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. Do<;icar en médecine', an^cn représentant. Membre coprf«pofi4?nf lie la S.viét^ iI.-'n '^ "• '^ = . - des Arts et des Uiires du Hainaut, Chevalier rk I Ordre Lé<ifn>!d.

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fJin'rage fublié sous le p^Ttronapc J<' Li S'H-'ie-fc des .S\ ;<•»?.( ^ .. des Arts it J'.'S Li'ttrii Ju Hatnaut.-

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L'ouvrage qïTeie-ffvre an public sera sans doute bien incom- plel; on sent qu'il est impossible à une seule personne de pon^ naître les dialectes de toutes les localités, je neydirai pas d'une province, mais même d'un arrondissement. Il est d^ïhots qui ne sontusités que dans un seul village, d'autres qui eliangent de signi- fication d'Une commune à l'autre; mais connût-on tous les mots usités dans le .Hainaut,* il serait bien difficile de n'en point omettre. En effet, aucun autre 'ouvrage n'est pour -aider la. tnemoirtJ et cette privation de toute espèce de guide^^sl sans doute cause que beaucoup de mots qui me sontjx>nnus auront été oubliés. -

Mais si une Sieule personne ne peut improviser un glossaire com-

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6 / ;. AV4NT-PR0P0S

pîeti le liTTer^arfaH est ^e tâché bien autrement difficile. Comment traduire une foule de mais qui n'ont point d'analogues en français/comment ^riout donner une signification à des expre$sions ^ont la valeur est douteuse dans la bouche de ceux mêmes qui les emploient? un pareil travaihne pourrait guère réussir qu>ilgn$ les main» d'une réunion de personnes yersées dans la matière ; disons le mot, une académie montoise pourrait seule l'exécuter avec suc(;ès. Â son âéf^'ut, j'ai dans mes loisirs ébauché cet essai que je jette en avant, sans prétention autre que de faciliter le travail de quiconque voudrait parcourir la même voie;

CependaiÀ je crois, que mon travs^i, quelque faible ^qu'ilsoit, pourra être utile aux personnes qui n^ont pas une connaissance parfaite du français; elles trouveront ici tous jes mots qu^ elles doivcnVévitir; elles y verront même, comme conti'e-épreuve, une série de mots français qu'elles pourraient crpire wallons. Ces mqts, placés à la fin de l'ouvriàge, sont bien loin d'être rçcom- mandés à l'usage :* les uns sont bas, les autres triviaux, quel- ques uns obscènes oor inusités ;Uais s'il est peu convenable d'en employer le plus grand nombre, toujours est-il avantageux de les connaître; de plus, dans le cours dtt dictionnaii^, à k signification mipntoise d'un motf^i s^outé la signification française, lorsqu'elle . est peu cènnu^u assez peu éloigna pour ne (pouvoir être facile- V mèflt distinguée. Y ; y

On pourra aussi trouver utilité à se servir 'de cet ouvrage pour obteiîr l'explication de beaucoup èé mots qui sont employés dans certain^ éicrits./quoi/iu'ils se soient pas français: c'èét ainsi qu'il n'est aucun n^êœoijé d'aVocat dans un procès de cbarbonnage;^ qui ne renferme iea mots de cosf^reMe, vau-tieme^ etc., que Ton chercherkit en vain dans l^ dictionnaires fhmçàis. '

On pourra encore trouver ici Torigine de certains mots françare

l'il serait impossible oa dUfidle dîe débrouiller : Ito mots

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AVANT-PROPOS 7

français sont restés moins fidèlee que les nôtres à leur ori- gine celtique, ft^nque oh latine : ils se sont modifiés davantage ; quelques-uns sont disparus et laissent une lacune, v. goûrié, cabot. Voici comment s'eiprime ï^ïez{dict. étym. p. vij): « Les patois offrent des trésors inappréciables et ijiépuisables aux recherches ; ils donnent des résultats surprenants sous le rapport de la lettre et sous celui de la signification.» Ce livre aura en même temps le mérite d'établir une filiation entre divers paloi^; ce sera un trait d'union.Tel mot liégeois devient reconnalssable à Valcnciennes ou à Amiens par l'interposition du mot montois.

Enfin il est une foule de choses qui ne sont connues des personnes môme instruites que par leur nom patois; demandiez aiix neuf dixi^i|ies(r& la population montoisecommenlon appelle en français les crûtpteliHSy les vUs de veiours, lesioio campion, ils ne sauront que répondre. Ils n'ont pas même de moyen de s'en inçtnuire, à ---moins de^s'adresser à un botaniste qui connaisse son patois ; car un ouvragé de botanique n'apprendrait rien ; mais demandez à un «botaniste montois ce que c'est que Vhierbe de feu, el lopin, eI

tampoUy mots inusités à Mons, mais en usage dans les villages circonvoisins, il y a probabilité qu'il n'en saura rien. Ce que je dis de la botanique peUf^appliquer à la médecine, à ranatomie, à la zoologie et à une foule d'autres sciences ; mais sans sortir du ceVcle des choses vulgaires, il serait facileL-d^ produire une immense quantité de mots dont presque personne ne connaît l'équivalent français. ^ .

Quoiqu'on puisse dans^un ouvrage spécial trouver des rensei- gnements sur les poids et mesures du Hainaut, on ne sera sans doute pas fâ&hé de trouver ici la valeur de la lieue, du hoiieau, du vassiau,etc. J'ai pensé^ue ces mots n'étant pas français, au moins dans leur significa^on rigoureuse, étaient de mon domaine et je ■* m'en suis emparé. / ^

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AVANT-PROI^

Qaoi qu'il en èoit de rotilité de mon travail, je ne pnis m'empècher de pmer que tons les cœurs vraiment montois vont s'émouvoir il la seiile nouvelle de son apparitionl: illeur sera doux de retrouver des mots à demi oubliés qui leur rappelleront le souvenir des jeux de leur enfance ; il leur sera agréable de yoir fixer, par l'impression,^ langage qui tend incessamment ^ s'ef- niicer (1), et si Je îie me suis pas trompé, si jesuis sinon utile, au moins agréable ^ mes compatrict^, je serai bien pay^de mes peines. '- . ^

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(1) ïm pÉtoiiMmnu leflangoM etiUiT«M lontdaiMao tnyaileoiutaat â«tn)ifonitatlbn'; c«p«B4ank J0 eroU eenx-làplv viTiecî qneoaUeMd, oonunc on Toit Im cottomet et les nssges M eotiMi%r inUeta d«iul«i loaUtés réenUM/iuidls qoe daaa 1m rfllen et M etpttalea rartoat Ut sont extrêmement Twiablet. On mut» soorent à nnuurqner qoe nos eampegnarda •ont reat^ bien plu fidÀlee an rietu patois qoe lee^montola [r. pour ex.: let bots rage, en fgt) : »ami, lés sarsats posr tnrarcr les Tieilles é^paologies tadesqoj^h^t fouiller presque soQi le pôle : en lilaiilde. .

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ORIGINE ET CARACTERE

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Les patois wallons en général, etcfilui de Mons en particulier, ne sl)nt autre chose que4e vieux fiançais, ou, plus exactement, le vieux patoil|d'oil un peu nuancé, puis par l'effet du temps jjn peu altéré. , :

Ce vieux patois lui-même s'est composé de plusieurs CQ^cbes : oeMique d'abord, latine ensuite, puis tudesque. - *

*es trois coucheSj la couche latine domine sans contestation possible. Le tudesque, teuton oCTvieux ajj^i&mc^eu près uil sei- zième de la langue française usuç^e-t^^ Quant JauN^ellique, on

(1) Diez indfqne sept ceftts moti genlol^^oes anciens introdoita dans les Ungae» roraaneii ' j parmi lesqiMls^O on 60 donteox. Il estime le contingent aliemanS à plus, dn double sans compter les c<Mnposé« et ks dériYés.ll attribbe la plus grande partie ao fra{(çaf>< une plos^ ^ petite à ritalien, une moindre encolle A l'espagnol, lA plus petite â« tontes an ralaqoe ou dacfqoe. ' _.

Chevaliet attribue, dans la formation da français, 762 mots 4 l'élément germanlqne, 01 à Piflémept celtique. Il en cite 24 à double racine. " ^ ^ .^

IMei uslgne use dorée d'enrirOn qaii(^e cents ans à rexistence de l'idiome germanique sur le sol gaal(rf8< v ^

Poidant que les,enTahisseQrs ^rarlaient leur langue sons le nom de linyma frtrMsea, plus t^d/raiK<«cak/fwie«ea,l«) indtéènes dits gallo-romains'pariaient la langnelppeléeranMitM, foZUca, ^OieoNa. EUe méritiûtasseî le nom de roHUMia dans le midi ; car C'était lo bas-latin ^ dégenéH^eCalni de gàJBi^ contenait mieux dans le no^ ; car mAme dan» les Tilles assez rares alors, jie dêraii aroir ime forte teinte celtique. Le e^ttiqoe rAgniUt probablement jpncoré exda^ementdaaa les eàmpagnet écartées. Lorsqae l'vUemand francique s'éteignit, son nom

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n'est pas d'accord .: il y a des philologues celtomî^nes et des phi- lologues celtophobes. Quelques mo46rues n'admettent qu'une

#• tranmitt à buiga« popnUiire i ce fat le fruiçaii terbare Çltagvte d'oU) . Pradant tonte la période franqne, le latin fti| la langue des légUteai

Le latin a fourni an françirfa et au wallon preeqa'esdodrement les article, pronoms, e<m- jonction^, piitpoaittiHW, adrerbat. I/^lNaand et je oettlgoe n'oirt foàref^wni qae des ml». tantifii, des reitwe et i|ii petit nesHmd'adlwtl^ '.

■A la qaauttt44è mot* grormaolqaes doni parle IMea, il fkot planter la masse de céiu qoi n'ont fût qoe passer et qu'on ne retroare que' dans Ie4,très-T!eaz oamges. Ils y sont fort

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BouTOit on peut ad MMtMlaugmtoter le contingent lat^ germanique ou celtique ; car on Mtaroore à la ftds des analogues dans ces trois langues. Die» a adopté pour principe deninré- ferqrlaaoacçolaitei^lHu^âaittf teftcaade «oniitilptéftreE'idl.aacelt.etle liÀ.àrail.: il i^en efltot da cette inanlère pbM de chance : U préfère tirer de i'alL MMk belette. <ani hv nais, kaUhkm, A«lBibèaume^|<«a tf plutôt qne dn celt. hde, Ikaiam, aber, helm,]iw. U aime inieux fUre la politesse fé^jbger qofà llndigtae, quoique la conqparaison des formes «emble devoir donner l'arantag^iin i^emier. i> * J \ -

A la rign«w on ponneaiteoMUffr loa opiniMV et ai^bnetoequ/ii j » oj^tovrent double ori- |ta9#. On conçoit .qnp qtia^d un niot était à la fois œltiqae et allemand, las goUck-romaina' pour kws jn^«|^llif (|il«i Qem)aJiQtl'«doptiaent ou, le eonsorraie&t 4 l'excla^on da mot ^id'i^fWèe eettè id^m», VaU. des f iwes, des aotiu.;dMBargnni^ aurait (^tribu^ à eo«r Mhrer un ]^ de edt. daaa le ù, et le waUon, ûq bien le ceH. anndt contribué à i'iqij '^

^ T^)l4iiiMpetU»iliec^>Ut ''''-' ' -"■■■/.:..:■.: y-.' '^ ^ r.".'-. ■;•,./,.. V 1^1^ iuniaa,Tio^ «t li^t«ii9ent un capiti)|i>.saainu UaqoidAk sepeésenteet dit UûMéii i$» towpfiamu. Aprte bien des débats, on nt'appelleponr la traduction,C!t jadis : domestique Ji^râ^Ûidne. Onpi^ transports du soldaiben TATaatqioel'ét^eoppris, et parixmttt allait^ •MtMreettemerr^ àî^ eamandea..SMU:da««ta L'ail. 4o«esMM «ourfoiiiest sorti du k,^^ maia c^ ne fliit ii«n A l'âffidré. K'esVtt tmy^ •! im>w avions «oepre étéCMois, 90M awrimut abandipwpéi «!<i<j»rfa. et qne les ficanlui aaiaioat abandonné SantUmmnl,

Qaolqnll «n aolt, ^éirlte lejj^lariiMmot d«iii»/i^reiun^ sv,lfla.ét7iBoU>gia»;Ja WRutcnltfliidtayÉMnMtititttcttiCilaa aurtKaaaloftaea de fta-mA/at ha miarwMima»^

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viiigtaïnedemots celtiqaes. A coup sûr le patoi? d'oil, qui a formé fraînçais/cîjnteirait pi as d'allemand et de celtique. Notre patois,, walloiî^^n contient encore davantage relativement à sor^vocabu- laire mokis étendu.

Ees mots forment le corps d'une langue ou d^un patois. Leur

flexion et leur disposition en forment l'âme, si on ose le dire.

' D'après l'opinion la plus répandue, lorsque la langue latine a

fourni le corps, a été la mère du français et du wallon, la langue

des Francs leur a insuffla l'âme, a été leur père (i W

Il est bien vrai que les inflexions des verbes crdes substantifs

' latins ont été en grsnde partie remplacées par des pronoms pcr- > sonnels et des verbes auxiliaires ûtn'hs les conjugaisons, par dos articles et des pvépo&itions dans les déclinaisons, et que les alle- mands emploient les pronoma personnels, les verbes auxiliaires, les articles correspondants et même les prépositions à l'ablatif, quelquefois aru génitif et stu datif; mais il faut fairèoine remarque^ importante, c'est quel'alîemafnd classique actuel bW nullement cause < il faut se reporter aux patois tudesquesM'il y a qua- torze siècles, lesquels possédaient des inflexions terminales ana- logues aux inflexions latines, et chez qui l'emploi de iWticle était aus^ borné qu'en latin (2). \ /•

,Quànt à la construction wallonne, elle admet bieiiquelqufT tournures allemandes, notamment rantépoisition desladjectifs;

. elle dit : blanc 0au, borgne agctsse, cronque rm^ mais elle H^dmet, mêtfter que la construction française, ni lei inversions latines nries inversions allemandes, sinon dans de rares exceptions. ' L'Ordre dôla^rase est ciïrapportcompletetconstaûtavec l'ordre des idées.

On a donc à choisir entre deux hypothèses : ou bien que tout cela est celtique, c'est-à-dire fort antérieur à la conquête romaine .

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' (l^'W dMI lÉaii^alèo'gleielMUB dleâeataéhe Sp^ehe ■!• 4n V|t« ùm rousaUcâra SpTtdien bétilielflet, -vrâi>r««d^ lâtdDiMhe fir ib^ Mvtter gilt (Ttoelu pT IT) .

tan, vie latoiniicbe Spnehe oad ilmen dur Oebiwim'dM Biiut«n.iiod» «boi to béMtaftnkt wirwlfld«)rt(i4.,iUd.). /

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ORIGliïE ET CABACTÈRE

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f et surtout aux invasions franqufi^, o)^ bien que tout cela s'est créé

au raoïàent^Aw^ransTormatiôn du langage'des Gaules; qu'eii tout '• C^^c'ek Te nrodi/it*d'uneqpi;^tion^ur placeJ * / / , j >eut-êtrâ4aut »fl mieux encïîre^rendr* qiiel^ill chose dés deux ypôtjibsesi /, / /' *, -; \

^)Lg fiaynh/hipiy'pt>ii de positif sur le ceTtiquè dp raiTcienne

ôaule. Nous |f*en avons autlientiquenient t^tiè quelques mots que, dés auteur§ Jïitins ou grecs^nous disent avoir ét^ enîployes p'ar 1€|. Gaulois (<).yî>our le reste nous n'avohs que le lî^ngaée de la Basse- ip s^ Bretagne, 4u pays de- GaUes, de l'Irlande et delà Haute-Écosse^

qui consjiftue le neoH:elUque ; a'est qi^il fa#^^^^^ pojir ^

conjectuter quêÙe pAuVail être U construction. $i J'ose ^njué^r par qu^ques phrasés; traduites, sa^sonstructio^èst la construcr< tion logique (â)i trri témoignage plu^ sérieux que ïg^^aien est -celui de Builet^qui dit^j^reésémenttp. 24 de ses mémoires celtiques) qucvla marche 4e la j|hi:afie est tQujott^^^ ,

'v^four la seconde hypQthtès« y. l'irt, ^^ir. V. ^: * :

yéettelangue çeltiqiie/étàit-elie u^iforroirf oulet èon ; les auteurs semblent varfer. César dît, dans se^ commentaires fel^ >(galli) institutU, lègiàuSy lingu4 viàw êe différunt. Stiiboil dit : ^ éâéem nmwQueQuâqueimguàtUuntur (mnéi^àed plefi^tièfàulU' , ikm variatÂ, Peut-être api^s^t,€ésarai9t^iljoàlu dire la môme cilidise que Strabôn,c'e^t-à^froqu"il^ levait d^s dialectes, quoique ce fût la même Iii|,ngue ^u iotid. On cômprenaU.^rfaiteipent l^sj voisins.  certaine distance il y avait plus ou meinsde'diâicttlté : ,,0éux des (ieux extrémité^' ne m (Comprenaient |)lus. il pitrait y « a^iOiçeîi. trois princip|iox dialectçs^ répondant 'aux trois, ■^^^dei^

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](ki«pd Ci^séiit dli-U. t'empua â(wOmlês,Q7aiïiUt|>ej|ideRôaaios gidi^te

eràtk^, iMa de Otàlmi qni comprlaMat le lUin.Le vainqtirar m flt,pr«Miiiat; le dnldê QiO'

rix, lilA. <^tte aï(«irfi|ji(«M étodw à Àtih«o«»'ipt A B^

|iii^<, il loi ^troMunâa Màtr'antrei ctfoiM ta qvolle Mlq, difféMlt da «tl^qtM. Qlvtit Mxè- ]

pondit W'I* cèHl«iia>«itge«lt, frimt to«|^ U âarté^ prédifon, les détiaen^ fiklblM i^t la ;

p^fWr^Ultete. tandl* (ftae te ftote' latin ,Toii]|Mi 11nT«rrioiy^ 4Mauin«i» iiMllA^ifllieéfJt' ';«|iwir«^««TèN,«Éi|pai^ ^ . ^\ ''■:■^./::';^^-ii»^y^%^•^,.:^

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divisions de la GauW: rAquitai/iê au sud, la CeUique au centrcja

Belgique au nord. Le dialecte du raidi, (celui des Vascons, Basques)

s^nhle subsister xlans la langue E^cuaraqui règne des deux

côiVs des Pyréi\ées occideotales ; d'autres disent que (telte langue

Escuara est celle des tbô«fis; le celtique proprement dit parait

s'être réfugié dans la- BasSe-Bretagne (Breyzad), le pays àd

, GallesO). Reste la langue delaGaule Belgique. H esta crofre que

- celtique septentrional était déj^ plus germanisé cvue celui du

reste de la Gaule. Jedisqueije reste j_ car le bas-brctoîrcontieut

aussi beaucoup d'allemand, à moins que ce no «oit rallcmand qui

contienne du celtique, s^ par l'effet d'invasions antérieures h

l'histoire, soitMr suite d'uqe origine commune. >

Les belgûiavaierA subir plus d'invasions germaniques que-

les autres iliaujois, à clîatge de réciprocité.

Tache (fie moribus germantirum chap. xxviij) après avoir pari»'-

. duJaiW^bstaclQ qu'opposait le Rhin à ce que la nation plus

^^^e ocjbupM un pays sans frontière : occuparet^permutatet que

sedes promimias adliuc et nuUâ regnorum potentiâ divisas, ûil que

^ . ^ ;

-(1) Céfar nooa apprend oâe les Bel^e^conqoirent la partie méridionale de r Angleterre ; ei btUo ilîato ihi rtwiatuefvnt et agrot «olerVcojwru»*. Le» belges sans doute y auront porti^ l^nr langue, dit PelletiBr {dict. %lt. Introd-Vv^) ". on pourrait njontcr qu'elle fntjicccptéo - d'aata&tplofl facilement qa'«lie devait différer pèâWia langue da pays; ce qui prouve cette alTmité c'est dialepra celtiqae connu aotts le nom de gaélique divisé eii deux rameaux : l'Erse que parlentlés noysans d'Irlande et qui est lalangjuc des poënies d'Ossian et le Cal<^ donien qnl ^sti'tdlonfe des montagnards écossais. Je dois dire qu'une autre opinion peut être soatenne. On peat prétendre^ue le Kymriqne armoricain est venu d'Angleterre : un peu après l'invasion des Franks dans les Gaules, les Anglo-SUxons conquirent la Qrande-Bre ' tagneà laquellells donnant le nom d'Angleterre(i^9lan<f).Les vaincus opprimés passèrent dans la Oaalearmorique, s'établirent auprès de Vannes etappelèrent la province: Bretagne.

Tout cela peut très-bien au reste se concilier : le celtiqne belge transpo/té d^ns IfluOrando Bretagne a très bien pa périgriner en Armorique et y retrouver un ceitfque semlireble ou au moins fort analogue.

Ce qui est certain c'est que les Gallois qui ne sont pâa conApris par les Ariglai^ le sont très bien par les Bas-Bretons. - ' ^

8elon3ollet, cetfdusfi&BHé-a^tftendrait aqx basqaes. Il rapporte d'après de la Martinière

~ (dietiômi||;re géographique, att. celte) une anecdote qui semble le prouver : k Un jour ayant

chez mol, dit-il, on gentQ ))omme bas-breton, nn voyagetfr du pays de Galles etun Biscayen,

chacfon d'eux erojalt sa langve inintelligible à tout antre qu'à ses compatriotes. Us en firent

l'essai et forent surprb de pouvoir s'entendre et se parler les ou gax autre* . «

Je laisse à DelaMai/tinière la respomabilltéderaneedote.

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ii

ORIGINE et' caractère

ce fi^rept ë'abord les^G^uIois qui envahirent la Germanie, puis les" Germains,<iui elivahirenl la Gaiile. Il cite pour ex.: les Helvètes ei les Doîens,. nations gauloises qui s'établirent entre le Rhin, le Mein el la forêt hercinienne. Puis il dit que les.Tréviriens et les Nerviens portaient jusqu'à Tafifectation l'orgueil de sortir jde»s

£3rmainsi, comme si par cette gloire idà sang ils voulaient répudier ute Tessemblance avec la mollesse des Gaulois (i). Treviri et Ni^vii drca affectàtionem germanicœ originis ultro ambUiosi sunt, tanqùam per hmc gtoriam sàngtdnw a simiUtudineet inertiâ gaiio- rum éepurarentur. .

Un demi-siècle avant notre ère, Gésarjiorta jusqu'au nord 'dés Gaules les armes romaines, La politique des maîtres du monde imposait leur langue aux vaincus. La Gaule méridionale dont la civilisation était avancée, qui avait des villes nombreuses àccm}ta' la langiite des vainqueur^. La Gaule septentrionale encore bar^l^c Rit moins docile et cependant. on parla latin dans les villes qui j&'établirent pour être le siège de l'administration romaine ; mais. ce n'est pas chose facile que de changer la langue des paysanÉ. L^ambition dans les^ villes peut déterminer à, renier le langage 'maternel; mai§ on connaît l'opiniâtreté campagnarde: Nous pou- vons voir qu'à Dunkerkeet à Strasbourg on parle le français ; mais sortez des pdrtf s, vous w'enteQdcez que du flamand d'un côté, de rallemand de rautre;\

Il est à ctoire qu'à l'arrivée des Franks on ne connaissait guère de latin dans les villages. Les vieux Eelt-Kymr-Bolg ou Bèlg (2) (hélas l tel était le nom que nos ancêtres se donnaient eux-mêmes) se seraient beauco^j mieux accommodés dçs Franks que des Romains,au moins sous le'rapport de la langue ; il y avait bien plus d'analogie* , ,

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(1) Cette Mlffliieff«Biaiii0 dM Nerrlent «tcles TrévliM n'emporte. pM U eoiiséqaenM qoe cet deozj^plAâet pariaient r«ll. an tempe de Céear. Selon Diefanbach, lee enrahisfears ^taiont teof peu nombreos pour mbetltoer lenr la^goe fa eelt. et Ui ne firent'qae loi don* nier one teinte geman. IXaiUeon on pèriatt celt. rar qadqnea pointe de la jrtTe droite en fihin, 81 le pajre de Trèrés a été tout à lUt gmoK^té, ^ n'oet que. quelques elfelM jjkl» tard,-eooimeonvaierolr. . , .' i

m Krit, UdaiM on flunUle. ](}inr, le^». Béfs» reapèfl*. ^^ . x */«>;*

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DU WALLON-MONTOIS

1.)

\ CCS considérations nous ajouterons les suivantes extraites | d'ua ouvrage' de haut mérite, récemment paru (die romanischen Sprâche). L'auteur, Auguste Fuçhs, soutient l'opinion que la langue latine n'a pas pénétré jusqu'aux limites de la domination romaine et (Jue son inîîucnce allait s'afFaiblissant d'une manière décroissante vers les frontières: « A la fin du 3" siècle, dit-il, l'em- pereur Maximian introduisit dans le nord de la Gaule une peu- plade germanique à titre de Lète. Le pays wallon en fut en.vironnq formant des îles de langue {Sprach Insel) et on y parlait à la fois les langues celtique, allemande et romaine, comme on voit au^ jourd'hui en Hongrie, daàs certains petits domaines, le magyare, le slave et l'allemand se' rencontrer et se croiser. C'est dans cet état que deux siècles plus tard l'invasion franke aurait trouvé la Wallonie. » ^ce sujet il fait une citation (Léo 4,41 f.) : « Au temps de César, RQfls tirouvons encore partout la frontière belge au bas- Rhin; mais, sous Julien, c'est. la Meuse et pas encore partout qui' sépare des All6ma>nds. Les frontières dépeuplées par la guerre furent livrées à des germains et pour la cultùre-et pour la défense de la contrée. Dans un demi-cercle partant du pays des Trévires, s'élevant vers le Brabant septentrional, la Zélande et la Flaridn; pour redescendre vers la fçontière nord-ouest de la France actuelle, un peuple germain, partie en masse compacte, partie isolément (mais en foule) fut interné, dans la dernière moitié du 4" siècle, avec divers degrés de dépendance et de droit de possos- siorrdu sol. Partie auprès d'eux, partie au milieu d'eux se trou- vai!^ des Csltes jouissant comme 7/Pti des mêmes prérogatives. Le pays waUon a conservé à peu près les mêmes limites. » Après quelques autres considérations, Fucbs termine ainsi : « Partout où, dans l'intérieur des ci-devant frontières de l'empire romain, on parle une langue germanique^ un Belgiilue, en Alsace, en Suisse, cela n'est pas arrivé parce que l'allemand a jaincu le latin. Il a succédé immédiatement aU cel^que et au contraire les envahisseurs ont abandonné leur langue partout ils ont trouvé un pays bien cultivé ; ils ne l'ont conservée que dans les pays dévastés et dépeuplés dont, le latin s'était déjà retiré avant de devenir langue populaire. Nous devons aclmettre en général

•♦t.

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16

ORIGINE ET GARAGTËllE

que les frontières n'ont cliàngé que d'une manière très-. insignifiante.» / *> '" v - *.

Ainsi s'explique comment la Gaule ïieptentripfialé et orientale fut tout à fait gérmanisée>t pourquoi le \irallon toptient beaucoup plus de celtique et d'allemand que les patçis françaH de notre voisinage. Bientôt nous verrons d'autres causés nuancer, plus lortement notre teinte germaijique» - ^ "^

Nous devops recliercher le motif des depx dialeclps fra^nçais d'oc et d'oil dont la limite est la corde de l'arc fôrtné par la Loire, de sa source à son embouchure, puis la raison des divers patois daœdernier.. ■'."' ■v^^'v;; ^.b^^^y ':-' . "'>' ;/:-^'^.i ■"■ ■. ..

La- Gaule méridionale était devenue tout à fait romaine. Les Qurgondes s'étaient bien établis à l'est, les Goihs au sud, mais ils lie le firent pas d'une manière violente comme les Franks. Ce n'était pas tout à fait une conquête^ Ces peuples avaient émigré par nécessité avec femmes et enfants ; c'était par des négociations réitérées plutôt que par la force dés armes qu'ils avaient obtenu leurs nouvelles demeures. Ils étaient chrétiens, quoique de secte arienne. C'étaient des gens, de métier/la plupart charpentiers ou llienuisiefs; ils étaient déjà k denfi romanisés avant leur arrivée ; H serait inexact de dire que leur premier établissement fut exempt de violences; mais elles se calmèrent bientôt (i); en peu de temps la langue tudesque disparut, le latin triompha de la langue des envahisseurs et, immédiatement de-ce latin com'iâença à se former la langue d'oc. If'^sf bien entendu que par latin il ifè faut pas comprendre celui de Virgile et de Cicéron, mais une. é6{$èee de patois nommé lingua rmtic(f,, vulgarisa provmcialis, mUalis, militai^, ce que Sidonks Appollinaris appelmt c<;/<ici ie^tnonis squammœ; cSiT les patois ne se l^rmènt que sur les 'langues parlées, surtout sur les patois et non sur les langiies des li vreai?^;-; ,.:l§^0i§^>^ifi^i:ii<{)^g$j ff^iii^^'fi^^^0ï ■W'^f^-'M''%^ . ^ssl/ihv^^lpji^es Mriks eut uii tout autre caractère, elle fiit

Les envahisseurs

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: ^^pa/quée/par les massacres et les pillages.

d'Augustin

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DUWALLON-MONTOIS ' 1"

cntrèr^-animéspfir la féroce religion d'Odin'et yécûmn dans les désordres de IVisiveté militaire. La politique de (Jovis lui fit adopter la religion elirétieni^ et il en retira pln| d'un

bénéfice "*

Les sicambres en courbant la tête pour recevoir le baptômc

,ne se dé>ouill^ient nullement de leurs^ mœurs féroces; mais

les prêtres seul^ étant eh possession d'écrire, -les moines écn-

vaient, en latin corrompu, de mauvaises, chroniques, ils je-^

tèrent um voile oôkieux sm^^è^ Uorribles crimes des Kufnngs et

des Heri-zogs du temps, parce qu'ils étaient devenu^ cliréliens

orthodoxes. V ^

Après avoir fnohdé le nord de la Gaule, lés^Franks pénelrereni dans l'est et le midi les Wisigoths et les Burgondes s'éta4ent^ fondus avec les indigènes, les Gaulois romanisés; ils s'en ren- dirent maîtres et y eoipmirenl d'horribles exactions; mais ils n'y eurent jamais d'assiette; au temps des rois franks ils ne s'y éta- blirent point en masse. " . . Ici je copie l'ouvrage déjà cité d'Augustin Thierry, p. 98.

«' Au temps des rois franks, de la race de Clovis et de Cliarle-,

magne, lorsque ces rois envoyaient des ^'ouverneurs de leur,

nation dans les prÔvinces,sur<out dans les provinces méridionales,

il n'était 0as rare de voi'r ce^ chefs étrangers aider, contre leur propre gouvemeitaenl, la rébellion des indigènes. La présoijce d'un intérêt national toujours hostile envers l'autorité qu'ils avaient juré de servir, excitait leur ambition et quelquefois exçrr

' çait sur eui^ un entraînement irrésistible. Us entraient dans le * parti des serfs romains contre la race noble "des Franks Edil (ran- kmo Liudi comme elle se qualifiait dans sa langue; et devenant chefs de co parti ils lui pcêtaient l'autorité de leur nom et de leur expérience militaire. Ces révoltes, qui offraient le double carac- tère d'une insurrection nationale et d'une trahison de vassaux, se lerminèrent, après bien des ffuctuations, par le compjefaffran-

■> .chissement de la Gaule. méridionale; de naq\iirent une foule d'États indépendants. »

. '. La langue d*oc était toute formée et c'est cette Ijyi'guc que choisit Louis le Germanique pour prononcer le fameux serment

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.dHCnfe ET CAIÀCTËRE

Mifnpi^^MÊii) \ car la laiifàe4^H Àaâl:trop.infbme ponrétre ^^ f»)aoée diiitf la boiidie d'un souverain. L'aotre partie prononcée ^ par Charîes Ciiainre,e9t enàHemand de rèpoqiie: ait twch daUsek . et non en dialecte voisin do flamand, comme ie dit ta préfiice/ . (bi OHBpîément da dictionnaire de l'Académie,. eirreaP i|Bi n'emy pteke pas que celte préCu% soit an éhe^-d'œmrre.

'Peoclaiit qoe la langae d'oc (le patois- actuel do Hidilâoriasait,, la lafigoe d'oil était resiée à Tétat de^tois bart»are et ia raison es est qiw les chefs ne ta parlaient pas < la lanfiie de l'aristocratie et de la cour était l'allemaiid. M. Angostin Tbierry s'indigne avec raison dÉ^ manière dont les aoteors traitent Fbistoire de France . q«*iis éM^lirent comme à plaisir : ils font commencer cette his- iotf<e I Tinvasion^s Barbares Franks et à la cfaâte de l'empire RNsaiB dans les gRics. Il se^le k les entendre que )es Suim^ de la I** ^ As t* raee éMent des roîs comme Lanis XIY et Lerâ XV. Ils nous disait entre autres choses cnrieases que iObar-- lemagse, ootre le fronçai^ tU Umçue maUrneUe, savait le latin, le ^mand, Tallemand. Il n'y avi^pas de français alors et la langue maternelle de Chariemagne était l'allemand. L'allemand a été la langoe des ebâteanx et de^ia eonr {>endant cinq siècles et demi, c^est à dire jos^^ la 6n de la seconde race en 9S7. Jusque il y à M nn royanme fjrank Vrankn^ qui se divisa en Ogternfk ei en Hmttemfk^ royaumes dtOheot e: de non Orient, Austrasie et Neu»- ^tr^ Qç» noms jsenb aBuoncent biés la langue que parlaient les #tftiltiDdamtqQe les th>Qbadours faisaient retentir de lears dooi dianls les casiels de la Provence, leâ po^es d'ootre-Rkin venaient ftaeeiner es idiome ttidesqne les maîtres et ia Gaolevseptentrio- mtc; Obus le reeueil de Wédiema^, se troove, parmi d'antres, le

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cbant triomphal en rhonnea.r de^^is iij, fiU çli? Louis le Rô^^u*'. ji Toctasion d'iif>e victoire rerof^aSSfee sur les Iwrmands {^).

Si les .chefs dédaignaient ènfïne du peuple, les -îipldatii*, m contact immédiat atec lui, durent |>ien la parler. Il se forma du latin celtique déjà barbare (â) un latin ceitico-tudes«|ue d un'- horrible barbarie ; le% d^inences latines déjà altérées tlispa- furent ; elles furent remplacées par des, tons sourds, les con- sonnes rauques domintrenl. Langue de sauvages en rapport j•a^- iiait avec lestneBors brutales de l'époque! Le complément du dictionnaire de l'Académie, représente les Gallo-Homams refusant uobleroentde devenir Teutons et la langue des vaincus domptant les vainqueurs; ils auraient mieux fait d'adopter tout à fait l ali'-

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1) liwàuièafeta.btM:

nei—tt httif LmJmif , .

fF*a tr xkma lokmf*.

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Je conami* on roi

Il •'■ppcUc le aeiignemT Lo«i*

Il «eit Tolontier» Dien ^

Parce qoe pien l'en recompeiui».

^ On p«at ae\ (Une Iom id«e d* barbarie da lat. de* vienx Gaoloù, Ion imnike ^a '1 n'empnnte ri«fr% l'Mruurtr, il Ton tieat poor léfitiawa les nri^oen qa'ftMurneot Jes «^cy- molnfittt à «a» Cimle d'sârerbet, pro^ooM, prépt»ttfOM d< renatM françai^^i

A lut. àrf fmtUm,

astant, «littW tantmm.

oxsL, htx iHmd,

nkMtadii*, im tOtmi, ^

dcduM. d*

avec, mb hoé

les [io^ea .

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«0 ORIGINE ET CARACTÈRE

mand que d'acoepter on mélange adultère. Cet allemand était dur ,et guttural, j'en conviens; mais enftn c'était déjà une langue qui a laissé des monuments. Le patois d'oil ne s'écrivait même pas« que noQs sacislons. et ce qn'on appeilele monument d'une langue- devenue pnisqne française, le serment de Strasbonrg n'est pas tout en dialected'oil/mais en dialecte d'oc. > - .

Ce n*e8^qa*à celte date de 987, que la France commence sous Hugues £^pet. Ce n'est qu'alors que commence le Jirançais ; on le parle à la <k)ur, dans les assemblées ; dès- lors le patois grossier devient une langue qui se polit ; on écrit dans cett» langue : on a des historiens, on a des poètes; mais la lan^e française eut une loogne enrance,elle n'atteignit Page viril qu'après plttsic;urs siècles. Son u;»ge dans les actes publics ne fut généralisé que par François 1" 0). . ••

Quelle langue i»rUiient cependant les Wallons? Ils avaient, à ^ peu de cbose près» le même langage que les Parisiens. Le patois d'oil s'était formé simultanément et se parlait depuis la Meuse jusqu'à la Loire avec des différences assez analogues sans doute à celles qu^nou^ avons signalées pour la vieille Gaule, à celles que nous pouvons encore rcniarqiier de nos jours iians les patois». Nous avions une teinte nn peu plus Celto-Germanfqne qu'eux; mais ils ne nous dominaient pas. jusqu'au xi* sjècle, les influences étaient réciproques (I). v

- Ces différences ne tenaient pas aux degrés de germanisation ^.lenlement, elles tenaient aussi à la qualité de la )j;ermanisat}on. Ijes Franks, quoique tons de race tùdesque, appartenaient à diverses peuplades dont la langue n*était pas tout à fait uniforme ; c'est le franc Salien, celui des premiers envahisseurs, un dialecte' b"» allemand assez semblable au flamand qui a laissé le plus de> traces partoiiL..

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DU WALLOlN-MONTOIS

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Les Franks, dit Thierry, établis entre IcRhin et la Mense cl qui s'intitulaient Ripewares, liommes de la rive, mût t:om posé, selon tonte apparence, d'un mot latin et d,'un mol germanique, ne se confondaient pas avec les Franks Saliens situés entre la Meuse et

la Loire ., Ils étaient séparés par quelques différences de

lois, de mœurs et de langage; car le baut-allemand, si l'on peut employer celte iociition moderne, devait dominer dans le dia- lecte des Fi-anks orientaux et le bas-allemand dans celui dos Neustriens (p. 115 et 116) (4).

De une des causes de la différence entre le liégeois ei li' raontois. Le liégeois n'a guère plus de mots allemands que le montois, mais ce jie sont pas toujours les mêmes; il me semble en emprunter plus au haut-allemand, cl le montois au bas-alie- mzndli) y. Vzn.Hégeok.x

Quant à la tçinte germanique générale, elle devient de pluii ni plus foncée en marchanl du midi au nord.

Indépendamment des causes ci-dessu£^ indiquées, il faut dire que la langue d'oil en cessant d'être paiofs, en devenant lan^'^ie française, eM devenue envahissante et s'est étendue ù nou.s ; mais il est k remarqiier que nous n'appartenions pas à la monarchie française, quoiqu'ayant appartenu^à la monarchie franque; nos comtes de Hainaùt ont quelquefois élé comtes de Flandre et même comtes de Hollande et de Frise ; de là, des garnisons étrangères.^ Un moment nous avons élé un ped francisés par les ducs de Bourgogne, mais bientôt est venue la domination espagnole, puis

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;l} On peut, d'aprèi diT,en indicM, préramer que let rnia frmnk* de U première r»ec per- laient le baa-ftlleouuid et eeox de U leconde, le haat-sllemand.

n ; ^notamment U grande rérohition, qoi, n eommeneement da rtw §iMt, trmn»portji •jAk domiiuttidn dea SalUke« aaz Bipévaret etU roysoté des Alerowlnuf* aux Karolini^*. ' ;.2) Le bu-allemaad dominant partoat,eonnne je l'ai dit. il (aot enteodre.par cette pfaraae. , q<U doodne vta pen ^oa à Mooa s«r la maaw, m pev mofais * lAéf.

Je erota povfoir Caire prétériUoo dea invaaiona normandea. Les Normands <>nt commis •' la ritetté â'^pooraotablcs déraatatiMia dana stoàn ptj; mais lia n'ont tUt qîie )>asaer cliez. ton. même ils se sont assis, en V omasdla, krûlangoe s'est pTonpt«ni«nt cfbcée et aaaei peu de temps sptés (va siM«<«t deiU) quand GniUaame enrahit l'Angleterre, rc n'nt pas le aarmand qoH j importa, Bai%(^est l&langoe d'oil qoi se mêlant à l'anglo-saxon forma ia langat«tt£iaise.

1

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'OmGINjTlrNCARACTÈRE

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encore une domination aliemande : celle de rAutriehé. Il sort de que nous suivions le développement do français, mais de loin et que nous lui prenions ses locutions quand elles cessaient d'être en Qsage, comme aujourd'hui nous portons les modes de Paris souvent qiianiîon ne les y porte plus. " y

Enfin comme dernière causé, cause tonte géographique, nous sommes les plus rapprochés de la FIandre*et les Liégeois les |ilus rapprochés de l'Allemagne.

La principauté de Liège tonjotirs isolée, a reçu de la France une influence encore plus éloignée que nous. Ses mots sont encore plus vieux, il en est sans doute qui Oguraient dans (e patois d'oil avant qQ*iI ne fût é<;rit, à l'époque franque; d autres doivent rémonter à la période celtique^ *

Lc« couches germaniques superposées à diverses époques, se confondent souvent ; mais il est quelquefois possible de les distin- guer et de dire leur âge en étudiant les transformations qui se sont opérées dai^s les langues du Nord. 11 est on phénomène très- curieux, c'e^ qnele même mot a parfpis été déposé à plusieurs reprises dans-des temps différents. C'est au moins ce que je crois pouvoir inférer de l'hisioire du mot chuiner (voir cet art.). Il est 'un autr^ phénomène linguistique non moins remarquable : c'^st •que nom av^ns assez souvent des mots synonymes dont ies.ons n'ont/q'^lognes qu'en flamand, les autres qu'en allemand : i1l»t allemand ou celtique ; Berdelard, Matot et Bétard^sonl

^armi les éimilies les plus intéressantes, de mots montols qui fmbleot bien légitimement d'origine teutonique, il en est une (rès-nombrense qui mérite l'attention, c'est celle des verbes en

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Ski-eper,

SpiUr,

^kanfer,

Strigueri

Stiqiigr,

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DU WALLON-MONTOIS

•Quelques uns de ces mots appartiennent au haut-allemand, le dialecte qui a formé l'allemand classique, quelques autres au bas- allemand qui a formé flamand op hollandais et les patois n^pandus tout le long de la Baltique ; la plupart dè^^esMnots appartiennent aux deuï dialectes à' la fois. ^

Cette famille de mois s'éteint à peu près aux limites du Hainaut, on en retrouve à peine «Vou deux individus dans le dict. de Cor- blèt (v. art. 8km) On en retrouve un peu plus dans le liégeois, transformés ordinairement comme il est dit : art. liégeàU.

Mais quel étjonnément, si Ton ouvpé le dictionnaire de Ducangc, de trouver rni grand nombre de (^s mots sous forme latine avec une significatioïk-quelquefois'Tà'mème, souvent plus ou moins 'éloignée des significations montoisc et germanique! représentez- vous, ami lecteur, toute mon extase, quand j'ai vu des mots comme : ^

Esclafare Stricare Sticare, etc.

» .

Comment expliquer l'énigme Ml est permis de penser que ces mots existaient déjà dans l'antique langage des Nervien.s. Quand ils ont parlé latin, ils ne l'ont fait qu'en latinisant lairs mots locaux en les revêtant d'ur\habit latin : ceUici sermonis tçtùtmmœ, pour ré|)é- . ter l'heureuse expression de Sidoine Apollinaire, et à rarriyé« des Franks ils se seront empressés les dépouiller des désinences -- latines pour eux très-gênantes et qui d'aiileufs n'ont être employées que dans les vUics , ç.hez nous fort .rares à cette époque. Ou bien ce sont les Franks qui en commençant k parler la langue du pays conquis ont latinisé dc^ mots tudesques. Cette dernière opinion est moins soutenable puisque l'iiifluence germa- nique a surtout porté sur .la formé latine qu'elle a détruite en conservant le squelette de la plupart.des mots latins.O).

(1) dictionnaire de Dncingc eat an oxtrngt Immtnae : il * boit Tolomet éHomiM ; et

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t4

ORU^INE ET CAR4GTÊRE

Outre les éléments latin, todesqtte'éi celtique r^tri ont formé le vienx lançais et le wallon, la domtnatioa espagnole a déposé un

tAitifiioaçolt; cuttioat tootM 1m languea, tons le« patoili da monde ronudni|iree dei -déafocneM laiàata.

C'wt Is t«nd*aM de toas 1m eoima4rtato d'inpoMr leur laagat mu taineof ; eu ce n'ut qa'nfiHU tli>inii||ut de langM qo* eonqaMe Mt bira tmvriê «t «MbaiM*;

Cwt ee que firent pnaqaé -kxu Im «nrahUMara ; c'est ce qM firent Im Qaiilois dans In proTlaeM de U CMiea qaHs ttmàtmL Saint KrAme non* ripiportè que, de eoii tempg,«on periidt eneortM^ CMi^ la laoffve d* nm riâêÉbcm \u Ttéfinê t /te gtûk dit Doeange. moitri **t«m, tâfi^fiiMMê Onteim protHmriii mmtm. nom UMm^nt àep§«fi km Umpum rtHmmêntnt pummmi'iii(f^JkUM9uâmiiè^Umr$mâtÊM4Tr0tki,9eritU8. X[iêrm^u$,nefftoJtnumi grmeoqn» ammk trttm iequtiatttr. (Jh |i.imwfaw «t Mr. i^ te «p. «I gtUê.)

<fMt ee qae tenta arec an demi nceès en Angleterre Ctanianinfl le Conqoétant,

Çtet ce qa'aralt commencé la France impériale * Hamboorg, à iU&eterdam, à Tarin, i

qif arait testé «temment Onffliâme T" d«ii> n^^ 'est Btxrtoatce que fit Rome snr une -vaste éih^Bti>ÈK6 réunit paAUtement sor certains pointa : dans qoeiqoM partiM de l'Espagne, la langue natkmale, en asses pen de .teitipa,Mait tont-à-AUt oobllée.

Il n'en fat pas de même partout. On ponrait forcer à parler latin dans 1m rapporta poli ttqnes ; mais on ne poorait forcer à parler bien. Déjà Qaintilien noos rapporte qu'il était enteé dans la langue une fonle de mots carthaginois, ibères, gaulois (Ubr.j, ekap. 9').

Kdr^ aumt atU latima ami pertffnna, fwtgrima forro ta pmmhu» frojtè 4iatrim ftniihu. nÎMoié jTiueiê et SabtiUi H PrtmntimU quoque : «umh ut tormm mcsumm utt-.Um Veetktm Lu- eimitu tesertoter ^aoirfiBrfaw PfOie éUjff^umiii te Xtete ptiavùtUvle» Ueeat oantte iUMea esrhi jpw rew al» laJsai. Phrimq f^dita twJasrajrf ni BJMa ae Fetoritmm. Qaemai alUro Otetroiêmi»,'aUiroS»rtMm* uUturtt Mfp«» tuiUtmm,qmoqM»eireo «mmn Tmid nU'vimii- camttt 9wr4«tf»o» frêtMiiU aeeifii wAgm» «aJU^yùA, f<riip,n€m dtuiUtt •udki.

ta HteaM. etOceron ^rent admettre q«c^9:aM*«>> de éMê ntota, la plupart furent avec «ne jmte Indignation reponsate eomme barlMirM et sortirent paa du Béa de leur nais- SMiM» <i)"*l iPK>jrcn que i'oa •ccQiiABt * Jtona dM m^

. ' -' i^fémèf, tw. (irait). '' .

IFatere, regtirder (ITsWer).

''.-,„" .' 0»l|N(», èonp. ._ .-.,;...

Hnm, bfbche (ireçii^.

jïotre langage erito-^jrmrique fbumit un.ao^le eontingent au tUetlonnairt de Ducange.ee •mit meciieMewieweque d*!rtiierM <|N^ toi lyrient. Mais ee ne serait pHuntrarail fiKile ;. combien de mota toiâna au pasakge du celtique au listiii, puis retordus d'une aotie manière pour entrer dans le p^ois d'oU. ainsi devenu» méconnaissablM et peedns. Cepen dant il est probable que quelquM mots latintsét dans les tUIm ou aux environs dM villes, ont été conservte dans toute leur pureté native au milieu descampa^niM écartées sans subir de latinisation. Ceux la durent être retrouTés sains et saufs avec Joie et recevoir une hoepi> taillé en^wessée daaa le patois f otl A la ebfite de l'empire romain. Iftn de mots de notre

*

^

DU WALLON-MONTOIS

petit iiombre de mots dans notre pays. On peut citer et encore en hésitant argousiUe qui peut provenir d'algvasil, lequel est d'o-

f'rigioe arabe. On peuf ajouter avec un peu plus d'assurance Plu- -mim^ Escaveche.

/^^^ais il ne faut pas croire que certains^mols espagnols qui res-

.seinbïent aux nôtres en soient les pères; ils n'en sont que les fKîres;

ils ont seulement une origin^jEômainne : tels sont ; Serrer (pour

fermer) senar qui est celliquPou latin, saquer ^ [sacar) qui est tii-

desque (V. ces mots).

.Indépendamment du latin qui a servi à former le langage d'oil, il nous en est entré quelque peu k une époque plus tardive. Il en est de lui' comme du flamand et de Tallema^d reçus par nous, il a différents âges. Il est à noter que jusqu'à l'époque de l'empire français «sûtes les études humanitaires se faisaient en latin. Dans ma jeunesse,^ les coUégeé entre les mains du clergé imposaient le latin dès» cfi qu'on appelait, la grammaire, c'est-à-dire après deux ans (petite et grande figure). Mémo en récréation on nejpouvait parler que latin : au collège dit de St- Ghislain ce régime dura jusqu'en 1810 ou 1811. ^ -

On avait inventé un procédé assez curieux ; c'est ce qu'on nom-

' mait le sigfium : le 1" surpris en flagrar\t délit de causerie fran^ çaise ou patoise le recevait, mais avait le droit de le transmettre

. à quiconque se rendrait coupable de la même faute. Comme. le dcrniei? délenteur à la fin de la journée était passible d'un peimitn , le porteur du signum avait ^te de s'en débarrasser et épiait ses . cÂprades.avec l6 plus grand sOin.'

Op comprend quel latin devait être le latin défi grammairiens. t«5 professeurs eux-mêmes, pour consoler leurs élèves, disaient en riahtce vers : . \

Sumt^ philosopfws, jwssumtA fôrgere verbos.

p«ioù tntéricors à notre ère ont écbapp«r à U JUinifation. Ces prlrllégiéfl n'ont être qi7e c«ox à roMge escltuif dn-ctmpai^ards et des ^ns de It pins bMse classe, par ex. -. den BH^ èommeeAlMitH, ekMam, ont pa rester >pars de tonte latinité cheic les Nerriens, tan4J4 que ftea maintenait de mime ches les Ebtirons et »anailh cbex Isa Armoricains (t. ckl-

■' %

26

ORIGINE ET CARÂétÈRE

On ne pouvait manqner d*abuter de cette tolérancié du solécisme et du barbarisme. Ob se livrait aux plus grands excès. On ne rou- gissait pas de dire des phrases comme «elle ci : iUe sticat suum digiium in suonatOy.8kafotandi gratta on même pro ibi skafotare. On renouvelait ainsi les procédés des anciens Nerviens^venanl à Bavai, capitale de la forêt charbonnière, peur payer l'impôt aux fonclionnàireii. romains des paysannes ncrviennes, venant au marché, vendre leurs denrées aux matrones romaines.

En sortant des études, on sentait peu le besoin du français : on plaidait à la vérité en français à la cour souveraine du Hainâut, maisJa plaidoirie orale n^était pa$fiisitée, on plaidait par mé- moires. >'C

Une double conséquence résultait de cet état de choses : triomphe du patois et introductionMlaB» le patois de bribes de Jatîn: Quelques personnes pouvaient écrire le français, bien peu étaient capables dè\e parler, par défaut d'exercice.

Quant au* grec il n!y faut guère penser. A grand* peine peut-on trouver deux ou trois étymologies douteuses. Ce que nous avons de grec, nous ept venu médiatement à travers le latin.

On sait que les langues grecque, latine, allemande, slave, ma- gyare, celtique appartiennent k la famille des langues indo-euro- péennes. Les savants vont recherchei^ dans le sanscrit la racine d'une foule de mots qui se rencontrent à larfois dans plusieurs de ces langues. Nous n'aVons certainement rien emprunté directe- ment au sanscrit; mais Je sanscrit nous a envoyé bien des mots par des voies souvent multiples. Il n*esi pas oi^inairement pos- sible de reconnaître laquelle, quand il y en à plusieurs, si c'est la vpie latine, celtique, grecque ou allemande. Prenons le mot : iekier» •^-

Le latin Uimëeve, quoique de roèmc»souche, est bien éloigné. Li^^f!, employé par Piautè s'ènlk^pproche un peu, surtout au parfait : Hnxi ; mais nous ne pouvons penser au latin, quand nous avons le gnc^uum et Pallemand lecken. Quant -au français lécher, m^me Jescher et leschier, il doit être beaucoup pliis jeune que Ipkier. Nous pouvons, si nous voulons, croire que lelàer nous vient des établissements fondés sur nos côtes pour commeiTer,

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DU W ALLOiN-MONTOIS

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avec VAnglelerre et l'on parlait grec; sinon nous admottroaij que nous le devenu à l'allemand lecken et c'est l'opinion la plûs..^ ^ plausible. A présent lecken ne, vient pas de At«'fw;it«w vient eiicon' moins de teckeii; mais tous deux sont frères, commcrje l'ai dit à l'occasion de l'espagnol; ils ont poiir mère commune soit la langue "sacrée des Indous soit quelqu'aûlre langue antique de l'orient. v

Enfin il est quelques mots qui sont comme un produit du sol qui les a créés à diverses époques. J'ai en vain cherché' une èty- mologie satisfaisante de biéihdes vocables. Alors même que j'en donne d'analogues de langues é'trangères, je suis loin d'aftirni«,r que les nôtres en proviennent. Je ne. fais que loflice de raijpur- teur Adèle. A chacun de juger.

Si royaume franc avait subsisté plus lonjgtenips, le patois d'oil se serait uniformisé {^ peu- près) par les rapports^ nécessairesenlri' les diver&es parties d'une môme nation et nous avions chance de faire dominer notre nuance du nord, puiique nous nous rappro- chit>ns du langage des dominateurs; mais une grande révolution^ s'opère; une nouvelle dynastie s'élève. Le^.patois devient lallgue politique." Cette langue politique s'établit sur la nuance du patois régnant dans l'Ile de France, surtout dans la capitale. Paris a dès lors une influence. prépondérante. Quoiquft^séparés de la Franco, quoiqu'appartenant au Lother-Hyk, Lotharingie ou Lorraine, nous ne pouvons comprendre des écrits allemands et nous sommes tri- butaires dq la France : nous ne lisons guère, cependant nous lisons un peu les chroniques de Ville-Hardouin, du sire de Join- ville sur les croisades, puis d'autres livres divers ; mais nous sommes toujours en arrière à cause de la difllculté des relations.

€e qui domine dans notre patois c'est le vieux français. Il est bien plus facile à un raontois ({u'à un français de lire les vieux Irvres, Nous avons conservé une foule de mots qu'un fran(;ais non savant ne comprendra pas, des mots tels que :

Estriver

Reciner <* ' ,

Estouper

CourtU ('

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A'I

54

OKlfSm ET tA<(A.CTËRE

îi pli^t^forl^ raison ceux qUi ont reçD <|liielqu'a1tération« par ëi, : ^ einiieityé, mal envie, numeinvie, mais il ne conapreiiclrait proba- .^Dléqent^pil pieux l]p y, fi^. |ccôtté» envy.

Le iBiï^bre-dçs,'Bïptsj|ué nous prononçons tels^qu'on les écri- vait il y a huit siècles n'est pas à dire et il est facile* de deviffer qn'iin grandnombre se prononçaient à la période d'oil, lorsqu'ori n*écrlvait pas encore, .absolument cOmme nous prononçons aujourd'hui : il va sans dire que nous prononçons : Uailqit, i disoit (ailwa, dij^a). U y -a des exceptions, par ex. : anglais, français qti(fnousi>ronon^ns froncé?, ei»?^!^.'

Eli généi^i nous suivons rorihographo : nous disons peiras^^*, contdnt.Mm nous garderions bien de dire : ydeinze ou ykeinte. It<s$ivrai que nous disons wein^er; mais meinger est un mot un {^ bâtard. liOiinotlèfpitime est mwr- et puis le v.fr.a diimengiec.

Quand up mot vient du latin. ou de rallentand, nous sommes presque toujours' pins près de la racine que le français : nous disons scrirey eàértre.sjkne, espine, lat. scribere, spina; nous disons aireinger, beinde 6a beinder, iW.'ringen. binden. Il est vrai que > ces verbes font rangy band à l'imparfait. \\i reste arranger pour- rait bien appartenir au celt? iiyn^A. {Y. Ringlée)et le v. fr. disait ■areger. ■■■■■"■' •.!:-^:^^^/--'^^''.' ■^''■■*^^- ' ■. ^_

Mèmeremarque pour(a quantité des voyelles et des diphtongues:

Pïotts disons : Paul, tatfn Paûlus Les français disent Paîll. ' Hons disons par contre : fiosine^ latin -Ao«a. Les fran^is disent

Beaucoîip de nos mots, quoique français, n^nt éaè la significa- tion française : pour le montois le bouffon est un -gourmand. Le mot bravo signifie propre, endimanché, en toilette* . v ' <

»

nflktlitiMiyaft signifie actif, laborieux.

mtlin

î

cacher

franc

sage

habile, adroit, pénétrant, spiri- ? ^ tuel, industrieux. " » chercher. .*-

9, hardi, téméraire, audacieux. ^^ savant, tranquille, instruit, stu- dieux.

1

, «^

y DU wallon-bCôntois

habile » vitfl^roinptement.

"fade » paresseux, nonchalant;

* ruses * » embarras, tracasseries.

«■

29

^"tjuelques. verbes n'ont éprouvé cette déviation que dans cer- tains temps :

* * * ej setjui'ai, saurais. Je serai, serais.

* ej perdrai, perdrois. Je prendrai, prendrais. ,

drenm, t'efTOis. Je viendrai, viendrais. .■■..' .'■■.»-"

i^Il y a mieu^r •; dans certains villages du Borinagè, quelques iTK^s ont une signification opposée : elle à Cubri.dn temps, c'est Nre exposé aux intempéries des saisons, t^ltte fortuné, c'est étn^ infirme, estropié, impotent. ' - •; .

Des verbes neutres sont. actifs et réciproquement.

Des masculiiis sont féminins, des féminins^^sonl inar^,u lins, sur tout lorsq^^sont tels eh latin ou en allemand.

\

, DuMloplioiiy Enne «au, Ein boîàique, ^'^^el gineilBi Ein prison, . Del came, Ducanelle^ Eindeint, Enne ràtte.

aii:

'

ein laden. ein kerker,

r

der caneel, ein zahn, eiii^ ratte..

lat.

colophonium n., salix f.

genista f. ^ carcer m. cannal/isj. cinnambmum n. deus m.

(

-4"

Nous agréons les pluriels étrangers aurfraftçais : nous dis.ons

Lés argein, l'argent, die gelder.

Lés rougeurs, la rougeole, die \ ^^J*^' j morbilti. ^

Lés poquetteSt ) |jj yariole, , die pockèn, variolœ.

/^

,/•■

^

•é

■^•

50

ORIGINE ET CARACTÈRE

Sans âoute^iyiè avons ^quelquefois altéré le français ; mais le plus sottventc'est le français, qui s'est altéré lui-môuie. Nous avons étéibiénpluâ (k)nstahtsque les .français et' ce n'est pas un , reproche que nous leur adressons : une langue est toujoui*s en mouvetaent dte*îl^rès ou de décadence. Selon Texpression de Varron : çonsuetndo loquendi e^ in- nwtu: Uaque êolei ieri ex détériore melior, ex meliore detmpi'. L* mobilité. est l'essence du langage^ Un patois, quoique vivant aussi, a des mouvements plus lents. l)anis les lieux trësrreçulés> rimmobilité est à peu près com> plète. il est des localités presqu'isolées, presque sans routés dont le langage est comme montifié : telle est la BasserBretagne. Les grands centresintellectuels sont les lienx la langue s'use le plus vite. Les voies rapides et faciles de communication trans- portent \i langue nouvelle par lesr hommes, par les livres, par les jQjirnaux. Les chemins de fer sont les ennei^is mortels des patois.

De tous les patois wallons qui se parlent en Belgique* le wallon du Hâinaut, particulièrement le wallon .des villes est celui qui, s'éloigne te moins du français. Assez facile k comprendre par un français à Mons et à Tournay, il devient déjà plus diÉcile k charleroy, très-difficile à Namur, inintelligible à Liège et à Verviers. Aussi palier-Scott, dans son Quintin Dnrmrt, fait par- ier flamand aux liégeois. Quelques feuilletonistes rran,çais ont récemment commis |^ môme erreur et fait beaucoup rire en Bel- gique. Le montois iui-roème qui arrive à /Liège ne comprend pas plus que $i l'on parlait sanècrit. Lorsqu'il s'^t attaché à étudier la loi de transformation des Jgtlres, autrement d%la prononciation, il s'aperçoit que c'est bien son patois qui se parle à Liège (i).

Et chose étonnante ! en devenant de^plas en plus difficire à com- prendre, il dépose sa dureté quand il se rapproche^ela Moselle et du Rhin, il prend wne douceur dont on^ lui repix)ch|^ieo raison de manquer vers la Haine et l'Escaut. ^^P^

Le montois, dans une kmlm de mots, enchérit surTallemand même; en effet, comme lesHamands, il change eu sk, VscH aile-

(D P(M|r m «roU pnmf*. totm rwi. Il^tok.

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■^

DU WALLÔN-MONTOIS

31

mand qui sq chuinte avec la môme douceur que le ch frairçais : skétter, skarder. Il change en eu VU allemand qui, quand il est surmonté du tréma ou umlaut, at le son de Tu français : comme dwns skeute.reuàe.

Dans les mots français dont il se saisit, il change i*s et le ç en ch comme dans chavatôy il change le ch en c dur ou k comme dans capiau. J et g doux en g dur comme dans guenisse^ gartiet'; g dut •'Tïnw comme dans w^, warde^ wauffeices deux derniers mots usi- tés seulement dans les villages) et il choisit des désinences extrê- mement dures comme gnt^, /ci^^

Si je dois confesser la dureté du wallon montois, que dire du wallon boràin? Celui-ci Temportesur tout. Ce doit bien être celte prononciation rauque et gutturale des anciens Gaulois qui faisait frémir l'empereur Julien, lorsqu'il habitait Lutèce. Il la comparaît au croassement des grenouilles. Du reste ce défaut est racheté par bien des qualités.

I^a dureté du wallon montois et du wallon borain comparés aux autres dialectes wallons, provient peut-être de ce que les per- sonnes cultivées ne le parlent guère; tandis qu'à Liège le wallon est parlé par toutes les classes. Là, le gouvenieur de la province, le président de la cour d'appel , s'ils sont nés dans la province , parlent le liégeois entr'eux et n'abordent le français que dans l'ex- ercice de leurs foi]Ctions, ou lorsque la politesse leur en fait un devoir en présence d'étrangers.

Le montois n'aime pas la difficulté de prononciation qui résulte de l'accumulatioh de consonnes différentes, il préfère en redoubler une : il dit: ' .

Modesse pour modeste.

^ Masse » m^asque. '

Arigx^se » auguste.

Piàitte ») prêtre. , .

( Minisse » ministre. , f

Théàtte » théâtre.

>t^

La lettre R lui est particulièrement antipathique. On prétend qu'Un montois ne peut prononcer le mot carotte (v. l'art, xahotte).

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t*

i

52

originXe^î caractère

Il l'évite autant ^^*l\ îé peut. Outre procédé généràl^i-dessus indiqué dn redoublement 4e Vmème consonne, il en a encore autre particulier iK)ur échapper à ce soft grinçant et odieux. Il consiste h ren^rser les lettre» 4^ syllabe et à posiposer l'R.

0,

%Merv^ pour

crevePi^;

Kersan y.»^:t

icresson.

m'^^

Berwen&,^w;

brouette.

/BerteUe : #

bretelle.

:J>»i^ttr» ; ».,

:^résure.

.

: nt

Ou biei) encor6^ interpose une lettre comme dans ouvériei; fi). " Le montois a tous les défauts des laujgges qui ne sont parlés ni'4ans les cours^ ni dans les tribunaûj^i dans tes assemblées législaitives.,,;;;^.,;:.sg^^.;^i^,,;ï.,;^.;-',^^

^ Faites du waîfe# la Tangué ^Olîtlquediu^^^^^ répudiez le ftran- çais, bientôt le wallon deviendra une tangué polie qui aura sa"

' littérature. Ce serait même le seul moyen d'en avoir une, à moins encore dVdopter le flamand. L'une dej& choses est aussi impos- sible que l'autre, nou^ devrons donc nous résigner à être privés de littérature nationale. Notre langage restera patois. Le flamand,

. qui a été autrefois uj^e langue cultivée,'qui est déjà déchue, pro- bablement se dégrader^ de plus en plus, malgré Jcs honorables .efforts de quelques littérateurs thiois. -x »vt> .^ - I, Que mes compatriotes flamands mêle pardonnent I ce que- Je 4li'B ici est général. Toiitcc qui n'est que dans la bouche du peuple se flétrit et s'abaisse. La romai^ce gracieuse du salon se souille si elle descend dans LM*ué. I^es jDUmanda ^i les wallons subissent

; unsortcomraun. •"-'^^'^^^'^■''•'■•?^^- -^^^^^^

'V Le wallon dOnc, k l'usage de la populace, en exprfme les idées habKuellement peu élevées, peu nobles, peu polies. Il abonde en mots bas, il abonde en ipots obscènes (i). Rabelais aurait puisé

, Bil^lfi Liyt. ->'-V".^f.''J:,-- i'\, ,,M..•;^^'f\v^/^mv••:!l1;i*»:•..v' •• :¥a/" ''>^ '"^ ■-'-*(*p''i|*-'' ■••

i ' &(■ *• ' \-'" ' ;'■'■' '•■■■* ■*■•-• . » ,

t f^ tt$ nwaâadt obI'mmI p«1b« à pronoocw dM.àiOta eonma misistre, UiMtrt. UsdiMiU ; ■Inal qa'lUAeriTaoi iam km UagtM miaàihr, ik0ai»r (b dorolto* tqrlUbe fort br*Te). ,,*

(f} A Mtte oecMion, Je doU AUre «a« i«m«rqiie. Dans an oarrace qal rttniM «n Uniipitl :, poptthlrr, OR doit bien m p«na«t6« oçrUlnM chou» <|uo U boaa« MCiMé T#proare. SI Je

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DU WALLON-MONTOIS

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deins lés caches ïïe quoi ajouter à la }ongu& Kiriell^ du chapitre intitulé : l'adoîescence de Gargantua. "

Le patois de Mous est aussi éminerament*propre à rendre toutes les idées Qui se rapportent aux querelles, rixes, combats. Et cependant bien que les wallons en général Qt les montois en particulier jouissent d'une grande réputation de courage sur le champ de bataille, nou$ n'avons pas remarqué que le peuple y fut plus querelleur ou plus batailleur que ce^ui des autres pays; mais, quot qu'il en soit, toujours est-iLqu'ind^pendamment "èls mots français, qui oli^t aussi la plupart un fréquent usage k Mons, un montois peut disposer de la synonymie suivante :

coup de pied, soufflet ou calôtle.

[co d' pié], Giffe. . Pilure. Tappe.

Roulée. Moul.[ /.

Tampon. - Chajfe.' "' Tampon^s* ai. MamUmfe.

Morninfe.

Gniole.

Volée.

coup ou co.

Dandine.

Andoche.

Danse.

Maxigrogne.

Dégelée.

Poque.

Doguette.

Estaf.

Dosse.

Gob.

Dossée.

Dossade.

<^

J

(

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l

>.

n'écriTtU que poor les philologoM, Je JettenU b«|^at roile ; miii il y a des oreillet qse Je dois respecter. H fisat dire et ne pu tooi dire. îjl difBeolté est de trscer^ft limite. L'omission tles mots toat cms n'est nollement regrettable ; mais pour certaines locations, c'est vrai ment dommage ; car c'est dans le langage obscène que s'exerce Incessamment et q«e réassit le mieux notre basée classe. Il y a des expressions d'une brutale énergie, qui feraient trouTer fades les langue» cultivées qu'étiolent, que etiàtrent les eofltenanccs. Notre société un peu éloTée a'n pas^k^ de ce langage ▼(▼aot, imagé ; car nos pi^ysana on nos puuTTes ne pro dulsent pas deraat les wtoiunue, les trésors de leur rerre. Ce n'est qu'entre eux qu'ils le» étalent. Il (knt lee surprendre sans qalls s'en doutent. Un )our dans une maison de ferme ou je s^umais, J'arais pris un lirre et j'étais allé à la grange m'étendre sur un tas de Mn dibs un endroit reculé. Viennent m 9arUt tl nuu «ms^mmm à vak pour prendre ti i^earés dm kwttst 0* ration des bestiaux). J'arais bien remarqué qu'Os étaient inteUlfents tous deux. mais leur langage ne in*tTait offert jusque rien de saillant. La conversation s'engage. Qudle surpriMl Januii|je nlavais rien soupçonné de semblable. Du feu, de l'esprit, une bru- talité skuarage, cependant mélangée souvent de bien dae délicateseee. Ou a'a pas été à l'uni versii. .-sans entendre des cboses fortement épicées. On en revient un peu blaaé sur cet article . Kh bien! AdiverMsrepriaesJ'éprouvai de véritables Ihnais^cQents. Pironeut pwupAle auprès d'eux. J'écrivis immédlatament'en erjrptograpble cet entretien eurlc^ maiaimpoaaiMe d'en domier Ici la moindre parcelle. Remarques que c'était un pur jeu d'esprit, une espèce d'assaut d'obscénité «tque les deux interlocuteurs «e paraissaient «voir aucun goutl'n pour l'autre.

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(NUGIN^ ET CÀftACtËilE

Giro0éeàchomfeuyes.

* Sûudure.^ Smtce.

Sééjoàame^ " , \

fi£mlée.

Droffitei

BanchoÊéê,

'trufiu. ' . '^

ErpOÊUuU, rèptutade, re^tatu.

* . ; " ^ ■■ , . '/ '.'... reo oebik mis doàte et d^/d^ciîlëars.

Le catalogue des ioinfes esfau»» très-étendu. Je ne le présen- terai pas îd an teçtcur; mai» je ferai une remzrqae qui paraîtra BBgBlière,<^eit<|a'ifeftuDc fonte de qualifications insultante» qm ne s*adre«Mit qu'aui femmes. Je citerai les mot* de çodau, seilrttu, bakm, imkai, baàin, qui, quoique subsuntifs masculins, ne s'appliquent pas aux hommes, tandis que les appellations inju- rieuses qui s'adressent à te;ax-ci peuvent prendre un féminin. Cette observation n*est paô en faveur de la galanterie naontoise ; nais ottfefa atte&lioii que peuple qui fait les patois n'est poli

Ditfîepart.

Apr^ avoir humblement coolessé les défauts de notre patois, Dotis poQvoDS bien en dire te* qualités. j

Pour qui sait bien le manier» il a une énergie et une précision qm 1>b; chercherait parfois en vain dans les langues lesJ plu» riches et le» ï>àii» cultivées. Aussi voit-on assez firéquemmeiit des personnes irèJ-insiruites qui, aumilieu d'une conversation ûan- çeise, s'anrétau tout^à-coiBp ci prmment le patois qni a mitix à

MUmttî irtwtd et CoyWtei

fy iÉttMiTér|Bi^<)fBe(tcceqw>edoBiu>iciJ Es r rtfléebiuaai m

pcRttealalofftw.

C

Di: WALLON-MONTOIS

lf»ur offrir ^ur donner à leur pensée l'expression convfr>abU' n-i rite un vieux professeur, extrèroemenl bon latiniste, «jui. lyisant remarquer en latin, les énergiques beautésde Tacite on d Horar» , ri« trocTait sotivent rien de mieux que de latiniser quelq«jes mots on phrases montoises py.ur monter è la hauteur de son siij^'t

Disons pour finir un mot de l'accent mohtois. Il va sans dit»- que cet accenf déplaît ii tous les autres wallons, surtout aux |.iii^ voisins qui ne se doutent pas qu'ils en ont un analo;,'ue. Ils ne >-' doutent pas que l'acceot wailon en gZ-néral n'est pas trop /Moi^iri»' de l'accent allemand ou au moins de celui des provinces rlunan. - Vus à assez courte dislance, tous les wallons sont confoiiiii^. l)éjà à Paris on nous confond avec les tlaniafids dont <>'a noi.- donne le nom, quoique notre accent soit bien plus rèsseinbkiiit i l'accent allemand. FI est vrai que nous avons plus de mots tlanrwii- que de mots allemands.

l'n jour qnç je revenais d'Aîlemapne, loreille pieine df la m-- lopée allemande et que je me trouvais entre Vervier.> et Lit'gé. j . n- lendais des paysans parler très-haut entre eux de trop loin poni que je pusse saisir les mots. En entendant ainsi les sons, i anrar> jrnré que j'étais encore en terre germanique.

Il V a une assez notable différence entre l'accent du v*Tvit'toi> ou du liégeois et celui du montois,et cependant j'ai retcouvé jusqu. dans le Palatinat des accentuations montoises. J'ai éti- servi un petit temps à Greutznach par une fille qui disait souvent ptjnr repousser un reproche : .

Ich tinuste es nicht êfan tiatte es rncht <iesaijt.

J'aurais cru entenore une servante montoise disant :

7'nd savoi gnié ^ On MTfltw gniép,it.

On aurait pu noter presque de même les mots des deux lan- gages.

X

3fi

ORIGINE ET CARACTÈRE

L'accent traînant et chantant de Mon» a sans donte dans cer^ laines bouches quelque chQMe de fade et de répagnant, mais il faut bieh dire que dans certaines autres qui savent fie ^moduler, il donne de la gr^GC ^u discours ef enlève à certains oïots leur dureté. ^ * '

(

ORAMMAIRE.

Je donné bien quelques parties du di.<îcours, maisjo n"^! pas la ppélention de faire une grammaire compièle ; par ce que ce serait la granamaire d'un patois, qu'on ne s'imagine pas que ce serait œuvre facile. Voici une petite anecdote qui le prouve : . Un- jeun^flamand, fort instruit, devenu aujourd'hui sénateur. avait le désir d'apprendre le montois. Ses camarades s'en amu- saient. Un jour il arrive'dans un café et on l'interpelle eu entrant : Eh. bé, ùian.pa iu avée v'nu, hon? Pau Crue CCoiqu», répond Jean. Ëclats de rire universels. Mais, malheureux, lui dit un de ses amis, fais donc attention que rue est du genre féminin, ou dit sans doute : pau p'tit marché ou markié, mais c'est que markié est masculin. C'est une barbarie, digne d'un flamand, de dire pau Ci-ue/xX faut dire pa Crue. Alors, réplique le flamand, pour- quoi vous-même avez^vous dit hier que vous étiez passé pau graruCrue. Le petit cénacle de professeurs de montois resta inter- dit. Faat-il résoudre la question en disant que grand'rue quoique

:,«

GRAMMAIRE

féminin et simpie abréviation, de grande nie» donne Timpression d'un masculin? Mais U y a des difficultés bien autrement sérieu- ses. Pont les aborder il faudrait passer la revue médiale de tous les cas possibles, alors on pourrait s'élever jusqu'aux règles et

défalquer ce qui n'est qe^exception. Ce serait un travail énorme:

> . . ______——

Quelques parties du discours sont variables selon le cas, le genre, le nombre, le temps, le mode. Nous doikoons ci*dessous quelques déclinaisons et conjugaisons. ' -

ARTICLE.

8ia«

NoBiinatif »

GcsHif »

Dilif »

Accusatif »

Ablatif »

IL, L-

A»; EL, l'

FAD, PA h

AL

n.,'L*

^At

et pire^ H «irri le ém » iel » da mm w al. 9 an d et » le

père,

»

, la mère de b » à h*

» n

ftm 9 Tpml^ parle » par la n PLURIEL DÈS DEUX GENRES.

No«in. \ LÉS ou LES.

"" Genii. Dal. Accos. AM. TA lis.

AUCS.

PRONOMS PERSONNELS. ,

Les pronoms personnels varient b^ncoup dans ^es villages au- tour de Mons, comme la plupart des mots fort«niployés; on y dil: DiÉ, ED, b'i, MU, DJ' BfO, efi^v; <fi^ vie, edvié, (Tiu vU^ âjn.vié: Je viens ; iCiai, dftà. Quelques-uns pour les besoins de l'euphonie s'empruntent aux voisins. Certaines cacophonies sont par lii esqpi- v^es : on serait regardé de travers si, voulant imiter nos paysans, on disait : dfai dfà v'nu* Je suis déjà vean. Quelquefois sans doute le choix est arintràir^, mais souvent il est impérieusement

_s__

\

GRAMMAIRK

yj

commandé i^ar rorejHe qui veut un mélange de voyelles longues ou brèves, sourdes ou accentuée».

ej vie, mi. Je Tiens, moi*. ' , yn'agniépeu dmi, pew mi. Il n';i pas peur moi. K «I, EMME, MÉ, f, (' «"«i "»». «'«*' t'a mi. Cesl à moi. Bar * ' lé, bayél lé, bay emme U.

' Dannez-Ie moi, donne-le moi.

l%é-mé. Tiens-moi. V m lié. Il nu* li«ni.

Ifonin. 1^, i\ ti. Ml, Gen. »', DÉ, Ml,

Dat.

Aocus. wâ, m\

AU. PA Ml, PàR Ml.

Nomin. ette, té, t', ti,

Gen. peti.d'ti,

Dat.

V Tl, T ,

Accus. TÉ, t',

Abl. PA» TI, PA ti.

tieUe, e$Ue que t vie? ti ? Vrcns-Hi? toi '

f nai gnié danger S ii. Je n\ii pas be- soin de toi.

yttlVa bayé; y t' l'a bayé, il le la donné. Est-ce à ti?'

tailUté, taigfzté, laitC. Tais-loi.

Maw. rim. ' ■>■

» Nomin. il, t, u. elle^^

Geo. i»Eti. d'elle.

Dal. Li, k Li, L' A ELLE, l'. TU pratK. Je lui prnHis.

Ç ( àlitcoHriiaulà.

Accas. EL. L' ELLE,!:'. /f f pram. Jclfejc bpreod^.

AW. PAt Ll, PA Ll. PAR EILE, PA ELLE.

Nomin. no, m-, wlt, s', noz. So dalloni, nnui autle. Nous par- tons. D'allon n. Partons-nous? fioz allon. Nous allons.

Gen. 9WM, »* mnis.

Dat. A «HHJS, NO, !IOZ.

Aectt». HO, noê.

AW. PA îiôOT.

I no'lt a dit. Il nous l'a dit. Y nnza

diL^*i' Y noz a buqué. tl nous« a Bj^pé.

%

»0

GRAMMAIRK

Nomiu. vo, vot, vaw, yot.

Ccn. iȃ vous.

Dat. K vous, vo, voz.

Accus, vo, vôz.

Abl. PAR vous, p^ vou.

. Ko (fallé, voz wé, Voos partez, vous *vi^. Dans riotenrogation on dit : Avée? partée? Ayez-\ous1 partez- vous? C'est une altération du pa- tois campagnard qui dit avdve.

«

Nomin. lu, eusse, yeusse, y, yz, Y sain vont, eusse, il ou yz ont.

. îL, ELLE. Ils s'en vont eux, ils oni.

Gen. d'eu, d'eusse.

Dal. A EU, j. YEU, A. EUSSE, A

yeusse, leuz*.

Accus. LÈS, ÇUi .

Abl. PAEU, YElf. « '

PRONOMS possessifs:

«agulier. Pluriel.

Nom. EMM, II', mon, ma ; ess, s, sion, Sa; ett, t', ton, la; ut, uÊs. Cm.- d'emm, d'ëii'; D'EsSito'Es'; d'ette, t'; d'mé, d'mes.

^^*- A "'; ' ASS, A s'; ATT, a' r. AMÉ, A MES.

Accus. EMM, M'; ESS, s'; ETT, T'; MÉ, MES.

^ Abl. PAMM, pam'; PA88, pas';, patt, pat'; pâmé, pâmés.

, Nota. Lorsque k subsuutif suivant a une voyelle initiale, «nm,

ess.ette, se changent en : emm' n', ess n', ett n' : emm n'amiUe, mou ami.

Par pléonasme on dit emme mon père; on dil aussi : ett ma sœur, ess

^mon onke.- «

Nom. NO, notre; vo, votre; leu, leur. Dans quelques villages

Gen. D'Ha, d' vo, d' leu, "^ on dit : noM, vom

^*^- ^ '"^o» ^^^^^.A vo, A LEU, u. au sii^ier.

Accus. NO, ^ V0^\' LÉU, ^ , Abl. PA NO, PA V0,^\. PA LEU.

Même remarque que ci-dessus; o^ doit dire : No n'amiae, leu n amuse. \

^-

,ti.

v>.

''V (iUAMMAIRK , il

VKKHKS ALMLIAIlltS.

AVOI. AVOIR. - . ,

Indio«Uf. j'ai,* SO l\\OS. '•

t'a, vo z'avé. *^ ,

il a, il ou y z'on.

f Imparfait.

j'avoi, no z' avion. Dans; ([iiel(|ues villages (Ml dit ; .Vo z'avine.

t'avoi, vo /.'aviI'. Vnzavitr.

iLAVOi, M. ou V ZAViON. Ilou yz avinÂvi \K

Le parlait inauqucdans !•' patois.

PréWrit.

j*Ai El;(pron. comme dans feu, jeu), ti \sk, vi , yei . Dans quehi. local, oyu. Prétérit antérieur manque. *

T^loj que, parfait. , ,

j'aV.OI EL, ELWE, YU, YEL. Futur.

Vaiui, no «'aro-i.

t' ara, vo z'aIi^:.

JL ARA, IL ou V Z ArON. . '

I '

Futur i>a«aé. j'arai eu. . V

Conditionnel (2 .

j'aroi," no z'ariom. t'aroi, ~ Voz'arié.

IL AROI, IL OU Y z'aRION.

Conditionnel paué., j'aROI Et', EUE, YU.YEU.

Soz arine. Voz arite. //, yz arinlc.

(1) Rien n'est plus rarlable que l'imparfait': celou lei localités il se transforme en fméii, foMm.fmoam.fau, é^j'cM,éi»u,(iie.

(t) La laoiri peut dire avec le conditionnel comme en ail.; seulement la r«don<latK-e n'est, qu'une faculté pour le montois, tondis qu'elle est obligée pour f ail. On peut dire : Sij'apoieitifarvi.

4i

GEAMIiAllUC

■•*.

BrtnloactifpréMrt. Ql!< j'aUB, j'aime j(|), «M M l'iVOII.

QU IL IIJI.

n * ^.

1)0*11. <W QUI l'4TB 00 aUU OS'AiUé.

QUE J'0»«,|'U.J'EUMB,Q01I«0 »««»«. BOMIOtl.

QUE t'oME, qui VO t^UMliS. BDMIBt,

qu'il IDME, U, «me, Ql/lL on «UI ï'u«gE. EU89E, BIJ8W, EUStà, VMION. %

.IMÉttif. AfOI. * *

AVOIVAfOlM u/tVI, tu. -

Af AM. Dans quelques localités won»

u, Binï^

Pm inteaNffvttoa. \

Ai-JE, Ai-iou, Ai-JW, ^'ai-je, »*ai-joi}, b'ai-jéti ; «ifi <r«i-j> ou rf^ai ;oi»

ATT, ATI,

avonne,

ATÉE, pu t'y,

rAtr; u'atti ; »\ivoiiiib; Vav*i; •'on tt";

min tTaU. tUn dnUÛ ûin dCmfimne. ain dav^. ain #|Mi f y.

ETTE.

lad. préMDk. ". U, VSUE, W) won, liOe E8T0M, ASTOH, '

t' *, t' it. y B»^', vo f' a«t*, vos wtt, io Vit, {t «I, r «i(«iii*oimiw),

IL* É, BT, BS-T*, -OfiW'

\ Dans quekfui^ viHagçs on dit :

j'BTOi, RO i'etiom, /««m, /«ton, ft»tim, fnitu, feUnu ou

T* BTOi, voB'Bn*, - fttiâiiê, «'tloiM ou eito»*, »• t>tol«,

IL BTOi, IL ou f i'etmw. If iVte»w«f , jf i*«loirf«l», y toirfWe.

.,,... Dans quelques autres on di|ir :

. '}' No sVltiM ou «Kiiw ou «li»e,'W «'«lil« ou ' Mtflt OB «Itti,! il 0|i y «'«Me ou ffiotiile.

I

(1) iUa dm tamp* N)))«&eUr tmit éffftl«««nt AMoltetlft. On peut dlr« bAtmawmMBi

"^'

ftftooa moto ftf Mtv«a.

yî-

^■J

GRAMNAmE

\:>

no s'rine, sarine, saurine.

Le parfait manque. ^ \

j\i8TÉ, ESTÉ, . dans quelques villages : /ai »(u, j>nn<? n a*(M

Al EU STé,

EJ, j' s RAI, SARAI, SAURAI,

j'abai STÉ, \ EJ J' s'roi, SAROI, SAUROI,

X'aUOI STÉ, ^'

QLÉ J' 601, QUE NOS SEYON, SEYIE7., SOITTE, SOITTI^., SOIVTK, ^(MVTÉ,

Qf É J' FUSSE, .

QU' TU FUSSE, QIÉ t' "FUSSE.

qu'y fusse.

ette, esse,

ETAN, ESTAN, STAN,

ÉTÉ, STÉ, ESTÉ. P»r interrogation. _ ^

8UE-J0U, ,

ETTE,

ETI, ESTI, STI,

ESTaWNE, STONNE,

ETÉE, E8TÉE, 8TÉE.

SONT-Y. " . ',

Pas plus à celle conjugaison qu'à la précédenle, je ne donne loulr" U forme interrogàlive. L'imparfaili le futur el le conditionnel se comporlent i de même.

, \^ CONJUGAISON.

IndlcKUr (1). . j*, EJ DAKSE. NO DAK80N, La 5"" personne du pluriel se

TE, ETTE danSé, vo DANSÉ, forme bien singulièrement

Y, ELLE DAMij^, Y DAN STE OU DAN8TÉ. dans la partie orientale de la

province : elle se .fait on (nu.

. * lin étranger entend-dire avec

^ ' ^ consternation : ' el jour del

ducaue , y 1i^<<**u tu C '''^'' place, ç

(l) wbw «iniB Mnt posrent irr^gnUm t c^ukUr, rmkUr font/»» comit.ftm eoukU

.V

u

GRAMMAIRE

Impirfiitt. j\ Ej 0AN80I, . MODANSiON, L'ioiparraiiestlc plusvariabledetousles TE«*«TrE DANSoi, TO DANsiÉ. tcmps: Il fait selon les localités da*" Y, ELLE DAMSoif Y DANsioN. ««ti, datuo, <(ajMOtf.Au pliuiel»

noidansine.

Le parfait inanH|uc «fana toaté^ les conjugaisons comme en allemand; M;ii8 en allemand il se remplace par Timparfait, tandis qu'en wallon, il est suppléé par le prétérit.^ Il y a pourtant quelques exceptions, surtout dans les villages voisins de Mons : on peut dire par ex. : ej preindiSt je pris ; «f vtqui», vécos ; ejeanitraindis^ je semi.

PMUrit. " , _

J*AI DANSÉ.

PrMértt antérltor. J^AI Éff, TU DAMStf,

PlM*qM>]MHUt.

j\toi dansé.

" ,>»

J, EJ DANSERAI.

CoadltkmiMl.

j; Ei DANSBROI,

TE, EtT, TU DANSIROI,

T DA^SE&I,

Bat^oncUfiivéMat QUE I* DANSE.

Imgut. QUE J* DANSISSE, QUE TU ou QU'bTTB DANSISSE, ^O^T DANSItSi^

NOS DANSEKION, VO DANSBMk, T DANSBIiON.

NOS DANSeniNE, VOS DANSëaiTB, T DANsëRiNTE.

QUE NOS DANS^SSION» QUE DARSISSIÉ, QC*T DANSISTE 4)U DANSISTi.

NOS DANSISSi;. VOS DANSISSE.

Notez qiie/^uei<|ite ces l^x temps du sulûonctir existent, ils n*ont ^pendant pas remploi quMIs remplissent en français. Ce n'est pas le temps précédent qui les détermine, c'est l'arbitraire chez le plus grand nombre, c'est l'oreille pour les mieux organisés.- On peut soutenir que le s«b||ooctif n'a qu'un seul temps et qoe le seoood temps n'ost qu'un em|»ruut fiilt à une commune voisine pour pouyc^r varier le discQ|irs.

t *

/

GRAMMAIRE

».>

Les subj. qui diffèrent de l'indic. n'ont guère de flexions dans \r^ per- sonnes et les nombres : quéfaimiste, gué nos ahnitse, quéfboUse. que no 6oî*«<?. Cependant le son du t se fait sentir à la personne du pi. -: qu'il aitniite, qui boille ou boisle.

QL'É j'ai ou QUE j'aYE DANSÉ, , .

QUE j'eus ou QLÉ j'eUSSE DANSÉ,

InflnlUf. DANSEE .

Dans quelques localités on dit : dansé, dansi, damic.

Participe. ^

DÀNSAN,

DANSÉ, féminin, dansée et danséte.

Les verbes ré^^uliers ont une forme interrogalivo rommo les aiiviliainN. mais l'euphonie ne permet pas toujours do remployer. On la remplace alors |>ar est-ce que?, est-ce que c'est que ?

<^,

•4.1

CONJUGAISON.

Indicatif. i\ V PUNI, ETTE PINI, T, ELLE PINI, Imparûdt. j', EJ PUNISSOI, ETTE PL'NISSOI, , \\ ELLE PUMSSOi; i'^AI PUNI. ,j\l EU PUNI. i\ EJ PUHIRÀI. j'aBAI PUNI.-

j\rai eu puni.

j', EJ PUNIItOI. ",

j'akoi puni, j'aroi eu puni. -

NO PtNlSSON. VO PUNISSE.

Y PUNISSE, PUNISTÉ.

NQ PUNISSION. VO PUNISSIEZ." <

Y PUNISSION. '

N

f *

46

(^ftABIMÀffiE

^

Impérttif. PUNI. .^ .

Sal^onetif. ^

QUE J' PUNISSE. V .

QUE j'aYE PUBU.

L'imparfait manque.

Plu-<)M-P«rfidt. QUE j'eusse PUNI.. - Infinitif. ,

WJNI. ' J

' Paradp* pi4MQt. .

PUNÏS8AN. ' V

P«rtic{p4 pttfMat. !

PUNI, fémijaiin punise et punite.

CONJUGAISON. '

Indte#tir. j'erçoi, no k'cèvon nqz ercevon. ,— ^ it a'çoi, vo r'oSvbz ou vo« brcévi£.

II. ERÇOI Y r'çOI, y r'çOITTE r'çOITTÉ OU IZ, II, ERÇOIVTF., Y x'kRÇOIVTÉ. Impvûdi.

- JKRCEVOi,

^ a'cÉYOi,,

IL KRCEVQI OU Y R'CEybly

ïa r'çu OU i\i wBfiv.

l\yOl R^U » ERÇU.

Al EU » »

J^AVOi EU . » »

j'ercévrai. j'ercéyroi. i'iàu r'çu. - /arâitu »

J*AROi a.

i*AR0IYU ^ "

ERÇOI.

9]'ll. RRÇOIVE, KRÇ0IS8C QUE j'bRÇOI^^SC '

90 R'CÉVION OU NOZ ERCÉVION. YO RECEVIEZ du Vnz ERCKVIJîs^ Y R'CÉVION ou IL, » ERCÉVtOM.

NOS RSCEVRION. NOZ ERCEVRINR.

, X

1

s. ':

i»"'

GimiMAlRE

M

\

' QU* j'EBCÉVISSE.

ERCÉVOI, . tt'cÉVOl. ERCÉVAN, n'CÉV.VN.

Ençu, iv'çu, ,

CONJUG

Indicatif. i\ EJ REIN» NOS REINDON.

ETTE REIN, VO REINDÉ.

Y, ELLE REIN, V REINTTE, REINTFÉ.

ImparMt. j;, EJ REINDOI, NO RI^NDION.

E.TTIÎ REINDOI, NO REINDIEZ.

Y REINDOI, Y REINDION.

j'Ai RKINDl'.

j'avoi » j'ai l) » j'avoi eu »

EJ, j' REINDRAI.. j' REINDROI. j'arai REINOU.

j'.AAl \U »)

j'aroi » " j'aroiyu » "

REIN (l),

ERÇtTE, n\l!TE, ERÇUSE, u'çi'St.

:l-: .1 '

H ••

■^

V RAINDON.

(1) Dans toutw le» conja«»J«oM l'Impératif est remarquable par ses çentrtctlOM aTCc les pronoms : Lé, mi, « mi : hay*mmé. ^fU. bagemm* U ou ftajf.l/.. mi M. (lonnea-mol. donner ' l^ ddnnei Is-mol. Ba^imU, donnons le. Au singulier U contr^Jtton n'4 pas Uea danaia première eon|ttgia»on; U fcnt dlT* : *af* mi ti. donne-le-Aol. _^ ,

Dans lea tr<ria autres elle a Heu au singoUer comme sa plttrlél : fimOU, trçi^, frmmf, jw-sM»*». rinis-le, reçdele, prends-le. prends mol. ^ ' - ,

Il y a quelques axeepOons : faites, dites n'acceptent imu la contraction ; Il faut iH««-: /Mm mi, iU0-U. MaU al on rend le rerbe régnller. la règle reprend ses drolU <ks0mm« m

(

» •>

^

48

GRAMIIAIRE

>

_ »

QL'É / PEINDE et QUE i' REINS8E, QUé NOS REINOION, REINSS^N.

REINDr. âQIIDAN. . ftEIKDIJ, RBINI>USE, REINDIITB.

Il n'est pas possible d'cnumérer tous lés verbes irrû|julicrs. £u voici qiiielqu^ exemples : )

AiXER : Quéf vease, quéf vauttCt quef allisie. Boire : EJ buvrai, quef boitse^ quéfbuwUte^ buvUse. Savoi^ savoir : Que f teusse, quéf savisMe/tachiue, saisse, ej sami. y'tti tJ'vérai,qu^yfnei$e^qu'yv'niu€. lïwi, DtyoïX Y doiUe^ y doittë.

ÀÀiERiEjUèvt^ejyève. ^

SouTÉNi : £j soutfraù

P^jtT contre il est des verbes irrégulières en français qui dcvieuueul ' réguliers pour les ftioutois : . . '

Poovoi : PoMWi. ' "^Plainoe : No plaindon. Voir, vir : No voiron^ no viron. PrâImde ^ 2Vb jpraifidon et perdon.

Beaucoup de verbes émigrentd*uue conjugaison à une autre :

.ùioi{oseT). ^ . . \\

|}a«eoy9r,ereoyer (recueillir.) ^Croùper. | .

Tousii, tout. ^ '

S«« (sécher). ' '" ' -^Vuti, * .

; Plotiwbr, plander. Oo <|U égaicmcnl : PlainéU et plaiid«. B«ifiif« (bander). " , , >

^ PoiMT. On dH aussi : Pum^. .

<* . *"

Beaucoup aussi changent leur auxiliaire :

a^

\

r

GUÂliHtfAmb:

lî>

\

SUBSTANTIFS.

Les subslanlife en généraKiie recounaissonl pas de nombre, CAsi l'arlicle ou le pronom qui le ilélérmine. On dil : lés homme ryc leuz ainfanont'sté.... H non lés hommes ty^....

Les subsianlifs^eu ai qui en fr. font le pluriel 'en aux, fonl ai c inonlois dès le singulier : el kêvau, ain gian, marichau, il a spanst ou à ipanse. W a mal au venlre~ On dit, mais assez rarc^eni., aitt animau. On se sert plus volontiers du mot : bietle.

Caporal, gétiéral, confessioimal, arsenal, tribunal (ont aux deux iiombres icapordie ou corpordlv, générale, confessiondle, arsemile, trt-

bundle. " '

Les substantifs en ail prennent aowleux nombres le son daye:6<ii/f;

aye, travaye. Ce dernier mot est peu usité. On dit plus volontiers t>u-

vrQçe, ouvrache, ourrracft*-. Soupirail lait soupiruelle aiixdeul nombrj>.

Dans quelques villages les subsi. mase, fr. enrur fout le féminin en

^csse : docteur, dociresse. Mayeur, mairesse.

Dans d'aulres vers la frontière de Franee ih refont en oire : ava- loire, bayoire, crachoire, criioire. Alors le mase. \Nallon est loujoui-s en eu : avaleu, 6a{/eM (baiseur). cracÂeu (^cracheur), crjVu (ericur).

visiN fait visenne. "

COUSIN 'coùsenne. ** ^^

., Mtuî, iit\AU, MOiYAU (mucl), muelle, rnuyelle^iouyellr.

BORGNE, borgn^lte et borgnesie.

LEii, huvesse.

Rioiî (réjoui, rieur), riourte.

piCHOU (pisseur), puhourte.

ADJECTIFS. Les adjectifs ne paraissent pas au premier abord plus privilégiés qm> les subsbuti^, sous le rapport du nombre : on dil : Y son égale l'un avé Vautrt. Ils seul égaux. Elle sont laite el sale e[ n6n laitth et sales. Mais quand Tadjeclif nrécède lomunliatemcm un substantif commen- çant par uue voyelle, H peut prendre la marque du pluriel yfi> michan tinfaiU, DÉS mcHANS EisrAST, il faut dire : dés mickan el fatûs einfan, parce que <m/an.ne suit piis im^Hliatemeni «iVAait. .

V

r

"V

J

# ,

♦* . I

eHAMMAlRC

Il eft Me nmaixfiisit i fiire, c'est fw «i le nooto» a le pqwwr d'ac- ceatwr m {rfarîd çetirâM ^ sdoB^fM eafmee, ce povroir hu esl ravi m maf/êia ; il peat êm : ^(^ UtittiAetU oa iollft N^fie, il ne poor- nôAfm êat : cium' Udti hktie. L'accentaatioo eoori^it tfHajonrs.mievx am jpisrid ; ee œ serait pa» une £aate de dire : dés monvaist gein, mais 9 eM ^[^ cerreet de dire ééâ wtonvaûé ffnrn. H £xm Umioars dire : eiiii«

Ottdit par exeeptioïKJf a 6<m3 el «on» rm itï ft9M«« niK^pfai rarement éimjw «f em), iteM i) £iirt resurqoer 9ii« fcms el etwne si^ife; pa^ bon el etoid, JBaise0BTefuibti»TOBt cèasd, d'âne teœpératorc afçréabk. Oo <a de «rf«ie : ^ tiaai et yrw, rw tous e< fn$, s

Qsaod TadiotlU se temioe pur ad f an soulier, oo sopprinM; ce $ ci; ae os te reprend fo^aa ptariei : em yr» einfant.^ déi qtos " tJtifJÊnff. ' "^ "~

Qvwt ae gewe, U diflëre éOOTent des aoatogoes firaaçais :

(adécti fprle. «ear (certain) est rçgaïîer.

., fa^n<r el fnérise,

9mm, PomriU.

acTll»« amni, loro, meyewrte, awynur, »teiM««.

casrnai, * «em^iue.

MiU!i« •rnaUmê et wmUmu, CBMaei,

VR43IC,

' *f!ttrit (prêl)y

«..

- . tXSftKy '

'«^nâa^Biy

det'S genres.

•■ ,-îd. :

4»tt

GRAIUIA1K£

M

VI IX

nt m )n

os

Poor tous les villafies entre Mous et Qnié\rAia, nu'tnt' n'inari^iio ((ii.iui aax a<ijeeti(H qve ffsant aoi s^alk^antiGî :

IL EST cÀ(}i;ETCii (bavard , elle ett eaqueUtire. / » MOtLTiEL' iqui travaille au treuil;, mouUtioirf. ^

,',.^N

Tous cejji en abU ont cooservtr la vii'ille i(>rm*t fraiH uïm' m au/«i

UMiCAt'Lf., fL%AI7Al-|.E«

logeable. '^ kabitablf.

Cesl iràé r»igJe île ^yutaie wailone «jue l'adj+^ciit iloii j»rt»t-<i, t -j n tubiotantiT. Mais elle n'a toute sa ri^utrur aU. que dans iio^ vill;i;:t> i-i même elle s'applique pas aux parti<;ipes; on dit : Hn preinrhfu ikmi'. dei morve dtssekie. Il y a aosri qaeU|i]es adj**ctilV« ptiviif'.'i.s ; •>(! >!ii : ei Ické rispeujc, ein einfant cachiceux. A Mon^ on «^>l «iMun- iiini!i'> sévère; on se permet de dire : el eat noir, dr$ qrousryet vertes, ne Aérait pas toiérr an, village. Mais ceb diiit être .nuiderni-, hm^ nom A*» rues /dés blancs UouckùM, d borgne Ayasse, tU-.

» r I III

ORTHr)GR:\PHK.

Ce serait ici le cas de déterminer les bases de rorllio;,'raplM . J'en aurais bien-le droit, car venu !e premier, je puis po-S'-r 1* s jaloDs de ia route.

Avia... peragro loca non prias ante Trita solo.... (LiCRÉCE). .

Mais c'est une tâche que je n'ose entreprendre.

Je 4ois dire poorctuoi.

Les bases de l'orthographe d'une langue sont l'usage, l'étymo- logie, la prononciation.

L'osàge pour potre patois est nul. Toos nos anciens docomeri ts -sont eu vieux fr., non en paioi.s. Notre ancien camarade d'^tiid^-

/

51

\

GRAMMAIRE

Deimette a fait en paiois qneiques chansons cbarmantes, quelques dialogues 'gracieux. Les Fauvts du/curé de Wasmuêl sont pleines de grftce, de finesse. Quelques autres Mon tois ont public'^ de petites pièces remplies de mérite. (Je regrette de no pas con- nalti^ Teurs noms). Mais ces essais ne sont pas assez ncnnbreux. D'ailleurs les auteurs ne sont pas d'accord entr'enx, pas toujours avec eux-même« et ce /'est pas un reproche que je leur adresse; car il retomberait sur moi : quand un moi est écrit deux fois, je ne puis pas toujours la seconde fois me souvenir comment je

I ai orthographié première. Ainsi cette base de l'usage est nulle dans l'espèce.

L'étymologie serait une base solide si (a source, était incon-

, lesiable. On pourra voir dans cet ouvrage combien il est difficile

^ de s'assurer de l'origine des mots. J'ai déjà dit que les migra-

/ tlODS, que les simples communications des peuples avaient tout

confondu. Toutes lés langues indo-miropéennes sont parentes.

II est des mots (j'en cite plusieurs) qui appartiennent à toutes les langues.' Quelle est rorigine? Ce qu'est l'origine de bien des choses^ elle se perd dans la nuit des tenitps. Mal» admettons que la 'langue mère soit bien reconnue, on n'en sera pas plus avancé : les divers dialectes écrivent différemment : le Breton écrit qest cataire ruche, le Gallois écrit ccst, puis dan? le même dialecte les auteurs dififérent : Rostrenen, à la vérité écrit qest; mais Pelletier écrit kest. Vous pouvez dope écrire catoire, katoiré, qatoire. Ainsi j'ai le dfoil de conclure que l'étymologie ne peut souvent servir de base.

I^ prononciation prise pour ba$e a bien des défauts dont on peut l'accuser, et d'apord l'exécution ne serait pas commode, il faudrait inventer cinq six lettres nouvelles^ plusieurs accents et esprits à ïa manière dés Grecs ; puis, nous ne devons pas oublier que^Ia principale i^toffe de nôtre patois, c'est le fran- çais. Il faudrait donc 'écrire tous nos mots français ou presciue français comme on les entend, par ex: : écsire om pour hommes. Si nous voulions imiter les ail. qui écrivent comme ils pro^ nonds^t ouik peu près, nous ^ions iâintelligibles, noos révol- teriofis. nos babitndes françaises. ' ,

GRAMIIAIBK

.Kl

Que faire doQc si les bases exclusives manquent? Le plus sage est sans doute de s'appuyer quelquefois sur Tune, quelqi>c- fois sur l'autre. Mais c'est une cliOsc d'appréciation. C'est dp l'arbitraire, c'est ie règne du bon plaisir qui durera jusqu'^ ce qu'um^uvoir académique raontois ait f'dicté ses discrets.

Pourrait-on promulguer ces deux lois?

Respect pour l'^tymologie lorsque la prononciation est .d<^sin- téressée; orthographe française, quand l'étymologie et la pro- nonciation ne la proscrivent pas. L'arbitraire règner^ait provi- soiretoent en cas de conflit.

f

LinÉIl\TURE.

J'aurais voulu terminer par quelques pièces en patois ancien; mais, je viens: de le dire, toiis nos anciens documents sont en v. fr. de la langue d'oil. Je n'ai rien trouvé en patois qui eut quelque ancienneté; les pièces citées de Delraolle, etc., sont récentes : on peut se lès procurer facilement. Ce que j'ai irouvr de plus ancien ne remonte qu'au temps de l'empire : c'est la parabole de l'enfant prodigue.

L'jd^ heureuse vint alors à Paris de colliger des spé(rimens de tous les patois français : un thème uniforme : la traduction française sur le texte Syriaque de la parabole de l'enfant pro- digue (ûi eiivoyée à tous les préfets avec "ordre de translater cette traduction en patois local.

On franchit même les limites de, la France de l'époque efon alla puiser jusque dans ta haute et basse Engadine du canton ftiis&e dçs Gfilsons. Les patois suisses ne sont pas trop étranges poui nous (même le vieux rhétique de la vallée de Tlnn). Ils le sont bien moins. que les patois basques et bas-bretons. Ceux-ci pour un Montois sont du vrai Syriaque comme le texte lui- même, f

Cette collection est des plus intéressantes en ce qu'elle nous ' . ' ■■■'•. _■ ■■ ' ^ ^

V

u

OBAHMAIRE

montre comment tous ces patois se louchent, ^ fondent Tun dans l'autre par teintés successives, sous )a réserve ci-dessus' du bas^bretb/i et da béarnais, qui tranchent et crient sur leurs voisins. Quelque précieuse qu'elle soit, on ne m'aurait pas par- donné de la copier et deJa transporter ici. La sea^e pièce qui ait rapport direct au présent ouvrage est celle que le préfet de Goninck envoya- en 1807 pour le département de Jemmapes. Hélas! on peut voir au premier coup-d'œi^ que ce n'est pas du roontois. C'est pourtant bien du Hennnyer, il n'y a pas à s'y tromper, ùe quel village? Probablement celui du traducteur. Mais où? Elle contient trois mots que je ne connaissais pas.

liekett .

■^ ' .,- AûUié . . ^ - '

V i ' Kawardc ' \ -

Je les ai déposés pieusement et de confiance dans ce diction- naire.A .■■. - '■'■:'''' ' ■,€:.' .'■''■.

Mais je tilA pas voutû introduire ici la pièce elle-même que Ton trouvera dans plusieurs ouvrages de philologie, entr'autres dans celui de Richard. Schnakenburg, qui donne une par4iedc 4a c^lection, omet, l'œuvre Hennuyêre. t II y a bien quelques chan.sons anciennes. Dire leur Age est chose impossible ; mais les unes sont trop épicées^jonr trouver place ici (il en est de fort spirituelles), I0s autres transmises par tniâitiOQ ont perdu quelques pieds de vers à jchaque .généra^ tion de nourrices et ne nous soni arrivées qu'eH tronçons. J'en ai enfoui quelques lambeaux dans le glossaire, le pense qu'elles offrent' quelqu'intérêi pour vz wvrage comme le mien, mais ellesn'ont pas assez de mé«ite ou sont trop mutiléeâ,pour être mises e9î»U«C #«» ttû ch^^

;•' ç.

I

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GLOSSAIRE.

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y^

KHy) prend quelquefois à peu près le son de Te, surtout dans les mots en ar : Erguer temair; regarde le renard. L'a se transforme franebemenl en e au passage de beaucoup de mots du vieux français dans le patois : carue fSaiit Kerue, Carreton fait Kerton. etc., a se pro- nonce dans pays, payer, haïe, assayer, tandis qu'en français on pro- nonce peys, etc»; quantité de Ta montois diffère fort souvent de cell(> de Vk français* et reste ordinairement Adèle à l'origine : nous disons BoiiU^ quand les français disent Bâsifc.

Albaahcr. v. a. abaisser. * .

AlMitte. V. a. t. de charb. faire tomber, détacher la houille du toit de la mine<

ÀbaUie. s. f. en indiquant ee root, Ir complément du dict. de Tacad. renvoie à Fart, retombée du diction,;. là, retombée est définie.... portion de Toàte qui porte sur le mur ou sur un pied droit. Notre est un petit Ufit portant sur des piliers et adossé à un mur ; à Liège on dit abaltou, appentis, to«^toi(. . «^

A-»

56-

ABA~ÂBI\

>Ah«MMi. profit que les Mpiers 4e coiiniYeiice dans une vente pu- blique font en revendant eibuitela marchandÎM entr*eux. Diec cite le provenctl: afottxa, tromperie ; fraiisar, tromper.

Jkht. 8. m. instrument ào moyen duquel on katupèU le fil. v. heupeler. (a60 est une corruption du mot artire), V. Adp. '

AUflle..adv. en béte : kervé à'fneUe, i^<>qaplétement Ivre.

Ahiaî9%mer. v. a., arranger, accoutrer : cftmme via abittoqué.

AUo. s. m. morceau de bois, de pierre qui sert à abloquer. v. ail. bloc (eippus). Vieux français, abioc, ablot, abk>gs. Gaêl. bloc. Bret, bloc'h.

AM^^aer. v. a. ûxer^ afl^rmir (uw pferre, ^ne poutre). Vieux fran- çais, abioquier, ablochier. '- * ^ ,

Aboii. adv. tout de bon^ vraimenr; ne s'emploie guère que dans la ferme intern^tiye. d ban? rtl-ee à bon? c'est-il- vrai, cela est-il sérieux?*

A b«B 4r*ll. s. m. profits paili<{ulîer8 d*une place, d'une charge ; il diflère de tour de bâton en ce que ce dernier profit n'est pointlégitime; d'ailleurs, tour de bâton est français, quoique peu usité. 4 . A bonne henre. adv. de bonne heure, tdt. ^^ Aboner. v. a. abomer; le mot aborner est fr. -maii^ vieilli; on dix aujourd'hui, selon l'acad.: placer des bornes à un diamp. v. fr. boime, bas-lat.bonna. *^*

Abonler. v. n. venir, aooonrir; c'jbsI un lerdie d'ar|^ ; a^km U. Vrm? cisque Michel ^ œ mot dérive du ywber. gascon abaiUa (tuivolart) V. 6oul»r, Uribouter» i ,^ .... ;. ' .,.; •;■ ^v ^%-'.j-, ^^*'Y '■■• -v

AMvrter ou s^dhiini^gcr. se ièrmer en abcès ; seJU du gonflement particulier qui se forme dans un plilegmon, lorsque la suppuration su^* cède à rinflammatioQ ; à Liège, <^$é, abcèdcr. Le mot montois provient sans doute de la forme de bourse que présente labounémain ; le liégeois serait une corruption ; mais on pe<u soutenir qu'abcèdejr à Smjt^aiiQÊi d'où serait venu abonner, v. pourciau, '.\'y;.-:-.'i-:,:''.j-: ' 'Jf^.^iyifr:ï .

Abre. t. n.'jurbre. ^ ■,yA^.:}:'^»'^r^'r:.;:x-::iA,:jh'k^

Alirl. ». m. ei^posilion; On a donné à ce mot préciscmeot le contraife dfit sa valeur française : ainsi on dit qu'im est à l'abri du temps pour ex^ primer qu'on est exposé- à ses intempéries, qu'on est sur la rtte;j|i|| figuré cela signifie avoir de quoi vivre. If. Grangagnage explique ^ . mot en ^'remontant au vieux français aubère^ àbère, v. ail. âber, âpir repondant à l'expression latine : in aprico, in apert(^ lleop^ j^

- -rtc

.0

ABfi-ACH

^

même avis; ce sont donc les français qiiîoni renverse fa »tgiiittr;iiion du mot abri. Je dois dire que dans l'appendice de Monel, abri eai déflni : douce le^ipératuré de Fair.

Abr^kl. v.a. mettre en perce; littéralement emlptroeher (arrondisM*- ment de Charieroy); . \

Abmnoqae. v. kabrunok. -.

Afcavr«l. s^ m. abreuvoir.

Ae«l«r. V. a. acheter ; bas latin aeeaptare.

Aeeldeimé, èe. adj. atteint, afiecté, malade de. . . aceideinti' d' ffitoH- nwc, déi goullêi, dit hémoruite*.

Acrrochag«. s. m. t-. de charJ)^liea Ton accroche les cufat.

Àeell« iitdle. conj. afin de T locution tin^ du vieui^ français.

Ae«llie«i^^afléâr. adv. ù cette henre, h présent. Fra(M,*ois i**^ daiiH la lettre par Itq^ene il annonce à sa mèfc ia victoire de Marignan em- ploie le inot açeteurk.

Aebe. s. f. espèce de corniche sur hiquellc, au village, on pose en étalage, les ustensiles de cuisine et de table dont on ne sr sert pafi usuellement. *

A<;liclle. s. f. assemblage de courtes plancheii. en forme de iN'titc bibliothèque et da^s lequel se posent des ustensiles de ménage. On irtxive dans le dict. cambrjen ou gallois de Davies : Àis, qui est traduit par as&ula, assiculus, asserculus, puis astcl micr, assula. Le v. (t. aisselle, petite planche et le, wallon oehHle ont certaiueiuept été coiiiemporainh ; ce n'est qu'une différence de prononciation. Mais que dire de l'aniiquii*^ relative du celt. aiset du lat.assicula? étaient-ils.aussi conteni|>orains, ou bien Tiiil est-il de l'autre? le radical ais est demeuré fr., mais peu usité.

Chaque fpis que l'ancien curé de Quarcgnon Godart entendait pronon- cer le mot , il no manquait jamais de" conter l'anecdote «livante :

Ua jour une femme vient toift éplorée lui dire : que s'n homme iTaUo mori, le curé s'empresse, et en entrant dans la maison ne voit pas le malade; i( s'étonne : eh bié^ monteu, il ut dalU pourminer ein avée .(f«u« les camps avant que d'mori. Et moi, dit le curé, qui suis verfu en hâte au houtdu viitage,et lui apportais Ie8ii((nenr. Meint! répond la femme, » n'a rié tmau (aii. Leyel dCtui <'aciib(xe : ptand Vkomme ervêirût fly barai.

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58

iMCi<rilHI

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Àd. S. m. acier. iHiat. «ctariunite.

►»(t*^ii4'' //^.î^^i''.'^;-, ;';•,' ';^ (',/.-•■. i'tp.^^ :,■

.*■ '.

~ A«IiUmI| (r iMiiM ir*) . le letnps «kMent boMit

•Jè^MMiJwr. f^i^ÇUre laytoilelle de la tête : raser, arranger la ^ queue, lea ÙK^es, pcMÉver. Je n*aipa» entendu ce mol depuU peuC-èlrc quarante ans, el il vaBpessalrèiBe^l âe perdre.puisque la mode a détruit ^ce qu'il représeoiifjJF

A«MNliilr«. T. a. amener, pui^u'on disait amener, ou^a i voir dire r neonduire ; cette espèce de çpuiiMoaisoii m^ retrouyeni fr^, quomment. voyei /looi, /iMre, el&^.ii;<:;«>^/f,ir?;?'>'"'^-''';> , •■:v, . .iv;:;.,>: ^ ^ ^

Aeéré. a(Q. avare, ladre, vilain, e^ Ar« «corer signifie arracher ie

cttHJp Gall. aiigor, angliawr avarus (D*tvies).« ; ,. , * ^ , .v , . ., . ,;

. Itopafter (s*), y. réf. se blottir, selgarantir, se tapir, v. fr. acoveter,

couvrir,.garantlr, abriter ; de acoi, sbri. ^ x^j. «,, ^^» »

" |^c«alttaiMi«e. s. f. habitude, coutume, àf -^ comme d'habitude.

"/iieral. V. a. mouiller (v. cru). \ ;„^'' .

^n raconte que Tinfantê. Isabelle aWnt frappé la honK d'un droit

élevé, les borennes se iQendirent dl|ttiatiou auprès d'elle; arrivées à

l'audience, elles s'écrièreut<qtte : e'it 9i% kùm gran èftmt,qu'eU« ée toute

* à «Mrtattre ; pujs elles lui débitèrent un.e Wangue en vers commençant

. ^'" ft^'^w^;- W au$iiimpotnp€. Dame Zahia^ ' / .

';<•' ''\k\èL 4:'pa^c'àrimlà, -^^^-^ .; . •-■^ - - >. .-^.^^t ^'é vomt é* pieher conU el vtint (f bkh$

4- n. <(t ,

™f«# AQciui k' «•rfefcÉ^^-'-m'C- ï- .. '-

^^^^ #^ vfmiiént, interroger bratalerKait. '

./ ^lHvnHI. a4i. fort sale, <p d^l OM^ longiemp» ou qui a grand besoin

>.|l. Gringannage «qiilyie son liégeois Ëcuri, encrassé^ pàr:iihdtt ^ ;: comme du cuir (citr).à faite de saleléltîî)i'èi^a'^rti|i'î'«,i«^^^ ^ .■

^^^i^iJMi alors,, ainsi. V. firadj^is adonc, tiré du jatin ad fime«Mi^ ri^ ^v^^^v ,^,jj|piépw, «év. convenablement^ d'une manière appropriée à la cir>.

|«<nhaaiiee. latiokiMl rtM, selon la chose (connu en Frauce]^, »«4^ i^Jt'q^*-;. ?

r. V. â. toucher, atteindre (un but). /«(Ih^ '^

i'tm,/ tmi wieni. Eu lié||||(||.j|HMir|k|tpiirs^' >aercior, adrecicii^ ^ '

' •■ !

ADV— AGA

>•#

' A4MM»r. y. a. deviner. Esp. adviuar.

« iiilvfaMite. 8. r. éoigme. t. f. adevinal devifiet). voici une— iiion- taise : bonis t^uk tu f keyert, boule boule par terre ; y n'a nu i homme ein EingUttrre pou l'§r fairt. le mol est : oeuf.

Afiilr«. a ou pou, va pour, passe pour, soit pour.

A ùdt, (ait lait, au fur et à mesure, c'est du v. fr. proveiiunt du lat. «d factum.

4i^iti(8*). V. p. s'habituer, v. fr. afaiter. . A|Uaa, Afitô. adi. ne signifie pas effîlé, pointu; mais taillant, qui a reçu le 01. Ut fr. afliler veut dire donner le lU.

Af l«t. 8. m. cordoA attacha à la bride d'un cheval et dont les divers mouvements iul indiquent de quelle manière il doit marcher. Kn fr. mener an filet, est se servir du fllct, espèce de bride, bridon.

At^e. adj. adroit; ne se dit guère qne d'une petite fdie.

Allque oa AfBiiae (afTiquet) : porle-aiguilleS à tricoter. PI. parures, petite lyustcin^nts de femme : A la Bénoiteaf^qut de Ste-Wandru étnieiit attachés certains fiefs dont les comtes de llainaut devaient faire le relii'l' en leur qualité d'abbé séculier du chapitre de cette sainte.

Allslol«r. V. a. arranger. V. fr. . '

Afr)eaii«. s. f. œillet d'inde, tagète. fl. africaen, même signif.

b-lat. a foris, du dehors.

Aflrérlatloa. s. f. acte par lequel ou mettait filles et gardons, aînés «>( cadets sur la même ligne pour la succession, avant régalité devant lu loi.

Afronté* adj. eflroHté. V. langage fr.

AfMpler. V. a. sulK^oer. en fr. vieilli,' affronter signifie tromper . Aller. V. hafUT.

Afttter (s'). V. a. s'arranger, s^àccommoJer : qui t'afute comme t pou dra. fr. vieilli,^ affûter, disposer (un canon).

AgiuÉiMe. s. f. ei\|a . AgiMMe ou Aga«he est un mot fr., mais aujourd'hui k peu près inusité en France et refnplacé par le mot pie. Le savant étymologistc Ménage prétend qu'on disait autrefois '-— pour agathe en changeant Tli tsk ch, comme Macieu pour Mathieu, Macé pour Matthias ; or on a nonun«< les pies, agaces, ainsi que les geaisi roai^^ots: les étourueaox, richards; les Anes, rolirUns; les moineaux, pieVrots.

s. m^-habitant d'une commune voisine, v. fr. venant du

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7-

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AGË-iU2U

Mais le savant nV j^s de mémoire : il oublie qu'il a déjà Tart. Agace H qo'il lui a dooné pour ôr^|ine riuasité acax, acacia foraié de aceo.- - ,' ': ' ^^.m . ^

. Diez InToque le Yha. agalastra, ba&-ali'. aglaster, piei Agé«.. s. m. plur. élres» dispositiop inlérieure d'une maisoOi ▼. fr. qu'on a tiré du bas-latin aggestus ; mais aggestus signiûc amas, mon- ceau, «entassement. Ducan|[e le fait venir d'agéa : via in nari dicta; ou , peut invoquer le prov. aizi, demeure, le gotfi. azets, commode, je çelt- gall. axev, est très proche, le cdto-irl. asaid, demeurer, adbbadt^babita- lion, sert de transition au sanscrit ad'ivisa, habitation.

il^(|dha. adv. (littéralement en |(ens) convenablement : atUtule-téogein^ par opposition à : é bieU^ Comportez vous à table en personne qui a rusme du mqode*

' AgUfwer (s'). s^agenoniHer. b.-lat. geolcolare. fl. knielen. bas^brct., glin,'genon. "; AglMill. va. rendre ^loti, t. ce mot. v

ili;*Mlle,«|^ye. s. T. vieui oMuble, mauvaise gueullle,- H personne d*une jsanté ruinée : no gmemié Ht'tùUt rempli ai titU s' «fo6y«ff. Ce mot n'est autre chose que le te. la gobllle, boule de terre cuîté, que nous nommons kénik ou co«irtîa«.' v. ît. agobille, outil. / ^

AgMi, hagMi. 8. m. fleaikt. coin de fer, outil poiir brièw U pierre, le roc, instrument de fer des bouilliiurs. Ago : niendosé, pro ligo. . Attgoa : AwfM f«ci6tt< fnmù utthaniur^ Belgut^ kaekcn, noi gaili h^he «]9péNam«i«, aichou et achou «curnctfiitf voeotil Arverni (Ou< cuinge). ^

iiftit. t. a. ((T totUst) accabler d'ii^res. il est fr. mais pop. . ^ipraiM. s. fv agraire.

il9ff«p«#. fb •» agrafer,, accrodier , saloir, v. (t. agraper^ ail. greipen, saisir, vba krapfo crampon, Kymr. onp, crochat Agrèmtimm, a. f. convenance, acceptation, agrément, v. Ilr. Agripmr. :fi^#. voler/ attraper, enlever. Fr. .grippar, agripper, ail. ai^pceitbn, néttre la main sur quelque chose. Greipen, dans cette der- nière laogae, signifle prendre, attaquer. Ilu flam. grypen, em^-

. AÉ»éyÉi. f^i »i lÉiÉaèl^trtacatioa. t. fr<m. ^

As«tol«y«r, Agwitllller. v. a. arranger; habiller, décorer, açcoM-

AHE.-AIW

01

irer. Ce verbe de méàie que rachemer, goder, ne s'emploie quMroui- quementou avec un adv. tel que droi^émeint : comme i'é ra aghuleyé. Eu fiye ett toudi droldémeint aguistéyée. nVsl aulre choso que le fr. ajuster, avec une tenninaisou diminutive comme qui dirait ajusliller, le j remplacé par le g dur. L'un et ruutrc^sont Cormes du lat. adjuxla (v.fr. Jouxte, ju^tC,coDlrc, auprès ;) ils n'ont signiticrdans l'origine que poser auprès; \\i ont un peu dévie dans leur signif. pour arriver à celle iradapter, arranger; alors ils ont pri« des dérivés : le fr. ajustement, le raontois aguistyage. Le fr. en avait déjtt-prts sur sa valeur propre : ajus- Utge, ajusteur, le v. fr. avait passé par s^ouster, attacher, Ahewré. adj. accoutumé à manger, travailler, etc. ^^ heures li\es. AlBsimiB. conj. ainsi (Borinage) (i).

Aire, Aide die feù. àtre, v. fr. aistre, lai. area, b: lat. astricus, v. ail. astrich, plancher carrelé. Aii^ <ln ««Ir (t* 0- vers le soir. gall. or, lat. ora, bord. AIretle. s. f. àrroche, plante. *

Aislle. adj. aisé, facile; combinaison d'aisé et de facile. iUwen. 8. m. évier (petit puisard) égout. A Liège et déjà vers Char- Jeroy, aitvi. Urau d' tr^i par lequel s'écoulent les eaux, lorsqu'on lave les maisons. Ce mot n'est conservé dans toute sa pureté que dans les viUages écÉHés ; ailleurs on dif (ra« (fat yeu, Ira^n dein yeu. J'ai même entendu dire, ô monstruosité ! Irou d'un lieu : c'est que nos paysans disent ai et etn'pour un, yeu pour lieu; voilà comment un mol wallon . passe souvent pour du' français moderne altéré; or s'il y a altération, c'est une altération du très vieux français : l'anbien français disait aigul\ ève, aive, iauve, eau. Éveiix, marécageux. Yawier, évier, lai. aqua. goth. ahva. Ou décompose eu celt. aucien le mot Genève, vilio de Suisse à l'angle du lac Lçman, Gen-f-ev pointe, sprtie de l'eau, .\vignoh (.\venio) ville sur les eaux. gall. ^y^ et gwysg, celto-irl. abh et uisge, sânscrii ap el vjs'a. Avant que le patois d'oil ne fut écrit, les paysans gallo- '

(1)'J« a* dli 1^ tonton an mot l'omplolt: c'wt d'kbiml poar ane bonne rolion, c-'ni qtyi||oelqaefoI|i Mit pM moi-même an mot m dit,bieDP qae .Je tache poaitivement «on exltUace; tnnitt Im mots éo^Igrent par reiffet de« chanifemeate de domlçilir. de* reUtloiu Je |unUl«,e\^qaand m«ta «n paryiibèee Boriuf*. Jo m Tt«i pM dire que le mot n'erft coma qoe là. Je TMU dire ••olcmeni 4M c'est U q«» je' l'ai enteoda.

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romains (nos ancêtres en étalent) ne disaient-tls pas (Ium comme lès liégeois le gisent encore? iœt aiwe ésl U prononciation waltone de aigne.

Cette ispposition était écrite depuis trente ans locî^ae j*ai trouvé : eipuektr It eawt, puiser les eaux, dans rantique traduction delà bible, ebap. xYJv, verset I i*; le E^ot (r, eau aurait donc passé par des transfor- mations successives avant d'arriver à son état actuel, et il y a au moins autaut de raison (pour la forme) de rattacher son origine aii celtique et au gothique qu'au latin; aussi y i^t-il boft' nombre de philologues qui soutiennent quil Q*y a pas 4e langue môre en Corope, qu1l;n*y a que des langues sœurs toutes nées du sanscrit. Il vaudrait mieux dire, pensons- nous, qiie la langue sacrée de Tindoustan est Taieule ou la brsaîeule; que les langues gothique, latine et celtique, sont soeurs ou c6nsines, que dans le cas présent, le wallon et le v. Or. sont firéres, et que la mère est inconnue, mais que tes probabilités sont en liiveur de la lan^e htinë.

La même racine a causé une seconde erreur toute pareille, v^ saiipé. voir, en outre, les mots eau et éviWy pour leur historique, dans le Oie- tùmnairedeh'langu* françmst, par E. UTTRÉ. ' * * **"

411 (A^i dTi^). mot-i-mof : foire àe ses actes. Conûuettre iine Incon- gruité, une inconvenance, une fiiute, un délit, Cihre une espièglerie,'Une incjirtade, des flrasques, d^ extravagances, des étoul^e* les i tltaaeo fait étèét —-le cUat « encoro enlevé un morceau de viande, il a encore foitsesordiuré^.^,,'*' ' /'^^ ■■^^,,'^ ' •"-' ' ■" .""' '"/' ..IMpay. yH. aeeulén|,^yk)s&, alptpllqiiér (arrond. de Cbarleroy), ftt.lop^, former, pousser avec violence.

Akttti v; a. poser, repoi»er, couclier, étendre (Frameries). s'akoiti. .resterCol, V. ooyflfé, V. flr. quatir et acoitir.

I. a. m. veau de dix-huit nioîs à à ans. '*' ' ^ ' . I,*'«0. vàÙde, bien conservé : aUmi pou «V iffê» ''

a. M. menteur, trompeur, foittéant,'^museùr. ital. badare, regarder: b,brttt. albader (le) badaud, bada, badoui, badauder. racine, bid, badauderie. v. fir, bade, badlse, baliverne, bêtise, d'où (r. badin qui a signifié inbécilie.

tîfc»5É.**»

,i*»ï»'?,^,'l'5'#»>^?,,"B^ ix-

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If. w. alever^ lat. alere*

i¥«r. V. a. élever^ ikNir ' AI«M. s. f. vêtement femnie pour négligé. A FI<<ura& «là <?eaaot eat mité, on civil qu'U sj^ifle 4 r«Mt ; ne vieul-U pas plut^ du fr. al^.

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ALI-AMt

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toile pliée en quatre pour soulever les roabdes? mais voilà que M. Sohe- ler ÇF^}, quelle fr. alèie pourrait bien provenir d'à l'aise. ^

Aller|M, adj. alerte, v»f. Ne se dit guères^iue des Itanvetons. ,. ,- Allngcir (s*), se dit du linge qui s'est un peu usé et qui alors parait- ^ plus fin. Ce mot es( aussi firançais : il signifie se fournir de liuge ; aliu^^er , vrat dire donner du iiugé.

MMw «vek ou «vé. accompagner. Fig. courtiser.

Si m' 11' homme ttiroi aoec Dedeffe, pas, f f i ainrache $«$■ i, eyé f kii dain tro. Remarquex le pléonasme germanique : Si. avec lo con- ditionnel (f trot. . '

Alai«U«t «roMdle.ormorre, oraiolle. s. f. armoire, lat. arma- rium. gatl. almari, abacus. v.4V. almaie, almarie.

AlMge. s. f. action de chanceler, mouvement rapide d'un iv^oguo ; po^r rétablir son équilibre. | Pièce servant à allonge une table, etc.

Al««« 8. ipi". aloueMe. L'origine du celtique aucieu n'est eoute^tée \uxr pei^onne: avisguleriiaqMœ gqtticiahudiidicitur, S<xtu4 empiricus c. 5!t, •PiltM S7. Les auteurs latins doil^t au mot uue terminaison ouu- Torme à leur langue; mais les Gaulois disaient sans doute alaud on aiau peut-être alauw dont alouette u'esl qu'un diminutif. Le v. frr disait atoo, uloue. Le cymr. dit alaw-adar, liltérjlem.eut oiseau d'Uarmonie. Breu ^ alc'hOueder. \

IkpiigB. exd. gare, prenez*^ garde vos mains). ..^ /i|vM)r^«lii. V. einberquin.

Am4^ m. adj. chAtré (Borinage) v. ht^mdn.

A«iiele«. adj. affectueux, caressant. ^ , jàlMlMer: y. «.dépenser comptétenient uue somme dlIrg^HU, {) cou- sommer du bois, du charbon | vaporiser : d^iui tin 9vé« c'Iot Ùk n W aminé n piiç^ df cAon ./hraa. No wukfnn* a aminé '^êout no caibon: lat. immiuuere.

Aai«llll«a, «■mbIiImi. s. f. munition, y. tt. amonithm.

AsMarelle. s. f. thlaspi, plante. Eu^fr. on donne ce mim à une Ijramin^e et à uue solanée.

AaMWMMiye, «■•«««•de. s. f. noix muscade.

jJUa|iMlM|.^ s, m. Jeupe mouton, v. mntni«im.

iLaiBBelIc. s. t personne qui s'amuse d'une vétille, qu'un rien «jk^toume de son iravai). Eu fr. il st((nilie bagatelle, etc.

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64

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AN0-ANG

8. pi. qotDd on enûuM gourmand et importun demande à ^ mère que! ragoût elle prépare, elle répond : t*i$t dit «>^« 1m ^rtmâ mtrtt wimektnt, HiU qu'est-ce proprement que des ? dans Hgnorance de la nleur du mol,' 0 est liasardë de produire des vocable lai^pies étrangères ^ud rapport possible avec le b. lat. andasium, cheoetTavec Fall. andacht, dévotion? iii^eresp., port, endedia, com- plaSnte, chant ftioérairef Améflkitu K L coup» blessure légère : ^aycr.^alIftqMr eime .

t. MdoeW.

AadMlMr, •dltaliy. v. §. toocbtf, atteindre, l^urter, eogner. tf --, se cogner. ■*'*/'^; . ■'?•/'••■, ';'"' .•■'_• * : * » *^ De nème qu'erducA^r vient du fi. berdoeo, vient de aendora'^ atta- quer, idMkrder. On doit prononcer andoun, mais 1^ fi. et surtout les ^fiints oni coutume >d'appUqtter leur diminutif je ou tje, ce qui fait andouqje, apdouuije, lequel mal saisi par les oreilles »^Uones a pu fa- cilement dégénérer en andocht{v. «rducàer). On pourrait encore prendre ' aenbotsen, heurter contre ; cependant je ne dois pas omettre que le v. fir. ivait andosse, endosse, épaule ; Je te donnerai, sur Tendosse.

r, Landoriçm. " ' -^'V^

. s. m. goufflré (Jemmapes, St-Ghi&lain). ; s. m> échoppe. | guenille. | vieux meuble. | vieille feiraiUe. v. Dr. Undier, andier, Ibyar de cuisine, chenet, b. lat. andena, instrument de ' fer du foyer, b. bret. lander. Jura, andin, choiet. v . .

AmNImuc. s. m, qui étale ses marchandises sur.une ècft(^i»pe.

Aaeaa.s. m. p. débris de lin après le leUiage qui servent ài place de poils pefur le plâtrage.

Aas«nvS. m. pi. onglée. Il ne se dit guère que dans «ette phrase : «Mi «lift» àlé$ dot^, avoir les doigts engourdis par le firoid. On pourrait 1^ ^venir mot du latin angor, t. fr. ançer, incom-

WWRr*y , ,;;•■■•- ■► ';. '.if, .T

Jlbi^. ad. et subst. tricheur, joueur qiu querdle volontiers. | trom- peur. En Or. un angon est une demi- pique pour pécher les erustacées. Nous avons. un joui entendu donner à ce mot une origine çrecque que nous osons à peine rappeler : on disfait que par une mêta|bofe sem- blable à celle qui donne à Cnmlfin h valeur de firipen, «yM» coude, qui nW pas droit, avait donné irttii!>iii« à iUfen.

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ANG— AiNT

65

,11. de Reiffenberg rorthographie £119011, el le ùÀt dérirer de l'italien

Inganqare et de Pcspàgnol Enganar : il appgiche ceruinemeot de \Tk

Térilé; mais nous n'atoilsr rien, emprunté aux italiens, el nousjirciis

quelque chose, plus près de nous : le v. fr. nous aire en^aner, ângannir,

cogeigner (La Fontaine) plus anciennement, en^igner, iroropçr ; d'où

^peutnêtre M'Tr. guignoA. 11 nous offire encore T^'v gaoe, traître, pàr-"^

jure et le s. ganelon, traitre-^Le complément du dict Ce Tacad. lait Tenir

gane de ganelon, personna^ odieux desr romans de cheTalerie ; c'est

peut-être le contraire : gaqe mi'a bien la tournure d'un radical cclt.; la

circonstance qu'on retitMite le mol en' Italie et en JEspague sans le voir

dans lo lat^ ni Fall. me Tayatt déjà £iit croire tel a priori. 4^ai trouvé eu

.' effet' dans Pelletier qu'on disait ganas en comwaiUet ganés en Léon pour

trtihre, fourbe, fripon ; cependant Davies n'a rien d'analogue. Ducauj^o

explique aind le b/ lat. gapelo : Sic dictas' a Walinole seu Guanilotie

'* archiepiscopo senooênsi qui, beneficiorum a Carolo Calvo acceptôruiu

immemor, ad partes -iranstit Ludorici Germanici.

AagMMr. r. n. tricher ; d'où le s. mngfontrie.

Aaia. s. m. anneau, bague : dMer à iania^ aller dk'i l'orfèvre acheter des bagues de mariage. | se disposer à sâ«raar|er. v. fr. aoiax. .

' Ikakt. 8. m. pièce de bois qui se passe en dessous d'un sommier dont le botti est pourri 61 qui s'attache au ditt^^ommier par un bouïon de fer -qui le traverseu

AA«lr«. s. f. aunaie, lieu planté d*aunes. La tejrmipaisoiK pro\^tHii. selon quelques uns, devU teinture noire qu'on retirait] de l'écorce des •ooes. " ' _ ^

Ami^wm. s. f. AuEDier (arrond. de Cbariéroy). mûri tu f mourir s«r la paille, t.^ f. anseone, t. fir. eusaL er,' engraisser, sain, gnisse. (t. ««yAûi) bret. sam. lat. sagina. -

iMff>*. s. m. perche armée d'un crochet dont se senent les bate- Uart. En fr. t. de marine, Anspeci, leTÎer. celt. brj^. spec^vier^ Ad est Fart. le. Iriandais, spakigs. Ail. spake.

iMlUto (fâfiw €). t^c|w de rousseur, épbelide. De lentille.

jAltlIette, aalyelle. s. f. targette, petit crochet de kt pour fermer une porte, uue armoire. Ducange définit a^iclita : cardo qui iu RMribus circumstauiibus Tcrtitar, t. hilhoi pour r de bois.

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. t!^ foadw. iipcn d^ Tian. Cast coauDe fi foB diwii '^^■ft'^MM: ^. 'fr. lÉianoii» jgBeaa d'«» fta, «Me nniuau > ° «^ ^AalHÉI». («f 'É<i^ c*fil jB a^Mleiie, «m penoone ifà-niai|^.

' ^AnlMWT.Ki «'être pas fenne, branler. I^iooraer aat4Nir. | ^iter: '^^miikT pêtki tkatibtr à mnir oo à fenn^Ja porte. L'aH. aatianeo

tipiMgprétfdre, fiiyr, rechachar, . ii^ >^ Atolfliu ê, m. WÊOÏMOÊmw Aoât (moiMod, tetnps moiMon) est " fr.i isaif se perd ea fHmet, laodis ipili (çagne à l'étranger et a pénétré ' J«si|iie dans i«« palds allefliaÉl^i < > ~j

' Afft* •'• ■• pecebe pour le tir i Tare (Borinage, comme les deux soÏt * iPMia). t. fr. appMt, aMàl, appio {ad pattun^t/Unorce. A Liège, hapd, tol0l d'un pigeonnier^ ( ...

K^ f. ». pas, enjambée. ''^>''' JkpMMTi'ir* H. mareber, (aire des pas, mesurer par le notaibre des ** pat. #. afpasseo, aeiiirer. Passer, compas, AQ. abpasseif, oompasser. te. ipatbri, pass«»^>.»---;"'-î'. vv :><,.. .if, , ..ir ^-s.^i»' -^.• Jkfi^Uir Umtet sorta de nomi. mjmkx.

. T., a. aïooneer (la marcbandise). Borinage, ê.m.y» hàplopm. . .1 i. (mette), panser une blMSore .

.T. a. arranger, accommoder. $*emploie sartout par déri- Uoù'éBtueaibkua §»^kk^ffMquét dont on se sert dans le aaéme setas

'^àltim*9/tj.haffe,

4f|i|Éi (demander). Idiotisme alL. demander qQel(}a*an «^quelque "^l^feose; le^végÛM eit sotnrcnt fous-entenda : 4Mtié V vçiêpMiLth bé! ';ij^tm^ mffè», ts ne le foiè pas, eh biea I dievche le. . , / i

pMl t90yi,k-^i^^mfmtm 'tgÊàik quoi Ueni que,

llraignéc. f.-m</^". =:;:•■■•■■ ^. . :---...-,,^^.:, 'i^-'^MÈÊÈÊÊÊÊÊÊÈMJL^'yjlll^ d'araignée, t. tt, araingoie. ' '. /<,':■)■ f^H'

*«';f#|*

Il f. estragon» v. JrdyoM.

'M.

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ARA-ARE

67

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ïeq

Al MÉK («te). reUcr enroge ou eo racA^, être afTélé,étr«<ipUK)urU'.

Mrmymr.n. ». mnjer.

Arsjél. f. ni. ce qui s«rt i enraj^r..

AHkaIctIe. f. s. nartioett hiroiideik' <|«i a les i doigts en avaut. Le martinet à sang «loate reçu ci; ooni de la rapidité dt: s^m voi qui l';i fait cmnpare» à an trvil d'arbalette. ^

Artkellc. T, AareAeU«.

Arder, ëarëcr. v. n. menacer de mordre ; hP. di(dc8 chiens. Ardrr, arder en v, fr. signifie brûter. r% émrdkr.

Munmmr. ▼. n. vamier, «éparerje grain de» petites paiilet) qui > m)iii mêlées. En fr. arener est an terme d'arcbitr

AjrestalloB. s. f. station de chemin de 1er (dans quelques vi liages) .

VrCorblet dans son excellent lirre sur le patois artésieu se plaint, du délaut d'oreille de ses compatriotes comparés aux hommes du midi. L'oreille dans le Hainaat est peat>étre encore moins délicate que dans rArtots ; cependant ce n'est sonvent'pas pour avoir mal entendu, inaiti parc&qn'il croit devoir, reformer ce qu'il a entendu, que le bas peuple fait sabir aux mots les transformations les plus singuliâl'es.

JLorsque l'armée française entra eo Belgique en 1851, le$>oldat<> en marche chantaient le refrain de Casiniir Delavigoe : courons à la Vie- loir». Le nom de baptême Victoire étant très-connu, nos pay:>aus n'ont pas douté qn*il y avait invitation à M"* ViibtQire de courir, et ils chan- taient en accompagnaQt les Français : courons, allons. Victoire.

Pom' revenir kfarrestMion, disons qae nos paysans ont cru qu'on an trompait en disant station. Il s'agit d'un lieu l'on arrête, c'est done arestation qu'il faut dire; Us ne sont pas tenus de savoir qu'il existe un mot laitin : stare, et ce que signifie ce mot.

La remarque de M. Corblet n'en.èst pas moins applicable aux Montois, et je pourrais la confirmer par des exe ^pies curieu:;: ; mais il ne faudrait pas rappliquera notre Borinage. Cette contrée popul«u«;a est remarquable par sa délicatesse musicale, ce qui n*empéche pas que soir langage ne soit le plus rode du Hainault

|{ti< entendu bioiides fois les ouvriers montois rentrer chez eux en chantant en chœur le soir des jours de fête, le n'ai pas souvenir d'en

68

ARG— ARN

avoir JamaU entendu chanter aotrement qa*à ranisson ; hearem quand iU n'adoptaient paa chacun on ton particalier. Il en eat tout autrement au Borinage : aana a?oir reçu d*éduca.tion mudicale, les horain» procèdenjl liamioaiquoment. Ceux de Framcriet aont surtout remarquabli;* (et r^èat ce qu'il y a de pJuK boraln)^. Je me tuis plu» d'une (oh arrête dans les cabareta écartes del Bouvtriêetûa eu du gvau pour entendre Je scon- cerU dea ouTriers chartionniera qui organiacnt leurs chanta en raiaon de levrs Toix, attributiht b baaae k Tun, la hante-contre à ràalr«. '

Aprèf cela on peut Caire, al Ton teat, nne dlMinction entre les gôna musicaux et les «ons articulés; il est sous ce dernier rapport très cnrieux d'entendre les boraina chanter un air d*opérafr. '\,,

Arg«l. s. m. articulation des doigts avec le métacarpe. | doigts dispo^' ses pour lancer Vcourliau. roétaph. ongles. <fe«t«i«A«,' vilain, mauvais argot. D'avoi et tu tii argoit, être puni ; f'kéi tu §és magots, retomber dans les mêmes habitudes, les mêmes foutes. Le mot patois provient du /r. ergot; car argot, quoique fr. aussi, a de« significations trop éloignées*de , ccMes qui sont ci-desaus.indiquées.

Argoter. t. a. soutirer, escamoter, j^oler avec adresse. En fr. l'ar- . got estle langage des voleurs : on di| le royaume ai^otique, les finesses argotiques, etc. tes étym. sont fai^ embarrassés par le mot argot. Ne peut-on pas pens«r an lat. argdtus, subtil, adroit?

Arfg9maUîe. s. m. homme de police, gamin ; peot-étre de Tespagn. àlguazil, peut-être du fr. argottsin.

Afteqpc. V. AarloftM. * '

Armm, Andsltwre, Aniieluiré. v. harna», hamiskurt.

ArBake (fai dét). se dit au propre d'un cheval qoi s'emporte, au flg. d'un homme qui se livre à de» écarts (Borin.).Ce mot peut se lier à argnaga par le namurois Emauje.iy. am%a) Cependant je hasarde le v^fr.amauder,tourmenter/etIet. d'argot érnacbe tromperie. Pourrait^oii . invoquer l'esp. et Fit. arnèse, équipage? le fr. al>ien équipée. M. Grandga* gnage soupçonne une parenté entre rtnit^fa,fmûuj€ et le IK^. ren^, cou- rir, tracasser. all< rennen, courir, f; ,: , _ ,«,' .

Aralaga, Krgmma, RMrfàii. t. ni pétulant, espiègle. A Namur «moiijfb (v. wmaivi). Diez cite une série de mots* espagnols aux- quels il assigne une origine ibère : Arriaga, amaya, anaya, arteaga. Ce sont des noms de ÇEunille. Le seul deveou nom commun, qui se trouve

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M

AHN-ARS

H!»

dans les dict. etpaf(n. est sartH. rapport de higniï. arec notre . On p4<ui croire qu'à l'époque de donii nation eHpaguoie, il y a en un individu nommé remarquable par «a [KHolance, et (|ui eKt devenu terme (l«< comparaison (v.maghU). Ou trouve dan»i le liaH(|ii<: arraya, poisHon. Iji lorvant nn peu, on interpréterait : vif uoninie un (loii.son ï! l.a forme rtniag^i pourrait induire à pt^iiHer à rciu-gàl ; mais ( ent la première opi- nion qui est la plus M>utenabie. " AmIloUe. toile d'arai);néc.

Ara«, Araen. s. m. orage, temp« oraj^enx. On m assure que rv mol d'origine celto-bret. e&t employé dans qiielqiu>s eonnninifK du llainaui. Je ne Tai jamais entendu en Belgique, mais je l'ai entendu dans le llai- , naut français. Brel. àrneu, temps d'orage, (fall. nriiw noxa, damnuni.

Arék. 8. f. chose qui arréie, a(x:roche : Lés belle fiyci lé» vieyé Uuiùv, trouve-lé loudis déi arok.

Arokler, aroker. y. n. et a, arrêter, accro<l«er. v. fr. alioquer, ahoquicr, accrocher. Le v.fr.aroquer, arochl>E, signilie meilrc en pieees. Diez rattache ces derniers mots à r(K;he, roc. JniM]ue pas trop de dilli- ' cultes; mais quand le docte germain essaye ensuite de tirer roc du lat. rupes, je ne puis m'emptkher de m'insur^er contre son autorité, quel(|ue respectable qu'elle ^it; roc a bien la physionomie cell.: on trouve en effet dans le bret. roc'h, dans l'écossais roc. Quant à aho({Ucr ii s<! rap- porte au lat. hoçcus, picard, hoc, crochet do tanneur.

Aronuiin. s. m. sillon qui sort de limite i[ deux champs. A Liégt.', rainure d'una bure pour arrêter les eaux et les conduire au carihou. roye, raie. prov. arrega, aussi raie, basque, arroila, rigole.

Arolte. s. f- mauvais cheval, mauvaise vache, mauvais ànc. En lié- geois, haroUe, haridelle, v. alk hreinno.

Arpeyant, «rpillant, harpiyant. adj. v. /larpe^a»^

ArpoK s. m-, poix. En ail. harz. en lioll. et en 11. bars, résiné. Arpoi serait un mélange d'un motir.el d'un mot germàn.; il siguiflcj^l mot-à- mot poix-resiae..En lioll. harpuis est la courée, mélange de suif, de soufre et de résine pour calfater. En liégeois, harmfi et havnrpih. On peut soutenir que l'arpoix n'est autre chose que la -poix aujnrioyen de l'art, avec addition d'un R.

Arsaullle, AriNHiy^. Séin. vagabond, vaurien, va-uu-pled, gamin ; tuUé àAO$ les patois bourguignon, normand, coaitois, picard. Selon Cor-

?•

ART-ASft

Mm (iiloMtire Picard) e'«tt mie apoeope en v.. h. garsouillA. Il ta trompe.: 0. acTH.rol (prononeei ara) hol, trou...aMiii o^ett un p^o cru à dira.

4rUiy«r. t. a. admirer, ref^rder, corilenipter. Ce ?. m s'emploie ^i^H'à Timpératir : orlaye tin pau ! quéeeii irimtl tailler a été employ*: an ▼. tr. pOMf cirtimér, amptcr.

Arllckan^ MiMvage. 8, m. Joubarbf;, itmpmvitmm lêctorum {{,.).

Arl*ll«. s. f. orteil, t. hr. arteil olortolle. bas-lat. ortcllaa et orlil^ lifa.Lat.ariiciilus. de princhiu, ière de maraîa, ainsi nommée parce < qn*éMe a quelque reaaemblan«e avec i«a nlea ortciU des carmeu déchaus- séa qol allaient prêcher de village en village. .

IkMkttfî. adj. ébayl. v. fr. abayf.

AiiMi. eid. pour çhaiaer nn cbat. '

AaeoBaé. adJ. garanti, caché, à l'abri (Jemmapes). v. (V. esconsé, abacouaé, icaché. lat. absconde^c.

AMMMtor, «««Niler. v. a. écouter, atcouter Uiaveine Uvêr, écouler pour ep (aire proAl, avoir Touie assez délicate pour entendre les moindres bruits (même celui que pourrait faire l'avoine en germant). Vir lé$ aveine (^«îr, signifie tout autre chose: c'est attendre les événements. Dret. scofiarn, oreille. lat. auacullare. gr. kmAm. Pétrarque se sert du verbe ascoltare (soniM^ 317). Ascoater et acouter appartiennent au V. fr. 4 ,

iUik«l. V. n< arriver, écheoir. v. ktHîXntomher. v. fr.eskeir.

AaltlnMot, HiklttM«. en bloc et^en tâche, sans compter, v. fr. enscmbi'od. pd slgnillait auprès, iavec. D^t latin ad : puis sont justez par anoujC et par MA eusembl' od e|s tels XX mille Français (chanson de

Roland). ,fj '' ' ;... -, \"''f* i-r,./r'' . ■- ; - ■• ^ , -

AiijpcrgelU». a/ f. goapilloni aspertolf , aspei^èa.

AspeH. s. ni. eta(j(j. expert, v r

A«|»lr«ll. a, m. spirale (de montre). . ** . /

\A«|M>ayer. v. a. appuyer. bas>lat. apj^iere. podium, appui.

AtMifer. v. a. essayer. On ne prononcé pas comme en fr. esseyer;

Vk se fait sentir. Bas-breton, a;ciaéa. dialecte Vannes açsai. Italien,

asaagiare. Basque Enseiatcea. v. iayi.

':yf AMHudNi. ». m. assassin, faiain , oommettro un assassinat.

V AfiMtol. i.n* u dtchaip. pièce d6 boto placée en dessous d'un

ASS-hATA

71

■oromier, afln qa« ptr son poids 11 n'éoiMe pM la BiAçooneHe. fr. ab^v lieg, I. do olMip. . .

AiMM. adv. notttno parlons do ce mol quo poor moMionnor sa k>ii- Uixe emprunté*^ à l'ail.; ou dit : binnUM «M«f (Fain MU ^iU*. Il ont assiv ooiHcpl dVji élre iltûbarrasaé. Du mau, H dés rme —, h peiiu!, diflicile- ihent. ["niaiHempi , il lui tapd<>;

AmA. s. m. e»sicu. latin, axis. AU. açhae. Q. as. || acior; daiM la der- nière Mi^iAcutioo V. aeif ' ,

AMiiller. dépenser (n'est usité que dan» qm^kiues viliagoM. v. I';iri. lii- léraiuro) oasillé est un v. mot fr. qui signifie mvagé. Ou trouve dans Porceval : TaKenl ol la terre eMillé[L qui fut tondue cl panùlUM*.

Anslre. (h'), ej m'astit; éj m'rwWnit, ej. m'ai iUêi, ej 'm'asiirai, qm' j'm'ussiâ'e,fuéfm'€Miê$e.

Aftiakier. v. a. attacher, appliquer, bret. stag, slaga, proveuaiii de tach, gaël. lac, clou (v. tachette) d'où Fit. tacco, l'esp. la<;li(), \e. |M)n. tacha, le v. fr. tassel (y. Uûsiau). basque, eslequatcea, allaelicr. I'<»)|t rendre attaquer, le bret. se sert de tagaaulieif de staga; N(mb.au>bi, uou^ nous gardons de rendre attaquer par -'.

Asiarge. s. f. retard.

AsUiPgcr. V. n. et a. retarder, s'attarder. Liégeois, (M(ar(^(. v. H. atarger. Du lat. tardare.

A»l«ker, Aslokler. v. a. flz:er, arrêter, dresser, ^^layer. || (Igiir. éU>aiïQT:0tiebieHelàe$t astokie^cei animal a mangé un Im,) gros mor- ceau, il ne peut l'avaler, || s' , w. lenii-, se mettre debout, wêtokic. Ail. stock, bAlon. V. fr. estoquier, boucher.

Ai»trouer et fflroner. v. n. ol a. recouper les brauclics (jketrons) d'un arbre, d'une haie. fl. strouk, tronc, lat. truncus.

Astrui; (d V). on étançon. se dit de la position dune iiirre Av fer fixée d^une part dans losol, de l'aulrc au milieu d'une colouiic pour la soutenir, de celle d'une poutre étayanl une maison qui ineuace do is'écrouler. V. «(riiiU^.

AUM|iie4e mouliii (fort. comme mne). Gall. alteg fulcrum, fiilci- mentum.

Aliiqulepr. v. a. appliquer, porter. -^ mne ca2of(«, donneiMiu Kuulllit.

Al4iqaol..s. m. rondelle de cuir mouillé dont les enûtuts se j»urveui poiir soulever les payés.

V

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71

ATA— AUt

(0. M mMlre à UM«. ^

Al«b^B«r. attacher comme uo thieh Test i ton nattro; ne ae dit goéuM que âana 1m parife* <1<rHoriiiagA un chi«n s'appelle ktké.

i^UbU. MmwÊimtm,Onomkiopé€. Ia^ liomains )>ar uneeapèce de Jeu de mot disaleni : tibi Jupiter adik, coimne uoua difOua.: Dieu voua aaiiale.

Alclrf, V. i.jlleodrif. yr.ier.

All«ir«^, «atlévés. ▼. A«flftdl.

AtoMbcr. V. ■. échcoir, aarlTer, eoinelder : ça «*ro< atombé^ ce aérait une néceult<^'bièn aingtiUèn\ une eoincidencc bien remarquable. Ess€ raimdageaîoiHbe au iainl-Anéré) son fermage ëclteoit à la 8t- André.

Aloal. s. m. soufflet, coup. Ce root est Avnçats, niais peu usllé pour signifler ntidifraE (au jeu de cartes).

4 lovfl lea Jé«r«. chaque jour : fitêl t* eataqw d'à lom ionri, o*est M>n babil ordinaire, par opposition k : habit de fiète.

Âtiimm. f, hùhiau, ' .. ■■■ ^■■- ' ^ ;. .^

Airieaye. s. p. attirail, bagage, lat. triée, bagages. <

Afi, jkym. adv. où: ayu d'allée, allez-vous? les|^oliers s'amusenl à écrire ainsi Tappel d'un enraut égaré dans un bois : E,<P, A, U, S, T^ cb^ père, éteç- vous? ' «

Quand À!/u est suivi d6^i(-«i», Il se contracte en Ayuss: Ayutt-^vo dalUi, kon ? donc allez-voils? i

Aakeir. s. p. argent, fortune, écus : e' (' enns coumère qu'a dés ,ce n*élail p«s, coibme on pourrait le croifo, une monnaie flrappée à l'effigie ;des archiducs Albert et Isabelle; çar/fe mot existait dans le v. ft>. avant leur règne. Il existe encore dans l'ài^ot fr., il se traduit ^ans le fourbesqfue (argot liai.) par albume (i). > t m> f i > -*?.**« .^

Aabnii, aubln.. s. ih. aubier, | fig. fraude, dé< mauvais aloi. En te. c'est t'alture qui tieùt le milieu entre l'amble et le galop, ^'«^^

Avle. ce sulUxe fort fréquent dans le langage borain : %râiMle, (ou(«, etc., est une vieille fofme fr. changée plus tard en avle, able, pour se rapprocher du lat.; c'est un rqsle do prononciation ceU. : ayrl eM extct^nemeiit fréquent en ffiiUoi* Jkyi es( oonuaiui baase^

w.^

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1(1$ UiBitwllM>î(o« «rbitkî«iMÎ ii«ti ni^^^ dont^e rey«Ul«nt * tl "iM

«Im flto dM bvKmi poMAuMnan d'an flçf, BomM jinMrf d»nt anAjen-Ag*. Voilà, «lui 4ooU, l'drtglno de TmiuMMloa p»ioiM | il 4m mltfit, an patUnt d'un hoaun* qui *^|i . fioripat.' ; , .. " .

)!,,■■■:■;■ , . . . . , * '•; . .■.î.<;4;-'V,..,,!V,-.

■■■■■.•• ■•.■■■ , :,■ :i^-£-:^"'<---

■!'A

AUM-^VE

73

les mou taol, itaol, diaol, sont, selon UcUetier, la brctonlsaiinn dv ui- bula» ttâbulum, dlabolus.

A«aMlc«^> f< g<MiiHM! (Charlnri)y). Lit^p, amaic. V. fr. amaillo, aii- maMio- Lat. animal» Barbazaucite lolat. aumcua, qui serait pliiorappio- cbc; inaiM Jo ne ronnais pas cet aumcus.

Aaa« (de M^ns). mcsuro deux pieds et demi Hainaul. y pied. L'aune se divise c|i4iemiQ, quart, huitième, taille ou (icixièuU',dewi-Uiill*'. ou trente-douxièmo< elle égale (\^. 75iS4.

AaMlle. s. f. aune qui n'est pas rncorv arbre.

An |ir«îiai. adr. sei^leroenl. Les Liégeois disent n prtum m ;i j>i um On ne Ijemploie que par rapport au temps.t tandis quo foquc m' «iii ilu noihbre etc. y (ait au prt%m brun. Yn*9êi qu'au preum temps de r'ciner. au prisme est un mot du v. langage- français, prima soun-ciiicihIii liora.

Avaler, v; n. et a. t. de chàrb. creujKcr un puits dCxirac-lion. iji v. r. avaller, signifie abattre, a^jsser, enfoncer, lut. vullia.

Avlcrgnée. t. db cliarb. buffe qtnii l'on creuse.

AvaloM. s. m. gorgée de boisson.

Avalon-toMI. s. ni.'goinf^.

Ataa. prép. sur. avau lét camps, sur la <;an)|)agnc. dvrivc du v, français. On dit encore à présent, .^vau l'eau, an gré, selon le cours U«-...

AvaaiHBl. avaa-IÀ.adv. ici, là, aux 'environs.

Avee, avé,' aviea, avoa, av||. adv. ausiii. I d'à avec, il en a ausni. v. fr. avoec, aveuqne.lat./ab hoc. iPuândr avec est prép.', il a la KJgniticatiun f^., et prend un régime. AlOrs on prononce souvent ave : vie avè mi. Sol<Mi le génie des langues du Nord, ce mol vient en conipo.<iiiiun avec les verbes et sans régime : aller avec, fVéquentèr, re<;ht>ixrlM>r i>ii mariage ; v'nt avec, accompagner. Em capiau est toutneu; pau mouvai tempi-tjé n" peu ^nié sorti avec mon cbapean'esl neuf, je ne pui^ le [mv- ler par Je maityais temps, avec ou aee s'emploie |K>ur outre .ave ça qu'elle eit laide ft vieille.

AvjNfel. V. n. venir, y venir, avié co, viens-y encore.

AvelBf). s. f; avoine. Je ne' donne ici ce mot qu'à cause nie su pro- nonciation. Nos campagnards prononcent avaine ou à )m>u près ; mais irs Montois donnent à la diphtongijo un son dillicile à reprtisenter : c'chi à peu-près comme at>oNaiii« ou avuainè. Il eu est de même pour d'autro» moto comme Antoine.

K -'1

V

14

ên^»^ù

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I. i4). résolu, ||«iUém« •émilUiBt. U v. fr. «vorlMM «ignifle M roDlniye lourd, groMler, M tienl de UU. haveriin^, leloole complé- mx^yiu dicl de rAcii.; Je ê» eoiiMiU pM cet havoHiog^ i^ ' ^^^v«rlaM«* •. t «vtHieienMmi^ f.i|h< •'' .:%•,; . - AvHa. «4). courert de récohAs. Latin, vetlIlM. ^ 4tii— . •. f. p. nVoltoa tar pied.

A vIm^. t. f. nedoM, représentation dc-b Wt»t du Chritt. FiUU

d** v<«r0f, DU d'irilgn^ qui voloiii daim li« duimpa on automne. A

f |)oyrc«Mioti t/ avoU iH'amêindi's belle t avitrfM, Il est clair que c'est :

Tavierge tiikatitiiée à : lai^er^ ; nais on ne oolle à vierge une portion de

' Tart. que quand il a'agit d'une auiue : ainsi on dii par eiobni. : sainioj

AvlMé^.»a4J>irir, remaint, A'étillani.

\ ■'vT^^-pHil* /lyt 9il< «^ f»* êw-êtj^ w^; Héfaibédubonhiur: ' . EUei*t ktaà^ e&mme ennt morcolfe.

AvIaeTi Ce mot en fbnçais signi0e imbiber i)e vin. I^igarément, rhomme avhié^t celui qui boit beaucoup. La jambe avincHv est celle de Thowmeim. Le patois donne à ce mot une valeur plus étendue : il l'em- ploie pour étrenner, conunencerv pénétrer,, iqibiber, mettre on traita. p. On dit «viMer m' ]^pt> ~- ^ne /i^e (obscène).

■'iiH1*»,M,

'v'^f; A

lAnrkwr. v. a. Ce verbe qui a en Ir.moderiie diverse aigniûcations, a

: entr'autres cdle de : voir de loin. En palois il a conservé k valeur do Nlanclen langage gaulois; c'est-à-direjqu'il signifie: voir de loin ott-de >)§iéi| Indistinctement,, ou plntdt rogaider, etmtempler. brel. ^rvesl,

âMié! « t. invention, idée, moyen snbtU, proôédé ii^^i^ainiMt.

(A*t.f^$é, (l'aviser. Avisse en fr. s^^ntfie fer» cmivfe, eK};»4i'ltis*' .<j . ^i

> ,'. â#l|lyx. qui a de VwiiM:t^' ;y:#v^-|^^i^î^l^^^'Hi^''^:4^.:-

\J^ «Mr; ttv«|. V. a. aimer mi^QX». moins, autant, /arot mmm «à

(en qu^quea villages olli|||iij|||»i *<i<<>t l^urais mieux aimé «eltti-ci

i 'que celui-là. On peut croire que la ccuftistc^ a eu lieu à eause'du peude

^^i^diOérence qui se trouve dans la prononciation entre fai et j'aime; <||»'

If pendant II faut savoir que les ail. disent lîeber baben, lïMd. litt. vmr

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r 'S

AVR— BAB

7.\

(Borlnagp) ; c«ltoi4à' Mén dëcid^^iiMiit oKi ua gfriMniiiiie : Hfb lialNMi, Iruduii liitéralciiifDi. Comme «n pli., \c» (k>iu molM m* M'pdrçiit : on i)<> du pas : fai hier u n'uinfant M, mitAnb/ai «' n'ûinftini Id kin'. v. kirr. Au r(^ ks V. Ar. 1 usé 4e ce géniuRMiiKir: qm» Mi vuIhùi (hvuI nioli clii<'r. (llibUau du boucher d'Abbcvillo, par Kuslacl»<> d'AiiiitHiii). .

s. m. ibllo avoiae. Lo v. tf. «privait uvron et havron. Li f^orthogniplM) lui aasigne une oiii^iua laline : av(>iia ; la iHH*ondtf une orluiiie ucriiiau.: ail. haber, hufcr. fl. havcr.

Avni4»IN». h. f. espèce illel |M)ur la ytévhv, abloret. I.oh l.ii^giMtis

dIacDl kavroul. Kn 0. bnvenel, osl un |>etil 1U(>1 eu ruriiu' de nao ii<l;i|)i('

, à deux perches croi»ëes. tr. tir. baver, prendre, MiUir. goiUiqne, hubaii.

Axlmle. interj. pour exciter les chiens à se battre.

Ay«. liitcrj. de douleur- y- i-.ba^.

Ayle, AyM, irflM. s. m. narcisse des prt^, i^arciêtus pieudo-nai' ftltiM. Ce nom d'ay^ lui vient de celui d ayant qu'uu lui donne qaoliiut'- Toisen fr.

Ayer. adv. hier. Espagnol, ayer.

Ày«B, allloa. 8. m. V. Adj/oN.

. adj. qui est sans travailler, les bras croisés, fr, oisiC. laK otiosus.

Namur. am>, aise. d-x'at^V, à Taise? v. naw. goib. azet, comuiuile, v. fr.

axant recréatif, prov<^ axautar, réjouir, irl. azaids, s'asseoir. Dans cette

,açcumulation.4i»-inots, je no vois.rieu de trtis-sulisfuisant. Il ne faut pas

confondre le liégeois «K^'au avec notre : esse adjau signifie au contraire

-éité eu train, en mouvement j corruptiou probable d'être en jeu, et non,

comme le veut Diex, dérivation de ad. aptus. ' ^

. AiMNill, Ijwaye. iuteij. pour anuoùy^r que Ton confisque. i

oxouytf tur léi courd'aux, saisir les marbres. ''

M. Gnndgagnage compare 06 miot un v. ir. ouïe, oulle, esp. olla

(pron. olia), goulfi^. ' ' .

B

)is eiï P :

se change quelquefois evf P : Ai«r}M, herbe, fforb*, gerbe .^

. s. f. amas d'eau trop petit pour mériter le nom de flaque.

^6

BAa— bAl

ou MliilMi jb«b(i%. niMiton Mfllant, m^iilon |M prrKoiuMl aytiU perdu tondimu. Knall.kiun iMH'ktw» ii({iiiNe iimi«'Ihi^. KùmUo- kWut nlKhiQt^ iuf!iiu>n d iMckiai, Jou«.

JMakkBfciis. s. r. |».graudet ièvr««, ^ pallet d'uof corfi.c|lte. fr. btllioo, l^m dflf vielMt, ém •iiigtMi. v^

BaUla. «. m. UnlMkilki. m dk drs r<*nimct. Ar. iMliovio, rtp^ de HJugei balMMiiner, on fr. «ignifle fairo le bouflon. (lymr., Irl. ImImd.

eillliUl, |N»U|M««.

ll«M«ll<^, bab«fii, tefall». t. f. bagatelle, ba^ftccArte. ten IJi^is (louuciil i uuti bttMM^ carte le nom de fnfioM. Babluêlt i Toumay C|il b luelasHC cuilc que uoui uonihionH labUtUi. t. tt. babôie, fr. babiole.

HéIhU.- i>' m. fettime bona»M. En tr. b«li«ia kignifle fant«>(nc< ombre, en v. tt. ao.t, niais (babuitti I.) 0. babok, lounlaud, rutire.

Wtmm. a. m. aage, mangeoire. è«>(l« d 6otr# au bûe, bêle à manger foinv Kiam. bal^uge, jaue. Àll.Wk,|ilat de rëqui|>age, ganM^\ En IV. gruiide cove de pierre» "^i'aj.

'Êêmthmr. v.a. baisser, l)e: bfts,quilQi-mémceslceIt::gall. hHk^. Bas- bn«i. Itai (en parlant de Teaa).

Ramni. s. ni. pièce de lard. En f.tt, lard salé. b. lai. baco. gall. bacc^u lardant, ludcsq. bacbev porc. *

Bain». 8. f. gueule, goumiaudtbe, goinfrerie; dialecte dWix-ia-Cba-^ peile Baef, gueule.

Bafl^. T. n. bouffer, manger avidement. J*ai donné ce mot que Ton peut pourtAot entendre en France avec bâfrer, brifer et bouffer. En v. nr. baiiflrer, signifiait manger goulûment. Armer, brifii, manger avidement.

B«y«, lMili«. s. f. baiser. a mkcuette, c'est-à-dire en pinçant les joues.

ll*y«-««, s. m. lMiy«lre, s. f. barrière.

Bayer, y. a. baiser. A I^idur, bauji. A Uége, bâbi.

|ll«y«ra. s. f. jonction, bàisure.

Ilalllc, hàym. s. f. barrière, c)Otur« de prairie, v. flr. baiUe, boU. balie, garde-fou, balustrade.

Bi^««r. s. m, abat-jour.

Ilaàlar («*). se courber (en parlant du bois), irl. bAc, galI. bac'bu,

sanscrit, bak» courbuf^/.,:'î ■-.....-,■ M' ;•';«• ■•'■■.-•" ,;v>^

llabia, kaUw. s. m. solle,éUHirdie. A Fleuras* baloucho,i Liëge. ba-

BAL-BAN

77

low, haniMUM, b. Vel. iMlavMi, papillon. Comiuirt'z ikHit mol moi- cuKttR. V. fr. baloyvir, vulliger.

Bdlayclltt, à«ll«ll«. •'. f. pf lit balai.

B«ll«Hlk'-«i^ilaa. Jott d'cufonu. On plare l'un ^rt^Hvilo j'aiiirt* I(>n ^(roiui|>eaux ou bonnets dcH joueurs. On rbor('l)(< à lognr duiu j'uuo dos coIfturM une ball«Jel«'H) d'a«««i loin. Si rela r^uRHil, celui à i|iii appnr- lient le cbapi^au.la rauiajiiM; preslcnteni «i la jette ronim l'un ou l'autre de se* eaïuartideA qui aenruyeat. Celui qui est atteint doit venir olDir HOU dot et chacun lui lance la balle ài auei courte distance. Si pet'XMino ii'a étë touché, c'est le, nialaiiroit qui doit Kubir la punition.

DalIcr.^.n.tepriV'ipiter. Sedil»urtouldo««rloiM quiontrompu li'ur frein el que l'ouvrier ne peut' arrêter aur le plan d^live qu'il pareouri . ««le . gai;» en gnçc si^niiie lancer, d'otV le fr. balle ; cepoi^lanl il-esi |>ern)i<i tii* douter que lo gns: soit pour quelque clnvie dans le mot 6aii#r. Le mot balle y aurait plutôt ilonné lien «ni (k>rvant de ternu' de comp:ir.uson : partir comme 4iue bulle. En v. fr. baUer signîAe danser les l»ra>i pi'n-' danls, etc.

BallM. s. ni. cerf-volant. En fr. b.inon signifie aérostat.

>. hanneton (Kleurus). . '

). s. f. p. joue (on ajoute presque toiijours : gros5ie>. Balasée. tuilustmde. Celt. bri;t. balusd.

Halahi. s. m. tremblemeut, (iéfuut'deA'nueté, surtout chez les rku\ ivrognes. Il ne se dit pas du trt>niblement (»ar la crainte, par le froid, par la fièvre ; alors c'esl Irianagt, Iftaner.

BaJabier. v. n. hésiter, trembler. Avoi l' Mtin et Miiner sont )>as m tout la utéme chose; le second n'est que le ligure du premier. Baltin doit avoir la même origine que l'itulieu baizare, bondir, balzillare, sauter, saolillêr. Ou serait tenté- de rattacher balziner an fr.. balancer. Celto-bretou, balançai ; mais tons ces roo^ se rapportent à la racine bal. Balmlmlg*. s. mx hésitation. ^

>. s. f. oTgie, f^e, Ivresse, riboie. '^ •. V. n. riboter, se divertir, s'enivrer. '. s. m. qui aime à bambochtr. I. 8. m. sabre. £■ ft*. pop. personne à jaçibes tortues. (tm). poisson ^i n'est pas ft^ais. v. jtiehom. », 6. (. uumne (arr. deCharleroy). C'est un vieux mot fr., encore

to '

V

78

iàN-;iiAii

emplQjré en laa||tge comnktircial, pour 4é«ignef une grtude UMUie oarrée. Gall. iMocyr, corbeim, bt»4M. bMtUlii, eitia, otrMt* ' ». M. ViMikr, Ikbricaifl à»èfmMÊ» y—. •. ■. iMywB, HMire, kMrèMid. 1. totr, ail. kiwr, ptyMB, Ar. bïlmird.

JtofBtl. ». M. btteaii t«rv»ul^ la Mvi|pUK)a Mom. Indrp«iidain-

ment la pai1i« riêvn^ à l'habiuiion d«« baletltrt qui te ih^iiiiim

/H-VM^, il^diviaë ça T^xmpartimeuu qui m nommenl Hm, mar/dirr.

INrMilM m «MAI, fMraulf n «ii «m^ ovtrfwi, jit«d dt ëenièr*,^

». t. r. Il6u «Ml r<Mi fiiii ka kfuHi, t. 'n. OMvrïer qui ira^Ue à coufecUoon^r dea >a|ii||i.

(fUai^. t. du |a« |imHcm» qu) t'efloploio aii Agaré pour dé- ' : élre.eo lieuda a4reléi C'«at la localiou Dr. itNicifer baità. Ledict. de TAcad. déHuitk JMMle barre : Jau de course ealre des «koliera ou dea jeunes yesa qui se pajrugeui eu deux campn opposés, matqaéa ordiual- reuietti par uo aiHoo ou une branche d'arbre. * ^'

Le mol atec aea dérivé^ pourrait bien, d'iq»rès . cela; provenir du celiO'bvel. bar» braucbe. Il ^'wiaia jms, que aatàt", en t.; aaaia eu ail. on trouTe barreo.

. BwrMlle. a. L peau qui pendeo dessous du bec dea gallioacé». Ce mol eu fr. signifie guimpe, fprelio, batterie, etc. .

BwrUHMi. s. m. péricarpe des Ihùts i pépins | opbrettle des poié- soul. En fir. espèce de poîssou,, s^ moustacbes. «

Maribfyii. > m., peintre en bâtiment, Kn Àr. baiitouilleur, mau- vais peintre, etc«

t. f. fleur mâle du noisetier, £n t^ Ar. berbigeotte. I«, b«rr«ll«.a. f. bonnet. C)elto-bret09, barret, aU. barrait, b.4aU birretum, lai. Nmis. En Or. barrette signifie bonnet roi^je de cardinal, petite balte, etc. ï ftU éé 9mtk*é Ime litf kiié mu

»Mfai<a («I). cri 4i> aàaia^ diea baiellera en grève. 1^ t. 4a niti- galion, barfualia eat une sorte de bacXpour passer les rivières.

I>fl.s. m. t. de cl>..sonuuo ^||i(i^||^,i!|i||ii4iJ9!^ myenienl d'âne ^rêauor. ,aj4j^^*!

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BAK— BAT

JÉMflslii. 8/ n. |»erce|»iètt( b lax« d«s btrri^res.

K s. lu. fl«ur (Im champs, ^ifAa^#ff#ftnn. \ Marron, frail. « I. t. m. «ooilK'reiui^l est Mogulier que luaroler et baroUc r •oifoi fraoçaitel quetARor sf k soit point, an moins dans le sens mon - lois; car barots signifient le« pièces de bois qui srutienneut le pont d'un DaTire.

ilar^Wfif. s. r.barquc. Celto-bret.. gall.. fl. b^rk. bas^ l, iial , esp. barca. ail. barke. . \

Mhirri ««p. s. f. nuque.

Warrt A MUMllaa. t. /. pbnehe attachtn; à uii«* mumille ci quo l'on arme de clous on do crampons pour suspeiMire di\Trs uMeiisîl<'5 et no- tamment les c«iiii/ffe«. t. jte ntol.

BaKkM. s. m. «fcole buissonnière. A Licge, h^rutt.

0<trçilMN et BartlU sont bien de mémo soucIh\ sont invn fn'p' et »<»ttr ; ikiisqud es! le pèrç commun? V. rffft«ri«^.

.Mim ét> •iîi^>£x$angue.

Batin« MMiV«g«. s. m. plante, em^horéia kriiosrvifia.

MmiÊÊm tiHM^B. s. m. ci f.'btrine't, lieu d aisance, v. fr. bas$«scha(u- bre. Esp. baxb, b^.lat. bacia, ba&sia, gall. siambr, caméra. (*oiK-laTc V. flr. cambrois.

Wiaèée. s. f. boriiou. partie du ciel qui semble toucher à la tem*. H kauét nikierkiéf^ lliorizon est char^ de nuages.

JImmu ■•le (ni), loc. adv.. secrètement | saiu» bruit |{ sans éclat ' mode&iemeut.

IBamér. a.lMki^iuer, êtuver. Eu ft. ce mot si^ifie trenaper h laine de colle.

*. V. a. fairci no cbartrart. Ik bassin. Y. ail. bectri, bechiu. t. s. m. l/lâ d'Uolleatt. v. ce mot. 8. m. Sebastien. *

ï, 8. m. bllMi. Esp. baston, iluil. basiooe, bas-laî. baslonerius et bastoaicum, d*oà, Ton p«ul conclure que h forme primitive est basto.

>, s. f. contrcTont. (rtinét). dtsliëriler. I. s. m. boaiAe beuiieui j[ sol. Ca fr: baloau, signifie personne * éloùrdie, troublée. Et fmnÀsm et» de Si Julien patron des fùm.

^

\

V

80

BàT~«AU

On représeote St JiiUw dans om b»rqte. Ci «Munaît Si Mkm m SiJttyé, ta naifdn des (oas à HoM.

BmI|««, s. f. piorre c«l»iqit 4e S pMicet de oolé daot U0eUe on, •ctlta 1m piècM d<^ fer qui tenrtnt à Mi«pcndrv porlw, feaélrM. I> mot est ft*. pour désigne;, en U de nenuis., l'entailh» fiiite à une pMte« fentHre, «An qu'elle jôifne nlenx. J[jti fr. c'est «otti le papier Imiui en ttoe f©i«.

Wm^t^ iim Um. i. de ck. v«iscff«, doutptor, OMitmor tes ctus, en dcUamuer «ne mine.

Qmm Msca renutqnable r ni tallt iii te* eo«p6«i$« «Wlit, I* ri^ èébmttf, qttoiqu'erapninu^ an (t., n'ont hi sifuilk^tiOtt fr. On donne p0nr origine à battre^ nu «wi innsilé dans ta latinilé etassiqne : ^luere 0^ baitaere, enplojré pac Ftante dans ta aigniSc. ^ a^eirrimer* taire dé« Arttes»

<lettx qni ainent le$ origines cdl. tronTeront saiisAK:|ion'dans riri. tMili|, rarm. bai, bAton» le gall. baeddu verberare. Le tat. et te cell. 4Mit tti»e origine commune iia^ te sanscrit M. battre (Pielei, Pv 1 15).

P«lle«. s, f. p. compagnie, accointance, i^dei-YOus : «ot< teillm, avoir des sociêtéa particulières. Ce mol provient sans doole du T. Arauçais ba«t, ébat, on du t. tt. bade, (KTolités,T. étendant Alkmié^. I. T. tê^fm.

»y«. battre monnatet. s. m, ariMre abattu et ébrancbê. Allemand baum,arbrç, baueo, b4tir, bitu-boli, bois de cbarpeote. En (r. sblivo mise en travers pour aflbrmir kbordage d^in navire.

>>iwtaéHn. s. f. jenpe fitte (Cbarieroy). Lié(^, h^etik, h, an pen vieilli, baebelétte. V. ftr. bace, bacelte, bacîieUe*. vaceUe, baiselette, .v. Ar. bassier^ baissier, jeune g^urçon, fir. bsckelier, b. tat. baccatarins. N. Gnuidpgnage croit qne ta i^ne est te bolL ^as qui signifie aAttre et g^ircon. CbevaUet te rat>pôrte an celt. : gall. baçgea garvon, ëcoss. be^j. petit.

s. f. ignorante, s. m. instrument dont , se servent tes ptnrsonues qui lient an ro«ett po(ir dévider leurs bobines, -^ est fh|açais quand il signifie àne. tmdM 4t'Mrttir9« fdmU fwc (trr et n'ierilMre, CI lindM partage avec

■\

X

BAt^BIU

8i

H jmirti<mt H em.M kii le, prtYil<rg«> fournir le te&le cTuM dxuk» «if prpTeroe* ; '

ftminén invkt à nain kmudH ^ ro fmi «tu p^ é imx. ^

rJ.

Pv V* kiffjkm ra 6«ii^(,'piM f«'j< ira rmâi.

BmmU; t. b. meUrv i prix. Omî hmudUT denundeni les oAtctcrs pq- hlkiâ; prép<^«é$ aux vrttl^. Eu fir. e'esl mi lerme de cti4s»o. qui signilic eidter les c%.ieiis à abô)^r. v. ûr. baud. il. baldo, iusoleat. joyeui, t. h. a. iMdd, gotb. balUis« lordi, a curur ourert.

Maait^ Immum/s. f. on ikkino co imiu au\ direr>c$^ r«|WHTS do menthe^ qui croissent san-î culture H ni^oie à de* g«>ure« qm y r«ssombleot comme le bniiuiu en (r. sjuhsi. m/dimt b sipiif. est peu diO^rente : herbe odorirerante. espwe de nKoihe, etr. (ail. batKOi melissa apàsthiiE^ (Darie^). Ce galkns est probablemeut emprunte. -

ihiyarii. «s. m. brancard ne serrant qu'à porter les morts. En îr. OQ donne le nom de baillard au brancfard ée& teinturiers pour èf^iier ks soiemLe baprd est une civière pour porter toutes sortes de (ardeaui. Naniurpi$^6«yaH, liégeois 6«k , bas-lat. k^àoiula ^leclica) ; b;^ulu$ daax AmmienHircellin seroble^siigitfier porteur de mort5. .Ul. babrr. civière, tùère* 0. baer, brancard, bière.

Kf«r. x'. a. doniier.^>fc^iner. I^rçr. r. n. signifie en tt. regar- der boycbe 1»«aiite /— après : d'esirerTt* t. fr. disait', comme nous au fut. Je barrai. Cf$t\i b^n fu «lu kié n»in béroi fnié'à i mèr*. . ' 'V* - ^

\U fijft'à wutriir

» ' -

s. 1. tarte commune, grossièn» 2 p«»a de mouton tannée.

s. m. imbéeilKe^pnt bouché.

W^y y», Mé, Um. adY. bien || s. m. plai&ir. bien-être, satishction,

B«Mt» keywi. Su m. imbecille { bègue. Ce doit être b mènie chose

que ba^tid; mais badaud répond surtout au b^vt. bader. tandis que

se rapporte plu$ particulièremeot à réci>s$. baoth, même signif. peut-

éuv, pourtant nes^;<« que le fr. béat nûlgré ta dUlereoçe, de siguif.

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..<S!>

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8i

BKB-BEN

Méfcéié. i. t Yiabde (enïapUn).

s. m. pireit, oiseau. Espagn, bequebos. ». s. f. habit d'otivner, habit, veste.

Bechar«n. s. m^ bec d'un pot pour qu'on verse-plas (acilement.

Bee«l. t. m. baiser. Ce mot provieifi sans dolile de bec. Selon Sué- tone (vitell. i8) les Latins ont emprunte aux Gaulois leur mot beccus qui a ipsuite forioé Titali^n becco. bas-bret. beg.

pkMkKt. s. m. mouton (enfantin) | vers des noisettes, des poires.

DieE cite ce nkH avec le fr, bidet et le berrichon Bide, vieux mouton. Il leur 4pnne pour origine commune le gaéli bideacb, très-petit, bideip, petite créature. Il compare le |;ymr. bidan» être ùiible, bidogan, petite ^arme.*

BëgWt. s.JD. bègue. A Liège bdbQ, bekUu. v. bot.

Beg—, appellation d*amitié usitée à Quaregnon ; elle ne s'adresse qu'aux enfants. On dit aux très-petits enfants bebegne, aux personnes de certain âge ehegne. La terminaison en egne est chère aux habitants de Quaregnon. Ils prononcent ainsi tous les mots terminés en in on ain et hii dpnnent i^peu près lé' son de eugne. La remarque peut s'appliquei* à une grande partie du BorlBs^e. Selon d'autres personnes, begne doit s'appliquer aux petits garçon|, che^ns aux petites Ailes, v. ehegne. * Begucr. V. n., bégayer.

B«galm»(. s. m. grand be|

Bék.exd. de dégoût.

WHeUifÊÛe. s. f. Mfîë~ée-bâquet. v. fr. bilandre, tiré du (^. byland, ail. l>eyland^ by, près^land, terre, qui cotoye ou ne Va pasii la mer.

Belt«M. s. f. osier blanc.

Belle, s. f. lunç.A Liège, fraO^.

BeUc-lMille (fa(j. caresser, flatter. Comp. l'ail, schônthùn, cajoler.

Belfl. t. f. Isabelle.

BeiQ^nlMe, iMcIf «Mlae, s. f. balsamine. /

iBealMi. s. In. tombereau (Fleurus); de &^n«.

Beaae. ouvrage de vannerie pour garnir un charriot f paniers portas par les iau. Empli iéi se restaurer, manger et boire beaucoup. Oenne est un v. m. fr. qui signifie panier. Les Latins avaient emprunté' leur mot benna au celtique. Selon Fcstus : linguâ gallicâ bcnna, genus vehicuU appellatur.' GalK ben, voiture. £2 fr. on appelle benne la hotte

i. -l

BEIl-BEU

h:,

dei» vendangeur» ; on donne le même nom à un espace clos puur arrrici- le poU»on; c'est aussi une mesure; banne est une grande inatine faite dt> branchage.

Berbotle. s. f. brebis, vieille brebis. R.-la(. berbex, lal. vervex. V. f. berbix.

Bçrehe, berce, s. f. berceau. On lit d;«ns la vie dl* Si Vjri^iif qui doit avoir été écrile au 5' siècle : et in u^ilalorio quod miIj^ù barcioliun vocanl pannis constriclum iinposuit. C'est évideninieiil la l.itinisalioii d'un mot cclt. : berk ou bark, à cause de l'analogie du balaiicciiieui de la barque sur l'eau, v. fr. bèrs, lat. vcrsarc.

Berdaelier. v. n. patauger, palrouiller, faire du gaeiiis, t'-ictiK lier de l'eau ou un liquide quelconque.

Serdacherle. s. f. action de berdacher, résulua.

Ber4akier, bardiakler. v. -a. bAlonner. Naniurois, bardachi, liégeois, bardahi. v. fr. bardachcr, gauler, l>a.s lai. bargus, ranieah, kymrique, bar, branche d'arbre, bâr liampc de lailli&, bas breton, écossais, irfaiidais, barr branche, v.art. malon pour ydii ex.de son ancien emploi.

Berdttf, berdif, berdonf. excl. l9rsquc quelqu'un ou qu*l(|ue chose tombe.

Oerdeler. v. n. marmotter, gronder. FI. hedillen, eriti(|uer. y. verteler.

Berdeleo, ease, Derdelar, arde. s. et adj.qui bcrdelU. FlaHi. bedijal, qui critique tout. '

Uerdlk, berdak su V pool de Jùmape. manière de faire lain; les enfants raisonneurs.

Bef douille, Bedooye. s. f. pi. bouc -.laver ave dh excuser maladroitcment. FI. dooijen,.all. bclhauen, dégeler. Kn Picardie on dit badrouille. Dans les Vosges, bodere,,all. bod sol, v, fr. bniy, bar faiigt; (Chevallet). -

•Berlafe. s, f. balafre, v. fr.

Ilerllk-Berlok. ady. de travers, brelic-breloquc.

Berlo^ne {balte la, èl): perdre la tête. Fr. berloipie, batterie de tambour qui annonce le moment de nelioycr les casernes.

Berloqaer. v. n. brandiller, pendiller. No- kié a yèu n' gambe cattéle, i keurt mélnant iu toit pâlies, el qualiême berloke. ïr. lo( her-, que 'tlhevalet pbce dans Pi^lénient celt. : brel. lusqa, éc; luaisg, irl.

u

BER-BET

luaiggaim, gall. Iwygiw, branler, remuer. D'après M. Grandgagange le barloké liégeois, Tient du Scandinave tokr pendulum quid, bar, bei', bre, signifierait de travers, en biais.

' BérloBgeolr«, blrlongeolre. s. f. balançoire, escarpoletle. A Liège, birlanee.

B«r1«nger. v. n. balancer. A Yalcnéiennes on dit balonger.

Berla, m. adj. louolie. Ital. berlusco pour bi-lusco. En Tr. berlue^ sorte d'ébiouissemenl qui Tait li;oir les objets autrement qu'ils ne sont. I

Bernallé. s. m. vidangeur,^ gadouart."

BertMO. s. m. cible^pour tft>er à la flécbe. v. fr. bers, bersail, bcr- sauU; berser, bersaillcr, tirer des Oècbcs. It. bersaglio, b. lat. Iiersare. Le radical est le Scandinave beria,^ frapper, atieindre. Pour arriver à l'idée de chasser dans un parc, Diefenbàch rapporte le bas-Iât. bersa, clôture haie et le bas-bret. ber:^, berc'h, défense, enclos (c'h«-kh»'le x 4es Grecs, le cfaail.) d'où berceau (dé verdure), v. fr. bercil, fr. bercail, s'il ne vient de berbii sur un type herbicalc.-'

Bcrdng, berviak. adj. enivré, égaré, la tête perdue, en balançant. Ce mot, selon M, Grandgagne, provient de baij besia à demi-ivre (dialecte de Bayeux).

Berwetle. s. f. brouette, v. fr. barouest diminutif de barol, lequel vient du gothique baira, ail. baeren, porter. Dtez tire lemotde birroucttc, mais la brouette n'a qu*une i^ue.

Berweler'. v. n. pirouetter, dégringoler.

Il«rxl (ifc eom). sec ^mme Brésil. Àll. brezcl, craquelin, sorte de pâtisserie qui craque sous la dent.

BmmIim (/a^re «^«). cbier, aller à la selle.

Biitleni, bi»llilé«ai. s. m. théAtro d'enfants primitivement on ne représentait que la nativité du ClirisL El—Roubé a eu une grande célébrité. C'était le théâtre aristocratique : on payait (fn sou (neutf cen- times) d'entrée. On prétend qu'un de nos préfets a assisté, aYe(^* la comtesse d'Yve, & u<ie des représentations. Si le fait est vrai, on peut croire que la représentation a eu lieu pour jcux seuls. Boabé passait pour l'auteur de ses pièces (ou plutôt de sa pièce) qui était en vers. Q»/bU vers 1 c'est égal, cela était bien beau.

Yolcl un échantillon de sa poésie : le prédicateur capiicin s*élev|u:it contre les vanités du siècle, s'écriait dans un élan d'éloquence :

BET-IUn

«:i

Y gr.ia pas jusqu'à Ùs marchandes d^aUumettcs

Qui porlté dés loupé à la Grecque

El on voit Us marchandes de chabots

Qui ont dés far balais jusqu'au meyeu ff leu dos. , ''

llm«0le. 8. m. p. argent. Ail. bczaliloii, payer.

Dette. 8. f. poin'te. v. fv.

Deabea. s. m. ombre, faïUùiiiç. Vr. hahoaii. Habau of^lo rroqiir- milaiiie dci> Lan')^uedocic>iis. Ce moi existe danà les vieilles langues d patois ëlraiigers; le celt. bw, kimrique, bwbacb, le bas Saxon cl le patois d'Aix-Ia-Cliapelle.bumann, boemann. Cela provient, comme le remarque ridiolikon, ouvrage Kur lu patois Rlienan, de ce que parlom on se sert du son beu, bou, pour efTiayer les enfants dans l'obscuritt''.

Hentcr. regarder, en épiarft.

Beutin,. 8. m. glaçons, qui selon l'opinion (Tes bateliers, s\-lèv<>nl du fond des rivières dans les Turtes gelées. Les an<é<'nK physiciens eon- sidéraicnt une pureillç opinion comme erronée, mais quelques modernes l'admettenl comme fondée (l'oisRac, météorologie). .'

Béxler», bénie, baie. s. m, pi. charbon de terre de la plus man- vaisje qualité, mélangé de rognons pierreux. A Liège, bézi, partie infé- rieure de la mine de houille. Linvouyer au bsi, au bsil ou à tncbsit, envoyer se promener; en disant : va-t~ein au bsil, un mo;)tois ignore ce qite signiiie bsil. 11 faut considérer que mebsil, mebsi égalant mecouye, bsi doit égaler couye, oi* coâye en terme de charb. est aussi synonyme do bexie, bsi ou ù peu près et d'ailleurs Concorde bien avec l'opinion de . Dlez, rapportée à Part. bit. Bexiers ne doit être qu'une francisation.

IBésia. s. m. indécis, irrésolu, qui réfléchit beaucoup sans savoir se décider. HoU* bezinnen, réfléchir, ail. sich besinnen, hésiter.

Bi^lner.v. Il' agir en bextn, lanterner.

Beyf r. v. n. ne pas serrer, ne pas coller. Tés solées beyté ou beylé ou belleté. Vos souliers sont trop IargC9, ils ne collent pas au pied. Fr. bayer, béiint, bllller.

Diaa. (fai). flatter. Vos verret co d'iée mi. Vous vicndret encore vous humilier devant moi. Lavoi biau ou belle-, avoir bon temps. // ia comme ein kié d madame, v. belle,

BIblette. s. f. bagatelle, v. fr. blbcitc, bluclte, étincelle.

IBIU«t/bllbot. 8. tu. petit morceau de bois ailadié par un clou et

" ^. t - .. H "

V

80

) :

4

BlD-BIiN

nu moyen duquel on tient une armoire, une fenêtre fermées || petit objet dont on ue peut ou ne veut pas dire le nom. Le sens de bilbot me semble plus restreint et être seulement je synonyme de targette en bois : biJle4-6o(bois). Biblol serait le m9t bibelot usité en France, quoiqu'ex- cliis des dictionnaires.

. Uldéi. as, au jeu de dés. .M. Hecarl le <jk>nne comme celto-brcton : hià.y.bedot.

ilidon. s. m. ustensile, chose. U imbécillc. En fr. vase. Lourd bidon. Redondance. De môme origine que 6tc(<f, ^«do(, «te.

Bl^. s. m. plaisiri bien. Ce, mot est aussi un adv., alors il a pour synonyme 6^ et dans certains villages bifi et bU. Qui preind prumier preind bié.

Bief. s. m. partie étroite d'uQ canal, par opposition à largo. Kn fr. bief est u^ conduit élevé et biaisé menant l'eau au moulin.

Bl«l|ê. s. f. bétc. dans les villages on dit aussi DibssE.

Bielle du bon Bien, moine dévot, imbécile.

Bielle da pwradlN. insecte, scarabée. Çoccinella septompunctata, la plus commune def coccinelles.

Bielle d^erage. s. f. éphémère, V^^tit insecte qu'on ne voit que dans les chaleurs précédant les orages.

Byeallére. s. f. W* At modes. En fr. bijoutier signlHo qui fuit, vend ou aime leii bijoux.

BIllMler. v. n. et a. chanceler; cahoter, vaciller, ne pas être ferme, éoinpic si on n'était tenu que par un 6)76o<. '

Btllè, Mye. s. f. morceaij de fer rond et plat que Toti pousse, avec une quelle de billard, sur une tabjc sablée,

Blllêler, blil^r. v. n. jouer gros jeu. £11 fr. ce mot signiAo éilquc- ter. Le mol biltùtw provient sans doute de bille. Les Hollandais disent ; /^yii goet door de billeu lappen, pour : manger, consumer sa fortune au jeu. Ce qui couHrme cette étymologic, c'est que les Liégeois' qui disent freiW ont leur radical- 6fte (b(lle). M. Scheler tire i)ille du mha bikM, osselet, dé. ^

Blilelenr^ Ullea. •• m. et adj. (|Mi «ime ù bilï^kr, A V Ihune cf m bilUu y n" faul gnié d- hqUÊt. - ' '^^^ , \ ^ ;V'

Bllll^, Myell^. oseraie (Bpriuage). v. %0((<r, 6diMf . ,; ,, °'^' ' ,Blnal»lé, Blii-«l»elé. s. f. contentement, satisfaction, joie, tdse.

BIN-BIS

H7

BIbMii, M«I»1b||II«). s. m. petit enfant. (Quar<>gnon).

Blaelioa. s. ni. bouclier qui ëlaii; sa viande sur le marché. Aulrolmiv les l>oacher8 du cette espèce étaient presque tous de Binchc.

Blo4e. 8. r. bande. Ail. btndon, lier, inip. band, imp. du suhj. hande (prononcez bonde) band, ruban et lien, bund, allianee, d'où la famille des mots fr. bande, bandit, bandage, banderolle, bandelette, eie.

DIndIer. V, a. bander.

BIboI. s. m. espèce, de charfue particulièrphu pays. Les beaux par- leurs le traduisent par binette ou hinel. La binelle est iin instrument de jardinage assez semblable A la houe et dont on se sert à la mnin. Le binet est un instrument pour brûler les bouts de chandelle, un pro^r Biner est fir. * il

Blqu^. s. f. mauvais cheval. Erl fr. ce mot exprime une chèvre pendant qu'elle allaite.

Biquet, s. m. traverse eI^fer ou en bois à laquelle sont ailaehés les fils qui supportent le.s plateaux d'une balance, ou aulrenient fléau arme de son aiguille. en fr. est synonyme de trébuchet ou de ehcvreau. v. fr. buquet, balance, trébuchet.

mijeole. s. f. espèce de friandise. Tranche de couijue (v. ce mot) sucrée et ".échée au four. AU. biscotièn, biscuit, latin, biscoeia.

BIver. y. n. partir [] sauter || voler {| jaillir || (Hi-e en rut || aller al duc(US9 de Meisine. En fr. ce mot signifie devenir bis, réteindre, «>tc. En patois de Liège, bwr signiflc enlever une fille, commettre un rapt et quelquefois courir comme le vent. Erine vake qui bhe, est une vache qui, au moment de rut, franchit les fossés. Ci mot, selon M. (irandgagnai^ci! est une'oDOihatopée : aussi le verbç ail. bisen ne vient pas du bise« M'urm. Celui-ci, au contraire en provient, parce que c'est un io-secte (|ui fend l'air avec "bruit. Mha bisen, vha pison, courir, queue levée, comme les beâtiaux piqués^par le taon (Bise AVurm). Autre vha : pison avec i long, bruire, en parlant du vent, d'où le f^. bise. . Blaé. s. m. et adj. batelier qui ne fait pas partie de l'association.

BImII«. adj. qui u^a que le fémin. Bissextile. Ce sera Vannée biielte quand létpouyeiron à croehetle. Ce sera aux calendes grecques. Bisotte en fr. est une espèce de dentelle inférieure, v. fr. bissétre, bissestre. On désigne aussi par année bisetle, une époque merveilleuse : écoutez la chanson :

88

Bt8— BIT

\

Il û kmt ruép« f femieilê #'

Ça heyu deêêu r lùffê iir .

Dftêu r IMU d'min martcAaN

0kl EJ toiëqu' e'éH Faitnét bintU» Y hiédu knin al plact Vian

Ohî . HingMinffutttêf oK! ringuingo^ 9l9.

V. a. fôter, offrir des vceux, un bouquet^ un cadeau. Cela semblo équivaloir k bovLtquettr qui te dit i Liège,. Bouquet parait venir du Scandinave Buskr faisceau. Bas- bret.boqct, bouquet, bo^eterùii bouquetière, irl. bad, bouquet, laM^icule, sanscrit, bad, lier.

Bitte, s. m. inru&Ion de cafô, peu chargée.

Bitte. Pénis, mentub, meinbrum virile. Ui^us inodi verba relcarre niç pudet, pigot que. Sed quod illustribus philologis licuit, wibi seiuel licebit :-heec enim vox 0b indigenanv et antiquissimani originein pnetennitti nequit. v

Converlô in lalinum sermonem quod in libro excelle^issimo cbiriir simi Diefenbach gernianicè scribitur :

_Fr. Tît, f6rsiiau etiam fr. veille («-nerf de bœuO, i^o^t eompouit cum Bre. Piden, Biden«Mponis,.Gy JPi^ nia^ point ; wba( tapers to a point ; . pidyb-«a pintle. Il» voces sunt iforsan cum ir4»tiet pénis cognât»; sed crcdimus vit formiun et capitalem formam gallico) vocis : Vis of MLT. vitis, vis«>coehlc9, scala anuulata. VUus— 'flexura, probabiliter eAdeiiî propinquilaie qu&ni vilta et plures ali» voces. cf. Drx vic8-«vis (proba- bililer derivatio) ; biàs-«>scala cochlooi in modum strucla. Gael. bidhis f.a-iscrew. "^

Ceux qui savent le latin aurQnt peine à comprendre enccii le langage scientifiquement obscur de Dielenbuoli. Je detrais, pour être bien clair, donner la clef de tous ses signes et abréviations. Mais celle obscurité entre ici dans mes vues. £tt toute autre circonstance, je l'évite autant que je \6 puis, non que je ne rende tout hommage à sa savante méthode ; mais c*est un travail que je veux épai^ner à mes lecteurs.

Ce n'èsv pas tout^.» Yotoi ce que dit Pictet, p. 78% le ne traduis plus que quelques mots : v

V

BIY-ULA

%

LaraciuQsanscrîl^ b'id diviser,feudr«,(i>rnie,sai)i>vliaiig«ri>acoiisonuu Anale, les dérivés b'eda, division, b'tHhina, Assure, b'idakiY, épée, etc., auxquels répondent Tirlaudais bid, bidcan, baie, séparation,, bideo^. ))oiguard, et le Gallois bid, haie, el bidaNv^, ëpée courte; eu prenant les suffixes ti et ta, le d de la racine se cbaugo ou t ei il en résulte b'iltu, li'iltl, fragment, morceau, nuir de lenv, <"eijiir, lissure. Les foi^ies analogues de ce cbangemeut en irlandais, sont billi, blessure, bitli (erse bithis) cunnus el par extension, femiua, luulier, etc.

En ayant égard à brz biiis, cité daus cet art., on trouvera, je pense, Torigine et la valeur propre de begne ou 6m, surtout on le cunip. à celles de chegne^ chin,

Biyelle. s. f. osier, v. fr- biinsii, viuio, osier, 11. wilg, saule, brel. bezo, bouleau» lat. vimen.

Blàge. acy. pâle. AU. blass, pâle. ,

iBlAgoe. s. r. bavardage, loquacité, aroi n bonne avoir la langue déliée. au loubak, s;ic à tabac. Le dici. de IWeadémlu admet le mot blague pour sac à tabac, mais n'acvueille pas blaguer; cependant on s'en sert |¥)pulaii'^ment en France.

Blagner. v. uv bavarder || se vanier. AU. blackerie, pedauterie.

Blagueur, s. m. et adj. qui 6iayu«.

BlumniMi. 8. IV pla<iuotte. FL blamuser. Kn >Vestpbalie, il y a une monnaie d'un huiliènie de ihaler (iJvirpa4G*) qui a revu le nom de bla- muser ou blaumuser, ulau, bleu cause de ralliage) et miiuxo, monnaie.

Bliirii. Ce nmt u'osl\usité qiie dans celte phrase: leyer ain blan, laisser dans l'embarras, y. u/iin.

Blaao-lHMiii^l, bliiik*lM»wié. s. m. femme. . Blanehlaiaeur. s. m.Vuvrier qui badigeonne. Eu IV. ouvrier (itri blanchit la toile. \

Blan-bo. s. m. bois blanc, peuplier blanc.

Bl«||,'*<io. 8. m. flatteur. L^t. blaudus. Les LiégtH)is disent blan-eou (cul); ce qui peut faire croire que blaudus n'est pour rieu dans l'alVairo. Au reste blaudus avait donné plu\ieurs mots au v. fr.: blande, blanilileur. flatteur, blaiulices et blandie, caresses pour tromper, blandir, caresser, flatter. \

/ JMwa-dal. «làlgl-blaao. s. uî. piuiaris simple l'Iunammaiiou e$Vl^gere et superticielle. Ou réservè\le nom de éoigl-d'oiive (v. ce uioi)

'^^

90

BLA-ttOD

IKMir lès panfris le travail fuflamnuitoire a lieu profondénieDl, au- d«^u8 de la gaine dos tendons. .

HlèMié. s. ni. variété de firomeni dont le grain est' plus blanc que celui dut (W»nieul ordinaire. AH. hiass, pâle. Peu<«ètre même origine que blé' : B.-lat. bladum. 11. biading» pKiventUs agrorum, ags blad, sclavon plod fhictn», ; \ ** '

Blé(|»rii romiiM din at'ii ) locution commune qui répond à celle : pris comme Henri IV sur le pont-neur.

Blé {içilade de), mftebe, boursette, doucette, blancbetic, vâleriâua locnsti: L. FiXcJam. négative. A d'autres, non pas, néant, point dtt tout.

Bleflkr^ Beflliir, BleflWv. àdj. et s. qui 6/#/fe.

BhMfe. 8. r. p. bave, salive. J/i^ d 6/^/f« kié. Manger à discré- tion, saflfs discrétion, avec excès, en goinOre. v. IV. beffe, bave,, ba'fl^rd, qui bave : et encor estoit-ils tiex qne les belles qui lor ebaoit dlentier le bouche H terçoit et Tordure ausl de lor vis. De samt Ysabiel. Esp. beTar, remuer les lèvres, befo, lippu, dialecte de f huringe, bâp|)e, gueule.' bouche, fl. ballen, blaffen, aboyer. CVst probablement l'origine de h double formo fr. et montoise, malgré une différence de stgfS^iflcation.

Bletfbr. V. n. baver.

BI«flWo. s. m. bavette. ^

B|oll, V. n. devenir blet. (Blet et bletiss».:^ sont fr., mais peu dsités). En dialecte bavarois, blâtteln, eoçnmèncer à se pourrir en parlant des viandes. Eu v. ail. bleisia, tache Mené d'une meurtrissure.

BImi. s. m. bond. Bon— i** bond, terme de jeu de balle. BLONaiiil. V. erbhnker,

BlMBltl s. I. boucle. Celto>breton, bloueq. FVit f— dit gueule. Taisr toi. Mets M flrein à ta langue. '^^/

Bl«lle.^s. f. sabot, espèce de toupie (Toumay). v. heibMte,

B«. s. m. bois. "■'• »x ,jç

B* #«r«idlMe. racine de réglisse. <r p^Wy*. Énble. It. boseo, b.»iat. buscus, fS, bosch. >

Bo«lie. s. f. tMMse. Fl.^|K>cbel. \ $. |

B«eli«. a4i. bossu. •, ^ r-i^-

WUéè, é«. a4j. gottOé, t\iméné, anléinàtié. Eu li^is il signi6e courtaud, trapu, nabot, ragbl. Ce mot semble provenir d'une racine celliq. both, rotondité.» '

A

BOÏ)-BON

/-••

/

fVl

i Bo4«r («'). V. r. devenir bodt. Ce verbe est ilèfeclueux el u'atiinot gîlère que Vinfin. : Emmt mau s'ra 6<//d outtif^ emme diaù coumaincke as boder. Mon uial (de denU) sera bicntùl passé, ma joue couuueuco à se tuméfier. s *•

lloéll«. s. f. $0Mj)irail || très-pelite arinotre eu ^fftur |{ excavation pratiquée dans une nmnulle i>Qur en marquer la mitoyenneté, v. fr. boëstc^ bas-brct. boëst, b.-lal. buxtula boite, quia o buvo eouliiitur. Celte él^mologiejie.uie semble pas fort satisfaisante au point de vue de la signifleatiou. J'ainio mienne prendre le v. fr. baie, ouverture, lentHrc, bottelte, trou, ouverturéi liégeois, buwtUe, ^jilousie, sarb;)oauo, bmci, ^ganle^'fVirtiveinent, l).-lat. Uiyeta, sentinelle', v. ail. biUo<j, aiioudii'. iVne, IloiHie. s. f. pièce de cbar^tent^^' qui s'assied entre Kvs jamlH's de force. ^

lr« (e*). s'euîvrer fréquemment. On employé 60ÙY d'untj*iu^u- lièrc ihauière : es atur boit del graisse. C'est une curieuse altération de : sou cœnr bat d'allégresse. Ou dit aussi : boit du Uùt. .

Boilma, s. m. s. mesure de TOurnay pour tes moules.

BolusKe. s. m. some de terre r€(^e.

BAneAs. f, bombe U gros coui-^iau-.v. ec mot. FI. lK>n). tat. bombus.

Bondi, s. m. rempli. FI. bindeu, bond, gebondon, lier, ail. bindeu. band» gebuniieu.

BoM4U«. ètxcl. mon Bieu !

'\*

Bon Dié! ^mç voi asté candjé ! \1>JK vos r' coMNoi, v'iMx mainbruchtf ; \ox atYz en tout m' n^amitit ; tintin, quand vos vourez^ ju su§ pftlte à m marié.

(Cbauson de Quintin. v. f^uidnainr.)

iWN^*t. s. m. BWi^etle. s. f. botte de lin, d'allumettes. Liégeois, toN^f, boll. bondei, atl. bûudel, )>aquet. % - .

Boaae. s. f. boruè. v. (V. ^■^. i

B4MKnl«r, lNNi|(al^.Ti|. m. s. mesure agruire'qui,à Mous, se divise eu {rohfournêU ot^/ouman^r onjoumeu. Le jourual se subdivise en

'■"'*

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4-

n

WW-BOT

qpat« quartiers ou quarterons et le quarteron eu 3G tei^es. v. vêtr^. te bonnîer»- 1 heot.i66t5l, ••■»&. a(tr. ftoiM ff etmd.'bonx tt gros, signifie bien chaud, bien

P<^«»t.«. m. écauratl. €e aoni vient satts doute de fto, sé^o^ir babi- tuej de ranimai. 'Daus ie? viiiages on dit : bosquet, husquetiau. Dansées plus éloignés on dit spirou, | morceau. En Ar. boquei signifie pelle, outil de serrurier, écoppe. bans sa dci-uière signir. boqwt p^uH être une corruption de bouchée. . »

Bvirali, Mreame. s. et «4}. habitant du Bolrinage. Ce niot pro< vient selon les uns de ritt. bauer, qui signifié paysan, ^lon les autres de bure ou bore, qui signifie puits d'extractW. JBoren en holt. signifié percer un trou. Bohren en ail. a la même si|nification.

La tradition nous rapporte que les premiers Borains vinrent à Fra- meries, du pays de Liège, pour rexploitatiou de la houille, plus ancten- nemeut. connue dans ce pays. On explique par la différence qui existe Tort notablement entre le langage borain et les au^s dialectes wallons. Je ne trouve pourtant pas de ressemblances bien firappautes cfntre le fhrai^H20ii et le liégeois. Xe raeilleur ai^meut se trouverait (hftos la prononciation de quelques leltces, par ex. ; j et g doux qni se changeur «9 4i> <%> (<* encore les Liégeois changent j et g en tch). ta plupart des mots borains inusités dai^s nos autres villages, suit inconnus à Liège. Quant aux termes de mineurs, queliques uns sont les mêmes, beaucoup sont difl;érettts« .

PtorlMige. s. n. pays comprenant tes; villages de Jemmapes, Fra- menés, Pikturages, Quare^nou, Homu« «te. , el dans lesquels on s'occupe principalement de Textradioii de la boaUle^

WmMkjmr, y. a. traf ailler du boS; Bas«lat. boscaieare* lignum casdere (Ducaiige), fl. botidli. v . ^ , < ' .

I. s. f, p. Yleux niorceaux de boit, s. m. pivert. FI, hosch, boi8« . ,, x,,

». as. m. et Lelier, uMltre, maîtresse aim éubus^ sèment et surtout d*uue auberge ou d\m cabaret. Ces deux mots «ont fi.: baes et J^aMUiUuie.

tt*lt«llii*^|B. petite bM^llft. AU. boqi. Ch«kMiM, ÛI«R ^ k diminuti/all. V, Ûr. botequia.

ÛOT-BOU

î>r.

L ne s'employe qu*avcc eourl. Ein rourl et bot, #mh# courte ci hoUe, uabot, naboltt^. Je ne connais le mot Ar. qu'uni à pied. FI. iKtt, éinovis&é.y. eilftçtU e% niambot.

Boaeaii. s. m. lieu de prostilution. Boucan, employé pour (a|vai^i\ est français; boucaner lest aussi, mais pour signitier faire sécher à la fumée, aller à la chasse des bwurs sauvage^, etc.

B««««neaii^ii9. s. f. galette (V. couktbdi). FI. boekvteilkoek, liit. gâteau de sarraisin. v. bouqueU*. ^

B«a4Min«r. V. n. faire du bruit, tapager. Suivant SJenage, le boucan était originairement une sorte de danse, du nom d'un maitre à danser qui vivait encore en i(U9.

B«««Imb. s. ni. buisson. Les philologues font venir buisson xW buxus. liai* bosTo, esp. box, ail. blichs, buis. Notre léniH" s'acoomnro- derait mieux de Tall. busch, buisson ; m&i> voilà que M. Scheler dit (\w TalK parait être emprunté aux langues romanes. A défaut de l'alh on a le fl. bosch, dont Tatitiquité n'est pas contestée, que je sache.

BUmdkMMM. 's. f. ombilic, nombril, tout le ventre. Fr. bedaine, v. fr. boulaine, dérivé du gall. poteu, boyau, bogail, umbilicus, lât. boiu lus', boyau. Ou lit dans Froissart : Ji^sques à la boudiné.

Ditin! (ter) vo boudtniu kA^;

Si elle mi kié gnié^ on vo V coupera

Dian, etd.

Dittn (ter) vo boitdenne (bis)

Dimt (ter) voiàoHd«nn4 kfra.

l

BMidttBiMi. S. m. compresse |H>ur so4ilenir rombilic des nouveaux nés et qui est serré contre lui par le tlrtNj^iaM. v. ce mot. BMMltii«lr. s. m. instruni^l pour faire les saucisses, etc. 0l#«bi. 8. n». «anouièrtf (Fh^ûrus). A Liège, boubal. M.''Grandg:i- gnage com^uire ce mot à notre hnquMk (^J^oi), toutefois il trouve avisai réguliif>r de le rapporter à èonAe (6«if«« fétu) ou même à ^uA«,,i«xrutc wallone iùù^itée de ètiM. >

>. t. f, réprimande. Ce mot en fir. désigne une race de chien >. I. 8. eiïidj> gournuiiid; m Ar. sigaifle.pUtsant,«(Uuédicn. I. s. f. govrniandise en fr. pUisauterie.

^

»i

llOU-fiOU

à Mon», nab doQ( m fki'k beaucoup dai» pilu&ieurs vtUa^. Lor&qti'à Ouarf^nou et dans quelques autres lieux» les eulauts eflh)vé$ d)^a)andeut . ce qu'est ce fioupa, on ieleur d^iifi : mur hUu* qua 4«s êtiHts lituci^ fN« util 4u fier tt qm kit ttu fU^ttnnH. Uu antutat qui a d.e« deuU d'acier, qui. se nourrit de fer et ce... du fil d arelol.

WHêmgi^t VMm;«tle. i. t sse, bourse. C'e&l du v. fr. dertfé dii ceU . aucieo dont les Romains ataient iait bu^sa. .

>»Ht»«i. s. m. traverse ronde de cha»se> de ridelle. >- é[tskMU ëchcloo. Ce «KM e«l français» mais àius une autre si^iâèattoii et.il un^ employé que par les manufacturiers ou par les aucieus àiHeurs. V. Hu^o eependautJ>mpk)ie dans j^otre-Uame de pMVi, All< boti» javelot, bol), pois, b^tolierré, bouille.

B»»incini, 9mmlÊ^. s. m. ^u sans em avec ceotbres d«iE bo»$« dans laquelle ou lait botiiUir le lin^, la vaisselle.

Bm^aju. s. m. tenrain mouvant, saible^mouvaut. Es liégeois boulé (t. de mineur) est k^bouillounen^nt causé par le reAHilemettt d'uae eau d'areine, bas^breton on appelle boûilben<dro la fbadrière, la terre molle et tremblante. Boùilbeu, plur.boùilbepiKxiisiulémeut sigui^ boue, bas-norm. bottçue. ^

IkHibuMer. y. a. pousser quelqu^wn avec mépris, insulte. Ce mot sên^ile une combinaison de balancer et de bousculer.

■•iilëve. s. m: pen^Mlne épaisse, eulant très-fort Ce mot est une corruption de boulf^dd^ue.

. BtNM«. s. m. bouleau, arbre : betula : fialUca b»ec arbsr (Pline). Cora. bedbQ, b.-bret. béid, ^11. bedw, b.<lat. boula, v. Or. bovà*, boulel.

BméImt. t.^ el réi. tourner, se rouler, partir. I'a-l'»aiilrr; te promener. En H bouler se dit du pigeon enflbnt sa gcorge et du paiii qui se gonfie. En t. d'argot il signîlie alleiN , ». ^

PmiM, s. m. briquette, faisi (v. ce mot), mouille et battu dSatis une forme de 1er. . ,

s. il BncadellB. Es wt» petits wMue* s. m. boule, peloton. V. fr. bourM^ p. V. *. pelotoner. "^ *' *

s. f. plante, sarratin. la fiiriae qnll fonniit | jeu de pe- tites Mies, oseeleis de nKMilon pour jouer à ce je«, mnrceuu de ewvre

. ^

DOU-BOU

i»:.

tie kl forwe de e«s «i&e)ei&. Fkim. boek->veyl $arrauo, aU^ buciiTweueu- ^goiiênjl iiUéralenMtnt frouteut de héfre, à transe île h fonue <le b graiue qui |^îss«iiil>le à U £iioe. 8 fi. bîkkel. jea d'o^>i»e)«is.

B<Hi^«ia«. s. itt. boule de terre cuile, de fer, pour jouer au jeu de .doMfufih I —> 4* <ore*«rf. Cailloux siliceux qui )- ressembler et oui pris une fonue à^ peu-prèâ roude eu roulàut aaus les fleuves ou daus k tuer I bîscayen; ..

■(••rk^tle, Birrlb*lte. s. f. brebis. Eu fr. bourbotte ou barbotto X est uu poissou d*eau douç«,

0Mir«eler. v. a> bossuér, déforuier,' Taire des bosses à ttu vase métallique. II. Craod^gua^ tire ce mot du dialecte bavarois, du verbe borteu. taire saillir, projeter eu -^ebors. Il douue la m^^me ori^iu^uiu èoui^it liégeois qui est tiotr«« )H>Ni-cùiMt v. pourceau et abaurstr; ii^is peul-étre «st-il uu dimin. du v. fr. bouer, marteler. '

B^iurdoB. s., m. ou douue ee uom à diverses es^tèces^d opbris, dout les fleurs ressembleut à des uK>uehél| uu le douue aus4>i à quelques ort'his et à la jaeée, ceiuaurea jacea.^ ^

ii««ri«fidler. Y. a. tourmenter. Vexer ,^ faire .souflVir, martyriser.

B««riq|M. s. f. grosse balte. Eu fr. àiK\

H^url^iier. v. a. froisser, meurtrir. It a leif^ kti Us puns, i s^nl (oui kêuriffmès, tSîUt-étre,coiume 6oNr«f/er,diuùu. du fr. de techu. bouer\ luarteler.

K«iirler. y. u. filer, couler : y hourle court. Il est trop faible, trop court, trop miuc^, largeut lui mauque.

V B^Mirletle, k^aHblto. s. ni. boule, tète, tumeur arroudio, renfle - ujent au bout d'un bàtou. Uu v. Ir. espèce de massue. / |N«rr«. V. goHrf, _ '

/ MifwNwtle. s. f. petite bourse. eu franvais est la bourse à i^as- / leHiC plante. ' .

/ li«ii«ie» MasI. 6. m. çbute du rectum, sortie de Tintestin par le l toudemeut. A Valencienoes oo dit bouiiite. Y. ikèouximHtt, tu gall. potett,ea bftS'bretoo bouaeUeû, boyai|||FV. èouiiriiiMr.

BttiuJa. &> ut. lieu de prostitutiou 3 amas, rêuniou ^étordouiWe ^ > saillie qui eu est le résultat, y ktmkht fmi Wn hou4im âi»im «' mui-um^ . Sa cbemise est rauiassée sur un poiul. Eu fr. ou se sert aussi du mol bottsiu ou bouiiu; mais il exprime uu amas' de (^la<-e spoii-

/"

\

9t

BÔU— BOV

fieîise. iOn doDDe enoofe ce mm à la erôèie tefeâr» ie h fkna de Uîae;

DguM tt liens de ««illie, loum senMe p^roTenir du fi. bpeseM pu (fo hiU. Im»» 8eiB,.iDMMeUe.'

Bëi^er, ▼. a. el a. aj^tr, laettre, Ûire j| ceotiuiier | fkter. Ea T.ir. verbe ael, siguifiant loeltre; U «si eMore employé c«imioe neuire daas quelques sîgaîficaiious apparteiia|a(l aux iaé(ie»( art$, elc, Esp. boiar. T. aU, boieii.

Btei^ybeu s^ ni. lorsqu'il a la signîficaiioo firaïKaise: «in Men^ «in f re» ~^74Ni èoirlifiM .' Ce moi est ^«iuiu peur si^ifier événement, accidenl. id n* koutipu! dans^quelques villa^ on dit tmâty Mtnto— ponrienir-^r •: ,

Meailiie. s. f. pierre ou briqiM dont la partie étroite se montra à la fii\*ade. En fr. e'est le eiuitraire. ^otste en ellet la défiuit une pîer«re placée en )oi^ dans un mur^ la Qirrg^r de ÛM^e ; c e«t notre jMmarrru^. \ r. ee net. ^f ' '

■•«l«ni «TMr. s. m. ei>RM(ie ji^our les Ar. c'est ttoe espèce de i:euau> cttle double. Ces! de plus le sea«^n commun, senecio.

K S. f. Martine» beurrée, ail. butter, beurre, I, boterbam tartine.

iN«lihi«. 9. m. t. de ebarb. pièce de bojls placée dans les galeries pour empêcher Téboulement des tertvs. *

llfltie. t. r. t. 3e cbarb. milieu du tirage» époque )a bouille •lUrtite est de la cieilieurei)uaiilé.

, . PiMtrawy». nombril, ventre. ▼. fir. bouteril et boutretl. A Nanur et à Liège wWkI nombril, b.-lalv botulus.

liMiir^Mi, k^avln*. ^iNi. gule^ie de communicatiott dans une bouilUére. Est-ce boyau. leriM militJtire? est-ce un dimin. de k^wêf Un bouveau en fir. est un jeune bceuf, ^v

r.T.n. tracer des èemmni» | Mdit aussi du travail de la taupe. iy«i. tv M. boyau, cm —, reetua.\

t. f. bute, inerte, maliÉNtèt 1 1. de Jeu de laurpW. On,

l^it quand le sabot s éibapite de la iijidk «tus tounMt «mi quand il

tourne sur le dos. A Uége on fi^i bert^'iMi #and on inanq;«e $uii fN«|»

à cbane, au quUle». v. IwiMr. fr. bousàlei^^ fiiire aaal'. ^

!!•«•. cuve (FrM[^eri««). bas-lat k^um, ifyp**» caveau .'liu>'a» eeUa

e:sr-

pkM

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BKA-BHV

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vUuirta ; fcttwme Rob«f rt Kwsekn eusl d'an^ulure tronvv une Ww ott-cav*^ oiiYerte. (ivicaug^.) .

».. s, f, brissjêe. :'

r. t. à. dissiper, gàler : hraéUr f wtétiirr. ikiH, brJkl |»nv

àïii^ brader prodilur. Ainsi' br«4er r mfiifr serait trahir.

ttr«ii<4Hk>. s. f. dépense folle, acliou de IwiMÏfr. . BrMl«é. s. m. qui ^r^d*. . —^

Brailler, lkra>er. *.«. perdre du leu»ps fr.. par^er)beau-

et>up. ttralllarîl, hrmymt4. adj. et s. tr>iiwrd. jH'Wouue K-mo l m fr,

bav-ard. *

BfStaTs. m. brAU. maiièrt» ftvale. UaboUis ai>aii bren. rur-^tu* «m wlui qui esl peu genérx;ux. Cesi fOW«N<f etn—^ iviif »' Unttrrnf. Cela esl fort inutile ou cela luoulre la saleté. Ceha-br\t. brein. jH>urn. f:jA\. br> m,' ordure, pourriture, ^aèl.. exmr. brditt, bre(. bre*»o >»m.

Stralii d'agjMiswp. s. ni. ^owiiio des cerisiers, pruniers, abrii^aiers.

Brala dr#rey«. »iu. céruuhn».

Br«la à* vU». s. lu. coup que se donnent les enfants de quoU|U4'> viUaiies, en jwrlanl' im_d<SlgLiduu*^»u? cMensiou forcée et le Ukbant vioUnimenl contre le t^tToTKttilaugereui fcit :jonvcnt jaillir k' san^

par les narines, '^

Élr«Ui«. s. f. brehaigne, bour-. braim^ B.-bnM. braben. fe^mme

stérilel < ,.'.'■

Br*lr». V. u. pleurv r ; ' se plaindre iut-essaranHnit de s<ui |v'u de succès au jeu , aux affiiires, etc. kn v . fr. , pic. , uorui . prov {hw pkHi - r«r. b.-lat; braiairv, iri.. breas cri, braj^im crier, brvt. bre*)^;*. ï:aH. bradai crier, br*i ou bnet eu r, ftrr signii? cri ouplours.

' ' '"

Kl kié fkk* ti ti ftimmt (rail.

Brtilrle. *. f. »«• «r»»* «W nous aurons eucv»re de> cris, dv< Uœe«itâikMD&. ' «

'Bf«ly«r4«Mi plot^ 4rèyiir4. s. ut. qui (ruil. Br«ly««, BÎ4y^wrt« ou ^^rwle. Vu Boriua^ BmitiviM. pkMirettr, pkuretts««

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Mrtdf^m, hriyou (avoir el) 4tre en disposition de pleurer. L'ein font a eo r—, il est encore niaitssàdfe, pleureur.

Bmlxçlle*, 8. t. pi. t. deM** de charbon. Houille mcnimV "' -1 ^Branalii, branoiain, brafmain. adv. beaucoup. De bravcmeut.

Ë$rm»âl, hraa^lit, v. a. l. de cjiarb. caifeuircr, boucher les r<;nteH du cuvelage. est fr. dans d'autres signincations.

firiiiike. s. r. branche. Rret. brank, brenk, lat. bracchiûm.'

HrÊkqmi. s. m. pois à cosses larges, souvent tortues. ]Hangoon$-loul lardiT.

^fir«i|aell«. s. m. gros clou servant aux baqutleurt. Le demi bra- qùelin est plus petit. Braque en fr. signifie pincç d'ùcrcvissc, etc.

Brave, adj. propre, endimanché. || Corn ain brav\ s'il vous pluil, ' je vous prie. Fand^'icisme. On dit de même : corn enne belle fiyc, corn ain biaufieu. Vous serez un aimable enfant si..... Le mol brave a Kigni- flé en français paré, jusqu'au xvii' siècle. Il est d origine probii'ih'ntont celtique et a passé dans diverses langues en prenant des signilicalions diflcrentès. A.utre(oii* un bravo en Italie était un assassina gage, au- jourd'hui c'est un arti8te*peintre ou musicien. V. Ampcrre : l'ormaliou de la langue ri;auçaise, p. 204. Il est venu en .Vil. vers l'époque de lu guerre de 30 ans, selon Dièz. B.-brel^ brav, breau, brao, beau, joli, gentil. V :

Bray. village du Ilainaut. V. fr. boue, fange, limon. Éçoss.-irl. brogh, même sign. bret. pri, gall. priz, argile. ~ Brayélte* s. f. pan de f h(fmise qui s'échappe par un trou de la culotte. Les enfants poursuivent de leurs huées ceux dont la cheinisc passe de cette manière; ils crient : al '—. En fr. c'est la fente de haut-de-cilauste> Braie, braye, bragife, bragueite, ;Soiit parmi les mots les plus incontestabjement tirés du v. celtique, d'où s'est formé letotinbracca!çt(gMtlia)1^accata,, aussi fif>*itM (Diodef.). En bas- breton bragej:, bracs, en mWou bryccan, esp. bragas, ital. brache, gaël. bf iogis. , " \ /y

[Brella. $.' t. ciboMletie^jClveUe, plante || bagatelle. || T, de jeu carte basse ; le contraire de carte marquante. iV vénex gnié co at^é dés . FI. préel. «babiole, bagatelle.

Brella. s. f. assez long espace temps, de lieu. Inusité à Mons, mais fort usiié au %>rinage : du Pasturage à Mon y gnia n' bonne breUe.

^prum^m^MH' tmi0m»*»

BIU— BHI

!»!»

Y gnia n" brello qu'on n' l'a oyu. Il y a asso/. loin «le PAluragcH à Moii^ ; l[ y a assez lofij^Uiinp-s «lu'on ne l.» en. Ihiiii. Itncdie lar};(Mir,('l('ii(lnc, espace. A Mon» ou se sert de hrcllc pour tii^(iissi(/n, dispnlV. l>an . (!C sens, il vient de. btelter, lequel niot dérive, selon, eeVlains aulenrs, d'une espèce, dV'pée de Bretagne, et d'aj)ièH M. S('lieler, du nonl. brela, sabre.

IBriak, s. m. gAehis, fan^^e, niargonillis. V. l'r.' inai, hrak, hialiic, irl.-écoss, bro;;!), boue, bas-brel. brais, fanl^c

ttriay, bribaye, s. iir. petit mouqml, épervier^ bnse. V. l'r. biii ^ hier, ép(;rvier bAtard.

Ilriber. v. ii. mendier, gueuser. Vm fr. briber sii^nifie in.in;:;er avi dénient. V.w espagnol bribar irfitîhdier. Dans b; v. l'r. on s'est aussi sei \i - dti mal briber pour qu<Her des bribes. Mais d'où vient ee mot : biibe? est-ce du gall. bt'iw qui si^^nifie fraginenluin?

Bribeu, cnuvi. s. m. et l'ém. celui, celle qui brihc.

lirlbonzer. v. a. salir, ladier. V. bronzer, («ail., corn, britli, bas- . brefon, briz, tacbct«'', maculé, bijçarré.

DrIciMiador. v. a. ganpiller, dépenser i'olleuKnit, laisser perdre, ne pas soigner.

Ilrlchaudeu, briehaudear. adj. et subst. qui brichnnilc \\r\- faud, en v. Tr. signifle glouton, grol^mangcur. lirirauder'venl dire dis- siper. Bas-brel. brifu, manger avidement .

Brla. s. m. bran. Urin, en fr. signifie morceau, f(>tu. Kabelais se KCft souvent, comme IfîH Moiitois, du mot bren, excl. pour reliiscr, brcl. bren matière fécale, Tumicr. V. I!;ratrt.

Ilrlqncr, en. quelques villages iuuo( if'., v. n. aller de ira- vers, être ralde, Tfi cheveux- tn-iquclé , vos cheveux sont mal arrange-^. De bric et de broc est fr. pour Higuificr do travers et de pièce et de morceau. AH. brechen, gebrocheii, er bricht, changer de direct ion, briser.

Briqteel. s. m. grosso iranclie de pain.^AII. iTrechcn, er bricht, briiier.

KrlMMi. s. m. brise-bouteille, qui brise, qui détruit, qui use beau- coup. Comme le fr. briser, l'Ilalicn sbrizzarc, de l'ail, ou du ceU. ; V. ail. brizc éclat, chicot, écitarde, esquille, ail. brechen rompre, néeil, brijselen mettro en pièce, uniior. brisa, fgaW. briwsioni, irh yuog brisigii

-^

%

100

Bni--fifto

rompre, briser. Daprèi Pelletier, b.>bret. brela; dans Davio6,brjwo U'rcre, Irl. brw broyer.

DrlNéander. v. a. briser sang sujet, détruire f^emcnt, agir en briioc ou en briihaudeu, lig. user beâueoup. Das-lat. bri8chiar(s ffan- ger<Sp|rrorare: perforabantureuim moneto; quarum cursus proliibebatur. (Ducange.) ' , .

ttlrocàr. s. eladij. pleurnicheur ||.qui parle avec diOicultc. En v. fr. bricar Signifle bègue. V. braquer.

Dr«eh«M. s. m. dépression au bord d'un pot, d*un poêlon, pour facillRir l'écoulement du liquide qu'on oèjtiait versiir. Brochi,. ribrochi on hamurois et liégeois signifient regorger, en partant d'un liquide et 6roc/ion la partie liquide qui a jailli. M. Grandgagno fait un rapprochc- mcnl avec le v. ail. brësten, brosten et l'ail, mudernobrechen, rompre, bersien, crever. Mais notre •— n'cst-il pas \\é au fr. broc, pot, dont il est une partie. '

Broil, broitd. s. m. pain. Flam. brood, alhbrod, uorwégicn braud, . tudesque br<)t.

Drodlav {reilef ein). rcstor'icourt, être embarrassé. D'4fnbroglio ou de l'esp. brodio, ail. brodem, fr. brouée, nuage ou cntlu du gall. brudiaw, raconter, lequel remonte au sanscrit brû, dire.

BrjiliM. s. lu. arbre rabougri, tortueux.

Br«kall. s. qi. boite Aux* allumettes. A Liège oh nomme les allumettes brpkales. A Namiij; on les nomme brokalu et 6ro- quiUeê, . ' ^y ' .■■-■■'.•'■'■ ^

Br«»My«i, brMiUllM. f . f. pi. broussailles. || choses de menue valeur. FI. brommcibexie, atl, brombeer mûre de ronoe.

llr«MelM (r eay<tu /2i^l). ftiit reculer.

Droneher. V. n. reculer. En fr. broncher signifle échapper, faillir.

Bro«t|N»ll, brooeliîSpoll*. A. r. crudion, espèce de bouteille en poterie très-dure, Ce mot est fl. et peut se décomposer en bdonst, «haleur, ardeur 4- pot, et il s'expliquerait en ce qu'à la vériiéT tert à contenir de la bière et d'autres liquides, mais par ce que souvent on la remplit de soble brûlant et qu'où en use daus les lits eu guise de bassi- noire. Ainsi pot dechaleurv^i^v.- ..^,^;,:,:.. , „•• ,'■■ ,'- - ,,.-■.■■;:»

Braque, s. f. broche H i( à n* à $' eu. Il a une attitude raido, orgueilleuse. V. Ar. broc, b.-lat. broca, brocca I^rociie, b.-bret. broch

imo-HKo

101

^

illénc de cordonnier. É^n - iV. broquc ftigniflo dent courbe, défentie du Hunglier, lat. brocchus dent ai)i;uë. HeiUr ein ~>- être arrôlë oourl.

Rpoqne. morceau. Ail. brocko, brockcn m'tSrccau, miellc.

ttpo4|acii. s. m. pi. iirgenl. J/ a bramient des ~. V. Tr. broquo, double liurd. Il peut provenir de mômtquc le v. Tr. du nml ail. brnu- cbcn, servir, comme le mut liégeoiii aidan Itird vienl du fr. aider. Il y n encore l'ail, brocken petit morccau^mictte. . Dro<|neiniir. s. m. braqucniart. . .

Ilroquer, en ccrtaiuH villages DnoQ(iié.'£; brokeye,y brok. Ucu^Iim-, mugir. Fig. chauler mal et fort, gëmir comme un animal. Bret. brcOgi, gall. bragal crier, ail. blOckon beugler. H a aintaindu braquer. Y n iai ffnié à qu6:slol. Il a entendu qucIquQ^cliosc, mai'8 il ne sait ce que cela signifie ou d'où cela vient.

Droqueleur. s. m. ouvrier bra!>sour. .

Ilroquelle. b. (. pelile broche.

Drouehe.,8. f. broHse. Kn angl. brush, fi. borstel, ail. biir.sio, v. ail. borste. Ça li fait ; CcKt mvr lui un espoir dcçu.

Droueheiër. v. n. mai^cr beaucoup, se panser. Conuplion sans doute de brouter, manger en bêle. Y. fr. brou^ter, manger. || Y. a. bros- ser ; de brouehe.

Droiigii«r. v. a. écraser;, provient sans doute de broyer. Moins usité querbrougner qui a une signification un peu difle rente. Y. ce mol.

Di*oullliiM«r. v. imp. bruiner. »

Drenskiiye. broussailier. Bas-Iat. bruscia, ail. brùschr brcuscb.

Ilroulolil. cri des bergers pour exciter leurs chiens. .

Drôaf«r. v. a. brouetter, voiturer.

Ilr&aleu. s. n»r^oiturier dtt T^rasscurs. En IV. un broueiteur est un homme qui tratii(B les personnes en brouette. Un brotieiiior est celui qui dans une brouette cojiiduit des (erres. Boire comm« «in . Los Liégeois qui n'ont pai ont Tavoir; car ils dlseul brouwtë boire abondam- inont, cornmtf etn . ^

Brouy«r«. », f. bruyère. D.-lal. bruarium, bruera, gull. brwg, bas-bfet. brdg.

Bronier. i. a. salir, màchurer. On ^>«(;afNa/« brauié qu" pa n'ain noir pot. 11 u*y que c^x qui oui uo défaut qui le reprochent aut autres. Brz, kymr. bris, bariolé, bryk, tache,

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402

BRD~Bl)L

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Lti voit . Ço que Ton Domnie, m quejquei proviuces de France, le» rois inAchurés^ o'ett roctave do la rôle de» Rois.

Brnasi. B. m. iMouelon.

Brl^•r («7< tomber dans l'eau trèa-froide, || BrûUr i payaue. Lors- que, dans iiot villages, ceriaioM maris oui surpris leur femme od conver- sation criminelle, ils ne irouveui rien de mieux que de porter leur paillasse dans la rue (quelquefois vis^ù-vis de la maisi^on du ft(^duct«^ur) et d'y meure le feu en criant pour attirer les voisius et rendre leur in- fortuné bien publique.

Brilla, t. m. linge à demi brûlé pour recevoir ré|L|ncellé du briquet.

Brune, s. f. lolr ; i la brune est uqe vieill<f expression fr. encorq usitée en langage d'argot. # ^

iirunelle. i. f. scabieuse, plante. * ^ -

Brunlon. s. m., brugnioUe, s. f. pèche sans duvet.

Bil. v. BKXiiuts. A l'art, besi Diez rapporte que c'est une poire sau- vage el' que le mot est signalé par l'Académie comme celliquoi mais qu'il faut porter un regard sur le néerl. bexie, baie. Quoi qu'il eu soit de l'ëtymologie peu(-on comparor une poirp sans valeur 4 une bouilliô sans valeur?

(«(!«). être ivre, enivré. ^' >

^ V. buqvur. En fr. bûcher signifie faire des bûches ; .11 doit ïlaos qufiquos localités avoir la signification montoise. Les mots bûche, bûcher, bûcheron me semblent venir de hU. bûche, héirc, fau. il en ^st de mémo peut-être du mot patois bueiur. On pu transporter Tobjet avec lequel on frappe A l'action de frapper. Du reste on trouve dans Talli, pokcu, dans les patois allemands, bokeu, baschen, bauschen, bns- ehen, frepper, heurter, y", fr. busquer, bousser, bussier, ital. bussare, flaoï. beuken. .^

B«elMl, s. m. heurtoir. » f, ]" ^ .

K. i. m. b<fc|if. Ëap. buéy. Il *. r. lessive. V. fr. buéi^ pli. bauohen, laver.

if. Iilre la lesative. ;::,,^ ,:.,;■ -w^f'.-' --■- - ',?■,'"';,■/ :;:''' 1 1. f. louvent pi. réprimande, rebuflbde. V. fr. buflé, coup.

' liaM. prune (arrond. de Cbarleroy). A Liège M^^ à Namur Mloft, ^ V, JUr, belloche, bdloce, bolooe. Irl.-é^t bulos, prunell<ia

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BUL-BllS

lor.

Ballcr. V. a. bluler.

B«ll«l. 1. m. bluUcr. Lai. -barbare blutellum, 11. buil, ali. beulcl. Diez (ndiquo le t. tr, buretal, venant do bure, équivalent :\ élaminc

Bn^lU». 8. r. tuyau de chanvre dont on fait des allumettes, dos chalumeaux, etc. (Thulln.) En fr. do technologio bnhiit, tuyuu (dt plume, «te.).

B«q|M. s. r. bAclie || pêtU morceau de pailio, etr., dans l^aMJ, cor- puscule. Liégois bouht, corpuscules, d'où babloite (v. habluU<^. Y. IV. busqué, buquo : tout petit corps «étranger qui s'attache au drap, iinlicn basco, V. IV. bûche, brin de paille ou do bois, ail, busch. Onmpnrez butqutiti. ' ' \. ■* .

■laquer, k««q«er, baïqal^, Ikneluer. v. a, frapp^M' || i)altro !| heurter II Taire du bruit || avoir de rimportarnce. "(.'a h^que hnut. Li somme est importante. Y, fr. bussier, ilal. bussaro, ail. bosson, lioll. boiscn, frapper à une porte || v. biquet.

lliiqaQl, bnqniia. ». m. feuille do papier disposée de'maniôrcù ce qu'en se déployant, elle fasse du bruit (èu^iif), ^

Bar. s. m. beurre. YpromêtUon pu de bur que tV pain,'' Ils faisaient de belles promesses. V n'y a feimme ti dure qui n'eune pitié <' bur. . Les femmes môme prodigues deviennent économes quand i| s'agit do beurre. ^ \ '

Bar^ (latl). lait de beurre, portion de tr^mequiii'est pas convertie en beurre lorsqu'on le bat.

BarcfM. r. lavandière ; do buée^ v. ip. f^. arriioe. bugadércx.

Bai>g. 8. r. pompe qui fonclionuo moyen d'un levier et qtii épuise les eaux d'une mine. *\

Barg«i&. s. ni. t. dVchaii>. réservoir des eaux d^une houiUère qui M ramplU pendant le tr^it (v. ce mol) et que l'on épuise ^uand le dit treiit est terininé. Il sert à ëparf^er une machine à feu dsns les houil- lères où l'eau n'est pas très-abondante.

Bar|pil«r; v. o. agiter la vaie d'une rivière a^ec'une perche pour (brcer le poisson à sortir de sa rcrtraile. V. (V. burguer, pousser, heurter.

Birit. s., f. buanderie, arm. bugaderie.

BarlM. s. m. petit pain ^e beurre.

B«>*iHi |Niii«l. s. m. porche, tambour.

>. s. r. tuyau, gouttière. Iloll. luis, conduit, tuyau. Ce niot en

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)

104

BUS---CAB

fr. a une significaiion ua peu différente et plat spéciale : c*eit Vi>mBtt

qui eondajt l*éau au moulin, etc. .

Bttièler, 0ai|P4, t. n. couler eomme par une Hh^ H TeQwrmifi fii'y kuieUê. Il a uoediarrhée très-liquide. Gp. kmui. ' llaMlle. 1. r. petite wti, par ex.: d'une théière, cafetière, bouilloire. IImUm. s. m. tuyau (de pipe, de plume); bu^io en italien aignifle uou.

.; BunNir, Miiilaer, Ibvràl^r, f^Mlé. v. n. bësiter, balancer, réOé* eliir. (Bocinage) #/ 6iiim ou 6un|i« ; flain. beuielen, véiiller, baguenauder, lanterner; ou écartera san^^ute, à cause de sa signiflcaiton.le gall. bii^ siaw, proOter; mais de H^robablement rangl.'businoss.affuirc.cp.ôetmef . "^Biit^ver, hnaqmr% v. ». keurier, toucher. Eu Ar. bHsquër sigui- ide tenter, metirejcrnbuac; , ^

s. f, cottrle^puille. Tlirer «1 -«. EstHse Téspagnol buscar. chercher, se donner du soin pour trouver ou bien' un dimin. de^ufur?

v^^ DHOt.

S

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C. Je ne donné pas tout les mots commençant par un C ou un K qui ont oh en tr. Si Ton .a fait attention à la remarque p. Il, on peut les deylner : e«ttaii, eonip, c«iiffr, e«ii9»r, cftpHU^ «fe.

Le 6 doux, c et « se chuintent souvent au contraire : ûhueKw, g«r«kon,

L6je;ie change souvent on g : fAstmi, ghn^é, tar4ina^» '' d^ prononce it^A dans beaucoup deJocalités. ; *

dakM. s. m. panier. en A*, panier à Ogues, eto.

CaM^td^le. s. f. trou pnuiqué dans la murallte, près d\in« oheminée, pour y déposer les allumettes )| niche | trou dans une maison , ^ de paysau potir y placer un lit H alcûve | candéline, plante crucifère, dont la graine j)r|oduii une huile iinproprenieut nommée de «ÊmwmiWM (camomiUeji ei dont liges servent à foire des bahiis Uanéi i/tmmm

# oii*)**^^:-^.: ■"•■;• '• ^■' '?'''■■-■■ )M '■'-'■i-'-^ ^'^'■' '>.''' ' ' ' - ' > \ ."*

flilil.l>,iH. léurd grenouille. Ail. quappe, greiaâkiille à tète gl«« buleuse. EnA*. oabot, cKâb^eM des poissons à grosso tête :- eobus « |NHir racine caput, comme têtard a >pottr racine tète. | somme! de la lèie, vertex. ¥f, caboche, lai. caput. | ..^ . / 4|u

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CAB— CAC

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Caib«i, elMiMl. s. m. sabot. Ces toois ont ruir, a|i premier abord, (U* D'être qu^un des nombreux exemples de notre mani^;do iransfornur le. s en ch, puis lech en c dur et paraissent mériter p^ l'honneur de figu- rer diin's cet ouvrage : en effet, sugcro a produit sit)éef , chuch^r, sibîlaiv gifler, eAu/ler, etc., mais ici la (ransniutaiion semble avoir eu liou ù rebours et peut présenter Texplicatiou du fV. sabot, qui a causé tant dVnnuis et de vaines reclierclu>s.auxV»tymoU>gisies. Noiro luoi cAeifeoffr est un dérivé de . Il a dA^si^nifler faire des sabots et n'est plus guère employé que Og. jiour savetér. Le liégeois, chaboté, esl tout autre cho}#, il veut dire ùArp un ^etit creux, piqiior légèrement ooinine font les vers dans le bois : i|i;>«(r tnn0 dtint chabotaie, avoir une denl„r;iriéé, c'est à- dire légèreineiÙ creuse. Ce ehahoté est. le diniinuiird'un autre mot lié- geois, c^aW, creuser •- caver ■» lat. cavaiv. On dit également deiiu ckavé^ d^nt creuse ; d'où, me sVmble-i-il, ou peut U:gitiinen)eut conclinv que sabot est une altération coh\ mise par les fr. L'ui):iiogie indique mw semblable origine pour savate, chavaU, rintern«éiliaitx) cavale seul manque. L'ilal.ciabatlaest probablement tiré du Ihles Liégeois ont bien le s. cA«^(, mai& il sigtùlle ja6ol. '

' '. , '.

J'^iVé^bùmHém'eaboltrùwétoHtouUe,

-^{Hefrain d'une v,haiison.)L„ -

T\m liêu» wwuehM,€tm e«« d' ctibol (oh ifchavate), faire d'une / pierre deux c«u|Mi. »,

CalbMille. s. f. Soupe de vache (Givry, llurmiguies).

(ÇKfcpa, a. m. graisse dont on enduit l'essieu des chsirriots, cambuis (en nr. a4j. poinhié). <^ \ ^

€^i«M*> ».^. i;àUne pommée^, Cabu» est f^.

Cttcai^. •. m., ortfure, merde (enAintin). Lat. c^'are^ Q. kakeu, fUl. el brx. cacb, ilerctts, Mus, grec, nmmxv, iiu«rda. Çmi est tt.

Cii«li«. t. f. Diiia r«H||iiie;iet wott bfts<4ai- caci»,(Ca»sa etc.,,sigui- ftftienl enclos poiir garder tos nuimikux. Ils proviennent du gall. càé, eae, du bas»breL kaé, M, doMire, ^iè; De annor. cliavieal, corn.

cbaoy (le ch prtnioncéjt la' manière fV>aiip|se).

Jusqu'Ici le^ttot n'exprime que l'enceinte réserva i la chaise, mais la choie se eenifkUque et mcA« s^jni^ aussi l'action de chasser (vciuiiio)

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CAC-CAC

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▼. MeAtr. >~ veut élrt enoore cuellé, rue des quartiers JiMiuYres, àlort en uo remployé qu'au pi.: (m gHn 4é$ ~, la lie du peuple. Ail. gasse. rue, perïle rue. Knfln est un t. du jeu de balle» chaise, marque iodiquant IjB lier la baile s'est arrêtée. Kl. kaett, holi^kaati.

I^e mot sorti du'oelt.a péuélré.soit directement, soit à travers le bas- lat. dans toutes les langues rompues : Rhetique oaccia. esp., port, caça, etc. '.' i . . \

Je n'ai pas à rechercher les concisions qu*il y a amènti^s.

Çm4> 4lé. s. m. chasse«chieit,

C*«k«r. Y. R, aller à la chassa, à Liéf^« càeri K chercher.^ Dans cette dernière sigtiiflcatioii le mot se construit souvent avec, a|»rès, et il, n'a pas tot^f^ de ré)i;ime. Caèkt n/ir^, cherche bien. Caek$r pour diercher n'est autre chose que le mot fV. chasser avec TaUëration do lettres dont, nous avons l'hahiiude ou plutôt c'est hi conservai ion de l'an- ciennaJRyrroe fir.; ear le v. flr. disait : cadier qu quacher. La double siguiltcatjon ^e chasser el de' chercher est naturelle :. l'idée de chasser emporH^t celle recherche. Nous rendons le^Ar. : cacher par mucArr elle tt< cJbàuer (pellere) par«iiie<icAcr, trc«dbtr, ttie«f Aer^ fimrtacktr; leAr^eacher peut bien aussi se lieràchasser, ciy, daDsla chasssiràinu. on se cache, Enfin chaiaer (feoarl) et chasser (péllere) se toubhent, car le chasseur (venator) chasse (pellit) le gibier. . '

Le mot tf, chercher a, st Ion les unSi une origine latine qusericare, cir- care, qu»;ritar«, hréqueutatif^ de qu;erere. Selon Diefenbach, il aurait uue sour^H) celtique : en gali. carc, sollicitude, irlandaU caircheac, avide et remonterait au sanscrit ctrèa, recherche, le dois indiquer une iutrè forme : v. >. derkier, fil. tMrc, aimer, gaU. airch, désir, amour, sanscrit sarg', chercher. M. Sehekr indique encore cyimr. kyreha, bref, kerchat. Dieitire cacher (abdera), de «oiOUr^et chasser e^iptare .

(Ciptiare),;.. ■> -^k ] ■: ,:r^^Mr%^^- "■#>;<-,;; .•: •■ .;' •;•,.:/■:-;:>■•■;;; ' ■->^':0 •- v."'"'

Il me atiilf ^ueM Mets btiiil|||||^|^0(|i^t plai p#rlkjimi»cine»t ^à«neA(T (chaaaer) et lès mets eehiqiwi ehei|j|||»;:J .^ t: - . Cimiiis auteurs indiquent bitn 4es ortglitf ^iBÎiiîii.-'l-'lilr 1^ ehtiaa àeo^irre, hetien, poursuivre, 4<»iner, la chas^, V;^i. ketiM^; loismll. l^IssM, etc., nuîit eUeâ m a^il^leiH^tinemeiit j^ut basarddéi; iuaii ratis de Dielx, joala H^ «fil fl«, 1^ M^iMi'||pri|^l|il)|t^

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107

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fur gai'der, surveiller l«s bestiaux : Cê4t Ç goipiau qui c(icÀ«^n(u t'.(iA<«, nos pourti9MX ; c'e&t notre gurdeur de vuches ou des cocUous, Le luoi se rapporte tt«u à t€ehê, «ctiou de cQçfker, mais ^ racAr, eiieoiute n- servéo pour la citasse, Y. r«càe. CVst peul-èireà i^nie source cemiuuuo qu'où devrait ratt;tcher le luot caektr datis se& trois «iguitica- lious.

C!a«lM«. 8.. m. chasseur. I -^ «^ ftourciau, pon-lia-.-,

C««M«Mii. Ce mot ue se dit que dans cette phrase : i ri, i braU, . i fuit citmmt Ul» il rll, il pleure prest|u'eii im^uie temp». Ou o>t leuté d'iuterpréter ca tt Chimai; mais les chats du Chîwai resseiiUileiu à u>u*^ les chats du nioude. Je trouve dans la Jobsiâde, |>«tit poèiue ail.: cru r comme cliaii^u'mui (temps Suppose du rut) liiafrr in Mai. Ou se rappro- cherait eiKH>re davautage de -^t si selou ki préfèreute ail., on s était servi, du feui.; on aurait eu alors à'aise in Mm. Si l'un se dil, l'autre doit se «lire ; mais ]e ne l'ai jamais lu.

€^«lUv«. s. f. p. chassie.

CimIiIvmi, eniie. ailj. chassieux, «

C«eMi|Sf'e. plaisanterie, v. rouyf et carahistouy*.

C^ae^rpra. s. qi. chat huaui.

l^^iUkiv*. 8. m.' cadavre» plus souvent corps. ^

CMél. Y. GlUOT.

C^aAuMi.. s. m. jeu de coliu-niaillard. Arm. kafout^ trouver, doui. seton Pelletier, la racine est Ur.

CM. 8. m. Itt|^u bleu. On a doùn^ ce nom à cette planté pun^>qu'au temps du bloàis contiueutal ou avait votuil^la faia> secvir de stia^étlauè aucafô. _ \ ^ ,;

», CiUM. «. III. CiM fort' lêiter.

.CafolM*. t. a. envelopper en général, mais plus particuh^reliietit danii un ffitHn^ toiiu^reo coniel. Quelq'ues pi>rsoiuies tio^oud^ïint fttJMir. wtc Hfêf^kff . .;,' ^ „:;■ '.. ; J^ ■■ '' -'■..

' CMMl.'*% cornet', de papier. /^' .- .

^lUf «n ii, &af eu lU. «ont la liidie d'avoine. Keiivék)pp« des jpraiiW/ iiivQMM, lùi'jfmi^ hkeu être rorigiiH} (le r«/^i^f INmt bire vlw k^ dlttcnHé des éiyHM»lo|i«»'fi^terti q«e cif en ^.4kn»l., caph en

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CAF-CAL

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Çiëit qu'ont puiaé las Mtihts pour trouver fétymo^le du la(. càTii». «lu fir. cave. ; f *

Tigottte, pour ne irlfii (itmettre de ce qui interesse rélvmolegie du nioit* que les Liégeois appelleut caAofIt, nou-$ieulenieeit le rouleau d argent, mais encore le coruet des épiciers et l'oublie en (brmc de cornet. Or» ils aiment À changer en h, T s, le e, le ch, T f.

C7«fMilll«g«, 99iH)mym§sp. s. m. ortiure retirée en e^fonyanl dans le itet^ape serrure, etc. | bagatelle, cbose peu Importante. A Ué^ ca^ que M.^randgagne rattache à la racine kaf citée ei<dessu$. Je le crois ttd»^ériTédee«i/bNi7ier, et e§fbuiUtr n*est que le fir'. fouil|Nr avec un pré> flxe-e«. -.'_

CliÉiMpnk»; e«iMiy«. If(ir<^>- fbmme, fille qui e«/bi^.

C!(afa«lll«r, «a^Miyer. v. n. trayailler à des ca/buyafrt, s'occuper de niaiseries. | fiiiire mal une chose, saveter. { introduire le doigt dan» nin(^ ouverture naturelle pour eu extraire des mucosités durcies ou y appaiser «Q prurit. Dans cetttsr dernière signrAcàtion souvent obseèoe, quelques personnes pensent que le inot vient de farfouiller^ Je ne cr^is pas que ctt/oiitNrr vienne de (krrouiller, mais l'un el VwàWt, ainsi que fri/biril<«rt sont provenus de fouillera ae s«it lournisdes préâxes M, /<ir, (H. Cûfpupké eu Hé^^eois slgnile ehiffonoer, user, ^9^* ,,. .li$lh>m%nf9i$^mH!mymÊ. s, m.mal^raii^ ;..'; ^ ''v^'' " /iCwÊimn^ i; r roaleatt d'aimt; 'de carotte. I -ciise dOi A»rme. IfcaAatlft qjit. eaiployé à làénfi et llans la ptdviuc<5 prussienne du Rhin» ^f^Mtlini èil|^ iti q^^ |i<Mi$oit ne pouvaient pronoueer le mot ï|9«j|l|^»iU prooonceQtâ;|«l ■|ili>l''llèilÉi>.:iiilil|l.#)i Wfl9^-: '''■ ':^0iÊilÊfÊI^'lit* :i|;«itroii)lfoé potiron (lFieartta)v 1. 1^. ëi^lMmrd», «wr|é« i>|Bittgourde><>riil|»^ C;onh«g|^ #mr^ fait. encurUla, hiolt Wwocf#(iê,.|tllÉAtft.«iMàMbre« ■^^é^lm^mM^^^^f^^:' -^^ ^;;;CiiMiNli.l.;tp|^ 0«'i;lj|Éite/âiaaAi«:dti c^^

ÀÉ n^^x pei^t-ér# II eoroblnaiao^ de cabane aviae liaflHf. Du r^%' Mi^nèè ''m fÊ(ÎA^Ê^^ cw|li|é en Ar., tt Ml lé^ Mt 4to>>M>Mre «•

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C^ftiae. s. f. ekàliiê. Y. fir, eaeiues^icauie.

ÇnliiAée. s. f, 'iMYarilf». ' -

Cal«ud«r. y. Q. caqueter, bâvariler. Fiam. kuU babil, kaUeu, ba- ^^

Cdkr. V. a. p^rer, oroer. En gr. x«i«i, beau; tMi fr. terme de ma- ^ rine, etc., eav. fr. se uire.

C!iilfiàl«. s. m. paresseux (Borinage). Eu fr. le caifat e»t l'ouvrier . qui caii^te 1 sou outil \ sou ouvrage. Eu li^^is, le eain»c e^t uu butor, uu (aiuèaat, uu grossier, un saligaud.

Cièliii. s. I». t.. de ch. ouvrier des houillères, espM> de chef dVï>- coMade, surveillant; eu fir. ioiikitent, niais, flatteur. Eu Liégeois, nio- cbant,, malicieux, fripon.

Cnitligu , enllaflê, t. a. déclarer en contravention, Holl. ca- lange, délation, dénonciation, accusation; cabuger en (^. sigiiilie quereller, louer, flatter. Eu v. fr. cbalaugerj accuser, calangier, atta- quer, reprendre, lat. oaHimuiari.

CàM. s. m. cbarM \ commissionnaire, croeheteur, goiyat. I.atiii calo, goi^at, valet d'armée ; en t. d'argot, teigneux, M. FraiK)isque Mii-bel tii^ ce mot de la calotte, empêtre agglutiuatif emplové comme remède de la tergne cl avec lequel on arrache les cheveux.

CiUI«ttor. T, », donner d^ calottes. Calotte est Ar., prov, colata. coitp donné; sur le col, bit. colaphus,. soufflet.

Çiil««. se dit d'HU chien peu attaché à son maître. Se dit lig. aussi d'un homine dissipé.

CiMMMMiH». s. f. camomille. On trouve dans le gall. ^Amamil, cha- nœmelumi authemis (CtoVies) ; mais il doit être emprunté. . Çiiiiif. village du llainaut. Eu esp. ce mot signiAe. nerprun et en ^néral arbuste épineux. conclus pas que l'origine du mot est eipagnole. Certains disent que, coiàiuuci^ Cambray^ elle est celt. «fee la isignification de pont d\Hrt.

Cffcrw^ilWi |. i fille de moeurs ^les. T. d'irgol ctmbrouse, ^^ jMmMe, chambrière.

% m çhwBwe. FI. kemp, tal. 'emiuèlt, M. ctn^b, taoscrit

U ehctMVù;» wém chanvre. Ut.

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€mmtfilmf, &. f. xvuiia^ | bonoe foriiiae R opéntkMi l^hilîw, EU tt. ce luot :j>ig»iiie mauvais «tt iteiil Ottvn^» ivMUVvUe iitt|ir«ik&iau/Y. (r. eauM^Kaier, tVtjHMi» gtMui, ^

y««iftltNr> V. ..bK iâiro dM «mèMiH, Eu fir. eauuelâier siguifie iittiler K) CMMdolv , .

C^aifHi^li». A. m, camar»d«?, auu»

t^fitoÉ, ». m. ehiurrati!» à Urot^ i!<Mie$v En ftr. c'est uo^ ebarreite loii^t sans rî^le, f^w loi tOQueaux ; c'est aussi uue petite tête tie charduu. Y. (K cIuiuihhi.

CasmmnIm uittv«ie< 6- r. bottTïie à pasteuf^ ;

Ç«aMHMMM« s. f. pr marques Ue petite vémole!^ ; ^^iiMMVMé, ^ My« gravé de la' petite vêrute; ,

CiiaMNMM«r,lr«»% M6istrl.e« LMiigeoî)» ^miAchemwpf, rAolMtuW, Uaut. kae«i(qu( se pnviMUiee kj^nv» luoisissure. N\Mnettui^ p;^ de dire qtie dHMi \m Picard^ cmn^mstf est remplacé par caittoisi. Kaoui regardé plus haut eooime railit^al. (tourrait iMeu a*dlre qu'au préfixe lm^ cqcuum» \)aus.c«/aiii<{«-r, m^Mgntr, caAukr. y. ces lUitts, Y. fr. cJtuiois^é, cou- vert de piai<^ meurtri, l»as-lat. camocatus, taché> souillé, ciseléi v. Ht. lamoisier, p)V(>arer la peau dechauMÙs. Le fr. moi^r v.iait de mueere et M. ^i^uil^a^uiige explique sou Uégeotsk par canus mueere, moisir hÏM'^ €amom*€ et tmlmimé doîvem te «^rer de cowoiuMr, Ib se rapportent au Ikis-lat. el tu 3r« fir>> Uudis que le verbe se rapporte au fl.'ou au latitt, peut-être même aux deui;^ à la fois par uu^ (déouasme analogue ^ ee qu'où trouve dans priiM» «fM^erd, m^i^^

tiWip», lu. U aouveot pi. boite peur les nijouissaueea publique» | déftaii imbil | pel. I^h fïr. c'est une e^>e de droguet.

€^MM|MhMÉMk t^ M- habitant de Stambruge ou dee' environs, i4krcourant In. lÉsn mi «"'^^■««"i**»»* Am k»a Jtt. lainiL dan chana» son», ete« j^ ^\^:;j--i.^^: .\ ^.^^P^-.^-- - ' '"V. .^; ;■ ' ' ..■ y .v-V

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^^ t expéditiou. éi hauflburêe, écart de condulW. Babère cemptis, avoir la elef d<K$ ch^tmpa, Su $ti cnnipos, congé, qu'on |Mrouono9 •««Mnpo. . ' •- - iJj' ' ** ^

»un«»eic« i^:^^;

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thésauriser. Bais-Ut. e«nieUu$, v. Ar. e^t, e«lu, cyair. eaut, (1. kaut, al), ka^ti^ bord, fr. K««»««> coiu Ue i\i»i).

€*lMidigl»6> fili>»tH<!ir. Â.lkiv. ekimtelier | $.%. et m. chaatl^i^ur.

€?midiey^. s. f. cliaiHlelk. (lauileîUe est uu v, mot ir. éé Um^ bouUK>u blâiH\ Yerbaseum .lbà|kiu;$. Les uK>ls Ir. eu eïHe gisant €^ p«toî$. U en résulte que Moutois p^irbiut (r. i»e luuuque presque Jamais de dire rAoïiiIrtUf .

CMMiMle. s. f. eoiuptoir de boutique (C.haHen>)). \ l.iê^O caiidt^- tùtitt^ c^9m$iie^u^. Pour composer i^e mot ou |>eul preudrt^ le Hegtvis eaude, cbalaud, Q, kalaut, aU. kuude et yjoiudre layette, ali. lade, hoU. laade, fi, laede, becyie, laey. M .^ tiraud^a^^ua^^ portant sou aiieuiiiu) sur la R>rme rouf f<#ll#, lui assidue sou ort^^îue dec«iif«^, pro)uremeut chau- geoir. Ou peut tourner ses regards eticore d*utt atttn> eiké : le v. fr. cauche ,^si||tiiait le droit exclusif de vendre du viu. Le diminutif ttevrail, d'upKs i^ela» s*-eerire r«iicik^e/e((f.

Çmi|^. mittiun de $' tmit^^n | lieu o<^ ou V nmfr. MHk i$ i-anj^. Rani^tol.

CHifliir (4')r se ran^r, se placer sur le ci!ktê du cheiuiu, Olt>bret. ceinit» ebanjjer. v.y

€>MUM. s. f. grand pot deottivre d«s laitii^res. AU. kanue. po^K^^iHii. I. kiin. bret. canu, bas-lat. canna ; eu lat. classique canna -si^tumi l«\-au.

s. f. mesure de capaeilè, moitié du pot. Y. ce w(4. s. r trtkar. instrument ci>mi)Osé de trois bàums tHi |(raml coUier po^r emp^ber les eocbons de traverser les ba^. Ki|$ur. entmw, èmp^'bement. /•• ItfwK m' tttmk nvé mi. lU fimme me Miit partout, m'die K^le liberté. IVut-étre «le vient le mot lie^ieois fiif»ye. iémnie paresseuse. Le nom tie linstmment hii e«t sans tioute venu de b )»artle du ror^ qui le ptuiail, cnr MMlâ eu bas-lat, est, dit l>ui auite, par^ eotti, nosirts eanole et canule, (Istnla spiritàs aceipiendi et redttendi. Canol est en^ployè en basse breta^iue pour tuyau, ctmduit.

Cuiilftr. v. n. et a. ebanter. i^all., ami. k^ln, lat. canere, cautarv.

CtmÊkm, t. m. eruûie de alu. j bas du dm («^y«téwe fmier). Lu fr,Vbanteau «a mi morceau de itrund pain. V, #•«,

Cwilwaor» V, a, rendre eonrbe, tortueux, (a) v, fw* ae cmitourner ; cbantonmer en Ar. »î|nilieêvider du bols, elo.

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iL M. héméêtê mrkklu\l\nKi I èlilL ^ f, partie ^u wiir «Twi *f%M* f«i 4éf«8s« toK. fin l^«

•cèleçlM» «lit Gvùù» 4ém «mi ftimeux nmhm <lt» WerOier : les kM«iiiM^ •MU iMMYsiU Y^Ueurs^ I ^ iT M4, Ins, fleur j M

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C^fif % au vMMriw« ummvJs si^. Eu Or. eapcMi « à |«it f«^ b iik^ui« $%uîâoaiMMi. wikb U 4k«i|^ |^tt$ s^'kkeitteut m jotteur nis«, uii liy|koert(d, iw làclii»-;C>^.^ '.;;.<;. ^^^.w^ -■.■ U^: .,, .

C^pummi, •« itiMir, naiù^MUer. palper, lller, paUuer» lèàtH foaaeTt éare^^cf «le la Hnatai; i^i^fMir, eu lù^geoî^ &HpùllA jouir â«« maîiia Uhioceuutteat. Om peut îiHluire de que b radae du luol ecM P<'f<**.|f*<9i*i poù^> iMMiuMé paUiter vi««a de patte» el t^Miuiie iHMifirwa- lÎMi «o tn>uW ua s«cimmI um>I U4%eaî« itif^^ d«a4 Iv raciae j^ le

•-■«Wil ttttûâ. ail. WÊÙMé" «-•»"*<>Ri>i^t u^lte. 1^ n|A^A ci^uNjÉk MK^iji |1m eitMfcif

avUe^aiM la fr, clùpotar. .^ v...;:^l^^v.■ ■. 7: *,' j-"' -«^^ 4':V, . V?- ■... , . €?i^wlt «an, lai. Ce noi, quoique uoa ^eriuauiqiie, êlail «oavuMK Amm la koacite dea aakUte aUeaMiiéa, l^a AUeiuauda la «raieM aan pruaté aafir. capat ae le Iraave paa 4aa» lea dkiMoaalrea. LaaAttiH aftaud» xt9A»mÊKhm^9MÊ^imtmé$iimM9^^ (llal.ca|aMa)« aar aiaiaeli. 'v'%v' .

fW^LB^A Bft mÊ^Âà. dTttuÉ^MMh Cm*i>tiMi* {|K^juuBa^ . ^ ^l^iàH» ^Ik

Iranvaw e«i le <t|paii% atbaata qai porte laa eAprest. .' ^

OafWMiu I. «viNdi de l>)|jteaikf« fia Ar. eepèce de fraiaa, €■§■ aiili. a, «u càpacUi. U ^m* tmaCiÉMMM hmM awji Kialmiai

i boif^ aa aecoud tefta^ lÉp nctM" l>oaieiUe. ':^*-^:^:C^^.^f^feii^ i^^- ' '

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l^«ieo^ liik empare, .

el csMToeolà, ^*i^i b «^ansMi ^ eoÈuiU qui cn>)eui (mmt U eu^er . Teticar^ i^iWUr le sa coquille : *

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Ciirar»!», mité wkoiU^

BtrHm httm^ kk cMjn et ifon.

I. m. knilellle kttstte'.cooteiiaul |Mfvt» d'uvt Uir^. Kii 6 . IfQiSM ^leiUe 1 1^^ 4e lùnie *le Paris \ im^ile caralt'. IH»»W f«int/ùN.

CTiurlmM». t. «. et a. uipèilUer. di^cuier sur im inivaU 4e c)iikir(>v4i> M^. An if. «fèdiler, nmMiiier. ^Bortiu^O ,

ChvèMi, %, pi. fhiftrtM»», liaMitlie. Le« l>ittv'^^ «e «It^iigueut >iuu U^ WMtt de chiirbu«ift«ie eeitti 4e M^

<î*Miti>». w. eàarîkHi. Km ta. lÂame 4aiit la l<He e( te:» I^MUk^ mu beaucoup 4e pkiualMkf. . v

CiurlkMi. $, ui. I, 4e etiarlk, miuure eu HêlkT «Hablie le IttUi: 4t«ïk |Aro*:i d'un ^iu jiMMirwrurillir ks eaux qui traussu^lvlM ei les emy*^ clM^r 4e MiMùtRt U iMMUIe e(,4e Ni lairi' |ier^

C^wINwk C. ■!. teiir eii elueèe» eMU^Miulr/

qi<i<MMM9b ^wm» •iMrw#» HueuantMi.

MMWiivaiy. a. w, earuavut l#. curtexal. <:

%s% earru«!i», Ku lr« luilr» vèargi^d» li):ure« 4e 4i4Ue« «MT la 1^ 4e«-xletliie« 4e ri»i|uîjUlîiMi, CarrMae a è^è f. Ir.; v e»i, jMl^^ft» lîttuls XIV qui la luaiîieuliuîàè. tet euurlùiite» se »«4»l eiii|Mfv<»M-'« #l4i»f*ef: W eliatt|$«4ueui 4e ^ure; ear <mi IM^ iMMvaîl MliuHire qu'il eul

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s; f. fureft.4eu.ve, chet:il uv*, elc, Kn fr. femmo métïiaiiit',

C'«r*llc. ». f. galenV autour du rh<v'ur d'une église. Ce mol *si oni-

|>lo\f par Voutai{^f*, p^r révolution, marcho circulaire dt^s astres ; mais

le pittâ liixf^em^r désigna il les choeurs, non d'église, mais de danse et de

«liant, itai.^rola, kymr. caroi. Dier^ire le mol^dé>cborulus, dim. do

jjfifiorus. ■" .. '^

C^«r|Mlalk*r, earpckill. s." m. charpeutier, La*", carç^eniarius, charron, carpeuluni, cfearrioi.

t'iirriMia. s. 'm. boite pour serrer les aiguilles, le (il, etc., et- qui ^e-*! couverte d]une pelote. . ' '

Carrière. sV f. omi^ère. Ce ijioi a été probablement substiiCié a oruièn*, à raisou de. la cause productrice (iltar) jj ch»^min de- charriot, chemin de campagne. V. fr. quarrière, prev. carriera^cbemin. Il est . probable que, dans le sensde chemin, le mot a la même origine que dans 'celui d'oniièré;^ cependant on pourrait à la rijçueur s'adresser au gall. kan^g, au brï. Lirrek, v,.fr. ^ijuarrel, piërpe, et fdire réijoudri' *^rr\ère a, voie empierrée, comme chaussée répond au fl. kassie, pavé. V. r«urAi>. '^C'«r*«kHle: s, f. directoire, indicateur Hes oflices* religieux:

C^artage. s. m. V. Aai'to^e.

CaHelle. ' s. r. quart de barrique de, savon. *^C«H««. s. m. charretier. V»fr.

C««KlMfr. s. \\ prjson. En * d'argot on dit Carton, carluche et ca- ruche. C'eM le v. fr. ebartre (earcer), d'où le fr. chartreuse el^'aJI. 'canhaase.

CaMMfKUi. s. m. espèce de casique. D'aroi $u s . recevoir une vyitt; de coups 1 éprouver une perteji'argent. est tr.

t'4MMe. ». f. Ktui. Casse à luneUet, casse à pipe. Cesï à mette ein casée. ,I>e cai^sse ou pluKH ^e ch;\sse. Flamand kas, armoire, caisse, air. kasse, kapsel, itaj. cassai, lat. capsa, grec «Jaia, caisse, cassette. ' VmsmnmmSm' é* ti«lte, fatigué par appUc^tion^^Kc^rit trop sou- leoue. - - ^^

XwnlMe. &. f. cabane. T. fr. "

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Caut^tfgmlMfi. s. f. 4. cliârp. chantigoole. petite pièce de bois en- c^MrM dans ûoe jambe de f<Vroe ec sur laquelle reposent les ventrièrçs.

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lr«lî%. lu.tliaL^iVsl un luoi (|iji, toimut Aar .1 lti^r^.^^au(;•^^. app.i^ ji«'ui .1 loijs It's pjlojs jjLa iitiiit^ > l.iii^ii.-; Aii^. «.il, «IJ. kai/c- m Iv^rr (h» feiiH'^' cl le in.n»' , ^jII. t.illi, ::i.m->r " .i/. .tt.il».- < ImIuI .t kid, p«il. o)t, MÎ.-dois Lui, gr.rgi.n k4\.i. Ii l.ii^. tâiius, -n-, /irrr,. VI- ."fr. cas., , , ■* .

€'aléf;ii»*i. 'i. III. lallu'cliiMiu;. f.<'> Ihmii\ |*.trl.iii ^ ilisnii : ciil<ii- ijimse. . ^

C^loire. s. (. l<i' ' lonih'daus la<|Uillt' oii |>l.i< f l."-. |(.iiii^ .auii il. I(> 1 uir^. V., Ir. clialiifii'. A .1. !«>;<■ cluliu. rhciiui, \>r<\ .(.^i. |i|i|i qr'stou (l^)^ll•cIU■ll , kc.>i i iV'lIfiii'r. ( ol (l».ivtt'N . |1 est .t 'i l'iii.ii f|iii r i|ii. Ilt)-s'iii(ils coll. ^o loriMciil s»iu\ciil Mil le |il. V. ijiKjut. ' Calouye * iroi, fat'. i-piuiiMi, «.tiiNcr du rli.itoiuillcmt ni. \. ^k.m. I.i's Itraux Inir-- tii- v . ' ■"■ r/hr-nulli . l'\ kcl< 1. n du kilti Icn, ,i1I. k(l/cii, V, Ir. caliH<T, ealtmill r.

t'atpucbe. ra<ipu<*h<r. ^. ni. i nu lut a nue c(>itl<' de i^nu. niui .i inul t;h;».lKio |»uils. . \ , "

C^au. >. ni. («up. '<)ii trouve ce iintl tHii-. im^ \iiii\ du. ^meni-. I - mot culpij-i se trouve dans la loi saliqiie : si (jui^ \nliiei il allciiiui tx i i dere el oolpus ri lallierit. l'as-hret. >k(t. "^ ,

CàQchc, caaMcto.. s. f. cliauv > Hurin. . I.al.. i.iU. ail,, tl.iin kilk, i.;all. caleli, <aix, creia. . - .

J^^'aurtièBir, «aorhaie. s. m. laideur de lia>\ ^Ir. '< aii< IkIu i .

.h,

Caurhe». 5. f". pi. chau.v<çs, bas. / prtind us finu si i 'luumus. Il ne' sjiil rien ^^istiIlJ•U'^I^il conlniid ti)ul. V. li. çaudie, h.-ln. Ii.»>.i, liosella, hetjfs»', houseauv, bMiil. rau<'<*>. fl, kou^, ail. liose. LhcI. Ij.;s.hi <!!ievalU't tire le fr-. de l";dl. ho>e, < uloiie. r.eite ci\inoloi;ie e>i cttnit sii i- par M., Seheler, pour des t^is(>n> pliuneii>lo^iinie> et la pn-lciciH c c-.i donnée par lui au lat. (alceus. J^* ne veux pa> irt»[t iiitervcmi- ilai)> « rite «liseu>>sionySur la possibilité ou rinijMjssibilile de traii-lorniaiinn de I h aspirée eu c ou ch, (epeudanl ]a eonvparai>oii des (fiv.r^ iikUs » ii< ., semble/nous fajre coonailre que rti des v.{ill."et v. <elle.>, nelait pj>iiiie 'simple aspfratiou et se rappnK-hail du eh de l'ail, aetuej. faisant a peu près comme ili :' remarquez l'orlhof^raplie ancieuue des noms d«: eliels ou premiers rois franks Hilderik; llR>dwck, dont on a fait (Jiildcric, Oovis. Puis si l'on ijye peut t»e servir de hos*'. bot»;in, rien n'enip •<4f'-' d'user du Û« Lou^, Ton trouve la transformation toute (ailé.

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C«aehi«eb«. s. m. chausséago, droit df barriôrc.

Caaeble. s. T. ch.tassée. !)(uus avons dans ic Hainaul un village nommé Gœgnùi^Cauchie . V. fr. canchiée et cauchic, fl. kanlsijp, kaus- tiije, kashtji*^, chaussée, kassei, pavé, rac. k^i, caillou. Dans la ptiusée sans doute que tout (t'ia vient du rr.,M. Sclieler iuvoque un part. lat. calccata, dérivai de çjilx.

C'auchèlier. chau.sselier. v. Tr.

C'aadle,chaade(aofnfzprrtnd«fnn«).venez vous chauiïor un instant.

C«ud«rllé, eaadérié. s. m. chaudronnier. V. Tr. cliuiulrelier.

Caadro». s. m. chaudron || à cause de i»a forme, c'est ainsi qu'on appelle, dans beaucoup de villages, ce que l'on nomme à Mons fleur au bur, en raison de sa couleur. V. ce mot.

Cr^aaier. s. m. v. tisonnier.

l^auflnée d" mon froumage. s. f. quantité de fromage mou préparée en une fois. |l esptro de panier servant de mesure pour le fromage blanc. Lai. cophinus, grec jrejjjyo», panier. Le mol colin, panier, est Usité en Picardie ; cofln et cofinel sont du v. fr. ' '

Canfonr. s. m. chaufour, grand four à chaiix.

Canfonraer, ekanfoiirner. (<'). v. prou, se décomposer sans pu- tréfaction, par la fermentation sèche, par érémacausie. V. fr. chaufourer.

Cavkié. 8. m. rêve effrayant.

Caakmar. s. m. cauchemar. Coquemar pour bouilloire est IV.

Canpoi. s. m. mange-tout, pois de la Madeleine, espèce à cosse grosse, épaisse, blancliAtre.

Caorer. t. n. et a. donner an complément de désiccation, faire faner lenlemeat en monts sur la prairie ne se dit que du foin. Ce root a élë eiuployéVpeat^tre pour donner eu corps. (Jemmapes.) Bullet dit que du celt. gwair on goair foin on a fait gor, cawr, cor ; en Francfae- (]oinlé icTegain s'appelle recortf.^ '

Casveal. t. n. Tenir avec ardeur, empressement. Lat. convénlre.

C)avan«r, emwmyîé. ». m. morceau de pain «Tec im morceau de viande. "v , "

C^yto, ati boir. CATAIRE, CATA<;ifE. s. m. ravin. $n fr., terme mili- taire, déSlé. '

CayMi. 8. m, cailloo, FI. kai, lat. catculos, kymr. callestr. V-'fait% bnmekt.

CAY— CEI.

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V

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,Câye, eâllle. folie, souisc, c^allaiion.cntlioiisiasmc pnrli<ulior aii\ MoDtois : cl morUe, vie, prfin à n'ein Monlois guat^d il eintiitul'l' doudou.

C'aj'e. s. m. caillot,

Cayêeayol. s. m. caille cl pliis soiivt'iil < li do li caille; par oncmia- topce. C'est aussi le coiircaillcr. "^

Cazée. fi. f. animalcule «qualique qui sert d'aiipàl pour la p«''( ho. le Cîïset. C'est la iarve d'iine cVipèce de phry^aue. Ou duiinc euqtuu'x'ii France, aux ça**'?*, les iipnis de charn'cs, porte-laix, j;alias.

Celtique. Les langages celtiques ^encore vivautt;, sont (Itsi^iu's n chssés de nianièrc^s diverses par les auteurs. J'ai emprunté les (lu^j lions ilelles que je les ai trouvées dans dijrérents ouvrages et il prïTirm.!] en résulter une confusion. Pour l'éviter, je donne la classilicali^ Piclct avec quelques ;innolalions : '.

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GROL'PKS DES LANGUES CEI-TIQIES.

* Branche gaélique (i). Brandie bretonne (s)

h^i iiiw ■■1,1,11 •-

^friand. (4). Manx (3). Krsç (4). Cymrique (a), Comique (7). Armor.^^K).

(i) Appelé aussi gadhélique, parlé en Irlande et en Ilanle-Écosse (Highiand); la basse- Ecosse (Lowland) parle l'anglo-éeossais. (4) Ou ti- riongach. (3) Dialecte de l'ile de Han. (4) Écossais, albanacli. D'autres appliquent le nom d'Erse à l'irlandais (ne pas confondre l'irlandais ou erse, langue d'Osskilî ïivec l'islandais^ langue gernianique\ (5) Bryihon. D'autres donnent à celle branche le nom gétiérl(pie de cyinricpie. («) (Gal- lois, canibrien. (7) Dialecte de la Coruouaille (il n'était plus parlé^que par les vieillards à la llo du der^r siècle et n'existe plus aujouri^hui qut> dans quelques ouvrages). («) breton, bas-breton, celto-breion, breizad. bretoun, brezonek (brz).

La plupart des auteurs penseirt que la race celtique, de m^|ne que le> racçs germanique el slave (celles-ci plus tardives), est sortie de l'indeei s'est éteodue en diverses fois vers ('Occident, pour couvrir toute l'Europe, ibuf la lirèce el la partie nt^ridiouale de fltalie. On fait remonter à 2000 ans. avant noire ère, rétablissement dans Grande-Bretagne d'une

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CKI-CIIA

horde <('Uii|ii(', (m.'II»; des (iadliéles. Leur dialecte sérail le plus anct<'i) ; <V'st (M'Idi qui se rapproche le plus du sanscrit. Dix siècles plus lard ils aiiraitnl «'lé refoulés vers le nord et louesl (Ecosse el Irlande) par les KvMuis. l.e lan},'a^e de ceux-ci serait arrivé eu Angleterre uu peu aliéré par le séjour plus prolongé sur le conlinenl. lj«'s Belges n'auraiciU envahi le midi de lAnglelerre que deux siècJes^ivanl les conquéles de (iésar, i,en apportant un dialecte encore un p(.'U diOércnL.La din(*fcnce cuire le gadhcjiijue et le cyuiri^ne s«15it assc'/ gn^e. Un Tesiiine |)lii*i grande que celle qui existe entre le haut alUmiand el le Scandinave; . Dielénhach la cornp;vtT à celle qui se trouve entre le lellifjUiî elle slave, l'iclel à celle qu'on remarque entre le gréc' et le laliu ; mais la dillerence entre le cynni(iue et le langag<; des Belges devait être assez faible; c'est ce diale<,'le cymriquc (jui Tessend)le le plus à notre patois.

I>lndrin. s. m. tablier (Fleurus). Ce mol usilé seulement dans l'est de la province est extrêmement dillicite à prononcer, V. l'art, sur la lettre .\, Il provient probablement de ceindre cingerc. Il y a cependant le V. Ir. cendrier, linceul, linge.

C<'ln»<^incinl. adv. t7 csl boti. il est censé bon. ^

Ccmeinlièrc. s. 1'. cimetière. '

Cea, ciEU, ciENV at {el ou /'), proii. celui. El culle, cienne, cieh.e, celle. Lés CEtx, i.É» CELLES,, ceux, celles. '

Chabolcr. V. aNsaveler. '' '

Chaeon (cin). chacun. Traducliou littérale de l'ail. : einleder, el du lai. unus quisque. ''

Chafcrllque. s. f.petitet>al)ilIarde,inconsidéréc,imnudenle. |j Jeune fdlt? de mœurs suspectes. La tournure de ce mot invile à chercher une origine germanique, mais on le trouve dans le v. fr. el il existe encor'e dans Ï'àt0l. Une sall'ili cl une s^ifferlique, dit Oudin, dans ses curiositéz franvofscs/ c'esi-ù>dirc une friande et une desbauciiéc. Gall. sawr et saire, ^nnor. saj^ur, sapor. V. ^ayi. le laL el le néo-celt. ne dériveiil pas néces«air4^$||[it l'un de l'autre. Us n'onl prob^,blenienl tous deux qu'uue Of^inc «commune dans qufelqu'anliquç fangagc. '.Clmnè. ,8. r. &oulïïet. AU. )»cblappe, ital. r.hiaûb; en b. -saxon kaiï, b.-Ocossfclnifl, i^Achoire.

ClwVfeter. V, a. &avetcr. -^

Cbalé, c«. 6. et adj. boUeur. A Licgc halé. M. Crandgague le fait

N .

I.

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( ll\-CH\*

11!»^

vonir (tii nilia rft liMIoii, piticiii sciKtl, so fnnJro, V; fr. (Iialcr, jiaiilci , iiicllrt' bas.

Chalolle. s. f, «'cliarole. J'ai fioiivcnl oiileiulii l(v mol dans (ctlc phrase : Caude, amoureuse comme enne chaloUe ,

Cham. s. m, banc, escabeau (('.harleroy). A IJé^e bani, v. f. (Ii.un, osoaînc, lat. seamiiiim, v. Ii. a. scauiaî, sohaiiiilo^ ail. inod. Sthfmvl,- escabeau. ,

Cham. s. ni. A Liéj^e (omnie à CbaHeroy: Jaiuéde rotuOlKuis (e(te (Sif^nif. on doit lui chercher. iin^' au'.re bii{j;ine : ariii. kanim, kamiiKd, i^all. kamed, sanscrit kaniar, être courb('', en v. Ir.' cambrer simiili.iil " voùl<?r, lat. c;|^mera| voAfe.

''" , Chambot. s. m. nom boraiu du maqucl. Chiuu [- bol. (.om|)are/. l.i racine bot (v. bodc) avec la m\ Mak (v. marjuel).

Cliambourlolte, ^ij^PiMirlette. s., primilivemenl T., aujourd'hui m. et f. Autrefois on nommait chabouHrltc lefT jx'iiirs'lilies velues eu paysannes (0. boer, j)rononc(*.4iour) <|ui faisaieiil Whiincçon (linuKoin. Cet accessoire est atijoui'd'hui supprrnK', ;\in>i qu»; \:i purcU Ile, i};\iïWmà: »<'lrouve plus qu'à la cérémonie commc'moralive-de Wasiucs. V. himc- çon. A prissent on nomme? clifimbourlelles les ('traiif^ers inyilé-s à la kermesse de Mons.

C'hambre, chanipe. campe, s. m. l'ne maison de vilhi^i' se

" coriiposc de deux pièces principales. l.a,première s'api elle cl maison :

elle sert de cuisine, de chambre à mander; la seKtndr se imumuic

et cAamôrf,. c'est l'appnrtement réservé aux jours de féie, < 'esi Lu (['ne le

. lit du chef de famille est placé. Celto-bret.candir, ^all. sianibr, lai.( auiei ;i .

ChaoD. s. m. hibou. A Liège c/kimt, à .Nanmr rhauire, cIioucmS, cor- viis monedula. Kn divers patois ail. kauk^', (1. kauw. A Liei^e cliawe- sori, t'hauye-.souriSi v. ail. çhouch, lijbou, fr. chouetlè, v. Ir. Iioiieiie. Cliauye-soujiiÇ"T>»i serait pas souris-chauve, mais souris-< huu(,».s ou plutAl souris-hibou.' Chat-huanl n'est pas non idus chut, m;4s(ha\Ne- hmui, \. (jueùe d' soriùe. Ba$-brel. kaoen, kaoan, hihou,. v. I. chouaiM, huel, iai^^^uçdoc. chauaua, b.-^at. cauanna, cauamms. , -

C'hapBiwstlé. s. m. gardc-Vhampèire. . -

Çhap'Chaip. espèce de grlA^e, ainsi nommée ;>< ause^de son cri.

Ch#<|ii«. chacun. // arou ifin yard rhaqiie ou chaque ain yni'd ou ^ haquénun atn yard. Chacun a^râ un liant? .^

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CHA-CHE

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Cliar. 8: ni. viande, chair; On le trouve daQs,Lesaige. Avot Ati char pourrtïf d^jcott «^«.&f(U, élre paresseux. .# '

ChaMc. 3. r V. cocAe.

Chassereau, cha«M>eriaa, çaehriaa. si m. re^^istred^^ pro- priétés. Ital.scarso/v. fr. eséhars, nëerl. schars, écoiiome, avare. Diez (tiïre, comme source de ces trois mots, le m. lat. Q[xcarpsus et iscarpsus, |tari. d'excarperc pour cxcerpere, qu'il t^duit en ail. par l'équivalent de concentrer, rassembler. Je crois devoV produire le liégeois- karsel, gousset, et le fr. escarcelle; j'ai tout lieu de supposçr <quë notre mot en était aulrerois le mascuitn, sous la forme de tcarséridU. qui s'est conservé à Moos comme nom de famille. ' -

Chaud, Icau. adj. amoureux, ardent, en rut.

C%aade. ^. f. action de se chauffer; prainde enne chaude, se chauf- fer ua moment .4)'avot enne chaude^ courir des dangers. En fr. chaude signifie feu violent de forge.. , / ,'

^ Chaudean, kaodiau. s. m? lait de^ poule. En fr. bouillon,, brouét cl»titid donné le malin aux nouveaux é|)oux; holl. kandeèl. M. Scbclcr crfifit ce mol ne d'un type lat. caldellum. «

Ciiegae; ehln. appellation d'amitié usitée à Quafcgnon; Ce n'est, je pense, qu'une maùière de prononcer quin. Y. ce mot et begne.

Chéiiaii««. s. f> semblant. On ne dit pas, comme les Fr., faire Taire semblant; mais on ajoute Tart. et on dit faire V. fr. quanse, fl. kwanswyz, en faisant semblant (wyze, guise, manière|. Les Liégeois ont le mot ekuance et le mot sonan, . ^ ^ " .

Chéncr, elMUser. v. n. sembler, paraître. Au village on dit : y m' chêne a vtr, mot à mot il me semble à voir. A Mons on dit y sampe à vif- Les bg^ux parleiirs disent : il semble à voir, parait. Liég. Von^, ail. scheincn,- paraître. Les étymologistes donnent une origine lat. à sembler et à ses 'composés : similis, ^ etc. V. ein- chennt. *

C|i«MUi. s. di. panier (Chtfrlefoy). A Liège cAetyt et ekinia. Dau- phiné chanistella, lat. canister, catnistnim.

Clmii|f «e. a<i|j. bon» distingué, transcendant. Cçst un terme d'ar- got. On 4t en fr.,téte chenue pour blanchie par l'âge. ,■ '. ' ChvtÊimt, Serenne, baratte* Aog). cberot t. ierenne.

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acrcfoliutoi^cercfoliuni, fl. korvej,

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fr. s<!or^^,

soroo,

Cherfaé. ^ m. cerfeinL lat ail. Kerbel. ' , yX

Chibre. s. ;ii. menlulii. Atl. sehieber» pbWsour. ' Ch|c«s^. s. f. action de manger. " ^^

Chlcaye. s. f. chose à manger. ^.•

Chige. s. f. feillée (Charl(ToV^^^ié|;eî *û, v .veillée, v. fr. sisç, action de s'asseoir. V. sisilte. »

'Cbimchiin. (fui des) faire des facci/s, ;IÔs simagrées.

Chimer, chaîner, v. n. partir, s'enfuir. Kn picard s'échamer Échainer.dans le môme patois, a la signification d'j'ssaimvr.v. «amn- cl kémin. Ne s'cm|iloye guère qu'à Tinfiu. et à l'imp*

CliiiÉichiii. s. m.*per&onnages dii lumeçon montA sur des 'chevaux ^ de carton ou^plutèl les portant et llgurant les compagnons de (^iles de Ghin attaquant le dragon. ^^^ <^ v

Chiniaoj clioiaii. s. m. grenier au-dessus d'une érablc,d'une-écurit> pour remiser le foin, Ordinairerflenl il n'y a pl»s de planchcl', il n'y a qu€ des^ perches, /)' aller coulcyi an chniau^ aller couVlier dans' le (T>in\ au-dessus de l'établc-Èlre trMé comme un mendiant, comme- un vaga- bond qui réclame riiospilalilé dans un village.

" A Cba^leroy^ à Liège .«ino. V. fr. sinal, siuault, dessus d'une él,Tl»le. Cegnail, chambre haute, cellier, office. C.elto-bret. sanail, phir^.sanailliou, grenier à foin, fenil.Ce mot, dit Pelletier, prcrvieut de san qui a eu Ta si- ^nlûcation de foin. De est venu sainfoin qui n'est pjs sanum laMiuni, maisqui, à cause de son excellence, est représenté par des mois de de,uv laHgues. Pelletier ajoute qu'à la vérité Davies ne d(^nne pas ce mol dans hon dieu gallois, mais qu'il donne sac», plaustrura,, cliarriot destiné a Iransporler la paille, le foin. , i

Qn poyrraitnjouter»sainegrain,nom vulj^^irc du/^nugn;ç.

Chinque. h. de nombre cinq. s. m^déchirurc en forme du chiflre romain cinq. ^««n^ "

Chiphe.s. f. iracassière dans ses achats, -rieiWf . C'c*<l ce que les harengère^dç Paris nonnment vieille marue. ^ Chlp«l«Mr. adj. et s. chipolicr, vétiileur.

CMqaè. 8. f. ivress^. Cbiqier^ manger.

Chl||iie(. 8. m. morceau, surtout de pain. Esp. chico, ha%q. chiqtiia/' |>etit,^t^ cicpii^»ygrQc. xixxof, peu de chose, au propre pellteule qui 5

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rJII-CHN

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[»are les pépins de grenade. Do le fr. 4çchiqlicter, chicot, cliiquo, tliiqiier (du tabac), chiquet à chiqiiet. .

Chiqaëtare. s. f. écorchure, blessure légère. Ff. déchiqueter, ail. scliindtMi, écorcher. fl. schichte, flèche, dard. "

Chirlolag^e. s. m. pelil ouvrage, petit racommodage. A Valepciennes «hirloier signifie flatter, amadouer. . -"^ _

Clhiviron, cheviron. Mesure de bois de charpente. 908 clievillcs ^(le y pouces surfin pouce d'équarissage.

Chivol, chivean. s. m. oigiîon replanté,, qui no l'est pas pour la semence. Angl^ shivpr, morceau, éclat, fl.. schiflen, séparer, liég. hive " fl"a gousse d'ail,^v.fr; chive, oignon. , - ^ •..

^^lajB;. s. m. et f. coup, bayer du [oudel) sf/t/a(/,'batlre. Ail. Sclilag, roup.schlagen, ballre, frapper. , ' « ,

■'^Cklang. excl. en frappant, en lançant qq. chose. Ail. sich schlingcii, s'éiancér, qui Cait schlang à riraparlait.

Chlicr. s. m. cave (Dour). Fv. cellier. " Les Picards' appellent (hiés ou ch(tié,s, une cave sans maçonnerje. v. fr. chelier, lai./ colla.'

ChHI^ chiak. excl/ en frappant. Ail. schlagen, frapper.

Chlinker n cah^tiv. flapquer un soutïlel (Borin). Ail. schlenkprn, lapcér. ^^ ^

Chlip. interj. pour se moqjjer. Eh! s" merfi Via bayé à s' eu ! ! f— ! L'ail, le joiiu comnTe'une note dinfaniie. ex : sclilippsack, lille 'publique. Chlip se repète en traînant les doigts indicateurs l'un sur l'autre et*provient.pc4it-êlre de schlippcn, traîner leè pieds ou de sehlappen, traîner. ' > . *" /■

"' Chlouk. excl. ^^u van t et mangeant. Ail. schluck, gorge, schlucken, avaler: /' ' . f 'v ' . " . .

Chlop. \J9l0p. ' ' ^ .a '. '

Chlonp. excl. en faisant entrer quelqiie chose, an glissant. Ail. ^

schlupfen, se/glisser. XlilaUc/Mihutte. s. f. espèce de clous sans tôle. Choap. s. m. genièvre. AU. schnapps, coiff) d'eau-dè-vic. Chnik. s. m. genièvre. ^ #

Çhnlkenr, ehalkeu. ». et adj. buveur de chnik. Cheniqucr est

<*^iu\ii "dans les porls de mer de France.

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. -.Chnonf. s. ni. lahaé en poiuh'c. Ail. scliuupf, labtic à pris^viv. Clinoufer, v. n. prispr. AU. scltnupfoii. dkonq, chon. Ciu([: - A!* <^

.Cbouaner, chuînfe.r. sc.jiri'sseï-, s(; (lî^chcr, y avoir ui'i^ciicc. De l'àll. ji;escli\vih(l, vile. J"ai vu uaîln; ce mot : lors de reiilis'c «le-.

' alliés ('11.1814 on eiitcrulaii à chaque iiislanl 1(^ mot j;f\scli\viiKl soiiir" (le la houclie (l(?.s sofJals impalieiilsj Ou rc};ai\ia eu mt»I counui' un im^)éraur (/rr/(U««e. L<>: j; ail. c'tant 'd'une inliculat ion am(M le l'Huir un

l ^(isier nionloi;?, on dillMbord dcchuinp, plus lard ou suppriuia la pr,- hiière syllabe, resta cntiuic doul,0(^fit cliuincr. Les paysans des ylllai^rs

, voisins de Mons en iïritnl chouancr, chwqner enipl(»)i; le plu> souvent, .comme iiifpersonneldans le;sens des mois lalins nrt;el, inslai. .le doi-, (fîi'v,., pouclanl cpie (les vieillards monl assuré que chouann- couuuc inipn- sounel élail déjà nsiki dans lesviUages au/SièeU' passt';. Scraîi-il hicu possible que les Monlois auraient formé de nouveau un luot que uns paysans' auraient conservé d'ui>è invasion antérieure de qn>ator/.e'siè( les, l([ue sait-on) peul-êlreniénu/un mol autocliioiK'? " '

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' Clioise. sA"in. vesse f^rl puante. \ \Jv<^i' (juasc roi, ba^-hiel. . e'Iioues, ,odeur, cliuesn, siiidir, llairer, ail. sclieissen, chicr, loiri r, venler, / . ; - ' ,' .

Choler. V. cVochcv. f ' >-.'"'. '

Çholelte. v, sotile. $',

Choqnc.\s. f. souclje d'arbre. AlL_seliock\ las, v. fr. (;liou(pie, - souche.

Choulnakl r. m. cçjrdonnier., savetier. Alj; sehubiiiaker, .. Choniie. aV)pellati(?n d'amilié usitée parmi -les bateliers du canal de Mons à Condé.W. f/*<^^'i^.

Ciirigtianc.V'. f. /:hrvsanthème, fleur. ,

Chncher. v.w. syîieer. FI. suigen, ail, saugtHi, laT. su<;cre. -- l'iinr feuije, enne fuèyeA^ilft i\ mol sucer uuc leuille, aliendie. Erveni'rliurlier V t^lle a' mmiiffuj. Mot à mot r(^venir prendre le sein de- sa mère, ^iicnlrer sous le loitY'^lcrnel, reveiïir visiter ses^pareuïs. . . Chnehetle. i. f. su(;oir, sucelje. "

Chnfler, chifler. v. li silfler |; souiller : cj chufélle. V. fr. clùilrr, , il schuifeleii, lai. sibilare. ^ .

. €iyii|lol, ehiOol. s. m. sjfllel ;| gor^e. E^p. chillo. f . ,

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CHU-CLI

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Chafloter« v. n^ joHçr du fifre, du flageolet. ^ ChuHotea. s. m. qui chuflote.

Chuiner. v. chouanet.

Clw^aer. v, a. chti'quer,' cogner, heuFter. De on est venu à dire : <tUraper ain pau d' chuky'einffiovciau d' chuk (sucre); pour': se' cogner la lête. Comme le fr. choquer, détail. Schock, II: scliok. Cependant ie terme ne «"appliquant qu!aux coups à la lé\0l je dds mpnlionnér ^c V. fr, suque, sommet de la tète. Langued. aisuca, assommer. '

Cimaite. s. f. tablette de cheminée (Jejrtmapes, Jéricho). Fr. cimaise,'^ moulure. /

•ClÉlon. s. f.lhcisiori. */

Citte. s^ m. cidre. / ' ,

Clabot. s.'m. grelot au coi^^ âes Wsliaux.

Clair-lait. s. m. petit lait fait à chaud pour les malades ; il est moins acide que le sur. V. ce mot. . '

Clamme. s>.JWfamponj lien de fer pour altaclier. Ail. Klammcr, crampon^ a^raffe. C/a»nme° est usité à Liège. ^

Çlappé.» s, f. douve. A,'!. Klappe; racine, klaflen, fendre.

Clavette, s: f. petit morceau de fer placé de chaque côté du man- che d'un, instrument, par exemple d'un marteau pour eii[i|!(jêcher la fêle de s'échapper. Du latin clavis. Ce mot se trouve dans Boistc pour eîEprimer la valeur du mot goupille ci on le retrouve pas à sa place aï- phabétique. , .

Claya, eaya. s. m. espèce de treail employé dans les fosse» c^rotf pour modérer le mouvement de la descente. On a récemment ap- pliqué le moi aux plans incliné^ des cbeittins de fer. Est-ec le fr. claydas, barrières, porle&'lreillissées ou claycr, grosse claie?

Clelner. v. n.* pencher, gauchir. V. fr. clinchcr, clingcr, pencher, clinsser, clidef, chanceler, lat. inclioàre,'erse'clfôb",.Yacillèr,'chanceter, irl. clibhcad, chanceUêteent^ rainscrit kliv, être iâipuissant, gall. corn, cledd, b.-bret. cleiz, gall. cli, ail. link,° gauche.

Cleir. s. m. sacristain. Eh fr^Jè clerc |èst celui qui est entre dans l'état ecclésia^iqne en' recevant laScioâUfTc, le commis d'un notaire, avoué. . ' ' . " ■'

Cliehé, -eiblchcite, cUqvelle, s. f. cllnde, clenche, targette, boulon, crosse de 'porte. Les deux deVni^rs s'appliquent paniculière-

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ment à-ia détènle des armes à feu, gûchcite, que Corneille dans le Men- teur, "nomme déclin. Gall. clicclQd, veclis.Nos Bretons, dit Pellciier, - nommenUe loquet, clikel; et l(>*ucl vient prabahlemenl du bret. loe'li, levier, ail,, die Klincke, le loquet. D'après Rostréiien, has-brct. cl'qet, licquet, clinche de porte, v. fr. clitike] basque, crisqueta, loquet, •>

Clinquan. ne se dit que dans c*fett<^ phrase : loul neu oxi nué..

CEipet. s. m. vt)ix aiguë. Sn einfant à'ein qui v& percffc. Cet . enfant a une voix qui vous déchire les oreilles. V. klaper.

€llpot. s. m:/ gaule (Glin). -.^ ., '^ '

Clljj^lef. y. a. battre^ ' ^ -•'■.''"':

Clique, s. f. claqué. ■" ' ' 1 . .

•^Cliquer, v.'n. donner des ç/rçue^. \

Cllqnlaçe, lieu on verseJe charbon.

Cliquié. V. a. verser, déc1ihrger-(Borina<^e)t Ce mot' doiuivoir du

'rapport avec cîikeltc ; descliquier connue î^ignifie di'charj:;ei. Seu-

lement^lê premier s'applique aux armes à-f(!U, le second à des vchicules.

CliqnQtér. v.,.^l-^re des cliquetis. Les guerzMscliquoUé dain les vj7/e« !| battre. Al\^klrngen, sonner. - '

f/Hver. V. n, ^adémic donne cliver : t. ^le lapid., fendre un dia- , ment selon les joints naturels. Chez nous, s'applique aux cliisie& feuilletés dont les couclies offrent peu d'adln.'reiïce el qu'on détache faci- lement. FI. klieven (pron. klïven), i^l. klaffen- fendre.

Clô, clan. s. mr clou |! t. de taiiï. de pierre», limct blanc ou veine blanche 'des ma'rbres ou pierres bleues, ainsi nommée à cause de sa dureté. En bret. claw. * . "

Cloer, V. n. clouer || fermer. Clo V huche, ferme-la porte. Dans la première signification ce verbe vient de clô, dans la seconde de clore. Lâl. claudere. '

Cloque, s. f. cloche || ampoule, vésicule, par exemple : en suite de brûlure || terme de charb. partie de latoche en forme de cône tronqué qui se déiaclie du toit des galeries. C'est une cause d'accidents très-fré- quents et très-graVes. Ces cloques proviennent souvent de ce qu'il se trouve dans nos ^houillères de grands arbres restés debout, fougères arborescentes, é(iidsetacés, etc. Ces troncs qui sont la houille dans laT veine perde.Q|,«è^e caractère en perçant le toit cl, en prennent la miné- ralisation»^ tantôt %c, tantôt kwairièrc, sauf récorce quijeste houille,

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CLO-COL

On conçoit qu'il doit y avoir une faible cohésion entre le toit et l'arbre perforateur. Gel arbre se brise au nionienl dûfardiau cl alors tombe. Gall. klocke, b.-bret.,clok, lUklok, ail. Clocfce. j

Cl«>quelle. s. f. clochette. ' -^ ,f

Cl*q[ueltc de gran^rèné. s. f. cloche, ampoule remplie de sàrbsii^' nbiràlre. Elle est quelquefois l'indice d<^ la ganA-ène, mais le pluifon- vcnt n'est qu'une irritation causée par Teàu. dc^iouillères. "Clolsoi. s. m. t. de maçon. Petit morceau de pierre ou de brique pour boucher un trou, bouche-tfou.

' Closare. s. m. prairie close de haies ou de murs |; Enclos. N'est pas inconnuL-en quelques provinces de France.

Clonche. s. 1. p. spupe au làil battu avec des pomme^». Au. Kloss, boulette de viande. Bouki^le, comparée aux grumeaux du lait battu.

Ço. Les beaux parleurs disent cor. conj. enc'ore. !| Subsl. coq. Lés. pouye (glenne) enn doillé gnié cçinlcr pu haut qiC les co. La fenune ne doit ]>^s l'emporter sur son ni^çîî

Cocardeao. s. m. vlolier double, espèce de giroflée, malhiola fe- nestralis. < " *

Coeher, eochi. v.a. blesser. (Borin.) Ail. quclsclien.holl. kwetsen, lat. qualere, quassum, meurtrir, écraser. Eu Picardie, écoadiisr. A Namur quacki, à Liège quahi, couper, v. fr. csquachier.

Cochure. s. f. blessure ; à Liège couaheur, blessure légère.

Cochonié. s. m. M'' de viande de cochon || personne sale, dégoûtante.

Cooo«he {momau). blessure Jinsignifiante (enfantin).

Co d''aoatt. s. m. grande sauterelle. Littéralement coq d'août,

Oodar. s. m. œuf (cnlhintin); onomatopée.

Cœur. s. m. estomac. AT cœur tire.

Cœur honnête, euphémisme qui signifie pauvre. y^

Cognet, c<Aignié. s. m. coin || tranche de pain en forme de coin. Bas-bret. guen, coiiâ de fer, lat. cuneus.

Cognolle, coagnolle. s. f. gâteau de forme allongée que les enfants reçoivent à Noélet croyent tenir du petit Jésus. Lat. cuneolus ; cello- bret/cuign, gâteau. . .

€)ol,(att). àTabri. au du veint (Bor.). Fr. coit, lat. quietus. ,

ColÀ. 8. m. pie, corbeau. " ^

C^lA-geran. s. m. geai.

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Çolan. s. m. coq II imbéçillc. C

Colao-poaye. s. m. idiot,: Va-z-ein, colau pouye, mener tés pouym picher. ■'■" ^ , '

Colée. s. m, collier |[collel. V fr. celer, lâi. collum. . Colidor. s. m. corridor.

Cœlo. s. m. réprimande || serinôn. On peut supposer que ee mot vient (le cevqu'un sermon céléljre commençait par Cœlo^

ColK»pihon. s. m. colophane. En fr. c'est une espèce de liéron. V. fr. coloplione, lai. colophonium.

Combatte [es), v. r. se débattre. A'Liége s" kiballc {ki=-(iey.

i^ombiau. Si m. grosse corde pour maintenir le foin soi- les cl^ariols. On peut"s'étonner de la termin. muqui est diniin.; car c'est la plus grosse corde connue de nos paysans. On a sans doule voulu exprimei,. par ce qui fissure le comble (cumulus), Xe fr. d'art, combleau, est une coVdc pour la manœuvre des canons; à nwins qu'on n'en fasse le dimiu", . du fl. kabel (cable) que beaucoup de fl. prononcent kobel.

Comble, combe, s. m. chevron, soliveau de deux pouces et domi environ d'équarissage || t. de oharb., inclinaisbn des coufihes de houille. Au flénu il y a deux inclinaisons que l'oii nomme combe du nord et combe du midi. Ces deux inclinaisons opposées forment .vt-rilablemcnt unevallt'e. En v. f. combe signifie vallée, plaine entre .deux montagnes, en bas-bret,<f;ombant, vallon. Davies, dans son dict! gallois, le «lécompose en cwmm vaîlis et panl vallicula. (iaël. camb et rom, cambr. k\vin,l)rz kond). Ce sont les beaux parleurs qui disent comô/f. Les Fiorains disent comb.

Combler, v. n. mettre les com.ftf* sur un toit.

Comme, y pleut, y'ramatit -. . espèce d'exclan). terminale pour exprimer l'étonnement de ce qu'il pleut, de oc que le temps devient humide, etc. v. ramnli. -,

Commerce, s. f. Je ne, donne ce mot qu'a cause de son genre.

Compa|çnon. s. m. lichnis des jardins. , -

Comparalttet v. a. comparer.

Comparehonier. s. m. t. de prat. coparlageant,

Comperdnre. s. f. inteUigence.ff m/ rfurrfe ilarintelligencelenle.

Compreinte. v. a^ comprendre, conjug. comme prinle: comperdée f coriiprenez-vous? -, *

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CON--COQ

Concours, s. m', ressource, recours : n'awot^uc V concours, pou i'ain sauver, que d\..., n'avoir d'autre moyen de salut que....

Condœcivre, eondaèfe. s. m. confiture, ce qui n'est pas croûte dans une tarte, un pâté. Lat. ova condita, c^ditum ovorum. Certaines personnes traduisent par coudit. Cela n'est pas toujours exact, parce que condit est une confiture au miel ou au sucre et qn'cî' condeufe peut être au fromage, au riz, etc.

ConfanoBus. m. gonfanon ougonfalon; v. ail. kurîdfano, étendard; V. fr, gondfanon et confanon.

Confonde («')• se morfondre. * ,

Conséquence, s: f. importance.

Conséquent.' a4j. important. . '

Coniitrainde,eoiis(ra%n,«on8trande. v. a. serrer ]| vexer. De coustringere; les Liégeois n'ont pas consirainde (que je sache); mais ils onlditlrainde, déserrer. Quoique de même origine que le fr. contraindre il n'en a pas la signif., il veut dire prcsser,.serrer (physiquement) : t7 est conslran deins ses solées. Ses souliers lui serrent le pied.

Consalle, consulte, s. f. consuUaliuu.

C^nte, contre. xtdv. auprès : léyer Vporle —,meUe el por^e —, enlre- bailler, entr'ouvrir la porte, ne pa^la fermer complètement. Germanisme, traduction de an Ichnen. . _ .

Conte de. prép. contre, pr^s de. conte li, ^yrès .de lui. . Contois. s. m. ruse, bail el user de finesse || concerter ; en t. d'ar- got, battre comtois, dissimuler, faire le niais.

Contralé^. s. el ad. contrariant : faul~i elle ein faut-il être d'hu- meur coutrarianle. Y. fr. haricr, importuner, ail. hàrnen, chagriner, fl. harrewaren. chicaner, lat. contrarius.

Contrefaire, eonterfaire. v. a. peindre, faire le portrait; ail. conlerfeien. Cet ail. est évidemment emprunté. A qui? probablement à nous; au moins je n'ai pas connaissance que coutrefatre. ait jamais éu\ employé en ce sens par lés Français.

Contrefaisant, s. m. oiseau chanteur qui imite le& antres, espèce de fauvette.

Contremeloti. v. n. mentir en accusant de mensonge.

C^tienage. s. m. beurre et fromage. El d^enne kierté dT Vaule monde.

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Côqaier. v. a. coclief, exercer le coït; en Bourjçôgne, cauquer, || cro- quer, briser, v.fr. cfaucquier, lat, calcare.

Coqnlet. s. m, pelit vase pour manger les œufs.

Coquille, s. f. pelhrondetin. v. ce mot.

CorbUier, icorbusier, corblsué. s. m. cordonnier. Mol aujour- d'hui à ^peu près perdu. A Namur coipejl, à Liège coipchi. v. fr. cor- douanier, corvesier, corvoisier. bas-lat. corvesarius. Ducangc parait avoir fait fausse route, eh disant : qui corio veteri utunlur. Il fallait prendre le b. lal. cordebisus, peau de Corjoue, niaroiuin ; d'où cordebisier el par syncope corbisier. Cordonnier a la même origine cl ne vient pas de cordon mais de cordouan, cuir de Cordoue.

Corde, s. f. mesure |>our le bois de chaulfago. Il y en avait plusieurs pour le Hainaut : la corde ordinaire ëlait de six pieds sur h bûches de 5 pieds et demi ^==2 stères 05278 || t. de jeu de balle, s. f. p. lignes qiH déterminent le jeu. '

Cordelletii. s. f. p. peinde à ses cordcU.es, être toujours i»endanl ;i ses côtés, en fr. petit cordeau, flam. gordel, ceinture.

€^ordian. s. f. cordon. Gall., arraor., kordyn, kord,funis^^gre<', xo^p^, lat. chorda.

, Cordié. s. m. t. de j.u de balle. Joueur |)lacé près de la corde du milieu. ' i

Corée, s. f. mou, nom vulgaire du poumon de certains animaux.

Corelte. s. f. fruit du coreltier.

Coreite muehle. nom donné dans le Horinage au jeu de climusétte. Muchie et musette doive»»! être la même chose. En fr, la corette ou co- rète est la spirée du Japon, corchorus Japonicus.

Corelllcr. s, m. sorbier des oiseleurs, sorbus aucuparia. A Namur cort est le coudrier, du lat. corylus el on nomme sauvage côrc ou corrde le sorbier. Noire serait donc un din»in. de coudrier, v. fr. caurelte, gall. côll, grec ^opuioç^ coudrier.

Cornue, s. f, larle grossière de forme demi-circulaire.

Côron. s. m.1)oul, morceau, fin. Ça ri' a ni queue ni coron, cel^ n'a ni commencement ni fln. Cela n'a pas le sens comnmn. Coron est numu- rois et liégeois. On le trouve dans Froissart. Gall. cwr ora, limbus, coryn, summitas. »

Corporal, coporal.s.m.caporal.All. Corporal. Cet ail. est emprunté.

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150 COR— COI'

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'CêirrmÊfm^y.t'. pàt •ntff>hrase^orifier', «Mliorer, cofriger : de r teÉ aWÂi vC», à* ^ralufevln. Couper du TiCfaiguiser Peau d'eau-de-vie. >. •. n. forpucation dei bateliers; corAipUon de corps.

I. f , ni. cotae, s. p. pois goulus: AU. Schote, cosse, ^dMèn- erbae, pots m cosse, bas-bret. çoss, gousse, pise coss, pois £n cosse, plur. coasoo, bas-lat. cossat. «

ÇsMWWMTMM. 8. f. reTcodcuse de légume^. Ce mot Tienl-il du prëcédettt? On dit i Liège cotèreue, qui vient de eotiege, jardin, à lë- guDic.Angl. cottage; en Picardie on appelle coconoier ou cocc^oier le coqueliiftr qui revend des' poulets, dès œufs. v. fr. kok, poulet bret. coc.

CMler«M«. s. f. galerie principale d'une' houjilère pratiquée hori-~ lootalMnent, en suivant la. côte ; prob^emcnt par op|>osition i vau .. lifviUf mtà va de imni (val) eioi. fifrne (v. ce mot), c'est-à-dire en mon- tant. ' " . , .. . ^ ' ^ .Cot«*dlrlll^.s.n.crocodille: t^Vo(eo<in7(e, yeux t^rillants, rouges.

C«le»r«e«. s. ro. çoquerico^ chant du coq.

CM^. (mette tfe —), serrer, anissser, thésauriser.

C!«K«. s. f. t^son. Y. fr. cotte po!ir to|son,.all. Kutte, froc. / keurt Ui emaié cêltes. II ain^^Ie cotillon, les grisettes.

). s. m. coobon. C»«ciic-c»«ehc, en des porchers. I. «id. e^i des enfants au jeu de cache-cache pour aunoneer qu'on ëoil> chercher. | fain se OKhér, | cacher la tête (enfantin). , BMq. cneulcea, se cacher, disparaître. EnJht. cucûlliis était un capu- cfado. pour se cacher la tête. Un vers de Martial annonce que ce mot était MDpruméjBX Gaulois :

GiUia sautooicô vestit te bardocucullo. ^ ^-

"Ta bts-lat. c^cuUa, capuchof^è moine, en v. fr. eœnlf manteau de votageur, capuchon, cagoule, robe de moine cachant la tjête cbmme oeltê de ços confrères de Miséricorde, 6.-bret. kcH^oul^ nànteai^ros- siar poor préserver de la j^ie, gall. cwen^, corn. ct^. ; ' ' CÊÊÊÊiÊtÊÊâ.%i m. petit cochon. Nampr. eoiurl^', Li^ (*oie; l^tois «rAix-b^Chapelle, kûsch, cochon, v. fr. coche, truie, gall.cwcb, bret^- hoch^ grec bitr(û*), lat. sus. . . ! .' . ^ ' C?«iié, JuMpéTsTï^ pot de terre. Fr. eooveit, chaitiiierette. -.

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C^a^ler. ^"a ço(i;ner. | v. ii. t. de jeu de rouHaud, biior U* cour- iaud eu avançaotia main. Couqnli eu liégeois sigiillie coudoyer.

C^wl— •■•». ui. imbéciUç. 0-

»• C««l«. 8. f..nletusoiigç. (^uw ! ' l. de eliarb. cailloux daii-^ l;i houille. ^ ,

C«alé. s. m. gaillard. /T tit adroit, madré. .V \M'p\ on dilV'^iu '/ iai^ cou^ d'essai, N'esl-il pas à croire que d sni a la iiu-nie ofrj^jiic et qu'il sigqiûe proprement gaillard mis a res.«»ai,éprouvi . On dil, mai-. . plus rarement ga (i* sai.

C«al«B. s. m. Coîon. . f>"HD«al«Miaile. s. F. mensonge. Cooïoaerler s. f. raillerie.

O^aïii. y. m. cheval entier.

C«ipl«at. s, m. ogout, évier, cuisseau d'une co\ir, d'une rue, ^yuo nyme de ri>Aoi. Cbulanl e^l aussi quelquefois synoa\nit', mais timi plutôt de.j|r(rti/o(, etixi^mité du cou/an/. "^

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y CoaliiM. s. f. balle livrée fort bas. |{ ves^e

. CoBliwe. s. f.\ mortier fort clair qu^ Ion verke sur la inaçomiejif ' po'ttr qtfil pénèjre dans toutes les eavitésci les remplisse. Kn fr. rainure . . ,v .C^o»». s. m..pigçbi^ v.f^; du h»l. columba. ^^ Coii|»èfe, 8. f. couleuvre. ]

€^«aauiiBêh«r, connaiBelil, kmalnsi. v. a. commeni-er. Hrei. coumançz, probàblenaént emprunté. Di<>z tire commc4icér decuminiiiarc .Co—érc. s. f. Commère y femme. Cacher à , vir voUif U-t —. \ ' Â Liège kimère. ' . ^ ' '

. ^ ' ; C^Boilte. V. n. connaître. Lat, cognoscere, grec y'»«»x«, irl. gnia, science, saoscrit g*na, savoir. ;\o« counichons, ej connichoij. ^ CTanpaler (croupe à terre). Saie farce de petits polissons i quand ils ont aflfaici^ queîqtii'enfaDt niais, ils lui proposent de cacher à. nid4 d' -*-^. W ë^ reff^^senté comme un oiseau* merveitleu\,'mais qu'on ne " y "^ul approcher 4ug les yeux bandés' parcequ'ilchcrçhf à av'eugler. On conduit le petit làigajud au lieu convenable; à uii signal convenu, il porte : , la main à terre èi vous i«nfez> ce qu'il saisit. , •( '

'I' C^Mipell^ tmufiittâm. s. T (allé, somnv^t^ Pun ni' coupelle, espèa^ "^ "de pommert^ ein pun d' coupelle^ c n'est gnié pou vo bef:. C'est trop : .élevé poai' voti$. Le$ Liége<^t& disent copette. En ail. iîuppcl signifie ^ ^4àme, en ▼. ail, b<Mtbet sigaifle tête, en fl. top signifie ^Ue, sommet, eu

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COU^COU

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ail. moderne,. Uaupl, Xopf, eil fl.'kop, hooft &igniQeot télé, gall. coppa, fade, sommet, basqae copa, cime (ùiii arbre, hébreux goph, phrygien cuba, fr. coupeau, v. fr. couplet, Voppe.

C«Bpllle, «•nplye. s. f. f^pille. '

C*a^a«. s. f. petit paiD. 0crall. Kuchen, fl. koejt, gâteau. Les Lié- geois donnent ce nom au pain d'épice. à la mue, variété de .

Coo^ae, édBl|l«, c«ay« àè ■•■■«Ite. s. f. espècej(|e bonbon.

Oafiic, eonitle, eoaye Saisie, s. f.^ pâte cuite à l'eau, a»6ai8onnéé avec du beurre et de la ca$sonnade. ^ €}«im«elMek, eottc«!MM|«^. s, L espè(;e de crêpe que Ton prépare dans des écho(>pes. C est le synonyme de bo\keanco\iqut, mais houcan- couque, quoique d'origine bien flania«(ie, n'est pas' connu à Bruxelles, tandis que ilro«kf6afc y est fort en usage. J'ai souvent demandé à des Flamands l'explication de ce mot et tous m'ont répondu que c'était, eouq%u cuite (gebakkeh). Lorsque je leur objectais d'une part que toutes les couquea possibles étaient cuites ^t que d'autre part il faudrait inter- vertir lesinôls poursuivre lesr^les fliamandes et dire gebakken koek, ils ne sav;u$0't que répondreT niais on.|»eut invoquer un gebak qui si- gnifie pâtisserie et alors oh e§t en règle, on a cougue^pâtiâterU. '^

iCwàri. \.n. ej keur, . yi x

€3««rs«. s. f. ordinairement pi., idiérét d'argent, retenu, mile séyar â .

€>0aHaa, eimrliaa. s. m. boule de terre cuite, chique, marbre |{ jtu «f -~ .' Il y en a dfversés espèces : lincke au yar, lois à nous pialle à notM, aller «f tùe^ enic. AU. Gurke, concombre, fr. gQurdc, courge ; Kouloiirdrco^ plur. S«oulourdrennou, courge, gourde éà b.-bret.,. cucur^^ bita éo lat. ? . eaAo^^M^Ja comparaison de form^ ne laissW rien à dé- - sirer, il u*eQ est pas uK même de cellc^yde volume. Je rappeleral toutefois,quc l'on donne le liom de bdine (bonqibe) H un très peu plus •gros que les^utres^ifailleurs i^es,t un dim.Wntois (&««€, butiau, mo0!^ muyau), v. tau.

<7««HercM«. 8. f. "pénurie, manque, insuffisance.

C?««rtîl, «•«rti, «értl. ». m, verger. Vbt ri^patttfex jpa no corti, locution de menace sigh^fiant : je saurai vous retrouver, j'aurai occa- sioa de revanche, —est un>, nuH fr. Ea b«-lat. curtile, cortiUum, ba&q. gortea, brel. cor, corl^ àngl. court, iul, «^"te, enclos, lat^ borlus, gr.

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COU-CRA

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xi/>T#i, jardin, lal. cbors, cors, cour de ferme, .élable à boRufs, Il «"si .évideul que l* provenance imrot'diatc de esl le <b.-lal.; main cnsuiu»? Si un adopte la règle de Diez, pas^ d'hésitation : il faut accepter le lal., malgré ta différence de signification, et admettre que le bret., le basq., rao^l. proTiennenL aussi bien que l'ital. soit du b.-lat., soit même du V. f. Si Ton prend t^gard à la tendance à latiniser les mots locaux déjà signalée, on pourra admettre <Pt le b.-lat. -a. été (orge dans la Gaule. On ne puisait' pas moins dans le v. langage german. Voici quelques mots source tiuiesqtie arrivés au fr. |>ar le b. -lal. :

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scurta,

erurie

smaltum,

:^-

émail.

stronlus, Vx

étron.

quaquila,

caille.

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Je pbiij'faisy4i'0&&i(' considérablement la liste.

C4>asse.i. m. cousin.

C^onUm^e. s. f. dépense, frais, valeur, prix. V. fi". constance.

Couta|re.^S. f. division d'une commune rurale, désignai ion de si- tuation d^un champ. Le nom de chaque e»>t le plus souvent au genre de^ végétaux qui y croissait, avant qu'elle fut tout entière livrée à lacullur^e : conHure d'autnoi, du qufsnoi, du jonquoi, du grneilroi, du frainoi. Le mât provient san* d'ouïe d'une corruption de culture, v, Ir. côstute. V , -• . \

C^awertc. ç. f. couvercle.. Y n'a si iaid vol qui n' (reûte et . Rv^

^ laide femme trouve; un'mari |) coaverlure. ^

Ç«yerf keayer. v. a cueillir. Au village coyer signifie aussi récol- le^. pelote, faire la récolte de pommes de terre. Lal. colligere.

/C!oyelt9(à «').\en particulief, à «on aise, en secrei, entr' amis : ain fàariacKe par ammrelle, on iain r'pinl foiA a «' coyetle. Ou jk repent . tout à raîse d'un mariage d'amour. V. fr. quoete, tranquillité, repo^. Qaieuté, lit de plume, lat. quietus. ^

Crti, craebe. stdj. gras. Parler tenir des propos obscènes, v. fr. cras, lal. crassus, épais. Eue.— auet : être assez satisfait. Elle tara crachfi astèz d4 r'preinde eu galant. Hicn heureuse de. reprendre son amant rebuté. Oa dit en fr. : en serez tous plus gras?

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13»

CRA-CIIA

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Cra-ea. s. m. (avoir elj. avoir uue inflaminaLiou entre les fesses, uoo écbauflaison, un enlre^son, '\

Cra-boayaa. s. ni. rectum.

Crmhùi. s. m. t. de ch. Bolle Pon dépose les boots de chaudelles (| botte aux aUumeUes. Cest souvent uu sabot troué. De peut;:étre son nom, peut-être aussi delrni^ 60.

Craebe. s. f. graisse.

CraelM mmr9ue. s. m. cbarcuiter.

V

Crméhé. s. m. Uimpc de terre. Les archives du nord de la France et du midi de la Belgique font dériver ce mot du tudesque kracben, pé- . tiller. Nous croyons ploi naturel de le faire provenir de crache, v. plus liaut. Bal au bal du plus bas étage. V

Cracher fé«. lancer du feu, des étincelles. Traduction littcralc de l'ail. feueV apeien. * Craebatlé. 9;sm. épicier, v. (rr^MtV.

CracJhaalé, elle. adj. et «ubsl. sale, malpropre. '

€>Aiiltbe. s. f. timidité.

CraMfilaii.^s. m. crémaillère. Bas-lat. crammale; brel. croumal, ansé^ v. fr. cramai, bourguign. cramari; néerl. kramm, croc de fer. ^

Cratti renforcé, locution quj/ se trouvè[dans les anciens actes, et qui signjUc^ que Ton s'oblige au besoin à donner des nouvelles garanties..

CraMe. s. et ad|. propre, élégant, fier. En fr. subst. seulement, éccrvelé, tapageur. y

CraineHej, -s. f. élégance ; en fr. témérité.

Crape>. 8. f. crabe | grslj^. || croûte, croûte -laiteuse, pellicules qui se (JtëlachenîBta'cuir chevelu, des dartres sèches. V.fr. grappe, ulcère qui se sèche. Ce mot vfent peut-être du fl. krap, égratignure ^ cause de la croûte qui en est la suite; mieux de skrapsel, r^lure.

Crmpé, étt. a4i. couvert d'on enduit d'ordure, y. fr. gràppeux, suie.

Craftcr. V. a>endi|ire d'ordures.

Crajpian.s. m. grapillon. liaj. grappo; ail. Grapp et Krapc, garance.

'^/li est remarquable que quand il existe deux formes germ., souvent le

^Fr. en adopte une et nous l'autre; oipi a déjà pu noter cette singularité

à l'art, blêffè. On aura plus d'une foit encore occasion de renouveler

l'observation. ' s

Cr»q«elbi. g. m, airelle, myrtille, vaccinium myrtlllus; en fr.

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pâtisserie qai croque, crabe q^la quille son test, etc. Le mol liégrois caguelineke peut aider â trouver Tori^ine de craquelin {kake l'inche), (l'encre). On peut contester le mériliR de celte cxplicatio/i donnée par }L Graqd^gnage et se retourner sur le patois fl. de Bruxelles : \o, inj^illc'se nomme croquebase et onf retrouve crakcbeys, dans les boni'

eil'ii

bcigico^. Or, dans les langujcs germaniques on ajoute à tous les mois de l'espèce : fraises, framboises, groseilles le mol qui traduit baie. (en ail. Heer, en vrai flajiiand beziej en palois'bruvellois baze). Dépouillé de «»;

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mot additionnel, crokébase, crakcbeys dev'ie'unent cruk, ci^k, dont dipiin. est erokelin, crakelin (ex. rondclin, croflchn).

Craf»^a. s. et adj. ladre, vilain. Fl. krapscl, rûclure, schmiun, racler.

CrastiDom, crachètlnomme, crache niallnéc (faire), se levtr tard. Lut. craslinum» - _^

Craaye. s. f. craie.

Craybo. s. m. màcbefer, houille vitrifiée, etc. La scorie est un pro- (luit volcanique ou une substance vitrifiée nageant au-dessus des métaux fondus ; ce n*e&t donc pas précisément un synonyme de màcljefer. Liège, crahai, dialecte d'AiX'la-Chapelle krei, mâchefer, irl. creug, pierre. "^rcaole, créyanle. digne de foi, croyable. ^

Crechcr, creiiser. v. n. croître, augmenter (Bor.).y. fr. c^ei^lre, creslre, arm. kreski, kriski, lut. crcscerè. "

Creehon, ernch'on. s. m, boni accord^ aux marchands de cbar*- bon.

Crémone, f. f. ferraille pour la fermeture des fenêtres, espagno- lette. ^ ^^

Crever («'). se gercer, se fendiller, v. crin.

Crêpe, s. f. crête. ^

Creplaa, eripiaa. s. m. souricière. Das-bret. griped, pluriel gri- pedou, piège, goth.. greipan, ail. greipen,*saisir, attraper, prendre.

Crever, v. kerver.

Crevare, kervnre. s. f.^'crevassede la peau, gerçure; combinaison de crevasse et de gerçure.

CriehoB, ernchqii. s. m. t, de'ch. ^rcroil, excédant de mesure, V. surjet. '^ -

Crin. s. m., fente, crevasse, ouverture; crin del porte. \\ i. decharb

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CR^-CRO

lieu la mine est brisée par unitÇaissement du terrain. En ce sens crain est deTenu français. Fn cran, armor. liran, ail. Krinne, bas-lat. et \ilal. crena. Pline est le seul lat. qui se serve du mot crena. ^

Crl^aellon, erii|aioB. s. m. grillon, criquet || personne maigre, idclicat^, cfaétivc. FI. krekel, grillon, lioll, kriek, de kriekeo, craqueler, vym.cricell, 1;U. grillus. -^ - .

Cr«che, eréaM. %^{, instrument armé d'un fer pour jouer au jeu du même nom. . v

Ckïoeher, eroM«r. v. n. jouer al croche. A Lfége erateé, em^utcé.

Cro«hel(e. s. f. béq«iille.^FI. kri\k, béquille, v. alK chriicka, ctai, appui, b.-lat. croca, bâton d'estropié, f^vencc, b.-bret. cipk,.,g^ll. crog siispendium, suspcnsio, v. fr. et liégeoisS^ros, béquille. *

Croèheler. v. a. pousser en glissant sbi^la glace. Crocheter est fr. quftnd'il signifie ouvrir avec un crochet. En liégeois un crokeleu est un chicaneur. ^

Cro«hon. s. f. t. de charb. ligne de séparation ent^e les droite et Içs . plats, à cause du brisement de la mine qui' est croquée (bissée). ^Croisé, s. m. t. de boucher, côte de bœuf. ' "^"^ "^

„^DiNftbi^te, croo|çetle, ereaxelle. s. f. alphabet en tête (i^nel se trouve une petite croix. Lat. crux, ail. Kreutz, boll. kruis.

Crftix. s. m. deux lustres, dix ans ; à cause que le chiffre romain dix se repi-esente p^r une croiXi ^ «

C^ollè. s. f. boucle (de cheveux), frisure i s. f. p. copeaux. Flam. krol qui a les mêmes significations. '

Crollé. adj. cré^u, frisé. '" *

Croller. v. friser. c^

Crombir, erombi. v. a. courbe, plier, fléchir^

CrmiablMMige. s. f. action de crombi\ état de ce qui est <Tom£«\

Croaibi»«are. flexuosité, courbure.

Cr«mplr. s. m. pomme de terre. Beaucoup moins usité que pelote (v. ce mot); on s'en sert surtout pour désigner les pommes de terre de forme longue. Très-usité à Liège. Ail. Grundbtm, holl. grondbeer, poire de terre.

Croa. 8. et adj. bancroche, tortu, de travers, tortneux. / n'y a gnié après ein -^ pou.vouloi couri, AH. Krurom crochu, tortu, Krâmme,"^ courbure, krûmmen, krumbiegeo, plier, courber, Flam. kron. U^t

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remarquable que |e v. ail. écrive crump; le B ci le P se-fonfondani dans les langues dir nord, le V..crom6», a pu s'en foiinor, l)a>r«^hrcl. rroumin. courbe, crochu, gall. crwnîm, curvus, i-ccuivus. Scion Dio- fenbach et Piclet, la racine primitive esl le sahscrii cruné, êlro oourb»'.

Croqoanl. S/ m. carii-lage^.

Cr«<|ae. s. f. l. de jeu de co^^iiiu. Bayer çnne atteindre la bille. Le mot employé seul en manière d'inlerjeciion annonce' qu'on vise cl fOHTfiatt. Figur. coup, cbiquen^iude, alleinle. Croc est ^k» langage fr. fimilier i coiffait croc sous la dcçft (Aca(îl.). --- est l'i-Apër. dfhorriK! brcl. creghi, attraper, saisir, accrocher, de/orte quç quand nos rimnls disent , c'est ôomme s'ils disaient : attrape. -

Croqac-^ayè, eroque-noqjetle. s. ih. casse-noix, casse-noiseltc |uer. V. n. et a.>.donucr n' croque. \\ briser. v ou crotte de brain. excréments durcis. à vos dcintl . manière bnitaie de refuser, répondant à l'héroïque, et ordurière exclama- lion de Cambronne quetTon a noblement et poétiquement traduite par : la garde se meurt et'ne se rer%pas. blrre. appellation d'ami lit'. Kiliaen dit que le fl. krolle .vient du fr.; mais ij^ a en fl. klot, boulr. . Ail. Kolh, boue, lat. cVusta, croûte. ' '

Crottëlln. s. m. petite boule formée d'excrcments durcis laquell*'- reste attachée aux ^ils qui environnent l'anus/ CrottiiSira pas la même signification, il se dit seulen»ent des exorémerlts durcis dg/' .vaux, moutons.

Crenpe>cinde. s. m. demi-cercle en fer ou en les cendres. Fig. personne casanière, qui ne qu| qïii croupit dans fes cendresv

Croaper. v.'iî. croupir, sïlignfcr. l'iaucroupante.

Crv,- eme. ^j. humide, mouille. En fr. vert, qui n'est pas.ouii.^ , Cru esi éÉ^loyjépar Froissart dans le sens d'humide. A, Namur on dit rru^ttf à Éiège on dUcruou. ^

CracMe. s: f. humidité. >^

Ca {avoir ça à «'). perdre au jeu. peter pu hautque s' eu, nvoir plus de

^prétention que de mérite. Cu cT zeur, eu cT zous, sens, dessiis dessons.

Ça va, ça nié cotntn el pu â' ein vieux gvau. \l y a des alter^ialivcs dtî

bien, de mal, de froid, ^/(fcTTaud. Cest comtn l^hommè qui ^ke au eu

i' këvau, ça n' fait nié (Tbie, ça n' fait nie d" maû. Faire danser

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158

C«E-CUR

sur l" du four. Se dit d'une cadette qui *8è marie avant son aînée. . '

Caefe, <*i'fv«. ind. du v. couvri. On trouve cuevrent pour couvrent dans l'ouvrage du sire de Joinvillc.^qui se croisa avec St Louis.

Coter. 8. m. cœur. V. fr. cuer, qjioer. 1

Cafat, eafar.îsl m. grande tonne ^vurtaquell^e on amène la houille du foifd de la mihc aii jotu;* Liégeois cou/tx^e/v. ail. chuofla, ail. mo<!ernc Kufe, cuve. lat. cupa. Ce mot, aujourd'hui spécialisé, a du avoir cours, dans le))atoi8 usuel, pour désigner généralement une glrânde cuve ; car quand on a commencé i/fîrei^a/houille,la désinence en a avait disparu depuis plusieurs siècle^ Le l^^upa était devenu coupe, le v. ail. était devenu Kûfe, Kûl)el,Kûpe;

Cuesmes. village du Hainaut. Peut être du v. fr.cuens,cuems, comte,

Cninehe^ eotnehe.^s. m. gamin. Veux-tu d'aller, sale pars, vilain gamin. Argot d' t. de jeu tf coura'aUv- irrégulier, de travers. Fr.. guinguois, fl. schuinsch, v. nord, khigr, oblique, v. fr^ guenchc, dévraljon, tromperie, fr^de tcjj'hnoj, guinche, outirde cordonnier,

Cùllle. s, f. cuite. ' ' Cuioi. s. m.- coin. Les signiûcatioijirfr. de ce mot sont nombreuses -. il désigne le dernier d'une famille de petits animaux, d'une couvée, h; dernier reçu d'une compagnie, le bout inférieur d!unc lariipè suspen- due, etc. ^ ^ ^

Curage, e.nrache. 8. m, actionade cur^.

Cnrerr^n. étendre le linge sur fhejrbe pour le faire blancnir^ E;?" pagnôl eu rar, V. récurer. . Cnreur, eorea. s: m. blanchisseur. En fr. nettoyeur d'un puits.

Curlau, emaiaî, eruylan, erlaa. s. m. mauvaise herbe.^On péiil chercher Torigine de ce mot dans le fr. curer, dans le latin crescere, croître ou l'ail. Kraut, herbe. Les Liégeois nomment les sarclurès Vrou- iren. V. fr, cuauldre, faire la récolte. M. Grandgagnage dit qu'en ail. krauten signiSë sarcler, c'est possible. Je ne connais pas ce mot,

Cnriander. s^ f. sarcler.

Çnriauilettse. s. f. sarcleuse.

Cûrie. 8. f, femme dégoûtante. V, fr, coric, lat, corium,(Cuir; qui ne vaut que' le cuir. A Liège cureté, ebarogne. On dit de méàie piaii. Le lat. ' >'rtum signifie à la fois peaiiel prostituée. j /

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iiïurwe-

CLU-DAM

I :»<)

Cur^Ir, curoi. s. m. blanchisserie ou blanchérie. En fr. lj:\lon pour, nettoyer Ja charnife de la terre qui s'y allachc. Cutourniàu. s. m. culbtile. Usiié a Maubeuyo, comme à Mons. €>avellc. s. f. cuvette, eu veati. Cavelot, cavl«.*s. m. euyoau, baquet. "*

D

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ivs.

n se change (luelqucfois en T : preinte, T en D : chulnmcv. |

D' remplace le pronom eu qua^id il est suivi d'une voyelle :.rj d'ai mie. . J'en ai mangé. QuelquefoisJ^u fait pléonasme et 6n dit ■.j\ein Uni yen, j'en ai eu, ell ein da, elle en tieitt, elle est enceinle«r

Da. particule employée pour afiirmer, pronu-ttre, neconnnandiM-, or- donner, y (au v". ni, da, fl faut venir. En fr. on n'ein|)loie guère da qu avec oui : oui-da. . ^

Dachtelle. v. lachcUe.

I|adlar, dadieu, dadiof. s. et adj. babillard, bavard, censeur. All.^Tadlcr, censeur, qui critique, dahlen, babiller, gall. dadi, conlro- versia, lis, contentio, dadieu, liligare. b.-brcl.dael, Conteslation.

Dadiêr. Y. n. critiquer |j manier, tâler, surlolJt les alimenls : nvvncz r gnié co dadlcr mes grouseycs.

D' allage (d). en train, en'marchc, en danse.

D' aller, s^ain d^aller. v. très-irrég. J' m' ain va, no dallon, no tain dallon. No d' àlline, f rf' irai, d'allon, d' allonnel que f vassc, vausse, aye, que f à' atlisse, vausissê, s'en aller, partir. Jefte dis pas tout cl j'omets les nombreuses variantes des villages. Ilabelais disait deualler. ^^Conformément à une règle de grammaire générale, ce sont les verbes . les plus usités qui sont les plus irréguliers; conformément a une loi dr . patois, ce sont ceux qui varient le plus decommiïne à commune. Quaiul j'apprenais l'ail., je m'indignai^s contre un peuple qui semblait l'avoir. liiit exprès, pour gêner les étrangers, de rendre difficiles justement -les verbes qui reviennent le plus souvent; cela provient, dans toutes les langucs.dc ce que les verbes, à force d'<étre répétés, s'usent en quelque sOrte et ont besoin de recevoir une nouvelle empreinte *

Dama. s. m. julienne de Damas, fleur. En fr. étofle de soie à fleur, prune, acier très-fin (sabre ou lame) venant de Damas.

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Paniafçe. dommsige. | Oniâonnc^encorecô nom à une partie de ter- - raîn entoùi^L il^e boutné^yV?frii damage, b.-iat. damagiufn et dam- , ^'-naiiium. lat. dajnnum. x "1/ ''X^. c-- ^ '

Dande.j^eau. (MasDHy). j ' ,, .

DandlliM. 8. f. volée, -> ' ^ " .

Dani^er (p^îa' p<M"d';7^aii^e, 4«BtS^«., il n'y â pas de mal, c'esi

mérité. Avoi avoir J)esoip. Quandtnne^ye iCa gnié d'Un hoiiime,

l'homme n ai gnié danger d'elle. B.-lal. dangerium. a eu, ee v. fr., la

^ signification! de dommage, damnura. . *- ^~*" . '

Oaagereax^ tdaoniyereà, «UmdUerea. adj. probable. Peu usité à

Mons, mais beaucoup aui enfifons. Il est aassradv.; si l'un demande :

verrie? viendrez-vous? on répond idlanjjfërftur, probatUement. On peut

^aussi répondre : kaxard. . / ' ' / '^

léaMk. merci. Eil aU.^ fl., iipÛ, danjien sigmfie remercier.

Danse, s. f. vol^e. '

m, aiguillon, épine.

T.

Bard. s

Darder, arder^ t. n. s'élancer, /<^reimpéiu<È«sena^nt cemi|iie m dard. A Liège dari, efaur^.Gall., armor. dart, telufn, jaéal«fm. âg)^.da^otli Darïie, s. f. chasse de nuit aux oiseaux, (vers 4^th) : tinvouyer à ^ eiivoyer se promener, s<p débai^asser d'unr anditéur géfiànt. A Mons l'on ne connaît pas —^ oûA{% leinvouyer àrue^ $u P rt(«; -Voltà ecftnmeift le wallon s'all^re et se perd^ A, Liège cori t^ dàhirl dlauAJr^ courir ça et la; fréquenter les mauviaU lieux. V. iTr. derroi, déroute dèsnMr,.^rer, .détourner; k^rain daurne, adanrbé, adarjé, étourdi. " »

> D'avol, d'avoir, verbe très^ir^. ep avdir, y en avoir, y.drtr signifié '^'il en a, il y ea a,; le bift a été aUeini. Le 0 se' supprime dânà quelques "circdtistan<!ieft : drt-y des gpiné bi/HU assespou croire à cé$ eonk$-lài^ ^^ Dïiyé (d)i: à gaucbe./Di^ en fr^ signifie gauche/seIpi^rAcad.,dr«i^, , , selon'le 4*i^* de, Trévoux. Gall. àrmor.. de^ïi, dexler» irl.-écos8itiis deas,

saasiifnidaxtf. ;-,■.'•<.■'. ••"'■. ". .'" -^ ■■ v^ •- „" .":•' <- "

DaaHto. f. iMktoT. s. m. detit (enfantin).

Doliagimien debagatjp. Vi n. déménager. V. fr.i bague, baguer (émipaqqeter), bas-lat. ,{Kiga. Le liégeéïs a le simple h,f»gtt4. &f , Grand- . ga^nagQ lai do^ne Tétymologie gaêli^ltte de bac (impedimentum), aneien, Scandinave, ba^i»6ux}eau, èogn, être eoci^i^nt, embar^assalit. U lait observer ^ ce sujel qu'il n'j[ a guèjre d'^tymôïi^ie'celUque ^i n'ait VA.

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correspondant gérmaulqUc, mais qu'il n'^ a pas réciprocité, c'csl-à-diro

-i que souvent la racine german. seule existe. Le premier fait s'expliqut'r;«it

- par. cela qiîè^les ^jjx familles ont une origine commune €l le sçiond en

ce que le^ dialectessjiarlés par les Celles belges et gaulois ont laissé une

; famille moins nombreuse que les dialectes lianks, en même temps que

cette^^mille nous est devenue étrangère depuis lin grand nombre de

' sièciélT ' '

ilébàrté. adj. et s. égaré, en désordre, désorienté. V. fr. délKu^''*»*, '. décoùtènancfer, vaincre, dissiper, affliger. Z)f'6are/e viendraiRril de \,

bqrelle,? birtiau serait-il dans le même cas? On connaît Tes locuiix)iiS ..mettre sa bai|rette travers, la jeter par dessus les moulins. 'Débatte^ débattre; v. .1. t. de jeu de courtaud; quand on dit : je r débats c'est comme si on di^t : sir j'abats, le coup sera réputé nul. " Si fai slici j\débals Vaulle cjfoque el déba yard. ■■■•' DébAtta. s. m. raati^re/fécale. Débaucher, v; a. d(;s«ler.

Déb«irdoulilwi!>r^se).\Ceyerbe picard qui signifie se dépêtrer, nVsl pas de notre patois (que je sact^e). Je ne le donne que pour montrer la fdiation des palofs. H est assez Curieux que les Picards, à leur tour, .n'aient pas notre subst. berdouye. v. ce mot, .

Déberlafé. adj.. ayant une balafre^^ébraîlitL. ' Débéyé. adj. qui ne serre pas.^y; 6eî/cr. * A. Débiller, debiyer. v. a. déshaiiiller. eu fr. ^^i^mfi<ulétaohcr les chevaux du trait. >^ ^ ^

Débiiier,dëbi8i.v. a. peu i^ité)»'— v. pronom, très-employé. Irriter, être irrité par la bise. SeditdeWrythême^de la routeur, des gerçures que le froid produit sur la peau. Naniurois disbiji^ v. ail. pison, v. biser. véblâyé. s. m. désordre || malpropreté. Figure tirée du mot fr. déblai. Débloqaer...v. a. faire.sortir du bois. En fr. faire lever le blocus. Débl0ake (al), autant que possible || de toutes ses forces |i bride abattue (Borinage). V. 6/omA;. péb«aler. V. n. rouler, fder, partir. Débdnlater. .V. n. §*► a., dérouler, développer. Déboozinfr. v. n. sortir précipitammet^t || s'élancer || déguerpir Ij jaillir. Y skilteque ça H débouzine, il a une diacrbée violente. V. Bou- sie^ Bouiinf Rabouziner. ,0

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DÈB-DÉF

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1.

DéhiHfqdé, d«shr*ki. adj. détraqué. || brisé. H démonté : enne kéyÇre . EJst-ce l'ai!, brecheo, ^ebroch(»i, j>oinpre? n'est-ce pas plu- tôt le contraire d'embisoçhé?

Oébriiisié, débrbl^ dbrlsi. (Bor.) v. fr. débruiser. A Mons on dit débriier.

Iié««foter. V. a. défaire el cafolin.

JDéelaqiiei^, deselasqaier. v. a. décharger, décocher, lancer. V . fr. décliquer.

nèehîrèé. s. f. échappée.

Déchokter. v. a. dédosser, diviser, séparer les touffes des racines, , éclater, œilletonner. V. choque.

Décrottoir, dé«rottoi. s. m^ lame de fer placée près des porte.y pour ôter la boue des souliers. En fr. brosse pour décrotter. v f

D^ttns. dédain, d^ dain. prép. dans. {V ) s. l'intérieur. Mette % tromper.

Dêdée. v. n, promener, (enfantin)/

Dédef. s. f. Marie-Josèphe.

Défa«her. v. a. ôter les fachoù. Vt ce mot. Se déficher est fr., il signifie s'apaiser.

DélalisByiiii del lennae. décours de (a lune. Fr. faillir, ail. fallen tomber, lat. deficere. On dit aussi defayanee et detcréskance.

Oéfaiifll«r. V. a. éfaufller. ^

Ëy eWè (comme), en eiïel. '

Déflchant. adj. contrariant, tourmentant.

Déilgwrer. v. a. refuser, nier. Ne s'emploie guère qu'avec une né- gation : on n* peu gnié défigurer que sC enne belle fiye, on ne peut con- tester la beauté de cette fille. Ce verbe est plus usité au Borinage qu'à Mons. . -,

DÀBnltion [del balle), conclusion, décision (du jeu de balle). V. fr. defflner, mettre à fin. . .

DéflaiMemain («u T). vers la fin. /■

Défouttre, défoutfe. v. a. etpers. désoler, décourager, contrarier, abattfè, décontenancer, j

Défriser, t. a. contraiier. En (r. ôter la firisure. -

Défan^aler. v. n. mourir. Fr. défunt, lat. defunctttS, mort.

Défaler. V. a. ôter fût.

nr

DJÈG—DÉG

U5

Dégagolçr. v. a. faire sorlir du gagoL V. ce mot. Fïçi,. faire sort li- eu surmontant des difficultés.*

Dégartelé, ée. adj. personne? dont les jarretières sont dénouées, qui n'en a jamais. V. garlier. Fig. plus usité, personne donlks vêtemenls ■sont en désordre.

Dégaovier, desgaavié .vomir || fig. évacuer, |{ accoucher (Quarc- gnon).Y.9a(7e.Dégobilier est un dimjn.; c'est dégauviller avec changement du V en b; à mo^ns qu'il ne soit le contraire de gober et encore gober diffère- t-il de grauviér, inusité?

Désc^^e. si f. volée de coups || grand nombre.

Dé|çlelter, gletler. v. n. dégoutter, sourdre, baver, rendre de rhumidité, surtout une humidité gluante. El matière degletle, (oui a vau li. V. fr. gleté, ordure, corruption, ail. gleiteu, glilschen, fl. glyden, glisser, angl. to gliet, rendre du pus, couler lentement, dégoutter. Quand au bret. glaouren, baver, au g%H. glafoerion, glyfoer.on peut blcj» croire que c'est l'origine du mot fr. glaire, mais comment arriver jus- qu'à — . On peut penser .1 glu, au b.-lat. gliteus, gliceus.

Débonder, v. a. décontenancer, faire sorlir de son caractère.-- En fr. dégonder signifie ôter de dessus ses gonds.

Dénoter («'). v. p. se dégourdir, se' décrasser, se distinguer. Kn fr. dégoter veut dire surpasser.

' Dégouline, s. f. pente, descente. S'employe surtout au jeu de courliau. Juer If al —, laisser aller la bille doucement en suivant la pente du terrain. Bret. goular, doucereux.

Dégonllner. descendre, glisser doucement. V. fr. couler, tomber goutte à goutte.

Dégraviner. v. a. gratter autour, dégarnir. Se dit surtout des plantes dont on prive les racines de la jerre qui enveloppe leur chevelu,. Fr. grafigner, fl. graving, fouille et graven, creuser, ail. graben.

Dégréxié, ée. adj. blasé, dégoûté, qui a usé à si^été. N'est iiulle- ment synonyme de nactieu. On trouve avoir ses degraz, pour être repu, dans le roman du Renard T iij p. 307. Fl. grelig, avide, dés^j-éux, esp. desgraciado, funeste.

Dégrlboaler. v. n. dégringoler. Combinaison de dégringoler avec bouler.

Dégriffer. v. a. égratigncr.

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144

D^G— DÉM

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Dégrimoner. v. a. égratigner. Comparez, dit M. Ôraqdgagnage, l'expression bavaroise : es grimint raich M Bauch, f ai mal au veulre. Grimmen, pincer, lire de Grimm, furie.

Dégrivaler. v. n. dégringoler. Combinaison de dégringoler avec avaler.'

Ilégaesine. s. f. volée de coups. On ajoute souvent de vandag. Cela a l'air bien fl.; mais il' est diflicile d'y rattacher un sens ; cartésien (prn. guesïne), signiûe vu et vandag, aujourd'hui.

Déhoper. v. d. partir, sortir. V. oper. ~

néholer. v. a. ébranler, faire sortir, déboiter. En bas-breloi». ! divoestla, déboîter, tirer d'une mortaise; de -f- ôter? A Liège déholé

. i signifie rendre le dernier sonpir.

Deï ou manter Dél. excl. abrév. ou corruption de Mater Deï. Eh ! Déi! qtié lous lés biettes. Âh! mqp Dieu! combien d'animaux.

Dein. s. .m. dent. Ai}oi tous ses , avoir bec et ongles, lat. dons, gall. dant, irl. dcnd, dead, sanscrit, danta.

Déiner. v. a. dfner. V. fr. deigner, disner, disgnier,.digner.

Déjolnler. v. a. déjoindre, disjoindre. Les motS' oindre, joindre

viennent bien du lat. ungere/jungere; mais leur sou odieux semble bi^n

^AxU Remarquons que le celto-irl. a ong remontant au sanscrit ang,

oindre et le cello-lrl. iodt,. chaîne, le celto-gall.yau,joug, sanscrit yug,

joindre, yuga, joug.

pélandrer; v. a, diviser, soustraire, détruire en partie (Masnuy). n' maison, eu faire plusieurs demeures, en changer la distri-' bution. Fr. d'archit. délarder, enlever une arête.

De long et 4^ lair. adv. mot â mot, de long et de large ; à petits ' pas, avec précautioQv.

Del longue, adv. lentement. D'aller, tirer -^, gagner du temps.

Déleqnelé^ ^e.iadj. couvert de loques, de haillons.

Démaiievé, ée.l adj. courant des dangers H compromis H avarié || gâté II démantibulé || égaré || mort. El bur fàndu n'est gnié pierdu, il eslfô .Est-ce démanœuvré?

Déoiéfler [s^. v. p. se défier, se méfier. Combinaison des deux inots fr. * /7

Démêlé. 8. m. matière fécale. j/^

Démellre, ëéaietle {es kétniche). v. a. ôterj^ chemise,

a-fum:^

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DÉM-DÉQ

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Démigraine. s. fr,4î^igrîsine.

JDémlseler. v. a. émieller, v. mis^Mn.

Démltan. s. m. moilié. Milan est fr., mais v. et pop., v. haut-dll. miuamo, lat. dimjilius. Peul-étreesl-ce une combinaR^n de demi avec milan ; on dit aussi démointié. .

Uêmoiiter. V. a. faire perdre patience.

Démool^alner. v. a. mellr/én pièces,- en morceaux, battre, ëci^a- ser, pulvériser. Ce mot employé à Mons et inusité dans les enviroii>, n'est que lefiguré du mot démulquiner employé au pr^opre dans les vil- lages voisins et inconnu à Mons. . '' •>

Démacher. v. a. mettre à jour,. Se yar.

Déttinlqainer. v. n. défaire lés mulquins. V. ce mol.

Démutlci-iioi. s. m. instr. d'agric. pour aplanir les mulicniei.

V. ce mot. "'^

Dépéler, déspeler. v. a. enlever l'écorce, la [ieau [[peler. («')

v'. p. se desquammer.

Dcpicr. v. a. efleuiller || faire sortir les grains de l'épi. Lu Ir. dépié signifie démembroyient d'un fief.

Déplayer. V. a. récluirê en plaie. V. fr. déplayer, gall. pla, lai.

plaga. - ^ "'.^

Déponter. .V. a. t. de jeu de cartes, dégarnir des atouts [j 6lor la

force II obtenir le fermage en mettant une CnchéVe |i l'emporier sur un

rivalll gagner des points sur; d'où çst venu sans doute le mot, s'il no

vient du fri^îonte, l, de jeu. Dans le Santerre on dit dé|K)inie^dan?le

sens d'enchérir, 11 y a entre les fermiers une espèce de contrai la<iir

qui interdit de le faire ; c'est l'analc^ue de notre maugré v. ce mol.

Deponrer. v. a. époudrer, épousseler. , - '

Itépoatuer (5'). se démener, se nïttlre en quatre, s'échiner, s'évt^r- luer(Tournay). Conipar. s'évertuer et se tuer à.

Dépr«nde, dépralnde. v. n. désapp>cndrc. En fr. déprendre àignifie détacher, etc.

Déqu^à, d^qn'à. Jusqu'à. y . Déqnê, déqaoi? Quoi?. c6mment? ^■.

tt^éqallter. v. a. ôtcr. Selon le plus grand nouibre, le fr. quitter

♦provient des vieilles langues du nord. On le trouve dans le suédois

qvilt, l'irlandais qwiUur, l'angl. quit, le hoU. quyt, le ueders, quici,

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qiiUf bret. «loytn : Visigiiifie libérer, atrancbir; seloQ d'autres' au oon- Inûre loat cela Tiendrait da fr.

, fli^ %mI. <t.m* àMMM U « d" fMot. Cet hoaune a des ressources, de ia fortune. *" ->

a^. dernier. V. fr. et pror, derrain. , jée. iilj. éreinlé, moulu de IjUlgue, de omips. >. Y. a. ëftinîer | i— V. pv se brisor les reins, dire tous ses efitrU, baft4at. etenare, renés frangere, t. fr. esreoe^

». T. n. S* UEaASEiEa. ▼. p. sortir d'an mauTais pas. t. raqe. i. f. dcorér : oeoi ti* •— arolr ses neastrues. », s. r. dartre sèche, furfiiracëe (Cambroa-Saint-yinoent). A Naflunr difle, v. fr. derre, cymr. tarwden, sanac. dardru.

r. t. n. détruire nne^Mt» pour^Ji^rer à ragrioillurci dé- AO. p^^., ioàeay extirpa ea sardant, essarter. («"). T. >. prendre une rupture, une hernie, î. s. 1 nature, hernie. A^Uége rompeure, rompr. r; V. 9I t. de prat.^ changer b culture, changer un pr« cd terre labovaUe ou riee versi.

Psitiiègi. s, m. partie du ôufuel. ▼<< ce mot Q joueur de halle placé anieiiddaijien.

Mailàréy é!a.^a(IQ. sans allure, qui a perdu sa trakheur, en désor- dre, briaéi po^Bri par le temps^.

a^j. réehaufe. ^Charieioy.)

idttfaaar. ▼.' n. se sauver, partir, tuir. En fr. détiiner signifié : donner un lég» bhonr aux vignes. On dit à PariSj^dans un? eiféced*aiKOt,s*et>bign<»r,pottr s'otifntr.Peut-^re s'esbigner estait tiré du patois waÔon. fl ne se trouve pas dans kr dictionnaire de TAca-

. jua^'à. En t. frVi^çsqu% dusquli, lat.

4-uafue. Àntfandu hroB

T. a. faàxt sortir (^«iu^iofi, plus souvent £ure sortir le . ad). déehMx, déehaus^ ; v. fr. descau.

âjbrger, décocher; de àkàg qu dUfitu d'un fusOy Les Li^eots disent cUyi^ armtf «i fosil. Déciiquar est empkye par Frdissart et aigres

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DES— DES

147

vioix ehroniqnirars, mus, comme Tcrbe neutre, poar^^éiîoDcr, partir : If. canoQ déclique. '9tliqnié. ./ ^

. Ë^tmeimmi, ^^(y «dj^ déhanché. Lat. clunis, fesse, gafl. çlun, hanche, sanscrit s'too, jM*cumuier, amonceler ; le sanscrit a une seconde loruie srbn, qaï a prwinit's'rone, hanche.

D«0^MlMia. s. an, terminaison, conclusion. La syllabe dm, com- mune à et à conclusion, doit faire croire à une origine égaienieut commune : claiidere, cludere, dusum^ «

lie»«MM|tuawr. v. a. distoqtier^ harasser.

De«e««talll«r, écse««layerr v: a. couper ^ar petits, morroauv, dépecer, taîQader, surtout du papier avec des ciseaux^ ^'aVais d'aiior*! -supposé que c'était une combinaison de couper avec tailler ou bien une racine nni( avec préûie dM et suffix^e ayrr, racine qui est dans le lat. culler, cultëllusi le gall. cwt, co,uteau, cwtaw, raccourcir en coupapt et qui remoule, au saoscfit ktU, couper. Le liégeois kuleï, kileï, même signif. que , m'est retenu en mémoire et m'a %uggt^' une explication bien moins ^vante, mais qui me parait beaucoup plus plausible. Au, lïi e»t uu préfixe extrêmement fr^ucnl qui répond au lat. cum ou de. Tcï^= tailler, en somme détaiCler. Cela est confirmé par te liégeois veinde al kuteie. Tendre en détail ; pour former nous avons ajouté un nouveau préfixe de5 qui forme redondance.

Deflcraekcr. ▼. a. dégrtisser. y. cracAf.

Oegcwler. V. a. ahandonobr, esseuler, isoler. C l'mne bellejiye el et avt ça, elle reste tout iéseuUe. Malgré sa beauté, celte fille u'est.pas recherchée. " ' -

Oé«h>fcMto. s. m. espèce de robe du matin.

Dcskcl. T. n. déchoir. ▼. Jkei. V. fr. decaîr.

OM^kelade. au Bor. et aux etaVirons d'Atb on dit éithenne^ lat. des- cendere. L'omiftV d^skein'd ehon cap ptu qu'elle r'monle. L'alTectiou. des parents pour leurs enfants est bien plus grande que celle des enfants pour leurs parents.

Deskevitè, (ieft««wle. v. a. découdre.

r. V. a. décharger. V. fr. desqoerquier. ▼. a. déchirer. FI. 8chettren,"v. ail. scêran. v. tkirer. s. f. déchirure, v, fr. descireare. é. adj. dégiMfkiiUé, eo désordre, éraiiié, déchiré, tj^poorvu

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DÉS— OËT

(fagrafifts, de moulesyde boutons, en pariaoldes persoaness; démonté, dérangé, détraquée^ parlant des^rrures, des monlrès. FL naef» boit, iiâar, ail. Nabè, nioyea, ail. Nabel, clef de voûte, mensale, ombilic,' dan. iiavl, sitéd. nafle.

DéM«l«rc, é^m&mémr^. s. f toU'^, défaite, déroute. V. «ouftir^.

Peifiiie, ém. àm^mt^ An. deppils. prép. et conj. depuis. £sp. deëpue ; lat. ^t-\-tx-\- post.

P— y^M» ^' adjydccbirc (Bor.), v. fr. despecier, mettre ^ii pièce. /

De»pc«c,^. adj. déplumé || déguenillé \ dépouillé. Ce mot pourra il venir dans sa première signification de penna, aile, gall. pinn ; maisué- dépenaillé dérive du v. fr. despané, lequel, vient du lat. paniius. v. finiau..

Dcspilcr. T. a. dépiter. FI. spyt, dépit, lat. despectus, mépris || ikîlabooMer, Y. vfiUt.

P<a— rti.T. n. sortir, t. de jej^ de balle ■|| saillir.

DcfMBS 4*MMi, prép. vers. ElU va éTiu 15 ans. I lire détui $" mon père, I bjiqué détuê li heures. Elle a près de 15 ans. Il ressemble un peu à son père. Il sera bit. ntôi midi.

Dcaitakicr. v. a^ détacher. Bas-bret. di&lag, détaché, stag. attaché, staga/ attacher, basque estcquaicea, attacher, v. lacheUe et tauitm.

De«lehi (y), il s'éteint, cri des enfants jouant à cligne-musette pour indiquera celui qui cherche qu'il s'éloigne de Tobjet caché. V. fr. des- lainct, éteint. . -

Detfleiaéie. v. a. éteindre. ^

é. adj. violent, audacieux, fr. déterminé. ^ V. a. briser, rompre, rouer | *' se fatiguer, s'é- reiiiter, s'échiner, fr. exterminer. \ DcMflker. v. n. ôter, arracher, v. tliker.

Pgrt»iy . T. p. et-a. décheoir, s'amoindrir | s'apaiser || s'affaisser || s'altiédir | attiédir. Inusité à Mons, fort usité dans les villages ; à Liège diilowmé,

Pert#«yir. v. a. déboucher. ▼. tiouper,

DeswMve, 4e»soaave. s. f. limite de dc^ux terres labourées, sillon qui les sépare.

\ ▼. I. Gûre le contraire>4*entasser.

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DÉT— DIA

1 W

DelMaber. t. n. «léclieoir, d(X*roitr(>; plus usiiô à Mous que «f <<!,(<. V. plus haut. . ^

DétiMiyer. v. a. <lrbrniilll«'r, d«Mi)<'lrr. Vrt: are dcz rttoupe à

Dévala, 4*vain, dié^lain, dédain. pi«^p. dans: tliktl Dédain l'irau. adv. dedans: Stike d'vain. v, Ir. dcvcris.

Dévaatarè. s. f. façade. Kn-fr. co mot no si^nlfi»» qiio devant diiiitv chaise d'aisance» d'une mangeoire; |»<Hirlaut l'Académie autorise de maison : n' fiye qu'a n' belle ^, Voil.j une dlle qui a une belle }?orfî<'.

Dévise. s. f. conversation. Elle al bonne , tire en conversât i(Mi animée, intéressante.

Déwaner. v. t>,, sortir comme d'un tran, (v. ce mot.) Iciileim irt, péniblement, comme un ver de sorKjrou, connue vn e^ca^}^ot de ^.« coquille (Rorinagé). Detcaner \>ùumil bien être une corriipiion de d. - gainer. Les Liégeois qui ne connaissent pas 1^ composé dnrnnrr éin- fdoyent le simple tcaitfnl (»') ou tcahm qui KÎ*>nitie se traîner Ini-. lemcnt, pesamment, se couler. Or tcaigmm signi(i# ii.ùuv, » lui de couteau.

Déz«ar. s.^ m. partie supérieure : El tL' s' lutte. Pr/p. sur. Il estprope li. Ady. On ditajors jtlus vcdouliers d' zcur ou au d'zmr, au-dessus. Faite énnc croix dzeur, n'y comptez plus, n'y peiis* / plu-,. On dit aussi désur, dessus, comme prep. On combine llï prefi. avec le subst. On dit fu cl même, quoique plus rarenjeiil, dessus l dizeur, il taadraii /à-dfxsiM tout un traiié.

D|. Il à #' eyé s' dcdi. On ne peut se fu'r à sa parole.

Diable, diale- volant. s. m. machine pour vanner.

DIaeo. s. m. Jacques.

piale, diape, dlanle.s. m,, diable i{ personnage rigunia au lumr- çon, ou ne sait trop pourquoi. Pendantle combat, b-s diapes sont (rairus sur le dos par les chinchins qu'ils frappent de la vessie pleine de pois dont ils sont arméi. Il y a une nuance entre diape ti diale, à peu [»res comme entre bigrcet b...., fichtre et f.... El kie loudi su lès gros mnn- tittujc, l'eau va toujours à la mer. On n saroil peigner ein qui n'agnié d^kéveui, oa ne peut rien tirer d'une personne sans ressource, f'/ diape va marier i fiye. Se dit quand il pleut en même teirrps qu'il fait du sfv leiL ^ /,

PMaB. s. m. Jean. Dietme, Jeanne. Presque partoat aux environs de

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Mons on ailére le son <lu j et du g doai pour le prononcer comme dj, dg. iHfèmé le ch se trouve changé eo ich : on dit (f faloux, d généce. fiC inonloÎM placé eblrt» la prononciation villageoise et la prononciation rranÇaige répudie souvent Tune el l'autre et change le j consonne en i voyelle, en retenant le d7~^ *

DUiB, dliali «ik et baIl «•tr^Mre ««l^y 4es é^îfgt». cheval Tondu, jeu d'enl^nls.

DUiBbol, 4Jaaili«t. 8. m. Jeune garçon travaillatit aux bouillières. V. Nianbol,

Dlap« d'alleBiiuid. s. m. diamant Taux. Ne se dit que par plaisan- terie.

Diaa. joue. Angi. jaw, ital. gota, v. fr. jau, joe.

■Navae, 4U*wms adj. jeune, subst. petit, nouveau-^né. Le Saige se sert du mot josne. Les AU. disent aussi Junge, jeune pour petit, gall. ieuange (Davies), ieuank (Pictel) juvenis, sanscrit, yuvaii.

Dfenn vos trahirai gnié m' pinsée^ Df vourrou bié elle etou mariée ; Desnue {depuis) que vos aslé partiy. Ein v'id chonq, tant mfinti\ , Mariéti pus djaunet que mi.

Chansoft de çuin/m (v. /bwrdfiraine).

Didiclie* s. f. viande (enfantin).

DIef. s. f. terre argilleuse et un peu calcaire qui se trouve entre la forte toise et le terrain houillier. A JLiége Dièle^ à Namur Déle^ terre glaise. V. fr. derlière, lieu l'on lire la terre, fr.de techn,derie, terre à porcelaine, Û, derrie. tuf.

Di^ralB. dernier.

WtûgimHè («* prinde tf^.vavoir une querelle.

Dlk et dak (p/eurot, et» keïà). pleuvoir à verse. Dick regnen, en ail. signiûe pleuvoir fort. Dac|i, signifle toit. Cependant le dik é dak n'est probablement qu'une onomatopée, mais tot^ours dans la manière chère aux Allemands: ils disent : rtsch und rasch, vite. Mit Sing und Sang, en cliantant. Mil Kling und Klang, au son des cloches.

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—^ DIM— D'L iv)!

Voyez les belles ballades de Bûrger, notaot^ient celle de Leuore et du Wilde Jâger.

Di^Klnebc, ëiatelgne. s. m. dimanche. V. fr. dimaignc cl di- maDe.

INJB<lia. s. m. clochclte : fin(errer au dindin, faire un cnterrcnieol mesquin. Cette espèce d'enterrement s'annonce pur uifb |)etite cloche.

DiadoBBcr. v. a. tromper, attraper. , v

DIoker. V. Joker. ^

Dire {avoi à), ôtfc ju mauvais état, endommage', détraqué. Emm monte a à dire, ma niuntrc ne/va pas bien. Il a à dire à ç serrure lu, celte serrure est dérangée. Cette locution était usitée dans le v. Ir. \Hnir : avoir à regretter quelque chose qui manque ; on la trouve dans Mon- taigne; mais il y a un autre wallonisme, c'est : »' leyer A dire que r<iii frai^ise par te laisser à dir-e. Cela signifie consentir, céder : i s'a leyr a dire, il s'est laissé persuader, convaincre, séduire. A dire s<,'rait-i[ alors une corruption du dernier mot : séduire? 11 y a enfin un 0' walloni^^nie : s'avoi leyé dire : avoir ouï dire.

IMseiMHe. «. m. escompte dis-f-computare.

Dfaeob«roatehi.adj. brisée rompu de fatigue || dislo<ioé(Charieroy).

Disereche. v. n. décroître (arrondissement de Charleroy). A Liège discreh. V. crecher.

Diskennc, deskelnte. dékelole. v. n. descendre. On ne dit du- kcnne que dans les villages écartes. C'est absolument la nianiér(;dedtre des Bas-Bretons. "

Dlupkertl. adj. vif, éveillé, gai, espiègle. Lat. expcrrcclus, espagnol, despertar, v. fr. espérir, éveiller. .^

JM— lie, adj. abréviation de grandissime.

Disfé. adv. tantôt, bientôt. Inusité à Mons, fort usité au village. De isto (die), dès ce jour.

DJmuUm*. % 9. mettre bas, accoucher. (Eugies, Sars). Flani.. jongCQ. ^ I

DJoUa. s. m. tourbillon. Inconnu à Mons, usité ah Bor.

PJ«.V. /«.

D* lée, dlal. près, (de lez v. (r.) Lesaige emploie la préfMsilion de lez. V. f. dalès. De -4- ad --f- ialus.

. V. fr. disco

mpie,^ esp. dtscuenio, lai.

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I5â

DOD— DOU

liëdlla«r. ▼. â. choyer, caresser, festoyer, dorloter | soigner, mi- tonucr. En fr. le v. est pr.

Ood^re. «. m. Isidore.

Dog, dek. s. m. s. morceau de fer scellé dans la pierre. La forme de ce mot semblerait annoncer uiie origine tudesqu«; cependant en anglais dock, eu holi. dok signifie bassin, darse. Dockc eoNall. signifie poupée, do^ue. ' .

Dogiier. v. a. sceller, fixer, affermir || battre. En fr. se dogucr se dit des moutons qui se lieurlent.

l>o§;n«ll«. s. f. volée de coups. ^ -

.Uolgt .d'olive, s. m. panaris arec accidents graves. V. à l'art. BLAN7DOJCT en quoi \\ en diffère. .

Ilominée. ss. m. Les FI. donnent ce nom aux ministres protestauis. Les Montois l'ont adopté. Le mot étant 'en Flandre on lui a cherché une origine fl. : on a indiqué dom, cathédrale, ou ;Q ei^rt: domine est le yoc. lai. deWminus; au reste dominus, comme IclT^dall. dom,' se rattache ù domus. Oomus, de même que Tir!, daimh, provient du sanscrit daman, maison, racine, d'à, avoir, selon Pictot, de dama, mai- son, racine, da, construire, selon Chevallet.

DoB coinmë dwa. dans tous les c^s, de gré ou de force. A Liège adon comme adon, alors comme alors.

I^OBA. s. m. imbiîcillc, dupe. Ilasiédona del farce.

Donle. adj. honlenx, maté, triste^ Bret. don, apprivoisé, lat. domi- tus, donné, espagn. dundo, 'patois esp. donde, prov. domde, appri- voisé- l) houle (noire manière de prononcer de'hdni»i).

■>or. s. m. or. -*'

Oormen. s. m. opiimi, sirop de pavot blanc. ' Do», s. p. t. de jeu de bouqwtle. Par opposition à /o, paroeque c'est la partie saillante de Tossetet.

UoH {avoi à), avoir pour adversaire, pour ennemi;

Uo» ef valnlo. partout sur le corps. Mot à mot, dos et ventre.

Ifofise, doMsée, dostiaëe. s. f. dose |j volée de coups. En fr. grosse, planche. V. if, dossée, coup donné par derrière.

lilotwer. V. a. battre. Fl. dossen, habiller.

lloa. art. du. V. fr.

IKmdlou. s. m. Dragon, v. ce mot. || Titre de la chanson nationale

<é.

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DOU-DRE

I.M

montoise. Les choses sérieuses dans leur origine devieuncnl burlesqucîs avec le. temps en passant par la bouche du peuple. C est ainsi (|U(; la Palisse et Mariborough, guerriers célèbres, sont devenus ridicules. Les anciens sernients ou compagnies bourgeoises de Mons inârcliaienl au combat sur l'^ii^du doudou.

Doabla|4. 8.\. défaite, volée de coups. *

llonlll«l, Me. adj. tiède. Eu fr. délicat. -^

Doulanee. s. f. doute. V. fr. doubtance. ^

Ooxal. s. m. jubé. Uas-lat. doxale. En fl. docksaol, ?;illc élevée, mot comjtosé de docke, cage et de sacl, salle en knmo iU\ cage. *

Orache. s. f. drèche. Lit'geois, diahe., v. fr. drasclic, bas-lat. «Iia- scus, dfasca, daupliiné^ draclii, grappe [tressée, prov. draco, nyire de vendange, v. ail. drascan, ail. drcsclien, baitre en graiigr. (Ici:» peut faire adnjcltre aux mots drache, drèclie, le sens de ce (\\\'\ a tif loulc, hallii.

Dra^içon. s. n». libellule, deinoiseik', insecte iiile. |i cerf-volant. En ail. Papicrdraclie, litt. dragon de papier || nionsire que la iradititui rapporte avoir été tué à Wasnies par Giies de (ibin el dont l;i tète se trouve à la bibliothèque de Muns. Cette tradiLi(^[i est regardée ctMunH' mensongère par quelques personnes qui croyent que la tcie de la biblio- thèque est celle d'un crocodile rapportée par quelque seigneur croisi-. Ce itest pas h^ lieu de discuter cette (pjeslion et d'établir, par l«'s ou- vrages de Cuvier et autres naturalistes, (ju'une foule de raeeV d'aiiinKinx se sont perdues; mais celle tète plate cl lar;;e conmie c<;lle d'une gre- nouille n'est 'nullement 8cn>b!able à celle dun cçocodile, (uii est ires- allongée. Quoi qu i) eri soit, chaque année aux fêtes connnunales ou ker- messes, on représente le cotnbal de Giles^de Chin contre le dragon par une cérémonie nomm^P^mf pon. V^ ce mol.

Dragonne, s. I". estragon. liai, largono, csp. laragona, arab. tar- chum, ail. Dragun, fl. dragon, lat. dractmculus.

Drefe. s. f. iilléé d'arbres, lloll. dreef, allée. Dresse, s. f. petite armoire de.village. ■%

Drenber, dérenber, reuber. v. a. Mots inconnus à Mons, mai» usités dans quelques lieu.vcirconvoisins et qui signilient voler. Ils pro- viennent du teuton reuben qui a la>méme significalion. De rober, v. mol fr. d'où s'est formé dérober, quiestreslé eu usa^e. Rober semble forme de l'ail, moderne rauben. ^ -

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I5i

GHI-CHN

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VMmgmeîUe, drlngaey^. s. f. pour boire^ Flam. driokgeld, ail. Trinkgeld, argent pour boirai On dit quelquefois, drinkmouche. Moitche dans le dialecte de Maim^y jsignifle sou, içonnaie. .

Dr«, érmm. brofoéT plante graminée. Holl. ou fi. dravik, coquiole. Le père de Rostrçaén, dans son dict.cell. , donne dréaucq, dréeucq, ivraie qu'il fait dériver de l'adj. dréau, un peu ivre ; gall. drewg, nigella ; droc, . \ selon le complément du'dict. de TAcad., est le nom vulj;aire de l'ivraie.

Orvgne s. f, volée de coups.

Ur«^iie^. V. n. s'arrêter, perdre du temps. En fr. droguer est un v. a. qui signiûe roédic^mentcr.

Qrol. s. m. p. partie d'une veine qui est presque perpendiculaire (V.plck).

' Drohe, doille. s. f. jeu de gnicbe ou de bâtonnet ; pârccqu'ayanl lie frapper, on cric : est-elle -^î

tHiH^la, drofola. adv. là, mot à mol, droit là.

Droldémain. adv. drôlement^ singulièrement.

Drolle. adj. singulier. S' senti ,étre indispose?, ail. droliig; gall. droll.

Ifronel, droaehi. adv. ici. V. :4rolà. ,C'est ce niot drouchi qui a formé le mot ilouchi, partie du Haiuaut français l'on dil drouchi pour ici el afin de le disUnguer du pays de I^uvau (celui de Maubcugc et Âvesne) l'on dit Lauvau pour là-bas. - «»

Droallle^ droaye. s. f. prostituée. Eln fr. les drouilles sont les droits de mise en possession. Le mot drouille provient sans doute du fr. drue, feninîe g)ilante. On le trouve dans la précaution inutile du théÀtre italien de Ghcrardi. Gàël. drùlb, meretrix. . '

W Mil. V. couié. '

Dneaiuie. s. f. kermesse, fête communale ; contraction de dédicassc. On fêtait autrefois l'anniversaire des dédicasses d'cglis.e. On vos invile al ducasse, à l'église éié su V place, ' »' .

WhÊrmnee* s. J* durée. Em tourpie a n' bonne . «

Durer, v. n. qui ne s'emploie qu'avec la négsil^c, être impatient, p'y pas résister. DespueqxCon Va dT mandé à marier, elle ne-dure pus. On trouve dans Gérard de Roossilion : tu n'as .peu durer contre le roi de France, .^

Durease s. f. dureté. V. €r.

DUR-ECL

Darmeiié. s. m. mari dont la femme i>orlc liaut-de-cluaissc ! peinture sur les murailles le i" mai^ dans quelques localités, l«' jour ti i solstice d'été dans* quelques autres j) farce grotesque par Uiqueile ou pro- mène, le dernier ^#il"^Bcerlaines dtt<ra«f< de village, ceux que l'on peut saisir. On les )uclie sur un nie dont ils doivenl tenir la queue.

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E. Le montois n'accepte pas l'e muet avec je son d'eu l'aiblo, (Oiimn; dans les monosyllabes de, le, le. Il l'accentue ou le su|tpriMio loui-a-l;iii; dans ce dernier cas, je 1(5 représente quelquefois [Kir une iipostroplu-, quelquefois par le signe ". 11 n'accepte pas iion |)Iu:î l'o oiivcrl aver ;i( - cent grave, il prononce accès, iîuccès comme accé, succé, tic niènic pour le son ouvert ^'ai dans français, anglais et dit francé.eiuglé.

E ne prend jamais son de l'a coinme qn fr. : on dit cinlcrpreindre, emporter, veinle. Il se transporte pour le.*» besoins de reu()lionie : rpreinde, erpreinde,s' cwer, f^cuer. Avccl'accentaigu il se change souvent en es : responde, deiplouyer. na.ns les mots en rc, outre les leçon» en er, r' on a souvent encore les .leçons ra et rds : r keulle, crkeutlc, rakeuUi', raskeulte. Je crois cependant saisir une différence : r keudc, crkeitlle signifieraient simplement recoudre, tandis que ra/tfu(/<?, raskeulle signi- fieraient raccommoder les vêlements.

E se change souvent en ie : hierpe, picrte, fier, vier. En i : Ugère,' *^michant, stryner. , . ^

Dan$ melon il prend un accent grave, dans empereur il prend un a<>- ceot aigu ) melon, eimpéreur.

Ecar. s. f. état d'un animal époinlé.

Echavirenient, ainseaafinaiii. s." m. pleurésie, gastrite, pneu- monie, surtout lorsque ces inflamnialiohs sont chroniques. négligé, phtisie pulmonaire. En fr. action d'échauffer, ses effets.

EelM, éké. s. m. échevcau. V. fr. esclict, escaigne, liégeois eki, écoss. sgein^ irl. sgain.

Eebiaa. s. m/ciseaux. ;

Eelachoire. s. f. mèche d'un fouet. Namur.*ra«oirf,,Li«||t;,r/iMeMrf, En v. fff, cbassdre, caelioire, fouet de charretier.

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)SB^^ilié^^ Jouet 6)rJBiié de deux os dont les en-

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Cë*i«mltaT<w^«'-^('^co{^^^ enfants dirigée

•par «ne femiBe. . \- - . ^ ; / ' ' KS<èi»rle, efëorie, scorie, s. f. foiiet, escourgée. Les Liégeois Visent ^orw.ou corite. Vetcorie est pour: les cories. V. fr. corgie, écorgie, lat. corrigia, courroie, fouet, de corium, cuir, bret. scourgez, irl. iMiiurza, écoss. sgiurza. . .

Eeoor. s. f. genoux, giron^e niol ne se dit qu*à la ville. Au village, selon qu'on a plus ou moicîs de rapprochement avec la ville, on dit Mçour, seour, «cou. Une Moutoise dit : tné d *us m' n' éeour, etnm fieu. Une ftaysanne dit : vt>^ou via) à tkou, m" gwarchon (ou p' lit valet ou vallon) viens sur mes genoux^ mon enfant. V. skou pour Fétym. .

tlelo. V. etclo.

Eeanietlet eseumelte; semnetle. s. f. écumoire^ -^ en fr. est une petite wumoire. A ChîM*leroy chimresse, à Liège homretse.

Efaii, einfant. s. ra. enfant. Ê[an d' cat miu voltié sorile. Éianl se dit' aussi en Provence.

Efpreaiier. v. a.>,égriiger. Y. ^retue.

EgrcniiMkir, e^eusol. s. m. égrugeoir.

Kgviiwël. s. in. pièce carrée qui se trouve dans une chemise à Pen- droit correspondant à l'aisselle, afin de donner de la facilité aux mouve- ments des bras.

Eilbotle, eilbatle, heilboUe. s. f. espèce d^ poisson de iner voi-^ sine du turbot. FI. eclbot, turbot, heilbot, barbue. Dot, s. limande, bot, adj. plat, émoussé. AH. Uutt, s. poissou pbtà létè obtuse, barl^ue; bult (popul.) adj. corps large et oblui, avorton, ^ottt d'homme. D'où pied-bot, uabot, s'ils ne viennent du cell. V. boder, niakboi. Pris ei;| entier Eilbote en all.signifie courrier, Heilbote, messager de boi^h«ur et limande. . EIb, emie. art. iudéflni : ein kié, ()uc le fémiuin puisse se contracter avec lion qu'ils ne commencent pas par une voyelle. Cel^e contraction est toujours interdite au masculin : on peut dire /a» tinconfr^n' viéUfeimmti ou «nnetiell» feimmilUn ne pourrait pas dire : ftU ittinliMaMêi^ pas plus que /ai Im/ II* corbeau. , z;-^

if enne bielle,, Il est assez singulier ivec le s. ou l'adj. i^uivaiit, k eoQ4i-

J

ELN^EIN V - i:>7

Il n^ faut pas confondre rart.iudéfiiil ein,cnne avf^pc pronom l'eun, Vcunc nlaviPC l'ailj. miniér^l »««, ieune. (V. ces mois). \_

iandé, ée. adj* affairé, ompressé, embarrassé, vif, ar-

Einandé^-I .^^

denl. Les Lié{j^%Us' dfscnl énondé ai èhiocU-, ils disent aussi hion. Les

Montois p'onrpas su conserver le siibsl. comme les Liégeois, mais ils §ont restés plus près qu'eiix de la racine qui est le cello-gall, hawd et qui remonte au sanscrit haud, mouvem'.Mil rapide. Le v. fr. a bien en- heudé; mais il n(* peut convenir \^v fax si},'nif. : pedicis implicalus, en- travé par des lieudes. » ' ' »

Einbarrassée, e|nbarrasfliel«. adj. f. grosse, enceinte.

Einbansumé, ée. adj. engouçdi, étourdi, abasourdi, fai ni licHc toute einbausumée, j'ai la lèle lourde. V. fr. abosnier, cbagriner, ;^balire, accable!*; embaïsaner, embaumer ne convient {^uère par sa sigu, Scjait- ce une combinaison d'abasourdir et d'assommer?

Einberdacher. v. à. couvrir de bone. v .

Einberi'afer. v. a. couvrir de béilafcs de Graisse, de uïclasso, cic. V. ce mot. Embarpsser, embarbouillei*. ^^

EinberliBcotcr. v. a. tt|^arrasser, enipèlror, cnclievétrer. Kabe- Jais a dit emberelucoquer, que le Duchal délinil : S'occuper de cliimcn's semblables à celles (jue les moines* ont coulunie de loger sous leiiic ca- puciions de bure. '

Einberiier.«v. a. couvrir de matière fi'cale, d'ordures.' Fi^ur. on dit : £in<^uti4iu if bure, ein pot (Thuife. Le mo^ (r. ébrenrr-(|uon pourrait regarder comme sa traduction signilie au contraire ôle^ les matières fécales, mais embrener a bie« la même signilicatioii (pi' .

EinberqQin. s. m. villebjequin, vrille. Lsp. berbiqui, port», berbi- quim, fi. boreken, petitTorel. racine, boren, percer.

Einbétér. V. a. trOriiper. Embêter est fr. mais trivial dans laçSiguif. d'ennuyer, ' " . ! - '^

Einbeikyrer. v. a. enlaillefi faire entier jusqu'à fleur, encastrer' Se dit dps ferrures que l'on enfonce dans- les pièces de bois qirelles gar- nissent, afm de n'en pas rendre le'coup d'œil <fésagréablejiit>n fr. ondire- ver' signifie^ faire enlrçr le bout d'une pièce djc bois dans une autre. V. f. embeuref, embèvrer, remplir, pénétrer, ia^. imbibcre.

EfnUaVe. s. f. embarras. v j x

Etoblà'ver;' ainsbiaver'. /. a. embarrasser'!! préoccuper j con-

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Emblaver, en fr. signiûé seiôer de bled. V. fr. emblaer.

traindre. embarrasser.

EinUoalle, ébloulte^s. m. ëblouis^ement/étoardissehent, ver- tige. Faivir d(* éblouïle, trompe/^par de9 paroles éblouissantes, fasciner.

Einl^qiiié. V. a. introdùî^^>Jgmbouquer est fr. pour signifier entrer dans un détroit.

Etnibroallle, eip|>r«»aye. s. m. embarras || gêne || confusion || trottbie fl tumulte II quetelle II brouillamini.

EineaelMïr. v. a. chasser, mettre en fuile. V. f. enchausier.

ElBeatarrlier. («1. s'enrhumer. .

Eiaeheiitt«, «la«lMiiie. adv. ensemble. Liégeois; essonne. Les éiy- mologiste» ô)nt venir ensemble, v. fr. ensement de in simni. On. disait en effet, in simul eb bassé-^latinité;. cependant, je ne pi^is m'empècher de noter, ne fusâe que pour comparaistfo, que ainejiane ressertible bien plus à rail, einsajjpmeb}, assembler, fl. samen, ensemble qu'à insimql. La racine remonte au sanscrit sam av.ee, sama, similis; indépendamment du lat. et de rail., ellé~9 produit le gall. ^ine, Firl. samail èCune foule de composés emportant Pidée de Juxtaposition, saimnigh; accpupler, samhluigb, comparer, etc., de aussi le gfbc Twy. ' '

Einç^rner. v: a. faire boire de force. C'est au moyen d'une corne qu'onfaisaitavaler des médicaments aux bestiaux. ' *iEliic««rl (*'). s'enfuir. I

Elaeraolier. v. a. engraiç^ser. (ài bottes, administrer ItExlréme- Onction. S*^, s'engraisser, fig. s'en Jetter. . ' '

Einearlror. v. a.' v. aturii

WinàmwÊer. v. a. entamer.^ On le fiiit souv^t venir du gr.'tmtfivuv. Diez préfère le comparer au lat. taminai^,~ blesser, b.-lat. intaminare» contaminare. Diefenbach tient pour une origine celt.: ^all.tam, boucher, bret. lamm, pièce. Entammi, entàmçr. « . »

Eln^ové. adv. beaucoup, biau très-beau. M. Sçheler croit^ue le fr. eiidever==endiabler. Angl. devil. ~ Serait ainsi l'équivalent de dia- blement. * " ^

Elnfardi^ler. v. a. envelopper, entourer. V. fr. fardeler, italien, fardello/ paquet, v./anle. * .

ElBfftrfoayer (f*). V. a. s'enibarrasser.

Elnilade.. 8. f. tromperie.

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EIN-EIN

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Elafller. V. a. tromper.

ElaÉlenr. s. iii> trompeur.

Eiafoaee. s. f. foule, cohue. A c' boutique e' C ain ainfohce.

Einfondrcr. V. n. enfoncer || embourber || crever |j (*') v. r. s'ouvrir (se dit surtout des abcès). V. fr. enfondre, briser, rompre, v. fr. aflondre, affonder, affronder, abyraer dans l'eau.

Eiiiff»arniMM|iier. v. a. rendre stupéfait, slupti^, décon^lenanccr jj envelopper |j eiifoncer. " , /'

EInfroullle, ée. adj. étourdi || accoulumé \\ Irès-affairé || en- émoi j| excité, surexcité || troublé par trop d'empressement.

ElDfroaiUer, einfroayer. v. a. et r. root très-énergique qui manque en français. Mettre vite dans l'eau jusqu'au cou, ûj;. faire faire le 1" pas II précipiter j| lancer. Pou n' gnié avoi froi dain iiau, y fau i'ainfrouyer tou d"suite. Enfrayer en fr. de lechn., mettre en train une carde neuve.

Oinfiiter, ainfoter. v. a. monter d'un ftU. Fig. faire entrer. Lat. fusiis et non futum, futile.

Etalai, adj. égal, prov, engal, ingal.

Elnsallner. v. n.. infecter. S'— d' crMau, se remplir de mauvaises hérités (Jemmapes). Eingaliner doit se rapporter à gale.

J^tniçorler, elngonrler. v. a. proprement meUe ein gouriau, nuis (ig./ plus usité : mettre une cravate haute, serrée, décolleter trop peu. Ç gofiau va au bal toute eingourlée, cette prude va au bal avec une robe qui lui monte jusqu'au menton.

EinKrinqnier. v. a. et n. élever, jucher, v. grinquié.

Elngaéas«r. v. a. tromper.

Elni^l^ner. V. a. viser. Ainguignex bévo eau, visez juste, prenez biien vos précautions. Fr. aguigner, faire signe fles yeux, espagnol, gui- gner, ajuster, v. fr. aguigner, aviser, épier.

Elnhearler. v. a. embaucher, débaucher, exciter. V. fr. ahortcr,, exciter, qui provient lui-même dti latin adh'ortari. Inusité à Mons, fort employé dans certains villages.

Elahoull^, ée. adj. affaii^é. effaré, empressé. A Namur énouchhé ; ce n'est peut-être pas autre chose que le mot suivant.

Etahafélë, çiavfté, ée. adj. animé |j excité || exalté jj écervelé. || agité II ^nivn^ f| (Borinagè). Doit-on- interpréter ce mot : qui a les

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hanches souples. Ali. Hûfte, banche ; vaut- il mieux s'adresser au fl. huif, coiffe, pour faire du mol le contraire de débarlétOécoiSél ^^j ^

Elnke. $. f. encre. Y. fr, enque, enche, fl Jnkt, b.-lat. encaustum. ^

EiBkeayM* (/). s'accoupler; se dit surtoill^ des chiens qur^restent longtemps attachés dans le coït : Kié v. fr. aecoué; à Liège ekotcé, emmanché, lat. cauda et coïre. -

Einkrciuikier («'). avaler de travers, faire entrer des aliments dans les voies respiratoires, soit en parlant soit en riant, quand on niauge. En - gouer I figur. entrer dans, une mauvaise voie. Les Liégeois disent sécrouki. Le mot vient-il d'avaler eron que les Moutois emplovent cOmiAe synonyme? Ou laut-il le chercher dans le celto-gallois crawa^que Davilesrend par obstractum. pneclusum,^obtorat>Jun? ou doit-on recou- rir au V. fl. prunkelen crispare, fl. kronkeleti, faire prendre un mauvais p!i?^a enfin au fl. krop, j«bot, goi^e, verkroppeo, engouer? v

Elnllre, einll. v. a. choisir, éplucher, séparer de iPqui est mau- vais. Enlire el toupe, éplucher les herbes pour la soupe. Einlire Us gros puns dehors dér piits. A Liège ?/«•; l'ail. aus-lesen=e-ligere=ex-legere et a la sign. montoise, le (r. élire signifie bien cboisir^mais non trier. H est assez curieux de comparer la valeur a aVéc celle de speli. Dans le département de latiaiite-SiarDe on dit élire pour trier.

Einmakeraé, elBiBaklerii«, ée. enchifrené. V. fr. emmatrelé, enrhumé, namurois, mùekaria^ àrdennais, mâcherai^ celto-bret. ma- cherie, peine, douleur, oppression en dormant, cauchemar, cello-gailots, niac'ha, mac'haiua, fouler, écraser, aceabler. v. makricm.

Einmarvoyer, clDnarvoyé (faif faire), dépiler, tourmenter. £m- majrvoyé. adv. beaucoup, considérablement. Cet adv. n'est en usage qu'aux entirons de Mons. En v. tr^ marvoyer, signifie extravaguer , égarer, gali. marweiddio mortificare, marw, mori.

ElnnieHIer. v. ai. couvrir de merde | se moquer || ne pas redou- ter || jetler un défi.

JEIiuntol«, elamll^. adj. couvert de pucerons.

Eiimlellare, elnoitkire. s. f. pucerons, insectes très-petits et très-nombreux, qui détruisent certains végétaux. En fr. l'emmiellure est un cataplasme pour la foulure des chevaux. Ce mot est venu par con- fusion avec nielle^ mtladie du blcLOu de ce que tes pucerons rendentjes feuilles gtulautes, comme emmiellées. Il est une autre explication encore

0

V

EIN— EIN

Mil

plus satisfaisante, que l'on peut prendre dans la comparaison avec les lomaes liégeoises : les Liégeois disent mohe pour mouche. Ils eu con- struisent le verbe iBofet,^piouchetcr, le verbe moheli, éleyer des abeille-, et forment emoheli, couvçrt de petites mouches, de pucerons. Cet emo- hclé ressemble bien fort à notre emmilé.

EioBeigé, aioeiçé, éc. adj. infecté, fourmillant. Em li est aineùjé d punaise et em gardin (T fourmiche. Mon lit est infecté de punaisys et mon jardin est plein fourrais, fel franc-ceuiiois, dil Corbfet, euent;er signifie remplir d'une mauvaise engeance.

Einpaffer. v. à. empiO'rer.

Einpèse. s. f. empois. .:,

Einpali. V. a. empuantir.

Einqaester. (/). v. r. s'inlormer, s'enquérir. Provienl de ce dernier ni^l oij[ plutôt direelemeut du lat. N'est pas usité à Monsf-l'esi beaucoup alM villîige.

Einracher. v. a. arracher. V. fr. éraeher, érucer.

Einragé. adj. enragé, adv. beaucoup. Y (Ta cinragé, il y en a con- sidérablement, Ej su bin aise , je suis fort aise.

Einsbaabic. adj. ébaubi, élonfit», stupéfait (environs de" liinelie). V. fr, abaubi, s'esbaubir, lat, baihus, proprement rendu balbutiant,

EiascaufonriK^, ée. adj. étourdi, emprunté (environs de binche).

Elnsclomi (s), v. pers. s'assoupir. Ce mol peut dériver du hongrois ou magyar, àluuni, qui signifie s'endormir; mieux du 11. iusluimeren, s'assoupir., -^

EInserrcr. v, a. enfermer, v. «frrer.

Einsimeinl adv. ainsi, de même. V. fr. ensiment, mémement. 'Einsourdelcr. v. a, assourdir.

Eintouner. V. a. enloiiner [j empiffrer. Se dit surtout des bestiaux méléorisés. ''%^

Ein va va. Je vous prie, s'il vous plait. Daiis quelques village^ on dit : enne petite charité, va, monscu. Dans d'autres : Enine petite charitt^, va l'fl, monseu. k Mous : ein va va, n petite charité. V. va.

ESnvIer, elBvonyer. V. a. envoyer. *

EiBvolé, ^. aty. étourdi, léger, iucotislant, volage.

Einwnldié. v. a. vuider, terminer, finir (liorinage), mot-à-mot, eli vider' en sortir.

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V

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EU-ERC

JD. artSdeéenpEMies, le«is,fâi. im^ dti.éÊL m, d, aee. «i, aM . ptm.pÊim M, fli, pi. •. létg: «t D. â Itf». ace. léi ak. 4t Im, ^ in.

pÎMi. BfW. aiir. Miemi^. ■*«»^ paa? B'ât-ii pat Tiaif Os MÉè 4onf«m rffimâtf i : csl-ce bmi? est-ce pas? les Liégeoîs disent

k arrêté dbis la booe. On poairait croire an preaûer abord f 'aiwioif tf, «rMè»^, est oae com^ioM do flr. epraré; Mais ott doit remwqoer ^ le paÊêis pbsâèée an moi

avec

'w«..

». s. f. t. de cèarp. eMrak, ciKfétre. B . -bl. tniTom/ trou , Le fr. eairaYe doft être de siéaw ispacbe. s. B. (cootnme da Haia.) Droit sur les mines ai -Jntkier.

s. m. dotsoB, mar rdend. 9. f. t. de coat. pièce d'épaak d'an TêtraaeBt. i, c«. ady. rédott en bouillie (Boosso) t. $fta^rtr. V. f. MX pieds. OaVpevt penser à fcait, épi, et c<»iparer

\ T. a. 6ire sortir ke grain de Téfi î rédoire en grain ( eo JeftuSer. En fr. (antre ptasiem^ s%olficati«tts bieft con- en epî. ■>

1. 1.- s. piaeenes. En fr. pe^ pince pomr éter ie^ Bœ»is, des drape.

I. 8. B. éperon | pied d*aio^«te. Cette pbnte a le même nom «lail^ Râicr ^om, en I. riddeii^6po<M«n,.<» ttal. sperone decaTaiier^. B M yma/tét sa%raK. Slola. On étend ce nom à tenles tes flenrs de b l^aifle, Tacoo^ le deiphioton^ etc.

^»mmÊgiB:r%. m. t. dejen. La beik. . ,>i I ■■■—■I t. la fji»rtie gagnée, arec d'aattes ▼uoqnevrs.

r^ w I r. r. n. aB» em fréter. FL bnbaren, régénérer.

in -j~ baren, aeçoncber, prodeire. V. pCiiy ^ « tgjfe WÊé antrg étym: ' <J '

▼. n. feOMT.

r.>. a^ ec B. rtitltre, coMinnerl Dn t. ai. bomer. à^oor- 1 lahngt ir^ mais très-nai^ dans le paiiois. t

». L rearâe (Bonaage).

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ibeile. [oeors. Mérer. Miiiire.

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'. T. a. eiTa.s«*r de jnanitre a iurvar un»- Itoappe. 6e dit par ex. 4*uq morceau de bois doDl rexlréiniie est vio- lemment froissée. Fig. trhnntgnitr f nr d qufifun. s^i^iâe ie ('oatuit<ir>- (ortesKiit. V. brimpur. E>t-ee le fr. Ufu\«r, b.-brei. bnuu »mj le ?. Ir. brouer, br%»âer, all.'bnoMi?

ErWJc, Hbalé. s. m. c'e^ît le v. Ir. rebulet, Lrtne duut oq a pris la fleur, fl. bailen, blaler, herbuileu, rebluîer, brel. bruulb, buniUiUi. V. bultoi. , ^,

Ercaekcr. ▼. a. chasser, repou!>âer.

Erchaacr, «rchéaer, rVlig—r, mrliéarr. v. j. «-t n. rr^M-m- Wer. Yr'cktne fom «' aoti pèr<^ou a $ mon pert. Ail. HrJkinirj, ^ miii. r, erscfcetneo, apparaître, v. cktnér. .\rie>ien, ressaoer, li»j;ei;ij. rustm*^. nutblé.

Ercia«r. s. m. et ▼. n. goûter. Rabelais se servait du niot rei int^r. Je vois daQ6 un vieux diet. que ce oiot vieot de ratio. p«)rtiiiD : (»t>rnii> à chacun d'en croire ce qu'il voudra. 5e vient-ii pas pluioi de reca.oan' ' - Crcrcpi, ic. adj. décrépit.

(60 <f). bois de réglisse, s. m. culot. Y. cuiol.

r'dsdwr. v. u. mot très-énergique, mai.> furt di1lj« Ht» à traduire. U se dit de certaines résistaoceâ éprouvées., de cbo-fcs <{ui ue peavent péaéirer, réussir, etc.: Si Ton veut exprimer qu'un clou ue peat â'enlMicer dans un mur plâtré, parceqne derrière ptjlre se Iroore une pierre, une brique dure, on dit : Ça rducke dain f mur. .Si quelqu'un veut courtiser une fille et en est rebetè, on dit : Y vomrroi be dalUr até e ftye là, i rduckt. Si Ton éprouve une pesanteur d'es- tomac, si la digestion est laborieuse, on dît : em wuiingé rrâuehe.

On ne se douterait pas que ce mot provient du flam. berdoen, refaire. Bien cependant n'est plus certain.

Un ouvrir de Bruxelles place dans le premier cas cité, ne mauque pas de dke kerdeeft (c'est à refiiire, à recommencer;, en prononçant erdountjf; 00 adounddie. B le dit voloatier parceque c'est le cri ÊUBMier des e^^nts fiamands dans leurs jeux. Le wallon a supposé que ceb voulait dire : il y a résistance,. cela ne peut entrer iy féfonnwj^) il a Eait de Là, dans eotaiDes loea^tés, le verbe ErdonnUcker on r'dounieki, qoî va bien à jpielqaes iMXNiODcialkms locales ; mais le &on omnUker ne

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46i

ERE-ERG

('ouvenani pus aux oreille montoises, ikhis en avons fuil le verbe' trducher. #

tLe o)ôt, une fois ainsi reçu au propre, a bienlôt pri» des acceptions arée«. Ou. voit de ces déviations de signification dans tontes les migrations inots d'une langue dans oue autre. Un grand nombre sont tordus au passage : detorta verba, comme dit Horace. Rien n'est plus gênant, pour un français qui apprend railemaud , que les mots d'origine française (|u'ii rencontre : latal signifie fâcheux, laviren, louvoyer, iilumiren, en- iuffiiner. Réciproquement iflicmac provient de mitmacben qui . signifie faire cemrae les autres. Souvenez-vous, ami lecteur, de. vos pensums au colléf^.pour avoir traduit fortis, ferox, atrox, pudor, par fort, féroce, atroce, pudeur.

iJn étranger pourra trouver ces considérations forcées eu ce qui coii-: cerne Voriginc du mot, celui-là sera convaincu qui demeiirant quelque tmiips h Bruxelles, sans même s; 'on te flam.,a cuteiidu combien le mot est employé fréquemment par les Flàm> dans lesVonversations fran- çaises; mais cêb prouve combien Torigine de certains mots doit facile- ment se perdre, si Ton n'a pu en quelque sorte assister à leur création.

On me demandera peut-être pourquoi je ne me conforme pas à l'éty- mologie et n'écris pas herditcher t c'est que selon le génie du patois de Mons on 4it par aip)H>nie aussi souvent r'ducher q^Ltrimcher. \. ando- cker ei riébKhi.

Erf4te. s. f. suréte. - ; *,

Erfrctadie, refreiaére. v! n. éprouver du déchet, se perdre ,pai; févaporatioii, la desiccation, ete. Le |at. refringere au milieu de beau- coup de significations à celle de diminuer. Gall. difrawd absuroptio, v. fr. freindrc, briser, de frangere.

Erfi*elBt«. s. f. V. frein, freinte.

;ar. s. m.- sarveiHantda marché anx poissons. I. s. m. terre argiileu.se, silico-alumineuse. .

Ergilé, M. adj. salpêtre en pariant des murs, moisi en parlant des étoffes. A Li^, r^g^ se dit des murs qui rendent lenr humidité inté- rieore, b rejettent.

Krfiltmr, erdgfté. t. h. repousser, germer de nouveau. PetoU'—^ Même origine qoe le précédait : repousser des jets.

^

ERG-ESC

\i\j\

Erg«oye (/"«f z"). se di'dn'r. sVxcilor. Fai de z'rrgnuM^xauhr lés fouéi, se défier à qai francliira les plus laryes foss.s (Oiian-iioii B.-brct.^arguz, dispute, lai. arguere ; Q. hergoyen (prou. l»tr-ou\.ii . relancer, T. fr. se rigoler, plaisanter, se njouir. %^

Wrfprmifer. y. a. se dit des maladies, surtout des rhumes, qui, :iptv>, avoir diminué, augmentent tout à coup. Est-ce aggraver, regroll.r? est-ce le fr. suranné, rengreger, fr. tout à fait v. engrever? il \ a encore le fl. hergrypen (pron. hergreipcn) , all.^-rgnifcn , rattraper, saisrr.

y, * ,

;, |p^K''llf»««'»."''ff«*lgnl«r, ragrlgner {$'). v. p. se (•lja-;riner, •> '^tatioer. v. grignar.

c ErkIerLIer. V. a. recharger.

Erickier. v. a.léchc-. El. lik\en, ail. leckeiî, grec, ju//^, jat. liu- gere, lambere.

Erliji;n«r;erlin. v. uligncr, rïlin.

Erlo^aet«r,^ r^lokler. v. a. n<'ttoyer avec une loque rnoiiril e.

Erlonkler. v, a.' regarder, considérer, admirer. En Cr. reluqm r, signifie lorgner, regarder avec affectation, curioniié. Les Liégeois dicui louki.

Ermiiicfaer, ernakl^r. v. n. fureter, flair«;r partout comnir It > chiens. V, tuik. .

Erqacri, r^qaeri, er^nère, crqnée. v. a. chercher pour r:i|iie- oer. Va-l-ein r'quée Ceinfant à l'école.

Erwelller, r'weitier. v. a, et n. regarder, considérer, ohs»r\«r. examiner. U ue ugnifie pas weilier de nouveau. Ertceile bé, examine le bien. Erweite lovo, regarde là-bas. Weilier a aussi la significaiioii <!*- regarder, lïiais il peut en prendre d'autres et avoir un régime indint t : Weile à li, prends garde à toi. Weile à c'n einfanl-là, surveille < cl eufant. V. ail. wahlen, guetter, fl. wacht, garde, guet, sich wachten, hc garder, bas-bret. arvesl, regarder qiielque*8peciacle.

Ei«afB«r. v. a. v. skaffUr,

Eseafolé, ^. adj. éveillé, actif, adroit. V. skafolé.

Ese«f*ler. V. a. v. *kafoler.

E«ealia, ^akéllm, skélla.' s. m. pièce de sept sous ou sols de Rra^ haut, valant d'abord eoViroa 64 c., réduite par Napoléon I" à 60. -^ de Li^e, pièce de dix sous de Liège, moitié de U livre.

31

•r

166

ESG-ESC

^

6. f. t. de jeu de 6t'i/«. Coup qai.efflcure, coup oblique. || fig. aciion blâmable, conduite douleui>e : On dit qu'elle a fait enne , on dit que celte fille a fait un écart. ' *

Eaeaaipcr. v. n. faire tint etrampt, fig, agir de biais, par ricochet. Iloll. scbampen, frôler, loucher légèren^nt, ne pas frapper à plomb. V. U. eHcarop<>r, se mettre de côté; U.-lat. scampare, que Oucange tra- duit : alicujuii efiugio favere : et fecii scampare. Quelques-uns ailribueiit rorigioe à ex et à campus, otr trouve dans Molière cscampativos (George Daudin). ' . «

Eacaai|ielil'* (prainde éel poudè d'—). fuir. Eu-v. fr. signifie fuite.

KÊiemp, MB* >. adj. élroil (Jemmappes).

WtMtmpyde. ». f. échappée.. En fr. c'est Taction d'un cheval qui*^ sï-j'happe. V. fr. escaper, ilal^^pparc, bas-breton, achap. v. e$cam^ per; bas-lal. e^apl«.'<n, que Ducange traduit par eflugium.

Eii«MrWtlr l), en sautant sur une seule Jambe.

EM$«M4«rle, efleôdlri«> s.' f. épouvante |] calamité J| échappée {| échaulTourée | turoulte, désordre. (BbiHnage). Qvûe n'—! quelle bagarre! AU. Schaader, horreur, frissonuemcnl; par synecdoque, cause pour eiïei. V. pourtant MCOicde<>.

Ese««fer. ««««fer. v. a. échauffer.

A n'ain hu icaufé .

iV claque de pus n' fai rié.

i' . '

A qui a beaucoup souffert, une doulviur de plus est peu sensible.

On remarquera le commencement du proverbe: Je premier N est eu- phonique; si le roontois n'avait pas eu cette ressouree pour éviter Thia- tus : à ein, il aurait employé l'analogue de Tablatif absolu : Ein eu icaufé^ etc. '

EMMiv««b« (poisson, pichonà f). poisson mariné. Espagnol, Esca- beclio, saumure avec du vinatgfé ou vin blanc, avec des feuilles de lau- rier et autres aromates, poisson mariné. Fr. cscabecher, préparer les sardines. '

EfMllMM». V. «k/tM«.

CmI*. s. m. urine (Tbalin). En Picardie, écloi, v. fr. écloi et escloi. Selon Roquefort déri?é de ex lotium. En liégeois A<^,ags. hland. On ne

ESfc-ESC

H»:

voîl pas, «u premier eoup-d'owl, de rapport enlrn esclo cl hle; |»onr k 6i\fiïr,\oirV Ml. liégeois,

Eseofler, meotûët^ «««oanier. v. a. tuer

I9«««r, cs«aar, «xbaar. action descaurer. Droit d' , droit pa}.c. pour être escauré.

£|ieoreher. v.a. écorcher, écprcer. Dans la preniit're signiticat., de corrtim, peau. Dansda seconde de corlex, ilî. schors. On dit plus voloii- iers déqmîter, ainracher T pélate ; village on dit scorsi pour éton cr. On réservé scotrhie pour ëcorchc'r.

Eseorer, ««e^rer, exhaarer. v. a. I. de (harl). cxlrain' Ws eaux de« houilllères. Les Liégeois disent horé, creuser un égo.ii ou (in canal souterrain, ils disaient autrefois xhoré pronon«;anl xh coniinc le cil ail. Tous nos mots en sk ou esc sont aspirés à Liège (v. lifyeois) V. ail, Scboren, fouïr, mha. schore, héchc.

Tout ce qui dans notre patois est d'origine gonnan. ou r<'|ii(|uc tend a se perdre,coinnie il s'est perdu dans le fr.,pour faire place à une apparenec d'origine latine. Cela se comprend : c'est «pie tout lioniin»' insiniii sait le latin, que* peu savent l'ail, et que pres<|ue personne n'a d'idée du celt. ; un mot copinie escorer se présente : la (in dr icscor étant répuïscmenl des eaux, quelqu'un suppose que nos ouvriers ignorants ont altéré Te moi et qu'il faudrait dire exhaur (latin exhaurire). Vile les ingénieurs dt'Scmines dans leurs rapports, les avocats dans leurS)^jnémoires sur nue caiiM; charbonnière, s'emparent du mol exhaur et je ne serais pas étonne dans peu de temps de le trouver dans les dicl, fr. Etcor n'a guère de cIkiih »• d'y entrer jaajais. Le mot exhaur n'a pas. je pense, iO ans <i exisien< e et n'est employé que par les personnes instruites. A'ieor est le seul mol dont se serveot les vrai> Borains.

Les mots, mème'd'origine romane, qui avaient perdu leur pliysioitomie latine Pont reprise : le v. fr, taule est devenu table, cuer, cuMir, buem, homme. Il y a mieux, à côté de : cailler, roide, sûreté, recouvrer, s<iu|M;oti, ouvrer, droit, on a forgé coaguler, rigide, sécurité, récupérer, suspi- cion, opérer, direct, ayant, à la vérité, un enHpIoi souvent différent; mais cela prouve qu'il y a un double courant : le courant populaire qui éloigne quelque foè&i|^jnots de leur source, ou du moins ne s'oe.cup^'jamais de les en rapproc^ër^ et >l(^ courant scientifique qui veut htru l'inverse, mais qui souvBnl s'égare, ^^okaire s'intiigne, dans son dicl. philos, art.

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ESC— ESC

Traocq, fraiK;ais, qae Too ose dire récolter, strict, lorsqu'on possède .j, recueiltir, étroit. Son aviorité a été méconnue ;. ces mots et cent autres ont pénétre dans la bngae.

Disons pour terminer que les mots' assec récents : tact, traction vionneut bien des s. ou part. lat. tactus, iractus, mais il est plus que |)crBiis de douter que les mots plus anciens tirer et toucher ou tâter viotinent des infinitifs trahere et tangere (vH touke-feu). Trahere a pro- duit traire, peut-être traîner; tangere n'a produit que le mot ^entifique tangible.

#

Odieux est ht. Rubicond » Rapt j>

Raïr est gorni. Roùge » ou celt. .Déro|)ercst ail.

V

L

Eaw^riette. s. f. languette de ciiir des souliers à boucles. Latin &9tr rium. \. écoritr. , *

WMOùmhmré, s«««baré, ce. adj. évaporé, étourdi. A Liège esbaréf effarouché. V. débarié.

Kscoadée. s. f. t. de jeu de balle, espèce ûe livrée. Holl. schouder, épaule, ait. Schulter.J'ai du placer iclce mot, malgré l'étymologie, parce qu'on ne dit Jamais $kùudée. N'est-il pas curieux que les Picards n'aient conservé d' que Tidée accessoire, l'élan : ils disent preinde e$ rCescau- die, et que nouÀ, bien qu'ayant perdu eteandiey nous en ayons formé escodrie, eicaudrie.

EncoalV^ler, «caaDier.v. a. tisonner | battre les habits || épousse- tcr, broâser. Fig^ examider minutieusement g priver totalement , dé- pouiller. >8ek>n certaines personnes, du fl< sclioaw, visite,, inspection des digues, selon d'autres du français secouer.

Mais ces deux étjrmologies sont peu admissibles : la première parce que icoufUr ne signifie examiner minutieusement qoe d'une manière fi^rée, la Seconde, parce qiie secouer paraît venir.de succutere ou au moins en avoir pris la^signification et- que d'ailleurs sèoTuer se, dit en monloïs ikuei ôue$kuer, S. 9k¥ier.

Remarquons qu'en li^eois existent les mots hovtr^ balayer, ramoner et hovHer, brosser, qui transportés dans le montois doivent (aire, selon

-V

ESO^SC

KTîl

.iû)g lois de transformation, tkouvfr et scouthrr (v. ><* mHo «!<' l'art. liégeois)^ que le vieux fr. ael^iit esci>nvc et cMcuibe, lialai, qu'il avait raugmcntalirescouvillon/houssoir, grauxl balai de liou\ ou de gAiict,' <ju'il a eiM^ore oeouvillon, grosse brosse |M»ur ttetloyer les « a non:», qu'il avait eu outre le 4iiiiinuiirr^<'0uvette,. e$>( ouverte, épousselle, fcro<^st^ l'iuineau, enfin qu'il avait formé le verbe eJmuver.Le uam. aeiKorefAorer.

Lu peu plus loin vous Imuverez le bas-latin srovarc qui aurait pu sans4oute se former de scopa* ; maih Kbas-laiin avait «Kauirrs lialiilu<i<-v, il se fomiait bien plus volunlior» de mots beaux, vu se r^nt«'ntant des formes tatiries ou à pou près. Or, nous trouvons dans le bas-hrcttui scubel.elccubellen, balai.

Conelusion : eseoufïer, escouvvtrr doivent se rap|>orter à la lornu- diminutive et se traduire au propre par nettoyer avec un petit balai, une brosse.

Faut-il aller plus loin encore et re< herchcr qui est l't inprunleur, qui est le prêteur de scubel el-*l'es<oub«', Quelqn'arriéret'. et i->«lée que Mjil la Bretagne, elle l'est pas tellement qu'elle u'air emprunte, dauh divers temps, d('S mots au français, soit ancien, soit moderne. Pour iranebcr la question, il faut fouiller le paysdelialles et la (■ortU)uaillv,qni depuis notre 'èr4^ n'ont eertainement plus admi^ un seul nu\^ lire de la (iaule (i) Or je trouve daift le diei. g.illois de l)avie>, \s( ni», >eopa, yscube,. scopàre; il est donc évid<;nt que le n>ot e\i>tail <laiis t<>ut«' la tiaule etmème la (irande-Uieia^ne avn quelques nuances, (<»mme nous en voyons de nos jours dans nos j>atoi!^. L'un ne procéderait pas de l'autre : ils seraient eo<;xistauts de> la plus bauie antiquité.

Donnons iei, pour ne rien né}j[liger, l'art, «le iMieange, s( opari, seovare : scQ^is seu virgis aur iïagellis e.edere. Scop;e : virgarum di!><:iplina in monasleriis. Scopa, b«'tulus, q»o<l ex illa !»<'opas «onficiunt. r

E»r«ap»«, <g»iip€. s. f. pelle. M. skop, ail. S<baufTel. f^n fr. es<*oup signilie petite pelle creuse pour mouilli-r ou vuider le navire, escoupe

/

{I, III n'ont pu emprant«r que de TanKl*!*. L'uifflais a été ftana doute formé m partie du T. fr, msiii proDupc;atiotr a rt'iitJu n)^'ounai<»abU ce ijui vient d'satrc». lan^-'uM. Si un mot anf^laiii entre dant le gailou, cv n'ot pM avec «un ortUu^'ràpho, t'i-kt Avce »* firutiju ci*tiou. >

•3 .

170

^

ESC— EST

signifie pelle de mineur, de chaafournier, éconpe ou écoupéc, balai, teroiff^ de mer.

|fii|è««r, «MM. s. ni. tablier. Fig. giron (villages autour de Mons). AIL scfaurtz, tablier, boll. sehort, tablier de femme de basse condkion, fl. schoot, giron. Y. ééoàr et ikeu. ,; . ^

BlMMHir«iit«, fNMNireiric. s. f. plein un tablier, ivelle. s. f. plumeau, petit balai.

I, scenvloa. s. m. geùèt, linge, paille au bout d^ne : perche,jécottviUion. Quand ou y met le' feu < brandon qu'on pron>èue la nuit. Breton, scoufllllon.

Etfèraner. y. a. écrémer. ,

E«caell«, ««««Iks. s. f. écuelle. Bas-bret. scudel, lat. scntella, 'dim. de sculra.

K«kl«lle;8. f. écbelle. V. fr. escbiclle, escaielic et cskiclle, lat. scala, bret. sqeul.gall. ysgol,ftcal», cliraax. ^ *

Ettkrenk), ««reHie. s. m. long bâton au bout duquel se trouve une lampe ou crochet que Ton peut faire arriver au milieu d'une chambre pour éclairer pendant TtMhritnneJ ' ' ,,

. jEskrienne. s. f. veillée. Fr. écraignes, bas-lat. screuna> screona, * fl. schryn, ail. Sefarein, coffre, par extonsion, hut^e. Si trçs ho- roines ii^ennam puellam de cisâ àut de screonâ rapuerinl (loi saliqijjp). " !•■

fiipal. V. tpal.

Kfli|MiiMMi^. s. f. plein la panse, Ag. |)leiu un tablier. V. etcourchie.

£fl|Miy«er («*). V. p. s'expahuer.

KspÀee. g. f.4>picc. pan «f ~^, pain d'épice, de clau, clou de girofle. IK-lat. species. ' <,

Esple«ttç. s. f. chiquenaude. '

Espimikci, epinoqae. s. f.'épinoche, petit poisson, fig. oifiuittrés* maigre, très-faible. ' .

i:s|»liiij|çae. s. f. épingle. Fl. spelde, patois ail. spengèt, amior. lipilleiji, piur. spill, ital. spillo, basq. i^pilinga, lat. spinula.

fisplavl4&. s. m. épervier, filet pour preoc^re le poisson. ' "^

EsluÉW. s. f. coup. Miraper f liVifajff, recevoir un cojup, être tué. Kn v; fir. c^étâit un coup donné' par un estaffler; mais estafier, comme ■"estafilade, remonte plus haut : On trouve le fl. staf, bâton, masse et

EST-ETA

171

staef, barre, l'ail. Stab-, bàloii, cl le<dict. oolt. de Pellcliér iraduii le mot. stafla par : coup de la piain ouverlé,

Est qnè (y n). rien de ici f[ue, rien u't'j^alù co qui : y nesli^u[ d'elle àt^s affaires. j

Estançon. s. m. élaiiçon. Orf't, stançon. Pellcliér déclare ne pas savoir s'il vient du fr, ou s'ill'a produit. Ali, Sian^e, perche, hàtqn.

Cstank) s. f. di^'ue.

Estankié. V. «(an^UiVr.

Eslo, «lo. s. tn. souche. V. fr. t;sloc, ail. Sl(X;k, bàlun, houclie. V. slok.

Estoc, s, m. c'est le même mot que le précédiUil, pris ilansunt' ace^eptiou llgurée. Cl ein homme J'-^, c'est un liomme^e sou( he iioMe, *dë distinction. Par extension, lionune riche, foi'î, hal^ile. Ou peut au>>i avance^ une interprétation au moyen du fr, estoc, qui «vst du reste au.>^i d'origine germanique, mais a la signilicalion de |»oinle d'arme. Alors on traduirait /tomme d' par homme d'épée. AU. siechen,^eslochcn, IVap- 'per de la jM)inte, piquer.

Estoomiiqacr, stoumakié. v. a. étonner, troubler, etouiïer Je surprise, essouffler. En fr. s'estomaquer signifie se scandaliser, .soiïcn- ser, lat.stomacbari, liégeois, amakéy y. f. asmaker, aliurir, b.-lai. smacare, vulnerare, ilal. smaccare, écraser, v. înak, makcr. ^j^i\. schmacbten, étouffer, pâmer.

Estoapcr. v. slouper.

JE»loapetie (mette es eu à f). ne s'asseoir que sur une fesse, exposer son dernère. V.'^(oupd/e.

Etantes, s. f. p. litanies.

Dans plusieurs endroits de la ville, il y a des niches renlermaiit de^ madouefe ijue l'on nomme avierge. Il j^a dés aviergc de bon-secours, ile Carabj'^n.ac. Quand vient leur félcj on les pare de leurs habillements de (;ala, le soir ou allume des chandelles et [H'ndant huit jours quoi. [iies hommes et quelques jeunes lllles chantent lés Étantes.

Quand on veut agacer les lilles à .marier, on leu» récite une litanie d'un autre genre; en voici quelques versets :

••%

Sainte Marie, fvos en prie

Lisabeth, ej sue toute prette

Waudru, ej neiji peux plu».

C")

;

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ETN-ETR

J

-A

EtMdle. s. f. pincettes. Je crois que c'est à tort que M. Grandga- gnage a éié cbercher à son liégeois eknéié une origine ail. : krteipen, pincer, il mo semble que c'est une altération du mot fr. tenailles : on aura dit d'abord bayem lés fnailes au pluriel, dounèz-moi les tenailles, et plus lard on aura dit enne etnaile au sing., rembarquez qu*— n*appar- i\etii guère au wallon montais, mais au wallon campagnard. Â Mons on dit : enne épincetU. . On dit également efnJieùiaii et ces deux mots se sont formés de môme. On pourrait ajouter éclicoUe venant de clnquettc, ^^étrkoitt, éuxik, évergeUe. Compsirei encore le fr. de techn. etnet, etnette, icnettc. On a vu à l'art. E sa faculté de se transposer; à la vérhé nous n'en usons pas d'habitude pour les mois en te, de; mais nos voisins du midi le font très-volontiers ; à Valenciennes on dit: tasse ed café. Peut- être est-ce dans l^nord de la France que le mot s'est formé, pour péré- griner ensuite chez nous. -^ .< Etorde,ealonle,sloriie.v. a. exprimer l'eau qui se trouve dans un linge en le*tordant. Les Liégeois âiéïint stoide pour épreindrc, exprimer^ Kiol. s. m. étau || branche d'une généalogie, soiiche d'une famille. On dit : qu'ain tée fai ain eîol dain enne kéritance, quand sa part seule, comme frère, par ex. |du d4fuDtv égale toutes ^es parts réunies des enfants d'une sœur qui sérail morte. Le mot est de' la même origine que slokie, esto^ «/o, titoc. * . El««. aussi. Voici une chanson figure cei éiou: „«

Etonffe {y fai). le temp» est étoufianl. *

MiAe9Um. s. f.^enaiHe (Charleroy), à Lfége Iricoiise. Fr. tricoises, tejnaille des maréchaux, v. fr. triquoisé, machine de guerre en forme de tenaille, lat. stringere, fr. étreindr^. V. dnail.

Cu'C al maison d^nin avocat i^h)

Qu'(m a mené ain si bia pUit via (bi«)

Les geins riinU del petite bieOi

Pas quelle n*avou mie d'coimo à s' tittlf.

El feimme qui l'avou amené'{biiy*

Disou'qu'fn* fallôu mie s* moquié (bis)

{PMlé)\ iioii&EV \ s'ielle avou enn bel feimme comme votf s

Elaroubiedecometou. ^ -

V. Dr. atout, bourgnigoonétou et iton. Ab-f totum, V. tr. itd<»hic lalis.

4

\

J

EIN— EXH

i

i.>

Eau, enae {ly. Tud, Tune : Veunne vie, faulle reste là. (V. cm et iun).

Eusaïf, enson, an, «aw. s. ui. oie, oison : ilàein eu (fau, i skiUe tam V seinli. A Liège atc, auH\ Diez fait venir oie, d'avicelln, il ferait sans doute venir eutau, d'avieellus. On pourrait rapporter eusnn à oison. Mais ne faut-il pas prendre toute la famille dans son enseniblc? Le bas-lat. a auca, le lat. anser, les langues {^ejin. ont }^ans, les lan-^ues celti ont : bret, gwaz, gall. pwyz, irl. ganr^, L- sans«v !?'»nsa, oie. Le {^all. a en outre aesj dérivant du Siuiscr. vayas, oiseau, que l*ielet rattache à la racine vay, aller. Notre au ne peut f;nère venir (jue du bas-lat. auca. Je laisse à chacun de débrouiller le reste. .

Evanlller, évanly^r. v. a.- festonner.

Evanillare. s. f. feston.

Evergelte. s. f. veV'j^e de cuisine pour fouetter les œufs. V. rtnaile.

Ewak. 6. f. t. de bat.' du canal de Mons à l'Escaut, va};ue. Tud<'s<pie wak d'où vient le mot fr,, comme le mot patois, à moins qu'il ne vienne du bret. gwak. Goih. vego, ail. >yoge, irlandais \\ag, suédois waej;. V. elnaite, ^

Ewàré, éc. adj. et subs. usité sctilemeut dans les villages. H avou toul r menne dein , il avait un air d'é^rement. Le rapport entre égaré el est manifeste : on peut dire que ce n'est qu'une altération du fr. par la transformation du g en w familière an wallon. On peut dire aussi que c'est un v. mol gaulois dont les Fr. ont fait égaré. Quoi qu'il en soit, à Liège ne signifie plus guère égaré, mais elfrayé, épouvanté. Le dialecte liégeois, plus riche que le nôtre en dérivation, n'a pas seulem< ut , il a encore etoareur, frayeur, etcard, é'})odt'antail, ewarah, allreux, horrible, tru'arr^fe,, saisissement, etcare, t. passif, etfarer, v. n. étonner, conslecuer. Celle richesse jointe aux causes !udiquéi\s art. Uégcoit explique au Monlois sa diflicuflé de comprendre au premier

Ewlmi, ewîgUmé, s, m. aigiiilloo. V. fjr. aguillou, ital. aguglione, esp. agazar, iat. aculeus.

ExiMilaiséa. s. f. éclair pi'ovenant d'un orage trop éloigné pour quim puisse entendre le bruil du louuerre.

Exhanr. V. e$cor.

Exb««rer. V. eseorer.

W

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174

EXP^FAL

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J

Expré», espré (pa eè»). n' Tai ynt^ /ai pa ain espré, je oe Tai pas fait exprès. « "^

Eyé. conj. et. ^

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Fabi« {hây« à .) nom d'une couture vers la limite des territoires (Je MonSj'iltnnmapcs et Ghlin. J'ai entendu rapporter ce nom à un pré- tendu gèiiéral romain Fabius qui y aurait eu un camp. Or fabie ou fau~ ,6i>, mot composé faux— biez signifie en liégeois déversoir e^Jadite cou- ture tient en effet à l'ancien Iftdcla Haine avant rétablissement dii canal.

Fàcbe, fachette. s. f. rikiiOT. s. m. maillot. En liégeois fahetle. l..at..fascia, irl. fasg, s. m. et fai'sg s. f. sanscrit, pâs'a, lien, goth. faska, ail. Fasch et Fasche, lange. ^

fDîieher. v. a. cmmailloloh.«X'iégeois fahie. .

Fnehenne et facenne. s. f. fascine, fagot. En liégeois fahmne et faguenne, Fahetle, fahi, fahenM ont pour radical /a/t, ceinlure,-maiilot.

F^4«> a^j; paresseux. En v. fr. faible, accablé, en fr. moderne, iusi- pide. - -

Fàflar. 6. m. qui fafeye. Fal^eir,. farfeyer. v. n. parler comme les personnes en état d'tvreése ou conune les apoplectiques dont la langue est paralysée d'un côté^ En v. fr.' papier signifie commencer à pàrTér comme les enfants.-

Faflat«. v. bablule ^

Fafonye. s. f. petite K'gueule, petite indiscrète, femme, fille qui farfouille volontiers, qui dérange tout. Liég. (afoyc.

Faille, s. f. vêtement de femme qui lui couvre la tête et une partie du corps. .Flamand falie. Je trouve dans Fuchs : alt.-nord. faldr, GQ^'and„ esp. falda, >UQter'er theil eines Kleides, c'est-à-dire : vieille langue c|u tiord, faldr, vêlement, esp. falda, parti§ inférieure d'un habit.. Ei^fr. comme en langage de charbonnier, faille signifie faute, couche qui ^ interrompt le filon. AU. Febij fl. faite, défaut, lat. déficere, defectum.

JFalsir'Brm. mélange d'argile et de; houii^i^qacnuQ, pour fa^re des bouleli. V. boulet. Fr. fraisil, cendres de charbon d^ terre.

Fall. V. n'. t. de jeu de raquette, laisser tomber^^le volaut à terre.

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1 y .

FAL— FE

Ho

Fr. faiUir, ail. fallen, tomber, csp,^JW1ir, prov. faillir, égarer, v. fr. (alir, manquer, lai. Tuliere^ échapper.

Falot, s. m. lorclie, celiii*qui la porte. En fr. lantern^ de toile.

Faloar4«. s. f. faute, bélis&; âoerie. En fr. gros fagot; v. fr. conte fait k plaisir, falie, tromperie.

Farde, s. f. dossier, liasse de papiers. Le fr».fardoler est employé en techmologic pour, mettre en paquet. Esp., poit.iysdo, ballot, ital. fardello, pîkciuel. Diez croit que l'csp., le port, et I itaI^P|||t une origine arabe, v , .

tf^ardeler. v. n. se remuer, s'agiter. , --^

Fardiaa. s. m. iilîaissement de terrain qui a lieu peu de temps après Texlraction de la bouille. On ne peut supporter longtemps le loii parles étançons, ils sont brisés, le tassement des terres ei pierres mises d;ms les slappes a lieu et le sol est abaissé de toute l'épaisseur di' la couche enlevée*. |j Fardiau se dit à >!fens pour fardeau.

Farfeyer. v. n. tripoter, farfouiller. Il est souvent confondu av( c fa/ier. V. ce mot. *"

Farfoayear, farfonycu. s. m. qui farfouille.

Farinasse, adj. farineux. Se dit des léguntes qui ne sont pî^int savoureux.

Fasslaa. s. m. mesHre du Hainaut pour le bo"is de cbaulfagc;!! égale 0 stère 86196.

Fan, fayan. s. m. hêtre. V. fr. fou, foyau, fouteaii, lat. fagus.

Fanslrle. s. f. tromperie, fraude, chose artilicitîlle. Es fye-Jà aHm biau esloumac, et a dcl j.

Fauve, s. f. fable, conte. ^

Favelolle. s. f. fève de marais, féverole. Lat. faba. «l

Fayé, fayeux, éc, euse. adj. drôle j| singulier || indispos*'', un p«u malade |( défectueux. Il y a gouvenl confusion entre fq^yé et fàycujp. Cependant je crois qu'on doit appliquer le premier aux personnes, le second aux choses. V. faille. Foyeest employé à Liège.

Fe. Par extraordinaire on prononce l'e muet à peu près conmie celui de : le, je, en fr. Il y a dans toules les langues des pariicules intradui- sibles dans une autre et qui leur impriment une physionomie propre. Le français familier dit : dame ! mi sait? Le borain dit .on ilé, fe? le - sait-on? cela est bien douteux. Ce fe pourrait bien être le v. fr. (foi) sur

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FEL— FEU

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ma foi, par lua foi, comnoie dans non Yat, qui se prononce tout autre- roéuf. *

Fel. adj. lier, hautaio^ sévère, brutaU «ferme. Fd signifie eu b.all. et en flamand cruel, violent, eu v. fr. dur, cruel, ital. fello, impie, irl. Ceal, trahir, fr. félon.

Vel, fellemeal, felauiin. adv. beaucoup, foncnient, fièremeut.

Féaaase. s. f. p. herbes lianles, grêles, croissant d'une mamièré rare, espacée. La désinence aue est un uiajorilif très-employé en h. lang. : home, homénaz. cet augmentatif est aussi fréquent que les diminutifs le sont en d'autres languages. '^ Vèwk<tt^ V aer. v. n. faner. Lai, fœuum. ,Fèaea^ eose. s. m. et f. faneur, euse, *

Featci, Ikate» fainte. s. f. t. de menuis. bois d'un pouce et demi (de France) d'épaisseur nominalement, mais eu réalité d'un pouce 1/i U;iinaut environ. || Ouverture, gerçures.

- Ferlopes^ farlopes. s. f. p. marc, fèces qui se trouvent suspen- dues dans les liqueurs neu (^ariûées. V. fr. freloque, haillon, eflilure, frelope, lambeau. ' FerBM.;,^. m. lieu, meuble qui se ferme à clef. "'

Fernlette, Uniesse. s. f. fenêtre. Esp. finiestra, lat. fénestra. " F«rpoBlé. s., m. ouvrier qui travaille le fer : serrurier, etc.; ferron- nier e^ fr. marcliând d ouvrages en fer, cliucailiier.

Festéquer, feiitêi|a1er.v. n. faire un ouvrage inutile, un mauvais ouvrage jt s*aniuser à des riens || faire semblant de travailler |j s'agiter sans résultat: V. fr. aflaitier, raccommoder. ^

Festn, i|stas s. m. fétu, làt. fesiuca.

Feolllet, feay^. s^, m.i.t.r de men. volige. simple^ simpe'^ planche d'un demi pouce de Frapce.'^— /or(, for^ planche de 3;i de IM>uce. . , »

Fcyauiaier. v. n. et a; fumer. Ejfunkeye, y funky et y feunkeye.

Feay«, faeye, fwaye. s. f. feuille. Chueher n' , être privé du régal si(r lequel o& comptait. V. fr. Ttieil. V. /ootr. Personne ne doute de l'origine lat. du mot ; mais n'est-il pas bien étonnant qu'à une époque voisine de sa naissance, il était plus éloigné de folinm qu'aujourd'hui ^ V. eicor, snair,

Fc«ye ••. s. f. taaaisie baumière, tanacetum balsaraum.

FÈV-FIC

1

1 1

!"«¥€ sauvage, s. f. renooée liseron, polygonuui convoi vulus. iaae. s. f. Ce mot semble s'élre forriiè de deux mois d'a<^ri(nilime fan^l fiole, fort peu usités et signifiant feuille des planies her- bacées et notamment des céréales, le premier venant d(^ faner (f(enuin\ le second de foliolum. Fiole ne se trouve pas au dict. de laïad.. mais dans. Boiste à Tari, efiioler. Nos paysans nonunejit !«' bout des plantes de blé ou les planies eoiières que Ton coupe el que Ton donne en vert aux bestiaux. Fi^. on dit j>our bai;a- telle, petite chose. Vos n dTarez gnié n— , vous ueu aurez absolunieni rien.' Corap. le fr. estiflot, chose de peu de valeur, avec l«? lai.

stipula. Fianer. v. n. arracher les fianes, les mauvaises herbes, les bleds

surabondants.

ipce|er. Viîi. et n. escroquer, escamoter des baj;alelkv>î, a<;ir en

ficelle.^

Fieeïle. subst. et adj. pefit voleur. On a, selon les uns. votilu desi- gner par ce mot, ceux qui ne méritent pas précisémcpt la corde. Seh>u d'auires^ceanot provient d'un droit de ficelle ou emballage «jue perce- vaient les négociants et qui n'a pu êlre aboli que par uirdécret\le Napo- léon I". M. "Scheler soup<,aune une corrélation entre —, fil el liloii. Il cite la locution vulgaire : avoir le fil. Mais nous ajoutons ordiiwiix'inent eyé V tayant. fil est donc ici dans le sens de !4~anehanl el ficelle n'est pas le synon. de fil en ce sens. N'y a-t-il pas pluiôi wii rappo^ee le mol popul. fr. ficelles au pi. pour désigner artifice, moyen dc^biper I'umI au théâtre fil y a enfin le fl. ontfutselen, escamoler. Ont est une pariieule privative, fulselwerk signifie bagatelle.

. Fichan. adj. désolant. Fichant en fr. est un îeu qui va d'un bas- tion à l'autre.

Fichaa. s. m. putois. En liégeois tcika. Dans la langiu^ d'o<' on du fichouiro, mâle de la fouine, en l>as-lal. fagina; vison, en fr. d histoire naturelle, est une es|H'ce de martre, lat. visO; les ^wiysans fi. disfMit fiche. Ils confondent sous ce nom le putois et la bcleite. Ce|K'ndani h- vrai fl. a bunsing pour putois et wciel (ail. Wiesel) pour belette ; d'a'uires fl. disent fiss, d'autres encore viss, ce qui touche au fl. wer.el. à l'ail. >Viesel el au lat. viso. El —. sert de terme à une foule de com- paraisons : . "

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Pett s'apyfifBcr aa cértmnnics ^aèbres

jar£m^ Tλtt hk voir, aa mtliea de

.- « Comaie te vmià paré! iai di&-je.

;' er (é'étaiti oaperrf' as coanae «mk eipéce

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S. M. gvpMi, fis; esf. «faiatUé, de teaiiiarilé. ?. £r. ieax j

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M. Pfiftrlii^C petite moooaie. pelGC et âeeaec a sa «ea tivs fCflt« rt^.

^rieat probaMoaMaa d'aae amaiogie afec Ja

n,.i.ft. BL.

¥. a. njdaiù a Tmt ée (fÊir^ faà fik. Faiie la ifae. Çepeiiéaat fmtn fffm ûptiAt Cm wmftâ mm, eela passe vos fqpoes, taadb ^ae fiûre

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aijmiait/qui a r«vu k til; pt'ut-^rf auvi >le lilou. Eu 11. hrti. frt^.ii. coqaùi.

ÉfaMidre. s. p. ûi.> ifiiu iin^H a»4>. l. fil. î ttupter, crttker < ; s.nueui •uiaulja. tj lire em —, feu bis serqienL tla parbot alFu:^! !\uiajit p4»rt<- Li m^io a b 'p^r^r t !j serre en iais&ant tomber un peu àc «aiJTt- libuir.

Wim. t. de jeu «le «nMirtau, veio, yf- mopfm-H'./iM /«rtyç. Art p/ar/ pni- bai>itMDeat c"e»t une ai»n*v. de /" defetnti ,»leleod> . j«lv. tj«-au< t^up. ir- >. Fin brace, fin buiu, lréî»-pro}^. ln-->-jo!i. Itiiotixu. ail.niau'i . m artiji, 1res- joli. Ouiro«vedausiÉouiai54uei.>uiuu-.ul. M ^ ij.i«r !c nip- porle au lai. âaitus. Fin conU fin, y n fat^ j/hu df doublure,, .m /ih ron- t<T /lu, tHi /i» conte' de fin. Fut «uuin; liu h er>l pj> b4>ii p«>ur j-ni'- <i<Mi biure, c est-j-dire : li ne but pas •^#%a\.•r tie lrnHi|>er jii>-!i du tjn»' -au.

Vimm. s. m. «•orue, derrière du >alx>l dr» <h«'vau,v .; «jhliii ,ilr> \:î< fi»-^ •a Frameries.. esl J'r. puur •sipjili«.Tn<>uniure. Umaf -iTM-tr..

Wlmmer. t. d. ri j. *, d'«ijir. couper ie boJil de- feuilir> -lu lAf. V. fiaxer. , *

JFJMJfc. s. iu>tniment de 1er dora se servent le» b»>urtur>» {w>ur .nu'ii- ser iear» cooie^iux.

fflacfce. ^. i. poire a. poudre. Eu tr. mar^. d'eau •bû-- un lHii> «ioiit !'- soi est ar^leux. .UJ. Fbscb, bouteille, ilei ail. Hx«d**n»i' *iiii «i^niji' biHii^e. e^ oe du v. al!, ttasca qui a eo-;eudre le uhH ibruu. Il <--( carieox de remarquer que ies ,.U]., apre> avoir prêt»; jux hr. le nu - Sasca, leur o&t repris le mol Ûacuô. ont bit «le ntcuie p<iur i«' rim boatétik ttool b raciae e!>t ail. et pour uue ïbuit* d auirr> omiL*. Vvh u en donne une liste de pàus de cent et elle- n f?st pa- «oniph !<•. L r>t aiu-i les bngœâ s'eacberètrest ! Le muA dat-ou reluirmte >aus <j*>u(e j Tépoque frankeet Tient de tlasc-u. Mais outre 3»r>t p.itui.': *»t,i piu^ mtxiiTue et rkiitt de Fbsebe qui se prononee comoi'.- iniir fhirtu.

Ceia poorratt être cuiite:>té ; car voici a pre^-ni un abré;;'- d'un j>S(Z tJMigart.da dict.de Peiktier: u fla^k. bqqteiiie pbu.' '-i poire a p«iiulre. flacced ^Davies) bgena, uter, ampulb, obba. F'be ei (b>c, adj. bibie. btigné, aJMUn de ÊHifue, ëpuÏM.-. FS^^ 'OaTies* ibiees^ere. Esp flaco. fulrfc, fraaçaift ÉKà^cie. Vuib dooe les mots flanque et flacuu qui »pt la BKae ocigioe. Cette appikatUMi d'un moi i^ aigniie uioa a une tMwUfiiir plaie vieat de «a figure qai rrpre:»ent^ «ii «Mitre pi^ùi «h rt/v-

f<w

180

FLA— FLA

eké (Sic), n 11 réftuhe de cet art. de Pelletier qo'cHi peut soutenir que est cdt. ; on pourrait même soutenir, avec le» procédés de Pelletier, qu'il faut s'adresser au bt. Oaccidns. Diez indique le fat. rascalam.

FlaciMr, 4«^. V. a. battre à grands coups. Li^eois flahi. mot semble Tenir du bt. flag^eilnm ou du t. ait. floagan, percutere. Cepen- dant M. Grandgàj|<{iage' repousse ce&origines, parce que, dit-il, le g pri- mitif en wallof» s adoucit eu j ou ra i quand il n'est pas syncopé. .Ainsi -flageHum, rha ftegila devient en liégeois ftoiai, namurois /faiVi, nianlois flaiau. El UimpetU afUuhi no$ bleds. Serait-ce, faK fléchir? V. fr. flatir, fléchir, jeter.

Haïr. e. m. mauvaise odeur. Del char qu'a ein ,.fiit prein ein , de b vbnde qui -commence à devenir (etide. M. Corhiet répute ce mot ceh. et en effet on trouv;g en arisor. putor.,Mais on peut douter; car nous disons aussi : avoi eingoul. Est-ce ui^enlraineinent d'analogie? B Flaaab^, ée. adj. perdu, attrapé. en fr. flamber signifie passer à b flamme.

FlaBifccse. s. f. framboise. FI. braerobesic, mûre sauvage, composé de braem, ronce et bezie, baie, bas-ail. brambesing.

FlMniAClte, flaliaiiaetle. s. f. souci, fleur, calendula. ^

l^aa. s. m. inébnge (foMifs, de lait, de sucre et de candie cuit au iolir. Ein bt. scribKta. .en fr. est 4inc tarte de crème, etc. Y. fr. flann, t. ail. vbdo, ftàduro, ail. moderne, fladen, liégeois floyon.

W%maAf ou He. adj. bné, flétri. A Liège flowci, féminin flouweiê.

Wûrni. T. n. bner, flétrir. Flani est une espèce de combinaison de faner et de flétrir. Cette.sorte de disposition est assez fréquente: de con- duire et amener on a fait aussi aeonduire. V. fr. fanîr.

Flaaiére. s. f. moule pour cuire le /lan. -^- en fr. est un adj. qui oe ée dit que des meules courantes et concaves.

Tlàtte. s. T. bonze. En fr, j^grément dans le cbant. Flatte est lié- geois. AU. Kubfladen. mot-rà-mot (ftûn)^ giteau mince de vaebe. Dans patois ail. d'Aix-b-€bapeHe. kônlbu.

WUmÊÊm. s. f. coote, plaisanterie; tromperie. Ce mot est surtout usité dans bi^ge maroliea de BruxeMes." .AH. Fbuse, bmrde.

WlmÊif fteyvt. adj. etsobst. flamand, personne qui sVxplique mal, que rod OMBprend difBeileraent. Yoiei b ciiansoo qa*oo adresse aux rUnandsiV^

FLE-FLU

iIFt

Va-l-ein, foutU JlayuUe, \'a-t-e\n vir à qui veinté ti$ flulfs; Mi je n mets déuus mes doigts Quédérhierpequéjécùunnoit.

VIA. adj. employé dans les villages autour Mons et qui a la mi^mo sigoifiçaliou que flô. Il a aussi la même origine, à moins qu1l n«> dt'rivo de flasque. \. wak. Le brel. flac, faible, fatij^ué, se rapproche dava^l;^4^;e do fr. flasque el du lat. flaccidus^ ^

FlçMe, flcoaie. fteaie.s. f. p. glaires, mucosités. Lat. ptdepmn, flam. Huim qui se prononce fleum, bas-latin fleuma, gall. lllcrn, gre< 5>i^/;ua, V. fr. flume.

Fleinqoer. y. a. flanquer {j prendre |j frapper || attraper (Horinage). En fr. flènquer si^ifie, le métal pour cmailler. ,

Flear aa bcarre, bpr. s. f. n-uoncule des prés, il y en a de hvau- coiip d'espèces : ranolictilus acris, sceleratus, etc. Cailli;i painslris.

Flear «TaraBfpe. s. f. syringa, philadelphus coronarius. V. penacié. _ Flear lite-Catlieriae. s. f. chrysanthème.. ,

Flear Sl-Jaéeph. s. f. lis.

Flear Ste-Théréoe. s. f. aster.

Fiiqaière. s. f. fougèrf. Namurois'/i^cfc^r^, liégeois /fc/iir, fecki, v. fr, feuchière, feu.schière. On voit que nous sommes le plus près de lori- gine fiKcaria dérivée de Olix.

Flô, flaa. adj-. mou, faible | paresseux |j défaillant. Se dit à Liège. Flam. flauw, faible, holl. flaauw, débile, impuissant, fado, froid, blénie, alL fl^o, languissant, v. fr. floive.

n«. s. m. ddvet d'un frtiit. Fr. flot, houppes de laine des mulets, ail. Flanm, dpvei.

Fl«cke, g. f. Iiouppe. '^en fr. adj. velu; mais en v. fr. il a été em- ployé comme s. et dan» la même signification qu'aujourd'hui à Mous.

Flatte, s. f. t. de scrr. pièce de fer en dessous d'une vis \H)ur enipé- cÙer qu'en serrant elle uY'crsfse le bois. |] anneau de fer entre une pen- ture et un .gond osé. H espèce 4e raie, raja bâtis, fl. vloot, anglo-saxon floc, raie.

Flvdhe, iphMiM. s. f. flocon de laiue;,de coton. Fl. pluÎKJe, flocon, brio, fr. peiacbe.

V

liiSf*

IH'l

FLU-FOR

Flal«. s. f. jamjwî (Iron.) j| espèce de'baleau. - '

Finie, ée. adj. qui a de grandes "^ul^f.

Fo. s. p, t. de jeii de ^ouquelle. W do.

Foé«. s, f, ee qui reste dans les charriôls à. houille après le déchur- j;ernent. Iai Picardie c'est une hraswjc de branches mortes et par exten- sion le r<*u clair produit par le même bois. Corblet faijt veiiir ce mol du roman, fouée, fagot. -

Foére, foaire, fwair. s. m. foin. N'est u.sitif; que dans certains Tillages. Oc fait diphtongue. Le son est fort difficile à représonlei'. r/csl à peu près celui que j'ai entendu donneir. par les poissardes de Paris à la diphtongue oi de François. C'est quelque chose comme Irançùé, fraiu;oué. C'est peul-clre la prononciation conservée du cello-gallois gwair, même significaiioD. Foin 'vient biei^ de Ajenum, b. bret, fo«";nn, mais le liégeois four et i'hcnnuyer fouair^ de même que fourrage, viennent du golh. fcklr qui a engendré Tall. futter et le bas-|at. fodrum, nourriture des bestiaux. A Mons on remplace le mot foin par le mot fourache, qui, comme on sait, n'en est pas le synonyme. Bas-bret. fou- raich, v. fr. fou^rrc, foare paille, fourrage.

Fok, fonk. adv. seulement. Se dit des nombres et de la qualité ou action d'une personne ou d'une chose, tandis qu'au preum. se dit du temps ; Elle hraiU gnié, elle ernifelle fok. Y nélionl fok qu'à deux. I^t. paucum, V. fr. auques, aiiquid, oncqucs, unquam.

Folle, s. f. rut. No minelU est ain folie^ notre chatte est en rut.

FoB, fonto. adj. abrév. de profond. Syn. j>erfon. V. fr. parfon. Chon pieds , à la profondeur de cinq pieds. Gemianismc. On dit de m«^me : dewe heures Ion, à la distance de deux lieues.

Foncer, v. n. s'ouvrir un passage par la force, entrer dans Ja foule.

Fonile. s. f. fronde. Y. fr. fonde, lat. funda.

Forges ou f ne» forges, s. f. p. charbon menu, charbon en pous- sière. — gailUlUuses, forges contenant des gaillelles. du Irait, forges auxquelles ou à enlevé les gaiUeltes mais aitiquelles on à laissé des gailletins.

Forlèro. s. f. bande ide terré q|ie Ton n'a pu labourer. V. fr. forère dérivé de foras. 0 Fort, for. adj. qui n'a que te masculin: rance; ne se dit que du beurre.

**orl«.° g. f. bierre vieille.

^

I

KOR-FÔII

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Forte iolse. s. f. l. de ch. argile 8iIi'i(Mise eiilro / diff ci V rabot: ainsi appelé à cause de son épaisseur de plus d'une lois♦^

Forloac, «e, adj. par antiphrase, estropié, infifnic.

r©««é. s. f. puits profond pour l'extraction de la houille. Par exten- sion, honillière, éfablissemenl charlM)nnier. Tarext. pli:s grand»', pays a charbon de lerre. Ce mot alors prend le pluijel : iu. lés fosses.'

Wonéer. v. a. louir, creuser.

Fonneleltc. s. f. creux de la nuque.

Fonao. s. m. taupe. Les Liégeois disent foyan ; de loui-r ou de fouiller,' .

Fonffès. s. f. p. chiffons. V. fr.

Fooffeter, v. a. faire mal m\ ouvrage || coudre des fnuffes.

Fonfllin*. s. n\. p. copeaux. Les Hruxellois disent «/cou/7mjr. irs- kelle (v. sketle) en diffère en ce qu'elle e^t le produit de la lia< he du rliar- p(!nlier, tandis que \es foufflitis sont formés parle rahol du nieniii>,it i . Cependant on confond souveWt.; "^ ,

Foaffrein, poufrin. s. m. poussière de houille j petits morceaux de bois mêlés de houilh; |f appellation injurieuse. M. Crandgaijri.igt; le faitj'enir de son liégeois /ro/i<, briser, frotter.

FoDgaer. v. a. Il diffère du mot fr. fouiller en (<• que eejui-ri csi neutre. Fough' em, visitez-moi. Ital. fognare.

Fouine, s. f. fruit du hélre, faine.

Fouler. V.n/bu/er. /

Foamégeon. s. rli^Tnauve, plante. On dis;}il sans doiili' orii^inain- ment froumageoriy car dans quelques localités, la mauve se urtmme tn- core froumag^ç de gade. Je vois en effet dans le compliment du di( t. (i<; l'Acad. que fromageon est un des noms vulgaires de la niauve.

Fonrbatnre. s. f. courbaturé. Lu méd. vétérinaire on dit «pjeb|ueroi-> pour,' fourbure.

Foarbl. v. a. nettoyer. Ne se dit qu(i «les juiils. Ln fr. fourbir signifie aussi neHoy^r, mais ne jie dit que des armes.

Fourboiili. V. a. faire bouillir dans de f eau. Se iiit des eboux, des épinards que l'on fait bouillir longtemps dans de l'ean avant de les faire cuire dans le beurre. Le préfixe /V>ur, comme for en fr., vor en ail. indi- que l'excès on la déviation. A Liège /brftor, faire Iwuillir jusqu'à extinc- tinctioD. /J"*<î<r* Ml ^orfto/otTf.

>

184

FOU-FOU

y— rfc»iiil<h-g. m* éfj^.i. f.et adj. m^, m^ de légamet. I> Habitant du faubourg; d'où ce nom. ;_^

Dans \e nord de la France on dit ferboa ou fbrboorg. I.<e8 Fr. depuis ionglemps ne comprenant plna for, ont cm mal dire et mit à la place faux/ comme ils ont agi pour courte-pointe, chat-baant, cbauVe-aouris. Alors sont venus le»étyrool. qni« i la vérité, reconnaissent for, mais le tirent du lat. foras, pour Funir à l'ail. Bnrg, forteres^. On a des exemples de ces compositions hybrides, mais il faot'avouisr que ce sont des exceptions et qnc les mots se composent volontiers d'éléments de même provenance. Or rail, a la prépos. vor (prtfn. for) avant et il tra- duit fauboui^ par Vorstadt, avant-ville. Ne doit-(m^ pas suppofler qi»c les Francs ont dit vorbui^, avant-forteresse.t **'

F^nreadker. v. a. chasser, poursuivre. V. f. forchachter.

^•«rearter. v. n. t. de jeu. donner mal en cartant.

F««reiiyea, «■•«. adj. fourchu. Se dii surtout des arbres de liautc ftjtàie qui se divisent près de terre en plusietjrs grosses branches.

Fenreher, fr««dhi«r. v. n. et a. froisser, lovler.

Foardbet, fonrkié. s. m. fourche. En fr. c'est la division d'uoc branche en deux. . . '^

Fenireliare^ tr^mtskmre, fffr^aclmre. entoree. 1 L^ Li^ceois disent : f' foini on nier, tressaillir un nerf, de forcer <Aè froisser. Ce mot, selon Diez, vient de fressare, fréquentatif de frendere. Bret. froéaa, briser, froisser.

WmvrfmpUr, v. n. calculer mal, trouver du mécompte. - F»«irf«y«g«. a. m. p. bagatelles.

F^arfayea. s. m. charbonnier qui a pris une partie de charbonnage à forfait. Forfait est fr., c'est an marché k perte ou à gain.

Faarfeyer. V. a. et n. faire en trompant. Il a fourf^yé rkierki*tge dy/car, il a opéré frauduleusement le chargement du charriot. Fr. forfairc.

Faaréeralaa. a. f. prunellier, son Cjj^it. lAdian ft âienne gui i'tin von d— ,se dit pour se moquer d'homme et de femme qui sortent ensemble.

liC prunellier produit de petits fruits d'une âprelé et d'une astrin- gence extrême. Les enfants seuls peuvent en manger. A cause de cette àpreté 14* fourieraina sont le terme <ri>}ige certaines comparaisons. Voyons ce qu'en dit l'ioterminable chanson du retour de Quinttn : l'un des intertocutteurs chante :

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V

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\^

FOU— FOU

CeU du djm f fourdéraine , y n peut rie é' nUffêur ; Vo *.' riUe-mort tijt i mainet. Que ça vo r'fMUrou l' cmur.

ik:.

Un autre niplique ;

. , - ,

I Pa nain djou fâtraordinaifc

^ Cetl bùs assez que d boire del birrre

Car hemntes djou nos bucons dUau El vin est bie trop cûùd Pou f bourse et pou V cèrviau. /

J'ai sous les yeux la chanson <>n trente /^ouplel"s.; mais ]<• sais dr *' 'Scieuce certaine qu'elle en avait pluj/du trouble. L'extrait çirtlei^tiuii n<' se trouve pas dans mon manuscrit. Je ly^oniN; de mémoire. .

Cette cliapson est une petite »Cèncyi>ha<:un (k^ personnajçex clîjini»:. sur un air particulier et se sert dc/patoi>» qui paraisM-nt aftpart* nir a divers villages, à l'exception de O'iiniliu qui, Korlaiit d'un rc^iiiKMii dt dragons, chante en français; et^el fraudais? un rran<;ais (le Noldat qui a fait son éducation dans <in regimept au service d'Autriche et qui i' t [mt- feetionnéc en faisant Ja gu^rc en BoA(^e.

L'auteur, lo père Warfiçr, ancien carme ou ca[Micin m«ri au comnjcn- cemenl^le ce siècle^<*lait un mbdèle de laidéi/r physique ;- mais cciaii aussi le modèle éj/^ai compagnon et de répicuriefi-;de viliag<e. Il recher- chait avec avidKe les iovilatious à Ir.pe et payait son invitation par lad- dition d'un çmiplet nouveau, à sa chanson qu'il ctuintail au dessert ave( la verve la^l us comique. Le père Waltiez sera sans doute niom-^mdi- gestion, à moins qu'il lie soit itiort de rire en chantant son MMXante- dixiéme couplet.

Fourdaine et fod'rdinier sont en fr. les noms vulgaires du prunellrir.

Foa.rlonclier. v. a. Je n'ai jamais entendu ce nom dans la coomt- sation. Je ne le connais que par ce qu'en racontait le iN-re Waitii/. (v. fourderqine). Il disait qu'un jeune homme était un jfur ve;lu^'a( ru- ser en confession jJavoir /'our/oucAl^ «' /"rfV, c'est-a-d»re d'avoir a la déro- bée pris une louche de soupe de plus qui» son frère.

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FOU-FRA

8. m. (iroment. Jojnville se «ert du mot fourmcns^

PMirBiol. s. m. ciiK^au 4e charpeotier.

Ftaraiiehc. 8. r. fourrai. Lat. formica.

Poar'Biortare. s. f. t. de cmttume du Hainaut. Acte pnr, \cq^c\ on assure des droits à des enfants éÊm premier mariage. Ce mot>ap|>ar(iciit au V. fr. d^s des signincatioiMpI peu différentes.

FMimMN|aler, foarnasnr. v. n. fureter. V. nak.

FoaralelMrle. s.,f. grande quantité, foison. Ces gtim-Ui ont roc matsé enne ■■^^d'vinfants. Ce mot ne parait être que nicherie (niclicc) renforcée du préfiieYot^r. ,

Fonrparler. v. n. parler hors de propos |j trahir sa pe^isée. Mieux vauts* laire qûriF-r--.

Foorqae. s. f. fourche. £n fr. c'est un pieu de charpente fourchue à la quille <d'un Davire4 \ ' .

Foarqaié. s. m. fourche. X.

Foarquler, fonrqalé. v..n. thivailler avec la fourche.,

FoHriMiler. v. a. Saler trop. A deux" cuiit'nièrtmon foursale el tçupe. Traduction littérale du proverbe alf. : viele KOcke verzalzeu diesuppe.

FifarMinler, fonrMiIgn^. v. n. saigner abondamment, jusqu'à exiéfiuation, avoir une hémorrhagie excessive. ' ' ,

Vonrwiliiâ. v. a, et n. dessécher outre mesura.

Foart. interj. retire-toi ; -ne s'adresse guère qu'aux chiens. De r^H. fort : arrièire, loin. ^

FMitmHMiiMNr. v. à. tripoter.

FMiriraBlliw. s. f'. forfanterie, présomption, bravade, fanfatonadc.

Fonyer. v. a. et n. bêcher. À Liège, foi, fr. foillr, fouiller, lat foderc.

W«ym. s. m. branche, ordinairement épineuse et Couverte de feuilles, plantée dans it champ pour indiquer délense de passage.

V^jmu. ê. m. hêtre. ^

F»yér«i s. f. t. de ch. tuyau d'airage, nom provenant de ce qu'on y place un foyer. t

Frac. s. m. 4iiibit, redihgotte, Ce moi^uoiqu'employé par les Fran- çais, ne se trouve pas dans la plupart leurs dictionnaires. On n'y trouve que fraquè qu'on doûhe comme' un haJbit étroit, à bjasques étroites.

FralelM (m^ vlà). Me voilà en bel état (iron).

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A^

KIW-FIU

IS"

Fralehan. s. m. lieu bas ot iitart'cageux d'une prairie. V. li. frcschç, lieu hiculle, en friche, bas-lal. Iriseuni el Ireseum. (les mois seniblcnl bien provenir de l'ail. friscbDu tlu Urel. fresk, frais, n'ctiil^ car, dit Pelletier, la terre eu friche étant n-nnn'»' devient iiovale, < ist- à-dire nouvellemeiU travaillée ; b.-bret. frausl, sigiiilie à la lois friche et stérile. V. frousle. . "

Frag , ^ franqne. adj. hardi |{ ellronte |j iuipiideiit |l ('Oura;;eti\. Franc comme ein ligneu.

FraMeKe. 8. f. mat^chelic. Kmployé à Liéj^e. I:j\'<> chirai ain m ce ù/rasf/Zc, <i,.. Je vous promets. des miracles, si...

Fraler. s. m, frère. (Boriuaji;e.) EnJr. Miriàjcr.

Frayeo. adj. qui coûte des frais, co(Ht;u\, dispendieux.

Frée. s. m. frère (Itor.). Port, frei, esp. Jray.

Frein, erfrein, 8. lu. frlnle, erfreinle? s. f. perle pardosii- cation, déchet, retrait. .

Freinite, erfreinde. v. n. éprouver du déchet. V. Erfnindc pour rélvm. -♦ .

Fretlc. 8. f. abreuvoir, ouverture (aile au bord escarpé d'ini foss('', d'une rivière pour que les bestiaux puissent y descendn*. Latin Ireiiim, gall. ffrwd, V. fr, fraile. < . . , "

Frie ipt frac (ni); rien du tout. In' da dmoré . I.at. franj^ere, Crefi, fractum.

FrInioaKsc. s. f. flimoussc.

Fringaler. v. n, glisser; se dit d'une voiture qui va de côte sur une roule bombée, d'une roue qui glisse sans tourner.. V. fr. frîii^uer, hret. fringa, gauler, gambader; d'oti fringuant. I*ar abus, dit i'ilielier, on employé fringâl pour fringn.

Frion. 8. m. vert verdi er^i^i* UnollefEn fr. c'est un petit fer à côté de la chîirrue ;. en. v. fr. c'est une sort,e d'oiseau ind/terniinén;. Il n'esi aloéne friont, lat. fringilla, pinnon.

Friper, v. n. se trotler cnagUant les vêtements comme font aux qui i)Dt habituelleiùcnl de la vermine. V. fr. riper, ail. rippen, gratter. V, rUpeu.

Friae (vo nei), Vjous meniez. »

Frim|aelle. g. f. jeune fille alerte, vive, gaie, de vertu suspeere. V.fr. frisque, frais, joli,gaUnt; frique, vif. AU. fl. frisch, frais, goih.friks.hardi.

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FrlflC^nlIlér, MÊfUmyttr. y. n. préparer un repas, de petits mets de convoitise, fricoter, se régaler. La charpente de ce root semble an- noncei',.uoe origine germanique ; golh. fretân, all.fressen, manger comme les animaux. 5* pers.. de i'ind. frist. La désinence ouyer a pu être dé- terminée par. je fr. festoyer; d'aiHeurs nous avons 'beaucoup de verbes en ouyer. .

Friiiloallle, frlsteay«. s. f. régal, festin, banquet, orgie.

Froncher. v. a. Ce mot ne signifie pas rroncer, rider, mais agiter, remuer, Elle va iC ein fronehanl t' cv, çUe va en frétillant.

Frou. s. m. froid. On pourrait invoquer Tali. frost, pi. frôsie, froid rigoureux. Ail. fricren, vha vriosau, fl. vrie,zen, etc., mais ce ne doit être que la transformation de frpid; car nous disons aussi dov, doigt.

Froqchai*e>. s. f. pi. glaires deja vulve des vaches avant de faire .leur veau. Est-ce frotssure, est-ce ce qui fraie les voies pour Taccou- chement? Liégeois frouhène. Irai, frouhiner, frayer; ne se dit que des saunions quand ils s'approcbciit pour la génération et qu'ils se gtténtet se terrent pour frayer. Y ai-il rapport entre et frouhène? Quoi qu'il en soit. Voici ce qu'en dit M. Crandgagnage ; ce mot parait se prêter à deux conjecuires : selon b première et' la plus probable, frouhène viendrait de frouhiner et celui-ci de frouhiny subst. dérivé (\e frohi, Iroisser, et même de froï, frayer. V. fr. froyer, frotter, fricare. Selon la seconde, on comparerait le Rouchi, foursin^ an^as de vers ou de petits poissons, du V. r. four$er, fourcher, froucher^ abooder, foissonner,.. frayer. J'ajouterai le v. fr. foursière, réservoir. 11. Grandgagnage termine en. se demandant d'où viej^t le mot froucker dont f9urdier et fourier se> raient des adoucissem^s, et il répond : peut-être de fruticare. Quant à moi j'aimerais mieux eqcore hasarder une explication tirée da ;▼. fr. foiircbeure^ entre deux jambes. Tout cela est bien chan> .ceuxl

Fr*«ier. V. n. avoir froid. ' /

■y*iilea, «mw. s. m. etf. frileoix, qui a f^id.

FrMUMMsIwy iMirm«eli«. s. m. froniage. Jfbii fromage mou, cra fromage gras. Èrveni avé i «— rapporter *' mot-à-mot-reve- nir (dii niirché) avec son fromage* sans «voir pu le vendre, revenir du bal sans avoir dansé, tf monrmti i «- rester ille, ne poavoir te ma- rier, lui. firomagio, ▼. fr. fom^gfi, foanaiige, lat. forma.

FRO-GAB

189

Vroosle, fronsk, frousse. ne oonimis pas ce que si^nino

ce mot. Je ne l'ai enlendu que joint à ttk. C f ennf $ek et —, Cela veut-il dire une sècbe cl froide? Pourquoi le mot fn)ide seraii-il ^ ainsi altéré exceplionnelleroéot? Au villagç on dil bien frou pour froiil, mais jamais frousle ni frousk. On dit à Mons: t (ail (risque pour Troid. Ail., fl. frisch, frais. Oj^erait-on remonter au bret. frousi, fraust, froiisk,stérile/infécond? au lorrain frox, froux, terres incullcs, stériles?

Franer. v. a, fermer. Frumer est employé par Lcsaige.

Fonière. s. f. fumée. '^" "

Fnmiirc. s. f. engrais en général. En fr. c'est l'engrais des moulons parqués.

Fasaln. s. m. on cotifond fous ce nom le véritable fusain ou boiiiiii de prêtre, le troène et le cornouiller.

Fasse, excl. soit ! J'y consens!

É'BSlie que fosse, quelqu'il soit, quoi qu'il en soit.

G

Le C> doux trançais sechange souvent en ch: rouchc.,avierche,mariache. Dans plusieurs localités en tch : roulcke, mariatche. Il prend parfois le son dur, comme dans gueni$te. il se prononce comme en Ir. dans gcnc- ral^ ffenéfe. Il se change eu c dans ertu, en w dans wé. (^u devient gu dans guiye (quille) ; c. devient g dans grèbe (crèche), glaude, eingleume (enclume).

" Gm. s. m. luron, gaillard. V. fr. gars, bret. gnas, homme, gwerch, jeune fille, d'après Legonidec ; coni. gwas, serviteur, valet, d'âprt^ft, Die- fcnbach. M. Diez repousse ces étymologies parce que, dit-il, les initiales celt. gw juraient Itroduire en ital. guarzone- et pas garzone. Il s'adresse à Yii. gansto, dim. garzuolo, cœur de chou, lequel remonte à carduus et il accumule les assimilations aux jeunes pousses. Tout ce que nous pouvons dire c'est qu'à la vérité à Mons et même auprès de Mons on dit gm, garçon, garce, mais à certaine distance ou dit certaine- ment $f«>arcfcq|i| comme le prov. dit guarz.

). s, m. camarade | bonne aubaibe. Eu fr. s. f. ruse, fasci-

nalioo.

34

J'

190

GAD-GAG

Ciâd«. s.ï; chèvre. En fr. s. m. poisson j^Pffaire, holobranche. FI. geit, ail. Gciss, chèvre, afinor. gâvr, pi. gevr. Se souvenir que l'a mon- lois a souvent un son Intermédiaire entre l'A et YE. Du reste col a est long, tandis qu'à Liège il est bref. Cela doit appaiser tous les scrupules dcM. Grandgagnage. V. à ce sujet un très-long art. de son ouvrage.

G«4*t. s. m. chaise d'enfant. En liégeois fcoïor signifie charriot d'enfant. Bas-breton, kador,, chaise, chaire. Y. keyére. || petit de la chèvre. ^

Cliuloaillai^.. s. f. chose dégoûtante || mets mal préparé. De gadouart.

ttad^otller, gadonyer. v. n. faire des mélanges dégoûtants || re<r i(iucr des ordures, des excréments.

Cl«4r*B. s. m. quand on doit deviner au jeu de pile ou croix, on fait préalablement «' , c'est-à-dire qu'on fait tourner en l'air une pièce de monnaie et lorsqu'elle retombe à plat et avec bruit dans la main,'la face indiquée est celle pour laquelle il (aut se prononcer.

Gafliard. s. m. et adj. goinfre. Les Liégeois appellent ya/" le gésier, cependant ga/fiard et gaffier ne sont pas employés par eux. V. gave.

CiafBei;. v. n. manger goulûment.

Ciagiye. s. f. p. bagatelle, vétille, brinboriôn, objet bril^nt, mais de peu de Valeur, clinquant. On peut penser pour Pétyniologie de ce mot ni au Hat. gagates, jayet, encore moins au grec yûpyapt», briller. Les Liégeois disent kikeie, qui signifie à la fois véti)le et quinôaillerie, fciJcai, quiucaiUer. pourrait bien être la source d'où est sortie gagaye. JLesNamurois, en disant eaecvh, nous indiqueraient uijie origine plus sale. V. etuage, '

€l«li;Mige. s. i. bénéfice, gain.

CiigMfi. gain, ne se dit^ que dans celte phrase : Pierte et «>#( marchandise. PoHt et gain viennent tour à tour chez les mai^hands.

G«g<»l. s. m. trou entre les cailloux d*une chaussée, dans lequel les enfants cachent leurs courtiaux pour les mettre à Tabri d'une pelle. ^ Figur. tbri, retraite. .

J'ai été transporté en trouvant, dan$ le dict. celt. de BuUet, gag, plur. - gagau, qui signifient fiente, crevasse» ouverture, ie me demandais, non sans iftiquiéiude, si ce n'était ipas simplement ane rencontre fortuite, et je me défiais un peu du eeltomane Bullet ; mais je trouve àans Dartes (dict: gall.) gagèn, pi. gagàu, rima. On 4t»trouve le mot dlns Pelletier

GA[~GAI

191

et autres. Il est rcmarquulile que les mois tirés da cclt. soient surtout formés sur le pluriel.

On aura souvent occasion d'obsçrver que ce sont nos termes de jeu\ d^enfants qui remontent à la plus iiaulc antiquili', ils sont plus viej^x que les pyramides; (le jeu (f courdau^tout seul fournit i ou o mois celt.),ct cela poiirra paraître singulier;, mais je crois qu'on peut eu devi- ner la cause : c'est que ces jeux, au moitis ceux de la rue, m'ont jamais lieu qu'en patois. Le mot fr. correspondant (quand il y en a un) resio inconnu. La puissance envahissante du fr. est ainsi arrêtée. Celle remarque est aussi applicable aux choses dont les personnes instruites ne s'occupent guère ou dont la bienséance ne permet pas de dire le luoi propre. " ^

On peut encore faire une observation, c'est que les mots cclt, et germ. çii général ne nous sont venus qu'à li-avers le bas-lat.; mais ceux de l'espèce semblent avoir fait exception et n'avoir jamais porté la Livré»! romaine. V. gufiriam. Je laisse à d'autres les inductions à en tirer sur l'époque nous avons abandonné le celt. Le langage celti(|nc de nos gens du peuple et de nos paysans ne subsistah<;i],4m encore lursciue déjà le bas-lat. des citadins et des gens distingués était dégénéré en pa- tois d'oil ? etc.

Gâille, gàye. adj. Il n'est guère usité que dans cette phrase : via be gÂye, le voilà bien îier, bien dédaigneux, bien singulier. Caye chez les Liégeois signifie propre, endimanché. Dans le vocabulaire de St-(]all du VII* siècle, on traduit le v. ail. gaii par ela'tus, élevij. Gallt, selon M. Ampère, signifie puissant en gallois, d'où le^ Anglais ont fait gallanl ; mais quand ils disent: gallant oflicier, cela ne signifie pas un galant officier, mais mi brave officier. ^

GÀille, gàye^ s. f. noix, fruit du gailler. Liég. dgeye. .^clon M. Grandgagnage les (ormes gaille, gauque,'qu\ sembleraient au premier abord devoir compliquer la question sur l'origine du mot, sont propres à l'éclaircif; car une seule combinaison littérale peut expliquer cette _ double forme ilU et gue, savoir Ig. Le thème galg est suscf\ptible de deux manières : ou, selon la règle fr., il devient gaug, ou le g s'amollit en i et tl devient mouillé : gail ou gali. On peut don'c affirmer que le rad. de notre mot a se composer de ce thème galg plus une désinence. Or on trouve le moyen lai. galgulus qui répond àja condition et signifie bacca

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(92

GAI— GÀN

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jd est nncléus iru/jc», noyau. Comparez cette èxplicalion ayec eelle de biei, art. gauque. ,

Galller, gayer.iSs. m. noyer, Juglans regia. Bas-lat. galgulu». En bas-breton craoen, eh gall. craouenv est Famande de tous les arbres à noyaux^ . ^ GmXtttiie.yr.ffûyetle. \ Gallletterl«9. y.^gayetleries. \ GaOUam.i.gayeUm. *^

/ Cvalaifl^, gal««fl)D. s. ni. et adj. gourmand. A U^ge galafti gala- vat. Irl., ëcoss. galabhas, parasite, grouton, fr. gouliafre, glouton, mal- propre (popul.) Covarruvias raconte que ce mot, répandu en esp.. et en ' ita^.! provient de Galli offa, gâteau que Ton oflhiit aux pèlerins qui allaient à'St-Jacques. . * . , t

€i*l«|iMieBt. adv. généreusement. En fr. de bonne grâce, Ûnê- men|<. . , i&al«t«Me. s. t. cabinet de verdure. En fr. galetas, s. m. rédui{ de ijiisère, derniFr étage. ""

Galère, s. f. porcelaine commune. En fr. espèce de vaisseau. Galère eât une corruption de galène ou sulfuré 'de plomb natif, lequel sert à. la , fabrication des vernis de poterie.

Ckil««lM. s. f^ jeu de bouchon. En tr, chaussure sous le soulier, ^menton long. Ep liégeois nuigaloche, magalaehe. V. fr. gai, caillou, galet, but à un jeu d*enfant.

fiMpbe. s. f.. jambe. Lat. gamba, v. aïl. haipma, jan;et des animaux, vr fr. cambe, gambe. '

Gaaibe ée k* (d V). En sautant sur une seule jambe, i dpche- plcd. CUtHbelte. s. f. jambe tortue, trop courte || boiteux. ClaMikler, v. u. marcher, Gam6ter autour de mi^ marcher autour de inoi, embarrasser mes mouvements. Gambier dain les berdouye^^ ' avoir peine à se dépêtrer de la boue. En fr. gambiller signifie remuer les jambes sans cesse ou de côté et d'autre. V. fr. jamboyer, jambier. .

ttaaakrè, s. m. planche épaisse servant de poùt pour arriver dans les bateaux. .

Gantier, s. m. chantier. V. fr. '

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GA(|ÉCAR

19Ô

ClriiMiye. s. f. femme pares^use, carogne (Jemmapes). Eu fr. gouino, prostitui^. y. 9odaM. i ' .

* Gmrhe, s. f. gerbte. En fr. enjouement. V. fr. jarbe, bas-lat. el vba garba, ail. Garbe, fl. ganre.

C&aroéncur. y. a. salir, gâter; gaspiller, détruire. Se dit surtout des aliments. A Namur garsiné, digarsiné. Armor. cars, raoure, onlure, gall. çarthen, purgatoria, ysgartbiou, expurgamina. , Aaisiin. s. m. jardin. Y. fr. gardin,' gall. gardd, liortus, v. ail. garlo, ail. Garten.° ^

Gardiiial. s. m. chardonuerel. En^r. le cardinal est un oiseau d'Amérique', moins gros qu'un merle, d'un rouge éclatairt, espèce de gros bec^

Garenne, s. f. clapier et surtout clapier artiflciel. En fr. le lapin do est ce que nous nommons iauvcKhe lapin ou lapin sauvage.. Mot re lapin d' au contraire est le lapin privé. V. fr- garenne, bas-lat. \va- rètma, b.-bret. gwaremm.

Gargoter. v.n. bouillir longtemps. En fr. gargoter signifie hanter les gai^otes.-*AII. Garkâclie, cuisine, maison de, traiteur. Radical gar qui provient du v. ail. garo, gamvo, préparé, prêt, «4 qui s'applique particulièreiucnt aux substances qui subissent l'action du feu. Selon Diezie fr. gargote n'est qu'une onomatopée.

Ctargaollle, garganye. s. f. chaudière. Enfr. gouttière, rigole, cjc/

Gargouiller, gargonyer. v. n. gronder, murmurer. Se dit (le;) borbopygmes : em panse gargouye, mon ventre gronde. En fr. le mot ue se diJl que des petits garçons qui s'amusent à barboteii^ans l'^au. Gar- gouillement est fr. ^ - * /

4Eiarloiii«. s. f. instrument composé d'un grand nombre de lames de bois tournant sur axe et au moyen duquel on réduit en pelotons des éclievaux de fll. Fl. garen>vind,all. Garnwind, dévidoir, gare^, Garn, HI, >j\-inden, rouler.

Garlol. s. m. cruche de bois en usage dans les houillères. V. fr. jarlo, cruche, vase. Jarre, dit M. Scheler, port., esp. garro, remonte à l'anihe garrab, vase à ean. *"

Gartier. s. m. jarretière. Ce. mol est employé par Lesaige. j[{as-lal. garretum, garotum,' gall. gar, poples, armor. gar, jambe, -cuisse, irl. gaitier, jarretière, fr. jarret, garrot.

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1. C fîéce tf^or, i..f. Mix 4e fa plu grasse espèce. Eo. fr. on les ikomme noix de l»ge. fr- Mix gMÇMf- Seira M. Diez^da Tla,«alai^émQ- for, ^âbori promnicé walk. Le ijHi, 4il-a, est ^me bMtte anlignité : «Ki n»l~-n»il, T. BOTd, vaftttolL aB. weisdie Nasfi« wtll Nnss ; hoai, faMt, woxk ■aoi», aÎBsl, neix Mm^^. Gonqurçz rexplicadka de Jf . CfimdgagBaf^ vt : ftâUt. V: lossi vooiiom.

ft. a. aière à ycuftlte, variéié da Bouxr. s. r. jdNC, pocfae laeqi^-uieose prèâ da col des otseanx. fiigmrjst deremi franc»». Gavitio Xtsx deimts loogieiops et doit être h aè«e dNce qne jabot par fa unauloraialiep si fràpwnie ^ g «a j et ^ iB#jenè. T. it/finiiii. a pe#-^toe fa nkmt erigiae fie c^e, fai. carea, port, garfa, àaL g^bia. Ti^ay»Ie. aa^. gab, oqik

s. a. javelle. ¥. fr. ^avcie, jarian, b.-fat. gav^ t. aS.

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▼. n. trifiia-, XKimpét (Borîaage). ., envleat, eane. s. et a|4i< trompe», triebear, qui dispate aaliÉ jGjfwrinn^i ). A liége pncefil», astacieax, eaniftaix, nsé. V. £r. gaiéuvi^ giâÉker, trofl^per, i. gaJmdlÊf, fikw (g» w, habile, dief, to- j. le«%la^eaJTere,troBper,GaTifiM,di&ènla',T. fr.eaTilfaïc»^

tmMpeH. i^ i^g. senble tenir «É 1^ le berâ » fat. I vcâgié^iu «u C4e cliarb. lafa, iaj, jaiet, jajfct, konifie très-bj^éegé- IbuSe trèfr4«fBr ^fne| fon icacoalre dj^s eertûitts boatl-

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i. t p. petâesfs»Beilef. . ft.a. fragment de ffl^^eiie. U dîiêft préeé-

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lomme étran- qulté : ; hoal, i<Na de

tseanx. oit être «njeti ge, lai.

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dlsfMite ^ . V. fr. ief, TO- TiUeax,

»howl>

I prott-

àéKjttm ee qae U ptUUtim cU Isolé, landi» les fiUeUerie* tODt eu masse Knées oommèrfe ; aiiui oo dira : i7 c kqfu min gmyritin tu m a «rtoti, el m f ritm§e Hardempont ila dr bell^ê gmjftterie*. "X '■i'^w 'i&ayette, gaHleUg. s. f: gros morceau de boailte. Fig: personne Doire, malpmpre. O mol Tient sans doute de gayé , sinoa de yai//r.

Cîtty^le.'B. f. cage, prisoe jj insensé, iflabécille. V. ^ayoU*. it copie ici Part! geôle de M. Scheler : « V. fr. gaok, gaiok, jabie, ital. gabbi- oob, esp. gajole, port. gaioSa, cage, prison. Ces formes représeoleui le difflifi. 1. careoia, ccMDme ital. ^abbb, gaggia, esp. port, gavia, n. proT. gaTi, T. fr. calre, n.fr. cage, répondenCan simple caTea. En pla- çant le mot geôle dans Tëiément c-elil<i«e, Cherailet a négligé les Ibnnes similaires des ia^nes coqglo^es. Les mots ce!liqaes ki comme arl- len% ne s(mt. sooreat que de9 emprunts laits an ronuCn. *

L'étrmologie ci-dessos déduite est paHaitement correete. Gej^odant, maigre robserration du savant M. Scfaelo'^je cite, selon b^ habitude, ce que je trouve dans les dict. bretrais : jol, gaoued, kaoued, par abus, gaouiedel, cage, dans le dict. galk>ls de Davies, géol, càreo'.

C«yii>, et. adÇ. inbécîle, timbré, fou, insensé, qfi a été mis ou mérite d'être mis en gayole |; bariolé. Les Liégeois àins telle dernière signiC diiièDt erugoU. ' .*- "

s. f. personne. Ea fr. gens n'a que le pluriel. ^

Je park sonrent des langues gei;maniques, je dois leur consacrer ici on petit article.

Certains lii^uistes les divisent en tudesque, saxon, angle, uonnaniquc et ^Uqne. Seloo dautrœ elles cofflprenoeiiyi le mesogothique (jusqu'au VI* s^le), le baut ail. ancien (du vi* au xi^, le haut ail. moyeu (du xr* au liX), r^. (du XV* josqu a nos jours), le frison, le néerlandais (hollandais , et flMnand), le suédois, le danois, Tangbis .(B>^lange (fai^glo-saxoQ, de V. fr. et ^Tmi reste de cemque).

Od petf eœore diviser les famgnes.^rmaniqi^s modernes cs^ haul . aH. ou ail. classique (boch deotsdi) et eo lAs-all. (niederdeutâch), com- preoaitf le f., le bas-saxcMOi; etc. ^ ^

Cest BM fuBÎlle éb langues indo-enropéennes qui parait avojr îpfluâ de raj^ert avec k zend (de b lamille indo-persane ou arienn^î, parlé par las aneiecs OMdes et écrit par Zoroastre) qu'avec le sansqit. Kj^ comi:^re les lai^;aes celtiques se rapprochent àxfuâa^ du sanscrit q"ue do «end.

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GSL-^LE

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Le« CéUê wmààÊÊiL Hre aortit ëe régioM pkM aiérklioiuk» de riod« et WMOoap plM lAc qae les Gerouiot. Pidet yréitnic à ce sajei des ij^verçM trè«<€ViMUU

Panu Im bagaat ferattwqBettC'esCsarUMi celle de* Francs talienf, (im Toisine tÉ«Md-boUaiidais, qoi a bissé le |rfiu de inees daos iMMre patois. Les Goths et les Bni^mides s'étaat établis plos au midi ne ooas (Hit rien 00 presque rieo bissé immmédbiement de leur dialecte. Ce que nous en arwis reçu noos est veau mëUialeineDt par le t. fr. Si les lettres TJi.,T.liJi.reTieQoent «ooreot, c'est que je n*at ]»as toujours pu recourir aux aourees et qi^y^ antairs.cbex qui jii puisé, n'iBT^qoent Tokmtiers le ltts-«U. ^pK qttuid ils n'çiaiTita d^malopw daas le haM-all.

CifcttB. Tilbge du Hainaut. Le cth. oflré à dnisir pour Fétymologie txân gleo, Botte de terre, foods de terre qui produit, glra et giyu, petite va^e, ^ca, saor^. '

eu. eortes, certaiDcaieDt. Ci, oo«qfi^/^est bieo ainsi, noo garç<^.— est un t. d'ai^t.

s. m. perskaire, fAaate du genre polygmiuin. ». souflet. Les Fr. emplpyeot quelquc^MS populairement ce mol, mais Boiste ne le m«iti<Muie pas(. V. fuiffe. *

^Iput. s. m. moitié de liard. En fr. édaache, eic T. B. compter par §i§ot$, être éeoowae, être avare. En fr. g^al» signifie seoimér les jamsts, etc.

, digiarfic. s. f. geoét. Lat. genista. s. m. gii^embre.

I. M. assesolïbge de soliTés sur lequel s*étaUit on plan- cher.

HMt. s. f. solive. En fr. habitation, s. p. pièces de bo^ Gitler en ail. signifie barreau, bas-b^. gista, g^sta.

Cttrr. T. a. chiffrer, compter. Gtirr TiomfU, féfj^ le compte. Ge mot esct anjourd'M peu usité; il proviat de raocieone manjère de compter îMU' jetons (fttoii). I Garnir de fflef.

JSSktÊmvmÊÊm. %. L caMette, manvaine bfiic (Flewia|. A Namor petit diieo qui ja^e après tout le*%ODde. GlMoe, brocard, brdon. A Liège fiUtwét gbjHT, kmeer des lardons. Onomatopée de même feroMMa tfat le fr. gb|^, dabaoder, afl. klâffen, ja'ppor. t. Uaper, eiipot. I. s. f, po«iie. En att. Semé, en T. fr. Rétine.

GLC-GOD

197

I. ftdj. gtairpui^, );fuant. Kn ail. I^im, rnll<\ Irlmaf- lig, rolbfit, gluiinrui. A l^ir^e gtumian. i^luant. ^'lairrux. glaignnn. Umian, f^lh&jiH^ le brel. glaooren, bavrr, %4>rt t>i<>n à ft-lymoto^^ii* do mol fr. glaire, Biais ne |>riii guère éire utile .pour celle de tflnmia.

âégléter. En liéf-eoi* il i^ij^niAe barer. ». f. jaeliiH^. V, fr. gasdirêre. bas-bl. pa^raria. 8. f. glissoire. Ail. j!;litsflien. 11. glils^-n. {îIinM'u, };Ik>M'r. !. adj. en parlant des ciioses, savoureux, agréable : rii pariant des personnes, délitât, difficile. A Liège on dit glo. Chu comme am tTermiUé^ arm. gloot, galt. gl«l', guhosus, edai. Ln v. fr. ou disait glott pour gloiHon.

laa. enEiiit. Ftu^iuitij^nan^plenrcr, pleurnicher, y.grignard. saretifr.

ttalé, aie, aie, aeié. nèg. pas, poifat, ne pas. En v. Tr. nient, naileneol; formé de la négation iat. ne,ci du part, cns, étant, existant. GbI«, ÇBi«ll«. T. nio et th.

CatoWc. s. f. soufflet, aiH%v. de croquip;nole. En fr. pop. une est un coup, une enflure faite à une toupie par une autre. Cwg««te. vétille, babiole.

C^. s. m. pou, gros pou. En arminia (argot espagn.), gao, en four- . besqoe (argot italien) gualtino. d'

^•h.sia. c^np. iÊonvais goh, nialbeureux coup. Esp. (^Ib, port, colp, bas-lar colpus. | Morceau. JSaye m'ein ein , donne m'en «in morccan; ^ d'homme, hommelet, bomuncule. Fr. gobbe, s, f. bol pour , empoisonner les cfaiens, gaéi. gob, k%vb, bec. (Diefenbach.)

fe»hcfaicr. T. a. gob^ doucement, soutirer, Tolcr adroitement. Pottr trovrer rétymcrfogie du mot, M. Grandgagnage prend le mot lié- geois djouptsin (oKttois); il cite un TÎeux dicton : EUe est maUnne comme ine djupsenne. Il trouve le niot égyptienne, passe de la au mot ae^is ^psT (trabémiesne) pour arriTer â. notre gobeiner. Le trajet me semble on peu loog. J'y verrais plus VoloptjerK vn diroin. de gpber.

Cia<««. s. m. imbécile ; oe se dît que'^des âii»aes. On peut rappro- cher le T. fr. gode, godioe, femaie oisÎTe, paresseuse; le fr. gouioe, prosliioée, le v. ail. qvioa^'te gotb. qvino, femme; mais vojez, à Tan. sttivaot, ropiuMMi de Diez.

IM

Goa-'Oou

T. a. arrènKér, habilkr. Oa dit preaqM UMiiottri «um §mU. Noire $ùiir vifodrail à Tappui de l'opinioD de Din. Cet auleor émifieot croit trooTcr b racine dan» le cimr. god, luxore. Il cite (MiH'e le* noti ▼. (r. et patoin, i csp. {(odo, godeùo, K<^izo, goumiaqd, goderia, r^l, plémontiUH. gaudiuelta. M. Scheler ajoute le champca. godio. Riguoo, godioet, galapt, fr. godait, goannaod cl ;,'odif eau, espèce de neu. En fr. goder aigniie (aire dea plia. V. fr. god«>i%oner, i^rérJ

AtJlaelle. s. A petil>>da«. | 4 éttut wuuukti. Bout^, pot qu'on peut embrasser. En fr. godinctle vent dire maltreaae. IM^r en —, baiser dorvé aniooreosement.

(Mm. ». m. colia. Mot récemment francisé, tiré du boll.'flamand kooixaat, ainsi nommé parce que c'est une espèce de cbou (kool), dont la graine seule (xaat) est employée.

C»«l«t, ismÊÊm. s. m. pierre creuse pour rëconlemenl des eaux. En fr. gorge d'une bouteille. Bret. goulo, vide, lat. gala,

CkNirdUiie, gmrJeauw. s. f. rideau. Fr. courtine, qui signifie rideaade lit, T. fr. gourdine, lat. cortina

Qmmte. s. f. bourrade, réprimande. Attraper n' goure, être grondé. En fr. attrape, t. Cr. goure, dn^gne fârlsifiée. Les étyniologi&tes lui at- (nbuent une origine arabe. Nous disons attraper n' drogue pour être battu. Il y a, «1 bret., gour, malke. couverte, amitié feinte^ qu'on peut considérer comme importé du fr., car il n'existe pas ea gall., selon Pelletier. ^

flèfatj. s. f. inflammaiion érysijpélateuse produite par la piqûre des puces, punaises, cousins, etc. Ea fr. flux nasal des jeunes cbevaux, gale des enfonts sur la léCe, en gaul. gormis, pujs, Tîdmice, gorre, variole, h.-bret. gor, furoncle, apostnme, gall. sanies, pus, grec mi^. ^^

. dêmrmtw, r. n. déguster. Fr'. gourmet, fl. g«ir, odeur, senteur. Pa- tois d'Aix-b-Chapelle gûhr, saveur de la viande, bouquet de viuy s. m. <i^n6ta|eur. ' ir

fffMrmam. s. m. cfAh/^ Uisani partie des bamais des cbevavi: de traita V. fr. gorriau. fl. gared.

Et n*est gnii déeant lé$ gwm

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P<wr réussir il (aut de fadresse, de b dissimubtiqn.

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GCHJ-^GRE

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^•■rrlcr, gMrrIé, hmHII. s. ni. bourrelier. Qu'on «c garde dn ciMre que YieoM boarrelier, altéré. Ce aoot lea Kraoçaia qui ont oublié le mot goreel ou gourel (comne prononçaient les t. FI., comme uni doute disaieal les Francs, envabisseurs de U Gaule) el qui alôr» ont tm se tromper en disant gourrHier ; ils ont pensé devoii' dire bour- relier à cause que U$ gourim% sont rembourrés.de crin.

Ck«Étor. V, n. plaire au goût. Ça wC fouU, cela m'est agréable. Kn fr. goàter est actif : goûter un projet, Rjgniûe Tapproùfer, du via, déguster, etc. Le mot patois est un germanisme. Lcç alU disent : das ^smëclu mir. ' iïMivIéa. s. jn. goujon. Lat. gobio, grec^w^tM.

€i«yé. s. m. gosier et plus sourent cou. W '' *

<i«yerae. adj. de travers. Bois qui s'est tourné en sëcbani. Bret. gaû, gaou, travers.

€t«M^c. s. f. gosier (enfantin) |j sorte de tarte. V. fr. goycrc.

Cir^db«iilller, ii;rmkmmjer. v. a. griffonner. En liégeois grabouyi.

Cirmte. s. f. greffe. Irl. grafa | mauvais sujet.

Grraiter. v. n. et a. graller la terre || égraligner. Fr, grafigner, ital. grafliare, v. ail. krapfao, kradofth, crochet; d'où crampon.

Crr«lMiy«r. V, a. griffonner^

CrraiMUg—ge. s. m. croissance, développement. Lonmein avan leu Ui fiyt peinte i'à lét amoureux. Longtemps avant leur enlière croissance, les "filles songent à lamour, maladie d" maladie causée par une croissance trop rapide.

■Mre, grmmé Biée.. s. f. vieille femme. père, gnuidi pée. s, m. vieillard. Ou dii grand mée, grand fée laye.

Ciralle-ea. s. m. caille-lait, gallium aparine. Eu fr. fruit de l'églantier.

€krmm. s. m. p. griffes, ongles. Y. ail. chrauuon, moyen ail. krà- w<^i, kràuen, fl. kraauwen, gratter, klaiiw, ail. Klaue, kralle, griffes.

druwé. V. a. égratigner (Charleroyj. A Mons on dit griffer, dégrif- fer, dégrimoner; quelquefois grauyer el dégrauyer. V. flirou.

Cîrébe. s. f. crèdie, mangeoire, v. Jkr^pe.

Cîréfe, grafe. s. f. touche pour faciliter la lecture des enfants. V. fr. grêle, gre&fe, bret. grcff, vha, griffel, stylet à écrire.

X

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i.r.

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de

àeni àê b fririiM» MÎf, 4a mnm, m fkmUt, ile. la fr. lotrcband de ((raitM.

ifiiWMa. •. f. féiH kimmA^^fÊU^^orfê êÊf, de pierf<'iie. V. Ir. cruyM, morçean de pot cdssë. Bret. grouan, gravier, gall. gr«M, M. creog, pierre. 0. gruis (proo. greate), grtfier. A Uége truai^ wàmmwHê grtugi, égruger.

Diitt i l'art, gruger, égntger, ne teot pM ^ eet dmu TiMiiieiit du bas-ail, gruseq, fl. graisen, parce que, dit-il, la làsgoe (t. ne MNiffre pas de chan^meot de « an ; «u f , it eal poartant an peu ébranlé par le naïa. grengi. Il ne paraît pas coanattre Dotrt freu§0 et aotre éfrévmt: Ses prëfârences soot pour rétymologie qdM'Asi^ae i gruau, c^ed-è-iRre l'agg, gmt, vha, gmii.

A Mons le « se ebaiige trè»-biea nj on f, par exemple : bë^éff noujelte, fMigin.

Quant à n«lre gretmy tum origine fl. ne me paraft pas éooteose. Ceb ne m'a pas empêché de prodoire e^. etea$, elc., qui senrtra à titre de eomp^ cive to fr. gruger.

D'ailleurs on 1 pu ^marquer que je rassemble volontiers les mots de même sign.en diverses bngues. Je n'ai pas pour ks lois pbonétol<^iqaes une soumlMiou ateugle. Je suis convaincu ces lois rttsemblent à celles de la grammaire qui souffrent de très- nombreuses exceptions, le n'en re- couMM pas moins lear altlteé et surtout cela ne m'empêche pas ^ rendre hommage aux profonds travaux des Grimm, des Dîez, des Diè- fenbacli, en Allemagne^ des Grandgagnage, des Hcbeler, en Belgique. Mon riUe ne doit pas être le leur. IL doit être plus modeste. Ma tâche doit être sorlout «le. tiebe de oumœavre apporte des matériaux anx maçons babil<», aax architectes de génie*-?'^

Chrére, nrêvM». s. m. grévière, contusion on éeorchure de b Jambe, aux lienx b t^b n^t recouvert tfoit de b peaa. Ces bles- sures sont fort douloureases et d*nne guérison dificUe. Grève en Or.

V

GRI—GRI

ioi

B

MiKDiAe piÔM i'm wtmiv i\ni rgcjowyrc la jiiDbe. En v. fr. il «ifraifle pr'me, dovlevr, fl. irkreB, fierrer, léter, grieveiMl, cntMnt, §ri«C, peinci kii.

I. ft. f. 4fni|ignitr«, i§. raie «ur on méUl poli; eflM p6«ir earMe. !(■•«« ad^. et ». pi«?«reur,«iiomiii« cbagrio. Alf . grei- ne*, plearnicher, ceHe-bipeUNi grignov», cliagrin, vha, gryngian, niUA- silare, gruattiffe.

t. m. créoMiillére H personne maunsadc ▼. m. pleurer, pleurnicher, se plaindre. Ail. greinen, pleurer, pleurnicher, grinaen, grimacer, t. a. gripur {$éi dainl), nie- nacer, en aMOiram les dettU. V. fl. grynen, inonlrer \p% denu, grima- cer. U M bat pas conibudre ftigntr avec ^rtncArr qui signifie grincer. vtenlofi m' fait grineker méa deinU. On ne dirairpas Us dtinta da«a le méine sens.

Cîrlga«ler. v. n. pleurer un peu, gémir. En fr. manger en run- geani.

CiriBgAier, frlagaler. v. n. Se dit d'un charrtot dont les roueis abandonnent en glissant nue route trop bombée ou pendant la geiéf . V. fringaUr. *

Orla^MC. s^f. cerise ronde, aigrel^te, à courte; queue, i'ai entendu somrent de« personntçs voulant la désigner en fr. lut donner les noms de guigne 011 de gobet. ftemaele dans son dicl. liégeois traduit gryathn par griotleen faisant remarquer q^e ce n'est que j^r apalogieet que cerise est ^n véritable équivalent. Je suis fort port^ à penser que la langue rranç^iisc n'a pa.<} de mot pour traduire ^ratn^ti». Les' habitants des départements septenlrionaax de la France qui contiaissenl cette espèce de cerise lui donnent le nom dfe Lalëo. On peut voir dans le bon jardinier que les guû^es, griottes ei goiRlls sonl des cerises qai ne resicmblent guère à nos grinque. ^

Girhu/nêé. s. m; cerisier la variété qoi porte des gringuet. CooMile il prend souvent un grand 'développement, on en a peut-être (ait le v. eingrinquier, jncbersur un^gn'nfui^. V. fr.tîrequicr, prunier on cerisir: ; sauvage, creque, prunelle, t. ail- cricb, patois ail. krieché, cerise ou petite pmoe. dan. kraege, prunelle.

ielMMti,S' m> filon- '

8. f^ pointes de fer dont on s'arme pour grimper «n

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'«•

GRI-^^Ui:

arbres. V. trftoa gript, ?. MKon gripan, A. grjrpen, Mitir.fs. f. «nbot i|iii égraltgM volmitien | néchinU) femme. Fr. griper, «a Boor-

'<:iCk<lMV M Imi grltMi. t. m. pai hjrdroi^fon carboné irèa-i^MMidMiu dans lea hovillèrM diiea émr H ^ui enflamme pur le ootttact d'une, ahaple chandelle allunuWt, ciaMnt' dea euploHiona lor«gu*il e«l mé- lang<^ aTcc do Tair albmoapbériqtte. Ce mol eni une corni|>lion de gns- geois(feu).

fil ■!!■»» *' f* prëpiiratioo de charcaiterie | mauraiae mine. Nos ûrcm êéi , non» aeroat «al aeeodIUi. Lat. grannire^ ail. grûnxen.

Qirm». adj. inoaitë au féminin, riche, empiffré. Groê eowt9M ain kié <r laiNUK, repu comme un chien de tanneur, li a ^roi (aooi-eniendu â parier), U y a bonne chance^ probabilité.

(Br<ilMa ■■rfcl— tt» («0- grossièrement || franchement || familière- ment D à la hAte. ^ fGr»ugÊâi.,s. m. groin, Inuseao, rilaine figure. Ba«-lat. grugnum, annor. grotfch, galt. grwn. V. ^o^jnif .

Craalw. t. n. trembler de froid. V. fir. gruller, greloter, ail. grau- sen, frissonner, fl. griilen.

lOrawyr. v. n. grouOler, grogner, roannotter, murmurer, gronder, grommeler. Âll. groll, rancune, le fl.i-boU. groUen a les si^iAcalions de^ôuy^r. ^r

iSi«]r«v«, fl^hmyéré. s. f. paillasson pour abriter les bi^iquetterics, les espaliers, etc. En fr. s. m. et adj. officier des eaux et forêts, etc. ' 0Skrèmamfe, gmêueU^. s. f. groseille. Lat. grossula, grossularia, ail. Krauselbeere, Grosselbeere, fl. kruisbezie, écoss. groiseid, iri. groi- said ; ta groseille est un Iruit du nord, les probabilités sont que les Romains ont pris le nom dans la Gaule ou la Germanie.

€h*Malê. s. m. groseiller. . ^^

dniPé— . s. m. p. fragments de suif ou de saindoux qui restent après la fusion de ces gnrtsses.

Ci«M*faun. s. m. jeu d'enfanté, jeu de barres. Gueriam au fier^ gue- rimn à kié en sont des variétés. A ce dernier on ïait des prisonniers. Goth. warjan, ail. wehren, arrêter, empêcher, suédois waerja, fl. weereo-. De le fr. guerre. Hais le mot fr. a commencé par entrer dans le b.-lat., tandis que notre semble être passé de plein pied du gpib. dans

^i-

«V,

GUE-GUI

ior»

(lalois. On pourrait en conclure ion Agé : <>|(ilrQ le V et lo vit* Mt^'le', entre l'époque .drKinvasioDi gerni. et celle de reititiclion un gothique.

daeral^. g. m. crt^nicr. Ette à i'n aiM comme eniu carpe «m nain -*. Rçinurquez en paH»anl le germanisme «u. Garoier ett eniployt^ par lo tire de Joinviile. ^

Chieralll«a, §im9n%y%m{ain), au carcan || au Kupplicc. Dans le nord de la France ce mot signifie peine, inquiétude. V.< îr- gn'Hullon, lien. attaché, menotte'", le» grésillons es pieds, les fern en mains.»^

éimmnim. s. m. gr<^loîi. Fr. grcill, menue gn^hr. Kn diultvte bava- roi« grauss, grêlon, v. ail. gerisclen, ail. grlseln, grésiller, hrel. };risil, menue grêle, gall. grisûil, Crytitalliim

€^tirélmer. v. imp. grâlèr.

Claealltc. s. f. flgurc, bouche. Ali. Gciiicbl,|fl. g»>zigt, viftag<>, visidii. vue ; de même visage, autrefois vjs^ vient de visus.

ChMBbir. s. m. espèce de fusil à large gueule.

Clacalolle. s. f. friande.

Chieole. s. f. bouche. Elle à ** , être gourmand. hors du pot, convention de* personnes jouant pour de la bierre dont le perdant ne doit pas boire. -^ dain l' pot, convention contraire, par cOn.séqqeui les. gagnants et les perdants boivent également.

Onette. s. f. guêtre. Avoi ça à i , être attrapé, dupé, vaincu. Tirer #' , partir, luii", se sauver en tapinois.

GaMe-fli s. m. instrument de savetier, soie de porc qui facilite l'in- troduction du fil. M. Hecàrt dit keutefl e) tra'duit par fil à coudre.

CralÉle. s. f. bouche. Liég. chéfe, v. fr. -giffe, joue, ail. Kicrer„l)as- saxon kiffe, mâc)toire, fl. gevel, face, bret. javet, mâchoire, joue, bret. et gall. jgwefus et gweus labium, gall. gwcp,gwip, vullus, gilf, rostrum.

diillie, Siilyc). s. f. quille. Bas-latin guilla.

Chilllery i^iyer. v. n. fermenter. Se dit de la bière ; flam. gisten, fer- menter. Cuiller est devenu fr., il a été sans doute emprunté à nos bras- seurs. \j.Jé.

G«iBse. 8. f. oi^ie, débauche. Elle ain , être ivre. En Picardie, selon Corbct, bouillie faite avec des pommes, de la farine et le résidu du lait dont on a fait le beurre. Pan e^teasion gala, fôte. Ital. guizzare, à Venise sguinzare, errer çà.et \ik.

Gmîmiemem. s. m. ménétrier. Àlf. gelge, violon, v. fr. guitemc.

^~

«04

QVk-^kii

ttw«p, lifra. i. m. dbcvvq. Onu. gwalt. Je q'ep croU pas moio», malgré une resacuibboce pUis bible, à l'origine lai. , capiU|i»/i

C>wiMi0l. 9. m. g(Mift»et. (^ali. cwited, irl. gui»cfid, écoM. guiscid. Noire mol vi' j»l donc pas nue altéralion da fr.,'à nioioa <)iie loua les.jdia- lecles aéo-ceiUqHça ne ae soient mis d'accprd pom* çmpruaU^ gousset au l'r. el pnis le soient coocertés avec nouspour le corrompre d'une maiiière unirorme. N'csl-ii pas vruisemblaBle quo c'est le fr, q^i a commis l'ali<^ra(iontl^ mot, une (dis devenu gousset, pu a cru (pje c'était un dimin. de gousse, malgré le Jbo^sens qui crie qup le dim^oulif doit 6tre plus petit quQ le primitif. W[- . ' '.

Cette lettre n'est gui;re qu'un signe étjfmolôgiquè. Ell^ ji'j.JaiBais 4 aspiration liégeoise, c'est-à-dire ail.; elle n'a même pfesqim jaQEkai»^ l'aapiraiioji ir:, c'iest-àdire la propriété d'empêcher l'élision.

|l^illiUe« |MiU|re, adv. et adj. vite, prompiement.

H«Mt«llfMi. s. f. fréquentation.

Habiter, v. n. avoir l'entrée, avoir Fusage de visiter.,

Ila[kiiui«<im».,,6. m. vieux meublé, ustensile hors de sen^eo <im qiii mérite d'être mis au rebut. Ce vocahie semble être formé l'ail. H£?>er, avoine et du y. fr. o^cq, jb^qMi^t, ^ bncbe à /avoine, '

Vi«ckipi..;B. ip. bâche (|ç, cuisine^ bacliier. V. ail. baoehen, ail. bac- ken, fl. bakkeji, bret. aieb, pluriel aiçbou. Piez attribue le tr. baehe an lat. aficia^ truelle^ hon«, i*«^lpire. Apoii lanyfitf d T—, j[»!iro|r la langue trop prompte, inconsidéréiç.

' HaeiieiMter. v. a. aplatir, écraser^ eouper eijf déebtqu^ant || tirrangermal || travailler travers || saveler.LesUégeoisdi^t^ntaiiutfir. Le mot liégeois donne l'idée d'^n travail fait àir«ç la bèchp i^\U Spftiçp), le montois celle d'un travail avec la bachc. V. «jmIcAm.

Iladbie. s. t iauie grossière H imprudence || siHtise, >

HmXI/pr, v.a. eplever, a4^ocber (kapeter). \\ï, jiaflten^ aoçroébof, tenir ierme^'Haft, Uep, a^r«%,,.,,.;:..^v, ...■■,;:t--,-;';,. v'' ■'^.^' '

nUga. inteij. en .mordant. i^ ,, ^.; v<<i

i.,H,,ili, p«i|t chfiîp. 1*%. p^enfaa^,,-.na

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H\G-<HAP

405

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Ha|pi«r. ▼. a. mordro. Klprumière mouche qui vàt haffnrra iora ain Aikon. Us kié nwrii n' hagnté pu. Ce dentier proterbc est Iradiiit mot-à-mol Je l'ail.: todle hunde beisgen nicht. Morte la bêle, mort li> venin. FJ. bakken, ail. Iiacken, beqiicier^

HagMMi.s. m. morceau. R Ce qu'on peut mordre en une iuist^ mot IV.;le fr. mfii[fbau a la même valeur. I^t. morsus, Tall. i)eis8en, mordre, big^chen, morceau, le fl. byten, mordre, betjc, morceau, sonl dans l*- même caH. V. pour l'etp., mier.

Haipiare. s. m.„ morsure.

HaImmi. 8. m. t. de charp., couvreur, angle rentrant d'un (oit.

Ilafae. nom d'une rivière et de plusieurs villages du Hainaut. Ail. hain, bret. bai, fortU; qui coule dans une forél.

HalliraB. s. m. homme sans ressource, sans responsabilité, nisMi ' vais sujet | Tainéant ||- propre à rien. Kn fr. jeune canard, etc. Selon Oie? du mba, balberenl, demi canard. > ^

HallMille. 8. r. canonnière, bâtonnet de sureau sans moëllc'qui s<>rt aux enùinta h chasser, a l'aide d'up piston, de petites boules de papier mitchW^ UalbuHe vient du v. jfr. bacquebutte ou barquebutle, espèce d'arquebuse très-pc^ante qu'on devait appuyer sur un crochet, d'où l'on disait arquebuse à croc, par pléonasme. Fl. haek,^ croc, buis,- tuyau, sarbacane. '

llalaln. s. m. t. de boucher, bélc maigre. En liégeois, helenne, vache stérile, esp. halao, v.fr. halun, dogue. '

H«|ot, walot. s. m. caillot. On dit et dés àlols. Lat. coagu- lum, bret. kaloueden, kalouedennou.

HilBidep. v. a. cbÂlrer. M. Grandgàgnage tire amder d'amender ou d'émpnder, puis à l'art, hameler prend le v. ail. hamelon, qui dérive hamal, mulilus, ail. moderne, hammein, châtrer (les agneaux). Remar- quons l'analogie entre un dérivé germanique ; Fl. hamel, ail. bamniel, bélier chÂtré et le foas-Ial. muto, de mutilare.

Hàpe. s. m. instrument pour mettre le fli en écheVeau. On le nomme ayssi baudel et en quelques lieux Hié, tehé. Ge mot est déjù consigné dans ce dict. tous la forme orthographique de ahe. Je le considérais comijie un« altération du ir. arbre; mais je crois que j'ai comihis une faute grave,, que j*ai imité les français qui ont forgé, bourrelier, chauve- souris, etc. V. gomrier, queui 41 ioriity que j'ai imit<é les imprimeurs

\

V

'f U^^gmin^rf

300

HAP-HAP

(*

qui ne manquent Jamais ûgi substituer un mot qu'ils connaissent à un mot incompris/quelque ridicule que soit ieTésutlat. Cette substitution d'un nrot connu à un mot inconnu est- une des causes de ia perte l>ieu des rncines germaniques et celtiques.

Si je considèi^ que Vkàpe sert à haspéler, jo dots croire que ce n'est que notr^ manière de prononcer le v. Tr. has|de, ail. liaspel, v. hatpehi. Cependant j'ai laissé subsister l'art, abe comme un monument expiatoire de mou erreur et |H>ur inviter les ëtymologistes k se tenir en garde. \ . .

PaptoClM. s. m. gamin, galopiu \\ apprenti. A Tournay et à Liège on dit haplçpin* Est-ce le fir. de chasseur happe lopin, chien Apre a ia curée et (Ig. valet fripon et gourmand? ou bien le fl. liapp-looper, bapp- loopiongen, coureur qui happe? L'origine flam. complote d!^— n'est pas aussi certaine que celle d'Aap|>eAar, parce que le mot, que jo sache, ne se trouve pas tout formé eu fl. elqu'ilfout le composer; mais l'analogie y invite, et d'autre part qu'est-ce quç lopin accolé au mot essentielle- ment germ. happ? Les' étymologistes tirent lopiç de lobe, santf songer que c'est un mot scientifique )oee«. N'est- il pas mieux de leprendce à, titre de démembrement d'Aisp/optn, auquel on aurait assigné ia signiii- cation de morceau, partie, après avoir oublié depuis longtemps l'ancienne. Fl. loopen, ail. laufen Vha hlaiipau, courir, d'où le fr. galop, galoper, galopitt. ; '

Happ«h«r. b. m. avide, goulu. Au premier abord ce mot parait être une altération à la manière montoise du fr. popul.' bappe-chair, mais il faut considérer que le fr. isignifie surtout homme de policé, huissier et seulement par. figure homme irès-àvide. Or, le- 11.' hapschaer signifie aussi recors. Du reste, en fl. happig signifiie goulu» happeu signifie hnp- per, saisir. Ce sont donc les Fr. qui ont commis l'altération. Après Avoir oublié l'origine germ., ils ont remplacé, par le mot chair ce qui n'était qp'une simple désinence ; et ce n'est pas un mot p^ssé du fr. en fl.; car on retrouve le mot en ail. Hûscher, gendarme, homme de police et sa racine baschen, saisir évi.demment.

ll«p|MB. s. f. hache. Liég.^pp«, vha« liappa, heppa, mha, happ, prov. apclia. AioDl les Liégeois ont adopté une forme ail., nous l'autre.

Happielfe. s. f. petite hache. ^ ..

HafiMr. V. a. jroustir au feu. Es viiage ett appé. Sa flgqfe est un peu

r

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Ui f Uj|Uyj|f|*>«aM--

HAR-H.U<

i07

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lirûlè;. Se dit aussi des plantes 0<^trios paAin coup do soleil, pnr l.i sécheresse, pas une nqit (h)ide. Kn fr. sa^^r, attraper; s'ap|iJii|U<> à reflet des absorbants, des astringents, fl J)appen, saisir.^

Ilarch«ll«. s. T. branche d'osier j>o^li(>r les espaliers. Il cttfu» dur quennti viéle ^— . Pic. hcr<;helle, fr. >'leilli, bart, lien de fajjoi. H.- I;«t. hania, hàrdes, bret. ari, <^coss.-irl. ar, lii-n. a bien l'air d'êlrn un dim. de hart.Opendant je trouve dans le bas-ail. bacrseel, hairserl, mot à mot corde <!»; crin, rendu dans le suppl. du ifici. de l)u<Miige par fascJle (puerpruni).

Hardi, s. m. espèccsde cLseau de menuisier. Vha lierUla, dunt*'*,. barli, ail. bart, dur.

Hareng, erln, Inrin. s. m. c^irie du bled, nielli;, ainsi ap- pelée à e^usc de son odeur (pii se rappro<;lie de celle ihi hareng pourri.

Hvl*<|i>«* >"• ")■ enfant pétulant, dont les vétenients sont souilles, tachés. A Liège AflrfaV à ?iânmr yar lâche. ("ê$t ein vrai . 7V vlà fait comme ein . Dojt-on jKliseï; à arjequrn, à rau>^e de la bigarrun- de ses liat)its'/ Nevaut-il pas miculscryire que c'est un nom propre devenu nom commun? V. mayri<<r.

Harlochcr. v. a. ébranler, secouer vïolemnient. M. Sclielej lire ce niot de l'ail. Haar, cheveu el de lock." Voir dans son ouvra};e brS deve- leppemenls que, malgré toute mon estime pour le savant auteur, je trouve un pcu;ti,rés par les cheveux, si j'ose le dire. Il y a lo y. fr. ;''io- cbier, secouer, ébranler, eslocber, eslochier, fr. niodewje, éloclier, arracher eu secouant, ébcanler. Si l'on adepte l'opinion de t>lievaliet (v. berloquer) on prendrait aussi bar dans réiénicni èelt.: Kn br^ei. ar, répond à la prép. franc, sur; mais j'aimç mieux rapporter le mot à ho- cher qu'^ locher".

Hamas, s. m. p. outils qui se trouvent dans une bouillièrc || char- rue et tout son équipage. V. fr. armure, habillements, meublés, (le mot d'originç cclt. ou gcrm., gall. liaiarn, gaël. iarlâid, airnais, fl. barnas, vha harnachs, est passé dans le bas-lai: harnascba, signitianl original-' rement armure de fer, puis.pàssant dans les langues romanes.: il. esp. qrnèsc, il a signifié équipage, attirail.

Harnltkier. v. a. enliarnachcr, habiller.

Harniskure». s. f. p. harnais, enliarnachement. Ces deux derniers motâ siiuiblcnt formés sur l'ail, moderne Haruisch.

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208

UAR-HAV

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). s. f. hiroodelle. Y. (r. il est resté on Ir. de lecko. quoue d'aronde,! lat. hiruodo. , '

nUirplyÎMil, Mrp*^**^ **^^' *^* remuant, Tif, subtil, adroit, preste. Les harpies de la lable, intonoues de notre populace, doivent être bien iétrangères A ce niot. Il faut plut^^ti^pAgér au fr. pop. barpigner, quereller, battre, ou au v. (t, harpiller, voler, piller.

Witmféàtt, iMMpéler. y. a. et m. dévider une bobine pour en fanirc un écheveau. Ifl. baspelen, ail. Iiaspela. ^

VfimÊiféM. s. m. dévidoir. V. A'./hasple, ail. baspel. Cet instrument diffère do garlMnt en ce qu'il sert k mettre en écbeveau tandis quVI garlùïne sert i réduire récbeveau en peloton. El baudet est un nàorceau de bois avec doux pieds figurant un animal assis sur le derrière^ U a une tige de fer en forme de cou^ dauslequel on pUce les bobinesv^

H«le*lev^. s. f. pièce de lard frais que l'ou rôlii. Ou serait (enté àe\ croire que c'est UUQ pièce levée k la liûle. Mais il n'en est rien, comme on va le voir : Y. fr. hâte, .broche A r6Ur qui pourrait bien^A la'vérilé venir du kit. hasia; mais il y a le fl. bastcu, griller, rôtir, d'où, le fr. batleur, hâtille, d'autre part il y a k; fl. lever, foie, le fr. bàtercau tranche de foie porc salée, poivrée et grilUîo quf se dit en fl.. suède lever, (snede, iranche). Ainsi aura signiflejr originairement foie

"rdti.; -■', . '

Bialrlav. s. m. cou, nuque. Dans l'Itinéraire de Jacques le Saige, imprimé ù Douay en 1523,. on trouve ce mot (l'U y est aspirée) haierel est aussi un v. mot fr. A Liège Aalrat, fl. achterhals, uli. Hintcrbab.

H««e|Mr. V. a. hausser. Y. fr.

Havé'. s. m. crocUet. Y. kafter. D'tUlerJi meure san x'kavé. Aller à la |;uerre sans arme, au travail sans outils, y. lang. havet, croc, bas- lat. bavetus» fl. huék. . ^.,

Haver. v. n. creuser en dessous, piocher, houeiu t. de charb. Lié- geois A«tiV. Les Lîégeiois disent aussi ehûver pqur caVer, ininer, v. fr. iiafer, arracher avec un croc (kavet) v. hafier. Le liégeois se'ra^proche de l'ail, hjluen, houer.

nUivrll s. m. petite couche tendre qui se trouve entre certaines couches de houille et ki roche, et par laquelle les mineurs détachent la veine, TAatwMl. Gette couche qui participe de la nature de la houilk» et ilumur voisiVroc oiiquairUre, çsl si nécessaire, que, quand elte manque.

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HAV— HEU

i09

quand la veiiie est, comine on dit, entre deux dttfx, rexploùuiion est lellenienl dîfliciio^ qu'on duil sonvpnt y renoncer.

Havrlaa. s. m. pic de mineurs pour haver, ,

jpiayMi. 6. m. échçp|)e porlalive. V. fr. hapii, liaison, hai^^e, sorte deelaic pour étaler 1;^ niarcUandisc, cclioppe puila(iy.e, b.^at. haiscllus. y.ackeUe. .'

> Hasard %mè, probablement. Que xcèe, oui, vraisruibleineni. /

ll«llbalto. 8. T. pOHi fl. de la barbue, sorte de poisson.

Ileainie dj«a. jour ouvrable. J'ai dit que le niontuis no connaissait pas ï\\ aspirée fr> cncorô moins le h^ll. Il est cert^rin que l'un 'dit; D*' l'haricot^ t'ilolUtndait-; mais il y a peut-être exception |M)ur le mol dont il s'agit ici. J'ai entendu dire («f hrmtne jou et le ihemmejou. Mais dans tous les cas il faut récrire de prél'érenco avec un Ji, à cause de son origine probable : en fl. et en ail. Iieim signifie lo}^is.~L«/i<^m«jou, on reste chez soi pour travailler, tandis que Ui dimeignh et U't djou <i' fieite on sort pour s'amuser. Peut-on s'arrêter aq breton (baru) penuleziez (pain) quotidien?. L'explication par hebdomada, semaine,, supposerait une contraction un peu forCe, hebdm., quoiqu'on en ait des ex. : connue vingt, aotkt, prêtre. A Maubeuge on dit am« jou? Si ce thème était le bon, on pourrait invoquer l'àll. Amt, lc,fl. ambt, em|>loi,,onicc, service.

Héq^aitt. s. m. pajilé bâchée pourja nourriture des iM^stiaux. Ail. Hacksel, même signif. H. hakkeu, ail. bilHeii,- hacher.

Herke,' Merbe à dei|x pointe*, s. 1. paoicuui crus galli. .

He^be ëë'ou feiiye d^ c*. ^. r. tanaisie baumière, tanacctuni balsamita, tanaisie baume.^inonthe-coq. - . '

Herbe Âim eoaporea. s. f. co(tWude. En fr. l'Iivrbe à la Coupure ou aux charpentiers esri^fiicbillé0\miUereuillc ; l'heibe aux coupures est la double feuille, rophris.«^'.'

Herbe « dejeuier, Merbe «^«née. s. f. V. 6rf //(T.

JHerbe feu. s. C^bryone, bryoùia dioica.

Herbe, yerbe jlé llgnéa. tussilago petasites.

HérItMiee, s. f. successjon.

Hérlllé. s. m. t. dçcopvreur, arêtier. ' .^ . Hearèa. s. f. petit livre dans lequel les enfants apprenaient à lire. Lire et —^\ être instruit. Palle (i, oler, («f lire et •^. Parle,' toi magis- ,ter, tu os un savant (ambassade Uoreune. V. açnii).

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rapporte i ee m^

et ivrerta^ar. H»- .«•tfr.

«I a. taHler, Aorier. â li^ ftMK. /^«t

ipi boÊàe, ^ B*«sl pÉs tome. Qmmnd

mt TmKtâ ptn^hocfccr es| Or. mfe ae se

la iSte, fcMèer «i prsuer.

ëk j^ie- par k^btmx. /imkmu ifd p'werûeot pas être h»-

^hairla télé. II.

et M Ammt #«Mw, wimim€ émx—^CvSL Se #t «itMl es pbisafil»t. Esiek â 41 Mji»»ei hMUMe de rwriif, drnoe aeMe. £1» €- ététmsÊ. «ôlé&,4epère<!iéèBère?0atts}e prê- tée, rh «st ifpfeOf , dans k second c^ est a^|Hi«e. FL hacM, gr^ TB1, fw r«#pt— anoe fgesq^e {»ne«t h^U; ÉnJAif , èaeb£r^< Ipcr, ▼. fr. ImmIk, «cihe ci«fBe, <ai«pac% «maille. B «at mnpfBÉle <pK Tidée de m%mwÊ ci eefie de

ittiai^oes. ¥.

V l»r^ler h terre amr «m rixaeHr. âX. bnea.

perE OMttgés ▼êtas de fieroe jfw ^aiiM m

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fi»f.gOfl saas fptfm vanAt trop fn/trqmù. lU axotafafiptai le dnpNi ito paniâficat avotr é^Mtsé parti.

adv. iaterr. d'so iifiiyf cxirôaeiaeBi fré^arat, be place kiojaur^ à b ia 4e i* p4ra«e,oeiTB|^kio de, àtmc. .V eriMif f i»««^, kon ? \t\torz xems éoac fàil

ËÊÊme. Mk Triage fîgufie 4ooc-, coœiae kjon » U ville, mais œ ^Viu- ptof« ^qe cooMM aév«^ de eenelosioti et u; (^ace tout aittivaMS}! : £Uc vo« plait bié, kimc wuuria C. 3i«t f àevoms, konc fHiyon$. Elle tou:» pbÊâ^ db bieB ! éywseï b. >kMis deTOiis, doae il (aot payer.

■•rresr. si jb. err&a. U est eaneai de renar^uer que TuTeriie a lirti a Lié^, on erreur pour k^ae, averskw. . BaMt— . 6. m. huitttrBke de b rasière de Touniav, il 'ht divine tu douze basanett.

■aaciie. exd. de doreur. AU. Uascbe, coup, soufflet; eflet p<mji cause.

WkamgfÊÊmj haanlà. &. et adj. bnisqae, boaira , balajbqucr^taeiiaru*- . •maHfieade. A £i^ Aifa«r, sat raiUenr et gn»si»ier,/v. fr. bumpuitti, grou<|eiir«t aussi k£«|;Bard : k plus sottpçMuteux >' 'ce&t Douvelies). ' "Hboip. «id. pew iftuier. AU. hsipfeiL, liam. kappek»; sautiller, sau- ter. En fr. ittt^- rov' ^peier.

s. B. s. écÉtabttd de rnav^io. Eb ir. GaaçoBitage grossier. s. a. çnesier de ferme, et grai^, d'ecane^rà Tua met 1*^ Cma, .b paiile. (jottkur $m C .En fr. t. d'ardoiâier, echabod. ^uei - qœs tieax auuen*» do&oeut le Boœ de boert aux e^-habiiids dressés pcNjr les eértimiés p«i>lk}iies, V. fir. hevres (pi»*.) ehetaiet des 'scie«i% d<- liMf , fc.-bt. bsttrdfua, iioard^oa, éckabad po«r palissage : qood es knÉitiîeii» sen eraiilms Ugaeis cooi^iiar (iNKaai^), vt ail. bnrt, r. fi. bor^, boeid," bord, «bie, ekjésoa, bas-bret. boar, ékHratioo. ' ■aorée. s! f. cbai^. Mut da B«riita|;«. Hoede «fu se ptxMiooat' boade est «oe mesaré faflttaadaiie po«r k càarbm de terre qai c^^oiieai â2 bùtsseaox «a 4 aaêds et <kmi. fias-breioà bùndeiL, iûs^ (ardea«, cèari^ Uatifes (dkt. gàttot6> déclare ae ooosmtre ee akit ^le daas le Mw ^Bfini «t %Kré.

■aaviar. t. s. iaie.aa kémrdÊiçf. tmir. ■afooaer gres&ièreiaeat, bine faÎM #1» p^iaifhpr ser des bttiet. B.-bl. bevdare, aneoauer

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212

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<hn,*-

1. C boarréff groc fagol. '

t. adj. Vda, laàneox, ébeariSé.V. fr. boosM, bl. lû^- ^oof, lém, b.-bt. Irareta, aH . Hor&t, bfltssoo, bailier, V. oêju. gnudes guêtres de loUe des eampagnards. Housseau et booflc^te fiOBldu y. (r. ayant à peu près inme siignif., bas^bret. b€«z, gattMt, kéc, 1^. kMaa ; PaJl. Uoèe ugeifie ailoite« liégeois koteàe.

■■db». s. f. coffre poar saref^ravMoe. | Porte : ^imm^ ea T Mtré, vo terri dder à no n'kmekét à mo porte. Je tqbs déie.fle le savoir. Eo fr. cofre à la lariae pou- péuv le pata. Fr. toramé»* hoii, T. fr. tts, vz, Wdw ^^Ibncfa^, h. oscio. Selon M . Grangaguage éa bel. ostiviB, sem b JÈorme nscium; mais peut-^re aassî par syBeodocbe, du fl. kais et <Jk FaU. Haas, maisoD.

W«imiéc, haflff, «^ttl^. s. f. mesure agraire de Tholio, Qvîérraia, Bwv, el£, 2/â de joimial oa 190 Tevfes. Eajtxoowis- idée.

■aUer, iMUé. Y. a. appeler (Borûiage). HukUifWifmvieue, àppekz-\e pour le £ure ▼aîr.V. fr. hueker, appekr à kame Torx on en siAaat, baeiuer, baqoié, hMfMr. li^eob Aouln, prtnr. oear, picard luM|cer, b.-lai. lraodare,b,-ir.àacÉal; ea b.-br. U jr a un dérivé peareelai •lui appdle : bnçber avec un téninin bueberesse, dans b fonne adoptée par le franco poar faeaoeaiip de fénmiias.(>!tt« fenyeeslHstte prânttire? galL bwelnr, fawa, saapnt bré, sippéer, trier. Diez tire boefaer de Fadv. d'ailH^ Iwc, kà. Le fr, buer se lie d^aae part à biidMir, de raatre m wÊKmBr* Y* teuerm

/w. a. i^eô^, barier. V. fr. ida*, aâer, aU. bealea, boll. b|^ aiaiari, ^ «al b nésM sigailieatiea, ^L bwa, breton iMa, baer, sufficrit kvé, cner. ; /

WUkÊm m lai— ^ s. m, personne, yî, par latayiiiie pbtgaalarie wi dans fttdfue oleaU^Mi de v^ par<::oart b nuit !m mes, en tr^^ant des ffcafnrn et m poussant écê eni^^aeaisMe», £a liégeois Aottiaa, baate % qti eorae. s. f. Bot fibM é^vadept fraaçMt. fl expriaieles bords 4faae laaie pias élevés «pi'e&e. Le »o( taias a'cat ^ae ai tradactioB lalpMdbÉle, paisiqpi'ii ae si'appiiyic pas anigaraaeat aax bords des cke- mêiltÊ^M''^90Mili-^ aami biea des aecotremei^ pins eafonoés que de ean tant fias élerés. M. Oiaagagaage bit wsbît œ aot émir.k»

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HUT— lAL

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heurt, rocher, tertre. J aimerais mieux le^iiois ur, ialiu on, >. it. orée, bord.

Halle. &. r. hangard 8e trouve réibeil/f pour des>c-eudredans uik' iKNiiUére. Hûlle eu ail. comme bulie eu fr. Vimiiu- uuiuvaii>e maii»oii.

4

I petit se changer en ovy ; louyer, plouyer, touyer.

La lerfuiuaisou des verbes de la pieiuière coiijy^'aiM^n s" fait ^(u- veul e'^iu iedàns partie du IVjriiiage : peskit, jx^iihcr; dan-» uik- autre partie et daus presque tous les villages de la proviiioe, «Ile ht: lait ea t : peski. Cet t e^i long et disliogue de la seconde cutjju^aii^uu dojii ri ^t bref : puk\, v'ni, langui.

I. s. m. p. yeux. Il a ses i pus grands que s panse, il convoite plu> qn*il ne peut manger. Traduction d'une v-. Locul. fr.

la*, s. f. eau. Le sire de Joiuviile se sert de ce bk>1 et l'orlbogra- p4iie : yeaue.

Tous les mots fr. terminés eu eau se font en iau à Nous, eu ia dan^ les villages éca£tés, eu *' â Liège. la est le v. fr. iax, (Je ne connais guère d'exeeptioa à cette mutatioo deau en iau que pouf : cprbeau, bun'au i Ou peut considérer le passage à'ia en iau comme uu cbmruencenteu: de fraocisatiao ou plutdt c'est du fr. uioius vieux. On prétend que 1< s habitants de Quaregnoo reprochaient à ceijx de Jemmapes, a la iiu du siècle deroier, de dire : ée poureia avec ec cordUià s'n attria. C'est ( e qu'on n'y entendrait fdus dire de nos jours. Cre.st ce qu'oiXne dit plu- que daos k:s villages, pa d' la lés bos, dans les villages au^lela de? bois.

Au r^te, la terminaison iau aussi bien que ei, eau fr. e^t un dimin., poor remplacer le ^t. elius. Nous l'appliquons également aux mot>» d'origiœ oelt. ou germ. et aux mots d'origine lut., de même que nous appliquons le diuin. germ. aux mots d'origine romane, par exemple : dans 6«ri«fi. SelOD Chevallet ellus répo«id augr. >»« et au sausc. las.

^ la terminaisoo fr. eau, moutoi&e iau tsl si (réupttuUit c'est que k:, mots se sont foraaés de pré(érei|ce sur les diminutifs, qui, comme les faetilKë, ie» fréqueotatifs, plaisent aux peuples ea enfauce, de même qui' les petits objks auuueut les enlauls, pour qui ils deviemae&t des joue|.s. '

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adj. imagi^Me (Borina|;é). V. logeaule. s. m. Trille, petite larière, rillebrcquin. V. einberqujtn, ■■— i^, •!■— ié,^. adj. écliauflë jj agité | ému g hors d'ha- leioc. V. einaudé.

s. m. idiot, crétia; En fr. ibnocent signifie non coupable. f . f. oaie I ioteiligeoce: Il e$l dur éT il est un peu ' sourd, il est 4^liif.

I# !• «MBjplMi. s. m. Jbardan^^ ne se dit qn'eo ville; ailleurs on dit w, Bio, no: Vue vitnt ce eampion? Cest un nom de fomille assez répanda ; il sera profafiMenient arrivé à quelque Canipi<m, avec les ùliiLs de bardane.nne petite aventorc aujourd'hui oubliée, j&n nam. huio, hujo, houjOf.ea Uég. kouyo^ peloté, boaie de neige et Aouii, jeter des pelotes de ttinge, que M. Grandgagnage (ait Teotr dalioO, gooyen, jet^, lancer. Omp. notre mot du Hain^t houyu. Lt boU, klis a les deux acceptions de tttrdane^ de peloton de neige,

ferlttr. Mm. s. m. traeas, raibarras. Irlar pourrait être le reu- ▼ersemeifnle <ter(;^ itUm n'est probablement que le t. fr. arian on ariam, l^Ulage, afl. lioBi, tapage. V. rl«K.

lu (é). A droite. Sék 4 Ht, nnéne tes chevaux 'a droite. Tenue de charine^ier. ffCtUiUmind ni à U ni à oty traduction iitt. du proverbe ail. er vertieht weAo' higL (ou hi) noch bott. Il n'entend ni à dlani à hur- kaa. Hottoe s'employe qoe dans ee proverbe. Y. daife,

adj. Diim. «n, une. f n* imcoi fok iun.

ê. «, Imrer. T. fr. nriers^ bt, hibernus.

s. fy plaote, espèce d*arBMMse, aneraisia abrotantmi rose. Ea fr. n«|ÇDe est le nom vulgaire de Yùimme.

/

M oorame % doox se uansforaae fivt souvent ea g dur : juir4tii, ptt- «iMe, qn^fqnefoia en Y : ftmvMNi.. " '/ ' - A.

jf'aè chaf^ souvest en m à Mons, ea «f d«is les vfflages : diiCte, d/an,

leaiL VM, dfol, 1^, dlMi, 4^, j9OT. y '

Jbejwa.. fl. «. geai. | ad|. déooaéerté. | stupéfait | interdit | al- tfapé I dape. Cest la tendaoee de totts tes intois de £ûre des umms

JAC-JOC

H5

commuât arec des noms propres. Jaeguefexhteàs^ le wallon liégeois ; roaisb il sij^iifie irritable. V. magriu. ,

JaeqaètCe. t». f. espèce de ve«te à Tusage ^îes enfaou. V. fr. jacque. Les dialectes germ. est aussi jake, le bas;^t. avait iacca, l'it. a giacco, ■"■ --*'». s. f. jalousie \ envie.

fftir dl nàuneUe flancunè prieUe JulqUtried' médecin, tté <f eapitchin.

▼. p. _

Smrmum. s. m/germe, jet, pousse. Jamon dain eu, denne peiole, germe d'un œuf, poui>se, oui d'une pomme de terre. Les Liégeois disent dgermon, y/ir. gernon, moustache, que M. Chevalet range dans l 'élé- mrat cdlique ; lat. germinare. , .,

Smé, V. diau.

jêmmmt.y. Djaune.

i. subst. fj Jeunesse, enne , une jeune ûlle. ». V. DjaunUr.

s. ÏD. charlatan.

Sé^ Jet. &. m. et dans quelques localités s. f. lèvûre, é^ùnie de bière qui sert de levain. Espagnol giste, à Naraur guèse, gàU. gnedeu, V. fr. giest, gbez, ghie, gie, fl. gest, gist. vha, je^an/ bouillooaer, écumi^,

Semme, ^ewM, «Ueune. s. f. Jeanne. «

Jelt^. V. D. délMirrasser de sa lev4f)è, guiller..

Sifè', ▼. n. rire avec force (Fleurui^, A Uege fopé, joupéycritiT pour appeler, v. fr. juper, ^upper, crier, se moquer, giper, s0-éjouir, 0. Juieheo, ail. jaiicbsen, pousser des cris de joie.

Silk^ «Hédl, 4Jélb. s. m. et adj. interdit, découl^ncé, couius, JMMiteux, sot. Ida dmoré toui . V. 0. jobbe, insauut, insulsusy v. fr. job, nigaud, niais. Le v. fl. et le t. fr. wit-iU du rapport avec le patriar- che de rEcrilure?

SiUtH, iièliH» 4l*lN»i. s. m. imbécile. -~ Qui ment séspouyes ficher, fr. Canûlier, jobard, v. fr. jobe, h>bet, jobelin, jobeiot.

Jve^aer, êÊmk&r, é^ker, v. or: cesser, il est réfléchi daus qoel-

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216

J0V-iU8

qiMS CM : dink té, reste en repoc. Pr. jok, repos du mottlin, ▼. fr. Jo<;quer, éire eo repos, gall. armor. dk^i« cessMnr^ bngnescerc.^

Smm. proo. pef%. je. ^ On o'employe Jamais /mi qoe dans Tinterroga- ticm o;i rexclamaliou quand il est placé après le yerbe : V frai-'jom^ le f«?rai-je? Tel (rai, f férai-jou ! Je le ferai, le fcrai-je ! Celte forme eida- niatire répétant la première phrase pour mieux Taffirnier, est tout-à-fait étrangère au ^énie de la langue française. EUe est empriiutée à TaJIe- niand : ich will dâs Ihun, das wiU ich tbun !

Ji»a, dfim^ êÊêm (m» #»— ). !^ jour de sa, de ma fête, tl jour- taint Longin, taint Rélar smra vo jour, tous méritez le sur- nom de.... Lat. diurnum, dies, diu, g^ll. diew, dyw, iri. dia, swnsc. divas et dyn. (Piciet.f > '

J— rtte. s. f. Jouelir maladroit. En fi^. «*est un trou de lapin peu profond.

J*ag;lage. s. m. jeu, badinage.

Smmffler. v. n. et a. jouer,, prendre ses ébats. Ail. gaukeln, làt. joeu- lari, 0. jokken, gall. gi^aran, gware, gwarar, ludere, lusus, hidus, armor. cboari, jowsr, T. .fr. jo^. V -

jMig«dller«Me. s. f. joueuse (Borin.)

StMe, dj«atl« s. f. tige du navet qui sert de nourriture aux^ vacbes. I^otte à Liège est le terme collectif pour désigner toute, espèce de Bavets. En fr. bette ou poirée.

Smétm, s. m. miroir reOecteur |!^cé obliquement bon» d*une fenêtre, ainsi nommé parcequ'ii/raAtï ce qui se passe dadsiarue, sans que celui qui regarde doive se montrer. Eo fr. trou dans nn plancher pour voir à l'étage inférieur. - . .

Su 4^. à 6as, à fond, à sec. lus est un v. root fr. tiré du bas-lat. jusum, italien giuso. est surtout employé par nos paysans en le sépa- rant du verbe à la manière ail. : tape ain pau i gro9$e érànk^ djmt abats donc cette grosse branche. .* * .^

JPafreMH», JaiirraMe. s. f. juive.

Jh^sHé. s. m. gésier. V. fr. J^gier, lat. ^geria.

Smmmttré^ ée, été, iae. s. et adj. qui habité Jemmapes.

J««uiiBj,|ain, JeoM». s. f. jum^t. | Fig. mattresse, concubine ; mot ignoble et bruul. f^} , /

(comme ((^. comme de raison. '

«*'

KAB— KAU

•iiJ

K

I. 8. m. cabillaud, espèce de morue, fl. kabeijauw, morue.

ILage. 8. f. pomme, i>oire cuite, séchée, couiUe.

Haker. v. n. chier. Ce mol appartit^t pluUH au marolien qu'au wallon. On ne s'en'sert guère que pour se moquer de la proiiouciulioii flan[iandc : allaie kakaie à V verte cllaie.

ËLm.Î0. 8. m. magot. Fa» «'—, faire ses orges.

WLmm. 8. m. côté, angle tcanctiant, ar^tc. ("lam. et ail. kautc, daii. <:l sttéd. kant, ilal. canlo, bret. cant, bas-lat. canlellus. Du —, d«; cliainp. V. eoH, '

ËkmMugmemne. s. f. vieille femme admise à Thospice de ce nom.

Hapelle. s. f. chapelle. Fl. kapei.

WLmfmt. V. Cupoutt.

ËLêut. 8. m. cbarriot | rouet. Kar pour rouet ne se dit qu'au Boriua^e. Les Liégeois disent dans le même sens kario. V. f. charrct, fr. char, ail. karp^i, lat. carrus, gall. brz car, it., esp., port, carro (v. Stouper).

ËLmr à feMM*. t>oreone portant une charge de tiouille.

Mar'À-klé. s. m. charrette traînée par des cbi«*ns.

ËLmr dP*r. >• m. char doré, sculpté, qui figure a la pruc€*s»iou de la kermesse. .

Mari, kerl. s, m. remise pour^ abriter les eharriult», cliart4||r A Liège cAm, v. fr. charry.

, MartaHbe. s. m. biscaïen'. Tirer à —, tirer i mitraille. AIL Kar- latscbe, cartouche à mitraille. Cet ail. dérive de Tital. cartaccia, cartoc- cio, cartoucUe, lesquels mots proviennent du lat. cbarta, papier. et kartoffe doivent nous être venus dans la période autrichienne. .

,li«rl»tf'e. s. m. pomme de terre. AIL kartoOél, mot corrompu de erdapfel; ital. tartufob, trufle.

Malagiié. s. f. châtaigne. Ital. castagna, esp., port, castaua, ail., suéd. kastanie, russe^kasztan, lat. castanea.

M«tiB|MiaM, kalaipaan. s. m. p. poils follets, duvet qui recouvre les oiseaux avant la venue d<;s plumes. Fl. katoénboom, cotouoier, ka- toenplutm, plume-coton, kalépluim, plume de chat, al). katz^'Hllauin, duvet de -chat, kattunbaum, etc.

WLmméy de. adj. chaud. Lat. uilidus. 11 est assez singulier que l'ail.

.1»^

218

K£I~KER

kalt, ïe fl. koud Brgniflcnt froid. S*énsuit-il quMI n'y a pas de rapport de paréuté? Nullement. Seulement il n'est pas facile de décider quel est le père, quel est le fils? Probablement les mots ont été originairement em- ployés par à^iitiphrâse et ils ne sont que frères.

ËLélf IbennB. v. n. kéytM', kéyu, ej kée, f kéyçi, fkéroy, tomber. Fr. cbeoir, caeïr, caii, keïr. A Frameries le part, passée fait Hem diph- tongue : ein ran heu, un toit à pore en ruines. On n'tai qtU kée, lés kayuu •ont durs {proy.), ' ,

MéMiche.s. f. chemise. V. fr. camise, quemise, b.-lat. camisia que r«n trouve ponr la première fois dans saint Jérôme. Les unp attri- buent l'origine à Tarabè quamise, d'autres, parmi lesquels Diez, au gall. caimis, gen. caisme, cymr. cams, long vêtement. Le v h a avait bemidi, hamidi, devenu iitmid en 9II. moderne.

KàbbIb, kaJn. 6, m. chemin. V. fr. kcmin, quémin, b.-lat. du VII' siècle caminus, kyAir, kam, pas, caman cbaninet (Pictel p. 415J, irl. cbeim, marcher, v. ail. quemen, venir, russe caman, |lal., esp. camino. V. chitner,

liéad«ée, ktaâatée. s. f. cheminée. V. fr. qoeminée.

.HênUia. s. ni. chéneau, jeune chéue {| bâton de chêne.

JÊLémi%u/t. luitke. s. t. petite boule de terre vernissée servant de jouet. Ail. Knie'*or, fl. kiiikker, petite boule de m^rhre.Einvouyet juer à , §6 débarrasser de quelqu'un. Une jeune fille dira : es laid wagne vouloi m' parler, niéf Vai rqde einvouyéjuer à knike.

ttêr,-kM. V. a. chercher, quérir. V. def.'Me s'emploie qa'à rii^- (inilifavecifa/far. Y. fr. querre.

lieréç. s. f. charretée. S' kérée^lvaindue^ elle est mariée, elle ne cherche plus à plaîre.j . . :

lierelle. s. f. charrette. Y. fr. qirarette. '

Merkter. v. a. charger. V. fr. karkier, b.-lat. cârricare. (St-Jérôme).

iienuiie. s. f. ouverture, fissure, lézarde. Leyerri kernate à Chuehe, laisser la porte eutr' ouverte. (Borinage). Kernat0e»crcnade, cpr. le fr. crcfieau. Y. cfifi. - '

lierlée. v. Kérée^ •*

lierUMi. s. m. p. rapace compris entre les murs des anciennes fortifications et le cordon de la ville. V. fr. cresteao, anneau )| pli foit au linge par le fer à repasseï', ail. lerzauen, chiffonner. A Lille on dit ker-

KER— KEW

il'»

V*

e^tr pour chiflbnoer, rider, plisser. Gall. cuchiaw, fl. kreuktlen, froncer, plisser. »

Kerlla. s. m. panier, grand panier. V. fr. crétin et creslin, bl. ca- histrum, v. ail. krcllili (pauariolum), ,v. saxon krellelin, v h a crcilo (canistrum).

MLcrtiBée. a. f. plein un panier.

Kert'an, karlon. g. m. charrelier. V. fr. charrcloii ou charlou.

Iier««. s. f. charrue. V. fr. carue.

Kervé. s. eladj. ivre, ivrôgric. V. fr. crevé, goulu, grand mangeur.

Merver. v. a. enivrer. S' kerverà bielle, boire eu lièie.

Kenritre. s. f. crevasse, gerçure. Fl. keryen, cr<iver,sîf l'eiidr<*, v, fr. crèveure. *

Kétron. s. m. marcoUe,, rejeton, surgeon. V. Quélron.'

Heure (avqi). Avoir cure est une locution fr. un peu vieillie qui signiHe avoir souci. On dit à Mons oii plutôt dans les environs : J' n' ai keur qui ou que, je n'ai pas de préférence pour telle personne ou telle chose. La locution fr. est d'origine latine; mais la locution walloiine pourrait hien être germanique : keur en fl. signifie choix,

Keale. s. in. et f. coude. Lever l'keule, être iwtogne. Les beaux par- leurs disent la keule et même la coude.

Keale. s. i. bière (Thulin, Dour). Cuylc qui se prononce keule est à Bruxelles de la petite bière.

lientle. v. a. et u. coudre. A Liège keuste. Lspagn. cusir, v. jr. qucudre.

lievaa, kévaa, gvaa. s. m. cheviU. L'euphonie niontoisc veut . qu^après une syllabe brève ou sourde on dise kévau accentué et après uue longue ou accentuée gvau ou ilcévau bref, ainsi on dit : i kévau et ain gvau, déi ilron gvau et dés slron tT kévau. Ou peut dire la même chose de kémiche et de beaucoup d'autres mots. Je n'ai null,e envie de tirer le moi du gall. gwill, jument. Mais peut-être les deux mots ont-ils chez nous coexisté et cela peut-il expliquer le g anormal de gi'au. V. foëre et rwain. t)u reste on dit aussi gaul en ail., guyl eu fl. pour che- val. V. fr. queval, keval, irl-. capall, caballus, .sanscrit c' apala, rajj^di'. , WLèwmUtf kéwelte. s. f. tournant d'uUe rivière. En liégj[x>is kouval, petit gouiïre. V. fr. quewe, cuve. . -

Mkemé, v. Couël.

V :

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KEY-^KRA

lieyére. s. f. chaise. V. fr. câiéré, cadière, chaiére. Chaise est une altéraMon assez réceBle de cliairë ; elle est due, selon Chevallct, à la pro- noncianon -parisienne.^ Bret. cador, corn, cadér, basq. cadira, gr. vtoAiipu^ lat, cathedra. Keyère préchoire, chaire de vérité.

liié, kl^r, chlre^ tehire. V. n. et a. chiec. .

Hîi, kiiejn, ki«, Idbé*. chi«&. Y. fr. quieo. Le chien, dit Cdrblet, s'appelle eu œltiil. ki, en thélnîtain chi, en chinois ken,en pbrygienkun.

lUer, e, adj et adV. cher, de hadt prix. Fait ou liet kière, emme fiye^ tiens-toi, fail<4oi cher, ma lille, n'accepte qu'un très bon parti. Locution allemande : sich tkeuer machen; bas-breton quier.

Mlerquc. B. f. charge. Bas-brçt. carge, basque carga. ^ KJerqalage. s. m. chargemcpt.

ÉLIerqaier. v. à. charger. Kierkié éCargeinl comme ein crapaud <f p/uiiM. Bas-latin kerka, celto-bret. carg, esp. cargar, v. fr. cargicr, carguer, carjer.

Rlki, tid. s^m. poulet (enfantin). FI. kike.

I£illl. s. r. cuiller (Charléroy). A Liège kui et kili, galK llwy, l:il. cochlear.

UtiKterlIk. s. m. impérial | autrichien ; de Fall. katserlich, impérial.

Misé. V. baquet, >

lilainer. v. n. se tourner, se renverser. Se dit surtout d'im objet plat dont un bord s'élève quiind un autre s'abaisse et réciproquemeui; V. fr. clincher, gauchir. Les Picards diseBi«'Mo4«n«r pour se pftndier. IrUndats, claonaim (pencher). V. cletna*.

lilaper* V. n. résonner d'une certaine manière, comme dans les ex. suivants : SVeilié à ooim, V fier vo gvau klape, prenez garde, le, fer de votre cheval loche, il va se détacher. Y fat ein foid à fat lés deinl*. AH., fl. klappen, d'où le fr. clapoter, le v. fr. cla||^r. V. clipet. kllp«tUiii. g. m. claquette. V. lûaper.

lUIk. Freinte eéâ -— et ses klak, s'enfuir. / preind ses et ses klak, i keurl eo tùttdi, il part au plus vite, il court encore.

KrMiklét kraiikt«r {s"), se tourner || se retourner || se déformer, se tortillei, se tordre || se remuer, s'agiter, bouger. A Liège krankét bouger, fl. krinkelen, serpenter, aller en zig zag,'alL kranken, tourmen- ter, kriechen, ramper. Comparez krapkieu.

lirMikIca. adj. çt s. languissant^ maigre, tortueux. Se dit le plus

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souvent des arbres; nuis se iiit aussi des enfants racltiliques^ de laible santé. Ail, krank, malade. Il é^l à remarquer que les Liégeois appellcni cranchié les arbres cbancreui, de sorte que le krankieu monlois pour- rait bien provenir de chancreux. Us disent aussi «' kranki, se fourchei-. Alors notre arbre serait un arbre foùrcbu.

lirépe. s. f. (Dans quelques villages seulement il est ainsi prononci*. Ailleurs on dit ^ri^dff.) crècbe, mangeoire. Ail. Krippô, fl. krip,' v. ajl. crippea, cbripfa, ital. greppa, pqrt. greperia, irl. grib, gribeadb.

Krinker, grineher. v. n. grincer || racler, jouer mal d'un instru- ment à cordes. A NamurftrtnAt, kreilé, à Liège ftn'ne^, Itoli. krissen, ail. kreischcn, criailler, fr. crisser, krinkin.

Krlqae. s. f. escargot de mer. Fl. kruyken, dont la racine allemande est kriechen, ramper, se traîner.

Kjiyea, keuyen d^ pan. mol ù mot, ceùilleur de pomme \\ mal lia-, bille II déguenillé.

ILwak (fat), pousser son dernier cri. Se dit des animaux qilon

«gorge-

Kwecse, qnesse. s. f. courbure, coude. (Cbaussée Nolrç-DanM', Cambron). L' mêlée fait n' ktoeue, la limite n'est pas en ligne droite. O mot est-il le même que kéwalle, kéwelle ou bien (|ue keute? V. (r. quesse, caisse, coffre. Mais quel rapport? Ail. quer, de travers.

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. Ëj. Cette httre ne se mouille pas. Oojrcmplace i. mouillé pur v. On dit paye, cannye, m^ye, pour paille, canaille, maille. On dit bien à la \érilé chandeille pour chandelle, mais c'est un langage bàlard, il faut dire candéye. L disparait dansjîarrf, ieve, liard, lièvre, etc.

E4i,fv*la. adv. voilà. On peut suppriAer l'a ^^'vant une voyelle et dire Vdin à/faire, voilà un ^vénemenl. '

Mjmkvmr. s. m. labourage.

LrfilK»«ré«. s. m. p. terres labourées.

Ijtcka, lAchiia. Si n/. lait. Ku liégeois Uuai, a Namur Ituia,' b.-bret. leas, en bourguignon lessea. Diefenbacb mentionne b' mol Ihassia d'un dialecte isolé dans les montagnes de la Suiss<' <*( qu il allri- bue au reste d'une troupe de Uuus égarés.

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322

LAC--IAM

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|j«<plMia {ami » langue à), 'avoir la laugiiu qui déniango, afliide, iudiscrèic. \.hafihau. * . .•/, ' '

I^alfhivon, iéeklvim. s. Di. eau de savon; probnbk'nit'iit corriip- tioii.de lait de savon. V. cependant /teAittfon. t

MjBÏe. s. m. lit,cojuche de houille, || s. f. lé, bande de toile, de mous- seline. Ail. Leie, rocher. On dit en t. de charb. : Enne veine à deux, à toiê laies, c'ëst-à-diru divisée en deux ou trois lits interrompus par iiix; couche pierreuse d'épaisseur diverse. V. Layon.

|j«inié, ^re, Umlé. s. m. et f. qui travaille la laine.

Emir (d' long et d'). mot-à-mot, de long et de largo, du loin, de temps éloigné, y. fr. lé, lée, large. * . ' . "

iiftlle.t. r. Adélaïde. AU. Adelheit, noblesse. , •.

E4illiM>n. s. ni. pissenlit, leontodon laraxacu/n. Le mot lailison vient sans doute de ce. que le pissenlit, lorsque ses feuilles ou sa hampe sont blessées, laisse couler un suc blanc qui'ressemble au lail. Il pour- rait bien être aussi une corruption de laitron, (sonchusi) plante avec laquelle il aurait été confondu pouf sa ressemblance cl qui se nomme eii patois 6/an /ai(Mon.

lUMIe. s. f. Boeàlie.

l.i«Hibourde, s. f. t. de pi^nuis. bois de chêne de^/i lie pouce (de France) d'épaisseur. Etcayéd' lambourde, échelle dont lés éch'dons sont eu iamfrourde et présentent une surface d'environ 4 pouces^ pour poser le pied. En fr. pièce de bois pour appui de plancher, de parquet, pièc.c aux entailles d'une poutre qui porte des solives. . KiAMie. s. f. I. de charr., traverse en boisa l'origine du timon; à chaque extrémité se trouve accroché ein lamiau. El est opposée^ au landon ou k V raehe qui se posent au bout du timoh. Esp.. lam, gou- vernail, d'où le fr. limon, lefl. lamoen. On di|t en fr. cheval de lame.

|j««il«ii. s. m. palonuier, pièce d'un train de voiture à laquelle s'at- tachent les traits ; diminutif du précédent. ^'

l^mpMi. s. m; luette. Avoi f lampat, souffirir de la chut€^ de la luette sur la base «le la langue par suite d'une inflammation ou d'un relâchement. || Avoir soif ; lamper est fr. pop.; en fr.le est le palais, l'inlérieur de la bouche, c'est aussi une enflure du palais du cheval.

IjU1|^. s. f. gorgée. En fr. grand verre de vin.

JLmmpîmmu. s. m. charlotte de pommes. Autrefois/ en Artois on

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LAM-LAIl

nommait remplumée, iiniviartc avec des pommes ei du luit bouilli,' fl. appeimoes,. appel (pomme) 4- ^noes (compote^, pjon. mous. Ajoutez l'article. . ' ,

Ijampranye. s. f. (Borinage). femme S9ns habileté, sans adresse, sans grAcc. En liégeois landraie, paresseuse, souillon, v. fr. land'ii.-, landrin; fourbesque (argot italien) landra, v, fr. andre, lllle de joie.

I^aneer. v. n^ haleter; se dit «urloul des cîiiens, elle lancé, être en étal d'excitation par l'effel de fiassions vives ou de boissons spiritueu- ses II battre, donner des pulsations : fa lance dain m' n artoilc. Les Liégeois disent hansi^hâsé pour haleter, en /r. ban, extl. dans un effort .

Ijandoh. s. m. volée, pièce de bois attachée à rexlréniilé du timon ; par opposition à lame, pièce placée à son origine. A chaque bout de se trouve accroché àin lamian (v. tache), -^devrait peul-éirc s'écrire lnmï'd,on et serait ainsi ni»e variété de lame. Compare/ bride el bridon, bonde et bondon, limace let lima<;on.

Liandorluin, addoriom. s. m. espèce de nK)ru(> |ihis csiiiiiéc que fa morue ordinaire, lloll. labbcrdaen. JP

■jadèreiiSi^. s. f. voleuse, tireuse de laine, iSurronessc/

Ujangren, case. adj.Cle mol, quoique p('ut-étn> (Corruption de lan- goureux, n'a pas la même signiiicaiion: il, veut din* malingre, eh parlatii des enfants, rabougri eu parlant des arbres. peut aussi biire pro- ' venir le mol langréu du fr. landreu, infirme, ou du v. Ir, langerons, ' languissant.

Ijangue {elle tu V > dé* geins), faire parler de soi.

I^aaternette. s. f< petite chandelle aii;si nommée parée qu'on en tait souvent usage dans les lanternes. . Ijanwl. s. n. languir (Bôrinage). >

Lapure. s. f. breuvage composé pour les vaches. Kn liégeois lapayf, mauvais potage^ fr. laper, fl, slappen; oti bien bas-ail. lapprig, inq» délayé d'eau, moyen-haut-alt. labe, lavure, rinçurt;.

Liarge, larke. adj. li)>éral. Celt.-br. larg avec la même signif. On dit vulg. en fr. il e.st large, mais c'est des épaules. On disait auirelois larque de bouche el eslroit de ceinturé, parcj^qu'on portait alors la iiou^rse à la ceinture, v. langage : larguesctie et làrguessc, d'(»ù hrgewu;. Largitiones, sous le bas-empire, étaient lc>ft sotnniert que les prétendants à l'empire distribiiaieht au peuple er à l'armée.

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Ibfkti, s. m. tapage, lumulle, désordre). V. Tr. haribourras, bruit, tap;^e, barier, importuner, iiarccler || arbre résineux, mélèze, pinus lari», V. fr. laii>'i«e.

Etarldén. s, m. lard salé. Lat. lariduro, primitif de lafdum.

Liarlgaetle. g. f. demande de bQis que les enfants vont faire daiis chaque maison aux fêtes de St-Jean t^t de St-Pierre; produit de cette demande. Quelques personnes voudraient ne voir dans lari^wtte qu'une . (corruption du mon largesse, d'autres veulent le rattacher, ainsi que lari et larioTit aux cérémonies du pàgauisme célébrées en l'honneur des dieux Lares. Ce nioL va nécessairement se perdre. Aux, deux époques désignées, on allu||^t des'fièux nqmbreux autour desquels les jeunes garçoûs et les jeunes filles dansaient en cliantani. La rue était dccor.cc de guirlandes, avec des. couronnes nomit^ées cairillons, parce qu'on y suspendait des morceaux de veiYe que le ventiigîtait. Un coq était dans une cage ornée de fleurs suspendue k une. guirlande. C'était le prix du vainqueur à la lutte <le chant. La régeact^ ayant craint que l<;s feux n'occjisionnàssent dos incendies, ordonna bupprcj>sion desdils feiix et pensa ^quo des chandelles allumées sur une ivble feraient le méniu effet; mais les enfants ne pouvaient plus^aller quôier du bois en chan- tant : . . ' . ''

LarigwUt au bo^larigueUe et larigo.

St'Jean a luyu dain Viau, St-Pierre. Va rattrapé ^

Y faut du ào pour V retcaufer. Languette^ etc.

Les enfants qui voulaient parlelr fr^iChantalenl : ,

" ' Largeae au boii.

Joli» dame, donn^fgj^oi Un petit morceau de, boi» Pour aller chauffer me$ doigte,

' *. ■'*■'.. '•.'*.■■ . ' . ' «' .

Les -chandelles nHntéressaient pas les enfants, ils négligèrent d'étabihr les tables ; au bout de deux ou trois ans les cliants avaient cessé. .

liUrlon, l«rlyon, laiton, s. m. cérémonie qui secélèUre à Wasœes depuis un temps immémorial chaque premier diiiuiuclu^ de carême. Elle consiste à placer, un jeune garçon ou une JMioe Ulle richement habillée^

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LAR-LAY

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sur une table ou dans une niche et à danner tQiil autour eux:h:inlanl une cli^son très licenciousé. en patois si ancien qu'il i^sl didicilc de la com- prendre. Depuis quelques années la même c<^réuionie a lieu dansUeiix ou trois comjiuunes envirounanlcs. J& n*ui. jamais pu me procurer celle elianson; aujourd'hui on ladit perdue. Klle est remplacée par une autre en frsùi'çais" ou à peu près.

Xiarron. s. m. partie de niéche d'une chandelle non nmucliée «pii (|ui tombe enllammée sur le suif et le l'ait couler^ || Pelit i'roma^e de .Mar(iille"'s. ^ .,

Laton. s. m. sou (Cliarler^y). Brci. leil, ^ali. Ilaid, vase, houe.

Ëjkiie. s. f. épée, espadon |{ côte || dos. Taper su ses talté. V.u h\ pièce de bois mince, etc. X

Laltl. s. m. iretHis", Ku Ce. arran};;cn>enl iU\ lalte^.

Laltiau. s. m. laUe.épaisse qui est sciée cl non l'endue. Couuuetil :i-i-il la forme diminul.? C'est peiil-êiré parcc^que le fr. laite, II. liii. oui eu dans Tori^intr signif. du gall. Ilalli, brel. la/., pi^'che, moLs \ renionlatil au sanscrit lalA, branche. ».

l4«lu«ëc. s. f. mol à mol lallc usée. On dil pour ell'rayer l«>s enl'anls : au guernié il a dés lalusécs.

Ijavache. s. f. lavasse. Il aUykaiiC^ lavarhe\ il pleut à verse. *:=^^^ ^

' Ijairette. s. L chUroii pour laver. || Kigurément, pcrsoniu; sans énergie, i - ' l.4iy«lle., s. r. liroii; l'on serre la monnaie dans une bouUque.

Ku fr. tiroir de buiïel, liroir à papier, 11. 'laie et lade, tiroir.

I^ayon. s. m., houille imparfaite ou pluK)^' veine qui se. compose de couches de charbon et de couches terreuses entremêlées. Le mol lit'geois laio a deux signiflcalions charbonnières, l'u^ : ieii^; per()endiciilaire de la mine; L'autre, banc: subdivision de mine. Otte seconde sigitidea- lioii se rapproche de celle de noire layon. M. Grandguguage se livre à iiiie ioAgue cl savante dissertalioU sur l'uriginede ce mol, dans laqiu'lle nous ne le suivrons pas; il suppose une origine française et une alle- mande, la première île laie : partie de lorél, limite des coupes de bois '-^ indiquée par les branches brisées; du vieux verbe laicr (laisser); la se- conde de Latu^' : assise, lit, couche. Je n'ai rien ;\ dire à la sec«md<; élv- •\ molOgie qui me semble corr(H|cT quant à la, première, j'aurais mieux .

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nààehar: St/UK iejfgr, le», bas^ire éé» diMii*:^ et . 3 se tahataB-lei^iape; il iaéifiie MMisi' le gatd., k3f;«c te t. <rii^ iof, Ei. prttt^.Uii, «foi u^Hj^iéie mst. a ltn)a>m«»4 ^«i a ies éon je»r^•^ feimme jtrrimd kméU €'\ier U de» fm kUde, un*^ eeaiiare instar)) ée |»iù Làtie*,^ eik. A UViiie cMaMa*' éë 4btif pe«t >>e StoAte aroe «ne vvirt^ «t Ufurm^ difth- ioagae : 47 rimBÊêrai ti» rmfimm. * 1

jUc^. ft. f. rihèf ■!;■ V. âr. Es k. tktim 4b Mer ; un wnan*; ea »t . IvcweBi». heibea, «« aA. Laiedi, ëtakrte <ie SiMbbe i«Uick, Uiiseb,, toi»< fa . >éblecte<i« âaiiêFe'le»6di, h»ck. ,1

wmm, ËmigÊê^mm. ». mJ «ra 4e t>avoa. Usivu. 1^ kyar. Isséa. ^ -

>. V.- fafrt. Os cnit fMrr^ Ciiire j»a»g*T c«ik? iacMtuiMdtr»' **

^aieeie wattos.

ie ëMs4«SMer fseifse^ éétaâi» pésérasx mIrV? « s^kic <k Li^^-p^mr jttiifâer ee ^se j'ai 4*1 4>k6 éhrers ^nkie6.

Si te waBi ée liéy ert tsistetftgt^e ^k>w ^^â eofitiesse pls« 4e is«ls ilkansir fse ie le eiwyip, je ssit» teote de peiœr ^*il ey a àsata» ; mats e«*« bma» »«' sest fta» togioBT!» fluiisMf». Voici «e«x q«i 6^ etj^JHt^en» »i «MuoitÀi- et ^'utt reeuiutait a {HtiSMère «ve, qtojiày^ tait TattesiaiMi :

■a Meetôifi. ce u'eat p^ sutrc Sait» est avoir i^ti.

«viiir.

Weédi, fitmoii^

I, oiOieaM. jiiiy, SMNL, làcl»e. Trsf, fM««sfes6e,

ttniere.

^Sééév, eôrros^ire, ^èimirr.

^i«« é^Êiâàti à

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estnAoté, ténêêer des npmhi», fmûr tm parties; c^csl te ^màa. et êêrmbé, ttrûfé, qâk a prohttUepMat etisté ; ail. tAnku^ poolr.

Par ooaU% «i bec nombre <ies nôtres MWt inoooans à Liéf^. oeitfi' M«o4 eeUe grande (iitiiiille <le toou eu bà. sp, s(« dufil j'ai dt^ parié. Les Li«|;efiéfc c«u pourtant <fti<f, «tofc, «loacAt, ti»fé; ils en onl t/aitblurBié ~4'a«lrescoMneo%;f#ie'VMr, ,

'Mais il y a me f—ittg 4e nolfi qai ne sout esspnmlâi ni à raUemand ni an français. ïfm rieùne^^ils? Snm-ils aussi TÎenx q«e les Êbnrdns, (6m i«nlHls d'âne création reiativenaeoi réoente? Je sui:» à peu près sér qa'oe retrouverait les attal<^|;aes dsiis la Basse-Bretagne, le pajfs de Galles, rirbnde, rÉcosse, <w s'est rélu|p« le eeliiqne, b vieille langne des G»iles.

Oti, recJierebes (friraient un grand uAérH et dissiperaient peai-éire bu» de») doutes de sav;uals linguistes. Je n'ai psn» cette mission. Je ne. ■l'aeenpe liégeois fue dans ses rapp<^ls avec le uontois. D atUeurs f noîifne j'aie halMié deux ans Liéfj^.qne je me seis encore aidé des die- tioaoaures de Bearade et de Canibresier, je ne pourrais nsnrper cette lidÉf»; il ÊMulrait, outre une eoiutaissunce pariaite du liégeois*, <4to^ habité longtemps b Brt^^œ; car les dictionnaires celtiques n'aident que biblement. Pour bien saisir les ra(^»orts de deux langues, il but parler ces deux langues, saVoir les lois de b tran^orœatiou des lettres.. ' Quel es! donc i'Ailfand veitaut à Mous qui rectmuaîtra, de prime-abord, les hmAs de sa bi^gue, fkauf ceux qui sont restés tout à fait sans altéra- tion? Mais b piitpait eai reçu tlâflueuce du français. Beoonnatirait-il 1er sais épieUe^ «baur, éareper? .fai souvent (et t4»uiours en vain) pro- posé ces mats à dt» Allemands.

J'ai bire (an peu) pour le «aOnUMs un travail qui serait {rfus fruc- tueux pour le liéfeais* f ai a^elé à^aaoa secours Rostreoeu, Bullet, Peilelier, I>aviea, Lef^idec, ëtfaigbîàé. Pour récolter j'aurais passer une partie de sa vie à Oaimpareorenlin ou mieux dans le pavs de C*e«.

M. Gnaigigaigf a ^ réeeameat un dictionnaire étymologique watton pleia de mérite. Milhfif liment, pas plus que bkm, M. Graad- gagnage n'a babité les lieux de fdfane de b vieilk bngae de nas an- eélres. v

t, sok allemands soit eeltiques, lie soitt pas éxiré-

\

;

LiÉ-LIÉ

ii*.i

qtK

Di«f&eQt Dombreax. Cent mou à appreodre, <leat ceol^, ^i Ton veut, n^^ soat pat& aue aflaire. Ce qui rtudle itégeois.réelleineut ditficile, <>vl k;! pitHUMieiatioa, aotremeot dil h trtutiitforiiiatioo de ses ktlres ; H faut eu caBoattre les ioi§, «

le œ m'arrélentj pas au j ^ aa g doux qai w^Di^nl a.a liégeois et, qni êe rempLtceai par dcb, tcfa, ou, si oo le^iréfère, par dj. Quoiqu'il eu «lolt dii soo exact, le ikîgeots pariaot fraoçai;» oe iti:iiiqueni jamais de dire, ab&oiiiMieat comme un aliemaod : uo cLucke, uu dJUcherueDl, pour tto jog e, «d ittgerooit.

Je m'arrêterai eocore moios à quelques autres trausfbnnaiions. Mais H eo est capitale h'um propre à (aire voir la iiliaiiou des langages. le dois iugisler sur œile loi importaote, t>aii^î$se2-ta Lieu, fixez-la bien daug voire esprit, et vous éteg eo voie de oompreodre le liq^eoi».

Laocieo liégeois avait uo 60o reprébciité dans récriture par xlj, son analogue à celui qni eu figuré eo allemand par cb. eu espai;u61 par J ou X, eo grec par x- Ce son oie subsiste plus que dans des ooms propres et des noms de villages. La gé(^a^ie de la province de Liège n les villages de Iboris, de Xbeceamoo, de Fexlte^ de Lixiie. i Pour les noms communs, ce sou a disparu et a été rempUeé f«âr une h aspirée, mais aspirée à la maoière allemande.

Ce&t jusie rioverse de FallemLind qui a rempM>cé betueoup dh du alt-bocfa-deulscb par ch. Il n'est pas possible de savoir comuieni^ro- oonçaient les vieux Aiiemands et les Celles. Cependant on p<^ut présuuf-r qtie h «bez les deut peuples avait uo son voisrn de kh. (Voyez caucfiet.)

r ce qui en (r. est ea écii ou éc, ce que les raoulois fout en sk ou en /ce que les 4., les boilaodais et les westpkalieus fout .en M;ij avoc aspiration de Th, ee que tes autres allemands font eu scb, qu ils pro- uooceot. comoie le cb français, est en fa' aspirée cIk^ le liégeois, exemi^S :

Mostoif (m «9 iniciini bennajer- Fr&oç&iï.

tkutUe^ eikuelU,^ écudle.

$lûeur,sker,jkie, ikel^atkeï

{atkeyu), . écbeoir.»

$kireure,$kirure,deskirurf, déchirure. skûirsi, êkorchie, êkorciur,

lêkorclier^ éar:orcl»er.

29.

liitmre^

*

i.

230

UÈ-Ut

Uoitmé, êkoumé^ ikuwur, iskmwur, écumer.

Haye^keyè. tka^e,eiUaye^ éçaSAe.

Haute, tlunUé, ikouter, tukoUUr,

acouUr, écooter.

Hhrft iUore, esklore, édore.

JZtMTA^ijjK dit des. Taches), skoinU, dcomer, e$k9mer, (écorner. Bmidé, eseauder, tcbs^uder.

Beiu, *> . échasse.

UalelU(Am.étiiiim9B^)t skaUUe^skieleUe,efkitleUe, i>etite éebelle. HuU, hamU, / 9kiaU^kUlU^e$kieUe,ekieÙe, écttelle.

Uouvûm {vint lil^$e, ge- «^ru^ii, «flKwrûm, écottviiioai

néi, elc.,<,auachés à une H

' pcnAe), -, -

HovUiU (iMTMse, l»abi), ^umceUUe^ e$koutelie, écourette. ffif/f^, skufU,ikigié,ehu/Ur,ckifll*r, siffler.

Ifair/, / <l(Mr/« Àmm^ retkwrer^

récurer, écorer.

Ifop (£oovai^cefit, MUTé de «Aof ,jdk4^,e«lca|»^, re«JMq»rV ^^1^

nuludie), - ^ ^ °

Uùiue, Aoiue^^kàr^^ tkoréê,

eieoreet écotet.

t

Je povnaU eo çiier des eenuioes d'autres, oo s, c et eh se trouvait dans le milieu àa. vo/A : Pekon^ poimoti, mokonn^ omiîsod, dikou, de* chaui, éikein^, descendre^ dikox€ure,4éctimatt.

Même epénûoo mr kt mots germaniques. J*ai dit que b tritm moo- l<^se d^ m0ls eo sk, tf, aly était Cm! iKHiiée cbez tes li^$eots;mais oo eo retrouver qttdqaes-WMawcTb a»pirée :

Bardé, kamr^, àutréer^akarétr, écewder. :

BiUe, ^ êUitt, ÉtkUU, tkUti.

B^t ^dtùUf dumr, etkomrfétXMir,

Btmmê, ail. Scfaaume, pnmooeez tkeum, eskefnte, ucume:

dbaume, schuim (pronooeex

skeuipi), . Boufiée, ikouflée, eâtoufUt ifkim ewm

Ctfmftf ccompf*

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#

LIÉ— LIG

iôl

HufUm^ êkafUni, etcafioUe.

Hifyif ikaupif.eikaupi, échaupi.

Hwi (ereofer od éguut, canal

soulerrato), ikoré, eseaurer, exhaurer.

le.

\

rént de-

DOD- t 00

Qoe heskocoup de cet» mou aieut éié eniprunlés au bliu, au fr. ou a l'ail, pour t»ubir de» changemenls t»eloD le génie du langage liégeoii», je le concède volouUer>> ; matii Q*ei»t-il pas probable que la partie qui a imprimé la direction au reste, est autochtone? Tel est par ex.: //a// que M. Gnindgaguage croit un radical; nous aurions dit (>imultanénieul skapéitêkapé. Le« fr.,aprè» avoir dit, comme uou!>, eM:a{)é,en auraient lait, échapper, les Italien», sf;appare.Ou retrouve le mol en BreUgue, i»ous la forme achab. Quoi qu'il en ijoil, celle prononciation est la grande cause de b diflicullé ; il en ei»t i>ourtanl encore une autre qui résulte du l'abondance des dérivations liégeoises.

Le wallon de Liège est infiniment plus ricbe que le nôtre; quand nous^ n'avons qu'un mot d'une série, le liégeois a ordinairement la série com- plète; nous avons par ex.: Tadj., et le liégeois a, en outre, le subst., le v»i»e, Tadv.: nous n'avons que l'adj. (lau; le liégeois a encore flâwi, flauufif s'évanonir, flâwihège^ évanouissement. Nous avons le. subst. riéoi^ les liégi^s but, outre ridan, tiroir (qui glis«(;), rid, glissoire, ridâdei ^fssade, ridarU., glissant, ridé, glisser, ridègf, glissade, rideu, glisseur. Nous n'avons que le simple et un composé, le liégeois a le simple et plusieurs composés. Nous avons tkirer çt detkirer (les fr.'plus pauv/es encore que iious n'ont que déchirer) ; l«s liégeois, outre dahii, dihiri, ont le simple hU, puis un autre composé kihii (V. etcaré). (^m-A- qoefois b famille est divisée, une (»rtie liabile Noui»/une autre l.iég<' ; iMNis avpns ttoehon, Liège a ribroeM, nous avons con$lrand€ (serrer) t'A slrande (presser, y avoir urgence); Liège a dt#lratn<ie, déserr^, et rat- Iraindi, resserrer. Cep^udant quelquefois nous avons mieux qu'a Xiiége. Ainsi les Liégeois n'ont que eron et encore borné à cron^brè$, (x>ude, eron t'o$, vertèbres, nous avons er<m; subst. et adj., crombin/crombi, erowUfiuurif erombi$*age,

ËMmé^ ie« du Uaioaul ou keureA mille verges de 20 pieds ou 5im mètre», 5 décim.

I4|;érè, Vgerle. adj. léger, v. fr. liger.çl ligier.

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2^

2S9

UG-UV

I. c. a. lange de l^œ poor emmailloter le* eofud». A lAéf^fliifneraiê. M. Grao^lgagiiagè cite à cetlc occasioo le celt. apcieti lia.oa, qui, seUm Isidore, était un Sagum 4uadruœ et molle. Il aurait pu, daDf le celt. aetuel, troufer le gall. llemi, vdom, lialeam^« Ueo, Uiaio« lodtx, Uoteum.

ËÀgaitr, Imaêé. s. m. béeber, remise poar le boit ; latin, lignnm. Ea r, fr. signifie bûcheron, charpentier, il dgnifie aussi bûcher, de même que laignier et iû|ner.

Uané. s. m. ligne Jtoire qne^ Fou reboontre dans la pierre bleue. IM» rima.

. ÈÀm. s. m. lente, oeuf de pou. H o déi poux, il a dés Uns, U a s'^kémige toiUe^pleine braim. Refrain d'une vieille chanson. I. s. m. timon, ▼. fr. En foas-br^. 4ymon.. i. I. de ieM éeeourtau. lieu on se place pour commencer la paAie. En li^eois Hnehe signifte-gaucbé, gaocber, en ail. link, signifie gaocbe, v.lTr Ineocbe, loin.

litodhen, It— f. «. m. drap de Ut. B.-bret. lincett, linoelHêu, drap de lit, fr. Unceuil.

Iliwftwir. s. . graine de lin, V. fr. Ilgnnis.

IJ*ii. ce root est dissylablê et s'eraploye dans la chanson des entants lorsqu'ils veulent Eure Vélér des hannetons :

. LfON, LHMl! ** '

« Praind tés alUs, tés ailes, tés aUes, '• ' iMm,Uon! PriçUn tés afUs, va-t-ein su C pont. . #

A bo bon^ à bo bon, meunier, vlà vo mouiin gutbriUe.

Ondi^aoMi:

Ail bsif sm bo, mmnier. (Toyev mewtiêr.)

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_■- » j .

mm/ww^, Uwe.ê. f. poids de llQfiSj^mereerle : elle se divise en 16 ooees, ronee en 1)9,1/4,1/8,1/16,1 /9S ; le Prtti %^ grains. Elle égale ea kilo- gramme 0^465542.

14 livre d'çrlémie «e divise ^ deux «arcs. Le Mare ea é ooeet.

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icer riEe (

LIV— LOO

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Tooce eu 8 esterUns, VefAerlia en, i ferlins et le ferliu eu 8 (^tsmus. LHe égale 0.491762. Ir

La livre de pharmacie se divise eu 12 onces.ronee eu 8 dragtpies oti^gros, le gros en 5 schipules el le scrupule en 20 j^^ainn. Elle éfg^ 0. 279405

ÉAvr«r. v. n. t. de jeu de balle ; envoyer la balle. Ne vi(^ pas» coninic le fr., de liberare, mais de librare.

Mvrette, s. f. moule,ea forme de de' à coudre,pour qo^iiurer le beuri «-, le fromage.

I^S^. <&• grenier j{ réduit {j recoin I caclielte ^Frameries). En bas- bret. log ou lok^loge, cabane de ceux qui gardent les trou^ux. Kii gallois, seloOtDavieSyllocc, angiportus,angulus,lloche«, lalebra, latibu- luffl, llogawd, conclave, aula, cella, armariiun, ecclesia: caucelii, iiiler- dum abacus, locultis, loculamentum. llawgell, cella manuaria, eu alLLixii , irou« en lai. loçus« lieu.

JL*ger. V. a. t. de jeu de raquette. Ut volant est logé, quand il eàl lancé sur un meuble, une croisée, etc.

B^gftmuié. adj. habitable (Boriuage) ; beaucoup d'adj. eu ables i^c changent en at(^.V.martau(«.

li«U. s. m. lait (enlantin). . ËmwàwÊftr, v, 9, nommer. Lomm' em vo nom, dites-moi vo(ré\noui. Oermanisme, mot-â-mot, Namen ueçaen. Les AH. plus encore q^e lus Monlois aiment le pléonasme : la ballade de Schiller dit poëtiquèmif;ut : der GfÂ^r grikbl eiu Qnb, le fossoyeur fouoyt une fosse.

Ëjmm. adv. loin. /( aU ausii Ion df chiz mi à ehet li, que dC chez \i à çhes mi. . ^

r. ▼; n. farder, diftîrer. I, l»»gir«, s. m. musafa, lent, paréstieux. ^

I. adv. lottgtem^; de tovguement. Erié dl lai quain pot féléJfoudmrerUmmain, ?/

|jifâ>t« U Ipéhe, barbotté on bourboiie» «- tA fr; dans la signi- flcatioiidepièce, m(Mt;eau, lauibeaui^ - 1 ^

Ëjmqmm. adj. reliché, fatigué, moji, edéinliié. Du fr. loque ou de l'alL lodker, mon. Comparé à i<i««ac:.. Ë4»%mi. ê,m* IJM<te. »^ (y hoqéH. A Liê^UtikeU, b.-lat. hoquc- , tQs, hidt. Il f ft aosii bik en bfet., mais il signi/ie chatouilkmeut ; tji y a M aggliaination detart., comme dans (orteil^ (a8ip(i<fiiM<

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LOQ— U>U

I. m. cadenas. En fr. pièoe de fer que sonlèYe la clenche, eu V. fr. luquet, eu bas-lat. lucheiuin,' it. lucluiUo; le v. Scandinave loka, Kigniftc verron, le y. fl. loke, clôture, FanglaÎK, lôk, serrure. La racine »e trouve dans le Y. ail. Lûbhau,v. fl. lokeu.

E«»f— 1er. V. a. laver une maison avec me ïè^ue mouillée. Eu fr. rerouer le loquet. , v ' »

'|L»ftte. g. f. petite loque. En fr. petit morceau. . ËjmtpAm.i. m. mouron rouge, anatjalliti. AU. lockeo, appâter, attirer le» oiseaux^'' -"v. '. ■•■^:- '■''''>': '•■■■*» ■,■-'#---

ËMvUm, 9&mfiw Ëj»Hmm. a. m. coucou. Du fr. loHot |} oirgeolct, petit furoncle sur la paupière. V. fr. loriot, méorie Higniftcation ; en ïié- geoia, Torgeolet se nomme oriou, enespago. orzuelo; eu lat. bordeolus, petit grain d*orge. VI qui commence le mot est donc véritablement Tar- ticle, on a dit d'abord Tortau et |»lu« lard el loriau^ comme on dit el nmk. y. lamplumu^ loquet, e{c» °

Wj9wipéêiBà €êtâr^i^f. a. k mégère (aux yeui^ elairs).

liM. ^^m. «st |dj. t««Ntlére. a. f. le féminin, peu usité; est ordinai- rement empidyé en plaisantant. Mécbant || malicieu:i^j{ vicieux || débau* ché il v^rieo. Ail. los, vaurien; dissoliir Ce mol n*est^pas toujours employa en mauvaiar part. Une fille dit à son aman#:. que (et tof.<Que tues pressant! Ck>mbien tes yeux sont ardents !

liMrtrle; s. f. tromperie || polissonnerie. V. fr.. bftdinage.

t<««tr«a. s. m. petit to#. M. Gnuidgagnage dit' qu'à Li^ c'est au contraire un augmentatif. . "^^ '

Mjvi. s. m. pof de 4 pintes. T. employé par les (aucbeurs dans leurs marchés avec les fermiers. Ils demandent, d'ordinaire, pour faiùcher un pré d'un bonnier, SU Uve, »ié lo^ sept livres, sept pott de bière. -

ErtWifii». i. t, eutller à potuge. r- à poL cuiller pour tremper la soupe. auhrain. B.>lat. lochea, bret. loà, ciuiller, loâibot, lobot, grande cttiH^, gall. Uwy, ail. LOflel. Ce mot, quoiqu;^ très-usité en t^rance^n^ pas eucore reçu la iMJKtioa ji)^ yAqifd^iiiif. Ââi^^pmraéU^ fmmakt^.déf

fii.t colttentt (fenne huehà» vV^^^ ^^ "<?'■ ■;,'^- "' ] i^^': .. '

p. f . m. qMi ûilt «fimbé^iie pour tromper. |[à logi^r en li^eois, est uji imbécile puremenl: fT tin^iemêD^ Ce noir djl^ M. Craodgagnage. vlenrdu «éfli ÀM ll^tMi^ 4e raocien comté ^

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LOU-LUM

Logne, âttns le LuKcmbourg; mais il y a pravr'rbe i'ran\"iis pt'U usité: (a#e le Jeaa logue, qui 8tgaifle faire riuuoceui. Bab-bret. luiiatl, niai».

liouker, louklé, loakie.v. a. et n. très-peu employé à Motii»^ niait» fort' usité aux euvirons. Kegarder, examiner, guigner, lorguer, Flam< iookeu, anglais, look, fraoçais, reluquer, v. ail. lôgeu, luogeu, regarder, iri. locbd, vue, gauscrit, 16k, voir.

Lioard, dle« adj. lourdaud, stupide, inhabile. Kn tr. lourd signilie pesant. ^Pour lui dbuuer la liignir. Iirallone, il iaui y ajout<T quel(|iie chose, par ex.: esprit ; cependant on s'en sert quelquefois au lig. poiir signifier qui manque de finesse, de grik*e ; mais b; y. (r. u di^ au propre lours pour sot, bébéUi. Ou retrouve ce mot dans plusieurs langues : FI. loer (pr. lour) lourdaud, loiiren, duper, lrom|x;r (v. lurelle) brel. luur, ^ros, pesant.

i '*p'

Jeune, êl lourd

On appveind loui lét jours.

;■/

' -LioatU». s..f. t. de jeu, de toupie. Une toupie lait enne huile quand l'Ile s*échappe de la corde sans touniier ou lorsqu'elle tourne sur une' nutt'e partie q|ie son fer. Eu liégpx)is letue, signifie fausse couctijp. CouUe vient-elle de là? FI. lot, goth. blaut,jactus.

ËAmvmme. s. f. louve. ,

|joay«. s. m. lienï^y. fr. loyer. "V

Ëjmmfffr,- V. a. lier. V. fr. loyer.

ILiOWNlIvelte.'s. f. fefoW, fiUe stupide.

i«èv«l adv. là, au loin, il dérive sans doutt' par corruption de,,là-baut,

ou oitflux de, là-van (val), «

^^'ËJÊfèfÊ.n. m. tricheur. Par antiphrase dn mot fr. loyal ou simplè- mî^ 4e; lieur dont an u fait une bojure (Sl-Synipborien). A Liégè bri- pad^K^uffeur. ' ■;

li#yt»ili. m. Ucou (Charleroy)/ »

KuMcçMi, HHMtt. ft. linû^D, escargot. |[CQnihal qui a (jeu le jour delà kermesse sur les places de Mons et de Wasmes en cômmé- mon^lm de la victoire de Giles de/^ii sur .un dragon qni u^nait'sou

■^ .

/

250

LEU— HAC

repaire dans les marais de Wasiiies. On lui donne nom parcequ' antre- fois les chabourletUê (v. ce mol) faisaient le lumeçon, c'esl-à-dire tour- naient coniinuellei^ieni autour dès coiobattanta. V. caraeole. Y. fr. lime- çon, limechon. ^^ . .

■jeij^HMr, Ivner. y. n. en irer, approcher une lumière H ▼. a. exa- miner k la chandelle, au grand jour. Lumer s* m, placer des oeufs . entre son œil et la lumière pour s^assurer qu'ils sont frais H v. imper- sonnel, faire des éclairs, V. fr. lum<^, leuoier.

ÏLnmerHêf, loMirofto. ». f. fèu follet. V. fir.

liiiB^. s. f. vertige j] caprice || idée subite. Qpée lunée etl-èe qui vo preindf (fùel'f^price vous passe par la léle. Le (r. a, lunatique.» ^ iMretle. s. f. chose légère, sans solidité, «ans valeur,' loque. Se dit surtout des vétemeiaU oii parures de femmes. En liégeois^fiir2«(l«, fl. luer, lor, lange, chiffon, lenren, vendre des chiffons, colporter, frauder, d'où le fr. leurre, leurrer, déluré, v. fr. deleurré.

EiuUif . s. m. cercueil. Clo (f luiiau^ petites maladies qui annoncent une mort procbaihe, symptômes d^ dépérissement, avant-coureurs de la mort. V. fr. lusel, luzet, lusi9u, espagn. lucîllo, tombeau de pierrç, lat. * locellus, petit lieu. ?

■imqaettc. t. f. fllléloocbe.Lat. loieus, borgne, v. fr. losc, lousque, lus^ue, fl. losch.' ' - » ".

I. 8. m. jpetit tapageur, r/ ^

■•.V.

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Éilt^-éÊÊii, 'wÊ/MÈêl it.tti^, maman.' '

. adj. et s. soiird y sournois. Leâ liégeois disent <qui n'a qu'une oreille) et pojir sourd. j. , ...^.,:.}:T "*' grossefaute, gros péché. Liégeois malu^, baa-

|U. âaiàer, |BÉtiii|î4i (w dont la lourdeur Indique celle de ^a faut«^

|||.i,1Qi débauché, aniatenr de eoti)IOB« Ce ^^^^ i|o euphémisme. ^ J jttéir» inventé pour évher le mot ignoble m...

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257

WUuokÊàle. $. (, mâchoire f| Joue || figure énflée,4férorinéc jj lluxion à la joue. V'. fr. maiselie, niaeseile, joue, oiàchoire, basque, matheia, joue, i NaniBr, à Liège ma«a<«, Ut. tuàxil^. ^

Mfltéiber» v. n. manger.* "*

WÊmtMé V. a. mélanger (Cbarl^roy). A Liège mahi, arm . meski , me&ka , tat. miseere, miscuiare, grec yuV^M, fuywm^ poloii. mieszan, v, ail. medc- jan, ail. moderne migcfaen, angl. yo masti.

J& laisse à d'autres le soin démêler la provenance immédiate d*;rNa- Mi.Tout ce que je puis dire, c'est qu'il est à regretter qu'il fasse lacune dans le patois de Mons et des envirbn^T Le h liégeois donnant ch à Cibarkroy et Namur, ikyex% Mons, si lb mot nous était resté, nous aurions eu à Mons maiker\ aux enviroiis ma^fkié ou matki. C'est peut-être celle l'orme matker, se coulond'ant avec le français masquer, qui a été cause de sa perte.'On-r^trouverait^ probablement le mot dans quelque antique lan- gage d'Orient. ' ! Maeliic. s. f. papier, bois de réglisse, etc. mtàchés. '

IfadUdc. V. hoquet. , Maelolte. s. f. grumeau. En iiégeoîs.massueVpommede canne, bosse .Via tété, manque ; c'est de ce dernier mol,qurreprésent<{ un tnslrumenl propre à briser le chanvre, que provient le mot liégeois, lequel par exten- sion a éi^)rimé tout renilémeinl d'un corps solide. Les moniois ti'en Koni ensuit^ emparés pour désigner un cor|;>s demi solide au milieu d'un liquide. Le jstéi pourrait avoir nne autre origine. Les inatora (lâii caillé) pnovénâiitduV.rr. mat, V. fl. matte, metten, redisent eu quelques loca- lités mofe^ol^e. Il h*y^^ pas jofn jusqu'à i^

MadMteir («'). V. réfl. se grumeler, se caiilebofer.

M«e«Égmigfl. 6. m. micmac, manigance., intrigue, c4)llu8ion,^ manœuvre, tripotage. Cest probablcmeol une carr-uption de maqu'igno' luige. V. fl. makeleur, courtier, eutreinelleùr, vs^lL mabhari,de,mah1ion,. mMChHiâri;iat,nifngo,igr.>«7v*Av, m* d'esclaves, ' i. MacMi^liiM, BMMÎliÉtea^ «. m. p. parceltes suie qui tombent des cKeminéeii sur le linge étendu. On peut faire venir ce>mot de macula re on de maebnrer. Mail madrarer l(ti'^éme|Mttrrtiit bien ne pas prov«$nir j^ vairi^ langues ,du nord offrent V. Item, maselie, le v.

IMt. maska, tache, le v. fl. luaesebèieW, masciielen, souiller àe suie,- IliM* nastara, souiÙer, salir^ «

30

/

f

i58

MAD--MAti

le. ». f. h^initoti d'an grand nombre de |(«rbos ptooëes de)>out àtmn un chaflop pour compléter leur dr^Rsiccaiion | demoiselle oi^ bie pour enfoncer le» pavéi ; fr. terme d4^ poots et' chauKsés , danle ; eu: fl.^ ail . dam, digue. . ..■■<'. ./^^i^aïuHjff .•i^^i'i.aW

UlUÀil ii< ffl'j travée, o^mi^airtimont d'une grange, d'uuei^^i^c, intervalle eofhprifr entre deaisommiers, deux pilier». {(t« de juu' de ffourf^au,'' ipoftitiou vis-à-vis d^uff Kard, «Bas^lat. manfblun, mafolo, mafio; mafia <fuf m trouve, selon M.- Grandgagpa^e, dans le texte de In loi'Salifae, 5»'et 4*>.testei ";_ ■^^^•v■ îi «{» r- . ••,^, ^/,.- •., .,*;,j > -. ,.r .,- lf «IpMlér («*). t. p. «élaqbièierr^^iQaeKHeF unpeu;' ' ' flf «IprAii ou «Mirie nia|(i;:mi. méchante femme dont on cifrayi^ le» enfanta. Provient probablement de mo^itoi^dana la signification iiàmU- ;l*•|ié^'Vi'le■root•»■IV«^It;f'p'^)i^3tt■Kur'^if«.'j'f■"■^»l 'f/n: nu^UnoUi:^'-,' ':';^^m;-' ^|4l«grll«. w^l; Margueriu; || douille», èffdn»iné.iÂNamiir9n«lfai7)'t> est une femme acartâiro, àcepo|nt qu'il en est provenu un diiUon sin- gulier : one MofriU et on 'Zabiafrimu dantér l' ditUe divin ^hiean^t- fta, une Marguerite et un Isal>eau feraient danser le diable.iiitMi6>wti'tui à aiguilles/: ' ;••;'.: i. ,-. .;ji.')... ,. ';ï^,.i-,:-:^i' ,

Toute» les langues V touli 1^ patois ont une tendance.^ clianger les ooms propres en uoms communs : les Allemands ont Uans et Niklas; let.français'biiiiodème^ Nice, Agnès; nous avons^/ouftcfi, ilagrile,.elc. iiefait général existe ;:llàiUDe raison d'étro ; un bommë a une qualité, ilié surtout un défaut proiioncé (on sk)ecupe toujours beaucoup plus des défiants que dfss qualités, tant on est naturellement bon 1) Cet Immme devient terme de comparaison, on dit i il ei^t commejin tel, puis après un certain temps, on change de figure, on dit : c'est un toi ; eomote nos poètes, DOS orateurs qi^4i|fiBt /biieç ;, ili«Diiib»ti^ CQmi|^9ïdP^|pj»f#,4*f<^nt

; ; ;^ ' Imiomptable taureau, dragon impsétu^X^,,:; :ru:n:r- .

■^^'hilfi'éifu/i i,i|,v^v^- #a crmii^. •e.recpurb*,, ff/lf^^m ^^tm^t-fàm:' ' *

{Ù0jj^0gliil^ ènneMagrUe

miM ^i^é^iÉble^ iàêfàéU^ité,^ tfjrbariiisrae et one Hagritf niitinurûiee ressemblante une mégèM. Le nom de baptême nous donne l'assuraiiç^ d|4lilt;«i^if 4p'irfiy#^fc-i| 4l^p4,^;•ët lia ii^fiti lit,^fBMif

of.

lUtfta

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É**^

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UMi-Hfdl

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qal ctevient ijrpef II s'effaco coiupiètemem ol les ctyinolugisies vuiii fouiller en «liant dans les |>rofohdeura «lu cetliqno» du gothique ci ]wui- étre <)u sansci^it. Si l'on ne connait pas l'hisloire ûu mot inouchunl, on est Umté (le penser ^ mouche qu^ a assez l'air d'être racine, car inouuhc se dii aussi pour .espion, et cependuut -ce n'est qu un dérivé. C'est tou uniment qu'il y eut un recteur de ruuiversité nouMué Mouchi, connu par ' son zèle à dénicher les protestants. Ses agents furent d'abord nonuuéi» les aflidës, les alguazils, les sup(j^ts de Mouchi ; puis ou trouva bon (Vy substituer le nom de nioucliards (i). C'est bien pis quand i| s'i^git des chosfis : un événement fait sen^lon, un mot.le signale; si Tévénc- meut s'oublie, le mot reste pour fa|{;e le aé.sespoir (l(;s éiyniologistes et quelquefois leur faire rendre les arréls les plus ridicules. Je pourrui» signaler trois ou quatre de ces arrêts dont la comparaison du nionlois avec d'autres dialectes m'a fait découvrir lu liiusseté. Je pourrais eu égayer mcl"ihhîctcur ; mais j'aime mieux qu'il les découvre lui-même dau.v cet ouvrage, ne voulant pas offenser des auteurs encore vivants et bailleurs fort rocommandables. Je dois faire un retour sur moi-même et songer à l'indulgcnee dont j'ai grand besoin.

Le root magrite signifie encore pâquerette, bellis percunis, petite mar- guerite. V

MmgfîUi relii«. s. f. reine Marguerite, aster si nensis.

IHahomcl, uiabonmal. s. m. La nuit du i" imi,, dans un certain nombre de villages, on va peindre une figure d'homme au blanc de chaux «ur la porte de ceux qu'oi\ veut livrer à la cisee ou au mépris publie. Cette figure est ce qu'on nqniiue ein . Les voyageurs nous dirent que ,de nos jours eneore en Espagne on remplit de poudre un mannequin et, qu'apvès l'avoir promené dans les rues, on y met le feu et pu Je, fait aauier en l'air en poussant des cris de joie. C'est aussi un ihahomet. Cette coutume remonte au temps des Maureji. On peut croife qu'elle s'ac^mpa^nait sur les portes de marques par lesquelles le lanàtismé

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(1) Ctttfl hlfltel^e dat conrt««rtit p»r M.BclielMr. J'a4nit« qMl'ak. toit oral «hoUi. Kh bietit prenon* celol Stnu. Oa tit tênU d'aller chercher ane racine ail., «t «*«•* le nom de i'fn teatèar d'uiw coai|>o«iqo0 imitant le (U4iiMukt;. V. ((i««<M».

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^

340

MAH-MAl

signaUH les Mànrcs de conversion suspecte et qu^eHe a élé importée dans notre pays à {^époque de la domluaiion espagnole^ bien qii'ii n'y ait jamais eu de raahéihétans chez ,uous. Les paysans espagnols (|e notre temps ne coimaissent pas plus que les nôtres l'origine de la coutume. Les nôtres croient à cin rapport avec le mois de mai à cause de la ier- minaison en m#( ou .fii«<. Ôe Tépoque choisie. A Mons lo nom de -^ est perdu. Mais on barbouille aussi le 4** mai la porte des dunnénéê. Cela s'appelle un mai et n*6Si peut-être qu'une abréviation et une dégé* néresceueo du mahoumai. Quelquefois on coUe, en place, une imoge représentant un mari battu par sa femme. La plupart des durtnénét arrachent l'image ; quclques-unM^ntOurent^ d'une illumioalion et de guirlandes. Alors vient, le soir.llptour du quartier qui prononce un discours grotesque au milieu des rires de la populace. J'ai vu plusieurs fois la cérémonie dans ma J^nesse. Je ne sais si eUe existe encore. V. durméné.- '-:''-'[' ^■■"'^■-■''■i' ■■_ ■:■■'' "■■ ••

Miibonl. 8^. m . acajou; le Swetcnia mah(jtfoni est souvent.fi cause de sou bois analogue,, confondu avec i'anarcadiuiiTqui «ist l'acajou des ébénistes. ^li véritable acajou dès botanistes ^st un cassavium.

M*l. s. m. badigconnagesurlesporte8,laBuitdu l'ornai. V.ma/iomef.

Mr|. mouAl. àdj. mauvais. / sain mai, il exhale, il s'exhale une mauvaise odeur. | Siinl •— , puant, s. m. Mitii * été «nployé pif les Trouvères. Brct. moiicz, puanteur. * ty

llalgaoHkt, «te. s. et adj. un peu maigre. , Mata, puuit mala-Maki. dodnez-moi. Sans doute par abréviation de, donuei;*m*cn, que les Moiitots prononcent dannex-m'ain. Il y a en outre main, très-usité à jcmmapes, Quaregnon, et Abréviation de com- main, commou't? Maintvo êU» eo là. Enfin» il y a un troisième main en usage aux mêmes communes qui signiAe, seulement : y n' da^ main gti' clionf, il n'y en a que cinq. * »

MAkM. s. m. l. de Jeu de flèdiÉ. , MalMle, ■mImM. s. m. inorceau de bois qui supporte IHk^haffmidage des couvreurs, maçons, plafonneurs. tro d* mainte, trous pratiques «u- d^sous du toit d'une maison pour pouvoir établir un échaflaudage. Ou a oublié que maisuie a signiflé maison eu v. flr.;, ainsi tro d* mainifm (nuî de maison ; mainfM' est une fhinclsatioa; ; X- t^t' '."

'^ Malagé. s. m. aliments, nourriture, repas. ^ maingé n' profile gnié

^

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MAI— MAL

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à c' bielle là. Cet animal ne fait pas prufll de t>a noiirriiuro, il îonte' maigre, fa&le. ,.

MaiBgM*. V. a. manger. V. fr. meingier, gulh. maljun, lat. niandu- care. V. mier. '■

ll«l«lére. 8i« m. pajroi, côté, muraille. V. Tr. manière, maisicro, lat. maceria et maccricsJiiHir d&ctôture ordinairement en pierres sèches, celur-bret. moglier, mur, eneeiulc de vH|c, de chAteau, eello-gallois, magwyr, muras, mactiria, masmte; de maceria est venu roaceriu, i- maçon. JJ

ll«î(NNi. ». f. pièce /qui sert de cuisine et de chambre ù manger dans une habitation villageoise;

Malle. 8, in.'péiriB. nuil. s. m. et mille, s. I'. sont i'rau(;uis. Le V. fr. fournit une foule de mots analogues : Mut, nieye,7maict (niucira;, miet, mëe, etc. '

Mallr^. 8. m. es|)èce de Ûlci pour- la pèche par lequel un barre une rivière et dont le» inailles très^grandes sont elles-mêmes garnies d'un lilél à mailles Unes, en forme de 4>oche, dans lequel viennent se Jeicr les poissons épouvantés par 1^ pécheur. . ^

Mli|kée., s. f. frotnagâblanc mêlé dorcrôme ou de sucre. Lçs Ail. désignent sous le nom^e makcy un mélange de crème, <le hu< iv, de IVamboiséti, de grosellles^de fraises, qui se vend dans Ich et»uitnincls, guinguettes, aux environs des villes. On pourrait peut-être ratlai^cr - à macloUe» Diez tire oe niot de roegue. V. mi^niau. On trouve en brei. maga, pourrir, dont la racine est mac ou mag (Pelletier), en gall. ittr^oi altilis, magu, uutrire, magwueth, nutrimentum (Davies). Ou pourrait encore' prendra la dernière syllabe de fromage, 1<> g prononcé dur, hI fromage, malgré son apparence latin*, n*en provient pas (v. frouni^e).

Mtik^rmé.y.einmakimé. '

MbikriMi. s. m. rhume, encbifrénemenl, oppressiofi. A Niunur, ma- ckttHmt ïftel, roacberio, oppression eu dormant, caucheiiiar.-de ma< ha, inac'bacha, accabler, opprimer. V. maquel. A Liège, mark, cauchemar.

Mal, WUM. (y n' peut), il n'y a uucuu danger. t

MàlflJe (y /bi). le temps est malsain.

MiiliMlleii. maladif, y. fr. \

Wél-apfH, wwrihfuiprte,' mtm «pprl. a^jr ef s.> iwperiiueni. Voici un^ chanson dans laquelle ce mut ligure ; -

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'.' Ek ! tfU0 (mère), fai n' fucké çui m* ^fir<<

£t n\mé Imiffê gnîé ditrmi . ''• VttM ett lair», mal aj^jrrir, iMiye n puckf: tranquie, TudéItiretoutC'kémchrx ^

^ ^a rftff'ra Hfr fOHtfff (gjjialrr)-. ^ . - ' ' ' '''<■■'■ .:■ " V ..■'- ''

MalMigkt. adj. ^iffidie (Chal*!^^). A LUf^e, mdûhi, maùldulii, (r. mal-aisé. ; A ' '? .

r. s. f. {Miiindfère, petit ^li; o^ les «wçrriers nifeiicA^ \«m p|iii . l>Uo-brelon, malehm, mail, vlia malha, fl. mad. Foi -^, faire un repaK, c'esl-#-dîro onvri F . C^f«f f fctrmfn rf#t —, c'e^t um \6ic do perd i- lioB, c'tfttun aobcininéliieni à ta ml8èÎK>. Ka \.4t. c'était le »ac des c^- puciiiH p9ur leur provision de voyance. " . / ' *

Mikltee. (y «). Il y & sortilège, encbantement, malengin. MaHm» aialhM., ■ÉaleMÎe. adj. adroit, habile. ^

il|ill«. adj. <|ai n'a que le'^m. t. de jeu de balle ; mauvaise, diass^^o hors des eordes. En y. fr. on disait mal, malle pour mauvais^ mauvaise. Màl#t, Uy 8.' m; et f.-babiilàrii, bavard jffeenseur (j qitîBppliquc. FI. mattoot, gotte. tn v.fr, bourdon, taon. li«kM«r. v.n. parler beaucoup II se piàtodre.' " ' WÊéhèim.^6. î. impM sur. Liii bière, le genièvre, etc., soWle gouver- nement autrichien. {Cn fr; exaction, abus de pereeplion. MalMMear. i^ereeplenrjdiHi maUôlei.

le. molÉOfuin signifiant main : tùbie »p«tf. Tiens bien tmi

main, ^i«-tu

-■ /'

l«dk. 8/ f. vaclie, mot*à-mot, mère aurait. /M«n. s. m. maman. . ' . " *

■ÉaabMMT. 8, ra.| membre du cènseil de fabrique d'une église.

V. ait. muoiboro, pjwocieur, vèB3ntdc,,muut (prolcciion) cl berao,

porter, V, fr. mainbotirg, lutçur, prat(S)téur,^b.-lai. mandiburnus.

MMili«iirn«r. v. n. manier > remuci;<,ji^- force, seeoiier, agiter,

bousculer.

■■•»«*€. 4* kBilclMî{«i). habit b£> r - ^

' -MaMlaëfiir, ' «itéBr» mmi wlier, i>itwi ii> ." ▼. arWnacer. V. (. naauacer, manÊ££r,ibas*lal. manaciaret lat, minari.

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MmNlr. V. marxijf: . HawderlfUf.- s. r |>oii(c inanii». lM%jpJ«rllrr, in«n<lerli<»,tiniin«l^rrl4'. s;, m. n);iiuicli<'r, ^.vlllit'( . V. fr. jnaiulier, iiVamlricr.. «T

Jiià«^.'a<ij. sale, iualpro|>r<'((;iK»rl<Toyj. V. fr. inau-iut. 'IHîmê^. s. f. re q^ic j»(''ut U'iiir la lualu j tM'lM'vr;ui : manif d fil<\ ( rlieVî>au de fil.. Bas -lai. inaiiala. \'i fr. maïut».

]N«Ae«lé. s. f. saleî*' (CharloroN). V IJ( gc, mnxxi, iiutu^si, sa)»-. obM'«»iic, »»(iMÙ(<', sa(»»l«', ol)s<<'iiitf. . lllanelt^. s. ('. inain-cliniHlc. ï.u l'r. |»(»i};iitt' «!•' U'V A'iun' NaiK lie, tMi . ^Ian|;ci^ns-10ttl. s. lu. p. pois ou IVv*' doHt 1:^ < onm-s pruMiit

cire fliaiij^n\<;.

iMâolaulo. adj. nianiahlf, I.M'ilc .'i i:iaiii<M- iltorina^ci; rt>in.inpi</ i|ii<' los adj.cii ablt^se r()rm('iil«»u^iu/f. Du n slc.c 't'>l la (oiain- dif v. lui {iiv^o fr. on y disait : rcdoublaidr, vivaidc, viv;iiil, (-(tl|taid<', « (mijmI)Ic, laiile, eslaiile.-

Mannéké., >. m. pclil li<>nnii<\ On «lit sonvriil p'tH ; uuA iin pni|nl«- au (1. l

Maniquc. s. l. cro^^sc d'imi^onurt' jj vo (\uo Timi saisit avi-c 1.» iii.hii, POI^ikV» de oortaius inslruHU'iils ; lat.maiius. J.u fr. ('ti-t iiu iiistiuniniT de savetier. ' ,

Manoi d'^hnote. s. ni. boulou d'une porte (lîuriii.) V. wmnù/»/* .- . Manov. s. n». «'-Iranijer qui eonirulinee à irav;rijler aux lioiiiII<rt ■^' abréviation de manouvrier- . " ''''4k '

*1llan4|ae (i n p'rut). cela ne fieiit manquer, il ne |)eul manqiK'i . \ uf— , à quoi tient-Tl, à quoi inanque'-l-il?» IHanf^. s. r. pt^i u^ilé. 5il'>n<'K<* il "lanne ; w so dit que tj;in> <• proverb<; et probabicmcnl pour la-rinie : '

"^ Vaulmieujcplfins'mansc . ijjuè plein $ fanff.

y. îl coûterait moins de le cbarger que de le cassasi» i . jpiaBte. s. 1. raanne If mantelet. V. fr. ^t~v, n. . Manllé. é. u. (Borinage). grimaces, contorsions, nrauvaisVs faVon>; corruplioQ de maintien. V. mornia/fe. Ce serait >ans doute aller eber cher réiymologie trop loin que de la prendre dans le.ba!k-brét«u. min gau (simagrées) ; d'où ie iaAguedocten, mingauelan.

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3

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MAQ— MAIi

Ma^ne. 8. f. uHe ; peu u$>ité. On I employé |)ourtaut au jeu dYpingIc : pointe cçnle moque., V. moqué. Maqaer. v. a. frapper, slupéflcr. V, $tQumaquer._ .

Ma^ael. g. m. iiislrumciit doul les enfaiiis se servent pour crocher.

^A'-. ce mol )1 chapeau en corne ou cercle de fer au boni des flèches.

Fr. macque, lustrumciil propre à briser le chanvre» Kn liégeois, ma-

n quew, srgnifle pommeau, petite b/>ule, léle. Mak est un radical que lc&

, un>'' rapportent au çelt., les autres « l'hébreu. Il a formé une foule de

mots : maque, moquer, maca, peul-<itre, moquée, macloite, maeloler,

mukriau,tloumaquer,einmakerné.

Mmrmehe. 8. m. p. vase, limon, plantes aquatiques à demi corrom- pues, boue d'un étang. En liégeois, marasse signiHc marais et limon, en ail. Morast siguific marécage, en fl. marasch, moeras, v. fl. marn^sch ; moer=lie. , , .

INarai^Be. s. f.- bruyère, lande, terre aride (Ghiin); f, IHaraille. s. {. maulle (Jcmmapes]r CVsl sans douie le fémin n de maraud.

lllarlM*laa. s. m. coussinet pour placer un tourillon. « Mareolte. s. f. belette, animal. Eu fr. t. de jard. Y crie comm^ enne . V fin couche.

HÊmrgQÎ. s. f. pie. Marguerite. . ^

JUargottlctle'. s. m. gosier, gorge, estomac. Tou H passe jia . Son^osier ne refuse rien. V. mot fr. enfantin, lat. gula; en quelques patoiàfr.'^laire passer par Angoulénie.

Ma;rgai|n>er. v. a. tourmenter, inquiéter, dépiter. A Namur,

marguiné; en v. fr. margouiller, ioiiler aux pieds, b. ail. marachen,

fatiguer, harasser, v. fr. mar, mal, à tort, brét. mar, difficulté.

k^ Marlaale. adj. pubère, en âge de se marier (Borinage). Dans Tan-

ciennc coutume du minant; témoin peu digne de foi à cause le son

bas-âge.

llarlclMiÉ'. s. m. maréchal g terme générique pom désigner les scarabées de couleur noire, surtout celui qui, à Tétat de larve, eslJe ver de farine dpnt on nourrit les rossignols (tenebrio moKtor). MortèiMu au brain, scarabée . fouille-merde,' scarabée scatophagc. V. ail. m^rahscalc, composa de marah (cheval) et de scalc (serviteur), <bret. marc'h, pluriel ancien, marc'haou, cheval. '

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MAR-MAIl

ii:.

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^&,^

s, laiil vWr

Marie, s. f. scrvanle do curé : c' ÇM4 gnulc à Marie, »//""' </•" ' f"'"'^

Vnffrontéf. jeulic fille effronU'O.

chuchoUe. jeune fi|le rencliério.

i'eimblavée. femme; qui fait rcmpressce. ' ^ *

gripelic. mér-haiile femme.

yroghon. femme grondeuse. . .^

/ordonne, femme impérieuse.

rouf rouf, femme qui fail tout à la liàle.

lalomce. femme malpropre, ^lébauclice.

salope, prostituée.

tùulàuye, tripollc. femme qui tripoite.

qualcr langues, femme qui scmWo avoir qua| babille.

magrau. méchante femme.

bon bec. femme qui a la réplique vive7l>ru(ale.

Jenhc^ Jacqueline, fille facile.

lll«rl«e-^al«e. s. f. coccinelle (Borina{»e). Ail. Maricn kàftr.

Murier. v. a. épouser: il a marié el vak cù' i viau, il a épousé une fille enceinte du fail d'autrui. , ,

Marjosef. s. f. Marie-Josèphe.

.Markié. s. m. marché. FI. merkt, v. ail. manliat, nian liot, ail. moderne, Markt, celio-brelon, marchât, cello-yallois, nianhiiad, foiuiii, mercatus, nundinae. »

Marie, f. marne. Pline dit que le mol lai. merj'a f'>( vomi <l<' la Gaule. V. fr. marie, b.-Ial. margila, gall. mari, merga, lasfoniiiiii, hici. marg; fl. marghel, ail. Mergel.

Mariette, s. f. terre marneuse.

Marli, marlier. s. m. marguiller. V. fr. marlier, sacristain, mair- lier, marguillier, b.-lal. marrelarius.

Marlolae. s^f. sifllement du vent à travers les fentes des. portos, que l'on représegle aux enfants comme desj^nomes- ou farilômos, poiir les effrayer.

Marlaette, merloette. s. f. femme qui espionne, qui vent savoir tout ce qui se passe chez ses voisins. A Naïuur marlouuulic, belette, à iAon^umercUe. . "^

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MAR-NAH

' Mannol* 8. vp. prunelle (de l'œil). On lui f^ donné ce nom, parco que, quand on rexamine de près, elle serl de miroir pour réfléchir noire propre image, mais réduite aux plus petites proportions qu'on a compa- rées à celles d*im marmot.

Mannolte. '^. f. papillon qui ne ipeut voler.

Maraouser. V. a. et n. inquwter, murmurer. Ça H mùrmoute à s irt>((0. Cela le tourmente, l'inquiet};. V. mot fr. dont la racine est pro- bablement le V. fr. m^ mal, à tort : et disl el rei : à niar crcrez Mar- silie ; brel. mOT, diflicullé. y'"^

Maniloiiffe. s'. f. souflet, nlornifle. .

Marolle*. s. m. c'e^l le langage d'une partie assez bornée de Bruxelleset particulièrement du quartier dit les Maroles, d'où son nom. Je n'en parle que pour justiOer un peu ce que je dis à l'art. Rouchi. C'est, je crois, la voie la plus ordinaire par laquelle nous viennent les mots néo-flamands. Ce langage, qui agace les oreilles deâFr., est cepen- dant bien plus intelligible pour eux que le wallon, sinon de Mons, au moins des environs. Il contient assez bien de mots fl., quelques mots wallons, souvent avec la qonstiuctiou german.; il contient aussi un^tii nombre de mots qui ne sont ni fl. ni. wallons, comme, scramouye, escar- bille, caliche, jus de réglisse^ scouflin, copeaux, etc.

On a traduit en marolien la Table de La Fontaine : le renard et le cor- beau ^orit voici les premiers vers. On jugera que cela ne ressemble' guère à notre ptois :

Kelche corbeau, sur un sXek stampé, Tenait, dans s* bec, un plate kèse; Ketche renard, par le flair attiré, ^ Parla celte discours, etc. ' /

- ■' ' /

On peut entendre des phrases comme celle-ci : Vcnaîe une fois, comme un brave, avec moi dinaiye, «ntends-tu, mon ami, s'il vous plaij. Cette singularité vient de ce qu'en fl. \fi seconde personne du sing. est lainéme que celle du pluriel. J'ai entendu récemment, près des Minimes, cette phrase curieuse: Ces poêles z^aime bien, lu dédans tout brûle dehors. I.e premier membre se comprend bien, il n'y a d'extraordinaire que la construction et la prononciation fl., mais pour comprendre le second

y

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MAK-MAS

il7

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membre, il faut savoir (jue la prépos. ui(, qui traduit: drl^oiy, traduit (lussi : tout à fait, tompljîlemcnt. '

' Marone. s. f. culotte. V »' lève^liève, iève avant que i dlnlr n'eusse mis se n\aronne, il se 4ève très tôt. hier à s maronne, avoir peur. Elle à s' , être paillard. Prainde sfs cauchcs pou ses maronne, pieiidn' des vessies^poHr des lanterues. I^l. ma», maris, mâle. V^U'uieiii du màl<'.

Marou. s. m. chat m:\le< ^ .

M^ronler. v. u. crier comme les- chats en rui.'l"i}j;ur. rccnercher les femmes, chercher à se marier.'

Marouner. y. a. culoltcr.

Marqoelenle, marquctainle. s. m. vivandier, s. f. vlvandirre. Les AH. disent Marketender., i^esdii^tionn. ail. alirilm«Mit l'oii^inedu irtot à l'italien iiiercadante, qj|f<, lui-môme, provient du lai. lucreari. '

Alarae. s. m. mars.

^ ^^jr ■.

î^y S^ marsc. cru^ivti, caud mai, I -Tout vie l souhait. ,,

i " ' . .

Martiau., s. m. marteau. Lat. martellus, bret. marzon, ^'all. iuwi- Ihwyl, màlleus,.tudes. ' . '

Marlico. s. m. t. d'injure adressé aux enfants. Kn liégeois siii^c, V. fl. marleke, dimioMtifde mari', grec, /ict^ruxop^, Ir, martin. . ' Masinqiie. s. f. mésange. V. fr. masenge, bas-lat. mcsenga, v. 11. meese. t ,

IMasner. v. a. maçonner.

Musse, masqncrade. s. ni. masque.

Massou. s. m. canard mAle || sournois i| avare {1 riche, r.al. mascu- lus.

^^Maslelle. s. f. galein*, croquante aromatisée avec de la cancllt'. ^. fl. morsleile. Celte pâtisserie nous vient du pa^s îlàm. avec son nom.

Alathleasalé. Mathusalem. Vtj^uxc«>nm«.^'

Magtoqae. s. f. pièce de deux liards. Malgré sa physionomie ail., Je niol nous vient du nord de la France. Lîr estda lomnée de deux pièces de 10 c. unies par des doux ou liigrafles pour jouer au bouchon. Elle a cours pou r^ 20 c. ' -

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MAS-MAT '

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Mastonelié. s. f. capucine (fleur), cresson indien ; il. maslurKtf, csp! mastuerzo, lat. nasturliuni, cresson. / , , "^ ' .

Matière, s. f. Ce mot est à la tcrit^r.<^ur désigner le pus, mais on Femploye guère seul. On dit purulente. V. fl. materie, qui vient probablement du fr. ou de notre wallon.

Matin, maiitiit, lue. s.' et adj. coqiiiir. En fr. espôcc de chien et' înjifre pop.

Mattali^«. mol-à-mot, nt'attends-je; je suppose, j'espère: Y n' lïa . pjUy m'allainje. J'espère qp^'il n'y en a plus (Borinage). V." metle. 'Ce rnalt^inje revient aussi souvent dans le disj(Durs que le par« (parait) des liégeois etj^/^v^ des môntois. ^ Mate. adj. moite, humide. Mat en';frrsig|viu; qui n'e$^pas poK. Lor- rain; madi, bas-la(r.-mattus;galî. mwyavhum^>ialio,insuccatio,madefac^ âo. Diezne veut pas que moite vienne de n^adidus ; iilc lire de humectus. - Matonner. v. n. se couvrir de matons.

liatonnié. s. m. v{orue,>boule-de-ncige, viburnum.

Matenp. s. -m. p. raoisissure^en forme de grumeaux sur cerlaincs liqueurs et parliculièremenHa bière. Eu fr. matou signifie caillé, réduit en grumeaux. Avec ce caillé on faisait dans les villages une préparaiioli culinaire grossière : . . *

Il y avo(^enne trouye, ain revenant (V llyon ; ., Elle est d'allée loger tout droi au noir niotitpn.

De^ridaine (ier) hola dcridon. . Elle demande à l'hôtesse «' idle avoU<lcs matons.

Deridaine, etc. " ,

L' hôtesse y ein d'à fait faire tôul*plein cin grand caudron. J^

Derylainey ' . .

Lés matons stion si bons, que f trouye ayale cl caudron. ^ Deridaine, 1^

' On « berdakié V trouye, on Va mi ain prison.

Deridaine, ^ ,

El lindémain à douze lieures, on Va mi ain guer sillon. ' '"* ^Deridaine, # i

/ . V jour Sa'près à bonne heure, elle a eu ramqn. '

Deridaine, >^

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ElapréçaloutJirsuileonl'alMnnidcMon.

rbafCnidé Mon, pa V fwrle de Derlainmont. Deridaine. ^

Celle vieille chanson clait salyriquc, mais on n'en connarl plus l'oltjci, que for^vaguemeni. ^-^ * » |

Matms. s. ni. niatelas. Fiam. nialras, ail, mcKlorne, Matra/I, Y- ail. materas, v. ff. materas*, arabe, alraatrali, cyinrique, uiàlli (plal), nialhrach (aciion d'a|t^ialir), port. almad||'aquc, prov. alniadrac.

niaturlau. v. macuriau.

Mau aisile. adj. mal aisé, difllcile (U<)i'.). \. malaughi.

Man (cKoi déi). avoir des dartres, des ulcères, i

Mau (avoi du), avoir de la fatigué. ,,

lliaa (at'ot). souffrir. ; , ^ \

Mail aln vie, mal en vie. adv. à contre coMir, malj^ré soi, av

i'(M'

dégoût. On rC baye criési mau ain vie que yard dés contribulions. Il n'est rien qu'on paye avec plus de, répugnance que h's conlribuiions. Envy (invitii^ est eniployé par Montaigne. A Lié^e eviss.

Mau, mal {Je n peux), je n'ai garde. 7 n'pcul , Il n'y a. pas do danger. , -

Mau d^ vénnre^s. m. mal spontané, mal sans cause e\térK<uo connue, plrovenant d'une mauvaise^conslitution. ^ " '

Maugré. prép. malgré |( s. m. on dit aussi mal gré, mauvais ^r. Dans certaines parties de la province, surtout vers Tourn:jy, les Iwa- laires se considèrent comme propriétaires, moyennant redevance inva- riable. Si le propriétaire veut 'changer de fermier ou augmenter K; fer- mage sans l'assentiment du fermier, il y a mauxHiià gré : de toutes sortes de crj^ies. La rigueur des tribunWc a fort amoindri le mau-

" 9^^- ' -o..- ,..-. ^- '' " ' " '

Maun^. %. f. quantité de grain que les villageois portent à moudre -nÇH une fois. FT. mouiiée, moulure."

Maunlë, maaific, monnie. s. m. meunier.

Manriane, mioriaue. s. m. nègre. V. fr. morien, v. fl. niooriaen, lat, Diauritanus. ^

Muavais, monvai. adj. doigt, panaris, || mal au doigt/ GernKi-

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. iHsinc: Les Ail. disent : ciD|;n bôseii.Finger^«ijKC b<)se lland liaben, uvoir un- mauvais do!gt, une niauvali c ijnaiu,pour'cxprimer, avoit mai au doigt, à la main. * , ^

Par exception à la syntaxe ordinaire des adjectifs, cri dit : àlrt^kié , mais alors cela signifle un cl |i eu enragé. Ain kié, est un chien ini- propre à la /;1iasse, etc. Ain monvaitinfanl, déirnonvai x'einfanU.

IMoilvài eonto dé. fàclidi contre; C'est encore. un germanisme. BôseVefiien, se fâcher. *

Hlaavi. il ne sq dit que dans cette phrase : PHytaiumauvi, quale quitte pou n'ain-louis^ paysan grossier. En fr. petite griye rousse, en Hc- ^ueoiSt^merk. Notre est-il malevisiis^uj'oiseau mauvis.bret. milwid, niilvid, mauvis et moWeUc, V. ail. muwo, moir&tté? ^

IMiiuvalseté'', monvufslc. s. f. méchanceté, colère, rancune; en

parlant des maladies, malignité; en parlant des évacuations, pus, sanie,

saburre. Jf a wuidié louiez sortes d'emm gàmbe. Il m'est sorti nue

° quantité de pus de lajambe. Ef ddigt tourne ain . Le mal 'de son

^ doigt s'aggrave. V. fr. mauvaisetié, mauvaistié. ' : ,

- MftxL s. m. Qt adj. débaucivé, dissolu, amateur de cotillon || abrév.

de Màximilicn. Il y aura eu sans doute quelque MaxJnrilien qui aura

servi d/i. de compai'aison, * . '»L/ '

ixigrogne. s. f. mauvais coup _ : \AliTaper —, se blesser. M. Grandgagnâg& écrit mafc£«u(jrrogfne' et explique le mot par coup de maeque sur qrd^ne (groïn). ^ ^

Hayear.(^e/a^o(). gros bAtou de fagot (major).

Mazelte. s. fi personne jeune, sans expérience, hiarmot. En fr. joueur peu habile.

Hebsit. s. m. .v. JÉMeeaye. s. m. coyon. Copinie mebsit=m€couyc, on doit donner /a 6»(la valeur ^c!^... - :;

lll«don. s. m», medionne. s. f. action de'

Medonner. v. n. donner mal les cartes.

Mée. s^ i. nrël*e. '

Mek {d'morer). rester stupéfait, muet. Mek et nek 's'en|ployént en langue d'oc : |V restât nec, il n'a'^su que répondre.

Mêlée, s. f. limite (Louvegniej^. II y a probablement inlerversiônjle consonnes : (èm^ff aior? dériverait du lat. limes. /* '

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MElN-MER

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Méitagè. s. f. fragment de poreelaiiuv brisée siirvaul de jmioi^anx eijliuUS (Borinage) || milbilier, mars plus particulièremcul vaisselle. ,V. fr. mesnage (ensemble dds nifcuW.es), bas-lal. managium. .

MencHHdée. s. f. mesuré agK^ire eu usage dans eerlaini; çanious de la province. C'est le cinquième d'un bounier. La wencawrfn' conlieni, selon les localités, de SOfà^OO verges, qui ont depuis 18 1/2 pieds ius-. ,qu'à 22 pteds. \ , '

Mendek. s. m; peri^onnage impdnaniNCiH^it la qualification qu'on

donnait àuliiifois, dans les villes flanînhdes, auv doyens des métiers. On

la* donnaii aussi pai» extension aux ouvriers qui avaient obtenu la niai-

irise. On n!^;se ^ert plus aujourd'bui du mot qu'en plaisantant Myn,

."Inon -{- dekeh, doyen.- "

Mener, menair. s. m. monsieur. Ali. mein Uerr, fl. myn beér.

Menolte. s. f: petite main (enfantin). ^^v

- Menllrlc. s. f. mensonge. %

Sleqaenne, mesqnenne. s. f. serviette |[ (lllc || dans quebims villages, appellation d'amitié adressée aux i)etiics (illW. .,.

- . ^e mot a soulevé de longues discussions dans la r^,Y.ue du ÎS'ord. On y voit que Ménage le fait découler de l'arabe, du syriaque ou^i^u chaldcen, elmeschin, miskin, meskine, meskin, tou,s de même signification, qui ont formé l'italien nieschino, chétif^ lequel a formé à sontoui-les vieux niois meschin, mescbine, ga|j£Dn, fille ou servante et Tadj. mesquin (on aurait pu ajouter l'ancien mot mequine). M. Aimé Leroy, dans un ouvrage inédit sur les femmes, fait Priver ce mot de Mequignies, village pr{'s Bavay, très fertile en bonnes servantes. D'autres le font provenir de mesquinus, mot de' basse latinité, qui, lui-même, descendrait de Ibé- breu mechinach, garçon, serviteur. Après bien des débals le journal- ciié lui attribue une origine allemande : Màdcben, fille ou servante, à moins qu'on ne préfère, dil-il, un des analogues en (lam., boll. etc. Cependant M. Grandgagnage, que ses grandes connaissances dans k;s langues germ., portent généralement à donner la préférence aux origines. ail., 'émet l'opinion que K; fr., Fital., l'espagn., viennent de l'arabe mas- kino, pauvre, misérable. Le mot .aurait été introduit en Europe par l'Esptgne. ; ^ " . /

Merdaillon. s. m. jeune blanc bec. t. injurieux.

Iflerelle. s. f. born^e; ce met, que je n'ai jamais cnlendii, est donne'

-> ■■ l .

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252

MÉR-MES

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par ]^. Grandgagiiagc, comme appartcnanl au'jHainaui. Il le présent^ comme, un dimin. db v. fl. mèçr, meere, terminus, mêla, limes. Y. fr. mfireaii>

Mérolte. s. fj chatte || t. d*aà^ilié adressé aux petites filics. Dim. de mère. " -

JMesplie. s. m. néflier. Lai. meWius.

Alèsqaaii^ adji petit. (Eugies ctliieux yoisins.)

MeiMliieiine. â vake. servante grossière de rermio.|Voiri los plainlos ellamenlhtioiis d'une jeune me«gumn« de Tespècc : *,

Que pitié d'elle enne fiyelle (fdlei^e),

Surlou ain stan granle assez.

Faut toudis coukié teuletle ;

Oh ! que (f vourou elle mariée i

(mais) faut toudis batte el burrc, ^ns djamain se marier

J{1 maison ne visaine "

Dj'ai vu ain bia garchonel;

y li fsou passer i migraine

A V toukié, à ^erloukiéJ^

Et^i toudis batte el burre, sans dj^maln cit\ravis(^e.

Quant elle s'ain va traire se vake.

Il est tdkdis tout d'iez.

Avec el pan d'e*- casake^

Pou li torkier V morve s' nez y

Et /ai.... et gnié n' gein pou m'rf torkic.

On dit qu' leu bancs sont tout prelte Et qui s'.ain vont se iihariev. Oh .' quée bin heureuse Tounelte ! Pourri djudois d'morér, . Et puis toudis, . . : /

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>/ y reimplirofirbiciilm^ ^anse poréel cras stoffé.

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\j} , : MES— MEIJ ^ ^55,

§ 'Et loul au mitan del danse

Y d'ironf Urlous saulrr, .

^^Imi taudis * '

V' .

.;.lllésqai. s. in. mégardef (Charleroi). A Liège : mehain, dëfaut,

manque. V. Ir. nM»schie|V niejàcliêr,- accidenl.

Messiei*, m'isié.s. m. ancien garde-champ,élre-. 1/^ n'ai ^ntVpu/ttim

quel kévauduni'sié. Je n'ai nullement faim. En fr. paysati qui^gariWles

vignes, les Iruils murs. Has-lat. messarius, gardeur de ifibissons

(messis). , ^ _ m ■; '

i^ . jlpestier. s. m. métier. V. fr.

IMetiérmaittç. s. m. jeu d'enfant qui consiste à faire, (kar dès gesles, . le simulacre d'un métier qui doit être deviné.

Mette. V. a. inetlrc. y. n. supposer. Mettons qu'y véra, supposons qu'il viendra. Les liégeois lui donnent aussi la signification de supposer et en ont fait 1 adverl^e mélanz. Vos irez, métanz:. Vous irçz, je suppose. 11 s'en suLl^q^ue de pourrait bien provenir le boraiu m'attainje. V. ce mot au(|tjèl^'avdis attribué une iiuire origine.

. Mette de cote. v. n. amasser, lliésauriser. v. a: serrer, n>eltre en lïlafce.^ .J , '

Mette da can. v. n. thésauriseï:.. Que f messe, mélisse.

Meta, ue. adj. bonteux, stupéfait. V. mek. Davies traduit le gallois meihu par : perire, deficere, errare, labi. Lat. metus, crainlc, v. Ir. mes- tis (Montaigne).

Meonfer. s. m. hanneton dont les ailes sont blanchâtres.

*Meupli. V. n. prendre de reniboupoint, engraisser, grandir (Thulin). Môpli, monpli, en liégeois signifie la même chose, mais ne se dit que des animaux. En v.f. monteplier, mouteplier, croître; multiplier? GM. mwyliau,'arm. muia, augere, iiiajoiari.

Meur, meurte. adj. mûr. V. fr. meur, e.

Meure, mûre. s. f. fruit de la ronce. Y. fr. meure, v. ail', mûlbcri, ail. moderne, Maulbeer, (béer signilie baie), v. fl. ei holl. moeibesie et moerheer, liég.wwîilfc, lat. raorum et morus, qui s'applique particulière- ment à l'arbre, lequel était inconnu dans nos contrées avant les Uomains.

Melirié, murief. s. m. ronce, rubus fruticosus.

Méttrizon. s. f. maturité.

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MËY-MIG

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Mteyan'. s: m. oi^c^ue l'on coupe verte pour la noarrUure des che- vaux. Ail. lilai, jeune pousse, jet. La désinence' au est diiniuulive.

Mey«arfindeur. adj. et" adv. de eomp. i^illeur, mieux. Mimr cin ' ' oncedebùnheurqu'ennelivedeHeinee. ,C, "^

, Mcifé. v^'n. tourner mal, empirer. Se dit àansJe Borinage, des plaies, blessures. 3/am<|}t, tnex^ù ou mèsel, signifient ladre eu v. fr^ A Monsi' balle au pain, à tâ.viande. ' -Meiièr^. s. f. T. nuiiïière. \

Mi.'pr. moi. V. Tr.

MlAmnilMni. s. m. sorte d'oiiematopée imitant le bruit de la nias- lieation'. Du —, des aliment^. Fat —, manger. V. cependant mter.

MlfNUiBt, te. adj. s'éloigne souvent de la signification fr.: Étée mi- rhcml cdi^te mi? éteis-vous fâché contré moi ? del soupe qui n'est nie miehânte. Voilà de la soupe agréable au goûi.

IMIeraiiii s. m. cnfisint délicatj malingre (Jemmapes).

Ill«. V. nie. •^ Miel, ne se dit que dans Oette phrase': Et jeu tourne à miel,canye am m»«I. Le jeu devient une querelle, une bataille.

Hier, jni|^er, negaer, mlmaer, meagber. v. a. manger. / vaut mieur qu'on V tûse que V leu nél' miûse. Si l'a mié T diape, ihtn ses cornes. V. fr. mignier, arm. meus, mets, yha muos, repas, aliment. Diez tire Tesp. mueso, moh;eau, non comme le veut Wachter, du vha, . mais diî kit. morsus, comnjie Tall. Bisschen, même sign. de Tall. beisseo, mordre. . -7 ' "

Mier, ailerre. adv. tout à fait, complètement. Mier nu, tnier seu, tout nu, io^t seul. V. fr.; lat. merns. M. Grandgagnage cherche à rat- tacher )n««r à l'ail, qui, dans tous ses dialectes, joint' au mot, seul (allcin), , mutter ou auttes mots ^mblables signifiant tous, mê^. Je crois celal)ien -

"■forcé,

lÉf^n. s. m. mangeur. (T ca, mangeur de chat. d' bon Dieu, bigot. .lli|^è*u, HtegMetta. s. m. cuvette sans manches, terrine, écuellé pour le laitage. V. fr., encore usité dans quelques provinces, meguë, petit lait. Pictet fait sur le mot megue une dissertation fort savante, il le rattache aux divefs dialectes celtiques et par eux au sanscrit. Cependant pourrait bien n'être que le v. ff. miO; namurois, mou, liégeois, moi«, v inuids, mesure pour les solides et .les liquides. ,.

V.

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Mlg4»t. s. m: inagol, pelii trésor.

llli0«teir. V. n. thésauriser. '

Mile. Ce mot est niasc. pour signifier la partie molle 4»»paiiiria mie. Bayim du --'. Hest fem. pour signifier petite parcelle. / tC d'avoà pa enne -t-. Ce mol, au fém., ne se dit' qu'avec la négative; on ne dirait pas : bayez mlein enne . Il faut aloi^ se servir du dîminutif-nit7«/(<>, . miette. -^, soit m. soit f., n'a pas de plur., milelle en a un. M. Scheler a peine ài^jiccépter, pour étym. de mie, le lat. mica, à cause que mica ne signifio pas la partie du pain entre les crOutes^ maisi petit morceau, et il est leuté d'adopter média. Notre mile masc. répond ^ : milieu (du pain), mi(^ fém. et mti!«Ue répondent à miellé. V. mi«e/(n.

Jlliletle. s. f. miellé, parcelle. On renchérit bncôrc sur ce diminutit' en disant : enne petite *

Miliea, miyen. s. m. t. de jeu de balle. Joueur placé au milieu du jeu. Il y a uji petit en avant et un grand en arrière.

Miotie. s. /. Marie.

Minêk. 8. f: el m. lieu couvert pour l'adjudication du poisson. s. m. celui qui adjuge. excl. par laquelle ou s'assure l'adjudication,

Miiiseker. v. n. vendre au rabais ebmme le fait à f minck. Flain. mincken, amoindrir.

llinette. s. f. chqtle. En fr. baquet pour iMeltre le sable à briques. Il petite chatte. A Mong" enne est grande ou petite.

MIboo. 6. m. cbat || s. m. p. [>oils || plumes || duvet || fourrures || moisissure. Deins lei puns (f capron" il a dés . D'dos les fruits de' i'églanlieril y à un duvet. ne s'employe pour moisisshreque lorsqu'elle est en forme de duvet, comme sur les confitures. Les moisissures de la bière s'appellent ma(ofw.

Miraine, nirlaioe. s. f. aigreurs, soda, fer chaud.

MIretle. s. f. pénis d'un petit garçon. A Liège miaoiUCf. qui signifie aussi souriceau. AU. Maus, souris.

Miselin. s. m. parcelle, miette. Ça kée U' à —, cela èe rédùil en petits fragments.

Mtsseron. s. m. moineau (Quiévrain). V. tnouchon.

lllstaBflale la), loc. adv. de travers, sans ordre.

Mlle. s. f. teigne, insecte. En liégeois et en ail. moite; en fr. petit insecte non ailé du fromage, v.h a. miza. ' "^

M: ■./

â56

MIT— MON

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INitlimniMie. s. m. p. embarras, objection. Faire dés .

Mochè, mochowe. s. f. maison (Fleurus). A Li<;ge mohonne, lat. mansio, demeure.

Modle qaé non (amm)^selon mon avis, opinion, cela ne doil pas être. Att MODE? Qu'en penses-tu?

Moke, 8. iDpain d'ëpice très>-dùr coupé en forme de macaron. Les nous viennent surtout de Gand ; mais le mot n'appartient qu'au pa- ' tojs fl.; ott ne le trouve pas dans les dictionnaires.

iMole. 8. C moule, Torme. En fr. maS|Se de çbair informe produit de raccouchement. |] Jettée solide. Gall. mold, forma, typus.

Molène. s. f. p. plantes marécageuses en général, vase, Union, boue d'un étang, fange. Fr, roorène, plante aquatique, grenouillette. / t'a nouyfé deins lét -^, il s'est* noyé, embarrassé dans les plantes ma- récageuses. On peut croire qu'il y a eu confusion, car c'est le poiamogé- tonqui est dangereux pour les nageurs, nonia morènc. En Ir. on donne le nom de molène au bouillon blanc. *

Moler. V. a.' mouler.. En fr. molor signifie prendre le vent on poupe. , -

Molle bainde. s. f. mot à mot, molle bande, pièce de fer platte pour réunir deux pouces.

Monio ou momo cocoehe. s. m. petit mal (enfantin).

Mon {al), à la maison; répond à la prép. fr. chez (in casa). V. esp. en cas. On ne dira pas : bali n' —, il faut un complément : cl —du mé- decin a brûlé. On dit : V zande, V du cUré, on ne pourrait pas •dire el curé, pas plus qu'en fr. on ne dirait chez curé. Il est vrai que cette suppression de l'art, avant les noms propres, a été généralisée. On dit : r fiye Pipine, el àuernier Colat, la fille de Philippinr,'ie grenier de Nicolas ; mais c'est ui[ eutrainemcnt d'analogie, à moins que ce ne soit une provenance celt.,comme en f^thôlf^iTOieu pour hùtel de Dieu,qualrc flls Aimond. V. Diez, préface de son >Vorterbuch. ^

Mon. capîlale du Hainaut. Nous ne nous occupons de ce mot que pour faire remarquer que telle fut son orthographe dans le moyen âge. C'est ainsi quçrMacques Lesaige l'écrit lorsqu'il raconte que grande fut sa joie, quand il vit sur les murs de Ste^Spphie, à Nicosie, parmi les noms de pèlerins, celui de Xhan Potier de Mon.

Monclau. s. .m. tas, surtout d'ordures des rues. En fr. monceau

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E-ji;i'?«i««-

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signifia aussi las, mais surtout en parlant de richesses, «J'or, d'arj^m, de grains. Joinville employé le mol monciau. . l '^'

Mont. s. m. las, foule, masse, amas : ein monl d'arsokiHc. V. Ir. troupe.

Monteuse de modes, s. f. M"** de modes.

Montre de Dieu (au), réellement, vérilablenjciil : On n'. sai mi monire de Dieu gnic ous qui va quer yar .

Morblentte {al grosse). loc. adv. sans fa'^on, loul uniment.

Mordiene, mordieusse. juron borain. Laid . ^ Mori. T. n.. mourir. Ej mueis, moru: ,

Morlanne. s. m. nègre. V. mai/nanf.

. Mormoleak, moleak, moleak, niolcak. cri des m<*" de ni^uics pour annoncer leur marchandise. Il a lieu en chantant et se icrniinc en montant à la quinte. ,

MorninflTc, morgniaflTe. s. f. grimace.i*'r. mornine, soufiet ; effii pour cause; par extension, mauvaise manière, gesto'inconvenant..

Moro'n. s. m. mouron. Esp. vieux, muruge, v. fl. mU(M-, niuyi-.

Morpoil, morpoye. s. m. poil follet. Ce mot mor semble singu- lier; car le poil follet n'est pas plus mort qu'aucun autre. Il s'expliqui; par le dialecte namurois moinrpouyage et moinr signiliç moindre la fois positivement et cortiparativement) on y dit moinr cl pus moinr.

Mortasse. adji lernc.

Mort-terrain, s. m. t. de cliarb. terrain permi^able. ''

Morzive. adj. ivre-mort,

Moneharenne. s. f. perce-oreille (Bor.); la niusaraigne on fr. esi une espèce de souris. ■• ,

Mouchette. s. f. .petite mouché, moucheron |j imbécile. V. balau.

Mouciioi%. s. m. oiseau. Cl ain -^ pou /' cal. Il est perdu sans ressource.

Quée lemps,'dil F paon. ^

Y r faut, m V corbeau.

Non fail non fait, dit V papegai.

I gèle d glace, dit C begasse.

jSos mourrons, Ui i mouclion. %

Nos mourmns dain nos plumcUcs, cllcll i nlocllc

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MOt-^^NOtJ

Ardeme, «orAofi, Uége, mmAmi, ▼. fr. ÉMNSsoa, moisou, noassouv mmkeroo^ v. koïl. mossche, v. -i. ÉMiMcbe, ▼. «li. muftcbe, dialecte d^Aii-lâ-CkafMlie, noseb. Le pnnitif gêna, oei, dii Cl^nllei, a Viatrodsire dite lejAM-b^. Wfik b fonae de oiesiô me«iooist <d*où moisMD. Cettaiitti qitepink eltl||^lie doBaèreatptiicM fHDCHmU, flas^ taseakiui: De moisson» f t, ajoale-tHl, le dinÛB. awiMooBel «t par r-iyaiwpe laotsndt motneh rooineau. >^ ^

■kMMirée. J^ a'ai entepàu ki jboi qde dans cette phrase : f^i vieux fM* Uiltiméim del-^. Oa croit que . ugnifie meartre. ^

M«iB0». ». f. p. moafle. F). noAel, inapclxNi, .aU. Mnff^boll. 'mor. bas-lal. manaiie, gants foii€|va. *> '■

Mi»«J1ei<r, M««ffter. t. n. répliquer. L'sité dans le midi de b , France. Eac-^M ao dimio. de ««oaTer (les lèvres), moaveter? Est>ce du Ir.Bofe. ail. Malle!?

BNalMi— t . adj. mon, flai^qâe, ÊMie. Énn* réinwtimUuse, «tu naviau mwi$tu*€. V,> (r. mofflel, nioufflet, dont le simple -trouve dan$ Je bas- liBioasifi moHfle ^élastique^ meuble). V. oujf^. ^ Ce mot s'est peutnHre conposé de moH et de flasquev ^ >

' MMÉHa, ■«. a^. V. WÊtm/Uùte, dont en quelque^ localité île^t réqnivaleat ; de plus enflé, gonflé.

r. T. a.^nger. V. fr. moigner.

i]r«. Ni f....ni mouye^ expression basse ,ei ordoi^iH^ p<Mir dire rabsohirarât rien. *^

i. adj. mortenx. . I' ^

éjmm. s. m. morve, mucas des narines expâi- en une fois, crachat. Lai. macas, Ir. moocfaer.

■foakrta. s. n. moocher^,' coasin. Lat; mos4^, ait. Màcke, fl. miik. '. ' '■ ' ' ■' '

Witmîm. s. f. niSF^, crachat épais | &. m. cœur d^n arbre f iqoèllc. Lai. medulla. ^,

^ M>«lettc. s. r. ponlie | artKulation | joictnre de memWc; Ka fi*. ^, partie d'un don dP^iseau, petit coquillage. lai wum ém^ tournés «mw- Uuei. Je sois Inisé dans lod^ les membres. D*oà peat-étre-Mo«i«f*dains b signification de. harassé. Molette en fr. est une |raiM|e pootie servant dans les mines. V. fr. demQ^ier, déboîter.

s. an. rouet. ' > *^

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MOr— MOI * i ,!.

▼. u. travailler au iMMirriquel d'une bouitlicrf . Kii U préparer de b soie au moulio. « . ,

Ml#«il«>lr. s. f. ^Ue qui mouline. Remarquez que dans le flonna^r les adj. Crançais en eur, vvallons en e%, luruieul Vur féminin Vn oirc. comme à ValeneieoDes. (V. le dict. Rouchi par ik'rart). ^

. HcblMi. s. m, ver, brve d'insecle. Gall.,nK»lt, ver, goih. nulo, teigne, insecte qui auaque le« laines, en roooiois* iNt/f , (i. luol m, ver- moulure, molinen. vermolmeu, se vermuudre, lai. vcriliiculu», de ver- rais ; du dimin. lat., aurions-nous fait remioii/oA, comme un dit vcrnioHiu, . puis abandonné la première syllabe? ^ious disttus tnou/u des rters ou simplement momtu. Moulim n'est. pas syu. de ti>r (V. ce mol . L«> mot -r-. employé seul, s'applique particulièrement a la larve de la mouche a viande, la grosse mouche Wtue. Ou distingue le blanr —.la lai-v»' du lianneion; et â queue, la larve de la mouche M^atopliage, celle des li^i d'aisance ; el m«ulon d bo, ta larve du caprieunl^; a odeur de ros4\ il Faire, (ai moMltm ou dés moulons, bouder. Fmre à t'panct, bouder i»oalré'seo ventre. .\II.M'limolleo, bouder.

II««Ih, me. adj. fonenîéot gravide la p«Hili.* ven>le J venntMilu, perfiédé vers ij Éitigué, harassé, tn fr. pulvérise, froissi* de coups. V . mouUtU^ ' ,

■•■^^B, HÉ»»!»*, lerine injurieux qui s'accompagne ordinaire- roen^de répitbèle laid ou vilain. C'est probubleineul une corruption du mot fr. moineau.

^,7 ll»B^«ct. ^. n^. émouchet, mouchet, oiseau de proie. Fig. homm<- rapaee, adroit jj joueur beureux. V. fr. mousket, v. (f. moscket, uius« cket, bret. moucheh, irl., éeoss. musg, rousgaid.

ÉÊmmrûrem. s. m. meurtrier, assassin, personne cruelle. Les ail. disent Môrder, les fl. moordenaer. V. fr, mordreur, meurtrier, niordrir. assassiner. . * '

«..^JlMifauielter. v. a. et u. ruminer !| màrlier beaucoup. .Vo rake m mau^ eue ne^mo^rmacke pus. Notre vache est en danger, elle ue rtHiiin*

•.V. a.tramer, préparer j| gronder (Boï'.j.Maiile^lrame. ilett«.'^s. f. looule. s. f.m,aiière fécales t. d'irg. mouscailie dérive v. fr, 'inoQ!»se^ loéQie &i^- : nM«sse pour le guet et braii pour )es $^rgen-

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MOU- MOI

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(adages de SoSon de V^e)." Il esf à peiilyrqiier qne^le» l.jempniiilés a Targol ne 80Ut guère employés qu*eii vjlle. Si leonot argotique c«t rê|)andu ilans nos villages, on doit soupçonner' qu'il a été plutôt prêté qn>m> phinté. cette remarque est api^ticable, quoiqo'à un moindf|e degré, aux . mots du bas-langage.

il«aBkeyoB. dUEèro moukion en C9 qu'il ne s'applj^que qu'à la morve du nez et lym au mucus de la poitrine.

Movskler. ▼. a: moucher. Mouskiex voties, om t $' tnouèUcra. Marie: ^o.fiyt, ou elle te marifra.

M«éii4««lt«r ou BitfMkeller. v/-a. crib^ H percer de coups déchiqueter. Jlou«f«i«(<T n" porte à rf' eayau, jeter une nuée de cail- loux contre une porte ; du mol mousquet ou de iketter-mou.

M^umti. s. m. iponsse.'Lat. muscus; bas-lat. muss^la.

M*a|jir4e, nMfiUiade di^^«|pad|ilii. s. f. moutarde de capucin, cochlearia armoracia. FI. mostaerd, ail. Môslricb, racine, m|>st, moût, lat. mustum (yinum). isl. mustan), it., port, mosiarda. |

MMiUinlelle. s. f. plante avec la graine de laquelle on faill la mou- tarde. Sinapis nigra. '- ll«alje, aietjie. t. dc,chai>fi. houme impure, pesante. On donne quelquefois ce nom-à la terre qui se mêle àla houille en Texpltiitaut. .

ll««llc. s. /. montre, édhantillôn || menuiserie qui sépiire I acheteur

(la vendeur dans ut^c boutique. Baper del mouUe, donner un écliauiillon.

E$s fiyé-là bayedel moutte, celte fille étale ses charmes.

, Moiiiitrer/Bi«afrer. v. a. montrer. On n'a fok mou^reTle ftfùà,

s' char là, cette viande n'est pas ctiile. Mot à mot, on n'a fait que fui

. montrer le feu. - ^ .

MMiyaii, mayaii. s. m. adj. faisant au fém. hùtelle, inuet,lmuetle. V. fr. muea, rouelle, liégeois moùtrat, mouwal. Dans les diuiogiiés de saint Grég6i|re (x»« siècle), on .trouve mueàz, féminin muclle. Gall. mud,. mutas, eliBj

M*ay«B, jièMillioB (D' cabïàu^. s. m. tranche ^ de cabillauti; peub- éire de^oignon.X , f ^ ji0.

"iHtMuie. s. f.mouV, mié^ç. On ne dit pas comme en fr.: faire U moue; fair' tl mptcse ; n)ais bien > : fair ienne mouze. Bas-bret. mouza, ' iKKider. '^ / «V ,

vai^ atoseau , visage d fig. grognon. Bas -bretonT

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iniisei, pluriel ii)iiS4'ilan, diali'Cio «le N'uime-;, morztvl, pliir. njorzfn ll.u lia.y-lal. uKUtis. ' - .

Moye s. f. meule (de foin, tlo ^rain). FI. Hiiiyt, lai. moles, l)as-bi miitlio, V. fr. moye. las, monceau, anjas. .M. S«lieler rejelie^ r»iyjnol «lo moles el adopte relli' de mciula, <limin. de mêla cône, pyramide!^^

Meyeler. v. a. ametiloner.

Moyenne, ée. atlj. riche, qui jonil d'une lortune aisée.

Moyenner. v. ii. trouver un expédient, taire un arrangement. ) n <i^ nu moyé (T moycn^r avé li, nul nio\én de s'arranger avec lui.

Atoyeni*, moyé. s. m. p. aisance, richesse. ^-.^,

M»yet(e. s. f. dimin. do moye. Nu s'af>|>lique^ pas au Itin. (t^^lA*' mttau de céréales. £rm<?ti«Vin . ^

Munl«, se. adj. mauvais.

Mann, mùyaa. s. m. réunion d'une cerlaine quaiitjii'- de mulquins (v. ce mol). V. fr. nmyol, tas, htunceau.

Ilnelie s. f. lieu dans lequel on cache II trésor cache. V. fr. iniice.

Mâche ou uinchot. s. m, jeu d'enranls dans le<|uel on cadie quel- qu'un ou quelque chose. V. ca/iama. , ' . Mneher. v. a. cacher. Musscr est employé par .Moptaig^jg^Mc.

Mnehelainpo. s. m. régal clandcstiu, ce qui ca est l'ohjet. Ce mol es» composé : -mur/ie-f-fain-f-pot " (cache ton pot). I.a syllahe. tam annonce qu'il u'c»t pas chez nous, mais dans le nord de lu France, ou Ton d'il tain pour ton. Nous aurions dit : murhe rll pol.

Muchelte. s. f. cachette, jeu d'enfauls. Diminutif de mxtchf et mu- chot. , '

Tous ces mots, ainsi que le v. fr. mus«er, muccr onLh«Sucoup occupe les étyra, il y a, en elTet le vha nmssil, clandestin, le hivl^. moucha, cacher fe visage (Ilostrenên). .Ménage tire musser de ^nussare, parler has, Barbazau de amicire, voiler. Oiei du mha sich mu7.en,"se retirer dans l'obscurité.

Mochenn^e, nilehenaf:e. s. f. glanage.^

Mnebeher. .s. u. glaner. Kn^iégeois, meliné, ,^

Mnebon. «. f. glaiie. En liégeois mehon, v. liégeoi.s n&xhnn, v. fr.. messon, bas-lal. niissonum, lat. niessis, moisson. ;,

Mnée. v. moye. » '

MnftUin. Am Borin. muMi^u. Dans quelques villages ntaiiilji. s. . , - 33

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III. i. de Itouclicr, réjouis.Hance, jarret des bêles de boucherie. A Liège miMfai, réjouixuince et tibia. Seloo M. Seheler du lat. museutus, soris de gainbc (gtoss. lat. rom. de Lillck' ^ , .

MaM. ^ m. mesure dei. capacité pour les grains. Il contient six raxières^ la raxiire deux vatitaux ou vatêiaux, le vaueau deux quar-. ii«'rs, qii.ilre pintes ; valeur en hectolitres ou setiers de 5,2033.

Mttlqnia. s. ml petit mont de Toin ainsi disppsé, jusqu'à ce quïl soit assez StKNpour être formé en muyau. Muyt en flamand signifii» meiile et (»n sait que,aaprès le génie ail., les diminutifs se forment par la termi- naison chcn. .V

llar A. m. t. de ch. espèce ilc roc moins dur et moins cassant que le roc proprement dit. \.rpe: V n'aiatam ni dmurnidrffr, il ne Comprend pas du tout, il ne veut pas comprendre. || Plancher d'une mine dont le toit se nomme roe. Je doute fort que de mot ait un rapport d'origine avec fr. mur, latin munis, car il n'y a pais d'analogie de 'signiflcat ion ; roinmç el mur se délite avec la plus grande facilité à l'air, le nom pour- rait bien venir de l'ail, mûrbe, friable, peu cohérent.

l^îirc, maret, nenrc. s. f. violier jaune, gifoflée de muraille, < hcirjiuhus cheiri. On donne ce nom à cette plantie parce qu'elle croit volontiers sur les murailles.

Muriaa. %. m. t. de chart». mur formant le§ parties latérales du cUquiiige: V. ce mot. V. fr. muriai x, mur.

Moser. v. n. frare du bruit avec la bouche, chanter sans desserrer les délits, huer doucement, commejbnt les écoliers en classe. Lat. mus- sare, mussilare. En fr, muser signifie s'amuser à des riens, elc.

Nnstanflatto. v. mmanfiûHe.

IMatUui.^m. partie du cbu du bœuf peu estimée, que Ton. vend à bon marché ; T/esl une confusion avec muftiau,

MnlterBe. s. f. tanpinée, taupinière, petit mont de terre formé par des taijprs. FI. mol, taupc'-f- lierne^ tertre.

«Mallernc. {sHnti C —.) avoir une odeur de moisissure. Est-ee <IUë oe mot se rapporte à mulieme? est-ce que la terre' des muliemes a une odeur? ou bien se rapporte-t-il au mol suivant qui à la même si- gnification? ^ , f

ilalrl. moisi, avoi ain gou éC mu^ri. .Celt. bret. moueltr, rance, niQisi , moûellra , i^oiéir. rancir , fl. muf moisi , mu(iheid ,^ moisis-

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Nurc. V. Ir. iiiucic, muiiic. Les liéj»^'ois ili->ciU moulii ptHlr iiimi lilier. ^

Mynlèrc. s. m. ^adouo; ali. Mist, ordures, luinûr, excréiiictiéb

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Dans nos villages industriels cl beaucoup de vi^llage8 agricoles, ÏH [ireiid le son i\e jiçb : puk fail pungn, pan fait pagne, vin Ciil vaingm-. (^hevallel altribuo le sou <;> èh 7r. à riullueiiee néo-cell. A Uinrlie les mots eu AN se chaugeiU en awk, aai; galant (amant) devient à pe«i' pns galawe. A Fleurus les mots en om, mn, changent en Own, ainvk, benion , devient presque bcniowe, ceindrai n presque ffjnrfiricç.e'est un vieu|it rote des sons gaulois. N s'employe fu^phoniquement pour éviter riiiaitf^s : il a passé pa^nein^biau /rau; il n'est ici que faculLalif ; il est d'oblij;ali(>n dans vo hhothme, leu neinfant. N tombe dans les mots eu icn : rir, bié, kié, dé, vie.

Ha. interj. ej d'arai, na! Kh bien ! je veux en avoir. ,,_Maclleu/ease. adj. qui se dégoui*; facilemciit, «fillicilo dmis lecliuiv des alimunts. V. fr. nachiéu. nacbeus, naclius, répugne, prov(\<iaiil du lai. nausea ou de l'ail, nascheu, être friand, gotb.. hnas(ivuA .ujou, di- lidial, en liégeois neroi et nareu„ Pourrait aussi être un dérivé de tiak, <'omnie nareu vient de naris.

Mak. s. m. odorat : il a du —. il a le nez fin; fr. reHadir. V. fr. nasque. bourg, naque morve, lai. nasicus, nasus.

IVakier, Maker.îltakler. v. n. fureter, se mêler de tout, reganler ;i tout, faire comme les cbiens qui cberchenl la pisle^3^oMrTu«/iTr et ernasquer. ' ^ . '

H'anan uu nannan. (faire) faire dodo, dormir (enlaniin) ; laire lu nanna est une expression lloreutine qui a absolunienl la même Valeur. "Sané eu liégeois siguifie dormir ; en fr. friandises, sucreries (aussi en- fantin).

H'anba, it»e«Midj. peureux (Cor.).

Man^e dié kau. (elle ain)èlre en nage; ce ne doit être (|ue-lr V.. h . en aguc (en eau), v. aiweu. é-

îlaBjçer. v. n. nage ri

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NAN-NÉE

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IVante. s. f. tanlc; v. nonJc. Lat. anuta.

Hfar. 8. m. arc; à force de p'arler de l'arc avec un pronom poss. tmrCaty ette n'ar^ on a fini par dire el nat. Pareille chose a lieu pour I>lusic'ur8 mots dans toutes les langues. s c

I¥a»e. s. m. nez, surtout gros nez; lat. nasus, al^Nasc.

Masol, Ilaxol. s. m. petit nez (enfantin). \^îi«liire. s. I. mauièr^ritbnnéte de désigner Te sperme ; il y cji a beau- coup d'autres qui ne le sont pas du tout et que, nous ne pouvons mcn lionuer : ypttfrd^fott/ 1' . il a une spermatorriiée.

IViia^i. ad], fatigué. V. naw. A Mon^ on dit Jvran.

Haa)^. n^blc. Je ne donne ce mol que pouf faire voir sa pronon- ciation si éloignée de la pron. fr.

liavia. s. m, noyau. -^ n'est etnployé,* en ce sens, que dans l'est du Haiuauti A Liège on d'il nawai, ce qui semble nelre guère que lechan- gcmQ§( habituel du fr. ai^ en e ou ai (V. tau), lat. nucleus ; cela me pa- rait plus simpli^que d'invoquer l'ail. Nabe, le fl., holl. naat, naef, nave, moyeu. * ' ■» *

IHavian, navia. s. m. navet. V. fr. naveau, n.'^aux..

Maw, naa. Cet adj., usité seulement dans l'pst de la province, est fort diflipile à prononcer ; il signifié paresseux, accablé, iàbattu, privé ' d'énergie, comme on Test par ex., dans la chaleur étouiïauie et la ten- sion élecUiqne qui précèdent les orages;. îl diffère de flau en ce que l'état de celui-ci est plus soutenu, tandis que celiri-là i^t esseulielle- meul passager. Nuto en liégeois signifie mou, lâche, fainéant, nâhi, . 7i«u/ti, fatiguer, laSser, gêner, importuner. M.'Graiidgagnage fait Venïr" du lat. ignavuâ ou bien de la négation, -\- du mot liégeois dhe, na- murois auje^ aise. 11 hfpporle aussi le golh. azi, azcts, et les paral- lèles ccll.: gadhel. âthais, bret. eas, aise, corn., aise, bret.eas, ez,aisé, corn., aizia, faciliter. Je m'étonne .qu'il n'ait pas pe^sé au fl. ifauw ; cet adj. siguiAc^étroit, mais le subst nauw veut dire géue, hcnau-weu, oppresser, accabler, henaud, accablé, étouffant.

liée. s. f. t. de cliarb. ligne de jonction des combes du nord et du midi, partie la plus basse d'une couche de houille. £n liégeois, limite des coupes de Iwis. V. layon. Il s'en suit que H née de Liège n'a pa^ de rapport de signification avec cl née de nos charbonniers ; c'est li noter, on fr. noue, qui çn'a un. O'ic je fasse bjoji vite remarquer que les didion-

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naires liégeois ne praseuttfrTpas ce mol coininc lermc de uiiiicur, ui;ii^ eoinine leroMî iisuei. LTacailéniie dé(inil noue : ojadroil se reneoniniil les surfaces inclinées, de deux combles. Ce mot a ujje double soukhwc ^lir V. ail. nua, nuona, îlu breton naoz, canal, nr>e(f, noued, goullièrc.

N^ fat que. conj. à hioin^ qne..

lié «allf. pléonasme.

Mépié. s. m, néflior ; lat. mespilus.

Heppc. s. m. iièfle. V. fr. mes[Ue, nesple.

-Méren, nareiLadj.,à peu près synonyme de nflf(j>i^provioni peut- être de naris, d'où nariuo^»; ricreuxo^Tjgrcux anp-^riieiujeul au \. Ii . jCt signifient qui vomit faciïen^nt. A Liège nartMs/Na<T<>i,'(iifii(il(' dans le choix des aliments. ^ ^ ■"

Wérle. non plus ; ne se diuqu'au village : ni mi —, ni nmi nou |iiji>.

Mërié. Rien; c'est surtout un mol de refus (lîoriu.); main "/h inonidu. .VeriV, donnez m'en un morceau. Vous n'eu aurez pas. Oi^ jumii ju^liliei "cette apparence de pléonasme. Dans l'origine, leV. fr. rcn sigiiiliaii chose et «jlait fem., comme le lat. rehi ; il ii*em|torUul jamais avo< lui l:'i négation, il iallai^l'ajouter quand on vodÉuil lui donner la >iguiiiea(ioii négative. *

Métier, v. a. nettoyer. V. fr., neileier'; lat. nilidus, gall. iiilliiaw, laver, sanscr., nig, nellover. - -^

Iliade, gnialTe. s. m. gamin, polisson |i savetier.

Miai. s. m. niehet : a;uf ou sinmlaQ-c du'uf plag- dans li»; nid poii_r y faire pondre les poules. '^

IVianibot. s. m. déformé, mal bâti. cmitrefaiL; fr. iiahot. V'Xr. uiiii bot, fl. nabootsen contrefaire : na, apr^ 4- boolsi^n, (orluer. \.\(ir(l., iiabbi, bosse, nœqd. V. eilbolle.

Alan gnm^s^jm. cri d'enfant, vagissemenl, pli nlan niun nou- veau né. -

ïiiberg. Dain cabusellc,. formule «le refus, do hég^uioii. Voz are —, vous n'aurez rien. >"iberjj appariienl à l'argi»! Ir. Kn argot il. niba, niberia. ^

niche, s. m. vêtement de juiuvp^

Mleodena. s. m. imbécile. V. magrile.

mé, nie. V. gnié. , ' .

Hier. s,Jtt» nerf. rlrhur. norf do ba-iil-

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nier, Miajrlé. v. a et n. noyer. V. nouyer.

Niealle. s. f. pain à cacheter. Eu liégeois nulle; y. Tr. pâiisserie lé- gère, espèce d'oublié, bas-lat. nebura, nebullat oublie.

IVIgavKiittMM». s. m. nigaud. , lllÉelt«. s. f. abrev. de Catherinette, que l'on dit plus souvent (n- Melle; (ai nanan ^.dormir (enfantin). II y a une chansoi^ qui commence par iVanon Ninelte, les amateurs ta trouveront dans Hécarl. Peul-élrc, ici iVtn«((e.vient;il de l'espCiiinetta. j

Ifiaoelie. s. m. imbécile, y. t'n<>dliWM.

liiot, galot, tte. adj. petit; par pléonasme on dit souvent : ptigniot; nino, en espagnol, signifie enfant. V. fr. mignol, lat. minutus\

Miqaetf^iW. s. m. imbécile; employé eu boi^rgoguc ; deNicodème.

RKi^iael., s.jtn. somme de courte durée.. En fr. double tournois. Eu ayi. nickeh^^i^ifle cligner rœil,.soriimeilIer étant assis. Y^ ail. bniçchan, hnikjan, V. fl. knickén.-

lMlqaèl«r, nikler. v. a. <x>uper la queue d'un cheval. Fi. neggc, bidet, angl. to niek, faire d^ eiitâij}es, redresser, etc. V

^llé«. s. f. couvée II uiéfaée. >^ "

Mlve. s. f. ^eige. Quand y kée del nive tu T toit, y fait foid dain V maisony quand les cheveux blanchissent, Tardeur deThomnie s'éteint. Lat. nix, nivis. ^,^ Xy^ ^"

No. pronom(not^. V. fr. -"^

Mikthere.isTf, y. noque.

Modamiè, Bosdame. s. f.nom que les servantes d(^) ferme donnent ù leur maîtresse. On ^n sert à Mons pour désigner une feiAme impé- rieuse ou d'un caractèrc'énergique, c' f enne'mailre^e nodame. Quand on ve^t'dé^^cr la'Viergcon dit nolerdame. Il avoi al poureettion tout ' pUéi^deMUé nolerdame. U est remarqifable que Ton prononce autre- uienr en français N0tre-Dame, église de Paris, dopt le R se fait fortement sentir.et notre dai^e, notre maîtresse, dont R ne doit guère se prononcer, excepté encore 4^us fe discours soutenu.

Moée, !lo«^. s. m. Noël.

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Cuit, bue (fais la lessive), lave lés draps ,•

Quallc jo^flprès ÎVoff f ara. ^

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Téh^joii Noée, lée jo^ Van. La fêle «le Nok^ cl celle «lu. nouvel ;ni j arrivent au im^mc jour de ^9 semaine.

A ^oée V pas (T^Jnt solée, A^an ragambée (fein sergent, -, « A lés rois on s[ ein apperçoil, "*

, Au candlée toute allée.

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Se dil de la croissance des jours après le solstice d'Iiivcr. V'. fr. iioex, noue,,nonel, lioweil, novel, noué. Lanj^. nouvel; de ce que ^oël a rw longtemps premier jour de l'an; mais M. Sclieler rej<'>Ue celle ihterprélalion ei rapporte iNoël à natalis.

itiœiid de pafise. ;$. m. estomac de-i>œun

Hoir lalon. s. m. prolestant. '

Moire cspei^ne. s. f. nerprun, rhamnuscathartieus.

IVolrvesiM>a. s. m. pâle et blême, A lAé^cmoirvessou. 3/«/r signifie mort. Pdle comme cnne vesse, pâle Comme la mort.

Mola, noini. personne (î*àtura}^es). Ça n" fait d' mau à —, cela ne fait tort à personne. V. ir. nullui, lai. nullus.

If om^s. m. prénom., surnom, nom de baptême. l'ar contre on appelW- surnom le nom de famille. Apéler çu^V/it'un toute sorte nom, l'inju- rier. ,0 1

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Mom dés {sacré , sacré mille ). juron montois. [

Mon fait, non Xra. noii certes. V. fr.

Monk, nonque. s. m. oncle. A force de répéter : cmn onk, Int n' onfe, 0Q.S1 fini par dire : el . On dit par pléonasme, %m mon onk, comme oa dit : emme, ette\ esse matante, mamère, ma cousine, etc.,

fioqèe, nochere,'<nocqaière. s. f. gouttière. Celto-bretou^ naoz, canal, Noed, Noiied, gouttière, v. ail. nôch, canal el nochs, goiitiière, v. fr. nocqoière.

Moaer (»')• v. r. devepir rachilique. Noué et nouure pour rachilique, rachitisme sont français.

MoBMlle, nensetle. s. f. noisette. V. fr. dans les deux formes.

Wongié, nenslé. s. m. noisetier, coudrier, coryius avellana.

Wonnea. s. m', ecclésiâstiquç^jnoinc. Cesl le masc. de nounellè. .

IVonnoa. s. nrti. chat (enfantin). "

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Nn. aucuD, oui. Syèmploic iÉ|ontiers à la mapière gërni., qiiandcn fr./on*dit pas d£^: t n'anu sée à V soupe, i\ n'ysi pas <|e sel dans la soupe. a nu stmir^p(A qui n' (ru^y« couverte. Mot à mot, pas de pot si' oir qui i^rôàve son cou/v^hfdîLJSÔuelque laide^q^e soit une filîe, elle ;, trouve loujour^'un mari. Nu devant une voyelle pmid un z : / n'a nuz homme pourvive àvLli, .personne ne peut vivre avec fui. Peu.l-èlre cela \Tent-iîH?fee que Je v. fr. écrirait quelquefois nus (nuisis). \

IWné, nwé, fém. ilWaile. adj. i\eul'. V.' fr. noef^ nuâfv làt. hovus, bret. nov«z, gall. newyz, sansc. nava.

rinèf, nwef. -tt. de nombre, neuf. A Liège nou/, lat. novené irK^ (A'se, naoi, gâll. ùaw, brel. n|»ô., corrt. nau, saQsc. navan. Y y

Houyep, Béyér, nlyer. v.'a. noyer. C i* enne vàke qui i'àTiOUyé deins »' crachai, c'èsl une vache qui s'est noyée dans sa salive, rèpoli^sçr aux curieux empressés, qiil demandent : qù'est-il^jia'ivé? "' ^

Iluau.adj.scriipàlieu;K,cago(,Gç Mot provient sanVdcnne de m'inulieiik .

Motte, noi, Émitte (au), vers le- soir, après le coucher du soleil. Diffère de : par ^TiqtftjjgnifierpcSDd^ut b nuii. V. fr. à nuit, le sbir^ y

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-O. La quantité de celle leltre, en monlois, co.mra^celléxfela diph- tongue (iu,diifêreJ'ort fr^qjenaiinent la'^uaBtité fi^nçaifi^^ijOnjaifijiok pas(ordii)ail^emenl)a€Cuset lesmoutoisM'âvoir esti;9pié la prononciation ; car ils spnt re£ités»fidèles. à \i quaï)tilé latine que les français oniatilàn- donuée.'Les franco Topt-ilà fait j^ste au moment du passage du mot d^iM^ laijgue daiis Tautlhe? Tont-ils fait plus tardf Cdai n'est^pas facileji^, décider, n^ais serait b^^n intéressant à copstater; car^noiè^pdiuTi^s. / découvrir si quelques uns de nos ia(kots«Jious sont veilu^ à ifayers v. fr.,ou si nôusTniémes \e& ayon6 extraits directement du latin. Quoi qu'il cnsoilde cette quëi^tlod, nous disonâ Rotine, ^ue Jés fn disent Rosine, par ûbntrc,. nous disons JF^aû^ que les fr. disent Paiîl. .. ' Cette'xemj^rqi/^ peut s'éten4ré aux attires voyelles ^jittdiphfongues» et cela aus.^i bien dans leâ» mots d'originç germanique ou coït:, qua dans ceux d'origine.>laliu^: Nous disons droite (a(tl., d., drollig), gaél. 4^Ut ce qiici les fr. prononcent drôle. " f' ' '; ^

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L'O se change souvent en ou :. moumeinl, sounetle, nounelle, nurme, cùûnoitle, coumainehery touniau, bouyau^ eL récyprpquenicnl, oi: «îi» o : sorille, mori. '^OeeL^iué. V. m. fri . ' l^

0««leir. V. n. et a. écussonncr.

Offirandière. s. f. espèce (Je^ortièrc d'église chargée de donner aux fidèles des renseignements sur les Dfiiccs, de soij^ner le linge <les autels, de distribuer le Vin aux prêtres, elc. * '

0k. V. Aok. ' ^

Ola'qaen. s. m. personne sams solv||!)ililc, s;»n^responfial>ilil('', sans crédit (vers la frontière de France).

Olifant s, m. éléphant. Fl>. et^i^fr. oîtlant. .^Ollve (dùi <f )., panaris do njauvaise espèce. Y. blan-doL

Ombrageux,

le Qionde. En fr vaux. :Oncreo. ad^

sée, fr^iy»^ueù

5. ad^. timide (ians sa sij^nificalion de, craignant )upçonneux, défiant, peureux en parhrm des che-

doux.

IX, gras, fade, nauséabond. Ail. Ekel,dégoiU, nau- tas-lat. unctuosus.

Onction^ s.^f. dra^t, octroi, privilège, prérogative; c'est sans doute une corruption du mot' option. Avoi ionclton, pouvoir se permettre (Qiiaregnon).

'Ondaine. s. f. rangée cpierbe/ïte^rèfle» de luzerne formée par la faux du moissonneur. On Ini a donnt*ce nmn parce qu'alors. une prairie _ a quelque ressemblance avec l'oncre d'une riièH«gèrehient agitée. Peut- être aussi du fr. ândain^e qui est h»uché d'un coup^j

Op. excl. pour inviter];» se lever. Allon op, allons, debout. On peut présumer que c'est lapci^. néerl. op, sur, qui, comme les autres prép. gernîan.,sei;!L d'impératif. On l'employé dans le commandement de porter arme. Il y a cependant ret|). upa, aupa, excl. adressée aux enfants : Icyez-vous, courage. V. aussi oper. J >

. Oper. V. n. de op^ on peut avoir formé le verbe : iéï frai bc , Je le ferai bien lever. Mais n'omettons pas de dire qu'il y a le v. fr. ober : ober del Ut, sortir du lit, et de plus le cymr. ob, départ.

Opielle.

apua. Oprenm.

s. f. esppee de rosse, poisson. Liégeois, popwiil, lai.

V. au prèum. '

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270

ÔRA-OUI

Oraipi. adv. Uintdt. Lat. lioram hanc, y. fr. oreins, orains, bas- breton, orain, tout .de suite, baTsqoe, orai, maintenant, r^

Oréf >8. f. bord, -f- du 60, lisière de la forêi.Gall. or, lat. ora.

Il^rnefcot. s. m. chose' mal faite || personne maussade, maladroite. " V. fr. hodhcbos, sorte soldats (Froissart), hokcbos, sorte de Ismce.

Orlilc. s. i. ortie. Liégeois, ourtote.

Os. 8. m. p. t. de jeu de eourlau, articulations des doi^s avec la main. iVom rf«« o<. Juron. /

Om, ée. adj. hardi. /

Osoi, oéoirf éasol. y. a. et n. oser, part. osu. Les auttes temps comme en fr. ~^ .

0»^îer. y. haspéler.

OspèM. y. heupéloi. n< *

Oniian, oefaaa. s. m. os. ^ Namur oucha^ à Liège ohai. Léi traité s' piau, les os lui- percent la peau, tant il est ntaigre. Quand les ménagères se plaignent de ce que les bouchers leur donnent trop d'os, ils répondent : Acatez dés lumçons, madame, i n'ara gnië «T— . .

0«talbrifl*e, stalbrif, estnlbriflTe. s. f. compte embrouillé, grossi outre mesure. AJI. zahien ou betzahlcn. compter, payer-j-Brief, telire.

Olien. s. m. outil || imbécile. V. fr. hoslil.

Oaais. paru aifirm. oui. En fr.^nterj. de surprise. À Liège on dil^ awé, à Valencieqfnes atoi, à Nàmur oï, v. fr. o\\. Ouais est une diphtongue qui doit se prononcer longue, dont le son doit être très-ouvert ejl se rap- procher de tcd. V. tcoi.

Onche. v. houehe,

Onesse. y.uessc.

Onf, ffé. adj. ce mot n*a pas on fr. d'équiyalent.aussi géi gnifle meuble en parlant de la terre, rîiais il s'applique à (ou.^ , placés légèrement, il e^t Topposé de pressé, dense, entassé, Â Namur ol, al, it Liège hol, tcal; ail. hohi, flam.'^iol, creux, v. fl. hael, cxsuccus, aridus, subtilis, esp. ufano, poc^ oufano, 'vain, orgueilleux^ ital. ufîo, abondance, goth. uQo, surabondance. M. Corblet fait déri- ver le mot picard ottc/(«, terre labourée, du bas-latin occalns, labouré. Ajoutons encbre que, dans le ba^-limoi|$in, moufle a toiilcs les significa- tions du moutois. \"

Oulehe. interj. bah, oui (ironiquement).

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OUN— OL'Y

i71

Oun«ll«, oanenne. s^f. chenille; (iiieuiuiu ù Muiis) usilé seu- lement au village. Les liéj^eois diseijl onyènne, alenne , helenne , . l'r. phal^he, espèce de papillon, v. IV. eiiainc, chenille, hrel. \is- ooulen. . .

Our. V. hour..

Onrde. v. hourde.

Ourme. s. m. orme. V. fr. *

Oagqac, ayasqiié cest que vos cites, sté? êles-vous?

Oûtte. au-delà, outre. Le monlois n'employé jamais ce mol comme prép., excepté avec : li, au-delà de lui. Seul il esl toujours adv. et se compose avec les verbes à la manière des langues du Nord en se plaçant à la fin de la phrase : Em mau ncsl gnié co loudi , mon mal n'est pas encore passé. Racache eiri pau ç balle , chassez celle balle au-delà du tamis. EmiC homme est méCnant ouïe, mon mari esl perdu, esl dans un état désespéré, est mort/

Ouvrer, v. n. li*availler. En fr. il esl .^lif et signifie fabriquer, mais îftitrefois on l'employait comme neutre. Éj waif ou jwaif, f ouvrai, jai ouvré, gué j'ouvrisse. V. fr, uevrer.

Oa«'érié. s, m. ouvrier. V. fr. uver)4r* _ , "^

Ouyar (loubak). labac dégénéré. Il croît plus promptemenl, mais est de moindre qualité (Ghiin). , *

Oaye. s. m. œil (dans quelquQS villages). Haui-all. vieux, ouge, ail. moderne. Auge, v. fr. ueil || s. f. oille, esp. oUa. V. oye.

Ouyette. s. f. pavot. M. Grandgagnage croi? que M. Hecarl, à son •àrt.olielte, s'est trompé, en disant que c'est le pavot blanc et pense qu'il faut enteudre par ce mot olivette, plante oléifère. J'ai vu de mes propres yeux des champs de* papaver somniferum que nos paysans nonmienl ouyeUe. Tout pharmacien monlois donnera sans nul doute des capsules de pavot à quiconque demandera dés licites (f pou lav'mein. Après cela Volielle de Liège peut cire dlflre chose : Ce peut èire l'oUvelle, ra- phanus olcïferus. v^

Ouyu, ne ou use. adj. cauyerl de duvet, cotonneux, velouté. Se dit surtout, dans le Borinage, des fruits et des feuil^^s. Cet adj^ y iqhalitie aussi les personnes mal peignées, mal soignées. Les liégeois disent pou- you, qui provient du fr. poilu. Comme le dit Hecarl, dans son dict. Uou- clii, ce mol doit être une altération du v. mol houssu. C'est ainsi que

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172

OVE— PAI

Clusius, traducteur de notre botaniste Dodocns, rend le mot liispidus. V. houyu. - '

Overgttp. s. m. t. de bat. v. baquet. Overgaiig en il. signifle passage.

Oye. s. f. oille, mélange de divers légumes, notamment de carottes et de navels cuita^avec du lard. Esp.'ôUa podrida.

*

P«ys*employe pour papa au Borinage.

prép. par. on lui ajoute souvent la lettre euphonique N^ pour iT Thiatus : Pa n'ein biau jour il a//(on^ un. beau jour ils allaient.

PaehI. s. m. verger (Pâturages). A Liège on dit pahiss, v. fr. pa- "schier; gallois, pasg, pastio, pesgi, pascere, saginare; lai. pascuum.

l*Af. adj. confus, stupéfait. C'est, comme dit Remacle dans son dicl. li^^is, une énergique onomatopée qu'on ne reliouve dans aucune langue. --

Pagnafçna. s. m. aya-pana, drogue.

Pa^ne, jpao. s. f. pain. Peigne ne àe (lit que dans certains villages.

Paf^non. s. m. petit pain à demi-cuit. T. fr. paignon, petit pain.

Pain «trotté, s. f. tranches de pain,trempées dans de Teau ou du lait, ensuite dans des œufs battus, qu'on fait frire à la poêle. On nomme aussi cela : pain perdu.

.Pain de madame, variété de couque. V. ce mol.

Pain mollet, espèce de petit pain moins délicat que le précédent.

Paltrer. v. n. pâturer.

Palyer. v. n. et a. au jour dit lundi pierdu, c'était l'usage, pour les ouvriers de chaque atelier, d'aller en corps* souhaiter la bonne année aux pratiques de leur matlre, dans l'^espoir d'obtenir un pour bj^re; cela s'appelait paiyen. Les eniants poursuivaient les bandes d'ouvriers par le cri de : paiyeu^ pàiyeu !' Le soir les rues de lions étaient remplies d'ivrognes. L'administration communale, en présence du spectacle ignoble qu'offrait le lundi perdu, à fait des eiTorts pour y mettre on terme. Peut^ être en quelques années réussi ra-l-el le, et le mot paiyer se perdra avec l'action qu'il sigi^ifie. Cependant on peut espérer de le conserver sous la forme figurée, alors il signifie mendlj^, quêter : Fi fine, ej vie paiyer n'pélile baij'e, Joséphine, par charité^n petit baiser.

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En eiiir-ant^iis les i^Jées de M. Grandgaj^naye, rélym'ologio dii mol serait introuvable, si l'on n'élail aidé par les lonifies namiirotses ; e't en écrivant : heï, aller chercher lesTi^^s (çlrennes), il me senible avoir fjùi fausse roule; ce sayant invoque l'ail. *ïïcisciicn (réclamer, en— ger), d'où le dialecte d'Aix-lâ-Chapelle beeiiche, mendier. Déjà j'aurais préféré qu'il écrivit hai au lieu de ^ee, alors s'a pensée se serait portée sur le V. fr. hait, bonne'Volouté, gré, désir de satisfaire, lèqbcl hait a été produit par le nord, heijl, goth. ;ga-hait, permettre, faire vœu, brei. het, plaisir, agrément, désir, écoss. irl. aiteaè, joie, gaieté, écoss. ail, gai, joyeux. Hait a laissé itprès lui, souhait. ,

Mais la forme -raonioise me paraît offrir quelque chose de bien plits satisfaisant :" c'est le vieux verbe fr'. piyer, pier, faire une orgie. Ce mot est encore eniïbnneur dans l'argot actuel, oiï il se trouve euvironné d'une pleïade de dérivés : Pîol, boisson, piolle, taverne. Hoqueforl, glossaiii; de la langue romane, avait en outre désigné pialler, piollcr, boire, pial- leiir, piolleur, ivrogne. Mais M. Francisque Michel decbire ne pas les connaître; celui-ci retrouve piar' dans b calao (argot porlugîiis)", dans l'ancienne germania (argot espagnol) ; il croit emprunté au bohémien piyar il a le même sens.

Ce bohémien ou Hommany est la langue des vagabonds connus sous les noms d'Égyptiens.' Ôitanos, en Espagne, zingari en-Italie, gypsi, en Anglêl., Zigeunor, en AU. C'est Hne langue indouslaniqùe qu'il ne faut confondre ni avec la langue bohème, dialecte slave, ni avec la roumain, ijil^uédps Valaques, dérivant du latin. On connaît l'alTinité de ceux qui parlent l'argot avec les Bohémiens. II est donc plus naturel de le leui- emprunter que d'aller le chercher dans le grec ntuv, boire, qûdi(|ue la source primitive soit sans doute commune. -

Palyeu, easo. adj. et s- celui, celle qui paiye,

l^akna, pacusse. s. m. amas, tas, mas^e. En grec ua.yyi signilie gros,'^cpai8; en flam. packhuiîi, qui^se prononce pakeusse, signilie ma- gaziu. Pack, paquet-f huis, maison. V. paquelcr.

Pal. prép. par, qu^nd elle est suivie de l'art, féni. la. Pal rue Dinan, par la rue de_pinant._

Palé^, pallée'. s. f. pellée, pelletée, pellerée. Palée d'ink, phum'c, la quantité d'encre que peut preinlre une plume. En fr. rang de pieuv pour soutenir une digue. •, -

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^ PAL— PAI»

P«i«|te ». f. pelle a feu H bittoir pour les boubU i| ouin vlgoareasç. Eu fr. i»4^enl de bols long, pbt et large par m boul, peUl baUoir

rond, eic. \

P«ll. s. ni. peUe de bois i pieu. FI. pael. lai. palus, v. fr. peilis,

palissade, afm. i)eûl, pieu. . . ^ . . '^

ràMcHc. M«w«"«- *-f- traversé d'une écheUe tolanle'i nwnlani d'une jjhaise: Fr. ponimellél

Piy»er. ^. a. l«Tiir, rendrfe mal.

Pwui. srin. pan de chemise (Frameri^). A U^ panai, déTant de chemise. V. fr. panel, guenille, lambeau, esp. paûo, drap, d'où panales, lange d'enfant, lat. pannus. V. fniau. Les enfante botains poursuireni ceux à qui la chemise sort par une dccbirure, en criant : At* —, comme, j les enfants de Mons cHent : Al hque, tfl loqueUe.

Hiva^^ s. m. yèble, <sambucus ebulus.

s. s. f. panse, estomac des ruminautô. Ou dit aussi nœud

eT panât. . .. ', ' i

PaMTCMC. s. f. femelle du paon, i t. de maç., se du du las de

briques placé en largeur, opposé à fcottlMe. Pâme. s. f. espèce de tuile. FI. panne, pan ; en fr . étoffe grossière. pMMier, pug^ s. à. mesure pour îe charbon de terre. U égale

94 litres 58. ^ ' . ./ a

T»uutm%rw pannalr. fmmnOe, s. m. propnetaire d actions dans ïéshouilHères(Pâlttiages);œ mot »îehl-ilde panseou de propancier? (v.

prvm^Mier).

^ttiidkier («'}. v. p. se donner une pamU, se pavaner, se rengorger,

s'étaler aux regards du public. '

^ Pwrte s.'*f. genre la&hionable, distingué, merveUlepv incrojrable,

&B, train, orgoeil. , j ^ .

P*i«r. s. m. i^ossier, bas-bret. gueux, indigpnt ; on confond ce mot aveeèaour (T. ce mol). En mauvaise part, paysan. ^

s. m. enfenl. Dans quchpies vUlages on dit :

M*, fr. poupart. .

.,^:«. m. bouillie 11 empois; brel. papa, aU. popuLeO-^jp. jnéacsi^cation. Lat. papa, pappa, cri des «ifanis pour avoir a ôan-

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it de aies, ivenl mnie.

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sière. égale

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T? (v.

orger, »yabie, ce mol

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P»peg«l.'s. ni.^|)erro(j«ri,; v. Ir., paiM'jîaiU nu |);i|M'|if\ii, Il

yr. A-^rf^:'~

fîaei.

. Ji-lcr .. !..

Pa^ll«le, p«ipiy«Ue. s.f. KriJHHiiilftb^'A^rrr. rujrr Ul (^rinliliètU', jeter nu |>eiiple, aux eiifaimN.^ JÊtfin. s. m. cataplasme , colltMlé tapisser. Fii fr. bouillir.

PapiaaiHMi. adj. p:lteui ; ail. pappi^'. '^Papiner. v. n. faire de Fempois v. a travailler ave» di- Vcwy pçiis. \ ' . .

Pà4|«i«. l>uis bénit te jourdi; Pàqire flrtiri»*. A I,i«'^'(^ paki.

Pâ^c. s. pi. t. dt; jeu de rourOViu, conuaiss;inri; <riin«' l<)>hv'. «'i'°i'" lés —.Savoir ou Tofuloit jeter les courtaus dans une («t^sc [niiir »mi fain- mm - tir un certain nombre ' ûgur. connaître les finess*»-; diirt n»riirr, diiii jeu, connaître ies côtés faibles de (pielqu uuv siïvoir la nuiniiiv ii« mis- sir. Ce ne doit pas être le fr. pacte, lat. pari.sci, pactum. ce x'raii [ilu- tôl le brei. pak ou rail, packcn, saisir (Ha manién'if

'Paqaél«r. v. a. eniasse^, emballerj enipaqu^.'tcr ; pa<' ou p.ik. «lit Pelletier,' est un ancien mot caulois dont nos bretons «Mit fait i)a(a.join dre, empaqueter, saisir, atjraper, le, partie. eî?i paqiin cpii >',>i |»a». comme s. aux ftr. et se dit aussi en Bret!lif;ii(> ;■ il se dit eu (rauire> dia- lectes : irl. pàsgîîn, paquet; il s'est dit en b.-bt. pac« us ; il a iour-i en fî., pafc; sansc. pas, lier.

Paqaetle. prope et nette comm el eu (l'une ires-pr.inde propreté (souvent iron.). Raquette était une sale femme 4ui, vers la lin du sie< le dernier^ vivait à Mou.s et qu'on voyait cha(|uc jour en <'tai «rivn*>s4' traînant dans lek ruisseaux ; (file avait été fort belle dans sa jiunesse éi la maîtresse d un «i^rand personna|!;c. , ;. ^

Paradis, s. m. jep de marelle ou de chaudière ; nos enfants diÂ^»nt quelquefois paradoz, l'argot dit paradouz; mauvais jeu de mots : dix, douzïçv

Paradfe BoIré Peayey de noirté ^«nne. enfer. ^ Hk.itkdi , coc^nelle. '

Paran, |Miraale. adj, se dit des étofli^s qui ont hclle {)p|>arcni e.

Pare. s. m. plate-bande de jardin.

Purée, pwi^aé. raamêre de refuser une explication..

Par^oB. s. m. et f. t. de prat., lot dans'uii acte de parta;.:f' .

Pai^lMnier, èaparehauier. t. de prat. cr»-partap'ant.

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PAa-I»AT

P»rer. v^ ii. niilrir après avoir élé ahatUi. Se dit des pommes, points qui ne sonl pas mangeables à^Pinstant on les cueille. Lat. pnraro. {| liicher rarrièrc-faix, se débarrasser du délivre. Se dit des animaux, sur-' tout des vaches. 1^1. parère, accoucher, engendrer, d'où les mois fr. suppression de part, double part.

I^arfalt («a), parfaitqpcnt. V. fr.

PaHIn (a/). enHn. V. Tr. à la parfln.

Parler n' fiye. rechercher, courtiser une fille.

Parlo|^. (dans (quelques villages) parlage. Comme en v. fr.

Paraiiyfirëp. moyennant. V. fr.

ParvIuiB. V. baquet.

ParmIUiBt. (coût, du Hain.) moyennant qi(ot.

Paroler. v. n. ne signifie pas parler, mais causer, s'expliquer.. V. fr. parler, discourir. * /

Par^leM. quand les enfants veulent faire des tours de passe-passe, ou de prétendue magie, ils prononcent ce qu'ils nomment les -^, en liant les mots de manière ^\es rcndreJniniflligibles :

Cotus draus lankniu mie ni radispel.

CoUe ù$e, drap u*e,_ langue n'use mie ni radi s' pelé.

Parytfi, parvUse. s. m. pavillon de jardin. En fr. plan devant une église, espace autour du tabernacle juif.

PasnMiins. conj. néanmoins^

Passet. s. m. escabeau {] siège d'un carosse, aUt^

Passctie. s. f. espèce de grande écumoire sur laquelle on pose le poisson pour le cuire et le faire ensuite goutter facilement, pas^irc. ^n fr. t. de tireur d'or et d'ouvrier en soie.

- Pa«ténal«. s. f. panais. FI. pasteuaek, ail. F)»stinak« lat. pastinacia, V. fr. pastchadc.

irataflole (fue ï bon Dieu vo). Dieu vous bénisse; presque toujours dit par antiphrase.

Patap«af. $. tm personne épaisse, joudlue. Enndhn. pnlou[.

Patard. s*, m. vio^ièmc partie du (loljn de Brabaul, environ neul centinoee.

Paleletle. s. f. écriteau, ^che.

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Nos j(faud'iiières iiuus'onl cond^ qu'iiii ( liien ay:iiil Yultv \r Itoiiilli (l'une vieille demoiselle, le maiiro *lu eliijMi, à (|iii plaiiile :i\:iii « i*- adress«'îe, mil l'airimal ein guersiUon à sa feiièlr»', avee (cUq inscriplion

Ej $ue n av'r rmmr pal'rlcllc

Pou avoi pris l'Itochcpol de tntunxrUf Drmarkrllr.

I*«ler. 8. m. couresseur «le religieuse. '| ^. 1. j». |>iitres.

Pàlére. s. m. palère. s. f. v

Paterlik«r. v. n. dire souvent «les prit'res. /:* fjodau ni loudi ù .

Palikpamk, palalik patàlak. eaqut>Ui;.;<' <!«' deux r<-iiiin«'s «pir m- querellenl || ce que rou dit à ceux qui s'e\|)li<pjenl mal. Die/ donne pa(tpato, comme veuant du Ilainaut, il le tra«iiiii par (le>rlinalt«'r, adioii de barbo«er. Il h' regarde comme une expression nalunlU* el cpninii' Torigine du ir.o» patois; fixais Chevailet, av«'e plus «le raison, l'ail venir patois de patrius (.:«^rmo).

l*alroayer. v. n. patauger. I f)alrouye deins lés brrdouyrs. CJiani|). platrouiller, luitoyer'.Hlans Je Hain. fp. palriquer, palr(»n«|ner, paloqini , patouger, en Ir. patrouiller signifie agiter de leau sale, «Mo.

Petite de {çlenne. s. f. plante «Mnomnu'e, dans les s.ysl<'m«'s Im>I;>- niques : segopodium podagraria. Mol à mol, pied de chèvre «les gonlleiix. V. glenne.

Pâture, s. f. iprairie, verger. PiJlure, en fr.. nourriiure d(^J)«'les et fig. de l'âme, de l'esprit. - '' '

PAu. prép. par,, suivie de l'art. masc.AmvjVr lia sorti pau Iro (frscu.

Pau. adv. peu. V. fr. po.

Pansca^e. s. m. œufs de pàque's. Sans doule d«'rivaiio!» de pàipies que l'on disait autrefois pasques, lat. pasclia. I>ans les viilag«>N, le Samedi Saint, après les offices, les enfants de chœur vont «le maison en maison enchantant: resurrexil alWwta.Oîi leur donne el ,<onsistani ordinairement en une couple d'œufs durs. En ville les employ«'s suhal- ternes de quelques services publics, notamment les baroliers du s<;rvi« <• des boues, vont, aussi réclamer le . .

Piull. épi (Charleroy). A Liège pdU, paût. V. fr. pciutre, sorte de bled nommée zea (Borel), fr. épeautre, fl. speit, ail. Speliz, lat. speha.

Pausliao. g. m. soupe de vaches. V, f^. pasi, gall. pasg', pâ^^io; pasci.

.i78

PAU— l»ÉN

Paavergin*. s. p. pauvres^u s. on^ dirait mn^pati/'^'eiin.

Piiaverf^^|M»vertc. s. T. i^uvretë.

Payclle. s. f. poêle à frire || grande chaudière. Vo t'aré eau d' pa- yelle toute rouge dessus vo eu, vous serez damné. La poêle s'appelle paill Il Liège. En fr. s. f. p. grandes chaudières pour aflinor le sel, v. fr. paello, lal.'pàTIa, patelin, fl. pan. ■♦

Payer, pays, paysan, dans ces mots Ta se prononce, tandis qu*en fr. on dit pey6r, peys, peysan. Notre prononciation était la prononciation fr., au temps de François I" (v. Chevallet). Ârrn^ paea, il al. pagare qu'on lire du lat. pacare, apaiser. Paysan est remarquable en ce qu'il fait au ^m. paysante. Cela doit provenir de ce que le v. fr., qui faisait paysans au nom., faisait p^ysant à Taccus.

Payolage. s. m. cloison mince.

Peii^Muie. 8. f. bataille, prise aux cheveux. -<''

Peignée, s. f. combat, bataille. S' bayer n' bonne , se battre. Du mot fr. peigner, qui signifie quelquefois battre, maltraiter.

Pelnilge. s. m. louage. Préinde àin gvau à peinage, louer un che- val.

Pelnleeoolle. s. f. Pentecôte : Eintré Monbeuche éyé T ~, dans un lieu indéterminé, inconnu, qui n'existé pas. M«ti mot : entre Maubeti^e et la Pentecôte. , "

Peké. s. m. genièvre, liqueur distillée; Chez lés liégeois il signifie de plus : genièvre, arbre.

Pélalte. s. f. écorce, pelure. Eu fr. s. m. p. domestiques libres a Athènes.

Pelle, s. f. bêche. Eu fr. instrument plat, large, à long manche.

Pèluehe, pluches, llnclies. s. f.' p. ordures qui s'amassent dans les doublures d'habits, sous les lits, etcS ci qui sont le produit de la laine usée. En fr. espèce d'étoffe; fl. pluisje,, flocon.

P^a, pna. s. m. aile. Latin, penna. Trainer f péna ou pna, traîner l'aile, languir.

Péaaelé. s^ m. lilas commun, lilac, syriuga vulgaris. Fin --, lilas, lilac de Perse, syringa persica.' U y a souvent confusion entre le lilac et le syringa, à cause que syrioga a en fr. une autre signification qu'en latin. V./Ie«r(forèinye. Y. fr. pennache, esp. penacho, ilal. |)cnnachio,, aigrette, panache, touffe de plumes. ,.

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l*en«ire, pulaile, fUindc. v. n. et a. r('|)ron<ii'e la partie, s'aiiuon- cer pour joutr, après que la parlie de halle, de bille, de quille, eli . (|iii esl commencée, sera lerihiiiée. I^aindcconle el yfi(r/M«n/,pr<jV(.rquvr eehii qui sera vainqueur. - '^ ^

Penée. s. f. prise do labac ; de pincée.

Peaea, ease. adj. honteux, penaud; embarrasse, confus, inlenlil On l'attribue à tort à. peiné, chagrin ou abusivenieiu à |)eiiienx, «|iii cause de la peine. Pencux eats^n v. m. f. qui a éi«'' renipiaci- vers !(!()(j par penaud. Les uns le font venir de pes niidus, d'anires de p(jLiiiiens. Semaine •, semaine saiulij. Rabelais a employé l«î nutl pesijeux.

Péniau, pniaiii. selle de charreli^îT. Gvau de , ehevalde gauche à un charriçl et nnlni de celle selle. V. fr. peueau, hanle, haillon, |>oik'I, penelle, panel, guenille, lambeau, lai. pannust lambeau, comjucïïse, drap, penula, enveloppe.

Penlnre, painture. panfure. s. f. pièce de fer qui joue sur le gond. En fr, barre de fer pour soutenir une pi^te^nv lénèire. -

Pépclle. s. f. fleur (enfaDiiu),

Pereé, ..ée. adj. mûr, parlait. Anj/e/o/, frvumage , devenu j^ras, passé. C'est sans doute de la resseinblajice dcj^assé à percé tju'eSl venu ce dernier mot. Ouvié, maille d'école, avocat , fin, adroit, con^oninu; dans son art. .

Percetle. s. f. bleuet. Ceniaurea cyanus.

Percher, v. n. et a. percer. Pour rendre le fr. perciicr, on dit mou- ler À pierke ou à picrce .

Perçol. s. m. perche, poisson. I d'~, vcuk de perche. Lat. perça.

Perdon. imper, perdon, perde. Perde garde au feu^ co pu fort d vo fiye. Perdons qoé.^upposons que. Pordral, perdrai, per- dra el perdrol. fut. "et conditionnel du verbe preinde. Je l perdrai, je te prendrai. -

Perdrigon. s, m. On trouve ce mot dafts quelques dictionnaires fr.; mais il est inusité en France, le fruit dont il s'aj^ii ioi, est connu sou«. le nom de prune reine Claude. Selon le l)on jàrdiihcii, le pvr(lri;.;oii c^l une espèce de prune et la reine ClaïKle une autre.

Père-«l-0tère. s. m. ricocher.' ^

Perl la wle. périr, succomber. . '

Perllpan. s. m; pivoine (l)our).

(^

280

PER—PET

Pcrala. 8. m. persil. On iémeroildu persin su/ piatt}^l a ta peau si cra&scusc que du persil y germerait. V. fr.

Pemip sanvaiçe. petite cigûc.

Peskier, peskif , peski. v. a. et n. pécher. V. Tr. pei>qiiiier, gàll. armor. pesk, poisson, b^.'bret< pesketa, pécher, lat. piscis.

Peskiea. s. m. pécheur. B. bret. pesker. \

Pesiéler. v. d. frapper du pied, fouler aaïf pieds, piétiner. Pcs, pied est une des raeinesdu mot. Est-ce slare ou terere qui est Taulret

P«lar. s. m. cul. . t

Pel-bernen, |fté à lloclie. s. m. pet chez les personnes qui ont la diarrhée.

Pété,, ^. adj. et s. ivre, ivrogne.

Pétée, s. f. réprimande | défaite | déroute.

Péter. V. n. et a. griller, Cuire sur le griV dét marrans \\ crépiter, pétiller II se fendre, crever \\ mourir. Eq, fr<i/^lrtî des pets, éclater avec brim. Peler en fr. implique toujours un bHKi^ jj^uand on pelle pu haut que *' eu, on fait ain tio à i dos, il est dangereux de dépenser au-delà -de ses ressources. Cest comme si vos pétiez dein n' basse, c'est comme si vous chantiez. Emm doigt apélépau froid. Une personne de Quarégnon était près de mourir; son gendre, médecin à Bruxelles, vient le visiter : Pou «' eau et, m' fieu, dit le moribond, i faut que f pelle. Eh bien! répond le gendre,, ne vous gênez pas ]poar moi, pétez à l'aise, beau-père.

Pétot. s. m. peton, petit pied (enfantin).

Pétotte. s.*f. pomme de terr*:. Fig. liez flivénement. Via n' pétote! Par pléonasme gros d pétotte., ^ Terre à , cimetière. Les fl. et les fr. se servent quelquefois du mol patate; la patate est le convolvulus batatas. ' Pëtre, paik, palte.. Ce mol ne se dit que dans cette phrase : $alé comme . On suppose que pê/rc est une abréviation de salpêtre que les montois disent talpaique.

PétroB. s, m. i)etit cultivateur. Probablement de paître.

Pette. s. f. parcelle, particule. j| de feu, étincelle, paillette de fer .rouge qui jaillit sous le marteau || flammèche. Gnié n' d'espoir, pas une ombre d'es|)érance. Vos n' d'arex gnié fC , vous n'en aurez pas la plus petite parcelle. H Terme de jeu, coup par lequel un courlau en u>uche un autre. Fig^ coup |j réprimande. Gall. peth, armor. pez. basq. pedechun, sanscrit pétva, partictilc, radical pis'*, écraser.

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PÉT-MK

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Pélare. s. f. fèntc, fêlure, fissure.

Pi. s. pis, letine de vache || pied.

Plaii..s. f. peau || prostituée, s. p. Fai dri, —, vomir. Il esi reniai - f uable que le mot latin scortum si^nilie aussi en inènie temps peau <'t prosityiée. ,

/^Pfcia d' moarae (couleur), couleur de mauvaise qualité qui res- ^semblfe un peu à celle de la morue.

Pic {du), t. de jeu de croche. Yjtàt. et béarnais, coup de pointe. \ Plehar. s. m. pisseur, Sc-Méamd, grand . \, Pichatle. s. i". pissat, urine. Houx comme pichalle. M. Sclicler dit qu'à la vérité le fl. et l'aN. ont pissën, mais <iue c'isl nnuvollemenl et q^ue d'autre part il n'y a rien d'analogue ni dans le Lit. ni dans hs langues néo-celtiques. Cependant je trouve dans le gall. piso,/min}^ere.

PIchatlié. s. m. lAédecin des urines.

Pich«latle, pissëlatle. s. f. langes qui reroivenl l(>s urines d'un enfant. « ,

Piehepot, pispol. s. m. pot de nuit. l'I. pispot.

Plehie. s. f. courte di«iaD(:e,Jusqu'où on peut atteindre en pissant. A n' dt'tTci, à deux pas d'ici.

Pichon. s. m. poisson. au banni, de mer pourri, au bon, de mer frais. En fr. chat putui^ de la Louisiane.

Piehol. s..m. puisard, trou pratiqué dans le pavement des caves pour recueillir t' eau, après qu'on les a lavées. Est-ce /'uVc/k;/, petit, pulls ou bien est-ce pichol dans le sens û'aiweu? V. ce mot et saiwcu.

Pichoii. s. m. partie extu^'ieure d'un maillot d'enfant \\ s. dont le i. est picfiourle, pisseur, pisseuse.

PJ^Miuli. s. m. pissenlit; «

'^PwKauiiler, s. m. poissonnier.^

Piehàelte. s. f. pis.seuse || fille , Pieol.-s.-m. aiguillon, épine, dard. En fr. pointe qui reste sur Je bois mort coupé, I^l. spiculum, gall, pig, stimulus, cuspis, i\. pieke,- all. Pike,1iallebarde.pe.la racine pic ou pik sont sortis une foule de mots fr.

Pleoier, v. a. équivalent de crochv:ter (v. ce /iiot). Usité dans !<• Borinage.

Pièce, piccbe {eUc tout étenne). avoir l'air gêné, soulTranl. A I.iei^r esteto (Finne pessè signifie être raide^, g^uindé. .\rmor. [ht..

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PIE-PIL

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P|eë ée.elMUwis. pièce de irais de, 4 pdiices d'épaiti&eur sur 8 pouces de largeur et un pied de looguèurou 520 pouces cubes ou ep pi. 0,509643. Le pied de châssis est le terme auquel se réduisent touÀ les bois de char- pente, parce que le boJ6 de4et8qui $ert aux châssis est le plus employé.

Pied die djerrière. \. baquet.

Pied du -Halnanl. s. m. mesure de longueur qui se divise en 10 pouces, le pouce en -10 lignes, la ligne en 10 points, ^n mètre 0. 29545.

PlerdCj plerte. s. f. perte.

Pierde. v. a. perdre. Ce verbe devait nécessairement être altéré pour éviter la confusion de certains temps avec ceux, du v. preinde.' Pierde fait : no pierdon, ej pierdbi, ptérdrat, pijtrdroi, ptfrdati, que ;* pierde, piersse, que f pierdisse. Ein eu vu v^êsl'Çnié pierdu. A l' du- casse on pier es plcKe.

Pieri&e. s. f. peii^he. Au Borinage on dit piercè : l'houblon passe lés pierkes, sa tête Vest pas assez forte pour supporter la boisson qu'il a prise. V. flr. perce, bas-bret., perch.

Pierrette, s. f. noyaii. U a keyu su otn brain à -^, il porte des marques de petitp vérole. En ail. Stein signifie à la fois pierre et noyau ; à Tournay pierrflf. « - ' .

Pierrot, s. |n. moineau.' Il est quelquefois emj^yé en France. V. agasse. \ . . '-' ^

Plétrf. 's. f. Derdrix.Gall.. pétris, lat. perdix. w ,

PIêtrIe. s. f. p. marchandises de rebuf ; fr. piètre.

Plie. $,, f. voKe. En fr. côté de monnaie.

Ptle«.fV. a. louler'aux pieds || s. m. {pron^ pilée) pilier. En v. fr, piler, fl. pilaer, {;all. piler, columna, fulcrum.

PilH#n. s. m. partie du bled nouvellement battu, qui Test imparfai- tement ou qui est avarié et sert à nourrir la volaille. Ducange définit le bas-lat. spilo, pi rgameatvm frumenti seu spicae rémanentes post venti- lationem. .

PMon. s.'mJ mortier. En fr. pièce qfti sert à écraser danç le mortier.

Pilot. s. m. pieu, poteau; fr.pilotb |j t. ôô charb. qui désigne la constriclioQ du pied par le kar de Tinterieur des houillères.

Pllare. s. f. pilule {| coup de pied. Dans cette dernière signification te mot est-il la'corruplion de pilitle? ou vienl-il de piler? cp. drogue.

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Pinak. s. m. taudis, habitation niis4;rabte, ou désordre. Crier pinak, <rier famine. !rar antiphrase, it, pinach*, sommet, puissance, etc. Quai pinak ! ente mke n'y r' cftunoitroi ou r' cmmlclivroi gnié s' viau.

I^c mém^roverbe e$l rimé :

St' ain vrai pinak! ' Es viau.n'' i roi gnié r'couneu pa n vak.

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iiieer, pclnser. Ça pince à U, conmie il le dit. Ça pinre à l'aujje, ç<fmme on dit, selon l'avis général.

Pinchée. pinehie. s. f. pincé*.^ -,

Ptnchetle {baige à ). baiser de vive amilic, eu pm«;aut les joues.

Pinehon. s. m. pinson, oiseau || pinçon, ecchymose (|ui est reHel du pincement de la peau.

Pione. s. f. pivoine. En lat. pœonia ou pioriia, 11. pioene (| bouvreuil. Pione s'employe vulgairement en France pour pîvojiic.

Pîpie. 8. f. pépie. Brel. pibit^ pivit, vh.*».» phiphis, ail. Pips, fl. pip. M. Scheler le tire du lal. pituila. Si le latin doit intervenir, j'aimerais mieux m'adresser à pipire. V. spepier.

Pipine. s. f. Philippine.

Piqaknte. s. f, bonbon, friandise || coureuse, débaiicliée. Ce mol sert de pendant à macaron.

PiqaeroD. s. m. cousin,. mouche.

Piqaèruelle. s. f. femme mordante, satirique, méchante |j musa- raigne. .

Piquet, s. m. petite faux dont ou se sert d'une riïain cl avec laquelle on coupe le blé plus près de terre. Fl. pik, faucille, pioche, allTi^ickc,

Piqueter, v. n. faucher avec le ptqutt. V. ce mot. T. de jeu d<; croche, jouer du pic.

Piquëteu. s. m. faucheur au piquet.

Piquette, s. f. petit œillet." du jour, point du jour.

Plyer. v. a. et n. exfciter {un chien). Pillard en fr. est un chien har- gneux. Piller est un t. de chasseur signifiant qui veut lancer sur... tU laid wagne m'a fait pa »' kié.

. Pla. s. m. p. platenre. s. f. partie d'une veine de houille qui se pré- sente horizontalement; par. opposition à droitt] partie verticale de la même veine. On sait qu'au Fiénu, les veines, on^ileur té(e au niveau du

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// "Pliîé|»n^ adj^ i«rei To^poséde dru, serré. Terre placeuse, terrain '' dont? hrirécô1lèe^linaîgré|«ùl^ blé est espacé/ ^r

P|««nf. s. ni.''cspl!acequi environne une houillère. F\, plas, plasjc^ mare, ilaquc.

Plalli. V. n. plaider (Bor.). FI. pleiten, lat. placitum.

Pian. adj. (il n'a que le masc. et n'est usilé qu'au Bor.), plein, ivre. comme enne digue. En fr. plat, uni.

Plan-, s., m. pVUfie, carrefour (Framerics). Laisser en plan est une expression d'un fr. douteux.

Planeher. s, m. plafond.'

Plande, plander. v. a. plaindre. / plan^ no plandon, y plandoi, ' plandé et plandu. '

Planke. s. f. planche. Bret.plancqeun, plench, fli. plauk, irl., gall. plank, écoss. plaog, lat. planca. ^^ "

Planton, s. m. huissier de police, ordonnance militaire qui attend les ordres de son^supérieur. Elle , être en faction, demeurer debout, àla^némeplace.

Ptalinrel s. f. t. de boucherie, viande près de la queue.

Pli^nant. adj. visqueux, collant.

Plagné. couvert de plaques de boue. ^

. Plaquer, v. .a. couvrir de bouc. En fr. appliquer des plaques, flani. placken, coller.

Plfiqnelte. s. m. demi-esca^in 0ike«Jlc«7tn, valant d'abord 32 cen- times, réduit à 30 c. '' ^

Plaqneax. adj. boueux. \

Plat-çandiêe. s. m. bougeoir.

Plale-bniie. 6. f. espèce de pipe à tuyau pl^t. ,

Platt«. s. f. planche épaisse de deux pouces environ qui se met au- dessus de la maçonnerie d'une maison et sur laquelle ^se placent les cùmblet^En all.Plattè signifie dessus de table.

Plattekalae. s. m. fromage mou. Ail. platte Kâse, fl. plMtckeesc, fromage plat. j,

PlaUèlé«. s. f. platée.

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14.A— pr.i

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S' , Plaf-vema. s. m. Quoiqu' ainsi noiM«é, <t' ymou uo>\ iiiillcnKiit

plat ; c'csi' un Verrou à serrdre. ^

Plaulelêtte, s. m. colporteur qui vend des ceris('s,,(it*> rroniage.. ~Sa marchan4i&€ est pOrtée sur un âne et ordituiircmenl inMniôo «oriiir de vieilles ferrailles. V. tèlelle pour l'origine du mot.

Plein, adj. ivre, pleine, adj. féin. enceinle, ^moss«v Toul , ;idv. beaucoup. Se trouve dans Rabelais. H^

f*leif«8e. s. f. plie, poisson de mer plat. Flain. pladys, v. (r. plaie, h. lat. platissa, fr. plaises ^

Pleume. s*, f. plume. Le mot fr. plume vient dii'lai. pluma et l<' mol vsallon a plus ressemblance avec le fl. pluim (prouonciv plcumi. V Voyez plouyer qui se trouve dans le même cas. -

JPIenve, plalve. s. f. pluie. Y doi kéïUautant d'^— su hietlc d'nin paysan que d! sus V sienne denne sau'. Dans les villa;^es on d'il plaive, comme à Liège, tJu plouaive. Pleuve est du v. fr.

Plonkié. v. n. plonger (Borinage). B. la't, phmibiare, lat. plumhican fl. plompen; fl. plonzen, jeter avec force dans l'eau, gall, plwn{' plongeoi bret. plunia, plonger, basq.pulumpalu, sansc. plavana,acliomle plonger.

Ploayer». v.VNPpHer. Faut «* ous quon ne peut gnié s'estamper, il faut se conformer aiix événements. Fl. plooijen, jtlniser. bret. plega, ' lat. plicare. Ce n'est que récemment que le fi-. a abandonné ployer et . s'est arnsi rapproché du lat. ' - '

Plakein'er. v. a. dimin. de pfwfcer. ^ .^t»-^

'Plaider, v. a. et n. becqueter, ramas.«i^r des miellés. / n meingc pn pou dire, i n pluke fok, il ne mange pour ainsi dire pffts, il ne fait qui' prendre des miettes; A Liège pfo^ isigniAc cueillir les plokas, c'e!>t-à- dire les fruits du houblon, mais p/o/ci^ signifie éplucher, crt'cuiller. V. fr. pluchoter, éplucher, en norm. se dit de Tajction des poules qui cliercheni le grain sous la paille, armor. plusk, pellicule des fruits, esp. esplugar, aj^s plausjan, ail. pflûcken, Â.plukken, cueillir, atigl. ptuker, p^umcur, -il. piluccare, égrapper des raisins.- Le fr, a consefvé éplucher. M. Scheler, d'après Diez, peffse qu'éplucher ne viènl pas de l'ail. pHûr- ken,. que c'est j)lulôlTall. qui vient du rom;». jl .•»'jloplè le lat. pilarr, épiïer, par addition d'un aflixe uc. Il ne m'appavtient pas d'entrer en lier avec ces savants, mais je demande grâce au nioins pour notre plukain qui seniblc bien avoir reçu l'infUience du fl. plukking.

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Plukln. s.m. charpicdEn il. pluksd, charpie, plukkuig, cpluchcinenl .

Plaklner. Vj-n. faire de la chai'pie. '^^

PIbbui. 9Cm. plumet.

Plai|iës«c, prumsal. s. m. viande cmle dans^le Tcau salée. Moi peu connu à Mons, usité en quelques vilfages.

Pliimlon. s.'^my^elite plume || duvet || ordure qui se Torme sous les lits. Espagnol, plumon ou plumion, duvet.

Plnviber. v. imp. pleuvoir un peu. y.,fr. pleuviner.

Poehelle. s. f. liseron des baies, plante, conyolvulus scpiuni j| pis- tolet de poche. En fr. petite poche.

P^eke. s. f. coup |( nazarde || -chiquenaude || bosse à la vaisselle. El. pok, pustule, all.pockc, Bouton, bret. poki, baiser. En fr. poque est un t. de jeu.

Pockette. s. f. p. variole,, petite vérole; de l'ail. Pocken (pi. de Pocke dont il vient d'èli'c parlé) qui jsignifie petite vérole.

Poekeu. adj. et s. qui est grave de la petite vérole || couvert "de bou- rempli d'aspéi-Jlés || raboteux.

Poélie. s. f. orgeolet, petit furoncle sur le limbe de la paupière. A Liège poifetat. V. poc/i <»((<?. ' Pogne. s. f. poignet.

Poinçon, s. m. le fr. donne àjce nom une signiitcation générale : c'est un Outil de fer gfgu, le patois lui en donne une spéciale :_ c'est le synonyme de tisounié. V. ce mot. '

Point 4' sorilte: s. m. point croisé.

Poirier {faire el). fiietlre la léle en bas et les jambes en l'air. Ail. burzelbaum, mot à mot arbre croupion.

Pois. s. m. je ne donne ce mot que (tour eii indiquer les variétés ; indépendamment du braqué, àfrcottiau et du. caupoi (v. ces mots) il y a : r pot eT lois leunès (de 3 Junes), c'est le pois hâtif auquel il faut ajouter du sucre, de la crénie, el v^l poi (au xillaf^é), elpoj, verl Mons) cosse mangeable. El poi dés can (des champs), jaune et vert, ne se mange que sec.

Polsf . ind. du v<. peser. Bret. poesa, peser, pouës, poids, v; fr. poi-

tons

ser, la t. pondus. Poitle. s. r. baquet.

t. de bat. chaml>re qui se trouve à l'avant d'un

\

POI— POl'

:is:

Polye s. III. poil jj garnement. C Cain fameux ftoiye, c'est un franc polisson, y n'a nu bon poiye dessus <' lielle. Traduction lilt. du pro- verbe allemand : es isl kein ^utes Ilaar an ihm.

Polak. s. m. soldat du train, or(iinairemenl moins bien tenu que k's soldats des autres armes || homme sale,gr{)ssier,pesaut.Polak=^ polonais M. Scheler veut pas qu'on adresse cette injure à une nation cl lait des efforts pour tfouver unejiuire explication. Il ôst jmussé par un seii- limeht louable; cependant je crois que M. Corblel, qui a avancé rélymo- logie, est dans le vrai. J'ai entendu dire par des vieillards, ((ue sous le régime autrichien, les soldats du traiu étaient surtout des polonais et dev polonais fort sales. Ce qui n'empêche pas qu'il n'y ail des polonais très- propres, Irès-braves, très-spirituels, .elc. Ce n'est pas la seule injure qu'on adresse aux polonais, on dit encore : soîU comme ein polonais. D'ailleurs, c'est une tendance générale de la populace, de donner au\ étrangers des qualifications injurieuses. J'en pourrais citer plus de cen ex,; presque pas de village qui ne désigne le village voisin par un sobri- quet injurieux. L'éducation peut seule étouffer celle mauvaise tendaru-e de l'esprit humain. .

Polir, poli. v. a. repasser.

PoliniseuMcs. f. repasseuse.

Polissoir, polissoi. s. m. fer à repasser. En iV. outil pour polir.

Poillc. s. m. Hippolyle.

Polué, pooyé. s. m, thym, corruption du mol Ir. pouliol, plante de la famille du thym. Lat. pulegia.

Pompier, pompeyer. v. n. se dit de la terre pénétrée d'eau sur laquelle on marche. Elle pompiye^ ou pompeye.

Poner. v, n. pondre. V. fr. poser, lat. ponere, pondère.

Ponèrcsse. s. f. pondeuse.

Popinetle. s. f. linge noué dans lequel on a mis une poudre médi- camenteuse, ordinairenienlde la céruse. Pour s'en servir, on y donne quel- (juc (;oups d'épingle et on en frappe les aines ou les fesses échaufftM's des enfants. Le mot fr. nouet n'a>pas précisément la même signilicaiion, puisque le noiiet renferme des drogues qui doivent y bouillir. Le moi flamand pop est cependant traduit par nouet et aussi par poupée. Il est il remayqucv ([nenne popinetle ressemble à une tète de poupée grossière comme en favohnent les péliles lllles.^

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Poquei s. f. V. pocke. , , Poqaer. v. n. douner des pulsalîons, licurler. Ça U poquê à$ tielte, il sent des balteineDts dans la lèie>JPoquer al fernielle, frapper à la fe- nêtre. Le verbe ail. pocheo, a eicactement les mêmes significations.

Poquér (lé z'yeu^ z'y). fatiguer la vue à force d'attention, éblouir. Ça li poque »é zyeu^ cela est sous ses yeux, sans qu'il le voye. Poclier un beil signifie en fn le meurtrir.

Poquëter, pokler. V. a. enivrer. De pot? (Borinage).

Poqaetle. s. f. V. pockelle.

Porée. s. f. cliouxétuvés,épinards bouillis. Fr. purée; poirée (bette). Ainvouyeral porée, envoyer se promener, se débarrasser de quelqu'un. P' aller , être raystiOé, se tromper de voie, s'engager dans une alliiire qui ne peut avoir de résultat. En v. fr. poirée signifie poireau et légui^e.

Porlon. s. m. surveillant des lipuillièredl^

Porjet, buriné, s. m. maçonnerie au-dessus d'une entrée de cave. Porjettum, basse latinité. ' '

Port av sac, fforteur au saç. s. m.'porle-faix.

Port de mariage, s. m. dot.

Porté^Ts. m. de durée, d'usage. Cesl ain bon porté.

Portélett«. s. f. anneau d'une a^raifèr.

Porten à baquet, s. m. cliargeur de bateaux.

Posti. s. în. petite porte dans une grande ou à côté d'une grande, guichet. En latin postisjigniijc jambage de porte, porte elle-même. V. fr. posli, porte, gall. post. . ♦»

Posture, s. f. statue. de cire^ figure de cire. (Tmore connue ennc , lu restes planté comme un échalas.

Pot. 8. m. mesure de capacité pour les liquides. Le pot de Mons se divise en deux canelles, ht caneUe contient deux pintes, la pinte A potée*. Le pot égale 2 litres, 0382 i . ,

Pot appartient'à presque toutes les langues : b. all.polt, bret. pôl, irl. pôl ; gair. poliaw, lat. polare, snnsc. pà, boire.

Potée, s. m. huitième de la canette. Eu fr. contenu d un pot, ocre rouge, élain calciné pour polir, etc.

Potelle. s. f. petite niche dans un mur pour en indiquer la propriété. A Liège po(a/, niche pour placer une statue.

Poti. s. m. cuivre de la dernière qualité. IIoll. polais, fr. potin, lai-

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POT— l»()lf

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Ion ou son mélange avec la calamine, lotaju ; polt-e, ovi*!»- (rciaiii, iil, écoss. peodar, gall. ffeulur, élain.

Polfau. s. m. petit pot, mauvais pol.

Potière, s. f. inslrumenl de Ter qui supporte le pot sur le li'u. It* est fier comme potière.

Polisse, s. f. petit pot servant le plus souvent à contenir du tabac ou de la moutarde. Fij^gros nez. n

Polquin. s. m. burette |j petit pol. Ali. poiclien, petit pot,

Pott-. prép. et conj. pour. Ce mot entre dans pilleurs wallonisnies et signifie disposé à : étée pou v' ni, êtes-vous (lisposé\ venir? Les esp.^ gnols disent : esloi por pâ'rtirje veux partir à finslan(. Avec mic né<^;i- tion il signifie incapable : Je n' suc gnié pou vo leyer , je sjiis incapable de vous abandonner.

Poudrai (cj) et même poudrerai, fut, du verlie pouvof:

Ponf. excl, en frappant. Ail. Pull, coup, bulle.

Pouf (su f). gratis, sur le compte d'autrui. It. vivere a ulfo, vivre;

gratis.

Poufrin. s. m. appellation injurieuse, ji.iï liégeois drap j^^ossier, poussière qui reste au fond d'un sac à cbarbon.

Pougner, pogncr, poigner. v. a. puiser par poignées. Poigner en fr. signifie lournjenter, bourreler, / peinsc qiii na fpk quà —, ii croit qu'il n'y a qu'à prendre, que le trésor est inupuisai)le.

Pougniie. s. f. poignée. V. fr pugnie. ^

' Poullle, pouye. (60, bois d'). s. m, érable, aCer montanum. Quel- ques personnes pensent qu'on lui a donné ce nom à cause qu'on en employé souvent les branches à faire des perch(»irs de poules, qui s'y juchent bien, parcequ'elles sont raboteuses. D'autres î^royent que ce nom lui est venu d^ç que ce bois est tendre et que la poule sert souvent «le terme pour de^omparaisons analogues, v

Pouilietrle, pouyelrle. s. f. poules, eocjs, dindons. A 0 na nie reindu c" n' année-ci, notre basse-cour a étii peu [)roductive cette année. \ ».

Ppuilielle, ponyelte. s, f. poulette.

Ponlllon.s. m. poulet || fig. enfant délicat,

Poull^, pouyié, f*. m, poulailler. V. fr. pouiller.

Poulî^se. s. f. jeune jumenl. .

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P«« ad, II, II, ■•••, v*ips, casse, suivi d'un iatiuitir, pour que, afiD que, «uivi du subjonctir. Moutte atn pwnpoumivir. Bien des geus cToyent parler français eu t^duisant HlléraleaieDt. Munirez un peu pour Moi voir. Voilà une manière de parler bien esseuliellemeni mpaioise ; mais pour parler monlois le plus possible, il y a peut-être» mieux encore, c'est de supffrimer le pou mi et de ne laissor que les^déux verbes moutlc ou mousittVir ou vie. Il possède encore bien le génie de lu langue, celui qui dit ; mouslrelU, mouttrem t)tr, montrez-le, montrez-moi. Dans le refrain suivant, il y a renversement : '

Enne pipe et du louhaqiu pou fumer yicoUu.

Lorsqu'on a entendu les soldats ail. commençant à parler fr. , on pour- rait croire à un germanisme. Eu efTet, nous avons ouï dire '.s^pur moi voir^ aimer y mais cela n'est pas du tout une traduction de Fall. et d'ail- leurs ne signiûe pas pour que je voie, mais simplement je vois, j'aime. C'est UD procédé pour esquiver la difficulté de la conjugaison. Il suffit de -connaître l'infinitif. Nos gens du peuple imitaient les étrangers en leur parlant et disaient : four, mik, (fur mich). Cela faisait un curieux langage. J'ai entendu udi jour une fille dire à son amant : Four mik, elle ain eoUre. conte ti. /

11 y a quatorze siècles, les franks vainqueurs ont usé du même pro- cédé pour altérer le b.^tîn, alors j^lé dans les (îaules, au moins dans les villes. U n'e&t pas4acîle de savoir lès mots qu'ils ont importés, parœquè plusieurs, sans doute avaient été communs à la Gaule et â la Germanie et qu'il en subsistait nn grand nuiubre dans nos villages. Ils ont les saisir avec empressement et les remettre en honneur; mais lorsqu'ils ont Toulu parler la langni^des Taincus (des villes), leur procédé n'est pas resté douteux; ils ont rivalisé avec les indigènes pour supprimer, autant que possible, left inflexions des verbes et des substantifs qui les gênaient, en substituant des articllés^ des pronoms personnels et des auxiliaires, ,^ comme ils l'ont &ût dans leur propre langue, tout en ayant lacomptai- i^sance dft forger les aHicles, les pronoms et les auxiliaires avec des mots , latins. ,

PMi^r. s. m. peuplier. B. lat. poplus, laU})populu«. s. f. poix résine.

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l'ourchiiit. s. m. qiièlo, Fr. potin liassor, eu v. IV. |mhuvJi:i> si^m fiait travail, (N'iicfire.

Poareiaa. s. m. poiirotMii, roclioii. Ki^. vilain, saligaiid, (h-haiu lir. ivrogni' jj l>os&e au front, a la K'if, par suite (U' ainliision. V. abourter. Sans doute ou a dit ori<^inairt'n)ent bourciau, car les licgeitis «lisnii 6our«ai et je trouve dans le j;l()ssa ire IMcard b<ii(r$iaii. I.a niaiiicn' lionl le pall. écrit pwrs bursa est-elle nue raison siini>aiii{' ponr jiislilier un doute? ^

Le mol poiirciau a donné naissance à une lonle de |Moverl»es popu- laires*. Ils ne. sont pas à recommander pour Insaj^e des saldiK. niai^ beaucoup sont pleins d'éner},'ie. Tilons-en deux ou trois. Qunn on quante pourciaux $onl sou lés r laiurrs sont surrs, a p<'rMtiiiit' repii' ou blasée tout semble fade.

Quand on faidu bié à s' pourciau, on l'e'rlrnuve à s' saloi, tenime qui soigne son mari est éj^oïste.

f riM^nié trop d' sur pou m' pourriau, je siiflis à peine aux besoiris (le tnon^lérieur, je ne suis pas tenté d'aller rherfher ! la l>eso^iir aillétirs. // est à s' n'aise comme ain pourciau dain ain f.(

etU

Y r' chane tout à Us pourciau , Avé i vieu y fait du nouviau.

Parce que le cochon eu mangeant des ordures eri produit -d'autres. J'ai entendu ce proverbe traduit en fr. comme beaucouf) d'autres. Il u'esl pas ordinairement facile de décider quel langage a emprunt»- a l'autre. L'existence de la rime chère aux proverbes est une grande pré- somption de priorité.

Ponrcinu-singlé. s. m. cloporte, mille-pieds. Ln fr. le nom vul- gaire est porcelet.

Poaretle. s. f. petit paquet de poudre médicamenteuse. Fr, piiretie, poudre que l'on met sur récriture.

PMirlêkié, P«iirlcké («'). se lécher par avance, avoir l'eau à la bouche (St-Ghislain, Baudour). Se pourlécher se disait autrefois eav. fr. Quelques modernes comme Balzac l'employent, quoiqu'on ne le trouve pas dans les dirrniers diel.

rmmrri. v. p. milrir en p.'«rlanl d'un rhume.

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POU-MU)

Poâlée. s. 1. résidu de dislilleric. Figiiréineni chost' de peu tir valeur, marcliandise dii mauvaise qualilé. V. fr. poulie, poussière sur lus habils.

Pea«'u, p«vu, poyu. part, passé du v. pouvoir.

Prauf^èrc. s. m. heure du repas principal. || Midi. |j Méridienne. {| Siesie || Fai —, faire la sieste (arr. de Cliarleroy). A Liège prangir, prangi, v. fr. praingeler, ruminer j{ manger || grignoter, lai. praudere, «léjeûner.

I*r«ule. s. r. conte pour rire, plaisanterie (Borinage). ' Préelle, preyelle. s. f. Il y a une coupure à Jemmapes ainsi nom- mée. 11 y avait à Mous l'étang dés . V. fr. praielle, pratellum.

PreiDde, prelnte. v. a. Ej preind, nos perdons, vos perdez, i preinlle ou preinllé, ej perdots, perdrai, perdrais, quef preinsse, per- . disse. "

. Viye qui preind Se veind^ Fiye qui baye S'eincanaye. \

- Pream. V. aupreum et fok.

Priefwe, priette, préite, praile. s. m. prêtre. Pou nvoi n mai- son nette n'y fautpriette ni nounetle.

Primo d^abord. Alliance de deux mots ayant la même siguificalioi) . C'est un pléonasme complique d'un barbarisme.

Prineesse. s. f. Ijaricot princesse.

Prinched, préebea. s. m. hanneton. Dans quelques l,ocalités fl. on désigne le hanneton sous le nom de priiiker, prédicateur.

Proficlat. Mot latfn employé pour : bien vous fasse,^ je vous félicite, je vous tais' mon compliment.

Pratl. s. m. binet, brâle-tout.

Pr*Be. 8. f. prune || ivresse. Attraper n' bonne .

Propaaeler. s. m. v. mol fr. par lequel^ désignait ua habitant duHainaut. Inconnu aux wallons. V. pansnier.

Pr^alle. s. m. pet. )| Habit —, habit court, par, analogie avec trii^ veste. Fl. prot; onomatopée?

l»KO~l*LT

; -nr,

K

Proxlme. V. IV. lire du lai., |>ai(Mjt, priK'lK'. On »lil |»ar |>U(»u.i>-iiif : ses purtMits les plus .

I*ruéfe, prwalfe. s. 1. preuve ij iiidii . <lu v. proiivei'.

Prumié. adv. preinièrrtiieiii. On ((inliiiiie ICninm-ralitHi en (li>.iiii 2'°", 3""'. Il s. et'adj. Qui preind —, prcind bié:

Puehe. s. m. puils |i s. 1. puce. V\. piiilt', pu ils, l)a.s-l)r«^. pune/. lai, puleus. AViau— , mot à mol, tomber dan-> ir piiiu, èlre t |mtse par. les plaisirs vénériiîns.

Puclau. s. m. p^iccau, jeune garçon qui mené la danse à (rptaiiifs kermesses de villaj^es ; ce que; dans la plupart de» ( ommuncs on nonune capitaine.

Puf;!. V. a. puiser (Cliarleroy). A Liv^o pouhi . V. Ir. chpiK her, Lfad. de la Bible, chap. 21, verset xj, II. pullen, jtuiser, pul, puit.s, piiije, dimin.; lai. puleus.

Puiser., V. a. se laisser pénétrer par {'{.•au. Se dit do ( liaussures. Mes solèespuisle. V. fr. v<^ >

Pulsoir, puiKoi. s. m. lieu l'on puise. Pui^anl tu fr. est un puil}> absorbant.

PulkVa. s. n>. jacinthe, byacinlhe, liyacin.lbus orienlalis. Du lai. pulcher, pulcbra, beau, belle.

Pulpite, pllpite. s. m. pupitre. Lat. pulpitum.

Pun. s. m. pomme. Au Borinage I'Eignk. A Tournay on proudiice a peu près i-won. V. fr. pun. d' capron,- fruit dé^lantier.

Pnr-ain {tout), exclusivement, entièrement. bielle, rien que des bêtes.

Pare, parelte (en, ain). babil bas. Les ail. disent im blossen llenide, littéralement : en uue chemise, en pure chemise. Les lief;eois de mOme disent es$ et peur chimich.-

Puriaa. s. m. eau de tumier, bouillon, pureau.

I^riére. s. f. purot.

Pulle. exdl. de dédain. Fai dés , dédaij^uer. Uret. put, désagréable, aigre, v. fr. pût, latin putidus, fétide. " ...

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294

UUA-OliA

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Qoanqae ((ou(), tout ce que. Quanque e^i un v. m. fr. En lat. quaii- lum,

Quaréf^non. village près Mons. V. fr. carreignori, coiu, angle. S'en suit-ii que .vienne de là? ,'

Quart, s. in. empan, espace comprih eaire le pouce el le petit doi^^t écarlùs. Mette es quart conte, mesurer par empan. Fig. connatfre (ordu- rier), V. fr. quarre, dos de la main. " . '

Quarte, -s. f; mesurt^ de capacité pour les grains en usage à Naniiir - el dans quelques Coniiuunes du Haiuaut. 4 picotins ou quart de setier.

Quarter«a. s. m. ce mot,, comme en-fr., signifie le qi:hn*t, d'une livre, d'un cent. Seulement à Mons le quarteron d'œufs est de 2ti et celui de pommes, de uoix, de 3i. Â Ath, le quariuron de pommes ^st de 32.

Quartier, s. m. mesure de capacité pour les grains, valeur métrique Oh. 4335 II division de mastire agraire, douzièuie de bonnkr ou quart \\c journel. ( - ^

Quasiment, quaMipàiii. adv. presque, quasi. Pct-ette et kasimain c'est dés cousins germairu. yrtr. quaisimiint.

Quatelet^ capelet, «atl«l, katlet. s...rov^lt.ochel, réunion de fruits, surtout de uoiseltes. S^em ploie figur. pour groupe, réunion : Ein iT coumères qui calaudîé, un groupe de femmes qui bavardent. On peut établir sur W' mot bieii' des suppositions : est-ce réunion par quatre? est-ce chapelet? on peut encore remarquer qu'il s'employe sur- tout pour désigner les aggrégations de fruits d'arbres à châlon. FI. katje, ail. Kâstcbeo, cliàlon;'il y a enfin le gall. catt, frustulum, parlicula (Davies). ''^^;^' Quatreplerre. s. f. salamandre. Dans quelquesTitlages on dit eater- riÈot:. A Liège kwat pesse, mol à mol, quatre pièces. On a sans doute alléré le root |)Our lui donner une gignif. comme dans queue W soritte; mais quel élai4 le iiiolj)rimilif? M. Graudgagnage avance le lioll.'kwaad becst, quoique l'animal ne mérite pas ce noni (méchante bêle) ; il esl inolTensif ; mais il c«l Irès redouté des enfunts. On pourrait encore le former de l'ail. Quappe, tdurd de grenouille ou de krOlc, crapaud. -\~ FI. padf aussi crapaud. L<9(.fr. crapaud s<>uible être aussi Krôle f pad.

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0>ioi qu'il en Miil, il esl assez siii«;iilier «juc ran}*!, ail ( ;ifoînill;(?. ( Irc- iiille, mot à mot, quatre piliers et qu'en porlii^ais la olieiiiilc >',i|i|>rll(> lagarla, proprement IczanI (k»i. laceria). i> rapprochement viciii-il il»- ce qu'ils rampent tous deux? Mais M. LiltnVtlil (|Uc ralerpitlar yicnl titi f^it. nonn. chattepelouse, chenille, propr. cliaite velue.

4[fae fntise/qnc fut-ce. couj. quoi qu'il en soit, nKilj^r»' cela, s<til.

Qoé, interr. quoi, comment. Si les moiUois reni|>la('enl tpioi p.ir que, eu rçconjpense ils subsliAMènl souvent (pioi à quf. l.x.-.quni ilisrr, pour que dites-vous? mais ce quoi est prétentieux. Vers Aili on \mv- iioncc quau. Quaudilf, quau (ai(e?

Qaclpoiqne. t. d'arj^. rien. Quel -où quehpie -} pnic. V. fr. poe, qui signiti'ait peu.

, Quêniau. s. m. eliéne.à.;, j«-uP.c chêne Ij hàlon de; eh»"ne. V. fr. quesue, caisnc, chesne et queniau. B.-lat. casniis, lat. «pierdi^, lut'i. yuesen lan. A la vérité tan est le nom spjVifiqiK', gwesen n est tpic le nom générique : arbre; mais seul il a bien pu désigner l'arbre |»;ir excellence. Cette conjecture s'est réalisée : Je viens de voir gwen tra- duit par chêne dauirun vers brel.derinlFoduelioii du diel. de Legonidec .

4[Juerlèrc. s. f. t, de charbonnage. Pierre Irès-diirc qui tapi«.se ht veine de houille. On la divise en quersiau- très-dur, en queriirc pro- 'prement dite, de dureté moyenne et en querlasse, plus tendre. On dit aussi querelle. Prononcez kw air ière. Hret. karçog, gaU. eareg, piciir; d'où provient probablement le fr. carrière (de pierres), v. I. (pinnierc; V. fr. quarrel, pierre; querelle, gr^le.

Querre, qnée. v. a. quérir. V. fr. querre.

Que tout. adv. combien. 11 n'est pas inlerrogalif, mais adniiratil. Que tou quon Via bayé! combien on lui a donné! (!omp. le làt. qiiain multum, l'ail. Hieviel, le Q. hoeweçl, le fr. lui-même^ condiieri ; bien, pour beaucoup.

Qaélrdn. s. m. rejeton, surgeon, marcotte. Ail. Quecke, racine qui tend à se multiplier.

Qne«« d' iwrilte. h. f. chauye-HourIs. Au Kor. kai- i»' sonr, à 1j*g<- chauf iori. Ce mot est une altération de kavic ou kauire loritc, dont le^ motilois, aiLHid bien que les fr., ont Oublié l'origine et dont hs uns ont fait que%tè et leH autres chauve. V. chaou. \.è v. fr. a dit (huude-soris.

Q«|fuu»«. soil. ' ^K- '^^

29Ô

QUI-R'

Qnla, 8. m. cul, defrière'(Borin.). Lat. cunnus.

flalnqaln. 8. mr derrière, cul. {| appellation amicale.

f|«lnqiiinette. auneau de pâtisserie; tire son nom de sa rornic d*aaoeau. Cest un dimiû. du dimin. 'précédent.

QalDt. s. m. caprice^ Fr. quinteux ; boll. kwiut, caprice. V. quin- touue.

QalBloiis««. s. f. coqueluche. Fr. toux par quintes, holl. kinkhoest, ail. Keikhu^t^ racine ail. kctehen, haleter, v. ail. kichen-f-hust, toux. Coqueluche doit avoir la même origine. On pourrait dire que c'est toux de coq ; il est vrai que le croup pourrait être ainsi nommé, mais non la coqueluche.

QaijUMiIa. s. m. montois qui va en pèlerinage à Tongrcs. En fr. t. de jeu de paume^ etc.

4^Bze. s. m. manière de compter au jeu de balle : Ein quinze, prumié quinze, avoi quinze.

*4(^*est ee qaé A^st que f interr. comniient, quoi?

Qaliioye. adv. conjonction, quoi qu'il en soit.

Qui vie. prochain, ftilur. Litt., qui vient.* Le* fiyes qui n'ont rie, y d'ara eo l'année qui vie. Les filles sans forlukiè, il en restera l'an pro- chain. '

m

il. Cette lettre se supprime dans la terminaison de tous les verbes. On dit, même avant une voyelle, aimée, puni, devoi, prainde. il n'y a qu'un petit nombre d'exceptions. Ex.: Vir pour voir et encore dit-on souvent vl. Au commencement des mots on déplace souvent le R pour le mettre après la voyelle : Ertoumer pour retourner, b^lelle pour bre-

V telle. On le supprime à la (in de la plupart des mots en eur : Meinteu., tnnnpèu ; dans la plupart des mots en oir : Àbuvroi, saloi, miroi, mou- chai ou moukoi ou momkoi ; dans le milieu d'une foule do mots, ehales, meimbe. Dans les s. en icr on Ctlt le chMigement en te : SoUê, piUe,

. emndëUe.\

W, wè, wm, sont plua nrement qu'«in (r. dés iiigncs d'iléralion : Récrire^ raiguiter, r'gueri, rokUer, sigoiacut éirirc, aiguiser, guérir, oublier. .

IIAB— KAC

, n~'

m

r\

\r

Rabaelie-bllle. s! ui. (JésuppoinleiiKMiil, (outruiiott-, dinsf pntpK- à abaisser Toigui:!!. Fr. rabal-joie. " "

Rabâcher, v. a. abaisser, abattre, htiinilier. Kii fr. v. ii. qui »\ç,m- fie répéter fa'sUdieusement. ' -

Rabatlan. ^. m. rideau qui cache le dessous d'un lit. Vaï IX.jdbA- leau «ignifie un feutre qui arrête l*eau enlevée; par ineuie.

RabMoquer. v. a. nijuster, racommoder.

Rabla^i. V. n. pâlir. Blass-enail. signilie pAle. V. blagc.

Rabobinache. s. f. rabâchage. Quée drolle .' (^iiels siii<{(diers contes!

Rabobiner. v. n_j,et a. rabâcher, radoter. V. fr. raLobeliiier, replâ- trer, réparer.

Rabot. ». ni. t. de c silex mêlé de calcaire

V

m

larb. terrain aussi nommé forte- loi se, lormé de n fr. pierre dure pour paver.

Rabouter, v, n. retenir avec empressement, V. abouler.

Raboiizlner («'). v) r. se ramasser, se former en boUsin.

Rabttfter.^v, a. renufer, ïl. rabufo. V. 6u/". AU verblùlU, décon- certé, jélourdi. /

Rabus, rabuse. s. m. (Bor.). \. ravïdu.

Aacacher. v. a. (aire revenir, renvoyer, recliasser. les vak, ra- mener les vaches du pâturage.

Raealer. v, a. racheter. V. fr.

Raéeouree. s. f. bout, morceau de planche, de poutre, ftc.

Raehaner. v. n. ramasser le charbon tombé des charriots sur le chemin (Uorinage). A Namur rachouner, à Liège rassoné, ratiolé, si- gnifient ramasser. Kemarquonsque tous les mots (r. terminés en seiRlde, font à Liège $one él dans le Hainaut chêne ou chane : rione=^einchane , ensemble. Retsone^r chane, ressemble. Sonc^chane, s<>mble. V. ces mots ; d'où l'on peut conclure que raehaner, raisoné, répondent au fr. tassembler. .

Raehe. s. f. el landon ne ciunporle que deux chevaux de vol«-e ;i un charriot, c'est-à-dire quatre en tout. Si le nombre est plus grand, le. ,boni chaoKÇ; el landon devient el . Quand el est à trois chevaux, un bouC est leriniué par ain lamiau p<»ur un rlieval et l'autre par ein landon |>our deux chevaux, rbaeun'avec r< lamiau ; alors el ne lient pa» an limon |»ar milieu, afin de donner un levier avantageux au rhe-

298

HAC— RAD

val qui se trouve seul conîre deux. Lorsque la volée est de quatre che- vaux Il y a fin landon à diaque exirémité et el tient au limon par le milieu. -

Itacbeoier. v. a. arranger, habiller, nettoyer, enharnaeher. Enne maison rachmée éomme ein ran tt pourciau, imc niaisen propre comme ' un toit à porc. / vie loudi maturachemé, il arrive toujours maljiccoutré. Liégeois, aheui, piov. azesmar, préparer, v. fr. icesmer, disposer, achesmcr, orner, parer, vêtir. Le simple v. fr. esmer, y. esp., v. port, asmar^ apprécier, est rapporté par Oiez au lat. :cstimare. A la bonne ^ heure pour esmer! mais je trois, achesmer d'autre souche. J'airQcrais iniciu choisir le b,-lat. sccma, lali schéma, grec, txf.fj^», vêtement, beauté, formé, ornement.

ttaelée. s. f. volée de coups. Raclée est un«mot usité en France, tnais non consigné dans les dictionnaires,

Raclot, racrot. s. m. fête qui se célèbre 8 jours ou i5 j. après la kermesse.

Kacloi. s. m. tige de fér avec une spirale munie d'un anneau et alla- chée par les deux bouts à une porte. L'anneau raclé avec force faisait l'ofDce de sonnette. Lés n'existent plus à Mops. V. ragaUtte.

liaeonlag;e. s. m. radotage, paroles oiseuses, rabâchage. Les fr. employeut un mot qui ne figure pas dans les dict.: celui de racontance ; il s'éloigne peu de la signification du mot montois. Cet art. était écrit de- puis longtemps et j'avais entendu dire par des vieillard» le mot raeontage,i\ y a plus de 50 ans, lorsque je l'ai vu dans le coropl, du dict. de l'Acadé- mie avec l'annotation: néologie, les fr. l'auraienl-iU pris aux monlois?

RaeousM, ne. adj. portant des balafres, des' cicatrices, surtout . celles des boulons deWiole.

Raerul^rV. a. mouiller do nouveau. V. erti.

Raenaer. v. a. rapporter, dénoncer. V. fr.

Ilae«selle. t. f. rapporteur. ' chon fUsquêU»i qui no vaut pas !> plaquettes.

BadIaMar, rmàmgmibmcr, raAig— r. v. a. réparer, ragrécr, ra-^ juslor. A Liège agadelé^ «ulagU, accouiré, paré; «4a«ii^, l^uslë, v. fr. . dagel, damoiseau. Radaener poarrait être encore prit comme contrac- tion ûti raduontr. V. tuuiau.

n«4«, r»i*MMlB. adv. vite : Ein noir kiéknirtU aussi radequsin

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KAD-ltA(;

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* ;

blanè. Avié rade ou rrtd'mo-in. Le mol roik csl employé par I.oai^c. On sera peul-élre leiilé de tii-er ce moide rauJê, raiiiemenl, qu'en v. IV. on écrivait et prononçait roide, roidemeul. On lit dans Hahelais : adon<' coufurenl tant roidt^nlenl ; mais ^1 csl à renjarquor d'abord que notre p.t- lois a conservé roi, roide. Il confond pas : passer mi (comme cnur liroquc) el passer rade sont fort dillérenls et ijueiisiiiie le (1. nous fournit le mol rad. V. ail. rad(, il, rallo, iri. grad, rapide, sanser. Iirad, aller. D'ailleurs le v. fr. avail rade.

Itadoupc.^. m. deux fois double. El doupe éyc f -, le (Rouble et le quadruple.

Radroiti, erdroill, r^drolti. V. a. redresser. "

Raf. excl. pour enlever. En fr. coup de venl viMiant de terre. C qui .vie d'rifs'ein va d" , le produit de la violence esl arraelie pae la vio- lence. Faire rif raf, agil«r (' rac/ot. Faire rifrouf, faire » la liàle. Si ri/, raf, rouf iic sonl pas de .simples onomatopées, ils doiveiii fi^oir la même origiiie que les mots fr. radier, faire raflle, c'est à dire probable- ment venir de l'ail, raflen ou <W lai. rapere, ravir. ^ ' Rafanli. v. n. redevenir enfant, tomber en enTanee, radoter.

RaiTourer. v. a. donner la wourriture aux bestjaux. Ir.' peu usité, afourer ou afourager. .\ liiége foré, à .Nanvur fouretl

Rafistoler, v. a. arranger, racommoder, rétablir, Y. fr. rtlisioler, parer, orner. ^

Raflaler, v. n. el a. cbeiVJierà calmer, à apaiser.

Rafouréc. s. f. nourriture des bestiaux. Kig. pitance, poriioji, grande quatitilé de nourriture. Ain prinde et rafourée, en manger non soûl. Kn liégeois fôrg, baii-lat. foderagii^n, fodniin, en brei. voueta, ali- menter, en alleniaiià, Fultcr, nourriture d(^ bestiaux, gotli. fôdr, viia fucre, mha vuorc, fl. voeder, fr. fourrage.

Rafraafpaer («'). ne rpfrsgner, se racornir, se blottir, se resserrer, se plisser. A IJége rafougnlé, m) blottir; en fr. se refrogner, n'a que la HigniAcation de se pll8»ei . ..

R«fl«r, rall«r. v. n. (V. ri/)« Hacler, agiter le cercle placé à un*'. l>orte en guww! de Honnelle. * <•%

niafarer. v. a. picorftr, voler. C/esl'dii v. fr. tiré du lat. furari.

naful«r,,ralafaler. v. a. remet ire un fiUd<'>i^|^e. fig. rajll^le^. Kn fr. rarutcr, KÎgnifle donner la favon aux ijiapeaiix.

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7M

RAG— RAI

Rai^alelle. s. f. crécelle, fig. personne qui parie beaucoup, rapide-. nnenl.[iagal€Hessiitsdo\ile=^r€u;l€Ue. Bas-ail. raken, v.scand. râka,fâcler.

Ila|;«, rasqae '^tter ain)'. demeurer arrêté, embourbé. V. en rage, araskié. ^a dit^ Mons rage, au village reuque, el roéme quelque- ' l'ois 'rosi. Ce dernier mol e&i un terme militaire ail. pour désigner le repos après une marche.

Lé& moutois ont francisé la prononciation, de sorte que Torigine ne pourrait plus se retrouver, si ^os campagnards n'avaient pas été plus constants qu'eux. '

Je dois dire que le patois picard possède les mots s'enraker et rake q^e M*. Corblet traduit par s'embourber et boue, en rappelant le celtique rakia, «au bourbeuse, il aurait pu ajouter le v. l'r. raque, mare, fosse pleine d'eau bourbeuse, le b.-lat. rachia, rascia mare. Il y a encore a. rake, bout de cbeminr uit raken, sortir (uit, hors), comme qui 4ira%^ déraker. ' "

Ra^Myer. v. a. ramai&ser, reprendre avec adresse ce qui a été Tolé. (i'). V. p?rs. S'acclX)cher, se rétablir au propre comme au figuré. V. grau. '

WLatgrlgner (i). se chagriner, se racornir, se ratatiner, sèrecoquil- , 1er, se rider, se froncer. Figur. devenir revéche,, maussade. Cello-bre- ton, grignoufi, chagrin, v. fr. se ïegrigner, se crisper, se retirer, res- sembler à ia peau de chagrin.

R«iprlper. même sign. que royrauv^.

Rai. s. m. rayon de roue. Eu fr. rayon. '

RalMflil— e, ralaïai^aliiase. s. f. raifort. FJ. rammonas ; en esp. -Tfinolacha, betterave, il. niiÉioIoccio, Ut. Ra^hauus.

WUâmm. a. f. grenouille. En latin, rana, bret. et erse ran, v. fr. rane. Les (r: appellent aussi quelquefois raine la grenouille ordinaire, (Aaia ilt réservent particulièromcai ce moi pour désigner une grenouille verte, appelée également rainette ou graisaet (en lat. byla) laquelle vit aur lea arbre* el peut ae fixer au verre ménor, aVec le éisque de aea patlea. ' .

V. a. t. de jard. butter. v.a.'réchaaflTer. V. (r. reacafer. •. V. a. baure. Y. te. rainaer, dérivé de ralnael, rein, rairo, lat. ramua. Rincée pour volée de coupa est du4r. pop. Cette orthographe

\

'.o^BBî**»"'

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1{ AI— Il A M

Tfi^l

tJ« rincée iiiasquo s«in origino ; aw lo fr. rincer n mio niilrc «ioiircr. Hiti. rinsa, v. nord. Iiroirisa, nelloycM-, ail. rein, propre, pin'.

Kaliifiloler. v. a. faire rentrer à l'elabJe, Og. au loj;is. C / ain /os 9tti n'Mrd/amatn rainstolé. ('/est un vaurien ^[ui n'est eliez lui ni joui ni nuil(Borinage). Y. 5<o/<'.

RAlnterrcr, rcnlerrer. v. a. couvrir par nii ('houleiuenl. Il <i sir rainlerrc 4 fosse, un éboulemenl l'a couvert do terre dans une, liouil 1ère.

Raisiné, s. m. petit raisin j| raisin de Corinlhe. V.n jV. confilun.' de raisin.

Rakerpi, le. adj. ridé || décrépit.

Râle. adj. rare. Les bas-bretons se sont reneonlrés avec 1rs iii(>iii(»i-^. dans le désir d'éliminer au moins un K du mot. Ils tlisent aussi rai.

Raller. v. n. retourner. V. d'aller. V. fr.

Ralenil. v.n. devenir moite, mou |! cuire trop lenlemenl. V. loti.

Rpilon^e. s. f. pièce de l>ois; de fer, etc. qui sert à alonj^er. <^, est du bo (cT ralonge, c'est un moyen de gagner du temps, c'est un palliai il.

Ramafri. v. n. ifnaîgrir. é^

Ramati. v. n. devenir moite. Y rnmati, le ;emps devient luiniiile.

On raconte qu'une nuit de carn.ival, U) vieu.x prince d(; I.i^ne enirail au balayée un ami étmnger. Deux femmes masquées en sortaient; l'untMlii à l'autre : t ramati romme. Itamali-ti? reprend l'autre. Quelle e>t (.elleianguti, dit l'étranger? Ali ! n'pond le prince, ce sont des princesse", italiennes dé4;uisées.

Feu I><?llli?>lte ctontail l'anecdote d'une, manière un peu diiïérenle.

Klaaibaqa«r. v. u. et a.- btMirtfr, frapper, cof;ner, se cogner, Il faire grand bruit \\ retentir. Si) rembucber en fr. kc dit du cerf qui renlrr dans le bois. V. fr. rabuquier, faire beaucou|> «l(> bruil.

Raaicr. v. n. et a. ificttre des ranmres autour des plantes forint- panlesi, comme 4eH puis. Kn fr. ramer signifie ;ivoir beaucoup dr mal, etc. t ' t

lie. H. f. rani<'>e (((hlin). I.al. ramus. '

etie. H. (. |M>lit balai, itamon e.>( un \. m. fr., ranionetir Hignillo raquetle. . ^

RmMMI. a. m. balai. /.'in neu ramon raniounr vollir, jiu ronnnrMi- «•ein«il f'CHi loule anleur; V. fr.

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s

3()2

RAM-UAN

Uamoner, ràmoaiier. v. a. balayer. Ramoner, ramoneur sont français en parlanl des cheminées. ^

Ramoneeier («*). ae pelotonner, se replier. V. fr. ramonclieler.

Rainaamiii, raménaa. s. m. Dans les chemins du Borinage par- courus par les charriots chargés de. houille, la poussière est formée de charbon presque pur. Les enfanls ramounent et c'est celte poussière dont un sac s'appelle un ramounan.

V. mol fr. ramenant qui veut dire reste (remanens) peut faire douter de rétymologie ; car le sac des borennos est bien plus souvent rempli de houille pure.

Itamponan. s. m. sac pour passer le café (^leurus). En fr. sorte de éoulure. C'est aussi ce qu'on nomme à Mons une%rctèr^. V. ce mot.

Rampruelle. s. f. lierre. Plante ainsi nomhiée parce qu'elle est rampante. A Thuîn, rampieule.

Ran. s. m. toit à porc. Il estl à meile au —, il est dégoiUant de saleté, il tient des propos orduriérs. Enné maison ràchemée 'comme ein

,d' pourciau. Ep fr. d'économie rurale on trouve les mots haran et cran. Lat. hnra. Le mot ran se rencontre dans le glossaire Yosgien de Richard. Il est indiqué par lui comme provenant au francisque rhann. Il se voit aussi dans le dicl. de Uorul. Meure, un porc au rhan, le mettre, à l'engruis. -

" RaMekcMir. s. m. qui ranehèM.

Raadbeaer. v. a. déranger, remuer, fiireldr. V. ranguener.jknM il semble un adoucissemcjil. ^

Raiielièii4e. s. f. volée de coups.

RapaaiM 4«|^raUa. Invétérée; étoffe très-solide.

Ra«4aa. a. ni, élan^ choc, oflort. En fr. kenlicr couvert dans un l>ois, v; fr. force, courage, viteH8||t>,

Rali^aiiltlar. v. n. remuer avec randon, «vc^. bruit, heurter, frapper violemment. U battre. '

- Raa^aaiyàdc. s. f. volée de coups. C

Rases, «Ire. adj. langutsMinl, ^maladif. On a déjà remarqué qa'àu Horinago ce mot est usité, le féminii](,^<|{;8 adj. en eux tt forme en oirr. ^llaacaa. s. m. instrument de (ml pour attiser l(f (eu d'un four, four- bu. I Personne qui t ^vaille à toutes chose». En fr. ranguillOD eat un petit crochet qui fait partie du hanH\*ou. . > '

f.k.'iW"

RA>— HAQ

ÔU5

RaDgaeDer, raneheji^r. v. n. el a. se servir du rangon. Fig. re- muer, agiler, pousser dans un lieu profond. En angl. ranger signifie rôdeur, eo ail. ringen qui fait rang à Timp. signifie lutter, f oeu qtti caufe el four n'est gnié toudi V ceu qui rangucnne. J'ai vu ce proverbe brutal traduit en français : ce n'est pas toujours celui qui a chauiré le four qui enfourne. On le donnait comme du neuf.

Ranoer. v. a. faire de piè<;es et de morceaux (Borinage).

Rapainser («')■ changer d'avis {] pciilM|[|) nouveau || se rayjser {| revenir sur une résolution || réfléchir. V. fr. s'apenser, s'aviser ; se re- creire, reitpBcer. .^ ' - . ' ^

Rapaiiiase. s. m. action de rapamer.

Rapamer, rainpaumer, rainiipaamer, rettpaumer. v. a., et n. passer le linge à l'eau pure pour enlever le savonnage, l'incer. En lié- geois, rUpamé, en fr. de techn. repamer, blanchir le linge dans un cou- rant d'eau, en fl. spoelen,#ien ail. spùlen. , .

Rapamois. s. m. lieu on rince le linge. *

Rapancher. v'. a. épancher.

Rapand«. v. à. répandre, épancher.

Rapapier («'). v. p. faire des mouvemenls de déglutrlion* avaler dl* la salive, des mucosités avec quelque difficulté, conim(> dans Ici» maux de gorgé, lorsqu'mi éprouve une soil vive. (Fig.) se ravigolfr. En lié-, geois pdpi signifie haleter. Rrct. paouesa, reprendre haleine. V. Ir. paper, manger à la façon des enfants, du lat. papare;. brèl... papa, bouillie pour les petits enfants, v. fr. papyer, l>egayer. , ^

RapaiMie. s. f. volée de coups.

Rapauge. v. a. apaiser, calmer (Charleroy). A Liége',^ rajpalX<('', V. fr. rapouaigcr, rapaier, à Mous, rapaiger, lat. pacare. U ,

Rapt«li«ncr. v. n. recueillir, ramasser || découvrir^ (Micrrrr m»^ piner. t qu'il a été n feimme 'ainsi? a-l-il été iroiiyer une pareille femme? C'est |tmit-^tre une corruption de rapiner ; niaisje crojs» qu'il se rattache mieu» à p<icher (pirhon).

RapMcëtagc. s. f. rapiècement.

Rapléeelcr. v. a. rapiécer.

Rapiaaoancr (couHftne de M6ns). v. a. repcupler^uii étang:

Rapport ^mè (au), par la raison que, parccqms

Rai|aier. v. n. ela. cracher. Liégeois, rechi, v. fr. radiier, cracher

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504

HAQ-RAS

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avec effort et Jiniyaiumânl, hébreux, racac, cracher, h. recere. Reïcere,N selon Dieï, était eo usage pour cejicere'du temps de Servius, B.-Ialvras- J care, v. nord, hrackia, ags. hrackan. U a raquié ein air, ça lia r'keyu detiUêinez.

Raqaion. s. m, crachat. A Liège, r«c/ton.

Rasaquèr, r'saqaer, ertwqaler. v. a. tirer à soi, retirer, esp. resacar (v. »a^er). V. fr. resacquer, tirer à soi.

Rasaqntéf é^. s. m. et lém. personne mal accoutrée.

Raseaille, rafreaye. s. f.^cailie. Les^anglais disent rascai et pro- bablement les fr. disaient de même il y a quelques siècles.

Ra«eoiirebé^ V. raccourse.

Raaeoyer, resicoyer, ralnscoyer, rascaDyl. v. a. recueillir , ramasser II récolter II rattrapper (Borinage). Es cossetle s'a rapancké; eile a rascoyé z'esplink et z'etoiye, Veune après l'aule. Il a rasé^yé V balle au bon blond, (Au propre et au^guré.)

Rasibuii. adv. tout juste. Au dé}^ à ras de, se trouve dans Rabe- lais.

Riisière. s. t. mesure de capacité ^^ur les grains, 0. hect. 5559.

R««keut<e, raskense. v. a. (Borinage). A Mons on dit rocoudf, ra- eouM; recoudre; flgiir. racommdder, entretenir les vêtements. Y coûte gros pou ratkeute tis ainfan. 11 est coûteux d'entretenir rhabillemeiit de six enfanlA.

Rasp. s. f. taillis. Du flam. rasp, canaille (eu égard ù la Tutaie).

RasMircI, rawHirelr. y. a. rentraire. Du lai. resaicire, racommo- dcr, nyuster. Resarcirc est employé' eu technologie.

s. f. reprise.

RiuMwarer. y^ \. nettoyer | habiller || arranger || ropattrè. Fr. rra- laurer, ▼. fr. estorér, Tourolr, ajuster, garnir, établir, l^t. insiaurare.

RaMl {pain), ady .' Sis, qui n'est plus tendre. ^ RaflÉall. V. n. «^amouracher, s'engouer. Fai—, tourmenter, TiAcher, ennuyer. £{^ reuêotil $" galant, elle est folle de son amant. Fr. s'as- ftoiir, bas-latin, assotare.^

VUmUmi, r^ÊiUM^maÛm. s. m. râteau, basque, arrestuella, lai. raster, rastellus. Après avoir indiqué rasiel, ràleau et râtelier, Pelletier ditque DavJM n'a rien qui convienne en gallois que rbestr, séries et rhesd pru^ï^pe, l'un ci l'autre arrangement de |)Ointes ou. barre^aux. Il

A-

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KAT-KAV

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croi| que c'est de ce rhesir o)i i-astr gaulois que les laliiis ont fait l.-ur raslrUm et leur raslellus.

Raèi^sèlé, éc. adj. rapiécé. V. tassiau.

RataWler. v. a. raccommoder, meitre des pi«'ccs à un {-liaudron, à un habit)W. ïr. '

. Kalaye.^ m. père du taye. V. ce* mol. On dit en riant hat l)0ur père du falaye. Dùns l'évangile d'Ulphilas, père s'appelle ail ouvr. consultés \arl. Wackernagel). Il se nomme encore'^dad ou i; bas-breton, et an, aita, en basque. Je trouve dans Cerblet une re- niarque singulière, c^st qu'en celte dernière langue on |>rocèdo aussi par addition syllabiqué; on arrive -ainsi jusqu'au mol monstrueux de aitarenarenganilcacuarciia,; latin avus, alavus.

Ratoa, reto^. s. m. crêpe. En ir. pâtisserie de' fromage mou, ^ ,. 11. rate, gâteau tTe miel.

\ Ratour. (faire lours et dé), faire beaucoup de tU-tours, de itj- cberchés. ' , .

Raloùrner. v. n. et a. retourner, V. fr. s ^ Ralroili, ra«(reuli. V. a. rétrécir. V. stroi. ,

Ratte. s. f. rat. de temps, prorata. Lafonlaine s'est servi du (Vm. -- qui correspond, dit M. Scbeler.'à l'ail, moderne Uallc, Halzc. (!( i animal était, dit-on, inconnu aux romains. Vlia rallo, ag^ raci, gacl, radan, bret. raz.

Ralfendre, ralaliide. s. a. forifier un gi^B-pcn's. . ttavaehe. s. f. grande cage de bois dans laqucllt' on (■iigraiss<' l.i volaille. HaH-Iat. Irabaca, ital. Irabacca, tente.

Ravaler, v. n. se dit des cbeminées (|ui dans les mauvais temps fument par bouffées. Ce mol provient du lerme de mer rafale ou |>lul<')i «lu v. mot avaler, descendre, faire descendre. ^^^

Ra%-aa. s. qi. terme de cliarb. cbomAge, Ij'mps b's bouilleurs cessent de travailler. Il y en a deux ordinaires dépendanl l'un et l'autre \^ de rintcrruption de la navigation, l'un dure un à deux mois, en août .Hèptenibre ou octobre, |)Oùr Curer le canal et en répareriez digues, ouvrages d'art, etc.; l'autre dépend diCb gelées et persiste pluh ou moins de temps selon la rigueur des hivers. Le premier ravau esi toujours incomplet; le second -n'est complet «pian dégel à cause de/Jj^ ferme- ture des barrières. Outre ces ravaux, il en est d'ae( idwntcls, provenatii

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lies crwes commerciaies. H Au ravau, à bas prix, en aboiukince, au rabaig. Daas ce dernier sens, du v. mot avaler, devater, descendre. Dans le premier sens on peut inlerpréler : suspension de travail par suite d'une diniinoUon {râvau) de salaire.

Rave. s. m. prétexte, excuse, subterfuge. (Borinage.)

Havèla. s. m. légume rabougri | cbose incomplète, d(éfec- tueuse. '

RavekuHMA, rmvèltmqmc». s. f. p.maoraise berbc. En liégeois ravrouki moutarde des champs, faphanus raphanistrum, bas-ltt. ravi- seilus, diniin. de ravus,>^mentum.

Ravcrdt. v. n. se recouvrir de feuilles. Ce mot s'employe figuré- ment.en pariant d'un eoq mal cbaponné. Il se dit aussi d'un convalescent dont la figure annonce le retour à la santé. YrCraverdira pus. Y n'povx^ -Jera pus verU feuye.

RaveiitisiieaMuil. s. m. effet d'une donation mutuelle. Ancien t. de palais aujourd'hui disparu.

Ravise*, s. m. fête, banquet, régal. Rafya est en liégeois un mot très-expressif par lequel on traduit les plus luuts degrés de plaisir et . de joie. .

* , .

Ça fra aîn si bon ravisca

Qu' vos uin pourite bii mier vos doigts.

(Chanson de (^uintin.)

11

Eu terme d'ai^ot, ravescot,atto venereo ; employé en v.fr. :et li presires est montez sus, tost li a.fet le ravescot (li £aibel d'Aloul).

Ravkuer. v. a. regarder, examiner, contempler. V. aviser. A Liège ressembler.

Ibifrair, ravai, v. a. nettoyer : ravoir se» mains (sous-entendu propres). En fr. ravoir si^ifie récupérer, %e ravoir signifie se calmer, re.prendre ses forces. Y n, y brai à n' pu s'am retcoi.

Ravaayer. Y. a> remettre dans \st voie. V. fr. ravoyer. Ne pas con- fondbne avec rmntMMfyer.

Rawaid. v. p. se foner, se ramollir, se ratatiner. (Borinage.) Pétotê rawamie^ éimge rawani. <

>. s. f. afKit, guet (usité seulement dans quelques villages.

(

IIAY—HKC

"►07

V. p. 54). AU. wàjrtëu ei crwarteo, atuen»lre, lit-t-eois rétrad, :illùi, ii;i inurois rawarder, se inellrc au j^uet, v. fr. aweii.

Rayelle. s. f. soupirail (Fl«urus). V. fr. ray«n\

Raielle, raselle, s. f. instrument pour ran)Ui>M>r la |Mt«'. [m>ui enlever les mauvaises hcrhes (Pun jardin, houe. En Ir.-ratissoii.'.

R«? des mois fr. se change d'ordinaire en rr on en r que je tlcHlum souvent parre. ïl^ se change en r es : repondre (pondre de lumvrjni), erponde, répondre responde.

Rèlwir (au), t. de j<?u de quille. V. rebarrer.

Rêbar. rhubarbe.

Rebarrêr, erbarer, rbarrer. v. n. t. de jeu, ;iller un rrlmr. Concourir, lutter de nouveau avec des joueurs ayani un |i;neil nonibic «le points. V. erbarer.

Rèbeinder. v. ii. l. decharb. recommencer sa tâche, faire doiiM. journée.

Rf^binoquer, rbinoquer. v. n. retravailler nue terre au bii.ni. figuré et plus usité, recommencer (Borinage)..

Reblonkter, erblonkié. v. n. rebondir, rejaillir (Borinage).

Réboàler, erbonler z*y. tourner les yeux convuhivemenfkw amoureusement, de manière à n'<'n laisser voir que le blanc, sepâmii ; 4 /' prumière baije qu'on baye à * fiye là, ses yeux s'erbouUé (ou.

RëboDler, er6oater. v, a. bouler dï* nouveau. Kn fr. remeiln' un os cassé.

Rèbroaçner, rabraogner, erbroogner.v. a. écraser, émoiis- ser. Fr. rebrousser ou rabrouer, rebuter aveè mépris.

Rebttlé, erbolé. s. m. farine mêlée de sou, farine de seconde qualité. Ce mol est tiré abusivement de rebluté ou non moins abusive- ment du flaftutnd builen, bluter (j)rononcez benlen) cl de Inllemand bèuteln. V. fr. rebulel. V. erbtdé, C>

Elle a bayé es fleur pou rie Et elle veind hier es n erbulé. Le proverbe a une variante villageoise ;

, Elle a bayé s' fouer pou nairié ' Ey elle veind bie hier es icayé.

Réeéanl. àdj. solvablc. V. fr. reséanl, vassal oblige à résidenre.

.W8

iir^ic— HKi

Ilé«*r4«r. V. .i. répéter la leçon, apprendre. Kn fr. reoieilre en oftpril ; (se), »e niupeler, se concerter, lat. recordari. Ree«ani. 8. ni:'{coulunic du Hainaul) adjudication. Heeta. âdv. exactement. Latin rectus, recia, rectum, ail. rechi,

droit.

Réearer, rescarer, sl^arer. v. a. écurer. En fr. récurer signifie blaiichir Tacier avec du grès ; v. fr. escurer, holl. scburen, suéd. skura, bas-bret. scirria.

Récrepl, rakcrpl.nrabougrir, ratatiner. En fr. récrépir signifie renouveler, crépir de nouveau, fr. décrépit.* Récrire, v. a. écrire. En fr. écrire de nouveau. RMreuie. s. p. partie du jeu de bouquetU Ton redresse les osselets. . .

Rè^roitl, erdroiti. v. a. redresser. Rèdaebcr. v. erducher.

Rèfaeher. v. a. emmailloter de .nouveau. En fr. fâcbcr de nouveau. Reffe. s. f. p. bouille au milieu de laquelle se trouve un caillou: Rètteher, r^tteher. v. a. rempailler. RèSeliea, erfielien. s. m. rempailleur.

Refenler, r^foaler, erfoaler. v. a. feutrer. Se dit des bas pu vêtements de laine longtemps portés sans être lavés et qui sont comme feutrés. * ^

R«frelnde. V. «r/retnd«.

Refroiaser. v. n. t. d'agr. changer de culture. V. fr. réffrtMisier ; en fr. moderne, refroissé, se dit des terres que Ton n'a pas laissé en jachère. Refrojssi. s. m. mode de culture des terres en jachère.

R^fredèlil. s. m. récolte précédente | changement de récolte. El cab^ est ein monvai pour mettre du grain après. V. refroùser. Régaler, reiiigaler,régali8«r, réwalé.v.a.aplanir,rendre égal. RegeroB. y..ergeron. Régraffer, ergraffer. v. ergrafer.

Reineraeher. v: a. et riv engraisser || graisser || devenir humide en pariant d'un rhume || prendre le gras de cadavre. Ce$l del char rein- crachée. A Charleroy, rêfrachi, à Liège, recrahi.

Reinfoaraasqaer, reinfaaraaskié. çpfoncer, renfoncer. S" , V, r. s'enfoncct, m blottir,

f

^t:

HKI-HF/,I

,m

es

RelMk*afker. v. acoufler.

ReiBBioaeheler. v. ramonceler.

Rela^p. s. m. riz au lait. FI. rysipap.

R*Jaireler, er^aveler. v.'n. javeler de rtonvo.m. fi|!i. recommenn-r.

Rekea. vivant, ressuscité (uitité dans uu peiii nombre de villages). V. p. 5i, Je vois dans le dict. artésien les mois reroiié, recout M res- kourt, r^happé, sauvée iqu'on fait provenir de reexculere, retirer de force. Ces roots» ne viennehi-ils pas plutôt de raskeude, erkeudr, re- coudre, parce qu'on rekeut (fait des sutures à) ceux qui oui reçi» des blessures? V. fr. recoux, sauvé. Comp. coulur<l^ racoutu.

Rêlar. s. m. et ad}, qui rèle beaucoup. V. rcler:

Rèlave. s. f. 1" planche d'un arbre, qtii jient à l'écorcc et na pas l;i môme épaisseur sur les bords qu'au milieu.

Rclavare. s. f. p. eau avec laquelle on a lavé la vaisselle.

Réiée. s. f. gelée blanche, givre. A Liège, rdlaie, raulaie, v. Ir. frelée, gelée, frimas, bret. reau, revenu, gall. rhew, gelii, priiina.

Rcler. V, n. bougonner, parler en se plaignant, eu critiquant. FI. rellen, causer,* jaser, revelen, radoter.

Réier. v. imp. se couvrir de givre. En ail. Keif, gelée blanelie, en bas-bret. revi, geler, v. fr. frelée, gelée, frimas,

/ Relip^ner, erHi^ner. v. imp. (jégeler (Borinage). On dit à Liège flignieiriligni, à VerViers, ruligni; Je'lat. regelare signifie non pas r«- geler, mais dégejer. Il faudrait un dim. regelinare.

Rèlin. s. m. dégel. Après ce qui est dit à Tari, précédent, on doit guère songer au fl. herleving, retour à la vie.

Remailler, ermàyer. v. a, et n. faire des reprises, raroiiimoder des bas il n'y a que de petits trous ou mailles. En fr. remailler signi- fie enlever l'épidermc des peaux. Remailla esl aussi employé en techno- logie dans le sens monlois.

Rèmereier, ermercier. v. n. faire h's relevailles, A Liège, ra- mMM. Lequel des deux mots a produit l'autre? Est-ce le mol njontois qui signifierait, selon les uns, remercier Dieu d'une heureuse délivrance, selon d'autres, se (aire remercier par le prêtre d'avoir donné un chrélieii à l'Église ou bien est-ce le mol liégeois qui signifierait retourner à la messe. A Mons on dit indifféremment ou f'aller à mette.

Renellre, ermelte. v. a. comparer. Kmeile hietle à gin.

V

.^^

I

510

REM-REN

s. m. bière lirée, remise duis une tonne.

Abrév. de remis dessus,

Rëaiovtolr. s. m. côté gauche du cFieval, par. lequel on le monte.

BéaiMitniBCc. s. f.OAtensofr, Saint Sacrement. FI. renonstrantie, ail. Monstrauz. Nais ces mots n'ont pas du tout la loumare german. et doivent vejiir dti monstrare. -

Rènsayei^, ennoay«r. t^ n. et a. Ce mot ne signifie pas mouiller de nouveau, mais jeter quelques gouttes d'eau sur le linge arant du le repasser. Quant au «impie mouyer il n'est pas inconnu aux montois, mais il ne s'employe que dans, quelques cas aeerui ne pourrait conve- nir, par ex. on dit : Mouyer T Uunjuas, humecter le lampas.

nenapleler. remettre un pied à un bas, une botte. A Liège, 'r'jn'ti.

ReHi|N»ler, reinpoter. v. n. remettre en pot, dans le pot. || Fig. replacer, remplacer,' suppléer^ compenser. Je n' var gnié à mette el dimeitul^i, méf reimpole deint V tetnaine. Je ne vais pas le dimanche à la ^nesse, mais j'y vais dans la semaine par compensation.

ReMur, reMirda|;e, s, m. matière du vorbissement.

Rênarder, ernarder. v. u. vomir. V. fr. renarder.

Reaeanelllase. s. m. action de recharger un soé de charrue, uno pièce de fer.

ReBcaaeher. v. a. Taire ai« reeauehiage, de rechausser.

ReiM^loler. v. a. mettre dain F cutol (v. ce mol), acculer. S'. , se bloUir dans -un coin.

Readacbe, ralnd«f;«, s. m. fermage. :

jReMiétler, eriiiétier. y. a. nettoyer.

RéBetle.'ê. f. aphtes. .V Liège, croate laiteuse. No^e est le résul- tat d'une confusion avec une autre maladie de la bouche nommée gre- nouillette. Comp. grenouille et raiuê.

Reafcaelll, rainfoili. v. a. couvrir, chai^^de terre, de vase. Viau a rainfoueii no pre, l'inondation a couvert notre prairie 'de terre d'ailfivion. V

Reiifroagaer, erfr«a|;Ber (O. se rapetisser pour Se fourrer dans un espace étroit. Fr. refrogner, qui signifie se rider le front en signe douleur.

ReakeasMila. s. m. pièce ajoutée aux chevrons d'un toit pour en rendre le bas moins déclive. Fr. queue. .

I

KtlS-HES

511

RftBaialcr. v. u. me^reeu miMii». V. ce mol. m

Rmmm. s. m. renoncule, i; Actiou de renoncer.

HeiHfdli, rcftcaaëi. v. a. réchauffer. A Liège, rehddi, tat. câii- dere.

RcBUuMer. v. a. confondre, réduire au sileuce. En Tr. préciser, euiasser de! nouveau.

Reavier, rainvler, ranvicr. v. a. réveiller. En fr. est un icrnie de jeu.

JRèparage, erparagc. B..ni. rejointoyenieut.

Beparer. y. a. rejoinloyer. ^^^^

R«pa«se^r passe, râpasse, s. f. volée de coups.

Repassé, erpassé. s. m. eau de marc de café.

Repasser, erpasser. v. a. allouer, accorder.

Reprehidie. v. n. se repaître, n'est usité que dans o«-s plirasos : y d'à à reprainde. Il est gras à lard. // a pu à tu u'ciu poulet que dtu» ein canard.

Repos (<^). adv. en paix. Leye repos.

Rèproehe (tani). sans se vanter.

Rëproefaer, erpr^^er. v. n. faire éprouver i/ne légère dilli^uli*; de digestion : L^t rémoulasse, z'ougnion eyé el lar erprorhôle (ou erprochçti).

Réqaia. v. héquin.

Rescaadi. v. a. réchauffer, attiédir. V. «candi. .

Reseaper. v. a. et n. réchapper, échapper, sauver, guérir (j une maladie presque désespérée. Rabelais se servait du mol etcapper. Itàl. scapparc.

Respé iparlan par), révérence parler.

Respe, repse. adj. réche, âpre, austère. .\gs. rech, breog.

Respect, v. retse.

Resse (homme de), ouvrier qui aide au chargement des baquets. . Resse, respe, respect qtté). loc. inierr. pourquoi, p:ir quelle considération. A que «— que vot n'estez gnié v'nu. Pourquoi n'èles-vous pas venu? qui vous a empêché de venir? En ville, les j^ens qui ont la pré- teqlionde bien parler, égarés par la quasi synonymie de : d que manque. disent à quoi resse, à fuot rtite. Ils croient ainsi se rapprocher du fr. ils se garderaient de ce ridicule s'ils comprenaient la locution et ils la

>

313

HET— RÉV

J

compreodraienl ft'ils avaient un peu écoulé uos villageois. Ceui-ci dîseot à quée itspe ou <i quéê retped^ À. quée nspecl avie $îé à Mon* Au rupeci qui dfavou m' reimdaelu à payer. Pourquoi avex-vous été à M0D8? Parceque j'avais mon fermage à payer. / fat di à vo respect, 4 leu respect, Je Tai dit dit à causé de vous, d'eux. Ce mot respé est abso- lument de même origioe.'^ue le fr. respect ; mais il est' demeuré' p|us pur ; car le fr. s'est écarté du sens du lat. respee^ig et nout y sommés demeurés fidèles. En v. fr. au respect a signifié en comparaison.

WLèUkretf ertlrer. v. n. faire le portrait. €e verbe a un passif, on dit d'un enfant: Ceit s' père tout r'tiré, c'est tout le portrait de son père. \. tirer.

Wttu. s. m. t. de marinier, chambre qni se trouve à rarrièr»4'un &a- quet. Poite est une chambre de l'avant. Holl. ruif, chambre (on prononce reuO. -^ ,

K«iaie. s. f. enrouement, bruit de mucosités dans la goi^e 011 dans la poitrine. Il ne faut pas confondre avec le rhume qui se rend par le mot catarrhe.

Rea|M. s. f. rot, rapport, éructation. Lat. rucius, ail. Rûlps, rot, fi. rispen, roter, en v. fr. vol, de l'ail. Raub, v. fr. rempe, rot.

Ré— t, réyni, «se. adj. embarrassé, à bout. On peut guère 8ongcr au latin reus, coupable. Dans le dictionnaire austrasien de Ddu François, faire rébus c'est mettre quelqu'un hors d^état de répondre ou de répliquer. Le v. fr. rebuser s'appliquait aux détours du gibier pour faire perdre la piste. '

Rèveiadic, erveiale. v. a. revendre. Ce verbe, n'a pas seulement pour régime des noms de choses, mais aussi des noms de personnes ; alors il signifie exproprier dans les biens. On a rveindu F moniewe de mode. On a vendu par autorité de justice le mobilier de la marchande de modes.

Rév^lallMi. s. f. sotte inspiration, idée saugrenue. En fr. action de fiiire savoir ce qui était caché ; fl. revelen, radoter ; mais Kiliaen le croit du fr.

RévélM*. V. a. coàcevoici imaginer follement. Ein eau qu'il Fa rro^l^.V.fir. révélé, extravagant, fier, provenait, selon Dicz, de rebellare.

iRévëmi^ ervcMM. s. f. retour. A l'ervénue du temps, au retour du printemps, V. fir,. ^

4

/

■/

ŒV-RIF

iT.

l.

Otevlager, erviager. v. a. défendre; reveuger .es^l usiic eu Kiaiicf, mais -populaire ; le dicl. de BÔisle de le doiiue pas.

-Rêwae {èUe dé), t^e eu positiou de se revoir, d'accorder un (lo- dommage-nieot (i).

Ribo«»e. s. i'. pomiue cuite daus uue enveloppe de p;^(e,-

Rtdhen, rie, rien. s. lu. ruisseau i Uoriuage). S«' dit surtout dr t-eux' produits par les niachiues à feu. Ou coule qu'un jour, dan» une ëpideinii' de dysseuierie, un médecin ayant prescrit de l'eau do riz à un fratnf- rizou, celui-ci flt chercher de l'eau du rie et puéril. lU's lors t'iau du rie fut en grand renom et l'épidémie s'arrêta.

Riehot, riel. s. m. ruisseau. Se dit surtout de ceux de^ rues d'un** ville. On réserve pour Tes autres le nom de rigole, i.nnfe des riclio, propos ordurier. Rio en espagnol signine rivière, en (1. riool, égout, conduit, lat. rivus, eu grec couler se dit p*'^, en sanscrit ry, v. !r. riau. rieu, ru, bret. rieu, ry, rius, irl, sruth, qui se lie au sawa:. srôluni, couler, racine, sru. ,

Rieh*ler. v. u. et a. faire des sillons pour t'ccoulemenl des eaux. dés (jolzat. '

Ridochi, r'doéhi. émousser, recoufber((^liarleioy). A Lit'gc ridohi ; se dit d'un instrument tranchant, pointu. C'est notre erdur/jrr ukuiioïs un peu altéré dans sa forme et sa siguilication eu éniigrant vers Char- leroy et Liégo.

Ridoi. s, m. tiroir. A Liège n'rfan Vqui glisse). Les liégeois ont le v.riM, glisser, et'les ss.,rû2, glissoire, ri dfgff, glissement; t. d'argot, rade, radeau, tiroir de comptoir; en v. fr. rideau.

Rié, rie, rln, nërié. s. m. rien. Acaler c qu'on n'a gnié danger, c est T moyé d' d'aller tout à rié.

Rif, raf. excl. pour emporter. Ail. ra(ren,em|K)rter, hapfier, ravir. ,Fr. raf, inarée forte et rapide, lat. rapere, fr. ravir. Peut-être n'est-ce qu'une onomatopée. V. raf. C qui vie d' rif sain va d' raf. Ce qui vient de la flûte s'en Va par le tambour.

■y

(1) C'est \e •entiment de rhannODte qui décide da choix de rt bref util c|« rr -, générklr- ment «r l'employe aprèa one consonne, rc après une rorello. Cette rcnianiide «'applique a luus les ntota commençant par rt. Chercher à er les motft^qée l'on nr trotm pas s rr

314

^*..,

RlF-RIâ f

I

liiffe, lifllBre. s. f. raie, légère enU^iure.

Rlflçr. V. a. friser, eflleorer, raser. Vf scaod. rifiii,. déchirer, syéd. ftlrseCa, frôler, friser, effleurier, raser, fl. streef, raie, ryf, râteau, ripe, ^ V. f. rifler, égratigner, écorcher, riflure, éiîorchure. É m§;«4«iaè. 8. f. volée de coups. .

Rif;«ler. v. n. ttt|, faire des rigoles. B.-lai. riga, rigola; galbriii- ^gûli, iirfossttlas veljHDOs cavare, rbyg, rlfigol, fogsula, sulcus.

niklkl, ridhiJK genièrre, liqueur.!

Rllle. s. m. règle de menuisier, Ai4çod, etc. V. fr. ruile, rille ; reiller, tracer des ligues, des sillons. |

JRiai. s. f. jeu de ligne. Lat. rima, feàte."

Riw aitraM {ça n'a ni), cela n'a ni Hme ni raison,

VUn rmm. s. m. protocole, formule; (TmI ioudi t wUme —, c'e»t toujours la même chanson. V fr. rime, lÀitaniare.

Riaeer. v. a. V. rapamer. \

Rinelore. v. a. fermer, doré. |

Rla(|^é«. s. f. rangée. Gall. rheng, teries in longum diducia.

RiBKr«fMer («'), devenir gras. Stoffé qui t' ringreue, fromage qui devient gras. Touut gui t' ringre$9, jtoux qui devient humide. Char qui $' ringre4se\ viande qui prend le graà de cadavre, qui se mortiÛefort.

Riiig«iag« s. m. sillon de tntioil.y. ce mot. |j Action de labourer avec le binoit. || Labour pour jachère. \ Premier labour.

RIngal«, ringàer. v. n. laboârerj avec le binoit ; idusité à Mons, ' fort usité au village. V. fr. régue, mol qui signifle sillon qu ouvre charrue; reiller, reilhery labourer, tnicer des sillons. Ces mots eux- mêmes descendent du bret. rega, travailler la terre pour la première fois,' reghi, rompre, déchirer. En galMs Davies écrit rhwyg, ruptura, scÎBSura, rbyg, sillon.

Rioipleter . v. a. mettre des pieds à des l>ottes et à des bas, réparer le pied. d*un mur.

RIoa, riaarte. adj. et sflHieur, rieuse. ^.

Riaorbu. v. a. essuyer (Charlerov). A Liège, rihorbir horbi. Lat. M>rbere, fr. résorber, absorber. !

RIsat s. m. soiiirire, soliris (enfantin).'

Rlsjpe. s< ni.- maladie de peau dès chiens. V. fr. riper, put. ail. rippen, gratter.

Is'i**""

BIS— ROI

ii:»

Rlspeu. adj. attaqué de rUpe j{ pauvre || dégoûtant ij inaliumi-eux. V^ fr. rtpeux, qui a la roupie au nez.

Risqa« à ri«^ae. adj. tout juste, rien de trop. // a $ compte risqur à risque, il n'a que son compte, peu s'en est fallu qu'il ne IVut pas. V. îr. rie à rie, à la rigueur.

Rivetr, rivié. v.- n. arracher les épis du chaume, (i Ébourgeonuer. Il £claircir un pbnt trop dru. FI. ryfeleu, râteler, faire raOe.all. ratl'i ii, lai. rapere, enlever.

Aivet. s. m. nœud coulant. En fr. t. de marécliulerle.

RIvelte. s. m. t. de jeu de balle. Balle livrée en rasant le sol. «n riflanl. V. rifler.

Rlan,"riin. s. m. Le plus souvent employé au pi., à Wasnjes, 0'»:»- regnon, etc. frisson, angoisse fébrile, horror et rigor. Flam. i illeri, l^i^-- sonner, rilling, frisson. V. irlar. '

Rmuaf^e, rmae. s. m. quatrième coupe de luzerne. . Rnn, rnen. Je ne Tai entendu que dans cG[{ë phrase : i/^ du deins V temps, il y a apparence d'orage, de tempête, de changem<ni de lempà\(Jemmapes,et autres villages). Quand j'ai demandé des explira- lions, les uns ont interprêté par reneuf, d'autres par remuement. Mais je crois bien plulôt/que c'est la prononciation locale d'arnu, amen. (V. ce mol). *

Rolkller. V. a. oublier. A CharleVoy et Liège rouvi, li rnuvnjr sou qu t\a slu, dit-on à Liège. Dans nos villages on dit : eU robcyr on rohlie çu qu' C as »lé.

R*e. s. m. t. de charb. schiste argileux ins dur tant qu'il fst au fond de la mine et qui, exposé à l'air, se déliie prompicmcnt, tombe on poussière et forme amendement pour les terrains calcaires ou sablon- neux. On voil souvent des cultivateurs, au gnwid étuunement des ('Iran- gers, semer sur leurs terres de gros cailloux qui sont fondus au bout de quelques jours. V. mur. On donne encore le nom de au toit de la mine qui est en effet quelquefois formée par la pierre ci -dessus désigné(;, mais qui est quelquefois aussi formée de quairière.

Rocli«. s. f. rosse, poisson.

Wfmgwt^. s. f. croate d'ulcère, de teigne, de dartre. En fr. gale inv»-^ térée. O^tain comme ain pou su n' rogne.

Roi. adj. raide. Boi bras. t. de jeu de balle.

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•••«7^

ROL— ROS

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« I

R«lle. s. m. rouleau de Uliac. Tovbak ein roUe. AU. Rolle, fl. roi, rouleau. On dit aussi en fr. r6le de tabac.

Rollet. 8. m. toile très légère, grosse batiste peu employée aujour^ d'hui. , .

Roninéc. s. f. grande quantité, suite nombreuse. En liégeois romlnée, kiminée, (co avec-f-miiwr nfènêr). Le v. fr. a dit coiinç, suite de personnes, de coue, qu^e ou de convenire. * -

Roa (/isj »«»). bouder (Quàregnon). . R»a s. m. papier sur lequel on a cuit des. macarons, des-biscuils. A Liège ron soûk, dragée, amande couverte de sucre.

Renehin. 9. m. cheval. Fr- roussin, cheval épais, entier; roncin, V. fr. qui signifie rosse, mauvais cheval. Ain bon ronehin petle ain piehant^, on peut Taire deux choses à la fois. Prov. roucin, gall. rhwnsr. Diez déduit roussin du vha hross, cheval.

Rbadelln. s. m. tfès-petit gâteau.

RMisèter, roBB|é. v. a. (ain 6ratn, , lés $einU$), enlever, jeter (Borinage). V. laugage, roster, ôter, mettre de côté.

Rspler, r<»p^y«r. V. n. et a. faire le polisfson, voler. En fr. -rou- piller signifie dormir à demi. .

Roplea^ ropyéar, rapillenr. s. m. polisson,- galefretier, voleur. Deroupieux, qui a souvent la roupie, ou diminutif de Tall. Rauber, vo- leur, comme qui dirait raulHllêur, '

J'indique à Fart, rouffian une autre racine possible.^ Quoique proba^ blement d'une même origine, les mots patois ropieur, rouffian^ et le v. mot (r. ruffien ne sont pas de même signification : le ropieur peut bien voler, mais il fait des vols dont on est plus prêt à rir.e qu'à se fâcher. Le rouffian est profondément perverti. Ses vols se commettent avec des circonstances 'aggrarantes. Le ruifien n'est qu'immoral et ignoble.

.Roqaelle. s. f. Ce que j'ai entendu nommer ainsi n'est pas la roquette-chou ni même la roquette, iauvage, brassica enicastrum, mais le velar, erysimum vulgare.1l y a, une grande confusion dans l'esprit mon- toissurles espèces nombreuses d^ genres sysimbrium,erttca, brassica.

R»se4'é^|N5. s. f. réséda.

Roselet. s. m. petit roseau oiï herbe ressemblant à un rqfcau. On dit pr^ à roieUli d'une prairie humide croissent des plantes aiqna- tîques. En fr. le roselet est une espèce d'hermhxe.

mos-koï;

8. f. personne paresseuse. Du Ir. rosse, niaiivais clieval, ((ni lui-même dérive de l'ail. Ross, eheval, lequel esl au conlmirc un b»'au cheval, uu cheVal de bataille. ElU rosse, èlre ivre.

Rooehi (pays, patois) celui de Valencieniies.

On a donne le.nom de pays de Drouchi à une partie du llainaut fran- çais, parce qu'on y dit drouc/tt pour ici. On voulait ainsi le distinguer du pays de Lauvau qui esl celai de Maubeuge et d'Avesne, parce qu'on y dit lauvau pour ià-bas. Par une aphérèse, on a fait rouchi de drouchi.

Sous le nom de dictionnaire Rouchi-frànçais, M. ilciart a produit un trarail très estimable et qui m'a été forHUil».

Je vois dans le vocabulaire des chansons lilloises de M. r^csrousseaux que ce nom n'est pas accepté sans contestation dans te df'partenient du nord. M. Desrousseaux relate un passage d'«ne leiire'qui lui est écrilr par M. Emile Cachet. Voici ce passade : « Le langage lillois, dont vous vous occupez, est un dialecte de la langue d'oil et il a été rangé par M. Hecart dans le ruuchl. Je n'ainle pas beaucoup cette dénomination qui, au fond, ne signifie rien. C'est, dit-on, le langage que Ton parle drouchi, mais à ce compte il faudrait que les autres dialectes fussent du langage roula, puisqu'ils sont parlés drould. Et puis les lillois pro- noncent* drot-chi, drol-là, faûdrait-il que nous appelions leur dialecte le rochi? Tout cela est* absurde. J'aimerais mieux désigner tous les patois du nord sous le nom de wallon; <^t, s'il me fallait spécialis^^r, j'appclleraiis volontiers notre langage la langue d'awi, comme on dit la langue à'oil. la laungue de «i. »

Ces reflétions me paraissaient éminemment justes. Il esl clair que toute langue, tout patois est langue, patois d'ici pour ceux qui sont dans le pays et sera langue, patois de pour tous les autres.

Mais c'est une question à débattre entre nos anciens frères hennuyers ou flamands détachés de nous. Ils ont le droit de se donner tl^l nom qu'ils veulent. Il be nous appartient pas de leur en imposer un. L'on verra notre réserve (art. wallon), lorsque nous tracerons la frontièr»; méridioifale de la wallonie et nous n'aurions même pas dit notre avis sur la- question, si nous ne nous y trouvions pas impliqués. Voici com- ment :

M. Hecart, iraçant dans sa préface les limites du patois rouchi, les rectfll jusqu'à Soignies et par conséquent le fait parler aox montois. Les

' , 40

\ 7,18

HOI-ROIJ

inontois parler rouchi! horresco referens. Au-delà, selon lui, commence le wallon qui n'y ressemble guèr^et il se parle jusqu'à Bi*uxelles <ll Namur. Liège aurait un langage pPiculier.

Malgré loule l'eslime et toute ta sympathie que m'inspire le travail de M. H(k'art, je ne puis m'empécber de prolester hautement contre cet <'ntassement d'erreurs. ' \

Bruxelles est en plein pays flamand et si Ton y entend parler wallon, c'est que Bruxelles est la capitalejde la Belgique c^ qu'il y a beaucoup de VialloAs qui y sont ouvriers, (jjopiesliqucs, elCi 11 se trouve pourtant un qiiarticr'dil les Marollcs la popyiace ne parlé pas le flamand ; mais le marollicu ne ressemble- guère au wallon, c'est «n français flamandisé comme on peut le parler dans d'autres villes flamandes, ayee quelques mots wallons peut-être, mais surtout accentué à la manière locale. Déjà, liai est flamand et la frontière wallone^e trouve encore à une lieue et demie en deçà. (V. wallon). -^

Quîml à Liège, il est bien vrai que son patois ne serait pas compris par nu valenciennois, mais ce n'en est pas moins du wallon, c'est même le wallon par excellence. Aveè un peu d'attention, tout doute doit se dis- siper à ce sujet (v. liégeois). Le nombre des mots tout à fait étrangers aux patois de Mon& et de Valencienues est assez borné. L'erreur d'Ilecart provient d'un dictionnaire wallon de Cambresier qa'il cite* (^cât un dictionnaire du dialecte liégeois. 11 se corrige à sojri article wallon et se rapproche de la vérité. Mais le mal était fait. U s'est pro- pagé'comme la gangrène. Dans la préface du complément <Ju diction- naire de l'Académie (page ix), M. Barré verse, par la faute d'flecart,daus .la même errcui^ Cette mabdie atteint M. Grandgagnage, eu partie seulement, mais complètement plusieurs autres.

Bonf. s. m. partie du baquet; Du fl. iroef, chambre du capitaine. Ce mol est admis (jans la marine française.

Roulfe. s. f. espèce de pellicule qui se forme au-dessus de certaines liqueurs comme le lait. Ail. Rufe, croûte d'ulcère, Beif, gelée brancliV, Hngallois roufen, ride, plu ' ^

U«ii(iler. v. imp. geler légèrement (Chlin,' etc). y rondelle. AU. Keif, gcléê blanche. V. rou/fe.

RoafOap. s. m. gufnement, mauvais sujet, brigand. Fl. roof, ra^jine, v. ropieur. Le v.^fr. ruflien siguilie paillard, entremetteur. 'On le re-

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irouve dans louies les lauj;ue{j. il semble venir «ie l'ail, pop. nilleln. faire le m " '

Houfroaf. adv. ;> La haie, sans soin. V. marie. * ,

Rouiller, rouyer. v. ii; rennur, liciiller. V. Ir! rouiller (les yeux).'FI. rueren, remuer, (roublcr, roeyeii, ramer, ail, Uuhr, a^^iiaiion. Diez rallache le v, IV. jouillt'r, roiiyer à rod«'r el a l'il. ruhire, rouhi.

RouJIn. s. m. raisin.

ltoulll«n, rouyun, te. adj. remuant, Irétilianl, iiuloeiîe. ' ttoukier. Ej roukelle. v. u. Se dil du bruil qui^ se lait enieudr*- dans la gor}j[e ou dans la poitrine îorsijue desnuieo>ités y sont amassées. Peut-être de roucouler, ina^s |>lus probablement il ne>l tjue de mèmt' orijçinc. V. Ir. rouchier. V, raye.

Itoulée. svf. volée de t'oups. T^n fr. nappe de lileis sur l.i j.oire..

Rouler, v. a. (t. d'a{^r.) se terres, les travaillerY<vec (/ roulvi battre à coups de pieds. V. Ir. roller, battre iS coups de bàlan. ^

Rouloi. s. m. (terme d'a^r.) rouleau.

Rouînelle. s. f. irrigation, vi^oÎK.^^^.^

Rouloullon. s. m. personne masquée | cri des niasque.s, onoiii;i- lopéc. ffii , crier comme les masques f| se mas(pier.

Royale, s. f. silbn. Figur. nature de culture. Terre tiin Irois voyages, tertain sur lecpicl on cultive successivement lrui.>> espi.M fs de plantes. 11 y a tle mcmie un double sens à roye.

Roye, ranye. s. f. raie |j sillon^ bret. ro^a, gall. rliig. Kn v.-lr. sillon, rayon de roue. De radius i| râle. // à irauye del morte, il râle, il est à l'agonie. FI. rockelen, ail. rochein, râler, 11. reutel, bret. rocJi, ronqell, rokonell, lai. roncbus, gr. ^oyxoç, râle. ^

Royeiuain. s. m. murnnue, grondeuiêni, borborygme, gargouil- lement. " ^ .

Royer. ,v. a. gronder, gargouiller, murmurer. Ce nM»t, (pti .sans tloute n'est qu'une alléi^ation de groxiyer, a la mt'me signification (pie lui et dérive peut-cire de orogner ou gronder, à i^ioin.> qu'il ne provinmt' (le roye. V. ce root.

Royelte. s. f. satisfaction, apaisement, ration, pitance. V. Ir. jouis- sance, usurruit. fvo r bÂrxii à vo . 7'oi« ,i'fr/v* gênai fe c'est m'—. On peut soupçonner que n'est qu'un dimin. de roye (raie), car c'em par des traits de craie que les cabaretiers marquent la consoinmation di

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leurs habitués. vers Namur, tavotUe à Liège ^0lif^^ qu'à Mous ou nomme iurjet. " \. ^ " ,

W Inmer, ertam«r. v. q, et a. défaire couture d*on tablier, d'uQ drap de lit, etc., puis la refaire dans un autre sens. Se dit peu à Mons, beaucoup au village. Rostreiien donne destumi, rallier. Pelletier donne dastumi, amasser, ramasser, composé, dit- il, de Tilerative das et de tum, am^s, ou de stuiie^ ramassé, serré. Le dict. gallois de Davies donn^ ystum, positura, sîtus. Cependant l'origine parait plutôt germa- nique que celtique. V. lumer.

Rneh^B. s. m. enfant très-indocile..

Raehoner. v. u. remuer. _

. R«é, reo. 8. f. roue. V. fr. roé, basq. arroda, erroda, bret. et gall. rhod, lat. rota. ' - \ *

Ruer. V. a. jeter. Ce mot est fr. même comme vierbe actif, mais pbur signifier jeter avec impétuosité. Huer toute apré T tro S i$ ru, dissiper toulh'son avoir en gloutonneries, manger tout son bien..i}tt«f Tcu, faire des ruades. E$ bur-là rue l'cu^ y faut f faire ralenti. Ce beurre résiste, ne se peut s'étendre sur le pain, il faut ramollir à',une douce chaleur.

Ragl. V. a. aiguiser (Çharleroy). A Liège, rawhi, aiguiser de nou- veau, k IfoQs, ratjjfuts^r, vainguiser, aiguiser. Je crois que s'est formé de rauwi et que celui-ci est composé de TR réduplicatirçl<^)rwhi, rendré-pointu, aigu, d'où aweie, aiguille. Lat. acu.

R«BMiril, rnement. s., m. t..de charb. mouvement de terrain.

Raiqae, rnk. s. f. motte ^de terre durcie. Y. fr. roque, niutie du terre, nique, sillon; transport de la cause à reflet. V. ringuier.J

Rose.- s. p. embarras, difllcuités. FI. ruzie, querellé, noise. Ce fl. n'est-il pas, emprunté?

Rouiipel. ç. m. érysipele.

R^wmlM. s. m. regain, y. wayain. En artois on dit r(|>uain. Il est clair que r'uMitii et regain ne diffèrent que par la manière de prononcer ; wayain est le mot simple. Sans nul doute ce sont les wallons qui sont restés le plus près du mot originel uuinne dont on a fak gain. V. fr, guai- gnages, prés fauchés. V. no&gn. Ici, commiedans beaucoup de.cas, notre mot, n'est pas une corruptroni du fr.; c'est au contraire le fr. qui a changé la prononciation primitive; BuUél dit que du ce.lt. gwair, foin, on a fait gwain, d'où est venu regain, comme aussi wain, voyih„ rcvoyin en'pntois

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franc-comtois, revoi;^i en normand. On peut soutenir (|ue le- uioi Uùu déleruiinë le changement de gwair en gwaiu. V. foère, (lani, gvau. R'warl. t. wari.

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s. se change souvent eif ch : chavalc, plus rarement en j : baijer,

S. iùire, fai des 8. Chanceler, balancer, se dit d'un liunnuc ivre qui •ne peut suivi-e la ligne droite en marchani. -

Saboale. s. f. r«^primande, Fr. très popuHjifo, sabouler.

Sabreo. adj. sablonneux,

Saelot. s. m. petit sac. Lat. sacenlus. Sà«i*é,,|p|^len tout |»or. genièvre. ^

Sage. éVr. sauge. Il ailj. savant.

Sâl. s. m. sel. ^, Sale,*^8ayette. s. f. serge. Sayeteu. fabricant de serge. Ils ('limiii très-nombreux avant le siège de Monspar Fj^édéric de Tolède, en 1570. La plupart ayant armé leurs ouvriers pour défendre la ville, fureui proscrits après-la capitulation et portèrent leur industrie; eil Fr.ioce. L«'s mots saye, sayelte et sayetteur, deviennent français depuiïi peu de temps. Ne pas confondre avec le sagum, vêtement gaulois. '

Saià-mai. s. m. et f. mot à mot sent mauvais, ganiin, polisson.

Saint, George. 'ç. m. personnage du l^mçon. Ce nom est le résullat d'une confusion entro la tradition de Gil«s de Chili et la légende reli- gieuse du combiiit contre Tespril du mal. . ' . - ' , j

Saint Gricelte {parler à), porter sur des mairts (entrelacées. Oti dji dans le nprd de la France : gringrin dTaùtelle, à Tournay on ^lit j grenmiel. le ne puis croire qu'un saint quelconque soit ici inlér^sM-. Nul doute qu'on a agi comme pour queue de sorile, on a substitué uii mot connu â un autre qu^on ne connaissait plus. Mais quel est ce moi? Je prqpose le b.-lat. griscllug roncinusv grisensgradarius.equus gib^s, cheval gris.. Àime-l-dn mieux.Ie v. fr. gresillon, lien, attache? A lîî^'- ou dit : 4 Icheyere dirai (sur la chaise du roi). ^- ' *

Salve (iau <f)^i, de charb. (Charleroy). eau des Inuiillèr'es obtenue^ en taiwanl. V. $aiwé.

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SAI— SAL

tUdwé. bire d^ ri^iioles. Ce mot ne s'employe que daos les villages un peu éeart^. A Lfëgc il sigaiûe en outre, mettre égoutler, pisser. On a du dire d'abord t'aiwé dans les signiûcaiions de (aire des rigoles et de pisser, car il veut dire : se débarrasser de ses eaux {aiwe en li(?{;eoiK), pluç tard on aura rendu le* verbe actif en oubliant Torigine. Le iiégoois en a ôérïvé taiweu, pissenr, évier. On dit pir d\saiweu, pierre d'évier, le radical Ué{^is aiu>e, représente le v. mo%fr. éve, aiguë, eau, lat. at|ua, aiwe a forme notre aiweu du Hainiul (V/ ce mot); eve a lormé le fr. évier. A Mons et près'de Mons, taitoer est perdu, oo dit méiapho- riqiiement sadgner sé$ prés. On ne connait pas le radical lié{;cois atu^^, et'on a cru' que le mot «attre était le mot ir. saigner, aliéré. C'est peut- être le contraire, c'est peut-être saigner (dans le sens d'assécber) qui provient ûçtaitoé; à Hons on dit tau et Ton n'a pu en faire un verbe. Siauteer eut été trpp barbare. Si ce mot eut été forgeable^ nous relussions conservé, parceque nous Feussions compris. Je ne dois pas omettre le V. fr. seuwière, canal, saigne, marais et yawer, arroser.

Il est on rapprochement à faire, c'est qu'à Nous aitoeu et évier sont ^eu connus, saiweu est tout à fait inconnu, on se sert du mot pichot. Sm^ (mn', n"). adv. quelque part.

Sakop. v, n. saorer, jurer. V. saquer, v. a.

Saki, sm%ûî (enne). quelqu'un (Borinage). Il a vni n' stiqui vir après vous.

Sakiaa.

8.

r

m. sac y pousse-cul, agent de police. V. fr. sacquier.

agent du fisc.

Sakie. s. f. sacbée. Sac est un mol qui appartient à presque toutes les langues. It. esp. sacco, gall. bret. sacb, fl. zak, ail. Sack,gotb. sak- kusi, lat. saccus, gr. Zoxxov, hébr. sak.

Salui. s. m. soleil. V. fr. solau. Li solaux est levez qui abat la rousée (Gniot de Nanteuil). Est-ce de soticuhis dirain. de sol ou bien eSi-ce unç combinaison du lat. sol avec le cymr. baul, même signification?

SidlB^iie (sau). espèce de saule. Salix câprea.

S«M. s. m. grande fosse pour enterrer plusieurs cadavres, pour eofouir Aes décombres | silol En fr. saloir, vase de bois. . . •'' SaloBiée. s. f. fille fort sale, prostituée.

Salop, é. adj. et s.' sale. En fV. salope signifie prostituée. Silumn. dimin. dc<alop. V. àll. salo, salaw, noir, souillé.

'¥.JÎ.

S\M-SAU

irousee , v.^. f-ce une /

S^

lêmmMtmee {faire la), faire scniblaul. Cest un luoi u doiui lYau çais qui ne se dit qu'en ville. Au village on dil : fai Cchénance.

Huintr. v. n. essaioier. Âll. scUwàrnieii, 11. zweruien, l;il. exa- men. '

H^OMlte.. s. f. mousse lé^^ère, crciiie des li(|ueui's spiritueiiso^ encore en iermentalion. Ail. Sabne, (I. ^aeu, li('|;;eois, $am.

San. prép. sans, qui comme avec, peut s'adverbialiser ei se com|)(»»c'i avec les verbe» à la manière allemande : Emm sœur a lois qualt amou- retue ; Mi f va sans. . '■

Sandrinetle. s. f. coilTe de nuit. V. ceindnin.

Saœr. v. n. et a. signer.

S«n|çmué. adj. ému. On le trouve dans Froissant.

San^ure. g. f. sangsue. ^

Saqaan, saqaaole (souvent avec ein, enne,). adj. maint, l>r:i^ coup. Ein saquan pol, enne saquante pinte-, beaucoup de puis, de pinu ^ y d'à &14 saquante. "'Stàqué, saqaol (enne). quelque chose. Ou l'employé dans ceHain>^ villages pour quelqu'un ; mais alors on dil plus ordinairement entre sa- qui. Dans le département du nortf on dit sequoi. MM. Leroy, Hécarl ci Legrand, s'accordent à dire que ce mot a élé formé de ; je ne sais (judi. J'étais dispose à rapporter à l'ail, eine Sache, uiie chose, mais la com- paraison avec «a^ut, saju, saquant, a m'en détourner. L'ail. irulIV*' plus rien d'analogue pour ces mots, taudis qu'on peut les traduire par : ne sais qui, ne-sais-je où, ne sais quant (quantum, combien).

Saquer, Mquler, s|iquié, saqiii. v. 'a. tirer. Qui lire l'un saque r ault, cclz se ressemble ou va ensemble. Dans' le vieux langage fr. se trouvent une foule de termes militaires : Sacer, sachier, saicher, sycqner, saquer, saquier, les uns verbes n., les autres a., qui sigtiifienl inelin' dehors, dégainer, tirer, tirailler. T«us ces mots sont dérivés de sache, sache, sachée, sachanre. fourreau d'épée; par ejctension ils ont signiiîé, dit le complément du dicl. de l'Acad. glaive, épée et même arquebuse. L'origide remonleplus haut que le v, fr.,elle se trouve, comme la plupart des termes militmres, dans le v. a|l.: zukiun signifie tirer ; sachs signi- fie poignard, épée courte. Selon les philologues ail. celte arme fabriquée* en Saxe, a donné leur nom aux Saxons (Sachseu en ail.). L'opinion con- traire est plus probable; car le^^ays, faut-il croire, est un peu antérieur

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SAR— SAL

1 ^-

aux armes Cabnqjuées. N'avoos-nous pas des damas, des bayonDelîes qui ont emprunté et nou donné leurs noms aux lieux de fabrication?

Du reste ce mot doîl être encore plus ancien : od le trouve dans*rhé- breu chaca, dans le bret. sacha, saicha. Cependant Pelletier croit que le mot bas-bretou est venu d^ France; car, dit>U, Davies, dans son dici. (gallois, n'offre rien de pareil. Il est passé dan&le portugais et Tesp. sa- car; les liégeois df^nKçici.

Diez rattache lej'v. mots fr. au lat. saccus, tirer du ^c. M. Scheier combat avec raison^ cette étym., il produit Tit. staccare, détacher, et Tags. scàcan, perculere, quatere.

Sara. s. m. Aile étourdie, remuante, espiègle. Est-ce du nom bi- blique, est-ce du fl. sarren, agacer? ,

flMiro, saoro.. s. m*, ^sarreau, blou«^. Bas-l^t. sarrotus, sarcotns, isl. serk, tui^ique.

Sari, village du Haiftaut. V. fr. sard, cbamp.

Sarlie, sartière. adj. et s. impotent, infirme (Eugies). On peut conclure de la signification inusitée à Mons de ce mot, que c'est à ion que les beaux parleurs de notre ville ont changé en hospice er me des chartriers, les hospice et me des tarUés. Pour mettn; sous les yeux du lecteur toutes les pièces du procès, je dois dire que M. Orblct donne le mot chartrier (prisonnier, de chartre; prison) non comme un mot ôa patois picatli* niais comme tiré des archives de Pé- ronne. Au reste le mot de prisonnier n'a jamais être apj^liqué aux vieillards qu'entretient la bienfaisance publique et qui jouissent de la plus complète liberté. . .

San. s. m. soôl. Boire ai J vingtième partie de la livre Hainaut, sol Jl s. f. saule, arbre. salink, salix eaprea. La forme fr. saule ne peut, selon M. Diez, provenir du lat. salix, mais bien du vba salaha, tandis (^e les formes bmii^. et lorr. sausse, champ, saux/ it. salico, esp. salce, sauce, sautz répondent bien au hit. M. Diez aurait sans doute rangé notre dans la même catégoHe.- Toutes les langues, tou& les pa- tois romans tireraient leur mot du lat., et le fr. ferait exception! cela est-il admissible? Le fr. a dire comme nous et quelqu'un qui savait le lat. l'aura transformé. La permutation se sera faite en deux fois.

Sa«elé. s, m. saucière. . "

SaadUr. 8.*ilA. soldat. Fr. vieilli, soudard, fr. tout à fait vit'ux, so-

SAU-SAV

.tZ.t

(léer, soldar, soldariçr, b.-lal. soldarius; solidata, solde, lut. s(»ruliiiii, sou. On trouve en gall. sawdwr, qui a bien l'air d'élrc enipruiiié.

Saatli. s. m. jeli d'enCanls (Borina<;(>). Dian dian nik et nak. (V. rc * root composé.)

Saotriaa. s. m. sauterelle || enfant qui saulo hcaiiconp.

Saavlifjniére. s. f. sablunnière.

S«nwl«B. s. m. sable gras et argileux. Enfr. Ut sablon csl un sablo fort délié ou du grès pulvérisé. S«vé. excl. qui revient* à cbaque instant dans le discours et qui, tra- duite en taves-vous par les personnes^ parlant préiemlûnieiit bien, révolte les fr. Ce n'est pas une interrogation et cda ne signiiie pas savcz-vous, car il faudrait dire iavée, el $avée, ce serait piulùl sachez. C'est une excl'imat. qui signifie : je vous le recounnande, je v<ius railirnie, je vous le promets, je vous le garantis, je vous en prie, je vous lor- donne ! Savez-voiw est une locution germanique qui, disons-nous, ré- pugne aux français et dontcependanb^usentlos romantiques modernes. Les atl. n'en abusent pas précisément autant que les monlois en particulier et leà Belges en général ; cependant on la trouvera 5 ou 6 fois dans le Wallensiein de Scbiller; mais les ail. placent ordinairement leur wissi ou wisst's, sachez ou sachez-le, au commencement de la phras*' tauiiis que les monlois le placent à la ftn. Ils ne disent pas : vo vairé, $avé, mais : . sachez-le, vous devec venir. Je dois pourtant ajouter qu'iis disent aussi assez souvent : wissen sie, ^iss't ibr, dont on peut faire à volonté un présent interrogatif ou un impératif. .

Savoi. v. a. savoir.^ Ce ver^ est irrégulier, fl fait au fut. iarai, tau- ^ raiy au condit. ioroi, saurai, au sabj. quéf seusse, que j' savisu, au part. *fa. (V. fr. sçeu^m borinage, soyu. - ■. '

Sav/OHiée, «^irùéc. s. f. eau de savon, savonnage.

Savanii^. I. m. vilain, maladroit.

Sfi|Fëfa. 8. m. sain-dou:^ (Charleroy, Givry, Harmiguies), champ. saKiD, prov. si^in, sain, esp, sain, lat. sagin'a, gatl, saim, arnK)r. soa, graisse. V. fr. ensaimer,eograi&8er. .

liayetle. s. f. petite douve, ranunculus flanmiula. Les bergers pensent que, lorsque f es moutons broutent cette piante.les feuilles uian gées se changent en vers que Ton trouve dans drfTérenls viscères et no- tamment dans le foie. Ce prtjugé provient de ce que les feuilles ont, en . , - ' M

ÔHi

SAY-SÉh

ellel, de la res&embliuice avec Teiipèce de vers dont s'agil, el que ic nom de douve s'appJique aussi à un genre de vers aplatis. Au rt^te cette plante est Un poison àcrc pour Tbomme el la plupart des animaux.

Sayl. V. a. goûter (arr. de Charicroy), Chez les liégeois signifie aussi sentir les saveurs et de plus manger légèrement entre les repas, éprouver, trouver bon. V. fr. assaier, essair, goûter. est fils d'assaier, s'il n'en est le père, ou plutôt ce sont des frères nés Tun et raiïtre du gall. sawr, safr, sapor, odor, saws, condimentum, arm. saour, saveur, açzai, esbayer. Diez tire essayer d'exagiu m pesage. J'aimerais mieux sapor, sapere, lesquels ont au moins les mêmes droits que le ctelt.

Miemyom. s. m. échelon (Charleroy). A Liège, hayon.

ttelaadire, fieiandi. v. a. divulguer, publier pour Taire esclandre. V. fr. esclandir, diflamer, déshonorer; escandellèr, publier, divulguer; lat. scandalam, ail. schande.

Sertre, >«erlr«, r«terlrè, r^erlre. t. a. écrire. Je ne donne ce root que pour montrer ses transformations dans les langues qui tâchent à notre patois. ïci il n'y a guère de doute sur l'origine du mot. Les germains 6nt emprunté fort peu de mots aux romains ; mais les Barbares ne sachant pas éérire, ne deraient pas avoir de mot pour exprim^er une chose inconnue, ils auront pris des romains en même temps la chose et le mot; cependant les druides gaulois savaient écrire : scribere e&t devenu chez les holl. et chez les fl. schryven, prononcez skreiven, ail.* ichreiben, pron. cbreiben ; bas-bret. scriva, gallois, ysgrifén, écriture, y<grifenne, écrire, gr. 7/>ay«.

SéçTMi. g. m. homme sec. ""^-^

Sékai, mèfm, Miha, tmyn. s. m. sureau. Sambueus nigra. Les liégeois disent iawou, v. fr.^ seu^ scovie, prov. sauc et sambuc, esp. sahuco et sambucp, bret. scaÔ, corn, skauan. Chez les anciens gaulois, Xx«€i«), seloi^ Dioscoride. Pelletier dit que scao ou scaw est composé de es et de caw cteux, è cause que le bois contient beaucoup de moelle et laisse on creux. Davies, dans son dict. gall., le fait venir de eau, sepire, parce qu'il sert à former des baies. 11 écrit ysgaw. »

S«katUi«. s. m. lieu planté de suread^

li«ial«. part, passé du v. MttUi.

Hiéi. ▼. a. 8éch«r. Lat. siccus, gall. hysp, sec, hcsp, sèche, arm. hesk, frt. M«8g, seige, sansc. 8*U8'ka et si'r.

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SKL— SIK

.V27

StiVt. s. m. sellier. On racuule qu'un Sfllier ei un >aveli<T av:u«'iii demandé à un prêtre de dire une messe à leur intention. A un < <ri;iiii point de la messe le préire chanla cœli co'lonini. Oit prie pour vous, coufrère, dit le- savetier ; mais la messe finit sans qiie le prêtre cliauiàl chafli chaflorum. Le savetier prétendit qu'il n'avait rien à payrr. J'ignore s'il voulut écouter des explications.

Séntak. t. de batelier. Espèce de bateau...I)u fi, sniak.

Sêmiiion. s. r. semaine.

Serenne, cherenne. s. f. barate; nVst pas incQiiiiù dans diverses provinces de France. Lat. sérum, pelil-lait.anyl. cliiiru (pron. ichcunii, barate. V. cheraine.

Sérineher. v. a. et n. sérancer.

fiMîrinehea, euse. adj. et s. qdnravaille an séran. *

Serr«, s. m. état d'une porte fermée, mais sans em[)loi dt; verrou ni de serrure. Il ne peut être rendu ni par entr'ouverle ni par entrebaillé'e. Leyer l porte iu serre, fermer la porte sans tirer les verroux. Serre ou <«<>, en liégeois, serrure, lai. sera, que Kestus «léfinit : fustes qui o|>po-\ nunlur clausis foribus, gall. ser, ce qui est propre à fermer, corn, sera, fermer, clore, bas<j. cerralia, baie, cerraleca, fermer, enfermer, esp. cerrar, bret. serra, serre, b.-lat. serare.

Serrer, v. a. fermer. En fr. mettre en sûreté, pres.ser.

Sérnri. s. m. serrurier (au village). X Cliarlemy et ierui. ^lS»ériizié, gérazien. s. m. cbirurgien.

Serwiteur. s. m. salut, révérence. Faire ein biau —, profonde salutation. ,, *

Senr. adj. sûr, certain. Il est curieux de remarquer que l'adj. fr. sui , qui a deux sign. a aussi deux origines : l'une germ. ou c<;ll. (v. tureisc), l'autre (celle aussi du présent mot), qui est lat.« s^'cunis. V. fr. seur. On dit par pléonasme seur et certain. Seub (bÉ), assuré, assklré. adv. ceriai- nement, sans doute : Vos vairez, assuré? vous viendrez, sans doute? Cet état adverbial de l'adj. est un germanisme.

Seyan, sayao. s. m. st^au. V. fr. saiau, lat. situla.

Hi. contraction de si i." si vie, s'il vient.

Sie^e. s. m. chute du rectum. En v. fr. fondement, anus. >

Sien (el) ou cl ou el cca. pron. celui.

Li<-i;f,

faire une

)

v

X28 SIE-SKA

El sié gui dit tout

n eitëo 9u H eit tou.

IHmi. 8. ip. suif. Bas^bret. soa, soéû, basque, ciboa, lorr. xeu, prav. seu, bt. sebam-, sctudi.

CM lai, si falle. adj. tel, pareil, mot-à-mot; ainsi Tait. On dit souvent Id et ii fai, dans Télat, dans le costume Too se trouve | sans soin || sans propreté. A Liège, tfai. Y. lel et ti fait.

SI trm, «la, *i^. si, si (iiit, abrév. de si fera, si a, si est.

SbMg"^' s* ^' jusqniame, plante, byosciamns' niger. FI. senegroen, bugle, plante d'une autre espèce.

Sine. s. m. signature. i Slillle. (/ist, fuire). s^asseoir (terme enfantin). V. fr. sise, af*tion de s'asseoir, lat. sedere, ail. sitzen, être assis, fl. rittoo. s'asseoir.

Si tant, autant, assez. Je n tue gnié H tant lourd gué pou.... Je ue suis pas assez maladroit pour....

Si laat «1 fort, tellement.

SUnve. s. f. poêle (Obarieroy). A Liège, «ttouM', ail. Siube, isI.,siora. sucd. stufwa, a. stoof, fr. étuve.

Sliabilie, eseabiUe, éeaUlie. s. f. escarbilles. En fr. instr. ancien fort barmonieuic. Escarbilles ne se trouve pas au dict. de TAcad.; il est donné au' complément comme mot de techn. et défini : charbon qui a échappé à une Combustion complète et s^ trouve mêlé avecje cendres. Ex -f carbiculum, dtmip. de carbd.

Sluif. s. m. il est usité dans certains villages en cette phrase : Pti tcaf dainfaUj petit polisson, petit tapageur, petit vaurien. V. tka- fùté. Je ne crois pas qu'on doive invoquer le mot i^f qui, en bas-bretou, ^gnifle k^er, volage, inconstant, en celto-gallois, ysgafn, qui est traduit levis par Davies. A la ri^enr je le rattacherais plutôt au liégeois hap, ^.happé (v. liégeois). Mais je tiens que est la même chose que etça- foté avec une signification un peu renforcf*e : celle de garnement.

Sl(a0ler. v. a. éplucber, faire sortir du teafflon ou plus souvent le «ka/lon du brou, écalcr. U faut pas.confondre<>— vfec êkttfloter. -r- esl toujours pris au propre, «ika/bfer, quoique de inéme origine, est pris au figuré et a une signif. dtminntiTè. *' . ^' .

SlcaCaté.ée. adj. et s. éveillé, d^ourdi, gaillard, proprement, sorti

/■■

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SKA— SkA

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du tkafHon, de b coquille. Ce doit être uu diiiiiu. d«^ skaf, (m>iiiui(- ika- foîer l'est de ikafier.

Sluiffl»ter, escafoter, Mifoler. v. a. et u. cherchera faire suriir du seaffion H travailler à tirer d'une cavité, par ex.: un peu d'ordun; d'une serruft, des mucosités durcies du nez, etc. (| gratter fouiller jj exciter |] animer || attiser \\ remuer. A Vaifuciennes on dit décaffoln- pour, tirer une chose d'un endroit elle était caché(% pour tirer des ongles de la terre ou d'autres matières. Je doute qu'il faille penser à l'ail, sckaben, isl. skaCa; suédois, skalwa, lat. scabere, racler, ratisser, ui au fl. schaefsel, raclure, ni qu'on doive s'arrêter à c«'lte phnise dans Rabelais : Semblent es coquins de village qui rou<i;(>nt ei esrharbottenl la merde des petits enfants en la saison dos cerises et {çuij^nes pour trouver les noyaux et iceux vendre es dfogueurs qui font l'huile d«* maguelet. Je crdis que le sort de est inséparable de celui de tkafion.

Skafion. s. m. coquille xle noix, noisette. Le liégeois hufion, induit a penser au v. fr. htive, fl. huif, coiffe. La forme niontoise reiK)iie les idées sur escoffion, fl. ku if, chaperon. If. Diez, dont l'ofMn ion fait autorité dans la matière, s'Oppose à ce que coiffe procède de huif. Le II, dit-il, ne se changeant jamais en C. Il faut considérer que hufion est la même* cjiose que —, à la probonciation près, H liégeois égalant SK moiitois. En te concentrant surcelte seule forme, les moi«^ analogues verbalement et logiquement se présentent en foule : on rencontre dans ies patois fr. écaflot, écaille de noisette, et dans le v. fr, escafette, moitié de coquille bivalve. En lat. scâphium vcii. dire vase, coupe, en bas-lat. scaffa, scafiia, cafium, îhensurae vel Vasis sjlecics, italis siliqua, en gr^ <r>i«f, en ail. schiff fiigniflent barque; en bret. scaf, tout vase capable de contenir de l'eau ou de flotter au dessus. Davies,dan8 son dict. gall., traduit cafn, - gafn, par trulla, concha, alveolus, item linter, cytiiba, scapha.

Skaille, skaye, «scayé. s. f. ardoise. Inusité aujourd'hui à Mons, en usage vers Setieffe, Fayt. Fr. écaille; II. scaglia, goth. scaijos, luile, Y.h.a. .scal, âK)rce, fl. skalie, ardoise.

Skanian (à), se dit de la chaîne de personnes arnnées de fourches, qui se livrent dés gerbes à placer au loin du charriot dans une grange ou sur une meule élevée. Fiam. skàlm, chaînon, en picar^ on nomme écamiaii la pièce du charriot ou est placée l'échasse.

Skanler. l. de charb, couper obliquement une portion de niim*

, '«■

'••

550

SKA— SifE

d^jà Havée |H>ur la liiire ensuite plu» foçilemenl écrouler || commencer, amorcer la sape || faire plusieurs trous dans une pierre pour enlever la pièce que Içs trous ont circnnstrite. |

Sfcaadl, ««eiiMli. v. n. tiédir. Sukéskandi, sucre candi, lat. candeo, je brûle. ,. î -

Sfcapvlair, eBemjfmUAr. s. m. caj^illairé, «irop d'escapulair.

HiiMT, e«««r, iemrà. n. m. brèchei FI. schacrd^ ail. Scbarte, aan, dent à un couteau, à une pierre, fr. éc|iarde.

Hjkwré^r, i»M«r4er, écardèr. a. ébrécber, écorner || une plun^e, la fouler, Témousser. i

Ùkmm^memmpifèékmu^l, cluia|i^ {avoi, fat), avoir, causer de la démangeaison, du prurit. Tai skàu m^^tiette, em tietie em fai skaupi, la tête m.e démange. Les li^etJtis disent! ftopi pour démanger, hop pour gale, ancien fl. scboppe, gale, scbobb^fn, gratter. Skau ne se dit guère i|a'au village, tedupi dans la dernière ^classe à Mons, ééhaupi et ckaupi dans la boui^eoisie. On dit en 'riam : Eit-ce que .$' co a co skau i eu? n*est pas s., c'est Aaupùêure qui Test, on ne peut lui donner ni Fart, défini oi fart, indéfini : on ne dirait pas fai ein skau ou el chaupi. De plus le régime peut être direct : lai skau m' lielle ou à ni' tietie. Du reste skfiu n'a pas le privilège exclusif du régime direct, on dit de même : Tai flMiK m' tieUe^ fai caud mes pieds.

Sluiapimmre, éelumpInMirc. s. f. chatouillement, prurit.

Skepl. V. D. éclore. Fl. scheppen, créer, respirer, kippen, taire ' éclore. Scbelp dans la même Jangue signifie coquille,- écaille.

Sketle, eskctie, éqoelte. s. f. copeau. M. Corblet, dans son dict. iiriésien, écrit ekette et donne le mot ail. hacken et autres semblables <l(js langues du nord pour étymologie, pç^t-étre aTt-il raison. CependaiDll remarquez que c'est dans les campagnes qu'on dit skette, déjà à Mons dain cêehe^ on dit eskette^ les beaux parleurs disent équette. Pour re- trouver la source d'un mot, il faut presque toujours rechercher la maqière de dire des personnes les plus arriérées. Hacken, hakken, bakke, bakker, ne me semblent avoir produit que les roots français hache, hacher, encore cela est^il pontesté ij^ Diez^ Je préférerais Tall. .Schett* bois coupé, éclat de bois, bûche. Fl. ail. scheidea, goth. skaidan, lat. scin- dcre, gr. ntiiivhtjAtf diviser, miçç», je fends, «urrAv, boisfendable. On a encore le bret. skolp, copeau, irl. scaith, couper, sansc. sk'ad, même

Sht-SKI.

sign.,marolicu, scoufliu, <'(>|m>:iu, iial. .«>cheg{;ia, n lat d*- bo^.M lu'};};i;iii.. fendu.

Skeller, e«kellcr. v. a. (oupcr, rôdiiiic on égueUt-t. ïi'^. mon clti . échanger, skeler n pièce de chon francs. v. n. ie dépiur, lHs(|iior, pester. Sacs doule dérivé du précédent. Pour Uj* anial«;ui:.>, je <lir.ii qu'eu ail. scberzen signifie railler, schelW'u. hl^^utT, injurier, en holl sclieiteren, éclater, gronder.

Skeutle, skeure, eskeate, «skwer. v. 9. se<'oiier. .\ll. schùtlein, fl. scKudden. On dit à Mons sktcerel etkwer, au vijiagr «feruY/f n fsheurc On voit qu'à la ville on s'éloigne de la source, le Ir. s'en ('ioij;iie en< orf- davantage, il est vrai qu'on peut piiiser ilaMs le lai. siiccuUtc. L«; v. fr. disait esqueore. /

SkiCeler, eskifflïer. v. a. et n. mol qui manque <-n Ir. louclu-r, frapper obliquement en rasant, efïlteu/er. Fl. sclmins, oMi(|u<', skiluii. couper. Originairement on a pu se/ servir du mpl dans celle phrase : an êkiffianl, en coupant, c'est à dir/^ de biais; plus lard. on a pu l'em- ployer dans tous les temps de sa (i()njugaison! Mais u'esi-ce pas simple- ment un dimin. d'esquiver : esquivëler? It. scbivare, port. prov.es(|ui- var,v.h.a. skiuhan, craindre, s'ellaroncber.

Skiflo (à) ou à chiflot (sifllel), taill<4 obli(|uenient comme u'n Ik^c (I<- flageolet.

Skirer, dieskirer, dekirer. v. a. déchirer, v. fr. xirer-, (1. scheun'ii, ail. scheren, ag^sceran.

Skilte, esqaitto. s. f. foiro, excréments liquides, selle, 4 ro/ ifsquiUe, avoir la diarrhée || avoir peur.

I^kitter, esqaltlerf v. n. foirer, fl. schyten, ail. stheissen, vha, skizan, chier, v. fr. escbiter.

Skiat. 8. m. éclat de pierre, bois, etc., ail. Schlacke, s<:orie, fr.ïg- meot volcanique et Scblag, coup (par synecdochej, brei. scliçrenna, se rompre en éclats. V. skliite. " «

Skleffe, esclelfe, écleffe. s. f. déchirure. A Valenciennes on dit écliffe.

SAIeffer, eseléfer, éeléfer. v. a. déchirer, i>e dit surtout A(^ élofl"es. AH. scbleiff^en, gâter, tailler, dépecer, démolir, klaflen, «e tendre, etc., en flamapd, klieven, ftignifle fendre, se fendre, «chiften, séparer, s'effiler. En remontant plus loin on trouve le, vcr!>e saxon

1

7>ré

SKL— SKO

clcarap, diviser, le' v. ail. kliqbaa, fendre. On Ut daos le dict. de Ducange : ésclafare, infligere, impingere (fla^uer), esclafaret ei talem ictum quod non oponeret ei aliom dare, eclaffia, alapa. Si garcia dicat aliquid probo homini vel niulieri quod sit turpe et maiier det ei unam eclafTa, non débet bannom (charta Ubertatis urbis SeyselU anno 1285), occîlanis, esclafa est é<tacber (obterere), çambris, clappa est ferire, ger- ' manis, klappcn, kiopren.

Rabelais dit souvent s'esclaffer de rire. Dans te district de Léon, en Bretaftne, on dit sqalfa, fendre les matnspar le froid.

SIJIm«, 9»V\\im%, é«li«M. s. f. p,etite botte en écorce bouleau ou eu bois mince dans laquelle les paysannes apportent des fruits au marché j] petite mesure pour certains fruitl» : Acater enne eskliue grouseye, eraquelin. Ail. schlitzeti, fendre rdpidemiènt d'un seul coup, . avec un instrument fort tranchant, scbletssen, fendre en long, boli. slyten, sued. slyta, dan. slide^ brft. 'scliçzenna, se rompre en éelats, scliçz. V. fr. esclicer. || Keïbskusse, tomber en i:uinc. Se dit d«| douves d'un' cuvier, d'un tonneau que la sécheresse fait tomber cil moraux. Chez les picards cela s'appelle éclicr, éclayer. KeÎ comme ekue cuveli.r , se ruiner, s'abtmer tout à coup. '

SkiMi. s. m. petit charriot pour voiinrer la houille dp.&4 les galeries. En holl. et en fl. sleé, f/!ede, traîne, traîneau.

SfclélMMir/esclaQifer. v. n. faire le métier de $kloneu? #

Sklonca, ««laoncu. s. m. celui qui traîne le sklon. Ce root est bien propre à fortifier les doutes que j'ai exposés à l'art, borain. Si les preiniers borains avaient été liégeois, n'auraient-ils pas apporté avec eux les mots hierchi et hiercheu, traduction de êkloner et ^loneu.

SklfBUÊé, ieskleiue. s. f. écluse. AU. Schleuse, fl. sluis> bret. scluz, b.-lat. exclusa, esp. eçcinsa.

Skailer, MeelliRr. v. a. écraser. Holl. kwetsen, ^U. quetscben, Jilesser, meurtrir, froisser, la^. quaterc, v. fr. esqnacher, esquâchier, casser, briser Cl esquater, aplatir, rompre, frapper. V. cocher, à Liège, $paté. V. fpocher.

Iik«le. s. f. nom flaro. de la plie fomée. V. ptettte H école, fl. sr.hool, ail. Schule, bas-breton, scol, lai, schola. , flHt«rbi, «««««rial. adj. coriace.

Sk«rle. V. érorie.

SKO-.SKK

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Skonfèter. v. etcouffèter.

iêkoa, «eou, «teoursué.'eiieourikué. s. t. lablior, genoux, giioti. Iloll. schort, tablier, ail. Schuss ou Schooss, tl. -.schoot, girou, sein. 1 r radical se trouvé dans le vha* scurz^ curtus, brevis, 11. sehors, lablitM . vêtement court. A Namur, chou, Ichou, el de [)lus r/jourrlîi, à Liège, horsi, ;i^usser, le V. fr. a ca escorcier, estorcer, all..schùr7.i'u, y. 11. schôrsscu.

La nombreuse colonie gcrm. des mots en «A-, «p,'<f, est biefi remar- quable. Il est à observer qu'elle s'arrôlc à la limite nu-ridiouale du liai-, naut. Le patois artésien est fort cousin du ndtre; ceiMHidaiil l<Mliet. de, Çorblet n'en contient pas du tout. Le petit nombre des analoj;u«'sesld«'jà francisé et se fpil en es : Escoudie (prcinde esn), prendre son élan ; estoe, souche, qu'il ue donne pas cojnnie du patois aduel, mais <|u'il ruppoile aux vieux documents d'Amiens.- il donne poiirianl un mol qui n'appar- tient pas à notre patois (que je saclie), espringner, safiler,d«': sprinj^eii.

Sikoop. V. escoupc. . Skouvion, et«eoavton. brandons, toix'hes qu(3 l'on porte en eourant le soir les 1*' et 2* dimanches du carême dans plusieurs villa^^es Aii . Hainaut. || bataille entre enfants de diverses communes. \. escouviun et escoufler.

ftikraa, eskran, le. adj. fatigué, las. On Jlifouve dans Losaige le mot recran pour fatigué. Ail. krank, malade.

Skrandi, eskrandi. v. a. fatiguer.

Skréper, eskréper, écréper. V. a. racler, ratisser, flanr: schrapen, angl. scrap, lat. scaberc d'où scabies; bas-breton, serapa, scràpa, gratter la terre avec les ongles. Duc^Mge donne le mol : screp, danis, gladius ; irl. scrios, enlever la surfacôiaune cbose.v. fr, escraper.

Skrépé, ée, eserépé. adj. avare, pince-maille. Holl. schrapcr, qui, au propre, signifie ratissoire, racloire, et uu figuré veut dire ladre, harpagon, re>:se-uKithiéu, en flamand^ schrapen signifie racler, amass<'r. ' l^krépln. s. m. petit pain formé de la p;Ue recueillie dans le mai au âL^vftn de la ratissoire. V. skréper.

Skrep" «ayère. s. m. avare || cri* des enfants borains jioursiiivani les nouveaux mariés.^ou les parrains qui ne leur jettent pas d'argent «xi n'eu jettent pas assez.

j^kréparea. s. pi. ce qui a (Slé'tkrépé, ordures, —-dé bouyan, setl( s' de la dyssénteric, des diarrhées graves.

l.

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^v

t>a

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SKft-SOT

^

ttldrllMiBe. s. f. compartiment d'une garde-robe formé de j4usiei|râ lirùirs garantis, par une petite porte fermant à clef. AJJ. Scbrein, armoire-f-Bank, espagnol scribania.

l^^kriaie. s. m. menuisier. Mot peu usité dan^ le tiainaut, plus usité vers Liégo. Même étymologie ail. que l,e précédent. De aussi viennent, ; les mots fr. écriu, écran etlev. fr. eicrinerie, menuiserie.

Skner, eskaer, skente, éktmr. v. a. secouer. Fi. schudden, ail. schûtteln, lat. succuture, t. fr. sequeuer, escouer.

SkiMM», eskcnme. i^f. écume. Bret. scumen, fl. schuim, ail. Scbanm, 1. spuQia. ' ^ -

Skweler. v. iqueller. \

fill«p, ehkip {dCaller). aller se ooucher. Foi , dormir. Fl. slapen, ail. scbMfen. lE^uconp de il. prononcent slopen.

^•il. s. m. s^gle Ju d^ ioil^ genièvre. En fr. soilette est une variété ée froment. V. fr. seule, lai. secale.

S«lé<». s. m. soulier. Lat. solea,. semelle, nll. Sole, plante du pied, breton. 6o!,, basque soleu, v.'^fr. soler. . '

S*letf«. V. «oui*.

Smi, ■•gn (fat), t. de jeu de carte usité -dans le Borindge, laisser la main, jMer une petite carte. Sogn chez les liégeois signifie peur, crainte, besoin d'aller à la selle. V. fr. essoigner, dispenser, excuser.

tiorfcer. v. a. essuyer, épOHger(Fleurus). V. fr. sorbir, bDire, avaler, Sorbiter, absorber, engloutir.' V. rt«or6er.

I^relére. s. f. ramponeau, pru^isien, moelle de sureau avec un peu de plomb. - w' ^ ^

S«ré, ••rel. s. m. hfireng saur. Fr. sauret. a^j. peu usité qui pro- vient de saur, lequel en langue KOtbiqne signifie ronx.

Si»t,«*lle. ady. et subst. peu usité au m. personne ardente, ant>ure>ise.

Il senûicurieui de connaître l'origine de la.déviation dans la significa- tion de ee mot. Le premier qui r;i employé dans le sens ici indiqué a-t-^il * voulu exprimer moins la force du tempérament .que le défaut d'esprit pour en dissimuler la manifestation. Est-ce le motif qui fait que le mot s^applique presqu'escluslvçinent.aux filles, parce qu'elles ont plus d'intérêt que les jeunes gens à cacher les désirs sexuels.

SoUa («m), fis qui tourne dans son écrou sans s'y attacher. Furine . folle fariïie.

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J

SOT— SOL

.>o.>

Sottise. 8. f. p. injures. S.rfUxr\gé comvie enne pougnic d' *oUt$f. \\ s. f: sing. lascivrté. ' *,

1lk»afflelte. s. f. sarbacane {{ bulle d'air sous ane peinture.

Soafronte, sonvronté^i^ervalle entre les pied& de deux ^liveau\ supportant une toiture. V.- fr. souronde, seveioude, lal. subgronda,, saillie du toit pour rejeter les eaux loin du m.dr.

Soagnte. ville du Hainaut, Soignies. En v. fr. droit seigneurial.

Sook. cherche. Dél^uch, impératif du verbe ail. suchen, cberclu'r. ' Ne ^e dit qu'aux chiens. , ■>

* Sonkier, fioakter. v. n. flairer comme les chiens qui fibcrcbent.

Soula. cela.

Soolan. adj. ennuyeux, remuant, gênant.

Soole. s. f. boule de bpis employée au jeu de crosse. Dans. quelques villages on dit iolelle, dans d'autres choletle. A nain de toule^ ii'lt distance (m un joueur oi^dinaire peut lancer une *oule.

Le mot dtmlc est fr., il désigne aus^i un jeu et une boule instrunicni de ce |eu, maïsTînH>£elâ est fort différent." . Soulé. s. m. ivrogne. Fr. pop. soulard.

Soâler. V. a. ennuyer, gêner.

Soulare, 8odi|re, desMiIare. s. f. défaite, volée de cou|)s j Soulure. t. de jeu de croche, trois coups ûe croche.

Soomakier, flM»umakl«. v. a. sangloter. Y brai qui toumak, ses sanglots l'élouiïent. V. sloumaker. Schma£hten en ail. languir, sniacbteii en fl. étouffer',. pâmer. .

Soninie, sôuniié. s. m. poutre. Le rhot fr. sommier n'en est pas tout à fait réqui«alent.

y meinl qui fait craquer lés soumiés. , ,

Imitation du proverbe ail. : ' '

Lùgen dass sich die Dalken bicgen.

Y faut quel guerre enn vom a nia fait d'peinr, Voz aslé gro et fort comme ain ioumié, ' , (Chanson de Quintin).

\

Hountîté. s. f. grel(il.<

^

V

w

5r>«

SOU-SPA

I

Soapirer. V. n. suppurer. '

Sony e. s. f. scie./ ' SMmyer. V, a. scier. V. fr. seyer. '

Souyelte. s. f. scie. V. fr. soyer, soier, scier le blé avec la faucille, sayette., . ' .

Stoayeii. s. m. scieur de long. , /'

Souyiof. s. m. suie. A^iége#oar»«fprov. suga, sudgio^ gaél, siruilli, sulche. Souyairi vienX-iil du patois^ «otiy«r, à cause de sa consistance analogue à de la sciure ou du fr. Houiller? AH. siidein» v. fl. soluwen, esp. soalUar, goib. sauljan, tâcher. Diez a tiré le mol suie du lat. succus, dans un autre ouvrage de Tags 8<)tig.

Soyu. part. p. du verbe *om (dans beaucoupde villages).

Spal, es|Ml. s. jf. épaule. V. fn espale, bas-lal,,^Ua, e{»palla, lai. spatliuia, scapqla, bàsq. ezpalda, gall. ysbawd, gr. ff7ra9>7. ^

iipani, e«p«iil, épi^iilr. v. a. ^vrçr. FI., hoij.^spenen, radie, speen, pis, tétine. Les liégeois disent aussi ipc^ni. En y. fr. espanir signifie épanouir. '

Spaniner.v. a. V. rineer et rapam«r. , Sparde. v. a. semer, éparpiller, répondre, étaler. Lat. spargere, v. fr. ëspardre, épardre, espartir, sparger, liég. dispaut, dji dispaurdeu, je répandais. , ^

Spar^Jo. feuille de papier (Pâturages).

Sparga. s. f. épargne.

Spargn^niaure, ou plutôt npargn-maa. s. |fn. tire-lire. En liégeois ipagn^mà. Dans Tun comme dans Tanire patois on trouve la signification d'épargne douleurs. C'est Fi nlerprétation ordinaire. Est- ce la bonnef? Il y a en ail. Mauke.lieu les.enfants cachent leurs fVian- dises, bavar. maucken, épargne secrète. Si «par^ync! yienl- de Tall. sparen, formerait un pléonasme tout germanique.

Spar{pier. v. a. épargner.All.et fl.spariïu,lalin parcere,bret.esperua.

Spal^, evpaté {fier), fer en tôle. ; Spauner. v„a. synon. rapamer, signifie de plus égo||tter,'ressucr . '. -r rialadt, la presser, l'agiter dans un linge. Fr. t. de marine, espalmcr, nettoyer, laver. .

Spantrer, espaalr^r. v. a. aplatir, écraser. V. fr. peautrer, louler aux pieds. V. épaulré. " . *

#.

V

-rii^BBMlf»'""

SI»A— Sl»l

."^'.7

S^p«tap;a, espavAgo. s. m. épai'vin.

Spéculation, espécuJalion. s. f. p. espèce de macarons.

Spéler, Épéli.. V. n. el a. épeler.lj choisir j|lrier. Speli yto /muj déhor pliu. Il ésl curieux qu'on dise indifltTeiniuenl dans eeLi(; ^ phraw speli e^ einlire. FI. spellen, épeler, nroveuç. espelir, expliquer, golh. spiliôn, raconter, expliquer.

Speane. s. f. épine || aubépine, crafegus.oxyacanllia.|V. (r. Fin \-^. spina, bret., spèrn, corn, spernan. ,. ^

Spepier, espépler. v. a, et n. grall«îr el hccquelcr comme lont les poules. Figur. examine^; minutieusement. No poupe s'cspepeylé, c'est' ain confesseur ' qui spepeye, nos poiiles se becquctient les plumes, c'est un confesseur dilTicile, minutieux. Lai. pipare, pipire, fl. |)iepen. ail. piepsen, crier comme les poules.

Spepicu. 8. etadj. éplucheur, scrtfpuleux, miuulieux.

Spi, espi. r. épi. Remarquez que le fr. s-esi iHoigné du mol laiin spica bien plus que les mofs ihontois. On peut en dire auianl des mois échelle, école, épine, étroit, espoir, élernuer. V. gardin.

Spieollef eépieotle. s. f. T. de tailleur dq pierres. Coin de fer pour- faire éclater les pierres. ° .

Spier, dépl«r. v. a. faire sortir les |;raius de l'épi. A* (IhatUMO) spii, rompre, à Liège sipii, briser, mutiler. V. IV. depicr, specier, de8peciêr,*briser, mettre «%pièces. .

Spiglair, espifçlair. s. m. colophane, résine de mélèze, de pin ou de sapin. Les liégeois disant «pegfu/atr. Remarquez que l'on se sert du «/ngf(atr daiis'-diyers méticr^s et, du eo^o/'on dan^ les artis : uu plombier se sert d'espiglair^ iin musicien de colofon. En ail. "Spiegelharz, en H.** spiegelhanèf celopjiaaé, litt. résine-miroir. N'est-jl pas curieux que^ .(^uand notre Iqot semble èien -avoir une origine germ., le nVot liégeois paraisse de «purce lat.:^t de môme sign., spéculum, miroir, q.: plulAi specular, vitre, sans doulc à cause de l'aspect vilreuxtle la résine.

Spigot, e»pigol. s.'m. bout de cuir d'un soulier. Ail. Spiess, Spil/., lat. gpiculum, pointe. , <

SpInâmM». ^- f. épinard. AU. Spinal, lat. spinacia.

SplB«li«r. V. a. er. u. élaguci*; couper les menues branclies'((>lilini. ^ A Liège spêci. En fr. épincer ^igniH^ supprimer entre deux wWes les bourgeons qui ont i oussé sur le trofte des arbres de lignj-. ï»u( anpe

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339

SPI-SPO

1 '

,?

traduit le mot spingere par pèllére, trodere. V. fr. espinoer, coapcr,

/s. m. ce qui à été ipinehé. ' ,

s. m. espion | miroir, réflectenr à uoe faoétre. La rarjoe saatc. gpasa, e»pi<Mi a donné des^n^tons dans la plupart des langues : lat. spicçre, rha lsp«Ua« ail. spAben, épier; irl. spiotbAire,|pll. yspeianw/ Kncû dit que le mot entré dans les laii|i;oes fomanes en Tenant dn r. «11. est retourné en ail. moderne sous la forme %||^n. Ces pér^rinatioos ne sont pas ryes, nous les avons d^à signalées à fart, fiaehe. Mais noos, ponrqopi disons-noas tpUm? Est-ce nne vieille forme française que nons avons conservée? Est-ce un effet de notre manière d'alténr le fr. ? Est- ce enfln que nous rayions pris des allemands p^endant la périoiJte autri- chienne-? 9§MmË. s. m. éperian | enfant Ui«»-délieat. FI. spiering^ ail. Spier-

ling^ :f-vf i^- ^■^^■■^;;' ■■' . .

%»irMi, mfêrem, npIrcBll. s. m. éearenil (villages Un pfu ^ Fécart). I^at. scinnis.

Spiter, enfler, r, n. et a. jaillir | réjaillir || édabonsser | couvrir de gouttes d'eau | darder | seringner § éblouir. via tout ipité^ te voilà tout écbbottssé. J?( fntehe est spiUe, la puce a lait un saut. Cet enne . couleur tpUantê, c'est une couleur éblouissante. Ce mot is'employe dans une foule de circonstances il n*a pas un correspondant français bien exaM. Ail. «pritcen, s|Hiâtzeo, Jaillir, seringner. Les boU, et les Àamaods disent spaiten; spatten signifie éelabonsserv

gpHc A n y. s,, m. clinqnanc^- brillant. Mot à mot : saute anx yeœi.

SpHraellc, Mfplfnielie. t.f. seringue. Ail. Spritze,Sprûtae, boU: spnlt, seringue I mercurialis annna, pbnte souvent employée en' lave- ment (Wasmes). ■,.-:., - ^\^

MjfUmrf.fm^ïmréi p,it gookte'de liquide «pïtf.'édabonssnre. FI. spat. .'■••^■';' ^ ' ■■■■-..■../•. ./;; ., \ , .

fHp<liiar..T. à. manipuler, tâter. Dans quelques villagei des envi- rons de Mons, epoiehis signifie froisser, écraser, à Liége,i|Mltf;dny dit : iyiy^gj^iggyiiM. le téterais le ms. - . > :--■■■ <'■ .■^:': ''^'^Ipppl^liillp^^ de booille qu'il n'est, pns permis

#expÈ&s>àW^fede,ii eoacession, afin d'évilm* le passage des éanx^

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SPO— Sl'U

i5»

FI.

d'une houillère dans uoe autre. SpouUc eu fl. bord d'un lit, rid^'ile, en lai. 8ponda,eu y. fr. espoode, bord, -chaussée, diguç, boi!> de lit, chàlii. Ducaiige donne l'art, suivant : espooderius, limitrophe, espoiido gailo- belgis dicitur lecli pars anteHor. Italis spooda, ora, mai7;o.

Sp«t, e«p*l. s. m. sobriquet. En fi. spotnaein, eu ail. Spilznanllii, M>briqnçt (spot, raHlerie, moquerie, Spitz, pointe, naem, nanieu, nom). SfM i I4ége, signifie adage, sentence, dicton, pr6verl>e.

,L<» sobriquets sont communs dans les basses classes des villes ; ils le sont davanlage encore dauls les villages. Dans quelques-uns ils soiil universels. Comme la plupart de ces sobriquets soht- désobligeants M indiquent un défaut ou tendent à déverser du ridicule, ils sont quelque- fois repoussés avec colère, mais le plus souveut ils sont acceptés au moins avec résignation' et parfois si bien, que le véritable nom de famille se perd. Je puis affirmer être allé un jour chez un ouvrier borain ; la maison m*avail été bien désignée; une fille de 16 ou 17 ans, fraicbe et helle, paraissant intelligente, vint m'ouvrir, et lorsque je demandais, si j'étais bien chez Désiré L'heureux, elle répondit : qu'elle n// eowkit:ho% gnié. Ueureiisenient le père rent4nidiMtu fond de la maison. il Vécria : iV faiul-y gnié esse enne pierdutenué et roblié C nom (ffi pée. La fille répliqua : Ehbèï vo lom cest r grand co, matleins-je. Mordieuête foutu godaUy dit le père, n" se gnié co que sC ei spo.

Les noms lés plus singuliers sont imposés r J'ai conuu des familles de : Braitt d sorilte, Weilte ein Cair, mieu d ca^ lonke eskille, Irau d' eu de fichau. Souvent les sobriquets sont de l'obscénité la plu.<^ crue éi cependant passent incessamment par la bodche des jeunes filles sans eftaroucher leur pudeur.

L<» Sobriquets se transportent des parents aux enfautsl Ménage, dans, son dictionnaire étymologique, rapporte que dans les villages du haut- Languedoc, aux environs de Castres, les hoçiiues n'ont que des n^^is de baptême; pQur désigner quelqu'un : ils<tlisent Pierre de Guillaume, ce qui semble, dit-il, rester des grecs et des hébreux. Nos paysans pro- cèdent d'une manière' analogue : Jusqu'à ce qu'un enfant ait reçu un sobriquet propre, il -est connu par son nom de baptême, joint au sobri- qaet paternel ou maternel par du, dou^ del : ce sera par ex.: djean du mieu d eat. Supposez qu'un spot spécial lui soit imposé et cela arrivera toujours tôt ou tard, par ex.: soriùe cela deviendra sorilie du mieu d ca.

540

SPO-STO

^>v

MaU iottjourti ie uoiu de famille e«t néglige et ne sert ^uitm que dans les «Clés de l'éui civil. C'est à peioe si l'on excepte de la rè{g\e les per- sonnageâ considérables comme ie bourgmestre, ie médecin, le notaire, le curé. '

I9p«lehl. V. spœher

S|Mler. V. a. baptiser d'un «pot

Spritelii. V. n. jaillir (dans Test de b province). Les liég. eniployent et sprutchi. Ce sput deux formes ail. tandis que notre tpiter ati^ia Ke rapiwrter au fl. V. ipfia^.

Spro«ii. s. ni. sansonnet, étoumeau. Fl..spreeuw, à Liége7>preu>.f

S|Mr«l, «praul. s. p. m. jets de choux || 'choux d'une espèce parti- culière. Spross en ail. signifle bourgeon, jet, rejetion, fl. spruilliooi, brocoli (spruit, jel-f-l^ooi, chou), goth. sprauta, bourgeonner.

8%«eller, flEvreler. v. n. râteler les ruJc du binoi. Ali. Scbolie, glèd»e, vIm, scoifo. *

ftlaail)r«||e. nom d'un village du Haiuaut près de b frontière fran- ça>:ié. 11 en est des noms de nos villages comme des mots de notre patois :. on en trouve de tous les âges : de celtiques, de laiins, de tudesques. 11 en est de tout modernes comme el Pâturagu^ el Boverie. Ils sont fran- çais ou à peu près. L'article «l'annonce qu'Hs étai nt hâmeaqx. Les per- sonnes d'un certain âge ont connu el patlurage de Quare^on. El bouverie de Frameries n'est montée à la dignité de village qu'il y a 10 OH 45 ans. Mézière est de l'époque d'oil et signi6e paroi ou haie. Douir est celtique et &ignifle eau, quant à Slambruge il paraît germanique et c'est parce que les noms de l'espèee sont rares en Haiuaut que je le donne ici. Brugê signifie pont, stam^ «(an se trouve expli(|ué à Vfti. ilanquier qui vâ'^suivriB ; cependant il peut y avoir doute sur la fia du mot, car brug en b.-bret.. brwg en gall. signifient bruyère. y.bnmyère. Au nord, le Hainaut a un petit nombre de villages flamands : parmi eux il y eu a deux ou trois à noms néo-fl, ex.: Sieeukerk (église de pierre). ; ;, ' f » , .

Steaipér/«Mampcà*. y. il. mettre debout, é'eilatnper, se levi^ elt êtampéf être debout. Stamper tu traqué , marcher sur quelque chose. / faul t* plouyer f q%i'on jj^peul gnié $'«êUmpcr. Il faut savoir se résigner,' il laut se courba sous la nécessité. Le ?. tr. stamper, appuyer, affermir, fixer, ainsi que estampe, estampillé, semble de souire german.:

STA-^TA

M

Ail. stampeil, imprimer. Notre |K)urrail venir d'un auiri; mot »ll. slampfen, piler, mit den fDssen, fouler aux pieds, fl. &tampen ; mais il faudrait plutôt trouver le sens du lat. stare, ail. stelien, fl. staeii. On le rencontre dans le gall. ystwap, irl. staihpa, sanscrit, stamb'a, colonne., pilier; au lat. gtare*se rattache Tirl. siad, sansc. slaluni, éire debout. Les liégeois disent àslaplé. V. ilap.

Sâuniiia. s. m. perche pour haricots, houblon, etc. (FIcurus).

St'aji^a. s. m. étançon. Pelletier rapporte le mol bas-ln^t. stançon. en déclarant qu'il ne sait s'il vient d'étançon ou s'ilJ\»,form(;.

StiiBfMMr. V. a. étançonner. . -^ «

Stfank, «slank. s. m. digae^^orroie. k Charleroy, aftange, U l.iége, itank,^ilank.

UimnqvAer, mlmuquîè', estanqnler. v. a. cl n. former une digue jl arrêter un liquide qui fuit par une ouverture || ëtancher. Ce^mot, à cause de sb signification plus étendue qui se rap[)orle à,celle de radicaux plu^ anciens, ne doit pas provenir d'élancher; étancher en proviendrait plutôt lui-même, comme aussi-étaoche. On doit faire remonter Tétymo- logie de ce mot à l'ail, stammen, qui parait avoir formé le lat. barbare, stammare, si pas au bret. stancq, écluse, stancqa, boucher, en diaiect'C de Vannes, stanquein. Cependant étang, semble bien descendre du laiin stagi^um, qui a formé Tilaiien slagnare, etc. Il est permis de remarquer à ce sujet qu'une foule de mois français qui, se rapportant aux eaux, aux fleuves et à la mer, ont une source tudesque; on peut citer chaloupe, esquif, -écluse, digue, quille, mât, cable, golfe, rade, barque, bord (quelques-uns ont un pied dans le celtique). Probablement ces mots ne remontent pas aux invasions franques, mais aux invasions des Normands, lesquels étaient navigateurs. Les premiers, qui\ëtaient guerriers, ont plutôt laissé des mots relatifs aux combats : comme guerre, brèche. sabre, meurtre, dérober, flèche, bride (bivouac, sabredache, sont tirés de TaU. moderne). Je- dois cependant avouer que Diez rapporte étanchc aussi bi<yi qu'étang au latin stagnum,et son autorité est bien supérieure à la mienne. ~

Stop, estop. s. p. espace précédemment occupé par une couche de houille. On supporte le toit par des étançons. On laisse des voies ouvertes pour continuer plus loin l'exploitation et on remplit le reste avec des terres et pierres qui ont àû être détachées en même temps que -

4.3

^

5iS

STA—STA

la inio«»l<Ioi}^«euieinciit ces débri» remplisteal Tespaee, mais il y a soaveoi un éxeédaht qu'oo doit extraire ; comme ils n'ont pas été tassés, au bout de quelques jours vient dfardiau; alors tous les bois se brisent, le tassement s'opère et la superficie est abaissée de l'épaisseur de b couche de bouille enlevée. À Liège, signifie bordure pour diriger l'ouvrage.

Le mot ttap m'a causé un travail considérable. D'une part il a une physionomie germanique ou celtique, d'autre part, je considérais que nos chai^bonnages n'existent que depuis une couple de siècles, que par conséquent il ne fallait pas faire remonta trop loin son origine et qu'on ne devait pas songer à la grande importation de mots germaniques lors de l'invasion d(« frauks. Je savais encore que nos charbonnim's n'ont guère de rapport avec les flamands on allemands et pas du tout avec les .celtes de basse-Bretagne ou du pays de Galles.

Je trouvais bien l'ail, stab, bAton, rall.-flam. stapel, qui a formé le fr. étape et signifie aussi éc|)alaudag^. Je ne savais qu'eu iaire. Je trou< vais aussi le bas-bret. stapla, jeter, et j'étais tenté d'interpréter ttap, lieu Ton jette les terres et pierrM. Je ne trouvais rien dans le patois usuel. Je voyais bien dans le langage liégeois aslapU et je pouvais irès-^bien admettre qa'ailapté ou stapltr a été en usage chez nous, mais oitapi^ a la signification de notre ttamper^ être debout. Alors il a fallu s'adresser à un autre ordre d'idées et traduire slap, lieu supporté par des pièces de bois placées debout. B,-lat. stapla, mensa, ags. staple, fui- ent i mieusariuro, ,

liJs voiU que le complément du dict. de TAcadénrie nous donne le viejix mot fir. stampe et le définit : intervalle d'Un^ veine à l'autre dans unemine. '•<,.;-- ,,'<».■ ■;. . -^ :

A pré^t, si l'on veut consulter notre art. ttamper^ on verra que.ce mot et le liégeois a«fap(^, doivent se confondre dans l'idée Ue.pilotis« colonne, pièce de support, on pourra conclure que probablement attapU est germanique et'ttamper celtique, que l'un ou l'autre ^ formé le fr, étal, étayer qui, du reste, pouvtti^mieux venir du fl. staaye, stande fulcrum, mais que ilap, tiré immédiatement du patois usuel ancien est^ bien germanique pour l'origine ;médiale^

: On fmirrait songer au latin siabiUre. Je ne lui concède que I9 pater- nité de stable, établir, av^ lenrs dérivés, quoiqu'il soit vrai que le tout se rénni^ k la soi|rc< sanscrite indiquée au mot ffamper.

<»».

sTA-sri

5i3

Il c&l il peu près cerluin que lous nos nioU charbounieitt eiuprutilcs au ceU. ou à Tall. ont été puisés dans le paioU u&uel de l'époque de créaiiuu, ex. : cufa, sklon, vautienu, eicor, quairière. V. ces moti». Il en a du élre de même de bien des mots spéciale qui ont été lires des termes généraux que renvàhissemeut du fr. a balayés. C'est ce que nous voyons encore foire à nos ouvriers quand ils ont besoin de désigner nue chose nivelle, ils forgent It; mot avec. le patois actuel. V. caya. Nous pouvons do conjeèturer combien de mots se sont perdus et ce qu'était notre langage il y a seulement trois ou quatre siècles. Nous. ne le comprendrions pas plus qu'aujourd'hui nous ne comprenons le liégeois, mais alors la difTé- rcDce des deux dialectes devait cire moins grande. Nous nous sommes plus franciséà que les liégeois, comme les Picards se sont francisés plus que nous.

Stater. v. a. arrêter, inteiTompre. Latin, status.

Slanjfé. V. a. jetrr çà et l.î, épandre, éparpiller (Charlcroy). Starc, tlramé,. à Liège, 11. slooren, troubler, stortçn, épandre, strooyen. parsemer, répandre, v. fr. colorer, fournir, garnir, ^établir, lat. instau- rare, mais la forme liégeoise Mtramé, doit reporter la pensée vers le lat. stramen. V. tlramage. _

Sieigé. Y.A. montrer, enseigner (Bor.). Kn ail. zeigen (prononcez lieigen). ,

Slerni, stierni. v. a. étendre à terre jj .meure de la litière. Sliemi vak. Dfe slcrnerc. |( v. n. élernuer. De sternuere, sternutare.

Sternore, stiernure. s. f. litière qui se ramasse dans les bois pour en faire un engrais. A Liège, tlierneur, itiernar.

4SUipeodaBt. coiij. cependant. Souvent employé par Froissard.

Stenle, «toi. s. f. -portion de chauH^ des graminées céréales qui demeure sur pied après, le fauchage. Fr. inusité, élculc, esleiuble, étoablc, qui signiûent chaume, lat. stipula, ail. fl. sloppel, vha stupÛlà.

Sttei, stiehl, esliell, celui-ci, cHlI-là, slllatl, celui-là, stelle-ci, e«telle-ci, celle-ci. slellr-la, ef*telle-Uil, celle-là. On trouve dans le Médecin malgré lui de Molière : ceti-ci, cet i- là. J'aurais bien pu écrire : ç'tv-ei ou c^li-ci, mais alors l'autre forme aurait été eç'li-ciy ce qui eut été assez bizarre. , >'

Stiqaer, enUqaer. v. a. enfoncer. De Tall. stècken, mettre, fourrer dedans, être fiché. Le v. fr. avait le mot stieade, impulsion, les

5U

STI— STA

\

I

lii^cois s'êloigneul de la signiflcalion mootoise eii.tfouiiaut à leur i/ifci, stieki^ celle de pointer, donner des coups de poiale, lancer de» traits mordants Q tromper ^ corrompre. Le mpl liégeoi» ne vient plus de stecken.maiarde slecben, qui a toutes tie6 signiftcatioils. Le yjiliquer eslquelquefois neutre. Quand ça H slike ou quante ça sliqui à/$' tietle, signifleqiilind Tidée lui passe par la léte. Le mot sticare est rapporté par Ducange qui donne Tex. guÎTanl de son emploi : nec ludere née permittant in tabemâ vel bospjtio. ' /

fltiketle. s. r. tisonnier | par dérision épée de parad<y, mauvaise' épée. De »lecken(v. ci-dessus) ou de Stich, pointe.

MOmm, •Cieli«. moi . Ceit pou HUst, littéralement c'est ptour celui-ci , et par celui-ci on se désigne soi-même. Y. ««et. /

Ht9Êté. n. m. fromage. Mon iloffi, fromage mou. Le i/iuin de. tloffé provient de ce qu'on le presse dans un panier comipt: 1^ l^raisc dans un étoufbir qui se nomme au village tjoffoi. /

Hêmtê, «toire. v. a. étouffer. En ital. slofare. i

Sl«flî»i. s. m. étouffoir.

Stok, wim. 8. m. stokle, entokie. ». t. souche, touffe d'aj^bustes. All.VStock, tronc, fequel a formé le-v; fr. étoc, souche morte.

Séaker, efefoker. v. a. placer droit, raide |j raidir || dresser. AU. Stock, bàion, tronc. Stoquer en fr. signifie conduire au feu. En v. fr. Cocher veut dire frapper avec un bâton.

Stokle. s. f. touffe.

IM*I, eélAiil, elol. s. m. s. f. écurie et plus particulièrement établo de vaches. Lat. stabulum, ail. Stall, fl. stal, bret. staul. On trouve le mot estaul dan^ un sermon de saint Bernard. Pelletier dit que les mots stadi, taôl, diaCI sont des bretonnisalions du ht. stabulum, labuia,ldiabolus.

Stor|M». T. élorde.

SlcHiÉuik. 8. m. estomac || poitrine || gqr^e.Qnat btau -<- es fiyelànl Maints qu^enne fiye a éT , puss qu'elle muche. Lat. stomachus. »

Stoaaiaklé, sloamakler, esloumakié, estoumakl. r. a. rendre 8tupé(ait, essoufflé, oppressé || peser sur l'estomac. V. esloumaquer',

miouper, eslonper. v. a. boucher, femier. Fl. stoppen, ail. stopfen, bouclier, bourrer, armor. stoupa, stouva, boucher avec un

iichon, grec vîvor», étoupe, bas-bretofl sloup.lat. stupa. Estouper est

\. mot fr. Il a n' braque pou stouper tous les irau, il a réponse à tout.

V

SiK-STK

»ia

ti

Il esl des niQls assez fréqueiils (celui-ci est du iiutnbre) qui appui tieimenl à toutes les langues, à tous les patois. Ce phéiiomèiie provient d'uue origine commune, c'est-à-dire, de la migration des peuples. Celle migration des hommes est aus&I naturelle que celle des hirondelles. lU rect^erc;hent les lieux ils peuvent trouver les objets nécessaires àla vie, La civilisation fait obstacle nos jours, mais à présent encore de>> invasions ^rèquentes^ ont lieu en Afrique chez les peuplades barbares. Or, c'est la Tartarie qui a surtout lancé des essaims dans t(MJs les sens, vers la Chine, vers l'Inde, vers l'Europe, cl. ce qui n'a pas été rare dans les temps historiques a être bien plus fréquent dans les temps qui ont précédé l'histoire. D'un autre côté, notre patois est surtout le v. fr., te V. fr. est surtout le latin imposé à tous les peuples vaincus, non le latin de Virgile ei de Cicéroiv, mais celui de la populace, la basse-laii nité^ lingua rustica, milttaris. Otte iangiK^ se formait en partie chez le barb^res^ Les légions allaient de la Germanie ou de la Breia^iu/ en Afriqtie ou en Asie, et les soldats ramassaient des mots souvent ignobles dans leurs relations avec les filles faciles de tous les pays^nfin les légions. Se recrutaient avec des gaulois, des ibères, etc., qu|4pprenaienl la langue latine, mais y introduisaient des mots «le leur langage.

âilrafçn, slrain. s. m. paille, botte de paille. Dutiragn, ain ttraKjn. AIL Stroh, paille, Strjng, corde, écheveau, Stren< litière, fr. firaiii ei strain, lat. stramen. Y faipu irfumier (fui ixa^ tiragn, il dépense an- delà de ses ressoiirces.

Jlilramage. s. f. nom collectif pour^signer les diverses sortes d«! paille. Un fermier dira : ^T nés tramage s «' unnèe-vi vau mieur que m' p' am. Làl. stnimen.

Sirande. v, nip. Y slraryiiu i^Mragn, y strando on sUUmdoi, il ;i slran ou strandu. serrer Lyavpir urgence, danger. Y stragn à «' ru, il a peur. Latin «slringerev ail. Strenge, rigueur. Le v. fr. a eu-struimire, resserrer, le fr. actjKun'a [dusque les composés coniraindre, restreindre, astreindre. /

Slran<îi<j. a. dévorer. D'étrangler. AH. Sinnj;, corde, liarl, lai. straiiguîare. ^

/^ . . , . ,

Qui va au bo, I' leu Veglranc Qui s'expose au péril, p('rira.

\

346

STR—STH

Util vrai ^il*tt sieafty^, . QuédfêlVarouUyé; \, Paurini leu $(rtmé. /

(Cbahfon (le Quinlin. V. art. /burdtfratfM).

tUrmmf^mu. s., m. grosse corde pour mainfênir le foin sur le* cbar- riou. 11 y a souvent confu&ioii avec,«<rtnjjft(ta«.

Straafàlon, ctotr«ng«i«n. a. m. maladie de gorge des ciHeB8« de» - chato. Paner i' n* ««(ratijirttton, échapper aui maladies d'enfance, avoir . surraohtë les diflicultés d'an commencement d'état. Fr. étranguillon, esquioancie des chevaux. Bas-lat. stranguillio, y. fr. estranguillon» bas- brtt. siraquylhon. , . : . >

StrSef, «trli. y. a. étrilter. AH. ttrigelç ; en lat. strigUis, étrille.,

ttliiker, e»tflker. y. n. quelquefois a. raidir, tendre, plus souvent se raidir, se tendre | devenir hérissé. AU. strecken, tendre, étendre; latin, strictiis, part. pa88|é du verbe stringere : stricto gladio, glaive hors du fourreau y rendre une mesure rase, racler, ail. Sireichholz, racloire de mesureur (Hotz signifle bois), striquer ei estriquer sont fr. mais ont d'autres significations. Ducange rapporte le mot stricare : con- sumere, impedire. ]i ajoute : Stricho, mensura annonaria à germanico strick. Strick, stricii, modius, vox germanica. Strictere : radere, strigillare. *

ttirikéfte, esirikelfe. s. f. épée horizontale; pàrceqiTelle tslrike par derrière. - SCrlkmanle. .«. f. manne de brasseur. Flam. îtuikroande.

Strine, ettrine. s. f. étrenne. V. f. estraigne, estrine.

Slrlner, e«tri«ir. v. a. étrennep. V. f. estrener. Avenez m'eslrinêr^ faites œoi £uire ma première vente. . ;^

Slri«ig«lf«. s. j m. bande dont on, entoure le ventre dés nou- veaux nés pour leilr soutenir l'ombilic. Lat. stringere, fl. streng, cordon. / ^

ftiriver, «•triiriMP* ▼• fi. soutenir, prétendre contre tout droit et raison. V. m. fr. employé par .Montaigne et autres : On ne fnmi s'en tenir quoiqu'on estrive, dit Marot; streven', en flamand, streben, en ali. signifient s'efforcer, prétendre, tâcher, stribbelen en fl. veut dire chicaner, bret. 9trif, qucreUe^. ^f*' fr. etrif; bref, striva, contester.

-N^

STR—SUA

4:

J»i

fl. âiryden, ail. bireiluu, v. hcaud* slrida, viu siril;in, luder, roiii- baUre.

jSlroder. v. a. roder (Borinage). \.

Strodeu. 8. m. rôdeur. i^

flitrolt, le. udj. élroil. V. fr. siret, été; bret. striza, eu Vaiiiiet», slrec'hein, élrecir, lat. slrictu».

Stroid. V. rairoUi.

.Si»tron, esiroh. s. lu. élroii. Fl.' t>troiit, v. fr. eslruuc, brei. siroiik ou slrooè.

Slroopia. s. m. groupe de noisellés (Fleurus). Fl. trop, -nœud.

Sûrulde, siraker. v. ii. cl a. blesser par coulusioii, foulure, luxa- tion Il accrocher, /( a tlrukié $ n arloile, il s'ei»l foulé, luxé un orieil. Fl. slruikeleo, ait. straucbelo, v. ail. slruken, slrùbhôn, u-éljMclier, ctioper, effet pour causej il. sdrucciolare, sortir en glissant. Slrukté a autrefois signifié étaoçouner. V. tutruc. Slruik en bolL.Strauch en ail. signifleul tige, souche, tronc. Ou peut interpréter tige pour étançonner, et tige, souche, pour faire cboper.

Sluver. V. a. étuver. Fl. stoven, fjHncnler, bassiner,

lia. prép. sur, dans. / rccril lu netn bureau, il est commis daus un bureau. Flatidricisme.

â^iuiir, «walr, chuair, chwair. s. f. sœur. Lit. soror, gati/ chwaer, golh. svistar, vha, suëstar, ull. Scliwester, il. zusler, sansc. svasx. Le mot suer est. employé par Ville Hardouin, un des plus anciens écrivains fr. (en 1198), au mofiijient le fr. sortait de sa chrysalide du patois d'oil. Ce vieux mot fr. avait cela de particulier qu'il faisait à Tacc. seror. On serait disposé à admettre une double origine ceito- latine; mais il faut remarquer que la langue d'oil en se formant dti lat., avait conservé deux cas pour le subst., celui du sujet et celui du régime. Les finales lat. brèves qui se faisaient peu sentir furent supprimées, mais les sjllabes longues et sonores furent conservées : ainsi imperator (après avoir fait probablement imperatre) faisait, au moment l'on a commencé à écrire le v. fr., imperere; mais le géu.,^}aft., ace., abl., imperaldris, ôri,ôrera, Ôre, faisaient etnpereor;.pius tard, or devint eur, 4;oinme dans couleur, Êiveur, douleur. Quand les cas disparureoi du ▼. fr., certains mots conservèrent la forme di» cas direqi; nais la plupart prirent celle du cas oblique cfâi est le plu» fréquent. Un petit nombre

I

548

SUA-SU ft

gardèrent les deux forqneft comme cliantre, chanteur; pâtre» pasteur. . C'est la suppression des cas qui amena cette grande révolution dans la construciion etf' imprima au fr. son principal caractère. Jusque-là, la langue d'oil avait une partie des libertés d'inversion latine; pour être compris on dut d,ésom|ais suivre Tordre logique. Le mot soror après avoir fait soreur, sereur, est dévenu par contraction sœur.- On i>eut conclure que notre mot chyfair est blen.rancien nomin.; Finfluence du celu n'a été probablement qu'une influence de prononciation. Cependant permise- chacun de douter. /

Soeaer, raloer. y. n. suinter (dorinagt^. A Liège, tuné. Selon Diez, suinter ne vient pas du lat. sudare (suer), mais du vha, suizan. Ail. sohwilzen, fl. sweelen, qui signiflent aussi suer ; mais pour arriver à ce résulut il retranche N à. suinter, et nous c'est le T que nous retranchons.

Baciac {halle enné). faire le paresseux, se reposer. Haut-ail. vieux, suexen, ranimer les forces, recréer, fr. sieste ; v. fr. sueis, ^oux, facile, lat. suavis ; suéd. susefva, dan. svaeve, isl. sveipa, ail. schweben, se bercer dans Tair. *■

SaiBAM. adv. suffissamment. Ù'avie 7 en avez-vous assez? Saif. s. m. suie. Il n'y a que les beaux parleurs qui disent —, le vrai inontoîs dit iouyai% La confusion a pu provenir de ce qu'en fl. roel signifie à la fois et suie^ SnlMe. s. m. conflseur. En fr. "^lortier.

Sukad«. s. f. p. sucrerie, bonbons. Holl. sukade, ccoreé de citron confite. Lat. succns, suc.

' S«kl. he^rt!ér la tète l'un contre l'autre (Cbarleroy). A Liège, loufct. V. ehutiuer. . -* ^j

Sur. s. m. petit lait, âérosité du lait «xtraite du fromage. Il fout le distinguer du eUiir-lait. V. ce mot.

8«r, MUPle. adj. sur, aigre. Je le donne \t\ à cause de son.fèm. ; en fi. zuer, fait zuerder au comparatif. V. i«urJ^' ftaHMrfnre/sourlMlar». i; f^^^^^^^ pied assez commune

'' chez les charbonniers qui travaillent dan^ l'eau. En fr. la coirbature est un accablement, une lassitude avec fièvre, suite d'une grande fatigue, en dialecte de Léon (breton), sabatur, blessure aux pieds par la cbaufr- sure, en dialecte de C^HHwaille (aussi breton, ne pas confondre avec la

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SUR— TAl

54»

Cornouaille ou Cornwal d'Anglelerre), c'est un mal du pied des bêles |br l'humidité du lieu oiî elles couchent la nuit. Pelletier;"* trouvant pus re mot chez |bavie$ le gallois, suppose qu'il n'est pas légitimement eell. et qu'il pourrait bien provenir du mot fr. sabot.

Surei^se. s. f. acidité. Gall. suran, suro, acpscere, acere, ail. sauer, fl. zuer. vha sôr, chald., syriaq. sera, seri.

Sarjé, «ïiirjet. s. m, ce que l'on donne et» sus de la mesure, sur- mesure en usage pour le lait. En fr. espèce de coulure.

S^amôm. v. nom de famille. Le montois confond et appelle nom l^r nom de baptême.

.SoBiilie. s. f. Ursule.

Symboliné. s, f. jacinthe. V.putfcra.

■.■■■■ . T , . ^

T se change quelquefois en D : eindamer. ,

Tabarot. s. «i., femme d'un esprit peu subtil; simple et bonne (peu usité). En fr. manteau à l'italienne coinme en portait Tabarin,

Tablette, s. f. mélasse cuite> coulée dans une carie || exlrail de réglisse.

Tache; s. f, poche (n'est usité qu'au vil'.agc). AU. Tascli, lity. inh.

Tachette, s. f. clou qui arme les souliers. Brct.'tach, pel|i clou, gaél, lac, esp. tachon. -

Tacon. s. 'm. pièce de lard {au village). C'est un v. mot gaulois. Afranius dit : Gallum sagîfiftum pingui paslUm laxeà. C'est do cet lubit lat.: taxea que. les romains affublaient ce que les cv'llés actuels du pays de Galles nommept tacwn. Le Ifégeois a le verbe tUak'éné, s'engraisser, se crasibr. V. take. ' ^

Taiiar, arde. s. et adj. babillard, bredouilleur. Se confond souvent avec fafiar. Gîilï. iafawd, langue, tafodiawg, avocat, brel. icaud, langue.

Tafler. v. n. babiller, bredouiller.

Tai. prpo. tel. Toi pat* fat mai, tai iainfany tel pèrft, tel fils. Tai- jë, TAi-jê-TÉ, TAi-Te-TÉ, tais-loi.

Taille. 8. f. 4/16 de raunev46 miliimètres. >

Taindoe. s< f. pagnon plat. V. pagnon (Jefnmapes). Abréviation

d'élendue, à cause de sa forme. Comp. Wattia.

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TAI-TAP

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Taât^, tki «' lanfitt, ipediÂvr m tangue. ' .

TaIm». s. f. tAche. FI. Uck, holl. taak («a hoU.»ae Û.m^ (r.) ouvrage imposé, l).-lat.la8C«i«:«'lAxs«iioagraria, selon Ducange; kymr. lasg, chose déierminée et imposée, gacl, tateg, caùlioQ. Diez lire taaca de t«(a, m. lai. pour taxaiip.

T«ke. s. f. tache, souillaro. it. taocia, esp. port, tacha, bret. tachcn.

Tallayelte, s. f. jeu voisiq de celui de tayelle.Ue petits trous 46nl ^ creusés à une distance de S ou 4 mètres Tun de ranlre formant carré. Chacun des joueur^ y pose le bout de son bâtonAet, celui jqui tient la. droite cherche, à hi placer dans un des trous vacants par l'échange dff position des joueurs qui a lieu comme au jeu des quatre coios. Quand on n'a plus de trou, on s'enfuit, mais si on est alteiut par la ^roitf, alors lancée, on doit courber le dos sous le vainqueur^

TaMaln, te. adj. maint. Tamaint arsouyet, tatnainlés geins. Kymr. maint, multitude, ail. manch, vha^ manag, maint.

Tamlaon. ». m. tamis. FI, lems, b.-lat. tamisium, bret. lamocz, racine, tamma, morceler.

,Taiiil»oare«. s. m. joueur de tambour.

'T«ai|Mil«ii. s. m. appentis, toit de chaume supporté par dcs' perches (Dorinage). . .

Twpipen. s. m. mercuriale, plant,e, mercurialis anaua^ Bret. tanvot, pUnté, sioiiple. Pelletier dit que Dayies donne !e nom de tafot (langue) à plusieurs Hortes de plantes {| du' eu, coup de pied au derrière.

TfMUjpoMe. s. f. ribote. FI., tappcr, cabaretier; fr. popul. ranipaQne,i<,^| Oirgie, doBamponeau, nom d'un cabaretier, . ITmi^w. s. m. tanneur. Gro< comme êin \tii <f --<, bien repu, .

TMuier* v, a. frapper fort. Arin. tan, chéoo» «It. 'Diane, $âpin, fr. tan, tanneur, etc. .. *,;

fMWwar, iMiaevaH. s. rô. but pour le tir an^^enaul |j oui, derrière. On peut porte;' ses recherches sur le y. ail. j( cause de l'atM- > logie de forme ayec boulevard. On doit pl^tôt peuswjitl v, ift^M^^a^t JHit-iat. talayarius, {çall. talwas, bouclier, but, cible. ' ' ' ^

T^asealeaMla, l|' iifei|lmain.,A4v, #eMiouie^|,;.U|f|( m^pfimk appartlentattT.fr.' ,:"^^f^M'- '\- 'vM^m:f^^'^^^ ' '

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JTMMqpi^A. pr^. qnwU à. Tanê^u'é, m\p quwM à mai.* v U^^*f '

::• i^apée. f : f. grande f^fim^^ç^fU^^f^: ^v^:,? : ^. '

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TAP-TAY

;55i

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Tapette* s. f. jeu qui se ràpprachc jlu jeu de crosse, instrumcni pour jouer à ce jeu. .

Tiip de feu. s. f. derrière de cheminée. Taque de feu est français; , Tapfen. s. m. briquet || langue alerte.

Tapin. 8. m. jeune tambour. Eu JFr. arbre fruitier.

Tapnre. s. f. tour de rein, déchirure de quelques Abrcs musculaires dans un violent effort ou dans une fausse posiiivn. Le mot lumbago nu pas tout à fait la même signiûcation.

Tamel. bondon (Charlcroy); A, Liège, '<}?«e^ (V, tassiau.) "

Tassiau. s. m. piè/^e, morceau de drap, de liui^c qui bouche le trou à UB vêlement. En fr. tassiau es| un terme d'architecture, lasscW f^st un tide menuis., en v. tf. tasàcl était une pièce d'étoiïe ci«rr('(> qui faisait partie du costume des femmes, en cello-bict. lacoii sigiiilï«pi»'< »*, taconi, rapetasser, ilal. tacconare, racconmioder les soMliersTOii voit dans la vie de S. Césaire, qu'il s'étatlteommandé une paire de* souliers bcnè tacconati, mais on ne commamrc pas une paire d(;-souliers bien raccommodés. Taccçnali semble sif^ificr ic» Vannés de clous. S . ta- chette. Au reste, tacon peut bien- venir de tach, de même qiie slaga, attacher. On trouve encore lebasi-lat. lassus, lassel, gall. tas, boutoiWle boucle et le v. fr. tassiaux, lat. taxillus, lien, attache.

Tatouille^ tatoaye. s. f. trouble, || émeute jj çombi^f. Lu cKpag. icrlulia signifie assemblée nombreustî., V. louyaye, /

Tatoniller, ^atooylé, latler (*'). v. r. sequereltcr (j-»ù batlr*^ || V. a. rçmuer || manier. V. fr. latoaiUer, chatouiller, tàter, fr. popul. tattouiUer, manier salement. ,

Taurc.vs. m. taureau. Eii fr. jeune vache qui n'a point porté, génisse lunaire, bret. taur, lary, tare, corn, taré, gall. tarw, chaUléon, tOr, esp. tauro, lat. taurus, v. fr. lor.»

Tâarier ou,[Jlu8 souvent lorler. v. n. entrer en rut. Ne se dit que des vaches. "

Tâye. s. m. bisayeul. A Liège, ï^yon est le trisayeùl, en v. lan- gage, le-— était l'ayeul ainsi que !c ùyon. '

Tayetle. s. f. sorte de jeu dout je crois devoir donner une courte description, parcequ'il est, je pensé, peu connu : Ses instruments sont ceux du jeu de drçiu. il s'agit pour l'un des deux joueurs dp luire entrer la droite dans un grand gagot^ tandis que Tàutre joueur s'y4>pp0iè en

\

/

353

TCH-TEI

agitant aa-dd$8U8 le Mtonnet. Quand Id premier a réuisi & opdrer rintromission, H ramasse prestement la droite et la jette contre le second qui 8*enfuit; s'il Fatteint, il a le droit de sauter sur son dos ei d'ôlre ramené glorieusement jusqu'au gragfo^

D'où vient ce mot tayelte? l\ semble par sa forme un dimin. du fr. taille;, mais taille ne parait pas convenir par sa signif.; à défaut de. mieux, je cite le t. fl. iagghen litigari, vitiligare (Kiliaen).

Tohàptehap. s. f. nbm que Ton donne cauée de son cri) dans cerîain^ïnlages à^ne espèce de grive que dans d'autres, par Teffet d'une autre prononciation, on nomme ehapchap.

, Tché, lié. s. m. chien (Dorinage). La prononciation du tçh est fort difficile pour d'autres gosiers que ceux des borains,.

T«hlre, ohire. v. a.et n. chier (Borin,).

» ' r ,

' >' %

Eh! mée,dfai matt m' pamé. ' ^

^ •— Va s'ein Ichire ein Finance,

r'veira pa Uanderci '

Eu mau d' pan8e''8Wa tout r'tceri. .

^

cq»-

Tchon. i. f. fille travaillant au cliquiage d'une fosse. Il serait facile d'expliquer ce mot; mais il faudrait dire des choses fort scabreuses. Lat. cunnas. '

Té, lé, 1^. cri pour appeler un chien.

116èlMB. g. m. tisserancl (Charleroy), TéohoB, llchon. s. m. morceau de vase de terre, pot fêlé, assiette ébréchée. E^ne maùon quifi'a qu* dés monvaii —, une maison qui n'a qu'u^ misérable mobilier, tt. tét, tesson, lat. testa.

Teimpe. adj. tôt, de bonne heure. Le mot lat. tempns n'est pas

'étrangère l'origine de ce mot, ou plutôt il faut la chercher dans nnc

altération du mot (r. temps. On aura dit d'abord : H est eo jimpe pour il

est encore temps ; pals m «tint dU ; Pus teimpe, trop timpe, etc. V. fr.

.^Ujimpre. vite, lôt:^'-"'"'l^*^'::: '•'"■■•■:/-

Telnplé, lér«», a4j. pi

Liège, Wmprott.'^'*;^^*

,v,l>':'i.

^ém^uré (Ghlin, Baudour, etc.). A

Telaqpllo. s. f, tempe. Lat. tagpi, v. A*, temple. %^ -

TcIbIm. 8.^ tanche. V. fr. tenclTé, lat. tinc». ';^ '^ ^''' '^ *

TEL— TER

355

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"sa-

Tële.yé. f. plat ou vase poar laisser reposer le lait. FI. lelloôr, ail. Teller, assiette; fl. tyl, v. frr teille, terrine, vase de terre.

Tel et ni fal. ad j. semblable, toi, dans l'étal il se trouve ||<lAns un piteux état, mot à mot tel et ainsi Ijiit. On supprime quelquefois (cl et : Laïtle, avenez si faite, Adélaïde, venez dans votre négligé, sans ruMi changer à. votre toilette. Le v. fr. disait tout si faict. V Têlette. s. f. petite têle. Autrefois on entendait des ^cïïlTiorteurs crier : A plats teleltes pou du vieux fier, d'où le nom de ftkutlelcdcs. Y. ce mot." ; , .

Telle, s. f. plein une tôle. ''y^

Te^iiî-adj. faible, mince. Les liél^cois, au lieu de (cm, dîseni Içhnc. Ils s'écartent moins de lelyniolojjie du mol qui est tennis, (iall. iniaii, irl. tanu, sansc. lana, mi«ce;dela racine, tan, étendre, d'où cxlcndcre.

Temps. 8. m. ce mot conserfte à Mons la prononciation l'r.; mais dans beaucoup de villages il subit le soit ordinaire et se dit tc'm.

Sur le mot s'est construit un idiotisme wallon : Kvoi V , avoir el . Cela signifie avoir des ressources, de l'aisance, de la fortune. Si l'on ajoute dé, cela vcul dire avoir les moyens : (" ï' cnne gcin qwa br V . Jai r de m'acalèr ein biau casaque. - ».

Ténaehe, ténacité bon. s. m. grève d'ouvriers forains.

Tendeu, taindeu. s. mv oiseleur, parce (ju'il tend des pi»'-

lies.

U's

filets.

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\m Ej fié, cj tirai^ ej t(*rôis,,qué f liesse, (if

,. Taindeu, cachcu, pesitieu, Toismestiersd'gueu.

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T^nl, t'nl; v. a; Icn'iv/. Ej lié, ej tirai, ej î(^dis, ,qué j tksse, itenssr, tenisse, que' nos liesse fticnssc, tenissions, qui tihste-, qui lielte, qui Cnisste. Quan elle tié s' galant, elle peinsc tcni f bon Dieu pet les pirds. Le même dicton existe à Liège ; Quan elle lin «' evotté galant, elle phisr tint r bon Dieu po f pie. ' }^ .

TénI, l'nl lion. v. n. se mettre en grève.

Ténnre. s. f. ëcluso. ^ Tir. adj. tendîe. Les liégeois disent indifféremment leinr t;t tfr. Lat. lener, gall.llyncr.

Téral, iéfî» {ej). tùL ei CQnd. du v. fni, tenir.

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TMa. t. m. iarièiie. A Uëge, <«r^» lat. ur4train, cymr. taitdr^ bret. târar, terer, grec, 7f^t7^» terelm, tiré 4le 7«^c(». » '

Tfi^ s. m, goudroo. En bolf. teer, ea.tll. tbeer, «eko-brelon, ter. Terk est employé ea fr. de lechnôlogie, lat. therebÏDtbus, gr. 7<^«6iy9o«.

Tér*l. ■. Mbérèse. ,.

Terre â p^t«te. g. r. cimetière.

Terre lM«llle. Les veioes de hoaille da Flena dont ptosieurs s'eofoaceot à des f)rofondeurs non encore reconniies, ont cepeùdaol toujours leur exlrémilé ou tète à la superficie de^la terre. Celte léteile Teioe imparfaitement minéralisée ou altérée par faction de Tair et mélange de substances étrangères est-ce qu'on nomme, à Mons, l«rr« houiliê. Les borennes, après avoir raouiUé cette terre, la forment en boules dites botUeU deierre houilUy qui briHent lentement sans répandre de flamme. La Urre houiUe ne contenant guère 4ue du carbone et peu ou point d'hydrogène ne produit, parla combustion, presque rien autre chose quja dp l'acide carbonique et cause, pour cette raison, d'assez fré- quentes asphixies, elle esti la houille du Flenu ce que le charbon (de bois)^est au bois. '• '

On troiiye dans quelques did» fr. le mot teroullc. On le définit une terre légère, noire, indice dît charbon de terre. . , T^rrl, ièti. il, m. t. de cbàrb. monticule formé jt«tour des fotfet à èharban jiar l'amas des terres extraites avant d'arriver à la hpuille, il s'augmente ensuite des pierres tirées avec la houille et qui ne peuvent être livrées an commerce. Ces pierres sont de deux sortes : el querière et el roe. V. ces mots. Celui-ci se^déltte facilement et devient terrain culii^ Table, celle-là sert à la bâtise des inaisons rustiques.

TerMvIer. v. n. tressaillir. En V. fr. iressauller. / , TertoBj terlenle. ne se dit qu'au pi. ^t ne peut être suivi d'un subst. : A6ottIex —., accourez tous. On ne dirait pas léshomnûê. On employé souvent le pléonasme flertcu et tout terlou. Esp. tertullia, assemblée nombreuse, T. (. tretotts, if estout. <-«' . \ . <

' TesteaWMlew*. s. m. exécuteur testamentaire. Ce mot appartient -atiT._fir. ■.■-■'/ ^ .;■■.•■■ . .var.'-^

^||||p||tf|%!.j^^étii^ cootrarfer, comesler. Fr. astiooterv. . ; 1ié4^»t«lliil. s. m. chien (enfantin).

Tetiè. s. r. ma«MUe«, «eiii. fia Ir. boat 4e la nnncÛe 4iis jhétes. Bret. tetb^ 6ip. teu^

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SAU-SAY

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;pr. toi I part, inlerr. Eyarai-je tif en aurai-je? Analogit avec !i'àra'<t-'iy en aara-t^-il. ^ .

TfetliMU. s. f. maison de Mons Ton enfermait autrefois les tilles de mauvaise vie. En allemand le» maisons de correctioa. s'appelleui Zûcbthaus, c'est à dire maisons de modestie ou de discipline. Dan» cer- taines contrées d'Allemagne, se prononce comnle i ; le x se prononce toujours comme iz, Fl.tuchihuis. Il ne faut pas confondre êl iieïhaut avec le couvent ^es repenties. Dans la prenjière maison se trouvaient des filles de ba&-étage soumises à un travail forcé, dans la seconde se trou- vaient des filles d'uàe condition plus élevée, ()ui avaient eu une faiblesse et qui étaient retenues par la voloiué de letîl's^arents. On chcrehail à leur faire prononcer des voçux religieux. L'archevêque de Cambray, 'inspectant un jour cette dernière maison, dit : C'est doue ici le couvent des pots fêlés; l'une des filles eut la hardiesse de répondre : pas si fêlés, Monseigneur, qu'ils ne puissent encore être à votre service.

Tlerne. s. m. tertre (Borinage). A Liège, tiire, à Namur, tient, tienne, v. fr. tertrie, C4)Uine, tertre, toron, colline, émineuce, torout, tertre, bret. tyerp, élévation. On trouve dans la vie de St Kentigern, un passage important, dflDiefenbach : « Kèncaput, tiern albauicè doniinus latine interpretatur, par alhanice on entend la vieille langue picte, irl. tiama, baronnet, gall. teyrn, roi. D'autre part il cite taucrn dans le langage actuel du Noricum et qv^l croit originairement celtiq., gallois,' twr, cumulus, gaél. torr, éminen^, irl. télde, colline, Lret. tun, colline, - torghen, motte, butte. Ces formes diverses'seraient d'accord pour expri- mer l'idée de ce qui est élevé, n il y a à Baudour un.hamçau nommé El tiette, au iielle. La gà>grftphie provinciale l'a traduit otBcîelleroent par, le lertfe. Ce tieitâ doit être une prononciation locale ancienne de . ,

TletUe d'hoiiye. g. f. mauvaise tête, mot à mot, tête de houille. A Liège on dit («>M« dt Aoye. ' * .

ItigmuMM. 8. f. tête I cheyeiure. En fr. popul. Ugnasse, teignasse, tigde sont une mauvaise perruqae ou une coiffe enduite d'onguent pour les teigneux. ^ <'\ " * . ,

Tlgne. s. i. teigne. Bre^^ tifi. Un, écoss.* teine-Dë, mot à mot, feu de Dieu. Le lat. tinea sign. bien teigne, insecte, mais non teigne, maladie de la tête dont'le oont est porrigo.

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TîC-TOR

TIgBMi. adj. teigneux |{ feay« de tlgn^m. s. f. tussilage, plâDte.

111e. 8. m. tilleul. Y. fr. Enfr. écorce des jeunes tilleuls, petit tilleul. •'■ . ' . / ' '

TlÙe. s. f. tuife. Lat.tegula, fl. tegel.

TllllAMe, lïyaee. adj. coriace. Est-ce le fi. taei/méme »igu. avec la terminaison de coriace? '

Tilipe. s. f. tulipe.

TIaie. s. f. instrument dont se serrent les brasseurs pour porter les tonneaux. A Liège, Hna, tinàu, fr. tinel, tinet, lat. tina, v. fr. tine, vase pour conserver le lait.

Tiô, tiolle. adj. et s. petit; de petiot. tl^dilfêre de nto ou ^nto, en ce qu'il s'y attache une idée de gentillesse ou d'amitié. ^ ^~

Ti^ne. 8. f. point, moucheture. En fr. espèce d'insecte. Fl. steek, point,' piqûre, tip, pointe, teeken, signe. ' '^

Tiqueter. a. pointilIerU moacheter. Il est curieux que tiqueté soit fr. et que ft^u^ et (t9tt«(€r ne le soient point.

lire. s. f. espèce de robe d'enfant ]| demande, vogue. Ei marçhàn- dUe a de! -—t il y a beaucoup de demande pour cette marchandise. Fl. tier, croissance, réussiie.

Tirer d*»u qaéqa^an. l^essémbler à quelqu'un. Elvetnl tire dessus France^ le vent se rapproche 4u midi* Etn cœur tirst j'ai des tiraille- ments d'estomac. - -^ TI«onner, tl0ner. v. n. et a. secojiér la houille enflammée pour en faire tomber la cendre. En JTr. tisonner, ^v. n. remuer les tisons sans besoin, pour a'^unuser. , ^ * J" ,

TliOBiiler. s. m. instrument de ménage pour eecouer les charnons. En fr. outil de forgeron, etc. pour attiser le feu. . Tlzantte. pron. vous-autres. ,

,, Todreii.àdv. tout droit, à l'instant, directemeol. ;

Toise, s. f. mesure de six pieds iiain.V. pt«d. ^ ^ 1

\^.»l^iL^^. L table. Y. fr. et bref. On dit taulâ en géorgien/ '

TèU» yS^. priver li déshériter. Du Ut. toIlcl«r « ' ^ ^ >

Teqner. v. n. frapper |f heurter: Toquer 4 n' jPOf(«, heurter à une porte. Ça H toque d' vin «' tietle,M sent des battements dans la léie. . , ,V. poqum-» Eap. tocar, it. toccare, :i^méi/mp^»V'rhj .../«/'■■-.'-■ ;«•'■'•■ :■. < T'ordel. s. ^. moulin à l'huile. Les liégeois notnment tin pfêfisoir

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TOR-TOU

357

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itoirdeur y.Utorde. Tordoir est l'r. mais n'est pas au dict. de

Tacad.

' Torellle, toareille, toureye. s. f. séchoir, lieu l'on sèche le

grait) dans les brasseries | terre cuite sur laquelle on sèche, etc.

T«rlyer, toreiUér, iorler. v. a. et n. séchçr le grain germé des bî'^sseries. Fr, lorréÛcr, lat. torrcrf.

TorSerTV: n. et a. tourner. Daviesttadùit le gallois tumlo, par le >Ut. torno, et tum par tornus. ^-

T«rqae. s. f. torche de paille, ço.ussin que les paysannes se mettent sur la t!Ôte pour parler plus facilemcut leurs paniers, tortillon.

Torqoctte. s. f. petite torche de paille || morceau || un peu || un' moment II pointe de vin. En Tr. ou appelle torcheltc de l'osier enlorlillé au milieu d'une hotte. On donne le nom detorquelte à une cerlaine quantité de marée enveloppée dans Ta paille, ou à des feuilles de tabac roulées et bien pliées.

Torléyon, lojrtlyon, tortillon, s. m. trognon. ^ Liège, lourton. En France, le tortillon est un torchon tortillé en rond, une coiffure de paysanne. Fig. fam. paysanne prise au village, bourrelet sur la tète pour portemn fardeau. 4 ' ,.

Totièr, torteyer. v. n. hésiter || baguenauder || bégayer [f tourner autour. Fr, tatillonner, fréquentatif tâter, v. f. taster, it. tastare, suéd, tasta, ail. fl. tastep, lat. tactus.

Totin, totlen. s. m. qui to(e2/« habituellement, tatillon.

Totom. s. m. grand verre. Lat. totum (poculum).

Ton. s. m. toit. Spé tàu, toit épais (Framerfes). . ^

Tout tant que, quan que, tout ce qu0. V. (r.

Tout dron, to drô. tout droit U justement [j il n'y a qu'un instant.

Touche, s. f. goût particulier que certains brasseurs donnent à leur bière i| couche de couleur. AH. Tusche, t. de dessin, lavis. Pétri (fremd- wOrterbucïi) prétend que cet ail. est emprunté au fr. En fr. manière dont le peintre indique et fait sentir lo'caractère des objets.

Tondl. adv. toujours, malgré cela. Tondis se trouve dans le dict. de Boiste. On voit dans les vieux auteurs tousdis, tosdi, toldis et d'autres encore. A feimim elle viélé £ affairt, U a toudi à r' faire. |j K mi, tondis. eu;I. .cottf<nn«, gué votatUx btUtI Ah! cousine, que vous éterbflUel

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Tou— rou

Toadroi. adr. à rînstanf.

Tooke. s. f. aciiou de louker, v. - ce mot. Aller à l louke, plonger ( la cuiller dans la goupe) U t. de jeu tle domino, pécher || Le mot prend souvent une signification obscène.

, Toaker. v. a. tremper, ploouer. AlU lauchen, tremper, tunken, saucer, mouiller, Tunke, sauce, ultoupe^ y plonger la cuiUer. al, sauce, y tremper son pain. _ ^--^^

Toaker au feu. l'attiser. A lÀv'^e toki signifie de plus l'ullumer, Talimenter. ^ )

Tonkëfcn. s. m. t. de charh. ouvrier chargé d'attiser le feu des machines à vapeur. On serait tenté de croire à une ailération de touche- feu, loque-feu; mais Torigine est gennaii. FI. sloken, faire du l'en; tandis que celle de toucher, toquer est celt. armbt|^tij|!;i^j>tt«r slokixiuusilé, qui a d'ailleurs produit rital. Loccare.

Toukelle. s. f. mouillette, pain Uonipé dans la sauce, le bouillon.

Toaillaiçe, louyaelie. s. f. acitun de m<^.ler, effet produit || dé- sordre, confusion, tumulte \\ rixe || combat. Touiller est fr. V. fr. thouiller, troubler, loeiller, remuer, louiller.

Tounler, tounl. s. m. tonnelier. De totiniau, lounia. FI. ton, ail. Tonne, vha tunna, çsp., port, tonel, it. tonna, lat. tina.

Tonpette. s. f:, faite, cime^ Gali. topp,^«ummita», 11. top, loppaut, ' faite, cime. Y. coupeltei.

Ton pouTheur, leul |M>ur l'h«ujre. adv. à l'instanl, incontinent.

Ton radc^ à Finstant. Y. rade.

Tonré, tonrel. s. m. tige (de chou) | reposoir disposé de distance en distakice dans la foite aux échelles dès charb. || treuil d'une chèvre. En fr. instrument de tour, rouet à filer, bobine, etc. A Liège on touwé est un tronçon, uil moignon. On dit on cT pipe, un tuyau de pipe très-court. On peut trouver là' l'origine de fouret dans sa première signification; il est à noter que te liégeois change ait eaé. Y. l'urt. tau. Ils* disent pourtant aussi (our et (ourion. pour trognon. '

Tpurner. v. n. et a. t. de charb. dé|K>ser 1^ charbon sur le dommage I labourer II se cailler, se grumeier. ..j

Toarneiir, loqrneà. 8. m>^ ouvrier des houillères, mesureur. .iToiiréiaii,. eutonriiiaa."». m. tour de lorce, culbute. . ^T«i|rniole,loarBlyolo. «. f. vertige,touraoyement, Y. fr. toiiruiche.

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ail.

Tûl^TfiA

559

Tonrple. 6. f. toupie. , Toarpiner. V. n. cl a. imirnàiller || hésilor || envelopper la toupie» (le sa corde; V. fr. toupiner, niarclK r, lourjier.

T»ar«l (#'). V. r. luUer, !*e prendre corps à corps (Charleroy). V. trousser.

Tourteau, lonrtlau. s. m. pain de (rouille, résidu de rexpres>ion de la graine de colza. EnJV, sorte d»'j!;Ateau, t. de; blason, pièce ronde.-

Tousne. s. r. toux. Sck —, toux sèche. A Licge loss. Lat. tiissis, ail. Husl, fl. hoest.

Touf«til. V. n. tousser. V. fr. toussir.

Tout. âdj. n'a pas de fém. pluriel. On dit tous 1rs fcimmcs, tous Ivs fiyrs, excepté pour si'^nificr coniplèlenienl : elle vlionl loulcs noires, il ;i un plur. niasc. : cétoi{tou z' arsoùtjr ci tou z' aplolin. Adverhialeiuciii dit indifféremment :^î7 a tout mringé s' soupe ou }/ a meiiifjé, tout $' soupe. Voici un refrain de chanson dont on amuse les enfants :

H a mcingé tout nos nveme

Il n' da Icyé qu\cin p' tll feslu .,

Pou sliker (bis) au Irau (T vo eu.

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Tonfanaincâii, tV analncan, tondanalncan. lojtr-à-coup, tout d'un coup. On trouve dan-s Monlai}.;ne toul-ù-un coup.' \ , Tonloutc. adv. de part en part. V. fr.'tout oullre ]| prép. (iê, ;iu travers de. ^^

Tonfouye. s. f. femme qui tripoie. Je rinlerprète : qui touye loin.

Train€% traîne «le pourclau. s. f. traînasse, renoué?', piaule,

pblygonum avicularc.x

Trniner. v. n. ran\sser les,^erb: s dans un chanjp pour les mettre en madames. V. ce mot, del longue, iraînailler, lan^^uir, vivoter.

Traniuage, tranmuage. s. m. mouvement. |j événement j| révo- lution (Borinage).

Traimuer, tranmner. y. a., émouvoir, a^'iler.'V. fr. sangmuer, effrayer "(Froissard), Ircmger, agiter, iroubicr.

Traque {lou d'enne). adv. tout d'un coup, tout d'une traite. TracV Iv. fr. allure du cheval, du mulet. Eu fr. traque signifie action de traquer. ^

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TRA-TRI

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Traaler t. n. cireiV courir çà «t§, c'est du y. fr.

Tref«n, lerfea t i iaUFfond éffS^ —, ii connaît l'aOairc à fond ; à Liège (r;/bnd, base, fondement.

Trenv«, tmèw. {ej) Inà^c. du v. trouver. V. fr. treuver.

Tri«n«lle, IrkBelle. g. f. trèfle, en liégeois treimblenne ; m fr. la tremelle forme un genre de plante cryplogame.^

Triaaer. v. n. trembler.

Trlbonler. v. n. rouler |j faflpe s^er tes cloches, v. trinqueballer. V. fr. rouler, troubler, remuer, tribuilcr, agiter. S , sVrûnger, s'ac- commoder : quHi'lriboule, qu'il se lire d'affaire comme il pourra. .

Tribooletle. s. f. vase de verre dont le ventre est arrondi; chez les Liégeois c'est i/4 de litre environ.

' Tricoter^ v. a. b'attre/, tricot pour gourdin est' fr.; ail. slricken, tri- coter (des bas). V.ïn'guer dont est le dlmin.

/Trie, trlcn. s. m. terrain vague, v. fr. tcrtric, colline, tertre, d'mo' r^r ç <m rester en friche ; armor.lirien, friche.

^rifooiller, tiifoayer« v/ n. fouiller || remuer (| tripoter ; bas bret. trufuilla, brouiller une liqueur en l'agiianit.

Trimer, y.n.est usité en Ir. dans l'argot des gueux pour, marcher, partir, bret. tremen, passer, gall. tramwi.'

Trinelte. dimin. de Catherine.

Trinqueballer i trikballcr. v. n. flâner, baguenauder || v. a. traî- ner, toiturer, V. trique balk. En fr. .trimballer signifie remuer, (rainer, porter partout (fam.), trinqueballer, sonner les cloches (Rabelais).

iTriolalne. s. f. embarras, tlt\pca.s, tracasserie. En lorrain, c'est une traînée, une longue suite de persoutilcs désœuvrées qui se promènent.'

Tripe, s. f. p. îêle à l'occasion d'uq cochon (ué. || Sein mollsrsse ; tripe en fr. signifie partie d'intestin, fl. tryp, bMat^ tripa, d'où trîpare, ë(!pascere, basq., gall. tripa, bret. stripen, entrailles.

Triper. v. a. donner des boudins et autres parties du cochon, v. n. faire^pf. y. fr. triper, danser. En langùed. fatripet, rire exiraofdi- natrement. ;

Trl|»elle« s. t. estomac d'agneau coupé par languettes. ' Tripole. 8. f. femme, flUe qui tripote volontiers. Trt^M. s. f. coups de)b^tdtrr Ëp fr. gros bâton, ail. strelchco, frot- ter, strcichero, caresser, stricfcen, tricoiiCr.

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TRI-TRO

361

' Trlqneballe, Irigball. s. m. petit charriot àjjS^ax roues sur Icqiiol un ouvrier voilure des marchandiscs.Do l'ail, traj^cni porter et deRall, lial- lol. Nota. La voyelle radicale à de Irajçeii se vkan^ en a dans quelques temps du verbe et alors se prononée comme e et^ Aans quelques cantons alK, comme i. Ex. : du tragst, tu portes. P^nlr/lflnqueballe est une ma- "■cliine pour transporter les canpns, v. fr. tregehier, voiturier.

Triqnèlée. s. f. foule.

Trô. 8. m. trou. || -d'un lieu, d'ain yeu s. m. évier, trou pratiqué dans le mur d'une maison pour l'écoulement des eaux,, lorsqu'on lave les apparlemenls. V. aiwcu. Traïi du ctt joue un grand rôl<! dans les locu- lion.s et proverbes du plat langage : Faire cnne mine comme ain Iran d'eu.

Quand on est vieux, ain pel r'ft'nu Fai ain abcès au trau du eu.

Elle tout à Iro, ou d'aller ll'à Iro, c'est être couvert (Ui vêlemenls lonl troués. V. fr, tro, bret. tro; Iru, gall. irvvy perforalio, trwyau, pcrforare. En lat. barbare, traugus. Ce mol b. latin est probablettenl postérieur au mol celtique; il a lui être empruulé. Quand dans les gaules -on a abandonné les terminaisons latines, il sera resté traugouiro que les Wal- Ions auront conservé et les Français eu auront lait trou; penl-élre disions - nous déjà (rau if y a deux mille ans lorsque les arnfôricaiiis disaient tru. /

Troéc.,«. f. trou dans une li^ie, on n'attrape mie deux eau ein ynif à V même troee, on ne prend pas deux fois un lièvre au mémc! pièg(!.

Troéi, trovr^S; Irouët. s. ^n. petit trou à une robe, une chemise pour y passer un cordon, œillet. - ^

Trompelter. v. n. sopner de la trompette || se mouchiM' avec grand bruit. En fi", divulguer, prôner partout, publiera soq de lron»p<'.

Tronehe. s. f.. tranché j| portion de troue d'arbre. En fr. pièce de bols non travaillée. ^ .

Troiiàlelcr'. v. n. rouler || errer çà et là, sans but, v. fr. trauler, irôler, kymc^ trdlio rouler, vliai Irollcn, ail. trondelu, traîner^ lan- temer. - y

iTrottcniAiii. adv. justement, précisément, à l'instant où.

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TRO— TUE

Trpuîîîe, ir0uye.ê. t. truie | femme ssAe; diflérede drouillé,y.ce mot. hn (t. un pain de trouille cftt la masse qui rc»te après Texlrac- tion de i'huiie de Colza, ce que les montois nomment tourtiau. V. 'ce mot. y. fr. troye^ truie, b. 1. trogà, trula, venant, kcIou DIez, de porcus (rojaous, cochon prépare pour nu grand baquet et rempli de petits animaux. Ciievallèl prend troga pour le fémitif^de Técoss., irl. tore, gall. twrç, bret. tourc'h, porc, le R étaiK^ transposé comme dans troubler, tiprr- bulare.

TroMlller. (S'). V. p. se vautrer, se traîner comme une trouille, v. a. et n. traîner : ça Irouye deïns lés heràouyis, A. atrooyen, parsemer, répandre, rbétique, trugliar, igall. ire^glaw cl trôUo vautrer. Trouinehal. hirondelle (Framer.ies). r^ *

TroDiifMPq[uiii. s. ro.t. demen'jis., instr. poiir (racer l'ouvrage. En ,jV. bois cintré garni sur le devant d'une selle.

Trousser. V. a. battre, frapper, T. lotttYJ. ,*

T(. contraction du mot tout devant une voyelle, ^^tW «'accrut, te

voilttout ijôuilléV

T(«lear.nout-à-rheurê, il. lalhora. '/' ^ . ■'

Tliisenliiialn, tant i^ulettient. adv. j^eulemeut. .

'TlMlenr. mot à mol, tout à cette heure; adv. à présent. ; 'i^lauloiig:ioutlclong.§^:'- ■" *' "'■■.'- ■' - . ■'*• '■";;

yVlavau, tout à van. adV; partout, y. avau.iVo/a. En quel(|nes loca- lités on prononce deux tt dans tlavau, dans d'autres on n'en prononce qu'un, ^e même pour les trois précédents et le suivant. | prep. paripi, partout sur, il a rapdnclui s'soupe loul-avauU^ ses vêtements sont tout couverts de la soupe qu'il a épanchée. ' . -

Tlero<«é. ad v. quelquefois:

Tli, eut. dit-il; qvaud rapporte une conversation. Velli ou YclUl

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8€lou Diéz, non de teg<»re, mais de Uieca, gr. S»j/»), qui! appuyé du A grison, ielja {leiigia)gainc% houssedc li«. ,

Tuioer. y. a. reiivcrsor, mellre sciiS'dessus-dessous (/?/»«<• Jd/f, (lût plaliau) (Boriuage). V. r'tumée, anj^lo-saxoi: Tumbaji, v, ail. Tuuioii, renverser, retourner, ail. tauinehi, v. Ir. luiaôer, faire tomber, répaii- dre, faire des tours. * - * ;

Tamclle. 8. f. culbute (bor.).

Turb. ». pi. tuf.

Turo. turot s. m. ti^^e, trognon de chou. V, ail. inrro, torso"; lai. lurio, fr. turion, bourgeon. Ilabelai;} dil trou (kr^fcou. V. louré et (or- *" leyun.

Turquol#»c. s. f. robe Je fem^ne. *

Tufcr, V. n. sucec son doigt, faire le niouveinrn» des enfants <|in eu dormant oni Tair de téter; ce mol est iiK'nliomic jiar Dicz. Je traduis; ^ii entier Kart, qui Je contient, pour montrer par cet ex., l'étendue des recherches du savant ail. et la richesse de sa méthode,

Teita, zilla, zizzola, cizza etc., wal. tzilzé, esp. pr. tela, fr. totto, téton V. b. ît. lettare^ esp. tclar;grison, tezzar, cicciar, sucer, téler; le mot est largement répandu: ags tite, mha, zitze.kymr. titlen.nr.; 7(7à»f; niais les doubles formes ronianeaavcc t.et i, parlent eii faveur de l'ori- gine germanique ;'aveÈ^lar medianeen place de la tenue, cat.dida, nour-„ rice, sard. dida, ddedda, mamelle, comme kynir. didi,,basq. vha deddi, patois fr. (Hainaut, ctiamp.) tuter, sucer les poucet^comme font les eo- fauts, m. h. a, tuteu, sbst tutti. - '

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S64

l}£Y-VAi

vespa^ brct. gwespet, siog. gwespedeo. Pour élre régulier, dit Pelletier, il fiiut gwesp ou gwespen, mail ils sont hors d'usage. Le b. Ut. jie •emble pas formé sur le lat., jnais sur le eelt., puis le fr. semble formé sur le b. lat. Le moutois a plutôt l>ir germ. J| esse de cbarriot. . Ueye.' s. id. œil (Boria.) V. fr. neil.

Va èhaeiui. pr. chacun ; idiotisme ail. : eio ieder ou làt. : uiùis quisque. se disait en t. fr.

' M]rèek»tÊ, IreliOB* s. m. hérisson. A Namur iereton, niereson, à . Liège ur^fon, vrioft. V. fr. ireçoo, àPgl. urcbip, lat. ericiu^ bas-brétoiï beureibliin et heureucbined, . . _^ ■■-i\

.^ré«. V. hurée.- 4

Urié:. t. de jeu de jiigiie^.Oa dit : -- avoi dett iar. Jeliuppose qu'il y a une irausposition et que cela doit signifier avoir deux Uards ou rien. Ce serait à peu prés Téqujivalent de jouer^quUte ou double.

lJnr«i«é, ée. adj. maussade, de mauvaise humeur, chsigriu, çon- ^ trarié.

*Ufliuie^. s. f. usage. Drap ^ toile d^enne bçnne .*-, drap, toile dont on use avec avantage.

Ul.d^. V.ft- '

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W. Celle lettre ôé transforme souvent en p : genéfct genièvre, pauf, pauvre. - ' \

Vaât adji et s. veuf, vfeuve.

VallUiBly vaymi. ad], actif, laborieux.

Val»/ s. m. vent |{ s. pi. baleine. / n' iail p^ r* preinde séi >-, il bepeut plus reprendre haleine. :

Les vents don^ on parle a Mons sont ceux : d'Ecosse ou Ecoehe, tent froid et pénétrant avec temps couvert annonçant la neige (ordinairement nord-ouest ou nord), de blxp et hàutt-bize (est et nord-est) seic et -très- froid lltiver, de France, amenant le» orages en été (sud), du monvai ^* trmt du trau à fiau, de Sl-Ghislain (ouest et sud-ouest). On dît : r tMrf» e$t France ou ein Ecoche ; mais on M plus souvent : T vtin

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VAL— VAQ

36»

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Ainsi selon le penchant naturel de /homme, on ne cai\naii les vo'nts (lu^ par leurs mauTaises qualités. On se garde bien de parler du liord-esi oi de l'esr, qui, en été, donnent de beaux jours; ou du sud, qui, en liivtT._ donne des l^mps tièdes et doux. Oji i^ connaît pas le zdphyr. (hx ^iÊÊf ■■ parle guère du vent que comme des homines, pour en dire du mal. IP

On désigne encore les vents par les noms des portes de la- ville. Ou dit ; r vein ett d' sus i'porte du parc ou d" sus C porte d" Havre. Quand il s'en rapproche, on dit : tire (f sus T porte. Has-hret. gweilH gall. gwînt, flam. ail. wind, lat. ventus, sansjLTit wihanla. .^

, Wnlamlrer, valcndrer.v. n. tourner, deV<^inrgav('lH'(Ji'nunapes).

Il diiïère de baquéler en ce que ce dernier mot repf(•senl«^ surloul utjt* ' ' planche^dont la chaleur a fait élever les bords, landis i\\\\'i\ valmdrant , V' la planche élève un côté^ et, à l'autre bout, élt-vc le rôle oppdsé.

Walét.vS. ni. garçon {| appellation d'amitié qui n'est usitée 'i\\\m\ ' village,;corome on y dit miskenne en s'adres.sant aux peiiles filles. Sv. pas confondre avec rarfc(. à Liège ne signifie égalen)er»l que garçon. . . On y dit : hme brave bacelle ni deu nein cori après lés valets.

WallsiiaDee-. s. f. valeur. V. ff.

Yalton. s. m. enlant (Frameries, Pàturaj;e;s). On trouve dans le diclionnaire de' Trcvo'ux que l'on a dit familièrement sévallonerponr prendre des airs libres et abuser de ses forces, Ceti(* si^nilicaiion revieiWirait à s'émanciper, èesser d'ôlre vallon. V. fr. valeion, écnyi.'i de chevalerie, dimin. de va'ff. ' ^ ;

Vaiiioer. v. n. se dit des poules, cailles et beaucoup de galllnjcés nommés, pour'ce liiolif, pulvérateurs, qui se frottent le derrière dans la terre eri agitant les ailes et en faisant voler la poussière. C'est alor», disent nos paysans, signe de pluie. n'a pas, que je sache, d'équivalent fr. J'ai bien lu ^ans un ouvrage d'Iii.stoiré nalurelh* faire poudrelle ; mais les d ici. donnent au mot poudrette une toute autre signif. En ail. Wanneoweber, mot à mot, qui agite les ailes, signifie émoucb^t; de ralj. Wanne, qui signifie aussi van. Fl. A^aycu, waeijen, éventer, lat.' vjinnare/ Tanner, agilier^ ital. vannarc, agiter \ci ailes, fr. van, grosse , plume des oiseaux de proie, fr. d'argot : vaner, s'en aller. A Liège vanaiy plume de l'aile, se dit des pfus grosses.'

W«Blr*IÉ. s. m. tablier,<Charlerpy^). V. (t. devant^r, devanteaij. : Waqiic. i. f. vache, V. fr. vacque j] cab«»lau |1 «ipact, distance, Tirer

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«une vaquer arrière^ lire( loin du biK, fort loin. L'éloi^nement est relatif.

On désigne peut-être ici la distança d'une longueur de vache, ou bien fll

' wak, plac^, éspacel f > , » ^

Warlé, vfriel. s. m. garçon de ferme. En fr. page de Tancienne chevalerie. ' \

'WmÊUiim. 8. m. cercueil (Charlerpy). A Liège vahai^ v. fr< vase, cer^ cùell, lat. VM, vasculum.A Thuin luja^ V. lu$iau. . .

VaMcaii, v»i»la«. m. mesure de capffcilé pour le sel : 38 litres, 025 Ij mesure 4e capacilé pour les grains : 0 h. 2669. v. muid. lat. vasculuni.#^V. •■'..■;..,■.,;•/ ■f^; •' '_,/,„■,.' . .. ~~ ' "

Vmi, V»|ré* 8. f. t. de charb. galerie, voie. ,':

W^HMSTè^ «. r. voutê, souterrain. V. fr, voiUsure. * ¥Â«le. i.*^. omeieue. -- au lard, omelette au lard. Goth. fodr, v. ail. vuolar,' pabulum, fl. voeden, nourriture/ bref, voiteta, alimenlum. '* ■WmilténM», v«ie llerne. s. f. galerie qui suit Tinclinaison des couclies de houille; par opposition à costeresse, galerie qui suit'^la côte. Je ma défle de la secopde forme qui me semble une francisation, elle ifk'est que d^dsla bouche éep gcns' instruits, tandis que la première est employée par les ouvriers. Vau doit égaler val-4-<i>me"»colline, de bas en "haut.,. " '.* ■•■-:..■-•* ' . *^ ^^ - '.

^avi||i {(^in). loc&lioh pour prier/demander. —^ bayexm'ein. —, ein p' ti iard. -^^ faite» ça pour mi. Cette locution a se former comme main ; on a dire d'abord baye m'«in, va. '

Wecbe. -s. f. vesce. Vicia laba.

^•liid)ii«lM,^ ve^M^ge, velii4n«, veludare. s. f. vente. Vetn- dage et veindue ne sonè pas synon. El veindaehe est opéré par le mar- chand. Pjarmi les souhaits ^dressés au nouvel an, à un marchand, se trouve : Ein bon pou reinlerlii s' ménache. El veindue est lu vente parbfucicr public. Yendageet vendue sont du v, Ir. ,

'Vel U. te, la voilà! Cm Wt, iléii|Vlii, lés voici, les voijîli.' .

WéUjter. v. a. dévider, former un peloton, un écheveau. Il est assez singulier que te Ai. qui possède te». ^jp<i|^» développer, envelopper»/ n*ait pas le simple velopper. '-/>"'■' "^

Vé»l, V* al. V. t». venir, ^vié, ^ virai, véroi, qu^J v^«, quJAm vieêêtf que S vénieeêypU. >U^^r '^'^-^ '■■i v- '■ ■' ". i "' ,\ i •■ k '

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VEN—VER

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367

Wenllllter, vintlyé! s. m. partie mobije à lever d'un châssis dr fenêtre. Esp. ventana, fl. vensler, fenêtre.

Vetotbilaii. s. m. vciiteau, vanne. A Liège |A»ft(a, a Charlcros pm(ai7/e. B. lat. venua.

Venlrléri». s. f. t. de charpentier, panne, pièce^qul soutient les ehevrofts. En fr. pièce de charpente qui soutient en lravei>s une digue.

Weniire. s. f. venue. 3Iau d'—, mal qui ne s'est pas produit par une cause extérieure, mal provenant d'une mauvaise constitution.

Weraa.'s. m. verrat. Lat. verres ([ verrou. liât, ver», broche. , ■*

Verdelol, olle. adj. verdelet, un peu vert>. s. m. petit oiseau. _ Wêrdi. s. m. Vendredi. V. fr.

Verdron. s. m. fleuret démoucheté || épéc de canne. V. Tr. V^dnn. qui signifiait épée longue, mince et pluie, et prenait son nom'^dc la ^lle on les fabriquait.

Wefdariére.. 6. f. marchande df légumes. V. fr. adj. vèrduricr, verdurière, qui vend de la salade, des légumes.

Wërcu. sf m. mélange de seigle et de froment. Fig. mélange \\ Adj. langoureux || véreux, qui a des vers, est fr.

Verge, verk. s. f. mesure agraire de Mon.*?,. l/i32 du bonnicr. V. ce mol. .

Wergeon. s. m. branche mince de bouleau dont on fait les balîTin,

Tergolllon, velrgulon. s. m. verge de fer de la perche pour le lir à l'arc. >

l'érin. s. m. élati H enfant très remuaill qu'on ne pourrait fixer que par un —'. En fr. iNt vérin est une vis de Uoh decharpenieou une machine à'écrou pour enlever «le grande fanleaox. II. lai. vtrinus.

Wcriner. v. a. tourner || faire entrer une vis dapij uh éîirbu || Fig. se dit d'«m enfant qui remue beaucoup. "

Wérité (ain d' mon Dieu), affirmation montoise, .serment que Ton dit la vérité.

l'erkin. s. m. petit verre. Chen, qui se prononce \ peu près comme khen, bst le diminutif que les Allemands empjoyent d'une manière gént-- rale. Ici, c'est l'alliance d'un mot d'origine latine avec un moi germ.

Wermaa. s., m. petits vers qui attaquent le blé encore jeune. V vermaumiu vo grain, vo l' avé trop fUmé (Quaregnon).

Vernioyer. \. n. se couvrir de vermau.

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VWal. ftit.^e veni. ^ v€rat, véi% i vS^^^^i^i^jJlg^

V)€rot', je viendrai Je Tiendrais, etc.' - Werla, vlerta, s. f. Ce mot n'est j^âd emplayé dans ses significations fr., mais il l'est', à^rtont ay^i Borînage, comme il rétait en iv. i^^'d^ans la plupart des significatiods du ipot lat. yirtuqrfHtfrce, àrdear, courage, énergk. ÇeH dn carbon Itan» veriu^ c^est de la bouille qui donne peu de chaleur. tÀié^çne homme met' nanl n'ont gniédk—r; e' iCatpu» cQmme du patié, les jcunçs gens de notre temps o'onj; plus' aënergie, ce n'est pas comme autrefois. " *

Vcrzélor.» y. n, se toim^H -se remuer beaucoup jj babiller |] parler d'une^n^ière inconséquevJP^n v. fr.yerseller signifiait chanter allcr- hativcmènl^ar vemts'et par répons. FI. vezelen, ait. faseln, radoter^, chuchoter. Vezçlen -n'a cette jsignific^tion qu'au fij^urc, au propre il si-^ gnifie effiler, de la racine vezeU mi^ fibre.

Werilp. s.m. idée (oUc |{ canrice subit. Il a pané ein ^pt^ s' tielle. Quéf^—Anfl'Cê gui vos preind com? ¥1, yfcérûnf répugnance. Mais .est probablement un dérivé verxeter. ) ;

Vcuw? {avoi 0- avoir peur. Vcnette,. selon M. Scheler, iérlve fr. pop.> vctlér, p,our„vcsser. dit de même populairemeol av^ir la foire.

YfMl, v«mlr, V. nJ/vesscr. En Tr. vessir se dit des bulles d'air qui Sprlont du métal. - 4,

^ ,s l'«yer,*it veiller ^, surveiller. *M S*"*'**! ^^T* ^^.g*'**^* sol^jner bien^iio afTairé. ' ' " *

11. adj. vieux. N'est employé quç dans les j^illageSi *" . \

J^,j|[fe,j|^^ giboulée. Commeiit a-^-on pu. appliquer le

mot vmiiJi giboulée? Vlaeg en fl. (prononcez vlag) signifie la même, cliosc. Les iqotitois ont-ils entendu et répété vaJIc, piiis ont-ils trouvé bon, cn'manière de diminutif, d'en falrw viau?

Wldanee. s. f. vase yJ^<^^J||i ff^ yidangé signifie action dé' se vider, état de ce qui est vide. , -

l|e^ fl4MiM« vijelle. ss. ff. t. de jeu de balle.

'*)

>i,-$f. m. vorn^t. coction jlnAle. Mintr à w foira saillir. Bg, #

'^^^'^^V^iiu

;Wlr*,|*i|^^ ne sont pas synon. s*<ppliquo aux

loinmcs terrestres, aux insectas qui attaquent les planches et aux veri intestinaux. Preindt eniu $aq4é |»oif Mj^«, prendre un vermiOiAe.

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l'ail.

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Ifoulon s^aitplique aux larves d'insectes, c'est la dlsiinciioi» de ^ Wiirm et Made qui n'existe pas en Ir. usuel. -•

Vie» (vini m), âgé de 30 ans. Germanisme. On dit àe mémo piedi grande perfond, etc.

Wléserie. vieillerie, frriïerle. V. fr. vièze, chose passée, usée. ' W|ll«f;«. Ceux^qui aurafèo^ compté trouver dans cci ouvrage Téi'y-» mologie des noms de tous les villages du Hainaul seront trompés dans leur attente. péj^1[élym6logie de no^ mois patois est extrêmement dilBcile ef ordihairement je ne ralTirmelpa^, je ne donne que des indï- cal ions dont de plus' habiles* feront tel' usage que de raison; mais le travail éiyniologlque des noms de villages est bien aulremenl sca- breux, puisqu'on, n'a pas la signiOcaliou du mot cl qu'il laiii la deviner par quelque partictSlafité du lieu, laquelle a quf^lquelois disparu.- Beiiu- coup 4p nos villages, étant très-anciens, on peut soupçonner d'une manière générale que leur nom est celtique; mai» il a été déiwruié en ^ passant parle îalln, puis le radical peut s'être perdu dans les langages 'néo-celtiques. , ^ Le docte Bullet a fait un travail immense sur les nonjs d^s villages, villes, rivières, montagne? des contrées l'on a parlé le çtillique, c'est-à-dire d'une très-grande partie de l'Ei^ope. Ou peut le consulter, si l'on veut, sur les localités du Hainaut; toulefoiji il faut le faire avee quelque défiance, car Iq savant ^st un des ccltoniaiies les plus aven- , tureux. ' .

Par exception, j'ai mentionné quelques viUages pour mie indication

quelconque dont on pourrait peut-être tirer profil. V. par ex. Stambruge.

' J'ai indiqué quek|ues différences entre le wallon dès villages et a'Iui

de Mon» p^im, liotahiment art.tcct fin du cliapitre\nlitulé : motsfr.

que l'on pourrait croire appartenir au patois. . «

* r%'liidte«tlon;'g. f. rancunç. V. fr. ' *

¥l«le, s. f. vielle. En fr. la vidle est un instrument de musique ii 4, 6 ou 7 confes. *

Wlot, vIo. s. m. bardane, plahtc ; nom cAiployé dans* les village» autour de Mons. A Mong même on l'appelle io ou l'o io eampion.

WIr, vl. V. 9^^ voir: Vir mnn ain vie, voir do mauvais œil, ayoir en averéioB. Vit dain l'iau^ affectionner, aimer éperdument. So vfyon, viyaHt êj veyoif viffoi^ tj i^irâi, voirai, ^ui f voisèiy que f veyisst,

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tof/lm. I^^ifétenlie û elnfnilffr walboïsiiie : Vn^owi vir'ff voi »* r«z fn* •tsft, . inot-/i-inot, voyons v©lr, c'esl-à-dii^ayons si vou* we x faudace. Sthm llaynouârd, paft'il ptëona^me existait dans le v. p&rt. vejo fee«, |e toA l«vo leirar,|p porte. Dinc donne une ei^plicatiàii^tpop ioogtie pouf être nip|>OFU<e id. * .... »

WIrgas, vMu' t. f: flècbe de rosea^. 9roi eomm^mn pirk. Lat. vif||t«^. fr. «tM, flèébe, dard, riretoo, ftècbe qui Joucoe. vire. . lyiftieite. >. f. \lrole,\lKttit çn Bictai,«n. corne; etc. d'une canné, .<àfun outil. , ^ '

l'|nto.<^^. irlneme. i. r. voidn; rn%.%ofr ~r^n

Hl Je TjSbvrn. massette. lypha. '

Wll#let. s. m. fHcadelté, boulette de viande (FleuruS; Tbuin). > ;

WlvMi^. idj. viable [} vIVîmïiJ vif (Bor.î. f. fr. vivant.-

Wlf«. t.*. vivre. Ttff If, /al »<, ^/ r^ji?. "

llltrt, 8. m. vie/èanuj/âme. i?i,^»^e«rmVwwt.

Vlyfcitfe. «."f. violette. Gâli. floled. Ce gall. parait emprunté du lat. ,ou pluiÀtdo fr. ' ' /^

l'Ià, là. voi|&. «^ / ^ J^'

Vélle. «r. m. verre (Borin.). V. h-., voirre, lat. vitriiiti.

W«fap«. escl. de -reproche qui s*a4^Nâe, au^ enfants. En v. fr. vrai- iiillti5^ tiwftniét quand mëmè^^ «^

l'«foaiére. adj. produetif, eu parlant des arbres.

W#ltlé, 'vwlil. adv. volontiers. J' et voit MtV, je l'aime J»eâncoup.

Viéiël. V. a. et aus. vouloir:

Ce. terbe, dans s^ hrmfi înfioitiye, est trop peu distant du fr. pour trouver placA dans cet ouvrage. Mais il a dans d'autres temps des< irrégularités dlfféreotes des irrégularités fr./et à/ce Utre il doit iM^s inspirer ,quelqu*intérét. Not vo/ojft, Vo« voUx , Y venll ou » 9«Mt 1^ iMWini,^ iûàufroi, QuéfmeuM, Les deux premières per- sonnes du plttrièl sont défectueuses et se remplacent par celles àb tiiambii : (kU nw wnUiiêiom, *' . i

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VeuUéiùw^ qu'on p0itu« à eux.

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^ feux [de ceruiae liouiile ^Mhii) &'cleignenl si on le^ licgligc un moment. * iv

£m volée, ein vlà. locul. adv. mol-u-mot, eu voulez-vous, eu voil.i. autant que vous voudrez, beaucoup. .(

Woaye, vaaye^i'ôye. s. f. chemin. Huer ain vôye, jeler sur la^ rue. Ruer se yar ain vauye, dissiper s;j foriunc. On trouve dans les dialogues de Si-Grégoire : jmrler en voie. On- dit encore actuelleuteni en fr. laisser en voie pour laisser .sans serrer. Il est à nniar4|uer que la locution adverbiale en voie qui, à Mons, ne s'emploie guère quaver jetel-, peut dans certains villages s'isoler, alors elle forme impéralil, selon le génie des langues du nord et signifie jeiei : ée 'u/a. I.es ail. disent weg ou hinweg. Lo premier, en même lemp.« qu il . ,t adv., est aussi s., et alors signifte chemin, voie.

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elte lettre est une des plus caracterisiiques du wallon el drt v. fr.^elle remplace non-seulement le <■ dur, tnais^Micore quelquefois le W et d'aulres lettres. Le wallon, sous ce rapiwrl, n>urche de pair av(?<\ . le gallois, le Ûamand et quelques dialectes bas-allemands, car te haut ail. prononce W-coniine V ou â peu près. .

Indépendamment dti W, le son qu'il représente esl,exlrémcnient comroiin. Les anciens gaulois, forcés d!adopler la* langue latine, la~^ corrompaient de deux nianitTés : quelquefois ils donnaient àu.\ mots locaux la forme latine, mais quand ils adoptaient la cliarpenle des mots latins, ils n'en accueillaient pas aussi facilement les formes et conser- vaient, avec amdur,d^ sons conformer. à leur rudt; oreille, des -sons qui faisaient frémir les oreilles romaines et que Pacutius^ppelait : inculium ti^nsalpini sermonls. borrorem. Après avoir pris aux romains certains verbes, ils cbargeaieol les impar^its el les conçMtionntils des inflexions ois, fois cl prononçaient j'almwa, je pourrwa, ou plutAl j'aimwé,. j«; pourrwé, car aujourd'hui Ton entend encore dire à Paris par tes gens du peuple : Eh! dis donc,. Frahçv^é (Françoié) mabges-lu des pwévi (poU). Il» diftaient : fueil (fweii) feuille, euer (cwalr) cœur, nuef (nueO

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neuf, wer («wair) s<«ur, roine, (rwaue oy nvaine) reine (i), jièl (nrÛ oeuf, ucil (weil) œil.

Le M'cond genre de dégradation fnt le plus tardif. Il dut 8'op<*rer surioiii vers l'époque de l'exiinciion du qi^tiquc dans les campagnes et dr l'ail, rraticique parmi les Conquérants.

LcH habitants des villes et quelques-uns des principaux Ifraiiks parlèrent le haslatm; mais on peut croire qu'une grande partie des campagnes et des *iivl>les soldats franks ne l'ont jamais parlé«^t n'ont abandonné leur langage que quand déj:\ dans les villes le bas-latin était dégénéré, en roman d'oil; car les imparfaits latins en abani, abas, -ibal se changèrent d'alwrd en eve,cves, evet. Quand la masse des gens

. grossiers intervint, eve devint eue, oue, puis waou wé. D'abord faimtije, puis j'aiineue, j'airaouc, ei)iin j'aimois. ^

Quoi. qu'il en 8oil,-la langue françj-'se se dépouilla peu à peu de ces sons odieux; mais combien ne resie-i-il pas encore de mo.* en oi, oué, oin, oir, uil, de ceux comme oindre (windre), joindre (jwindre), voir (vwar), cuire (cwire), groin (growin), poil (pwoil), soiiWswin), (ruil (Irwit), beffroi (bcH'rwa), tuor(lwer). \^ p

IMus les celtes étaient septentrionaux, phis ils se portaient à lios excès dans leur amour du W . Les wallons ont une foule de mots que je nclpouvc pas dans le v. fr., quoiqu'ils y alenl -peut-«tre élé^avant qu'il ne fui écrit : ru^' (rwé) roue, iuh (twaio) passe tout, c'est je dialecte celtique du pays de jadis l'ont importé. Que l'on jette un coup d'œil Davies, on verra quelle place immense y oécupe le W.

Ces fvmarques me paraissent mériter mciiitaiiion ; car elles tendent à prouver que les mots sortant le plus évidemmëiii du latin ont eu, non

, pas^^mmédiatemenl pcat-êtrc, mais peu apirès I îur origine, une forte empreinte cciiico-germahique et n'ont repris qu'à la longue la couleur latine. V. «Matr,Youatr, éxcor.

\Jt% montois spni plus réservés dans remploi du W qu'on ne l'est duis nos villages. A Mons par ex. on dit plus souvent r^u quertrf ; mais le Borinage se distingue éng|iDf&mmeoi : ninsi tous^ l^mols qui rendent à U An le sofi de TE fermé ou et) sf transfomicul en exice,

(l Lm bM brHoos ÉwxtX roo*. reoftxMi (r«l, rtinc).

laie, etc. Mais ce (jui

Galles, les belges

sur le dictionnaire de

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fMif^. K<'()nU'/. le cri des boicnuos ;miioii( ;nil (iircll»**^ oui dis bnudd </, terre houille à vrtitliv, vous t'HltMnlrt'2 : l:h-! dis bouleuwc.

Waeholer. v, a. secoiM'r (CliarlernyK A Lie»;*' walcoli^, .i^ibi , baigner daus de l'eau. Ail. wasehen, fl. wiisscheii, lavrr.

Wiife, wanffè. s. 1". gauflrc. Ihirr -, ;;aiilTrflle au sucre. Kiam. wafeUall.Wallol.hasse-la^. j^alrum : Lrt prumin-vs—c est pcntittinfanls.

tl flinn. waj^eu,

Wager, waf|l. v. n. ^d. ga^'cr (Uoriua^i). Al risquer, hazarder, goili. vadi, v. ail. willi, ail. iiiodcrue Welle, pari, V. l'r. waaj;er, waaiger. i

ll'âiçn, fCMJçn. s. m. gaiu.^jVrfr rt (ji\(jn c'rsl marcUandinr, un marchaud, uu joueur duil s^oir perdre. V. ail. uuiune, alleni. modVrne gewinne, fl, uinst.

l¥af;ne. s. ni. appcllalkni injiii'Jeuse. Laid , vihiin . .le i\ai jamais pu savoir ce (^e sigiiiÏÏejMWreiiifnl ; Il y a bien lioij;iM: m v fr., mais il signifie plaisanteriertînrâeiieon; oifjn en bret., mais^ vciil dire jûlousie, aigreur(I*ellelier). Je suppose que ('est une alléraWn du V. (r, hargne, bargneux, méçhanl.V. tf«H/i.

H'agner, wai^ner, wai^ni, fe;ai{;^ner. v. a. gagner. Fl. winneii, ail. gewinneii, v. l'r. waigner, gaaignei'. *

lîfal. parlic. aflirin. oui. C'est uiie.arli(*iihtioii iii-s-di+îiiilr a n'iirc- senler par l'écrilure, pour laquelh' on ainaii l>-"«uiii ilf (pifitiu «"-prii connue en employaitMil les giees. V. ouais. I/atlirin. borrnnt.' e>l pijii- èlre encore plusdillitilo à noler : c'est \\\ avec i lonj:, souvent ^^uivi du son de I'k, à peu' près connue ^^illï:^;.

Walfe. indic. et inip(''r, des verbes borains ouiri ei ouvrer.

Walr. adv. gnère. V. fr. maires.

H'àk. s. 1. charge de houille (IJorin.) Fl. vraclil, cliar^^e. Witiine, dit le compl. du dictionnaire de l'Académie, est une ancieiuie mesure pour le charbon de terre dans le Hatnaut. a

HTak. adj. fade (Bor.). Bas-breton flacq, guac, nioif, à demi pourri. all.--schwach, faible, fl. waesp, aqueux,' fade, walg, dti-îOi^i. walgtnd, dégoûtant, week, raou,-b. lat.wap, vvapes, languidus, liég. wap, aquc«x, fade. ^

HTale: s. .perché en guise de chevron, gauk (bor.). Goth. valuns, valus, frison wâlu, armor. gwalen, gall. gwialen, b. lat. waula, v. fr. waufë, wauletle.

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W«11mi, ooe. adj. ce qui apparlienlau walUm. ( Wallon, one! s. habUant de partie de la Belgique l'on ne parle pas le fliirnaiid |j langue, ou plus modestement, paiois quej'on y parl(>. La pai'tie non flamande de la Belgique se compose des provinces de Hainaut, de Namur, Liège, de Luxembourg (sauf !!ne petite partie allemande) et de la portion méridionale du Brabant. , Le Hainaut a certaines communes flamandes : Enghien, ê1c\ Quelquefois on comprend dans le pays wallon une partie du nord de lainrance. ' ^^^

Le pays w/(lon cesse entre Tubiie et Lerabecq , à environ une

vingtaine deS^iloràètrcs au sud de Bruxelles. Sa limite s'étend à l'esl et

à l'oued, en se tenant à peu près à la même latitude, vers la frpntière

de Prusse et vers la frontière de France. Elle atteint celle-ci aq^ qord

de Lille. Là, sa direction change, elle descend au sud-ouest, traverse le

i département dunord,alleintceluiduPa6-de-CalaisdonleiIesuitlalignede

I séparation jusqu'à la mer, n'y laissant que deux communes flamandes

^ d'environ 1300 habitants; mais le département du nord englobe environ

200.000 flamands.

Voilà pour la limite septentrionale. LjSi lirait^ à l'est suit à peuj)rès la

! frontière de la confédération germanique, laissant cependant Malmédy^ à

i la F^russe et quelques villages au Luxembourg hollandais, recevant en

compensation le long du Grand-Duché, une étroite lisière de communes

). allemandes, parmi lesqu^elles la ville d'Arlon.>

1 La limite méridionale est aussi facile à tracef si l'on veut dénuir la

Wallonie, partie 4e la Belgique qui n'est pas flamande; alors c'est notre frontière française; %i l'on ne veut pas l'adopter, il faudra tomber dahs I le vague- et l'indéterminé.

I Le patois des environs de Maubeuge est aussi semblable que possible

-< à celui des environs de Mons. Celui des eavirojas de Binche, d'Aib, de Soignies(à peu près à pareille distance de Mons/me^embî^ plus <liflérent. Si vous pénétrez dans l'intérieur de la France, vous verrez que te chan^ gement n'est nulle part brusque, c'est par nuances que l'on arrive du / pays de Loiûo à celui de Drouehi, puis à l'Artois et la Picardie, puis à la Normandie.

Si dans cette direction le wallmitnue&i en progression décroissante, dans l'intérieur de notre pays U va en progression croissante, sans que

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WALt-WAL

375

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jamais non pl«8 il y ait rien de Xtutché, mais on manière ulle loutcfo'is K que, le monU>is ne comprend plus Te namurois qu'à moilM et le liV-f-oois pas du lont. ' '

En définitive, notre limite si nette et si tranchée au nord et à IVsi. devieiïl indécise cl arbitraire si l'on pénètre eu France/ ù moins d'englo- ber tout nord jusqu'à fa Ifàs^c-Bretaûrie. . ,;,

Si l'on ne sort pas des limites de iWlJel^ique, on > comptera seize a dix-sepl_ cent mille U7a//on»!. ^ .'" ^-^

Dans les malles, le français est plus ou moins en usage, AXjége^et ;i Namur oii la langue tcallonc (là il ne faudrait pas l'appeler patois) est en grand honupur; les hautes classes parlent le wallon si elles* ne sont pas en présence d'étrangers, sauf à l'enirecouper parfois de deux ou iroi;^ phrases françaises, lorsque l'idiome li)cal est rebelle à l'expression de certaines pensées. Cependant ce palois des hautes classes est (U-y,\ amendé, car un niontois le comprend longtemps avant de comprendre celui des-ouvriers et il comprend les ouvriers avant de comprendre ks " pa/sans. A Mons cl dans les villes du llainaut, les classes aisées no par)fnl que le français. -Les classes même de h pelile bourgeoisie etliployent peu le palois, surtout en dehors du lojjis; elles loul à peu prés comme les petits bouiicjuiers de nrnxelles.qui ne parlent (jue le IJaniand toute la semaine, mais^ qui, à la pronienade.s'endhnan) luMil.en pailanl l>' français. Il va sans dire que ce français devient de plus en plus incoriK i en descendant les éiages de la société.

Il est une chose qui dislingue le liégeois du montpis dans les clas''e> instruites, c'est que le liégiiois peut parler correctement la français, ei que cela n'arrive guère au niontois qui n'est jamais sorti'dc; chez lui. La cause en est que le langage liégeois tranche avec le français, tandis que celui de Mons en est peu éloigné et qu'il est un point il y à conlu- fion. - -

Le moi wallon n'est pas4ndigène. Gaulois et tra//on sont deux formes du même mot. Gaulois <(gaUus) est la 'forme latine, wallon (walle) est la forme tudesquc. Quaiit aui habitants du pays, ils se donnaient le nom de. Kelt. :' / , . .

Ces mots gaulois et wallon en ont près d'eux une foule d'autres :

Gail, noià d'un4)euple qui s'éublit dans les Gaules ; Us étaient proba - blement les mêmes que les celtes.

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Wiil, Cofnwailli pttys de GàWeê^Jiid Comouaille en Angleterre; Ton parle encorcun ceUi^é à peu près identique 191'u bas-brçton) soit que ce langage ait été/impmé par Tinvasiot) .beige, Koii qu'il f^t préexistant, il semble résulter de^ce qui -va suivre qu'au teropé cette invasion 1^ langage des Iles britanniques différait peu de celui de la Gaule.

Gaêl, peuple des ibontagnes U'Écosse. Le gaélique et le cymrique soni let deux I^uch^ du celtique. Le gaélique se subdivise lui-même eu deux r^eâux : l'erse, que parlent fes paysans .d'iriande et qui est la languedes poèmes d'Ossran et le calédonien qui ^t l'idiome des inon- tagnards écossais^ \ ^ .' -- / -

Wallis, nom queles^ allemands donnent au >^ï5frii<^^alai5, pays en -grande partie de langue romane.

Galatre, pays crAsic Mineure^ autrefois envahi parles gaulois.

.Les allemands et les slaves nomment : ' ^ -

Wlaçhcn, VValschen, les pèj^es de :yalachic, Moldavie, Bessarabie, partie de la Hongrie parlant la^langUcd'oi^^^spèce de langue romane. \

Les^alsaciens donnent Icnom de JliVelsch>au3i..irançais. Les allematids donnent Te mémenobi aux italien^ et aux sirisses de la partie française, . et les anciens allemands nonuuaient Walho-lanl^lé pays des gaulois parlant le celtique. Enfin les galloïs reçoivent des anglais le nom de >Velsh; quaut à eu|, ils m ilonnent^celui de Kymri.ou-Kyninri. ' Je laisse de côté' Galic5Ej,_ Galiéie. ' .

" Quant à la forniedu mot tr^îZ/ôiï, voici ce qu'on peut en di^e.:-

Le suliâtantif wàjl, importé par les francs et qui a formé les adjectifs allemands walscïi, wetsch, les adjeetifs bas-allemands walsk, welsk a pénétré dans la labgite romane vsous Tà^ forme w^les. Or, dans cette langue te substantif se faisait souvent en s au nominatif et en on dans toijs les aull%s cas, coioarae bers, baron ; Eudes ou Od^,^on. '

^Ce nom de walsk, wehk signifie, sfllon Diefenbacb, étranger, ennemi. Il a été donné pàV opposition à teutsk, national (dérivé deHheod, tbiqd peuple) nom commun, que se donnaient les alamansf les franks, les lombards et que les latins traduisaient par Teutones. Thiod lui-même dérive de Tuist (filk de la terre), divinité germanique.

Je doi& dire que, seloB Chevalin, tous les noms cités di^ivent di»>lat. gallus. Mais Voltaire souti^i que les romaiosEt'ont dit galtus que parce qu'ils ne pouvaient prononcer le w. /^ . J/

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577.

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Walo, wiJIof. s. m. caillot. V. halol. ^ . l|falop^r. passer le linge/ à l'eau, l'agiter à la ivièrc pour h- dépouiller de sa VOD. - '~ . .

IValtoii . s. m . garçon (n'est usité que dans quelques villages) . V .valton.

l¥ame. &. m. lieM fangeux.

Nous avons à deux lieues de Mons, dans u#e vallée profonde, un ^village nommé Wasmes.céîèbre par le com^l réel on prétendu do Gilles de Cliin contre le dragon. On y trouve un nom" de ferme assez intéres-. sant, c^est f courte à Wasmeg, dbnt j'aurai.» parlera l'art, courtd^ On peut soutenir que ce courte n'est qu'uni^ abréviation xécenie de courtil, mais on peut soutenir aùsSi que c'est l'ai^ifîque forme autochtone. U y a encoreÂykrte à Wiheries (autre village)^

HTan. s, tn. trou verdeterre, trou long eljétroli(Bor,). Wdctcaner. Wan provient degapt onde^ijîiîne. Flaçi. ^ant, mitaine, wan, vide, ail. \\anne,vasedùn((f lequel onhgite, lat. vaginfl,g;ur)e,gall, gwan, perforai Jo..

l¥ar'a. s, m', botte ùewartrie. A Liège mi, botte de seiglc*Pai(u. V. fr. wardelle, botté, warat, botte de fourrage, l^is-lat. waralus, bardeia, „>varachia; equt)rum velanrnialium ^)uluni. /

IWaranli. V. a. garantir. V. ail. warèn, Wrttèu. àll. moderne wahr/^n, bewabren, gall. gwarant, assertor, viUdex, asiipulatto.

I¥ar4aa. excl. qui vive! En ail. \ver àa, mol à mot, qui là; Los soldats allemands diseu^.souvent wardau. j »

l¥ar4«. s. m. garde des houillères. En^all. WâcliJer.Warter, garde, tudesq.Avardai^ golb, varija, gall. gwarcbad, cUsiodire, gwarchas, includère. ' . ' *

Waressaix, waréefaaix, ware«kaix. s. p. pâturages commu- -jianx, lande, terrain vague (Borin.). V. fir. wareschaix, waskie, pâturages entourés de foslés, b.-lal. waskiuni, waterscapium, saxon waéter, aqua-f scbap, ductus. /Dans Ta foutume de Nqrmandrie ottl nommait varet bne terre ifui restait en jachère depuis mars jusqiyen oct»bre. B.-lat. wares- chelum,jterra novalis, lat. TervactuDi. /

IVafglà. s. m. verglas. Ail. wahr, vrai/Gias, verre.

Wari, werl, warl, r' werl. v. tt»^et a. guérir (Borin.). V. fr. ^v2^ri^, garir, golli. varjan, vha werjatt, b.-lal. gùarire, guerire, gârite, préserver, protéger, garantir. A Mon» on dH f guéri, erguert.

lÉTarisoB. champ garni de sck' récolles. V. fr. vapsoD.-'b. lat.

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garactnm. Le liégeois a ditabrê, tëcolte sor pied, dipMrif récolter, ewaiiri, emb|a?er. tout cela a «on (Nrigioe daas le gotk« va^lad, "vha werjaD, indilere, vestire. M. Graodgagnage fait ôeUc» remarque asser r curieuse que le Hàinaut possède lAie sérielSe mots ayant la même valeur verj)alet iQais en^prunlés au lat. au lieu de l'être aux langues geno^ : acétm, avétif avéiua^ avéturts\ avilies. l, W«rt#|pe. 8. (.' Tarlope, gros rabot. FI. Toodooffer, qui signi&e en inéme leiops s^vant-coureor. \y\

WaiM (jf^é d). prairie dont le propriétaire ne pouvait fancl^r que la première herbe et dost le pâturage appartenait au public avec ou sans rétribution à )a Mtmmune. FI. warlen, eotoriiller. Mais quel rapport. loj^ique entre et warleà. On pourrait soupçonner que cela provenait de Tusage de ntcUjre dès entraves aux bestiaux en pâturage. Il est à remarquer que ce qu'on nomme encore les grands prés s'étendaient entl'e Mon», Gblin,-Baudour, Jemmapes, Boussu, St-Gbislain. Ils étaient à—. C'était une immense plaine sans baies ni fossés. C'était qu'au «iècle dernier la cavalerie autficbiènne faisait ses manœuvres, et même sous rEm|)ire qîr'aTait lieu par les tronp^é de la garnison ce qu'on appelait h péliu guerre.^ On conçoit que itotir' pouvoir saisir (acilemenit les bes- tlau:^ ^ans cette vaste étendue,yies~ jours d'exercices, il Dallait les gar- rotter. Cependant, malgré ces explications il est très permisde conser- ver des doutée et Ton peut invoquer le b. lat. wamotfa, terreibdont la location ^lait doublée Ittnqa'oû ne payait pas à l'échéance. Ce mode était usité en ABgleteire , selon Ducange auquel j'emprunte le mot.

HTarnl. v. a. garnir j^B^in.). Bi lat. guarnire, vha warnôn, proléger.

'Wmr^m {Uvl. s. m^î^p-garou. V. fir. «airou. V. Uuûiarou,

lir^r<|«Ui. traro^attu. La dé§iDeuc« quin ou plutôt chen est la . forme allemande du diminutiL

' Wiurtrie. s. f. pL mélad^ de vesces, fèves, lentilles, etc. V. fir. wirpois, espèce de pois ou vesee, h. lat. giarrobis. n'est peut-être que garteriet ce qui' doit étre\gardé pour Vhiver. V. tcarder. y

Wasilaa, «aalbi. s. m. gàtëau. Ces motsti'habitent quedê^rânges écartés; à Mobs on i]|it ^liau. B.^hvet. gwasiel), gâteau, dénvé, dit P^etier. de gwast, racine degwasladed, plaine, dan« la basàê-latin. vastum^.dont on a fort wastcUus, gwastelliif, ete>^ un gâteau, qn^ étavt tumi pbt, représente une ptaiM.X ^f- P^*^> O)^ wattel e^ gasu^ Comparez le mot fatndiM. ^ ^ -^

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WAS— WI!S

379

Wattèr. T. ^. giier (Bortmge). Y. Tr. gaster,'lai. ritstare, allem.. wûsteii, celto^M'et, g^asta, perdre, hivager, ruiner, celio-gallois '%^ gwastnssu dfssipW. V ..IVikuma, watliaa. s. m. chârboi^meon de médiocre qualité. " ' ^^tWihifltftle. s. f. gauQ'relte. «^ '

;^« HTàyaln, wayé. s. ra. regain. Usité à Liège. Vi r' troin. V. fr. waîn, gain, M. Schieler pense que Ton doit prendre pour étnnologie le vto weida^ pâture, cliasse.

W««««. s. m^gékon (Borinage) |j Par dérision chevelure, ^perruque. En V. allemand wasen et waso, v. fr. waison, wason, brel. g^asell,.

vallée fertile en pâturages (P^lfetiV):

■} , Wé. s. m. œuf. On dit ain wé, urfabreuvoir, mais aine tcé, un œuf, "' x' wé. La liaison indique qu'il vatrt mieux, écrire u<?.

IVé, wal. s. m. petit étang |j abreuvoir pour les bestiaux. Y. fr. wez, vais, b.-fat. wadrus, en b.-bret. gwar, nç»i$seau. gwé ou gwef, gué, fl. wed, abreuvoir, gué, vba watan, b.-lat. guadaré, waiare, vado Iransire, lat. vadum, gué, bae-fond, A Liège signffie gu<é.

Weilier, veillé, v, a.' regarder, épier^ Ej teeite, no xceition-T En ail. \»àchter d'à se prononcée comme e). De ly^fr. guetter, esp. agual- tar, épier, it. gualare, bas-lat. watare, v.. fr./waiter, guetter, ouailer, considérer, bret. gheda, guetter. /

Wesprée, wespraie. s. f. veillée (Chârleroy). A Liège ve$preie. I^y. fr. vesprée, soirée, fin du jour, lat. vespér.

W^e««€>. s. f. gîiépe. Je crois qu'il fau^ écrire uetie, car on dit r*^Mje. V. uesse. Rien n'empêche de p/enscr que c'est l'effet d'une confasion avee œstre, autre espèce de grosse mouche.

IVëye. fait au plur. rit. ^il {.Borinag<^). S^^eye. . '

l¥Mier,wiëié.v. a. et n. vuider [| sortir [{partir j| finir, venir à bojut (Borinage). tin widratle, ein tcidronne? esi-ee bientôt fini? réussirons- nous? réussirez-vous? V. fr. waider, widier, V. fr. vmde, lat. vidutis, vaciius, holl. ^ijd, v. ail. wit, wito. f . ,

Wilmante. s. f. guimauve (villages vers Ath). On confbnd souvent la mauve. et la gnimauve.

HTlak, wlagae. appellation iojurieuâ^ au Borio^Fm comme ein .

^ Laid -— , ëoU . Mais qa'est-ce prc^remeat qu!ein ? On me dit que

'^ je àoh te con»idéKr comme synod. de /m. Voici ooe série de mots dont

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380

WIO— ZAC

. on tû^rate! partrqii'on vôadra : v. fr. heingre, robuste, selon le compl.

' du dict. de rAcadémie, maigre, selon Chevallet. Wiener, 6e pfaindre» se làmenier, ail. Winseln, gémir, v. fr. huign^r, gronder, grogner, baîh lat. hogras, angl.'hogn, porc.y.hàugnardeitBagne.YÏ, winker, sorte

de crabe. ^ . . /' •>/■'■ ■-:., . ; , ^- '

.Wlot. V. 10 io. ' ,• \

^ . Hriwari^^, ère. adj. 6t s,. Les liégeois disent vitrarî. Ce mot a bien l'apparence d'un produit adultérin du mot fr. vieux que les watlttftis de i'e&t du Ha^nadt, de Namurei de LÎéf^dis^t vi ^de l'ail. W^^, tair- nhandise oa ft. waer. W^liter, woster. v. a. gâter.^ V. teasltr || ôter°(i^>rinage). ,

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XIxi/V. axixi.

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Vaife. s. là. lièvre | indic. et imp. du. v. "Zeuer au Bor. Il est remar- qualile que dans le daco-r^maa on dise aussi en éliminant le f., iepurç (lep-js) et ieau (levo). ., '■ _^^

, Yar. s. m. liard. s. p. argent, fortune. ^ntcAcit/^ler yar, gaspiller son avoir, dissiper sa fortune. Il, faudrait peut-être jiOQner au mot comme au précédent I'h aspirée, car on. ne^dit pas se x' yari^ pas plus que z'^yat/e. L'observation s'applique aux mats '.yeu, yeue, yeuénant.

yék. .s. m. longue percbe armée d'un crochet de fer dont les bateliéçs se servent pour faire avancer leurs baquets. A Liège Aî«Vcrocb£t à fumier j picard, hdc^ crochet de tumeur, lat. IwccasV « ,

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V

h 8. f.^appeotisi,^ petit hitintent adossé

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id. Par

corraption mot adjacent ;.ôa a dit d'abord à x\ âeintêt me Ton a

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1

ZIt-ZOl

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ensuite supposé formé de a et de zacinle. Cabinet, fournil fait à zacihte.

Ziere. s. f. maîtresse, concubine.

Ziei|. <s. m. œil (Borinage). Emm zieu^ou :ic. Qq- dit toujours au pluriel zié. Sans iloute on a dit longtemps au pluriel z avant de diro dès le singulier «/ zifV

Zig. s. m. t. d'argot, mauvais camarade. On dit aussi zoic. Lard —, t. d'injure. ■.'■''

Zlaiie. s. f. idée passagère, caprice, lubie j léjjj^re ivresse. Par antiphrase de l'ail. Sinn, pensée, avis, fantaisie, ou bWii de von Sinnen kommen, von Sinnen^ seyo, être hors de soti bon sens, perdre la-tête. y H a peusé n' sinne, un caprice lui est passé pat la tète. Ai'oj'r enne ztnne, a\!oi rC zinne, être légèrement ivre.

ZoK^on. s. m. soupir, mirmure. Y fait s demie zouglou, il rend le' dernier soupir. El touniau n'a pu qu'ain zouglou à faire, le tonneau va être vide. Fr; sanglot, lat. singultus, âll. schluchzen, il. zuchten.

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SUPPLÉMENT.

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I. s. m. appellation d^amitié. Soas une apparence innocente se

cache antenne obscène eoiniiie dans presque loatès les appellations -de

fespéce, par exemple ^2Ji& ckoune, ehin, chegn^, quinçuin. Lat. connus.

Of^. (addition à Tari;). Y. fr. Coràllle, cœur, entrailles, lat. cor.

1

GiJter, galeler. v. n. jeter des caillooi/S' —, se battre à coap$. de caillodx^ Ce mol, inconnu à Mons, est très-employé à Toumay par les enfanta ; il doit ayoir la même origine que g.alochf.

M

(addition à l'art.), so^. Esp. mouco, qui a l'ouie dure.

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o

\

o (addition à Fart.). LX) de Drollig reçoit on accent tonique.

r. T. n. mafcher, cheminer, s'avancer. Ce mot, très-employé dans ie lerantde b prorince, nei'est à Moos qnedaus cette phrase : rou, viette aroie, marche, TteiUebéte, c'est-à-dire oo n'épargne pas on rieux chetal, an Tieu senritenr. Fr7 route, rûder, etc., cdto-gall. et armor. rhodJo, ambalare, cdto-gall. drodi, marcher ,Jrl. ruith, coorû) sanscrit rôttuD, adler» racine m (Pict^). ^

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Panreou aa terme cet ouvrage, j'éprouve Je besoin d'exprimer ma vive gratitude envers la Société des arts, des sciences et des lettres -du Hainaat, qui a bien voulu lui accorder son patronage, ainsi qu'à MM. Grenieb, .>Ubsig>t, Vaxder El5t, Micbot et Lacbok, mes honorables confrères de la compagnie, composant Ja commission chargée d'examiner mon œuvre, Je'prie ces deux derniers commissaires d'agréer ici mes remercimenis particu- liers pour le ccrncours généreux et persévérant qu'ils ont bien voulu me prêter, afin de rendre mon travs^ aussi complet que Dossible. -

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LISTE DE MOTS FRANÇAIS

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LRS MONTOIS POURRAIENT CROIRE APl^ARTENIH A l.KUU l'ATOlS.

...- A

Abasourdir

Ab hoc et ab hac,

Abîmer (souiller, salir, gàle^-)

Abus (erreur). ^

Accoulins l. de briquetier. ' ;:, .A<îçroc. ) '

'Afîcroupir. ' '

Adhériter, adhérilance,

Affiquet.

Affleurer t. de menuis.

A^utiau. , Agasse ou agace. Aguiguer. "

Ahurir. AlbraD, Halbraa^ petit du canard,

du canard sauvage.' Amelelle. "

Amer,, fiel de poison, eie. Amont. . >

Àndouille. , Ânfardeler (v.) Angelot. , .

Août (moisson). Appéter. ..

Arigol tire 1';, Aroude.

Aslicoter, (ouiraricr. A(qut, IriomjilM'. «Attrape. Avè, instant. Avenant (ai). Averon, foile avoine. Aviné, adrô'i,!, t;Veillr

Baiïer, Bâirer, Hpfer. Baguenauder, s'ainusor à des Iri

voliték, ,-^ Baldaqùiiit. , Balustre.

Bancal et Bancrocbe. Baraque.

Barboter. ' .^

Barbouiller.

Barguigner. ' '

Baroque. - [*

Barbter. v ,

B^roiiers.. Basio. ,

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388

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BAS^-€UA

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Bâ»HA. ^

Bastringae. .BMacUn, Palaclaii. Battée. •, ^ .

Bëmiin. /"^

Ikllement. '^"'^

/Bernique. Birouche.

Bisbille. j|

Biscornu. ^

Bisquer. ' BUmusc, plaquelie de Liégje.

bÉi. Blefte, inusUé ai masculUi

Bl<HissHre. ' -

Bobèche.

Bobine. -^.

- Bobiner. ,\ .

Bobo. . Bonasse^ ^ndon.

Boucan, i^

Bouffer.'

Bourde..

Bourdon.

Bourrique.

Bourriquét.

Boursouffler.

Bouter.

Boutissfr, t. de maç.

Braie.

Bran.

t^

y

) Brellc, breloqu»!. Bric (de) ei de jjroc.

B^imborioD '^ Brocanter. Brôque, deWt cJMirbëe. Brouille. Bruiner. Brûle (il). Buée.

; /

Caboche. ^

Caca.

Cahute.

Cagnard, paresseuii, lâche. "

Calandre, làrw de <îharençon.

Cale,' Caler. .'' f^

Calmande.

Calotte, soufflet.

Camard. <

Cambouis, ?ieu» oipg noir d'tone

roue. Camisole. Cam'ùs.

Canari. »

C^ncu^. Capendu. Carnassière. Casaque, Casàquip. CasUlle. »- ' .

y

de Juda8,féphelidte8, t*die« de p«Mii (en),

lussenr. Cavm.

Brancard. Ceo»®' Censier.

"" BhUMievin. ' Chambranle.^

Bra^. Chantepiettre.

;

CHE-ENC;

:^81)

Chenapan. Chiper. Chipoler. Chiquenaude. "* Gliquer, boire, manfçt'r. Chiquet.

Cinjjler, frapprr avec quelque. rho^e à^ -qui plie; se dit aussi de la pluie el du vent. Claque. ^

CltMiche, Clanehe, loquet, partie du loquet sur laquelle ou met la main pour ouvrir la porte. Commaqd. ^f^

Coquemar. Cossu. Cotte.

Courante, diarrhée. Courbet. '

Courte-pointe. ' Couverte pour couverture. Vieux et popul. Crasseux, avare. , ' Crever, mourir. Crotle. Cure (avoir) , stliquiéier , avoir

soin, ek\ '^

Coveler.

Dégringoler.

Degueuler.

IKrnantibuler.

iK'pefmller. '

Déporter (se).

Dévaler, dexeiidn- , i.tnv (li>

cendré. Devaiitiirt Devi Dia, ^Qïmthe. il n entend ni a di;

ni aïuiliau, Dodiner (se). ^ Dorloter. [)on don. Dwicettemeni. Droguer. Duret.'

Da.

Défoncer.

Dëgaiae, façon, manière.

Dégobiller (bas).

Dégeler.

À.

y^

Ecale, eoque de 'fruit » coquilk' d'œuf, (''coree de noix. ^

Echappade, traij tle burin trop pro- longé. Ce mot n'est .ici que par ^ rapprochement avec celui, des- ,

..^ cappade et. pour qu'on puisse le lui comparer. V. de plus le moi échappée dans les dicl. fr.

Echaudé. ^

Echine, Echiner,

Eclojjpé. -

^Ecouvelle, vergeiie.

Embrouille, confusion, complica- tion.' • "

Endéver. ~ . ^ "

Engaver. ^

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ENG-GUI

Eogin.

Eiigraver.

Engueusor.

Enirodeux (de raie).

EpJ repris.

Epinochc.

Escampelle (prendre la poudre d).

Escamper.

Escappade, aciionVd'iin écolier,

d'un cheval qui s'échappe. Escarpin. Escoup, pelile pelle cfease pour

vider ou mouiller le Bavife. Escoupc, pelle de miucur , de

chaufonriîief. Etculc, Esieuble. Elron.

\

Eâce, cheveiijt qui recouvrent Icé^;.

lempes. . \

Fâllrank. . '

Farcev

Farfouiller.,

Fau, hèire.

Fendant, Canâuron.

Fener, .aécber le foin. Il'O'a pas

comme faner de signiflcatioM

figurées. Fém.

Fignolcff.

Fil (avoir le).

Fion.*

Ffache, creax l'ean séjouriM».

Flanquer.

Flaque, pelile mare d'eau dormanie.

Flimouse, visage large, reboadi.

Foire. . .

Forme; siège chanlres. <|

Fouine, espèce de grosse bcletie.

Fouler^ Fouiure.

Fric frac.

Fricot.

Frileux.

Fûl. . , "

Fulé, adroit.

Galanl, amanl. Galopin. Gamîti.

Ganache, mâchoire inférietire du cheval. Fig.^ homme inepte. ^^ Garce (bas).

Gargotle.

iGifle. Glorieliè. Godailler: Godiche. Gourer.

C^onhilon, Gonfemon, bannière * fa- nons. .> ^

Grabuge.

Graillon (Marie).

Gribouille.

Gri^r. -

Gripper.

•Guigner. i\ iGHilMii

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HAB— MAR

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Hardes.

Hart, lien de fagot. Hase. .

«.Hayoo; lente d'étaleur. Hen, pour faire répéter. Hochepot. Hongre. Hotte.'* Holtée. Hurluberlu.

Jaquette. Juieux.

Kermesse.

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MnwniiTe, sorte de voUur*: brancard avec deux linioits. Lfinleau.

Loche, petit poisson^^ Longin (sajjtit}. '^

Loque. Loquet. Lourpidon. Lubie. Lumignon. LusUicru.

J

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^.

^

l^me (cfieval de). I.ambin. Lambiner. Lamper. , Lavasse; "" i Lèchefrite. \ Lente*

Leu (Lafonlaine). Lieu, latrin^is.

Limon, pièce de bois du devant > d'iJ^e voiture. iJmonier, cheval de Hmon.

Mai, coffre pour lyéli'^r le pain.

Machin.

.Mâchonner.

Màchtirer, t. dinipr iiii. barbouiller,

noircir, salir. Mallette, petit sac. Mail, orgo germée. Mande, panier pourlaicrredc pipe".

La manne est un panier grand el

plat avec des anses. Manderlclte, \ycinc mande. * Manouvrier. .^laquei'eau.

Marabout, coquemar. f^

Mario-graillon, Marie bon bec. Marronnier, Marron. Os^ioms nc

devraient peut-être désignipr qu»'

l'aesculus hypocasianura el j>on fruit, iMais les français appellent'

ainsi la châtaigne de grosse es4)èce

et le chàtaigcier^ Cagus caslanea.

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MàR-PIE

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Mifiel en iéi«. '•

Martticr.

Massacre, mauvais oarrier. s

Matière, |)U8.

Matou» gros chat entier.

Mie matr^

Mie, point, pas.

Mijoter.

Milliasse! >

Minable. ^'

Minet, petit chat.

Minette. :

Mion, Mioche, petit garçon.

Miserere, Colique de —, volvulus

MHan. ...

Miton— raitaine."^^ ' ^

Montre (d'une boutijjije);

Mordicus, adv. latin francisié,

Mortier. -

Moiet.

Moufile, assemblage de poutiies.

Mouver.

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allemand de pâte, lait, beurre et fromage'; Nouure.

olibrius. .

Ordinaires, menstrues, règles.

Ourler. ^

Ourlet.

Nicodèmisf

Nippes.

Niquedofuille. ,. ~

Nilée. '

Nonante. (On le note dans les dict

. fir. comme inusité).

^onaoïer, foire 90 points ào^piquet, Pc^sicot.

avoir 90 ans. Pét^rin.

^kxié. Piaqe-piane.

Nouille,. Noudks.Nûdebi/, ragoût Piedscente.

Pacant.

Palet. - Palette.

Panse.

^ansu-.

Papegai. .

Pareil^! '' ^

Pas^e, visière.

Pasténade, panais. .

Matraque.

Patres (ad). , .,, J . ^

Patrouiller, patauger, remuer de l'eau bourbeuse.

Peigner, battre. \

Pékin.

Pelotter, b^tt/e. y i

Pelucher, pluquer, se couvrir de poils.

Pendeloque.

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J*.

t:

PfC-ROU

Eicoïin.

PigtlQD. *'

Pillor, cxcUer les cliieas. f^

Pique, hair^e.

Piqueilè." *

Placard, affiche.

Plane, platane.

Plaquelle,

Plinllie.. , »

Poyfier trop Charger d'enc>e^

Poilu./ *

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Porcher,

Pouf."

Poliillerie.

Pouilleux.

Pouliche.

Pousse^ul. .^

Poussif.

Présure. ,

Pretentaillé.

Prctoniaine (courir la)

Prumier (vieux).

Pureau. '

Purge.;.

Putasstiçr.

Quibus.

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Rablé.

Racaillîe.

Radis.'

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Rambé^ir, pemnH df uihoiir en

Picardie. Ranienlcvoir. fia mon (vi.). Ramoner. Raseltc. raiisscfire Ratatouille. Ravjjuder. Ravaudeur. Itavelin, denii-l«ne. Ravi}^ol(Mv' , IU'l)inMi, Rcconiei'.

Rcdevpler. V. n. redt^scèodrf . Refend. ReluqutT. Rom (ad). . Reniharror; Renâcler.

Rtniar«4«r. *~

Héiuisijtier,. On le cite dans les

dict. comme un harharisnîX Renifler. «.

Ii<^ujM;. Reta] '^Ribamb>lle. Riboiie.

Ribottciir. * Rigole. Rincée. ; Ripopt\ Ripopée. Rogome. Roie (vi.) ligne. Rosser. Rossinante. Roupie):

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594-

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ROU-VIE

l^oupi^W, qui t80uvenl4a roupie. Taqué do feu. ptaqae de fonU.

Ruer, va. . ?'!.^'\ ,

, Taudion (pop.).

^8 'Tavelé.

Terroulle. V. dans le dicl. Urr*-

Saboulcr (pop.). *<>'*»"'•

Salaud, e. adj. sale. Salaude, 8. f. TeUises. proslilttéerPcu usilés. Tïgnon. ^

SaUgaud.^ ^ Timbré. " .

Saloperie, obecénité. orduEg. Timonier, cheval de Mpwm.

ul ou Soûl. Tine, espèijç de tonneau.

tler, faire mal un ouvrage, le Tiquelé. gâier. \ Toquer (vi.), toucher, frapper.

Savetier, mauvais- ouvrier. - ^ Tondis, toujours. Scier le dos. Touiller.

Scoui^eon, espèce dorge. Semhlamce. . ^^ Septante. Seileiine. Simagrée. . . SoudulC^x soldat.

Tour de rein. '

Tourillon.

Tournure, ruses, stratagème.

Tourniquet.

Tourte.

Toutou (enfantin).

StrapinOn, fiège mobile de car- Traversin,

yj^sse. Trouver (Lafontaine), trouvpr.-

SubrecoV. TrftouiUer (vi.), remuer.

Sûr, ai^, acide. . Trimer, terme de gueux, aller vil».

Surelle, oseille, alléluia. \ courir, marcher.

» I Trique, Triquer. ^

T ! Trompe, guimbanlf .

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Tabagie: ' I Truc (avoir le ),

Taloehe, co«pde main^ivi'.latét^

Tapf . '■ - . I

Taper, frapper. I Vanne.

Tampoo4 ( Venelle.

TapèterJ i i ( Vietfase.

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Vieux-oing.

Violon, prison contignê à un corps

de garde. Volée, coups de bâton. ,

Volontaire, qui ne veut faire que sa -

volonté. . '. "

VIE-?IS

Voussure.

Zisl et le zcst (entre I9 ).

Tous les mots de cette liste ne se trouvent pas dans le dictionnaire yie racadémie ; mais ils ont été recueillis par Boiste, Laveaux et quehiy^s autres lexicographes. i|

Un.dçs grands embarras du montois et une des grandes difficulté^ de ce dictionnaire réâullcnt de Iq ressemblance entre le patois de Mons e\ le bas-langage français. Aussi ai-je sans, doute niis dans le Uiclionnaire des mots qui auraient trouver place ici. De plus il est à remâi'quer que si la populace de Mons accepte avec avidité tous. les mots^u bas- langage français, celui-ci ne fait pas difficulté d'agréer des lïlois mo.u- ' tois; il y a un échange de bons procédés, une tendance ji la pro- miscuité. ,

Il n'en est pas de même du patois de nos villages ; çedMÏ-éi est plus sauvage, plus farouche ; pour lui le fraia^aisi, même populaire^ est quelque chose d'étranger et d'étrange,; c'est un barbare; l'alliance avec lui parait un inceste; on ne le comprend qu'à moitié; on le^nfond avec le tki-f mand ; mais le^ gens du village peuvent s'accommoder des montois sur-, roi^e ceux de lar dernière classe.. f'

J'ai beaucoup ri d'une petite av^ture. Un soir, une ^uresse vient •m'inviter à vïsilei-, comme médecin, M. C...„ à Jemmapes, et médit ( qu'elle -viendra me prendre le lendemain en retournant à sa buée. Je réplique que j'ipi bien seul. « Non fait, me dit-elle, y partit que j'vautit avec; vos n' léê^mpndrile gnié, pasquécés grim-là, veyée be, ceii dés espèces dé/lamavAds.mid'suefai^ avé ieusse (babitu'éeà letfr jatgon). » M. C... et.sa taunille étaient français. Elle croyait que j'aurais besoin d'èl||é^ comme interprète près d'eux,, parce qu'elle avait 'èû d'abord beaucoup peine à les comprendre. A la vérité, j'étais facileitoent com-, pris d'elle, qaoiqaë je ne parlasse que le français et le roontoi^, mais j*étâis%mpm parceque je choisissais bien mes mots et mes phrases; tandis que la Cimille €... ne savait pas se raetire à sa portée.

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.roléuires la prfpagalion%de rinslruclion puliliqnc, j. iWne cpinpreû-

rârooi pas.uuiçul moi; ils cboipreiidroBtv si vôm,8 diles .sans trop vop

- ëloi^ner dë^^u^ Une f.:^ gi:andè quanlilé 4'écoles comge

Jfs.pauvr,es. » ' W '.?. . . '.' "i...«

:\insiiirpéutcocsidérerleiangâg« iponlon» comnte quelqne chose, _

dinterhrédiaîre en^rc te français ^polaftc et ]t franc wallon du Ha.nauV. , > Le lanciig^^onloisèè rapproche quelquefois lellemeni du U^gage des 1;;

haltes q^'nftoûlheei se Confond îjvétlni^ % ... ^^ -~4 -- Xe moncois croit soutent parler français quand il ne^»t que«OD^er-~-^. une forme française à m patoi«; par contre, quaint^l croit parler waHon. souyçDt Ùpaîfe i^leinéii le français p^^^

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OUVRAGES CONSULTÉS.

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Ampèke : Formation de la langue française .

LiTTRÉ : Histoire de la langue française.

LiTTRÉ : Choix des poésies originales des Troubadourt. %

fiAKiAXAN : Fabliaux et Contes.

DiXAd : Archttes historiques du nord de la France.

licherthes sur les formes grammaticales oV la langue fran- ''' au {0*^ siècle, \

jromt^nisehen Spraehen. ymologisches Wfrtêrbuck. ^

ouvrages soDl ce qai a été prodait de mieux sur les bogues ^romanes^t Ton est bien eo droit de s'étonner que nous les devions à uu al^nand ; i^lbeiireasemem ils ne sont pas encore traduiu. ^ Fijcas : Dk romoMiscken Spraehen. . ^

RAnouAKD ; Grwnmairs comparée dès longues de VEwrops Utine. Roquefort : IliieHoinnaire de la langue rowume. aioiJiccf ; Serments prélh à Sirasbour§, «n 842. * UvMJB^ : Dielifmmsttr* étumêloffique. SncLCR ; IKnibiMMtre d^Hymolofie françense.

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OUVRAGES CONSt'LTÉS

n:

I

I.

BoMEL : Trésor des rechercha et anti^Uét gauloise* ri fran- çttUet. ^ ^

TR.o(asQCE MicH£L : Études sur C argot.

DucLiGE : iyietionnarium ad scriplores medice et infimee latiMitatis. Remacle : I>ictionnaire tealton-franfais. ^

Cambuesieb : IHctionnaire teallon-franfais. > Ces deux ouvrages oui été écrils en vue des liégt^is pour reformer leurs locQtioDs vicieuses/ ,

GEAM>GÂG!<iGC : Dictionnaite éi^mftlogi^éiuê de la langue tcallonne. Ce dictiooDaire est surtout riche eu étymologies gemiauiques ; mal- beureusemcDt il est arrêté à la lettre 0.^

Hcrucx : Études historiques et littéraires sur le tcallon {de Liège).

CoRDiEs : Dusertation sur la langue français f, les paiOfis etpartieu- lièrement eeiu de la Jletue.

Hecart : Dictionnaire rouchi- français. -

Cét*ouvTage m'a été fort utile à cause de la grande analogie qui existe entre le patois de Valenciennes et le nôtre; c*est naturel puisque nous avons fait partie de la mésm province. y CouLET .: GloWtre étymologiqtu et comparatif du patois picard,

(Test un modèle du genre. La partie lail>le, il dutibieii le dure, se trouve dans les étymologies germaniques. L'auteur avoue qu'il les tient d'un tiers, peut-être a-t-!l mal copié, peut-être Fimprimeur a-t-il mal lu, cela me semble assez probable; car je sais arec quelle facilité s'altèrent dans la trMsmission les mots que Pon ne comprend pas bien.

Corblet se sert squvent do mot l)elge en partani des étymologies. Qa*U en fasse le synonnue de wallon, je le vtux bien ; mais ce n'est certaine- meni pas' ce qu'il veut dire. Il ne désigne pas ooo plis par le Hih mand, Voyex par exemple son article lev ; il y dii qitç^ce mot e^ à la fois francomtois, roucMf) wallon, belge K flamand. Qîie veut- il donc dire? Qu est-ce que le be%e qui oW ni flamand, ni watloo ?

Deskovsseacx : CMmom liUois«s^ avec vocmMaire.

RiCB^iD : Esiraii i'im iKetûmiM^ vùt§ien. VétMiret 4e la Soeiétë des anti^aires dit Frantt,

n:

OlîVRAGES COÎ^SILTÉS

509

0«EU.f5 : Euai sur If ptitoù lorrain:

Diclhnnnire vallon, roman ^^ceUiqueel ludesqtu, sans nom tfau- tew, 4771. - .

SacfiiEïiBorRG ; Tableau synoptique des idiomet populaires du noni ée la Frmue.

M\5Cix DE Larilimi?(DI : Arte de la lengua h<t4congada. manea, 1729.

Sala-

MM. Haxuet : Grammatiea escuarazy i7-4l.

RosT»E?<rî« (te père de) : Dietionnaire français eettiqve. Ce diclionDahre a été «rit en vue de ficiliier aux ecclésiastiques brc- lons lears rapports avr-c leurs ouailles.

Pelletier : Dictionnaire celtiquf.

Pellelier montre une grande rèsenre lorsqu'il s'aijil d'affirmer la cel- ikité des mots bretons toujours un peu suspects d'ori|;ine française, il n'accorde la légitimité celtique qu'aux mois qu'il retrouve au pays de Galles, en Ecosse ou en Irlande. Cependant ou con<;:it que ceriaiii- xocablesont pu se perdre partout excepte en Bretaj;ne.

Billet: Mémoires sur la languf celtique.

Si Pelletier est réservé, Bullet ne l'est guère. C'est ud cehomaiie outré. I! o0re dans ses élymologies lexagcraiion J'olémeni celiiiiii<' que d'autres ont trop amoiodri.

Licùyiwx : Dietionnaire celto-brei'^H.

. Lego?(idec : Grai^maire celto-brelonne.

[)\\ï£s> : Xntiipiœ Unguce brilaunifue vuigà dicïtt rambro-britôhninf ab aliis vallica et Ungua iatimee d^cHonnarium. AnuQ IGôi. ^ j

Diirc^vàCH : Celtica.

PiCTET : De ranalogie des langues celtiques arec le sanscrit.

yîKCXEËjixGtL Yltemtsches Lesebuch.

Cet ourrage ooffiient les plus anciens monuments de la langue aile- i mande à commencer par les évangiles d'L'Iphilas, iraduiu du grec eu langue gothique. Le mâinuscrit d'Ulphilas qu'on croit de l'an 560.se troore à h biblhKÏièque dUpsal. ^-^

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ScsXln : AOfiainM «orrfiidW Goekk*^

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Ce Inre fkàm <r«8prit fi 4*tf«dhtoB seaAIe tendre bi«i plu à cui^ to ^Sspttrtlé fM Dw^ogie faMi^Mt; ■otsB «6 fam pi ih— et de Tesprit ci de réraditioé. Osll dise qw les (bntinds^i les iHoMuds w se coM|Nraue9A pas, ren serai d*aeeoid; ■ois ^H ae force pas les citÉoé^Maees. Je ne loi pardoooe pas d'avoir dit que les «ete flamands br«i (mu ecjL bril (hàettes^ hies Qoae) ■'avaieia pas d*aBaiosBe ea alL, je lai citerai^taaa et Béni poar feataine, Brflle poar taaeltes. Bisse

poarjoaei etpvs qaaiadeeia scfak %rat, qaaad aa dixièae, aacta- quène des bmu tiinds a'aaraieiM pasd^aBak^aes afl., est-U peraiis d'ea tirer celte coBctosiofi qae ces deax hngaf ae soai pas des fcmfaes seesrs?

GuB : iÀafat H KHiialait dit aartrM frtaéÊ.

Tooia : JHMatrlmtiom mr Im ImmfÉt mlltmndt, T IXIY des mé- ■oire # rifidêaiif des iasctîptkMiâ et des beOes lettres.

BouHT : Qmm étsunmthnê. T. IlIT et IXXTI de la okom collec- tioa.

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INDEX

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M . . masctiliD.

mlu aoyeohaut aUonayK).

^ . . page- pi. . plnrid.

pop . . .... .^. . . . . poppWre.

port. portugais. '

prép. . préposilfon.

proB. .,...<....... {ÉIHMMa.

s . . r substantif pu singulier.

^\. . . (V. >. . tdme.

T. .............. . voyez.

. T. a Tcrbéaclif.

T. an. . . . .... . : ,Tieux allemand, -

?. fir. .......... . . Tienx firançais.

▼. k a. «i>lia ..,,... Tieax-haut^llcmaiid. __^

▼.if. é. . . -. . .'. .V . Tertie neutre. \

V. pi^. ... V! ;.,'.... Terbepassif.

V. pno . . . . . To^ promminat.

" aiHdeM» M ^o^elte» . . bref.

' a«-éeM«t«dêl>i|«ttéé. . . long. «

. . ti:9it pour éviter la i^épélitioo

d'uniiMM. f . . . ,^^ . : . . .... donUe trait ^i aoiHUieè iine si-

^ gnifictliim nouvelle^

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TABLE

^Avant-propos . ;^

Origine et caractère dtt wallon, moiUois ^j * .... [i

Grammaire . , . . . , ^. . .......,..'......:.";

- article. . . ., / .... ....... . . . .

pronom ........................... :,8

verbe . .♦. . ,. .^ . . . . '.*' . \\

substantif . . i !^*i . , 49

adjectif ....... ^:. 4 .. ibid.

Orthographe ............... .^.. '.. . ■>{

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Littérature ..^^

(fi ... ...

Glossaire .^ ...... .^ .... . 55

Liste de mots français que les montois pourraieri^ croire appar- tenir à leur patois S87

^ Ouvrage consulteà-rT^ . . .^. . .. M'

index de quelques abréviations ei sit^ues ........... 401

FIN

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