lieux cultivés sablonneux. V. 8. Major. R. S. Chaumes beaucoup plus élevés ; feuilles plus larges, entièrement glabres. G V.c. Nana. Dum. Chaume fort petit, presque nul; épi court, pauciflore. TN e Van ne ("] 80 TRIANDRIE. — TRIGYNIE. 219. Setaria rubicunda. Dum. nn | Sétaire rougeûtre. " Syn. Panicum viride. v. rubicundum. Lej. Rev. à Culmo basi subsimplici, racemo cylindrico, rachi hispida, paleolis lævi- bus. Dum. Cette espèce diffère de la précédente : par son chaume presque simple à la base, de couleur purpurine ainsi que son épi; par son rachis hispide ; et par ses feuilles un peu roulées vers le sommet. Se trouve souvent mêlée avec la précédente. 220. Setaria glauca. Beauv. Sétaire glauque. Syn. Panicum glaucum. Linn. Spec. 83. — Panicum lævigatum. v. b. Lam. F1. fr., 2, p. 576. Culmo basi ramosissimo adscendente, racemo cylindrico, rachi tomen- toso, paleolis transversè undulato rugosis. Dum. Chaumes d'environ 5 décimètres, glabres, glauques, rameux et un peu couchés à là base, redressés dans le haut ; feuilles glabres, plauques, étroi- tes, pointues ; fleurs en épi cylindrique, un peu serré; rachis laineux ; paléoles ondulées, ridées transversalement. FI. en juin, juillet. © Les lieux cultivés. V. 2.19. kumifusa. Dum. Chaume fort petit, couché, aplati. TRIBU XIII. —— LÉPIURÉES. 67. Narpus. Rachis écailleux; glume nulle; glumelles solitaires dans chaque dent du rachis; un seul style. 221. Nardus stricta. Linn. Nard strié. Spica secunda recta. Dum. Chaumes nombreux, d'environ 3 décimètres, droits, glabres, grèles, glauques, striés, presque nus, munis à la base d’écailles engaînantes, pa- léacées, blanchâtres ; terminées par de longues feuilles subulées , glabres, presqu’aussi longues que les chaumes ; fleurs en épi droit , unilatéral , peu garni. FL. en juin, Juillet. © Les bruyères un peu humides. TRIGYNIE. 68. monTIA. Calice persistant, à 2 ou 5 feuilles; corolle monopétale à 5 divisions, : dont 3 alternes, plus petites ; capsule recouverte par le calice, à une seule loge, à 3 valves, à 5 semences. 222. Montia minor. Gmel. Montie des fontaines. Syn. Montia fontana. DC. F1. fr., n. 3638. 1 — Montia fontana. v. b. recta. Pers. p. 111. Caule erecto divaricato, foliis connato-sessilibus oblonso-ovatis. R. S. Tige d'environ un décimètre, droite, glabre, rameuse ; feuilles glabres , opposées, sessiles, ovales-oblongues, soudées à la base; fleurs petites , blanchâtres, axillaires, pédonculées, penchées après la floraison. FL. en juin, juillet. © Les lieux humides, sablonneux. DATANT, 0e TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 81 LAS { 293. Montia rivularis. Gmel. à Montie des ruisseaux. + Syn. Montia fontana. v. b. major. W. — Montia fontana. v. a. repens. Pers., p. 111. Caule debili dichotomo, foliis oppositis sessilibus obtusè lanceolatis cras- siusculis. R. S. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en dif- fère : par ses tiges beaucoup plus longues , dichotomes, nageantes ; et par ses feuilles obtuses, ovales-lancéolées, d’un vert plus foncé. F1. en juin, juillet. © Les ruisseaux, les fontaines. 69. HoLosTEuM. Calice à 5 parties; corolle à 5 pétales bifides ; capsule à une seule loge, s'ouvrant au sommet en 6 valves polyspermes. 224. Holosteum umbellatum. Linn. Holostée en ombelle. Syn. Alsine wmbellata. DC. FL. fr., n. 4384. Foliis ellipticis glaucis glabris, floribus umbellatis, pedunculo communi viSCOso- pubescente. R.S. Tiges nombreuses, d’un à que décimètres , glabres ou un peu visqueu- ses au sommet, simples, droites ou un peu couchées dans le bas; feuilles opposées , sessiles, ovales-oblongues, glabres, d'un vert glauque; fleurs petites, blanches, au nombre de 5 à 6, “pédonculées, disposées en une om- belle simple et terminale : ; pédoncules réfléchis après la floraison. FL. au printemps. © Les lieux secs, sablonneux. CLASSE IV. — TÉTRANDRIE. MONOGYNIE. 1 + Fleurs monopétales, monospermes, vnfères. 70. GLOBULARIA. Fleurs réunies en têtes; calice commun imbriqué; calice propre tubuleux 5 inférieur, à 5 lobes ; lèvre supérieure de la corolle à 2 divisions, l’infé- rieure à 3; réceptacle paléacé. 295. Globularia vulgaris. Linn. DC. Globulaire commune. Caule hérbaceo, foliis radicalibus sub 8-dentatis, petiolis multd breviori- bus, caulinis lanceolatis. R.S. Tige d’un à 2 décimètres, droite, glabre , simple, peu feuillée; feuilles glabres ; les radicales nombreuses, pétiolées, couchées, ovales, en spatule, entières ou simplement munies de 2 ou 8 dents au sommet; celles des tiges opposées, sessiles, lancéolées, entières ; fleurs bleues, disposées en une petite tète arrondie et terminale. Fl. en mai, juin. 2] Les prés secs et montueux. Elle : a été trouvée par M. Courtois dans les environs de Han. 6 82 TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. | » ++ Fleurs monopétales, monospermes, supères. Agrégées, famille des Dipsacées. Jussieu. 71. pxpsacus. Fleurs réunies en têtes; calice commun polyphylle; calice pr opre dou- ble, persistant; corolle tubulée, à 4 divisions; une seule semence couronnée par le calice; réceptacle conique , re: de paillettes longues et épineuses. 296. Dipsacus sylvestris. W. DC. Cardère sauvage. Syn. Dipsacus fullonum. v. b. Linn. Spec. 140. — Dipsacus fullonum. Thore. Chl. Land., 36. Foliis subconnatis serratis, paleis rectis. DC. Syn. Tige d’un mètre et plus, droite, ferme, rameuse, cannelée, glabre, hé- rissée d’épines; feuilles glabres , opposées, ovales-lancéolées, à nervures épineuses, soudées à la base, et formant par leur réunion un godet alongé; fleurs d’un rose pâle, disposées en têtes ovales, solitaires, terminales, gar- nies à la base de bractées linéaires, courbées et pointues ; ; paillettes du ré- ceptacle droites. FI. en juillet, août. &' Fréquente le long des chemins. 227. Daipsacus fullonum. DC. Cardère à foulon. Syn. Dipsacus fullonum. v. b. Linn. Spec. 140. — Dipsacus sativus. Thore. Chl. Land. 36. Foliis subconnatis serratis, paleis uncinatis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige plus robuste ; par son godet plus alongé, ses bractées réfléchies ; et par ses paillettes arquées, dont l'extrémité est dirigée vers le bas de la plante. FI. en juillet, août. 0’ Se trouve dans les champs arides, sur la rive gau- che de la Sure, entre Echternach et Menningen, où elle était cultivée au- trefois. 228. Dipsacus laciniatus. Linn. DC. Cardère laciniée. Foliis connatis sinuatis vel laciniatis. DC. Syn. Cette espèce diffère des deux précédentes : par ses épines qui sont plus nombreuses, plus petites et moins fortes; par ses feuilles profondément laciniées, plus soudées; et par ses bractées moins courbées et plus courtes. FI. en juin, juillet. & Les lieux secs et arides aux environs du mont Soleuvre. 229. Dipsacus pilosus. Linn. | Cardère velue. Foliis petiolatis appendiculatis. DC. Syn. Tige d’un à 2 mètres, droite, arrondie, ferme, rameuse, cannelée, gar- nie de petites épines faibles et crochues ; rameaux opposés bi ou trifur- qués ; feuilles opposées, velues, ovales-lancéolées, pointues, dentées, épi- neuses sur les nervures, munies de 2 oreillettes à la base ; les inférieures plus larges, pétiolées; les supérieures presque sessiles ; fleurs blanches, disposées. en têtes velues, arrondies et terminales ; bractées Le courtes. FL. en juin, juillet. « Le long des chemins. TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 85 72. SCABIOSA. Fleurs réunies en têtes entourées d’un involucre à plusieurs feuilles ; calice propre double, dont l'extérieur est membraneux sur les bords; réceptacle convexe, garni d’écailles ou de poils; corolle monopétale, tubuleuse à 4 ou 6 divi- sions inégales. I, Corolle à 4 divisions. 230. Scabiosa succisa. Linn. DC. Scabieuse succise. Syn. Asterophalus succisa. Wallr. Sched., 1, p. 52. — Succisa pratensis. Moensch. Meth. 489. ‘Corollulis 4-fidis æqualibus, caule simplici ramis approximatis, foliis lan- ceolatis ovatis, caulinis subdentatis, capitulis subglobosis. DC. Syn. Racine tronquée, comme rongée à son extrémité ; tige de 5 à 6 décimè- tres, droite, glabre, presque nue, simple ou un peu rameuse dans le haut; feuilles glabres ; les inférieures pétiolées, ovales-lancéolées , obtuses, en- tières, quelquefois munies de quelques poils assez longs; celles des tiges ovales-lancéolées , opposées, sessiles, soudées à la base, quelquefois den- tées ; fleurs bleues, disposées en têtes arrondies et terminales, munies à la base d’un involucre fort court. FI. en juillet, août. 2} Les bois et les prés, V. 8. Albiflora. Fleurs blanches, V. c. Carnea. Fleurs couleur de chair. _V.. Prolifera. Fleurs prolifères. V.z. Hirsuta. Pédoncules et feuilles entièrement velus. V. r. Dentata. Feuilles inférieures dentées; à dents larges , écartées et profondes. V. c«. Latifolia. Tige très élevée et rameuse ; feuilles inférieures larges, oyales-oblongues, dégénérées en longs pétioles. 232. Scabiosa arvensis. Linn. DC. Scabieuse des champs. Syn. Trichera arvensis. R. S., p. 54. — Knautia arvensis. DC. Prodr. 4, p. 651. — Scabiosa polymorpha. Schmith., Boh. 3, p. 77. Corollulis 4-fidis radiantibus, caule hispido ramoso, foliis pinnatifidis incisis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, simple ou rameuse, héris- sée de longs poils rudes ; feuilles opposées, sessiles, velues, de forme très variable ; fleurs d’un bleu rougeâtre, disposées en têtes arrondies et ter- minales ; fleurettes de la circonférence plus grandes que celles du centre ; folioles de l’involucre obtuses. FI. en juin, juillet. 2! Les prés. V, a. Vulgaris. Feuilles radicales pinnatifides ; corolles radiées. V. 8. Fosculosa. Feuilles radicales pinnatifides, corolles non radiées, V. c. Tntegrifohia. Toutes les feuilles ovales-lancéolées, entières. V.». Pinnata. Toutes les feuilles pinnatifides. V.s. Fol. infer. integris. Feuilles inférieures ovales-lancéolées, entières ; celles du milieu pinnaüfides. | V. r. Heterophylla. Feuilles inférieures dont les unes sont lancéolées, entières, et les autres pinnatifides. V.c. Hispida. Tige et feuilles entièrement recouvertes de longs poils rudes, blancs et soyeux , qui donnent à la plante un aspect blanchâtre. 84 TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. V. u. Albiflora. Fleurs blanches. _V.x. Rosea. Fleurs roses. 233. Scabiosa sylvatica. Linn. DC. Scabieuse des bois. Syn.Scabiosa pannonica. Jacq. Vind. 22. — Knautia sylvatica. DC. Prodr. 4, p. 651. — Knautia arvensis. v. c. Coult. disp. 22. — Trichera sylvatica. Schraed. — Scabiosa integrifolia. Savi. FI. pis. 1, p. 162. — Scabiosa ovalifolia. Lag. Gen. et Spec., p. 9. Corollulis 4-fidis radiantibus, foliis omnibus indivisis subconnatis, ovato- oblongis serratis, caule hispido. DC. Syn, Tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, simple ou rameuse, hé- rissée de longs poils horizontaux ou dirigés vers le bas de la plante; feuilles opposées, velues, ordinairement ovales -lancéolées, entières ou dentées; les inférieures dégénérées en un long pétiole; les supérieures sessiles, soudées à la base ; fleurs grandes, rougeûtres, terminales; fleuret- tes de la circonférence plus grandes que celles du centre; folioles de l’in- volucre aiguës. FI. en juin, juillet. 2] Les bois montueux. Obs. Cette plante, qui se rapproche beaucoup de la précédente, est éga- lement très variable ; on en trouve des échantillons dont toutes les feuilles sont ovales-lancéolées et entières , d’autres dont les inférieures le sont seu- lement et les supérieures pinnatifides, et d’autres dont toutes les feuilles sont plus ou moins pinnatifides. Elle diffère particulièrement de la précé- dente, par ses poils horizontaux dirigés vers le bas de la plante. II. Corolle à 5 divisions. 234. Scabiosa columbaria. Linn. DC. Scabieuse colombaire. Syn. Scabiosa polymorpha. a et b. Weïg. Obs. p. 3. — Asterocephalus columbaria. Wallr. Sched. Crit., p. 48. Corollulis 5-fidis radiantibus, foliis radicalibus ovatis crenatis, cauli- nis pinnatiscetis setaceis , seminibus sulcis 8-insculpatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, glabre, rameuse; feuilles glabres, opposées ; les radicales simples, ovales, obtuses, pétiolées, créne- lées ; les caulinaires pinnatifides , sessiles; celles du bas de la tige à lobes ovales, obtus, dentés ; les supérieures à lobes linéaires ; fleurs bleues, en têtes arrondies, terminales, portées sur des pédoncules grèles, nus et fort longs; fleurettes de la circonférence plus grandes que celles du centre. Fi. en juin, juillet. 2! Les bois. V. 2. Foliis omnibus pinnatifidis. Toutes les-feuilles pinnatifides. V. c. Bipinnata. Tige fort élevée et rameuse ; feuilles radicales pinnati- fides, celles des tiges bipinnatifides. V. ». Pubescens. Tige pubescente. V.E. Parviflora. Tige terminée par une seule fleur, à fleurettes peu nom- breuses. V.r. Pallescens. Fleurs d’un bleu clair. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. V. u. Carnea. Fleurs couleur de chair. V. 1. Prohfera. Fleurs proliferes. TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. s5 235. Scabiosa graminifolia. Linn.DC. Scabieuse à feuilles de graminées. Syn. Asterocephalus graminifolia. Spreng. Corollulis 5-fidis radiantibus, foliis lineari-lanceolatis integerrimis, caule herbaceo. DC. Syn. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, cylindrique, simple, nue dans le haut, entièrement couverte, ainsi que les feuilles, d’un duvet blanc et très court; feuilles opposées, sessiles, étroites, linéaires, pointues, d’un blanc argenté ; fleurs grandes, bleues, disposées en une tête terminale, solitaire, arrondie ; fleurettes de la circonférence plus grandes que celles du centre. F1. en juin, juillet. 2! Croit dans les environs de la grotte de Han, d’après MM. Kickx et Quetelet. Tt1 leurs monopétales, monocarpes, infères. 75. PLANTAGO. Calice à 4 divisions; corolle à 4 divisions, à limbe réfléchi; étamines fort longues; capsule à 2 loges s’ouvrant horizontalement comme une boïte à sa- vonnette. 236. Plantago major. Linn. DC. Plantain à grandes feuilles. Scapo nudo, foliis ovatis septemnervis integris vel subdentatis, spica 30-40-flora. DC. Syn. Feuilles toutes radicales, coriaces, presque glabres, entières ou léoè- rement dentées, ovales, rétrécies en pétiole, et marquées de 7 nervures saillantes ; de leur milieu s'élèvent plusieurs hampes nues, droites, pubes- centes, fortement canaliculées, terminées chacune par un épi droit, cylin- drique, composé de fleurs nombreuses, blanches, serrées et imbriquées , excepté celles du bas de l’épi, qui sont distantes et munies d’une bractée à la base. FL. en été. 2! Le long des chemins. V. 2. Glabra. Entièrement glabre dans toutes ses parties. V. c. Latifolia. Feuilles fort larges, glabres, marquées de 9 à 11 nervu- res saillantes. V.n. Dentata. Feuilles dentées et sinuées. V. e. Ramosa. Fleurs en épi rameux, composé. J'ai trouvé plusieurs pieds de cette variété dans les lieux humides aux environs de Holztom. 237. Plantago minima. DC. Plantain à petites feuilles. Syn. Plantago major. v. b. Poir. Dict. Enc. 8, p. 866. — Plantago minor. Bast. Scapo nudo, foliis ovatis trinerviis, vel subdentatis, spica 3-6-flora. DC. Syn. Cette espèce, qui n’est, je crois, qu’une variété de la précédente, en dif- fère : en ce qu’elle est beaucoup plus petite dans toutes ses parties; par sa bampe atteignant tout au plus un décimètre de hauteur ; ses feuilles sont ovales, entières, chargées de quelques poils épars et glanduleux, et mu- nies seulement de 3 nervures ; son épi est court, ovale, pauciflore; sa cap- ‘sule est plus arrondie, renfermant 8 à 9 graines ‘anguleuses et noirâires. F1. en été. 2] Les lieux humides, les fossés desséchés. 238. Plantago media. Linn. DC. Plantain moyen. Foliis ovato-lanceolatis pubescentibus, spica ur scapo tereti. DC. Syn. 86 TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. Feuilles ovales-lancéolées, pubescentes, entières, couchées et étalées sur la terre ; hampes de 2 à 3 décimètres, droites, glabres ou un peu pubescen- tes et anguleuses , terminées chacune par un épi alongé cylindrique et serré; fleurs blanchâtres, nombreuses ; capsules à 2 ou 4 semences. FI. en juin, juillet. 2! Les prés secs. V.s. Latifolia. Feuilles fort larges, ovales-oblongues. V.c. Æirsutissima. Feuilles entièrement couvertes de poils soyeux. V. ». Lanceolata. Feuilles étroites, lancéolées, V. e. Zongifolia. Feuilles fort longues, étroites, dégénérées en un long étiole , et rétrécies au sommet. V.r. Minor. Feuilles fort petites ; velues ; SFR d'environ un décimè- tre ; épi fort court, pauciflore. 239. Plantago lanceolata. Linn. DC. Plantain lancéolé. Foliis lanceolatis, spica subovata nuda, scapo angulato pubescente. DC. Syn. Feuilles lancéolées, amincies aux deux extrémités et dégénérées en un long pétiole, entières ou légèrement dentées glabres ou hérissées de quel- ques poils épars, à 8 nervures longitudinales ; hampe droite, anguleuse, un peu pubescente, terminée par un long épi brun, ovale, serré et fort court. FI. en été. 2] Les prés secs. V. 8. Sylvatica. Souche ligneuse ; hampe glabre , grêle, un peu couchée dans le bas. V. c. Spicis pendulis. Épis pendans. V. ». Spicis compositis. Épis composés, rameux à la base. V.E. Minima. Hampe grèle, fort petite, n’atteignant qu’un décimètre de hauteur. À V. r. Spica foliosa. Epis garnis de plusieurs feuilles ou bractées à la base. V. 6. Angustifolia. Feuilles étroites, linéaires, un peu velues. V. u. Glabra. Hampe et feuilles entièrement glabres. V. 1. Plumosa. Etamines dépassant à peine la longueur de la corolle ; styles 7 à 8 fois plus longs et donnant à l’épi un aspect ‘plumeux. Le long du Grünenwald, au-dessus du fourneau de Domeldange, V.K. Prostrata. Hampes couchées à la base, fort courtes ; épis fort courts, peu garnis ; feuilles fort étroites. Les lieux secs au-dessus d'Esembourg. 240. Plantago coronopus. Linn. DC. : Plantain corne de cerf. Foliis subhirsutis pinnatifidis, scapo tereti pubescente. DC. Syn. Feuilles fort longues, nombreuses, couchées, étalées en rond sur la terre, étroites, velues, pinnatifides, à découpures linéaires et distantes; hampes d'environ 2 décimètres, grèles, arrondies, pubescentes, un peu couchées dans le bas, redressées dans le haut, terminées chacune par un épi gréle, alongé , d’un vert blanchtre. F1. en été. © Les lieux secs aux environs de Habay-la-Vieille. 74. MAYANTHEMUM. Périgone à 4 divisions profondes, ouvertes; baie rougeûtre, souvent maculée ayant la maturité, à 2 loges, à 2 semences. 241. Mayanthemum bifolium. DC. Mayanthème à 2 feuilles. TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 87 Syn. Convallaria bifoha. Linn. Spec. 452. — Convallaria quadrifolia. Lam. FI. fr., 3, p. 269. — Mayanthemum convallaria. Roth. Germ., 1, p. 70. — Mayanthemum cordifolium.Moensch. Meth. 638. — Bifolium cordatum. Gaert. FI. wett., n. 217. Foliis alternis, cordatis subpetiolatis, floribus 4-fidis tetrandris. DC. Syn. Tige d’environ un décimètre , droite, glabre, grèle ; feuilles au nombre d’une à 3, alternes, cordées, courtement pétiolées, pointues, entières, gla- bres, lisses, d’un vert foncé; fleurs petites, blanches, à divisions du péri- gone roulées en dedans, pédonculées, et disposées en épi terminal. FI. en mai, juin. 2} Les bois. = 75. cenruncuzus. Calice à 4 divisions; corolle en roue, à 4 divisions; capsule globuleuse, à une seule loge, polysperme, s’ouvrant horizontalement. 242. Centunculus minimus. Linn. DC. Centenille naine. Foliis alternis ovatis, floribus sessilibus. DC. Syn. Tige n’atteignant pas un décimètre de hauteur, droite, olabre, orèle, cylindrique, rameuse ; feuilles slabres, pétiolées, alternes, ovales, obtuses, entières ; fleurs fort petites, blanchâtres, axillaires, sessiles. F1. en été. © Les lieux humides aux environs de Kapel. 76. Exacum. Calice à 4 feuilles ; corolle à 4 divisions, à tube globuleux ; capsule po- lysperme, à 2 sillons, à 2 loges, s’ouvrant au sommet; loges à 2 semences. 243. Exacum filiforme. DC. Exacun filiforme. Syn. Gentiana filiformis. Linn. Spec. 335. — Hippion filiforme. Smith. Roem. Arsch. 1, p. 11. Caule filiformi subramoso, foliis radicalibus subrotundis, caulinis subu- latis, corollæ limbo patente. DC. Syn. | Tige d'environ un décimètre, droite, glabre, menue ; filiforme, simple ou-rameuse ; feuilles glabres, fort petites, opposées, sessiles ; les radicales arrondies ; les caulinaires subulées ; fleurs petites, d’un jaune pâle, soli- taires au sommet de chaque rameau. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux aux environs de Ma- rienthal et Sept-Fontaines. +tit Fleurs monopétales, monocarpes, supères. 77. SANGUISORBA. Calice à 2 feuilles; corolle plane, en roue ; capsule à 4 pans, placée entre le calice et la corolle, à une ou 2 loges. 244. Sanguisorba officinalis. Linn. DC. Sanguisorbe officinale. Syn. Pimpinella ofhcinalis. Lam. F1. fr., 3, p. 343. Spicis ovatis, staminibus calyci æqualibus , bracteis foliisque glabris , foliolis ovatis subcordatis. DC. Syn. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, anguleuse, glabre, dure, un peu ra- meuse dans le haut; feuilles alternes, un peu distantes, pétiolées, ailées, composées de 11 à 13 folioles opposées, pétiolées, ovales-cordiformes, ob- tuses , dentées en scie, glabres, d’un vert glauque en dessous, d’un vert foncé en dessus; fleurs rougeâtres, disposées en épis ovales et terminaux. FI. en juin, juillet. 2} Les prés des bords de la Moselle, entre Schengen et Sierk. ss TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. +++ Fleurs monopétales , supères ; fruit à 2 coques. — Rubiacées, Juss. 78. Gazium. Calice à 4 dents; corolle en roue ou en cloche courte et évasée, à 4 divi- sions ; fruit composé de 2 capsules ou coques arrondies, accolées. I. Fruit glabre, non tuberculeux. 245. Galium verum. Linn. DC. Gaillet vert. Syn. Galium luteum. Lam. FI. fr., , p. 381. Caule suberecto tetragono subsimplici, foliis octonis linearibus sulcatis margine subrevolutis Iævibus, ramulis floriferis paniculatis subterminali- bus pedicellis congeslis, foliolis flores subæquantibus. DC. Prodr. Tiges de 4 à 5 décimètres, carrées, simples ou rameuses, un peu cou- chées dans le bas, glabres ou légèrement pubescentes ; files étroites, linéaires, pointues. glabres, lisses, verticillées au nombre de 6 à 8, sillon- nées, à bords roulés en dessous; souvent réfléchies pendant la floraison ; fleurs petites, jaunes, nombreuses, ramassées en petits bouquets le long - des rameaux. Fl. en mai, juin. 2] Les lieux secs. V. 8. Supinum. Tiges grèles, nombreuses, entièrement couchées. V. c. S'ubulatum. Tiges d'environ 2 décimètres, entièrement droites; feuilles subulées. Les lieux secs au-dessus de Domeldange. 246. Galium sylvaticum. Linn. DC. Gaillet des bois. . Caule erecto lævi tereti ramosissimo, foliis octonis ellipticis, obtusis mucronatis lævibus subtus scabris et subglaucis, floralibus oppositis, pe- dunculis capillaribus in paniculam terminalem dispositis, cor. lobis obtusis, fructu glabro. DC. Prodr. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, rameuse, cylindrique, glabre, lisse, renflée aux articulations; feuilles elliptiques, obtuses, mucronées, lésère- ment dentées, glabres, lisses, un peu rudes en dessous et sur les bords, verticillées au nombre de 6 à 8 ; les floréales au nombre de 2 et opposées; fleurs petites, blanches, nombreuses, disposées en panicules terminales, à pédoncules grèles, capillaires. F1. en juin, juillet. 2] Les bois. V.2. Pubescens. Tige pubescente. 247. Galium glaucum. Linn. DC. Gaillet glauque. Syn. Asperula galoides. DC. Prodr., 4, p. 585. — Galium campanulatum. Nil. Dauph. 2, p. 326. — Galium grandiflorum. Clairv. Man. 41. — Asperula glauca. Bess. — Galium Halleri. Sut. FI. helv., 1,p. 88. Glabra, caule tereti adscendente, foliis 6-8-nis linearibus glaucis, pedun-. culis dichotomis terminalibus corymbosis, corollis campateee fructu glabro lævi. DC. Prodr. Tiges de 5 à 6 décimètres, grèles, anguleuses, olabres, Lists roupeà- tres aux articulations, rameuses, diffuses >-Un peu ‘couchées dans le bas ; feuilles glabres, glauques, linéaires, pointues, verticillées au nombre de 6 à 8, rudes sur les bords; roulées en dessous et munies d’une petite pointe Le TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 89 au sommet; fleurs blanches, assez grandes, campanulées, disposées en co- rymbes liches au sommet des rameaux ; pédoncules dichotomes, renflés au sommet à la fin de la floraison. F1. en juin, juillet. 2] Les prés aux environs de Sept-Fontaines. 248. Galium palustre. Linn. DC. Gaillet des marais. Caule diffuso 4-oono læviusculo, foliis 4-6-nisve obovatis obtusis, in- æqualibus elabris, superioribus lanceolatis, pedunculis subterminalibus trichotomis, cor. lobis ovatis muticis, fructu glabro lævi. DC. Prodr. Tiges de 8 à 5 décimètres, glabres, grèles, tétragones, rameuses, sou- vent \couchées et diffuses ; feuilles glabres, rudes sur les bords, assez lar- ges, ovales-oblongues, obtuses, verticillées au nombre de 4 à 6; les supérieu- res lancéolées ; fleurs petites, blanches, disposées en ombelles terminales ; pédoncules 9 les filiformes, ternés. FI. en mai, juin. 2] Les prés marécageux. V.s. Debile. Tiges fort rudes. Obs. Cette plante noircit entièrement par la dessiccation. 249. Galium mollugo. Linn. DC. Gaillet mollugine. Syn. Galium album. Lam. F|. fr., 8, p. 380. — Galium boreale. Lapeyr. Caule flaccido tetragono super nodos incrassato olabro patentim ramoso, foliis octonis oblongo-lanceolatis mucronatis patentissimis subserratis , pe- dunculis ramosissimis in paniculam dispositis, cor. lobis acuminatis, fructu glabro lævi. DC. Prodr. Tiges de 5 à 6 décimètres, glabres, lisses, carrées, noueuses, faibles, ra- meuses, un peu couchées dans le bas, redressées dans le haut ; ‘feuilles gla- bres, ovales-oblongues, mucronées, ‘dentées, très ouvertes, verticillées au nombre de 8 ; fleurs petites, blanches, pédonculées, disposées en panicule tres inifice. FI. en juin, juillet. 2! Les prés secs. V.æ. Pubescens. Tiges et feuilles pubescentes. V. c. Angustifolium. Feuilles linéaires, fort étroites. V. ». Elatum. Tiges fort élevées. V.s. Scabrum. Tiges hérissées de poils rudes dans le bas, ainsi que les feuilles. 250. Gallium erectum. DC. Gaillet droit. Syn. Galium provinciale. Lam. Dict. 2, p. 581. — Galium lucidum. Lej. et Court. Comp., n. 298. Caule erecto supernè ramoso tetragono lævi æquali, foliis 6-8-nis lineari- lanceolatis mucronatis rigidis margine aculeato-serrulatis, paniculis ticho> tomis, cor. lobis acuminatis, fructu glabro lævi. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ $ décimètres, droites, carrées, glabres, lisses, rougeâtres aux articulations, rameuses dans le haut, à rameaux gré- les, liches et nombreux; feuilles glabres , lancéolées-linéaires, rétrécies aux ‘Aer extrémités, mucronées, rudes et dentées sur les bords. verticil- lées au nombre de 6 à 8 ; fleurs blanches, disposées en panicules courtes, peu garnies ; pédoncules Dchorenes. F1. en juin, juillet. 2] Les prés humides aux environs de Rambrouch. V. 8. Caule infernè pubescente. Tiges pubescentes à la base. 90 TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 251. Galium lœve. DC. Gaillet lisse. Te Galium pusillum. Eng]. Bot. 1, 74. Galium sylvestre vulgatum. G Caudl FI. helv., 1, p. 428. — Galium glabrum. Sut. FI. helv., 90. — Galium papillosum. Lapeyr. Abr. 66. — Galium pallens. Thuil, FI. par. — Galium umbellatum. v. a. Lam. Dict. 2, p. 579. — Galium multicaule oxyphyllum. Wallr. Sched., crit. 53. — Galium montanum. Vill. Dauph. 2, p. 317. Caulibus diffusis adscendentibus decumbentibusve lævibus glabris, foliis octonis lineari-lanceolatis acutis mucronatis glabris, imis subovatis, fructu plabro. DC. Prodr. Tiges d’un à 2 décimètres, rameuses, olabres, orèles, lisses, anguleuses, couchées et diffuses dans le bas, redressées dans le haut; feuilles glabres, lisses, planes, lancéolées-linéaires, aiguës, mucronées, vectellées au nom- bre de 6 à 8 ; fleurs petites, blanches, disposées en ombelles terminales, ondes FL. en juin, juillet. 2! Les lieux secs et arides, le long des bois. 252. Galium uliginosum. Linn. DC. Gaillet fangeux. Syn. Galium spurium. v. b. Spreng. Caule debili erectiusculo secus angulos scabro, foliis 6-is lineari-lanceola- tis ad marpines et nervum retrorsum serrato-aculeatis mucronatis rigidis, pedunculis subterminalibus trichotomis, cor. lobis acutis, fructu glabro subgranulato. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, droites, anguleuses, glabres, hérissées d’aspérités - crochues sur les angles; feuilles petites, glabres, rudes, lancéolées-linéaires, mucronées, accrochantes sur les bords et les nervures, terminées par une petite pointe acérée, et verlicillées au nombre de 6; fleurs petites, blanches, disposées en panicule terminale, à pédoncules trichotomes, un peu écartés. FI. en mai, juin. 2] Les prés marécageux. V.s. Æirsutum. Tiges et feuilles hérissées de longs poils blancs. 253. Galium supinum. DC. Gaillet couché. Syn. Galium sylvestre pumillum. M. et K. FI. germ., 1, p. 789. — Galium Jussiwi. Vill. Dauph. 2, p. 823. — Gallium multicaule polyphyllum. Wallr. Sched. 59. Caulibus procumbentibus filiformibus ramosis lævibus, foliis 6-nis obo- vato-linearibus marginibus aculeato-scabris, umbellis trichotomis, corollæ lobis muticis, fructu glabro. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’un à 3 décimètres, grèles, glabres, lisses, anguleu- ses, rameuses, couchées et étalées sur la terre; feuilles petites, lancéolées- linéaires, olabres, aiguës, rudes et accrochantes sur les bords, verticillées au nombre. de 6; fleurs petites, blanches, disposées en ombelles termina- les, trichotomes, peu garnies. Fl. en juin, juillet. 2! Les lieux secs et pierreux. V.s. Pubescens. Tiges pubescentes dans le bas. 254. Galium saxatile. Linn. DC. _ Gaillet des rochers. Syn. Galium helveticum. DC. Prodr. 4, p.598. Caule debili cæspitoso slauco, foliis 4-is 6 isve oblongo-linearibus brevè TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 91 mucronatis basi attenuatis margine scabris, pedunculis folio brevioribus subterminalibus uni aut paucifloris, fructu glabro lævi, corollæ lobis obtu- sis. DC. Prodr. Tiges d’un à 2 décimètres, faibles, rameuses, couchées, glabres ; feuilles glabres, molles, linéaires-oblonoues, courtement mucronées, amincies à la base, rudes sur les bords, verticillées au nombre de 4 à 6; fleurs petites, blanches, portées sur des pédoncules terminaux, ne portant chacun qu'une ou 2 fleurs. FI. en juin, juillet. 2! Les mousses ombragées des côtes de la Sure , au- dessus d’Erpeldange. Il. Fruits glabres, tuberculeux. 955. Galium Hercynicum. DC. Gaillet du Hartz. Syn. Galium saxatile. Moensch. Hass., n. 23. — Galium multicaule. v. Wallr., in litt. Caule procumbente glabro, foliis 5-6-is aut ad apicem 3-4-is oblongis acuto-mucronatis glabris, pedunculis axillaribus brevibus 5-6-floris, fructu didymo, tuberculis parvis granulosis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, de 2 à 8 décimètres, glabres, grèles, rameuses, cou- chées et étalées sur la terre; feuilles glabres, lisses, terminées par une pointe, qui est le prolongement de la nervure moyenne;les inférieures ,ver- ticillées au nombre de 5 à 6, sont ovales-cunéiformes, rétrécies à la base ; les supérieures au nombre de 3 à 4 sont ovales-oblongues ; fleurs petites, blanches, disposées en panicule étalée, à pédoncules courts, terminés cha- cun par 5 à 6 fleurs. FI, en juin, juillet. 2! Les prés montueux et humides. 256. Galium spurium. Linn. DC. :Gaillet bâtard. Syn. Galium agreste leiospermum. Wallr. Sched. 59. — Galium hispidum. Hoffm. Germ. 1, p. 74. — Galium adhærens. Hort. Viad. — Galium aparine. v. Spreng. Syst. — Galium aparine. v. c. Lam. F1. fr., 8, p. 383. Caule decumbente, secus angulos retrorsüm aculeato-scabro, ad geni- cula glabro, foliis G-is lanceolatis mucronatis carinatis scabris retrorsüum aculeatis, pedunculis plurifloris , fructiferis vix recurvis folio longioribus, fructu glabro. sub Iævi. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres; droites, glabres, dures, rameuses, angu- leuses, hérissées d’aspérités rudes et crochues sur les angles ; feuilles gla- bres, étroites, pointues, mucronées, carénées, rudes et nantes sur les bords et les nervures, verticillées au ne de 6; fleurs petites, blan- ches, disposées par faisceaux axillaires et terminaux ; fruits glabres, tuber- ner portés sur des pédicelles sréles, filiformes, plus longs que les res et un peu recourbés au Scion. FI. en mai, juin. © Les lieux cultivés. 957. Galium tricorne. Linn. DC. Gaillet à $ cornes. Syn. Galium spurium. Huds. Anol. 88. — Galium valantia. Wigo. Por 12. — Valantia triflora. Lam. F1. fr., 3, p. 384. 92 TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. Syn. ’alantia aparine. Mart. FI. rust., 1,t. 122. — Valantia tricornis. Roth. Neu. Beytr. 1, p. 142. Caule debili simplici secus angulos aculeolis retrorsis aspero, foliis 8-is lanceolatis margine et carina retrorsüm aculeato-scabris, pedunculis axil- laribus trifloris, fructiferis recurvis folium non excedentibus, fructu glo- boso, didymo granulato. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, simple ou rameuse, angu- leuse, hérissée d’aiguillons crochus sur les angles ; feuilles glabres, lan- céolées-linéaires, pointues, munies sur les bords et les nervures d’aspérités crochues; fleurs petites, blanches, portées sur des pédoncules grèles, axil- laires, réfléchis au sommet, et terminés chacun par 2 ou 8 fleurs; fruits glabres, tuberculeux, à tubercules peu saillans. FI. en juin, juillet. © Les moissons. III. Fruits hérissés de poils. 258. Galium aparine. Linn. DC. Gaillet gratteron. Syn. J’alantia aparine. v. D. Lam. Fl.fr., 8, p. 983. — Aparine hispida. Moensch. Meth, 640. — Rubia tinctorium. Lapeyr. Ex. Benth. Caule debili ramoso retrorsum aculeato-scabro , ad nodos villoso, foliis 8-is lanceolato-linearibus apiculatis carina et margine retrorsüm aculeato- scabris, pedunculis simplicibus bifidisque scabris, fructibus sloboso-didy- mis selis apice uncinatis hispidissimis. DC. Prodr. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, simple ou rameuse, slabre, ansuleuse, velue aux articulations, et munie sur les angles d’aspérités crochues, au moyen desquelles elle s'attache aux objets qui l’entourent ; feuilles lancéo- lées-linéaires, pointues, pubescentes en dessus, glabres en dessous, munies sur les bords et la nervure moyenne d’aspérités crochues, verticillées au nombre de 8; fleurs petites, blanches, peu nombreuses, portées sur des pédoncules simples ou bifides, axillaires; fruits hérissés de longs poils cro- chus au sommet. FI. en été. © Les lieux cultivés. 259. Galium V'aillantii. DC. Gaillet de Vaillant. Syn. Galium agreste echinospermum. Wallr. Sched. 59. — Galium aparine. ©. b. Lam. Dict., 2, p. 381. Caule debili subsimplici, ad nodos glabro secus angulos retrorsüm acu- leato scabro, foliis octonis linearibus, carina et margine aculeato-seabris, Le) pedunculis simplicissibus bifidisque fructibus globoso-didymis setis apice uncinatis paucis subhispidis. DC. Prodr. Cette espèce, qui n’est, je crois, qu’une variété de la précédente, en dif- fère : par sa tige moins élevée, ordinairement simple, slabre aux articula- üons, et par ses fruits plus petits, hérissés de poils plus courts. FI. en été. © Les moissons. 79. VALANTIA. Ce genre diffère du précédent : par ses fleurs axillaires, dont les unes sont mâles et les autres hermaphrodites; et par ses feuilles verticillées au nombre de 4 seulement. 260. J’alantia cruciata. Linn. DC. Valantie croisette. TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 95 Syn. Galium cruciatum. DC. Prodr., 4, p. 606. — Galium Valantia. Baumg. Transylv. —— Aparine latifolia. Moensch. Meth. 640. — Valantia ciliata. Pres. FI. coch., 843. Caule erecto ima basi subramoso apice simplici pilosa, foliis 4-is elliptico- oblongis ovatisve hirsutis 8-nervis, pedunculis hispidis ramosis, bracteis 2 oblonsis ciliatis floribus polygamis, fructu olabro. DC. Prodr. Tige de 8 à 4 décimètres, un peu couchée, faible, carrée, velue, simple, ou un peu rameuse à la base ; feuillée dans toute sa longueur ; feuilles ses- siles, quaternées, ovales-elliptiques, oblongues, velues, marquées de 8 ner- vures ; fleurs petites, jaunes, disposées par bouquets axillaires; pédoncules plus courts que les feuilles, et munis chacun de 2 petites bractées ; fruit glabre, arrondi, recouvert par les feuilles, qui sont réfléchies après la flo- raison. FI. en juin, juillet. 2. Le longs des haies et des chemins. 80. ASPERULA. Calice caduc, tubulé, à limbe fort court, à 4 dents; corolle infundibu- liforme, à 5 ou 4 divisions (le plus souvent 4); 2 semences presque globuleuses, non couronnées par les débris du calice. 261. Asperula arvensis. Linn. DC. Aspérule des champs. Syn. Asperula cœrulea. Dod. Pempt. 355. — Asperula ciliata. Moensch. Meth. 484. — Asperula dubia. Willd. Herb. ex. Spreng. Erecta glabriuscula, foliis 6-10 lanceolato-linearibus obtusis, subeiliatis, infimis obovatis, floralibus longè ciliatis, corymbo fasciculato terminali multifloro, floribus sessilibus, fructibus slabris. DC. Prodr. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, slabre, lisse, rameuse ; feuilles glabres, lancéolées-linéaires, obtuses, entières, verticillées au nombre de 6 à 10; les inférieures obovées ; fleurs bleues, sessiles, nombreuses, disposées en corymbe terminal, muni à la base d’une collerette de feuilles ou bractées longuement ciliées et colorées. 5 FL. en juin, juillet. © Croît dans les champs aux environs de la grotte de Han , selon MM. Kickx et Quetelet. 262. Asperula odorata. Linn. DC. Aspérule odorante. Glabra erecta adscendensve, foliis 8-is lanceolatis, margine serratulo- scabris, corymbis terminalibus pedunculatis , Rae echinato - hispi- dis. DC. Prodr. Tiges de 8 à 4 décimètres, droites, simples, anguleuses, glabres, striées; feuilles slabres, luisantes, ovales-lancéolées, terminées par une petite pointe, rudes, lévèrement dentées et ciliées sur les bords, verticillées au nombre de 6 à 8 ; fleurs blanches, petites, disposées en faisceaux lâches, pédonculés et terminaux ; fruit un peu velu. - Fi. en mai, juin. 2} Les bois. 263. Asperula cynanchica. Linn. DC. Aspérule à l’esquinancie. Syn. Rubia cynanchica. 3. Bauh. Hist., 8, p. 823. — Asperula rubeola.v. a. Lam. Fl.fr.,3,p. 375. | — Asperula tinctoria. v. b. Lam. Dict., 1, p. 296. — Gallium cynanchicum. Scop. Carn., n. A7. 94 TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. Glabra erectiuscula, foliis 4-is linearibus, infer. parvis oblongis, sum- mis binis, floralibus lanceolato-linearibus acuminato-aristatis, floribus ter- minalibus 4-fidis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, demi-couchées, slabres, grèles, dures, carrées, ra- meuses, de 3 à 4 décimètres; feuilles glabres, étroites, linéaires, pointues, verticillées au nombre de 4 dans le bas de la plante, opposées dans le haut et sur les rameaux ; fleurs rougeâtres, paniculées ; corolle à 4 divisions. FI. en juin, juillet. 2! Les collines arides. 81. sHErARDIA. Calice à tube ovale, à limbe à 4 dents persistantes; corolle infundi- buliforme, à tube cylindrique, à limbe à 4 lobes; fruit couronné par les dents du calice, qui prennent de l'accroissement après la floraison. 264. Sherardia arvensis. Linn. DC. Shérarde des champs. Folis senis, floribus sessilibus terminalibus umbellatis. DC. Syn. Tiges de 2 à 8 décimètres, droites ou un peu couchées, rameuses, dures, anguleuses, légèrement pubescentes ; feuilles sessiles, lancéolées aiguës, bérissées de poils roides, et verticillées au nombre de 4 à 6; fleurs petites, bleuâtres ou purpurines, ramassées en ombelles axillaires et terminales, munies à la base d’une collerette étoilée, à folioles slabres. FI. en été. ©) Les moissons. V.z. Albiflora. Fleurs blanches, Ttitit Aleurs infères, à 4 pétales. 82. EPIMEDIUM. Calice caduc, à 4 folioles ouvertes, dont 2 sont munies chacune d’une petite bractée à leur base; corolle à 4 pétales, munis chacun d’une écaille péta- loïde qui nait de leur base interne; ovaire portant un style latéral et un stigmate simple; capsule en forme de silique oblongue, à une loge, à 2 valves, à plusieurs semences. 265. Epimedium Alpinum. Linn. DC. Épimède des Alpes. Radice repente, foliis bi-triternatis foliolis oblique cordatis inteoris mar- gine ciliatis ; floribus paniculatis laxis purpureis, corona lutea. Lej. Rev. Racine rampante ; tige droite, glabre, orèle, cylindrique, d'environ # décimètres, munie vers le sommet de 2 nœuds rougeâtres, renflés et héris- sés de poils ; le supérieur est muni de 2 ou 3 feuilles dont le pétiole se ren- fle au sommet et donne naissance à 3 folioles pédicellées, obliquement cor- dées, pointues, glabres en dessus, pubescentes en dessous, et bordées de cils durs, rougeâtres, presqu'épineux ; fleurs purpurines, à couronne jaune, disposées en une panicule lâche, partant du nœud inférieur. FI. en mai, juin. 2} Cette belle berbéridée croît dans les taillis du Grü- _nenWald, du côté de la Chaussée romaine, Elle est très rare. +tttitit Fleurs polypétales supères. 85. CORNUS. Calice caduc, à 4 dents; corolle à 4 pétales oblongs; drupe ovoïde ou globuleuse, contenant un noyau à 2 loges. 266. Cornus mas. Linn. DC. Cornouiller mâle. Ramis glabriusculis, foliis ovalibus acuminatis utrinquè sparsis puberu- TÉTRANDRIE. — MONOGYNIE. 95 lis, floribus antè folia nascentibus, umbellis involucrum 4-phyllum sub- æquantibus, fructu elipsoidea. DC. Prodr. Arbrisseau rameux, d’un à 2 mètres, à bois fort dur; feuilles opposées, pétiolées, ovales, entières, lésèrement ‘pubescentes ! particulièrement sur les nervures ; Ta petites, jaunes, naissant avant les feuilles, formant de petites belles composées de 10 à 15 rayons fort courts et uniflores ; cha- que ombelle est munie à la base d’une collerette à 4 folioles, ovales, "poin- iues, aussi longues que les rayons ; fruit oblong, rouge à la maturité. Fl. en mars, avril. D Les haies et les bois, surtout très commun dans les côtes de la Sure et de la Moselle. 267. Cornus sanguinea. Linn. DC. Cornouiller sanouin. Ramis rectis, foliis ovatis concoloribus, subtus puberulis, corymbis de- pressis planis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 3 mètres, à rameaux grèles, fort longs, opposés en croix, à écorce lisse, devenant d’un rouge vif pendant l'hiver ; feuilles op- posées, pétiolées, ovales pointues, entières, blanchâtres et pubescentes en dessous, d’un vert plus foncé et glabres en dessus ; fleurs blanches dispo- sées en corymbes terminaux ; fruit petit, globuleux, noir à la maturité. F1. en mai, juin. D Les bois. +ttttttt Fleurs incomplètes, infères. 84. ALCHEMILLA. Périgone tubuleux, à 8 divisions disposées sur 2 rangs, les 4 exté- rieures alternes, plus petites que les intérieures ; une seule graine recouverte par le périgone. 268. Alchemalla vulgaris. Linn. DC. Alchémille commune. Foliüs reniformibus plicato-concavis 9-lobis serratis, caule petiolisque glabriuseulis , floribus dichotomis corymbosis. DC. Brbdr. Racine grosse, ligneuse, garnie de fibres nombreuses et chevelues ; tiges de 2 à 3 érrogie cylindriques; rameuses, couchées, presque glabres, feuilles grandes, pétiolées, alternes, réniformes, plissées avant le dévelop- pement; à 9 lobes profonds, obtus, arrondis, dentés; les caulinaires à lobes moins nombreux, munies à la base d’une stipule foliacée embrassante et dentée, elles sont glabres en dessus, nerveuses et veinées en dessous, et chargées de quelques poils sur leurs bords et leurs nervures ; fleurs petites, nombreuses, verdâtres, disposées en bouquets pédonculés au sommet des rameaux et ER les aisselles des feuilles supérieures. FI. en mai, juin. 2] Les prés, les bois. V.a. Pubescens. Tiges et feuilles entièrement pubescentes. V. 8. Glabra. Tiges et feuilles entièrement glabres. ; V. c. Minor. Tiges fort courtes ere ieRe couchées ; feuilles finement entées. TittitHtt Fleurs incomplètes, supères. 85.ISNARDIA. Périgone persistant, campanulé, à 4 divisions; capsule tétragone, à 4 loges, à 4 valves polyspermes. 269. Zsnardia palustris. Linn. DC. Isnarde des marais. Ld PF ra Ft TÉTRANDRIE. — TÉTRAGYNIE. Caule procumbente radicante glabro, foliis oppositis in petiolum attenua- is ovatis acutis, floribus axillaribus solitariis, sessilibus apetalis. DC. Prodr. Tige de 2 à 3 décimètres, arrondie, glabre, rampante ou flottante dans l’eau ; feuilles glabres, opposées, sessiles, ovales, arrondies, entières, ré- trécies à la base, un peu épaisse, d’un vert luisant ; fleurs petites, verdà- tres, axillaires, solitaires et sessiles. FI. en juin, juillet. 2! Les mares aux environs de Folschette et de Ram- brouch. DIGYNIE. 86. APHANES. Périgone à 8 divisions, dont 4 alternes, extérieures plus petites; 2 semences recouvertes par le périgone. 270. Aphanes arvensis. Linn- Aphane des champs. Syn. Alchemilla arvensis. DC. Prodr. 2, p. 590. — Alchemilla aphanes. Leers. Herb., n. 122. Foliis pubescentibus petiolatis 3-partitis laciniis 2-3-fidis, floribus axilla- ribus glomératis. DC. Prodr. Tiges d’un à 2 décimètres, orêles, arrondies, dures, velues, rameuses, couchées et feuillées ; feuilles petites, alternes, pétiolées, velues , blanchà- tres, divisées en 3 lobes, eux-mêmes découpés en 2 ou 3 sesmens; elles sont munies à la base d’une stipule fort large, dentée, enveloppant la tige; fleurs petites, verdâtres, sessiles, ramassées plusieurs ensemble dans les aisselles des feuilles. FI. en été. © Les lieux cultivés, sablonneux. TÉTRAGYNIE. _ 87. Lex. Calice persistant, à 4 denis fort petites; corolle à 4 pétales concaves, élargis, soudés à la base; baie arrondie, à 4 loges, à 4 semences osseuses. 271. /lex aquifolia. Linn. DC. Houx commun. FA Syn. Aquifolium spinosum. Lam. F1. fr., 3, p. 652. | Foliis ovatis acutis nitidis undulatis, dentibus et apice spinosis, pedun- culis axillaribus brevibus, multifloris, floribus subumbellatis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 3 mètres, à bois dur, à écorce verte dans la jeunesse, cendrée dans un âge plus avancé ; feuilles alternes, pétiolées ovales, ondu- lées, lisses, coriaces, persistantes, d’un vert foncé, garnies de dents épineu- ses ; fleurs petites, blanches, disposées par faisceaux axillaires, portées sur des pédoncules courts et rameux ; baie arrondie, rouge à la maturité. FI. en mai, juin. P Les bois montueux. ; V. 8. Laurifohium. Feuilles dépourvues d’épines et simplement terminées par une pointe épineuse. TÉTRANDRIE. — TÉTRAGYNIE. 97 88. sAGINA. Calice à 4 ou 5 divisions ; corolle nulle ou à 4 ou 5 pétales, capsule à 4 ou 5 valves polyspermes. 272. Sagina procumbens. Linn. DC. Sagine couchée. Glabra, ramis procumbentibus, foliis linearibus mucronatis, pedunculis fructiferis adscendentibus, petalis brevibus obtusis, laciniis calycinis sub- obtusis. DC. Prodr. ! Tiges nombreuses, slabres, grèles, filiformes, couchées et disposées en gazon, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur ; feuilles glabres, opposées, soudées à la base; étroites, linéaires, aiguës ; fleurs petites, ver- dâtres, portées sur des pédoncules axillaires, filiformes, uniflores, penchés après la floraison ; pétales entiers, obtus, plus courts que le calice, souvent avortés; divisions du calice obtuses ; capsules ovales, pointues. is FI. en été. © Les lieux un peu humides. V. 5. Carnulosa. Feuilles cylindriques, charnues. 278. Sagina apetala. Linn. DC. Sagine sans pétales. Hispido pubescens, ramis erectiusculis dichotomis, foliis linearibus mucronatis pedunculis fructiferis adscendentibus, petalis brevissimis sub- rotundatis, laciniis calycinis obtusiusculis. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente par ses tiges plus nombreuses, plus grêles, un peu redressées ; par ses feuilles, qui ont moins de consistance, et sont un peu pubescentes et mucronées; par ses pédoncules pubescens; par ses pétales manquant souvent, ou qui sont fort petits, échancrés au som- met ; et par ses capsules plus longues que le calice. F1. en été. © Les lieux cultivés. V. 2. Depressa. Tiges déprimées; feuilles ciliées à la base. 274. Sagina recta. Linn. DC. Sagine droite. Syn. Mœnschia quaternella. Ehrh. Beytr., 2, p. 177. — Alsina erecta. Moensch. Meth., 222. — Moœnschia glauca. Pers. Ench., 153, .Caulibus erectis subunifloris glabris, foliis linearibus acutis, pedunculis strictis, petalis brevibus, sepalis lanceolatis acutis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, droites, arrondies, 2lauques, d'environ un décimètre de hauteur, simples ou rameuses; feuilles glabres, opposées, sessiles, lan- céolées-linéaires, pointues, dressées contre la tige ; fleurs petites, blanchä- tres, portées sur des pédoncules axillaires, grêles, fort longs, uniflores ; folioles du calice serrées, lancéolées,, aiguës, membraneuses sur les bords ; pétales oblongs, entiers, plus courts que le calice; capsule oblongue, s’ou- vrant en 6 dents au sommet. F1. en été. © Les bruyères sablonneuses. V. 8. Procumbens. Tiges nombreuses, couchées, étalées sur la terre; feuilles plus larges, plus nombreuses ; pédoncules fort courts. 275. Sagina saxatilis. Lej. Rev. TA Sagine saxatile. Caule glabro sublignoso diffuso ramosissimo erectiusculo, foliis subula- üs glabris subarcuatis subfasciculatis, floribus apetalis axillaribus termi- nalibusque, pedunculis glabris. Lej. Rev. Tiges nombreuses, d'environ un décimètre, arrondies, glabres, dures, rameuses, couchées et diffuses dans le bas, redressées dans le haut; feuilles 7 98 LETRANDRIE. — TÉTRAGYNIE. glabres, opposées, sessiles, linéaires, subulées, un peu recourbées au som- met; fleurs apétales, axillaires, terminales, portées sur des pédoncules glabres, simples, filiformes. F1. en été. © Les champs humides aux environs de Dudelange et Bet- tembours. 89. rADIOLE. Calice multifide; corolle à 4 pétales; capsule supère, à 8 valves, à 8 loges; semences solitaires. 276. Radiola millegrana. Sm. Radiole à graines nombreuses. Syn. Zinum radiola. Linn. Spec., 402. — Linum multiflorum. Lam. FI. fr., 3, p. 70. ï — Radiola linoides. Roth. Germ., 1, p.71. Caule ramosissimo dichotomo. Pers. Tige d'environ 5 décimètres, droite, arrondie, glabre, filiforme, simple à la base, plusieurs fois bifurquée dans le haut; feuilles fort petites, ovales, glabres, opposées, sessiles ; fleurs petites, blanches, très nombreuses, dis- posées au sommet des rameaux. Fi. en juillet, août. © Fréquente dans les bruyères un peu humides et les terres sartables des Ardennes. 90. POTAMOGETON. Périgone à 4 folioles; styles peu apparens, 4 capsules à une seule semence; fleurs en épis. (Plantes aquatiques.) 277. Potamogeton natans. Linn. DC. Potamot nageant. Foliis natantibus petiolatis ellipticis acutis basi rotundatis subcordatis. DC. Syn. Tiges nageantes, longues, rameuses, articulées, cylindriques, munies à chaque nœud de stipules pointues et engaînantes; feuilles alternes, pétio- lées, flottantes à la surface de l’eau, à limbe ovale-oblong, entier, lisse, muni de nervures parallèies ; fleurs verdâtres, en épi cylindrique, serré, pédonculé et axillaire. F1. en juin, août. 2] Les étangs, les eaux stagnantes. 278. Potamogeton fluitans. DC. Potamot flottant. Syn. Potamogeton varii folium. Thore. Chlor. Land., p. 47. — Potamogeton natans. v. b. Poiret. Foliis superioribus natantibus longè petiolatis lanceolato-ovatis, basi attenuatis, inferioribus immersis linearibus elongatis. DC. Syn. Tiges grèles, articulées, fort longues, rameuses, nageantes ; stipules poin- tues, engainantes, plus courtes que dans l'espèce précédente ; feuilles op- posées, pétiolées ; les inférieures submergées, alongées-linéaires ; les supé- rieures flottantes à la surface de l’eau, longuement pétiolées, ovales-lancéo- lées, pointues, amincies à la base; épi ovale, fort court, à pédoncule un peu épais. FI. de juin à septembre. 2] Les rivières, les ruisseaux. 279. Potamogeton heterophyllum. DC. Potamot intermédiaire. Syn. Potamogeton hybridum. Gmel. Syst., p. 289. Foliis superioribus natantibus petiolatis ellipticis oblongo-acutis mem- branaceis utrinquè attenuatis inferioribus immersis confertis sessilibus sublinearibus. DC. Syn. TÉTRANDRIE. — TÉTRAGYNIE. 99 Tige grêle, rameuse, articulée, cylindrique; stipules membraneuses, fort courtes; feuilles alternes, les inférieures submergées, sessiles, mem- braneuses, oblongues, aiguës, presque linéaires ; les supérieures flottantes, pétiolées, coriaces, oblongues-elliptiques, rétrécies aux deux extrémités; épi axillaire, pédonculé, fort court. F1. en juin, août. 21 Les eaux stagnantes, Burel. Fischbach, etc. 280. Potamogeton oblonqum. DC. Potamot oblons. Syn. Potamogeton plantago. Bast. Essai, p. 64. Foliis conformibus ovato-oblonsis utrinquè attenuatis 7-9 nervis. Cette espèce diffère des 3 précédentes, en ce qu’elle n’a qu’une sorte de. feuilles, qui sont ovales-oblongues, rétrécies aux deux extrémités, mar- quées de 7 ou 9 nervures, portées sur des pétioles plus longs qu’elles; sa tige est courte, non nageante, son épi est grêle, cylindrique, assez long, porté par un pédoncule droit, un peu recourbé, un peu plus longs que le pétiole. FI. en juin, août. 2} Les marais, les tourbières desséchées, entre Habay- la-Vieille et Thibesart et aux environs de Grandvoir. 281. Potamogeton gramineum. Linn. DC. Potamot gramen. Syn. Potamogeton gramineum. ©. a. Lam. F1. fr., 8, p. 211. Foliis immersis lineari-lanceolatis alternis sessilibus, stipulis latioribus. DC. Syn. Tiges rameuses, cylindriques, grêles, faibles, articulées, à stipules linéaires, embrassantes, fort courtes ; feuilles alternes, sessiles, lancéolées- linéaires, rétrécies en pointes aux deux extrémités, munies d’une seule nervure longitudinale saillante; épi cylindrique, court, non interrompu, à pédoncule épais, cylindrique et axillaire. FI. en juin, août. 2! Les eaux stagnantes. 282. Potamogeton lucens. Linn. DC. Potamot luisant. Foliis immersis ovato-lanceolatis in petiolos dessinentibus nitidis veno- sis, stipulis internodio æquantibus. DC. Syn. Tiges longues, articulées, rameuses, à stipules aussi longues que les en- tre-nœuds; feuilles alternes, grandes, submergées, ovales-lancéolées, poin- tues, luisantes, transparentes, nerveuses, et dégénérées en un court pé- tiole; épi ovale, cylindrique, à pédoncule axillaire, un peu plus long que les feuilles. FI. en juin, août. 2] Les étangs, les rivières. 283. Potamogeton prælongum. R. S. Potamot alongé. Foliis sessilibus, excavata semi amplexicaule basi latiuscule et obiusè lanceolatis, spicis laxiusculis florigeris longissimè pedunculatis. R. S. Tige glabre, cylindrique, nageante, ordinairement simple ; stipules fort longues, lancéolées, blanchâtres ; feuilles nombreuses, rapprochées, lui- santes, iransparentes, sessiles, embrassantes, ovales-lancéolées, obtuses, élargies à la base; les inférieures alternes; les supérieures opposées ; épi lâche, porté par un pédoncule axillaire, plus long que les feuilles. 5.0 ë o : FI. en juin, août. 2] Les mares aux environs de Grandvoir. 284. Potamogeton perfohiatum. Linn. DC. Potamot embrassant. 100 TÉTRANDRIE. — TÉTRAGYNIE. Foliis immersis cordatis, amplexicaulibus nitidis nervosis. DG. Syn. Tiges grèles, feuillées, rameuses, dépourvues de stipules; feuilles alter- nes, submergées, ovales, pointues, embrassantes, lisses, luisantes, nerveu- ses, presqu'aussi longues que les entre-nœuds, terminées par une pointe un péu prolongée ; épi ovale, porté par un pédoncule axillaire, un peu plus long que les feuilles. FI. en juin, août. 2} Les étangs, les rivières. \ ‘285. Potamogeton densum. Linn. DC. Potamot serré. Syn. Potamogeton pauciflorum. v. a. Lam. FI. fr., 3, p. 209. Foliis immersis ovatis acutis oppositis confertis, caulibus dichotomis , spica 4-flora. DC. Syn. . Tige grêle, articulée, dichotome au sommet, dépourvue de stipules ; feuilles opposées, sessiles, embrassantes, disposées sur deux rangs, ovales- lancéolées, pointues, un peu ondulées, lisses, transparentes, d’un vert foncé; épi cylindrique, fort court à 4 ou 6 fleurs, à pédoncule grêle, axil- laire. FL. en juin, juillet. 2] Les ruisseaux, les fontaines. 286. Potamogeton crispum. Linn. DC. Potamot crépu. Syn. Potamogeton serratum. v. b. Lam. F1. fr., 3, p. 210. >" Foliis immersis alternis oppositisve undulatis, stipulis apice lacero-ci- _liatis. DC. Syn. Tiges longues, orèles, rameuses, submergées, à stipules membraneuses, fort courtes, déchirées et ciliées au sommet; feuilles sessiles, embrassan- tes, lancéolées-oblongues, ondulées, dentées, luisantes et transparentes ; les inférieures écartées, alternes; les supérieures rapprochées, presqu’op- posées ; épi court, serré, cylindrique, à 5 ou 7 fleurs; pédoncule axillaire: F1. en juin, août. 2} Les ruisseaux. 287. Potamogeton compressum. Linn. DC. Potamot comprimé. Foliis linearibus obtusis, caule compresso, spicis paucifloris. DC. Syn. Tiges grèles, faibles, rameuses, comprimées, dépourvues de stipules ; feuilles alternes, sessiles, planes, linéaires, entières, luisantes, transpa- rantes, terminées par une petite pointe ; épi court, cylindrique, pauciflore ; pédoncule fort court, axillaire. FI. en juin, août. 2] Les eaux stagnantes. 288. Potamogeton rufescens. Metk. Potamot roussâtre. Syn. Potamogeton obscurum. DC. FI. fr., Suppl. n. 1879. — Potamogeton fluitans. Smith. FI. brit., 8, p. 1391. — Potamogeton serratum. Roth. Germ., 1, 73. Foliis submersis sessilibus membranaceis pellucidis utrinquè attenuatis obtusiusculis, foliis natantibus coriaceis obovatis obtusis in petiolum folio breviorum angustis pedunculo æquali, fructibus compressis margine cari- natis, caule simplici. V. Hall. Tiges longues, grêles, simples ou rameuses, à stipules assez longues, membraneuses, pointues; feuilles alternes, presque sessiles, minces, mem- braneuses, ovales-oblongues, rétrécies aux deux extrémités, entières; les supérieures quelquefois demi-flottantes et opposées, plus coriaces et plus TÉTRANDRIE. — TÉTRAGYNIE. 101 rétrécies à la base; épi serré, cylindrique, multiflore, à pédoncule axillaire, fort long. FI. en juin, août. 2] Fréquent dans l’Ourte et les bassins dans le jardin du château d’Ansembourg. -269. ee acutifoliumn. Le]. Rev. Potamot à feuilles aiguës. Foliis omnibus demersis, membranaceis, pellucidis, sessilibus, lineari- bus; nervis plurimis instructis, apice cuspidatis ; spicis 4-6-floris, fructi- feris, rotundatis; fructibus compressis, margine obtusis; caule alato com- presso, subfoliaceo ramosissimo. Le. Rev. Tiges grèles, faibles, rameuses, comprimées, ailées, à stipules fort cour- tes ; feuilles submeroées, Lrsalas alternes ou opposées, membraneuses, transparentes, linéaires, pointues ; épi ovale, cylindrique, composé de 4 à 6 fleurs, à pédoncule grèle, axillaire. FI. en juin, août. 21 Les tourbières aux environs de Vance. 290. Potamogeton obtusifolium. M. et K. Potamot à feuilles obtuses. Foliis omnibus submersis, membranaceis, pellucidis, sessilibus, lineari- bus, 83-5-nerviis, obtusis breviter mucronatis, peduneulis spicas 6-8-floris interruptas æquantibus; fructibus lenticulari-compressis, margine carina- tis, caule compresso ramosissimo. Lej. Rev. a Tiges nombreuses, grèles, rameuses, comprimées, à stipules membra- neuses, presqu’aussi longues que les entre-nœuds, feuilles submersées, alternes ou opposées, sessiles, linéaires, obtuses, un peu mucronées, lisses,’ membraneuses, transparentes ; épi ovale, interrompu, fort court, de 6 à 6 fleurs ; pédoncule grèle, axillaire. FE en juin, août. 2] Les tourbièresaux environs de Vance. 291. Potamogeton pectinatum. Linn. DC. Potamot à dents de peigne. Potamogeton marinum. Pol. Pal., n. 176. Foliis setaceis alternis, duobus superioribus oppositis, parallelis approxi- matis basi vaginantibus, pie florum peduneulata oracile sæpè interrupta. DC. Syn. Tiges srèles, filiformes, rameuses, fort longues, articulées, dépourvues de stipules, feuilles alternes, bosses, lifigaires, enñgainantes, les deux su- périeures opposées, rapprochées; épi alongé souvent interrompu à la base. FI. en juin, août. 2! Les ruisseaux, les rivières. : 292. Potamogeton pusillum, Linn. DC. Potamot fluet. Syn. Potamogeton gramineum. v. b. Lam. FI. fr., 8, p. 211. Folüs linearibus oppositis alternisque distinctis basi patentibus, caule tereti tenuissimo ramoso, spicis multifloris. DC. Syn. Tiges grêles, cylindriques , faibles, rameuses, à stipules fort courtes, membraneuses; feuilles submergées, sessiles, alternes ou opposées, étroi- tes, linéaires, pointues, étalées, non engainantes ; épi cylindrique, alongé, interrompu, mulüflore; pédoncule grêle, fi liforme, fort long. FI. en juin, juillet. © Les mares, Îles eaux stagnantes, entre Domeldange et Bessen. 102 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. CLASSE V. — PENTANDRIE. MONOGYNIE. + Fleurs monopétales infères; fruit composé de 4 capsules :nonospermes. 91. HELIOTROPIUM. Calice tubuleux, à 5 divisions; corolle en forme de soucoupe, à 5 lobes, entremèlés de 5 petites dents ; fruit véruqueux, pubescent. 293. ÆZeliotropium Europœum. Linn. DC. Héliotrope d'Europe. Syn. Æeliotropium erectum. Lam. Dict., 3, p. 93. Foliis ovatis integerrimis tomentosis rugosis, spicis conjugalis, caule erecto herbaceo. DC. Syn. Tige d’un à 2 décimètres, droite, dure, rameuse, légèrement velue; feuilles alternes, pétiolées, ovales, obtuses, entières, un peu ridées, pubes- centes, d’un vert blanchâtre; fleurs petites, blanches, disposées en grap- pes unilatérales, simples ou géminées, courbées en crosse avant le dévelop- pement complet. F1. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux des bords de la Moselle, entre Schengen et Remich. 92. mxosoris. Calice campanulé à 5 dents; corolle en soucoupe, à tube court, à limbe à 5 divisions entières ou échancrées au sommet, entrée du tube fermée par 5 écailles convexes, rapprochées; semences lisses. [. Corolle à limbe ouvert. 294. Myosotis arvensis. Reich. Myosotis des champs. Corolla patula calyce fructifero clauso, pedunculis longiore. Reich. - Tiges nombreuses, d'un à 2 décimètres, droites, arrondies, dures, sim- ples ou rameuses, pubescentes; feuilles alternes, sessiles, ovales-lancéo- lées, obtuses, pubescentes; fleurs petites, bleuâtres, disposées en grappes lâches, axillaires, et terminales ; pédoncules fort courts; corolle ouverte; calice fermé à la maturation. F1. en mai, juin. © Les lieux cultivés. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. 295. Myosotis intermedia. Reich. Myosotis intermédiaire. Corolla patula, calyce fructifero clauso, peduneulis multo breviore. Reich. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, droites, arrondies, dures, velues, un peu rameuses; feuilles alternes, sessiles, ovales-lancéolées, aiguës, pubescentes; fleurs petites, bleues, disposées en grappes làches et terminales; pédoncules grèles, alongés; corolle ouverte; calice fermé, deux fois plus long que le style. Fl. en mai, juin. « Les lieux secs. V. 8. Elatior. Tiges beaucoup plus élevées. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 105 296. Myosotis colina. Reich. Myosotis des collines. Corolla calyceque fructifero patulis, stylo brevissimo. Reich. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, arrondies, dures, droites, rameuses et pubescentes; feuilles alternes, sessiles, ovales -lancéolées, velues, pubescentes; fleurs bleues, petites, disposées en grappes terminales lâches et fort lonoues ; pédoncules fort courts, un peu réfléchis; corolle et calice ouverts à la maturation; style fort court. FI. en mai, juir. © Les lieux secs et sablonneux. V. 8. Caule simplici. Tiges simples. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. j 297. Myosotis versicolor. Reich. . Myosotis versicolore. Corolla calyceque fructifero patulis, stylo lonsissimo, foliis supremis sub- oppositis. Reich. Tige grêle, rameuse, d’environ 2 décimètres, droite, arrondie, hérissée de poils étalés ; feuilles alternes , sessiles, pubescentes, ovales-lancéolées, aiguës; les deux supérieures presqu’opposées ; fleurs petites, les unes bleues , les autres jaunes, disposées en grappes lâches, unilatéra'es, axil- laires et terminales; pédoncules fort courts; corolle ouverte, à limbe 2 fois plus court que le calice, qui est ouvert et étalé à la maturation; style fort long. FI. en mai, juin. © Les lieux secs et sablonneux. IT. Corolle à limbe plane. 298. Myosotis sparsiflora. Reich. Myosotis à fleurs éparses. Corollæ lobis rotundatis, calycibus fructiferis regularibus, basi unci- nato pilosis, pedunculis demum reflexis. Reich. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, simple, un peu dure, hérissée de quel- ques poils blancs ; feuilles alternes, sessiles, oblongues, rétrécies à la base, obtuses, un peu rudes, et hispides; fleurs petites, bleues, disposées en grappes terminales, à pédoncules assez longs, réfléchis à la fin de la florai- son, garnis à la base de poils courbés en hamecon; corolle à lobes arron- dis ; calice ouvert à la maturation. FI. en mai, juin. © Les bois marécageux au-dessus de Helmdange. 299. Myosotis cæspitosa. Reich. Myosotis en gazon. Corollæ lobis rotundatis, calycibus fructiferis regularibus (obtusis) cau- libusque strigosis. Reich. Tiges d'environ 2 décimètres, droites, arrondies, dures, rameuses, cou- vertes de longs poils blanchâtres, apprimés ; feuilles alternes, sessiles, ovales-lancéolées, obtuses, entières et pubescentes ; fleurs petites, bleuà- tres, disposées en‘grappes nues, alongées et terminales ; lobes de la corolle arrondis; divisions du calice lancéolées, obtuses. FI. en juin, juillet. 2! Les bois humides. 300. Myosotis sylvatica. Reich. Myosotis des bois. Corollæ lobis rotundatis, calyce demüm irregulariter 5-fido. dentibus adscendentibus. Reich. Tiges de 3 à 5 décimètres, droites, arrondies, dures, velues, rameuses ; 104 PENTANDRIE. — MONCGYNIE. feuilles alternes, sessiles, velues, ovales-lancéolées, obtuses, entières ; les radicales en spatule, souvent dégénérées en un long pétiole ; fleurs assez grandes, bleuâtres, disposées en longues grappes, unilatérales, axillaires et terminales ; pédoncules très alongés ; corolles à lobes arrondis , entiers ; calice à 5 dents inégales et droites, garnies à la base de poils courbés en hamecon. FI. en mai, juin. 2] Les bois taillis. 301. Myosotis repens. Reich. Myosotis FAT Corollæ lobis emarginatis, calyce demüm irregulariter 5-fido. Reich. Tiges d’environ 5 ‘décimètres , arrondies, rameuses, couvertes de poils étalés, couchées et rampantes à la base, 3 HR au sommet; feuilles également hérissées, alternes, sessiles, lancéolées-oblongues, obtuses ; fleurs assez grandes, bleues, disposées en grappes unilatérales, axillaires et terminales, pédoncules alongés, ouverts; lobes de la corolle échancrés ; ca- lice à 5 divisions profondes, souvent inégales. F1. en été. 2} Les lieux humides, le bord des eaux. 802. Myosotis strigulosa. Reich. Myosotis piquante. Corollæ lobis emaroinatis, calyce oblongo-campanulato-5-dentato, caule adpresso striguloso. Reich. Tise de 3 à 4 décimètres, droite, dure, anguleuse, rameuse, sarnie de 5 À 2 à 2 2 2 L] poils épars, durs, apprimés; feuilles alternes, sessiles, lancéolées-oblon- gues, obtuses, couvertes de poils durs et couchés ; fleurs petites, bleuà- tres, disposées en grappes lâches, unilatérales, axillaires ou terminales ; pédoncules courts, redressés ; corolle à lobes échancrés ; calice oblong, campanulé, à 5 dents courtes. FI, en juin, juiliet. 2] Les lieux humides, le bord des eaux. 808. Myosotrs palustris. Reich. Myosotis des marais. Syn. Myosotis perennis. DC. Fi. fr., n. 2725. } Corollæ lobis emarginatis calyce oblongo-campanulato-5-dentato caule patenti piloso. Reich. Tiges de 2à 3 décimètres, arrondie, striée, simple ou rameuse, sLoloni- fère à la base, garnie cà et là de poils étalés ; feuilles dienes sessiles, ovales-lancéolées, obtuses, rudes sur les bords, glabres ou un peu héris- sées ; fleurs bleues, assez grandes, disposées en orappes terminales très alongées ; pédoncules courts ; lobes de la corolle échancrés ; calice oblong, campanulé, à 5 dents étalées. Fi. en été. 2! Les lieux humides. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. 93. ECHINOSPERMUM. Ce genre diffère du précédent par ses semences à 5 faces, couvertes de glochides et par son style persistant. 804. Echinospermum lapula. Reich. Échinosperme lapulla. Syn. Myosotis lapula. Linn. Spec. plant. — Rochelia lapula. R. S. Syst. veget,. — Lapula myosotis. Moensch. Meth. — Cynoglossum lapula. Roth. Germ. Erectum, cano-villosum, racemis subfastigiatis, fructu erecto, nucula- PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 405 rum glochidibus biserialibus sub liberis, cal. laciniis linearibus corollæ tubum æquantibus. Reich. À Tige d'environ 3 décimètres, droite, dure, hérissée de longs poils blancs, un peu rameuse au sommet ; feuilles petites, entières, lancéolées, sessiles, couvertes de longs poils blancs et couchés; fleurs petites, bleuâtres, por- tées sur des pédoncules courts, droits, et disposées en grappes axillaires et terminales; divisions du calice linéaires, aussi longues que le tube de ia corolle. F1. en été. © Les lieux sees, les vieux murs. 94, LrHosperMum. Calice à 5 divisions; corolle en entonnoir, à gorge nue; fruit -osseux ; lisse ou un peu ridé. 805. Lithospermum officinale. Linn. DC. Grémil officinal. Nucibus Iævibus, corollis calycem vix superantibus, foliis lanceolatis. DC. Syn. Tiges de 8 à 5 décimètres, droites, arrondies, dures, fistuleuses, glabres et simples dans le bas, pubescentes et très ramifiées dans le haut ; feuilles alternes, sessiles, lancéolées, pointues, rudes au toucher; fleurs blanches, axillaires, naissant vers l'extrémité des rameaux, portées sur des pédonecu- les solitaires fort courts; corolle courte, dépassant à peine la longueur du calice ; fruit lisse, ovoide. F1. en juin, juillet. 2! Les lieux incultes, le long des chemins et des bois, Ansembours, Bellevue, Helmdange, Schrassis, etc. 806. Lithospermum arvense. Linn. DC. Grémil des champs. Nucibus rugosis, corollis calycem vix superantibus, foliis ligulatis. DC. Syn. Tige d'environ 4 décimètres, droite, arrondie, dure, rameuse et velue ; feuilles alternes, sessiles, lancéolées, aiguës, molles, pubescentes ; fleurs petites, blanches, axillaires, portées sur des pédoncules fort courts ; corolle ne dépassant pas la longueur du calice ; fruit ridé. FI. en mai, juin. 2] Les moissons. 807. Lithospermum purpuro-cœruleum. Linn. DC. Grémil violet. Syn. Lithospermum violaceum. Lam. F1. fr., 2, p. 271. Foliis lanceolatis acutis, floribus axillaribus, caulibus floriferis erectüs, sterilibus prostrato-repentibus, nucibus lævibus. DC. Syn. Racine ligneuse, noirâtre, émettant deux sortes de tiges ; les unes sim- ples, couchées, rampantes, stériles, de 5 à 6 décimètres de longueur; les au- tres droites, de 3 à 4 décimètres, se divisant au sommet en 2 ou 3 rameaux florifères ; feuilles alternes, sessiles, entières, lancéolées, pointues, un peu rudes, pubescentes, d’un vert foncé; fleurs axillaires, solitaires, assez grandes, d’abord d’un rouge violet, passant ensuite au bleu, disposées au sommet des rameaux ; corolle beaucoup plus longue que le calice, dont les divisions sont linéaires ; fruits lisses, blanchâtres. FI. en avril, mai. 2] Les bois montueux des côtes de la Sure et de la Mo- selle, aux environs de Beitendorff, Wallendorff, Schengen, Berbourg, etc. 95. axcausa. Calice à 5 lobes plus ou moins profonds; corolle en entonnoir à 5 lobes entiers, droits, ouverts, à gorge fermée par 5 écailies en voûte; semences offrant des impressions à leur base ; ordinairement veinées à leur surface. 106 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 308. Anchusa officinalis. Linn. Buglosse offcinale. Foliis lanceolatis strigosis, spicis secundis imbricatis, cälycibus longitu- dine tubi corollæ, bracteis ovatis. R. S. Tige d'environ 5 décimètres, droite, arrondie, dure, rameuse, hérissée de longs poils blancs, étalés ; feuilles alternes, sessiles, un peu embrassan- tes, ovales-lancéolées, pointues, entières, un peu ondulées, dures, velues , à poils nombreux, soyeux et couchés ; fleurs grandes, bleues, disposées en épis terminaux, unilatéraux et courbés en crosse avant le développement; bractées ovales-lancéolées, pointues ; lobes du calice aussi longs que le tube de la corolle. F1. en mai, juin. ç' Les lieux secs des bords de la Moselle aux environs de Wintrange. 96. cyxocrossum. Calice à 5 parties; corolle en entonnoir, à 5 lobes, courts, arron- dis, à gorge fermée par 5 écailles en voûte ; semences rudes, aplaties, fixées au style par le côté interne. 309. Cynoglossum officinale. Linn. DC. Cynoglosse officinale. Foliis lato-lanceolatis basi attenuatis sessilibus tomentosis, staminibus corolla brevioribus. DC. Syn. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, anguleuse, velue, rameuse ; feuilles ra- dicales grandes, ovales, pointues, entières, à nervures rameuses et saillan- tes; pubescentes et blanchâtres en dessous, vertes en dessus, rétrécies en un lons pétiole creusé en gouttière ; les caulinaires éparses, ovales-lancéo- lées, sessiles, entières; molles et velues ; fleurs petites, rougeûtres, dispo- sées en épis lâches, unilatéraux au sommet de la plante. FI. en mai, juin. 2! Les haies, le long des bois. 97. puLMONARIA. Calice à 5 angles, à 5 divisions ne dépassant pas le milieu de sa lon- gueur ; corolle en entonnoir, à gorge nue, à tube cylindrique, limbe peu ouvert à 5 lobes obtus; stigmate obtus, échancré ; semences obtuses arrondies. 310. Pulmonaria officinalis. Linn. DC. Pulmonaire officinale. Foliis radicalibus ovatis cordatis, scabris. DC. Syn. Tiges d'environ 8 décimètres, droites, anguleuses, simples, velues;: feuilles radicales, ovales-cordées, entières, pétiolées, velues, à poils courts et rudes, traversées par une nervure longitudinale très marquée, et parse- mées de taches blanches très nombreuses ; les caulinaires sont alternes, sessiles, un peu décurrentes, ovales-lancéolées, pointues; fleurs variant du rouge au bleu, disposées en bouquet terminal. F1. en avril, mai. 2] Les bois. V. 2. Zmmaculata. Feuilles non tachées. V. c. Floribus concoloribus. Cette variété différe de l’espèce : par ses fleurs constamment rouges, ne changeant point du rouge'au bleu; ses feuilles sont un peu plus étroites, non cordées à la base, et souvent non tachées. Le bois d’Eich. 311. Pulmonaria angustifolia. Linn. Pulmonaire à feuilles étroites. Syn. Pulmonaria montana. Lej. F1. de Spa et Revue. — Pulmonaria vulgaris. Merat. Fi. par. — Pulmonaria officinalis. Auct. Alibert. — Pulmonaria angustifolia. v. a. Lestib. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 107 Foliis radicalibus oblongis utrinquè attenuatis caulinisque asperis, im- maculatis maculatisque, maculis parvis distinctis, calycibus acutè dentatis, radice cæspitoso. Lej. et Court. ! Racine touffue ; tiges d'environ 5 décimètres, droites, simples, anguleu- ses, hérissées de longs poils épars; feuilles ésalement hérissées ; les radi- cales étroites, fort longues, oblongues, pointues, rétrécies aux deux extré- mités; les caulinaires alternes, sessiles, lancéolées, pointues ; elles sont souvent maculées ; fleurs assez grandes, changeant du rouge au bleu, dis- posées en bouquets lâches et terminaux ; divisions du calice aiguës. F1. en avril, mai. 2} Les bois humides, Arlon, Vance, etc. 812. Pulmonaria mollis. Wolff. Pulmonaire à feuilles molles. Syn. Pulmonaria angustifohia. v. mollis. Lej. et Court. Ch. de pl. — Pulmonaria montana. v. 8. Ley. Rev. Foliis radicalibus oblongis utrinquè attenuatis caulinisque mollibus im- maculatis, calycibus latè dentatis, radice stolonifera. Lej. et Court. Racine stolonifère ; tiges d'environ 5 décimètres, droites, dures, angu- leuses, simples, hérissées de longs poils rudes et soyeux ; feuilles couver- tes de poils nombreux, mous, courts, serrés et couchés, qui leur donne un aspect.soyeux; les radicales fort larges, ovales-oblonoues , rétrécies aux 2 extrémités et dégénérées en un long pétiole ; les caulinaires alternes, ses- siles, embrassantes, lancéolées et pointues ; fleurs changeant du rouge au bleu, disposées en bouquets terminaux ; pédoncules fort courts ; divisions du calice fort larges. Fl. en mai, juin. 2] Les bois montueux des Ardennes, Habay, Wiltz, Esch-sur-la-Sure, etc. V.z. Folis maculatis. Feuilles tachées de blanc. V. c. Folus lanceolatis. Feuilles radicales lancéolées. 98. symPHiTUuM. Calice à 5 divisions profondes; corolle tubuleuse, à gorge fermée par 5 écailles oblongues, subulées, rapprochées en cône; limbe à 5 lobes courts, droits | UE 1 2) P 2 , , presque fermés, un peu roulés en dehors. 813. Symphitum officinale. Linn. DC. Consoude officinale. Foliis ovato-lanceolatis decurrentibus. DC. Syn. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, dure, anguleuse, rameuse, hérissée de longs poils épars ; feuilles alternes, sessiles, ovales-lancéolées, entières, velues, rudes au toucher, à bords décurrens sur la tige, et la faisant parai- tre comme ailée; les inférieures sont fort larges, dévénérées en un long pétiole ; fleurs blanches, pédonculées, disposées en épis latéraux, au som- met des rameaux, et roulés en crosse avant le développement complet; ca- lice fermé, aussi long que le tube de la corolle. FI. en mai, juillet. 2! Les prés humides, le bord des eaux. V. 3.15. patens. Hoffm. Fleurs rouges; calice ouvert, plus court que le tube de la corolle, 99. BorrAGO. Calice à 5 divisions profondes; corolle en roue, à gorge fermée par 5 écailles obtuses et échancrées ; limbe à 5 lobes ouverts, planes et pointus; stig- mate simple, semences ridées, recouvertes par le calice. 314. Borrago officinalis. Linn. DC. Bourrache officinale. 108 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. Hispida, foliis radicalibus petiolatis, superioribus sessilibus, pedunculis ramosis. DC. Syn. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, feuillée, rameuse dans le haut, cylin- drique, creuse, hérissée de poils courts, blancs et piquans, ainsi que les feuilles, qui sont alternes, obtuses, rudes au toucher ; les inférieures fort larges, pétiolées; les supérieures, sessiles, embrassantes, un peu décurren- tes ; fleurs bleues, disposées en grappes terminales, et portées sur des pé- doncules assez longs. FI. en été. © Les lieux cultivés. V. 5. Albiflora. Fleurs blanches. 100. AsPERUGO. Calice à 5 lobes inégaux, entremélés de dents; corolle à tube court, à gorge fermée par des écailles convexes, rapprochées, limbe à 5 lobes ; stigmate simple ; semences recouvertes par le calice, qui est refermé après la floraison el comme comprimé. 315. Asperugo procumbens. Linn. DC. Rapette couchée. Caulis angulosus scaberrimus scandens, folia hispida, corolla parva cœ- ruleo-violacea. V. Hall. à Tige d'environ 3 décimètres, anguleuse, rameuse, garnie de poils E couchée dans le bas, redressée dans le hant; feuilles sessiles, ovales-lan- céolées , obtuses , entières , hérissées de poils rudes, alternes dans le bas, presqu'opposées dans le haut; fleurs petites, d’un bleu violet, axillaires, ordinairement solitaires, et portées sur des pédoncules fort courts. F1. en été. © Les lieux incultes et pierreux sur les bords de la Basse- Pétrus. 101. Lxcopsis. Calice à 5 divisions profondes; corolle en entonnoir , à tube courbé, à gorge fermée par 5 écailles proéminentes, rapprochées; limbe à 5 lobes entiers; semences offrant des impressions à leur base. 816. Lycopsis arvensis. Linn. DC. Lycopside des champs. Syn. Anchusa arvensis. March et Bieb. F1. tour. Foliis lanceolatis hispidis, ealycibus florescentibus erectis. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, arrondie, simple ou rameuse, chargée de longs poils rudes et blancs; feuilles éparses, sessiles, embrassantes, alongées, étroites, un peu ondulées, garnies de longs poils rudes; fleurs petites, bleues, presque sessiles, disposées en épis au sommet de Ja tige et des rameaux. FI. en été. © Les moissons, les heux cultivés. V. 8. Humilis. Tige srèle, simple, atteignant environ un décimètre de hauteur. . V. c. Rosea. Fleurs roses. 102. ecmiIum. Calice à 5 divisions; corolle grande, tubuleuse, un peu irrégulière ; . à 5 lobes inégaux, tronqués chliquement au sommet; gorge nue. 317. Echium vulgare. Linn. DC. Vipérine commune. Caule tuberculato hispido herbaceo, foliis lanceolatis hispidis, floribus spicatis lateralibus. DC. Syn. | Tige de 5 à 7 décimètres, ordinairement simple, dure, cylindrique, hé- rissée de longs poils rudes ; feuilles rudes, velues, lancéolées, entières ; les PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 109 inférieures couchées et étalées sur la terre, un peu rétrécies en pétiole ; les caulinaires éparses, sessiles, plus étroites ; fleurs grandes, bleues, dispo- sées en petites grappes axillaires, unilatérales, recourbées au sommet, for- mant par leur réunion un long épi terminal. FI. en juin, juillet. o' Les lieux inculies. V. 8. Albiflorum. Fleurs blanches. V. c. Roseum. Fleurs roses. - + Fleurs monopétales, infères, angiospermes. 105. PpRxMULA. Calice persistant, tubuleux, à 5 dents; corolle tubuleuse , en enton- noir, à 5 lobes échancrés ; entrée du tube nue; étamines sessiles ; stigmate g#lobu- leux; capsule à une seule loge, s’ouvrant au sommet en 10 dents peu profondes. 818. Primula officinalis. DC. Primevère offcinale. Syn. Primula officinalis. v. a. Lam. Illustr., n. 1928. — Primula veris. Willd. Spec. 1, p. 800. — Primula veris officinalis. Linn. Spec. 204. Foliis ovato-oblongis rugosis subdentatis, pedunculo multifloro, flori- bus nutantibus, dentibus calycinis obtusissimis, limbo corollæ concavo. DC. Syn. Racine ligneuse, garnie de longues fibres presque simples, émettant une touffe de feuilles ridées, pubescentes, inégalement dentées, ovales-oblon- gues, obtuses, rétrécies en pétiole; de leur milieu s'élèvent une ou plu- sieurs hampes, droites, nues, cylindriques, pubescentes, striées, d'environ 2 décimètres, terminées par une ombelle simple de 6 à 12 fleurs jaunes, odorantes, pédonculées et penchées; dents du calice courtes et obtuses ; Yimbe de la corolle concave, marqué de 5 taches orangées , à lobes obtus. F1. au printemps. 2] Les prés, les bois. V. 8. Subunijlora. Hampe grèle, filiforme, n’atteisnant pas un décimètre de hauteur, et terminée seulement par une ou 2 fleurs. 8319. Primula elatior. DC. Primevère élevée. Syn. Primula officinalis. ©. b. Lam. Illustr.,n. 1928. : — Primula inodora. Hoffm. Germ. 1, p. 67. — Primula elatior. v. a. Willd. Spec. 1, p. 801. — Primula veris elatior. Linn. Spec. 204. Foliis ovatis subdentaiis ruügosis, scapo multifloro, dentibus calycinis ace- rosis acutis vix medium tubi coroliæ æquantibus, limbo corollæ plano. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles beaucoup plus larges, plus ridées et plus dentées ; par sa hampe plus élevée et plus velue ; par les lobes de sa corolle planes, d’un jaune pâle; et par son calice à dents aiguës, acérées, dépassant à peine le milieu du tube de la corolle. FI. au printemps. 2] Les bois. 104. MENYANTHES. Calice court, à 5 divisions ; corolle en entonnoir, à limbe évasé, à 5 iobes ovales, barbus en dessus, à tube plus long que le calice; capsule à une seule loge, à plusieurs semences; stigmate en tête, à 2 ou 5 sillons. 820. Menyanthes trifoliaias Linn. DC. Ményanthe trèfle d’eau. 116 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. Foliis trifoliatis, floribus racemosis. Roth. Tige simple, d'environ 5 décimètres, arrondie, glabre, lisse ; couchée et -radicante dans le bas, redressée dans le haut; feuilles toutes radicales , composées de 3 folioles cunéiformes, entières , glabres, lisses, d'un vert foncé et portées sur de longs pétioles glabres, engaînans à la base ; fleurs blanches ou un peu rougetres, pédonculées, munies d’une petite bractée à la base de chaque pédoncule, et disposées en épi terminal. FL. en mai, juin. 2] Les marais. 105. vizLarsia. Calice à 5 divisions profondes ; corolle en roue, à 5 lobes ouverts, ciliés sur les bords ; stismate à 2 lobes deniés: € capsule à une seule loge, à plu- sieurs graines entourées d’une bordure membraneuse. 321. Vllarsia LR DC. Villarsie faux nénuphar. Syn. Menyanthes nymphoides. Linn. Spec. 207. — Menyanthes natans. Lam. F1. fr., 2, p. 203. — WW aldschmidia nymphoides. Wiso. Prim. p. 20. — Limnanthemum peltatum. Gmel. Act. Petr., 1769. Foliis cordato-orbiculatis natantibus , floribus umbellatis corollis cilia- ts. DC. Syn. Tiges nombreuses, nageantes, fort lonoues, srèles, 9labres, cylindriques, * rameuses ; feuilles ramassées par paquets au sommet des tiges, pétiolées , flottantes, arrondies, entières, cordées à la base, d’un vert tendre en des- sus, violettes en dessous ; fleurs jaunes, assez grandes, nageantes à la sur- face de l’eau, portées sur des pédoncules axillaires, naissant plusieurs en- semble, et for mant Fe leur réunion une espèce d’ombelle. FI. en juin, juitiei. 2] Cette plante se trouve sur l'étang d'Étalle, et dans la Moselle, vis-à-vis de Wintrange. 106. moTronrA. Calice à 5 parties; corolle en entonnoir, à tube court, à limbe plane à 5 divisions; élamines insérées sur le tube de la corolle ; capsule globuleuse, acu- minée, à une seule loge. 822. Hottonia palustris. Linn. DC. Hottone aquatique. Foliis pectinatis verticillatis, floribus pedunculatis verticillatis. DC. Syn. Plante rampante dans l’eau , où elle s'étend par drageons garnis de feuilles verticillées, pinnatifides, à lobes linéaires; tige nue, simple, fis- tuleuse, s’élevant de 2 à 3 décimètres au-dessus de la surface de l’eau, et terminée au sommet par 3 ou # verticilles de fleurs blanches ou rougeà- tres, portées sur des pédoncules grêles, fort longs, simples, uniflores, et munis à la base de bractées linéaires, divisions du calice courtes, linéaires. F1. en juin, juillet. 2! Les tourbières aux environs de Vance. Ju, } 107. LysimaGHIA. Calice à 5 divisions profondes; corolle en roue, à 5 parties; éta- mines souvent réunies à la base ; capsule globuleuse, s ouvrant au sommet en 5 valves. 323. Lysimachia vulgaris. Linn. DC. Lysimaque commune. Foliis oppositis ternatisque lanceolatis, panicula terminali. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droité, ferme, cannelée, pubescente, simple ou rameuse; feuilies sessiles, opposées, ternées ou quaternées, ovales- PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 111 Lu oblonsues, pointues, entières, lésèrement pubescentes ; fleurs jaunes, dis- posées par petits bouquets dans les aisselles des feuilles supérieures, et formant par leur réunion une longue panicule terminale; divisions du calice égales, pointues, entourées d’un bord rougeûtre ; lobes de la corolle profonds, ovales, obtus. FI. en juin, juillet. 2] Le bord des eaux. On la nomme vulgairement Corneille, Chasse-Bosse. V. 2. Nemerosa. Cette variété, qui est assez fréquente dans les bois om- bragés et humides, diffère de l’espèce par ses feuilles entièrement glabres, d’un vert foncé; par ses pédoncules simples, uniflores, verticillés et axil- laires; par sa corolle, dont les divisions sont pointues et recourbées au sommet; par son calice, dont les divisions n’ont point de bords rougeûtres et sont terminées par de longues pointes linéaires, souvent du double plus longues que la corolle. V. c. Stolonifera. Racine poussant des stolons fort longs. V. ». Dura. Tige grosse, dure, beaucoup plus velue; feuilles obtuses, très épaisses, d’un vert noirâtre en dessus. Le long de la Harwies, au-dessus du fourneau de Domeldange. 324. Lysimachia punctata. Linn. DC. Lysimaque ponctuée. Foliis ternis seu quaternis subsessilibus, caule erecto, pedunculis axilla- ribus verticillatis. DC. Syn. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, simple, feuillée dans toute sa longueur, arrondie, striée, velue; feuilles ternées ou quaternées, presque. sessiles, ovales- anses pointues et pubescentes; fleurs jaunes, axillaires, pé- donculées, verticillées; pédoncules simples, pubescens, de moitié plus courts que les feuilles ; lobes de la corolle ovales, pointus ; CE pubes- cent. F1. en juin, juillet. 2! Fréquente sur le cimetière d’ Ehnen éur la Moselle. 825. Lysimachia nemorum. Linn. DC. Lysimaque des bois. Foliis ovatis acutis, caule procumbente, pedunculis solitariis, lacinüs calycinis lanceolatis acutis. DC. Syn. Tiges de 2 à 8 décimètres, glabres, grèles, simples, € cylindriques, en- tiérement couchées, un peu radicantes à la base; feuilles opposées, gla- bres, courtement péliolées, ovales, pointues, entières : fleurs petites, jau- nes, portées sur des pédoncules simples, grèles, lentes uniflores, plus longs que les feuilles ; divisions du calice linéaires et pointues. FI, en mai, juillet. 2] Les bois ombragés et humides. V.8. Obtusifolia. Feuilles arrondies, obtuses au sommet. 896. Lysimachia numularia. Linn. DC. Lysimaque numulaire. Foliis subrotundis subcordatis, caule repente, pedunculis solitariis, la- ciniis calycinis ovatis acutis. DC. Syn. Tiges nombreuses, de 3 à 5 décimètres, quadrangulaires, glabres, cou- chées et rampantes; feuilles ‘opposées, pétiolées, ovales-arrondies, entières, un peu échancrées en cœur à la base, glabres, ou légèrement pubescentes ; fleurs grandes, jaunes, axillaires, à pédoncules simples, uniflores, aussi longs que les entre-nœuds; divisions du calice membraneuses, ovales, pointues. à 112 PENTANDRIE: — MONOGYNIE. FI. en juin, août. 2] Les lieux humides, les fossés. On la nomme vulgai- rement Monoyère, Herbe aux écus. 108. ANAGALLIS. Calice à 5 lobes; corolle en roue, à 5 divisions; capsule globuleuse, s’ouvrant horizontalement comme une boite à savonnette. 327. Anagallis cœrulea. DC. Mouron bleu. Syn. Anagallis fæminea. Vill. Dauph. 2, p. 461. — Anagallis arvensis. v. a. Linn. Spec. 211. — Anagallis manelli. Rouss. Calv. 91. Caule erectiusculo, foliis oppositis ternisve ovatis, subacutis subtus punc- taus, lobis corollæ apice subdentatis. DC. Syn. Tige d'un à 2 décimètres, un peu couchée, faible, rameuse, quadrangu- laire, glabre ; feuilles sessiles, opposées, ovales, pointues, entières, glabres, bordées en dessous de poils noirs et glanduleux ; fleurs petites, d’un bleu päle, portées sur des pédoncules axillaires, grèles, simples, uniflores, cour- bés, plus longs que les feuilles ; lobes de la corolle lévèrement dentés au sommet. | FI. en été. © Les lieux cultivés, les moissons. 328. Anagallis phœnicea. DC. Mouron rouge. Syn. Anagallis mas. Vil. Dauph. 2, p. 461. — Anagallis arvensis. v. b. Linn. Spec. 211. Caule subprocumbente, foliis oppositis ternisque ovatis obtusis subtus punciatis, pedunculis folio longioribus, lobis corollæ apice dilatatis crenu- lato slandulosis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles plus obtuses ; par ses fleurs rouges, à pédoncules beaucoup plus longs ; par les divisions de sa corolle beaucoup plus élargies, plus grandes et crénelées au sommet. FI. en été. © Les moissons. V. a. Foliis maculatis. Fleurs maculées. V. 8. Foliis immaculatis. Feuilles non maculées. V. c. Triphylla. Feuilles ternées. V. ». Albiflora. Fleurs blanches. V.#. Carnea. Fleurs couleur de chair. 329. Anagallis tenella. DC. Mouron délicat. Syn. Lysimachia tenella. Linn. Spec. 211. R Caule prostrato filiformi, foliis oppositis ovatis acutis petiolatis, pedun- culis folio longioribus. DC. Syn: Tiges glabres, grèles, filiformes, d'environ un décimètre, couchées et ram- pantes ; feuilles glabres, petites, opposées, pétiolées, ovales-arrondies, pointues, entières ; fleurs petites, roses, axillaires, portées sur des pédon- cules simples, filiformes, beaucoup plus longs que les feuilles ; divisions de la corolle un peu alongées. , FI. en juillet, août. © Les marais tourbeux entre Etalle et Virton. 109. convozvuzus. Calice à 5 divisions; corolle en cloche, évasée, entière, plissée sur les angles ; stigmate bifide; capsule biloculaire, à loges à 2 semences. 330. Convolvulus arvensis. Linn. DC. Liseron des champs. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 115 Syn. Convolvulus prostratus. Schmidt. Fl. Bohem., n. 195. Caule volubili, foliis sagittatis utrinquè acutis, pedunculis unifloris, bracteis linearibus. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, glabre, striée, faible, menue, grimpanite, s’en- tortillant autour des plantes qui l’avoisinent; feuilles alternes, courtement pétiolées, glabres, entières, aiguës et sagittées; fleurs blanches ou roses, axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules simples, plus longs que les feuilles, et munis au-dessous du calice de 2 bractées opposées, très courtes et linéaires. FI. en juin, juillet. 2] Les moissons. V. 2. Obtusifolia. Feuilles obtuses au sommet; pédoncules souvent biflores; bractées ovales. V. c. Foliis triangularis. Feuilles triangulaires, non sagillées. V. ». Pubescens. Tige et feuilles pubescentes. 381. Convolvulus sæpium. Linn. DC. Liseron des haies. Syn. Calystegia sæprium. R. S. IV, p. 182. Caule volubili, foliis sagittatis posticè truncatis, pedunculis tetragonis unifloris, bracteis cordatis maximis. DC. Syn. Tiges fort longues, glabres, grêles, cannelées, sarmenteuses, srimpan- tes; feuilles glabres, lisses, éparses, pétiolées, entières, obtuses, sagittées, terminées par une petite pointe, et ayant les deux lobes de la base tron- qués; fleurs grandes, blanches, axillaires, portées sur des pédoncules longs, tétragones, uniflores, munis un peu au-dessous du calice de 2 bractées op- posées, grandes, ovales-cordées. FI. en juin-août. 2] Les haies. 110. DATURA. Calice grand, tubuleux, ventru, caduc, à 5 angles, à 5 divisions; co- rolle grande, en entonnoir, à tube plus long que le calice, s’évasant insensible- ment ; limbe à 5 angles, à 5 plis, à 5 dents; capsule épineuse, à 4 valves, à 4 loges. 832. Datura stramonium. Linn. DC. - Datura stramoine. Syn. Stramonium spinosum. Lam. F1. fr., 2, p. 256. — Stramonium fœtidum. Scop. Carn., 2, n. 252. — Stramonium vulgatum. Gaertn. 2, p. 243. Pericarpiis ovatis spinosis, foliis ovatis sinuatis glabris, basi in petiolum attenuatis. DC. Syn. Tige d’environ un mètre, droite, glabre, arrondie, creuse, très rameuse, feuilles fort larges, alternes, pétiolées, glabres, ovales, sinuées, anguleu- ses, pointues ; fleurs grandes, blanches, plissées, à tube fort long, portées sur des pédoncules courts, simples et axillaires; capsule arrondie, hérissée de pointes aiguës. FI. en été. © Les lieux incultes aux environs du fourneau de Domel- dange et sur le mont Soleuvre. On la nomme vulgairement pomme épi- neuse, pomme du diable. 111. ayocyamus. Calice tubuleux, un peu renflé, à 5 divisions ; à 5 angles ; corolle en entonnoir, limbe à 5 lobes inégaux, peu ouverts; capsule oblongue, obtuse, ven- true à sa base, un peu comprimée, creusée d’un sillon de chaque côté, à 2 loges, s’ouvrant au sommet par un opercule horizontal, 4 398. Hyocyamus niger. Linn. DC. Jusquiame noire. 8 114 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. Foliis radicalibus pinnatifido-sinuatis, superioribus amplexicaulibus, flo- ribus subsessilibus, corollis reticulatis. R.S. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, cylindrique, épaisse, rameuse, cou- verte de poils mous et blanchâtres ; feuilles molles, cotonneuses, anguleu- ses, sinueuses, profondément déconpées en lobes aigus; les radicales pin- natifides fort larges, pétiolées, étalées; les caulinaires ‘alternes, sessiles, embrassantes, plus étroite ; fleurs d’un jaune pâle sur le bord, d’un pourpre. noirâtre à l'intérieur, axillaires, solitaires, presque sessiles, disposées en longs é épis unilatéraux au sommet des rameaux; calice cotonneux, à divisions terminées par une longue pointe épineuse. Fl. en juin, août. “Les lieux incultes et pierreux. 112. IcOTIANA. Calice urcéolé à 5 divisions ; corolle en entonnoir, à tube fort court ; à limbe ouvert, à 5 lobes égaux; capsule ovoïde, conique, creusée de 4 stries, s’ ou- vrant au sommet en 4 parties. 834. Nicotiana rustica. Linn. DC. : Nicotiane rustique. Foliis petiolatis ovatis inteserrimis, floribus obtusis. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, cylindrique, rameuse et velue; feuilles alternes , pétiolées , ovales-obtuses, entières, visqueuses et pubescentes ; fleurs pédonculées, d’un jaune sale, disposées en bouquets terminaux; lobes de la corolle obtus. F1. en juin, juillet. © Cultivée, et se retrouve souvent sauvage dans les lieux incultes et les décombres. 113. vERBASCUM. Calice à 5 divisions ; corolle en roue, à 5 lobes inégaux ; capsule ovale ou globuleuse, à 2 loges, à 2 valves. I. Feuilles décurrentes. 335. V’erbascum thapsus. Linn. DC. Molène bouillon-blanc. Syn. J’erbascum alatum. Lam. FI. fr., 8, p. 259. Foliis decurrentibus utrinquè tomentosis, caule simplici. DC. Syn. Tige de 8 à 15 décimètres, droite, ferme, arrondie, simple, velue, char- gée d’un duvet cotonneux, ainsi que toute la plante ; feuilles alternes, grandes , molles, ovales, pointues, cotonneuses des deux côtés; sessiles, décurrentes, formant par les prolongemens de leurs bords des ailes cou- rantes sur la tige; les inférieures sont beaucoup pius grandes, ovales, rétrécies en pétiole : fleurs jaunes, petites, presque sessiles, ramassées par petits paquets de 8 à #, et formant par leur réunion un bel épi terminal, fort long et serré. FI. en juin, juillet. o" Les lieux incultes. V.s. Albiflorum. Fleurs blanches. Cette variété est très rare. 336. V’erbascum thapsiforme. Schraed. Molène faux bouillon-blanc. Foliis decurrentibus crenulatis tomentosis, superioribus acuminatis, racemo spicato denso, corollæ rotatæ laciniis obovatis rotundatis, antheris duabus oblongis. M. et K. Tige d'un à 2 mètres, droite, dure, simple ou rameuse, entièrement co netse, ainsi que les ee qui sont ovales, crénelées, les inférieures rétrécies en pétioles; les supérieures décurrentes, terminées par une lon- PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 115 gue pointe ;.fleurs beaucoup plus grandes que celles de l’espèce précédente, également disposées en un long épi terminal, lobes de la corolle obovés, arrondis, filamens des étamines inégaux, dont 2 plus longs, glabres; et les 8 autres garnis de poils jaunâtres. Caractère appartenant également à l’es- pèce précédente. FI. en juin, juilet. Les lieux incultes. V. 8. Corolla tubulosa. Corolle tubuleuse, d’un vert jaunâtre, beaucoup plus petite que dans l’espèce précédente, à lobes arrondis un peu roulés en dessus, portés sur des pédoncules fort alongés; les divisions du caïice sont fort longues, acuminées, étalées ou réfléchies, tandis qu’elles sont ordinairement apprimées dans l’espèce. Les lieux incultes aux environs de la forge de Domeldange. 337. V’erbascum crassifolium. DC. _ Molène à feuilles épaisses. Syn. J’erbascum phlomoides. Schleich. Cent., Exs., n. 27. — Verbascum montanum. Schraed. Hort. Goet. Foliis ovato-oblongis subdecurrentibus tomentosis, filamentis staminibus glabris. DC. Syn. | Tige d'environ 6 décimètres, droite, simple, arrondie, garnie d’un duvet mou et blanchâtre, ainsi que les feuilles, qui sont ovales-oblongues, poin- tues, épaisses, un peu rétrécies au sommet, et prolongées en appendices le long de la tige; fleurs petites, jaunes, pédonculées, ramassées par petits paquets de 5 à 6, et formant par leur réunion un long épi terminal; fila- mens des étamines glabres. FI. en juin, juillet. & Les lieux secs et sablonneux aux environs de Greesch. 330. V’erbascum phlomoides. Linn. DC. Molène phlomoïde. Syn. ’erbascum tomentosum. Lam. F1. fr., 2, p. 260. Folis ovatis acutis utrinquè tomentosis crenatis inferioribus in petiolum attenuatis, filamentis staminibus barbatis flavescentibus. DC. Syn. Tige d’un à 2 mètres, dure, rameuse, cylindrique, entièrement couverte d’un duvet mou et blanchâtre, ainsi que les feuilles, qui sont ovales, poin- tues, largement crénelées, les inférieures grandes, rétrécies en un long pétiole ; les supérieures sessiles, décurrentes; fleurs jaunes, presque sessi- les, ramassées par paquets axillaires de 4 à 6, et disposées en une longue panicule simple ou rameuse ; filamens des étamines garnis de poils jaunâtres. FI. en juin, juillet. « Les lieux incultes et pierreux au-dessus de Domel- dange. II. Feuilles non décurrentes. 339, F’erbascum lychnitis. Linn. DC. Molène lychnide. Syn. Verbascum album. Mill. Dict., n. 2. Foliis cuneiformi-oblongis, supra nudis, caule angulato paniculato, : filamentis barbatis flavescentibus. DC. Syn. Tige de 8 à 10 décimètres, droite, simple ou rameuse, anguleuse, dure et pubescente ; feuilles ovales-oblongues, cotonneuses et blanchätres en- dessous, vertes et presque glabres en-dessus; les inférieures pétiolées, cré- nelées, obtuses ; les supérieures alternes, sessiles et pointues ; fleurs petites, d’un jaune pâle, pédonculées, disposées en une longue panicule rameuse 116 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. au sommet de la plante, filamens des étamines jaunâtres ; anthères de couleur orangée. FL. en juin, juillet. o& Les lieux secs, le long des chemins. V. 5. Albiflorum. Fleurs blanches. V. c. Lucidum. Feuilles entièrement glabres, d’un vert luisant en-dessus. Les lieux ombragés du Grunenwald. | 340. F’erbascum pulverulentum. DC. Molène poudreuse. Syn. l’erbascum pulvinatum. Thuill. FI. par., IE, 1, p. 109. Foliis ovato-oblongis subserratis utrinquè pulvinato-tomentosis, caule tereti-paniculato; filamentis barbatis albis, antheris miniatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, rameuse, dure, un peu anguleuse, entièrement couverte d’un duvet blanc, floconneux, non adhérent; feuilles également chargées de duvet, ovales, entières, rétrécies au sommet; les supérieures sessiles, embrassantes, pointues; fleurs petites, jaunes, ramas- sées par petits paquets au sommet de la plante, et formant par leur réunion une longue panicule rameuse et terminale; filamens des étamines garnis de poils blancs ; anthères couleur de minium. FI. en juin, Juillet. o Les lieux incultes des bords de la Moselle, aux environs de Remich, Ehnen et Grewenmacher. 841. V’erbascum nigrum. Linn. DC. Molène noire. Foliis oblonso-cordatis petiolatis, crenatis subpubescentibus, filamentis barbatis purpurescentibus. DC. Syn. Tige de 6 à 10 décimètres, droite, anguleuse, dure, rougeâtre, pubes- cente, simple ou seulement un peu rameuse dans le haut; feuilles infé- rieures ovales-oblonoues, obtuses, grandes, pétiolées, crénelées, un peu cordées à la base, blanches, cotonneuses en dessous, d’un vert foncé, pres- que glabres en dessus; les supérieures sessiles, embrassantes, pointues, plus étroites ; fleurs jaunes, nombreuses, ramassées par petits paquets au sommet de la tige, et formant par leur réunion un long épi terminal ; fila- mens des étamines garnis de poils purpurins. FI. en juin, juillet. 2! Le longs des bois, des prés secs. 114. ATROpPA. Calice persistant, campanulé , à 5 divisions; corolle campanulée 2 fois plus longue que le calice, à 5 lobes égaux ; baie globuleuse, charnue, à 2 loges. 8342. Atropa belladona. Linn. DC. Atropa belladone. Syn. Belladona baccifera. Lam. FI. fr., 2, p. 255. — Belladona trichotoma. Scop. Carn., 2, n. 255. Caule herbaceo dichotomo, foliis geminis inæqualibus ovali-ellipticis acutis. Reich. Tige d’environ un mètre, droite, arrondie, dure, pubescente, rameuse, dichotome, à rameaux étalés ; feuilles alternes ou géminées, pétiolées, ova- les-elliptiques, pointues, entières, glabres, d'un vert foncé ; fleurs grandes, d’un pourpre noirâtre, axillaires, solitaires, pédonculées ; baie arrondie ; noire à la maturité. FI. en juin, juillet. 2} Les bois taillis, Grunenwald, Diekirch, Gérouville, Orvale, etc. 115. pxysaLts, Calice à 5 lobes, renflé en vessie à la maturité, et renfermant une baie globuleuse à 2 loges; corolle en roue, à 5 lobes; étamines rapprochées. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 117 843. Physalis alkekengi. Linn. DC. Coqueret alkekenge. Foliis geminis inteoris acutis, caule herbaceo. DC. Syn. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, anguleuse, glabre ou un peu velue ; simple ou rameuse; feuilles glabres, pétiolées, ovales, pointues, entières ou un peu sinuées, alternes dans le bas, géminées dans le haut de la plante; fleurs d’un jaune pâle, axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules réfléchis après la floraison ; calices renflés, d’un rouge vif à la maturité et renfermant la baie, qui est rouge. FI. en juin, juillet. 2! Les bords de la Moselle, entre Remich et Stadtbre- dimus. On la nomme vuloairement cerise en chemise. 116. soLanuM. Calice à 5 divisions; corolle en roue à tube court, à limbe ouvert, plissé, à 5 lobes ; anthères oblongues, rapprochées, quelquefois soudées entre elles, s’ouvrant au sommet par 2 pores ; baie succulente, arrondie, à 2 ou plusieurs loges. 844. Solanum dulcamara. Linn. DC. Morelle douce-amère. Syn. Solanum scandens. Lam. FI. fr., 2, p. 257. Caule inermi fructicoso-scandente, foliis cordatis glabris, superioribus auriculatis, corymbis oppositifoliis. DC. Syn. Tiges d’un à 2 mètres, orèles, ligneuses, sarmenteuses, grimpant autour des arbrisseaux qui l’environnent , velues aux extrémités et sur les jeunes pousses; feuilles alternes, pétiolées, glabres, d’un vert foncé, ovales, poin- tues, entières, un peu cordées ou quelquefois hastées ; fleurs petites, d’un bleu foncé, disposées en ombelles pédonculées vers le sommet de la tige et des rameaux, et opposées aux feuilles; baies rouges à la maturité. FI. en été. 2! Le bord des eaux. 845. Solanum nigrum. DC. Morelle noire. Syn. Solanum nigrum. v. a. Linn. Spec., 266. Caule inermi herbaceo, foliis ovatis dentato-angulatis, racemis nutanti- bus. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, anguleuse, slabre, rameuse, à rameaux étalés; feuilles alternes, pétiolées, glabres, entières ou lésèrement si- nuées, ovales, élargies et anguleuses à la base ; fleurs petites, blanches, disposées en ombelles pédonculées, placées au-dessous de l'insertion des feuilles et des rameaux, et réfléchies à la maturité; baies sphériques, noires à la maturité. FI. en été. ©) Les lieux cultivés. 346. Solanum villosum. DC. Morelle velue. Syn. Solanum nigrum. v. c. Linn. Spec., 266. — Solanum nigrum. v. b. Lam. F1. fr., 2, p. 258. Caule inermi herbaceo apice villoso, foliis ovatis angulosis subvillosis, racemis nutantibus. DC. Syn. Elle diffère de la précédente par sa tige velue, ainsi que ses feuilles, qui sont plus anguleuses et bordées de quelques dentelures; et par ses baies jaunâtres à la maturité. F1. en été. © Les lieux cultivés. V. 8. Minor. Tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, droite, simple, grèle; fleurs fort petites, solitaires ou géminées, terminales. 347. Solanum tuberosum. Linn. DC. Morelle pomme de terre. 118 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. Syn. Lycopersicum tuberosum. Mill. Dict., n. 7. — Solanum esculentum. Neck. Gallob., 119. Caule inermi herbaceo, foliis pinnatifidis integerrimis, pedunculis sub- corymbosis. DC. Syn. Racines longues, fibreuses, chargées cà et là de tubercules oblongs et arrondis; tige d'environ 5 décimètres, droite, tendre, creuse, ansuleuse, rameuse, velue; feuilles irrégulièrement ailées, velues, à folioles inégales, souvent un peu pétiolées ; fleurs rouges ou blanches, disposées en corym- bes droits, axillaires, pédonculés; baies arrondies, d’un vert jaunâtre à la maturité. F1. en été. 2] Cultivé. 417. zycruM. Calice court. tubuleux, corolle infundibuliforme, à tube court, à limbe à 5 lobes; filamens des étamines velus à la base ; baie arrondie, à 2 loges. 348. Lycium barbarum. Linn. DC. Lyciet de Barbarie. — Lycium barbarum vulgare. Aït. Kew., 1, p. 257. — Jasminum flaccida. Moensch. Meth., 470. Foliis oblonois glabris, ramis flexuosis nutantibus, calycibus bilabiatis. DC. Syn. Arbrisseau d’un à 2 mètres, droit, épineux, à rameaux nombreux, grèles, flexibles et pendans ; feuilles étroites, linéaires, oblongues, pointues, gla- bres, entières, dégénérées en un court péticle, ramassées par faisceaux de 3 à 4 sur les vieilles tiges, alternes et solitaires sur les jeunes rameaux ; fleurs petites, rougeâtres, portées sur des pédoncules grêles, axillaires, calice à 2 lèvres entières ou divisées en deux dents au sommet; baies rougeûtres à la maturité. FL. en été. P Les haies aux environs d’Eich. 118. caIRoNIA. Calice à 5 divisions, corolle en entonnoir, à limbe à 5 lobes ; étami- nes insérées sur le tube de la corolle; anthères oblongues, contournées en spirale après la fécondation; capsule à 2 loges. 849. Chironia centaureum. DC. Chironie centaurée. Syn. Chironia centaureum. v. a. Willd. Spec., 1, p. 1068. — Gentiana centaureum. v. a. Linn. Spec., 832. — Erythræa centaureum. R. S. IV, p. 116. Foliis ovato-oblongis trinerviis, caule elongato, floribus sessilibus fasci- culato-paniculatis, calycibus semi 5-fidis tubo corollæ dimidio brevioribus, laciniis subulatis subpatulis. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, triangulaire, glabre, simple ou un peu rameuse dans le haut ; feuilles glabres, entières; les radicales ovales-oblon- gues, obtuses, étalées en rosette; les caulinaires opposées, sessiles, lancéo- lées, pointues ; fleurs roses, sessiles, disposées en corymbe terminal, à rameaux opposés; calice de moitié plus court que le tube de la corolle, divisé jusqu'au milieu de sa longueur en 5 lanières étroites, pointues, un peu écarlées du tube; lobes de la corolle oblongs, un peu concaves. FI. en juillet, août. © Les collines arides, le long des bois. Elle est connue sous le nom de petite centaurée. V.s. Jumilis. Tige simple, grêle, d'environ 2 décimètres. V. c. Latifolia. Feuilles radicales beaucoup plus larges et plus nombreu- ses; racine poussant 3 à 4 tiges. . PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 119 350. Chironia pulchella. DC. Chironie élégante. Ramosissima, folüis oblongis, floribus pedicellatis subdichotomo-corym- bosis, calycibus sub 5-partitis laciniis subulatis adpressis tubum corollæ æquantibus. DC. Syn. Tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, droite, glabre, rameuse ; feuilles glabres, opposées, sessiles, pointues; les inférieures ova- les-lancéolées ; les supérieures linéaires ; fleurs petites, rougeâtres, pédon- culées, axillaires au sommet des rameaux ; et formant une espèce de co- rymbe; calice aussi long que le tube de la corolle, divisé jusqu’à sa base en 5 lanières subulées, appliquées contre le tube. FI. en juillet, août. © Les champs un peu humides. V.s. Ramosissima.— C. Gerardi. Smith.— C. Centaureum. v. b. Willd. — Gentiana centaureum. v. b. Linn. Cette variété diffère de l'espèce, en ce qu’elle est divisée dès sa base en un grand nombre de rameaux, qui lui donnent un aspect touffu. V. c. Albiflora. Fleurs blanches, Les environs de Schrassig. 119. vinca. Calice à 5 divisions; corolle en soucoupe, à limbe découpé en 5 lobes tronqués et obliques; tube dilaté au sommet et muni à l’orifice d’un rebord sail- lant ; anthères cachées dans le tube; fruit composé de 2 follicules oblongs, à plu- sieurs semences. 851. V’inca minor. Linn. DC. Petite pervenche. Syn. Pervinca minor. Lam. F1. fr., 2, p. 800. Caulibus procumbentibus , foliis oblongo-lanceolatis margine glabris, pedunculis solitariis axillaribus foliis longioribus. DC. Syn. Tiges fort longues, slabres, grêles, arrondies, dures, rampantes ; de leur base s’en élèvent d’autres plus petites, dressées, d’un à 2 décimètres, et portant les fleurs ; feuilles opposées, pétiolées, ovales-oblongues, entières, vertes, lisses, dures, coriaces et persistantes ; fleurs grandes, bleues, axil- laires, solitaires, portées sur des pédoncules plus longs que les feuilles. FI. au printemps. 2} Les haies et les bois. T11 Fleurs monopétales supères. 120. PHYTEUMA. Calice à 5 parties; corolle en roue, à tube fort court, divisé profon- ; Rene APN be UN ? ? dément en 5 lobes aigus, linéaires, qui se séparent les uns des autres en commençant par la base; capsule ovoïde, à3 loges, s’ouvrant par un trou latéral. =, 352. Phyteuma orbicularis. DC. Raïponce orbiculaire. Syn. Rapunculus orbicularis. Lam. FI. fr. 8, p. 880. Foliis oblongo-lanceolatis, serratis, radicalibus cordatis, capitulo subro- tundo. DC. Syn. - Racine fusiforme, charnue, d’où s'élève une tige droite, simple, d’en- viron 8 décimètres, arrondie et glabre ; feuilles glabres, dures, d’un vert foncé, souvent munies d’une large tache noire dans leur milieu; les infé- rieures cordées, longuement pétiolées, obtuses, garnies de longues dente- lures; celles du milieu de la tige oblongues, portées sur des pétioles moins longs ; les supérieures alternes, sessiles, étroites, lancéolées, pointues et entières ; fleurs bleues, disposées en tête arrondie et terminale, munie de bractées à la base. FI. en juin, juillet. 2] Les bois. 120 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. V.n. P. lanceolata. Vill. Feuilles toutes oblongues-lancéolées. V. c. P. elliptica. Vill. Feuilles oblongues-elliptiques, obtuses. 353. Phyteuma spicata. DC. Raïponce à épi. Syn. Rapunculus spicatus. Lam. F]. fr., 3, p. 330. Foliis radicalibus cordatis duplicato-dentatis, caulini lineari-lanceolatis dentatis sessilibus, spica elongata. DC. Syn. Racine fusiforme, charnue, blanchâtre ; tige d'environ 5 décimètres, droite, simple, arrondie, glabre, dure; feuilles glabres, lisses, d’un vert foncé ; les inférieures cordiformes, obtuses, pétiolées, doublement dentées; les supérieures alternes, sessiles, lancéolées-linéaires, pointues, simplement dentées; fleurs blanches ou bleues, disposées en épi cylindrique, serré et terminal; bractées lancéolées-linéaires, peu apparentes; celles du bas de l’épi un peu plus longues que les fleurs. F1. en juin, juillet. 2] Les bois montueux, les prés secs. V. 5. Spica bifida. Épi bifide au sommet. V. c. Spica foliosa. Épi foliacé. V. ». Spica ovata. Épi ovale. V.s. Pubescens. Tige et feuilles pubescentes. Obs. Cette plante varie à l'infini; on en trouve des échantillons à feuilles inférieures cordées et obtuses, ou cordées, aiguës ou lancéolées, etc. ; on la trouve fréquemment à feuilles inférieures marquées d’une tache noirà- tre ; elle varie à fleurs blanches ou bleues ; cette dernière variété est la plus commune, la première croît particulièrement dans les bois montueux des Ardennes. + 121. campaxuLa. Calice à 5 divisions; corolle en cloche, à 5 lobes; filamens des éta- mines élargis à la base; stigmate trifide ; capsule à 5 ou 5 loges, s'ouvrant par des pores latéraux. I. Feuilles lisses. 354. Campanula rotundifolia. Linn. DC. Campanule à feuilles rondes. Syn. Campanula minor. Lam. FI. fr., 3, p. 339. Subglabra , foliis radicalibus subrotunido = cordatis, caulinis linearibus. inteserrimis. DC. Syn. Tiges nombreuses, de 2 à 4 décimètres, arrondies, glabres, rameuses, couchées et feuillées dans le bas, droites et presque nues dans le haut; feuilles glabres, lisses, les radicales arrondies, crénelées , échancrées cœur à la base et pétiolées ; les caulinaires éparses, sessiles, entières ; les inférieures lancéolées ; les supérieures linéaires, fort étroites ; fleurs DIuEs, portées sur des pédoncules simples ou rameux, au sommet des tiges et des rameaux; divisions du calice étroites, Hi ione Fl. en mai, juin. 2! Les prés secs, les rochers. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. V.c. Tenuifohia. Feuilles des tiges toutes menues, fort étroites. V.n. Pubescens. Tige pubescente. V.E. Parviflora. J'ai trouvé plusieurs échantillons de cette variété dans les prés secs aux environs de Rambrouchs elle diffère de l'espèce par sa tige entièrement droite, et par ses fleurs de moitié plus petites. G V.r. Monstruosa. Cette variété vraiement singulière que j'ai trouvée en pare A. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 191 1830 dans le bois dit Bollaker dans les côtes de l’Eischen, est remarquable par son calice et sa corolle, qui sont à 10 ou 12 divisions, par ses étami- nes au nombre de 10 ou 12, par son style aplati et son stigmate à 6 lo- bes. Ce caractère est propre à toutes les fleurs de l'échantillon que je pos- sède. 355. Campanula pusilla. DC. Campanule naine. Syn. Campanula cœspitosa. Hopp. Cent. exs. — Campanula rotundifolia. v. b. Lam. Dict. 1, p. 576. Subglabra, foliis subdentatis, radicalibus ovatis acuminatis, caulinis, linearibus. DC. Syn. Tiges de 2 à 3 décimètres, arrondies, rameuses, couchées et pubescen- tes dans le bas, redressées et glabres dans le haut ; feuilles glabres, lisses ; les radicales pétiolées, étalées, ovales, pointues, dentées, non échancrées en cœur à la base; celles des tiges alternes ; les inférieures lancéolées, pé- tiolées et dentées ; les supérieures linéaires, sessiles, entières; fleurs bleues, portées sur des pédoncules simples ou rameux au sommet des tiges; divisions du calice étroites, linéaires. FI. en mai, juin. 2} Les prés secs aux environs d’Ansembourg et de Sept- Fontaines. 356. Campanula linifolia. DC. Campanule à feuilles de lin. Glabra, foliis omnibus lineari-lanceolatis, caulibus paucifloris. DC. Syn. Cette espèce diffère des deux précédentes, par ses tiges plus élevées, plus droites, plus rameuses, entièrement olabres ; par ses feuilles qui sont tou- tes linéaires-lancéolées'; et par ses fleurs moins nombreuses, un peu plus petites. FI. en juin, juillet. 2] Les prés secs. 397. Campanula patula. Linn. DC. Campanule étalée. Foliis radicalibus lanceolato-ovalibus dentato-sinuatis subpubescenti- bus, caulinis linearibus glabris, panicula patula, laciniis calycinis denti- culatis. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, simple ou rameuse, quadrangulaire, un peu velue, particulièrement dans le bas; feuilles radicales étalées, ovales lancéolées, sinuées-dentées, lésèrement pubescentes, rétrécies en pétiole; les caulinaires éparses, sessiles, embrassantes, lancéolées-linéaires, gla- bres; fleurs srandes, bleues, pédonculées, terminales, à pédoncules di- vergens, étalés et écartés ; lobes de la corolle profonds, pointus, un peu recourbés en dehors ; calice glabre, à divisions linéaires, denticulées à la base. FL. en juin, juillet. & Les bois montueux aux environs de Rambrouch et de Neunhausen. 356. Campanula rapunculus. Linn. DC. Campanule raiponce. Foliis undulatis pilosis, radicalibus lanceolato-ovalibus, caulinis lineari- lanceolatis, panicula coarctata. DC. Syn. Tige de 5 à 8 décimètres , droite, simple ou rameuse, arrondie, striée, velue ou pubescente dans le bas, glabre dans le haut; feuilles radicales étalées en rosette, ovales-oblongues, obtuses, sinuées ou dentées, molles, un peu velues, et rétrécies en pétioles ; les caulinaires éparses, sessiles , 122 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. glabres, lancéolées-linéaires, un peu crénelées et pointues ; fleurs bleues, pédonculées, disposées en épis grèles, fort longs au sommet de la tige et des rameaux ; calice glabre , à divisions linéaires, presque subulées, mu- nies de quelques dents à la base. FI. en juin, juillet. os Les haies, le bord des bois. Elle est connue sous le nom de Raiponce. Ses racines et ses jeunes feuilles se mangent en salade au printemps, avant qu’elles aient poussé des tiges. V. 8. Calyce hispido. Calice hérissé de poils. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. V. ». Ramosissima. Tige très rameuse, et beaucoup plus élevée. 339. Campanula persicifolia. Linn. DC. Campanule à feuilles de pécher. Glabra, foliis radicalibus obovatis in petiolum attenuatis, caulinis lan- ceolato-linearibus subserratis sessilibus remotis. DC. Syn. Tige de 5 à 8 décimètres, droite, glabre, arrondie, simple, striée ; feuil- les glabres; les radicales ovales-oblongues, rétrécies en pétiole , légère- ment dentées ; les caulinaires éparses, sessiles, linéaires, pointues, lésère- ment dentées; fleurs grandes, bleues, pédonculées , peu nombreuses au sommet de la tige ; calice glabre, à divisions linéaires, entières. FI. en mai, juin. 2] Les bois. V. 2. Calycibus hispidis. Calices hérissés de poils rudes. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. V. ». Pubescens. Cette variété a la tige et les feuilles entièrement cou- vertes de poils mous et blanchâtres ; les pédoncules et les calices sont en- üèrement glabres. Je n’en ai encore trouvé que quelques échantillons dans les bois aux environs de Rambrouch. II. Feuilles rudes. 360. Campanula latifolia. Linn. DC. Campanule à larges feuilles. Foliis ovato-lanceolatis scabris subdentatis, caule simplicissimo-tereti, floribus solitariis pedunculatis, calycibus glabris. DC. Syn. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, simple, arrondie, striée, presque gla- bre ; feuilles fort larges, ovales-lancéolées, pointues, dentées, à dentelures écartées, qui sont elles-mêmes dentelées ; les inférieures pétiolées, plus lar- ges et velues ; les supérieures sessiles ou presque sessiles ; fleurs grandes, bleues, pédonculées, axillaires, solitaires, à pédoncules courts, droits et glabres ; corolle barbue sur le bord, à lobes pointus ; calice glabre, à di- visions pointues et profondes. FI. en juin, juillet. 2! Les bois aux environs de Fischbach. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. 361. Campanula urticæfolia. Linn. DC. Campanule à feuilles d’ortie. Caule angulato hispido, foliis ovato-lanceolatis grossè serratis, pedun- culis unifloris axillaribus cernuis, calycibus hispidis. DC. Syn. Cette espèce est intermédiaire entre la précédente et la c. gantelée. Elle diffère de la première : par sa tige plus élevée, anguleuse, et garnie de longs poils épars à la base; par ses feuilles à dents plus larges et obtuses; et par ses calices hérissés de longs poils rudes. Elle diffère de la seconde : PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 125 par ses fleurs beaucoup plus grandes, par ses pédoncules toujours simples et uniflores, et par ses feuilles non échancrées en cœur à la base. F1. en juin, juillet. 2] Les bois. 362. Campanula trachelium. Linn. DC. Campanule gantelée. Caule angulato, foliis petiolatis cordato-lanceolatis scabris et acutè ser- ratis, floribus peduncalatis axillaribus, calycibus ciliatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, feuillée, simple ou rameuse, anguleuse, rougeâtre, hérissée de longs poils rudes et blanchätres ; feuilles velues, un peu ridées ; les inférieures pétiolées, cordiformes, pointues, largement dentées en scie; les supérieures sessiles ou presque sessiles, ovales-lancéo- lées, pointues ; fleurs d’un bleu pâle, portées sur des pédoncules axillaires et multiflores ; calice hérissé de longs poils blancs, à divisions élargies à la base. FI. en juin, juillet. 2} Les bois. On la nomme vulgairement Gant de No- tre-Dame. V. 8. Alhiflora. Fleurs blanches. V. c. Uniflora. Tige moins élevée et terminée par une seule fleur. 363. Campanula rapunculoides. Linn. DC. Campanule fausse-raiponce. Syn. Campanula nutans. Lam. F1. fr., 3, p. 8336. Foliis scabris cordato-lanceolatis, caule ramoso, floribus secundis axilla- ribus spicatis, calycibus patentissimis. DC. Syn. Tige de 4 à 6 décimètres, droite, cylindrique, rougeûtre, légèrement velue et rameuse ; feuilles velues, dentées, les inférieures pétiolées, cordi- formes, pointues, largement crénelées; celles du bas de la tige lancéolées, dentées, plus courtement pétiolées; les supérieures sessiles, lancéolées , fort étroites ; fleurs bleues, axillaires, pédonculées, disposées en un long épi terminal et unilatéral ; pédoncules fort courts, un peu penchés ; lobes de la corolle velus à l’intérieur; divisions du calice ouvertes, réfléchies. F1. en juin, juillet. 2] Les champs et les lieux cultivés. V. 5. Caule simplici. Tige simple, moins élevée. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. Fréquente dans les champs arides aux environs de Kahlscheuer et Blaschette. : 364. Campanula glomerata. Linn. DC. Campanule agolomérée. Caule angulato-simplici glabriüsculo, foliis seabris petiolatis oblongo- lanceolatis dentatis, caulinis sessilibus semi amplexicaulibus, florum capi- tulo terminali. Tige de 2 à 4 décimètres, simple ou rameuse, droite, un peu anguleuse, légèrement velue ; feuilles un peu rudes, glabres ou pubescentes, blan- châtres en dessous; les inférieures pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, crénelées; les supérieures alternes, sessiles, embrassantes, lancéolées et dentées ; fleurs grandes, bleues, sessiles, ramassées en tête arrondie et ter- minale, munie en-dessous de plusieurs feuilles en forme d’involucre, élargies en cœur à la base; calices glabres, à divisions linéaires, Fl. en mai, juin. 2} Les prés secs. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. Les prés secs aux environs de Sept- Fontaines. V. c. Sparsiflora. Fleurs éparses, axillaires dans toute la longueur de la plante. | V. ». Parviflora. Cette variété diffère de l’espece : par ses fleurs d’un ; P 124 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. bleu pâle, dépassant à peine la longueur du calice; et par sa tige plus grêle, dure, rougeûtre. Elle est assez fréquente sur les collines arides, le long des bois. V.e. C. elliptica. Kit. C. glomerata. ». c. Wallr. Tige flexueuse ; feuilles caulinaires toutes lancéolées, acuminées, rétrécies en pétiole, un peu cré- nelées et velues ; fleurs nombreuses , en têtes axillaires et terminales, dont les inférieures sont pédonculées. 365. Campanula cervicaria. Linn. DC. Campanule en tête. Hispida, floribus sessilibus capitato-plomeratis, foliis lanceolato-lineari- bus undulatis. DC. Syn. : Tige de 5 à 6 décimètres, droite, anguleuse, hérissée de poils blancs, feuiliée, simple ou un peu rameuse à la base ; feuilles hérissées de poils qui les rendent dures au toucher, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles, ovales-oblongues ou lancéolées, émoussées au sommet, ondulées ou un peu dentées ; fleurs petites, bleues, nombreuses, disposées en têtes terminales et axillaires ; corolle d’égale longueur ou plutôt plus courte que le style ; divisions du calice courtes, ovales, obtuses. F1. en juillet, août. ou 2! Les collines arides, le long des bois aux en- virons de Rekange et Blaschette. 122. prismATOcaRPus. Calice à 5 divisions; corolle en roue, à limbe plane, à 5 lobes, capsule grêle, alongée, prismatique, à 2 ou 5 loges, s’ouvrant au sommet. 366. Prismatocarpus speculum. DC. Prismatocarpe miroir de Vénus. Syn. Campanula speculum. Linn. Spec. 340. — Legousia arvensis. Dur. F1. bourg., 1, p. 37. Caule ramosissimo diffuso, foliis oblongis crenatis, floribus solitariis la- ciniis calyeinis corollam patulam æquantibus. DC. Syn. Tige de 2 à 3 décimètres, droite ou un peu couchée, anguleuse, ra- meuse, étalée, garnie cà et là de quelques poils rudes; feuilles petites, éparses, sessiles, glabres ou légèrement pubescentes, oblongues, obtuses, ondulées, un peu dentées et ciliées sur les bords ; fleurs violettes, pédon- culées, axillaires, solitaires, vers le sommet de la tige et des rameaux ; di- visions du calice linéaires, pointues, étalées, aussi longues que la corolle. F1. en mai, août. © Les moissons. V. 8. Albiflorum. Fleurs blanches. 367. Prismatocarpus hybridus. DC. Prismatocarpe hybride. Syn. Prismatocarpus confertus. Moensch. Meth. 496. — Campanula hybrida. Linn. Spec. 239. Caule stricto, basi subramoso, foliis oblongis subcrenatis, floribus soli- tariis, laciniis calycis lanceolatis corollam superantibus. Cette espèce diffère de la précédente : par son calice, dont les divisions sont lancéolées, plus longues que la corolle, qui est presque fermée, et par sa capsule, qui est souvent munie ‘de petites folioles sur les angles. F1. en mai, août. 2] Les champs cultivés. Elle est beaucoup plus rare que la précédente. 195. LONICERA. Calice à 5 dents; corolle tubuleuse, à 5 lobes inégaux; baie à une ou 5 loges polyspermes. 1 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 7” 195 368. Lonicera periclymenum. Linn. DC. Chèvrefeuille des bois. Syn. Caprifolium sylvaticum. Lam. FI. fr., 3, p. 365. — Periclymenum vulgare. Mill. Dict., n. 6. — Caprifolium distinctum. Moensch. Meth. 501. — Caprifolium periclymenum. R.S. V. p. 262. Ramis volubilis, foliis deciduis ovalibus obtusis basi attenuatis, summis parvis omnibus distinctis, floribus verticillato-capitatis. DC. Prodr. Arbrisseau grimpant, à tiges grêles, cylindriques, glabres, lisses, s’en- tortillant autour des arbres qui l’avoisinent ; feuilles opposées, presque ses- siles, ovales, obtuses, entières, rétrécies à la base, glabres, d’un vert glau- que en dessous, d’un vert foncé en dessus ; fleurs d’un jaune rougeûtre, grandes, odorantes, à tube fort long, disposées en bouquets verticillés et terminaux au sommet des jeunes rameaux ; baies rouges à la maturité. Fl. en mai, juin. D Les haies et les bois. V.2. Pubescens. Feuilles pubescentes. 369. Lonicera xylosteum. Linn. DC. Chevrefeuille velu. Syn. Xylosieum dumetorum. Moensch. Meth. 502. — Caprifolium dumetorum. Lam. FI. fr., 3, p. 367. Pubescens, caule erecto, foliis ovato-ellipticis integerrimis, pedunculis folio brevioribus bifloris, ovariis puberis, baccis basi concretis globosis. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, droit, rameux, à écorce grisâtre, feuilles opposées, péliolées, ovales-elliptiques , pointues, entières et pubescentes, particulièrement en dessous ; fleurs petites, d’un blanc sale, à corolle ve- lue, disposées 2 ensemble sur chaque pédoncule ; ceux-ci sont grèles, axil- laires, simples, plus courts que les feuilles; baies rouges, globuleuses, réunies au nombre de deux. FI. en mai, juin. D Les bois montueux, les rochers. , ++ Fleurs pentapétales, infères. r 194. rHAMNuS. Calice à 4 ou 5 divisions; corolle à 4ou5 p d’écailles, quelquefois avortés ; étamines au nombre de 4 stigmates ; baie à 2 ou 4 semences. Lales, fort petits, en forme à 5; un seul style à 2 ou 4 870. Rhamnus catharticus. Linn. DC. Nerprun purgatif. Erectus, foliis ovatis dentatis, floribus fasciculatis polygamo-dioicis, baccis 4 spermis subglobosis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 8 mètres, droit, rameux, épineux, à écorce lisse ; feuilles alternes ou opposées, ovales, glabres, lisses, finement dentées en scie, à nervures parallèles et convergentes ; fleurs petites, verdâtres, sou- vent dioïques, ramassées par petits bouquets axillaires au sommet des ra- meaux ; corolle à 4 pétales, à 4 étamines, à 4 divisions; baies globuleuses, à 4 semences, noires à la maturité. Fl. en mai, juin. P Les haies, ies rochers. 871. Rhamnus franqula. Linn. DC. Nerprun bourdaine. Foliis ovalibus integerrimis, nervis Jateralibus 10-12 linearis calycibus- que glabris, floribus hermaphroditis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 3 mètres, droit, rameux, à bois tendre, à écorce bru- 126 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. nâtre et tachée ; feuilles alternes, pétiolées, ovales, pointues, entières, glabres, à nervures nombreuses et parallèles ; celles de la base des rameaux sont obtuses ou un peu échancrées en cœur au sommet; fleurs petites, ver- dâtres, hermaphrodites, axillaires, pédonculées, peu nombreuses; corolle à 5 pétales, à 5 étamines ; baies petites, rondes, à 2 ou 4 semences, d’a- bord rougeâtres, noires à la maturité. Fl. en mai, juin. P Les bois. 195. evoxxmus. Calice plane, à 4 divisions ; corolle à 4 ou 5 pétales ouverts; étamines en nombre égal aux pétales; fruit formant une capsule à 5 angles, à 5 loges; graines revêtues d’une arille ou tunique externe colorée, et insérées à l’angle ex- terne des loges. 372. Evonymus Europœus. Linn. DC. Fusain commun. Syn. Evonymus vulgaris. Lam. Dict. 2, p. 572. — ÆEvonymus angustifolius. Vill. Dauph. 2, p. 540. Ramis Iævibus, foliis lanceolato-ovatis tenuissimè serratis, pedunculis subtrifloris, petalis oblongis subacutis, lobis capsularum acutis. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, droit, rameux, dont les jeunes rameaux sont ordinairement quadranoulaires, à écorce lisse et verdâtre; feuilles oppo- sées, pétiolées, glabres, ovales-lancéolées, pointues, finement dentées ; fleurs petites, verdâtres, portées sur des pédoncules grèles, axillaires, com- primés, longs, filiformes, ordinairement divisés au sommet en 3 pédicelles uniflores ; capsule d’un rouge vif, à 4 angles. Fl. en mai, juin. D Les haies et les bois. On le nomme vulgairement bois carré ou bonnet de prêtre, à cause de la forme de son fruit, qui ressemble à un bonnet carré. Les branches réduites en charbon forment les crayons que les dessinateurs nomment fusains. V. 8. latifohius. Feuilles fort larges, d’un vert luisant et moins dentées que celles de l'espèce. Les rochers ombragés de la Fresne. 126. imparTrens. Caïice à 2 folioles caduques; corolle irrégulière, à 4 pétales, dont le supérieur est élargi en forme de voute; l’inférieur prolongé en éperon, et les 2 la- téraux à 2 lobes ; étamines à anthères soudées; capsule à 5 valves, qui, à la matu- rité, se roulent en dedans avec élasticité en dispersant les graines au loin. 373. Impatiens nolitangere. Linn. DC. Balsamine jaune. Syn. Zmpatiens lutea. Lam. F1. fr., 2, p. 666. Pedunculis 3-4-floris folio brevioribus sub folio patulis, floribus pendu- lis, calcare apice recurvo, foliis ovatis grossè dentatis, geniculis caulinis tumentibus. DC. Prodr. Tige de 2 à 4 décimètres, droite, rameuse, tendre, glabre, glauque, rou- geàtre et renflée à l'insertion des feuilles et des rameaux ; feuilles glabres, glauques, ovales , ‘pétiolées , alternes , bordées de dents larges, écartées, peu nombreuses ; fleurs grandes, jaunes, disposées 2 ou 3 ensemble vers le sommet de la tige et des rameaux, et portées sur des pédoncules grèles, axillaires, un peu réfléchis, plus courts que les feuilles ; capsule alongée, glabre, lisse. Fi. en juillet, août. © Les bois ombragés et humides. 127. vioLa, Calice à 5 folioles oblongues, inégales, adhérentes au pédoncule au-des- sous de leur base; corolle à 5 pétales inégaux, dont les deux supérieurs sont rétré- PENTANDRIE. — MONGGYNIE. 127 cis dans le bas, les deux latéraux munis chacun d’umonglet oblique, et l'inférieur prolongé en éperon à la base ; étamines à anthères rapprochées; capsule triangu- laire à une loge, à 5 valves; semences nombreuses. I. Stigmate courbé et aigu. Violeltes, 374. Viola hirta. Linn. DC. Violette hérissée. Villosa, stigmate uncinato acuto nudo, foliis cordatis, sepalis ovatis ob- tusis maroine ciliatis, stipulis glanduloso-dentatis, petalis 2 mediis subbar- batis, calcare subconico, nectariis glabris, capsulis turoidis hirtis, semini- bus turgidis fuscis. DC. Prodr. Plante sans tige; collet de la racine poussant des feuilles pointues, cor- dées, crénelées, hérissées de poils nombreux, portées sur des pétioles cannelés, accompagnés de stipules dentées et slanduleuses; fleurs d’un bleu clair, inodores, portées sur des pédoncules radicaux, droits, plus longs que les feuilles, munis vers la moitié de leur longueur de deux bractées linéai- res, fort courtes ; éperon presque conique; calice glabre, à folioles obtuses; capsule velue, renflée. Fi. au printemps. 2]. Les haies et les bois. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Rosea. Fleurs d’un rose pâle. V.n. Apetala. Corolle fort courte, dépassant à peine la longueur du calice. 875. Viola odorata. Linn. DC. Violette odorante. Syn. J’iola suavis. Bib. Suppl. p. 164. Stigmate uncinato, folis rotundato-cordatis, sepalis ovatis obtusis, cal- care obtusissimo, capsula turgida hirta, seminibus turbinatis albidis, sto- lonibus flabilliformibus. DC. Prodr. Plante sans tige; collet de la racine poussant les feuilles, les fleurs, et plusieurs rejets rampans qui multiplient la plante; feuilles arrondies, cor- diformes, obtuses, crénelées, glabres ou légèrement pubescentes, portées sur de longs pétioles; fleurs violettes, odorantes, portées sur des pédon- cules grèles, placés entre les feuilles ; éperon court, obtus; folioles du calice obtuses, fort larges; capsule velue, renflée. Fl. au printemps. 2]. Les haies. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Purpurea. Fleurs purpurines. 376. Viola palustris. Linn. DC. Violette des marais. Stigmate marginato, radicibus articulatis squamosis, foliis reniformi- cordatis, stipulis lato-ovatis acuminatis, sepalis ovatis obtusis, capsula oblongo-trisona, seminibus ovoideis atro-viridescentibus. DC. Prodr. Plante sans tige; racine rampante, articulée, donnant naissance à des feuilles entièrement glabres, péliolées, arrondies-réniformes, crénelées; stipules larges, ovales, acuminées ; fleurs petites, d’un bleu clair, à éperon fort court; pétales inférieures chargés de quelques lignes violettes; pédon- cules glabres, partant de la racine, plus courts que les feuilles, munis dans le milieu de leur longueur de deux bractées membraneuses et linéaires ; folioles du calice ovales, obtuses ; capsules glabres, oblongues, à 8 angles. 128 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. FI. au printemps et en automne. 2! Les prés humides, les marais tour- beux, Helmsange, Arlon, Vance, Grandvoir, etc. 377. Viola canina. Linn. DC. Violette de chien. Syn. J’iola sylvestris. Lam. FI. fr., 2, p. 680. — Viola cordata. Willd. spec. 164. — Viola neglecta. Schm. F1. Boh. n. 1, p. 51. Stigmate papiloso subreflexo, caule adultiore adscendente ramoso glabro, foliis cordatis, stipulis acuminatis pectinatim tenuiter laceris, sepalis subu- latis, pedunculis glabris, capsula elongata, valvulis acaminatis, seminibus pyriformibus fuscis. DE. Prodr. Racine ligneuse ; plante acaule dans le commencement de la floraison, montante au fur à mesure qu’elle se développe, et formant alors des tiges dures, un peu anguleuses, glabres, couchées, simples ou rameuses; feuilles pétiolées, glabres, pointues, cordées et crénelées ; celles des tiges presque sessiles; stipules alongées, pointues, découpées finement en dents de peigne au sommet; fleurs bleues, inodores, portées sur des pédoncules glabres, grèles, axillaires ; folioles du calice étroites, pointues, capsules alongées, glabres. FL. au printemps. 2} Les haies et les bois. V.s. Fois obtusis integerrimis. Feuilles obtuses, entières. V. c. Foliis obtusis crenatis. Feuilles obtuses et crénelées. V. ». Foliis subsessilibus. Toutes les feuilles des tiges presque sessiles. V.e. Parviflora. Corolle dépassant à peine la longueur du calice. V. r. Albiflora. Fleurs blanches. V. &. Purpurea. Fleurs purpurines. V. u. Apetala. Corolle avortée. V. 1. Grandiflora. Fleurs beaucoup plus grandes et d’un bleu plus foncé que celles de l’espèce. 378. V’iola mirabilis. Linn. DC. Violette étonnante. Stigmate subreflexo nudo, caulibus rigidis petiolisque villosis, pilis se- cundis, foliis reniformi - cordatis rcnneien sepalis 83 maximis oblongis acuminatis, calcare cylindrico obtuso lonso, capsulæ valvis peracuminatis, seminibus pyriformibus fuscis. DC. Prodr. Racine formant une souche lisneuse, couverte d’écailles roussâtres, émettant plusieurs tiges droites, glabres, triangulaires, feuillées, d'environ 2 décimètres ; feuilles glabres, cordiformes, pointues ou réniformes et cré- nelées; les unes sont radicales, longuement pétiolées, à pétioles munis sur leur surface supérieure d’une ligne de poils blanchâtres; celles qui nais- sent vers le sommet de la tige sont presque sessiles et alternes ; les deux supérieures sont fort rapprochées ; fleurs dont les unes sont radicales, et les autres axillaires ; les radicales sont le plus souvent stériles, odorantes, d’un bleu pâle, à éperon long, cylindrique et obtus et portées sur de longs pédoncules; les autres, qui naissent plus tard, dans les aisselles des feuilles vers le sommet de la tige, sont dépourvues de corolle ; portées sur des pé- doncules courts, et produisent des capsules et des grains fertiles ; calice à folioles inésales, dont 8 sont beaucoup plus grandes que les autres, oblon- gues, acuminées. Fleurs radicales se montrant en avril, les caulinaires en mai, juin. 2] Les bois humides au-dessus de Perle. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 129 379. Viola montana. Linn. DC. Wiolette des montagnes. Glabriuscula, stigmate papilloso subreflexo, caulibus simplicibus erectis foliis imis cordatis, superioribus ovatis acutis, petiolis maroïinatis, stipulis oblonpsis dentatis incisisve, calcare conico truncato recto viridescente se- palis breviore, valvis arcuatis subacutis, seminibus ovatis castaneis, DC. Prodr. Tiges de 2 à 8 décimètres, droites, faibles, simples, anguleuses et gla- bres; feuilles glabres, alternes, pétiolées, largement dentées; les inférieures cordiformes, obtuses; les supérieures ovales-lancéolées, aiguës; stipules oblonsues, dentées, incisées; fleurs grandes, bleues, axillaires, solitaires, portées sur de longs pédoncules; éperon conique, tronqué, droit, verdâtre, plus court que les folioles du calice, qui sont longues, étroites et pointues. FI. en mai, juin. 2] Les bois aux environs de Wiltz. IT. Séigmate droit en forme d’entonnoir. Pensées. 880. J’ola tricolor. Linn. DC. Violette tricolore. Radice subfusiformi, caulibus ramosis diffusis foliis imis ovato-cordatis sti- pulis runcinato-pinnatifidis, lobo medio crenato, petalis breviter unguicu- latis incumbentibus, calcare crasso obtuso non porrecto, nectariis brevibus, seminibus oblonso-ovatis. DC. Prodr. Tiges nombreuses , de 8 à 4 décimètres, plabres, anguleuses, couchées, rameuses et diffuses, stipules foliacées, runcinées-pinnatifides, à lobe du milieu crénelé; feuilles opposées, pétiolées, olabres, crénelées; les infé- rieures ovales-obtuses, arrondies, un peu cordées à la base; les supérieures plus étroites, ovales-alongées ; fleurs axillaires, portées sur de longs pédon- cules et à pétales courtement mélangés de blanc, de jaune et de violet, onguiculés ; éperon épais, obtus. FI. en été. © Les moissons, les lieux cultivés. 381. Viola arvensis. DC. Syn. Violette des champs. Syn. Viola tricolor. v. a. Linn. Spec. 1326. — Viola bicolor arvensis. Banh. Pin. 200. — Viola tricolor v. arvensis. DC. Prodr. 1., p. 803. — Viola tricolor. Pursch. FI. Amer. Sept. 1., p. 175. — Viola tenella. Lewis. Journ. Scient. Caulibus ramosis assurgentibus, petalis calyce vix longionibus flaves- centibus cœruleis vel purpureo-maculatis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 4 décimètres; glabres, grèles, un peu anguleuses, rameuses, un peu couchées et diffuses; feuilles opposées, pétiolées, lancéolées, poin- tues, largement crénelées; stipules pinnatifides à la base; fleurs petites, jau- nâtres, axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules grèles, fort longs ; pétales dépassant à peine la longueur du calice. û . o, Ô Fi. en été. © Les lieux cultivés, les moissons. 802. Viola rothomagensis. DC. Violette de Rouen. Syn. Viola hispida. Lam. F1. fr., 2, p. 670. Hispida , radice subfusiformi, caulibus ramosis diffusis, foliis ovalibus imis subcordatis, siipulis pinnatifidis, caicare tubuloso obtuso sepalis bre- viore, nectario staminibus breviore, seminibus oblongo-ovatis. DC. Prodr. 9 150 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. Tiges nombreuses, de 3 à 4 décimètres, quadrangulaires, couchées, rameuses , diffuses, hérissées, ainsi que les feuilles, de longs poils blancs ; feuilles opposées, pétiolées, ovales-oblongues, crénelées ; les inférieures obtuses , cordées à la base ; les supérieures pointues, plus étroites ; stipules pinnatifides , comme lyrées à la base ; fleurs mélangées de bleu et de violet, portées sur des pédoncules grèles, axillaires, solitaires, glabres ou légère- ment pubescens ; pétales deux fois plus longs que le calice; éperon tubu- leux ; obtus, fort court. F1. en été. © Les moissons et les boïs taillis des Ardennes. 383. Viola intermedia. Le]. Violette intermédiaire. Syn. Viola rothomagensis. V. DC. FI. fr., 5, p. 619. Caule glabriusculo angulato diffuso, foliis infimis ovato-cordatis, mediis oblongis subobtusis serratis, supremis oblongo-lanceolatis acutis, stipulis foliis conformibus basi pinnatifidis, corollis calyce glabro duplo majoribus. Lej. Rev. Tiges d’environ 3 décimètres , anguleuses , rameuses, glabres ou légère- ment pubescentes, couchées et diffuses; feuilles opposées, pétiolées, cré- nelées, presque glabres; les inférieures ovales-cordées; celles du milieu oblongues, obtuses, dentées; les supérieures oblongues-lancéolées, poin- tues ; stipules pinnatifides à la base ; fleurs mélangées de bleu et de violet, portées sur des pédoncules grèles, axillaires, fort longs; pétales deux fois plus lonos que le calice. FI. en été © Les moissons des Ardennes. V. 8. F1. luteis. Fleurs entièrement jaunes. J'ai trouvé plusieurs échan- tillons de cette variété dans les haies à écorce aux environs de Rambrouch. 198. virus. Calice petit, à 5 dents ; pétales au nombre de 5, souvent adhérens par le sommet, s’ouvrant par la base, et se détachant comme une coëffe ; stigmate en tête; baie à 2 loges, à 4 semences. 384. Vitis vinifera. Linn. DC. Vigne cultivée. Foliis lobatis sinuato-dentatis, nudis aut tomentosis. DC. Prodr. Arbrisseau à rameaux faibles , fort longs, sarmenteux, s’attachant au- tour des corps qui l’environnent au moyen de vrilles ; feuilles alternes, pétiolées, blanchäâtres et pubescentes en-dessous, glabres et d’un vert foncé en dessus, profondément divisées en 5 lobes pointus, incisés et dentés ; fleurs petites, verdâtres, disposées en grappes rameuses, opposées aux feuilles. FI. en juin. D Généralement cultivée dans les côtes de la Moselle. Je l'ai trouvée plusieurs fois sauvage dans les lieux incultes, montueux et cou- ü verts de broussailles au-dessus de Schengen et vis-à-vis de Wormeldange, où il existait probablement des vignobles autrefois. +++ Fleurs pentapétales supères. 129. riBes. Calice ventru, à 5 lobes, un peu coloré; corolle à 5 pétales; style bifurqué ; baie globuleuse, à une seule loge, à plusieurs semences. I. Arbrisseaux sans aiguillons. 365. Ribes rubrum. Linn. DC. Groseillier rouge. PENTANDRIE. — MONOGYNIE. 151 Syn. Ribes vulgare. Lam. Dict. 8, p. 47. Foliüis obtusè 3-5-lobis subtus pubescentibus, junioribus sæpè subto- mentosis supra glabris, racemis nutantibus, bracteis obtusis pedicellis bre- vioribus , calycibus plano-complanatis patentibus, sepalis obtusis, petalis subcordatis. DC. Prodr. Arbrisseau d’environ un mètre, droit, rameux , à écorce cendrée dans les jeunes rameaux, brune dans les rameaux adultes ; feuilles alternes, pétiolées , un peu échancrées en cœur à la base, à 3 ou 5 lobes dentés et divergens, glabres en-dessus, légèrement pubescentes en-dessous ; elles sont entièrement pubescentes dans leur jeunesse ; fleurs d’un jaune sale disposées en grappes simples, axillaires, pendantes , et munies de bractées fort étroites , plus courtes que les pédicelles ; baies glabres, globuleuses , lisses, rouges à la maturité. F1. en avril, mai. h Généralement cultivé dans les jardins et se retrouve. souvent sauvage dans les haies et au bord des eaux. 306. Ribes Alpinum. Linn. DC. Groseillier des Alpes. Foliis 8-5 lobis obtusis subtus lucidis supra pilosis , racemis confertius- culis, bracteis lanceolatis ventricosis parcè glandulosis sæpe flore longio- ribus, petalis minutis subabortientibus, antheris plus minusve subsessilibus, stylis coalitis. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, à rameaux droits, à écorce cendrée ; feuilles petites, alternes, pétiolées, découpées en 8 lobes dentés, légèrement vélues , vertes en-dessus, blanchâtres en-dessous ; fleurs petites, jaunâtres, disposées en grappes simples, axillaires, redressées, munies de petites bractées lancéolées, ventrues, souvent plus longues que les pédicelles ; baies arrondies, lisses, rougeàtres à la maturité. FI. en avril, mai. P Les bois, les rochers. V. a. Sterile. — R. dioicum. Moench. Fleurs stériles. V. 5. Bacciferum. — R, vinosum. Dum. Corolle en soucoupe ; #rappes pauciflores, fleurs fertiles. 387. Ribes nigrum. Linn. DC. Groseillier noir. Syn. Ribes olidum. Moench. Meth. 683. Foliis subtus punctato-glandulosis 3-5 lobis racemis laxis, bracteis mi- nutis subulatis obtusisve pedicello multo brevioribus, petalis oblongis, calycibus campanulatis, sepalis reflexis. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, droit, à rameaux lâches, à écorce grisâtre; feuilles alteriïes , pétiolées, slabres, d’un vert foncé, anguleuses, à 3 ou 5 lobes un peu pointus et dentés ; leur surface inférieure est entièrement couverte de poinis jaunes et glanduleux ; fleurs verdâtres, en grappes là- ches , axillaires et pendantes; bractées fort petites, subulées, obtuses, beaucoup plus courtes que les pédicelles ; pétales oblongs ; calice campa- nulé, à lobes réfléchis, baie slobuleuse, noire à la maturité. FL. en avril, mai. b Cultivé sous le nom de Cassis, et se retrouve quel- quefois sauvage dans les haies. Je l’ai rencontré plusieurs fois dans les bois d’Arlon. IT. Arbrisseaux garnis d’aiguillons. 366. Ribe: uva crispa. Linn. DC. Groseillier à fruit velu. 132 PENTANDRIE. — MONOGYNIE. Ramis aculeatis, foliis obtusè 4-5 lobis villosulis, pedunculis 1-2 floris, rarissimè 3 floris, calycibus campanulatis, sepalis reflexis glabris, coloratis petalis ad apicem subrotundis glabris fauce barbata, stylis semper longè puberulis. DC. Prodr. Arbrisseau épineux, d'environ un mètre, à rameaux nombreux, grèles, droits, garnis d’aiguillons ordinairement disposés 2 à 3 ensemble; feuilles alternes, ou ramassées au nombre de 3 à 4, à 3 ou 5 lobes obtus et dentés; fleurs petites , verdâtres , portées sur des pédoncules grèles, pendans, à 1 ou 2 fleurs, et naissant à l’aisselle des boutons et des feuilles; pétales glabres, arrondis au sommet; calice campanulé, glabre, coloré, à lobes ré- fléchis, baies arrondies, velues ou hérissées. F1. au printemps. b Les haies. V. a. Sylvestre. DC. Feuilles fort petites, velues et pubescentes des deux côtés ; baies glabres, fort petites. Croît dans les haies. V. 2. Spinosissimum. DC. Plante entièrement couverte d’aiguillons épars et réfléchis. Croît dans les lieux secs et arides. V. c. Reclinatum. DC. Rameaux courbés , fort longs et pendans. V. ». S'ubinerme. DC. Ecorce lisse, brunâtre ; aiguillons peu nombreux. 150. mepEra. Calice à 5 dents; corolle à 5 pétales oblongs, alternes avec les étamines; baie entourée par le calice, à 5 loges monospermes. 889. Hedera helix. Linn. DC. Lierre commun. Caule fibrillis radiciformibus scandente, foliis coriaceis glabris nitidis 5-angulatis 5-lobis supremis vetustisve ovatis acutis, umbellis simplicissimis pubescentibus. DC. Prodr. Arbrisseau à tiges sarmenteuses, grimpantes, s’aitachant aux arbres et aux vieilles murailles au moyen de petites fibrilles en forme de racine ; feuilles alternes, pétiolées, fermes, coriaces, luisantes, pointues, partagées en 3 ou 5 lobes anguleux; celles des tiges adultes, ovales, pointues, entiè- res ; fleurs petites, d’un vert blanchâtre, disposées en ombelles simples et terminales. FI. en août, septembre. P Les bois , les vieux murs. V. 5. Aumirepens. Tiges rampantes. 151. 3ASIONE. Fleurs ramassées en tète munie à la base d’un involucre à 10 folioles; calice à 5 divisions ; corolle à 5 pétales linéaires, un peu soudés à la base ; anthè- res réunies; stigmate à 2 lobes; capsule à 2 loges, s’ouvrant au sommet et couron- née par le calice. 4 390. Jasione montana. Linn. DC. Jasione des montagnes. Syn. Jasione undulata. Lam. F1. fr., 2, p. 33. Foliis lineari-lanceolatis basi angustioribus undulato-crispis. DC. Syn. Racine fibreuse, blanchâtre, émettant plusieurs tiges grèles, un peu ra- meuses, droites ou un peu couchées à la base, nues, presque glabres dans le haut, feuillées et hérissées de longs poils blancs dans le bas: feuilles alternes, sessiles, hérissées, étroites, linéaires, pointues, ondulés, quel- quefois dentées; fleurs bleues, ramassées en têtes arrondies, terminales. FI. en été. © Les lieux secs, le long des bois. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Prolifera. Fleurs prolifères. V. ». Caule unifloro. Tige simple, uniflore. #8 PENTANDRIE. — MONOGYNIE: 15 LA | 391. Jasione perennis. DC. Jasione vivace. Syn. Jasione lœvis. Lam. F1. fr., 2, p. 88. — Jasione montana. Vill. Dauph., 2, p. 670. — Jasione montana perennis. Linn. Suppl., 892. . Foliis linearibus sublævibus planis obtusiuseulis. DC. Syn. Tiges nombreuses, droites, arrondies, glabres, rameuses, très feuillées dans le bas; feuilles nombreuses, éparses, sessiles, linéaires, entières, planes, obtuses, glabres ou simplement munies de quelques poils épars à leur base ; fleurs bleues, en têtes arrondies, terminales. FI. en été. 2] Les champs secs et arides des Ardennes. * 899. Jasione humilis. Pers. Jasione humble. Syn. Jasione undulata. v. b. Lam. Dict., 8, p. 215. — Jasione montana. v. c. DC. F1. fr., n. 2872. Folüs linearibus subundulatis, inferioribus basi attenuatis. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en diffère par sa racine formant une souche ligneuse, d’où s'élèvent des tiges nombreuses, couchées, rameuses et diffuses, d’environ 2 décimètres, gla- bres, ligneuses dans le bas; ses feuilles sont linéaires, un peu ondulées; les inférieures un peu rétrécies à la base, et hérissées de quelques poils épars. F1. en été. 21 Je l’ai trouvée fort abondante dans les champs secs et ari- des aux environs de Martelange et de Rambrouch. tTttitt leurs incomplètes, infères. 152. ILLECEBRUM. Périgone à 5 sépales acérées, un peu cartilagineuses et colorées ; étamines entremèêlées de 5 écailles filiformes; capsule monosperme, à 5 valves, recouverte par le calice. 398. Illecebrum verticillatum. Linn. Paronique verticillée. Syn. Paronychia verticillata. DC. F1. fr., n. 2266. Caulibus procumbentibus filiformibus olabris, foliis subrotundis, floribus in axillis congestis verticillatis. DC. Prodr. Tiges nombreuses d'environ un décimètre, rameuses, arrondies, grèles, rougeâtres, couchées et étalées sur la terre; feuilles fort petites, glabres, opposées, sessiles, arrondies, entières, terminées par une pelite pointe acérée; fleurs petites, blanches, verticillées dans les aisselles des feuilles et munies de bractées scarieuses à la base. FI. en éjé. 2! Les lieux secs et sablonneux aux environs de Stockem. TITI TT Aleurs incomplètes, supères. 155. rHesium. Calice à 4 ou 5 divisions; corolle nulle; étamines insérées sur le calice devant chacune des divisions ; capsule monosperme, ne s’ouvrant pas d'elle-même, recouverte et couronnée par le calice, qui est persistant. 394. Thesium hnophyllum. Linn. DC. Thésion à feuilles de lin. Floribus pedunculatis pentandris. DC. Syn. Tiges nombreuses, grèles, #labres, anguleuses, rameuses, de 2 à 4 déci- mètres, un peu couchées dans le bas, redressées dans le haut; feuilles alternes, sessiles, glabres, étroites, linéaires et pointues; fleurs petites, l 154 ; PENTANDRIE. — MONOGYNIE. d’un blanc jaunâtre, pédonculées, disposées en petites grappes, formant par leur réunion une panicule terminale ; elles sont accompagnées chacune de 3 petites bractées pointues, denticulées et inégales. | FI. en juin, juillet. 2] Les collines arides aux environs de Bettendorff, fréquente dans les prés montueux des Ardennes, aux environs de Neuf- château, Saint-Hubert, Fays-les-Veneurs, etc. V. 8. T°. intermedium. Schraed. Tiges rudes, entièrement droites. V. c. T°. montanum. Hoffm. Tiges faibles ; feuilles lancéolées, à 3 ner- vures. DIGYNIE. + Fleurs monopétales , infères. 154. APOCYNUM. Calice monophylle, persistant, découpé en 5 segmens aigus; corolle campanulée, à 5 lobes recourbés ; 5 filamens alternes avec les étamines ; capsule longue, pointue, à 2 valves polyspermes; semences imbriquées, comprimées et cou- ronnées de duvet. 395. Apocynum androsemifolium. Linn. Apocin gobe mouche. Caule erectiusculo herbaceo, foliis ovatis utrinquè glabris, cymis ter- minalibus. Linn. Tige d'environ 8 décimètres, droite, anguleuse, glabre, rameuse ; feuilles opposées, pétiolées, ovales, pointues, entières, glabres et d’un vert foncé en dessus, blanchâtres et pubescentes en dessous ; fleurs petites, blanches ou roses, pédonculées, disposées en panicule terminale formant une espèce d’ombelle. Obs. Les mouches qui s’introduisent au fond de sa corolle, y sont sou- vent renfermées, parce qu’elles y excitent une sorte de contraction, qui les retient d’autant plus qu’elles se débattent pour s’en retirer. FI. en mai, juin. 2! Cette belle plante a été trouvée dans le bois dit Beyerholtz, par mon père, qui m’en a rapporté plusieurs échantillons en pleine floraison : serait-elle vraiment indigène ? 155. asccepias. Calice petit, à 5 dents; corolle en roue, à 5 découpures ouvertes ou réfléchies ; l’intérieur de la corolle offre : 1° 5 cornets du milieu desquels sort une petite corne, qui s'incline vers le centre de la fleur; 2° 5 écailles droites, situées entre les cornets et le pistil, et divisées en 2 loges à leur partie supédre; 5° 5 cor- puscules noirs, luisans, fendus en deux parties du côté intérieur, ffRcés devant les fentes du pistil, et émettant à leur base deux filets qui aboutissent chacun dans l'une des loges des écailles ; style composé de 2 ovaires libres, d’un style court surmonté d’un couvercle pentagone muni d’une fente sur chacun de ses côtés ; fruit composé de 2 follicules oblongs, renfermant des graines aigrettées. 396. Asclepias vincetoxicon. Linn. DC. Asclépiade dompte-venin. Syn. Asclepias alba. Lam. F1. fr., 2, p. 801. — Cynanchum vincetoxicon. Pers., p. 274. "4 Caule erecto, foliis ovatis acuminatis margine tenuissimé ciliatis, racemo terminali. DC. Syn. Tige de 2 à 4 décimètres, droites, simples, glabres, cylindriques ; feuilles opposées, pétiolées, ovales-oblongues, entières, cordées à la base, rétrécies PENTANDRIE. — DIGYNIE. 155 en pointe au sommet, dures, d’un vert luisant, et un peu ciliées sur les bords; fleurs petites, blanches, disposées en bouquets pédonculés, axil- laires au sommet de la plante. FI. en juin, juillet. 2! Fréquente sur les rochers, Clausen, Bellevue, Mont-Soleuvre, Schoenfeltz, Erpeldange, etc. 397. Asclepias Syriaca. Linn. DC. Asclépiade de Syrie, Foliis planis ovalibus subtus tomentosis, caule simplicissimo, umbellis nutantibus. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, ordinairement simple, glabre, angu- leuse; feuilles larges, planes, opposées, pétiolées, ovales, obtuses, entières, pubescentes en dessous, presque glabres en dessus, marquées de nervures nombreuses et parallèles ; fleurs jaunâtres, disposées en ombelles axillaires, terminales et penchées. Fl. en juin, juillet. 2] Cette plante, originaire de Syrie et cultivée dans nos jardins, se trouve sauvage sur les rochers aux environs de Bellevue, où elle est assez fréquente ; je l'ai aussi retrouvée assez abondante dans les rochers schisteux des côtes de la Vierre entre Grandvoir et Martilly. Elle croît aussi dans le parc de Clervaux. 155. GENTIANA. Calice à 4 ou 5 lobes; corolle persistante, en roue, en tube, en cloche ou en entonnoir, à 4, 5 ou 6 divisions, entre chacune desquelles se trouve quet- quefois un appendice simple ou divisé ; étamines insérées sur le tube de la corolle; anthères libres ou soudées en tube; capsule alongée, à une loge, à 2 vaives. 398. Gentiana cruciata. Linn. DC. Gentiane croissette. Syn. Æippion cruciatum. Schmit. Roem., arch., 1, p. 11. — ÆEricoila cruciata. Borckh. Roem., arch., 1, p. 27. Corollis 4-fidis imberbibus, floribus verticillatis, foliis sessilibus decus- satis vaginantibus. DC. Syn. Tiges de 2 à 3 décimètres, dures, cylindriques, rougeûtres, glabres, simples, féuillées, un peu couchées dans le bas ; feuilles opposées en croix, lancéolées, entières, épaisses, glabres, vertes, nerveuses, sessiles, unies par leur base en formant une gaine lâche qui enveloppe la tige de distance en distance; fleurs bleues, tubulées, légèrement campanulées, à 4 divisions obtuses, presque sessiles, disposées en verticilles axillaires au sommet de la tige, à verticilles supérieurs plus fournis que les autres. FL. en juillet, août. 2} Les prés secs, le long des bois. V. 8. Elatior. Cette variété est remarquable par sa tige grosse, dure, presque ligneuse, atteignant 5 à 6 décimètres de hauteur ; par ses feuilles beaucoup plus larges et plus longues que celles de l’espèce ; par ses fleurs plus nombreuses, verticillées dans presque toute la longueur de la plante, souvent ramassées dans le bas 3 ou 4 ensemble, en bouquets longuement pédonculés, qui ddnnent à la plante un aspect rameux. Elle est assez fré- quente sur le bord des bois aux environs de l’abbaye d'Orval. 399. Gentiana pnewmonanthe. Linn. DC. _Gentiane pneumonanthe. Syn. Gentiana linearifolia. Lam. F1. fr., 2, p. 298. — Pneumonanthe vulgaris. Schmith. Roem., arch., 1, p. 10. — Ciminalis preumonanthe. Borkh. Roem., arch., 1, p.26. Corollis 5-fidis campanulatis, foliis linearibus obtusis. DC. Syn. Tige droite, d'environ 2 décimètres, simple, arrondie, glabre, gréle, L à 156 PENTANDRIE. — DIGYNIE. rougeâtre ; feuilles glabres, opposées, sessiles, linéaires, entières, obtuses, un peu soudées à la base; fleurs bleues, peu nombreuses, sessiles et axil- laires vers le sommet de la tige, corolle campanulée, à 5 divisions. FI. en juillet, août. 2! Les collines arides le long des bois ; Berg, Ansem- bours et Schengen. 400. Gentiana acaulis. Linn. DC. Gentiane à tige courte. Syn. Gentiana grandiflora. Lam. F1. fr., 2, p. 333. — Pneumonanthe acaulis. Schmith. Roem., arch., 1, p. 10. — Ciminalis acaulis. Borckh. Roem., arch., 1, p. 26. — Ciminalis longiflora. Moench. Meth., 514. Corolla 5-fida campanulata caulem quadrangulam subæquante. DC. Syn. Racine ligneuse, d’où s’élève une tige n’atteignant pas un décimètre de hauteur, quadrangulaire, glabre, uniflore ; feuilles inférieures , larges, ovales-lancéolées, pointues, entières, lisses, marquées de 3 nervures, et étalées en rosette; celles de la tige plus étroites, opposées en croix, sessi- les, un peu soudées à la base; fleur grande, campanulée, d’un beau bleu, ponctuée à l’intérieur, solitaire et terminale; corolle à 5 divisions, non ciliée à l’intérieur. FL. en juillet, août. 2} J'ai trouvé plusieurs pieds de cette belle plante en septembre 1824, dans les côtes de la Sure entre Echternach et le Grundhoff, et depuis toutes mes recherches ont été infructueuses pour la retrouver. 401. Gentiana germanica. DC. Gentiane d'Allemagne. Syn. Gentiana amarella. Lam. Dict., 2, p. 643. — Gentiana amarella. ». a. Lam. FI. fr., 2, p. 292. —— Gentiana campestris. AI. Ped., n. 354. Corollis 5-fidis hypocrateriformis fauce barbatis, calycibus æqualiter 5-fidis, foliis ovato-lanceolatis, pedunculis internodiis longioribus, DC. Syn. Tige droite, rougeätre, d’un à 8 décimètres, arrondie, glabre, rameuse ; feuilles opposées, sessiles, ovales-lancéolées, pointues, entières, marquées de 3 nervures longitudinales, rougeâtres en dessus, un peu blanchâtres en dessous ; fleurs bleues, nombreuses, droites, assez grandes, axillaires et terminales, portées sur des pédoncules plus longs que les entre-nœuds ; corolle en entonnoir, à 5 divisions pointues à tube large, garni à son orifice d’appendices colorés et barbus; calice divisé en 5 lobes profonds, lancéolés, pointus, presqu'épaux entr’eux. F1. en août, septembre. ©) Les collines arides, le long des bois. V.z. Major. Tige atteignant 5 à 6 décimètres de hauteur, très rameuse, particulièrement au sommet. V. c. Uniflora. Tige grèle, simple, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, et terminée par une seule fleur. à 402. Gentiana campestris. Linn. DC. Gentiane des champs. Syn. Gentiana amarella. ©. b. Lam. FI. fr., 2, p. 292. — Gentiana amarella. All. Ped., n. 353. ê — Erythalia campestris. Borkh. Roem., arch., 1, p. 28. — Hippion campestre. Schmidt. Roem., arch., 1, p. 11. Corollis 4-fidis, hypocrateriformibus, fauce barbatis, calyeinis laciniis duabus maximis. DC. Syn. 4 PENTANDRIE. — DIGYNIE. 157 Tige d'environ 8 décimètres, droite, arrondie, glabre, rougeûtre, ordi- nairement simple ; feuilles glabres, opposées, sessiles, lancéolées, pointues, entières ; fleurs bleues, sessiles, axillaires et terminales, corolle hypocra- tériforme, à 4 divisions; calice à 4 ou 5 lobes, dont 2 sont beaucoup plus grands que les autres. F1. en août, septembre. © Cette espèce est beaucoup plus rare que la précédente; je n’en ai encore trouvé que 4 à 5 échantillons sur les collines arides aux environs de Blaschette. 403. Gentiana ciliata. Linn. DC. Gentiane ciliée. Syn. Hippion ciliatum. Schmidt. Roem., arch., 1, p. 11. Corollis 4-fidis, lacinüis serratis medio inciso-ciliatis foliis lanceolatis linearibusque, caule flexuoso anoulato. DC. Syn. Tige d’un à 2 décimètres, droite ou un peu couchée, anguleuse, labre, simple ou rameuse; feuilles slabres, opposées, sessiles, linéaires, pointues, entières, un peu redressées contre la tige; fleurs bleues, terminales; corolle grande, en entonnoir, à limbe à 4 divisions, dentées et ciliées sur les bords; calice presqu’aussi long que le tube de la corolle, à 4 lobes pointus. F1. en juillet, août. 2! Les collines arides, le long des bois. V. 8. Albiflora. Cette variété, dont je ne possède qu’un seul échantillon, a été trouvé par M. Werner, instituteur à Mersche, dans une excursion que nous avons faite ensemble dans les côtes de l’Eischen, en août 1830. 157. cuscurTa. Calice tubuleux, à 4 ou 5 lobes; corolle persistante, à 4 ou 5 lobes; étamines en nombre égal aux divisions de la corolle, entre lesquelles elles sont insérées ; capsules arrondies à 2 loges, s’ouvrant en travers, à 4 graines. Obs. Les plantes de ce genre serment d’abord en terre, s'élèvent per- pendiculairement et deviennent ensuite parasites sur les plantes qui les environnent; elles s’y implantent pour en tirer leur nourriture au moyen de mamelons ou petits sucoirs. 404. Cuscuta major. DC. Cuscute à grandes fleurs. Syn. Cuscuta E‘uropæa. Smith. F1. brit., 1, p. 282. — Cuscuta epithymum. Thuill. F1. par., IE, 1, p. 85. — Cuscuia filiformis. ©. a. Lam. F1. fr., 2, p. 807. — Cuscuta vulgaris. Pers., p. 289. Floribus subsessilibus, corolla 4-5-fida, staminibus basi nudis, stigma- übus acutis. DC. Syn. Tiges orêles, filiformes, rougeûtres, dépourvues de feuilles; fleurs peti- tes, blanches ou roses, courtement pédonculées, disposées en faisceaux latéraux de 10 à 15, placés aux ramifications de la tige ; corolle turbinée à 4 ou 5 lobes ; étamines insérées à l'entrée de la corolle et alternes avec les lobes ; stismates divergens, aigus ; capsule ovoïde. F1. en été. © Parasite sur l’ortie, le chanvre, etc. 405. Cuscuia minor. DC. Cuscute à petites fleurs. Syn. Cuscuta epithymum. Smith. FI. brit., 1, p. 263. — Cuscuta Europæa. Lam. Dict., p. 229. — Cuscuta E‘uropæa. v. b. Linn. Spec., 160. — Cuscuta fihformis. v. b. Lam. F1. fr., 2, p. 807. 158 PENTANDRIE. — DIGYNIE. Floribus sessilibus, corollis 4-fidis, staminibus basi squama crenata in- structis, stigmatibus simplicibus. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses tiges plus grêles; par ses fleurs plus petites, entièrement sessiles, à 4 divisions; el par ses étamines munies à la base d’une écaille crénelée. FI. en été. © Parasite sur les arbrisseaux et les plantes dures. 406. Cuscuta epilinum. Weïhe. Cuscute du lin. Syn. Cuscuta densiflora. Willem. — Cuscuta vulgaris. Presl. Simplex , glomerulis ebracteatis sub 5 floris, squamis corollæ tubo lim- bum duplo superanti adpressis. Reich. Tiges jaunûtres, filiformes, un peu dures; fleurs d’un blanc-verdâtre, ses- siles, disposées en têtes plus serrées que dans les deux espèces précédentes ; calice large, court, charnu, évasé, divisé jusqu’au milieu en 5 lobes ou seomens iriangulaires et concaves ; corolle d’un blanc-verdâtre, globuleuse, épaisse , aussi longue que le calice, à 5 lobes petits, peu étalés; 2 styles droits, divergens à la fin de la floraison. FI. en été. © Parasite sur le lin. l . 4 AT Fleurs incomplètes. 158. cHENOPODIUM. Calice à 5 divisions, persistant, non accrescent après la floraison; corolle nulle; une seule semence nue, lenticulaire. 407. Chenopodium bonus Henricus. Linn. DC. Anserine bon Henri. Syn. Chenopodium sagittatum. Lam. FI. fr., 8, p. 244. Foliis triangulari-sagittatis integris, spicis compositis terminalibus erectis aphyllis. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, simple ou rameuse , grosse, canne- lée, farineuse ; feuilles alternes, pétiolées, triangulaires, en fer de flèche, entières ou un peu ondulées, pointues ou obtuses; glabres et vertes en- dessus , blanches et farineuses en-dessous; fleurs petites, verdâtres, dispo- sées en petites grappes alongées , rapprochées et formant par leur réunion un long épi terminal. F1. en mai, juin. 2! Le long des chemins. 408. Chenopodium urbicum. Linn. DC. Anserine des villes. Syn. Chenopodium deltoideum. Lam. FI. fr., 3, p. 249. Foliis triangularibus dentatis, racemis confertis strictissimis, caule ap- proximatis longissimis. DC. Syn. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, glabre, striée, simple ou rameuse; feuilles opposées, pétiolées, deltoïdes, dentées, à dents écartées, glabres, vertes, un peu charnues; fleurs petites, verdâtres, disposées en petites grappes droites, nues, terminales et axillaires, serrées contre la tige. F1. en été. © Le long des chemins. 409. Chenopodium rubrum. Linn. DC. Anserine rouge. Foliis cordato-triangularibus obtusiusculis dentatis subtus glaucis, race- mis erectis compositis subfoliosis caule brevioribus. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, ferme, rameuse, glabre et cannelée; feuilles glabres, alternes, pétiolées, triangulaires , cordées, obtuses, irrégu- PENTANDRIE. — DIGYNIE. 159 lièrement dentées et sinuées; fleurs verdàtres, disposées en petites grappes alongées, axillaires et terminales ; feuillées un peu écartées de la tige. F1. en été. © Le longs des chemins et des murs. 401. Chenopodium murale. Linn. DC. Anserine des murs. Foliis ovato-deltoidelis inæqualiter dentatis acutis nitidis, racemis termi- nalibus corymbosis nudis, caule ramoso subpatulo. DC. Syn. Tige de 3 à 4 décimètres, droite , anguleuse , glabre , rameuse , étalées ; feuilles alternes , pétiolées, les Aelthoides. ‘irrégulièrement Fertaei glabres et luisantes en-dessus, farineuses en-dessous ; fleurs verdâtres, disposées en grappes axillaires et terminales, nues et rameuses. FI. en été. © Le long des murs. 411. Chenopodium album. Linn. Anserine blanche. Syn. Chenopodium leiospermum. DC. F1. fr., n. 2259. — Chenopodium viride. Bouch. F1. Abb. 18. Foliis rnomboideo-ovatis erosis postice intesris, superioribus oblongis inteserrimis, seminibus lævibus. DC. Syn. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, anguleuse, rameuse, glabre, striée, sou- vent pulvérulente , feuilles alternes ; pétiolées , poudreuses , ovales-rhom- boïdales, pointues, tronquées à la base, dentées ou sinuées; les supérieures plus étroites, oblongues, entières; fleurs verdâtres, en grappes nues, lîches , rameuses, axillaires et terminales ; semences lisses. FI. en été. © Les lieux cultivés. 412. Chenopodium ficifolium. DC. Anserine à feuilles de figuier. Syn. Chenopodium viride. Curt. FI. Lond., t. 16. : — Chenopodium serotinum. Huds. Angl., 106. — Chenopodium album. Bouch. F1. Abb., 18. Foliis hastato-sinuatis erosis posticè integris, SRpe ue opRsGé inte- gerrimis, seminibus punctatis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles plus Do ndenen lobées, souvent divisées en 8 seomens, et se rapprochant plus de la forme hastée : et par ses graines qui sont chagrinées ou ponctuées. FI, = été. ©) ee lieux cultivés. 413. Chenopodium hybridum. Linn. DC. Anserine hybride. Syn. Chenopodium angulosum. Lam. Dict. 1, p. 194. Foliis cordatis anoulato-dentatis acuminatis, racemis ramosissimis sub- cymosis divaricatis aphyllis. DC. Syn. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, anguleuse, #labre, simple ou rameuse ; feuilles alternes, pétiolées , vertes sur les deux surfaces , glabres, sinuées- anguleuses, dentéés, à lobe terminal plus grand, alongé, aigu ; fleurs vertes, disposées en grappes nues, rameuses, au sommet de la tige. F1, en été. © Les lieux cultivés. 414. Chenopodium glaucum. Linn. DC. Anserine slauque. Foliis ovato-oblongis repandis glabris subtus glaucis, racemis simplicibus glomeratis. DC. Syn. Tige d'environ 8 décimètres, rameuse, glabre, anguleuse, rougeûtre, un peu couchée dans le bas ; feuilles aliernes, pétiolées, ovales- oblongues j étroites , pointues ou un peu obtuses , légèrement sinuées ou garnies de 140 PENTANDRIE. — DIGYNIE. quelques dents émoussées, d’un vert foncé en-dessus, glauques en-dessous ; fleurs petites , verdàâtres , agglomérées, disposées en petites grappes axil. laires et terminales, rameuses, plus courtes que les feuilles. FI. en été. © Les lieux cultivés. 415. Chenopodium vulvaria. Linn. DC. Anserine fétide. Sy. Chenopodium fœtidum. Lam. F1. fr., 3, p. 244. — Chenopodium olidum. Curt. Lond., n. 60. Folïis rhombeo-ovatis subintegerrimis, floribus conglomeratis RUE caule diffuso. DC. Syn. Tige d’environ 3 décimètres, arrondies, striées, glabres, rameuses, cou- chées et étalées sur la terre, chargées ainsi que toute la plante d’une pous- sière glauque et farineuse, qui lui donne un aspect blanchâtre; feuilles alternes, pétiolées, ovales-rhomboïdales, entières, obtuses, un peu épaisses, fleurs verdâtres, agolomérées, disposées en grappes courtes, nues, axillaires et terminales. FI. en été. © Les lieux cultivés, le long des chemins. Elle est connue sous le nom de F’ulvaire, d’Arroche puante ; elle a une odeur extrêmement fétide. 416. Chenopodium opuhfolium. Schrad. Anserine à feuilles d’obier. Syn. Chenopodium erosum. Bast. Journ. de Bot., 1814. — Chenopodium opulifolio. Vaïll. Bot., t. 7, fr. 10. — Chenopodium viride. Lois. FL. Gall. Foliis rhomboideis sinuatis, racemis ramosis subfoliatis, calycibus fructus pentagonis, seminibus levibus. Lej. Rev. Tige d'environ 5 décimètres, droite, anguleuse, glabre, rameuse; feuilles alternes, pétiolées, rhomboïdales, larges, courtes, obtuses, sinuées, munies vers le sommet de quelques dents larges et arrondies, glabres, vertes en-dessus, blanchâtres et pulvérulentes en-dessous ; fleurs : vertes, disposées en grappes nues, axillaires et terminales. | FL. en été. © Les lieux incultes des bords de la Moselle, aux environs de Remich, et dans les ruines du château de Vianden. 417. Chenopodium polyspermum. Linn. DC. Anserine polysperme. Foliis ovatis integerrimis, racemis cymosis divaricatis aphyllis, caule decumbente. DC. Syn. Tiges de 3 à 4 décimètres, arrondies, rougeàtres, glabres , rameuses, droites, ou couchées et étalées sur la terre; “feuilles alternes , pétiolées , glabres, glauques, ovales, obtuses, entières ; fleurs vertes, disposées en grappes grèles, nues, rameuses, aies et ne FL. en été. © Les lieux cultivés. V. 8. Lanceolatum. Feuilles lancéolées. V. c. Rubrum. Entièrement rougeâtre dans toutes ses parties. V. ». Bracteolosum. Diffère de l'espèce par ses feuilles pointues et par ses grappes feuillées. 418. Chenopodium acutifolium. R. S. Anserine à feuilles aiguës. Foliis ovatis integerrimis acutis oppositis, caule recto, racemis spica- us. R.S, Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige droite, plus élevée; PENTANDRIE. — DIGYNIE. 141 par ses feuilles opposées, lancéolées, pointues ; et par ses fleurs ramassées en forme d’épis läches. F1. en été. © Les lieux incultes aux environs des forges des Rochers, près de Grewenmacher. 159. ATRIPLEX. Fleurs herbacées; dont les unes hermaphrodites, à calice persistant 5-phylle, à corolle nulle, une seule semence déprimée; les autres femelles, à calice à 2 divisions, prenant de l’accroissement après la floraison, formant autour de la graine une enveloppe bivalve et comprimée. 419. Atriplex hastata. Linn. DC. Aroche en fer de flèche. Caule erecto herbaceo, foliis triangulari hastatis profundè dentatis conco- loribus, calycibus fructus sinuato-dentatis dente intermedio elongato. R.S. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, slabre, anguleuse, rameuse, à rameaux inférieurs très grands, ouverts, étalés et diffus; feuilles alternes ou opposées, pétiolées, larges, triangulaires, hastées, profondément dentées , slabres ; fleurs vertes, en grappes axillaires et terminales ; valves séminales prandes, deltoïdes, palmées, dentées, tuberculeuses sur le dos. FI. en juillet-août. © Les lieux cultivés. 420. Atriplex patula. DC. Aroche étalée. Caule herbaceo patulo, foliis deltoideo-lanceolatis subhastatis, calyci- bus seminum disco submuricatis. R. S. Tiges de 4 à 5 décimètres, anguleuses, glabres, étalées, rameuses, droites ou couchées ; feuilles alternes, pétiolées, vertes en-dessus , pulvérulentes et blanchâtres en-dessous; les inférieures presque deltoïdes, hastées, sinuées ou dentées; les supérieures plus étroites, le plus souvent lancéolées et entières ; fleurs verdâtres, en grappes alongées, simples, axillaires et terminales, souvent feuillées ; divisions du calice des fleurs fertiles presque rhomboïdales , aiguës, denticulées , munies sur le dos de tubercules aigus assez prononcés. F1. en juillet, août. © Les lieux cultivés. 421. Atriplex angustifolia. DC. Suppl. Aroche à feuilles étroites. Syn. Atriplex patula. DC. FI. fr., n. 2252. Caule herbaceo divaricato, foliis lanceolatis integerrimis, infimis subhas- tatis, calycibus seminum læviusculis. R.S. Tiges de 8 à 5 décimètres, glabres, striées, rameuses, droites ou un peu couchées, à rameaux inférieurs opposés, longs, grèles, écartés et étalés sur la terre; feuilles glabres; les inférieures pétiolées, ovales-lancéolées , en- tères ou un peu hastées, et munies de quelques dents à la base ; les supé- rieures étoites, lancéolées-linéaires, entières ; fleurs vertes, disposées en grappes alongées , axillaires et terminales ; divisions du calice des fleurs fertiles, pulvérulentes, hastées et dentées sur le dos. | FI. en été. © Les lieux cultivés. 140. BETA. Calice à 5 divisions, un peu adhérent par sa base avec l'ovaire; corolle ÊE s SL 3 nulle; une seule semence réniforme, recouverte par le calice, qui s’endurcit et prend la forme d’une capsule. 422. Beta vulgaris. Linn. DC. Bette commune. Caule erecto, floribus ternis aut quaternis. DC. Syn. | Racine grosse, cylindrique, charnue ; poussant à son sommet des feuilles 142 PENTANDRIE. — DIGYNIE. nombreuses, larges, ovales, cordées , obtuses, entières , glabres, lisses, ridées, portées sur de longs pétioles creusés en gouttière ; tiges d'environ un mètre, droites, glabres, rameuses, anguleuses, à feuilles alternes, pétio- lées, ovales, entières, glabres et luisantes ; fleurs petites, verdâtres, sessiles, ramassées 3 ou 4 ensemble dans les aisselles des feuilles. FI. en été. © Cultivée sous les noms de Porrée, de Betterave, etc. 141. mERNIARIA. Calice à 5 divisions profondes; corolle nulle; étamines entremé- lées de 5 écailles filiformes; capsule fermée, à une seule loge, et recouverte par le calice. 123. Herniaria glabra. Linn. DC. Herniaire glabre. Syn. Zerniaria alpestris. Aubry. Morb. an XI, p. 20. — Herniaria fructicosa. Gou. FI., monsp. 393. Herbacea glabra prostrata, foliis ovatis, glomerulis multifloris. DC. Prodr. Tiges nombreuses, grêles, rameuses, feuillées, couchées et étalées sur la ierre, arrondies, glabres, un peu renflées à l’aisselle des rameaux ; feuilles fort petites, glabres, sessiles, ovales, entières, opposées dans le bas , alter- nes dans le haut des rameaux; fleurs petites, verdâtres, sessiles, ramassées par pelotons axillaires dans toute la longueur de la plante. F1. en été. © Les lieux secs, sablonneux. 424. Herniaria hirsuta. Linn. DC. Herniaire velue. Herbacea prostrata hirsuta, foliis ovali-oblongis , glomerulis sessilibus- paucifloris. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente ; en ce qu’elle est velue dans toutes ses parties ; par ses tiges rougeûtres, plus dures ; par ses feuilles plus alon- gées, et par ses fleurs moins nombreuses. F1. en été. © Les lieux secs et sablonneux des bords de la Moselle entre Schengen et Wintrange. 142. uzmus. Calice persistant, coloré, campanulé, à 5 dents; corolle nulle, capsule arrondie, plane ou comprimée, foliacée et membraneuse sur les bords , renflée dans le milieu et renfermant une seule semence. 495. Ulmus campestris. Linn. DC. Orme des champs. Syn. Ulmus effusa. W. — Ulmus montana. Smith. Foliis duplicato-serratis basi inæqualibus, floribus subsessilibus conglo- meralis. DC. Syn. Arbre fort élevé, à tronc droit , à bois dur, jaunâtre, à écorce grise ou brunûtre ; feuilles alternes, pétiolées, rudes, ovales, pointues, doublement dentées en scie, inégales à la base ; fleurs petites, rougeûtres , naissant en paquets serrés , presque sessiles au sommet des rameaux ; elles ont quatre étamines et naissent avant les feuilles ; capsules ovales, orbiculaires , com- primées, foliacées, échancrées au sommet, entièrement glabres. Fl, au printemps. P Les bois montueux. V.s. Latifolia. Feuilles fort larges, pubescentes en-dessous. 426. Uhnus effusa. Wild. DC. Orme à feuilles éparses. Syn. Ulmus ciliata. Ehrh. Beytr., 6, p. 68. — Ulmus montana. Schmith. FI. Brit., p. 262. PENTANDRIE. — DIGYNIE. 145 — Uimus pedunculata. Poir. Dict. Enc. 4, p. 610. — Uilmus octandra. Schk. Bot. Handb. 178, t. 57. Foliis duplicato-serratis basi inæqualibus, floribus longè pedunculatis effusis. DC. Syn. Cet arbre diffère du précédent : par ses fleurs éparses, non serrées, lon- guement pédonculées, ayant 4 étamines ; et par ses capsules plus petites, ciliées sur les bords. FI. au printemps. b Les bois montueux. 427. Ulmus suberosa. Willd. Orme subéreux. Syn. Ulmus tetrandra. Schk. Handb., 1, p. 276. — Ulmus campestris. Sm. — Ulmus Hollandica. Pallas. Ross., 1, p. 17. — Ulmus campestris. v. c. DC. F1. fr., n. 2226. Foliis duplicato-serratis basi subæqualibus, floribus subsessilibus conglo- meratis tetrandris, fructibus glabris, cortice ramorum suberoso-alato. R. S. Arbre fort élevé, à bois dur, jaunâtre, à écorce boursouflée; feuilles petites, alternes, presque sessiles, rudes, pubescentes en dessous, lancéo- lées, un peu obtuses, doublement dentées en scie ; fleurs petites, rougeà- tres, presque sessiles, ramassées par paquets axillaires et terminaux, à 4 étamines, capsules entièrement glabres. Fi, au printemps. b Les bois. +TTT Fleurs pentapétales supères à 2 semences. (Ombellifères.) A. Ombellifères vraies, à fleurs blanches ou un peu rougeâtres. 143. æcopopium. Calice à bords entiers; pétales réfléchis au sommet en forme d’é- chancrure, inésaux entre eux; fruit ovale-oblong, marqué de 3 à 5 côtes longitu- dinales sur chaque graine; collerettes nulles. 428. Ægopodium podagraria. Linn. DC. Égopode des goutteux. Syn. Tragoselinum angelica. Lam. FI. fr., 8, p. 449. — Pimpinella angelicæfolia. Lam. Dict., 1, p. 451. — Ligusticum podagraria. Crantz. Austr., p. 200. — Seseh ægopodium. Scop. Carn., éd., 2, n. 359. — Podagraria ægopodium. Moench. Meth., 90. — Pimpinella podagraria. Lestib. — wSison podagraria. Spreng. p. 406. Foliis caulinis summis ternatis ovatis. DC. Syn. Racine longue, traçante; tige d’environ un mètre, droite, cannelée, glabre, un peu rameuse; feuilles glabres, lisses ; les inférieures à pétiole divisé en 8 parties qui soutiennent chacune 8 folioles ovales, pointues et dentées ; les supérieures simplement ternées, à folioles plus étroites; fleurs blanches, en ombelles lâches, composées de rayons nombreux. FI. en juin, juillet. 2] Les haies et les bois. 144. piNPINELLA. Calice à bords entiers; pétales entiers, réfléchis au sommet en forme d’échancrure, presqu’égaux entre eux; fruit ovale-oblong, strié ; stigmates globuleux ; collerettes nulles. 144 PENTANDRIE. — DIGYNIE. 429. Pimpinella saxifraga. Linn. DC. Bouccage saxifrage. Syn. Tragoselinum minus. Lam. Dict., 1, p.450. — Tragoselinum saxifragum. Moench. Meth., 995. — Pimpinella crispa. Horn. Haf., 1, p. 289°. Foliis radicalibus pinnatisectis, segmentis dentatis aut subincisis circum- scriptione subrotundis. DC. Prodr.. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, rameuse, arrondie, glabre et striée ; feuilles glabres, pinnées ; les radicales étalées, composées de 5 à 7 folioles arrondies, dentées, la terminale souvent'à 8 lobes profonds ; les caulinaires inférieures à folioles linéaires ; les supérieures ne sont que des gaines alon- gées et dépourvues de véritables feuilles; fleurs blanches en ombelle pen- chée avant la floraison. Fi. en juin, juillet. 2] Les prés secs. 430. Pimpinella magna. Linn. DC. Bouccage à grandes feuilles. Syn. Tragoselinum majus. Lam. FI. fr., 2, p. 448. — Pimpinella major. Gouan. Illustr., 21. — Tragoselirum magnum. Moensch. Meth., 99. Foliis radicalibus pinnatisectis seomentis dentatis incisisve circumscrip- tione ovatis aut oblongis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, glabre, cylindrique, rameuse, striée; feuilles glabres; les premières que pousse la racine sont pétiolées, sim- ples, ovales, arrondies, trilobées et dentées; celles d’ensuite sont ternées; et les autres ailées, composées de 5 à 7 folioles ovales, larges et dentées; les caulinaires ont les folioles plus petites, plus étroites, et moins nombreu- ses à mesure qu'elles se rapprochent du sommet de la plante; fleurs blan- ches, en ombelles penchées avant la floraison. FI. en juin, Juillet. 2} Les prés secs. 431. Pimpinella dissecta. DC. FI. fr. Bouccage découpé. Syn. Pimpinella pratensis. Thuill. FI. par., LE, p. 154. — Pimpinella magna v. dissecta. DC. Prodr., 4; p. 120. — Pimpinella laciniata. Thore. Land., 108. — Pimpinella peregrina. Lej. F1. de Spa, 1, p. 145. Segmentis foliorum superiorum bipinnatifidis, laciniis lanceolato-linea- ribus. DC. Prodr. Cette espèce diffère des deux précédentes : par sa tige plus rameuse et plus étalée; par ses feuilles qui sont toutes pinnées; les inférieures décou- pées en lobes profonds, pointus, divergens, et semblent même deux fois ailées ; les supérieures à folioles bipinnatifides. F1. en juin, juillet. 2] Les prés secs, 145. seseur. Calice entier; pétales égaux, courbés en cœur; fruit petit, ovoïde, strié; semences concaves du côté intérieur; collerette générale nulle ou à une seule foliole; collerettes partielles à une ou plusieurs folioles. 432. Seseli annuum. Linn. DC. Seséli annuel. Syn. Seseli bienne. Crantz. Austr., 204. — Sium annuum. Roth. Germ., 1, p. 128. Foliorum vaginis emarginatis, involucellis umbellulis longioribus. DC. Syn. Racine grosse, pivotante; tige d'environ 3 décimètres, droite, dure, PENTANDRIE. — DIGYNIE. 145 cylindrique, striée, pubescente, un peu rameuse au sommet, purpurine, renflée sous les nœuds; feuilles lésèrement pubescentes, bipinnées, à folio- les linéaires, écariées , souvent trifides et terminées par une petite pointe rougeàtre ; fleurs blanches, en ombelle dense de 12 à 20 rayons pubescens et blanchètres, collerette générale nulle ; collerettes partielles à 10 ou 12 folioles plus longues que les fleurs et scarieuses sur les bords. FI. en juin, juillet. « Les collines arides, les rochers au-dessus de la Pulvermubhl. 433. Seseli montanum. Linn. DC. Seséli des montagnes. Foliorum vaginis inteoris, foliis slaucis, radicalibus pinnatis, caulinis angustissimis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, lisse, cylindrique, striée, un peu ra- meuse ; feuilles 2labres, glauques ; les radicales alongées, bipinnées, à folioles linéaires, souvent trifides; les caulinaires moins composées, à folioles plus alongées et triansulaires ; fleurs blanches, en ombelles de 12 à 15 rayons courts et relevés ; collerette générale nulle ou à une seule foliole; collerettes partielles à folioles nombreuses, plus courtes que les fleurs, linéaires et aiguës. FI. en juin, juillet. 21 Les collines arides, les rochers au-dessus de la Pulvermubhl. 434. Seseli carvi. DC. F1. fr. Seséli carvi. Syn. Carum carvi. Linn. DC. Prodr. 4, p. 115. — Seseli carum. Lam. F1. fr., 8, p. 435. — Ligusticum carvi. Roth. Germ., 1, p. 124. — Apium carvi. Crantz. Austr. p.218. . — Lagæcia cuminoides. Willemet Phyt., 1. p. 254. — Pimpinella anisum. Meigen et Weniger. Cat. — Bunium carvi. Bieb. FI. 1, p. 211. Radice fusiformi, foliis bipinnatisectis, seomentis infimis ramorum decus- satis, omnibus multifidis, involucro utroque nullo. DC. Prodr. Racine fusiforme, blanchätre ; tige d’environ 5 décimètres, droite, arron- die, glabre, lisse, striée, rameuse; feuilles glabres, alongées, bipinnées, découpées en segmens linéaires et pointus ; les inférieures à divisions dis- posées par paires croisées ; les supérieurs moins composées, à divisions linéaires et alongées ; fleurs ordinairement blanches, en ombelles läches, à collerette générale nuile ou à une seule foliole. Observation. Cette plante offre 2 variétés très distinctes. La variété À, que je nommerai patula, et qui forme le type de l’espèce, est la plus commune, toute la plante est d’un vert foncé; ses rameaux sont ouverts et très éta- lés ; ses fleurs sont entièrement blanches, à pétales ouverts ; ses fruits sont ovoïdes et fortement striés. La variété B, que je nommerai coarctata, est rougeâtre dans toutes ses parties ; ses rameaux sont resserrés en forme de pyramide ; ses fleurs sont plus petites, rougeâtres, à pétales presque fer- més ; ses fruits sont moins gros, plus alongés et très légèrement striés, ils avortent quelquefois et se prolongent alors en deux appendices linéaires et foliacés ; quant à la forme des feuilles, elle est la même dans les deux variétés. FI. en juin, juillet. Les prés. 10 146 000 PENTANDRIE. — DIGYNIE. 146. 1MPERATORIA. Calice entier, peu apparent; pétales échancrés, courbés, pres- qu'égaux; fruit comprimé, elliptique; gaines bordées d’une aile membraneuse, mu- nies sur le dos de 5 petites côtes; collerette générale nulle, composée d’une ou 2 folioles. 435. Tmperatoria sylvestris. DC. FI. fr. Impératoire sauvage. Syn. Angelica sylvestris. Linn. DC., Prodr. 4, p. 168. — Selinum angelica. Roth. germ. 1, p. 133. — Selinum sylvestre. Crantz, Austr. 177. — Selinum pubescens. Moench. Meth. 80. Caule striato, apice pedunculisque pubescenti-velutinis, foliis 2-3-pin- natisectis, segmentis lanceolatis acutis glabris serratis, basi non decurrenti- bus, involucro 1-2-phyllo. DC. Prodr. Tige d’un à deux mètres, droite, simple dans le bas, rameuse dans le haut, cylindrique, striée, creuse, glabre, recouverte d’une poussière blan- che non adhérente ; feuilles glabres, lisses, d’un vert glauque ; les.cauli- naires bipinnées ; les inférieures tripinnées, à 8 divisions principales, à folioles ovales-lancéolées, aiguës, dentées en scie, quelquefois lobées; pétiole des feuilles supérieures formant une gaine fort large, et ventrue ; fleurs blanches ou un peu rougeâtres, en ombelle composée d’environ 830 rayons pubescens; ombellules serréesmunies d’une collerette à plusieurs folioles subulées un peu plus courtes que les fleurs. FI. en juin, Juillet. 2] Les bois humides, le bord des eaux. 147. cHÆROpPHYLLUM. Calice entier; pétales échancrés inégaux; fruit oblong ou cy- lindrique, glabre, strié ou lisse; collerette générale nulle. ÏJ. Fruit lisse. 436. Chærophyllum sylvestre. Linn. DC. Cerfeuil sauvage. Syn. Chærophyllum sylvestre. v. a. Lam. FI. fr. 3, p. 440. — Anthriscus sylvestris. DC. Prodr. 4, p. 223. Caule sulcato, glabro ramoso, foliis trisecto-decompositis segmenlis ova- tis pinnatifidis laciniis oblongis obtusiusculis extremis elongatis, umbellis terminalibus, radiis glabris, stylis brevissimis vix divergentibus, fructibus oblongis lævibus. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, rameuse, fistuleuse, velue dans le bas, striée, un peu renflée au-dessous de chaque articulation ; feuilles glabres, larges, tripinnées, à folioles ovales, pinnatifides, à lanières oblongues, obtuses, la supérieure fort alongée; fleurs blanches, en ombelles termi- nales de 8 à 12 rayons inégaux ; collerette partielle composée de 5 folioles courtes, ovales et réfléchies ; fruits lisses, bruns ou noirâtres à la maturité. FI. en juin, juillet. 2] Les haies et les prés. 437. Chœærophyllum sativum. DC. FL fr. Cerfeuil cultivé. Syn. Scandix cerefolium. Linn. Spec. 866. — Chærophyllum cerefolium. Crantz Austr. 191. — Anthriseus cerefohium. DC.Prodr. 4, p. 123. — Cerefolium sativum. Bess. Gall. 1, p. 218. Glabriuscula, foliis trisectis decompositis, segmentis ovatis pinnatifidis, Jaciniis obtusiusculis, umbellis opposilifolüis sessilibus, radiis 8-5 pubes- centibus, fructibus oblongis linearibus pubescentibus. DC. Prodr. PENTANDRIE. — DIGYNIE. 147 Tige d'environ 5 décimètres, droite, rameuse, arrondie, glabre, striée; feuilles tendres, lésérement pubescentes dans leur jeunesse, tripinnées, à folioles ovales, pinnatifides, à lanières un peu obtuses ; fleurs blanches en ombelles sessiles, latérales, opposées aux feuilles, à 4 ou 5 rayons pubes- cens ; les extérieurs un peu irréouliers ; collerettes partielles composées de 2 ou 3 folioles tournées d’un seul côté ; fruits lisses, noirs à la maturité. FI. en été. © Les lieux cultivés. IT. Fruit cannelé ou marqué de côtes longitudinales. 438. Chærophyllum hirsutum. Linn. DC. Cerfeuil hérissé. Syn.Scandix hirsuta. Scop. Carn. éd. 2, n. 850. — Chœrophyllum sylvestre. v. b. Lam. FI. fr. 8, p. 440. — Chœrophyllum palustre. Lam. Dict. 1, p. 683. — Myrrhis hirsuta. Spreng. In Schults syst. 6, p. 510. Caule fistuloso pilis deflexis hirto, foliis ternato-decompositis nudiusculis seomentis cordato-ovaiis acutis pinnatifidis, laciniis inciso-serratis, petalis sæpius ciliatis, stylis rigidis divergentibus rectis persistentibus. DC. Prodr. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, rameuse, fistuleuse, hérissée de longs poils; feuilles grandes, glabres, bi ou tripinnées, à folioles cordées, ovales, pointues, pinnatifides, à divisions incisées et dentées; fleurs blanches, en ombelles de 12 à 15 rayons, souvent munies à la base de 2 ou 3 folioles à la place de la collerette générale; collerette partielle composée de 5 à 7 folioles lancéolées, acérées, souvent réfléchies avant la fin de la floraison, aussi longues que les pédicelles; fruits srèles, obionss, jaunâtres, terminés par les deux styles, qui persistent et forment entre eux un angle aigu. FL. en juin, juillet. 2} Les prés un peu humides. V. 8. Glabratum. Tige et feuilles entièrement glabres. V. c. Rubrum. Fleurs rougeäires. 439. Chœrophullum temulum. Linn. DC. Cerfeuil penché. Syn. Scandix temula. Roth. Germ. 1, p. 122. — WScandix nutans. Moench, Meth. 101. — Myrrhis temula. Spreng. Syst., p. 514. — Chœrophyllum temulentum. Sm. Caule aspero maculato, foliis bipinnatisectis uirinquè hirsutiusculis sesmentis ovatis oblongis, incisis denticulatis, involucro subnuilo, invo- lucellis reflexis ciliatis, umbellis virgineis nutantibus. DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, velue, rude au toucher, renflée au-dessous des articulations ; feuilles velues, noirâtres, bipinnées, à folioles ovales-oblongues, obtuses, incisées, denticulées; fleurs blanches, en ombelles làches, de 6 à 10 rayons, penchées avant la floraison ; collerette partielle à 6 ou 8 folioles-ovales, ciliées, pointues et réfléchies ; fruits oblongs, lisses, striés. ) Sal À . EL. en juin, juillet. o Les haies et les lieux cultivés. 148. scanpix. Calice entier; pétales inégaux, échancrés; fruit finement'strié, hérissé de quelques poils courts, surmonté par une-longue pointe en forme d’alène; coi- lerette générale nulle. 440. Scandix pecten. Linn. :. Scandix peigne de Vénus. 148 PENTANDRIE. — DIGYNIE. Syn. Pecten V’eneris. v. a. Lam. FI. fr., 3, p. 437. — Chœrophyllum rostratum. ». a. Lam. Dict. 1.p. 685. — Myrrhis pecten V'eneris. All. Ped. n. 1376. — Scandix pecten Veneris. DC. FI. fr., n. 3432. — Chœrophyllum pecten Veneris. Crantz. Austr., 189. Involucelli foliolis apice incisis, fructibus in parte seminifera glabris, rostro villosulo. DC. Prodr. Tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, grêle, lisse, rameuse ; feuil- les glabres ou légèrement velues, tripinnées, finement découpées, à décou- pures pinnatifides; fleurs petites, blanches, irrégulières, en ombelles peu garnies ; fruit terminé par une pointe ou corne comprimée, fort longue, en forme d’alène ou de dent de peigne ; collerette partielle composée de 5 folio- les incisées. FI]. en juin, juillet. © Les moissons. On la nomme aussi Cerfeuil à aiguil- lette, Aiguille de berger. 149. corrAnprum. Calice à 5 dents; pétales courbés, en cœur, plus grands sur les bords de l’ombelle; fruit sphérique ou à 2 globules presque sphériques; collerette générale nulle ou à une seule foliole. 441. Coriandrum sativcum. Linn. DC. Coriandre cultivé. Syn. Coriandrum majus. Gouan. Hort. 145. Fructibus globosis. DC. Syn. . Tige droite, glabre, rameuse, lisse, cylindrique, d’environ 4 décimètres ; feuilles glabres, d’un vert glauque; les inférieures bipinnées, à folioles larges, ovales ou arrondies, lobées et dentées ; les supérieures découpées en lobes linéaires ; fleurs blanches, dont les extérieures grandes, irrégu- lières, en ombelle de 5 à 8 rayons; fruits slobuleux, lésèrement striés. Fl, en juin, juillet. © J’ait rouvé plusieurs échantillons de cette ombelli- fère, dans les sables des bords de la Moselle aux environs de Wormeldange. 150. ærusa. Calice entier; pétales inégaux, courbés en cœur; fruit ovoïde, strié; collerette générale nulle; collerette partielle tournée d’un seul côté et réfléchie. 442. Æihusa cynapium. Linn. DC. Éthuse âche de chien. Syn. Coriandrum cynapium. Crantz Austr. 220. — Cicuta cynapium. Trag. Hist. Bot. Foliorum laciniis obtusiusculis, umbellæ radis sabæqualibus, involucro nullo, involucelli foliolis 3 umbella longioribus, vittis commissuræ basi subdistantibus. DC. Prodr. Tige d’environ 4 décimètres, droite, glabre, striée, rameuse ; feuilles glabres, lisses, d’un vert foncé, bi ou tripinnées, à folioles pointues ou obtu- ses; pinnatifides ou profondément découpées ; fleurs blanches, disposées en ombelles planes de 8 à 12 rayons, pédonculées et opposées aux feuilles ; collerette partielle à 8 folioles étroites, fort longues. F1. en été. © Les lieux cultivés. On la nomme vulgairement petite ciguë. 151. crouTaRIA. Calice entier; pétales ovales, entiers, courbés au sommet, presque égaux ; fruit ovoïde, sillonné; collerette générale nulle ou à une seule foliole; colle- rette partielle à 5 ou 5 folioles. 143. Cicularia aquatica. D, FI. fr. Cicutaire aquatique. PENTANDRIE. — DIGYNIE. 149 Syn. Cicuta virosa. Linn. DC. Prodr., 4, p. 99. — Coriandrum cicuta: Roth. Germ. 1,p. 130. Radicis trunco cavo septis transversalibus cellulosofibrosis cylindraceis verticillato-fasciculatis ; foliis tripinnatisectis, segmentis lanceolatis serra- tis, umbellis oppositifoliis et terminalibus. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, rameuse, cylindrique, fistuleuse, 9la- bre; feuilles grandes, glabres, d’un vert foncé, tripinnées, à folioles lancéo- lées, étroites, pointues, dentées en scie; fleurs blanches, en ombelles lâches, pédonculées, terminales et opposées aux feuilles, composées de 12 à 15 rayons ; folioles de la collerette partielle étroites et fort courtes. FI. en juillet, août, 2] Les marais tourbeux aux environs de Grandvoir. 152. ŒNANTHE. Calice à 5 dents persistantes; pétales courbés, en cœur, égaux dans les fleurs du centre, grands et irréguliers dans celles de la circonférence; fruit oblong ou ovoïde, surmonté par les dents du calice, sillonné longitudinalement ; collerette générale nulle ou à une ou 2 folioles. 444. OFnanthe phellandrium. DC. Œnanthe phellandre. Syn. OEnanthe aquatica. Lam. Dict., 4, p. 530. — Phellandrium aquaticum. Linn. Spec., 366. — Laiqusticum phellandrium. Crantz. Austr. 200. Radicis fibris tenuibus fasciculato-verticillatis, caule fistuloso divaricato ramoso sulcato, foliis bi-tripinnatisectis, lobis ovatis divaricatis incisis, um- bellis oppositifoliis breve pedunculatis exinvolucratis, fructibus oblongis striatis pedicello subbrevioribus. DC. Prodr. Tige d’un mètre et plus, droite, slabre, rameuse, srosse, creuse et sillon- née ; feuilles fort grandes, slabres, vertes, bi ou tripinnées, à folioles ovales, étroites, obtuses, incisées ; fleurs blanches, en ombelles presque sessiles, opposées aux feuilles, et composées de 10 à 12 rayons; collerette générale nulle ; collerette partielle composée de 6 à 8 folioles aiguës, aussi longues que les pédicelles; fruit oblong, strié. FI. en juillet, août, o’ Les mares, le bord des étangs. 445. OEnanthe fistulosa. Linn. DC. OEnanthe fistuleuse. Radice fasciculata napulis oblongis intermixta, collo stolonifero, caule petiolisque fistulosis, foliis radicalibus bipinnatisectis lobis aculeatis lobatis, caulinis pinnatisectis filiformibus, umbella 8-4-radiata exinvolucrata, fruc- tibus turbinatis confertissimis crassè costatis, jugis connatis. DC. Prodr. Racine fasciculée, entremèlée de turbercules oblongs; tige d’environ 4 décimètres, droite, un peu fléchie, glabre, cylindrique, striée et fistuleuse; feuilles glabres, alongées; les inférieures tripinnées à divisions cunéifor- mes ; celles qui suivent sont bipinnées, à divisions étroites et pointues ; les supérieures simplement ailées ou pinnées à divisions linéaires; elles sont portées sur des pétioles fistuleux ; fleurs blanches, en ombelles de 8 à 4 rayons ; collerette partielle composée de 6 à 8 folioles ; fruits lisses, ovoïdes, couronnés par les dents du calice et par les deux styles, qui sont droits et persistans. FI. en juin, juillet. 2} Les mares, les fossés. Arlon, Freylange, Grewels, Hunsdorff, Mersche, etc. 150 PENTANDRIE. — DIGYNIE. 446.O0Enanthe peucedanifolia.Linn.DC.OEnantheà feuilles de peucedane. Syn. OEnanthe peucedanoides. Roth. Beytr. 1, p. 19. — OEnanthe filipenduloides. Thuiïl. F1. Par. If. 1, p. 146. — OEnanthe patens. Moench. Meth. 91. — OEnanthe Pollichii. Gmel. FI. Bad. 1, p. 679. \ Radicum tuberulis ovatis apice in fibram elongatis e collo sessilibus, foliis radicalibus bipinnatisectis, omnium lobis linearibus, umbella 5-8-radiata, involucro nullo aut monophyllo, fructibus oblongis basi attenuatis subses- silibus subcalyce coarctatis. DC. Prodr. Racine composée de plusieurs tubercules ovales-elliptiques, sessiles, serrés ; tige d'environ 5 décimètres, droite, simple ou rameuse, ferme, striée, un peu anguleuse, glabre ; feuilles glabres; les radicales bipinnées; les supérieures simplement pinnées, à folioles linéaires, alongées et poin- tues ; fleurs blanches, en ombelles de 6 à 8 rayons ; ombellules planes, serrées, à collerettes composées de 8 à 10 folioles étroites, membraneuses et blanchâtres sur les bords; fruit chlong, rétréci à la base. FI. en juin, juillet. 2} Fréquente dans les prés humides aux environs d’Erpeldange, Rambrouch, Freylange, etc. 447. OEnanthe pimpinelloides. Linn. DC. Œnanthe pimprenelle. Radicis fibris fasciculatis cylindricis versus apicem in tuber. ovato-slo- bosum dilatatis, foliis radicalibus bipinnatisectis, lobis cuneatis incisis, caulinis lobis linearibus elongatis integerrimis, involucro polyphyllo, fruc- tibus cylindraceis striatis basi callosis pedicello brevi crasso longioribus. DC. Prodr. Racine composée de plusieurs tubercules ovales, slobuleux, rétrécis à la base ; tige d'environ 5 décimètres, droite, rameuse, glabre, fistuleuse, striée; feuilles glabres, bipinnées; les inférieures à folioles cunéiformes, un peu incisées; les supérieures à folioles alongées, linéaires, entières ; fleurs blanches, en ombelles terminales de 6 à 12 rayons; collerette géné- rale à plusieurs folioles linéaires ; fruit cylindrique, strié. F1. en juillet, août. 2] Cette plante est très rare dans nos contrées; je n’en ai trouvé que quelques échantillons dans les prés marécageux aux en- virons de Fays-les-Veneurs. 153. BuBON. Calice presqu’entier; pétales lancéolés, courbés au sommet, presqu'égaux; fruit ovale, strié, velu ; collerette générale à 5 folioles; collerette partielle à plu- sieurs folioles, 448. Bubon Macedonicum. Linn. DC. Bubon de Macédoine. Syn. Athamantha Macedonica. DC. Prodr. 4, p. 155. — Daucus Macedonicus. Riv. Pent. 1rr. t. 42. — Apium Macedonicum. Moriss. Oxon. s. q. t. JE Caule paniculato molliter velutino villoso, foliis glabriusculis petiolo 2-3- fido decompositis segmentis ovatis subtrilobis mucronato-dentatis, um- bellis numerosissimis velutinis. DC. Prodr. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, pubescente ; feuilles glabres, triternées, à folioles glabres, ovales-rhomboïdales, souvent à 8 lobes mucronés et dentés; fleurs petites, blanches, en ombelles peu garnies. PENTANDRIE. — DIGYNIE. 151 FI. en juin, juillet. 2[ Cultivé sous le nom de Persil de Macédoine et se retrouve quelquefois sauvage près des lieux habités. 154. sum. Calice presqu’entier; pétales lancéolés ou cordés, un peu courbés au som- met ; fruit ovoïde ou oblong, glabre, strié, collerette composée de 4 à 10 folioles. I. Pétales échancrés en cœur au sommet. 449, Sium latifolium. Linn. DC. Berle à larges feuilles. Syn. Cofiandrum latifolium. Crantz Austr. 219. — Drepanophyllum palustre. Hoffm. Umb., p. 110. Radice repente, caule sulcato angulato, foliis pinnatisectis segmentis lanceolatis acuminatis, basi inæqualibus serratis rariüs pinnatifidis, invo- lucro polyphyllo, dentibus calycis elongatis. DC. Prodr. Racine rampante; tige de 4 à 6 décimètres, droite, glabre, rameuse, anguleuse, sillonnée ; feuilles glabres, ailées ; les inférieures à 9 ou 10 fo- lioles opposées ; ovales-lancéolées, dentées en scie, un peu inégales à la base., quelquefois lobées, particulièrement la supérieure, qui est souvent à 8 lobes confluens; les supérieures à 3 ou 5 folioles plus étroites; fleurs blanches, disposées en ombelles terminales très garnies ; collerette géné- rale à 5 ou 6 folioles linéaires ; collerettes partielles à 8 ou 5 folioles lan- céolées et pointues. FL. en juin, juillet. 2] Les mares, les ruisseaux. 450. Sium angustifolium. Linn. DC. Berle à feuilles étroites. Syn. Sium erectum. Huds. Anogl., 1, p. 103. — Sium berula. Gouan. F., FI. Monsp., 216. — Apium sium. Crantz Austr., 215. ; — Berula.angustifoha. Koch. Deutsch. Fl., 2, p. 445. Radice fibrosa e collo stolonifera, caule vix striato, foliis pinnatisectis sesgmentis ovatis inæqualiter et grossè serratis, umbellis pedunculatis op- positifoliis et terminalibus, involuci foliolis foliaceis sub pinnatifidis. DC. Prodr. Racine rampante ; tise de 8 à 5 décimètres, droite, rameuse, cylindri- que, glabre, striée ; feuilles glabres, ailées ; les inférieures à 11 ou 13 folioles opposées, sessiles, ovales-oblongues, inésalement et larsement dentées en scie, auriculées à la base, celle du sommet trilobée ; les supé- rieures à folioles plus étroites, moins nombreuses ; fleurs blanches en om- belles pédonculées, terminales et opposées aux feuilles ; collerette générale à 5 ou 6 folioles réfléchies ; collerettes partielles à 3 ou 5 folioles lancéo- lées-linéaires. FI. en été. 2] Les ruisseaux, les fontaines. 451. Sium nodiflorum. Linn. DC. Berle à ombelles sessiles. Syn. Æelociadium nodiflorum. DC. Prodr., 4, p. 104. — S$ison nodiflorum. Brot. F1. lus., 1, p. 423. — Seseli nodiflorum. Scop. Carn., 2, p. 353. Caule procumbente striato, foliis pinnatisectis segmentis oblongis æqua- liter serratis, umbellis oppositifoliis sessilibus aut breve pedunculatis, involucro nullo aut olisophyllo deciduo. DC. Prodr. 152 PENTANDRIE. — DIGYNIE. Tiges d'environ 3 décimètres, glabres, arrondies, grèles, striées, cou- chées, rameuses; feuilles glabres, lisses, ailées; les inférieures à 5 ou 7 folioles ovales-oblongues, pointues, dentées en scie ; les supérieures ter- nées, à foliole terminale souvent lobée ; fleurs blanches, en ombelles de 5 à 7 rayons, sessiles ou presque sessiles et opposées aux feuilles ; collerette générale nulle ou à une seule foliole décidue ; collerettes partielles à3 ou 5 folioles linéaires. FI. en Juin, juillet. 2} Les ruisseaux, les fossés. 452. Sium repens. Linn. DC. Berle rampante. Syn. Æelociadium repens. DC. Prodr., 4, p. 105. Caule prostrato radicante, foliis pinnatisectis, sesmentis subrotun- dis angulato-dentatis, umbellis longè pedunculatis, involucri foliolis 2-3 ovato-lanceolatis persistentibus. DC. Prodr. Tiges d'environ 3 décimètres, arrondies, glabres, striées, simples ou rameuses, couchées et radicantes ; feuilles slabres, aïlées, à 7 ou 9 folioles opposées, sessiles, arrondies, incisées-dentées, la supérieure ordinairement trilobée; fleurs blanches en ombelles pédonculées, opposées aux feuilles, composées de 8 à 10 rayons un peu divergens; collerette générale compo- sée de plusieurs folioles ovales-lancéolées, réfléchies. FI. en juin, juillet. 2! Les mares aux environs de Rambrouch. 453. Sium falcaria. Linn. DC. Berle en faucille. Syn. iSeseli falcaria. Crantz Austr., 208. — Siuim falcatum. Dub. Orl. 442. — Falcaria Rivini. DC. Prodr., 4, p. 110. .— Bunium falcaria. Bieb. Cauc., 1, p. 211, suppl. 207. — Drepanophyllum agreste. Hoffm. et Koch. 1. c. — Critamus agrestis. Bess. Enum. vohl., p. 92. Foliorum lobis æqualiter et resulariter serratis continuis. DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, droite, rameuse, dure, arrondie, glabre, lisse ; feuilles glabres, dures; les radicales à 3 folioles linéaires, fort lon- gues, ordinairement courbées en faucille, finement dentées en scie; les caulinaires bi ou tripinnées, à divisions linéaires, fort longues, finement dentées et prolongées sur le pétiole ; fleurs blanches, en ombelles termina- les très sarnies ; collerette générale à 6 ou & folioles linéaires, inégales, étalées ; collerettes partielles à 8 ou 5. FI. en juillet, août. 2! Fréquente sur les bords de la Moselle entre Gre- wenmacher et Ehnen et aux environs de Rosport. II. Pétales lancéolés. 454. Sium inundatum. DC. F1. fr. Berle inondée. Syn. Sison inundatum. Linn. Spec., 863. — Meum inundatum. Spreng., p. 435. — Hydrocotyle inundata. Sm. — Helociadium inundatum. DC. Prodr., 4, p. 105. Caule repente, foliis pinnatisectis, segmentis submersorum capillaceo- multifidis, mersorum cuneiformibus inciso-trifidis umbellis oppositifolis, pedunculis biradiatis involucratis. DC. Prodr. Tige d'environ un décimètre, glabre, grêle, cylindrique, rampante, sim- PENTANDRIE. — DIGYNIE. 155 ple ou rameuse; feuilles inférieures submergées, pinnées, à divisions capil- laires, multifides ; les supérieures glabres, vertes, ailées, à folioles fort eu pe À HUE ÿ 2 petites, cunéiformes, incisées ou trifides ; fleurs petites, blanches, en om- belles pédonculées peu garnies, opposées aux feuilles : collerette générale à ; 7 ü à 2 ou 4 folioles. F1. en juin, juillet. 2] Assez fréquente dans les marais de Vance, Etalle, Grandvoir, et les oraviers des bords de la Moselle, entre Remich et Win- 2 re 2 trange. 155. ANGerIcA. Calice à 5 dents courtes; pétales lancéolés, courbés au sommet ; fruit arrondi ou ovoide, anguleux, glabre ; graine creusée sur la face interne d’une strie longitudinale, et portant en dehors 5 côtes, dont 3 dorsales et 2 latérales plus larges. LL 455. Angehca archangelica. Linn. DC. Angélique archangélique. Syn. Angelica sativa. Mill. Dict., n. 1. — Angelica officinalis. Moench. Meth., 81. — Archangelica officinahs. DC. Prodr. 4, p. 169. Caule olabro tereti striato, foliis bipinnatisectis seomentis subcordatis lobatis argute serratis, extremo trilobo, vaginis laxis saccatis, involucelli foliolis umbellulam æquantibus. DC. Prodr. Tige d’un à 2 mètres, droite, arrondie, glabre, lisse, creuse, striée, ra- meuse; feuilles fort amples, bipinnées, à folioles ovales-lancéolées, pointues, dentées en scie, la supérieure trilobée ; gaîne fort large, renflée en forme de sac; fleurs verdâtres, disposées en ombelles terminales très garnies; collerette générale à 8 ou 5 folioles ; collerettes partielles à 5 ou 8. FI. en juin, juillet. 2} Cultivée et se retrouve quelquefois sauvage autour des lieux habités. 456. Angehca Levisticum. DC. F1. fr. Angélique livèche. Syn. Liqusticum levisticum. Linn. Spec., 359. — Angelica paludapifolia. Lam. Dict., 1, p. 173. — Levisticum officinale. DC. Prodr., 4, p. 165. — Levisticum vulgare. Moench. oxon. Foliis bi-tripinnatis; foliolis cuneatis incisis. DC. Syn. Tige d’un mètre et plus, droite, cylindrique, glabre, rameuse ; feuilles glabres, lisses, luisantes, bi ou tripinnées, à folioles planes, cunéiformes, incisées ou lobées vers le sommet, entière à.la base ; fleurs d’un blanc sale, en ombelles terminales très garnies ; collerette générale à 6 ou 8 folioles lancéolées, membraneuses. F1. en juin, juillet. 2! Cultivée et se retrouve quelquefois sauvage. Je l'ai observée aux environs d’Esch-sur-la-Sure. 156. zieusricum. Calice presqu’entier ; pétales entiers, courbés en demi-cercle; fruit oblong, glabre, relevé sur chaque graine de 5 côtes épaisses et saillantes, 457. Ligusticum nieum. DC. FI. fr., Livèche meum. Syn. Athamantha meum. Linn. Spec., 855. — Liqusticum capillaceum. Lam. FI. fr., 8, p. 454. —, Æthusa meum. Mur. syst., 237. — wWeseli meum. Scop. Carn. 2, p. 882. 154 PENTANDRIE. — — Meum athamanticum. DC. Prodr., 4, p. 162. — Meum anethifolium. Gaertn. FI. Wett. Foliis supradecompositis laciniis capillaceo-setaceis, caule subramoso subfolioso, involucro mono aut oligophyllo, involucellis subdimidiatis. DC. Prodr. Racine formant une souche ligneuse, d’où s'élèvent une ou plusieurs tiges d'environ 3 décimètres, droites, cannelées, glabres, simples ou rameuses; feuilles glabres, d’un vert foncé, décomposées, à découpures courtes, nombreuses, capillaires el sétacées ; gaines dilatées et ventrues ; fleurs blanches en ombelles terminales très garnies ; collerette générale à plusieurs folioles étroites. F1. en juin, juillet. 2! Fréquente dans les prés secs aux environs de Ram- brouch et de Neunhausen. 157. LasERPITIUM. Calice presqu’entier; pétales courbés au sommet, échancrés, ou- verts, presqu’égaux ; fruit ovale ou oblong ; graines légèrement convexes en dehors, et relevées chacune par 4 ailes membraneuses, dont les bords sont souvent rongés; collerettes générales et partielles composées de plusieurs folioles membraneuses. 458. Laserpitium latifolium. Linn. DC. Lazer à larges feuilles. Foliis bipinnatis nitidis coriaceis foliolis oblique cordatis mucronato- dentatis, fructuum alis crispis. R. S. Tige d'environ un mètre, droite, cylindrique, dure, rameuse, glabre, lisse et striée; feuilles glabres, lisses en dessus, blanchâtres en dessous, et hérissées sur les pétioles et les nervures de poils courts et rudes; les inférieures divisées en trois parties, qui sont elles-mêmes divisées en 3 au- tres parties, soutenant chacune 3 ou 5 folioles ovales, obliquement cordées à la base, dentées en scie et mucronées ; les supérieures moins composées, à folioles étroites et presque sessiles; gaines des feuilles supérieures membraneuses, fort larges; fleurs blanches, disposées en ombelles ter- minales très garnies ; ailes du fruit membraneuses, crépues sur les bords. FI. en juin, juillet. 2! Les rochers de Clausen et de la Pulvermubl. V.z. Angustifolium. Cette variété diffère de l’espèce : par ses folioles étroites, lancéolées, pointues, entières ou légèrement dentées. | 158. HmeRACLEUM. Calice presqu’entier; pétales échancrés, courbés au sommet ; ceux du bord de l’ombelle grands et bifurqués ; fruit elliptique, comprimé, strié, un peu échancré au sommet ; graines membraneuses sur les bords; collerette générale nulle, ou à plusieurs folioles caduques. 459. Heracleum spondylium. Linn. DC. . Berce branc-ursine. Syn. Æeracleum branca ursina. Scop. Carn., ed. 2, n. 335. — Heracleum branca. Moench. Meth. 83. — Heracleum proteiforme. Crantz. Austr., 3, p. 11. — Spondylium branca ursina. Hoffm.Um., 6, 132. Foliis pinnatisectis aut segmentorum coalitione pinnatifidis scabris, seg- mentis 3-5-lobis, lobis incisis crenatis, involucellorum foliolis lineari seta- ceis, fructibus etiam junioribus glabris, suborbiculatis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, creuse, rameuse, anguleuse, cannelée et velue; feuilles larges, velues, pinnées, à folioles lobées, dentées; les inférieures longuement pétiolées, les supérieures sessiles, embrassantes ; fleurs blanches, en ombelles grandes, terminales, très garnies. INDRIE. — DIGYNIE. 155 FI. en juin, juillet. 2! Lesprés. V.8. Angustifolium. Folioles étroites, lancéolées. V. c. F1. rubris. Fleurs rouges. 159. ATHAMANTHA. Calice entier, pétales échancrés, courbés au sommet, à peine égaux ; fruit ovale-oblong, strié, velu ou cotonneux; collerettes générales et par- tielles composées de plusieurs folioles simples. 360. Athamantha libanotis. Linn. DC. Athamante libanotide. Syn. Libanotis vulgaris. DC. Prodr., 4, p. 150. — Libanotis montana. Lam. F1. fr., 8, p. 427. — Seseli hbanotis. Koch. Omb., p. 111. — Libanotis daucoides. Scop. Carn., n. 817. — Athamantha oreoselinum. Huds. Anol., 115. — Ligusticum ferulaceum. Lapey. Abr., 155. Caule sulcato, foliis bipinnatisectis sepmentis inciso-pinnatifidis decus- satis, laciniis lanceolatis, fructibus ovato-oblongis villosis. DC. Prodr. Tige d’environ un mètre, droite, anguleuse, rameuse, sillonnée, glabre ou un peu velue; feuilles alongées, bipinnées, glabres, d’un vert foncé en dessus, d’un vert slauque en dessous, à folioles larges, incisées, à décou- pures pointues, lancéolées ; les premières pinules sont munies à la base de folioles plus courtes, opposées en croix ; les radicales fort grandes, pétio- lées, étalées, à divisions beaucoup plus larges et écartées ; fleurs blanches, en ombelles très garnies, à rayons pubescens; collerette générale à 10 ou 12 folioles ; collerette partielle à 6 ou 8. F1. en juin, juillet. 2] Assez fréquente dans les rochers des côtes de la Sure, entre Erpeldange et Michelau; dans les ruines de l’ancien château de Itolzembours, etc. V.s. Prolifera. Rayons de la circonférence alongés en forme de tige, terminées par de secondes ombelles qui sont encore quelquefois elles- mêmes prolifères. V. c. Ramosissima. Tige très ramifiée dès sa base, plus courte que les feuilles ; ombelles composées de rayons filiformes, glabres, beaucoup plus lonës que dans l'espèce. V. ». Pubescens. Tige entièrement pubescente. 160. sELINUM. Calice entier ou à 5 dents; pétales égaux, cordiformes ; fruit glabre, ovale-oblong ou arrondi, comprimé; chaque graine est relevée de 5 nervures, dont 2 latérales sailiantes; collerette générale nulle ou à plusieurs folioles. 461. Selinum cervaria. DC. F1. fr. Selin des cerfs. Syn. Peucedanum cervaria. DC. Prodr., 4, p. 160. — Aihamantha cervaria. Linn. Spec., 852. — Selinum glaucum. Lam. F1. fr., 3, p. 419. — Cervaria rigida. Moench. Meth., 95. — Cervaria Rivini. Gaert. Fruct., 1, p. 90. — Liqusticum cervaria. Spreng. Syst., 1, p. 97. — Cervaria glauca. Gaud. F1. helv., 2, p. 824. Caule tereti simpliusculo, foliis bipinnatisectis glaucis, segmentis ova- üs, basi extrorsum subauriculatis dentatis, dentibus mucronatis, involucris polyphyilis, fructu ovali. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, arrondie, glabre, ferme, striée, un peu 15 PENTANDRIE. — DIGYNIE. rameuse ; feuilles glabres, fermes, luisantes, glauques particulièrement en dessus; les inférieures bipinnées, à folioles ovales-lancéolées, irrégulière- ment ou doublement dentées, à dents dures, aiguës, à folioles terminales lobées ou incisées; les supérieures simplement composées d’un pétiole élargi, terminé par une ou 8 petites folioles étroites, dentées, ou incisées; fleurs blanches, en ombelles terminales; collerette générale à 6 ou 8 folio- les étroites et réfléchies; collerettes partielles à 5 ou 6. FI. en juillet, août. 2! Les collines arides, le long des bois. Schengen, Wintrange, Remich, Grewenmacher, Schrassigs, etc. 462. Selinum sylvestre. Linn. DC. Selin des bois. Syn. Peucedanum sylvestre. DC. Prodr., 4, p. 179. — Athamantha flexuosa. Juss. Hortus par. — Thysselinum palustre. v. b. Spreng., p. 463. — Peucedanum palustre. Moench. Meth. 82. — Aithamantha pisana. Savi. in Ust., ann. 21, p. 7. — Selinum cantabrigense. Fisch. — Selinum intermedium. Bess. Prim., F1. gall. 1, p. 205. Caule tereti sulcato, foliis bi-tripinnatisectis, segmentis pinnatifidis, lacinüis lineari-lanceolatis obtusiusculis, involucro involucellisque poly- phyllis, fructu lanceolato-elliptico. DC. Prodr. Tige d'environ 6 décimètres, droite, glabre, cylindrique, lisse, un peu rameuse au sommet ; feuilles glabres, bi ou tripinnées, à folioles pinnatifi- des, incisées, à lanières lancéolées, un peu obtuses ; fleurs blanches, en ombelles de 12 à 15 rayons courts, peu écartés ; collerette générale à 8 ou 10 folioles acérées, linéaires, membraneuses sur les bords. FL. en juillet, août. 2] Les lieux humides dans le bois dit Beucrholz. 463. Selinum palustre. Linn. DC, Selin des marais. Syn. Peucedanum montanum. DC. Prodr., 4, p. 180. — Selinum nontanum. Schleich. Cent., exs. 31. — Selinum sylvestre. Jacq. Austr., 1, 152. — Selinum thysselinum. Crantz. Austr., p. 170. — Peucedanum palustre. Moench, Meth., 82. — Thysselynum palustre. Spreng., p. 463. — Selinum nigricans. Gaud. FI. Helv., 2, p. 833. — Selinum austriacum. Hall. Fil., in., Roem., arch., 1, f. 2, p. 4. — Selinum polymorphum. Spreng. Pug., 2, p. 50. Caule suleato, striato, foliis triplicato-pinnatis, segmentis pinnatifidis incisis, laciniis sablinearibus acuminatis, involucri foliolis linearibus inte- gris 2-3-fidisve rarius pinnatifidis. DC. Prodr. Racine simple, fusiforme, charnue; tige de 6 à 8 décimètres, droite, cannelée, rameuse ; feuilles olabres, bi ou tripinnées, à folioles pinnatifides et incisées, à découpures linéaires et pointues ; fleurs blanches, en ombel- les planes, terminales, de 20 à 30 rayons lésèrement pubescens ; collerettes générales et partielles à 8 ou 10 folioles linéaires, pointues et réfléchies. F1. en juillet, août. 2] Les bois aux environs de Clairefontaine et Ber- bourg. 464. Selinum carvifolia. Linn. DC. Selin à feuilles de carvi. Syn. Selinum angulatum. Lam. F1. fr., 4, p. 419. SL PENTANDRIE. — DIGYNIE. 15 — Selinum pseudo carvifolia. AN. Ped., n. 1306. — Angelica carvifolia. Spreng., p. 606. — Selinum membranaceum. Vill. Cat. herb. strasb., t. 6. — Laserpitium selinoides. Scop. Carn., 1, p. 198. — Mylinum carvifolia. Gaud. FI. Helv., 2, p. 344. Caule sulcato angulato, radiis umbellæ glabris, petalis emarginatis cum lacinula inflexa. DC. Prodr. Tige d'environ 8 décimètres, droite, glabre, rameuse, anguleuse, garnie d’angles élevés, tranchans, qui la font paraître comme ailée ; feuilles gla- bres, tripinnées, à folioles petites, nombreuses, incisées à découpures ter- minées en pointe ; les supérieures moins composées, à folioles plus alon- gées ; fleurs blanches, en ombelles terminales, évasées, très garnies ; collerette générale nulle ou à une seule foliole, collerette partielle à 6 ou 8 ; fruit ovoide, comprimé. FI. en juillet, août. 2] Les bois et les prés humides. V.s. Prolifera. Ombelles prolifères. 161. cicuTa. Calice entier ; pétales inégaux, courbés, en cœur, fruit globuleux, à côtes tuberculeuses, dont 3 dorsales et 2 latérales; collerettes générales et partielles à plusieurs folioles réfléchies. 465. Cicuta major. DC. Ciguë commune. Syn. Conium maculatum. Linn. DC. Prodr., 4. p. 242. — Coriandrum cicuta. Crantz Austr., p. 211. . — Coriandrum maculatum. Roth. Germ., 1, p. 130. — Cicuta maculata. Lam. F1. fr., 3, p. 104. Involucelli foliolis lanceolatis umbellula brevioribus. DC. Prodr. Tige d’environ un mètre, droite, glabre, cylindrique, fistuleuse, rameuse, marquée dans le bas de taches noirâtres ; feuilles grandes, glabres, lisses, luisantes, d’un vert noirâtre, tripinnées, à folioles pinnatifides, pointues ; les radicales longuement pétiolées, fort grandes, à folioles plus larges et obtuses ; fleurs blanches, en ombelles terminales de 10 à 12 rayons; col- lerette générale à 5 folioles courtes, réfléchies ; collerette partielle à 8 folio- les courtes, tournées du côté extérieur de l’ombelle. FI. en juin, juillet. 0‘ Les lieux incultes un peu ombragés et humides. V.s. V’iride. Tige beaucoup plus élevée, non maculée. 162. zumruw. Calice entier ; pétales égaux, courbés, en cœur; fruit ovale-oblong, strié; collerette générale nulle ou à plusieurs folioles simples. 466. Bunium bulbocastanwm. Linn. DC. Bunium terre-noix. Syn. Carum bulbocastanum. DC. Prodr., 4, p. 115. — PBunium minus. Gouan. Illustr., p. 10. — 1Scandiz bulbocastanum. Moench. Meth., 101. — Sium bulbocastanum. Spreng., p. 538. Radice globosa, caule tereti-ramoso, foliis decompositis laciniis lineari- bus cuspidatis subeanaliculatis integerrimis subbifidis, involucrorum folio- lis plurimis subulatis. DC. Prodr. Racine tuberculeuse, arrondie, noirâtre; tige d'environ 6 décimëires, droite, arrondie, striée, 2labre, un peu rameuse ; feuilles glabres, glauques ; les radicales longuement pétiolées, tripinnées à folioles étroites, incisées ; celles du haut de la tige simplement pinnées à découpures simples, 158 PENTANDRIE. — DIGYNIE. linéaires, fort étroites, et beaucoup plus longues que dans les feuilles inférieures ; fleurs blanches, en ombelles terminales de 15 à 20 rayons; collerettes générales et partielles à 7 ou 8 folioles linéaires, et subulées ; fruits terminés par les deux styles, qui sont d’abord réfléchis et puis caducs. FI. en juin, juillet. 2} Les moissons. 467. Bunium denudatum. DC. Bunium sans collerette. Syn. Bunium majus. Gouan. Illustr., p. 10. — Bunium flexuosum. With. Brit., 291. — Bunium bulbocastanum. Curt. Lond., 1, 24. — Myrrhs capillifolia. Guss. Prodr., FI. sic., 1, p. 351. — Myrrhis bunium. Spreng. Umb., spec., 1, p. 131. Radice globosa, foliis caulinis subsessilibus, vagina abreviata, laciniis dentatis incisisve, involucellis oligophyllis unilateralibus. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente par sa tige plus grêle, plus alongée, flexueuse, nue dans le bas ; par sa collerette générale, qui est nulle ou seu- lement composée de 2 folioles avortées ; par ses fruits un peu plus gros à la base qu’au sommet, et terminés par les deux styles qui sont persistans. F1. en juin, juillet. 2 Se trouve quelquefois mêlée avec la précédente. 165. paucus. Calice entier; pétales entiers, courbés en cœur; plus grands sur les bords de l’ombelle; fruit ovoïde, hérissé de poils raides; graines planes, striées in- térieurement, convexes en dehors et relevés de petites côtes membraneuses ; colle- relte générale à folioles pinnatifides. 468. Daucus carotta. Linn. DC. Carotte commune. Syn. Daucus vulgaris. Neek. Gallob. — Caucalis carotta. Crantz. Austr. Caule hispido, foliis 2-3-pinnatisectis, segmentis pinnatifidis laciniis la- ciniatis cuspidatis umbellum subæquantibus, aculeis fructus oblongo-ovatis diametro æqualibus. DC. Prodr. Racine dure, blanchâtre; tige d’environ un mètre, droite, arrondie, dure, rameuse, hérissée de pôïls blancs, courts et rudes; feuilles grandes, velues, rudes au toucher ; les inférieures tripinnées ; les supérieures bi- pinnées ou simplement pinnées, à folioles incisées, pinnatifides, à divisions étroites et pointues ; fleurs blanches, en ombelles terminales, composées de 20 à 30 rayons, ayant souvent au centre une fleur rouge, sessile et stérile. FI. en juin, juillet. oc" Les prés, les champs. V. 8. Sativa. Racine épaisse, charnue. Cultivée comme alimentaire. V. c. Prolifera. Ombelle prolifère. V. ». Prostrata. Tiges nombreuses atteionant environ 2 décimètres de hauteur, simples, couchées dans le bas; folioles de la collerette générale souvent entières, lancéolées-linéaires. Assez fréquente dans les champs arides aux environs de Kahlscheuer. V. =. F1. l'uteis. Tige formant une souche lisneuse dans le bas, à ra- meaux fort courts, glabres, terminés chacun par une ombelle serrée, à fleurs d’un jaune pâle. Les champs incultes près de Capel. V.r. Rubella. Fleurs rougeûtres. V. c. Glabra. Tige entièrement glabre. Le V. x. /ispida. Tige hérissée de longs poils soyeux et écartés. ss es, PENTANDRIE. — DIGYNIE. 159 V. 1. Foliolis obtusis. Folioles à divisions obtuses et écartées. V. x. Caule simplici. Tige simple, droite, grêle. V.r. Abortiva. Pétales avortés. . 164. caucaL1s. Calice à 5 dents; pétales courbés en cœur, égaux et petits dans le cen- tre de l’ombelle; ceux de la circonférence le plus souvent grands, rayonnans et bifurqués; fruit ovale-oblong, hérissé de pointes raides, tantôt éparses, tantôt dis- posées par séries longitudinales sur les côtes des semences; collerette générale à folioles simples, entières. I. Fruits hérissés de pointes comprimées disposées par séries longitudinales sur les côtes des semences. Caucalis. 469. Caucalis grandiflora. Linn. DC. Caucalide à grandes fleurs, Syn. Orlaya grandiflora. DC. Prodr., 4, p. 209. — Daucus grandiflorus. Scop. Carn., 1, p. 289. — Platyspermum grandiflorum. M. etK. Erecta dichotoma glabra, foliis bipinnatisectis, laciniis linearibus abre- viatis, involucri foliolis 5 marginè scariosis, fructus aculeis apice hamatis. DC. Prodr. . Tige de 3 à 4 décimètres, droite, cannelée, rameuse, dure, glabre; feuitles lésèrement velues ; les inférieures tripinnées, à folioles courtes, linéaires ; les supérieures bipinnées, à folioles plus alongées ; fleurs blan- ches, en ombelles terminales de 5 à 8 rayons; les fleurs de la circonférence ont chacune un pétale bifide, fort long ; collerette générale à 4 ou 6 folio- les aiguës, scarieuses sur les bords ; collerettes partielles à 5 folioles aiguës, membraneuses sur les bords. . F1. en juin, août. © Fréquente dans les moissons aux environs de Roodt, Nideranven, Kahlscheuer et dans les moissons des côtes de la Moselle, 470. Caucalis latifolia. DC. F1. fr. Caucalide à larges feuilles. Syn. Tordylium latifolium. Linn. Spec., 545. — Turgenia latifolia. DC. Prodr., 4, p. 216. Foliis pinnatisectis seomentis oblongis subpinnatifido dentatis, umbella 2-3-radiata jugis commissuralibus tubercula acuta gerentibus. DC. Prodr. Tige de 8 à 5 décimètres, droïte, anguleuse, rude, simple ou rameuse ; velue particulièrement dans le bas ; feuilles alongées, hispides, pinnées, à 5 ou 9 folioles écartées, opposées, lancéolées-oblongues, presque pinnati- fides, dentées, un peu décurrentes sur la côte principale; celles des tiges et des rameaux ont les folioles plus étroites ; fleurs blanches ou rouges, en ombelles terminales, de 3 ou 4 rayons hérissés ; collerette générale à 2 ou 8 folioles lancéolées, entières, un peu membraneuses et blanchâtres ; fruits gros, ovoïdes, au nombre de 3 à 5, hérissés de pointes rudes un peu crochues à l'extrémité. ; FI. en juin, juillet. © Fréquente dans les moissons, particulièrement dans les terres argileuses. V. . Mincr. Tige simple, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur. 471. Caucalis deucoides. Linn. DC. Caucalide à feuilles de carotte. Syn. Caucalis leptophylla. Lam. Dict., 1, p. 657. — Conium Royeni. Linn. Spec., 840. . 160 PENTANDRIE. — DIGYNIE. — Daucus leptophyllus. Scop. Carn., 1, p. 190. . Caule glabro basi vaginisque pilosis foliis bipinnatifidis lacinulis abre- viatis acutiusculis, umbellis oligocarpis, involucro nullo, aculeis fructus apice hamatis. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, anguleuse, simple ou rameuse, gla- bre, ou un peu velue dans le bas; feuilles bi ou tripinnées, hérissées de’ quelques poils sur les nervures, à folioles glabres, pinnatifides, à divisions aiguës ; fleurs blanches, en ombelles de 2 ou 3 rayons, pédonculées et op- posées aux feuilles; collerette générale nulle ou à une seule foliole; om- bellules peu sarnies ; collerettes partielles à 5 folioles, plus courtes que les pédicelles ; fruits hérissés de pointes raides, blanchâtres, un peu crochues au sommet. . F1. en juin, juillet. © Les moissons. - IT. Fruits hérissés de pointes nombreuses, éparses. Toryllis. 472. Caucalis parviflora. DC. FI. fr. Caucalide à petites fleurs. Syn. Caucalis leptophylla. Linn. DC. Prodr., 4, p. 216. — Caucalis pumila. a. et b. Lam. FI. fr., 8, p. 425. — Caucalis humilis. Jacq. Hort. Vind., 2, t. 95. Caule #labro aut pilis adpressis retrorsum aspero, foliis decompositis, lacinulis lineari-Janceolatis acutis, umbellis 2-fidis, involucro nullo, acu- leis fructus apice hamatis. DC. Prodr. Tige d’environ 2 décimètres, droite, dure, anguleuse, rameuse, glabre ou hérissée de poils rudes et couchés; feuilles bipinnées, à folioles décou- pées en lobes étroits, linéaires et pointus ; elles sont chargées de poils raides et couchés ; fleurs blanches, en ombelles de,3 à 4 rayons, pédonculées et * opposées aux feuilles; collerette générale nulle; ombellules de 5 à 6 fleurs ; à collerettes partielles composées de 5 folioles courtes, lancéolées ; fruits hérissés de pointes dures et blanchâtres, un peu courbées au sommet. F1. en juin, juiliet. © Les moissons aux environs de Blaschette, Remich, Kahlscheuer, etc. 473. Caucalis arvensis. DC. F1. fr. Caucalide des champs. Syn. Torylis Helvetica. DC. Prodr., 4, p. 219. — Caucalis Helvetica. Jacq. Hort. Vind., 8, p. 12, t. 16. — Caucalis infesta. Curt. Lond., t. 25. — Caucalis segetum. Thuill. FL. Par. If., 1, p. 156. —— Caucalis aspera. v.b. Lam. Dict., 1, p. 656. — Scandix infesta. Linn. Syst. ves., 237. — Torylis infesta. M. etK. Caule suberecto ramosissimo, foliorum seomentis ovato-lanceolatis, incisis terminali elongato, umbellis longè pedunculatis 5-7-radiatis, invo- lucro nullo aut monophyllo, aculeis fructus latitudinem ferè superantibus. DC. Prodr. Tige d'environ 8 décimètres, droite, arrondie, dure, rameuse, à rameaux diffus et divergens, rougeûtres, hérissés de poils couchés; feuilles velues, hispides, bipinnées, à folioles incisées, dentées, pointues, dont la termi- nale est fort grande et alongée; divisions des folioles ovales-lancéolées et dentées ; fleurs blanches, en ombelles de 5 à 7 rayons, portées sur de PENTANDRIE. — DIGYNIE. 161 longs pédonculés et opposées aux feuilles; collerette générale nulle ou à une seule foliole avortée ; collerettes partielles à 5 folioles courtes et poin- tues; fruit d’un vert noirâtre, hérissé de pointes nombreuses, presque droites. Fl. en juin , juillet, © Les champs, le bord des chemins. _V.s. Gracile. Tige grèle, simple à la base, seulement un peu rameuse vers le sommet, atteignant tout au plus 2 décimètres de hauteur. 474. Caucalis anthriscus. DC. FI. fr. Caucalide anthrisque. Syn. Torylis anthriscus. DC. Prodr., 4, p. 218. — Tordylium anthriscus. Linn. Spec., 346. — Caucalis aspera, v. a. Lam. Dict., 1, p. 656. — Torylis rubella. Moench. Meth., 108. — Caucalis aspera. Lest. FI. Belg., 2, p. 150. — Caucalhis anthriscus. Scop., n. 801. Umbellis longè pedunculatis 5-7-radiatis, involucri foliolis 4-5 lineari- subulatis, aculeis fructus rigidis apice non glochidiatis latitudine dupld brevioribus. DC. Prodr. Tige d’environ un mètre, droite, arrondie, rameuse, striée, garnie de poils couchés, rude au toucher; feuilles hispides, à poils appliqués ; les inférieures bipinnées, à folioles ovales, pinnatifides, dentées, pointues ; les supérieures simplement pinnées, à folioles plus alonsées, particulière- ment la terminale, qui est fort longue; fleurs blanches, en ombelles lonsue- ment pédonculées, à 7 ou 10 rayons; collerette générale à 4 ou 5 folioles fort courtes et subulées; collerettes partielles à 5 ou 7 folioles aiguës; fruits petits, hérissés de pointes courtes un peu crochues. FI. en juin, juillet. © Les lieux incultés, le long des chemins. 475. Caucalis nodiflora. DC. FI. fr. Caucalide à fleurs latérales. Syn. Torylis nodosa. DC. Prodr., 4, p.219. — Tordylium nodosum. Linn. Spec. 846. — Caucalis nodosa. Huds. Angl., 114. Umbellis subsessilibus glomeratis, involucro nullo, aculeis fructus lati- dum superantibus. DC. Prodr. Tiges d’environ 8 décimètres, droites, rameuses, arrondies, grèles, dures, hérissées de poils, rudes au toucher ; feuilles rudes, pinnées, à folioles pinnatifides, à divisions étroites et pointues ; fleurs blanches, pe- iites, en ombelles latérales, presque sessiles, opposées aux feuilles ; collerette générale nulle; fruits petits, hérissés la plupart d’un seul côté. FI. en juin, juillet. © Les lieux incultes, le longs des chemins. 476. Caucalhs scandicina. DC. F1. fr. Caucalide à feuilles de cerfeuil. Syn. Anthriscus vulgaris. DC. Prodr., 4, p. 224. — Scandix anthriscus. Linn. Spec., 868. — Chœrophyllum anthriscus. Lam. Dict. 1, p. 685. — Myrrhis chœærophylla. Lam. F1. fr., 8, p. 442. — Caucalis æquicoldrum. Al. Ped., n. 1390. — Torilis anthriscus. Gaertn. Fruct., 1, p. 83. — Caucalis scandix. Scop. Carn., n. 312. — Anthriscus caucalis. Bieb. F1. Taur., n. 574. Caule 9labro lævi, foliis trisecto decompositis, segmentis pinnatifidis, lacinulis brevibus obtusis, petiolis pilosis, vaginis ciliatis, umbellis op- IL 162 PENTANDRIE. — DIGYNIE. positifolüis, fructibus ovatis, setis muricatis rostro conico. DC. Prodr. Tige d'environ 3 décimètres, droite, arrondie, lisse, striée, rameuse, un peu renflée au-dessous des articulations ; feuilles molles, velues, particu- lièrement en-dessous et sur les nervures, tripinnées, à folioles incisées, à divisions ovales-obtuses, terminées par une petite pointe ; fleurs blanches, en ombelles de 3 ou 4 rayons, presque sessiles et opposées aux feuilles; fruits ovoides, d’un vert foncé, hérissés de pointes raides et crochues. Fl. en été. © Les lieux cultivés, sablonneux aux environs de Clausen. 477. Caucalis nodosa. DC. FI. fr. Caucalide noueuse. Syn. Chœærophyllum nodosum. DC. Prodr., 4, p. 225. — Scandix nodosa. Linn. Spec., 369. — Myrrhis nodosa. Lam. FI. fr., 3, p. 441. — Torilis nodosa. Spreng., p. 485. — Torilis tumida. Moench. Meth., 102. — Torilis macrocarpa. Gaert. Fruct., 1,p. 83. — Anthriscus nodosa. Spreng. Umb. Prodr., 27. Caule fistuloso ad genicula tumido scabro, foliis trucatisectis, segmentis incisis, fructibus hispidis. DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, dure, héris- sée de longs poils droits, renflée au-dessous des articulations; feuilles hérissées de longs poils épars, bipinnées, à folioles larges, incisées, à dé- coupures un peu obtuses ; fleurs blanches, en ombelles de 3 à 4 rayons, presque sessiles et opposées aux feuilles ; fruits cylindriques chargés de poils raides. FI. en juin, juillet. © Les lieux incultes, sablonneux aux environs d’An- sembourg. 165. rorpyziuM. Calice à 5 dents; pétales courbés en cœur, égaux dans les fleurs du centre, plus grands et bifurqués sur les bords de l’ombelle ; fruit comprimé, orbi- culaire, entouré d’un rebord calleux ; collerettes générales et partielles à plusieurs folioles simples. 478. Tordylium maximum. Linn. DC. Tordyle élevé. Syn. Æeracleum tordylium. Spreng. Umb. Spec. 49. — Tordylium magnum. Brot. Caule retrorsum scabro aut hispido, foliis pinnatisectis, segmentis lan- ceolatis obtusè serratis extremo elongato, involucris linearibus umbella brevioribus. DC. Prodr. | Tige d’environ un mètre, droite, rameuse, dure, anguleuse, hispide ; feuilles ailées, rudes, un peu velues ; les inférieures à folioles larges, ova- les, obtuses, fortement dentées ; les supérieures à folioles plus étroites, lancéolées, incisées, la terminale fort alongée ; fleurs blanches, en ombelles longuement pédonculées ; collerettes générales et partielles à 5 ou 7 folio- les linéaires; semences arrondies, comprimées, velues, garnies d’un re- bord renflé, un peu rougeûtre. FI. en juin, juillet. © Les lieux incultes, le long des haies. 166. Aprum. Calice entier ; pétales entiers, arrondis, courbés au sommet; fruit arrondi; chaque graine est munie en dehors de 5 petites côtes saillantes; collerettes géné- rales et partielles nulles. #79. Apium graveolens. Linn. DC. Ache odorante. PENTANDRIE. — DIGYNIE. 163 Syn. Seseli graveolens. Scop. Carn., n. 860. — Sium apium. Roth. Germ., 1, p. 126. — Sium graveolens. Vest. Man., bot., 517. Glabrum, foliis pinnatisectis summis trisectis, lobis cuneatis, apice inci- sis dentatis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite ou un peu couchée, glabre, rameuse, cylindrique, striée, un peu épaisse; feuilles glabres, lisses, fort larges, bipinnées, à folioles larges, ovales, incisées, cunéiformes, dentées au sommet ; fleurs d’un blanc sale, en ombelles axillaires, presque sessiles. Fl. en juin, juillet. o' Les marais aux environs de S'°. Marie et Vance. V. 8. Dulce. Cette variété, cultivée sous le nom de celleri, est beaucoup plus grande et plus ferme dans toutes ses parties. B. Ombellifères vraies, à fleurs jaunes. 167. PETROSELINUM. Calice entier ; pétales presqu’entiers, courbés au sommet; fruit ovale; chaque graine est marquée de 5 côtes égales; colleretles générales et par- tielles à plusieurs folioles linéaires et filiformes. 460. Petroselinum sativum. DC. Prodr. Persil cultivé. Syn. Apium petroselinum. Linn. DC. F1. fr. — Apium vulgare. Lam. F1. fr., 8, p. 444. — Apium tenuifolium. Riv. Pent., irr., ic. Caule erecto angulato, foliis lucidis, segmentis inferioribus ovato-cunea- ts trifido-dentatis, superioribus lanceolatis intesriusculis, involucellis fili- formibus. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, glabre, striée, rameuse ; feuilles gla- bres, lisses, d’un vert foncé; les inférieures bipinnées, à folioles ovales, cunéiformes incisées et dentées ; les supérieures à folioles lancéolées-linéai- res, presqu’entières; fleurs jaunes, en ombelles terminales; collerette générale à une ou 8 folioles. FI. en juin, juillet. o' Cultivé. 168. PEUCEDANUM. Calice à 5 dents; pétales égaux, oblongs, courbés au sommet ; fruit ovale, légèrement comprimé, strié, aminci sur les bords et presqu’ailé; colle- retie générale nulle ou à plusieurs folioles réfléchies. 481. Peucedanum silaus. Linn. DC. Peucedan silaus. Syn. Si/aus pratensis. DC. Prodr., 4, p. 161. — Sium silaus. Roth. Germ., 1, p. 129. — Cnidium silaus. Spreng., Umb., prodr., 40. — Seseli pratense. Riv. Pent., 1rr., t. 58. — 1Seselhi selinoides. Jacq. Enum., vind., 227. — Liqusticum silaus. Duby.in DC. bot., sal., 1, p. 280. — Peucedanum pratense. Lam. F1. fr., 8, p. 4, lg. Caule angulato, foliis radicalibus tri-et quadripinnatisectis segmentis lateralibus inteoris aut bipartitis, terminalibus tripartitis, lobis linearibus mucronatis, involucro 1-2-phyllo. DC. Prodr. ; Racine cylindrique, noirâtre ; tige d'environ un mètre, droite, rameuse, ferme, glabre, anguleuse, striée; feuilles glabres, lisses, d’un vert foncé, 164 PENTANDRIE. — DIGYNIE. tri ou quadripinnées, à folioles lancéolées-linéaires, confluentes ; les latéra- les entières ou bifides; les terminales tripinnées, à lobes linéaires mucro- nés ; fleurs jaunâtres, disposées en ombelles terminales, lâches, ouvertes, de 8 à 10 rayons; collerette générale à une ou 2 folioles ; collerettes par-" tielles à 10 folioles linéaires et pointues. FI. en juin, juillet. 2} Le bord des bois, les prés. 169. anernum. Calice entier; pétales entiers, arrondis, roulés en dedans; fruit ovale, comprimé, strié; semences planes d’un côté, convexes de l’autre, et marquées de 5 côtes; collerettes générales et partielles nulles. 482. Anethum graveolens. Linn. DC. Aneth odorant. Syn. Pastinaca anethum. Spreng., p. 587. — Anethum minus. Gouan. Ill., p. 20. — Selinum anethum. Roth. FI. germ., 1, p. 143. Fructu elliptico margine dilatato plano cincto. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, rameuse, cylindrique, striée ; feuilles glabres, d’un vert glauque, décomposées, à découpures filiformes, linéaires entières; fleurs jaunes, en ombelles terminales très garnies ; fruits elliptiques, sillonnés, glabres. FI. en juin, juillet. © Cultivé et se retrouve assez souvent sauvage au- tour des lieux habités. 170. PASTINACA. Calice entier ; pétales entiers, courbés en demi-cercle, presqu'égaux; fruit elliptique, comprimé; graines un peu échancrées au sommet, ailées sur les bords, planes en dedans, convexes et marquées de 5 nervures sur le dos; collerette générale nulle. 483. Pastinaca sylvestris. Mill. Panais sauva Syn. Pastinaca sativa v. sylvestris. DC. Prodr., 4, p. 188. — Pastinaca opaca. Horn. Foliis pubescentibus bipinnatisectis, foliolis ovato-oblongis obtusis cre- nato-dentatis basi incisis. Tige d’environ un mètre, droite, dure, un peu velue, anguleuse rameuse et cannelée ; feuilles pubescentes, ailées, à folioles larges, ovales-oblongues, obtuses, dentées ou incisées; la terminale souvent trilobée ; fleurs jaunes en ombelles terminales très garnies. F1. en juin, juillet. « Les moissons. V. 8. P. sativa. Cette variété, cultivée dans les jardins, diffère de l’es- pèce : par sa tige plus élevée ; par ses feuilles plus larges et glabres ; et par sa racine plus grosse et succulente. Dee 171. BUPLEUVRUM. Calice entier; pétales entiers, égaux, courbés en demi-cercle; - fruit arrondi, ovoide, bossu sur les deux faces, un peu comprimé sur les côtés et strié; collerette générale nulle ou composée d’une à 5 folioles. 484. Bupleuvrum rotundifolium. Linn. DC. Buplèvre à feuilles arron- dies. Syn. Bupleuvrum perfohatum. Lam. F1. fr., 8, p. 406. Foliis caulinis perfoliatis subrotundo-ovatis, umbellis 5-radiatis, involu- cro nullo, involucelli foliolis 5-mucronatis, fructus valeculis lævibus subevitatis jugis tenuissimis. DC. Prodr. | PENTANDRIE. — DIGYNIE. 165 Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, dure, cylindrique, striée, rameuse au sommet ; feuilles alternes, glabres, d’un vert glauque, ovales- arrondies, entières, perfoliées ou enfilées par la tige, munies d’une petite pointe au sommet ; les inférieures simplement embrassantes ; fleurs jaunes, en ombelles terminales de 5 à 6 rayons; collerette générale nulle; colle- rettes partielles à 5 folioles ovales, inégales, jaunâtres, terminées par une petite pointe. FL. en juin, juillet. © Les moissons. 485. Bupleuvrum falcatum. Linn. DC. Buplèvre en faulx. Syn. Bupleuvrum falcatum. v. a. Lam. F1. fr., 3, p. 408. Foliis inferioribus oblongis petiolatis, caulinis sessilibus lanceolato- linearibus, summis ramulos floriferos subæquantibus, omnibus septemner- viis; caule paniculato folioso, involucris 1-5-phyllis, involucellis 4-5- phyllis flores subæquantibus. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, arrondie, dure, glabre, rameuse, un peu fléchie en zig-zas ; feuilles vertes, glabres, entières, marquées de 5 ou 7 nervures ; les inférieures oblongues-lancéolées, rétréciés en pétiole, les supérieures alternes, sessiles, embrassantes, lancéolées-linéaires, poin- tues, pliées dans leur longueur, et courbées en faulx; fleurs jaunes, en ombelles terminales de 5 à 6 rayons; collerette générale à 3 ou 5 folioles inégales ; collerettes partielles à 5 folioles aiguës. FL. en juillet, août. 2] Les collines arides, le long des bois. 486. Bupleuvrum junceum. Linn. DC. Buplèvre effilée. Syn. Bupleuvrum junceum. ©. b. Lam. Dict., 1, p. 519. — Bupleuvrum junceum. v. a. Spreng. Caule erecto paniculato, foliis lineari-lanceolatis cuspidatis, umbellis terminalibus 8-radiatis, involucelli foliolis lineari-lanceolatis cuspidatis, floribus 3-5-brevioribus , fructus jugis elevatis acutis, valeculis Iævibus subevitatis DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, grêle, anguleuse et ra- meuse; feuilles glabres, alternes, sessiles, lancéolées-linéaires, terminées par une petite pointe ; les inférieures plus larges, rétrécies en pétiole ; fleurs jaunes, en ombelles terminales de 8 à 4 rayons, portant chacun 3 à 4 fleurs ; collerette générale à 8 ou 5 folioles lancéolées-linéaires presqu'aussi lon- gues que les rayons; collerettes partielles à 8 ou 5 folioles linéaires un peu plus longues que les fleurs. FL. en juin, juillet. © Les collines arides, le long des bois, aux environs de Steinsel et de Blaschette. Elle est très rare. C. Ombellifères anomales. 172. sANICULA. Calice presqu’entier; pétales entiers, courbés au sommet; fruit ovoide, presque globuleux, non divisible en 2 parties, hérissé de pointes dures et accro- chantes; ombelles rameuses, irrégulières; ombellules hémisphériques ; à fleurs presque sessiles ; collerettes partielles à plusieurs folioles fort courtes. 487. Sanicula Europæa. Linn. DC. Sanicule d'Europe. Syn. Sanicula officinarum. Lam. F1. fr., 8, p. 402. — Caucalis sanicula. Crantz. Austr., p. 226. 166 PENTANDRIE. — DIGYNIE. — Astrantia diapensia. Scop. Carn., n. 804. — Sanicula officinalis. Gou. Hort., 131. Foliis radicalibus palmato-partitis lobis trifidis dentatis, floribus poly- gamis omnibus in umbellula subsessilibus, calycis lobis denticulatis. DC, Prodr. Racine formant une souche horizontale d’où s'élèvent une ou plusieurs tiges droites, nues, grèles, rougeûtres, glabres, striées, d'environ 4 déci- mètres ; feuilles radicales longuement pétiolées, vertes, glabres, luisantes, à 5 lobes profonds, incisés, dentés ou 3-fides ; les caulinaires qui sont or- dinairement au nombre de 2 et placées un peu au-dessous de l’ombelle, sont sessiles, à 8 ou 5 lobes étroites, aiguës et dentés ; fleurs blanches, en ombelles terminales de #4 à 5 rayons trifides au sommet, à divisions termi- nées par des ombelles globuleuses. FI. en mai, juin. 2} Les bois humides ; Blaschette, Kahlscheuer, Kopstal, Ansembourg, etc. 175. ERYNGIUM. Calice persistant, à 5 divisions ; pétales oblongs, courbés de manière à appliquer la moitié supérieure sur l’inférieure ; fruit ovale-oblong, couronné par les dents du calice, souvent hérissé d’écailles qui ressemblent à des paillettes ; fleurs sessiles, disposées en têtes serrées; collerette générale à plusieurs folioles raides et épineuses; collerettes partielles remplacées par des paillettes épineuses placées entre les fleurs. 488. Eryngium campestre. Linn. DC. Panicaut des champs. Syn. Eryngium vulgare. Lam. F1. fr., 3; p. 401. Foliis radicalibus subtrisectis, segmentis pinnatifidis lobis ovatis caulinis auriculatis, caule paniculato, involucris lineari-lanceolatis intesriusculis capitula subrotunda superantibus, paleis subulatis. DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, droite,dure, arrondie, glabre, striée, blan- châtre, simple dans le bas, rameuse dans le haut, à rameaux très ouverts; feuilles glabres, dures, vertes, nerveuses et épineuses ; les radicales pétio- lées, étalées, bipinnées, à folioles ovales, laciniées, décurrentes ; les supé- rieures sessiles, moins composées, à folioles plus étroites ; fleurs blanches, en têtes terminales ; collerette générale à 6 ou 8 folioles étroites, raides et épineuses. FI. en juin, juillet. 2! Fréquent dans les lieux incultes, le long des che- mins, dans toutes les côtes de le Moselle. Il est connu sous le nom de Char- don Roland. Obs. Cette plante a souvent dans sa jeunesse ses feuilles radicales ovales et entières, mais ce caractère se perd dans l’âge adulte. Je l’avais d’abord prise pour une espèce particulière ; l'ayant transplantée dans mon parterre pour en voir la fleur, la seconde année elle a déjà produit des feuilles à 2 et à 3 lobes; la troisième année elles se sont encore développées davantage, et elles ont fini par devenir entièrement semblables à celles de la plante adulte. 174. HYDROCOTYLE. Calice peu apparent; pétales entiers, égaux ; fruit orbiculaire, à 2 lobes, relevé de quelques nervures ; ombelles simples ou imparfaites ; collerette ZAMODES:E querq ) P P ; générale à 2 ou 4 folioles. 489. Hydrocotyle vulgaris. Linn. DC. Hydrocotyle commune. Foliis peltatis orbiculatis duplicato-crenatis 9-nerviis, petiolis apice pi- PENTANDRIE. — TRIGYNIE. 167 losis, umbellis capitatis sub 5-floris, fructu basi subemarginato-concolori. DC. sus Tiges :‘labres, grèles, arrondies, rampantes, d'environ un décimètre de longueur$ feuilles glabres, vertes, orbiculaires, doublement crénelées, à 9 nervures, portées sur de longs pétioles insérés sur le milieu de leur surface inférieure ; fleurs petites, verdâtres, en ombelles serrées, de 5 à 6 fleurs, naissant dans les aisselles des feuilles; fruit comprimé, composé de 2 se- mences orbiculaires. FI. en juin, juillet. 2] Les prés humides, les marais tourbeux. Elle se nomme aussi Gobelet ou Ecuelle d’eau. TRIGYNIE. + Fleurs supères. 175. viBuRNUM. Calice persistant, à 5 lobes courts; corolle monopétale, en roseite, à 5 lobes; fruit en baie, à une seule semence. & 490. Fiburnum lantana. Linn. DC. Viorne mancienne. Syn. V’iburnum tomentosum. Lam. FI. fr., 8, p. 363. Foliis ovato-oblongis basi subcordatis subtus rugoso-venosis, ramulisque pube stellata furfuraceo-tomentosis, supra pube stellata sparsa puberulis, corymbo terminali pedunculato. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, droit, rameux, à écorce poudreuse dans les jeunes rameaux ; feuilles opposées, péliolées, ovales-oblongues, obtuses, un peu cordées à la base, finement dentées, rudes, d’un vert foncé en-des- sus, blanchâtres et cotonneuses en-dessous ; fleurs blanches, en corymbe terminal, à pédoncules rameux et cotonneux; baies d’abord rouges et noires à la maturité. FI. en mai, juin. B Les bois. V. 8. Longifolia. Feuilles ovales-lancéolées, pointues, non cordées à la base. Le bois de Bereldange. V. c. Variegata. Feuilles panachées de blanc et de jaune. Les bois de Blaschette. 491. J’iburnum opulus. Linn. DC. Viorne aubier. Syn. V’iburnum lobatum. Lam. F1. fr., 8, p. 863. — Opulus glandulosa. Moench. Meth., 505. Glabriusculum, foliis trilobis, lobis acuminatis dentatis, petiolis slandu- losis corymbis terminalibus pedunculatis, floribus exterioribus radianti- bus. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, droit, rameux, à bois blanc et fragile, à écorce grisâtre; feuilles opposées, pétiolées, glabres, larges, à 3 lobes pointus, profonds, irrésulièrement dentés, à pétioles glanduleux ; fleurs blanches, disposées en cymes terminales ; celles du centre petites, fertiles; celles de la circonférences plus orandes, irrégulières, planes et stériles ; baies rouges à la maturité. FI. en mai, juin. P Les bois, 168 PENTANDRIE. — TRIGYNIE. V. 8. Sterile. Cette variété, cultivée dans nos jardins sous le nom de boule de neige, a toutes ses fleurs grandes, stériles, ramassées en ‘she } 176. samgucus. Calice à 5 lobes courts; corolle monopétale, en roue, à Siisions : élamines alternes avec les divisions de la corolle; baie à une loge, à 5 semences ridées. 492. Sambucus ebulus. Linn. DC. Sureau yéble. Syn. Sambucus humilis. Lam. FL. fr., 3, p. 370. Caule herbaceo verrucoso, stipulis foliaceis, corymbis tripartitis, floribus omnibus hermaphroditis. DC. Prodr. Tige droite, herbacée, d'environ un mètre de hauteur, simple ou ra- meuse, légèrement velue, cannelée, pleine de moelle; feuilles glabres, opposées, pinnées, à 5 ou 9 folioles ovales- lancéolées, pointues, dentées en scie, folioles inférieures quelquefois accompagnées d’une foliole plus petite à leur base ; fleurs blanches ou rougeàtres, disposées en bouquet ou co- rymbe terminal deux ou 8 fois divisé ; baies noires à la maturité. F1. en juin, juillet. 2/ Les champs humides, le long des chemins. 493. Sambucus nigra. Linn. DC. Sureau noir. Syn. Sambucus vulgaris. Lam. FI. fr., 3, p. 369. Caule fruticoso subarboreo, foliis pinnatisectis glabris, segmentis ovato- lanceolatis serratis, corymbis 5-partitis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 4 mètres, droit, rameux, à bois cassant, à écorce cre- vassée, à rameaux creux, pleins de moelle; feuilles glabres, opposées, pétiolées, pinnées à 5 ou 7 folioles opposées, sessiles, ovales-lancéolées, pointues, dentées en scie; fleurs blanches, odorantes, disposées en corymbe terminal imitant une ombelle ; baies noires à la maturité. F1. en juin, juillet. D Les bois et les haies. V. c. Laciniata. Cette variété, à folioles découpées en lanières étroites et pointues, et cultivée dans nos bosquets sous le nom de sureau à feuilles de persil, se trouve sauvage dans les haies aux environs d’Everlange. V. c. Leucocarpa. Cette variété, qui pourrait bien former une espèce distincte, diffère de l’espèce : par son écorce plus lisse; par ses folioles plus larges, brusquement terminées en une pointe fort longue, à dents écartées et plus profondes ; et par ses baies entièrement blanches à la ma- turité. Je l’ai observé aux environs de Wiltz. 494. Sambucus racemosa. Linn. DC. Sureau à grappe. Caule fruticoso, foliis pinnatisectis, segmentis oblongis acuminatis basi subæqualibus, petiolis glabris, panicula ovata. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 3 mètres, droit, rameux, à écorce rougeâtre, à bois flexible ; feuilles glabres, opposées, pennées, à 5 ou 7 folioles lancéolées, oblongues, pointues, dentées, celles qui accompagnent les grappes quelquefois simplement ternées ; fleurs d’un blanc jaunâtre, disposées en grappes ovales, presque droites el terminales ; baies rouges à la matu- rité. Fi. en avril, mai. P Les bois, les rochers. PENTANDRIE. — TRIGYNIE. 169 TE Fleurs infères. 177. STAPHYLEA. Calice à 5 divisions, muni intérieurement d’un disque en godet ; corolle à 5 pétales alternes avec les étamines; fruit à 2 ou 5 capsules renflées, sou- dées ensemble dans leur moitié inférieure; graines osseuses, globuleuses, tronquées à la base, insérées au milieu de la cloison. 495. Staphylea pinnata. Linn. DC. Staphylier pinné. Syn. Staphyllodendron pinnatum. Scop. Carn., ed. 2, n. 374. Foliis pinnatis, petiolo eglanduloso, foliolis 5-7 oblongo-lanceolatis glaberrimis serratis, floribus racemosis, capsulis membranaceis vesicariis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 3 mètres, droit, rameux, à bois assez dur, à écorce grisâtre; feuilles glabres, lisses, opposées, pennées, à 5 ou 7 folioles opposées , sessiles, lancéolées-oblongues, pointues, finement dentées en scie ; fleurs blanches, disposées en grappes lâches, axillaires, longues et pendantes. ; Fl. en mai, juin. P Cet arbrisseau, cultivé dans nos parterres sous les noms de nez coupé, pistachier sauvage, se retrouve quelquefois sauvage dans les haies autour des lieux habités. Je l’ai observé plusieurs fois dans: les environs de Bellevue, Clausen, etc. 178. ALSINE. Calice à 5 divisions; corolle à 5 pétales bifides; capsule à une loge, à 6 valves. 496. Alsine media. Linn. DC. Alsine intermédiaire. Syn. Siellaria media. DC. Prodr., 1, p. 196. — Alsine avicularum. Lam. F1. fr., 8, p. 46. — Holosteum alsine. Swartz. Ob., 116. Caulibus procumbentibus linea laterali alterna, foliis lanceolatis tener- rimis, fructibus de flexis, capsulis profundè 6-valvis calyce vix longioribus, seminibus subreniformibus rugosis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’un à 3 décimètres, grèles, faibles, tendres, couchées, cylindriques, rameuses, garnies de poils disposés sur une seule ligne longitudinale alterne à chaque nœud ; feuilles glabres, tendres, opposées, ovales-lancéolées, pointues, entières, pétiolées dans le bas de la pliante, sessiles dans le haut; fleurs petites, blanches, pédonculées, axillaires, solitaires au sommet de la plante ; pétales bifides, à peine plus longs que le calice ; pédoncules réfléchis après la floraison ; graines rougeâtres, rabo- teuses, presque cunéiformes. FI. tout l'été. © Fréquente dans les lieux cultivés. On la nomme vulgai- rement morsgeline, mouron, mouron des oiseaux. V. 8. Al. neglecta. Lej. Rev. Cette variété diffère de l'espèce : par sa tige plus robuste ; par ses pétales beaucoup plus longs que le calice; et par ses graines plus grosses, noirâtres, à dos pointu. Elle croit dans les lieux gras et ombragés. 179: coRRIGIOLA. Calice persistant, à 5 divisions membraneuses sur les bords; corolle à 5 pétales; une seule capsule recouverte par le calice, arrondie, triangulaire, à une seule semence, et ne s’ouvrant pas d’elle-même. 497. Corrigiola littoralis. Linn. DC. Corrigiole des rives. 170 PENTANDRIE. — TÉTRAGYNIE. Caulibus in parte florifera ramosis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, de 2 à 3 décimètres, glabres, grèles, arrondies, ra- meuses, couchées et étalées en rond sur la terre ; feuilles petites, alternes, sessiles, glabres, d’un vert glauque, linéaires-oblongues, en spatule, munies à la base de 2 petites stipules scarieuses et argentées ; fleurs petites, blanches, courtement pédonculées, ramassées en bouquets serrés au sommet des tiges et des rameaux. FI. en juillet, août. © Les graviers des bords de la Sure, les champs schisteux un peu humides, à Rambrouch, Erpeldange, et assez générale- ment répandue dans les Ardennes. TÉTRAGYNIE. 180. PARNASSIA. Calice à 5 divisions persistantes; corolle à 5 pétales insérés sous le pistil; chaque pétale est muni à sa base d’une ou 2 écailles bordées de cils glandu- leux; capsule à 4 angles obtus, à 4 valves qui se séparent par le sommet et qui portentsur leur face interne des cloisons incomplètes auxquelles les graines sont attachées, » * 496. Parnassia palustris. Linn. DC. Parnassie des marais. Appendicibus 9-13-sectis, petalis subsessilibus, foliis radicalibus corda- ts, caulinis amplexicaulibus. DC. Prodr. Racine fibreuse, chevelue, poussant plusieurs tiges menues, droites, glabres, simples, un peu anguleuses et munies vers le milieu de leur lon- gueur d’une seule feuille sessile, embrassante, slabre, lisse, ovale, entière ; les radicales sont nombreuses, longuement pétiolées, cordiformes et obtu- ses ; fleurs blanches, solitaires, terminales, munies de 5 nectaires, qui se divisent chacun en 4 ou 5 branches terminées par un globule jaune et glanduleux ; étamines appliquées sur le pistil, et s’en éloignant successive- ment après la fécondation. FI. en août, septembre. 2] Les prés et collines humides, les marais, Esembourg, Helmdange, Mersch, et généralement dans les marais tour- beux. Elle est surtout très commune entre Étalle et Virton. PENTAGYNIE. = 181. crAssuLA. Calice à 5 ou 7 divisions profondes; corolle à 5 ou 7 pétales, insérés à la base du calice; fruit composé de plusieurs follicules oblongs, pointus ; semen- ces nombreuses. 499. Crassula rubens. Linn. DC. Crassule rougeûtre. Syn. Sedum rubens. DC. Prodr., 8, p. 405. Caule erecto ramoso, foliis oblongis obtusis teretiusculis sessilibus pa- PENTANDRIE. — PENTAGYNIE. 171 tentibus glabris, cyma ramosa pubescente, floribus secüs ramos unilate- ralibus sessilibus, petalis 5 acuminato-aristatis. DC. Prodr. Tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, droite, un peu velue, rougeäire, rameuse ; feuilles alternes ou éparses, sessiles, oblon- gues, obtuses, presque cylindriques, charnues, glabres, rougeûtres ; fleurs petites, sessiles, unilatérales, disposées en cyme rameuse et terminale ; pétales blancs, rayés de rouge, et terminés par une petite pointe acérée. : FL. en juin, Juillet. © Cette plante est très rare dans nos contrées; je n’en ai encore trouvé que 8 à 4 échantillons sur une colline aride au-dessus d’Ehnen, sur la Moselle. ‘ 182. zinum. Calice persistant, à 5 parties ; corolle à 5 pétales rétrécis en onglet ; cap- sule globuleuse, terminée par une pointe, à plusieurs valves rapprochés, dont les bords rentrans forment autant de loges monospermes; graines lisses, comprimées, ovoïdes. 500. Linum usitatissimum. Linn. DC. Lin commun. Syn. Linum arvense. Neck. Gallob., 159. ‘ Glabrum erectum, foliis lanceolatis linearibusve, panicula corymbosa, sepalis ovatis acutis margine membranaceis, petalis subcrenatis calyce tri- plo majoribus. DC. Prodr. à Tige d'environ 6 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, simple ou un peu rameuse au sommet ; feuilles nombreuses, éparses, sessiles, lan- céolées-linéaires, pointues, entières, un peu serrées contre la tige, glabres et d’un vert glauque ; fleurs bleues, pédonculées, terminales, à pétales un peu crénelés; folioles du calice ovales, pointues, à 3 nervures, un peu membraneuses sur les bords. FI. en été. © Cultivé. V.s. Angustifolium. Cette variété, qui se trouve assez souvent dans les lieux secs et les moissons, a sa tise plus grêle, moins élevée; et ses feuilles sont fort courtes, étroites et subulées. V. c. Albiflorum. Fleurs blanches. 901. Linum tenuifolium. Linn. DC. Lin à feuilles menues. Caulibus basi ramosis erectis glabris, foliis lineari-setaceis glabriusculis, sepalis lanceolatis acuminatis, medio glanduloso-ciliatis capsulam superan- tibus, petalis calyce tripld longioribus. DC. Prodr. Racine dure, ligneuse, poussant plusieurs tiges de 2 à 3 décimètres, arrondies, dures, glabres, feuillées et couchées dans le bas, nues et re- dressées dans le haut ; feuilles glabres, lisses, alternes, sessiles, linéaires, pointues, fort étroites, rudes sur les bords ; fleurs grandes, d’un bleu pâle, pédonculées, et disposées en corymbes au sommet des tiges; folioles du calice étroites, plus longues que la capsule, sarnies de dents anguleuses, et terminées par une pointe aiguë. FI. en juin, juillet. 2} Les collines arides aux environs de Rosport, Men- ningen, Echiernach, Bettendorff, Angelsbers, Domeldange, etc. 502. ZLinum catharticum. Linn. DC. Lin purgatif. , Glabrum erectum, foliis oppositis obovato-lanceolatis, caule supernè di- chotomo. DC. Prodr. Tige d’un à 3 décimètres, droite, arrondie, glabre, simple dans le bas, 172 PENTANDRIE. — POLYGYNIE. bifurquée et rameuse dans le haut; feuilles opposées, sessiles, glabres, lisses, ovales-lancéolées, entières; les supérieures plus alongées; fleurs petites, pédonculées, solitaires, terminales, penchées avant leur épanouis- sement ; pétales blancs, à onglet jaunâtre. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs, le long des bois. 185. DROsSERA. Calice persistant, à 5 parties; corolle à 5 pétales marcescens, capsule arrondie, à une loge, à 5 ou 5 valves, semences nombreuses. 503. Drosera rotundifolia. Linn. DC. Rosolis à feuilles rondes. Syn. Rorella rotundifolia. AN. Ped., n. 1601. Foliis orbiculatis, petiolis pilosis limbo longioribus, scapis rectis folia tripld superantibus, seminibus arillatis. DC. Prodr. Racine fibreuse, noirâtre, poussant des feuilles nombreuses, couchées, portées sur de longs pétioles ; elles sont petites, arrondies, orbiculaires, garnies de poils rougeâtres et glanduleux; de leur milieu s'élèvent une ou plusieurs hampes nues, srèles, filiformes, n’atteisgnant pas un décimètre de hauteur; fleurs petites, blanchâtres, unilatérales, disposées en épis grêles, alongés au sommet de la hampe, et penchés ayant la floraison. FI. en juin, juillet. © Les marais tourbeux et schwagneux. V. 2. Scapo ramoso. Hampe bi ou trifurquée au sommet, Obs. Les feuilles de cette plante sont susceptibles d’irritabilité ; lors- qu’on les touche avec la pointe d’une épingle, on voit les poils glanduleux dont elles sont couvertes se contracter en forme de bourses; on y observe souvent de petites mouches ou d’autres insectes qui s’y trouvent pris en s’y reposant et ne peuvent plus s'échapper. | 504. Drosera longifolia. Linn. DC. Rosolis à feuilles longues. Syn. Drosera intermedia. DC. Prodr., 1, p.318. — Rorella longifolia. All. Ped., n. 1600. Foliis obovatis, petiolis glabris limbo longioribus, scapis adscendentibus folia paulo superantibus, seminibus exarillatis. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente par ses feuilles alongées, rétrécies en un long pétiole. FI. en juin, juillet. © Les marais tourbeux et schwagneux aux environs de Freylange et Rambrouch. POLYGYNIE. 184. mxosurus. Calice à 5 folioles colorées, caduques, un peu prolongées au-dessous de leur insertion; corolle à 5 pétales courts, linéaires, tubulés, à onglets filiformes; capsules nombreuses, pointues, portées sur un réceptacle très long, et formant par leur réunion un épi cylindrique. 505. Myosurus minimus. Linn. DC. Ratoncule naine. Scapis folio æqualibus vel longioribus, calycis appendicibus subfoliaceis. DC. Prodr. Plante fort petite, grêle, atteignant tout au plus 5 à 6 centimètres de hauteur ; feuilles toutes radicales, nombreuses, longues, étroites, linéaires, dressées, glabres, obtuses au sommet ; de leur milieu s'élèvent une ou HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 175 plusieurs hampes nues, grèles, filiformes, plus courtes ou dépassant un peu les feuilles; fleurs petites, d’un vert jaunâtre : après la floraison le _réceptacle qui soutient les ovaires s’alonge en forme de queue de rat. Fl. en mai, juin. © Les champs humides, sablonneux aux environs de Bettembours. CLASSE VI. — HEXANDRIE. MONOGYNIE, Périgone double, ou fleurs pourvues d’un calice et d’une corolle. 2 : te $ Pote : L : à 185. BERBERIS. Calice à 6 folioles, muni de 5 bractées en dehors; corolle à 6 pétales munis de 2 glandes rougeâtres à leur base interne ; stigmate large, sessile, persis- tant ; baie ovale, cylindrique, à une loge, à 2 ou 5 graines. 506. Berberis vulgaris. Lin. Vinettier commun. Spinis tripartitis, foliis subovatis ciliato-serratis, racemis multifloris pen- dulis, petalis intepris. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, à bois fragile, jaunâtre, à écorce mince et cendrée, à rameaux nombreux; garnis d’épines ternées ; feuilles ramassées par faisceaux sur les vieilles tiges, alternes sur les jeunes rameaux ; elles sont glabres, lisses, ovales, obtuses, rétrécies en pétiole et garnies de dents ciliées, un peu épineuses ; fleurs jaunes disposées en grappes axillaires et pendantes; les étamines sontremarquables, en ce qu’elles ont'une espèce d’irritabilité qui les force de se replier sur le pistil, lorsqu'on les touche avec la pointe d’une épingle; baies ovales-cylindriques, rouges à la ma- turité. FI. en mai. D Les haies, les rochers à Clausen, la Pétrus, Ansem- bours, etc: Elle se nomme vulsairement E'pine Vinette. El Re) Q 3 D . + Périgone simple ; fleurs renfermées dans une spathe avant la floraison. 186. LEUCOIUM. Périsone à tube court, limbe en cloche, à 6 divisions profondes, égales entre elles, épaisses et calleuses au sommet; style en massue. 507. Leucoium vernum. Linn. DC. Nivéole printanière. Syn. Galanthus vernus. AI. Ped., n. 1865. Spatha uniflora. DC. Syn. à Plante bulbeuse, à feuilles toutes radicales, glabres, lisses, planes, étror- tes, presqu’aussi longues que la hampe, qui est nue, droite, glabre, lisse, d’un à 2 décimètres, terminée par une seule fleur, penchée, blanche, bor- dée de vert au sommet de ses divisions ; spathe alongée, étroite, blan- ‘châtre. 174 HEXANDRIE. — MONOGYNIE. » FL au printemps. 2] Les bois un peu humides entre Habay-la-Vieille et Étalle. 187. GALANTnus. Périgone à 6 divisions, dont les 5 intérieures échancrées deux fois plus courtes que les extérieures; stigmate simple. 508. Galanthus nivalis. Linn. DC. Galanthème perce-neige. Scapo unifloro ancipiti bifolio, flore nutante, foliis linearibus obtusis planis. Lej. et Court. Plante bulbeuse, à feuilles radicales, au nombre de 2, planes, lisses, étroites, un peu obtuses au sommet; de leur milieu s'élève une hampe nue, gladiée, grèle, lisse, d’environ 2 décimètres, terminée par une seule fleur blanche, pédonculée, penchée, à 6 divisions dont les 8 extérieures oblon- gues, un peu obtuses, blanches et légèrement rayées ; les 3 intérieures plus courtes, verdâtres, échancrées en cœur. FIL. au premier printemps. 2] Les bois un peu humides. Je l’ai trouvée assez fréquente dans le bois dit de Latrapperie, près de Habay-la-Vieille. 188. NARGISSUS. Périgone en entonnoir, à limbe ouvert, à 6 divisions profondes; l’en- trée du tube est couronnée par un godet pétaloïde, cylindri ique (nectaire. Linn. ), ou en forme de cloche, ou divisé sur les bords; étamines insérées sur le tube, cachées dans le godet; spathe d’une seule pièce, se fendant de côté. 509. Narcissus poeticus. Linn. DC. Narcisse des poètes. Syn. Narcissus angustifolius. Curt. Mag., 193. Spatha uniflora, corona rotata Green scariosa, foliis ensiformibus. DC. Prodr. Plante bulbeuse, à feuilles radicales, longues, linéaires, planes, ensifor- mes, un peu carénées et glauques; .hampe nue, glabre, glauque, compri- mée, striée, d'environ 8 décimètres, terminée par une seule fleur penchée, à limbe blanc, à 6 divisions ovales, obtuses; couronne courte, crénelée, rouse sur les bords. Fl. en mai, juin. 2] Les prés un peu te aux environs de Kédange. 510. Narcissus pseudo-narcissus. Linn. DC. Narcisse faux-narcisse. Syn. Narcissus sylvestris. Lam. F1. fr., 8, p. 390. Spatha uniflora, corona campanulata erecta undulata seomenta ovata æquante. DC. Syn. Plante bulbeuse, à feuilles radicales, planes, étroites, obtuses, d’un vert glauque, presqu’aussi longues que la hampe, qui est droite, compri- mée, lisse, glauque, d'environ 3 décimètres, terminée par une seule fleur penchée ; limbe à 6 divisions ; Jaunes, lancéolées ; ; couronne en forme d’en- tonnoir, aussi longue que la corolle, frangée sur les bords, et d’un jaune plus foncé. F1. en avril, mai. 2] Fréquente,dans les prés et les bois humides des Ar- dennes, Habay, Étalle, Neufchâteau, Fays- -les-Veneurs, etc. 189. acrium. Fleurs disposées en ombelle terminale, sortant d’une spathe à 2 valves ; périgone ouvert, à 6 divisions profondes, stigma Le simple ; capsule triangulaire, à 5 loges, à 5 valves. 511. Allium-carinatum. Linn. DC. Ail en carène. Umbella bulbifera pauciflora, foliis linearibus carinatis, spatha longa, inæqualiter bicorni. DC. Syn. HEXANDRIE. — MONOGYNIE, 175 Tige de 8 à 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, munie de 2 ou 3 feuilles étroites, glabres, aplaties, striées, un peu creusées en gout- tière, et ordinairement contournées ; valves de la spathe écartées après la floraison, inésales entre elles, et terminées par une longue pointe; fleurs petites, rougeâtres, pédonculées, peu nombreuses, portées sur des pédon- cules alongés et flexueux, entremèlées de bulbilles et formant une tête arrondie ; étamines simples, plus longues que le périgone. F1. en juin, juillet. 2] Les lieux secs et sablonneux. 512. Alhum sphærocephalon. Linn. DC. Ail à tête ronde. Umbella capsulifera globosa, staminibus exsertis, foliis semiteretibus, caule tereti. DC. Syn. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, feuillée dans le bas; feuilles slabres, fistuleuses, striées, canaliculées, demi-cylindri- ques, engainant les tiges à la base et se fanant de bonne heure; fleurs d’un pourpre foncé, disposées en têtes arrondies ; étamines plus longues que le périgone; spathe courte, membraneuse, à valves munies d’une petite pointe au sommet. FI. en juin, juillet. 2] Les collines arides sablonneuses aux environs de Gréesch. Elle y est très rare. 513. Allium vineale. Linn. DC. Ail des vignes. Umbella bulbifera globosa, foliis teretibus fistulosis, caule tereti. DC. Syn. : Tige d'environ 6 à 7 décimètres, droite, slabre, lisse, cylindrique, gar- nie à sa base de 2 ou 3 feuilies menues, cylindriques, fort longues, fistu- leuses, striées et engainantes; fleurs rougeûtres, disposées en ombelles entremèlée de bulbilles qui poussent souvent avant d’être détachées et font paraître l’ombelle comme chevelue; trois des étamines sont terminées par 3 pointes qui sortent un peu du périgone. F1. en juillet, août. 2] Lés lieux secs, le long des bois. V.s. Compactum. Fleurs en têtes arrondies, à bulbilles très nombreuses et entassées. 514. Allium rotundum. Linn. DC. Ail rond. Umbella capsulifera globosa, staminibus exsertis, foliis linearibus planis. Tige d'environ 4 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, munie à sa base de 2 ou 8 feuilles glabres, planes, étroites, linéaires et, pointues ; fleurs purpurines, pédonculées, disposées en têtes globuleuses ; étamines plus longues que le périgone ; spathe membraneuse, très courte. FI. en juillet, août. 2] Les collines arides aux environs de Schengen. 515. Alium schœænoprasum. Linn. DC. Ail civette. Umbella capsulifera conferta, foliis teretibus subulato-filiformibus, sca- pos nudos cæspitosos æquantibus. DC. Syn. Tiges de 2 à 8 décimètres, droites, glabres, grèles, cylindriques, aussi longues que les feuilles, qui sont nombreuses, disposées en gazon, cylin- driques, fistuleuses, menues, filiformes, pointues ; fleurs purpurines, dis- posées en ombelle terminale et serrée; étamines plus longues que le périgone ; valves de la spathe plus courtes que l’ombelle. Fi. en juin, juillet. 2! Cette plante, cultivée dans nos jardins sous le nom 176 « . HEXANDRIE. — MONOGYNIE. de Ciboule, est très répandue dans les rochers schisteux des bords de la Semois au-dessus de Bouillon. 516. Allium ursinum. Linn. DC. Ail des ours. Syn. Allium pectinatum. Lam. Dict., 1, p. 69. Umbella capsulifera plana, foliis ovato-lanceolatis planis, scapo subtri- quetro. DC. Syn. Bulbe oblongue, blanchâtre, entourée de filets redressés, poussant 2 ou 3 feuilles radicales, planes, larges, ovales-lancéolées, glabres, lisses, por- tées sur de longs pétioles, formant une gaine cylindrique à leur base; de leur milieu s'élève une hampe droite, nue, triangulaire, de 2 à 3 décimè- tres, terminée par une ombelle composée de 8 à 10 fleurs blanches; éta- mines en forme d’alène, plus courtes que le périgone ; valves de la spathe blanches, ovales et pointues. FI. en mai, juin. 2] Fréquente dans les bois humides, Michelau, Wiltz, Fays-les-Veneurs, Maximiler-Muhl, Schœnfeltz et dans les côtes del’Eischen. 190. cONVALLARIA. Périgone d’une seule pièce, cylindrique ou globuleux, à 6 divi- sions peu profondes; baie globuleuse, tachetée avant sa maturité, à 5 loges mono- spermes. L [. Périgone cylindrique. Polygonatum. Tournef. 517. Convallaria verticillata. Linn. DC. Muguet verticillé. Syn. Polygonatum verticillatum. Desfort. Cat. Caule erecto, foliis verticillatis ellipticis. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, simple et feuillée ; feuilles glabres, lisses, d’un vert foncé, étroites, lancéolées- elliptiques, pointues, sessiles, verticillées au nombre de 4 à 6; fleurs petites, blanches, un peu verdâtres, pendantes; pédoncules axillaires por- tant chacun une à 4 fleurs. ; Fl. en mai, juin. 2} Les bois montueux des Ardennes, Rambrouch, Esch- sur-la-Sure, Wiltz, Neufchâteau, Hybay, les bas d’Arlon, étc. 518. Convallaria polygonatum. Linn. DC. Muguet anguleux. Syn. Convallaria angulosa. Lam. F1. fr., 3, p. 266. — Polygonatum anceps. Moensch. Meth., 637. — Polygonatum vulgare. Desf. Cat. Caule ancipiti, foliis ovato-lanceolatis alternis amplexicaulibus, pedun- culis axillaribus subunifloris. DC. Syn. Tige d'environ 4 décimètres, simple, ancipitée, glabre, dure, arquée au sommet ; feuilles alternes, sessiles, embrassantes, ovales-oblongues, obtu- ses, un peu ondulées sur les bords, slabres et nerveuses ; fleurs blanches, pédonculées, pendantes, axillaires, la plupart solitaires ; baie d’un bleu foncé. FL. en mai, juin. 2} Les bois. 519. Convallaria multiflora. Linn. DC. Muguet multiflore. Syn. Polygonatum multiflorum. Desf. Cat. Caule tereti, foliis alternis amplexicaulibus ovato-ellipticis, peduneulis axillaribus multifloris, bacca rubra. DC. Syn. HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 177 Tige de 6 à 8 décimètres, lisse, simple, presque cylindrique, arquée an sommet ; feuilles alternes, sessiles, embrassantes, ovales-elliptiques, gla- bres, lisses et nerveuses ; pédoncules grèles, axillaires, réfléchis, portant 3 à 4 fleurs blanchätres ; baies bleues. Fl. en mai, juin. 2} Les bois. V. 8. Latifolia. Feuilles ovales, fort larges. V. c. Major. Tige très robuste, atteignant souvent plus d’un mètre de hauteur ; feuilles très larges. Au Grunenwald. V.». Lanceolata. Feuilles lancéolées, étroites, pointues, d’une consis- tance moins ferme que celles de l'espèce. V. 8. Revoluta. Feuilles fort larges, ayant leurs bords roulés en-dessus, ce qui leur donne un aspect concave. IT. Périgone globuleux. Convallaria. Tournef. 520. Convallaria majalis. Linn. DC. Muguet de mai. Scapo nudo, foliis ovato-lanceolatis, floribus racemosa-spicatis pedicellatis nutantibus. DC. Syn. | Racine traçante, fibreuse, donnant naissance à deux feuilles ovales-lan- céolées, lisses, pointues, plissées à la base, portées sur de longs pétioles s’emboïtant l’un dans l’autre, et entourés de gaînes membraneuses; de leur milieu s’élève une hampe nue, sréle, anguleuse, d’environ 2 décimè- tres, un peu courbée au sommet, et portant 5 à 6 fleurs blanches, odoran- tes, pédonculées, pendantes, disposées en épi unilatéral ; pédicelles munis à la base d’une petite bractée membraneuse. FI. en mai. 2} Les bois. V. 8. Flore macula rubra notato. DC. Cette variété, qui a les fleurs tachées de rouge à l’intérieur et un peu plus grandes, se trouve quelquefois mélée avec l’espèce. « 191. muscart, Périgone ovoïde, persistant, renflé dans le milieu, resserré en grelot, à 6 dents; capsule à 3 angles saillans. 521. Muscari comosum. DC. Muscari à toupet. Syn. Æyacinthus comosus. Linn. Spec., 455. Floribus angulaio-cylindricis, summis sterilibus, longiüs pedicellaus. DC. Syn. Plante bulbeuse, à feuilles toutes radicales, longues, étroites, pointues, carénées, glabres, lisses, un peu ondulées sur les bords; de leur milieu s'élève une hampe nue, droite, glabre, lisse, cylindrique, d’environ 3 dé- cimètres ; fleurs bleues, pédonculées, disposées en une longue grappe droite, terminale, munie au sommet d’une houppe de fleurs stériles ; pédoncules ouverts après la floraison, et munis à la base d’une petite brac- tée qui en parait un peu séparée. Fi. en mai, juin. 2] J'ai trouvé plusieurs pieds de cette plante dans les sables des bords de la Moselle aux environs de Schengen. Elle a aussi été trouvée dans les environs d’Ehnen par M. Wellenstein. 192. PHALANGIUM. Périgone à 6 divisions profondes, ouvertes; filets des étamines glabres, filiformes, insérés à la base des divisions ; capsules ovales, 522. Phalañngium ramosum, DC. Phalangère rameuse. 12 178 HEXANDRIE. — MONOGYNIE. Syn. Anthericum ramosum. Linn. Spec., 445. — Ornithogalum ramosum. Lam. FI. fr., 3, p. 279. Foliis linearibus, caule ramoso, floribus laxè paniculatis, pistillo erecto. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, nue, lisse, cylindrique, un peu rameuse au sommet ; feuilles toutes radicales, glabres, lisses, longues, étroites, linéaires, pointues, un peu cannelées, ressemblant à celles des graminées ; fleurs blanches, ouvertes, pédonculées, disposées en panicule lâche au sommet de la plante ; pédoncules munis à la base d’une petite bractée linéaire et aiguë ; pistil droit. f FI. en mai, juin. 2] Les rochers aux environs.du vieux château de Schut- bourg dans les Ardennes. 823. Phalangium liliago. DC. . Phalangère à fleurs de lys. Syn. Anthericum liliago. Linn. Spec., 445. — Ornithogalum gramineum. Lam. F1. fr., 8, p. 278. Foliis planis, caule simplicissimo, floribus racemosis pistillo declinato. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, nue, cylindrique, ordinairement simple; feuilles toutes radicales, longues, pointues, étroites, planes, un peu en souttière, glabres et lisses ; fleurs blanches, ouvertes, courtement pédon- culées, disposées en épi terminal, celles de la base de l’épi écartées les unes des autres, celles du sommet plus rapprochées; pédoncules munis à la base de bractées linéaires et pointues; pistil incliné. FI. en mai, juin. 2] Les collines arides et sablonneuses, les rochers, Clausen, Pulvermuhl, Helpert, etc. V.g8. Ramosum. Tige rameuse au sommet. 193. ABAMA. Périgone persistant, à 6 divisions égales et profondes; filets des étamines couverts de laine et persistans; ovaire pyramidal, style court, capsule à 5 loges à 5 valves; graines nombreuses, ovales-oblongues. 524. Abama ossifraga. DC. Abama des marais. Syn. Narthecium ossifraqum. Lam. FI. fr., 8, p. 645. — Narthecium anthericoides. Hopp, PI., rar., cent., 2. — Anthericum ossifragum. Linn. Spec., 446. Foliis ensiformibus, floribus laxè $picatis subsessilibus. DC. Syn. Tige d’environ 2 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, presque nue; feuilles radicales droites, nombreuses, longues, pointues, étroites, glabres; les caulinaires fort courtes, embrassantes, resserrées contre la tige; fleurs jaunâtres, presque sessiles, disposées en épi terminal court et serré. FI. en juin, juillet, 2! Elle paraît très rare dans nos contrées ; je n’en ai encore trouvé que 7 à 8 échantillons dans les marais tourbeux aux environs de Stockem. 194. ORNITHOGALUM. Périgone persistant, à 6 divisions, resserré à la base, étalé au sommet; filamens des 3 étamines extérieures quelquefois dilatés à la base, et quel- quefois prolongés en 2 pointes au sommet. I. Fleurs jaunes; filamens des étamines non dilatés à la base. 525, Ornithogalum luteum. Lion: DC, Ornithogale jaune. HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 179 … Syn. Ornithogalum luteum. © a. Lam. Dict., 8, p. 612. — Ornithogalum pratense. Pers. Ust., ann. 5, p. 8. Scapo angulato basi monophyllo, pedunculis umbellatis glabris, peri- gonii laciniis lanceolatis. DC. Syn. Cette planie a un petit bulbe qui émet une seule feuille radicale grêle linéaire, pointue, glabre, lisse, aussi longue que la tige, qui est droite, sim- ple, anguleuse, slabre, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, nue dans le bas et munie vers le sommet d’une à 8 feuilles ou bractées lancéolées et concaves, pointues, glabres, ciliées et inégales entre elles ; fleurs jaunes, au nombre de 4 à 5, portées sur des pédoncules glabres, fili- formes, sortant du milieu des bractées, et formant une espèce d’ombelle terminale ; divisions du périsgone‘lancéolées, persistantes. F1. au printemps. 2} Les prés, le bord des bois, Maximilermuhl, Fayence- rie, Habay-la-Vieille, etc. V. 8. O. sylvaticum. Pers. Diffère de l'espèce par sa tige plus élevée, par sa feuille radicale plys lärge et plus longue que la tige, et par ses pédoncules un peu velus. 526. Ornithogalum minimum. Linn. DC. Ornithogale nain. Syn. Ornithogalum luteum. 0. b. Lam. Dict., 4, p. 612. — Ornithogalum arvense. Pers. Ust., ann., 5, p. 8. — Gagea villosa. Dub. in bot., gall., p. 467. — Ornithogalum villosum. Wild. Scapo angulato nudo, foliis radicalibus planis, peduneulis umbellatis subramosis pubescentibus, perigonii laciniis lanceolatis acutis. DC. Syn. Bulbe arrondi, simple, émettant une ou plusieurs feuilles glabres, étroites, souvent plus longues que la tige, qui est étroite, anguleuse, d’en- viron 6 centimètres, glabre dans le bas, un peu pubescente dans le haut : bractées au nombre de 4 à 5, ovales-lancéolées, pointues, inégales entre elles ; fleurs jaunes au nombre de 4 à 5, portées sur des pédoncules pubes- cens, disposées en ombelle terminale; divisions du périgone lancéolées, pointues, souvent pubescentes en dehors. FI. au printemps. 2} Les champs sablonneux. V. 5. S'ubacaule. Tige fort courte, presque nulle. 527. Ornithogalum jistulosum. DC. Ornithogale fistuleux. Syn. Ornithogalum Bohemicum. Wild. Spec., 2, p. 113. Scapo folioso subunifloro, foliis radicalibus filiformibus fistulosis, pedun- eulis pilosiusculis , perigoni laciniis lanceolatis obtusiusculis. DC. Syn. Plusieurs bulbilles agglomérées, émettant une ou plusieurs feuilles ra- dicales filiformes, fistuleuses, glabres,' presqu’aussi longues que la tige, qui est droite, simple, filifcrme, n’atteignant pas un décimètre de bau- teur, terminées par une ou 8 fleurs jaunes, à divisions obtuses, portées sur des pédoncules hérissés de poils épars ; bractées linéaires. Fi. en mai, juin. 2} Les prés humides aux environs de l’abbaye d'Orval. IT. Fleurs blanches ; filamens des étamines dilatés à la base. 528. Ornithogalum umbellatum. Linn. DC. Ornithogale en ombelle. Syn. Ornithogalum heliocharmos. Ren. Spec., 1, p. 87. 180 HEXANDRIE. — MONOGYNIE. Racemo subcorymboso paucifloro, filamentis subulatis, pedunculis brac- teis longioribus. DC. Syn. Bulbe arrondi , émettant plusieurs feuilles longues, linéaires, étroites, pointues, étalées, se desséchant de bonne heure; hampe droite, ferme, arrondie, glabre, d’un à 3 décimètres ; fleurs blanches, rayées de vert sur le dos, au nombre de 6 à 8, disposées en ombelle terminale, portées sur des pédoncules simples, inégaux, uniflores, dont les inférieurs sont beau- coup plus longs que les supérieurs; ils sont munis chacun à la base d’une bractée linéaire, pointue et membraneuse. FI. au printemps. 2! Les moissons, les champs sablonneux, Bessen, An- sembourg, Greisch, Keispelt, etc. On la nomme vulgairement Dame d’onze heure, parce qu’elle s’'épanouit à peu près'à 11 heures du matin. 195. scILLA. Périgone ouvert, à 6 divisions caduques, filamens des étamines'simples, filiformes; capsule à 3 angles arrondis, à plusieurs semences arrondies dans cha- que loge. 529. Scilla bifolia. Linn. DC. Scille à deux feuilles. Syn. Ornithogalum bifolium. Lam. F1. fr., 8, p. 274. — Anthericum bifolium. Scop. Carn., 414. Foliis lanceolato-linearibus subbinis scapo vix longioribus , floribus ra- cemosis ebracteatis. DC. Syn. Racine bulbeuse émettant une hampe d’environ 2 décimètres, nue, grêle, lisse, cylindrique, feuilles radicales, ordinairement au nombre de 2, pres- qu’aussi longues que la hampe, glabres, lisses, lancéolées-linéaires, obtu- ses au sommet, un peu creusées en gouttière à la base; fleurs petites, bleues, au nombre de 4 à 6, pédonculées, dépourvues de bractées, et dis- posées en grappe lâche et terminale. . FI. au printemps. 2! Les bois un peu humides, Hespérange, Dudelange, Kokelscheur, Wallendorff, etc. V.z. Major. Diffère de l'espèce par sa hampe beaucoup plus robuste, : portant 8 à 12 fleurs. 196. AsPARAGUS. Périgone libre, profondément divisé en G lanières; baie à 5 loges, renfermant chacune 5 graines. 530. Asparagus officinalis. Linn. DC. Asperse officinale. Caule herbaceo teretierecto ramosissimo, foliis setaceis fasciculatis, flori- bus sæpius abortu diclinis, pedunculis medio articulatis. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, glabre, lisse, cylindrique, rameuse, à rameaux étalés et ouverts; feuilles glabres, molles, linéaires, sétacées, disposées deux à 5 ensemble par' faisceaux nombreux, munis à la base d’une stipule membraneuse fort courte ; fleurs petites, d’un vert jaunâtre, souvent dioïques, pédonculées, disposées 2 à 2 à l’origine des rameaux; pédoncules articulés dans le milieu; baie ronde, d’un rouge vif à la ma- turité. FI. en mai, juin. 2} Cultivée et se retrouve souvent sauvage dans les ro- chers et les lieux sablonneux. HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 181 +444 Périgone simple, de consistance écailleuse ou glumacée. 197. acORUS. Fleurs très serrées en épi cylindrique, placé sur le côté de la tige ; péri- gone à 6 divisions glumacées, peu apparent; capsule en pyramide renversée, à 5 angles, à 5 loges: 831. Acorus calamus. Linn. DC. Acore odorant. Syn. Acorus odoratus. Lam. Scapi mucrone longissimo foliaceo, DC. Syn. Racine odorante, formant une souche horizontale, alongée, garnie de - fibres nombreuses, poussant à son extrémité des feuilles droites, longues, comprimées, s’engainant de côté comme celles des iris; tiges comprimées, aussi longues que les feuilles, un peu plus épaisses et canaliculées du côté intérieur ; épi en forme de chaton naissant vers le milieu de Ja tige, qui se termine en une longue lame semblable aux feuilles. F1. en juin, juillet. 2} Le bord des étangs et des rivières, surtout très fréquent sur les bords de la Moselle. 198, suncus. Périgone à 6 divisions égales et profondes , les 5 extérieures munies d’écailles à la base ; capsule à 5 loges, à 3 valves, portant des cloisons longitu- dinales sur leur face interne; graines nombreuses, attachées au côté interne des cloisons ; feuilles cylindriques ou sétacées. 1. Feuilles nulles, ou quelques-unes radicales, cylindriques. 582. Juncus communis. Meyer. Jonc commun. Aphyllus, scapo lævi viridi rigidiusculo, anthela supradecomposita in- flexa, perianthii lacinüis, lanceolatis acuminatis, capsula obovata retusa sublongioribus, staminibus tribus. Meyer. à Plante sans feuilles ; tiges de 8 à 4 décimètres, droites, lisses, cylindri- ques, un peu rudes, munies d’écailles roussâtres à la base ; fleurs verdà- tres, disposées en panicule latérale décomposée, réfléchie; divisions du périgone Jancéolées, acuminées, un peu plus longues que la capsule, qui est obovée et émoussée ; étamines au nombre de 5. F1. en été. 2] Les fossés. V. 4. J. conglomeratus. Linn. DC, Panicule très resserrée. V. 8. J. effusus. Linn. DC. Panicule diffuse. 533. Juncus glaucus. Meyer. DC, Jonc glauque. Syn. Juncus inflevus. Leers. Herb., n. 263. — Juncus effusus. Smith. Brit., 1, 875. Aphyllus, seapo striato glauco tenaci, anthela supradecomposita, pe- rianthi laciniis lanceolatis acuminatis longitudine capsulæ ellipticæ obtusæ mucronatæ. Meyer. s Plante sans feuilles ; tiges d'environ 6 décimètres, droites, nues, striées, glabres, munies à la base d’écailles noirâtres et luisantes ; fleurs verdâtres, disposées en panicule latérale, décomposée ; divisions du périgone lancéo- lées, acuminées, aussi longues que la capsule, qui est elliptique obtuse et . mucronée; 6 étamines, F1. en été. 2} Les mares, les fossés. y 534, Juncus filiformis. Linn. DC, Meyer. Jonc filforme. 182 HEXANDRIE. — MONOGYNIE. Subaphyllus, scapo debili pallido, anthela subsimplici, perianthii laciniis lanceolatis acutis longitudine capsulæ subglobosæ obtusæ pallidæ. Meyer. Tige grèle, nue, cylindrique, d'environ 2 décimètres, garnie d’écailles verdâtres à la base; fleurs blanchâtres, disposées en panicule latérale de 4 à 5 fleurs; divisions du périgone lancéolées, aiguës, aussi longues que la capsule, qui est globuleuse, obtuse, souvent rougeûtre. FI. en juin, juillet. 2] Les marais tourbeux. Il. Tiges garnies de feuilles cylindriques, la plupart articulées et noueuses. 535. J'uncus obtusiflorus. Meyer. Jonc à fleurs obtuses. Syn. J'uncus articulatus. DC. FI. fr., n. 1848. . — Juncus articulatus. v. a. Lam. Dict., 3, p. 268. — Juncus sylvaticus. Allion. Ped., n. 288. — Juncus articulatus. ©. b. Smith. Brit., 1, p. 379. Foliis caulinis dense nodulosis strictis, anthelà supradecomposita diva- ricata, perianthiü laciniis subæqualibus obtusis capsulam triquetro-ovatam, acutam subæquantibus. Meyer. Tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, feuillée; feuilles glabres, lisses, étroites, un peu resserrées, comprimées, articulées et pointues; fleurs brunâtres, en panicule terminale, décomposée et diva- riquée ; divisions du périgone ovales, obtuses, presqu’aussi longues que la capsule, qui est ovale, aiguë, à 8 angles. FL. en juin, juillet. 2! Les marais. 536. Juncus acutiflorus. Meyer. Jonc à fleurs aiguës. Syn. Juncus sylvaticus. DC. FL, n. 1849. — Juncus articulatus. v. b. Lam. Dict., 2, p. 268. Foliis caulinis remotis nodulosistereti-compressis strictis, anthela supra- decomposita, perianthii laciniis acuminatis interioribus sublongioribus , capsula triquetra acuminato-rostrata brevioribus. Meyer. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique et feuillée; feuilles glabres, lisses, distantes, noueuses, cylindriques, un peu compri- mées, étroiles et pointues; fleurs brunâtres, en panicule terminale décom- posée; divisions du périgone acuminées, les 3 intérieures un peu plus courtes que les extérieures, et plus courtes que la capsule, qui est à 8 angles et terminée par une pointe en forme de bec. . F1. en juin, juillet. 2! Les marais. 537. Juncus fusco-ater. Meyer. Jonc brunûtre. Syn. J'uncus acutiflorus. Gaud. II, p. 222. Erectus, foliis caulinis tereti-compressis nodulosis, anthela erecta, pe- rianthii lacinüis subæqualibus obtusis, capsula elliptica obtusa mucronu- lata brevioribus. Meyer. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, feuillée ; feuilles glabres, arrondies-comprimées, noueuses ; fleurs brunâtres, en pa- nicule droite, terminale et composée; divisions du périgone presqu'égales, obtuses, plus courtes que la capsule, qui est elliptique, obtuse et mucronée. Fl. en juin, juillet. 2] Les marais, les fossés. 537. Juncus lampocarpus. Meyer. Jonc lampocarpe. HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 185 Adscendens, foliis caulinis nodulosis tereti-compressis, anthela subpa- tente, perianthii laciniis subæqualibus lanceolatis exterioribus acutis inte- rioribus obtusis, capsula triquetro-ovata acuta mucronata brevioribus. Meyer. Tiges de 2 à 4 décimètres, redressées, glabres, lisses, cylindriques et feuillées ; feuilles étroites, glabres, pointues, cylindriques-comprimées et noueuses ; fleurs brunâtres, en panicule terminale, un peu ouverte; divi- sions du périgone presqu'égales, les 3 extérieures aiguës, les 3 intérieures obtuses ; elles sont plus courtes que la capsule, qui est ovale, à 8 angles, aiguë et mucronée. F1. en été. 2] Les marais. V.s. Anthela magis decomposita. Meyer. Panicule très décomposée. V.c. Nana. Tige grêle, d'environ un décimètre. V. ». Anthela vivipara. Panicule vivipare. 538. J'uncus uliginosus. Meyer. Jonc des marais. Caule filiformi, foliis subnodulosis strictis, floribus in anthelæ irresularis ramis elongatis subcapitatis, perianthii laciniis subæqualibus acutis, cap- sula oblonga obtusa subuniloculari brevioribus, staminibus tribus dimidii perianthii longitudine. Meyer. Tiges grèles, filiformes, droites ou couchées, d'environ 3 décimètres ; feuilles étroites, sétacées, un peu noueuses et resserrées ; fleurs brunâtres, disposées en panicule irrégulière, décomposée, à rameaux alongés; divi- sions du périgone aiguës, presqu'égales, plus courtes que la capsule, qui est oblongue, obtuse, presqu’à une seule loge; 8 étamines, de moitié plus courtes que le périgone. FI. en juin, juillet. 2! Les lieux humides et marécageux. 539. J'uncus supinus. DC. Jonc humble. Syn. Juncus subverticillatus. v. b. Wild. Spec., p. 212. — Juncus mutabilis. 0. c. Lam. Dict., 8, p. 270. — Juncus setifolius. Ebhr. Gram., n. 86. — Juncus uliginosus. vo. b. Meyer. Syn. Junc., p. 29. — Juncus uliginosus v. cæspitosus. Le]. Rev. — Juncus affinis. Gaud. Agr. Helv., IT, p.224. — Juncus verticillatus. v. &. Pers., p. 884. Culmo erectiusculo ramoso, foliis linearibus canaliculatis, capitulis tri- phyllis, capsulis triangularibus. DC. Syn. Racine épaisse, composée de longues fibres blanchâtres; tiges nom- breuses resserrées en gazon, d'environ un décimètre de hauteur, droites, cylindriques, filiformes, bifurquées ; feuilles glabres, linéaires, pointues, creusées en gouttière ; fleurs brunâtres, disposées en panicule terminale, irrésulière, resserrées en forme de tête ; divisions du périgone aiguës, pres- « qu'égales, plus courtes que la capsule, qui est triangulaire et obtuse. F1. en juin, juillet. 2} Les tourbières desséchées aux environs de Vance. 340. Juncus fluitans. DC. Jonc flottant. Syn. Juncus uliginosus. Roth. Germ., 1. 155. — Juncus subverticillatus. Hoffm. Germ., 8, p. 166. — Juncus uliginosus. v. b. Meyer. Syn. Junc., p. 80. 184 | HEXANDRIE. — MONOGYNIE. Culmo bulboso tenui radicante foliis setaceis subnodoso-articulatis, capi- tulis 8-floris subproliferis. DC. Syn. Tiges de 2 à 4 décimètres, grèles, filiformes, rameuses, rampantes ou flottantes, poussant à chaque articulation de petites racines blanches et filiformes ; feuilles glabres, grèles, menues, sétacées, fort longues, un peu noueuses ; fleurs brunâtres, en panicule peu garnie, s’alongeant souvent en forme de corymbe, composée de petits paquets de 3 à 4 fleurs serrés, nus ou entourés de petites folioles sétacées ; divisions du périgone aiguës, plus longues que la capsule, qui est oblongue et obtuse. FI. en été. 2] Les mares, les tourbières, Rambrouch, Arlon, Étalle, etc. IT. Feuilles canaliculées ou planes. 541. Juncus capitatus. Meyer. | Jonc en tête. Syn. J'uncus ericetorum. DC. F1. fr., n. 1836. — Juncus gracilis. Roth. Germ., 1, p. 185. . —- J'uncus mutabilis. Cav. Je., 3, t. 296. — Juncus triandrus. Gouan. Herb., 38. — Juncus tenellus. V, G. Annuus, scapo foliisque subsetaceis strictis, anthela capitulis subcompo- sita, perianthii laciniis exterioribus acuminatis interioribus brevioribus aculis, capsulam ovatam trilocularem superantibus. Meyer. Tiges nombreuses, d'environ un décimètre, grèles, nues, filiformes, sé- tacées, courtes, linéaires, pointues, un peu creusées en souttière ; fleurs brunâtres, disposées en.têtes arrondies, terminales, quelquefois décompo- sées; divisions extérieures du périgone acuminées, les intérieures aiguës et plus courtes; capsule ovale, pointue, à trois loges, plus courte que les divisions du périgone. FL. en juin, juillet. ©) Assez fréquent dans les bruyères humides aux environs d’Etalle. B42. Juncus bufonius. Meyer. DC. Jonc des crapauds. Caule subramoso scapove filiformi, foliis planiusculis angustissimis, an- thela elongata floribus distantibus composita, perianthii laciniis lanceolatis acuminatis, exterioribus longioribus capsulam oblongam obtusam super- antibus, staminibus plerumque sex. Meyer. Tiges de 2 à 8 décimètres, plus ou moins droites, menues , filiformes, rameuses, souvent bifurquées ; feuilles glabres, planes, étroites, pointues ; fleurs blanchâtres, en panicule alongée, composée de fleurs distantes, so- litaires ou géminées; divisions du périgone lancéolées, acuminées ; les extérieures plus longues que les intérieures; capsule oblongue, obtuse, plus courte que les divisions du périgone; étamines ordinairement au nombre de 6. F1. en été. © Les lieux humides, les fossés. V.8. Repens. Tiges grèles, fort courtes, couchées, quelquefoisrampantes. 543. Juncus tenageia. Meyer. DC. Jonc inondé. Syn. Juncus Vaiilantii. Thuill. F1: Par. IE, 1, p. 177. — Juncus gracihis, Lej., FI. de Spa., 1, p+ 166. ya Annuus, caule subramoso scapove filiformi, foliis planis angustissimis, anthela elongata floribus distantibus composita , perianthii laciniis ovatis HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 185 acutis mucronatis capsulam subglobosam parum superantibus. Meyer. Tige d’un à 2 décimètres, grêle, rameuse, filiforme, un peu couchée à la base; feuilles glabres, planes, fort étroites et pointues; fleurs verdâtres, en panicule alongée, composée de fleurs distantes, solitaires et sessiles ; divisions du périgone ovales, mucronées, un peu plus longues que la cap- sule qui est presque slobuleuse. FI. en été. © Les lieux inondés, les tourbières desséchées, Arlon, Habay, Grandvoir, eic. 544. Juncus bulbosus. Meyer. DC. Jonc bulbeux. Syn. Juncus compressus. Jacq. Vind., 235. * Caule scapove compresso, foliis canaliculatis, anthela suberecta, perian- thüi laciniis obtusis, interioribus subbrevioribus dimidiam capsulam sub- globosam vix superantibus, stylo brevi. Meyer. Racine épaisse, traçante, garnie de fibres nombreuses et chevelues ; tiges nombreuses, d'environ 8 décimètres, droites, glabres, grèles, com- primées particulièrement à la base; feuilles étroites, linéaires, canaliculées et pointues ; fleurs verdâtres, en panicule presque droite ; divisions du pé- rigone obtuses; les intérieures un peu plus courtes que les extérieures, surpassant à peine la moitié de la capsule, qui est presque globuleuse. FI. en été. 2] Les lieux humides, les fossés. V.s. Elatior. Tiges beaucoup plus élevées, 545. Juncus squarrosus. Meyer. DC. Jonc rude. Syn. Juncus Sprengelii. Willd. Prodr., n. 894. Scapo anguloso stricto, foliis duris canaliculatis, anthela composita, pe- . rianthii laciniis ovato lanceolatis acutis capsulam obovatam obtusam æquan- tibus. Meyer. Tige d’environ 8 décimètres, droite, slabre, nue, un peu anguleuse et rude ; feuilles radicales nombreuses, slabres, vertes, sétacées, canaliculées et pointues ; fleurs verdâtres, disposées en panicule nue, terminale et com- posée ; divisions du périgone ovales-lancéolées, aiguës, aussi longues que la capsule, qui est obovée et obtuse. F1. en juin, juillet. 2} Les marais tourbeux, les bruyères humides. s 199. LuzuLA. Périgone à 6 divisions profondes et glumacées; capsule à une seule loge, à 5 semences, à 5 valves dépourvues de cloisons; feuilles planes, engainantes , souvent hérissées de poils épars. 546. Luzula mavima. Meyer. DC. Luzule à larges feuilles. Syn. J'uncus pilosus. ©. d. Linn. Spec., p. 468. — Juncus pilosus. Vill. Dauph., 2, p. 284. — Juncus maximus. Ehr. Beitr., VI, p, 139. — Juncus nemorosus. v. b. Poll. Palat., n: 852. — Juncus montanus. vo. a. Lam. Enc. ILE, p. 275. — Juncus latifolius. Wulf. in Jacq. Collect., IT, p. 89. — Juncus sylvaticus. Smith. Brit., 1, p. 885. — Luzula sylvatica: Gaud. Agr., IE, p. 240. Le ei Bracteis ciliatis integris, perianthii laciniis acutis mucronaiis interiori- bus lonoioribus capsulam triquetro-ellipticam obtusam mucronatam æquar- - tibus. Meyer. 186 HEXANDRIE. — MONOGYNIE. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, grèle, cylindrique, presque nue dans le haut, feuillée dans le bas; feuilles radicales nombreuses, larges, longues, pointues, fermes, hérissées de longs poils soyeux sur les bords; les caulinaires plus étroites et fort courtes; fleurs brunâtres, disposées en corymbe terminal décomposé, à pédicelles inégaux, simples ou rameux, munis à la base de bractées ciliées et entières; divisions du périgone aiguës, mucronées, les intérieures plus longues que les extérieures, et d’égale lon- gueur que la capsule, qui est anguleuse, elliptique, obtuse et mucronée. F1. en mai. 2] Les bois montueux. 547. Luzula vernalis. Meyer. DC. Luzule printanière. Syn. Juncus pilosus. v. a. Linn. Spec., p. 468. — Juncus pilosus. v. b. cymosus. Schrank. Baier., n. 566. — Juncus vernalis. Ehrh. Beitr., VI, p. 137. — Juncus luzulinus. Vi. Dauph., 2, p. 235. — Juncus luzula. Krock. Siles., n. 556. — Luzula pilosa. Gaud. Agrost. II, p.236. — Juncus pilosus. Leers. Herb., t. 18, f. 10. — J'uncus nemorosus. Lam. Dict., 8, p. 272+ Perianthii laciniis æqualibus acutis, .capsula trigono-ovata obtusa mu- cronata brevioribus. Meyer. Tiges d'environ 8 décimètres, droites, oglabres, grèles, rameuses, cylin- driques, feuillées dans le bas, presque nues dans le haut; feuilles planes, pointues, assez larges, garnies sur les bords, ainsi qu’à l'entrée des gaines de longs poils blancs et soyeux ; fleurs brunâtres, disposées en corymbe lâche et simple, à pédicelles grèles, alongés, divergens, terminés par'2 ou 8 fleurs presque sessiles ; divisions du périgone égales, aiguës, plus cour- tes que la capsule, qui est à 8 angles, ovale, obtuse et mucronée. FI. en avril, mai. 2! Les bois. 548. Luzula albida. Meyer. DC. Luzule blanchitre. Syn. Juncus pilosus. v. c. Linn. Spec., p. 466. — Juncus niveus. Leers. Herb., n. 269, — Juncus luzuloides. Lam. Enc. III, p. 272. — Juncus albidus. Hoffm. Germ. Ed., 1, p. 126. — Juncus angustifohius. Wulf. in Jacq. Collect., IIE, p. 56. — Juncus nemorosus. v. a. Poll. Pal., n. 852. — Juncus leucophobus. Ehrh. Beitr., VE, p. 141. Perianthii laciniüis acutis, exterioribus mucronulatis, interioribus lon- sioribus muticis capsulam triquetro-ellipticam rostratam superantibus. Meyer. Tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, grêle, cylindrique, striée et feuiliée; feuilles planes, étroites, pointues, garnies de poils blanchâtres sur les bords; fleurs blanchâtres, disposées en panicule rameuse, un peu pen- chée ; pédicelles inégaux, terminés par 3 ou 4 fleurs; divisions du périgone aiguës; les extérieures lésèrement mucronées; les intérieures plus longues, mutiques, dépassant la capsule, qui est à 3 angles, elliptique et terminée par une pointe en forme de bec. | + F1. en mai. 2] Les bois. 549. Luzula campestris. Meyer. DC. Luzule des champs. HEXANDRIE. — MONOGYNIE. 187 Syn. Juncus campestris. v. a. Linn. Spec., p. 466. — Juncus campestris. Leers. Herb., n. 270. — Juncus nemorosus. Host. Gram., p. 64. Foliis planis, authela spiculis composita, bracteis superioribus nudis, perianthii laciniis ovatis, exterioribus in mucronem attenuatis, interioribus aculis mucronatis, capsulam obovato-subolobosam obtusam mucronatam superantibus. Meyer. Tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, srèle, cylindrique et feuil- lée ; feuilles planes, étroites, pointues, garnies de longs poils soyeux, parti- culièrement sur les bords et à l’entrée de la gaïîne ; fleurs brunâtres, dis- posées en panicule composée de plusieurs épis pédonculés, excepté celui du milieu, qui est sessile ; bractées supérieures nues, non ciliées ; divisions du périgone ovales; les extérieures rétrécies en pointe, les intérieures aiguës, mucronées, plus longues que la capsule, qui est ovale, presque -globuleuse, obtuse et mucronée. FI. au printemps. 2] Les prés secs. . 550. Luzula mulhflora. DC. suppl. Luzule multiflore. Syn. Juncus multiflorus. Hoffm. Germ., 1, p. 69. — Luzula campestris. v. c. DC. FI. fr., n. 1827. — Luzula recta. v. a. Desv. Journ., n. 1, p. 156. — Juncus erectus. Pers., 1, p. 386. _— Juncus intermedius. Thuill. F1. Par. IL., 1, p. 178. — Luzula campestris. v. b. Meyer. Syn. Junc. — Juncus nemorosus. ©. Host. Spicis ovatis pedunculatis umbellatis, demum erectis, basi foliatis, tepa- lis lanceolatis cuspidatis, capsula pallida obtusa brevioribus, foliis planis margine pilosis, radice fibrosa. Lej. Comp. Racine fibreuse ; tiges de 8 à 5 décimètres, droites, glabres, grèles, cy- lindriques et feuillées ; feuilles planes, étroites, pointues, garnies de longs poils soyeux, particulièrement sur les bords et à l’entrée des gaines; fleurs brunâtres, en ombelle composée d’épiets portés sur des pédoncules inégaux entre eux; l’épiet du milieu est entièrement sessile ; bractées sca- rieuses, acuminées ; divisions du périgone lancéolées, aiguës, plus courtes que la capsule, qui est ovale et obtuse. FL. au printemps. 2] Les bois taillis. 551. Luzula congesta. DC. Suppl. Luzule ramassée. Syn. Juncus congestus. Thuill. FI. Par. Il., 1, p. 179. — Luzula campestris. v. b. DC. FL. fr., n. 1827. — Luzula ericetorum. v. b. Bast. Essai, 136. Spicis glomerato-capitatis, nudis, tepalis cuspidatis capsulam obtusam superantibus, folüis linearibus pilosis, radice subfibrosa, culmo demum de- cumbente. Lej. Comp. Tiges de 8 à 5 décimètres, droites, glabres, grèles, cylindriques, feuil- lées ; feuilles assez larges, planes, pointues, garnies de longs poils soyeux, et munies, à l’orifice de la gaîne, d’une houppe de longs poils blancs ; fleurs brunâtres, en panicule composée de plusieurs épiets sessiles ou presque sessiles, resserrés en tête ; divisions du périgone aiguës, plus longues que la capsule, qui est obtuse, ovale et presque globuleuse. | F1, au vrirtemps. 2 Les bois. 188 HEXANDRIE. — TRIGYNIE. 200, pEPis. Calice campanulé, à 12 dents, dont G extérieures plus courtes; corolle à 6 pétales, manquant quelquefois ; capsule arrondie, recouverte par le calice, à 2 loges , à plusieurs semences. 552. Peplis portula. Péplide pourpière. : Floribus hexandris axillaribus solitariis, foliis petiolatis subrotundo- ovatis. DC. Syn. | Tiges d'environ un décimètre, arrondies, s#labres, grèles, filiformes, cou- chées et étalées sur la terre, le plus souvent radicantes aux articulations ; feuilles petites, opposées, presque sessiles, un peu charnues, entières, ovales-arrondies, obtuses et glabres; fleurs petites, verdâtres, axillaires, solitaires, presque sessiles. ; : F1. en juillet, août. 21 Les fossés, les mares desséchées. V.z. Fluitans. Tiges de 8 à 4 décimètres, grèles, flottantes, garnies, dans toute leur longueur, de longues fibres blanchâtres qui s’implantent au fond de l’eau ; feuilles dégénérées en pétiole. TRIGYNIE. 201. RUMEx. Périgone à 6 divisions ou valves inégales, dont trois intérieures plus grandes, persistantes, enveloppant le fruit; les trois extérieures plus petites, déjetées sur le pédicelle ; fruit triangulaire, à une graine. Sect. I. Lapathum. Tourn. V’alves intérieures du périgone munies d'un tubercule à leur base ; saveur non acide. A. Valves intérieures du périgone entières. 553. Rumezx aquaticus. Linn. DC. Rumex aquatique. Syn. Rumex hydrolapathum. Huds. Anpl. 154. — Rumex Britanica. Willd. Prodr., n. 402. Floribus hermaphroditis, valvulis ovatis obsoletè graniferis, foliis cor- dato-lanceolatis acutis. DC. Syn. Racine jaunâtre à l’intérieur, poussant une tige dure, anguleuse, canne- lée, épaisse, glabre, droite, rameuse, d’un à 2 mètres ; feuilles lisses, lui- santes, les radicales larges, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, ondulées sur les bords, atteignant quelquefois 6 à 8 décimètres de longueur; les caulinaires longues, pointues, ondulées, plus étroites, diminuant d’autant plus de grandeur qu’elles se rapprochent du sommet de la plante; fleurs ver- dâtres, en petits paquets verticillés, disposées en épis rameux et terminaux, valves du périgone ordinairement chargées d’un tubercule oblong et coloré. FI. en juillet, août. 2] Assez fréquente sur les bords de la Moselle. 554. Rumex nemorosus. Schraed. DC. Rumex des forêts. Foliis radicalibus e basi cordato-oblongis, aculis concoloribus, planius- culis, ramis floriferis suberectis, laxiusculis, verticillis aphyllis, infimis foliosis, petalis demum lineari-oblongis, obtusiusculis integerrimis , unico granulo subgloboso. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, grèle, rameuse au sommet, sillonnée ét striée ; feuilles glabres, vertes, planes ; les radicales oblon- : gues, cordées à la base, aiguës ou obtuses; les caulinaires ovales-lancéolées, HEXANDRIE. — TRIGYNIE. 189 acuminées ; fleurs verdâtres nombreuses, verticillées au sommet de la plante; à verticilles nus et rapprochés; rameaux florifères droits et lâches; divisions intérieures du périgone linéaires-oblongues, obtuses et entières, munies.à leur base d’un tubercule presque globuleux. FI. en juin-août. 2] Les bois humides. 555. Rumex crispus. Linn. DC. . Rumex crépu. Syn. Lapathum crispum. Lam. F1. fr., 8, p. 8. ‘ Floribus hermaphroditis, valvulis ovatis omnibus oraniferis, foliis lan- ceolatis undulatis acutis. DC. Syn. Tige d’environ un mètre, droite, glabre, dure, rameuse et cannelée ; feuilles glabres, lisses, alternes, pétiolées, lancéolées, ondulées et comme frisées sur les bords; les inférieures plus larges, longuement pétiolées, émoussées au sommet ; les supérieures plus étroites, pointues, sessiles ou presque sessiles dans le haut de la plante ; fleurs verdâtres, verticillées ; dis- posées en épis rameux au sommet de la tige et des rameaux ; valves inté- rieurés du périgone toutes entières et tuberculeuses. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux humides. 556. Rumex nemolapathum. Linn. DC. Rumex des bois. Syn. Rumex crispus. v. b. Poll. Pall., n. 356. — Rumex conglomeratus. Roth. Germ., 1, 160. — Rumex paludosus. Ait. Kew., 1, p. 462. — Lapathum virgatum. Moench. Meth., 855. — Rumex divaricatus. Thuill. F1. Par. IL., 1, p. 182. — Rumex acutus. v. b. J., 823. — Rumex sanguineus. v. b. Viridis. Sm. Floribus hermaphroditis, valvulis linearibus obtusis graniferis, verticillis remotis, ramis patentibus, foliis inferioribus cordato-lanceolatis, superio- ribus lanceolatis. DC. Syn. , Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, dure, rameuse, anouleuse, à rameaux étalés et divergens ; feuilles glabres, lisses, pétiolées, les infé- - rieures ovales-lancéolées, cordées, lésèrement crénelées et onduleuses; les supérieures lancéolées, pointues, plus étroites ; fleurs verdâtres, nombreu- ses, verticillées, à verticilles grêles, écartés, formant des épis grèles et alongés; valves intérieures du périgone linéaires, oblongues, obtuses, entières et munies d’un petit tubercule. e FI. en juin, juillet. 2! Les lieux humides et les bois. V.s. Sanguineus. B. 7’alves antérieures du périgone dentées. 557. Rumex acutus. Linn. DC. Rumex à feuilles aiguës. Syn. Lapathum sylvestre. Lam. F1. fr., 8, p. 4. ù Floribus hermaphroditis, valvulis oblongis subdentatis omnibus grani- feris, foliis cordato-oblongis acuminatis, racemis foliosis. DC. Syn. Tige de 8 à 5 décimètres, droite, glabre, lisse, striée, rameuse; feuilles alternes, pétiolées, glabres, lisses, ovales-oblongues, acuminées, ondulées; fleurs verdâtres, pendantes, verticillées, disposées en grappes feuillées au sommet de la plante ; valves intérieures du périgone dentées sur les bords et tuberculeuses à la base. FI. en juin, juillet. 2] Les bois humides. 190 HEXANDRIE. — TRIGYNIE. 558. Rumezx obtusifolius. Linn. DC. Rumex à feuilles obtuses. Syn. Lapathum sylvestre. v. a. Lam. FI. fr., 8, p. 4. — Lapathum obtusifolium. Moench. Meth., 356. Floribus hermaphroditis, valvulis dentatis graniferis, foliis radicalibus cordatis obtusiusculis, caule scabriusculo. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, rameuse, un peu rude, striée et anguleuse; feuilles alternes, pétiolées, un peu pubescentes en dessous sur les côtes et les nervures ; les radicales longuement pétiolées, larges, ovales, cordées à la base, obtuses au sommet, lésèrement crénelées; les caulinaires plus étroites, pointues ; celles du sommet de la plante lancéolées, presque sessiles ; fleurs verdâtres, ' verticillées, disposées en panicule terminale un peu serrée ; valves intérieures du périgone dentées et tuberculeuses. FI. en juin, juillet. 2! Les lieux un peu humides, V. 8. Sanguineus. 559. Rumex maritimus. Linn. DC. Rumex marilime. Syn. Lapathum minus. Lam. FI. fr. 3, p. 4. — Rumex anthoxanthum. Mur. Prodr., p. 52. Floribus hermaphroditis, valvulis deltoideis setaceo - dentatis granife- ris, foliis linearibus, verticillis confertis. DC. Syn.. Racine rougeâtre, rameuse, presque ligneuse ; tige d’environ 5 décimè- tres, droite, anguleuse, glabre, simple ou un peu rameuse au sommet; feuilles alternes ou opposées, glabres, lisses, fort longues, lancéolées, li- néaires, pointues ; les inférieures pétiolées ; les supérieures rétrécies en pétiole, plus courtes et plus étroites à mesure qu’elles se rapprochent du sommet de la plante; fleurs petites, nombreuses, jaunâtres, pédonculées, disposées en verticilles serrées et rapprochées en forme d’épis feuillés au sommet de la plante ; divisions intérieures du périgone, lancéolées, aiguës, munies sur le dos d’un tubercule très alongé, et de 2 dents en forme de soie, qui font paraître les verticilles hérissés. Fl. en juillet, septembre. 21 Les lieux humides, Hollerich, Kokel- scheuer, etc. 560. Rumex palustris. DC. Suppl. Rumex des marais. Syn. Rumex maritimus. ©. b. DC. FL. fr., n. 2228. — Rumex limosus. Thuill. FI. Par. IL. 1, p. 182. — Rumex maritimus. Curt. Lond., 8, t. 23. Floribus hermaphroditis, valvulis lanceolatis graniferis basi dentatis, foliis lineari-lanceolatis, verticillis distantibus. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige formant une panicule beaucoup plus rameuse; par ses verticilles moins serrés et plus lâches ; et par les dents des divisions de son périgone, qui sont de moitié plus courtes. RE Fl. en juillet, septembre. 2] Se trouve quelquefois mèlée avec la pré- cédente. Sect. IL. Acetosa. Tournf. Z/alves intérieures du périgone dépourvues de tubercules à la base; saveur acide. 561. Rumex scutatus. Linn. DC. Rumex à écusson. Syn. Lapathum scutatum. Lam. FI. fr., 8, p. 6. — Acetosa scutata. Mill. Dict., n. 3. HEXANDRIE. — TRIGYNIE. 191 Floribus hermaphroditis, caule tereti, foliis cordato-hastatis, hamis re- flexis divergentibus. DC. Syn. Tiges nombreuses, glabres, glauques, couchées dans le bas, cylindri- _ ques, herbacées, d'environ 8 décimètres de hauteur, simples ou un peu rameuses au sommet ; feuilles alternes, pétiolées, tendres, d’un vert slau- qué; les inférieures cordées, arrondies au sommet et munies de deux oreil- :lettes divergentes à la base; celles du milieu de la tige sagittées, pointues, également munies de 2 oreillettes; celles du sommet hastées ; fleurs rou- geàtres, disposées en épis grêles et rameux au sommet de la tige ; divisions intérieures du périgone arrondies, ondulées, un peu dentées sur les côtés. F1. en juin, Juillet. 2] Les lieux secs, les murs, les rochers. Elle est con- nue sous les noms de petite oseille, oseille ronde. 562. Rumex acetosa. Linn. DC. Rumex oseille. Syn. Lapathum pratense. Lam. FI. fr., 3, p. 6. — Lapathum acetosa. Scop. Carn., 2, n. 238. — Acetosa pratensis. Miller Dict., n. 1. Floribus dioicis, foliis oblongis sagittatis, hamis retrorsum porrectis. DC. Syn. ; Tige d'environ 6 décimètres, droite, glabre, striée, un peu rameuse au sommet ; feuilles glabres, lisses, alternes, oblongues, sagittées, à oreillettes parallèles à la nervure longitudinale ; les inférieures longuement pétiolées ; les supérieures presque sessiles ; fleurs dioiques, rougeâtres, disposées en grappes serrées au sommet de la tige; à pédicelles capillaires, rouges et pendans ; divisions intérieures du périgone des fleurs mâles étroites, ob- tuses ; celles des fleurs femellés larges, arrondies, cordées à la base ; divi- sions extérieures du périgone réfléchies à la maturité des graines. FI. en juin, juillet. 2! Les prés. 563. Rumex acetosella. Linn. DC. Rumex petite oseille. Syn. Lapathum arvense. Lam. FI. fr., 8, p. 8. — Acetosa hastata. Moench. Meth., 857. Floribus dioicis, foliis lanceolato-hastatis, hamis acutis recurvis. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, srèle, rameuse; feuilles alternes, pétiolées, glabres, pointues; les inférieures sagittées, à oreillettes écartées; les supérieures simples , étroites, lancéolées ; fleurs dioïques, -rougeàtres, disposées en grappes grèles, filiformes et terminales ; divisions du périgone étroites, rougeâtres, obtuses dans les fleurs mâles ; divisions intérieures nulles dans les fleurs femelles. FI. en été. 2] Les lieux secs. ; V. À. Major. Lej. Comp. Tiges élevées, simples, divisées au sommet. V. 8. Minor. Lej. Comp. Tiges nombreuses, fort courtes, resserrées en gazon, rameuses dès la base. 202. TRIGLOCHIN. Périgone à 6 divisions, presqu’égales, dont 3 intérieures pétaloï- des ; fruit composé de 3 ou 6 coques rapprochées et soudées ensemble, droites et comprimées. 564. Triglochin palustre. Linn. DC. Troscart des marais. Syn. J'uncago palustris. Moench. Meth.. Capsulis 8-locularibus lævibus linearibus basi attenuatis. DC. Syn.. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, glabre, grèle, nue, lisse et cylindri- 192 HEXANDRIE. — POLYGYNIE. que ; feuilles radicales, glabres, lisses, linéaires, un peu charnues et flexibles ; fleurs verdâtres, presque sessiles, formant par leur réunion un long épi terminal peu garni; capsules droites, linéaires, sillonnées, à 3 loges. FI. en juillet, août. o" Les prés humides et marécageux, Blaschette, Kahlscheuer, Mersch, etc. 203. cOLCHICUM. Périgone grand, coloré , muni d’un long tube partant de la bulbe, et d’un limbe campanulé à 6 divisions profondes et pétaloïdes; capsule à 5 loges renflées, droites, pointues, réunies dans le bas, et renfermant un grand nombre de graines. Lo 4 565. Colchicum autumnale. Linn. DC. Colchique d’automne. Bulbo submultifloro, floribus folia longè præcuntibus, foliis planis lato lanceolatis. DC. Syn. Plante bulbeuse, poussant en automne une ou plusieurs fleurs d’un lilas pâle, et s’élevant environ un décimètre au-dessus de terre ; les feuilles, qui naissent seulement le printemps suivant, sont larges, planes, d’un vert foncé, lancéolées, pointues et entières ; capsules naissant entre les feuilles ; semences globuleuses, noirâtres. Fl. en août, septembre. 2] Les prés. On la nomme vulsairement veilleuse. V. 8. Albiflorum. J'ai trouvé plusieurs pieds de cette variété à fleurs en- tièrement blanches dans les prés aux environs de Salvacourt. V.c. V’ernum. Cette variété a les feuilles plus étroites ; ses fleurs naïs- sent au printemps avec les feuilles. Je l’ai observée aux environs de Vich- ten, Reckange, Angelsbers, etc. V.n. Pictum. Feuilles striées de blanc et de jaune. Elle se trouve quel- quefois mêlée avec l’espèce. POLYGYNIE. 204. ALISMA. Périgone à 6 divisions, dont 3 extérieures persistantes en forme de calice, et 5 intérieures colorées, pétaloïdes; capsules nombreuses, distinctes, monospermes , caduques, ne s’ouyrant pas naturellement. 566. Ahisma plantago. Linn. DC. Fluteau plantain d’eau. Syn. Alisma plantago aquatica. Gaert. Fruct., 2, p. 22. Foliis ovatis acutis, capsulis obtusè trigonis. DC. Syn. Tige cylindrique, droite, glabre, lisse, nue, atteignant ordinairement un mètre de hauteur, munie vers le sommet de plusieurs verticilles composés, formant une longue panicule étalée ; feuilles radicales, droites, longuement pétiolées, glabres, nerveuses, ovales-oblongues, pointues et entières; fleurs petites, nombreuses, pédonculées, rougeûtres ; fruit composé de 15 à 20 capsules comprimées, obtuses, triangulaires, disposées en cercle. FI. en juin, septembre. 2! Le bord des eaux, les fossés. V. 8. À. lanceolatum. Hoffm, Cette variété diffère de l’espèce : par sa tige moins élevée; par sa panicule moins composée, et par ses feuilles plus étroites. HEPTANDRIE. — MONOGYNIE. 195 V. c. Foliis angustissimis. Feuilles fort longues, étroites, transparentes et submergées. Les bords de l'étang d’Étalle. 567. Alisma natans. Linn. DC. Fluteau nageant. Folis ellipticis obtusis, pedunculis solitariis, capsulis striatis. DC. Syn. Tiges faibles, couchées, rampantes ou nageantes; feuilles radicales, gla- bres, ovales-elliptiques, obtuses, entières, portées sur de longs pétioles srèles et filiformes ; fleurs petites, blanches, solitaires, disposées en ombelle terminale peu garnie; capsules au nombre de 8 à 12, oblongues, striées, d’abord droites, puis divergentes. F1. en juin, juillet. 2! Les mares aux environs de Capel, et les tourbières aux environs de Vance. 568. Alisma ranunculoides. Linn. DC. Fluteau renoncule. Foliis lineari -lanceolatis, capsulis pentagonis incurvis g#loboso- agore- gatis. DC. Syn. Tiges d’un à 8 décimètres, droites, nues, arrondies, glabres et lisses ; feuilles radicales , longuement pétiolées, étroites, lancéolées-linéaires, pointues, glabres ; fleurs jaunätres, pédonculées, verticillées, et disposées en forme d’ombelle ; capsules ordinairement au nombre de cinq, courbées en-dedans, slobuleuses et agorégées. FI. en juin, juillet. 2} Les mares, les étangs aux environs d’Étalle et de Vance. Elle est très rare. CLASSE VIE HEPTANDRIE. MONOGYNIE. 205. TRIENTALIS. Calice à 7 parties ; corolle en roue à 7 parties; fruit formant une baie membraneuse ou une capsule un peu charnue s’ouvrant par des sutures. 569. Trientalis E‘uropæa. Linn. DC. Suppl. Trientale d'Europe. Folis ovato-lanceolatis intesgerrimis. Pers. Tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, droite, simple, glabre, grèle, nue dans le bas, garnie dans le haut de 7 à 8 fleurs sessiles, rapprochées, comme verticillées, étalées, ovales-lancéolées, entières, gla- bres et luisantes ; fleurs blanches, au sommet des pédoncules, qui naissent 2 ou 8 ensemble au sommet de la tige ; divisions du calice étroites, aiguës. - FI. en mai, juin. 2] M. de Candolle, dans le supplément de sa flore fran- çaise, mentionne-cette plante comme ayant été trouvée abondamment par ‘M. Redouté, dans les bois montueux aux environs de Saint-Hubert ; elle ne s’est pas encore offerte à mon observation. 206. æscurus. Calice en cloche, à 5 dents ; corolle à 5 pétales inégaux; étamines inclinées, inégales ; capsule coriace, hérissée de pointes, à 5 loges, à 5 valves ; loges à deux graines arrondies. 570, Æsculus hippocastanum. Linn. DC. Marronnier d'Inde, 15 194 1 OCTANDRIE. — MONOGYNIE.. Syn. Æippocastanum vulgare. Gaertn. fruct. 2, p. 135. Capsulis echinatis, floribus 5-petalis, 7-andris, foliolis 7 obovato-cuneatis acutis dentatis. DC. Prodr. Arbre fort élevé, à tige droite, à bois tendre ; feuilles grandes, pétiolées, digitées, composées de 5 à 7 folioles, obovées, cunéiformes, aiguës, den- tées, glabres ; fleurs blanches, panachées de rouge et de jaune, disposées en grappes droites, redressées ; à pétales ouverts. FI. en mai, juin. R Arbre exotique naturalisé. CLASSE VIII. — OCTANDRIE.. MONOGYNIE. + Fleurs complètes. 207. EPILOBIUM. Calice à 5 divisions; corolle à 4 pétales insérés sur le calice ; capsule linéaire, infère, à 4 loges, à 4 valves, renfermant plusieurs graines couronnées par une houppe de poils simples. 571. Epilobium spicatum. DC. ° Épilobe à épi. Syn. Epilobium angustifolium. Aït. Kev. 2, p. 4. — ÆEpilobium angustifolium. v. a. Linn. Spec. 493. — Æpilobium Gesneri. Vill. Dauph. 3, p. 507. — Chamænerium angustifolium. Scop. Carn., éd. 2, n. 455. _— ÆEpilobium intermedium. Wormsk. ex herb. Puerari. Foliis sparsis lineari-lanceolatis longissimis inteserrimis undulatis sub- pellucidis, pedicellis axillaribus bracteas non gerentibus. DC. Prodr. Tige d’un à 2 mètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, souvent rou- geûtre ; feuilles éparses, sessiles, lancéolées-linéaires, étroites, fort longues, pointues, entières, ou munies de quelques dents fort petites; elles sont gla- bres, lisses, d’un vert blanchâtre en dessous, d’un vert foncé en dessus ; fleurs rougeâtres, pédonculées, disposées en un long épi lâche et termi- nal ; pédoncules naissant à l’aisselle d’une bractée linéaire ; divisions du calice coloré. … Fi. en juin, juillet. 2! Les bois montueux. Il est connu sous le nom de laurier de Saint-Antoine. V. 8. Albiflorum. Je n'ai encore trouvé qu'un seul échantillon de cette variété à fleurs entièrement blanches, dans les bois montueux aux environs de Fischbach. V. c. Sparsiflorum. Fleurs éparses, axillaires dans presque toute la lon- sueur de la plante. Au Grunenwald au-dessus du fourneau de Domeldange. ur 912. Epilobium hirsutum. DC. Epilobe hérissé. Syn. Epilobium hirsutum. v. a. Linn. Spec., 494, 3 ù OCTANDRIE. — MONOGYNIE. 195 Syn. Epilobium amplexicaule. Lam. Dict. 2, p. 374. — Epilobium grandiflorum. Al. Ped., n. 1016. — ÆEpilobium ramosum. Huds. Angl., 162. — ÆEpilobium aquaticum. Thuil. F1. par., HI, p. 191. — Chamænerion hirsutum. Scop. Carn., ed. 2, n. 452. Foliis oppositis alternisque subamplexicaulibus ovato-lanceolatis ser- ratis glabriusculis venis hirsutis, caule ramosissimo hirsuto, stigmate quadripartito. DC. Syn. Tige d’un à 2 mètres, droite, velue, rameuse, cylindrique ; feuilles al- ternes et opposées, sessiles, embrassantes, à bords un peu décurrens, ovales-lancéolées, pointues, dentées, d’un vert foncé, velues particulière- ment sur les nervures; fleurs grandes, purpurines, pédonculées, axillaires, au sommet de la tige et des rameaux; pétales échancrés en cœur ; capsule _ longue, linéaire, pubescente ; stigmate à 4 divisions. Fl. en jui», juillet. 2] Le bord des eaux. 573. Epilobium pubescens. Roth. Épilobe pubescent. Syn. Epilobium molle. DC. F1. fr., 3, n. 8668. — Epilobium intermedium. Merat. FI. par., ed. 2. Caule teretiusculo, foliisque alternis oppositisque ovalibus petiolatis subcordatis denticulatis pubescentibus, stigmatibus 4-partitis. Lej. Comp. Tige d’environ un mètre, droite, cylindrique, velue, rameuse; feuilles alternes ou opposées, sessiles, non embrassantes ; ovales-lancéolées, poin- tues, dentées, blanchâtres, molles et pubescentes des deux côtés; fleurs petites, couleur de chair, pédonculées, axillaires au sommet de la plante; pétales échancrés, peu ouverts ; stigmate à 4 divisions. FI. en juin, juillet. 2! Le bord des eaux. 574. Epilobium molle. Lam. Épilobe mollet. Caule subsimplici tereti hirsuto; foliis alternis oppositis ternisque, subsessilibus, lanceolatis, serrulatis, villosis, stigmate 4-partito. Lej. Comp. Cette espèce, qui n’est peut-être qu'une variété de la précédente, en diffère par sa tige simple, moins élevée ; par ses feuilles lancéolées-linéaires et blanchätres. F1. en été, 2] Les marais. 575. Epilobium palustre. DC. Epilobe des marais. Folis oppositis alternisve glabris lanceolatis inteserrimis, fructu pubes- cente, caule tereti erecto subhirsuto, stismate indiviso. DC. Syn. Tige de 8 à 6 décimètres, droite, cylindrique, ordinairement simple, slabre ou lésèrement velue ; feuilles glabres, opposées ou alternes, lan- céolées-linéaires, entières ou lécèrement dentelées, réunies par leur base au moyen d’une petite nervure qui embrasse la tige ; fleurs petites, d'un pourpre pâle, pédonculées et disposées au sommet de la tige; stigmate entier. °. F1. en juin, juillet. 2] Les lieux marécageux. V. ». Folis ternatis. Feuilles ternées. 576. Epilobium decumbens. Dum. Épilobe décombent. Caule decumbente; foliis sessilibus oppositis, oblongis, crenatis, obtusis; stiwmate clavato. Dum. Prodr. 196 OCT ANDRIE. — MONOGYNIE. Tige d'environ 3 décimètres, droite, ordinairement simple, glabre ou lésèrement pubescente, un peu courbée au sommet ; feuilles alabres, op- posées, sessiles, ovales-oblongues, crénelées, obiusess fleurs petites, rou- geûtres, disposées en épi terminal ; stigmate en massue. FI. en juin, juillet. 2! Les marais spongieux aux environs de Rambrouch. 577. Epilobium tetragonum. DC. Épilobe tétragone. Foliis lanceolatis glabris denticulatis, imis oppositis, caule 4-9on0 sub- -glabro, stigmate indiviso. DC. Syn. Tige de ie à 5 décimètres, droite, rameuse, glabre ou légèrement pu- bescente, à à 4 angles peu saillans; feuilles glabres, sessiles, opposées ou alternes, étroites lancéolées , pointues ou un peu obtuses, légèrement dentelées; fleurs petites, pédonculées, purpurines, axillaires et terminales; stiymate entier, en forme de massue. FL. en juin, juillet. 2} Les prés marécageux au-dessus des forts de Do- meldange. 578. Epilobium roseum. DC. Épilobe rose. Foliis ternis oppositis aut alternis glabris ovato-acuminatis denticulato- serratis amplexicaulibus, nervis subhirsutis, caule erecto simplici, stigmate indiviso. DC. Syn. Tige de 8 à 5 décimètres, droite, glabre, simple ou rameuse, cylindrique et pubescente dans le haut, glabre à 2 ou 8 angles obtus dans le bas; feuilles glabres, à nervures velues, sessiles, embrassantes, décurrentes, ovales, pointues, dentées, à dents écartées; elles sont alternes dans le haut, opposées ou ternées dans le bas de la plante ; fleurs rougeâtres, pé- donculées, disposées au sommet de la tige ; stigmate entier. FI. en juin, juillet. 2} Les lieux humides au-dessus du fourneau de Do- meldange. 579. Epilobium obscurum. Schreb. Épilobe obscur. Syn. Epilobium tetragonum. v. b. DC. Prodr. 3, p. 43. Caule subtetragono ramoso, foliis lanceolatis ‘subsessilibus in 1 lineam utrinquè confluentem décirrentibusk ; stigmate indiviso. Lej. Comp. Tige de 4 à 6 décimètres, droite, rameuse, lésèrement pubescente, un peu tétragone ; feuilles glabres, opposées ou alternes, sessiles, un peu dé- currentes, lancéolées, pointues et dentées ; fleurs petites, rougeâtres, pé- donculées, disposées au sommet de la tige; stigmale entier. FI. en juin, juillet. 2} Les lieux marécageux au-dessus du fourneau de Domeldange. 580. E'pilobium montanum. Linn. DC. Épilobe des montagnes. Syn. Chamænerion montanum. Scop. Carn., ed. 2, n. 45. Foliis oppositis ovato-lanceolatis glabris dentatis subsessilibus ; stigmate 4-partito. DC. Syn. Tige d’environ 5 décimètres, droite, cylindrique, simple ou rameuse, un peu pubescente ; feuilles opposées, ovales-lancéolées, pointues, rétrécies en un court pétiole, dentées en scie, glabres en dessus, lésèrement pubes- centes en dessous, particulièrement sur les nervures ; fleurs petites, pur- purines, pédonculées, disposées au sommet de la tige; ; stigmate à 4 di- visions. OCTANDRIE. — MONOGYNIE. 197 F1. en juillet. 2] Les bois. V.s. Ramosissimum. Tige très rameuse. V. c. Glabrum. Tige entièrement glabre. V.. Humile. Tige simple, filiforme, atteignant tout au plus 2 décimè- tres de hauteur. 581. Epilobium nutans. Lej. Rev. Épilobe penché. Syn. Epilobium montanum. v. Willd. Spec., 2, p. 316. — Epilobium alpinum. Bory. Voy. Sout., p. 241. Foliis oppositis alternisve, glabris (lucidis), caule simplicissimo obtus- angulo, floribus axillaribus subsessilibus, capsulis utrinquè attenuatis te- tragonis, stigmate quadrifido. Lej. Rev. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, ordinairement simple, glabre, grèle, anguleuse, un peu penchée au sommet ; feuilles opposées ou alternes, gla- bres, lisses, presque sessiles, ovales-lancéolées, pointues et dentées; les inférieures beaucoup plus larges ; fleurs rougeâtres, presque sessiles, axil- laires au sommet de la plante ; stigmate à 4 divisions. FI. en juin, juillet. 2] Les marais. 208. OENOTHERA. Calice tubuleux à 4 divisions réfléchies et caduques ; corolle à 4 pétales; capsule alongée, à 4 angles obtus, à 4 loges, à 4 valves , renfermant plu- sieurs graines non-Couronnées par une houppe de poils. 582. OEnothera biennis. Linn. DC. Onagre bisannuelle. Syn. Onagra biennis. Lam. F1. fr., 3, p. 476. Caule muricato-villoso, foliis ovato-lanceolatis planis, genitalibus ascen- dentibus æqualibus corolla brevioribus, petalis obcordatis, stigmatibus linearibus crassiusculis, capsulis oblongo - conicis subturgidis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, dure, anguleuse, velue, rameuse au sommet; feuilles glabres, ou un peu pubescentes, alternes, presque sessi- les, ovales-lancéolées, pointues, dentées ; les inférieures dégénérées en un long pétiole et étalées en rosette; fleurs grandes, jaunes, odorantes, sessi- les, axillaires, solitaires, disposées en un long épi alongé et terminal; capsule oblongue, velue, à 4 angles. FI. en juin, juillet. Les lieux secs, sablonneux. On la nomme vulgaire- ment herbe aux ânes. 209. vacanium. Calice entier ou à 4 dents, adhérent à l'ovaire ; corolle monopétale, à 4 divisions ; étamines insérées sur le réceptacle ; anthères portant 2 cornes sur le dos ; baie globuleuse, ombiliquée , à 4 loges, à plusieurs semences. 583. Vaccinium myrtillus. Linn. DC. Airelle myrtille. . Syn. Vitisidea myrtillus. Moench. Meth., 47. Pedunculis unifloris, foliis serratis ovatis, caule angulato. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, dure, rameuse, anguleuse, ligneuse, glabre et verdâtre; feuilles alternes, nerveuses, ovales, glabres, un peu obtuses, presque sessiles, légèrement dentées ; fleurs rougeâtres, en grelot, axillaires, pédonculées, solitaires et pendantes; baie arrondie, noire à la maturité. . FI. en mai. p Les bois, les bruyères. V. 8. Fructu albo. Cette variété à baies blanches à la maturité, se trouve quelquefois mêlée avec l'espèce, mais elle est très rare dans nos contrées. 198 OCTANDRIE. — MONOGYNIE. 584. Faccinium uliginosum. Linn. DC. Airelle fangeuse. Pedunculis unifloris, foliis obovatis-lanceolatis glabris venosis, ramis te- retibus. DC. Syn. Petit arbuste à tige de 6 à 7 décimètres, droite, glabre, cylindrique, dure, rameuse ; feuilles alternes, pétiolées, ovales-lancéolées, obtuses, ré- trécies à la base, glabres, lisses et nerveuses ; fleurs en grelots, blanches ou roses, pédonculées, axillaires, solitaires ou géminées; corolle à 4 ou 5 dents, réfléchies en dehors ; baies arrondies, noires à la maturité. F1. en juin, juillet. Les marais tourbeux aux environs de Stockem. 585. J’accinium vitis idea. Linn. DC. Airelle rouge. Syn. F’accinium punctatum. Lam. F1. fr., 2, p.396. — Witis idea punctata. Moench. Meth., 47. Racemis terminalibus nutantibus, foliis obovatis revolutis integerrimis subtus punctatis. DC. Syn. Tiges de 3 à 4 décimètres, ligneuses, droites, glabres, cylindriques et : rameuses; feuilles alternes, pétiolées, ovales, obtuses, entières, dures, persistantes, lisses, ponctuées en dessous et roulées sur leurs bords ; fleurs rougeâtres, disposées en grappes lâches et penchées au sommet de la tige et des rameaux ; baies arrondies, rouges à la maturité. FL. en juin, juillet. P Les bruyères arides dans les marais d’Arlon. 210. oxxcoccus. Calice supère, à 4 divisions courtes et obtuses; corolle à 4 pétales linéaires et réfléchis; filamens des étamines rapprochés; anthères tubuleuses, dé- pourvues de cornes ; baie rouge, à 4 loges, à plusieurs semences. 586. Oxycoccus palustris. Pers. Canneberse des marais. Syn. ’accinium oxycoccus. Linn. DC. F1. fr., n. 2821. Pedunculis unifloris, foliis ovatis integerrimis revolutis ; caulibus filifor- mibus repentibus (inferne) nudis. DC. Syn. Tiges nombreuses, filiformes, rameuses, souvent rougeâtres, couchées et étalées sur la terre; feuilles opposées, presque sessiles, petites, ovales, pointues, entières, roulées sur les bords; vertes et lisses en dessus, blan- châtres en dessous ; fleurs rouges, portées sur de longs pédoncules gréles, filiformés, uniflores, naissant 2 ou 3 ensemble au sommet des tiges; baies ovales, rouges à la maturité. F1. tout l'été. 2} Les marais tourbeux. On la nomme vulgairement coussi- net canneberge. 211. Er1GA. Calice persistant, à 4 folioles ; corolle persistante , à 4 divisions; étami- nes insérées sur le réceptacle ; anthères bifides; capsule membraneuse, à 4 ou 8 loges; les cloisons sont formées par le bord des valves; plusieurs semences dans chaque loge. 587. Erica vulgaris. Linn. Bruyère commune. Syn. Calluna erica. DC. FI. fr., n. 2826... Antheris cristatis, corollis campanulatis subæqualibus, calycibus dupli- catis, foliis oppositis sagittatis. Pers. Sous-arbrisseau à tige d'environ 5 décimètres, tortueuse, dure, rameuse, à écorce d’un brun rougeàtre; feuilles petites, sessiles, serrées contre les rameaux, opposées, linéaires, rapprochées et disposées sur 4 rangs ; fleurs Loi rougeûtres, presque sessiles, disposées en petites grappes termi- nales. OCTANDRIE, — MONOGYNIE. 199 F1. en juillet, août. b Les bois, les bruyères. V.z. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Folus hirsutis. Feuilles hérissées. s V. ». Foliis patulis. Feuilles écartées des rameaux. 1” 5066. Erica tetrahix. Linn. DC. Bruyère à 4 faces. Syn. Erica botuliformis. Salisb. Soc. Antheris aristatis, corollis ovatis, stylo incluso, foliis quaternis ciliatis, floribus capitatis. DC. Syn. Sous-arbrisseau à tige de 4 à 6 décimètres, droite, glabre et rameuse ; feuilles quaternées, ouvertes, disposées en croix, étroites, linéaires, poin- tues, roulées et ciliées sur les bords; fleurs purpurines, ramassées 5 à 6 ensemble au sommet des rameaux; corolle ovale, étamines renfermées dans la corolle ; calice hérissé de poils blancs. FL. au printemps et en automne. D Les bruyères des Ardennes. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. 219, ACER. Calice à 5 parties ; corolle à 5 pétales étroits et oblongs ; 2 capsules orbi- culaires , ailées, réunies par leur base ; fleurs quelquefois mâles ou dioïques. 569. Acer pseudoplatanus. Linn. DC. Erable sycomore. Syn. Acer montanum. Lam. F1. fr., 2, p. 553. Foliis cordatis 5-lobis glabris, lobis acuminatis inæqualiter dentatis, ra- cemis pendulis subcompositis, rachi staminumque filamentis hirsutis, fruc- tibus glabris, alis subdivergentibus. DC. Prodr. ‘Arbre fort élevé, à tête étalée, à bois blanc, à écorce roussâtre ; feuilles opposées, longuement pétiolées, larges, cordées, à 5 lobes pointus et den- tés ; à dentsirréoulières et obtuses; elles sont glabres, d’un vertfoncé en des- sus, blanchâtres et glauques en dessous; fleurs petites, herbacées, dis- posées en grappes làches, très garnies et pendantes; capsules 9labres à ailes divergentes. FI. en mai. D Les bois montueux, le bord des eaux. Il se nomme vuloai- rement faux platane, sycomore. V.s. Subobtusum. Lobes des feuilles obtus. 590. Acer platanoides. Linn. DC. Érable plane. Foliis cordatis glabris 5-lobis, lobis acuminatis dentibus paucis grossis acutis, corymbis pedunculatis erectiusculis fructibusque glabris, alis di- varicatis. DC. Prodr. Arbre fort élevé, à bois blanc, à écorce grisâtre; feuilles glabres, oppo- sées, longuement pétiolées, à 5 lobes pointus, à dents peu nombreuses, longues et pointuës ; fleurs jaunes, polygames, pédonculées, disposées en corymbes au sommet des rameaux; capsules glabres, à ailes divariquées. Fl. en mai. P Les bois montueux des Ardennes. 591. Acer campestre. Linn. DC. Érable champètre, Foliis cordatis 5-lobis, lobis grossè subdentatis, racemis erectis, fruc- tuum alis divaricatissimis. DC. Prodr. Arbre peu élevé, très rameux, à écorce rude et crevassée ; feuilles ola- bres, opposées, pétiolées, à 5 lobes obius et dentés; fleurs verdâtres, her- 200 OCTANDRIE. — MONGOYNIE. maphrodites, pédonculées, disposées en grappes droites et terminales ; capsules pubescentes, à ailes très étalées. FL. en mai. P Les haies et les bois. V.». Pubescens. Feuilles pubescentes. JS Fleurs incomplètes. 2135. papHNE. Périgone tubuleux , à 4 lobes , pubescent en dehors , coloré, surtout en dedans; étamines renfermées dans Le tube ; ; style court ; baie à une loge , à une graine. | 592. Daphne mezereum. Linn. DC. Daphne-bois-sentil. Syn. Thymelea mezereum. All. Ped., n. 482. Floribus lateralibus, sessilibus ternis, foliis lanceolatis post flores evolutis deciduis. DC. Syn. Arbrisseau atteignant quelquefois un mètre de hauteur, droit, rameux, à écorce brune ou un peu grisâtre ; feuilles alternes, oblongues, lancéolées, entières, rétrécies en pétiole, glabres, vertes en dessus, glauques en. des- sous ; fleurs rougeûtres, odorantes, naissant avant les feuilles, ternées et disposées au sommet des rameaux ; baies ovales, rouges à la maturité. F]. en mars, avril. b Les bois. 593. Daphne laureola. Linn. DC. Daphne lauréole. Syn. Daphne major. Lam. F1. fr., 8, p. 221. — Thymelea laureola. AI. Ped., n. 484. Floribus axillaribus pedicellatis quinis, foliis lanceolatis glabris peren- nantibus. DC. Syn. Arbrisseau d’environ un mètre de hauteur, droit, rameux dans le haut; feuilles persistantes, glabres, épaisses, coriaces, sessiles, lancéolées, ramas- sées vers le sommet des rameaux ; fleurs d’un jaune verdâtre, disposées en grappes courtes dans les aisselles des feuilles. FI. au printemps. R Cet arbrisseau a été trouvé dans le temps par mon père dans les bois au-dessus de Walferdange. 214. STELLERA. Périgone tubuleux, à 4 lobes ; style court ; stigmate en tête ; fruit formant une coque dure, luisante, terminée en un hec crochu. 594. Stellera passerina. Linn. DC. Stellère passérine. Syn. Thymelea arvensis. Lam. F1. fr., 3, p.216. — Passerina stellera. Dum. Prod., 919. Floribus axillaribus sessilibus 4-fidis foliis linearibus. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, grêle, cylindrique, simple ou rameuses feuilles éparses, cessiltse linéaires , pointues, glabres, fort courtes ; fleurs petites, d’un blanc jaunûtre, millaires: sessiles, ramassées une ou 8 ensemble dans chaque aisselle ; coque luisante, en forme de poire, enveloppée par le périgone. Fl. en août, septembre. © Les champs arides, argileux, Bettendorff, Echternach, Berbourg, Remich, Reckange, etc. Elle se nomme vulgaire- ment herbe à l’hirondelle. OCTANDRIE. — TRIGYNIE. 201 * TRIGYNIE. 915. POLYGONUM. Périgonc simple, coloré, persistant , à 4, 5 ou 6 divisions ; étami- nes en nombre variable , mais le plus souvent à 8; fruit ovoide, triangulaire, à une graine, renfermé dans le périgone. — Plantes munies de stipules membraneuses embrassant la tige en forme de gaîne, qui ont recu ie nom d’ochrea. Sect. I. Bistorta. Tournef. — Fleurs en épis sohtaires et terminaux ; 9 éta- mines, G-stigmates, graines triangulaires. 595. Polygonum bistorta. Linn. DC. Renouée bistorte. Caule simplicissimo monostachio, foliis ovatis undulatis, radicalibus in petiolum decurrentibus. DC. Syn. Racine oblongue, grosse, fibreuse, repliée plusieurs fois sur elle-même, poussant une ou plusieurs tiges droites, simples, glabres, de 8 à 6 décimè- tres ; feuilles slabres, lisses, vertes en dessus, slauques en dessous ; les radicales grandes, pétiolées, ovales, obtuses, ondulées et décurrentes sur le pétiole; les caulinaires alternes, sessiles, embrassantes, plus étroites; fleurs rougeûtres, terminales, disposées en un long épi dense, barbu, et imbriqué d’écailles luisantes. F1. en juin, juillet. 2] Les prés montueux et humides. 596. Polygonum viviparum. Linn. DC. Renouée vivipare. Cauie simplicissimo monostachio, foliis lanceolatis margine revolutis. DC. Syn. Tige d’environ 2 décimètres, droite, glabre, simple et striée; feuilles glabres, lisses ; les inférieures pétiolées, lancéolées, pointues, striées et roulées sur les bords ; les supérieures linéaires et sessiles ; fleurs blanches, en épi alongé et terminal; celles du bas de l’épi produisent souvent des tubercules feuilletés qui reproduisent la plante. FL. en juin, juillet. 2] Les prés humides aux environs de Freylange. Sect. II. Persicaria. Tournef. — Fleurs en épis ow en panicules axillaires ou terminales ; 5 à 6 étamines, 2 ou quelquefois 8 stigmates; graines ovoides. 597. Polygonum amphibium. Linn. DC. Renouée amphibie. Cette plante , selon le lieu où elle croît, offre 8 variétés très distinctes; savoir : V. a. Natans. Wallr. R. nageanie. Foliis oblongis obtusis, basi obliquè ovatis, longe petiolatis utrmquè maroineque glaberrimis, nitidis, petiolis vaginis quadruplè longioribus lævissimis, caule fluitante. Wallr. k Tige longue, lisse, cylindrique, flottante, garnie vers le sommet de feuil- les pétiolées, nageantes, oblongues, obtuses, obliques à la base, entières, glabres, luisantes, à pétioles lisses, quatre fois plus longs que les gaines ; fleurs rouges, disposées en épis serrés, droits, ovoides et terminaux; éta- mines ordinairement au nombre de 5. 202 OCTANDRIE. — TRIGYNIE. F1. en été. 2} Croit dans les rivières et les étangs. V. 8. Aquaticum. Wallr. Renouée aquatique. Foliis oblongis obtusiusculis obliquè subcordatis petiolatis utrinquè gla- berrimis margine scabriusculis, caule radicante erectiusculo. Wallr. Tige couchée, radicante, redressée au sommet ; feuilles oblongues, un peu obtuses, obliquement cordées à la base, pétiolées, entièrement gla- bres, rudes sur les bords ; fleurs comme dans la variété 4. Croît dans les lieux inondés. V. c. Terrestre. Wallr. Renouée terrestre. Foliis lanceolatis acuminatis, basi cordatis, brevissime petiolatis, utrin- que margineque adpresso-pilosis ; petiolis vagina brevioribus nervosis, caule erecto. Wallr. Tige entièrement droile, atteignant quelquefois un mètre de hauteur, cylindrique, simple ou rameuse, couverte de poils couchés, ainsi que les feuilles, qui sont lancéolées, acuminées, cordées à la base, portées sur des pétioles plus courts que les gaines; fleurs comme dans la variété 4. Croit sur Le bord des eaux. 598. Polygonum hydropiper. Linn. DC. Renouée poivre d’eau. Syn. Polygonum acre. Lam. FI. fr., 8, p. 237. Floribus hexandris semidigynis, foliis lanceolatis undulatis immaculatis, spicis filiformibus nutantibus caule erecto. DC. Syn. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, glabre, lisse, articulée, rameuse, cy- lindrique ; feuiiles alternes, lancéolées, pointues, entières, un peu ondu- lées, dégénérées en un court pétiole; stipules entières presque nues; fleurs rougeâtres, disposées en épis grêles, filiformes, un peu penchés; elles ont 6 étamines et 2 stigmates. FI. en juin, juillet. © Les lieux humides, On la nomme aussi poivre d’eau, renouée acre. 599. Polygonum pusillum. DC. Renouée fluette. | Syn. Polygonum persicaria. ©. b. Linn. Spec., 516. — Polygonum strictum. AN. Ped., n. 2025. — Polygonum intermedium. Ehrh. Herb., 94. * — Polygonum mite. Schrank. Bav., 1, p. 666. — Polygonum minus. Ait. Kew., 2, p. 81. — Polygonum angustifolium. Roth. Germ., IL, 453. — Polygonum hydropiperoides. Lej. FI. de Spa, 1, p. 166. Floribus hexandris submonogynis, foliis lanceolato-linearibus immacu- latis, spicis gracilibus, caule basi radicante. DC. Syn. Tige de 8 à 4 décimètres, arrondie, glabre, simple ou rameuse, couchée et radicante à la base, redressée dans le haut; feuilles slabres, alternes, presque sessiles, étroites, lancéolées-linéaires, pointues ; fleurs petites, ver- dâtres, écartées, disposées en épis grèles au sommet de la tige et des ra- meaux; bractées garnies de cils alongés; 6 étamines. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux humides. V. a. F'rectum. Tige entièrement droite. V. 8. Humifusum. Tige entièrement couchée. 600. Polygonum persicaria. DC. Renouée persicaire. OCTANDRIE. — TRIGYNIE. 995 Syn. Polygonum persicaria. ©. a. Linn. Spec., 518. ” Floribus hexandris semi digynis, foliis ovato-lanceolatis sæpiüs macula- tis, spicis ovato-oblongis, peduneulis Iævibus, stipulis ciliatis. DC. Syn. Tiges d'environ 8 décimètres, droites, cylindriques, articulées, rameu- ses, couchées dans le bas, redressées dans le haut; feuilles alternes, ova- les-lancéolées, pointues, entières, presque sessiles, un peu velues en des- sous, particulièrement sur les nervures, glabres en dessus, et souvent marquées d’une tache brune dans leur milieu; stipules ciliées; fleurs _rougeâtres, disposées en épis denses et terminaux ; 6 étamines et 2 stig- mates. FI. en juin, juillet. © Le bord des eaux, les fossés. 601. Polygonum lapathifolium. Linn. DC. Renouée à feuilles de patience. Syn. Polygonum pensylvanicum. Curt. Lond., 1, n. 12. — Polygonum pallens. Pers. p. 439. Floribus hexandris digynis, spicis brevibus, eaule erecto, foliis ovato- lanceolatis glabris, vaginis subhirsutis. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique et ra- .meuse ; feuilles alternes, pétiolées, glabres, ovales-lancéolées, pointues, entiéres'ou un peu ondulées, marquées en dessous de petits points roux, et d’une tache brune en deu. stipules nerveuses, pubescentes, un peu ironquées ; fleurs rouges ou blanches, en épis courts et nombreux opposés aux feuilles supérieures, qui sont étroites et peu développées ; 6 étamines et 2 stismates. FL. en juin, juillet. © Les lieux humides. V. 8. Fohis rotundatis. Feuilles ovales, arrondies, plus longuement pétiolées. V. c. Zncanum. Feuilles blanchâtres'et cotonneuses. V. ». Zmmaculatum. Feuilles non tachées en dessus. 602. Polygonum nodosum. Pers. Renouée noueuse. Foliis inferioribus ovatis, superioribus ovato-lanceolatis, sæpe maculatis, ochreis muticis, pedunculis petiolisque scabris, spicis cylindricis, floribus hexandris digynis, perigonio eslanduloso, cariopside demum trigona et utrinquè concava. Lej. Comp. Tige atteignant quelquefois un mètre de hauteur, droite, glabre, eylin- drique, rameuse, tachetée de points rougeâtres, et renflée aux articula- tions; feuilles alternes, pétiolées, glabres, lisses, nerveuses en dessous, souvent marquées d’une tache brune; les inférieures, ovales, pointues, entières; les supérieures ovales-lancéolées ; stipules nues; fleurs nombreu- ses, d’un rouge pâle, disposées en épis cylindriques, axillaires et termi- naux ; 6 étamines et 2 styles. FL. en juin, juillet. © Les lieux humides aux environs des forges dites des Rochers, près de Grewenmacher. Sect. IT. Polygonum. Tournef. Fleurs axillaires ; 8 étamines, 8 stigmates; graines arrondies. 603. Polygonum aviculare. Linn. DC. Renouée centinode. Syn. Polygonum centinodium. Lam. FI. fr., 3, p. 287. 204 OCTANDRIE. — TRIGYNIE. Floribus axillaribus, foliis elliptico-lanceolatis margine scabris, caule procumbente herbaceo. DC. Syn. Tiges nombreuses, de 4 à 6 décimètres, vertes, herbacées, glabres, ar- ticulées, feuillées, rameuses, couchées et étalées sur la terre ; feuilles gla- bres, alternes, presque sessiles, étroites, lancéolées- elliptiques, pointues, entières, rudes sur les bords; stipules blanches, transparentes, un peu déchirées au sommet, plus courtes que les entre- nœuds: fleurs petites, ver- dâtres, solitaires ou ramassées 2 à 4 ensemble dans les aisselles des feuilles. F1. tout l’été. © Les lieux cultivés. Elle se nomme vulgairement trai- nasse, centinode, renouée, etc. V. 5. Latifolium. Feuilles assez larges, ovales- lancéolées. V. c. Procumbens. Tiges demi-couchées; feuilles un peu roulées sur les . bords. V. ». Erectum. Tiges entièrement droites. V.s. Subaphyllum. Feuilles fort petites, presque nulles. V.r. Lineare. Feuilles linéaires fort étroites. 604. Polygonum Bellardi. DC. Renouée de Bellardi. Syn. Polygonum aviculare. ©. c. Lam. F1. fr., 3, p. 237. Floribus axillaribus, vaginis ciliatis, foliis lanceolatis acutis, caule erecto. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, dure, noueuse, rameuse, striée, à rameaux très ouverts; feuilles glabres, lisses, sessiles, entières ou légèrement dentées ; les inférieures oblongues; les supérieures linéaires, acérées au sommet; stipules membraneuses, blanchâtres, déchirées au sommet; fleurs petites, rougeâtres, un peu pédonculées, axillaires, soli- taires ou géminées. F1. en été. © Les lieux incultes, les vieux murs aux environs de Bas- togne. Sect. IV. Fagopyrum. Tournef. Fleurs en corymbe ow en panicule ; 6 étamines, 3 styles; graines triangulaires. 605, Polygonum fagopyrum. Linn. DC. Renouée sarrasin. Foliis cordato-sagittatis, caule erectiusculo inermi, seminum angulis integerrimis. DC. Syn. à Tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, striée, rougeàtre, simple ou rameuse; feuilles glabres, alternes, échancrées en cœur à la base, sagittées et pointues; les inférieures longuement pétiolées ; les supé- rieures sessiles, embrassantes ; fleurs blanches ou rougeûtres, disposées en bouquets ou corymbes terminaux ; semences brunes, triangulaires entières. FI. en mai, juin. © Cultivée et les lieux cultivés. Elle est connue sous les noms de blé norr, blé sarrasin. 606. Polygonum tartaricum. Willd. Renouée de Tartarie. Foliis cordato-sagittatis, caule inermi erecto, seminibus subdentatis. Willd. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, labre, lisse, striée et rameuse ; feuilles glabres, lisses, alternes, pétiolées, ‘cordées, sagittées et pointues ; fleurs verdâtres, disposées en longs épis grèles, axillaires et terminaux; semences triangulaires; dentées sur les angles. ” OCTANDRIE. — TÉTRAGYNIE. 205 FL. en mai, juin. © Cultivée et se trouve souvent mêlée avec la précé- dente. 607. Polygonum convolvulus. Linn. DC. Renouée liseron. Syn. Polygonum convolvulaceum. Lam. FI. fr., 8, p. 239. Foliis cordato-sagittatis, caule volubili angulato, laciniis perigonii obtusè carinatis. DC. Syn. Tiges d'environ 5 décimètres, glabres, anguleuses, striées, rameuses et grimpantes; feuilles alternes, pétiolées, glabres, cordées, sagittées, poin- - tues; fleurs verdâtres, pédonculées, pendantes, disposées en grappes axil- laires et terminales; périgone à 5 divisions, dont 2 plus petites et cadu- ques ; les 8 autres persistantes, enveloppant la graine, sans former d’ailes sensibles. FI. en été. © Les lieux cultivés. On la nomme vulgairement orille bä- tarde. V. 8. Subalatum. Divisions persistantes du périgone formant des ailes assez marquantes et sur les bords de la graine. 608. Polygonum dumetorum. Linn. DC. Renouée des buissons. Foliis triangularibus sagittatis, caule volubili substriato, valvulis semi- nalibus alatis. DC. Syn. Tiges atteignant 2 à 8 mètres de longueur, feuillées, rameuses, grim- pantes, slabres et striées ; feuilles alternes, pétiolées, glabres, triangulai- res, pointues en fer de flèche; fleurs verdâtres, ramassées par petits bouquets, les uns axillaires ; disposés en épis lâches ou en grappes menues et terminales; périgone à 5 divisions, dont les 8 extérieures plus grandes, persistantes, enveloppent la graine et se prolongent en ailes membraneu- ses très saillantes. F1. tout l’été. © Les haïes et les buissons. TÉTRAGYNIE. 216. ADOxA. Calice adhérent à l'ovaire, à 5 divisions (4 dans la fleur supérieure), muni en dehors de 4 à 5 écailles persistantes, étamines au nombre de 8 à 10 (8 dans la fleur supérieure) ; 4 ou 5 styles; baie globuleuse , à 4 ou 5 loges. 609. {doxa moschatellina. Linn. DC. Adoxa moschatelline. Syn. Moschatellina tetragona. Moench. Meth., 476. Rhizomate repente dentato, foliis radicalibus trisectis, seomentis pro- . fundè tripartitis obtusis, lobis bilobis, terminali 8-lobo, caulinis binis op- positis; capitulo sæpius 5-floro. Lej. Comp. Racine rampante et dentée, émettant une ou plusieurs feuilles longue- ment pétiolées ; et une tige d'environ un décimètre de hauteur, droite, menue, glabre, grêle et anguleuse; feuilles glabres, tendres, d’un vert . glauque, pétiolées ; les radicales ternées, à seomens divisés en 3 lobes obtus, dont le terminal à 8 divisions; les caulinaires opposées et moins composées; fleurs petites, verdâtres, sessiles, ramassées 4 à 5 ensemble en tête terminale et serrée. FI. au printemps. 2] Les haies et les lieux humides. 208 OCTANDRIE. — ENNÉANDRIE. 217. ELATINE. Calice à 4 parties ; corolle à 4 pétales ; capsules à 4 valves, à 4 loges. 610. Ælatine hydropiper. Linn. DC. Elatine poivre d’eau. Syn. latine conjugata. Lam. Foliis oppositis, obovato-lanceolatis; floribus subsessilibus alternis 4-pe- talis, 8-andris, 4-gynis, calyce 4- -phyllo. Lej. Comp. Tiges nombreuses, n’atteignant pas un décimètre de hauteur, menues, lisses, rameuses, rampantes et diffuses ; feuilles opposées, sessiles, glabres, ovales-lancéolées, entières ; fleurs petites, blanches, axillaires, solitaires, | presque sessiles ; graines oblongues, striées, anguleuses et courbées, FI. en été. © Les bords de l'étang d'Étalle. Elle paraît très rare. 218. PARIS. Périgone étalé, à 8 divisions profondes, dont 4 extérieures plus larges, en forme de calice, et  intérieures fort étroites, en forme de corolle ; anthères placées dans la partie moyenne du filet; baie à 4 loges , renfermant chacune plu- sieurs graines. 611. Paris quadrifolia. Linn. DC. Parisette à 4 feuilles. Foliis quaternis elliptcis acuminatis. Racine rampante; tige d'environ 3 décimètres, has glabre, lisse, simple, nue dans le bas, munies vers le sommet de 4 feuilles sessiles, oppo- sées en croix, ovales-elliptiques, pointues, entières, glabres, veinées d’un vert foncé; fleur solitaire terminale, portée sur un pédoncule droit et fort long, naissant au milieu des feuilles ; baie arrondie, noire à la maturité. FI. en mai, juin. 2] Les bois ombragés un peu humides. On la nomme vulgairement raisin de renard. V. 8. Foliis ternatis. Feuilles ternées. V. c. Foliis quinnatis. Feuilles au nombre de cinq. CLASSE IX.— ENNÉANDRIE. HEXAGYNIE. 219. BUTOMUS. Périgone à 6 folioles colorées , dont 3 extérieures en forme de calice, et 5 intérieures en forme de pétales ; six capsules polyspermes. 612. Butomus umbellatus. Linn. DC. Butome ombellé. Syn. Butomus floridus. Gaertn. Fruct., 1, p.74. Foliis radicalibus triquetris, floribus in scapo umbellatis numerosis, pedicellis basi involucro 8-phyllo cinctis, bracteatisque. Lej. Comp. Hampe d’environ un mètre, droite, glabre, lisse, cylindrique, terminée : par une ombelle de 15 à 20 fleurs, munie à la base d’une collerette com- posée de 3 folioles membraneuses et pointues; fleurs purpurines, portées sur de longs pédicelles; feuilles radicales, étroites, aussi longues que la hampe, triangulaires dans le bas, planes dans le haut. FI. en juin, juillet. 2] Le bord ‘des eaux. Il se nomme vulsairement jonc fleuri. DÉCANDRIE. — MONOGYNIE. 207 CLASSE X. — DÉCANDRIE. rene MONOGYNIE. 220. moxorrOPA. Calice coloré à 4 ou 5 folioles; corolle à 4 ou 5 pétales alternes avec les folioles du calice munis à leur base de deux appendices concaves en dedans et bosselés en dehors; style droit, surmonté d’un stigmate élargi en bouclier ; cap- sule à 4 ou 5 loges, à plusieurs semences. 613. Monotropa hypopitys. Linn. DC. Monotrope sucepin. Syn. Monotropa hypopitys. v. b. hirsuta. Roth. Germ. II, p. 462. Racemo multifloro conferto, nubili nutante, fructifero stricto; staminibus, petalis utrinquè, stylo cylindrico, pedicellisque exsertis capsulaque ovata hirsutis, stismate subrotundo infra villo dense coronato. Walir. Plante parasite à racine écailleuse, charnue , naissant sur celle des arbres, et poussant une tige droite, simple, d'environ 2 décimètres, garnie au lieu de feuilles d’écailles oblongues, sessiles, obtuses et éparses; celles du bas de la tige plus rapprochées et comme imbriquées ; fleurs jaunâtres, ramassées en grappe terminale, penchée avant son développement complet; la fleur terminale a 5 pétales et 10 étamines, tandis que toutes les autres n’ont que 4 pétales et 8 étamines ; capsule ovale, velue, ainsi que les pé- tales, les étamines et le style ; stigmate arrondi, couvert d’un duvet dense. FI. en juillet, août. 2] Les bois. V.z. Carnea. Entièrement rougeûtre dans toutes ses parties. Cette va- riété est très rare; je n’en ai encore trouvé qu’un seul échantillon le long de la chaussée Romaine, où elle se trouvait mélée avec l'espèce. 614. Monotropa hypophegea. Walir. Monotrope glabre. Syn. Monotropa hypopitys. v. a. glabra. Roth. serm., 2, p. 462. : — Monotropa hypopitys. Lej. FI. de Spa. — Monotropa hypoxya. Spreng. Syst., 2, p. 517. Racemo paucifloro, nubili conferto nutante, fructifero surrecto laxo, floribus ovatis eroso-laceris, staminibus styloque obconico tereti glabris, stigmate subinfundibuliformi, sub4-sono capsulaque subrotunda glaber- rimis. Walir. Ceite espèce diffère de la précédente : par sa grappe moins garnie, par sa capsule qui est arrondie, glabre, ainsi que le style et les étamines ; et par son sugmate presqu’infondibuliforme, un peu anguleux. FI. en juillet, août. 2] Se irouve dans les mêmes localités que la pré- cédente. 221. ANDROMEDA. Calice pelit, à 5 parties ; corolle monopétale, ovoide, à 5 décou- pures réfléchies; capsule à 5 loges, à 5 valves. 615. Andromeda pohfolia. Linn. DC. Andromède à feuilles de polium. Syn. Rhododendron polifolium. Scop. Carn., 2, n. 267. Foliis alternis lanceolatis revolutis, pedunculis aggregatis corollis ovatis, DC. Syn. 208 DÉCANDRIE. — DIGYNIE. Arbuste à tiges d'environ 8 décimètres, droites, glabres, arrondies, feuil- lées et rameuses; feuilles glabres, dures, alternes, sessiles, lancéolées- linéaires, pointues, entières, un peu roulées sur les bords, d’un vert noi- râtre en dessus, blanchâtres en dessous; fleurs petites, blanchâtres ou rougedtres, naissant 5 à 6 ensemble au sommet des rameaux, un peu pen- chées et pédonculées ; corolle en grelot, un peu resserrée à son orifice. F1. en juin, juillet. P Elle paraît très rare dans nos contrées : je n’en ai encore trouvé que quelques touffes dans une tourbière desséchée dans les bois au-dessus de Freylange. 999, pyROLA. Calice petit, à 5 divisions étroites; corolle à 5 divisions profondes; = stigmate en tête; capsule à 5 loges, à 5 valves. 616. Pyrola rotundifolia. Linn. DC. Pyrole à feuilles rondes. Syn. Pyrola major. Lam. FI. fr., 2, p. 531. Foliis obovalibus, staminibus adscendentibüs, pistilo incurvo ovario longiori. DC. Syn. Tige d’environ 3 décimètres, droite, glabre, simple, nue ou seulement munie de 2 ou 3 écailles foliacées, ovales et sessiles; feuilles radicales, gslabres, lisses, épaisses, pétiolées, arrondies, obtuses, entières ou légère- ment crénelées; pétioles munis d’écailles roussâtres à leur base; fleurs blanches, pédonculées, pendantes, disposées en grappes lâches et termi- nales ; pédoncules sortant de l’aisselle d’une bractée étroite et fort courte ; pistil plus long que la corolle, et recourbé vers le ciel en forme de trompe. FI. en juin. 2] Les bois. 617. Pyrola minor. Linn. DC. Pyrole à style court. Foliis rotundis, staminibus pistilisque rectis. DC. Syn. Tige d’un à 2 décimètres, droite, glabre, simple, arrondie, munie seu- lement vers le milieu d’une écaille ovale et pointue; feuilles radicales, glabres, lisses, dures, pétiolées, ovales-arrondies, légèrement crénelées ; fleurs blanches, courtement pédonculées, réfléchies, disposées en grappes droites et terminales; style droit, fort court, étoilé au sommet. FI. en juin. 2] Les bois. DIGYNIE. 995. SCLERANTHUS. Périgone persistant, tubuleux, resserré à son orifice, à 5 dents; étamines insérées sur le périgone; une seule semence renfermée dans le périgone. 618. Scleranthus perennis. Linn. DC. Gnavelle vivace. Floribus decandris, calycis fructiferi lobis clausis obtusis margine albis et membranaceis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’un à 2 décimètres, articulées, rameuses, légèrement pubescentes, couchées, étalées et diffuses dans le bas, redressées et pani- culées au sommet ; feuilles slabres, d’un vert glauque, opposées, linéaires, aiguës, un peu courbées au sommet, soudées à la base; fleurs petites, ver- dâtres, sessiles à la bifurcation des rameaux, ou ramassées par petits bou- DÉCANDRIE. — DIGYNIE. 209 quets terminaux; périgone fermé, pubescent, à dents droites, obtuses, blanches et membraneuses sur les bords. F1. en été. 2] Les lieux secs et sablonneux, 619. Scleranthus annuus. Linn. DC. Gnavelle annuelle. Floribus subdecandris, ealycis fructiferi lobis subpatulatis immarginatis acutiuseulis tubo æqualibus. DC. Prodr. Tiges nombreuses d’un à 2 décimètres, articulées, rameuses, pubescen- tes, celles du milieu droites, les latérales couchées dans le bas et redres- sées dans le haut; feuilles lésèrement pubescentes, étroites, linéaires, pointues, opposées, soudées à la base, un peu recourbées au sommet ; fleurs petites, verdâtres, ramassées par petits paquets au sommet des tiges et de leurs ramifications ; périgone strié à dents aiguës ét ouvertes. F1. en été. © Les champs, les lieux cultivés. 224. CHRYSOSPLENIUM. Périgone coloré monophylle, à 5 divisions dans la première fleur, et à 4 dans les autres; capsule à une loge, à 2 valves; à graines nombreuses, insérées au fond de la capsule. 620. Chrysosplenium alternifolium. Linn. DC. Dorine à feuilles alternes. Foliis alternis reniformi cordatis subduplicato-crenatis. DC. Prodr. Tige d’un à 2 décimètres, droite, menue, tendre, un peu rameuse au sommet, garnie de quelques poils blancs et écartés, feuilles alternes, ar- rondies-réniformes, cordées et crénelées, chargées de quelques poils courts ; les radicales et celles du bas de la tige sont portées sur de longs pétioles ; celles qui accompagnent les fleurs sont presque sessiles, d’un vert jaunâtre; fleurs jaunâtres, disposées en ombelle terminale ; la fleur supé- rieure est à 5 lobes et à 10 étamines; toutes les autres sont à 4 lobes, et n’ont que 8 étamines. FI. en avril, mai. 2] Les lieux humides et marécageux. On la nomme aussi saxifrage dorée, cresson de roche. 621. Chrysosplenium oppositifolium. Linn. DC. Dorine à feuilles opposées. Foliis opposilis reniformi-subcuneis integerrimis crenatis. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige un peu moins élevée, par ses feuilles opposées, par ses fleurs jaunes, presque sessiles, qui sont ordinairement toutes à 4 divisions et à 8 étamines. FI. en avril, mai. 2} Les bois humides, les lieux marécageux. 225. SAXIFRAGA. Calice à 5 divisions; corolle à 3 pétales; capsule surmontée par 2 cornes ou pointes écartées, à 2 valves, à 2 loges, à plusieurs semences. 622. Saxifraga granulata. Linn. DC. Saxifrage granulée. Glanduloso-viseosa, caule solitario recto firmo, foliis reniformibus lobatis vel crenatis, superioribus trifidis, floribus paniculatis vel subumbellatis, lobis calicis oblongo-linearibus obtusis per anthesin tubo multo longioribus, dein subæquantibus, petalis obovato-oblongis calycem multo superantibus, Stylis longissimis spatulatis subparallelis, seminibus ovato-oblonois rugu- losis. DC. Prodr. Racine fibreuse, garnie de tubercules granuleux et rougeâtres ; tige d'en- -viron 6 décimètres, droite, cylindrique, velue, un peu rameuse au sommeil ; 14 210 DECANDRIE. — DIGYNIE. feuilles velues ; les radicales longuement pétiolées, réniformes, obtuses, lobées ou largement crénelées ; les caulinaires alternes, presque sessiles, incisées et comme palmées ; les supérieures, qui sont situées à la base des ramifications ou sur les pédoncules, sont presque simples et linéaires ; fleurs blanches, pédonculées, disposées au sommet de la tige et des ra- meaux ; pétales ovales-oblongs, beaucoup plus longs que le calice; pédon- cules et calices garnis de poils glanduleux et visqueux. Fl. en mai, juin. 2! Les prés et les bois. 623. Saxifraga tridactylites. Linn. DC. Saxifrage tridactyle. Syn. Saxifraga annua. Lapeyr. Fl. pyr., p. 59. — Tridactylites annua. Haw. Enum. sax. 21. Pilloso glandulosa viscida, caule ramosissimo vel simplici paucifloro, foliis subcarnosis 8-5-lobis intesrisque,.lobis calycis oblongis obtusis per maturitatem tubo brevioribus, petalis obcordatis calyce majoribus, stylis valdè divaricatis calyce brevioribus, capsula subtruncata tubo calycis vix longiore, seminibus ovato-triquetris truncatis rugulosis badiis. DC. Prodr. Tige d’un à 2 décimètres, droite, grèle, cylindrique, rameuse, chargée, ainsi que toute la plante, de poils courts, glanduleux et visqueux; feuilles inférieures étalées, rétrécies en pétiole, entières ou trilobées ; les supérieu- res alternes, sessiles, plus courtes, cunéiformes, à 3 lobes profonds, à lobes latéraux souvent munis d’une découpure qui les fait paraître à 5 lobes ; fleurs petites, blanches, solitaires au sommet de la tige et des rameaux; pétales obcordés, plus longs que le calice. FI. au printemps. © Les lieux secs, les vieux murs et les toits de chaume. -".624. Saxifraga confusa. Lej. Rev. Saxifrage confuse. 1» Syn. Saxifraga palmata. Le]. FI. de Spa. — Saxifraga sponhemica. Lej. et Court. Choix de plantes, n. 143. Villosa, foliis 8-5-fidis, laciniis linearibus mucronulatis, caulinis integris 8-fidisve, floribus subpaniculatis, petalis obovatis, caulibus sterilibus dif- fusis eorum folüs trifidis laxis. Lej. Rev. Tiges fertiles d’un à 2 décimètres, droites, grèles, cylindriques, pubes- centes, presque nues, un peu rameuses au sommet; feuilles glabres; les radicales nombreuses, rapprochées, tri ou quinquéfides, à divisions linéaï- res et mucronées; les caulinaires alternes, sessiles, entières ou trifides ; tiges stériles, nombreuses, diffuses, couchées et resserrées en gazon, à feuilles nombreuses, très rapprochées ; fleurs blanches, disposées en pani- cule terminale peu garnie; pétales ovales, obtus, plus longs que le calice. Fl. en avril, mai. 2! Les rochers schisteux des côtes de la Sure au dessus d'Erpeldange; ceux des côtes de la Semoi aux environs de Bouillon; et aux environs de Vianden, où elle est fréquente sur les vieux murs et les toits de chaume. 296. eypsoPHiLaA. Calice en cloche, à 5lobes profonds, membraneux sur les Lords; _ corolle à 5 pétales crénelés ; capsule à 5 valves, à une loge , à plusieurs semences. 625. Gypsophila muralis. Linn. DC. Gypsophile des murs. Syn. Saponaria muralis. Lam. F1. fr., 2, p. 540. — Gypsophila serotina. Hayn. Caule dichotomo paniculato ramosissimo, floribus axillaribus solitariis, DÉCANDRIE. — DIGYNIE. 211 petalis crenatis, foliis linearibusplanis longitudine pedicellorum. DC. Prodr. Tige d'environ 2 décimètres, glabre, grèle, filiforme, plusieurs fois bifur- quée, droite ou couchée ; feuilles glabres, opposées, sessiles, planes, linéai- res et pointues ; fleurs petites, rougeûtres, solitaires, portées sur des pé- doncules grèles, filiformes, naissant à la bifurcation des rameaux, et à l’aisselle des feuilles, et formant une panicule étalée. F1. en été. © Les champs sablonneux un peu humides. 297. sAPONARIA. Calice tubuleux, à 5 dents, dépourvu d’écailles à la base ; corolle à 5 pétales onguiculés, à onglet aussi long que le calice; capsule oblongue , à une seule loge. 626. Saponaria officinalis. Linn. DC. Saponaire officinale. Syn. Zychnis officinalis. Scop. Carn., n. 510. — BPoetia officinalis. Neck. gallob. 1983. Floribus fasciculato-paniculatis, calycibus teretibus villosis luteolis, petalorum appendicibus linearibus, foliis ovato-lanceolatis acutis obtusisve. DC. Prodr. Tige atteignant quelquefois un mètre de hauteur, droite, glabre ou lé- gèrement velue dans le haut; rougeûtre, articulée, anguleuse, simple ou rameuse; feuilles glabres, lisses, d’un vert foncé, opposées, sessiles, un peu soudées à la base, ovales-lancéolées, pointues ou obtuses, entières, marquées de 2 nervures; fleurs grandes, roses, odorantes, courtement pédonculées, disposées en bouquets terminaux ; calice cylindrique, labre ou légèrement velu. FI. en juillet, août. 2] Les lieux secs et sablonneux, le long des chemins. 627. Saponaria vaccaria. Linn. DC. Saponaire des vaches. Syn. Saponaria segetalis. Neck. Gallob. 194. — Lychnis vaccaria. Scop. Carn., n. 511. — Chlora perfoliata. G. 341. — Saponaria rubra. Lam. F1. fr., 3, p. 54. Floribus paniculatis, calycibus pyramidatis quinquangularibus glabris, braçieis membranaceis acutis, foliis ovato-lanceolatis sessilibus. DC. Prodr. Tige d'environ 6 décimètres, droite, cylindrique, simple dans le bas, rameusé dans le haut; feuilles glabres, d’un vert glauque, opposées, ses- siles, embrassantes, ovales-lancéolées, pointues, entières, élargies à la base; fleurs rouges, pédonculées, disposées en une espèce de corymbe terminal; calice glabre, pyramidal, verdâtre, à 5 angles saillans. FI. en juin, juillet. © Les moissons des côtes de la Moselle. V. 8. Albiflora. Cette variété à fleurs entièrement blanches, se trouve quelquefois mêlée avec l'espèce. 228. DIANTHUS. Calice tubuleux, à 5 dents , entouré à la base de 2 ou 4 écailles imbri- quées ; corolle à petales onguiculés, onglet aussi long que le calice; capsule alon- gée, cylindrique, à plusieurs loges, s’ouvrant au sommet. I. Fleurs agglomérées. 628. Dianthus carthusianorum. Linn. DC. CEillet des chartreux. Syn. Tunica carthusianorum. Soop. Carn., n. 504. Floribus aggregatis'sessilibus pedunculatisque, squamis calycinis ovatis 212 DÉCANDRIE. — DIGYNIE. aristatis tubo brevioribus, involucro oblongo aristato capitulo breviore, foliis linearibus trinerviis. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, droites, glabres, simples ; feuilles glabres, étroites, linéaires, pointues, opposées, sessiles, formant une longue gaine à leur base ; les radicales beaucoup plus longues et ramassées ; fleurs rou- ges, terminales, réunies $ ou 4 ensemble en une tête entourée de 2 feuilles étroites et colorées ; pétales crénelés ; calice coloré, ferrugineux ; écailles également colorées, de moitié plus courtes, ovales el terminées par une longue pointe. Fi. en jüin, août. 2] Les rochers, les lieux secs et sablonneux. 629. Dianthus armeria. Linn. DC. OŒillet velu. Syn. Dianthus hirsutus. Lam. FI. fr., 2, p. 533. Floribus laxè fascicuiatis, squamis calyeinis lanceolato-subulatis tubum æquantibus, foliis subulatis calycibusque hirsutis. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, articulée, -rameuse, arrondie et pubes- cente ; feuilles molles, verdâtres, pubescentes, opposées, sessiles, un peu soudées à la base, étroites, linéaires, terminées par une pointe émoussée ; les radicales plus larges, étalées en rosette et obtuses ; fleurs rougeûtres, disposées en faisceaux terminaux, munis à la base de bractées velues et fort longues; pétales dentés latéralement; calice velu, ainsi que les écailles, qui sont lancéolées, subulées, aussi longues que le tube. FI. en juin, juillet. o* Les lieux incultes, le long des bois. 630. Dianthus prolifer. Linn. DC. CŒÆillet prolifère. Syn. T'unica prolifera. Scop. Carn., n. 503. Floribus aggregatis capitatis, squamis calycinis ovatis muticis tubum superantibus, foliis serrulatis. DC. Prodr. SACS Tige d'environ 5 décimètres, glabre, grêle, dure, simple ou rameuse, droite ou un peu couchée dans le bas ; feuilles opposées, sessiles, embras- santes, glabres, rudes, étroites, pointues, un peu denticulées; flèurs pe- tites, d’un rouge pâle, disposées en têtes compactes et terminales ; écailles calycinales dures, scarieuses, larges, obtuses, plus longues que le tube du calice et ayant l'apparence d’un calice propre avant l'épanouissement “le là première fleur. # , FI. en juin, août. © Les lieux secs et sablonneux. res Et Y. z. D. dininutus. Linn. Diffère de l’espèce : par sa tige simple, d’ên- viron 1 décimètre de hauteur, et par ses fleurs solitaires. À II. Fleurs solitaires. 631. Dianthus delthoides. Linn. DC. Œillet delthoïde. Syn. Dianthus supinus. Lam. FI. fr., 2, p. 534. — Dianthus pyreneicus. Pour. Act. Toul., 3. — Dhianthus volgensis. Scort. erf. ex. herb. Balb. Caulibus decumbentibus ramosis, floribus solitariis, squamis calycinis oyato-lanceolatis acutis subbinis, foliis superioribus angustis acutis, infe- rioribus oblongis obtusis. DC. Prodr. Tiges dont les unes stériles, couchées et étalées ; les autres florifères, grêles, pubescentes, rudes, d'environ 2 décimètres, rameuses, couchées DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 215 dans leur jeunesse, redressées au sommet à la floraïson ; feuilles olabres, opposées, sessiles, soudées à la base; celles des tiges fertiles, étroites, li- néaires, pointues; celles des tiges stériles, plus larges, obtuses et lésèrement ciliées; fleurs assez grandes, rouges, pédonculées, solitaires et terminales ; pétales dentés au sommet; écailles du calice au nombre de 2, ovales-lancéo- lées, pointues, de moitié plus courtes que le calice. ; Fi. en juillet, août. 2] Les collines arides, le long des bois. 632. Dianthus cæsius. DC. Œillet bleuâtre. Syn. Dianthus cæspitosus. Poir. Dict., 4, p. 525. — Dianthus glaucus. Hud. Angl., 185. — Dianthus vaginatus. v. b. Linn. Spec. 190. — Dianthus puchellus. Pers. Ench., 1, p. 495. Caulibus cæspitosis subunifloris, squamis calycinis subrotundis brevi- bus, petalis crenatis pubescentibus, foliis obtusiusculis margine scabris. DC. Prodr. Tiges glabres, glauques, dont les unes stériles, nombreuses, couchées, resserrées en 9azon; les autres florifères, droites, simples, uniflores; feuilles opposées, sessiles, soudées à la base, glabres, slauques, étroites, linéaires, un peu obtuses, rudes sur les bords; fleurs grandes, roses, odo- rantes, pédonculées et terminales; pétales crénelés, un peu pubescens, barbus à la base du limbe ; écailles du calice arrondies, obtuses, ne dépas- sant pas le tiers de sa longueur, FI. en juin, juillet. 2] Fréquent dans les rochers schisteux aux environs de Bouillon. TRIGYNIE. es 299. ARENARIA. Calice à 5 divisions profondes ; corolle à 5 pétales entiers; capsule à une seule loge, s'ouvrant en 5 ou 6 valves ; semences petites, nombreuses. I. Feuilles planes, arrondies, ovales-lancéolées ou linéaires. 633. Arenaria trinervia. Linn. DC. Sabline à 8 nervures. Syn. Arenaria nervosa. Lam. F1. fr., 3, p. 86. Caule gracili ramoso foliis ovatis acutis petiolatis ciliatis nervosis, pe- duneulis longis post anthesin deflexis, sepalis lanceolatis acutis margine membranaceis corolla multo longioribus, capsulis ovatis calycem æquanti- bus 6-valvibus, valvis apice circinnatis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, grèles, faibles, rameuses, plusieurs fois bifur- quées, velues, ordinairement couchées ; feuilles opposées, ovales-lancéolées, pointues, glabres, ciliées, marquées de 3 nervures; les inférieures plus arrondies, pétiolées; les supérieures sessiles ou rétrécies en un court pé- tiole; fleurs blanches, solitaires, portées sur de longs pédoncules grèles, naissant aux bifurcations de la tige et des rameaux; divisions du calice 214 DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. lancéolées, aiguës, courbées en carène, membraneuses et blanches sur les bords et beaucoup plus longues que la corolle ; capsule ovale, à 6 loges. F1. en été. © Les haies et les bois. V. 8. Umbrosa. Cette variété diffère de l’espèce : par ses tiges plus grêles, plus rameuses et diffuses; et par ses feuilles tendres, d’un vert glauque, plus larges et toutes pédonculées. Croiît dans les lieux ombragés et humides. 634. Arenaria serpyllifolia. Linn. DC. Sabline à feuilles de serpolet. Syn. Stellaria serpyllifolia. Scop. Carn., n. 544. Foliis ovatis acutis sessilibus rugulosis ciliatis lævibusque, caulibus ra- mosissimis, sepalis lanceolatis acutis trinerviis viridibus opacis corolla ferè duplà majoribus, capsulis ovatis apice 6-valvibus calycem æquantibus, se- minibus exacte reniformibus rugosis. DC. Prodr. Tiges d’un à 3 décimètres, menues, rameuses, plusieurs fois bifurquées au sommet, légèrement pubescentes, droites ou un peu couchées à la base; feuilles opposées, sessiles. ovales, pointues, entières, un peu velues et ci- liées sur les bords; fleurs petites, blanches, pédonculées, naissant dans les bifurcations et au sommet de la tige et des rameaux; divisions du ca- lice lancéolées, aiguës, à 3 nervures, beaucoup plus longues que la corolle; capsule ovale, à 6 valves, aussi longue que le calice. FI. en été. © Les lieux secs et sablonneux. V.s. Viscida. Diffère de l'espèce en ce qu’elle est beaucoup plus petite dans toutes ses parties; par sa tige droite, plus velue, et par ses feuilles plus petites, à nervures plus saillantes, entièrement couvertes ainsi que les calices de poils courts et visqueux. V. c. Gracilis. Tiges nombreuses, grèles, filiformes, glabres; feuilles fort petites, plus écartées que dans l’espèce, et appliquées contre la tige ; pédoncules plus grêles et plus alongés. IT. Feuilles en forme d’alène. 635. Arenaria tenuifolia. Linn. DC. Sabline à feuilles"menues. Foliis subulalis setaceis, caule ramosissimo dichotomo, sepalis subulatis striatis petalis multo longioribus, capsulis 3-valvibus calycem vix superan- tibus. DC. Prodr. Tige d’un à 2 décimètres, droite, menue, glabre, rameuse et dichotome dans le haut, ordinairement simple à la base; feuilles petites, glabres, su- bulées, opposées, soudées à la base, pointues et un peu courbées au som- met ; fleurs petites, blanches, terminales, portées sur des pédoncules fili- formes, divisions du calice striées, pointues, scarieuses sur les bords, plus Jongues que les pétales; capsule pointue, à 8 valves, un peu plus longue que le calice. FI. en été. ©) Les moissons. V.s. À. viscidula. Thuill. Diffère de l'espèce, en ce qu’elle est entière- ment couverte de poils courts et visqueux. V. c. Ramosissima. Tige très rameuse à la base, couchée et diffuse. IT. Fausses spargoutes. — Feuilles entourées de stipules scarieuses. 636. Arenaria segetahs. DC. Sabline des moissons. Syn. Alsine segetalis. Linn. Spec., 390. DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 215 Syn. Sperqula segetalis. Vil. Dauph., 4, p. 654. Glabra, caule erecto, foliis subulatis stipulatis subsecundis, sepalis sca- riosis medio linea viridescente lonsitudinaliter notatis, petalis calyce bre- vioribus, pedunculis defloratis deflexis, seminibus subpyriformibus rugo- sis. DC. Prodr. Tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, droite, arrondie, glabre, filiforme, articulée et rameuse ; feuilles glabres, opposées, sessiles, linéaires, subulées et pointues ; stipules engaïnantes, courtes, transpa- rentes, déchirées sur les bords; fleurs petites, blanches, terminales, por- tées sur des pédoncules réfléchis après la floraison ; pétales entiers, plus courts que le calice, dont les divisions sont scarieuses, et munies dans le milieu d’une ligne longitudinale verdâtre; capsule aussi longue que le calice à 8 valves. FI. en juillet août. © Les champs incultes et pierreux, aux environs de Dudelange. 637. Arenaria rubra. Linn. DC. Sabline à fleurs rouges. Caulibus prostratis pilosis, foliis filiformibus internodio brevioribus stipu- latis, sepalis lanceolatis obtusius culis margine scariosis, pedunculis deflo- ralis deflexis, seminibus angulato-subpyriformibus rugosis immarginatis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, rameuses, articulées, un peu velues, couchées et étalées sur la terre, et munies à chaque articula- tion d’une stipule engaînante, membraneuse, sèche et transparente, plus ou moins déchirées sur les bords ; feuilles glabres, opposées, sessiles, étroi- tes, linéaires, pointues, un peu charnues, plus courtes que les entre-nœuds ; fleurs rougeûtres, pédonculées, axillaires, penchées après la floraison ; pétales plus longs que le calice ; capsule à 3 valves et aussi longue que le calice, dont les divisions sont ovales, membraneuses sur les bords, et char- gées de poiis glanduleux ainsi que les pédoncules ; semences petites, an- guleuses, ridées. F1. en été. © Les lieux sablonneux, un peu humides. V. 8. Campestris. Diffère de l'espèce en ce qu’elle est plus velue, parti- culièrement au sommet. V. c. À. marina. Roth. Diffère de l'espèce : par ses tiges plus grosses, entièrement glabres ; par ses feuilles plus grandes et plus épaisses; et par ses capsules plus longues que le calice. Croit dans une source d’eau salée des bords de la Moselle, au-dessous de Contz. 638. Arenaria marginata. DC. Sabline à graines bordées. Syn. Arenaria media. Linn. DC. Prodr., 1, p. 401. — Arenaria marina. Smith. FI. Brit., 480. — Arenaria glandulosa. Jacq. Hort. Schoenb., 8, t. 355. Caulibus prostratis, foliis semi cylindricis carnosis, internodia æquan- übus stipulatis, sepalis lanceolatis obtusiusculis margine scariosis, pedun- culis defloratis deflexis, seminibus ala membranacea cinctis. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente : par ses fleurs deux fois plus grandes ; par ses feuilles cylindriques, aussi longues que les entre-nœudbs ; et par ses graines aplaties, entourées d’une aile membraneuse. FI. en été. © Les lieux sablonneux. Elle est plus rare que la précé- dente. h « 216 DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 250. srELLARIA. Calice à 5 parties; corolle à 5 pétales profondément bifides ; capsule à une loge, à 6 valves , à plusieurs semences, 639. Stellaria nemorum. Linn. DC. Stellaire des bois. * Syn. Alsine nemorum. Schreb. Spec., 30. Foliis inferioribus cordatis petiolatis, superioribus lanceolatis subsessili- bus, panicula dichotoma, petalis calyce dupld longioribus, seminibus orbiculatis compressis margine tuberculatis. DC. Prodr. #” Tige atteignant quelquefois un mètre de hauteur, droite*ou couchée, faible, glabre, articulée, dichotome dans le haut; feuilles opposées, gla- bres, molles, pointues, entières; les inférieures ovales-cordées, longuement pétiolées ; les supérieures ovales-lancéolées, presque sessiles; fleurs gran- des, blanches, Llerminales, portées sur de longs pédoncules réfléchis après la floraison ; pétales profondément bifides, deux fois plus longs que le ca- lice; semences orbiculaires, comprimées; tuberculeuses sur les bords. FI. en mai, juin. 2] Les bois ombragés et humides. 640. Stellaria holostea. Linn. DC. Stellaire holostée. Foliis lanceolatis acuminatis serratulis scabriusculis, superioribus latio- ribus brevioribusque, pedunculis filiformibus prælongis, petalis semi bifi- dis calyce lanceolato acuto longioribus. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, menues, glabres, plusieurs fois bifurquées au sommet, couchées dans le bas, redressées dans le haut ; feuilles oppo- Ses, sessiles, glabres, vertes, rudes et accrochantes sur les bords, lancéo- lées, élargies à la base, rétrécies en une longue pointe au sommet; les su- périeures plus larges et plus courtes ; fleurs grandes, blanches, portées sur de longs pédoncules droits, pubescens, naissant à la bifurcation des tiges et des rameaux; bractées foliacées et non scarieuses; pétales plus longs que le calice, qui est glabre, à divisions concaves, aiguës, sans nervures, et un peu membraneuses sur les bords. Fl. en mai, juin. 2] Les bois et les haies. V.z. Angustifolia. Feuilles beaucoup plus étroites, roulées sur leurs bords et beaucoup plus rudes. V. c. Glaucescens. Toute la plante est de couleur glauque ; tige entière- ment glabre, ayant les angles fort peu prononcés; feuilles plus larges et moins rudes sur les bords. Les bords de l’Alzette au-dessous du pont de Domeldange. G41. Séellaria glauca. DC. Stellaire glauque. Syn.Stellaria palustris. Retz. Prodr., ed. 2, n. 548. — Stellaria media. Sibith, Oxon., 141. — Sfellaria graminea. v. b. Linn. Spec., 604. Glauca, foliis lineari-lanceolatis margine lævibus, floralibus scariosis, petalis calice duplù longioribus, caule erectiusculo debili. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, glabres, glauques, faibles, rameuses, un peu bifurquées au sommet ; feuilles opposées, sessiles, lancéolées-linéaires, étroites, pointues, glabres, d’un vert glauque, lisse sur les bords; fleurs assez grandes, blanches, portées sur de longs pédoncules grèles et glabres, naissant aux bifurcations des tiges et au sommet des rameaux ; bractées scarieuses et pointues; pétales deux fois plus longs que le calice, dont les divisions sont marquées de 8 nervures longitudinales. DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 217 : Fl° en mai, juin. 2] Les haies humides aux environs d’Etale, et les lieux humides du Grünenwald, au-dessus du fourneau de Domeldange. 642. Siellaria graminea. Linn: DC. Stellaire graminée. Syn. Stellaria arvensis. Hoffm. Foliis linearibus maroire lævibus, caulibus diffusis, floribus paniculatis divaricatis, petalis calyce longitudine. DC. Prodr. Tiges de 4 à 6 décimètres, droites, glabres, grèles, filiformes, quadran- gulaires, rameuses, dichotomes, couchées et diffuses dans le bas, un peu redressées dans le haut; feuilles glabres, opposées, sessiles, lancévlées- linéaires, pointues, 'entières, lisses sur les bords; fleurs petites, blanches, nombreuses, disposées en panicule terminale, diffuse et étalée; pédoncules filiformes, écartés, penchés après la floraison ; bractées scarieuses et poin- tues; pétales aussi longs que le calice, dont les divisions sont munies de 8 nervures saillantes. . FI. en juin, juillet. 2} Les champs un peu humides, le long des bois. 643. Stellaria aquatica. DC. Stellaire aquatique. Syn. Stellaria uliginosa. Curt. Lond., t. 28. — Stellaria hypericifolia. AN. Ped., n. 1720. — Stellaria fontana. Jacq. Coll., 1, p. 153. — Siellaria alsine. Hoffm. Germ., 1, p. 153. — Stellaria lateriflora. Krock. Sil., n. 73. — Stellaria’yraminea. v. c. Linn. Spec. 604. ” — Sitellaria Dillemana. Leers. Herb., n. 31. Foliis ovato-oblong:is petalis profundè bipartitis calyce brevioribus, cap- sulis ovato-oblongis calycem superantibus caule decumbente. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, glabres, grêles, couchées, faibles, rameuses, anguleuses ; feuilles glabres, lisses, opposées, sessiles, ovales-oblonsues, obtuses, terminées par une petite pointe calleuse ; fleurs petites, blanches, pédonculées, disposées en petites panicules axillaires peu garnies ; bractées scarieuses ; pétales plus courts que le calice, dont les divisions sont marquées de 8 nervures. FI. en juin, août. 2} Les lieux humides et marécageux. V. 8. Crassifolia. Diffère de l'espèce : par sa tige droite, d’un vert glau- que, et par ses feuilles, qui sont ovales, obtuses et épaisses. 251. SILENE. Calice tubuleux, souvent veniru, à 5 dents; corolle à 5 pétales, à on- glets aussi longs que le calice, à gorge nue ou couronnée d’écailles , à limbes des pétales souvent bifides; capsule à 3 loges, s’ouvrant en 6 valves ; semences nom- breuses. 644. Silene inflata. DC. Silène à calice enflé. Syn. Cucubalus behen. Linn. Spec., 591. | — Cucubalus inflatus. Sal. Prodr., 802. Caulibus ramosis, floribus paniculatis, calycibus vessiculato-ovatis, pe- talis bifidis nudis, unguiculis cuneiformibus, stylis longissimis. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, glabres, lisses, cylindriques, ren- flées aux articulations; feuilles opposées, sessiles, embrassantes, ovales- lancéolées, pointues, entières, glabres, lisses, d’un vert glauque ; fleurs blanches, pédonculées, insérées à la bifurçation des rameaux, ou disposées 218 DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. en petits bouquets terminaux ; pétales bifides ; calice renflé, glabre, quel- quefois veiné. F. en mai. juin. 2! Les bois. V. 8. Pubescens. Diffère de l'espèce : par sa tige et ses feuilles entière- ment pubescentes ; croit dans les champs secs. V. c. J’iridiflora. DC. Calice foliacé, à 5 lobes profonds ; pétales verdà- tres, demi-avortés. Y. ». Angustifolia. Feuilles lancéolées, fort étroites, glabres, d’un vert glauque, ainsi que toute la plante. V. x. Folis ovatis. Feuilles fort larges, ovales, obtuses ; tige beaucoup plus élevée. V.r. Hirsuta. Feuilles, ainsi que le bas de la tige, hérissées de poils blancs et rudes. V.c. Colorata. Calice coloré. V. x. Previfolia. Tiges grèles, filiformes ; feuilles courtes, fort étroites, resserrées contre la tige. 645. Silene armeria. Linn. DC. Siléné armeria. Syn. Cucubalus fasciculatus. Lam. FI. fr., 8, p. 27. Glaberrima glauca viscosa, caule ramoso, foliis ovato-lanceolatis, floribus paniculato-corymbosis, calycibus longè clavatis, petalis obcordatis coro- natis. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, glabre, rameuse, cylindrique, enduite, au-dessous des entre-nœuds, d’un suc glutineux qui retient les insectes qui s’y posent ; feuilles glabres, opposées, sessiles, assez larges, ovales- lancéolées, pointues, entières ; fleurs petites, rouges, terminales, disposées en faisceaux, dont la réunion forme une espèce de corymbe ; pétales échan- crés ; capsule ovoïde, portée sur un pédicule aussi long qu'elle. FI. en été. © Cette plante, cultivée dans nos jardins, se retrouve sou- vent sauvage dans les décombres. Je l’ai trouvée abondamment dans les lieux inculles et prerreux, aux environs de Habaye-la-Vieille. On la nomme aussi attrape-mouche. 646. iSilene nutans. Linn. DC. Siléné à fleurs penchées. Syn. Cucubalus nutans. Lam. Fi. fr., 8, p. 85. — Lychnis nutans. Scop. Carn., n. 525. Pubescens, caulibus basi foliosissinis,foliis radicalibus spathulatis, superio- ribuslanceolato-linearibus, floribus paniculatissecundis, pendulis, calycibus cylindrico-ventricosis, petalis bipartitis reflexis longëè coronatis. DC. Prodr. Tiges d’environ 5 décimètres, droites, cylindriques, pubescentes, ra- meuses, un peu visqueuses vers le sommet ; feuilles pubescentes, entières ; les radicales nombreuses, en spatule, rétrécies en un long pétiole ; les caulinaires peu nombreuses, sessiles, lancéolées-linéaires ; fleurs blanches, nombreuses, à pédoncules rameux, disposés en une panicule lâche, termi- nale et penchée d’un seul côté ; pétales profondément bifides, réfléchis, et munis de 2 appendices linéaires à la base de leur limbe ; calice velu, eylin- drique, un peu ventru, à divisions alongées et aiguës. Fi. en mai, juin. 2} Les lieux secs, le long des bois, les rochers. V.z. Glabra. — S. amblevana. Le]. F1. de Spa. — #. infracta, W. et K. Tiges entièrement glabres ainsi que les feuilles, qui sont ovales-lancéolées. V. c. Viscosa. Tige visqueuse. DÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 919 _ V:». Cal. sphæricis. Diffère de l’espèce : par son calice sphérique, et par ses feuilles caulinaires plus larges. 647. Silene paradoxa. Linn. DC. Siléné paradoxal. Syn. Cucubalus viscosus. Huds. Angl., 186. Caulibus erectis pubescentibus, foliis scabriuseulis vix ciliatis, inferio- ribus lanceolato-spathulatis, superioribus linearibus, floribus magnis pani- culatis, calÿcibus longis cylindrico-clavatis, petalis bilobis lobis latis ob- ovatis appendice bipartita. DC. Prodr. Tiges atteignant 6 à 8 décimètres de hauteur, droites, cylindriques, rameuses, pubescentes dans le bas, un peu visqueuses au sommet ; feuilles pubescentes, entières ; les radicales lancéolées en spatules, dégénérées en un long pétiole creusé en gouttière; les supérieures opposées, sessiles, étroites, linéaires et pointues ; fleurs blanches, roses ou rouges, penchées, ordinairement au nombre de 3 sur chaque pédoncule, et disposées en une longue panicule terminale, limbe des pétales divisé en 2 lobes profonds et arrondis, et munis à la base de deux appendices demi-avortés; calice pu- bescent, étroit, cylindrique. Fl. en mai, juin. 2] Cette espèce, qui se rapproche de la précédente, est assez fréquente dans les rochers schisteux des côtes de la Semois au dessus de Bouillon. 648. Silene noctiflora. Linn. DC, Siléné de nuit. Syn. Cucubalus noctiflorus. Lam. FI. fr., 8, p. 35. — Lychnis noctiflora. Schreb. Spic., p.81. Visco-pubescens, caulibus erectis ramosis, foliis magnis, inferioribus spatulatis, superioribus lanceolatis, floribus magnis paniculatis, calycibus cylindrico-ventricosis striis alternis venosis dentibus longissimis, pelalis bipartitis denticulatis. DC. Prodr. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, cylindrique, striée, simple ou plusieurs fois bifurquée, entièrement couverte de poils visqueux ; feuilles velues, entières; les inférieures velues et dégénérées en pétiole; les supérieures lancéolées, opposées, sessiles; fleurs d’un blanc jaunâtre, terminales et axillaires à la bifurcation des rameaux et portées sur des pédoncules héris- sés de poils visqueux ; pétales échancrés jusqu'à La base, et munis d’appen- dices à la base de leur limbe ; calice cylindrique, velu, un peu visqueux, strié et renflé après le développement de la capsule, qui est ovoïde, pres- que sessile. FI. en juin, septembre. © Les champs sablonneux, Domeldange, Beg- gen, Bettendorff, etc. 649. Srlene conica. Linn. DC. Siléné conique. Syn. Cucubalus conicus. Lam. F1. fr., 3, p. 33. Pubescens, foliis linearibus mollibus, floribus solitariis aut paniculatis, calycibus brevioribus conicis 80-striatis, petalis bipartitis, capsula ovata. DC. Prodr. l _ Tige de 2 à 8 décimètres, simple ou rameuse, cylindrique et pubescente; feuilles molles, pubescentes, opposées, sessiles, lancéolées-linéaires, poin- tues et entières ; fleurs petites, oblongues, rougeâtres, terminales ; pétales profondément bifides ; calice conique, pointu, chargé de 80 stries ; capsule ovale; graines petites, nombreuses, légèrement chagrinées. 290 DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux, Bellevue, Clausen, Pulvermühl, Domeldange, etc. ® 650.uS2/ene conoidea. Linn. DC. Siléné conoïde. Syn. Cucubalus conoideus. Lam. FI. fr., 8, p. 27. Caulibus pubescentibus, foliis lanceolato-linearibus ferè glabris, floribus solitariis aut paniculatis, calycibus longis conoideis 80 -striatis, petalis integris obovatis, capsula lageniformi. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles plus étroites, sou- vent glabres ; par ses pétales entiers et ovales; par ses capsules plus gros- ses, globuleuses à la base et subitement amincies en un col alongé; et par ses graines plus grosses et plus chagrinées. | Fleurit en même temps que la précédente et se trouve dans les mêmes localités. r PENTAGYNIE. n 252. sepuM. Calice de 4 à 7 divisions; les pétales , les écailles et les ovaires sont en nombre égal à celui des divisions du calice; les étamines en nombre double ; écailles nectifères ovales , obtuses , entières : feuiiles charnues. I. Feuilles planes. 651. Sedui telephium. Linn. DC. Sedum reprise. Foliis oblonois ovalibusve, basi attenuatis planis dentatis glabris, caule erecto, cyma corymbosa terminali, staminibus corollam non excedentibus. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, glabres, cylindriques, feuillées, ordinairement simples; feuilles nombreuses, éparses, sessiles, glabres ; planes, épaisses, ovales-oblongues, obtuses, rétrécies à la base et dentées au sommet; fleurs nombreuses, purpurines, courtement pédonculées, et disposées en corymbe serré et terminal ; étamines ne dépassant par la lon- gueur de la corolle. FI. en juillet, août. 2] Les bords des bois. On le nomme aussi joubarbe des vignes, reprise, etc. V.s. Angustifolium. Feuilles lancéolées fort étroites. V.c. Caule prostrato. Tiges couchées. V. ». Albiflorum. Fleurs blanches. 652. Sedum anacampseros. Linn. DC. Sedum anacampseros. Syn. Sedum rotundifolium. Lam. F1. fr., 3, p. 82. — Anacampseros sempervirens. Haw. Syn., 112. Foliis cuneiformibus obtusis integerrimis subsessilibus altérnis, planis, glabris; caulibus decumbentibus, floribus corymboso-corymbosis. DC. Prodr. F Racine fibreuse, poussant plusieurs tiges d'environ 2 décimètres, gla- bres, simples, cylindriques, un peu couchées dans le bas, très feuillées et redressées dans le haut: feuilles alternes, sessiles, planes, charnues, d'un vert glauque, arrondies, entières, obtuses, rétrécies en forme de coin à la DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. 99] pl base ; fleurs petites, nombreuses, rougeûtres, disposées en corymbe serré et terminal. \ FL. en juin, juillet. 2] Les rochers schisteux aux environs de Bouillon et d'Herbeumont. 653. Sedum cepæa. Linn. DC. Sedum faux-ognon. Syn. Sedum paniculatum. Lam. Dict., 4, p. 680. — Anachampseros cepæa. Haw. Caule herbaceo tereti pubescente, foliis planis integerrimis, infimis sub- spathulatis, superioribus oblongis linearibusve, floribus paniculatis, petalis in acumen aristatum desinentibus. DC. Prodr. Tiges d'environ 3 décimètres, droites, rameuses, cylindriques, rougeà- tres, un peu pubescentes ; feuilles éparses, sessiles, planes, épaisses ; les inférieures ‘en spatule; les supérieures oblongues ou linéaires; fleurs nombreuses, petites, blanchâtres, disposées en une panicule terminale qui s’alonge en forme de grappe. F1. en Juillet, août. © Les rochers schisteux des bords de la Vierre, entre Grandvoir et Martilly. IT. Feuilles cylindriques. 654. Sedum album. Linn. DC. Sedum blanc. Syn. Sedum teretifolium. v. a. Lam. Fl.fr., 3, p. 84. Caule adscendente herbaceo basi suffructescente radicante, foliis oblon- gis obtusis teretiusculis, sessilibus glabris, surculorum juniorum patulis, cyma ramosa terminali subcorymbosa, petalis obtusiusculis. DC. Prodr. Tiges d'environ 2 décimètres, tendres, glabres, cylindriques, rougeûtres, couchées et rampantes dans le bas, redressées dans le haut; feuilles gla- bres, éparses, sessiles, oblongues, obtuses, cylindriques, un peu rétrécies à la base; celles des jeunes pousses, étalées ; fleurs blanches, disposées en corymbe terminal ; pétales obtus. FI. en été. 2} Les murs, les rochers, etc. Il est connu sous les noms de trique-madame, vermicularre, petite joubarbe. 655. Sedum acre. Linn. DC. Sedum acre. Caule basi subrepente, ramis erectis, foliis ovatis adnato-sessilibus gib- bis erectiusculis alternis glabris ; cyma trifida, floribus secùs ramos sessi- libus, petalis lanceolatis acuminatis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’un à 2 décimètres, cylindriques, glabres, rougeà- tres, resserrées en touffes, dont les unes couchées et rampantes, et les autres redressées; feuilles alternes, sessiles, droites, serrées, courtes, ovales, obtuses, renflées, glabres, d’un vert clair dans leur jeunesse, souvent rou- geâtres dans un âge plus avancé ; fleurs jaunes, sessiles, disposées en cime terminale et trifide ; pétales lancéolés, acuminés. FL. en juin, juillet. 2! Les murs et les toits. Il est connu sous les noms de poivre des murailles, orpin brûlant, vermiculaire brülante. 656. Sedum sexangulare. Linn. DC. Sedum à 6 angles. Syn. Sedum acre. v. b. Lam. Fl.fr., 8, p. 86. — Sedum spirale. Haw. ba Caulibus basi ramosis, floriferis erectis, foliis teretiusculis adnato-sessili- 299 : DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. bus, caulium floridorum subternis surculorum ternato-verticillatis sexfa- riam imbricatis, cyma trifida, petalis lanceolatis acuminatis. DC. Prodr. Tiges d'un à 2 décimètres, droites, glabres, cylindriques ; feuilles gla- bres, cylindriques, presque linéaires, “sessiles, prolongées à leur base et imbriquées; celles des tiges florifères, étalées et ternées ; celles des jeunes pousses vertlicillées par 8. et formant par leur position 76 angles très pro- noncés; fleurs jaunes, presque sessiles, disposées en cime terminale et trifide; pétales lancéolés, acuminés. FI. en été. 2} Les graviers des bords de la Moselle entre Schengen et Sierk. 657. Sedum reflexzum. Linn. DC. Sedum réfléchi. Caulibus basi ramosis floriferis erectis, foliis tereti-subulatis basi solutis jeu rire surculis sterilibus subeylindraceis patulis, floribus cymosis 5-7-petalis, sepalis obtusiusculis. DC. Prodr. Tiges d'environ 8 décimètres, glabres, grèles, cylindriques, rameuses à la base: ; penchées avant la floraison, et redressées ensuite ; à rameaux sté- riles, less ; feuilles glabres, éparses, sessiles, linéaires, cylindriques, ter- minées par une petite pointe qui est quelquefois recourbée ; fleurs jaunes, courtement pédonculées, disposées en corymbe serré et M ce Fl..en juin, juillet. 2] Les rochers, les lieux secs. 658. Sedum schistosum. Lej. .… Sedum des schistes. Syn. Sedum boloniense. DC. Prodr., 8, p. 407. — Sedum saxatile. Hoffm. Caule basi ramoso florifero erecto, foliis teretiusculis obtusis basi solutis elabris undiquè imbricatis, cyma trifida, floribus secùs ramos sessilibus, petalis acuminatis. DC. Prodr. Tiges d'environ 3 décimètres, glabres, cylindriques, couchées et ra- meuses dans le bas, redressées dans le haut, et penchées au sommet avant Ja floraison ; rameaux stériles rampans, assez longs ; feuilles glabres, ses- siles, imbriquées de tous les côtés, cylindriques et obtuses; fleurs jaunes, sessiles, disposées en cime terminale; pétales acuminés. F1. en juillet, août. 2} Les rochers schisteux des Ardennes. 235. SPERGULA. Calice à 5 parties; corolle à 5 pétales entiers; 5 ou 10 étamines ; capsule à une seule loge , à 5 valves polyspermes. I. Feuilles nunies de stipules à leur base. 659. Sperqula arvensis. Linn. DC. Spargoute des champs. Foliis verticillatis basi stipulatis, floribus decandris, seminibus sphæroi- deis hispidulis angustè marginatis nigris. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, droites, articulées, noueuses, rameuses, lé- gèrement velues ; feuilles étroites, velues, subulées, plus courtes que les entre- nœuds, verticillées au nombre de 8 à 12; fleurs petites, blanches, presque paniculées et portées sur des pédoncules divergens et réfléchis après la floraison ; dix étamines ; graines arrondies, convexes des deux côtés, un peu chagrinées à à la maturité, et entourées d’un rebord avorté à peine visible. FI. en été. © Les moissons. DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. 225 660. Spergula pentandra. Linn. DC. Spargoute à 5 étamines. Syn. Spergula arvensis. v. b. G. 400. Foliis verticillatis basi stipulatis, floribus subpentandris, seminibus len- ticularibus, margine punctatis alatisque. DC. Prodr. , Cette espèce diffère de la précédente : par ses tiges plus petites, ordinai- rement glabres ; par ses feuilles moins nombreuses, par ses élamines tou- jours au nombre de 5 ; et par ses graines comprimées, lenticulaires, entou- rées d’une large bordure membraneuse. FI. en été. © Les moissons. 661. Spergula maxima. Weïhe. Spargoute élevée. Caule foliisque glabris, pedicellis calycibusque glanduloso-hispidis , panicula sub anthesin diffusa, seminibus grossis angulatis angustè margi- natis, papilis albidis exasperatis. Lej. Comp. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, glabres, articulées , noueuses, souvent rameuses ; feuilles glabres, étroites, linéaires, presqu’aussi longues que les entre-nœuds ; fleurs blanches, portées sur de longs pédoncules grèles, réfléchis après la floraison, et disposées en une panicule rameuse et terminale ; dix élamines ; pédicelles et calices hérissés de poils glanduleux ; graines anguleuses, chagrinées, lésèrement bordées, et quatre fois plus grosses que dans la spargoute des champs. Fi. en été. © Les moissons des Ardennes, les champs de lin aux environs d’Autelbas et Kokelscheuer. IT. Feuilles dépourvues de stipules à la base. 662. Sperqula nodosa. Linn. DC. Spargoute noueuse. Foliis oppositis subulatis lævibus obtusiusculis, infimis latè vaginanti- bus , caulibus cæspitosis subsimplicibus paucifloris, petalis calyce duplà longieribus, seminibus subreniformibus rugosis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, en gazon, d'environ un décimètre, droites, ou un peu couchées, simples ou rameuses à la base, glabres, menues, filiformes, arti- culées; feuilles glabres, lisses, subulées, obtuses, opposées, soudées à la base ; les supérieures beaucoup plus courtes ; fleurs blanches, pédonculées, latérales ou terminales ; folioles du calice ovales-obtuses, lisses, sans ner- vures, deux fois plus courtes que les pétales. FI. en juin, juillet. 2} Les bruyères humides et sablonneuses aux envi- rons de l'étang d’Etale. 663. Sperqula saginoides. Linn. DC. Spargoute fausse-sagine. Caule repente, foliis oppositis linearibus lævibus, pedunculis solitariis longissimis, petalis obtusissimis sepala obtusa vix æquantibus, seminibus subreniformibus punctatis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’un à 2 décimètres, glabres, couchées, rameuses et diffuses ; feuilles glabres, lisses, opposées, sessiles, linéaires et obtuses ; fleurs petites, verdâtres, axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules grêles et filiformes ; pétales obtus, plus courts que le calice. F1. en juin, juillet. © Les lieux humides et sablonneux. ne 24 * DÉCANDRIE. — PENTAGYNIEN d « € PA 254. c@RASTIUM. Calice à 5 divisions, blanches ét membraneuses sur les bôrds; corolie à 5 pétales bifides; capsule globuleuse ou cylindrique , à une seule loge, -s'ouyrant au sommet en dix dents; semences nombreuses. 1. Pétales égaux au calice ou plus courts. 664. Cerastium vulgatum. Linn. DC. Ceraiste commun. Syn. Cerastium obtusifolium. Lam. FI. fr., 3, p. 58. — Cerastiuwm viscosum. Curt. Lond., t. 25. — Cerastium vulgatum. v.b. Lam. Dict., 1, p. 679. — Cerastium viscosum. Bieb. FI. tour. et suppl., n. 884. , — Cerastium barbulatum. Wahlenb. FI. Carp., n. 446. — Cerastium rotundifolium. Hernb. et Hopp., in mem. Soc. Ratisb. — Cerastium ovale. Pers. Ench., 1, p. 511. Hirsutum pailide virens, caulibus erectis, foliis ovatis obtusissimis, floribus dichotomis subumbellatis pedunculo longioribus, petalis caly- cem æquantibus, capsulis oblongis attenuatis, calyce dupld longioribus. DC. Prodr. | Tiges de 2 à 3 décimètres, cylindriques, visqueuses, rameuses, étalées, diffuses, dichotomes au sommet ; feuilles velues, opposées, sessiles, ovales, obtuses, entières ; les inférieures rétrécies en pétiole ; fleurs petites, blan- ches, portées sur des pédoncules fort courts, naissant à la bifurcation des tiges et des rameaux, et formant une panicule resserrée au commencement de la floraison, et se développant ensuite plus ou moins ; pétales linéaires, aussi longs que le calice ; capsule oblongue, amincie, deux fois plus longue que le calice. , FI. en été. © Les lieux secs, les murs. V. 2. Glomeratum. Fleurs en ombelle serrée et terminale. 665. Cerastium viscosum. Linn. DC. Ceraiste visqueux. Syn. Cerastium vulgatum. Lam. FI. fr., 3, p. 57. — Cerastium vulgatum. ©. a. Lam. Dict., 1, p. 579. — Cerastium sylvaticum. Schleich. Ex. Hirsuto - viscosum saturatè virens, caulibus erectis, foliis lanceolato- oblongis, floribus dichotomo - subumbellatis, pedunculis petalisque caly- cem æquantibus, capsulis subpendulis teretibus calyce duplè longioribus. DC. Prodr. Tiges d'environ 2 décimètres, arrondies, velues, visqueuses, dichotomes, couchées et étalées dans le bas, redressées dans le haut; feuilles opposées, sessiles, velues, visqueuses, lancéolées-oblongues, pointues, entières ; les inférieures rétrécies en pétiole ; fleurs petites, blanches, portées sur des pédoncules fort courts, disposées aux bifurcations et au sommet des tiges et des rameaux; pétales aussi longs que le calice ; capsule courbée, plus longue que le calice. L » Fi. en été. © Les lieux secs. V.s. C. apetalum. Dum. Corolle nulle. 666. Cerastium pellucidum. DC. Prodr. Ceraiste à bractées transparentes. Villoso-viscosum pentandrum, caulibus erectis, foliis ovato-subrotundis, pedunculis 3-4-ve calyce longioribus, bracteis dichotomiæ universalis sem: membranaceis pellucidis, petalis calyce longioribus. DC. Prodr. DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. 995 Tiges d’un à 2 décimètres, cylindriques, velues, visqueuses, ordinaire- ment rameuses à la-base, droites ou un peu étalées; feuilles opposées, sessiles, velues, ovales-arrondies, entières ; les cure rétrécies en un court pétiole ; fleurs petites, blanches, portées sur des pédoncules plus longs que les calices, et disposées en une petite panicule terminale étalée en forme d’ombelle; pétales plus longs que le calice; bractées scarieuses, membraneuses et transparentes sur les bords. F1. en été. © Les lieux secs et sablonneux. 667. Cerastium semi decandrum. Linn. DC. Ceraiste à 5 anthères. Syn. Cerastium obtustifolium. v. b. Lam. F1. fr., 8, p. 58. — Cerastium vulgatum. ». c. Lam. Dict., 1, p. 679. Hirsuto-viscidum, caulibus erectis, foliis ovato-lanceolatis, floribus pen- tandris dichotomo-subumbellatis, peduneulis calyce longioribus, capsulis teretibus post florescentiam deflexis calyce dupld lonsioribus. DC. Prodr. Tiges nombreuses, droites ou étalées, atteignant tout au plus un déci- mètre de hauteur, simples ou rameuses, presque glabres dans le bas, ve- lues et visqueuses dans le haut; feuilles petites, opposées, sessiles, velues, ovales-lancéolées, obtuses, entières, un peu rétrécies à la base ; fleurs pe- tites, blanches, peu nombreuses, naissant à la bifurcation des re et : formant au commencement de la floraison une espèce d’ombelle terminale: elles sont portées sur des pédoncujes plus longs que les calices ; : pétales - plus courts que les calices ; étamines au nombre de 5; capsules cylindri- ques, un peu courbées, deux fois plus longues que le alice, et réfléchies après la floraison. F1. en été. © Les champs sablonneux. V. 8. Glutinosum. Tiges et feuilles entièrement couvertes de poils glu- tineux. 668. Cerastium brachypetalum. DC. Ceraiste à courts pétales. Caule erecto tomentoso dichotomo, foliis ovatis, floribus paniculatis, pedunculis flore longioribus, calyce villoso petalis longiore, capsulis caly- cem vix superantibus. DC. Prodr. Tiges d’un à 2 décimètres, droites, cylindriques, dichotomes, couvertes ainsi que toute la plante de poils blancs, nombreux et fort longs ; feuilles opposées, sessiles, ovales, obtuses, entières ; fleurs petites, nombreuses, disposées en panicule terminale, et portées sur des pédoncules plus longs que les calices ; pétales bifides, de moitié plus courts que le calice; capsule oblongue, dépassant à peine la longueur du calice. FI. en été. © Les lieux secs et arides. IT. Pétales plus longs que le calice. 669. Cerastium tomentosum. Linn. DC. Ceraiste cotonneux. Caulibus repentibus diffusis foliisque oblongis spathulatis tomentoso- canis, pedunculis erectis dichotomis, sepalis oblongis tomentoso-canis maroine scariosis, capsula subcylindracea calyce longiore. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, rameuses, couchées, ram- pantes, diffuses, entièrement couvertes ainsi que toute la plante d’un coton blanc et serré; feuilles opposées, sessiles, étroites, oblongues, pointues, entières; fleurs grandes, blanches, portées sur de longs pédoncules dicho- 15 296 * DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE: tomes et terminaux ; pétales profondément bifides ; calice à divisions oblon- gues, scarieuses sur les bords; capsule presque cylindrique plus longue que le calice. FI. en été. 2] Les lieux secs, les vieux murs aux environs d’Ansembourg. 670. Cerastium arvense. Linn. DC. Ceraiste des champs. Caulibus declinatis, foliis lineari-lanceolatis obtusiusculis subpilosis, floribus dichotomo-paniculatis, pedunculis deflexo-pubescentibus, petalis calyce dupl majoribus, capsula oblongo-cylindrica calyce dupld longiore. DC. Prodr. Tiges nombreuses, de 2 à 3 décimètres, cylindriques, pubescentes, ar- ticulées, rameuses, un peu couchées dans le bas, redressées dans le haut; feuilles nombreuses dans le bas, très distantes dans le haut de la plante, opposées, sessiles, lancéolées-linéaires, un peu pointues, entières, presque glabres et légèrement ciliées ; fleurs grandes, blanches, terminales, portées sur de longs pédoncules rameux; pétales deux fois plus longs que le ca- lice, qui est velu et un peu visqueux; capsule oblongue, cylindrique, deux fois plus longue que le calice. Fi. en mai, juin. 2] Les lieux secs, le long des chemins. V. 8. Minor. Beaucoup plus petite dans toutes ses parties ; feuilles li- néaires; tige très visqueuse au sommet. V.c. Lucidum. Feuilles fort étroites, glabres, d’un vert luisant. V. ». Umbrosum. Tiges orêles, fort menues, droites, atteignant 4 à 5 décimètres de hauteur, fortement hérissées de poils dirigés vers le bas de la plante; feuilles fort étroites. Les bois de Bouleau au-dessus de Domel- dange. 671. Cerastium aquaticum. Linn. DC. Ceraiste aquatique. Syn. Larbrea aquatica. DC. Prodr., 1, p. 395. — wfellaria aquatica. Scop. Carn., n. 546. Caulibus dichotomis, foliis lanceolatis superioribus sessilibus, floribus axillaribus longè pedunculatis post anthesin deflexis. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, faibles, souvent couchées, anguleuses, di- chotomes, glabres dans le bas, velues et rameuses au sommet ; feuilles opposées, glabres, ovales, entières, aiguës ; les inférieures pétiolées ; les supérieures sessiles ou presque sessiles et légèrement ciliées ; fleurs assez grandes, blanches, naissant à la bifurcation d'ansommer des amet por- iées sur de longs pédoncules, pubescens et réfléchis après la floraison ; pétales profondément bifides, plus longs que le calice ; capsule globuleuse, un peu plus longue que le calice. Fi. en juillet, ‘septembre. 2] Les liéux humides, les fossés. V. 8. Scandens. Cette variété diffère de l’espèce : par sa tige très robuste, atteignant quelquefois deux mètres de hauteur, an onent simple dans le bas, bifurquée et très rameuse dans le haut. Croit dans les lieux ombragés et humides. 55. AGROSTEMA. Calice tubuleux, à 5 divisions coriaces et foliacées, plus longues que “h corolle, qui se compose de 5 pétales, à onglets étroits, à limbe obtus presqu'en- tier; capsule à à une loge, à 5 valves, à plusieurs semences. 672. Agrostema githago. Linn. Agrostème des blés. DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. 297 Syn. Lychnis githago. DC. F1. fr., n. 4371. — Lychnis segetum. Lam. F1. fr., 8, p. 50. — Lychnis Agrostema. Gmel. Sib., 4, p. 136. — Githago segetum. Desf. Cat., 159. Hirsuta, caule dichotomo, floribus longè pedunculatis, foliis linearibus. DC. Prodr. Tige d'environ 6 décimètres, droite, velue, à poils nombreux et couchés, simple, anguleuse dansle bas, cylindrique et souvent rameuse dans le haut; feuilles opposées, sessiles, étroites, linéaires, pointues, fort longues, velues, un peu carénées; fleurs grandes, rougeâtres, solitaires, terminales, longue- ment pédonculées; pétales larges, obtus, légèrement échancrés; cap- sule ovoide. FI. en été. © Les moissons. Elle est connue sous le nom de nielle. V. 8. Uniflora. Tige simple, uniflore, d'environ un décimètre, fortement hérissée ; corolle dépassant un peu la longueur du calice. Les champs secs. 256. rycanis. Calice tubuleux, à 5 dents; corolle à 5 pétales, à onglet étroit, à limbe échancré, muni d’un appendice à la base; capsule à 5 loges, à plusieurs semences; fleurs quelquefois dioiïques. ; 673. Lychnis viscaria. Linn. DC. Lychnide visqueuse. Caule subgeniculis viscoso, limbo petalorum subintegro, foliis linearibus subspathulatis. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, cylindrique, simple, articulée, gla- bre, rougeûtre, visqueuse au-dessous des articulations supérieures ; feuilles glabres, opposées, sessiles, embrassantes, lancéolées-linéaires, pointues, entières ; fleurs rouges, disposées par bouquets opposés, presque paniculés au sommet de la plante ; pétales un peu échancrés au sommet ; calice rou- geâtre, un peu renflé et strié. FI. en juin, juillet. 2] Les prés secs, les rochers. Fischbach, Meysembours, Neudorff, le long de la Schetzelbach, au-dessus d’Ésembourg, les côtes de l’Eischen, etc. V.z. Albiflora. Fleurs blanches. 674. Lychnis floscuculi. Linn. DC. Lychnide laciniée. . Syn. Lychnis laciniata. Lam. F1. fr., 3, p. 51. Caulibus adscendentibus glabriusculis, floribus dichotomo-fasciculatis, calycibus campanulatis decem costatis, petalis laciniatis appendiculatis, foliis lanceolato-linearibus. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite ou ascendante, glabre ou légèrement velue, cannelée et rougeâtre; feuilles glabres, lisses, opposées, sessiles, lancéolées- linéaires, pointues, entières, un peu rétrécies en pétiole ; fleurs grandes, rouges, pédonculées, disposées en une panicule lâche et termi- nale ; limbes des pétales profondément laciniés ; calice campanulé, marqué de 10 angles de couleur pourpre ; capsule ovoïde. FI. en mai, juin. 2] Les prés marécageux: V.s. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Rosea. Fleurs d’un rose pâle. 675. Lychnis dioica. Linn. DC. Lychnide dioïque. Syn. Lychnis dioica. v. b. Linn. Spec., 626. 298 DÉCANDRIE. — PENTAGYNIE. Syn. Lychnis vespertina. Sibith. Oxon., 146. — Lychnis alba. Mill. Dict., n. 4. — Saponaria dioica. Moensch. Meth., 76. — Lychnis dioica. fl. albo. Smit. Engl. Bot., 1, 1580. Floribus dichotomo-paniculatis dioicis, petalis semibifidis, lobis latis approximalis, capsulis conicis apicibus rectis, foliis ovatis. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, cylindriques, articulées, un peu rameuses et velues ; feuilles opposées, sessiles, molles, velues, ovales-lan- céolées, pointues, entières ; fleurs grandes, blanches, dioiques, courtement pédonculées, disposées par petits bouquets au sommet de la tige et des ra- meaux, et formant par leur réunion une panicule terminale peu garnie ; pétales un peu bifides, à lobes larges et rapprochés ; calice velu, ventru, marqué de 10 stries ; capsule assez grosse, conique. Fl. en mai, juin. 2} Les lieux secs, le long des haies et des chemins. V. 2. Sylvatica. Tige droite, atteignant environ un mètre et demi de hauteur ; feuilles plus étroites et plus pointues que celles de l’espèce ; calice plus alongé. Les lieux ombragés à l'entrée du Grünenwald, à gauche du chemin de Fischbach. 676. Lychnis sylvestris. Linn. DC. Lychnide des bois. Syn. Zychnis dioica. v. a. Linn. Spec., 626. — Lychnis dioica. . b. rubra. Pers., p. 520. — Lychnis diurna. Sibith. Floribus dichotomo-paniculatis subdioicis, petalis semibifidis lobis an- ustis divergentibus, capsulis subrotundis, valvis recurvis, foliis ovatis vel lanceolatis. DC. Prodr. Tiges de 4 à 6 décimètres, droites ou un peu couchées à la base, cylin- driques, velues, rougeâtres, dichotomes au sommet; feuilles velues, sou- ventrougeàtres, opposées, sessiles, ovales-arrondies, quelquefois lancéolées ; les inférieures rétrécies en pétiole; fleurs rouges, diviques ou hermaphro- dites, portées sur des pédoncules velus, disposées par petits bouquets, formant par leur réunion une espèce de panicule terminale ; pétales bifides, à lobes étroits et divergens ; calice velu, rougeâtre, marqué de 10 stries ; capsule arrondie. Fi. en juin, juillet. 2! Les bois, les lieux humides. V. 2. Pallescens. Fleurs d’un rose pâle. 937. OxALIS. Calice à 5 folioles persistantes ; corolle à 5 pétales adhérent ensemble par leurs onglets; 10 étamines dont 5 plus courtes, réunies par la base de leurs filets; capsule oblongue, pentagone à 5 loges, s’ouvrant par les angles. 677. Oxalis acetosella. Linn. DC. Oxalide oseille, Syn. Oxys acetosella. AN. Ped., n. 1602. — Oxys alba. Lam. F1. fr., 3, p. 60. Acaulis, radice dentata repente, foliolis obcordatis puberulis, scapo foliis longiore supra medium bibracteolato, petalis ovalibus obtusis, stylis stam. interiore æquantibus aut superantibus. DC. Prodr. Petite plante sans tige, à racine noueuse, articulée et rampante, portant plusieurs feuilles portées sur de longs pétioles velus, composées de 3 folioles en cœur renversé, insérées en un même point, d’un vert tendre, un peu. velues et entières ; fleurs blanches, solitaires, portées sur des pédoncules DODÉCANDRIE. — MONOGYNIE. 299 grèles, faibles, aussi longs que les feuilles, naissant du collet de la racine, et munis vers le milieu de leur longueur de deux petites bractées opposées ; pétales ovales, obtus, un peu échancrés au sommet. FI. en mai. 2! Les bois. Elle se nomme vulgairement pain de coucou, - surelle, alleluia. Toute la plante a une saveur acide. V.z. Purpurescens. Fleurs purpurines. 678. Oxalis stricta. Linn. DC. Oxalide droite. Syn. Oxys stricta. Al. Ped., n. 1604. — Ozxys corniculata ©. b. Lam. Dict., 4, p. 683. — Oxalis ambiqua. Salisb. Caule erecto folioso, pedunculis umbelliferis 2-6-floris folii circiter lon- gitudine, foliolis obcordatis, petalis integris, stylis staminum inter lonsi- tudine. DC. Prodr. Tige d’un à 8 décimètres, droite, anguleuse, glabre, rameuse; feuilles glabres, longuement pétiolées, composées de 8 folioles en cœur renversé, entières, d’un vert glauque ; fleurs jaunes, portées sur de longs pédoncules axillaires, terminés chacun par 5 à 6 fleurs ; pétales entiers ; capsule alon- gée en forme de silique, droite, glabre, grêle et prismatique. F1. en juin, juillet. 2! Les graviers des bords de la Semoi aux environs d'Izel. CLASSE XI. — DODÉCANDRIE. ————— MONOGYNIE. 258. ASARUM. Périgone campanulé à 3 lobes, adhérent à l'ovaire; 12 étamines placées sur l'ovaire; anthères attachées dans le milieu du filet; style court; stigmate étoilé, à 6 lobes; capsule coriace, à 6 loges. 679. Asarum E‘uropæum. Linn. DC. Asarum d'Europe. Foliis geminatis reniformibus obtusissimis pubescentibus, perigontis hir- sutiusculis erectis. Lej. Comp. Racine formant une souche rameuse et rampante, poussant à son extré- mité deux feuilles larges, réniformes, obtuses, un peu coriaces, vertes et lisses en dessus, lésèrement velues en dessous et sur les bords; elles sont portées sur de longs pétioles velus, munis de 2 stipules élargies au-dessus de leur insertion ; fleurs petites, solitaires, presque sessiles, naissant entre les deux feuilles ; elles sont velues en, dehors et d’un rouge noirâtre à l'in- térieur. FI. en avril, mai. 2] Les bois ombragés et humides aux environs d’An- sembourg. Elle a aussi été trouvée dans les environs d'Ospern par M. Mar- chand Louis. Elle croît également dans les bois de Vance, selon le dire de plusieurs personnes. On la nomme ordinairement cabaret, rondelle, oreille d'homme, etc. 250 DODÉCANDRIE. — MONOGYNIE. 25). PORTULACA. Calice persistant, comprimé, divisé en 2 valves; corolle à 5 pétales; étamines au nombre de 6 à 12; ovaire adhérent au calice; stigmate à 4 owÿ divi- sions ; capsule s’ouvrant en travers; semences nombreuses. 680. Portulaca oloracea. Linn. DC. Pourpier cultivé. Foliis cuneiformibus carnosis, axillis geniculisque nudis, floribus sessi- libus. DC. Prodr. Tiges d’un à 3 décimètres, tendres, charnues, lisses, rameuses, couchées et genouillées; feuilles opposées, sessiles, oblongues, obtuses, cunéifor- mes, charnues, glabres et lisses; fleurs petites, jaunes, sessiles, ramassées plusieurs ensemble au sommet des rameaux. FI. en été. © Cette plante, cultivée dans nos jardins comme potagère, se retrouve souvent sauvage dans les décombres. 240. LYTHRuM. Calice tubuleux, strié, à 12 dents, dont 6 alternes, plus courtes; co- rolle à 6 pétales insérés au haut du calice ; capsule oblongue, à 2 loges, à plusieurs semences. 681. Zythrum salicaria. Linn. DC. Salicaire commune. — Salicaria spicata. Lam. FI. fr. — Salicaria vulgaris. Moensch. Meth., 665. Foliis lanceolatis basi cordatis, floribus spicatis subsessilibus. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, ferme, carré, rougeûtre, droite, glabre et sim- ple dans le bas, velue, un peu rameuse au sommet; feuilles opposées, ses- siles, glabres, lisses, lancéolées, pointues, entières, un peu cordées à la base; fleurs rouges, presque sessiles, verticillées, disposées en longs épis au sommet de la tige et des rameaux. FI. en juillet, août. 2] Les lieux humides, le bord des eaux. V. 8. Folis verticillatis ternis seu quaternis. DC. Feuilles verticillées au nombre de 8 à 4. V. c. Gracilis. DC. Diffère de l'espèce : en ce que toute la plante est entièrement couverte d’un duvet court et serré qui lui donne un aspect grisâtre, et par ses fleurs alternes, solitaires ou géminées. J'ai recueilli plusieurs échantillons de cette variété dans les marais au-dessus de Frey- lange : elle parait très rare dans nos contrées. 682. Lythrum virgatum. Linn. DC. Salicaire eflilée. Syn.Salicaria virgata. Moensch. — Lythrum austriacum. Jacq. F1. Austr., t. 7. Foliis lanceolatis basi attenuatis, panicula virgata, floribus ternis dis- tinctè pedicellatis. DC. Prodr. Tige de 4 à 6 décimètres, droite, anguleuse, glabre, très rameuse par- üiculièrement au sommet, à rameaux droits et resserrés; feuilles glabres, opposées, sessiles, lancéolées-linéaires, pointues, entières, rétrécies à la base; fleurs petites, rougeûtres, pédonculées, disposées 3 à à dans les aisselles des feuilles au sommet de la plante. F1. en juillet, août. 2! Les graviers des bords de la Semoi aux environs de Bouillon. 683. Lythrum hyssopifohia. Linn. DC. Salicaire à feuilles d’hyssope. Syn. Salicaria hyssopifoha. Lam. Foliis alternis oppositisque, lineari-lanceolatis obtusiusculis floribus LÀ DODÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 251 subsessilibus folio brevioribus etiam fructiferis erectis, bracieolis acutis mi- nimis, petalis 5-6-oblongis staminibus, 5-8. DC. Prodr. Tige d'environ 8 décimètres, droite, glabre, dure, anguleuse, simple ou rameuse ; feuilles glabres, petites, sessiles, alternes ou opposées, lancéo- lées linéaires, entières et obtuses; fleurs petites, bleuâtres, axillaires, soli- taires, presque sessiles, et disposées dans toute la longueur de la plante; capsule cylindrique, renfermée dans le calice. FI. en juillet, août. © Les champs humides aux environs de Kapel et Mamer. DIGYNIE. 241. AGRIMONIA. Calice oblons, persistant, à 5 divisions, hérissé en dehors de poils qui deviennent crochus au développement des graines; il est muni à sa base d’un involuere à 2 lobes; corolle à 5 pétales ; deux graines renfermées dans le calice. 684. Agrimonia eupatauria. Linn. DC. Aigremoine eupatoire. Hirsuta, foliis interruptè pinnatisectis, lobis oblongo-ovatis, crenato- dentatis, petalis calyce dupld longioribus, fructibus distantibus, tubo ca- lycis campanulato piloso setoso, setis patulis? foveolis usque ad basin pro- ductis. DC. Prodr. Tige de 4 à 6 décimètres, droite, dure, cylindrique, hérissée, ordinaire- ment simple; feuilles alternes, ailées avec impaire, composées de 7 ou 9 folioles velues, ovales-oblongues, pointues, crénelées et dentées, et entre- mèêlées d’autres folioles plus petites; feuilles inférieures munies à la base de stipules roussâtres, ovales et velues; les supérieures à stipules profondé- ment dentées ; fleurs petites, jaunes, presque sessiles, sortant de l’aisselle d’une bractée trifide, et disposées en épi terminal, grèle et fort long. FI. en juin, juillet. 2] Les haies, le long des chemins. 685. Agrimonia odorata. DC. Prodr. Aigremoine odorante. Syn. Agrimonia eupatauria. v. b. DC. Cat., 176. Hirsuta, foliüis interruptè pinnatisectis, lobis oblongo-lanceolatis pro- fundè crenato-dentatis, petalis calyce dupld longioribus, fructibus distan- tibus, tubo calycis campanulato piloso, foveolis obovatis usque ad basin productris, setis adscendentibus brevibus. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige plus élevée, rameuse au sommet; par ses folioles oblongues, deux fois plus longues que larges; et par ses fleurs odorantes. FI. en juin, juillet. 2} Les bois. TRIGYNIE. 249, RESEDA. Calice à 4 ou 6 divisions ; corolle à 4 ou 6 pétales irréguliers, souvent frangés ; capsule triangulaire, à une seule loge, s’ouvrant par le sommet; semences nombreuses. . 686. Reseda luteola. Linn. DC. Réséda gaude. 252 DODÉCANDRIE. — TRIGYNIE. Foliis lanceélatis undulatis integris, calycibus quadrifidis, caule erecto. DC. Syn. Li Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, cannelée, simple ou rameuse ; feuilles nombreuses, glabres, ee éparses, sessiles, lancéolées- linéaires, entières ou ondulées sur les bords, terminées par une petite pointe émous- sée ; fleurs petites, d’un jaune verdâtre, courtement pédonculées, sortant de l’aisselle d’une petite bractée étroite et pointue, et disposées en un long épi terminal; calice à 4 divisions ; corolle à 4 pétales, dont le supérieur grand, Pond, découpé et rétréci en onglet ; les deux latéraux étroits, un peu élargis au sommet ; l’intérieur nul ou très court; capsules courtes, à 3 pointes repliées en dessus. FI. en été. o Les prés secs, le long des chemins. Il est connu sous les noms de gaude, herbe à jaunir, herbe jaune, etc. 687. Reseda lutea. Linn. DC. Réséda jaune. Foliis pinnatifidis undulatis, superioribus trifidis, calycibus 6-partitis, fructibus oblongis triangularibus apice truncatis. DC. Syn. Tiges er 4 do dire cannelées, rameuses, un peu velues et couchées dans le bas, glabres et redressées dans le haut ; feuilles alternes, glabres, d’un vert glauque, pinnatifides, à folioles distantes, étroites, on- dulées , quelquefois découpées; les supérieures ordinairement trifides ; fleurs petites, jaunes, disposées en longues grappes droites, nues et termi- nales ;.ealice à 6 divisions étroites et profondes ; corolle à 6 pétales ; cap- sules oblongues, triangulaires, glabres, tronquées au sommet. FI. en été. 2] Les prés secs, le long des chemins. 245. EUPHORBIA. Calice monophylle, renflé, à 4ou5 divisions; corolle à 4 ou 5 pétales un peu colorés et insérés sur le haut du calice; capsule pédiculée, saillante hors de la fleur, à 5 coques, à 5 graines. — Plantes laiteuses. I. Capsule glabre, hsse. 688. E‘uphorbia peplus. Linn. DC. Euphorbe péplus. Syn. Tithymalus peplus. Gaert. fruct., 2, p. 115. — Tithymalus rotundifolius. Lam. FI. Fr 3, p. 100. Umbella trifida-trichotoma, bracteolis ovatis, foliis obovatis inteserrimis petiolatis, seminibus 6-sonis foveolatis. DC. Syn. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, cylindrique, rougeàtre, rameuse; feuilles glabres, éparses, ovales-arrondies, entières, rétrécies en pétioles ; les inférieures presque sessiles ; les floréales cordiformes; fleurs verdâtres, disposées au sommet de la plante en une ombelle composée de 8 rayons, plusieurs fois bifurqués ; pétales en croissant; involucre extérieur à 4 lobes jaunâtres ; capsule glabre, obtuse, à 6 angles marqués d’une crête sillonnée. F1. en été. © Les lieux cultivés. 689. £'uphorbia exiqua. Linn. DC. Euphorbe fluet. Umbella 2-4-fida dichotoma, bracteolis lanceolatis foliis linearibus, semi- nibus subtetragonis transversè sulcatis. DC. Syn. Tiges d’un à 2 décimètres, glabres, étalées, simples ou rameuses ; feuilles alabres, éparses, sessiles, étroites, linéaires, pointues et entières : les in- LUS DODÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 933 férieures quelquefois obtuses; les supérieures lancéolées-aiguës ; fleurs petites, verdâtres, en ombelle de 2 à 4 rayons plusieurs fois bifurqués ; involucre à 8 lobes dont 4 extérieurs purpurins; capsules lisses. FI. en été. © Les lieux cultivés, les moissons. * 690. E’uphorbia lathyris. Linn. DC. Euphorbe épurge. … Syn. Tüthymalus lathyris. Lam. F1. fr., 8, p. 99. Umbella 4-fida dichotoma, foliis oppositis inteserrimis, seminibus ovatis reticulatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, d’un vert rougeâtre ou bleuâtre, simple dans le bas, rameuses dans le haut; feuilles glabres, sessiles, opposées, et disposées sur 4 rangs, lancéolées-oblongues, pointues, entières ; les floréales ovales; fleurs en ombelle composée de 4 rayons dichotomes ; divisions externes de l’involucre à 2 cornes terminées chacune par un petit appendice arrondi et lenticulaire ; capsules glabres, assez grosses. FI. en juin, juillet. & Les lieux incultes, le long des chemins aux envi- rons de Clausen, Blaschette, Helmdange, etc. 691. E’uphorbia helioscopia. Linn. DC. Euphorbe réveil-matin. Syn. Tithymalus helioscopius. Lam. F1. fr., 8, p. 98. Umbella 5-fida 2-fida dichotoma, bracteolis ovatis, foliis cuneiformibus serratis, seminibus ovatis reticulatis. DC. Syn. Tige de 2 à 4 décimètres, cylindrique, glabre ou un peu velue, simple ou rameuse ; feuilles glabres, alternes, sessiles ; les caulinaires cunéiformes, rétrécies en pétiole, élargies et arrondies au sommet, qui est chargé de dentelures ; celles de la base de l’ombelle sont ovales ; les floréales grandes, jaunâtres, presqu’entières ; fleurs en ombelle composée de 5 rayons plu- sieurs fois bifurqués ; pétales jaunâtres ; capsules glabres, lisses. - FI. en été. © Les lieux cultivés. 692. E'uphorbia Gerardiana. DC. Euphorbe de Gérard. Syn. Euphorbia cajogala. Ehr. Beytr., 2, p. 102. — ÆEuphorbia linearifohia. Lam. Dict., 2, p. 437. —. Tithymalus rupestris. Lam. F1. fr., 8, p. 97. — Euphorbia esula. Thuil. F1. Par., IL, 1, p. 238. — ÆEuphorbia campestris. V. G., 56. Umbella multifida dichotoma, bracteolis subrotundis mucronulatis, foliis lineari-lanceolatis seminibus ovatis lævibus, involucri lobis externis inte- gerrimis. DC. Syn. Tiges de 2 à 4 décimètres, droites, glabres, dures, un peu ligneuses à la base, simples ou rameuses, et munies vers le sommet de quelques rameaux stériles, très feuillés; feuilles glabres, alternes, sessiles, lancéolées-linéaires, pointues et entières; les floréales jaunes, arrondies, mucronulées ; fleurs Jaunes, en ombelle composée de rayons nombreux et bifurqués ; capsules glabres, entièrement lisses. FI. en juin, juillet. 2} Fréquent sur les bords de la Moselle. 693. E’uphorbia sylvatica Linn. DC. Euphorbe des bois. Syn, Tithymalus sylvaticus. Lam. F1, fr., 3, p. 97. 254 DODÉCANDRIE. — TRIGYNIE. Syn. Euphorbia amygdaloides. Willd. Umbella multifida bifida, bracteolis perfoliato-cornatis subcordatis, fo- liis lanceolatis integerrimis, caule basi fructescente, seminibus ovatis lævi- bus. DC. Syn. Tiges de 4 à 6 décimètres, droites, velues, cylindriques, simples, nues et ligneuses dans le bas ; feuilles velues, éparses, sessiles ; les inférieures ainsi que celles des tiges stériles sont fermes, ovales, obtuses, entières, rétrécies en pétiole ; les supérieures, qui sont celles de l’année, sont ten- dres, plus petites et obtuses ; les floréales, qui sont réunies 2 ensemble, sont orbiculaires, échancrées de chaque côté, perfoliées ou traversées par le pédoncule ; fleurs jaunes, en ombelle de 4 à 5 rayons plusieurs fois bifurqués, et accompagnée en dessous de plusieurs autres rayons ou ra- meaux alternes ; divisions de l’involucre ovales-arrondies, glabres ; pétales en croissant. FI. en mai, juin. 2] Les bois montueux des Ardennes, et aux environs de Beaufort et de Dudelange. IT. Capsules glabres, chagrinées et tuberculeuses. 69%. Euphorbia cyparicias. Linn. DC. Euphorbe cyprès. Umbella multifida dichotoma, bracteolis subcordatis, ramis sterilibus, foliis linearibus confertis, seminibus ovatis lævibus. DC. Syn. Tiges de 3 à 4 décimètres, droites, glabres, simples, herbacées, munies au-dessous de l’ombelle de rameaux stériles feuillés ; feuilles nombreuses, éparses, sessiles, glabres, lisses, étroites, linéaires et pointues ; légèrement roulées sur les bords; les floréales d’un vert jaunâtre, presqu’en cœur, quelquefois obtuses et mucronées ; fleurs jaunes, en ombelle composée d’un grand nombre de rayons bifurqués, accompagnée en dessous de plu- sieurs autres rayons naissant dans les aisselles des feuilles supérieures ; capsules olabres, presque lisses, un peu chagrinées sur les angles. FI. en mai, juin. 2} Les lieux incultes. 695. E’uphorbia esula. DC. Suppl. Euphorbe ésule. Umbella multifida dichotoma, bracteolis subrotundis, ramis sterilibus, foliis oblongis obtusis, seminibus ovatis Iævibus. V. Hall. Tige ligneuse à la base, droite, glabre, cylindrique, de 5 à 6 décimètres, ordinairement simple, munie vers le sommet de rameaux stériles et feuil- lés ; feuilles glabres, éparses, sessiles, ovales-oblongues, obtuses, entières, roulées sur les bords ; les supérieures plus étroites, terminées par une petite pointe ; les floréales triangulaires ou en cœur, larges et mucronées ; fleurs Jaunes, en ombelle composée de 6 à 12 rayons plusieurs fois bifurqués, et accompagnée en dessous de plusieurs autresrayons ou rameaux naissant dans les aisselles des feuilles supérieures; divisions extérieures de l’invo- lucre jaunes, échancrées au sommet ; capsules un peu tuberculeuses. F1. en juin, juillet. 2] Fréquent sur les bords de la Moselle. V.s. Mosana. Lej. Elle diffère de l'espèce : par ses capsules plutôt cha- grinées que tuberculeuses. 696. Euphorbia purpurata. DC. Euphorbe pourpré. Syn. Euphorbia dulcis. Lam. Dict., 2, p. 431. DODÉCANDRIE. — TRIGYNIE. 955 Umbella 5-fida 2-fida, bracteolis subcordatis, foliis lanceolatis obtusis inteoris, capsulis verrucosis glabris. DC. Syn. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, glabre, simple, dure, cylindrique ; feuilles éparses, sessiles, un peu embrassantes, glabres, d’un vert slauque, ovales-lancéolées, obtuses, entières ; les floréales cordées, rougeâtres, en- tières ou légèrement dentées ; fleurs pourpres, en ombelle composée de 5 rayons bifurqués; involucre à 4 divisions extérieures purpurines ; capsules glabres, tuberculeuses. FI. en juin, juillet. 2] Les bois montueux des Ardennes. Rambrouch, Esch sur la Sure, Wiltz, Schrassis, les côtes de la Moselle, etc. 697. E‘uphorbia verrucosa. Linn. DC. Euphorbe à verrues. Syn. Tithymalus verrucosus. Scop. Carn., n. 866. Umbella 5-fida sub 8-fida, 2-fida, bracteolis ovaiis, foliis lanceolatis ser- rulatis subvillosis, caulibus basi patulis. DC. Syn. Tiges nombreuses, de 2 à 4 décimètres, glabres, dures, ordinairement simples, couchées et étalées à la base; feuilles alternes, sessiles, un peu velues, particulièrement en dessous, ovales-lancéolées, obtuses et denticu- lées ; les floréales ovales, glabres, jaunes et fort petites ; fleurs verdâtres, en ombelle composée de 5 rayons divisés en 2 ou 3 rameaux chargés cha- cun de 2 ou 8 fleurs; divisions extérieures de l’involucre jaunâtres, capsules hérissées de pointes tuberculeuses. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs. 696. E'uphorbia platyphyllos. Linn. DC. Euphorbe à larges feuilles. Syn. Tithymalus platyphyllus. Scop. Carn., n. 337. Umbella 5-fida 8-fida dichotoma, bracteolis carina pilosis, foliis lanceo- latis serratis, caule erecto. DC. Syn. Tiges de 2 à 3 décimètres, droites, glabres, rameuses, à rameaux axil- laires bi et trifurqués; feuilles glabres, éparses, sessiles, lancéolées, assez larges, obtuses et denticulées, un peu ondulées à la base, les floréales ova- les-arrondies, un peu velues sur les nervures; fleurs en ombelle de 5 rayons trifides, accompagnée à sa base de plusieurs autres rayons ou ra- meaux, naissant dans les aisselles des feuilles supérieures; divisions exter- nes de l’involucre jaunâtres et arrondies ; capsules hérissées de tubercules peu saillans. FI. en juin, juillet. © Les moissons. 699. E'uphorbia palustris. Linn. DC. Euphorbe des marais. Syn. Tithymalus palustris. v. a. Lam. F1. fr., 8, p. 94. Umbella multifida sub 3-fida 2-fida, bracteolis ovatis, foliis lanceolatis glabris, ramis sterilibus. DC. Syn. Tiges de 6 à 8 décimètres, droites, glabres, cylindriques, dures, un peu épaisses, poussant latéralement des rameaux stériles, rougeàtres et feuillés ; feuilles glabres, éparses, sessiles, ovales-oblongues, lancéolées, un peu obtuses et entières; les floréales jaunâtres, obtuses, presque arrondies; celles des rameaux stériles plus petites, un peu échancrées; fleurs jaunes, en ombelle composée de plusieurs rayons bi ou trifides ; divisions de l’in- volucre ovales, élargies, un peu échancrées. À i FF. en juin, juillet. 2] Les graviers des bords de la Semoi aux environs ’[zel, 236 ICOSANDRIE. — MONOGYNIE. DODÉCAGYNIE. 944, SEMPERVIVUM. Calice à 12 divisions; corolle à 12 pétales; 12 capsules à une seule loge, à plusieurs semences. 700. Sempervioum tectorum. Linn. DC. Joubarbe des toits. Syn. Sedum tectorum. Scop. Carn., ed. 2, n. 529. Foliis ciliatis, propaginibus patentibus, floribus dodecagynis squamis cuneiformibus carunculatis. DC. Syn. Racine poussant plusieurs rosettes de feuilles ovales-lancéolées, poin- tues, épaisses, charnues, glabres, ciliées sur les bords, imbriquées à la manière des artichauts; de leur milieu s'élève une tige droite, cylindrique, velue, rougeûtre, d'environ 3 décimètres, divisée au sommet en plusieurs rameaux étalés, et recourbés à l'extrémité; elle est garnie de feuilles épar- ses, sessiles, lancéolées, pointues, épaisses, planes, rougetres et ciliées; fleurs grandes, purpurines, sessiles sur les rameaux et au sommet de la üge ; pétales étroits, pointus et velus. FI. en juillet. 2] Les vieux murs et les toits de chaume. CLASSE XII. — ICOSANDRIE. MONOGYNIE. 245. PHILADELPRUS. Calice turbiné à 4 divisions; corolle à 4 ou 5 pétales; capsule semi-adhérente au calice, à 4 loges, à 4 valves polyspermes. 701. Philadelphus coronarius. Linn. DC. Seringa odorant. Syn. Syringa suaveolens. Moensch. Foliis ovatis acuminatis serrato- denticulatis triplinerviis glabriusculis subtus ad venas hirtis, floribus racemosis, cal. lobis acuminatis , stylis a basi fere distinctis stamina non superantibus. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres de hauteur, arrondi, touffu, à rameaux op- posés, à écorce rousse ou brunètre; feuilles opposées, courtement pétiolées, ovales, pointues, un peu dentées en scie, glabres, molles, d’un vert foncé en dessus, blanchâtres et un peu hérissées en dessous sur les nervures ; fleurs blanches, odorantes, pédonculées, disposées 3 ou 5 ensemble en forme de grappe au sommet des rameaux. FI. en mai, juin. p Cet arbrisseau, cultivé dans nos jardins, se retrouve quelquefois sauvage dans les haies. ICOSANDRIE. — MONOGYNIE,. 257 246. pruxUs. Calice caduc, à 5 divisions; corolle à 5 pétales; fruit charnu, arrondi glabre, couvert d’une poussière glauque; noyau ovoiïde ou oblong , comprimé, pointu au sommet, un peu raboteux, sillonné et anguleux vers les bords. 702. Prunus spinosa. Linn. DC. Prunier épineux. Syn. Prunus accasia. Crantz. Austr., 193. Ramis aculeatis, pedunculis solitariis, calycibus campanulatis, lobis ob- tusis tubo longioribus; foliis ovato-ellipticis vel ovatis subtus pubescen- tibus, argute duplicaloque dentatis, fructibus globosis. DC. Prodr. Arbrisseau épineux, d'un à 2 mètres, à rameaux diffus souvent en buis- son ; à écorce noirâtre ; feuilles petites, alternes, pétiolées, ovales-ellipti- ques, pcintues, doublement dentées, glabres, d'un vert foncé en dessus, un peu pubescentes en dessous ; fleurs blanches, pédonculées, solitaires, naissant avant les feuilles; fruit globuleux, d’un bleu foncé à la maturité. FI. en mai, juin. P Les haies. Il est connu sous les noms d’épine notre et de prunellier. V. 8. Macrocarpa. Wallr. Diffère de l'espèce : par ses feuilles ovales obtuses; et par ses fruits beaucoup plus gros, d’un pourpre noirâtre à la maturité. V. c. ]nermis. Rameaux entièrement dépourvus d’épines, verdâtres au sommet ; feuilles beaucoup plus larges que celles de l’espèce. Croît dansles bois touffus; il a le port du prunier sauvage. 708. Prunus insititia. Linn. DC. Prunier sauvage. Ramis spinescentibus, pedunculis geminis, foliis ovatis subtus villosis convolutis, fructibus subrotundis. DC. Prodr. Arbre peu élevé, à rameaux diffus, devenant épineux en vieillissant ; feuilles alternes. pétiolées, ovales, pointues, dentées, glabres en dessus, pubescentes en dessous ; fleurs pédonculées, solitaires ou géminées, à pé- tales blancs, souvent verdâtres au sommet; fruit arrondi, bleuâtre à la maturité, et couvert d’une poussière glauque. - ÿ FI. en mai. P Les haies et les bois. 704. Prunus domestica. Linn. DC. Prunier domestique. Floribus subsolitariis foliis lanceolato-ovatis convolutis, ramis muticis. DC. Prodr. Arbre de moyenne grandeur, à branches étalées, à rameaux non épi- neux, à écorce brune un peu cendrée ; feuilles alternes, pétiolées ; ovales- lancéolées, pointues, dentées, d’un vert foncé, un peu velues en dessous; fleurs blanches, pédonculées, solitaires ou géminées, naissant avant les feuilles ; fruit ovale, bleu à la maturité, et couvert d’une poussière glauque. FI. en mai. D Cultivé. 247. cERASuS. Calice cadue, à 5 divisions; corolle à 5 pétales; fruit charnu, arrondi, glabre, sillonné d’un côté, non couvert de poussière glauque; noyau lisse, arrondi, marqué latéralement d’un angle peu saillant. 705. Cerasus padus. DC. Cerisier à grappes. Syn. Prunus padus. Linn. Spec., 667. — Padus avium. Mill, Dict., n. 1. — Prunus racemosa. Lam. FI. fr., 8, p. 107. 258 ICOSANDRIE. — MONOGYNIE. Racemis elongatis foliosis, foliis ovato-lanceolatis subacuminatis tenuibus patentim serrulatis, fructibus rotundis amaris. DC. Prodr. Arbrisseau atteignant 2 ou 3 mètres de hauteur, à rameaux un peu pen- dans, à écorce d’un brun rougeûtre, tachetée de blanc dans les jeunes rameaux ; feuilles glabres, alternes, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, dentées ; fleurs blanches, pédonculées, disposées en longues grappes lâches et pendantes ; pétales denticulés au sommet ; fruits petits, ronds, d’un goût désagréable, noirs à la maturité. FI. en mai, juin. D Les bois montueux des Ardennes, Habay, Neufchà- teau, Grandvoir, etc. Il se trouve aussi à Clausen, Re le lieu dit Jardin Thies, à droite du chemin de Neudorff, où il aura peut-être été planté. IL est connu sous les noms de putiet, mérisier à grappe, faux bois de Sainte- Lucie. 706. Cerasus maheleb. DC. Cerisier mahéleb. Syn. Prunus maheleb. Linn. Spec., 678. — Prunus odorata. Lam. FI. fr., 3, p. 108. Racemis subcorymbosis foliosis, foliis cordato-subrotundis denticulatis glandulosis curvatis, fructibus ovato-subrotundis nigris DC. Prodr. Arbrisseau très rameux, d’un à 2 mètres de hauteur, à bois dur, odorant, à écorce brune ou grisâtre ; feuilles vertes, glabres, dures, alternes, pétio- lées, arrondies, dentées, un peu cordées à la base et terminées par une petite pointe émoussée ; pélioles pubescens, ainsi que les jeunes rameaux ; fleurs blanches, pédonculées, odorantes, disposées 5 ou 6 ensemble en grappes courtes et terminales; pétales alongés et étroits; fruits petits, ovales, pointus, noirs à la maturité, d’un goût amer et désagréable, Fl. en mai, juin. P Assez fréquent sur les rochers des côtes de la Mo- selle entre Ahn et Wormeldange. On le nomme vulgairement bois de Sarnte- Lucie. 707. Cerasus caproniana. DC. Cerisier griottier. Syn. Prunus cerasus. Linn. Spec., 679. — Cerasus vulgaris. Mill. Dict., n. 1. — Prunus austera et acida. Ehrh. Beytr., 7, p. 129 et 130. Umbellis lateralibus paucifloris, foliis subpatulis ovato-lanceolatis gla- bris, ramis patulis, fructu sphærico acido. DC. Syn. Arbre de moyenne grandeur, à rameaux étaiés, un peu pendans, à écorce grisètre ; feuilles glabres, d’un vert foncé, alternes, pétiolées, ovales-lan- céolées, pointues, dentées ; fleurs blanches, ouvertes, portées sur des pé- doncules courts, un peu épais et disposées en ombelles latérales peu gar- nies ; fruit rouge, sphérique, d’une saveur un peu acide. FL. en mai, juin. D Cultivé. 708. Cerasus juliana. DC. Cerisier guigner. Syn. Prunus cerasus. v. a. Linn. Spec., 679. Umbellis lateralibus paucifloris, foliis ovato-lanceolatis sæpius nduie serratis, ramis reclis, fruclu subcordato molli non acido. DC. Syn. Arbre fort élevé, à branches relevées dans leur jeunesse ; feuilles gla- bres, lisses, alternes, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, dentées en scie ; fleurs blanches, peu ouvertes, pédonculées, disposées en ombelles ICOSANDRIE. — DIGYNIE. 259 latérales et pauciflores ; fruits ovales, cordiformes, rouges ou noirs, à chair molle non acide. FI. en mai. P Cultivé. 709. Cerasus avium. DC. Cerisier mérisier. Syn. Prunus avium. Linn. Spec., 650. — Prunus cerasus. v. a. Lam. FI. fr., 8, p. 105. — Cerasus nigra. Mill. Dict., n. 2. Floribus umbellatis subsessilibus, foliis ovato-lanceolatis subtus subpu- bescentibus, ramis patulis, fructu ovato molli non acido. DC. Syn. Arbre fort élevé, à branches étalées, à écorce lisse; feuilles grandes, glabres, vertes et lisses en dessus, un peu pubescentes et blanchâtres en dessous, alternes, pétiolées. ovales-lancéolées, pointues, dentées, à dents profondes et émoussées ; fleurs grandes, blanches, courtement pédoncu- lées, disposées en ombelles latérales peu garnies; fruits petits, ovoiïdes, à chair molle, rouges ou noirs. FI. en mai. D Les bois. 710. Cerasus duriana. DC. Cerisier bigarreautier. Syn. Prunus avium. 0. b. et c. Linn. Spec., 660. — Prunus cerasus. ©. d. Lam. FI. fr., 8, p. 105. Floribus umbellatis subsessilibus, foliis dentatis pendulis, ramis erectis, fructu subcordato duro subfragili. DC. Syn. Arbre fort élevé, à branches relevées ou un peu étalées ; feuilles glabres, vertes, lisses, alternes, pétiolées, pendantes, ovales-lancéolées, pointues, dentées, un peu rétrécies à la base; fleurs blanches, ouvertes, portées sur des pédoncules fort courts, épais et roides ; fruit rougeàtre, cordiforme, à chair dure et cassante. FI. en mai. D Cultivé. DIGYNIE. 248. cRATÆGUS. Calice urcéolé, à 5 dents; corolle à 5 pétales orbiculaires ; fruit charnu, à 2 loges, contenant chacune 2 graines cartilagineuses, ou à 5 loges et graines osseuses. I. Graines carhilagineuses. 711. Cratægus torminalis. Linn. DC. Alisier commun. Syn. Pyrus torminalis. DC. Prodr., 2, p. 686. — Sorbus torminahs. Crantz. Austr., p. 85. | Foliis cordato-ovatis penni-nerviis pinnatifido-lobatis junioribus subtus puberulis, adultis glabris, lobis serratis acuminatis, infimis divaricatis. DC. Prodr. Arbre de moyenne grandeur, à tronc droit, à rameaux étalés ; feuilles éparses, pétiolées, ovales, cordées, divisées en 5 ou 7 lobes pointus et den- .240 ICOSANDRIE. — DIGYNIE. ‘ tés ; ceux de la base plus grands et divergens ; elles sont pubescentes dans leur jeunesse, glabres dans un âge plus avancé ; fleurs blanches, disposées en corymbes terminaux, à pédoncules cotonneux, ainsi que les calices ; fruits arrondis, un peu alongés, bruns à la maturité. Fl. en mai, juin. P Les bois montueux aux environs de Berledange, Kahlscheuer, Blaschette, Kopstal, Beckange, etc. V.s. Lobis obtusis. Feuilles beaucoup plus larges, à lobes moins pro- fonds et obtus. 712. Cratægus aria. Linn. DC. Alisier allouchier. Syn. Pyrus aria. DC. Prodr., 2, p. 636. — Mespilus aria. Scop. Carn., n. 591. — Sorbus aria. Crantz. Austr., t. 2, f. 2. Foliis ovatis duplicato-serratis, subtus adpressè albo-tomentosis, corym- bis planis. DC. Prodr. Arbre de moyenne grandeur, à tronc droit, à écorce lisse et grisâtre ; feuilles grandes, alternes, pétiolées, ovales, pointues, doublement dentées, un peu fermes, vertes, un peu cotonneuses en dessus, blanches et très cotonneuses en dessous, de même que les pétioles, les pédoncules et les calices ; fleurs blanches, portées sur des pédoncules rameux, et disposées en corymbes terminaux; fruits globuleux, rouges à la maturité. FI. en mai, juin. P Les bois montueux, les rochers. V. 2. Longifolia. Feuilles ovales-lancéolées, pointues, beaucoup plus étroites et plus longues que celles de l'espèce. Il, Graines osseuses. 713. Cratægus oxiacantha. Linn. DC. Prodr. Alisier aubépine. Syn. Mespilus oxiacantha. DC. F1. fr., n. 3666. Foliis obovato -cuneiformibus subintegris trifidis laciniatisve glabris subnitidis, floribus corymbosis 1-8-oynis, calycibus eslandulosis acutis. DC. Prodr. Arbrisseau assez élevé, à bois dur, à rameaux diffus, armés de fortes épines; feuilles alternes, pétiolées, glabres, lisses, obovales-cunéiformes, découpées en 3 lobes peu profonds et dentés ; fleurs blanches, odorantes, à 1 ou 3 styles, disposées en corymbes terminaux peu garnis; fruits rouges à la maturité. Fl. en mai. P Les haies et les bois. On la nomme vulsairement aubé- pine, épine blanche. V. a. Obtusata. DC. Prodr. — Âespilus oxiacantha integrifoha. Wallr. Sched. 219. — C. oxiacanthoides. DC. FI. fr., 4, p. 433. — Feuilles pres- que rhoméboïdales obovales, entières ou divisées en 3 lobes obtus et cré- nelés ; fleurs à un ou 3 styles. V. 8. J’ulgaris. DC. Prodr. — Feuil'es ovales, cunéiformes à la base, profondément trifides ou pinnatifides, à lobes aigus, divergens et dentés ; fleurs à un ou 3 styles. V.c. Laciniata. DC. Prodr. Feuilles profondément laciniées, à lanières aiguës, divergentes et dentées; fleurs à un ou 3 styles. V. ». Mostyla. DC. Prodr. — Mespylus monogynria. Wallr. Sched. p.221. — Cratægus monogynia. Jacq. — Feuilles obovales-cunéiformes, entières, ; ICOSANDRIE. — PENTAGYNIE. 241 trifides ou laciniées, un peu coriaces, un peu plus pâles en dessous ; fleurs constamment à un seul style. et TRIGYNIE. 247. sorBus. Calice urcéolé à 5 divisions, portant 5 pétales; fruit charnu, à 5 loges, à 5 semences cartilagineuses. 714. Sorbus aucuparia. Linn. DC. Sorbier des oiseaux. Syn: Mespilus aucuparia. A. Ped., n. 1810. — Pyrus aucuparia. DC. Prodr., 2, p. 637. Foliis pinnatis glabriusculis, foliis serratis, gemmis molliter tomentosis, pomis globosis. DC. Prodr. Arbre de moyenne grandeur, à tronc droit, à rameaux étalés, à écorce grisätre ; feuilles alternes, ailées, composées de 11 à 15 folioles opposées, sessiles, ovales-lancéolées, pointues, dentées, glabres en dessus, lésèrement cotonneuses en dessous; fleurs blanches, disposées en corymbes, portées sur des pédoncules rameux, un peu cotonneux ; fruits arrondis, d’un rouge vif à la maturité. FI. en mai. D Les bois, les rochers. V. 8. l’illosa. Feuilles velues sur les deux surfaces. 715. Sorbus domestica. Linn. DC. Sorbier domestique. Syn. Mespilus domestica. A. Ped., n. 1811. — Pyrus domestica. Smith. FI. Brit., 532. — Pyrus sorbus. DC. Prodr., 2, p. 637. Foliis pinnatis, foliolis serratis subtus villosis, demum nudis semmis glabris glutinosis acuminatis, pomis pyriformi- -obovatis. DC. Prodr. Arbre plus élevé que le précédent, à tronc uni et droit, à rameaux for- mant une tête arrondie; feuilles alternes, ailées, composées de 11 à 15 folioles opposées, sessiles, ovales, pointues, dentées, légèrement pubes- centes en dessus, blanchâtres et cotonneuses en dessous ; fleurs blanches, disposées en corymbes terminaux, portées sur des pédonculestrameux et cotonneux ; fruits en forme de poire et rougeûtres à la maturité. FI. en mai. b Les bois montueux, les rochers aux environs de Schengen et Rosport. On le nomme vulgairement cormier ou sorbier. PENTAGYNIE. 250. mEspiLus. Calice à 5 dents foliacées; corolle à 5 pétales; fruit sphérique, char ETe à 5 loges, contenant chacune un où deux noyaux osseux. 716. Mespilus germanica. Linn. DC. Néflier d'Allemagne. =” (Spinosus) foliis lanceolatis subtus tomentosis indivisis, floribus solitamiis. DC. Prodr. 242 ICOSANDRIE. — PENTAGYNIE. Arbrisseau tortueux, à rameaux garnis de fortes épines ; feuilles alternes, ovales-lancéolées, pointues, entières ou légèrement dentées ; rétrécies en un court pétiole, vertes, un peu velues en dessus, blanchâtres et coton- neuses en dessous; fleurs srandes, blanches, sessiles, solitaires et termi- nales ; calice cotonneux, à 5 dents foliacées et pointues; fruit assez gros, de couleur rousse, bon à manger. FI. en juin. P Les haïes et les bois aux environs de Neufchâteau, Grand- voir, Assenois, Vianden, etc. 717. Mespilus cotoneaster. Linn. DC. Néflier cotonnier. Syn. Aespilus tomentosa. Schleich. Cent. exs., n. 52. — Cotoneaster vulgaris. DC. Prodr., 2, p. 632. Foliis ovatis basi rotundatis, calycibus pedunculisque glabris. DC. Prodr. Arbrisseau atteignant environ un mètre de hauteur, à rameaux grêles, flexibles, à écorce d’un rouge noirâtre ; feuilles alternes, pétiolées, ovales, arrondies, entières, vertes en dessus, blanches et cotonneuses en dessous; fleurs petites, d’un blanc sale, disposées 2 à 5 ensemble en forme de petits bouquets axillaires ; calices et pédoncules glabres; fruits rouges à la ma- turité. FI, en mai, juin. D Les rochers, Clausen, Pulvermühl, les côtes de la Sure et de la Moselle, etc. 951. AMELANCHIER. Calice à 5 dents; corolle à 5 pétales lancéolés; styles presque sou- dés ; fruit petit, charnu, à 5 loges, contenant 2 à 5 graines cartilagineuses. 718. Amelanchier vulgaris. DC. Prodr. Amélanchier vuloaire. Syn. Cratæqus amelanchier. DC. FI. fr., n. 3685. — Mespilus amelanchier. Linn. Spec., 685. — Pyrus amelanchier. Lam. FI. fr., 3, p. 492. — Cratæqus rotundifolia. Lam. Dict., 1, p. 83. — Sorbus amelanchier. Crantz. Austr., t, 90. — Aronia amelanchier. Pers. Ench., 2, p. 39. Foliis subrotundo-ovalibus obtusiusculis subtus pubescentibus demum glabris. DC. Prodr. Arbrisseau atteisnant quelquefois 2 mètres de hauteur, à rameaux nom- breux, grèles et pendans, à écorce d’un rouge noirâtre; feuilles petites, alternes , pétiolées, ovales-arrondies, ordinairement obtuses, dentées, slabres, vertes en dessus, blanchâtres et pubescentes en dessous dans leur jeunesse, devenant entièrement olabres dans l’âge adulte ; fleurs petites, blanches, à pétales longs, fort étroites, disposées en petits bouquets pédon- culés au sommet des rameaux; pédoncules et calices cotonneux; fruits petits, ombiliqués, d’un bleu noirâtre à la maturité. FI. en mai. b Les rochers des côtes de la Sure aux environs de Rosport, Wallendorff, Echternach, etc., et ceux des côtes de l’Eischen entre Rec- kangé et Marienthal. 252. maLuSs. Calice urcéolé, à 5 dents; corolle à 5 pétales velus; styles réunis à la base; le fruit est une pomme globuleuse glabre, ombiliquée à la base et au sommet, à 5 loges cartilagineuses, contenant chacune 2 graines ou pépins. 719: Malus sylvestris. Mill. Pommier sauvage. Syn. Pyrus malus. DC. Prodr., 2, p. 655. É ICOSANDRIE. — PENTAGYNIE. 245 Foliis ovatis acutis crenatis subtus calycisque tubis lanatis, floribus co- rymbosis, stylis glabris. DC. Prodr. Arbre de moyenne srandeur, à rameaux épineux, étalés ; feuilles alter- nes, pétiolées, ovales, pointues, crénelées, quelquefois échancrées en cœur à la base, glabres, vertes, un peu velues en dessus, blanches et cotonneu- ses en dessous ; fleurs grandes, d’un blanc mélé de rose, portées sur des pédoncules cotonneux et disposées en bouquets au sommet des rameaux; calices velus; styles glabres ; pomme petite, très àpre. Fi. en mai. P Les bois. V.2. Serrata. Cette variété, que j'ai trouvée dans le bois dit Bootsenbusch, est peut-être une espèce particulière; ses feuilles sont fort larges; celles des vieilles tiges sont ovales-arrondies, obtuses, celles des jeunes rameaux ovales-lancéolées, pointues, toutes profondément et doublement dentées en scie; il est entièrement dépourvu d’épines ; je n’en ai pas vu la fleur. 720. Malus acerba. Merat. .. Pommier acerbe. Syn. Pyrus acerba. DC. Prodr., 2, p. 635. Foliis ovatis acutis crenatis, junioribus calycinisque tubis olaberrimis, floribus corymbosis. DC. Prodr. Cet arbre diffère du précédent : par ses feuilles entièrement glabres, à dents obtuses, terminées par une languette foliacée, par ses fleurs petites, entièrement blanches, par ses pédoncules et ses calices, qui sont entière- ment glabres, et par ses fruits beaucoup plus acerbes. Fi. 2 mai. p Les bois. 721. Malus sativa. Pommier cultivé. Syn. Pyrus malus. v. Linn. — Malus communis. ©. d. DC. F1. fr., n. 3878. Foliis ovatis acutis crenatis pubescentibus. Arbre de moyenne orandeur, à branches non épineuses, formant une tête réoulière ; feuilles grandes, alternes, pétiolées, ovales, pointues, cré- nelées, un peu velues ; fleurs assez grandes, d’un blanc mélé de rose, dis- posées en bouquets raccourcis au sommet des rameaux; fruits assez gros, variant pour la forme, la grandeur et la saveur. Fi. en mai. P Cultivé. 255. PxRUsS. Ce genre diffère du précédent : en ce que les 5 styles sont distincts à leur base et que le fruit est ordinairement en forme de toupie, seulement ombiliqué au sommet. 722. Pyrus sylvestris. Duham. Poirier sauvage. Syn. Pyrus communis. Linn. Spinosus, foliis ovatis acutis denticulatis glabris. Arbre fort élevé, à bois dur, à rameaux épineux, étalés ; feuilles alternes, pétiolées, ovales, pointues, coriaces, denticulées, glabres, et luisantes en dessus ; fleurs blanches, pédonculées, ramassées par bouquets de 5 à 6; fruit petit, d’un soùt âpre et sucré. ” Fl. en mai. P Les bois. 728. Pyrus sativa. Duhamn. Poirier cultivé. Syn. Pyrus communis. ©. Linn. Inermis foliis ovato-lanceolatis acutis glabris. 244 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. Différe du précédent : par ses rameaux non épineux; par ses feuilles ovales-lancéolées ; et par ses fruits beaucoup plus gros, de forme et de sa- veur très na lbLe _Fl. en mai. D Cultivé. POLYGYNIE. 954, spimÆA. Calice ouvert, RASE 5 divisions; corolle à 5 pélales; capsules au nombre de 6 à 12, à une seule loge, à plusieurs semences, I. Tiges ligneuses. 724. Spirœæa salicifolia. Lin. DC. Spiréa à feuilles de saule. Caule pedunculisque glabris, foliis lanceolatis subduplicato-serratis gla- bris, lobis calycinis triangularibus patulis, carpellis glabris. DC. Prodr. Arbuste d’un à 2 mètres, à rameaux droits, grêles, à écorce lisse; feuil- les glabres, éparses, sessiles, lancéolées-oblongues, pointues, dentées en scie; Fa petites, rougeàtres, disposées en grappes droites, serrées et Dale: calices olabres, dit cou ouvertes ; capsules 9 APS FI. en juin, juillet. P Cultivé dans les jardins et se retrouve souvent sau- vage dans les haies et sur le bord des eaux. 725. Spirœa Belgica. Dur. Spiréa de Belgique. Fructicosa; foliis oblongo-ovatis obtusis glabris inæqualiter serratis basi integris, corymbis terminalibus simplicibus multifloris. Dum. Prodr. Cet arbuste se rapproche beaucoup du précédent ; ses feuilles sont gla- bres, ovales-oblonstres, obtuses, inégalement dentées, entières à la base ; ses fleurs sont d’un rouge pâle et disposées en corymbe serré et terminal. FI. en juillet, août. D Les broussailles, le bord des eaux au-dessus des forges de l’Attrapperie, près de Habay-la-Wieille. Tige herbacée. 726. Spiræa filipendula. Linn. DC. Spiréa filipendule. Syn. Filipendula vulgaris. Moensch. Meth., 663. Radice tuberosa, foliis interruptè pinnatisectis lobis oblongo-linearibus acutè dentatis, stipulis subreniformibus amplexicaulibus dentatis, corym- bis laxis, sepalis reflexis, carpellis parallelis villosis numerosis, stismatibus crassis. DC. Prodr. Racine composée. de plusieurs tubercules de. forme ovale, attachés et suspendus à des fils très déliés ; tiges d’environ 5 décimètres, droites, gla- bres, presque nues, ordinairement simples; feuilles glabres, aïlées avéc interruption, à folioles nombreuses, linéaires-oblongues, incisées et den- tées, entremélées de folioles beaucoup plus petites, à 3 dents ; les radicales fort longues ; les caulinaires beaucoup plus courtes, munies-à la base de stipules larges, embrassantes et dentées; fleurs blanches, disposées en une ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 245 . panicule terminale resserrée en forme d’ombelle ; divisions du calice ré- fléchies ; capsules nombreuses, parallèles et velues. Fl. en juin, juillet. 2] Les prés et les bois humides. Blaschette, Usel- dange, Cristnach, etc. 727. Spiræa ulmaria. Linn. DC. Spiréa ulmaire. Syn. Ulmaria palustris. Moensch. Meth., 663. Foliis interrupté pinnatisectis, subtus tomentoso-niveis (raro nudis), lobo terminali majore trilobato, sepalis reflexis, stylis elongatis, carpellis gla- bris contortis. DC. Prodr. Tige atteionant environ un mètre de hauteur, droite, un peu rameuse, dure, anguleuse, glabre ou légèrement pubescente ; feuilles grandes, al- ternes, pétiolées, ailées, à 5 ou 7 folioles ovales, pointues, doublement dentées, entremélées d’autres folioles beaucoup plus petites, la terminale- plus grande que les autres et partagée en 3 lobes; elles sont blanchâtres en dessous et vertes en dessus; fleurs nombreuses, blanches, odorantes, disposées en une panicule terminale resserrée en forme d’ombelle ; divi- sions du calice réfléchies ; capsules glabres, comprimées, contournées en spirale. FI. en juin, juillet. 2] Les prés humides, le bord des eaux. Elle est con- nue sous le nom de reine des prés. è 955. FRAGARIA. Calice ouvert, à 10 divisions, dont 5 extérieures plus étroites; corolle à 5 pétales; réceptacle des graines grand, ovoide, charnu, succulent, caduc. 728. Fragaria vesca. Linn. DC. Fraisier de table. Stolonifera, lobis foliorum plicatis tenuibus subtus pilosis, fructibus pendulis, sepalis post anthesin reflexis, pilis pedunculorum adpressis. DC. Prodr. Racine fibreuse, émettant plusieurs rejets rampans, fort longs, qui mul- tiplient la plante, et plusieurs tiges grèles, d'environ 2 décimètres, droites, cylindriques, velues, à poils apprimés; feuilles la plupart radicales, por- tées sur de longs pétioles velus, composées de 8 folioles ovales, pointues, larsement dentées en scie, légèrement velues en dessus, soyeuses en des- sous ; fleurs blanches, terminales, portées sur de longs pédoncules rameux au sommet de la tige; pélales arrondis ; divisions du calice réfléchies après la floraison ; fruit rouge, pendant à la maturité. FI. en mai. 2] Les bois. 729. Fragaria elatior. DC. Prodr. Fraisier élevé. Lobis foliorum plicatis subcoriaceis viridibus, floribus abortu subdioicis dioicisve, sepalis post anthesin subpeduneulo reflexis, petalis albo-niveis rotundatis inteoris, receptaculo firmo, calyce minus adhærente. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente : par sa racine formant une souche alongée et fibreuse ; par sa tige beaucoup plus élevée et plus rameuse ; par ses feuilles beaucoup plus larges ; par les poils de ses pétioles et de ses pé- doncules, qui sont beaucoup plus longs, plus nombreux, soyeux et étalés, et par son fruit, beaucoup plus gros. UE Ë FI. en mai, juin. 2} Les bois aux environs de Habay-la-Vieille, Etale, Ansembours, au Grunenwald, dansla Schleid et dans le petit bois à côté de la vigne de M. Collard de Domeldange. 246 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 730. Fragaria collina. Linn. DC. Fraisier des collines, Stolonifera ; lobis foliorum plicatis tenuibus, supernè sericeis subtus pi- losis, fructibus erectis? sepalis post anthesin erectis, pilis pedunculorum erectis. DC. Prodr. Racine fibreuse, noirâtre, émettant plusieurs rejets rampans, et des tiges droites, d'environ 2 décimètres de hauteur, garnies, ainsi que les pé- doncules, de longs poils mous et étalés ; feuilles longuement pétiolées, à 3 folioies unes ovales, dentées, soyeuses en des ; fleurs blan- ches, portées sur des pédoncules terminaux ; à pétales ovales, arrondis; divisions du calice non réfléchies à la maturité du fruit, qui est plus gros que celui de la fraise ordinaire, et dont le goût approche un peu de celui de la framboise. F1. en mai, juin. 2! Les collines arides et argileuses. V. 5. Lutea. Cette variété diffère de l’espèce : par ses fleurs jaunes, à pétales beaucoup plus étroits, ne dépassant pas la longueur du calice. Je l’ai trouvée dans les broussailles au-dessus du village d’Ahn, sur la Moselle. 256. POTENTILLA. Calice ouvert, à 10 divisions, dont 5 intérieures plus petites ; corolle à 5 pétales ; réceptacle ‘des graines petit, persistant, non charnu, souvent garni de poils. 1. Fleurs jaunes ; feuilles découpées en manière d’aile. Pentaphyllum. Tourf. 731. Potentilla anserina. Linn. DC. Potentille argentine. Syn. Fragaria anserina. Crantz. Austr., 71. Caulibus filiformibus radicantibus, foliis interruptè pinnatisectis, lobis ovato-oblongis plus minusvè profundè argutè serratis, supra glabriusculis, subtus sericeis, stipulis caulinis multifidis, floribus solitariis, pedunculis lon- gitudine foliorum, laciniis cal ycinis lanceolatis intesris, bracteis sæpius 3-5- lobis, petalis obovatis calyce longioribus, receptaculo piloso. DC. Prodr. Tiges longues, filiformes, rampantess be rameuses, de 6 à 8 déci- mètres ; feuilles grandes, ailées avec interruption, velues, vertes en dessus, soyeuses et argentées en dessous; composées de 15 à 17 folioles ovales- oblongues, munies de dents profondes et aiguës, et entremélées d’autres folioles plus petites ; stipules multifides ; fleurs grandes, jaunes, axillaires, solitaires, portées sur de longs pédoncules; pétales arrondis, plus longs que le calice, dont les divisions sont lancéolées et entières; réceptacle velu. FI. en été. 2} Les lieux humides. 732. Potentilla supina. Linn. DC. ï Potentille couchée. Syn. Fragaria supina. Crantz. Austr., 73. — Argentina supina. Lam. FI. fr., 3, p. 119. Caule humifuso herbaceo, foliis pinnatisectis, lobis obovatis vel oblongis glabriusculis plus minusvè dentatis; stipulis lanceolatis integris, pedunculis Alan solitariis, laciniis calycinis triangulari- Manceclates bracteolis lan- ceolatis, petalis obovatis longitudine calycis, carpellis ovatis subcompressis rugulosis brevibus. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’un à 2 décimètres, grèles, un peu velues, rameuses, ch ées et étalées sur la terre ; feuilles Hernies, pétiolées, ailées, compo- sées de 5 à 7 folioles ovales e oblongues, munies de dents profondes et obtuses ; elles sont d’un vert pâle et lévérement velues ; stipules lancéolées, ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 247 entières ; fleurs petites, jaunes, solitaires, portées sur des pédoncules axil- laires à la bifurcation des tiges et des rameaux ; pétales ovales-arrondis, aussi lonss que le calice, dont les divisions sont triangulaires et lancéolées. Fl. en juin. © Les graviers des bords de la Moselle aux environs de Schengen et de Remich. Elle est très rare. IT. Fleurs jaunes ; feuilles digitées. Quinquefolium. Tournef. 733. Potentilla verna. Linn. DC. Potentille printanière. Syn. Fragaria verna. Crantz. Austr., 74. Hirsuta, caulibus declinatis, foliis infimis quinnato-palmatisectis, lobis ovato-cuneiformibus dentatis dente ultimo minore, stipulis inferioribus linearibus integris acutis plerumque inteoris, floribus subpaniculatis, la- ciniis calycinis lanceolatis obtusiusculis petalis obovatis calycem superan- üibus, carpellis lævibus (vel rusosis). ? DC. Prodr. Tiges nombreuses, rougeûtres, pubescentes, de 2 à 3 décimètres, ra- meuses, couchées et étalées ; feuilles petites, pétiolées, digitées, presque glabres en dessus, pubescentes en dessous ; les inférieures à 5 ou 7 fo- lioles, ovales-cunéiformes, dentées; les supérieures ternées ou simples, sessiles ou presque sessiles ; stipules linéaires, entières et aiguës ; fleurs jaunes, pédonculées, à pétales ovales, un peu échancrés en cœur et plus longs que le calice, dont les divisions sont lancéolées, un peu obtuses. FL. en avril, mai. 2l Les lieux secs et arides. V. 8. Porrigens. Reich. Diffère de l'espèce : par ses tiges beaucoup plus grêles, et ses pédoncules beaucoup plus alongés. 734. Potentilla reptans. Linn. DC. Potentille rampante. Syn. Fragaria pentaphyllum. Crantz. Austr., 80. — Potentillanemoralis. Lehm. Pot. ex. icon., t. 13. Caule flagelliformi reptante subindiviso, folis plus minusvè petiolatis quinato-raro ternati-vel septimo-palmatisectis, lobis obovatis dentatis la- teralibus basi manifestè coalitis, stipulis linearibus parvis vel nullis, brac- teis ovatis 2-3-lobis involventibus, floribus axillaribus solitariis folio lon- gioribus, laciniis calycinis ovalis latis corolla brevioribus, petalis obcor- datis, carpellis punctato-rusosis, receptaculo piloso. DC. Prodr. Tiges fort longues, menues, rampantes, un peu velues, poussant des racines à leurs articulations ; feuilles un peu velues, pétiolées, digitées, composées de 5 ou 7 folioles ovales-cunéiformes, obtuses et dentées ; sti- pules lancéolées-linéaires, pointues et fort petites ; fleurs grandes, jaunes, axillaires, solitaires, portées sur de longs Donc Has pétales ob- cordés, plus longs que le calice, dont ls divisions sont larges et ovales. Héenete 2! Les lieux un peu humides, le long des chemins. Elle est connue sous le nom de quintefeuille. V. 8. Angustiloba. DC. Prodr. Cette variété diffère de l'espèce : par ses folioles lancéolées-oblongues, à dents aiguës; et par les divisions de son calice, qui sont plus alongées et plus aiguës. 735. Potentilla argentea. Linn. DC. Potentille argentée. Caule adscendente erectove tomentoso, foliis quinato- paliatis, lobis obovato-cuneatis subius incano-tomentosis, superne plerumque glabris 248 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. plus minusvè incisis pinnatifidisve stipulis ovato-acuminatis integris den- tatisque, floribus corymbosis numerosis, laciniis calycinis lanceolatis co- rolla brevioribus, carpellis ovatis rugulosis. DC. Prodr. Tiges d'environ 8 décimètres, dures, arrondies, cotonneuses, simples ou rameuses, couchées dans le bas, redressées dans le haut; feuilles alternes, presque glabres en dessus, velues, blanches et cotonneuses en dessous, composées de 5 ou 7 folioles ovales-cunéiformes, incisées et pinnatifides ; les inférieures longuement pétiolées ; les supérieures sessiles ou presque sessiles; stipules ovales-acuminées, entières ou dentées ; fleurs nombreuses, petites, jaunes, disposées en corymbe terminal ; pétales plus longs que le calice, qui est colonneux, à divisions lancéolées. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux secs et sablonneux. V. 2. Dentata. DC. Prodr. Folioles presqu’entières, ayant seulement de 3 ou 4 dents au sommet. V. c. Dissecta. DC. Prodr. Feuilles à lobes découpés en lanières linéai- res, plus ou moins profondes. V. ». Prostrata. Tiges fort courtes, entièrement couchées et étalées en rond sur la terre. Il, Fleurs blanches. 736. Potentilla rupestris. Linn. DC. Potentille des rochers. Syn. Fragaria rupestris. Crantz. Austr., 72. — Argentina rupestris. Lam. FI. fr., 3, p. 120. Caule erecto dichotomo virgato, foliis pilosis, radicalibus pinnatisectis, caulinis trilobis, lobis ovato-subrotundis dentatis concoloribus , stipulis latis brevibus obtusis, laciniis calycinis latis lanceolatis, bracteis minimis sæpè bilobis, petalis obovatis calyce multd longicribus, carpellis ovato- pyriformibus lævibus. DC. Prodr. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, velue, rougeûtre, un peu rameuse au sommet, feuilles velues ; les radicales longuement pétiolées, ailées, à 5 ou 7 folioles ovales-arrondies, dentées, les deux inférieures beaucoup plus petites et plus alongées que les autres; celles des tiges sont sessiles ou presque sessiles; composées seulement de 8 folioles, qui sont ovales-lan- céolées ; stipules larges, courtes et obtuses; fleurs grandes, blanches, pédonculées, terminales, disposées en forme de corymbe; pétales obovés, beaucoup plus lonss que le calice, dont les divisions sont lancéolées. FI. en juin, juillet. 2} Les rochers schisteux, le long des bois, aux envi- rons duwieux château de Schuthourg dans les Ardennes, et au-dessous de Wailtz, au lieu dit Schnaufmübhl. 737. Potentilla fragaria. DC. F Potentille fraisier. "Syn. Fragaria sterilis. Linn. Spec., 709. — Potentilla fragaroides. Vi. Dauph., 8, p. 561. — Comarum fragaroides. Roth. Germ., 1, p. 224. — Potentilla emarginata. Desf. Cat., 117. — Potentilla fragariastrum. Chr. Beytr., p. 56. — Fragaria præcox. Kit. ex. Tratt. ros., 8, p. 165. Pubescens stolonifera, caulibus filiformibus decumbentibus bifloris, foliis radicalibus caulinisque ternato-palmatiseclis, lobis obovato-subro- tundis, intermedio retuso dente summo minore, stipulis latis membranaceis 4ÿ SU ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 249 obtusiuseulis, laciniis calycinis lanceolatis, bracteolis oblongis, petalis ob- cordatis lonsitudine calycis vel lonoioribus, receptaculo subvilloso, car- pellis non rugosis pallidis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, ramassées, filiformes, couchées, étalées, hérissées, ainsi que les pédoncules et les pétioles, de longs poils blancs et soyeux ; feuilles ternées à folioles ovales-arrondies, obtuses, dentées, velues, parti- culièrement en dessous ; les radicales longuement pétiolées ; les caulinaires presque sessiles ; stipules larges, membraneuses et obtuses ; fleurs petites, blanches, pédonculées et terminales ; pétales en cœur renversé, un peu échancrés au sommet, d’égale longueur ou plus longs que le calice, dont les divisions sont lancéolées. FI. au printemps. 2} Les haies et les bois. On la nomme vulgairement Fraisier stérile. 257. comarum. Calice à 10 divisions, dont 5 alternes plus petites et très étroites; corolle à 5 pétales rouges et aigus; réceptacle des graines grand, spongieux, oyvoïde et persistant. AU TUBE 4 788. Comarum palustre. Linn. DC. Comaret des marais. Syn. Potentilla comarum. DC. Prod. 2, p. 583. — Argentina rubra. Lam. F1. fr., 8, p. 120. — Potentilla palustris. Scop. Carn., ed. 2, n. 617. — Fragaria palustris. Crantz. Austr., 70. — Potentilla rubra. Hal. fil. inser., mus. helv. 1, p. 56. Lobis foliorum approximatis, stipulis latis coriaceis, petalis calyce mino- ribus, carpellis ovato-compressis lævibus. DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, rougeâtre, pubescente, couchée dans le bas, redressée dans le haut; feuilles alternes, pétiolées, ailées, composées de 5 ou 7 folioles rapprochées, ovales-oblongues, dentées, presque glabres et vertes en dessus, blanches et pubescentes en dessous; stipules larges, coriaces; les supérieures ovales, pointues; les inférieures alongées et adhé- rentes au pétiole; fleurs terminales, pédonculées, à pétales fort petits, plus courts que le calice, qui est coloré d’un pourpre rouge. FI. en juin, juillet. 2; Les marais tourbeux. 258. TORMENTILLA. Calice à 8 divisions, dont # extérieures plus petites ; corolle à 4 pétales ; réceptacle des graines non charnu. 789, Tormentilla erecta. Linn. DC. Tormentille droite. Syn. Potentilla tormentilla. DC. Prodr. 2, p. 574. — Tormentilla officinalis. Cart. Lond., t. 85. — Potentilla tetrapetala. Hall. fil. ex. ser., mus. helv. 1, p. 451. Multiformis pilosa, radice tuberosa, caule adscendente dichotomo, foliis ternato-palmatisectis, eaulinis sessilibus, lobis ovato-cuneiformibus plus minusvè profundè dentatis, stipulis nullis vel 3 dentatis, floribus axillaribus solitariis longè pedunculatis, bracteis palmato-incisis, laciniis calycinis lanceolato-linearibus corollæ longitudinis, carpellis rug0sis, receptaculo vil- loso. DC. Prodr. Racine grosse, charnue, roupseàtre, émettant plusieurs tiges menues, d'environ 8 décimètres, rameuses, pubescentes, dichotomes, couchées et diffuses dans le bas, redressées dans le haut; feuilles vertes, pubescentes en dessus, blanchâtres et soyeuses en dessous ; les radicales pétiolées, à 8 fo- 230 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. lioles ovales-arrondies et dentées ; les caulinaires alternes, sessiles, à 5 fo- lioles ovales-alongées, cunéiformes, pointues et dentées au sommet; stipules foliacées à 2 ou 3 ‘dents: fleurs petites, jaunes, portées sur de longs pédon- cules orèles, axillaires et solitaires ; pétales aussi longs que le calice, dont les visions sont lancéolées- near ee FI. en juin, juillet. 2] Les bois. 740. Tormentilla reptans. Linn. DC. Tormentille rampante. Syn. Potentilla tormentilla. v. c. nemoralis. DC. prodr. 2, P. 574. — Potentilla nemoralis. Netzler Pot. 65. — Potentilla procumbens. Sibith. Oxon. 162. — Tormentilla officinalis. ©. b. Holl., fl. mos., p. 261. Caule dichotomo debili prostrato, lobis foliorum ternato-palmatisectis, rarissimè inferioribus quinatisectis, stipulis frequentissimè lanceolatis indi- visis, raro in eodem specimine 2-3- De foliis petiolatis sæpè oppositis. DC. Prodr. dit Diffère de la précédente : par ses tiges entièrement couchées, étalées et diffuses; par ses feuilles pétiolées, souvent opposées, à folioles plus élargies, et par ses stipules plus raccourcies, le plus souvent entieres. FI. en juin, Juillet. 2} Les tourbières desséchées aux environs de Vance, Grandvoir, Arlon, etc. 259. ceum. Calice à 10 divisions, dont 5 extérieures plus petites et étroites; corolle à 5 pétales; réceptacle oblong et velu; graines terminées par de longues barbes ordinairement genouillées, souvent plumeuses ou crochues au sommet. 741. Geum urbanum. Linn. DC. Benoite commune. Syn. Caryophyllata urbana. Scop. carn., n. 628. — Caryophyllata vulgaris. Lam. Dict. 1, p. 390. Caule erecto ramoso piloso, foliis radicalibus quinato pinnatisectis, cau- linis ternato-pinnatsectis, lobis ovatis latis dentato-crenatis, supremis uni- lobatis ovatis; stipulis suborbiculatis magnis, petalis obovatis longitudine calyeis, capitulo carpellorum sphærico, ovariis pilosis numerosis, stylis gla- bris Hp aIOEe pilosiusculis. DC. Prodr. Tiges de 5à 6 décimètres, droites, un peu anguleuses, velues et rameuses au sommet; feuilles ailées, velues : les radicales à 3 ou 7 folioles, larges, ovales, inégalement dentées, la terminale beaucoup plus grande et trilobée; les caulinaires à 5 folioles ou simplement trilobées au sommet de la plante; stipules foliacées, larges, orbiculaires et dentées; fleurs petites, jaunes, pédonculées, droites, terminales; pétales ouverts, aussi longs que le ca- lice; barbes des semences rouges, presqu’entièrement glabres. FI. en juin, Juillet. 2] Les haies et les bois. V. 2. Umbrosum. Tiges plus élevées, plus grèles et moins velues; feuilles fort larges, d’un vert foncé; les inférieures longuement pétiolées, à folioles inférieures fort petites. Le bois de Berledange. 742. Geum rivale. Linn. DC. Benoite des ruisseaux. Syn. Caryophyllata aquatica. Lam. Dict. 1, p. 399. — Caryophyllata rivalis. Scop. Carn., n. 629. — Geum nutans. Crantz. Austr. 70. — Caryophyllata nutans. Moensch. Meth., 661. Pilosum, caulibus erectis simpliusculis 1-4 floris, foliis interruptè pin- : ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. . 281 natisectis, lobis ovatis biserratis, foliis caulinis 8-lobis, lobis acutis, stipulis ovatis dentatis, pedunculis pilosis elongatis, floribus nutantibus, petalis obcordatis basi angustatis longitudine calycis, capitulo carpellorum sphæ- rico post anthesin stipitato, ovaris valde pilosis, stylis elongatis flexilibus pilosis. DC. Prodr. Tiges de 8 à 6 décimètres, droites, velues, simples dans le bas, un peu rameuses au sommet; feuilles radicales longuement pétiolées, ailées, à folioles inévales, ovales, dentées, un peu incisées, la terminale ‘grande, arrondie, à 8 lobes ; les caulinaires presque sessiles, à 8 folioles ou simplement trilo- bées, à lobes pointus et dentés; stipules ovales-arrondies, entières ou den- tées ; fleurs grandes, rougeâtres, terminales, pédonculées et penchées ; pé- tales peu ouverts, lévèrement échancrés au sommet, rétrécis à la base, aussi longs ou plus longs que le calice, qui est velu , d’un rouge noirâtre; barbes des seménces plumeuses. Fl. en juin, juillet. 2] Les bois humides, le bord des ruisseaux, Bla- schette, Esembourg, Kopstal, etc. 260. ROSA. Calice en forme de sodet, ovoïde ou globuleux, resserré au sommet, charnu à la maturité, divisé en 75 lobes, dont 2 ou 5 munis d° appendices qui parais- sent des folioles avortées ; corolle à 5 pétales insérés au haut du tube du calice; styles nombreux, saillans hors du calice, tantôt distincts, tantôt réunis en forme de colonne ; semences osseuses et hérissées. = 743. Rosa arvensis. DC. Prodr. Rosier des champs. Surculis flagelliformibus, aculeis inæqualibus falcatis, foliolis 5-7-is (ovatis acutis) subtus glaucescentibus glabris vel subciliatis deciduis, flori- bus solitariis vel corymbosis, sepalis subintegris brevibus, stylis in con nam elongatam glabram cohærentibus, fructibus ovatis vel ovato-globosis coriaceis carmosinis pedunculisque glabris vel hispidulis. DC. Prodr. Arbrisseau tortueux, souvent rampant, à rameaux grêles, fort longs, garnis d’aiouillons épars, crochus et inégaux; feuilles alternes, à 5 ou 7 folioles ovales, pointues, dentées, à dents ! terminées par une petite pointe; elles sont glabres et glauques en Fake e ; fleurs blanches, odorantes, nais- sant une à LÉ ensemble, portées sur des pédoncules garnis de poils g olandu- leux ; lobes du calice courts et entiers ; styles glabres, réunis en une co- lonne alongée ; fruits ovales ou ovales-slobuieux. FI. en juin, juillet. P Les champs humides, le long des bois. 744. Rosa stylosa. DC. Prodr. Rosier à longs styles. Surculis assurgentibus aculeis validis aduncis, foliolis 5- ovato- acuminaus . argutè serrulatis “pubescentibus stipulis sans petiolis tomentosis, flori- bus subsolitariis, sepalis pinnatisectis subappendiculatis, stylis in colum- nam plabram clavatam cohærentibus, fructibus ovatis. DC. Prodr. Arbrisseau à rameaux grèles, fort longs, garnis d’aiguillons un peu cro- chus et inésaux; feuilles alternes, à 5 ou 7 folioles TES acuminées, aiguëment dentées, pubescentes en dessous et sur les pétioles ; stipules fort larges ; fleurs Hé solitaires ou ramassées plusieurs ensemble en un corymbe terminal ; lobes du calice pinnatifides ; styles glabres, ramas- sés en une colonne en fe de massue ; fruits ovales. FL. en juin, juillet. D Le long des bois. 745. Rosa cinnamomea. Linn. DC. Prodr. Rosier cannelle. R 252 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. Syn. Rosa cinnamomea. v. a. DC. Prodr., 2, p. 605. Cinerea , ramis strictis fuscis sæpè pruinosis, aculeis geminis falcatis slipularibus, foliolis 5-7 ovato-ellipticis serrulatis, subtus pubescenti-cine- reis, stipulis dilatatis concavis undulatis, jugo foliorum inferiorum valdè proximis, sepalis apice spathulatis patulis, pedunculis brevibus, fructibus globosis vel sphærico-ovatis lævibus rubris adscendentibus sepalis coniven- tibus coronatis. DC. Prodr. Arbrisseau d’un à 2 mètres, à écorce lisse, d’un brun jaunâtre, à ra- meaux droits, à aiguillons blancs un peu courbés, ordinairement géminés et placés un peu au-dessous de la naissance des feuilles; feuilles à 5 ou 7 folioles ovales-elliptiques, pointues, dentées en scie, glabres et vertes en dessus, blanchâtres et pubescentes en dessous ; stipules larges, concaves, à peine dentées ; fleurs rougeâtres, terminales, portées sur des pédoncules glabres, peu alongés: lobes du calice entiers, étroits, ouverts, un peu co- Lonnéux sur les borde et couronnant le fruit, qui est globuleux ou sphéri- que, lisse et rouge à la maturité ; styles libres. FI. en mai, juin. D Cultivé dans les jardins, et se retrouve sauvage dans les haies et sur les rochers, la Pétrus, Clausen, Bellevue, Bonsmalades, etc. 746. Rosa eglanteria. Linn. Rosier éplantier. Syn. Rosa eglanteria. v. a. lutea. DC. Prodr., 2, p. 607. — Rosa lutea. Mill. Dict., n. 11. — Rosa-cerea. Roess. Ros.. n. 2. — Rosa chlorophylla. Ebr. Beytr., 2, p. 69. Caulibus reptantibus? junioribus aculeatissimis adultis armatis aculeis sparsis raro stipularius, foliolis concaviusculis obovatis vel ovatis argutè serratis supra lævibus subtus glandulosis, stipulis angustis integriusculis apice divergentibus, peduneulis calycibusque lævibus, sepalis patentibus pinnatifidis, fructibus globosis adscendentibus globoso-depressis auran- tiacis. DC. Prodr. Arbrisseau à racine traçante, à tiges d'environ 2 mètres, garnies d’ai- guillons droits et épars ; feuilles ailées, à 5+ou 7 folioles ovales, obtuses, un peu concaves, dentées en scie, glabres, vertes et lisses en dessus, glandu- leuses en dessous; à pétioles munis de petits aiguillons ; stipules étroites, presqu’entières, divergentes au sommet; fleurs d’un jaune vif, grandes, solitaires, portées sur des pédoncules terminaux, qui sont glabres, lisses, ainsi que les calices, dont les lobes sont ouverts, pinnatifides, et réfléchis après la floraison ; fruits globuleux ; styles libres. FI. en mai, juin D Cultivé dans es jardins, et se retrouve quelquefois sauvage dans les haies. 747. Rosa pimpinellifolia. DC. Rosier pimprenelle. Caule juniore aculeatissimo aculeis inæqualibus horizontalibus tenuibus stipularibus, sæpè majoribus rard nullis, foliolis 5-9 ovato-rotundis coria- ceis tenuibus dentatis, stipulis angustis apice dilatatis, sepalis indivisis patentibus, fructibus maturis coriaceis nigris sepalis convergentibus coro- natis, pedunculis sæpissimè incrassatis nigris. DC. Prodr. Arbrisseau d'environ un mètre de hauteur, à rameaux courts, droits, nombreux, entièrement couverts d’aisuillons NOR: horizontaux, et iné- gaux ; feuilles alternes, à 7 ou 9 folioles ovales-arrondies, glabres, dentées en scie; stipules étroites, dilatées au sommet ; fleurs grandes, solitaires, ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 255 blanches, à onglets des pétales jaunâtres ; elles sont portées sur des pédon- cules hérissés d’aïgnillons ; lobes du calice glabres, étroits, entiers et ou- verts ; fruit globuleux, coriace, d’abord rouge, noir à la maturité, et cou- ronné par les lobes du calice, qui sont alors convergens; styles libres, FL. en juin. D Les rochers des côtes de la Sure au-dessus d’Esch. V. 8. Subinermis. Diffère de l’espèce : par ses pédoncules et ses pétioles, qui sont entièrement dépourvus d'aiguillons. Croit dans les rochers schis- teux des côtes de la Sure au-dessus d'Erpeldange et dans les environs d’Alscheid. k V. c. {nermis. Presqu’entièrement dépourvu d’aiguillons. 748. Rosa rubrifolia. DC. Rosier à feuilles rougetres. “Syn. Rosa rubrifolia. v. À. DC. Prodr. 2, p. 609. — Rosa rubicunda. Hall. fil. in Roem. Arch. — Rosa canina. v. À. Sut. FI. helv. 1, p. 802. — Rosa glauca. Desf. Cat., p. 175. 14 — Rosa cynamomea oblonga. Desv. Journal. Bot. 1613, p. 120. — Rosa cynamomea rubrifolia. Red. et Thor. ros. 1, p. 134. Glauca pruinosa junior rubicunda, aculeis paucis falcatis, foliolis ovatis dentatis 8-7, stipulis latiusculis acutis, pedunculis subcorymbosis brevibus hispidulis, vel glabris, sepalis subspathulatis rard pinnatisectis, fructibus ovato-olobosis adscendentibus rubris nitido-subpellucidis. DC. Prodr. Arbrisseau de 2 à 3 mètres, de couleur rougeâtre et recouvert d’une pous- sière glauque dans toutes ses parties; aiguillons blancs, peu nombreux, lésérement courbés, élargis et elliptiques; feuilles glabres, ailées, à 5 ou 7 folioles ovales-oblongues, pointues, dentées en scie au sommet; stipules larges, aiguës; fleurs rouges, portées sur des pédoncules glabres, peu alon- és ; lobes du calice plus longs que les pétales, entiers, rarement pinnati- fides, chargés de poils glanduleux en dessous ; fruits ovales-slobuleux, rouges à la maturité. Fi. en mai, juin. Les bois et les haies, au-dessus des forges de Domel- dange. 749. Rosa canina. Linn. DC. Rosier des chiens. Aculeis distantibus validis compressis falcatisque, foliolis subcopiaceis acutè et sæpè duplicato-serratis, serraturis incumbentibus, stipulis latius- culis acutis tenuissimé serrulatis, pedunculis calycibusque glabris vel hispidis, sepalis pinnatifidis port anthesin reflexis et dein deciduis, fructibus ovatis rard subglobosis puniceis adscendentibus coriaceis. DC. Prodr. Arbrisseau droit, rameux, d'environ 2 mètres de hauteur, à aiguillons épars, distans, comprimés et courbés en faulx ; feuilles à 5 ou 7 folioles ovales, pointues, doublement dentées en scie, glabres, d’un vert foncé, sti- pules larges, aiguës, finement dentées ; fleurs d’un blanc tirant sur le rose, portées sur des pédoncules fort courts et glabres ; calice glabre, à lobes pinnatifides, réfléchis après la floraison ; fruits ovales ou globuleux ; pistils courts et distincts. FI. en juin. 2} Les haies. V. 8. Glaucescens. DC. Prodr. Aiguillons gréles; pélioles glabres ; folioles ovales, glabres et glauques sur les deux surfaces; fruit ovale- globuleux. 254 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. V. c. Nitens. DC. Prodr. Folioles ovales, aiguës, glabres, luisantes, plus petites que dans l'espèce; fruits ovales, glabres, lisses, ainsi que les pédoncules. V. ». Dumetorum. DC. Prodr. Pétioles cotonneux; folioles ovales, aiguës, pubescentes en dessous, glabres en dessus ; fruits ovales, glabres, lisses, ainsi que les pédoncules. 750. Rosa rubiginosa. Linn. DC. * Rosier rouillé. Aculeis validis compressis uncinatis, raro reclis, foliolis 5-7 ovatis vel subrotundis serratis plus minusvè præcipue subtus glanduloso-rubigi- nosis, fructibus ellipticis brevibus pedunculisque hispidis puniceis duris. DC. Prodr. Arbrisseau rameux, d'environ un mètre de hauteur, à aiguillons compri- més, courbés en hamecon (quelquefois droits, mais rarement) ; feuilles à 5 ou 7 folioles ovales, petites, un peu arrondies, dentées, rudes au toucher, garnies de poils glanduleux entre les dentelures, glabres et vertes en dessus, de couleur de rouille et glanduleuses en dessous; elles ont une forte odeur de reinette; fleurs petites, rouges, portées sur des pédoncules hérissés; fruit arrondi, un peu elliptique, lisse, un peu hérissé de poils glanduleux à la base. Fi. en juin. 2] Les haies. V. a. Vulgaris. DC. Prodr. Ovaire solitaire, plus ou moins hérissé de poils glanduleux, ainsi que les pédoncules; folioles ovales, obtuses, glabres ou glanduleuses; aiguillons recourbés. V.s. Umbellata. DC. Prodr. Fleurs ramassées par faisceaux de 8 à 6, fruit ovale-slobuleux, presque lisse, pédoncules hérissés ; folioles larges, ovales-arrondies, glabres, glanduleuses en dessous ; aiguillons recourbés. V. c. Parwifohia. DC. Prodr. Arbrisseau peu élevé; aiguillons nombreux, fleurs presque solitaires; fruits ovales-olobuleux, lisses, ainsi que les pé- doncules ; folioles fort petites. | 751. Rosa tomentosa. Linn. DC. Rosier cotonneux. Aculeis tenuibus basi vix compressis subaduncis foliolis ovatis, subdu- plicato-serratis plus minusvè tomentosis, serraturis rectis, fructibus ovatis pedunculisque plus minusvè hispidis subpulposis abscendentibus puniceis. DC. Prodr. Arbrisseau droit, rameux, d’un à 2 mètres de hauteur, à aiguillons cro- chus, élargis et comprimés à la base ; feuilles à 5 ou 7 folioles ovales, poin- tues, doublement dentées en scie, plus ou moins cotonneuses des deux côtés ; fleurs d’un rose pâle, portées sur des pédoncules hérissés de poils glanduleux ; fruit ovale-elliptique, rouge à la maturité. FI. en juin. 2] Les haies et les bois. 752. Rosa collina. Le]. Rosier des collines. Petalis emarginatis integris, germinibus globosis, pedunculisque glabris, foliolis ovatis simpliciter serratis margine eglandulosis aculeis crassiusculis subaduncis. Lej. Comp. Cette espèce diffère de la précédente : par ses pédoncules plus courts, entièrement dépourvus de poils et d’aiguillons , ainsi que les tubes des ca- lices; par ses feuilles ovales, simplement dentées en scie; et par ses fruits, qui sont globuleux. FI. en juin. 2} Les rochers et les haies. + ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 235 753. Rosa villosa. Linn. DC. Rosier velu. Aculeis tenuibus basi vix compressis rectis, foliolis ovatis subduplicato- serratis plus minus tomentosis, serraturis rectis, fructibus ovatis valdè hispido-aculeatis pulposis subpendulis purpureis. DC. Prodr. Arbrisseau droit, rameux, d’un à 2 mètres de hauteur, à rameaux courts, à aiguillons épars, gréles, droits, un peu élargis à la base; feuilles ailées à 5 ou 7 folioles ovales-elliptiques, obtuses, doublement dentées en scie, couvertes sur les deux surfaces de poils courts, nombreux, couchés et glan- duleux; fleurs roses, terminales, portées sur des pédoncules courts, hérissés d’aiguillons fort courts en forme d’alène ; fruit globuleux, hérissé d’aiguil- lons, et de couleur de sang à la maturité; lobes du calice hérissés en des- sous de poils glanduleux. F1. en mai, juin. 2! Les haies. V. 8. Pomiferc. DC. Prodr. Rameaux alongés; folioles lancéolées ou ovales, velues et glanduleuses. Y.c. Nuda.DC. Prodr. R. molissima. Wild. Prodr. Rameaux raccourcis; folioles ovales, obtuses, velues et glutineuses ; fruit ovale, globuleux-lisse ; pédoncules hérissés. 754. Rosa cinerascens. Dum. Prodr. Rosier grisätre. Aculeis rectiusculis, foliolis simpliciter dentatis, ovatis, acutis, petiolis- que eglandulosis undiquè villoso-cinerascentibus, floribus paucissimis, ur- ceolis globosis pedunculisque hispido-glandulosis, sepalis fructus diver- gentibus. Dum. Prodr. Arbrisseau d'environ un mètre de hauteur, droit, rameux, à aiguillons presque droits; feuilles ailées, à 5 ou 7 folioles ovales, aiguës, dentées, velues et grisätres des deux côtés; fleurs blanches, peu nombreuses et ter- minales; fruits slobuleux, hispides et slanduleux, ainsi que les pédoncules; lobes du calice divergens. FI. en juin. b Les rochers schisteux des côtes de la Sure au-dessus d’Esch. 261. rugus. Calice ouvert, à 5 divisions; corolle à 5 pétales insérés sur le calice; ré- ceptacle des graines court, conique, glabre ; graines enveloppées chacune par une pulpe aqueuse, et formant par leur réunion une baie composée. Fe Division. Feuilles digitées ; tiges stériles glabres. 755. Rubus plicatus. Weiïhe et Nees. Ronce plissée. Caule suberecto anguloso aculeato-glabro, foliis quinatis cordato-ovatis cuspidatis plicatis supra glabriusculis subtus pubescentibus, panicula sub- simplici, calycibus basi nudis demum reflexis. Weïhe et Nees. Tiges stériles, glabres, anguleuses, à côtés aplatis, garnis d’aiguillons droits et épars ; feuilles quinées, glabres en dessus, pubescentes en des- sous; à folioles fort larges, ovales, cordées, terminées par une longue pointe, inégalement dentées et plissées; folioles latérales inférieures sessiles; les deux supérieures courtement pétiolées ; la terminale portée par un long pétiolule; pétioles couverts de poils et de petits aiguillons qui sont la plu- part recourbés ; rameaux florifères droits; fleurs blanches, disposées en grappes terminales, à pédoncules couverts de poils et d’aiguillons la plu- part recourbés ; divisions du calice glabres à la base, réfléchies à la matu- rité du fruit, qui est de moyenne grosseur et d’un noir luisant. FI. en juin, juillet. P Au Grünenwald. 256 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 756. Rubus fastigiatus. Weiïhe et Nees. Ronce fastigiée. Caule decurvato angulato parce aculeato glabro, foliis quinatis ovato- cordatis longè cuspidatis planis supra glabris subtus pubescentibus, ramo florigero horizontali simpliciter paniculato fastigiato, calycibus basi iner- mibus a fructu reflexis. Weihe et Nees. Tiges stériles, glabres, anguleuses, fort longues, à côtés planes ; aiguil- lons crochus, comprimés et élargis à la base; feuilles quinées, à folioles vertes, #labres en dessus, pubescentes en dessous, inégalement dentées en scie, la terminale longuement pétiolée et ovale, cordée à la base, terminée brusquement en une longue pointe; les latérales sont ovales, pointues; stipules au nombre de 2, opposées, linéaires, glanduleuses et ciliées; tiges florifères, simples ou composées, horizontales ; leurs feuilles sont petites, profondément dentées, celles qui sont placées à l'insertion des rameaux sont simples, ovales, ou lancéolées, ainsi que celles qui sont placées entre les fleurs; fleurs grandes, blanches, disposées en panicule simple; divisions du calice presque glabres à la base et pubescentes vers le som- met, et réfléchies après la floraison ; pétales ovales ; fruits assez gros, d’un noir luisant. Fl. en juin, juillet. b Les bois aux environs de Wiltz. V. 2. Pubescens. Feuilles pubescentes des deux côtés. 757. Rubus affinis. Weïhe et Nees. Ronce affiliée. Caule decurvo angulato aculeato glabro, foliis quinatis cordato-ovatis cuspidatis, basi planis apicem versus subundulatis, subtus pubescenti- tomentosis, panicula composita ramis cymosis, calycibusque nudis re- flexis. Weihe et Nees. . Tiges stériles glabres, à 5 angles, souvent tachetées de pourpre; aiguil- lons élargis à la base, presque droits, un peu courbés au sommet; feuilles quinées; à folioles ovales-cordées, terminées par une longue pointe, dentées en scie, vertes et glabres en dessus, pubescentes et cotonneuses en des- sous; dans les rameaux florifères les inférieures sont quinées, les supérieures ternées, et celles qui accompagnent les fleurs sont souvent simples, ovales- lancéolées; pétioles garnis d’aiguillons crochus; stipules linéaires, velues, terminées en une longue pointe ; rameaux florifères glabres et rougeätres à la base, pubescens et verdâtres au sommet; les aiguillons sont un peu plus courbés que dans les rameaux stériles ; fleurs blanches, disposées en une longue panicule velue; de l’aisselle des feuilles inférieures s'élèvent plusieurs bouquets longuement pédonculés, et disposés en forme de corym- be ; divisions du calice ovales, pointues, cotonneuses sur les bords et en dedans, velues en dehors; pétales arrondis, plus longs que le calice ; fruit assez gros, d’un noir luisant. Fl. en juin, juillet. B Le bord des bois. V.s. Floribus corymbosis. Fleurs disposées en corymbes. 758. Robus nitidus. Weïhe et Nees. Ronce luisante. Caule suberecto angulato aculeato glabro, foliis quinatis ovatis aculis planis supra 9labris nitidis subtus pubescentibus, panicula aculeata sub- composita, calycibus reflexis basi aculeatis. Weïhe et Nees. Tiges stériles glabres, anguleuses, à côtés aplatis; aiguillons courts, pres- Oo que droits, un peu élargis à la base, plus nombreux dans le bas de la tige ; ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 257 feuilles quinées, à folioles ovales, pointues, doublement et larsement den- tées en scie, glabres, d’un vert luisant en dessus, ou garnies de quelques poils rares, pubescentes en dessous ; pétioles velus, garnis d’aiguillons cro- chus et épars ; stipules au nombre de deux, opposées, linéaires, insérées à la base du pétiole; rameaux florifères anguleux, pubescens dans le haut, à aiguillons crochus, à folioles un peu plus étroites ; fleurs blanches ou roses, disposées en panicules denses; divisions du calice d’abord droites, puis réfléchies à la floraison ; lésèrement pubescentes, et cotonneuses sur les bords ; pétales ovales ; fruit petit, noir et acide. Fl. en juin, juillet. P Le bord des bois. 759. Rubus cordifolius. Weiïhe et Nees. Ronce à feuilles cordées. Caule decurvo angulato sulcato aculeato slabro, foliis quinatis cordato- orbiculalis cuspidatis subtus e tomentoso canescenti-micantibus, panicula decomposita inferne diffusa, calycibus patentibus basi aculeatis. Weihe et Nees. Tiges stériles glabres, anguleuses, à côtés concaves, marquées de lignes lonsitudinales et blanchäâtres ; aiguillons recourbés dilatés à la base, plus nombreux sur les angles que sur les faces ; feuilles quinées, à folioles inéga- lement dentées, acuminées, glabres en dessus, cotonneuses et orisâtres en dessous ; la terminale fort large, cordée à la base, les deux latérales obli- quement cordées, les deux inférieures ovales; pélioles glabres, sarnis d’ai- guillons crochus; stipules au nombre de deux, subulées, poilues, opposées ou alternes; fleurs blanches disposées en panicules terminales décomposées ; divisions du calice d’abord droites, puis réfléchies, ovales, terminées par une pointe subulée, munies à la base d’aiguillons fort courts, droits et subulés, cotonneuses sur les bords et à l’intérieur; pétales à peine plus longs que le calice, arrondis, courtement onguiculés, et un peu ondulés sur les bords ; fruits noirs. Fi. en juin, juillet. R Le bord des bois. 760. Rubus rhamnifohus. Weiïhe.et Nees. Ronce à feuilles de bourdaine. Syn. Rubus grandis. Trag. de Stirpp. Germ. Comp., p. 970. — Rubus batus. Schwenkf. Stürpp. Sill., p. 185. — Rubus vulgaris. Cel. FI. Dant., p. 62. — Rubus fructicosus. DC. FI. fr., 4, p. 475. — Rubus tomentosus, Thuill. Par., II. 1, p. 265. Caule decurvo angulato sulcato aculeato slabro, foliis quinatis suborbi- culatis cuspidatis subtus cano-tomentosis, panicula composita et decompo- sita conferta, ramis divaricatis, calvcibus patentibus basi aculeatis. Weihe et Nees. Tiges stériles glabres, anguleuses, sillonnées, tachées de bleu et de vert; aiguillons presque droits, dilatés à la base; feuilles quinées ; folioles den- tées en scie, glabres en dessus, blanchâtres et cotonneuses en dessous ; la terminale ovale, pointue, souvent obliquement cordée, portée sur un long pétiolule, les latérales ovales, entières à la base; pétioles glabres, garnis d’aiguillons crochus; stipules opposées au nombre de 2, longues, linéaires et pointues; fleurs blanches, en panicule composée, à rameaux inférieurs sortant de l’aisselle de feuilles ternées ; calice garni à la base d’aiguillons subulés, à divisions ouvertes, réfléchies à la maturité du fruit, ovales, ter- minées par une pointe subulée, d'un vert grisâtre en dehors, blanchâtres 17 258 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. à l’intérieur et sur les bords; pétales de moitié plus longs que le calice, arrondis, courtement onguiculés, ouverts et ondulés ; fruit noir. FI. en juin, juillet. P Les haies, le long des bois. V.r. Panicula lava pauciflora. Panicule lâche, pauciflore. 761. Rubus fructicosus. Weïhe et Nees. Ronce arbrisseau. Caule decurvo angulato sulcato aculeato-glabro, foliis quinatis ovato- oblongis acutis subtus albo-tomentosis , panicula decomposita angusta , stricta, calycibus reflexis subinermibus. Weihe et Nees. Tiges stériles glabres, anguleuses, à côtés aplatis, canaliculés; aiguillons peu nombreux, recourbés ; feuilles quinées, à folioles ovales-oblongues, aiguës, dentées en scie, vertes et glabres en dessus, blanches et cotonneu- ses en dessous; les latérales courtement pétiolulées ; la terminale à pétio- lule fort long ; pétioles pubescens, garnis d’aiguillons crochus, qui dimi- nuent de grandeur à mesure qu'ils se rapprochent du sommet des folioles; stipules linéaires, fort étroites; fleurs blanches, mélées de vert, disposées en une longue panicule décomposée, étroite et resserrée, et munie de plu- sieurs feuilles simples, lancéolées; calice à divisions réfléchies, blanchâtres et cotonneuses, presque dépourvues d’aiguillons; fruit assez gros, noir à la maturité. FI. en juin, juillet. P Les haies et les buissons. V. 2. Panicula supra decomposita. Panicule très décomposée. V. c. Floribus plenis. Fleurs doubles. J'ai trouvé plusieurs pieds de cette _ variété dans les environs de Folschette. 762. Rubus tomentosus. Weiïhe et Nees. Ronce cotonneuse. Caule erecto anguloso sulcato aculeato glabro, foliis quinatis obovato- cuneatis acutis supra cano-pubescentibus subtus albo-tomentosis, panicula decomposita angusta patente, calycibus subinermibus reflexis. Weihe et Nees. Tiges stériles, à 5 angles, glabres, sillonnées, garnies çà et là de quel- ques poils glanduleux ; aiguillons courts, comprimés, subulés, presque: droits, un peu recourbés en arrière ; feuilles rapprochées ; les inférieures quinées, les supérieures ternées, à folioles latérales profondément bifides : elles sont obovées, cunéiformes, aiguës, inégalement et profondément den- tées en scie, rétrécies et entières à la base, blanchâtres et pubescentes en dessus, blanches et cotonneuses en dessous; pétioles pubescens, garnis d’aiguillons fort petits et crochus; stipules étroites, linéaires; rameaux florifères, droits, fort longs, slabres jusqu’au-dessous de la panicule ; feuil- les beaucoup plus petites ; fleurs blanches, en panicule étroite, décompo- sée, à rameaux droits, pubescens et grisàtres; calice à divisions ovales, aiguës, cotonneuses des deux côtés, dépourvues d’aiguillons, et réfléchies après la floraison ; pétales obovés, deux fois plus longs que le calice; fruits petits, noirs à la maturité. FI. en juin, juillet. Les lieux secs et incultes, le bord des bois. Fré- quente dans les terres sartables des Ardennes. V. 8. Serraturis remotis grossis subsimplicibus. Folioles à dents écartées, grosses, presque simples. V. c. Fols supra glabris. Feuilles glabres en dessus. V. ». Panicula ramosissima. Panicule très rameuse. ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 259 V.. Foliis omnibus ternatis, foliohs obtusis. Feuilles toutes ternées à folioles obtuses. IL° Division. — Feuilles digitées, tiges stériles poilues; aigquallons égaux entre eux. 763. Rubus saxatihs. Weïhe et Nees. Ronce des rochers. Caule subherbaceo flagelliformi prostrato inermi piloso foliis ternatis . Cr © . (q . . . . . obovatis grossè inciso-serratis pubescentibus, floribus fasciculatim umbel- latis petalis oblongis. Weihe et Nees. Tises stériles ansuleuses, poilues, couchées, aisuillons peu nombreux LI o o . 2 La - . ? petits et recourbés ; feuilles ternées, longuement pétiolées, à folioles ova- les, pointues, incisées-dentées, glabres et vertes en dessus, poilues en ) Ô » P dessous: pétioles assez longs, embrassant à la base, pubescens, sarnis . - ? « o 7 . 7 2 ü d’aisuillons fort petits et recourbés; stipules lancéolées, placées à la base Dre Ë 2 . du pétiole; rameaux florifères partant du collet de la racine, fort courts, droits, velus et aiguillonnés ; feuilles semblables à celles des tiges stériles: AM ü es à ü 7 fleurs petites, blanches, disposées en une petite ombelle fort courte com- posée de 5 à 10 fleurs ; calice à divisions ovales, réfléchies à la floraison; fruit pelit, rouge à la maturité. FI. en mai. P Les bois, les rochers. 764. Rubus Sprengelir. Weïhe et Nees. Ronce de Sprengel. Caule decumbente subanguloso aculeato sparsim piloso, ramo florifero dense villoso, foliis ternatis ovatis subcordatis, supra glabriusculis subtus pilosis, caulis floriferis utrinquè pilosis, paniculæ ramis elongatis divari- catis paucifloris. Weihe et Nees. ’ Tiges stériles, fort longues, cylindriques, simples ou rameuses ; aiouil- lons nombreux, petits, courbés en hamecon; feuilles alternes, ordinaire- ment ternées, à folioles ovales, pointues, dentées en scie, glabres en dessus, poilues en dessous, les latérales souvent à 2 lobes, la terminale un peu cordée; pétioles pubescens, garnis d’aiguillons fort petits et crochus ; stipules étroites, poilues, un peu anguleuses sur les bords, et placées à la base du pétiole ; rameaux florifères droits, couverts de poils denses, courts, étalés, et fort rudes; folioles elliptiques, un peu plus petites que dans les rameaux stériles ; fleurs roses, en panicule rameuse, à rameaux alongés, divariqués et pauciflores, les inférieurs axillaires, droits, en forme de corymbe; calice couvert de poils courts, ouverts et rudes, à divisions ter- minées par une longue pointe, et ouvertes à la maturité du fruit; pétales ovales, arrondis et plissés; fruits petits, d’un noir luisant. FI. en juin, juillet. Les bois aux environs de Folschette et de Ram- brouch, et au-dessus de Domeldange, etc. * 765. Rubus Schlechtendalii. Weihe et Nees. Ronce de Schlechtendal. Caule decurvo teretiusculo aculeato piloso, foliis quinatis obovato-cunea- is cuspidatis utrinque pilosis (caulis florentis subtus velutinis) panicula com- posita sub corymbosa contracta ramis brevibus, calycum terminalium apice foliaceis subincisis. Weihe et Nees. Tiges stériles fort longues, cylindriques ou un peu anguleuses, simples ou rameuses, un peu lisneuses, couvertes de poils et d’aiguillons ; aiguil- Lo lons épars, solitaires ou géminés, un peu élargis dans le bas, recourbés, 260 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. mous, peu piquans, rouges à la base, d’un jaune sale au sommet; feuilles alternes, quinées, à folioles ovales-oblongues, terminées par une longue pointe, garnies de dents inégales et mucronées, couvertes de poils droits et raides en dessus, molles et pubescentes en dessous; pétiole à 3 faces, ge- nouillé, à aiguillons peu nombreux, recourbés, et couverts de poils denses et étalés ; stipules presque foliacées, ciliées, naissant vers la base du pétiole; rameaux florifères anguleux, pubescens, à aiguillons peu nombreux, à feuilles inférieures quinées, celles du milieu ternées, les supérieures sim- ples, diminuant de grandeur à mesure qu’elles se rapprochent du sommet de la panicule; fleurs blanches en panicule composée, à rameaux ouverts, dont les inférieurs sont axillaires, paniculés, et les supérieurs en forme de corymbe ; divisions du calice terminées par une longue pointe, et réfléchies à la maturité du fruit, qui est fort gros et noir. FI. en juin, juillet. 2} Les bois montueux des Ardennes. 766. Rubus carpinifolius. Weïhe et Nees. Ronce à feuilles de charme. Caule decurvo anguloso aculeate parcius piloso ramo florigero piloso foliis quinatis cordato-ovatis lonsè acuminatis argute duplicato-serratis, supra subpilosis, subtus velatino-canis, panicula composita, ramis patulis apice corymbosis: Weihe et Nees. Tiges stériles simples ou rameuses, anguleuses, ayant les angles plus ou moins excavés, panachées de rouge et de vert, un peu velues; aiguillons disposés sur les angles des tiges, solitaires, géminés ou ternés, rougeûtres, plus ou moins recourbés, durs et piquans ; feuilles quinées, à folioles poin- lues, doublement dentées en scie, la terminale ovale, acuminée, cordée à la base, portée sur un long pétiolule, les intermédiaires ovales, aiguës, un peu obliques à la base, les latérales ovales-oblonoues; elles sont pres- que glabres, vertes en dessus, velues, blanches et cotonneuses en dessous ; pétioles rougetres, pubescens, trigones, garnis d’aiouillons crochus ; sti- pules étroites, cilices, poilues, naissant vers la base du pétiole; rameaux florifères un peu anguleux, garnis d’aiguillons épars et crochus, cou- verts de poils mous et étalés ; à feuilles supérieures ternées et les inférieures quinées, semblables à celles des tiges stériles; fleurs d’un blanc mélé de rose, disposées en panicule composée de rameaux axillaires, ouverts, très alongés, en corymbe au sommet; les feuilles qui accompagnent les rameaux supérieurs sont ordinairement simples; divisions du calice aiguës, un peu velues, réfléchies à la maturité du fruit, qui est assez gros et noir; pétales ovales. FI. en juin, juillet. D Le bord des bois. 767. Rubus vulgaris. Weïhe et Nees. Ronce commune. Caule decurvo anguloso aculeato subpiloso, foliis quinatis ellipticis vel suborbiculatis basi obtusè cuneatis subcordatisve duplicato -patenti- serratis, subtus pubescentibus, panicula composita patente pauciflora. Weihe et Nees. Tiges stériles simples ourameuses, dures, lisneuses, entièrement pourpres ou panachées de pourpre et de vert, garnies de poils peu nombreux, angu- leuses, ayant les angles plus ou moins distincts ; aiguillons épars, solitaires, géminés ou ternés, rougeâtres, droits ou un peu courbés, plus nombreux sur les angles de la tige; feuilles quinées à folioles doublement dentées ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 261 en scie, vertes, un peu pubescentes en dessus, blanchâtres, pubescentes ou un peu cotonneuses en dessous; la terminale ovale ou ovale-arrondie orbiculaire, un peu rétrécie à la base et plus ou moins cordée ; toutes les autres sont obovées et ovales-oblongues, pointues au sommet, entières à la base ; pétioles trigones, pubescens, rougeûtres, garnis d’aiguillons cro- chus; stipules étroites, ciliées, naissant à la base du pétiole; rameaux flori- fères un peu anguleux, plus ou moins poilus, garnis d’aiguillons épars et crochus, à feuilles inférieures quinées, celles du milieu ternées et celles qui sont placées vers le sommet de la panicule ordinairement simples ; fleurs blanches ou rougeâtres, disposées en panicule ouverte, composée et rameuse, à rameaux inférieurs, axiilaires fort longs, en forme de grappes ou de corymbes ; les supérieurs simples ou en corymbes fort courts ; divi- sions du calice aiguës, cotonneuses, réfléchies à la maturité du fruit, qui est assez gros et noir. FI. en juin, juillet. D Les lieux secs et incultes. V. A. Viridis. Folioles ovales ou ovales-orbiculaires, un peu rétrécies à la base, pubescentes et blanchâtres en dessous; panicule très ouverte, à rameaux inférieurs en forme de corymbe, les supérieurs presqu’uniflores; fleurs blanches. V. 5. Umbrosus. Folioles presqu’orbiculaires, un peu plus larges à la base; presque glabres en dessus, pubescentes en dessous; panicule étroite, presque simple, à rameaux inférieurs en forme de grappes ; fleurs d’un rose pâle. V. c. Glabratus. Folioles orbiculaires-cordées, molles, velues-pubescentes en dessous’; rameaux de la panicule fort longs, simples ou en forme de grappe ; fleurs d’un rose pâle. V.». Rhombifolius. Folioles elliptiques-rhomboïdales, un peu poilues en dessus, blanches et pubescentes en dessous ; panicule flexueuse, à rameaux la plupart divisés ; fleurs roses. V. s. /Mollis. Folioles obovées ou orbiculaires cunéiformes, un peu cordées à la base, velues, cotonneuses et blanchâtres en dessous; panicule étroite, presque simple, à rameaux inférieurs enforme de grappe ; fleurs blanches. 768. Rubus sylvaticus. Weïhe et Nees. Ronce des bois. Caule decurvo anguloso aculeato piloso, ramo florigero pilosissimo, foliis quinatis obovate-cuneatis acutis mucronato-duplicato-serratis supra gla- briusculis subtus pubescenti-hirtis concoloribus, panicula composita pa- tente foliosa. Weihe et Nees. Tiges stériles dures, ligneuses, simples ou rameuses, plus ou moins cy- lindriques ou anguleuses, vertes ou d’un pourpre obscur, légèrement poi- lues; aiguillons épars, solitaires, géminés ou ternés, linéaires, ur peu recourbés ; feuilles quinées, à folioles inégalement dentées en scie, vertes, et parsemées de poils raides en dessus, plus pâles et pubescentes en des- sous ; les trois supérieures sont obovées et aiguës ; les latérales ovales; dila- tées et un peu obliques à la base; pétioles couverts de poils raides et étalés, à aiguillons un peu crochus; stipules étroites, cihées; rameaux flo- riféres anguleux, couverts ainsi que les pédoncules et les calices de poils blancs, denses et étalés; aiguillons alongés, minces et crochus; feuilles inférieures quinées, les supérieures térnées, à folioles latérales à 2 lobes ; a fleurs d’un blanc sale, en panicule longue, étroite et feuillée, à rameaux 262 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. inférieurs paniculés, les supérieurs fort courts et pauciflores ; divisions du calice acuminées, réfléchies à la maturité du fruit, qui est de moyenne grosseur et noir. F1. en juin, juillet. Le bord des bois. 769. Rubus villicaulis. Weihe et Nees. * Ronce à tige velue. Caule decurvo anguloso ramoque florisero hirtis, aculeis confertis rectis pilosis, foliis quinatis subcordato-orbiculatis longè cuspidatis, argutè du- plicato-serratis supra pilosis subtus canescenti- hirsutis micantibus pani- culæ ramis divaricatis corymbosis aculeatissimis. Weihe et Nees. Tiges stériles dures, anguleuses, simples ou rameuses, vertes ou d’un brun rougeâtre et poilues; aiguillons épars, ou solitaires ou rapprochés 2 ou 3 ensemble , minces, presque droits ; feuilles quinées, à folioles inéga- lement et doublement dentées en scie, À dentelures mucronées, presque glabres en dessus, hérissées et blanchâtres en dessous; foliole terminale elliptique, terminée par une longue pointe ; celles du milieu obovées ; les latérales ovales ; pétioles triangulaires, couverts de poils denses et étalés, à aiguillons crochus; rameaux florifères, anguleux, velus, à aiguillons alongés, plus ou moins recourbés, à feuilles ternées; fleurs blanches, en panicule, à rameaux ouverts, pauciflores, les inférieurs sont axillaires, en forme de corymbe ; pédoncules divariqués ; divisions du calice ter- minées par une longue pointe, et réfléchies à la maturité du fruit, qui est assez gros et noir. FI. en juin, juillet. P Les bois. 770. Rubus argenteus. Weïhe et Nees. Ronce argentée. Caule decurvo aculeato pubescente, aculeis reduncis, ramo florigero pu- bescente, foliis quinatis, obovato-orbiculatis longè acuminatis acute du- plicato-serratis supra glabriusculis subtus pubescenti-tomentosis argenteo- canis , paniculæ ramis remotis erectis racemoso-compositis paucifloris. Weihe et Nees. Tiges stériles dures, ligneuses, simples ou rameuses, un peu velues, anguleuses, ayant les angles plus ou moins marquans, vertes ou pourpres ; aiguillons assez grands, droits ou reccurbés, épars, solitaires ou géminés ; feuilles quinées, à folioles inégalement dentées en scie, à dentelures mu- cronées ; elles sont glabres, vertes en dessus, argentées et pubescentes en dessous, la terminale obovée, un peu orbiculaire, terminée par une longue pointe, celles du milieu obovées, les inférieures ovales ; pétioles triangu- _laïmes, pubescens, garnis d’aisuillons minces et crochus ; stipules subulées et ciliées; rameaux florifères, anguleux, pubescens dans le bas, cotonneux vers le sommet, garnis d’aiguillons peu nombreux et recourbés ; feuilles inférieures ternées, celles qui sont placées vers le sommet de la panicule sont simples, quelquefois trilobées ; fleurs d’un blanc méié de rose, dis- posées en une panicule dont les rameaux sont pauciflores, très écartés, droits, en forme de“srappe .composée ; calice blanchâtre, cotonneux, à poils entremélés de glandes, à divisions acuminées, réfléchies à la maturité du fruit, qui est assez gros, ovale, d’un noir es FI. en juin; Juillet. D Le bord des bois. 771. Rubus discolor. Weihe et Nees, Ronce discolore. Caule decurvo anguloso aculeato strigoso sericeo fusco purpureo, ramo ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 265 florigero piloso, foliis quinatis suborbiculatis acuminatis argutè duplicato- serratis supra nudis subtus albo-tomentosis reticulo-venosis, racemo denso composito. Weïhe et Nees. Tiges stériles, simples ou rameuses, anguleuses, d’un pourpre obscur, dures, ligneuses, un peu velues ; aiguillons épars, solitaires, assez gros, élargis à la base, un peu recourbés, et placés sur les angles de la tige ; feuilles quinées, à folioles profondément et inésalement dentées, vertes et glabres en dessus, d’un blanc grisâtre et cotonneuses en dessous; la ter- minale ovale-orbiculaire, aiguë, les autres ovales et pointues ; pétioles trian- gulaires, pubescens, garnis d’aiguillons fort petits et crochus; stipules étroites, ciliées; rameaux florifères, anguleux, pubescens dans le bas, cotonneux vers le sommet de la panicule, à feuilles inférieures quinées, celles du milieu ternées, et les supérieures simples; fleurs d’un rose pâle, en panicule rameuse et décomposée ; calice cotonneux, blanchâtre, à divi- sions aiguës, réfléchies à la maturité du fruit, qui est noir et assez gros. F1. en juin, juillet. P Les haies, les broussailles. Ie Division. — Feuilles digitées; tiges stériles, garnies d’aiquillons inéqaux, dont les plus petits sont aciculaires et couverts de glandes stipitées ; tiges florifères glanduleuses. LL À. Divisions du calice réfléchies. à la floraison. 772. Rubus Gunthery. Weihe et Nees. Rubus de Gunther. Syn. Rubus hybridus. Villars Delph. IIT, p. 559. — Rubus glandulosus. Gunth. PI, exsic., Sil. Cent., 7, n. 65. Caule procumbente subangulato multiaciculato, sparsim piloso_ glan- dulosoque, aculeis inæqualibus rectis, foliis ternatis quaternisvè ovatis glabriusculis inæqualiter serratis, paniculæ subinermis multiolandulosæ laxæ ramis corymbosis, bracteis inferioribus bifidis, pedunculis inermibus subaciculatis. Weihe et Nees. Tiges stériles dures, un peu anguleuses, d’un brun rougeûtre, couvertes, ainsi que les florifères, d’aiguillons, de poils et de glandes; aiguillons iné- gaux entre eux, droits, un peu dilatés et mous, quelques-uns d'entre eux sont planduleux au sommet; glandes souvent pédiculées ; feuilles ternées, qualernées ou quinées, à folioles ovales, plus ou moins acuminées, inéga- lement et largement dentées, poilues sur les deux surfaces, d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous ; pétioles également garnis d’aiguil- lons, de poils et de glandes ; stipules linéaires, glanduleuses et poilues ; rameaux florifères un peu anguleux, à feuilles ternées, à folioles ovales, cunéiformes à la base, inésalement dentées, presque glabres en dessus; fleurs blanches, en panicule courte, à rameaux couverts de poils courts, peu visibles à l’œil nu; rameaux inférieurs axillaires, droits, fort courts ; calice cotonneux et slanduleux, à divisions ovales, pointues, réfléchies à la floraison ; pétales courts, obovés ; fruits petits et noirs. FI. en juin, juillet. R Le long des chemins, au Grünenwald. 773. Rubus Schleicheri. Weïhe et Nees. Ronce de Schleicher. Caule arcuato subtereti sparsim piloso glandulosoque aculeis inæqua- libus aciculisque confertis, foliis ternatis obovato-acuminatis subtus bre- vissime pilosulis, foliolis lateralibus subbilobis, paniculæ nutantis subto- 264 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. mentosæ glandulosæque ramulis superioribus unifloris, bracteis inferio- ribus trifidis, pedunculis sparsim aculeatis aciculatisque. Weihe et Nees. Tiges stériles cylindriques, vertes ou d’un noir rougeàtre, garnies d’ai- guillons nombreux, de glandes et de poils; aiguillons inégaux, minces et recourbés ; feuilles ternées, à folioles ovales-oblongues, acuminées, large- ment et inégalement dentées en scie, vertes, Hu chargées de quel- ques poils épars en dessus, d’un vert pâle et couvertes de poils denses en dessous ; pétioles pubescens, garnis d’aiguillons un peu réfléchis; stipules linéaires, glanduleuses et poilues ; rameaux florifères, également couverts de poils, de glandes et d’aiguillons inégaux, dont les uns sont droits et les autres recourbés : : PAIE ternées, à ‘olioles ovales-rhomboïdales, poi- lues sur les deux surfaces ; fleurs d’un blanc sale, en panicule, dont les 3 rameaux inférieurs sont axillaires et soutiennent 2 à 4 fleurs, tous les autres sont uniflores; calice aiguillonné, cotonneux, glanduleux, à divi- sions terminées par une longue pointe, réfléchies à la floraison ; pétales larges, ovales; fruit oblong, noir à la maturité. FI. en juin, ‘juillet. P Les bois aux environs de Rambrouch et au Grünen- wald. V.s. Foliis quinatis panicula supra decomposita, dense valideque aculeata. Feuilles quinées; panicule décomposée, fortement aiguillonnée. 774. Rubus fusco-ater. Weïhe et Nees. Ronce brunâtre: Caule procumbente angulato piloso multiglanduloso aciculatoque, acu- leisreclinatis crebris, foliis quinatis cordato-ovalis acuminatis subtus densè pubescentibus, paniculæ subtomentosæ aciculatæ multislandulosæ ramis inferioribus racemosis, bracteis lanceolatis bi-trifidis, pedunculorum acu- leis longis setaceis aciculisque crebris. Weihe et Nees. Tiges stériles anguleuses, d’un brun grisâtre, garnies de glandes et de poils denses; aiguillons inégaux, dont les plus grands sont alongés, peu dilatés, droits, un peu renversés, et les plus petits sont droits et étalés ; feuilles quinées, orbiculaires-cordées, terminées par une longue pointe, largement et inégalement dentées en scie, d’un vert foncé et couvertes de poils épars en dessus, cotonneuses et d’un vert päle en dessous ; pétioles velues, garnis de poils, de #landes et d’aiguillons un peu crochus ; rameaux florifères à feuilles inférieures ternées, à folioles ovales-cordées, inégale- ment dentées, celles du sommet de la panicule sont simples; elles ‘sont glabres en dessus, légèrement cotonneuses en dessous ; fleurs purpurines, en panicule courte, un peu flexueuse, à rameaux inférieurs fort alongés, droits, ouverts, en forme de corymbe ; pédoncules cotonneux, garnis d’ai- guillons droits ; calices cotonneux, glanduleux et aiguillonnés, à divisions réfléchies à la floraison; pétales grands, arrondis ; fruits noirs. FI. en juin, juillet. D Le bord des bois. 775. Rubus pallidus. Weïhe et Nees. Ronce pâle. Caule procumbente subangulato piloso, glandulis, aciculis aculeisque æqualibus reclinatis sparsis, foliis quinatis cordato-ovatis acuminatis subtus ad venas pilosis pallide viridibus, paniculæ subtomentosæ sparsim acicu- latæ ramis corymboso-racemosis, bracteis linearibus, pedunculorum aculeis brevibus crebris, aciculis nullis. Weihe et Nees. Tiges stériles anguleuses, molles, vertes, couvertes de glandes, de poils ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 265 et d’aiguillons; ces derniers sont petits, inégaux, un peu dilatés, épars, droits et un peu renversés, les plus petits sont fort peu visibles à l’œil nu ; feuilles quinées, distantes, à folioles ovales-cordées, terminées parunelongue pointe, inégalement et largement dentées en scie, parsemées sur les deux surfaces de poils peu nombreux : elles sont d’un vert pâle en dessus, d’un vert jaunâtre en dessous ; pélioles velus, garnis d’aiguilions peu nombreux, un peu courbés; slipules étroites, slanduleuses et poilues; rameaux flori- fères, à feuilles ternées, à folioles ovales-aisuës, lésèrement dentées, slabres en dessus, poilues en dessous; la feuille supérieure est ordinairement sim- ple; fleurs blanches, en panicule alongée, garnie dans le bas d’aiguillons renversés et dans le haut d’aiguillons droits; rameaux inférieurs de la panicule axillaires, assez longs, en forme de srappe ou de corymbe, et soutenant 5 à 7 fleurs; calice cotonneux, slanduleux, muni de quelques aiguillons, à divisions lancéolées, pointues, plus longues que la corolle et réfléchies à la floraison ; pétales ovales ; fruit petit, noir à la maturité. F1. en juin, juillet. b Les buissons. 776. Rubus infestus. Weïhe et Nees. Ronce incommode. Caule arcuato angulato sparsim piloso glandulosoque, aciculis aculeisque inæqualibus aduneis crebris, foliis quinatis, cordalo subrotundis acumi- patis subius pubescentibus, paniculæ pilosæ subaciculatæ, ramis subco- rymbosis bracteis foliaceis vel lanceolato-trifidis, pedunculorum aculeis recurvis aciculisque sparsis. Weihe et Nees. Tiges stériles anguleuses, d’un brun rouseûtre, dures, épaisses, couvertes O ü de glandes, de poils, et d’aiguillons inégaux dont les plus grands sont cour- bés, élargis à la base, plus ombres au sommet des tiges que dans le bas, ils sont durs et piquans ; feuilles quinées, à folioles arrondies, cordées à la base, terminées par une longue pointe au sommet, largement et inéga- lement dentées, à dentelures mucronées; elles sont un peu poilues et d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle et pubescentes en dessous; pétioles poi- lus, garnis d’aiguillons crochus; stipules linéaires, plus poilues que glandu- leuses; rameaux florifères à feuilles ternées, à folioles obovées, incisées- dentées vers le sommet, poilues en dessus, pubescentes en dessous; les deux supérieures sont entières, dépourvues de glandes et longuement pétiolées ; fleurs blanches, en panicule courte, à rameaux inférieurs droits, ouverts, paniculés ou en forme de corymbe, terminés par 3 à 7 fleurs ; calice pubes- cent non-glanduleunx, garni à la base de petiis aiouillons nombreux, à di- visions ovales, terminées par une longue pointe, réfléchies à la floraison; fruit petit, noir à la maturité. FI. en juin, juillet. h Les haies et les broussailles. 771. Rubus Lejeunei. Weihe et Nees. Ronce de Lejeune. * Caule procumbente subangulaio piloso sparsim glanduloso aciculis rec- tisque aculeis inæqualibus crebris, foliis ternatis vel pedato-quinatis ovatis acuminatis grossè inæqualiter serratis subtus pubescentibus pallidè viri- dibus, paniculæ pilosæ multiaciculatæ ramis corymbosis, bracteis lanceo- latis trifidis, pedunculorum aciculeis rectis aciculisque sparsis. Weihe et Nees. Tiges stériles un peu anguleuses, molles, vertes, couvertes de poils, de glandes et d’aiguillons inésaux, dont les plus grands sont étroits, un peu élargis; les plus petits sont fort minces, la plupart terminés par une glande 266 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. rouseâtre; feuilles un peu distantes, ternées, quaternées ou quinées, à folio- lesgrandes, acuminées, largement et inégalement dentées, vertes et presque glabres en dessus, d'un vert pâle et pubescentes en dessous; pétioles garnis d' aiguillons un peu crochus, de glandes et de poils ; stipules étroites, glan- duleuses et poilues ; tiges OS à rameaux inférieurs ternés, à foliolés ovales, aiguës, irréguliérement dentées, garnies de quelques poils épars en dessus et Dubescentes en dessous; les supérieures simples; fleurs d’un rose pâle, en panicule alongée et cotonneuse, à rameaux inférieurs axillaires, droits, ouverts, nus à la base, paniculés ou en grappes, ou en corymbes au sommet, terminés par 5 à 7 fleurs; calices slanduleux, cotonneux, garni de petits aiguillons, à divisions terminées par une pointe raide et sélacée, et réfléchies à la floraison ; pétales grands, arrondis ; fruit assez gros et noir à la maturité. FI. en juin, juillet. R Les broussailles aux environs de Rambrouch et de Folschette. 778. Rubus vestitus. Weïhe et Nees, Ronce poilue. Caule arcuato subangulato dense piloso strigosoque, aculeis subæqualibus reclinatis sparsis, foliis ternatis vel pedato-quinatis ovato-subrotundis un- dulato-serratis subtus tomentoso-albidis, paniculæ villoso-tomentosæ vix aciculatæ densæ, ramis corymbosis, bracteis trifidis lacinia media ovata grossè serrata, pedunculorum aculeis rectis aciculisque sparsis. Weihe et Nees. Tiges stériles dures,un peu anguleuses, d’un brun grisâtre, un peu striées, couvertes de glandes, de soies droites, et d’aiguillons inégaux, dont les plus grands sont les plus nombreux, droits, ouverts et élargis à la base ; pétiole garni de petits aiguillons; stipules linéaires poilues, non glanduleuses ; feuilles quinées, à folioles ovales-orbiculaires, aiguës, ondulées-frisées sur les bords, finement dentées, à dentelures mucronées ; elles sont glabres, d’un vert foncé en dessus, blanches et cotonneuses en dessous; rameaux florifères à feuilles inférieures ternées, à folioles un peu orbiculaires, den- iées, à dentelures mucronées, poilues en dessus, soyeuses en dessous et ciliées sur les bords; la feuille terminale est ordinairement simple; fleurs d’un rose pâle, en panicule rameuse, garnie d’aiguillons épars, peu nom- breux, un peu recourbés; rameaux cotonneux, les inférieurs droits, axillaires, en forme de corymbe ; calice grand, cotonneux, glanduleux, garni de petits aiguillons fort courts, à divisions ovales, pointues, réflé- chies à la floraison; pétales grands, arrondis; fruit noir. FI. en juin, Juillet. D Les lieux secs et incultes, les broussailles. 7179. Rubus rosaceus. Weiïhe et Nees. Ronce rosacée. Caule subprocumbente subangulato, pilis glandulis aciculisque sparsis, aculeis crebris inæqualibus rectis patentibus, foliis ternatis vel pedato-qui- natis cordato-subrotundis acutis, prossè inæqualiter serratis subtus pilosis pallidè viridibus , paniculæ foliaceæ hirsutæ aciculatæ ramis corymbosis, pedunculorum aculeis aciculisque sparsis, calycibus foliaceo-appendicula- tis. Weihe et Nees.. | * Tiges stériles un peu anguleuses, molles, d’un brun rougeûtre, garnies de poils,. de glandes et d'aiguillons inégaux, dont les plus grands sont les plus nombreux, droits et élargis à la base: les plus petits sont terminés par une glande ; feuilles ternées, ’quaternées ou quinées, à folioles grandes, ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 267 cordées-orbiculaires, aiguës, largement et inégalement dentées, poilues sur Les deux surfaces, d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous; stipules étroites, poilues; rameaux florifères à feuilles ternées, à folioles ovales, aiguës, inégalement et largement incisées-dentées; fleurs blanches, en panicule un peu flexueuse, garnie d’aiguillons qui sont plus courts dans le bas que vers le sommet, un peu recourbés ; rameaux inférieurs panicu- lés à 5 ou 10 fleurs ; calice velu, glanduleux, fortement aiguillonné, à divi- sions garnies d’appendices foliacés et réfléchis après la floraison ; pétales arrondis; fruit noir. F1. en juin, juillet. D Les bois de bouleau au-dessus de Domeldange. + 780. Rubus radula. Weïhe et Nees. Ronce en racloir. Caule arcuato angulato pilis glandulisque sparsis aciculis crebris, aculeis æqualibus validis reclinatis raris, foliis quinatis ovato-acuminatis grossè inæqualiter serratis subtus pubescenti-canis, paniculæ pubescenti-tomen- tosæ sparsim aciculatæ ramis corymboso -compositis, bracteis lanceolatis trifidis, pedunculorum aculeis longis rectis sparsis, aciculis nullis. Weiïhe et Nees. Tiges stériles anguleuses, dures, d’un brun purpurin, couvertes de glan- des, de poils et d’aiguillons inégaux , dont les plus grands sont alongés, recourbés et élargis à la base ; feuilles quinées, à folioles ovales, acuminées, larsement et inégalement dentées; vertes et glabres en dessus, blanches et pubescentes en dessous; pétiole garni d’aiguillons crochus, fort petits ; stipules fort étroites, glanduleuses et poilues ; rameaux florifères à feuilles ternées, la supérieure simple; fleurs blanches, disposées en une longue pani- cule droite, pubescente dans le bas et cotonneuse vers le sommet, à rameaux droits, ouverts en forme de corymbe; calice cotonneux, glanduleux, garni de petits aiguillons à la base, à divisions ovales, terminées par une longue pointe et réfléchies après la floraison ; pétales arrondis; fruits noirs. F1. en juin, juillet. P Les broussailles. 781. Rubus rudis. Weïhe et Nees. Ronce rude. Caule subarcuato angulato angustè sulcato glabro sparsim glanduloso aciculato, aculeis æqualibus reclinatis sparsis, foliis quinatis ovato vel obo- vato-acuminatis grossè inæqualiter serratis subtus pubescenti-canis, pani- culæ expansæ subtomentosæ aciculatæ, ramis corymboso-racemosis, brac- teis lanceolatis trifidis, pedunculorum aculeis aciculisque raris. Weïhe et Nees. Tiges stériles dures, anguleuses, un peu sillonnées, glabres, rougeûtres, garnies de glandes, de poils et d’aiguillons inégaux, dont les plus grands sont épars, un peu dilatés à la base, droits et réclinés, ou un peu courbés en hamecon au sommet, et les plus petits sont fort minces, la plupart glan- duleux ; feuilles ordinairement quinées; celles du bas de la tige quelque- fois ternées, à folioles ovales, arrondies à la base, ou cunéiformes, ou quel- quefois cordées, terminées par une longue pointe, inégalement et largement dentées, glabres, d’un vert luisant en dessus, pubescentes et blanchâtres em dessous; pétiole velu, garni d’aiguillons semblabies à ceux des tiges; stipules étroites, glanduleuses, poilues et rougeâtres ; rameaux florifères à feuilles ternées, à folioles ovales ou obovées, incisées-dentées, glabres en dessus, un peu pubescentes en dessous; fleurs d’un rouge pâle, en panicule un peu flexueuse, à rameaux inférieurs axillaires, en forme de corymbe 268 “ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. terminés par # à 5 fleurs; calice glanduleux, cotonneux, à divisions ova- les, terminées par une longue pointe, et réfléchies à la floraison ; pétales ovales; fruit noir. FI. en juin, juillet. P Les collines arides. 3 ki 782. Rubus histrix. Weiïhe et Nees. Ronce hérissonnée. Caule procumbente angulato pilis glandulis aciculisque sparsis, aculeis inæqualibus confertis maximis reclinalis vel aduncis, foliis quinatis ovato- oblongis acuminatis grossè inæqualiter serratis subtus pubescentibus pal- lidè viridibus, paniculæ coarctatæ densè pilosæ aciculatæque, ramis co- rymboso-composilis, bracteis foliaceis vel lanceolatis trifidis, pedunculorum aculeis longis reclis sparsis aciculis nullis. Weihe et Nees. Tiges stériles dures, anguleuses, vertes ou d’un brun rougeàtre, garnies de glandes, de poils élalésiiel d'aiguillons inégaux, très nombreux, dont, les plus grands sont recourbés, ou un peu élargisà la base; feuilles quinées, à folioles ovales-oblongues, rétrécies en une longue pointe au sommet, inésalement et laroement dentées, un peu poilues, d’un vert foncé en des- sus, pubescentes et d’un vert pâle en dessous; pétioles velus, garnis d’ai- guillons minces et crochus; slipules étroites, glanduleuses et poilues; ra- meaux florifères à feuilles ternées, à folioles obovées, les deux supérieures sont entières-oblonoues; fleurs rougeâtres, en panicule un peu flexueuse, à rameaux en forme de corymbe, les inférieures droits, étalés, à 7 ou 9 fleurs ; calice glanduleux, cotonneux, à divisions terminées par une longue pointe et réfléchies après la floraison ; pétales arrondis ; fruit noir. FI. en juin, juillet. P Les lieux secs et arides. 783. Rubus pygmœus. Weihe et Nees. Ronce pygmée. Caule procumbente tereli pilis glandulis aciculisque sparsis, aculeis inæqualibus longis reclinatis crebris, foliis quinatis cordato-obovatis acu- minatis inæqualiter serrato-dentatis subtus subpubescentibus pallide viri- dibus, paniculæ coarctatæ villoso-tomentosæ aciculatæ ramis corymbosis, bracteis foliaceis vel lanceolato-linearibus, pedunculis aciculatis aculeis lonois tenuibus rectis cenfertis, calycibus echinatis. Weihe et Nees. Tiges stériles dures, cylindriques, d'un brun rougeâtre, garnies de poils, de glandes et d’aiguillons nombreux, inégaux, un peu renversés, dont les plus orands sont fort longs, un peu élargis à la base; feuilles quinées, à folioles obovées, terminées par une longue pointe, plus ou moins cordées à la base ou cunéiformes, inégalement dentées, un peu poilues, d’un vert foncé en dessus, pubescentes et d’un vert pâle en dessous; pétioles hérissés d’aiguillons minces et droits ; stipules linéaires et poilues ; rameaux flori- fères à feuilles ternées, à folioles obovées, incisées-dentées, couvertes sur les deux surfaces de poils épars ; les deux feuilles supérieures sont simples; fleurs blanches, en panicule alongée, flexueuse, à rameaux disposés en corymbes composés ; calice hérissé, glanduleux, cotonneux, à divisions ovales, terminées par une longue pointe et réfléchies après la floraison ; pétales ovales; fruit noir. FI. en juin, juille. D Les champs arides aux environs de Neunhausen. B. Divisions du calice non réfléchies. “ 784. Rubus Bellardi. Weïhe et Nees. Ronce de Bellardi. ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. 269 Caule procumbente tereti sparsim piloso et purpureo- olanduloso multi aciculato, aculeis parvis crebris reclinatis, foliis ternatis ÈS lateralibus hinc dilaratis ellipticis cuspidatis incumbenti- -serratis lelabriusculis pani- cula pilosa densè aciculata apiceramosa bracteis lanceolatis trifidis ramos æquantibus, calycibus fructus erectis vel reflexis. Weihe ct Nees. Tiges stériles cylindriques , molles, verles, d’un rouge pâle du côté opposé au soleil, sarnies de poils aber à peine visibles à aiguillons petits, LE CEE inégaux, renversés ou courbés, les plus srands sont un peu élarois, et les plus petits glanduleux au sommet; feuilles ternées, à folioles grandes, elliptiques, arrondies à la base ainsi qu’au sommet, et terminées par une longue pointe ; elles sont dentées, poilues et d’un vert pâle en dessus, pubescentes en dessous ; stipules linéaires, glanduleuses et poilues ; rameaux florifères, à feuilles ternées, rapprochées, obovées, incisées, dentées surtout vers le sommet ; poilues en dessus, pubescentes en dessous ; les deux feuilles Supérieures sont simples ; fleurs blanches, en panicule droite, courte, peu garnie, à rameaux inférieurs droits, étalés en forme de grappe ou de corymbe, soutenant 4 à 6 fleurs ; calice cou- vert de poils denses et d’aiguillons fort minces, à divisions lancéolées, ouvertes pendant la floraison, apprimées ou réfléchies à la maturité du fruit, qui est noir ; pétales obovés. FL. en Juin, juillet. D Les lieux montueux, les broussailles. 785. Rubus dumetorum. Weïhe et Nees. .. Ronce des buissons. Caule procumbente subanoulato subpiloso subpruinoso aciculis glan- dulisque raris aculeis inæqualibus reclinatis, foliis plerumque quinatis foliolis lateralibus sessilibus, floribus corymbosis, fructibus atris. Weihe et Nees. Tiges. stériles cylindriques ou anguleuses, vertes ou d’un blanc rou- geàtre, parsemées de glandes et de poils peu nombreux ; aiguillons minces et droits, renversés ; feuilles quinées, à folioles arrondies, plus ou moins acuminées, dentées, poilues en dessus, pubescentes en dessous ; la termi- nale longuement pétiolulée, cordée à la base ; stipules lancéolées-linéaires, glanduleuses et poilues ; rameaux floriféres, à aiguillons et feuilles sem- blables à ceux des tiges stériles ; fleurs blanches ou rougeâtres, disposées en corymbes peu garnis; calice cotonneux, glanduleux, garni de quelques aiguillons, à divisions ovales, pointues, plus courtes ou plus longues que le fruit et apprimées ; pétales nie ; fruit noir. * FI. en juin, juillet. 2! Les baies et les broussailles. V. a. Vulgaris. Weïhe et Nees. Tiges stériles cylindriques; aiguillons droits, peu nombreux, ainsi que les glandes et les poils; feuilles poilues en dessus, pubescentes en dessous ; calice cotonneux, à glandes et aiguil- lons peu nombreux ; pétales blancs et rougeûtres. V. 2. Pilosus. Weihe et Nees. Hérissée de longs poils dans toutes ses parties, à l'exception des pétales et du fruit ; : pétales blancs. V.c. Tomentosus. Weihe et Nees. Feuilles de couleur cendrée en dessus, cotonneuses et blanchâtres en dessous; pédoncules et calice également blanchâtres et cotonneux; pétales blancs. V.n. Ferox. Weihe et Nec Plus forte dans toutes ses parties; tiges stériles, épaisses, molles, entièrement couvertes d’aiguillons, de glandes et de poils ; feuilles grandes, terminées par une longue pointe, rugueuses et poilues; fleurs purpurines ; fruit souvent avorté. 270 ICOSANDRIE. — POLYGYNIE. V.e. Glabriusculus. Tiges presqu’entièrement glabres. V. r. Floribus semiplenis pleniste. Fleurs doubles ou semi-doubles. Croît dans les environs de Rambrouch, mais très rarement. 786. Rubus cœsius. Weïhe et Nees. Ronce bleuûtre. Caule procumbente tereti subpiloso pruinoso aculeis variis inæqualibus, foliis ternatis vel pinnato-quinatis, foliolis lateralibus sessilibus extrorsum sæpe lobatis, floribus paniculato-corymbosis, fructibus cæsiis. Weïhe et Nees. Tiges stériles cylindriques, presque glabres, d’un bleu clair, garnies d’aiguillons inégaux, minces et recourbés ; feuilles ternées ou quinées, quelquefois pinnatifides, à à folioles de forme etde grandeur variable, tantôt un peu pubescentes, tantôt blanchâtres et cotonneuses ; folioles latérales des feuilles ternées, sessiles, entières ou bilobées ou bifides; stipules li- néaires, quelquefois foliacées ; rameaux florifères, flexueux, à aiguillons semblables à ceux des tiges stériles ; fleurs blanches, en corymbe terminal, divisions du calice plus ou moins terminées en pointe; fruit noir, couvert d’une poussière glauque et bleuâtre ; pétales ovales, entiers ou échancrés. F1. en juin, juillet. P Les haies et les champs. V. a. Aquaticus. Weihe et Nees. Tiges stériles cylindriques, glabres, garnies de quelques glandes très rares ; feuilles ternées, à folioles incisées- dentées ou lobées, olabres en dessus, pubescentes en dessous; pédoncules et calices parsemés de glandes purpurines ; divisions du calice terminées par une longue pointe. Me: Agrestis. Weihe et Nees. Aiguillons moins nombreux que dans la variété À ; folioles grandes, arrondies, garnies en dessous de poils serrés, Croît dans les champs arides. V. c. Pseudo-cæsius. Weiïhe et Nees. Tiges stériles, épaisses, garnies de poils courts; aiguillons recourbés ; feuilles ternées, à folioles ridées, gla- bres en dessus, blanches et cotonneuses en dessous ; la terminale à 8 lobes; fleurs fort petites, ne donnant point de fruits. Croît le long des bois, V. ». Pseudo-idœus. Weïhe et Nees. Tiges stériles, glabres, épaisses, bleuâtres, garnies d’aiguillons un peu recourbés et bleuâtres; feuilles pin- nées avec impaire, à folioles opposées, ridées, glabres en dessus, coton- neuses en dessous. V.z. ispidus. Weïhe et Nees. Tiges stériles, purpurines, couvertes d’aiguillons minces, dont les uns sont nus et les autres glanduleux ; feuilles ternées, à folioles lobées-dentées. 787. Rubus idœus. Weïhe et Nees. Ronce framboisier. Caule suberecto tereti-glabro pruinoso subaculeato, foliis pinnatis ter- natisque, subtus niveo-tomentosis ; floribus axillaribus terminalibusque corymbulosis pendulis, calycibus reflexis, fructibus lanuginosis. Weihe et Nees. Tiges stériles, droites, cylindriques, un peu épaisses, bleuâtres, garnies d'aiguillons sélacés; feuilles Lernées ou pinnées, à folioles ovales, termi- nées par une pointe plus ou moins longue, inégalement et aiguëment dentées, glabres en dessus, couvertes d’un coton blanc en dessous ; sti- pules lancéolées, étroites, un peu anguleuses ; rameaux florifères, en forme de petits corymbes axillaires, planes, penchés, à 2 ou 4 fleurs; calice nu ou garni de quelques petits aiguillons à la base, cotonneux, blanchâtre, à POLYANDRIE. — MONOGYNIE. . 971 livisions terminées par une longue pointe, et réfléchies à la floraison ; ruit rouge, un peu velu. FI. en mai, juin. D Les bois. CLASSE XII. — POLYANDRIE. MONOGYNIE, ni Fleurs à 4 pétales. 262. PAPAVER. Calice à 2 folioles caduques; corolle à 4 pétales; stismate persistant, élargi en bouclier, à 6 ou 12 rayons; capsule oblongue ou globuleuse, s’ouvrant par plusieurs trous sous la couronne du stigmate, divisée en 6 ou 12 loges qui n’at- teignent pas le centre; semences nombreuses. I. Capsules hérissées. 788. Papaver hybridum. Linn. DC. Pavot hybride. Syn. Papaver hispidum. Lam. FI. fr., 8, p. 174. Capsula hispida obovato-globosa torosa, sepalis pilosis, caule folioso multifloro, foliis pinnatisectis, lobis multifidis linearibus. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, feuillée, ramieuse, légèrement velue; feuilles deux ou trois fois pinnatifides, à découpures étroites, linéaires, pointues, terminées par une pelite barbe ou filet particulier ; elles sont vertes en dessus, blanchâtres en dessous et chargées de quelques poils sur leurs bords et leurs nervures; fleurs rouges, terminales; onglets des pétales noirâtres ; capsule ovale, #lobuleuse, hérissée de poils raides dont les som- mets sont courbés vers le haut. FI. en Juin. © Les lieux cultivés. 789. Papaver argemone. Linn. DC. Pavot arsémone. Syn. Papaver clavigerum. Lam. F1. fr., 8, p. 175. Capsula hispida elongato-clavata, sepalis glabriusculis, caule folioso multifloro, foliis pinnatisectis lobis linearibus. DC. Prodr. Racine dure, presque ligneuse; tiges feuillées, rameuses, étalées, d’en- viron 3 décimètres, hérissées de poils qui sont couchés dans le bas de la plante et dressés dans le haut; feuilles pétiolées, bipinnées, hérissées sur les nervures, à découpures étroites, pointues, terminées par un poil ou filet; fleurs rouges ; onglets des pétales tachés de noir; elles sont portées sur des pédoncules longs, divergens et uniflores ; capsule oblongue, rétrécie à la base en forme de massue, et hérissée de poils raides, à 6 nervures longitu- dinales et à 6 valves. FI. en juin. © Les lieux cultivés. 272 POLYANDRIE. — MONOGYNIE. IT. Capsules glabres. 790. Papaver rhæas. Linn. DC. Pavot coquelicot. Capsula glabra obovata, sepalis pilosis, caule multifloro setis patentibus scabro, foliis pinnatipartitis lobis elongais inciso-dentatis acutis. DC. Prodr. Tige droite, rameuse, d'environ 5 décimètres, chargée de poils durs, écartés et ouverts; feuilles pétiolées, hispides, presque ailées, profondé- ment découpées, à découpures longues, écarlées, pointues, dentées ou pinnatifides; fleurs grandes, terminales, d’un rouge éclatant, à pétales lar- ses, arrondis, munis d’une tache noire à leur base ; folioles du calice hispi- des; capsule lisse, ovoïde, à 10 loges ; stigmate à 10 rayons. FI. en juin. © Les moissons. 791. Paparver dubium. Linn. DC. Pavot douteux. Syn. Papaver parviflorum. Lam. FI. fr., 3, p. 173. Capsula glabra oblongo-clavata, sepalis pilosis, caule multifloro, setis patentibus hispido, setis pedunculorum adpressis, foliis pinnalipartitis lobis inciso-dentatis. DC. Prodr. Tige d'environ 8 décimètres, droite, dure, rameuse, hérissée de poils qui sont écartés dans le bas de la plante, et couchés dans la partie supé- rieure; feuilles slabres en dessus, velues en dessous, péliolées, pinnatifi- des, à lobes incisés, dentés ; fleurs rouges, petites, terminales ; capsule alongée, en massue, terminée par un plateau de 6 ou 7 rayons. FI. en juin, Juillet. © Les lieux cultivés. 792. Papaver somniferum. Linn. DC. Pavot somnifère. Capsulis obovatis slobosisve calycibusque glabris, caule glabro glauco, foliis amplexicaulibus inciso-repandis dentibus subobtusis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, glabre, lisse, cylindrique, simple ou rameuse ; feuilles glabres, lisses, d’un vert glauque, embrassantes, incisées, inégalement dentces, à dents obtuses; fleurs grandes, terminales, penchées avant leur épanouissement; pédoncules hérissés de quelques poils redres- sés et distans ; calice glabre; capsule ovale ou globuleuse. FI. en juin, juillet. © Cullivé et les lieux cultivés. V.a. Nigrum. Capsule globuleuse ayant des ouvertures au-dessous du plateau ; semences noires; tige multiflore; fleurs blanches, rouges ou roses. V. 2. Album. Capsule très grosse, ovale-slobuleuse, n’ayant point d’ou- vertures au-dessous du plateau; semences blanches ; tige uniflore; pétales blancs, marqués à la base d’une tache d’un rouge noirâtre. 265. cHeLiDONIUM. Calice à 2 folioles caduques et glabres; corolle à 4 pétales; stigmate en tête, à 2 lobes épais; capsule alongée, linéaire, ressemblant à une silique, à 2 valves, s’ouvrant de la base au sommet, à une loge, à plusieurs semences. 793. Chelidonium majus. Linn. DC. Chélidoine éclair. Syn. Chelidonium hamatotes. Moensch. Meth., 249. Pedunculis umbellatis foliis pinnatisectis segmentis subrotundis dentato- lobatis, petalis ellipticis integris. DC. Prodr. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, glabre ou un peu velue; feuilles grandes, molles, découpées, ailées ou profondément pinnatifides, à découpures ou lobes arrondis, obtus; elles sont vertes en POLYANDRIE. — MONOGYNIE. 975 dessus et glauques en dessous ; fleurs jaunes, pédonculées, à pédoncules partiels réunis sur les pédoncules communs en forme d’ombelle; capsules glabres, grèles, lisses, un peu comprimées. FI. en mai, juillet. © Les lieux ombragés, les haies, les vieux murs, etc. Elle est connue sous les noms d'éclaire, grande éclaire, etc. 264. AcræA. Calice à 4 folioles caduques; corolle à 4 pétales, stigmate en tête; baie à une loge, à plusieurs semences. 794. Actæa spicata. Linn. DC. Actée en épi. Syn. Chrystophoriana spicata. Moench. Meth., 279. Monosyna, baccis subglobosis, petalis staminum lonsitudine, racemo ovato, foliis bi-triternatimve seclis segmenlis ovato- lanceolatis serralis in- cisisve. DC. Prodr. Tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, simple ou rameuse ; feuilles grandes, olabres, vertes, pétiolées, tripennées, à folioles larges, ovales, irrégulières, pointues et incisées ; fleurs blanches, petites, courte- ment pédonculées, et disposées en épis terminaux, courts et ovales ; baie ovoïde, noire à la maturité. Fl. en été. 2] Les bois montueux. On la nomme aussi kerbe de saint Christophe. V.s. Latfolia. Feuilles fort grandes ; folioles très larges, profondément incisées. nue Fleurs à 5 pétales. 265. Tirra. Calice caduc, à 5 divisions; corolle à 5 pétales; capsule globuleuse à 5 loges, à une ou 2 semences. 795. Tilia microphylla. DC. Tilleul à petites feuilles. Syn. Tilia Europæa. v. c. Linn. Spec., 733. —. Tilia ulmaifolia. Scop. Carn., n. 642. — Tilia sylvestris. Desf. Cat. Hort. par., p. 152. — Tilia parvifolia. Ehrh. ex Sut. F1. Helv., 1, p. 917. Foliis cordato-subrotundis acuminatis arguté serratis glabris ad axillas venarum subtus barbatis petiolo vix longioribus, fructibus ENVIES vix costulatis tenuissimis fragilibus. DC. Prodr. Arbre atteignant de 10 à à 15 mètres de hauteur, à tronc droit, à écorce crevassée dans la vieillesse, lisse dans les jeunes rameaux; feuilles fermes, pétiolées, arrondies, acuminées, échancrées en cœur à la base, dentées en scie, glabres en dessus, garnies en dessous à l’aisselle des nervures laté- rales d'une petite touffe de poils de couleur ferrugineuse ; fleurs jaunâtres, odorantes, disposées plusieurs ensemble sur un pédoncule rameux au som- met, muni à la base d’une bractée foliacée oblongue et entière ; fruit for- mant une noix arrondie, quelquefois pointue à ses deux nes mince, fragile, presque lisse et pubescente. FI. en juin. D Les bois. 796. Tilia platyphylla. DC. Tilleul à larges feuilles. Syn. Zilia cordata. Mill. Dict., n. 1. — Tilia cordifolia. Bess. Gal., 1, p. 343. 18 274 POLYANDRIE. — MONOGYNIE. Syn. Tilia Europæa. Desf. Cat., 152. — Tilia grandifolia. Ehrh. ex Sut. FI. Helv., 1, p. 337. — Tilia Europæa. v. a. Linn. Spec. 733. — Tilia foemina. Lob. Hist., 606. Foliis cordato:subrotundis acuminatis argutè serratis subtus puberulis, fructibus turbinatis prominulo-costalis lignosis crassis. DC. Prodr. Différe du précédent en ce qu’il s'élève moins ; par ses feuilles beaucoup plus larges, plus molles, plus velues, et inégalement dentées en scie; par ses fleurs, qui s’'épanouissent un mois plus tôt ; et par son fruit en forme de toupie, ligneux, épais et relevé de 5 côtes proéminentes. FI. en juin. D Les bois. 266. HELIANTHEMUM. Calice à 5 folioles, dont 2 extérieures plus petites; corolle à 5 pétales; capsule ovoïde, à 5 valves, à une loge, à plusieurs semences. 797. Helianthemum vulgare. DC. Hélianthème commun. Syn. Cistus helianthemum. Linn. Spec., 744. Caule suffruticoso procumbente ramoso ramis elongatis, foliis margine vix revolutis subtus incano-cinereis supra viridibus, inferioribus suborbicula- tis, mediis ovato-ellipticis, superioribus oblongis, stipulis oblongo-lineari- bus ciliatis petiolo longioribus, racemis laxis, pedicellis calycibusque pilosis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, couchées, dures, ligneuses, rameuses, diffuses, lépèrement velues; feuilles opposées, presque sessiles, roulées sur les bords, vertes en dessus, blanchâtres en dessous; les infé- rieures sont presque orbiculaires ; celles du milieu ovales-elliptiques ; et les supérieures oblongues; stipules linéaires-oblonoues, ciliées, plus longues que le pétiole; fleurs jaunes, pédonculées, disposées en épis terminaux ; pédicelles et calices poilus. FI. en juin, juillet. 2} Les lieux secs et sablonneux. V. 5. Serpyllifolium. Lej. Feuilles oblongues-elliptiques, fort petites, roulées sur leurs bords. 798. Helianthemum obscurum. DC. Hélianthème obscur. Syn. Cistus hirsutus, Thuill. Fi. Par. — Cistus obscurus. Lestib. Fil. Bot. Belo. Caule suffruticoso adscendente ramosissimo, ramis hirsutis, foliis utrinquè hirsutis subviridibus, superioribus ellipticis, stipulis ciliato-hirsutis pe- tiolo longioribus, racemis longis, calycibus hirsutis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, fort longues, couchées, dures, ligneuses, rameuses, diffuses, légèrement velues, redressées au sommet; feuilles opposées, pres- que sessiles, un peu roulées sur les bords; feuilles velues, vertes des deux côtés ; les supérieures elliptiques; stipules linéaires, ciliées, plus longues que le pétiole; fleurs jaunes, pédonculées, disposées en épis terminaux ; pédicelles et calices velus. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux secs et sablonneux au-dessus de Domel- dange. * 799. Æelhianthemum pulverulentum. DC. Hélianthème pulvérulent. Syn. Cistus pulverulentus. Le. Rev. Caule suffruticoso ramosissimo prostrato, ramis incano-tomentosiusculis, POLYANDRIE. — MONOGYNIE. 275 foliis oblongo-linearibus margine revolutis subtus tomentoso-incanis, su- prà glaucis, stipulis subulatis petiolo longioribus, ealycibus canescentibus minute tomentoso pubescentibus. DC. Prodr. Tiges dures, ligneuses, tortueuses, rameuses, à rameaux droits ou étalés, cylindriques, d'environ 3 décimètres, couverts ainsi que les feuilles d’un duvet court et d’un gris blanchitre ; feuilles oblongues-linéaires, obtuses, à bords roulés en dessous ; stipules grèles, linéaires subulées, plus longues que le pétiole; fleurs blanches, à onglets des pétales jaunes, pédicellées, disposées en grappes simples ; divisions du calice larges, obtuses, coton- neuses. FI. en juin, juillet. 2! Les lieux secs des côtes de la Moselle, entre Schen- gen et Remich. dE Fleurs à plus de 5 pétales. 267. NyMpÆaA. Calice à 4 ou 5 folioles; corolle polypétale; pétales ordinairement disposés sur plusieurs rangs, les intérieurs ressemblant aux filets des étamines; qui sont disposées sur plusieurs rangs ; ovaire libre, sans style, muni d’un plateau orbiculaire, sur lequel sont disposés 8 ou 10 stigmates linéaires et raÿyonnans; cap- sule globuleuse ou conique, divisée en autant de loges qu’il y a de stigmates ; ren- fermant un grand nombre de graines. — Plantes aquatiques. 800. Nymphæa lutea. Linn. DC. Nénuphar jaune. Calyce 5-sepalo, stigmate integro 16-20-radiato profundè umbilicato, foliis ovali-cordatis, lobis approximatis, petiolis triquetris acutangulis. DC. Prodr. Tige formant une souche ligneuse, épaisse, charnue, placée au fond de l'eau, garnie de radicules fibreuses et d’écailles brunâtres ; émettant en dessus des feuilles très amples, longuement pétiolées, ovales-arrondies, échancrées en cœur à la base, à lobes rapprochés ; elles sont planes, flot- tantes à la surface de l’eau, entières et luisantes ; fleurs jaunes, portées sur de longs pédoncules cylindriques, spongieux, naissant à l’aisselle des feuilles ; calice à 5 folioles ovales, jaunâtres ; pétales nombreux, très petits, disposés sur un seul rang; stigmate entier à 16 ou 20 rayons, profondé- ment ombiliqué. FI. en été. 2] Les eaux stagnantes, les rivières, les étangs, Pulvermühl, Bonnevoye, Walferdange, etc., fréquente dans les Ardennes. V.z. Minor. Diffère de l'espèce, en ce qu’elle est beaucoup plus petite dans toutes ses parties. Je l’ai trouvée dans un ruisseau entre Habay-la- Vieille et Houdemont. 801. Nymphæa alba. Linn. DC. Nénuphar blanc. Syn. Nymphæa officinalis. Gat. FI. Montaub., 99, Foliis cordatis integerrimis stigmate 16-radiato, radiis adscendentibus. DC. Prodr. Elle forme comme la précédente une souche épaisse, charnue, noueuse, couverte d’écailles brunes; feuilles flottantes, larges, épaisses, vertes, en- tières, arrondies, cordiformes, portées sur de longs pétioles; fleurs grandes, blanches, s’épanouissant à la surface de l’eau, portées sur de longs pédon- cules axillaires ; calice à 4 folioles étroites, vertes en dessous; pétales nom- breux, larges, obtus, plus longs que les folioles du calice; stigmate à 19 rayons redressés, 276 POLYANDRIE. — TRIGYNIE. FI. en été. 2} Les étangs, dans les marais d’Arlon. V, 2. Petalis lanceolatis. Cette variété diffère de l'espèce : par ses pétales moins nombreux, plus étroits et pointus. Elle est fréquente sur l'étang d'Étalle, TRIGYNIE. 968. DELPHINIUM. Calice coloré à 5 ou 6 divisions, dont la supérieure se prolonge en éperon à la base; pétales au nombre de 2 à 4, dont deux pédicellés, manquant sou- vent, les deux autres sont prolongés à leur base en deux éperons enfilés dans celui du calice; capsule droite, linéaire, à une seule loge, s’ouvrant longitudinalement d’un seul côté, à plusieurs semences. 802. Delphinium consolida. Linn. DC. Dauphinelle consoude. Syn. Delphinium segetum. Lam. FI. fr., 3, p. 325. Caule erecto subglabro divaricatim ramoso, floribus paucis laxè racemo- sis, pedicellis bractea longioribus, capsulis glabris. DC. Prodr. Tige d'environ 4 décimètres, droite, presque glabre, cylindrique, ra- meuse, à rameaux ouverts; feuilles presque sessiles, un peu velues, multi- fides, divisées d’abord en 8 parties découpées elles-mêmes plusieurs fois, à divisions étroites, linéaires ; les inférieures pétiolées, les supérieures sessi- les ; fleurs bleues, pédonculées, disposées en grappes làches, peu garnies, au sommet de la tige et des rameaux; éperon long, conique, un peu re- dressé ; capsule glabre. F1. en juin, juillet. © Les moissons. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. 803. Delphinium Ajacis. Linn. DC. Dauphinelle d’Ajax. Caule erecto subglabro subsimplici ramis vix divergentibus longé flori- feris, floribus densè racemosis, pedicellis bractea longitudine, capsulis pubescentibus. DC. Prodr. Tige &’environ 5 décimètres, droite, glabre, cylindrique, simple ou ra- meuse, à rameaux plus alongés et plus droits que dans l'espèce précédente; feuilles presque sessiles, découpées très menues ; fleurs roses, blanches, ou bleues, pédonculées, disposées en grappes longues et serrées; éperon court ; capsule pubescente. FI. en juin, juillet. © Cette plante, cultivée dans nos parterres, se retrouve souvent sauvage autour des lieux habités. 269. AcONITUM. Calice cadue, irrégulier, à 5 folioles, dont la supérieure est concave en forme de casque ; pétales petiis, nombreux, en forme d’écailles ; les deux supé- rieurs (nectaires, Linn.) sont alongés, cachés sous le casque, munis d’un long on- glet, coudés à l'extrémité, de sorte que leur limbe est réfléchi et a la forme d’une lèvre, et leur extrémité est épaisse, obtuse, en forme de crosse; capsules ordinaire- ment au nombre de 5, oblongues, droites, pointues. 804. Aconitum lycoctonum. Linn. DC. Aconit tue-loup. Galea cunico-cylindracea, calcare gracili spiraliter contorto, labio diva- ricato, filamentis staminum basi alatis, alis sxbmuticis, foliis palmatis ultrà POLYANDRIE. — PENTAGYNIE. 277 medium 8-b-lobatis, lobis cuneaiis trifidis nervis frequenter anastomosanti- bus, seminibus triquetris transversim rugosis. DC. Prodr. Tiges d’environ 6 décimètres, droites, un peu rameuses, légèrement pu- bescentes; feuilles alternes, pétiolées, d’un vert noirâtre, légèrement velues ainsi que les pétioles, larges, palmées, divisées jusqu’à leur milieu en 8 ou 5 lobes pointus, incisés et dentés; fleurs d’un jaune pâle, pédonculées, dis- posées en grappes alongées et terminales; division supérieure du calice alongée en bonnet conique, obtus au sommet; pubescent, anguleux ou ridé; les autres divisions sont lésèrement pubescentes en dehors, et fortement barbues en dedans vers leur sommet; les deux pétales supérieurs sont ca- chés dans le casque, qu'ils traversent en diagonale, leur sommet se roule en arrière en forme de spirale; limbe du pétale oblong, presqu’entier; cap- sules au nombre de 8, cylindriques, terminées par les styles, qui sont per- sistans. FI. en juin, juillet. 2] Les bois humides, le bord des ruisseaux, Esem- bours, Kopstal, Stolzembourg, etc. 805. Aconitum intermedium. DC. Prodr. = Aconit intermédiaire. Syn. Aconitum camarum. Lej. In Litt. — Aconitum Starkeanum. Reich. Panicula laxiuscula, ramis adscendentibus rigidiusculis, galea valdè con- vexa subconica, rostro brevi horizontali, sacco cucullorum subconico, calcare crasso incurvo, filamentis staminum pilosis raro glabris, alis mucro- natis vel evanescentibus, ovariis 8-5 (raro 7) glabris. DC. Prodr. Tige de 6 à 7 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, légèrement pu- bescente; feuilles palmées, à 5 ou 7 lobes, à découpures étroites et pointues; elles sont glabres, d’un vert luisant en dessus, un peu blanchätres en des- sous ; fleurs grandes, bleues, pédonculées, disposées en panicule lâche, terminale, à rameaux redressés ; casque fort convexe, un peu conique, à bec court, horizontal; sac du capuchon un peu conique; éperon épais, un peu recourbé; filamens des élamines poilus ou glabres; capsules glabres, au nombre de 8 à 5. F1. en juin, juillet.2] Les marais tourbeux, Étalle, Vance, Ste.-Marie, etc. PENTAGYNIE. 270. AQUILEGIA. Calice à 5 sépales colorés, pétaloïdes, caducs; corolle à 5 pétales en forme d’éperons ou de cornets recourbés (nectaires, Linn.), et placés entre les di- visions du calice; capsules au nombre de 6, réunies à la base, à plusieurs semences. 806. Aquilegia vulgaris. Linn. DC. Ancolie commune. Caïcaribus incurvis, capsulis villosis, caule folioso multifloro, foliisque glabriusculis, stylis stamina non superantibus. DC. Prodr. va Tiges de 6 à 10 décimètres, droites, cylindriques, glabres ou légèrement velues, rameuses au sommet; feuilles glabres en dessus, pubescentes et d’un vert glauque en dessous; les inférieures longuement pélolées, à pétioles velus, divisés en 8 parties, dont chacune est terminée par trois 278 POLYANDRIE. — POLYGYNIE. folioles, la plupart 3-lobées et dentées, à lobes arrondis; celles du haut de la tige sont presque sessiles et moins composées à mesure qu'elles se rap- prochent du sommet de la plante; fleurs grandes, bleues, nombreuses, terminales, pédonculées et penchées, à cornets courbés en crochets ; cap- sules au nombre de 8 ou 6, pubescentes dans leur jeunesse. Fl. en juin, juillet. 2] Les bois. V. ». F1. purpureis. Fleurs purpurines. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. V. ». V’iridiflora. Fleurs d’un blanc-verdàtre. 271. NIGELLA. Calice grand, coloré, à 5 folioles, rétrécies à la base; corolle à 5 ou 8 pétales bifides, plus courts que le calice; capsules au nombre de 5 à 10, oblongues, pointues ou terminées par une arête, elles sont tantôt distinctes, tantôt réunies en une seule capsule à plusieurs loges. - 807. Nigella arvensis. Linn. DC. Nigelle des champs. Antheris apiculatis, stylis 5-7 extüs circinnatim revolutis, capsulis Iævi- bus in fructum obconicum basi anoustatum ultrà medium connexis, caule glabro, ramis subdiversentibus. DC. Prodr. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, glabre, cylindrique, rameuse, à ra- meaux un peu divergens; feuilles glabres, alternes, sessiles, multifides, à découpures capillaires; les inférieures courtement pétiolées; fleurs d’un blanc bleuâtre, assez grandes, solitaires et terminales; capsules oblon- gues, lisses, profondément divisées, rétrécies et soudées à la base. FI. en juillet, août. © Les champs sablonneux, le long de la chaussée romaine, et entre Septfontaines et Kehlen. 608. Migella sativa. Linn. DC. Nigelle cultivée. Antheris muticis, capsulis muricatis in fructum ovatum ad apicem usque connexis, caule erecto pilosiusculo, floribus nudis. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, simple ou rameuse, un peu pubescente; feuilles glabres, alternes, sessiles, multifides, à lobes linéaires ; fleurs d’un blanc sale, terminales, pédonculées, dépourvues d’involucre; ovaires à 5 styles, se changeant en une capsule arrondie à sa base et chargée de quel- ques tubercules épars. FI. en août. © Les champs après la moisson. Elle est très rare; je n’en ai encore trouvé que 4 à 8 échantillons dans les champs sablonneux le long de la chaussée romaine. POLYGYNIE. 272, cremaïis. Calice nul ou composé seulement d’une petite écaille à 2 lobes; co- rolle à 4 ou 5 pétales; capsules nombreuses, surmontées dans la plupart d’une longue queue plumeuse. 809. Clematis vitalba. DC. Linn. Clématide des haies. Syn. Clematis sepium. Lam. FI. fr., 3, p. 306. Su Caule scandente, foliis pinnatisectis segmentis ovato-lanceolatis dentato- POLYANDRIE. — POLYGYNIE. 279 incisis acuminatis, basi truncato-cordatis, pedunculis folio subbreviori- bus. DC. Prodr. Plante ligneuse, à sarmens fort longs, anguleux et grimpans, un peu pubescens dans leur jeunesse, entièrement glabres dans l’âge adulte; feuilles opposées, pennées, lépèrement velues, à 5 folioles péliolées, ovales- lancéolées, incisées-dentées, acuminées, tronquées, et cordées à la base ; pétioles se roulant autour des corps qui les avoisinent en manière de vrille ; fleurs blanches, odorantes, en panicule composée de pédoncules plusieurs fois trifides ; semences ramassées en têtes, et formant par leurs aigrettes de longs plumets blancs et soyeux. FI. en Juin, juillet, D Les haies. V.s. Zntegrifolia. Folioles entières, ovales à la base. V. c. Latifohia. Folioles fort larges, pointues, cordées, profondément et largement dentées, glabres, lisses, d’un vert luisant. Le bois d’Eich. V. ». Cordifolia. Folioles fort larges, ovales-oblongues, pointues, cor- dées à la base, très entières, glabres, lisses, d’un vert luisant. Les bois ombragés et humides. 810. Clematis erecta. Linn. DC. Clématide droite. Caule erecto, foliis pinnatisectis segmentis petiolulatis ovato -lanceola- tis inteserrimis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre de hauteur, droite, glabre, feuillée, ordinaire- . ment simple; feuilles opposées, pennées, à folioles ovales-lancéolées, poin- tues, entières, pubescentes en dessous, glabres en dessus; elles sont pétio- lulées et distantes; fleurs blanches, terminales, disposées en une espèce de panicule, formée par des pédoncules 2 ou 3 fois ternés ou trifides; se- mences peu nombreuses. FI. en juin, août. 2] Les lieux secs, aux environs de Habaye-la-Vieille, et les prés des bords de la Moselle entre Schengen et Sierk. 275. THALICTRUM. Calice nul, corolle à 4 ou 5 pétalés très caducs; capsules nombreu- ses, sillonnées, terminées par une petite pointe un peu recourbée. 811. Thalhictrum minus. Linn. DC. Pisamon mineur. Caule tereti polline glauco, floribus laxè paniculatis cernuis 4-sepalis, foliorum segmentis glabris subrotundis apice dentatis subtus glaucis, car- pellis utrinquè acutis, striato-sulcatis. DC. Prodr. - Tige d'environ 4 décimètres, droite, glabre, cylindrique, couverte de poussière glauque, feuillée dans le bas, presque nue dans le haut; feuilles pelites, 2 ou 8 fois ailées, composées de folioles glabres, glauques en des- sous, partagées à leur sommet en 8 lobes dont ceiui du milieu à 8 dents et les deux latéraux à 2; fleurs jaunes, nombreuses, penchées, disposées en une panicule nue, lâche, occupant la plus grande partie de la tige ; cap- sules pointues, cannelées, au nombre de 8 à 6. : : FI. en juillet, août. 2} Les prés des bords de la Moselle aux environs de ierk. 812. T'halictrum saxatile. DC. Pigamon des rochers. Syn. Zhalictrum minus. Pol. Pal., n. 522. ! Caule tereti polline destituto, floribus paniculatis erectis, foliorum seg- 280 POLYANDRIE. — POLYGYNIE. mentis glabris subrotundis apice dentatis subtus glaucis, carpellis utrinquè acutis. DC. Prodr. Cette espèce, qui se rapproche beaucoup de la précédente, en diffère : par sa Lige non couverte de poussière glauque ; par ses folioles arrondies ; ses fleurs sont droites, courlement pédonculées ; sa panicule est plus droite et moins lâche; et ses capsules sont amincies aux deux extrémités. FI. en juillet, août. 2] Les prés aux environs de Remich, 813. Thalictrum majus. DC. Pigamon élevé. Caule tereli polline glauco destituto, floribus laxè paniculatis cernuis, foliorum segmentis glabris subtus glaucis trifidis, lobulis ovatis submucro- natis, carpellis basi oblique rotundatis. DC. Prodr. Tige d'environ un mètre, droite, glabre, lisse, cylindrique, non cou- verte de poussière glauque ; feuilles grandes, 2 ou 3 fois ailées, à folioles glabres, d’un vert tendre, glauque en dessous, trifides, à lobes ovales, mucronés ; fleurs jaunes, nombreuses, penchées, disposées en une longue panicule lâche; capsules oblongues, arrondies obliquement à la base. F1. en Juillet, août. 2} Assez fréquent dans les broussailles au-dessus de Schengen, 614. Thalictrum angustifolium. DC. Pigamon à feuilles étroites. Caule stricto tereti subsulcato, radice fibrosa, panicula multiplici erecta, floribus erectiusculis, foliorum segmentis lineari-lanceolatis integerrimis ultimo subinciso remoto. DC. Prodr. | Racine fibreuse; tige d'environ 4 décimètres, droite, glabre, cylindri- que, un peu sillonnée et rameuse; feuilles alternes, sessiles, 2 fois ailées, à folioles olabres, lancéolées-linéaires, entières ; la terminale un peu écar- tée des autres et incisée ; fleurs petites, jaunes, très nombreuses, droites, disposées en panicule droite et resserrée; capsules ovales, striées, fort courtes. FI. en juillet, août. 2] Cette espèce paraît très rare dans nos contrées; je n’en ai encore trouvé que quelques pieds dans les prés entre Arlon et Stockem. 815. Thalictrum flavum. Linn. DC. Pisamon jaunâtre. Syn. Thalictrum pratense. Lam. FI. Lap., 224. Caule erecto ramoso sulcato, radice fibrosa, panicula multiplici erecta subcorymbosa, foliorum oimnium seomentis cuneiformibus trifidis acutis. DC. Prodr. Racine jaunâtre, presque rampante ; tige atteignant environ un mètre de hauteur, droite, glabre, dure, sillonnée ; feuilles fort grandes, 2 ou 8 fois ailées, à folioles dures, vertes et slabres en dessus, nerveuses et plus pèles en dessous, oyales, cunéiformes, simples ou trilobées; fleurs jaunes, nombreuses, droites, en panicule terminale et resserrée. FI. en juillet, août. 2] Assez fréquent sur le bord des eaux, particuliè- rement sur les bords de l’Alzette. V.z. Pauperculum. Différe de l'espèce : par sa tige plus grêle et par sa panicule peu garnie. V. c. Waginatum. Pétioles formant une longue gaine à leur base ; lobes des folioles plus larges que dans l’espèce. POLYANDRIE. — POLYGYNIE. 281 274. ANEMONE. Calice pétaloïde, composé de 5 ou 6 sépales colorés; corolle nulle ; semences nombreuses, surmontées d’une queue plumeuse dans les pulsatilles et d’une simple pointe dans les vraies anémones; un involuere de 3 feuilles, à folioles in- cisées, formant une collerette sous la fleur ou le long de la tige, qui est nue dans le reste de sa longueur. Sect. I. Pulsatilles. — Graines terminées par une longue arête velue. 816. {nemone pulsatilla. Linn. DC. Anémone pulsatille. Syn. Pulsatilla vulgaris. Mill. Dict., n. 2. — Anemone pratensis. With. F1. Brit., 498. Foliis pinnatisectis, segmentis mullipartitis lobis linearibus, flore sub- nutante, sepalis 6 patentibus. DC. Prodr. Racine dure, émettant plusieurs tises de 2 à 3 décimètres, droites, cy- lindriques, velues, terminées par une seule fleur violette, assez grande, à sépales oblongs, droits, velus en dehors; à quelque distance au dessous de la fleur on remarque une collerette profondément découpée en lanières étroites et velues ; feuilles radicales, pétiolées, alongées, velues, bi ou tripinnatifides, à découpures étroites, linéaires et aiguës; elles deviennent glabres dans un âge plus avancé. FL. en avril, mai. 2! Les collines sèches et arides, le long des bois; Pul- vermühl, Pétrus, Diekirch, Mersch, etc. V. 8. Rubra. Diffère de l'espèce : par sa tige moins élevée et par ses . sépales rouges et obtus. Sect. II. {némones. — Graines à arête nulle ou très courte. 817. Anemone sylvestris. Linn. DC... Anémone des bois. : Foliis ternatim quinatimve sectis, segmentis apice inciso-dentatis, invo- lucralibus petiolatis conformibus, pedicello solitario, sepalis 6-ellipticis, frucuübus hirsutissimis. DC. Prodr. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, cylindrique, un peu velue, munie vers le milieu de sa longueur d’un involucre de 3 feuilles un peu velues, pétiolées à 3 ou 5 lobes cunéiformes, incisés et dentés; les radicales sont plus longuement pétiolées, plus alorgées, palmées, à 5 digitations, inci- sées et anguleuses ; fleurs assez grandes, blanches, solitaires et terminales, à 5 ou 6 sépales ovales-oblonss ; graines entourées d’un duvet laineux. F1. en juin. 2} Les bois montueux, Grunenwald, Dudelange, et dans les côtes de la Sure au-dessus d'Erpeldange. 618. Anemone nemorosa. Linn. DC. . Anémone sylvie. Foliis ternatim sectis, segmentif trifidis inciso-dentatis lanceolatis acu- tis, involucralibus petiolatis conformibus, sepalis G-ellipticis. DC. Prodr. Souche horizontale, noirâtre, émettant en dessous des radieules fibreu- ses, et poussant à l’une de ses extrémités une ou 2 feuilles à 8 folioles ovales, incisées-dentées, glabres ou lésèrement pubescentes; du même point s'élève une tige grèle, d'environ 2 décimètres, munie vers les deux tiers de sa longueur d’un involucre à 8 feuilles pétiolées, lobées, incisées et dentées ; fleurs blanches, solitaires, terminales, un peu penchées, à 6 sé- pales oblongs, souvent un peu rougeâtres en dehors; graines un peu ve- lues, terminées par une pointe courte. 282 POLYANDRIE. — POLYGYNIE. FI. en mars, avril. 2] Les bois. V. 2. Purpurea. Fleurs entièrement purpurines. V. c. Carnea. Fleurs couleur de chair. V.n. Purpurascens. Tiges et feuilles purpurines; fleurs légèrement ro- sées en dehors. Il ne faut pas la confondre avec la V. 8, qui a les fleurs entièrement purpurines, et la tige et les feuilles vertes. V. &. Minor. Fleur un peu plus petite, ayant une teinte verdâtre; feuilles un peu velues, particulièrement en dessous, à découpures plus étroites. V. r. Parviflora. Fleurs blanches, de moitié plus petites que celles de l'espèce; feuilles entièrement glabres. V. &. Quinata. Feuilles de l'involucre au nombre de 5. , 819. Anemone ranunculoides. Linn. DC. Anémone renoncule. Syn. Anemone lutea. Lam. F1. fr., 8, p. 816. Foliis radicalibus 3-5-sectis, segmentis subtrifidis inciso-dentatis, invo- lucralibus subpetiolatis tripartitis inciso-dentaus, sepalis 5-6 ellipticis. DC. Prodr. Elle a entièrement le port de la précédente. Tige droite, menue, un peu velue, d'environ 2 décimètres, portant une, 2 et quelquefois 8 fleurs jau- nes, pelites, à sépales arrondis et ouverts; feuilles glabres; celles de l’in- volucre au nombre de 3 à 5 courtement pétiolées, divisées profondément en 3 ou 5 lobes, incisés-dentés; les radicales peu nombreuses, longuement pétiolées, divisées en 5 ou 7 lobes digités, incisés-dentés ; graines aiguës, non terminées en une pointe alongée. F1. en avril. 2} Les bois ombragés. 275. ApONIS. Calice appliqué, à 5 sépales; corolle à 7 ou 8 pétales, dépourvus d'é- cailles nectifères à la base; capsules monospermes, nombreuses, placées en épi sur un réceptacle alongé. 820. Adonis flava. DC. Prodr. Adonide jaune. Calyce glabro basi soluto, petalis planis oblongis calyce dupld longiori- bus, carpellis sublævibus in capitulum oblongum agoregatis, caule sub simplici. DC. Prodr. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, glabre, striée, simple ou rameuse; feuilles glabres, sessiles, profondément découpées, comme tripinnées, à di- visions linéaires et pointues ; fleurs assez grandes, solitaires, terminales, à 6 pétales jaunâtres, planes, oblongs, obtus, deux fois plus longs que le calice, munis d’une tache noire à leur base ; calice glabre, à sépales sou- dés à la base; carpelles lisses, ramassés en une tête alongée. FI. en juillet. 2! Les moissons aux environs de Remich, Wormeldange, Munster, Roth, Schrassis, etc. V. 8. Subflamea. Pétales d’un rouge vif. V. c. Parviflora. Pétales à peine plus longs que le calice. 276. carrHaA. Calice coloré, à 5 sépales pétaloïdes, presque orbiculaires; corolle nulle; capsules au nombre de 10 à 12, comprimées, pointues, à plusieurs semences. 821. Caltha palustris. Linn. DC. Caltha des marais. Syn. Populago palustris. Lam. FI. fr., 8, p. 823. POLYANDRIE. — POLYGYNIE. 283 Syn. Populago major. Mill, Dict., n. 1. Caule erecto foliis cordatis suborbiculatis rotundè crenatis auriculis ro- tundatis. DC. Prodr. Tiges de 8 à 4 décimètres, droites, glabres, lisses, cylindriques, feuillées simples ou rameuses; feuilles grandes, pétiolées, luisantes, arrondies, réniformes, un peu cordées, crénelées ; fleurs assez grandes, pédonculées, Jaunes, terminales. FI. en mai. 2} Les marais, les prés humides. 277. HELLEBORUS. Calice assez grand, à 5 folioles, tantôt persistantes et coriaces, tantôt caduques et délicates, souvent coloriées ; pétales au moins au nombre de 5, beaucoup plus courts que le calice; capsules au nombre de 3, comprimées, terminées par une pointe. T. Folioles du calice persistantes, un peu coriaces. 822. Helleborus fœtidus. Linn. DC. Hellébore fétide. Caule multifloro folioso, foliis pedatisectis slaberrimis, seomentis oblongo- linearibus. DC. Prodr. : Tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, ferme, épaisse, cylindrique, feuillée; feuilles alternes, ramassées vers le sommet de la tige, glabres, coriaces, à pétioles se divisant en 2 branches divergentes, portant chacune 4 à 5 folioles linéaires-oblongues, pointues un peu dentées; fleurs grandes, verdâtres, bordées de rouge, portées sur des pédoncules pubescens, et formant une longue panicule rameuse et terminale; bractées jaunâtres, dont les inférieures assez larges, munies de 8 dents au sommet; les supérieures plus étroites, ovales-lancéolées, entières. FI. au premier printemps. 2! Les lieux stériles et pierreux des côtes de 14 Sure entre Echternach et Rosport, et aux environs de la grotte de Han. On la nomme vulgairement pied de griffon. 823. Helleborus niger. Linn. DC. Hellébore à racine noire. Foliis radicalibus pedatisectis glaberrimis, scapo aphyllo 1-2-floro brac- teato. DC. Prodr. 1 Racine formant une souche courte et épaisse, garnie de plusieurs fibres noirâtres; de son collet s'élève une hampe et plusieurs feuilles radicales, sortant d’écailles membraneuses, disposées en forme de bourgeons; feuilles pétiolées, glabres, coriaces, divisées en 7 ou 8 lobes distincts, disposés en pédale, oblongs, pointus, et dentés en scie; hampe droite, glabre, d’envi- ron 2 décimètres, terminée par une ou 2 fleurs, grandes, blanches, pen- dantes; pétales et étamines deux fois plus courts que les folioles du calice. F1. en hiver. 2] Ceite plante, d’après MM. Marchand et Krombach, croît dans les bois montueux aux environs de Rosport; toutes les recherches que j'ai faites dans les environs pour la découvrir ont été infructueuses. N’au- raient-ils pas pris pour cette plante l’helleborus fœtidus, qui est très com- mune dans ces environs ? 824. Helleborus viridis. Linn. DC. Hellébore à fleurs vertes. Foliis radicalibus glaberrimis pedatisectis, caulinis subsessilibus palmati- partitis, pedunculis sæpe bifidis, sepalis subrotundo-ovatis viridibus. DC. Prodr. Le 284 POLYANDRIE. — POLYGYNIE. Racine fibreuse, noirâtre, poussant plusieurs tiges d'environ 2 décimè- tres, nues dans le bas, divisées au sommet en 2 ou 8 rameaux sortant de l’aisselle d'une feuille; feuilles glabres, lisses, partagées en 7 ou 9 lobes oblongs, dentés en scie; les radicales pétiolées; les caulinaires sessiles; fleurs assez grandes, penchées, ouvertes, d’un vert jaunâtre, naissant au sommet des rameaux; pétales et élamines jaunes, deux fois plus courts que le calice, dont les folioles sont ovales-arrondies. F1. au printemps. 2] Les bois montueux des côtes de la Semoi aux envi- rons d’Herbeumont et les bois entre Kopstal et Ansembourg. II. Folioles du calice caduques, semblables à des pétales. 825. Æelleborus hyemalis Linn. DC. FI. fr. Hellébore d'hiver. Syn. ÆZelleborus monanthos. Moench. Meth., 313. — Eranthis hyemalis. DC. Prodr., 1, p. 46. Flore folio insidente, foliis radicalibus peltatis multifidis laciniis integer- rimis. DC. Prodr. Collet de la racine formant un tubercule ovoïde, noirâtre, garni de fibres menues, émettant à son sommet une feuille et une hampe sortant de quelques écailles membraneuses; feuille pétiolée, glabre, arrondie, divisée presque jusqu’à sa base en 7 lobes cunéiformes, incisés au sommet; hampe droite, glabre, d'environ un décimètre, terminée par une seule fleur jaune, placée immédiatement sur une feuille orbiculaire, profondément partagée en lobes évasés et incisés au sommet; pélales fort petits, tubuleux à leur base et comme labiés au sommet; calice à 6 folioles oblongues, jaunes, ca- duques, semblables à des pétales. F1. au printemps. 2] Cette plante, selon le rapport de plusieurs personnes, croît dans les prés humides aux environs d’Autelhaut; elle ne s’est pas en- core offerte à mon observation. 978. RANUNCULUS. Calice à 5 folioles; corolle à 5 pétales, munis chacun d’une écaille nectifère à la base interne; capsules nombreuses, comprimées, à une graine, ter- minées par une petite pointe, ne s’ouvrant point à la maturité. I. Fleurs blanches; espèces aquatiques. 826. Ranunculus hederaceus. Linn. DC. Renoncule à feuilles de lierre. Caule repente, foliis subreniformibus sub 8-5-lobis, lobis latis integris obtusissimis, petalis oblongis, calice vix longioribus, staminibus 5-12, car- pellis glabris. DC. Prodr. Tiges d'environ 2 décimètres, tendres, rampantes, rameuses, émettant des racines à chaque nœud; feuilles petites, glabres, pétiolées, réniformes, à 3 ou 5 lobes larges, entiers et obtus; fleurs petites, blanches, pédoncu- iées, axillaires, à pétales oblongs, à peine plus longs que le calice; capsules glabres, nombreuses, en pelites têtes arrondies. F1. tout l’été. 2! Les lieux bourbeux. V.2. {ntegrifolius. Feuilles entières non lobées. 827. Ranunculus tripartitus. DC. Prodr. Renoncule tripartite. Caule natante, foliis submersis capillaceo-multifidis, emersis tripartitis lobis cuneatis apice dentatis, carpellis glabris. DC. Prodr. Les # POLYANDRIE. — POLYGYNIE. 285 Tiges glabres, rameuses, nageantes, ayant deux sortes de feuilles, dont les unes submergées, sont capillaires multifides; les supérieures nageantes, glabres, pétiolées, à 3 lobes cunéiformes, dentés au sommet; fleurs petites, blanches, pédonculées, axillaires; capsules glabres. FI. en été. 2] Les mares, les fossés. V. A. Micranthus. Pétales oblongs, aigus, aussi longs que le calice. V. 8. Obtusiflorus. Pétales obovés obtus, plus longs que le calice. . 3 V. c. Minor. Tiges simples, fort petites. Les fossés desséchés. 626. Ranunculus aquatilis. Linn. Renoncule aquatique. Caule natante, foliis submersis capillaceo-multifidis, emersis 3-5-lobis multifidisve, lobis rotundatis dentatis inteorisque, petalis obovatis calyce majoribus. Lej. Comp. Tiges nageantes, rameuses, ayant comme la précédente deux sortes de feuilles; dont les inférieures sont submergées, capillaires, multifides; les supérieures nageantes, à 8 ou 5 lobes, ou multifides, à lobes arrondis, den- tés ou entiers; fleurs blanches, pédonculées, axillaires, à pétales obovés plus longs que le calice. FI. en été. 2] Les eaux stagnantes. V. a. Heterophyllus. Feuilles nageantes à 8 lobes. V. 8. Capillaceus. Toutes les feuilles sabmergées, découpées en lanières filiformes et menues. V. c. Cæspitosus. Feuilles toutes nageantes, péticlées, d’une forme ar- rondie, découpées en lanières divergentes et raccourcies. V. ». Stagnantilis. Feuilles sessiles toutes submergées, capillaires, multi- fides, à divisions raccourcies. 829. Ranunculus peucedonifolius. Allion. Renoncule à feuilles de peucedon. Syn. Ranunculus aquatilis. v. e. DC. Prodr., 1, p. 27. — Ranunculus pantothrix. v. c. DC. Syst., 1, p. 236. — Ranunculus fluviatilis. Wild. Spec., 2, p. 18353. — Ranunculus fluitans. Lam. FI. fr. Foliis petiolatis omnibus immersis, di-tri-chotomo repetito dissectis, laci- niis linearibus longissimis parallelis, petalis calycem multum superantibus, carpellis glabris. Spreng. 5 DAS Tiges nombreuses, longues, rameuses, nageantes; feuilles pétiolées, toutes submergées, multifides, à divisions linéaires, fort longues et parallè- les; fleurs blanches, pédonculées, axillaires, à pétales beaucoup plus longs que le calice; capsules glabres. FI. en été. 2] Les ruisseaux, les rivières. Il. Fleurs blanches; espèces non aquatiques. 830. Ranunculus aconitifohius. DC. Prodr. Renoncule à feuilles d’aconit. Foliis palmatim 3-7-partitis, partitionibus inciso-dentatis, supremis sessl- libus in lobos lineari-lanceolatos fissis, caule ramoso multifloro, calycibus adpressis glabris. DC. Prodr. : Pad Tige droite, glabre, lisse, cylindrique, rameuse, de 6 à 8 décimètres; feuilles glabres, lisses; les radicales longuement pétiolées, à 8 ou 5 lobes 286 l POLYANDRIE. — POLYGYNIE. incisés-dentés ; les supérieures presque sessiles, à divisions lancéolées- linéaires et dentées; fleurs nombreuses, grandes, blanches, pédonculées et terminant les ramifications de la tige; folioles du calice glabres, appliquées, tombant de bonne heure; capsules glabres, rougeâtres, munies d’une pointe crochue. FI. en juin, juillet. 2} Les bois montueux. Dans les marais d’Arlon, au lieu dit Pont de la G'land, et les rochers ombragés des côtes de la Semoi au-dessus de Bouillon. V. 8. Ælatior. Cette variété, qui se trouve mêlée avec l’espèce, en diffère par sa tige beaucoup plus robuste, plus élevée et plus rameuse; par ses fleurs beaucoup plus nombreuses; et par ses feuilles radicales beaucoup plus larges, à 5 ou 7 lobes acuminés, à dents larges et obtuses. LUI. Fleurs jaunes; feuilles entières ou dentées. 831. Ranunculus hingua. Lam. DC. Renoncule-langue. Syn. Ranunculus longifolius. Lam. FI. fr., 8, p. 189. Foliis lanceolatis subserratis sessilibus semi-amplexicaulibus, caule erec- io glabro. DC. Prodr. Tige droite, cylindrique, glabre, simple ou rameuse, de 5 à 6 décimètres; feuilles slabres, alternes, sessiles, embrassantes, lancéolées, pointues et dentées; fleurs grandes, jaunes, pédonculées et terminales; calice un peu velu. FI. en juillet, août. 2} Les marais tourbeux aux environs de Freylange, et à Burel. V. 2. /irsutus. Tiges et feuilles velues. V. c. Ramosissimus. Cette variété, qui est assez fréquente sur les bords de l'étang d’Etalle, est un peu couchée dans le bas et très rameuse; ses (ej feuilles sont beaucoup plus étroites et très rapprochées. 832. Ranunculus flammula. Linn. DC. Renoncule petite douve. Foliis glabris linearibus lanceolatis subovatisve subintegris, inferioribus petiolatis, caule declinato pleno basi subradicante, pedunculis oppositifo- liis, carpellis lævibus. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, glabres, cylindriques, un peu rameuses, cou- chées, quelquefois traçantes à la base; feuilles glabres, alternes, presqu’en- üères; les inférieures ovales, pétiolées; les supérieures lancéolées-linéaires, rétrécies en un court pétiole; fleurs petites, Jaunes, terminales; capsules lisses. F1. en juillet, août. 2! Les marais. V. 2. Serrulatus. Cette variété diffère de l'espèce : par sa tige plus ro- buste et par ses feuilles plus dentées, lancéolées et brusquement terminées en pointe. V.c. Angustifolius. Feuilles fort étroites, lancéolées-linéaires, entières. V. ». Parviflorus. Cette variété, que j'ai observée dans les marais tour- beux aux environs de Ste.-Marie, diffère de l'espèce, par ses tiges droites, filiformes, grèles, très rameuses; par ses feuilles fort étroites; et par ses fleurs beaucoup plus petites. POLYANDRIE. — POLYGYNIE. 287 IV. Fleurs jaunes; fewlles lobées et découpées. 833. Ranunculus auricomus. Linn. DC. Renoncule tête d’or. Foliis glabris, radicalibus petiolatis cordatis plerisque 8-partitis lobatisve, caulinis in lobos lineares integros subdentatosve partitis, calyce pubescente petalis breviore. DC. Prodr. Tiges d'environ 8 décimètres, droites, arrondies, glabres, un peu rameu- ses; feuilles glabres; les inférieures pétiolées, réniformes et crénelées, ou à à lobes crénelés et incisés; les supérieures sessiles, digitées, découpées en lobes linéaires, entiers ou dentés; fleurs jaunes, pédonculées, peu nom- breuses, terminant la tige et les rameaux; calice pubescent, plus court que les pétales. F1. au printemps. 2] Fréquente dans les bois humides et les haies. V.z. Pubescens. Tiges et feuilles pubescentes. 834. Ranunculus sceleratus. Linn. DC. Renoncule scélérate. Syn. Æecatonia palustris. Lour. FI. Coch., 871. — Ranunculus digitatus. Gilib. Exr. Phyt., 1,978. Folis glabris, radicalibus petiolatis 8-partitis lobis 8-lobatis obtusè subin- cisis, Summis tripartitis lobis oblongo-linearibus integris, floralibus oblon- gis, calyce glabro carpellis minimis in spicam oblongam dispositis. DC. Prodr. Tige de 8 à 5 décimètres, droite, glabre, lisse, rameuse; feuilles glabres; les radicales pétiolées, à 8 lobes incisés et crénelés, à découpures arrondies; celles qui suivent ont les découpures plus profondes; les supérieures sont à 3. lobes oblongs-linéaires et entiers; celles qui sont placées entre les fleurs sont oblongues ; fleurs petites, d’un jaune pâle, nombreuses et terminales; capsules fort petites, lisses, disposées en un épi oblong. FI. en été. 2} Les marais.” 835. Ranunculus acris. Linn. DC. Renoncule âcre. Syn. Ranunculus napellifolius. Craniz. Austr., p. 114. Foliis pubescentibus subglabrisve palmato-partitis, lobis inciso-dentatis acutis, summis linearibus, caule erecto multifloro sabpubescente, pedun- culis teretibus, calyce subvilloso, carpellis mucrone suberecto terminatis. DC. Prodr. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, cylindrique, fistuleuse, rameuse, légè- rement velue; feuilles pétiolées, glabres ou pubescentes; les inférieures di- visées en 3 ou 5 lobes incisés-dentés et aigus, souvent marquées d’une tache brune dans leur milieu; les supérieures entières et linéaires ; fleurs assez grandes, jaunes, pédonculées et terminales ; calices velus; capsules glabres, terminées par une pointe presque droite. Fi. en juin, juillet. 2! Les prés. V. 8. Sylvaticus. — À. sylvaticus. Thuill. — R. lanuginosus. b. DC. FI. fr. Cette variété diffère de l’espèce : par sa tige plus élevée ; par ses pétioles ainsi que ses feuilles qui sont couverts de poils soyeux. V. c. Multifidus. Lobes des feuilles incisés et multifides. 836. Ranunculus nemorosus. DC. Prodr. Renoncule des bois. 288 POLYANDRIE. — POLYGYNIE. . Syn. Ranunculus polyanthemos. v. b. Wallr. Foliis radicalibus ultra medium 8-5 fidis, lobis cuneiformibus 8-fidis lobu- lis apice dentalis, caule erecto petiolisque patentim pilosis, pedunculis sul- catis, carpellis stylo uncinatis. DC. Prodr. Tiges de 3 à 5 décimètres, droites ou un peu couchées, simples ou ra- meuses, garnies ainsi que les pétioles de poils étalés; feuilles velues, dé- coupées au delà de la moitié en 8 ou 5 lobes cunéiformes, trifides , à découpures dentées au sommet, souvent tachées de blanc; fleurs jaunes, assez grandes, nombreuses, terminales, à pédoncules sillonnés ; capsules glabres, munies d’une pointe crochue. Fi. en mai, juin. 2] Les bois. V. 8. Subglabra. Presque glabres dans toutes ses parties, poils du bas de la tige peu nombreux et couchés ; feuilles d’un vert foncé. 837. Ranunculus lanuginosus. Linn. DC. Renoncule laineuse. Foliis 3-fidis holosericeis, lobis latis dentatis subincisis, caule erecto mul- tifloro petiolisque reflexo-pilosis, pedunculis teretibus, carpellis plano- compressis, stylo uncinato. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, cylindrique, rameuse et feuillée, mul- tiflore, garnie ainsi que les pétioles de poils réfléchis; feuilles grandes, trifides, à lobes larges, pointus, incisés-dentés, velues, particulièrement en dessous ; les inférieures sont pétiolées, les supérieures sessiles ou pres- que sessiles; fleurs assez grandes, jaunes, pédonculées et terminales ; cap- sules planes, comprimées, terminées par une pointe recourbée. FI. en mai, juin. 2] Les bois montneux des côtes de la Sure au dessus du moulin d’Erpeldange et aux environs de Martelange. 838. Ranunculus repens. Linn. DC. Renoncule rampante. Foliis pinnatim 8-sectis seomentis cuneatis 3-lobatis inciso-dentatis, caule flagella prostrato-repentia e collo agente, florifero suberecto, calyce adpresso, carpellis acumine recto. DC. Prodr. Collet de la racine émettant des tiges stériles, couchées et rampantes ; les tiges fleuries sont droites, lésèrement velues, rameuses, d'environ 8 décimètres; feuilles grandes, velues en dessous ; les inférieures pétiolées, divisées en 8 segmens cunéiformes, ayant chacun 3 lobes incisés et dentés ; les supérieures sessiles, à3 divisions lancéolées ; fleurs assez grandes, jeu- nes, terminales, à pédoncules striés ; calice ouvert, velu ; capsules glabres, munies d’une petite pointe droite. F1. en été. 2} Les prés. V. 8. Erectus. Tiges stériles nulles, les florifères droites. V. c. Glabratus. Tiges et feuilles entièrement glabres. V. ». Flore pleno. Fleurs doubles. V.r. Prostratus. Toutes les tiges entièrement couchées et rampantes. V.r. Umbrosus. Tiges beaucoup plus élevées, à poils étalés ; feuilles beaucoup plus larges, d'un vert plus foncé. V. 6. Æirsutus. Tiges entièrement couchées, fortement hérissées, ainsi que les feuilles et les pétioles, de longs poils étalés. 839. Ranunculus bulbosus. Linn. DC. Renoncule bulbeuse. Foliis radicalibus petiolatis 3-sectis subpinnatisectis, segmentis 8-fidis POLYANDRIE. — POLYGYNIE. | 289 inciso-dentatis medio petiolulato, caule erecto ad collum bulboso, calyce reflexo. DC. Prodr. Tige d'environ 4 décimètres, droite, arrondie, rameuse, lésèrement velue, renflée au collet de la racine en une tubérosité charnue : feuilles velues ; les radicales longuement pétiolées, divisées en 8 parties dont celle du milieu est pétiolulée, divisions découpées au delà de la moitié en 3 lo- bes trifides etidentés; les caulinaires à découpures plus étroites et poin- tues; les supérieures sont sessiles ; fleurs jaunes, pédonculées et termina- les ; calices velus, réfléchis; capsules lisses. FI. en mai, juin. 2] Les prés. V. 8. Dissectus. Toutes les feuilles découpées en lanières très étroites, presquerlinéaires. V. c. Minor. Tige simple, uniflore (quelquefois biflore) atteignant tout au plus'un décimètre de hauteur. V. ». Glabratus. Tige entièrement glabre. V.#. Sericeus. Feuilles entièrement couvertes de poils blanchâtres qui leur donnent un aspect soyeux. Les lieux secs aux environs de Schrassio, 640. Ranunculus philonotis. DC. Renoncule des marais. Syn. Ranunculus hirsutus. Curt. Lond., t. 40. — Ranunculus bulbosus. ©. b. Lam. FI. fr., 8, p. 194. — Ranunculus pallidior. Vill. Dauph., 4, p. 751. — Ranunculus sardous. Crantz. Austr., 111. — Ranunculus agrarius. AU. Auct., p. 27. Foliis trilobatis trisectisve lobis obtusis inciso-dentatis medio peduncu- lato, calyce reflexo, caule basi non bulboso, carpellis ad margines tuber- culorum minorum seriem unicam gerentibus. DC. Prodr. Tiges droites, rameuses, velues, d’environ 4 décimètres, non bulbeuses à la base ; feuilles velues ; les radicales pétiolées, un peu arrondies, à8 lobes obtus, incisés-dentés, dont celui du milieu pétiolulé ; les caulinaires à dé- coupures plus étroites et plus profondes; fleurs jaunes, pédonculées, ter- minales ; calices velus, à folioles pointus, réfléchies à la fin de la floraison ; capsules ovales, arrondies, marquées sur le bord d’une rangée de petits tubercules. FI. en juin, juillet. 2! Les prés et les champs humides. V.2. /ntermedius. Feuilles presque glabres. V. c. Parvulus. Tige simple, uniflore, d’environ un décimètre de hau- teur. 841. Ranunculus arvensis. Linn. DC. Renoncule des champs. Syn. Ranunculus echinatus. Crantz. Austr., 2, p. 116. Foliüs glabris, primordialibus apice dentatis, radicalibus tripartitis, cau- linis multifidis lobis linearibus, caule erecto multifloro, carpellis utrinquè longè aculeatis. DC. Prodr. Tige de 8 à 5 décimètres, droite, glabre, ou légèrement velue, rameuse dans le haut; feuilles glabres ; les primordiales pétiolées, dentées au som- met ; les radicales qui viennent ensuite, sont également pétiolées, divisées en 8 lobes profonds cunéiformes, incisés et dentés ; les supérieures multi- fides à découpures linéaires ; fleurs petites, nombreuses, d’un jaune pâle, portées sur des pédoncules axillaires et terminaux; capsules aplaties, 19 290 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. au nombre de 5 à 7, hérissées latéralement de pointes nombreuses et fort longues. F1. en été. ©) Les moissons. 842. Ranunculus parviflorus. Linn. DC. Renoncule à petites fleurs, Foliis villosis orbiculatis trilobis grossè dentatis incisisve, caulibus mol- liter pilosis decumbentibus, peduneulis folio oppositis, calyee demum re- flexo petala æquante, carpellis granulato-tuberculosis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, un peu couchées, velues et rameuses ; feuilles velues ; les inférieures pétiolées, orbiculaires à 3 lobes largement dentés et incisés ; les supérieures sessiles à 3 lobes linéaires; fleurs petites, jaunes, pédonculées, à pédoncules opposés aux feuilles; calice souvent méfléchi, aussi long que les pétales ; capsules tuberculeuses. FI. en été. © Les graviers des bords de la Moselle aux environs de Wasserbillis. 279. FICARIA. Calice à 3 folioles caduques; pétales au nombre de 8 à 9, munis à Jeur base interne d’une petite écaille en forme de poincon ; capsules nombreuses, lisses, comprimées et obtuses. 843. Ficaria ranunculoides. DC. Ficaire renoncule. Syn. Ranunculus ficaria. Linn. Spec., 774. Radice grumosa, caule folioso, foliis cordatis. DC. Prodr. Racine composée de tubercules alongés et grumeleux; tiges d’un à 2 décimètres, glabres, couchées; feuilles vertes, glabres, lisses, pétiolées, cordiformes, obluses, un peu crénelées ou ciliées ; fleurs jaunes, pédoncu- lées, terminales, à pétales oblongs ; pédoncules axillaires uniflores: FI. au printemps. 2! Les bois humides, les haies. V. 8. Petalis revolutis. Pétales roulés en dessus, beaucoup plus étroits et plus aigus que dans l'espèce. Les haies aux environs de Walferdange. CLASSE XIV. — DIDYNAMIE, GYMNOSPERMIE. + Corolle presque régulière ; calice à 5 dents dont l’une très petite. 280. vERBENA. Calice à 5 dents, dont l’une très petite; corolle infundibuliforme, à 5 segmens un peu irréguliers, à tube courbé; 4 graines alongées, réunies avant la maturité. 844. Verbena ofiicinalis. Linn. DC. Verveine offcinale. Caule erecto hispidiuseulo, foliis tifido-laciniatis dentatis scabris, spicis fiiformibus subracemosis, floribus remotiuseulis. Spreng. Tiges de 3 à 8 décimètres, droites, simples ou rameuses, quadrangulai- res, légèrement pubescentes ; feuilles opposées, sessiles, ridées, un peu DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 291 velues, ovales-cunéiformes, profondément incisées; les inférieures plus larges et dentées; fleurs petites, d’un blanc rougeûtre, sessiles, disposées en épis longs et filiformes, au sommet de la tige et des rameaux. FI. en été. © Les lieux incultes, le long des chemins. ++ Corolle labiée; calice à 5 ou 10 dents presqu'égales. 281. AIUGA. Calice à 5 divisions presqu'égales; corolle à 2 lèvres, la supérieure très peüte, à 2 dents; l’inférieure grande, à 5 lobes, dont celui du milieu est en forme de cœur renversé; graines ridées, réliculées. 845. Ajuga reptans. Linn. DC. Bugle rampant. Syn. Bugula reptans. Lam. F. fr., 2, p. 415. Caule sæpius stolonifero, foliisque oblongis obtusis subdentatis glabris, lobo medio labii inferioris obcordato. Lej. Comp. Racine poussant de son sommet des rejels rampans et radicans, et une tige droite, simple, ordinairement slabre, d'un à 8 décimètres; feuilles glabres, opposées, crénelées; les inférieures ovales-oblongues, obtuses, ré- trécies en pétiole; les supérieures ovales, obluses, presqu’entières; fleurs bleues, presque sessiles, verticillées; verticilles rapprochés, formant par leur réunion un épi feuillé et terminal; lobe moyen de la lèvre inférieure de la corolle obcordé. FI. en maï, juin. 2] Les prés humides, les bois. V. 8. V’illosa. Tiges et feuilles fortement velues, fleurs plus petites et d’un bleu plus pâle que celles de l’espèce. V. c. Pallescens. Glabre, fleurs très nombreuses, petites, d’un bleu pâle. Le bois d’Eich. V. ». Stolonibus nullis. Tiges entièrement dépourvues de stolons. V. . Elatior. Tige fort élevée; feuilles fort larges, d’un vert luisant en dessus. V. r. Albiflora. Fleurs blanches. Les prés aux environs de Domeldange. V. c. Carnea. Fleurs couleur de chair. 846. Ajuga pyramidalis. Linn. DC. Bugle pyramidale. Verticillis multifloris pyramidato-confertis bracteis intesris, lobo medio labii inferioris producto emarginato, foliis radicalibus maximis, obovato- oblonsis crenatis. Lej. Comp. Racine ne poussant point de rejets rampans; tige droite, simple, velue, d'environ 2 décimètres; feuilles velues, opposées, sessiles; les inférieures grandes, ovales, obtuses, entières ou crénelées, souvent rétrécies en pé- tiole; les floréales plus étroites, dentées, anguleuses; fleurs bleues, sessiles, verlicillées dans toute la longueur de la plante; tube de la corolle assez long; lèvre inférieure fortsrande, à lobes latéraux oblongs, l'intermédiaire échancré en cœur. FI. en juin, juillet. &' Les bois montueux aux environs de Rambrouch et Folschette. V. 8. Humilis. Tige fort courte; feuilles toutes dentées; verticilles peu nombreux et peu garnis. 847. Ajuga genevensis. Linn. DC. Bugle de Genève. Syn. Bugula alpina. AN. Ped., n. 157, 292 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. Verticillis paucis, bracteis subtrilobis, lobo medio labii inferioris abbre- viato, foliis radicalibus caulinis minoribus obovato-oblongis. Lej. Comp." Racine n'émettant pas de rejets rampans; Lige simple, d'environ 2 dé- cimètres, droite, ferme, velue; feuilles velues, opposées, sessiles, dentées; les inférieures ovales-oblongues; les floréales fortement trilobées; fleurs bleues ou roses, sessiles, verticillées; verticilles rapprochés et formant par leur réunion un bel épi terminal; lèvre inférieure de la corolle à 3 lobes, dont celui du milieu raccourci. FI. en juin, juillet. « Les lieux secs et sablonneux aux environs de la Fayencerie, NeudortF, Domeldange, etc. V. 8. Rosea. Fleurs roses. 848. Ajuga chamæpitys. DC. Bugle chamæpitis. Syn. T'eucrium chamæpitys. Linn. Spec., 787. — Bugula chamæpitys. Scop. Carn., n. 718. — Chamæpitys trifida. Dum. Prodr. FI. Belo. Foliis trifidis pilosis, floribus axillaribus solitariis folio brevioribus, caule simpliei velkramoso diffuso. Lej. Comp. Tiges d’un à 2 décimètres, arrondies, dures, velues, rougeûtres, couchées et rameuses à la base; feuillées dans toute leur longueur; feuilles velues; les inférieures alongées, étroites, rétrécies en pétiole, entières ou changées de quelques dents peu profondes; toutes les autres sont divisées jusqu’à leur moitié en 8 lanières étroites et linéaires; fleurs petites, jaunâtres, ses- siles, solitaires, axillaires dans toute la longueur de la plante; calice court, un peu renflé à la base. FI. en juillet, août. © Les collines arides aux environs de Dudelange, Ebnen et Wallendorff. 282. TEUCRIUM. Calice à 5 dents presqu'égales; corolle à tube court, à 2 lèvres, dont la supérieure très courte et fendue en deux lobes réfléchis, entre lesquels sortent les étamines; lèvre inférieure grande, à 3 lobes, dont celui du milieu plus grand; graines lisses, non réticulées. 849. Teucrium botrys. Linn. DC. Germandrée botryde. Syn. Chamædrys botrys. Moench. Meth., 383. Foliis multifidis glabriusculis laciniis linearibus obtusiusculis dentatis, verticillis dimidiatis calycibus campanulatis pilosis. Spreng. Tige de 2 à 5 décimètres, droite, carrée, rameuse et pubescente; feuilles opposées, pétiolées, velues, triangulaires, multifides, à découpures linéaï- res, obtuses et dentées; fleurs purpurines, courtement pédonculées, dis- posées 2 ou 8 ensemble dans les aisselles des feuilles; calice campanulé, velu. F1. en juillet, août. o' Les lieux secs et sablonneux. V. 8. Albiflora. Cette variété, à tige fort petite ordinairement simple, et à fleurs entièrement blanches, est fréquente dans les lieux secs aux envi- rons de Schengen. 850. Teucrium scorodonia. Linn. DC. Germandrée sauge des bois. Syn. Z'eucrium sylvestre. Lam. F1. fr., 2, p. 412. — 1Scorodonia heteromala. Moench. Meth., 384. Foliis cordato-oblongis crenatis pubescentibus, racemis axillaribus se- DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 295 cundis erectis laxiusculis, bracteis petiolatis abbreviatis, calycis labio supe- riore ovato, caule herbaceo. Spreng. Tige de 4 à 6 décimètres, droite, ferme, dure, carrée, velue, simple ou râmeuse; feuilles grandes, opposées, pétiolées, cordiformes-oblongues, ri- dées, un peu velues et crénelées, à crénelures munies d’une petite pointe; fleurs petites, pédonculées, d’un blanc jaunâtre, disposées en grappes là- ches, droites, unilatérales, au sommet de la tige et dans les aisselles des feuilles supérieures; bractées raccourcies. FL. en juillet, août. 2] Les bois. 815. Teucrium scordium. Linn. DC. Germandrée scordium. Syn. Teucrium palustre. Lam. F1. fr., 2, p. 411. — Chamædrys scordium. Moench. Meth., 384. Foliis oblongis sessilibus basi attenuatis orossè serratis glabriusculis, ver- ticillis subbifloris dimidiatis, caule villoso. Sprens. Tiges d'environ 8 décimètres, faibles, carrées, velues, rougeûtres, sou- vent couchées à la base; feuilles opposées, sessiles, molles, pubescentes, ovales-oblongues, obtuses, crénelées, amincies à la base; fleurs petites, ‘ rougeûtres, peu nombreuses, portées sur des pédoncules courts, axillaires, au sommet de la tige et des rameaux. : FI. en juillet, août. 2] Elle parait très rare dans nos contrées; je n’en ai encore trouvé que quelques pieds dans les bois humides aux environs de Blaschette. 852. Teucrium chamædrys. Linn. DC. Germandrée petit chène. Syn. Teucrium officinale. Lam. F1. fr., 2, p. 414. — Chamædrys officinalis. Moench. Meth., 385. Foliis ovato-oblonsis inciso-crenatis petiolatis pilosiusculis, verticillis sub 8-floris, calycis campanulati dentibus acutis, caulibus procumbentibus villosis fruticulosis. Le]. Comp. Tiges nombreuses, d'environ 2 décimètres, un peu couchées et ligneuses à la base, gréles, dures, velues, presque cylindriques; feuilles opposées, pétiolées, ovales-oblongues, pointues, incisées-crénelées, dures; vertes et lissés en dessus, un peu pubescentes en dessous; fleurs petites, purpurines, courtement pédonculées, disposées une à 3 dans les aisselles des feuilles supérieures; bractées purpurines, ainsi que les calices, qui sont campanu- lés à dents aiguës. F1. en juillet, août. 2! Fréquente dans les lieux secs et arides des côtes de la Moselle et de la Sure. V. 8. Rectum. Cette variété diffère de l'espèce : par sa tige beaucoup plus robuste, entièrement droite, rameuse, atteignant 4 à 5 décimètres de hau- teur, et par ses feuilles plus alongées. Croît dans les environs de Rosport. 853. Teucrium montanum. Linn. DC. Germandrée des montagnes. Syn. Polium montanum. Mill. Dict., n. 1. FRE Foliis linearibus subtus revolutis incanis, floribus fasciculato-capitatis, calycis dentibus elongatis cuspidatis. Lej. Comp. Ÿ Tiges nombreuses, d’un à 2 décimètres, grèles, dures, rameuses, pubes- centes, couchées et ligneuses à la base; feuilles opposées, sessiles, dures, vertes en dessus, blanchâtres en dessous, linéaires, pointues, enlieres, un peu roulées sur les bords; fleurs d’un blanc jaunâtre, ramassées en tètes 294 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. ou faisceaux au sommet de la tige et des rameaux; dents du calice alongées, pointues. F1. en juin, juillet. 2! Je l'ai observée sur les collines arides aux envi- rons de Neufchiteau, et M. Marchand aux environs d’Ospern. 285. Hxssopus. Calice tubuleux, nu pendant la maturation, à 5 dents égales; corolle à 2 lèvres, la supérieure courte, échancrée, l'inférieure à 5 lobes, dont celut du mi- lieu est grand, crénelé, en forme de cœur renversé ; étamines droites, écartées les unes des autres. 854. Æyssopus officinalis. Linn. DC. Hyssope officinale. Cymis axillaribus secundis, dentibus calycis ereclis subæqualibus, lobo medio labii inferioris bilobo integerrimo, foliis lanceolalis obtusis. Lej. Comp. Racine poussant une ou plusieurs tiges dures, lisneuses, droites, ordi- nairement simples, carrées, pubescentes, de 2 à 3 décimètres; feuilles gla- bres, opposées, sessiles, étroites, lancéolées-linéaires, entières; fleurs bleues, blanches ou rouges, disposées en petits paquets axillaires, unilatéraux, et formant par leur réunion un épi Lerminal; lèvre inférieure de la corolle 2 à 3 lobes, dont celui du milieu à 2 lobes entiers; dents du calice droites. F1. en juillet, août. 2! Cette plante, cultivée ‘dans nos jardins, se retrouve sauvage dans les lieux secs aux environs de Belle-Vue, Pulvermubl, etc. 284. nePeTA. Calice cylindrique, strié, à 5 dents égales; corolle à tube alongé, courbé; limbe à 2 lèvres, dont la supérieure échancrée, l’inférieure à 3 lobes, dont les 2 latéraux petits et réfléchis; celui du milieu concave et crénelé; élamines rap- prochées. 855. Nepeta cataria. Linn. DC. Nepeta herbe aux chats. Syn. Nepeta vulgaris. Lam. F1. fr., 2, p. 396. — Cataria vulgaris. Gat. FI. Montaub., P. 105. Cymis pedunculatis superne congestis spicatis, calycibus incanis cuspida- tis, foliis cordato-ovalis serralis canescentibns. Spreng. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, carrée, rameuse et pubescente; feuilles opposées, pétiolées, ovales- cordiformes. pointues, larsement dentées ou cré- nelées, vertes et pubescentes en dessus, blanchâtres en dessous; fleurs blanches, verticillées, disposées en épis rameux au sommet de la tige et des rameaux. F1. en juillet, août. 2! Le long des chemins. 285. sATURESA. Calice campanulé à 5 dents égales ; corolle à 5 lobes presqu'égaux ; étamines écartées les unes des autres. 856. Satureja hortensis. Linn. DC. Sariette des jardins. Herbacea ramosissima, foliis linearibus obtusis, pedunculis cymosis axil- laribus paucifloris, bracteis multd brevioribus. Lej. Comp. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, pubescente, rameuse; feuilles opposées, sessiles, lancéolées-linéaires, obtuses, entières et rougeâtres; fleurs petites, rougeâtres, axillaires, disposées 2 à 2 ensemble sur chaque pédoncule; celui-ci est beaucoup plus court que les bractées, Fi. en juin, juillet, © Cultivée dans les jardins et se retrouve souvent dans les décombres. DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 295 286. MENTHA. Calice à 5 dents; corolle petite, un peu plus longue que le calice, à 4 segmens presqu'égaux, le supérieur ordinairement échancré; étamines droites, écartées les unes des autres. y I. J’erhcilles rapprochés en épis ou en têtes. 857. Mentha sylvestris. Willd. Menthe sauvage. Verticillis spicatis, foliis oblongo-lanceolatis acutis vel acuminatis basi subcordatis subsessilibus arguté serratis subtus imprimis tomentosis, caly- cibus bracteisque villoso-tomentosis, staminibustplerumque exsertis. Le]. Comp. à Tige de 5 à 8 décimètres, droite, carrée, cotonneuse, rameuse; feuilles opposées, sessiles, lancéolées-oblongues, aiguës ou acuminées, un peu cor- dées à la base, aiguëment dentées, d'un vert pâle en dessus, blanches et cotonneuses en dessous; fleurs nombreuses, à verlicilles rapprochés en épis au sommet de la tige et des rameaux; calices cotonneux, ainsi que les brac- tées; étamines saillantes. F1. en juillet, août. 2] Le bord des eaux. V. a. Feuilies blanchâtres en dessus, blanches et cotonneuses en dessous. DT. Sylvestris. Lej. F1. de Spa. — 7. Sylvestris. v. e. Bess. — M. Incana. Boen. Prodr. V. 8. Feuilles verdâtres en dessus, blanchätres en dessous. J7, nemorosa. Lej. et Court. Choix de pl., n. 65. d V. c. Feuilles blanchätres des deux côtés, aiguëment et inésalement dentées. S V. ». Feuilles blanchâtres des deux côtés, un peu obtuses et raccourcies. 858. Mentha nemorosa. Willd. Menthe des bois. Verticillis spicatis, foliis ovato-ellipticis subcordatis subsessilibus rugo- sis obtuse serratis subtus villoso-tomentosis, calycibus pedicellisque hirtis, Staminibus inclusis. Lej. Comp. . Tige de 4 à 6 décimetres, droite, cotonneuse, blanchätre, simple ou ra- meuse ; feuilles opposées, sessiles ou presque sessiles, blanchâtres en des- sus, blanches et cotonneuses en dessous, ovales-elliptiques, un peu cor- dées, ridées, dentées ; verticilles ramassés en épis terminaux; calices et pédicelles hérissés ; étamines renfermées dans la corolle. Fli en juillet, août. 2! Le bord des eaux. V. 2. Staminibus exsertis. Etamines saillantes. 859. Mentha velutina. Lej. Ray. s Menthe. Syn. Mentha gratissima. Lej. El. de Spa. — Mentha sylvestris. w. d. Lestib. FI. bot., Belo. Male. — Mentha dulcissima. Dam. Fl. bels., Prodr. Verticillis spicatis, foliis elliplico-cord:tis, subsessilibus rugosis obtusè serratis, staminibus corollam vix æquantib+, calycibus bracteisque hirtis. Lej. Comp. | Tige de 3 à 7 décimètres, droite, velu>. rameuse ; feuilles ridées, velues en dessous, cordées-elliptiques, obtusimest dentées, sessiles ou presque sessiles; verticilles en épis Lerminaux ; calices hérissés ainsi que les brac- tées ; étamines à peine aussi longues que lx corolle. 296 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. FI. en juillet, août. 2} Les lieux humides des bords de la Sure entre Wal- lendorff et Echternach. 860. Mentha rotundifolia. Linn. Menthe à feuilles rondes. Syn. Mentha rugosa. Lam. FI. fr. Verticillis spicatis, foliis elliptico-cordatis rugosis, obtusis, crenato- dentatis, subsessilibus, lanato-tomentosis, nine variis, bracteis caly- cibusque campanulato- hirtis. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, velue, simple ou rameuse ; feuilles op- posées, sessiles ou presque sessiles, ridées, laineuses et cotonneuses, cor- dées-elliptiques, obtuses, crénelées ou dentées; verticilles ramassés en épis terminaux ; étamines plus longues ou aussi longues que la corolle ; bractées hérissées, ainsi que le calice, qui est campanulé. F1. en juillet, août. 2! Le bord des eaux. 661. Mentha viridis. Linn. Menthe verte: Verticillis spicatis demum remotis, bracteis subulatis eos ante anthesin superantibus, foliis slabris subsessilibus, subcordatis oblongo-lanceolatis, lanceolatisque, argutè serratis, calyeis dentibus subulatis ciliatis hirsutis- es staminibus variis. Lej. Comp. ‘A Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, simple ou rameuse ; feuilles glabres, lisses, opposées, presque sessiles, lancéolées ou lancéoléet oblon- gues, pointues, un peu cordées, aiguëment dentées ; verticilles rapprochés en épis, ceux de la base souvent écartés : dents du calice subulées, ciliées et hérissées ; élamines de grandeur variable, FI. en‘juillée, août. 2] Les lieux humides, le bord des eaux. V. À. Glabrata. Feuilles lancéolées, à dents écartéesz verticilles écartés, calices glabres ; étamines fort saillantes. V. 8. Macrostema. Feuilles lancéolées, verticilles ramassés; dents du calice velues, étamines fort saillantes. V. c. Angustifoha. Feuilles lancéolées-linéaires, à dents écartées, dents du calice velues ; étamines renfermées dans la corolle. 9 # 862. Mentha crispata. Schrad. Menthe crépue. Foliis subsessilibus glabris, cordatis, basinerviis, cuspidato-serratis , acuminatis undulatis, calycis dentibus hirsutis, staminibus inclusis. Le. Comp. ’ Tige de 6 à 8 décimètres, droite, légèrement velue, simple ou rameuse ; feuilles glabres, ridées, opposées, sessiles, cordées, acuminées, ondulées et dentées; verticilles rapprochés en épis 1erminaux ; étamines renfermées dans la corolle: dents du calice hérissées. FI. en juillet, août. 2 Cette espèce, cultivée dans les jardins, se retrouve souvent sauvage autour des lieux habités. 863. Mentha cordifohia. Opiz. . Menthe à feuilles cordées. Verticillis spicatis, bracteis cordato-subulatis, summis verticillo brevio- ribus, foliis brevissimè petiolatis, cordato-ovatis, rugosis undulato-serra- is, obtusis, glabris, calycis dentibus hirsutis, Staminibus inclusis. Le]. Comp. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, Kégèrement velue, simple ou rameus; DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 297 feuillesvglabres, opposées, courtement pétiolées, ovales-cordées, ridées, obtuses, incisées et ondulées; verticilles rapprochés en épis terminaux : bractées subulées, cordées, les supérieures plus courtes que les verticilles ; étamines renfermées dans la corolle ; dents du calice hérissées. F1. en juillet, août. 2] Cette espèce a été trouvée par M. Dumortier dans les environs de Vianden. 864. Mentha piperita. Linn. Menthe poivrée. Syn. Mentha pimentum. Nees in Bluff et Fing. Comp. FI. Germ. Verticillis spicato-capitatis, inferioribus remotiusculis, bracteis subula- üs eis brevioribus, foliis petiolatis lanceolatis serratis, ad nervos pilosis, calycis dentibus ciliatis, staminibus inclusis. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, glabre, rougeâtre, simple ou rameuse ; feuilles glabres, lisses, opposées, pétiolées, lancéolées, pointues, dentées, un peu poilues sur les nervures ; verticilles resserrés en épis ou en têtes; les inférieures un peu écartés ; bractées subulées, fort courtes ; étamines renfermées dans la corolle ; dents du calice ciliées. FI. en juillet, août. 2] Cultivée dans les jardins et se retrouve quelque- fois sauvage sur le bord des eaux. Je l’ai observée dans les environs d’Izel ; et MM. Marchand et Krombach aux environs de Diekirch. 865. Mentha hirsuta. Lej. Comp. Menthe velue. Hirsuta, verticillis summis capitatis, inferioribus remotis, pedicellis calycibusque villosis, pilis pedicellorum recurvis, foliis staminibusque variis. Lej. Comp. Tige de 4 à 8 décimètres, droite, velue, ordinairement simple; feuilles velues, opposées, sessiles ou pétiolées, de forme très variable; verticilles supérieurs ramassés en tête; les inférieurs écartés; pédicelles et calices velus ; poils des pédicelles recourbés. FL. en juillet, août. 2} Le bord des eaux. V. À. Legitima. Feuilles ovales, presque sessiless étamines saillantes. V.s. Aquatica. Feuilles longuement pétiolées ; étamines saillantes. Obs. Cettervariété offre encore plusieurs sous-variétés. Savoir. 1° A feuilles elliptiques , obtuses et dentées. 22 À feuilles arrondies , ovales, à dents peu nombreuses. 3° À feuilles ovales, un peu cordées, aiguës et dentées. 4° À feuilles oblongues serrées, à dents aiguës , longuement pétio- lées. V. c. Riparia. Feuilles pétiolées, ovales-oblongues; étamines renfermées dans la corolle. | 866. Mentha nepetoides. Lej. Rev. Mente fausse népéta. Syn. Mentha dumetorum. Schultes ex Bluff et Fing. Comp. Verticillis spicato-capitatis, foliis elliptico-cordatis, longiuscule petiolatis, acutis, æqualiter serratis, subtus canescentibus, staminibus longè exsertis, pediceilis calycibusque hirtis. Lej. Comp. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, velue, ordinairement simple; feuilles opposées, pétiolées, cordées, elliptiques, aiguës, dentées en scie, blanchâtres en dessus, blanches et cotonneuses en dessous; verticilles ramassés en épis ou en têtes; étamines fort saillantes; calices et pédicelles hérissés. 298 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. El. en juillet, août. 2! Le bord des ruisseaux. Esembourg, Kahlscheuer, Domeldange, etc. II. Fleurs en verticilles écartés. 867: Mentha rubra. Smith. Menthe rouge. Caule glabriusculo erecto, foliis ovatis petiolatis, acutè serratis, nitidis, ad nervos pilosis, sensim minoribus, cymis pedicellatis, pedicellis calyci- busque glabris, dentibus ciliatis, staminibus inclusis. Lej. Comp. e Tige de 6 à 8 décimètres, droite, olabre, simple ou rameuse; feuilles opposées, péliolées, slabres, lisses, poilues sur les nervures, ovales, poins tues, dentées, à dents aiguës; verticilles écartés, disposés au sommet de la plante ; pédicelles glabres ; calices glabres, à dents ciliées; étamines ren- fermées dans la corolle. FI. en juillet, août. 2} Le bord des eaux, aux environs de Kahlscheuer. 868. Jontha paludosa. Schreber. Menthe des marais. Caule erecto, foliisque ovato-ellipticis inæqualiter obtusè serratis, utrin- uè villosis, superioribus sensim decrescentibus coloratisÿ verticillis brevi pedicellatis, terminali subcapitalo bracteis breviore, pedicellis retrorsüm villosis, calycibas hirsutis, dentibus subulatis, staminibus inclusis. Lej. Comp. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, légèrement velue,.simple ou rameuse : feuilles opposées, péliolées, ovales-elliptiques, dentées, à dents inégales et obtuses, velues des deux côtés; les supérieures plus petites et colorées; verticilles courtement pédicellés, les supérieurs ramassés en tête; calice hérissé, à dents subulées; élamines renfermées dans la corolle. F1. en juillet, août. 2} Lies lieux humides et marécageux. & 869. Mentha austriacca. Jacq. Menthe d’Autriche. Caule erecto ramosissimo, foliisque ovato-lanceolalis, serratis, hirsutis, superioribus sensim minoribus, demum verlicillo vix longioribus, pedicellis patentim longè pilosis, calycibus villosis, staminibus inclusis. Lej. Comp. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, légèrement velue et rameusé; feuilles opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, dentées et hérissées; les supérieures beaucoup plus pelites; verticilles écartés, à pédicelles garnis de longs poils étalés; calices velus; étamines renfermées dans la corolle. FI, en juillet, août. 2! Les lieux humides. 870. Mentha gentilis. Linn. Menthe gentille. Caule humili erecto, vel diffuso, glabriusculo; foliis ovali-lanceolatis, basi plerumque attenuatis, incumbenti-serratis, pedicellis glabris, verti- cillis omnibus folio suo multo brevioribus, staminibus inclusis. Lej. Comp. Tiges de 3 à 4 décimètres, glabres, rougeâtres, simples ou rameuses, droites ou diffuses; feuilles glabres, opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, dentées, rétrécies à la base; verticiiles écartés, beaucoup plus courts que les feuilles; pédicelles glabres, étamines renfermées dans la corolle. | FL. en juillet, août. 2! Les lieux humides. DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 299 V: a. Legitima. Tige droite, un peu rameuse, poilue; feuilles un peu poilues, rétrécies à la base; bractées ciliées; calice un peu velu. V. 8. Ovata. Feuilles ovales à la base, 871. Mentha arvensis. Linn. Menthe des champs. Caule erecto aut diffuso ramosissimo, foliis ovali-lanceolatis, serratis, calycibusque breviter campanulatis hirsutis, dentibus latiusculis, stami- nibus variis. Lej. Comp. Tiges de 4 à 5 décimètres, velues, rougseâtres, rameuses, droites ou dif- fuses; feuilles opposées, pétiolées, hérissées, ovales-lancéolées, dentées; verticilles écartés, plus courts que les feuilles ; calices hérissés, courtement campanulés, à dents aisuës; élamines de grandeur variable. F1. en juillet, août. 2] Les lieux humides. Ed V. a. Legitima. — M. Dubia. Schreb. — Tige droite, à rameaux diffus, feuilles ovales, un peu rétrécies à la base; étamines de srandeur variable. étamines renfermées dans la corolle. V. 8. Cuneifolia. — M. Fontana. Weihe.— Feuilles supérieures et celles du milieu de la tise, cunéiformes à la base, obtusément dentées au sommet; V. c. Obtusifolia. — M. Arvensis.Lej. etCourt. Choix de pl.—A7.Diffusa. Lej. Rev. Tige couchée; feuilles ovales, obtusément dentées; étamines sail- lantes. V. ». Major. Tige trés élevée, rameuse; feuilles dentées, à dents aiguës et écarlées; étamines saillantes; pédicelles poilus. V.. Parviflora. Tiges diffuses; feuilles ovales, obtuses; corolle à peine plus longue que le calice. 872. Mentha puleginm. Linn. Menthe pouillot. Caule erecto pubescente, foliis oblongo-lanceolatis, obtusis crenatis, verticillis summis bracteas longè superantibus, pedicellis calycibusque pubescentibus, staminibus exsertis. Lej. Comp. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, pubescente, simple ou rameuse; feuilles fort petiles, opposées, sessiles ou pétiolées, glabres, lancéolées-oblongues, obtuses et crénelées; verticilles nombreux, écartés; les supérieurs dépassant de beaucoup la longueur des bractées; pédicelles et calices pubescens; étaminessaillantes. F1. en juillet, août. 2! Les lieux humides. 287 . GLECHOMA. Calice strié, à 5 dents; corolle à tube deux fois plus long que le ca- lice et dilaté; limbe à 2 lèvres, dont la supérieure est bifide et l’inférieure à 5 lobes, dont celui du milieu grand et échancré; anthères conniventes 2 à 2 en forme de croix. 873. Glechoma hederacea. Linn. DC. Gléchome lierre terrestre. Syn. Calamintha hederacea. Scop. Carn. n. 730. — Chamæclema hederacea. Moench. Meth., 893. Foliis reniformi-subrotundis crenatis cauleque glabriusculis, verlicillis ‘paucifloris dentibus calycis subulatis. Spreng. L Racine émettant de longs rejets rampans, et des tiges nombreuses qui naissent sur ies rejets enracinés de l’année précédente; elles sont droites, simples, slabres ou lésèrement velues de 2 à 3 décimètres; feuilles oppo- sées, pétiolées, glabres, arrondies, réniformes et crénelées ; fleurs bleues, 500 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. velues en dehors, sessiles, et disposées 2 ou 3 ensemble dans les aisselles des feuilles; calice à dents subulées. FI. au printemps. 2! Les haies et les bois. +" V.s. /Zeterophylla. Feuilles inférieures-réniformes-cordées; les supérieu- res ovales-cordées; tiges glabres. sn” V. c. Magna. Tige fort élevée, légèrement velue, ainsi que les feuilles, qui sont fort grandes. 874. Glechoma hirsutum. Reich. : Glechoma velu. Pubescens, foliis crenatis inferioribus reniformibus superioribus cordatis, calycum dentibus lineari-elongatis setaceo-cuspidatis patentibus: Reich. Cette espèce, quin'est peut-être encore qu’une variété de la précédente; en diffère par ses rejets rampans qui sont moins nombreux; ses tiges sont grêles, d'environ 3 décimètres, très pubescentes ainsi que les feuilles ‘ et les pétioles; toute la plante a un aspect grisâtre ; ses feuilles sont plus petites, crénelées, les inférieures réniformes, les supérieures cordiformes; fleurs petites, d’un bleu pâle; divisions du calice alongées-linéaires, séta- cées et ouvertes. FI. au printemps. 2! Les lieux ombragés aux environs des forges de Do- meldange. 288.LaMIuM. Calice nu pendant la maturation, ouvert au sommet, à 5 dents aiguës; corolle à gorge renflée; limbe à 2 lèvres, la supérieure concave, entière; l’inférieure à 5 lobes, dont les deux latéraux renyersés, celui du milieu grand, échancré au sommet; anthères velues. % 875. Lamium album. Linn. DC. Lamium blanc. Foliis cordato-ovatis, omnibus acuminatis, floralibus acutè serratis, pe- tiolis dilatatis, cauleque hirsutis, verticillis sub 20-floris, dentibus calycinis subulatis pilosis. Lej. Comp. Tiges d'environ 6 décimètres, droites, simples, carrées, légèrement ve- lues; feuilles opposées, pétiolées, ovales-cordiformes, pointues, légèrement velues; les inférieures crénelées, les floréales aiguëment dentées; fleurs blanches, presque sessiles, axillaires, verticillées au nombre de 16 à 20 dans le sommet de la plante; lèvre supérieure de la corolle velue, ainsi que les anthères; calice poilu à dents subulées. FI. tout l'été. 2! Le long des chemins. Elle est connue sous les noms d’ortie morte, ortie blanche. 876. Lamium hirsutum. Le]. Comp. Lamium velu. Syn. Lamium maculatum. Lej. Fi. de Spa. — Lamium rubrum. Wallr. Sched. Crit. — Lamium rugosum. Le]. et Court. Choix de PI., n. 831. — Lamium mutabile. Dum. Fi. Belg. Prodr. Foliis omnibus cordato-ovatis, acuminatis, duplicato-serratis, rugosis cauleque hirsutis, verticillis 10-15-floris, labio obcordato variegato bilobo, lobis subcrenatis. Lej. Comp. Tiges de 2 à 4 décimètres, simples ou rameuses, velues, rougetres, or-, dinairement couchées dans le bas; feuilles ridées, velues, opposées, pétio- lées, ovales-cordées, acuminées, doublement dentées, marquées en dessus d’une longue tache blanche dans leur jeunesse; cette tache devient pres- & DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 301 qu’insensible dans la vieillesse de la plante; fleurs rouges, presque sessiles, verlicillées au nombre de 10 à 15; lèvre inférieure obcordée, panachée de blanc, à lobes un peu crénelés. F1. tout l'été. 2/ Les haies. 877. Lamium lœvigatum. Linn. DC. Lamium lisse. Syn. Lamium maculatum. Dum. FI. Belo. Prodr. Foliis deltoideis duplicato-serratis, verticillis 6-10-floris, corollæ labio replicato crenato. Linn. Tiges de 3 à 5 décimètres, lisses, rougeâtres, garnies de quelques poils épars, droites ou couchées; feuilles opposées, pétiolées, deltoïdes, double- ment dentées en scie, ridées, un peu hérissées ; fleurs rouges, sessiles, axillaires, verticillées au nombre de 6 à 10; lèvre inférieure de la corolle repliée et crénelée. Pis F1. en avril, août. 2] Les haies aux environs d’Ansembourg. 878. Lamium rugosum. Aiton. Lamium raboteux. Syn. Lamium rubrum. v. lacteum. Le]. Rev. Suppl. Foliis ovato-cordatis, floralibus oblongis acuminatis, duplicato-serratis, cauleque parce hirsutis, verticillis 10-15-floris, labio obcordato variegato, lobis inteserrimis. Lej. Comp. Tiges de 3 à 4 décimètres, couchées, simples ou rameuses, hérissées de quelques poils épars; feuilles opposées, pétiolées, ridées, légèrement velues, | ovales-cordées, doublement dentées; les floréales oblongues, acuminées; fleurs d’un beau blanc de lait, sessiles, axillaires, verticillées au nombre de 10 à 15; lèvre inférieure de la corolle obcordée, à lobes entiers. Fi. en mai, août. 2] Les haies aux environs de Weimerskirch, et aux en- virons de Menningen, sur la Sure. Cette espèce, regardée comme variété par plusieurs auteurs, se reproduit par le semis; toute la plante a une teinte jaunâtre, qui la fait reconnaître même quand elle n’est pas en fleur. 879. Lamium purpureum. Linn. DC. Lamium pourpre. Foliis cordato-ovatis dentato-crenatis obtusis petiolatis, dentibus calycis fructiferi patentibus, galea obtusa integerrima. Lej. Comp. Tiges d’un à 2 décimètres, un peu couchées, souvent rameuses à la base, rouseâtres, presque glabres; feuilles opposées, pétiolées, pubescentes, ovales-cordées, obtuses, dentées et crénelées; les inférieures fort écartées; les supérieures plus rapprochées, presque sessiles; fleurs purpurines, ver- ticillées au nombre de 8 à 10; dents du calice ouvertes; lèvre supérieure de la corolle obtuse, entière. F1. toute l’année. © Les lieux cultivés. V. 5. Carneum. Fleurs couleur de chair. V.c. Albiflorum. Fleurs blanches. 880. Lamium incisum. Willd. Lamium incisé. Syn. Lamium purpureum. ©. b. Smith. — Lamium Westphalicum. Weïhe. — Lamium dissectum. Withering. Brit., 527. — Lamium hybridum. DC. Fi. fr., n. 2854. é- 502 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. Foliis inferioribus orbiculato-cordalis crenatis, superioribus inæqualiter inciso-serralis, corollis calyce anguslioribus. Le]. Comp. Tiges d'un à 2 décimètres, couchées à la base, simples ou rameuses, rougeàlres et glabres; feuilles olabres, opposées, pétiolées; les inférieures cordées, orbiculaires, crénelées; les supérieures inégalement incisées-den- tées; fleurs petites, rougeâtres, verlicillées au nombre de 8 à 10; corolle dépassant à peine la longueur du calice. ; FI. en avril, mai. © Les lieux cultivés, sablonneux aux environs de Fischbach. 881. Zamium amplericaule. Linn. DC. Lamium embrassant, Syn. Galeebdolon amplexicaule. Moench. Meth., 394. — Pollichia amplexicaule. Roth, Foliis inferioribus reniformibus, superioribus amplexicaulibus, obtusè incisis calycibns undiquè pubescentibus dentibus tubo suo brevioribus demum conniventibus. Lej. Comp. Tiges d'environ 2 décimètres, simples, droites ou couchées, glabres, presque nues; feuilles glabres, opposées ; les inférieures pétiolées, arron- dies, crénelées ; celles qui accompagnent les fleurs sont plus larges, sessi- les, amplexicaules, crénelées el incisées ; fleurs petites, d’un rouge vif, for- mant plusieurs verticilles au sommet de la tige; corolle srèle, droite; calice entièrement pubescent, à dents plus courtes que le tube et souvent conniventies. FI. au printemps et en automne. © Les lieux cultivés, 4 289. caLEOPsIs. Calice en cloche, à 5 dents épineuses; corolle à tube court, à gorge renflée, à 2 dents; limbe à 2 lèvres, la supérieure en voute et crénelée, l’inférieure à 5 lobes inégaux; anthères un peu hérissées en dedans. 882. Galeopsis ochroleuca. DC. Galeobsis à fleurs jaunes. Syn. Galeopsis grandiflora. Wild. Spec. plant. — Galeopsis villosa. Smith. F1. Brit., 2, p. 629. — Galeopsis prostrata. Vi. Dauph., 2, p. 388. Foliis ovalo-lanceolalis cuneatis, cauleque æquali velutinis, corolla ca- lycem inæqualiter dentatum quater metiente. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, carrée, rameuse, velue, à poils souvent glanduleux au sommet ; feuilles opposées, pétiolées, velues, blanchâtres, ovales-lancéolées, pointues, largement et régulièrement dentées ; fleurs grandes, jaunes, sessiles, à verticilles serrés et écartés; corolle 4 fois plus longue que le calice, dont les dents sont inépales. FL. en juillet, août. © Les champs sablonneux. 883. Galeopsis intermedia. Villars. Galeobsis intermédiaire, Syn. Galeopsis partiflora. DC. Fi. fr.,n. 2558. — Galeopsis ladanum. Linn. Spec., 810. — Galeopsis ladanum. +. b. Smith. FI. Brit., 2, p. 628. — Galeopsis latifolia. Hoffm. Germ., 4, p. 8. Foliis ovatis (utrinquè 3-6) serratis, cauleque æquali tenuissimè pube- rulis, corolla calycem inæqualiter dentatum vix duplum longa. Lej. Comp. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, carrée, rameuse, légèrement pubes- cente ; feuilles opposées, pétiolées, pubescentes, ovales, pointues, réguliè-" * [4 & DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 305 rement dentées ; fleurs jaunes, verticillées , à verticilles serrés, écartés ; corolle à peine deux fois plus longue que le calice, qui est hérissé, à dents inégales. … Fl. en juillet, août. © Les champs sablonneux, Kopstal, Ansembourg, Fischbach,Domeldange, etc. 884. Galeopsis ladanum. Linn. DC. Galeopsis ladane. Foliis lanceolatis-linearibusque, remotè serralis, cauleque æquali pubes- centibus, coroHa calycem subæqualiter dentatum bis-metiente, dentibus calycinis aristatis palulis. Lej, Comp. Tiges de 2 à 8 décimèires, droites, rameuses, pubescentes ; feuilles op- posées, courlement péliolées, pubescentes, lancéolées, lésèrement dentées, à dents écartées ; les supérieures presque linéaires ; fleurs rouges, disposées en vertlicilles ou têtes, vers le sommet de la tige et des rameaux; corolle 8 fois plus longue que le calice, à lèvre inférieure, tachée de jaune; calice velu, à dents écartées. Fi. en août, septembre. © Les champs après la moisson. V. 8. G. angustifohia. Hoffm. Tige droite ; feuilles lancéolées, peu den- tées ; dents du calice courtement mucronées. V. c. Feuilles linéaires, lancéolées, entières; fleurs blanches. 885. Galeopsis versicolor. Curt. Galeopsis bigarré. Syn. Galeopsis cannabina. Roth. Germ. — Galeopsis tetrahit. ©. b. Linn. Spec., 810. — Galeopsis speciosa. Mill, Dict. Foliis ovalis acutis (utrinquè 6-8) serratis acuminatis hirsutis, caule sub-seniculis incrassato hispido, calycibus longè aristatis, corollis calycem triplo lonsioribus. Lej. Comp. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, rameuse, hérissée de poils rudes, ren- flée au dessous des articulations ; feuilles opposées, pétiolées, hérissées, ovales, pointues, dentées; fleurs jaunes, à verticilles serrés, écartés ; co- rolle 8 fois plus longue que le calice, à lèvre inférieure, marquée de raies fauves sur le bord et d’une tache violette dans le milieu ; dents du calice fort longues. FI. en juillet, août. © Les champs aux environs de Kokelscheuer, et Schrassig. 866. Galeopsis tetrahit. Linn. DC. Galeopsis tetrahit. Foliis rhombeo-ovatis acuminatis, serratis, hirsutis, caule subgeniculis incrassaio hispido, calycibus longè aristatis, corollis calyce duplà longio- ribus. Lej. Comp. Tige de 2 à 4 décimètres, droite, herbacée, rameuse, renflée au dessous de chaque nœud, herissée de poils roides, dirigés vers le bas de la plante; feuilles opposées, pétiolées,-ovales-rhomboïdales, acuminées et dentées, hérissées de quelques poils ; fleurs purpurines ou blanches, en verticilles rapprochés vers le sommet de la tige et des rameaux ; corolle deux fois plus longue que le calice, dont les dents sont hispides et piquantes. FI. en juillet, août. © Les champs et les bois. Y. a. Arvensis. — G.. canabina. Lej. F1. de Spa. Feuilles un peu rétré- cies à la base ; verticilles muluiflores ; corolle pourpre, presque 2 fois aussi longue que le calice. 504 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. V.s. Bifida. — G. bifida. Boenn. Prodr. Feuilles longuement prolon- gées à la base; entre-nœuds hérissés dans toute leur longueur; corolle souvent pourpre, marquée de taches jaunes; lèvre inférieure à lobe du milieu bifide. ‘ V. c. Sylvestris. Schlechtend. Beaucoup plus petite dans toutes ses par- ties; corolle fort petite et blanche. s. 990. cALEOoBDOLON. Calice en cloche, à 5 dents inégales et aiguës; corolle à 2 lèvres; la supérieure grande, voütée, entière ; l’inférieure à 5 divisions pointues. 887. Galeobdolon luteum. DC. Galeobdolon jaune. Syn. Galeopsis galeobdolon. Linn. Spec., 810. — Pollichia galeobdolon. Roth. Germ., 1, p. 274. — Leonurus galeobdolon. Scop. Carn., n. 705. — Lamium galeobdolon. Crantz. Austr., 262. — Galeobdolon galeopsis. Curt. Lond., #, t. 30. — Cardiacca sylvatica. Lam. Fi. fr., 2, p. 384. Foliis subcordatis ovatis dentatis, verticillis sexfloris, corollis calyce sub- pungente majoribus, lacinia media labii inferioris acuta. Willd. Racine poussant de longs rejets souvent rampans, et des tiges simples, grèles, faibles, couchées à la base, d'environ 3 décimètres, un peu velues, particulièrement aux articulations; feuilles opposées, pétiolées, velues, ovales, pointues, dentées, presqu’en cœur; les supérieures plus étroites; fleurs jaunes, sessiles, verticillées dans les aisselles des feuilles supérieures; lèvre supérieure de la corolle velue, assez longue, redressée, et très-écartée de l’inférieure. FI. au printems. 2] Les haies et les bois. V.2. Maculatum. Feuilles panachées de blanc. V. c. Microphyllum. Feuilles fortement velues, beaucoup plus petites que celles de l'espèce. : V.n. Lucidum. Feuilles d’un vert luisant et slabres en dessus. Le) V.e. Vüillosissimum. Tiges et feuilles fortement hérissées de poïls soyeux. 291. BETONICA. Calice à 5 dents aigues et égales; corolle à tube cylindrique et courbé, -à limbes et à 2 lèvres ; la supérieure plane , entière ou bifurquée ; l’inférieure à 5 lobes étalés. 8868. Betonica officinalis. Linn. DC. Bétoine ofhcinale. Foliis cordato-oblongis crenatis, cauleque hirsutis, floralibus lineari- lanceolatis, serratis, verticillis spicatis, infimo sæpius remoto, bracteis calyci subæqualibus pilosis, calycibus glabris, ore pilosis, corolla duplo brevioribus, corollæ galea plana, lab. inf. lobis planiusculis, lobo medio vario. Lej. Comp. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, simple, hérissée; feuilles opposées, hérissées; les inférieures pétiolées, ovales, obtuses, cordées et crénelées; les supérieures sessiles ou presque sessiles; celles qui accompagnent les fleurs sont lancéolées-linéaires, pointues et dentées; fleurs rouges, sessiles, verti- cillées, à verticilles rapprochés en forme d’épi au sommet de la tige, les verticilles inférieurs sont quelquefois écartés des supérieurs, et font paraître l’épi interrompu; bractées velues, presqu’aussi longues que les ca- lices; calice deux fois plus court que la corolle, glabre, rougeâtre en dehors, DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 305 garni à son orifice de quelques poils; lèvre supérieure de la corolle plane; l’inférieure à lobes planes, celui du milieu de forme variable. F1. en juillet, août. 2] Les prés secs,-le bord des bois. V. A. Legitima. Lèvre supérieure de la corolle entière. V.s. Major. — B. Montana. Lej. Fl.; de Spa. — Lèvre supérieure de la corolle échancrée. V. c. Zncana.— Lèvre supérieure de la corolle bifide; tube alongé, lèvre inférieure à lobe du milieu crénelé. V. ». Albiflora. Fleurs blanches. 869. Petonica stricta. Aiton. Bétoine roide. Foliis inferioribus cordato-oblongis crenatis, superioribus lanceolatis serratis, verlicillis in spicam compactam dispositis, bracteis ciliatis, calyci- bus undique albo-villosis, corollæ galea integra, lobo medio lab. inf. cre- nulato. Lej. Comp. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, simple, dure, velue; feuilles opposées velues; les inférieures longuement pétiolées, ovales, obiuses, cordées et crenelées; les supérieures sessiles ou presque sessiles, lancéolées, pointues et dentées; fleurs rouges, sessiles, à verticilles resserrés en épi compacte et terminal; bractées ciliées; calice velu, blanchätre; lèvre supérieure de la corolle entière, l’inférieure à lobe du milieu crénelé. FI. en juin, juillet. 2! Les prés secs, le long des bois. 292. sracys. Calice anguleux, à 5 dents pointues, presqu'égales; corolle à tube court, un peu courbé; limbe à 2 lèvres, la supérieure concave échancrée; l’infé- rieure à 5 lobes, dont 2 latéraux renversés, celui du milieu grand et échancré; . étamines déjetées sur les côtés après la floraison. 890. Séachys sylvatica. Linn. DC. Épervière des bois. Foliis cordatis petiolatis serratis,caüleque hirsutis, floralibus lanceolato- linearibus, verticillis subaphyllis sexfloris, dentibus calycis acuminatis. Lej, Comp. Racine rampante, tige d'environ un mètre, droite, velue, rameuse; feuilles grandes, opposées, pétiolées, velues, ovales, cordées, pointues, à denis fort larges et arrondies; les floréales lancéolées-linéaires; fleurs d’un pourpre noirâtre, sessiles, verticillées, au nombre de 6 à 8 et disposées en épis lâches et terminaux; lèvre supérieure de la corolle entière: l’inférieure tachée de blanc, dents du calice acuminées. FI. en juin, juillet. D Les bois et les haies. On la nomme vuloairement ortie puante, à cause de son odeur fétide. 891. Stachys alpina. Linn. DC. Épiaire des Alpes. Foliis cordatis petiolatis serratis, cauleque hirsutis, fioralibus lanceolatis, verticillatis foliatis 12-floris, dentibus calycinis ovatis, cuspidatis, galea horizontali. Lej. Comp. Me Tige de 6 à 8 décimèires, droite, velue, simple ou rameuse; feuilles grandes, velues, opposées; les inférieures pétiolées, cordiformes, obtuses et crénelées; les supérieures ou floréales plus étroites, lancéolées, pointues, sessiles et dentées en scie; fleurs d’un rouge ferrugineux, sessiles, verticillées au nombre de 10 à 15, vers le sommet de la tige; tube de la corolle caché dans le calice; limbe de la corolle à 2 lèvres, dont la supérieure plane, horizontale; calice velu, grand, évasé, à dents ovales, pointues. 20 506 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. L FI. en juillet, août. 2} Les bois montueux, Rambrouch, Esch-sur-la-Sure, Wiltz, Neunhausen, Dudelange, etc. 892. Stachys germanica. Linn. DC. Épiaire d'Allemagne. Syn. Stachys tomentosa. Gat. FI. Montaub. 107. Foliis inferioribus cordatis, mediis elliptico-oblongis crenato-serratis, cauleque hirsuto-lanatis, verticillis foliatis, dentibus calycis brevibus, galea hirsuta erecta. Le]. Comp. Tige de 4 à 6 décimètres, droite, simple ou rameuse, entièrement cou- verte, ainsi que toute la plante, d’un duvet blanc, épais et cotonneux; feuilles opposées, pétiolées; les inférieurs larges, crénelées, ovales-cordiformes, obtuses, comme ridées en dessous; celles du milieu de la tige, oblongues- elliptiques, plus étroites, dentées et crénelées; les floréales lancéolées, ses- siles ou presque sessiles, pointues, dentées en scie; fleurs purpurines, velues en dehors, disposées en verticilles épais vers le sommet de la tige; lèvre supérieure de la corolle droite, velue; calice à dents courtes. FI. en juillet, août. 2} Les collines arides des côtes de la Sure entre Diekirch el Wallendorf. 893. Stachys palustris. Linn. DC. Épiaire des marais. Foliis cordato-lanceolatis, subpetiolatis acuminatis, crenatis subtus to- mentosis, caulis angulis piloso-hispidis, verticillis 6-10-floris calycis den- tibus acuminatis pungentibus, galea erecta. Le]. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, rougetre, légèrement velue, simpleou rameuse; feuilles opposées, velues, presque sessiles, et embrassantes; lon- gues, lancéolées, pointues, un peu cordées à la base et crénelées; fleurs rougeâtres, sessiles, à verticilles rapprochés en forme d’épi terminal; corolle à lèvre supérieure droite; dents du calice acuminées. F1. en juillet, août. 2! Les lieux humides. V. 8. Minor. Beaucoup plus petite dans toutes ses parties ; feuilles en- tièrement sessiles. Les lieux humides au-dessus du fourneau de Clairefon- taine. V. c. Pallescens. Tige peu élevée; fleurs d’un rose pâle tirant sur le blanc. 894. Stachys ambigqua. Smith. Épiaire douteuse. Syn. Stachys palustris-sylvatica. Schiede, pl. hybr. Foliis cordato-oblongis breviter petiolatis, serratis, acutis, cauleque parce pilosis, verticillis sexfloris, calycis dentibus acuminatis inermibus. Lej. Comp. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, simple, rougeâtre, un peu velue ; feuil- les opposées, courtement pétiolées, poilues, oblongues, cordées, pointues et dentées ; fleurs rougeûtres, sessiles, verticillées au nombre de 6, vers le sommet de la tige, calice à dents acuminées. . FI. en juillet, août. 2] Les lieux humides aux environs de Mersch et Clairefontaine. 895. Stachys arvensis. Linn. DC. Épiaire des champs. Syn. Trixago arvensis. Dum. FI. Belg. Prodr. DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 307 Syn. Cardiacca arvensis. Lam. F1. fr., 2, p. 888. — Glechoma marrubiastrum. Vil. Dauph., 2, p. 871. — Marrubiastrum vulgare. Tournf. — Trixago cordifolia. Moensch. Meth., 396. Foliis cordatis obtusis crenatis, caule erecto piloso, verticillis 6-floris, tubo corollæ calycem submucronatum æquante. Lej. Comp. Tige d’un à 3 décimètres, droite, faible, velue, simple ou rameuse; feuilles opposées, velues, ridées, crénelées; les inférieures pétiolées, cor- diformes, obtuses; les supérieures sessiles ou presque sessiles, ovales et pointues; fleurs petites, d’un rouge pâle, verticillées, au nombre de 6 dans chaque verticille; tube de la corolle aussi long que le calice. F1. en été. © Les champs un peu humides. 896. Sfachys annua. Linn. DC. Épiaire annuelle. Syn. Petonica annua. Linn. Spec., éd., 1, p. 578. — Stachys annua. v. a. Lam. FI. fr., 2, p. 866. — WSiachys nervosa. Gat. F1. Montaub., 107. Caule diffuso ramoso subpubescente, foliis oblongo-lanceolatis acutius+ culis trinervis dentatis, summis inteserrimis; verticillis 6-floris, calycibus villosis sabpungentibus. Lej. Comp. Tiges de 2 à 8 décimètres, droites, rameuses, pubescentes ; feuilles oppo- sées, presque glabres; les inférieures ovales-arrondies, obtuses et créne- lées; celles qui suivent sont ovales-lancéolées, rétrécies en pétioles, à den- telures obtuses ; les supérieures sont plus étroites, pointues, entières ou munies de quelques dents écartées ; fleurs d’un blanc jaunûtre, velues en dehors, chargées de pointes ou raies rougeâtres à la naissance de la lèvre inférieure ; elles sont verticillées au nombre de 6, et disposées en épis au sommet de la tige et des rameaux; calice velu, à dents aiguës. FI. en été. © Les champs secs. 897. Stachys recta. Linn. Epiaire droite. Syn. Stachys sideritis. DC. FI. fr., n. 2578. — Stachys procumbens. Lam. F1. fr., 2, p. 865. — Stachys bufonia. Thuill. Fl. par., IL 1, p. 295. — Stachys betonica. Crantz. Austr., p. 264. — Sideritis hirsuta. Gou. F1. par., 85. — Betonica hirta. Gou. Hort., 276. — Tetrahit herbarium. Ger. Gallepr., 272. —— Betonica decumbens. Moensch. Meth., 896. Caule adscendente, foliisque subsessilibus lanceolatis crenato-serratis, hirsutis, verticillis sub 10-floris, subnudis, dissitis, calycibus pungentibus. Lej. Comp. Tiges d'environ 3 décimètres, velues, rameuses, couchées dans le bas, redressées dans le haut ; feuilles opposées, velues, ovales-oblongues, ob- tuses, un peu ridées; les inférieures, pétiolées et crénelées ; les supérieures, sessiles et dentées ; fleurs d’un jaune pâle, à verticilles de 6 à 10 fleurs, disposées en un épi assez long et terminal; lèvre supérieure de la corolle marquée de lignes pourpres à sa base interne; dents du calice Lerminées en pointe. FI. en juillet, août. 2] Les lieux arides et pierreux. 508 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 993. MARRUBIUM. Calice cylindrique, à 10 stries, à 10 dents écartées ; un peu épineu- ses et crochues au sommet; corolle à 2 lèvres, la supérieure linéaire, étroite, bifurquée; l'inférieure à 5 lobes, dont celui du milieu grand et échancré. 898. Marrubium vulgare. Linn. DC. Marrube commun. Foliis subrotundo-ovatis dentatis venoso-rugosis, incanis, bracteis den- tibusque calicis (10-dentati) setaceo uncinatis. LeJ. Comp. Tiges d'environ 6 décimètres, simples ou rameuses, droites ou un peu couchées à la base, blanches et cotonneuses; feuilles opposées, pétiolées, ovales-arrondies, obtuses, bordées de dents inégales, ridées et blanchâtres; fleurs petites, blanches, sessiles, disposées en verticilles serrés et globu- leux dans toute la partie supérieure de la tige et des rameaux ; calice velu à 10 dents sétacées et crochues. FI. en été. 2} Les lieux secs et incultes, le long des chemins. 294. BALLOTA. Calice tubuleux, à 10 stries, à 5 lobes évasés, surmontés d’une pointe; corolle à 3 lèvres, la supérieure concave crénelée; l’inférieure à 5 lobes dont celui du milieu grand et échancré. 899. Ballota fœtida. Lam. Ballote fétide. Foliis cordato-ovatis, obtusis, crenatis, cauleque villosis, cymis subver- ticillatis, calycis dentibus ovatis, mucronatis patentibus. Lej. Comp. Tiges de 5 à 6 décimètres, droites ou un peu étalées, velues, rougeûtres, rameuses; feuilles opposées, pétiolées, un peu velues, ovales-cordées, ob- tuses et crénelées; les supérieures un peu pointues, plus étroites; fleurs rougeâtres, en petits bouquets serrés, portées sur des pédoncules rameux, axillaires, souvent tournés d’un seul côté, et formant des espèces de verti- cilles vers le sommet de la tige et des rameaux; dents du calice ovales, mucronées et étalées. FI. en juin, juillet. 2} Les haies, le long des chemins. V. 4. B. alba. Wild. — B. hirta. Schultes. Dents du calice beaucoup plus longues que le tube de la corolle, Y. 8. B. Sœpium. Lej. Fi. de Spa. — B. alba. Thuill. Dents du calice de moitié plus courtes que le tube de la corolle; fleurs blanches. 900. Ballota vulgaris. Link. Ballote commune. Syn. Ballota nigra. Linn. Spec. PI, Ed., 1, Foliis ovatis acutis grosse serratis, cauleque villoso-canescentibus, cymis subverticillatis; calycis dentibus lanceolatis, acuminatis cuspidatis, rectis, corollæ tubo brevioribus. Le]. Comp. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige plus velue et blanchà- tre, ainsi que ses feuilles, qui sont ovales, aiguës, largement dentées; par son calice, dont les dents sont lancéolées, acuminées, droites, plus courtes que le tube de la corolle. FL. en juillet, août, 2! Les lieux secs et incultes, le long des haies. 295. LEONURUS. Calice cylindrique, à 5 angles, à 5 dents droites ou étalées; corolle à peine plus longue que le calice , à 2 lèvres, dont la supérieure entière, concave, velue en dessus ; l’inférieure petite, réfléchie, à 5 divisions égales et entières. 901. Zeonurus cardiacca. Linn. DC. Agripaume cardiaque. Syn. Cardiacca trilobata. Lam. F1. fr., 2, p. 383. — Cardiacca vulgaris. Moensch. Meth., 401. DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 309 Foliis oblongis trifidis, basi cuneatis, glabriusculis, laciniis acutis sub- integris, corolla calycem pungentem glabrum superante, lobo medio labii inferioris oblongo. Lej. Comp. À Tiges d'environ un mètre, droites, dures, rougeâtres, rameuses et pu- bescentes ; feuilles opposées, pétiolées, molles, pubescentes, vertes en dessus, un peu blanchâtres en dessous; les inférieures larges, partagées en 5 lobes pointus, dentés et incisés ; les supérieures plus étroites, à 3 lobes pointus et dentés; celles du sommet de la tige sont souvent entières; fleurs d’un rouge pâle, couvertes en dessous de longs poils blancs, disposées en verticilles axillaires, nombreux et compactes vers le sommet de la tige et des rameaux; calice glabre, plus court que le tube de la corolle, dont la lèvre inférieure a le lobe du milieu oblong. FI: en juin, juillet. 2! Les lieux incultes. 902. Zeonurus marrubiastrum. Linn. DC. Agripaume faux-marrube. Syn. Cardiacca leonuroides. Moensch. Meth., 402. Foliis oblongis dentatis, corollis calyce subpungente vix longioribus laci- nia media labii inferioris subrotunda. Willd. Tiges de 6 à 8 décimètres, droites, pubescentes, rameuses; feuilles oppo- sées, petiolées, vertes et glabres en dessus; les inférieures ovales, obtuses, bordées de larges crénelures; les supérieures oblongues, lancéolées, large- ment dentées; fleurs petites, blanchâtres, disposées en verticilles axillaires et compactes, entourés à la base de bractées sétacées et épineuses; corolle à peine plas longues que le calice, à lèvre supérieure droite, concave, en- tière; l'inférieure plus petite, à 8 lobes étalés, dont celui du milieu arrondi. F1. en juillet, août. 2! Les lieux incultes aux environs du Mont-Soleuvre. 296. orRIGANUM. Calice petit, à 5 dents; corolle à 2 lèvres; la supérieure plane, droite et échancrée; l’inférieure à 5 lobes presqu'égaux; fleurs accompagnées de bractées colorées et disposées en petits épis quadrangulaires. 903. Origanum vulgare. Linn. DC. Origan commun. , Spicis in corymbos paniculatos agoregatis, bracteis ovatis coloratis ca- lyces superantibus, staminibus duabus exsertis, foliis ovatis, remote serru- latis, cauleque erecto pubescentibus. Lej. Comp. Tiges d'environ 6 décimètres, droites, pubescentes, un peu rameuses vers le sommet; feuilles opposées, pétiolées, un peu velues, particulièrement en-dessous et sur les bords, ovales, obtuses, lésèrement dentées; fleurs petites, rouges, disposées en épis tétragones au sommet de la tige et des rameaux, bractées ovales, d’un pourpre violet. FI. en juillet, août. 2} Les lieux secs, le long des bois. V.s8. Albiflorum. Fieurs et bractées entièrement blanches. V. c. Pallescens. Fleurs d’un rose pâle, bractées non colorées, d’un vert pâle. V. ». Aumile. Tiges d’un à 2 décimètres, ordinairement simples. V.s. Purpurascens. Tiges et feuilles purpurines. V.r. Thymiflorum. Reich. Fleurs de moitié plus petites que celles de l'espèce; étamines presqu’entièrement renfenmées dans la corolle. V. 6. Major. Tige grosse, dure, très-élevée et très-rameuse ; feuilles ovales-pointues, entières; bractées fort courtes et peu nombreuses. 510 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. Il. Corolle labiée; calice également à 2 lèvres dentées ou entières. 297. cuinxopopium. Calice cylindrique, strié, courbé à 2 lèvres, la supérieure à 5 dents aiguës, l’inférieure à 2 dents plus longues et sétacées ; corolle à 2 lèvres, la supérieure droite et échancrée; l'inférieure à 5 lobes, dont celui du milieu grand et échancré. 904. Clinopodium vulgare. Linn. DC. Clinopode commun. Cymis verticillatis bracteis setaceis calycibusque longe pilosis, foliis oblongis remotè dentatis, utrinquè pilosis, caule sub simplici erecto. Lej. Comp. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, presqu’arrondies, velues, ordinai- rement simples; feuilles opposées, courtement pétiolées, velues, ovales- oblongues, obtuses, léyèrement dentées; fleurs rougeâtres, pubescentes en dehors, disposées vers le sommet de la plante en plusieurs verticilles arrondis en têtes, et entourées de bractées sétacées et velues. FI. en juin, juillet. 2! Les bois. V. 8. Humilis. Tige grêle, d'environ un décimètre de hauteur. 298. raxMus. Calice strié, fermé de poils après la floraison, à deux lèvres, la supé- rieure relevée , et à trois dents larges ; l’inférieure divisée jusqu’à sa base en 2 lanières sétacées ; corolle à 2 lèvres, dont la supérieure échancrée ; l’inférieure à 5 lobes , dont celui du milieu grand , entier ou échancré. 905. Thymus serpyllum. Linn. DC. Thym serpolet. Floribus verticillato-capitatis, caulibus repentibus, foliis basi ciliatis. Lej. Comp. Tiges nombreuses, rameuses, diffuses, dures, ligneuses, pubescentes, de 2 à 3 décimètres, couchées et étalées sur la terre; feuilles opposées, courte- ment pétiolées, glabres ou lésèrement velues, ciliées sur les bords, ovales- arrondies, obtuses ou linéaires ; fleurs d’un rouge pourpre, à verticilles serrés, et ramassées en forme d’épis au sommet des tiges; calices et feuilles supérieurs souvent colorés de pourpre violet; division moyenne de la lèvre inférieure entière. FI. en juillet, août. 2} Les lieux secs. V. a. Androgynus. Feuilles ovales ou arrondies, plus ou moins oblongues; glabres, planes et obtuses; corolle assez grande, étamines et pistils saillans. V.2. Androgynus lanuginosus. — Th. Sylvestris. Schreb. — Th. serpyl- lum, v. a. Bluff et Fing. Th. Serp. Majus. DC. F1. fr. Tige velue ainsi que les feuilles, qui ont la même forme que la var. A. V. c. Anander. Wallr. — Th. includens. Ehrh. — Th. serp. ©. b. parvi- florum. BI. et Ting. — 7h. subcitratus. Schreb. — Feuilles glabres, de même forme que celles de la variété A; corolle fort petite; étamines ren- fermées dans la corolle; style saillant. V. ». Th. angustifolius. Pers. Feuilles glabres, linéaires, concaves, et nerveuses ; corolle pourpre , assez grande ; étamines saillantes. V.e. Th. reflexus. Lej. Rev. — Feuilles semblables à celles de la variété précédente; corolle petite, rose; étamines renfermées dans la corolle. V.r. Th. inodorus. Lej. Rev. — Feuilles semblables à celles de la va- riété D ; corolle blanche, assez grande; étamines saillantes. DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 311 906. Thymus acinos. Linn. DC. Thym des champs. Syn. Calamintha arvensis. Lam. F1. fr., p. 594. — Acinos thymoides. Moensch. Meth. 407. Verticillis 6-floris, calycibus basi sibbosis hirsutis corollæ dimidio bre- vioribus, foliis ovatis subserratis, caule erecto ramoso. Lej. comp. Tiges de 2 à 3 décimètres, droites, rameuses, grêles, dures, glabres ou léscèrement velues; feuilles opposées, petites, ovales, pointues, rétrécies en pétiole, velues sur les bords, entières ou munies de quelques dents au som- met; fleurs petites, rougeâtres, au nombre de 6 à 8 dans chaque verticille, et disposées vers le sommet de la tige et des rameaux; calice velu, renflé à la base, de moitié plus court que la corolle; lèvre inférieure de la corolle marquée de taches blanches. F1. en été. © Les champs secs et pierreux. V. 8. Microphylla. Feuilles fort petites et fort courtes, souvent avortées, surtout dans le sommet de la plante, ce qui fait paraître les verticilles nus. Les lieux secs et sablonneux au-dessus de Domeldange. 907. Thymus calamintha. DC. Thym calament. Syn. Melissa calamintha. Linn. Spec., 827. — Calamintha montana. v. a. Lam. FI. fr., 2, p. 396. — Calamintha officinalis. Moensch. Meth., 409. Cymis inferioribus folio brevioribus, foliis ovatis subserratis, cauleque erecto hirsutis, corollis calÿce duplù majoribus, calycis dentibus inferiori- bus productis. Lej. Comp. Tiges de 4 à 5 décimètres, droites, gtèles, velues, rameuses, à 4 angles obtus ; feuilles opposées, pétiolées, ovales, velues, dentées en scie, ner- veuses en dessous, et terminées par une pointe émoussée ; fleurs grandes, purpurines, portées sur des pédoncules très rameux, disposés dans les aisselles des feuilles supérieures en manière de grappes ou panieules alon- gées et terminales, souvent tournées d’un seul côté; corolle deux fois plus longue que le calice; calice un peu violet sur les bords, ayant les deux dents inférieures fines, velues, deux fois plus longues que les supé- rieures. FI. en juillet, août. 2! Les broussailles aux environs de Schengen, Re- mich, Berbours, etc. 908. Thymus grandiflorus. DC. Thym à grandes fleurs. Syn. Melissa grandiflora. Linn. Spec., 827. — Calamintha grandhflora. Moensch. Meth., 408. — Calamintha montana. v. b. Lam. FI. fr., 2, p. 896. — Melissa calamintha. Rouc. F1. du Nord. Cymis folio plerumque longioribus, foliis ovato-oblongis serratis, sub- plicatis, cauleque erecto pilosts, corollis calyce triplo majoribus, dentibus calycis inferioribus productis. Lej. Comp. Tiges de 5 à 6 décimètres, droites, velues, rameuses; feuilles opposées, pétiolées, v velues, ovales-oblongues, pointues, un peu plissées, largement dentées en scie; fleurs grandes, rougeàtres, au nombre de 3 à 4 sur Chaque pédoncule, qui sont axillaires, fort longs, ordinairement tournés d’un seul côté ; corolle à gorge renflée, 3 ou # fois plus longue que le calice, qui est presque 2 slabre, à dents hi fort longues. FI. en “juillet, août. 2} Les broussailles aux environs dé Remich. 512 DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 209. meziss4. Calice évasé au sommet . à 2 lèvres, la supérieure plane, à 5 dents, l'inférieurà 5 lobes; corolle à tube cylindrique, à 2 lèvres , la supérieure voûtée , échancrée; l’inférieure à 5 lobes, dont celui du milieu est cordé. 909. Melissa officinalis. Linn. DC. Mélisse officinale. Cymis axillaribus secundis, coroilis calyce vix majoribus, foliis ovatis obtusè serratis, bracteis oblongis pedicellatis. Lej. Comp. Tiges nombreuses, de 5 à 6 décimètres, droites, dures, rameuses, pres- que glabres ; feuilles opposées, pétiolées, ovales, pointues, un peu ridées, d'un vert luisant, couvertes de poils courts, garnies de dents larges et obtuses ; les inférieures sont un peu cordées; fleurs petites, nombreuses, blanchätres. verticillées, axillaires. ordinairement tournées d’un seul côté. Fi. en juin, juillet. 2 Les lieux incultes aux environs d’Izel. 300. PRUNELLA. Calice à 2 lèvres. la supérieure grande , plane , comme tronquée, à 35 dents courtes ; l’inférieure à 2 lobes; corolle à 2 lèvres. fillamens des étamites fourchus au sommet, dont l’une des pointes est nue, et Vautre porte l'anthère; style bifurqué au sommet. n. 910. Prunella vulgaris. Spreng. Prunelle commune. Syn. Prunella vulgaris. v. a. Willd. Spec:: 3, 176. — Prunella vulgaris. DC. FI. fr., n. 2605. — Prunella reptans. Dum. FI. Belg.. Prodr, Foliis petiolatis ovato-oblongis integris, aut basi dentatis, calycis labio superiore truncato brevissimè aristato, corolla calyce subduplo longiore, caule adscendente vel recto. Lej. Comp. Tiges de 2 à 3 décimétres, simples, velues, droites, ou couchées à la « base; feuilles opposées, pétiolées, un peu velues, ovales-cblongues, obtu- ses, entières ou munies de quelques dents à la base; fleurs purpurines, ramassées en épi terminal, entremélé de bractées larges, colorées, velues et munies d’une petite pointe au sommet; lèvre supérieure du calice tron- qué, courtement aristée; corolle 2 fois plus longue que le calice. FI. en juin, juillet. 2! Les prés, le long des chemins. V.2. Albiflora. Fleurs blanches ; calice presque aussi long que la corolle. V. c. FI. rubro. Fleurs rouges. V.». Foliis superioribus inciso-pinnatifidis. Feuilles supérieures inci- sées-pinpatifides. , V.s. Foliis hirsutis. Feuilles hérissées. V. r. Foliis omnibus integris. Toutes les feuilles entières. V. c. Recta. Tiges droites, rameuses, atteignant 3 à 4 décimètres de = D feuilles plus longuement pétiolées, et plus larges que celles de espèce. Y: s. Minor. Tige atteignant tout au plus un décimètre de hauteur; feuilles fort petites; corolle purpurine, ne dépassant presque pas la lon- gueur du calice. 911. Prunella grandiflora. Wild. Prunelle à grandes fleurs. Foliüis petiolatis oblongo-ovatis integris dentatisque, spica basi nuda, calycis labio superiore trifido, corolla ampla calyce dupld longiore, caule adscendente. Lej. Comp. Tiges nombreuses, de 2 à 4 décimètres, carrées, velues, simples, cou- DIDYNAMIE. — GYMNOSPERMIE. 515 chées dans le bas, redressées dans le haut ; feuilles velues, opposées, pétio- lées, ovales-oblongues, obtuses, entières ou dentées; fleurs grandes, purpu- rines, en épi terminal assez long; corolle beaucoup plus longue que le calice, à tube renflé au-dessous de la lèvre inférieure ; lèvre supérieure coudée dansle milieu; calice à lèvre supérieure trifide. FI. en juillet, août. 2! Les collines arides aux environs de Perle. 912. Prunella laciniata. Linn. DC. : Prunelle découpée. Foliis petiolatis inferioribus dentatis, superioribus sinuato-pinnatifidis, spica basi foliosa, calycis labio superiore 3-lobo mucronato, corolla caly- cem vix duplo superante, caule adscendente. Lej. Comp. Le Tiges de 2 à 3 décimètres, simples, velues, couchées dans le bas, re- dressées dans le haut; feuilles opposées, pétiolées, velues; les inférieures ovales-oblongues, obtuses, un peu dentées; les supérieures plus étroites, sinuées et pinnatifides ; fleurs d’un blanc jaunâtre, en épi ovale, terminal, feuillé à la base ; corolle à peine deux fois plus longue que le calice ; lèvre supérieure du calice à 3 lobes mucronés. FI. en juin, juillet. 2! Les collines arides aux environs de Schengen, Perle, Ehnen, Canach, etc. V. 8. Foliis omnibus pinnatifidis. Toutes les feuilles pinnatifides. 501. SCUTELLARIA. Calice court, à 2 lèvres entières, se fermant entièrement après la floraison ; la supérieure est munie sur le dos d'une écaille saillante et concave; co- rolle courbée à sa base et comprimée au sommet ; lèvre supérieure voütée, portant 2 dents à son origine; l’inférieure large, échancrée. 913. Scutellaria galericulata. Linn. DC. Toque tertianaire. Syn. Cassida galericulata. Scop. Carn., n. 741. Caule erecto deorsum pubescente, floribus axillaribus geminis, foliis cordato-lanceolatis crenatis, summis acutis intesris. Le]. Comp. Tige de 2 à 4 décimètres, droite, glabre ou pubescente, simple ou ra- meuse ; feuilles opposées, presque sessiles, glabres en dessus, légèrement pubescentes en dessous, ovales-oblongues, crénelées, échancrées en cœur à la base ; les supérieures plus étroites, pointues et entières; fleurs bieues, presque sessiles, géminées, ordinairement tournées d’un seul côté; corolie 3 ou 4 fois plus longue que le calice. FI. en juillet, août. 2! Les lieux humides,le bord des eaux. V. 8. Latifolia. Feuilles ovales, pointues, très larges; tige très rameuse, atteignant 5 à 6 décimètres de hauteur. V. c. Aumilis. Tige d'environ un décimètre ; feuilles sessiles, toutes en- tières. Les marais tourbeux au-dessus de Freylange. 914. Scutellaria minor. Linn. DC. Toque naine. Caule olabro, floribus axillaribus suboeminis, foliis inferioribus cordato- lanceolatis, basi dento uno alterove, summis lanceolatis obtusis. Lej. Comp. Tige d'un à 2 décimètres, droite, glabre, grèle, faible, simple ou ra- meuse ; feuilles glabres, petites, opposées, presque sessiles ; les inférieures ovales-lancéolées, cordées, obtuses, munies de quelques dents à la base; les supérieures plus étroites, et lancéolées; fleurs petites, rougeàtres, pres- que sessiles, axillaires, ordinairement géminées et tournées d'un seul côté. FL. en juillet, août. 2! Les marais tourbeux aux environs de Grandvoir, Habay-la-Vieille, etc, 514 DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. ANGIOSPERMIE. 502. oROBANCHE. Calice monophylle à 4 divisions, ou à 2 lanières simples ou bifides, soutenu par une ou 5 bractées; corolle monopétale, tubuleuse, à 2 lèvres, la supérieure entière ou échancrée; l’inférieure à 3 divisions; capsule à une loge bivalve, contenant des graines nombreuses et très fines. — Plantes parasites, dont les racines s'attachent à celles des autres végétaux; elles sont pourvues d’écailles scarieuses au lieu de feuilles. 915. Orobanche ramosa. Linn. Orobanche rameuse. Scapo ramoso parcè squamoso floribus laxis ; calyce monophyllo qua- dri dentato; corolla infundibuli-tubulosa; labio superiori ascendente, infe- riori trilobato ; lobis æqualibus rotundis; staminibus pubesceniibus, stig- mate retuso. Vaucher. Orob. Tige d'environ 3 décimètres, rameuse, succulente, jaune, chargée de quelques stipules, renflée à la base en un bulbe charnu, et recouverte de quelques écailles ; fleurs d’un bleu pâle, disposées en épi terminal, garni de bractées ternées dont les deux latérales beaucoup plus molles que la moyenne; calice à 4 divisions presque égales; corolle à lèvre supérieure à 2 lobes peu profonds; l’inférieure à 8 lobes arrondis ; corolle renflée au- dessous de la base par l’accroissement du germe; style cylindrique, légè- rement glanduleux ; stigmate en forme de lame papillaire dont les deux lobes sont peu prononcés. FI. en été. © Parasite sur le chanvre. V. 8. Scapo simplici. Tige simple. Obs. Cette plante croît aussi sur le lepidium latifolium. Elle se repro- duit toujours dans mon jardin depuis 4 à 5 ans sur cette plante. 916. Orobanche cœrulea. DC. Orobanche bleue. Syn. Orobanche arthemisiæ vulgaris. Vauch. Orob., p. 65. Scapo simplicissimo, squamis stipulisque oblongis, calyce monophyllo quadrifido, dentibus oblongo-linearibus, capsulam superantibus; corolla tubulosa subæquali inclinata ; labid superiore bilobo, inferiore 3-lobo, stig- mate bilobo flavescente. Vaucher. Tige de 3 à 4 décimètres, simple, pourprée, un peu charnue, recouverte d'écailles compactes, écartées et roussâtres; fleurs d’un rouge foncé ou pourprées, nombreuses, rapprochées, et disposées en épi au sommet de la plante; bractées au nombre de 3 sous chaque fleur, dont l’une centrale adhérente à la Lige, et les deux autres latérales, plus minces; calice mono- phylle à 4 divisions entourant la fleur; corolle tubulée, recourbée, à 2 le- vres, la supérieure bifide, et l’inférieure trifide, à lobes égaux et arrondis; germe oblong, portant à sa base une écaille nectifère peu apparente; styg- mate jaunâtre, à 2 divisions très prononcées ; étamines à filets roussâtres ; anthères blanches, lésèrement cotonneuses. . . . . ü . , - L . FI. en juin, juillet. 2] Parasite sur l’arthemisia vulgaris. 917. Orobanche elatior. Suton. Orobanche élancée. Syn. Orobanche de la centaurée scabieuse. Vaucher. Orob., p. 61. Orobanches scapo subæquali, squamis stipulisque lanceolatis; sepalis bifidis; laciniis linearibus; corolla tubulosa cylindrica, bilabiata venosa, DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. 315 labio superiore emarginato, inferiore trilobo plicato et fimbriato, stismate bifido subfusco. Vaucher. Tige d'environ 8 décimètres, grèle, chargée dans toutes ses parties de quelques poils blanchâtres et glutineux; stipules petites, un peu noirätres ; sépales bifides; fleurs jaunâtres, nombreuses, disposées en épi serré au sommet de la tige; corolle tubuleuse, eylindrique, à 2 lèvres, la supérieure légèrement bifide, l’inférieure trilobée ; filets des étamines un peu velus; anthères à peine épineuses ; stigmate brunâtre. F1. en juillet. 2! Parasite sur la centaurea scabiosa. 918. Orobanche caryophyllacea. Smith. Orobanche caryophyllée. Stigmate divaricato bigloboso, stylo ex toto glandulifero, filamentisque facie interna pilosellis, sepalis ovatis parallele bifidis, corollæ tenuissimé membranaceæ cylindricæ (curvæ) labio demum elongato. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, légèrement anguleuse, d’un violet noirâtre, renflée et écailleuse à la base, chargée d’écailles noirâtres et de poils glan- duleux ; fleurs au nombre de 20 à 30 disposées en épi serré au sommet de la tige; bractées noirâtres, lancéolées, aiguës, presque aussi longues que les fleurs; calice jaunâtre, de moitié plus court que la corolle, à 2 lanières parallèles, ovales et bifides ; corolle d’un rouge violet, jaunâtre à la base, un peu courbée et velue; lèvre supérieure vouütée, un peu échancrée et dentée; l’inférieure à 3 lobes arrondis et dentés, dont celui du milieu lar- gement échancré et mucroné; filamens des étamines jaunes, dilatés à la base, un peu velus, surtout à l’intérieur; style rougeâtre, garni de poils jaunûtres, et glanduleux ; stigmate à 2 lobes obtus. CHE ü . Lu * FI. en juin. 2! Parasite sur le trèfle et la luzerne. 305. LATHRAEA. Calice tubuleux, en cloche, à 4 lobes peu profonds; corolle à 2 lèvres, la supérieure concave, entière; l’inférieure trifide; une glande nectifère, en crois- sant à la base de l'ovaire; capsule à une seule loge, à plusieurs semences. 919. Lathræa squamaria. Linn. DC. Lathrée écailleuse. Syn. Clandestine penduliflora. Lam. F1. fr., 2, p. 329. — Squamaria orchanche. Scop. Carn., n. 760. Caule subsimplici squamoso, racemo terminali, floribus pendulis secun- dis. Lej. Comp. Racine rameuse, entièrement couverte d'écailles charnues, serrées et compactes, d’où s'élèvent une ou plusieurs tiges droites, simples, succu- lentes, rougeûtres, d'environ un décimètre, garnie d’écailles distantes au lieu de feuilles; fleurs blanches ou purpurines, pendantes, tournées d’un seul côté, et formant un épi terminal ; elles sont entremélées de braciées ovales et élargies. FL. en avril, mai. 2} Les lieux couverts et humides des côtes de la Sure, entre Erpeldange et Michelau. 304. supHRASIA. Calice cylindrique à 4 lobes; corolle à 2 lèvres, l’inférieure à 5 lobes; anthères munies à la base d’un petit appendice pointu ; capsule ovoïde, comprimée, à 2 loges, à plusieurs semences. 920. E’uphrasia officinahs. Willd. Euphraise officinale. Syn. Euphrasia rosthoviana. Hayne. Schlectend. FI. Berol., 1, p. 331. — Euphrasia officinalis. v. a. grandiflora. Wallr. Sched. Crit., p. 821. 516 DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. Foliis acutè serratis, calycibusque glanduloso-pubescentibus, stiomate cernuo. Lej. Comp. Tige d’un à 2 décimètres, droite, simple ou rameuse, cylindrique, un peu velue; feuilles opposées, sessiles, légèrement pubescentes, ovales, dentées, à dents aiguës; fleurs blanches, mélées de jaune, dewiolet et de pourpre, axillaires, solitaires et sessiles, disposées en épi terminal ; tube de la corolle plus long que le calice, qui est glanduleux et pubescent; stigmate penché. FI. en mai, août. © Les prés un peu humides. V. ». Minor. Tige grèle, filiforme, simple, d'environ un décimètre; feuilles fort petites. 921. Æuphrasia nemorosa. Pers. Euphraise des bois. Syn. Euphrasia officinalis. Schlechtend. FI. Berol. us — Euphrasia officinalis. v. parviflora. Wallr, Sched. Crit. dé Foliis cuspidato-serratis, calycibusque glabriusculis eglandulosis, stig- mate nutante. Lej. Comp. Tige d’un à 2 décimètres, droite, très rameuse, rougeûtre et lésèrement pubescente ; feuilles glabres, opposées, sessiles, ovales, obtuses à la base, aiguës au sommet, dentées en scie; à dents terminées par une pointe épi- neuse ; fleurs violettes, striées de noir et de jaune, axillaires, solitaires, sessiles et disposées dans presque toute la longueur de la plante; calice gla- bre, un peu plus court que le tube de la corolle; stigmate penché. F1. en automne. © Le bord des bois. 922. E'uphrasia odontites. Linn. DC. Euphraise dentée. Syn. Euphrasia serotina. Lam. F1. fr., 2, p. 850. Foliis lineari-lanceolatis serratis pubescentibus, stismate erecto, floribus racemosis secundis. Lej. Comp. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, rameuse, pubescente, à 4 angles ar- rondis; feuilles opposées, sessiles, pubescentes, lancéolées-linéaires, poin- tues, dentées, à dents écartées, fleurs rougeàtres, presque sessiles, axillai- res, ordinairement tournées du même côté; et formant des épis feuillés et terminaux ; élamines un peu saillantes ; stismate droit. FI. en juin, août. © Les champs un peu humides. V. 8. £’, verna. Bellardi. Feuilles ovales-lancéolées; bractées beaucoup plus longues que les fléurs. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. Je n'ai encore trouvé qu’un seul échantillon de cette variété le long du chemin qui conduit de Mersch à Hunsdorff, 505. RHINANTHUS, Calice renflé, large et comprimé, à 4 dents; corolle à 2 lèvres, la supérieure comprimée latéralement; capsule aplatie, à deux loges , à plusieurs semences. 923. Rhinanthus cristagalh. Linn. Rhinanthe crète de coq. Syn. Rhinanthus glabra. DC. FI. fr., n. 2431. — Rhinanthus cristagalli. ©. a. Willd. Spec. Plant. — KRhinanthus grandiflorus. v.b. Bluff et Fing. Comp. æ — AÆlectorolophus grandiflorus. v. a. glabratus. Wallr. Sched. Crit. Caule maculato glabro, foliis lanceolatis linearibusve serratis ; galea DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. 317 utrinquè infra apicem dentata, calyce glabro, stylo exserto. Le]. Comp. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, carrée, simple ou rameuse, marquée de taches alongées, d’un rouge noirâtre ; feuilles olabres, opposées, sessiles, étroites-lancéolées ou linéaires, obtuses, un peu rudes, et obiusément den- tées; fleurs jaunes, rapprochées en épis terminaux, entremèlées de bractées larges à dents profondes et aiguës ; lèvre supérieure de la corolle dentée au-dessous du sommet; calice glabre; style saillant, FI. en mai, juin. © Les prés secs, le long des bois. 924. Rhinanthus minor. Ehrh. Rhinanthe naine. Syn. Rhinanthus anqustifolius. Gmel. F1. Bad. — Rhinanthus cristagalli. v. b. Willd. Spec. Plant. — Rhinanthus parviflorus. Bluff. et Fing. Comp. — Alectorolophus parviflorus. Wallr. Sched. Crit., p. 818. Caule immaculato glabro, foliis lanceolato-linearibus serratis, galea ap- pendiculato-præcissa, calyce glabro, stylo incluso. Lej. Comp. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en diffère : par sa tige plus grèle, non maculée; par ses feuilles, plus étroites ; par sa lèvre supérieuse, qui est munie d’appendices sur les bords, et par son style, qui est renfermé dans la corolle, FI. en mai, juin. © Les prés. 8 925. Rhinanthus villosus. Pers. Rhinanthe velue. Syn. Rhinanthus hirsuta. DC. FI. fr., n. 2432. — Rhinanthus cristagalli. ©. a. pilosa. Gaud. FI. Helv. — Rhinanthus cristagalli. v. c. Willd. Spec. Plant. — Rhinanthus alectorolophus. Pollich. Palat. — Alectorolophus grandiflorus. v. b. pubescens. Wallr. Sched. Crit. — Rhinanthus trixago. Hock. FI. Jemm. —" Alectorolophus hirsutus. AN. Ped., n. 205. — Mimulus alectorolophus. Scop. Garn., n. 752. Caule maculato villoso, foliis oblonois serratis, galea utrinquè infra apicem dentata, calyce villoso, stylo exserto. Lej. Comp. ; Tige d'environ 6 décimètres, droite, carrée, rougeâtre, maculée, un peu velue, simple ou rameuse; feuilles opposées, sessiles, oblongues-lancéolées, obtuses, à dentelures arrondies; fleurs grandes, jaunes, disposées en épi feuillé et terminal; calice velu ; lèvre supérieure de la corolle comprimée, munie vers l’extrémité de 2 appendices d’un bleu noirâtre et tronqués ; style saillant. FI. en mai, juin. © Les moissons. 306. MELAMPYRUM. Calice tubuleux, à 4 divisions pointues ; corolle comprimée, tubuleuse, à 2 lèvres; la supérieure en casque, à bord replié ; l’inférieure sillon- née à 5 lobes égaux; capsule oblongue, pointue, oblique, à 2 loges monospermes, 926. WMelampyrum pratense. Linn. DC. Melampyre des prés. Syn. Melampyrum vulgatum. Pers. Syn. — Melampyrum sylvaticum. Huds. non Linn. Floribus axillaribus secundis, corotlis clausis, tubo recto, calycibus gla- bratis, foliis lanceolatis, floralibus hastato-dentatis herbaceis. Lej. Comp. Tige d’environ 5 décimètres, droite, faible, carrée, rameuse, rougeâtre, 518 DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. pubescente, à rameaux grèles, ouverts et divergens; feuilles glabres, lis- ses, opposées, sessiles, lancéolées, pointues; les inférieures entières; les supérieures ou floréales hastées et dentées à la base; fleurs rougeàtres, presque sessiles, axillaires, solitaires, disposées en longues grappes uni- latérales au sommet de la tige et des rameaux; corolle alongée, peu ou- verte, à tube droit et blanc; calice glabre. F1. en juin, juillet. © Les bois. 927. Melampyrum cristatum. Linn. DC. Mélampyre à crête. Spicis quadrangularibus compactis, bracteis cordatis denticulatis imbri- catis, coloratis, foliis lanceolato-linearibus integerrimis. Lej. Comp. Tige de 2 à 8 décimètres, droite, carrée, un peu velue et rameuse, à ra- meaux ouverts; feuilles glabres, opposées, sessiles, lancéolées-linéaires, pointues, très entières; fleurs en épis serrés, terminaux, courts, quadran- gulaires, imbriqués de bractées jaunâtres, larges, cordées, pliées en ca- rène, comme ciliées, et enveloppant chacune une fleur dans le plis qu’elles forment ; corolle rouge, à lèvre inférieure blanche ou jaunâtre. FI. en juillet, août. © Le long des bois. V.s. Album. Bractées et fleurs entièrement blanches. 926. Melampyrum arvense. Linn. DC. Mélampyre des champs. Spicis conexis laxis, bracteis coloratis, pinnatifido-dentato-setaceis, sub- tus punctatis, calycibus scabris, corollis clausis. Lej. Comp. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, carrée, pubescente, rougeûtre, simple ou rameuse; feuilles lévèrement pubescentes, opposées, sessiles, lancéo- lées, pointues ; les inférieures entières; les supérieures élargies, pinnatifi- des à la base; fleurs disposées en épi terminal, lâche et conique, entre- mêlé de bractées ovales, purpurines, ponctuées en dessous, pinnatifides, dentées, à dents sétacées ; corolles rouges, fermées, ayant le milieu de la gorge Jaune ; calice rude. FI. en juin, juillet. © Les moissons. Elle est connue sous les noms de blé de vache, rougeole, queue de renard : ses semences, mélées avec celles du blé, donnent une couleur bleue au pain et rendent son goût désagréable. V.r. Album. Bractées entièrement blanches, ainsi que les fleurs. 307. PEDICULARIS. Calice un peu ventru, à 5 divisions simples ou découpées; corolle- tubuleuse, à 2 lèvres; la supérieure comprimée, souvent échancrée, en forme de casque; l’inférieure plane, étalée, à 3 lobes; capsule comprimée, arrondie, souvent oblique au sommet , à deux loges, à plusieurs semences. 929. Pedicularis palustris. Linn. DC. Pédiculaire des marais. Caule ramoso erecto, foliis bipinnatifidis, lobulis obtusis, calycibus ovatis inflatis bipartitis, cristatis, corollæ galea obtusa truncata subapice bidentata. Lej. Comp. Tige droite, glabre, rameuse, d'environ 5 décimètres; feuilles glabres, alternes, sessiles, bipinnatifides, à découpures obtuses et dentées; fleurs grandes, rouges, pédonculées, axillaires, solitaires; les inférieures écar- tées entre elles ; les supérieures rapprochées en épi feuillé ; calice ovale, renflé, à lobes découpés irrégulièrement en forme de crête; lèvre supé- rieure de la corolle obtuse, tronquée et munie de 2 dents au-dessous du sommet. ) FI. en mai, juin. © Les prés humides et marécageux. a Luéeh E" S 1% % DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. 319 930. Pedicularis sylvatica. Linn. DC. Pédiculaire des bois, - Caule basi ramoso, ramis ascendentibus, foliis bipinnatifidis, lobulis mucronatis, calycibus oblongis, inflatis, inæqualiter 5-fidis, cristatis, co- rollæ galea obtusa truncata acuta dentata. Lej. Comp. Tige de 2 à 3 décimètres, rameuse à la base, glabre, à rameaux étalés fort longs, couchées dans le bas, redressés au sommet: feuilles glabres, opposées, péliolées, pinnatifides, à lobes dentés et mucronés : fleurs rou- ges, sessiles, solitaires, axillaires aû sommet de la tige et + rameaux ; calice oblong, renflé, à 5 lobes découpés irrégulièrement ; corolle ion gée, grêle, à lèvre supérieure obtuse, tronquée, munie de deux dents fort aiguës. Fi. en mai, juin. ©) Les bruyères humides, les marais. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. Mc. Recta. Tige entièrement droite. 308. LINAR1A. Calice à 4 divisions profondes (5 DC.) ; les deux inférieures écartées ; corolle à 2 lèvres, en forme de gueule fermée; l'inférieure avec un lobe proéminent; tube prolongé à ‘sa base en un éperon plus ou moins alongé ; capsule à 2 loges , s’ouvrant au sommet en plusieurs valves; graines nombreuses. I. Feuilles anguleuses. 981. Zinaria cymbalaria. DC. Linaire cymbalaire. Syn. Antirrhinum cymbalaria. Linn. Spec., 851. — ÆElatine cymbalaria. Moensch. Meth., 525. — Antirrhinum hederaceum. Lam. FI. fr., 2, p.336. Caule prostrato, foliisque alternis cordatis, quinque lobatis glabris, flo- ribus pedunculatis axillaribus subsolitariis, calcare brevi. Le]. Comp. Tiges glabres, grèles, fort longues, rampantes, rameuses; feuilles alter- nes, pétiolées, glabres, lisses, arrondies, cordiformes, découpées en 5 lobes ; fleurs petites, bleues, à palais jaune, axillaires, solitaires, pédoncu- lées, à éperon fort court. F1. tout l'été. 2] Les vieux murs, les rochers, aux environs de Luxem- bourg. V.s8. Albiflora. Cette variété, à fleurs entièrement blanches, se trouve dans les murs à la sortie de la porte d’Eich. 932. Linaria elatine. DC. Linaire élatine. Syn. Antirrhinum elatine. Linn. Spec., 651. — Antirrhinum auriculatum. Lam. F1. fr., 2, p. 339. — Ælatine hastata. Moensch. Meth., 524. Caule prostrato foliisque alternis, ovatis, hastatis, pilosis, inferioribus crenato-dentatis, pedunculis axillaribus elongatis, calcare corollam sub- æquante. Le]. Comp. Tiges d’un à 2 décimètres, couchées, faibles, rameuses, à rameaux ou- verts en angles droits ; feuilles pétiolées, velues ; les inférieures opposées, ovales-arrondies, crénelées; les supérieures alternes, hastées; fleurs petites, jaunes, axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules grêles, filiformes, beaucoup plus longs que les feuilles; éperon courbé, pointu, presqu’aussi long que la corolle. F1. en juillet, septembre. © Les champs. bn CS « 520. DIDYNAMIE. — ANGIOSR ER : N : Fe Linaria spuria. DC. Fa ET. ‘ as ne Antirrhinum spurium. Linn, Spec., 85 Caule erecto, ramis procumbentibus, foliisque villosis, subrotundo-ov inferioribus opposilis, summis alternis, omnibus integris, Sepi me- diôcribus, calcare corollam subæquante. Lej. Comp. Tiges d’un à 2 décimètres, velues, couchées, faibles, rameuses à la base, à ramifications étalées ; feuilles pétiolées, molles, velues, ovales-arrondies, presqu'entières, les inférieures opposées, les supérieures alternes; fleurs jaunes, ayant la lèvre supérieure d’un pourpre noirâtre, axillaires, soli- taires, portées sur des pédoncules velus, filiformes, fort longs; éperon + qu’aussi long que la corolle. FI. en juillet, septembre. © Les champs. IT. Feuilles étroites, entières. 934. Linaria arvensis. DC. Linaire des champs. Syn. Antirrhinum arvense. Wild. Spec., 8, p. 244. — Antirrhinum arvense. v. a. Linn. Spees 895. — Tainaria carnosa. Moensch. Meth., 523. — Antirrhinum pelisserianum. Lej. Rev. Caule erecto inferne glabro, foliis sublinearibus, inferioribus quaternis, calycibus piloso-viscosis, floribus racemosis, calcare recurvo. Le]. Comp. Tiges de 2 à 8 décimètres, droites, glabres, rameuses; feuilles glabres, étroites, linéaires, pointues ; ; les inférieures quaternées, les supérieures éparses; le haut de la tige et les calices sont couverts de poils courts et vis- queux; fleurs petites, bleuâtres, disposées en épis courts au sommét de la tige et des rameaux; calice à divisions linéaires, aiguës, plus courles que la capsule; éperon recourbé. FI. en juin, juillet. © Les champs humides aux environs de Diekirch, Erpeldange, Dudelange, etc. 935. Linaria simplex. DC. Linaire simple. Syn. Antirrhinum simplex. Wild. Spec., 8, p. 243. — Antirrhinum parviflorum. Jacq. Ic. Rar., 3, 1. 499. — Antirrhinum arvense. v. b. Linn. Spec., 855. Caule erecto inferne glabro, foliis sublinearibus, inferioribus quaternis, calycibus piloso-viscosis ; floribus racemosis, calcare recto, Lej. Comp. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige simple, plus droite et plus élevée; par ses fleurs constamment jaunes, à éperon droit. FI. en juin, juillet. © Les moissons aux environs de Neufehâteau ; Habay-la-Vieille, etc. 936. Linaria minor. DC. Linaire naine. Syn. Antirrhinum minus. Linn. Spec., 852. — Linaria viscida. Moensch. Meth., 524. Caule erecto puberulo viscoso, foliis lanceolato-linearibus obtusis, flori- bus axillaribus longè pedunculatis, calcare brevi. Lej. Comp. Tige d’un à 2 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, chargée ainsi que toute la plante de poils glanduleux et visqueux ; feuilles petites, Jan- céolées-linéaires, obtuses, rétrécies en pétiole; les inférieures opposées; les A 4 1 % #1 MM”. <. . và M DYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. * 524 A ÿ re à nee supérieures alternes; fentes, d'un bleu violet, axillaires, solitaires ‘sommet de la plante, et portéesssur des pédoncules assez longs; éperon court, obtus. ÿ F1. en juillet, août. © Les moissons. F3. a 1 937. Linaria vulgaris. DC. Linaire commune. : y Syn. Antirrhinum linaria. Linn. Spec., 658. 7 — Antirrhinum commune. Lam. F1. fr., 2, p. 840. H Caule erecto foliisque glabris, linearibus alternis, floribus racemosis spi- £ats terminalibus, calcare corolla subbreviore, recto. Lej. Comp. Tiges de 4 à 6 décimètres, droites, glabres, cylindriques, feuillées dans toute leur longueur; feuilles nombreuses, alternes, glabres, un peu glau- ques, sessiles, étroites, linéaires, pointues, entières; fleurs grandes, cour- tement pédonculées, disposées en épis terminaux; corolle jaune, velue, à palais couleur de safran; éperon droit, aigu, plus court que la corolle. FL. en Juin, juillet. 2] Les lieux secs. V. 8. Glandulosa, Pédoncules pubescens et glanduleux. 988. Linaria repens. Desf. Linaire rampante. Syn. Linaria striata. DC. F1. fr., n. 2641. — Antirrhinum striatum. Lam. F1. fr., 2, p. 843. — Antirrhinum repens. Smith. FE. Brit., 2, p. 656. — Antirrhinum Monspesulanum. Vi. Dauph., 2, p. 436. — JLainaria decumbens. Moensch. Meth., 523. Caule ascendente, foliisque glabris, lineari-lanceolatis, floribus long racemosis, pedicellis calyce florente subbrevioribus, calcare brevissimo. Le]. Comp. Tiges de 4 à 6 décimètres, glabres, slauques, rameuses, couchées et un peu diffuses à la base; feuilles glabres, glauques, lancéolées - linéaires. pointues, entières, sessiles, verticillées dans le bas de la plante, alternes dans le haut ; fleurs petites, d’un blanc bleuâtre, courtement pédonculées, disposées en grappes au sommet de la tige et des rameaux; palais de la corolle taché de jaune, velu en dessous; éperon court, droit, strié de vielet, plus court que le pédoncule. FI. en juillet, août. 2} Les lieux secs aux environs d'Useldange. 309. ANTIRRHINUM. Calice à 5 divisions profondes; corolle à 2 lèvres, avec un palais proéminent, bossu à sa base et sans éperon ; capsule oblique par le bas , à 2 loges, s’ouvrant par trois trous au sommet ; graines nombreuses. 989. Antirrhinum majus. Linn. DC. Muftier à grandes fleurs. Foliis oppositis oblongo-lanceolatis glabris, floribus racemoso-spicatis ter- minalibus, laciniis calycis glanduloso-pubescentibus obtusis. Lej. Comp. Tige de 8 à 5 décimètres, droite, glabre, rameuse ; feuilles sessiles, gla- bres, lisses, d’un vert foncé, lancéolées-oblongues, obtuses, entières, alternes sur les tiges, opposées dans les jeunes rameaux; fleurs grandes, purpurines ou blanches, à palais jaune, disposées en épis terminaux; calice glanduleux, pubescent, à divisions courtes et obtuses. F1. en juillet, août. o Les vieux murs, les rochers, aux environs de Clausen, Ansembours, etc. Elle est cultivée dans les jardins sous les noms de mufle de veau, queule de lion. 21 A L in 3220 DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. a 940. Antirrhinum orontium. Linn. DC. i Muflier rubicond. Syn. Orontium arvense. Pers. Sÿn. +, Foliis alternis oppositisque lanceolato-linearibus subpetiolatis, floribu sparsis, subsessilibus, calycibus digitatis longissimis. Le. Comp. Tise de 2 à 3 décimètres, droite, simple ou rameuse, un peu velue et rougeâtre; feuilles glabres, lancéolées-linéaires, pointues, entières, alternes ou opposées, rétrécies en un court pétiole ; fleurs rouges, presque sessiles, solitaires, axillaires dans toute la longueur de la plante; divisions du calice longues et linéaires. FI. en juillet, août. © Les champs. + V.s&. Albiflorum. Fleurs blanches. 310. LIMOSELLA. Calice régulier , à 5 divisions ovales; corolle campanulée , à 5 lobes presqu'égaux ; capsule evoïde, à 2 loges; graines nombreuses. 941. Limosella aquatica. Linn. DC. Limoselle aquatique. Syn. Limosella annua. Lind. Als., 156, t. 5. — Plantaginella aquatica. Moensch. Meth., 427. Foliis lanceolato-spathulatis, scapis unifloris folio brevioribus. Willd. Petite plante sans tiges, produisant des rejets déliés et rampans; feuilles radicales, glabres, longuement pétiolées, ovales-alongées, obtuses ; fleurs petites, nombreuses, blanchâtres, à pédoncules uniflores, naissant entre les feuilles et beaucoup plus courts qu’elles. FI. en juillet, août. 2! Les lieux humides aux environs de Kapel, Remer- schen, Remich, etc. V.s. Tenuifolia. Feuilles fort étroites, linéaires ; pédoncules aussi longs que les feuilles. f 511. scROPHULARtA. Calice court, à 5 lobes arrondis; corolle presque globuleuse, ouverte, à 5 divisions peu profondes, dont 2 plus grandes, relevées, formant la lèvre supérieure , et ies 5 autres la lèvre inférieure, dont le lobe mitoyen est réflé- chi; capsule arrondie à la base , pointue au sommet, à 2 valves, à 2 loges; graines nombreuses. 922. Scrophularia nodosa. Linn. DC. Scrophulaire noueuse. Foliis oppositis ternisque cordatis acuminatis argutè serratis, cauleque acutangulo glabris, cymis axillaribus paniculatisque, demüm subaphyllis terminalibus. Le]. Comp. Racine noueuse, poussant une tige d'environ 8 décimètres, droite, dure, carrée, glabre, simple dans le bas, un peu rameuse au sommet; feuilles glabres, opposées ou ternées, pétiolées; les inférieures un peu cordées, pointues, irréguhèrement dentées; les supérieures ovales-lancéolées; fleurs d'un pourpre noirâtre, portées sur des pédoncules rameux, formant par leur réunion une panicule droite, un peu serrée et terminale. FI. en juin, juillet. 2] Les haies et les bois. V.s. Foliis auriculatis. Feuilles auriculées. V. c. Lanceolata. Feuilles lancéolées-oblongues, peu dentées; fleurs en cimes axillaires, munies de bractées. Ve D. Biserrata. Feuilles fort larges, doublement et largement dentées en scie. V. E. Umbrosa. Dum. Prodr. FI. Belo. Feuilles lancéolées-oblongues ; les inférieures crénelées ; fleurs en panicule large, très rameuse. DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. 595 V. Fr. Foliis ternatis. Feuilles ternées. V.c. Urceolata. Corolle renflée en grelot à peu près comme celle des vac- cinium; lèvre supérieure fort courte; lobe moyen de la lèvre inférieure redressé, se rejoignant avec les deux latéraux et la lèvre supérieure, et fer- mant par leur réunion l'entrée de la corolle. Elle se trouve quelquefois mêlée avec l’espèce dans les lieux ombragés du Grunenwald. 943. Scrophularia betonicifolia. Linn. Scrophulaire à feuilles de bétoine. Foliis cordatis oblongis dentatis, dentibus sub integerrimis, baseos pro- fundioribus. Reich. « Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, un peu tétragone, rameuse au sommet, rougeâtre à la base; feuilles glabres, opposées, pétiolées, oblon- gues, trois fois plus longues que larges, obtuses au sommet, un peu cordées à la base, quelquefois auriculées; largement dentées, à dents obtuses, en- tières, plus profondes et plus larges à la base que vers le sommet; fleurs d’un pourpre foncé, disposées en une longue panicule rameuse et terminale. . Fl. en juillet, août. 2] Les bois humides aux environs de Blaschette et Schengen. 944. Scrophularia aquatica. Linn. DC. Scrophulaire aquatique. Foliüis oppositis ternisque, oblongis obtusis crenatis-serratis, cauleque obtusangulo glabris, cymis axillaribus paniculatis, demüm subaphyllis terminalibus. Lej. Comp. Racine fibreuse; tiges de 6 à 9 décimètres, droites, glabres, rameuses, carrées, ailées sur les angles; feuilles opposées ou ternées, pétiolées, gla- bres, ovales-oblongues, obtuses, crénelées, dentées, un peu cordées; fleurs de couleur ferrugineuse ou d’un pourpre noirâtre, disposées sur des pédon- cules rameux, en grappe interrompue et terminale. FL. en juin, juillet. 2! Le bord des ruisseaux. V. à. Panicula nuda. Panicule nue. V.s. Panicula foliolata. Panicule feuillée. V. c. Fohis auriculatis. Feuilles auriculées à la base. V. ». Foliis acutis. Feuilles lancéolées, aiguës. 945. Scrophularia vernalis. Linn. DC. Scrophulaire printanière. Foliis oppositis cordatis, obtusis inæqualiter duplicato-serratis, cauleque villosis, cymis axillaribus 4-6-floris, ad apicem caulis usque foliatis. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, carrée, creuse, velue, rougeûtre, ordi- nairement simple; feuilles grandes, opposées, pétiolées, velues, larges, cordiformes, obtuses, inégalement et doublement dentées en scie; fleurs jaunes, globuleuses, trèswresserrées) à leur ouverture, disposées par bou- quets, soutenus par des pédoncules longs et rameux. FI. en juin, juillet. o Cette plante paraît très rare dans nos contrées ; je n’en ai encore trouvé que quelques pieds dans les lieux secs et pierreux aux environs du Mont-Soleuvre. 312. pigiranis. Calice à 5 parties inégales, la supérieure plus étroite ; corolle cam- panulée, ventrue, à 5 lobes inégaux et obliques, capsule ovale, pointue, à 2 loges ; graines nombreuses. 946. Digitahis purpurea. Linn. DC. Digitale pourpre. : si Fr 524 DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. Foliis oblongis, crenatis rugosis pubescentibus, subtus canescentibus, peduneulis secundis rectis, calyces subæquantibus, laciniis calycis ovato- oblongis, tomentosis. Le]. Comp. Tige de 6 à 10 décimètres, droite, ordinairement simple, cylindrique et velues feuilles alternes, ovales-oblonoues, pointues, crénelées, ridées, pubescentes en dessus, blanchâtres et cotonneuses en dessous; les infé- rieures dégénérées en un long pétiole ; les supérieures sessiles, embrassan- tes; fleurs grandes, pédonculées, purpurines, marquées à l'intérieur de points d'un pourpre noirâtre, disposées en un long épi terminal et unilaté- ral; divisions du calice ovales-oblongues, cotonneuses. FI. enjuin, juillet, o' Les bois montueux des Ardennes. V.». Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Carnea. Fleurs couleur de chair. V. ». Bifida. Lièvre supérieure de la corolle bifide. V. x. Subverticillata. Fleurs comme verticillées. V. Fr. Parviflora. Cette variété diffère de l'espèce : par sa corolle de moi- üé plus petite, non ponctuée à l’intérieur, à lèvre supérieure arrondie; par son style dépassant de beaucoup la longueur de la corolle, et par ses pé- doncules qui sont deux fois plus longs. Je l’ai trouvée en 1827 dans les haies aux environs de Neunhausen. 947. Digitalis purpurascens. Roth. Digitale rougeàtre. Syn. Digitalis longiflora. Le. Rev. — Digitalis hybrida. DC. Fi. fr. Suppl. Foliis oblongo-lanceolatis inæqualiter serrulatis, glabris subtus ad ner- vos pilosis, racemo multifloro, pedunculis parcè pilosis, calyces subæquan- tibus, bracteis calycibusque glabris, maginè ciliatis, laciniis lanceolatis aculis, corollæ tubo gracili sensim ampliato. Lej. Comp. Cette plante, qui est probablement une hybride de la d. purpurea, et de la d. lutea, a sa tige droite, glabre, simple, de 6 à 8 décimètres de hau- teur ; ses feuilles sont glabres, oblongues-lancéolées, pointues; inégale- ment dentées en scie; les inférieures dégénérées en un long pétiole; les supérieures sessiles, embrassantes ; elles sont glabres en dessus, pubescen- tes en dessous et sur les nervures; fleurs rougeâtres, variées de jaune, courtement pédonculées et disposées en un long épi terminal et unilatéral ; corolle cylindracée, deux fois plus longue que celle de la d. lutea; calice glabre, à divisions lancéolées, aiguës. FI. en juillet, août. 2! Les bois montueux aux environs de Folschette. 946. Digitahis grandiflora. Lam. Digitale à grandes fleurs. Syn. Digitalis ambiqua. Mur. Syst. 470. — Digitalis ochroleuca. Lej. FL. de Spa. — Digitalis lutea. Poll. Pal., n. 599. Pubescens, foliis lanceolatis, racemo secundo, corollis ventricosis, labio inferiori laciniisque lateralibus acutis reflexis, superiori emarginato, Cap- sula ovoidea bisulca. Lej. Comp: Tige de 6 à 10 décimètres, droite, simple, velue, particulièrement au somme; feuilles alternes, ovales-lancéolées, pointues, dentées, lésèrement pubescentes, particulièrement sur les nervures; les inférieures grandes, dégénérées en un long pétiole; les supérieures sessiles et embrassantes ; fleurs grandes, d’un jaune pâle, disposées en un long épi terminal et uni- 1 DIDYNAMIE. — ANGIOSPERMIE. 525 latéral; corolle pubescente, à lèvre supérieure entière ou lévérement échan- crée; l’inférieur à lobe du milieu terminé en pointe ; les deux latéraux ré- fléchis ; calices pubescens ; capsule ovoïde, à 2 sillons. Fi. en juin, juillet. 2] Les bois montueux des Ardennes, Diekireh, Stol- zembours, Esch-sur-la-Sure, Neunhausen, Rambrouch, etc. V.s. Flore minore. Fleurs beaucoup plus petites. Ve c. D. ochroleuca. Jacq. Capsule à 4 sillons. 949. Digitalis lutea. Linn. Digitale jaune. Syn. Digitalis parviflora. DC. F1. fr., n. 2664. Glabra, foliis lanceolatis serratis, glabris, ciliatisve, racemo secundo, corollis tubulosis, acatè quinquefidis, labio reflexo, capsula bisulca. Lej. Comp. ÿ Tige d’environ un mètre de hauteur, droite, glabre, simple, anguleuse, très feuillée ; feuilles glabres, lisses, éparses, lancéolées, pointues, dentées en scie; les inférieures fort grandes, dégénérées en un long pétiole; les supérieures sessiles, se prolongeant un peu sur la tige; fleurs petites, nom- breuses, d’un jaune pâle, disposées en un long épi unilatéral et terminal; corolle tubuleuse, à 5 lobes aigus; capsule à 2 sillons. Fl. en juin, juillet. 2! Les bois montueux des Ardennes. Diekirch, Fols- chette, Neunhausen, Esch-sur-la-Sure, Alscheïd, etc., et aux environs de Dudelange. V. 5. Ciliata. — Digitalis intermedia. Lej. FI. de Spa. Feuilles ciliées. V. c. Bracteata. Feuilles ciliées, les floréales beaucoup plus longues que les fleurs. V. ». Caule ramoso. Tige rameuüse au sommet. V. 8. Major. Tige dure et fort grosse, d'environ 2 mètres dethauteur ; feuilles fort larges, d’un vert noirâtre et plus fortement dentées. Les bois entre le mont S*. Jean et Dudelange. # 950. Digitalis ferruginea. Linn. DC. * Digitale rouillée. Glaberrima, foliolis calycinis oblongis obtusissimis, corollæ labii inferio- ris lobis lateralibus acutis, intermedio oblongo hirsuto concavo, floribus distantibus, bracteis lanceolatis glabris calycis longitudine. Lej. Comp. Tige d'environ un mètre, droite, simple, glabre, lisse, ferme; feuilles alternes, sessiles, lancéolées, pointues, dentées, marquées en dessous de nervures proéminentes; fleurs assez grandes, couleur de rouille, presque sessiles, disposées en longues grappes terminales, simples ou rameuses ; bractées lancéolées aiguës, glabres ; lobes du calice oblongs, obtus; lèvre inférieure de la corolle à 3 lobes, dont les deux latéraux aigus, et celui du milieu grand, concave, fortement hérissé de poils en dessus. FI. en juin, juillet. 2] Cette plante croit dans les environs de la grotte de Han, d’après MM. Kickx et Quetelet. 526 TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. "CLASSE XV. — TÉTRADYNAMIE. SILICULEUSE. 515. LUNARIA. Calice serré à 2 folioles bossues à la base ; ovaire pédicellé; style court; stigmate échancré; silicule grande, plane, arrondie ou elliptique , entière ; : loges à 4 graines. 951. Lunaria biennis. Moensch. Lunaire bisannuelle. Syn. Lunaria annua. Linn. DC. F1. fr., n. 4206. — Lunaria inodora. Lam. F1. fr., 2, P. 457. Foliis cordatis angulato-dentatis, summis acurmiqats, siliculis ellipticis utrinquè obtusis. Lej. Comp. Racine un peu tuberculeuse au collet, poussant une tige droite, velue, rameuse, d'environ un mètre de roue feuilles glabres, cordiformes, pointues, largement dentées en scie, ou crénelées : les inférieures larges, opposées, pétiolées ; les supérieures plus étroites, acuminées, alternes et sessiles; fleurs d’un violet bleuâtre, disposées en‘bouquets au sommet de la tige et des rameaux; silicules larges, elliptiques, obtuses ou arrondies aux deux extrémités, chargées du style, quiest persistant. FI. en mai, juin. & Les rochers ombragés et humides aux environs de Martilly et Herbeumont.* 952. Lunaria rediviva. Linn. DC. Lunaire vivace. Syn. Lunaria odorata. Lam. FI. fr., 2, P 457. Foliis omnibus cordatis, longè acuminatis, cuspidato- dentatis, siliculis lanceolatis utrinquè attenuatis. Lei. Comp. Racine poussant une ou plusieurs tiges droites, glabres, simples ou raz meuses, de 6 à 8 décimètres de hauteur; feuilles larges, velues, opposées, pétiolées, cordiformes, pointues, irrésulièrement dentées en scie, à dents terminées par une pointe acérée ; fleurs bleues, odorantes, disposées en bouquets au sommet de la tige et des rameaux; silicules étroites, lan- céolées, amincies aux deux extrémités et terminées par un style ‘court, peu apparent. FI. en mai, juin. 2! Les rochers ombragés et humides, Martilly, Herbeu- mont, Bouillon, les côtes de J’Our entre Stolzembours et Vianden, etc. ; + 514. ALYSSUM. Calice serré; pétales ouverts au sommet ; silicule orbiculaire , com- primée , renfermant un petit nombre de graines. 953. Alhyssum incanum. Linn. DC. Alysson blanchâtre. Syn. Berteroa incana. Lej. et Court. Comp. FI. Bels. n. 1187. — Moenschia incana. Roth. Germ., 1, p. 871. — Farsetia incana. Spreng. Syst., 1, p. 273. TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. 327 Syn. V’essicaria incana. Desvaux. — Thlaspiincanum Mechliniense. Clus. Hist. Rar. — Draba cheiriformis. Lam. F1. fr., 2, p. 462. — Draba cheirantiflora. Lam. Dict., 2, p. 328. Foliis radicalibus dentatis, caulinis lanceolatis inteoris, siliculis pubes- centibus subventricosis. Lej. Comp. Tiges de 5 à 6 décimètres, droites, grèles, dures, rameuses dans le haut, velues, blanchätres, ainsi que toute la plante; feuilles éparses, sessiles, lancéolées, obtuses, lésèrement ciliées sur les bords; les inférieures un peu dentées; les supérieures entières; fleurs petites, blanches, nombreuses, portées sur des pédoncules velus, et disposées en bouquets terminaux ; pé- tales blancs, alongés à 2 lobes; silicules elliptiques, comprimées, un peu ventrues, pubescentes et chargées du style. FI. en juillet, août. & Les lieux secs, Le long des chemins entre Hespé- range et Altzingen. 954. Alyssum calycinum. Linn. DC. Alysson calicinal. Syn. Adysteon calycinum. Scop. Carn., n. 802. — Alypeola alyssoides. Crantz. Austr., 19. — Alyssum campestre. Hoffm. Germ., 4, p. 43. — Alyssum campestre. ©. b. Lam. Dict., 1, p. 97. — Adysteon mutabile. Moensch. Meth., 267 Filamentis appendiculatis, caulibus herbaceis diffusis (ramis rectis) foliis- que lineari-lanceolatis canescentibus, siliculis orbiculatis pubescentibus subemarginatis, longè racemosis, stylo quadruplo longioribus, seminibus marginatis, calyce persistente. Lej. Comp. Tiges d’un à 2 décimètres, dures, rameuses, blanchâtres, presque li- - gneuses à la base, couchées, diffuses, à rameaux redressés; feuilles petites, alternes, sessiles, lancéolées-linéaires, obtuses, entières et blanchâtres; fleurs petites, jaunes, un peu-ramassées et formant un épi qui s'alonge à mesure qu’elles se développent; filamens des étamines dentés sur les côtés; calice pérsistant; silicules orbiculaires, pubescentes, un peu échancrées au sommet, planes sur les bords, un peu convexes vers le milieu; style fort court, placé au fond del’échancrure. , F!. en juillet, août. © Les lieux secs et sablonneux. V.8. Cale simplici ascendente. Tige droite et simple. 955. Alyssum campestre. Linn. DC. Alysson des campagnes. Syn. Moenschia campestris. Roth. Germ., 1, p. 274. — Alyssum campestre. v. a. Lam. Dict., 1, p. 97. à Filamentis appendiculatis, caulibus herbaceis diffusis, foliis lanceolatis sublinearibusve hirsutis, siliçulis orbiculatis, tuberculato-hirsutis longé ra- cemosis, stylo sextuplo longioribus, seminibus subulatis, calyce deciduo. Lej. Comp. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige plus élevée; par ses feuilles moins blanchâtres; par son calice caduc après la floraison; et par ses silicules orbiculaires, non échancrées au sommet, couvertes de poils rameux plus roides et plus hérissés. FI. en Juin, juillet. © Leslieux secs et pierreux aux environs de Perle. 328 TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. 515. DRABA. Calice droit; pétales oblongs, peu ouverts, à onglet court, à limbe en- tier, échancré ou bifurqué ; style court ; silicule entière , ovale-oblongue , un peu comprimée , souvent un peu tordue obliquement , à 2 loges ovales, polyspermes , presque planes. 956. Draba verna. Linn. DC. Drave printanière. Syn. Eriophila vulgaris. DC. Prodr., 1, p. 172. Foliis oblongis acutiusculis subserratis subhirtis, scapo nudo, petalis bi- fidis, stigmate sessili. Willd. Tiges d'environ un décimètre de hauteur, droites, glabres, nues, simples, fort grèles; feuilles toutes radicales, petites, un peu hérissées, oblongues, aiguës, garnies de quelques dents écartées, couchées.et étalées en rosette; fleurs petites, blanches, pédonculées, disposées en grappes droites et ter- minales; pétales bifides; silicules glabres; stigmate sessile. FI. au printemps. © Les lieux secs et sablonneux. 957. Draba muralis. Linn. DC. Drave des murs. Syn. Draba nemerosa. AN. Ped., n. 897. — Draba ramosa. Gat. FI. Montaub., 114. Foliis radicalibus oblonogis, caulinis amplexicaulibus dentatis cauleque subramoso pube stellata hirtis, pedicellis racemosis, silicula oblongo-ellip- tica glabra 12-16-sperma longioribus. Lej. Comp. Tige d’un à 2 décimètres, droite, menue, lépèrement velue, simple ou rameuse; feuilles velues; les radicales ovales-oblongues, chargées de quel- ques dents au sommet, et rétrécies en pétiole, étalées en rosette; les cauli- linaires alternes, sessiles, embrassantes, courtes, pointues et dentées, un peu cordées à la base; fleurs blanches, courtement pédonculées, disposées en grappes droites et alongées ; silicules oblongues-elliptiques, glabres, renfermant 12 à 16 oraines. « FI, au printemps. © Les lieux secs et sablônneux aux environs de Vance el d’Etalle. . « x . 4 8 516. cocHL£aRIA. Calice entr’ouvert, à folioles concaves ; pétales ouverts; style court; silicule globuleuse ou ovoide, entière au sommet, à 2 valves bossues, épaisses, obtuses, à 2 loges, ne renfermant qu’une ou 2 graines mon bordées. -4 La 958. Cochlearia officinalis. Linn. DC. Cranson officinal. Foliis dentato-anoulatis glaberrimis, amplexicaulibus, radicalibus petio- latis cordaus, siliculis (compresso) #lobosis, pedicello (multo) brevioribus. Lej. Comp. | Tiges de 2 à 8 décimètres, anguleuses, glabres, faibles, rameuses, sou- vent un peu couchées dans le bas; feuilles radicales nombreuses, longue- ment pétiolées, ovales-arrondies, cordées à la base, lisses, vertes, épaisses, succulentes, un peu concaves; celles des tiges sont alternes, sessiles, oblon- gues, sinuées, anguleuses, dentées; les supérieures embrassantes ; fleurs blanches, pédonculées, disposées en bouquets peu étalés et terminaux; sili- cules globuleuses un peu comprimées, FI. en juin, juillet. o* Les lieux incultes un peu humides aux environs de Habay-la-Vieille. On le nomme vulgairement herbes aux cuillers. 959. Cochlearia armoriaca. Linn. DC. Cranson de Bretagne. TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. 529 Syn. Cochlearia rusticana. Lam. FI. fr., 2, p. 471. Foliis radicalibus oblongis crenatis (aut pinnatifidis lobis subserratis éaulinis elongato-lanceolatis, radice carno$a maxima. Lej. Comp. Racine longue, charnue, poussant une tige glabre, cannelée, rameuse au sommet, d'environ un mètre de hauteur; feuilles radicales srandes, pé- tiolées, ovales-oblongues, crénelées, slabres et nerveuses; celles du bas de la tige sont quelquefois découpées et demi pennées; les supérieures longues, étroites, légèrement dentées; fleurs petites, blanches, nombreuses, courte- ment pédonculées, disposées en bouquets ou grappes lâches et terminales; silicules ovales, globuleuses. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux humides, le bord des eaux. Cultivé sous le nom de rafort. 517. coroNopus. Silicule presqu'orbiculaire , non échancrée au sommet, un peu com- primée, hérissée, à 2 loges monospermes, à 2 valves ne s’ouvrant point d’elles- mêmes , et qui sont attachées à une cloison aussi longue qu’elles. 960. Coronopus vulgaris. DC. . Corne de cerf commune. Syn. Senebiera coronopus. Lej. Comp. FI. Bels., n. 1212. — Cochlearia coronopus. Linn. Spec., 904. — Cochlearia ruellit. Gaertn. Fruct., 1, p. 293. — Cochlearia repens. Forsk. Æoypt., 117. Foliis pinnati lobatis integris dentatis pinnatifidisve, siliculis reniformi- bus compressis, valvis dorso cristato-rugosis, caule humifuso. Lej. Comp. Tiges nombreuses, d'environ 8 décimètres, glabres, rameuses, coutchées : et étalées sur la terre; feuilles glabres, pennées, à lobes découpés, le ter- minal toujours entier; fleurs blanches, fort petites, disposées en bouquets ou grappes courtes et latérales; silicule comprimée, à peu près en forme de rein, ridée et tuberculeuse surles bords, prolongée en un style court et pointu. FI. en juillet, août. © Les lieux humides, le long des chemins. ù V. 8. Glaucescens. Tiges et feuilles d’un vert glauque. V. c. Subulatus. Lobes des feuilles linéaires et subulés. 7 dy . 518. THLASPI. Pétales égaux entre eux; silicule obiculaire oufovale ou triangulaire ou à 2 cornes , échancré au sommet, comprimée , à 2 valves, creusées en carène ; aiguë et prolongée sur le dos en un appendice pointu ou plus souvent arrondi. Sect. I. Nasturtium. Vent. — Loges monospermes. 961. Thlaspi ruderale. DC. | Tabouret des décombres. Syn. Lepidium ruderale. Linn. Lej, Comp. — Tberis ruderalis. Crantz. Ausir., 21. — Nasturtiwm ruderale. Scop. Carn., 2, n. 801. — Thlaspi tenuifolium. Lam. F1. fr., 2, p. 467. Siliculis ovatis emarginatis, patulis pedicello brevioribus, folis glabris, radicalibus pinnatilobatis, rameis linearibus integris, floribus diandris apetalis. DC. Prodr. Tige droite, rameuse, glabre, d'environ 3 décimètres de hauteur; feuilles glabres, les radicales nombreuses, ailées dans leur moitié supérieure, et 350 TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. composées de pinules alternes découpées très menu; les caulinaires éparses, sessiles, simples, étroites, linéaires, pointues et entières; fleurs petites, pé- donculées, disposées en grappes terminales; corolle tombant de bônne heure; silicules petites, ovales-obtuses, lévèrement échancrées. FI. en juillet, août. © Les lieux incultes et pierreux. ie 962. Thlaspi sativum. DC. Tabouret cresson alénois. Syn. Lepidium sativum. Linn. DC. Prodr., 1, p. 204. —_ Nasturtium sativum. Crantz. Austr., 21. Siliculis orbiculatis alatis, foliis variè divisis incisisque, ramis non spi- nescentibus. DC. Prodr. Tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, glauque, rameuse; feuilles glabres, oblongues, pinnatifides, à pinules oblongues et dentées ; les supé- rieures presqu'entières ; fleurs petites, blanches, disposées en plusieurs grappes courtes, qui s’alongent après la floraison; silicules ailées, orbicu- laires, terminées par une échancrure étroite, au fond de laquelle naît le style, qui est plus court que les bords de l’échancrure. FI. en juin, juillet. © Cultivé, et se retrouve fréquemment sauvage au- tour des lieux habités. IL. Capsella. Vent. — Loges polyspermes, capsule triangulaire sans rebord. 963. Thlaspr bursa pastoris. Linn. DC. Tabouret bourse à pasteur. Syn. Capsella bursa pastoris. Lej. Comp. — Thlaspi bursa. Spreng. Syst., 2, p. 879. — Nasturtium bursa pastoris. Roth. Germ., 1, p. 261. — Tberis bursa pastoris. Crantz. Austr., p. 20. | Foliis radicalibus basi attenuatis, dentatis incisis lobatisque, eaulinis sagittatis, caule erecto, pedicellis silicula longioribus. Lej. Comp. Tige droite, rameuse, pubescente, de 2 à 3 décimètres; feuilles pubes- centes; les radicales étalées en rosette, rétrécies à la base, dentées-incisées ou lobées; les caulinaires pointues, alongées, sessiles, embrassantes, sagit- tées; fleurs petites, blanches, pédonculées, disposées en corymbe, qui s’a- longe en forme de grappe après la floraison; silicules triangulaires, comme tronquées au sommet. FI. toute l’année. © Les lieux cultivés. V. a. V’ulgaris. Tige fort élevée; feuilles radicales runcinées, V. 5. Minor. Tige grêle, simple, fort courte ; feuilles radicales dentées. V. c. Coronopifolia. Feuilles radicales pinnatifides. V. ». Zncisa. Feuilles radicales incisées. V.e. Apetala. Pétales nuls ou avortés. V.r. Glauca. Tiges et feuilles entigrement glauques. HT. Thlaspi. Vent. — Loges polyspermes, capsules ovales ou arrondies. 964. Thiaspi arvense. Linn. DC. Tabouret des champs. Foliis oblongis dentatis, caulibus erectis (glabris) siliculis obovato- orbi- culatis pedicello brevioribus. DC. Prodr. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, glabre, lisse, simple ou rameuse; feuilles TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. 551 olabres, lisses, alternes, sessiles, embrassantes, oblongues, obtuses, den- tées ou un peu sinuées, rétrécies à la base; fleurs petites, blanches, pédon- culées, disposées en grappes, droites et tepr minales; silicules planes, orbi- culaires, entourées d’un large rebord, terminées par une échancrure dont les bords sont arrondis et dont le style n’oceupe que le quart de la longueur. FI: en juin, juillet. © Les moissons. 965. Thlaspi perfoliatum. Linn. DC. Tabouret enfilé. Syn. Thlaspi alpestre. Huds. Angl., 282. — Thlaspi montanum. v. b. Lam. F1. fr., 2, p. 464. Foliis subdentatis, radicalibus petiolatis, caulinis cordato-amplexicaulibus, caule ramoso, petalis calyci æqualibus, siliculis obcordatis, octospermis, stigmate subsessili. DC. Prodr. Racine oréle, fibreuse, poussant une ou plusieurs tiges, droites, simples ou rameuses, glabres, d’un vert glauque, d’environ 2 décimètres de hau- teur; feuilles glabres, slauques, un peu dentées; les radicales ovales, ob- tuses,.pétiolées; les caulinaïres alternes, sessiles, embrassantes ‘et cordées, à la base; fleurs petites, blanches, disposées en grappes serrées, qui s’alon- gent après la floraison; pétales aussi longs que le calice ; silicules glabres, en forme de cœur renversé, terminées par 2 lobes arrondis, à 8 semences; style naissant au fond de l’échancrure, et ne dépassant pas lesquart de sa longueur. F1. en avril, mai. © Les bois taillis des Ardennes, Rambrouch, Esch-sur- la-Sure, etc. 966. Thlaspr Alpestre. DC. Prodr. Tabouret des Alpes. Syn. Thlaspi montanum. Huds. Angl., 262. — Thlaspr præcox. Schleich. Cent., 8, n. 68. — Thiaspi cœrulescens. Pres. F1. Coch. Foliis subintecris, radicalibus ovatis petiolatis, caulinis sagittato-amplexi- caulibus, caule ’simplici, petalis longitudine calycis, siliculis obcordatis 6-12- -spermis, stylo lobos subæquante filiformi. Lej. Comp. Tige d'un à 2 décimètres, droite, glabre, glauque, ordinairement simple; feuilles glabres, glauques, presqu’entières ; les radicales ovales, obtuses, pétiolées: les caulinaires alternes, sessiles, embr assantes, sagittées; fleurs petites, blanches, disposées en grappes serrées, qui s’alongent aprés la flo- raison; pétales aussi longs que le calice; silicules glabres, en cœur renversé, à 6 ou 12 semences; style filiforme aussi long que l’échancrure au fond de laquelle il se trouve placé. FL. en avril, mai. © Les lieux secs et arides aux environs de Rambrouch, Hosingen, Folschette, etc. 967. Thlaspr montanum. Linn. DC. Tabouret des campagnes. Viridi stoloniferum, foliis radicalibus obovatis subserratis, petiolatis, caulinis subsagittato- -amplexicaulibus inteoris, petalis calyce triplo majori- bus, lamina obcordata, siliculis obovatis (vix emarginatis) stylo filiformi. Lej. Comp. Racine dure, longue, cylindrique, émettant plusieurs rejets rampans et une ou plusieurs tiges droites, simples, glabres, d'environ 2 décimètres; feuilles glabres, coriaces ; les radicales obovées, un peu dentées, pétiolées, 52 TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. Qi étalées; les caulinaires alternes, sessiles, embrassantes, sagittées et entié- res; fleurs blanches, disposées en grappes qui s’alongent après la floraison; pétales 3 fois plus longs que le calice ; silicules glabres, obovées, peu ou point échancrées au sommet ; style filiforme, saillant. FI. en avril, mai. © Les cine arides aux environs d'Echternach. 968. T'hlaspi campestre. Linn. DC. Tabouret des campagnes. Syn. Lepidium campestre. DC. Prodr., 1, p. 204. — Iberis campestris. Wallr. Sched:, 341. — Thlaspi hirsutum. v. a. Lam. F1. fr., 2, p. 465. T'alaspi vulgatius. Rouc. FI. du Nord, 2, p. 69. à u Sante ovatis alatis emarginaiis lepidoto-punctatis, foliis caulinis Sdsite iatis dentatis (pubescentibus). DC. Prodr. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, pubescente, blanchâtre, simple dans le bas, rameuse au sommet ; feuilles pubescentes ; les radicales oblongues, spatulées, rétrécies en pétiole, dentées, sinuées, souvent pinnatifides à la base; les caulinaires sessiles, embrassantes, lancéolées, sagittées, dentées à la base; fleurs petiles, blanches, portées sur des pédoncules velus, et disposées en grappes terminales; calices un peu rougetres au sommet; silicules glabres, ovales, ailées, parsemées de petits tubercules, lésèrement échancréess style peu ou point apparent. F1. en juin, juillet. © Les moissons. V.s8. Glabratum: Tiges et feuilles glabres. 519. TEEsDALIA. Silicule ovale , comprimée, échancrée au sommet , à valves navicu- laires, à 2 loges, contenant chacune 2 semences ; fleurs petites, blanches , à péta- les inégaux. 969. Teesdalia iberis. DC. Prodr. Teesdalia iberis. Syn. Zberis nudicaulis. Linn. Spec.,.907. — Thlaspi nudicaule. v. a. DC. FL. fr., n. 4248. le. — Guepinia iberis. DC. FI. fr. Suppl., n. 4258 b. — Guepinia nudicaulis. Bast. Suppl, 85. — Teesdalia nudicaulis. R. Brown. Petalis inæqualibus exterioribus majoribus, foliis pinnati-lobatis, lobis obtusis. DC. Syst. Tiges glabres, gréles, presque nues, d’environ un décimètre de hauteur ; : feuilles radicales étalées en rosette, pétiolées, glabres ou légèrement velues, pinnatifides, à lobes obtus, le terminal plus grand; les caulinaires sont peu nombreuses, courtes et étroites ; fleurs petites, blanchäâtres, pédoncu- lées, disposées d’abord en corymbes qui s’alongent en grappes terminales ; pétales extérieurs beaucoup plus grands que les intérieurs. Fi. en mai, juin. © Les lieux secs et sablonneux. V. 8. Zntegrifolia. Feuilles entières. 520. 1BERIS. Pétales extérieurs beaucoup plus grands que les intérieurs ; silicule très comprimée, échancrée au sommet , à valves très carénées , à 2 loges contenant chacune une semence. 970. Zberis amara. Linn. DC. Ibéride amère. Herbacea, foliis lanceolatis (basi attenuatis) acutis dentatis, floribus co- TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. 333 rymbosis mox racemosis, siliculisorbiculatis anguslè emarginatis. DC. Prodr. Tige d’un à 2 décimètres, droite, dure, rameuse, légèrement pubescente; feuilles pubescentes, éparses, sessiles, lancéolées, rétrécies à la base, aiouës et dentées au sommet ; fleurs grandes, blanches, disposées d’abord en co- rymbe qui s’alonge en forme de grappe; silicules planes, orbiculaires, légè- rement échancrées, munies au sommet de 2 petites pointes courtes. FI. en juin, juillet. © Les moissons aux environs de Kahlscheur, Dude- lange, et dans toutes les côtes de la Moselle. V. 8. J. ruficauhs. Le]. F1. de Spa. Diffère de l'espèce : par sa tige moins élevée, couverte d’un coton roussâtre, et par ses feuilles linéaires et dentées; ses fleurs sont souvent violettes. 521. camera. Style persistant, un peu conique; silicule ovale-pyriforme, bordée, à 2 valves ventrues , à 2 loges contenant plusieurs semences. 971. Camelina sativa. Crantz. Caméline cultivée. re Myagrum sativum. Linn. DC. FI. fr., n. 2469. Camelina sativa. v. glabrata. DC. Prodr., 1, p. 201. — Moenschia sativa. Kickx. FI. Brux. — Myagrum saxatile. Hock. FI. Jem. — ÆCochlearia saxatilis. Dum. Prodr., FI. Belo. »— Alyssum sativum. Scop. Carn., n. 794. — Camelina sagittata. Moensch. Meth., 255. Siliculis cuneato-pyriformibus 4-costatis, stylo longiusculo terminatis, foliis subintegerrimis (sagittatis) lanceolatis. DC. Prodr. Tige de 5°à 6 décimètres, droite, arrondie, rameuse, glabre ou légsère- ment velue, ainsi que les feuilles, qui sont alternes, sessiles, embrassantes, lancéolées, pointues, sagittées, munies de quelques dents écartées ; fleurs petites, Jaunes, pédonculées, disposées en grappes raccourcies au sommet de la tige et des rameaux ; silicules presque globuleuses, pyriformes, un peu triangulaires à la base, légèrement rence au sommet, et terminées par le style, qui est fort le ‘ FI. en été. © Cultivée et se retrouve sauvage dans lesmoissons. 972. Camelina sylvestris. Wallr. Caméline sauvage. Syn. Myagrum sativum. v. a. Linn. Spec. PI. 894. — Myagrum sylvestre. C. Bauh. Pin. 109. Siliculis ovato-rotundatis umbonatis in basin attenuatis marginè com- pressiusculis, caule foliisque sagitaitis subinteoris hirsutis. Wallr. Sched. Cette espèce, qui n'est peut- être qu’une variété de la précédente, en dif- fère : par sa tige plus grêle, plus dure, simple, entièrement couverte daus le bas, ainsi que les feuilles, de poils blancs, rudes et droits; par ses feuilles entières plus petites ; par ses fleurs pius päles, à pétales plus étroits, lan- céolés ; par ses semences et ses silicules 8 fois plus petites, renflées, con- vexes, légèrement comprimées sur les bords. FI. en été. © Les lieux secs au-dessus de Domeldange et Echternach. 973. Camelina dentata. DC. Prodr. Caméline dentée, Syn. Myagrum sativum. v. b. DC. F1. fr., n. 4269. — Myagrum dentatum. Willd. Spec., 3, p. 408. 554 TÉTRADYNAMIE. — SILICULEUSE. Syn. Myagrum sativum. ». dentatum. Wall. Sched. Crit., p. 348. Siliculis subgloboso-pyriformibus, stylo longiusculo superatis, foliis re- pando dentatis. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la C. cultivée : par sa tige plus grèle et plus ra- meuse; par ses feuilles plus étroites, profondément dentées et incisées; et par ses silicules plus arrondies. FI. en juin, juillet. © Les lieux cultivés. V. 8. Pinnatifida. Feuilles pinnatifides. 522. nesuia. Silicule globuleuse, un peu comprimée , ne s’ouvrant pas à la maturité, légèrement bordée, à une graine, et à une loge par la disparition de’la cloison. 974. Neslia paniculata. Desvaux. Neslia paniculée. Syn. Bunias paniculata. DC. FI. fr., n. 4276. — Myagrum paniculatum. Linn. Spec., 895. — Nasturtium paniculatum. Crantz. Austr., p. 15. — Rapistrum paniculatum. Gaertn. Fruct., 2, p. 265. Caule ereeto, foliis lanceolatis subdentatis sagittato-amplexicaulibus, ra- cemis paniculatis. Lej. Comp. Tige de 2 à 4 décimètres, droite, anguleuse, un peu velue, rameuse au sommet; feuilles un peu velues, rudes au toucher, sessiles, embrassantes, lancéolées, sagiltées, un peu dentées; fleurs petites, jaunes, portées sur des pédoncules filiformes et disposées en grappes alongées et terminales. FI. en juin, juillet. © Les champs secs aux environs de Schengen. 523. cALEPINA. Silicule globuleuse, indéhiscente , à une loge à une semence; pétales blancs ; les extérieurs un peu plus grands que les intérieurs. 975. Calepina Corvini. Desvaux. Calepina de Corvini. Syn. Bunias cochlearoides. DC. FI. fr., n.4277. — Crambe Corvini. AI. Ped., n. 937. — Crambe bursæfolia. L’Her. Ined. — Rapistrum bursifolium. Berg. Phyt., 8, t. 165. — Myagrum bursifolium. Thuill. FI. Par. II., 1, p. 319. — Myagrum erucaefolium. Vil. Dauph., 8, p. 279. — Myagrum perfoliatum. ©. b. Lam. Dict., 1, p. 569. — Myagrum rugosum. Vill. Prosp., 87. — Cochlearia auriculata. Lam. Dict., 2, p. 165. — Calepina cochlearoides. Dum. Prodr. — Lelia cochlearoides. Pers. Syn. Caule erecto, foliis radicalibus Iyratis, caulinis sagittatis paucidentatis glabris, floribus racemosis, siliculis rugulosis, pedicello multd brevioribus. Lej. Comp. Racine pivotante, fibreuse à l'extrémité; tiges de 2 à 3 décimètres, droi- tes, glabres, orèles, rameuses, à rameaux inférieurs grêles, fort longs, étalés; feuilles glabres, glauques; les inférieures étalées en rosette, rétrécies en pélioles, pinnatifides, lyrées, à lobes obtus; les supérieures sessiles, embrassantes, sagittées, munies de quelques dents écartées; fleurs blan- ches, courtement pédonculées, disposées en grappes terminales; silicules un peu ridées, beaucoup plus courtes que les pédicelles. FI. en mai, juin. © Cette plante paraît très rare dans nos contrées ; Je TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 555 n’en ai encore trouvé que quelques pieds dans les graviers des bords de la Semois aux environs d'Izel. 324. 4sAaTIS. Calice peu ouvert; pétales étalés ; stigmate sessile sur l'ovaire ; silicule ovale-oblongue ou elliptique ; comprimée , à une loge, à une graine, à 2 valves fortement creusées en carène, un peu spongieuses et se séparant dificilement. 976. Zsatris tinctoria. Linn. DC. Pastel des teinturiers. Siliculis cuneatis basi acuminatis apice subspathulatis, obtusissimis gla- bris latitudine majore tripld longioribus, foliis etiam superioribus basi biauriculatis. DC. Prodr. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, slabre, lisse, cylindrique, un peu ra- meuse; feuilles glabres, d’un vert 9lauque, lancéolées; les inférieures un peu crénelées et dégénérées en pétiole; les supérieures lancéolées, pointues, entières, embrassantes, _prolongées à la base, en 2 oreillettes longues et pointues; fleurs petites, jaunes, pédonculées, disposées en panicule au som- met de la plante; silicules glabres, pendantes, cunéiformes, obtuses, pres- que spatulées, trois fois plus longues que larges, rétrécies à la base, FI. en juin, juillet. o Les collines arides aux environs d’Echternach et Menningen. V. 8. irsuta. Feuilles inférieures velues, ainsi que le bas de latige. SILIQUEUSE. 525. RAPHANUS. Calice serré; disque de l'ovaire portant 4 glandes; silique tantôt cylindrique, pointue, un” peu charnue, à plusieurs loges qui ne s'ouvrent pas d’elles-mêmes, et qui sont disposées sur 2 rangs; tantôt articulée et divisée en plusieurs loges placées bout-à-bout sur un seul rang. 977. Raphanus raphanistrum. Linn. DC. Radis sauvage. ne Raphanus sylvestris. Lam. F1. fr., 2, p. 495. — Rapistrum arvense. AIL. Ped., n. 942. — Raphanistrum inocuum. Moensch. Meth., 217. — Raphanistrum arvense. Wallr. Sched. Crit., p. 836. — Rapistrum segetum. Reich. F1. Germ. Excur., p. 650. — Sinapis arvensis. F1. Dan. 678. Siliquis unilocularibus striatis Hu foliis simpliciter lyratis his- pidis. Le]. Comp. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, rameuse, chargée de poils durs et pi- quans; feuilles alternes, rudes, Iyrées, à lobes écartés inégaux, dentés et sinués, à lobe terminal fort grand; fleurs d’un rouge violet ou blanches, disposées en grappes terminales; siliques glabres, renfermant de 8 à 8 grai- nes, striées, à une loge et terminées par une longue pointe. , FI. en été. © Les champs. 526. siNapis. Calice à 4 sépales Jâches et étalés; silique cylindrique , non-articulée, terminée par une languette saillante; semences presque ælobuleuses. 978. Sinapis arvensis. Linn. DC. - Moutarde des champs. Siliquis multangulis torulosis rostro tenui subancipiti triplè longioribus erecto-patentibus, caule hispido-piloso, foliis glabriuseulis. Ley. Comp. 536 TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, rameuse, plus ou moins chargée de poils rudes'et blancs; feuilles grandes, alternes, presque glabres, lyrées, sinuées et dentées; fleurs grandes, jaunes, à pétales arrondis au sommet, à calice étalé; elles sont disposées en grappes terminales; siliques écartées de la tige, un peu renflées par intervalle et terminées par un bec aplati ayant le tiers de leur longueur. FI. en été. © Les champs. : V. a. Siliquis glabris. — Sin. arvensis. Dion, — Siliques glabres. V. 2. Siliquis hispidis. — S. Orientalis. Linn. — Siliques hispides. 979. Sènapis nigra. Linn. DC. Moutarde noire. Siliquis glaberrimis, tetragonis axii adpressis pedunculo duplè longiori- bus; stylo brevi filiformi cauleque glabriusculis. Lej. Comp. Tige de 10 à 12 décimètres, droite, rameuse au sommet, chargée de quel- ques poils durs dans le bas; feuilles alternes, pétiolées, dures; les inférieures lyrées, à lobes sinués et dentés: les supérieures lancéolées et entières; fleurs Jaunes, légèrement pédonculées, disposées en grappes-eflilées au sommet de la tige ‘et des rameaux; siliques glabres, grèles, un peu anguleuses, ap- pliquées contre la tige; style court, filiforme: graines petites, noires, FI. en été. © Les champs, le long des haies. 980. Sinapis alba. Linn. DC. Moutarde blanche. Caule foliisque lyrato-pinnatifidis glabriusculis, siliquis torosis hispidis, oligospermis, rostro ancipiti brevioribus, pedicellisque patentibus. Lej. Comp. Tige d'environ 5 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, glabre ou garnie de quelques poils rudes, dirigés vers le bas de la plante; feuilles alternes, pétiolées, garnies de quelques poils roides, pinnatifides, lyrées, à lobes profonds sinués et dentés; les découpures sont obtuses dans le bas.de la plante, et pointues dans le haut; fleurs jaunes, pédonculées, disposées en longues grappes terminales; siliques écartées de la tige, hérissées de poils roides et blancs, surmontées d’une languette plus longue qu’elles, et renfer- mant seulement 8 graines assez grosses, jaunâtres ou quelquefois brunes. FI. en été. © Les moissons. 527. BRASSICA. Calice bosselé à sa base et fermé ; disque de l'ovaire portant 4 glan- des; stigmate émoussé; silique alongée, comprimée, cylindrique ou tétragone ; graines globuleuses. 981. Brassica perfoliata. DC. Choux perce-feuille. Syn. Brassica orientalis. Linn. Spec., 931. — Erysimum perfoliatum. Lej. Comp. FI. Belo. — Brassica campestris. Dur. F1. Bours., 1, p. rh Foliüis radicalibus obovatis, caulinis Hire amplexicaulibus, omnibus obtusis glabris, glaucis, siliquæ tetragonæ faciebus enerviis. Lej. Comp. Tige de2à4 décimètres, droite, glabre, lisse, arrondie, simple ou ra- meuse; feuilles olabres, glauques, entières, obtuses, un peu charnues; les radicales ovales, rétrécies à la base ; les caulinairés alternes, ovales- die formes, amplexicaules; fleurs grandes , blanches, disposées.en grappes ter- TÉTRADYNAMIE: © SILIQUEUSE. 357 minales; siliques tétragones, un PCs écartées de la tige, stigmate à peine he: semences ovales. F1. en mai, juin. © Les champs argileux. 982. Brassica oloracea. Linn. DC. Choux potager. Foliis poiline glaucis subcarnosis repandis lobatisve, etiam junioribus glaberrimis. DC. Prodr. Collet de la racine émettant une souche droite, épaisse, persistante ; feuilles vertes ou violettes, glabres, lisses, couvertes d’une poussière glau- que; les inférieures larges, pétiolées, plus ou moins sinuées; les supérieures amplexicaules ; fleurs “blanches ou jaunâtres, disposées en grappes ter- minales. FI. en juin. o' Cultivé avec différentes variétés. 983. Brassica campestris. Linn. Choux colza. Syn. Prassica campestris. v. Olerfera. DC. Prodr., 1, p. 214. — Brassica oloracea. v. a. Campestris. Lestib. Foliis polline glaucis subcarnulosis, inferioribus novellis subhispidis Ci- liatisve lyratis dentatis, cæteris cordato-amplexicaulibus acuminatis. DC. Prodr. Racine fusiforme, poussant une tige droite, glabre, glauque, rameuse ; feuilles glabres, un peu charnues, entièrement couverte d’une poussière glauque ; les inférieures pétiolées, lyrées, dentées, lévèrement velues et ciliées; les caulinaires amplexicaules, cordées, acuminées; fleurs grandes, jaunes, disposées en grappes terminales. F1. en été. © Cultivé. 984. Brassica napus. Linn. Choux navette. Syn. Brassica asperifolia. v. a. sylvestris. Lam. Foliis glaucis polline cæsio glaucescentibus radicalibus Iyratis, caulinis pinnatifidis crenatisque, summis cordato-lanceolatis amplexicaulibus, sili- quis divaricato-patentibus. DC. Prodr. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, glabre, rameuse; feuilles glabres, cou- vertes d’une poussière glauque et bleuâtre; les radicales lyrées; celles du ‘bas de la tige pinnatifides et crénelées; les supérieures lancéolées, cordées et embrassantes; fleurs grandes, jaunes, disposées en grappes terminales; siliques divariquées, étalées. FI. en mai. © Cultivée sous le nom de Vavwette d'hiver. 985. Brassica præcox. Waldst. Kit. Navette précoce. Foliis glabris polline cæsio glaucescentibus, radicalibus caulinisque infe- rioribus lyratis,summis cordato-lanceolatis amplexicaulibus crenatis, siliquis erectis. DC. Prodr. “ Cette espèce, cultivée sous le nom de Petite Navette ou Navette d'Eté, diffère de la précédente : par ses siliques droites, et par ses semences beaucoup plus petites. FI. en juillet, août. © Cultivée. 966. Brassica rappa. Linn. Choux navet. Syn. Prassica asperifolia. ©. c. Lam. 9 19 4 558 TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. Syn. Brassica asperifolia. v. b. Hall. FI. Bels. Sept. Foliis radicalibus lyratis, polline glauco destitutis, setoso-scabris, cauli- nis mediis incisis, summis integerrimis lævibus, (cordato-amplexicaulibus). Lej. Comp. Racine grosse, charnue. d’une saveur douce et sucrée; Lige de 5 à 6 dé- cimètres, droite, glabre, rameuse; feuilles radicales pétiolées, larges, lyrées, hérissées de poils roides; les caulinaires sont glabres, lisses, embrassantes, cordées; celles du bas de la tige incisées ; les supérieures entières, plus étroites; fleurs grandes, jaunes, disposées en grappes terminales. FI. en été. o Cultivé. 987. Brassica obtusangula. Reich. Choux à angles obtus. Syn. Sisymbrium obtusangulum. Wild. Spec. pl., 3, p. 504. — Prassica erucastrum. Gaud. FI. Helv., 4, p. 383. — Sisymbrium erucastrum. Poll. — Erysimum erucastrum. Scop. Roth. — Sinapis erucastrum. Roehl. | Foliis pinnatifidis, laciniis oblongis angulato-dentatis (superiorum an- gustis acutis dentatis) caule basi retrorsum hispido, siliquis laxis, cornu conico brevi. Le]. Comp. , Tige de 5 à 6 décimètres, droite, cylindrique, faible, rameuse, un peu velue, à poils réfléchis dans le bas de la plante; feuilles alternes, pétiolées, légèrement velues; les inférieures pinnatifides, lyrées, à lobes divergens, sinués et dentés, à dentelures obtuses; les supérieures plus étroites, à dé- coupures moins obtuses ; fleurs jaunes, disposées en grappes lâches et ter- minales; siliques glabres, grèles, presque tétragones, terminée par une pete corne conique. FI. en été. © Les graviers des bords de la Moselle entre Grewenmacher et Wasserbilig. L 988. Brassica cheiranthus. Villars. Choux siroflée. Foliis radicalibus petiolatis lyrato-pinnatilobatis hispidis, caulinis pau- cis, lobis integris acutis radice exili, siliquis rostro triplo longioribus. Le]. Comp. Racine simple, cylindrique, un peu dure, poussant une ou plusieurs üges cylindriques de 6 à 8 décimètres, couchées et rameuses à la base, simples et redressées dans le haut. et garnies çà et là de quelques poils écartés ; feuilles un peu hispides ; les radicales pétiolées, lyrées, pennées et lobées; les caulinaires peu nombreuses, alternes, sessiles, à lobes entiers et aigus; fleurs grandes, jaunes, disposées en grappes lâches et terminales; siliques glabres, surmontées d’un bec conique 8 fois plus long qu’elles. Fi. en juillet, août. o' Les moissons des Ardennes. à V. a. Major. B. cheiranthiflora. DC. Syst., 2, p. 601. — B. ensifera. Dum. Feuilles radicales à lobes très dentés. V. 5. Minor. DC. Prodr. V. 5. Feuilles incisées-pennées. j 528. xespERis. Calice serré à 4 folioles serrées linéaires, dont 2 opposées, bossues à la base; pétales souvent obliques ; disque de l'ovaire portant 2 glandes, stigmate à 2 lames plus rapprochées au sommet qu’à la base; silique longue, cylindrique ou comprimée, graines non bordées. 989. Æesperis Matronalis. Line. Spec. Julienne de Mahon. # TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 339 Syn. Æesperis Matronalis. v. b. sylvestris. DC. Prodr., 1, p. 189. — Hesperis inodora. Linn. — Hesperis sylvestris. Crantz. Austr., p. 82. Caule villoso subramoso erecto, foliis ovato-lanceolatis acuminatis villo- sis, denticulatis, pedicellis calyces subæquantibus petalis obovatis, siliquis torosis glabris. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, cylindrique, velue, simple ou rameuse; feuilles alternes, presque sessiles, velues, ovales-lancéolées, pointues, dentées ; fleurs bleues, pédonculées, disposées en grappes terminales; pé- tales obovés; siliques glabres. Fi. en Juin, juillet. «’ ou 21 Fréquente dans les lieux incultes aux envi- rons d’Autel Bas et de Bouillon. 990. ÆZesperis alliaria. DC. Julienne alliaire. Syn. Erysimum alharia. Linn. Spec., 922. — Sisymbrium alliaria. Roth. Germ., 1, p. 291. — Alharia officinalis. DC. Prodr., 1, p. 196. Foliis cordatis (dentatis glabris) siliquis prismaticis, pedicello héhé lon- gioribus. Le]. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, cylindrique, striée, un peu velue, sim- ple ou rameuse; feuilles pétiolées, cordiformes, glabres ; les une arrondies, obiuses et crénelées ; les supérieures pointues, à dentelures pro- fondes et obtuses ; fleurs Pidchee courtement pédonculées, disposées en grappes terminales; siliques grêles, prismatiques, un peu écartées de l’axe. FI. en mai, juin. 2] Les haies et les lieux couverts. 529. CHEIRANTHUS. Calice fermé, à 4 folioles linéaires, dont 2 opposées, bossues à la base ; ; pétales souvent obliques; disque de l'ovaire portant 2 glandes; stigmate échancré ou à 2 lobes; silique longue, comprimée, quelquefois quadrangulaire; graines entourées d’un rebord membraneux. 991. Cheiranthus cheiri. Linn. DC. Girofflée violler. Syn. Erysimum murale. ©. a. Lam. F1. fr., 2, p. 514. — Cheiranthus fructiculosus. Boen. Prodr. Caule fructicoso, foliis lanceolatis integerrimis, glabris, siliquis lineari- bus erectis, appresso-villosis, stigmais lobis erectis. Lej. Comp. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, glabre, dure, anguleuse, un peu li- gneuse, simple ou rameuse ; feuilles glabres, alternes, sessiles, lancéolées, étroites, pointues et entières; fleurs grandes, d’un jaune clair, odorantes, disposées en grappes lâches et terminales; calice coloré; siliques glabres, linéaires, droites ; lobes du pistil courbés et écartés. FI. en juin, juillet, c' ou 2] Fréquente dans les rochers aux environs de Luxembourg. 330. ERYSIMUM. Calice serré, fermé; disque de l'ovaire portant 2 glandes; stigmate en tête; silique tétragone. 992. Erysimum cheiranthoides. Linn. DC. Vélar oirofflée. Syn. Erysimum turritum. v. b. Lam. F1. fr., 2, p. 514. — Cheiranthus turritoides. Lam. Dict., 2, p. 716. Foliis lanceolatis subdentatis puberulis, petalorum ungue calyci sub- 540 TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. + æquali, lamina obovata, siliquis erecto-patulis pedicello duplà longioribus, stigmate parvo subsessili (subtruncato). Lej. Comp. Tige d'environ & décimètres, droite, un peu anguleuse, simple ou ra- meuse, un peu pubescente, à poils appliqués ; feuilles alternes, sessiles, presque glabres, rudes, lancéolées, pointues, entières ou garnies çà et là de quelques dentelures ; fleurs petites, jaunes, disposées en grappes termi- nales ; onglet des pétales dépassant à peine la longueur du calice ; siliques droites, étalées, deux fois plus longues que le pédicelle; stigmate presque sessile. FI. en juin, juillet. © Les champs un peu humides. V.z. Aquaticus. Ch. aquaticus. Le]. FI. de Spa. Tige très rameuse, sou- vent couchée à la base; siliques presqué comprimées. V.c. Æumile. Tige d'environ un décimètre, simple, couchée à la base; feuilles fort courtes. 993. Erysimum hieracifolium. Linn. DC. Velar épervière. Syn. Cheiranthus hieracifolius. Lam. Dict., 2, p. 712. — Erysinmum strictum. Gaert. FI. Wett. — ÆErysimum odoratum. Willd. Spec., pl. Strictum, viride, foliis lanceolatis remote serratis, petalorum lamina oblonga, unque calycem æquante, stigmate emarginato, siliquis peduncu- lorum sub 6-longis, styli longitudine crassioribus, ramisque suberectis. Lej. Comp. Tige de 4 à 5 décimètres, droite, simple ou rameuse, roide, anguleuse, striée, pubescente, à poils appliqués ; feuilles alternes, étroites, lancéolées, pointues, pubescentes, à dents aiguës et écartées ; les inférieures rétrécies en pétiole, les supérieures sessiles; fleurs grandes, jaunes, disposées en grappes droites et terminales ; pétales oblongs, à onglets aussi longs que le calice, qui est glabre et jaunâtre ; siliques grêles, droites, tétragones ; stig- mate échancré. FL. en juin, juillet. « Les champs sablonneux entre Domeldange et Wal- ferdange. 994. Erysimum virgatum. Roth. DC. Vélar eflilé. Syn. Erysimum altissimum. Lej. F1. de Spa et Revue. — Cheirima altissima. Link. Strictum virgatum, foliis lanceolatis denticulatis (summis integris) pe- talorum ungue calyce longiore, lamina oblonga, siliquis pedunculum sub 5-metientibus, erectis (appressis), tetraquetris viridulis, stylo siliquæ lati- tudinem sub longo, stigmato bilibo. Lej. Comp. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, roide, anguleuse, rameuse, à rameaux eflilés garnis çà et là de poils roides et couchés; feuilles alternes, sessiles, lancéolées, pointues, garnies de poils roides; les inférieures un peu den- tées ; les supérieures entières ; fleurs jaunes, disposées en longues grappes terminales ; pétales oblongs, à onglets plus longs que le calice; siliques droites, apprimées, tétragones; stigmate échancré. FI. en juin, juillet. o Les champs humides aux environs de Bettembourg. 995. Erysimum barbarea. Linn. DC. Vélar de Sainte-Barbe. Sye. Barbarea stricta. Lej. Comp. Fi. Belg. TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. O1 CSS > Syn. Barbarea vulgaris. DC. Prodr., 1, p. 140. — ÆEruca barbarea. Lam. F1. fr., 2, p. 497. — Erysimum lyratum. Gat. Montaub., 117. Foliis inferioribus lyratis, lobo terminali subrotundo, superioribus obo- tis dentatis. DC. Prodr. Tiges de 5 à 6 décimètres, droites, fermes, slabres, striées, un peu angu- leuses, simples ou rameuses ; feuilles glabres, ee alérdes sessiles, em- brassanies ; les inférieures Iyrées ; à lobes inférieurs linéaires, obtus presque entiers, le terminal arrondi et sinué; celles du haut 1e la tige sont ovales, profondément dentées ; fleurs faire. petites, nombreuses, disposées en osrappes terminales; siliques grèles, redressées, terminées par une pelile corne. FI. en été. o’ Les lieux humides. ! 996. Erysimum præcox. Linn. DC. Vélar précoce. Syn. Barbarea præcox. DC. Prodr., 1, p. 140. Foliis inferioribus lyratis, lobo terminali ovato, superioribus pinnati- partilis, lobis lineari-oblongis integerrimis. DC. Prodr. Tiges de 8 à 4 décimètres, droites, glabres, anguleuses, simples ou ra- meuses ; feuilles glabres, lisses ; les inférieures lyrées, à lobe terminal fort large et obtus; les supérieures pinnatifides, à lobes linéaires-oblonss et entiers ; fleurs jaunes, disposées en grappes terminales; folioles du calice plus larges que dans l'espèce précédente; siliques glabres, orèles, droites ou un peu arquées. FL. en mai, juir. o' Les champs un peu humides des Ardennes. 551. NASTURTIUM. Siliques presque cylindriques, quelquefois ovales et assez courtes ; stismaie à 2 lobes ; calice ouvert, à base égale. 997. Nasturtium officinale. DC. Prodr. Nasturtium cresson. Syn. Sisymbrium officinale. Linn. DC. FI. fr., n. 4148. — Cardamine fontana. Lam. F1. fr., 2, p. 499. — Cardamine nasturtium. Moensch. Meth., 262. Foliis pinnatisectis segmentis ovatis subcordalis repandis. DC. Prodr. Tiges de 8 à 4 décimètres, glabres, cylindriques, rameuses, couchées ou nageantes à la base ; feuilles olabres, lisses, alternes, pennées, à folio- les latérales, ovales ou elliptiques, légèrement sinuées, ainsi que la termi- nale qui est ordinairement plus grande; fleurs petites, blanches, pédon- culées, disposées en grappes terminales peu allongées, siliques un peu courbées, écartées de l’axe. FI. en été. 2} Les ruisseaux, les fontaines. 998. Nasturtium sylvestre. DC. Prodr. Nasturtium sauvage. Syn. Sisymbrium sylvestre. Linn. DC. F1. fr., n. 4149. — PBrachiolobus sylvestris. AI. Ped., n. 1012. — Radicula pinnata. Moensch. Meth., 263. Foliis pinnatisectis, sesmentis lanceolatis subserratis, petalis calyce ma- joribus, siliquis tereliusculis, caule adscendente. Lej. Comp. Racine rampante; tiges de 2 à 6 décimètres, glabres, anguleuses, striées, rameuses, flexueuses, Gnreicece à la base; feuilles Te glabres, lisses, 542 TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. pinnatifides; les inférieures longuement pétiolées, à lobes étroits, pointus, incisés et dentés, souvent confluens à la base; les supérieures à lobes plus étroits et moins découpés; fleurs petites, jaunes, disposées en grappes flexueuses, presque paniculées; pétales plus longs que le calice; siliques glabres, oblongues, presque cylindriques, plus courtes que les pédicelles. FI. de juin à septembre. 2! Les lieux un peu humides, les fossés des- séchés. V. 8. Minus. v. Hall. Tiges grèles; feuilles fort petites, à lobes linéaires. 999. Nasturtium palustre. DC. Prodr. Nasturtium des marais. Syn. Sisymbrium palustre. Linn. DC. FI. fr., n. 4150. — Sisymbrium terrestre. Curt. Lond., t. 49. — Radicula palustris. Moensch. Meth., 265. — Srsymbrium hybridum. Thuill. FI. Par. [E., 1, p. 331. — Sisymbrium Islandicum. F1. Dan., t. 409. — Sisymbréum amphibium. ©. a. Huds. Angl., 296. — Myagrum palustre. Lam. Dict., 1, p. 572. — Myagrum aquaticum. v. a. Lam. FI. fr., 2, p. 483. , Foliis pinnati-lobatis, lobis dentato-sinuatis, petalis calycem æquantibus, siliquis turgidis, caule adscendente. Le:. Comp. Racine simple, fusiforme, non rampante; tiges de 3 à 4 décimètres, gla- bres, cannelées, droites ou étalées au sommet; simples ou rameuses; feuilles glabres, alternes, pétiolées, pinnatifides, à lobes latéraux; ovales, pointus, irrégulièrement dentés, confluens à leur base; le terminal plus grand, sinué et denté; fleurs petites, jaunes, disposées en grappes terminales ; pétales aussi longs que le calice; siliques écartées en angles droits, un peu cour- bées, glabres, obtuses, surmontées par le style qui est fort court. FI. en juillet, août. © Les fossés. V. 8. Pusillum. Tige atteisnant tout au plus 2 décimètres de hauteur, ordinairement simple, couchée à la base. 1000. Nasturtium amphibium. DC. Prodr.. Nasturtium amphibie. Syn. Sisymbrium amphibium. Linn. DC. FI. fr., n. 4151. — Myagrum aquaticum. Lam. FI. fr., 2, p. 483. — Brachiolobus amphibius. AI. Ped., n. 1011. — Radicula lancifolia. Moensch. Meth., 262. Foliis oblongo-lanceolatis pinnatifidis serratisque, petalis calyce majori- bus, siliquis ellipticis, caule basi radicante. Le]. Comp. Tiges atteignant souvent un mètre de hauteur, flexueuses, glabres , striées, un peu rameuses au sommet, couchées et radicantes à la base; feuilles alternes, sessiles, un peu embrassantes, glabres ou un peu pubes- centes, lancéolées-oblongues, pointues, dentées ou pinnatifides; fleurs jau- nes, petites, en grappes terminales peu allongées ; pétales plus longs que le calice; siliques courtes, ovales-oblongues, rétrécies à la base, terminées par un style court, portées sur des pédicelles filiformes, 8 fois plus longs que la silique. FI. en été. 2] Le bord des eaux, les fossés. V. a. Jndivisum. Toutes les feuilles entières et dentées. V. 8. Varüfolium. Feuilles dont les unes sont dentées, les autres pinna- tifides et capillaires-multifides. TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 545 352, sisxMBRIUM, Calice à base égale ; style très court, à 2 sligmates ; silique presque cylindrique; semences oblongues ou ovales. 1001. Sisymbrium officinale. Scop. Sisymbre officinale, Syn. Erysimum officinale. Linn. Spec., 922. — Sisymbrium officinarum erysimum. Crantz.Austr., 54. — Chamæplium officinale. Wallr. Sched. Crit., p. 877. Racemis subspicatis, siliquis appressis, foliis lyrato-runcinatis. Reich. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, dure, cylindrique, rameuse, pubes- _cente, à rameaux trés ouverts ; feuilles alternes, pétiolées, velues, lyrées, ayant 2 ou 8 lobes de chaque côté, écartés en angles droits,.entiers ou munis de quelques grosses dents; lobe terminal plus grand, trianoulaire, trilobe et denté; fleurs petites, jaunes, courtement pédonculées, disposées en lon- gues grappes menues au sommet de la tige et des rameaux; siliques grèles, subulées, cylindriques, velues, serrées contre l'axe. F1, tout l'été. © Les lieux incuites, V.s. Apetalum. Corolle nulle. 1002. Sisymbrium sophia. Linn. DC. Sisymbre sagesse. Syn. Sisymbrèum parviflorum. Lam. F1. fr., 8, p. 519. Caule erecto, foliis bipinnatis, glauco-pubescentibus, laciniis linearibus, petalis calyce brevioribus, siliquis (longiuscule) pedicellatis erectis glabris, pedicellis erecto-patentibus. Lej. Comp. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, un peu velue ; feuilles alternes, pétiolées, pubescentes, blanchâtres, bipinnatifides, à dé- coupures très menues, linéaires; arrondies et obtuses dans les feuilles in- férieures ; plus étroites et pointues dans les supérieures; fleurs petites, jaunes, courtement pédicellées, disposées en grappes terminales; pétales plus courts que le calice; siliques droites, glabres menues, un peu écartées de l'axe. FI. en juin, juillet. © Les lieux incultes, les décombres. On la nomme aussi sagesse des chirurgiens, talictron. 1003. Sisymbrium supinum. Linn. DC. Sisymbre couché. Syn. Erysimum supinum. Dum. F1. Bels. Prodr. — Arabis supina. Lam. Fi. fr., 2, p. 512. \ — Eruca supina alba. sn. Act. Par. 1724. Pedicellis axillaribus brevissimis solitariis, siliquis (patenti) erectis pu- berulis, foliis sinuato-pinnatifidis, caule retrorsim pubescente, decum- bente. Lej. Comp. Tiges de 2 à 8 décimètres, très rameuses à la base, couchées, étalées sur la terre, pubescentes, à poils dirigés vers le bas de la plante; feuilles alter- nes, pétiolées, légèrement pubescentes, allongées, pinnatifides, à lobes oblongs, écartés, dentés et obtus; le terminal beaucoup plus grand; les supérieures à découpures peu nombreuses, quelquefois entières et presque linéaires; fleurs petites, blanches, courtement pédonculées, axillaires et solitaires, et disposées en grappes terminales; siliques longues, grèles, un peu courbées. Fi. en juin, août. © Les graviers des bords de la Moseile près de Gre- wenmacher. 344 TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 533. DIPLOTAXIS. Calice à base égale; silique comprimée, linéaire; semences ovales. 1004. Diplotaxis tenuifolia. DC. Prodr. Diplotaxis à feuilles menues. Syn. Sisymbrium tenuifolium. Linn. DC. F1. fr., n. 4189. — Brassica murahs. Huds. Anol., 290. — ÆEruca tenuifolia. Moensch. Meth., 257. — Fruca muralis. FI. Wet. Siliquis erectis stylo (brevi) coronatis, caule ramoso folioso, foliis gla- bris subpinraüfidis pinnatfidisque, lacinis distantibus sublinearibus, (integris dentatisque) racemis elongalis nudis erectis. Le]. Comp. | Tiges de 5 à 6 décimètres, glabres, lisses, striées, rameuses et diffuses ; feuilles glabres, lisses, rétrécies en pétiole, irrésulièrement pinnatifides, à lanières écartées, étroites, presque linéaires, entières ou dentées ; les su- périeures sont souvent entières; fleurs grandes, jaunes, pédonculées, dis- posées en grappes allongées, nues, droites et terminales; siliques droites, glabres, terminées par un style court. FI. en été. 2] Les murs et les rochers. 1005. Diplotaxis muralis. DC. Prodr. Diplotaxis des murs. Syn. Sisymbrium murale. Linn. DC. F1. fr., n. 4154. — ÆEruca decumbens. Moensch. Meth., 257. Siliquis erectis stylo brevi coronatis, caule subnudo adscendente retro- rium pilosiusculo, foliis subradicalibus lyratis sen inciso-dentatis glabris. Lej. Comp. Tiges de 2 à 3 décimètres, glabres, dures, un peu rameuses, feuillées et couchées dans le bas, redressées et presque nues dans le haut, feuilles alternes, sessiles, slabres ou chargées de quelques poils en dessous, lyrées ou incisées-dentées ; fleurs jaunes, pédonculées, disposées en grappes peu garnies et terminales; siliques glabres, droites, terminées par un style court. FI. en juin, septembre. © Les murs, les rochers. V.z. Minor. Tiges fort courtes; lobes des feuilles plus profonds et obtus. 554. TURRITIS. Calice lâche; silique linéaire, roide, à valves planes; sans nervure longitudinale. 1006. Turritis glabra. Linn. DC. Prodr. Tourette glabre. Syn. Arabis perfoliata. DC. FI. fr., n. 4174. — Arabis glabra. Lestib. fil. FI. Bels, — Turrilis perfoliata. Neck. Gallob., 283. — ÆErysimum glastifohium. Crantz. Cruc., 117. — Dentaria glabra. Scop. Carn., n. 839. Foliis radicalibus dentatis pilosis, caulinis amplexicaulibus integerrimis glabris, glaucis, siliquis stricsissimis gracilibus pedicello sextuplo longiori- bus. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, arrondie, presque nue, un peu ve- lue à la base, glabre et rameuse au sommet; feuilles radicales étalées en roselte, pétiolées, dentées, velues, ovales-oblongues ; les caulinaires alter- nes, ele embrassantes, sagittées, entières, glabres et glauques ; fleurs petites, blanches, courtement pédicellées, disposées en grappes lâches, nues et terminales; siliques gréles six fois plus longues que Le pédicelle. FI! en mai, juin. « Les lieux secs et pierreux le long des bois. TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 345 555. ARABIS. Calice resserré; siliques linéaires à valves planes, munies d’une nervure dans leur milieu. 1007. Arabis sagittata. DC. Prodr. Arabis sagittée. Syn. Arabis hirsuta. v. b. sagittata. Wallr. I. c., p. 356. — Turritis plant siliqua. Pers. Syn. — Arabis plani siliqua. v. Hall. F1. Belg. Sept. — Turritis hirsuta. Schk., t. 185. — Turritis sagittata. Bert. — Turritis præcox. Sm. — Turritis Gerardi. Bessl. — Turritis Gerardiana. Ram. Foliis subdentatis pube sæpius ramosa scabris, radicalibus ovatis oblon- gisve, caulinis lanceolatis sagittato-cordatis, pedicellis calycis lonsitudine, siliquis erectis. Lej. Comp. Tiges de 3 à 5 décimètres, droites, cylindriques, velues, ordinairement simples; feuilles velues, hispides ; les radicales ovales ou oblongues, obtu- ses au sommet, ordinairement entières, couchées et étalées en rosette ; les caulinaires lancéolées , sagitiées, cordées, pointues et dentées; siliques grêles, comprimées, droites. FI. en mai, juin. o' Les lieux secs. 1008. Arabis hirsuta. Scop. Arabis hérissée. Syn. Turritis hirsuta. v. Linn. Spec., pl. — Turritis hirsuta. Smith. — Arabis hirsuta. v. a. ovata. Wallr., 1. c., p. 356. Foliis dentatis pube sæpius ramosa scabris, radicalibus obovato-oblon- gis in petiolum attenuatis, caulinis ovato-lanceolatis, pedicellis calycis lonsitudine, siliquis erectis. Lej. Comp. Tige de 8 à 5 décimètres, droite, cylindrique, velue, ordinairement sim- ple; feuilles dentées, pubescentes, un peu rudes; les radicales ovales- oblongues, obtuses, rétrécies en pétiole; les caulinaires alternes, sessiles, ovales-lancéolées, pointues ; fleurs petites, d’un blanc sale, disposées en orappes terminales; siliques droites, grèles, comprimées, trois fois plus longues que les pédicelles. Fl. en mai, juin. o Les lieux secs. 1009. {rabis Thaliana. Linn. DC. Arabis de Thalius, Syn. Arabis ramosa. Lam. F1. fr., 2, p. 510. Foliis pilosis subdentatis, radicalibus petiolatis ovato-oblongis, caule ramoso, siliquis adscendentibus, pedicellis calyce multo longioribus. Lej. Comp. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, cylindriques, simples et velues dans le bas; presque nues, rameuses et g#labres dans le haut; feuilles ve- lues, lésèrement dentées ; les radicales pétiolées, ovales-oblongues, étalées en rosette; les caulinaires sessiles, oblongues ; fleurs petites, blanches, disposées en grappes lâches, nues et terminales; siliques grèles, un peu courbées, plus longues que les pédicelles. FI. en mai, juin. ©) Les champs sablonneux. 346 TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 1010. Ærabis arenosa. Scop. Arabis des sables. Syn. Sisymbrium arenosum. Linn. Spec., 910. Foliis pube bifurca villosis, radicalibus lyrato-pinnatifidis, caulinis in- ciso-dentatis sessilibus, caule ramoso, pilis simplicibus hispido, pedicellis siliquisque patulis. Le. Comp. Tige de 3 à 6 décimètres, presque nue, droite, arrondie, rameuse, char- gée de poils blancs, étalés; feuilles hispides, rudes au toucher; les radica- les rétrécies en pétiole, étalées en rosette, pinnatifides-lyrées, à lobes latéraux ovales, obtus; les caulinaires au nombre de 2 à 8, sessiles, inci- sées, dentées, la supérieure linéaire, entière; fleurs purpurines, disposées en grappes lâches et terminales; siliques, grèles, droites, étalées. FI. au printemps. © Les lieux secs et sablonneux, les murs, les rochers. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. 1011. Ærabis turrita: Linn. DC. Arabis tourrette. Syn. Arabis ochroleuca. Lam. Dict., 1, p. 218. — Turritis ochroleuca. Lam. FI. fr., 2, p. 490. — Arabis umbrosa. Crantz. Austr., t. 8, f. 2. — Arabis rugosa. Moensch. Meth. 259. Foliis amplexicaulibus, acuminatis subdentatis, pubescentibus, pedicel- His calycis longitudine, siliquis secundis decurvis. Lej. Comp. Tige d'environ 3 décimètres, droite, cylindrique, un peu velue, ordinai- rement simple ; feuilles radicales elliptiques, dentées, pubescentes, d’un vert blanchâtre, couchées, étalées en rosette; les caulinaires alternes, ses- siles, embrassantes, lancéolées, pointues, un peu dentées; fleurs petites, d’un blanc-jaunâtre, disposées en grappes terminales; siliques longues, arquées, comprimées, linéaires , droites ou divergentes, et presque pen- dantes. Fi. en mai, juin. © Les bois taillis des Ardennes, Rambrouch, Esch-sur- la-Sure, Wiltz, etc. 356. GARDAMINE. Calice entr'ouvert, à base égale; silique linéaire, comprimée, à valves planes, non striées, s’ouvrant avec élasticité, en se roulant de la base au sommet. 1012. Cardamine amara. Linn. DC. : Cardamine amère. Syn. Cardamine parviflora. Lam. Dict., 2, p. 183. — Cardamine pratensis. ©. b. Lam. F1., fr. 2, p. 501. — Cardamine nasturtiana. Thuill. FL. Par., 1, p. 330. Foliis pinnatisectis, radicalium segmentis subrotundis, caulinorum den- tato-angulatis, cauleque olabris, stylo filiformi acutiusculo, caule basi ra- dicante. Lej. Comp. Tige droite, glabre, simple ou rameuse, radicante à la base, d’environ 3 décimètres de hauteur; collet de la racine émettant souvent des rejets stériles et rampans ; feuilles glabres, pétiolées, pennées, à 5 ou 9 folioles un peu pétiolulées; les inférieures à folioles ovales-arrondies, sinuées et inégalement dentées; les supérieures à folioles ovales ou oblongues ; fleurs blanches, disposées en grappes courtes, corymbiformes au sommet de la tige; style filiforme, aigu. FI. en mai, juin. 2}! Le bord des ruisseaux. V.z. Pubescens. — Cardamine. Libertiana. Lei. Rev. — C. Umbrosa. TÉTRADYNAMIE. — SILIQUEUSE. 947 Lej. FI. de Spa. — Collet de la racine ne poussant point de rejets stériles; tige et feuilles pubescentes. 1013. Cardamine pratensis. Linn. DC. Cardamine des prés. Foliis pinnatisectis, segmentis radicalium subrotundis denticulatis, cau- linorum lanceolatis linearibusve inteoris, stylo brevissimo vix siliqua te- nuiore, stismate capitalo. Lej. Comp. Tige d'environ 3 décimètres, droite, ordinairement simple, glabre, glau- que, cylindrique; feuilles pennées, glabres, d’un vert glauque; les radicales longuement pétiolées, à 5 ou 7 folioles ovales ou arrondies, dentées; la terminale beaucoup plus grande; les caulinaires presque sessiles, à 7 ou 8 folioles lancéolées-linéaires et entières; fleurs grandes, de couleur lilas, disposées en grappe courte et terminale, style fort court, à peine plus mince que la silique; stigmate en tête. Fi. en avril, mai. 2! Les prés et les bois humides. V. 8. C. nemorosa. Le]. FI. de Spa. Tige et feuilles velues. V. c. C. latifolia. Lej. F1. de Spa. — Feuilles radicales à folioles beaucoup plus larges que celles de l’espèce. V. 0. Albiflora. Fleurs blanches. 1014. Cardamine hirsuta. Linn. DC. Cardamine velue. Foliis pinnatisectis, radicalium seomentis subrotundis, inteoris, petiolu- latis, superiorum oblongis subsessilibus, petalis oblongis, siliquis erectis pedunculo appressis. Lej. Comp. Tige de 2 à 3 décimètres, droite ou couchée, rameuse, hérissée de poils épars; feuilles radicales étalées en rosette, pétiolées, pennées, à 7 ou 9 fo- lioles pétiolulées, arrondies, entières; les caulinaires à folioles oblongues ei sessiles; fleurs petites, blanches, disposées en grappes terminales peu garnies ; pétales oblongs; siliques droites, grèles, serrées contre le pé- doncule. FI. en Juin, juillet. © Les bois ombragés et humides. V.s. Glabra.— C. parviflora. Auct. Belg. — Tige glabre. 1015. Cardamine sylvatica. Link. Cardamine des bois. Syn. Cardumine hirsuta. v. major. Lej. Rev. Foliis pinnatisectis, segmentis irregulariter sinuato-dentatis, pelalis oblongis, siliquis erecto-patentibus, latiusculis glabris, rachi hirsuta. Le]. Comp. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige plus élevée; par ses feuilles dont les folioles sont inésalement sinuées et dentées; et par ses siliques droites étalées. FI. en mai, juin. © Les bois ombragés et humides. 1016. Cardamine impatiens. Linn. DC. Cardamine impatiente. Syn. Cardamine parviflora. ©. b. Lam. F1. fr., 2, p. 500. — Cardamine apetala. Moensch. Meth., 259. Foliis pinnatisectis caulæque glabris, segmentis infimis stipulæformibus binis, ciliatis reflexis, cæteris oblongo-lanceolatis, inciso-dentatis, petalis oblonsis, siliquis erecto-patulis termissimis, elastice dissilien tibus. Lej.Comp. Tige de 2 à 5 décimètres, droite, anguleuse, glabre, simple ou rameuse; feuilles glabres, alternes, pétiolées, pennées, un peu embrassantes, el mu- 548 MONADELPHIE. — PENTANDRIE. nies à leur base de 2 oreillettes ou stipules aiguës; elles sont à 11 ou 15 folioles lancéolées-oblongues, incisées-dentées, mucronulées, légèrement ciliées; celles des feuilles supérieures sont étroites, aiguës, à peine dentées; fleurs petites, d’un blanc-jaunâtre (pétales manquant souvent), disposées en grappes terminales; siliques grèles, droites, écartées, s’ouvrant avec élasticité à la maturité des graines. FI. en été. © Les bois ombragés et humides. 557. DENTARIA. Calice serré, siliques lancéolées, amincies au sommet, comprimées, à valves planes, non striées, se roulant de la base à la pointe, stigmate échancré. 1017. Dentaria bulbifera. Linn. DC. Dentaire porte bulbe. Foliis caulinis alternis, pinnatisectis, segmentis lanceolatis serralis, sum- mis lanceolatis plerisque in axillis bulbiferis, racemo abbreviato corymboso. Lej. Comp. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, anguleuse, glabre, simple; feuilles glabres, éparses, portant la plupart un bulbe ovoide à leur aisselle; les inférieures sont péliolées, ailées, à 7 folioles lancéolées, pointues, dentées en scie ; celles du milieu de la tige sont à 5, ensuite à 8 folioles; celles du sommet sont simples, sessiles, lancéolées; fleurs blanches, peu nombreu- ses, en grappe courte el terminale. FI. en juin, juillet. 2] Les rochers ombragés et humides des côtes de la Semois aux environs d'Herbeumont. CLASSE XVI. — MONADELPHIE. PENTANDRIE. 558. ERODIUM. Calice à 5 folioles; corolle à 5 pétales; étamines réunies par leur base à 5 filamens stériles, et 5 portant des anthères; une glande à la base des filamens stériles; cinq capsules à une graine, munies d’arêtes velues intérieurement et se roulant en spirale. 1018. Ærodium cicutarium. DC. Erodium à feuilles de ciguë. Syn. Geranium cicutarium. Linn. Spec., 951. Caule prostrato aut diffuso hirto, foliis pinnatisectis, segmentis sessili- bus pinnatifidis incisis acutisve, pedunculis multifloris, petalis inæquali- bus. DC. Prodr. Cette plante varie à l'infini, selon la saison ou le terrain où elle croît; elle est d’abord sans tige dans le commencement de la floraison, composée d’une rosette de feuilles étalées, du milieu de laquelle s'élèvent un ou plusieurs pédoncules terminés par 2 ou 4 fleurs; racine poussant par la suite plusieurs tiges d'environ 3 décimètres, couchées, rameuses, souvent diffuses, plus ou moins velues, noueuses aux articulations; feuilles velues, w MONADELPHIE. — DÉCANDRIE. 349 pinnées, à folioles sessiles, pinnatifides, à découpures incisées, aiguës : fleurs rougeätres, disposées ‘en petites ombelles, portées sur des pédoncu- les axillaires et velues; pétales inésaux plus longs que le calice. F1. tout l’été. © Les lieux cultivés, sablonneux. V. 2. Pimpinellifolium. Tige souvent droite; feuilles longuement pétio- lées, à folioles aiguës et incisées, pétales presqu'égaux au calice. V. c. Pilosum. Tiges nombreuses, couchées, velues; à folioles finement découpées, à divisions très étroites; fleurs d’un violet foncé. 1019. Æ'rodium moschatum. DC. Erocium musqué. Syn. Geranium moschatum. Linn. Spec., 951. Caule procumbente, foliis pinnatisectis, seomentis petiolulatis ovatis inæqualiter serrato-incisis, pedunculis mullifloris, pubescenti-subglandu- losis. DC. Prodr. Tige d'environ 8 décimètres, droite ou couchée, cylindrique, velue, ra- meuse; feuilles couvertes de poils glanduleux, opposées, pétiolées, ailées, garnies à la base de 2 stipules blanchâtres; folioles courtement pétiolulées, ovales, inégalement incisées et dentées, inégales à la base; fleurs purpuri- nes au nombre de 10 à 12 disposées en ombelles, soutenues par des pédoncules axillaires, plus longs que les feuilles et couverts de poils glan- duleux. FI. en mai, juin. 2] Croît aux environs de la Grotte de Han, selen MM. Kickx et Quetelet. DÉCANDRIE. 559. GErANIUM. Calice à 5 folioles égales ; eorolle à 5 pétales égaux; 10 étamines fertiles, dont 5 alternativement plus grandes, munies à leur base d’une glande nec- tifère; 5 capsules à une loge à une graine ; ayant des arêtes glabres intérieurement, et se roulant en cercle concentrique. 1020. Geranium sanguineum. Linn. DC. Geranium sanguin. Caule erecto aut diffuso ramoso, pedunculis axillaribus petiolo multo lonsioribus, medio bibracteolatis, foliis oppositis 5-partitis, lobis 8-fidis, lobulis linearibus. DC. Prodr. Tiges de 8 à 4 décimètres, droites ou diffuses, velues, rameuses; feuilles opposées, pétiolées, divisées en 5 lobes trifides, à divisions linéaires; elles sont glabres en dessus, hérissées de longs poils blancs en dessous; fleurs grandes, rouges, portées sur des pédoncules fort longs, simples, axillaires, munies, un peu au-dessous de la fleur, de 2 stipules linéaires, fort courtes. FI. en mai, juin. 2} Les bois, les rochers, Clausen Pulvermuhl, Marien- thal, Mersch, Dickirch, etc. V. 8. Elatius. Tige beaucoup plus élevée. V. c. Prostratum. Tige couchée, renflée aux articulations; fleurs pana- chées de rose. V. ». V’illosissimum. Tige couchée, très velue, ainsi que les feuilles; fleurs pourpres, à onglet blanc. 1021. Geranium phœum. Linn. DC. Geranium livide. Caule tereti, foliis 5-lobis inciso-dentatis, summis sessilibus, petaiis t# w 350 MONADELPHIE. — DÉCANDRIE. * A patulis integris, staminum filamentis basi pilosis, carpellis transversè pli- .catis. DC. Prodr. } Tige de 3 à 5 décimètres, droite, cylindrique, velue, rameuse; feuilles alternes ou opposées, velues, à 5 lobes incisés et dentés; les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles ; fleurs d’un rouge litide. au nombre de 2 sur chaque pédoncule, qui est grêle, allongé, opposé aux feuilles; pétales entiers, élalés, marqués d’une tache blanche à leur base; filamens des éta- mines poilus à la base. FI. en mai, juin. 2] Les bois. 1022. Geranium sylvaticum. Linn. DC. Geranium des bois. Caule tereti erecto glabro, foliis 7-lobis, lobis oblongis inciso-serratis, pedunculis subcorymbosis , petalis subemarginatis, staminum filamentis subulatis ad medium ciliatis. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, cylindrique, glabre, rameuse, dicho- tome; feuilles un peu velues, palmées, à 5 ou 7 lobes oblongs, incisés- dentés; les inférieures alternes , longuement pétiolées; les supérieures opposées, sessiles; stipules lancéolées, rousses, membraneuses ; fleurs rou- getres ou purpurines, portées sur des pédoncules velus, naissant aux bi- furcations et au sommet de la tige; pétales oblongs, arrondis, quelquefois un peu échancrés; filamens des étamines subulés et étoilées dans leur milieu; capsules et arêtes velues. f FI. en mai, juin. 2} Les bois. 1023. Geranium pratense. Linn. DC. Geranium des prés. Caule tereti erecto tomentoso, foliis sub 7-lobis, lobis lineari-oblongis, inciso-serratis, pedunculis subcorymbosis, petalis integris, staminum filamentis olabris, basi valde dilatatis. DC. Prodr. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, velue, rameuse, renflée aux articulations; feuilles grandes, velues, divisées en 5 ou 7 lobes oblongs- linéaires, pointus incisés-dentés; les inférieures longuement pétiolées; les supérieures sessiles ou presque sessilés ; fleurs grandes, bleues, terminales, portées sur des pédoncules courts, biflores, presque ramassés en corym- bes; pétales entiers; filamens des étamines glabres, très dilatés à la base; folioles du calice striées, lancéolées et velues, ainsi que les capsules. FI. en mai, juin. 2] Les prés humides. Brouch, Arlon, Autel Bas, etc., et fréquent dans les prés des bords de la Moselle. 1024. Geranium molle. Linn. DC. Geranium velouté. Foliis reniformibus, radicalibus 9-lobis, caulinis 7-lobis, lobis 8-fidis, petalis bifidis, longitudine calycis mutici, carpellis glabris rugosis, semi- nibus Jævibus. DC. Prodr. Tiges de 8 à 4 décimètres, faibles, un peu couchées, velues et rameuses, feuilles pétiolées, molles, velues, arrondies-réniformes; les radicales nom- breuses, longuement pétiolées, divisées en 9 lobes trifides, à découpures arrondies; les caulinaires à 7 lobes trifides un peu dentés; fleurs rougeà- tres, portées sur des pédonceules axillaires, soutenant ac 2 fleurs; pé- tales bifides, un peu plus longs que le calice; capsules glabres, rugueuses, semences lisses. FI. en mai, juin. © Les lieux secs. A MONADELPHIE. — DÉCANDRIE. 5 [Sa Fe 1025. Geranium pasillum. Linn. DC. Geranium fluet. Foliüs subreniformibus 7-lobis, lobis trifidis, petalis emarginalis longitu- dine calycis mutici, carpellis pubescentibus non rugosis, seminibus lævibus. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, pubescentes, rameuses, un peu étalées; feuil- les arrondies, velues, pétiolées, à 7 lobes irifides, à découpures un peu *dentées et obtuses; fleurs petites, d’un bleu pâle, portées sur des pédoncules axillaires; pétales échancrés en cœur, aussi longs que le calice; capsules pubescentes, non rugueuses; semences lisses. FI. en été. © Les lieux cultivés. 1026. Geranium rotundifolium. Linn. DC. Geranium à feuilles rondes. Folüis radicalibus reniformibus 7-lobis, caulinis subrotundis basi truneatis 5 lobis, lobis 8-fidis, petalis inteoris longitudine calycis aristati, carpellis hirsutis, seminibus reticulatis. DC. Prodr. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, rameuse, couverte de poils visqueux, rouge et renflée aux articulations; feuilles pétiolées, molles, velues; les ra- dicales arrondies-réniformes, à 7 lobes crénelés; les caulinaires arrondies, tronquées à la base, à 5 lobes incisés à découpures pointues; fleurs petites, rougeûtres, portées sur des pédoncules axillaires et biflores; pétales obtus, entiers, aussi longs que le calice, dont les folioles sont arisiées; capsules velues; semences réticulées. FI. en mai, juin. © Les lieux secs. 1027. Géranium columbinum. Linn. DC. Geranium colombin. Foliis 5-partitis, lobis multifidis linearibus, petalis emarginatis longitu- dine calycis aristati, carpellis glabris lævibus, seminibus reticulatis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, de 4 à 5 décimètres, glabres, faibles, couchées et ra- meuses; feuilles pétiolées, lésèrement pubescentes, découpées jusqu’à la base en 5 parties, qui sont elles-mêmes découpées en lobes multifides, à di- visions linéaires et pointues; fleurs assez grandes, purpurines, portées sur des pédoncules grèles axillaires et fort longs; pétales échancrés aussi longs que le calice, dont les folioles sont munies d’une arète; capsules glabres, lis- ses; semences réticulées. FI. en été. © Les champs secs. 1026. Geranium dissectum. Linn. DC. Geranium découpé. Foliis 5-partitis, lobis-8 fidis linearibus, petalis emarginatis longitudine calycis aristati, carpellis pilosis, seminibus reticulatis. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, droites, velues, rameuses; feuilles pétiolées, légèrement velues, profondément divisées en 5 parties, qui sont elles-mèe- mes découpées en lobes linéaires, pointus et souvent dentés; fleurs petites, purpurines, portées sur des pédoncules courts et axillaires; pétales échan- crés aussi longs que le calice, dont les folioles sont munies d’une arête; capsules velués, semences réticulées. FI. en été. © Les champs un peu humides. V. 5. Rubescens. Tiges et feuilles rougeâtres ; toutes les parlies de la plante sont plus velues que dans l'espèce. Les champs secs entre Sleinsel et Rodenhoff. s é 332 MONADELPHIE. — POLYANDRIE. : 1029. Geranium Robertianum. Linn. DC. Geranium herbe à Robert. Foliis 5-partitis, lobis trifido-pinnatifidis, petalis integris, calyce angu- lato aristato duplo longioribus, carpellis glabris, reticulato-rugosis, se- minibus lævibus. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, rameuse, noueuse, velue, et rougeûtre; feuilles pétiolées, velues, divisées en 5 parties, elles-mêmes découpées en 3 lobes pinnatifides et dentés, découpures terminées par une petite pointe; fleurs grandes, rouges, portées sur des pédoncules biflores, insérés aux bifurcations de la tige et de ses ramifications; pétales arrondis, entiers, deux fois plus longs que le calice qui est anguleux, et dont les folioles sont terminées par une arèête; capsules glabres, réticulées; semences lisses. FI. en été. © Les haies, les bois. V. 5. Purpureum. Pétales à peine un peu plus longs que le calice; tige etfeuilles rougeûtres. POLYANDRIE. 340. maLva. Calice double; l’intérieur à 5 divisions; l'extérieur à 3 folioles ; capsules nombreuses, à une graine, disposées circulairement et ne s’ouvrant pas d’elles- mêmes. 1030. Malva rotundifolia. Linn. DC. Mauve à feuilles rondes. Caule prostrato, foliis cordato-orbiculatis obtusissimè 5 lobatis, pedicel- lis fructiferis declinatis, petiolisque pubescentibus, corollis calyce duplo majoribus. DC. Prodr. 3 Tiges d'environ 5 décimètres, anguleuses, légèrement velues, rameuses, couchées et étalées sur la terre; feuilles longuement pétiolées, pubescentes, orbiculaires-cordées, à 5 lobes obtus, peu profonds, aiguement dentées; fleurs petites, d’un blanc-rougeûtre, pédonculées, placées 3 à 5 ensemble dans les aisselles des feuilles ; pédoncules pubescens, réfléchis après la floraison; corolle 2 fois plus longue que le calice; capsules velues. FI. en été. © Les lieux incultes, le long des chemins. 1031. Jalva sylvestris. Linn. DC. Mauve sauvage. Caule erecto, foliis 5-7-lobatis acutis pedicellis petiolisque pilosis. DC. Prodr. | Tiges de 5 à 6 décimètres, droites ou un peu couchées, cylindriques, velues, rameuses ; feuilles alternes, pétiolées, légèrement velues, à 5 ou 7 lobes peu profonds, dentés, arrondis dans le bas de la plante, plus étroits et pointus vers le sommet; pétioles velus ainsi que les pédoncules; fleurs grandes, rougeàtres, pédonculées, disposées plusieurs ensemble dans les aisselles des feuilles, vers le sommet de la tige et des rameaux; calice exté- rieur à folioles ovales-lancéolées, égales au calice intérieur ; capsules gla- bres, un peu chagrinées. FI. en été. 0’ Les lieux incultes, le long des chemins. 1032. Malra crispa. Linn. DC. Mauve crépue. Caule erecto, foliis angulatis dentatis crispis glabris, floribus axillaribus sessilibus. DC. Prodr. MONADELPHIE. — POLYANDRIE. 535 Tige d’un à 2 mètres, droite, glabre, rameuse, silonnée ; feuilles grandes, alternes, pétiolées, glabres, vertes, partagées en 5 lobes finement frisés sur les bords ; fleurs petites, blanches, sessiles, a agolomérées dans les ais- selles des feuilles. Fl. en été. © Cette plante, cultivée dans les jardins, se retrouve souvent sauvage dans les décombres. k 1° 1033. Aalva alcea. Linn. DC. Mauve alcée. Foliis inferioribus angulatis, superioribus 5-partitis incisis, caulibus calycibusque pube stellata fasciculata subvelutino-seabris. DC. Prodr. Tiges de 6 à 12 décimètres, droites, arrondies, rameuses, recouvertes de poils couchés et rayonnaps ; feuilles alternes, pétiolées, un peu rudes, char- gées de poils couchés et rameux ; les inférieures à 3 lobes élargis, obtus et crénelés ; les supérieures à lobes plus profonds, écartés et dentés ; fleurs grandes, roses, purpurines, pédonculées, dont les unes dsilites et les autres ramassées au sommet de la tige; divisions de la corolle échancrées ; calices velus ; capsules olabres. Fl. en juin, août. 2] Les lieux aux environs de Domeldange, Dic- kirch, etc. V.s. Acutifoha. Lobes des feuilles aigus et dentés, celui du milieu plus grand et plus allongé. 1034. Malva moschata. Linn. DC. Mauve musquée. Foliis inferioribus reniformibus incisis, caulinis multipartitis, laciniis linearibus caulibus calycibusque pilis simplicibus scabris. DC. Prodr. Tiges de 5 à 6 décimètres, droites, cylindriques, simples ou rameuses, chargées de poils simples, assez longs, non rameux comme dans l'espèce . précédente; feuilles pétiolées, légèrement velues ; les inférieures rénifor- mes, incisées, dentées ; les supérieures profondément découpées en 5 lobes, qui sont eux-mêmes divisés en segmens incisés, linéaires, dentés et poinius; fleurs purpurines, un peu moins grandes que celles de l’espèce précédente, pédonculées et terminales, divisions de la corolle échancrées; calices héris- sés de poils simples ; capsules velues. FI. en juin, août. 2] Les prés secs. V. 2. /ntegrifolia. Toutes les feuiiles arrondies, presqu’entières. V. c. Laciniata. Toutes les feuilles multifides. V. ». Albiflora. Fleurs blanches. 341. ALTHÆA. Calice double, l'intérieur à 5 divisions ; l’extérieur à G ou 9 folioles ; capsules nombreuses, monospermes, disposées circulairement. 1035. ne hirsuta. Linn. DC. Guimauve hérissée. Syn. Alihœa hispida. Moensch. Meth. Foliis cordatis piloso-scabris, supra glabris, infimis He superiori- bus 5 lobis (3-lobis) caule hispido, pedicellis unifloris folio longioribus. DC. Prodr. Tiges de 2 à 8 décimètres, simples ou rameuses, cylindriques, droites ou un peu étalées, hispides ; feuilles alternes, pétiolées, glabres en-dessus, hérissées de poils rudes en-dessous; les inférieures cordiformes, à 5 lobes peu profonds, arrondis et crénelés; les supérieures à 8 lobes profonds, écar- tés, cunéiformes, dentés au sommet ; fleurs d’un rouge pale, portées sur 23 554 DIADELPHIE. — HEXANDRIE. des pédoncules simples, axillaires, plus longs que les feuilles’; calices hé- rissés et ciliés. FI. en juin, juillet. © Les champs secs et arides des côtes de la Moselle, et aux environs de Helmsange. 1036. Althœa officinalis. Linn. DC. Guimauve offcinale. Foliis utrinquè molliter tomentosis cordatis ovatisve dentatis sie subtrilobisve, pedunculis axillaribus multifloris, folio multo brevioribus. DC. Prodr. sg Tiges droites, nombreuses, d'environ un mètre, cylindriques, cotonneu- ses, ordinairement simples ; feuilles alternes, pétiolées, molles, blanchà- tres, tomenteuses, ovales-cordées, pointues, entières ou à 8 lobes anguleux et dentés ; fleurs petites, d’un blanc-purpurin, presque sessiles, disposées en grappes courtes et axillaires au sommet de la tige. FI. en juillet, août. 2] Cultivée dans les Jardins, et se retrouve sauvage autour des lieux habités et sur le bord des eaux. CLASSE XVII. — DIADELPHIE. HEXANDRIE. 542. corxpauis. Calice pelit, à 2 folioles; corolle à 4 pétales inégaux, dont l’un est prolongé en éperon ; capsule en forme de silique, comprimée, à 2 valves, contenant plusieurs semences. 1037. Corydalis tuberosa. DC. Corydalis tubéreuse. Syn. Fumaria bulbosa. v. a. Linn. Spec., 983. _— Fumaria cava. Retz. Prodr., ed. 2, n. 860. — Fumaria bulbosa. Willd. Spec., 8, p. 860. — Fumaria major. Roth. Germ. 1, p. 300. — Capnoides cava. Moensch. Meth. p. 52. Caule simplici exsquamato, foliis biternatim sectis, segmentis cuneatis inciso-multifidis, bracteis ovatis integris, radice cava. DC. Prodr. Racine tubereuse, srosse, irrégulière, souvent creuse, tige d’un à 2 déci- mètres, droite, simple, glabre, tendre; feuilles alternes, pétiolées, glabres, biternées, à segmens cunéiformes, incisés, à découpures obtuses ; fleurs rouges, disposées en épi terminal assez long, muni de bractées ovales et entières ; éperon courbé à l'extrémité. q FI. en mars, avril. 2] Les haies aux environs d’Etalle. 1038. Corydalis bulbosa. DC. Corydalis bulbeuse. Syn. Fumaria bulbosa. v. c. Linn. Spec. 983. — Fumaria bulbosa. v. b. Lam. Dict., 2, p. 570. . — Fumaria bulbosa. Retz. Prodr., ed. 2, n. 858. — Fumaria stellari. Wild. Spec., 3, p. 863. DIADELPHIE. — HEXANDRIE. C1 Qc Qx Syn. Fumaria minor. Roth. Germ., 1, p. 800. — Fumaria solida. Smith. F1. Brit., 748. — Capnoides solida. Moensch. Meth., 32. Caule simplici erecto sub infimo folio squamigero, foliis 3-4- -petiolatis biternatim sectis, seomentis cuneatis oblongisve bracteisque apice incisis, radice solida. DC. Prodr. Racine iubéreuse, arrondie, solide, enveloppée de quelques écailles membraneuses; tige d'environ 2 décimètres, droite, glabre, simple, munie vers la base d'une écaille membraneuse et embrassante; feuilles glabres, alternes, pétiolées, biternées à segmens oblongs, cunéiformes, incisées à dé- coupures obtuses ; fleurs rouges, disposées en épi terminal, bractées, pal- mées, éperon droit. FI. au printemps. 2] Les haies et les bois humides. 545. ruMaRIA. Calice petit, à 2 folioles; corolle à 4 pétales irréguliers; dont l’un est prolongé en éperon; capsule globuleuse, indéhiscente, à une graine. 1039. Fumaria media. DC. Prodr. Fumeterre intermédiaire. Syn. Fumaria capreolata. Smith. FI. Brit., 943. Siliculis globosis depressiusculis, pedicellis fructiferis erectis, bractæa duplo longioribus, racemis laxiusculis, caulibus erectis, foliis supra decom- positis, petiolis subcirrhosis. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, droites, glabres, glauques, rameuses ; feuilles glabres, slauques, pétiolées, décomposées, à folioles lancéolées divisées en 8 lobes oblongs, à pétiole s'entortillant autour des corps voisins; fleurs petites, d’un blanc-purpurin à la base, d’un pourpre foncé au sommet, dis- posées en grappes lâches; pédicelles droits, deux fois plus longs que les bractées ; capsule globuleuse, un peu déprimée. FI. en été. © Les lieux cultivés. 1040. Fumaria officinalis. Linn. DC. Fumeterre officinale. Siliculis sloboso-retusis, pedicellis fructiferis erectis, bractæa duplà lon- gioribus, racemis laxiusculis, caule erecio, foliis supra decompositis, lobis linearibus. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, rameuses, diffuses, glabres, lisses, tendres ; feuilles glabres, glauques, décomposées, à divisions linéaires, planes, un peu obtuses, et élargies ; fleurs petites, d’un rouge pâle, disposées en épis où grappes lâches ; pédicelles droits deux fois plus longs que les bractées, qui sont également décomposées ; capsules lisses, globuleuses, obtuses. FL. en été. © Les lieux cultivés. 1041. Fumaria parviflora. Lam. Fumeterre à petites fleurs. Siliculis globosis submucronulatis, pedicellis fructiferis erectis bractæa longioribus, racemis laxis, caule diffuso, foliis supra decompositis, lobis li- nearibus canaliculatis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 8 décimètres, glabres, grèles, rameuses, diffuses et étalées; feuilles glabres, glauques, décomposées, à à lobes linéaires, étroits, pliés en gouttière; fleurs petites, blanches, à sommet brun, disposées en épis ou grappes lâches; pédicelles droits, plus longs que les bractées ; capsules globuleuses, terminées par une petite pointe. FI. en été. © Les moissons aux environs de Kahlscheur, Blaschette, etc. 356 DIADELPHIE. — OCTANDRIE. 1042. Fumaria V'aillantii. Lois. Fumeterre de Vaillant. Siliculis globosis vix mucronulatis, pedicellis fructiferis erectis bractæa longioribus, racemis brevibus, caule erectiusculo, foliis supra decomposi- tis, lobis linearibus planis. DC. Prodr. ù Cette espèce diffère de la précédente par ses rameaux, qui sont dressés au lieu d’être étalés; par ses feuilles, dont les lobes sont plus alléngés;) pla- nes, non creusés en gouttière, et par ses fleurs rougeûtres. r FI. en été. © Les lieux cultivés. OCTANDRIE. . POLYGALA. Calice persistant, coloré à 5 divisions profondes, dont les deux laté- TA très grandes, en forme d'ailes; corolle irrégulière, divisée en 2 lèvres; l’infé- rieure, carénée ; ; capsule comprimée, ovale, à plusieurs semences. 1043. Polygala vulgaris. Linn. DC. Polygala commun. Foliis lineari-lanceolatis obtusiusculis, caulibus adscendentibus, alis ova- tis capsulam parum longioribus, corolla subbrevioribus, ovario subsessil. DC. Prodr. Racine dure, ligneuse, émettant plusieurs tiges grèles, ascendantes; un peu étalées, glabres, d’un à 8 décimètres; fouilles glabres, alternes, sessi- les, lancéolées-linéaires, entières, etes) fleurs petites, variant du rouge au bleu, disposées en grappes allongées, terminales, souvent unilatérales ; ailes du calice ovales, un peu plus longues que la capsule, et un peu plus courtes que la corolle; ovaire presque sessile; capsule ovale, échancrée en cœur au sommet. FI. en juin, juillet. 2] Les bois, les prés secs. V. a. Vera. DC. Prodr. Tiges presque droites ; feuilles inférieures obo- vées, obtuses; les supérieures obovées et pointues. V. 8. Elata. DC. Prodr. P. comosa. Schk. Tiges droites ; feuilles ovales- oblongues. V. c. V’erviana. DC. Prodr. Tiges ascendantes ; feuilles lancéolées=linéai- res ; fleurs blanches. V. ». Acutifolia. DC. Prodr. Tiges droites; feuilles linéaires; fleurs bleues, de grandeur médiocre. V.s. Angustifolia. DC. Prodr. Tiges droites ; feuilles linéaires; fleurs roses, de grandeur médiocre. 104%. Polygala amara. Linn. DC. Polygala amer. Foliis radicalibus obovatis obtusissimis, caulinis linearibus, caulibus erectiusculis, alis ellipticis corollam æquantibus, capsula suborbiculata® DC. Prodr. Tiges nombreuses, resserrées en touffes, glabres, couchées et rameuses à la Me, d’environ un décimètre; feuilles glabres, sessiles ; les inférieures ovales- arrondies, obtuses; les supérieures étroites, linéaires ; fleurs bleues, blanches, ou roses, disposées en grappes terminales, allongées ; ailes du ca- lice elliptiques, aussi longues que la corolle; capsule presqu'orbiculaire , échancrée au sommet. DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 357 Fil. en juin, juillet. 2] Les collines arides, les bruyères. V.a. Austriacca. Crantz. Fleurs fort petites, blanchâtres, ailes du calice verdissant après la floraison. V. 8. Alpestris. DC. Prodr. Ailes du calice colorées, racine assez grosse, en gazon. V. «. Cœspitosa. DC. Prodr. Fleurs bleues ; tiges couchées, resserrées en gazon’; feuilles linéaires; les supérieures très rapprochées des fleurs. V. ». Obtusifolia. DC. Prodr. Fleurs bleues; tiges couchées, resserrées en sazon ; feuilles inférieures obovées et obtuses. DÉCANDRIE. < Etamines monadelphes ou toutes réunies en un seul faisceau. 545. ULEX. Calice composé de 2 grandes folioles courbées en carène; munies à leur base de 2 autres folioles très petites; pétale inférieur tridenté ; le Supérieur ou la carène à 2 lobes ; gousse renflée dépassant : à peine le calice; graines nombreuses. 1045. Ulex E‘wropœus. Linn. DC. Ajonc d'Europe. Syn. Ulex grandaiflorus. Pour. Act. Toul., 8, p. 333. — Ulex vernahs. Thor. Land., 299. Erectus, foliis lanceolato-linearibus, ramulisque subvillosis, bracteis ovatis laxis, calycis pubescentis dentibus obsoletis conniventibus.DC. Prodr. Arbrisseau d'environ un mètre de hauteur, à tiges anguleuses, vertes, striées; à rameaux nombreux, courts, divergens, irès épineux, courbés et florifères; à côté de ceux-ci naissent d’ autres! petits rameaux feuillés, allon- gés, non épineux; épines verles et roides; feuilles petites, sessiles, lancéo- lées: linéaires, un peu velues, ainsi que Le rameaux, et terminées par une petite pointe épineuse; fleurs grandes, jaunes, pédonculées, naissant sur les rameaux épineux; gousse velue. F1. en avril. PR Le long des bois, les lieux secs et arides, aux environs d’Autel Bas, et du bois dit de l’Atirapperie, près de Habay-la-Vieille. fl est connu sous les noms d’ “jones ajonc rire vigneau. 346. GENISTA. Calice tubuleux, à 2 lèvres, dont la supérieure à 2 dents, et l’inférieure à 5; carène oblongue, tombante, ne renfermant qu'imparfaitement les organes sexuels: gousse plane, comprimée, à une ou plusieurs semences. I. Rameaux non épineux. 1046. Genista scoparia. DC. F1. fr. Genet à balais. Syn. Spartium scoparium. Linn. Spec., 996. — Genista hirsuta. Moensch. Meth., 144. — Cytisus scoparius. DC. Prodr., 2, p. 154. Ramis angulatis glabratis, foliis trifoliolatis petiolatis, summis simplici- bus foliolisque oblongis, floribus axillaribus pedicellatis solitariis lesumi- nibus ad margines pilosis. DC. Prodr. Arbrisseau d'un à 2 mètres, à rameaux droits, nombreux, verdäàires, anguleux, glabres, flexibles; feuilles alternes, pétiolées, un peu velues ; 558 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. les inférieures à 3 folioles oblongues, pointues; les supérieures à une seule foliole ; fleurs grandes, jaunes, pédonculées, solitaires et axillaires dans toute la longueur des rameaux; gousses oblongues, comprimées, garnies de longs poils sur leurs bords. FI. en juin. P Les bois, les bruyères, etc. V.s. Albiflora. Fleurs entièrement blanches. Je n’ai encore trouvé qu’un seul pied de cette variété dans les bruyères aux environs de Salvacourt. V. c. Pallescens. Fleurs d’un jaune pâle, un peu plus petites que celles de l’espèce. | V.n. J’illosa. Feuilles et jeunes rameaux, entièrement couverts.de longs poils blancs. 1047. Genista tinctoria. Linn. DC. Genet des teinturiers. Syn. Spartium tinctorium. Roth. Germ., 1, p. 302. — Genistella tinctoria. Moensch. Meth., 133. Radice repente, caulibus suberectis, ramis teretibus striatis erectis, foliis lanceolatis glabriusculis, floribus spicato-racemosis, lezuminibus glabris. DC. Prodr. - Sous-arbrisseau à racine rampante, à tiges d'environ 5 décimètres, pres- que droites, ligneuses, arrondies, striées et rameuses; feuilles éparses, sessiles, lancéolées, pointues, un peu velues sur les bords; fleurs jaunes, courtement pédonculées, disposées en épis terminant la tige et les ra- meaux; gousses glabres, oblongues. F1. en juin, juillet. D Les collines arides, le long des bois. V.2. Prostrata. Tiges entièrement couchées. 1048. Genista pilosa. Linn. DC. Genet velu. Syn. Genista repens. Lam. F1. fr., 2, p. 618. — Spartium pilosum, Roth. Germ., 1, p. 303. — Genistella tuberculata. Moensch. Meth., 133. Caulibus procumbentibus striatis ramosis tuberculatis, foliis lanceolatis complicatis subtus appressè sericeis, floribus axillaribus breviter pedicel- latis, corollis sericeis, leguminibus pubescentibus polyspermis. DC. Prodr. Petit arbuste, à tiges d'environ 5 décimètres, grèles, faibles, couchées, rameuses, striées et tuberculeuses; feuilles petites, simples, courtement pé- tiolées, lancéolées, pointues, souvent pliées en gouttière, couvertes en dessous de poils courts et appliqués; fleurs petites, jaunes, presque sessi- les, disposées 2 ou 3 ensemble dans les aisselles des feuilles; calice et corolle garnis de poils courts, soyeux et couchés; gousses oblongues, com- primées, pubescentes, à plusieurs graines. FI. en mai, juin. D Les collines arides, le long des bois. 1049. Genista prostrata. DC. Genet couché. Syn. Spartium decumbens. Dur. Bourg., 1, p. 299. — Genista pedunculata. Lher. Stirp., 184. — Genista Halleri. Reyn. Mem., 1, p. 211. Caulibus diffuso-prostratis, ramis angulalis strialis villosulis, foliis ova- ts, oblongis subtus subvillosis, floribus axillaribus Jongè pedicellatis erectis, corollis glabris, leguminibus villosis 3-4-spermis. DC. Prodr. Sous-arbrisseau à tiges de3 à 4 décimètres, rameuses, diffuses, couchées, étalées sur la Lerre, uu peu velues, angulenses et striées; feuilles éparses, DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 359 sessiles, ovales-oblongues, rétrécies à la base, obtuses ou un peu pointues au sommet, un peu velues en dessous; fleurs assez grandes, jaunes, portées sur des pédoncules droits, et naissant 2 ou 3 ensemble à l’aisselle des feuilles; le long des rameaux de l’année précédente; calices poilus; corolles entièrement glabres; sousses oblongues, comprimées, noirâtres, velues, à $ Ou 4 graines. FI. en juin. P Les collines arides, le long des bois. 1050. Genista sagittalis. Linn. DC. Genet à tige ailée. Syn. Genista herbacea. Lam. Dict., 2, p. 616. — Genistella racemosa. Moensch. Meth., 133. — Saltzwedia sagittalis. Gaert. FI. Wett., 498. — Spartium sagittale. Roth. Germ. Caule prostrato, ramis herbaceis adscendentibus ancipitibus membra- naceis subarticulatis, foliis ovato-lanceolatis, floribus in spicam ovatam terminalem aphyllam digestis, corollis glabris cum carina ad dorsum linea villosa. DC. Prodr. Tiges nombreuses, couchées, ligneuses, émettant des rameaux redressés, presque herbacés, d'environ 2 décimètres, articulés, velus, garnis des deux côtés, dans toute leur longueur, d’une aile verte, membraneuse, légèrement velue; feuilles distantes, sessiles, ovales-lancéolées, velues; fleurs jaunes, presque sessiles, disposées en épis ovales et serrées au sommet des ra- meaux; calices velus; corolles glabres, à carène munie sur le dos d’une ligne velue. FI. en mai, juin. D Les lieux secs et incultes, les rochers. IT. Rameaux épineux. 1051. Genista Anglica. Linn. DC. Genet d'Angleterre. Syn. Genista minor. Lam. F1. fr., 2, p. 605. Tota glabra, foliis ovato-lanceolatis, spinis simplicibus, ramis floriferis ingrmibus, racemis paucifloris terminalibus, carena vexillo et alis longiore, legumine ovato-cylindrico polyspermo. DC. Prodr. Tiges d’environ 5 décimètres, grêles, rameuses, dures, ligneuses, un peu couchées, entièrement glabres, garnies d'épines nombreuses, simples ou rameuses et courbées ; les rameaux florifères, qui sont ceux de l’année, sont dépourvus d’épines ; feuilles glabres, éparses, sessiles, ovales-lancéo- lées ; fleurs jaunes, axillaires, solitaires, courtement pédonculées, et dispo- sées en grappes au sommet des jeunes rameaux; carène plus longue que V’étendard et les ailes ; gousses ovales, cylindriques, glabres, un peu ren- flées, terminées en pointe, renfermant plusieurs semences. FI. en mai, juin. b Les bruyères humides aux environs de Salvacourt. 1052. Genista Gernianica. Linn. DC. Genet d'Allemagne. , Syn. Genisia villosa. ©. a. Lam. F1. fr., 2, p. 615. — Scorpius spinosus. Moensch. Meth., 134. — Voglera spinosa. Gaert. F1. Wett. 2, p. 500. ï : Foliis lanceolatis hirsutulis, spinis simplicibus aut ramosis, ramis flori- feris inermibus, racemis terminalibus, floribus subvillosis, carena vexillo et alis longiore, lezumine ovato-hirsutulo 2-4-sperma. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, dures, ligneuses, strices, rameuses, 560 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. un peu velues, garnies d’épines simples ou rameuses ; rameaux florifères très velus et dépourvus d’épines; feuilles velues, alternes, sessiles, lan- céolées, pointues ; fleurs assez grandes, jaunes, velues, courtement pédon- culées, et disposées en grappes terminales; carène plus longue que l’étendard et les ailes; gousses ovales, un peu velues, renfermant 2 à 4 graines. : FI. en juin. P Les bruyères entre Etalle et Sainte-Marie, et les bois entre Kopstal et Ansembours, au Jukelsbusch, etc. 347. cxTisus. Calice campanulé, à 2 lèvres presqu’entières; étendard grand, ovale ; carène obtuse, renfermant complétement les organes sexuels; gousse comprimée, rétrécie à la base, à plusieurs graines. 1053. Cytisus laburnum. Linn. DC. Cytise aubour. Syn. Cytisus alpinus. Lam. FI. fr., 2, p. 621. Ramis teretibus incanescentibus, foliis petiolatis foliolisovato-lanceolatis subtus pubescentibus, racemis pendulis simplicibus, pedicellis calycibus- que adpressissime pubescentibus, lecuminibus linearibus polyspermis ad- presse pubescentibus. DC. Prodr.. : Arbrisseau de 3 à 4 mètres, droit, à écorce verdâtre, à rameaux ar- rondis et blanchâtres; feuilles pétiolées, composées de 3 folioles ovales- lancéolées, pubescentes en dessous, glabreset vertes en dessus; fleurs jaunes, pédonculées, disposées en longues grappes pendantes à l'extrémité des ra- meaux ; les calices, les pédicelles et les pétioles sont entièrement couverts de poils ras et appliqués ; gousses allongées, linéaires, également recouver- tes de poils courts et appliqués. Fl. en mai. b Généralement cultivé dans les jardins et les bosquets, et se retrouve quelquefois sauvage. 348. ONONIS. Calice campanulé à 5 découpures linéaires; étendard grand, strié et arrondi; gousse renflée, sessile, renfermant un petit nombre de graines.— Pétioles munis à la base de stipules adhérentes et amplexicaules. 1054. Ononis spinosa. Walir. Sched., crit. Ononis épineux. Syn. Ononis spinosa. ©. b. Linn. Spec., 1006. Caulibus erectiusculis ramulisque spinosis bifariam unifariamve pu- bescentibus, foliis trifoliatis, foliolis oblongis basi cuneatis subintegris, floribus solitariis, calycinis lobis legumine brevioribus. DC. Prodr. Tiges de 3 à 4 décimètres, assez droites, arrondies, rameuses, velues, sarnies d'épines divergentes ; feuilles glabres ou légèrement velues ; celles des tiges ternées ; celles du sommet et des rameaux simples, à folioles oblongues, pointues, un peu dentées, et un peu cunéiformes à la base ; fleurs roses, courtement pédonculées, axillaires sur les ramifications épi- neuses ; calices recouverts de poils glanduleux et visqueux, à divisions plus courtes que la gousse. FI. en juin, Juillet. 2} Les lieux incultes, le long des chemins. V. 8. Angustifolia. Walir. Folioles oblongues et fort étroites. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. 1055. Ononis procurrens. Wallr. Ononis rampant. Syn. Ononis arvensis. DC. F1. fr., n. 3835. Caulibus basi radicante procurrentibus diffusis, ramulis floriferis adscen- DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 361 dentibus undiquè pubescentibus, foliis trifoliatis, foliolis ovato-subrotun- dis, utrinqué glandulosis, subserratis, lobis calycinis lesumen superantibus. DC. Prodr. | Tiges d'environ 5 décimètres, couchées, rampantes, diffuses, poussant des rameaux florifères redressés, velus, souvent épineux ; feuilles entière- ment couvertes de poils glanduleux et visqueux ; les inférieures ternées ; celles des rameaux simples, à folioles ovales-arrondies, dentées, obtuses, souvent échancrées; fleurs rougeûtres, axillaires, solitaires sur les jeunes rameaux ; calices couverts de poils glanduleux, à divisions plus longues que la sousse. F1. en juin, juillet. 2 Les champs arides. Il est connu sous les noms de Bugrande, Arrête-bœuf. V. 8. Angustifolia. Folioles linéaires. 349. ANTHYLLIS. Calice ovaie-oblons, souvent renflé dans le milieu et rétréci à son orifice, velu, persistant, à 5 dents; gousse petite, à une ou 2 graines, entièrement renfermée dans le calice. 1 1056. Anthyllis oulneraria. Linn. DC. Anthyllide vulnéraire. Syn. l’ulneraria rustica. Lara. F1. fr., 2, p. 649. — VWulneraria heterophylla. Moensch. Meth., 146. Herbacea erectuiscula, foliis pinnatis foliolis 5-13 inæqualibus infimis minoribus terminalibus multo majoribus, capitulis sub duplicatis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, simples, couchées, légèrement velues; feuil- les pétiolées, glabres ou pubescentes, ailées ; les inférieures à folioles peu nombreuses, dont la terminale beaucoup plus grande que les autres ; elles sont toutes ovales, entières, et d'autant plus petites, qu’elles se rappro- chent de la base du pétiole ; les supérieures plus étroites, plus nombreuses et moins inégales ; fleurs jaunes disposées en têtes, arrondies, terminales, souvent doubles, garnies à la base d’une bractée digitée; calices velus et blanchâtres. F1. en juillet, septembre. 2] Les prés secs le long des bois. V. 8. Folus radicalibus ovali-oblongis simplicibus. Cette variété a toutes ses feuillesradicales, ovales, oblongues, obtuses simples, et non ailées comme celles de l'espèce. V. c. Angustifolia. Tiges grèles, fort courtes ; folioles linéaires, fort étroites. Les lieux secs au dessus de l’abbaye de Claire-Fontaine. Il. Ætamines diadelphes; gousse à une seule loge; feuilles ternées ou ailées avec impañre. 350. rrironum. Calice tubuleux, persistant, à. 5 dents; carène d’une seule pièce, plus courte que les ailes et l’étendard ; gousse très pelite, à peine déhiscente, à une ou 2 graines, recouverte par le calice. — Plantes à feuilles ternées, garnies de stipules soudées au pétiole. I. Lacopus. DC. Prodr. leurs en épis oblongs, dépourvus de bractées à la base; calice velu, non renflé après la floraison. 1057. Trifolium rubens. Linn. DC. Tréfle rouge. Caule erecto stricto, foliolis oblongis obtusissimis glaberrimis valdé den- ticalatis ; stipulis longissimis latissimisque apice lanceolatis; spicis ter- 562 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. minalibus subgeminis ; calycibus valdè striatis eglandulosis, laciniis seta- ceis brevissimis, lacinia infima corollam monopetalam vix æquante, seminibus ovoideis Iævibus, radicula prominula. DC. Prodr. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, arrondie, glabre, dure, striée, ordinai- rement simple; feuilles glabres, à folioles oblongues, obtuses, denticulées; stipules larges, fort longues, aiguës, lancéolées et dentées au sommet ; cel- les des feuilles supérieures occupent toute la longueur du pétiole ; fleurs rouges, disposées en un ou deux épis allongés; calices striés, hérissés de longs poils, à dents sétacées; les supérieures ‘courtes, l’inférieure aussi lon- gue que la corolle, qui est monopétale. FI. en juin, juillet. 2] Les bois montueux, les broussailles, aux environs de Sohengen, Perle, Dudelange, etc. 1058. Trifolium incarnatum. Linn. DC. Trèfle incarnat. Caule erecto, foliolis subrotundo-obcordatis, crenatis villosis, stipulis latis Drreare apice obtuso sphacelato , spicis terminalibus solitariis longè pedunculatis, calycibus costatis pilosissimis, laciniis lanceolato-seta- ceis æqualibus substellalis corollam monopetalam æquantibus, seminibus vix ovoideis, radicula vix prominula. DC. Prodr. Tige d’environ 3 décimètres, droite, simple, cylindrique, un peu dure et velue ; feuilles velues très écartées, longuement pétiolées, à folioles ar- rondies, en cœur renversé, un peu crénelées et dentées au sommet ; stipules larges, raccourcies, membraneuses, un peu crénelées ; fleurs d’un rose in- carnat en épi solitaire et terminal, porté par un pédoncule fort long ; ; calice muni de côtes très velues, à divisions égales, lancéolées, sétacées, aussi longues que la corolle qui est monopétale. FI. en juillet, août. © Les champs secs et sablonneux aux environs de Sept-Fontaines. 1059. Trifolium arvense. Linn. DC. Trèfle des guerrets. Caule erecto ramoso vel simplici, foliolis spathulatis linaribus apice sub tridentatis, stipulis angustis membranaceis nervosis longissimis subulatis pilosis, spicis oblongis villosissimis mollibus, calycibus pilosissimis lacinïis corolla polypetala longioribus sed inter se æqualibus, seminibus ovoideis badiis, radicula non prominula. DC. Prodr. Tiges d’environ 2 décimètres, droites, arrondies, grêles, velues, sim- ples ou rameuses, feuilles molles, velues ; les supérieures presque sessiles, à folioles étroites, linéaires, obtuses, quelquefois munies de 3 dents au sommet ; stipules étroites, nerveuses, membraneuses, terminées par une longue pointe sétacée ; fleurs petites, d’un blanc un peu rougeûtre, dispo- sées en épis oblongs, très velus et doux au toucher, solitaires au sommet de la tige et des rameaux ; calices velus, à divisions égales entre elles, et plus longues que la corolle qui est monopétale. FL. en juillet, août. ©) Les champs. V.2. Gracile. Tiges et feuilles presque glabres; épis fort courts. V. c. Procumbens. Tiges entièrement couchées et étalées sur la terre. IT. Eurripayiium. DC. Prodr. Fleurs en têtes ovales, pédonculées ou sessiles ; souvent munies de bractées ; calice velu non renflé. 1060. Trifolium octhroleucum. Linn. DC. Trèfle jaunâtre. DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 365 Pilosum, caulibus adscendentibus gracilibus, foliis distantibus, foliolis ovato-ellipticis obtusis vel retusis ciliatis superioribus angustioribus, stipu- lis angustis nervosis petiolo multo brevioribus, capitulis terminalibus ovato- oblongis subsessilibus, calycibus costatis glabruiseulis laciniis lineari-seta- ceis inæqualibus rigidiusculis semi-patentibus corolla multo brevioribus, _inferiore longissima. DC. Prodr. Tiges nombreuses, de 2 à 8 décimètres, srèles, ascendantes, velues, sim- ples ou rameuses, feuilles très écartées, molles , velues , à folioles ovales- elliptiques, obtuses, entières au sommet; celles des feuilles supérieures sont beaucoup plus étroites; celles des radicales souvent échancrées en cœur; stipules étroites, nerveuses, veiues, beaucoup plus courtes que le pétiole, et terminées par uné longue pointe sétacée; fleurs d’un blanc- jaunâtre, disposées en têtes terminales, ovales-oblongues, presque sessi- les; calices glabres ou lésèrement velus, striés, à divisions linéaires-séta- cées et inégales, l’inférieure, qui est la plus longue, est beaucoup plus courte que la corolle, qui est monopétale et très allongée. FI. en juin, juillet. 2} Les collines arides, le long des bois. V. 8. Aumile. Tige fort petite, velue; folioles assez larges; celles des feuilles inférieures échancrées. 1061. Trifolium alpestre. Linn. DC. Trèfle alpestre. Caule erecto simplici, foliolis lanceolatis coriaceis integris valdè nervo- sis, stipulis angustis nervosis subsessilibus apice longè lineari instructis, capitulo ovato, calycibus leviter multistriatis, laciniis inæqualibus verru- cosis spmulosis, infima corolla monopetala breviore, reliquis brevissimis dentiformibus, seminibus subreniformibus compressis flaviscentibus. DC. Prodr. ‘ Tiges d’environ 3 décimètres, droites ou un peu couchées à la base, sim- ples et velues ; feuilles pétiolées, glabres en dessus, un peu velues en des- sous, à folioles lancéolées-oblongues, obtuses, entières, coriaces et nerveu- ses ; stipules étroites, longues, nerveuses, velues, terminées par une longue pointe sétacée ; fleurs d’un rouge pourpre, disposées en tête ovale, presque sessile et terminale ; calices velus, lésèrement striés, à dents inégales étroi- tes, dont l'inférieure beaucoup plus longue que les autres, et presqu'aussi longue que la corolile, qui est monopétale. FI. en mai, juin. 2} Les rochers au dessus de Pulvermubl. V.s. Distachium. Fleurs en deux têtes ovales et rapprochées. 1062. Trifolium medium. Linn. DC. Trèfle intermédiaire. Syn. Trifolium flezuosum. Jacq. Austr., t. 386. | Glabriusculum, caule ercotiusculo flexuoso ramoso, foliolis oblongis co- riaceis ciliatis multinerviis, stipulis angustis apice liniari-lanceolatis, capi- tulis subglobosis subpedunculatis, laciniis calycinis inæqualibus subflexi- libus pilosiusculis inferiore reliquis duplo longiore et corolla monopetala breviore, seminibus irregulariter cordatis, radicula valdè prominula. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, un peu couchées, flexueuses, rameuses, glabres ou lésèrement velues ; feuilles glabres, à folioles oblongues, obtuses, coria- ces, nerveuses et ciliées ; stipules étroites, membraneuses, terminées par = ï appendice linéaire ou lancéolé, pointu, droit et allongé; fleurs d’un rouge 364 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. pourpre, ramassées en têtes ovoides ou globuleuses, presque sessiles et terminales; calices glabres, striés, à dents inégales garnies de quelques poils, l'inférieure deux fois plus longue que les autres, mais plus courte que la corolle, qui est monopétale. FI. en été. 2! Les bois, les collines, etc. 1063. Trifolium pratense. Linn. DC. Trefle des prés. Caulibus adscendentibus, foliolis ovatis obtusis vel retusis integris, sti- pulis latis nervosis, glabris breviter acuminatis inflexis, capitulis ovatis obtusis subsessilibus, laciniis calycinis subpilosis flexilibus inter se sub- æqualibus, corolla gamopetala, seminibus reniformibus compressis flaves- centibus. DC. Prodr. Tiges nombreuses, ascendantes, un peu velues, simples ou rameuses; feuilles pétiolées, à folioles ovales, obtuses, entières, presque glabres, un peu ciliées, et marquées de taches noirâtres à leur surface supérieure ; stipules larges, nerveuses, glabres, terminées par une pointe sétacée et gar- nies de quelques poils; fleurs rouges, disposées en têtes ovales ou arrondies, presque sessiles et terminales ; calices pubescens, à dents inégales, l’infé- rieure plus longue que les autres, mais plus courte que la corolle, qui est monopétale. FI. en été. 2] Les prés. V. 8. Sativum. Tige beaucoup plus élevée; folioles ovales ou lancéolées; fleurs en têtes globuleuses. Cultivé comme fourrage. V.c. Albiflorum. Fleurs blanches. V. ». Gracilescens. Tiges presque glabres, filiformes; fleurs en tètes fort petites et pauciflores. V.e. Parviflorum. Corolle fort petite, dépassant à peine la longueur des dents du calice. IT. rrirourasrrum. DC. Prodr. Fleurs blanches, en têtes pédonculées ; calices non renflés, réfléchis après la floraison. 1064. Trifolium repens. Linn. DC. Trèfle rampant. Caulibusrepentibussubradicantibus diffusis, basi ramosis, foliolis obovato- subrotundis subretusis denticulatis, stipulis scariosis angustis lanceolatis longe mucronalis, capitulis axillaribus longissimè pedunculatis, floribus pe- dicellatis post anthesin deflexis, laciniis calycinis inæqualibus dentiformi- bus corolla brevioribus , lezguminibus 4-spermis, seminibus irregulariter ovoidiis badiis. DC. Prodr. Tiges d’un à 2 décimètres, glabres, grèles, couchées, diffuses, rameuses et rampantes à la base; feuilles slabres, pétiolées, à folioles ovales-arrondies, denticulées, quelquefois échancrées ; stipules scarieuses, étroites, lan- céolées, terminées par une longue pointe; fleurs blanches, pédicellées, ré- fléchies après la floraison, disposées en têtes arrondies, et portées sur de longs pédoncules axillaires; calices glabres, à dents inégales, plus courtes que la corolle; gousses à 4 semences. | FI. tout l’été. 2! Les prés, le long des chemins. V.z. Phyllanthum. Divisions du calice se changeant en folioles. 1065. Trifolium montanum. Linn. DC. Trèfle des montagnes. DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 365 Syn. Trifolium album. Crantz. Austr., 408. Pubescens, caule erecto sub simplici, foliolis lanceolato-oblonsis obtusis denticulatis valdè nervosis, stipulis lanceolatis acutissimis. capitulis sub- globosis axillaribus pedunculatis dein oblongis: floribus subsessilibus con- geslis patentibus dein reflexis, laciniis calycinis inæqualibus angustis tubi lonsitudine et carina brevioribus, lezuminibus monospermis, semini- bus ovato-subrotundis. DC. Prodr. Tiges de 8 à 5 décimètres, droites, ordinairement simples, striées, pubes- centes; feuilles pétiolées, très écartées, glabres en dessus, un peu velues en dessous, à folioles oblongues-lancéolées, obtuses, denticulées, très ner- veuses; stipules lancéoléés, terminées par une pointe aiguë; fleurs blan- ches, en têtes arrondies, serrées et terminales; calices pubescens, à dents inépales, fort étroites, aussi longues que le tube de la corolle et plus cour- tes que la carène; gousses monospermes. : Fi. en juin, juillet. 2] Les collines arides, le iong des bois. IV. vesrcasrrum. DC. Prodr. Fleurs en têtes serrées; calices très enflés après la floraison, et couvrant la gousse en forme de voûte; lèvre inférieure ne chan- geant point; feuille à nervures nombreuses. 1066. Trifolium fragiferum. Linn. DC. Trèfle fraisier. Caule prostrato, foliolis ovatis obovatisve, stipulis angustis linearibus elongatis, capitulis ovato-olobosis longè pedunculatis, floribus sessilibus, calycibus post anthesin inflatis membranaceis reticulatis pilosis, laciniis inæqualibus corolla brevioribus reliculatis, bracteis exiguis lanceolatis, leocuminibus 2-spermis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, couchées et ascendantes, ordinairement sim ples et glabres; feuilles glabres, longuement péliolées, à folioles ovales, obtuses ou échancrées en cœur et finement denticulées; stipules étroites, terminées en pointe, allongées et linéaires ; fleurs d’un rose pâle, sessiles, disposées en têtes arrondies, portées sur de longs pédoncules velus et axil- laires ; calices velus, membraneux, hérissés de poils, renflés après la flo- raison, et l’épi forme alors une tête globuleuse, blanchâtre ou rougeûtre, ayant l’apparence d’une fraise; dents du calice inégales, plus courtes que la corolle, bractées petites, lancéolées ; gousse à 2 semences. FI. de juin à septembre. 2] Les lieux un peu humides, le long des che- mins, les fussés desséchés. V.caronosemum. DC. Prodr. Fleurs en têtes ovales, pédonculées; pétales jaunes, scarieux, persistans, et brunissant après la floraison. 1067. Trèfolium agrarium. Linn. DC. Trèfle des campagnes. Syn. Trifolium aureum. Poll. Pal., n. 708. — Trifolium strepens. Crantz. Austr., 411. — Melilotus lupulina. v. a. Lam. F1. fr., 2., p. 593. — Trifolium procumbens. Smith. Engl. Bot., t. 945. Caule adscendente ramoso firmo, foliis subsessilibus, foliolis oblongo- ovalis sessilibus denticulatis, stipulis foliaceis lanocolaiis acutis peliolo jongioribus, capitulis longè pedunculatis ovoideis flavis, vexillo obcordato; . 366 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. calycibus campanulatis brevibus, laciniis inæqualibus glabris elongatis superiore minore , leguminibus monospermis ovoideis compressis semini- bus badiis irregulariter cordatis, radicula prominula. DC. Prodr. Tige de 3 à 4 décimètres, simple ou rameuse, droite ou ascendante, dure, cylindrique, couverte de poils un peu appliqués; feuilles glabres, presque sessiles, à folioles sessiles, insérées au même point, ovales-oblon- gues, obtuses, denticulées, échancrées en cœur au sommet; slipules gla- bres, foliacées, terminées par une pointe qui est plus longue que le pétiole dans les feuilles supérieures; fleurs jaunes, en têtes assez grosses, ovoïdes, portées sur de longs pédoncules axillaires; étendard obcordé; calices glabres, courts, campanulés, à dents inégales allongées, la supérieure plus courte ; gousses monospermes, ovoides, un peu comprimées. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux le long des bois. 1068. Trifolium procumbens. Linn. DC. Trèfle étalé. Syn. Trifolium agrarium. Curt. Lond., t. 45. — Trifolium luteum. ©. a. Lam. FI. fr., 2, p. 604. — Melilotus lupulinus. Lam. Dict., 4, 65. — Trifolium pseudo-procumbens. Gmel. FI. Bad., 8, p. 240. Caulibus procumbentibus, foliis breviler petiolatis, foliolis obovatis vel obcordatis denticulatis terminali petiolulato, stipulis ovatis ciliatis petiolo brevioribus, capitulis axillaribus ovatis, pedunculis foliis longioribus vel æquantibus, floribus numerosis densis, laciniis calycinis inæqualibus 2 superioribus brevissimis, leguminibus monospermis, seminibus ellipticis- flavis radicula vix prominula. DC. Prodr. Tiges de 2 à 3 décimètres, couchées ou ascendantes, glabres ou légère- ment velues, simples ou rameuses; feuilles glabres, pétiolées à folioles obovales ou en cœur, denticulées ; les deux latéräles presque sessiles ; la moyenne est séparée des autres par un péliolule assez long; stipules ovales, ciliées, plus courtes que les pétioles; fleurs d’un jaune pâle, disposées en petites têtes ovales, portées sur des pédoncules axillaires, plus longs que les feuilles; calices glabres, à dents inégales, les deux supérieures plus courtes; gousses monospermes. Fi. en juin, juillet. © Les prés secs. V.s. Campestre. DC. Cette variété diffère de l’espèce : par sa tige plus élevée, droite, rameuse, à rameaux étalés et plus longs qu’elle ; par ses fleurs d’un jaune plus foncé, en têtes plus grosses ; et par ses pédoncules plus courts ou à peine aussi longs que les feuilles. 1069. Trifolium filiforme. Linn. DC. Trèfle filiforme. Syn. Trifolium luteum. ©. b. Lam. FI. fr., 2, p. 604. — Trifolium minus. Smith. Enol. Bot., t. 1256. Caule diffuso, foliolis ovatis vel obcordatis subdenticulatis, terminali petiolulato, stipulis latis ovatis petioli longitudine, peduneulis filiformibus lonois, floribus sub umbellatis sessilibus, laciniis calycinis inæqualibus, 2 superioribus brevissimis tubo brevioribus, lesuminibus 1-2-spermis sub- stipitatis, seminibus oblongo-ovatis badiis. DC. Prodr. Tiges d'environ 2 décimètres, un peu velues, grèles, rameuses, droites, ou couchées et diffuses; feuilles courtement pétiolées, glabres, à folioles en cœur renversé, un peu allongées ou ovales-cunéiformes, denticulées ; les DIADELPHIE. — DÉCANDRIE: 567 deux latérales sessiles ou presque sessiles, la terminale écartée des autres par un pétiolule assez long; stipules larges, ovales, un peu velues, aussi longues ou plus longues que le pétiole; fleurs jaunes peu nombreuses, pen- chées après la floraison, disposées en petites têtes ombelliformes, portées sur des pédoncules grèles, axillaires, plus longs que les feuilles; calices glabres, à dents inégales; les deux supérieures, qui sont les plus petites, sont plus courtes que le tube de la corolle; sousses à 1 ou 2 semences. Fl. en juin, juillet. © Les prés. HN, V. 8. Microphyllum. Tiges grèles, peu élevées; feuilles fort petites, têtes pauciflores. Y. c. V’iviparum. Divisions du calice se changeant en folioles. 551. MeLLOTUS. Calice tubuleux, à 5 dents; carène simple; ailes plus courtes que l'étendard ; gousse coriace, à peine déhiscente, à une ou 2 graines, un peu plus lon- gue que le calice. 1070. Melilotus officinalis. DC. Prodr. Mélilot officinal]. Syn. Trifolium melilotus officinalis. Linn. Spec., 1078. — Trifolium officinale. Willd. Spec., 8, p. 1355. — Trifolium altissimum. Lej. FI. de Spa. Caule erecto ramoso, ramis patentibus, foliolis lanceolato-oblonsis ob- tusis remotè serratis, stipulis setaceis, dentibus calycinis inæqualibus lon- gitudine tubi, vexillo fusco striato alisque carinam æquantibus, lesuminibus 2-spermis obovatis lacunoso-rugosis pilosiusculis demüm nigrantibus sub- gibbosis, stylis filiformibus longitudine lesuminum, seminibus inæqualiter cordatis. DC. Prodr. ÿ Tige d'environ 1 mètre, droite, glabre, dure, rameuse, à rameaux ou- verts; feuilles glabres, pétiolées, à 8 folioles lancéolées-oblongues, obtuses, munies de quelques dents écartées, la terminale pétiolulée et très écartée des latérales ; stipules lancéolées, entières, sétacées; fleurs petites, nom- breuses, jaunes, odorantes, pendantes, disposées en longs épis lâches, portés par de longs pédoncules axillaires; dents du calice inégales, aussi longues que le tube de la corolle, gousses ovales acuminées, rugueuses, pubescentes dans leur jeunesse, à 2 graines, noirâtres à la maturité. FI. en été. o’ Les prés, le long des haies. 1071. elilotus leucantha. DC. Prodr. Mélilot à fleurs blanches. Syn. Trifolium officinalis. v. b. Linn. Spec., 1078. — Mehlotus vulgaris. Willd. Enum., p. 790. — Melilotus alba. Thuill. FI. Par. Ed., 2, p. 876. — Trifolium album. Lej. F1. de Spa., 2, p. 114. — Melilotus officinalis. v. b. DC. FI. fr., n. 3894. Caule erecto ramoso, foliolis ovato-oblongis apice truncatis mucronula- tisque remotè serratis, stipulis setaceis, dentibus calycinis inæqualibus longitudine tubi, vexillo carina alisque longiore , leguminibus monosper- mis ovatis lacunoso-rugosis viridibus, seminibus exactè ovatis. DC. Prodr. Tige d’un à 2 mètres, droite, glabre, rameuse; feuilles glabres, longue- ment pétiolées, à 8 folioles ovales-oblongues, tronquées et mucronées au sommet, garnies de quelques dents écartées; stipules entières, sétacées; fleurs petites, nombreuses, blanches, peu odorantes, pendantes, disposées en longs épis droits, portés par de longs pédoncules axillaires; dents du 568 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. | Sd Fi calice inégales, aussi longues que le tube de la corolle; gousses mono- spermes, ovales, non comprimées, glabres, ridées, obtuses, terminées par une petite pointe, verdâtres à la maturité. FI: en été. o* Les champs secs et sablonneux aux environs de Sept-Fon- taines et Schengen. 1072. Melilotus arvensis. DC. Prodr. Mélilot des champs. Syn. Trifolium melilotus. Lej. FI. de Spa. 2, p. 113. Caule basi ramosissimo adscendente, foliolis obovatis irregulariter den- tatis, stipulis subulatis, racemis longissimis, dentibus calycinis subæqua- libus longiludine tubi, alis vexillo æqualibus carinam excedentibus, leguminibus ovatis aculis transversè lacunoso-rugosis subdispermis luteo- viridibus, seminibus ovatis oblongis olivaceis lævibus, radicula vix promi- nula. DC. Prodr. Tige d'environ 8 décimètres, glabre, très rameuse à la base, droite ou ascendante; feuilles slabres, pétiolées à 3 folioles obovées, irrégulièrement dentées; stipules glabres, subulées ; fleurs petites, nombreuses, jaunes, pendantes, peu odorantes, disposées en épis fort allongés et portés sur des pédoncules axiilaires; dents du calice presqu'égales, aussi longues que le tube de la corolle; gousses ovales, aiguës, rugueuses, à 1 ou 2 semences, de couleur de paille à la maturité. Fi. en été. 9" Les prés secs. 552. MEDICAGO. Calice presque cylindrique à 5 divisions égales; carène un peu écar- tée de l’étendard, gousse à plusieurs graines, ordinairement contournée en faulx ou en spirale. — Plantes à feuilles ternées; stipules adhérentes à la base du pétiole. 1073. Medicago lupulina. Linn. DC. Luzerne lupuline. Caule procumbente, foliis trifoliatis, foliolis obovato-cuneatis apice den- ticulatis, stipulis lanceolatis aculis integriusculis, pedunculis racemo-spica- to-reticulatis, floribus sessilibus, lesuminibus reniformibus, monospermis, arcuatis, seminibus ovato-subreniformibus. DC. Prodr. : Tiges d'environ 3 décimètres, couchées, rameuses, dures, pubescentes, particulièrement au sommet ; feuilles glabres, pétiolées , à trois folioles ovales-cunéiformes , denticulées au sommet, quelquefois échancrées et mucronées ; stipules lancéolées, aiguës, entières ou quelquefois dentées ; fleurs petites , Jaunes , sessiles, disposées en épis courts, portées sur des pédoncules axillaires ; gousses petites, réniformes, à une seule semence, réticulées, un peu velues, et noirâtres à la maturité. FI. en été. o Les lieux secs. 1074. Medicago falcata. Linn. DC. Luzerne en faucille. Caulibus prostratis, foliis trifoliolatis, foliolis oblongis apice dentatis, sti- pulis integerrimis, pedunculis racemosis, leguminibus falcato-cochlea- tis glabriusculis , seminibus oblonogiïs radicula vix prominula. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, couchées, glabres, dures, rameuses; feuii- les glabres, pétiolées, à 3 folioles oblongues, cunéiformes, obtuses, dentées au sommet ; la terminale mucronée ; stipules entières ; fleurs jaunes, dis- posées en grappes courtes, portées sur des pédoncules axillaires; gousses aplaties, slabres, contournées en forme de faulx. DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 369 FI. en juin, juillet. 2] Les lieux secs. V. 8. Angustifolia. Folioles fort étroites. - à ’ V. c. Coerulescens. Fleurs bleuâtres. Les lieux secs au-dessus de Domel- dange. 1075. Medicago sativa. Linn. DC. Luzerne cultivée. Caule erecto glabro, foliis 8 foliolatis foliolis obovato-oblongis dentatis mucronatis, stipulis lanceolatis subdentatis, pedunculis racemosis, legumi- nibus Iævibus cochleato-contortis tenuissimè reticulatis, seminibus irregu- laribus ovatis vel irregulariter cordatis subbadiis. DC. Prodr. | Tiges de 5 à 6 décimètres, droites , dures, rameuses, glabres , un peu pubescentes vers le sommet; feuilles slabres, pétiolées, à 8 folioles ovales- oblongues, dentées et mucronées, comme tronquées au sommet, stipules lancéolées, dentées ; fleurs bleues ou violettes, disposées en grappes cour- tes, portées sur des pédoncules axillaires ; gousses glabres, lisses, compri- mées, un peu réticulées, tortillées en escargot, et faisant un ou deux tours sur elles-mêmes. FI. en été. 2] Cultivée et dans les prés secs. V. 5. V’ersicolor. Fleurs variant du jaune au bleu. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. 1076. Medicago minima. DC. Luzerne naine. Syn. Medicago polymorpha minima. Linn. Spec. 1099. — Medicago hirsuta. AN. Ped. n. 1156. Pilosa, caulibus prostratis, foliolis obovatis vel obcordatis integris, apice tridentatis, pedunculis 1-8-floris brevibus, lezuminibus cochleatis villo- sulis globosis, cyclis 8-5 angustissimis planiusculis, spinis compressis basi canaliculatis uncinatis, seminibus reniformibus flavis. DC. Prodr. Tige d’un à deux décimètres, couchées, velues, rameuses, blanchâtres ; feuilles pétiolées, velues, à 8 folioles obovées, ou en cœur renversé, entiè- res, munies de 3 dents au sommet ; stipules pointues, entières ; fleurs peti- tes, d’un jaune foncé, ramassées 2 ou 5 ensemble en petites têtes, portées sur des pédoncules courts et axillaires ; gousses petites, arrondies, contour- nées en escargot à à ou 4 tours, hérissées de pointes épineuses, crochues au sommet. F1. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux au-dessus de Pulver- mubhl. V. 8. Recta. Tige très petite, droite et fortement velue, fleurs peu nom- breuses, souvent solitaires, courtement pédonculées. 1077. Medicago maculata. DC. Luzerne tachée. Syn. Medicago arabica. A. Ped. n. 1153. — Medicago cordata. Lam. Dict., 8, p. 636. — Medicago polymorpha. v. e. Linn. Spec., 1098. — Medicago echinata. ©. c. Lam. F1. fr., 2, p. 587. Caulibus prostratis, foliolis obcordatis vel obovatis, dentatis maculatis, stipulis dentatis, pedunculis 8-5-floris, leguminibus cochleatis utrinquè compressis albidis, cyclis 8-5 circulariter densèque nervulosis sub quadri- fariam spinosis spinis anastomosantibus, margineque vindibus, lateraliter longè canaliculatis reflexis, seminibus reniformibus flavis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 8 décimètres, glabres, faibles, couchées, étalées et rameu- 24 370 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. ses ; feuilles assez grandes, glabres, pétiolées, à 3 folioles en cœur renversé, denticulées, marquées en dessus d’une tache brune dans leur milieu; stipu- les dentées ; fleurs petites, jaunes, disposées 8 à 5 ensemble, portées sur un pédoncule axillaire, plus court que le pétiole ; gousses comprimées, blan- châtres sur les côtes, contournées en escargot en 8 ou 5 tours, munies sur le dos de 2 rangs d’épines courtes et crochues, dont les unes vont d’un côté et les autres de l’autre. Fl. en juin, juillet. © Les lieux incultes des bords de la Moselle aux en- virons de Schengen, mais très rare. 1078. Aedicago intertexta. DC. Luzerne entremélée. Syn. Aedicago polymorpha. v. e. Linn. Spec., 1098. Caule procumbente, foliolis obovatis dentatis, stipulis ciliato-dentatis, pedunculis subbifloris, leguminibus pilosis cochleatis ovato-disciformibus submembranaceis oblique reticulatis margine tenui , aculeis rectis, crassis basi subcanaliculatis rigidis acutis adpressis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 8 décimètres, glabres, anguleuses, rameuses, un peu cou- chées dans le bas, redressées dans le haut ; feuilles glabres, pétiolées, à 3 folioles ovales, dentées, récrécies à la base, souvent marquées d’une tache d’un brun-noirâtre dans leur milieu ; stipules découpées , à dents fines et aiguës, ressemblant à des cils ; fleurs petites, jaunes, au nombre de 8 à 6 sur chaque pédoncule qui est axillaire et plus court que les feuilles ; sous- ses glabres, ou lésèrement pubescentes, roulées 5 ou 6 fois sur elles-mêmes, et formant une masse épaisse et ovoide; elles sont munies sur le dos de longues épines pointues, divergentes, et entrecroisées. FI. en juin, juillet. © J'ai trouvé plusieurs pieds de cette plante en juil- let 1823 dans les champs au-dessus de Bissen ; mais depuis toutes mes re- cherches ont été infructueuses pour la retrouver. 355. TRIGONELLA. Calice campanulé à 5 divisions presqu'égales; carène très petite; les ailes et l’étendard sont un peu ouverts, et représentent une corolle à 3 pétales égaux ; gousse oblongue, applatie, un peu courbée, à plusieurs graines. 1079. Trigonella fœnum græcum. Linn. DC. Trigonelle fenugrec. Syn. Buceras fœnum græcum. All. Ped., n. 1145. — Fœnum græcum officinale. Monsch. Meth., 142. Caule erecto simplici, foliolis obovatis obsoletè dentatis, stipulis lancéo- lato-falcatis integris, calycibus pilosis dentatis subulatis longitudine tubi, leguminibus falcatis rostro duplo longioribus longitudine aliter reticulatis polyspermis, seminibus magnis ovatis punctato rugosis, radicula prominula. DC. Prodr. Tige d'environ 3 décimètres, droite, ordinairement simple, un peu velue et fistuleuse, feuilles glabres, alternes, pétiolées, à 3 folioles ovales-obtu- ses, cunéiformes, un peu dentées au sommet; stipules lancéolées, poin- tues, entières, courbées en faulx; fleurs jaunâtres, sessiles, axillaires, soli- taires ou géminées ; calice poilu à dents subulées, aussi longues que le tube de la corolle; gousse allongée, un peu courbée en faulx, et terminée par une longue pointe. FI. en été. © Les champs du bords de la Moselle entre Remich et Stad- bredimus. DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 371 554. LOTUS. Calice tubuleux, à 5 découpures égales; ailes de la corolle presqu’aussi longues que l’étendard; carène terminée par un bec; gousse oblongue, droite, cy- lindrique. — Stipules grandes, distinctes du pétiole, et ressemblant à des feuilles. 1080. Lotus corniculatus. Linn. DC. Lotier corniculé. Caulibus prostratis, foliolis obovatis vel linearibus glabris vel pilosis, stipulis ovatis, bracteis lanceolatis linearibusve, pedunculis longissimis, capitulis depressis 8-10-floris, calycibus campanulatis, laciniis acutis lon- gitudine tubi et corolla multo brevioribus, leguminibus teretibus, seminibus reniformibus viridi-atris. DC. Prodr. Tiges de 2 à 8 décimètres, rameuses, couchées, ordinairement glabres ; feuilles glabres ou un peu velues, courtement pétiolées à 8 folioles entières, poiniues, ovales ou linéaires; stipules presque de même forme et de même grandeur que les feuilles, fleurs jaunes ou un peu rougeûtres, disposées 8 à 10 ensemble en têtes déprimées, portées sur des pédoncules axillaires et fort longs; bractées lancéolées ou linéaires ; calices campanulés plus ou moins velus, à divisions aiguës, aussi longues que le tube et beaucoup plus courtes que la corolle ; gousses cylindriques. F1. en été. 2] Les prés. V. a. Arvensis. DC. Prodr. Tiges couchées, presque glabres, folioles obo- vées, presque glabres, fleurs jaunes. V.s. Major. DC. Prodr. — ZL. uliginosus. Schk.— Tiges droites, très éle- vées, plus ou moins velues et fistuleuses ; feuilles beaucoup pluslarges. Croit dans les lieux ombragés et humides. V. c. Villosus. DC. Prodr. Tiges droites, très velues, ainsi que les feuilles et les calices. V. ». Tenuifolius. DC. Prodr. Tiges presque droites, filiformes; folioles et stipules lancéolées-linéaires. Croit dans les lieux secs. V. se. Aurantiacus. Fleurs de couleur orange. V. r. Scaber. Tiges recouvertes de poils roides et étalés ; feuilles d’un as- pectsrisâtre, également hérissées sur les bords et les nervures. Les lieux secs. V. c. Sericeus. Feuilles entièrement recouvertes de poils, courts, blancs et soyeux ; tiges nombreuses, couchées et étalées en rond sur la terre, Les champs secs aux environs de Blaschette. 355. ROBINIA. Calice campanulé, à 5 dents; les deux supérieures courtes et rappro- chées ; style velu antérieurement; gousse oblongue, comprimée, presque sessile, à plusieurs graines comprimées. 1081. Robinia pseudo accacia. Linn. DC. : Robinier faux-accacia. Spinis stipularibus, ramis virgatis, racemis laxis pendulis lesuminibus- que glabris, foliolis ovatis. DC. Prodr. Arbre très élevé, à tronc droit, à bois très cassant, à rameaux garnis d’é- pines souvent doubles à la naissance de leurs divisions; feuilles glabres, ailées avec impaire ayant 15 à 21 folioles ovales entières, un peu échan- crées au sommet et mucronées ; fleurs blanches, odorantes, pédonculées, disposées en grappes pendantes ; calices et gousses glabres. FI. en mai, juin. P Arbre exotique naturalisé. 556. COLUTEA. Calice à 5 divisions; carène obtuse, style barbu en dessous dans Loute sa longueur ; gousse renflée, vésiculeuse et membraneuse, à plusieurs semences. 1082. Colutea arborescens. Linn. DC. Bagnaudier arbrisseau. 572 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. Syn. Colutea hirsuta. Roth. FI. germ., 1, p. 305. — Colutea arborea. Moensch. Meth,. 159. Foliolis ellepticis retusis, pedunculis subsexfloris, vexilli gibbis abbre- viatis, leguminibus clausis. DC. Prodr. Arbrisseau droit, rameux, d’un à 2 mètres de hauteur, à écorce grisâtre, pubescente dans les jeunes pousses ; feuilies glabres, ailées à 7 ou 11 folioles, ovales-elliptiques, obtuses, entières, échancrées au sommet; fleurs grandes, pédonculées, disposées en grappes axillaires peu garnies; calice chargé de poils noirâtres et appliqués ; étendard marqué d’une tache rouge en forme de cœur. F1. en été. RP Cultivé et se trouve fréquemment sauvage autour des lieux habités. TT Étamines diadelphes ; gousse séparée en 2 loges par une cloison longi- tudinale complète ou incomplète. 557. ASTRAGALUS. Calice à 5 dents ; carène obtuse, gousse à 2 loges séparées par une cloison formée par le repli de la suture intérieure des valves. 1083. Astragalus glycyphyllos. Linn. DC. Astragale réglisse. Procumbens, glabriusculus, stipulis ovatis mucronatis acummatisve 5-6-jugis ovatis pedunculis folio brevioribus, spicis ovato-oblongis, legu- minibus oblongo-subulatis subtriquetris subuninervibus sessilibus glabris erectis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, presque glabres, flexueuses, couchées, étalées, redres- sées, simples, d'environ #4 décimètres ; feuilles pétiolées, ailées à 11 ou 13 folioles ovales, obtuses, entières, glabres en-dessus, légèrement pubescen- ies en-dessous ; stipules ovales, acuminées ; fleurs jaunâtres, disposées en épis ovales, portés sur des pédoncules axillaires plus courts que les feuil- les ; gousses glabres, comprimées, presque triangulaires et aiguës. FI. en juin, juillet. 2] Le long des bois. V.z. Umbrosus. Cette variété diffère de l'espèce : par ses tiges fort lon- gues, plus grèles, entièrement couchées, non flexueuses et légèrement pu- bescentes; par ses folioles un peu plus arrondies, d’un vert tendre ; et par ses fleurs beaucoup plus petites et moins nombreuses. Croît dans les bois ombragés et humides au-dessus de Schoenfeltz. 358. LATHYRUS. Calice campanulé à 5 découpures, dont les deux supérieures sont plus courtes ; style plane, élargi vers le sommet, velu ou pubescent dans sa partie anté- rieure ; gousse oblongue, à plusieurs graines anguleuses ou globuleuses. : 1084. Lathyrus Aphaca. Linn. DC. Gesse aphaca. Syn. Lathyrus segetum. Lam. FI. fr., 2, p. 571. Caule erecto, petiolis cylindricis filiformibus aphyllis, stipulis sagittato- ovatis maximis, pedunculis unifloris (rarissime 2-bifloris) apice articulatis, bractæa minima angustissima, laciniis calycinis tubo duplo longioribus, leguminibus valdè compressis oligospermis latis, seminibus compressis. DC. Prodr. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, grimpante, rameuse, tétragone, glabre, dépourvue de véritables feuilles; pétiole nu, terminé par une vrille sim- ple ; stipules grandes, ovales, sagittées, pointues, entières, opposées, gla- DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 375 bres, ayant l'apparence de véritables feuilles; fleurs jaunes, solitaires, por- tées sur des pédoncules axillaires fort longs, articulés vers le sommet, et munis à l’articulation d’une petite bractée fort étroite ; divisions du calice deux fois plus longues que le tube; gousse glabre, applatie, renfermant 5 à 6 graines comprimées. FI. en juin, juillet. © Les moissons. V.z. Major. Tige très élevée ; stipules fort larges, gousses un peu cour- bées en faulx. Les champs aux environs de Kahlscheuer. 1085. Lathyrus Nissolia. Linn. DC. Gesse de Nissole. Syn. Nissolia uniflora. Moensch. Meth. 140. Caule erecto, petiolis dilatis foliaceo-gramineis 3-5-nerviis aphyllis stipu- lis minimis subulatis sæpe nullis, floribus solitariis longè pedunculatis apice articulatis ebræteatis lesuminibus compressis angustis nervosis reflexis. DC. Prodr. Tiges d'environ 3 décimètres, droites, glabres; anguleuses, simples ou rameuses ; stipules avortées, à peine visibles, courtes, en alène ; feuilles formées par la dilatation du pétiole, simples, sessiles, linéaires, aiguës, à 8 nervures parallèles, ressemblant à celles des graminées, et ne se termi- nant point en vrille ; fleurs d’un rouge pâle, solitaires, ou quelquefois au nombre de deux, portées sur de longs pédoncules axillaires, articulés vers le sommet et dépourvus de bractées; gousses glabres, linéaires, étroites, comprimées. FI. en juin, juillet. © Les bords de la Moselle entre Ihnen et Wormel- dange. 1086. Lathyrus sativus. Linn. DC. Gesse cultivée. Syn. Latyrus alatus. Moensch. Meth., 163. Glabruisculus, caulibus diffusis alatis, foliolis lineari-oblongis, cirrhis trifidis, stipulis semisagittato-ovatis, cilialis vix petioli longitudine, pedun- culis unifloris petiolo longioribus apice articulatis bracteolats, laciniis caly- cinis lanceolatis foliaceis tubo fère triplo longioribus, leguminibus ovatis latis brevibus irregulariter reticulatis dorso alatis, seminibus trigonis sub- truncatis Iævibus. DC. Prodr. Tiges de 3 à 5 décimètres, un peu couchées, faibles, glabres, rameuses, ailées ; feuilles glabres, composées de 2 folioles linéaires-oblongues, poin- tues et entières ; pétiole ailé, terminé par une vrille à 4 divisions; stipu- les ovales, pointues, demi sagittées ; fleurs ordinairement blanches, soli- taires, portées sur de longs pédoncules axillaires, articulés vers le sommet, et munis à l'articulation d’une ou 2 bractées aiguës à peine visibles; divisions du calice foliacées, lancéolées, presque à fois plus longues que le tube ; gousses larges, ovales, comprimées, glabres, munies sur le dos de deux rebords ou ailes longitudinales ; semences lisses, à 8 faces, un peu tronquées. FI. en juin, Juillet. © Les champs des bords de la Moselle entre Remich et Wormeldange. V. 2. Angustatus. DC. Prodr. Folioles et stipules linéaires fort étroites ; vrilles simples. 1087. Lathyrus angulatus. Linn. DC. Gesse anguleuse. Glaber, caulibus erectis tetragonis, foliolis linearibus acuminatis, cirrhis 574 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. trifidis, stipulis semisagittato-linearibus acutis petiolo vix longioribus , peduneulis unifloris filiformibus folium vix æquantibus subcirrhosis brac- teis ovatis brevissimis, dentibus calycinis acutis tubi longitudine, legumi- nibus anguslis compressis aveniis. DC. Prodr. Tiges d'environ 3 décimètres, droites, glabres, anguleuses et rameuses; feuilles glabres, à 2 folioles linéaires, fort étroites, acuminées et entières ; pétiole terminé par une vrille simple, ou quelquefois à 2 ou 3 divisions; stipules étroites, linéaires, aiguës, aussi longues que le pétiole, sagittées à la base; fleurs rouges, petites, solitaires, portées sur des pédoncules grè- les, axillaires, filiformes, à peine aussi longs que les feuilles, articulés au sommet, munis de bractées ovales, fort courtes; dents du calice aiguës, aussi longues que le tube; gousse étroite, comprimée, à 6 ou 9 semences anguleuses. è FI. en juin, juillet. © Les broussailles entre Habay-la-Vieille et Étalle. Très rare. 1088. Lathyrus hirsutus. Linn. DC. Gesse hérissée. Caulibus diffusis alatis, foliolis lineari-oblongis, stipulis semisagittato- linearibus petiolum subæquantibus, pedunculis 1-3-floris, folio vix longio- ribus, laciniis calycinis ovatis tubi longitudine, leguminibus oblongis hir- sutis, seminibus globosis verrucoso-punctatis. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, ailées, slabres, rameuses, grimpantes; feuil- les glabres, à 2 folioles linéaires-oblongues, entières, obtuses et mucronées; pétiole terminé par une vrille rameuse; stipules semi-sagiltées, linéaires et aiguës ; fleurs assez grandes, d’un pourpre foncé, au nombre d’une à 4 sur chaque pédoncule qui est axillaire, plus long que les feuilles; dents du calice ovales, aussi longues que le tube; gousse oblongue, velue, à 6 ou 8 graines globuleuses. üÜ FI. en juin, juillet. © Les moissons. 1089. Lathyrus tuberosus. Linn. DC. Gesse tubéreuse. Caule debili tetragono, foliis unijugis, foliolis oblonso-ellipticis, submu- cronulatis, stipulis semisagittatis angustis acutis petiolum æquantibus, pe- duneulis 3-6-floris folio duplà triplove longioribus, calycibus aveniis denti- bus subæqualibus latis tubum subæquantibus, stylis arcuatis, leguminibus compressis longitudinaliter reticulatis, seminibus subrotundis lævibus. DC. Prodr. Racine composée de plusieurs tubérosités attachées à des filets rampans; tiges d'environ 5 décimètres, glabres, grèles, anguleuses, rameuses, cou- chées et srimpantes; feuilles glabres, à 2 folioles oblongues-elliptiques , entières, obtuses et mucronulées ; pétiole terminé par une vrille simple ou rameuse; stipules étroites, linéaires, aiguës, semi-sagittées, aussi lon- gues que le pétiole ; fleurs rouges, portées 3 à 6 ensemble, sur des pédon- cules axillaires, deux ou trois fois plus longs que les feuilles; dents du calice élargies, égales, aussi longues que le tube, gousses comprimées, réli- culées-veinées, renfermant 2 à 4 graines presque globuleuses. FI. en juin, juillet. 2! Les moissons dans les terres fortes et argileuses. 1090. Zathyrus pratensis. Linn. DC. Gesse des prés. Glabriusculis, caulibus erectiusculis tetragonis, foliis unijugis, foliolis oblongis vel lineari-lanceolatis trinerviis, stipulis sagittatis ovatis, foliolis DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 575 brevioribus, pedunculis multifloris, folio dupld longioribus, calycibus ner- vosis, dentibus subæqualibus longitudine tubi, lezuminibus compressis obliquè reticulato-venosis, seminibus globosis Iævissimis. DC. Prodr. Tiges de 2 à 4 décimètres, glabres, srèles, tétragones, rameuses, grim- pantes, presque droites; feuilles slabres, à 2 folioles oblongues ou lancéo- lées-linéaires, aigues, entières, à 3 nervures; pétiole terminé par une vrille simple et sétacée: stipules ovales, aiguës, sagittées; fleurs jaunes, dispo- sées 4 à 8 ensemble sur des pédoncules axillaires, deux fois plus longs que les feuilles; calice à dents presqu’égales aussi longues que le tube; gousse comprimée, veinée-réticulée, renfermant 4 à 6 graines slobuleuses. Fl. en juin, juillet. 2! Les prés, le long des bois. V. 8. L..Sœpium. Scop. Diffère de l'espèce : par sa tige plus élevée et ra- meuse; par ses folioles beaucoup plus larges, lancéolées; par ses vrilles rameuses, et par ses pédoncules beaucoup plus longs que les feuilles. Croît dans les haies et les bois humides. V. c. l’elutinus. DC. Entièrement couverte d’un duvet court et serré. V. ». Uniflorus. Tiges grèles, filiformes, couchées ; feuilles fort courtes ; pédoncules uniflores. 1091. Zathyrus sylvestris. Linn. DC. Gesse sauvage. Glaberrimus, caulibus prostratis alatis, foliis unijugis, foliolis lineari- lanceolatis attenuatis coriaceis, stipulis semisagittatis folio brevioribus, pedunculis 8-6-folii longitudine ; leguminibus compressis longitudinaliter reticulatis, seminibus subrotundis verrucoso-punctatis. DC. Prodr. Tiges d'environ un mètre, glabres, ailées, rameuses, un peu grimpantes; feuilles glabres, coriaces, à 2 folioles linéaires-oblongues, pointues, entiè- res, rétrécies aux deux extrémités ; pétiole terminé par une vrille rameuse ou trifide; stipules petites, semi-sagittées; fleurs grandes, variées de rose et de violet, disposées 3 à 6 ensemble sur des pédoncules axillaires, beau- “coup plus longs que les feuilles; gousses glabres, allongées, comprimées, à G ou 6 graines arrondies et verruqueuses. FL. en juin, juillet. 2! Les bois aux environs de Dudelange et ceux des côtes de la Sure et de la Moselle, Schrassis, etc. V.z. Oblongus. DC. Prodr. Folioles plus courtes que celles de l'espèce, oblonsues-elliptiques. V. c. L. Tntermedius. Wallr. Folioles lancéolées-obiongues, obtuses, mu- cronées, beaucoup plus larges que celles de l’espèce. 0 P 559. pisuM. Calice à 5 divisions foliacées, dont les deux supérieures plus courtes ; style comprimé, creusé en carène inférieurement ; stigmate velu ; gousse oblongue, un peu comprimée, renfermant plusieurs graines slobuleuses. — Stipules amples, plus grandes que les folioles. 1092. Pisum savitum, Linn. DC. Pois cultivé. Petiolis teretibus trijugis, foliolis ovatis inteoris margine undulatis sæpe oppositis mucronulatis, stipulis ovato-subsemicordatis crenatis, pedunculis bi-vel multifloris, leguminibus subcarnosis. DC. Prodr. Tiges de 6 à 8 décimètres, glabres, lisses, striées, rameuses et grimpan- tes; feuilles glabres, lisses, d’un vert glauque, à # ou 6 folioles ovales, entières, ondulées sur les bords, ordinairement opposées eL mucronulées; pétiole cylindrique terminé par une vrille rameuse; stipules fort grandes, + 376 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. ovales, crénelées, arrondies ou cordées à la base; fleurs blanches ou rou- geâtres, au nombre de 2 ou plus sur chaque pédoncule, qui est axillaire et plus court que les feuilles. FI, en été. © Cultivé. 1093. Pisum arvense. Linn. DC. Pois des champs. Syn. Pisum sativum. v. arvense. Poiret. Dict., 5., p. 456. — Pisum oloraceum. v. b. Lam. FI. fr., 2., p. 580. — Pisum uniflorum. Moensch. Meth., 160. Petrolis teretibus 2-8-jugis, foliolis ovato-rotundatis crenulatis, mucro- nulatis, stipulis ovato-subsemicordatis dentieulatis, pedunculis subunifloris brevissimis. DC. Prodr. Cette espèce diffère de la précédente : en ce qu’elle est plus petite dans toutes ses parties, par ses folioles ovales-arrondies, et crénelées; et par ses pédoncules ordinairement uniflores et fort courts. FI. en juin, juillet, © Cultivé. 360. oroBus. Calice campanulé, à 5 découpures, dont les 2 supérieures plus courtes ; style grèle, linéaire, velu au sommet, gousse cylindrique, oblongue, à plusieurs graines. 1094. Orobus tuberosus. Linn. DC. Orobe tubéreux. Glaberrimus, caulibus prostratis infernè tuberculatis, foliis 2-4-jugis, foliolis ellipticis mucronulatis, punctato-rugosis, nervis subparalellis, sti- pulis semisagittatis, pedunculis paucifloris folium vix superantibus, den- tibus calycinis inæqualibus ovatis obtusiusculis tubo brevioribus, legumi- nibus compressis obsoletè reticulato-venosis, stylis seniculatis, seminibus globosis. DC. Prodr. Racine tubéreuse, garnie de filamens nombreux; tiges d’environ 8 déci- mètres, #labres, grèles, faibles, ordinairement simples, couchées à la base, et garnies d'ailes courantes fort étroites; feuilles glabres, d’un vert foncé, ailées, à 4 ou 6 folioles elliptiques, entières, mucronulées; pétiole ailé, ter- miné par un filet court; stipules semi-sagittées; fleurs d’un rose pourpre, disposées 4 ou 5 ensemble sur chaque pédoncule, qui est axillaire, un peu plus long que les feuilles; divisions du calice ovales, obtuses, inégales, plus longues que le tube; gousses comprimées, renfermant plusieurs graines globuleuses. FI. en mai, juillet. 2] Les bois. V. 8. Tenuifolius. Folioles lancéolées-linéaires. 1095. Orobus niger. Linn. DC. Orobe noircissant. Glabriusculus, caule ramoso angulato flexuoso, foliis 3-6-jugis, foliolis ellipticis mucronulatis nervis subparallelis, stipulis lineari-lanceolatis acu- tis, pedunculis multifloris folio longioribus, dentibus calycinis inæqualibus tubo brevioribus, lesuminibus compressis obsoletè reticulato-venosis, stylis seniculatis, seminibus globosis. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, fermes, rameuses, anguleuses et flexueuses; feuilles glabres, un peu glauques, ailées sans impaire à 3 ou 5 paires de folioles elliptiques, entières, mucronulées ; stipules lancéolées- linéaires et aiguës; fleurs purpurines, portées 4 à 8 ensemble sur des pé- doncules axillaires, plus longs que les feuilles ; dents du calice courtes , inégales; gousses comprimées, renfermant des graines globuleuses. 4 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 377 FI. en été. 2] Les bois montueux au-dessus de Bettendorff, aux environs des forges des rochers près de Grewenmacher, au-dessus du pont de Colmar, elc. V. 8. Ovatus. Folioles ovales, presqu’arrondies, très obtuses et mucro- nées; pédoncules grèles, filiformes, beaucoup plus longs que les feuilles, à 2 ou 4 fleurs. é 1096. Orobus vernus. Linn. DC. Orobe printanier. Subpubescens, caule simplici, foliis 8-jugis foliolis lanceolatis, acumi- natis, nervis subparallelis, stipulis semisagittatis inteoris, pedunculis axillaribus multifloris, folio brevioribus, floribus subsecundis nutantibus, laciniis calycinis latis, vix longitudine tubi, lesuminibus subcompressis obliquè reticulato-venosis polyspermis, stylis geniculatis, seminibus subro- tundis Iævibus. DC. Prodr. é Racine rampante ; tige d’environ 8 décimètres, simple, droite, glabre ou légèrement pubescente; feuilles glabres, ailées, à 4 ou 5 folioles, ovales- lancéolées, acuminées, entières; stipules entières, pointues, semi-sagitiées; fleurs purpurines, disposées 4 à 8 ensemble sur des pédoncules axillaires, un peu plus courts que les feuilles; divisions du calice larges, à peine aussi longues que le tube; gousse un peu comprimée, renfermant plusieurs graines lisses et globuleuses. FL. au printemps. 2} Les bois aux environs de Habaye et Herbeumont. 361. vicia. Calice tubuleux, à 5 dents, dont les 2 supérieures plus courtes; style fili- forme, recourbé en-dessus et formant un angle droit.avec l'ovaire, velu supérieure- ment et en-dessous vers le sommet ; sousse oblongue, à plusieurs graines. I. Fleurs pédonculées. 1097. J’icia pisiformis. Linn. DC. Vesce à feuilles de pois. Glaberrima, foliis 4-jugis, foliolis ovato-cordatis obtusis reticulato-venosis distantibus infimis sessihbus, stipulis semisagittatis dentatis parvis, pe- dunculis multifloris longitudine folii, dentibus calycinis subæqualibus tubo brevioribus, lesuminibus oblongis, compressis tenuè reticulato-venosis, seminibus globosis hilo lineari. DC. Prodr. Tiges d'environ 6 décimètres, glabres, grèles, striées, grimpantes, sim- ples ou rameuses; feuilles glabres, lisses, ailées, à 6 ou 8 folioles, ovales- cordées, obtuses, entières, les deux inférieures sessiles; pétiole terminé par une vrille rameuse; stipules petites, dentées, semi-sagittées; fleurs d’un blanc-jaunâtre, disposées en grappes courtes, portées sur des pédoncules axillaires, aussi longs ou plus longs que les feuilles; dents du calice pres- qu'égales et plus courtes que le tube; gousse oblongue, comprimée, glabre; semences globuleuses. F1. en juin, juillet. 2! Les broussailles, le long des bois aux environs de Dudelange. | 1096. J’icia cracca. Linn. DC. + Vesce cracca. Caulibus ramosis, foliis apice cirrhosis, foliolis numerosis oblongis alier- nis oppositisque puberalis mucronatis, nervis subparallelis, simpliciusculis, stipulis semisagittato-linearibus, pedunculis multifloris folium æquantibus vel superantibus, racemis confertis secundis, dentibus calycinis inæquali- 378 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. bus, superioribus brevissimis, inferioribus tubo brevioribus, stylis apice pilosis, leguminibus oblongis coriaceis reticulatis compressis glabris, semi- nibus globosis nigris. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, rameuses, grimpantes , striées, légère- ment velues; feuilles ailées, lésèrement pubescentes, à folioles nombreuses, alternes ou opposées, oblongues, obtuses, mucronées, entières; pétiole ter- miné par une vrille rameuse; stipules linéaires, semi-sagittées; fleurs nom- breuses, bleuâtres, disposées en grappes serrées, unilatérales, portées sur des pédoncules axillaires aussi longs ou plus longs que les feuilles; dents du calice plus longues que le tube; gousses oblongues, comprimées, gla- bres, coriaces ; semences noires, globuieuses. Fl. en juin, juillet, 2] Les haies et les bois. V. 8. Tenuifoha. Feuilles linéaires, fort étroites; fleurs beaucoup plus petites. ; V. c. Uniflora. Pédoncules uniflores, V. ». Aibiflora. Fleurs blanches. V.. Carnea. Fleurs couleur de chair. 1099. J’icia onobrychioides. Linn. DC. Vesce fausse-esparcette. Caulibus striatis, cirrhis simpliciusculis, foliolis numerosis, linearibus alternis oppositisve obtusis mucronulatisque ; nervis subparallelis stipulis semisagiltato-linearibus dentatis, pedunculis multifloris longissimis, flori- bus distantibus, dentibus calycinis lanceolatis tubi longitudine, stylis clavatis apice barbatis lepguminibus lanceolatis. DC. Prodr. Tiges d'environ 6 décimètres, glabres, striées, rameuses et grimpantes; feuilles ailées, presque glabres, à folioles nombreuses, alternes ou opposées, linéaires, entières, obtuses et mucronées ; pétiole terminé par une vrille simple ou rameuse ; stipules linéaires, semi-sagittées et dentées; fleurs bleues, écartées, disposées en grappes unilatérales, portées sur des pédon- cules axillaires, beaucoup plus longs que les feuilles; dents du calice lan- céolées, aussi longues que le tube; gousses comprimées, glabres ; graines noirâtres. FI. en juin, juillet. 2] Les broussailles dans les rochers des côtes de la Sure entre Echternach et Menningen, et aux environs des forges des ro- chers près de Grewenmacher. V.s. Angustissima. Folioles sétacées, fort courtes. IT. Fleurs sessiles ou presque sessiles. 1100. J’icia sativa. Linn. DC. Vesce cultivée. Foliis cirrhosis, foliolis 10-12-obovato-retusis, vel oblongo-retusis mu- cronulatis, pilosis vel glabriusculis, stipulis semisagittato-dentatis, floribus subgeminis sessilibus, calycibus cylindricis, lacinüs lanceolato-linearibus subæqualibus parallelis tubi longitudine, stylis apice barbatis, legumini- bus compressis subtorulosis oblongis reticulatis erectiusculis, seminibus subglobosis subvelutinis. DC. Prodr. Tiges d'environ 3 décimètres, simples ou rameuses, grimpantes, striées, légèrement pubescentes; feuilles ailées, slabres ou lésèrement pubescentes, à 10 ou 12 folioles obovées ou oblongues, émoussées, entières, mucronu- lées; péliole terminé par une vrille rameuse; stipules semi-sagittées, den- DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 579 iées, marquées d’une tache noiràtre; fleurs d’un pourpre vif, sessiles, axillaires, solitaires ou géminées; calice cylindrique, à dents lancéolées- linéaires, presqu’égales entre elles et aussi longues que le tube ; gousses oblongues, comprimées, poilues dans leur jeunesse; graines globuleuses, légèrement veloutées. FIL. en été. o' Cultivée et croît dans les champs. V. 8. Ovata. DC. Prodr. — V. sativa. Hopp. — V. sativa nemorolis. Pers. Ench. — Folioles obovées, cordées, poilues ainsi que la tige; gousses pubescentes. V. c. Segetalis. DC. Prodr. — V. segetalis. Thuill. Fl. Par. — Folioles poilues, oblongues, tronquées-acuminées; gousses pubescentes. V.n. Angustifolia. DC. Prodr. — V. sativa. v. b. Linn. — V. angush- folia. Both. — Folioles linéaires, fort longues, un peu émoussées, mucro- nulées. V.c. Glabra. DC. Prodr. — Folioles ovales, oblongues, tronquées, mu- cronées, glabres ainsi que les calices et'les gousses. V. r. Albiflora. Fleurs blanches. 1101. J’icia lathyroides. Linn. DC. Vesce fausse-sesse. Syn. Ervum Soloniense. Linn. Spec., 1040. Subvillosa, caulibus ramosis, foliis subcirrhosis, foliolis 4-6-obovatis re- tusis mucronulatis, superioribus oblonois linearibusve truncatis mucronu- latis, stipulis semisagittatis integris, floribus solitaris sessilibus, calÿcibus cylindricis, laciniis linearibus subæqualibus parallelis tubo brevioribus, stylis apice barbatis, lesuminibus compressis reticulatis glabriusculis vel rugosis inclinatis, seminibus globosis verrucoso-punctatis. DC. Prodr. Tiges d’environ 1 décimètre, couchées, rameuses, légèrement pubes- centes; feuilles pubescentes, à 5 ou 6 folioles; les inférieures à folioles obovées, émoussées, mucronées, entières; les supérieures à folioles linéai- res-oblongues, tronquées et mucronulées; pétiole terminé par une vrille rameuse ; stipules fort petites, semi-sagittées entières; fleurs petites, pur- purines ou violettes, axillaires, solitaires et sessiles; calice cylindrique, à dents linéaires, presqu'égales entre elles et plus courtes que le tube; gous- ses comprimées; pubescentes dans leur jeunesse, glabres dans l’âge adulte; semences globuleuses, ponctuées et rugueuses. FI. en mai, juin. © Les lieux secs et sablonneux au-dessus de Pulver- mubl. 1102. J’icia sepium. Linn. DC. Vesce des haies. Syn. Vicioides sepium. Moensch. Meth., 136. Caule subramoso, foliis cirrhosis, foliolis 10-12 ovato-retusis submucro- nulatis ciliatis, stipulis semisagittatis inferioribus dentatis, floribus 3-4 inclinatis, calyce obliquè campanulato, dentibus inæqualibus supernè deflexis tubo brevioribus, stylis apice barbatis, leguminibus lanceolato- oblongis inclinatis subeiliatis reticulatis, seminibus globosis. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, grimpante, anguleuse, glabre ou légère- ment velue, simple ou rameuse; feuilles ailées, légèrement velues, à 10 ou 12 folioles ovales, tronquées, mucronulées, entières et ciliées; pétiole ter- miné par une vrille rameuse; stipules semi-sagittées, dentées dans le bas de la plante, entières dans le haut; fleurs rougeâtres, axillaires, au nom- bre de 8 à 4 ensemble, courtement pédonculées et inclinées; calice obli- 580 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. quement campanulé, à dents inégales, les 2 supérieures retombantes, plus courtes que le tube; gousses Jancéolées-oblongues, glabres, légèrement ciliées sur les bords; semences globuleuses. Fi. en mai, juillet. 2! Les haies et les bois. V. 8. Ovata. Folioles ovales-arrondies; fleurs violettes. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. 362. FABA. Ce genre diffère du précédent : par sa gousse grande, coriace, un peu ren- flée; par ses semences oblongues, et son ombilic terminal. — Tiges droites. 1103. Faba vulgaris. DC. Fève commune. Syn. J’icia faba. Linn. Reich. F1. Germ., p. 533. Leguminibus subsessilibus reticulatis e sutura superiori rostratis toru- losis, foliolis obovatis ovalibusque integerrimis cuspidatis, cirrhis abbre- viatis canaliculatis simplicibus, stipulis ovato-triangularibus subintegerri- mis, semine oblongato albido. Reich. Tiges d'environ 8 décimètres, simples, droites, glabres, tétragones et fistuleuses ; feuilles glabres, ailées, à 4 folioles grandes, ovales-oblongues, entières, terminées en pointe, glabres, un peu épaisses; stipules ovales- triangulaires, presqu’entières; fleurs presque sessiles, réunies 2 ou 8 en- semble dans les aisselles des feuilles; corolle blanche, munie d’une tache noire et soyeuse sur chaque aile, gousse réticulée, renflée, terminée par une pointe en forme de bec; graines oblongues et blanches. FI. en mai, juin. © Cultivée. 1104. Faba equina. Bauh. Fève des chevaux. Syn. l’icia equina. Reich. Fi. Germ. Ex., p. 532. — Vicia faba. ©. b. Minor. Linn. Spec. Leguminibus subsessilibus furfuraceis e medio apice acuminatis torosis, foliolis 2-3-jugis ovalibus cuspidatis, cirrhis canaliculato-setaceis stipulis semihastatis inciso-dentatis, semine oblongo albido. Reich. Cette espèce diffère de la précédente, en ce qu’elle est plus petite dans toutes ses parties; par ses stipules incisées-dentées; par ses gousses arron- dies; et par ses semences beaucoup plus petites. \ FI. en mai, juin. © Cultivée. 365. ERVUM. Calice à 5 divisions profondes, linéaires, aiguës et presqu'’égales à la corolle ; stigmate glabre; sousse oblongue, à 2 ou 4 graines. 1105. Ærvum lens. Linn. DC. Ers aux lentilles. Syn. Cicer lens. Willd. Spec., 3, p. 1114. — Lens esculenta. Moensch. Meth., 131. Caule ramoso foliolis oblongis suboctonis glabriusculis, stipulis lanceolatis ciliatis, cirrhis subsimplicibus, peduneulis 2-3-floris folium æquanti- bus, leguminibus latis brevibus subtrunctatis tenuissimé reticulatis glabris dispermis, seminibus compressis. DC. Prodr. | Tiges d'environ 3 décimètres, droites, anguleuses, rameuses, pubescen- tes; feuilles légèrement velues, ailées à 8 ou 10 folioles oblongues, obtuses, entières; celles des feuilles supérieures un peu tronquées et mucronées ; pétiole terminé par une vrille simple; stipules lancéolées et ciliées ; fleurs petites, blanches, portées 2 à 8 ensemble sur des pédoncules grèles, axil- DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 581 laires, un peu plus courts que les feuilles ; gousses larges, courtes, slabres, renfermant 2 oraines olabres et applaties. FI. en été. © Cultivé et se trouve quelquefois parmi les moissons. 1106. Eroum hirsutum. Linn. DC. Ers velu. Foliis cirrhosis, foliolis linearibus obtusis mucronulatis, stipulis semi- sagittatis angustis, pedunculis 3-6-floris folio brevioribus, laciniis calyci- nis lanceolato-linearibus æqualibus tubo longioribus, leguminibus oblongis compressis subtruncatis hirsutis tenuissimè reticulatis dispermis nutanti- bus, seminibus globosis variesatis. DC. Prodr. Tiges d'environ 6 décimètres, grèles, faibles, rameuses, quadrangulai- res, glabres; feuilles glabres, ailées, à folioles nombreuses, linéaires, obtu- ses, mucronulées ; pétiole terminé par une vrille très rameuse ; stipules sagittées, étroites; fleurs petites, blanchâtres, portées 8 à 6 ensemble sur des pédoncules axillaires plus courts que les feuilles; divisions du calice lancéolées-linéaires, presqu’égales et plus courtes que le tube; sousses courtes, oblongues, comprimées, un peu tronquées, velues, noirâtres à la maturité et renfermant 2 graines globuleuses. FI. en été. © Les moissons. V. 8. Minor. Beaucoup plus petite dans toutes ses parties ; tige n’attei- gnant pas 2 décimètres. Les champs secs. 1107. Ervum ervilia. Linn. DC. Prodr. Ers ervilla. Syn. J’icia ervilia. DC. FI. fr., n. 4016. — ÆErvum plicatum. Moensch. Meth., 147. — Ervilia sativa. Link. Enum., 2, p. 240. Glabrum, foliis polyphyllis subcirrhosis, foliolis oblongis mucronulatis, floribus subogeminis pedunculatis, stipulis sublanceolatis dentatis, laciniis calycinis æqualibus, angustissimis tubo multo longioribus, leguminibus torulosis, tetraspermis glabris transversè tenuissimè reticulatis, seminibus angulato subrotundis. DC. Prodr. Tiges d'environ 8 décimètres, droites, glabres, faibles, rameuses, angu- leuses; feuilles glabres, ailées à 12 ou 16 folioles, étroites, oblongues, obtu- ses et mucronulées; pétiole terminé par un filet simple, fort court; stipules lancéolées, dentées; fleurs blanchâtres, solitaires ou géminées, portées sur des pédoncules axillaires, beaucoup plus courts que les feuilles; divisions du calice égales, fort étroites, beaucoup plus longues que le tube; gousses glabres, articulées, renfermant 8 ou 4 semences arrondies et anguleuses. FI. en été. © Les champs des bords de la Moselle aux environs de Wor- meldange. 1108. Eroum tetraspermum. Linn. DC. Ers à 4 graines. Syn. V’icia gemella. Crantz. Austr., 889. — Vicia tetrasperma. Moensch. Meth., 146. — Wicia pusilla. Mulh. in Willd. Spec., 1106 :. Caulibus cæspitosis racemosis, foliis cirrhosis, foliolis 4-6 oblongis mu- cronulatis, stipulis lanceolato-semisagittatis, pedunculis 1-4 floris filifor- mibus, laciniis calycinis inæqualibus latiusculis tubo brevioribus, legumini- bus oblongis compressis #labris enerviis subtorulosis; seminibussubglobosis atris. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, glabres, grèles, faibles, carrées et rameu- 582 DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. ses; feuilles glabres, ailées, à 4 ou 6 folioles oblongues, linéaires et mucro- nulées; pétiole terminé par une vrille simple ou rameuse; stipules semi- sagittées-lancéolées, fleurs petites, blanches, au nombre d’une à 4 ensem- ble, portées sur des pédoncules filiformes, axillaires, plus courts que les feuilles ; divisions du calice inégales, élargies, plus courtes que le tube; gousses glabres, comprimées, renfermant 4 graines globuleuses. FI. en été. © Les moissons. 1109. Ærvum gracile. DC. FI. fr. Suppl. Ers orèle. Syn. Ervum tetraspermum. v. b. gracile. DC. Prodr., 2, p. 367. — Vicia gracilis. Lois. FI. Gall., p. 460. — ÆErvum tenuifolium. Laguse. Nov. Gen., p. 22. — Ervum tenuissimum. Pers. Ench., 2, p. 309. — ÆErvum longifolium. Tenor. Prodr., p. 59. — Vicia laxiflora. Prot. Phyt., 123. Strigulosum, pedunculis subunifloris (1-4) folio multo longioribus, legu- minibus oblongis glabris, subhexaspermis, foliolis lineari - lanceolatis linearibusque cuspidatis, cirrho simplici. Reich. Cette espèce diffère de la précédente : par ses folioles plus étroites et plus longues ; par ses fleurs plus srandes, au nombre de 2 à 4 portées sur des pédoncules plus longs que les feuilles et par ses gousses renfermant 5 à 6 graines. | FI. en été. © Les moissons, 364. ORNTROPUS. Calice tubuleux, persistant, à 5 dents presqu'égales; carène très petite et comprimée; gousse arquée, comprimée, ayant des articulations ovoïdes. 1110. Ornithopus perpusillus. Linn. DC. Ornithopus délicat. Pedunculis folio longioribus, foliis subvillosis, summorum jugo infimo cauli approximato, leguminibus subcompressis glabris rectiusculis, articu- lis subrotundis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ un décimètre, srèles, menues, couchées, un peu velues; feuilles velues, ailées avec impaire à folioles nombreuses, peti- tes, ovales, les inférieures très rapprochées de la tige; stipules fort petites et membraneuses ; fleurs petites, rougeûtres, disposées 2 à 4 ensemble en petites têtes, portées sur des pédoncules axillaires plus courts que les feuil- les; bractées, ailées et foliacées ; gousses pubescentes, striées, légèrement arquées, et terminées par une pointe recourbée. FI. en été. © Les lieux secs et sablonneux. V. 2. /ntermedius. Tiges beaucoup plus longues et plus velues; gousses presque glabres. V. c. Gracilis. Tiges grèles, filiformes, redressées; feuilles très allongées, à folioles plus écartées et plus allongées. 365. HIPPOCREPIS. Calice à 5 dents inégales, étendard à onglet linéaire, plus long que le calice et séparé; gousse oblongue, comprimée, membraneuse, ayant des articulations courbées en ter-à-cheval. 1111. ÆZippocrepis comosa. Linn. DC. Hippocrepis en ombelle. Syn. Æippocrepis perennis. Lam. F1. fr., 2, p. 657. Caulibus herbaceis diffusis, pedunculis folio longioribus apice umbelli- feris, leguminibus subareuatis, articulis 2-3 ad semina puberulis. DC. Prodr. Tiges nombreuses, d’environ 8 décimètres, glabres, rameuses, couchées dv hf DIADELPHIE. — DÉCANDRIE. 583 et diffuses ; feuilles glabres, ailées avec impaire, à 9 ou 11 folioles ovales légèrement échancrées et mucronées, les inférieures très écartées ; stipules ovales, pointues ; fleurs petites, jaunes, disposées 8 à 10 ensemble en om- belles portées sur des pédoncules axillaires plus longs que les feuilles ; gousses étroites, un peu arquées, chargées de petits points granuleux, terminées par le style qui est persistant et recourbé. FI. en juin, juillet. 2} Les collines arides, le long des bois. V. 2. Biflora. Non. 7. biflora. DC. Prodr. Cette variété que J'ai observée aux environs de la Cranière près de Gérouville, diffère de l'espèce : par ses tiges plus robustes, redressées, un peu anguleuses, chargées de quelques poils épars; par ses folioles plus larges et plus rapprochées du sommet du pétiole, et par ses pédoncules fort longs ne soutenant que deux fleurs; ses gousses sont entièrement semblables à celles de l’espèce. 366. coRONILLA. Calice court, campanulé, à 5 dents, dont 2 supérieures rapprochées et presque réunies; onglets des pétales plus longs que le calice; gousse grèle, cylindrique, divisée en articles oblongs. 1112. Coronilla varia. Linn. DC. Coronille bigarée. Herbacea diffusa glabra, stipulis minimis acutis foliolis 9-13 oblongis mucronatis, infimis cauli approximatis, umbellis 16-20-floris, leguminibus ereclis. DC. Prodr. TigeS nombreuses, couchées, diffuses, rameuses, glabres, cannelées, de 5 à 6 décimètres; feuilles glabres, ailées avec impaire, composées de 15 à 20 folioles oblongues, mucronées; les inférieures très rapprochées de la tige; stipules fort petites, entières et aiguës ; fleurs assez grandes, variées de rose, de blanc et de violet, ramassées au nombre de 15 à 20 ensemble en forme d’ombelles, portées sur des pédoncules axillaires plus longs que les feuilles; gousses droites, ayant des articulations nombreuses. F1. de juin à septembre. 2] Les graviers des bords de la Moselle. V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. 307. ONOBRYCGHIS. Calice à 5 divisions subulées presqu’égales: carène tronquée obli- - Fr « ? . = - quement; gousse courte, comprimée monosperme, à une seule loge, indéhiscente, et hérissée de pointes. 1118. Onobrychis sativa. DC. Sainfoin cultivé. Syn. Hedysarum onobrychis. Linn. Spec. 1059. — Onobrychis viciæfoha. Scop. Carn., ed., 2, n. 918. — Onobrychis spicata. Moensch. Meth, 122. Caule erectiusculo, stipulis sæpius distinctis, foliolis cuneato-lanceolatis mucronatis olabris, spicis elongatis, carina vexillo breviore, alis calyce bre- vioribus, leguminibus pubescentis dorso denticulato, lateribus rugosis sub- aculeatis. DC. Prodr. Tiges d'environ 6 décimètres, droites, dures, rameuses, glabres ou un peu velues, souvent un peu couchées à la base; feuilles glabres, ailées avec impaire, composées de 11 à 19 folioles lancéolées-cunéiformes, mucronées ; stipules membraneuses, pointues; fleurs assez grandes, rougeâtres, dispo- sées en épis allongés, portés sur des pédoncules fort longs, axillaires et ter- minaux ; gousses arrondies, comprimées, bordées de dents épineuses, et marquées sur les faces de rides proéminentes. FI. en juin, juillet. 2} Les collines sèches et arides, et cultivé sous les noms de Sainfoin et d’Esparsette. 584 POLYADELPHIE. — POLYANDRIE. CLASSE XVII. — POLYADELPHIE. POLYANDRIE. 568. uyperICUM. Calice persistant à 5 folioles ou sépales; corolle à 5 pétales; étami- nes nombreuses, réunies par leur base en 2 ou 5 faisceaux ; 5 styles, capsule à 3 loges, contenant plusieurs semences. 1. Folioles du calice entières, non bordées de dents glanduleuses. 1114. Fypericum quadrangulum. Linn. DC. Mille-pertuis tétragone. Syn. Æynericum quadrangulare. Linn. Syrt. ed. 14., p. 701. Caule herbaceo quadrangulo recto ramoso, foliis ovatis obtusis pellucido- punctatis margine nigro-punctatis, florum paniculis multifloris, calyce lan- ceolato, antheris nigro-punctatis. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, quadrangulaire, glabre, rameuse; feuilles glabres, opposées, sessiles, un peu embrassantes, ovales, obtuses, entières, bordées de points noirs, et criblées de points transparens peu visi- bles ; fleurs petites, jaunes, assez nombreuses, disposées en panicule ter- minale ; divisions du calice lancéolées, pointues, entières ; anthères ponc- tuées de noir. FI. en juin, juillet. 2} Les bois et les prés humides. 1115. Æypericum dubium. DC. FI. fr. Mille-pertuis douteux. Syn. Æypericum fallax. Grim. nov. act. nat. — Hypericum maculatum. AN. Ped., n. 1418. — Hypericum Delphinense. Vill. Dauph., 8. p. 497. — Hypericum quadrangulum. v. b. DC. Prodr., 1. p. 548. Caule obsoletè quadrangulo, foliis obtusis impunctatis, laciniis calycinis ellipticis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige dont les angles sont moins prononcés ; par ses jeunes pousses qui sont d’un rouge vif; par ses feuilles dépourvues de glandes transparentes; et par les divisions de son calice qui sont elliptiques, obtuses et entières. FL. en juin, juillet. 2] Les bois humides. 1116. ZZypericum perforatum. Linn. DC. Mille-pertuis perforé. Syn. Hypericum officinarum. Crantz, Austr., p. 99. — Hypericum vulgare. Lam. F1. fr., 3, p. 151. — Hypericum officinale. Gat. FI. Montaub. 135. Caule ancipiti, foliis obtusis ovato-ellipticis pellucido punctatis, floribus paniculatis, calyce lanceolato-pellucido punctato, antheris nigro-puncta- tis, stylis divergentibus. DC. Prodr. Tiges d'environ un mètre, droites, glabres, dures, rameuses, garnies à chaque nœud de 2 angles opposés, produits par la nervure moyenne de chaque feuille; feuilles glabres, opposées, sessiles, ovales-elliptiques, obtu- POLYADELPHIE. — POLYANDRIE. 385 ses, parsemées de points transparens très visibles ; fleurs grandes, jaunes, disposées” en panicule droite et terminale; folioles du calice lancéolées, parsemées de points transparens, anthères ponctuées de noir ; styles diver- gens. Fi. en juin, juillet. 2] Les bois, les lieux secs. V.s. Microphyllum. Feuïles ovales, planes, petites et très serrées; pa- nicule resserrée. V.c. Angustifolium. Feuilles longues, étroites, linéaires, tronquées au sommet, à bords roulés en dessous. V. ». Major. Tige très élevée et très rameuse ; feuilles nombreuses, assez larges, réfléchies et presqu’appliquées contre la tige; panicule beaucoup plus garnie et plus rameuse. 1117. Æypericum humifusum. Linn. DC. Mille-pertuis couché. Caule herbaceo humifuso foliis oblongis obtusis tenuissimé pellucido- punctatis et nigro-punctatis, floribus cymosis terminalibus, calyce lineari- lanceolato corollam superante, staminibus 15-20. DC. Prodr. Tiges d'environ 2 décimètres, glabres, menues, rameuses, couchées et étalées sur la terre; feuilles glabres, opposées, sessiles, oblongues, mar- quées de points noirs sur les bords, et de points transparens sur leur sur- face; fleurs petites, jaunes, pédonculées, disposées en cymes terminales peu garnies, divisions du calice entières, lancéolées-linéaires, non bordées de glandes et plus longues que les pétales. FI. en juillet, août. 2] Les champs sablonneux. V. 8. Gracile. Tiges grèles, filiformes, n’atteisnant pas un décimètre de hauteur, et terminées seulement par 1 ou 2 fleurs ; feuilles fort petites, plus nombreuses, plus rapprochées et resserrées contre la tige. II. Folioles du calice bordées de dents ou de cils glanduleux. 1118. Æypericum montanum. Linn. DC. Mille-pertuis des montagnes. Caule herbaceo tereti recto, foliis amplexicaulibus ovatis obtusis tenuis- simè pellucido-punctatis margine negro-punctatis, internodiis cressentibus, calyce lineari-lanceolato acuto, antheris nisro-punctatis. DC. Prodr. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, simple, cylindrique ; feuil- les grandes, glabres, opposées, amplexicaules, ovales-oblongues, obtuses, bordées de points noirs; les supérieures très écartées ; elles sont nerveuses et d’un vert blanchâtre en dessous ; fleurs jaunes, terminales, disposées en une panicule courte et resserrée ; divisions du calice lancéolées-linéaires, . aiguës, bordées ainsi que les bractées de dents terminées par des glandes noires ; anthères tachées de noir. FI. en juin, juillet. 2! Les bois montueux. 1119. ÆZypericum pulchrum. Linn. DC. Mille-pertuis élégant. -Syn. Æypericum elegantissimum. Crantz. Austr., p. 97. Caule herbaceo recto tereti, foliis amplexicaulibus cordatis obtusis pellu- cido-punctatis margine subrevolutis, calyce ovato obtuso, corolla glandu- losa. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, glabres, grèles, cylindriques, sim- vies ou un peu rameuses; feuilles glabres, opposées, amplexicaules, cor- dées, obtuses, un peu roulées sur leurs bords; fleurs jaunes, terminales, 25 386 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. disposées en panicule étroite peu garnie ; folioles du calice ovales, obtuses, bordées de dentelures noires et glanduleuses; corolle slanduleuse. FI. en juin, juillet. 2] Les bois. 1120. Æypericum hirsutum. Linn. DC. Mille-pertuis velu. Syn. Hypericum villosum. Crantz, Austr., p.96. Caule tereti suffruticoso hirsuto recto, foliis ovato-oblongis nervatis pel- lucido-punctatis, panicula longa racemosa, calyce linari-subacuto, stylis divergentibus. DC. Prodr. Tige d'environ 6 décimètres, droite, cylindrique, velue, ordinairement simple ; feuilles opposées, sessiles, ovales-oblongues, pointues, molles, ve- lues, veinées, d’un vert blanchâtre en dessous, fleurs jaunes, nombreuses, disposées en panicule terminale et allongée ; folioles du calice lancéolées- linéaires , pointues, bordées de points noirs très nombreux ; styles diver- gens. FI. en juin, juillet. 2] Les bois ombragés et humides. 1121. ÆZypericum elodes. Linn. DC. Mille-pertuis des marais. Syn. Hypericum tomentosum.v. b. Lam. F1. fr., 8, p. 152. — Hypericum tomentosum. Dur. FI. Bourg., 1, p. 219. Caule herbaceo villoso tereti, foliis subrotundis ovatis sessilibus supra emarginatis, paniculis laxis paucifloris, calÿce serrato-glanduloso lineari- acuto, staminibus paucis, stigmatibus capitatis. DC. Prodr. Tige de 2 à 3 décimètres, faible, couchée, pubescente, cylindrique, sim- ple ou rameuse, rampante à la base; feuilles velues, opposées, sessiles, ovales-arrondies, obtuses, un peu échancrées au sommet; fleurs petites, jaunes, disposées en panicule terminale, lâche, peu garnie ; folioles du ca- lice linéaires, aiguës, glabres, garnies de dents glanduleuses et noirâtres ; étamines peu nombreuses ; stigmate en tête. FI. en juin, juillet. 2} Les marais tourbeux entre Etalle et Sainte Marie. CLASSE XIX. — SYNGÉNÉSIE. POLYGAMIE-ÉGALE. A. Fleurs semi-flosculeuses, composées seulement de fleurons en languette ou demi-fleurons. Réceptacle nu, graines dépourvues d’argrettes. ; p g 369.LAMPSAN4. Involucre cylindrique, composé d’un seul rang de folioles canaliculées avec de petites écailles à la base. 1122. Lampsana communis. Linn. DC. Lampsane commune. Foliis radicalibus lyratis obtusis, caulinis ovato-lanceolatis petiolatis in- æqualiter angulato-dentatis, anthodii squamis vix acutis. Reich. L SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 587 Tige d'environ 6 décimètres, ferme, siriée, rameuse, un peu velue dans le bas ; feuilles glabres, alternes ; les inférieures pétiolées, pinnatifides ou lyrées, à lobes crénelés ou dentés, le lobe terminal est fort grand et crénelé; les supérieures ovales-lancéolées, pointues, presque sessiles et dentées; fleurs petites, jaunes, nombreuses, disposées en corymbe paniculé et ter- minal ; involucres et pédoncules glabres. F1. en été. 2] Les bois. V.8. Pubescens. Tiges et feuilles pubescentes ; panicule ou corymbe plus resserré. V. c. Angusta. Feuilles ovales-aiguës, profondément dentées ; les supé- rieures fort étroites, lancéolées-linéaires, pointues et entières; panicule peu garnie. 570. ayOsEris. Involucre presque globuleux, à folioles nombreuses, imbriquées d’écailles linéaires à la base. 1128. Æyoseris minima. Linn. Hyoseris fluette. Syn. Lampsana minima. DC. FI. fr.,m. 2874. — Arnoseris pusilla. Gært. Fruct. 2, p. 855. — Ruch., F1. germ. —, Lampsana gracilis. Lam. FI. fr., 2, p. 102. — Arnoseris minima. Dum. Prodr. F1. Belo., n. 704. — Lampsana pusilla. Wild. Folia radicalia obovato-oblonga dentala, caulina subnulla, caulis tener spithameus divisus, pedunculi inflati. Reich. Tiges d’un à 2 décimètres, glabres, grèles, cylindriques, rameuses, creuses, un peurenflées vers le sommet ; feuilles toutes radicales, nombreu- ses, glabres, ovales-oblongues, dentées, étalées en rosette ; fleurs petites, d’un jaune pâle, terminales, disposées au nombre de 2 à 3 sur des pédon- cules fort longs et renflés. : FI. en juin, juillet. © Les champs secs et sablonneux. Réceptacle nu : graines munies d’argrettes sessiles. pP 9 371. PRENANTHES. Involucre cylindrique, à 2 rangées de folioles, l’extérieure très courte, demi-fleurons peu nombreux dans chaque fleur; graines lisses, à aigrettes simples, sessiles. 1124. Prenanthes hieracifohia. Willd. Prenanthe à feuilles d’épervière. Syn. Prenanthes pulchra. DC. FI. fr., n. 2822. — Crepis pulchra. Linn. Spec. 1134. — Reich. FI. Germ. — Chondrilla pulchra. Lam. Dict., 2, p. 77. — Prenanthes paniculata. Moensch. Meth., 534. — Lampsana pulchra. Vill. Dauph., 8, p. 163. — Prenanthus viscosa. Baumg. Foliis radicalibus spathulatis caulinisque ovato-lanceolatis sinuato-den- tatis, panicula corymbosa nuda, pedunceulis omnibus elongatis adscenden- tibus. Reich. Tige de 5 à 7 décimètres, droite, cylindrique, simple, feuillée, velue et glanduleuse à la base, nue, rameuse et glabre au sommet ; feuilles velues, bordées de poils glanduleux ; les radicales oblongues, rétrécies en pétiole, un peu sinuées-pinnalifides et dentées ; les caulinaires alternes, sessiles, 588 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. embrassantes ; celles du haut de la tige sont ovales-lancéolées, pointues et dentées ; fleurs petites, jaunes, disposées en panicule ou corymbe nu et terminal ; graines à aigrettes sessiles. Fl.en mai, juin. © Les bois montueux aux environs de Wiltz, d Esch- sur-la-Sure, Ehnen, etc. 1195. Prenanthes purpurea. Linn. DC. Prenanthe pourpre. Syn. Chondrilla purpurea. Lam. Dict., 2, p. 78. Foliis oblongo-lanceolatis amplexicaulibus cordatis denticulatis subtus glaucis, caule ramoso. DC. Syn. Tige d’un à 2 mètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, feuillée, rameuse; feuilles glabres, lisses, d’un el foncé en dessus, glauques en dessus alternes, très rapprochées; les inférieures lonaues, rétrécies en pétiole, un peu sinuées, dentées et pointues ; les supérieures embrassantes, lancéolées, moins dentées. FI. en juillet, août. 2! Les bois montueux aux environs de Beaufort. V. 5. Multiflora. Fleurs disposées par petits bouquets axillaires dans presque toute la longueur de la plante. 372. sONCHUS. Involucre imbriqué, conique, large à la base, el resserré au sommet vers la maturité; graines oblongues, striées longitudinalement ; aigrette simple, courte et sessile. 1126. Sonchus oloraceus. Linn. Reich. Laïtron des lieux cultivés. Syn. Sonchus oloraceus. ©. a. DC. F1. fr., n. 2695. — Sonchus lævis. Vill. Dauph., 3, p. 156. — Sonchus ciliatus. Lam. F1. fr., 2, p. 66. — HHieracium oloraceum. Scop. Carn. Peduneulis junioribus floccoso-tomentosis umbellatis, anthodiis glabris, foliis opacis oblongis lyrato-runcinatis integrisve amplexicaulibus sinuato- denticulatis acheniis sulcatis margine dorsoque transverse rugosis. Reich. Tiges d'environ 6 décimètres, droite, glabre, lisse, anguleuse, simpie ou rameuse ; feuilles glabres, lisses, alternes ; les inférieures rétrécies en pé- tiole, evdies oblongues, entières ou pinnatifides à à la base; les supérieures embrassantes, RER lyrées, ou légèrement sinuées ou lancéolées; elles sont bordées de cils épineux, et ont leur lobe terminal fort grand; fleurs jaunes, pédonculées, disposées en ombelle ou corymbe terminal; pédon- cules cotonneux dans leur jeunesse. FI. tout l’été. © Les lieux cultivés, 1127. Sonchus asper. Reich. Laitron rude. Syn. Sonchus oloraceus. v. b. DC. F1. fr., n. 2895. — iSonchus spinosus. Lam. F1. fr., 2, p. 86. — Sonchus rigidus. FI. Dan. Pedunculis anthodiüsque glabris, foliis lucidis ovato-oblongis integris spinuloso-dentatis, dentibus alternis minoribus, acheniis utrinquè tris- triatis interstitiis lævibus, margine alato. Reich. Cette espèce qui n’est, je crois, qu’une variété de la précédente, en diffère, par ses feuilles ovales-oblongues, entières, crépues, ondulées sur les bords, et garnies de dents épineuses; ses pédoncules ainsi que ses calices sont entièrement glabres. FI. tout l'été. © Les lieux cultivés. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 589 1126. Sonchus arvensis. Linn. DC. Laïtron des champs. Pedunculis anthodiisque glanduloso-hispidis subumbellatis, foliis run- cinatis basi cordatis denticulato-spinulosis, radice repente. Reich. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, fistuleuse; un peu velue, simple ou rameuse; feuilles glabres, alternes, sessiles, embrassantes, un peu cordées à la base, bordées de dents ou cils un peu épineux; les inférieures sinuées ou pinnatifides, à lobes très aigus; les supérieures lancéolées; fleurs grandes, jaunes, peu nombreuses, disposées en forme d’ombelle terminale; pédoncules et calices couverts de poils glanduleux et jaunâtres. FI. en été. 2} Les champs humides. 375. HIERACIUM. Involucre imbriqué, ovale, à folioles serrées ; aigrettes simples, sessiles, souvent un peu roussàlres; graines lisses. EL. Faux-liondents; — feuilles radicales peu ow point velues, vertes et folia- cées, hampes le plus souvent nues. 1129. Æieracium præmorsum. Linn. DC. Épervière rongée. Syn. Geracium præmorsum. Reich. F1. Germ. Exc., n. 1706. — Intybus præmorsus. Fries. — Intibellia præœmorsa. Monnier. Hier., p. 78. Scapo nudo ramoso, floribus superioribus primoribus, foliis ovatis sub- dentatis, radice præmorsa. DC. Syn. Racine courte, comme rongée à l’extrémité, feuilles toutes radicales, glabres, ou légèrement pubescentes en dessous, ovales-oblongues, obtuses, entières ou munies de quelques dents écartées, et peu apparentes ; de leur milieu s’élève une tige ou hampe droite, simple, nue, d'environ 5 décimè- tres, pubescente dans le bas, glabre dans le haut; fleurs jaunes, termina- les, au nombre de 8 à 15 et disposées en grappe droite, les supérieures fleurissant les premières ; involucre cylindrique, glabre, d’un vert foncé ; rang extérieur des folioles plus court que l’intérieur. Fi. en juin, juillet. 2] Les bois montueux, Berle, Schrassig, Beret- danse, etc. Il. Piloselles. — Plantes de couleur un peu glauques, de consistance plus ferme; presque glabres, hérissées surtout vers le bord des feuilles de longs poils blancs et roides. 1130. Æieracium pilosella. Linn. Monnier. Épervière piloselle. Caule nudo simplici rarissimé furcato foliis obovato-oblongis, subinteger- rimis, subtus stellato-incanis, stolonibus repentibus (interdum nullis aut brevissimis). Monnier. Tige d'environ 2 décimètres, simple, droite, grèle, nue, velue, blan- châtre, munie à la base de rejets rampans et feuillés ; feuilles ovales-oblon- gues, entières, rétrécies en pétiole, vertes en dessus, garnies de longs poils blancs et écartées; blanchâtres et poilues en-dessous ; fleurs assez grandes, Jaunes, solitaires et terminales ; involuere hérissé ainsi que la tige de poils noirâtres à la base ; graines lisses et noires. F1. en juin, juillet. 2} Les lieux secs et sablonneux, le long des chemins. On la nomme vulgairement oreille de souris. 590 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. V. a. Vulgare. Involucre garni de poils glanduleux, calathide fort petite. 1. J’ulgare. v. a. ovatum. Monnier. Feuilles ovales-elliptiques. 2. V’ulqare. v. b. lanceolatum. Monnier. Feuilles lancéolées. 3, Vulgare. v. d. flagellare. Monnier. Stolons fort longs, très velus, flori- riferes à leur sommet. 4. Vulgare. v. e. hirsutum. Monnier. Fortement velu dans toutes ses parties. V.s. Alpestre. Monnier. Involucre couvert de poils glanduleux ; cala- thide fort grande. 1. Alpestre discolor. Monnier. Feuilles blanchâtres en dessous, vertes en dessus. 1131. ÆZieracium auricula. Monnier. Epervière auricule. Caule subnudo g#labriuseulo, foliis lanceolatis spathulatisve, subdenticu- latis, lævibus, basi pilosis aut ciliatis; pedunculis pericliniisque glandu- losis. Monnier. Tige droite, simple, nue, presque glabre, d'environ 2 décimètres, et munie à la base de rejets rampans et de longs poils blancs; feuilles lan- céolées-oblongues, ou en spatule entières ou légèrement dentées, glabres, vertes sur les deux surfaces, hérissées sur les bords et les nervures de longs poils blancs ; fleurs jaunes, disposées une ou plusieurs ensemble au sommet des tiges involucres un peu cotonneux, ainsi que les pédoncules et le haut de la tige, hérissés de poils noirâtres à la base et glanduleux au sommet. FI. en juin, juillet. 2} Les lieux incultes, un peu humides. V. a. V’ulgare. Monnier. Feuilles lancéolées ; calathides au nombre de 4 à 6. V.8. Dubium. Monnier. Feuilles plus obtuses, entières, en spatule. V. c. Monocalathidium. Monnier. Tige terminée par une seule cala- thide. V. ». V’iride. Monnier. Tige et feuilles entièrement vertes et slabres. 1132. Æieracium collinum. Épervière des collines. Syn. Æieracium cymosum. v. c. collinum. Monnier. Hierac., p. 25. Foliis lanceolatis setosis nervo scapoque cymoso-corymboso anthodiis- que hirtis canescentibus, stolonibus pluribus. Reich. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, simple, cylindrique, un peu velue ; feuilles radicales, lancéolées-oblongues, pointues, entières, hérissées sur leurs deux surfaces de poils nombreux, épars, roides et allongés; celles de la tige qui sont au nombre de 2 ou 3, sont sessiles, embrassantes, beau- coup plus étroites et moins hérissées; fleurs au nombre de 15 à 20, dispo- sées en ombelle terminale ; pédicelles un peu hérissés, rameux, courts et serrés ; involucres noirâtres, hérissés de poils un peu roussâtres. FI. en juin, juillet. 2} Les lieux secs et pierreux des côtes de la Moselle aux environs de Stadbrédimus. [IT. Pulmonaires ou vraies épervières. — Plantes vertes, dont la tige est feuillée, et les calices le plus souvent hérissés de poils noirs. 1133. Hieracium sabaudum. Linn. Monnier. Épervière de Savoie. Caule erecto subsimplici, foliis ovatis aut ovato-lanceolatis, dentatis, SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE, 591 summis subamplexicaulibus, brevioribus, calathidibus 2-80; ramis panicu- latis aut subumbellatis; fructibus badiis, costatis, periclinio subglabro, squamis exterioribus laxis, clinanthio profundi alveolato. Monnier. Tige d'environ un mètre, droite, dure, cylindrique, glabre ou velue, très feuillée, simple ou rameuse; feuilles éparses, nombreuses, assez larges, sessiles, ovales ou ovales-lancéolées, pointues, dentées ; plus ou moins ve- lues; les supérieures embrassantes; fleurs jaunes, nombreuses, disposées en corymbe terminale; pédoncules blanchâtres et cotonneux; écailles de l’involucre presque glabres, noirâtres, serrées, non déjetées en dehors, clinanthe profondément alvéolé. F1. en août, septembre. 2} Les bois. V.a. Alpicolum. Monnier. Feuilles fort larges, ovales-arrondies, aiguës. 1. Alpicolum. v. a. Villosissimum. Tige roide, simple, velue, ainsi que les feuilles. 2. Alpicolum ramosum. Monnier. Tige plus ou moins rameuse, poi- lue, ainsi que les feuilles qui sont ovales, 3. Alpicolum glabratum. Monnier. Tige simple, glabre, ainsi que les feuilles qui sont ovales. V. 8. Sylvestre. Monnier. Feuilles oblongues, les supérieures demi-em- brassantes, ovales. 1134. Æieracium umbellatum. Linn. Monnier. Épervière en ombelle. Caule erecto simplici, foliis angustis, lineari-lanceolatis, dentatis; cala- thidibus 2-30 ; ramis umbellato-corymbosis paniculatisve; fructibus nigris minoribus, costatis; periclinio squamis exter. laxis; clinanthio alveolato aut subalveolato. Monnier. Tige d'environ 5 décimètres, droite, dure, simple, arrondie, presque glabre, feuillée dans toute sa longueur; feuilles éparses, sessiles, étroites, lancéolées-linéaires, pointues, dentées ; presque glabres, d’un vert foncé en dessus, d'un vert pâle en dessous; fleurs jaunes, terminales, portées sur des pédoncules rameux, et disposées en forme d'’ombelle ou de co- rymbe ; folioles extérieures de l’involucre déjetées en dehors; clinanthe alvéolé. FI. en août, septembre. 2] Les bois. V. a. Ovatifolium. Monnier. Feuilles ovales-lancéolées, denticulées, plus pâles en dessous. V. 8. Umbrosum. Monnier. Feuilles plus larges et plus molles, garnies de quelques poils épars. é V.c. Foliosum. Monnier. Feuilles lancéolées, très nombreuses, ramas- sées ; calathides très grosses. | V. ». Pusillum. Monnier. Tiges fort courtes, grèles; calathides au nom- bre de 2 à 3; feuilles fort courtes, lancéolées. , V.s. Lœvigatum. Monnier. Feuilles oblongues, lancéolées, pointues, profondément dentées, un peu rudes et glabres ; tige lisse, paniculée. V.r. Lineare. Tige glabre, grèle; feuilles fort étroites, linéaires, peu ou point dentées. 1135. Hieracium sylvaticum. Linn. Monnier. Épervière des bois. Gaule erecto, folioso, paniculato; foliis 3-5, oblongo-lanceolatis, utrinquè acutis, dentatis, subtus subcanescentibus, omnibus in petiolum attenuatis; calathidibus 5-40, minoribus, periclinio pilis brevibus incano. Monnier. 3992- SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMiE-ÉGALE. Tige d'environ un mètre, droite, ferme, simple, cylindrique, très velue, particulièrement à la base et feuillée; feuilles molles, velues, éparses, sessi- les, rétrécies aux deux extrémités, lancéolées-oblongues et dentées ; fleurs jaunes, terminales portées sur des pédoncules rameux, disposés en forme de corymbe; pédoncules et involucres, chargés de poils courts, droits et noirâtres. FI. en juin, juillet. 2} Les bois. Y. a. l’ulgatum. Monnier. Tige simple, très feuillée. 1. J’ulgatum.glabrum. Tige entièrement glabre. 2. Vulgatum hirsutum. Tige très velue, particulièrement dans le bas. V.z. Jaculatum. Monnier. Feuilles maculées. V. c. Angustifolium. Monnier. Feuilles lancéolées-linéaires. V. ». Umbrosum.Monnier. Feuilles fort larges, molles, à dents profondes. V.z. Ramosum. Monnier. Tige rameuse à la base, à rameaux supérieurs en forme de panicule ou de corymbe; feuilles plus ou moins dentées. V.r. Dentatum. Feuilles profondément dentées; les inférieures presque pinnatifides à la base. V. @. Hirsutum. Tige hérissée de longs poils blancs dans le bas, ainsi que les feuilles inférieures. V.u. ZLatifolium. Feuilles fort larges, ovales-elliptiques, dentées, cala- thides fort grosses. V. 1. Multiflorum. Tige dure, velue, d’environ un mètre, feuillée dans toute sa longueur; panicule très rameuse et multiflore. V.x. Uniflorum. Tige terminée par une seule fleur. V. 1. Longifolium. Feuilles étroites, lancéolées, fort longues, entières ou munies de quelques dents écartées. V.m. Elatior. Tige dure atteignant environ 15 décimètres de hauteur; feuilles fort larges, ovales-oblongues, dentées. 1136. Æieracium murorum. Linn. Monnier. Épervière des murs. Caule erecto subnudo, foliis oblongo-lanceolatis, dentatis, radicalibus sæpius basi cordato-dilatatis, omnibus sæpe glandulosis; pedunculis laxé paniculatis, sæpius bifidis. Monnier. Tige d'environ 5 décimètres, droite, grèle, velue, presque nue, chargée seulement d’une ou 2 feuilles, et divisée au sommet en plusieurs rameaux ordinairement uniflores; feuilles velues, particulièrement sur les bords et les pétioles, lancéolées-oblongues, dentées ; les inférieures souvent cordées et plus larges; fleurs jaunes, terminales, assez grandes. Fi. en mai, juin. 2] Les vieux murs, les bois, etc. V. a. Cordatum. Monnier. Feuilles radicales élargies et cordées. 1. Cordatum vulgatum.Monnier. Feuilles radicales oblongues, cordées, poilues, ainsi que la uge. 2. Cordatum maculatum. Monn. Feuilles marquées de taches brunes. 3. Cordatum umbrosum. Monnier. Feuilles fort larges et fort grandes, profondément dentées. 4. Cordatum laciniatum. Monnier. Feuilles allongées, dentées-laci- niées. 5. Cordatum villosum. Monnier. Feuilles très velues, souvent courte- ment pétiolées. 6. Cordatum ovatum. Monnier. Feuilles ovales, obtuses. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. : 395 Y. 8. Lanceolatum. Monnier. Feuilles radicales, rétrécies aux deux extré- mités, non cordées ni élargies. 1. Lanceolatum vulgatum. Monnier. Feuilles aiguës, dentées; tige souvent dichotome. 2. Lanceolatum pictum. Monnier. Feuilles étroites, aiguëment den- tées et maculées. 3. Lanceolatum obtusum. Monnier. Feuilles ovales, obtuses, à dents obtuses. ; 4. Lanceolatum glabratum. Monnier. Feuilles allongées, aiguës, gla- bres, ainsi que la tige. ‘ 5. Lanceolatum villosissimum. Monnier. Feuilles radicales nombreu- ses, très velues. 6. Lanceolatum incisum. Monnier. Feuilles aiguës, velues, incisées. 7. Lanceolatum longifolium. Feuilles fort longues, longuement pétio- lées, lancéolées-oblongues, entières ou munies de quelques dents écartées. 1137. Hieracium paludosum. Linn. DC. Épervière des marais. Syn. Crepis paludosa. Moensch. Meth., 535. : — Aracium paludosum. Monnier. Hier., p. 73. Caule simplici, foliis glabris, oblongis basi attenuatis, runcinato-denia- tis, caulinis amplexicaulibus, floribus paniculatis, involucris hispidis. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, simple, glabre, cylindrique, feuil- lée, un peu anguleuse vers le sommet ; feuilles glabres, ovales-lancéolées, pointues, garnies de dents profondes, particulièrement à la base, où elles sont souvent roncinées; les radicales rétrécies en pétiole ; les caulinaires embrassantes et auriculées ; fleurs jaunes, assez grandes, disposées en co- rymbe lâche et terminal; involucres hérissés de poils noirâtres. FI. en juin, juillet. 2] Les prés et les bois marécageux. 374. CREPIS. Involucres pubescens ou farineux, ovoïde, sillonné, double; l'extérieur à folioles läches et écartées; aigrette simple, sessile, très blanche, graines striées. 1138. Crepis biennis. Linn. DC. Crépide bisannuelle. Foliis runcinato-pinnatifidis, summis sessilibus lanceolatis, carina his- pido-aculeatis, involucris pubescentibus muricatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, dure, anguleuse, rameuse, feuillée, velue particulièrement à la base ; feuilles grandes, hispides, rudes au tou- cher, profondément pinnatifides, à lobes munis de quelques dents; les supérieures sessiles, lancéolées, simplement dentées ; fleurs jaunes, gran- des, disposées en corymbe terminal; involucres d’un vert noiràtre, légè- rement recouverts d’un duvet blanchäâtre ainsi que les feuilles. FI. en juin, juillet. « Les prés. V. 8. Scabra. Tige et feuilles rudes. V. c. Platiphylla. Feuilles fort larges. V. ». Flosculosa. Fleurs flosculeuses. 1139. Crepis tectorum. Linn. DC. Suppl. Crépide des toits. Caule erecto, foliis glabris sessilibus, inferioribus sinuatis aut pinnati- 594 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. fidis, superioribus linearibus basi hastatis margine revolutis, seminibus scabris. V, Hall. ex. DC. Suppl. Tige d'environ 5 décimètres, droite, cylindrique, striée, un peu grisà- tre, rameuse, à rameaux divergens; feuilles slabres, alternes, sessiles ; les inférieures sinuées-pinnatifides; les supérieures linéaires, en forme de fer de flèche à leur base; entières, roulées en dessous sur leurs bords ; fleurs assez grandes, jaunes, disposées en corymbe terminal; involucre conique, non ventru à la maturité, entouré d’un involucelle étalé; semences linéai- res, amincies à la base, noirâtres, striées à côtes rudes, particulièrement vers le sommet. FI. en été. © Les champs, les lieux incultes. 1140. Crepis virens. Linn. DC. Suppl. Crépide verdâtre. Syn. Crepis tectorum. Lam. Dict., 2, p. 180. Caule erecto, foliis glabris sessilibus, inferiobus sinuatis aut runcinatis, superioribus lanceolato-linearibus basi dentatis et hastatis, planis semini- bus lævibus. V. Hall. ex. DC. Suppl. Tige d'environ 3 décimètres, droite, simple, anguleuse, glabre, un peu velue à la base, feuillée et divisée au sommet en rameaux divergens ; feuil- les slabres, alternes, sessiles, lancéolées; les inférieures sinuées ou ronci- nées; les supérieures plus étroites, linéaires, planes, dentées, en fer de flèche à la base, sessiles et embrassantes; les supérieures presqu'entières ; fleurs petites, jaunes, un peu rougeâtres en dehors, disposées en corymbe irrégulier et terminal ; involucres verdâtres, chargés ainsi que les pédon- cules d’un duvet blanchâtre; graines jaunâtres, striées, à côtes lisses. Fi. en juin, juillet. © Les prés. 1141. Crepis stricta. DC. Suppl. Crépide roide. Syn. Barkhausia stricta. Reich. FI. Germ. excur. Caule superne stricto subnudo, foliis radicalibus ovato-oblonois, sub- æqualiter, obtuse sinuatis. Reich. Tige d'environ 3 décimètres, droite, presque nue, plus ou moins velue, particulièrement à la base, divisée en rameaux lâches et divergens; feuilles la plupart radicales, roncinées ou pinnatifides; les caulinaires peu nom- breuses, amplexicaules, les inférieures incisées ou un peu dentées à la base; les supérieures linéaires et entières; fleurs petites, jaunes, disposées en corymbe paniculé et terminal; involucres et pédoncules légèrement coton- neux ; graines striées, à côles lisses. FI. en juin, juillet. © Les lieux incultes le long des chemins. V. a. Acuta. Lobes des feuilles radicales aigus. V. 8. Obtusa. Lobes des feuilles radicales obtus. 1142. Crepis diffusa. DC. Suppl. Crépide étalée. : Syn. Crepis virens. Willd. Spec., 3, p. 1604. — Crepis Discoridis. Roth. F1. Germ., 2, p. 255 ?. — Crepis pinnatifida. Merat. FI. Par., 807. — Lampsana capillaris. Linn. Spec., ed. 1, p. 612. Tenera, caule diffuso, foliis glabris, sessilibus, inferioribus remotè den- talis aut pinnatifidis, caulinis paucis subintegerrimis subhastatis, semini- bus Iævibus. V. Hall. ex. DC. Suppl. Tiges d'environ 2 décimètres, glabres, rameuses, peu feuillées, ascen- SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 595 dentes, étalées et diffuses ; feuilles glabres, sessiles, les radicales nombreu- ses, et bordées de dents longues et écartées, ou sinuées-pinnatifides ; les caulinaires linéaires, entières et sagittées ; fleurs petites, jaunes, disposées en corymbe lâche, paniculé et terminal; involucres moins hérissés que dans l’espèce précédente, et pédoncules plus cotonneux, graines lisses. FI. en été. © Les champs secs et incultes. V. 8. Uniflora. Pédoncules uniflores. TT Réceptacle nu; aigrette pédicellée à poils simples. 575. BARKHAUSIA. Involucre oblong, renflé et sillonné à la base vers la maturité, à 2 rangs de folioles, dont les extérieures courtes et lâches; graines allongées au som- met en un pédicelle qui soutient une aigrette simple. 1143. Barkhausia fœtida. DC. Barkausie fétide. Syn. Crepis fœtida. Linn. Spec. 1153. Foliis runcinato-pinnatifidis scabris sessilibus, summis lanceolatis basi profundè incisis, involucris ovatis pilosis angulatis. DC. Syn. Tige d'environ 8 décimètres, droite, dure, rameuse, un peu flexueuse, hérissée de poils rudes et blanchâtres; feuilles dures, velues, profondé- ment pinnatifides , à lobes dentées et aiguës; les inférieures rétrécies en pétiole ; les caulinaires sessiles, embrassantes, plus petites, et moins pro- fondément pinnatifides ; fleurs jaunes, un peu rougeûtres en dehors, pen- chées avant la floraison, et portées sur de longs pédoncules terminaux ; involucres pubescens, blanchâtres, ainsi que les pédoncules. FI. en mai, juin. o* Les lieux secs. 1144. Barkhausia prostrata. Dum. Prodr. Barkausie couchée. Caulibus numerosis prostratis foliis radicalibus caulinisque inferioribus runcinato-pinnatifidis, pilosis acutis, superioribus dentatis integrisve ; pericliniis glanduloso-pubescentibus. Dum. Prodr. Tiges nombreuses, d'environ 8 décimètres, couchées, rameuses, un peu hérissées dans le bas, glabres dans le haut ; feuilles alternes, sessiles, dures, velues , les radicales et les caulinaires inférieures, roncinées-pinnatifides, aiguës ; les supérieures fort petites, beaucoup plus étroites, entières ou mu- nies de quelques dents écartées ; fleurs petites, jaunes, un peu rougetres en dehors, disposées en corymbe comme celle de l'espèce précédente; involucres couverts de poils glanduleux. FI. en été. o' Les champs secs. 1145. Barkhausia gracilis. Barkausie grèle. Syn. Crepis gracihs. Lej. Rev. Foliis obovato-spatulatis denticulatis caule e basi ramoso gracili nudius culo squamato, pappo stipitato aspero, squamis calycinis exterioribus ad- pressis. Lej. Rev. Tige n’atteignant pas un décimètre de hauteur, droite, un peu hérissée, grèle, filiforme, presque nue, simple ou rameuse à la base ; feuilles velues, alternes, sessiles, ovales-spatulées, entières ou munies de quelques dents écartées, peu profondes; fleurs petites, jaunes, rougeâtres en dehors, solitaires et terminales ; involucres chargés d’un duvet blanchâtre; grai- nes chargées d’aspérités. 596 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. FI. en juin, juillet. o' Les champs secs et arides aux environs de Dude- lange. Le, 576. LACTUCA. Involucre imbriqué, cylindrique, à folioles membraneuses sur les bords; graines comprimées, elliptiques, striées ; aigrette molle, pédicellée. 1146. Lactuca sativa. Linn. DC. Laitue cultivée. Foliis rotundatis caulinis cordatis, caule corymboso. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, rameuse au sommet ; feuilles glabres, molles; les inférieures arrondies ; les cauli- naires alternes, amplexicaules, ovales, cordées, obtuses et entières ou gar- nies de dents courtes et aiguës; fleurs petites, jaunes, pédonculées, situées le long des rameaux supérieurs, et formant par leur réunion un corymbe irrégulier et terminal; graines blanches ou noires. FI. en été. © Cultivée. 1147. Lactuca sylvestris. DC. Laitue sauvage. Syn. Lactuca scariola. Linn. Spec. 1119. — Lactuca verticalis. Gat. Fi. Montaub., 138. Foliis sinuato pinnatifidis amplexicaulibus verticalibus carina aculeatis apice acutis, floribus laxè paniculatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, dure, blan- châtre, rameuse au sommet, chargée de quelques épines blanches dans le bas; feuilles alternes, sessiles, embrassantes, sagittées à la base, glabres, lisses, sinuées ou pinnatifides-roncinées, à lobes aigus, garnies sur les bords de cils et de dentelures épineuses, à côles très épineuses; fleurs petites, jaunes, disposées en une panicule terminale très allongée ; involucres gla- bres; graines noirâtres. FI. en juillet, août. 2] Les lieux secs, le long des chemins. V. 8. Zntegrifolia. Feuilles lancéolées, entières. 1148. Lactuca virrosa. Linn. DC. Laitue vireuse. Foliis oblongis denticulatis horizontalibus, carina aculeatis, apice obtu- sis. DC. Syn. Tige atteignant environ un mètre de hauteur, droite, glabre, lisse, cylin- drique, un peu rameuse au sommet, garnie cà et là de petites épines, qui sont plus nombreuses dans le bas de la plante que vers le sommet; feuilles alternes, sessiles, amplexicaules, oblongues, obtuses, garnies de dents épi- neuses ; elles sont glabres, à nervures garnies en dessous d'épines roides et saillantes ; fleurs petites, jaunes, disposées en une panicule terminale très allongée; involucres glabres; graines noirâtres. FI. en juillet, août. o' Les lieux secs aux environs de Neudorff. V. 2. Angustata. Feuilles plus étroites, à nervures dépourvues d’épines où moins nombreuses que dans celles de l'espèce. 1149. Lactuca saligna. Linn. DC. Laitue à feuilles de saule. Foliis carina aculeaiis, radicalibus lanceolatis pinnatifidis, caulinis linea- ribus inteserrimis. DC. Syn. Tige d'environ 1 mètre, droite, arrondie, glabre, dure, simple ou ra- meuse ; feuilles glabres, lisses; les inférieures lancéolées, un peu sinuées, et pinnatifides à la base ; les caulinaires entières, allongées, linéaires, em- : SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 597 brassantes, prolongées en oreillettes à la base, à nervure moyenne, blan- châtre ; fleurs petites, jaunes, solitaires, ou disposées par petits bouquets le long de la tige et des rameaux, et formant des espèces de grappes on épis très allongés. FI. en juin, juillet. o Les lieux secs le long des chemins ; les bords de la Moselle, et les champs arides entre Mersch et Ettelbruck. V. 4. Lactuca allrothii. Feuilles à nervures lisses, V.s. L. Ruppiana. Feuilles à nervures épineuses. 1150. Zactuca perennis. Linn. DC. Laitue vivace. Folüs omnibus pinnatifidis laciniis linearibus sursum dentatis, floribus corymboso-paniculatis. DC. Syn. Racine poussant plusieurs tiges, droites, glabres, dures, lisses, cylindri- ques, divisées au sommet en rameaux ouverts, peu feuillés ; feuilles gla- bres, d’un vert glauque; les inférieures profondément pinnatifides ou roncinées, à lobes aigus, dentés du côté supérieur, et rétrécies en pétiole, celles du haut de la tige étroites, embrassantes, prolongées à la base en deux oreillettes arrondies ; fleurs d’un bleu pourpre, disposées en un co- rymbe étalé et irrégulier ; involucres glabres ; graines applaties, noirâtres, pointues aux deux extrémités. F1. en juin, juillet. 2] Les collines arides aux environs de Dudelange, et les côtes de la Sure et de la Moselle, V. 8. Albiflora. Fleurs blanches. 577. CHONDRILLA. Involucre simple, cylindrique, garni d’écailles à la base; aigrette simple, pédicellée. 1151. Chondrilla juncea. Linn. DC. Chondrille jonciforme. Foliis radicalibus runcinatis, caulinis linearibus integris, pappi stipite semine longiore. DC. Syn. Tiges droites, de 6 à 8 décimètres, dures, arrondies, rameuses, à ra- meaux eflilés et verdâtres, couvertes de poils rudes dans le bas; feuilles glabres; les radicales sinuées-pinnatifides ou roncinées, à lobes aigus; les caulinaires courtes, presque linéaires, un peu obtuses et entières; fleurs petites, jaunes, peu nombreuses, presque sessiles, disposées le long des rameaux de la tige. FL. en juillet, août. 2! Les lieux secs à Clausen aux environs du cimetière, et les côtes de la Moselle. * 1152. Chondrilla muralis. DC. Chondrille des murs. Syn. Prenanthes murahs. Linn. Spec., 1121. — Mycelis muralis. Reich. F1. Germ. excur., p. 272. — Cicerbita muralis. Wallr. Sched. Crit., p. 436. Foliis lyrato-pinnatifidis dentatis, lobo terminali 5-anguläri, pappi stipite semine breviore. DC. Syn. Tiges de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, ferme, ra- meuse au sommet; feuilles glabres, glauques en dessous, alternes, amplexi- caules; les inférieures dégénérées en pétiole, lyrées-pinnatifides, à lobes anguleux et dentés, dont le terminal fort grand; les supérieures moins dé- coupées, quelquefois lancéolées et entières ; fleurs petites, d’un jaune 598 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. pâle, composées seulement de 5 demi-fleurons, disposées en panicule lâche, terminale, étalée; aigrettes courtement pédicellées. FI. en juin, août. © Les bois ombragés. V.s. Major. Tige atteignant quelquefois deux mètres de hauteur, grosse, creuse, rougeàtre, recouverte d’une poussière glauque; feuilles fort larges, à lobes écartés, aigus; fleurs plus nombreuses et plus petites que dans l’es- pèce. Croît dans les rochers ombragés des côtes de la Sure. 578. TARAXACUM. Involucre à 2 rangs de folioles; l'extérieur à folioles déjetées en dehors ou un peu appliquées; aigrette pédicellée, simple ; hampe uniflore. 1153. Taraxacum dens lonis. DC. Pissenlit commun. Syn. Leontodon taraxacon. Linn. Spec., 1122. — Taraxacum officinale. Vi. Dauph., 3, p. 72. — Leontodon officinale. With. Brit., 679. — Leontodon vulgare. Lam. FI. fr., 2, p. 115. Involucro exteriore reflexo, foliis runcinatis glabris, laciniis lanceolatis dentatis. DC. Syn. Feuilles toutes radicales, de forme et de grandeur variable, profondé- ment pinnatifides ou roncinées, plus larges au sommet qu’à la base, à pinu- les dentées au sommet, et arquées en crochet : du milieu de ces feuilles s’é- lèvent successivement plusieurs hampes fistuleuses, glabres ou un peu cotonneuses vers le sommet, hautes d’un à 4 décimètres, terminées chacune par une fleur jaune; folioles extérieures de l’involucre réfléchies. FI. tout l’été. 2! Les prés, le long des chemins. V. 8. Pubescens. Feuilles pubescentes. V. c. Arcuatum. Pinules des feuilles très nombreuses, linéaires et ar- quées. V. ». Ovatum. Feuilles ovales, entières ou un peu dentées. V.e. Coloratum. Folioles de l’involucre extérieur colorées de rose, tandis que celles de l’intérieur sont entièrement vertes. 1154. Taraxacum palustre. DC. Pissenlit des marais. Syn. Leontodon palustre. Smith. FI. Brit., 2., p. 823. — Leontodon taraxacum. With. Brit., 679. — Hedipnois paludosa. Scop. Carn., 2., p. 100. — Leontodon salinum. Poll, Pal., n. 735. — Leontodon erectum. Hoffm. Germ., 1., p. 278. — Leontodon Raïi. Gou. Ilustr., p. 55. — Leontodon lividus. Willd. Spec., 3, p. 1545. — Leontodon lividum. F1. Hung., 1, 115. Involucro exteriore erecto adpresso, foliis lanceolatis sinnuato-dentatis glabriusculis. DC. Syn. Cette espèce, qui n’est peut-être qu'une variété de la précédente, en dif- fère : par ses feuilles qui sont le plus souvent allongées, étroites, munies de quelques dents; par ses fleurs rougeâtres en dehors; et par son involucre dont les folioles extérieures sont appliquées, et non réfléchies. FI. en mai. 2] Les prés humides. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 599 AE ER Ar . ni ; Ï f + Réceptacle nu; semences à aigrettes plumeuses et sessiles. 379. APARGIA. Involucre imbriqué de plusieurs rangs de folioles; graines cylindri- : ! ne . ' à » à ques, chargées d’une aigrette sessile, à poils plumeux. 1155. {pargia hastihs. Wild. Apargia en fer de lance. Syn. Leontodon hastile. Linn. DC. FI. fr., n. 2971. — Leontodon protheiforme. v. a. À. 8. c. Vill. Dauph., 8, p. 87. — Leontodon Danubiale. Jacq. Austr., t. 164. — Picris Danubialis. AI. Ped., n. 768. “— Virea hastihs. Gærtn. fruct., 2, p. 865. Scapo unifloro nudo involucroque glabro, foliis lanceolatis runcinato- dentatis glabris. DC. Syn. Feuilles toutes radicales, allongées, glabres, dentées ou pinnatifides- roncinées; de leur milieu s'élèvent une ou plusieurs hampes droites, nues, glabres, simples, d'environ 2 décimètres, uniflores, un peu courbées à la base; fleurs d’un jaune doré, assez grandes, à fleurons velus à l’entrée du tube; involucres glabres. l F1. en juin, juillet. 2] Le long des bois. V. 8. Hirsuta. Feuilles, hampes et involucres, hérissés de poils blan- châtres. 1156. Apargia hispida. Wild. Apargia hérissée. Syn. Leontodon hispidum. Linn. DC. FI. fr., n. 2972. — Hedipnois hispida. Smith. FI. Brit., 2, p. 823. Scapo unifloro glabro, foliis pinnatifido-oblongis hirtis involucro sub- hirsuto. DC. Syn. Cette espèce a le port de la précédente, mais elle est entièrement héris- sée de poils roides et blancs; feuilles toutes radicales, oblongues, plus on moins pinnatifides et roncinées; de leur milieu s'élèvent une ou plusieurs hampes nues, un peu courbées à la base, de 2 à 8 décimètres de hauteur, terminées par une seule fleur jaune, assez grande, à fleurons velus à l’en- trée du tube; involucres hérissés. : FI. en été. 2] Les prés secs. 1157. Apargia autumnalis. Hoffm. Aparoia d'automne. Syn. Leontodon autumnale. Linn. DC. F1. fr., n. 296. — Hedipnois autumnale. Vill. Dauph., p. 77. — Picris autumnalis. AI. Ped., n. 767. — Scorzonera autumnalis. Lam. FI. fr., 2, p. 62. Scapis ramosis declinatis squamosis, foliis lanceolatis pinnatifidis glabris, pedunculis subinvolucro tumescentibus. DC. Syn. Feuilles toutes radicales, glabres, nombreuses, étalées, lancéolées-oblon- gues, plus ou moins pinnatifides, à lobes linéaires, dirigés vers le sommet de la feuille ; de leur milieu s'élèvent une ou plusieurs tiges glabres, ra- meuses, cylindriques, presque nues, un peu couchées à la base, d'environ 8 décimètres de hauteur; fleurs jaunes, terminales, portées sur des pédon- cules écailleux, renflés au-dessous de la fleur, un peu velus, ainsi que l'involucre. j FI. en automne. 2] Les lieux secs, le long des chemins. V.s. Angustum. Feuilles fort étroites, à pinules linéaires, 400 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 380. THRINCIA. Involucre imbriqué de plusieurs rangs de folioles inégales, graines stiées en long et tuberculeuses; celles du centre à aigrettes plumeuses, sessiles; celles de la circonférence à aigrettes très courtes et comme avortées. 1158. Thrincia hirta. DC. Thrincie hérissée. Syn. Leontodon hirtum. Linn. Spec., 1193. — Hedipnois hirta. Smith. FI. Brit., 2, p. 824. — Colobium hirtum. Roth. Roem. Arch., 1, p. 37. — Hyoseris hirta. Gaert. Fruct., 2, p. 373. — Hyoseris taraxacoides. Lam. Dict., 3, p. 159. Scapo unifloro, involucro glabro basi squamulis acuto, foliis lanceolatis sinuato-dentatis hirtis. DC. Syn. Feuilles loutes radicales, couchées, étalées sur la terre, lancéolées-oblon- ques, demi-pinnatifides ou sinuées, ou dentées, hérissées, particulièrement à la base, de poils simples ou bifurqués ; de leur milieu s'élèvent une ou plusieurs hampes orèles, cylindriques, d'environ 2 décimètres, ascenden- tes, plus longues que les feuilles, et plus ou moins hérissées de poils bi- furqués; fleurs petites, jaunes, terminales, penchées avant la floraison ; involucre glabre. FI. en été. © Les prés secs. 581. picRIS. Involucre composé d’un seul rang de folioles, entouré à la base de quel- ques folioles plus petites; graines striées en travers ; aigrette plumeuse, sessile. 1159. Picris hieracioides. Linn. DC. Picride épervière. Syn. Crepis hieracioides. Lam. F1. fr., 2, p. 111. Caule scabro ramoso divaricato, foliis asperrimis lanceolatis, floribus corymbosis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, dure, cylindrique, rameuse ; hérissée de poils blancs et rudes, souvent bifides et crochus à leur extrémité; feuilles également hérissées de poils rudes et crochus; les radicales oblon- gues, sinuées-dentées, rétrécies à la base ; les cauliraires alternes, sessiles embrassantes, étroites, pointues, un peu ondulées, presqu'entières ; fleurs grandes, jaunes, terminales, disposées en forme de corymbe irrégulier. FI. en juin, juillet. 2] Les champs et les prés. THITT Réceptacle nu ; semences à aigrettes plumeusestet pédicellées. 982. HELMINTHIA. Involucre double; l’intérieur composé de 8 folioles égales; l’exlé- rieur à 5 folioles larges, foliacées et lâches; graines striées en travers; aigrette plumeuse, pédicellée. 1160. ÆZelminthia echioides. DC. Helminthie vipérine. Syn. Picris echioides. Linn. Spec., 1114. — Helminthia tuberculata. Moensch. Meth., 540. — Crepis echioides. All. Ped., n. 811. Involucri exterioris foliolis latis ovato-cordatis subspinosis. DC. Syn. Tige d'environ 6 décimètres, droite, dure, cylindrique, rameuse, char- gée, ainsi que toute la plante, de poils durs et piquans; feuilles rudes, lan- céoléees; les radicales allongées, légèrement sinuées ; les caulinaires alter- nes, embrassantes, entières; fleurs jaunes, terminant la tige et les rameaux; éd SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 401 involucre extérieur composé de folioles larges, ovales, presqu'en cœur, très piquantes et presque épineuses. F1. en juillet, août. 2] Les bords de la Moselle aux environs de Remich. 383. TRAGOPOGON. Involucre simple, composé de 8 à 10 folioles égales, soudées ensemble; graines marquées de côtes rudes; aigreite plumeuse, pédicellée. 1161. Tragopogon pratense. Linn. DC. Salsifis des prés. Foliis glabris basi canaliculatis, involucris corollæ radio sublongioribus pedunculis apice teretibus. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, simple ou rameuse; feuilles longues, g glabres, lisses, étroites, pointues, entières, élar- gies en gaines et creusées en gouttière à leur base; fleurs grandes, jaunes, solitaires au sommet de la tige et des rameaux; involucre glabre, à folioles aussi longues ou plus longues que les fléurons, Fl.en mai. o Les prés. V. 5. Parviflorum. Fleurons petits, beaucoup plus courts que les folioles de l’involucre. V. c. Angustissimum. Tige grèle, simple, rougeâtre à la base; feuilles linéaires fort longues. Les bois de Bouleau au-dessus de Domeldange. V.n. 7°. undulatum. Jacq. Feuilles ondulées sur les bords et tortillées en forme de tire-bouchon au sommet. V. £. Comosum. Corolles demi-avortées; styles très allongés, dépassant de beaucoup la longueur des folioles de l’involucre; aigrettes avortées, se chan- geant en filets longs et linéaires; tige très rameuse. V.r. Longifolium. Tige d'environ deux mètres de hauteur; feuilles assez larges, fort longues, planes au sommet. Les bois au-dessus de Steinsel, 1162. Tragopogon majus. DC. Salsifis à gros pédoncule. Syn. Tragopogon major. Jacq. Aust., 1, 29. — Tragopogon dubium. Scop. Carn., n. 947. Foliis glabris planis basi latioribus, involucris 12-16-phyllis corollæ radio longioribus, pedunceulis apice incrassatis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par sa tige beaucoup plus élevée; par ses feuilles planes, plus larges particulièrement à à la base ; ; par ses pé- doncules creux et renflés au sommet; par ses involucres composés de 12 à 16 folioles plus longues que les corolles: et par ses graines tuberculeuses. FI. en mai, juin. « Les lieux secs aux'environs de Lintgen, mais très rare. 1163. Tragopogon porrifolium. Linn. DC. Salsifis à feuilles de poireau. Syn. Tragopogon porrifolius. Jacq. Scon. rar., t. 159. — Tragopogon sativum. Gatt. FI. Montaub., 136. Involucris octophyllis corolla planissima Pres caule stricto gla- bro. DC. Syn. Tige d'environ un mètre de hauteur, droite, glabre, lisse, cylindrique, rameuse el fistuleuse ; feuilles glabres, lisses, ressemblant un peu à celles du poireau, alternes, embrassantes, longues, étroites, pointues, creusées en gouttière à la base; fleurs grandes, violettes, solitaires et terminalest; involucre à à 6 folioles longues, aiguës, plus longues que les fleurons. FI. en juin, juillet. o Cultivé dans les jardins et se ressème quelquefois 26 102 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. autour des lieux habités. Je l’ai observé dans plusieurs localités aux envi- rons de Bouillon. Obs. Je cultive déjà depuis plusieurs années cette espèce dans mon jar- din, et les semences me reproduisent assez fréquemment des individus à fleurs jaunes. 584. scoRzONERA. Involucre oblong, à plusieurs folioles, entouré à la base d’écailles inégales, pointues, membraneuses sur les bords; graines sessiles; aigrette plu- meuse, presque pédicellée. 1164. Scorzonera Hispanica. Linn. DC. Scorzonère d'Espagne. Syn. Scorzonera denticulata. Lam. FI. fr., p. 82. — Scorzonera edulis. Moensch. Meth., 546. — Scorzonera sativa. Gat. FI. Montaub., 136. Caule ramoso 5-6-floro, foliis amplexicaulibus inteoris basi denticulatis. DC. Syn. Racine fort longue, noire à l'extérieur; tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, cannelée, glabre ou un peu cotonneuse; rameuse au sommet, portant 5 à 6 fleurs jaunes et terminales; feuilles glabres, planes ou ondu- lées, entières ou un peu dentées à la base; les inférieures ovales-oblongues, rétrécies en pétiole; les supérieures lancéolées, amplexicaules. FI. en juin, juillet. 2! Cultivée comme plante potagère. 1165. Scorzonera humilis. Linn, DC. Scorzonère humble. Caule subnudo subunifloro, foliis oblongo-lanceolatis 5-7-nerviis, invo- lucri foliolis basi latis sublanatis. DC. Syn. Racine grosse, cylindrique, entourée à son sommet d’une touffe de fibres brunâtres et redressées; poussant à son sommet une touffe de feuilles gla- bres, ovales-lancéolées, rétrécies en pétiole, fermes, planes, entières, mar- quées de 5 à 7 nervures longitudinales ; du milieu de ces feuilles s’élèvent une ou plusieurs tiges, droites, simples, cylindriques, presque nues, striées de 2 à 8 décimètres de hauteur; fleurs jaunes, solitaires et terminales; fo- lioles de l’involucre un peu laineuses à leur base et sur leurs bords, ovales- lancéolées, élargies à la base. Fl. en mai, juin. 2! Les prés humides des Ardennes, Rambrouch, Fays- les-Veneurs, etc. V. 8. Scorzonera austriacca. Willd. Diffère de l’espèce : par son involu- cre glabre; et par ses feuilles plus étroites, presque linéaires. Se trouve mêlée avec l’espèce : M. Dumortier l’a également observée entre S"-Marie et Florenville. 1166. Scorzonera angustifolia. Linn. DC. Scorzonère à feuilles étroites. Caule subnudo unifloro apice tomentoso, foliis sublinearibus basi lana- us, involucri squamis tomentosis lineari-oblongis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles plus molles, pres- que linéaires, couvertes vers leur base, ainsi que les tiges et les involucres, de poils cotonneux plus ou moins abondans; par son involucre, dont les folioles sont plus étroites, linéaires-oblongues; et par ses fleurs un peu plus rougeàtres en dehors. FI. en mai, juin. 2} Les prés humides entre les forges de Fischbach et Kédange. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 405 585. PODOSPERMUM. Involucre oblong, imbriqué d’écailles inégales, membrancuses sur les bords; graines striées, lisses, surmontées d’un pédicelle creux et épais qui soutient l’aigrette. 1167. Podospermum laciniatum. DC. Podosperme découpé. Syn. Scorzonera laciniata. Linn. Spec., 1114. — Scorzonera paucifida. Lam. FI. fr., 2, p. 83. Caule ramoso erecto, foliis inferioribus pinnatifidis, lobis ovatis, mucro- natis, superioribus linearibus. DC. Syn. Tige droite, cylindrique, rameuse, d’environ 3 décimètres, glabre ou un peu velue; feuilles glabres, longues; les inférieures pinnatifides, à lobes étroits et pointus; les supérieures linéaires; fleurs jaunes, terminales; involucre lévèrement cotonneux, à folioles munies d’une petite dent ou corne située un peu au-dessous de leur extrémité, et rejetée en dehors.’ FI. en juin. o* Les lieux secs et sablonneux aux environs de Ciausen. 1168. Podospermum resedifolium. DC. Podosperme à feuilles de réséda. Syn. Scorzonera resedifolia. Linn. Spec. 1113. — Scorzonera plurifida. Lam. F1. fr., 2, p. 83. Caule basi ramoso foliis linearibus pinnatifidis, lobis sublinearibus, su- perioribus simplicibus. DC. Syn. Tige d'environ 8 décimètres, cylindrique, striée, un peu cotonneuse, rameuse et couchée à la base; feuilles Iésèrement cotonneuses, linéaires- pinnatifides, à folioles lancéolées, moins aiguës que celles de l'espèce pré- cédente ; fleurs petites, jaunes et terminales. FI. en juin. & Les lieux secs et arides des côtes de la Moselle et de la Sure. 1169. Podospermum muricatum. DC. Podosperme muriqué. Caule erecto-subscabro subsimplici, foliis inferioribus linearibus, supe- rioribus pinnatifidis lobis remotis linearibus. DC. Syn. Tige d'environ 2 décimètres, droite, cylindrique, striée, glabre, rude, ordinairement simple; feuilles glabres, rudes; les inférieures linéaires, fort étroites, entières ; les supérieures également fort étroites, pinnatifides, à lobes linéaires, éloignés et divergens; fleurs petites, jaunes et terminales. Fi. en juin. o' Les lieux secs aux environs de Wintrange. : Réceptacle velu ou garni de paillettes. 586. HYPOCHÆRIS. Involucre oblong, imbriqué; réceptacle garni de paillettes placées entre les corolles ou fleurons; aigrettes plumeuses. 1170. ÆZypochœris maculata. Linn. DC. Porcelle tachée. Syn. Achyrophorus maculatus. Scop. Carn. ed., 2, n. 986. | Caule subnudo, ramo solitario, foliis oyato-oblongis subdentatis sæpius maculatis. DC. Syn. Feuilles toutes radicales, étalées en rosette, grandes, ovales-oblongues, un peu dentées, velues, souvent marquées de taches rougeàtres; du milieu de ces feuilles s’élève une tige d'environ 3 décimètres, droite, cylindrique, glabre, divisée en 2 ou 3 rameaux presque nus, terminés chacun par une grande fleur jaune; folioles de l’involucre d’un vert foncé, herissées en 404 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. dehors de poils noirâtres; graines brunes, un peu luisantes, ridées en tra- vers, toutes terminées par un pédicelle qui soutient l’aigrette. FI. en été. 2} Les collines sèches et arides. 1171. Aypocheæris radicata. Linn. DC. Porcelle à longues racines. Syn. Achyrophorus radicatus. Scop. Carn. ed., 2, n. 987. Caule ramoso nudo sublævi, foliis runcinatis obtusis scabris, peduncu- lis squamosis. DC. Syn. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, glabre, grèle, nue, cylindrique, ra- meuse, garnie de petites écailles très écartées les unes des autres; feuilles toutes radicales, petites, allongées, obtuses, sinuées ou dentées, hispides, étalées en rosette ; fleurs jaunes, assez grandes, solitaires au sommet de la tige et des rameaux; pédoncules un peu renflés au-dessous de la fleur, aigrettes toutes pédicellées. : FI. en été. 2] Les prés secs, le long des bois et des chemins. 1172. Aypochæris glabra. Linn. DC. Porcelle glabre. Syn. Æypochæris stellata. Gat. F1. Montaub., 140. Foliis radicalibus dentato-sinuatis, caule ramoso nudo. DC. Syn. Tiges de 2 à 3 décimètres, plus ou moins droites, glabres, grèles, cylin- driques, presque nues, rameuses ; feuilles toutes radicales, glabres, étalées en rosette, allongées, un peu étroites, sinuées ou pinnatifides-roncinées, obtuses au sommet; fleurs petites, jaunes, solitaires au sommet de la tige et des rameaux; involucre glabre, aigrettes de la circonférence sessiles, celles du centre pédicellées. F1. en juin. © Les champs secs et sablonneux. V. 2. Uniflora. Tige droite, nue, simple, terminée par une seule fleur. 587. CICHORIUM. Involucre double, l'extérieur à 5 folioles courtes et ouvertes; l’inté- rieur est à 8 folioles droites, soudées à la base; réceptacle garni de poils épars; aigrettes écailleuses et sessiles. 1173. Cichoriwm intybus. Linn. DC. Chicorée sauvage. Floribus sessilibus subaxillaribus geminis, foliis runcinatis nervis sub- hirsutis. DC. Syn. Tige de 4 à 7 décimètres, droite, cylindrique, simple ou rameuse, héris- sée particulièrement dans le bas de longs poils roides; feuilles un peu ve- lues, particulièrement sur les nervures; celles du bas de la tige pétiolées, roncinées, à lobes distans et aigus; les supérieures sessiles, lancéolées, beaucoup plus étroites, le plus souvent entières; fleurs grandes, bleues, sessiles, le long des rameaux; folioles de l’involucre ciliées, garnies de poils slanduleux ; les extérieures dures, coriaces à leur base. FI. en juin, juillet. 2! Le long des chemins. V.z. Albiflora. Fleurs blanches. 1174. Cichorium endivia. Linn. DC. Chicorée endive. Peduneulis axillaribus geminis altero elongato unifloro, altero brevissimo sub 4-floro, foliis oblonois denticulatis glabris. DC. Syn. Tige de 6 à 7 décimètres, droite, glabre, rameuse, très grosse, creuse et striée; feuilles assez larges, ovales-oblongues, denticulées, glabres; fleurs grandes, bleues, dont les unes longuement pédonculées, axillaires et SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 403 géminées ; les autres à pédoncules très courts portant chacun 3 ou 4 fleurs. FI. en été. © Cultivée et se ressème quelquefois d'elle-même. _B. Flosculeuses, composées de petites fleurs tubuleuses régulières, non terminées en languette. + Réceptacle nu. 388. ONOPORDUM. Involucre ventru, imbriqué, à folioles terminées par une épine simple; réceptacle alvéolé; graines anguleuses, striées en travers ; aigrette simple, sessile. 1175. Onopordum acanthium. Linn. DC. Onopordon acanthe. Syn. Acanes spinosa. Scop. Carn. ed. , 2, n. 1013. Involucri squamis patentissimis, foliis decurrentibus tomentosis sinuatis dentatis spinosis. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, ferme, rameuse et laineuse; feuilles fort larges, ovales-oblongues, sinuées-dentées, à dents épineuses, cotonneuses sur les deux surfaces; les radicales dégénérées en pétiole, les caulinaires décurrentes ou prolongées sur la tige en ailes courantes, dentées et épi- neuses; fleurs rougeätres, en têtes assez grosses, terminant la tige et les rameaux; graines comprimées, brunes, terminées par une aigrette rous- sâtre. F1. en juin, juillet. o' Les lieux incultes, le long des chemins. 389. EUPATORIUM. Involucre cylindrique , imbriqué, presque simple; fleurons peu nombreux ; styles longs, profondément bifurqués ; réceptacle nu. ; 1176. E’upatorium cannabinun. Linn. DC. Eupatoire à feuilles de chanvre. Foliis oppositis petiolatis 8-partitis, lacinüs-lanceolatis serratis interme- dia longiore. DC. Syn. Tiges d’un à 2 mètres, droites, presque simples, un peu anguleuses, striées et velues; feuilles opposées, un peu velues, composées de 3 folioles lancéolées, pointues, dentées, celle du milieu beaucoup plus grande; les inférieures sont pétiolées, les supérieures sessiles; fleurs petites, nombreu- ses, un peu rougeàtres, disposées en un corymbe serré et terminal. F1. en juillet, septembre. 2! Les lieux humides. V. 8. Folus superioribus indivisis. Feuilles supérieures simples. V. c. Foliis omnibus indivisis. Toutes les feuilles simples. Y. ». Albiflorum. Fleurs blanches. Les bois humides au dessus de Hel- sem. 590. CHRYSOCOMA. Involucre imbriqué; styles fort courts; graines terminées par des aigrettes simples et ciliées. 1177. Chrysocoma linosyris. Linn. DC. Chrysocome à feuilles de lin. Herbacea, foliis linearibus glabris, involucris laxis. DC. Syn. Tiges de 4 à 6 décimètres, glabres, grèles, droites, striées, simples, très feuillées, branchues au sommet; feuilles glabres, éparses, nombreuses, étroites, linéaires, pointues, entières; fleurs jaunes, disposées en corymbe 106 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. terminal pédonculé et feuillé; folioles de l’involucre linéaires, aiguës; se- mences velues, terminées par des aigrettes jaunâtres et sessiles. FI. en juin, juillet. 2} Les collines argileuses des côtes de la Moselle aux environs de Perle. +7 Réceptacle velu ou chargé de paillettes; semences aigrettées à poils simples. 591. LaPpa. Involucre globuleux, à folioles ou écailles terminées par une épine molle, crochue au sommet; réceptacle chargé de paillettes; aigrettes persistantes, à poils courts, roides et inégaux. 1178. Lappa tomentosa. DC. Bardane à tètes cotonneuses. Syn. Arctium tomentosum. Hoffm. Germ., 4, p. 124. — Arctium bardana. Will. Spec., 8, p. 1632. Involucris aracnoideo-tomentosis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, épaisse, striée, dure, rameuse, un peu cotonneuse; feuilles grandes, pétiolées, cordiformes, entières ou munies de quelques dents écartées ; blanches et cotonneuses en dessous, vertes et glabres en dessus; fleurs purpurines, disposées en têtes arrondies, termi- nales, couvertes de fils cotonneux entrelacés, ressemblant à des toiles d'araignées. F1. en juin, août. o" Les lieux incultes le long des chemins. 1179. Zappaminor. DC. Bardane à petites têtes. Syn. Arctium minus. Hoffm. Germ., 4, p. 124. — Arctium lappa. Thuil. F1. par., 1, p. 434. — Lappa glabra. v. a. Lam. Dict., 1, p. 377. Involucris glabris, floribus capitatis. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses involucres entièrement glabres, non chargés d’un duvet cotonneux, et par ses têtes de fleurs nais- sant 5 à 6 ensemble sur un pédoncule et disposées en forme de grappe. FL. en juin, août. 0" Les lieux incultes, le long des chemins. V.s. Alhiflora. Fleurs blanches. 1180. Zappa major. DC. Bardane à grosses têtes. Syn. Lappa glabra. Lam. Dict., 1, p. 377. — Arctium majus. Hoffm. Germ., 4, p. 124. — Lappa officinalis. AI. Ped., n. 528. — Arctium grandiflora. Desf. Cat. Involucris glabris, floribus solitariis. DC. Syn. Tige d’un à 2 mètres, grosse, striée, légèrement cotonneuse, dure, ra- meuse; feuilles larges, ovales, garnies de quelques dents écartées, pétio- lées, blanches et cotonneuses en dessous, vertes et glabres en dessus; fleurs rougeûtres, en têtes fort grosses, solitaires, disposées au sommet de la tige et de ses ramifications en forme de corymbe terminal; involucres olabres. FI. en Juin, août. « Les lieux incultes, un peu humides, le long des chemins. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 407 °592. SERRATULA. Involucre cylindrique, imbriqué d’écailles non épineuses; récepla- cle chargé de paillettes ; aigrette persistante, à poils roides, dentés et mégaux. 1181. Serratula tinctoria. Linn. DC. Sarrête des teinturiers. Syn. Carduus tinctorius. Scop. Carn. ed., 2, n. 1012. . Foliis argutè serratis glabris, basi subpinnatifidis, corymbo fastigiato. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, dure, striée, simple ou ra- meuse; feuilles glabres, dures, lisses, finement dentées, de forme très va- riable, tantôt lancéolées, entières, tantôt pinnatfides, à lobes lancéolés; les inférieures grandes, longuement pétiolées; les supérieures sessiles ou presque sessiles; fleurs petites, d’un pourpre foncé, disposées en corymbe serré et terminal; fleurons tous égaux; folioles de l’involucre un peu rou- geûtres, cotonneuses sur les bords; aigrettes jaunâtres. FI. en août, septembre. 2! Les prés un peu humides, les bois, Cristnach, Blaschette, Everlange, etc. V. a. Heterophylla. Feuilles dont les unes sont ovales-lancéolées, simple- ment dentées en soie, et les autres plus ou moins pinnatifides. V.s. Foliis omnibus pinnatifidis. Toutes les feuilles pinnatifides. V. c. Foliis omnibus ovatis indivisis. Toutes les feuilles ovales, entières. V. ». Cordata. Feuilles radicales fort larges, ovales, cordées à la base. 395. cARDUUS. Involuere ventru, imbriqué d’écailles épineuses; réceptacle hérissé de poils soyeux ; toutes les corolles sont à 5 dents égales ; aigrettes à poils simples, sessiles. 1182. Carduus tenuiflorus. DC. Chardon à fleurs menues. Syn. Carduus acanthoides. Huds. Angl. 151. Foliis decurrentibus sinuatis subtus tomentosis, anthodiis subcylindricis aggregatis, pedunculis appendiculato-spinosis, squamis lanceolaüs arrectis. Reich. Tige d'environ 6 décimètres, droite, cannelée, rameuse, cotonneuse, d’un vert blanchâtre, garnie dans toute sa longueur sur différentes faces d’une aile courrante, sinuée, dentée, très épineuse, produisant de distance en distance des feuilles oblongues, sinuées, anguleuses, blanchâtres et hé- rissées d’épines; fleurs purpurines, ramassées 3 à 4 ensemble au sommet de la tige et des rameaux; folioles de l’involucre droites, souvent rougeâtres vers le sommet. FI. en juin, juillet. o' Les lieux incultes, le long des chemins aux envi- rons de Mersch. 1163. Carduus polyanthemos. Linn. Chardon multiflore. Foliis decurrentibus profundè pinnatifidis, laciniis binatis lanceolatis cruciatis ciliato-spinosis glabriusculis, pedunculis crispatis, capitulis ovatis paniculato-condensatis arachnoiïdeis, squamis subulatis patulis. Reich. Tige d’un à 2 mètres, droite, glabre, striée, rameuse, garnie d’ailes courantes et épineuses; feuilles glabres, décurrentes, profondément pin- natifides, à lanières lancéolées, sinuées, épineusessfleurs rougeätres, en têtes ovales, portées sur des pédoncules crépus et ramassées en panicule terminale; folioles de l’involucre subulées et élalées. FL. en juin, juillet. 9 Les bois humides au-dessus de Domeldange. 408 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 1184. Carduus defloratus. Linn. DC. Chardon terne. Syn. Carduus cirsioides. Vill. Dauph., 2, p. 12. — Cirsium defloratum. Scop. Carn. ed., 2, n. 1003, 8. — Cirsium pauciflorum. Lam. FL. fr., 2, p. 22. Foliis semidecurrentibus inciso-serralis ciliato-spinulosis nudis, radica- libus indivisis, pedunculis monocephalis longissimis lanuginosis. Reich. Tige d'environ 6 décimètres, droite, striée, presque nue au sommet, co- tonneuse, ordinairement simple, et ne portant qu’une ou deux fleurs; feuil- les décurrentes, presque glabres, incisées-serrées, ciliées et épineuses; les radicales entières; fleurs assez petites, rougedtres, un peu penchées, ter- minales, solitaires, soutenues par des pédoncules allongés et cotonneux; folioles de l’involucre linéaires, très acérées, terminées par une épine molle, FI. en juin, juillet. 2} Les lieux incultes, un peu humides aux environs d’Etaile. 1185. Carduus nutans. Linn. DC. Chardon penché. Foliis interruptè decurrentibus spinosis, capitulis solitariis cernuis, squa- mis anthodii lanceolatis supernè patentibus. Reich. Tiges de 5 à 6 décimètres, droites, épaisses, cannelées, rameuses, coton- neuses, garnies d’ailes foliacées et épineuses; feuilles glabres, cotonneuses sur les côtés, smuées, découpées, prolongées sur la tige et épineuses; fleurs purpurines, disposées en têtes terminales assez grosses, courtes, pen- chées, portées sur des pédoncules cotonneux et blanchätres: écailles de l'involucre lancéolées, les extérieures ouvertes; les intérieures plus redres- sées; elles sont couvertes de poils cotonneux, ressemblant à des toiles d’a- raignées. FI. en juin, juillet. o Les lieux incultes, le long des chemins. V. 2. Albiflorus. Fleurs blanches. V. c. F1. carneis. Fleurs couleur de chair. V. ». Lucidus. Feuilles beaucoup plus larges, plus allongées que celles de l'espèce, d’un vert luisant en dessus. 1186. Carduus crispus. Linn. DC. Chardon crépu. Foliis decurrentibus oblongis sinuato-spinosis pinnatifidisve subtus lana- tis, anthodiis subagoregatis, squamis subulatis mucronatis patulis. Reich. Tige d’un à 2 mètres, ‘droite, cannelée, rameuse, cotonneuse, garnie d’ai- les foliacées et épineuses ; feuilles décurrentes, lancéolées-oblongues ou sinuées-pinnatifides, épineuses et crépues, vertes et glabres en dessus, blan- ches et cotonneuses en dessous; fleurs purpurines, disposées en petites tèles ovoides, nombreuses, ramassées au sommet de la tige et des ra- meaux ; écailles de l'involucre subulées, mucronées, ouvertes et non réflé- chies. FI. en juin, juillet. & Les lieux humides, le long des chemins. V. 8. Simplicifolius. Feuilles à peine incisées; fleurs en têtes pédoncu- lées, peu nombreuses. V. c. Albiflorus. Fleurs blanches. 1187. Carduus acanthoides. Linn. Chardon acanthoïde. Foliis decurrentibus, sinuato-spinosis subtus pubescentibus, anthodiis SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. 409 globosis subpedunculatis erectis villosis solitariis, squamis linearibus arrec- üis intimis patulis. Reich. Tige de 8 à 4 décimètres, droite, un peu anguleuse, cotonneuse, rameuse, garnie sur les angles d’ailes foliacées et épineuses ; feuilles décurrentes, glabres, vertes en dessus, blanchâtres en dessous, cotonneuses dans leur jeunesse, presqu’entièrement glabres dans l’âge adulte ; elles sont ovales, élargies, un peu sinuées, dentées, à dents épineuses ; fleurs purpurines, disposées en têtes globuleuses, droites, pédonculées, solitaires et termina- les; écailles de l’involucre linéaires droites; les intérieures étalées. FI. en juin, juillet. & Les lieux incultes des bords de la Sure aux envi- rons d'Echternach. +47 Réceptacle velu ou paléacé, aigrette à poils plumeux. 394. cirsiuM. Involucre cylindrique ou ventru, imbriqué d’écailles épineuses; récep- tacle garni de paillettes sétacées; ; aigrette sessile, plumeuse. 1188. Cirsium acaule. DC. Cirse nain. Syn. Carduus acaulis. Linn. Spec., 1156. — Cirsium acaulis. Lam. F1. fr., 2, p. 26. — Cnicus acaulis. Hoffm. Germ., 4, p. 130. Foliis sessilibus pinnatifidis dentatis spinuloso-ciliatis , pedunculis radi- calibus unifloris, anthodiis ovatis glabris, squamis arctè imbricatis. Reich. Feuilles toutes radicales, couchées, étalées sur la terre, vertes, glabres ou un peu pubescentes, oblongues, pinnatifides, à lobes sinués-dentés, ciliés et épineux ; du milieu de ces feuilles s’élève un pédoncule très court, terminé par une fleur purpurine assez grande ; écailles de l’involucre gla- bres, fortement imbriquées. FL. en Juin, juillet. 2! Les collines sèches le long des bois. V. 8. Caulescens. Pédoncule d’un à 2 décimètres. V. c. Albiflorum. Fleurs blanches. Les lieux secs et arides aux environs de Dudelange. 1189. Cirsium eriophorum. DC. Cirse laineux. Spa Carduus eriophorus. Linn. Spec., 1153. Carthamus ferox. Lam. F1. fr., 2, p. 11. — Cüirsium eriocephalus. Cluz. — Cnicus eriocephalus. W. — ÆEriolepsis erophora. H. Cas. Foliis sessilibus pinnatifidis hispidis, lacinïis geminatis divaricatis spino- sis, anthodiüs aggregatis arachnoideo-pubescentibus, squamis mucronatis reflexis. Reich. Tige d’un à 2 mètres, droite, grosse, cannelée, rameuse, cotonneuse, rougeätre à la base, à rameaux longs et redressés ; feuilles pinnatifides, épineuses, vertes et garnies de poils rudes en dessus; blanches et coton- neuses en dessous; les radicales fort grandes, Concbe et étalées sur la terre, à découpures étroites, écartées, ciliées et épineuses, disposées 4 à 4 sur la côte ; les caulinaires plus petites, sessiles, amplexicaules ; fleurs pur- purines, disposées en grosses têtes au sommet de la tige et des rameaux ; écailles de l’involucre linéaires-oblongues, épineuses au sommet, réflé- 10 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. chies, abondamment chargées d’un duvet laineux, en forme de toile d’arai- gnée. FI. en juin, juillet. « Les lieux incultes et pierreux aux environs de Bel- levue et dans les rochers à la sortie de la Porte Neuve. 1190. Cirsium lanceolatum. Scop. DC. Cirse lancéolé. Syn. Carduus lanceolatus. Linn. Spec., 1149. — Cnicus lanceolatus. Hoffm. Germ., #4, p. 127. — Friolepsis lanceolata. H. Cass. Foliis decurrentibus pinnatifidis strigoso-hispidis, laciniis devaricato- bifidis spinosis, anthodii ovati arachnoïidei squamis lanceolatis spinosis pa- tentibus. Reich. Tige d’environ un mètre, droite, dure, cannelée, rameuse, un peu coton- neuse, garnie d’ailes épineuses ; feuilles assez grandes, velues en dessous, décurrentes, profondément divisées en lanières étroites, lancéolées, écar- tées, terminées chacune par une forte épine ; fleurs purpurines, disposées en têtes terminales assez grosses ; involucres un peu laineux, à écailles lan- céolées, épineuses et écartées. FL. en juin, juillet. Les lieux incultes, le long des chemins. V.z. Albiflorum. Fleurs blanches. V. c. Sylvaticum. Tige plus feuillée, plus épineuse ; feuilles plus larges, plus velues, et d’un vert plus tendre. Croît dans les bois. 1191. Cirsium nemorale. Reich. Cirse des bois. Foliis semidecurrentibus pinnatifidis strigoso-hispidis subtus albo-lana- tis, laciniis bi-tripartitisve, anthodii globosi squamis lanceolatis setaceo- spinescentibus patulis. Reich. Tige d'environ deux mètres, droite, creuse, striée, un peu cotonneuse et rameuse, garnie d’ailes courantes et épineuses; feuilles fort larges, dé- currentes, pinnatifides, : à lanières découpées en 2 ou 8 lobes, terminés par de fortes épines; elles sont blanches et très cotonneuses en dessous; vertes et hispides en dessus ; les radicales dégénérées en pétioles, et étalées sur la terre ; fleurs purpurines, disposées « en têtes globuleuses au sommet de la plante, et dans les aisselles des feuilles supérieures ; écailles de l’involucre sétacées, épineuses et écartées. FI. en juin, juillet. — Les lieux ombragés du Grunenwald, au-dessus du fourneau de Domeldange. V.s. Axillare. Fleurs axillaires, solitaires dans presque toute la longueur de la plante. 1192. Cirsium carminans. Dum. Prodr. Cirse cotonneux. Foliis decurrentibus lanceolatis, indivisis sinuatis, margine spinulosis, inferne tomentosis, calathiis solitariis (vel geminatis) pericliniis aculeatis. Dum. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, striée, cotonneuse, simple ou rameuse; feuilles un peu décurrentes, lancéolées, obtuses, sinuées, garnies sur leurs bords de quelques dents épineuses, blanches et cotonneuses en dessous, vertes et un peu hispides en dessus; fleurs purpurines en têtes ovales, soli- taires ou géminées au sommet de la tige et des rameaux; écailles de l’invo- lucre cotonneuses et épineuses. FI. en juin, juillet. o' Les bois aux environs de Gérouville. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. AIT 1193. Cirsium arvense. DC. Cirse des champs. Syn. Serratula arvensis. Linn. Spec., 1149. — Carduus arvensis. Lam. Dict., 1, p. 706. — Cnicus arvensis. Hoffm. Germ., 4, p. 180. Foliis sessilibus squarroso-pinnatifidis spinosis, laciniis oblongis remotis basi subbifidis interstitiis laciniarum angustis, caule paniculato, anthodiis ovatis spinulosis. Reich. Tige de 5 à 8 décimètres, droite, cannelée, glabre, rameuse et paniculée au sommet; feuilles sessiles, lancéolées-pinnatifides, crépues,. à lanières oblongues, écartées, trifides à la base, sarnies d’épines roides ; elles sont vertes et glabres en dessus, blanchâtres et un peu velues en dessous; fleurs. purpurines, en têtes ovales, nombreuses, disposées en corymbe terminal; écailles de l’involucre serrées, rougetres, peu épineuses. FI. en juin, juillet. 2] Les champs. V.s. Albiflorum. Fleurs blanches. V. c. Tomentosum. Tige et feuilles entièrement velues. V. n. Parviflorum. Fleurs en têtes fort petites; fleurons dépassant à peine la longueur de l’involucre; tige très rameuse, à rameaux resserrés contre la tige. Les champs humides entre Hollerich et Cokelschener. V.£. Prohferum. Fleurs prolifères. 1194. Cirsium setosum. Reich. Cirse rude. Syn. Serratula setosa. Willd. Spec., 3, p. 1645. — Serratula gigantea. Desf. — Cüirsium dioicum. H. Cass. — Cirsium prœaltum. H. Cass. — WSerratula complanata. Schwes. Foliis oblongo-lanceolatis subundulatis, sinnuato-dentatis laciniis oblon- gis integris, ciliato-spinescentibus. Reich. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente, dont elle n’est peut-être qu'une variété. Sa tige est droite, glabre, cannelée, rameuse, d'environ un mètre de hauteur, paniculée au sommet ; ses feuilles sont entièrement glabres, lisses, d’un vert foncé, lancéolées-oblongues, plus ou moins pinnatifides, ou sinuées-dentées, à lanières oblongues, entières, ci- liées et épineuses; elles sont planes et non crépues comme dans l’espèce précédente; les supérieures sont entières, non divisées; fleurs purpurines, en têtes ovales, petites, disposées comme celles de l'espèce précédente, mais moins nombreuses; écailles de l’involucre ovales, aiguës, presque mu- cronées. FI. en juin, juillet. 2} Les lieux ombragés et humides du Grunenwald, au-dessus du fourneau de Domeldange. 1195. Cirsium palustre. DC. Cirse des marais. Syn. Carduus palustris. Linn. Spec. 1151. — Cnicus palustris. Hoffm. Germ., 4, p. 127. — Carduus acanthoides. H. Dam., 1341. — Onotrophe palustris. H. Cass. Folis decurrentibus lineari lanceolatis, dentatis pinnatifidisque margine spinosis, anthodiis racemoso-slomeratis, squamis mucronatis appressis. Reich. Tige d’un à 2 mètres, droite, un peu cotonneuse, striée, ordinairement 412 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE-ÉGALE. simple, garnie d’ailes épineuses ; feuilles lancéolées-linéaires, décurrentes, pinnatifides, à lobes incisés, garnis de dents épineuses ; les supérieures linéaires ; elles sont vertes et glabres en dessus, blanchâtres et cotonneu- ses en dessous, fleurs purpurines, en petites têtes ramassées en grappes au sommet de la tige; écailles de l’involucre petites, serrées, cotonneuses à leur base. FI. en juin, juillet. 2] Les bois humides, les marais. V. 8. Albiflorum. Fleurs blanches. V. c. Spinosissimum. Tige d'environ 3 décimètres, entièrement hérissée d’épines jaunètres, fort longues ; feuilles inférieures profondément pinna- üfides. 1196. Cirsium oloraceum. DC. Cirse des lieux cultivés. Syn. Cnicus oloraceus. Linn. Spec., 1156. — Cnicus pratensis. Lam. F1, fr., 2, p. 4. — Cnicus acanthüfolius. Lam. Dict., 1, p. 503. — Cirsium variabile. v. a. Moensch. Meth., 558. — Carduus oloraceus. Vill. Dauph. 8, p. 21. — Ornotrophe oloracea. H. Cass. Foliis cordato-amplexicaulibus ovalibus pinnatifidis spinuloso- ciliatis, anthodiis aggregatis, squamis lanceolatis spinosis. Reich. Tige d'environ un mètre, assez grosse, droite, simple, cannelée, glabre ; feuilles glabres, vertes sur les deux surfaces, les inférieures grandes, pin- natifides, à lobes garnis de cils épineux ; les caulinaires amplexicaules, plus ou moins sinuées, pinnatifides, dentées et ciliées; fleurs d’un jaune pâle, en têtes ramassées en un faisceau terminal entouré à la base de feuilles molles, jaunâtres, ovales et ciliées ; écailles de l’involucre lancéo- lées, épineuses. Fl. en juin, juillet. 2] Les prés humides et marécageux, le bord des eaux. V. 8. {ntegrifolium. Feuilles toutes ovales, entières, dentées et épineu- ses sur les bords; les caulinaires élargies et cordées à la base; tige pubes- cente. 595. cARLINA. Involucre imbriqué d’écailles de 2 sortes; les extérieures lâches, folia- cées, ciliées-épineuses; les intérieures scarieuses, terminées par une languette assez longue, colorée, luisante, formant des rayons à la fleur; réceptacle garni de pail- lettes membraneuses. 1197. Carlina vulgaris. Linn. DC. __ Carline vulgaire. Caule corymboso arachnoiïdeo, foliis lanceolatis sinuato-dentatis dentibus rotundatis pluri-spinosis, spinis divaricatis. Reich. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, arrondie, dure, cotonneuse, rameuse au sommet; feuilles vertes et glabres en dessus, blanchâtres et cotonneu- ses en dessous, sinuées, épineuses et ciliées sur les bords; les inférieures étroites, allongées; les caulinaires lancéolées, embrassantes; fleurs jaunà- tres, en têtes solitaires au sommet de la tige et de ses ramifications. FI. en juin, juillet. Les collines sèches et arides. V.8. Uniflora. Tige simple, terminée par une seule fleur. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 415 POLYGAMIE SUPERFLUE. À. Fleurs discoïdes, dépourvues de demi-fleurons radiés. 396. ARTEMISIA. Involucre ovoïde ou arrondi, imbriqué de folioles serrées ; réceptacle nu ou hérissé de poils; fleurs très petites. l. Réceptacle garni de poils. 1198. Artemasia absinthium. Linn. DC. Armoise absinthe. Syn. Absinthium vulgare. Lam. F1. fr., 2, p. 45. Foliis incanis, radicalibus triplicato-pinnatifidis obtusiusculis, superio- ribus pinnatifidis acutis, laciniis lanceolatis, floralibus indivisis, floribus globosis, pedunculatis nutantibus. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, dure, cannelée, rameuse, blanchâtre; feuilles alternes, pétiolées, blanchâtres ; les radicales tripinnatifides, à dé- coupures obtuses; les supérieures pinnatifides, à découpures linéaires et aiguës ; les floréales linéaires, entières ; fleurs petites, nombreuses, jaunà- tres, en petites têtes globuleuses, pédonculées, penchées, et disposées en grappes terminales. FL. en août. 2] Les lieux incultes, sablonneux, les rochers, etc. Il. Réceptacle nu. 1199. Artemisia campestris. Linn. DC. Armoise champètre. Caule procumbente ramoso virgato, foliis caulinis setaceis pinnatis gla- bris, radicalibus pinnatis, laciniis trifidis incanis, floribus subovatis pe- dunculatis. DC. Syn. Tiges d'environ 5 décimètres, rougeûtres, rameuses, un peu couchées et dures à la base, pubescentes vers le sommet; feuilles alternes, sessiles ; les inférieures pinnées, à lanières trifides ; les supérieures à lanières séta- cées; elles sont soyeuses et blanchâtres dans leur jeunesse, et verdissent à mesure que la plante se développe; fleurs petites, jaunâtres, en petites têtes solitaires, penchées, disposées en grappes grèles, simples et termina- les; involucre glabre, hémisphérique, à folioles un peu scarieuses sur les bords. FI. en juillet, août. 2] Cette plante est très rare dans nos contrées; Je n’en ai encore trouvé que quelques pieds dans les graviers des bords de la Moselle, aux environs de Remeschen. 1200. Ariemaisia vulgaris. Linn. DC. Armoise commune. Syn. Artemisia officinalis. Gat. F1. de Montaub. 144. Caule herbaceo foliis pinnatifido-incisis subtus tomentosis supra atro- viridibus, floralibus indivisis lineari-lanceolatis subsessilibus oblongis erec- tis, involucris tomentosis. DC. Syn. Tiges s’élevant environ à un mètre de hauteur, droites, fermes, canne- lées, rougeâtres, glabres ou un peu velues et rameuses; feuilles alternes, 414 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. pétiolées, incisées-pinnatifides, à lobes dentés et aigus, très blanches et cotonneuses en dessous, glabres, d’un vert foncé en dessus; celles qui ac- compagnent les fleurs sont ordinairement fort petites, lancéolées et entiè- res ; fleurs rougeâtres, en petites têtes sessiles, disposées en petits épis latéraux, naissant dans les aisselles des feuilles supérieures, et formant par leur ensemble de longues grappes terminales; involucres un peu cotonneux et blanchätres. FL. en juillet, août. 2! Les lieux incultes. 1201. Artemisia pontica. Linn. DC. Armoise du pont. Caule herbaceo ramoso, foliis subtus tomentosis, caulinis bipinnatis, foliolis linearibus, rameis simplicibus, floribus subrotundis pedunculatis nutantibus. DC. Syn. Racine ligneuse, rampante, garnie de fibres nombreuses ; tiges de 3 à 4 décimètres, droites, cylindriques, rameuses, couvertes ainsi que les feuil- les et les involucres, d’un duvet fin et blanchâtre; feuilles nombreuses, éparses, pétiolées, bipinnatifides, à lobes étroits, linéaires; celles qui sont placées à la base de la panicule sont simplement pinnatifides; les supérieu- res ou floréales sont simples, linéaires ; fleurs petites, jaunâtres, en petites têtes globuleuses, disposées en panicule droite, rameuse et terminale. FI. en juillet, août. 2] Les lieux secs et pierreux. Elle est fréquente sur le cimetière de Beaufort. 597. TANACETUM. Involucre hémisphérique, imbriqué d’écailles petites, pointues et serrées; tous les fleurons tubuleux; ceux du disque à 5 dents égales; ceux de la circonférence à 5 lobes ; réceptacle nu ; semences sans aigrettes, couronnées par un rebord membraneux. 1202. Tanacetum vulqare. Linn. DC. Tanaisie commune. Foliis bipinnatifidis incisis serratis. DC. Syn. Tiges de 6 à 10 décimètres, droites, dures, cannelées, glabres ou léoe- rement velues, ou un peu rameuses ; feuilles alternes, glabres, ailées, à seg- mens longs, linéaires, pinnatifides, à découpures dentées ; fleurs jaunes, nombreuses, disposées en un beau corymbe terminal. FI. en juillet, août. 2! Les lieux incultes, le long des chemins. V.s. Crispum. Feuilles crépues. Cette variété cultivée, dans les jardins, se retrouve souvent sauvage autour des lieux habités. 598. conyza. Involucre imbriqué, arrondi, à écailles pointues; réceptacle nu ; fleu- rons tubuleux ; ceux du centre à 5 dents ; ceux de la circonférence à 5 lobes ; semen- ces couronnées par des aigrettes sessiles à poils simples. 1203. Conyza squarrosa. Linn. DC. Conyze rude. Syn. Conyza vulgaris. Lam. FI. fr., 2, p. 73. Foliis scabris, caulinis ovato-oblongis serratis, rameis oblongo-lanceo- latis subintegerrimis, caule herbaceo corymboso, involucris squarrosis DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, dure, velue, rougeûtre, rameuse au sommet ; feuilles alternes, pointues, vertes et rudes en dessus, douces au toucher et cotonneuses en dessous ; les inférieures pétiolées, ovales-cblon- gues, dentées ; les supérieures lancéolées-oblongues, sessiles, presqu'en- SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 415 tières; fleurs d’un blanc-jaunâtre, rougeâtres en dehors, disposées en un corymbe terminal. F1. en juillet, août. 2]. Les lieux secs le long des bois. 599. GNAPHALIUM. Involucre imbriqué, à écailles obtuses, luisantes et scarieuses, au moins les intérieures et sur les bords; réceptacle nu; semences munies d'aigrettes à poils simples ou dentés. . I. Znvolucre entièrement scarieux. Gnaphalium. Linn. 1204. Gnaphalium arenarium. Linn. Gnaphalium des sables. Syn. Elychrysum arenarium. DC. FI. fr., n. 3113. — Hehichrysum arenarium. Reich. FI. germ., excurs., p. 224. Herbaceum, foliis incanis tomentosis obtusis, radicalibus spathulato- lanceolatis, caulinis lineari-lanceolatis, corymbo composito. DC. Syn. Tiges de 2 à 8 décimètres, droites, simples, cotonneuses, blanchätres, très feuillées ; feuilles également cotonneuses, éparses, sessiles, oblongues, entières, ones les inférieures lancéolées, un peu en spatule; les supé- rieures plus étroites, lancéolées-linéaires ; fleurs jaunes, disposées en un corymbe terminal ; involucre ovoïde, à écailles scarieuses, d’un jaune très briliant. FI. en juin, juillet. 2] Les lieux stériles et sablonneux. V.z. Aurantiacum. Ecailles de l’involucre de couleur orange. 1205. Gnaphalium sylvaticum. Linn. DC. Gnaphalium des bois. Caule herbaceo simplicissimo erecto tomentoso, foliis lanceolaris utrinqué attenuatis et lanatis, floribus terminalibus axillaribusque sessilibus spicatis. DC. Syn. Tige d’environ 5 décimètres, droite, simple, blanchâtre et cotonneuse; feuilles éparses, sessiles, lancéolées-linéaires, entières, amincies aux deux extrémités, blanchâtres et cotonneuses sur les deux surfaces; les radicales plus nombreuses, rétrécies en pétiole ; fleurs petites, nombreuses, dispo- sées en petites grappes dans les aisselles des feuilles supérieures, et formant par leur réunion un épi terminal très allongé; écailles de l’involucre velues, un peu scarieuses, d’un jaune roussâtre. FI. en août, septembre. 2! Les champs secs et sablonneux. V. 2. Rectum. Tige plus élevée; feuilles plus étroites, vertes et presque glabres en dessus; “fleurs plus écartées; écailles de l’involucre d’un roux pâle. 1206. Gnaphalium uliginosum. Linn. DC. Gnaphalium des marais. Syn. Gnaphalium ramosum. Lam. F1. fr., 2, p. 65. Caule herbaceo ramoso diffuso lanato, foliis lineari-lanceolatis utrinquè angustatis tomentosis, floribus terminalibus congestis. DC. Syn. Tige d'environ 2 ipnines très rameuse, Éialées cotonneuse et blan- châtre; feuilles molles, éparses, sessiles, lancéolées-linéaires, pointues, ré- trécies aux deux extrémités, blanchâtres et cotonneuses sur les deux sur- faces; fleurs petites, disposées en petits paquets feuillés au sommet de la tige et de ses ramifications; écailles de l’involucre d’un jaune roussâtre. FI. en juin, septembre. © Les champs un peu humides. ; CRU à | 0% ni x. «16 SYNGÉNÉSIE. = POLYGAMIE UT | Lots V.s. G. nudum. Hoffm. Diffère de l’espèce par sa tige plus rameuse, et par ses feuilles glabres. 1207. Gnaphalium luteo-album. Linn. DC. Gnaphalium jaunâtre. Syn. Gnaphalium conglomeratum. Lam. F1, fr., 2, p. 64. — Helichrysum luteo-album. Reich. FI. Germ., 2, p. 64. — Elichryswin conglomeratum. Moench. Meth. Caule herbaceo simplici erecto, foliis semi amplexicaulibus lineari-lan- ceolatis subrepandis, utrinquè pubescentibus, inferioribus obtusis, superio- ribus acutis, corymbo glomerato. DC. Syn. Racine poussant des tiges nombreuses, touffues, couchées à la base, sim- ples, cotonneuses, ainsi que toute Ja plante; feuilles molles, cotonneuses, amplexicaules, lancéolées-linéaires, entières ou un peu ondulées; les inférieu- res en spatule, obtuses au sommet; les supérieures aiguës; fleurs ramassées en petites têtes, ou corymbe serré au sommet de la tige; écailles de l’invo- lucre luisantes, d’un jaune couleur de paille. FI. en août, septembre. © Les lieux sablonneux un peu humides aux environs d'Etalle. 1208. Gnaphalium dioicum. Linn. DC. Gnaphalium dioique. Syn. Anthenaria dioica. Gærtn. Fruct., 2, p. 410. Sarmentibus procumbentibus, caule simplicissimo, foliis radicalibus spathulatis, corymbo coarctato, floribus dioicis, involueri squamis interio- ribus elongatis obtusis coloratis. DC. Syn. Racine poussant plusieurs rejets rampans, terminés par une rosette de feuilles, du milieu de laquelle s'élève une tige droite, simple, d'environ 2 décimètres, cotonneuse et blanchâtre; feuilles vertes et glabres en des- sus, blanches et cotonneuses en dessous; celles des rosettes spatulées; les caulinaires sessiles, écartées, linéaires et pointues; fleurs dioiques, rougeà- tres ou blanches, ramassées en corymbe serré et terminal; écailles de l'in- volucre oblongoues, non luisantes. FI, en juin, juillet. 2} Les bruyères. On la nomme vulgairement Pied de chat. V. a. Floribus fertilibus. Involucre oblons, rousetre; fleurons fertiles, femelles; aigrette à poils longs, simples et dentés, V.s. Floribus sterilibus. Involucre arrondi, blanc, fleurons mâles et sté- riles; graines avortées; aigrette à poils plus courts, renflés au sommet en forme de petite massue. Il. Znvolucre un peu anguleux, laineux à l'extérieur. Filago. Linn. 1209. Gnaphalium germanicum. DC. Gnaphalium d’Allemagne. Syn. Filago germanica. Lion. Spec. 18 1. — Filago vulgaris. Lam. Fi. fr., 2, p. 61. — Gifola germanica. Dum. Prodr. Caule herbaceo erecto dichotomo, folüis lineari-lanceolatis undulatis obtusiusculis lanata-tomentis, capitulis globoso-capitatis axillaribus termi- nalibusque anthodii squamis subæqualibus. Reich. Tiges d’un à 2 décimètres, droites, dures, feuillées, cotonneuses, plu- sieurs fois bifurquées au sommet; feuilles petites, nombreuses, sessiles, TRS. x # Fi # SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPEREFELUE. 417 cotonneuses, blanchätres, lancéolées-linéaires, ondulées, un peu deniées, et élargies; fleurs petites, d’un jaune roussâtre, ramassées en paquets sphé- riques, serrés, sessiles à la bifurcation des rameaux et à leur sommet; in- volucres à 5 angles, à écailles inférieures aiguës et scarieuses à leur sommet. à FI. en juin, août. © Les champs secs. & 1210. Gnaphalium pyramidatum. Wild. Gnaphalium pyramidale. Syn. Filago pyramidata. Linn. Spec., 1311. — Filago germanica. Sturm. INT. 12. E ” Herbaceum, caule erecto subdichotomo, fohis Janceolato-spathulatis pa- tentibus viridibus, capitulis confertis axillaribus terminalibusque, anthodii squamis imbricatis. Reich. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en dif- fère : pas sa tige couverte d’un duvet plus blanc et plus ras; par ses feuilles oblongues, rétrécies à la base, élargies et obtuses au sommet; les inférieu- res en spatule; par ses involucres dont les écailles sont jaunâtres, glabres, terminées par une pointe acérée. FI. en juin, août. © Les champs secs. 1211. Gnaphalium arvense. DC. Gnaphalium des champs. Syn. Filago arvensis. Linn. Spec., 1312. — Gnaphalium montanuwm. Sturm. X, 38. — Oghfa arvensis. Dum. Prodr. Fl. Belo., p. 68. Caule herbaceo erécto paniculato, foliis oblongo-lanceolatis lanuginosis, floribus congestis lateralibus terminalibusque tomentosis. DC. Syn. Tige d'environ 8 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, cotonneuse, blanchâtre, ainsi que toute la plante; feuilles alternes, sessiles, étroites, lancéolées-oblongues, molles, cotonneuses, serrées contre la tige; fleurs pe- tites; blanchâtres, disposées par petits paquets le long et au sommet de la tige et des rameaux; involucres coniques très cotonneux, et non sca- rieux. FI. en juillet, septembre. © Les champs secs et sablonneux. 1212. Gnaphalium gallicum. DC. Gnaphalium de France. Syn. Filago gallica. Linn. Spec., 1312. — Filago filiformis. Lam. F1. fr., 2, p. 59. — Logfia gallicé. Dum. Prodr. Fl. Belg., p. 68. Caule herbaceo erecto subdichotomo, fois linearibus acuminatis canes- centibus, floribus confertis axillaribus terminalibusque. DC. Syn. Tige d'environ 2 décimètres, droite, grêle, menue, lésérement coton- neuse et blanchâtre, divisée dès sa base en rameaux diffus et étalés, plu- sieurs fois bifurqués; feuilles éparses, sessiles, étroites, linéaires, aiguës blanchâtres et cotonneuses; fleurs petites, nombreuses, disposées 3 à 8 ensemble par petits paquets, sessiles à la bifurcation des tiges et des ra- meaux; et à leur sommet, entourées de feuilles sétacées, deux fois plus lon- gues qu’elles; involucres coniques, blanchätres. FI. en juin, août. ©) Les champs secs et siblonneux. V. 5. Prostratum. Tiges entièrement couchées, rameuses et diffuses à la base, à rameaux redressés. 27 , 200 Te. 418 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 1213. Gnaphalium montanum. DC. Gnaphalium des montagnes. Syn. Filago montana. Linn. Spec., 1311. — Gnaphalium montanum. v. a. Lam. Dict., 2, p. 760. — Logfia montana. Dum. Prodr, FI. Belg., p. 68. Caule herbaceo erecto subdichotomo, foliis lineari-lanceolatis adpressis tomentosis, floribus confertis axillaribus terminalibusque. DC. Syn. Tige d'environ 2 décimètres, droite, simple, ou se divisant dès sa base en plusieurs autres très grèles, droites, cotonneuses, blanches, plusieurs fois bifurquées au sommet; feuilles courtes, étroites, läncéolées-linéaires, pointues. blanches, un peu cotonneuses, resserrées contre la tige; fleurs petites, d'un blanc verdâtre, disposées le long des rameaux, ainsi qu’à leur sommet et à leurs bifurcations. FI. en juin, août. ©) Les champs secs et sablonneux. V. 8. Supinum. Tige grèle, couchée. 400. micropus. Involucre composé de 5 à 9 écailles làches; fleurons tubuleux, ceux du centre hermaphrodites, stériles, à 5 dents, à 5 étamines; ceux du bord femelles et fertiles, à 2 stigmates ; réceptacle conique, garni de paillettes à la circonférence seulement; graines comprimées, dépourvues d’aigrettes, enveloppées par lesfolioles de l’involucre. f 1214. Micropus erectus. Linn. DC. Micrope droit. Foliis alternis lanceolatis, floribus lanuginosis. DC. Syn. Racine fibreuse, poussant une ou plusieurs tiges d'environ un décimètre, un peu couchées à la base, diffuses, rameuses ou bifurquées au sommet; recouvertes ainsi que toute la plante d’un duvet blanc; feuilles petites, alternes, sessiles, oblongues ou lancéolées, molles, cotonneuses, un peu ob- tuses; fleurs petites, cotonneuses, ramassées plusieurs ensemble par petits paquets, aux bifurcations des rameaux et à leur sommet; écailles de l’invo- lucre arrondies, obtuses. ; FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux aux environs de Greisch. 401. BIDENS. Involucre composé de 2 rangs de folioles dont les extérieures plus lon- gues, foliacées, étalées; réceptacle garni de paillettes; graines tétragones, sur- montées de 2 ou 4 arêtes rudes et persistantes. 1215. Bidens tripartite. Linn. DC. Bidens à feuilles partagées. Syn. Bidens frondosa. ©. a. Lam. Dict., 1, p.413. — Bidens cannabina. Lam. FI. fr., 2, p. #4. Floribus flosculosis bracteatis, bracteis flore majoribus, foliis tripartitis foliolis lanceolatis dentatis. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, cannelée, rougeàtre, glabre ou lé- gèrement velue et rameuse; feuilles opposées, pétiolées, glabres, divisées la plupart en 3 folioles oblongues-lancéolées, dentées, celle du milieu plus grande que les autres; les supérieures un peu rudes et ciliées; fleurs Jaunes, flosculeuses, droites, disposées au sommet de la tige et des ra- meaux; bractées ou folioles extérieures de l’involucre, entières, légèrement ciliées, plus longue que la fleur, graines noires, couronnées par 2 arêtes accrochantes. FI. en juillet, septembre. © Les lieux humides, les fossés. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 419 V.s. ÆZeterophylla. Feuilles dont les unes sont simples, et les autres à 3 folioles. V. c. Minor. Tige grèle, simple, d'environ un décimètre; feuilles en- tières. 1216. Bidens cernua. Linn. DC. Bidens penché. Floribus terminalibus subnutantibus, bracteis lanceolatis integris, foliis subconnatis ovato-lanceolatis serratis. DC. Syn. Tige d’environ 8 décimètres, droite, arrondie, striée, rameuse, glabre, ou quelquefois chargée de poils rudes; feuilles glabres, opposées, sessiles, embrassantes, ovales-lancéolées, dentées en scie, à dents aiguës et écartées ; fleurs grandes, jaunes, terminales et penchées ; folioles extérieures de l’in- volucre lancéolées, entières, ou légèrement dentées. FI. en août, septembre. © Les lieux humides, les fossés. V.s. Minor. Tige grèle, simple, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur, terminée par une seule fleur, fort petite et droite; feuilles étroites, entières ou simplement munies de quelques dents vers le mi- lieu. V.c. Radiata. Fleurs radiées. B. Fleurs radiées, + Réceptacle nu; graines sans aigrettes. 402. BELLIS. Involucre simple, hémisphérique, à folioles égales ; réceptacle conique ou tuberculeux. 1217. Bellis perennis. Linn. DC. Paquerette vivace. Scapo nudo unifloro, foliis ovatis crenatis venosis. DC. Syn. Tiges fort courtes, garnies de feuilles étalées en rosette un peu velues, ovales, obtuses, dentées ou crénelées, rétrécies en pétiole; du milieu de ces feuilles s'élèvent plusieurs hampes ou pédoncules, d'environ 2 déci- mètres, terminés chacun par une fleur dont le disque est jaune et les rayons blancs, un peu rougeâtres en dehors. FI. toute l’année. 2} Les prés, le long des chemins. V. 8. Glabra. Hampes et feuilles entièrement glabres. V. c. Zntegrifolia. Feuilles velues, entières ; hampe très allongée. V. ». Caulescens. Collet de la racine, poussant plusieurs tiges garnies de feuilles d’entre lesquelles s'élèvent les hampes ; feuilles dentées. V.E. Minor. Beaucoup plus petite dans toutes ses parties ; feuilles pres: que glabres en dessus, peu ou point dentées. 405. MATRICARIA. Involucre plane, imbriqué, à écailles scarieuses, un peu obluses; réceptacle conique. : 1218. Matricaria chamomilla. Linn. DC. Matricaire camomille. Syn. Leucanthemum chamæmelum. Lam. FI. fr., 2, p. 139. | Foliis bipinnatifidis laciniis capiliaribus, involucro subplano squamis obtusiusculis. DC. Syn. Tige d’environ 6 décimètres, droite, glabre, striée, rameuse, souvent 20 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. rougeatre ; feuilles glabres. bipinnées, à découpures fines, capillaires et aiguës; pm Jause et couleur blanche, disposées en corymbeter- misal : écailles de l'involucre obtuses. Fi. en mai, juin. © Les moissons. 1219. Matricaria suareolens. Linn. DC. Matricaire odorante. Fois triplicato-pinnatifdis. laciniis tenuissimis ; squamis involueri acu- üs. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par son odeur plus agréable ; par fleurs de moitié ples peutes, par son involucre dont les écailles sont ins obtuses ; et par ses feuilles trois fois pinnaüfides, à lanières plus F1. en mai, juin. © Les champs entre Domeldange et Walferdange. 105. prRETERUE. Involucre bémicphérique, imbriqué. à évailles signés et scarienses sur les bords; graïmes terminées par un rebord membraneux. 1220. Pyreihrum snodorum. DC. Pyrèthre inodore. Sye. Chrysanthemum snodorusm. Linn. Spec.…. 1253. — Maitricarih snodora. Line. Fi. Suco., ed... 2. p. 65. Folns sesalibes bipinoaufidis, pinnis Lineari-Gliformibus bi-vel-triparti- üs, caule ramoso pzislo. p2ppo intepro. DC. Sye. Tiges d'eoviron 5 décimèires, un peu couchées et étalées à la base, gla- bres. rameuses, rougeiires ; feuilles alternes, sessiles, glabres, d'un vert foncé, bi ou inipinnées. 2 découpures fines et capillaires ; fleurs grandes, à disque j jaune, 2 rayons blancs, obtus, souvent terminés par 5 dents; elles sont disposées en corymbes terminaux ; écailles de Finvolucre bordées d'une membrane fine et poirätre ; ; réceptacle conique. F1. en jsin. septembre. © Les moissons, aux environs de Remich, Esch- sar-l2-Sure, Mamer, Kapel, Autel, Bereldange, etc. 121. Pyrethrum parihenium. DC. Pvrethre matricaire. Sye. Matricarra parthenium. Linn. Spec.. 1250. — Metricarra odorafa. Law. F1. fr., 2, p. 135. — Chrysanthemum parthentum. Pers- Folnis peuolatis compositis planis, pinnis ovatis incisis, pedunculis ramo- ss corymbosis. caule erecto, mvolucro hemisphzrico pubescente. DC. Syn. Tiges d'environ 6 décimètres. droites. fermes, c2nnelées, un peu rameu- ses «1 pubescentes ; feuilles 2lternes, pétiolées. larges, pubescentes, blan- chätres, pinpées, 3 segmens oblongs, pnnaüfides. dentés, obtns, 2 décoc- pures supérieures confluentes : fleurs 2 disque jaune et couronne blanche, portées sur des pédoncules remeux, et disposées en n corymbe termmal; | imvoluere pubescent, bémisphérique, 2 écailles scarieuses, un peu déchi- rées au sommet. FL en 6. 7 Les heux mcultes et pierreux. V.2. Flosculosum. Demi-fleurons avortés. 205. cexsasreemom Involuere hémisphérique, imbriqné, à éczilles scarieuses sur ner Es -ce— —2@ BOR eOUrONRÉES Dar une 1222. Chrysanthemum leucanthemum. Linn. DC. Chrysanthème leucaniheme. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 421 Syn. Leucanthemum vulgare. Lam. F1. fr., 2, p. 137. À — Matricaria leucanthemum. Lam. Dict., 3, p. 731. Foliis amplexicaulibus lanceolatis serratis basi inciso-dentatis, radicali- bus spathulatis in petiolum basi decurrentibus, caule erecto ramoso. DC. Syn. Tiges d'environ 5 à 7 décimètres, droites, glabres, striées, un peu angu- leuses, simples ou rameuses ; feuilles alternes, sessiles, embrassantes, 2la- bres, oblongues, un peu étroites, obtuses, dentées en scie particulièrement au sommet ; les inférieures spatulées, rétrécies en pétiole ; fleurs grandes. terminales, à disque plane, jaune, entouré de demi-fleurons blanes et oblonss. FI. en été. 2! Les prés et les champs. V. 8. Hirsutum. Tige hérissée de longs poils blanes. V.c. Foliis semi-pinnatifidis. Feuilles demi-pinnatifides. V. ». Major. Tiges nombreuses, très rameuses, couchées à la base; feuilles un peu hispides, fort larges, profondément dentées ; celles du bas de la tige un peu pinnatifides à la base, Y. &. Rubellum. Fleurs à rayons rougeàtres ; tige dure, rougeätre, his- pide ; feuilles un peu pinnatifides, à découpures étroites, obtuses et écar- tées. V.r. Breviter radiatum. Rayons fort courts, presqu’avortés. 1223. Chrysanthemum segetum. Linn. DC. Chrysanthème des bleds. Syn. Matricaria segetum. Lam. Dict., 3, p. 755. — Pyrethrum segetum. Gaert. F1. wet. Foliis amplexicaulibus supernè laciniatis inferné dentato-serratis. DC. Syn. Tige d'environ 6 décimètres, droite, glabre, cannelée, rameuse, à ra- meaux étalés ; feuilles glabres, d’un vert glauque, alternes, amplexicaules; les inférieures oblongues, élargies et découpées au sommet; les supérieu- res plus étroites, plus pointues, et munies de quelques dents aiguës ; fleurs grandes tout-à-fait jaunes ; solitaires au sommet de la tige et des ra- meaux. FI. en été. © Fréquente dans toutes les moissons des Ardennes qu’elle infeste au point d'être un fléau pour ces contrées. 77 Réceptacle nu, graines aigrettées ow munies d’arêtes. 406. ARNICA. Involucre composé de plusieurs folioles égales, disposées sur un seul rang. 1224. Arnica montana. Linn. DC. Arnica des montagnes. Syn. Doronicum cppositifolium. Lam. Dict., 2, p. 312. — Doronicum arnica. Desf. Cat. 101. Foliis oppositis ovatis integris. DC. Syn. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, cylindrique, striée, presque nue, sim- ple, uniflore; feuilles opposées par paires, ovales-oblongues, abtuses, épaisses, légèrement velues ; les radicales fort larges, rétrécies à la base, étalées en rosette ; celles des tiges beaucoup plus étroites, sessiles, un peu embrassantes ; fleurs grandes, d'un jaune foncé et terminales. 22 SYNGENÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. CSI £ FI. en juin, septembre. 2! Les bruyères et les prés montueux, surtout très fréquente dans les Ardennes. Elle croit dans les bruyères d’Arlon, Vance, Ochamps, S'-Hubert, Rambrouch, etc. V.z. Multiflora. Tige rameuse au sommet, portant 3 à 4 fleurs. V.c. Angustifolia. Feuilles étroites, lancéolées. V. ». Ternata. Feuilles ternées. 407. 1NULA. Involucre imbriqué d’écailles foliacées, courbées en dehors à leur sommet, anthères prolongées à leur base en 2 filets minces et pendans. 1225. Znula helenium. Linn. DC. Inule aulnée. Syn. Aster officinalis. AI. Ped. n. 705. — Aster helenium. Scop. Carn. Foliis amplexicaulibus subdentatis ovatis rugosis subtus tomentosis, invo- lucri squamis ovatis. DC. Syn. . Tige d’un à 2 mètres, droite, ferme, cannelée, velue, un peu rameuse au sommet ; feuilles larges, vertes, rudes et glabres en dessus, veloutées et cotonneuses en dessous ; les inférieures elliptiques, pointues, un peu den- tées, rétrécies en un long pétiole; les supérieures sessiles, amplexicaules, plus étroites, un peu cordées, à dents irrégulières et obtuses, fleurs gran- des, jaunes, terminales; écailles de l’involucre larges et ovales. FI. en juillet, août. 2/ Les bois montueux des côtes de la Semois aux envi- rons d’Herbeumont. 1226. Znula britanica. Linn. DC. Inule britannique. Syn. Aster britanicus. All. Ped. n. 712. Foliis amplexicaulibus lanceolatis basi serratis subtus pilosis, caule co- rymboso villoso, involueri foliolis linearibus hirsutis. DC. Syn. Racine tracante ; tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, striée, un peu rameuse, chargée de poils blancs, particulièrement dans le bas; feuilles alternes, amplexicaules, lancéolées, pointues, garnies de quelques dents écartées, un peu velues, particulièrement en dessous; fleurs assez grandes, jaunes, peu nombreuses, terminant la tige et les rameaux ; écail- les de l’involucre velues, linéaires, un peu écartées; rayons nombreux, très étroits. FI. en août, septembre. 2] Fréquente dans les graviers et les saules des bords de la Moselle. V. 8. Uniflora. Tige simple, uniflore. 1227. Jnula prœalta. Dum. Inule élevée. Caule paniculato villoso sulcato, foliis amplexicaulibus cordato-oblongis sinuatis, margine remotè glandulosis, utrinquè villosis, calathiis subglobo- sis, radio brevi. Dum. M. Dumortier, dans son Florula Beloica prodromus, y cite cette plante comme ayant été trouvée dans le Grand-Duché par M. Deronnay. Elle ne s’est pas encore offerte à mon observation. 1228. Znula dyssenterica. Linn. DC. Inule dyssentérique. Syn. Aster dyssentericus. AI. Ped., n. 711. — Inula conyzea. Lam. F1. fr., 2, p. 149. — Pulicaria dyssenterica. Dum. Prodr., p. 68. , SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 423 Foliis amplexicaulibus cordato-oblongis nudis serratis subtus pilosis , caule pubescente paniculato, ramis lateralibus apice longioribus patulis, involucri squamis setaceis. DC. Syn. Tige de 4 à 7 décimètres, droite, dure, velue, cylindrique, rougeûtre, rameuse et très feuillée; feuilles éparses, rapprochées, embrassantes, mol- les, velues, particulièrement en dessous, oblongues-lancéolées, cordifor- mes, pointues et dentées; fleurs jaunes, solitaires, disposées en corymbe terminal; écailles de l’involucre sétacées. FI. en été. 2} Les lieux humides, les fossés. 1229. Znula pulicaria. Linn. DC. Inule pulicaire. Syn. Aster pulicarius. AIL. Ped., n. 715. — Pulicaria vulgaris. Dum. Prodr., p. 67. Foliis amplexicaulibus oblongis undulatis villosis, caule erecto panicu lato, pedunculis unifloris opposit foliis, floribus subglobosis, radio minu- tissimo. DC. Syn. Tige de 3 à 6 décimètres, droite, dure, cylindrique, velue, rougeûtre, plus ou moins rameuse, à rameaux ouverts; feuilles éparses, embrassantes, molles, velues, ovales-lancéolées, quelquefois un peu cordées et ondulées; fleurs petites, jaunes, à rayons fort courts, disposées le long des ramifica- tions de la tige et à leur sommet. FI. en juillet, août. © Les lieux cultivés et humides, les fossés desséchés. V. 5. /rradiata. Fleurs dépourvues de rayons. 1230. Znula salicina. Linn. DC. Inule à feuilles de saule. Syn. Aster salicinus. All. Ped., n. 709. Foliis lanceolatis recurvis serrato-seabris, ramis angulatis glabriusculis, floribus inferioribus altioribus. DC. Syn. Tige d'environ 7 décimètres, droite, glabre, rougeûtre, cannelée, un peu anpuleuse vers le sommet, simple ou divisée en 2 ou 8 rameaux vers le sommet; feuilles alternes, embrassantes, olabres, luisantes, un peu coria- ces, lancéolées, aiguës, courbées, rudes sur les bords, entières ou munies de quelques dents écartées ; fleurs grandes, jaunes, solitaires au sommet de la tige et de ses ramifications; involucres glabres, à folioles ciliées vers le sommet. FI. en juillet, août. 2! Les collines arides et argileuses le long des bois. V. 8. Folis planis. Feuilles planes, non courbées, un peu plus larges et entières. 408. ERIGERON. Involucre cylindrique, composé d’écailles très étroites, imbriquées ; demi-fleurons de la circonférence très étroits. 1231. E'rigeron acre. Linn. DC. Érigeron âcre. Pedunculis alternis unifloris, papo rufesceirte, seminibus duplè longiore. DC. Syn. Racine ligneuse, rameuse, poussant plusieurs tiges droites, fermes, rou- geàtres, garnies de poils rudes, un peu rameuses au sommet, de 8 à 5 dé- cimètres de hauteur; feuilles éparses, sessiles, rudes, velues, oblongues- lancéolées, entières, ondulées; les inférieures élargies, rétrécies en pétiole, et quelquefois dentées ; fleurs peu nombreuses, assez grandes, solitaires # 124 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. sur des pédoncules droits et terminaux ; rayons rougeàtres, involucres hé- rissés de poils courts et rudes, ainsi que les pédoncules; aigrettes rudes, de couleur rousse. Fl..en juin, juillet. 2] Les lieux secs et arides. 1932. Erigeron Canadense. Linn. DC. Érigeron du Canada. Syn. Erigeron paniculatum. Lam. F1. fr, 2, p. 141. Caule floribusque paniculatis hirtis, foliis lanceolatis ciliatis. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, cylindrique, velue et blanchâtre, ra- meuse au sommet; feuilles éparses, hispides, ciliées, étroites, lancéolées, pointues ; les supérieures entières, linéaires, sessiles ; les inférieures plus larges, rétrécies à la base, munies de quelques dents écartées; les radicales, qui se fanent de bonne heure, sont nombreuses et étalées en rosette; fleurs petites, nombreuses, d’un blanc-jaunâtre, disposées en une panicule ter- minale très allongée. FI. en juin, juillet. © Les lieux secs et sablonneux. / 409. soripaGo. Involucre imbriqué, cylindrique, à écailles inégales et serrées ; demi- fleurons de la circonférence au nombre de 5 à 6 seulement et de même eouleur que le disque. 1233. Solidago virga aurea. Linn. DC. Solidage verge d’or. Syn. Solidago vulgaris. Lam. F1. fr., 2, p. 145. Caule superne ramoso et pubescente, foliis caulinis lanceolatis utrinquè attenuatis serratis, inferioribus ellipticis pilosiusceulis, racemis erectis, pe- dicellis flore brevioribus. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, dure, cylindrique, rougeûtre à la base, un peu rameuse et lésèrement velue; feuilles inférieures. ovales-lancéolées, pointues, dentées, presque glabres en dessus, blanchâtres en dessous, ré- trécies en pétiole ; les supérieures plus petites, plus étroites, alternes,.ses- siles, lancéolées, finement dentées; fleurs jaunes, nombreuses, disposées en un long épi terminal, composé de grappes courtes et axillaires. FI, en été. 2/ Les bois montueux. V. 8. Foliis subintegris. Feuilles presqu’entières. V. c. Foliis superioribus integris. Feuilles du haut de la tige très étroites et entières. V. ». Glaberrima. Tige et feuilles entièrement glabres, V. &. Ramosissima. Tige très rameuse. V.r. Paniculata. Tige très rameuse et paniculée au sommet; fleurs nom- breuses, plus petites que celles de l’espèce, disposées en une longue pani- cule terminale. V. «. Pumila. Tige droite, simple, atteignant tout au plus 2 décimètres de hauteur. 1234. Solidago minuta. Linn. DC. Solidage naine. Caule simplicissimo, foliis lanceolatis acutis serratis glabris, peduneulis unifloris flore duplo longioribus. DC. Syn. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente : tige d'environ 2 décimètres, droite, simple, cylindrique, pubescente; feuilles alternes, pétiolées, lancéolées, pointues, dentées en scie, presqu’entièrement glabres; SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 495 fleurs grandes, jaunes, disposées en grappe terminale; pédoncules simples, uniflores, deux fois plus longs que les fleurs. FL. en été. 2] Les bois montueux des Ardennes aux environs de Ram- brouch. 410. cINERARIA. Involuere composé de plusieurs folioles égales, disposées sur un seuk rang; fleurs radiées; aigrettes simples, sessiles. 1235. Cineraria campestris. DC. Cinéraire champètre. Syn. Cineraria lanceolata. Lam. F1. fr., 2, p. 125. — Cineraria Alpina. Lam. Dict., 2, p. 7. — Cineraria Alpina. v. c. Linn. Spec., éd., 2, p. 1248. — Othonna Alpina. Linn. Spec. éd., 1, p. 1246. — Cineraria integrifolia. ©. b. Vill. Daup., 8, p. 225. — Senecio nemorensis. Poll. Pal., n. 799. Floribus umbellatis, caule simplici, foliis tomentosis radicalibus ovatis subcrenulatis, caulinis lanceolatis inteserrimis. DC. Syn. Racine fibreuse, poussant une tige de 3 à 6 décimètres, droite, simple, cannelée, couverte, ainsi que les feuilles, d'un duvet cotonneux, blanc et inégal; feuilles radicales pétiolées, ovales, crénelées; les supérieures alter- nes, sessiles, lancéolées, allongées, pointues et entières; fleurs jaunes, radiées, disposées en corymbe terminal, portées sur des pédicelles uniflo- res et cotonneux. F1. en avril, mai. 2! Les rochers ombragés des côtes de la haute Sure et de la Wiltz. 411. SENECIO. Involucre à plusieurs folioles disposées sur un seul rang, égales entre elles, noirâtres au sommet, entourées à leur base par quelques petites bractées avortées ; aigrettes simples, molles et sessiles. I. Fleurs flosculeuses. 1236. Senecio vulgaris. Linn. DC. Senecon commun. Foliis amplexicaulibus pinnatifidis dentatis, floribus corymboso-coarc- tatis. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, tendre, fistuleuse, rameuse, glabre ou un peu cotonneuse, particulièrement dans la jeunesse; feuilles alternes, sessiles, #labres ou un peu cotonneuses en dessous, un peu épaisses, si- nuées-pinnatifides, à segmens écartés et dentés, à lobe terminal élaroi et obtus ; fleurs jaunes, disposées en corymbe serré et terminal ; involucre glabre. FI. tout l'été. © Les lieux cultivés. IL, Æleurs radiées; demi-fleurons courts ei roulés en dehors. 1937. Senecio viscosus. Linn. DC. Senecon visqueux. Syn. Jacobea viscosa. Gill. Rar., 80. Foliis pinnatifidis viscidis, squamis involucri laxis hirsutis. DC, Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, creuse, cylindrique, rameuse au som- met, recouverte, ainsi que toute la plante, de poils visqueux; feuilles alter- 126 SEINGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. nés. sessiles, molles, visqueuses. pinnatifides, à lobes incisés, obtusément dentés; fleurs assez grandes. d'an jaune päle, disposées en corymbe termi- mal; écailles de l'involucre läches, hérissées. FL. en juin. juillet. © Les bois. 1238. Semecio sylraticus. Linn. DC. Senecon des bois. Syn. Senecio viscosus. v. b. Huds. Angl., 365. — Jacobea sylratica. Moensch. Methb. Foliis pronsufidis denticulatis, involueri squamis lævibus. DC. Syn. Tige de 6 3 8 décimètres, droite, cylindrique, légèrement cotonneuse, rameuse ac sommel; foilles ua peu relues et cotonneuses, pinnaüfides, à lobes écarte, ET" linéaires, simués, dentés et obtus : fleurs petites. jaunes, cylindriques, disposées en corymbe droit et terminal ; ; rayons très petits, roulés en dehors: écailles de l'involucre lisses. F1. en juin, Juillet. © Les bois. LL. Fleurs radises, demi-fleurons grands et étalés; feuilles découpées. 1239. Semecio jacobæa. Linn. DC. Senecon jacobée. Syn. Jacobæa vulgaris. Gærin. Fract., 2, p. 445. Folus lyrato-pinnatifdis divaricaüs dentatis glabris, caule erecto, invo- lucro cylindrico seminibus hirtis. DC. Syn. Tige de 5 2 6 décimètres, droite, arrondie, rougeätre, glabre ou lépère- ment cotonneuse, rameuse au sommet; feuilles glabres, alternes; les infé- rieures pétiolées, | iyrées, pinnaüfides, à découpures dentées, obtuses ; les supérieures embrassantes, plus profondément pinnatifides, à lobes écartés, étroits et dentés ; fleurs jaunes, 2ssez grandes, nombreuses, disposées en corymbe terminal; involucres., glabres; rayons d’abord planes, puis roulés en dessous; graines hérissées de poils. FL. en mai, juin. 2! Les prés el les boss. No Grandifolius. Fesilles très amples, 2 lobe terminal, large et ar- rondi. V.c. Sylratieus. Fisegrosse, cyliodrique, rougeûtre, ere AR. d'un 2 2 mêtres de hauteur, très rameuse au sommet; feuilles fort longues, presque pinnatifides, 2 découpures larges, écarlées et divergentes. 1210. Senecio aquañicus. Lino. DC. Senecon aquatique. Syn. Senecio jacobæa. +. c. Nill. Dauph., 3, p. 227. E2dio patente, foliis inciso-serralis, inferioribus obovatis intesris, supe- roribus basi inciso-pinnaüfdis 2cutis, acheniüs glabris, anthodii squamis rhomboïdeis laté membranaceis. Reich. Tige de 3% 2 4 décimètres, droite, cylindrique, rougeätre, glabre ou lé- sérement cotonneuse, simple ou on peu rameuse au sommet ; feuilles gla- bres, aliernes; les radicales ovales, pétiolées, légèrement crénelées ; celles du bas de la üge courtement pétiolées, crénelées, pinnatifides à la base ; nombreuses, 2ssez grandes, a ne CRE cn juin, juillet. 2 Les prés humides, les marais. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 4237 . 1241. Senecio erucæfolius. Linn. DC. Senecon à feuilles de roquette. Foliis pinnatifidis dentatis subhirtis, caule erecto, involucro hemisphæ- rico. DC. Syn. Tiges de 5 à 8 décimètres, droites, cylindriques, dures, blanchätres, cotonneuses, un peu rameuses au sommet; feuilles alternes, blanchätres et colonneuses, particulièrement en dessous, ovales, pianatifides, à lobes rap- prochés, eblonss, incisés et dentés; les inférieures un peu pétiolées, plus larges, à lobes moins profonds; fleurs jaunes, nombreuses, disposées en corymbe terminal ; involucre hémisphérique, semences velues. F1. en juillet, septembre. 2! Le long des bois, particulièrement dans les terres fortes. V. a. Acutilobus. Lobes des feuilles aigus. V.8. Obtusilobus. Lobes des feuilles obtus. V. c. Subglabra. Tiges et feuilles presque glabres. V. ». Heterophyllus. Feuilles inférieures ovales, profondément dentées, les supérieures pinnatifides. IV. Fleurs radiées ; feuilles entières ou dentées. 1242. Senecio paludosus. Linn. DC. Senecon des marais. Foliis semi-amplexicaulibus lanceolatis argutè serratis subtus villosis, corymbo terminali divaricato, caule stricto sublanato. DC. Syn. Tige d’environ un mètre, droite, cylindrique, simple, un peu coton- neuse dans le bas, glabre et rameuse au sommet; feuilles alternes, em- brassantes, longues, lancéolées, étroites, pointues, fortement dentées en scie, un peu cotonneuses et blanchätres en dessous, vertes et glabres en dessus; fleurs grandes, jaunes, disposées en un corymbe terminal peu serré. FI. en juillet, septembre. 2] Le bord des eaux, les marais aux environs de Freylange. 1243. Senecio nemorensis. Linn. DC. Senecon des forèts. Foliis sessilibus ovato-lanceolatis serratis margine ciliatis, subtus tenuis- simé pubescentibus, corymbo terminali folioso. DC. Syn. Tige d'environ 7 décimètres, droite, simple ou rameuse, cannelée, gla- bre, rougeâtre; feuilles alternes, ovales-lancéolées, pointues, dentées, souvent un peu ailées à la base, d'un vert foncé et glabres en dessus, un peu pubescentes en dessous; fleurs jaunes, terminales, disposées en corym- bes feuillés; pédoncules propres de chaque fleur fort courts. FI. en juillet, août. 2! Les bois. V. 5. Purpuraseens. Tiges purpurines, ainsi que les nervures des feuil- les, celles-ci sont largement dentées en scie. V. c. Lanceolatus. Feuilles lancéolées, fort étroites. V. ». Paniculatus. Tige très rameuse et paniculée au sommet. 1244. Senecio ovatus. DC. Senecon ovale. Foliis ovato-lanceolalis argutè serratis utrinque glabris subsessilibus corymbo iaxo. DC. Syn. Tige d'un à 2 mètres, droite, cylindrique, glabre, rougeâtre, rameuse au sommet ; feuilles alternes, sessiles, entièrement glabres, pointues, den- 128 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. tées en scie; celles du bas de la tige fort larges et fort longues, ovales- oblongues ; celles du sommet plus petites, ovales-lancéolées ; fleurs jaunes, nombreuses, disposées en corymbe lâche et terminal. FI. en juillet, août. 2] Les lieux montueux du Grûnenwald au dessus du fourneau de Domeldange. 1245. Senecio sarracenicus. Linn. DC. Senecon sarrazin. Foliis lanceolatis basi cuneatis argutè serratis subsessilibus glabriuscu- lis, corymbo paucifloro. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, simple, cylindrique, glabre, très feuil- lée ; feuilles glabres, éparses, sessiles, lancéolées, dentées, pointues; les inférieures dégénérées en un court pétiole; fleurs d’un jaune pâle, peu nombreuses, disposées en corymbe serré et terminal; rayons peu nom- breux ; involucres cylindriques. FI. en juillet, août. 2] Les bois humides. 412. ASTER. Involucre imbriqué d’écailles un peu foliacées, obtuses, dont les exté- rieures sont souvent étalées ; graines couronnées par des aigrettes simples. 1246. Aster amellus. Linn. DC. Aster amellus. Syn. Amellus officinalis. Gat. F1. Montaub., 147. Foliis oblongo-lanceolatis integerrimis scabris, ramis corymbosis, invo- lucro imbricato-subsquarroso, foliolis obtusis, interioribus membranaceis apice coloratis. Lej. Rev. Tige d'environ 3 décimètres, dure, cylindrique, rougeâtre, velue, ordi- nairement simple, droite ou un peu couchée à la base; feuilles alternes, sessiles, oblongues-lancéolées, entières, rudes, légèrement velues et ciliées sur les bords; les inférieures rétrécies en pétiole; les supérieures sessiles, un peu embrassantes; fleurs grandes, à disque jaune, à rayons d’un beau bleu, disposées 3 à 5 ensemble en corymbe terminal; écailles extérieures de l’involucre un peu velues et obtuses ; les intérieures membraneuses sur les bords et colorées de pourpre à leur sommet. FI. en août, septembre. 2! Les collines arides, les broussailles aux envi- rons de Schengen et Rosport. 1247. Aster annuus. Linn. DC. Aster annuel. Syn. Phalocroloma annua. Dum. Prodr. F1. Bels., p. 67. Caule subglabro supernè ramoso, foliis pilosiusculis inferioribus subova- tis serratis, superioribus lanceolatis, involucris hemisphæricis, foliolis sub- æqualibus strigosis. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, droite, cylindrique, feuillée, léyèrement pu- bescente, un peu rameuse au sommet; feuilles nombreuses, hérissées de poils épars; les radicales étalées en rosette, pétiolées, ovales, obtuses, dentées ou un peu sinuées; les caulinaires alternes, sessiles, lancéolées, pointues, entières ou munies de quelques dents écartées et peu profondes; fleurs à disque jaune, à rayons blancs, disposées en corymbe terminal ; involucres courts, hémisphériques, à folioles presqu’égales, couvertes de poils rudes. FI. en juillet, août. « Les graviers des bords de la Moselle aux environs de Remich. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. 499 415. TUSSILAGO. Involucre à un seul rang de folioles égales, écailleuses à la base, semences couronnées par des aigrettes simples et sessiles. — Fleurs radiées ou flosculeuses, portées sur des hampes écailleuses, qui se développent avant les feuilles. 1248. Tussilago farfara. Linn. DC. Tussilage pas-d’âne. Syn. T'ussilago vulgaris. Lam. FI. fr., 2, p. 71. Scapo unifloro subnudo bracteato, foliis cordatis angulatis dentatis sub- tus pubescentibus. DC. Syn. Racine traçante, d’où s'élèvent successivement plusieurs hampes simples, droites, cotonneuses, rougeätres, d'environ un décimètre de hauteur, gar- nies d’écailles rougeâtres, membraneuses et pointues; elles sont terminées par une seule fleur grande, jaune et radiée; feuilles radicales, longuement pétiolées, cordées, anguleuses, dentées, vertes et glabres en dessus, blan- ches et cotonneuses en dessous. FI. en mars, avril. 2] Les champs humides et argileux. 1249. Tussilago petasites. DC. Tussilage petasite. Thyrso oblongo, foliis oblongo-cordatis inæqualiter denticulatis subtus pubescentibus lobis approximatis. DC. Syn. Racine charnue, traçante, poussant une hampe ou tige simple, épaisse, d'environ 4 décimètres, blanche, cotonneuse, garnie d’écailles foliacées, membraneuses et colorées ; feuilles toutes radicales, longuement pétiolées, fort larges, cordiformes, obtuses, irrégulièrement dentées; elles sont ver- tes, légèrement cotonneuses en dessus, blanchâtres en dessous; fleurs pur- purines, nombreuses, flosculeuses, disposées en thyrse oblong et terminal. FI. en mars, avril. 2} Le bord des eaux. V. a. Hermaphrodita. T. petasites. Linn. — Petasites vulgaris. Desf. Fleurs toutes hermaphrodites, stériles, rougeâtres, en épi ovoïde. V.s. Fœmina. T. hybrida. Linn. Fleurs toutes femelles, fertiles, por- tées sur des pédicelles allongés. +7 Réceptacle garni de paillettes ; graines sans aigretles. 414. ANTHEMIS. Involucre hémisphérique,imbriqué d’écailles scarieuses sur les bords; réceptacle conique; graine couronnée par une membrane entière ou dentée. 1250. Anthemis arvensis. Linn. DC. Camomille des champs. Syn. Chamomilla arvensis. Al. Ped., n. 674. Foliis bipinnatis, laciniis lineari-lanceolatis pubescentibus, receptaculis conicis, paleis lanceolatis, seminibus coronato-marginatis. DC. Syn. Tiges d’environ 6 décimètres, droites ou un peu couchées à la base, ra- meuses, striées, rougeâtres, un peu cotonneuses; feuilies alternes, sessiles, un peu velues, blanchäâtres, bipinnées, à lanières étroites, lancéolées- linéaires, aiguës, quelquefois dentées; fleurs à rayons blancs, à disque jaune, assez grandes, solitaires au sommet de la tige et de ses ramifica- üons; involucres et pédoncules cotonneux ; réceptacle garni de paillettes dépassant la longueur des fleurs; graines glabres, lisses, un peu couron- nées en forme de toupie. FI. en été. © ou © Les champs. 450 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE SUPERFLUE. V. 8. Uniflora. Tige orèle, filiforme, simple, n’atteignant par un déci- mètre de hauteur, terminée par une seule fleur; feuilles fort petites, sim- plement pinnatifides, à lanières subulées. V. c. Radiis revolutis. Rayons fort étroits, roulés sur leurs bords. V. ». Subglabra. Tige très élevée et rameuse, peu velue ; feuilles pres- que glabres, fort grandes, à découpures très écartées. V. . Glabra. Tige et feuilles entièrement glabres, feuilles découpées très menu. _ 1251. Anthemis cotula. Linn. DC. Camomille fétide. Syn. Anthemis fœtida. Lam. FI. fr., 2, p. 164. — Chamæmelum fetidum. Al. Ped.. n. 676. — Maruta cotula. Dum. Prodr., p. 67. Foliis bipinnatis glabris, foliolis subulatis tripartitis, receptaculis conicis paleis setaceis, seminibus nudis tuberculosis. DC. Syn. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente : tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre ou légèrement velue, cylindrique et rameuse; feuilles glabres, sessiles, bipinnées, à découpures fines, linéaires, pointues, quelquefois dentées et comme subulées; fleurs à rayons blancs, à disque jaune, plus petites que celles de l’espèce précédente, nombreuses, dispo- sées en corymbe terminal et irrégulier; réceptacle conique, hérissé de pail- lettes en forme d’alène; graines ovoides, tuberculeuses, tronquées au som- met. FI. en juin, juillet. © Les champs et les lieux cultivés. Elle est connue sous les noms de Camomille puante ou marotte. 1252. Anthemis tinctoria. Linn. DC. Camomille des teinturiers. Syn. Chamæmelum tinctorium. All. Ped., n. 679. Foliis subtus pubescentibus tripinnatifidis serratis, caule erecto ramoso, papo membranaceo integerrimo. DC. Syn. Tiges d'environ 7 décimètres, droites, dures, cylindriques, striées, ra- meuses, blanchâtres et cotonneuses; feuilles bi ou tripinnées, à découpu- res fines, courtes et aiguës, vertes en dessus, blanchâtres et cotonneuses en dessous; fleurs grandes, entièrement jaunes, solitaires, portées sur de longs pédoncules nus et blanchätres. FI. en juillet, août. 2! Les champs arides aux environs du MontS'-Jean, Dudelange, Esch-sur-l’Alzette, elc., et assez répandue dans les côtes de la Moselle. V.s. Uniflora, Tige d'environ un décimètre, simple, terminée par une seule fleur ; feuilles simplement pinnatifides. 415. ACHILLEA. Involucre ovoïde, imbriqué d’écailles serrées et inégales; fleurs ra- diées, à rayons courts et peu nombreux ; réceptacle étroit et plane; semences nues. 1253. Achillea millefolium. Linn. DC. Achillée millefeuille. Foliis bipinnatifidis glabriusculis pinnarum laciniis linearibus dentatis. DC. Syn. , Tiges nombreuses, de 4 à 6 décimètres, droites, dures, cylindriques, striées ordinairement simples, glabres ou un peu velues; feuilles alternes, sessiles, étroites, allongées, un peu velues, bipinnées, à découpures cour- SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE FRUSTRANÉE. 451 tes, nombreuses, linéaires, pointues et dentées; fleurs petites, nombreu- ses, blanches ou purpurines, disposées en un corymbe serré et terminal ; rayons en forme de cœur au nombre de 4 à 5 dans chaque fleur. F1. en été. 2! Fréquente dans les prés, le long des chemins etc. On la nomme vuloairement /Zerbe au Rene 1954. Achillea ptarmica. Linn. DC. Achillée sternutoire. Foliis linearibus acuminatis æqualiter argutè serratis glabris. DC. Syn. Tiges nombreuses de 5 à 6 décimètres, droites, glabres, dures, cylindri- ques, striées, très feuillées, un peu rameuses au sommet ; feuilles glabres, éparses, sessiles, longues, linéaires, aiguës, finement dentées en seie ; fleurs assez grandes, blanches, disposées en corymbe terminal ; folioles de l’in- volucreserrées, un peu brunes sur les bords ; rayons étroits, à limbe ellip- tique, étalé, terminé par 2 ou 3 dents. FI. en juillet, août. 2] Les prés humides, le bord des eaux. V.s. Flore pleno. Cette variété, cultivée dans les jardins sous le nom de Bouton d'argent, seretrouve quelquefois sauvage sur le bord des eaux; elle a tous ses fleurons stériles et changés en languette. V. c. Angushssimus. Feuilles linéaires fort étroites, POLYGAMIE FRUSTRANÉE. 416. CENTAUREA. Involucre imbriqué , à écailles scarieuses, ciliées ou épineuses; corolles ou fleurons extérieurs souvent stériles et plus grands que ceux du centre; réceptacle hérissé de poils roides; graines couronnées par une aigrette à poils courts et roides. 1255. Centaurea jacea. Linn. DC. Centaurée jacée. Anthodiis squamarum appendicibus ovatis concavis scariosis sublaceris, foliis lanceolatis linearibusque, radicalibus dentatis pinnatifidisve, ramis angulatis. Reich. Tiges de 4 à 8 décimètres, anguleuses, droites ou ascendentes, simples ou rameuses, Jlésèrement pubescentes : feuilles rudes, un peu velues, de forme très variable, mais ordinairement lancéolées ; les inférieures rétré- cies en pétiole, ordinairement dentées ou découpées ; les supérieures alter- nes, sessiles et entières ; fleurs purpurines, solitaires au sommet de la tige et des rameaux ; involucre roussâtre ou brun, composé d’écailles verdâtres à la base, munies au sommet d’un appendice scarieux, ovale, concave, à bord denté, plus ou moins cilié; graines munies au sommet d’une seule rangée de cils très courts. FL. en juillet, août. 2] Les prés secs. V. 8. Angustifolia. Reich. Tige srèle, dite. fuilles linéaires, entiè- res, blanches et cotonneuses ; les inférieures quelquefois un peu ie tées. Vac: Latifolia. Feuilles beaucoup plus larges, particulièrement les CA rieures, qui sont ovales, entières, rétrécies, en un long pétiole. V. ». Canescens. Tige ordinairement simple, blanche et cotonnense ainsi que les feuilles, 452 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE FRUSTRANÉE. V. &. Elata. Tige fort élevée, droite, rameuse, à feuilles inférieures sinuées pinnatifides ; les supérieures un peu embrassantes. V. r. Subpinnatifida. Toutes les feuilles demi-pinnatifides. V. 6. Albiflora. Fleurs blanches. 1956. Centaurea nigrescens. DC. Suppl. Centaurée noirâtre. Appendicibus fusco-nigris, inferioribus ciliatis, mediis laceriis erosisque, supremis oblongis acutis, omnibus densè imbricatis arrectis. Reich. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente, dont elle diffère : par ses feuilles, dont les inférieures sont munies sur chaque côté vers la base de 2 ou 3 découpures ou dents très profondes et peu régulières ; les écailles de l’involucre sont brunes; les extérieures bordées régulièrement de cils nombreux; celles du milieu sont plus longues, un peu déchirées sur les bords; et les supérieures sont oblongues, aiguës; les fleurons de l'extérieur sont stériles, plus grands que les autres. F1. en juillet, août. 2] Les prés secs. 1257. Centaurea nigra. Linn. DC. Centaurée noire. Syn. Cyanus nigra. Gærtn. Fruct., 2, p. 882. Anthodio subgloboso, appendicibus nigris arctissime imbricatis arrec- tis, profundè ciliatis, supremis ovatis palidioribus erosis vix exsertis. Reich. Tiges d'environ 6 décimètres, droites rameuses, dures, légèrement co- tonneuses, cannelées, un peu anguleuses vers le sommet; feuilles un peu velues ; les inférieures rétrécies en pétiole, lancéolées-oblongues, entières ou munies de quelques dents fines, et quelquefois un peu pinnatifides ; les supérieures sessiles lancéolées-liréaires pointues et entières ; fleurs purpu- rines, à fleurons hermaphrodites et égaux, solitaires au sommet de la tige et des rameaux; et disposées en corymbe terminal; involucre globuleux, d’un brun noirâtre, imbriqué d’écailles étroites, terminées par un appen- dice élargi et noirâtre, munies des deux côtés jusqu’à la côte longitudi- nale de cils minces et réguliers; les intérieures ovales, plus pâles, déchirées, à peine saillantes; graines terminées par une aigrette de poils courts et blanchâtres. FI. en juillet, août. 2/ Les bois. V. 5. Latifolia. Feuilles fort larges, ovales-oblongues ; les inférieures pinnatifides à la base. V. c. Glabra. Tiges et feuilles entièrement glabres. 1258. Centaurea phrygia. Linn. DC. Centaurée plumeuse. Syn. Jucea plumosa. Lam. F1. fr., 2, p. 51. Erecta simpliuscula anthodiis recurvato-plumosis, appendicibus intimis ovatis, cilialo-seratis erectis foliis oblongo-lanceolatis indivisis scabris mu- cronato-serratis. Reich. Tiges d'environ 5 décimètres, droites striées, anguleuses, pubescentes, simples ou un peu rameuses vers le sommet ; feuilles un peu rudes au tou- cher ; les radicales longues, ovales-lancéolées, traversées par une nervure blanche, un peu dentées et rétrécies en pétiole; celles des tiges sessiles, embrassantes, plus étroites, dentées et comme oreillées à la base ; fleurs purpurines, solitaires au sommet de la tige et des rameaux ; écailles de SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE FRUSTRANÉE. | 456 l'involucre prolongées en un long appendice recourbé, bordé de l’un et de l’autre côté de longs cils jaunâtres. FI. en juillet, août. 2} Les prés secs et montueux aux environs d’Angels- bers. 1259. Bentaurea scabiosa. Linn. DC. Centaurée seabieuse. Syn. Jacea scabiosa. Lam. FI. fr., 2, p. 51. — Centaurea sylvatica. Pour. Act. Toul., 3, p. 808. Anthodii globosi subfloccosi, squamis apice nigris ciliatis, foliis pinna- tifidis scabris, laciniis inferiorum lanceolatis ane grossè inciso-pinnatifi- dis. Reich. Tige d'environ 6 décimètres, droite, ferme, dure, cannelée, glabre, un peu rameuse au sommet ; feuilles glabres ou légèrement velues, coriacées, pinnatifides, à lanières demi-décurrentes, plus ou moins sinuées, légère- ment dentées ; les inférieures longuement pétiolées; les supérieures sessi- les ; fleurs purpurines, assez grandes, solitaires au sommet de la tige et des rameaux ; involucres globuleux, composés d’écailles ovales, poin- tues, verdâtres, noirâtres au sommet, et bordées de cils d’un brun jaunà- tre ; graines ovales, comprimées, couronnées par une aigrette assez lon- gue et blanchätre. Fi. en juillet, août. 2] Les 1 secs, le long des bois. V. 8. Elatior. Tige d’un à 2 mètres, rameuse, anguleuse; involucre co- tonneux. V. c. Aispida. Tige et feuilles hérissées de long poils blancs. V.». Glabra. Tige et feuilles entièrement glabres. V. &. Sylvatica. Tige glabre, grèle, d'environ 5 décimètres, feuilles pin- natifides, à lanières écartées; involucre glabre. Cette variété croît dansles bois ombragés. V.r. Bipinnata. Eole. bipinnatifides. V. 6. Uniflora. Tige simple, uniflore. 1960. Centaurea cyanus. Linn. DC. Centaurée bluet. Syn. Jacea segetum. Lam. F1. fr., 2, p. 54. — Cyanus arvensis. Moensch, Meth., 561. Anthodii squamis serratis, foliis linearibus. sessilibus integerrimis, infi- mis basi pinnatifidis. Reich. Tige de 5 à 6 décimètres, droite, anguleuse, rameuse, couverte, ainsi que les feuilles, d’un duvet cotonneux peu adhérent ; feuilles éparses, ses- siles, longues, linéaires, pointues, entières ; les inférieures munies vers le milieu de leur longueur de 2 dents saillantes à angle droit ; fleurs solitai- res, terminales, d’un beau bleu, à fleurons extérieurs fort grands ; involu- -cre ovoïde, composé d'écailles ovales bordées de brun-noirâtre et de dents aiguës ; graines extérieures avortées, dépourvues d'aigrettes ; celles du centre ovoides, “comprimées, légérement pubescentes, couronnées par des aigrettes rousses. FI. en juin, août. 2] Les moissons. 1961. Centaurea montana. Linn. DC. Centaurée des montagnes. Syn. Jacea montana. Lam. FI. fr.. 2, p. 55. DR 454 SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE FRUSTRANÉE. Anthodii squamis viridibus nigro-serralis , foliis lanceolatis integerri- mis, decurrentibus glabruisculis margine floccoso-lanatis. Reich. Tige d'environ 5 décimètres, droite, dure, anguleuse, simple ou rameuse, cotonneuse ; feuilles alternes, sessiles, décurrentes, ovales -lancéolées, pointues, entières, plus ou moins cotonneuses ; fleurs grandes, solitaires, terminales, à rayons extérieurs fort grands, stériles, d’un beau bleu; les ‘intérieurs plus petits, fertiles, d’un pourpre violet ; involucre globuleux, à écailles vertes bordées de cils noirâtres; graines extérieures stériles, dé- pourvues d’aigrelles ; celles du centre en portant une très courte. Fl. en juillet, août. 2] Les bois montueux et les rochers ombragés des Ardennes. V.s. Angustifohia. Feuilles lancéolées, étroites et fort longues. 1262. Centaurea calcitrapa. Linn. DC. Centaurée chausse trappe. Syn. Calcitrapa stellata. Lam. FI. fr., 2, p. 84. — Calcitrapa hypophæstum. Gærtn. Fruct., 2, p. 376. — Rhapunñticum calcitrapa. Scop. Carn. Anthodiis sessilibus, spinis divaricatis tripld squamis longioribus basi palmatis, achenio epapposo, foliis pinnatifidis dentatis, caule divaricato- ramoso piloso. Reich. Tige d'environ 3 décimètres, droite, striée, rameuse, couverte, ainsi que toute la plante, d’un duvet cotonneux et blanchâtre; feuilles pinnatifides, à découpures linéaires, étroites et distantes ; les radicales lyrées, à lobe terminal élargi et denté; fleurs purpurines, presque sessiles, disposées le long des rameaux et à leur sommet; involucre ovoïde, glabre, composé d’écailles terminées chacune par une épine jaunâtre, longue, écartée, et munie à la base de 2 ou 3 autres petites épines de chaque côté; graines comprimées, ovales, lisses, cachées parmi les paillettes soyeuses du récep- tacle et entièrement dépourvues d’aigrettes. Fi. en juin, septembre. o* Les lieux incultes et pierreux des côtes de la Moselle. Je l’ai aussi observée sur les glacis de Euxembourg du côté de la route d’Arlon. 417. HELIANTHUS. Involucre imbriqué de folioles nombreuses, à pointes étalées ou réfléchies ; réceptacle large, garni de paillettes ; fleurs radiées ; fleurons du disque ventrus dans le milieu ; graines couronnées par ? arêtes molles et caduques. 1263. Æehianthus tuberosus. Linn. DC. Hélianthe tubéreux. Foliis triplinerviis scabris acuminatis inferioribus cordato-ovatis supe- rioribus ovatis in petiolum decurrentibus, foliolis involucri ciliatis. DC. Syn. , Racine chargée de tubercules oblongs, féculens; tige d’un à 2 metres, droite, simple, dure, un peu velue; feuilles grandes, pétiolées, rudes, à 3 nervures, aiguës, dentées ; les inférieures ovales-cordées; les supérieures ovales, décurrentes sur le pétiole; fleurs assez grandes, droites, jaunes, terminales; folioles de l’involucre ciliées. | F1. en octobre. 2! Cultivée dans les jardins comme plante alimentaire, sous les noms de Z'opinambour, Artichaud du Canada, Poire de terre. Je l'ai vu cultivée assez abondamment dans les lieux secs et sablonneux aux environs de Greesch et du vieux château d’Ansebourg. SYNGÉNÉSIE. — POLYGAMIE NÉCESSAIRE. 45 GX POLYGAMIE NÉCESSAIRE. 418. CALENDULA. Involucre composé de plusieurs folioles égales, disposées sur un seul rang; fleurs radiées ; fleurons du centre mâles et-stériles; ceux du disque herma- phrodites; demi-fleurons de la circonférence femelles et fertiles; graines sans aigrettes, membraneuses, irrégulières courbées, hérissées. 1964. Calendula arvensis. Linn. DC. Souci des champs. Syn. Caltha arvensis, Moensch. Meth., 585. Seminibus cymbiformibus muricatis incurvatis, exterioribus lanceolato- subulatis dorso muricatis. DC. Syn. Tige d'environ 8 décimètres, droite, cylindrique, rameuse, grèle, lésère- ment velue; feuilles alternes, sessiles, un peu embrassantes, ovales-oblon- gues, obtuses, lésèrement dentées, ordinairement glabres ; fleurs jaunes, assez srandes, terminales ; écailles de l’invelucre aiguës; semences du mi- lieu courbées ; creusées en nacelle d’un côté, hérissées d’aspérités sur le dos, et renfermées dans des espèces de capsules membraneuses et convexes; celles du bord plus longues, prolongées en pointe souvent bifurquée. FI. enété. © Les moissons aux environs de Bissen, Ospern, Sept-Fontai- nes, et les côtes de la Moselle. 1265. Calendula officinalis. Linn. DC. Souci des jardins. Syn. Caltha officinalis. Moensch. Meth., p. 585. Seminibus cymbiformibus muricatis incurvatis omnibus. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : en ce qu’elle est plus grande dans toutes ses parties ; par ses feuilles inférieures en forme de capsule ; par sa fleur beaucoup plus grande, de couleur orangée ; par ses graines, dont celles de la circonférence sont toutes élargies en forme de nacelle, obtuses et rudes sur la ligne dorsale; celles du centre sont courbées en arc etrudes sur le dos. FI. en été. © Cultivée dans la plupart des jardins, et se retrouve fré- quemment sauvage sur les cimetières, et dans les champs autour des lieux habités. KE POLYGAMIE SÉPARÉE. 419. EcHiNOPS. Fleurs réunies en têtes sphériques ; involucre général petit, peu appa- rent, à plusieurs folioles réfléchies sur le pédoncule; réceptacle général nu, glo- buleux ; inyolucre partiel composé de plusieurs foholes imbriquées; graine pubes- cente, terminée par une aigrette courte, avortée, ressemblant à un petit calice tronqué. ° 1266. Echinops spærocephalus. Linn. DC. Échinops à tête ronde. Syn. Echinops multiflorus. Lam. Fi. fr. 2, p. 2. Caule ramoso, foliis pinnatifidis supernè pubescentibus subtus incano- lanuginosis. DC. Syn. Tige d'environ un mètre, droite, épaisse, cannelée, velue et rameuse; feuilles grandes, alternes, pinnatifides, à pinules un peu élargies et angu- leuses, un peu épineuses sur les bords, vertes en dessus, blanches et coton- neuses en dessous; fleurs blanches, disposées en grosses tètes globuleuses et terminales. 5 FI. en été. 2] Les lieux incultes aux environs de Bellevue. 456 GYNANDRIE. — MONANDRIE. CLASSE XX. — GYNANDRIE. MONANDRIE. 420. orcmis. Calice à 6 divisions pétaloïdes ou pétales, les supérieures relevés en voute, l’inférieur nommé /abellum élargi et prolongé en éperon à la base ; anthères placées au sommet d’un style épais et faisant corps avec lui : racine composée de 2 tubercules arrondis ou palmés, entremélés de fibres. I. Racine composée de deux tubercules entiers. 1267. Orchis bifolia. Linn. DC. Orchis à 2 feuilles. Syn. Orchis alba. Lam. FI. fr., 2, p. 502. — Platanthera bifolia. Dum. Prodr., p. 133. Labello lineari intesgerrimo obtuso, calcare ovario duplè longiore, foliis caulinis vaginantibus brevissimis, radicalibus binis oblongis basi attenuatis. DC. Syn. Tubercules de la racine ovales, pointus, entremélés de quelques fibres cylindriques ; tige d’environ 5 décimètres, droite, glabre, presque nue, simple, marquée d’angles saillans ; feuilles glabres, lisses, entières ; les radicales au nombre de deux, opposées, ovales-oblongues; celles de la tige peu nombreuses, au nombre de 3 à 4, fort petites, étroites et engaînantes; fleurs d’un blanc-jaunâtre, disposées en épi allongé au sommet de la tige; les 8 pétales extérieurs sont lancéolés, blancs, étalés, un peu obtus; les deux intérieurs d’un blanc-verdâtre, droits, linéaires et relevés; labellum simple, allongé, linéaire, d’un vert-jaunâtre; éperon grèle, courbé, relevé ou pendant, deux fois plus longs que l’ovaire. FI. en mai, juin. 2} Assez fréquente dans les bois ombragés un peu humides. V.s. J’irens. Fleurs entièrement verdâtres. V. c. Trifoliata. Feuilles radicales au nombre de trois. V.n. Latissima. Feuilles radicales, ovales, fort larges. 1268. Orchis pyramidalis. Linn. DC. Orchis pyramidal. Syn. Anacamptis pyramidalis. Rich. Dum. Prodr., p. 137. Labello tripartito, laciniis integris, perigonii segmentis subovatis æqualibus, calcare ovarium subæquante spica densa oblonga. DC. Syn. Tubercules de la racine ovales-arrondis; tige d'environ 8, décimètres; droite, cylindrique, glabre, lisse ; feuilles glabres, lisses, lancéolées, poin- tues; les radicales pliées en gouttière; les caulinaires engainantes dans presque toute leur longueur; fleurs rouges, disposées en épi pyramidal et serré au sommet de la tige; les trois pétales extérieurs sont étalés; les deux inférieurs lancéolés, connivens; labellum élargi, à 3 lobes obtus, muni à la base de deux petits appendices ou cornes un peu divergentes; éperon filiforme, un peu courbé, presqu’aussi long que l'ovaire ; bractées rougeä- tres, à nervures vertes, aussi longues que les ovaires. GYNANDRIE. — MONANDRIE. 457 Fl. en mai, juin. 2} Les prés montueux, le long des bois. Schengen, Win- trange, Greweldange, Steinsel, Dickirch, etc. 1269. Orchis coriophora. Linn. DC. Orchis fétide. Syn. Orchis cimcima. Crantz. Austr., 2, p. 496. Labello tripartito laciniis 2-lateralibus crenatis, perigonii segmentis con- niventibus, calcare conice adscendente ovario tripld breviore. DC. Syn. Tubercules sphériques ; tige d’environ 8 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique; feuilles glabres, lisses, lancéolées-linéaires; les infé- rieures quelquefois obtuses, rétrécies en pétioles ; les supérieures munies d’une gaîne fort longue; fleurs d’une odeur désagréable, d’un rouge brun obscur, disposées en épi ovoïde, oblong et serré au sommet de la Lige; pé- tales extérieurs rapprochés, connivens; labellum à 8 lobes, dont les deux latéraux sont crénelés; éperon courbé de moitié plus court que l'ovaire, dirigé vers le bas. FI. en mai, juin. 2] Les prés montueux aux environs d’Ansembourg, Hohlenfeltz, Sept-Fontaines, et assez généralement répandue dans les côtes de la Moselle et de la Sure. V. 8. Latifolia. Feuilles ovales-oblongues , beaucoup plus larges que celles de l'espèce. 1270. Orchis morio. Linn. DC. ‘ Orchis bouffon. Labello quadrifido laciniüis 2-lateralibus crenulatis reflexis, perigonii sesmentis obtusis adscendentibus, calcare conico adscendente ovario bre- viore. DC. Syn. Tubercules entiers, arrondis; tige de 2 à 8 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique; feuilles glabres, lisses, lancéolées ; les caulinaires plus étroites, munies de longues gaines; fleurs purpurines, disposées en épi là- che au sommet de la tige; pétales supérieurs faisant la voûte, et marquées de lignes plus colorées; labellum large, divisé en 4 lobes peu profonds et lésèrement crénelés; réfléchis en arrière sur les côtés, le milieü d’une cou- leur plus pâle et parsemé de points plus foncés ; éperon relevé en arrière, élargi et applati vers le bout, où 1l paraît comme tronqué; il est plus court que l'ovaire, bractées violettes. Fi. en mai, juin. 2] Les prés. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. V. c. Viridiflora. Fleurs verdàtres. V. ». Rosea. Fleurs roses. V.s. Elatior. Tige beaucoup plus élevée et plus robuste. 1271. Orchis mascula. Linn. DC. -_ Orchis mäle. Labello quadrifido crenulato, laciniis 2-intermediis longioribus, peri- gonii segmentis acutis, 2-superioribus erectis patentibus, calcare obtuso . suberecto ovarii longitudine. DC. Syn. Tubercules ovales; tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique ; feuilles glabres, oblonoues-lancéolées, souvent tachées de rouge-brun ; les supérieures formant “de larges gaines autour de la tige; fleurs purpurines, disposées en un lons épi un peu serré au sommet de la tige; les deux pétales supérieurs sont ouverts et redressés; labellum large, à 4 lobes un peu crénelés, marqué de 8 ou 9 taches d’un pourpre foncé; les 438 GYNANDRIE. — MONANDRIE. deux lobes du milieu sont plus longs que les autres; éperon obtus, presque droit, aussi long que l'ovaire. FI. en mai, juin. 2! Les bois. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. V.c. Minima. Beaucoup plus petite dans toutes ses parties; tige n'’attei- gnant pas 2 décimètres de hauteur. Je l’ai observée aux environs du four- neau de Domeldange, et M. Marchand Louis aux environs de Kokelscheuer et Merll. o . 1272. Orchis ustulata. Linn. DC. Orchis brûlé. Labello 4-partito, laciniis lateralibus punctato-scabris, intermediis mi- noribus, perigonii segmentis erectis acutis apice subconniventibus, calcare uncinato ovario triplo breviore. DC. Syn. Tige de 2 à 3 décimètres, droite, cylindrique, glabre, lisse, garnie de feuilles lancéolées-oblongues, dont les supérieures engaïînantes ; fleurs pe- tites, d'un pourpre noirâtre, disposées au sommet de la tige en un épi d’abord serré avant le développement, et devenant lâche en s’allongeant; pétales supérieurs un peu rapprochés, courts et aigus; labellum d’un blanc- rougetre, ponctué de pourpre, partagé en 3 lobes, dont celui du milieu est allongé et bifide; éperon courbé, de moitié plus court que l'ovaire. Fl. en mai, juin. 2] Les prés montueux, un peu humides aux environs d’Ansembourg, Sept-Fontaines, Maridenthal, Hohlenfeltz, Dickirch, Moes- dorff, Bettendorff, etc. V.s. Albiflora. Fleurs blanches. 1273. Orchis militaris. Linn. DC. Orchis militaire, Labello quadrifido punctato-scabro, laciniis oppositis, 2-superioribus rotundatis integris vel crenulatis cum mucrone interjecto, 2-inferioribus integris linearibus, perigonii segmentis conniventibus acutis, calcare ovario duplà breviore, bracteis membranaceis aristatis ovario dupld brevioribus. DC. Syn. Tubercules ovales; tige de 3 à 6 décimètres, droite, slabre, lisse, eylin- drique, presque nue, d’un pourpre violet vers le sommet ; feuilles glabres, lisses, ovales, planes, obtuses ; les inférieures fort larges; les supérieures engainantes; fleurs assez grandes, nombreuses, d’un rouge pâle, ramassées en épi ovale au sommet de la tige; pétales supérieurs aigus, connivens, imitant un casque, d’un pourpre-brun, rayés intérieurement ; labellum d’un violet pâle vers les bords, el taché de pourpre dans le milieu, divisé en 4 lobes, dont les deux supérieurs étroits et écartés; les deux inférieurs plus larges, parallèles aux premiers, entiers ou un peu dentés, avec une petite pointe plus ou moins prononcée dans le milieu, éperon un peu courbé, de moitié plus court que l'ovaire; bractées membraneuses, aris- tées de moitié plus courtes que l'ovaire. FI. en mai, juin. 2] Les bois montueux aux environs de Kahlscheuer, Blaschette, Helmsange, Mersch, Dickirch, Moesdorff, Bereldange, etc. V. 8. ©. fusca. Jacq. Diffère de l'espèce : par ses fleurs d’une couleur plus foncée, et dont les lobes inférieurs du labellum qui sont dentés. V. c. O. nervata. March. Cette variété observée par M. Marchand Louis, qui la regarde comme une espèce distincte, a ses fleurs purpurines ; ses pétales supérieurs sont connivens, lancéolés, mucronés, marqués en dedans GYNANDRIE. — MONANDRIE. 439 de nervures pourpres et linéaires; labellum à 4 lobes dentés (5 selon M. Marchand, qui regarde probablement la petite pointe qui se trouve au milieu des deux lobes inférieurs comme un lobe particulier), marqué de points peu nombreux. Se trouve quelquefois mêlée avec l’espèce. 1274. Orchis variegata. DC. Orchis panaché. Labello tripartito lævi, laciniis oblongis obtusis, intermedia bifida ser - rata cum mucrone interjecto, perigonii segmentis acutis conniventibus, calcare recto subulato, ovario duplo breviore, bracteis ovarium subæquan- tibus. DC. Syn. : Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles beaucoup plus étroites ; par son épi court et serré, par ses bractées presqu’aussi longues que les ovaires; par ses fleurs d’un pourpre pâle, à labellum à 8 lobes ob- tus, oblôngs, dont celui du milieu bifide, un peu denté, muni d’une pelite pointe au milieu de l’échancrure. * Fl: en mai, juin. 2} Les prés un peu humides aux environs de Hoblen- feltz. 1275. Orchis pallens. Linn. DC. Orchis pâle. Labello leviter trilobo, dente intermedio retuso, perigonii segmentis late- ralibus patentibus, calcare conico ovarium subæquante, spica coarctata. DC. Syn. Tubercules ovoïdes ou oblongs; tige d’environ 2 décimètres, droite, glabre, lisse; feuilles glabres, lisses, assez larges, ovales-lancéolées ; les supérieures engaînantes ; fleurs jaunâtres, marquées de veines un peu foncées, disposées en épi ovale, un peu serré au sommet de la tige; pé- tales supérieurs oblongs, les latéraux ouverts; labellum élargi à 3 lobes arrondis, entiers ou lésèrement sinués; éperon conique, presqu’aussi Tong que l'ovaire. FI. en mai, juin. 2} Les bois aux environs de Fischbach et Mersch, Très rare. 1276. Orchis laxiflora. DC. Orchis à fleurs lâches. Syn. Orchis ensifolia. Vill. Dauph. 2, p. 29. Labello tripartito, lacinia media subemarginata, 2 lateralibus crenulatis longioribus, perigoni segmentis apice patentibus, calcare apice subemar- ginato, spica laxissima. DC. Syn. Tubercules arrondis ; tige d'environ 4 décimètres, droite, glabre, lisse; feuilles glabres, étroites, pointues, ordinairement pliées en gouttière ; fleurs assez grandes, d’un pourpre foncé, disposées en épi lâche au sommet de la tige; pétales supérieurs ouverts; labellum à 8 lobes, dont celui du milieu un peu échancré; les deux latéraux grands et crénelés; éperon souvent échancré à l’extrémité. FIL. en mai, juin. 2} Les prés humides au-dessus de Reckange. 1277. Orchis hyrcina. DC. Orchis à odeur de bouc, Syn. Satyrium hyrcinum. Linn. Spec., 1337. — Laroglosum hyrcinum. Richard. Labello tripartito, laciniis lateralibus lineari-subulatis, media elongata ovario triplo longiore lineari bifida, perigonii segmentis conniventibus cal- care brevissimo cenico scrotiformi. DC. Syn. 440 GYNANDRIE. — MONANDRIE. Tubercules oblongs; tige d'environ 5 décimètres, droite cylindrique, un peu dure, garnie de feuilles, dontles supérieures sont lancéolées, pointues, engainantes ; les inférieures sont ovales, larges et obtuses; fleurs ayañt une odeur de bouc très prononcée, disposées en épi dense, fort long, au som- met de la tige; pétales supérieurs d’un blanc-verdâtre à l'extérieur, ova- les, arrondis, connivens, rouges et tachés à l’intérieur ; les deux infériéurs plus petits, étroits et courbés; labellum taché de pourpre à sa base, à 8 lobes dont les deux latéraux sont linéaires et subulés ; celui du milieu 3 fois plus long que l'ovaire, linéaire et bifide au sommet ; éperon fort court, étroit et conique. FI. en mai, juin. 2} Les collines sèches et arides aux environs d’Ihnen, Greweldange, Igel, Moersdorff, etc. : Il, T'ubercules de la racine palmés. 1278, Orchis sambucina. DC. Orchis sureau. Syn. Orchis incarnata. Vill. Dauph., 2, p. 36. Orchis latifolia. Scop. Carn., n. 1118. ; Labello leviter trilobo crenato, perigonii segmentis obtusiusculis patu- lis, calcare conico ovario breviore, bracteis florum longitudine. DC. Syn. Tubercules tantôt ovoïides ou allongés, tantôt divisés en 2, 3 ou plusieurs lobes divergens ; tige de 2 à 3 décimètres, droite, glabre, lisse, cylindrique, garnie de feuilles ovales-lancéolées, dont les inférieures sont obtuses, et les supérieures pointues ; fleurs d’un jaune pâle, disposées en épi court au sommet de latige; pétales supérieurs courts, obtus et ouverts; labellum à 3 lobes peu profonds, arrondis et crénelés ; éperon conique, plus court que l'ovaire; bractées lancéolées, un peu colorées, aussi longues que les fleurs. FI. en mai, juin. 2! Cette plante a été trouvée par M. Marchand Louis dans les collines arides, aux environs de Dickirch. 1279. Orchis incarnata. Linn. ( Orchis incarnat. Syn. Orchis sambucina. v. b. DC. FI. fr., n. 2020. Labello obsoleté trilobo crenato, perigonii segmentis acuminatis binis exterioribus reflexis, calcare conico ovario breviore, bracteis florum longi- tudine. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente ; mais elle en dif- fère particulièrement par ses fleurs rougeâtres, à pétales supérieurs acu- minés, dont les 2 extérieurs sont réfléchis; par son labellum dont les lobes sont un peu plus profonds ; et par ses bractées DE longues que les fleurs. FI. en mai, juin. 2} Le bord des bois au-dessus de Heisdorff. 1280. Orchis latifolia. Linn. DC. Orchis à larges feuilles. Syn. Orchis comosa. Scop. Carn., n. 1120. Labello leviter trilobo lateribus reflexo dentato, perigonii segmentis superioribus conniventibus, calcare conico ovario breviore, bracteis flore longioribus. DC. Syn. Tige de 3 à 4 décimètres, droite, cylindrique, ferme et feuillée ; feuilles GYNANDRIE. — MONANDRIE. 441 assez larges, ovales-lancéolées, pointues, lisses ; celles du sommet de la tige beaucoup plus étroites ; fleurs rougeâtres, disposées en un long épi serré au sommet de la tige; pétales supérieurs connivens ; les deux latéraux ouverts ; labellum marqué de taches purpurines plus foncées, à 8 lobes, dont les deux latéraux sont un peu refléchis en arrière et dentés; éperon conique, plus court que l'ovaire ; bractées lancéolées d’un vert noirâtre, plus longues que les fleurs. FI. en mai, juin. 2! Les prés humides aux environs de Kahlscheuer, Blas- chette, Dickirch, Mersch, Domeldange, etc. V.z. Pallida. Fleurs d’un rose pâle. V. c. Albiflora. Fleurs blanches. V. ». Maculata. Feuilles tachées de pourpre-noirûtre. V.E. Angustifolia. Feuilles linéaires, fort étroites et fort longues, pliées en gouttière. Cette variété croît dans les marais d’Arlon. Les extrémités de ses tubercules sont souvent prolongées en filets cylindriques atteignant quelquefois 3 à 4 décimètres de longueur et qui s’enfoncent perpendicu- lairement. V. r. Lineare. Labellum à lobe du milieu linéaire. 1261. Orchis maculata. Linn. DC. Orchis taché. Labello subplano trilobo, lobis lateralibus dentatis, medio integro acu- minato, perigonii seomentis superioribus conniventibus lateralibus paten- tibus, calcare cylindraceo ovario breviore, bracteis longitudine ovartü. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, anguleuse, très feuillée ; feuilles assez larges, lancéolées, marquées de taches noirâtres très nombreuses ; les inférieures larges, obtuses ; les supérieures plus étroites et pointues; fleurs rougeâtres, tachées, disposées en épi conique et serré au sommet de la tige ; pétales supérieurs connivens, les deux latéraux ouverts ; labellum presque plane, à 3 lobes; les deux latéraux denticulés, celui du milieu plus étroit, entier et pointu ; éperon cylindrique, plus long que l'ovaire ; brac- tées aussi longues que les fleurs. F1. en mai, juin. 2] Les prés humides. V.z. Albicans. March. Labellum à lobes latéraux crénelés, étalés, celui du milieu obtus, denté ou échancré; éperon droit, presqu’aussi long que l'ovaire; tige d’environ 6 décimètres ; feuilles d’un blanc-argenté en des- sous, tachées de points brunâtres en dessus ; étamines jaunâtres. Les prés humides, “ V. c. Montana. March. Épi presqu’en tête; labellum trifide à division du milieu presqu’à 3 lobes. | V. ». Paludosa. March. Fleurs blanches, étamines jaunes; labellum à 8 lobes égaux, celui du milieu un peu échancré; éperon un peu courbé; brac- tées ovales-lancéolées, plus longues que les fleurs; feuilles non tachées. V.s. arnea. Fleurs couleur de chair, à labellum marqué de points un peu plus foncés. ' V.r. Angustifolia. Feuilles fort étroites, presque linéaires, un peu pliées en gouttière à leur base. V. @. Foliis immaculatis. Il ne faut pas confondre celle-ci avec la va- riété » : elie a absolument tous les caractères de l’espèce,- mais en diffère par ses feuilles entièrement vertes et non tachées. 442 GYNANDRIE. — MONANDRIE. 1282. Orchis viridis. DC. Orchis verdâtre. Syn. Satyrium viride. Linn. Spec., 1337. Labello lineari apice tridentato ; perigonii segmentis conniventibus, calcare obtuso scrotiformi, bracteis ovario longioribus. DC. Syn. Tubercules divisés seulement en deux lobes profonds; tige d’environ 2 décimètres, droite et cylindrique; feuilles inférieures ovales-oblongues, obtuses; les supérieures plusétroites, lancéolées et pointues; fleurs verdâtres, disposées en épi, lâche, allongé au sommet de la tige; pétales supérieurs, ovales, connivens; labellum d’un vert-jaunâtre, fort court, réfléchi, linéaire et trifide, à lobe du milieu fort court; éperon obtus, renflé à la base; brac- tées plus longues que les fleurs. FL. en mai, juin. 2} Les prés montueux, un peu humides. V. 8. Major. Diffère de l’espèce : en ce qu’elle est beaucoup plus grande dans toutes ses parties ; sa tige est beaucoup plus grosse, quelquefois un peu anguleuse, et atteignant 4 à 5 décimètres de hauteur; ses feuilles sont ovales-lancéolées, toutes pointues ; ses fleurs plus grandes, beaucoup plus nombreuses, et ramassées en épi plus serré. eo 1283. Orchis conopsea. Linn. DC. Orchis à lons éperon. Labello obtusè trilobo, perigonit segmentis patentissimis, cornu subu- lato ovario duplo longiore. DC. Syn. ‘ Tubercules épais et palmés ; tige d'environ 5 décimètres, droite, grèle et feuillée; feuilles étroites, pointues; les inférieures fort longues; les supé- rieures beaucoup plus courtes; fleurs petites, d’un rouse pàle, odorantes, disposées en épi lâche, allongé au sommet de la tige ; pétales supérieurs redressés, connivens ou un peu écartés; labellum divisé en 8 lobes pres- qu’égaux, éperon grèle, recourbé, deux fois plus long que l'ovaire. FI. en mai, juin. 2} Les prés montueux, le bord des bois. V. 8. Major. Tige fort élevée , atteignant presqu’un mètre de hauteur, assez grosse, un peu dure; feuilles plus larges et plus longues que celles de l'espèce; fleurs très nombreuses, ramassées en un épi serré, ayant quel- quefois deux décimètres de longueur. J’ai observé cette variété dans les bois aux environs de Blaschette et de Kahlscheuer. V. c. Albiflora. Fleurs entièrement blanches. Elle se trouve quelquefois mêlée avec l'espèce. 421. oPHRys. Périgone à 6 divisions pétaloïdes; les supérieures et extérieures étalées; l'inférieure présentant un labellum non prolongé en éperon (ce qui distingue par- ticulièrement ce genre du précédent); anthères placées au sommet du style, et fai- sant corps avec lui; racines composées de tubercules arrondis ou ovoïdes entre- mélés de fibres. 1284. Ophrys monorchis. Linn. DC. Ophrys à un tubercule. Syn. Orchis monorchis. All. Ped., n. 1832. Caule nudo, labello tripartito laciniis linearibus lateralibus divaricatis, bracteis ovarii longitudine. DC. Syn. | Racine composée d’un seul tubercule arrondi et de quelques fibres cylin- driques; tige droite, glabre, grèle, presque nue, d'environ un décimètre, garnie vers le milieu d’une seule petite feuille étroite et pointue, et à la base de 2 ouS beaucoup plus larges, ovales-lancéolées et pointues; fleurs petites, d'un jaune verdâtre, disposées en épi serré et terminal ; pétales supérieurs GYNANDRIE. — MONANDRIE. | 445 ovales, très courts; labellum petit, à 8 lobes linéaires, les deux latéraux étalés; bractées aussi longues que les ovaires. FL. en juin, juillet. 2] Les collines un peu humides, le long des bois Domeldange, Blaschette, Kahlscheuer, Dickirch, etc. 1285. Ophrys antropophora. Linn. DC. Ophrys homme pendu. Syn. Orchis PAP vo All. Ped., n. 1835. — Loroglosum antropophorum. Rich. Caule folioso, labello ovario longiore lineari-trifido lacinia media elon- gata bifida, perigonii seomentis corniventibus. DC. Syn. Racine composée de 9 tubercules arrondis; tige d’environ 38 décimètres, droite, glabre, lisse et feuillée; feuilles radicales assez longues, lancéolées, pointues; celles des tiges beaucoup plus petites, l'enveloppant presqu’en- tièrement en forme de gaine; fleurs petites, nombreuses, d’un jaune ver- dâtre, disposées en épi terminal assez long ; pétales supérieurs connivens, les 8 intérieurs lancéolés, d’un vert jaunâtre, bordées de pourpre; les deux intérieurs un peu plus courts, étroits et verdâtres; labellum d’un pourpre jaune, allongé, pendant, à 3 lobes, celui du milieu plus long et bifide. Ses fleurs représentent en quelque sorte un homme pendu par la tête. FI. en mai, juin. 2] Les collines herbeuses, les broussailles, Dickirch, Rodenhoff, Greweldanse, Rahlingen et Perle. 1286. Ophrys myoides. DC. Ophrys mouche. Sa: Ophrys muscaria. Lam. F1. fr., 3, p. 515. Orchis muscaria. AI. Ped., n. 1830. — Ophrys insectifèra myoides. Linn. Spec., 1343. — Arachnites muscifera. Hoffm. Fl. Germ., 2, p. 160. — Ophrys muscifera. Smith. FI. Brit., p. 937. — Orchis muscifera. Haller. Hist., n. 1265. Caule folioso, labello pubescente 3-partito, laciniis lateralibus lineari- lanceolatis, media oblonga biloba longiore, perigonii segmentis patentibus 2 interioribus linearibus brevissimis. DC. Syn. Racine composée de deux petits tubercules arrondis; tige de 3 à 5 déci- mètres, droite, glabre, lisse, nue au sommet; feuilles an lancéolées, pointues, quelquefois obtuses, les supérieures enveloppant entièrement la tige; fleurs au nombre de 3 à 10 écartées, disposées en épi lâche et termi- nal, et ressemblant à des mouches bleuâtres ; les trois pétales extérieurs sont ovales, étalés, d’un vert jaunâtre ; le supérieur relevé en arrière ; les deux intérieurs sont petits, très étroits, roulés sur les bords, un peu cour bés, et d’un brun-noirâtre; labellum d’un brun-noirâtre, velouté, pendant à 8 lobes, les deux latéraux étroits, divergens; celui du milieu large, for- tement échancré et convexe ; bractées verdâtres, aussi longues que les ovaires. FI. en mai, juin. 2] Les coilines arides, le long des bois, Steinsel, Helm- sange, MÉCh Reckange, Dickirch, Dudelange, etc., et les côtes de la Moselle et de la Sure. 1287. Ophrys aranifera. DC. : Ophrys porte-araignée. Syn. Ophrys arachnites. ©. b. DC. F1. fr., n. 2032. — Ophrys fuciflora. Curt. Lond., t. 67. — Arachnites fuciflora, Hoffm. Germ., 2, p, 180. 444 GYNANDRIE. — MONANDRIE. Caule folioso, labello villoso cum lineis 2 glabris 3 lobo, lobo medio obo- vato emarginato, perigonii segmentis patentibus 8-exterioribus oblongis obtusis, duobus interioribus lanceolatis acutis brevioribus. DC. Syn. Racine composée de 2 tubercules arrondis; tige d'environ 2 décimètres, droite, glabre, lisse, peu feuillée ; feuilles glabres, d’un vert glauque, ova- les-lancéolées; les inférieures un peu obtuses; les supérieures plus étroites et pointues ; fleurs au nombre de 3 à 4 au sommet de la tige; les 3 pétales extérieurs sont oblongs, obtus, comme tronqués, relevés et étalés, d’un jaune-verdâtre; les deux intérieurs plus courts, étroits et aigus, également d’un vert jaunâtre; labellum d’un brun férugineux, velouté, ovale-arrondi, échancré au sommet, convexe, muni de deux cornes saillantes, à la partie supérieure, et marquée dans la partie moyenne de deux raies longitudi- nales, luisantes, parallèles, et réunies vers le haut. FI. en mai, juin. 2! Les collines arides aux environs de Wintrange.et Dickirch. 1288. Ophrys arachnites. DC. Ophrys fausse araignée. Syn. Ophrys insectifera arachnites. Linn. Spec., 1343. — Orchis arachnites. Al. Ped., n. 1831. Caule folioso, labello villoso 3-lobo, lobo medio. obovato apice brevissimè irilobo, perigonii segmentis patentibus, 3-exterioribus oblongis obtusis, 2- interioribus lineari- lanceolatis brevissimis. DC. Syn. Racine composée de 2 tubercules arrondis; tige d'environ 8 décimètres, droite, glabre, lisse, feuillée; feuilles glabres, oblongues-lancéolées, poin- tues; fleurs au nombre de 4 à 6; les 3 pétales extérieurs sont étalés, un peu réfléchis, ovales, arrondis, d’un violet rougeâtre, marqués dans le mi- lieu d'une ligne verdâtre; les deux intérieurs courts, étroits, obtus, à bords vroulés en arrière et violets; labellum large, d’un brun velouté, convexe, muni vers le sommet de deux cornes verdâtres, à 8 lobes arrondis, celui du milieu plus grand, terminé par trois dents arrondies; sa partie supé- rieure est marquée de raies d’un jaune-verdâtre, formant des périgones plus ou moins irréguliers; bractées concaves, un peu verdâtres, plus lon- gues que les ovaires. FI. en mai, juin. 2! Les collines arides et argileuses des côtes de la Mo- selie et de ta Sure, aux environs de Schengen, Remerschen, Wintrange, Remich, Stadbredimus, Ehnen, Grewenmacher, Dickirch, etc. 1289. Ophrys apifera. DC. Suppl. Ophrys abeille. Syn. Ophrys arachnites. Lam. F1. fr., 8, p. 515. — . Ophrys arachnites. v. a. DC. FI. fr., n. 2032. — Arachnites apifera. Hoffm. Germ., 2, p. 180. Caule folioso, labello villoso trilobo, lobis lateralibus oblongis, medio obovato elongato trilobo, lacinia terminali subulata recurvata, perigonii segmentis patentibus, 3-exterioribus ellipticis obtusis, 2 nee lan- ie brevissimis. DC. Syn. Racine composée de deux tubercules arrondis; tige PR 8 déci- mètres, droite, labre, cylindrique et feuillée; Te glabres, lisses lan- céolées- -oblongues, pointues ; les supérieures plus étroites et engaînantes ; : ‘leurs écartées, au nombre de 4 à 6 au sommet de la tige; les trois pétales extérieurs sont ovales-elliptiques, obtus, réfléchis de couleur rose, un peu GYNANDRIE. — MONANDRIE. 445 verdâtres sur les bords; les deux inférieurs lancéolés, verdätres, un peu velus en dedans, et de moitié plus courts que les intérieurs; labellum ve- louté, d’un pourpre ferrugineux, marqué de raies jaunes, concave, à 8 lo- bes, les deux latéraux oblonss, celui du milieu à 3 divisions réfléchies, dont la terminale est allongée en forme d’alène pointue et recourbée en des- sous ; bractées plus longues que les ovaires. F1. en mai, juin. 2} Elle se trouve ordinairement dans les mêmes localités que la précédente. V.z. Apiculata. Diffère de l’espèce : par la division terminale de son labellum qui est relevée en dessus. ‘ 422. EpIPACTIS. Périgone à 6 divisions; les supérieures et extérieures étalées et rele- vées ; l’inférieure ou labellum entier ou lobé dépourvu d’éperon; stigmate placé en avant de l’anthère qui est persistant et le recouvre en manière d’opercule; pol- len grénu. I. Division inférieure ou.labellum entier au sommet. 1990. E'pipactis palustris. DC. Epipactis des marais. Syn. Serapias longifolia. Linn. Mant., 490. — Serapias palustris. Scop. Carn., p. 1129. — Epipactis longifolio. AI. Ped., n. 1854. Foliis lanceolatis amplexicaulibus, bracteis flore brevioribus, floribus pendulis, labello crenato obtuso, perigonii segmentis æquali, ovariis pu- bescentibus. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, un peu anguleuse, feuillée, lésère- ment pubescente ; feuilles glabres, lisses ; les inférieures ovales-lancéo- lées, engainantes ; les supérieures fort longues, pointues, étroites-lancéo- lées, sessiles et embrassantes; fleurs d’un blanc-verdâtre, mélées de pourpre, assez grandes, penchées, disposées en épi lâche et terminal; pétales supérieurs égaux ; labellum marqué de lignes pourpres à la base, terminé par un appendice assez grand, obtus, et plissé sur les bords. FI. en juillet août. 2] Les bois humides, les prés Kahlscheuer, Maximiler- mubhl, etc. 1291. E'pipactis latifolia. DC. Epipactis à larges feuilles. Syn. Serapias latifolia. Linn. Mant., 490. Foliis ovatis amplexicaulibus, bracteis inferioribus flore longioribus, floribus pendulis, labello acuminato perigonii segmentis breviore, ovariis pubescentibus. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, anguleuse, feuillée, pubescente au sommet ; feuilles glabres, nerveuses, alternes, dont celles du bas ne sont que des gaïînes élargies; celles qui suivent sont larges, ovales, engaînan- tes, terminées par une pointe émoussée; celles d’ensuite sont ovales-lan- céolées, pointues, embrassantes ; enfin les supérieures sont beaucoup plus étroites et sessiles ; fleurs nombreuses, d’un vert-blanchâtre dans leur jeu- nesse, et devenant purpurines en vieillissant ; elles sont penchées, unilaté- rales, disposées en un long épi terminal courbé au sommet avant son entier développement; pétales supérieurs égaux, ovales, pointus, un peu plus long que le labellum, qui est concave à sa base, terminé par un appendice / 446 GYNANDRIE. — MONANDRIE. triangulaire, rougeâtre et pointu; ovaire pubescens, à 5 angles; bractées. inférieures beaucoup plus longues que les fleurs, diminuant de longueur et de largeur à mesure qu’elles se rapprochent du sommet de l’épi. j FI. en Juillet, août. 2] Les bois et les lieux couverts. V.s. Microphylle. — c.=. Microphylla. Wild. — Serapias microphylla. Ebrh. Serapias parvifolia. Pers. Diffère de l’espèce en ce qu’elle est plus petite dans toutes ses parties ; par ses feuilles plus étroites, plus courtes que les entrenœuds ; et par ses fleurs qui acquièrent une couleur plus fon- cée. Elle croit particulièrement sur les collines sèches et arides et le long des bois. 1292. E’pipactis ensifoha. DC. Epipactis en glaive. Syn. Serapias grandiflora. ©. Linn. Mant., 491. — Serapras ensifolia. Mur. Syst., 670. — Cephalanthera ensifolia. Richard. Orch. — Serapias nivea. Vill. Dauph., 2, p. 53. — ÆEpipactis grandiflora. v. AI. Ped., n. 1856. Foliüs lanceolatis acuminatis subdistichis, bracteis minutissimis subula- tis, floribus erectis, labello obtuso seomentis perisonii duplù breviore, ovariis glabris. DC. Syn. Tige de 3 à } décimètres, droite, glabre, un peu anguleuse, garnie de feuilles glabres, disposées sur deux rangs ; les inférièures ne sont que des gaines élargies en entonnoir; celles qui suivent sont lancéolées, pointues, embrassantes ; celles du sommet sont beaucoup plus étroites, sessiles, en forme de glaive ; fleurs grandes, blanches, odorantes, droites, sessiles, peu nombreuses, disposées en épi lèche et terminal; divisions extérieures du périgone relevées, étroites et égales; labellum un peu plus court, ovale, obtus, rayé de pourpre à la surface supérieure ; les deux bractées inférieu- res sont plus longues que les fleurs, toutes les autres sont beaucoup plus courtes; ovaires glabres. F1. en juin. 2} Les prés humides aux environs de Kahlscheuer, Blaschette, Reckange, Moesdorff, Nideranwen, etc. 1293. E’pipactis lancifolia. DC. Epipactis en lance. Syn. Serapias lancifohia. Murr. Syst., 670. — Serapias grandiflora. ©. Linn. Mart., 401. — Serapias pallens. Swartz. L. c., p. 232. — ÆEpipactis grandiflora. Smith. Comp., p. 131. — Cephalantera ensifohia. Rich. Orchid. . Folits oblongo-lanceolatis sessilibus bracteis floro longioribus, floribus erectis, labello obtuso segmentis perigonii breviore, ovariis glabris. DC. Syn. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente : tige d'environ 3 décimètres, droite, glabre, anguleuse; feuilles glabres, lisses, disposées . sur deux rangs ; les inférieures courtes, engaînantes, obtuses; celles qui sui- ent sont lancéolées-pblongues, embrassantes ; les supérieures sessiles, plus étroites et pointues; fleurs plus grandes que celles de l’espèce précédente, d’un blanc-jaunâtre, au nombre de 4 à 8, disposées en épi lâche et termi- nal; pétales extérieurs relevés, les deux intérieurs plus courts ; labellum plus court que les pétales, large, obtus, courbé par en bas, à bords rele- GYNANDRIE. — MONANDRIE. 447 .vés; coloré en jaune par-dessus et marqué de trois petites côtes longitu- ‘dinales ; bractées plus longues que les ovaires, qui sont glabres et ses- siles. FI. en mai, juin. 2} Les bois un peu humides, Kahlscheuer, Reckange, Niederanwen, Moesdorff, etc. V.z. Uniflora. Tige terminée par une seule fleur. 1294. ions rubra. DC. Epipactis rouge. Syn. Serapias rubra. Linn. Mant., 490. — Cephalantera rubra. Rech. Orchid. Foliis lanceolatis, bracteis ovario longioribus, floribus erectis, Due acuto lineis elevatis undulatis, ovariis glabris. DC. Syn. Tige d'environ 8 ee droite, # olabre, anguleuse, grèle, un peu flexueuse ; feuilles glabres, disposées sur deux rangs ; les inférieures cour- tes, engainantes et “obtuses ; celles qui suivent sont ovales-lancéolées, un peu DD HSeEs ie les supérieures beaucoup plus longues, plus étroites et pointues ; fleurs grandes, purpurines, droites, au RARE de 5 à 9, disposées en épi lâche et terminal, pétales extérieurs allongés, poin- tus ; labellum aigu, chargé de lignes élevées et ondulées ; bractées plus longues © que les ovaires qui sont glabres. Fl. en mai, juin. 2] Les bois ombragés aux environs de Dudelange, Ni- deranwen, et au Grunenwald le long de la chaussée romaine, et au- ete du fourneau de Domeldange. V. 8. Uniflora. Tige terminée par une seule fleur. IT. Division inférieure ou labellum lobé. 1295. Epipactis nidus avis. DC. Epipactis nid-d’oiseau. Syn. Ophrys nidus avis. Linn. Spec., 1839. — Noœtia nidus avis. Rich. Orchid. Caule SphNIIe vaginato, labello obcordato seomentis obtusis ADI lon- giore. DC. Syn. Racine composée de fibres nombreuses, charnues, cylindriques, ramas- sées presqu’en forme de nid d'oiseau; tige d'environ 5 décimètres, droite, glabre, cylindrique, dépourvue de feuilles : celles-ci sont remplacées par des écailles membraneuses, roussâtres, engainantes, obtuses au sommet; fleurs nombreuses, de même couleur que le reste de la plante, légèrement pédicellées, disposées en épi cylindrique, serré et terminal ; pétales supé- rieurs obtus, un peu connivens; labellum pendant à deux lobes diver- gens, deux fois plus long que les pétales. FL. en mai, juin. 2} Les bois couverts. Celte plante se rapproche beau- coup des orobanches par son port. 1296. Epipactis ovata. DC. Epipactis ovale. Syn. Ophrys ovata. Linn. Spec., 1540. — Ophrys bifolia. Lam. FI. fr., 2, p. 516. — Listera ovata. Dum. Prodr., p. 133. Caule bifolio, foliis ovatis oppositis, labello bifido lineari segmentis ob- * tusis tripld longiore. DC. Syn. 448 GYNANDRIE. — DIANDRIE. Racine composée d’une toufle fibreuse ; tige d'environ 6 décimètres,: droite, cylindrique, pubescente, munie à sa base de deux feuilles oppo- sées, sessiles, larges, ovales, glabres, nerveuses, terminées par une petite pointe; fleurs petites. verdâtres, pédicellées, disposées en un long épi grèle, lâche et terminal; pétales supérieures un peu étalés, ovales et concaves ; labellum linéaire, pendant à 2 lobes, trois fois plus long que les pétales supérieurs; bractées fort courtes. FI. en mai, juin. 2] Les bois ombragés et humides, particulièrement dans les terres argileuses. 495. LIMODORUM. Périgone à 6 divisions ; les 5 supérieures relevées ; l’inférieur ou labellum prolongé en éperon à la base, comme dans les orchis ; stigmate placé à la partie antérieure du style; anthère terminale et-caduque. — Plantes dépourvues de feuilles. 1297. Limodorum abortivum. DC. Limodore avorté. Syn. Orchis abortiva. Linn. Spec., 1236. — Serapias abortiva. Scop. Carn., 11380. — ÆEpipactis abortiva. All. Ped., n. 1848. Aphyllum caule vaginato, perigonii segmentis erectis, labello ovato un- dulato, caleare subulato ovarii longitudine. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, simple, droite, assez grosse, cylindrique, un peu flexueuse au sommet, glabre, d’un violet-noirâtre; les feuilles sont remplacées par des écailles membraneuses, engainantes, de même couleur que la tige; les inférieures sont obtuses, les supérieures aiguës; fleurs grandes, pédonculées, d’un violet mêlé de jaune, disposées en épi ter- minal ; pétale supérieur concave, les deux latéraux étroits, lancéolés, les deux inférieurs linéaires; labellum ovale, concave, pointu, strié de violet, avec une tache jaunâtre dans le bas; éperon grèle, aussi long que l'ovaire; bractées lancéolées plus longues que les ovaires. FI. en juin, juillet. 2] Les collines arides et argileuses couvertes de broussailles, aux environs de Rahlingen, Rosport et Machtum. . DIANDRIE. 424. cYPRIPEDIUM. Périgone à 5 divisions; les supérieures étalées; l’inférieur ou la- bellum grand, obtus, renflé en forme de sabot ; style portant un appendice qui re- couvre le stigmate; anthères distinctes, latérales, ayant à leur base deux appendices lancéolés; capsule ovale, à 5 angles obtus. 1298. Cypripedium calceolus. Linn. DC. Sabot des Alpes. Caule folioso, lobo styli elliptico obtuso, labello perigonii segmentis bre- viore compresso. DC. Syn. s Tige d'environ 8 décimètres, droite, glabre, cylindrique,un peu flexueuse, garnie de feuilles larges, ovales-lancéolées, glabres, nerveuses, pointues, engaînantes à la base; les inférieures courtes, entièrement engaïnantes et obtuses ; fleurs grandes, terminales, ordinairement solitaires (rarement MONOECIE. — MONANDRIE. 449 au nombre de deux sur chaque tige); pétales supérieurs purpurins, Jancéo- lés, pointus, très étalés ; labellum Jaunâtre, ventru, concave, rétréci à son ouverture, et ressemblant presqu’à un sabot. FI. en mai, juin. 2] J'ai trouvé plusieurs pieds de cette belle plante dans les bois ombragés et humides au-dessus de Freylange. Elle croît aussi dans les bois de Grewenmacher. HEXANDRIE. 425. ARISTOLOGHIA. Périgone tubuleux, ventru à la base, dilaté au sommet, et pro- longé en languette d’un côté; anthères presque sessiles sous le stigmate ; ; capsule à à 6 angles, à 6 loges. 1299. Aristolochia clematitis. Linn. DC. Aristoloche clématite. Folüis petiolatis Subrotundo-cordatis obtusiusculis, floribus axillaribus confertis. DC. Syn. Racines traçantes; tiges droites, d'environ 6 décimètres, glabres, angu- leuses, striées, simples et feuillées : feuilles alternes, pétiolées, cordiformes, res entières ou lépèrement ANT glabres, dures, vertes en de sus, plus pâles en dessous; fleurs d’un jaune verdâtre, pédonculées, ra- massées 5 à 6 ensemble dans les aisselles des feuilles, terminées par une languette oblongue. F1. en avril, mai. 2} Les rochers de la Basse-Pétrus, et les collines arides aux environs de Pétange, Ansembourg, Sept-Fontaines, Pulvermubhl, etc. CLASSE XXI. — MONOECIE. MONANDRIE. 496. ZANIGHELEA. Fleurs mâles : dépourvues de corolle et de calice; fleurs femelles : dépourvues de corolle, à calice monophylle, 4 FE LEE" à une seule semence, com- primées, terminées par une pointe allongée. 1300. Zanichellia palustris. Linn. DC. Zanichellia des marais. Anthera 4-loculari, stismatibus Een seminibus dorso denticu- latis. DC. Syn. Plante flottante dans l’eau, à tiges brences; faibles, menues, rameu- ses, articulées, garnies de feuilles linéaires, pointues, alternes dans le bas, opposées vers le sommet des rameaux; fleurs peu apparentes, herbacées, 20 450 MONOECIE. — MONANDRIE. ‘axillaires ; capsules allongées, bossues: ou courbées d’un côté, chargées d’une petite pointe au sommet et disposées dans les aisselles des feuilles ou aux articulations de la plante. FI. en mai, juin. © Les fossés. 497. cnARA. Fleurs mâles et femelles dépourvues de calice et de corolle; anthère globuleuse, sessile; style nul; stigmate à 5 divisions; baie à une seule loge poly- sperme. | 1301. Chara vulgaris. Linn. DC. Charagne vulgaire. Caulibus striatis inermibus, ramulis basi nudis, fructibus subquaternis spiraliter striatis bracteam superantibus. DC. Syn. Tiges nombreuses, longues, rameuses, lisses, striées, fragiles, souvent chargées d’une croûte sablonneuse, qui les rend rudes au toucher; ra- meaux verlicillés 5 à 6 ensemble, cylindriques et pointus; sur leur côté intérieur naissent 3 ou 4 fraits Jaunâtres, striés en spirale, placés à des distances égales les unes des autres, et entourés de 3 ou 4 bractées plus courtes qu'eux. FI. en été. © Les eaux stagnantes. On la nomme vulgairement /7erbe à écurer, Lustre d’eau; elle exhale une odeur fétide. 1302. Chara tomentosa. Linn. DC. Charagne cotonneuse. Caulibus sulcatis apice subhispidis, ramulis basi foliosis, fructibus soli- tariis spiraliter striatis bractea brevioribus. DC. Syn. ‘ Tiges rameuses, grèles, fragiles, cylindriques, striées, d’un aspect glau- que, poudreux, cotonneux, presque dépourvues d’aiguillons à l’exception du sommet; rameaux verticillés 6 à 7 ensemble, divisés par de petites ar- ticulations munies d’épines, à l’aisselle desquelles naissent les fruits qui sont solitaires, fort courts, et ressemblant à ceux de l'espèce précédente. FI, en été. © Les étangs. 1303. Chara hispida. Linn. DC. Charagne hérissée. Caulibus sulcatis hispidis, ramulis basi subfoliosis, fructibus solitariis spiraliter striatis bractea brevioribus. DC. Syn. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente, mais elle est or- dinairement plus grande et plus épaisse; tiges et rameaux entièrement cou- verts d’aiguillons piquans, rudes, déliés, ordinairement disposés en fais- ceaux ou verticilles incomplets et munis à la base de quelques feuilles subulées, fort courtes et caduques; fruit axillaire, solitaire, strié en spi- rale, plus court que les bractées. FI. en été. © Les eaux stagnantes. 1304. Chara flexihis. Linn. DC. Charagne flexible. Caulibus Iævibus semi pellucidis, ramis subverticillatis elongatis, fruc- tibus aggregatis ovoideis sublævibus bractea longioribus. DC. Syn. Tiges longues, rameuses, flexibles, lisses, luisantes, demi-transparentes, d’un vert foncé, à rameaux longs, grèles, ramassés 3 à 4 ensemble en ver- ticilles incomplets, fruits lisses, naissant par groupes de 7 à 8 ensemble aux articulations des rameaux ; et plus longs que les bractées. FI. en été. © Les eaux stagnantes. MONOECIE. — DIANDRIE. 451 DIANDR LE. 428. LEMNA. Fleurs peu apparentes, cachées sous les feuilles ; Les mnûles : à calice mono- phylle et corolle nulle; es femelles : à calice monophylle et corolle nulle, à un style; capsule à une seule loge, à plusieurs semences. ; Obs. Les lenticulaires ou lentilles d’eau naissent à la surface des eaux stagnantes ; elles se composent la plupart de petites feuilles dépourvues de tiges, de la grandeur d'une lentille, émettant en dessous une ou plusieurs racines simples, terminées par une pointe conique assez semblable par sa forme à la coiffe d’une mousse, et qui portent les fleurs exactement sur le bord. 1305. Lemna minor. Linn. DC. $ Lenticule exigué. Foliis ellipticis utrinquè planis basi cohærentibus, radicibus solitariis. DC. Syn. Feuilles ovales, sans pétiole, d’un vert clair, entières, planes ou un peu convexes, émettant en dessous une radicule, blanche, solitaire, perpendicu- laire, et de leur côté il naît souvent une seconde feuille, puis une troisième, et alors l’une d’elles se détache spontanément des autres. FI. en été. © Les eaux stagnantes, les fossés. 1306. Lemna gibba. Linn. DC. Lenticule gonflée. Syn. Lemna minor. v. b. Lam. Dict., 3, p. 464. — Lenticularia vulgaris. Lam. FI. fr., 2, p. 189. Folüis ellipticis subtus bullato-convexis basi cohærentibus, radicibus so- litariis. DC. Syn. Cette espèce, qui n’est peut-être qu'une variété de la précédente, en diffère : par les cellules de sa surface inférieure qui se gonflent, se dila- tent et se remplissent d’eau, ce qui rend cette surface convexe. FI. en même temps, et se trouve quelquefois mêlée avec la précédente. 1807. Lemna trisulca. Linn. DC. Lenticule à 3 lobes. Foliis lanceolatis in petiolum attenuatis cruciatim cohærentibus, radici- bus solitariis. DC. Syn. Cette espèce est entièrement flottante dans l’eau et se compose d’abord d’un pétiole filiforme qui se dilate en une feuille lancéolée, verte, mince, demi-transparente, de laquelle il part de chaque côté, vers le tiers inférieur, deux autres feuilles disposées en croix, d’abord sessiles, ensuite pétiolées, à angles très ouverts, émettant à leur tour chacune deux autres feuilles comme la première et se divisant de la même manière 5 à 6 fois de suite ; chaque feuille est munie en dessous d’une radicule simple et filiforme ; fleurs herbacées, peu visibles. + F1. en été. © Les tourbières aux environs de Vance et Etalle. 1308. Lemna polyrhiza. Linn. DC. Lenticule à plusieurs racines. Foliis ellipticis planis basi cohærentibus, radicibus fasciculatis. DC. Syn. Feuilles arrondies, entières, beaucoup plus grandes et plus fermes que dans la lenticule exiguë, vertes en dessus, souvent noirâtres en dessous, émettant 5 à 6 radicules simples, blanches, naissant d’un même point. FI. en été. © Les fossés, les eaux stagnantes. = XX 19 MONOECIE. — TRIANDRIE. TRIANDRIE. 429. rypna. Fleurs disposées en deux épis ou chatons cylindriques, serrés, placés l'un au-dessus de l’autre ; fleurs mâles : occupant le chaton supérieur, sans corolle, à calice composé de 5 folioles sétacées ; fleurs femelles : occupant l’inférieur, à co- rolle nulle, à calice remplacé par uue houppe de poils; capsule pédicellée, à une seule semence. 1309. Typha latifolia. Linn. DC. Massette à larges feuilles. Foliis linearibus planis, spica mascula feminæque approximatis utraque cylindrica. DC. Syn. Tige d’environ deux mètres de hauteur, droite, glabre, lisse, cylindri- que, garnie à sa base de feuilles engaïnantes, aussi longues qu'elles ; gla- bres, lisses, en forme de glaive, pointues, planes dans leur partie supérieure, et larges d'environ 3 centimètres; chaton des fleurs mâles très rapproché du chaton femelle. FL. en juin, juillet. 2! Les lieux aquatiques, le bord des étangs, au-dessus du fourneau de Domeldange, Ansembourg, etc. 1310. Typha media. DC. Massette intermédiaire. Syn. Zypha minor. Smith. FI. Brit., 8, p. 961. — Typha angustifolia. v. b. Linn. Spec., 1378. Foliis linearibus planis, spica mascula feminæque remotis utraque cylin- dracea. DC. Syn. Cette espèce est intermédiaire entre la précédente et la suivante; ses feuilles sont planes, linéaires, un peu plus longues que la tige, ayant en- viron deux centimètres de largeur ; ses épis sont moins grands que ceux de l'espèce précédente et séparés par un intervalle assez long. FI. en juin, juillet. 2} Le bord des étangs. Je l'ai observée aux environs d’Etalle. 1311. Typha angustifolia. Linn. DC. Massette à feuilles étroites, Foliis linearibus canaliculatis, spica mascula feminæque remotis utraque cylindrica. DC. Syn. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais elle est plus pe- tite dans toutes ses parties ; ses feuilles sont linéaires, ayant tout au plus un centimètre de largeur ; ses épis sont grèles, séparés par un intervalle d'environ 4 décimètres. FI. en juin, juillet, 2} Les étangs aux environs de Kokelscheuer. 450. SPARGANIUM. Fleurs mâles ou femelles, disposées en tête ou chatons globuleux, sessiles, compactes et distincts; calice à 5 folioles; corolle nulle; capsule en forme de toupie, à une seule semence. 1312. Sparganium ramosum. DC. = Rubanier rameux. Syn. Sparganium erectum. v. a. Linn. Spec., 1376. Foliis basi triquetris lateribus concavis, pedunculo communi ramoso stigmate lineari. DC. Syn. Tige de 6 à 8 décimètres, droite, glabre, ferme, cylindrique, un peu flexueuse , rameuse au sommet ; feuilles glabres, longues, pointues, fermes, MONOECIE. — TRIANDRIE. 455 en forme de glaive, pliées en gouttière, triangulaires à la base ; fleurs dis- posées en plusieurs grappes terminales et axillaires ; une seule tête de fleurs femelle, ordinairement placée au bas de chaque grappe. FI. en été. 2! Les lieux marécageux, le bord des eaux. 1313. Sparganium simplex. DC. Rubanier simple. Syn.uSparganium erectum. v. b. Linn. Spec., 1378. Foliis basi triquetris lateribus planis, pedunculo communi simplici, stig- mate lineari. DC, Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles plus étroites, plus redressées, seulement'triangulaires à leur base ; par ses têtes de fleurs dis- posées sur un axe unique et simple; la tête femelle inférieure est courte: ment pédicellée ; toutes les autres sont sessiles ; stismate allongé, linéaire. O FI. en été. 2} Le long des étangs de Kokelscheuer, Burel, Fischbach, etc. 1314. Sparganium natans. Linn. DC. Rubanier flottant. Syn. Sparganium minimum. Ray. Syn., p. 417. Foliis decumbentibus planis, pedunculo communi simplici, stigmate ovato brevissimo, capitulo masculino subsolitario. DC. Syn. Tige glabre, grèle, simple, d'environ deux décimètres, flottante dans l’eau, garnie de feuilles étroites, planes ou légèrement concaves d’un côté, engainantes à la base, et obtuses au sommet; une seule tête de fleurs màâ- les, ordinairement terminale, et deux têtes de fleurs femelles placées au- dessous, dont l’inférieure est pédonculée, et la supérieure sessile ; slig- mate court, un peu ovoide. x FL. en été. 2} Les marais, les tourbières aux environs de Vance. 451. CAREX. Fleurs disposées en épis imbriqués ; les mâles situées au-dessus des fe- melles, ou séparées sur des épis particuliers, et contenues par des écailles simples, faisant l'office du calice ; capsule ovale, pointue, plus ou moins renflée, formée par une espèce de nectaire ou urcéole qui grandit après la floraison et enveloppe une seule graine triangulaire. [. Épi sohtaire et simple; deux stigmates. 1315. Carex dioica. Linn. DC. Schk., trad. Carex dioïque. Syn. Carex lœvis. Hopp. Bot., tasch., 1800, p. 248. Spica simplici dioica, fructibus ovato-ventricosis nervosis erecto-paten- tibus angulis apice scabris. Schk., trad. Racine rampante ; chaume d'environ 2 décimètres, droit, glabre, trian- gulaire ; feuilles droites, glabres, sétacées, un peu triangulaires, creusées en gouttière et presqu'aussi longues que le chaume ; épis des fleurs mâles droit, cylindrique ; l'épi femelle est porté sur un chaume distinct, et un peu plus court ; les écailles sont ovales, obtusément acuminées d’un brun clair, membraneuses et blanchâtres sur les bords, munies d’une nervure dorsale qui est verte; capsules étalées, ovoïdes, pointues, triangulaires vers le som- met, dentelées sur les angles. Fl, en mai. 2] Les marais tourbeux et vaseux aux environs de Thibé- surt, 454 MONOECIE. — TRIANDRIE. 1316. Carex pulicaris. Linn. DC. Schk. Trad. Carex pulicaire. Syn. Carex psyllophora. Linn. Suppl., p. 413. Spica simplici androgyna, superne mascula, eapsulis divaricatis retro- flexis utrinquè acuminatis. Schk. Trad. Racine fibreuse, dense, d’un jaune roussâtre ; chaume d’un à 8 décimè- tres, droit, glabre, lisse, cylindrique ; feuilles carénées, sétâcées, rudes, comprimées à l'extrémité, plus courtes que les chaumes ; fleurs disposées en épi terminal, simple, cylindrique, mâle à sa partie supérieure, femelle à sa partie inférieure, muni à la base de quelques petites bractées ; écailles des fleurs mâles, ovales-oblongues, obtuses ; celles des fleurs femelles ova- les-aiguës, caduques ; elles sont toutes rousses, membraneuses, pâles sur les bords, munies d’une nervure dorsale, verdâtre ; capsules se déjettant en bas après la floraison, oblongues, triangulaires, entièrement glabres et unies, Fl'en mai, juin. 2] Les marais tourbeux et vaseux du Grunenwald, au- dessus d'Esembours et Kedange. Il. Æpis bisevuels, mâles au sommet, deux stigmates. 1317. Carex arenaria. Linn. DC. Schk. Trad. Carex des sables. Syn. Carex repens. Bell. Act. Tur., 6, p. 248. — Carex spadiceus. Gilib. Lith., p. 346. Spica foliosa oblonga acutiuscula; spiculis plurimis; terminalibus mascu- lis; inferioribus femineis; capsulis marginatis membranaceis. Schk. Trad. Racine rampante, stolonifère, fort longue, rousse-brune en dehors; gar- nie de radicules menues et fibreuses ; chaumes de 2 à 3 décimètres, un peu courbés, triangulaires, striés, un peu rudes sur les angles, terminés par un épi composé, droit, incliné; feuilles carénées, linéaires, striées, ru- des sur les bords, souvent plus longues que les chaumes, qu’elles envelop- pent par leurs gaines ; les inférieures fort courtes, ne paraissant être que des écailles engaînantes, semblables à celles des racines; fleurs en épiovale, imbriqué, ou lancéolé et lâche, droit ou incliné ; composé d’épillets tantôt imbriqués, tantôt distans surtout à la base; les supérieurs composés de fleurs mâles, les inférieurs de fleurs femelles; ils sont tous munis à leur base d’une bractée lancéolée, denticulée, rétrécie en une longue pointe; les inférieures une ou deux fois plus longues que les épillets; les supé- rieures diminuant de longueur à mesure qu’elles se rapprochent du som- met, où elles ne sont que des écailles de même longueur et de même cou- leur que les épillets; écailles des fleurs ovales, acuminées, d’un châtain clair, munies d'une nervure dorsale d’un vert-jaunâtre, qui se prolonge en une pointe aiguë; elles sont membraneuses et pâles sur les bords; celles des fleurs mâles sont plus étroites et plus aiguës; capsule ovale, acérée, comprimée, fourchue zu sommet, munie de deux ailes membraneuses vers le sommet. FL. en mai. 2} Les lieux sablonneux. 1318. Carex intermedia. Schk. Trad. Carex intermédiaire, Syn. Carex disticha. DC. F1. fr., 8, p. 104. — Carex spicata. Pol. Pal., n.875. — Carex arenaria. Leers. F1. Herb., t. 14, f. 2, MONOEGIE. — TRIANDRIE. 455 Syn. Carex multiformis. Thuill. FI. Par. IL.. 1, p. 479. — Carex leporina. v. c. Gœrt. FI. Bela., 247. Spica oblonga obtusa, spiculis plurimis ; infimis terminalibusque femi- neis; intermediis masculis, culmo erecto. Schk. Trad. Racine rampante, articulée, à nœuds garnis de radicules fibreuses ; chaume d’environ 5 décimètres, droit, glabre, triangulaire, rude sur les angles, nu au sommet, terminé par un seul épi droit ; feuilles linéaires, ca- rénées, striées, rudes sur les bords, engainantes et rousses à leur base; fleurs en épi allongé, d’abord droit, incliné vers la maturité, composé de 10 à 20 épillets sessiles, ovales-lancéolés, d’un jaune-roussâtre, luisant ; les infé- rieurs garnis de bractées lancéolées, rétrécies en une longue pointe aiguë ; épillets supérieurs et inférieurs femelles, les intermédiaires mâles; écailles des fleurs mâles lancéolées; celles des fleurs femelles ovales et aiguës; cap- sule ovale, pointue, non bordée d’une aile membraneuse. Fi. en mai. 2} Les lieux humides et sablonneux. 1319. Carex vulpina. Lian. DC. Schk. Trad. Carex vulpin. Syn. Carex vulpina. v. a. Lam. Dict., 8, p. 882. — Carex spicata. Thuill. Fl. Par. Il., 1, p. 480. Spica supra-decomposita coarctato-ramosa obtusa, spiculis superne mas- culis, capsulis divergentibus culmo angulis acutissimus. Schk. Trad. Racine fibreuse, fort longue ; chaumes d’environ 6 décimètres, droits, triangulaires, souvent canaliculés, aigus et rudes sur les angles, très feuil- lés dans le bas, nus au sommet; feuilles glabres, larges, carénées, striées, rudes sur les bords et sur leur angle dorsal ; fleurs en épi terminal, soli- taire, fort long, décomposé, à épillets inférieurs, composés de 4 à 6 sous- épillets, les inférieures et ceux du milieu de l’épi sont mâles; chaque épil- let est sessile et muni à la base d’une bractée fort élargie dans le bas, et dégénérée subitement en une foliole rude et capillaire ; écailles ovales, aiguës; capsules divergentes, ovales, aiguës, rousses, denticulées et bifides. FI. en mai, juin. 2] Les lieux marécageux. 1320. Carex divulsa. DC. Schk. Trad. . Carex interrompu. Syn. Carex canescens. Huds. Angl., 405. — Carex nemorosa. Mich., 69, t. 33, f. 10. — Carex canescens. v. a. Lam. Dict., 8, p. 363. Spica decomposita elongata basi subramosa, spiculis inferioribus remotis summis contiguis, capsulis suberectis. Schk. Trad. Racine fibreuse ; chaume d’environ 8 décimètres, droit, glabre, srèle, faible, triangulaire, un peu rude vers le haut, plus court que les feuilles, qui sont d’un vert foncé, étroites, anguleuses, rudes sur les bords et sur leur nervure dorsale ; fleurs en épi interrompu, allongé, rameux à la base; épillets inférieurs aggrégés, distans, ovales, sessiles, garnis de bractées sé- tacées, hispides; les supérieurs contigus; fleurs supérieures mâles; écailles membraneuses, blanchâtres, ovales, plus longues que les capsules, à ner- vure dorsale verte, prolongée en pointe; capsules ovales, aiguës, planes du côté intérieur, convexes en dehors, d’abord droites, puis divergentes, fen- dues au sommet en deux pointes. FL. en mai, juin. 2] Les bois humides. : ne A D : 456 MONOECIE. — TRIANDRIE. ” 7 1321. Carez muricata. Linn. DC. Schk. Trad. Carex muriqué. Syn. Carez spicata. Huds. Angl., 405. — Carex intermedia. Retz. FI. Scand.,wp. 178. — Carezx canescens. Leers., p. 201. | Spica oblonga subdecomposita, spiculis distinctis, capsulis divergenti- bus ore fisso, radice fibrosa. Schk. Trad. Racine fibreuse; chaume d’environ 6 décimètres, droit, glabre, grêle, triangulaire, un peu rude sur les angles; feuilles glabres, canaliculées- carénées, un peu rudes sur les bords, presqu'aussi longues que les chau- mes; fleurs en épi composé de 4 à 10 épillets sessiles, un peu distans, surtout les inférieurs, qui sont souvent eux-mêmes composés; bractées in- férieures plus courtes ou quelquefois plus longues que l’épi; écailles ovales, brunes, päles et membraneuses sur les bords ; à nervure dorsale verte, se prolongeant quelquefois en une pointe assez longue; capsules divergentes, terminées par deux pointes roides. | FI. en mai, Juin. 2! Les prés et les bois humides. 1322. Carerx loliacea. Schk. Carex loliace. Syn. Carex canescens. Poll. Pal., n. 281. — Carex nemorosa. Limnitz. Fl. Posson., p. 418. e — Carex muricata. v. loliacea. Lej. Rev. : Spiculis subovatis sessilibus remotis androgynis; capsulis ovatis tere- tiusculis. Schk. Trad. Cette espèce diffère de la précédente : par sa racine rampante; par son chaume nu dans! e haut et moins élevé, et. par ses capsules moins divari- quées, moins obtuses et nullement aiguës sur les bords; ses capsules et ses graines brunissent un peu à la maturité. FI. en mai, juin. 2! Les bois humides. - Er % 1323. Carex teretiuscula. DC. Schk. Trad. Carex sous-cylindrique. Syn. Carex diandra. Schrank. FI. Bav., p. 281. — Carex paniculata. Leers. Fi. Herb., n. 713. Spica supra-decomposita, coarctato-ramosa aculiuscula, spiculis glome- ralis, capsulis patentibus, culmo teretiusculo. Schk. Trad. Racine fibreuse; chaume d'environ 5 décimètres, droit, glabre, rude, aiguement triangulaire, à angles un peu arrondis, nu au sommet ; feuilles d’un vert tendre, droites, un peu roides, engainant le chaume dans la moi- tié de sa longueur, membraneuses et ridées transversalement dans leur partie engainante; fleurs en épi terminal, ovale-oblong, un peu aigu, sur- composé; épillels ramifiés ou composés de sous-épillets, garnis à leur base de bractées ovales ou lancéolées, couleur de rouille, aiguës, membraneuses, et pâles sur les bords ; elles sont quelquefois plus courtes et souvent plus longues que les épillets, qui sont ainsi que les sous-épillets qui les compo- sent, ovales, aigus, sessiles, d’un châtain luisant; les fleurs mâles, qui sont les plus nombreuses, occupent la partie supérieure, et les femelles au nom bre de 6 occupent l'inférieure; écailles ovales, aiguës, rousses, membra- neuses et pâles sur les bords; capsules ovoïdes, aiguës, planes en dedans, convexes et ventrues en dehors. | Fl. en mai, juin, 2! Les lieux marécageux aux environs d’Ansembourg. MONOECIE. — TRIANDRIE. 457 1324. Carex paradoxa.DC. Schk. Trad. Carex bizard. Syn. Carez paniculata. Ehrh. Gram., n. 69. — Caremdiandra. Schrank: F1. Bav., p.261. — Carex.canescens. Host. Gram., p. 43. Spica supra-decomposita laxo-ramosa congestiuscula, ramis inferioribus remotiusculis, squamis oblongo-ovatis. Schk. Trad. - ’ Racine fibreuse, longue, fasciculée; chaume de 3 à 5 décimètres, droit, glabre, grèle, triangulaire, un peu rude sur les angles; feuilles allongées, un peu roides, courbées en gouttière, rudes et denticulées sur les bords; fleurs en épi terminal, composé d’épillets, ovales-oblongs, sessiles, distincts, les supérieurs mâles, les inférieurs femelles; écailles ovales-oblongues, en- tièrement rousses, munies d’une nervure dorsale verdàtre; bractées variant de grandeur, ordinairement ovales ou lancéolées, sétacées et comme mu- cronées; capsules planes en dessus, ventrues en dessous, surmontées d’un col étroit, bordé de deux angles rudes et comme dentelés. F1. en mai. 2] Les marais tourbeux des Ardennes. 1325. Carex paniculata. Linn. DC. Schk. Trad. Carex paniculé. Spica supra-decomposita paniculato-ramosa, ramis alternis remotiuscu- lis, capsulis patentibus, supra dimidio marginatis membranaceis. Schk. Trad. Racine rampante, fibreuse, articulée, d’un brun-noir; chaumes nom- breux, droits, glabres, rudes, triangulaires, feuillés dans le bas; feuilles plus longues que les chaumes, courbées en carène, rudes surles bords et sur le dos, resserrées en touffes; fleurs nombreuses, disposées en petits épis, ra- massés en panicule rameuse et terminale; épillets sessiles ; les supérieurs femelles, les inférieurs mâles; bractées carénées, lancéolées-sétacées; écail- les ovales-aisuës, rousses, très membraneuses, blanches et luisantes sur les bords, munies d’une nervure dorsale denticulée, qui se prolonge en, une courte arète; capsules ouvertes, ovales, acérées, un peu dentées sur les bords. FI. en mai. 2! Le bord des fossés. V. 8. Minor. Diffère de l'espèce : par sa panicule moins rameuse et plus grèle, et par ses fleurs mâles qui n’ont souvent que deux étamines. Il. E pis androgyns, femelles à leur sommet; deux stigmates. 1326. Care ovalis. DC. Schk. Trad. Carex ovale. Syn: Carex leporina. Huds. Angl., 404. — Carex mollis. Gillib. Lithuan., p. 546. — Carex nuda. Lam. Fi. fr., 2, p.172. Spiculis subsenis ovalibus approximatis alternis, squamis lanceolats, capsulam æquantibus, capsulis marginatis membranaceis. Schk. Trad. Racine fibreuse; chaumes droits, d'environ 3 décimètres, feuillés à la base, cylindriques, glabres, striés, un peu applanis d’un côté, triangulai- ‘ res et nus au sommet, rudes et denticulés sur les angles; feuilles longues, étroites, carénées, denticulées, rudes sur les bords, engainantes à la base; fleurs en épi allongé composé de 5 à 6 épillets ovales, sessiles, alternes, rap- prochés, d’un vert-châtain pendant la floraison, d’un chatain-roux et arron- Fe 458 MONOECIE. — TRIANDRIE,. dis à la maturité; ils sont munis chacun à leur base d’une bractée ovale- lancéolée, de même couleur et plus courtes qu'eux; écailles ovales-lancéo- lées, acuminées, d’un châtain-pàle, membraneuses et blanches sur les bords, et munies d’une nervure dorsale verte; capsules lancéolées, acumi- nées, membraneuses et denticulées sur les bords, et bifides au sommet. FI. en mai, juin. 2! Les prés secs et sablonneux. 1327. Carex Schreberi. DC. Schk. Trad. Carex de Schreber. Syn. Carex precox. Schreb. Spic., p. 63. — Carex tenella. Thuill. FL. par., Il, 1:p. 429. — Carex curvula. Lam. Dict., 3, p. 380. Excl. Syn. Spica composita nudiuscula, spiculis contiguis ovatis, capsulis margine membranaceo-carentibus, squamis lanceolatis æquantibus. Schk. Trad. Ce carex se rapproche beaucoup du précédent, mais il est plus petit et plus délicat; racine rampante, articulée, filiforme, garnie de radicules fibreuses ; chaumes d’environ 3 décimètres, droits ou un peu courbés, gla- bres, cylindriques-triangulaires, nus dans le haut; feuilles aussi longues que les chaumes, glabres, linéaires, subulées, très étroites, engaînantes, un peu rudes sur les bords; fleurs en épi terminal composé ‘de 3 à 6 épil- lets d’un roux-châtain, d’abord cylindriques et pointus aux deux extrémi- tés, puis ovoides à la maturité, mâles dans la moitié inférieure, femelles au sommet ; bractées rousses, lancéolées, acérées, un peu plus courtes que les épillets: écailles ovales, acuminées, d’un brun-roux, munies d’une ner- vure dorsale verte, terminée en pointe; capsule ovoïde, un peu denticulée sur les bords, mais dépourvue de bordure membraneuse. F1. en mai. 2] Les prés secs. 1328. Carex curta. DC. Schk. Trad. Carex court. VE Carex Richardi. Thuill. FI. par., Il, 1, p. 482. Carex elongata. Leers. p. 200. — Carex canescens. Lichtf. Scot., 2, p. 550. — Carex brizoides. Huds. Anol., p. 406. — Carex cinerea. Witth. Britt. p. 1033. — Carex canescens. ©. b. Lam. Dict., 8, p. 383. — Carex tenella. Hoffm. Germ., 1, p. 318. Spiculis subsenis ovatis remotiusculis nudis, squamis ovalis acutiusculis, capsula brevioribus. Schk. Trad. Racine un peu rampante; chaumes droits, d'environ 5 décimètres, un peu plus longs que les feuilles, glabres, triangulaires, un peu rudes, nus au sommet; feuilles nombreuses, fort longues, pointues, étroites, presque planes, rudes sur les bords et sur le dos; fleurs en épi composé de 4 à 7 épillets distincts, sessiles, courts, ovales, munis à la base d’une bractée ovale et blanchâtre, écailles ovales, aiguës, pâles, plus courtes que la cap- sule qui est ovale, aiguë, plane d’un côté, convexe de l’autre, entière au Sommet et sur les bords. FI. au printemps. 2! Les marais et les fossés. V.2. c. Brunascens. Pers. Diffère de l'espèce : par ses écailles de cou- leur rousse, et obtuses au sommet. Les lieux marécageux aux environs d’ Ansembourg. { MONOECIE. — TRIANDRIE. 459 1329. Carex stellata. Schk. Trad. Carex étoilé. Syn. Carex stellulata. DC. F1. fr., 8, p. 112. — Carex muricata. Leers. Herb., t. 14, f. 8. — Carex echinata. Roth. Germ., 1, p. 395. — Carex vulpina. v. b. Lam. Dict., 8, p. 803. — Carex Leersii. Willd. Prod., p. 38. Spiculis subternis remotis, capsulis divergentibus acutis ore integro.Schk. Trad. Racine fibreuse, poussant plusieurs chaumes triangulaires, droits, gla- bres, d'environ un décimètre de hauteur; feuilles droites, olabres, rudes sur les bords, étroites, canaliculées, pointues, plus longues que les chau- mes ; fleurs en épi terminal composé de 3 ou 4 épillets distincts androgyns, ovales, sessiles, munis à leur base d’une bractée dont l’inférieure est tantôt de la longueur de l’épillet, tantôt sétacée, deux ou trois fois plus longue et dégénérée en feuille; écailles ovales, blanchâtres sur les bords et au sommet, plus courtes que les capsules qui sont ovales, acérées, nullement fendues au sommet, planes d’un côté, convexes de l’autre, jaunâtres, et divergen- tes en étoile. FIL. en mai. 2] Les bois humides, les marais. 1330. Carex remota. Linn. DC. Schk. Trad. Carex écarté. Syn. Carex axillaris. Schrank. Bav., 275. Spiculis axillaribus solitariis remotis subsessilibus, foliolis longissimis, capsulis apice indivisis. Schk. Trad. Racine fibreuse, poussant plusieurs chaumes grèles, triangulaires, gla- bres, d'environ 4 décimètres; feuillées dans toute leur longueur ; feuilles nombreuses, particulièrement dans le bas, longues étroites, canalieulées, molles, décombantes ou recourbées; fleurs en épillets sessiles, pâtes, écar- tés, androgyns, ovales, courts, d'autant plus écartés les uns des autres, qu’ils se rapprochent de la racine ; chacun de ses épillets est muni à la base d’une feuille ou bractée fort longue; écailles presque blanches; capsules ovales, aiguës, entières au sommet, dentelées sur les bords vers l'extrémité. - F1. en mai. 2] Les bois ombragés et humides. 1331. Carex elongata. Linn. DC. Schk. Trad. Carex allongé. Syn..Carex multiculmis. Hoffm. Germ., 1, p. 828. — Carex divergens. Thuill. Fl. par., IL, 1, p. 481. Spiculis oblonsis sessilibus remous, capsulis acutis. Schk. Trad. Racine rampante, produisant des gazons assez touffus ; chaumes des à 4 décimètres, droits, triangulaires, rudes, nus au sommet, garnis à la base d’écailles engainantes et brunâtres; feuilles fort longues, assez larges, ru- des sur les bords; fleurs en épiterminal, composé de 6 à 12 épillets, oblongs, sessiles, un peu écartés, d’un roux pâle, munis à la base de bractées sem- blables aux écailles; celles-ci sont ovales, aiguës, d’abord verdâtres, mem- braneuses et roussâtres sur les bords; et devenant d’une couleur brune- rousse en mürissant; elles sont quelquefois obtuses, mais toujours plus courtes que les capsules, qui sont päles, divergentes, ovales, amincies au sommet et lésèrement dentelées vers l’extrémité. FI. en mai, juin. 2] Le bord des fossés. 460 MONOECIE. — TRIANDRIE. IV. Unisexuels ; deux stigmates. 1332. Carex cespitosa. Linn. DC. Schk. Trad. Carex en gazon. - Digyna, vaginis nullis, spicis subsessilibus subeylindricis obtusis, foliis erectis molliusculis. Schk. Trad. Racine rampante ; chaumes nombreux, d’un à 4 décimètres, droits ou un peu courbés, faibles, glabres, triangulaires, aigus et rudes sur leurs angles ; feuilles un peu molles, d’un vert-olauque, droites, glabres, aussi longues que les chaumes, rudes sur les bords et la nervure dorsale ; fleurs en épis terminaux, dont 1 ou 2 mâles et 2 ou 3 femelles ; épi mâle, droit, terminal, oblons, imbriqué d'écailles ovales et obtuses; épis femel- les, demi-cylindrique, obtus, presque sessiles, à écailles imbriquées, ova- les, aiguës, noires, plus courtes que les capsules müres; épis femelles garnis à la base d’une feuille bractéale droite, non engaïnante; capsules ovales, un peu comprimées et obtuses, slabres, terminées par un orifice entier. FI. en mai. 2! Les marais. 1333. Carex stricta. Linn. DC. Schk. Trad. Carex roide. Syn. Carex elata. Al. Ped., n. 2344. — Carex cespitosa. Huds. Angl., 412. — Carex verna. v. a. Lam. Dict., 8, p. 395. — Carex melanochloros. Thuill. F1, Par. II, 1, p. 448. Digyna, vaginis nullis spicis subsessilibus cylindricis acutis, masculis subduobus, foliis erectis strictis. Schk. Trad. … Racine rampante; chaume d’environ 6 décimètres, droit, glabre, roide, à 8 angles rudes; feuilles fort longues, assez larges, rigides, un peu glau- ques, àpres et rudes sur les bords, gaine se déchirant souvent de manière à former autour du chaume un réseau filamenteux; fleurs en épis au nom- bre de 3 à 5 dont 1 ou 2 mâles et 2 ou 3 femelles; ils sont droits, cylindri- ques, allongés, pointus, composés d’écailles noirâtres ayant la nervure dorsale verte; les épis femelles sont sessiles dans le haut, pédicellés dans le bas et placés à l’aisselle de feuilles sans gaines ; capsules comprimées, ovoïdes, pointues, plus longues que les écailles. Fi. en mai. 2! Les marais. 1334. Carex acuta. Schk. Car. Trad. Carex aigu. Syn. Carex gracilis. DC. F1. fr., 3, p. 115. — Carex acuta nigra. Linn. Spec., 1338. — Carez virens. Thuill. FI. Par. IL, 1, p. 489. — Carex mutabilis. Willd. Prodr. Berol., p. 37. Spicis filiformibus feminis inflorescentibus suberectis, fructiferis nutanti- bus capsulis ovatis aculiusculis, apice indivisis. Schk. Car. Trad. Racine épaisse, rampante; chaume de 6 à 8 décimètres, droit, triangu- laire, denticulé et rude sur les angles ; feuilles étroites, un peu carénées, droites, fort longues, denticulées et rudes sur les bords; souvent pres- que aussi longues que les chaumes; fleurs en épis filiformes; les mâles au nombre d’un à 3, droits, cylindriques, acuminées, dont l’un terminal et les autres latéraux, sessiles, alternes, composés d’écailles imbriquées, ovales-: oblongues, aiguës ou obtuses, d’un brun-noirâtre, munies d’une nervure MONOECIE. — TRIANDRIE. 461 dorsale verte, assez large; épis femelles au nombre d’un à 4, dont les uns sessiles et les autres pédonculés, longs, cylindriques, un peu anguleux, acuminés, souvent mâles à leur extrémité, composés d'écailles aiguës ou acuminées, d'un brun-noirâtre, munies d’une nervure dorsale verte; brac- tées des épis mâles sessiles, plus courtes qu'eux ; celles des épis femelles fort longues, non engaïnantes, et munies de devis oreïllettes obtuses à la base; capsule ovoiïde-globuleuse, un peu plane d’un côté, rétrécie au som- met os un orifice court et abius: ‘FI. au printemps. 2] Les marais. IV. Epis unisexuels, dont le mâle est solitaire, et les femelles sessiles ow portées sur un pédoncule court ; trois stigmates. . 1335. Carex OEderi. Schk. Car. Trad. Carex d'OŒder. Syn. Carex flava. v. b. DC. FI. fr., 3, p. 121. — Carex flava. v. minor. Lej. Rev., p. 194. Spicis lateralibus confertis subpedunculatis, ovato-subrotundis, andro- gynis terminali mascula lineari, capsulis acumine recto terminatis. Schk, Racine fibreuse, dense, jaunâtre en dehors, poussant plusieurs chaumes, d’un à trois décimètres, droits, triquètres, rudes sur les angles; feuilles en- gaînantes à la base, presqu’aussi longues que les chaumes; étroites, caré- nées, roides, striées, rudes sur les bords; fleurs en épis dont un seul mâle, et les autres femelles: épi mâle na droit, lancéolé-cylindrique, d’un jaune fauve; à ANT imbriquées, ovales-oblongues, roussâtres, munies d’une nervure dorsale verte et striée ; épis femelles inférieurs, alternes, rapprochés, ovoïdes-globuleux, souvent mâles au sommet, les supérieurs sessiles, garnis de bractées linéaires; écailles ovales, un peu aiguës; cap- sule ovoide, triquètre un peu renflé, ventrue d’un côté, rétrécie au sommet en un bec droit et bifide. FI. en mai, juin. 2] Les marais. 1386. Carex præcox. DC. Schk. Car. Trad. Carex hâtif. Dire Carezx verna. Will. Dauph., 2, p. 204. Carex montana. Ligtf. Scot., 551. — Carex caryophyllea. Latour. Chlor., 27. — Carex filiformis. Leers. Herb., p. 204. — Carex stolonifera. Ehrh. Gram., 99. Vaginis brevibus subæquantibus, spicis subapproximatis, oblon ts; capsulis ovatis pubescentibus, apice inteoris. Schk, Trad. Racine rampante ; chaume d’un à 2 décimètres, droit, glabre, triangu- laire, feuillé dans le bas, nu au sommet; feuilles étroites, menues, carénées, rudes sur les bords et sur le dos, plus courtes que le chaume, souvent re- courbées; épis au nombre de 3 à #, dont le supérieur mäle, droit, oblons, un peu dilaté au sommet, d’un brun roux, à écailles plus ou moins obtuses; les inférieurs sont femelles, ovoiïdes, rapprochés du sommet, courtement pédicellés, à à écailles aiguës, un peu mucronées ; bractées plus courtes ou aussi longues ou plus longues que les épis; capsule pubescente, ovoïde- triquètre, obtusément acuminée au sommet. FI. au printemps. 2! Les prés secs. 90-0va- 462 ! MONOECIE. — TRIANDRIE. 1337. Carex tomentosa. Schk. Trad. DC. Carex tomenteux. Syn. Carezx fihiformis. Thuill. FI. Par. IL., 1, p. 85, excl'Syn. — Carex sphærocarpa. Ehrh. Gram., n. 89. Spicis femineis subpedunculatis, capsulis subglobosis tomentosis. Schk. Trad. Racine rampante; chaume droit, glabre, lisse, triangulaire, d'un à 3 dé- cimètres; feuilles glabres, étroites, linéaires, plus courtes que les chaumes; épis au nombre d’un à 8, dont le supérieur mâle, droit, pointu, grèle, à écailles ovales, plus ou moins obtuses, rousses, munies d’une nervure dor- sale verte; les inférieurs femelles, sessiles, ovales, fort courts, naïssant de l’aisselle d’une feuille sans gaîne , à écailles aussi larges que longues, ter- minées en une pointe aiguë; capsules globuleuses, cotonneuse, aussi longues que les écailles. FI. en avril, mai. 2] Les prés humides. 1338. Carex montana. Linn. DC. Schk. Trad. Carex des montagnes. Syn. Carex congloba. AN. Ped., n. 2314. — Carexz globularis. Willd. In. Mem., t. 2, f. 1. — Carex collina. Willd. — Carex ericitorum. Limnitz. FI, Posson., p. 4202. Spicis femineis sessilibus subsolitariis ovatis masculæ approximatis, squamis oblongo-obtusis, culmo nudo, capsulis ovatis utrinque acutis pu- bescentibus. Schk. Trad. Racine fibreuse, dense; chaume d’environ 2 décimètres, droit, glabre, grèle, incliné sous le poid des capsules; feuilles étroites, linéaires, molles, un peu carénées, plus courtes que les chaumes; épi mâle, solitaire, termi- nal, cylindrique ou oblong, pointu, à écailles oblongues, plus ou moins obtuses et brunes, épis femelles au nombre d’un ou 2 placés à la base de l’épi mâle et très rapprochés; ils sont ovales, à écailles brunes, souvent obtuses, échancrées au sommet et mucronées par le prolongement de la nervure dorsale; capsules oblongues, blanchätres, cotonneuses, amincies aux deux extrémités, plus longues que les écailles. FI. en avril, mai. 2/ Les bois montueux. 1339. Carex flava. Linn. DC. Schk. Trad. Carex jaune. Vaginis brevibus subæquantibus, foliolo divaricato, spica mascula lineari, capsulis rostrato-acuminatis. Schk. Trad. Racine longue, fibreuse, presque rampante; chaume d’un à 3 décimètres, droit, glabre, lisse; feuilles droites, glabres, étroites, un peu carénées, plus courtes que les chaumes ; épi mâle solitaire, terminant le chaume, srèle, droit, roussâtre, cylindrique, épis femelles au nombre d’un à 3, placés au- dessous du mâle, très écartés, ovales, sphériques, tantôt sessiles, tantôt pédicellés, placés à l’aisselle de feuilles étroites et allongées; écailles d’un brun-roux, blanchâtres sur les bords, munies d’une nervure dorsale verte; celles des fleurs mâles un peu plus obtuses que celles des fleurs femelles; capsules ventrues, globuleuses ou ovoides, surmontées par un bec acéré, droit, fendu au sommet. FI. en mai, juin. 2] Les bois et les prés marécageux. 1340. Carex digitata. Linn. DC. Schk. Trad. Carex digité. MONOECIE. — TRIANDRIE. 465 Vaginis membranaceis dimidiatis aphyllis, spicis linearibus erectis, mas- cula breviori; capsulis distantibus. Schk. Trad. Racine longue, fibreuse; chaumes de 8 à 4 décimètres, droits, glabres, grèles, cylindriques, comprimés, non feuillés à la base, et garnis de gaines : membraneuses, brunes; feuilles plus courtes ou plus longues que les chau- mes, assez larges, olabres, rudes sur les bords et sur le dos; un seul épi mâle, linéaire, sous-terminal, garni à sa base d’une bractée engaïînante, membraneuse et blanche au sommet, obtuse ou terminée subitement en une pointe courte; épis femelles, linéaires, plus longs que le mâle, à 5 ou 7 fleurs alternes, portées sur des pédicelles deux fois plus longs que les gaines; écailles obovales, comme tronquées à la base, obtuses et presque denticu- lées ou frangées au sommet, d’un châtain luisant, munies d’une nervure dorsale verte; elles sont membraneuses et blanches sur les bords; celles des fleurs femelles sont un peu plus larges; capsule pyriforme- triquètre, pu- bescente, d’un châtain- clair, amincie insensiblement à la base, mais plus subitement au sommet, qui se termine par un bec court, obtus et entier. FI. au printemps. 2] Les bois. 1341. Carex piluhfera. Linn. DC. Schk. Trad. Carex pilulifère. Syn. Carex montana. Linn. Fi. Succ., n. 848. — Carex decumbens. Ehrh. Gram., n. 70. Vaginis nullis spica mascula sublineari, femineis subrotundis sessilibus confertis, culmo debili. Schk. Trad. Racine fibreuse, roussâtre ; chaumes d’environ 2 décimètres, glabres, riangulaires, d’abord droits ou un peu inclinés, mais recourbés et décom- bans à la maturité; feuilles glabres, étroites, un peu carénées, rudes sur es bords, ronsses et engainantes à la base; un seul épi mâle, droit, termi- nal, linéaire, brun, à écailles lancéolées, aiguës, d’un brun-roux, membra- neuses et blanches sur les bords, munies d’une nervure dorsale verte; épis femelles au nombre de 8 à 4 placés sous l’épi mâle, arrondis, ovoïdes, com- posés d’écailles, un peu mucronées, convexes en dehors, d’un brun roux, membraneuses et blanches sur les bords, et munies d’une nervure dorsale verte; bractées linéaires-sétacées, dépourvues de gaines; capsule ovoïde, un peu pyriforme, velue, terminée par un bec court. F1. en avril, mai. 2] Les lieux secs et sablonneux. 1342. Carex clandestine. Schk. Trad. Carex clandestin. Syn. Carex humilis. DC. Fi. fr., 8, p. 117. — Carex prostrata. All. Ped., n. 2812. — Carex argentea. Vill. Dauph., p. 206, exl. Syn. — Carex scariosa. Lam. Dict., 8, p. 888, exl. Syn. Bracteis membranaceis subaphyllis vaginantibus, spicis femineis remotis aginam vix exsuperantibus. Schk. Trad. Racine composée de fibres noirâtres, sortant d’une souche épaisse, un peu rampante; chaumes d’environ un décimètre, trois ou quatre fois plus courts que les feuilles, droits, presque cylindriques, munis à la base d’une nveloppe de feuilles desséchées, et munis dans leur longueur de bractées nembraneuses, engainantes, blanches sur les bords ; feuilles sétacées, li- aéaires, dures et roides, recourbées dans la vieillesse; fleurs en épis, dont in seul mâle terminal, lancéolé, un peu aigu, composé d’écailles ovales- 464 MONOECIE. — TRIANDRIE. oblongues, obtuses, roussâtres, luisantes, membraneuses et blanches sur les bords. et munies d’une nervure dorsale plus pâle; épis femelles au nombre de 8 à 4, placés sous l'épi mâle, alternes, distans, composés d’é- * çailles ovales, mucronées, un peu engaînantes à leur base; C engai- _ nantes, obluses, rousses, blanches et membraneuses sur les bords; capsules ovoïdes, pubescentes, blanchâtres, triangulaires. FI. au printemps. 2! Les rochers de Clausen et de la Pulvermubhl, 1343. Carex filiformis. Linn. DC. Schk. Trad. Carex filiforme. Syn. Carex splendida. Willd. Prodr. Berol., p. 33. — Carex lasiocarpa. Ehrh. Gram.. 19. — Carex hrrta. F1. Dan.,t. 979, 2, — Carex tomentosa. Legthf. FI. Scott., 553. Spicis masculis oblongis, subgeminis femineis subduobus remotis, ovatis, capsulis apice bifidis, sublanuginosis, bracteis longis. Schk. Trad. Racine rampante, garnie de longues radicules fibreuses ; chaume de 3 à 4 décimètres, droit, glabre, orèle triangulaire, un peu rude sur les angles; feuilles glabres, filiformes, dures, roulées, un peu rudes sur les bords; les inférieures membraneuses, rousses, en forme de gaines; épis mâles au nom- bre d’un à 3, linéaires, cylindriques, d’un brun-roux, le terminal beaucoup plus long, munis à la base d’une bractée membraneuse d’un brun-roux, oyale et engaïnante; ils sont composés d’écailles lancéolées, d’un brun- roux, lésèrement ciliées au sommet et munies d’une nervure dorsale verte; épis femelles au nombre d’un ou deux, distans, droits, cylindriques, et placés à l’aisselle d’une feuille très allongée ; ils sont composés d'écailles oblongues, presque lancéolées, mucronées, d’un roux-brun, munies d’une nervure dorsale verte, qui se prolonge en arête; capsule brunâtre, velue, ovale-allongée, aiguë, à deux pointes divergentes. FI. en avril, mai. 2] Les marais d’Arlon. V. Epis unisexuels, le mâle solitaire; les femelles portées sur un pédoncule assez long, plus court que leur qaïîne; 3 stigmates. 1344. Carex pendula. Schk. Trad. Carex pendant. Syn. Carez mazxima. DC. FI. fr., 3, p. 125. — Carezx agastachys. Ehrh. Phyt., n. 19. — Carex mutabilis. Willd. FI. Berol., p. 37. Vaginis inferioribus longis subdimidiatis, superioribus subæquantibus ; spicis cylindricis longissimis pendulis, capsulis ovato-oblongis punctatis apice membranaceo-subintegris. Schk. Trad. Racine fibreuse ; chaumes d’un à 2 mètres, droits, fermes, triangulaires, un peu rudes sur les angles, feuiliés dans toute leur longueur ; feuilles fort longues, un peu plus courtes que les chaumes, fort larges, glauques, en- gainantes, un peu carénées. rudes sur les bords et sur le dos, les supérieu- res plus engainantes et plus courtes que les radicales; épi mâle solitaire, terminal, fort long, cylindrique, quelquefois femelle au sommet, roux, à écailles densement imbriquées, lancéolées-linéaires, aiguës vers le sommet, d’un roux pâle vers leur base, munies d’une nervure dorsale verte, qui se prolonge en une courte arëête ; épis femelles au nombre de 4 à 6, cylindri- MONOECIE. — TRIANDRIE. 465 ques, axillaires, d'autant plus longs et plus pédonculés qu'ils se rapprochent de la base de la plante; ils sont composés d’écailles ovales, mucronées, quel- quefois échancrées en cœur, d’un brun-roux, particulièrement sur les bords, et munies d’une nervure dorsale, qui se termine en une arête denticulée; capsules ovoides, triangulaires, aiguës, entières et glabres. FI. en mai, juin. 2] Le bord des ruisseaux près de Holztom et Helm- dange, 1345, Carex fulza. DC. Schk. Trad. Carex fauve. Syn. Carex distans. F1. Dant., t. 1049. Vaginis inferioribus subdimidiatis, superioribus subæquantibus, spicis femineis fructiferis remotis ovato-oblongis, capsulis ovatis rostratis. Schk. Trad: Racine fibreuse ou rampante; chaume d’un à 3 décimètres, droit, gla- bre, srèle, triangulaire, rude sur les angles; feuilles droites, étroites, d’un vert gai, presque planes, denticulées et rudes sur les bords; les caulinat- res engainantes; épi mâle, solitaire, terminal, droit, un peu. aigu, d’un roux fauve, composé d’écailles ovales-oblongues, rousses, membraneuses, transparentes et blanches sur les bords; épis femelles au nombre de 2 38, d’abord ovales, aigus, pédonculés, peu distans, devenant ensuite oblonss, s'écartant beaucoup les uns des autres, à mesure que leur pédoncule s’al- longe; ils sont composés d’écailles imbriquées, ovales, élargies, fauves, membraneuses et blanches sur les bords; capsule ovoide-iriangulaire, renflée, lisse, jaunâtre, rétrécie en un bec lisse, assez long et bifide. FI. au printemps. 2! Les prés humides aux euvirons de Rambrouch. P P P : 1346. Carex distans. Linn. DC. Schk. Trad. Carex distant. Vaginis inferioribus subdimidiatis superioribus subæquantibus, spicis oblongis remotissimis capsulis ovatis acutis. Schk. Trad, Racine fibreuse ; chaume droit, glabre, triangulaire, de 3 à 6 décimè- tres; feuilles glabres, un peu rudes sur les bords, presqu’aussi longues que les chaumes, munies d’une longue gaîne qui se prolonge au sommet en une membrane scarieuse; épi mâle solitaire, terminal, les femelles au nombre de 3, très écartés ; ils sont tous d’un brun pâle, cylindriques, droits, ob- tus, à écailles ovales, plus ou moins aigus; ‘les inférieurs sont portés sur des pédicelles deux fois plus longs que la gaine; capsules ovoïdes, angu- leuses, pointues, entières. FI. en mai, juin. 2] Les prés humides. 1847. Carex binervis. DC. Suppl. Carex à 2 nervures. Vaginis elongatis pedunculo brevioribus, spiculis cylindricis, remotis, subcomposilis, glumis mucronulatis, fructibus binervibus. Lej. Rev. Cette espèce se rapproche beaucoup des deux précédentes : racine . fibreuse; chaume de 4 à 6 décimètres, droit, glabre, lisse, triangulaire, feuillé; feuilles longues, planes, rudes sur les bords; épi mâle terminal, solitaire, cylindrique, à écailles rousses et obtuses; épis femelles au nom- bre de 3 à 5, placés sous le mâle, les supérieurs sessiles, un peu rappro- chés, les inférieurs très écartés, portés sur des pédicelles plus longs que les bractées, à écailles d’un roux un peu brun, ovales, munies d’une ner- vure qui se prolonge en pointe; capsules ovoïdes, presque triangulaires, 30 466 MONOECIE. — TRIANDRIE. alabres, relevées de quelques nervures, un peu plus longues queles écail- ies, prolongées en un bec droit à deux pointes. FI. au printemps. 2! Les prés un peu humides. D 1348. Carex biligularis. DC. Suppl. Carex à 2 langueutes. Syn. Carex lœvigata. Hopp. Car. Germ., p. 81. Spica mascula oblonga femineis tribus cylindricis pedunculatis, cernuis distantibus, fructibus ovatis acuminatis bipartitis glumam oblongo-ovatam mucronatam superantibus. Hopp. Racine fibreuse ; chaume de 5 à 7 décimètres, droit, glabre, lisse, trian- gulaire, un peu rude sur les angles; feuilles glabres, assez larges, planes, à gaines munies au sommet de 2 languettes scarieuses, minces et roussà- tres, dont l’une libre, courte, opposée au limbe de la feuille, manquant dans les feuilles supérieures; l’autre plus longue et adhérente avec la face supérieure du limbe de la feuille; épi mâle solitaire, terminal, cylindrique, allongé, à écailles rousses et pointues; épis femelles au nombre de 8, oblongs, écartés, pédicellés, le supérieur presque droit; les inférieurs pen- chés longuement, pédicellés, à écailles roussâtres, oblongues, acuminées, presqu’aussi longues que les capsules qui sont ovales, rétrécies en une lon- oue pointe, à deux dents, glabres et relevées de quelques nervures. F1. en mai. 2] Les bois. 1349. Carex pallescens. Linn. DC. Schk. Trad. Carex pâle. Syn. Carex feruginea. Roth. Tent., 1, p. 400. Vaginis subabbreviatissimis spicis femineis subcylindricis fructiferis pen- dulis, squamis masculis ciliatis, capsulis oblongis obtusis apice integris. Schk. Trad. Racine fibreuse; chaume d’environ 3 décimètres, droit, glabre, triangu- laire, feuillé dans le bas ; feuilles étroites, lézèrement pubescentes, un peu plus courtes que les chaumes ; épi mâle solitaire, terminal, grèle, cylindri- que, droit, brunâtre, à écailles ciliées ; épis femelles au nombre de 8, ovoi- des, obtus, pédicellés, à écailles non ciliées, d’un vert pâle, et munies d’une nervure dorsale verte, qui se prolonge en pointe; capsules pâles, à peine plus longues que les écailles ovales-oblongues, obtuses. FI. en mai, juin. 2} Les prés. 1350. Carex panicea. Linn. DC. Schk. Trad. Carex panicé. Vagina infima subdimidiata, superiora subæquantia, spicis erectis remo- is, squamis capsulisque ovatis subacutiusculis subdistantibus , capsulis apice integris. Schk. Trad. Racine rampante; chaume droit, glabre, prèle, triangulaire, d'environ 3 décimètres ; feuilles glauques, fort courtes, étroites, pointues; épi mâle solitaire, terminal (rarement deux), srèle, cylindrique, composé d'écailles brunes, blanchâtres sur les bords et sur le dos; épis femelles au nombre de 2 ou 3, écartés, oblongs, portés sur des pédicelles grèles , dont l’infé- rieur est à moitié caché dans la gaine de la feuille floréale ; fleurs un peu écartées, à écailles brunes, verdâtres sur le dos; capsules pales, ovoides, un peu enflées, obtuses et entières au sommet. FI. en mai. 2] Les marais. 4 MONOECIE. — TRIANDRIE. 467 1351. Carex sylvatica. Schk. Trad. Carex des bois. Syn. Carex patula. DC. Fil. fr., 8, p. 126. — Carex drimeja. Lej. FI. de Spa., 2, p. 221. — Carex capillaris. Leers., p. 205. Vaginis longis, plusquam dimidio brevioribus, spicis fitiformibus laxis, pendulis remotis, pedunculo brevioribus; capsulis ovatis acuminatis rostra- tis, apice tenuibus bidentatis. Schk. Trad. Racine fibreuse, roussàtre, chaume d'environ & décimètres, droit, gla- bre, srèle, triangulaire, un peu rude vers le sommet; feuilles molles, assez longues, étroites, un peu carénées à la base, rudes sur les bords; épi mâle solitaire, terminal, droit, cylindrique, pointu, composé d'écailles ovales, aiguës, blanchâtres et luisanies, un peu colorées sur les bords et sur le dos; épis femelles au nombre de 8 à 5, srèles, cylindriques, longuement pédi- cellés et penchés, à écailles ovales-sétacées, d’un vert pâle; capsules écar- tées, peu nombreuses, d’un vert pâle, qui se change en brun foncé à la maturité, ovoides, à trois faces un peu renflées, Free par un bec pointu, bifide au sommet. FI. en mai. 2] Les bois humides. 1352. Carex pseudo-cyperus. Linn. DC. Schk. Carex faux-souchet. Syn. Carex reversa. Gillib. PI. Lith., p. 549. Vaginis nullis spicis femineis cylindricis peduneulatis, laxis fructiferis - pendulis, squamis sublinearibus-aristatis; capsulis oblongis longo-rostratis, apice subfurcatis. Schk. Trad. Racine fibreuse; chaume de 6 à 8décimètres, droit, glabre, triangulaire; un peu rude sur Fe angles, feuilles fort larges, g glabres. carénées, rudes sur les bords et sur le do souvent plus longues que les chaumes; épi mâle solitaire, terminal, droit, souvent femelle au sommet, à écailles presque linéaires et aristés, épis femelles au nombre de 4, placés sous l’épi mâle, allongés, cylindriques, longuement pédicellés, pendans, sortant chacun de Vaisselle d’une feuille floréale, ils sont tous d’un roux pâle; capsules oblon- gues, striées, fourchues et pointues au sommet , et toutes dirigées vers la base de l'épi. FI. en mai. 2] Le bord des eaux, Capel et les étangs au-dessous de Hæ- henhoff. NI. Epis unisexuels; deux ou plusieurs épis mâles, rarement un seul; trois stigmates. 1353. Carex flacca. Schk. Trad. Carex flasque. Syn. Carex glauca. DC. F1. fr., 8, p. 120. — Carex recurva. Huds. Angl., 418. — Carex aspera. Wild. Prodr., p. 82. — Carex verna. v. ce. Lam. Dict., 8, p. 895. — Carax limosa. v. b. Leers., t. 15, f. 2. — Carez trachycarpos. Link. In. Schræd. Journ. Bot. — Carex cespitosa. Lightf. FI. Scot., p. 560. : Vaginis brevissimis vel His Spicis cylindricis femineis laxis fructiferis pendulis; capsulis obtuso-ovatis apice integris, Schk. Trad. 168 MONOECIE. — TRIANDRIE. Racine rousse, rampante; chaume de 2 à 6 décimètres, glabre, glauque, triangulaire, incliné vers son milieu, et un peu courbé en arc, feuillé à la base; feuilles glabres, olauques, assez larges, rudes et tranchantes sur les bords. canaliculées; épis mâles au nombre d'un à 4, droits, cylindriques, d'un brun foncé, plus ou moins pédicellés, garnis à la base de leur pédi- celle d’une petite bractée brune, ovale, écailleuse, souvent mutique; ils sont composés d’écailles densément imbriquées, oblongues, obtuses, sou- vent arrondies ; épis femelles au nombre d'un à 3, cylindriques, plus ou moins pédicellés, inclinés et pendans, à écailles ovales, aiguës, souvent lancéolées, presque toujours mucronées, d’un brun-obseur; capsule ovale, triangulaire, atténuée à la base, un peu renflée, légèrement cotonneuse sur toute sa surface. FI. au printemps. 2! Les prés humides. 1354. Carex paludosa. DC. Schk. Trad. Carex des marais. pins Carex palustris. Sut. F1. Helv., 2, p. 261. Carex acuta. Curt. Lond., 4, 61. — Carex acutiformis. Ehrh. Gram., 30. — Carex rigens. Thuill. F1. Par. IL., 1, p. 488. — Carex spadicea. Roth. Tent. IL., p. 461. Spicisoblongis subcylindricis; vaginis nullis; mascularum squamis oblon- gis obtusis, superioribus sæpe acutis; feminarum lanceolatis, sæpe aristatis; capsulis oblongo-ovatis apice brevissimè dentatis. Schk. Trad. Racine rampante; chaumes de 10 à 13 décimètres, droits, glabres, fer- mes, à & angles rudes et tranchans; feuilles presque aussi longues que les chaumes, larges, courbées en carène, rudes sur les bords, d’un vert glau- que, en dessous, d’un vert foncé en dessus; leur gaine se déchire quelque- fois comme dans le C. rigida, et forme un réseau filamenteux autour du chaume; épis mâles terminaux au nombre d’un à 5, presque contigus, ses- siles, lancéolés-oblongs, un peu trigones, et inégaux entre éux ; composés d’écailles, tantôt ovales, tantôt oblongues, obtuses, aiguës, mucronées, d’un brun-noirâtre, munies d’une bordure blanche et d’une nervure dor- sale qui se prolonge en pointe; épis femelles au nombre d’un à #, ordinai- rement sessiles, droits, alternes, presque cylindriques, garnis à leur base de bractées engainantes, dont l'inférieure est prolong ée au delà des épis mâles; écailles tantôt lancéolées-linéaires, tantôt lancéolées- -sétacées, d’un brun obscur, munies d’une nervure dorsale, qui se prolonge en arête den- ticulée; capsules ovales-oblongues, striées, terminées par un bec court, légèrement fendu au sommet. FI. en mai, juin. 2} Le bord des eaux, les marais. 1355. Carex riparia. Linn. DC. Schk. Trad. Carex des rives. 7 Carex crassa. Ehrbh. Beitr., 4, p. 43. Carex acuta. A. Ped., n. 2347. — Carex striata. Gilib. Lith., 550. — Carex rufa. Schrank. Bav., p. 305. — Carex bifurca. Moensch. meth. — Carex vessicaria. Hoffm. Germ., p. 332. Spicis masculis oblongis, femineis subcylindricis, vaginis nullis, squamis lanceolatis aristatis, capsulis oblongis apice furcato- bidentatis. Schk. Trad. Cette espèce diffère de la précédente : par ses épis femelles plus courts MONOECIE. — TRIANDRIE. 469 et plus épais; par ses épis mâles, composés d’écailles très acérées ; par ses capsules, dont l’orifice est un bec très allongé, divisé au sommet en deux pointes divergentes. FI. en mai, 2] Le bord des eaux. 1356. Carez vesicaria. DC. Schk. Trad. Carex en vessie. Syn..Carex vesicaria. v. a. Linn. Spec., 1338. — Carex vesicaria. v. b. Pol. Pal., n. 895. — Carez inflata. Huds. Angl., 412. — Carex torfacea. Gmel. Syst. Veg., p. 145. Spicis maseulis cylindricis, femineis oblongis peduneulatis, fructiferis patentibus; squamis acutis, capsulis inflatis oblongis, apice subfureato-bi- fidis, culmo triquetro acuto. Schk. Trad. Racine rampante ; chaume de 6 à 7 décimètres, droit, glabre, triangu- laire, rude au sommet; feuilles d’un vert pâle, glabres, plus longues que les chaumes, assez larges, carénées, rudes et tranchantes sur les bords et sur les dos; gaine des radicales se déchirant quelquefois, et formant un ré- seau filamenteux autour du chaume; épis mâles au nombre de 2 à 8, placés au sommet du chaume, le supérieur sessile, l’inférieur porté sur un long pédoncule, ils sont brunâtres, grèles, droits et cylindriques; épis femelles au nombre de 2 à 8, placés sous les épis mâles, l’inférieur longuement pé- donculé, le supérieur sessile, ils sont oblongs, un peu étalés; écailles lan- céolées, blanchäâtres sur les bords, et munies d’une nervure dorsale verte; capsules un peu étalées, 2labres, jaunâtres, nerveuses, ovales-oblongues, acérées, fendues au sommet en deux pointes un peu divergentes. FI. en mai. 2] Le bord des eaux. 1357. Carex ampullacea. DC. Schk. Trad. Carex ampoulé. Syn. Carezx rostrata. With. Brit., p. 1059. — Carex vesicaria. Huds. Angl., 4138. — Carex vesicaria. v. b. Linn. Spec., 1369. — Carex vesicaria. v. a. Pol. Pal., n. 895. — Carex torfacea. Gmel. Syst., 145. — Carex inflata. Sut. FI. Helv., 2, p. 265. — Carex longifolia. Thuill. FI. Par. 1L., 1, p. 49. — Carex bifurca. Schrank. Bav., p. 804. — Carex obtusangula. Ehrh. Gram., 50. — Carex vesicaria. Lightf. Scot., p. 566. Spicis cylindricis, femineis crassioribus pedunculatis fructiferis patenti- bus ; capsulis inflatis subglobosis ampullaceiformibus rostratis, apice pa- tente bifidis, culmo fere triquetro. Schk. Trad. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente : racine rampante; chaume de 6 à 8 décimètres, droit, glabre, d’un vert glauque, triangulaire, feuillé; feuilles assez larges, canaliculées, glauques en dessous, d’un vert foncé en dessus; épis mâles au nombre de 2 à 4, placés au sommet du chaume, ordinairement sessiles, d’un brun noirâtre, souvent femelles à leur sommet; épis femelles, au nombre de 2 à 8, sessiles ou pédonculés, droits; écailles à peu près semblables à celles de l'espèce précédente; cap- sules enflées, globuleuses, disposées sur 8 rangs serrés, et assez réguliers, terminées par un bec divisé au sommet en deux dents divergentes. FI. en mai. 2] Les marais, 470 MONOECIE. — TÉTRANDRIE. 1358. Carex hirta. Linn. DC. Schk. Trad. Carex velu. Spicis ommibus oblongis, femineis remotis laxis erectis pedunculatis, va- ginantibus, squamis oblongis aristatis, capsulis hirtis oblongo-ovatis acumi- natis, apice furcato-bifidis. Schk. Trad. Racine rampante; chaume d'environ 3 décimètres, droit, glabre, à 8 angles rudes; feuilles étroites, planes, presque aussi longues que les chau- mes, à gaines velues; épis mâles au nombre d'un à 8, terminant le chaume, sessiles, velus; écailles obtusément aisuës, brunâtres, membraneuses et blanches sur les bords; épis femelles au nombre de 2 à 8, très écartés, le supérieur presque sessile; écailles aristées; capsules ovales, aiguës, héris- sées, un peu plus longues que les glûmes, fendues au sommet. FI. en mai, juin. 2] Les lieux humides. TÉTRANDRIE. 452. uRTICA. Fleurs en grappes; les mâles ont un périgone ou calice à 4 divisions ; étamines à filamens élastiques; les femelles à périgone à deux folioles ; semences luisantes, entourées par le périgone. 1359. Urtica urens. Linn. DC. Ortie brûlante. Syn. Ürtica minor. Lam. FI. fr., p. 194. Foliis oppositis ellipticis sub 5-nerviis, argutè serratis, spicis glomeratis geminatis. DC. Syn. Tige d'environ 3 décimètres, droite, tendre, herbacée, simple ou rameuse, garnie ainsi que toute la plante de poils durs, dont la piqure est très cui- sante; feuilles opposées, pétiolées, ovales-elliptiques, à 5 nervures, garnies dans tout leur pourtour de dents aiguës et profondes; fleurs petites, verdà- tres, disposées en grappes serrées et axillaires; grappes femelles plus nom- breuses que les mâles. FI. en été et en automne. © Les lieux cultivés, 1360. Urtica dioica. Linn. DC. Ortie dioique. Foliis oppositis cordatis ovato-lanceolatis grosse serratis, floribus dioicis, spicis paniculatis glomeratis geminatis petiolo longioribus. DC. Syn. Tiges d’un à 2 mètres, droites, dures, carrées, simples ou rameuses, gar- nies, ainsi que les autres parties de la plante, de poils durs, dont la piqûre est très cuisante ; feuilles opposées, pétiolées, cordées, ovales-lancéolées, pointues, larsement et profondément dentées en scie; fleurs mâles et femel- les placées sur des pieds différens, et disposées en grappes linéaires, ra- meuses et axillaires. Fi, en mai, juin. 2! Les haies, le long des murs. V.8. Canescens. Feuilles blanchâtres et cotonneuses en dessous. 455. PARIETARIA. Ce genre a des fleurs hermaphrodites mélangées avec des fleurs fe- melles, et réunies plusieurs ensemble dans une espèce d’involucre à plusieurs fo- lioles; périgone ou calice à 4 divisions; étamines se déployant avec élasticité à l’époque de la fécondation. 1361. Parietaria officinahs. Linn, DC. Pariétaire oflicinale. Syn. Partetaria erecta. M. et K. FI. Germ. MONOECIE. — TÉTRANDRIE. 471 Foliis lanceolato-ovatis acuminatis supra sublucidis, subtus hirsulis ner- vosis. DC. Syn. Tiges droites, cylindriques, rougeâtres, lésèrement velues, feuillées, ra- meuses à la base ; feuilles alternes, pétiolées, ovales-lancéolées, acuminées, entières, d’un vert luisant et chargées de quelques poils en dessus, plus velues, veinées blanchâtres en dessous; fleurs petites, verdâtres, axillaires, ramassées plusieurs ensemble en petites pelottes arrondies, presque sessiles. FI. en juin, septembre. 2] Les vieux murs aux environs d’Ansembours. 1362. Parietaria Judaica. Linn. DC. Pariétaire de Judée. Syn. Parsetaria diffusa. M. et K. FI. Germ. Foliis ovatis pubescentibus, floribus maribus elongato-tubulosis, DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses tiges plus .grèles, plus rameuses, et moins élevées; par ses feuilles ovales, beaucoup plus courtes, entièrement pubescentes, et par ses fleurs plus petites, sessiles, en têtes plus serrées. FI. en juin, septembre. 2] Fréquente dans les rochers des fortifications de Luxembourg, particulièrement à la descente du Breitenweg. 454. BuxuS. Fleurs niâles, sessiles, agglomérées, ayant un calice à 4 divisions, entou- rées à leur base d’une écaille à deux lobes, représentant les pétales; fleurs femelles placées au milieu des fleurs mâles, ayant un calice à 4 divisions, el 5 petites écail- les à leur base ; 4 styles persistans; capsules à 3 cornes, à 5 loges, chacune à deux semences noires et luisantes. 1363. Buxus sempervirens. Lion. DC. Buis toujours vert. Foliis ovatis petiolis margine pilosiusculis, antheris ovato-sagittatis. DC. Syn. Arbrisseau d'environ un mètre de hauteur, à bois jaune et dur, à ra- meaux opposés, tétragones; feuilles opposées, ovales, entières, ou légère- ment échancrées au sommet, rétrécies en un court pétioie, #labres, fermes, persistantes, luisantes particulièrement sur leur surface supérieure, à bords roulés en dessous; fleurs jaunes, disposées par petits paquets axillaires et sessiles. Fi. en avril, mai. 2} Les collines arides, les broussailles aux environs d’Abn, sur la Moselle, et aux environs de la grotte de Han. 455. ALNUS. Fleurs mâles en chatons grèles, allongés, cylindriques, à écailles cor- dées, portant en dessous 3 fleurs composées chacune d’un godet à 4 lobes, et de 4 étamines ; fleurs femelles en chatons courts, composés d’écailles en forme de coin, dures, persistantes, portant deux fleurs; graine ovale, comprimée, nue. 1364. Alnus glutinosa. DC. Aulne plutineux. Syn. Betula glutinosa. Vill. Dauph., 4, p. 769. — Betula alnus. Linn. Spec., 1394. Foliis subrotundo-cuneatis, obtusis subretusis glutinosis, axillis venarum subtus villosis. DC. Syn. Arbre s’élevant de 12 à 15 mètres, à tronc droit, à bois dur, jaunâtre, à écorce épaisse et gercée; feuilles alternes, pétiolées, ovales, obtuses, 472 MONOECIE. — TÉTRANDRIE. comme tronquées au sommet, cunéiformes à la base, lévèrement sinuées et denticulées, visqueuses dans leur jeunesse, glabres en dessus, garnies en dessous de poils roussâtres, ramassés en touffes aux aisselles des nervures. FI. au printemps. D Les bois humides, le bord des eaux. « 456. LITTORELLA. Fleurs mäles pédicellées, à calice à 4 folioles; corolle à 4 divi- sions; étamines fort longues; fleurs femelles sessiles, cachées entre les feuilles, à calice nul, à corolle à 5 divisions inégales; capsule monosperme. - 1365. Littorella lacustris. Linn. DC. Littorelle des étangs. Folia radicalia linearia acuta, scapus radicalis flores masculos sustinens, flores feminei ad basin scapi. DC. Syn. Petite plante sans tige, à racine fibreuse, poussant latéralement quelques rejets rampans ; feuilles radicales, glabres, linéaires, étroites, aiguës; de leur milieu s'élèvent une ou plusieurs hampes sgrèles, filiformes, ne dépas- sant pas la longueur des feuilles, munies d’une bractée paléacée vers le milieu de leur longueur et terminées par une ou deux fleurs mâles ; fleurs femelles, sessiles, placées à la base des hampes. FI. en juin, juillet. 2] Les bords de l’étang d’Etalle. 437. Nayas. Fleurs axillaires; les mâles à calice à deux lobes, à corolle à 4 divisions, anthères sessiles; les femelles à calice et corolle nulle; stigmate bifide; capsule à une ou plusieurs graines. 1366. Nayas monosperma. Willd. Najas à une graine. Syn. Nayas marina. Linn. Spec., 1441. — Nayas major. DC. F1. fr., n. 1466. Foliis lanceoïatis planis, perigonio florum masculorum bilobo. DC. Syn. Plante formant de belles touffes verdâtres au fond de l’eau, à tiges nom- breuses, d'environ 5 décimètres, rameuses, plusieurs fois bifurquées, cylin- driques, glabres, tendres, vertes et transparentes; feuilles opposées, sessi- les aux bifurcations de la plante, vertes, transparentes, allongées, sinuées, étroites, bordées de dents écartées et piquantes; elles sont ramassées par paquets dans le haut de la plante; fleurs herbacées, axillaires, les femelles sessiles ; capsules oblongues, aiguës, terminées par un style persistant, et renfermant une seule semence. FI. en août. © Assez fréquente dans la Moselle. PENTANDRIE. 438. AMARANTHUS: Fleurs mâles à périsone ou calice à 3 ou 5 folioles;. corolle nulle, fleurs femelles à périgone comme dans la fleur mâle; capsule s’ouvrant en travers; à une loge, à une semence. 1367. Amaranthus blitum. Linn. DC. _ Amarante blette. Floribus triandris glomeratis lateralibus, foliis ovatis retusis aut emar- ginatis, caule diffuso, DC. Syn. MONOECIE. — POLYANDRIE, 473 Tige d'environ 8 décimètres, glabre, couchée, rameuse à la base; feuilles glabres, alternes, longuement pétiolées, ovales-arrondies, entières, échan- crées au sommet; fleurs herbacées à 3 ou 5 étamines, disposées en petites grappes serrées, axillaires et terminales. FI. en été. © Les lieux incultes, le long des chemins aux environs de Wintrange et Echternach. 459. XANTHIUM. Fleurs mâles en petites Lètes terminales, réunies sur un réceptacle garni de paillettes, et entourées d’un involuere à plusieurs folioles; périgone à 5 lobes; fleurs femelles sans périgone propre, mais entourées d’un involucre d’une seule pièce, bifide, hérissée en dehors de pointes crochues, et divisées en deux lo- ges biflores ; cette enveloppe durcit en grandissant et renferme les graines. 1368. Xanthium strumarium. Linn. DC. Lampourde glouteron. Syn. Xanthium vulgare. Lam. F1. fr., 2, p. 56. Caule inermi, foliis cordatis trinerviis. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, dure, anguleuse, pubescente, sim- ple ou rameuse ; feuilles alternes, longuement pétiolées, cordiformes, si- nuées-lobées et dentées, chargées de poils courts et rudes; fleurs verdätres et sessiles; les mâles disposées en petites têtes au sommet de la tige et des rameaux; les femelles plus nombreuses, situées au-dessous et axillaires; fruit ovoide, hérissé de pointes crochues au sommet, et terminé par deux cornes droites. «+ FI. en juin, juillet. © Les lieux incultes des bords de la Moselle, POLYANDRIE. 440. ARuM. Fleurs enveloppées dans une spathe monophylle, ventrue, en cornet; les * mâles sessiles sur le milieu d’un spadix nu dans le haut ; les femelles sont situées au- dessous des mäles; baie globuleuse, à une loge à une ou deux semences. 1369. Arum maculatum. Linn. Arum maculé. Syn. Arum vulgare. DC. F1. fr., 3, p. 152. Foliis radicalibus hastato-sagittatis, lobis deflexis, spadice clavato spatha breviore. DC. Syn. Racine tubereuse, charnue, garnie de fibres blanchâtres, poussant une tige droite, nue, cylindrique, glabre, d'environ deux décimètres, et termi- née par le spadix qui porte les fleurs; feuilles radicales, longuement pétio- lées, glabres, hastées-sagittées, à lobes écartés, vertes ou tachées de pour- pre noirâtre; pétioles formant une longue gaine membraneuse à leur base; spathe d’un vert-jaunâtre en dehors, grande, aiguë, deux fois plus longue que le spadix, qui est en massue au sommet; baies d’un beau rouge à la maturité. FL. en mai. 2] Les haies et les bois humides. On le nomme vulgairement Gouet ou Pied de veau. LA né, LA 474 MONOECIE. — POLYANDRIE. L 441. SAGITTARIA. Fleurs mâles terminales; calice à 5 folioles; corolle à 3 pétales; élamines environ au nombre de 24; fleurs femelles, à calice et corolle semblables ; capsules nombreuses, menospermes. 1370. Sagittaria sagittæfolia. Linn. DC. Sagittaire en flèche. Syn. Sagittaria aquatica. Lam. Fi. fr., 2, p. 197. Foliis lanceolatis acuminatis sagittatis, lobis lanceolatis rectis, scapo simplici. DC. Syn. Plante aquatique, à tige droite, simple, cylindrique, glabre, nue, grosse, spongieuse, s’élevant environ 3 décimètres au-dessus de la surface de l’eau; feuilles radicales, longuement pétiolées, glabres, vertes, nerveuses, trian- gulaires, sagittées, acuminées; fleurs blanches, pédonculées, verticillées, ordinairement au nombre de 3, munies d’une collerette à 8 folioles. FI. en juin, août. 2] Les eaux stagnantes. O V.s. Angustata. Lobes des feuilles fort étroits et fort allongés. 442. MYRIOPHYLLUM. Fleurs axillaires ; les mâles en épis verticillés, à calice quadri- fide; 4 pétales caducs et 8 étamines; fleurs femelles sur le même épi, ayant une co- rolle et un calice semblables; 4 stigmates sessiles; 4 capsules monospermes. 1371. Myriophyllum spicatum. Linn. DC. Volant d’eau à épi. Foliis verticillatis pinnatipartitis, lobis capillaceis, spica terminali nu- diuscula, foliis floralibus flore brevioribus infimis subserratis plerisque integerrimis. DC. Prodr. Tiges arrondies, faibles, rameuses, fort longues, flottantes dans l’eau feuilles verticillées, pectinées, composées de folioles capillaires, droites, disposées comme des barbes de plume ; les floréales beaucoup plus courtes que les fleurs; fleurs disposées en épi terminal, grèle, verticillé, nu, s’éle- vant au-dessus de la surface de l’eau. FI. en été. 2] Fréquent dans la Moselle. 1372. Myriophyllum verticillatum. Linn. DC. Volant d’eau verticillé. Foliis verticillatis pinnatipartitis, lobis capillaceis oppositis, spica termi- nali foliosa, foliis ftoralibus omnibus pinnatipartitis flores multo superan- tibus et a foliis vix distinctis. DC. Prodr. Tiges longues, faibles, rameuses, dont la partie inférieure est submergée et flottante dans l’eau, le sommet qui porte les fleurs s'élève hors de l’eau en forme d’épi; feuilles verticillées au nombre de 3, pinnati-partites, à lobes capillaires et opposés; les floréales plus courtes, à peu près semblables aux inférieures; fleurs petites, verdâtres, axillaires, solitaires vers le sommet de la plante. FI. en été."2] Les eaux stagnantes, et dans la Moselle. V. 8. Limosum. Tige droite; feuilles pectinées, à lobes linéaires aiguës. Les mares desséchées. 45. CERATOPHYLLUM. Fleurs solitaires et axillaires, à calice à 6 divisions ; corolle nulle ; fleurs mâles à 14 ou 20 étamines; fleurs femelles à un style; capsule ovale, pointue, monosperme. 1373. Ceratophyllum demersum. Linn. DC. Cornifle nageant. Syn. Ceratophyllum asperum. Lam. FI. fr., 2, p. 196. MONOECIE. — POLYANDRIE. 475 Foliis trichotomo-biseminis, fructibus 8-spinosis. DC. Syn. Tiges longues, rameuses, demi-nageantes, garnies de feuilles verticillées au nombre de 8, très rapprochées et serrées au sommet de la tige et des rameaux; elles sont plusieurs fois bifurquées, dichotomes, à divisions linéai- res, dentées, épineuses et rudes ; fleurs herbacées, peu visibles; fruit ellip- tique, muni de trois cornes, dont la terminale est droite, plus longue que les deux autres, qui sont placées à la base et réfléchies. FI. en été. © Les rivières, les fossés. 444. POTERIUM. Fleurs monoïques, quelquefois dioïques ou polygames ; calce relevé, à 4‘divisions. muni en dehors de 2 ou 3 écailles; corolle nulle; fleurs mâles conte- nant 24à50 étamines; fleurs femelles à deux styles, à stismate en forme de pinceau; deux semences renfermées dans le calice qui ressemble à une capsule. 1374. Poterium sanguisorba. Linn. DC. Pimprenelle sanguisorbe. Syn. Pimpinella minor. Lam. F1. fr., 3, p. 343. Herbaceum, cauliis subangulosis foliisque glabris, foliolis ovato-subro- tundis, capitulorum floribus inferioribus mascalis superioribus femineis. DC. Prodr. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, anguleuses, striées, rameuses, gla- bres ou hérissées de quelques poils épars dans le bas; feuilles pétiolées, ailées, à 11 ou 15 folioles courtement pétiolées, glabres, glauques, ovales- arrondies, fortement dentées, celles du sommet de la tige à folioles plus étroites; fleurs en têtes arrondies disposées au sommet de la tige et des ra- meaux ; les supérieures sont femelles; et celles du bas mâles. : FL. en juin, juillei. 2! Les prés. V. 8. Puberulum. Tiges et feuilles fortement pubescentes. V. c. Umbellatum. Tige simple; têtes des fleurs nombreuses, longuement pédonculées; pédoncules simples, filiformes, ramassés en ombelle au som- met de la plante. : V. ». Prostratum. Tiges nombreuses, hérissées, entièrement couchées et étalées en rond sur la terre. Les champs arides aux environs de Schrassio. V.r. Minor. Tige n’atteisnant pas 2 décimètres de hauteur, grèle, fili- forme, ordinairement simple, et terminée par une seule tête de fleurs; feuil- les fort petites. Les champs arides. 1375. Poterium polygamum. DC. Prodr. Pimprenelle polyszame. Herbaceum, caulibus angulatis folüisque glabris, foliolis ovalo-oblongis, capitulorum, flor. infer, masculis mediis hbermaphroditis superioribus fe- mineis. DC. Prodr. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en dif- fère : par ses tiges plus élevées, plus ramieuses, entièrement glabres ainsi que ses feuilles, dont les folioles sont ovales-oblongues dans les inférieures, et lancéolées dans les supérieures; et par ses fleurs dont les inférieures sont mâles, celles du milieu hermaphrodites, et celles du sommet femelles. FI, en juin, juillet. 2] Les prés secs aux environs d’Ansembourg. 445. FAGUS. Fleurs mâles en chatons globuleux; pendans portés sur des’ pédoncules longs et déliés; calice campanulé, à 5 divisions; corolle nulle; élamines environ au nombre de 12 ; fleurs femelles réunies deux ensemble dans chaque calice, qui est à 4 lobes, hérissé en dehors d’épines molles et contenant deux graines ou faînes ; corolle nulle. 1376. Fagus sylvatica. Linn. DC. Hètre des forêts. * 476 MONOECIE. — POLYANDRIE. Foliis ovatis glabris obsoletè dentatis maroine ciliatis. DC. Syn. Arbre fort élevé, à tronc droit, à écorce grisâtre; feuilles alternes, pétio- lées, ovaies, pointues, garnies de quelques dents obtuses, glabres, garnies de poils fins sur les bords, les pétioles et les nervures; fleurs jaunâtres; graines triangulaires, lisses, contenant une amande huileuse; elles sont connues sous le nom de Faines. FI. en mai. p Les bois. V. 8. Jnflexa. Cette variété, dont j'ai observé un arbre assez gros dans les bois aux environs d'Esch sur l’Alzette, est remarquable par ses rameaux qui, au lieu de se diriger vers le ciel comme d'ordinaire, sont tous dirigés vers la terre, et forment dès leur insertion un angle très aigu dont l’ouver- ture est dirigée vers le pied de l’arbre, et lui donne l’aspect d’un saule pleureur; il est à regretter que les branches inférieures en aient été muti- lées, car d’après la direction des tronçons que l’on y aperçoit encore, ces branches auraient probablement déjà touché la terre. Puisse cet arbre vrai- ment remarquable ne pas tomber un jour sous les coups de la hache meur- trière. V. c. Dentata. Feuilles profondément dentées. Ce caractère s’observe assez souvent sur les jeunes pousses naissant de la souche. V. ». Sericea. Feuilles fort petites, garnies ainsi que les jeunes rameaux de poils blancs et soyeux. V.z. Variegata. Feuilles panachées de blanc. 446. GASTANEA. Fleurs mâles, en chatons fort longs, cylindriques, dont les écailles représentent un calice à 6 divisions profondes et renferment 6 à 20 étamines; fleurs femelles presque sessiles dans un calice ou involucre hérissé de pointes roides, à 5 ou 6 divisions, et devenant un fruit qui renferme 1 à 5 graines connues sous Le nom de Chätaignes. 1377. Castanea vulgaris. DC. Châtaigner commun. Syn. Fagus castanea. Linn. — Castanea vesca. Gaert. Fruct., 1, p. 181. Foliis oblongo-lanceolatis acuminatis mucronato-derratatis utrinquè gla- bris. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, à écorce unie et grisätre, à rameaux longs et très étalés; feuilles grandes, alternes, pétiolées, glabres, dures, oblon- gues-lancéolées, pointues, bordées de dents écartées et sétacées, fleurs mà- les en chatons axillaires fort longs. FL. en juin. P Les bois aux environs d’Igel entre Wasserbilig et Trèves. J'en ai aussi observé plusieurs pieds aux environs d’Assenois près de Neuf- château et près de l’abbaye de Marienthal. 447. QUERCUS. Fleurs mâles en longues grappes ou chatons lâches et pendans; écail- les ou calice à plusieurs divisions, renfermant 5 à 10 étamines; ffeurs femelles soli- taires ou agglomérées, ayant chacune un involucre ou cupule composée d’écailles soudées, s’accroissant après la floraison et contenant le fruit, qui est une noix co- riace, à une semence, connue sous le nom de Gland. 1378. Quercus racemosa. DC. ‘ Chène à grappes. Syn. Quercus pedunculata. Hoffm. Germ., 2, p. 254. — Quercus femina. FI. Dan., t. 1180. — Quercus robur. Linn. Spec., 1444. MONOECIE. — POLYANDRIE. 477 Syn. Quercus robur. v. b. Lam. FI. fr., 2, p. 206. Foliis subsessilibus g#labris oblongis apice dilatatis sinuato-lobatis, lobis rotundatis, fructibus oblongis longè pedicellatis. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, à tête étalée, à écorce lisse et grisätre dans la jeunesse, crevassée et rude dans l’âge adulte ; feuilles alternes, glabres, légèrement péliolées, oblongues, sinuées, dilatées au sommet, à lobes obtus et irréguliers, d’un vert pâle en dessous, d’un vert foncé et luisantes en dessus; chatons des fleurs mâles naissant plusieurs ensemble à la base des bourgeons qui se développent au printemps; fleurs femelles au nombre de deux à trois, portées sur des pédoncules axillaires assez longs; il leur suc- cède des glands oblongs variant beaucoup dans leur forme et leur grosseur. FI. en mai. b Les bois. V.s. Acutiloba. Lobes des feuilles étroits profonds et aigus. V. c. Purpurascens. Feuilles rougeûtres. 1379. Quercus sessihflora. DC. Chene sessile. Syn. Quercus robur. Lam. Dict., 1, p. 717. — Quercus robur. v. a. Lam. F1. fr., 1, p. 208. Foliis petiolatis subglabris oblongis sinuato-lobatis lobis rotundatis, fruc- tibus oblongis subsessilibus. DC. Syn. Cet arbre se rapproche beaucoup du précédent; il en diffère par sa sta- ture moins élevée et par son bois moins dur; par ses feuilles plus larges pétiolées, à lobes moins profonds et plus arrondis; par ses glands presque sessiles vers le sommet des rameaux, agglomérés et plus nombreux. Fl. en mai. D Les bois. V. 8. Laciniata. Feuilles plus petites que celles de l’espèce, profondé- ment découpées à lobes plus ou moins aigus. V. c. Platiphyllos. Feuilles fort larges, à lobes peu profonds et arrondis. V. ». Maculata. Feuilles fort petites, panachées de blanc. V.r. Pallescens. Feuilles tendres, d’un vert-jaunâtre, à lobes profonds, écartés et aigus. 448. suGLANS. Fleurs mâles, en chatons allongés, ayant chacune trois écailles, dont l'inférieure est à 6 lobes; étamines au nombre de 12 à 24; fleurs femelles réunies 2 ou 3 ensemble, à 4 écailles caduques; noix ovoïde, ridée à l'extérieur, à deux valves, enveloppée par une écorce charnue appellée Brou. 1380. J'uglans regia. Linn. DC. Noyer commun. Foliolis subnovenis ovalibus glabris subserratis subaqualibus, fructibus globosis. DC. Syn. Arbre très élevé, à tête large et régulière, à tronc droit, à écorce cendrée; feuilles alternes, ailées, à 7 ou 11 folioles opposées, larges, ovales, pointues, glabres, presqu’ésale et lésèrement dentées; noix globuleuse. FI. en mai. D Arbre exotique naturalisé. 449. CARPINUS. Fleurs mâles en chatons allongés cylindriques, imbriqués, à écailles roussätres, ovales, aiguës et ciliées, contenant 12 à 20 étamines barbues; fleurs femelles en chatons lâches, imbriqués, à écailles lancéolées, caduques, contenant ER fleurs pédicellées, avec une enveloppe qui s’accroit, et devient foliacées après a floraison. ; s 1381. Carpinus betulus. Linn. DC. Charme commun. Syn. Carpinus sepium. Lam. FI. fr., 2, p. 212. 478 MONOECIE. — POLYANDRIE. Strobilorum squamis tripartilis, laciniis integris lanceolatis intermedia elongata. DC. Syn. Arbre élevé, à tronc droit, à écorce unie, grisätre et tachée de blanc; feuilles alternes, pétiolées, glabres, ovales-lancéolées, pointues, double- ment dentées en scie; chatons mâles solitaires vers l’extrémité des rameaux, à écailles très ouvertes pendant la floraison; chatons femelles lâche, com- posé d'écailles planes, coriaces à 3 lobes; capsule osseuse, applatie. Fl. en mai. P Les bois. 450. BETULA. Fleurs mâles en chatons allongés, cylindriques, imbriqués et pendans, dont les écailles sont rapprochées 5 à 5, celles du milieu contenant les étamines au nombre de 10 à 12; fleurs femelles en chatons plus gros, cylindriques, compactes. imbriqués, dont chaque écaille à deux fleurs, et contient une semence munie d’ailes membraneuse sur les bords. 1382. Betula alba. Linn. DC. Bouleau blanc. Foliis delthoidibus acutis duplicato-serratis glabris, strobilorum squa- mis Jobis lateralibus rotundatis, petiolis glabris pedunculo longioribus. Arbre s’élevant de 10 à 15 mètres, à tronc droit, à écorce blanche, à ra- meaux grèles, faibles, souvent pendans, rougeûtres; feuilles glabres, pétio- lées, delthoïdes, aiguës, doublement dentées, à pétioles minces; chatons mâles naissant 2 ou 8 au sommet des rameaux ; chatons femelles solitaires, Jatéraux; écailles à lobes latéraux arrondis. FI. en mai. R Les bois. V. 8. Pendula. Rameaux flexibles, pendans. V.c. V’erucosa. Ecorce chargée dans les jeunes rameaux de points tu- berculeux et blanchätres. 1383. Betula Carpatica. Wild. Bouleau du mont Carpa. Syn. Betula glutinosa. Wallr. Sched. Crit., p. 497. Foliis rhomboideis duplicato-serratis, glabris, basi integerrimis, strobi- loorum squamis ciliatis lobis oblongis obliquè truncatis, petiolis glabris pedunculo longioribus. Willd. Cet arbre s'élève environ à la même hauteur que le précédent; ses feuil- les sont rhomboïdales, aiguës, doublement dentées en scie, glabres, entières à la base; pétioles, olabres, plus longs que les pédoncules; écailles des chatons femelles ciliées, à lobes oblongs, obliquement tronqués. FI. en mai. PR Les bois montueux des Ardennes, 1384. Bctula pubescens. DC. Bouleau pubescent. Foliis delthoidibus acutis subcordatis duplicato-serratis subtus ramulis- que pubescentibus, strobilorum squamis lobis lateralibus rotundatis. DC. Il diffère du bouleau commun par ses jeunes pousses qui sont velues, et par ses feuilles, qui sont moins aiguës, en cœur et pubescentes. Fi. en mai. P Les hois. 451. cCORYLUS. Fleurs mâles en chatons imbriqués, cylindriques, allongés, pendans, à écailles trilobées, soutenant chacune 8 étamines insérées à leur base; fleurs fe- melles naïssant plusieurs ensemble dans un bourgeon écailleux; ealice ou involucre à bords découpés, se développant après la floraison, et contenant une noix ovoide, lisse, à une seule graine; deux styles saillans, d’un rouge vif. 1383. Corylus avellana. Linn. DC. Coudrier noisettier. MONOECIE. — MONADELPHIE. 479 Stipulis oblongis obtusis, involucris fructus campanulatis apice patulis alcero-dentatis, foliis ovato-cordatis acuminatis. DC. Syn. Arbrisseau de 8 à 4 mèires, à tiges droites, rameuses, à écorce grisâtre, tachée, pubescente dans les jeunes pousses; feuilles alternes, courtement péliolées, ovales-arrondies, un peu cordées à la base, terminées par une languette assez longue, inégalement dentées, un peu anguleuses, molles et pubescentes en dessous; chatons mâles, naissant 2 ou 8 ensemble sur des pédoncules axiilaires, et se développant longtemps avant les feuilles. FI. au premier printemps. D Les haies et les bois. V. À. Nucibus calyce brevioribus. Noix plus courte que le calice. V. c. Nucibus calyce majoribus. Koix plus longue que le calice. V. c. Maculata. Feuilles marquées dans leur milieu d’une longue tache brune. MONABELPHIE. 451. panus. Fieuwrs mâles en chatons obiongs, ramassés en grappes vers l'exlrémilé des rameaux de l’année précédente, composés d’écailles nombreuses, imbriquées, portant chacune deux anthères à leur sommet ; fleurs femelles en chatons solitaires. courts, terminant les bourgeons, composés d’écailles aiguës, imbriquées, recou- vrant chacune deux ovaires, à stigmates glanduleux; le fruit appelé cône ou stro- bile, est composé d’écailles dures ou ligneuses, oblongues, élargies et anguleuses au sommet, renfermant à leur base deux cariops à une graine prolongée en une aile -membrantuse. — Feuilles géminées. 1386. Pinus sylvestris. DC. Pin sylvestre. Syn. Pinus sylvestris. v. a. Linn. Spec., 1418. Foliis geminis rigidis, strobilis ovato-conicis aculis longitudine foliorum subgeminis basi rotundatis, thurionibus virescentibus. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, à rameaux verticillés, à écorce roussÂtre et rabotteuse; feuilles rudes, étroites, aiguës, creusées en gouttière, d'un vert glauque, sortant deux à deux d’une gaine courte; cônes courts, coniques, pointus, pendans, souvent solitaires; écailles épaisses, lisneuses, d’un gris cendré, amincies à la base, terminées en massue, quadrangulères, ombili- quées au sommet. Fi. en mai. h Les bois. 4592. AB3ES. {leurs mäles en chatons solitaires, à écailles porlant chacune deux an- - thères à leur sommet; fleurs femelles également en chatons solitaires, s'obuleux ; deux ovaires sous chaque écaille; stigmate glanduleux ; cône formé «écailles im- briquées, larges, amincies à leur sommet, ayant à leur base deux cariops à une graine, surmontée «une aile membraneuse. — Feuilles solitaires. 1387. Abies pectinata. DC. Sapin en peigne. Syn. Pinus picea. Linn. Spec., 1429. — Pinus pectinatus, Lam. FE fr., 2, p. 202. Foliis planis emarginatis, squamis sirobili obtusissimis adpressis. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, ordinairement nu jusqu’au sommet, à écorce, lisse et blanchâtre, à rameaux verticillés paralièles à l'horizon ; # 480 DIOECIE. — DIANDRIE. feuilles solitaires, linéaires, planes, échancrées à leur extrémité, vertes en dessus, blanchâtres en dessous; cônes naissant à la partie supérieure des rameaux de l’année précédente, ayant leur pointe tournée vers le ciel ; écailles obtuses. se détachant entièrement de l’axe en automne pour laisser échapper les graines. F1. en avril, mai. R Les bois Ansembours. 1388. Abies excelsa. DC. Sapin élevé. Syn. Pinus abies. Linn. Spec., 1421. Foliis 4-sonis, strobilis cylindricis, squamis rhombeis complanatis mar- gine repandis erosis. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, à écorce grisâtre, à rameaux verticillés, ouverts, pendans, dans l’âge adulte; feuilles éparses, nombreuses, solitai- res, courtes, obtusément tétragones, pointues, d’un vert foncé, cônes cylindriques, pendans, à écailles minces, échancrées au sommet. FI. en avril, mai. P Les bois. 454. LARIx. Ce genre diffère des deux précédens; par ses cônes axillaires, épars le long des rameaux ; et par ses feuilles caduques réunies en touffes. 1389. Larix Europæa. DC. Mélèze d'Europe. Syn. Abies larix. Lam. Illustr., 1,785. — Pinus larix. Linn. Spec., 1430. Strobilis ovato-oblongis obtusis. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, à écorce grisâtre, à rameaux horizontaux, pendans dans l’âge adulte; feuilles étroites linéaires, molles, d’un vert ten- dre, éparses et solitaires sur les pousses de l’année, ramassées en faisceaux sur les bourgeons des pousses antérieures; cônes petits, ovales-oblonss, rougetres dans leur jeunesse, à pointe ordinairement dirigée vers le ciel; écailles obtuses, dont la nervure se prolonge en une pointe acérée et caduque. FI. en avril, mai. PR Cultivé. CLASSE XXII. — DIOECIE. DI A NDIE. 455. sALIX. Fleurs en chatons ovoides ou cylindriques, imbriqués, à écailles entières; les mâles ayant à la base des écailles et une glande nectifère, les femelles un style bifide ; capsule à une loge, à deux valves; graines aigrettées. I. Capsules glabres. 1390. Salix alba. Linn. DC. Saule blanc. Arborea foliis lanceolato-acuminatis serratis subpubescentibus, serraturis infimis glandulosis, libro virescente. DC. Syn. DIOECIE. — DIANDRIE. 481 Arbre de 8 à 10 mètres, à rameaux nombreux, élancés, à écorce grise, sercée, un peu rude; celle des jeunes rameaux lisse et verdâtre; feuilles alternes, légèrement pétiolées, lancéolées, allongées, dentées en scie sur les bords, glabres en dessus, couvertes en dessous, particulièrement sur les pieds mâles, de poils soyeux et couchés ; chatons mäles et femelles, naissant un peu après les feuilles, grèles, lâches, ayant leur axe cotonneux; - écailles lancéolées, cotonneuses , presque aussi longues que l'ovaire dans les femelles ; fleurs mâles à deux étamines; capsule 9labre, ovale-oblon- gue, courtement pédicellée, un peu ventrue à sa base, et terminée par 4 stuigmates courts. FI. en mai. D Les bois, le bord des eaux. V. 8. Micans. Feuilles blanches, et cotonneuses sur les deux sur- faces. 1391. Salix vitellina. Linn. DC. . Saule jaune. : Arborea, foliis lanceolatis acutis serratis subpubescentibus, serraturis infimis glandulosis libro vitellino. DC. Syn. Cet arbre se rapproche beaucoup du précédent, mais il en diffère parti- culièrement par la belle couleur jaune de ses jeunes branches, des pétioles et des nervures de ses feuilles, et des écailles de ses chatons; et par ses feuilles à dentelures moins nombreuses, et un peu cartilagineuses, FI. en mai. D Le bord des eaux. 1392. Salix incana. DC. Saule drapé, Syn. Salix oleæfolia. Vill. Dauph., 4, p. 784. — Salix elegans. Scop. Carn. n. 1210. Frutex, foliis lineari-lanceolatis marginè revolutis subtus tomentosis, sta- mioum filamentis bifidis. DC. Syn. | Arbrisseau de 2 ou 3 mètres, à écorce d’un vert-brun, lisse ou légère- ment ponctuée, glabre ou légèrement cotonneuse à l’extrémité des jeunes branches stériles ; feuilles étroites, longues, presque linéaires, pointues, assez fermes, glabres et d’un vert foncé en dessus, chargées en dessous d’un duvet blanc et cotonneux, à bords à peine dentés et lésèrement rou- lés en dessous; chatons pubescens, dont l'axe est pubescent, muni à sa base de 3 ou 4 petites feuilles pubescentes; fleurs mâles, à une étamine, dont le filet se bifurque au milieu et porte deux anthères, ou plutôt deux élamines soudées dans leur milieu ; les femelles ont une capsule glabre, d’abord verte, puis jaunâtre, allongée, pédicellée; écailles floréales gla- bres, arrondies, obtuses, jaunes dans les mâles, brunes dans les femelles. F1. en mai. b Le bord des eaux. V.s. Fols angustissimis. DC. Feuilles beaucoup plus étroites et plus allongées. 1398. Salix triandra. Linn. DC. Saule à trois étamines. Arborea, foliis oblongo-lanceolatis serratis glabris, stipulis parvulis sta- minibus ternis. DC. Syn. Arbrisseau d’un à 3 mètres, à écorce glabre, d’un vert gris ou jaunâtre, quelquefois tachetée sur les jeunes branches; feuilles ovaies-lancéolées, pointues, glabres, dentées en scie, marquées de veines disposées en réseau, 31 482 DIOECIE. — DIANDRIE. portées sur un pétiole fort court, à la base duquel sont deux stipules arron- dies, dentelées et persistantes; chatons naissant après les feuilles, munis de 3 à 5 feuilles à leur base; les mâles ont des fleurs à trois étamines et l’axe cotonneux ; les femelles ont l’axe pubescent et les écailles légèrement ve- lues; capsules glabres, pédicellées, ovales-oblongues. FI. en mai. Pb Le bord des eaux. 1394. Salix amygdalina. Linn. DC. Saule amandier. Arborea, foliis oblongo’-lanceolatis elongatis ‘serratis, glabris stipulis maximis, staminibus ternis. DC. Syn. IL se rapproche beaucoup du précédent, et en diffère : par son port moins élevé, par ses rameaux flexibles, à écorce purpurine; ses feuilles sont lon- gues, lancéolées, dentées, très glabres; ses stipules sont beaucoup plus grandes, embrassantes, dentées en forme de trapèze. Fl. en mai. P Le bord des eaux. 1395. Salix Babylonica. Linn. DC. Saule du Levant. F fArborea, foliis lineari-lanceolatis subserratis glabris, ramis elongatis flexilibus pendulis. DC. Syn. L Arbre très élevé, à rameaux longs, srèles, flexibles et pendans, à écorce d’un vert-jaunâtre; feuilles glabres, lancéolées-linéaires, finement dentelées, presqu’entières ; chatons naissant un peu après les feuilles, grèles, cylin- driques, ayant l’axe velu; bractées et capsules glabres. FI. en mai. P Cet arbre originaire du Levant est cultivé dans les bosquets et sur le bord des eaux, sous le nom de Saule pleureur. 1396. Salix daphnoides. DC. Saule daphné. Syn. Salix cinerea. Willd. Spec., 4, p. 690. — Salix prœcox. Hopp. ex. Sturm. FI. Germ. Frutex, foliis elliptice-acuminatis serratis glabris, sublus glaucis, su- perne viridibus nitidis, junioribus subvillosis, amentis brevibus crassis densè tomentosis. DC. Syn. Arbrisseau de moyenne grandeur, à rameaux glabres, à écorce brune, souvent couverte inégalement d’une poussière glauque ou cendrée; feuilles lancéolées-oblongues, pointues, fermes, luisantes en dessus, pâles ou glau- ques en dessous, dentées en scie, pétiolées, et munies à leur base de deux stipules obliques, dentelées et caduques; chatons naissant avant les feuilles, courts, ovales-cylindriques, serrés, épais, sessiles, munis à leur base de quelques écailles demi-foliacées ; écailles des fleurs brunes, couvertes de poils nombreux, plus longs que les étamines et les pistils; étamines au nombre de deux, à anthères jaunes; ovaires et capsules glabres. FI. en mai. D Les lieux humides des côtes de la Sure entre le Grundhoff et Echternach. 1397. Sahix fragilis. DC. Saule fragile. Syn. Salix decipiens. Hoffm. Sal., n. 15, p. 9. ; — Salix decipiens. v. Linn. Spec., 1443. DIOECIE. — DIANDRIE. 485 Subarborea, foliis oblongo-lanceolatis serratis glabrisinferioribus mino- ribus, obovatis, ovariis pedicellatis. DC. Syn. Arbre de moyenne grandeur, à tronc droit, à rameaux nombreux, assez étalés, fragiles à léurs articulations; feuilles oblongues-lancéolées, pointues, garnies de dents fines et glanduleuses, un peu velues dans leur jeunesse, entièrement glabres dans l’âge adulte ; fleurs naissant après les feuilles, à chatons cylindriques, portés sur des pédoncules glabres ou pubescens aussi longs qu'eux, munis de 3 à 5 feuilles; axe du chaton velu; écailles oblon- gues, glabres ou pubescentes; étamines au nombre de 2 (rarement 3); capsules allongées, pédicellées, entièrement glabres. FI. en mai. P Les lieux humides. IT, Capsules velues. 1398. Salix capræa. Linn. DC. Saule marceau. Subarborea, foliis ovatis rugosis subtus tomentosis undulatis supernè denticulatis, capsulis basi ventricosis. DC. Syn. Arbrisseau de 4 à 6 mètres de hauteur et quelquefois davantage, à tronc droit, cendré, légèrement fendillé, à rameaux allongés, nombreux, d’un vert-jaunâtre ou cendré; feuilles arrondies ou ovales, fort épaisses, presqu’acuminées, irrégulièrement dentées et ondulées sur les bords, pé- tiolées, pubescentes, particulièrement en dessous; munies à leur base de stipules arrondies et dentées; chatons mâles, ovoïdes, épais, portés sur un court pédicelle, garni d’écailles arides et soyeuses; écailles des fleurs oblon- gues, élargies au sommet, garnies de soies touffues; elles ont 3 étamines; chatons femelles oblongs, portés sur des pédicelles un peu plus longs, garnis de quelques folioles soyeuses; capsule pubescente, pédicellée, lan- céolée, un peu ventrue à la base. F1. en avril. D Les bois. L V. 8. Rotundifolia Feuilles ovales-arrondies, obtuses et mucronées au sommet, un peu rétrécies en forme de coin à la base. 1399. Salix aurita. Linn. DC. Saule à oreillettes. Frutex, foliis obovatis rugosis subtus villosis reticulato-nervosis, stipu- lis dimidiato-cordatis, staminum filamentis basi coalitis, capsulis ovali- oblonsis. DC. Syn. Ce saule se rapproche beaucoup du précédent, mais il en diffère par son port moins élevé, et plus touffu; ses feuilles sont obovales, ridées, crépues, à bords dentés et ondulés, vertes et glabres en dessus, un peu cotonneuses en dessous, munies à la base de stipules grandes, arrondies, réniformes et dentées; chatons beaucoup plus petits, à écailles lancéolées, garnies de poils ne dépassant pas leur longueur, capsule tomenteuse, ovale-oblongue, pédicellée. FI. en avril. D Les bois humides. V. 8. Glabra. Feuilles entièrement glabres. V. c. Longifolia. Feuilles ovales-oblongues. V. ». Microphylla. Feuilles fort petites, ovales-arrondies. 1400. Sax acuminata. DC. Saule pointu. Subarborea, foliis ovato-oblonsis acutis subcrenatis reticulato - ner- 184 DIOECIE. — DIANDRIE. vosis subtus tomentosis, stipulis rotundatis, capsulis longè pedicellatis. DC. Syn. Il ressemble beaucoup aux deux espèces précédentes. Il diffère du S. Marceau en ce qu'il s'élève moins : par ses feuilles allongées, ovales-lancéo- lées, dont les supérieures sont entières et les inférieures sont crénelées, et par ses capsules qui sont portées sur un pédicelle aussi long que lécaille. Il diffère du saule auriculé, par ses étamines distinctes ; et par les écailles de ses chatons femelles, qui sont ovales, chargées de poils plus courts qu’elles-mèmes. ‘ FI. en avril. P Les bois humides. 1401. Salir Seringiana. Lej. Rev. Saule de Seringe. Syn. Salix lanceolata. Sex. Sal. Amentis præcocibus, capsulis sericeis, stylis elongatis, foliis longè lan- ceolatis, serratis, supra viridibus’ infra niveo-tomentosis stipulis cordatis acuminatis. Le. Rev. : Arbrisseau de 2 à 3 mètres, à écorce rougeâtre, lésèrement pubescente dans les jeunes rameaux ; feuilles alternes, pétiolées, fort longues, lancéo- lées, pointues, dentées et ondulées sur les bords glabres, vertes en dessus, blanches et cotonneuses en dessous, accompagnées de stipules allongées; fleurs en chatons ovales, paraissant avant les feuilles; capsules couvertes de poils soyeux. F1. en avril. P Les bords de la Moselle. ; 1402. Sahix Helvetica. DC. Saule de Suisse. Arbuseula, foliis oblongo-lanceolatis integerrimis supernè primd pubes- centibus demum glabris atro-viridibus, subtus tomento-albo lanatis. DC, Syn. Arbrisseau peu étalé, de 6 à 8 décimètres, à écorce unie, d’un-vert-rou- geâtre, pubescente sur les jeunes pousses; feuilles lancéolées-oblongues, pointues, entières, un peu coriaces, couvertes à leur naissance d’un duvet blanc, très abondant; la surface supérieure devient glabre, d’un vert foncé dans l’âge adulte, tandis que l’inférieure reste velue, blanche et soyeuse ; chatons naissant avec les feuilles, rèles, cylindriques, portés sur un pédon- cule court, velu et feuillé, à écailles noirâtres, velues, les mâles ont deux étamines dépassant la longueur du duvet; les femelles ont une capsule blanche, cotonneuse, lancéolée, terminée par un style allongé, ayant deux stigmates bifides. F1. au printemps. P Les lieux humides aux environs de Fays-les-Veneurs. 1403. Salix bicolor. DC. Suppl. Willd. Saule bicolore. Frutex, foliis ellipticis recurvatis acutis integerrimis supra nitidis gla- bris, subtus glaucis pubescentibus, petiolis basi dilatatis amentis ellipticis. Willd. Arbuste de 2 à 3 mètres, à rameaux bruns, pubescens dans leur jeunesse, feuilles ovales-elliptiques, obtuses à la base, terminées par une petite pointe, entières, pétiolées, glabres, lisses, d’un vert foncé en dessus, glauquesen dessous et pubescentes dans leur jeunesse; chatons naissant un peu avant les feuilles ; les mâles elliptiques, sessiies, munis de deux ou trois bractées soyeuses ; les femelles plus grèles, moins soyeux. DIOECIE. — DIANDRIE. … ‘485 FI. au printemps. P Ce saule a été trouvé dans les Ardennes par M. Du- mortier. 1404. Salix depressa. DC. Saule déprimé. Syn. Salix repens. Vill. Dauph.., 4, p. 763. Arbuscula ascendens, foliis ovato-oblongis acutis integerrimis superné glabris subtus sericeo pubescentibus. DC. Syn. Arbrisseau d’environ un mètre, couché, rameux, à écorce brune dans le bas, pubescente vers le sommet des rameaux; feuilles entières, ovales- oblongues, obtuses, glabres, vertes en dessus, recouvertes en dessus de poils blancs, soyeux, couchés et luisans; chatons mâles naissant avant les feuilles, munies à leur baseïde deux ou'’trois écailles foliacées, peu déve- loppées; ils sont presque sessiles, ovales-oblongs, à écailles brunes, un peu velues; fleurs à deux étamines ; chatons femelles naissant avec les feuilles, -portés sur un pédicelle pubescent garni de & à 5 feuilles; capsules por- tées sur un pédicelle à peu près de la longueur de l’écaille, un peu làches, pubescentes.. particulièrement dans leur jeunesse. FI. au printemps. b Les marais tourbeux des Ardennes. V. 8. Micans. Feuilles soyeuses sur les deux surfaces. 1405. Salix viminalis. Linn. DC. Saule à longues feuilles. Syn. Salix longifolia. Lam. F1. fr., 2, p. 232. Frutex, foliis lanceolato-linearibus longissimis integerrimis, subtus se- riceo-pubescentibus, junioribus margine revolutis. DC. Syn. Arbrisseau d’un à 4 mètres, à rameaux longs, droits, flexibles, fragiles aux articulations, grisatres, glabres ; feuilles lancéolées-linéaires, longues, pointues, presqu’entières, glabres en dessus, couvertes en dessous de poils courts, soyeux et couchés; à bords roulés en dessous particuliérement dans leur jeunesse; chatons naissant avant les féuilles, sessiles, rapprochés, ovales-oblongs, à écailles un peu velues; les mâles ont deux étamines un peu soudées à la base, et munies à leur origine d’un nectaire grèle et droit ; les femelles ont un ovaire velu, terminé par un style assez long, divisé profondément en deux stigmates simples. FI. en mai. D Le bord des eaux. V.s. Angqustifolia. Feuilles linéaires fort étroites. 1406. Salix monandra. DC. Saule à une étamine. Syn. Sahix helix et purpurea. Linn. Subarborea, foliis lanceolato-linearibus apice subdentatis, staminibus _solitariis. DC. Syn. Arbrisseau d’un à 2 mètres, à rameaux grèles, droits, glabres, d’un vert jaunâtre ou rougeàtre; feuilles opposées ou quelquefois aliernes dans les jeunes rameaux, fanecolees- linéaires, pointues, munies de quelques dentelures vers le sommet, glabres, vertes, luisantes en dessus, d’un vert: glauque en dessous; chatons naissant avant les feuilles, grèles, cylindri- ques, courts, cotonneux dans leur jeunesse ; les fleurs mâles n’ont qu'une seule étamine, dont l’anthère est très grosse, à 4 loges; les femelles ont l'ovaire soyeux, sessile, lévèrement pédicellé, ierminé par un stigmate . Quadrifide ; capsule ovale, garnie de poils soyeux très courts. FI. en Aprilé mai, P Les lieux humides, le bord des eaux. 186 DIOECIE. — TÉTRANDRIE. r TRIANDRIE. 456, EMPETRUM. Æleurs mâles, à calice à 3 divisions; corolle à 3 pétales; 5 à 9 étami- nes capillaires; fleurs femelles, à calice et corolle comme dans les fleurs mâles; 9 sty- les; baies à 9 semences. 1407. Empetrum nigrum. Linn, DC. Camérine à.fruit noir. Procumbens, foliis oblongis glabris stigmate novem radiato. DC. Syn. Tiges d'environ 3 décimètres, rameuses, grèles, ligneuses, couchées et étalées sur la terre, à écorce brune ou rougeûtre ; feuilles fort petites, nom- breuses, sessiles, oblongues, glabres, vertes, très rapprochées les unes des autres, opposées, verticillées; fleurs petites, herbacées, presque sessiles, solitaires, axillaires; baies noires à la maturité. FI. en juin, juillet, b Les marais tourbeux au-dessus de Freylange. TÉTRANDRIE. 457. viscuM. Fleurs mâles, à calice à 4 divisions et corolle nullé; filamens des étami- nes nuls; fleurs femelles, à calice supère à 4 folioles; style nul; corolle nulle; baie monosperme; semence en cœur, 1408. 7’iscum album. Linn. DC. Gui à fruit blanc. Foliis lanceolatis obtusis caule dichotomo, spicis axillaribus. DC. Syn. Plante parasite à tiges ligneuses, d’environ 4 décimètres, rameuses, articulées, dichotomes, glabres, d’un vert tendre; feuilles opposées, sessi- les, ovales-allongées, obtuses, glabres, coriaces ; fleurs jaunâtres, sessiles, ramassées à à 4 ensemble à la bifurcation des rameaux et à leur sommet; baies blanches, contenant un suc visqueux. Fl. en mars, avril. D Croît sur les troncs et les branches des vieux ar- bres, particulièrement sur les poiriers. 458. MYRICA. Fleurs mâles, en chatons oblongs; calice remplacé par des écailles ova- les; corolle nulle; fewrs femelles, comme les mâles, à deux styles; le fruit est une petite drupe monosperme et uniloculaire. 1409. Myrica gale. Linn. DC. Myrica galé. Syn. Myrica palustris. Lam. FI. fr., 2, p. 286. — Galea Belgica. Dum. Prod. F1, Belg., p. 10. Foliis lanceolatis apice subserratis basi cuneatis amenti squamis acumi- natis, Willd. Arbrisseau odorant, à tige ‘droité, rameuse, d’environ à décimètres; feuilles alternes, presque sessiles, glabres, dures, lancéolées-oblongues, cunéiformes à la base, un peu dentées au sommet; fleurs petites, herba- cées; écailles des chatons pointues, un peu luisantes; fruits un peu char- nus. Fl. en avril, mai. h Les marais tourbeux entre Arlon et Virton. DIOECIE. — PENTANDRIE. 487 PENTANDRIE. 2 459. AUMULUS. Fleurs mâles, à calice à 5 divisions et corolle nulle ; fleurs femelles, à calice monophylle à ouverture oblique, entier; corolle nulle; deux styles; une seule semence renfermée dans le calice qui est foliacé. 1410. Æumulus lupulus. Linn. DC. - Houblon grimpant. Syn. Lupulus scandens. Lam. F1. fr., 2, p. 217. — Lupulus communis. Gaert. Fruct., 1, p. 258. Caule volubili folüis ovato-cordatis lobatisque acutis grossè serratis. Tiges orèles, anguleuses, dures, grimpant autour des buissons et plantes qui l’avoisinent, garnies de petites épines crochues ; feuilles opposées, pé- tiolées, rudes au toucher, pointues, ordinairement à 8 lobes profonds, aigus et dentés, un peu cordées à la base; elles sont assez souvent simples ; fleurs mâles disposées en grappes rameuses et axillaires ; les femelles en cônes écailleux; pédonculés et axillaires. F1. en juillet, août, 2] Les haies. 460. sprnacra. Fleurs mâles, à calice à 5 divisions et corolle nulle ; fleurs femelles, à 4 divisions et corolle nulle; 4 styles, une seule semence recouverte par le calice qui est persistant et grandit après la floraison. 1411. Spinacia spinosa. DC. Épinard cornu. Syn. Spinacia oloracea. v. a. Linn. Spec., 1456. Foliis sagittatis, fructibus cornutis, DC. Syn. Tiges d'environ 5 décimètres, droites, glabres, rameuses et cannelées ; feuilles alternes, pétiolées, glabres, molles, sagittées, pointues, quelque- fois un peu incisées à la base; fleurs herbacées, ramassées par paquets sessiles et axillaires; graines pointues, épineuses. FI. en été. © Cultivé comme plante potagère. 1412. Spinacia inermis. DC. Épinard sans corne. Syn. Spinacia glabra. Mill. Dict., n. 2. — Spinacia oloracea. v. b. Linn. Spec., 1456. Foliis oblongo-ovatis, fructibus inermibus. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par ses feuilles plus grandes, ovales-oblongues ; et par ses semences glabres, dépourvues de pointes. FI. en été. © Cultivé. 461. caANNaBis. Fleurs môles, à calice à 5 divisions et corolle nulle; fleurs femelles, à calice monophylle, entier, fendu d’un seul côté; corolle nulle ; deux styles; capsule crus- tacée, à 2 valves, couverte par le calice. 1418. Cannabis sativa. Linn. DC. Chanvre cultivé. Foliis digittatis. Willd. Tige d’un à 2 mètres, droite, ordinairement simple, un peu velue ; feuil- les pétiolées, digitées, à 5 ou 7 folioles lancéolées, étroites, pointues, den- tées, un peu velues ; fleurs herbacées; les mâles en grappes terminales ; les femelles sessiles, ramassées par paquets au sommet de la plante. FI. en juillet. © Cultivé. 488 DIOECIE. — OCTANDRIE. ". HEXANDRIE. 462. ramus. Fleurs mâles, à calice à 6 divisions et corolle nulle; fleurs femelles, idem ; trois stigmates réfléchis; baie ovale, à 5 loges, à deux semences, rouge à la matu- rilé. 1414. Tamus communis. Linn. DC. Tamus commun. Foliis cordatis indivisis. DC. Syn. Tiges slabres, grèles, simples, d'environ 2 mètres, grimpantes et s’entor- tillant autour des buissons et des plantes voisines; feuilles alternes, pétio- lées en cœur, terminées par une pointe aiguë, entières, glabres, d’un vert luisant ; fleurs mâles, herbacées, disposées en longues grappes lâches et axillaires ; les femelles ésalement en grappes axillaires mais beaucoup plus courtes; baies d’un beau rouge à la maturité. FI. en juin, juillet. 2! J’ai trouvé cette belle plante assez abondamment dans les broussailles au-dessus de Schengen et de Perle; M. Marchand fils l'a aussi retrouvée aux environs de Dudelange. OCTANDRIE. 465. PoPuLUus. Fleurs en chatons cylindriques allongés, à écailles comme déchirées au sommet; dans les mâles, les étamines sont insérées sous chaque écaille dans une sorte de godet tronqué obliquement; dans les chatons femelles, les ovaires sont pédicellés, terminés par un sligmate quadrifide et sessile; capsules ovales-lancéo- lées, à deux loges, à plusieurs graines aigrettées. 1415. Populus alba. Linn. DC. Peuplier blanc. Syn. Populus alba. +. a. Lam. FI: fr., 2, p. 235. — Populus nivea. Willd. Arbr.; 227. — Populus alba nivea. Ait. Kew., 3, p. 405. — Populus major. Mill. Dict., n. 4. Foliis cordato-subrotundis lobatis dentatis subtus tomentoso-niveis suprà glabris, amentis ovato-oblongis. DC. Syn. Arbre très élevé, à tronc droit, à écorce grise et crevassée, à rameaux nombreux, divergens, rouges ou bruns, recouverts d’un duvet blanc dans leur jeunesse; feuilles alternes, pétiolées, arrondies, cordiformes, pointues, lobées et dentées, glabres en dessus, blanches et cotonneuses en dessous ; fleurs naissant avant les feuilles, en chatons obiongs, les mâles à 8 éla- mines. FI. en avril. R Cultivé et se retrouve quelquefois dans les bois. Je lai observé aux environs d’Ansembourg, de Burl et de Sandweiler. 1416. Populus canescens. DC. Peuplier grisàtre. Syn. Populus alba. Wild. Arbr. 227. — Populus alba. v. b. Lam. F1. fr., 2, p. 235. — Populus nigra. Mill. Ilustr., t. 90. L2 DIOECIE. — OCTANDRIE. 489 Foliis subrotundis angulato-rotundis dentatis subtus subtomentosis suprà glabris, amentis cylindraceis longis. DC. Syn. Cet arbre diffère du précédent : par ses feuilles beaucoup plus petites, moins dentées, non lobées, couvertes en dessous d’un coton grisätre moins abondant; par ses chatons deux fois plus longs, cylindriques, un peu lâches, composés d’écailles très velues et brunes. FI. en avril. D Cultivé et se retrouve quelquefois dans les bois. V. 8. Glabrescens. Feuilles presqu’entièrement glabres. 1417. Populus tremula. Linn. DC. Peuplier tremble. Foliis suborbiculatis dentatis utrinque glabris, petiolis compressis, amen- tis oblongis. DC. Syn. Arbre de 8 à 12 mètres, à tronc droit, à écorce lisse et blanchätre, à ra- meaux souples, rougeàtres, disposés en tête arrondie; ceux de l’année blanchâtres et cotonneux; feuilles alternes, arrondies, glabres dans leur entier développement, bordées de dentelures obtuses, et portées sur de longs pétioles applatis, ce qui les fait céder etvs’agiter au moindre vent; chatons semblables à ceux du peuplier blanc. FL. au printemps. D Les bois, V. 8. {ntermedia. Feuilles pubescentes en dessous. 1418. Populus balsamifera. Linn. Peuplier baumier. Foliis ovatis acuminatis adpresso-serratis subtus albidis reticulato-veno- sis gemmis resinosis. Willd. Arbre de 8 à 10 mètres, à tronc droit, à écorce grisätre, à rameaux éta- lés, rougeàtres, glabres; feuilles pétiolées, ovales, pointues, lésèrement dentées, slabres, dures, d’un blanc argenté en dessus, d’un vert foncé en dessous, chatons courts, ovales, roussâtres; bourgeons résineux. FL. au printemps. P Cultivé et se retrouve quelquefois dans les bosquets. Je l’ai trouvé dans les bois aux environs de l’abbaye d’Orval, où il aura probablement été planté. 1419. Populus nigra. Linn. DC. Peuplier noir. Foliis delthoidibus acuminatis serratis, utrinquè glabris, ramis patulis. DC. Syn. Arbre: trés élevé, à tronc assez droit, à rameaux nombreux, étalés, à écorce jaunätre, glabre et ridée; feuilles larges, delthoïdes, aiguës, dentées, glabres sur les deux surfaces, longuement pétiolées ; chatons mâles grèles, chaque fleur contenant 16 à 20 étamines à anthères purpurinés; chatons femelles plus longs, à fleurs écartés. FL. en avril. P Fréquent sur le bord des eaux aux environs de Mersch et Reckange. 1420. Populus dilatata. Willd. Peuplier dilaté ou d’Italie. Syn. Populus fastigiata. Poir. DC. FL. fr., n.2104. — Populus pyramidalis. Rosier. Dict. Agr., 7, p. 69. — Populus Ttalica. Moensch. Wassenst., 79. Foliüs utrinquè slabris acuminatis serratis delthoidibus diametro trans- versali lonsiore. Willd. Arbre très élevé, à tronc droit, à écorce fendillée, grisâtre, à rameaux 490 DIOECIE. — ENNEANDRIE. effilés, droits, serrés contre la tige, ce qui donne à l’arbre l’aspect d’une pyramide; feuilles pétiolées, delthoïdes, inégalement dentées, glabres, lis- ses sur les deux surfaces, longuement pétiolées; fleurs mâles à 12 ou 18 étamines. F1. en avril. P Cultivé dans les avenues sous les noms de Peuplier d’Ita- he, de Lombardie ou pyramidal. 1421. Populus monilifera. Wild. Peuplier monilifère ou du Canada. Foliis subcordatis glabris basi glandulosis serraturis cartilagineis hamatis pilosiusculis nervis patulis, petiolis compressis, ramis teretibus. Willd. Arbre moins élevé que le précédent, à tronc droit, se bifurquant ordi- nairement au sommet, à écorce grisâtre, raboteuse, à rameaux arrondis, étalés; les jeunes pousses sont marquées d’angles ou côtes très prononcées; feuilles glabres, cordées, moins aiguës et plus larges que celles de l’espèce précédente; munies de dents courbées en crochet, régulières et anguleuses; pétioles comprimés, rougeûtres ; capsules un peu coniques, disposées en chapelets et remplies d’un.coton fin et soyeux qui entoure les graines. FI. en avril. P Cultivé. ENNÉANDRIE. 464. MERCURIALIS. Calice à 5 divisions ; corolle nulle; fleurs mâles en grappes droites et allongées; fleurs femelles, sessiles, à deux styles, à stigmates découpés ; capsules à deux loges, à une seule semence. 1422. Mercurialis perennis. Linn. DC. Mercuriale vivace. Caule simplicissimo, foliis scabris, floribus longè pedicellatis. DC. Syn. Tige d’environ 3 décimètres, droite, simple, herbacée, un peu velue; feuilles assez grandes, opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, bor- dées de dents obtuses, rudes au toucher, chargées de poils rudes et ser- rés; fleurs herbacées; les mâles disposées en grappes axillaires; les femelles presque solitaires, portées sur des pédoncules courts et axillaires. FI. au printemps. 2] Les bois et les rochers. 1423. Mercurialis annua. Linn. DC. Mercuriale annuelle. Caule brachiato, foliis glabris, floribus spicato-glomeratis. DC. Syn. Tige de 3 à 5 décimètres, herbacée, droite, glabre, rameuse; feuilles opposées, pétiolées, ovales-lancéolées, pointues, obtusément dentées, gla- bres et lisses; fleurs herbacées; les mâles nombreuses, ramassées par petits paquets ou épis axillaires, longuement pédonculés; les femelles sont égale- ment axillaires, presque géminées et sessiles. FI. toute l’année. © Les lieux cultivés. 465. HYDROCHARIS. Fleurs müles, sortant deux ou trois ensemble d’une spathe à deux feuilles ; calice trifide; corolle à 3 pétales; étamines disposées sur trois rangs, Si- tuées sur un ovaire avorté; fleurs femelles dépourvues de spathe, à calice et corolle comme dans Les fleurs mâles ; six styles; capsule infère, à 6 loges polyspermes. 1424. Hydrocharis morsuranæ. Linn. DC. Hydrocharis morrène. Folia natantia reniformia petiolata, flos albus. V. Hall. DIOECIE. — MONADELPHIE, 491 Plante aquatique, à racine poussant plusieurs rejets traçans d’où nais- sent de distance en distance de petites souches portant des feuilles dispo- sées par paquets; ces feuilles sont nageantes, pétiolées, orbiculaires, échan- crées en cœur à la base, assez semblables à celles du nénuphar blanc ; elles sont munies à la base de leur pétiole, de stipules ovales ; fleurs blan- ches, pédonculées, naissant entre les feuilles. ; FL. ep juin, juillet, 2] Les tourbières dans les marais d’Arlon, MONADELPHIE. 466. sUNIPERUS, Fleurs mâles, en petits chatons ovales; corolle nulle; calice remplacé par une petite écaille pédicellée portant plusieurs étamines; fleurs femelles compo- sées de 5 écailles concaves, renfermant un ovaire à 3 styles; baie à 3 semences. 1495. Juniperus communis. Linn. DC. Génévrier commun. Foliis ternis patentibus mucronatis bacca longioribus. DC. Syn. Arbrisseau d'environ deux mètres de hauteur, droit, à écorce roussätre, à rameaux nombreux, étalés et diffus; feuilles petites, étroites, lancéolées- linéaires, aiguës, roides et piquantes, canaliculées, d’un vert un peu glau- que en dessus, persistantes, étalées, et disposées 3 à 3 sur des rameaux un ” peu anguleux; fleurs mâles en petits chatons axillaires et sessiles; fleurs femelles également axillaires. FI. en avril. P Les côteaux secs, le long des bois. 467. BRYONIA. Calice à 5 dents; corolle à 5 divisions; fleurs mâles, à 5 étamines; fleurs femelles à un style trifide; baie globuleuse, à plusieurs semences. 1426. Bryonia dioica. DC. Bryone dioïque. Syn. Pryonia alba. Lam. Dict., 1, p. 496. — PBryonia ruderalis. Salisb. Prod., 158. Floribus racemosis dioicis, foliis cordato-palmatis quinquelobis calloso- scabris, fructibus rubris. DC. Syn. Racine fusiforme, blanche, poussant plusieurs tiges de 2 à 3 mètres de longueur, grèles, sarmenteuses, grimpantes, cannelées, un peu velues ; feuilles alternes, pétiolées, cordées-palmées, à 5 lobes aigus, plus ou moins profonds, hispides, rudes au toucher ; elles sont accompagnées de vrilles simples et fort longues, roulées en spirale; fleurs petites, d’un blanc sale, marquées de lignes verdâtres, disposées en bouquets axillaires; baies ron- des, d’un rouge vif à la maturité. FI. en juin, juillet. 2} Les haies. On la nomme vulgairement couleuvrée. V. 8. Hastata. Feuilles hastées, à lobes fort longs et fort étroits. 492 CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. CLASSE XXIH. — CRYPTOGAMIE, FOUGÈRES. Les fougères ont la plupart des souches souterraines semblables à des ra- cines, droites ou rampantes, émettant des feuilles alternes, simples ou pen- nées, roulées en crosse avant leur développement (excepté dans l’ophioglos- sum); fructifications naissant sur la surface inférieure et sur le bord des feuilles, et sur des épis distincts dans le botrychum et l’ophioslossum; ces fructifications sont revètues souvent d’une membrane ou tésument et d’un anneau élastique. + Capsules munies d'un anneau élastique. 468. HYMENOPRYLLUM. Groupes des capsules naissant sur le bord des feuilles, entou- rés d’un tégument foliacé qui a la forme d’un calice bivalve; capsules sessiles sur . une colonne centrale qui n’est point saillante hors du tégument. — Feuilles mem- braneuses presque transparentes et souvent rougeâlres. 1427. Hymenophyllum Tunbridgense. DC. Hyménophylle de Tunbrige. Syn. Trichomanes Tunbridgense. Linn. Spec., 1561. eù Frondibus subbipinnatis ovatis decurrentibus pinatisque serratis, frucli- ficationibus supra-axillaribus solitariis. DC. Syn. Tige grèle, rampante, ressemblant à une racine, et poussant cà et là des feuilles de 5 à 8 centimètres ; pétiole grèle, nu dans le bas, divisé en pin- nules plusieurs fois bifurquées, à lanières linéaires, tronquées au sommet, dentées sur les bords, traversées par une nervure longitudinale, d’une con- sistance demi-transparente; fructifications naissant au sommet des folioles, entourées d’un tégument rougeûtre, ovale, obtus ; dentelé au sommet, en forme de calice bivalve, ouvert extérieurement ; capsules adhérant à une petite colonne centrale qui ne dépasse pas le tégument. Fruct. en été. 2] Cette fougère à été trouvée dans les rochers aux envi- rons de Beaufort, par M. Dumortier. 469. PTERIS. Capsules réunies en lignes non interrompues le long du bord de la feuille, recouvertes par un tégument qui s’ouvre de dedans en dehors, et qui est formé par le bord de la feuille replié en dessous. 1428. Pieris aquilina. Linn. DC. Pteris aigle impérial. k Fronde supra-decomposita, pinnis lanceolatis repandis infimis pinnatüfi- dis superioribus minoribus. DC. Syn. ! Racine oblongue, brune et roussâtre en dehors; feuilles radicales, droi- tes, de 6 à 15 décimètres, 3 ou 4 fois ailées, fort amples, portées sur des CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. 495 pétioles nus dans le bas et ressemblant à des tiges; pinnules des feuilles nombreuses, celles des extrémités lancéolées, très entières, glabres en des- sus, velues en dessous ; fructifications peu apparentes, formant une ligne blanchâtre qui borde le contour. de Ja partie postérieure des pinnules. Fruct. en automne. 2] Les bois. Sa racine coupée en travers, présente la figure de l'aigle autrichien à deux têtes. 470. BLECHNUM. Capsules réunies en deux lignes longitudinales parallèles à la ner- vure principale, et couverte par un tégument qui s'ouvre de dedans en dehors. 1429. Blechnum spicant. DC. | Blechnam en épi. Paie Blechnum boreale. {rv. Journ. Schraed., 2, p. 75. Osmunda spicant. Linn. Spec., 1522. — Onoclea spicant. Hoffm. Germ., 2, p. 11. — Acrosticum nemorale. Lam. F1. ns 1, p. I. — Acrosticum spicant. Vill., 4, p. 858. — Struthiobteris spicant. AW. Ped., n. 2390. Frondibus sterilibus pinnatifidis, laciniis lanceolatis obtusiusculis paral- lelis, frucüferis pinnatis, pinnis linearibus acuminatis. DC. Syn. Racine ou souche d’un brun-noirâtre, poussant plusieurs feuilles ramas- sées en un faisceau très ouvert; elles sont longues de 2 à 3 décimètres, ailées dans presque toute leur longueur; rétrécies au sommet et à la base, à pinnules nombreuses, oblongues, entières, légèrement confluentes à leur base; les feuilles extérieures sont stériles, étalées, celles du centre droites, plus longues, plus étroites, abondamment chargées sur le dos de fructifica- tions qui les recouvrent presque en entier. Fruct. en été. 2] Les bois montueux, les bruyères. 471. SCOLOPENDRIUM. Fructifications en lignes éparses, presque parallèles, situées entre deux nervures secondaires ; recouvertes par deux tégçumens superficiaires, parallèles, d’abord soudés, et-s’ouvrant par une fissure longitudinale, 1430. Scolopendrium officinale. DC. Seolopendre officinale. Syn. Asplenium scolopendrium. Linn. Spec., 1587. Frondibus cordato-lingulatis. DC. Syn. Racine ou souche Hire ee noirâtre, donnant naissance à plusieurs feuii- les d'environ 3 décimètres de longueur, portées sur un long pétiole souvent chargé d’écailles roussâtres lancéolées-oblongues, échancrées en cœur à la base, vertes, lisses, un peu coriaces, planes, entières ou un peu ondulées sur les bords. Fruct. en été. 2} Les rochers ombragés et humides. On la nomme vul- gairement Langue de cerf. V. 5. Minor. Feuilles n’atteignant pas un décimètre de longueur, élargies à la base. . V.c. Crispum. Feuilles fort petites, à bords irrégulièrement dentés. Les vieux murs aux environs d’Ansembours. 472. AsPLENIUM. Capsules réunies en lignes droites, éparses sur le disque de la feuille, recouvertes d’un tégument qui naît latéralement d’une nervure secondaire et s’ou- vre en un seul battant de dedansen dehors. 1431. Asplenium septentrionale. DC. Doradille septentrionale. 494 CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. Syn. Acrosticum septentrionale. Hoffm. Germ., 2, p. 12. Süpitibus nudis glabris supernè bi partitis, lobis linearibus apice laci- niatis. DC. Syn. Racine ou souche noirätre, écailleuse, émettant en dessous des radicules brunes et fibreuses, et dessus des feuilles nombreuses, resserrées en touffes, d'environ un décimètre, linéaires à la base, divisées au sommet en deux ou trois lobes un peu déchirés, aigus et allongés; fructifications naissant sur le milieu des lobes, formant à sa naissance deux lignes placées sur les bords et recouvertes par un tégument longitudinal, elles se réunissent ensuite en grandissant et couvrent le disque entier de la feuille. Fruct. en été. 2} Les fentes des rochers chisteux des Ardennes. 1432. Asplenium Germanicum. DC. Doradille d'Allemagne. Syn. Asplenium alternifolium. Jacq. Mise., 2, p. 51. — Asplenium Breynii. Swartz. Syn. Fil., p. 85. — Asplenium murale. +. b. Schraed., 1, p. 312. — Phyllitis heterophylla. Moensch. Meth., 724. Frondibus alternatim subdecompositis, pinnulis subcuneïformibus apice incisis. DC. Syn. : M Racine brunâtre, épaisse, fibreuse, émettant plusieurs feuilles d'environ un décimètre de longueur, à pétiole brun à sa base, garni vers le haut de 8 à 12 folioles écartées, alternes, cunéiformes, divisées au sommet en 2 ou 3 lanières irrégulières ; chaque foliole porte 2 à 4 sroupes ou lignes de capsules brunes, recouvertes par un tégument qui s'ouvre du côté intérieur. Fruct. en été. 2] Les fentes des rochers chisteux dans les Ardennes. 1433. Asplenium trichomanes. Linn. DC. Doradille polytric. Syn. Phyllitis rotundifolia. Moensch. Meth., 724. Frondibus pinnatis stipitibus nigrescentibus, pinnis subrotundis crena- tis. DC. Syn. Racine brune, chevelue, fibreuse, poussant des feuilles nombreuses, d'environ un décimètre, étroites, ailées, composées d’un grand nombre de folioles fort petites, ovales-arrondies, lésèrement crénelées, sessiles ; dis- posées sur un long pétiole grèle, d’un brun-noirâtre et luisant; la fructifi- cation formant 5 ou 6 pétioles lignes courtes et divergentes sur le dos de chaque foliole. Fruct. en été. 2] Les rochers et les vieux murs. On la nomme vulgaire- ment Capillaire. | V. 8. Minor. Feuilles beaucoup plus petites, à folioles courtes, rappro=. chées, souvent entières. V..c. Folüs eleganter rncisis. Cette variété, qui se trouve dans les fentes des rochers ombragés, a ses feuilles entièrement appliquées contre la sur- face du rocher, et ses folioles sont profondément incisées, d’un vert plus tendre et moins épaisses. 1434. Asplenium ruta muraria. Linn. DC. Doradille des murs. Syn. Asplenium murorum. Lam. F1. fr., 1, p. 28. — Asplenium murale. v. a. Schraed., 1, p. 311. — Phyllitis ruta muraria. Moensch. Meth., 724. CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. 493 Frondibus alternatim decompositis, pinnulis cuneato-rhomboideis sub- trilobato-crenulatis. DC. Syn. Racine chevelue, poussant des feuilles d'environ un décimètre de lon- gueur, un peu dures, décomposées, à pétiole grèle, verdâtre, nu dans la plus grande partie de sa longueur, ramifié au sommet, chargé de folioles courtes, obtuses, denticulées au sommet, quelquefois un peu incisées ou lobées, fructifications formant sur le dos de chaque foliole deux ou trois lignes fort petites qui se réunissent par la suite en un seul paquet ovale. Fruct. en été. 2] Les vieux murs. . V.s. Magna. Feuilles plus décomposées; folioles oblongues. 1435..4splentum adianthum nigrum. Linn. DC. Doradille noire, Syn. Asplenium nigrum. Lam. FI. fr., 1, p. 28. Frondibus subtripinnatis pinulis ovato-lanceolatis inciso-serratis. DC.Syn. Racine fibreuse, noirâtre, poussant plusieurs feuilles d'environ deux dé- cimètres, un peu luisantes en dessus, d’un vert foncé en dessous; pétiole brun à sa base, nu dans plus de sa moitié inférieure, garni au sommet de pinnules dont les inférieures sont les plus grandes, et chargées de deux ou trois folioles à leur base, très distinctes, non confluentes, incisées et den- iées; les autres pinnules vont en diminuant de grandeur jusqu’au sommet de la feuille, qui est pointu, et sont simplement pinnatifides, à lobes dentés, un peu obtus; fructifications formant 3 à 7 lignes obliques contiguës sur deux rangs à chaque pinnule. Fruct. en été. 2] Les rochers des Ardennes, et aux environs de Beaufort, Echternach, etc. 475. ATHYRIUM. Capsules réunies en groupes ovales, épars sur la feuille, recouvertes d’un tégument en forme de croissant, qui naît latéralement d’une nervure secon- daire et qui s’ouvre de dedans en dehors. 1436. Athyrium felisfemina. DC. Athyrium fougère femelle. Syn. Polypodium fehsfemina. Linn. Spec., 1551. Pinnis pinnatifidis pinnulisque lanceolatis lacinulis acutis apice dentatis. DC. Syn. j Feuilles radicales, ramassées en faisceaux, de 2 à 3 décimètres, garnies dans ue toute leur longueur de pinnules nombreuses, peu écartées entre elles; ailées, pointues, les inférieures fort longues et diminuant de à mesure qu'elles se rapprochent du sommet de la feuille qui est È es sont composées de 80 à 40 folioles assez longues, un peu profondément et finement dentées, non confluentes à leur base; es sont un peu obtuses au sommet et très rapprochées les unes des autres; capsules oblongues, disposées sur deux rangs. Fruct. en été. 2} Les bois. V. 8. Acuta. Folioles aiguës au sommet. V. c. Rubella. Pétiole commun rougeitre. V. ». Coarctata. Pinnules resserrées contre le pétiole commun et formant un angle très aigu, tandis que dans l'espèce elles forment un angle pres- que droit. Der V.E. P. molle. Hoffm. Feuilles demi-transparentes, à pinnules lancéolées pinnatifides, à lanières linéaires, conniventes et dentées au sommet. 496 CRYPTOGAMIE. --FOUGÈRES. 474. AspiDIuM. Capsules réunies en groupes arrondis, épars sur la feuille, recouver- tes dans leur jeunesse par un tégument qui se fend longitudinalement des deux côtés, se soulève du sommet à la base, et présente une lanière lancéolée plus longue que le g grouppe des capsules qu’elle recouvrait. 1437. Aspidium fragile. DC. Aspidium fragile. Syn. Cyathera fragilis. Smith. — Polypodium fragile. Linn. Spec. 1553. — Polypodium polymorphum. Vil. Dauph. Pinnis bipinnatifidis oppositis, pinulis ovatis incisis, lacinulis obovatis dentatis. DC. Syn. Racine formant une toufle de fibres tt poussant 8 à 10 feuilles d'environ 3 décimètres, à pétiole roussâtre, garni de quelques écailles rous- sâtres à sa base, nu et pâle dans le reste de sa longueur; garni au sommet de piunules opposées, à lobes alternes, pinnatifides, plus ou moins grands et plus ou moins découpés, obtus ; capsules disposées en une ou deux séries dans chaque lobe; elles sont d’abord jaunes et puis brunes. Fruct. en été. 2} Les vieux murs et les rochers ombragés. V.s. P. Rhœticum. Linn. Lobes des pinnules aiguës. V. c. P. Tenue. Hoffm. Lobes des pinnules très étroits et comme dés chiquetés. 475. POLYSTICHUM. Capsules réunies en groupes arrondis, recouvertes par un tégu- ment attaché par un seul point, tantôt sur son bord, tantôt à son centre. 1438. Polystichum filix mas. DC. Polystic fousère mâle. Syn. Polypodium filix mas. Linn. Spec., 1551. — Aspidium filix mas. Swartz. Syn. Fil. Fronde bipinnata, pinnulis oblongis crenatis apice serratis basi duobus punctis fructificationis utrinque donatis, stipite paleaceo. DC. Syn. Feuilles grandes, larges, naissant de la racine, d’environ 5 décimètres, garnies de pinnules dans presque toute leur longueur, et disposées en un faisceau peu ouvert; etnaissant d’une souche souterraine grosse et arrondie; pinnules Hans fort courtes; celles du milieu fort grandes, et les supé- rieures diminuant insensiblement et formant une pointe au sommet de la feuille, elles sont profondément pinnatifides, à folioles obtuses: , d confluentes à leur base et inclinées sur la nervure commune; ] d’écailles roussâtres, ainsi que ses divisions; capsules nombre sur la moitié inférieure des pinnules près de leur nervure. Fruct. en été. 2] Les bois. V. 8. Zncisa. Lobes des pinnules fort larges, très allongées incisées- dentées. 1439. Polystichum abbreviatum. DC. Polystic raccourci. Fronde bipinnata pinnulis ovalibus obtusissimis crenatis basi unico fruc- tificationis puncto utrinquè donatis, stipite paleaceo. DC. Syn. Cette espèce, qui n’est peut-être qu’une variété de la précédente, en dif- fère : en ce qu’elle est beaucoup plus petite; par ses pinnules plus courtes, plus obtuses, presque d’égale largueur dans toute leur étendue, à lobes CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. 497 plus larges, plus courts et moins nombreux, et chacun d’eux ne portant ordinairement à sa base qu'un seul groupe de fructifications. : Fruct. en été. 2] Les bois. 1440. Polystichum aculeatum. DC. Polystic à aiguillons. Syn. Polypodium aculeatum. Linn. Spec., 1552. — Polystichum lonchitis. v. b. Schraed., 1, p.806. — Aspidium aculeatum. Swartz. Syn. Fil. - Fronde pinnata, pinnis pinnatifidis lunulatis mucronato-dentatis, stipite paleaceo. DC. Syn. Racine formant une souche arrondie, souterraine, émettant plusieurs feuilles étalées en rond, d’environ 8 décimètres de longueur; à pétiole en- - tièrement couvert d’écailles rowssâtres, et chargé dans presque toute sa longueur de pinnules nombreuses, très rapprochées les unes des autres, ovales-oblongues, un peu courbées en forme de croissant, ciliées , simple- ment dentées vers leur sommet, pinnatifides à la base, et remarquables par une oreillette située à l’angle supérieur de leur base, à sommet, ainsi que l'oreillette terminée par une pointe aiguë; capsules nombreuses, dis- posées sur deux rangs sur chaque pinnule. Fruct. en été. 2] Les bois montueux. ” V.s. Minor. Beaucoup plus petite dans toutes ses parties; à folioles la plupart réunies à la base. 1441. Polystichum dilatatum. DC. Suppl. Polystic dilaté. Syn. Aspidium dilatum. Swartz. Syn. Fil., p. 40. — Polystichum spinulosum. DC. FE fr., n. 1424. — Polypodium multiflorum. Roth. Germ., 3, p. 87. Frondibus bipinnatis pinnis bipinnatifidis bipinnatisque laciniis oblongis obtusiusculis incisis apice serrato-spinulosis; rachi stipiteque paleaceis. Swartz. Racine formant une souche souterraine garnie de fibres nombreuses, poussant plusieurs feuilles, grandes, d’un vert foncé, deux fois ailées; pin- nules diminuant de grandeur de la base aü sommet, oblongues, incisées, pinnatifides, à découpures ou folioles dentées, terminées ainsi que les den- ielures par une petite pointe aiguë; pétiole garni d’écailles roussâtres par- ticulièrement à la base; capsules disposées sur deux lignes au dos des folioles. ‘ Fruct. en été. 2] Les bois. ri ‘ 1442. Polystichum thelypteris. DC. Polystic theliptère. é _Syn. Polypodium thelypteris. Hedw. — Acrostichum thelypteris. Linn. Spec. 1528. — Polypodium pterioides. v. b. Lam. F1. fr. 1, p. 18. — Aspidium thelypteris. Swartz. Syn. Fil. Fronde pinnata, pinnis pinnatifidis subcrenatis basi distinctis decussan- tibus, punctis fructiferis confluentibus, stipite nudo. DC. Syn. Racine formant une souche souterraine, tantôt ramassée, tantôt traçante, d’où s'élèvent plusieurs feuilles d'environ 3 décimètres, à pétioles glabres, nus à la base, chargés d'environ vingt paires de pinnules rapprochées, oblongues, pointues, étalées, souvent recourbées en bas vers leur sommet, : divisées en lobes opposés, nombreux; triangulaires un peu pointus et dont le bord se recourbe lésèrement en dessous; capsules naissant en paquets 82 198 CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. arrondis, distincts, placées vers le bord des lobes dans une seule série, re- couvertes dans leur jeunesse par le bord de la feuille replié en dessous, et par un tégument arrondi, fugace, attaché par un seul point au côté inté- rieur du lobe. Fruct. en été. 2] Les bois humides des Ardennes. 1443. Polystichum oreopteris. DC. Polystic oréoptère. Syn. Aspidium oreopteris. Swartz. Syn. Fil., p. 50. — Polypodium oreopteris. Hoffm. Germ., 2, p. 5. — Polypodium pterioides. ©. a. Lam. F1. fr., 1, p. 18. — Polypodium pterioides. Vill. Dauph., 4, p. 841. — Polypodium thelypteris. Bollt. Fil., 22. — . Polypodium limbospermum. All. Æuct., p. 49. — Polystichum montanum. Roth. Germ. Fronda pinnata, pinnis pinnatifidis integerrimis, punctis fructiferis mar- ginalibus subconfluentibus, slipito nudo. DC. Syn. Cette espèce diffère de la précédente : par son port plus élevé, par ses pinnules courbées du côté du sommet de la feuille, au lieu de se diriger vers la base; et par les lobes de ses pinnules qui sont oblongs, obtus, non triangulaires; et par ses capsules qui, même à la maturité, restent arrondies, disposées sur les bords des lobes, sans jamais couvrir lent disque entier. Fruct. en été. 2] Les bois humides au-dessus de Helzem, et assez généra- lement répandue dans les Ardennes et les marais d’Arlon. . 476. POLYPODIUM. Capsules réunies en groupes arrondis, épars à la surface inférieure de la feuille, non recouvertes par un tégument. 1444. Polypodium vulqare. Linn. DC. Polypode commun. Fronde pinnatifida, lobis oblongis subserratis obtusis radice squammata. DC. Syn. Racine ou souche épaisse, horizontale, écailleuse, rameuse, brune, gar- nie de fibres noirâtres, poussant plusieurs feuilles d'environ 3 décimètres, à pétiole nu dans le bas, chargé au sommet de pinnules nombreuses, lan- céolées, parallèles, disposées alternativement, confluentes à leur base, di- minuant de grandeur à mesure qu’elles se rapprochent du sommet de la feuille, obtuses , légèrement crénelées ou dentées; groupes des capsules disposés en Le rangs sur le dos de chaque pinnule. Fruct. en automne. 02, Les vieux murs, les rochers. 1445. Polypodium phægopteris. Linn. DC. Polypode phesoptère. Fronde pinnata pinnis lanceolatis acuminatis pinnatifidis basi coaduna- tis, infimis reflexis. DC. Syn. Racine un peu rampante, écailleuse, poussant plusieurs feuilles d’envi- ron deux décimètres, à pétiole nu dans le bas, garni vers le sommet de pinnules rapprochées, pinnatifides, composées de folioles ovales très en- tières, presqu'obtuses, confluentes à leur base, et chargées de quelques poils sur les bords; pinnules diminuant de grandeur à mesure qu’elles se rapprochent du sommet de la feuille qui finit en pointe; capsules en pa- quets arrondis, dépourvues de tégument et rangées en séries assez réguliè- res sur le bord de chaque lobe des pinnules. : Fruct. en été. 2] Les bois et les rochers ombragés. CRYPTOGAMIE. — FOUGÈRES. 499 1446. Polypodium dryopteris. Linn. DC. Polypode dryoptère. Fronde ternata bipinnata patulo-deflexa, laciniis obtusis subcrenatis, radice filiformi. DC. Syn. Souche cylindrique horizontale, noirâtre, garnie de fibres menues, et poussant plusieurs feuilles d'environ 8 décimètres, à pétiole grèle, nu dans la plus grande partie de sa longueur et chargé au sommet de pinnules, la plupart opposées; les deux inférieures sont ailées et chacune presque aussi grande que toutes les autres ensemble, ce qui donne à la feuille une forme triangulaire; pinnules pinnatifides à lobes ovales-oblongs, obtus et dentés; groupes des capsules disposés en deux lignes sur les deux bords de chaque lobe des pinnules. Fruct. en été. 2] Les bois ombragés, les rochers un peu humides. 1447. Polypodium calcareum. DC. Suppl. Polypode du calcaire. Syn. Polypodium dryopteris. v. b. DC. F1. fr., n. 1431. Fronde ternata bipinnata, erecta rigidula soris confluentibus. Swartz. Ce polypode diffère du précédent : par sa consistance plus roide et la position de sa feuille qui est plus droite, non étalée; par son pétiole muni à la base de petites écailles roussâtres ; par ses lobes un peu plus petits, et par les sroupes de ses capsules se soudant souvent ensemble dans leur vieillesse, de manière à les recouvrir en entier. Fruct. en été. 2] Les lieux pierreux dans les terrains calcaires, Schen- gen, Echternach, Grunenwald, etc. 477. CETERACH. Capsules naissant en groupes de formes diverses, toujours dépourvus de véritable tégument, mais recouverts de paillettes scarieuses qui en tiennent lieu. 1448. Ceterach officinarum. DC. : Ceterach des boutiques. Syn. Asplenium ceterach. Linn. Spec., 1538. Fronde pinnatifida, laciniüis alternis confluentibus obtusis subtus dense squammosis. DC. Syn. Racine poussant un faisceau de feuilles de 6 à 10 centimètres, pinnatifi- des, à lobes alternes et arrondis, vertes en dessus, couvertes en dessous de petites paillettes très abondantes, ferrugineuses et roussâtres, brillantes et scarieuses, entre lesquelles naissent les capsules. Fruct. en été. 2} Les vieux murs aux environs d’Ansembourg. AT Capsules sans anneau élastique; plantes roulées en cosse dans leur jeunesse. 478. BOTRYCHUM. Capsules presque globuleuses, sessiles, uniloculaires, bivalves, dis- posées d’un seul côté en petites grappes formant un épi rameux au sommet de la plante. 1449. Botrychum lunaria. DC. Botryche en croissant. Syn. Osmunda lunaria. Linn. Spec., 1519. — Ophyoglossum pinnatum. Lam. FI. fr., 1, p. 9. Fronde solitaria pinnata, pinnis lanatis. DC. Syn. Racine composée de plusieurs fibres ramassées en faisceaux, poussant une tige grèle, cylindrique, simple, d'environ 2 décimètres de hauteur, garnie à sa base d’écailles roussâires et engainantes, et vers le milieu de sa lon- gueur d’une feuille olabre, charnue, ailée, composée de 10 à 12 folioles ” 500 CRYPTOGAMIE. — LYCOPODIENNES. lunulées; fructifications disposées en une espèce de grappe rameuse termi- nant la tige, disposées de la même manière que les folioles de la feuille et ne paraissant être qu'une feuille déformée par les capsules. Fruct. en été. 2} Les collines sèches et arides. - +++ Capsules sans anneau élastique; plantes non roulées en crosse à leur naissance. 479. oPHIOGLOSSUM. Capsules sessiles, bivalves, disposées sur deux rangs lé long d’un épi simple, et qui ne se roule pas en crosse à sa naissance. 1450. Ophioglossum vulgatum. Linn. DC. Ophioglosse vulgaire. Fronde ovata. DC. Syn. | Racine composée de plusieurs fibres ramassées en faisceau et poussant une tige grèle,'simple, d'environ un décimètre de hauteur, atteignant quel- quefois celle de 3 à 4 dans les marais, garnie vers le milieu de sa longueur d’une feuille ovale, amplexicaule, très entière, glabre et sans nervure ; épi distique, pointu, d'environ 5 centimètres de longueur et terminant la tige. Fruct. en été. 2] Les prés humides, les marais. LYCOPODIENNES. Les plantes de cet ordre ont des tiges tantôt allongées, rameuses, tantôt simples, et les fructifications placées à l’aisselle des feuilles, qui quelquefois deviennent alors courtes et serrées, en sorte que les fruits semblent disposés en épis; ces fructifications se présentent sous diverses formes, le plus sou- vent elles offrent une coaue à deux valves, remplie d’une poussière sphéri- que ; quelquefois une coque à 4 valves, renfermant des globules sphéri- ques, chagrinées et marquées en dessous de trois côtes rayonnantes. 480. LycopopiuM. Capsules axillaires, sessiles, ordinairement solitaires, à une seule loge, les unes sont réniformes, bivalves, s’ouvrant avec élasticité, remplies d’une : poussière sphérique; les autres sont à deux ou trois coques, à 2 ou 5 valves, renfer- mant un à six corpuscules globuleux. 1451. Zycopodium clavatum. Linn. DC. Lycopode en massue. Foliis sparsis apice filamentosis, floralibus dilatato-membranaceis, ramis floriferis infernè strigosis apice bitrifidisve. DC. Syn. Tige d’un à deux mètres de longueur,rampante, rameuse, couverte de feuil- les éparses, très rapprochées, presqu’imbriquées, étroites, aiguës, terminées par un poil assez long ; pédoncules naissant à l'extrémité des rameaux, pres- que nus, chargés de petites écailles écartées entre elles, et se divisant au sommet en deux ou trois rameaux courts, terminés chacun par une massue écailleuse et blanchitre. Les urnes répandent dans leur maturité une pous- sière abondante, jaunâtre, qui s'enflamme facilement, fulmine presque comme la poudre à canon, et qu’on nomme vulgairement soufre végétal. V. 8. Patula. Feuilles non imbriquées, très écartées de la tige. Fruct. en automne. 2! Les bois et les bruyères. CRYPTOGAMIE. — RHIZOSPERMES. 501 1452. Lycopodium selago. Linn. DC. Lycopode sélagine. Syn. Zycopodium densum. Lam. FI. fr. 1, p. 33. Foliis sparsis integerrimis lanceolatis muticus uniformibus nu caule dichotomo erecto fastigiato. DC. Syn. Tiges assez droites, d’un à deux décimètres, rameuses, cylindriques, épaisses, compactes, disposées en faisceau corymbiforme, entièrement cou- : vertes de feuilles lancéolées, pointues, un peu fermes, imbriquées; urnes axillaires et éparses; on observe en outre dans les aisselles supérieures des feuilles de petites rosettes DRHEnNERE composées de 4 feuilles dures et inégales. Fruct. en été. 2 Les mousses ombragées aux environs de Beaufort. 1453. Lycopodium inundatum. Linn. DC. Lycopode des marais. Syn. Lycopodium palustre. Lam. FI. fr., 1, p. 32. Foliis sparsis integerrimis lineari- lanceolatis muticis, floralibus basi di- latis patentiusculis. DC. Syn. Tiges srèles, d'environ un décimètre, rameuses, rampantes, entièrement couvertes de feuilles; rameaux fertiles redressés, feuillés, d'environ 5 cen- timètres, se terminant par une massue également feuillée, feuilles éparses, très rapprochée, étroites, lancéolées, pointues, entières, glabres, d’un vert pâle ou jaunâtre; celles des rameaux rampans courbées, et les autres droites et imbriquées. Fruct. en été. 2] Les marais. 1454. Lycopodium annotinum. Linn. Lycopode annotinum. Caule repente ramis adscendentibus basi bisbipartitis, ramulis simplici- bus, foliis quinquefariis lineari-lanceolatis mucronatis apice serrulatis patentibus, ad incrementia annua contractis, spicis solitariis sessilibus ter- minalibus. Willd. Tiges fort longues, rampantes, cylindriques, glabres, feuillées; rameaux fertiles redréssés, rameux à la base, garnis dans toute leur longueur de feuilles nombreuses, éparses, glabres, d’un vert luisant, lancéolées- linéai- res, mucronées, très ouvertes; celles des jeunes tiges appliquées: fructifi- cations ramassées en épi compacte, terminal, solitaire et sessile. Fruct. en été. 2] Les bois, Grunenwald, Rodenbusch, etc. RHIZOSPERMES. Plantes aquatiques dont la souche srèle et rampante émet en dessus des feuilles, souvent roulées en crosse dans leur jeunesse, et en dessous des ra- cines rameuses à l’aisselle desquelles se trouvent les fructifications; celles- ci se présentent sous la forme de petits globules à une ou plusieurs loges, dont l’enveloppe est coriace > et membraneuse et ne s'ouvre pas d'elle-même. 481. piLULARIA. Involucres solitaires, globuleux, presque sessiles, divisés en quatre loges. ” 1455. Pilularia globulifera. Linn. DC, Pilulaire à globules. Foliis filiformibus. DC. Syn. \ 502 CRYPTOGAMIE. — ÉQUISÉTACÉES. Tige formant une souche rampante, grèle, d'environ un décimètre, for- tement attachée à la terre par ses fibres chevelues; feuilles menues, cylin- driques, presque filiformes, naissant 2? ou 3 ensemble aux articulations de Ja souche; on trouve à leur base un globule sphérique, velu, d’un brun-rou- dyeatre, presque sessile. Fruct. en été. 2} Les marais d’Arlon. ÉQUISÉTACÉES. "4 Les plantes de cet ordre ont des tiges herbacées, articulées, sans feuilles, pourvues à chaque articulation d’une gaîne ou collerette dentée, souvent garnies en dessous de rameaux verticillés, articulés comme la tige; fructi- cations en épi conique, serré et terminal, composé de petits involucres ou réceptacles surmontés d’un plateau sous lequel se trouvent des cornets rem- plis de globules verdâtres, qui sont munis de quatre languettes brillantes très hygrométriques. 482. EQUISETUM. Voyez les caractères de l’ordre ci-dessus. 1456. Equisetum hiemale. Linn. DC. Prele d’hiver. Caule nudo basi subramoso, vaginis subcrenatis albidis basi apiceque nigris. DC. Syn. Tiges de 3 à 4 décimètres, simples ou un peu rameuses à la base, dures, lisses, sillonnées, articulées, d’un vert glauque, articulations écartées les unes des autres; gaines cylindriques, noirâtres à la base et au sommet, marquées vers le milieu d’un anneau roussâtre ou blanchätre, presqu’en- tières, à peine crénelées sur les bords, la supérieure plus grande, plus fon- cée, à bord terminé par 8 ou 4 pointes acérées; épi ovale, cylindrique, ter- minant la tige. Fruct. en hiver. 2} Les bois un peu humides. 1457. Equisetum arvense. Linn. DC. Prèle des champs. Caule fructifero simplici, vaginis laxis distantibus basi albidis apice fuscis profundè inciso-laceris, caulibus sterilibus verticillatim ramosis. DC. Syn. Cette plante offre deux sortes de tiges : les unes fertiles, paraissant les premières, simples, droites, jaunâtres, de deux à trois décimètres, garnies aux articulations de gaines d’un brun-noirâtre, munies de longues dents au sommet; épi ovoide, jaunâtre et terminal; tiges stériles de 3 à 4 décimé-. tres, couchées à la base, vertes, anguleuses, rudes, ordinairement garmies à chaque verticille de rameaux très allongés, grèles, articulés, rudes et an- guleux; les inférieurs souvent ramifiés eux-mêmes; les supérieurs plus courts. FI. en avril, mai. 2! Les champs humides. On la nomme vuloairement Queue de cheval ou Queue de chat. re - V. 8. Polystachion. Tige stérile ainsi que la plupart de ses rameaux ter- minés par de petits épis très grèles et noirâtres. V. c. Prostratum. Tiges stériles entièrement couchées. 1458. Equisetum telmateya. DC. Prèle des marécages. CRYPTOGAMIE. — ÉQUISÉTACÉES. À. 508 Caule fructifero simplici crasso lævi albo, vaginis approximatis longis dilatatis basi albis apice profunde inciso-laceris caulibus sterilibus verticil- latim ramosis. DC. Syn. : Elle offre deux sortes de tiges, dont les unes florifères, fertiles, simple droites, épaisses, fistuleuses, glabres, lisses, d’un blanc d'ivoire, nues, ar nid de gaînes très longues, dilatées, striées, profondément dentées au sommet, d’un brun-noirâtre vers le haut; épi terminal, assez gros, d'environ 8 cen-_ timètres de longueur; tiges stériles, garnies de rameaux verticillés, sim- ples, quadrangulaires, marqués de huit sillons, articulés et munis à chaque articulation d’une petite gaine à quatre pointes. FI. en mai. 2! Les lieux marécageux. 1459. Fquisetum fluviatile. Linn. DC. Prele des fleuves. Syn. Equisetum maximum. Lam. F]. fr., 1, p. 7. — Equisetum heleocharin. var. Ehrh. Beytr., 2, p. 159. Caule fructifero simplici, vaginis approximatis fuscis apice inciso-laceris, caulibus sterilibus verticillatim ramosis. DC. Syn. Tiges stériles fort longues, droites, épaisses, garnies d’articulations nom- breuses, peu écartées les unes des autres, garnies de rameaux nombreux, menus, fort longs, articulés, tétragones, et disposés au nombre de 24 par verticille; tiges fleuries, nues, épaisses, d'environ 5 décimètres, terminées par un épi assez gros, ovale et cylindrique. FI. au printemps. 2] Les marais et les étangs. x 1460. Equisetum limosum. Linn. DC. Prele des bourbiers. Syn. Equisetum heleocharin. v. Ehrh. Beytr., 2, p. 159. — Equisetum palustre. v. c. Lam. Fl. fr., 1, p. 7. Caule fructifero nunc simplici nunc in ramos breves verticillatos diviso, vaginis adpressis distantibus virescentibus apice in 20-dentes fuscos laceris, amento ovato. DC. Syn. Tiges d'environ un mètre, droites, assez grosses, tendres, vertes, mar- quées de vingt stries simples avant leur développement complet, ou mu- nies vers le haut de rameaux nombreux plus ou moins longs; gaines verdà- tres quatre fois plus courtes que les entre-nœuds, terminées par vingt dentelures noirâtres et aiguës; épi terminal ovoïde, assez gros. FI. en mai. 2! Les prés humides, les marais. V. 8. Caule nudo. Tiges entièrement nues. V. c. Polystachion. Rameaux des tiges stériles, terminés par un petit épi court, ovale et noirâtre. fr V.n. Prostratum. Tiges entièrement couchées. 1461. Equisetum palustre. Linn. DC. Prele des marais. Caule fructifero profundè sulcato ramos verticillatos emittente, vaginis subadpressis distantibus virescentibus apice in 10-dentes fuscos laceratis, amento tereti. DC. Syn. Tige d'environ 5 décimètres, droite, grèle, ferme, marquée de 8 à 10 sil- lons profonds, à nœuds assez éloignés, munis d’une gaine à 8 ou 10 sillons et 8 ou 10 dentelures noires et acérées, de chaque nœud partent 5 ou 6 ra- meaux simples qui atteignent la longueur des entre-nœuds ; tige terminée par un épi grèle, allongé, cylindrique, à peine renflé dans le milieu. FI. en mai. 2] Les marais et les prés humides. V. 8. Polystachion. Rameaux plus allongés, et terminés par un petit épi ovale et noirâtre. 504 #. tiCRY PTOGAMIE. — ÉQUISÉTACÉES. % 1462. Pauisétun sylvaticun. Linn. DC. Prèle des bois. Caule ramoso, ramis verticillatis compositis Hheuatos deflexis scabris. DC. Syn. Tiges florifères, droites, grèles, d’envirôn 5 décimôteéé, garnies de gaines mél lâches, striées, rousstres, fendues en 4 ou 5 divisions scarieuses; les rois verticilles supérieurs, garnis de 12 à 15 rameaux courts, très fins, eux-mêmes ramifiés; épi terminal, ovoide ; tiges stériles ayant 8 ou 10 de leurs verticilles supérieurs, munis de rameaux plus longe et plus ramifiés que dans les tiges florifères. FI. en été. 2! Les bois humides. °® Eu NOTES ET ADDITIONS. 1. Æippuris vulgaris. Il croit aussi dans l’étang au-dessus de la Neu- muhl. 15. V. ». Pallescens. Fleurs d’un bleu pâle. — V.x. Albiflora. Fleurs blanches. 19. V. c. Gracilis. Tige grèle, simple, filiforme, atteignant tout au plus un décimètre de hauteur. 36. Elle croit aussi au Grunenwald, le long du chemin de Larochette. 67 bis. Æleocharis ovata. RS. Scirpe ovale. Spica ovata nuda squamis oblonosis obtusis, floribus subdiandris stioma- SE " ip PL : , tibus duobus; culmis subcompressis, vaginis muticis aphyllis : radice 5 2 le] 2 fibrosa. R.S. Racine fibreuse; tiges nombreuses, inégales, ramassées en touffes, d’un à deux décimètres, un peu comprimées, grèles, munies à leur base d’une gaine tronquée obliquement ; épis ovales, arrondis, à écailles brunes, ob- tuses, un peu scarieuses sur les bords; fleurs souvent à deux étamines, et à deux stismates; sraine ovoïde, luisante, entourée de cinq à six poils à la base. [o] y 8 2 e] : F1. en août, septembre. Ann. Le bord des étangs de Kokelscheuer, 126. Enodium cœruleum. v. x. Glomeratum. Panicule resserrée en forme d’épi; locustes nombreuses, agolomérées. Les marais d’Arlon. 140. V. 8. Pallescens. Locustes jaunâtres. 142. V. &. Pallescens. Locustes jaunâtres. 163. Locustes albidis. Locusies d’un blanc-argenté. 300. WMyosotis sylvatica. v. Albiflora. Fleurs blanches. Les bois aux envi- rons de Marienthal. 356 bis, Campanula hederacea. DC. Campanule à feuilles de lierre. Glabra, foliis cordatis quinquelobis petiolatis, caule laxo. DC. Syn. Tige menue, faible, rameuse, atteignant tout au plus deux décimètres de hauteur; feuilles glabres, pétiolées, cordées, à cinq lobes un peu pointus; fleurs pétites, d’un bleu pâle, pédonculées, solitaires et penchées. FI. en juillet, août. © Les bruyères humides, dans les marais d’Arlon. : NOTES ET ADDITIONS. AA : 505 + 814. Viola hirta. v.& Phllescens, Fleurs plus petites que celles de l'espèce et d’un bleu pâle. 317. Viola canina. v. x. Lucorum. Reïch. rige rameuse; feuilles dures, d’un vert foncé; fleurs de moitié plus petites que celles de l'espèce et d'un bleu pâle; stibules presqu ’entières à la base. Li 526. Ornithagalum minimum. v. c. Bulbifor um. Cette vatiere émet des aisselles des folioles de la spathe, de petites bulbilles agglomérées, le plus souvent munies de petites feuilles linéaires. Elle se trouve souvent mêlée avec l'espèce, particulièrement dans les terres fortes et argileuses. 610 bis. Elatine alsinastrum. L. DC. Élatine fausse alsine. Syn. Elatine verticillata. Lam. F1. fr., 8, p. 11. | Foliis verticillatis, floribus axillaribus verticillatisque. DC. Syn. Tige simple, un peu épaisse, garnie inférieurement de petites racines fibreuses et flottantes, et s’élevant de quelques centimètres au-dessus de la surface de l’eau, feuilles assez nombreuses, verticillées, à verticilles peu écartés; celles qui sont cachées sous l’eau sont capillaires, les autres sont beaucoup plus courtes, élargies, lisses et succulentes ; fleurs petites, blan- ches, courtement pédonculées, axillaires et verticillées; capsule sphérique, un peu enfoncée au sommet; graines nombreuses, vertes, cylindriques. F1. en juin, juillet. 2] Les étangs de Kokelscheuer. 662. Spergula nodosa. Elle croît aussi fréquemment au-dessus de Frey- lange et près d’Arlon. 733 bis. Potentilla aurea. Linn. DC. Potentille dorée. Syn. Fragaria aurea. Crantz. Austr., 77. Foliis radicalibus quinatis, caulinis ternatis subsessilibus, foliolis mar- gine albo-villosis, caule adscendente, petalis obcordatis calyce majoribus. DC. Syn. Racine dure, ligneuse, poussant plusieurs tiges d’un à 2 décimètres, couchées à la base, redressées au sommet, légèrement poilues; folioles ovales, lésèrement soyeuses sur leurs bords, profondémentdentées, rétrécies à la base; les feuilles inférieures sont longuement pétiolées, à 5 foïioles ; les supérieures presque sessiles, à 3 ou 5 folioles plus étroites; fleurs grandes, jaunes, longuement pédonculées, à pétales en cœur. F1. en juin, juillet. 2} Les collines arides sur la rive gauche de la Sure entre Echternach et Menningen. 742 bis. Geumintermedium. Ehrh. Bénoîte intermédiaire. Foliis radicalibus interrupte pinnatisectis, caulinis ternatis trilobisque, floribus nutantibus; calyce colorato, petalis longiore, fructif-patente, ovariis pilosis, stylis glabris appendicibus plumosis dein uncinatis. Lej. Comp. Cette espèce est intermédiaire entre la Bénoîte des rives et la Bénoîte commune, dont elle est peut-être une hybride; elle a la racine et les feuilles radicales de la Bénoîte des rives; les feuilles des tiges, et surtout les supé- rieures, comme dans la Bénoïte commune; le calice comme dans la Bénoîte des rives, mais moins coloré et ouvert à la maturité; les pétales sont jaunes comme dans la Bénoîte commune, mais plus grands. FI. en mai, juin. 2] Les bois aux environs de Blaschette. 869 bis. Mentha Rothu. Lej. Comp. Menthe de Roth. Caule humili erecto, ad angulos piloso, foliis ovali-lanceolatis grossè NL) À Se 06 NOTES ET ADDITIONS. æqualiter et argûle serratis, subtus in nervis pilosis. pédioi “hirsuto, pedicellis glabris, calycibus basi et apice villosis, vertii ill bus folio multo brevioribus, Staminibus inclusis. Lej. Comp. : i ite, d'environ 3 décimètres, velue sur les angles; feuilles ovales pointues, dentées en scie, à dentelures larges, égales et paie glab - 7x; 5e un peu poilues en dessous sur les nervures ugeätres, ke ue beaucoup plus courts que les feuilles; pé mmuns velus; pédicelles glabres; calices velus à la base et au somme = re dans la corolle. FFANR Flen juillet, août. 2! Les lieux humides aux environs de Kahlse nr 0 bis, Mentha acutifolia. Smith. Menthe à feuilles sig. oliis ovali-lanceolatis, basi longè cuneatis, medio remote se ” nibus verticillo multo longioribus, bracteis ovato-lanceolatis, calyee u * à cylindrico undique hirsuto, pilis pedicellorum patentibus, staminil inclusis. Lej. Comp. Pr: ee Tige de 3 à 5 décimètres, droite, légèrement velue sur les angles; 24 iolées, ovales-lancéolées, pointues, cunéiformes à la base, garnies dans le milieu de dents écartées; fleurs rougeätres, à verticilles beaucoup plus courts que les feuilles, à pédicelles garnis de poils étalés; calices cylindriques. poilus; étamines renfermées dans la corolle. | » “FL. es juillet, août. 2 Le bord des ruisseaux entre Kopstal et Maximiler® 271 1050. Genista sagittalis. ©. 2. Pallescens. Fleurs d’un jaune päle: 1055. Oronis procurrens. ©. c. Albiflora. Fleurs blanches. 1259. urea scabiosa. v. &. Albiflora. Fleurs blanches. 1272. Orchis ustulata. v. s. Albiflora. Fleurs blanches. Les prés ee sous d’Ansembourg. 3 451 bis. morus. Fleurs mâles et femelles réunies en chatons distincts et ovales, sessiles; les mâles ont quatre étamines alternes avec les divisions da périgone; les femelles ont un ovaire libre, deux stigmates, une ou deux graines recouvertes par le périgone qui est pulpeux. 1558 bis. Morus alba. L. DC. Mürier blanc. Foliïis profunde cordatis basi in#qualibus ovatis lobatisve serratis lævibus tenuioribus. DC. Syn. Arbre de moyenne grandeur, à branches très ouvertes; feuilles alternes, pétiolées, ovales, cordées, à base inégale, dentées, quelquefois découpées en lobes profonds et irrésuliers; fleurs herbacées et axillaires; fruits blan- châtres ou légèrement rougeätres. FL. en juin. © J'ai trouvé cet arbre très fréquent dans une haie aux en- virons de Rudelich, au-dessus de Schengen. # 1% , _ TABLE ALPHABÉTIQUE. FE - EE M F r Pages. A 178 479 199 450 976 181 975 de 982 aie à 9205 FR: TE 15 Æsculus. EE Æthusa. Lee Agrimonia. 251 Agropyrum. 22 Agrostema, 225 * Agrostis. _ Aira. Le Ajuga. 291 Alchemilla. == Alisma. 12 Allium. Eh. Alnus. Eee Alopecurus. É Alsine. 1 Althæàa. 2 Alyssum. FA Amarañnthus. 2 Amelanchier. 2 Anagalis. LE Anchusa. LL Andromeda. ol Anemone. . Anethum. 167 Angelica. 155 Anthemis. = Anthoxanthum. LÉ Anthyllis. 371 Antirrhinum. 321 Apargia. ==> . Aphanes. 22 Apium. S = Apocynum. ee Aquilegia. is Arabis. = Arenaria. = Aristolochia. = Arnica. = Arrhenantherum. -a Artemisia. 2 Arum. HE * Arundo. es Asarum. Asclepias. Asparagus. Asperugo. Asperula. Aspidium. Asplenium. Aster. Astragalus. Athamantha. Athyrium. Atripler. Atropa. Avena. Baldingera. Ballota. Barkhausia. Bellis. Berberis. Beta. tonica. tula. Bidens. Blechnum. Blitum. Borrago. Botrychum. Brachypodium. Brassica. Briza. Bromus. Bryonia. Bubon. Bunium. Bupleuvrunm. Butomus. Buxus. Calamagrosiis. Calendula. Calepina. Calhtriche. Caliha. Camelina. Campanula. Cannabis. Cardamine. Carduus. Carex. Carlina. Carpinüs. pu : jet Fa EUR Li Ld ” de %. 4 s À | + ç Les 508 Castanea. Catabrosa. Caucalis. Centaurea. F Centunculus. Cerastium. Cerasus. Ceratophyllum. Ceterach. Chærophyllum. Chara. Cheiranthus. Chelidonium. Chenopodium. Chironia. Chondrilla. Chrysanthemum. Chrysoscoma. Chrysosplenium. Cichorium. Cicuta. Cicutaria. Cineraria. Circæa. Cirsium.. Clematis. Clinopodium. Cochlearia. Colchicum. Colutea. Comarum. Convallaria. Convolvulus. Conyza. Coriandrum. Cornus. Coronilla. Coronopus. Corrigiola. Corydalis. Coryllus. Corynophorus, Crassula. Cratægus. Crepis. Cuscuta. Cynoglossum. Cynosurus. Cyperus. Ps podiun, Cytisus. Dactylis. Daphne. Datura. Daucus. Delphinium. Dentaria. Deschampsia. Dianthus. Digitalis. Digitaria. Dipsacus. Diplotaxis. TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES. Draba. Drosera. Echinospermum. Echium. Echinops. Eleocharis. Elatine. Elymus. Empetrum. Enodium. Epilobium. Epimedium. Epipactis. Equisetum. Erica. Erigeron. Eriophorum. Erodium. Ervum. Eryngium. Ervsimum. Euphorbia. Euphrasia. Eupataurium. Evonymus. Faba. Fagus. Fedia. . Festuca. Ficaria. Fragaria. Fraxinus. Fumaria. Galanthus. Galeobdolon. Galeobus. Galium. Genista. Gentiana. Geranium. Geum. Glechoma. Globularia. Glyceria. Gnaphalium. Gratiola. Gypsophyla: Hedera. Helianthus. Helianthemum. Heliotropium Helleborus: Helminthia. Heracleum. Herniaria. Hesperis. Hieracium. Hippocrepis. Hippuris. Hierochloe. Hottonia. Humulus. Hydrocharis. Hymenophyllum. Hyocyamus. Hyoseris. Hydrocotyle. Hyÿpochæris. Hypericum. Hyssopus. Iberis. Ilex. Illecebrum. Impatiens. Imperatoria. Inula. Iris. Isatis. Isolepis. Isnardia. Jasione. Juglans. Juncus. Juniperus. Kœæleria. Lactuca. Lamium. Lampsana. Lappa. Larix. Laserpitium. Lathræa. Lathyrus. Lemna. Leonurus. Leucoium. Ligusticum. Ligustrum. Limodorum. Limosella. Linaria. Linum. Lithospermum. Littorella. Lolium, Lonicera. Lotus. Eunaria. Luzula. Lychnis. Lycium. Lycopodium. Lycopsis. Lycopus. Lysimachia. Lytbkrum. TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENR _ Malus. Malva. Marrubium. Matricaria. Mayanthemum. Medicago. Melampyrum. Melica. Melilotus. Melissa. Mentha. Menyanthes. Mercurialis. Mespilus. Mibora. Micropus. Milium. Monotropa. Montia. Morus. Muscari. . Myosotis. Myosurus. Myrica. Myriophyllum. Nayas. Narcissus. Nardus. Nasturtium. Nepeta. Neslia. Nicotiana. Nigella. Nymphæa. OEnanthe. OEnothera. Onobrychis. Ononis. Onopordon. Oplismenus. Ophrys. Ophyoglossum. Orchis. Origanum. Ornithogalum. Orobus. Ornithopus. Orobanche. Oxalis. Oxicoceus. Panicum. Papaver. Parietaria. Paris. Parnassia. Pastinaca. Pedicularis. Peplis. Petroselinum. Peucedanum. (à s ES. 1 D 510 Phalangium. Philadelphus. Phleum. Physalis. Phyteuma. Pieris. Pilularia. Pimpinella. Pinus. Pisum. Plantago. Poa. Podospermum. Polychnemum. Polygala. Polygonum. Polypodium. Polystichum. Populus. Portulacca. Potamogeton. Potentilla. Poterium. Prenanthes. Primula. Prismatocarpus. Prunella. Prunus. Pteris. Pulmonaria. Pyrethrum. Pyrola. Pyrus. Quercus. Radiola. Ranuneulus. Raphanus. Reseda. Rhamnus. Rhinchospora. Rhinanthus. Ribes. Robinia. Rosa. Rubus. Rumex. Sagina. Sagittaria. Salix. Salvia. Sambucus. Sanguisorba. Samicula. Saponaria. Satureja. Saxifraga. Scabiosa, Scandix. Schenonorus. Schæœnus. Scilla. TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES. Scirpus. Scleranthus. Scolopendrium. Scorsonera. Scrophularia. Scutellaria. Secale. Sedum. Selinum. Sempervivum, Senecio.. Serratula. Seseli. Sesleria. Setaria. Sherardia. Silene. Sinapis. Sisymbrium. Sium. Solanum. Solidago. Sonchus. Sorbus. Sparganium. . Spergula. Spinacia. Spiræa. Stachys. Staphyllea. Stellaria. Stellera. Symphitum. Syringa. Tamus. Tanacetum. Taraxacum. Teesdalia. Teucrium. Thalictrum. Thesium. Thlaspi. Thrincia. Thymus. Tilha. Tordylium. Tormentilla. . Tragopogon. Trientalis. Trifolium. Triglochin. Trigonella, Triodia. Trisetum. Triticum. Turritis. Tussilago. Typha. Ulex. Ulmus. Urtica. Utricularia. * Vaccinium. Valantia. Valeriana. Verbascum. Verbena. * Veronica. Viburnum. Vicia. Villarsia. Pages. Lignes. 18, 2. CT ARE? 29, 1. 24, A4. 924, 12. D: AM 26, 5. 97, A. CA 98, 5. ETRANET a "9. 60: À. SR de li DEA 45, 2. A7 14. 79 3: NES ED À. 54, 9. 54, 0. 60, 6. 65, 4. 65, 5. 65, 1-2. BA 3: Heu 2 ED AT. 70, 2. 22004. mA 3. 45 1. 6: 4: SD: À. TABLE ALPHABÉTI V 197 92 26 114 290 124 167 577 110 Omettre le mot acutis. Subæquantibus, lisez æquanti- bus. Perigrina, lisez peregrina. Sinnuato, lisez sinuato. Frélange, lisez Freylange. Folis, lisez foliolis. Lanceolatis, lisez lanceolato-. Spatulatis, lisez spathulatis. Feminis, /isez femineis. Rimosa, lisez rimoso. Bractæa, lisez bractea. Stiées, lisez striées. Dentissimis, lisez densissimis. Supprimez le mot canalicula- to-plicatis. Abreviatum, /s.abbreviatum. Racheis, lisez racheos. Sæpium, lisez sepium. Inferior, lisez inferiore. Nemerosus, lisez nemorosus. Villosis, lisez villosulis. Schænodorus, /:schenodorus. De même dans les n° suiv. lobelli, lisez Lobelli. Imberbis, lisez imberbibus. Nemerosus, lisez nemorosus. Trinervata, lisez trinervi. Brevioribus, sez breviore. Caryophyllacea, lisez caryo- phyllea. Holvus, lisez Holcus. Culmis, lisez culmi. Brevior, lisez breviore. Epigeis, lisez epigeios. Ulba, lisez alba. micheli, /sez Michelii. Lævi, lisez brevi. Rachis, lisez rachi. Tomentoso, lisez tomentosa. QUE DES GENRES. + " FM “., Vinea. Viola. Viscum. Vitis. Vulpia. Xanthium. Zanichellia. Pages. Lignes. 81° Lot 84. 93. 91, 6. 92, 5. 95, 5. 94, 2. 16. 4 97, 3. 97, 4. a2 98, 754 99, 5. 99, ©. 100, 1. 107, 3. 104,15. 111 es 119, 4. 113, 1-2. 115, 04 115, 4. 119, 4. 120, 5. 195, 2. 124, 7. 195, 9. 196, 5. 199, 5. 199, 6. 139, 3. 156, 5. 139, 2. 146, 8. 148, 155, 20. A Petiolis, lisez petiolo. Dirigés, lisez ou dirigés. Granulosis, lisez granuloso. Scabro, lisez aspero. Pilosa, lisez piloso. Sparsis, lisez sparsè. Aquifolia, lisez aquifolium. Subobtusis, Zsezsubrotundis: Subrotundatis, lisez subro- tundis. Recta. lisez erecta. Radiole, Zsez Radiola. Stipulis, lisez stipula. Excavata, lisez exovata. Metk, lisez M. etK. Floris, Lisez floras. Adpresso, Hisez adpresse. Nemerosa, lisez nemorosa. Manelli, {ses Monelli. Sæpium, lisez sepium. Staminibus, lisez staminum. id. id. Foliis, lisez folio. Caulini, lisez caulinis. Après le mot scabris, ajoutez radicalibus. Longues, Lisez courtes. Linearis, 4sez lineatis. Acutis, lisez obtusis. Nectario, lisez nectariis. Ovats, lisez obovatis. Simplicissimis, lisez simplici- bus.: Hypocrateriformis, lisez hy- pocrateriformibus. Delthoiïdelis, is. delthoidibus. Pubescentibus, lisez lævibus. 9. -J’ait ouvré, Hsez j'ai trouvé. Ttolzembourg , lisez Stolzem- bourg. Sa ps O1 O1 a æ No Étroites, lisez étroits. Aiguës, lisez aigus. Hybay, lisez Habay. Bas, lisez bois. Racemosa, lisez racemoso-. Subramasis, lisez subramosis. Qui est étroite, lisez qui est droite. Orientemps, hsez printemps. Britanica, lisez Britanieus. Obtusius culis, ses obtusius- culis. Dillemana, lisez Dilleniana. Un#point (.) après-le mot inter. Cornatis, lisez connatis. Seringa, lisez Seringat. Accasia, lisez accacia. Supprimez le mot de à la fin de la ligne. Chr, lisez Ehr. Subcopiaceis, lisez subcoria- ceis. Aculeate, lisez aculeato. Velatino, lisez velutino. Aduneis, lisez aduncis. À rameaux, lisez à feuilles. Peucedon, lisez peucedan. Jeunes, lisez jaunes. Rameus, lisez rameuse. Supprimez le mot étamines. Canabina, lisez cannabina. Sæpium, lisez sepium. Humilis, lisez humile. Disposés, lisez disposées. Conexis, lisez conicis. Magine, lisez margine. Nemerosa, lisez nemorosa. Armoriaca, lisez armoracia. Campagnes, lisez montagnes. Unque, lisez ungue. Bilibo, Lisez bilobo. ERRATA. Pages. Lignes. 54 241, 544, 351, 555, 555, 355, 356, 369, 362, = ès à KO RO RO NO O1 => À Où Ds OV O1 RO ON = O1 OX OX NO co O1 I _ EX x . => OX O6 À ON k Se u Obotis, lisez obovatis. Retrorum, lisez retrorsum, et lione 2, sen, lisez seu. Pasillum, isez pusillum. Bractæa, lisez bractea, id. id, id. id. id. id Sohengen, lisez Schengen. Oclhroleucum, lisez ochroleu- cum. Flaviscentibus, Zisez flaves- centibus. Ereotius culo, lisez erectius culo, et ligne 4, liniari, 4- sez lineari. Ovoidis, lisez ovoideis. Racemo, lisez racemoso. Vindibus, lisez viridibus. Ellepticis, lisez ellipticis. Bractæa, lisez bractea. Ebræteatis, lisez ebracteatis. Sæpium, lisez sepium. Savitum, lisez sativum. Puberalis, lisez püberulis. Hynericum, lisez Hypericum. Negro-, lisez nigro-. é Ruch, lisez Reich, et ligne 7, dentala, lisez dentata. Berle, lisez Perle. É Opposit foliis, lisez oppositi- foliis. Bentaurea, lisez Centaurea. Maridenthal, lisez Marienthal. Marqué, lisez marqués. Arnea, lisez carnea. « Microphylle, lisez micro- hylla. - RE lisez Rich. dans e, lisez dans le. Care, lisez Carex. Rigides, lisez roides. 2 vu WCT D 3 Le F L k AA ' n LL 3 5185 00105 5746 pe a PTE PT NE on DATE GOUT TV D A MPG RETLE CRE bévmene TOO RSS SARA RAS SE QUE RTE LEP EEE or D