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RÉFACE.

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^I^ mots en. usâ^ parmi les Canadiens-Fraiiçais, et qi^^ne se trouvent pi^ dans tes^ctionnaii^ nsuels, peu- yeni être jirrgppés danà les six catégories suivantes :

- l^; Les termes " vieux françojîs/' tombés en désuétude . en France,» et conservés ^au Canada, soit dans toute leur int^ité, ou avec quelques légère modifi,çations ; v '

Les différentes formes particulière», à celles des . provincesd^Francei «qui ont' fourni autrefois les plUs forts ^mSÊÊknté de colon£ pour le Canada. Nommons ici entr'autres la Normaindie et la Saintonga Ainsi que pour le vieux frs^içibià, pluaieuirs , de ces formes sent encore intacte^ tandis que beaucoup d'autres ont été/ plus ou moins remaniées ; > , ,'

3^ L^ mots absolument français, si Ion s*en tic^t. à leur forme écrita <>u, parlée^ n^ais ayant au Canada tme acception différente du frijkn^^ modemef Ces inter) versions/ ddilt plusieurs' sont des plus curieuseÉf sont . surtout la oons^uençe directe du contact avec la popu- laUon anglaise f ; / : :;\ . *

,4^ Les canadianismgs proprement dits, c'est^lndire les ifouveaux mets créés de toutes pièces au Canada:

5^. Les termes anglais et sauvage», écrits et proncmeés tek qaé «hms les langues originelles ; ^^

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PEifA:qi rmes anglaÎB «t saavages, j>lii8 on moins

6*» franoiaés.

En somme, ooiàme on voHi de quoi fournir amplement matière à on n6nveàà~7>lp8saire, venant s'ajouter à la liste déjà loogue de tous ceulK auxquels on a confié^ en France, le dépôt des difl^^r^ts dialectes et patois fran- çais. De fait, par lé^en de la langue, le Canada n'est-il pas toujours une province 'éloignée de la France ? Et ce glossaire même, quest-ce, après tout, sinon l'étude parti- culière d'une phase, inversée présentement pi^ la langue en un certain coin d^ Amérique ?

L'avouerai-je, cependant ? Ce n'est pas le seul mobile qui in'a poussé ik entreprendre le présent travail, et j'ai bien plutôt obéi, en cela, à un mouvement d'unp nature toute différente, et que je qualifierai, faute de mieux, de ''besoin d'agression." Ici, le sujet prête à un certain développement *** 1

I Plusieurs puristes, mus d'ailleurs par un excellent zèle,

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^ont entrepris depuis quelque temps une vigoureuse cam- pagne contre ce qt^'iis appellent le jargon canadien, à leUrs yeux une Isorte de caricature du français et un parler tout-à-fait digne de mépris. Dans leur empor- temetkt, ils iraient même jusqu'à opérer une raszia générale, non-seulement des canadianismes proprement dits, mais auàsii de tous les vieux mots venus de France et qui n'ont que le tort de ne plus être habillés à la der- nière mode. Ce sont là, pour eux, des parents pauvres ou.

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inutiles que l'on doit consigneKà sa porte, et faire çtiajpser impitoyablement pkr.ses gens sita osent fAsser le s^iiL £n .^m mot, le rêve ces nQvàteu» sçan^tNle fainç^ du langa^ des Français d'Amérique, un décalque i^i exact que possible de la langue de la bonne société i^lc^eme en France, surtout de celle de la^bonne société de Paris. ' ^ - - ~ ■'■"■"■■■^: \

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lia<M)lère, on le sait/^t mauvaise con8eillère,^ce qui a ëté' cause que, djifis lardeûr du combat^ ces puristes ont dépassé le but .et sont allés trop loin. En effet, s'il est indéniable que nous y gagnerions à élaguer notre langage courant d'un^ foule d'expressions impropres et vjcieuses, en grande partie tirées de l'anglais, il n'est pas moins évident, d'un autre côté, que nous serions^lee perdants à laisser tomber dans' foubli un grand nombre ae môts^ «qu'on ne trouve pas, il est vrai, d^s le Dictionnaire d^ l'Académie, mais qui n'en sont pas moins, pour ^la, essentiellement (Corrects au point de vue. du gétoiie de la langue et de la grammaire. ^ "^ ^

Ainsi, pA%^xemple, j'ai appris, en feuilletant l& dic- iionnaires,^9e plusieurs lexicographes français regret- tent la disparition du verbe abrier, qui se dit parmi nous pour couvrir, oLbriter-. S'il faut en croire les experts, abrier est non-seulement très joli, mais dérive natu- rellement de Son radical, qui ^ est (»bri> Aiocs, je me deman&e, pourquoi bionâ-noos faire .{b gôenp^ à oeltf expresuon? *■ ^"**f^/£

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Alïolui flna loin, etxbc^re.. Quand nous parlonn, en lan- Ijftge' de chèmià» 4^^^r, èe liases et de cAar», nous nous montroQs en oek p\xùi Ic^qùes^ que les Français, qui se senrent, pour ces de^x mots, de railê et wdgaiM, Nou\ nous sommei, nous, moins, donné la peine de vêtir ces deux mots à la française, tandis qu'en France on les a acceptés tels qu'ils venaient d'Angleterre, et fourrés tels quels et dare-dare dans le dictionnaire.

^Vq^® <^>>^» aussi, de tramway, que nou9 avona si coquettement traduit par "petit char." Je prie le lecteur de bien saisir ici ma pensée. Lorsque je dis que^é vais prendre les chars, ou les petits chars," Je ne prétends pas parlef la langue jiu Boulevard des Italiens. Non, maïs je maintiens tout simplement que je parle alors français^ et même bon français, ce qui me suffit amplement ^

Somme toute, le mieux, je crois, est de nous en tenir, en ces matières, dans un juste milieu, çt de convenir que * si, d'une part, nous sommés loinf-à l'encontre de ce q^'^|5rmept les panég^yrisles à ontrance-^e parler la langue de Bossuet et de Fénelon, il ne faut pas non plus, d'autre part, nous couvrir la tété de cendres, et en arriver à la conclusion que le français du Cani|kda n'est plus que l'iroquois panaché d'anglaia

On oublie ixop, d'ailleurs, en ees sortes <le diseiertatlons,, une choee capitale : c'^i que le CMiaid|a n^ pas la France, et que, quaikd bien même ceile^ \^^^^^^ à

posséder son ancienne colonie, une loMé<feXt>i««Qn»

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locales aaraient quand ftiême suigl parmi nous, servant ainsi comme de prolon^iiement à la lai^e*mère venue d'Europe. Qu'on le veuille ou n6n« la lauguè^d'un peuple estune résultante générale de faune, flore, de eliniat^ différents ; Inseiiâblêment les hommes 'se façonnekit là-dessus, en reçcnVèiii le 6(>ntre-coup 'jusque dans leur strtxcture intimé, Jtisi^iie dans leurs fibres les plus secrètes. Puis leCveirb^f; enfin, apparaît, le mot typique longtemps cherché, OKi^n^tî^ et musical dans le Midi, âpre et bref dans le îf ord; et utfe- kingue nouvelle, fidèle reflet de la nature ambiante,.é«it maintenant formée, qui roulent dé«,r««s son <»«« i«inti*«»npu.

De tout cela découlé l<i droit strict qUe iious avons, , nous aussi Canadien$, habitant un pays bien diflférent de la France, non-8eu[ç»taéntf; de conserver précieusement les vieux, mots qui s'adaptât k notre tempérament, mais, même d'en créer d^nQ)(i,y;eaux, c'est-à-dire de greffer, sur le vieux tronc tajçiii^e française lès jeunes pousses que nous a vont eiiqtiMqué sorte fait surgir de notre sol. Inutile, pour celai d'attendre le mot d'ordre de la mère patrie. IJiié seul^ restriction s'impose: c'est que ces néologismës Went autant que possible dans le génie de la leoigue f mnçâise ; en d'autres termes qu'ils soient, formés ae^^tellé sorte qu'ils auraient pu tout aussi, bien avoir été mis en usage en France.

Nos puristes sont sans «pitié gour ces archaïsçies, comme pour ces nouveaux yenus^ et ne veulent voir '<}ue^l«mage de populace illettrée. Mais tout cela, pour- tant,' aide à constituer cette chose si prisée par Jes écri- vains européens, et qui se nomme, en littérature, de la

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** couleur locale/' ou bien encore d^ la '' saveur de terroir." Ali I^ noB.auteMiv canadiens^ au lieu de s^inapirer ^oi- qneinént aux aourees d'outre mer, de donnaient seulement la„ peine de mettre en relief les qualités qui leur sont propres, c'est-à-dire d'être tout simplement canadiens, combien plus vite ils arriveraient à réaliser leur grand desideratum, qui est d'ôtre " lus et goûtés en France^" Veut-on savoir, à ce propos, quels sont les ouvrages cana- ^ dienôqui,'^ après l'Histoire de Qameau, et les fjoirfwes de Fréchette,8ont les plus appréciées de ra;utre côté de l'océan. Eh I bien, ce sont les Foreati^a et Voyagev/r» de' œ bon Canadien qui vient de mourir, et qui se nommait Jean* Charles Taché, C'est encore le Tonkawrou de Lemay, lequel plaît on ne peut plus là-bas par son côté exotique. Ce sont les Légendes de l'abbé Casgrain, dont le charme pénétrant et sauvage'^se centuple pour le lecteur euro' péen. N'est-^ce pas qu'il y a en ces exemples, p<>or nous,à la fois une leçon et un easeignement?

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On ^'expliquera maintenant le besoin d'agression auquel je faisais plus haut allusion, et qui implique aussi un besoin de conservatioui car enfin une attaque quel- conque suppose toujours ' l'idée de quoique chose à défendre. ©

Loin de moi, cependant, la pensée de vouloir étendre un voile protecteur sur tout ce dictionnaire en bloc Ces pages contiennent le bon comme le mauvais, o'est-à-difïr. ce qu'il y a à prendre et à laisser. Ce sera au lecteur

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à faire ja part déê terméi emprahli ^mi» ferta ai éaina originidité, d'avec leé ezpf^èsddns videiitioa»' hidé^^ ménié pÉrCoia, dont il eat ièikià^ intérti tiodl dtfah^^ ai nous ybulons avoir tme laxigae bien ageneée.

Seulement, si j'avaia une ptiiî;é I lui adrébéèr, àJce lecteut, oe fieratt.de pas téaiéher à nn seul de nos vieux mots d'autrefois, mots en usage dans le bon vi^u^ temps. Nos anoâtres eussent été, dans toits les éas, bien edibarrassés de commettre un anglicisme, eux qui pas- s^nt quelquefois, lettr vie sans rencontrer un seul Anglais. Ah I oui, nos vieux mots de jadis, grftce, grâce pour eux. Leujf disfâurition, hélas t s'opëre déjà aS8e2 vite, sans que nous leur donnions la poussée finale. De jour en jour, sous Tinfluei^ce toujours croissante de l'enva- hissement anglo-saxon; avec le développement des ehe« minp de fer, venant trouer notre groupe de population jusqu'ici isolé vers le nord, tout cet héritage der vîétix mots se désagrège, s'éparpille par briVes* à tous les vents de l'oubli Si tout cela doit inévitablement disparaître^ que ce^soit sans heurts et sans -secousses, et que du moinii ce ne soit pas nous-mêmes qui y portions, une main sacril^. ^ . .

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Magie évoeatrioe dee syllabe ! Quaàd ces vieu mets chantent ôéttiB ms mémdre/ un voile de traits années sckidëiil se dédiiré, et je mp rt^ràUfé eùÎÊmi daai^Mtè turbulence et toàt le tumulte de mee pMÊÙnê aae, éi cela tont aussi complètement que ai, eOÉHne à un noti*

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veoQ Faust, on chanmWrbumaia m'eût doimé tout à . coup une seconde adolescence.

Le âot des souvenirs, à Tappèl d^ mots familiers, monte, monto alors Jusqu'à envahir chaque recoin de ma pensée. Du coup, le grondement de Boston, qui se perçoit pourtant de mes fenêtres dans une belle inton§ité, sen~ y, fonce dans les lointains, puis cesse et s'évanouit Et le rideau se lève' sur la scène pressentie, attendue.

Cela se passe à la tombée d'un beau soir d'été. Je suis assis sur le seUil d'une humble maisonnette de can^pagne la maison de mon grand-oncle, à Saint-Dominique, près 4c Saint-Hyacinthe, j'allais souvent passer mes jours de vafsanceï' Dans la plaine, le soleil çouëhant se répand en une longue traînée rouge, envelopjmnt d'un dernier namboiement, tout là-bas, le dôme 4u Séminaire. Un ^tit moment, encore, puis les clous d'or des étoiles, un à un, commencent à briller dans la breunante. Tout aûtpur, les feux des fours à chaux, forts,nombreux en cet endroit, dressent leurs flammes d'un rouge sanglant Une grande paix, une sérénité idéale tombent de l'âme des choses. Quelque part au Ipin un ouaouaron, accroupi dans les -roseaux, lance ses trilles plaintives, et la chanson soli^ taire de cet humble batracien semble ponctuer encore davantage le graiid silence' d'alentour.

Mon grand-K>ncle est vehu prendre place à mes côtés. Tout d'abocd, sa pipe allumée, il pétunait silencieusement, par longuea^boQiléds, le regard fixo, s'emplissÉUit les yeux du m^ni^ horiion famili^. Poia^ enfin» oédani à mes 8oQicttatioe% il «oosentait à me oonter un ooute. Un par ■oir, c'était mitre éonvention.

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Ohl les jolies histoires de princesse^ Se nains, de géants, et dites avec ces intonations mes^^cées» care^* santés, si communes autrefois dans le langage des vieux Canadiens. Les inflexions de voix 8^riQut; toutes ces modulations si douces, si musicales, dont le secret est maintenant à peu pr^ perdu, comment pourrai-je assez en redire le charme? Da£ la boucha de mon aïeul, les j^iaUiana, les je n^avons points e^, et autres modalités normandes, donnaient du relief à ses phrases les plus

^ ordinaires. Puis c'était l'emploi fréquent de, mots comme rousée pouf rosée, coaleurer, etc. Une mère amounetait son enfant, qUlind il était trop couriaee. Un avantage s'appelait toujours une emhûiei et le mot dépenses se traduisait par coûtage, caûtement ,A la chasse, on -n'abattait^ pas legibier, on le dégradait, et un sentier

» d'orignal était toujours un ravage. Un autre joli miot, surtout, revenait fréquemment, demeshui pour désormais, dorénavant.

Et dans le domaine du pittoresque, donc I Les héros se levaient sur le haiU du jour, et marchaient tant de lieues

entre Is» deux eoleUa, Les petits d'un troupeau s'appe- laient des éeroîts. lie temps ne se brouillai£ pas, ipâis . maréca^feait, et une chose en ruines était une chose défuntiaée, bien en ddabre. Quand le narratei|r Vou- lait aussi parler d'une personne qui ne réalisait pas les espérances qu'elle avait fait conèeyoir, il disait qu'elle s'étoiUdMUê.

Vieux mots, vieux souvenirs, envolés dapa le oatme d'une belle nuit d'été, combien j'aime ici à vous donner une forme quelque peu tangible. Pr^ de lagp»ode èroix

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du dinetlère, là-béa^sor lès éôieàtix de Sttint-DomiBtque, l'herbe a reverdi Heu déë fois déjà par-dèssos le cher vieux paràit qui m'a gravé Ik jalâais toat cela dans la iném<nrè, et je ne sais qui me dît qae cette évocation lai seîra sensible et agréable. La genèse de ce dictionn^ircy d'aillècnv, lui appartient, à Ini qui fat an véritable ** ancien Canadien," et c'est de toat ce froissement de choses ^mortes qu.'èst sortr le manuscrit da présent oavrage. Froissement, remtiement de choses mortes, en effet, cair le^ travail d'an gloésaire porte pour ane large part sar des termes tombés en désuétude; et en par- courant ces sortes de livres, cela, vous fait toujours un peu l'effet d'une visite à un vieux meuble ayant Appar- tenu à quelque mort chéri, meuble doét on ouvre un jout brusquement les tiroirs, et d'od se dégagent soudain, avec le souvenir du défunt, lés menues parcelles d'un, passé qu'on croyait à tout jamais enfoui et disparu.

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Sylva CLAPIN.

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CONSIDÉRATIONS ÇÉNÉRÀLES

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LIVRE I.

I>9ê pplnolpaux eapaatèi*«« du

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Pour plui grande clarté 4u sujets et afin de donner att lecteur toute facilité de comparer le froncoH^nadien «a . français de France, -nous avons divisé ce premier :}ivre en quatr^parties, seront soccessiveraent exposées les diffé^ renteiAormes résultant : '

1* De la substitution d'une lettre à une autre : cnyable pour erofmbU.

2* De la traiMiposition d'une lettre : eoœdMk pour eroeodilê.

3* De l'addition d'une lettre, au commencement cf'un" n^ot : écopeaunovié copeau ; au milieu d'un mot : helttet pour Mnet ; k U fin d'un^ rao^ : nanatu pourjMmon.

4* Du re^franohément d'unei^ttre» au eommçnoemei^t d'up mot: plomr pour aplanir) au mjUeu d'un mot: oêiinêr pour fbftimr; k la fin d'un mot : heeu |k>ur 6«u/.' :

n survient encore quelquefois d'autres tubstitutions. Nous TouloQS purler des cas oà, w li^ de lettrés seules, on sa troiive ' en présisnoe de syllabes, comme par exemple les diphtongue les vojeUes composées. Tous ces ca%#erotot aussi inscrits dans leur ordre alphabétique. >

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COK'SI DÉRATIONS <|»ÉNéltALË8

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SECTION I. VOYELLES

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1. A pour E. Prévue toujours, la suWitution de Va à Ve se ptésenté devant r et une autre consonne, et cette muta- tion coiuitltue Vxm de» idiotisipèt. canadiens les plus caracté- ristiques:— Alarte^ alU (eJIé), aparcevoir,^ argùl^ (uparge, àw- bp,rgey avargèy chùrchér^ ciarg^f darrière^ harbe, harger, marier parchef parère^ jM^rle^ earge^ sarg&nty êarperU^ varge^ wirger, varseTf vartey vuirt

Plusieurs autres formes existent encore w se substitue à 6.^^tons entr'aùtres : aMiity« (essai), /ant/, marmaUidef ra- coiriy savater. ,

La substitution de Va à Ve tk aussi quelquefois pour résultat ' la mutatio)> des préfixes de quelques verbes, comme dans

2. A pour IN : Avention, aointionner.

3. A pour O l—'AmeleUey hraqtAetie^ hrayer, ' brayeur^ cali- rnaçoi\, damage, KaqueL

4. A pour Œ l-^Agère (œillère). vS.-ApourU: iln« (une).

6. B pour A : QorUrevtntion, creyon, oueUe, où&Uer.

7. povir Al^-Sba^&urdiy égrancUr, Nous avons aîa88i| rémarqué la substitution de / poUr en^ dans ^mèéô. ' "/

"9. B poûrlz-r-Crétt^flitei crffttqvêr^ héronde léêie^ parolétique, vométtf, ' , 7"

10. m pour IN \—Eventaire^ éventer,

1 1. B pour ^^devant J^ ou T.^ De même dank le dia< kcte normiuidyV^ idiotisme canadien est ici fondameiitàl j-^ O0cmr0, conr'0;yttir, côtey^r/emi^i <T«ya&^ em^imoe^ 9mpleyûf^ étretteMmi, /rMir\ /retdwv, increvable, ^moMreUêf niihyer^ nêyêTf r^firtidir^ r^reidiêêementt rempUytr*

Citons M&core, parmi les mots oùif se substitué à a, radjeotif cîoM^eic^^fiMB, d'usage si oourant .

.^ 12*'B pour \} ;«^Cos|m<Rftfr, tvmintfr.

1 É pour U :—rr^m«au. ,

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hérondsUe^ ménuit, para'

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cxuisioiKATioiia oiirâiAun

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XIX

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14. BN pour A^-^Hvo^.

r5. Ipour A:— 'fW/Ctr. *

16. Ipour B :— Cltwîl^nr, mNMivrin rM^^» mis Kr-

'Ï7. I poor Ifc ou É :— 4^Tta6^ «éii^fefw^ rfé^f*

griabU, ffiêiêfyliekejrite, /teA«r, ii^rûsM, «itmMMJ, #i|»M. A c^t article ponnmient aussi appartenir Ifs fcMrmàMyriytfr,

jie.: I pour o :— rtmW.

. î^. I pour U :->/ftmettf^vmAnî/ti6/ur»;, manifacturtur,

20. O pour A :—EnU>me^ '«ntomm', mortûiêe^ crmtoit^ ton- povtdrpr. '..■■■ ,

21. Opour AN:— ^orf*i»«r/i«;. - i

22. O pour E :-~/V»//<><«r, n5«m<tr.

23. O pour BU l—Fillol, jilloU,

24. U pour "E^ l—Fumdle, sumelle^ âuvMficeê, nitner. Cette modalité, erapruntëe des Nohnajids, est des plus fréquente^ parmi les Canadiens. %

25. TJ pour Q :—FleumeS

26. U ^ur Lti-rSpinçue, /(Mou, &hguef qu^uqu&, queu- quefùis^ trxngue. / <

27. U pour IC^t pour N :--iitoMifM, /lerMWMfM. CeM litë. est surtout particulière aux Acadienà.

Il arriva quelquefois que la sobsUtution de l'n seiait en

sens contraire, o'est-i^ire que Tn eaaadien prend la plaoe

de Tu français, omnme dans /tfniM,j#mie«0s.

28. U pour T :— -/«m €f«fit«, .

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SECTION. . II.— OONSONNES.

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1. BpourM: Ftambe

m 2. O pour D l—Nie ; pour d^UcUr ; pour J^ eaca$9er j-pour T, ffprec, êoreilèffe,

4. D pour ai'-Aidume, àmUlée ; pour B, dOt^rdér, devirer ; 'pour 8, miôt^urê. 'a -^/i^ -.'ir. . ; .;. •;

«. P pour O i-^-rm^^er ; ,pour Ck ho^frn; peor V; 6. G poac 0 :— Amra^ais |^(/; çrwUmt.

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OÔirsIOÉBATIOirS OÈKÈtUdJfM

7. O pour OBi:—Agêiêr, agettur, aghém^, <ijP^^ re-

venge, Ȏ rwenffer. ' , '^ / "^^

8. L poipr N :— i^ntWtiMér, tWtm«ua; ; pQqr E, ha/mloiêe, ffiofue; pour ^^aUéryige,parpipél.

9. N pottr/L :— Cofwjîoii, yôldona / powr P, ofipanvrtr ; ponrU^jennijetmeêêe,

10. N pour mV P^^!^ Ri^InmoHffeabk, ih$nanqf*able, inmanquablemetU InrécancUiablé, vnxéparabU, inréproeh(Me.

ThxM tous liet mots, conserrës du normand, les Canadiens reproduiieni iB pr^fix« né^lttiif latin inftlt^r^.

lî. QU poàr OHi'—Déjuquer; pour OL- bauque ; ponr T, amigùié, femtMinquièr, piquU, iahaqtCière, titabuequer. \ 12. Q pour ^r-^FçUique, fatiguer ; pour % equi,

13. R pourXi\ Ambre, armana,^ -carcul, oarciUer, carcu- lMe,eorond,farwfhe, incarcùlctble; porichinelle,

La tubttitution de IV à 17, trèsVare dans î'anoienne langue française, renûonira iMouvent en dialecte normand, et est à peu près ^hërde au Uanadâ.

14. S pour M: Ùataplcuse, ctUéchisêef rhunîaiiêee ; pour T,ariiMe,derU%êêe,resêkjuê9é.,

15. S^ pour X: Eèèuêe, eeeuêer, ê^iea^ion, eipliquer^ eetra, eêirémité, eêtrémoncHon, eéquiê, - . . /

Les Canadiens, conservant en cela les traditâoÉMr^ nor- mandes, substituent f à a;, dans les mots oommençMtt par ex, toutes les fois que la lettre suivante est une consonne autre que TA. C'était d'ailleurs l'ancienne prononciation française, prononciation dont on trouve encore traces de nos jours dans d'autres langues nëo-làtines, et notamment dans l'italien.

16. T pour L :— rtmon ; pour QU-, écartiller; pour -S, coêtonadiB:

17. XponrQ' -^Vdxiller. ( 18., Z pourX :— C«««.

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CHAPITRE IL

Transpositioxi de lettres. .

Nous venons de passer en revue les différences résultant de la substitution d'une lettre à une autre. Dans les vocables qui vont suivre, toutes les lettres sont les mêm^ que dans

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OOHlllliBATIOllS oiiriiALis

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1

le bon françftîa ) teiikiiieiii, ici, ellei «mt ohangée» place. Ceet oe que Von nomme, îen grmmmaire^ dee métathèeee.

On dfstingne deux eortea de métatlièeee : oe^e• portant'sor les lettrée oonnexee, et oellet <|ai ont lien entre. deojL lettrée, tëparëee l'âne -de l'antre/ par iine on plauênii antree lettrée. La^ plni oomoSlffibe de oee'pennntatMiit, an Cana^ " qui a lien entre lea lettres oonnexei r et #.- C'est la méta- Athèee que Ton pourrait ap|>eler typique, tant elle eet' répandue d'Un bout k l'antre du paye./ On la^rouve^ éntr'autree,- dans herdouUUr^ berla^^der, bfir(6qU9, be9UlUf"*berh%3^ compmrnabUy eampemuref enterprenanij etUerprmdref enierprUef eni&tienir, V ^ertiertf/at^wrluc^e^ /erdaine^ /ertUhr^ paûverié, perlai, pro- perU, venderdi, / " v-

A cette même olaese dp vocablès-àppartiennent auui, àla ngueur^les formes ^ru«maM0i guerloUer, guernipr, guernùuUlê. a bien l'addition dtin -m, mais cette lettré n'y est mise que paf «inthonie. - ' * .* ' /

' Quelquefois, la métatUèse entre- r et 0, au lieu d^étre më-- diale, jexïste à fa ^ première '^ syllabe' de|^7mots. Citons, par exemple, ëf^uj, ^srmarquiey ermisey- ponr refus, \ remarque, remise.. /" -, '

'*'D!^tres mutations de lettres cennei^ès nous ont aussi psru dignes d'être signalées. Aiiisi, déteindre pour détenir, éptwre pour .pelure, eecoùer, eeequeë^, poiir secouer, secousse. '

Il reste à indiquer les méte^èsetf de lettres non connexes. Parmi les p^us curhNfses, noifsayoQS remarqu<i;2, Aêeeyer, pour essayer ; ehadron, pour«cbardon-; eocodrxU,.corcod%le, l'^ur cro- codile ; devenir , pour venir de; ,pldrine, po^ prftUiie ; ràgo- (ons, pour rogatoiis > êé^entoumer, pour s'eWe^umer.

CHABITRE m

Addition de lettres.

*^

/

SECTION I. AOmTfONS IKITIALKS, OU l>B0flTH&8ft8^

1. ProêtKèêe de Ta.^ Dans les lÈubstantifs,. nous re/niar- qnons. adon, àmnniiipni, ariêêe.À^ '^^

Dans les verbes on rénéontre oAàfMÎN*, tteonnnUre^agrt^er^ s amotUeTf urre^ardetf affaieotr, asfrfpAer, lIf>Ml•tf^/;^-^^ ^,,t* ',

2. Proeihèee de Vt.'-Etiop^i^K^coeêe^ érideU^ erfèi^ ératUe- Signalons tout particnlterement jes mots syallt ponr ini-

^" ^,

\

\ f .^^

^'^

^i

- %

;/^:

xxn

ODirsioinATioKs oAnAiulis

if

-V

^

tialM» €n trui^àlmt ne, «p, ii, et ooi, •« Cbnada, ont un* ten- dance prapqiie invinèible à técvvwr la proMfbète de ÏV. De'oe nombra lont Moontibil^ Mgtitffoifei ettatuê, Ceet là, reste, ime modalHë abeolument normande, pieusement oonsenrée parmi neoe jii8(|ii'à «00 jours.

La prosthèse de r«, dans lee verbes, lie nous a pam remar- quable qne dans ipcuffer^ poar ponii^ de rire.

3. Proêthiêê de ti, On ne la réiieontre qne dans vn, Màj i&àf pour eif làr où,

A»' AddiHah du pr^fix» de.— Parmi les substantife, naos ne trouvons que dégouttière, pour gouttière.

Parmi les verbes, il convient de distinguer : 1* Ceux dont le sens n'est aucunement modifié par le préfixe, tels que par exemple déceseer, cUcomer (écorner), déd&ubier, détarder^ détordre ; 2* oeux qui reçoivent, par le nréfixe, une idée oppo- sée à celle contenue dans le verbe simple .: d(fr%per (démire les plis), dépeigner (déranger une coiAure), démiccrocher (dé crocher), déeempétrer (débarrasser de ce qui empdtre), dé- toêêer (défaire ce qui est entassé).

6^ Addition du préjtooe r ou ré.^— L'on ajoute, au Canada, le préfixer ou ra à pertains substantifs, abstiaction faite de tout sttis itératif : rallonge^ renduit,irenveraf redouble, reesource.

H en est de çième de plusieurs verbes : raehever, rajouter, rappareUHer^ reUtieer, réâueer, rentourer, rentrer, rôtér*

BBOTION II. ADDITIONS BféOIALBS OU ÉPEltrHÈSBS.

«5^

^ 1. Epenthhe de Vq,, Bar^uette^ barouetier. -

2. Epenthèae de Vq, Cette addition est une de celles qu'on /rencontre le plus «fréquemment parmi les Canadiens, ^lle a

surtout lieu devant t, /, r etu. ^

Devant t ; Freime^ meitieUy eeigner^ seUlùn ; devant /, beluet;feluet^ v^fiubeliery tahelier ; devant r, herouettey févérier^ terûelle ;^ devant u, hreume^ breune^ chcuiéunêy dépleumer^/euU- leurOf teune, pleume; pleumer, pleutnet, preune^ preunelle, preu- nier^ rèmjireunirfrempleutnerf eeurpluêyêeurprendre^ êeurpriêe.

3. Hpenth^ederU^-ÀmpomUêfOrriérage, clairin4tte, eiairtéy iahUier, tairir,^ ^

A. Ji^fentKiêè dêJ^iOU Aroumr, oroMiotr, oârémounie, eou- riaee, /oujfw, mouêUé, mouyen, poureelaisiêi ràueée, roûH, roûHr, mmbriquet, ^

5. SpentMâe de- h^^-^miûoblmtèent.

QoimiiibuTioKs aÉvjtouu»

JEXIII

,f^

. 6. JJf^iiKA^, «^ g«-~Gette addttton im» m rinoontM <)u« d^vM^ Il :T^i^«0iér, pndl^W/ ffM^moÀ^ «iia^Mi^rtM, ma- ^t«r> «la^ffM^ 9piçnùmt jMf^ier. Cette -ëpe^^j^i^ aoeti im idiotieni^ «beolyment iiom ;(^ :^

. 7. J^psioA^ 1I0 h.'^Mncher, ffirinekêmênL

9. Bpfnthèm de û. iln6ane^«Mr, anmowwskert anvaUn ganffne, gangnêr, gangnéfHkiny kynpothèqtêe^ kfnpoêhéguer, réffongner, rinçlaireirf r0fÛ4M9^r,

10. I^itmthèêe t. Carreau^ drès (dèê)^ umffM^iif ver- rure, A cette division appartiennent aùMi, à la rigueur/ les formes maireriet pharmacerief êeigneW9ri&. v

11. JEpenihèm ékB.-^MretêeemêtUi €ê(^opé,

Bwcnon ni.'— ÀDDiTioiis finales ou pabaooo».

Ue déeinentiel, seul, est à remahjiier, et encore il ne faut voir qu'une simple . modalité de la langue parlée î-^-Âljf/uih be^f arehêtte, avenante (àP)^ baudette. Mie, Unité, eabinettei campe, effetts (en), légère, nanane, répwiee.

CHAPITRE IV

RetranohOTaéiit de lettres

».

8KCTION L— BET9ANCHBIIBHT8 d'iNITIALKS, OU APHéfiàsKS.;

ï. A : Flanir, poetume, sombrir, terrir.

2. D et IXE :—Ecolleter, mander.

3. Er :^-^LV initial, devant u, est lettre morte dans les nom» propres Euff^, Eugénie, Europe^ Euetache, etc., ainsi que dans le substantif eucharistie,

4. R.-e^RE.* Chigner, garder, ien qfie, tkmrne. d. S i^Àeré.

* - . ^ ~

sBcnoH ih—uwTRAScnmitÈanéyvê mAdialIb ov sr^coPts.

>■' . " h StfmopÊ de féi'^Cett* iyncopc ne se fâicoii|c»^ que 4evai^ f M»>v Mmt^ baUe^ÊK, MJMiwf^ dl^|itr4dél»jrer)^>-Miif (imyi!mr% germim, poreeUne^ riam (jmjwk), irian.

%

■X

XXIY

OpltBlÉ^iA^limft eÈKÈmALÊB

âéfB:

\

^.^

1 Sfmôépé âé f% :-':90ii ' raioontre \b plot MNiTattt oetle 'émliiicii deyptit t», iitVéktÎBièine ïà roue hm modAlHët lei|

Xureuêi^ment, malMureumf nuÊlhureuêemenif mumér, à pu prè$,

La" •ynoope de Ve è«t «noqri» mm fré^nento dcvaint EpiUéy miÙeur, , arguilUux, oriUer^ rinmlfr. Devant l : BleUêfJUnu^ploUeyplure,

3. 8yneop$ de Ti :— Apr^ a •' itm^»^ ^so^ gagner j après o, htotâ', pogne^ poignée^ pogn«iê^ pùrêau ; après u, cuUirt^ cul- Ûréèt esêù-mainêf husêteTf menuêerie^ menuêier ; devant e, 6en, comben,

4. Sffncope de To : Ecruêlleê,

5. Syncope de Fm : Après a, éçhç^onrée, midler ;. après «, 6rera^, <U>rever, vevage ; après o, 6n>(//ard^ eoli^, épomonér(a*)^

/arbUf ffodron, godronneTf pomon^ renove<tu ; devant 6, bùt^ ; devant », pi9, piêquef/rit,/ri(ier, ..^v.

6. Syncope de h: Les Canadiens ont gardé l'habitude nor- mande d'élider asseï^ souvent la lettre 6, cjuand cette lettre se renpontre devant deux autres consonnes. Ainsi Ton dit com- munément oêtinationf oitiné, Oêtinet^0tven^[jjwiention.

7. D. AvenarU, eanayen^

8. G. Cette omission est très fréquente, et le produit la plupart du temps devant n ; inein^iant, nudine^ manifiqtte, êin^fiancef einificti^f enn^fkation, eirur^ einifisr, «

9. H. CirurgiCf cirurgien^ eercher. C'est ici plutôt, à vrai dire, la substitution du 0 doux ^ ^A.

iO. L.^-Cette lettre, dans le porps d'un mot, est en quelque sorte muette au Canada, et c'e^ là, du reste, une particularité commune aux différents patois de France : Au mu dis, eoupa^ espiquer, magré, momife^ ^fueuguCf queuqu^oiêy qùe9iqu*Un, puêj ptUât, êouyer.

Une autre syncope de 1'/ se rencontre aussi à la dernière lyllabe d'une fouie de mots r Ahordabe^ aceepiahe^ adorobe^ agréabe)^ aimabey etc. / '

Le participe pasié réêOUy pour résolu, nops a encore paru curieux à citer. «

11. P. Noui avons surtout noté cette syncope dans hatiêiaire^ et dans le nom propre Bmiietê»

IS. Q.— CcKf/ncfe. , ^

13. R.— Xjssmots IV s'élide sont asses nombrewc Cette ^oope se produit surtout dans les terminaisons bre^ ers, df% . /re, prs, tre et vré .v^^ri^ aute, eoeombêf couieuve, thrie, «m*^

J

•«I

SI

. /I

OOllHDÉftATnmt OÉWÉBALn

f^4<t timfiàtt^ goUê, /«m, nuirez marte^ pauve, pr^ P^'^V^ quaiêf iniUê^ «éjMt.

A noter, , Mian, la ïïymeope de IV devant t ; PropiAàirt^ pfvpiéié ; vprhê Uf êouetl, ekirugien,

14. 8.-~JWt^, «tt/MHitiMMB^ «i»p#rltlûm.

15. T. Abrier, diffeêian, A remarquer, encore, la forme eoereumf pour 0Mretlie<«.

16. V. Pourêuire. Notons aussi, en passant, ehéttmentf^ nr ekéHveméfU.

» ^ -

iON m. RBTKAirOHIMBIfTS DB PINALEfl, AP0C0PB8.

apooopee les pins fn^nén tes sont oelles déterminées par le reiiunchenient de Vf, àp \% et de IV.

IPJ^'Bœu, ehétif fMu, cèu.

-Avri^ dbiilt, éetîreû^ fiUéU^ y^tt, genHy ligneu^ nom6rt, (seal)^ ^

B,*7-Nons avo*v-cra devoir insorire dans cette claise deux ^cat^Kpries de mots, lesquels, tout en se rattachant aussi au cbapitne des <^ $uà$tiiu^i<m$" présentent en réalité de véri- tables apocopes, jén s'en tenant à leur prononciation. Nous voulons parler des mots français terminéa t^n oir, et eur, qui ^ prononcent au Canada, les premiers en aiê^ et les seconds en «udE. If otons pour ménioirey parmi ^lès premiers, aroêoiê, baùoiê^ miroCf, ^aotMsAoû, niehaiêy roêoisj mdoiê ; et parmi les seconds, ckaitUeum^ eonteux^ eoureusç, ûnjôieuac,, lahourêuw^ matèffeux, pécUeuaCy plaideuœj préekettx, prHeux^ qùHeux^ rieà'\ netttPf rôdêuûBt tétonnettx, tauêêeuasy i^'-^rMeux^ trmnpéupB, '

Avant de quitter la lettre r, notons encore le substantif ^ifrafij^», et la prépesition «u.

Quelques antres apocopes se présentent quelquefois. Ainsi, 4 dans/>/atn, êobliêr ; e dans (ion; «dans mâr^ our ; l^dans reêpec, tuépee. , > / ^^

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xzn

QOKiiDÉiuwnova iGàiiAiua.E8

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UVREIL . ' •■ .

Formes de quelques pAPtlee du disooiips.

;•

CHAPITRAI

I

Mots empruntés aux dialectes des premierflk

aborigènes.

Abhigan agohanna— almouchic)ie— Apola-^assioi^be atoca

-atossèt aatmoin babiûhe batisoan boucane cacaoui

^-oanaoua canot cancan wi carcajou caribon cazagot—

chlchiconé "— ofaooayen dorie— cturgni— kakaèiiî kaj^ât

ktni^nîk-4EinkàjoQ— maobicot^ ^mackiiiaw mahoganj— malachlgan manitoa-^maacodabma--^n)adceg~- maakinongé matachias micbigotten mlooiieniie micmac mitasae moccassin-r-mokok-T-tnaniè— nagaiie, nugâne ot«ka~-oaacbe onicbe -^ onaouaron >^ bualamiche onftnanîcbe oragar. ---ouragaip-^iitiko ^pagaie ^pacane-*- pécan pëmican— pë- touane-^icbon-^picouille pimbina pirogtte----qaiUo!i— «a^ cakoaa-HBacaqiié«~«accacomi ^sagamitë^- ftagamoa shaqtie- mau— siaiquoi tqoaw tamarac micootaab-r tobogan— tomahawk-^totem— touladi wtgwam -r- walamiche— wana- niche--wàmpam Wapite wami<cootai waroa watap.

CHAPITRE II.

Formes empruntées à la langue anglaise.

Ce chapitre iera diHsë en deux lectiona. Dans la première^ on dgnalera lea moti anglais lea plut oommonëroenC employa parmi lea Canadiens, et prononcée cri écritt par ceux-ci tek qu'en anglais.

La teconde section comprendra la série diee anglicismes, et noua entendons par non-seulement les espreskions ** une signilloition anglaise est donnée à un mot fran^is," tels par

/

~<^

,>

COlAlbiSATfOlfl OiiriBAI.18

XXVII

exemple que appliemtiom pont dettwneht ^mphaêiquemetU pour caUgoriqtAemeutj mais en outre tons les mots anglais m^^mes tant soit peu înxkcVÊény hoottteur dérivé de " boodler»" potUine de " pudding/' etc.

■■' , ^ - - ' , .

* SBOTIOir Lr^MOTO AKOLAIS d'USAGB COUBANT.

AUkrman, iUiome^, '

Bacon (Urdj^bMey, btmbaU, boêemetU, bay-windawyhi^ (facture), hlaçk^hall ùimg%), black^eye, blind {J^menab% Uià^ zartl, blue-noêéf bluffa hoUer (lessiveuiBe), 6o/i (bcralon), 6ooc^,l 6oM (contre-maître V6radk0<, brak9many brfiwdyyhtiJc^rrk^ahf h^-lato, .

tCannueJfc,.ea/>^ciq)sale)i cmÀ, etfn/^oentinX cKeck, coeJUail, C\ Oi D., eo^içriêê (chaussurss), eoroner^ eoUaff$,. eouf-boif, C .\Pf l^.f értusk^^ eu9tar<L

Debater^ direciory^ ehUar, drab, drill^ duU (languisfant).

Éxprwê,

Ferry, fooU(xipffo(d4Mdl^frt%g1U,/rolic,

Oanguxtyy gerrymander^ goddamj gitênback, ^

HunUmyy husiing.

Inœme tax. «^

Johny cake. \ \ .^

Kid (chevreau), kfiow-nothvny. ^ Loger (bière), leader, ledger, lunch.

Jîahoganu, mince-f^ mop,

.yet {renne}, no bià.

Overalls. 1^

Paniry (office), ^^ea^mUs, pU (galerie de tfiéàtre)? platfler, poil, porter (bière), pinjf, puUmann, ,

HêUd (incunion), réel (dBxiËe)î rigging.

St^fe (cofiTce-forti, ehape (taille, forme), eked (hangar), êherry (vin de Xérès), ehop (boutique), êhiriing (cotonX Me-board (buffet), s^A (tratneau), elipperg, ehuk (neige fondante), gmofi (habile), «»H)i^'fi^ eap, êpre9 (saoulude), epring (ressort), spring-bed, êquaUer (colon), êiand (station), êieak, êieamboat, stock, «toeif (aoUons), etrap (courroie), .'«fnAw^grèvje)» âiuck (boutons), êtuff (étoffe), §uit (costume), fuUy (voiture^ «tir^^

Tandeûi (allélaffe), teatotdller, loosl (pain r6ti)« toumêhip traekf tràtt^ (vagabond), lro(%, in»e hiu^ iwiet.

'^'â

ZXVUI

coviîoiBATiojis QÉxia^n

BBCriOH II. ^^HOLICISMBS.

11. iNiMnrAwn

\ \

Aecommodaiian^ aecompltsêémêfU (talent), acre^ aeU ^loi), aeldition (aûpp\émén€)t agent (ehei de gare), .amalgamation^ apiilogiêf applteant, application .(demandé), e^ttpoiniemênt (en-

gagement), appropriation, arlepatte (gigue), ««miuI {voies de kit),<a«mi«l €t halifriêf aêêout indéwmt^ aêÊeêmur^ asêistance (présence), aêêwNmee, (certitude), auditmr (expert), avi^énr.

Balancé (différence), 6<ind<9 (mumqne), hà^fueur (teoondçiiir)^ hàr (buvette),' 6a«^tne, ftartv (tribane), hâÛêêc, hâtihc9 parie- mmUaireê^ haUerie (roî&i^ de fait), hiUetpromiêeoire^ hloe, h&me (digue), hommeur, hoodlage^ boo^eur, bouilloire, boûme (suren- chérissement), branche (occupation), brigade du Jeu,

Càblegramme, cédule, centin, cKangfè (monnaie), char, change (réquisitoire), eKeniqueur, doque, eoUeùleurf eompétiiiim, eom- pUtion^ conducteur (chef d^ tmin),- connexion^ eomUMe, con- viction (condamnation), coppe.(9on% couque (cuisinier), eouque- rie, cuir patent, cuftard, ^ ^

Dame (digue), danêee vives, débentureê, déchaf^ (quittance), département, dépêche (expédition), d^iiôt (gare), cleeiitution (misère)) diegrjice (d^honnenr), diêeatiê/aetion, dompleine (pâtisserie), dravé (descente de ^llots). . /

Ecuyer (bourgeois), éditorial, élévateur, engagement, engin (locomotive), èfUr^ (inscription), equalrightieme, eepérette {eeM- de-vie), Mtim^fo, eetimée (état estimatif ), étage {^eatt), éva- luateur, eockihition,

Faeterie, faieeùr (prometteur), >{^€ iJàtMiÊ^)fflaêque (gourde), flatte (bateau), ,/C0ur (farine), /rancAûe (liberté pQlitique),/r^/t (soirée dansante). _^

Gagne (troupe, équipe), gallon, groeerie, grdeur.

Haneard (procès verbal), Katdee faites,

Indietèmeiit, if^ormalité, if^ormewr (dénonciateur), inetal- mient (paiement périodique), iniroduetion, inveetiêeemmU (pla- cement). \

JingePiitme, jcb, jobbage^ jobbeur, jowr juridique, •'

Kuouhnotktngimne, J ' '

Lecture ([conférence), lectureur, li^ (branche d'aflhirpç),. loeaêmr,U^emr,logue,

Machinerie^ metttre<h-poete, mallf (letttes), marehamd gê- néralf marekondiêee eèehee^ marche (promeoadeX matmriie (édbéânoeX membre ^député^ mépris de cour, mesure (projet de loi), misdiUe (maldonne), monestroppe, moteur.

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OOmiDilUTKMm. OÉirlBAI.19

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xxïz

«l"''

Vbfeetion (6iii|)èohemèiit)^ tj^^mêè *iéfS^\ ojiee, è^ieitrê^ opératmrf Wtoifr (prémtflttl), onlrv (oômmAnde), àrdre-m-

PamphlH,\pàp0rtnanë; pàêêHlê (VriEhr^y, jMciSQ0M«r, jMrMn- tàgèfpigumiê, pipé, phe6{yiVk, etc.), jiîftfi (projet)» j9M» (tiin

4^ua/^/îea<i(m (aptittade^ 191^^

Àaf^ (>^i)} rapport^ réeofd(ré/r%géni^êr^ réquUùion^ réêth luiion. (projet !^e loi), rp^tonèobilUéy inm^cu^êe^ rcmn^iir, roUUûm, '' ^ ., "^

Sallê'Mtnerf iaucêpanne (cMierole), êeoHon^ êéeuritéf 9er- getU ef otmet (maatier), a^r^M, sasroonte générah (bonne à tout faire), ahaveur (usurier), êhippewr, (expéditeur), timph (ëclian- tillon), iite (emplacement), digne' (eèintiirûii)j mnogUur, snùqiie (festin), êociéU limitée (looiëté Mionjrme), aocia, êo- memt (saut périlleux), $ouê^ffHementê (Téteménta intimes), "^ ajMmtM (atteb^^), jptfmetir (fileur), Hatiant êuppari (p<^r- tisan), êmtekeur (aiguilleur).' ' -^ '

TalxMeonniêfe, iermêf théhord (plateau)^ ticket^ MM4ur, tranêquêêti^nj trouble (ennui).

Wciggine,

n,Awtsmcn

Addiiior^nel (supplémentaire), «njeitftifB, ^désireux), appeMle^ approprié (conforme), aueun (un quelconque).

BilUê eon^jflimentàire. , Diêgraeieux^ dur (difficile). ,

Emphatique (catégoriaue). Engagé (retenu), equmirigKtiête. Licencié (jpmtenté). ^r^érentiim'f pr%vém , Quid^. " '

^ÂeeponêMe^ roffe,

iSïaôtM (détendu), ao/idSy (sans mélange). Ta? (seml^ble). *

Actêr (jouer au tbéftlve)^ «drtaiar^ e^etâtir^ ^iUr k dire (eoroporter), oNMt/poiiMr, appropTtcTf

Baq

bâfter

h

'.••> /î^','r< .'•.■jk -!

Baguer (soutenir), bUkr ^faotttf«r\ huer ^vainetè), hloquêr, ^r (se sauver), bommery ioodler, ho^mer^ iloguer*

\

XXX

eomflDÉBATIOm OÉKi^ALBlI

-lr*:!

f^-

OancelUr^ eauxer («ajôler), eharger^ eKuniquèr (ée dérober), ekéq%àWt elairûr (grtgiMr, oonj^iédior), m elairett cliper(t(màrH)y se eoffihinêr, concourir damé (partager), cofî/«Mftr jugêmetUy conn«c^ c<>n/0nafic«r, c(m/7er (rëdoire an lalaire). ^' ^

Déékarger^ d^rcm/ekUwr^ dépendremrj diéq%Mi\fier, drayer (oondaire), driU&r (faire l'exeronse militaire).

Emporter^ entrer, être doMM les (dormes, être bien, être en devoir (de servioe). ' -

Faire appUeaêion, »t/ermer (ae taire), JUerf/orgeffJba^.

(rozeUer, goddamêr.

Ignorer^ ineUer, initier^ irUroduire, investir.

Jammer (jpr9tl0r), jobber, \ '

Leeturer, Ugiêlaier, U^fer^ loger, loger une plainte, lunchèTy

Iffncher^

Marier, nutrqtêêr,. matérialiser, montrer, mouver. ■• Noiijfier; '. ' ' ~ _ - , v, ^

Objecter, opposer, ordonner, ort^rtn^ (prepdre naiisance).

Pairer, partir (Uncer\ passer des remarque», patenter, pdffer, peddler^jkaider coupable, plaider au mérite, promouvoir.

(^idi^psr, {renàte é^xhlf^.

RappeUi^, rectifier, référer, regarder, renc<^rer, renverser, résigner.

Sauver (épargner), «ermV' (signifier), entier (régler), sÂaver' (demamier trop cher), shipper (euLpéâaer), sirer (être fait sir), sjtlaquer (larguer), smogl/er, sommer., spxnner. (filer), straper r (lier), supporter, eunicMer (aiguiller).

Transiger, tranêquestionner, trtmbler. iii-^iv

CHAPItBE III

\

FonnM irançaiflas n'ayant paa, an France, certaines acceptions qu'elles' possèdent, au (^mada.

Nous donnons ici, dani^œ chapitre, ndmenelatiîre alpha- bétique, et aussi complète que pomnble, des eabstantifi, adjec- tifs, et verbee, anzqaeU maaqimut en France certaines accep- tions qu'on tron^e ao Ganac^. Ainsi qa*on le verra, les ahgfi- einaes contribuent^ pour aae bonne part» à grotstr oette liste, et m chapitre pourra ëerrir da ht sbrla eomma de coroUaire, ou de prolongement» à l'examen ^dea formes dialeotalas an- glainé dosit il ad^jà it4 qumtîen plaa haut.

Les mots, smvant immédiatement ceux en itidiques, dén- gnent les acoeptiona usitées au, Canad^i^.

l

COHMDARATlOirft CHtvAftAtBS

ftKCnOJf I.-^SUBflTAimFS.

XXXI

AJlxyrd^ loxX(b^^-âceommodat%on^ acoammodement-T-aecomp/i»-

'semefU^ qaalîtë-^^-aceprd^ oànvéntion acquêt^ aTantage-Va<;i^

* loi addition^ supplëment— r-o^^U^ ruse ^^n^ chef de gare

—-<i^ra/^y fermoir-~a^rièf, attelage «^.at^^ homme mAl

grelet ^atr^ arrhea— air^' ap]omb-^*ai2^ bille— o^^^J/u/, allé*

gation allonge,^ prolongement- aUuref démàrefae amalgt^

mationy hiudon^-amarrage, action d'attacher atUmauœ^ bes-

tianx apologiêy exouae apparUmeiU^ chambre ^ppliêant^

^ postulant-^ a/)j»/feàlipn, demtknde-r-^ppoifûf ce qui tombe à

pointT— opp^tnfonMfit, rendes-vona appropriation^^ crédit^—

aria, querelle— afttMi^P0ur, r^ÎMireur assaut^ voies fait -^

(Oiêeêêêur^ es^mateur oêêiêtaneey prësenoe-^oMoci/, compa-'

«gnon aMuraî^cêf oertitude-^i-aUelagey harnais attrape, piège

, aucKetiee, auditoire^ aucft<^ur, expert auditiofif vërifi-

' cation avancé, all^ation^— arano^, racontar— avarie, malheur

^-aviêeur^ conseiller avorton, homme malingre.

"Badome, impotent— ^i^/tV chef de huissiers haii9e, feuil-

t lage ballon, crinoline hande^ musique bawfue, levée de

\tém— banqueroute, laillite baptême, réunion pour un bap-

'tdme-=-^a^i«latr0, extrait de baptême, -^^arfre^u, hanneton

barré, buvette— 6a«, chaussette^-Aa«ct4/i0^ jeu d'écoliers— M<v

ment, dépendance bâiiêse, édifice batterie, voies de fslt—

batture, atterrage baudet, lit baïutr, fête de charité bee,

baiser bedon, bedaine— Ae^^vM^, imbécile 6èWffi«, «voiture de

boulanger— Mt«0, sottise beurrée, tartine^ bibelot^ pêle-mêle

bUl^itj yàlt^^bloe, pâté de maisons blonde, bien-aimée

^ifUêe, habit boiêeon, eau-de-vie-r^, cuvette bombarde,

fftfimbàrde bombe, boutllpire— Aotx^ o6té bordage, nvaflé

boiVée, tempêta bordure, paséementerie bo%tde, nœud de.

cravate ^-bougon, bout iouttfotrf, chaudière à vapeur—:

bouiUon, renflement d'eau boulin, tronçon d'arbre wmqkiet,

Jleur liiofurgéoiê, rentier bourrée, bourrasque brtmeard,

reste de cartes— ^raii^Aé^ état, occupation broêêage^ mélange

hroêêée, ohsiodroniiée bramin^ ce oui peut êtrâ brs ssé *

6meorie, bravade 6r(/^* sommation briecUe, bretelle— Mn,

■T-

cnose menue broêm, svwlade hroeetur, noceur - brû- lot, oourte pipe bêÂtur, bOcherén— MiltM, marehandites, < eJMt% etc. ^

Oabmtmr, intrigant cabaret^ plateau-^-«a6tfMi; aiinoirc^ ^ ^oa6oeAe, iKmrgeon— «oeAéMs, jeu d'enfants— ea<ln«, tableao-r- oadrhn, horfcy-eayi, trafai de bois— <»Ao< ornière eaUeke, chapeau— «d/tfié, emih— calotte, casquette'— eamfruM, poêle

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oon8ioAbatiov« nimiaukjLWÊ

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camp, habiUtioade^oheroM'^-eàfMN^i'boiiUloté^ imrd ifemelle— HxmiM^ hohin^^-^canian, nouveaa territoire cap, cmnl^^-oaipoi, pardewoa ea/tnagef tapage—eony, iquAre eorrto/tf, traîneau— «a#7tii^ bonnet otMfiMu, caisson coiNn, poupée eauêet motif aavalîer, bien-aioië ekangej monnaie chantier , établissement de^ bûcherons— ciliir, wagon— «Aarys, réquisitoire cKariot^ corbillard— «Aarrett^r,' coçber---eA4«m, fenêtre— «Aatùfi^tf» chute d*eau ehausêofif chaussettè^^-cA^- rie^ direction de narti— cA^igftM» jeton cAioon^, querellô^eAit- mère^ lubie dvrétien^homïo» blanc— «tre, chassie dàque9t caoutchoucs clenche^ loquet— «(«rtj, étudiant— çocA«, sottise— cocOf œuf\T-€oeoiierf coquetier— ^<0o/, cravate collecteur ^ percep- teixr-^^collêetioHf pCrceptioh— eo^, faux col —eot»moc^«, la- trines—eotfipa^ie, épouse, fiancée comp^ra^ baptême compéittiont concurrence eompoêiiipn, arrangement comp- tant^ no^X— concession, terrain concédé conducteur, chef de tTMXi^'-connaisMance, relation connexion, raccordement conêtitu0fU, électeur— eontoiltf, quereUe' conviction,, condam- nations—copie, exemplîdïe cordeau, rêne eorpofei, capOral ^-corporation, munici|^té-^^0Ôr7i«, gilet-^-cory», cadavre corvée, travail en commun— eoflufiM,' uniforme— <xm/^, iwllon coup, éhance |iu jeu coupe, entaille coimn, ami cdtkvert, couvercle couverte, couverture couverture, toit ^couvre-pied, ^urte-pointe ^—érampcy crampon cran, cavité croifue, fente crotM, vilenie créature, femme— crémonne, foulard— er»62e, partie de train de bois crique, que- notte^-crîfftM^ grillon '-~ orocê, favoris eroi^ épreuve croûte, neige durcie cuite, fournée de pain— ctilotfof, pan- talon. •

'Dallè^ canal d<i2o<, rigole deniM, épouse, digue-^^t^^arrat, cabinet de débarras-^-cI^fM, misèr^^-dS^ftorcI^ diarrhée— ^- cAatya, concordat— d^Adte, escarbilles— d!^M>ri, déoorat^iona dtfaiiUant, qui manque à son devoir— 4<ii^Uo(t<iofs détourne- ment—-«{«liioistfae, fille dénariement, comptoir, rayon— «it^ ché, expédition d'affitiros-^ dépenee, consommation dépUitoMt, personne p^ sociable— ct^Jvdf, gare— À^ml/, aisistant— Âifiraf»- gement, changement— dl^tM^ descente de billots— «IsestMi, idée, intelligencer~ifet<t<ulù>n, misÀre détour, effort de reins— ni»- vanture, devant— «KmneMe; cimsc, éniome— <%im» amon- cellement—«IM^nm, certificat -^iegrdoe, honte, déshcmnenr-^ doucimft, cuir a rasoir douelle, douve—-<fo>nttf<t chandeBi; dretgue, aliment pour les porc»— «/rniiM, partie d*on tn^ de bois— (IrafMou, hng^ intime^r^rcyue, a^^t à ^wt-^-dfrék, drdhêÊe, fiancé, bien-ai|née.

OOHnOÉBATIOiri OÈKÈBMm

XXXIIt

"Boalêf ^eaUle, ooqaille^ éeKoM^iêont refroidissement -r- J idairt^^ 4éhiùhtmÊik%—-é(m, pièce de 00 m>v»-^éeu^er, bonr- geoiii-Ht^^ ïùmrdhàMhB$ ^ ^ariy hwïàe---éff^^ éni iMge— ^&Miy itistMit étépaçe^ Vacation élévtUmTf Moenaettr i^iMfMrtûm, éndssioii -^ émbrattemBnf^ ëbrmseoHMiiU» èmpth fuêioffêf emballage —f #tieimnygiiiéiil» «cltahilldsge-^ <fyy< valet de feniie--Myti0miMnî, rendes irom jw^, maohme à vapear enÉre^huoB^ séparation m^êréà, inscription éridMê^ rideller— éêcarré, action prétentifeuse Éêoimêêê^ longoear de temps eêpatoey intervalle— -«ifomae, poitrine étoffe, phase étrange, étranger— «EAtMliofiy exposition~'«»î(^ déporté. .

Wafoni maintien graeieux—^Mmlr; prometteur— ;/^im«ttM, •sorte de pemme^-^ro^iid^ fiancé— ;/ï>rofn, éruption cutaoé^r- faubourg, village— ^^, saoulade—^^ incendie— ;/lhw, haricot r—file, liasse JiUe, servante— ;^2^, le beau sexe— ^wseml, élève de dernière année— ;/!o26«» rognon^-^^^mèe, flamme— JbMêquê, gourde— ^/MiM, dauphin^^-^^Wr, farino-^Smdli, endroits de pêche— ^/WisfjKer, homme de chantier-^ôri; fsjwe— ^^, chef- lieu— ^ôsss, étaing— T^fi^pn, dép^ de billots— ^mrdAs, bifur* , oationr-:/bfir»ffiM|fil, provision^-^h^i^iMnlalMmiConr laite à une ^ iemma^-fripattéê, hachis— :/rioAe, terre viefge~-;/Hooi; ragoût —frvngaU, laim excessive— ^Hioii, boucle frisée-^;/W#(mi^ vagues bhuichiÉsantei^yWl, f ruitr-^in^, excréments.

Oa6ton, abri de chasseur gog«^ salaire çaUkÊrdê, bottes sans semelles— ^o^, escarre gaUriey hiAefm—gùirtetù, corde quelconque garçon, ftls, eélibatair»— ^MMMlridls, bouette à bes- tiaujt perog, gerçure -*» ^ysifes^ simagréM ^ ^t^icsf, longues jambes— -^Msofb, action de s'amuser à glisser— ^i^tisotfw, *ppa^ rail à glisser les biMota y<o6é».cKf4n|née de lempe— ^mlroii, gottdwm iféuh, bouche— ^omyiaHM^ bi^joue de porc gratm, eheminiée ds fusil /fwtiM, chose menue ffrand, gnuMbur-— gramd^pèr^, entremets sucré >-aitiPotiy débris de pierrss— yre- din^ tkyx^—gnbouHBêt quereUe— yrosstcr, marcmand en gros ' jfuêpiêr, embûche gundê, loquacité.^

^nMfaMii; pajian kmokarmm, hachoir— AotMM, demi-gnûtrs médissnee komiÊt timidité— 4mib^ peadnls^

Jfiéê, intelligeiiçs ignmmtâ^JmÊà renseigné U^oùrpcràUim, ^fection en oorpetation— 'tM^bfWMlMiiii leuseigiioiueiit ingé

'OfttiuMa*'*~ffifitMfiMifi0fii pivsiin"

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OsMiidétaU»

jambes— ^(Éyiisllgy «ohettiiëede n

croc 6B légumes d^Dlll

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OOHlIDÉRATIOinr OÉHÉBALBÉ

I

ot»— ;f(mj9<irt0, réflexioii, •or€elleri»---^<Mipi«tir, aorcier mii* wêgô^oug, mmiàea-éoof^hùvp--jubép gMerie^mphithéâtré. ,

La9a^ terme de ehmam lampéB^ " forte qne^j^të de boinoii tonMlte» «igttilloii ItmçtiêHêf terme de chine lard, pore Udure, co£iér<m0^'^4eetùrtmr, oonférenoier "^ ^^e^ terrée ëbonlëee lisum, letrÛM»^V"^ brenehe d'affiûree ImoHf timon limoniiref tnkTatl de voitare^Mee, rmil hquet, mé- dftilloii-^iMarfM, fenêtre en mâMMrde lutin, g^e mal- faisant.

BfocAtfMrM, machine, maphinatioii magoÉl^ ëtablie- sement de oommeroe-r-nui^ptai, tours de magieien-^-imiClrefM, bien-aimëe mt^or, jeu oartelH^-fiMi/AeMfwtMB, viotîme d'un aocident— mo^, poète— moticAé^ tajan tnantÀan, manche— manfftr, noorritore^ repai ^- man^onee, oaohotterîe^^-^nàfii- veUe, petit camionr—eMifiiie, insecte— «nafietr, rësidenee set giuiania».<M<M.9M, ofi«i»è^^m<ml^ euÙMie-mari^ pr^- menade~-iiiar0, mer*— mortfkMMi^ oomiolions marron, c$^ tre de collège*--mali^ pus HMiltirtl/, éol&ëanoe---WBantgrù0, artisan^ mScUoine, sorcellerie membre^ dépoté iMeviolIflf gant meni^TM, meniMMige ^^ mer, Saint-Laurent— fnetufw, projet de loi-^iêérable, petit rine mUoine, olRôe prot^tant moine, toupie-— «noftcit, gens bien nëe~-moiU^ odte— «no- ïeur, proppseur de motion moule, terme de chesse moulin, machine» usine mùnH^^e, falaise.

JUaiionê, sauvagea— n«f9>p0» petit Terre tiotreswr, ténèbrèe noUee, avis nourriiuréi table— iM>ya«4| liqueur nuag$, foulard.

Obfootion, empêchement— odroiy subvention— q/^^itue, d^ -—ofiee, bureau ojfiei&n, membres oraieur, présidient ordre, commande*— o^^Svre, horloger— otiMt, pain à cacheter— oulmge, infamie.

Pair, pis paletie, via^km-'—pamphUi, brochure— ^rntxMt, table— fNHti/MK, trottoir- 'pare, endos à gibier— ^lanlwiiM^ chaossmee parlement, bavardage pa^ marche péteager, voyageur paeee, billet gratuit paêenauf^, erticle de jottmal paiaie, pomme de terre jwiliuli, hmfMrrpaironagê, clientMe

pêeke, fllet pelote^, balle à jo|Wi^ Vjstiiil<^ or^^ mtélmt, linoléum— IMlisfv^pile «^ jwfiMtir, .|peiiBron--yisisii% lâchie->^ pUiae^ bourgs ville^ etc^ plainef variété de bois jrfain» projet --planteur, chasseur— ytol^/ùrsil, terrsme pli, levée— ^mm^ sao poinie, trait mordant foieon, femme méchante p4ie, ^tnnf^^—ponee, gtfigr'piarémU, photQgrephie jweft'Hon». Iner ^

^

0(|WIII>AR4n<Wt OiHiEAUHi

neige ohaieée en pçwidre prélimê^ oi<é-

poieoi^-4''^^ firatetteliQCL / ^ QlM<rf(^«rt>otS ewapélenee yiupri» baril

Roèoi; aa^ent moc&rdfmmit r^ooooilietîei^--fiMr(Wy ooiidè de elieiiiiii râ^^ vente de charité, rewy, chemin à le^oiiin- pegne mf^pef, abrogétion raifyort, p<)eèe ▼erbrf'-^rwi<<^ ohMiMQre à neige ravage^ tnoe~~d'iuiunâl--'rf'^^UMtf, onttneire deomaine- réfipotiM, ripons r^îiîlion, requête— li^tidlml,;^ hebitent néSmlnM», domicile ré$%gmiiion^ dëminion— r^W>-^ /tiiûm, proposition de loi r-- rêèponêobUkéj lolvabilitë --; r«*- «o»ro«,eJKMiroe--*-r«<omMs, c6té d'une choie rgeo/tw» embma-^ ' r»;M» mben d^ bois rîWb, pUiaenterie tv^m, vaurien,— rofM( hippodrooM^ ^ .

SMifT^ sablière—joeodi^ abondance ^§acr^ juron «o- ^àtre, appointementa ecMM-eoMir, qui est sans pitié mjm, tamis— eoMCMr, saucière «m^ chute d'eau^~-^i<iM«a^'ii«y chair de gibier-r4ieHNitei, pantoufles êovonnetié^ blaireau— -jvm, raillerie «sci^uses, laps de temps^—Melioni tronçon de chemin . de 1er 9éeuriUf garantie Mtne, filet à cheveux êdUêr, boor- relier^i0m62anl, avi& opinion êéminariête, oollëgienr-eMt- iimeni^ odomt-^éniàf fascicule— mit», m(;>^\e^nège, "mandat —^4^fUlf gorge tijffUwt belette —«^ emplacement —aoe, échinée— aoelO) eau de 8e],t2 êœwr^ religieuse-^ao^^fMtias^ clir^ latan^-^o^, tournesol êolUudê^ solidité 9ol%v9aiii, soliv»-* souhatmmsnt^ sous^eot^-acmet, sourcil ê&uffle, pousse ikmfiely' organîe rei^iratoire— aoutOa, porcherie àto^îon, gaxe-r-atiertar, cfmployé de sucrerie— ^fftl^l^Mftbf^ conseil— «utaaa, apostat^ êuppori^ partisan m»¥î0lê$, oseille m/^rtou^ habit--^»re0fMftU, hAte-^fya<^fiM, princigi«'/\^ ' , ..

^ Tok^^ fumoir •>-- IfiM^ touflb— ^oftnma, ennut Utipé^ ' aupériorité— 4a|iM^ honaae f atyMt, homme groa et loura— diqwaitiôii de pièges ^0rm^ durée d'exercice larrîwé, vase en fer blano âmen, raj^-— lire, tirage lomèè, eer- ceuil AmiM, chnte— "IdfMirs, anuMkm—lèeiM^ pelote de sacre lorolOM, aooillon totyiiirta, tabae emwaé-UoMAi^ pipe de tabaè loiifMi, boâSteve-^CMirt habil^ fhm tetiriHyWai; ami en tottrawA towrti^ pigwn ■attvage---4oitriî^ pIM de pore Itttfni broit litiiwa^ tmtneao fmfiMfii, ehemm dlûver Irottoiif', qui traite avee ka aauvigea litmetf, bjnanamwd Ijé" «eâiafil, onvrier inMef«% traveiaëe Ineaeraiaiv bâtean4Wr veaiier ifTpwf% ^nenr :irotiéla» mal, peina fuyiê^ ehepaan haute forme.

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ZXXVI

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conmiÈLÂTioin oihriÉALit

XlnévenUaire, élève d*nnîveWlt4--M#âii<», «iftg^ pît^ige ---ifi^ittritfr, qui ose laotl«neAt. 1 ,^ ; *

Yocancêf vmoknemrr'Vagtief courant «tmcipli^i^ln-^»^- tonlMe, lorUnteriA wUêrUiHf vaXentine r-^imUur, Ups de tempe ^vàliêe, malle— twt^, àék cottdtre, ymié-^-teilUey soirée ^9ér%n«t tabac vett^iférUé, jwtea«e-~t»ri»»n«, rat», souris— twrte, eitoelleRce~''tM«<0rK^let vito^» coquin— wt/ter, volée voUé, correctioi^ eorporeUe— wlaHofi» vote— ooya^ charge —M>ya$mir, découvreur.

sionoir II.'— -ADJacrnia.

<^.

Acagnardi, hoVLtrvL-'-additiânnel, supplémentaire ambi- tiewéf etîtété anxieux^ désireux— a/ip^/aftfo, sujet à appçl— approprié, compétent^ de cirponstanoe argefUé, fortijné-— OMermmié, reçu, iait sous serment— ^ittouti;, quelconque.

B^ftibard^'m^isant— 6arr^, moucheté— McA^, éclos— W»^, gél^— 6on, solwie— ftmt^rrf, qui pleure souvent— 6raw, beau, pimpant4-*rdcA«, brèche^Jent. '

Oaîuelf sujet à accident chargetml^i qui demande trop cher-^^tMMm, rustre, grossier chenu, mesquin— ^Mfi, mes- quin, vexantUnîAoin, excellent t~ conjotnt, collectif— corw^ çiMne, important eùntUiani, conséquent-rC^iso/t^, capitalisé -r-^ûrrect, exact cfYi|K»u€t'infàme--^-cra«wttaî, sordide, mesqi|in ■^-^rieustf «pard— ctwAu, bancal crû, humide et froid-r- ofW, intramble. i^

Tiélurét, malin, madré— flïAfiOf»,' vexant, ennuyeux V€fcfpa- reUl4, incomparable cfûcr^<^!iair0, loisible— (^uj^rocMiia;, honteux— cfoifi|[><^r intelligent— dr^, curieux, exiraôrdinaire <frt*, nombreux-^^r, rigoureux.

Ef^récM, quia perdu d^ dents— ^ti^u^ instruit— ^myonl, extwwrdinaîre^^^w^/étourdi—tfti^W^, occupé— 1^14^^ char- penté — équipùiienit indifférent— /Itr^ abattu éfi>enUe, co- quette. . . ^ '

r9iïdi«,efaintii^timide^aMli^> 001^ qni «^ «n

hr-^Jier, content-r^Mnol» un pen kantai|i---;^aMrHS pwp- tMx-^ofMf,.qni est m foiid»-i/'or<im^ riiohf^r^^i intel-

' ; QrM^rkh^'puiMaafti'- - ."'^^ i'"-' ' ^ ' ' I ^ 'B^mMà^ êiplègte Âomwne, iimidâ - / ^^

lR^pai/<ii<,^ e^^ilei---tfi^M»fi6{«, fîdièttle*^fîipmy^giil, ré-

COKSIDiEATIO^B oAvliBALIS

X]pE¥II

\

ciiMble—- tnepfWMtoiU, inoonaéqueni inoorporét eonMitaé i$uiignê^ vaurien ùi^formé, quu a de. rinttniotioii^--HifUMK*^ idiot inêenêiUef évsaxom-^tUenabU, non tènable. Juridique, p\Mdah\e,

- BCoficAo^, maladroit n^iigué, qui ne vant rien inoMa- cmn^ ennuyeax~-m^^;AafK, mauvaifr-moti/<r, bien i^t--m<m- fcmneti&i, 'pommelé" moyén^ d'ftge adulte.

Pa^, obèee paré, prêt— -jMtrrt, déchiré fxusoffèr, panant pcUaudf groe et lourd patenté, breveté pkUêant, agrteble pleureux, qui pleure touvent—^ÎM^, ridé-— phmbeur, plom- bier— jpréjugé, prévenu prime, hâtif privé, confidentiel prononcé, gtatué-^prcyne^ convenable. .

Quo/t/î/, compétent ^tlte, disponible.

ISUipportable, inscrit réêolu,*grQê et gras reêponsable, sol- vable réveillé, espiègle reviré, apostat roman,, amoureux rouget, rougeaud rude, sans souplesse.

Sableux, sablonneux sauvage, misanthrope êolide^ réel eouffrantf douloureux.

travaillant, laborieux trempe, trempé.

■$ 'paillant, téméraire— «^«tix, roublard^— t>9ttle, chétif vi- . ^oureua;, robuste. _ :

^

sJscrnoN iii.—verbes.

Aboutir, prévaloir —^acoignardir (ê*X devenir bourru adresêer, -haranguer amcter, influencer o^ftmttfr, rencontrer face-à-face oAurtrrimportuner amalgamer, fusionner— amarrer, attacher ambitionner, ^^entèter— amener, montrer amollir (e*), s'adoucir anticiper, prévoir appareiller, pré- parer— appeler, convoquer appointer, nommer— approprier, affecter, destiner— ^rran^^r, réparer— arr^ltor, attendre arri- mer, préparer arriver, réussir ttsêemUer, faufiler— amtfor (V^ s'aèseoir-^€M9um(?r, se ohaiger de— ^itts^^r, harÉsoh^ ^ augurer, présager ao^ntr, plaire, convenir aventurerait), all^ loin-— àitilwr/ concilier >^-tt«(MM^^ '^

BabiUer, médire"-baii$er, orner defeniHaglea béeeuler, rea verser beequer, embrasser bloêphémer, outrager boUms s'attacher bouéiller, remplir de boue— 6nu229r, pleurer-^ brandiller, brandir— ftritçtMr, dépoeer— ^rqsfw, mêler ftrsygr, brojer iiroeèer, faire la nOce-r-ïnUSnr, dépasser à la coufK Me«r, dégrossir.

Oahaler, intriguer eabaner, camper— -«al00r, avmr sommeil

f .

XXXTIil

oosmoÉiATioirs otnimÂhaB

i

caler, eofonoèr duiB !*6m—«winfrw, jeter aartwofcr, tituber —soarrw (m), l'imtftllar à ion ■lie MH^fierf pronTer ehtmitr, répéter— ^èAofyn», fixer on prix ckicoter, mgÊCVt d^uier, hâte une ohtkte eiêaUUr, glUsher cUMpùUr, «giter l'eMi— >-«loo^r, loûimt—'eognêr, fraf^r à une porte— ^xmiMfMr (m), ae oon- oerter-— fxmiroeitfr, signer contrat coniêr, donnmr des coups de corne eotir^ se pourrir eoUmnier, rendre floconneux er0V9r (êe), contracter une hernie erier, gounnander cui- 9ini8r, manipuler.

"Débarquer, descendre de voiture^-fij^rrsr, ouvrir, tirer les ' verroux— <i^&tltfr, découper débouiêr, franchir, doubler— fl£^- ca0er, déranger c^^b^orp^r, congédier décoller , lever dé- / etoêser (§e)j £aire s|k toiIette---T<i^tr0 (se), tromper Fattonte— > - dédoubleTf franchir, doubler— <i^/ènc«f*, enfonoer dégeûter, > décourager dégoutter, être tout mouillé dégrader, tomber, ab^ttre«--«2^^r, délayer démancher, défaire, luxer démar- rer, détacher, déplacer démêler, détremper démonter^ trou- bler, décourager —rdépendre, compter déplanter, pousser, abattre dérougir, àé6BO\x\er—déêerter, décamper déshabiUer (êe), ôter son paletot, etc. dételer, Iftcher prise détordre, tor- dre—«feîtrem/itfr, délayer~-<i^Mi^, descendre devenir, venir de -—dévisager, regarder fixement dévorer, blesser, endommager dire, assurer, soutenir (iMpu<0r,gourmander-— c^isç'ua/t/^r) rendre inéligible— ciioc^tner (se), se dandiner doler, dégrossir un tronc d'arbre draguer, nourrir les porcs. T

"dealer, écosser écarter, égarer ^akapper, lâcher prise ^houer (s*), atterrir éclairer, , faire des éclairs— /c/otér, fon- dre en larmes écomijler, espionner écraser, abîmer éeurer (s^), s^laircir éduquer, instruire émaner, émettre em- barquer, monter en voiture, etc. embêter, tromper emman- cher, maltraiter, rosser emménager, disposer, arranger émo- tionner, émouvoir emparer (s ), s'empresser empocher, mettre dans un sac emporter, adopter, approuver encaver, .enfoncer encourager,, a^halander endormir (s*), avoir som- meil-— endurer, être heureux d'avoir e^faùer, emplir par-»*, dessus faîte enfoncer, réfuter entailler, JEaire du sucre eifUortiller, vêtir chaudement entrer, ihscrïre-^éplueher, net- toyer, rosser espérer, attendre— /IriWr-.', critiquer éventer, inventer eoociier (s*), s'aniiAer, s'emporter exercer, exécuter.

^ VaiUlir, faire une action conpable--;/«rmer (se), se taire " fêter, faire la nocf -Jicher,^}eter-^Jignoler, se faire heAVL—JUer, produire~;/l!a7U«r, flotter— ;/ltrfter, diriger— ;/brcer (se)r se don- ner un efEort-^/ôfy^r, commettre un ùiux—/ouler, tasser la neige— ;:/ôiimtr, suffire fréquenter, faire la cour àiune

y

OOHUDiRATIOira

ÉBâfill!

?%•

femme, oogaeter^-^/ricaitér ("m^ fle moquer— ;/Hool«r, fiiiue lee apprête d'on feetm.

Q[ù09r, happer au paiiage - gagmr^ pÊnn^rT-goffnêr, irabioice, remporter ^ô^ofMr, ooarir les ruée falvaudêr, r^f^htmàer "-gardsr, regarder>--^wrft0r» fournir des gerbee-r^ri/Ksry dé- rôbet^~:^oclrofifi^, enduire de goudron— ^ropi/Jer, laisir avi- dement— ^pratter, eheroher, fureter priUer, brûler au loleil-r- grouiller, bouger.

"RabUler, écoreher Kcibituer, demeurer haïr^ déteater-^ haUr, tirer à soi hwâmer^ garder, nourrir durant un hiver.

Iffnorer, méconnaître ineiter, provoquer inearporer, éri- ger en corporation^-ff|/fu«n<$er à, pousser à inUier, inau- gurer— introduiref présenter inveHir, placer^

Jongler, songer jouSr de^ venir à bout de.

Lo^r, .(Hier me de chasse) tâoKert quitter laiêmry quitter lampeVf boire à l'excès— ^dcfur^r, donner une çonArenee /o^er, contenir.

"hidç^rf meurtrir mandery demander manigancer^ agir sournoisement manquer, être sur le point de marcher, aller marief^éponsèr^marquer, inscrire— -m^for, dresser-^-mwwr, s'ébouler-^mo//tr, se détendre monter, garnir montrer, en- seigner— mortifier, vexer moticher, corriger mou»/^, pleu- voir— mouliner, s*effriter mouver, déménager moffenner, s'arranger.

Notifier, prévenir.

. Objecter, s'opposer opposer, empêcher ordonner, com- mander.

Partir, lancer passer, Voter— pcrfen^w, breveter payer, porter pipfit peigner, battre pendre, suspendre pen- sionner, loger pignoeher, battre piler, marcher sur pisser, se dérober plaire, SAtiB^ire -^plagu^r, placer pomper, son- 'der poudrer, neiger en poudre pofisser, lutter de vitesse-^ prendre, comparer prévenir, provenir promettre, assurer promouvoir, faVoriser. *^

Qttt^r, cesser, laisser. ^^

'"Eiadouber, réparer rdjler, vendre par tintge au sort rai- sonner, chercher à convaincre rajuster, remanier ramener, remettre k la raison ramoner, ^corriger rappeler, révoquer '--ravaler, ruiner ravauder, faire du tapage- - reccmrrtr, re- oouvrer<— r0c<i/Î0r, rétablir la vérité d'un Uiin-^rtfirer, ren- voyer— regarder, paraître $0 remparer, s'emparer—fVfiean- trer, faiire honneur à rendre, faire entendre rentrer, entrer

/

XL

CONSIQAbATIONS QiM^lMB

"-renvêrêeTf infimier êe reprendre^ prendre, «a revanch^-p- retiérf rénâer^-^^rèlapert tromper— m retirer, te loger— f«- kmmer, faire apoetasier—WnMr, battre-'-tidfer, reprendi^e— rdfir, geler^~-rou/«r^ fn^pper. ^

Bahùler, secouer rttielèineni-HMm^ifr, fpiiettèr-7^fi«9r, plon- ger— êauveTt ^pai|^er scalper, iSoorcher— iciér, r»iUer— •«- efmdeVy appuyer 9eè<mer, gourmander êeifvir, mgnifier— BirotéTf pleumicher^-«07iim«r, appeler êonnâr, battre êoriir, éf!iX^r-—êouleverf réprimander ;=?- êwicéder^ réussir iuggértr, conseiller ;«tfp/>orter, appuyer.

To^Mmner, tapoter Uu$€ry mettre du bois en tas ten^ péter, souffler en ra&les tendre, disposer des pi^es-r-^tfrrir, aterrer— ^|r, traire— -toyuer, heui^r^ touer, remoniuer toumèr, vB* <raffi«r, voyager en traîne ^^ront^er, régler -^rempef\!lffLéohiT trimef, metitre en état 4ripaler manier^ maladroitement— <rott6^, déranger— <u«r, éteindre.

'Stàtoir, posséder tant veHUer, passer la soirée verger f battre, corriger virer, tourner voler, jaillir.

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ooMSui/Mt ar omMi

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Noos dcmnoot pltw lom «ne lista «uni oomi^ète qaè poMÎble des priaciiMiix oayniges ecmsnltés pour la prépMstioii de oe diotionnaire. ToateCois notre devoir ne saurait se borner à cela, ear pinsieiirs^ aotears fqreni plot^ pour nous de ^véritables collaborateurs» et noos devons ici en toute justice attirer tout particulièrement sur eux Inattention du lecteur.

Inutile.de nous appesantir sur les services que peuvent rendre, dans un travail philologique, les deux dictionnaires ^itiré pt BeêeherdU. Ces deux ouvimges sont les catéchismes mêmes qu'il faut avant tout consulter.

Le DieiiUmnaif de Faneien langage ftunçavif par Lacurne, le Gloêêair» de la vallée dHyh>eê, par Delbonlle, et le Dic- ItOfMMiMV de Paiaie ilTormoiM^* {mu^ Moisy, méritent aussi chacun une mention spéciale. A la vérité» il senût difficile» croyons-nous, de trouver de meilleurs guides pour l'étude des formes dérivées dee anciens dialectes de France. Pour notre part» no— leur,sommsa4Psdeysbls% non ^seulement 4l'avoirptt^ mettre à jour mainte é^rmologie obscure^ mais en outre d'avoir ptt «empiéter nos HJHÉiplm à Es^ë de nombrrasss citirtions tirési dés vieux te]ÉliiinMMBais.iie cémmandement : ** RendM à Oéisr, «te." ■'appli^lti pournoM das» toufe sa rigueur» et BOUS lui obéissons, d'aotMii plus vekmtieff^ qui! nous repu-

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zûi cMTYiuoif oomounii n oiTii

garnit de nom parer aux dépeni dtetrni d'une r^tiKtkii d'émdit, à leqaelle noue n'avoni enoiin titre. Du refte^ qa'eet^e en irnnme, iqwèe tout» qu'un dictionnaire queloonque," iinon une supecpoeition de tmTain ledoogri^liiqpiai antérieuni t Notti avons agi en cela oonune la plupart dee lexioographee, o'est4-dire que noue avoni pris notre bien nous le trouyions.

Oeoar Dunn a écrit, il y a quelque dix ans» un Olatêoire CanatUen-Françaiê qai est dei^nu daftnlque, et que nous avons étudié avec prol^ car ttoos j aviQSM tsouvé piwuewrs «loto et ezpresttona que nous ne possédions pas éuparwvaiit dans nos notes.' . ^■■■^

Pènr les anglioisines, nous avons eu surtout recours k Tardivel et à Buiea. Ce dernier, entr'mntres, nous a été très précieux, car, 4 travers les exagémtions de sa verve caustique» on trouve ches lui exposés avcc unç grande clarté les prin- cipaux Tices de langage que nous devons^à notre contact continuel avec les Anglaise

Le professeur Elliott» de l'université Jokn Hopkins de Bal- timors^ et le professeur Ohainberlain, de l'uni versité Olark de Woroester, ont pul^lié tous deux, en ces dernières années» de très remarquables articles, consacrés k l'étude desforsses oana- diennes dérivées des langues des premiers aborigènes. Ij[ y a 14» en ces pages» maints aperçus aussi profonds qu'ingénisux, et ces études oAvnt ceites de nombreuses rsssouroés fMX

de de

Irédwtte de Montréal» anai

' ..îi.^-

•U^fsee Isa ai

comme aUx eu n noua serait aussi intéressants artides que IL tantôt un an» dans la Pairi de la ianoue frnncoHBanadîentte. JE%bs d'une lois à oss articles» non seulement d'avoir pu pénéttier plus airaat

"s

cbmi %m^^ èèmMbm ■■intninni, mm «a o«m df^voir aiiridd.iiola« véeÉtollité d^ Imni iMlbftfilhiàti^ que noua ATions oitblléi, ou qiii noiit <teî«it «npAmviust ocnciidètniie&t inconnu». ;

Enfin, le oKmiMit wm i^Mnble ioi dat pUw oppcvtuni pour remédier M. fe BibUothéemn, atiiMi <||m le penonnel delà BiUiothèqne PaMkive de Boston, pour leur eMietenee i|Km* tanëe à toates les périodes de notre trarail PM une wule fois se Inietèrent-iki réboier per deniAndes, aourait mm répëtëee que fastidieuses, et toutes les ressources philologiques ^de leur admirable salle de travail furent mises, dans toutes les ' ciroonstançes, â notre entière disposition avec uno bonne grâce parfaite qui doublait 11 prix de leurs services. DaAs de telles conditions, notre tftche, en dépit île ses cdtës souvent ingrats, devint bien vite pour nous un véritable plaûiir.

BARTLETT. —/)ic<û>rtary 0/ Americanisms, Boston, little, Brpwn à Co.

BESCHERELLE. /fouveau Dictionnaire Ncdional, Paris, Ckmier frères.

BUIE8.-^ilfi^tcitmM ei Canadianiêmeê,

OASQRAIN (Abbé).>~(7t«vr«f, Montréal, Beauçhrmin.

CHAIOKBLAIN XA. F.) --/fki^Caiwilw Wardê, Phila- Mjpllû»(Àià«^riam Notée jkQuêriêê).

C0tIQKkVE.—A /rmysk amâ tmjfliik dUtuma/ry, tondres, 167S,

DEÙB01HI«B.~-aCosf(i»f« <UUvaUéê dMfèrm^J^r^mt. PUNK.— gfowairj Cèmmdm^Frmmçmiê. s % hu y

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FBÉCSBPBIIX (L^ travén U DiOiannaire^ €$ la

\ d^YimiiMi^ (ÂrtidM pMros dans U Patris,')

FRESKAT.— J&eiKt/ ch moU tiréi du patate Normand, Rmwo, liSêL

JOK'Afîl.~i>ielMmfiafr«)Dli«/VHt^ Piu4i, lfl(69.

KBLHAlÉ-^il élteliofiary i^ ike norman or M freneh lùmg%tag9^l4mAw^\ll9. V

hJLQOWàlL-^IHetionmiairé de la langue de$ Crié, Montréal,

187i.

. . ' "' . . - , ' ' #

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BIBOJuLDB ui YlBYlUJL^Mimmé9pmmmir.T9nh BCm6HlRm-£/W^ tnM de eWtf^ <!. xiT «OrfÉ,

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A est usitë, savoir: j! . ,

1*» Pour cfo, à l'effet d'indiquer un-^port d'appartenance, d\)rigine:-C'ertlarobeAMarie. * : i

Cette locution est très fr^uente dans les vieux ântatt» :— -

Lakeml»il»vIne,ltllUtm«i%Jh««i. . « ' ,^

WAOfc, Jl01IMW»ll# -»«•»» V. M».

Quelques restes de cette ancienne forme p^çrsistent encor» en France. Exemple : —la part à Dieu, le denier è !>««»- .

2** Aussi pour <fc, dans la locution adverbiale •* a bomiie heure" : Viems-t-en à bonne heure, -

PiotwUat de^lMUMr dmpaln^A boone heaie. inoonttMnt aprt* bbm ■onfMllIet. BAMtt.Aii.Llil, «h. xm.>,m.

8* Bour M, dans " h matii^ ^^ir."

Vmmm pHll vMl iMNiflie 4e la Ooéraiidft >lSttaVfMi«a reprit. 'A. ^

i^' Ptour t, dani4»noot(i^<»feto ^^*y^f?y^ ^'"^ ^ ^ d'une autre consonne : CkareKêr, |WfW^4lipii|. ^ watriê^ _ Chercheiv perdre, iMrirbè^ verte^et»,"» ^^^>^^^^^ J^^ «• Bour «Os, tof«|iie le «ot poivwit oon^^ «nn« autre que l?*>-it m'a dît qu^ viendrait. ▼•Al. v^^

3pltotint.<rytttliMUnTX.t9!n^

jnwM ^««niMlalAt, ». M.

,v,-

te<

sonne

A— 4B0

. A est dit Auasi pour ilUi, toigoturs devant une oonionne autre que Vk i-^À wtrnt parties tout d'tiiite. Qurniid le pron. I^r. à •Q.irebooiitre devant «ne voyelle on une A, <m intcnreale im>ef^^oiiiqiie ^r4^ |1 |i^%iété à nid jtt^<| Québec. "^^ Pour «•« :— ï y a arriré malheor. .

Yaugelai, mort en 1660, dit que oette forme de langage ëjbait trte ^gnan^e 4e,ion teuipa. {Rem. êwe Uk U^tigup/r^ p, 3X6.)

Abàildor, e. <r., îiigtièr, téunir, ra«emMer en une bande compacte.

Ameuter» soulever d'une façon unanime : Abonder une assemblée, une foule contre soi. Le verbe bander, pris en ce sens, est absolument français.

Abander (s'), f>' pron,, Se^ liguer, se réunir, se rassembler en bande. On dit aussi :-* ^o^atuier avec des vauriens, dans le sens de Frayer avec de mauraJws compagnies.

Abattre derouyrage, /oc, Faire beaucoup d'ouvrage.

Atle. V. ab»i.

A belle heure» ^* <^v., Tardivement^ trop tard : T'arrivee A M/^ A«tir9. ,^

Abtiner« «. a.. Gâter, salir, détériorer >^ Abtmer ses bardes, son butin, etc.

Abimer (s'), v. pnm., fie détériorer, en i»rlinjt d'un tissu, d'une étoffe, d'un meuble, etc : C'est ben beau, mais qke^abtm^ vite.

Se blesser :-^ I s'est tout abîmé lei^maiiu^ I s'est oMmcT l'doigt avec ana épingue. *

Able (terminaisoiis en). La lettre l finale ne se fait- généralement pss sentir dans ces terminaisons: iâtmaèe, €idorab«, pour Amiable, adorable.

Aboiteauz, s, ni. -pi,, Sorte de remblai, ou digue^ qu^ l'on construit sur les bords d'un rivage p^ é^féf jfi^ de s'opposer aux mouvements des eaux. Oette «xprassion est particulière aux Acadiens^t à la régiim du bas Québec. . Î^Jj?!»'*!* AcatftfiL .... V(M m% ftnaywr Is» siBWfcsii» q^ mdywkt

10pBBvOflpieS vMOl' #SMI^waS(MODB«

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Abord, «. «»., Fbule, mnltitiide de penoniiMi Mrifmat à la fois :-*-<^Noiit avoiui eo to«t an oftoreC nolii «olrilol» mtt' vntë en fVaiioe dAm le eent de l'abord des étnaigen, de», touriste^ eel aminteiiAiit beMiooup vieiât ; en Tj feiiifilioei par Abe&dsnoe, AfBnence. ; *

Ondée, avene, lëger orage :~p-Ayei pae penr» ça «>» qnW ahord. ' ''' ' .' '' ' *■ ^^"> 'v^ " •-^•i^

On dit aussi en parliMit d'un momeni, d'un instant, d'un» chose fugitive on passaigère:~^est*qn'nn abord^ ça n'anra ({n*vak abord,.

Abord que (d*)» ^-t Puisque :— D'abord que j'te Fdis.

Aborder» «. dk, Toaoher, heorter par aooident :— Sa voitoie a a6on£f la ndenne an tonmaat dWoe. ' 8e dit aussi dans le sens de i^apprwàêr d»* v. Aooostsb.

AbOUler» t^. n., Venir, aboutir, en finir.

Aboater, v. a., Mettre deux choses bou^ à bout.

Aboutir, v. «.. Finir, terminer, condary Alles^Tons abotuirî e.-irà. aures-vous Inentdt ^t— Ça oMMltl à rien, c-à-d. ça n'avance à rien.

Prévaloir, remporter Tavantage : Votre opinioû abduiUu

A bra88e-GOQ>8, foc. adîf,, A brs»-le-oortMl. Abre, «• m.. Arbre.

Lm rsmMM diveni poar foSftr Ums rnanx.

Ba vin FptBAHi»,. JTiMt «onmiiMlc, pi. m.

Pùnr l'Mwtar du bulieon, va la bvclito à Ke»f^ "T : ; \

Laapp» »■• LmoT, JPuimriin/niiwfsii. '

An XYii* siècle^ en France, çn prononçait sneore qnalqasioiia abrt, mais Validas, dans ses i^^ni. «ifr Jm kmffm Ymâfaisi, condamne oette prononciation.

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% . ABR—ACA

Le mot français abri vient d^abrierp et qe dnmier » été , loogteâipe en ttiage en Fr»pce. On l'y m maintenant remplacé par abni$r, et cela au grand chagrin de plniieun le^co- graphes qui trouvent abrier plue doux et plus naturel.

Les étjmologistes ne s'accordent pas sur Porigine d*abrier. Les uns veulent qu'il dérive de abre^ à cause du refuge que les arbres fournissent pendant une ondée; les autres tiennent pour apriouêy signifiant ** lieu exposé au soleil " (du gréa a pri- vatif, et/>Aris6» ne frissonne pas), d*où, disent-ils, l'on a aussi fait Afrique. \ /

Quelle que soit cette ét^imologie,, il est à remarquer que l'on v donné à abrier^ au Canada,, un sens relativement restreint. Ainsi, alors qu'aujourd'hui encore, en Noi*mandie, on dit com- munément !— Cet abre nous abrie bien, c.-à-d. " nous protège, nous défend avec efficacité," le Canadien, par contre, entend presque exclusivement^ par abrier, le fait de se blottir sous des, ^ couvertures, soit au lit~Ôû en Voiture. Cependant, il n'est pas rare d'entendre dire, dans certaines campagnes canadiennes : . Abrier les jardinages, c.-à<l. mettre le jardin potager à l'abri, ^l'aide dfe binages quelconques, de bâches, etc. .

^PAbrier . (sO» ^' pror^f Se ouvrir, s'envelopper de couver- tures.

. Aoadien, BOnè, acfj, géog.. Qui est en AcMlie ; qui est ^propre à l'Acadié ou à ses habitants. D'abord circonscrit à la population de l'Acadie propremeni%ite (aujourd'hui. U Nou-. velle-Ecosse), ce terme Vapplique maintenant à toute la race d'origine française, disséminée dans les Provinces Maritimes.

Aoagnardi, le, ftarU pgêê, du verbe acagnardir. Qui est bourru, renfrogna triste, abattu. Cette acception serait ainsi passablement différente de celle attachée au mot français «Kx^^riianl^, lequel veut surtout dire un vagabond, un fainéant, un oisif débauché. -

Syn. comp., Acagnardi, Catéreux. On devient aca^viofYlî , par suite d'une disposition à la misanthropie ou à la méchan- ceté, tandis que, 6tre eaiéreuXf c'est en être arrivé à Ixojer du noir par raison de maladie ou d'infirmité.

AoagnanUr ^')f v.pron., Dev«air bourru, reaÊnogné, d'humeur diffièile, avee un! certain penchant à l'oinvèté et à la

miiaiitluro|il9. : ..../v;.* ..>..:'> .^ ■^;..^^.v■•^■.^■:"^■;■-■'•■■:/■' H;,

Ba Franoi^ ^aeaçnùrder signifie surUMit devèniir paitMÉent» cagnard, oomme le eâgnoi .(petitehieiiy en Saîatonge) qui orsint la peine et le froid 1 :

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SI'

AGA—ACC 5

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A cause que, W, P»w» que. /

Aoooxnxiiodation, «./» vieaz mot fnuiçaii Ayimi tigniAé Aooommodemeiit, Arrangement, mmi» qui est oonsidëré an Cuiad* comme anglidame, parée que nous l'àToni emprunté directement dee A nglaie.

On dit : Billet éCaceommodaiianf pomr Billet de oomplai-

aanoe, c.-à.-d. billet sonscrit dans le bat de prooarer i|^ crédit

factice. On dit encore, «ur les chemins de fer : Tfain d'od-

eommoc2(i/ùm, pour tin train établi en dehors des heiires r^gu-

iièreC^ et simplement poni" accommoder oertfûnes localités.

Accoinplissenidllt, «• nL, de rang. aecoinpliêhmetU,. Qualité, talent, art d'agrément.

Accoster, v. a., Aborder quélqn^un, s'apjprocher de:

I m'a aeco9<^ sur lai^e.

■..■/■' Accoter, v. ov, Appuyer une personne, un objet. A rap- procher du sttbltantif normand accota signifiant accotoir, appui. / ,-, :

NI troTOènt otfok ne elao. '

BtirolT, Ohnmigiie de irctmamdl^t r. tTITt.

Accoter (S^, v,prùn,, S'appuyer sur quelque èboae, sur le dossier d'uno chaise, contre un mur, etc.

Ce verb^ aujourd'hui peu usité en France, j signifie «sur- tout " s'i^p^yer par le c^yté." Au Canada, toutefois, on prend ce mot dans nti sens bien plus large, à tel point même que Ton dit^ : Acobtes-yous bien, pour AjBsey^vou% Initmle»- V0U8 tellt /Sorte que vous jouissiez de toutes vos aisesb

AbcOUtunlaiM^, »»/^ du ^be <i«<;ouj(um«r^ Habitude, coutttoie i«sulJ4*ut aune action réitérée, ou d'une sensation maintâB ^is éprouvée.

S'emi^oie aussi dans le sens de caprice, fantaifie : Vous dèni^etlà, à votre enfant, une belle àecautumànce, c.-à.-d.-un ^pn^ qui vous coûtera cner. . *^

Accreire (Caire), /oe., du bit, oficredere. Faire aécroirèl Au XVII* siècle, la forme normaiide aecfvire subsistait enoor^ en France, dans la langue parlée.

S«« f«M * flnnt oerei^ê tk pum^ qall «Csll inori sottéêesimiA

AiùÀvocibÉri ^. 4k^ ù^ U langïui dtfK'pêofaeum'dii^ Saîut^X^amrent^ donner un coup seo< smr nmUgiifO, pour que ]• croc de l'hameçon entre plus av«lli dans la gwèle «ki poiseen.' ^

Accnlcire, #./é Pièeè du hamaait, «Ituée an-dessowdé.la

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oronpike» et qui lert à soutenir le obeval en reoalMil^ piinoi- pfctement à U deeomte. ^

Su Frftnoe, on ^t Avaloire, B^rre dci reedement.

Ao«rtftill0l*. «• o^ Affirmer, aseurer^ Yieux mot ^. ,

encore utitë en KomuAndie, et d^où dérive Tang. to oêe^rtmin : .-^' peax t'«08riatiMr qu'i venir.

Ito •'«B retoamereiit hatlTement dorvn la roy, el Ivtj nnotrtain^reni que

l«dtt4«B«tliort

OQVëïXfJT,Chnmig%tedelaPueéU€,^$B,

AdlAlttllty ftnte» <M^'*> Qui haro^ fatigue, ennuie outre mevure. Qui importune, ju8qii*à fure haleter d'impatience.

A rapprocher de ehaîantf substantif imcore paitë en Sain- tonge pour signifier le ** poursuivant tenace d'une jeune fille/'

Aohaler, v. a., Importuner, fatiguer, incommoder : Y'nesdonpas m'achalert c.-à.-d. laisse^moi donc tranquille, je^ vous prie. "^C^ a voulu faire dériver ce verbe de achalanckrf par allu- sion à la situation d'un marchand bien " achalandé," c.-à-d. qui a forrt faire à répondre à ses nombreux ** chalands "ou clients, et oui se " fatigue " à les satisfaire. Sans ccÉitester ce qu'il y a d'mgénieux dans cette définition, nous croyons, pour notre par^- que le Canadien a tout simplement emprunté oeKalér à la Saintonge, ce verbe signifie encore aujourd'hui, comme jadis, *' Donner. trop de chaleur."

AollAleiia» «»/» Etat de ce qui est harcelant^ ennuyeui^ fatiguant. -

AiOblgaii» s. m., Gros poisson d'eau douce, r^piàdu ésns tentes nos rivières, et ainsi nommé parce qu'il est surtout abondant dans la rivière de l'Achigan. ^

Acomiàttre (aé Ikhra). ;Se faire connattre, ou se faire reconnaître. Faire connaissance avec quelqu'i^u làt. aeco-

L*nnff dnoeals ■*aproclia du maUire

ADqaêtv s. «s<, du verbe tèequérir, Qaîn, profit, avantage : - Yàm av^éa autant â^aequêi ée^eonsentir à ik ehose.

Ce aoMyt n'est plW guère «dté^ en flanos^ ^^'^^^ mÊ$àèté de Junsprudenoe, ^fowt dfaigiier un Usn ioBBMtile^ dont ou est deveiMi ptoptiétsire antmneiiS qna p^r

Aor», 9^ Mn es l'ani^asi aère, v. AxfWT*

ÂOR— ADO

. iota, «. «^t ât^^ piiiwii 1^^^ ?4tt^

rume Bntamuqnedii riora.

En^maiMm d^ «roil «i de politique, ttn a^ mknmè loi ordonnée par une Assemblée dëlibérante, et (damée par lliié- etitif. On appelle iMfo pMi& oeloi ipà engagen^ toeiélé en- tière, et acte privé celui ,qtii ne vim que des intér^ locaux ou particuliers^

Aoter. V* *•»> de Tang. U> aoi, Jou^bt» repréMnttr un per- eonnage, dans une pièce de théâtre : ^11 a aoié dans Fauti. Il abienac<^.

A O' t' heure, loe,, A cette heure, v. A 8* t* hbubi.

Aouler, v. a., Eeuler» déformer fee ohausmurei du c<yté du talon.

Il M Taaltrojt p«r les fuiget, ooewloyl têê ■oollen*

RabIjAH, ChtrtféntMAt 1. 1, rtL ti, p. ».

AddltiûimM, elle» afl&., de rang, addiiuiê^. Bnppïé- mentaire : Les créédtê addiHonndê,

A (Utele ithâ^ io<},, A vrai àk^ à jfiérier frànchéliiyk.

AdOÔt^ •• )!».« Terme par lequel lee courettre^tos-boîs désl-

Sient un sauvage qui a conclu un pacte secret avec un AHOUMBT. ▼. ce mot. - : ; A

Adon, «. m., du lat donum^ don. Aptitude à quelque chose, adresse : ^11 a un adon pour estei II a un ocdm dans ses do^^ e.-4d. il est apte à la choses il est très habile de ses mains.

Bonne diance, hasard, nc^iord lortuit de deux personnes pour penser, dire ou fsire simultanément la même chose.

Psr «xtenncii :— Avoir Vodom de se, faire aimer, c»-4-d. attirer natordlement la sjUi^athîe.

Adomier, «. m., Goatenir, e'adàpter, favoriser t-*^ Le vent odimiM, c-ànt le vent est ftkvorable. Cette ezpretsîoD est cnoore fSort usitée en SaintoBié:

Adonner (s*), v. pron^ du lat dar^ donner, et od^ à. 8'ae- corder, se conveiâ^, ecocorder^ ef^ jNM^iMit depenomiis dont to caratflèrs% lML4|Midaii«se Aana^^ reux qui tfàêatmmt ben, c4^ vsilà un eoUple q«l Ipromel us

mettt, d%M dsiÉBiiilii g^.Çn ^esl. adbim/ <ortme ^ c^Mli^la

0.

8

:,^

A£]^EUtA€^E

V

choie est aiiuiMrrivée par par haMird.rt*Tfiy<n9L qa<) j!i| Jiréte dçiamMtc^tt^^^^ çaVoAHm* mal, j'w pM riott a^joji^ * S'adapter : ^Vli iim miuiéhé de Hache t^^dmnèfhiMi:

AÀrtMer. cl a», de Fiuig» l<» «^^^

- «tfr^aneaMeitiMée» "^^;/-rrv^;-,:-- *;-i:-'-:

i drMMT la pardile : Port^ la parole. Pxtmoiio0k' un discourt.

S'emploie aussi dans le sens de ** diriger." ^Des %ûcfaeroiii, par exemple^ avant d'attaquer un arbre, examinéroiit de quel c6té il convient de IWrMMr dims sa ohutCr C'-M* Qu'ils frap: peront de telle sorte que l'arfore tombera dans 1^ directiou voulue. . s * '

' '' ' ' ' •- ■■'■/:'

'Adr6tte,^^**) Adroit, habile./ ^ On a prononcé longtoups aàretf en France, pour adroii.

Affeotdr, V* «.i de l'ang. ioqffêct. Influencer i—Ajfeeter le vote, la dëlibëration, etc.

▲ffldaTiti «.»»., Usité au Palais, de Juftipe dans > sens de déposition, déclarationsous serment^

Affiler» Vy^ Appointer, tailler en ^inie i^JJfUer^ un crayon. Se dit aussi dans le sens de passer dans filière, alif^ér.

AfflailiotB, s. m, pl.y en fr. afiqueiêi litenus oljets de la toilette d'une femme, tels que colliers, bracelets, épinglettes, pendants dV>reille^. etc. ;V; ■. ■^>' --■•■^^— .viu^.;: '■■ r- ..r^ohA.

Ce terme s'émploisyMincipafament en manière douce rail- lerie, et pour défn|[ni^es atours, le» artifices d<mt se sert Ime femme coquette, afin d'attirer forcément l'attention ^-r^Bôrtir tous wet^Êffiqwiotêt c;4^; sortir sa toilette des grands jours. ^

'!Bn Normandie, ont dit encore q^tclioiMe, pour *' petits usten- siles, outils et meubles personnels."

AflirOllt0f , V. «k, Rencontrer face i face. . i vn a< ^^ h /L

AAKs» i*m,pl., Russs,^dissmulfvtions :---T<^ps y^ serviront' à rien, c.-à.-d. il vous sert à rien de ruser, de dis- simuler.^ '■■"-;' ..v>»^.-"^ .'- >'^' ■■.^u ,.■^u.■^*^, ; j'^y*ïeptî<thh

Bn Kormandie, Hf9 €P^0^ signifio posséder des* ressoam% pour Mrrface' à toutes les éventualité^ et dans 'l'Orléanais on dit un Aemms ^P^O^yoérikii homme iruié,' madré. ^Mfvxx">>

âLg% t./., Durée, période de lin vie; «^Njens; lie doiiliQM^n

9

;iiiiiib que p«ree que û pt^/m mimàxm m^im^^mti^Bi>^i^^ Umiaàni JX tut uKirMk mm' h^êg^>

f'Mivi^ . -îriJ^ ft ^^

Mit#iir%

L'on tfoayci 4sw au f toinin oh^i j^oiMVin n^oCâmmeait ]^itniiui<Q«, du tciéé^ loéiée ert encore veitëe «ajonrdlini dans ki langue paHjéaf^^y-j || ^^

Loriqti'Mi ton A|M |>r»ii»«r«. Dans M* boto M déai*iM>ltk

** VAOava&iir.lM J'W«gltriM»|,afvA

8elM Miolt la ûMur ito Tostrè 駧 n^mwàiU, i /

Je m'6BMrvêllIogrt an p«iiMint

CamnMVAaéatnêilarronntêèê ' . ■> '

BaTlt la ftililT6 Jeoiieaae.

Age (hors d*), lœ, o^f., Yienx, très âge. S^appliqne sur- tout aux animaux,^n particulier aux vabfaps et aux chevaux : C'est ane vache horê aâgef a donnera pu dlait^ '

L'on disait anciennement en Normandie, kort âge :—* '

OhÊifl bail pcmMlf: Jkort SflTf.M a parMi ; V*st\i oheyallyart, horê âgé, SI a parlila.'

Comoltf de USl, etté wur BBAirnsPAimB

dans Ma Jr«|#c«i40e. «aria ^«fM^^ITS. s

Age (venir en)» lœ.. Atteindre rige de majoritf ^\ Cette locution est empruntée k Tancien droit ôbuiuinier normand:-— .^.5 !.r- >■;■:;.;> ;'\

Quant otl en non aage (en minorité) wra venu en aatê, 11 pourra reeoiB- meneer la ■ajrte(poaraaite).

>!««. OmiI. 4t UTena., eh* f^

Agent, t. m.) de l'ang. agentf Chef de gare. Cdui qui est préposé aux intérêts d'une compagnie de tran^pprt : ï^p^ênt du Qrand-TronG, du Padfique, etc.

Ageter, t». «., Acheter. Cette foriM é<»it admte à FMs au XTII* siècle, dans la langue parM, suivant le témoignage de Yattgelas, et on la rencontre aussi ches plusieurs auteurs normanda

\

^tf«u«r,al4a'v«nx,UneiMilrs4eesboet > \ -, ^

Poarnlier,toat^neoae^^eequier

" PnuuiTD. Mu9ê nùrmande, p. SIS.

;*«

Ageteur, etuie, a, Acheteur,

' '::i^àl^'^k, idi^^'^d^'pé^ app^

<; i

;i '■ -îv

'^i>.4'

AgéBlMrfde •OtttMg* Inj«fiAr,tè«ftMlip«r. hm dfanno- logistes sont d'avis que cetto expression^ encore nsîtéiS en lio^

i'.'.

*

#

10

Â^au-iàm

/

éê^èMb, tKMnrrsi^ éM mménêé «a IéI. mgMiàÊm% -fWb^ dont fftînt JëhWBe» fût qngn toii !»•»• OwiliÉttti^ AtlftfMr.

AgMqfii^ V. l|.^ f^Bbiploi» de k iiiéiM «uMiiiko qw ^rsfwr. V. mot . "

Agrtf» (flf)f V, pnn^ SWiillèr pour «ortir, faiire set prépantifi pour wm promeiMMk^ un TOjaga.

OiidttMMii, Ml igvi^ M/itrd ^Ttfyw, daiu le leiui de ae fftire battife, roMer, étriller, eto^i--^i •' font fût ogr^yer^ jVoiu Msure.

AgrUbe» agrlàblè, <u(f., Agr^ble.

Lovii nttif » MuM normande» p.ML AgUdtteS (aux), ioc., A ri^gnet» aux agaeU.

Ahurir, e. a., EUmrdkf ennajer, fatiguer : Y 'nei don pas m'oAtirir, vont.

AldulUe, «. A AigidUe. AlduUUe, f./, AigdlWo.

Aiinrtflny t. in.» Homme petit» maigriot, de oomplexioQ

faible et dépende lanU.

y- - -.'..-. \:' ,■■

At&i «. n I j|pimi haoMfeOi Mot parliotiMer aux Aoadielit _^ à Ja fftfgioii Qiiéboo*

Air, 9, /, AtBMqphèce^ air atanoopMriqtie. Neva doniMMii oe mot que paroe que le patob eanadjea en foH nm^ent Oli Mibotantif làniain : Vmr oot bonno^ l'nîr oit- mode îMte.

Lt mot ntr m dit.aooii oonveniit an Mminin, dane !# oona de ooite de tonoi de nMiMi formant «n elbant, un mpffpM» mn- ■ioal : Jouer imm hdU nîr de flûte.

AiFf '. m., oorrapi. dn 1^ ne gam oontrat

Argent ^mné dVTaaeo^

oomme gavantie de bonne M ott poor amiirer rezéoation d*ui ootttrat :~^e Ini ai donné ÀM piaotnÉ d'nar.

Air d'nllnri W, Loi mdeankmo qni fait qa*iin eorpa lonrd, me lola mia on monvoBMntk obéM à «ne foroo d'impùl- ilon eanâidéfàbi». BaraiiMnpl% niie grand» rone^ dant nna iMtoe^ fMnaéèofnnnnirdVARrd'anlantphHïforl» qneaonpolda et aon diamàlra aarent phu on moina oonaidérabiaa.

àm--Jkiéa

11

( »>«*. . y. --r ViT/'?'

"it

Airs, «. «•- /i^*, ootrapt duft.aUreêùa $tt9àhim cUtMèi^pur^ tiM de la distribution d'une inaiion. Dépendeneae dHiOl liâti- ment d'une maison :— Il oonnaft tousJes atn de oette meîsiMi.

AiseUer, s. m,, AissellNr, terme technique pour *< pMoe 4e bois qu'on assemble djsnslm ohevrpn et dims une fti^nure pour cintrer des quartiers." (BmohMSILLM.) ' ^

AJ^vûJ^i Ajùet. V. AoivBB,;

AJcmtemÉaty s. m., Ajoutage, addition.

AL Aie» pron.> nng, fim,^ Jle dit pour MXU^: devant une voyelle ou unM ;—

uttSTSliiiiui'ooatloATert...... \ ^.^

B^n qo*al« ieiU bssM iiis |Mtll«apliAI).

yoot vQjres qa'ol la toatienU^VoiM hSm léstolas tommm <il l'eniurs. ' , ,. ^ MouteK, 1)9» /Mat». '

AUlrte,<M(^. ets./, Alerte.

Aldénnaa, s. m., pron. iMffmtmi^ de Vs^ng. Mtrmam^ Tenant des deux* motSAsazens^cBldSt>r,^aaeien, et^>iiMHift,lioimne. Echerln^^ommé par les éleoteurs munieipaux, pàttriiiskrtisr le

j!<cneTm,^omme par ws eieoteurs munieipaux, pt^rassMisr le maire dans ses fonctions. Au pluriel, des oMtfrffien, pron.

AltUtlr, V. a., Rendre lent, ralen«ir :<— La vieillesie a^Mlil.

Js Ysax «• «m rlTsl «iMrtlr tai traasporta

llouiMui. Alilltir (s*), 9. pvvf»:» ^ ri^entirp s'amollir. Alora oommanca ioMto Borné ê ^fitmHr «a 4«llotk

v^:..

AliOÉQliro (dmnste^ ^00^ Knriron, Duslsp enfUens : -^Ila <csfM nimiUimn .de feoixaate ans. X Imi eneoie àam atêniauTê de de«x lieuèi i^ larotrà ^. 4.. u^.} ji

jeurdliui la région du lac S<inWea»iJ|t^iiii»gs(|HMsrti. t

Au llguf<^ petieBe d'appaïuiiee fude el AnMibOUMeiit li^^

rement accoutrée :--Cest un rrai alf^amqpm, c-i.^ creeiuft ounk

v^

12

AU--ALL

pMTjBtteiition, «t prit «abctoativeiiieni, chom diffeUe im im- ponUe à démêler :— Tout çà o'ett de Yalf^omqum, «.-44. il est ^impoeiîUed'jTotrfoiilte. ..

^ Autre, ▼. Halweé. AUe(elle), V. Al.

Â31ééfê./,f Oroeae' bille de verre, en usage âmna le jeu d'éoolitrt mpptàé ** jeu de marbrée.^

AII6gaé| «. m.» Allégaiîon. t^

Aller, e. f». et irréç.f Daiu le dialecte canalien, ce verbe affiBcte, qoelqaee-ani de «et temps, certaines formes qu'il est u^e de signaler :-t-

19 A U première personne du pluriel, nous se remplace par on : Ayes pas peur, an y ëra, pour Nous irons.

20 A nndicaôf, on dit ton jours je eoc, et non je èow.

3<> Au futur et au conditionnel, on dit généralement /y éraif fy éraiê^ etc., que Ton prooonee ffuérai, ffuéraiê^ etc.

4<> Au subjonctif présent, on dit indifféremment qtie folle, ou que faille :— I faut qu'&n ùUê sans faute.

ft^ Dans les temps composés, on supprime aller, pour ne le servir que de TauxÔliaire Ifrv ; AveiWSus été à Montréal, c'te s-mainerf pour, Etes-vDus o^/

Toutes les remmrques précédentes s'appliquent aussi à la loime pronominale &1ËX AlÙol |

Aller (à), lots., aller : J*ai eno6re lien des places à a%>, c-4.-d. aller, il faut que j'aille.

Aller à dire» ^m de l'ang. toqo ta êay. Impliquer, sîgni- iUr, oomponter : La rumeur «o à «Km

Aller aa contraire, ^.» Contester, contredire.— J'^y» pas ank contraire.

Aller dVènir, lœ.. Aller et revenir.

Aller" pour, ioc.. Je suIk allé pour youm voir.

Aller sur, loc., 8e dit en parlant de lige» pour Etre^ sur le point d'atteiadré'un certain nombre d'années : ''J*ea eu la ' cinquantaine.

Allonge,'./, Oe que roîi ajoute àUne iAeta^ >èttr en augmenter longWur. Prolongement, agrandissement dNine maiHM% d'mhe dépeiidanoe.

' 'fliTMie, amm^ s'entend surtout des pièces rapportées à un vétMnent, à^n meuble. .

J&

* >

ALLr AM A

13

Alliunalle, «./f an nomu alinàmiiè. Lame d'mi instro- ment timncbaùt, et surtout llMiie d'un cooteao :< Un eoafeMi à deux, tr<^ allutneUet,

Chez plusieurs vieux auteurs frskn^ûs^ on lit alemdt^ la U- melêf etUl,

HaatMtere, dont tranehe fa I«iimII«w

OATBOH, Y. SSOt.

Allure, <./m du verbe aller, Dëmarehe ël^gautte, manière avenante de se présenter dans 'le monde: Femme sans allure, c-k-d. aux mouvements raide% gênés.

Entrain,, vivacité, animation,, Iwns sens : Une danse qui a do VàllwrêfC'k^ du mouvement Chanson sans allure^ 0.-4^4. qui .n'a pas de sens commun, ou qui est chantée d'une voix molle et sans expression. *

^tat d'une chose qui satisfait l'œil, qui dénote un tour-de- main habile : Y'ià' ane robe qui a de IW/ur^, c.-4-d^<lui eft élégante et bien faite. ^.J ' \

Alphab6tt6f '•**»•) Alphabet.

Altérage, «. m^ cormpt. de atterrage. Bord, boidage, rive d'un océan ou d'un cours d'eau. ,

En hiver, un aliérage est l'étendue de glace se formant près d'un rivage, pt communiquant jusqu'au bord.

A main, Iws, adj., Commode, qui se prête aisémenl à fao^ tion de la main. Du l*t. nd manum. ^ .'

Nous disons : Un ohéval à wutin, pour un cbeval qurâî à la fois vïf et doux. v. Main (être k la).

A Tnaly amatioil, «./, Fusion, réunion.

Amaiffamar, «. a.^ Fusionner, allier : Amalçamer deux chemins de fer, deux^ banques, etc.

« Amtnohar, v. a., Cooétkmner, a«tfjettir, ajuster, en par- lant des diverses parties qui enivent daiiî| la oomiMistctcm, dans l'arrangement d -Une chose qoelôonque i-^YIà des rideaux b«n amancÂA, ^0^

Engager, arranger, en parlant d'une affiûre : ^ J^ffiîire est niai amaneké$, c-4<L mal 9«g»gée, mal arrangée. On dit encore :~tKous via ben atmùmd^ dans le sens de Nom yotlà bien %va«oé% nous voilà dans de j<dis drapa.

Maltr^tar, duper, tromper» avoir le deasus dans .ùm dia- cussion, une ouerelle : ~ J*te l'ai amanehé, j'fen.par|^ C.-44* je te l'ai étrillé dans le gijand g«ire.>~| s'sont ibût <m<mehêr, '^.-aKL.ils se sont ^t rouler comme des novicesL -„:•

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1

V

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^

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c. ■•

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AMA

—AME

IkMM haute Nornmiidie, aàtameiêr mt enoof* oiité pour Donner ttoe volée» une d^ée» et^

Aniancher (s*), ^«. jmi^, Se préparer pour sortir, pour un voyage. S'habUl^r, s'apperoiller..

AmaDOhurey «•/} Etat de ce <|ui est fuuanché, ajusté, coordonné. Se prend généralraoïent au figuré et. en mauvaise part. Par exemple, une femme dira de la toilette ridicule d'une autre :— -AÏ ! ben, en v'ià une amanehure.

En Normandie, on appelle cmancheures, les parties du vête- ment se trouvant sous les bnuC

Amairaget «• m., Etat de ce qui est attaché, lié, etc.

^ Amaxter, v. «., Attacher, lier, assujettir. Jbcpressioii par ticulière à la région de Québec i-r-ilmarrer une échelle, un

nuet, etp.. Amarrer ses souHelv, sa robe, etc. *iar extension, réussir, mettre les deux bouts ensemble: J'finirai ben par amarrer.

p A matin, A soir» loc,, Cematin, cesoîn

Ambitieux, ett8,e, ocjf., Orgueilleux, entêté:

Ambitlén, «:/, Orgueil, entêtement, résolution tenace.

^, A*^W^^®** ^■^')» *• P""^* S'eUtSIter, s'opiniâtrer. Se dit aussi dans le sçtns de Vouloir, aller troj^ v^te, de Forcer «es moyens. .

Ambr^, #. m.. Amble, certaine allure du cheval.

Ambrer, v. n., v. Lambrkr.^

ADu)lette, ft/, OmeletiHiB.

J^ayme Jblen mieux bafiln^ one améUtte.

Amenw^ r. <»., de r»ng. ^ hringl IXmner; p^nixe :-- J peux vous omeiMr 4ea preuves de çà.

Amériqtlé^ #. géog,, On désigne encore ce nom, sur- tout dans nos campâmes, les Etats-Unis, de même ou'îl est Mitendu qu'un Tankee doit néeessairament sWkr un

Américain. Le peuple n^àésiAt pas, en quelque sorte, que le Oimada^ soit situé en AmériqueTet iWdiiilt, en vérité, que notre longue sujétion ocdoniale a eH pour elfet diraet de nous^ainener à considérer le Canadien oom^ne un intrus, ne po«édaai aucun droit dans la distribution de lliéritafle de cet umnenie continent. ^

AHer en iiiii^nç^;-- Emigrer, passer aux État^Unis.

AMB— AMO

1^

:,'7H

Ametliller, v, n,t Sa dît d'une ▼•oha qui ^mf h^jg^t, on qui vient de vêler.

Par extension, t'emploie aaisi à riropéimtii^, dans le tenede dire à quelqu'un d'arriver, d'en finir: Qne lais-tn donct ameuiUe, am«ùine\

Ami (fUre), ^*> Se lier d'amitié,/ oontraoter amitié avec quelqu'un. j -^^

AmiaulaiT. v. Emuuu». '

Amicablemenl^» «kIt*» Amioalement, amiablement. ,

Axttiqtdé, «.#, Amitië.

AlOoUir (8*)» V- *^-f. S'adoucir, en pariant la tfmpé^ rature: Le temps s'oino^fl. * ' '

Amont» prép*t du latin ad mofUêm^ du oM de la mon- tagne. A Québec, et dans les environs, on donne à ce mot le . seoa d'une préposition 4e lieu, marquant le rapport d^e pir- sonne ou d'une ohose avec ce qui lui est immédiateii|<tnt con- tigû >-^Monter amoni la; maiMn, e.-à<d. sur la maison.— Ovim- per amorU un arbre, c.-4-d. sur un, arbf% A Montréal^ on dirait: Aprè$ la tnaison, aprèt un arbre.

Le mot amont s'employait jadis communément^ ^n^lVanoe, pour signifier enJumi^ vmn le hmU^ comme le ceiApOKÉaîll^ du reste l'étymologie latine, ad montem. Le Qnébeeqnois qui dît aujourd'hui amont la e(dte, pour ** en haut de la cOta^" serait donc ainsi un plus grand puriste qu'on ne croit généralement

En Normandie,^ cnnont est encore usité anjoued'hui, mais surtout dans le sens de Au milieu, A tmvers :

L'on Tolt amùM lai pndiim 1m plan beaux psyMCM aai m palsMnt •pperoevoir.

^ Amontoiy V. a.. Monter: ^^mionl^r la o^Vte. ' b* Pauvre part «mt deax reoéUet, I'oim i^mr amimùt sa eiMwteaa, 6C«.

ÂmODtear (s*)» «• réM, MonUr à, s'éle^ à, lûnnav nn .total de:-~Ç!a ramon<0 a cent piaatres. .. p;,v

JLsaoïnmeqia fut kvé«:*....èiir Itla, aTawMmittip $ cinq faSIfs tt^^iô

CU|nér%Tac dçiio0«in «^ auftcmit oafoier un eofimt qui flé^ : ^ ~t>(iKiÉiK^nàé l'énfiu^ J^^^^^ V

Cette expieasion est particulière aux Aoadiens el 1 tl région du bas de Québec.

\

a

}

16

AMO~~ANM

Amour (être 6n)| 200., Stre «moareiiz. «

AllU>13r (|Ura n. ^.^Faire la cour, conter fle^^ femnM^ à use jeûna fille. ^

Au Canada, Ton n'attache aucun sens malhonnête ou imnio- ral à^eette expreMÎou, qui passerait en France pour excessi- vement hardie. . ,

Amour (tomber en), loc^ I>eyenir amoureux : Il eèt tombé m a$naur avec elle, c-inl. il en est devenu amourèux.—- I sont tfjmbéê «n em^mr tout de suite, c-à-d. ils ont reçu le coup de foudre.

AmiOUrettes, '-/^pl-t Terme dont se servent les bouchers pour designer les testicules du mouton, meta fort recherché des amateurs.

AmppUille» «•/, Ampoule. '

. AmunitJkiDi, t./., Munition. Afmmition est une ancienne forme- française que, suivant ^ lâttrë, ^*on rencontre dans Carioix et dans Paré. . La forme amanition, calque sur le rad. bas-iat, existe dana du Bdlay.

Allbandosmer, V. a., Abandonner*

At^OêXHMtr^» a., du fr. cantêTy mettre sur le cant. Appuyer

une personne, un objet. "^

Syn. comp. Ancanter, Aecoter. Il y a plus de force dans la

^ portée de jdHicèntor. En effets on aeeote un objet léger ou de

petites dimensions, tandis qu'on anetmte quelque chose 4e

lourd ou d'un volume asse^ considérable.

Anoauter IsOi ^pron,, S'in^Uller bien à son aise, et avec intenticm de rester quelque temps à la même place.

Syn. comp. S'Aiicanter, S'Accoter. C^ «\ieoo<0 pour quelques instants seulement, alors que, en t^tmeankmi, on annonce la détormiiiation de ne se déranger qu'à bon escient.

Ab^ ac(^ mim., Une, fém. de Un.

AnifUfler» ^v, a., tiendrez anglais, an^^iser.

A^I Asil Cri d'i^pelaux chevaux, sur les fermes.

Artjn>U;. #. m. p;., Beirtiiaux, ou ensemble dee^aiîm»«x do^cpiauet, fsisaAt partie d'u^e e^<nUtîon égtkmî^mt . dnlMmfnnpour]«ian«mai««. H est tompe d'iSler «dgner les

AimiOUrtohèr (s'), r. pnm., S'AmourachcÉ.

ANN-^APi;.

IT

iLiméM (les Itxmiute), Toe^ On JEut «M

a)la•ioI^ surtout d*Qi ICM OMOjpignei^ à aii6 04^ des premiert temni de' la oplon^tiony les tevres^ ^Ifdânt encore Içur fëconditë primitiTe» pi^mfdètotail^4kià^%ltlilto abondance et presque «fttis ttlmiil. r m -.î rr "

A cet âgé d or, nous racohte-t-on, il v Avait alors plus de blé quMl n^ a d'avoine aujourdliui, et la bombance, chefs les habitants, durait d'ui^bout, de Tanniée à Pàutre. C^delà que vient le dio^ri t âoûl comme dans les Jumneâ annéêÊi pooi' parler d'un hdttiue ivre à déboirdnv . '"■ *

AnnexiOD, ^«y^v Une sei^e annexion nous intéresse au Canada^ c.-àrd. ci«lle depuis si longtemps débattue de noW pays àui^ EtatfrUnis. AmAi,. chaque fdift que ce mot se ffim- contre, sans aucune désignation pârticuIfère,«ron peut être sûr que c'tBst de celle-là qu'il s'agita ' ^ ^ * <• f ; r >,

ABneZiomiiitéf <^*i^et ^ m., Qui a râppcrt à l'annexion du Canada . aux Etats- Unie; Qui est en faveur de cette, annexioîi, qlui.appartjent au parti annexionniste» .

AnnonCBUr,. f. m., ^ Celui qui init insérer des annonces dans les journaux, les revues, ^. r , i ■.., . ^

Alipauvri, ie, part. pass. du V. anpauvrir. Qui est de- veifU pauvre (ialA perdu sa santé : Jjt ^*\k ben aitpawm, c,-à-d. bien déchu. Un malade ben aupatAfri^ c.-À-d. dont il ne*ireste plus grand espoir. * . v

AnpauVlflf , ». «.^ corrupt. -de appauvrir. Rendre pau- vre î An^?auvp.r q'uelqu'uii| anitauvrir un pftys.

AnpItUTrir W), t. pron,y Devenir pauvre. Perdre sa santé, ses belles couleurs. '' *

On dit auSi»i d'un. maUde : ^ qu'il ^anpauvrit vite^ c^^èrd. qu'il décline rapidement.

AntildMr» V. a., de l'aug. to onticipaUf. Prévoir, entrevoir, s'attendit a : Anticiper des difficultés, du suco^etc.

«Amraler^*!?. a./ Avaler; ^

AnzlaipL euse, «m^*., de l'ang. anaeionê. DésUvux 4 l'éxtrènie :-^'suis ben an^vietio; d'vo^ biaire.,

° AparC0TOir, v. a., Apercevoir, ul

A plo, Aw. «wir., V. Pic, , .,,^... ::,/':' -'''t

Èfàxatab (d*)» ^* ^'1^^ Rfidement :— I l'a ôogn^ d'aplomb^ j'n'ai qu'^ à rdire. . V. PM>iflk ;

.' r>

18

/■-

APO-T-APP

\

V

■të.:\

ÀpdlOgie» ^-/f fang. apolô^. Ezcumî i -.- Faire des apotoffUit o.-àrd. fiiirè, pr^ienter ^m exonMs.

AinMiroUtar, V. o^, Préparer, habiller, dreuer : ^PP^ reUle^répmn} U lampe» àppa¥èUU (ïmhûh) les eniq^ti, opp^ t^9i/^ f dreiae) la table^ /

Egaler, mettre en oOmparaiioa :— ^ Ça prendrait ben du monde pour Vmppareiller,

Le lene attaché k ce mot, au Canada, est excluaiTement d'origine maritime : -<- On appareiUê une yoilci, quand on la» dispote à recevoir le vent ; un navire appareiUê^ o.-à-d. qu'il lève l'ancre et ^et à la voile. ^

s AppAFOUler (0% «. pron,. S'habiller, se vêtir, faire ses préparati&'pour une promenade^ un voyage, etc.

Appftrence, Ipc-i Ce mot s'emploie beaucoup sous forme elliptique : ^- Apparence qu'il aime pas ça, pour II y a appa- rence, etc. \

^1 Appartement, ». m., Pièce ou chambre quelconque d'un logement, d'une habitation. . - .

App6labl6, adj,f de l'aug. (uppealMe. Terme usité en^ matière de jurisprudence, et signifiant " sujet à appel " en parlant d une cause, et^qui peut être mis en accusation " en parlant d'une persondl^. i

Appeler, t?. «., de l'ang. U) caUL Convoquer : Appeler une assemblée. 1

Appétit (pour 10> ^'> P^f^r désir d'avoir, par envie d'épargner : -^Pour V appétit de quèu'qu' sons, il a perdu des piastres. , U _ ^

Applicant, '. m., de rtmg. (tpplieant. Postulant, deman- deur, solliciteur.

'tcolûm. DenHuide, eou- pour c'te plaoe^là.

»

AppliCfttioil (fUre), loc.^ de il'ang. iomake appHèaêUm. Présenter, faire une demande. |

On dit aussi : -* Sur application, pour " sur demande " : Un catalogue sera fourni %}xt application.

Appoint, «.m., dér. de à point. Ce qui arrive ou tombe à point, a convenance, c.-à-d. en temps voulu on an momekit le plus propice. Par exemple, des navigateurs attendent, p<N)r partir, r<if)potn< du vent, de la marée. '

Application, t./, de rang.

mission :•— T a ben des appli

\

APP—AQU

19

. . . ie baille A mlMlre JaeqiNt Vétà, . . . etnq aokls pour lot •( mlMlr« li. . . . pour qa*lli dlMHlt feajnpa onole^

N * leur appotnet, potir

Appoilitein6Ilt, 9, m., rang, appainimêni, engage- ment, rendez-vous :--J'ai on appoiniemêni yiont nadL

Appointer» v. a., de rang, io appoint, . Nomi&er, daigner, choisir : Il à ëtë qpjMnnf/ juge-de-patx. Dans le sens de fixer : Appointer une heure, un jour.

ApprOChailtS (dans les), loe, ttévêrb,, Af^roximalire- ment, environ :--7ll a .ben dans les approehantê de cinq mille piastres. /

A|Sj[>ropiiatJiOIL «. /t ^^ l'<^g* appropriation. CMit vote dans une assemblée délibérante.

Approprié, 4(60, oo&'m de l'âng. appropriate. Compéte^tr^^ conforme.

De^ circonstance, propre à la circonstance : Une fanfare était sur les terrains, et a joué des airs appropriée.

Apiiroprier, v. a., Affecter une somme d'argent à un objet spécial.

Apre, interj.f v. Sacré.

Après, prép.j est usité, savoir :— \ * /

1" Four à :—^l\ est aprèê^ a'habiller. A s^essuié aprèê ék robe. 2* Pour flfe ; Oter la boue apr^ê ses bottes. * \

3* Pour contre : Il est accoté aprèê la clôture. '

Aprig an tremble t^ndoefa. * /

O. Oaymab. /

4" Pour «ur : Monter après un arbre, après une maison. ,. 5** En manière elliptique, à la fin d'une p^rUM, en sous- entendant régime : J'ai eu ben d'ia misère aprh,

Api^/^â*)» ^' pf^-i ^lon : Diaprés lui, Hi, faut agir ainst 1 #

Après (par)^ ^. <iKi^., Après, ensuite.

Dy-moy combien .... et je te reiipoiMimjr par apri». i

' ^ ' AJjaMCttAmnMM,VMÊp»,p.iU.

Apu près, he, adv., A peu prèi:

A^UftPfkt'lmidy t. «t., pron. akapattimnê. Etat de se tenir, d'èm '* i quatre pattes.'' .->

Ce mot bizarre, n0 de besoins politiques, sert k qualifier, au Canada, la doctrine de ceux qui, dans Te^HÎt de leurs adver-

X

20 AR A-^ARO

«aires, se tiennent dans une sujétion dégradante, déshono- rante, soit vi»-à-vis Tune des races du Dominion, soit vis-àrvis les pouvoirs établis, v. JStatuqu'iéImb.

Aragi^éi A'rgnée, «./, Araignée.

A rad) ad^'y v. Ras.

Arbe,^* *»•» v. Abbk.

Arce, «./., Espace, place, etc., Donnez-moi de l'arc*, c-à-d. ranges-voui^ faites-moi place.

L/étymolpgie de. ce mot est pour ainsi dire inconnue, à moins qu'il he faille voir qu'une corruption mot pkice. On prétend,, en effet, que beaucoup de personnes disent ac«J au lieu de arcÀet il paraît y avoir, entre ces trois expressions, une filiation Vssez directe. -

A rapprocher aussi de la locution <iwir Vairee^ usitée ^ Normandie, pour " avoir le temps, la facilité de faire une chose." Le mot airce est probablement dit pour at«e, avec l'acception d'aisance. \ ^ - " i

Arche I Arche^là ! cormpt. de marche-là ! Cri d'appel à un cheval, pour le faire avancer.

Archette, «\ »*., Archet,

ArohicOXifiréirie, «•/, On désigne de ce nom les exercices de piété (tenus. gif néralement le soir), qui terminent, dans les églises catholiqui les cérémonies du dimanche :.— Aller à Varchiconfr^rie, Une belle archicor^rérie.

AroompteK t'\ «., Recompter, compter de nouveau.

. ArebOUrs (a IV, foc. adv., A rebours,, en sens, contraire, au contraire de ce qij'il faut

X ,A(1anorclère)....Wannottlt«eptprlère«,

N0TBÉ.P»«., a V\ r^ftour.. ... ^^^ ....m,^^.. p. 108.

DeHC*.Ur...^aUch^lrentâràr6our. ^^^^^^^.^.^

t^tte locution tire jj^robablement son origine de oe jjue à tiéonr» formait quelquefois uii seul mot on vieux français.

\ Ai'^nb^, *./., Arête de ixiisson.

Argent, «./., Toute es]

argéht ou en cuivre. C^ root patois Canadien en fait un sul hdlê orgênL

Argent pl#in« ctblftAobe.

Ordonn. de» Roi»

de valeur monétaire en or, en 'est ici indiqué q«e parce que le mtif féminin : CTest de

#Van««, 1, 5té dans

Lacuknb, à PIrfn, 8.

AKG— ARO

21

il r^F«n< cle papier :-- Papier-monnaie. Argent dur : Espèces en argent réel.

Argent (jouer à l')» ^-v «Toner aux oartes, ou à un jeii de hasard quelconque, en y mettant de l'argent pour enjeu.

Argenté» ée» ^^y Qui a de l'argent, qui est riche : Il est ben arg^nU. ^<^

En Normandie on dit encore, en ce sens, argenté^ àrgentu, et argenteux. # .

Argents, «. fn. pl.^ Valeurs en espèces. Surtout usité dans les actes, contrats ou marchés quelconques.

Argot, «. m., Ergot. •?

Aria, «. »»., Tracas, embarras, tourment, querelle, tapage, tout cela pris dans un sens quelque peu adouci : Quel aria f Seigneur. \ ^

Aria est le substantif du vieux verbe français harier^ signi- fiant quereller, tourmenter.

Jamays ne vis homme aynsl harier sa femme. ^ . *^ Pai^mrayb, (^tti«N«uKre, p. 64&

Ansée, ^- f-y Action de donner de ja bride à |M>h cheval, en accélérant sa vitesse, pour juger de son enduranjoe, ou pour lui faire franchir plus rapidement un espace voulu^j

Puis venaient les Benoit avec lenr petite jament crise, qui poor une ariêitf pouvait tenir tète A la plus Vlsourense bète de la paroisse.

3HBTTK, Bev» eanad<enne, Jan.,96,p. 48.

Arisée a une origine nautique, et vient de àrriêeTf qui signifie prendre des ris, c.-à-d. détendre sur un navire la sur- face des voiles, en les amenant un peu, quand il Uât grnnd vent. "

Armana, e. m., Almanach.

Arlepatte, .^. *».» oomipt. de hompijHi. ^rte* de gi^ue, ou de Anse très vive, empruntée aux Ecossais, et dont le nom désigne, par extension, toute danse quelconque aux mouve- ments désordonnés et endiablés.

Aronde (queue d*), lœ.. Terme de charpentier indi- quant une certaine maniéré d'assembler, de lier deux pièces de bois (en queue d'hirondellei. On dit>«U8n qneiêe (Thérùndê.

On appelle encore indifféremment unie liirondelle, en Nor- mandie, aronde ou ar&ndetU'

Arouter, v. a., comip^. de ' rçutiner. Habituer, accou- tumer quelqu'un à faire une chose par routine.

^

■i

\

/;#.

n

ARO— ARR

Arouter (s*)» oorraiyt. db m r&uUnêr. Blmbitner le former, se dremer à nné occupation, à un traYait qnelôcmqiie, ' * On trouve bien t^arrtmUr obee 1^ viéiuc antMirt, mais èen- lèment dani le sent de l'Acheminer, ee mettre an rûâte.

F9t ÛÊVn Awlgvou ioél Oêi êFarrouUh

Chron* J>ug, v. i4t$,

AxùOÊ&r, V, a,y Arroger, :

Dêm» ««toit toute 1* terre arrouêéê de la loaroe de grâce.

AIRAIN CuAmrimm^PJBÊpéraneét 1^949,

A]X>U20i8/«- m., Airbcoir.

Cet gmiid* arr<mmHrê dont 11 éteint la Mf de ikoe eiunpecnet Altérée*.

CTJtàirb DB Bkéokbao, £«tcre Mr rjaK, pb 14

Arp0&t, ê, m.y Mesure agraire' de sarftMie, contenant 100 perches, et équivalant à environ 34 ares, mesure française actuelle.

Comme mesure d6 lonj^uenr, l'arpent repréeente dès oôtës de 10^ perches chacun, soit 180 pi^s.

Amml^éatlt, adj,f Be bonne composition, facile en «KfYaires. ^ ^

Arranirory v, a,y Raooomoder, réparer : Arranger un habit.

Amuig6tir, «. iti.) Celui qui répare, qui refait, qui rac- commode : Un arrangeur de montres (un orfèvre), un arran- geur de vitres (un vitrier), etc. ^

^ ArtOffftrdable» o^/*» Remarquable, qui mérite d'être re- gardé. .

•AlTèffarder» v, a., Regarder. Est usité aussi sous la forme réfléchie : S'arregarder,

Pays elle demande mou miroir, et «'y arregardani tree lUement : Ah I dit-elle, iràlet-re YlMce

\ . ' ÛuHTOMa,. Damtê gaiant0ê. Dite, vi, pu WUi»

JkXréiét, V, n.f S'emploie> souvent dans le sens de aitendre,- et généralement alors à l'impératif :-^ArrêteXf je reviens tout dWité. . » , , ^'

Arrêter dé, loc^ Cèlter de :— n arrêté pas de disputer.

Arrêter (s'), r./^ron., S'emploie souvent» i l'impératif, jdans le sens de Mettre le holà : Voules-vouft bra vous airrHer f e.-à-d. cessez ce tapage, donnes-moi la paix.

On dit enoq^ arr6tim-€au$^ pour exprimer un étonnement pleih d'édmifation : Ah ! bén, arvHet-vauê, c^^à-d. ah ! bah, •'est trop fort.

AKR— AIIU

9d

X

AriiéfUgW, #. ^ |^*> Atrëfgti» t0niM« èrriérët d'vne rente.

ilfTi^ra^wf^ poiir orr^ra^vt^ est dftiui le diotîoiiiiaire de Nieot et daiie oiîiii de Cotgimve ; il dérive directement de arrière, et s'emploie encore a^iourd'hiii en ]4ii8îeiurs régions de Frai^ce.

Lo jage làj oofoolt eontfe léi alerai et gens d^ên^lm, ... 4m tfonsadM

fAitei poor I<M orrMrofM dM dttM rmiU«.

TsBKiair, OlMi«Mii<. d«i <lffv «orw.« Vb M.

Arrière (STOfar de l*), A)e., Qui reUrde, qui est en re- tard : Horloge, montre qui a de tarrière. On dit aussi Sn arrière, c-a-d. en retard.

On dit aussi, dans le mlîne sens, être en arrière.

Arrimer, f. a,. Se dit quelquefois |k>ur Appareiller, Oreyer. V. ces deux mots

Les Acadiens, et ceux d^entre les riverains du bas Saint. Laurent^ont la pêche est Tindustrie habituelle,, ont des har- diesses extraordinsires de langage i propos d|) ce même mot arrimer. Ainsi, par exemple, ils diront :^-^ Arrimer l'aUtel, dans le sens de orner l'autel.

Arrimer (bT^, v. pran,, v. S'Aoàktkb, S'ArPARB^ttitt.

Arriver, v. n., Venir à bout de : ^— Ça sert à rien de s'as- tiner, on peut pas «w*rtwr.

Dans le sens de Venir : Arrivez don, j'vous prie. Dans le sens de Comparer : ^ H arrive pas avec lui.

\ Arse, e./., V. Arce.

Artlâmiee,' «./ pi*, corrupt. prob. de art^fiee^ ou Se dit, par ironie, des colifichets qui contribuent à donner une apparence ridicule à une fenmie voulant se rajeunir, et i^yanè-^ encore des prétentions à la coquetterie, v. Apfiquiotb.

On rencontre aUijfaUUê, aUifagê, chez certains auteuiJY de France, dans à peu près le mêine sens : -r-

l4Êk aile;«nDerbe en won a^ifage bcmrbonnals, 6tatf^ tmodeneiii fê(i|

^ Artisee» «. m./ Artiste.

Artietiquement» €tdvl, Artistement.

ArapiaÛXy «. m. /i/., Tout mal d'^^lles quelconque] ré- sultant d'un froid humide, et, en partmlief, inflamipatioÉi et gonflement du tissu cellulaire eiiiourdnt les glaiides que Ton désigne en médecine sous le nom d*oreitlonêi

O. HAsm, lf9 IraMff^ ammemrê.]

1

u

ARV-^ASS

y

On a écrit antrefoii, en France, oripiaux, oripmuaf et aurC ptausCf cette <leniière forme étant encore aujourdlmi courante en Normandie.

Bn nottre abbaye nom n'ettndloiifl jamaJi de piuMir de* aurtpemuix,

Rabblau, <?arir«ml«o, 1. 1, eh. zzxix, 1». 118,

ArVenir, t>. n., Kevenir, arrirer de nouveau : Si çà voua or'vMnl encore, voua aurez affaire à moé. v. Bavknie.

Aaparge^ «./., Asperge. ^ \

AsSÀlye, ». /., Enai : -^ C'est rien qu'âne première ' att-

saiye.

' ■*' '

Assajat, «. m., de l'ang. assault. Usité au Palais de Jus- tice, et dans la langue du droit criminel, dans le sens de Coups et Blessures; Voies de faits;

Assaut et batterie. Terme de jurisprudence, dérivé de oêmult and battêty, et servant à désigner " Coups et Bles- sures."

Assaut indécent. Terme de jurisprudence dérivé de l'anglais, et signifiant .: ." Attentat aux mœurs."

Awavoir (fiEkire), /oc.^ Faire savoir, apprendre :—J'mets la main à la plume, pour vous /attv oMovotr .:.. .

Al rela Ro« le flst oiêavêtr*

Waok, Jtomon de iSotf, V. 14791. As aotréffl'à fait (Moveir.

Benoit, C?7kron<fftM de iVbrmonditf, V. 9065.

^ Assèçlier, v, a., Sécher : Faire oê^cher du linge.

Assemblé, ée,mrt, pa»ë,y Faufilé, passé au £aux fil.

Se dit aussi, au nguré, d'un ménage de la main gauche, c.-à.-d. en état de concubinage et qui n'est pas encore uni par les liens solides du mariage : —J'ai ben dou tance qu'i sont

AssembleTi r. a.. Faufiler, c^àrd. faire une fausse cou- ture 4 longs points.

Assermenté, ée, jjart, ^om.. Celui qui a prêté serment Ce qui a été fait, re^u sous serment, en parlant des choses.

Assesseur, ». m., Estimateur, ou officier civil chareé de fixer l'assiette de l'impôt.

Assesrar, V. o., Essayer. '

Asseï, flrfp.. Tellement : J'ai eu iiêtiez peur, qu^ j'en ai été malade.

> ♦■•

A8!3— ATA

2ISi

AdBire, t^. a., an lat, asêiderê, Aneoir, mettrç q^lqa'mi sur un siège, ou sur tout ce qui peut en tenir lieu : -A^Aênre un malade sur son lit. AsHre un enfant par terre, eto. a

Assire (s'), f. pron., S'asseoir.

L'ancienne forme française de s'asseoir était «'oMMr, «'<m- siéer, d'où plus tard sont venues ë^astitmêer^ t^emière^ deux mots encore aujourd'hui courants, eh Normandie, avec notre propre verbe *'ow^*rg. ... #

Pals, sans qu*oo les 7 oonvie V

â*a««<e««em «n prélats les premiers. ... ^

Rkonixb, Sàl. II.

A m'dlt de fw'flMttôre IS eii|pr6s 4*6lle.

^ iki JVOMV0II0 ^tmaltf (Jersey, 1074).

Il faut croire/ du reste, que*^ l'usage était autrefois . fort brouille sur tous les temps du verbe oMeotr, car, dans la comédie de Boursault Eêope à la coUr, on peut lire,- à deux vers de distance, les deux formes impératives : asêeyez-fxmSy e asgis-toi.

Assistance, «./» Présence. Veusistmiee des enfants à

l'école. . , V ,

Assister, (s'), v. pran,^ 8e dit quelquefois pour S'assboir.

Associé, s. m., Compagnon, ami.

Assumer, v. a., die l'ang. U> askume. Se cliarger de : Asêumer une forte dette. a

Assurance,. «. /, Certitude : J'ai VoMuraHce que vous réussirez.

A St'heure, AstheUre, adr.. Maintenant, actuellement à cette heure.. ^

O loup, j*en sy de«|4 basotD, Dit le pore^Mpy, tout asUure,

BAlr, Poiêiêê,

Bl nwnrwr otiKeurt^ me pals. ... Je t'en merde, 0 blenbeorease lettre.

La Boétle, olt« dans les JBt«af« de Montaigne, 4. llt<

« ,

Astiuer, « . a., comipt de ohêtinêr. Tenir tète k 4|ue)(fiLi'un avec opiniâtreté. Soutenir quelque chose avec obstination. On dit aussi o»tipêr. «^ y''

Astiner (s*), v. pron., S'opiniàtrêr, persist«r, rouloir une chose avec force, avec ténacité. On dit ^nm i^otiimmri > m -

Ataca, Atoca, '. m., pron., atolti. Nom vulcaire du fruit de la canneberge, plante vivsce répandue du ÎADrÉulor à

b

>

a«^

AtT— ATT

k VUmnM, «fc prodniHUftl ane bsie plw pa moins ixNig% iFiina . j - .

Attelàye. «. m., HAmAii on ë(}m{Mge litrvànt à «ttelér le cheval à voiture.

AttOlée, «./, Action de t'Atteler à une tàehe qu^eonque, et, par exteiirion, U fatigue nuftoie r^ultant'de ce tr»TaU» Avoir une bonne aitdég devant mm, o.4-d. avoir une tâche sërieuee et fatiguante à exécuter. r ^ *

, Peur toudain^ k^quiétude atlant juMitt'à ralarmè :— Nous en avons eu, une aifàlée, c-ànî. une fière veiiette.

Longueur quelconaue de tem|^ èonsacré an travail; Cest ici que atêêUê serappcoelie le pins «lit sens que Ton y attache eh France, il sert à designer le '* Temps pe^tdant lequel <les ani- maux de tirage restent attelës " (littré). En Normandie, on dé- signe en outre, par aUel^^ la moitié de la journée d'un o^vi^r.

Syn. comp., Attelée, Esooiisie. Dans Îb seps de " longueur de temps,*^ ces deux mots offrent une certaine analogie^ avec cette dij9éren<e, jboutefois, que Secousse est en quelque sorte un ternie de pure abstraetieB, tandis qu'une àUeUé comporte tpu- joun une certain^ fatigue de corps d'en»rit.

Atteler, e. <»., Hamaoher un cheval, «v-W. lui mettre son hamaii.

Atteler ne se dit, en France, que dans le sens d' '* attacher ^ un cheval harnaché à sa voiture. -^

Attelles (Atre sur les), /^., Traîner une existence uMladive et sans espoir de guérison. En être arriva à la der- nière étape de la vie. Engager la dernièm et suprême lutte de la vie contre la mori

Le mot at^eUee vient du normand hai^. (copsfiu, mopr ceau de bois), et est usité en France comme terme de chi- rurgie, pour désigner les lames de bois servant à niainfenir immobile un membre fracturé, Il est facile, comme on le voit, de saisir le rapport existant entre le mot français et la locu- tion canadienne. ;

Attends (ta m*), ^., Locution revenant ! très souvent dans le discours familier, dans le sens de ** Tu ivie comprends, tu dois bien savoir," etc. r

AtUllaUX, t. M. /»/., AtUÎets, littifémeùts. |

Attisée, «./, Onailtlté de bois mise au feu, toC, par exten- sion, JoU feu bien âambanK— Faire une bonne MUuée, e^^krà, faire un bon feu.

^ •.

ATT— AITI

17

JMoxni&ff «.«•.« liu tet i|ii; pour, et t&nmr^ hàn à la plabe de. Mot anglaU servant à dëogner nn ftvocat mjpftaib' naat une eatégorie ëler^ oa k im fondé de fowf^n dâna une came importante. Le Proonrenr' de la C(mroiiiie prend MMi le titre>de ÂUomey Oénérai, . _

•ilÎMon^y dérive dn vienx mot françaii ^Uiarnêf iffâ^ <iui$ .Fanoienne ooàtimie, désignait un foiidé de procuration, gérant les affiûres. d -un autre.

Àù est usité^: %

1* Pour or«* .oCestrohien au père Antoine.

Ll bûeiis lels «iioli «twiiÉ d'ÀAloa et 4t PiovaniM, £t o'««tfOl| âis ^ njU frères <N» iol (to Fnuioe.

->. ;''*j,'-*^^ ' RVTnUBVFé I, p. 169.

LftpMUdt^chat^,«imMltoiiiieara«dl«lklé.'^ *

/*■• /^T' -: If outaK, JTfMmll^rofM. .

^

2^ Pour le .y-I vont déménager au ptennèr de mai.

Aubarge^ «./>;Aubeige.

AubargiSte» «^ m., Aubergiste: '

Aubollo» ^'/'t Aubier,^ c-à-d. partie tendre ety blanchâtre qui est entre Técoroe et le corps des arbres.

AllOÛn» oc^'.» de l'ang.any. Tout, un quelconque : Venee ^ en aucun temps, à aucune heure, <;.-à-d. en tout Jmnps, à toute heure, * ,

Audience» «./, Auditoire.

\ Atldâtety e. a.,\ de Tang. io audit. Vérifier, examiner, apurer, en parlant des comptes et financsp d'une institution - finàndère, d'une maison de commerce, etc.

Atlditetl^ #. m., de Vi^, audilor. Celui qui est préposé à la vérilicaaon, à l'examen des comptes et finanoea 'd une ' institution financière, d'iinA. maison de commerce, etc.

Audition, «. ^, Vérifiqi^ion, apurement décompte.

Auf^Urer, v, «§., Prësisger :— ^Ça augute tiieo, ga ixufure^

maL !,,•'.•

■■ '

En France, on dit Nour aug^^ronê, mais les choses fCatugu- renLpoê, , ^

, , Auieu det ^* P^-t Au lieu de.

Preaes ■&' A svta, rislM J«rrtaia», ^«yHi d'vos tuôntr étrsptlêrt.

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26

AUP— AVA

V . .

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1

Auparavant, prép,, Avant :~-I faut manger cmparawmt départir. *

Cet arohaïsine a sabeistë dans la langue française jusqu'au XVIII* siÀele. v. Avaht (pab)^ ' - <^

Aussi. . . . pomme» loc^ Aaèsi que : Il est amm fin comme toë^

* Anjoard'hai 11 eit ti Qonîman, Qae oent mille auêêihlffu comme un ' '

se troaToront.

MAROTf 1er Collogue d' Eraêif%e.

Je voadrAU être aueei jolie comme il est lûr que Je suU A vous.

Hme Dx Griqv AK.

Noas arrlvloDi lA auê*i savante les nnx comme lea^tres.

Aussi se dit en outre pour si .v^ C'est pas aM#«t avantageux

que je pensais.

'■

Autant COnwne, /oc, Autant que: J'en veux

nutant comme vou

*■ i

Oes deux Jeûnes enfants reçeureint ceste charve aussi voluntlers et avec auiont de pjalstr comme si o'eust été qiMlqoe selgi^urte.

t# AuYOTt paphnieet Chioé. int eoènme 11 vous brûle. Ck>RKKiLi.>:, Modogune^ in^ 4. t, foc.j Egalement, en même quantité.

Autant que (en)} /oc, Autant que, En tant que: J!?n at4<an/^u« j 'peux me rappeler. .. .

Aute, (*dj. et pron., Autre. LV est généralement muet dfÙMLles teraiinaisons en pr% tre^ vre^ etc., v. la lettre R, . * *

On t^ei^contre quelquefoiii oette forme dans la langue écrite, forme généralement drooiiscrite à la langue parlée, et bien particuHère, non seulement au patois canadien, mais aussi à la plupart des dialectes de Frknc^ ; .

XyVa%Ue bot de la table, c h*esi ......

« Rtmeê jereiaUeê^^ fk 8.

Avance (être d*), lœ,^ Avancer, progresser rapidement : Etre cFavance k l'ouvrage, (L-à-d; être vif, iderte à l'ouvrage.

Avance (par)^ /oc., D'avanc^; I l'savait hen par avanpc.

Avancé» e. m,. Allégation, assertion, argument: Ré- futer, contredire des^ avdtu^tf. \

En Franci[^ avtMcé s'emploie, non comme substantif, mais comme participe passé du verbe at)nnc(9r.

/

AVÀ—AVE

2^

Avanoor, V. a., âe^dit ^«^«nt pour Faire 4i»iioerr > Avants don U^ Yoitwré. .

Avances, s./, pl.^ Racontars, jugements plus, ou moiip téméraires, et relatifs ii des choses qui ne sont pas «Dcolpe arri- vées, qui ne sont pas encore connues : Cest pas la peina de faire tant d*avanc6Sf c-àrd. attendelE donc que ça soit arrivé avant de parler. -■ -

Arrhes, c.-à-d. argent remis en avant^ comme gage de bonne foi, ou pour ^assurer l'exécution d'un marché :— I faudra don* ner des avancés, c.-à-d. on exige dès arrhes.

Avant, adv;, Auparavant :— ^'vais y aller, mais avant i faut qu'j'aille à la maison.

Profondément :— Creuser, labourer ben a/vant,- Adj.y Profond : V'ii^ un fossé ben avant,

AVaiit (6n), loc., En avance : Ma montre est en fêtant de cinq minutes. "

Avant long^mps, loc,, Avant peu, sous peu, dans peu de temps.

Avant (par), lœ,^ Avant, auparavant, avant qiie :— ^ Par avant q'tu sois là, ça prendra du temps. ,

Il lui fut révélé qaMl ne verroH «s^iorti qu'il n'^iiit^rgiB par <uaaaU.\» Hanveur de la terre. ^:C '' *

AUilN CHARTl'B]ly^'JE!0f>Mlfl««,p.8SS. ^

Par avctnl que le teni ,\.

FletrlMe ton prlnteps.

Avarde, odj", fém. de Avard.

Avarie, 9, /., Dégâts préjudice, dommage :— ^A^ cours du déménagement, mon piano a reçu ben àe^ avariée.

Malheur, contretemps, etc: S'il vous arrive pai d'ovarM, vous serez rendu dcmaili.

Avarie (par),*""^») Par jn^rde, pur accident : Je l'ai ^blessé fMr avarie.

Avarse, «./, Aterse.

Avec s'emploie:— , ^ ^^^

1 ^ Au lieu de par *— J'suts venu mvee le train de dix heures.

2^ Pour «wverêy viê-à-vis :-^ H est ben dur mm Ispiine, atTtfc ses enfants.

3^ Pour auêêiy'de même: ^11 est tombé d'soti lon|^ et moé mvee.

4** Pour (Ions: J'ai rien à faire avec tout ça. '

30

AVE— ATB

«>^.

At60 paa» loe.f S'emploie louveiit daoa le «eot de pré- position êonê, p<Mtr exprimer Im priv«ti(Mi| r^beeiioe d^ne choee, d'un objiros^^-J'vai don partir aifèerpàê d'inùiaç.

ATél]lllre,,ty* a*) du Ut. aâvmwé^ Mtiver à, atteindre à' Tirer à éoi quelqu'un ou quelque choee, prendre un objet à la place qu'il occupe habituellement ou aocidehtelléinent : I faut Vaveindre de là, c.-4-d. le tirer de là. J'peux pai Vetvëindr^^ c.-à-d. je ne puis pei' mettre la main deeeut.

J'en veur (veux) un (mari) qui ptMÔ (palsM) avMndrt è« ronate* (aoUyes).

La forme primitive de cweindrê semble avoir été avenir. L'on a dit déjà il avvrUf ppur il atteignit^ d'où probiablenk^r^t le mode infinitif amindre^ atteindre, v. Ravbindbie.

Aveindu, pf^rt. pass.. Se dit pour A^eint, part pass. de Aveindre.

AviMOailti jMiW. j99*/«., Se dit pour Advenant. ,

AVenante 1'), foc. adv.^ A l'avenant.

Avenir, v, na> Pluire, convenir, aller, être propre à une chose : C't homme m'avieni pas, c.-à^.|ie me platt pas. Ça vous am^èu beu, o'chapeau-là, c-à^ ce chapeau vous va, vous convient.

On emploie aussi advenir :—

Veaz-tli oaeja te dler II VadvUht A lea atUquer, comme une traie A dévider iSe M BÔle.

a DB VaavujJMftkyeii de iMirvealr, p. 107.

A Tèllir, loc,^ Pléonasme souvent usité devant juêqu% pour donner à la phrase un sens ezplédf et surabondant : Il a été malade depuis dimanche à tfemr jusqu'à ce mivtin.

Ayemtion, », /., invention, et, par extension, chose bisarre, curieusement agencée :•— Ah ! ben, v'ià ane avenêian;

Habileté, ingéniosité :— Ct'enfant-là est plein d^omnUpm.

On dit aussi, en manière de locution : I travaille comme ane avmlion, c.-à<l. avec une extrême habileté.—! chante comme ane awnlicM»,, a-4d. comipie un ohanne.

Awatioiiner, v. «., inventer, et, par exteniion, agencer, ajuster quelque chose de façon remarquable.

AYentioimer'CB'))^- pron., S'ingénier.

AVR^AYE

31

Aventurer (s*), v* />rf>li.,\ Aller loin, pénétrer avaiit. ^

^ ^^^. -. trop m*ar««l«»rir, reçu». ... toui

Taché, Fioreaii^rt et Vo^façturêt p,

Averdillffle. «•/•» AvaniiL insulte, affh>nt, tendant à humilier, à bien marquer le m* '

Avertiseation, «./., AvertÎMement.

AveuOy pf^'f Avec : Viena-t-en avettc nous autrei.

Letaa mont, ûm Oamaehex aveue grant qoaotâté d'Mtraaglara

Cauoho^i, CaroM; normande, |k 177.

Aviron, 9, m., Se dit indittinotement pour rame ou pa|gaie.

Aviser, v. a., de l'ang. to culviêe. Conieiller, donner avis. Se dit surtout dans sens û'avUer un gouvernement, une assemblée, un tribunal, etc.

Aviseur, s. m.y de l'ang. cuiviêer. Conseiller. Se prend généralement dans un sens relevé, et pour désigner plus parti- culièrement un conseiller de chef d'Etat, de gouvernement : liés aviêeurtf de Sa Majesté. Les (wimurs du Premier- Ministre. ^ .

AyÏBBB^ *' J'y , corruption de Vis. \

Avisser, v- «i Vi«er.

AvOCaseer, v. «t.. Exercer la profession d'avocat, plaider. Défendre une cause, appuyer une thèse.

Avocagêer est encore employé en ce sens, dans les îles anglo- normandes, et sans qu'on y attache aucune idée défavorable.

Avoine teianger de V), fœ., Etre supplanté par un rival dans l'affection de celle qulon aime. /

On dit ai|sai : Recevoir son avoine^ c-à-d. ^;>0oevoir congé de sa belle. , /

V. le mot Pbllr. /

Avorton, «. m., Petit homme délicat, malingre, ohétif.

A vri, «.''»., Avril, quatrième mois de l^année.

Ayère, «'/f Œillère, ou vinère pourprot^r les yeux du chevai*' ' .

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32

BAB— BAD

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B

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BabichOi «• Ancwïk^^o^ sa^uvage, servant à déiigner de la lanière en peau d'anguill^-de ehevreail ou de caribou.

Ba1t>iUard| 9rde, adj.y Terme usité dans les^^oles, les collèges, les couvents, pour désigner un élève bavardant à tort et à travers sur le compte d'autrui, par-devant maîtres ou maîtresses^ ^ '

Babiller, v. n., S'emploie surtout dans les écoles, les col- lèges, les couvents, dans le sens de bavarder sur le compte d'autrui, par-devant maîtres bu maîtresses. .

BaCO&y 8. m., pron. haUcenney de rang.y6«Mron, lardt Echine de porc, fumée et salée.

L«s Anglais ont autrefois emprunter baicon aux Noi*- miands, qui à leur tour le faisaient dériver de l'ancieii alle- mand hacho^ signifiant dos, échine.

Harenft et 5a«<m«aoDt bonne* pfovlsloiis.

i>/eit<m nor m., cité p«r M. PI ùQ net dans son jfxMi hi$ttiriq%M ««r Bayeuxt p. VA,

Baoul, «• n^i pron. hahi. Pièce .attenant au travail d'une véitiirç, et servant à fixer, à chaque bout^ les extrémités des traits. Cette pièce, retenue jseulement ttii centre, oscille |t cha^ que mopvemeht du cheval,^ faisant; mine, de vouloir à chaque fois lui; *' Vttrè l'arrière-traii^."

Çadème, ««/, de rang, had, mauvais, et yam,^, Indi vidu inutile^ ou - incapable, vieillard impotent :— CTest une vieille baderne^ c-krà, c'est 4in homme vidé, usé. \

Les mariui appuient aussi 6acbrrM toute chose qûe]<^nque hors 'd'état de servir plus Jongtemps. . .

°Badrant.ant6, />«&'., Qui <)oHne de Tennui, du t^lcal^ etc., * Il est ben widrant, lui, c.-A-df c'est Un hounnefort ennujrenx*

BaonhB, «. m., Battoir, ou palette de bois pour battre le linge lessivé. "\ -. ' ' '''.*■ ' . \ '

Badr^ment, â ^., Ennui, tracas, fatigue, etc. Ne s'em- ploie généralement qu'au pluriel :— Tout <^ c'est des baère-

T-

BAD— BAL 53

mmu» à pu finir, c.4^ not» ne aornniet pM nu Uout de noê poines.

Badrer, v. a^ làiportuner, ennuyer, Ifttigiier, etc., proba- blement dérivé de l'ang. <o 6o<A0r.

Ce mot a un lens pins désoblî^^ants pour )a penonne à laquelle il s'adresse ^—ill *inie pas à être hadré^ c-à-cl. il est d'humeur à mettre tous les importuni à la oôrte. VneKdon pas m'ftoc^m*, o.-à^. fid^es-moi la paix. - ^

A rapprocher de cesl diverses aooeptions, le sens attaché au part, passé hadré^ dans la province dérOme, en France, ce mot sig^fie ^' couvert dje boue, mouillé." . ,

BadreuX, euse» «.J tJn importun, un fâcheux, un èmpé^ cheur de'dânser en roiul. A Paris, on dirait un roêtur^ et à New York un d!0<M^6eal.l

Baff OUlârd, «. in., du nOrm. bagoulier. Bavard insup- portable/ Ëagoulier a déjà été aussi synonyme de Bouche, en vieux f laçais. ' ,

Ba^h^dtte, ifUèrj.y Forme ihterjective très répandue, et marqiiant plus spécialement l'admiratiou, l'étonnement :— BciguktU^! que\c'e8t beau. Baguette I vous m'en dires tant.

On prononce généralement hayette,. . ^

^ailliy.tf. m.\ Ch^f des huissiers. Se dit aussi souvent poUr sim|>le huissier.

palader- (se), v. pron.^ Se promener en flânant, se pro^ m^ner pour se faire voir. ^

Balai rp6tit),\«. m.> Vergette, époussette.

Balai (renouveler ses xnanolieB à)» loc., sou8-«n-

t0pdu *^8ur le do8\de quelqu'un.*' Battre,? rosser quelqu'un

<le la belle façon.

/ ■•

Bl^aily t. m., Balancement.

r

Balan (être e2l),\ loc^^ Balancer, hésiter: J^tuis en balan si j'dois y aller.

Balance, «. /., Diflterence au débit ou au crédit d'un compte :-^£al4Mnce enin^in, balance en caisse, c-ârd. solde- difl^rence à l'actif.

Balanoille, «./., v. BBRLAirçiLtB.

Bfiklier, v. a., Balayer. \jb mot Wier a été en usage en

'^

^.

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34

AL— BAL ue Boileau fit pour la première

France juwiti'en 1672, fois paraître hcdayer,

£o^« lAehe les venU quand il teat haUtr le monde.

I" "1 SÇABROir.

D*ane robe 4 longf |»1U 5ki2i«r le barrean. -

Lik chute de Va devant i\ et y se rencontre assez fréquem- ment en dialecte canadienlp comme aussi du reste daâs le patois normand» de nos jours, ^nsi on dit délier pour clëlaj^er, irion pour trayon, etc.

lieux, euse, «., balajreur, bi^layeuse.

Tu éiolft mefsai^r, tn étolt bttliewt,

\ Febrànd, 3A4««^normonci«,prdld.

Balise, «' f't Sorte d'indiipation, Isoit d'un danger à éviter ou d'un chemin a suivie, et q^e Tonl établit, Thiver, sur les glaces des rivières, ou les champs couverts de neige. La 6a/t«0 est généralement faifce d'une jeune tige de bouleau ou d'érable, due Ton pjl^uie telle quelle, sans l'ebrancher.

Durant la belle saison, les balises servent à orner, pour un jour de fête, les rues d'une ville, d'un village, d'une double haie de\ verts feuillages. \

Baliser, v- a., Signaler par des balises^ principalement en hiver, les chemins à suivre ou les dangers à ^viter, soit sur les rivières au à tîtoa vers champs. V Orner de bcUues les rues dune ville, d'ij^ village, pour re- hausser l'éclat a'un jour de fête.

Baliures, «./. /^., Balayures. Le mot .en ce sens est dans le dictionnaire de Cotirrave. V

Oeni latlneux qui vont, grattant dans les baliw^ê et bourbiers do latin, etc. \

^ ^ B. DE Vbbvillk, Miay9n «U parvêmir, i.

\

la c qu'o

on, «. m.. On appelait hçMon, il y a quelque vingt ans, }iine portée par les élégantes de ce temps-là. Ainsi » rapperlè, la crinoline donnait à la robe la forme tphé^ riqu^ d'une énmine cloche, ei évoquait ^'asses prêt Tidée d'Une montgolfière, ou\ 6al/<ml ^ « .

Baluiltres. «u / jôt/.. Balustrade servant à fermer l'entrée du saifictuaire d'uhe éf^Xvnfiy et sur laquelle les fidèles vont rece- voir la communiou.

En Franpe, de mot est masculin et est surtout usité au sin- gulier daiks ie sens W-haut.

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IBAM— BAP

35-

Bambocher, v.» m., Mener une vie dëcëglée, «lUMçit même' p»rfoùi jusqu'à la dëUauche et Tivrogneirie, etc.

Banc, «. m., Amoncellement de sable, de gravois, de vase,' formé par les eaux d'un torrent, d'une rivière, d'une tcocpéte^' ou encore par l'action seule d'un fort coup de vent.

Entassement de neige cous le déchaînement de la, poudreriel Le ba/nç de neiges se forme souvent par strates successifs, rap- pelant d'assez près l'aspect d'un banc calcaire de nature géolo- gique.

Banô-lit, «• m.. Sorte de meublé encore fort usité dans les campagnes, et qui, comme son nom l'indique, sert de banc durant le jour, et, le soir, s'ouvre pour y laisser voir 'un lit.

Bande, «./^y Corps de musique, militaire ou civil, et com- posé d'instruments à vent et à percussion. :, On dit indifféremment : C'est une bonne batuiêy ou c'est une bonne bahde de musique, en parlant d'une excellente fan- fare, Uarmonp, etc. - . . /

Baxmeajil, «. »»•, du lat. benna, charrette en dsier. Sorte de gros tombereau à t)ascule, usité d'ordinaire pour le trai](s- pprt du charbon, du fumier, des matériaux de construction, etc. ' Banneaû\ se dit encore en Normandie, la forme /pri- mitive fut d'abord benne/j tenant de' plus près au ii^fcal bfimtty et ensuite bannef :-t-

25 eloas à cbarett«, estrtea mis aux roaes du bane(, 6 a.

\ Compte 1440, cité par Beaarepalre, dauto aes îfote*

\ ' et doe, êur ia Norm,, p. 892.

Banque, *• J^» Levée de terre, servant de clôture. Crête d'un fQSsié, d'un canal. ^

Le 27 Juin Ififiv.lM enteoUi JehaA Li.ot abbattlreni .une cayne (groMe branche). . . . sur la banque.

f^ Journal du e de 0<nU>ervMet p. nL \

Les Anglais ont, dans le même sens, le mot ^nifc.

Banqueroute, ). À Toute £àillitè quelconque, fraudu- leuse ou non. D'une manière générale on peut même dire que banqi4etmUe est, au Csjiada, synonyme de faillite ordiniiure, et sans qu'on attache à oe mot une portée, autrement grave. Quelques-uns, cependant, afin d'établir une distinetion^ disent ; Une bitnquerouie véreuse, Une banquértnUe honnlte;

Baptême, <• «*».» Réuiiion des penonnes^ qui asiistent, qui vont fssister, ou q^i viennent d'assister à un bi^ême : V'ià un baptême qui passe. > \

Baptiptairé, «. ira«9 -V. Batistairb. \

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..^

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36

BAF--BAR

* .

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BUjitteft, «. m., I^rtML 3aêitté,àvec Fa bn^ Ktln déri- soire donn^ atttrefois fMMr' las ^nglab eux CftimdieiiflrFbuiçttis, et que œiix-oi bat accepté cpmme défi et mot de palliemeat : 0*e§t un vrai Sàfkiête^ c4k,^ c'est ui^ vrai Canaulien, celui-là.

Aujourd'hui^ eu Jijnaériqnè, MpHête représente le Cana- dien-Français, comoie /ana</kifi TAméripain, ^t John Btdl l'aiiii ànglofaxdn. On a lait mi^ux et plus qu'accepter Bap- tiiU : on en est fier, et la .}igue nationale la plus puissante du pays porte le nom de <^ Society Saint-Jean-Baptiste."

BaquOTi t». a., de l'ang.to^6ad(;, Seconder, soutenir, appuver, da.ns le sens d'aiâer arec de l'argent :-^Il est haq%*é par l'une des premières maisons de la ville.

Les Kormm^ds ont le même inot dans le sens de reculer, céder.

Baqueur, s, m., Celui qui baque, qui soutient quelqu'un avec de l'argent. >

Bàr„ «./, de l'ang. bar. Comptoir d'hôtel ou de restaurant, sur lequel on sert les consommations de bière, de vins, de liqueurs, ,etc. Ce comptoir est généralement sui'monté d'une barre d'appui, où. s'accoudent les clients:— Ce restaurant a une 6ar superbe^, cî^. une belle buv^te.-Cet ivrogne court d'une^r a l'autre, c.-à-d. ne dessaff^le pas,

/. Blurâchoiè, s. m., Petit enfoncement sur les côtes d'un rivage, l'on peut se radouber, se mettre à l'abri

Barauder» v, n., Se promener en flânant, s'occuper a des riens. ^^

Se dit aussi d'une voituro d'hiver qui oscille' de côté et d'autre sur un chemin glissant : Les c'hemins sont beaux, mais ça 6arat«€{0:

Bàraader (80), t». j»ron.. Se balader. Se promener en flànan^ Traîner les chemins, les rues.

Çaraudeux, euse, #„ Qui n'est bon qu'à traîner les chemin^ les tues. Qui se balade de ci de là» sans but déter- mini Qui se prodiène en flânant»

Barbeau, «. m.. Nom vulgaire du hanneton. Pâté d'encre que l'on lait en écrivant, «oit par méganlle, ou lorsque* la plume crache trop. .,- |

SarbottSi «./., Mot usité surtout dans leé ciMÉitftlÏjlles, et servant à désigner une bollée de laitj„ dans laquelle on a fait détremper du pain..

Barbue, Barbotte, •./, Nom vulgaire dkn poiiso^ fort

BAR--BA8

*37

répandu dans tout^ nos rivièra, et ainsi nommé à (cante des aigailloni en forme de barbeê, dont la baie la gneiile est garnie.' Li^ barbue offre en plut cette particularité d'être un poiaaOn tant éeaillet, et d'avoir la tète plus groeee que le reste du corps.

Barda, Bardaisser, Bardaaseux, v. Birda, Bbr-

DA88BR, BbRDÀSSKUX. ,

Bardaatty «• *m>> Petite i^anchette rectangulaire» servant . à couvHr les toits : Maison couverte en bardeamoi,

Bawainê» «• <m<^ 4^>^* bargain. Marché, af&jre, tran ^salôtîôn^L'aBg. harfom vient du ftr. bar^ij^Mr, qui sigtiifie " hënter, avoir la peine k se décider."

Barlajr» «• ^t Mot anglais poUr orge mondé ou perléV ' /

BarOUOtMf <•/•> Voiture de famille, participant du carac- tère de l'antique carosse, avec de vagues aspects de malle- poste, et ^ui était fort en usagé dans le ** bon vieux temps."

lMbmnm6k»éXtà% nn monoment, comparée «iuk grèleS véhScutet d'an- )oard*hiil, qui ont plutôt Tslr de vélocipèdes.

Abl^ CASOBAlH, S>«vr»«oomjBk» II;P.Sil. '^

Barouette» Berouette,'./., Biquette.

BaroU^tterf v. a., Transporter dans la barouette.

Barre. On continue toujours à dire, au Palais de Justice,^ , ** Le prisonnier à la barre " (trad. de Tang. ihe priêoner ai tkê: bar). Or, cette expression n'a plus sa raison d'être, puisque l'ancienne barre ekt ma^tenant remplacée par une iriiune.

Barre (1a) du Jour, toc.. Pâle -sillage, tmc^à rhorizon par les premières lueurs de Taurore. . .

^Barré, ^'m Moucheté, tacheté : Une vache don^r

Barrer, r, a.. Action de fermelr à clef une porte^ une malle, et généralement tout objet quelconque comportant une serrure ou un cadenas.

Autrefois, les portas n'étaient assurées qu'à l'aide do verrous, appelés barres. Le mot barrer^ depuis, nous est reàté, et est encore au jourdliui d*acçeption courante. VS^

Bascule, J* A i^* baUre<ul, Jeu populaire d*éeuKer% qui

est en quelque sorte la première initiation d'un navice aux-

charmes de la vie de collège. Four dcmner la btuemU, qeatre

^camarades saisissent les bras et les jambes du nouvel arrivé,

èty^ imprimant à son corps un mouvement oscillatoire, lui loiit \

\

38

BAS— BAT

rebondir à plutiemé reprisés le train de derrière sur on mur ou un tronc d'arbre.

Basculer, v, a., Renverser oii vëhicule^qiti est mobile siir son axe. .

0M6XX16Ilt, s, m,, pron» baisè-menne. Mot anglais pour " sousHBK)! " d'une maison, v. SoubUsement.

' Bastonais,' •. m., pour Bostbnais, ou Bostonien, habi- tant de Boston. . 1

Au temps des anciennes luttes armées, àirimêè^ en Amé- rique par rëlément anglaiii contre les Franco-Canadiens," et, plus tard, lors des démêlés avec les Etats-Unis, les, plans d'attaque se préparaient dans. la Nouv^e-Angleterrer et plus particulièrement dans son centre le plus important c-à-d. Boston. ^ *

De le nom de BosUmaiê, et, par (^crtruption, de B^Mtonaù, donné à tous peux qui, dans le temps,' s'avançaient du sud, en ennemis, vers les frontières canadiennes. Dans la suite, et la légei|de brodant sur le tout, Boêtonais devint synonyme de quelque chose de particulièrement terrible et violent, et plus d'une mère canadienne put apaiser, de longues années durant, la turbulence son enfant, en agitant devant ses yeux ce farouche spectre, en guise de Croquemitaine.

Baté<^e, ifUerj,, Juron de forme adoucie, et très répandu parmi le peuple.

Bâtiments, *. m. pi.; Dépendanôes quelconques d'une mai- son. Ne s'emploie généralement qu'au pluriel, et désigne sur- tout l'ensemble des remises, granges, écuries, etc., attenant à une propriété rurale, ou servant à TexploiUtion d'une ferme.

BàtiMe, ê. /, Construction, édifice quelconque :— Une belle bdtiêêe en bois. Les^6d^tM0« du Parlement. Employé en ce sens, hâtiêêe eét un anglicisme, et est la traduction littërafe du mot anglçds 6m/e/tti^.

Batlstaire, «. w., Extrydt des registres du baptême, éta- blissant la date de la cérémonie, l'éUt civil de l'enfant, et les noms des témoins :~Produire son hoiimire. Faire lever son b<it%êla%rt.

En France, bapiiêtaire étant adjectif ne peut s'employer que de Ift manière suivante :— Produire son extrait baptistaire. On écrit aussi baHst^,

Batte-ftu» ». «m Briquet dont on se sert pour tirer du feu d*un caillou. .

\

BAT— BAV

39

Batterie»'./» Voies de £ait» v. Awaut, et Assaut bt

BATTBBIB.

"âatterie* «• /•> L'aire d'une grange, surface unie et dure l'on bat les cërëales.

Je fjrt octer Icë «iielaix de la pterre A couvrir, ialU4e eu la 6aM«ry« de la graoïe.

JcHim. tfa «. «r* <7e«i6«rriff#, pw TtS,

Batteur de IkuX, «. m.; Petit oiseau apfMuraissant dans nos campagnes surtout à Uépoque de la fenaison, et ainsi iiommé parce qu'il fait entendre avec son bec une sorte de cla- quement bizarre, qu'on a comparé au bruit que fait un mois- sonneur chaque fois qu'il aiguise sa faux.

BatteuZ, s. m., Batteur : Un haiteux en grange. Un batteux d'femmes.

Battois, «• m-) Battoir, instrumetit pour battre le linge.

Battre, v. n., Se dit particulièrement d'une porte ou d'une fenêtre non fermée, et que le Vent agite bruyamment. '

Batture, «:/•» vtkd. hcUtre. Se dit surtout, en hiver, d'une certaine étendue du bord d'une rivièrie, les eaux, après un dégel, viennent sourdre à la surface ctes glaces, en les battant à coups précipités. i

Tout endroit de rivière de peu dei profondeur^ à fond de galets, au-dessus duquel les eaux battent en clapotis. Sur les bords de la mer, les ** brisants " deviennent aussi de la sorte des battureH. 1

Bauohe, »- /-, Course, joute de vitesse, soit à pied ou à cheval : La 1**, la 2** bauchêj c-àrd. la l**, la 2"* course, sur un hippodrome. —tU ne fi^re bauchê, c-À-d. une bonne course, une course bien disputée. Prendre une bauche, c.4-d. engager une course.

Baudet, 9, m., pron. baudette. Lit pliant, dont les pieds s'écartent en forxàe de x, ettlont les côtés,, en s'tntr'ouvrant, font tendre à vide une forte toile formant sommier.

Bayaloise. v..Bavaeoi8b.

BaTaroite (culottes à la). * Pantalon dont Ui devan- ture, au lieu de présenter, par le haut, la coupure médiane et verticale habituelle, se détache en un seul pan des deux côtés des 'hanches, et rstombe kur les duisses en se repliante Ce vête- ment n'est plus en usage que chez quelques rares *'l vieux de la vieille."

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40

BAV— BAZ

On â^ par extonsicto, de *nielqu*iin qai est routinier, qui se défie deé innovations : Il en lest' encore aux. ctUoUes à la Bavçt- roise^ 1 ^ .

Bavassagès, «• m. pl.^ v bàva^sbiiknts.

Bavassemetltil» «r. m. pl-t' Bavardages et racontars mali- cieux, caquetages, médisances, 'etc., Ne s'emploie généralement qu'au pluriel î^ Ça va faire des bavassemerUs, c.-W. ça va mettr^ toutes les langues en branle.

BavaSSer» v, n., çorrupt de bavarder. Causer à bÀtons rompus, parler do choses vaines et frivoles, parler ihconsidé- rément, etc : La femme est portée à bavasêer, o.-à-d. à parler inutilement. '

Il lemble qucf laooiiMttame concède A cl^taàge (la vlelÙcMM^)plQ«â6llbex:t6 de pavtuter et d'indlforétlon à parler de poy.

' - MoHTAïaux, liy. XII, ch. II.

Colporter des médisances, des racontars malieieux : Le mal est fait, on'tk bavasgéy c.-a?a. c'est maintenant ]e secret de Polichinelle. . ' .

En Normandie, on dit indifféremment havaeher ei' hâvêr . ,

BavaSSèridS, »r/' plr du n6rm. baverie, b^varderie.

y* BaVASSBM BNT&

BavasSOUX, éUSO» «., <tu nom. baveux^ bavard.!^ Qui est- incapable de garder un secret. Qui aime k causer sur lecorapte des autres, etc.,: Allez don vous fier à c'te bava^skuse là, c.-àrd. fiez- vous donc à ce panier percé. \ .

, Se dit aussi quelquefois d'un joyeux luron, au parler! étour- dissant de v.-'rve et de gaieté :^-— Quel bavaêseuXf Seigneur ' o.-À-d. quel h6^ me à bonnes histoires !

Bayette, ».y.» Baguette, '

^^ - '■. "• . . «

BayrWixidoWi^ »- nl> Mot anglais d'acception coûtante pour tenétre-baie, fenêtre en saillie. Le bay-winiloéo est aussi l'iîqui valent, du terme technique '* oul-de-lampe," dési- gnant plus spécialement hne fenêtre soutenue par un eiiDor- bellement formant cul-de-lampe. i

Baiar, «. »>&.» Sorte de fête de charité, l'on sert des raftmtchisaements, et l'on offr^ en vente,, généralement à l'aide d'une rafle, toutes sortes d'objets hétérogènes, dûs alla mnnificence d'un cliacun, . ^ . '\

Les ftcMMum, d'un usage fort répandu, se donnent sôit pour secourir les pauvres d'une localité, soit pour aider à la eons-

/

BËA--BEL

tructton «,oa pour éteindre la dette d'iui h^it«l» d'une ëiUie, d'un couvent, eto^

Beauté (une)i ^m LooutiQU éxpîétiv^^ uittëé dans un sens surabondant : I laboure un«6«aui/ mieux qùè toéj c.^-^* bbh p^ieiix que toi. .., - ^\..-

B6b6ll6y '•/•> Jouet d'enfant, bibelot, colifichet, objet tenu ou fi^gile: ^^Un. salon plein de bebelles, c.-à-d; encombré de bibelots.

.y

' Bebelles, «• /. pL, Futilités, inutilités, nienu^ articles brillants et voyants: S'occuper à faire dés 6e6«/^,^c.;^-d. perdre son temps en choses inntilei^.

Bec, «. w»., Baiser. Une mère dira à son enfaht :— Donne un 6e« à maman. / * . " ;.

BeC-ân, s. m.y Qui est gourmet. Qui aime^les petits plats sucrés. Qui est difficile à contenter a table.

* Bôché, part, pass.., Eclos :— Les p'tits poulets soi^t béchéê.

Beoquer, v. a., Baiser du bout des lèv^s. Biaisotter un^ enfant à petits coups de bec, souvent réitérés^

' Bedon» «. m., Bedaine, gros ventre.

Ce qae «lit le fredon, 11 fani le orolrrr ' . ' CoTGHAV|t, Dfeiivnnaire.

^edil Bedil Cri d'appel aux poussins, aux poules, pour . leur dojiner à manger. . ;

BégÙer, ». n.. Bégayer.

C'-ést'on paMe-tempsqaedel'oalr6««f/tt#r>'qaand H es^conrroucé.

PAi.ftORAVK, Grammaire* !>. 7t2. '

Bel THe, «. ^^ du v. fr. bù/ne^ endure, d'où le fr. actuel, h^ignét. Sorte de gâteau, frit dans le saindoqx et saupoudré de sucre,, qui est en grande faveur, surtout en hiver, k Toceasion des réceptions et fêtes de famille.

Beij^et» ,"' ^m Qui manque d'intelligence. Qui a l'esprit l>omé : -C'est un Veignelj c.-4-d. un simple d'eapnt. . Ce mot est complètement inconnu en oe sens, en France.

Belle (avoir), lœ, (sous^ntendu facilité, latitude).

V. EXBBLLB.

BeUe (ftdre la), îœ,, Se dit d'un petit eufiint, qtie Ton fait tenir debout, alors qu'il commence à apprendra à myober^

BeUe (prendre sa), loc.^ Saisir l'oecasion. V. EvBBLLK*

X

^

9

A

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42

BËl-t r^3l!'K

r

-^

Belle-Heure, U)C. ar/r., Longtemps: Y*a Itelle, heure que j'I'attencls.

Belle-heure (à), v. a belle heure. -

Behiet, «. m.. Sorte d'airelle à la baie bleu foncé, et qui est très répandue au Canada, surtout dans la région du 8ague- pay, il s'en fait à chaque saison une cueillette énorme. ' On dit aussi Bluet. ,

Ben, Bin, adv,, Bien.

Bçn set parler et drelte ralsun rendre.

Chanton d^ Rolland, p. 310.

J^avous de la galette et du cidre cœuru, /

, ' . Qui nous l'ra ben du ben. '

' ^ ^ Rime» jersiaises, p. Ql.

Il . ^ '

Benbureux, euse, »<(/., Bienheureux.

Et dormait cpuiYié un 6e/n/ieureux

I La Ndiuv. Anna\e {Jersey, l^l), p. 'J.I.

Ben sûr, W adv., Bien sûr.

Ber, s. ,m.. Berceau d'enfant; posé-de manier^ à être. balancé ajsénieut.

Ce- vieux uiO|t, encore aujourd'hui usité dans plusieurs cam- pagnes de France, est répandu ap Canada d'uiie manière à peu près générale. -

On écrivait autrefois hers :-

c.-à-d. petit lit d'enfant^ dis-

Rends dig^ne de neutre boujche,. Donnant grâce A nos veVs NouH chanterons la coucha De ta môre et ton 6er».

■\

J. Le Houx, Noels virvis, p. 11.

A citer encore le dicton bien connu

/., Siège quelconque, couimu-

\

' Ce qui s'apprend au ber Ne s'oublie qu'au ver.

Berçante- (chaise) ,

niquant du balancement* '

En France on dit simplement Une^ berceuse.

Berda,^. w., Remue-ménage, nettoyage, traiii-tniin d'une maison :— Faire son bety/a, c.-à-d. nettoyer, ranger sa maison. ^Etre en gi*and berda^ c.-à-d. être, en grand nettoyage.

Désordre, tohu-bohu : ^ Ah ! ben, vous en avez un berda là- 4edans, c.-à-d. que de désordre là-dedans, grand Dieu !

Dérangeaient inutile, fastidieux :-=- Ça* m'donneJ?l)en du berduy c.-à-d. bien du troubje.

Beyda nous vient probablement de bardrd (bat-draps).

\

saA|oi sag|pi<

BER-BER

43

expression saHK)ngeaise pour une so§te de Imttoir en fonne de T, à rusagPPaes Ia\'euses de lessive. Les jours de grand lessivage s'appellent là-has ** les jours de 6a«/r<î,".d'où une analogie toute naturelle avec le herda de la ménagère cana- dienne. -,

Citons encore, pour les curieux d'étymologie, l'expression f rari(^*aise bf[edi-breda^ signifiant " avec précipitation, avec con- fusion " ; mot breton herdadaa^ usité pour " grand bruit " ; le normand ealiberd<is, signifiant "patatras, écroulefnent en tapage." (^

Berdasser, v.n.. Travailler bruyamment et sans but bien déterminé. Faire dii tapage, ranger et déranger tour à tour.

S'occuper à de menUs travaux : Le père 6«rt/flWi«^ toujours un peu. ,

S'agiter, remuer bruyammeift iw-Les l>outei}les he niante. ni dans l'panier. . .

Se faire //''rc/rt.'<.'<«»r, c.-à-d. se fa\re secouer, r cahoter.

BerdaSâeUX, ©use, *<•■> Qui travaille bruyamment. Qui n'en finit plus de raiîger. Qui s'afiaire, s'occupe inutilement.

Berdouiller, <•• <^, Bredouiller, marmotter.

Berlancille, '•<./•, corrupt. prob. de }nilnncine^ terme de marine pour certains cordages.

Siège suspendu par des cordes, et auquel on imprime un mouvement oscillatoire/ semblable à celui d'un pendule.

En France, on ditj^cnrf miette.

BerlanciUGr, *'-i^> ^^ divertir, se balancer sur une lL>er- lancille :-»- J^Éseiitaiixs sont allés herlnnciller.

Èerlanciller (SO), v. prmi., Se balancer, particulièrement sur une chaise berçante.

Berlander, r. n.. Agir avec lenteur et sans conviction. Traîner une chose en longueur. Flâner,"^ rôder sans utilité et sans but. Marchander à l'extrèmet et Siins dessein d'a^neter. V. Vernailler.

Ber/ander' est encore usité en Normandie dans le sens de flârier. On peut aussi rapprocher ce mot de halander^ hrednr

. levi harloter, harfandèr^ autres expressions eh usage en Nor- mandie à peu près dans le même sens, à l'exception toutefois

^ delharfôter^ qui veut plus spécialement dir^-**' marchander à l't^xtrême." , " . -

/Berlan^OUX, euse» '<., Qui est incapable de prendre ui'ie d(îtermin;ition. Qui ne peut se résoudre à eo;iclure ui'i

.>->.f- .

/

'■p-'',-'

44 BER— ^jpyÊT

m^hë. Qui prend un tempt infini à s'acquitter des moindres choses, i

^ En. JSior^nandie, -on appelle un ftonëant, un berlandier. Pri- mi^en^nt, le mot a être employé pour désigner un homme fr^uei liant \eë berf/inê. Or un berlan était, suivant Laeuma *^ une espèce de taudis de planches, dressé au proche dei villes, etc., let»iain<^nt9 alloient jouer."

DérendonH tons bordeaux, ft^rlanir Jeux de qui llf, «te. i - Ôrdlofin««MdeGharle«ilX,dèl680.

Dans Û hak^ Normandie, et en particulier dans la valiée del l'Hyèris, on dit une herlaude pour tfne vieille brebis, et^ par extension,, \p6ur une femme qui passe son temps à jaser, c.-à-d. une commiÀi^. Dans cette même f^gion on nomme aussi har- landier un homme irrésolu, et Aar/o^icr quelqu'un qui n'en finit plus de marchander.

Berline,"*./., Voiture dont l'orrière-train est en forme, de longue caisse^, et qui sert spécialement aux boulangers pour le transport et la distribution du pain.

Berloquei «• /, Breloque. Se dit surtout d'une montre sans valeur.

Berloty «. m.. Voiture-traîneau, à coffre peu élevé, afin" d'obvier au daiiger de verser, et généralement à deux sièges, 4ont celui de devant %e dissimule à volonté.

Le herlot est le véhicule de voyàge^par excellence, au Qariada, durant l'hiver. »

Beràicles, ^. /./>/., Besicles. ;

B^irtelle, «./, Bretelle.

BôSSOn, Onne, «., du lat. 6m, deux fois. Jumeau, l'un des deux enfants d'une même couche.

Bêtasse, tém. de bêta. \^"

Bête puante, s.J\ Petit animal carnassier, de la grosseur d'un jeune chf^t, et dont on tire une fourrure assez précieuse. Cet animal est ainsi nommé .parce que, quand il est poursuivi, il lance une urine absolument infecte, et dent l'odeur peut même se discerner à une grande distance. I^ peuple appelle aussi la bête puante *< Teufant du diable," «t on trouve cette dernière appellation dans Charlevoix.'

Bête (rester), loc.^ Demeurer coi. Demeurer tofit inter- loqué, tout ahuri. '

f

BÊT—BIti

45

allé

B(tiS6y *' /•) Sott.ise, démarche ridioi^le, mai^aiaé afiaire.

BétiBes, *' /' pi", Frano-parler insultant :^ Dire des. bétiêeè k quelqu'un, c.-à-<l. se vider de oe qu^on a sur ocî^ttr. Paroles acerbes, avec intention de chercher querd}c^==f^e*t lui chanter des béèisesy c.-à-d. il est; allé Tengueuler.

Bet6t»\<K3fo-f Bientôt, prochainement. U Mt Ml^l t«mp« d*aller «'Miiiloht.

Botte, «./> Se dit souvent pour Betterave, qui, 'défait,

est ttfie variété de la 60^. r* •'•

■, '' . ' ', . ' / .■

Beurrée, «. /., Tartine i- Une beurrée de pain. XFne beur- rée de cxitAtureu. -^. V \

Biais (de), loe, adv.y En biais, obliquement.

.Bibelot, «.m., Assemblage de' choses hétéroclites et en désordre :— Ah ! ben, vous en avez là, un hxbeloty c.-à-d. quel bazar vous avez là, juste ciel !

' Bibite, 9. /., Dénomination enfantine de toute espèce d'insecte. ' '

Bicler, v, n., corrupt. de biyfer. Loucher, en regardant .du

coin de l'œil.

*

Bill, ê. m., du lat. bulfuj bulle. Mot anglais qui désigne tout projet de loi présenté en Chambre, et, par extension, toute loi quelconque déjà promulguée.

Bill public : Bill émanant directement de la Couronne.

BUl privé : Bill se rapportant à des questions locales ou à des intérêts particuliers.

Le mot hÛl est aussi usité, dans IfS relations usuelles et commerciales ordinaires, dans le sens de '* Facture de mar- chandises, r.ote ou mémoire de choses fournies, etc." : J'viens vous payer vQtre 61//. .. \

Biller, v, <k., de rang, to bilL Facturer des marchandises. Dresser le dét^sil de marchandises fournies, dans son li^re de

factures.

\ . .' \

Billet promiesoire. v. p^missoihe.

Billot, »' m.) Tronc d'arbre,. amen^ à la soierie pour y être débité eu planches.

** descente des billots " se dit des amas de troncs d'arbres quV descendent, a chaque printemps, emportés par les «aux grossies des riWèriBS, après une saison de chantier . v. ce der- nier mot

> ^

46

BIN— BLO

^

r-

Bin, ««?«., Bien. V. Bbn. .

Bise (de) W coin, loc,^ Dettraven. On dit, en l^onnandiey cfo bisqué ei de coin. . ' * ^ .

Bisdille, â./., Màldontte au jeu de cartes, c.-à-d. action de jnal clistribuer les cartes. .

Biter, Bitter, v. a., de IVng. to beat. Vaincre, surpà4Mer (quelqu'un dans une joute, une lutte amicale.

Surpasser, dépasser, en parlant d'une chose supérieure à une autre.

. Black-bally s. m.^ pron. UaJc-hol avec Vo bref. Mot anglais servant à désigner d'ordinains, parmi le peuple^ le cirage à chaussures. Littéralement, 6^acA;-&i// se traduit par 6au^-notr0.

Blâck-eye, 9. m., pron. blaJeaiUe, Mot anglais fort ré- pandu parmi le peuple, etvdésignant ce que l'on nomme com- mùhément, en France, jur" œil au beurre noir " : I s'en est fait donner uii blaché^e^ jVous assure.

BlanC-man^d, «• tn.^ Entremets d'origine anglaise, à tranS' paiience laiteuse,' et qui a pour base une gelée de substance animale. ^ . % "^

Blasphémer, v. a.. Outrager, en lançant des blasphèmes, des jurons.

Ble (terminaisons en). La plupart du temps, chaque fois qu'un mot finit par 6/«, la lettre / ne sonne pas: Abordabe^ fu'ceptabè^ aitnabey etc., pour Abordable, etc. '

Blé-d'Inde^-f'^^A.. Nom populaire du maïs.' .

On désignait autrefois le maïs, en France, sous les noins de '' blé d'Inde, blé d'Espagne, blé de Turquie," mais 0^ tennes no s'y emploient phis aujourd'hui.

Blette, «./, Belette.

Bleu, «. m.. Qui appartient au parti politique connu, au Canada, sous le nom générique de parti " oonaervatenr.'\

S^emploie Aussi adjectivement :~^ Le parti hl^u^ un journal Meu. . »

Bli^Sard, ^. m., pron. Uiaszerde, Mot anglais emprunté aux Américains, et servant à désigner toute tourmente d'hiver de violence extraordinaire, chassant devant eUe d'énormea ra- fales de neige, et interrompant pour un temps toutes commu- nicaUons.; , , -^

Bloc, ». m.. Tout édifiée quelconque, généralement à plu-

-V

^L<>— BOI

47

, sieuriB corps de logis,. et remarquable par ses propoHidiks rela- tivement considérables, à côté des constructions d'alev^tour. Bloc de maisons i^Rai^gée de maisons, identiqueis i une à Tantre. _ ." , ' ' ': /' -'

Dansi certaines villes, on appelle un bloc tout l'etpaoe corn- , pris d*un coin de rueia un autre, ou encore tout le quadrilatère de maisons formé par quatre rues. y^;V " ^-

Blondéi «•/•» Fiancée, promise, amante, niàîtfesse, etc., : C'est sa blonde^ o.-à-d. c'est sa promise, sa bonne amie. H a déjà des bloncles^ c.-à-d. le voilà déjà en âge de conter fleu- rette aux femmes. <

En certaines régions de France, le mot blonde est encore usité, mais ce terme y est toujours pris en assez mauvaise part, et pour désigner plus ou moins l'état de concubinage. Au Canada,, par contre, on entend par blonde toute jeune fille quelconque à laquelle on fait la cour.

Blue*]10S6, ^> tn., trad. litt., nez bleu, pron. blou^ifiôse. Terme de dénigrement, seryant à désigner un Anglais pur san^, sans doute par allusion au teint fréquemment couperosé des Anglo-Saxons.

Aux Etats-Unis, le nez bleu ou blue-no»e^ désigne surtout le natif de la Nouvelle-Ecosse.

Bluet, s* fn.y v. Beluet. ^

Bluff, 8. m., pron. blo/y avec Vo bref. Jeu de cartes, ' em- prunté aux Américains, et la chance et le hasard jouent le . rôle principal. .1

Bob (passer au)^ loc.y Locution curieuse, usitée dans le ^ sens Donner des étrivières, c.-à-d. d'in^iger à quelqu'un un traitement sévère ou humiliant, pour une faute qu'on lui im- pute : Attendez, j'm'en vais vous Ppasser au boby celui-là.

Boète, «./, V. BouETTR.

Bœu, ê, m.. Bœuf.

nngoblnde6««6ttinBMMreetde|iaiii .

Jiimt9j0rêiaiêe9, i». M.

" Bailli un œn pour un bcm\" c-àrd. faire un petit cadeau dans le but' d'en provoquer un autre |dus important, est un dicton normand encore aujourd'hui fort courant.

Bois-blanc, > «. »&.» D^Momination générale de tpus les bois, dont la partie li^^iieuse est blanchâtre et peu compacte, ^ «tels que le peuplier, le tre^ible, etc. i

. w

V

48^

BOI— BOI

Plûi/

low

ÔoiS<*BrÛlèy «. m., Métis de iftuvage et de blanc, dans le NoftM>iiest, et eortoat issodu^^inëUnge de a^ng français et indien.'- ../',.-

Le boU-MUé fait remonter son origine à quelques-unes des familles appartenant à la plus pure noUesse de f^cce. A rëpoqtle iOù le drapeau fleurdelisé régnait ici en maitrei beau- coup de( cadets de noblesse, poussés par un insatiable besoin d-'ave^ures, étaient accourus dans le Nord-Ouest grossir les des coureurs^es-boÎB, des vbjràgeprs, des tra{^»eurs, etc. tard, des établissemexils florissants commencèrent à ir. Oes établissements étaient sous la conduite de ^he^s le M. baron de Ôaint-Castin, cel pi-là même que IJpng- cite^^dans Tun de ses poèmes, MM.;le Camarade de deville, de Saint-C^eorges, de Laporte, de Saint-Luc,, de ipi^naisy de Chaumont-Raoette, de Charlais, eto/^ous ces loms se rencontrent encore, plus ou moins altérai, dans le rord-Ouestj.

BotfirdeDOUt, ^> m., On dit qu'une terre est en bois-cMfout lorsqu'elle est eu forêt, c.^à-d. lorsqu'elle attend encot^ la hache du défr^;heur:

Bois,-de*Vache, s. m., Dahs les plaines du Grand-Ouest, on désigne quelquefois de ce nom les excréments du bison, dont von se sert comme combustible, après les avoir fait dessécher- Cette appellation vient des anciens vo^a^eur« fra^iiL /

BoiBé, ée, part. pass. du verbe baiaer. On appelle vitres ^oiêéesy les vitres sur lesquelles une forte gelée a laissé comme une eoipreinte de ramifications d'arbres.

Boi8*ftU!IG, «. m.. Bois dur et d'un grain serré, tel que fQurni par l'érable, le hÔtre,le frêne, le merisier, le noyer, etc., par opposition au bois mou du pin, du cèdre, de la pruche,

de\répinette, etc.

\, , _ \ .

BoiB-francs, s. m. p/., On a appelé de ce nom, il y a quelque cinquante ans, les cantons formés par les paroisses de Somerset, Stalafôld, Arthabaska, Warwiok, etc^Cet (oit^/mnc* venaiient d'être alors ouverts au défrichement, et^ rid|l6ii« a enregistré la misère épouvantable, eît passée à l'étaj^ de pro- verbe^ qu'endurèrent lés premiers colons q|û se plongèrent ^ ditns ^ solitudes.

Boiasdn, «. /., Terme courant pour t^i^ liqueur fer- mentai et en particulier pour le whiskey, r<M^e-vie :— -Pren- dre de la boisson, t.-à-d. boire^du whiskey, de l'eau-de-via.

1 .

1.

'■\.

BOI^BOM

49

A

Le mot boûêàn t'entend gënëralemeiit en itpiot ènauviôie pairt^ à tel point âiéme que, pour parler d'un iv^ro^é d^hà^- tade, on fera timplement remarquer que ^ c'est n^ Domme qui prend de la boisaon*V \* y /Vv^.;

Boisson fbtte» 9, /, £xpre«|ion babituellle po^ur les diifé- rentos sortes d'eaux^e-vie, afin de distinguer ces boissons dés Tins et liqueurs de sapeur plus douce. **^ .

Boisure, «./•» Boiserie, ou menuiserie dont on revêt, les murs d'un appartement.

Boitte» Boitter, v. Boubttr, Boubttkb. '

BoUéi 9'/*t pron. W, avec l'o bref. Vase en forme do demi- globe, tasse, ëclielle, dont on se sert pourboire ou pour conte- nir divers liquides. > ^

Cuvette en faïence, en porcelaine, pour la toilette du visage, des niains, et 'pour plusieurs usages domestiques.

%>, Eh ben t Nenn*^ 6t9 chatte boll^. v

* ' JRime$ JerëiaiMêf p. VOêt

DanA la b<Me 11 y en aTalt, J'oré, dM* Mape et dn navet.

KÉTivtsR, D<el./n-noniMimf, p. 7S. l^llée» |../-) Ce que contient une boUè: Une ^//« de

lait

\

Bôlt, 8. m., Pang. boit Boulon.

IBôltST, V. n.y Se sauver, fuir Iflcliement, en parlant de quelqu'un qui se dérobe devant un adversaire.

Prendre ombrage, faire un écart, en parl|int d'un cheval.

Bombarde, '«J^» Petit instrume.nt. de musique en acier, comppsë de deux branches recourbées, entre lesquelles est une languéitte produisant les sons. La bof^barde se joue en intro- duisant, les deux branches entre lès dents, et en touchant la languette du bout du doigt.

Bombe, «. /., Se dit, dans la région de Québec, de la .bouil- loire-ordinaire dpnt les ménagères se seront pour faire chauf- fer leur eau. A Montréal, on dit un canard.

BÔme, f. m., de Tang. 6oom. Sorte de digue flottante, for- mée pour jMrrèter, à un endroit ^wilu; . lès bulots charriés par Une rivière^ Le 6^>oi« se compose, d'ordinaire, pièces de bois réunies à l'aide d'une forte chaîne, tendue^ d'tin i^'age^

Bommèl^ t^. ^., de rang, tohwmm. Mener rexist^eè d'un"

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50

BOO

ivtptfiié débauché. Qii6li^#y^ c^unS« se lanoer cUns une p»rt£» de plAisir, «yec mi^ ipÉi^déré de boissons eûivmnlet.

Bonimeur, 9. m., de l'angT ftumiiMr. Vaurien toujours ivre» et sans moyens de sUhustance r^pdie^n. Be dit aussi quelquefois d'un noœur gai luron, ^liia Vliabitude à^fiteê plus ou moins périodiques. ^

Bon, ac(/'» Solvable, b^ pour pouvoir p«yer:— Vous pou- vez i vendre sans crainte, il est 6<>fi. /

BonlieurQIXIOIlty <^P'^ P^r bonheur, heureusement. .

JBoi^OUr (simple cqmme). Cette locution est syno- nyme, tantôt CiMaiBiU: I s'rie 4e toé, c'est simple comme bonjour ; tantôt de j^ife .-7-J^va t'mCntrer comment arranger <Qa, ckwt simple comme bonjour.

Bonno. B^emploie eltiptiquement pour bon, pour exprimer^ qu'on esit ji itisfait, que l^on approuve, ou que Poh a compris..

Bonne fenune Qa), ^., Désignation fréquent, parmi le peuple, pour Ma femme, Mon épouse. '

«0

Bon pour. /Forme elliptique de langage pour Capable, puissant, etc., cUà-d. bon jfj^n* s'acquitter d'une tftche, pour accomplir un travail, etcri—^'suis ben vieux, mais j^suis «encore bon pour. \ . >^ " )

On donne aussi à 6on y>our In sens de solvable, .c.-àrd. de bon pour payer. ' , ^ .

Bbnus, «. m.j Oratificàtioi ou\vantage quelconque offert par une munioipalité, pour la\rjqt|riser rétablissement d'une ma- nufacture. , - "^

^ ^OOdls^St «.^m.'i pron. f)ou-dlage. v. Boodlk. '-

Boodle, prou, bftudsl, de l'ang.-amér, boodlê. Fdt<le-vin consenti à un fonct}oun*iire public, un politicien, un écheviu, etc., pour i4)Connaltre ses services.

Ce qui se donne au-de)^ du prix arrêté,! dans un contrat , .public quelconque, "et revient ensiiite, par manière de gratffî- catiou, à U i^rtiè ayant accord^j^jontrat. . Concussion, en abus que lai^l^lon autorité un fonction** . naire public, un chef d'adminiirtratkii^ etc., en exigeant pour ses services qu'il sait ne pas lui être dû.

Tripotage,inidyer8ation :— Il y a du boofff^ là-dedans, c.-4-d. il y.a du louche dans cette affaire. 4

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BOO— BOO

51

Bôodldr, «. fk, pron. bou-^iUr, Faire da boodle, c4^. commettre des malven»tioQ« en retirant des profite ^licitee.

Boûdleur, #. m., pron. bou-dUuTt de l'ang.-amër. boottt^r. Celui qui exige ou aime à recevoir des poUnle-vin, pour prix de ses services. ^ dit surtout d'un fonctionnaire public, d'un politicien, d'un ëchevin, qui reçoit de l'argent en sous-main, afin de favoriser plus spiiéqialement qùelqu'iin.

On nomme aussi hooiUeur celui qm OOTe des pots-de-vin, afin de s'attirer plus particulièrement des' faveurs. .

Bord, ». in,f Côté : V^nes vous mettre de mon bord.

* »

'Bord (être sur l'autre), ^oc, Sedit, dans cerUines parties^du pays, d'une femnie en état de grossesse, v. Coil||K ça; MémvRvi^ub.

Bon^a^BS, *. *»• p^.y littéralement les bords d'une rivière, d'un lac, etc., 8e dit surtout,, en ,hiver, des glaces qui bordent chaque côté d'un cour&d'c»iu :— La glace est pourrie au milieu, mais les bordagèê tiennent bon. * '

. Bordée 4^ Xk6\%B^ s-f^, Ce qui tonïbe de neige en une seule fpis. .

La bpni^e à 'toujours^ le caractère d'une tempête, oi| /du " moins d'une chute abondante de neige : La première b<mdée de neige,- o.-àrd. la premièfe chute sérieuse de neige de la saison bordéa tet bonne, c.-à-d. la neige tombe orûe.

Bordure, «^ /-> Passepienterie étroite, pour border une rol>è, un vêtement. *

-Bo88/i(. m., pron. Ji'o bref; du boll.- 6da«, -maître, jlaftre, patron, propriétaireX Celui qui est le maître, celui qui dirige. S 'di tend aussi dvi celm qui,^ans une manufacture, une usine, « etc., a la direction de 1 At^blissement^ ou du moins d'une divi- sion impertante.

Bosser, «.a.,* Ce verbe. s'ei|iplpie indifféremment dans les deux sens attachés, en France, a boumUr et bottuer^ qui sont deux mots à'pjeuprès inoonnlis au Canada^:. Mon chapeau est tout bo8»é^ c.4i-d.,a reçu roéult bosses.

Botte (tomber eu), foè'X Be dit à'un jsssemblagc, d'un faisceau de choses qj^elçonques,\qui se défait et s'écroolè.

botter, V. n., Se dit de la nfôge ^ni s^attac^e aux chaus- sures des piétonm aux sabots degehevausr.

Boupàn. «.m., Lieti Ton fuiàe de la viande et du poisson.

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52

•BOU— BOU

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Par extension, lieu d'où lise dëgftge beaucoup de fumée : --- (Test un vniJboiÈcànf c.4rd. ça empeste la fumée, id.

Bouoand» «>/} Fumée quelconque, et, plus spécialement, fumée épaisse ou nauséabonde. -

Boucaner, v. a., Préparer, faire sécher de la Viande ou du poisson à la manière des sauvages, c'est-à-dire par une longue exposition à la fumée. ' '

V. n.. Fumer, en pt^rlant de la fumée qui s'élèvo.: Ça commence à boucaner^ c,-àrà, -voilà la fumée qui s'élèveA

BoUOberie (fUre), /oc.. Tuer un animal de bouèherie quelconque, et le préparer, soit pour la vente, ou pouy ses propres besoins de famille.

A la campagne} ot partout ailleurs parmi le peuplto, fntr« boucherie signifie Surtout tuer son porc gras, à répoquu ans lètes de Noël et du Jour de l'An. La boucherie est aloriB\ lo prélude de toute une série de ripailles, se prolongeant jusqUo fort avant dans le carnaval.

Boudin (^re son), foc., Bouder.

Bouett6, «• /m Boue formée de terre détrempée .et de\ neige en passe de«e fondre.

pp&t dont les pêcheurs se servent pour amorcer le poisson.

liment liquide, ou à peu près liquide, destiné à la nourri- ture des porcs et des vaches, fait avec du petit lait ou des laviires de v.aissc^Ue, auxquels l'on ajoute du son ou des débris de légumes. Cet aliment se nomme, en France, brqtnéej hrenée, hren^ide^ ou nàucadt, suivant les départements.

Oh rencontre boxUey hoUure, dans l'ancienne langue, avec le senslgénérfi^l de boifson :

Quel Tin est eeeyt Est èo<lf« da olel.

MasUH COCAIB, oana Laeurme. ' Pions y teroni mate ohere, Qnl bQjTen^ poarpolnot et ohmnise, Pnyï que 6oyl«r« y Mt si chère.

Villon, 0kl Têêtamâni, p, S9.

BoÙettèr, V. a.. Nourrir ses bestiaux, surtout ses porcs et ses vaches, avec de la bouette: Il est allé bouettétr ses ani- maux, c-àrd. il est allé porter de la bouette à ses animaux.

BoulHes (travailler IMUr). /œ. Travailler «n eesou- flements, en coup de vent, par aocès subits et passagers. .

Boufire, 6S89. V. BouoBB.

Bouffon, «. m., Bout tronqué de quelque «hose : Vif bougon de pipe, c.-à^. un bout de pipe, ou brûlot.

/

BOU-BOU

M

En Normandie, bougon signi^ surtout un bout de bois

Bouffrant,! odj,i Vexant, ocmtrariant, ennuyeix :~^ VPà qui est ben ftottiminf . . -

Bouj^re» OSBe» «•» tTn dW^le, un manaàt, un > aurien : Le bougre m'y prendra pu, c-à-d. le drôle en a fini avec moi.

Le mot haum a une origine très ancienne, et dérive de BtUgara9j Bulgare. Au moyei^ âge, les Bulgares ayi ^nt adopte des idées religieuses qui furent déclarées hérétiques, on appela boulffre et ensuite 6ou^r0 ' tout schismatique quelcmque, et, plus, tard, t^t mauvais drôle, tout vilain.

Ha I maie gent, bougre detloljal; diit 11 p«pe«, Toot avé t deilervl * plMtlre oorè et avolif. .

Chrûniquê de Mtaitu, p. ISB» i

BoU^exn6Xl|t, adv.. Très, beaucoup, extrêmement, au plushaut degré :4-C'6st bougrement mauvais, c*quej mange là.

Bous^rine, «•]/, Sorte de jblouse ou vareuse dMiômme, en usage parmi le peuple, surtout comme vêtement de travail.

Bouilloire, f.l/*., Chaudière à vapeur. Le mot bouilloire^ pris en 03 sens, est un anglicisme,' déri-

bouilloire est surtout Tuston-

vant boiler. Ënl France, la

Sile de cuisine con W au Canada sous le nom de canard.

Bouillon, «. m[^ Dans la langue des navigateurs, un bouil- lon est un renflement bouillonnant, s^élevant a la surface d'un courant rapide. |

L^opposé de bouillon ekifilei d^eàu. v. ce mot. j

Boulant, adj., du norm. h^der^ rouler comme une boule. Se dit de neige qui fait boiile sous I<* sabot c^es chevaux. V. Botter. /

BaptUte menait vflf commère aar le devant, narce que Madeleine étall pas mal large, et que, de pin*, les cbemlnn étalent un peu flr/tt/anft.

\ * TacbS, Fçtresiierê et V, yo|r«ttr«, p. M.

]^ul6r> V, n,, ftouler comme une boule au mpment d'une chulé.

r?e gros moneean <i^\ rompt, ffacaaae.

Hapa r6alBt|uice, A val ae va boulant, . '

« RovsÂXD, 068, daal UUré.

«La mer allait fro«ifan<.danaiuiablm4V |

* ; La ycùv* AntU^e (Janliejr, 1S7S) p. S,

'* Boulin, «. m., i^ronçon d'arbre brut, ou'fendu par la moitié dans sa longueur, qui sert à faire les clôtures de nos champs.

(OSCAB IhTlfV). ' j '

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04

BOU— BOIT

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j "BofJLtne, «. m.t de ï*ang.-atii^r. a 6oom.^ ''^Surenchërissenient subit et factice dans les valeurs immobilières d^une . localité, ; par suite d'mota^^ ou de spéèi^.latîoa. Oe mot a pris nais^ sanoe dans rOuest, où, par raison de la forte émigration qui. sWt toujours dirigée de préférence vers ce côté, de simples villages, encore inlconi^us de la veille, se voient souvent subi- tement, du jour an le&demain; passés au rang des villes et des cités, et livi^s à toutjës les exaltations de la sp^lation finau> cière la plus intèna|e. On dit Alors quUl y a'un boûme eh tel endroit, ou biten encore que tel ench'oit est à passer par un boûme, . ,

Le boûme peut aussi s^appliquer aux actions de chemins de fer, de banque, etc.

Boûmer. v. a., de rang. amer, to boom^ surgir avec impé- tuosité. Se dit de spéculateurs qui manœuvrent de telle sorte qu'ils créent subitement une hausse factice, soit àur des valeurs immobilières, ou sur des actions de banque, de chemins de fer : Boûmer une ville, c-à-d. k lancée, créer une hausse formidable sur ses terrains à bâtir.

Bouque, »./, Boucle : Une bouqtie de ch'veux.

Bouquet, ». m.. Se dit souvent potir Fleur :— Y aben- des beaux bougmets dans c*jardin-là

Boura^an, «. m., éorrupt. de bouracan. Sorte dMtoffe très forte, à trame non croisée, et dont on confectionne d'ordinaire des pantalons.

BouraSBér, v. a., dér. de bourrasqti^, coup de veîit. Ru- doyer, malmener : Bourwser sa femme, c^-k-d. lui rendre la ^ie dure.

V. n. Se livrer Lde brusques emportements : C'te femme- boutasse toujours^ Gl.-^-d. ne décolère pas.

BouraSSeuX, 6U66» «•» Qui est sujet à' de brusques accès de colère. Qui est d'humeur rudoyeuse^ malcommode, acariAtre.

Bourdaine, «./, Fruit 9a baie du bourdainier.

Bourdainier, ». m., On désigne de oe,nom, surtout en bas de Québec, une plante de la famille des alisiers, produisant en septembre et octobre yne petite baie d'un bleu très foncé, dont les grappes ressemblent assez à scelles du cormier. Le bourdainier crotti surtout avec avantajge dans les terrain^ humides, et le plvt souvent dans la tourbe.

Bourdignonii, Bourguignons, ». m. jtt,, Mottes de

BOU— bIU

55

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terre gelée, ou de neige durcie wp/tH nne pluie, qui rendent les <$h|9n^iot trèi diflksilee. (OsoAj^ DuNN). :

BbargwiSf *• *i^i .Qualificatif ajouta au nom du rfàtier ^ .-^lii^ !

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deil« clane moyenne, et qui coule doucement lee jourji en jou|uÉant en paix du^fruit de les lal^un G^^tkt alôrt à fois sa |[>rof988ioH et Pindication de son état locial. ^ | . ''.

Syn. oomp. Bourgeois. Eouyer. Un hourgwxs peut être kussi écayer, lans que ce dernier ait droit au titre de howrgeois, Vn- émi}^ est hi plupart du temps j^té dans la vie active, eVexerce par nécessité une profession ou un métier quelconque, tandis^ que le mot 6ot<fy0OM implique forcément Pidée. d'une péi^nne qui vit ou peut vivre sans rien faire.

Bawywts des Postes :— Contretoattre d'un poste à four- rures, ^lui qui dirige l'exploitation d'un territoire,*d'un poste de chasse.

Bouryeaië de chantier : Propriétaire d'un établissement de chantier.

Bourréét «./m Bourrasque : ^tJne 6M*fW< de vent "^

BpUéar» v- n., Fienter, en parlant des slnimaux jde l'espèce bovine. * L.

extension, construction

Bousiller, v. a.\ Remplir de b<me, eti par d'étoupe, etc., les instefstices des pièces d^une c< quelconque, maispn, navire, etc. (Oscar Dunn).

Bout (au)» V. Acf BouTTK.

Bout d6 temps, foc,, Assez longtemps. Un certain J'Iai attendu un bout de temjm. \;^^:

bte» »' !?>., Bout, extrémité, fin. 8^ p^W g<^âéraleinént &ou//«, à la fin .d'u||ie phra^^.

^^[^oit y avoir- uu baiÊÊtey vhrase sd^nt usitttUanB sens de : A la fin.4<eBi!iis, <Kst aSiez. ^

Boutte^aU), '/'im;.» S'emploie dans la phrase *^ Etre rendu au bouite,"dansle |ens de n'en pouvoir plus de fatigue,' d'être dépourvu de ressoutx^es, de ne plus savoir que faire, que de- venir. ■ ''*■ ~ ^ ^ "

On dit aussi d'un vêtement usé, hors de service, qu'il est '* rendu au boutte,'* c.-è-<l. qu'il est au liout de «es services.

Braguet, y. Bratit. - ^

^ BraOfe^dei «. /•, Action de s'abnndotiher aux pleprs, de

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contenti^r son euvie de pleurier : -r- I va y en avoir ane Ofot/- ^odtf (Unii famille, quand i e^japprendront la jQouvelle.

Brailla^e, «• fn,, Pleun, lèmentatione continuéUee on in- teoàpeitiyeft. Se dit surtout, pleura verses mal à propos, ou ^. qui ont le don^d^agiùïer :-r-Il en mène une vie c't homme-là, avec sa j^emâe toùjonre en 6rai//a^.

Braillar4j^ ardo, adj; Qui pleure souvent, et à tout propoè. I', l ' '^ ' , V

Qui se plaint, se lamente k tout instant : En voilà un braillarctf c.-à-d. le ci«îjl me. préserve de ce-plaignard.

Braillé)!*! v- w.i du V. fr. hraire. Pleurer, verser des larmes. Cette apoeption s'applique, AU Canada, à tous les Âges, 'comme>^ toutes les phases de peine, de douleur, de joie, qui (lont verser des larmes. . <• #

\ ^Concevoir d'amers regrets, s<> plaindre, se lamenter :-> Voup I braillerez^ c'est moë qui Vous Pdis, c.-à-d. vous le regret- ï^res fort, je vous en réponds. ' '- \tï patois ùormand d'aujourd'hui, -^comme danâ le vieux f ra^çais,-^le verbe bfairei d'où nous avons fait brailler^ a le sens général "de se lamenter bruyamment ", et se dit surtout des cris poussés pilbr les femmes et les eiifants.

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Mttlt velMiei

. SeHpetlU enfants, peur.

,.., gent crier e gent braire.

Wack, i?oman de itou, V. 1008.

. . . H'enfti^nt de Ha présence, broyante et criants de^^

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Alcripb, ifo^iv. fttb. dr» traité de vérité, p. 80.

Brakexnan, «. »>., ^von, braike-^ianne. l^ot anglais pour serre-freins, sujr un train de «hemin de fen j

Brancard, »- m., Ce qui reste de cartes,'^ sur la table, après que chaque joueur a reçu son jeu.

Branche, «.y*., Etat, cot^imerce, profession, ressortv Carac- tère, et nature de telle ott telle profession, industrie, occur . pation :— Je ne puis pas' vous enseigner- la musique, c'est pas ^ , dans ma branche^ c.-à-d. jd ne suis^.pas musicien, la musique ne. fait pas paHie de mes occupations.

Branchu (Oànardjb «. tu»., Canard sauvai, reuparquable par la mivgnifiœnce . de 'son plumage, et ainsi nommé parce que, à rencontre de ses pongénèVes, il aime surtout à percher sur les Arbres. Le P. Chf rlevoix a éié Fun des premiers se servir de cette expressioji, dan» une de seé célèbres Lettres sur

la Knuvftlltf>-F»Rnh<>

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Braildillêr, «• «,> BmiMltr, MMioer :— /^m/tA^r un bâton su-dMtus de la tète de ^«elqu'air. .

BraQily, «. m., piix>n. 6retitK-«{at. Mot anglais , pour eau- de-vie de^ cognac.

Braqim*, r. a., Fixer, déposer une penonno ftt une chose dans «h eadî^oit déterminé.

BraqU0r (se), v. pron.. Se fixer, s'arrêter soudainement, demeurer longteiâps inimobili^ dans un endroit. ^

BtaqUette, «./, Bro<(uette (petit clou).

Bras d^eécaller, «.m., Rapi^d'escalier.

Brassage, ». m,^ Action de mêlera agiter, ou secouer di- verses choses, soit liquides ou autres, pour qu'elIeW forment un seul tout. ' . / ^

Brasse-corps (à), /oc., A bras-le-oorps.

BralSSée, »./.,. Chaudronnée de sucre dVrable ou de savon, Ijue l'on 6fYM«9 avec une mouvette. y. Brassuc. . ,

Brasser, ^ a., Mêler ensemble des choses quelconques, soit liquides oii aqtres, jpour qu'elles forment un seul tout.

Ajgfiter, secouer : Brasser i}nej)0uteine.

Mêler un jfeu de cartes : C'est votre tour à hrciêéer, c.-à-d. à faire le jeu.

Par extension, malmener, morigéner, corriger, etc. : I s'est^ fait hrcL8»er, c.-à-d. il s'est fait étriller de la b^llé façon.— i^nw- ser quelqu'un, c.-à-d. lui dire de ïjudes vérités, ne (]mi8 le ménager. ^

Brassih, #. m., Quantité de snvôn ou A^ sucre d'érable q l'on fait cuire à la fois, et que, une fois l'ébullition finie, !'( 6raMe avec une mou vette.

^ Braye, o4j.^ Beau, faraud, pimpant.

En« est (Uni «on oabtnette 4 se faire 6ra«« poar à ■olr.

Ar(m<l «f'wiM e/^ofi<9u« cl« P»AKÇOiSB, doiM la Patrie.

Brayerie, «./, Bravade. ^ \

'Bràye, «./., Instrument à broyer le lin, composé de\deux^ bois retenus à nne extrémité,, et s^nclavant l'un dans l'i^tre' à la maQière d'une mortaise.

BlfaJIrer,' v. a., oomipt. de btoyer. Ne s'entend, au Gaiiada,, que pour les diverses opëiîations ajant trait an broiemeni du

lin.

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Brsy^ À p;^ Sorte 4e p*g>>A> efV ^191^ 4^ii^<H» <9àei les «auvilgBt, ebréKX>ttTraQi le'jorpftdepaitj la.c^mt|are jusqu'aux

genoux. , ■'^*\'';' ■■■■■■ •< ' \ ' .' .;^ ,, v'^- :■'.' ' ^

motjbrayet s'applique aubsi souveiit au caleçon 4e bain, et au maillot dias acrobates et des' danseuses. '^ y

Brajfêl lî^t vient en droite Ugn«^du. Vi^ux français 5fïi^^ .encore usité de nos jours en Normandiié pour, culotte^ pan- talon. On renoontre 6fa^ù« ohés plusi;eurs vieux auteurs^ et notamment à. plusipurl reprines danar il^beîais.

Le 11 Janvier IMS, Tb. Glrànd ûnX Qnea braffu^ de bhinebet pour Amoald. ' " , A .^' i

Jaum<iU dfi »itè de Oouberville

drayeur^ ,ease, »., Cel^i, celle /qu$ broie le lin.

Brèche» WfV» Brèç^e-dent, c.-£-d. qtfi a perdu une ou

sieurs dents^' de devante 'i'' ~ / /

' ' ~ - / ' ^ "\

Brttf» '• ^M Somtnation de la lÔoUrpnile; à, un officier bivil nolnmë à cette fin, d^ayoir iA<ponyoquer, à\jour' et beu^e 'fixes, le ou les csAndidats à un st^e ëleetoral^ el4<^ prendre toutes diitpoeitioné pour retiiettre le mandat à qui de droit. ' Se dit aussi, d'une mani<ère générale,: pour Ordonnance : XJn ,ht^ saisie, c-4-d. unie orŒi^imance d^exëcùtîon.

Brenante. v. BitBukAirTB. ]}}'■'

Brenèche, Brenesche, «. /, Genre d'oiseai& palmi- pèdem auquel appartient en] pa,^icuHer l^oie sauvage du Gan^a appelée ouUvrde,, Les prenèchM se rencontrent sur- tçui dans le baa^intrLauren^, et dans le voiàinagévde l'eau

saiee. ^

^ >. ,

Brêter, Bretter, v. tfï^ Aydir le nés fourré partout, cher oher^ furetar :-^Qu'est-oé que hre^tes ici, c.4-d. quel)e^affiûre as-tu ici, que rfais-jtu ici î ,. ^ '

; Ce ' viirbe .sekorend' souvent! en mauvaise part, en France, dans le tebs de^aser, parce q^e les Bretoiines, qu'on appelle auàsi Brfiieëi pMsent pour trè(i bavardes.

Breume, «'J^f Brume, brouillard. - jBretNne qdl pliae, TObt de bliw : btaa tempiu ^

. ^' '^.-'' ■' JMHtm normand*

BteunaO^» «./r Cirépusc^lê à son déclin. L'heure les ombres, déjà épaissies, annoncenbslWriyée plus immédiat^ de la n«it :r*A la frmifumie, o.-à«d; àial^&i^ée du jouiv«~Je vous verrai «La ànwitwwtls, 0.-44. 4 la vwllée. Z^'^^'

L*on dit aussi, par métathèse, à la heumante.

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Br^lUI^ méj, fêm.^ Bmne; féoik bruA. ~

Cleit tout plebi iêdbmhrwunêé qàNm « rar le eorfié.

La BilDOUJfeBK, Leê Normand», dans 1m PVancai» peinte

Bricolés, s./.^pkf Se- dit ftoovent |k>uiv bretelles à pan- alons. , " ^ ' ^^ '■'■*-'

BlinibàlOy s./., Sorte de petit instrumetit de musique^ ont on joue en^^e rappliquant entre les dents: v, BobibardI,

Briû, 9. inl,,TJï^ rien, chose menue, an péuj une petite quan- ité :— J'prendrai-^ncore ûrt pHit 6rti» de ce poiâet, c.-à-d. un etiîb peu de-ce poulet. -T-Rimetteé doA an p*tit ^'n de bois àxiB le poêlé, t^à-d. une petite quantité de bois.î^

L'autre i<^T on me rim dire .11 n'y a pas iin brin «t^ vent.

V

H*« PB BftVIOK*^

A

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Uii. instant, un Oiooierit :—/ Attendez un'^^t 6r»n^.-à-d. 1 instant. .-^ 'y\,

Bri(|Uade, s. /, Briqueter»^, lien ^où Xou fa^tde la brique .

Broker, «. t».; Mots^ipPB po^ar coiirtier,^gent de change.

Brolllardy «. m., pron. 6r^ar ^rouiUftrdv.bruine.

Alnpi, en yver le pluvieux. %

Qnl venset&roâ<dr«filttl0ver....^r^ »

Oh. x>'OmiitAini« 4a2<ad«, 140, dans Llttré. I

^rôtlliân^ dans la vallée, ^^'' \ Bonhomme, va A ta ioamée ; BrotKard sus l'monl, Bonhomme, reste à la maison.

Dteton .n«rm<»nà Brolllwrdeux, o^Om pron. Ôr^^^r-rffui*. Bruinetix.

«K - ■•'**' ^ '■ -•►■'3', .

BrOd96» '9'f'\ ^ot populaire' par lequel .on^dérigne une' (>ûlade,^ou unel partie de plaisir accompagna d'un usage modéré de boissons enivrantes :-e Prendre t|ne hroêie^ se ttre en broêgey ^.-à-d. se saouler. —Le din^er se terminarpar 9 vraie broêsêy c.-k-d^ au desfteri ioâijes convives étaient à i pr^ s^ûls.— Ça va être une vraie ^^roMe, C.-jMd. nous allons oler ferme! ^

1 mpftroeher de broM/ê, expression normande pour '*' volée coups de poing ou de bâton.'' *

IrOBSer, \v. n.,, Faii^ un uMgie habituel et immodéré de

Isons enivrantes : C*est un homiiie qui broête^ c-à-d. eet

Lme se tient toujouni entre <teàz vins. v

Be lancer jdans une partie plaisir, accompagnée d'un

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uu|(e immodéré de boi^n^nlvrantes :—VMà beii un bon mois qu'i hroêM comme ça, c-à-d^-qu^ilne déaaoûlè pas, qu'il fait durer sa noce. i ^^\ y o ^

Brosseur, euse, «., Celui ou celle ]qui fait la noce, qui se saoule de temps à autre, ou qui fait m/usrtge habituel et im- modéré de boissons enivrantes^ '^ '

BrO^IASSer, V. n.,. Se di«( du brouillard qui tombe en petite pluie fine. * , ' ^

, ®^^^0» *•/? ^^ï*- de 6rofU?, brouillard. Mousse survenant à la surface de certains liquides, soit qu'on les transvase, ou qu'on les^i^OTte* brusquement^On dit aussi, d'un savow^qui mousse bien>— Ce savon. fait ben d'Ia hrmie.

En Normandie, hroue signifie encore, comme au Canada, la mouBse.se formant sur un liquide agité, et, en outre, la salive écumeuse du bave que jettent certains animaux. , "^^

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Qtaé <}'broti« A sen maséd'traverr. ^ ■- , . /ifim«f;iriiérn,Mia<«e*, p. 112.

Là, neuf ponrpées, dans la brouè, Dourds et laids, dansaient, les sois.

V MAtivikr, l>iel./r., normand, p. 66.

BroÙèe, »./., Pluie fine ressemblant au brouillard.

i Brouillard (papier), /oc.. Papier buvard.

^Brûlé, ». m., Partie d'une forêt ravagée par un incendie: -— Le G'm/t<f*i9ri2/<f du Sagïïenay.

Brûler, v. «., Dépasser rapidement quelqu'un, à cheval ou en voiti(re, c.-à-d. le rejoindre et disparaître rapidement, en coup de vetot :— I m'aJ>nî/<f en i(OUte.

NBrÛlôt, ». »w.. Courte pip^ ou brûle-gueule.

. ptumasser, v. n.^ Se dît d'un léger brouillard, mêlé d'une petite pluie fine. X

' Bnn&nte, v. Brkunantk.

Buberon, ». m., Biberoh.

BuBule, »./, Terin.e enfantin pour Brûlure, ce qui peut brûler :~-Ne touche pas au poêle, c'est hubtUe.

On dit aussi se faire hnhj^U, pour se brûler, se faire brûler : prends garde, tu «a» tt faire hubiile,

Bupusse, ». «**, Terme enfantin pour breuvage ou tétée : ^— f *¥* buhuêêê. Prendre son hubusêe.

BUC— BUTj

61

/

Bûcher,\ t^. a., Dégrossir une pièoe de bois, sarleabhiur- tiers. ^ ' . ■• •' ç'

Au figuré, frappet*, battre, maltraiter.

BÛcheUr, «. m.. Bûcheron, sur un établissement de chan-

tier.

Les bûcheurs se subdivisent en trois catégories i^- V \eBbû- D^otM proprement dits, qui abattent les arbres ; 2** les /n- queurs ; 3* les loleurs ou graruP haches, v. tous ces divers mots.

S'emploie aussi^pour désigner un ouvrier i^atigable à Tou^^

vrage : C'est un bûcheur.

. --^ ,' ' -* , i

BufllEllO, 8. m.f prôn. bof-flo^ avecTo bref.^BuiBe, ou bison

des prairies, /

Robe de bvffcUo .-—-Peau de bisofi préparée, doubléifj et ofnée,

servant de couverture de voiture, en hiver. i

toi - ^ I ,• «.

ButèaÙcrate, s. mt, Qui fait partie du persolinel des bu- reaux publics. Qui est bureaui^rate par goût, par tempérament, c.^à-d. en affichant les idées, la doctrine de la Bureaucratie.

s. hist.. Qui appartenait au par£i des aiiti-patriotes,- lors du soulèvement de 1837". ' , jr

^ '

Bureaucratie, «. /., , Personnel des bureaux public|i. Ay tôrité, pouvoir émanant des bureaux publics. / ^

Ce mot, employé surtout par dénig\*ement, possède^ outre U.Canada un sens^bien particulier. Pour le gro« public, la

rcaucnUie est comme un symbole de loyalisme outré et jaloux vis-à-vis de l'Angleterre, tout cela joint à une ten-

nce invétérée au statuqu'ûtme. v. ce mot. A certaihes pé- iodes de notre histoire, on vit même la Bureaucratie érigée ep octrine, . et formant un pbr^ compact et homogène, notam- oeiïT'en 1837, les deui^'. {principaux facteurs en présence 'appelaient Pairiotes et bureaucrates . - ' .

But (remplir un but), loc., Atteindre un but.

Butin, s. m.. Toute marchandise quelconque : C'est du m butin, c.-àrd. de la bonne marchandiBe. i '

Ensemble des choses constituant les bien^ meuble» d'un Chacun : Il y en a, du butitiy dansée maison-là; ci-à-d. cette* laison regorge d'une infinité de choseè. " ::i^

Vivres, aliments, liqueurs, etc., :^- Il en faudra, àubuttifi,' >ur nourrir tout c'monde-là. Butin donne aussi lieu à plusieurs locutions :-^ Manger son

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c"'.

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62

©UT--8UT

butin, €.à-d. vivre de ièft^^ntefi. JB^ire $on btUiti, q^à^^ dé- penser ses biens à boire. ^ ^ i

On dira encore i'un gmgeùr; d|jiin p^rasite^ etc. : Cet hommerlà est bon qu'à manger Vbûtin des autres. ^

Butte (U116)> loc~adv.j Beaucoup, en grande quanti)^ :»— Avea^vous bén des pommes c't'annëe ? Oui^ vkne butte.

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ÇA— CAB-

63

V

iÇa. Cet homme ou ces hommep, !^^^ ^femihe ou ces f^m / mes : (7a seulement pas d'barbe ibiiî iïètiton, et ça veut déjà .gouverner. M^-W'''-" - '7^

Oabaler, t7. n., Actibn d'aller s<^licîtér des votes, au domi- cile dès électeurs, en faveur d^un cftfiiliâît à une charge quel- conque. ' / : , '

- ■■'' f/ »

Oabaleur, eusé, «., Celui, celli qui fait de la propa- gande à domicile, en temps4i'ëlection,pc^Ur engager lés hési- tants à voter en faveur de son oandtdîat. ,

- Oabaner (se), v. 'pron., tlérr^d€Maèart«. 8.^enfermer à huis dlos. Se claquemurer dans son gîtel; Se-t^rrer près de son feu, par un mauvais temps, en méditant «Movcwari f>ia^o.... du poète. " ^"""':J'.'

On dit aussi être cabane, dan^ le sen$ de êtr^ logé da/M une cabane. ;;- „'. ..; " ,/ ■■"

V Se CASEMATER. :^/:" "'^„'? :,;■( ' " .

Oabané, ée, adj., rad: raôeïwi?. S'eitiploie, au figuré, (dans le sens de creuîç, enfoncé :--yotreent<^|it avoir les yeux cabanéê, c.-àrd, enfoncés dans.i'orl>it^ b|eli protégés sous l'ar- cade (cabane) profonde, des fi^ïirc^^^^^ ^

Oabaret, s. m. Plateau;, sur^^fêqîiel oii sert des liqueurs, des gâteaux, dés f^fmîchissemflffîts.

0abaiT0i8i ^. >n.iisprrupt. jâe ca5roM<?t Sorte de long camion à deux roues, agencé su Wut^ur transport des barriques.

Oabassé, tf<Ç., Fatigué, abattu, écrasé. Dérive probable- mentdu no,rm^a6ada«#er,8igniliant surcharger, accabler, écra«9r.

Oabihéty «. m.. Petite armoire quelconque, et surtout petite armoire pratiquée dans unanur.

Uoc petit «o^yfMf ràlct en façoD d'Miinolres.

'Oabinette,<.tn., Cabinet,' chambre, réduit.

Oàblegramme, s. m., Dépêche expédiée par voie de câble sous-océanique.

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64

CAB— GAG

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' OatK>Che;/«*/>) Bourgeon d^un arbre.

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OabOU88d| '«. /.f corrupt. prob. àfi cânU>uêe, Partie atte- nante à rarrièré d'une maison, et servant à la fois de cuièine et d'office pour 1^ vivres, les provisions, etc. /

Oacasser, ». w., Jacasser, parler à tort et à travers/

Oache» «./., Lieu secret les trappeurs, les explorateurs, déposent des provisions, des armes, du combustible, etc., soit peur rétrouver eux-mêmes toutes ces choses plus tardy ou pour Tusage d'autres voyageurs. ^ / -

Aux premiers temps de la colonisation, beaucoup de caches étaient pratiquées, autour des habitations, dand les fourrés, dans les bois, afin de mettre les richesses des colons à l'abri des déprédations des sauvages. >x

OachB 1 Oache 1 Cri d'appel, aux moutons, sur les fermes, v. MouTB.

Oaché-la-Belle-Bergère^ Sorte d'amusement de société dans lequel les joiieUrs, étant assis en rond, se passent delà m^in à la main un objet quelconque, et plus particulièrement un bijou, qu'une personne placée au, milieu du cercle cherche à intercepter ou à Kaisir. .

^ .Quelquefois aussi le jeu consiste à faire désigner à tour de rôle, à chaque joueur, la pei'sonne qui est en possession du bgou, chaque^ erreur étant payée par la remise d'un gage.

CnEkCllO-Dienette, '• m., Tablier, et surtout tfi^lier à poches, afin d'y mettre les mains, les m«n«/^««.

OachettO» s. /., Jeu d'enfants, dans lequel l'un d'eux ferm^ les yeux, tandis que les autres vont se cacher. '"^Celui qui est découvert le premier prend ensuite la place du chercheui' : —-Jouer à la cctchetie. Faire une partie de cofihelte.

JUadre, 9, m.. Parmi le peuple 01^ appelle cadrcj non seule- ment un cadre proprement dit; (^.-a<l. un encadrement, mais encore totitef chose quelconque encadrée, gravure^ ' portrait, aqûaTélle, etc. : V'iàuh salon qu'a d'beaUx eadr^y o.-àrd. ce salon renferme une jolie collection encadrée do portraits, ta- bleaux, etc. .

jOage, 8' /.» Dans le langj^tge des voyageurs et des gens de

chantier, la cage est un trai^i-de-bois, formé de billots ou plan-

, çons amenés du chantier, et que l'on assujettit ensemble en

manière de radeau, de telle sorte que le tout descende sans

encombre le courant d'une rivière jusqu'au lieu de destination.

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CAG—CAL / 65

La eage dp sufodivise en plusieurs parties, appelées cHbes et Iramêê (v. ces mots), et xsontieat quelquefois jijisqit^à %tif}0 (lançons, représentant ujie superficie de plusieurs arpents

On appelle aussi une ckge, un cageux. .

Oac^e (hlomnie de)l ▼. Oageur, Flotteur.

Oag^eag^O, «• t»., Ensemllle des travaux, dés opérations nécessaires À 4a forniatio|i et à la conduite d^un train-de-bois, )U cage.

Os^gBT, V, a.. Préparer et lier ensemble "des pièces de bois,j le manière à former une )(Yi^. \. ^ .

Oa^^eur, «. m., CeMi qui travaille sur un train^e-bois ou

Oageùx, ». w»., V. Caoe.

Oahot, «.y»t., Ornière creusée par le passSage \;le8 voitures, ur un chemin d'hiver, généralement à la suite d'une " bor- ée",. et aiMc endroits la neige, amoncelée par bancs, offre 5 moins de consistance- : Les ch'mins sont l)en mauvais, 'est plein (V cahots. ^

" . . " ■' ^

O&ille, cidjy Se dit des taches irrégulières, noires et blan-

lès, ou blanches et rousses, de la robe des chevaux, bœufs,

iches,' etc., et aussi du plumage^d^s poules: Une vache

îlfe. IlnF^ule cdVJ^.

O&iller, vr n.. Se dit des premières Crispations de la figure, land on a sommeil :-- J'va r*<îi7/^r \d'lx)nne heure, c.-à-d. lù-rai sommeil de bonne heure.

Oâillette, ^fi Nom donné,, sur les^ fermes, à une vache couleur caillé.

Oalèche, *. y., Voit«re à deux roues, et à coffre gondolé oscillant, encore fort en usage parmi les cochers de Quélbec. Sorte de chapeau de femme, aux ailes relevées et -très larges.

Caler, r. n., Enfoncer dans Teau, darip la boue, dans un rais, uler, en parlant d'une embarcation, d'un\iifavire qui sombre.

alimaçon, «• m., Colimaçon.

éUiney 9'/'t Sorte de coiffure de jfenin^e, en forme de jffe.'légère, portée surtout dan^ les campagnes, et qui est

i nous l'un des derniers vestiges des anciennes coiffures - iTnines si pittoresqueis- du temps du régime français.

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CALr-ÇAN

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Calotte, «. /, Sorte de framboUe sauvage d^un beau rouge . ponceau, et croifsant en abondance dani les fourrés qm^bor- dent la lisière des bois. . >

dambuse, »./, Sorte de poêle rustique Wsufa, caw^ de chantier, form» d'un cadre de charpente grossière, rempli de terre, et élevé de quelques pouces au milieu du logil.

Oamp, «. «»., On appelle camip (le> se prononce »i), d^ leWgage des forestiers et des voyageurs canadiens, 1 habi- tation toujours plus ou moins temporaire qu'on élève dans lea bois. La sigidfication s'étend aussi aux dépendances du loge- ment, »'il en existe, et, -par e:ictension figurée, au personnel qui rhabite. (Définition empruntée à M. J. C. Taché.) »^. ,

On dit >U88i ttfi« cam/>6. .. , i

Oamp (ficher le), loc,. Se sauver. Plier bagage. Déguerpir

en toute hâte. * ,

On dit aussi, dans un sens plus trivial, acicrer le cdmp,

Oampe, » /, v. CamV. I

Oampér, v. a., Appliquer, ou jeter vivement i—Campez- moé là, c.-à-d. laissez-moi ça là, et vite. Oanaillerie, /m Infamie, vilenie. -

Oanard, «- n^y Bouillotte à «au chaude, 'dont la panse arrondie, avec long col et bec en biseau, rappelle d'assez près l'aspect d'un canard. A Québec, on dit une bombe.

Oanayen, enne, «• et adj.. Canadien, canadienne.

Oaneçon, «. «»., Caleçon. Cette prononciatioojétait encore en usage, en France, au xvii* siècle. ^

Oanisse, ^/m cbrrupt. de canistre. Bid<^n de fer-blanc, diins. lequel oh renferme les huiles, et .^Ijtts spécialement le pétrole.

Oanné, »./., FemeWe du canard.

Se dit aussi pour cniche^ du lat. cantui^ vase dans lequel on transportait l'huile d'Afrique en Italie.

liB lait ... «si reca«llli dam dea ymm de oalvre Ja4pe- ••• oonnua •bas le nom de oanneê, v

MOBifeas, r/iul««(r<é £i«i«rrMre <fafi« OoltKMfM, p. 4.

Oaxïné t Oanné ! Cri d'i^ppel aux canards pour leur donner à manger. . \

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CAN-^CAP

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61

Oannée» «• /> Ia quàiitité de li<iuide que peut ocmteniïH ' yinecanhe. --" «" . '-'-''"^^J

I No«tr» Vin lU (l6t AncUOs) ont béa A oannêêt.

BaUadlt dêê Lamêq^enêiâ, donato par M. DaboU, A 1* iolU de aoil é4dMF<maD-d»-Flf«i -

' Oannelley •• /> Bobine «ervant à enrouler du 61^ à filer 4u rouet :-^Une eannelU de fiL

Oaxinuoky «. m., pron. canoque. Nom dëriioire donn4 par les AjDDëricains aux Canadien! en général, et en paibiculier aux Canadiens fraàiçais. Lés Canadiens anglais font aussi fré- quemment usage de ce surnom, en parlant de le^rs " frères ^' . d^origiue française. ; ' C^r

Cannuçk peut en quelque sorte correspondre au motyon^tf, appliqué aux habitants de la Nouvelle- Angleterre.

' Canton, s. m., territoire nouvellement ouvert à la coloni- sation. Etendue de pays encore en friche.

On ditj^ar extension : Vivre comme dans les carUonSy c^à-d. manquer de confortable.— S ^enfoncer dans les cantonêf o.-à-<|. se perdre, disparaître dans les solitudes, v. en outre mot Townshij). ' . . ,

Oàp, «. ^i., Capsule de fusil. \

Ccip^blô, odj'^ S'emploie souvent seul, dans le sens de capable de suivi d'un infinitif, c.-à.di en sous^ntendant le complément naturel : Pouvez-voDS mrfaire c' travail en dix minules? Non,, j 'suis pas ca;ja6/e. 1

Gapelian, «- m., Petit poisson servant d'appât pour la pèche de la morue. l

0&pich6, ^/-y Coiffure ^e feiiime, en laine, :qui retomlK' t- jusque sur tes épaules. ' \

Oapine,^«. y^f cormpt. de capeUiie. Coiffure de femme et d'enfant, généralement portée en temps froid, qui recouvre toute ia tète, et quelquefois aussi le cou et les épaules.

Coiffure de religieuse, - et, par extension, \tk religieuse elle- même. On dira «par exemple, en parlant d'ui^ jeune fille que l'on soupçonne d'avoir des idées fie renoncement au monde : -C'est une capine^ c.-à>d. c'est une future religieuse.

OapitiEdne dd BaUTageS. On désignait àutrofois aimi, auk premiers temps de la colonisation, un ^gneurN^u conces- sionnaire de fief, dont les tenanciers ordînàin^i se récitaient, I pour la plupart parmi les métis >t les Indiens.

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CAP^^AR

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CiftpOt, «. m., PafdeMBS épais, pour homme, en foamire on éio^e moell^vie, et qui recoairre toat le corps jusqV'aux genoux. : , *. ■„■'*' \ ,

Copol d^éootier :^ ^Tonique d'aniforrae du collégien. \ En manière de figure :'— En avoir plein son capoi^ c.-ard. avoir de quelqu'un oiï d'une affiiire, nsr-dessus la 'tête.

Oapuche. ^- /«t Ooiffure de femme en forme de capu« çhon; plus I^te qu'une ct^pine, et se portant dorant la beU« saison. ^

OaraCOler, v. n.. Tituber, en parlant d'un ivrogne qui voit tout caracoler devant lui.

CtaUTCl^OUy «. tn., du montaghais A»r-A^oo. Animal car- nassier, appartenant à la famille des blaireaux et qui habite principalement le Labrador. \aA sauvages le désignent aussi sous le nom de qnd-qud-sui (dfable-des-bois). - ' /-

CarCUl» 8' m.^ Calcul, opération arithmétique.

Oarouldr. r. «., Calculer, combiner, supputer. On em- ployait autrefois çu«rct«/«r;r— >*

Pour von iratafrant mlllalre et nçavoir par ce tiotaliftLen auereulant, la nîToluclon den t^mps et cong nolstre le cours da •oulell et de Ta kiue.

EUSTACH* DKiKUAMn,' Del* Arithmétique, p,2n. ^

OaribOUt 9. m;. Animal sauvage à la chair exquise, que l'on a surnommé le renne de l'Amérique septentrional'e. Le caribou a d'ailleurs plus d'un point de ressemblance avec le renne d'Europe, et peut être rangé dans la même famille que ce dernier. "***

- CjAruÀgB, *' fn.j fracas, bruit éto^irdissant, giitnd remue- ment de choses brtiyanteS. ^ '

OarOtteà-MoreaU, «./, Nom vulgaire de la ciguë.

0arp6t-bafffr6r, t. m., A la suite^de la guerre de séces- sion, aux Etats-Unis, on appelait carpet-bagg^rê tous les poli- ticiens sams sou ni niaille qui s'étaient ^jors -abattus sur le 8ud, avec l'espoir de trouver, dans ce pays déséquilibré, un champ fertile pour leur astuce et leurs hâbleries de métiec D'après la légende, le dénuement de tous ces biaaux parleurs était alors tel qu'ils ne possédaient au monde c|ue le ^mrpet-bag (sac-de-nuît), avec lequel ils éiaiei^t descend u^dji! chars, et de le qualificatif de carpet-hagger. ,^^^^ \ '

Depuis, le mot Ayf^it du chemin. Au, Canada, comme aux EtWts-tJnis, le eaUy^Cba^y^r est devenu le frelon politique en général, toujours bourdonnant et affairé', et dont l'audace, ce

CAR-^A8

69

\ jqifli Q[e8t pâ» pteU dire, égkle le manque de Bcrùpuies. Vrai ^^^rasite attache aux flancs de tout homme d^Etat remarqtiablé^ j}<^ earpet-hoffger n'a véritablement qn-ane seolè ambition atf (xenr :— celle d'échanger au plus ^t sonivalgaice sac-dè-nuit contre une garde<robe coMue et respectable, c-à.^. quelque bonne situation girasse et lucrative qui lui permette de faire, tout à son aise, du lard au soleil pour le reste de ses jours.

, Oarré, .#. m., Quadrilatère, souvent disposé en jardin, où' viennent aboutir plusieurs rues,' ^ et qui forme une ^ place publique:— Lb carré "^iger. Le carré Saint-Louis.

Oarrer (8e); v. pn>k., S*înstaller quelque part, bien à son aise, avec Faîr de dire : "J'y suis, j'y reste." S'allonger, pren- àp w& 919^» sans se gôner,:-^e l'ai trouvé te carrant t^nv .mon meilleur fauteuil.

O^rrette, *. /, Sorte de cadre de bois servant à enrouler, sur les embarcations de pécKe, les lignes destinées à retenir et à hisser le poisson harponné. *

^ Oarrlole, *./, du lij^. earrus, char. Mot par lequel on dé- signe quelquefois, surtout dans la région de Québec, la voiture d'hiver appelée 6«Wo<.

Robe de carriole .—ouverture en fourrure, pour Jei voi- tures d'hiver.

Oarte (perdre la),\^., Divaguer, délirer. Avoir l'es|ft-it troublé au point cle^ne pouvoir plin se diriger, v, VioLorf Xjoukb du.) '^ " i

.'OM^mater (se), v, pron., Action de tout disposer, dans" J mi logement, p^r qu'aucun vçnt coulii^ ne surprenne en irattre. S'enfenAr dans son home bien clos, en se riant des éléments déchaînés. "^ ,

Syn. oomp. Se casematcr. Se cabaner. Il senibleraiL de prime abord, qu'il y a anaH)gie entre les deux mots. lllifé-. rence est cependant radicale. En effet, on peut ëc cabaner, en été, par un soleil resplendissant, tandis qu'on ne m coê^mate qu'en saison de froidure, ou par un " gros^tei^ps."

Oash, «. m., Mot anglais qui signifier' argent oomptaht»" c.-à-d. l'argent réel et e0ectif qy 'on reçoit oi^ qu'on donne au cours d'une transaction :— Je véus paierai cash. Il n'y a rien comme le casky dans les afikires. ' ^ ' Cet anglicisme, d'une diffusion générale parmi les Ciina- dient français, se fait pardonner son intrusion par un mérite réel :— il est 4 la fois commode, bref et signifiéltif.

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CAS^CAK

OflAQuëy 8. "ml^ (iiron. casséf avec l'a bref. Bonnet d'hiver, gënémlement en fotTrrure, ei que l'on porte la plupart du temps santi visièib.

Le mot ca»qii^ donne lieu À une foule, de locations, dont entre autires ie« «ùii^anteB :—

Vous pouvez .vou<t iorrer le c(uq\ie^ vous, e.-à-d. vous pouvez vous fouiller, VjOUf n'aurez rien ;

^ Se faire serrer le coêque, ç.-àHl. recevoir une surprise dësa-.- gr[^t>le ou une, raclée ; . •' %

^ fair^ prendi^ Wcctêque^ ohrà. se faire roulçr, dans uue affaire, être berné de la belle façon -^ .

Avoir chaud aii àaaqùe, c,-k^, avoir peur, être djans de mauvais draj^ ;

* En avoir plein son casqu^^ c.-à-d. avoir de quelqu'un ou de quelque chose parrdessus la tète ;

On dira aussi d'un ivrogne plein à déborder :— lien a plein êon coêque. ,, ' , .

Orf dira encore à quelqu'un qui a un \ toupet extraor- dinaire : Ah ! ben, vous avez du crwg'w^, vouitc-à-d. avez- vous jamais vu un effronté semblable. | .

OaSSag^e, «• m.^ Action de casser, et particulièrement le verre, la porcelaine etc. On dira, par exemple, d'un établis- sement ^ l'on vend de la vaisselle : Il y a ben du ccutêoge^ rà-dedans. i ,

Oasse, «./, x- Ca88ag«.

OaSSeau, ^assbt, »- m., Sorte de caisson, généralement confectionné en écércp de boulfau, dans leqhel on cueille et ^ offre en vente des fraiseiB, des framlK>ises, etc. ; - ^^

Petit cornet d'écorce de bouleau, dans lequel on verée du sucre d'érable en fusion. .

A\» figuré : S'emptir^e catéot^ c.-à-d. ■s'emplir, le ventre.-j^^ Quel ca«»o<, grand DieuWc.-à-d, quel formidable appétit ! _. - ' " , ' "^ ' > . * -, ■"

OastOX^kde, «./m Cassonade. Du^temps de Ménage, l'on

disait indifféremment caMona^is' et coêUmadé, mais grand usage, écrit-il, était pour ccLstonàdë, {Ohêewat. sur la -tangué /n, p. 266). , . ^

.Oastor (ohapeau de)»«< n^ Chapeau de soie haute forme.

' PastOr exiUlit, «. «1m Les chasseurs désignent par ce nom un, castor qui,i privé de son associé ou de set compagnons par un aeci^bnt\quéloonqne4 mène une vie complètement soli-

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CAS^ CAT ^7 1

'HP - seur expérimi^ité, et cela,^ à tel point ' aue la oap||fre d'un castor erro/nt' ii'est jamais 6pnsidërëe comin)| upe prpaesse.

Oastor (huile de). Nom populaire de rHuile*de ricin.

» ' *

Oastor (petit), « m., Lei Bôit-Brûlës désignent de ce nom un inleote minuscule, vivant dans les mares et les flaques d'eau, et qui passe pour très vénéneux! ' \

" Les gens s'accordent k dire que c'est un poison violent, et que ceux qui ont le i^alheur d'en avaler deux ou troié en meu- rent. Aussi quand les Bois-6rftlës prennent de l'eau dana les petites mares stagnantes k l'obscurité, ont-ils soin ^e la couler avant de boire."

J. C. Taché, .*/V)f»i<i«r« et voyageurê.

Oastor, «. m., Qui appartient au parti, oastor. Qui accepte» qui propage les idées, doctrine du oastorisme. v. ce mot. Adj. Le parti coftor. Un. journal ccwtor.

Oastorl^Xne, <• v^^» Néologisme politique créé ei»- 1886, à l'occasion de l'entrée, <]a?)8 le ministère Mereier, d'une Ànpor- tanté fraction conservatrice.

D'une manière générale, le castoriêtne représentait alors ce qu'on aurait pu appeler l'école ultramontano-opportuniste. Depuis, et obéissant ir tHié évolution des plus curieuses, le castorisme .est passé à l'intransig^nce. Aujourd'hui, il repré- sente Surtout un parti d'intraitables, n'aj^ant gardé de son origine qu'une seule chose :— un ultramontanisme jaloux et fÀrouche. . .,

Le terme castorisme ne s'emploie que par dénigrement.

Oasuel, o4i'\ Q^^ ^^ sujet- à accident. Qui est fngile, qui peut être cassé facilement. Du lat. ca«ua/t9, rattaché à nistis^ chute. ^ '

Catalogue, ^y*-, Sorte de tapis de ménage, confectionné, dans les famille«k avec toutes sortes de menus restes, et qui est surtout en usage dans les campagnes. C^mb# s'emploie sur- tout au pluriel »— Poser des ctUalogws. Chatiibre tendue de C€Ualognes.

On nomme aussi ccUalogne» de grosses crêpes au lard pré- parées en un tour de main. *

' En Normandie, la castslogns est une couverture de laine, pour le lit. Dans le dictiolinaire de Oudîn, on trouve cojft^ Mjfne et eaislogns, avec l'indication que ces mots sont venus de Cataloirne, en £^pairne\

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Oatéohl886, «, m., C^tëchisme. . ;

OstéreuX^ eÙBè. oàj-t d^r. de èaAk^^ uom d'une maladie nerveuse en NortDanaieXQai est enchi^né. Qoi est d'humeur maumade et revèohe. Qui est bourru, triste, abi^ttu, j>ar le fait d'inftjhmit^ ou d'une maladie de langueur. .

Maigre, ex tenue, décharné, en pariant par exemple d'un en- ' lant qui pousse mal, qui n'arrive pas. Un animal^ aussi, sera eàiégjfi^x^ que l'on verrage traîner l'ëchine, plôyëe et les côtes saillantes, c-à-d. avec toutes les apparences a'un êtlre étique.

V. ^CAQNARDI. T- .

Catereux nous vient en drpite Ugn1| de caUrrt, vieux mot français encore usité' aujourd'hui pour cataip^, en Normandie, où, en certaines régions, il sert en outre à' désigner les eonvul- sjôns et coliques des enfanta.

Le jeu me ftiyt, mslhearetd nfi'atèrre. Pour entonner goatte, flellvr^, co(Jh«rr0ï

' - . ÇKifcTiN.p. m

"* ' . ■. >

\ M»* lui communloa (su médecin) de^ son eol^errk.

^ Journal du Hre de OoubervttUi p. 802.

Oatherinette, «• /•> Sorte de framboise ^'un rouge très vif, poussant à ras le sol à l'état sauvi^g^, et qui se cueille siîr>< tout'dans les bois. ,

Oatiche, «•^/» Se dit surtout d'uii efféminé, d'un homme aimant à palper, à manier les étoffeo^ les menues babioles usi- tées par les femmes.

Oatin» ê./.j Pésignation courahte pour Poupée. .

Oatinery v. n., S^occuper à hf^iller des poupées. S'amuser avec des poupées.' . / |. -^

OaUCUB» 8, m.y Réunion seiorète des partisans d'un même parti politique.

0aU86 <|U6 (&)> loc con/./Parpe que. Cette locution a été

eu usage, en France, jusqu'au xvii* siècle. ^

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0aii86 (d'à), ( /oc. con;.,/ Pourquoi, ppiir quelle raison î

, / ' ■'

OaUSeS,^- /- pf'{ liaisons, motifs :^yous avec pas éiauêeê de filire çà, c.-à-d/ vous n'avez àueuâe raison d'agir de la sQrte. •/ ' '

Oausatte» f./.,C^vérsation àMtons rompus, sur un ton aima>ble et engoué.

Oamter, p. a.,/l^l>ng. ta coax. Amadouer, oajôler^njdler

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^ ' Oa^aUér»^«. m., Promis, fianoé, aiiioui;eux, et, d'une ma- nière ffënéràle) tout homme .faisant la cour à une femme :— Avec rargent, les <;i(ftWi9^^ ç.tà-d. grosse dot

; aidant, leÉ prétendants affluent.-— C'est son èavali^, c.-à-d. o'(»t *^8on promîiy^^sonl amoureux préféré. .

Au temps 'de lia chevalerie, en £tt|type; le èavtUiir wrvant ^ était rhomme^à:cheval attaché spécialement %'u «orvioe d'une dame. laot cavalier nouso^ent sans douté de quelque souvenir de ces temps héroïques; et du reste ks points de comparaisoQ ne nUuquént pâ8^> C^mme Sbn homonyme bardé ** notre cavalieV canadien «st en effetialéodé à sa dame,

tégeant avec un soin jaloux, et, tant'qu'il, jouit d^B>»*<|i}Qfianèe, n'eu laissant approcher aucun .rîVaJJ

O^f^adj^^tprqnAcUmons^.^tje de c*e mot^ .Vélide presque' touj.our8, même devant une ootisonné :^— ' On fait c'gu'on^utj

" Bl e' goût-là MgAfffie..... *

Gé. Omission de cette particule, v. Qui fait que.

Oelle (la), prm. démonèL^ Celle;- Z^ celle qui s'ra pas contente, etc. s. ^\

^^ Oreiller, «. w., Aubépine,^-à.d. t^rbre 0ui produit4a cenelle. i"

Oent, «.y., pron. c«tnn«-r«. \La^ 1.00^ pçCrtie du do||^ ou smi courant. . w \ . ••

On dit aussi un eentin.

-^^

Oentixi» «. ^^ v. Cent.

.^.

Oérimouxxie, «./, Cérémonie. Au xv* siècle, on disait eérymoniê: ' '

A discorder iMEacllBMUDtMi '. «

Et dfl>prlT»r MUiMlM «<Wmontfe«.

» Obihgoks, poète iiormand.

Oertifter, v. a.. Prouver, établir la vérit^ d'une chose. Le verbe certifier, pris ei^ ce se)i^ est surtout fréquemment usité au Palais de Justice :— ^Pouvei^v6n|| ««r^î/Sar que vous

OeUB, OeÙB-UL j^^m. démenât., Ceux, Ceux-là. LeJ^e

prononce comme sîu éUit suivi d'un e mué^^

-' , ' ' ' ^'

. Qétm Oéf), Ceux : Z«f eeiaqui voudront v'nir aveoiiolw

autjfvs, etCv '^ A '-,. ■'

/ Ms ««nfl ■aalfi «UMhle lo «rljrreni : A tantôt t / Et le« eA««(z da batet répondirent : A bétôt \ " ^

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74

CHA— CHA

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, Oh&CeUHei pron, distrib. /ém., pr. èhakêune. Chacune.,

Ohadron, s, m,, Chardon des champs. 8e dit aussi pour chaudron. <

Ohâgriner (se), v. réfi.^ S'assombrir, eri parlant de h^ température : V% Ttemps qui t^chagrin^ j'cré qu*i va mouiller. .

Ofa^QUpier, t. m,f Qui exerce le métier de conducteur de chaloupe, le long des rives du Saint-Laurent, pour des fins de petit cabotage^

.Qhambranler, «. n., Se dit d^une personne en état d'ivTesse, qui titube, cmi cha9ce11e.

Ohambres d'en haut, loc., Le premier étage d*ttne

maison.

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Ohamp' (àvtOUt bout de), /oc., A tout instant, à cha- que instant.

^ ,^Y' , .

OhlEÙXipS COmmÙXlS. «. m. pl.^ Soys la'tenure seigneu- riale, on énteiMiait autrefois, par champê commune^ de grands esprices de terre et de prairie, . ménage autour du manoir et de réalise, et servant à diverses fins communes pour les tenanciers de chaque seigneurie.

Ohang^e, »• V^t Dîff'érence , à recevoir, au cours d'une ti;ansaction, sur l'argent versé en trop : —r .^oir trente sous de cKanffe à recevoir. ^ '

£k]ui Valent, en fractions^ d'un billet de banque ou d'une pièce de monnaie : Dem&nder \e change d'un billet de cinq piastres, d'un éou, etc.

Menue monnaie que l'on gardé en tiroir pour les besoins courants: Je n'ai plS^ de. cAon^e. ; \

, Onse sf)rt aussi de change dans le sens de vêtement de re- change : J'étais tout mouillé, et j'avais pas de change.

Ojbanffçr (se), ^^- Z^^**» Changer d'habillement. Revêtir du linge, deè vêtements de rechange,.

Obànplure, 9. f.l C)iantepleure, robinet quelconque, et, plus particuliàremcnit, robinet d'un tonneau de vin, de' liqueur, de bière, etc. Ce mot dérive de chanter et pleurer^ à bause du bruissement que produit le liquidé en s'échappant En 1!7ormandie on prononce chanfléure^ et l'orthographe chatnpleùre ie rencontre dans les Ordonnaiice» des rois de Pmnce, 774. n

CH A CHA

76

9 ' I

Ohanter. V- a., Raconter, répéter. Du lat. eaniarsy dire souvent, répéter: ^I nouacAante toujours U même histoire.

Demandèrent lés iing> «oz antres que cm lettres pou volent ehanter»

Chronique de Sat^-Deniw^i^ VIS.

Ohanteux, «. fn., Chanteur.

Seôoures les pauvres ehantettx. Par 14 vous aures part aux eleux.

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FlcUET, LHL orole de la Baê9ê'N'orm.t p. SI.

° Ohantier, «. m., Établissement régulièrement' organisé dans les forêts, en hiver, pour la coupe des bois.

Quartier-général se rassemblei^t les bûcherons, aprA leur journée de travail. * ^ .•

Aller en charfiier^ c.-à-d. iiller travailler dàns*un chantier.

Travailler en cAan/t«r, é.-à^. se faire bûcheron. «

Obar, s. m., Wagon chemin de fer. . _ .

\Par extension: Aller aux eharê^ c-à-d. aller Àil débar- cadère du chemin de fer. -^Se rendre quelque part en charê^. c-àrd. s'y rendre par chen^in de. fer. —L'heure des char^ c.-à-d. l'Indicateur du chemin de fer.

Qhar (petit), «- w., Tramway. On dit aussi char y,rha\n,

Oharbon (huile de), «•/•, Désignation courante pour

pétrole. ... ;

Oharcher, v. rf., Chercher. - ^ ^

Charge, ê.f.y de l'ang. eKarge. {Plaidoirie, réquisitoire du procureur-général ou son substitut.

Allocution, résumé d'une cause: juge fit sa charge AUX 'jurés.

Ohârg^eag^e, «. t»./ Action de charger.

ÇlbargreèUlt, eiUlte, ct^*» Qui vend à des prix trop élevé», [^ui est trop exigeant. Qui a la réputation de ne pas doitner ia marchandise.

Ohàrff er, t*. «., Demander, fixer le prix d'une marchandise, e taux d^ ne transaction : Charger bon marché, c.-à-d. fixer m prix raisonnable. Charger trop cher, c.-à-d. trop exiger.—

est ce que nous ckargeons, c.-à-d. c'est à prendre ou à laisser.

Se faire charger un bon prix, c-à-d. se faire écorcber.

Ohariot, ». m., Corbillard, ou char dans lequel on trau*- orte les qtiort» au lieuf de leur sépulture.

Chariot, n. pr.. Nom ^us lequel on-désigne quelquefois

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' S^ktfkii o^ di»m9,dftti« les Campagnes:-- Prenez garde à b't bomnie-là^^ pcMrJe à, ÇAor/o^, c.-à-d. il 4 commerce atec diable. -^ , '

\ Eh France, .6'Aar/;ç>/ esi le nom populaire du Ijourreau.

'Charme (comme un), foe,^ Parfaitement, trèirbien : Se porter côninie un charme^ c.-à-d, jouir d'Une robuste saht^. £n vieux français, on dÎFait autrefois cTun cfutriney et cette ! expression est encore en usage en Normandie :—

, Ça Ta bien, ça va it'wn e/iarme. <.

'\ , liAiiisKitAV, Rendet'VOuêdudéparttp.vmL

Charpente & têj^. Mode de construction <n usage sur '^ lès chantiers," et consistant en troncs d'arbrePnon équarris, - ajustes aux angles au moyen 4'6ntaill(«. On .dit alors, d'un tel ëdiftçe, i^u'il est fait en eÀarj^ntettà têtes. , '

^harJ^tier, ''. fn., Caiiiionneur quelconque, et, plus spé- cialement, cocher de voiture def^làceioû de rcpiise :— Prendre tin charrsti^y o.-à-d. prendre une vOiturè. iB^

Sur les chantiers,, charretier est celui, qui charroie les pièces. de boi^) du campa la jetée.

0harrieUX| *. w., Charretier, celui qui, charrie : Un char-

'■, rtMio; d'eau,.' ' '■ ' '• ,''

. ' . '.\ \ ' . . '. ' ' ' ' . "

Qha88e~Calerièy «. /, Lëgende^ apportée de Frahee,. et adaptée au pays p^.ni^s, voyasçurs, et coureurs des bois. ->t^aprèi'C<j^\J^pde, «aux qui {Tësirept ^tre transportés rapi- clement d'un endroit à un autre, à travers les airs, et géné- ralement en canot d'écpk'ée, passent marché avec Satan pour la réussite du voyage, que le Prince des Ténèbres s'engage à mener à bonne fin aux conditions suivantes :

V Durant tout le temps du trajet, le nom de Dfeu ne doit pas être prononcé ; - » . ^

2* Les voyageurs veilferout à ne pas s'accrocher, en route, aux croix surmontant les clochers des églises ;

3* Les voyageurs conviennent, de livrer leurs âmes au diable, . slla^violent les deux conditions ci-dessus.

Ces conditions une fois stipulée^, il n'y a plus qu'à prendre place dans le oanot, et à prononcer les trois mots. cabalistiquef : Aoabri ! Acabrâ ! ^cabt«m ! L'eml^rcation s'élève idors de suite dans les airs qu'elle traverse à raison de cinquante Ueues à l'heure. (Ces renëeignements sont extraits de la nou- .velle la Choêm-Oalerie^' publiée par M. Honoré Beaugrand, dans le Centfêry Magazine de sepjbembre 1892).

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OHA CHA

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On dit aussi, par extension :— Quelle chasê^-ffoUriê d'en- fants, en parlant d'une troupe d^eu&nts se poursuivant à la quéue-leu-leu, et faisant force tapage.^.

En Saintonge, d'où nous vient Ta légende, la ehoêê&^falêrie est encore ' aujourd'hui l'une des vieilles terreurs de la oam- pagile. On y définit par lit le passage bruyant, dumnt la nuit, d^une^troupe- de diables sifflant, hurlant, faisant claquer de» fouets^et^mportant des quartiers d'hommes. Les esprits forts, par contre, «mitiennent que tout ce beau vacarme est en réa- lité cause parles vols de cigognes et de canards sifl^éùrs, qui effraient les pochards attardés sur le» routes.

La chasse^s^eUÀne n'est plus maintenant qu'une tradition au Canada, et l'on /trouverait à peiné quelques rares " vieux de la vieille" pour y ajouter foi. Mais même dans le temps la crédulité denpK pères s'exer^it à cet endroit, la ckcuêe- galerie.. n'insérait aucui^ érainte. Presque toujours elle se présentait sous forme d'une limande de joyeux lurons^ chantant force gais/ refrains, et pagayant aVec vigueur leurs canots d'écorce à travers les airs. D'autres fois encore, c'était une troupe de chassei^i'S, se suivant à la\queue leu leu à la crête des nuages, et ce dut même être ce qui a donné lieu à l'étymologie primitive du mot: \9, g<mrif- ou bande de chas- seurs. Par les belles nuits tranquilles, nous raconté-t-on, on entendait, alors tout à clair le galop des chevaux, l'aboiement

des meutes, l'hallali des cors, etc. \ ' '

■' \. ^ , , ,"

.Oh&BSis, ^. w., Fenêtre ordinaire, gai*nie dejses vitres. C hâssis^. américain : ^ Fenêtre dite "J^ guillotine," \e.-à-d. qui s'ouvre ou se ferme par un jeu de bascule verticale^ en haussant ou baissant l'une des deux parties de la fenêtre.

^ ChâssxH double : Fenêtre extérieure ou fenêtre double, afin de se garantir davantage du froid.

Chater, v. n., Fouiller le fond d'une rivière, d'un fleuve, etc., à l'aide d'un peti^grappin. ^

*

OhatOnner, v. n,, Rieimper, marcher à quatre pattes. 8e traîner, en parlant d'un enfant qui en est à ses premiers mou- vements. . .

'UénfanLcooyeal dv hhtUouner «, . Avant ke sache A péeit aller. ' . S

Thomas WaroaT, HiHory 0/ Domewtio Manneri^ pu AL

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Cette expression est particulière à la région du bas Saint- Laurent, et surtout aux lîboulem'ents, à rile-àux-ÇJoudres. On la rencontre aussi fréquemment^ parmi les Acadfens.

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CHA— GHE

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Ohaud, «4/., Se dit de quelqu'un qui commence à avoir le «ang fouetté, fdlumë piir des libations copieuses :— I com- mence à être pas mal chatuiL

Ohaud (coûter), foc., Coûter très cher/ v"

Ollàudenette, «. /, Sorte de filet agencé spécialement pour la prise des loups-marins, et que ron tend près des éohouerie$ (v. ce mot) ces animaux ont l'habitude ae vienir.

Ohaudière, *./, Grand vaisseau, ordinairement jde fer- blanc, en usage dans la cuisine, ou pour lés besoins ordinaires d'une ferme.

Eiidroit d^une Hviëre à courant très rapide, et le vacarme des fiots bouillonnants et blancs d'écumesemble le mu- gissement d'une énorme ehaudiènen ébullition :--nCours d'eau tout^n cha^ùiièreê^f.'k^. cours d'eau aux multiples cataractes.

Ohaudiérée* »./•» Ce que contient une chaudière. Mesure équivalant au contenu d'une chaudière :— Une chaudiérée de lait, 8ou|>e, etc*

OhauflfiBtillè,*./» Action de chauflTer, de cuire, de faire du feu : Y avait ane chauffaille, là-dedans, à pas pouvoir résister, c.-à-d..on avait allumé un tel feu qu'il était impos- siMJderésister.

^ Oiiausson, «.

de ^èhauêfhn»^. '

OlAUB80Û,/oîmei* ««&*.,* Qui éisr b«l,o«^ Qui sTiâbille ji;ro88iêreAçnl. Qui* est* *bans élégance. Qui' à des manières frustes. Qui ne possècie pas le Sentiment des convenances. ^ Qui n'est pas dégrossi. , '

. Oheck, «, w., V. Chèque. _ /

0hèfene, Ohc^fferië, «./, ma. chef. Néologisme poli- tique servant^ à désigner l'ensemble des fonctions, privilèges, devoirs, etc., appartenant au chef reconnu, c-à-d. au porte- drapeau d'une 4es races, province^ ou factions politiques du DomfintSh ;-^ljfc Ch^/erie de la province de Québec

Ohelin, s. m., Ancieiine "valeur inonétaire, équivalant à 20 cents ou centins de notre mopini^ie actuelle.

Ohemin du roi, loc.j La grande route, la route principale.

Sous la domination française» les premiers chemins de colo- nisation s'appdaient Cheminé élu koi. Depuis, ^e nom s'est conservé, pour désigner toute route principale conduisant à un chef -lieu.

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w», Bémi-bas, ou chaussette : Une paire

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CHE.- CHE

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Ohemixi (maître). Chemin principal, sur un^hafitier, et servant à conduire les pièces de bois depuis le catim ju^u'à la jHée, y. Chemin de sobtie.

Ohomin de sortie. Chemin de dégagement pratique sur un chantier, et communiquant directement avec lA tmi^re chemin, . ' \

Oheniqueri v. n^ Céder J|U;hemeht devant un adversaire. Renoncer a la lutte sans cou^érir. 3£anquer de couragei En France, 6n dirait rer^lc^, ou .encore cavinsr i-^-W. à fait mine de s'a viançer et puis il\ a cA«niç^. \

Au jeu de cartes, cheniquer s'emploie fréquemment po\ir désigner le fait de Iftcher pied, de retirer sa mise, apr réflexion.

Choniquer dérive probablement de l'ang. to gneakj signifiant " se glisser furtivement, se traîner, se dérober." On a proba- blement, d^abord, employé snèakety lequel avec le temps est devenu cheniqtier:^

A rapprocher, aussi, du f ranimais cheniqu€y usité en argot parisien pour eau-de-vie.

Oheniqueur, Oheniqueuz, *. w., Celui qui se dérobe,

qui manque de courage au moment voulu. Celui qui cède lâche- ment devant un adversaire.

OheilU,^i«(;.,' proiv <7A'nu. Qui est d'une mesquinerie sbr- jdide, qui a. un mauvais caractère : ^I faut être ben ck^nu, |pour faire ça. \

Le sens, que Ton donne à cejbaot, au Canada, est d'autant lus extraordinaire, que chenu est partout synonypie, en rance, de be-qui est solide, excellent, de bonne qualité.

Chèque, «• »»•> pron. tchèque. Bon a vue tiré sur un ban- [uier, chez qui Ton a un dépôt.

Jeton que l'on attache aux colis-uagages, sur les chemins le fer, en en donnant un semblable au voyageur, afin que plui ci reconnaisse à destination c<j qui lui appartient.

OhèqUer, v. à., pron. tchèquer. Vérifier, contrôler : ^hèqtier une facture, c.-à-d. la' vérifier, la pointer : Chèquer des larchandises, c.-À-d. les emparer avec la facture, pour s'as- irer qde l'on a son compte. . : .

Faire chèquer ses bagages, c.-À-d. faire enregistrer ses (es, au chemin de fer, au moyen de jetons ou chèques.

OliériUlt, ante^ <m^'» Qui démande t/bp cher pour ta ^rohandise, ou en échanjge de selT ter vices, v. CHAROBAifT.

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\ Ohétlment, adv.y Chëtivement : Ça vaben ehétivMWt.

Ohétit, «. m., Fainéant, vaurien, oisif vagabond :— C'ost . un vilain chétit, allez. /

Ohétittive, adj't corrupt. /de cÀ<A^. Délicat, frêle, ma- lingre, rabougri^:— Vo't enfant est ben ckétit.

Oheux, />r<^., Chez: V'iiez don nous voir, cAc'uz.nous.'

TVI dlot : ** Vehes manger l'oye !"

Qlfl (t^beux lui n'a rien appresté. ■<

Gbinooibk, Feini, du monde.

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Au XVII* siècle, cheuz subsistait encore en France, au moins dans la langue parlée, suivant le témoignage de Vâugelas, qui toutefois signale cette prononciation comme fautive (Rem. sur la Icmgûefr.y p. 316). ,

Oheval fendu. Jeu plusieurs enfants sautent, l'un après l'autre, sur le do^ d'un d'entre eux, qui se tient courbé dans l'attitude d'un clioval. . ^

Olievièrô, «. f-t Se dit quelquefois pour Chaudière.

OII6Z (par), loc. p '^p.y Chez : Les gens de par chez nous. ,

Ohiard, «. m., Tei-me dont se servent les élèves internes d'un collège, pour désiiijner le hachis de viande qui constitue leur ordinaire habituel. \

Ohiben, Ohibequi, «. m. Les riverains du bas Saint- lAurent et les Acadiens emploient indifféremment ces deux mots pour désigner la racine tubéreuse connue en France sous -, le nom de topinambour. \

GllicaillBr (se), »'• pron., Se chicaner. . OhicaneUX, «. w., Chicaneur.

Chez jours pauals, je portaln den oranges 1

Dana 8u palais A tou'cbea ehieaneu*. I

Febrakd/ Mute normande, p. 15S;

. Ohicanoux, s. m., Nom dérisoire donné aux avocats, par allusion à leur amour de 1^ chicane.

Ohicbikois, «• ni.^ Instrument de musiqueen usage chez les sauvages, et servant à battre la mesure. v

** Cet instrument, fait de bois, de peau desséchée ou de corne, se compose d'un manche et d'u'ne portion creuse, rem- plie de petits osselets, de petits cailloux, ou de plomb à tirer." <J. C. TachA).

Le vrai mot sauvage de cet instrument étrange est ekiehi-

\— . '^

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81

gouane,de.chichiffoué signiâpat serpent à tonnett^ sant doute par analogie a\*ec le bruit dWgrelots de la queue de ce reptile.

Ohicotor, v. a., Agacer! quelqu'un d'une façôn.déplaiaante.

En Normandie^ ckicoterM usitë dans le sena ** niarclian- der à outrance." A rapprocher, Auniy de ckacoU'-rf qui veut diré^ i. en Saintonge, ** tourmeqlter un morceau de bois avec son couteau. "

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OhioOter (se)» V- prim^ Se quereller, en se servant de paroles aig^res-douoes. SW larder de menus coups d'ëpiù^es, c.-à-d. d'épithètes malignes et d'insinuatio|i8 injurieuses. X

OhicoteUX, 9, m., Qui aime à ohiooter.

', - * I ■■.

Ohisiiy adj,f Ce mot s'emploie souvent adjectivement^ dans le ^us de mesquin, fri|^il, maraud, voleur, ou encore, et sans y attacher une povtëe exagérée, dans le sens de inf&me sans cœur, malhonnête lliomme : —Ça, c'est chien, c.-à-d. pour une coquinerie, parlez-moi de ça. '

Vexant, ennuyeux, désagréable: C'est ben ehiêHy o.-à-d. c'est on ne peut plus vexa^nt. "^ . ., _^

Ohienne, «./m Sorte de siège Vustique, form£jen utilisant les branches et le tronc d'un aapin,. et qui est en usage parmi les gens de chantier. La légende raconte qu'un forestier, ayant ivisé un certain soiF ce sié^e bizarre, le prit tout lionnement, à

a breunante, pour la rhientiA du contre maître. De là, lu mot. ^ " \

Ohignée, ^./, v. Echujn^.k.

l'origine

Ohigflier, v. n.. Rechigner : C/iù/ner à

l'ouvrage.

Ohig^On de pftin. Gros morceau de pûn. Chignon dé- ive du breton kign, signifiant croûte.

Ohimaig^td^ «., dér. de /chine et maigre . Personne ma "^ngre, chétive, d'apparence. maladive.

Ollixnères, «./• pf-^ Caprices, lubies, sornettes :— Il a encore m des chimht* dans la tète, c.-à-d. il a encore la tète tonte mrdounante d'idées folles.

ObinoOk, f m., On désigne de .ce nom, dans l'extrême ford-Ouest, un vent chaud soufllant du PàoiAque, 0t oc<te- |onnant en hiver une hausse subite de température.

Ohbifli* o4i*t Qui est de oboti, de prtoinier ordre. Se dit issi en parlant d'une personne d'élite, au maintien distingué.

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CHO— CLA^

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OhopiXïBf 9, /., Masitre d6 liquides, équivalant à la moitié d'une pinte ou d'un pot. . >

OhOtl! OhOUl Cri pour chaner les poret, les bkife avancer. 8e prononce du fond de la gorge, et avec un ion très long : ÇKou.,au,„ou„:. On le fait ordinairemèiit suivre dé^^ ItL fbamte ouiche ! auieke /

OhOUldr, V* a., Exciter des chiens à courir sus à une per- sonne où ît un animal,, c-à^l. les pousser à ce faire par des cris, dès encoura^ments. -- '

CKouler, cKoUr sigùifient encore, jsn Normandie, pousser,

faire avancer, et c'est l'àncSën verbe français chauler^ 9ou-

ImTf qui voulait dire autrefois lancer la chçule ou êole^ au jeu

de choiilét. Ce jeu fut* interdit, eh 1494, par une ordonnance du

Parlement.de Normandie, à cause des luttes violentes dont il

était devenu l'occasion. - i

■■- ' . ' ...''■ ' ' . ■-

ChoutiàÙ), ft' ni.j Chou de SiaJn.

\ Ohrétién, *». rn-, Etre humain, homme, et surtout homme' blanc, par opposition aux sauvages ou Indiens, que nos vieux canadiens considèrent comme des êtres à p«rt. v. Nations : pas un chrétien capable d'en faire autant., . '

PHrter à une XigyxfeehréUenne.

Il faat pMler«V^''^ '^ voii» voulea qd^ Je vouwentenâe.

MoXJtCRK.

Ohuter, tJ. w., Faire une chute, tomber.

darge, >.»*., Cierge.

Oixnitièrd» ^- w*., Cimetière.

Oire, ^' f", Chassie, ou humeur jaunâtre se formant i^u lx)rd des paupières. ' ,

Oiroonst^pceS (sous les), ^m I>ans les circons- tances. » ^ .\

OireUJi:* euse, adj,y « Chassieux. V. CiRR.

OisilillSr, V. a.. Couper, tailler maladroitement, v. Cou-

PAILUUb

*

Oiviliea (être en), lœ^ Etre en civil. Etre en habit bour- geois, par oppontion à son nnif6rme ordinaire.

Olair (tOUt^ào)» loe, ad9,, iMttinctmnent, faîen claire- mmit. '

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CLA— CLA

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OlftirOTi V, a,y de Vang. to.clmr. Gagner, avoir un -profit net de:— Ctèiir^r *cent piastres. . . . J *

Acquitter, absoudre f Le juge l'a claxréy c. à^.. Fa rewrèyé Acquittël . \"

Cong^ier^ chasser : -Clairtr un\ouvrieri un domestique.

Faire la place libre :—Çlairer .le chemin, c.*À-d.J[e dégager.

Dëbanaaser, desservir : C^tr»r la tablé. - T

■'''.• ."

Olairer (86), v.yron., Se tiver d'un procès, d'un mauvais pa»^ Sortir d'une difficulté :—I s'en est cintré, correct. *^

S'ëclaircir, en pièrlant de la température :^'- Ça va «e clair&ry c.-a-d. les nuages vont se dissiper.

Olftifeur, ».> m.. Celui >qui, sur un cliantier, est cliargé d&^ faire la place nette autour des bûcherons, et aussi djétablir et d'entretenir les chemins.

ClairlBette, .^./, Clarinette.

OlairOll-du-roi, AmMsement de société qui consiste à se passer, l'un à l'autre un objet quelconque, de telle fài^on qu'il échappe à' la personne <)ui doit le^aisir. £n faisant circuler l'objet, la ronde entière chante :

^1 tl A passé par Ici,

f ^ Le clairon du roi, M6Mlaiii«s ;

li a |MASé par ici,

k' Le clairon dir roi Joli. ^ '' .

Clairté, f ./*, Clarté. Dans Cotgrave, on rencontre clart/ et cJeri/.. Notre mot clairté se voit auhsi chez plusieurs vieux auteurs : »

Far ton approcher Je me sens comme re^sourdant de l'ombre de la mort en elatfrt^de vie.

Alain (!uabtisr, L* Espéraneet p. 380.

Mais si tosl^ de ton visage La e/airf^ n'éclairera

\ mol .

VaUQUKlik, FureMterte^t U, !•

Olapotomont^ «. m., Mouvement des vagues, <jii olapo- tagcy soit so'js l'action des vents^ ou par une agitation directe f\e liîr.surftuw des eaux.

Oliipotor, V. lé., Agiter l'eau* avec les mains. Marcher dans ^1 flaques d'eau. 8e dit le plus souvent en parlant des tàdmntêt

OhmJiaSy »'/" pi't Doubles chausiuref en oaoutobpac, afin de iHNSterver' les bottines de la boue et de Thumidit^.

Olaqaor, v$ n., Mourir.

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84

CLA-^COC

' 01avii^rap|ie| <*• m.^ Néologisme à M. LouU Fréohette, et qui sert à oésigner la machine à ëerire, d'origine amëricainer

Olâvisrrftphie, îf- f'i L'art d'éorire avec olavigraphe.

Ole à accorder. Accordoir, oa olë dont on se sert pour accorder un instrument à cordes, principalement' un piano.

Clenche, *•/., Loquet d'une porte..- .

Olencher, v. «.,» Sôuiever le loquet d'une pbrte, pour l'ouvrir. Clsneher à la porte, c-inl. agiter le loquet, pour se faire ouvrir, soit en signe d'avertissement ou pour annoncer sa présence.

Olero, 9. m., Celui qui se prépare, dans l'étude d'un no- taire ou d'un avocat, à l'exercn^ de l'une de ces professions.

Le mot dert' s'applique aulSi à celui qui suit, dans une école, un. cours de droit ou de médecine. Oh dit surtout, cou- ramment un ei^rc, docteur^ pour un étudiant en médecine.

Olicbéy »•/", Diarrhée. Oe mot est encore usité" en Ndr- iuandie^ ainsi que cfichanét:- '

LeH BayeasalDfl furent en proie 4 une maladie, qui letrr a fait gaftle^ loogt«mp« l'épithète mal Monnante de elicKardê na tolreux.

La BâDOLLilEBB, Fru ptinU par eux-nUme», II, 15».

Oliper, V, a., de l'ang. to cHj). Tondre un aninml très ras, et eii particulier un chien, un chevaK

Se faire cliper les cheveux : Se faire tailler lès cheveux très ras. ; .- •*

Oloctier» ^* ^M Locher, présenter , quelque cht>se de défec- tueux, de mal assuré, en parlant d'une entreprise, d'un projet, d'un arrangement.

OlOU rond, »- m., Clou-poivre, et, plus spécialement, poivre de la Jamaïque ou eugénie-piment.

Ooche/^./.^ S'emploie surtout dans la locution: Gochf mal taUl^e^ en parlant d'une sottise, d'une action stupide, d'une bévue, d'une affiliée mal engagée.

Oochoa, «. m., Homme mépri^ble, immoral, dans le sens de saleté morale.

Oochon raisonnable. Expression usitée dans les con-» trats à retltea viacèrei, dans le sens de *' porc pesant un poîd^ raisonnable^! v. MouTOinf b, Truii, Tachb.

et ratapleums.

*"•»> .'»u''<ai T

CMU^UTMf?

OOC— OOL

85

Ctophannigr. «. m,f Nom donné autrefoii» à Québec, «ta j«mjM de latte électorale, anx partitaM die M. Canobon. 8w adversaires s'appelaient des <in<»-ecN;Aonni«f«.

Oooktaily ê. m., pron. coqn«-4aiie. Breuvage d'origine yankee, composé dWa-de-vie, de sucre, d'amers et d'un peu .d'eau, que I'q^ boit frappé à froid, en manière d'apéritif ou de stimulant.

OOCO, «. m.. Œuf, en langage enfantin. On dit aussi, au figuré, et en manière de reproche adouci :— , Vous êtes un }o\i coeo, vous. /

Oocodriley «• *»., Crocodile. On dit aussi corcxi^riU. ^

' NM a si Tlelle ue M f rtlle.

N'ait do merdl«r Û^teoeodrUU.

&rrCHKJ , Miracle de ta B. V, M., v,481.

Cocoillbe» ^. m.y Concombre. Oo<)oiier, *. »•., Coquetier.

O. O. D. Abréviation courante des trois mots anglais bien connus^ eollected on delxvery (livrable contre rembour- sement), usités par les Cobipagnies de Meeiageries pour signifier aux agents receveurs qu'ils ne devront se dessaisir d'un colis marqué C. 0. />., que sur remise de l'argent de la facture. .

Envoyer, recevoir un cplil C 0. />.

Oo-d'inde> *. *»., Coq-d'Inde. Se dit surtout en parlant d'un imbécile, d'un innocent, d'un naïf.

Ooercion, «./., Coercition.

Cœur. Ce mot donne lieu à plusieurs locutions : A cœur d'année, A cœur de jour, c.-à d. toute l'année, tout le jour.

. En plein cœur de minuit :-^ Au milieu de 'a nuit. * En plein cofur d'hiver : Au plus fort de l'hiver. Cœ^tr de ^i :— Cœur, excellent, bon cceur. !

* I

Oogner^ v. n., Frapper à une porte, dans le but de se faire ouvrir, ou pour prévenir de son arrivée. v^

Au figuré, cùgwsr de» r»/<m#, c.-àrd. dormir debout' ou assis, en dodelinant de la tète.

i!^yâtr0 eo^f v—^ faire rosser.

OolSM-fÛlette, ». m., Nom dérisoire appliqué à un homme qui s'amuse habituellement avec des fillettes, des petites filles.

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80

COL— COM

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En Kormahdie, on appelle co^xn-fumfiUt. un homme qui ft^oc- cupejié travaur, de femme :—'' ' * J?

Jean, «Iront

Les 0o<ln9/«m0<le« ont btan ren moau

moqueiv. ?

J{<miM:|]ri«erne«<a<M«t p. 12.

es

QpllâtéraleS (sécurités). Oarahtîeâ accessoires.

.OollSCter» v.m., Percevoir un impôt, une dette.

Ooll^Ctèur, .61186,1 f-y Celui, celle qui perçoit un iàipô une dette: Le çolhcteur du "Revenu. Le collecteur douanes.

Sl'eni^ploie surtout très souvent dans le «eus d'une pensbnne allant cliez un débiteur, afin de toucher le montant d'une facJl^urè pouf le* compte d'un autre.

0ôU60tion,*«./.vPerceptiorid'un impôt, d'une dette.

3^empIoio surtout couramment dans le sens des rentrées d'argent d'un marchatvdi, ^'un industriel, ete. :— / La collection ne va pas de ce tempà-çi, c.và.d. les rentrées se font mal.

Ôoller (S^)> ^. prpn., Se coller après Ouelqu'un, c. à-d. l'obséder sans Cjessèjn'e* point le quitter d'une semelle.

Oolletji^''- *»., Fàux-çol s'attachant à la chemise.

Oolletaillôr^ (B6), <'• y^ron.,. cOrnipt. de se colleter. Se prendre au collet, se battre, se maltraiter.

Se pr<pndre à br^s-le-Corps, dans u^ lutte athlétique.

OoUiér de por<belaiQe|l, ». *»., Collier de verroteries,

en usage autrefois chez les sauvages, et dont la disposition des

' graitis nvâitrun sens consài^^cé par la tradition.

OolOXlie, *». y.» Nouvel établissement, sur un f richemen,t relativoiuient éloigné. ,

Oombdlly (kIv.j pron. con-hain/ Combien^,

PaltairpR: Dl met vprUé: V .- <,

fjum b«n AH-tu Ici esté t ,

r/« (t« & 0<lf «, V. 977. X Combàiiide fats que j*at. Maqal.

Ck>nibixt6r (B6)( t». />ron.,,de rang, to comhitie. Se con- certer, s'entendre pour l'exécutioti d*un projet, d'une, entre- prise, etc.

Oomsilier, r. w:, Communier. .f

poste de dé-

"X

OOM— COM

«7

Oomitick, «. m., Sorte de trafneau, trsfn^ pir des chiens, dont on fàitjasage au Labrador. . * '; * '

Oonune, ^«^ de comjhy S'emploie souvent dans le sens de ^ " En tant que, En qualité de " :— îf à été choisi comme Ipro- fesseur. Il a résigné rx>mtii« député. 1,

' Ooxnme, >>7Ym. conj.^ Que: J*suis aussi avancé roratm^ liii. Vàugelas, dans ses Rem, sur ta langue fr,^ p. 426, ne con- damne pas absolument cette forme de iiingaffe. *^ Le quê^ dit-il, est meilleur, mais comn^ n'est pas maun^is. *

iEt beuves ainsi eofkme moy. , '*

Le Houx, Charte du Ta/ rf« Vire; p. W.

Je vbudrnitt poUval chantai al belD coiim tal

, ' lAt Souv. annaie (Jersey^ 1888), p. 11.

Gomme ça (être), foc.. Se dit> d'tlne femme en état de grossesse, v. BoRp^ Même, Retour.

Qomm6 d6 raiBOU, f(*c.y Ainsi qu'il est raisonnable, afnsi qu'il convient, ainsi qu'il est évident, v. Ra'ISON.

Comment, adti.y S'emploie pour combien, dans le sens de Quelle quantité, Quel prix : Comment ep avez-vous, c.-à-d. combien en avez-vous.- -Comment chargez- vous pour (;a, c.-à-d. combien, quel'prix demandez-vous pour cela.

Comment c'est QUe, toc. adr.^ pron. comment rmtc Comment, dé" quelle manière :—CV>mm<^M/ r'y?é« vous faites, c.'à-d. de quelle manière vous y prenez-vous?

Se dit aussi pour Quelle quantité, quel prix :^ -('/rhim^nt c'que vous d'maudez, pour me mené/ à la Côte-des -Neiges ? /*

On rencontre comme c^est que chez divers \ieux auteur>s :

.■'/'• . . .■■■• '

Aux colleg»Hj'aprlH comme cViif 7u'on Imite

Mu grec et du latin unechowe bien dite.

'" VAUQtîEMî». Hnttren, p. I«7.

Conimérer» ^*> w-, D^^vistr, causer de choses <*t d'autres, entre voisins, entre amis : En sortant des offices, le dimanche, les habitants s'attartlentà commérer, sur le pas de Téglis»».

Coxiimodite9> a/ />/., Latrines.

Compagnée, Compagnie» «./, Réunion de personnes assemblées (>6ur goûter les iCgrëments de la^'société : Y avait ))en d'ia oofmpagnée, c.-à-d. il y avait beaucoup de monde.

dit aussi po^r compagne dabs le sens, de Epouse, Fiancée, etc : V*nez avec votre ctmijHigfiie^ c.-à-d. avec votre femme

^

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88 *

COM<X>M

et«.

Chiiiniini de compag^ : CHiAmbre-àrCoiicber' réservée aux visiteurs, ou encore le salon, la plus belle pièce d*une habi- tation. A

Le roy mit honi de pm-eompaghée ei ^ aoyi |ia«tel toascenz qnl Mtolent

CoVBiJKor, Chronique d9 la FueHle^V* VB'

\ Le 18 juillet IMS, je prins congé de la eompayn/^.

Journal du êire de Oimtter rifle f p. Hh.

Ck>mpara^er9 v, a.y Comparet'. ^

o

OomparitiOn, 0- /•> Comparution. dictionnaire Cot- grave donûe indifféremment Jes deux mots.

Hi on oBm^t, au dit Jonr de la première eomparftion

TmRRimVt Comment, du droit norm.,pi'1m.

Oompér&g^, '• m.^ Ensemble des préparatifs études céré- monies cTun baptême. ' Fête doiinée à l'occasion d'un baptême : Avoir un beau cow/>/r*fl<|e.

Alliance du parrain et de la marraine : Etre de camj^inye avec quelqu'un.

Réunion de diverses personnes, pour jtin baptême '.-^Re- garder passer VLn compérage,

Oompétiter, v. n., Faire concurrence. Entrer en concur- rence.

f ' . A

Oompéti^Onî «. /., de rang, eompe^ion. Concurrence.

Oomplétion, ^. y*., de rang, compleiion. Achèvement, - parachéivement.

Oomplimentaire (billet). Billet de favi>ur. Billet

' d'auteur.

Ck)XnX>08itiO]l, «f. /•) Arrangement d'un débiteur avec ses créanciers.

Oomprexiftbld» ^c(;.| Compréhensible? Ce qui se comprend ce qui s'explique. On dit aussi, par métathèse, compemctble.

Dlicn«té Indreumsorlptlble, A ^ens hamaln non eoii^prenable.

CHRisnirK DB PiSAU, Hiêi. de Chariet V.

f '

Oomprenure. «• On dit aussi, par métathèae, oomper- «ittre. Compréhension, c.^à-d. faculté de saisir, de oonprendre : Avoir la eomjïrm^mré difficile, c.>^* êtm d'eaprit obtus.

Intellîgenee, entendement.

V

Ooxnptftnt, '^. ni,y S'emploie avec les adjectif

s

A

CON^-CON

89

mon^ Um, »oHj «biiu le lens de soûl, c-àrd. aut«iit4|u'U suffit, aotaQt i{Vi*on, veut : Boire, manger toat wan t^mptant.

Kll«t*in alladant lagrance |^ar«r toat mm c^mfdani^

, . a. Samd.

Oonoession^ *«./, Etendue de terre oéd^ à un colon dam un nouveau canton, «oit gratuitement, ou à taux presque purement nominal, tous certaines conditions de défrichement et de culture. , '

Oonclure, v. n.. On fait souvent usage de ce verbe sans coinpléd^nt, dans le sens ordinaire, et soussentendu, de pren- dre une résolution, d^arrêter, de fixer les termes d'une affairé, d'un marché : ^Pconclurai pas avant demain. I viennent de cttnclure. pour' la construction d'une nouvelle égliset

Concourir dans), lœ,. Concourir darut l'opinion de quel- qu'un, c.-à-d. partager son opinion. ^ i< y

Condamner, v. «., Contiarnn&r une maison, c-à-d. en fermer lès portes et les fenêtres, de telle sorte qu'elles ne puis- sent pliilï s'ouvrir."

Conducteur, ». m., de l'angt ctmductor. Chef de train, sur les chemins de" fer. Employé qui dirige un train, et en est responsable. / \

Conformité et (en), foc. mlv:. Conformément à. ,

Conftisions, «. /- /^., Convulsions, et particulièrement les convulsions éclamptiques des enfants :— Tomber dans leircon- fiiëions. *

Cong^ess, s. /. pi., Mot anglais servant à désigner les chaussures, dites en France *' bot laines à tiges élastiques/' : , Des belles congress. Une bonne paire de congreês,

Co^joi^t, te, a«(;>, S^emploie dans les divers sens sui- vants:

Lettre conjointe des évêques, pour lettre collective. Comité conjoint des deux Chambres, pour comité mixte. Une iiction conjointe, pour une action commune. Les efforts conjoint», pour. les efforts réunis.

Conjointement, adv., Egalement.

Connaissance» «. /., Personne de sa connaissance, et, le ^ plus souvent,' personne avec laqi^elle on entretient des relations d'amitié ou de bon voisinaoe.

Se dit Aussi, surtout dans la région de Québec, dans fie sen

^

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90

CON-^ON

'i.

attaché au mot ''Blonde" (v. ce mot), c^à-d. pour fiancée) maîtresse, etc : Il est allé voir sa connaisscmce.

Oonnectôr, v- n.,^de l-'ang. to connect. Etre en corres- •poodance, être en raccordement, en parlant de deux lignes de chemins de fer les voyageurs peuvent passer de Fune dans l'autre, ou encore d'une jonction .matérielle même en^re deux lignes de chemin de f^r :— Le Grand-Tronc connecte à Saint-HyaciAjthe avec le*Pacilique.

' Ooxmétable, «• n*.j Commissaire de Ué^ie police:

OonnOXioXl) ^.y^, de rang, connection. Rapport entre deux choses. ^ ^

Raccordement, corfespondance entre deux trains de chemin de fer : Le train fait connexion à tel endroit.

GonseilleUX, ». »»., Donneur de conseils.

* ' * » '

Consentant (être), ^oc., Consentir. Ce latinisme, d'un usage autrefois général, ne subsiste plus aujourd'hui en France que dans la langue du droit.

Préalablement le roy mlit hors d'avçc luy ceux qui avaient cêti con»en- tant de la mort du ^u duc de Bou^gongne.

- àhrofu de la Pvcelle, ch. xiiî, p. 229.

Men père Pa dit, ma mère le veut, , ^

Ma8(»uren0«< eonnentente. , .

La IViquaasêe, p. 6.

OonséqùAt, adj.y Considérable, important :— C'est pas Tonséguenty c.-à-d. ça n'a pas d'importance.

Considération (prendre sous), f('>c., Prendre en con- sidération. ^

Consistances (sans) y /oc.,^8e dit souvent dans le sens de Inconséquence, <fe manque de suite dans les idées, les discours, les actions.

Consistant, ante» (f^j-i Conséquent, dans le siens de Qui raisonne. Qui agit avec suite.

Consolidé, ée, port, j^um., Capitalisé :.- La dette vtmwh' fid/e du Dominion.

Constituants, <<• m pi., Commetcants, électeurs: Les conêtituantê d'un député. >

Contemplation (en), loc. Wv., En vue»- en perspective.

Oontenancer, r. a.,, de l'angl. ta rm^nfenawr. Soutenir, appwyer, défendre, encotirager.

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OON— COU

91

OontdStd» ^'f'i Chicane, querelle. "*

OontOUX, ». w., Conteur : Un coM/«>*.rd 'contes.

CVm<euje d'histoualrea.

Bime» guernetiaiêeê, p. IS^

Contracter, v. n., S'emploie souvent saus régime, dans le senslâe signer contrat, d'entreprendre.

OontractOUr, «. 9^., Entrepreneur.

Contraire (aller au), ioc., Contester, contredire.

Contre, pf(^p.^ Auprès de, ^rès de : V'nfez don vous mettre contre moi.

Contre (de), loc. prép.y Contre, en opposition à:— I faut —pas prêcher de contre^ sous-entendu co^i^r^ telle ou telle per- sonne, t«l le ou telle chose. ^

Contre-porte, «• y', Porte massive se fermant autonla- tiquement à raicfê^'un poids, et que l'on place à l'extérieur d'une porte ^principale, en hiver, pouf mieux se garantir du vent et des rafales de neige.

Oontrevention, '^-Z, Contravention.

Contrôlable, odj., Qui est susceptible de contrôle. Qui peut être contrôla.

Conviction, ^.y', Usité au Palais de Justice pour con- damnation, ou rapport de culpabilité par les petits .jurés.

Copie, f'f; Exei^plaire d'un livre, d'une brochure.

Coppe, >*' f", de l'ang. copper^. cuivre. Mot aujourd'hui* presque tombé en désuétude, et qui s'entendait autrefois cou- ramment pour la pièce de un soii : I vaut pas ane coppe^ c.-à-d. il n'a pas un sou vaillant.-^ J'ai pas la coppe,^ c.-à-d. je puit» dans un<> dèche absolue. ^^

Copper, t*. «., Délier les cordons de ^ Iwurse, payer.

Coquerélle, «r. /., Insecte nocturne orthoptère, à corps allongé, qur vit dans les cuisines, 1<»8 garJê-manger, il cause beaucoup de mvages. ; ,

Corde, ^'f-i Mesure pour le gros liois de chauffage.

^ Corde (bois de). Bois de. chauffage qui se mesure.

Cordean, ^^ m., L%nière de cuir attachée à la bride du cheval, et qui sert à le diriger.

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92

GOR— COR

«/■

Quelqueloii «uni, las gnicLçs, lea rênét mêmes servant à oon< duin eÏÈertà. On dit iXon lêêcordeavx,

Ck>rdelle (traîner à la)» /oc., Hftler. un canot à Taîde d'une corde, dans les rapides pen violents, *afln d'éviter la fatigue d'up portage. .

Corder, v. a., Mesurer du bois de chauffage ' à la corde. Corder du bois de chauffage.

OOmitfller (se), -v- jmm.^ Lutter corps à corps, à laN^a- ni^ de jeûnes chi^|| qui essaient leurs premières dents, c-à-d. ^ que la lutte peut fflBit moment dégénérer en rixe sérieuse.

Cette expressionlpous vient probablement de la Saintonge, coiyiailler signifie essayer ses cornes, en parlant des bœufs qui se prennent les cornes les uns les autres.

L*on rencontre, ches certains vieiix auteurs, corner et cor- niller^ dans le sens de donner des coups de cortie :

Les oerfk.... avec leun* oornec m eombattolent à oatrahoe, de sorte qU'en eornUlant et poussant l'un contre l'autre, etc.

AJXnUPB, NoHV. fàb, de» tr. de r/r., p . 58.

Oomer, t\ «., Donnei* des coups de cornes : Prenez garde,

le bœuf va vous corner. *

Oomer ^Se), v. pron.^ 8e dit des bêtes à cornes qui se prennent les cornes les iines les autres, qui se battent à coups de cornes.

Oomiohei «• /•> S'entend souvent dans la locution: Femme à belle œmiche^ c.-à.d. qui fait montre d'une poitrine bien développée, d'un corsage exubérant, provoquant.

Oomichon, «• n^'t Homme sot ou ridicule.

Ooronely «• »»., Colonel.

Ooroner, ». m., pron. coronère. Officier civil chargé des enquêtes préliminaires, avec l'assistance d'un. jury, dans les CHS de mort violente ou suspecte. ' ^

Ooifpor^l, <. v^.y Cadrai. . ^

Il laisse stir lo porte, un eorporai qn'on lui avol t donné pour Taibbt.

D'AUBiaKa, Bittttirt^ I, sas, dans LiUré.

Ck>rp0raiice, »'/-, Corpulence : Un homme de forte rin-' poranee,

'* Lff du roi Cbaries nit si victorieux et vnleurenz, oomMen qur de petite •erporenec^e.

Da BaAS, Bêcher, 9t antiq. dw la vi'le Oaen, fi 75.. Oorporation, «./., Municipalité.

OOR— OQT

93

Oorporéy ac(/., corpulent, qui a le corps fortement oons- tituë.

Ce mot se rencontre, en vieux français, sou^ la f<inne de corporu :

.. .Uns gaiaiié miflt eorporM«, Brt devers Espalyne venus.

Waok, fiom' de Urui, ▼. I150Q.

Oorps» ^- ni., Gilet de tricot, en laine ou coton, se [wrtant contigu à la peau.

Cadavre, c.-à-d. corps d'un mort : Ils o^t trouve le corp» dans les bois.

Oorps mort, m. m., Dans le langage des forestiers, un corps fAort est un arbre abattu par une tourmente, ou qui s'est écroule de vétusté, et gisant étendu de long dans la forêt. . . '

Correct, te., f^ij-, Exact, parfait, etc. : Cette facture est corrfr.te, c.-à-^. exacte.

On dit aussi :— Tout cela est ben corrtfct^ mais . . . . , c.-à-d. tout celu est bel et bon, mais ....

On dit encore, adverbialement : - C'est atTrect^ j'y serai, s3.-a-d. c'est entendu, je serai là.

Oorréyèur, **- tn., Corroyeur. On trouve conroyeur chez divers auteurs, se rattachant à l'ancien verbe normand <v>ff- reiêr^ signifiant préparer, arranger. "^^

Oorvée, «./•> Dans les campagnes, la corvée est le travail gratuit que chacun se regarde comme obligé* de fournir à son voisin, chaque fois qu'il s'agit de -lever la charpente d'une jnaison, d'une grange, du pour remettre sur cant un bâtiment menaçant de s'écrouler. Ces sortes de réunions, préside le plus franc lx>n vouloir, et qui pourraient à la rigueur réaliser l'idéal'du vrai socialisme, sont presque toujours l'occasion de réjouissances diverses^ et souvent aussi de festins prolongés.

On se sert aussi dans le même sens, du mot levage.

Oôtes sur lon|[ (avoir les), loe,, Se sentir tout njoulu, au lever d'une nuit passée sur la dure, ou,sttr un mau- vais lit.

Ck>téyer, r. «., côtoyer. En ancien dialecte normand

m

rejenne homme lUIolt eo«<«irat»llii dite rivtere.

Vtmr, fab. d0ê tfmitê éé wériié, p, m.

Ootil, 9. m., Coutil.

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1

COT— cou

Ootir (se), c. pron.y Se pourrir, en parlant du bois t|ui se gâte à Thumiditeou en s'ëchauffant. Du lat. con^erer^/ ëpuiser, (consumer, détruire.

OotiSBUr, s. m.f Estimateur.

Coton, V. COTTON.

Ootonné, éO, part. pOMtt.^ Qui est floconneux comme le

coton. V. COTONNER.

En parlant des personnes, se dit de quelqu*un qui, après une nuit agitée, ou à la suite de libations trop copieuses, se ré- veille les cheveux embrousaillés, et les vêtements tout fripés.

OotOfmer, v. a., Rendre floconneux comme le coton, en parlant de l'action de Teau, de la pluie, sur les étoffes soyeuses, sur les fourrures.

GottSLgQ, *. wi., prou, cot-tai-ilje. Mot anglais d'acceptation courante pour^ désigner Une petite résidence ayant des pré- tentions à l'élégance, et généralement entourée d'une pelouse.

A l'origine, le cottage fut une habitation coquette de villa- geois aisé, puis, plus tard, on désigna par ce mot la maison d'été proprement dite, dans les villes d'eaux/ Aujourd'hui le cottage a envahi la ville, surtout dans les faubourgs* et c'est maintenant le terme consacré pour toute habitation petite et gentille, il semble au passant que le Iwnheur doive entrer à pleines fenêtres, avec le parfum des fleurs environnantes.

Ajoutons encore que l'amoureux canadien, plus au couraht des exigences modernes que feu papa Bérauger, ne dira jamais, pour vaincre les dernières iiésitations de sa belle : " Une chau- mière et mon cœur," mais bien plutôt ic V Un cottage et mon cueur," après quoi, généralement, il ne reste plus à 1 inexorable qu'à s'incliner.

Ootton, «. m., S'entend surtout de la tige dénudée et- desséchée du maïs : Un cottçm de blé-d'Inde.

On trouve cost^m dai\s le Dictionimire de Cotgrave, dans le sens de tige d'une plante.

Oouac, «. m.» Oiseau de la famille des hérons, au plumage jaunâtre et clairsemé, et qui, fort abondant autrefois dans les environs de Québec, ne se rencontre plus anyoardliai ^ue dam les parages du €k>lfe. Le mot cotutc est une onomatopée rappe- lant d'aises près, paraît-il, le cri de cet oÎMau.

0oU-CrOCh6, t* m., Nom vulgaire de la courge.

COU— cou

9(k

Ck>ude (lever le ), f^^ S'eilivrer souvent, et surtout seorètement.

Oouette, «« /•) Mèche de cheveux. . £n Normandie, cotPeUe signifie petite queue :

J*al ven les eàneë, vère, et la eouêtte ' (Ma chair en^terflt) da démon.

Mime* guemê9iai*eif p. 98.

Ooulée, «•/•) Sorte de déclivité creusée au flanc d'une colline, au fond d*une vallée, quelquefois aupsi en rase cam- pagne, par un tassement de terr^iin» ou par le passage habituel des eaux en temps d'orage. La coulée par excellence se ren- contre surtout au Nord-Ouest, .dans le sol spongieux et friable des prairies.

Oouler, V. n.y Se dit des érables qui coulent au printemps, c.-à-d. qui laissent é<5hap|)er leuœ çaux par les entailles pra- tiquées à leurs bases.

Faire couler : Entailler les érables.

Oouleuré, ée, part pass.y Coloré, haut en couleur.

Oouleurer, v. a., dér. de couleur. Colorer, donner de la cou . leur. Faire voir une chose en rose. Une forme se'mblable se ren contre dahs doul^ireux^ que le patois canadien a fait sur douleur.

Au-densai d'elle était la (n-and*vltre de la orèohe, le bon rot Or «lion avait fait eouleurer la naUMancf du bienheureux calut.

P. F ty Ajj, VeilUéa de la famille, H. D\oU On disait coM/o«ir^r ^lutrefois, en vieux français :-^

Heulette devant Amours vint, Coulottrée comme le feu. Pour la honte qui luy advint.

ALAIN CHaRTIKR, f#r PaW. (IMm6., p. 8W.

'OouleUVe, «.y., Couleuvre.

Ooup, «. m.j Chance au jeu. Permission de prendre part à un jeu de hasard quelconque,: Billet, 15cts; deux coup» pour 25 cents.

Coupable (plaider), hc., de l'ang. to plead yuiliy. Tra- duction littérale de l'anglais, pour *' avouer son crime, faire des aVeux, se reconnaître coupable."

On dit aussi ** plaider non oouiSable '* (de l'ang. lo plead not ffuiU^), dans le sens de ** protester de 100 innocence."

Qoap-Oi (de ce), ^oc. adv,^Ceiie fois, pour coup :—i De coup-i)if Çft va y être. . j

On dit aun : 4 ce coup-ci.

96

COU— COU

V

OOUp de chien, »- m., Ptorfidie, action làofae et déloyale.

OOUP (prendre un), Voc., Boire, un veir©.

\jem Canayent «ont p«« de« foui,

I o*parteDt pas muw Tprendrë «m to^p.

Coup que. Ces mots, précédés d^s particules un ou U^ se disent pour Lorsque, une fifis que, du moment que, pour le coup : Un coup Çtt'iJ est JMtHi, oh peut pu' l'arn^ter. C'est h coup qu*tvi vas dVenir riche, j ..

Ooup de (sur le), locL Au moment 'de: Sur h ctmp de minuit. .

Ooupailler, v.a.^ S'amuker àcouper, avec des ciseaux, des morceaux de papier, des lambeaux d'étoffe, de linge.

Par exitootton, mal tailler une étoffe, en parlant de l'ouvrage d'un tadleur oq d'une couturière :— Cette robe est toute coupaiUée^ C. à-d. est absolument gâchée.

Ooupe, 9' /-y Entaille faite à la base d'un arbre par la haché du bûcheron. /

OcÙpe; '• 'v»*» Couple :' Un coupé de pigeons.

ry loc.y de l'ang. to eut the uxigeê.

irmi les ouvriers, dans le sems de

Llaires." On dit aussi très souvent, en

)1 a été coup/j c.-à-d. un tel travaille à

«UJf

Oouper les gagi

Expression très usitée ** réduire, tronquer 1^ forme elliptique :>-^l'U salaire réduit.

Ooup que. Ces mots, précédés de la particule un, se disent pour lortquê :-^Un ntiip qu^t/u s'ras rendu, écris-moé d'suite.

Oouque, «• n^.^ Cuisinier, de l'ang. eook.

Oouquerie, «./.« de j'ang. cook&ry. L'art de la cuisine, 4 ou l'ensemble des 0| aérations nécessaires à la préparation des aliments.

Faire couquérir. : Faire la cuisine, apprêter à manger.

Poêle à oouquerie : —Poêle Servant à faire la cuisine.

Oourailler, t^. n., v. Galopib. ^

Oourailleu^ euee, «M V. Coursux,nÇalopbux.

Ooureur-des-tR>i8, s. «».» Ohaiseor, trsppeur des bois, vivant du produit de sa chaste, et faisant le tri%flc des pelle- teriee.

OoOFeuZt euee, «.f Qui aime à ragabonder de oi de Qui est toujours par les rues.

cx)u— cou

97

Ce terme, s'emploie gënëralement eu mauvnisç part»^èt pour désigner quelqu'un que l'on pense devoir *^ iual tourner."

Eli Normandie, eoureux se dit surtout d'air' iivdividu de mauvaise vie, et coureuse signifie prostituée. '

Coureur, allant, franca.defaax or, d'aloy. ^ . > " ^ ViLiok.

Couriace, rt^*., I^ur, coriace. ,

Se dit aussi, par extension, d'une personne dure à la dé- tente, et surtout* d'un enfant difficile à élever :^-Ç'a été ben couriticeê ces enfants-là.

Course de barrières, foc., Course à obstacles, ayant lieu sur un hippodrome. En France oo se sert, pour cela, du mot anglais steejyle-chase.

Oourse (tirer une), loc., J^rendre part à une course, à une joute de vitesse. v.

Oourt (être de), /oc. Etre court d'argent, être sur le point d'en manquer .yOn dit aussi : Etre à court.

Gourtin, «. m.. Vieux mot québecquois qui signée Un court gilet d'homm'e, ne descendant qu'à mi-corpa, oulmieux une veste ordinaire^ agrémentée d'une paire de fnanchesi

Oousin, ine, »», Terme d'amitié, aujourd'hui tombé en désuétude, que l'oti donnait autrefois fréquemment aux per- sonnes avec lesquelles on vivait sur un pied d'intimité.

' «.' '■ . '■

Ooûtage, /»., w.. Coût, frais, dé^nse. v Coutement.

Pour Ie9 grands eou«lJp^« qu'ils pou voyent.HOuflnrir en 1eai« labeurs... Is ne retirèrent,- ' .

De Bras, Reth. et aniiq tie la ville de f^aen, p. 2L

OoÛtémeXlt, '». m., Dépense, déboursé, sacrifice d'argent» Ne s'emploie généralement qu'au pïuriel : Tout ça, c'est des grands cotUetneiUs. .

On dit aussi coiîfimenfj catUage. ' . ï

La Ttlle Rouen envola an dit oonneatabla 600 homme» d'armea, â [*ou*téemenU delà ville.

CAUcnoN, Chr<mtque normande, p. itk

Goûter les yeux de la tête, iœ., Coûter un prix

excessif. Gcuti, *.«•.!« Coutil. Oouvert, *. m., Çouverclt^"oâîi¥^f^re : Le couvert d'un

i 7/

ivre, d'une q^arnilte.

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98

COU— CRA

I

' Oouverte» •• /•» Couverture quelconque, et surtout cou- verture de lit. ^ .

Couverte m idit encore en Nonn^ndie, pour couverture de lit, et on rencontre fouvent ce mot chez iee vieux auteurs dans le même sens.

QcUBttre couvertes ]b\mneh9é de d<>tax lali «t deux lalB et demi, 100 a.

Compte de lé06. cUé par Bemxmjpmln daiis tes NoUiê tt doe. nir ta Norm., p. 404. ^

Oouverturei «./m 1*oit, toiture d'une ^maison, d'tm édifi9e. On désigne au Canada, par couverture,^ toui ce qui aert à re-^ couvrir u6e maison, c-à-d. la charpente et le reste, tandis que, en France, le mot couverture ne s'entend que pour l'assem- blage de tuiles, de bardeaux, etc., qui recouvre la charpente.

Les Canadiens emploient aussi le mot couverture pour dësi^ gner cette espèce de tente-abri, placée à Tarrière d'un canot, d'une embarcittiou, que l'on nomme en France tendèlet.

Oouvre-pidd, t. m., Cburte^pointe, ou couverture, mate- lassée servant à recouvrir un lit. En France, le couvre-jned désigne une petite couverture ne se mettant que sur les pieâs.

Oow-boy» t. m., prôiL horou^toye, Yâober à cheval, qui garde les bestiaux dans iSs immenseà pâturages de l'Ouest.

O^ P* Bm pron- cipiar. Abréviation courante pour dési- gner le chemin de fer' Canadian Pacifie Rail way.

Cracher dessus (ne pas), toc,, Ne pas dédaigner. On dit àiùud " Ne pas cracher dedans " (sous-entendu d^s son verre), en parlant de quelqu'un qui aime à boire sec et ne laisse pas grand'chose au fond de son verr^.

Oraoker» «. m., pron. crqrkèrey Sorte de biscuit ou gâteau

sec, qui craque sous la dent.

•«; . "

Crampe, '• /> Crampon : La crampe d'uîie fermeture,

d*un fer à. cheval.

~" ' .' '

.Cran, <. *>».« Cavité,, entaille plus ou oioins profonde, creu- sée dans un rivage par le travail des ^ots.

Orapàis, «. m.. Petit poisson de forme oblongue, et aux o6\M fort écrasés, que l'on trouve dans tons nos cours d^o^. ' Sa chair est asses estimée.

Au figuré, s'emploie adjectivement, et dans un sens adouci, ww^iif m^MviMR RMifttL HrAlA, ffameraent " : Ah ! le crapaiê, il

^

CRA— CRÉ

99

Orapaud, aude, «., Qui est infâme, canaille .-^(Tptaptmd' là, si jamais je rpinœ, c-àrd. ee misérable n'a^qu'à liMeQ se tenir.

S'emploie ausfci adjectivement : Ayez-vous jamais vu rittn d'aussi crapaud que çal c,-à-d. peuton imaginer rien de plus méprisable, de plus infâme t .y

OrapoUBSin, «. t»«, Terme populaire désignant un enfant imparfait^ dont l'esprit est continuellement tendu à jouer des mi^vais tours. ;

Oraque, «./.,' Fente^ crevasse, déchirure, résult^knt de ce qui s'est fendu, rompu, déchiré en craquant.

OraS86, ê'f", Injure, outrage, vilain tour :-— I m'a fait une croate^ c-àKl. une vilenie. ' ^h.' '

Canaille, escroc, filou, malhonnête :-t-1^ -vous j fiez pas,

c'est an«9 vraie ctymm, c.-À-d. il vous en cuiwb de vous confier

à cette canaille. On qit encore, en parlant de moiide malhon-

, néte: Tout c'monde4â, c'est dia creuM. v. jCbabsbux.

Or€U986rie, b./.j Canaillerie, vilenie.

Gra8S6UX, ôUBO, «.> yn manant, un drôle, pris dans un sens quelque peu adouci, et dénotant un certain penchant à la ladrerie et il la mesquinerie. ,

S'entend aussi adjectivement pour ce qui est bas, sordide, mesquin : C'est ben cri^gêêiu:^ hein, c'qu'il a fait là.

Oréature, V. Cbiatubb.

Ox^ié, exdam,y contraction *.d® crédié^ gacrédié. EzclSr mation exprimant l'étonnement, l'admiration, le désappoin- tement.

Orèire, v, a^ Croive. Je cré, etc., oous creyoruy vous criyeà^ ils creyeni. Cette forme s'est conservée en JPrance dans la langue parlée jusqu'au xviir siècle. .

0«tfre vo«l|,I>eu.

CKanêon d0 Mollamdt p. WL '

ia*0réyàiM en panidla . ^

Rlmeê guern€9iaiê€êt p. 69.

Apre» ee^ »>t-ll TAco r«qais T— Je én^«.iMUk

' hALiMXAMt IUnd«»-vous du départ, p, 114.

^fc BS

Oreire (fitUt), loc.. Il faut croire, sans doute... Oréxnonne» «•/> Sorte de long foulard -en laine épaist».

»•

100

CRÉ -CRI

Çrétiquer, V. a., Critiquer.

Orôver (se), v. pron., Se donner un effort, c.-à-d. con- tracter une hernie.

Oréyftble, ««{;•, Croyable, dér. de creire. L'ancienne forme dialectale^ en France, est cf «06/0 ;

A ioieë no» ereablê» gen* Sri de baeos amotie«tem«Ds.

ÙKKOIT, Chronique de Normandie, p,996i.

Oreyanco, «./•» d^r. de cretVc. Croyance.

Oréyon, ». wi.,; Crayon.

CW (quérir), ^. QU'rir.

Oriature, 8.'/.; On désigne communément de co noœ^ur- tout dans les campagnes, toute femme quelconque ou jeune fille nubile : Ça va faire ane fière belle criaturej c.-à-d. un beau brin de fille. Amener des criatures, c;à.d. anfener des dames.

Ch'e.Hi une modeftte oHolure.

Rimeêjertiai$e»t p. 78.

Que vMà troJ« belles eriature:

' ^ FsRRAZtD, Jlfu«e normande, p. 86.

J^ t'atmo, douche eriai%/kr^. ^ ' ;

Pbtit, MuMe normande, p. 20.

Le mot cricUurey d'al»ord usité en Europe juiqù'au xvii* siè- cle dans le sens ci-dessus, ne s'y prend plu^ aujourd'hui qu'en mauvaise part, excepté toutefois dans les deux îles de Jersey et Guernesey, on Im' a conservé son sens favorable. En Normandie, criature s'entend maintenant plus particulièrement d'une femme de peu caractère, de peu d'intelligence, tandis, «m'en plusieurs autres régions de France, une criature n'est rien moins qu'une drôlesse, une femme do mauvaise Ane. Le Canadien, en s'en tenant toujours à;l'ancienne étymologie, se montre plus galant que ses ancêtres, car.il a sans doute voulu éxj^rimer par que, selon lui. la femme constitue la erétUure par excellence. \ . ' ' '

Oribo, Orlblet »• ">*» La plus petite partie d'un train-de- Ivois, ou cage, préparée pour les descentes de rivières rela- tivQment facile^ ou pour pas<ier dans une gliâêoirê.

La largeur d'un eribê ne dépasse pas vingt^six pieds. Quant à sa longueur, ^Ue n'a limite que celle des planç^ns enx^ nièmes. Le eribê éàt l'élément même de la cage, laquelle peut Ltnsidiminuéede surface selon les exigences de lactescente.

^

^

CRI—CRO

101

Oridr, V. a.f Gronder, gourmander : I m'crie à cwur de jour.

Toi qui tOQjotininie eWtf« . ..^ . .

MoLikBB, l'iSroMrd^ ftote II, jb 14

OrieUZy euse, adj.y Criard, oriArde, et surtout personne qui crie, qui gronde sans motif.

'" Originel 9. /.y Touffe do crins retombant sur le front d'un cheval. ,

Otig^nère, «. /., Crinière du cheval.

Crique, s./.^ Quenotte, ou dent de petit enfant.

Oriquet, *. w., Grillon du foyer.

Croche (un peu), foc.. Locution bizarre, usitëe frëquem- ment dans le discours trivial ou familier, pour rendre plus explétives et plus accentuées certaines façons de s'exprinfier : Ou va y aller un peu croche, c.-à-d. nous irons, <^st abso- lument sûr. Ça va se faire un peu croche, c-à-d. voBa pouvez dormir sur vos deux preilles, ce sera fait.

- Crochir, v. a.. Courber, rendre croche.

Crochu, o^*., Bancal, .boiteux, qui^ a une janibe ou les jambes tortues. ^

Crocs, 8. m. pi., pron. cros. Favoris, ou touffes de barbe de chaque côté du visage.

OroltB, «. w. />/., v. EcROiTS. ;

Croquecignole, Croquignole. «. /, Pâtisserie du

genre 6«t^nc, que l'on-fait mre dans du saindoux. Les rive- rains du bas Saint-Laurent se servent aussi d'huile de mar- louin. " *

Le mot croquignole, unité en France, s'applique à une pâtisserie sèche et très à\XT% ce qui serait ainsi, comme on voit, tout le contraire de notre croquecignole canadienne.

Dn dit aussi ruèiandelle. |

Crosse,. «./, Jeu natio{nal du Canada depuis le l*' juillet 1859, et dont l'origine remonte, nous dit-on, jusqu'à Tëpoqùe des premiers^ aborigènes^di^ pays. Le^ nom en est attribué à Charlevoix qui le consi^à par écrit, après avoir été témoin d'une partie de croêsecheg les sauvages. « Dans ce jeu, il s'agit ^e lancer uÂé balle entre deux perebes, à l'aide d'une sorte de Crosse dont la courbe forme raqoetle. Plusieurs joueurs sont hécèsstfires, et un joueur habile doit . pouvoir pl^^nter de grandes qualités d'endurance, d'a^Iité et de Titestte k Ia courKe. -^-«

« 0f

102

GRO--CTI

■ni

Le jeti de «tm/0, tel que pratiqué enoore aujourd'hui en France, et, notumment dans les Ardennea, ae rapproche beau- coup de nôtre jeu de erouê^ à tel point même que plusieurs y voient une filiation directe, et prétendent que ce sport nous vient en droite ligne des premiers colons français.

^ Oroûte. '• /•» Surface durcie d^une étendue de neige. La -eroûiê survient^ quand un froid subit et vif arrête un commen- cement de dégel.

En certaines régions de France, on appelle aussi eroûU la surface gelée de la terre.

Oroûtdr, v. n., Se dit du sol qui .se durcit sous Faction d'une forte sécheresse.

OrÛy Ûe» <u$'<t Se dit d'un temps à la fois humide et froid, qui saisit et transperce en traître/: I ,fait ben er^ aujourd'hui.

OrUdly b116» o^;.. Intraitable, difficile à cond'uire, à élever, ^8e 4ît surtout en parlant des enfants, v. Couriacb.

CTIHà^;* ^f^^^y^m^r. 97^. et/.. Cet, Cette. v

Comme adjectif masculin, ç^tè n'est usité que devant les

•nbetantils ayant pour lettre initiale une voyelle ou une h :

C*t e^fanl-là, c*t homnie-là. Quand le substantif suivant com-

«mence par une consonne autr^ que l'A, c*te est remplacé par C0,

l'é de cette particule restant lettre mortÉ

Comme adjectif féminin, <^ie est employé dans toutes les cir- oonstanoes, aussi bien devant les consonnes que devant les voyelles: (Tteyemmej e*te JUle, c'f'ortTtotr», etc.

C*Ui dérive du latin istêy t5to,' dont on fit d'abord, par

^hérèse, ête^ «to, dans la basse latinité primitive, puis, pins

tard, l'adjectif normand «f0, qui est encore usité aujourd'hui >

Si#poar«belte n'est nourrie. .... .

FXRBAIID, IfMM «OTM., p. M.

Pan «<*éorlt que ta U adrèehee

Petit, IAim motm., p. 91.

O'ttUe-là, i>ron.(i(^m. nng. /., Celle-là. Du lat. iêtailla. V. le Ihot précédent. «

ACelo qa'o monstre o dsy.

Crt* ici ? EstK» ici î

FKBKAirD, MuMê nérm.t p. tll.

.*•.

Otloi, 0*tniHSL pron, dém. m. «., Celui-ci. Du lat. iflie, contraction de «<<0 Ate.

CIM vaeoVenlm'arodlverCm'ennuyer). " ' "*"

T.AT.T.KMAir, Rênd99-xnmê dn dipmrt, 9. 10t.

<

^^

7

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* CTI-XJUL 103

■.-.*' . ■■■■."■

O'ticite, O'iîuioite, v. Ctici.

P'tilà, O'tuilà, V'ron, dém. m. $., Celui-là. Du Ut. itltf, celui, et t^o, là. ^

Comme dit «MId : ^^ Non rit ftyeao yooi, net tu t'fAchea.

Oimp el^âKI imWn., p. fiO.

8,u*Mt-oe qai ne peut vlTre «mi votuT T *ett co »tilà , mademotnellK

LALLKMAir, J}en<fe«-vo«(« (l^parf , p. 101.

LWciénne langue française avait les formes ceêtui et, e69tu\ ' làf ou encore cestujfcyj ceêtuy là,

Ou-lft, pron. démonê. m. «., Celui-là.

Ouisiner, v. a., Se dit souvent dans un sens défavorable, pour manipuler : Cuitiner des affaires, des comptes, etc.

0uit6, «• /.) Qu'antitë de pain cuit dans une même fournée. Suite d'une saoûlade : ^I s'est donné une fière cutff, c-à-d. il s'est enivré dans le grand genre.

Oulasse, «./» Arrière-train, derrière, hanches, et plus , spécialement hanches opulent»^ : Une commère à forte culasse^ c-à-d. au postérieur bien matelassé.

. Oullère» '.y!) pron. ^//^, // mouillé. Cuiller.

OullèFe-à-pot, «./., i^rande cuiller pour servir la soupe. ^

OuUéréd, »'/', pron. kullérée^ //mouillé. Cuillerée.

I>euzott{<era<«deilrop4emaavet. ^

* R^m et ler»iaiê0»,p. \ii.

OulotteS) s. /, pl.f Pantalons: De Ixjlles ctUotte^f une belle paire de culottes. \ '

w ^

*r

«

■)

104

D— DAK

D

D. Lorsque cette lettre d t^st suivie d'un i ou d un m, on lui donne généralement une accentuation sifflante, et on la prononce comme dji ou dz^ Le d semble alors êtrtf soufflé à travers les dents, et cette modalité est bien particulière aux Canadiens toutes les parties du pays.

^ D'abord que, conj., Puisque .-^D'abord que j'te Tdis. >^— :Bojirv^ que, à condition que .-^D'abord que vous serez là, tout ira bien.

Dalle, »•/, 0«nal destiné à l'écoulement des eaux mena-

3

Dallot, s. m.. Rigole, ruisseau, conduit quelconque, servant à réooulement des eaux ménagères ou pluviales.

Damage» «. w., du lat damnum. Dommage.

SI yunt ve«ir le mervelllua dafiÊaiie.

. CAan«on JZtftIantf, p. 288.

Dame, «•/, Epouse : La dame du notaire. La dame du

médecin.

Au moyen âge, dame était généralement le titre que Ion donnait à la femme d'un seigneur.

Il la deairoit mult avoir à r<am«.

^ VnXBHARDOUIN , 169, p. 78.

Dame, «./., de l'ang. dam. Digue, chaussée, généralement en charf.ente, établie sur une rivière, afin de contenir et sou- tenir les eaux à une hauteur détenninée, et dans le but surtout d'augmenter la puissance d'un pouvoir hydraulique.

Dandeliner^C^e), v. pron.^ Se dandiner.

Dans, prép., Be dit pi^ùr moins dans le sens de :-- Il eet midi dans un quart, dans dix, c-à-d. moins le quurt, moins dix.

DdJXBt prép.y S'emploie souvent parmi le peuple, avec le» mots. qui indiquent tel ou tel métier spécial que Tqn a choisi :

DAN— DEB

105

-— rOn demande de bonnes ouvrières pour travailler cUhu les pantalons.,

Dftns et pour, loc.. Expression fréquemment usitée dans )e9 lActès publics, à la suite du nom d'un fonctionnaire, d'un officier ciyi^, etc. : -Notaire public, dans ^ pour le comté de Bagot. ^ ' ^

DanSBB vives, «./. />/., de Vtàig^/cut dancês» Danses tour- nantes. Danses à deux, et. surtout la polka, la valse.

Darder (se), ». pron., Se jeter sur, fondre avec impé- tuosité, c.-à.-d. s'élancer comme un dard.

Dardeur, «. m.^ Celui qui darde du poisson avec le nigog. V. ce mot.

Darrière, *., .*'*•» Derrière. Darte, »./, Dartre.

Davantage, adv.. En plus grande quantité : ^ Avez- vous récolté asseT*. d pommes c't'année î J'en voudrais ben davanltage.

De, prép'i est usité :

. 1* Pour à : Il est prêt de partir.

2* Pour à la place de : Si j'étais de toi, je ferais .... ^3" Pour UHy quelque: Ta ne trouveras pas cf ouvrier comme celui-là.

4* Pour au prix de: Vous me voyez bien changé, de ce que j'étais ce matin (M ou ère).

De, J^^P'f L'« de cette particule s'élide presque toujours dans la prononciation, même lorsqu'il précède une consonne.

Pua J'conpii d'pld, ni dVoiiAblerles, Pa« (i'KOuoris, al d*lmii omUU.

Rimeê jerêiaiêêêi p, IW^

Dé) art, plur,,. Des, devant une consonne ou un A muet, l'article des restant employé devant une voyelle ou un A aspiré.

Citons, à ce propos, un curieux dialogue entre deux culti- vateurs normands :

AVoûs pommes par cbeuz vous, s't ahnaie ? Dire qu'y a pommes, y pas d'pommes ; mais dire qu'y a pas d'pommés, y a pommes. *

Débaff ager, «. n., Déménager'prestemtmt, déguerpir avec armes et Xagagei|, N^

Déballé (nouveau), /oc., Qui vient d'immigrer. Qui est nouvellement arrivé.

0

106

^ DÉB— DEC

V

Débarquer, v. a., DetBoendre quelqu'un ou quelque chose «le voiture, des chars, etc.

V. n.f Descendre soi-même des chars, de voiture, etc.

Dérbarras, «.m., lieu l'on dépose les objets dont on use rarement^ qui embarrassent. <"

Débarrasser, v. a., Faire la place- nette dans une forêt, dans un fourré, c-à-d. déharrauer un site, afin d'y asseoir un camp, d'y bâtir une habitation : '

l/eniplsoem«ni DéceMalr9 a été Mlf nenaement cl46aff'ra««4.

Tacha, Fortttierê et Voy*^*^^** P- 1**

Débarrer, -v. n.^ Tii^er les verrous d'une porte. Ouvrir une porté, ou toute chose quelconque se fermant à clef. V. Barrer. >

Debater, 9. m., pron. dé-bé-teur. Mot anglais passé dans la langue politique, pour désigner celui qui, dans une assem- blée délibérante, fait preuve d'une forte argumentation et d'une logique serrée.

Débenture, '• /., Obligation au porteur, souscrite par un gouvernement, une municipalité, une compagnie quelconque.

Débine, ^- /•» Dèchè, misière :— Tomber dans la débiné.

Débiner, v. w., Médire, déblatérer sur le compte"* de quel- qu'un.

Débiter, v. a.» Découper une pièce de boucherie. Décoi;fper, à table, de la viande, de la' volaille, etc.

Débord, 9. m., Dij^hée, dyssenterie, relâchement d'in- testins.

D^bouiér^ V' ^m Tomber et rouler sur soi-même comme ^ une boule : L'enfant a déboulé dans l'escalier. "^t^

8e dit aussi dans le sens de s'ébouler, s'affaisser, s*écrouler : Le terrain ^ déboulé.

Débouler est usité, en Normandie, dlins le sens de fuir, s'es- quiver, prendre la poudre d'escampette.

Débouter, v. a.. Terme de navigation pour tourner nu bout > dit, c-àrd. doubler un cap, un promontoire, et-c.

A peine avIoiit-noQt déb&uté les pointes qne noue aperçûmes Isrcha- loope da poste.

TAOBt, ForeHifTêH Foyaf «tirs, p. 191

Débraillé, ocff-^ Qui a ses vêtements en désordre. , De ça de (^), ^oc, prép.^ De ce oôté-ci de.

DEC— DEC

107

, Eiéoatltery v. a., Déranger ce qui a été mis sur le' eaiit.

DéO&potèr, r. a., Oier 4 quelqu'un eon capot, c.-à-4. son- pftrdessui) et» par extension, dt'er à quelqu'un, soit homme ou femme, tous les vêtements et accessoires quelconques, nécès^ saires pour protéger du froid, do la pluie, de la neige.

lies pêcheurs du Golfe et du Imus Saint-Laurent disent auisi : ^—décapoter des baleines, des marsouins, c.-à-d. les dépecer.

Déc&poter (86)v^« pron.^. Oter son capot, son manteau, et génëraien;ient tout ce qui sert à se protéger contre les intepi- péries du dehors. v

DéÇftrCAQdr, v. a., Oter un carcan.'

DècarênlBr (S6), v. pron., Se dédommager de Tabétinence du carême, en mangeant de la viande le Jour, dp PâquHs.

Par extension, user, après une longue privation, de toute chose quelconque dont on a une forte envie.

De C6 QUe, loc. ocft»., Combien, à quel point, comme : De c'^'il est méchant, ça s^dit pas. C'est terrible de c'qu'il a maigri, depuis queuq'temps.

PéC6886r, V. n., Cesser, cesser de. T^ù lat. deteiéet^re : La i^Xme n^déceêsf, {^.

Décharge, 9. /., Se dit pour quittance générale, dans le sens de concordat en matière de faillite.

Décharge, 9. y!, Cours d'eau dans lequel s'écoule, o.*i-d. se décharge^ le trop-plein d'un étang, d'un lac, d'une mare, etc.

Décharg^eag^e, «. ^.'1 Action de décharger vn navire, une voiture, etc. , '>

Décharffer» v. ii,, de Tang. io diêcharge. Congédier, acquitter, révoquer.

Déchets, s. m. pl.^ Fragments de houille incomplètement brûlés, et qui sont mêlés avec des cendres.

Décoller, v. a., Lever, dans le sens de lever un fardeau pesant.

Enlever quelqu'un à un importun qui s'était eotté à lui. ' ^

Décoller (se), f- />^^o*»M S*échapper d'un importun, d'un^ ^endroit devenu ennuyeux, fatigant.

Décommanda, r. a., Contremander. Annuler une com- mande. *É

Dec orner, v. a.. Ecorner. Faire tomber, rompre une conM.

§

108

DEC— DÉF

Usité auiisi comine verbe réfléchi : La vache s'est déeomée.

^ Décors, 9' ni. pl.f Ensemble des décorations^ c-à^L des peintures, dorures, etc., servant à enibellir,*& orner un théâtre, nne salte, an appartement, etc. ' *

En France, c^<M>r« sWtend surtout de» toiles qui garnissent la scène d'un théàtrq. v. Scj&nbs.

.Découcher^ v. n., Coucher hors de chez soi.

DèCOUleurer, v. a., Décolorer. Le vieux- français avait en oe sens descoutoure." :

En San visage fut mul tde«cu/ure<.

Chan$on de JtoUand^ p. 185.

Chetlve et ûeacmUourée.

EUST. Dkacham PS, Poé9. mot. et hiêt,^ p. 102.

Décourt, «. m.j tï$e dit du dernier quartier de ia lune, de la diiâinotion successive dans la grandeur apparente de la lune." Son opposé est rtrMtfeaUy renouveau.

DéorctSBCr (se), <?. pron.^ Se laver, faire un bout de toi- lette. Enlever les saletés que l'on a au visage, au^ mains, aux vêtements.

Dsdftns ds (sn), loc., ïln moins de : Son cheval a trotté en dedans de trois minutes.

Dedans (inettre), loù.^ Abuser, tromper grossièrement quelqu'un. ^ ^

JIDe delêt, loc.^ue là, d'ici : Ote-toi don de dHà>

Dédire (se)^ r. r/yî., Ne pas réaliser les espérances que Ton avait connues. Se dit des personnes et des choses^ Par exemple, une jeune fille se dédie quand, après avoir été jolie, elle s'enlaidit en prenant de l'âge. Des récoltes en terre te dé' disent, quand, après avoir eu bonne apparence, elles se modi- fient d'une façon désastreuse sous rinfluence des intempéries.

Dédoubler, v. a.. Terme do marine pour *' laisser en arrière, doubler,'' en parlant d'un navire, d'une embarcation : £>édoubler vl^ cap, unq pointe.

^ . On dit aussi : Dédoubler le coin de h au coin de la rue. .

rue, pour tourner

Dédoi|bler.(8e), v. réfl.^ Hedoubler d*efibrt8.

lie flftau «'élançait contre la fféante (In baleine) et tnpalt demns en te déâoulAanl.

TaorA, ForeeêierêH Voyageurê, pw 72.

Déftmiaut, ftnte, adj.y Qui manque à son devoir. Qui manque de pjarattre au poste qui lui a été assigné. '^

/

DÉF-^DÉG

109

Cette expressioir n'est plus usitée en France qu'en nuttière de iurisprudence, pour daigner U personne (|ui manque sa trouver à l'assignation donnée en justice.

"^Déftd'cataire, ip m., Concussionnaire. « '

Déftklcation, n. yi, Détournement de fonds, concussion.

Défoncer, r. a., 8e dit souvent pour enfoncer.: D/foncêr

une porte.

-^ , ' ,• '

Défranchiser, t7. a.^ de l'afil to dUfranckiêe. Priver des droits civils politiques, v, Franchise. ,

Défriper, v. a.. Défaire les plis d'un vêtement chiffonné, d'un linge fripé. ^ .

Défriper (se), v. jrron.y Rajuster ses vêtements. ^

Défunt, adj. *nr., Feu '.-^Défunt mon père. D^unt ma femme. % * --

DéfÙntisé, ée, part />a*i'.., Moi-t, décédé, trépassé. '

béfùntisé, adj.. Se dît d'un objet déli^bré, prêt à tomber en ruine : Mon poêle est tout défytrUiêé, c.-à.-d. peut d'un mo- ment à l'autre s'écrouler en mord4'àux.

Dég^elée, ».y., Grêle coups, correction corporelle.

Déplacer, v. <l., Briser la gl^e ou la neige durcie : I faut qu'vous alliez déyfacer votre trottoir.

Déf^OSiller, v a., Etouffer, en prenant à U gorge, ^n vieux français, ce mot signitiait autrefois E^^orger, couper la gorge. ' ,

DégfOÛtation, s./., Chose repoussai! t<', objet de dégoût.

Dégoûter, V. a., Décourager,

Dégoutter, t?. n., Etre trempé, au point de laisser tomber de l'eau goutte à goutte, c-i^^l. de laisser partout une trace humide de * son pasctege : Tu dégoutUê^ va tout de suite te changer.

Dégouttière,'./., Gouttière. ^

lJ*on doit lait «er, pour tUgomHUre, en oourérfar^ d'etfcnii n, f to.

Coutume génêraiêf 1,94$,'

Dégrader, v. a., Tomber,. descendre un^ ennemi d'un ooap de fusU. On dit aussi dans le même sens, déplaniêr.

Distancer, laisser quelqu'un en arrière, en allant plus rite que lui : Je l'ai déçradif en un rien de temps.

x^

110

DÉG— DÉL

V. H,, S'éloigner inaensibJeuieiit d'an bat à atteindre, par analogie avec la situation d'un navire qui dégrade, <s.-À-d. qui perd à^ cherainf par une cause indëpeudante de la volonté de <îeux qj^i le dirigent. . ,

Se laisser, se faire dégrader : Se laisser, se faire distancer paiMin autre, soit en voiture ou à la course.

Etre forcé d^rrêter en chemin : Je m'suis trouvé dégrade par Ift tempête.

Dé^reyer, v. a,, corrupt. de dégréer. Réduire la garde- robe do quelqu'un à la portion congrue. Dégarnir une habi- tation de ses mdubles, ustensiles, et^ Faire le vide sur lea rayons d'un magasin, dans les provisions, les vivres d'une ' famille : Table bien~ dégreyée^ c.-à-d. il ne reste plus que les os et le9 miettes.

Désn^eyor (se), v> pron., Se dessaisir p^Bli à peu ce que l'onpossède^ et, par extension, s'empauvrir de plus ^n plus.

On, dira aussi :— Déffreyez-vovs, à une personne que l'on invite, en entrant, à ôter son pardessus, son chapeau, son manteau. <>'

DégTOÛler, V. n., Dégringoler, comme par exemple dans le sens de descendre rapidement d'un arbre. Toi^|^3»r en s'aiSais- ■ant.

Dehors (sortir). Pléonasme usité surtout à l'impératif, pour enjoindre avec plus de force à quelqu'un de sortir.

Détj'viller, D^uiller, v. a., Oter les chevilles. DefvUU, juilley formes canadiennes de cheville.

EtPleireDa Boit.

fli»t tous Ie« ala du pooi deêchevUler

FnoiaSABT, Chroniquêê, UU,p. SBO.

D^uquer, v* ^^ Déjucher, c-À-d. abandonner le joue ou jttchoir.

En vieux français, c^s^'u^rtm* donne le subst. desjue, indi- quant le moment les poules "Quittent leur juchoir, c.-krd, par métaphore, le lever du soleil :

ChantonM Moël tant ma soir qa*«o 1^e^fue.

Delà, ^- odv,^ V. Dl DILA.

Délabre (en), loc.. En ruine, eH état de délabrements

T. DAMtVCI (Blf).

Déliotueaz, wfj., Qui a le caractère d'un délit.

Délier, V, A., Délayer, détremper. Le lait contraire, est

J&

DÉL—DEM

111

exprimé, en français, par lier, v. Balibb, pour autres temar- que». . .

Dôloré, o^M Luron, madré,

Délurer (se), v. réjLySe former, acquérir de Taplomb, de l'expérience, ce que l'on appelle, enfin, se déniaiser. C'est une corrupt. verbe deleurrtr, qui s'est dit pour détromper.

DémancllBry v. a., Défaire, démonter. Disloquer, luxer, en parlant des os qui sortent de leu(S cavités.

Démancher (86)/ v. pron,. Se luxer :-^ En tombant, i 9'e9t démancHé un hraa. . ' . "^ Se défaire, se désunir. .

Deiçander après quelqu'un^ /oc., S'enquérir si une personne que l'on cherche est là. Dans cette locution, a^arèê est explétif. * ) A^

\

Démarrer, v. a., Déplacer : Démarrer une voiture, c-à-d, la faire sortir d'une ornière ses roues sont enfoncées, .

Défaire, détacher -.-démarrer tes souliers. Démarrer son chapeau, c.-à-d. en défaire, en détacher les brides.

Démarrer, . V. n,, Partir, s'en aller, se mettre en chemin. Ce verbe est surtout beaucoup usité, en ce sens^ en bas de Québec et parmi les Acadiens : Son drôle (cavalier)' ne dé- marre pem d'à côté d'elle toute la soirée. {^^>n

' Démêler, v. a., Mélanger en détrempant, en délayant. ^

ai to vealz fUr« boulie, al (Um^sU ts fl«iir et ton Istt, etpiala met boollr.

M4naçi0rtU,i.

Démembrer (sè), t^. pron.^ Marcher d'une façon pré- - tentii^use. Se donner nn grand mouvement en marchant.

Démence (en), ^, £^ mines :— Une maison en cfé-

Chose en démence^ c.-à.-d. brisée, déchirée, avariée. mlr Etre tout eh démence, c.-à^. avoir ses vêtements en lamr

beaux. <

On dira encore, d'une femme, qu'elle est en démenée, quand

sa toilette esit trop ekitfoonée, ou menace à olMtque instant ^%

faire sauter les épingles qui la retiennent^

Demesbui, adv,. Désormais, à l'avenir, maintenant.

^

/.

"■■ .: ^

^

112

DBM-^DÉP

Expression particulière aux Acadiené et à la région du /bas de

Québec. -, /;

Naguère âvatM dam un aonèR de goutte, -. Jurédepar le beuoltwalnt Martin,

Sue ne boirai», quelque cher qu'il m'en coûte, e meMhui pluM un pauvre coup de vin.

GHAUIiIBt[«

* Demeurance (être en), loc., Demeurer, j^iosséder sa demeure ; J[ est en denieùrance k Montréal.

Demeurant (le),/«. t», Le reste. Celui, ce qui reste.

' Le d«m*iiron< dès ratg tint chapitre en uii coin.

La FoktaiwJb.

Demeure (à), Iqc. a4v.. Suffisamment. Autant qu'il con- vient, qu'il est nécessaire : Le savon est cuit à demeure. Absolument, tout à fait :-— C'est un homme \bon à demeure,

DeQOiard, #. »»., Mesure, de liquides, équil^alant au quart de la pinte, ou la moitié d'une chopiçe. En Normandie, on dit cfé^mion.

Troys poi,.d6ux ohoplnei, ung d«m<on d'estaln.

/ht'. di« mo6. du cord.d'J|m6o<*«, p. 548.

Demoiselle;*./, Fille :— J'ai rencontré v^çte damé avec sa demoiselle. ^ \ -

La femme ^talt morte depuis doux ans; 11 n'avait avec lui que sa dêmottelle qui Paldalt ft tenir la maison.

» OU8TAVK Flaubbrt, Mod. Bôva'ry, 1, 21.

Par extension, jeune fille délicate et fluette :— Une beauté de demoiêeile.

Démon^ S'emploie adjectivement dans^le sens de vexant, contrariant, ennuyeux au suprême degré :— C'est ben démon, allez, tout <ja. ...

Démonter, v. a., Troubïer, déconcerter, décourager, causer un embarras extrême. ^

Démonter (se), V. >>^w., Se décourager.

DémpuiS, prép., Depuis. Expression usitée surtout en bas ^ de Québec, et parmi les Acadiens.

DentiSSe, «• ^m Dentiste.

Dépareillé, ée, part, passi. Incomparable, de très grand mérite, al)solument sans pareil, sans égal. ^ . /

8e dit aussi quelquefois, par dérision, de quelqu'uI|^ qui eit

■^"■^f -' J •! v»»»»»!!*©.

DÉP^DÉP

113

DéiMUrtementy «. m.» Ensemble dee attributions qui ooas- titoent uii mitûstère :-~Le déparUmeiù à<i Ministre de rÀgri- culture, etc. / -

Service ^'^un bureau quelconque, dans une banque, une administmion : Le déparUmeni de Tescompte.

Rayon/ dans un établissement de commerce :~Le d/fnrte- merU de/la chaussure, de la ganterie, etc^ .

D^êche, «./., de l'atig. desptUch. Expédition :— Le parle- ment est convoqué po<!r la dépêche desafisikir^

Dépeigner, v. a., Déranger la symétrie donnée aux che- veux par Pusage du peigne. /' , *

Dépendre sur, loc.i de l'ânig;. to dejÀnd upofi. Usité quel- quefois pour Compter sur :— Vous pouvez dépendre sur luii*

Dépense, */, Buffet, ou endroit (je la maison pu l'on garde les comestibles, les provisions de ménage.

Se dit aussi dans le sens de consommation habituelle :-— J 'récolte assez de patates pour ma penné.

Dépense têtre de), foc., Etre dissipateur, prodigue. He dit aussi d'un travail, d'une entreprise devant détemiiner de grandes dépenses.

Dépenser, v. a., Consommer, en p»irlant de la nou.Titure. Ein'vFrance, cléj>emter ne sert généralement qu'a exprimer l'emploi de l'argent.

péplaisant, ante, «(., Personne peu sociable, habituel- lement d'humeur hargneuse et désagréable.

Déplanter, r. a., Pousser violeihment quelqu'un, avec in- teiition^de lui' faire lâcher priise.

Abattre quelqu'un d'un coup de poing. ^ j Abattre quelqu'un oq quelque chose avec une pierre, ou d'un coup d-arme à feu. Abattre du gibier à la chasse, et surtout du gibier de plume. V. DÉGRADER.

DépleUmer, r. a., Déplumer.

J Déplomber (se), r. prmi.y Se dit, en manière de locutiob, . pour " se donner une diarrhée, un cours de ventre : "—Mangez pas ^ vous ailes vàuê déplomber.

Depoitrailler, v. a., v. Epoitraill^r.

I Dépôt» «. m.. Gare de passagers, ou entrepôt de fret, sur lin chemin de fer.

! '

ï

114

DEP— DÉR

>

Employé lettl, (i^ide ért 1* gare proprement dit». Q«Aiùlon< veut parler de Fëdifioe affecté aa service du fret, <m dit ^^ étende fret.

On dit wk9Ù Hatiori,

DepUy pr^p- et adv. Depuis -.-rr-Depu c'temps-là. Dépaté. *. w., Sooi-cheft MMstant :— Le efo^</-mini»tre de PAirriculture.

e de»

Déqualiflcation, 4./« Inhabileté politique, droits politiques.

Déqualifier, «. «., de l'ang. to difqualify. Rendre ou dé- clarer inéligible. On dit aussi rfM^?Wi/îê?v

De quoi, interrog., ConUment, que dites-vous, plaît-il? Dérailer, v. n., Dérailler, sortir des rails./

Dérangement, <». »»., Bouleversement résultant d'un grand fait historique, comme une bataille décisive, un soulè- vement insurrectionnel, un traité conclu entre deux nations. On dit encore, par exemple: L'année du grand déran- gement^ pour commémorer le souvenir de la conquête du Canada par l'Angleterre, en 1764.

Dans le. même ordre, d'idées, une, conflagration, ou tout autre sinistre quelconque qui ravagerait une ville, un village,,, serait aussi, un G^raii^<5m<??fce. Cest ainsi qu'à Saint-Hyacinthe, certains vieux campagnards parlent toujours de l'année 1876, qui vit le terrible incendie que l'on sait, comme de Vanme du dérangement. .

Relâcher, ôter les rênes de la. bride d'un

V. a..

Derôner,*

cheval. - ^

Dérive, «. /, Dans le langage des gens de chantier, la dérive est la descente d'uii train de bois, ou cage, le long d'une rivière, à l'époque des grandes crues du printemps.

On dit aussi drave.

Dernier des derniers. Homme- de la pire espèce. Au féminin, dernière dêé dernièireé désigne Une femme éhontée, une prostituée.'

Dérocher, v. «., Dégarnir un champ, uiie pièce de terre,, des roches ou pierres qui s'y trouvent.

DérOUgir, v, n., Dessoûler. Ne se dit qu'avec la négative : ^^I dérouçii pas, depuis une semaine, c-à-d. voilà tantôt une semaine qu'il est toujours ivre.

DÉS^DBB

Détabiriery v. a., Otar, «nlo^w ce qui ooavre/oe qui abrie une.periOiuie oo nm chose.

Désabriér (8e)t v. pron,^ Se découvrir, ai^ lit, de ses cou< vertarei, ou encore, en voiture, de tes robes de carriole.

Dé8fi*CCrOCher» v. a., Décrocher, retirer ce qui^ etft accroché. <>n trouve ce mot, en ce sens, dans le Dictionnaire de Cotgrave.

Désagriabe, ac(;., Désagréable.

pèsamain, toc: adj.y v. Mal-a-m ain.

Désavisser, v, a., Dévisser. ^ >

Descente, ^'f-^^' mot ^^li^LOTpour Deacente dan bUloU.

Désempêtrer, v. a., Dépêtrer. Au fig. délivrer, délmr- rn^er. S'emplop aussi sous la forme réfléchie : .

....Sedeêeinpeatrer d'une bande d'âmaïui

Champ-Repu», (But'. ;)o^/.,,p.3f.

Désenfarg^er, v. »., Litbtéralement désentraver, ôter les enfarge» à un cheval. Au figuré, dépêtrer, dégager quelqu'un ou ' quelque chose. * l

S'emploie aussi sous la formé pronominale, surtout dans 1^ sens de se dégager les pieds d'un embarras (juelconque.

V. EXFAROER.

Désenterrer, v. a., Déterrer, exhumer.

Désert (faire le), loc.. Opérer un défrichement, c.-à-d. faire la place nette, dans un bois, pour y établir des cultures.

Déserter, t\ n., Se retirer précipitamment, décamper, s'enfuir.

Déshabiller (se), v- pron,^ Oter son paletot» Son man- teau, etc., en arrivant-dans une maison.

Dessein, «. m., Idée, intelligence, esprit inventif : Avoir du deMeifij c.-à-d. s'ingénier à toute chose.

Etre sans dessein : N'avoir d'aptitude à rien. Etre sanS volonté, sans but. ,

Dessein (sans), foc. adj.j Qui est sans initiative. Qui est inhabile à se tirer d'affaire. Qui est sans déoisio^ sans esprit d'à^propos. *" . .^. -

Sa/nê dessein est aussi, an Canada, la traduction d'vne expression sauvage qui veut dire : sans plan arrêté, sans souci

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116

1>E8~DÉT

des hommes Aide» ohoset. Ainii, dam sa narration de. la mort

<iu voyagéur'/CiMlieaz, M. J.-C. Tuihé dit du roalhèareux

explorateur :-

"... .1© oerVeali épuisé par 1* ùAïgne, l«s veilles. et lee prl vaUpns. -• » avait vécu MiM d#«««in pendant quelques jours, se nourrissant de fruits et d'an pen de cbMse."

DeBBOVLBf jyrép.f l'on pron. cTëoû, Sous :— Il est cfsoû la table. On dit aussi cFsour. Desêotis est resté prëp., en France jusqu'au xvii* siècle :

Anthée deMêouê lui fa poussière mordlU'

s^ \ MALUEBBB,Po^f««f p. t.

DeSSUF, Dessus, prép, et adv, l'on pron. cT^wr, dsu. Sur : Mettez ça dm la commode. Es^ue la tabe, y a d'I'eau dm.

Deiur sa brunie 11 fflst sa blanche barbe.

■^ Chanson de ilolland, p. l^î.

' IjN.oiit vu tout cela d/>«iif' une émlnence.

^ ' (loKNEXiXE, auitedu Menteur^ acte iil, s. 4.

/>é««ù «« quay, A guaitter les batlaux.

David Febrand, Muae normande, p. 865.

Passett un chien dettiê un puni

Marie, Ft^le V.

DeéSUS (prendre le).C, A..iorer sa <.naiUo„. «. situation. 8e dit aussi dans ^e sens de : surmonter sa douleur, se consoler. -

Destitution, ^./., Misère: La fientitutùm des classes pauvres. 1 . ' .

Détailleur, «• /»., Détaillant, uiardiàhd-au détail. Détarder, v. a., Retarder.

Détteser, v. a., Défaire un tas : Détatuter uni tas de foin.

....11 ressamblo

A oelal qui la pouldre amasse , .

Au vent, et le vent làdeto<«e.

Théàtre/r. au matyen'àget p. 278w

Dét&SSer (se), v..pt'oh.y Cesser de se serrer les uns contre es autres. «

Déteotif, «' m-i Agent de police déguisé en civil, et chargé de rechercher les criminels difficiles à atteindre.

Déteindre, v- a., Détenir : I. déteifU mon argent.

Dételer, v, 9»., Lâcher prise, renoncer à aller plus loin : Vont poovec pM travailler par cette chaleur, vous ailes être obligé de détêùr.

1

DET— DBV

117

'Détint, part. pOês.y Détenu, du Xtkt^deierUuê. Il a clétifU ça ane bonne escousse. \ V. le mot Tint. * 1

Détordre (se), v- pron.. Se tordre :^~I aUlétord conme Ane nguille. . \

Hi nn débat et se detuert.

° FRAK0I8QVK MlOHKi., CAron. an^Io^norm., Illf Ttt. u

Détour, ^. w., Effort de reins : Attraper un tlétônr. \

.,, Détremper, v. «., Délayer : Détremper des crôpe^. V, Tremper.

Deuil (âUre), foc., Faire, causer de la peine, du chagrii>.

Deux (marcher^en), for., Marcher excessivement courl>é. On dit aussi nuittre fin f/^fiix, pour se courber, se faire aussi petit que-possible.

Dévaler, v. a., Descendre: />«?'i?a/«r J'escalier, la côte 3ien que q()nservé par l'Académie, ce vieux verbe est à peu près banni de la langue françaii^. Les vieux auteurs en fai saient cependant un fréquent usago :

Une corde ke il muça, . ' *

l'ar cele corde dévala.

Wack, Rom. de Rou,v. M50.

Je m'en vais l*en falr* d'Maii«r.

Rimen jer»la4iteg, p. 178.

Devant, prép.. Avant.

El. combien la Neveu devant «on mariage, A de fols nu pubUo vendu non pucelage.

BOILEAU.

* "

Devant Que, ffX'- a^i^j-, Avant ({ue: —Devant (^n»' j'fiille là, c.-à-d. avant qiM^j'y aille. . .

Cette locution gouverne toujours le subjonctif, «t a été fort eu usage jusqu'à Racine, Molière et Boileau. r

Devant soi, ^^".^ En sa possession, à sa disposition, eu parlant de biens, de^ortune : Il a de l'argent (/«r^<n/ lui, c.-à-:d. il a de quoi, il est dans l'aisance.

Devant (s'en aller les pieds), /'><•, Ktre jwiW en

terre. Etre conduit au cimetière.

Devanture, ^-f't ^devant, la partie antérieure: -I^ dewwUure d'une maison, etc.

On dit auisi ■cuvent, dans un sens quelque peu rabelai- sien r-^^^-J^mme à belle devanture, en parlant d'une femme qui

M

118

f DBV—DIA

■^^

a une pceiitaiioe» uda déniarobe ««Mirée, toat oek jomt i une taille avantogeofe et à un corsage proyo|^aant.

Devenir, t. n., Venir de i^F'en deviens^ c.-à-d. j'en arrive, je ne faut que venir de là.

D«^inade,«./., Enigme. ^

Devinette, «•/, Chose à deviner, rébus, énigme.

Dévirer^ t^. »»•» Tourner d'un autre côté, tourner en arrière.

Dévirer ymix ; Regarder de travers.

Déviret (se), v. pron.. Tourner sûr soi-même, se retour- ner. On dit aussi ae revirer.

Dévisager, V. a., Regarder quelqu'un fixement, avec affectation, ou d'une façon provoquante. ' '

Devise, «• /, Enigme, v. Mérro.

JDeVOir (être en), loc, <jre l'ang. to be on duty. Etre de l^frdé, être do service.

Dévorer, v. «., Blesser, en occasionnant des décliirures à la peau, des égratignures.

Détériorer, endommager quelque chose, par des déchirures, des égratignures -.—Prenez garde, vous allez dévorer leà mursi V. AbiMbr.

Dévorer (se), vfjyron.y Se blesser, en se donnant des dé- cbirure», des égratignures. Se gratter avec une sorte de rage.

D'heure (il est), /«?., L*heuré est aiTïvée. Le moment est opportun :— r-Partons, il est (F heure.

Diable. Ç!e mot donne lieu à plusieurs locutions, dont entre autres les suivantes : ^

Fort comme le diable : —Très fort. Travailler comme le diable : Travailler dur. Ceit diable : C^e8t excessivement difficile. Ou encore, c'est positivement extraordinaire.

C'est bien le diable : Voilà qui est diantremf^nt vexant. ^ Le diable y est :^I\ y a un tapage de tous les diables. Ça parle au diable : C'est positivement extraordinaii-e.

Diable (un), loc.. Beaucoup, un grand nombre, une grande quantil^é :— Y en a un diahle^^ c.4-c^ il y en a beaucoup.

Diable-des-bois, «. m., v. Carcajoiti

DIG— DI8

\\9

Dilfaa» s,/,, Amoiioellfliiieiit de billots, arrêtés (mut iin obstacle ^quelconque, fL la descente d*un cours d'eau.

Faire partir la diffU^-r^ Remettre en mouvement un train- de-bois, en attaquant à la hache le billot formant obstacle, et qui sert comme de clef à toute la digue. «»

Dinde, <• it»., Dindon mâle ou- femelle.

C'èUU l'époque ùH le père Roaaalt envoyait ton dinde ....

Gustave Flaubkrt, Ifod. Bovorif, 11,242.

Diplôme, s. m.. Brevet, certificat de capacité, octroyé par une commission d'examen : Un diplôme d'instituteur.

Le diplôme, en France, confère une dignit-ë, un degré, un titre.

«Diplômé, s. et adj. Porteur d'un br«vet, ou certificat de capacité.

DirÔ, V. n.y Ce ver 1)0 se distingue, en patois canadien, pur les particularités suivantes :

.1" A la deuxième personne plurielle de Tind. prés., on , substitue wnM disez à venin dites ;

2" A diê-je^ diê-tu^ dit-il^ etc., on substitue que fdiêy qu^tu dis, quH dity etc. La même forme existe aux autres temps : ai-je dity as-tu dit, etc., sont remplacés par qu*fai dit^ qu*t'n« dity etc.

La voir, lai parler c'était ao-dnMua de met foroM. EerlVMie, que fe

me. diê.

I»«BLT8, RéeitM de la Grive, p. Ut2.

Merci! 9uV'a<d/(, J'aime autant

MaîV Jacqu* à R(me^,p.li.

^ Diref»^- «M Affirmer, assurer, soutenir: Allez-vous me c/tV^^ maintenant, que c'est pas infâme î ^

Dire (aller h ), loc., SigniÇer, comporter, impliquer : La rumeur «a à ch*r« que ...

Direotory, «• m.? ' Mot anglais pour Almafiach des adresses.

Disable, <u(/.. Qui peut être» dit sans blesser la morale ou les convenances.

t^ Disoûmpte, «• *><•« Escompte, remise, déduction.

Le diseampês qae IM mlaiatrea ont él4 obUgée de donner pour converti r CCI pigplera en argent;

Law, Jf/m. «tir /ee AMi9«Mr«, dans Lirraft.

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120

r>l8 1X)L

DiSOOXnpter, v. a., Escompter.

Discord, (idj,^ Se dit surtout d'un instrument de musique qiîi n'est pM d'accord : Mon piano est bien disconL

Discrétionnaire» '^dj.. Ce qui est loisible, permis. Ce qui est laisse à Indiscrétion de quelqu'un : Il sera dMcrétionnaire au Président. ...

Dis don. Dis donc. Interpellation pour appeler l'attention, pour entrer eh conversation..

DiseUZ, «. ni.y Diseur^ raconteur : XJn diêe^u: d'histoires. ^Un diseiix de contel».

Di8g^r&C6, /»./., de l'ang. dingrace. »Se dit souvent pour honte, dëshorineur.

Dis^raeidUZy ddj., de rang. duyracÀmiti. Honteux, dés- honorant.

Disputer, »*. C, (rronder, réprimander, dans un sens quelque peu adouci.

DisputeUX, mise, <^. et ttdj.. Expression adoucie, {>our uklp personne d'humeur querelleuse, ou portée à la réprimande.

Disqualification, Disqualifier, v. Déqualification,

. DÉQUALIFIER. '

Dissatisfaction, >../', Mécontentement.

DivOPce (faire le), foc.^ Soulever, faire la chicane. "

Dix, «' '»•, Jeu de cartiRs,' dans lequel le dix d'atout joue le rOie principal : —Faire une partie de dix. Jouer au di.v.

Dodeliner, ". <<., Bercer, remuer légèrement, doucement : />orAç/in<çr la tète, un enfant.

Dodicher, ^v. /»., corrupt. de (lotlitif'r. Bercer un enfant, en le serrant dans ses bras avec amour. Manger un enfant de caresses. .

. A rapprocher de </<mrA»Wr, usité en Normandie pour dor- loter, en|iodrer de petits soins.

Dodiner (se), t?. pron.^ Se dandiner.

Doler, V. a., Dégrossir, façonner un tronc d'arbre, iHie branche, etc.^ avec une hache.

Doleur, «. »h., Bûcheron chargé de dégrossir, de ùiçonner les trouci d'arbres, sur les chaiitiers. On dit aussi un grande hache.

DOL -DOIT

121

Dollar, s. m.f L'unitë monétaire du pays, équivalant à 100 BOUS ou contins. On dit &u&si Piastrti.

Dommage (be&U), lot^-r Exclamation usitée dans le sens de Parbleu, Pourquoi pas :-— Tiens, comme t'es faraud aujour- d'hui i—Beau domnmge.

Dompleine, ^./, del'an;^. dumiAiiig. Sorte de pâtisserie ((ui renfeime de la compote de pomme8,et (^ui est généralement faite d'un rond de pâte replié sur lui-même.

, Dompté, ée, adj.^ Expression en 4 usage parmi les trap- peurs, pour signifier qu'un animal en est arrivé à son plus haut degré d'intelligence, de perfection.

Don, ronj.y Uonc.

loti, dtanirt^, don sont Ich souOletR

* .. , Rime» jertialtea, p. 106.

SI don la lumière qui etit enyous n'est qu'obsourital

MtTiviBR, 8* Matthieu, ch. vi, ▼. 28.

Donaison, «./., Donation : Les deux époux -s'sont fait une rlmutùon au dernier vivant.

liA donnatnon demeura en sa force, comme falii* entre vivante.

,. rV/Wo<r. 1,32, dans LiTTRfc.

Au, njoyen âge, on appelait floniwison un droit féodal, en vertu duquel le seigneur pouvait disposer de certains bénéfices ecclésiastiques.

Donner sa leçon, ^^x*., Prendre, recevoir sa |p(;on, on parlant des relations existant entre l'élèv*» et le maître.

En France, (lpniu*r f*à hrou ne se dit que dans le sens de maître à élève.

> " *

Dos (marcher la tôte dans le), ft>c., Se donner, en

marchant, dès airs prétentieux, arrogants, hautains. DoUCine, **./., Cuir à rasoir. Douelle, «^', Douve, ou petite planche dolée qui forme le

s

'rft<

corps des ou vrflges de tonnellerie.

Douille, » f'i Sort^ de chandelier de fabrique grossière, que l'on tient accroché à un mur, et qui était fort en usage dans le ** lK>n vieux teaips."

Partie de métal au bout du porte-plumes, et ler^ant à assu- jettir et s tenir la plume.

Douilletter» t^. a.» Entourer quelqu'un, et surtout un enfant, de soins azcetdfs.

122

DOIT— DRA

•A

8'«inp]oiilj»<ini| loat la forme pronamtiiale, dans le aen* de Prendre beaucoup de soins de sa personne.

Douleureuz, oc^V, Douloureux.

Doutable, adf,, Douteux.

Doutance^ «. /m Doute, incertitude, défiance. Dans les vieux auteurs doutance est généralement syno- nyme-de crainte^ soupçon: '

l«s saliiU trembleront de â(futan<fe, DeVant celui pour qal rien n'est secret.

QUESNKS DB BÉTHUirC

Dés maris doubtanee nous n'e. avon point. .

Ohamon normande du XV» êièete.

Doute, «• /•» On fait' très souvent de ce mot un substantif féminin : Il n'y a pas la moindre doute.

Doute (nul), /oc., Sans aucun doute. Aucun doute:— Il n'y a nul doute que. ..."

Douter, v. »r» I^'emploi de l'aukiliaire avoir au Heu de être est tcès fréquent avec ce verbe. On dira, par exemple : Je m'en ai douté, pour je m*ten sUis douté. .

D'où vient QUe, l'oc.^ Pourquoi, pour quelle cause : T^ —D'où vient quWonn êtes pas venu hier. ^ . .

Drftff ue, 8. f.f Aliment destiné, dans les ménages, à la nour- riture des porcs, et. fait avec du petit lait ou des lavures de vaisselle, auxquels Ton ajoute du son, des débris de légumes, etc. , .

Draguer, v. a., Porter, donner de la drague aux porcs : Draguer les cochons.

Drftxne, «• m., La fraction la plus considérable d'un train ; de bois, ou cage^ préparée, agencée avec beaucoup de soin et de solidité, et de manière à pouvoir affronter sans peine les des- centes de rivières périlleuses.

Les grands drameê ont quelquefois «cent et quelques pieds l0ng, sur quarante et quelques pieds de largeur.

Drapeau, a *»., Linge dont se servent les femmes, lors de leurs écoulements menstruels.

On trouve c^.yijm^ drapiau, chec \ét vieux auteurs; dans le sens de linge en général, et aussi de langes d'enfant :

DrûpiMmx •n nnfj Kostre Selfnear (Ut enveloppé en eetahle, qoaatil fUna

CKroM. de âl. i>eMtfs, II, tl, dans Lacukkk.

n n*7 a pas si longteapii qn'tn avals nn drapei au f ros twit.

MtTivixm, XMrf. onyfo worm.., p. IMi

DRA— DRI

125

Dansfion acception otdhudrt,' drapeau est àuÉitti*i»io«vei)(t confondu, an Canada, avec pavillon.

Drave, «./, V. DtovE.

DnkVer, V. «., Faire la chave on dérive^ c.-à-d. conduire un train de bois à la descente d'une riviibre.

Dre (terminaisons en). Les mots termines en dre^ per- dent généralement IV à l'infinitif : Morde^pr^nde^ etc., pour Jliordre, prendre, etc.

Dreitte, adj., v. Drette. ~ Z

DrèB, prép.y Dès: />r<^« l'iuatin, il est levé. .

Drè9 que j'ai vu ooqnme çn se jouait

MaU. Jaçu' à Rouignfp. 12. ' *

Dreiite, adj. m. et/ém., Droit. En patois normand de nos jours, dreit et dreite^ drei et drtie.

Cette forme, essentiellement normande, sulisistait encore, en France, au xviT siècle, dans la langue parlée et dans la langue écrite, concurremnient avec r/roi7.

Blanc, poli, bien formé, de taille haute et rlr^le, Digne enfin des reiiixirdi d*Anètc.^

La FoNTAiifB, l<'Oa« de eou«c<«nc<. Drette (à),7o<*- adw, A drpite, du côté droit. , Drette (tout), Im: adv.y Directement, tout droit.

Drigail, »- m-, pron. // mouillé. Assemblage, amas de choses bizarres, hétéroclites, entassées pêle-mêle.

^Mobilier d'un chacun, et, plus particulièrement, les divers articles déménage toujours si encombrants lors<^ue survient un déménagement: Arriver avec tout mn drtgaU^ c-à^. avec armes et bagage. Avoir tout un dMgftil sur les bn^ c!-à-d. être surchargé ^e riens encombrants.

rapprocher du mot chiffrai/^ usité en âaintonge pour m^nus- décombres, plâtras, etc.

l, «. m., de VAng.driU. Exercices militaires, ou ensemble deJl pratiques et- des évolutions qui ont pour objet de former deJ soldats au maniement des armes, et de leur inculquerles

prepiiers rudiments' de l'art de la guerre. .

. - * ter, V. «., pron. </W-/«r,*de rang. locW//. Exereer des

solctats, c.-à-d. les former au maniemei^t des armes, et les

accoutumer aux travaux et iatiguea de la guerre.

Par extension : --tludoyer,' malmener:x|uelqu'un.

X

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V

124

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DRO-^DUR

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jyrogtie, it'/'i Expression usitée parmi les cliasseurs, pour dësigtiér les diverses essences propres à attirer le gibier. Le "mélange le pkis er^ usage est un composé de whiskey, de rognons de castor, et.de valériane.

DrO^Uet, «. m.,- Etoffe de' laine, dont la trftme est ordi- nairement de fil et de coton, et qui est surtout fort en usage pour confectionner des jupons.

*Dr6l6, ddj., Bizarre, curieux, extraordinaire, etc. : C'est drôfe^ j'y comprends rien,, c.-à-d. voilà (jui est fort curieux, j^ n'y vois^goutte.

Pris négativement, drôle donne lieu à plusieurs acceptions, dont entre autres les suivantes :r—

Dans le sens de ennuyeux, incommode^ embarrassant;— C'est />çM (Irôfe, vous savez, c.-à-d. la situatior^ est plus cri- tique cjue vous ne croyez. . \ '.. En parlant des personnes, on dira :— C'est rien de drôfe^ pour quelqu'un qui toyrne mal, qui a une conduite prêtant au blÂme. *

En parlant des choses, on dira encore : C'est rien de bien drôlty c'est pas c/r<!>/«;, faisant ainsi allusion à une chose qui he donne pas satisfaction ;^ à une œuvre dont la yalHur est exa- gérée ; à un événement, un Spectacle, etc., qui cause du.désap^ pointement.

Drôle, 6886, K-, Cette expression . est usitée dans le \)ix& de Québec, et parmi les Acadiens, dans le s^s de " cavalier " et de " blonde." v.'ces deux mots. -

Dru, U6, (^U't Nombreux, al>ondant, etc.

..... .lU ne sont pas drus, ICKicanots qui sautent les Hept-Chnte.H.

TACiit, Foreêtierê et Voyageurs, p. UM\.

D^80Ur, D'soué, D'8U8, v. Dessous, Dessus.

DuU, fiflj-y prou, do/l, avec l'o'bref. Mot anglais pour lan guissant, tranquille :— -C'est bien f/n//, de c'tehips. ici, dans l,es affaires.

Dur, adi'., Beaucoup, extrêmement, avec énergie, a\ec rigi^enr > Travailler aur, Taper dur, Croii*e dur, Crier rff*r, etc.

Le» vieux auteurs se servaient en ce sens de dnrf^mfnt :

SouTttnlM toit mère rpgrvtta Oérart, «oo trèrv, que durtiment aima.

K Vu iin« dame kl ■«* baig nout.

Huov.

. «1 tad tlHtrmrnt b<>ll«.

1.0$ Roi», \x \fA.

DUR— DYN

125

' Dur de gueule, loc., Se dit d'un cheval qui obéit diffi- cilement à la bride. '

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Dur (texnpB)» ^oc-t Traduction littérale de l'ang. Aarc/ time^ signiàant période languissante dans le «oorameroei iou encore épreuve, ùitigue à surmonter. On setsért surtout très souvent de cette locution au pluriel : \j&fi/ tempe sont ben dura aux Ëtats, depuis que les manufactures sonfarrêtées. .

Dynamo, ». w., Condensateur, collecteur électrique.

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126

E— EGA

.V . .

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E. La lettre e se prononce comme a, dans les mots elle est suivie d^un r et d'une autre consonne: Charcher^ ciarffCy sarpent, viarge, etc., pour chercher, cierge, serpent, vierge, etc* Cette prononciation était encore usitée par Marot au XV* siècle.

'. Ia lettre e s'ajoute souvent aux mots commençant par ne, ap, H^, 8t : Escandale^ , esquehttey .e^tatiie^ etc., pour scandale, squelette, statue, etc. * ,

La lettre e se change quelquefois en ?<, cpumie dans Fnmplle. ■' 'Entin, de toutes les voyelles, c'est la Infiltre e qui s'élide avec laplus grande facilité. , !

Eau (place d'), «./., .Ville d'eau, station balnéaire.

EbarOUi, ie, j^art. jxissj, Qui est desséché par la gelée ou la chaleur,' en parlant paréxemple d'un seau,, d'une cuvette, i\ont les douelles*bendent à se disjoindre, à tomber. ^ Au figuré, étourdi, abasourdi, par un coup ou une chute.

Ebaroui (être), foc, Eprouver un Hux hémorroïdal, avoir les hémorroïdes.

Ebarouir, v. a., Dessécher, en parlant de l'action du so.eil, de la gelée, sur les douelles d'un seau, d'une cuvette.

Ebarouir (s*), ^'. pron.. Se dessécher. ' *

Ebasourdi, ie, /><*^^ />rt^*.. Abasourdi. ' "

EbOUrifflé, adj., Ebouriffé. .

Ebrassement, i<. m.„v. Embrassèrent.

Ebréché, èe, part. />a««.. Qui a perdu plusieurs dents. Qui a des brèches dans la l>ouche, par suite du manque de dents.*

Ecale, «. /., ^osse de légume. Ecaille, coquille: Une focale d'huître, une écaie d'œuf.

Le Iw septembre 1554, j'envoyai qaerir des ouy^tres en e»eaUe, ' I Journal du tiré de Ooubervillet p. 14|.

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I

ECA-^BCII 127

' EScaler, t?. a., Eoosser. Briser, ouvrir une éoatlle, une coquille.

Ecarir, v. a., Tailler au bois à angles droits sur quatre faces.

Ecartant, aikte, ndy, il est facile de s'égarer :-~-Boa- ton est une ville ben écartcmte>

Ecarter, v. d»., Egarer, perdre pour un moment

Ecarter (s*), ». pron.y S'égarer, se fourvoyer, s'écarter de son chemin. *

Ecartillet*, v. «., corrupt. de écaiyuUler. Ecarter, ouvrir ; se dit surtout en parlant des jambes et dès yeux.^

Ce disant, mettait la main A la poignée, êfartillant les Jambes et tour- nant l'œlj de côté.

- / .-V:" ■..'." "^ ' M*NiPPÉa.

EcartUler (s*), ». pron., Ecarter soi-même ses bras, sA jambes. Ouvrir les yeux tout grands.

Echaffourée, s./.^ Echauffourée^ Dér. l'ancien verbe (le chaffoUrer^ s'enivrer. '

Ecll€bll£^ey «• y., Ce mot ne figure ici que parce que le patois canadien en fait un substantif féminin :-^C'est rien qù'aïfe échajige. C'est ane ^e//^ échange. .

Autrement il aurott penné taire un« échange.

Malherbe, Traité des bien/, de Sfnèque, II, 81, dan# Littrf.

Echappe, **./., Echarde, pejtit éclat de bois ou de métal, (jui s'enfonce dans la peau, par accident. .' , l

Echapper, v. a., Laisser échapper : J'ai éathappé ma canné. ' v

Echarogher, Echàreagner, v. a.. Gâcher un travail- Plus spécialement, s'acquitter de quelque chose avec mala- dresse, négligemment ou saris» goût :• Cheveux tout écha- rognés, c.-àrd. mal taillés.— Du pain tout écharogné^ c.-à-d. . mal coupé,, coupé de travers: /

Se dit aussi pour égratignér, déchirer.

Echarognure, Echareugnure, «./, Ce cjui est écha-

rogné. Déchirure, égratignure, écorchure.

Echârpillery V. a., Echarpe^r, -mettre en pièces.

EchaufEàison, «. Maladie provenant d'un refroidis- seraeitt. Le français édutuffcMon ne se dit que d'une indit' position se manifestant par dès éruptions à la peau.

^

0^.

128

BCH~ECC)

«

Bchiffdr, V. a.f Peigner de/la laine.

ESchigrnée, «• /•» Morceau de l'échiné^ du f>orc, avec la queue y tenant On dit ausai ckignée* ,

Bchig^er (s'), v. /mm., S'ëchiner, se donner beaucoup de peine, s'excëder de travail.

Je ne veux p«fi qàe voua alllei vouf Cai^re iehiçner mal A propos. VAUBAïf , cité par Racine dans Lettre à Boileau.

Eohiquette, «• /-j S'emploie seulement pour ** corder du ^ bois en échiqtietU" c.-à-d. en croisant les iDorceaux lo8 uns sur les autres.

EScJlOUer (s*), v. prçn.t Atterrir, se reposer, en parlant

des loups-marins qui prennent terre, v. Echoueribs.

»

EobOUerieS, »./. pl-r Les pécheurs du Golfe et du Labra- dor désignent, par ^chmeries^ certaines localités particulières, recouvertes déroches, les loups-marins ont. contracté 'Hiay bitude de v0riir se rej^oser.

Elclaircio, «.y^) CVàirière, endroit clair dans une forêjc. Lieu s'opèren^^ les défrichements, et les arbres déjà to^ bés ont produit une clairière. v

Éolair6r, v. n.. Illuminer, étinceler, en parlant du flam- boiement des éclairs : Le temps est à l'orage, i va éclairer ' toute la nuit.

EiClftter, t*. n., Fondre en larmes :—C't enfant-là éclcUt^ pour un rien. '^

EiCliater Cle rire (s*), v. pron.^ Rire aux éclats, rire d We manière bruyante. Ou dit maintenant, en France, éclater de rire.

Le premier qui le» vit de rire t'^tflaf a. ^ ,.

' La Fontaivk.

Madame êUdata de rire. \ * .

Mm B DE SÉV^ON*.

Eclats, 8' n^ pi", Expression usitée pi^rmi les gens de < chantier, lesfbrestiers, pburdésignef les planches fendues et dressées k la hache, Éer^'ant à la ponstruction des toits.

Bolip6, '/m Eclipse. On dit a.naû t^tie esclipe.^

EiCOUeter, v. a., DécoUeter, découvrir le cou.

Pour ee que. . . . ectolt hablllde en antre .façon que ne aool les flllM des laboureur», tort e*eoW^, et ooolerette par dMÎm.

T^ L«f. de iï^iii. de 14«, Duc., SoolaturaL

ECO— HLCU

129

^

EcopeaÙ, «. w., Copen.u.

Ecomifler, V. n., Se faufiler, s'insinuer quelque part, afin d'en tirer quelque avantage, ou dans un but d'espionnage.

EcOmifleiUÇ, euse,. adj. et #., Qui aime à ëcomifler. Qui a le tempérament, Tapparence d'un mouchard, d'un espion.

Ec088e9>r./, Cosse de légume, v. Ecalb.

EcOUrtiohé, ée, part, pa$8., corrupt. de écourté/ Rendu court, étriqué :— Robe écourtichée, c.-W. trop courte.

84) dit aussi d'un animal à qui on a coupé les oreilles, la queue.

Ecoute (fller grande), /oc., Filer d'un train d'enfer. Aller à toute vitesse, par analogie avec la situation d'un navire qui, les écoutes relâchées, force toute sa voilure.

Ecrapoutir, r. «., Fracasser, (fraser.

Se dit aussi, au figuré, dans le sens de terrasser, abattre, en» parlant de quelqu'un tellement en colère qu'il menacé d'/rn»- poiitir sonadverFaire. / ,, . ,

EcrapOUtir (8*)rf. jyron., Se fracasser, s'écraser. S'écraser, en parlant de ^juelqû'iin qui s'abat lourdement^ par terre. . ] ;

Bcraser^t'. «., Oâter^ abîmer: -Prenez don garde, vous écrasez ma robe. - \ '

_ 'I .

Ecrolte, ». m. pi., Les petite ij'un troupeau, c.-à-d. les petits en train de croitrei . ^

En Normandie, on dit encore, eii parlant^par exemple du développement physique d'un jeune hômme^: II a fait son croUy ou aùnereît^ bien vite. ^ :

EScruelleS, fv/ ;>/., Ecrpùelles. .

Ecu, s. »*., Pièce de monnaie de 50 centins, c.-à-d. la denu- piastre. . ,* ^

Les Normands se servent encore de cette ancienne déno- mination monétaire pour représenter la valeur de trois irancsT soit soixante sous. Or, on sait que, parmi nos campagnards canadiens, 25 centins se disent toujours $0 -sous (ancienne monnade d'avant le dollar). La similarité des deux écus, cana- dien et normand, est donc identique.

Ecuier, Eouyer, «. m., profi. écui-ier. Titre aue Ton met, à^ la façon du mot anglais êquire, à la suite du. nom de toute personne qui, par son ëducatioïi, sa famille,. ou ses occupations, tranche sur le menu peuple ordinaire.

130

ECe^EFF

D'une manière gënënUe on pourrait dire que le mot écuyer représente ici notre bourgeoisie. L'écuyer serait aihsi comme le prototype d'une classe médiane entre le monde des '* hono- rables," ou notre noblesse, et la masse du peuple, recrutée dans les rangs de l'ouvrier et de 1' "habitant/*

'Ecumoi^O, «./m Se dit de liL^giHrevd'une personne forte- ment marquée de la petite vérole : Il aje visage comme une écumoire.

On dit aussi : Avoir la figure comme un moule-à-plom}\^

EiCUr6t (s*), V. réjl.^ Se nettoyer, ^'éclaircir, en parlant de la température : V'ià le temps qui commence à a'écurer.

. EICUrBU, '«. ^M Ecureuil. On trouve escurieu dans plu- sieurs anciens -dictionnaires.

11 apperçust sus un haut arbre, une inflnlté d^eêeureux.

■' La N(mv./ab.de9trQit9devérUé,.p.dO.

Sditorial, «• *»•» Article de fond, dans un journal. Note de la rédaction. " v

ESduqué. ée, part, paas.y Qui a reçu de l'instruction. Qui est beau parleur, c.-à-d. qui s'exprime avec élégance et facilité. On dit aussi iru^uçn^.

BdUQUer, v, a., du lat. educare. Elever, instruire.

BfBklé, ée, part, pofs.y dér. /aie. Qui a la gorgé, la poi- trine découverte.

Bftder, «• «., Découvrir \i\ cprge, la poitrine.

[ EjfiEbrdOCher, v. a., Enlever les/ardochesj c.-k-d. les menues broussailles croissant à la base d'un arbre.

Bff^t**! ^' wa. pl.f Marchandises quelconques.

Eiffette (en), foc., En efiet.

\ EJflfort, «. w*M Hernie : I s'est donné un effort.

ESfifrang^or, v. a.. Effiler. On trouve es/ranger^ en ce sens, dans dictionnaire d'Oudin.

Ejflt*ayftIXim6Ilt, adv,, Effroyablement.

Effrayant, adj. adn.y Qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Qui est très étonnant. Qui se présente dans c'es conditions extraordinaires : Il y a du* monde^ c'est «^roywn^, o.-à-d. il y a un monde fou. Eh ! mais, c'est effraya^ c-à-d. c'est vraiment étonnant, extraordinaire.

EGA— ELÉ

131

Egail, «• m. y pron. égaille. Aiguail, ou rosée do matin qui demeure par petites gouttes sur les feuilles et les brins d^herbe. Le fr. actuel aiguail est tire de aiguë, qui signi^ait ««tu en vieux langage. * *

La forme égail est surtout particulière aux Acadiens.

Egaré, ée,.«. et ai?;., Etourdi, aliéné. ^

Egarotdllé, ée, (*dj.y Egaré, éperdu, hagard, troublé, en parlant des yeux et des traits du visage, soit par cause de faiblesse, 'd'ivresse ou d'étourdissement :— Il avait les yeux

tout égarouillés.

•» •' EgOUSSer, v: a., Se dit surtout des pois que l'on retire de

leurs gousses : Egouéser des pois.

EgOUttage, EgOUttement^ ». m., Art débarrasser les terres ^e la surabondance d'humidité, qui nuirait à la végé tation. Drainage, dessèchement.

Egrafigner, v. a., v. Qqafioner. ^graûgnure, »./, v. Grafionube.

Egrandir, v. a., Agrandir. ^ \

EgrénÛll^r, v. a., Mettre en miettes. Egrener miettes. à miettes : Egrémiller du pain,

EgUeniUé» ée^ «. et adj.^ Qui est en guenilles. Qui a une mise des plus négligées, v. GyENiLLOux.

EJjambée, «./, Enjambée. "

Ejjarrer (s*), v. réfi., fendre.

Bkiii, >». *»., Etui. \ ■' .^ ,

ESlan, />• rn.y Un insjbant, un moment : Attendez-moi un p'tit élan.

\ Elevage, s. m,, S'entend souvent des soins que Ton

"donne aux enfants, en les élevant : Ces enfants-là ont été ben durs d'élevage,

EUévateur, «. m., de l'ang. elevatar. Ascenseur, c.-à-d. appareil servant, dans les maisons, à élever les personnes ou les fardeaux du sol aux différents étages. ^

Le mot élévateur désigne encore ces édifices servant, dans les ports, à l'emmagasinage des blés, que/l W y monte ou élève à l'aide d'appareils et engins spéciaux.

l.JJ

ELI-EMB

y

JSiïixlgXléf ée, part, peus., iiong, mince, hi^ut, élanoé, étiré. Se dit surtout dWe personne de taille mince. et élevée.

Eloéze, 8. m.) du lat. elaceref briller. Eclair, ou étincelle électrique durant les orages : Il y a beaucoup d'éloëzês, c.-à-d. il éclaire beaucoup. Cette expression est surtout particulière aux Acadiens. »

EmaiiatiOIl, /•/•» Emission : EmancUiort. d^un warrant, d'un bref.

ESmaner, <?.«., Emettre, lancer :^i^man«r un warrant, un- bref.

EmbabOUiner, v. a.. Envelopper la tête, la figure, de telle sorte qu'il n'y ait plus qCie les yeux qui apparaissent. Est aussi usité, sous la «forme pronominale.

Bxnb&clagte, t- t»., Embarras, entrave, obstacle, eu par- lant d'une personne ou d'une chose. Le mot embâcle se trouve pour embarras, dans le diptionnaire d'Oudin.

Ah ! beh, en v'ià un emhdcl<ige, c.-à-d. nous voilà avec un joli embarras sur le dos.

S'emploie aussi, au figuré, pour désigner. un accoutrement bizarre, ridicule.

Bmb&O^Or, v. a., Attirer, entortiller quel^'iin dans une mauVaise affaire.

Embarrasser, gêner. Parlant, par exemple, ^'un majri mal- heureux en ménage, on dira : Le v'ià ben embâcle.

Emb&cler (s'), v.vron.y S'embarrasser. Etre embarrassé de quelqu'un ou de quelque chose. < -

Bmbardéd, «-/.^ Entreprise imprudente ou hasardeuse : Faire ùn« embardtfe.

On dit aussi quelquefois prendre ui^e embardée^ dans le sens, de Faire une chuti^. ,

Embardée est d'origine maritime et signifiêT'en son sens pri- mitif, le ** mouvement alternatif de rotation éprouvé par un navire 4 l'ancre, sous l'e^rt du vent ou des courants."

En Saintonge, on se sert du yerbe embarder^ dans le sens de embarrasser, barrer un passage.

EStQbardeUX, e.US6» <•> et adj.y Qui aiilie à se lancer dans des entreprises imprudentes ou hasardeuses. Qui donne suite, etsant trop réfiéohir, à un projet d'exécution difficile on de réttMÛte dangerevse.

Bxnbl^^UBr,' r. t».. Se hisser sur quelque chose. Monter

^

^

EMB-EMB

133

/

,8ur un véhicule quelconque : Kinbarquêr d'su, a-à-d. ndoiit^r dessus. Embarquer dans les chars, o.-À-d.' monter en wagon. V. a.f Eaire monter quelqu^un en chars, en voiture. fVen- dre quelqu'un à son bord. Charger des meubles, des marchan- dises, eiic., sur un véhicule quelconque.

Ehnbarras (clôture d'j. Sorte de clôture grossière, laite dans la fôrét avec des branches, des broussailles, ou du bois de rebut ramassé do ci de là. .

Embairer, v. a.7 Enfermer quelqu'un à la clef, dans une jf>ièce, un appartement. Mettre quelque chose sous clef dans une malle, un coffret, etc.

BxnbaiTer (s*), t. />rort.,'8'«nfermprdanB un lieu, en fer- mant les portés à la clef.

•» .

Elmbélid, «.^, Moment de beau temps, plus ou moiitK fugitif, entre deux grains (ondées, averses).

*

Ehnbdlle, «• /•, dér. de émhelie. Occasion favorable, chance, etc :— Avoir bien embellè^ c.-à-d. n'avoir qu'à tendre maiir pour saisir roccasion.-r-Guetter son embe/le, c.-à-d< attendre que l'occasion propice se présente.

Liberté d'agir, de s'en aller : Vous avez <9m^//f, allez-vous- en, c.-à-d. xous savez est la porte, je ne vous retiens plus.

En Normandie, on dit encore f Avoir Mfr (sous-entendu facilité, latitude) à fnire une chose. -

ESxnberliâcoter, r. a., Entortiller, embarrasser. S'emploie surtout sous la forme pronominale : S'amheriificoter dans unf^ mauvaise affllire, c.-àrd^ s'empêtrer dans ui)e mauvaise affaire, se mettre une mauvaise affaire «ur les bras.

Binbôtftllt, ^'^V, Ennuyeux, contrariant, fâcheux. ,

BmbétoniOXlt, f^- m.^ Ennui, aventure à la fois stupide et fâcheuse. - ^ ' .

Embôter. ir. a., Bescherelle donne, dans son dictionnaire, l'acoéption Ennuyer, Assommer d'ennui. Dai^s le patois canacfien, embêter veut dire tout cela, et, de plus, est usité dans le sens de Tromper, de rouler quelqu un, dans une affaire, une transaction : Je me suis frdt embêter une fois, c'est

■. . - ».

Bnibéter (fi*), t^. pnm., S'ennuyer, trouver le temps long.

Embobiner» «*. a,, Bnjdtor, amadouer avec des paroles doucereuses. , ^

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134

EMB— EMM

Bmbobilier (s'), v.pran., S'envelopper avec soin, se cou- vrir de vêtements, chauds.

ESnibouffeter, v. a., Embouveter. Joindre des planches au moyen du bouvet, c-à-d. au moyen d'un assemblage à rai- nure iet à languette. ^ ^

ESmbra8S6IXie]lt,\«' m.y Ebi^uwment, c.-4-d. action d'ébra- ser, terme technique pour élargir ei\ é^Qda,ïiB^}ine porte ou une croisée. On dit aussi ^6r<t««em6n<. ": <% ^ :^

ESmbrelioOtag^e, s- m., Embrouillamini, confusion. On dit aussi, par métathèse. emherlicotcu/e.

Bmbrelicoter, v. a., Embrouillet-, empêtrer. On trouve en ce senn, chez les vieux auteurs, embrelucoqtLer^ embreluquer. Embrelicoter s'emploie aussi sous la forme réfléchie. Par métathèse, emberlicoter.

Embrouille, «. /., Embrouillement.

Bméchor, t>. «., Couper la mèche d'une chandelle, d'une lampe. ' ^ •"

Bmiocher, r. a,, Emietter.

' BxXlitO} 8./.^ corrupt. de limite : Y a toujours ane énii^, c.-à-d. il y a limite à tout, ma patience est à bout.

B^mxxiftlicer, v. a., Rendre vicieux, méchant. Se dit sur- tout en parlant des animaux : Prenez garde d'emmo/tcer vot* cheval. . V >

Emmancher^ 17. a., v. Amanchbr.

Einniéliagfer, v. a., Se dit, dans la langue des chasseurs et des coureurs des liois, pour tout disposer, tout arranger pour la réussite d'un projet, d'une entreprise :—Erhménager un chemin de chasse, c.-À-d. disposer aux endroits propices les collets, les trappes, etc.

Exnniiauler, v. a.. Amadouer, onjôler. Tromper en caressant) en faisant usage de paroles doucereuses. On trbuve amiaiÂUry en ce sens, otiez les vieux auteurs :

NalManoe plalD« de «alniet, boiU>raal6 al mond», amiandt as hommM.

& Bernard,:^ 680, dans LiTTSâ.

Noos a prié et requis amiamUmêiU. ...

Ch. d#iaOQ, Due., .<l#ileiria.

Exnmoraillér, Emmurer» v. a., Entourer de mon.

Dedvantalce, qal la TOoldrùTt ^mmwraiU^r eomme eirasboors, . .. ^

Rabklais, Amf.,^ Ht eb* xv, W,

^EMO— ENC

^135

Exnotioillier; V. a., Emouvoir, causer des émotions.

SmpU'V^Cilry f . a., Emouvoir. Du lat. emoverê. Se disait, en vieux; frani(aiS) ilans le sent de mettre en mouvement, exciter; ' * .■■, '^. * .

A Mlle Uni qa'l n'tfnsMDt povolr ne hardieeebe d*ېmouver rebellyon en jon royiiame. - '

: Cavchoik, Chronique normande^ p. liA.

Est aussi usité sous la forme pronominale: S'émouvery c.-à^. s'émouvoir.

Bmoyer (s*), v. /?ron.,^'enquérir, s'informer. Expression particulièr^Ux Acadiens.^ *

Empaffer (s'), v. pron., S'empiffrer, manger glouton- nement,, s'engouer en avalant de trop gros morceaux.

ESmpaquetage, s. m., Emballage, action d'emballer

Emparer (s*), v. pron.^ Est quelquefois usité dans le sens de s'empresser : Je nCsuxa emparé de lui dire. . .

Emphatiquement, «K/t^., del'ang. emphaticafly. Caté- goriquement, péremptoirement, énergiijuement : Ce n'est pas yrtiif je le nie emphcUiquemerU.

Empifé, eéy adj., Qui s'est empiffré, qJi a mang« à l'excès.

ÎJmplâte, *./, Emplâtre. /

Eo^pléyer, v. a., Employer. ^

Empocher, v. «., Mettre dans un sac, dans uh« poche.

Emporter, v. a., de l'ang. to carry. S'emploie souvent, dans une assemblée délibérante, dans le sens de Adopter, approuver: La proposition du ministre a été emportée par cinquante voix de majorité. /

Emû (mal), «. m., v. Mal ému.

Ezicalmé, ée, part, pagg., Se dit d'un navire, d'un bateau* qui est sous l'influence d'un temps calme^ qui est subitement surpris par une chute de vent. ,

Ebicanter, r. a., Vendre, mettire à l'encan : Nous encan- tons demain. Cet article est trop beau pour être eneanU.

Encanteor, «. m., Celui dont l'occupation est de faire des ventÀ aux enchères.

E^Capot6rf v. a., Mettre à quelqu'un son capot, et, par extension, revêtir quelqu'un de telle sorte qu'il sott bien pro-

130

KNC-«ND

tëg«^ contre lés intempëries du dehors : Êncapoter un enfant, , c.-à-d. bien l'emmitonfler.

BnCftpOt^r (s*)» t'. j>ron:, Mettre son capot, sou manteau, «t, d'une manière générale, se vêtir de telle sorte que lu froid, la pluie, le vent ne prennent pas au dépourvni.

£i]lC&V6r, V. a.\ Enfoncer un objet dans up aùtrç;, ou dans le sol. (OSOAR DUNN.)

BnclOB publiCyJf- w., Lieu l'on renferme les animaux . perdus ou égarés, c.-à-d, la fourrière. ,

Encornet, ^. »»., Petit poisson servant d'appât pour la pèche de la morue. ' -

ESnCOUraffeillÔllt, >*. /?*., Action d'achalander, de favo- riser un marchand, un homme de métier ou profession quel- conque, en lui apportant sa clientèle, v. Encourager.

; -BnCÔUrftg^er, *'. rt., Favoriser quelqu'un de préférence, en lui accordant jsa clientèle, en lui apportant de l'oUvrage, en achetant 'chez lui, de telle sorte qu'il sojt encouragé à perse- ^ vérer dan? son entreprise.

Encimnigeri en France, a un sens plus platonique que celui que nous lui donnons au Canada. L'Etat français encouragera bien, il est vrai, les Arts et Manufactures à l'aide de subsidesr, mais l'encouragement d'uh particulier, en France, prendra toujours plutAt la forme d'un bon conseil. Chez le Canadien, ' \Mkt con/tre^ Vftnc(mragetnefU n'est réputé sérieux, qu'en autant qu'il aura puisé dans sa poche, pour en extraire autre chose de plus substantiel que des bonnes paroles. 4

Bn de ci, ^<'*'.» Entre ici et : En de ci SKint-Hyacinthe, y a ben trbis l>onnes lieues. Ou dit aussi entre-ci et.

Ebi^eesOUS (être), f^»^-, Bescherelle donne l'aoception Etre dissimulé, taciturne. L'expression canadienne a un sens plus énergique. On dit ici qu'une personne est en-d^/ntoiM^ , quand on la Koupçonné de nourrir de noirs desseins.

ESndôVer, r. n., Etre Isnnuyé, contrarié. Eprouver du d^pit Faire endever quelqu'un, locution d'tin usage très général, signifie le taquiner, l'obi^er, le tourmenter k plaisir.

EiXtdonxiir (s*), v, nron.. Avoir sommeil, commencer à dortaiV, tomber de •ommeil. .

Bndomitoire, «•/•* Tendiiuœ au sommeil : -YMà I Vn- fibi^mtlmrf qui m'prend, c.-à-d. voilà qu© ji^oommence à avoir sommeil. '

END- ENCi

137

(Ireitd, m. m., L'endrbit, le beau côté d'une étoffe, d'un

dnip.

Eb^dUrer, »'. «., Se trouver heureux d'avoir :-^Le vent est grand, tVnrfunpnw ben ton oapot.

L'on trouve, en vieux fratiçais, la locution etuiurer aine.

L'on Vwrt tir r tout, fbr« que trop d'aise.

\ . * !' CùruHAy K, Dietionnaire.

Toléro/, 8u|)porter, dans le sens de tolérer quelqu'un: J'peu:^ pu Vf^na-Hrer. . -^

Enfàiter, «*. «., Mettre des objets dans une mesure, de ma- nière à dépasser uiî peu le l)ord. Par exemple, en rem- plissant par-dessus bord \u} l)àril de pommes, on Ven/aU^, c.-à-d. qu'on tiHxin faite au l)aril.

Enfant-divDiÉtble, « >", v. BfexK puantk.

Enfarger, r. a.j Embamwser, empêtrer dans une chose quelconque : Avoir lés pieds en/arg/tt dans la tniîne de sa

robe.

' Euji^ager, entortilbr : -Enfanjer quelqu'un dans une mau- vaise affaire.

En France, >/i/>fr</^r signifie surtout : Mettre des entraves

à un cheval.

Ênfiarger (s*), «'• pron., S'empêtrer, s'emburrasser. H'en- gager malneureusement dans une affaire, dan^ des embarras.

Bnïàrges, *./. f^.. Entrave», obstacles, empêchements.

Enfloler, r. n., Boire avec excès, vider plusieurs lx)u teilles. Se dit aussi pour Avaler prestement.

Enflammation, «/, Inflammation.

Enfoncer, r. a., Réfuter quelqu'un victorieusement par des argoments sans réplique : L'Avocat de la Couronne était le plus fort, et en un i*ien de temps il avait enfowé son adver- saire.

Sous U forme pronominale, on dit de quelqu'un qu'i/ itest e^fonr/ dims une affaire, lorsqu'il y a perdu beaucoup d'argent.

Engagé, «. w.. Celui qui t'engage à servir durant un tempe déterminé, et, plus spécialement, homme de tervioe sur une ferme, homme voyant au train-train extérieur d'une habi- tation.

On dit aussi koituue en^ày^.

/■

I

138

ENG— BNT

^4

Ëxcose^moi un insUnt^^JQ suis en^a^é dans le moment.

Engagement^ «. »»., de rang, engagement. ^vA^ir^om^ promesse, obligation i-rJe ne puis pas y aller, j'ai un eng<^ gement pour trois heures.

Eingagère (fille), *./, Cuisinière, femme de chambre, et, 'plus gënëra^ment, bonne à tout faire.

'EingiQ/ ». f»^, Machine à vapeur quelconque, et, plus spë- cialeineni, locomotive de chemin de fer,

File/comme un engin, o.-à-d. aller con^nio le vent.

jôleUX, S' w»., Enjôleur. J

Lnuyanty odj.. Ennuyeux, qui est de nature à ennuyer.

Ennuyer de quelqu'un^C^*). Eprouver de Terînui de

son absence. .

Moalt formant luy ennvky de sa fille.

\- Berie au» gran»pii$, uxxiii.

* Enpaliyrir, v-. Anpauvrir.

EnretOUrner (87i ^'^ ^M S'en aller, repartir.

"ËOXhuaiAtâBéf éé, a«(;.,* Rhumatisant, qui a des rhuma- tisme», qui est perclus de rhumatismes -.-^'suis tout enrhu- matiêéy c't hîver.

SSntaillér, t\ *n., Pratiquer des entailles, au printemps, à la . base des érables, pour que la sève s'en échappé jusque dansleà' auges placées immédiatement au-des80\is de chaque ouverture.

Par extension, ensemble^ des opérations constituant Tindus- trie du sucre d'érable : EntaUlez-yous cette année, c.à.-d. vous proposez-vous de faire du sûcre cette année î

Entehdouoire; »• /i pron. entetidouère. Ouïe, faculté de saisir les sons. «^

Au figuré, entendement, faculté de saisir, de comprendre,

deviner.

sans que «on Oiull feaàt noinyèlalr ni ton tniendouere dévallé.

ESnterprenant, a<^*., entreprenant On dit de même, par métÊihèm;jmierprendre, ^nierpriêe.

Bnterprendre (s'y, «. prôn.. Se prendre à un piège, s'en- tortiller, r«mpétrer. /

Il §*m ênUrpriàdÊM» qoeaqoe amarrt, tt •'•■« noyé." .

'KxirwMÀ'Hn^ chronique de WJtJiMÇOtWM^dkma Ut riArie,

ENT— ENV

1*39

BntertexÛr, v, a., Entretenir-

/ Pfmr êfUertêHir temme et ÛUet ' ^

/ Not'gaillanl «tait terjoûs prêt.

t /' ' Bimê* gùem«êiatê«êt p, 44.

^ On dit de, même, par métathèse, «n/<^<i«n. * '

ESntoîne, «•/.» pron. «n/om»i« avec To bref. Entame, c.-à-d. premier morceau . qu'on coupe d*un pain. 'l^

Entomer, v. a», Entamer, c.-à-d. ôter d'une chose entière une première partie.

^Sntortillery v. a.. Vêtir quelqu'un bien chaudement, et surtout, un enfant, en *le garantissant du froid par de uïulti- ples '* tourp " de ses vêtements

Entortiller (s*), v. pron,^ Se vêtir bien chaudement : ^ ° Sntartillez-voiM comme i faut, parce qu'i fait frette.

L'un venlt dormir, l'autre v6lllier; ,

L'un venlt «a robe nHourtillier, Pour le froit. y ^ E. D«aCHAM^«,^ 448, dans LACUBNK.

EntOUr de V). loc.. Alentour, autour de. ^

Il tourne dl'tf ntour du troupeau.

La Powtaih.k..

lEnvicon, à peu près :— Pour arriver à |a rivière, y a ben tlans l'a /'«niowr cfe quarante arpents.

' ' mitOUr de, locprép.y Àutoiir de :^^ II' est cn^ôtir rf'la

Entre-deux, «. .t>»., * Séparation érigée dans une écurie, uiie étable, entre deux stalles.

Entrée, «./. Inscription dan« un livre de ce uiptes.

r Entremi, loc. adv,^ Parmi, dans le nombre: Ces pommed- , ^ sont petites, mais il y en a des grosses entremi.

Entr6?, t^- «., Inscrire, insérer, . en parlant par exemple d'un marchand qui entre une vente dans ses livres.

, Envaler, v. o., A^iUer.

Ejuvallser, v. a., Emballer, empaqueter. Envelilkier, tr. a-, Eînvenimçr, infecter de venin.

flM-14 ajant l'âme «Mvl^tn^*.

. IX FxsaMi». Mu— norwuiAèt, p. 10& ,

ESn Veux-ta f en y'ià, loe. adv:, Bn grande abondance, eu quantité Wniod^ràble. >

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140

ENA^ EPO

Environs de (aux), lœ. prép.y Eoviron : I vaut] ausô environs de cinq mille piastres. 1

Envoyer, v. a., | Au futur et au conditionnel, envoi&rai, é^.nvoierais. Ce sont des formes bourguignonnes se rencon- trant dans beaucoup de Weux auteurs.

Enhoiere t'jonn encor, Monçlear anx blondii ohevcax. Avec des boHes d'or. Des billets amoureux.

-^

Mohlttnr., Eeole de$ martnl

ElpCkiller^ v. a.j Répandre, disperser çàet là^ en parlant des personnes et de$ choses. ' -

Dans le'dialecte normand, épaifler signiûe ** faire sortir du paillot " (lit)i et, par extension, chasser, renvoyer. -

Eperg^e, «./., Surtout de table, c.-à-d. pièce d'orfèvrerie de table, servant à contenir des fruits,, des fleurs, etcr^

Epeurer, v- »., Effrayer. Espeiir^Vy ^w^e sens, est dans le dictionnaire de Cotgrave. ^^-^

Et gnelqûe boue «p«t»r« le vachier, Du ooupeau d'an rochler.

V AVmxs^lél^, %f M For ester If $, 11,^.

Bpingue, *<./., Epingle. Epingtus de hoisy épingle en bois, servant a^ tixer sur un cor- deau le linge que Ton veut faire sécher.

Èpingue à couckeSy épingle à ressôirt^ épingle à nourrices.

Epluchet!, V. (»., Nettoyer, enlever ce qu'il y jE^^de mauvais

ou d'inutile dans des herbes/ des graines, des légumes, des

«fruits, etc.

Eplucher (se fi&ire). Se dit, au figuré, de quelqu'un qui se fait étriller, roa^et de la belle façon.

ESpluchette, s-f-f Réunion à la veillée de voisins, dVmis, surtout de jeunes garço|is et jaunes filles, pour épluchei^ la provision de blé-d'Inde d'une famille. Ûheureux " cavalie qui, le premier, peut présenter un bel épi rouge à sa belle, e le héros de la soirée. Cos^ réunions sont aussi, la plupart du temps, l'occasion de divertissements divers, ^e danses, se pro- longeiint.fort ayant dfins U nuit.

, Eplure, «./m Pelure, épluchure d'un frûit,\d'un l^guu^.

£Spoitrai^er, v. a.. Découvrir la poitrine! Mettre la poi- trine à nu :^-Etre tout époitrailléy c.-à-d. avèir la poitrine découverte, et^ souvent aussi, les vêtements enj désordre.

En Normandie, on emploie : Etre dépétraillé.

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EPi> EQTT

141

Spoitliné», ê8ï <?. «t adj.^ Qui est malade de la poitrine. Qui est en consomption. . '

Epomoner (s*), V.; /won., S'époumoner,, ^fatiguer las poumons à crier. - ^

Epouffer de rire (s*). Pouffer de rire, éclater rire. On rencontre, en vieux français, ébouffer^ a^eabouffer de rire :

Ne manqu«|E A le dire,'

SOARRON, Typ^ion, 11/ dans Ls Roux, Dirl. ootn. , ' EpOUSter, V. a., Epousseter. V. Eter;

Oui-dà/très volontiers, je r/pou«t«ra< bien. ^ ",

MOLltERB.

'; ESpoUVante (à. 1'*), l^^c- adv.^ D'un train d'enfer, excessi- vement vitî), à une aliuré vertigineuse.

Epouvante (prendre r),7of., S'enfuir épouvanté. %dit surtout d'un cheval qui prend le mors aux dents., ^ ^,'

Equalrig^htismei *. w.l pron. i-kou-el-raiffe-tismey de l'ang. e^t^/ rt^A^, droits égaux.

Doctrine politique, 4lont le principal article, au dire dfe ses fidèles, est la parfaite égalisation des droits dés di^érentes. races et religions entrant dans la population du Canada.

Créé il y a peu d^années par un député anglo-canadien intransigeant, M. Dalton Me Carthy, Vequalrightùme a sur- tout en réalité pour objet le groupement des intérêts protes- tants et britanniques, que l'on prétend être menacés pkar la prépondérance catholique et française de la province de Québec. Au fond, ce n'est donc rien autre chose qu'une nou- velle manifestation de l^ostilité, aussi inévitable que fatale, qui a toujours inspiré les actes des Anglo-Canadiens, tous gens naturellement irrités de voir l'insuccès persistant de leurs tentatives d'assimilation de la race franco-canadienne. Du reste, c'est sous cette dernière forme même que- se présente Veqtudrightisme sur les bords du Saint-Laurent, il esta la fois synonyme de francophobie, d'anti-papisme, et d'outre- cuidance saxonne et orangiste.

E<j[Ualrighti8te, ». et adj.. Qui est du ressort de l'equal- rightisme (v. ce mot). Qui appartient aU parti de Tequal- rightisme. .

Equar^i, le, adj.^ Qui est bien râblé. Qui est bien char- pente. Qui est solidement planté sur jambes.'

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143

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EQU^^JiM

Bquipet, «. fn., Petit oompartinient d^un coffre, d'une maWetptc.y destiné à recevoir tous lés menus petits, objets em- barrassants: 1/ équipet dn coifre. i - Oq dit aussi ^m/>0^. ^ . . j A rapprochei;- de esquipot^ usité en Sainjbong6 pour petite armoire de cuisine. -,

BquipoUenty «.m< Equivalent. .Se dit aussi souvent ad jectivemeht dans le sens de indifférent,

Aveoqaes u^ porclon de oappôns et oeft ft Véquipolènt dit flef.

rare 1456, du C^RTèL DB LisiKUx. M31.

Sr. Préfixe souvent substitué par métathèsç^ au préfixe re, comme on le voit plus loin dans plusieurs mots, tels que erjuêy ermarque^ ermise, qui se disent pour refus, remarque, remise. ^

Quelquefois aussi, le préfixé «r est tout simplement ajouté à un mot, a^n de lui donner plus de force : Une ersource^ pour une source.

Erable! (çirop d'), s. m., Siîrop provenant de l'ébutlition * de l'eau d'érable.

,r "■ . «^ ' '

Srablière, ^./m Etendue quelconque de forêt en bois

d'érable, généralement disposée et agencée pour^Ot'ihdustrie du sucre d'érable. ^ /^

/ Ereiîlte toute), ^oc., A t^ute sa for^. Du mieux qu'on peut^ à outrance : Courir à toute éreinte.

ESrfilS, «• m., Refus : C'est pas dW/uê.

Eridelle, f-/, Chacun des deux côtés d^une charrette, généralement en foï'me de râtelier mobile, a^ de retenir un voyage de bois, de foin, etc.

En France, on dit pour cela ridelle. Le mot jfridelle est aussi français, mais s'emploie en France dans un/ tout autre sens que celui qu'on y attache au Canada.

Erien^ «. m., Rien : J-'sui^ pas pour travailler pour erien.

La Ckxir aa béni doyen /

Ne 8'afNiled pas pour aritru ; 7. > ^

Erifler, v. à., Erâfler, ejffleurer la peau, l'écorcher légè- rement. ■ ' ' . ' / ". i ^.,-"-'

Ermarque, «./., Remarque. On dit de même erimirquer.

Ennise, «./, Remise. .

.<(-■

ERO--KSF

143

». /., Ronce. En vieux français; aroîice: ., iSource.

Sbigner (S^ ^' pron.y S'esquiver, détaler, décamper.

Pm moins vrai iiu^i fftut que /e m*««6«àne.

La BADOLLifcBV. Françaiê peint» par eux^mime», 1, 178. . ;/'

EsçaJior, »./., On fait souvent, de ce mot, Un substantif

féminin >~ C^n^ belle escalier. /

' ■■,.-■' ,/ / ■•

EsCfindale, s. in., Scandale. On dit de même èàcandà- liêer. .. ' ,,.- ,. ^-^^^, / "

Et vous qui avez eêcandcUiti le peuple. . .

ALAiir Chartikb, r^JCip.; p. a04.

Escarre, «./., Action prétentieuse, présomptueuse, géné-

. ralement le fait d'un parvenu ou d'un fat de/mauvais ton.

Quelquefois aussi, action* retentissante, visait à épatet le

bourgeois : Faire des escarres, c.-à^. se doniier des airs, agir

en prétentieux, en parvenu. ° * /

Escarre, en France, signifie embarras, enipêchement.

Escarreuz, euse, o^'. et«.. Qui annbnce une affectation, une recherche de mauvais ton. Qui a des tnanières cassantes, outrecuidantes. <Jui agit en présompti^eux, en parvenu. Qui mène une vie retentissante, visant à étonner le vulgaire.

Esclopé, ée, «. et ailj., Eclope. /

Escouer, v. «., Secouer, agiter, d escousse, pour secousse, dails le dialecte normand. /

Escouer se 'prend aussi^dans le ^n& de corriger.

EsCOUer fe7» V- /^r«^» Se secouer, se donner du mou- vement.

Escousse, <^./, Un certain! espace de temps, assez long- témpii, quelque temps :^- Vous en avez encore pour une bonne esc(ms»e. * .

Eune bonne f«eoi4ii^e aprêft. Je Bacôiite encore.

CTR. DE BBB0XRAC, /«Pédant ^oti^, p. SS7.

ËtSCUSe, ^f", Excuse. On dit, de même, escuser.

"" ipace, S' rn.y Souvent employé pour intervalle.

jâdrOXly s. m.f Grand poisson CTirtilagineux, du genre des squales, et fréquentant les eaux du golfe Saint-Laurent.

ESBérer, v. n.. Attendre.^ Espérez uji peu, ç.-à-d. atten- dez un\ instant. Du làt. sperare, qui avait le sens général que

\

,' ^

Ui

ESP— E8T

r^ ^

^

c

possède aujourdliui le verbe attendre, sens ininiédiatenient transmis au vieux français.

...... Bl potut tantura êperare doloram.

VIBOILB, J?n«<fe, 1. IV, V. 41f. ;

Hon mary n'estolt ppl nt si mal qu'elle ttperait (qu'elle t'y attendait);

" LOUIS XI, Nouv. 69, p. 98S.

Espérette, «./, trad. libre de Tang. spirii. Liqueur spi- ' ritueuse, c.-àrd. boisson enivrante, et surtout If» whiskèy :— Prendre jun verre d'Mj^^Me.

'ËBpièq\ie,.adj., Espiègle.

ESspliç&tioXly «. /.t Explication. On dit, de mènie, expliquer,

EiBprit (whiskey eXï)j m., £au de vie de grains rec- tifiée, c.-à-d. marquant au/^oîns 36 degrés à Tarëomètre de Cartier. L'eau de vie ordinaire ne marque que 1^ à 25 degrés.

BsqUdlettO, «• ni.\ Squelette :^^ Maigre comme un esqn^-

Qu'est-ce qi^'on voulait faire de oes e«9Melet<«« f

FLMVUY,.LitU<>raleifitaB€uie-Karm,,p.lfiè.

Esquinté, ée, pc^rt, poês.. Epuisé êet fatigue. i

EiSquinter (s*), v. pron., Se fatiguer, s'exténuer. Se donner beaucoup de mal pouf faire une clu

Esquis, jse, ck(;m Exquis.

Grans sont les ucvres de i^otre Heigneur, eêqvUcêen t6u(,es vulentes.

PsanKer, M88, d|UiA LittbA.

E866IIU, EssiàUy ^> >»«•> Ouverture ménagéeK dans une digue; pour que le trop plein- des eaux puisse s'écoulôr.

EbSOU» tf' m,, 'Essai : C^est rien qu'un eséieil, Une\forme similaire, éteil pour tfttii^ se rencontre dans l'ancienne l^gue française. viEtsil.. - \%

Essiver, r. a;, cm-rupt. de leuiver. Nettoyer, blanchir au\ moyen de la. lessive.

On dit aussi essiver du blé d*Inde, pour attendrir les grains de maïs à la lessive, telle sorte qu ils soient moins rebelles à la cuisspn. . ^

ESB8U-maill8> ^- "»•» Essuie-majpt

I

\

ESstatue» «./., Statué.

Les estotue* des genf urgent e or, oyres 4e malos de hnlikas.

1^

\

145

SfetèQUA, «. /m Be .dit; an jeu àe cartes, de la demi^ lev^ d'une partie. .

ESstiinéS, »' m. /V., de l'aug. êsiimateë. Se dit, en |angage parlementaire, pour état estimatif, .ealcul des ^^i^Me'* Les êêiim/8 pour le prochain exercice.

ESatOinaC» «• m-} Les seins, là. poitrine :- Avoir un bel estomoçy c.-à-d. la poitrini» bien bombée.— Femme à \te\,eHtoviae^ c-à-df à la gorge pUntureuse, 'wà corsage opulent.

LeapMtrfftblea mères

Prewent A Vetiomae lears ffiifkntH éperdue. "y'

D'Avbiuné: , /

Partie des vêtements couvrant immt^iatement lapoitrîue f Mettre un papier dans son ettoinctc.

^Str&, ^. w*., £j(tra On dit, de même, entrait pout, ej't t'ait.

Bstrémité, '*./., Extrémité.

ËStréxnonction,^-/-; Extiènie-onction.

"Et (termixÛÛsdxiS en). Une des particularitéK les .plus saillantes du dialecte canadien est de prononcer ip(fe, à fa plupart des terminaisons en 0/ des substantifs et ^em noms propres : Mr HkêeUe^ tdpkahette^ archette, etc. \ ,

XA même remarque s'applique aux Hubstantifs et atix iionis propres se terminant en <d, que l'on prononce otiti. »

Stftif ^ *>' ^'9 de lo'ang. ittfu^. ' On lait quelquefois usage de

ce mot, au Palais de Justice, dans le sens de phase : Chaque

rtoffê de la procédure.

« - Btan^» «• n^'* Quantité d'eau amassée derrière une ëdose,

une chaussée. Cette expression est particulière à région de

Québec, v. F088». . °

*

Eité des 8auva|ff es. Le commencement de l'automne, ce <|ue l'on nomme, en France, été de la Saint- Martin.

ESteil, «. w»., Ktai, appui, support. * © *

. .....bouta Ha bsche entr^ Tnis et !• pontel 00 tf«iw/.

I^eLdeMém. <|e 1400. IUm*.. JWWIm ,

'Blt^iXL'âJl, \lBf parf. poêë.^ Eteint, éteinte.

E«ter (verbes en). La transformation en-e muet, oéi la-^ | suppression de r^ grare,^ a Heu dans la plupart odes verbes fimâsant en «ter. Nous disons:— ï^Hiuêiti, indiealll' de\ épauêteterf ou épougter. Cette matiière de parler paraît du ' reste assex conforme au bon sens, puisqu'on lit à^aim la Gram-

» j

'*

y^-.

U6

ETI— ETR

nmire â» vOuërard : ^^ Un ulage anez répandu aujônrdliuî v laiflMi toujoart muet le dernier « du radical dans les verbes fl/coUèUrj becqueteTt etc,**

EStiré, é6,' a<^'.) Abattu, maigri, exténué: J'suiB tout étiré, c'matin, pas avoir dormi. ' ^' "

Etif ér, V' a., Etendre, allonger -.-^Etirer de la tire.

lie Hlrop M'étendlt bientôt on couches minces,

•Et tons, poor itirtt, pleins d'an.sèie enfantin. ... '

Lbmat, Tonkourpu^ p. 29.

Etoffo du pays. Grosse étoffe' de laine, généralement tissée à domicile, sur les fermes. - ' v

On appelle aussi, ma figure, étoffé du pays^ le whiskèy blanc, ou eau-de- vie ordinaire distillée dans le pays.

EJtOUt, V. Itout.

»

Et piSf /oc., Et puis.

Etr&n^^&y 'f-' in., 8'emploie souvent substantivement pour

étranger. ^ >

"■...- ■*■ ' ' ' ...

EtF6. L'emploi de l'auxiliaire V^r«, pour aiTotr, est très fré^

qùent au Canada :^— Je iuiê traversé à Québec ce matin, pou r\

j'ai traversé. ..."

; ' Etroits, «<0-, étroit, du norm. V/tr»V,

" . ^ » .■ '. . .■%■■'

J/autre vele«st d'autre manière ; 3Ïult est plus e«treir<e etqplus flere. ' *

BENOIT* Chronique lie Narma>h<lie,\.\\\9\. «

f fe Eti'eitep;ient (m/i?., Etroitement.

\

xnrn el gouvernAll H'ftsslt,

JCjitrt't<<*me»nil,.vcrtt so prist.

, Wac«, Jiàman de Hou, v. 14980.

Etre pour» l»'.. Avoir la dessein de. Etre à la veille de : J'Kuii JMM pour y a,\\er. ,, . *^

^ Eitriller, r. «., Critii^er vigoureusement, ,et en ne ména- geant pas ses expressions.

2^'entetfâ aussi quelquefois d%ns le sens de battre, mal- traiter. Sf. /aire étrVUr : Se faire malmener rud^B;i€Ëi^t.

' «Etrivard, «> m.. Qui aime à étriver, a taquiner.

Striver, r. a:, du vieux fr. eêtrif, querelle. Tpam^ter à plidsir, agacer par de menuet espiègleries. Est snrto;at otite, précédé de yaire : Faite ^Irtror quelqu'un, c.^-d. l'agacer par

r^

y

ETU-EXE

14T

des taquineries incessantes, le contredire malicieusement pour des Hins.

Tu me/aiê trop étAvé.

Pbtit, JHute normaniU, p. S7.

I Ieti/f</( /fWra<r, i n'Ioa doanne aucun r'pock

MÉTiviKB, Diet,/raneu-nwrmandy p. 217.

Etriver (s*), v, pran.^ Se plaisanter, se taquiner mutuel- lement.

Etiiyeux, euse, «• et adj.y v. Etbivaad.

,. Etudes (&ire ses), loc.j Suivre ses études, et, en parti culier, suivre un cours classique. , /

Eu. Cette diphtongue, placée au commencement ov dans le corps des mots, se change la plupart du tetnps en' n ; .^Fumelle, hureux, munier.

V% ' .

Eudiire, >». »«., pron. you-kar. Jeu de cartes dans le<juel,le

: valet d'atout joue le rôle principal.

Eune, f^ij' nuin,, Utiey îèm. de un. On dit plus souvent afie.'

Eur\(terminai80ns en). Dans beaucoup de noms, et surtout diJans les substantifs' verbaux, la Hnale enr se prononce euji; : Bavasseux, laboureux.

Cette prononciation,' cjui est très ancienne, a dure en France ju8(|ue vers le milieu du xvii* siècle.

EvalU&teur, >». »w., de rang, rohwfor. Estimateur.

EventCkire, •*• '»*•» Inventaire.

Eventé, ée, i'^j-, Qui a l'esprit léger, évaporé. 8e dit sur- tout d'une femme cot|uette, dont.l'oreirie ^st ouverte à tous les vents, et (|ui est disposée à écouter les propos du preniiei-, galant venu. f

Eventer, '*. "•, Inventer.

E ville, ée, ''<(;., Eveillé, mù, vif, espiègWr S'appliijue paiv tieulièrement à un enfant. * ^

Exciter (s'),*'- />rof<., s'animer, s'entlammef, s'emporter.

ESxCUSe (demander), /or., I>emander pardon ;■ Je vous tleniantU excu9ti^ c-l^d. je vous prie de m'excuserai^

ESxémple, •-/", Ce mot figure ici parce que le patois cana- dien en fait souvent un su Ijstantif féminin :- C'est ane ben manvaim exemple.

\

«i

Mal raiêt êêêampU Mrat ja met.

Chanicn dt Rolland, p. 87.

A

r

. 't.

4r

-%

148

EXK— EXP

^ SZ6rC6ri V. a., Accomplir, perpétrer : Exercer des actes

de justice. .'

Bxhil^On, «./., Exposition.

ESzilè, «. m., Se dit souvent pour un condamna au pëni- tencier, parce que, autrefois, tous les criminels étaient déportés ou e^xUés dans 4^ colonies pénitentiaires, /

BxpOSé fillftllOiBr. Etat budgétaire, exposé de situation (les finances d'un gouvernement, d'une institution, etc.

Exprès (Pftr), ^o^*. o^/t)., Exprès, de parti pris : I Ta pas ii\\t par exprès.

. Jf ray farde en mOD eucor par «i:|>r^«.

Ié€ Mytt. de la Concept*, dans l|^. (7(m«ep<. N. D,\ de Waos, p:lM.

EiXpreSS, x- in.. Mot angfàiî'^ usité couramment pour (jrande vite-uiey sur les cliemins de fer : Recevoir, envoyer un colis par <^.i?y>/v^^.

o

\

f

/

/ .

/

^

y

m

rf>..

! '',

/

.■5 "Ci,

dr^..

F- FAI

li9

F

Façon, /<./., Maintien gracieux, belles manières tr Per- sonne Bans/açoriy c.-à-d. qui a des maniérée gauches, guindées.

Travriil par lequel un ouvrier, surtout le tailleur ou la oou turière, a r|)ndu une chose propre à Tusâge auquel on la destine : Payer la /«fon d%ne robe, d'un habit.

Par extension, forme résultant du travail de l'ouvrier:— Ta fa^on de ce cfiapeau me plaît.

Pacterie, '*./*., Filature, usine, manufacture.

Fàibl^ (tomber), /'x^., Défaillir, tomber en faiblesKe.

Fai^piander, v. «., Fainéanter, vivrt* en fainéant.

FaignanVante, W/, Fainéant.

Kl Ui tAche, fainiantr f-^) vm ^e fuite, mon pèn*.

Lallrm Al«, Rrmdet'roH» tlu rtfpari, p. 71.

Fai^Iiailti86, >*-/'y Fainéantise, paresse.

Failli, i^f .f*dj.^ Manqué, mal réussi, , défectueux. Otte expression est surtout particulière aux Acai^liens. v. ManqciL

Faillir, t'. '«^ Fauter, commettre une faute, dans le sens de faire une action coupable^

^_ '''

FaillotS, i*. m, yV., HariootK, fèves. l>u IM. J'ahtt, tabalia^

tige" de fève». Cette exprt^sion efct surtout particulière aux

Acadiens.

Faintise, >*'/'■, Fainéantise, mensonge.

Faire. Au sujet de ce verl>e, il convient d'indi(|uer ({uel- ques particularités ^U patois canadien :

4" A la sec. per. du pi. de Tind. pr.. Ton substitue quel- «luefois r<m« fnutez à wmn/aiteë*

2* .\u futur etifu condit. les anciennes formes archaïques prédominent: Jf frai,, tu fra», Jp fruw^ tu ftyii»^ usitées" p«urjVyî?rni, yfiraitt. . . * '

.^* î>? VpfT)e faire est sou\ent employé pour désigner l'en

»

150

FÀY FAR

semble des opëratioihs d!Une industrie quelconque. Ainsi on dira : Faire du hlé^ faire du É<i4cre,, pour se livrer à la culture

du blé, à la fabncatfon du sucre. .*

« •»■'■' ^ i '

Ï*ftir6 (être do), loc^ Dévoir se laire :^— Ces choses-là ne >*on<;>a# cfc^tr«5, c.-a-d. ne doivent passe faire.

PaîSÔUT, ' *. '»., Prometteur, «oimcripteufi-r lie ./î»»>'<^Mr d'un billet. \ . :■

Faite (comme 4©)» ^^'-y E" P^^^-

Faite (par le)> '^oc., Sur le. fait. Falbana, >». /»., Falbala, v. Farhalas.

Falle, >*'/'i Jabot des oiseaux, et par 4':!c tension, le gosier,4 la poitrine, la gorge, siirt6ut celle des femmes. Ainsi, parmi le peuple, une femme qui a une IteWefaffe, est celle qui possède des seins bien dëveloppt^s. . '

H'il d08lrait oindre KS/fW/p De bon vin autant que mol.

BA88Ki.i:f, raii-d<T-rirp I.VIII, p. 141.

FameUSemeilt, ^Ir.y lienlarquablement, l)eaucoup.

Fameuse, ». /, IjA/amenge^ au Canada, est une pomme de grosseur moyenne, couleur vermillon très vif, à la pulpe veinée de rouge, et qui se distingue par sa saveur délicieuse : —C'est une bonne anné<> pour Xbl fh'mfi^tsf. Y a de&fninmiMÂ en masse c'te année.

Fameux, euse, '^Ij-, Gros, énorme, grand, fort. Em- ployé en ce sens, l'adjectif précède toujours le substantif auquel il se rapporte : Vw/nnmw. homme, u\\ famfuji arbre.^

^anau, «<. m., Funal. ^

Fanferluche, "./, Fanfi-eluciie.

Fanil» "• w., Fenil, lieu l'on seiie les foins.

Faraud, aude, '<<{;•, du vieux fr. Ji^randy diminutif de fier, ou encore du cel tique ^rau, beau Qui est dans ses habits de gala. Qui est mis avec recherche et d'une façon voyante : î s'est vaxs farat^iy c.-à-d. il a sorti ses plus lieaux habits.

Fier, brave, déluré, hardi.

I4«i4'une voyageur chantait an couplet Nur un alr/arui/ef.

Tacha, Forettiern et Vçpagevrt, p. 150.

C*e«t «I faraXni lU' pouvoir dire qu-on n fait un voyiigedanH \ch Pay» d'en Haut.

l TAC'Hfc, For. rt Voffffff., p. Iftî.

FÀIt— FAU

151

' Karaud s'eoiploie ausii sttbptantiveineiit, mAÎs au tnatoiiltii fleolement, dans le sens de cavo/ter :— -Cest le yômtief d'une telle, c.-4-d. è^ent son ccavalier* son fiancé, son promis.

Comme on le voit, aucun sens désobligeant ne s'attache, au. Canada, au mot faraud. Il n'en est pas de même en. France, ce mot dësi^^ Surtout tin £at de mauvais ton. Un homme faraud est, parmi iioùs, un homme qui preud soin de sa mise, tout cela joint à quoique chose de déluré, de hardi dans -sa personne. Nous nous rapprocherions aussi de la sorte davan- tage de la véritable étymologie du mot fieràiid^ Ri]Q[nifin,nt fier et hardi. ^

Far&uder, r. /t.. Faire le faraud. 8e repimper.îSe parer plus que de coutume.

sS'emploie aussi comiiiu verbe actif, dans le sens de courtiser» faire le galaut: —Il est allé /ara *<//«r wi prétendue, c.-à-d.' il est allé présenter ses hoîiunages à sa beJle.

FarbalaS, ^> >f^", Falbalas, volant, ornement quelconqutx d'un vêtement de femme.

Parcin, >*. *n., Eruption cutan»V, caustn» par la mal- propreté. . ' /

Farda, ^.* m., Fardeau.

Fardé, adj., y. Hauuk.

Fardoches, v. Fkrdochws.

Farla886r, v. n.. Faire du br^it, du frou-frou, en {Mirlant surtout des étoffes de soie. v. Fkkdahskh.

Farouche, adj.y Peureux, craintif, timide. .He dit aussi, d^un animal ombrageux, et en particulier, d'un cheval.

Fars, >*. m., ,v. Fort..

Fatique, ^y^, Fatiguf?. On dit, de même, ya/ir/***^/-. Pi-o- nonciation spéciale. à la région de Quéliec. \

Faubourg, '♦. ***'^ Dans certaines parties du fiayM, nutaui- inent en bas oe Québec, on appelle yan&>Mr^ii les villages situés le long du fleuve, et l'on réserve le mot rUfayen pour les con- cessions sises en arrièn< du rtttêtj^du hard (ff Peau. Faulnninj serait ainsi le mot fxturt/ travesti.

FaUChable, ^«'(if., Qui peut être fauché.

FaUChaillOS, "-f ;>'•, Le temps de la fauchaisoM.

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1

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FAIT i^T

j ^ ' - ■*

Fftttt (CQXnmè ' i)» J'Oe,:, De la manière qq'jl faut, de la iiMiHeure manière possible.

FftUt-ilr pToja, /aùt-i. Exclamation exprimant regret, la peine, rétOnnopient,1e reproche :^ Faut-il que j'sois malheu- reux» Seigneur. Fauf^ifètve bête jùsc^u'à ce point-là.

Fautif^ ilrè, rt'//., Coupable, qui h failli.,

Fdluet, ett6, ^j-y corrupt. fluet Mince, délicat, de faibliR complexiôn.V. ,. ' ;' / *'

FemixXO (la), '<"*m Expression souvent «sitëe pour Ma femme, Mon épouse. , . , ,

F6rl>lanquier, ,«. w., Ferblantier.

Ferdaine, 't./, Fredaine. •-

Férda886ni6|lt, **- m., Bruit, fi-oissenient causé par quel-

«|ue chose qui /îjre/flw««. .

< '

FerdaSSer, FerlaSSer, ♦^."«., Faii-e froufrou, en parlant de feuilles sèches, de vêtements, de feuilles de papier, (jui fotit un léger bruit en se froissant : Une robe de soie, de taffetas, qui /erdoêëe. ' . * i

FerdOCheS, "• /• />/., Menus branchages poussant à la. base d*un arbre. ,

Assemblage plus ou moins épais d'arbrisseaux, d'arbustes,

de broussailles, à la lisière d'une ferêt, sur les bords d'uni*

route, ou croiss<int dans des terral!ins marécageux, sur les

ten-es nouvellement défrichée^.

^^ *

FemXBr (86), '^ y>A)H., Se taire : Voulez-vous bien îv>«y

fermer^ vous ? ' / . , '

Ferré, ée, y>"/•^ imês.^ Qui esffen fer: -Une l)êcl»e, une f>elleyêrr/r'.

FerronneriOS, >*■/• y'/., Ouvrages gros et moyens, menus articles en fer ou on cuivi-e : Un marchand de y^rron?K^ri^^.

Ferry, ". *>*., pron.^yîwvvit. Mot unifiais pour biiteau à vapeur, wrvunt de ÎNiteau travei-sier.

Fertiller, »'. «., Frétiller.

Fête (être en), ftx;.y Eti-e ivre, être parti pour la t^loire.

\ Fôte (prendre l^ne), '"<••, Faire la noce* Prendre une

|>artie de plaisir, avee usage immodéré de I moissons eniv jantes.

Fôt€r, ^- H't User immodérément de l>oissons enivrantes, n'a ire lu fête, fairr la noce.

.1-

\'

FKT FTA

A

153

Fêtes (lôS), ». /. />/., L'époque des /^<îk, nu Caniida, s'èiitend surtout des quelques jours compris entre les trois grandes solennités de NJoël, du jour de l'Art et des Rois :— Quand viendront les F^t^n. ... Nous irons vous voir aux

/ . ' , . '■ \ ^ ' \ ' . '. .• -" Feiton, <». m., .Cheville jHxai^ les traits au tiuiou ou aux

brancard» d'une Voiture. ' *

''•'■'''. 1 . . '

Feu, f<- m., Incendie : Passer au yîîM, c.-à-d. subir un'

incendie. C'est le^^M qui sonne, -c. à-d. c'est une alarme d'in-.

cendie.

Combat, bataille à coups de t'usib : J^ /^m de Sjkint-Charlcni^

le feu de Saint Dénis. i

Feu Chalain, *<• nt.y Eclair de chaleur, durant la cani<;!ule. Expression surtout particulière aux Acadiens.

Feu (eau de). Désignation habituelle de l'eau-de-vi*» parmi les s^iuvages. .

FeuilleUre, '*.J'., Feuillure, terme teohniqué pour u^ certaine entaille pratiquée dans l'embrasure d'une fenMre ou- d une porte. ' L

Feuilloter, ".''., F«fuilletçr.

Fève, *('/', Harico^.'î^a fève proprement dite est désignée

sous le nom àe (jrosHp fèvfr. r

j\ ' '■ , •*

Févérier, »*- *»•, Février, second mois df l'<»nnée. ' Pluie de /^r<rier vaut JnH de feuinler.

FiaoJlÔ, <m(;., dlâ vieux fr. y<^<ri/ oÙy)^/^•qui *^HS*^ ^'/y^t ,, Se dit de quelqu'un 4{ui inspirt^ fonHanpe, <)ui tHO^igné de. confirtnlH^ , i ; $ ' ^ ' "ft

Et nfié^n /eableê * . ^^

Y iM>nt bomm^Mii^tenaht leuru fables '

Deroqa«feni1«lésM>nt muRbleii. *^

AL.AIN Chaktikr, U Livré c*m Quatre liâmtë^ 9-'fM,

FiMe est un de^ces vieux mots cbers au c«feur des lexiço- ' graphes, et dont la perte, ^uOon eux, est particulièrement regrettable pour la langue fran<^*ai9e contemporaine. ' * ^ *

.Flatte, Fiate (pas de), for.^ Pas de confiance, pas de

foi : Y a ;xw ih. fiait e à avoir l^-dedans. ' %

En ^onnaa^e. on emploie fuit dans le mén^e sens. <i»

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Fioliorf t'. «M Mettre :-— :^mA0 jàmaii les piecU. cbéiu uou«. -7-11 t^Jiekéyieiiïk ù maison^ ...

V Trop y «ont Im lieux divers. ..... par qàojt^llajjlihoUntSmmmÈÊt pied. . . .

'4 Bo^ciQUÀIrr, if Part., oh. zx, p. tti.

Le mot, ficher a quelquéfors, toujoam dans le même tens général, une significatipu plus énergique, équivalant' à jeter,, flanquèr^^— Je l'ai Jlch^ à la porte.

... .et leurmëiiiries, leur femmes, leur eafaiis ftehcnt ou une ma-

nlerede berbergec.;.. - r

Ficher Ktoamp, /^J**., V. Camp.

FiclltEe; Interjection souvent usitée pour marquer l'éton- nemen<ÎIl'j»dmiration, et qui est loin d'avoir, au Canncla, le sens grossier que l'on y attaphe en France.

Fiel (se rong^er le), ^^-y Rongec.son frein; retenir .son dépit en .soi-même. /

Fier^ èEÇ,/ï^-i Content^ joyeux>

* /^ ' ) '• / '

Je h'ui pas b(.'«ol n do vous dli^ kI J^ôtaU j|fér d'ub^ndonnor un payK ni tourn^enté. . '

Taché, i^orr«<. 0< Foyaik, p. 211.

*' Fièrement, «'Vr.,. Extrêmenient, l)euucoup : Y Axxvok fière- mfint de l'avoine ç't'année. i ' - - ^

Fiérot, '^te, «^*., Qui est un pçi> fier,' quelque peu hau- tain. En vieux français, Jù^ret : , ^ . .

D'açQlèret de batsler Netup«sj1«rele. * ^ * .

,, Ane.poéÀ.'ntJui. dans LACURjfK.

Fi-foUet, *..?»., Feu-follet. * .

Le fifollet constitue encore une superstition fort répandue au Canada, surtout dâiDs les campagnes. On continue à^qir par une âme en peine, courant les champs ppur fc ftii'e délivrer d'un châtiment quelccmqûe. , ^

Fifiri^oler, v. n., Se f^ire beau, s'iiabilter avec reçherclie, et, par extension, faire le Wau,' le fin, l'aimable. Dér. du vieux français fihûder, fréquentatif ^ de finir, " mettre la dernière main. L'épenthèse du ^ esti ici le résultat d'une forme sem- blable à celle que l'on rencontre par exemple dans maj/nièyv, opigniofif qui se disent pour manière, opinioA.

Fi^noleUX, «.' m., Elégant, coq de village. On dit aussi

nnfiffnan. ' v *.

' ■' Ma femme s'est affroqade d'un gàrcou colffeiix, taujignoleûjr. ^

La BÉ4to.I.Ilear, Fy».peint» parfur-mè me», 1,17^-

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Fil6, '•/•> riay de jonmaux, de lettfre>.;jCI«<n«iBti.t de papier» qoe)ponqaes^^ -^ J y . ' , ! ; ^

; File (de), ^, A la faite,' c.-à^. d'atHLé^ léiut »'itteè'{ rompre; Travailler M:t-h«ure8rf(5y^«.. r' ' \

FUer» V- <^» Expression eii usage parmi les geiVd a Palais,^ pour produire, montrer /V/^r un protêt, nbe réclamation, v

Filet d'eaUy' <<. m., Ëxpressipii-ùsltëe'par les gens de nàvi- j^^atioifi pouv d«^i^ner un étroit cours rî'pau i\u\Jih^ sans ré- mois ni bouillons, au long d'un ra/>v//'. " >k)n opj^t' «st fumifffyn, v. ce mot.

Fille, '*./., J!teiH^int«%. I»onii(' ; Elle a pas d'/ï//^ de c'temp»-.ci. ' * , " ,

Oïivrièrc : Vuejil/f(\e. moulin, une yr//^ de fucterie.

, * ■* ^ ' .■

Filles, •"*../i />^M ^^^^ mot n'a pas, au Canada, le sens souvent malhonnête (|ue l'on y attache éri France. Parlant, par exemple, de' quel(|u un qui commence à selsentir'du goût pour Tes ^/«?«, qui va i'oir ^*'it filen^ow \ eut Kimplement dire par qu'il aime, la socit^té des jeunes filles^ «ju^il fn^jnente les jeunes filles dans' un but de mariage.

FillçU, Fillol, Fillot, /*. m., du lat. filiiiluu, «îs chéri, filleul. Cette fonne s'est conservée, en France, jusqu'au [Vii*^ siècle. .

Le ^/lau BOD parFein atendant. -,

Wack, /font fin de ifon.'v. 4260. '

FiUole, *»• . A Filleule, du Wt, fHitla, fille chérie.. .

Il n'a pas aperçti Jeannette ma/flio'*».

t . MOLiisRB, riS/ourd/, aote iy,«. 7.

' Fin, ine (p&S), «., U^u />a«^n est celui qui n'e^t pas malin, lui ne montre aucune isagacité, qui est de la pâte de ceux lu 'on roule facilement.

Fin flniJe (la), /^>^.r La fin des fins.

* . ' ' -

Finiment, W*?., Parfaitement, très bien, c.-à-d. d'ùiie fa^n ►nt à fait finie. - <

JF^niSSantyV m.,^EIève de derniènf année, dans un <;oI)ège, le université.

Finition, '♦•y', La fin d'une chose, son' oon>plet achèvelnent.

I Fioles, *»./. /V., Ijes trappeurs d<^ignent ainsi certaiiw» dcules odopuitPK du rat musqué et du castor. \

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Plstoa»^^. >»., Se dit flouveiit d^^s'l^ «en* de cog desMage, c.-à-d.,du galant le plq» en vue et le plw coniid^ré d*uiie

' paroiMe. '• ^ .." ' ''•'-..''' ■-. ■. -' - '* *\\i a

On (dit aussi fsêJii^U^i^ .peur d<<Mgher les jeunes geps d une ^i pài:pi88e; .en d'aller wtr/««^i^*^^" ;

PlacqWlî» WàgOtar, t>. n./Cla|)6ten.en!^^^^ vement do yâ-et-vient d'Un liqufde drtns un vas? quelconque.

FlaiX\bài80n, «./, Flamliëe, pe qui flambé.

Flambe, '». /, Flaiùnie. Lueur se d^ge&ut d'un incendie ou d'un corps qùelcoiiique en combustion. V '

hu lat. jirtm«»a.;L'intercaïation du ^ d«ns /#i»»^ a lieu comme dans hunthi^i^ comble, ^tc., dérivés de humUis, eumtdus. On ti-ouve indilféremiçént ^fkcmbe «t Jfamme dans les vieux dictionnaires, _et le françaiïi actuel a conservé ^/?/fm6^r, /«m- ^

huvyant^flnmlieiiu. , ^

Kt dl^nu m«»« M>un't (entralllei^) Il ftium© , '^' V'^^*"*** -r-^ LouiM PirriT, Ifnt* tiormandi?, p.. îHt. r Flambé (étte), /<>*•., Etre perdu, succomber datis une "'entreprise. ".. ...w . '■"/''" V"' ' "*

Flambée, h./., Feu clair de menu boi*j. Aiv figuré : Son héritage va faii*êiiu''aiiè./frt»*^<?. ' ,^ i\

Flamber, « «M Je*»*' «'Ç^*» flamme : -r/fVfimA^r des veux.\ IiBS yeux lui Jla»>*^n/. . \

Flâmbdtter, «^ »., Faii# la pê<^e au flAml^u, et parti- culiàrBment la pêche du saumon, eii se servant dei'iiwfcninieiit \ a darder appelé nigt^ : AXU^rJlatHboUer. Ue.venitéfifamboiifir

Flimdrin,^iXiei a^l; Q«i est à la fois^gt-aud^ élingué et ciVllure molïv veule, paresKeuse.

VsJiSv

Flaquer, v. n., Etre mou, sfltns rigidité, sans consistée : âes culottes lui ffaoùëfU le long des jamb^

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Flasëue^ *». 4* ^'•"^- -^^^ èourde d^ Vé^eV pour

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FTattet, *. m., Éorte de canot plat, oj usage dans le bas du fleuve, et qui vient des pécheurs fraTu;ai» de Terreneuve et Miqiielon. i / ^

. Flau!^ w*, Fléau à battre le grain. ^^

Flaubér, FloOér: ''. «•» Battre, rosser :- I va s'Iaire /fattA*»r, j'n ai qu'<ja 1^ t'dii

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^FltoU» «• 1^% Nom doaiië par le* inariivi du Golf» à «n manùn de la famille des d»upliin% tkjwMt MÎr je doc, et près k tête, Une énorme nageoire pr«equé rigide, ((m Hit ^«erre ^ec son corps." , \

On nomme aussi- ce poÛEfSon le daupl^n-gladiateur^ k cause e ^n caractère belliqueux, surtout vis^à-vis de la baleine.

CTèchè, /^- «ffWv., E^ii flèche^ droit jopmme une flèche: -I fftut etivc^er ça^^;^^ ^ ' ^

Fléchée ^(ceinture), *>'/y Ceintu^e^de laine autrefois ort portée,' surtout en hivier,, et qui^est ainsi nommée parce iie/"dans la trame/de nombreux fils de couleur se dirigent en DUS sens en formes de flèches. ' ., j ; " ^ ';•:

Flétai^, *. ;'«., Enorme poisson, pl^t, assèE abondant* dans ) lias Bain i^- La urfs^it, et qui atteint f^Melquefoislâne longueur e dix plieds, avec- un poid.%,variHht de iiOO à 300 livres. 8a éche estdes'plus émouvantes, et olfre plus d'^n point de essemblance» avec celle la baleine. 1 ,

PlOUme, *../*., Flegme" pituite épaisse qu'on rejette en , ou^ant, en craclinrit. / \ :^^-

Pleur, ^. ,/i, Farine ordinaire, c -à-d. jj)oudre;,r^ultant la. loutùrc de diverses céréale^ telles ^ja^ le froment, le seigle, » maîà, le sarrazin, e|c.<^||v ■,'-)) ^- \ -

iPlptter» ^' <^M Conduii-^, dirige^' cï^ ^féces^ de libis, sur; le ri vièrci, jusqu'à la scierie. "''

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lotteUTi «• >Am Celui qui^/l^té^'uji tram «de bois, sur une

tière. Ce^i qui conduit, di^igç un. train de bois ou cage.

Foi (ma) du bon Dieu. AMrLaâon entonne de ser- s mt, souvent usitée pour appuyçrj ce qu'on dit, ce qù'on

|Foi8^-(des)« (<x*m Momentâ, i^rftanté : r-V a^eiSM /oiy que mx pu y tenirj ' *^

luelquèfoim asse^ souvent; J^têf<m j'n^e trouve mieux.

\i>i» faièpKt aussi usité dans le sens d0 tentée, répété ou

In :--Z>^./ÎHk,çaVadonne, etc^r^ t; '■/*'

'oif que (une), foç^ i^amàf'iorlSfinéi^-Unê/ms qu'i\ est tcé, on peut pu ràrrétmr.

*OïiCéf éBf p<trt. poëë.. Qui est en fonds^ qui a de l'argent.

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^Ond Xh)f l^' tuiv.j Beaucoup, extrèmementv

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158

FON^FOB

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Fonds^^^iw» pl-r Daus ie laDgmge des |»éoheuirs du bai de Québec, letkjonSST^ôt^ Im endroito du fleuve ot^ Von pèche. H y aies *' grands " et leèv*^ petits iondi ", sinti ixoniiiiëB d*a)>rè8 la pluspu moins grande pÂ>foiidéàr de reàu qui les recouvfe.

FontCUO^Oy «. /.» Bubansei^vuit à retenir une coiffe de . femme, et forma# un nœud au-dessus de la tête. '

Ce mot, autrefois assez répandu eW France, doit sonor^nne à Mlle de Fpntanges, au temp^^de^ Louis XIY. Sa ooimire s'ëtant dérangée dans une^partîe de chasse, ' elle la retint " autour de sa tête à l'aide/ d'un ruban, que Ton nomma par la suite une yimtow^.

Foot-ball, 9. /., Moàanglais pour ballon de caoutchouc qui se lance avéb* le pied V Un club de foof-baff. Faire une. partie d%,^^W/.

ForbU» UO» «^M Fourbu, atteint de fourbure. Oa trouve ^* cheval forljeu " dans les anciens dictionnaires^ du vieux . vcrl>ey<>r6o»r«f lx)ire avec excès ou à contretemps.

Force (en), /<x^., En vigueur :^-La loi mt ffn force depuis

hie*^. ; ^ ■-■ '/ „v,: ^ ^^

On dit aussi, dans le même sens, en ojM^ration.

Forcer (se), v: pron.j Contracter un «/for/,* une hernie. Forçurè, ^-/-^ Foie d'un animal de boucherie.

ForeZU&Xl, w»., pit)n. /ore-manne. Mot anglaÎR pour contremaître, chef d'atelier

Forestter, *r »»•» Hottinm^e chantier', chasseur, coureur- des-bois. ,, . /

Forger, f*- <*.; .CohtVefâirfe une signature^ commettre un faux en écritures*: ^CettC simiature est ybr(7^(fî. Edifier à grande peine :-^-rV>r^e»* un mensonge.

V «Fonnapce, ^. /., Fidteié, apparence, ressemblance : Il est tellement estropié qu'il «^* pu j^rwirtwc<? d'homme.

-Fort, «. »«., Tenne ciiîinaire pour farce de volaille, de dinde^ etc..-? . .

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Fét^, '«. m,y Aux premiers temps de la colonisation, tout village ou bourg important s'entourait d'une palissade pour mieux se défendre contre les sauvages, et prenait le nom de />rC ^^•' ! ^. ' '• '-'^ \

jOn trouve encore aujourd'hui, dans le langage du peuple,

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FDR FOU

159

/

quelque souvenir déoes teinpe héroïques, et J'on dit «noore, en pMrlant d'un ehef-lieo : '--Aller au Jm% revenir au fort.

"fort (envoyer), /«?., Appuyé^ frapper, lancer vigou- reusement, avec force. S'emploie gënéralenient à rimpëratiij et par manière d'encouragement, chaque fois qu'il y a lieu ^e soutenir quelqu'un, soit au physique ou au moral. r'

Fort (parler), fec., Elever U voix, parler à haute voix.

'Portillon, ». m., Frëtillon. Personne qui est toujouri en liiouyement.

Fortuné, ée, o^'., Qui est riche, qui a de fortune. Du vieux fr. /or^wn^, prospërei*, lequelétâit dériva à^fortunarty faire prospén^; "• V

Fossé, «. /., Dans la r^on de Québec on appelleyÔMtf un' étang, ou toute pièce' quelconque d'eau dormante. ^

8e dit aussi toutrparticulièrement de l'eau amassée derrière une écluse, une chaussée, v. Etajcc;

Fouiner, v: n.. Fuir, s'esquiver comme la fouine, ^ la pre- mière annonce d'un danger. . i>

Fouler, v. a., B'entend surtont, «n hiver, dans le Sbns de /*W«^r de la^ neige aux endrcjiis des chemins il y a des ofnières ou coAoto/ afin d'égaiiser la voie. On dit alors que Von fimle le chemin, .que le chemin a étéfoulëi

Au figuré, opprimer, fouler aux pieds : I faut pas s'iaisser^' fouler comme ça. . v ' ^

Foulon, «.m.. Lieu de destination, cîans un port; d'un train de bois ou ^o^e. Grand dépôt de lk)ts dans une r{ilâe,poUr l'exportation. . v

Fourche, «../*, S'emploie dans le sens de bifurcation de

leux chemins: ^Une /biirrA^ de chemiiis. . '■ '^

. , ' ■.»■ . ,, "

Fourichée, ««./., Qua^t^té^de fourrage qu^on enlève d'un »up de fourche.. iT - - ^ -

Four^ailler, ». n., corrujpHp^b. de fourgonner. S'agiter, . ;'a9airer inutilement, ou sans bût déterminé, en rangeant son nénage, ses hardes, ses livres, se9 papiers, etc.

Fourgailler dans un tiroir :— Fouiller maladroitement dans m tiroir, en brouillant ei dérangeant toiit '"■ \ /

FourgaUUr le feu :-~Remaer le f«o dans uii poêle, sana «soin, et le 4léran|pr nus oetae, en le^voulant aeccflinmoder.

En. Normandie, on dit en oe w&n^fcurgoter.

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160 ^ FOU FRÀ *v

Fouroimcint, «. m., ^onrm

FonrniTy r.*f».,^ti0li«. Par «j^einple» un marchand, aoba^ Ifindé outre mesure, dîl^^u'il n<9 peut plus fournir^ o.-à^. suffire à conten|«r tout le monde. , ' ' ' i

. S'emploie aussi 4^rè8 souvent en sou^eiitendant le régime :-|- Le moulin xw fourmi plus, c.-àrd. manqué de la quantité d'eau nécessaire pour le faire iuarcher. V . *"'

FoUrrole, ?-/-, Coiffure d'homme, do|it l'usage était âu- tref^s fort répatidu, et consistant en un boniiet ou tuque de laine bleue. Expression particulière à la région d|e Québec.

Pouter, i*. a., Jeter, lancer bruscjueinent : \ y B.fouté un \ coup de poing.

\ Fouterlii ^mp : -Déguerpir, s'en aller à la liâte. \ Fouter la paix à quelqu'un :-— Cesser de l'importuner..

\ FoÛtor (8e)y *'• y /•<>*»., S'appliquer niutue]i^n\ent : ~^I Hêont ji yôii/^ des tapes.

\ 8e moquer de : I a^en foute ben, allez ! c.-à-d. il s'en moque joliment, vous pouvt'.: me croire. '

Poutumdllt, <^';, Beaucoup, extrêmement.

FOUyetr^» »»., Foyer, àtre.

Oqnel'enlkntoltaay uyer e«fc bien to«t cotfàeajuaquesyu inoustler ^ , ^ > Cotci^^Vk, IHetUnnair».

Fraîche, «• ft Le frais du soir ou du matin. Endroit à l'abri du sqleit ou de la chaleur : Partira \tkfraieh6. Se mettre à la ' fraîche. ^

Franc '^Ich^Tal). Cheval franè du collier, c.-à<l. qui tire de luiomôme, sans application du fouet.

Franè^ OOOixne TépéO du roi, ^^m;., Qui est très franc, très loyal. V":

i^lUnçaiS (souliers), <»• m: pf., Dans les premiers temps àe la colonie, on appelait unsi ioulier à boudes, importé de France. Plus tard^ ce nom fut {tendu à toute chaussure quel- conque visant tant sdit peu A l'élég^ce^ et ppuir la distinguer de û chauslMire habituelle, dite ooUe êauvoffe oa mmliêr de

Fnmcbise électorale, «. /, Liberté politique ou

Vsivique, c.-à-d. droit de nommer ses reftésentapts soit au Par- lement ou danr un conseil municipal.

Francisson, «. m.. Se dit, par dénigrement, d'u^inifiâelef d''un impie, surtout d'un individu qui se targuât i^e manger de

, >

FBA— JFBÉ

161

la viande tous les vendredis (franc aux muciëgon»), même ie veiKiredi4MÎut

Frapper un coup, f<fe,y Faire uh effort, donner un coup de oûBur. -

Frasil, «- ^t-» Neige ilottaat pmr petitei parcelles, en ma* nière de grumeaux, à la surfaoe à& l'eau.

Fredocb66. v: Frrdochib.

Prei<Ur, r.^., Froidir, 4u noiw. ïft^^

PreidUre, »./, Froidure. ^ â ^

eovent i ^ tÊàm e frHdure, '. :~;P-l''^^:^\'

BimolT, CAroitltiie lie i<^^^ v. MM.

^anvl couvre la terre de b«| 9i&B/rH4*H^v . '

^««VriiiAMé jersey, Un3), p. 9D.

Preim^, *. /m Frime, semblant, feinté,.' ''

' Préite, c^j- inv., Froid, jrlaoë, dér. ;^U. s&intongeais /n;i<, venant du grec phrissein, frianonner :-fU|i^ Hiver yret^e. Un temps ^rctte. i ',,

Avoit pas/rctfe aux yeuit :-rrEt|y faardj; ,]lirt*ve, résolu.

FtûUete prend aussi 8ubstantivemeiït:-^lTnyr«t/f de chien. Par un grand y^ife.

Prélasser, V.FERDA88ER. " ''( '^-.'y^ ^

■' «1 ■■■.■■• i' i ,

Prêli, 9. m., de Vnng.jMic^ f(Mé joy^fdnBé. 8oirée dansjinte, «naque. On dit aussi //?>/tr. " /a:\/'! ,;

Prémi, Prémille, */, Fourmi. V

La vermine de la tern» comm«::;./,çlbportiMi, ciron», /rei*»<f et

aatref* Hemblables bestiole». I •',

Préi^oiUenient, «vî^'m FçurQiUlen^^

Prémiller, «. n.^Fourmiilet*, se^muer en grand nombre, ^n dit, de niême,^^rm^^^ pouiyfouri^

^emUient èa lear eariap, <»mueWn veotd lee fburm I s briller. . . . </ ,\ Fray el par/. am^rTtfSÏi dan«

FVéQUéntetioily f-^^v C^^ l'on lait à une

|euhe fifle, àunë femme, dans le btft de Tëpouser: A voir une tion, se dit d'une jeune fille qui a un eavalier.* n^. LU |>lîirteVet par extension :— Avoir des Jréqumiaii&mw, L-jh1. a voit den cavaliers.— Etre en âge d'avoir dem /répêrni- tiang^ c.-à-d. dtre d^Age à se marier.

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162

FRE— FRÏ

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Fréquenter, v. a,, Fiûre sa oour à une jeune fille, à une f emme^* dans le but de Tépousèr : Cette demoiselle est fM» Jiréqùeni^ o.-à^ ne reçoit les hommages de personne» n'a pas de cavalier. ' '

- Préquéntèry «. V, Coqueter, faire de hc flîrtation^

.ta blonde serait bien fbilé de ne pas friqusntêr on' peu, poar ee. o^

soler de tcm abeencé. - _^ ,

Prette, ««&'..▼. FftBiTK. . .

Fricafitôéé. ê./., Terme courant pour hachis de viande.

Fracasser (Sô), v. pron,. Se moquer, se fouter :-^4>J^ ! ben, mVnyVtCituKto, de tout ça« /

A rapprocher de la locution fre^çaise : L'an i^en /rica^4r signifiant Ce. n^est pas pour toi. /

. Mol I Je te obereherala ; Ma fbl I V<mVenfrica$êe^ - Des flllea comme noai ! ■.

MOLifeRsi,

:' Friche» *• *»•, Terre, vierge, terre neuve, o.-àrd. qui n'a^ jamais senti le soc de la charrue.

Dans le. sens de terrain non cultivé, de terrain en jachère, lllncienne langue française faisait de friche un substantif masculin, et cette particularité s'est conservée jusque dans le

'-normand de nos jours. ■-. '^'■

. . . . . . ,- \- - -■

Bn on beaa/r/e^descoavert. ^

Lip, de eh. du <«r. Seneêeh. de J^orm», !>• 8».

Brièoty «. m., Ragoût quelconque, et,^;paf extension, ncicé, ' festin, «te. :— Etre en plein fricot, c^à-d. en ' pleins^ prépa- rati& de festin, en plein festini ,^

Au figuré^ mélange, désordre, tohu-bohu, etc. : Eiî v'ià un fricoty o.-àrd. en voilà un pêle-mêle, grand Dieu !

FricotCfr, v, n.. Préparer des ragoûts, et, plus spécialement, cuisiner des petits nvsts appétissants, des piltisserie% 'etfs. Faire les préparatifs ^l'un festin, d'une noce. ,

\VliàliXeïait euse, àdj.. Frileux, frileuse. /

Frieur, #./., Frayeur. ^

' Friler, «. n., Orelotter, trembler de froid.'

Fringale, s* //Faim e^eessive. . Franee, yWfi^aZ0 signifie surtout faim sulMte et i&opîiiëe*

nriHgtle, «. /, Joie vive que Ton prend à sauter, à danser» De^^-Mi^'uer, danser, sautiller en dansant.

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FEI— FUT

163

Frison, «. m., Boucle de cheveQx frisants.

PriBOXlS, «. m, j9/., Vagues blanchissantes, qui s'élèvent sur lani^r et sur les grandes rivières, lorsqu'elle^^ commenoent à être agitées.

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Frit, «. fns.t Fruit La chute de Tu, devant,*, est un .fait

assez commun en patois canadien '.—"brièrey. d^piêy •/»««, etc.,

pour bruyère, depuis; puis. , - «^

Ii*s0nt/Hlqn'Jfame,lf)Miftoa*3elVllsa, , ^

Ch'ett la gmdlUe oa la oh'irM.

MlnriTira, /Me<./r.-ii*rmaiur«lC Ul. ' - ' '■>•■' Ce vieux mot se conserve enoore, en France, ^dàns le verbe

e^Vttor, rendre la terre stérile telle qu'elfe ne produise* plus

fruits (0 privatif^ et /rt<, frait). -^ >

Flltier, ««(;., Fruitier: Arbre y^t«r, jardin yH^î^. . -

Frivolant, antè, arf/, Vif,^ gai, alerte, léger. Cette expression est surtout en usage '^dans région du biis. de Québec : —Créature .yrtw)/an/tf, c.-à--d. femn^e coquette et légère. Ye^tJrivotarU^'c-k-é. vent Vxi et sec. "*

Froid (prendre), ^«?.. Avoir froid. - 7

Frolic, *.*»., V. Fbêli. . f"

FHunéee» s^f* pf>*j Les chasseurs et les coureurs des bois désignent souveu^ par fumées, les excréments des animaux qu'ils poiAvuiveiit. ^ : . / '

Fuinelle, ««y^» Femelle. Dans lefl(; dictionnaires de Kioot et Cotgrave,yufrie/^ et/etnells sont don'nés oomme'synonjrmes.

I«'iiiâle ne chantéjmmaU bien qu'A e<Vt«ld*la/MiiMiltf. '

Mimeê ffuermêêtmiêêit pi UL .

]Puzne8 donc, 2ocï,^onnulè usitée en manière de politesse, pour demander à quelqu'un de rester encore un peu plus long; temps.

*. Fureter, ». n.f A l'indicatif, jeftt^rUy tufurîeêy Ufwrts^ pour Je forotte, etc. v. Sris.

- »

Posiy #. m.. Fusil. ^

Futé, éé, <n(r»» Lw chasseurs disent d'un anunal «{n'illMt f«té^ lofiK|iM son intelligende est arrivée à son plus haut degré d'aeuité et de perfection. ^ *

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164

GAB— GAG

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âaln^arot, 8. m,, Homme délibéré, hardi, vigoureux, éveillé,** avec tendance aux paroleà libres, aux propos joyeux : Quel gabarotf c-à-d. quel joyeux luron. i

Se dit rauééi pour homme dissipé et querelleur.

Bn Saintonge, la gahare est une sorte de bateau plat, uien paiéticulier à Ta Charente et à la Ix>ire, et le ga$ari«r, ou patron de gatôure, doit être, comme tous les bateliers, un bon diabljp bien râblé, et ayant toujours le mot pour rire.

GhEbbion» S' ^M du bas-lat. gabia^ cage, prison. Sorte d'abri dissimulé dans un fourré, un marais, et servant au chasseur pour attendre le gibier.

Q&Chillory ^' a., Gâcher, faire grossièrement quelque chose.

' Q&d.6ll6, ^/m Variété de groseille, venant par grappes, et qui se partage en trois espèces : la rouge, la blanche et la noire. La.gadelle rouge' se distfng^ue par sa plus grande acidité, et la blanche par sa saveur sucrée. Enfin, avec la gadelle noire, au^isi appelée caggis^ on fabrique une liqueur fort estimée. .

Gadélier, <• m.. Groseillier à grappes. .

Qafifer, t7. a., Accrocher, happer quelqu'un ou quelqiie chose, au passage.

Gteflèr (86), ^. pron.^ Se prendre au collet^' à bras le corps avec quelqu'un, dans le but d'engager une Itittè.

Qâg^; V. a., Pariei; :-^\ovAgage deux piastres.

Oftff08. 9' *>»•} on/ém, pi.y Salaire quelconque, et surtout paiement d'un ouvrier, d'un manoeuvre i Gagner de bons ou de bonnes ga(fe$j cnà-d. gagner un salaire élevé.

Ghlgn^y t./., prbnxl'a» bref, de l'ang. gmyji. Groupement, attroupement, foule nombreuse :*^Une poffi0**d^vriert. Une ^o^tM de monde. à .

Dans le sens d'associatioii, société : ^Tous les étudiants étaient lâ, en gagne . / *

/ ^

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GAG— GAL

165

Fanqdlle, maiibn, suite d'mi peribimage : ^Tratner toute sa

yo^tM derrière soi, 9.-à.d. amener tout son monde jsvec s<m. , . .

. '■ "'t '

Oégnef 9, m., Gain, bénéfice, profit : Dépenser, manjjter, boire tout son gagne. ; «* '

On rencontre ohes les vieux auteurs, gaagn»^ gaigne et gaaignej, - ;

AmaMsr, par loisibles yooirtMt. tuMora et r«Vêniuu

l"^ CnutwnwmjtM.FiBAJIi, IIlM.de CharlfêVtl.in,

ma ikpertèttÊOlt A gaiffne*

J, MAMone, V. VM, û»nM LMré.

Ckiffner^^v. a., Alter à, se diriger vers :— Il tk gagné ït» Etats, l'priutemps dernier. - |

Gh^nier, t^. n., Vaincre, surmonter :-^Il a gagné, o.-4-d. il est sorti vainqueur.

L'emporter sur quel<pi'un : Vous ne gagnerez pas, c.4rd. inutile de persister, je suis inflexible.

' Gkdllaills, ê' fn. pl.y Bottes sans semelles, dites mmtium de bttuf. .

GWantise, <»./., Galanterie. i

Galapiat, ». m., Vaurien, drôle, fainéant, vagabond. (

J'eralns qnë ch'méchant çatapioê Devienne barlMiadsr elMas ttooà La BSdollxIerk, Ftxtnçaiê peinte pur en3>mimëê, J, I79i

Qalèndart, v. Godendart. i .

GjtlO» fi»/'i Croûte formée sur la peau par lliumeur que secrète une plaie, une é^rchure, une blessure.

Galerie, «./.,* Sorte de balcon qui fait le tour, ou longe la façade des habitations.

" Le 22« dnrant qu'on tenolt coDMlItnr la iral«He du tort...... Jadlte^

galerie se rompit paNo milieu.'*

Journal deêJéêvHétf p. tÊê.

Gkiletot, «. ni.y Grenier ménagé au-dessus d'une étable, et dans lequel oh met le foin. (Oscar Dukh).

Gktiôtte desarraain, «./, Espèce de crêpe qui se Tait avec de la bouillie 4o farine de sarrasin.

Gkklipote (OOtirir la), ^e , Courir le guilledou. Aller Muvent^ et surtout pendant nuit^ dam des lif ax suspects. •En parlant d'une* femme, faire dès promenadety des voyages, des sorties quHnterdit la bienséanee. /

Eh Sajntonge, oh dit ]A*€f€M%poie pour la male-béte, et Ton

V

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166

OAU— aAR

\

«nteiid par des loroiert te obàngetfnt fat nuit en chien blantc (eam-pote, patte de ohien), et opurant le pays pour faire peur

et faire mal an pèoTre monde. "^

*- ..,■,.. -, I

GMlon, «• m., Mesure de capacité,- ^ni valant à qnatro ohopinec, on doul pintes, . soit environ qoatre litres et demi» mesure française actuelle (mesure réelle 4 litres 54 centil.).

(}alop (donner un)/ 2ôe., Réprimander Vertement.

Gkdop6r/ t.n., Courir les rues. Etre continuellement hors^ de chei soL. Côarir le guilledou. Avoir de mauvaises fré- quentations. Ce verbe se prend toujours en mauvaise part, :\ Passer ifon temps à galoner, c.-àrd. étrd en passe de devenir rapidement uii 'mauvais sujet, un vaurien. .

On dit aussi eof^fYit^^.

Qalop6UZ| 61186, «.) Qui est continuellement À courir les chemins, les rues. Qui a une conduite déréglée.- Qui est nn propre à rien, un incorrigible. * V

On dit aussi caurailUtêx, j

GktlVftUder, v. n.. Vagabonder, faire le fainéant.

Gkuii6ry t'. a., Attraper, empoigner adroitémeâ i—Gamer une pomme au vol.

Gangne, v. Gagmk.

0&n£^6-pain, «. m., Gagne-pain. Travail, outil qui sert à quelqu'un à gagner sa vie. : ^

Gkmgn6r, v. a., (Hgner.

Le nippllant ft toomoartdepula esté oa pays do ftalnt Paer, pour gangniér

Ckron. du M<m$ aaini-Miehei, I. lift.

Oan^6UX, 6U86> a^O'^i^Agneur, personne qui gagne; qui est victorieuse^ qui est chanceuse.

Gkmgway, ». /.t Mot anglais pour "'passerelle, ou petit pont servant à établir des communications entre un bateau et son quai. ', ' i ^^^

Ganit ». m., Canif. ~

GkuX)6, «•/., Pille ou^emme de peu de chose, de mauvaise vie.

Ijb mot gatrw n'avait pas dans l'aneienue langue le sens déshonnAte -qu'il possède auj^td'hui : il éCatt alors simple* -'-'-■^ le féminin de^orw, jeune homme: ,"*

Oosad Doa B*étaltlâ •oos lu doue, <#ore« el fwiyNi, an Un d*la iQtte. . . »

M fn VI as, IN0I. /roiMOHionN., pw 74.

I

GAit^-QA8

167

«F

\ GhiurC9tt€i, ti /•} Tresse en menu ooraige oa en lanières do ^àirV'et servant, aux punitions oorporellee dans les écoles, les opllègés, etc. ' \

'. Lie mot gàrcette est aussi un terme d'uniisage a^sez gënëral, ^ pour désigner tonte eorde de moyenne, grosseur.

Oarçon» '• *'*•» Q^ demeure dans le célibat. Qui ne se ' marie point.' \ ' *•

Vieux parpon :-~^0élib4tàirè déjà âgé. \> ' Enterrer sa vie de gatçon : Faire une dernière noce av^ ses amis, avant de se marier.

^rpon se dit aussi dfins le sens de;/{/«, ' . /

HS^arçOimlèrey 9,/,^ Petite fille qui aiine à hanter les gar- çons, À se tenir ; avec les garçQns.

'■«-''■ ^'\ ' ■' ' ' ."•-'-,

' Gftr4er> v* <>•* Regarder :— Garde don si s'en viennent.

' '\ .■ ' , ' ' " :^

. Gardent de loin Bi nni yeu .. . . >. /

«Balnèii ôol ftattent enMmblees.

« ' Marib, FoMie aa

Gkurd&-80l6il,.«> *>*•, Abri contre soleil, protégeant une vitrine, une fenêtre, et confectionné à l'aide d'une forte toile se levant s'abaissaut a volonté.

Gardeux, *. w., Oardeur. , . .

, GargfOton, ». m., Oavion, gt)sier. /

Ott^rOMCLge, 9* m., Vagabondage;' dér. de lou^t-yarou.

N'est usité que. d^us les 'locutions suivantes :-:^ - ;^,

.Aller en garouage : Aller en partie de plaisir dans, des

iJiepx suspects. " ' . I

Etre toujours en garauaçe .-^-Etre toujours en . voyage par

lâouta et par vau]g| Ne jamais être chez soi.

Cette locution ne vient que ^édispiurattre d^^ In langue frui-

çaise, avec la dernière édition du Dictionnaire de J'Acndiémie,

publiée en; 1^77. - , -K\: ,

' . .1 . , - '

Qarrooher» ^* <*•» Lapider, Jeter des pierres : Giirrocher un chat, un chien, etc. ^~ .;

Qarroclier (se), v- pnm.f,Hê jeter desj^iertes, des mottes de terre, etc. : r bes enfants qui m imràcmni.

QSMf 9, m., Qara, gar^n, et Mm spéoialemerkt. petit ga'rgon. Dans un sens dérisoire :-^ Vous .êtes un beau gtiê, vous, c^à-d. vous êtes un jc^li garçon^ vous. ^ >*- , .

/ \

M«U«i dm la aonps à eaoqiër : y 1* iroi*fo« qa*c«i rarrlvé.

dkanmm n«rm, du jdhtii* tiMt.

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168

/OAS-(iÉR

^>' -'Gf^adliblè, «./, Mélange de son etd*eau, formant la ba^ de la AotMllf? aux besth^jx^^^ ^ ^

/ Qavagner, r. r?., D^tëriorer une ehon, s'en servir saiis loin, sahs prudence: S^dit surtQÙt des haUitsdont on ne prend >u.cun soin. v. .Magaxer. ' .'^

Gktvion, *. Jt^-l Oorge, gosier. 8e rattache au jat. ravtts, et •st une forme diminutive de gavey qui a le même sens.

O&Bette, «• /•) Journal, papier-nouvelles. On dit aussi, tout simplement, le papOtr :— C'est .un homme qu'écrit dans les g(&iWijiy dans les papierê, c-A-d; c'est un journaliste.

GkkSetter, »• «., Publier dan& la Gazette oJprteUe.

<}éai|e, /»./., féminin de gtSant. ^ .

GMh. ». la.» dér. de geindre, Ptainte, gémissement. '

^ 'Oenti, iil^, «M^'.t C^ntil, gentille.

G6rb6r, v. n., Fournir des gerbes : Ce blé gerbe bien, C-à-d. fournit des gerjbes en quiuitité.

GtStCBt »./, pron. geairce. Qerçure. ' '' '

QÀr^audé, *> J", Jeune fille aimant à s'amuser, à^diner, . à folâtrer avec ite garçons. , '

Gergauder, v. n., Se dit d'une jeune fille qui fait la ger

' Gtonoine, fém. de germain :=r^C'est ma cousine germifw. '"." *■•

Gérryiiiander, s. m., pron. ' djérrai-manne-der, Néolo-

.gisme politique, d'origine américaine, servant à daigner un arrangement paigticulier d^ divisions élector<iles d'un état oii d'un comt^ Par cet ajjHngemei^ le parti au>|^uvoir cherche Jk rémanier ces divisions électomlës de tefle sorte qu^ adve- nant une électioh, il obtiendra sûrement l'avantaffe sur son concurrent, quand iiiénfe celui-ci aurait en réalité pour lui la , majorité des votes. . ' .. ,

L'origine du mot yerrjPomfer est as^es curieuse; Ce fut ^n. 1811, et dans l'Etat d«^ Miftasachûsetts, que cette exprenion f prit- naissance.^ A cette époque, parti démocratique, qui était au pouvoir, désirant s'assunçir le Massachusetts, dont la majorité était fédérale, s'avisa du rapié^ge ingénieux ^ dont nous venons parler, et la nouvelle loi fû^ sanctionnée par le . principal, foiictioniiaire de l'Etat, gouverneur Qenry.'

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GB^r^IN

169

Or, il se trouva que, sar une carte, le nouveaii reimuiiéfiettt pouvait asseï bien figurer— avec queliqueii coups de crajon appliques j^ et là, et un peu de lionne volonté-Hpour tedèiiin 4'«ne certaine bète curieuse, se rappiticliant d'une salapandra, en anglais «o/amancfsr. Sur ces entrefaites, un louftie s'ëcak : " Bah ! un êol^mander, pourquoi pas un gerrymamier! ^t- sant ainsi allusion au gouverneur Oerry. Le mot^tut du succès, et est depum resté. '

Oeeter, v. n.\ Faire des gestes, afficher ô^ prétentions ridicules, se donner de grands aûlv, se pavaner,

. OesteB, 9. m. pf.^ QriDiacc«tf, sima^^r^ prétentions ridi- cules. : ,

^ , . . - r

- *!?• »' ^^* **" h*q««*nt les épsalM, prétendfttt qoe tooiceîa è^étoii des

' ■/ ^ OUST. FLAUBnT,lià<tom« Bovary. U,a87<-

Gtostéox, 6086, «.et adf,^ Personne piriétentieiilse, ma- niérée, ou qui joue l'importance, v. Escarbbux. \

CHboir6, »./., Sorte de pi^ à gibier, généralement usité poUrJa chasse au lièvre, «*t consistant en une perche ou bran- che recourbée, qui retient le collet à nœud oonlant En pas- sant à travers 1e collet, le lièvre feut gliséer le nœud coulant, et est enlevé de terre par la giboire qui se redresse. V Teudre à la ciboire. Chasser à la ciboire.

QftLer, v. «., Voler, dérober prestement Synonyme du verbe français chiper :— I s'est fait yt^ dix piastres, le temps de le dire. , "

G|i|(àill6r, v. n., Gigoter, remuer continuellement. S'ébattre, s'agiter.

Qigier, Gisiér, «. ni., Gésier, du lat! ^'^erto, entrailles de volaille. ,

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l^u^mtAX, LaCûmpinmd€,p,tk GKgni68, «./. pl,y Jambes grêles et longues. ^

Qingue (86 m0ttr6 en), /oe., S'enindner à la gueté, à une partie de plaisir pleine d'aniibation.

Oixiguer, i^.* n., Sauter, s'ébactre, cf^urir ci de r--Lea enduits soiit à çingner dans le jardin. '

Oinguer dérive du' normand (nç^têr, uuti dans le même sens, et dont l'origine se rattaehe à giçuê.

<)e n*est pins qu'an moneeau ...... de aiêier»,

""'aile ** *

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' QHat, «. v*> pi., Tintement* d'nne èlocli^ poar amfdnoer une ailDiiié ou une mort, ^

On dit toujoun, au OanncU,' lêê gfoêy tandis qu'en Franœ, è'eet le nnguker'qui cet usité.; . . _-

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CMisSAdOy f./.» AmuseBMMit d'hiver consistant à se laisser glisser du haut d'une peiite\plus 00 moins esoarp^ soit en tohogane ou en traîneau : Tirer, prendt« des g/liêêadt^

OliflSée, 9'/'t Terme dont se senrent les ehasseute pour d^gner sur la neige», d'aprèe les pistes, le passage de eertaii^ animaux, ayant une allure ^lûs rampante, plus ^^iftanltf que d'autres :— Une glisêée de loutres, de visons, etc. ' ;

Glissoire» '*/i Sorte d'appareil en |k»rme d'auge gigan- tesque,' usité prèê des rapides ou'^chutes d'une, rivière, pour faire glisser leS'ort^ d'un train de bois jusque des eaux plus . calmes. . -it . . \ ^

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GlQbe» <• m.i Cheminée de lampe, c-àrd. tuhe en verre s'applif^iant directement sur le bec de la lampe.

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'GniaxiipDiaxi, ff. m.. Lambin, -fainéan^ homme mou, agis- sant avec peine et se plaignant, toujours.^

Ôniole, 9./., Fadaise, niaiserie, futilité.

GnOffnOtte, «./m Chose de peu de valeur, bagatelle. Se dit aussi quelquefois pour Mensonge. '

Gobe, <•/•» Forte bouchée, gros morceau.

Gk>bélet, «. m.. Vase à boire, garni d'une anse, et géné- ralement en fer-blanc, que l'on tient à proximité 'd'un robinet

-blanc, que ou de sa provision d'eau fraîche.

QoCBTt V. a,y V. G08SBR.

GoddaZQy «. m.. Nom dérisoire donné aux Anglais. -Gkxidailier, v. n.. Jurer en anglais,, comme un Anglais.

Godendart. «. m.. Arme tranchante et munie d'un oroc;; en usage ches les bftoherons, pour la èoupe el li aiaiiwvre des pièces ^ bois. ^;-o. '•'■•'•'•. t^-r^:^'i(:^-'.^'-

Longue et forte sci% garnie d'une poiipiée à' chacune dn ses extrémités, et que deux ouvriers font mouvoir en tirant à «nx tour à tour. Le godêndari est surtout emplojré pour le iflîage de forts madrmrs, de blocs de pierre, 4tc;

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OOB~OOTT

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171

Oodipe, t./.; Aviron dontoh m tort, à l'arrièr^ poiiri^ro mouvoir et diriger une Imuniim^ on oaaoto.

^ Godillor; v. «i., Faire avancer une bardae^ nn ofMiot^ à J'aide d'un teul aviron, mie en mouvement à iVirrièro.

OodtOIj,*. m.i Goudron. ^Hi^ : *^

ji3k>droiin^r^ è. o.^ Bnduire de goudron. ^^

C Qoglu. #. m.,' I^un de nos oiaeau)^ ohanlears» ei.!^ fifur^ un gaillard aimant k rire, un mauvais phUsant, , un.Mbleur :— Vous è^ un beau goglu^ vous, ç!-W. vous êtes un joli garçon, vous. \ - -^ ^

Ctplte,«./, Ooîtro;— JE;Hnegro(Élso^ito. " _

«€(;., Très^Jein, gonflé :--Ma'p»che^ ^^^ \

OordiraS^'^Ckaalichon, i. *i^, Petit goujon. v.<}a«Doir.

Oox^Oll, », JM., Nom populaire goujon :--^e nVi pêobé que dw ^^rttofw, ^ ; , , .' .

Gordiehê^et gardiâofi-aont des diminutifs du même,

Gk)rec; *. »*., comipt-de ^orift. Petit cochon/

^^kM^fifOtté,' ». /r^flride de cliàpeau, servant coiffure, et que l'on attache sous le menton.

Grosse, »./•, Coche; entaille, pratiquée avec un couteau de poche, un canif. -^ X '«:?,

^«^Fosser, v. a., I^us l'argot dès côU^eb^ ce verbe s^enl- ploje dans le sens de s'amuser à déoojîber de petits morcejn de bois, ou encore .dans le sens ^'endommager des meublée,^ ifes boiseries, en pratiquant des en tailles avec son eouteau-dé poche. ,

En Saintonge, oe verbe est encore usité à peu pès dans le même sens, on écrit et pn.pronOnoe^^o^e/'l. , , ', ' ' \ ' .[

Le mot ffoêêer s'emploie aussi su %iré, et cominè verbe neutre, dans le sens d^aller voir UêJUleê, a-àni de fréquente

les jeun^ filles dans un. but de mariage. .. ' .

- . ' '' - •]' ^ . ■'."._,...•/_

- Goudille, ». /, Petit goulet en bois ou en;ler4»Vno^ que l'on enfonce dans l'écoroe' des Mblei^^'à T^fpoque dei sncreé, afin de diriger la sève de l'arbre vfiti Vwi^^piUipi^ ^d^ tement 'au-dessous. ' " ■• "^ v-*- •'.'*•• À.;--^- '

On dit ^xun aaudnlU, , .' ^\V.".'y

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. Qoudtelle»" ». /• v: Ooudillb.

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172

OOU- GRA

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Goule, «./., Bouchfe :— Ferme goule,

-"^ t'ai! la 0ou(tf 4 Mc;moal lie, Bi«l0(^

Ctmp<l\œiipuHn,^.92-

» Volli comment le» bellei parole» noiuiorol«w>nt«nU^oi*<e.

. ÏMkoai^ds Ykkvill*, Jil^«n de por»en/r.

€k>uldron, «. lA^^oulot : Vnj^mkf^àe booteîHe.

Gtourgane, »./» BajoueSe-^refumëe.

Gk>UfgOU88er, t>, n., Garg<^iHer, «aire du bruit «Uns la gorge. Fm extension, grogner, n^nn^ror, parler du gower.

. Oeste vieille ne œstera mesbuy de (7<mr0roMM^.

Xe«. d# «<m. de l«n. Doc., Or<m««are.

Orafflgner, v. a., dëi^. du vieux fr. gr^fif, «igpifiant griffe, stylet ^ur écrire. .

E^tigner, déchirer légèrement la peau avec les ongles,

une Cingle,' etc.

OutiN^ grafigner, on trouve graphiner et égraphignêr obez

nombre de vieux auteurs. Monrteur le ttoy, 11 n'y a plu» moytn^ queje yoa» piilMO firr<uia*»«»*'

, _ > , D'AUBlONâ.

' - '. ,. . . ' ^ ■..-.'■ ^ " '

Il leur «oordoyt le» aurelllea; II» Iny flfapWçd#«n« le ne».

. RAM!LAiiB,Oqrjirânli«a, l. I,ch, xi,p.88.

Qrofflgnure, «. /, Légère déchirure de la peau, avec les ' ongles, une épingle, etc. '^ . , >

Ghrain, «. »»., Cîheminée d'un fusil sitf laquelle se plape la * capsule." (Oscar DuNN.) v v ,

' Graine, «./, Chose menue, un peu, une petite quantité :— J*en ai riôn qu'âne graine, c-kd. seulement qu'un petit peu. J*en ai pm ane graine^ à-d. plus du tout.

GhraiSSOU, OUé, orf^., Graisseux, poisseux; gluant.

Grand, «. m., Ortfhdeur, étendue, espace, etc. -.-Vous en avez grttm, c-à-d-Z^Uf» ayez de l!espade, vous avez le champ large.

Grandement, <></«., Somptueusement, lal-gement :--Il a iait les ohoêes ^mitclstiienï. ,

Ghrand'Hache, «. m.,^. DoLBUB.

Grand-Père,^*. »., Sorte d*entremets conidstant en me- nus morceaux de pâte bouillie, qui se mangent avec du sirop d'érable ou de la mélasse, .

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OR A -OHE

173

Qn^XïgBtj $f m,j pron, grainê'djérrti^ déf. de ^rofi^ oa jranmrff, signifiant grenier.

Mot d'origine américaine, servant à désigner, celui qui fait partie de T Association des ^ronjftfr», sorte de ligue agricole récemment formée dans l'ouest des Etats-Unis, par opposition % l'industrie manufacturière des Etats de l'Est.

QTftppill6ry V. a., Prendre, saisir avidement^ ^

OtftqiliA, «. m., pron. grakia. Nom vulgaire de la bàrdiuie, plante de. la famille des composées, à petits capitules s'accro- shant aux habits, au poil des animaux, etc. Le plus souvent» [>n désigne par çraquia le capitule même de plante.

An figuré, enfant aux reparties piqu.intes, à l'esprit morr iant :— C'est un vrai p'tit ffraquia.

Grasses (eaux), «./ pf.y Eaux de vaisselle.

Qratigfnor, v. a., Egratigner, fréquentatif de gratter. Le mot en ce sens est. dans Palsgrave (Gram.y p. 338).

\ Car San» eewe il gratignoit, ) Quand oedeslr le polgDoit.

» Du Brllay, (Euvrt; p. 208.

Gratter, v. ^V., 8e pmksurer certains petits avantages plus >u moins avouables : ^Y a rien Wyraiter là-dedans.

Est aussi usité dans, le sens de chercher^ fureter, avoir le lez fourré partout : ^Qu'est ce que tu grattée ici ?• v. Brbtbr.

Gravois, ^. m.y dér. de grave j sable. Menus débris de nerres de galets, écrasés très fii>, et dont on se sert d'habi- ;ude pour recouvrir les allé^is d'un parc, d'un jardin, etc. : !)u beau ^rrat»ow. Chemin, allée de gravoitt.-

Ghrédin, «. «^m Avare, ladre, fesse-inathieu. On dit aussi, >ar métathèse, gerdin (pron. guerditf). / *

GhreenbaCk, «. m., pron. grîne-haek, trad. litt. ang^ eio»-, lert. " : ' •'■ . .' . .

Désignation habituelle dun billet de banque des Etata- Jnis, venant de ce que les premiers billets étnis à Washington, ors de la guerre de sécemion, se faisaient remarquer par un erso de couleur verte très vive. i^V '■}-^ -

Qreén gOOds, «. / pi., pron. grinergoudêeë, irad. litt. ng. marekanditéê vertes.

On désigne de ce nom, aux^lStats-Unis, les bill^ de anqu^ 6tt greenboekê, oontrefaiti ou falnfié% et doifi il se kit en sous-main un commerce relativement considérable/

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17*

QrpùMiOïB,^-^^^^ coagiiléi, se formuit àja

surlam de bikini llquiaes en voie de refroidistoment ou de fermetitiitioiL

Oretoxm,^. 1». >/., du fr. cfvlotw. Sorte de IritureB cona- tittiailt le résidu de la graisse de porc fondue^ dans la prépa- ration du saindoux. On dit awi) par mëtathèse, guertoM,.

Chreyer, ». a., corrupt. dé^nfer. Fournir quelqu'un de vêtements, de linge, etc., et, d'une manière générale, le munir de tout ce qu'il lui faut :— Une dame bien ffreafée, c-à-d. bien ^ mise, bien attifée. Un homme bien greyéy c.-à-d. bien fourni de ce dont il a besoin.

Ckumir une chambre, une habitation, de ses meubles, ten- tures, ustensiles, etc. :— Une maison, un salon bien gr«yé«y

c-à-d. bien montés. J '

On dit aussi, d'une manière ironique, »^e quelqu'uii qui a Un fardeau déplaisant sur les b^s, qui a contracté une maladie, des'infirmités, etc. :— Le v'iàben.^gytf, lui. ' ' ^

Greyer (8e)rV> ;>*w».. S'acheter du liî^ des vêtements, etc. Se munir de tout ce qui est utile ou nectaire. Garnir sa maison de meublèft, ustensiles, eta ^

OribOUillei «./., Querelle, bisbille, dissension :-rI. sont toujours en ^prt6oua20, c-W. en querelle,^Les deux familWs sont en grihouxUe, c.4rd. il y a un froid entre les deux

familles. . ' , v

Bn Normandie, on emploie gribouillis pour désordre, bott- lè^reèm^t) et ce mot paraît se rattacher directement à gribauligy nom sous lequel le diable a quelquefois été déngn^ dans l'ancienne langue.

Qriohe-poil; ». m.. S'entend dans le. même sens que G'rt- àkaux (v. ce mot), ave6 cette différence toutefois que griekê-^ /»*/ s'appliqu^ de préférence à une grande personne.

Qlicher, <?. «^, Ori^^r, serrer les dents :^ Grvaker des denta. On dit aussi grigner^

QrfohQUX, s. m., du ïiorm. griehu^ grincheux, bourru. Qui est d'un caractère hargneux et porté à la méchanceté. Se dit dans un sens quelque ' peu adouci, et surtout en parlant dVin , enfMit intraitable, ou revêche.

OlignfUrd^ àrdo, «m&'., Se dit d'un enfant grognon, pleur- '' nicheUTà rnshsiade.

J

>

GRIVGRO

/ / .

175

Griglie««./i Croûte de pain :>t~ Le pAin eei ^tout en grignêê, c.-a.-d. en croûtes, en miettes.

Le vieux français était ^r^tMMn, et les dérivé^ yrt^mm, fjfri- gnoUeTf subsistent encore.

Ghigner, V. n., y. Qbiohbb.

Orignier, «. m., Grenier. Ghiguenaude» «./» Crotte desséchëe.

OHUei^ V. n.,^ Se dit de Taction d'un soleil ardent sur le visage, les mains, etc. : Metteie vot' granà chapeau de paille, si vous voulez plu gtitléT'

GrixnOIier/\v. h., Qrondcr) murmurer en dessous.

Griinpigâer, v. n., Grimper, grajri^ monter à l'aide dés pieds et oes mains : Orxmpigner sur un arjbre, sUr un mur, etc.

QtsinÇihBTJv, a.f Grincer, serrer les dents.

Je eongnoyëimt fol <)nl vei^t tellemeiit pr^fnther mi dent qa'll b«ill*< rojrt paour 4/Onf homme.

** '" Pajmobavk, (7rafnitMi<rtf , p. 601. De Tadjectif grincheux^ admis par l' Académie.

GkinchU, Gliohu, adj: et «., G^rineheuz,- revéche^ maus- sade'.. ' ' ,

GringUeUZ, eU8e, adj-t t>ringaiety faible, ohëtif.

Gkil>ett6,' 9, nCy Appellation enfantine pour le Diable. Nqm -sous lequel le diable est connu dans le monde des enfants. , * .

Grocerie, f/> de rang, grocêry. Epicerie, magasin ^où Tpn vend tciutes sortes de provisions ménag^.

Ghroceries» «•/•i>^., Epiceries, provisipiiB de ménage:-^ Acheter ses grocerieê,

Groceur,.'. tn,, .de rang, grûeer. Un épicier, celui qui tient une griocerie* '

Gros, a^i'f Ri<$he^ important, puissant :-^irn gros ikhl- tant, c-âkd. un cultivateur coAû.

Gros, adv,, Beaucoup,, eztrdmemènt :-^fin avahr ^ro#, c-à^. posséder beà|B<Niitp, de qoelqito chose Valoir ^r0f^e.^èKl. ^re riche, valoir l)èa«ooup. /

Avoir grûê' à ftfre t^^Avoir beàuooupNd'ouvra^ devant soi En avoir groê de fait/t*— Arriver an bo«t de sa Imofiia», .

GTOMe-Oorgé, «.k o^tti^

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176

GRO-^GUI

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OrOSsier, «. *»., Quelquefow ùaité pour marchâud, oommer

iQanten gro».

En Kopmandie on entend anssi souvent, par groêêier, un

homme gros, corpulent.

OrOUiller, v: n., Ce verbe eut d'une ac<?^tioir à peu près générale dan» le sens de remuer, bottjger :— (?r«mt^w» pu delà, e.'k-à. ne bougez plus de là.

Et Pon demande rhettre, et, l'on baille vingt folB, t

Cia>lle ar<m<We aawl peu quîune plôoe oe bola

MOLIfcKB.

Gh. T, R, Abréviation courante pour Grand Trunk Rail- way, bu chemin de fer du Grand Tronc.

Quel Quel corrupt. de arrière. Cri d'appel à un cheval, pour le Élire reculer. GuéniH «. w.,^anif.

QuenilloUX,')'. w., Homme en haillons. Quêteux, men- diant couvert de guenilles.

Par extCjnsion, individu trahiant les rues, et sans moyens

4l'existenoei , ' '

Quôpier, «. w»., Embûche, embuscade.

Querloiter, v. n., Grelotter^ trembler de froid;

GhiernaSSd, »./., Grenasse, ou petite bourrasque peu vio- lente^en mer.' * ^

Guemier, ». ni., Greniw. ^ .

Quant tl aront la terre arée, 4i>^i^rr» vont le blé an gM«m/<rr.

^ CoMtdéê vilaine dêVerêon^ y. Vi^ . ^

QuemOUille, ^./, Grenouille.

Guertons, v. Gbbtohb. ^

Ouevale» «./; v. Qubvallk. \

Gueule» ^i Se dit p9pulaîrement dans le sens de loquadité, laoonde : Il a ben d*la gttetUe, ^

Guiàbe» «. m.» Piable. V. ce mbt Guieu, ». m., Die»:— ïl falit prier Vbm Ovieu^> IÎ,a!^a.elb.onp^.»éib«<mî.^

QUigiloiie, V /i Ancienne ©ontanidooiMliUnt à te'r^u- nir râbaiide, dans la nuit 31 1^»^ P^^ aUeiJlou-

/

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0UI--OUI

177

h^iter la ^nne tannée aux amU et oonnausanoes, «t fairo une oolleote pour les pauvres, en chantant la chanson de la Gui- gnolée :-^Ck>urir ]a guiffnoiée, chanter la g^ignoUe,

On dit aussi la ignoléê, Vaguifanleu, * < ^

Le chant de la gn^ignoléè a d^ eu le privilège d'occuper Tattention de . plusieurs ëcrîva£iM de France et du Canada* M. Ampère, entre autres, fait remonter Torigine de ce refrain à l'époque druidique, quand les prêtres de Tantique Gaule faisaient, au nouvel an, la emplette du-gui sur les chênes des fbréts saerëés, en poussant le cri de réjouissance :^—Au gui Toti nmf. An reste, en plusieurs localités du Caïuidê, gwipnoiéê se Ait a^Ua/nleu^ et encore aujourd'hui, en France, suivant les régions, on emploie la ^•«v/'aft-fMi^t çitilfnnn/s, îa gui-¥tm- néou. .

CoBime oontivpoids à la thèse de M. Ampère, certains éty- moloç^tes prétendent, de leur côté, que la guignolé. vient des anciens Phéniciens qui, dans la Gaule, avaient conservé la coutume de s'envoyer réciproquement, une* fois l'an, des pots de bîé vert eh signe de consolation et de réjouissance^ et en échangeant la formule connue i—E ghin an eit, c-à-d. le blé naît, la vie ressuscite.

Quoiqu'il en soit de ces différentes hypothèses, une filiation directe paraît exister entre notre guignols canadienne et . cartaijnes coutumes de Nouvel An encore aujourd'hui pra.' . tiquées, dans le» régions de France d'où sont venus la pitipart de nos ancêtres. Aiiirfi, en SaintOnge, la tnulition s'est con- servée de parcourir, au nouvel an, les rues des villages, en pro- menant un " aiguillon de bois toutneuf," dans lequel on em- broche left couennes de lard reçues au passage. Cette prome- ^ nade de r^^guillon s'appello alors VAyiioniwu ou îa O^iUmné. . Dans l'ancienne province du Perche, W appelle les prenez du Jour de l'An ; les^ /^i^, par allusion, soutietinent les fidèles de M. Ampère, à la coutume -druidique qui était de ■distribuer le gui de Pan nénif sons forme d'étrennet, au com- meiM^ip«it de l^année. Bn dOsutces régions de Nonilatt4ie, ces. sort^t^ (Qadfiai»

Qlllffliolinz, % pi. Ceux qui courent la foignolée^ Qni\twB^]M IgnoùwB.

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M. .

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178

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H. Cette lettre est rarement aspirée. On pronon^ aêarc^ diTt ardièêêe^ onite^ eic., ^u Heu de hasard, haïr, hardiesse, honte.

EUkbilleri v. a., Figure métaphorique, en usagé parmi les chasseurs^ et les ti^ppeurs, pour ** dépouiller un animal de sa peau.'' C'est suitout l'expression consacrée parmi ceux qui se livrent à la chasse des loups-marins. On dit aussi scalper. ^

Habitant, s, m., Celui qui cultive la terre, qui fait de l'élevage, et, d'une manière générale, toute personne dirigeant ou exploitant un é^blissement agricole ou horticole quel- conque: C'est un kabxtantf c.-à-d. c'est un cultivateur, un paysan. >o

Se prend souvent aussi adjectivement, dans le sens de mau- vais ton, de manque d'élégance :—- Vêtement taillé à l'Ao^tton^, c.-à-di à l'emporte-pièce. J'peux pas porter ça, c'est trop habitant, c.-à-<l. je * ne me montrerai pas dans cet accoutre- ment.

Une application assez curieuse du mot habitant est en outre usitée parmi les cliasseuré )d'animaux à fourrures. Ceux-ci diront, par exemple, qp'un animal devient habitant, lorsqu'il tend à se fixer et manifeste ,un retour à des habitudes rela- tivement régulières. ^

Loo. pop. :—Fair9 Vkahiiant^ c. -à.d. agir avec la kneiquinerie, la ladrerie proverbiale du paysan.

Les . premiers recensements du Canada ne déaignaient^ comme 'Miabitants "stricts de )a colonie, que ceux qui avaient Uàt acte de séjour par prise de sol, c.4-d. qui défnefaaîent ou cultivaient. Cette distinction était kIom tot|t& naivrelle, parce ^ue Ton ne pouvait pas, dans le temps, considérer oomme hahiUinU ce qui restait de la population, c.-à-d. le monde flot- tant des fonctionnaires et des soldats. En effet oeux-ci, pour la plupart, gardaient ton jour» leurs aitachea en France, et, quand mémo il en eût été autrement, leurs chances d'un séjour permanent au pays participaient par trop du caractère d'ina- tabilité iphérent à leurs fonctions.

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HAB— HAL

179

Habit-à-queue» «• m.,. Habit, habit de loirëe; frac,

Habituer, v. n., Demeartir, habiter, avoir von domicile. Etablir, •'établir.

Un noble Aa6il«^ dans oeji»ayt s«aTac«, - Ayali an frère Hur 1^ dota.

On dit aùyBsi 8* habituer ^ da,nB le sens de s'établir dans un lieq, de s'y fixer. . %

. Hache (être à 4&), ^m Etre dans une dèche absc^iie/ littéralement, ne plus poaaéder rien autre chose que sa hiiche.

HachereaU, «. f»., C!<>uperet^ hachoir.

Haim, »* «>K| pron. itn. Haipeçon. Dér. du lat. kamus. On rencontre Aatm et ain en vieux franiçais :'

Vostre humble serviteur AlAln, , >

<4oe beanté-print A l'a/». . . ., .

ALAlv Cmartisk, EteuêHtiùn, p. 6èl

Hair, V. a. y Détester quelqu'un ou quelque chose, '^e se sentir aucun goût pour une personne ou une cboo^.

ye p€u hair : Ne pa^ dédaigner, avoir du goût pour :^--Vouii prendrez bien Un coup l J*haiê pas ça. _ ,

La lettre A de ce verbe ne s'aspire point, et tréma est conseirvé. à toutes les personnes et à tous les temps :-r- Je Vhau.y pour je le Iw^is.

Haïssable, çKij., Sert souvent à désigner, dans un ^sens adouci, celui qui fait des folies, qui commet des légèretés^ des espiègleries: 1\ est \)en kaisêMe.

Se prend aussi substantivement», par- manière de doux reproché, dans le sens do mauvais sujet : C'est un haisêabU. ' .

Haleilier,t7. ft.f Haleter, être essoufflé, être hors d'haleine : La côte est ben À pic, <;a va faire hafeiner les chevaux.

Haler, v. a.. Déplacer, tirer.à soi, sortir quelque chose d'un endroit quelconque ; I sont datvi l'bois, après hdler les billots.

HAlitre, «./• du lat. halituSf souffle, d'où le français A4^; Gerçure oausée par le froid, par un fgnokû air see, ou etioore par un frottement quelconque, aux lèvrea, aux maiiip, ai mUK muqueuses. ^ *

En Normandie, hâlUte vgnifie surtout grand' air siM et vif .

Hàlitré, ée, adj,. Qui a re^u des gerçursè, 4<^'£^été mis à vif, en parlant deè lèvres, des -mains, des muqv^uses. V. Hautbb.

En Normandie, A^i/fV est synonyme desséché.

M .

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HAI^ HER

Halloter, r, n., Rei^irer avec foroe ^ frëqu^tmnent, une latigue, un eâ^rt. ; •■■• . r

HaOr; «. w., Hameçon. Expression particulière à k région, du bag de Québec. v..HAriî.

Bans^, s. w., Mot dérivé de l'anglais, et servant à désigper le prooès-verbal des séances d^ la Chambre des Com- munes, à Ottawa. , ; ,

Hailt^» V. « , Fréquenter, visiter librement :— iTaw^^r le» bois et lesrivièreSrf

'*>^^

Haquettè, ». *»., Hoquet :~I1 a VhaqwUte. - ^

Hàragé, ». m., du Ut. toti» étaWe. I4giié^» rnce, deMen- dance, en parlant des animaux -.—Cheval de bon Aara^,l5.-à.-d. de bonne niee. i, . * . \^- ,■

Çê vieux mot hatage a dohné naissance au tehne français*

actuel AanM.

i Harbe, ». /m Herbe '.—C'est d'ia belle harbe. ^ ' ,

' Le mot harhe se rencontre encore 4uiourd'huî, en France, dans le dialecte.du Berry et du département de l'Eure.

Hardé, adj, m.. Se dit de l'cçuf sans coquille. «

Il y » de* poulies qUl dènncnt descBofi hardfiêàvi ia&s èoqae.

- y ^ ' 0^rrOM, OUeaHx^ III, 107^ -

On dit aussi /orcif^. ' / .

Hardee, ». / p(., Toutes .sortes de vêtements,,, et, plus spécialement, de vêtements, d'hommes.'

Marchand ^e hardêê faiUê : Marchand de vêtements confectionnés, pour hommes.

Haiia, »./., V. Abu. ^^

Bùpm6r, r. rt^ Herser. ** ;^

Hl^Ude^i »./ f^-> Deroi-gttétret d'un soulier de chevreuil d^ mocassin. '

Hauteur des terres, ^., Ligue de latte. Ligne de séparmiion des eaux, dans un pays.

! H4 I Cri pour chasser les moutona, les faire avancer.

HerbaiUee» »/ /»/., Bïauvaisea herbei^ saijolurw.

A«lr« OT^Mlfl* ioroUt. parmMvaU terroir.

' f ' P64», Vmi, dans

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itBR-^HON*

181

HérondtUô, «. A Hirondeliie.

Ht«re balle), t: A bmlls hmuub. Heure bonne), v. a ooxnb HBùRii'^ Hé^re c't*), ^., v. À cyHKURB.

EQgner^ v.\n^X!ner, piehriiîcherpar instanU, à lanmaière de» petijts enfants^ «.. '

* âimeiur, «./.^Humeur, disposition ëe l'esprit :-^ tl est pas dl)onii« 4tM#iir, Mjoord'hoi

<9

r Histoire de, ^. <»>»;.) Pénr, afin de, disns le but de:

Misidire de rire, de badiner.

.'/ •- ., _^ ,■> . ' ., ' •' .

Hietoiree, 9./. />{., Racontars, médiàances, n^fénsonges, ' propos IriTOles : Tout ça, c'est des hiêiairM, c-àni. on tissu de faM^t^ 7-^ Conter des kùtùirea sur les autres, c-à-ct. bavarder à tort et à travers sur4l compté. d'autruL

Hiêloiréê se dit aussi dans le sens de hâblerie, gasconnerie, blajifues, r^t sans queue ni tête :— Vous' êtes pas pour m'attrajper, avec vos hiëtiùireê, % ' ^ ' . ' ' . <■

^QTernaXit, «. m., Pans les premiers temps de 1s coloni- , sation du pays, l'Atremanl était l'engage des compagnies de ' traite qui venait passer un hiver au CanadiL Dans la «uite, ce mot reçut une application plus étendue, et désigna tout cok>n ou engagé quelconque (||ii ne retournait en France qu'sprès plusieurs aimées de service dans la colonie.

fiQyemer, t». a., (tarder, nourrir durant Un hiver : J'ai hifmmé cinq vaches l'hiver dernier.

HoUly hotirche ! OH pour chasser les vaches, les faire avancer. Cri pbur les envoyer pattr^ ou les ramener du paijage, J

Honune-libre, *- '«m Terme par lequel on désignait autrefois un trappeur ou voyageur mari^ à une sauvagesse, et vivant de la grande vie libre d^ plaincp et des bois. Ce iimt les descendants dt-s homwtti4ihre9 qu'on nomme sujourdliui ''■

Hont^ (avoit), ^m Btre intimidé. Eprouver de la timi- dité. * I .

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182

HON—HUH

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^Honteiut, euse, of^f*» Timide, embArraMë, initimid^.

HoflOfife, «'/f Pendule ordîhiiirè, réglée par an pendule: oa b»ùnoier.

Hors d'&ge, v. Aoe. f

Houixidr, V. n.f 8e dit du hennissement du cheval, et surtout du hennissement de colère que fait entendre uh^cheval v,ioifUx.

nTmeê ffU0meÊiatèèê, p. 94.

. ■• ' . » i

Hucher, a., Appeler à haute voix, et à grande distance.

Dër. du vieux mo^ Aw, An«, cri. \«, ,

Dune reoutuenoente le \«Met lecii. ''

< Chanêon de MMand, p. ITi.

De là, aussi, le mot normapd huchée, grand cri :

* » ' - '

..f...il mlti^ut^ULioircv ApouMor le orl dés perdus : Ho I bo! Il y eut une ;iueA^0 sous bois, qui répondit..... .

'P.T'kVAi.,l^J^aitl€ÎaFemaWe,Qh.n.

Hucber n'est plus guère usitë^ en France, qu'à la chasse. . ^

HùmbUff, 9' vt^'i pron. Komme-bog. Mot d -origine amé- ricaine signifiant hâblerie, vantardise, charlatanisme par voie d'annonce on de réclame : ^ut ça, c'est du humlnig^ c.-à-d. c'est j^e la blague, il n'y a guère à faire fond Tà-^ssys.

Hureusémeilt, adv.y Heureusement.

»

Hureux, euse, 'ndj., Heureux. . >

Au commencement du xviii* siècle, la foirme huretix était encore parfaitement admise en France, témoin ce passage la grammaire du P. Bu ffier (Paris, 1709) : " Heurftix se pro« nonce hur^ux : mais quelques-iins prétendent qu'en déclamant et en chantant, oii prononce assez communément heureux"

Huron, «. < m.. Ancienne tribu indienne, célèbre par ses démêlés avec les Iroquois, et dont il ne reste plus' que quel- ques rares vestiges aux environs de Québec.

Le dialecte normand, en France, fait du mot kurtm le synonyme d'un 'homme grossier, mal élevé. La chose paraît 4*autant plus curieuse que, de toutes nos tribus aborigènes, ce furent précisément les Hurons qui eurent les mcrars les plus douces et lei^ plus policées.

HU88i6r><*^., Huissier. Littéralebnent, homme préposé à la garde rAfM, mot normand pour huis, porte. On sait en

HU»>-HYN

18»

9Êhit W^ifk Frauoe le mot kuiêêier dëtigna lunbfit oelai qui, cKmk nin haut personiuige quelconque, est chargé d'introduire lee penonnes qu'il reçoit, è.-à-d. qui a la garde de sa porlA.

HlUtilllf, «. ni,f proU'i Offif^-^ign^' Mot anglais lervant à désigner des tréteaux érigés sur une place publique, durant ui^e campagne électorale, pour Tusage des orateurs qui haranguent la foule.

Par extension, oreUeur de hustinç: Beau parleur, plus remarquable par son verbe $onore et sa faconde' intarissable, que par la soHdité de ses arguments.

Hynpothèque, «./., Hypothèque.

. P.QmmTTtOBmvr«êpo4iiquegtP,9^

HynpothôqUOr, t^. a., Hypothéquer, mettre une Ayn/>o- ihèque. V ^.

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I, profé. per0^ Lui, k lui, à felle:— Quand tu IVoiras, tu t parleras d'roon affaire.

Alnehin, Il tu veux. Cwt < ôertw " "<la« noo n'voulaU que pool _*„

L Ib ou 1é, /mm. iNiatfc. Itn^. etplur.Jh lU.

La lettre r4<^»i^li^«eaWtp» »»• «mwnne

ou un A muet :— / vient, % viendront.

Au |)luriel, et devant une voyelle ou un h aspiré, i se pro- nonce t# ou M? ; / «'arriveront tard. ,

Telles étaient les règles de pronc^iciation encore en vigueur au xvir siècle (ChiÉet, Grammaire, p. 209), et dont du reste on trouve de nombreux exemples dans la langue écrite :

/ laî conMillerent qÎLW letMMt aller sa deftble.

^" /^ CaVCBOK, Chronique n&rmande, p. i.

Dell braves gem, i n'en raste guère,

Bimêê9uem€êiaiêe»,v,M,

Comme le fraiî^is, le patois canadien fait sentir 17 c3u pron. sing. */, quand le mot suivant a pour initiale une voyelle ou un h aspièé. Il est fait, cependant, exception à cette règle, dans cerUines formes interrogatives. Ainsi Ton dira :— A-trt arrivé temps î / a-t-i ôté son chapeau î

la, I avait, lœ., il y a, il y avait, v. II.

Icelui, Icelle, odj- et pron. détnons.y Celui, celle dont on a parlé auparavant. '' '

Ce vieux taot français estencoi-e d'une acception courante, au Canada, parmi les notaires en particulier; et, d'une ma- nière générale, dans le oionde de la basoche. ^

Id, adv.^ Ci :— Dans c'moment ici. Cte miuioici, ici. Ici s>st dit pour et jusqu'au xvii* siècle,^èt iTaitgelas con- seillait même d'user de cette forme. }

I

Oui a oaé, parmi eaa ebaaspa iow*

néelia^aoi&.âitaferaona(Nî«y.' ^

Db M oaaKVB, iWW««, pw in.

TOI -IMP loita, <Kfo* HIb lieu,, Ëft eet endroit, en oe iiéOHsi, Id.

âa5

Idée, «./, Goût, pencbMit, prtipeiifkm :-~Il% Vidée d'Mk» dootenr, c^k-à, il maniliMt» des dîspotkioiff pour la niéllN^

Intelllgenoe, Mfwit, ooinpi^lieniîotii«eOe :-^ CTt AilMlt-là \ a. fMit d'ttlAf.' ,:'""^''*-- ' ^ '■■•\

Frevsentîjnent : J'ai oomme ane idéeqa^qt^ va arriver*. .

OpimoiV jugemeut :~-Cest jm|s ima| tÂ^ qiill rfiipura.

Ion ^UÔ, ^M Rmmi que :— I vient i«n fu* d'arriver. Ignolée, V. OuiGKOL^ ^ :

IgnoleuZy V. QtjioiroLBux.

Lpsioront» ante» <i4r% Qoi ignore otqui «e^patee^ ceqii se (Ut. Qui n*a iNW eu oonnaiitance de tel udt^ tel évènétmait.

"Vous mves entendre parler deoeU, eareeoz ëulont tréikvteniéem

TAOHa,Vbrtf«<>rt itiWIf ■iiiMn,V##.\

Ignorer, v.'a., de rang., ignore, Mëooiùaîattre, ne t^ifr aucun compte : Ignorer les droite de quelqu'un.

n. La chute de ce pronom e^t à i|oter devant l'adverbe y, ., suivi d'une voyelle. C'est ainsi que l'on dit y a, pour U g a; y ofcaii pour if y avait :-—Y a dM fois que |'voudrais m' voir, mort. . / ^

Cette particularitë était dur^i^te souvent admise dans l'an* oienne langue écrite :— /

A tuer les fene y a ptosienm qnoyena.

' P. OmiMootieB, aPmvrtê, 1. 9ÊL

On ni*a val t dit qo'tfot>o<ld'|(oui9» ;..... >" \

F a Men dooat ça, mala . i . . .

/ jrall* Joe^M' a AoMtfn, pw S.

n fera chaud, loc., liœution par laquelle on "^ exprime out à la fois le regret d'avoir lait une chose, et la résolution fi e ne pluiii -recommencer i Quand on m'y r'prendra, i/*ra

^ -[■■■ : 7 ■.■■:■-:-■-:■-

ImparCadt, aite, «. et adj., Espiègles taquin, èitc. '^ ,

8e oit en outre, dan^ un sens adouci, d'un enlMil ^ Jwtit ible," et que papa et Inanuin sont toujours à redresser. *

Impossible. <tt(f./ Bissrre, ridicule, ete.:^tJiiejébèi un

apeau.MJ^Msnktf. / '. . ., ,,,^ ^^ànd '

Inoommode, hairgneux, misanCliirope i-r- ^^ «n hosime

c-è-d. d'an oommeroe son v«pMnenient déMgnjahla.

IlDpOtllè<|lie,i./., V. HnrpoTB^UB. ^ ^

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186 I WA— INP

. IhaCCOmpliSSemeiltr'- •*•» Ini^xëoutioii, non-aooomplU- •eoiént.

Inoarcuiable, cw^/ tnoàlcuîablé. -" ' " *

ISO0lldlat| •* W., Grime l'incendûûre, c.-4-d, de ôelui qui, par iDalveillanoe, met le feu à. une propriété. ; ^

^In06Ildie« «./m .Nous ne iaBentioniidiif ce mot qifé parce que les Canaâiens en Inttt JMmTébt un «ubetaiitif léiniii& :— Une flmnde incendia. Un« beUe ineencHe^

'Inoiterj v. a., de l'ang. <o f«H^. Provoqnef, ioffentof : /netter une insnrreotion. ' ,: ;^

Ineiier à : Porter k, Vtmmtr L _/'-■"■' "^'f:^:^^^^'^'

déeigner Fimpôt sur le revenu, prélevé pa^ le gouvernement dSin.Ètat "^ - .- \ ^V ■'..■;" ''^

Inoompètent, adf. y Bbnvent usité au Palais de Justice, dans le sens de réons^tble : Un témoin incompétent^ . ,^ . \

Incomprenable^ ««{;.» Ineômpréhensible. On dit aussi, par métathèse, «neoi7a/MfnaM«.

AiistoQ Mtlmct In ibnnede 0l0O^n««mprefMi6{e.

^oJiTÀiow. irMa<4, 1. Il, ob. XXI, pu Itï.

InOOnsiatant, ante, oc&'m Inconséquent, c.-à-d. qui agit,

qui parle contre ses propres principes.

* -, > .' " . .

Ucorporation, «. /., Erection corporation.

InOOrporf^î éO» part-, pasê.f Constitué, organisé.

Incorporer, v. a., Eriger en oorporâiion, en corps po1i-< tique * ~ , " '■

iBÇreyable, <wj; , Incroyable. . '%»

Je vêla ohoaes «nerradlM daf roi t.'

COMMiHis, jr4fiM><«««, I. Il, eh. XIV, dana LiUré.

Indiotem^lt, «^ m., de rang, indictment. Acte d'aeoQ- sation. Réquisitoire. * \.

;bdi|ÇQ9f «.et dt^é^ytkuneu, mai^vais drOte :— Marche t'assire, tfpclil^rfM.

Tnrtiaable, <h(^«> Inénarrable, qui ne peut être dit*^ , >

Indu, ne» oty.t Qui est contre devoir, les règ1es;/ràÉiige. 8'entoad ÉturtôUt souvent au Oshada, dniis la laligike jiolitiqne, dana léèensde Viv^/fmnee induê du olergé, e.-à-d. de fhn- mixtion imprudente et souvent intempestive du defféffi ma- tière politique.

V

n

IND— IKR 187

Inducatten. ../, Bd,o.tl<»n.

illdaqaé. ée» /mrl. /mm., ItMtjmît, qai a reçu de Tin»- raction. V. ÉDU^^vi. y

>

u-

kire une chose. ' ' ^X ''■ ' ^' -' ' -^.^'M'^r;-^--^ ':■

Infbnxialltéy «. /., de J'àng. if^ormalU^, Vioe de fortne.

iffanque de formalité. y^' . y?»/

Informatiûn, «./,

.j?K..

Infonné» éë» adj.,, de dit timyëoi poiir ^elqà'un qui »

te l'instrootion, des eonnaisBanees : Cesl» itnr

OUI a bien

,4

Infoi^'eur, 1». m., de rang. tn/(>«i»»«r. Dénonciateur» tiiou- hard/ espion.

' Ingénieur, ^ ^. m., Mécanicien conduisant une ma^ïfiine à apeur, et surtout une locomotiye de chemin de fer..

ilfgot, «# m., Cornet d'éoorce de bouleau, usité sur lés sucreries," et dans lequel on verse le sucre d'érable en fusion.

Initier, v. a., de rang, to initiate. Inaugurer, introduire : nitier une poétique, un système. '

mangeable, ««(;., Immangeable.

anquable,^ aclf.. Immanquable. \

mettable, atp^ Qui n'est plus mettable.

e. ^ dit pour il en. Cette forme de langage n'est itiée qu'associée au verbe avoir : /nn'aura, pour il en aura, vait, pour il en avait.

OCént, ente, «>» Idiot, imbécile, fou inoffensil. Du pi^ivatif, ,et nocenè^ qui nuit.

Ihquemoder, v. <t., Incommoder.

' " '.-■>,.

quémodité, «./«Incommodité.

ble, a«&*., Que l'on ne peut rassasier. éCOncilia6le9.<M(^'n Irréconciliable,

\n

.! ■■} / ;,

îOnnaifSable, a^-. Qui n'<B*fc pas reeonnaisiablé,

est difficile à reconnaître.

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INK-tWV

Irréparable» <m9> Irréparable, ^ Uv^inr; v

. / , IMmnr 4nr€parabi€. r Jr

\ / ' V . Bosv. Dmchami», ouvrit» i,tk; p n h r^x

liirépi^pohable, «(;., I»^ ^ ^ ^

InseiIPlblè, «c^., Qtti ^ tSvwMmî, qui a p^idiï Miiii^ Inserviable, adjn Q«i »« P®»* plus «ervir, qui n'est plu»

Tnrtniflant, imte, <»&., Imignifiant.

Insolences (filire dpS>» ^., F^re, déposer 4e$ mU propre6^ des^rdureSj des immondices. *

Inaoienter/ «. «M traiter quelqu'un d'une inanière inw- I lente. Dire de§ insolences.

JOSOnfOnable, «ft, InsupporUble : C'est un «fiant inêomfraUe,

Oomin« tel tIo* M>li à Dieu comme inêouffttMe

Cmmamvm PisaiI, J5R«fc «le Çfcorfe» r, eh. xxra»

Instalment, ». w., de rang, irutalment. Hode de paie- ment par ▼wsements périodiques.

Insuspect, te, <w&*., lînparfait, incorrigible : —Un enfant

Intenable, «4/m Q^i n'est pas tenable.

Interbolysé, ée, part. jMéê,, Qui est interloqué, interdit. Qui ne peut plus rien dire. y. Ebjlboui.

IntroductioÉt «•/> Présentation. Action de présenter quelqu'un. -,

Introduire, «. a;. Présenter une personne ^une autre, o.-à-d. la lui faire connaître en iiidiquant son pom et ses qua- lités; ■ ; ' . •■ i - ..- \, ., .

On dit aussi souvlmt, en langue ^pai^ementaire :■— /fWrwfMtre un projet de loi^ dans le sens de présenter, soumettre un projetdeloi. _ *i ' -- '" ■■ '.a^'-^v'-'-'V •-'*-• -

Introduire (s*), r. /mm.. Se présenter soi-méne auprès de quelqu'un, sans l'aide de personne, en décUnant son nom et ses qualités.

blTectiver, tr. «., Se répandre an inir^ÎTes «entre quel- qu'un. U idialeoto esnadien lait de eajift m ??r^« »etif T Il l'a invêeUvé une heun durant»'

, ' l' f '■■'-" i'î

<*:

y

INV^-ITO

ië9

Inyentipiij v. Avsktion.

Inyontioimer, v. a.* Inventée.

Inventipimer (8*), t). j^nm., S'aviser de.. Se mettre dans

tète de.

On dit dans le même sens, eii Normandie, «'tnt>0n<0r.

IhyOBtir» tr. a., de l'ang. U> inveêt Placer : Investir son l^ent, ses' capitaux dans une entreprise.

InvastisSdXnèXlt, «. v»., de l'ang. inr^êstment, Plaeenient. Inviotimdr, V. <».) Accabler d'injures.

loù, lousque, Ivousque, ftw. ad.. Où, est^œ tiûè>—

vksque t'es, c.-à-d. es-tu %—Ivous qtts vo^ê étés, c.-ékd.

MkVOUS î -«i

[roquois/ oise, «-y Ancienne tribu éauvage, autrefoft fort iliqueuse et redoutable, et dont il ne reste, plua aujottfxi'hui e de rares représentants, épars aux environs de Montréal. Par extension, et pris adjectivement, langage inoomprë- nsible, style baroque.' -C'est de ïiroquoi«. Parler, écrire en

"^ C^ ' ' ■■" ' " '

18. Terminaison habituelle, parmi les Acadiens, du passé

inî des quatre conjugaisons : Je mangM, je flntâ, je recevi«,

rendis.

Item» '• >»•) Détail, chose de conséquence : C'est un item, i-d. cela vaut la peine qu'on y songe.

Itou, adv,. De même, aussi, pareillement. Du lat. eftianit et vieux français it^l, qui devant les consonnes faisait iteUf"

Mon père iUm rnadm me parler. jf

LaxABMAVr HeiMlfc-reiM 4l« 44pan, pb iOi.

Qnand laipMvre tauUl Ml ahôa I je oheTraa jr eaate ttoti..

^ L. il«l*iiinr. '

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'f y? ,■■ '■

lao

J-JAH

J

JacaSS^rieS, «•/• pf". Bavardages oiseux.

JlU^bter, V. n., Bavarder.

"il ' ' *■

JalOUS6Xi6, /j Jalousie (sentiment d'inquiéiude ^

d'ombrage). ^

Jalousie» '• y.^VIrsienne ou treillis compose de lames très mii]|ces, au travers desquelles on peut voir sans être vu.

Jamaïque, «. /, Au bon vieux temps, c,-à-d. avant l'ère des sophistications industrielles, nos anGétrés appelaient tout simplement Jamaïque le rhum venant de cette ile des An- tilles. Le mot Jamaiquey seul, leur suffisait, car il ne pou- vait leur venir à l'idée que le premier épicier v( nu fabri- querait tranquillement, paf la suite, du rhum dans eu cave, en appliquant à cette industrie quelques jolis petits secrets de chimie. Depuis, et grÂce à un reste de confiance qui en dit long sur la naïveté des Canadiens, le mot Jamaïque est resté pour désigner, tout breuvage quelconque portant l'étiquette de " rhum."

Jainbette, «• /•> Croc en jambes : Donner une iambette,

Jammer,. v. a., de l'ang. tojam. pron. djanimer. Serrer, comprimer avec force^ presser.

Bous la forme pronominale : se serrer, se presser, s'amon- celer en formant obstacle. Par. exemple des billots, à la des- cente d'une rivière, m jammerU quand, arrivant dans un passage resserré, ils s'accumulent, s'entassent 1er uns, sûr les autr^ et finissent par former une digue qu'il est souvent fort diffioi^ de défaire.

Jaquette, »* y.» Chemise de nuit pour homme, femme ou enfant. , ^

Jardinages, »- m. />/., Ensemble des travaux de binage, d'énaemoncement, et de disposition d'un jardin potager: Faire ses ^anitnopM. Le temps des jarcitfMi^iM.

JAR— JKT

191

Ensemble des légumes, racines, etc., d'un jardin potager : -Cette fermière a de beaux jardinagfiê^ c'est-4^re des ^mes belle apparence.

Jardinidr, «< m., Teme de dénigrement ayant autrefois rvi aux voyageurs et aux trappeurs, pour désigner le colon, défricheur. p

Jamigoine Ravoir .de la)^ loc.^ Se dit surtout d'n&e

mme qui a du chic, du montant, du relief, un tempérament la fois aiinable et énergique.

Jarre, «./.f Petite futaille, principalement en usage sur

i fermes, et dans laquelle on garcje à la main sa provision

eau potable. ^

. *.

Jaspiner, v. tc:^ Grogner, murmurer en dessous.

En Normandie, jaspiner veut surtout dire bavarder,

kbiller, et le mot, en ce sens, doit être uine forme extensive

I verbe .^«r. ^

Je, pron, de la jfr. pers. du sing., , est fréquemment subs-

l/ûé au pi*on. du- pi.' ti^tM, et ce indistinctement à tous les

mps : J*avon8, . fallonsy fattionSy etc., pour j'ai, je vais.

Hais.

Au XVI* siècle, cette forme était encore admise, en France,

ns langage des personnes instruites, puisque Henri

ienne se croyi^it obligé de leur signaler cette incorrection :

PeoMB à voua, 6 courtisans,. Qui, loardement barbaiisant, Toajoursj^'o/<t<m«,^e vendons dites.

Du langage françai 9 italianiêé.

[I convient encore d'ajouter qu'il en est dif pronom je, snd il précède un verbe, comme des particules de, le, nie, . que 1*0 s'y élide toujours, alors même que te mot suivant menoe par une consonne: •/'n'affirme rien. Vme'n vais.

éxinessey «.y*.. Jeunesse.

Ah ! T'Jà qui rasfouvint a<mie Jent^ssc.

^ Itimeê JetiiaUeê, p. 87,

énneSSe* ^f- y.» Jeune fille.

eûneseee (lee)^ «. /. ^.» Les jeunes gens. '*

etéB,9./:, Endroit du bord d'une rivière s'smsssent de bois amenées des dûuitîers, iffnr être ensuite à l'eau toutes ««ns^nible lofs de la fonte dés glace».

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JBT-JON

MMUL-dd^SlMte, <. m., Celui qui, dans les campagnes, pane jfmw èice sorcier, et pour disposer de maléfices redou- tables.

Jeu d'eau, «. m., Jet d'eau, colonne d'eau jaillissant soûs une^pression.

Jeuxieme, v. Jrnnkssb.

Jignaqtie» «» m., Un timbre, ttit idiot.

JlngOlSme, «. m^ pron. (]{^f»n0-^ot«m«. On désigne pUi- samment, par ce nom, Toutn^uidanoe particulière aux Anglais, et en partiovlier le peoohant si naturel aux Anglais à affielier en toutes oooasions leurs prétentions de race supérieure.

Job, «./., pron. djohbe. Mot anglais servant à désigner un ouvrage quelconque, que l'on convient de pajer spécialement : Ouvrier travaillant à la jchy c-À-d. à la pièce. Il a obtenu la jofr, o.-à^d. le contrat pour l'ouvrage.

Solde de marchandises quelconques offertes à grand rabais : n commerce sur les jchêy c.-à-d. il fait une spécialité de soldes de marchandises. ,

Tripotages louches dans ane aflOùre:- Y a des jobs là- dedans. Dans ce dernier sens, ne s'emploie qu'au pluriel et est synonyme de Boodlttge. v. ce mot. -'

JobbeUTi OU86, s*, Celui, celle qjii travaille à la piSce.

Marchand en sous*main de marchandises d'occasion, ava- riées, gâtées. Celui, celle qui fait une spnécialité de soldes de marehandises.

BooDLBUR, V. ce mot.

Jobbiy{6» s. m,, ^tat do travailler à la Jo(, c.-à-d. à la pièce : Usine, filature, etc., qui fait du joMo^, c-à-d. qui a pour rè|(le de ne faire travailler ses ouvriers qu'à la pièce.

Etat de mettre en vente des soldes de marchandises, comme de faire une spécialité de ces sortes de ventes.

BooDLA^B. V. ce mot.

Jonifler, v. «t., Songer profondément. Réfléchir sérieu- sement, et avec de grands efforts d'attention.

Jonfflarie» «• /., Sorcellerie, magie ohes les sauvages. Ensemble des sacrais eoMtitnant, ehea ks lawagns, laseienoe de guérir, et l'art d'expli^pier les présages et les songes. .

Jcilfflaiir» tUM^ #•» Soroier, roagieien. ohes les sauvages^ Se dit aosn pour mm^êur.

, *.

JOtJ->rîTR

\u

Jaiàftly J'val, «.m.» Cheval. Au plnth\, J<>éêauœ, fttmt.

Joue, JU0,/«' t»>) Perohmr/JQohoir pour les poulet.

poall«i^ieiiU>iiiberMit<dQ/oM<ù ^ . . .

JoU^y «. n^., Pièce de bois, en arc, qui se place sur les ^paa|es pour/porter deux seaux.

Jouir Ç6, loc,y Venir à bout de : Y a pas k jouir dt c't tn£ant-là.

. Jou-qu'À-tftnt, loc. prép,^ Jusqu'à ce que.

JoU<|Uer, JuQUdT, v, n., Se dit des poules, et quelques .utres oiseaux, qui se mettent sur un 'perchoir pour dormir.

y. oLy Jucher, placer quelqu'un ou quelque chose dans un ièu ëlievë' ou peu commocle.

S'emploie aussi sous la fôrme r^échie :— ^ jucher, se ercher.

Jour (sur le haut, du), loc- adv., Do grand matin.

I Suê le hauft du jour, approehanl de l'Ile FAroucbe

BaUblais, PanUigruel, I. IV, cb. SSj pw 116;

Journalistique, <m(/m Qui est du ressort du journalisme, ui appartient* au jourualismcK \

Jubé, ê. m., Galerie avec sièges en amphithéâtre, d6nt on i.mit les côtés de la nef d'une église.

JUC, V. Joue.

Jugement (confesser), lœ., trad. littérale de l'ang. ta vifetê judgmeni. Cette expression est fréquemment usitée au dais de Justice, dans le sens de " reconnaître, admettre, ouer/.On.'dit aussi 4;on/<Mnon de jugement pour *^reconnais- ce, admission, aveu, désistement," suivant le cas. -

uiUe, J'vUle, «./, ôheviUe ; .

Uiller, J*Viller, v. < Cheviller.

/l^Ube. s. f?i.. Bonbon préparé en pastilles, et dont le \t rappelle la pâte de jujube. ,

Fuquer, «. n., v. Jouquir. «

FuréS (OOrpS de), loc.^ Réunion des douze jurés auxquels affaire est- soumise en cour de justice. En France, le eorjm

^ IS

\

194

JUR>-J'VE

dkjwréê W6 dii surtout de tout lat citoyens qui peuvent être jurés.

^ Juridique (|0^^)t ^r> ^^^y d'audienœ. Dans Tanoienne jurisprudence française; on disait *' jour plaidable, jour plai- doyable.')

Jury (grand), um?., Jury de jugement, c.-à-d. qui déclare si l'accusé est oui ou non coupable des ftûts qu'on lui impute. On dit aussi petit jury^ pour jury d'accusation, c.-à-d. qui décide s'il y a lieu à accusation, ^

Jusqu'à tant que, loc, prép.^ Jusqu'à ce que.

JUBSe, <i^'i Juste : Cest un homme jusêe,

JU886 (COnun^ de), lœ, adv.^ Comme de raison.

Juyette* «. m., Juillet, septièroe mois de l'année.

. J'val, V. JouAu *

J'veu, ». ni , Cheveu.

^

N.

KAY—KNO

196

K

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Kayaky «• »>., Canot de pêche, en usa^^e ohes les Esqui- Mix de la région septentrionale dn labrador. Une coïncidence assez curieuse^ se remarque entre le kayak s Esquimaux, et le kayik des Yakoutes de Sibérie, ce der- )r étant aussi un canot de péohe. Selon toute probabilité, tre propre mot kayak a donc prendre naissance en t)érie, dans les parages du lac Baïkal, puis, de 1% passant z Esquimaux de la Lena, arriva en Amérique avec ces rniers, vid le détroit de Behring. S'ilsfsst vrai qu'aucun tait,, petit qu'il soit, ne doit être laissé de côté pour Tintelli- Qce des choses préhistoriques, ce mot kayak viendrait donc isi singulièrement à4^appui de ceux qui prétendent que jnériquea été peuplée,- à l'origine, à l'aide de migrati4ns lues de l'Aide. "

Id (gants de). Oants de chevreau.

ickerbôcker, ». m., Nom donné, aux Etats-Unis, aux [miers colons hollandais qui fondèrent Ne^i^York. J)es- tdre des Knickerbockers, c'est présenter, en Amérique,-des

de noblesse aussi sérieux' que de pouvoir, en Europe, lonter jusqu'aux croîîés.

iOW>i;ipthill£^, 9' *>»•» Qui appartient à la secte des »w-nothingB. Qui professe, qui propage les idées, la doctrine :now-notmnghisme.

lOW-noihiDphiBiney «- *»».». Doctrine des Know- itnçê, secte politique stirgie aux Etats-Unis en 1853, et [eut durant assez loBgiemps de la célébrité et uiie certaine lenoe.

rganisés à New- York par un certain Ned Buntline, les loikingê avaient sifrtout poon objet la résistance à

lent étranger, qui alon commençait à déborder de- toutes

■or let Etats-Unis. Tous les membres étaient non-sen- [nt des Amérioains de naissance, mais poavaient en outre

ir tel une le vonlait du reste un article des statuts— ^

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196-

KKO

que leurs grandt-pères avaient aussi vu jour dans les qomaines de l'Oncle Sam. Leur doctrine pouvait se résumer comme suit : -

1* Rappel ou abrogation des lois permettait la natu- ralisation ; - * . .

2* Les emplois civils tiéserv^ aux Américains seulement^

3* Des écoles communales essentiellement Américaines p

4* Guerre à mort au romanisme c.-à.-d. au catholicisme.

Les premiers conciliabules avaient été tenus secrets, et chaque membre était convenu, pour dérouter les curieux, de répondre aux demandes de renseignements par ces mots, tou- jours les mêmes: '' I don^t know.'^ je ne sais pas. I>e là, le nom 'Know-nothingêf appliqué aux affiliés.

Par la suite, le mot fut étendu à tous ceux qui, en politique, montraient l'intolérance et du fanatisme, et nos jour- ' naux canadiens-français des Etats-Unis se servent fréquem- ment de cette expression pour désigner les Américains hos- tiles à la race française.

Les AnouMto^At n^i» eicistent toujours comme secte politique, ma£i leurs excès mêmes devaient les perdre dans l'opinion rai- sonnée du public, et leur influence n'est plus maintenant à* redouter.

L'^âssociat ion toute récente, . à laquelle ou adonné le nom d\Ainertinn Protective Asêociationy s'inspire des mêmes prin- cipes que le Kfiotc-nothinghismey quant a ce qui a trait à son hostilité vis-à-vis des catholiques.

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1

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L-LAI

1^7

L

L. I^ lettre l finale ne le &it gëiiëimlement pM entendre : ivr\ eouHyyuêi, nombrij auti^ pour avril, ooutil, fntil, nom- )riL outil.

LaboureUZ, «. m,, Laboareur.

Umnacré le irayâsKial l'enohAlne, LftVte est dooohe aa lofrotcrvMX.

. ' La HouvMle Annaie (Jersey^ 1075), |». 3S.

La celle^ v. Le celui.

Laçage, «• m., Parmi les châMeura de l,oup<i-ïnarins, on lësigne ainsi une opération qui consiste à renféfmer, dans me grande peau, dont les bords ont été au prëala^ peroëtde lombreux trous, trois ou quatre peaux plus petites^ et klaç&r nsuite le tout ensemble à l'aide de petites cordes 6u gùirçetUê. éB colis se trouve de la sorte cofnmodëment dispose pour être ■aîné jusqu'au navire.

Lacer, 'v. <>., Ensemble des opérations du Vafo^ (v. ce ot), a la chasse aux loups-manns. s^

LAcher, v. a.; Quitter, laisser : La âèvre le lâche pas. ' V. n., Cesser, diminuer : J'cré qu'la gelée va lâcher.

18 ftv ri 1 1568, Je lear donné. pour aller boy re, attendant qoe la

ly latctMMt.

Journal dw «ire de OonberHUtt p. 17.

L&Cher (se), v- pron.^ Se détendre, en parlant de la tem- kture : V'ià l'temps qui s'idche, i va mouiller.

i&ger, «'/., pron., Id-guejrre, Sorte de bière douce, ira

^~ en Amérique par les Allemands.

> '■ .

islse, V. lèzb.

,.'■

ler, V. a.; Quitter : J 'viens de le laiëêcr. Quand il a Montréal.

lait de beurre, '• ^^-t X^ît restant -dans la baratte, après m a fait le beurre.

»•

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198

•UIM— LE

Lanibilieax, euse, tiEff., Qui agit, qui WaiUa len- tameni. Qui n'en finit plut à l'ouvrage.

Lambrer, «. n,y Aller l'amble, en parlant sartoat du chevaL

Lambreur, «. et aefj, m., Se dit d'un animal, et surtout d'un cheval, qui va l'amble.

LambtiohOi «./.» Lambeau, morceau, pièce d'une étoffe déebirtée.

Fragment, dëbnbi.

Lampée» «./., Quantité considérable de boisson, prise à grosses gorgées.

Lanipor, v, n., Prendre des lampées, boire à l'excès.

LftIlC6tt6, s. ^, Aiguillon d'une guêpe.

Languette, -«./.» Pièce d'échappement d'un piège^^u ** attrape " à castor. La languette communique avec un cliquet spécial, appelé eùntre4ançuett6f qui, en se dégageant, met le piège en mouvement v. Tombe. z'

Lard, s. m.. On dit souvent un lardf en parlant d'un porc abattu.

Lard (mailff eùr de), loe,y Surnom donné par nos anciens coureurs des bois à un nouvel initié, qui, dès les premières misères endurées, regrettait souvent le pain et le lard de la table paternelle.

L'arebours (À), lœ.^ A ou Au rebours. «-

Lastiquê, «. m., Elastic.

LaTerie, «./m Buanderie, lien l'on fait la lessive.

Lavier, *. m., Evier.

Le, proi^. et a,'i, m. «., l/e de ce mot ne se fait jamais sentir, même aevant hne oonionne. L'ancienne langue fran- çaise offre plusieurs exemples semblables :

Vostre ollten, Mioer VM ne l'delfiuwtei.

Ll »roerc«qae qot f'ooronaU

VU d€ mtni Thoma» de Oaniorbirp, r. UÊ,

1

L^ ofi. et pron.pL. m, et/., Lm :-^ gv^it dleéi btti de Qnëliiee. Ailes don ^ cheiroher.

Parues l«veii, tt II «n oiifikes M mfUM. . /*

. PHU truûé d0 miê. 4m XtV* «iède, «n dlaL l^i^iiiû, t*^ 4

J^trénloos, !• («mme» Mie ooriMUe, * / XtMflciioleiiir,iléiiuuieli«ttet. . ' Coupd*mUpuHn,p,)»,

I ' ' , ' , " . ' - •■ ' ,

/ .Loftdor, «. m., pi^n. li-deTTty de l'ang. U}Uad^ oonduire^ /Mot anglais passé dans la langue pôlitiqiie, et servant à dési- gner oelni qui, dans une assemblée délibétante, eoAdttit un parti, une action,' un comité, bu bien encore* est le repré- sentant autorisé de l'une des raqeé du Dominion.

Le celui, La celle, pron: dènwn».^ Celui, Celle :^—La <;0^ ^ui y ra l^as contente, pourra s'en raller.

On dît aussi lies ceux, les oelies; pour Ceux, celles. ,

Lecture, «^/, Conférence.

Lécturer, v. n., Faire une conférence, une causerie en public.

Lectureur, »- m.^ rang, leeturer. Conférencier. ' 0

Ledg^er, «. tii., , pron. led-jeur. Mot' anglais servant. à désigner le Grand-Livre, d'une maison de comnierce,' d'une banque, etc. . ./ . . . -^

' Lèj^ale (profession), /oc.. Profession d'avocat, C'irrièi-e du barreau. /^

Légère, Legrearte, ck(;*:, L^ger, légère

Législater, v. n., de l'ang. io legiêlate. Légiférer, faire dea lois. * ' ' ' " ^ '■ ' > '

Lei, proti, nng. m., .Le. Cette forme, très itréqûente dans l'ancienne langue française, est surtout usitée immédiatement près un verbe à l'impératif : Amène4et>don. ^ iV^yex-/«t dbn.

Oestoy dolbt parler pour moj contre eestujr, nyf«.4oy<

An». Oimt. 0i0 Marmot eh. i.xiv. ./

AprMetw, •Inemeoroysmki...... ^ "

(j^xiioiinerftfy, si-Ui le veax.

PB^T, Miu9» yprnutnd», p>*9.

LeilTttfSy 9' «t.. Envers : Le Miv^rs dHine étoflfe. ,

Lequel <|ui^ Laquelle qui. pron. %niârrofr,,Qaî:^

têqkÊÊiqui Tient Aveo iioé. i^ ,- * :

Les oeUB, Lee eelléS,>nm. cl^M<m«., Ceox^ Oellea.

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Leu deux» ^, Bqx 4^«a^ tMis d«M ^ Leone,'./, Làne.

Lft natt ««t^luHkto «n ptoliie l«Mn«, \ Ji|Mqa'âl»T«rtll«oOoir«niMitte.;

OalUndrier deê ^0M« lodoMrrtirt (UML)

Lear« #>r(m. /mi*^ «e pronoiioe /«u devant 119e oonaonMb' ^ i^a clenuit nnè voyelle : Je /m« cHm. i>t#« ae-tu promii t

Ell*I^Mxdéoern'ioatMq«ll««»reon¥l«r«k, ^ . -.

' Leur» Leurs, <M(r., imm. pi, et mm^., Se prononee Uuê *v pluriel devMât une Voyelle on an h moet .'^ Lmtê tioiniii^** DevAD^- une consonne, au singulier et au pluriel, la iettre r^* sonmt pas:-— i^ maison, Leu domestiques. Ne se oonser^^ dans tonte son intégrité, qu'au singulier et deyant un^ voyelKi \—Leur affaire.

Levj

Père «t mèn ont f«f ol Uiue ▼!•, Ma:r«l Uux «onpe, (Mt i^ujc tripot...

aW

Bintiu ffMern<$Hatêt9t 9tL

§i m., v. CkfKvàn,

Levée, '•/> Terres éboulées ou vases, que Ton retire d'un fossé et que IW dépose qatr Tun de ses bords : £4 Uvée d'un fossé.

1' - # '

Levier, «. m., Evier. On dit apmi ^^H;^*

Xièse, 9*/'^ Larseur d'upe étoffe entre ses deuxjisières :— Une Uzê de velouni; de soie, etc.,

^ Le mot /iss, du. lat. làtuê^ se dit eu Normandie pour farce : -~Se promener de long en /«it. .

Libore, ^'. /, Plante nuisible, ayant l>eaucoup d'analogie avec le poireau ^uont à l'apparence, et croissant au bprd dés ruisseaux, des rivières, et des marécages. La libore^ sans être absolument vénéneuse, ne^ laisse pas cependant que d'être asses redoutable; pour certains animaux, en particulier les moutons et les vaches.

Le lait de ces dernières possède aussi alors upejMveipr des plus désagréables. ' . . ... - / , , , , ,, /• . , . ,,.; t ^ ., ; ,, -, .

Uoeiieié pour la vente, ^., de/Taug. liommd. KnfBo^ risé à vendre. Patenté, Qni a reçu patente pour v^pd|^ j

/

lac^ùs

ioi

:4.

. Llôhefaltë; ^t/:, LèdMrfrite, T>ér. de (tdUi^ ^ibnnë àmir*

•»-i;5.

I.*

^ . Lioher, «i a., néoher. Liekêr ie trouve dam I a f^vpiirt des "ittdiéiui dic^ônnairm, et plositsiirt vietix àatettn en^tti wmm

' ■•■,■-*■■

Et (le aol) Uehmmt, 9c ym» â l*»iitoar <|a rivage.

Aufigurë, flattef jm •ii|>ëriedrt, iljliii d'en obtenir des nveor*.

Liohetiz, euse/ * et «4;., ijni est d'un catmotère •enrile* ^.mtâMp€m^k toutes les flatteries et «sondeaoendanew pos- sibles^ pour arriver à' sei fins.

Se dit aussi dW petit enfant câlin et caressant.

. ' -, ■*

Lieux, ê. w. pl.\ Latrine^ commodités.

IjigUe, #./, Branche de commerce ou d'industrie : Dans quelle /^« étes-vous maintenant t

LdgneTfV. a., On dit :^-4ignèr un poisson, dans le sens de " donner de la ligne" à un poissèn, lorsque celui-ci est trop gros pour pouvoir être hissé de suite.

^ Se dit aussi pourtracer sur Un^v pièce de bois une ligne droite, avec un cordeau frotté de

UgUeu» /r. m., Ligneul, fil poissé a^Fnsage des Oordonniers.

' UgOtter, V, h., tâer, attacher.

•' , . -.-_.,-

Ltmitéè (société)/ loc^ Société aijionyme, C.44 dont la raison sociale n'est pas connue du pubRr

JL4fÇQ,0n^ #.' m.» Timon d'une voitui^e.

Limoniére, »A Travail d'une voitu^. 'lJMe,«://IUir de chemin 1 fa^eiv »

En Normaftdiè^ on i^f>pe1le /îtiM^ 4^^]^^ mis disposées horiaontalement sur âm poteaux, pd«i^ièr^((k

UJ-'rM' , ' i-Qi': ?ï;V.

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453 grmminet M) oentîgrimiine% iMtnfe te^ a4ii4|k.>^ IiOOateur. ê.m^dé rang, loeaiùr* BaiWmsLtf , ', t

LMbr, V. n., do r»Dg. lo fo4/r., Mener v&e «dsténoe de fiuhAmtiie/ Flâner de par l«i met, imi« objet et wns bat.

QaelquiEifou AUisi, t'entend dè<|ndqa'nn <|ai e«t oisif, par iaite de manque momentané d'oavrage : ^Tas don rien à £aire % —Non. j'^0 de o*tempe-ei

LAftur, 611009 «-f de rang. iM|/*6r. Un vagabond, un oisif débauché. Un flâneur de coins de rue, se cliaufiant au soleil en dévisageant les passants.

IiOger, «. a.; Coi^enir, renfermer :-;— Cette maison peut /o|i«r trois cents personnes. >

Loger une plainte» loc.^ trad. de rang, to lod^ê a corn- pknrU, Porter plainte, déposer une plainte.

LiOieible, o4f<> ^ ^^V ^^ permis. \

Lolo, •• »^., Dénomination enfantine pour lait, tétée.

Longtemps (a^^ftnt), lœ. adv,y Bans pe^u de temps, sous peu.

Loquet, «• f^-y Médaillon.

IliOUOher (faire), lœ., Tirer l'œil, attirer forcément le regard.

Loup-garOU, «• nh.y On désignait ainsi autrefois, dan nos campagnes, une personne condamnée, après i^ mort, à être changée en lùup-garou pour méfaits causés de son vivant. punition se prolongeait durant sept ans et sept mois, et avait principalement pour causes, soit la négligence à ** faire see pAques," ou quelque, gros scandale qui . avait remué toute là\ paroisse. Le loup^roU oourait îes champs, durant la nuit, et, quand on le rencontrait, on pouva^^élivrelr l'âme du malheu- reux, en traçant sur jjfi un gn^ sme de croix. Maif le^ malin esprit ne se laissi^it pas faodemènt iqpiprocher, et d'ail- leurs chacun prenait ses jambes à son cou du plus join qu'il' l'apercevait. \

Oetto superstition a su^isté longtemps au Canada, et même n'est pas encore complètement disparue, aujourd'hui, Ide oer- tainw campagnes reculées. . ^ ^ ^

Loup (▼e0O0 d0)| «./^f B(Mrte de champignon desséché, À 1% pean%fiic4li|!(Ui^,i^,éf», ; que l'on troi|ve surtout.à la lisière

SOS

ém bok. La V0êee-dê loup est remplie d'une snUituioe ntfire et •pongieaee, qoi, tous U preMÎon, JaiMe fnter un l^ger jet de fumée;

Lnoaarne/ ** /, Fendtre en mansarde, c-à^. pratiquée dam la partie verticale d*ttti tqit briië.

En France» la lueamè. erit «urtout une petite fenêtre, pra-, tiquée pour donner le jour dani let greniers, dans les ogmbies.

L'un portant Pautre, lœ,, En moyenne, o.-à-d. en faisant la compensation des différences lee unes par les autres.

Lunch, ». m., Repas du milieu du jour, dont la coutume* est empruntée aux Anglais.

Luncher, r. n., Prendre son lunch.

Ltirettd 01 y a belle), foc., il y n beau temps.

Lutin, s. m.y Sorte de génie malfaisant, ayant autrefois donné cours à une superstition fort rendue. Le /ii/tVi, qui <x>nnai8sait Tamoar de nos " habitants ^ pour leurs chevaux, se plaisait surtout à épuiser ses diableries sur ces intéres- sants quadrupèdes. Tnntôt, se glissant dans les ^uri^ il em- mêlait queues et crinières ; tantôt encore il lançait les pau- vres bêtes dans un galop désordonné à travers champs, et ne les* ramenait, au petit matin, que fourbues, poussives, et les^ flanc» blancs d'écume. Pour éloigner le lutin des écuries^ il fallait tracer une grande croix sur les portes, et c'est ce qui se fait encore aujourd'hui parmi les Acadiens et les riverains du bas Saint-Laurent.

Lyncher, v. «., Appliquer la loi du lynch, c-W. exécuter sommairement et sans procès uu criminel, à la suite d'une simple décision prise à cette fin dans un rassemblement popu- laire.

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o.k-

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V

204

UAÇ -MAP

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M&0h6r» V* «•» Meurtrir, contusionner : I s'est fait méehêr le bras dans la inâo^n#. ., . - *

IfiftCbineiiei '•/•i Machination, manigance, intrigue soor-i noise : J' comprends rien dans toutes ces fnachineriè§-\L

Mâchouiller, t?. a., 3€âchef eu tournant et retournant ce qu'on a dans la bouclte, sans l'avaler. (Oscar Duitn). Ma- . rAmit^^ du tabac, de la gomme.

Machure» '*/•). Meurtrissure, contusion.

Msçonnciy «./.» Maçonnerie, dans le sens de> massifs des fondations d'un édifice. Travail, ouvrage de inaçoto*

Mftffiuer, v. a., Rudoyer, malmener, maltraiter. Exiger de quelqu'un, ou d'un animal, une somme irraisonnable de travail. Donner de la misère à quelqu'un ou à un animal, lui rendre la vio dure, le tourmenter en y mettant de la luëchan-

8e servir de quelque chose sans soin, sans prudence, et comme dans un but voulu de dëtërioration.

A mpprOcher de tnaragneTf verbe neutre usité eii Saintonge dans le sens de fatiguer et s'^Épuyer tout à la fois, c.*À-d. de mener une vie de Maragney paralliision à une tribu Maure de ce nom, que l'on dit avoir été particulièrement maltraitée par les ESspagiiols. '

MftffaBin, «• » »•» Tout établissement quelconque situé sur une voie publique, et l'on vend de» marchandises.

, - ^ «. ,

Mft9ft8ill6r, V. n.. Courir les magasins, pour examiner les modes nouvelles, les nouveautés de la saisf>n, souvent aussi par . pur besoin de curiosité et de flânerie parmi les étalages.

Jfaffanner est. l'éqij^i valent français du verbe anglais^ to êkopL

Ma^es, •• /. p/*i Œuvl^ tour de magicien. lfa(r^6r, f . a.t Manier.

^05

»-., :fi;

MAO

lfagllJière»,«. /> Manière]

Lnjr dlÉ*al en toi mtagnl^re \ •■ ,' . Je vofitf «Imetfln oaénr doolx.

^ < -.

\' , Ghanéen norm. du Xl^ tMd*.

° Maltoe-de^pOSte, «. m,, de VAVLg.ipoêt^maMer, FoiÎQtioa- naire ayaAt la cluirge, la direction d'un bureau de poste.

Manière de (en), loc, adv., Par ibanière de, à titre de.

'Mtagré, ;>r«5p., Malg«5.

'Mahogany» «* «w.» Mot anglais pour aoajou.

' Mahoumet, ê. m., Nom donne par les anciens Canadiens du bas Saint Laurent à uHe sorte de diablotin qui, selon la mythologie des sauvages, convenait de s'attacher un protfégé, ou adocté (\\ mot), moyennant certains actes de soumission de la part de ce dernier. Tout étant stipulé de pnH et d'autre, le makoumet se montrait ensuite à son adoet/ chaque lois que' l^ocoasion l'exigeait ; il lui donnait alors des nouvelles, le con- seillait et l'aidait dans ses difficultés.

L'origine du mot mahmtmêi paraît àsses obscur», à moins qu'il faille croire que nos ancîeniB Canadiens, considérant \fi> fondateur de l'Islamisme comme une des incarnations du mal, aient jiigé à propos, en 'altérant un peu le mot, d'en faire le nom patronymique de tous les mauvais gétiies des bois et des ondf«.

Maigniable, adj., Maniable.

Maififrioa, OUe, ^' t$t adj,f pron. // mouillé. V. Maiobiot.

Maigrioty Ote, «. et adj., Maiji^let, chétif, d'une santé lébile.

Main (à), fœ. adj., v. A MAIN.

Main (être à la), loc.. Etre à proximité, à la convenance ti la main. On dit aussi : Avoir à la main. / ^^ ^ "^

CIms les vieux auteurs, c'est la locution à maint du )at. fuf tianutn, q*i se rencontre le plus souvent : :

. . cAoee qiM tfml plan «isé^ prise «1 plus à main Qos l*<>o a^siMrolt voir «|ir eon «snneiny . . . . .

AJMTOT, Baminei niftàrwê de Plntarçue»

De ttàm pnH^ àf^ie, bien peu me -eoMole 4e Jeinaer: Il B*eei eliMe Ual tel^t et tant â iiMi<n.

Babblais, Amlof rwtfi^ 1. V, <di. I, |(. léii*^'

Biain (mal à), foe. adj., v. Mal i maih. ' •> tiK. .J<:

%'..,

.. •«?

#

206

MAI~-MAL *

Mainette, r./., Diminutif de ti^in. Maîii de femme ou d'enlMit.

Maintint, p^^rt paué de mMUtenir. Se dit pour Ifaintcftiu.

... ft » ■■ ' .

Maiteiie, «./, M«rie.

Co marobé « été f»ltft Uvnalrérte (ftf ^

li'Ordre «< la X<6ert< (Joarn. Oaen), 4 ooWlà)^

Mairesse, *./., Femme du maàxe. Maireêêe^ en vieux français» t'est dit pour maltresse de maison, le mot maire (du lat. major) signifiant ^lom le chef, ^ le plus grt\nd.

Le Ils A n<Mtr«i Kmtmm Me don» hier oest Miel.

PoiHe manuteHtt, dans LaourniB.

'Mais que, loc, conj.f Dès que, lorsque, quand, aussitôt que. Cette expression demande le subjonctif, quand )d synonyme français gouverne le futur : Mais gue j'aille, c-M. quand j'irai. Mms- ^' tu sois rendu, c.-àrd. aussitôt que tu seras rendu. , \ I ,

Voisin, laii MMi« Mrool Men grantei, Jra<« 9«0 iM neigea M>l«ni tondoêt. /

P. Qmiiroona, (Suvrês^V^.

Jtfo<« t«'lltoli marié, 11 sera gentUlioinme. ' . »v

Nim9./ab, <f«f traiU de vérité, p. 61'

» ' "

Mais que (pour), yfec. coti;.. Lorsque.

Maftre*canot, «. «^ Canot principal, dans une nxjpé- dition de wy^gbwn,

Maltreeser «•/•> i^^ ^^ chansons populaires, syno- nyme de ôiafwitm^

Mtijor, *- m.. Jeu de cartes, dans lequel le roi d'atout joue le rôle principal.

Mal (beau), «. m., Mal de matrice : Avoir le beau mai.

Mal (tomber d'un), Im., Avoir une attaque d^épilepde. Btr» «ttamt d'épilepûe. «

IMmqm ta fmkttê du mal tf« wpU^pêtë, doal Dlea iNiTOli «nra ....

Auuv CaJkWtimXL, VEtpéroiMe, p. 964

CAotr di» tnawiMiM «mi/ avait le môme sens dans Tanciemie langue française.

Maladreite, <i4f., Maladioii. ^

sa.

M A\» flS AL«

30T

Mal-&-maill| a«&'. et tuÀ«.,' Qui n'est pM oUigettnt. Qai n'aime pM k rendre lervioe. Qni postède un OMr»etère difficile.

La vieille langue exprimait autrefoia VfAée de commodité, ou celle d'incommodité, par lea locntions hùm à la main^ mal à

la main:

-1 ' -' -■• ^ , ■■"■,■.■'•' . ' '

L^Tarmil* est ang payi moult gnuid «i nutl è la main^ pour lirrer «t oheraochler.

\ FBonMuaT^XVI,88,daniIi«enrn9.

Iftalchanoe, «./, Malhenr, misère, suite de iPatalités. Manque de chances Èfcvorables, - *"

lialohanceUXy euse, «. et a«^*., Celufsûr qui le malheur, doublé d'une guigne persistante, s'est abattu. Celui qui manque de chances, d'occasions favorables.

Malcommode, adj. et . svhêt., Hargneux, de caractère difficile.

Malému, Ué, adj. et subst.^ D'un^ humeur maussade, sombre. % »

Malendurant, a|lté> adj, et êuhst.y Hargneux, littéra- lement qui est mal disposé à «iidurer.

I MAle-enquenré, «. «»., corrûpt. de méUe «fUier, Est sor- bout usité pour désigner un cheval étalon.

Malentente, «./, Malentendu. 7/

Malgré que, lœ, œnj.. Quoique : Malgré qu*\ voulait >a8, etc. ,

Malgré que n'est resté français, qu'associé au verbe avoir, ^ lans les locutions malgré que f en' aie^ etc.

Malheureux, eune, ae{;. et $uhêt^ Qui vient d'éprouver m malheur, à qui un accident vient d'arriver.

On emploie en ce sens, en Normandie, malheuré^ formé des (eux mots mal et hêur^^ ce dernier étant le part, passé dn erbe keurtr^ qui signi^ pourvoir, d'une chance, soit bonne, oit mauvaise.

MalhureUflement, «m^., Malhenrenaenent.

JfolAurMW'iiMiil, on ra fslt 4 aa t4t#.

\ ^. Jfati' JïM%'èiBo«Ma,fk.lli

Mal^ureuz, eufi«, o^^'., Mailiëni-eiui. ^

Y •» a d'pas flMrfAwmMK^a'voM.— Qa*Mi cbàvta-voos MJ^oksMs po^^

" ""7 F . ; \ -, , ' « ■•.',;■ ■; »-

JLa BÉnoLUmiii, L09 WmmànU, daas Im Fitm^mtê pHmÙ

^

/

soa

MAI»— MAN

1"

lll»11fia, a4i*fém., liftligne. . r

. Itéla U peai» moliriie. . . .. .

•O'oii l'Amoor feMlnliM. .

Vauquxuh, Im FàreHerie», 1, 18,.°

' IbUe, ^'/'i àe Tang. mai/. Ensemble des lettres, dëpêdies> joornMix, eté.^ abord d'un navire, ou d'un train de el^rain de fer : hfunalle angiaise est due oe soir.

Par ' extension, le navire ou train de chemin de fer même, ayant à son bord le oourrier-poste transatlantique:— Cest la malle anglaise qui arrive, qui passe.

Oourrier-poste quelco^ique, désignant l'enseihble des lettres, etc., reçues pu expédiées en une fois ; La malle de Mo itréal, la malle de Québec.

lialouines (bottes), '«. / pi-, On déùgne de oe nom, à Québec, -les bottes dites " à l'éeuyère,-' et à Montréal, les bottes sauvages, bu souliers sans semelles, c.-à-^. les çaiUards ou êoulierê de bcei\f\

MalTBIlU, \3ié^^p(M^' poêë,, Mal accueilli : I f ra mieux d'pas y aller, parce qu'i va être malvenu.

Ifomo, abréviation de Madame. «,.

* Manohe. Manche de pipe : Tuyau de pipe." Manche de plume : Porte-plume.

Mancheron, Manchon, e. m., Manche. Ne se dit qu'en parlant de la charrue.

On rencontre, en vieux français, eêmanchan^ machon :

Apim/éiiir loiiio«A<md«saeharrue. ^ .

/ 9aïw, Œuvr9», p. 40, dans Laoamo.

Manches-de -chemise, loc^ Bras de chemise : Etre en manehes de ekemiêe. Se trouver, se mettre en manehee de ehemiêe. * \

MaaohonnieT) «. m»., Ouvrier-fourreur, marchand de fourrures.

Manchot, Ote, «k^*.» Qui est mi^ladroit. Qui manqué de dextérité, au physique oonme au moral -

Mander, «.«./Demander, s'enquérir: JViens. vous mamder une information, un séi-vioe.

MaQgeard, •. «•., ▼VOsot mahoiub, Diémuss.

MfOlger, t. m., Nourriture, repas :— Préparer le tmamf^"^ detanhinMfT,*' r.^'

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MAÎ^— MAN

209

Manger les sangs (se), /<m;„ Ne pas se tenir d'impa- iencè, (Tmqiiiéiude. , '

lAangeUX, s. m,j Mtmgput i-^Cesst un gros man^ux. i

Manière de (en), /oc., Comme, eh espèce de.

Manifacture, «.y.» Manufacture.. Cette forme se trouve lanr plxisiears anciens dictionnaires, et c'est par un écart emblable de Tëtymologie qu'on dit encore aujourd'hui, en r&ni^i&, m'jtni/ormeyfn'inicellef etc.

La mani/aeture (façon) est plai prdolenae qut PestoSe.

BiNBT, Merveille» de la iVolitre, dén» 1«h Kmaux de De Làbk)rde, p. 402.

Jje mot manifaçtùre est un terine générique, au Canada, our tout établissement industriel quelconque, et en parti- ulier pour une usine, une fabrique,, une filature, v. Moulin.

ManifElcItureur, »- m., Manufacturier.

Maniaque, a«(;'^r'Magiiiflque.

vont A Saint Cloa, don la natarelle baaté sera réansé de toute la

in»1qne poalble et d'un repa» «NEonl/lgur.

Lettre de Mad. de^rigy à, Mad de Sablé, 19 sept, lerk,

Maniffanoe, «• /-i Intrigue sournoise, ^'achotterie artifi- euse :— -V a d'ia nMnigartce le -dedans. ^

Monter des manigaiteeê : Agir sournoisement.

Manigancer, ' f. a., Agir sournoisement, préparer, réa- r quelque projet au cachette, et d'une fa<,*on insidieuse.

MfliniganoeS, ^•/- pf'^ Afféteries, préteiitiQns de fnàuvmis :— Etre tout en Mam^ncM, c.-à d. avoir des manières pré- xes et apprêtées^ ^

anitou, ». m., Divinité tutélaire âdonfe par nos mmi-

Chaoun d'eux se choisit on manitou dans le premMr

iet venu qMÎ frappe ses sent. Au-detisus de tous ces petiiu

|itx plane le Grand-Manitou,. qui est Id Grand Esprit, l^ti^

>réme. " ,

[▼elle, «• /> Sorte de chariot ■'adaptaht aux rails, oheinin de fer, et que des mancravrça, ciiargés de r^pft |ons sur la voie, font mouvoir à Taîda d'une liielle cotnma- mt avec ressieu.

[▼oie, t./, Poussif proflmte par la mootéra dit et, par extension, tout* ponîiièwi flné, impalpable.

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210

MAN— MAR

llanne, *•/., Sorte de grosse mouche aquatique, se rëpan- dant sur les rivières en essaims pressés, et qui e^ bien vrai- ment la manne de plusieurs sortes de poissons*-"-^"^

M&noir, s, m., Ancienne résidence seigneuriale, à la cam- pagne.

Manquable, adj. culv.^ Synonyme de immanquable, mais signifiant seulement probable, possible : Manqnable qu'i mouillera demi^in.

MaïKjUablementy qdv.^ Vraisemblablement, selon toute probabilité, sans y manquer : On arrivera manquabfement su soir^

Manque, ^./., Faute^ défaut, offense : Vous avez fait une grosse manque.

On trouve ce mot, en cessons, dans Corneille, mais seule- ment au masculin :

qael manque, après tout, a«-ta Ilea de te plaindre?

CoiuxviiJAjKf l'^Illuêion ébntiguc, Acte y, s. 3.,

Manque (de), /oc,, De moins:»— Y eu a deux de manque.

* Manqué» ée, adj., Ce, qui ne vaut rien. Se dit surtout en parlant deifanifnaux :— ChevaJ man^t*/, c-à-d. une rosse, une haridelle. Cette expression est surtout particulière aux Aca-

dieçis. ' ' ■■/'■-•,■••. ■'" '' ■; V

On dit' aussi Tat^t.

Manquer,, v. n., . Suivi d'ttn, infinitif, signifie Etre sur le point do :— Il à manqué se tuer. Vous avez man^nW tomben En France, on dit toujours, en ce. sens,, man^t^^r dé.

Manquer, v. ia., de l'ang. to misa. Sentir le vide causé par l'absence de quelqu'uh, parla privation d'un objet :— On vous a manqué, j' vous assuré. ' .,

^ . - . •■•■'"•■ Manteletf i- m., Sorte- de petite visite, généralement en

drap sosiple, dont les femmes se recouvrent les. épaules pour

sortir. ' ' . , , '

Vêtement de femme,; en forme de camisole, soit de toile,.

d'indieime ou de flanelle, et qui «se porte en manière de

Etre en' maYito/«^;— Etre en négligé. V

. Manuftkfttureur, «. m., v. Manifaotureur.

' M&r^ «.m.. Mars, troisième mois l'année.

^^^^

à «

MAH— MAR

m.. Marbre.

Ul

Marbe» «.

Marbos, «• »»• i>^M Petites billei de pierre ou de marbre, )rvant.à un jeu trc» popiilaire {Mùrmi les enfants et les écoliers : -Jouer aux marbes. Faire une partie de ituirbeê.

Marchand de cuir, ». m., E8coffier,mëgi8sier. ..

Marchand général, «• n^^ de l'ang. général mercKiÈnL [archanci'tenant en stock un assortiment de toutes sortes de

larchandiees. ' ^

ï- ■'■'.,'

Marchand en ^TOB^ s. m., Celui qui fait le négoce en rand, qui achète et veùd en gros, qui ^t le commerce du ros. ... "

Marchand de hard^ âtitéS, «. m.» Confectionneur 'habits, c.-à-d. celui qui fait ou vend des habits sans avoir ris mesure. ^

Marchand-tailleur, «. w.', de rîing. nterchant-taUor. ïail- iur qui est en même temps marchand, et qui tient en stock $8 marchandises nécessaires à la confection des vêtements.

Marchajidises sèches, «. / pl-r ^^ l'^ng. dry goods.

désignation courante pour Nouveautés, Bonneterie, Mercerie. On trouve cette locution .dans les Voyagea de Champlain, I qui semblerait assez indiquer que le mot anglais. 6^ry goodê est que la traduction d*uhe vieille expression française.

Idarche, s./.^ Promenade, route à |>ied : Faire une marche,

ndre une marche. C'est une bonne marche, c.-à-d. c'est une assez longue Boute

ied.

iMarche I Marchez, locutions interjective», employées ir avance, va, allez ! Marche à la maison.

[archer, v, n.. Souvent employé pour indiquer de quelle [nière s'opère une marche, pour désigner Tétat d'un obemin,- le route :\Ça marche mal, c.-à-d. on ne peut marcher kvec difficulté, tant le chemin est mauvais.

^her pour, loc,. Progresser, suivre un cours d'exer- dàm le but de se rendre propre à quelque fonction : enfants cjui marehetU pour leur première oommunion. ,

^her sur, /be.. Approcher de : I marche tu la cin- itaîn».

[arOOU, «. m.,. Matou, gros chat.

■*' .

f

212

MAR MAR

}

Au. figure, homme entretenu par une femme de: mauvaise vie. Protecteur à gages d'une prostituée. .

Kfc dt QOtct n*aHolt pplnt erland C6mm« o<» (TM mo^wifma: terrible*, En loiifii myaalemehtji horribles. /

M&r0| './.) Se dit souvent pour ni«r, dans la région du bas de Québec.

Marécacher (se), v. jwon.y Se gàter^ se brouiller^ deve- nir humide et bourbeux, en parlant la température i^-rVlà l'temps qui t^marécagt}^ c.-a-d. qui est en train de tourner au mauvais.

MaFffOUletté, «-/-> BoUohe, et Kurtout petite l)ouche, bouche de femme ou d'enfant, v. Goule.

Se trouve, en ce sens, dans le Dict. dti vieiix fang. franc, de Lacémbe. " *. ' .. . .'

Marichaly t- nfy Maréchal.

Ll.inestre flei' mariwAcrx doit Mnondre son gaeit.. À '

BTXKKxrx BoiLBAU, Livre de» m Hier ê^ p. 45.

Marier, ■«?• «r, Epouser : Il a' marié une fille riche,

BCarier & (se), v> prôn,, Se çiader avec, épouser.

* ' ' '

Marinades, '•/• />'•« Conserves au vinaigre, cornichons.

MarinlffOUiXl, «. tn,, Pt»tit diptère du genre moustique, trai abohcmnt surtout , à répoque«de la première végétation, et dont les inoossfkntes persécutions constituent Tun des gros rôlers de médaille d'une habitation, à la campagne.

Marie, '• v^^. Merle. Dans la région de Québec, ce nom . ligne spécialement la grive.

Marmalade, «^ /:> Marmelade.

Marque (fUre sa), ^w., Faire son chemin dMia le monde, rvuèûr, percer r-^Ô'eat un hoipme qui /«m êa, marque, n'im- po^ oji, t,'k-d, qi^i riSufMira partout il ira.

arquer» v, a., Noter, inscrire dims ses livres, diuig ses >iert, une véntc), une transaction, eto«" Par exemple un ^nt, achetant à crédit, dira an mi^ohand : Marguêihm<n ça, I. veuillez prendre noté de ce i^ne je viens d'aàieter.

^ne, |. /., Jen ' d'eiifants consistant à ponsier «a à cloche pied, dans les diviùon| d'une sorte d'échelle, irMto ^ 1a <}raie sur le jMil, sur le pavé.

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MAR--MÀT m

' -. ^ . '

. " . ~ ■"''■•■■■',.,

'MùrOXly 9' ^'v Marmiton, cuistre de «oliège. . Marte, «'/«Hfurtre. .

Idiartrière, «./, Piège « prendre les martres. - .

Maskiliohgé, «• m., ' ^algonquin i/fi^0/tin|^. Gros' poisson d'eau doucè,^ fort-répandu dans toutes nos rivières. . ,; .

Maskûiat^ni aine, a({;. flefo^ habite Saint-Hva-

cipthe. (Jui est de Bain^Hjaointb^, par allusion à ja*rivjèi^ Yamoska qui tiùyerse cette ville. . . - : -

Massacrant, ante, (tdj.,- Ennuyeux, vext^ni, déui' gréable à l'extrênie.. ^ - . .

_ . . / : .

Masse {eu)', foc, adv., En grande quantité, en grand nombre :-^Y a du monde en nta$êe. J'en ai en mmêêe. On dît AUÈsi En plein, - *

Masticct, «. fn,f Se dijk souvent, à Québec,' dans le sens d'homme de police, de sergent de vi^ie.

Mataupin, «. m., Qui est fort, gros, bouiii.

M&tiBr, V. a., Dresser, mettre debout quelqu'un qikelque ' chose.

Monter, éiever un objet jusqu'à une hauteur relativement ' considérable. ' ,,

Matéreaux, #. m. /V., Matériaux. De matere, forme la plus ancienne du mot matière.

M'a-t-i, /oc., Forme interrogative- usitée fréquemment, et :|ui est une contraction pour M'en vais- je. Est-ce 'que je vais. M'en va-t-il t x-r-M ^a-t-i te l'payer î M *a-t-i te l'envoyer 1

Matière, «./., Pus coulant d'une plaie/ d'un ulcère, d'un bcès.

En attachant de la sorte le mot matière à tout ce qu'il y a e plus nauséabond, de plus repoussant, les Canadiens ont-ils Ottla bien marquer, par même, leur horreur du matéria- « î ^Ce serait, du moins, une étymologie comme une autre, v

Matin (à), y. A MATiir.

Matin (du), lœ, euiv., Dès le matin.

MfttS-COrdes (être k), foc^ Etre dans la dècbe^ être ^uit à une grande pénurie. En être à ses derni^reis car; uçhes. .

Cette locution, d'origine marine, se rattache directement

.

N

214

MAT— MÉI)

/<

/

à alUir à nUUê et à eàrdes, encore fort m utoge patfii les geni de mw, en Frmnee, et qui veut dire :— X>heininerp4mWeinent, toutes voiles, carguées, par U sèulo iîhpulsion du vent sur les mâts et le griment.

Maturité, »/, Échéance :— Votre billet arrivera à matu- rité, etc._ ' ' ' / ^ liauvaisement, <wfo., Grièvement, méchamment.

Côlhment, ft U parfln, le dit Comeihe m ocmi^rto^ï^t mQuvaiëêmtni,

B. BB Cabteb«t, C*ro«iç«« de Jeraey, p. ST.

Mauvaiseté, «/, Méchanceté. En vieux français mau- veiêtié. . . ' .

. . . .(^uand le deable Beeh4 Ce fut^de ■* «KftMVMW pore.

Cette tfiaM«alf«e4 d'enâmt chagrina beftoooup lAndry.

,. G. Ban».

Me, pron. per$.y Ve est lettre morte dans ce mot, même quand le Biiiy^nt a pour initiale une consonne : Tu tn'fais de

la peiné. T^ peux Wcreire.

.... ' ' . ' - '. - ,

Mé, <idj, posées, pi,, Mes.

^é^ conj,, Mskifi.

i Mécanique, «• w-, Mécanidpn, artisan, ouvrier de fabrique. L'ancienne langue fraxJfEse usait de ce mot dans le

ième sens, du lat. mechanicusj artisan.

I,efi artUana et mecaniflrve» n'en betovoyent ^ocanement. , Db Bbas, Meeh, et Antig^de la ville de Onen, p^ 82.

/ Méchant, ante, adj.\ Mauvais, sale, boueux ly-Les che- mins sont ben méchants, c.-à-d. sont ikffrçux. \ _ *

Médecine, «./, On désigne dc^ ceÉom, chez les sauvages, non-seulement la médecine proprefbent dite, mais aussi la sor* oellerie, o.-à3i tout ce ^ui est mystérieux, sacré, surnaturel. «

Homme-mddednê : Médecin, sciroier.

FêU médecine : ^ète religieuse, consistant en festins, danses, chants, pour les hommes seulement. Quelquefois aussi, joute publique entre deux janglettrs rivaux.

Cabane à médecine : Cabane se. tient une fête de méde-

■cine. V " "■- ^' ' ■"^- '

Pipe-médeeinê .—Calumet fumé lors d'une fête de médecine. San <t médecine : Sac dans lequel le jongleur ou sorcier renferme les secrets de son art.

\

MBO-^MSI^

S15

M égard (par), fco. adv., P»r iB<%«krâe.

^ Meilleur. Au mêUlmr de kn» oonnajftsanoe :---D*»prèt œ que je puig le mieux îne rappeler.

Mékerdi, «. m., Heroredi.

'Membre, i* «>»., de Vtm^métnber.^ liëput^^-^Il eiit Ymem- bre du oomtë de Bagot.

. Membre (bien), loc. adj,, Qui est bien forme, qui est fort,

qui a de gros membres.

' ' ■.■••• ' '.'■

(^«nt la dam« entendl Bertran, ao corps fMem5rl.

Chronique de l>M0nendin,l, 9i»

Même (de),, loc,. Comme oeoi, comme cela, ainsi, de cette

.manière :— Pâmais on n'a vu rien de même^ c.4-d. oommjS cela.

, ' " ' - * -l " '' ' .

Môme (être de), ^oc., Se dit, en certai^nes parties du payv,

d'une femme en état de grossesse, v. Comms ça, Bobd, Rbtoijb.

- Même chose (la), lœPadr.y Tout de'mémë, pareillement, néanmoins. . . '

Mémère, «^ /^ Grand'mère. Quelquefois aussi, grosse femme au caractère bonasse : Une bonn^ grosse mémère,

Mei^ette, ««/^ Main de .pelit enfant.

On appelle 'aussi menette , en manière de sobriquet, un homme qui s'occupe trop des soins, et d<^taiis de ménage, ou encore de choses trop minutieuses. " ~

Mbnettb:

V. Oatichk, Tatb-

Menoirés, »- /- pf", verbe mener. Désignation habituelle, dans la région de Québec, du brancard d'une voiture, c-à-d. des deux pièces de bois qui senent à traîner une toiture, et entre, lesquelles on place le cheval,^ A Montréal, en dit pour cela un ircbvatl.

: . , - ■• t" ^

Menoires Orochee, «./.;^^, Véhi<ifule étrange et groi- lier, sans roues lii ésMeux, inventé par )es déf rijcheurs . pour es cbarroyages à tra^rs bois.

Menotte, «• /., Petit gant de femme, laissant le bout de^ loigts à découvert. . \ - »

Meilterie, f.J", Menéoogè, fausseté, 6n un lens quelcjue éb adouci. * . ,

Se dit aussi pour mensonge badin, sans c<^nséqUence.

Menteux, <». m., Menteur. ^

'^

■\

i.

I

216

m^N—

MEU

MLauk CHa&tixb, Méveine^màtiii, p. ••. MéUUit (au coup de), loe^y A minuit, Ten plein miimit. le, *•/., Menuiserie. ' , _

Pour avoj^ chef la mcntt««rie du pavillon. ., .

Comptée du ehàteauie&aWcflitP» 9^

Me^Hlsier, «. m.^ Menuisier.

.../. qui entoyllogéthe»lem<ffMi«<ercla roy^ i y Jimmal 4u êirt Gouberville, p. 81».

Mépris de cour, îoc.f de rang. contemjH oj court. Exprès- non usitée au Palais de Justice, pour ** résistance, injure au tritunal^

Mer, «./i I>an8 le bas Saint-Laurent, on dit toujours la mer en piikrlant des eaux du fleuve. Celles-ci sont du reste «ou-, mises comme l'oèéan au flux et au reflux, ce qui, joint aux proportions gigantesques du fleuve même, peut bien donner l'illusion d'une véritable mer. \ ' ,

Mesk, «. m.f (Ur«uê a^ricanus). Mot montagnais dési- gnant l'ours noir, qui fréquente le:Labrador et la cAte nord du Golfe Aûnt-Laurent.

Messire, »- m.. Titre dont on fait communément précéder le nom d'un prêtre, d'un ecclésiastique.

Mesure, «. /.» de l'ang. measure. Projet de /loi :— Inl duire une meêure en Chambre.

Mesure QUe la), toc. eonj.) A mesure que, au fur et à mesure. ' t / /

Me lo(rl«r«nt dio m^«vre qu'lla venolent. M / Vkoissart^ II, ni, iS, daoïi liltré.

Métis»/ ë,^m., Qui est issu de l'union des liaces bWohe et ii}^nne.^> ■yj --X '■^■-' ^ / ,

Se dit/surtout des Sat^gs Mêlés I^s-firûlés, peuplant icoi;^ à cettç heure un^ grande partie dés sèlitudes au Nord- uest. /;'; / ■. ' ■• . V '

Métiyer, v, n., du Ut meUrey faire m moisson. Moissomier, couper le grain :— -I sont allé» métive^ / ' * ' Cette expresRion est surtout paijticitilière/aux Acadiens.

Mëubélier» Meublier, #. m., Àieni^sier, ouvrier qui ne fait que d^ meubles. /

i^-

MIK

aif

Meu' l\ iria* loeJ Me le:— Tu vmumh' r donner.

Mlàler, V. n., Slianler.

BfiCAXnollt, «. m., Mëdicament^ remède^

ttfic-iXiaCy «. m*, EmbiUTas, intrigne, mélange : Il y a ben du mùnnac làrdedans» V^-

Micouan, «./., Mot iroôuûis, pour cuDlère. v. Micoukhnb.

Micbuexuiei «• Jt-t Mot tiré du sauvage, et tervitnt à désigner une longue builler en bois, usitée pour diverses fins domestiques.

Miette (pas llliie), foc.y Point du tout, aucunement. '

Mietton, s. m., /Panade de pain et lait, pour les enfants. On dit aussi un miton.

Miliasee^ s. /., Quantité considérable.

Milleur, «<(;., pleilleur., pron. les // mouillées.

Uuf chjeD, le m«{eitr de sa meatte.

Journal du êire de OoubereilU, p. IM.

Miner, v.tt., Se dit du sol. qui s'éboule, qui s^enfonce.

Minot, «. m., Mesure de capacité, équivalant' à 36 litres 34 centilitres, mesure française actuelle.

On dit : Habitant de 600, de 800 minots, pour un culti- vateur dont les terres produisent 600 ou 800 minots de grains par an.

MilioU, «. m., Appellation enfantine pour un chat, et surtout pour un petit ohnt. ,

Minouche, t.yi. On désigne très souvent par une toute itite fillette, à la fois délicate et gentille :^-C'eat un^ vraie »'tite minoH^, o.-«-d. c^est un amour de pieti^ ftlle. / f Se dit aussi d'une caresse de petit enfant :>^Fais mmOfi4:he

Mix^OUCher, v. «u, Caresser an tout peift enfant./ Fàr extension, faire des courbettes, des avances à quelqu'un, is le but jde s'attirer des faveurs. v ;

Minastral» '•. m., Ménestrel, M^ pHM paiticulièreiiMiit» [hanteur uègce faisant partie d'une troupe ambulahle.

Mirois, i^W, Miroir. * / i w

(

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A

V,

^,

'^

218

MI8--M0I

lyrtii à prendre, toc-, Dan» le langage des trappeiuv, ce "^ qui est miê à prendre est ce qui est tout préparé, ^tout agencé pour prendre le gibier, les animaux à fourrure.

Mi8diUe,.de Tangl. misê deai. Maldonne, au jeu de cartes.

V

Misérable, «. «»., Un tout petit verre d*eau de vie. Enj Normandie, un miêérable est une petite mesure d'eau de vie, équivalant au 32* du litre. .

Misère (avoir de la), /^.. Eprouver de la difficulté, de la peine à faire une chose : J*a{ hen cTla misère après 9a.

Misère (felire de la), loc-y Tourmenter, uoaltraiter quel- au*un. Lui rendre la vie dure et pénible: î lui fait ben cTlhmiêère.

Mitaine, «./., Sorte de gros gant, avec seulement sépa- ration pour le pouce.

On désigne souvent aussi par mttaxne (corrupt. du mot angl. meeting) Toffiçe religieux des protestants : I sont allés à \a mitaine.

'Mitan, «. *»., Se j^it pour milieu, moitié, dsftis les paroisses de la côté de Bel^upi^^de Tlle d'Orléans, et de la côte du Sud, en bas de Québec. On connaît le refrain populaire :

T>eriière cbés nous y a-t-ùn étang, IBt'la rlvlèr' paMe aa mftah.

OÀoiroir, <77^n«on« fjk>pi«la<re<,'p. 2S.

An iH^ftan du mois d'nial.

Jfimeê ffuemeêiaiêett p. Ul.

' Huiiel me àW que lea hftirei n'étalent foisonnantu que dans le mitant du

iboorbùi

Mitasse,^./) O^uôtre en peau de chevreuil ou en drap, ornée de dessins de rassades ou de poil d'orignal de différentes couleurs. (Oscar I>unn).

M^tbn, ». «i., ^•^l'STToy.

(■■■•.'- i. '

Mocassin, '> f^-f « Soulier sans semelles, confectionné àveo la peau non tannée du èhevreuil bu de Torignal, et dont la confection n^us est venue dcK'nos anciennes tribus indîennM. On ^e sert surtout maintenant du mofomn pour chaussée ta raquette. >

* Moindrement (le), loc., Un tant soit peu :«**8î t'avait Wmaindt^^atent d'esprit, tu ferais pas ça.

' <

MOI— MON

SI19

Moinei «. m.. Toupie de bois éif forme, de poire, qu'on enveloppe dl'une corde tournée en spirale, et par le moyen de laquelle on la lance pour la fttire tourner sur ellé-mémr. .

Moi pour un, Voc., Pour ma part.

Moi-z'en, Moué-s'en, loe.,Wen: Donne ntotV<m don.

he z Ont ici une lettre euphonique; introduite pour éviter un hiatus, lequel résultat est obtenu, «n français, par le retran- chement de la diphtongue oi :■ Donne-m'en.

MoUettement, adr., Mollemjènt.

Et da lalet , qui de iqes teUnttj BnfleDt molletiefkent \h VouUni Je nourris on entent.

Nuit* de 8traparolet II, 1|2, dans Lacarne»

Mollir, V. n., 8e dit de la température qui se détend, c.-à-d.

^qui devient douce et humide :-/-Ça commence à moZ/tr. ' V'ià

rtemps qui mollii.

Molly-MagfUi^t s. m., p|f6n. mollai-maguaire. Affilié'à la secte socialiste du même noni, formée il y a quelques années en Pensylvanle parmi les mineurs irlandais, et dirigée contre les maîtres et contre-maître»des mines et charbonnages. Cette secte s'est déjà acquit une triste notoriété paT le meurtre, l'incïendiat; etc.

Moment que (du), /^. conj., Dès lors que.

Monde, «• *»-, Désignation collective pour gens bien, nés, gens honnêtes et raisonnables. Parlant, par exemple, d'une société choisie, on dira :^-Ça^ c'est du monde. Dans un autre sens, voulant rappeler le souvenir de gens grossiers* de ma- lotrus, on les foudroierez de la phrase suivante : Cest pas du I mondey ces gens-là.

Monestroppe, 9. /, cormpt. des d*^\yx mots anglais l/tfmon syrup. Sirop de oitron, ou tout sim))]ement limonade : 1 Prendre un verre de monestropj)e.

- * «

Moniac, «. m., {Sàmateria nobUinmà). Oiseau du genro

Icanard, appartenant à^ famille dite " canard eider '*. et que

pW rencontre dan^ les parages du Oolfe Saint^Laurent et du

~ ibrador.

Monroe (doc(trine)i loc.^ Doctrine formulée par James

ionroe, anciei|y président des, Etats-Unis, et qui poee Éîi

>rinoipe que, lyAmérique appartenant aux Américains, les

320

MON— MOR

poiuancM europëeimes ne peuvent y exercer aucun dmt» ni d^interventipn, ni de colonisation.

Montée, «./., CkHe^'un chemin. Penchant d'une mon- tagne, d'une colline.

Montée (canot de), <». ,»»., Canot chargé de cens de chantietj de voyageurs ou de trappeurs, et rémontant Te cours des rivières^ ç.-à-d. partant en expédition.

Montée (police), »./.» Police, gendarmerie à clieval.

Monter sa maison, loc., Garnir, meubler son habitation.

Monter (se), v. pron,, 8e gréer, se fournir, se meubler.

Montrance, «./, Maintien imposant Bonne mine accom- pagnée de dignité et de gravité : Not' nouveau curé a ben 4!\t^ numtrance.

Montréalais, aise, adj. géog., Qui est de Montréal. Qui appartient à Montréal.

Montrer, v, a.. Enseigner une Science, un art, c-à-d. en donner des leçons '.—Montrer le dessin,, la musique, etc.

Montrer, r. n., Paraître:— Ça montre ben^ çamonfre mal.

Moonshiner, «. t»., pron. moûne-^haïne-nèrê. Terme par léqiiel on désigne, dans TOuest des États-Unis, un dis^il- Ifl^ur illicite de whiskey. /

Mop, «./, Mot anglais servant à désigner une espèce de balai, formé d'un tampon de laine fixé au bout d'un long manche, et dont on se sert pour nettoyer les fenêtres, les parquets.

MOQUeuX, 8, etac^j. m.. Moqueur.

H*«n Ht on f(!*%nt le mofurux . /

FsBRAKD, MuMe normande* p. SB6.

•Moral (sens), «. «n», Laworale d'un cfMite, d'un récit, d^une fable, etc.

Mon)ill^, V. a., couper, déchiqueter en petits qiorccaux : JiofeillM du pain, du boiL .

Mordure, «./., Morsure.

Moret, «. m.. Saleté accumulée dans le cou, derrièi^ les oreiUeè : Vous en avez un iiu»r«f, vou» vous èterdone pas

' Moraifè, •• /•', Momifie, soufflet. '

4

MOR— MOT

221

JAottl (à)y foc. .adv.j Au plus haut degré,' exceésivement, c.-M. *f à en mourir ": On a travaillé à mort. On était tassé à mortJ

On jilisait fréquemment, en vieux français, " désirera mort '*, pour désirer jusqu'au point d'en mourir:

...ji.ie orol qae Je ne mengeml Jamalii on ma Vl«, ^e je n'af d'ime eoso que je deaire A mort, * i

Chronique de ira/t)«, p. IW.

/ .' ' -, ■■' ' ■'# * . *

On entend souvent dire aujourd'hui, en Normandie : " Ijn

poirier, un pommier chargés à mort," et cette imsgo est Éit-

iaitemébt exacte. On sait en effet qu'il arrive à certMns

^arbres^cTamener à maturité une quantité si anormale, de frttitSf

qu'ils meurent épuisés par cet excès de production.

: .Mort|âé. é6, p€irt. pass.y Qui est chagrin, peiné, vexé ^

Mortiâôri t7. a.f Attrister, chagriner, causer de la peine» Causer du dépit.

Mortoise, «./m Mortaise,

Morvaillon, ». tn , Petit morveux.

Morviaty •• m^, Morveau, morve -épaisse. C'est, un ii>ot désagréable dont on évite de se servir. . . '

Mot6Ur> «. m., de Tang. inover. Be dit dans le sens de : Auteur, proposeur d'une motipn.

Motlé, •/, Moitié.. ^•* '^-[ *

Mot0 (aTOir des), loc,, Etre en querelle. Avoir une contestation, une dispute t ^I z'ont eu deê moi§ ensemble, pi i s' sont pu r'vùs. .',.■% .

MottO, «. «n.f Devise ou Sentence en peu mots, expii- mant une pensée, un sentiment. ' "

Petit papier, portant une devise ou un dicton, et qui env«^ loppe un bonbon. On appelle aussi titoftos. les bonbons mâme%

unonlés dans des devises.

MottOlly «. il»., dimînniif de wèoUe, P«tit gimeMà d*wM ktière quelconque : Des moiUmê dans la bonil|icL dêim^,!*

P«fàt« frifure, appwnsiasant vn, If snrlaoe li«e d'aM étç^lbb l*an tissa. , *

Itottonné, «. m., S6rtè de'tilM 'èoioh^t^^

^

t>

. 4

2^2

MOT— MOU

^

HottOZUlé^ ée, odj,^ Se dit' surtout des tissus, âes ëtoffios, dont ]ft surface frise l^èrement comtoe 1a laiue du mouton.

Moucher, >. «^ Corriger, donner un soufflet, remettre ver tement quelqu'un à sa pjaoe :---Vien»>y-p«St tu sais que j'su capable de t'm<meA«r.

Au figuré, êe /aire mfiucher se dit aussi dans le sens de Recevoir tin affront.

iAoxithoiB, 8, m.f Mouchoir.

Moué, pran. fers.j Moi. ^

MouéjLtii. lians' notre patois, comme du reste encore aujourdiflPen plusieurs régions de France, moue qui 'e^ttou^ jours suivi d'un xfivhe à )a troisième personne :—* C'est moue ^ut a fait ça. . ^

Il en est de même pour loué qui : C'est" pas iàtié qui s^ fâcherait pour (;a. /

Hon!ibre de grands auteurs, entr'autres Racine, Corneille et M£lièrej se sont servis a diverses reprises de pette curieuse tOttrnure.

Moué B'en, foc*, M'en :•— Donne mot4<ft'<!n« v. Moi z'kn.

Mouelle,«./, Moelle. ■<•■ . \

I font tondre la «noftMlle. r - >,

Mouillassér, V. n., Diminutif de inouil1er,^lans le sei\s de, pleuvoir un peu, quand il tombe pne petite pluie fine et UgÀTQ :— ^<^ mùuillaëêé,

Mouillor, V, n., et iniperêff^ Pleuvoir, tomber, en parlant de la pluie :— I mouille à sçiaux, c.-à-d. il pleut à torrents.

Mouiller, r. a.. Se dit, au iigurë^ pour boire, prendre une consommation,, en manière d'aimable plaisanterie, chaque fois que l'on ëtrenne un vêtement quelconque, un -meuble, un objet de quelque importance. On dit alors que ce vêtement, ce

meuble, eta,.ont besoin d'être mouiUéÊ, . , f .^ :.\. y

* * *

Moule, «. m.. Appareil en qsage' parmi les bhâsseurs^ et servant à tendre, à mçuUr la peau d'un animal^ qui acquiert ainsi, en s^hant, plus belle apparence. On dit auisi îme «frrf .*

Moule à plomb, t. m., t. EoumoiriJ •• ,;,^ ^*.'

Moulé, ée, o4i*% Rioa ^^ i^t av moïkle. FlaHant d'oiMr femme bien faite, on dira :— Aile est moulée.

' I

V

MOU— MOU

223

- 5 *

M<nilé6, 9' J'i Mélange de son .et d'eau qu'on donne aux btetiaux. , ' MfAdét de scie :»-Soiare de bois.

^

Moulin» 9. m.; Toute machine mécanique quelconque ser^^ vant à diverses fins industrielles, agricoles ou donfl^tiques :^ Un moîdin à coudre, un moulin à faucher, un moulUn à biftttre^ un moulin à beurre, eto/, pour une machine à coudre, une moissbhneu^ une batteuse, une baratte, etc. .

Par extension, usine quelcon*que mise ea mouvement par ^^ agent naturel ou mécanique : "Un moulin à tcie, o.-à-d une scienè mécanique. Nos eompatriotes, tràv$illa&t dans le» manufactures dés Ëtats-JJi^^^mBiQiePt surtout presque tous le mot moulin comme ten^^igE^jJ^que p(]^ur filature de coton, de toile, ou de faine. . 'WÊr^

'Moulinant, ante, ^j-t Se dit d'une terre qui mouline, V. Mouliner. * .

Mouliner, v. n., Se dit d'une terre qui, sous l'action d'une forte sécheresse, se fendille, se creuse, et s'eflrite, comme si elle était rongée, moulinëe eh-dessous par les vers. . - ^

Moute I Moutel. Cri d^appel 'aiix moutonÉ; sur les

fermes, v. Cache. ' / . *

. .

Moutonne (mère), «./» Brebis propre à la fécondation, . )u qui élève déjà des petits; .V .

C^ désigne, dans les contrats à rente viagère, par mère mou-: onne qui rapporte, une brebis propre à la fécondation, et que e donateur s'engage à mettre à même de rapporter chaque

Moutonner (se), v. réfl.. Se dit du ciel qui se couvre,- sn* amps olairi de petits nu^iges bUncs, d'^p^t tloconneux.

MoutpxineUX/ adj^ Se dit du %iel, couvert de petits uages blanc^ " > . r

IkOQT^; «./.,» La quiuntifé clHSiëS x]|ue Ton remue, ou quantité d'animaux, depoiidpns qui s^euventà la foia ^4- ;

m * ' A ' - »«f

|La mer' était blanche eonuae une ffumvét manoolne.

* .' ' ^ ..,;* CAfoaAiii,aPM»re»,toineï.>JIIU .

MoUTer, v. 4** ^^ IVng» po move. I>éménager, transporter [n ménagé, «M iif<mbles, etc., danannautra V. n., Unanger de logenaent ' \ '

Dans la sens mimToii*» remi|0r, niouv«r est bien fratiçsis.

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»224

M0Ur-M3'U

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Il est étrange, cependant, que ce verbe ne soit pas ainsi com^ pris au Canada, et qu'il nous ait été retourné, mais dans une

toute autre acception, par Tinterniédiaire des Anglais. '* .' ' - ' , > ' ' ' ^ - '

Mouvètte, *./ , Sorte de longue spiitule en bois, servant dans les ménages à remuer, moutwr le linge dans une bouil- loirej et pour diverses autres fins domestiques., On s'en «fert aussi, Kiir lés sucreries, pour brasser le sucre d'érable en fusion. Lb anot mouvette, qui est un reste,. au Canada, du verbe français mouver, est usité en Normandie pour désigner, une cuillère de bois à mélanger les sauces.

Mouyen, *. w.. Moyen.

Moyen, enne, adj.y Terme usité par les chasseurs, pour désigner un animal de robuste jeunesse, afin >de le distinguer des vieux ou des tout jeunes. . ^

Moyennement, ac?v.. Médiocrement.

Moydnner, v, n., Trouver un accommodement, un arr^n- gemctnjb : Y a pas moyen de moyennert c.-à-d. il est im- possible de s'arranger,^ de rien conclure.

V. a ^ Procurfr par son entremise*: 3/oyéfi,;i«r un aocord.

Mncre, ««?/., Humide, moîte, moisi. Bu ^jriormS mt*cWr, devenir humide, lequel dérive à, son tour dufliit. mueerty se gâter par J'humidité.

SentitTe mucre,. c.-à-d. le renfermé, le moisi.^^lJn Mmps mueré^ c.-à-d. un temps humide d'automne ou d'hiver,

b Le lavage des fûti doit te praMqaer 'A l'eaii de chaux. . . . ti le fût sent le' ^^ *• ' , v4t«iu«îrecl« la yr»rmand<«, année 1880, p. 824.

Mùpierj «. w., Meunier.

l][n mv«n<tfr la vUle Ae Vèrnenll. S ALAIW CttAHTtBBV Hitt* de Chê Vil, p. 17«.

.... Fut frand porte pour le«fin»«<«r«. /

Nouv,/ab, 049 $rait» de véf!U4t p,lXL >

Muraillé, »./r Ôe dit, dans le bas Saint-Laurent, dans le sens de fiblaiae.

M'sor l9k),îoc.y A mesure. Au fur et à mesure.:

NAO— NAT

225

N

Nag^ane» Nug&ne, «•/. Sorte do filet, servant aux inèret indiennes pour porter leurs enfants sur le dos.

Nage (être en), W., Etre tout trempe, tout mouille de sueurs.

Certains ëtymologistés, entr'autres Roquefort, rappelant que âge signifie eau en vieux français, prétendent qu'il faut écrire ** être en âge " (eau) pour être en sueur, et non '*en nage " (natatio)^ comme le veut l'Académie,

Nananlie» «• ni.^ comipt. de nanan. Terme enfantin pour sucreries, bonbons, frian"dises. .^^

N&ni« Nenni, culv.f Usité ^rès souvent pour non, parmi lies Acadiens et les riverains du bas ^aint-Laurent.

Nationalisme, s. m., On a désigné tout d'abord de ce nom, eh 1885, la tentative faite pour, liguer les Canadiens- Français en ur^ seul grand pafti national, lors de l'exécution 0 Riel, à Régina. Dans la clameur générale soulevée par ce riste événement, ce qui se dégageait surtout de précis, par ce ot de natiofudiamej c'était l'essor du sentiment national 'origine française, s'affirmant. par devant le vieil ennemi nglo-Saxon. ; - * ' *

Cet essai de coalition n'ayant pas donné tbus les heureux, jésultâts qu'on espérait, et les défections survenant sanJi cesiie, fuùioncUieme en arriva peu à peu par la suite, et pai" une nte toute naturelle, à représenter^presque exclusivement les ées et aspirations des fidèles de la première heure, c.-à.-d. de elques chefs marquants du parti libéral^ et en particulier M. Mercier, qui fut le principal instigateur du mou- ment. - "*;,

Nations (les), 9. f, pi,, pAnsle Ikngâg^dea aneienf Caiw- |ens, le mot nationê dévgitait d'une âçèn^générale tous la*^ juples qui n'étaient pas catholiques, et en particulier les pre- |iers aborigènes, par opposition aux CQlons de race blanche.

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226

NAY^NIO

/

SHl éUit besoin d'une oompârtûaon, onpoarnUtl* trouver ÔÊOM rexpreetioa^ Lêê Oewtilê, dont se servaient autrefois les Jniltf d«ns le inêDie sens.

NaveaU, «. *»., Navet, *

*

NaTelore, •./., Nervure ou passe-poil, sur la éouture d'un habit, d'une rolie. r .

Ne. Cette particule est souvent omise dans les phrases formées avec pas, point, plus, etc. :— J'en veux pas, j'irai pas, viens-j pus, dëranges-vous pas.

Dans les autres cas, !'« ne se fait pas sentir, même quand le mot suivant a pour initiale une consonne. '

Neiche, » /, Allège d'une fmiétre, c.-à-d. mur d'appui dans l'embrasure, d'une fenêtre, d!une épaisseur moindre que la fenêtre elle-même.

Kdiges (temps des), ^i L'hiver, la saison des neiges. JjM premièreê nei^ :-— Le ooknmencement de l'hiver,

Net, «. *»*M pron. nette. Mot anglais pour résille, tulle. Rideaux en netê : Rideaux en cfen/0^e, ou enfile^,

Néteyer, r. a.,. Nettoyer.

Neu, a^b*-» Neuf, qui est fuit depuis peu.

poumnpoiiçonètmiohlteltoaafMntt.'

ChmpUd9 IMS, elté pair M. ttolitle dans 1m Acte* yomtandê,p, 884.

Nemie part» ^-t Nulle part' On dit tMBBi'nunne part^

Neutres (les), «• m, pi,, On a désigné autrefois ainsi les Acaîdiens, iqprès le traité d'Utreoht, paroei^que, lora de pres- tation de leur s^lment d'allégeanoo a l'Angleterre^ ils avaient obtenu de rester neutres dans toute lutte éventuelle entre ÏVançais et Anglais. /

Noyer, v. «., Noyer. S'il faut en croire Cbifflet (Gram- maire, p. 200), cette forme subsistait encore en France, dans la langue parlée, au XVII* siècle. .'

Né3rei^(8e), r.pro»., Se |M)yer.

Néyeuz, et^M, «•» Noyeur, c-à-d. . celui, celle qui noie une autre personiie.

Nio, 'Nique, «. «»*, Se dit d'un nid d'oiseaa, om enoore- des construirions spëeialea à oertahii Inieetei et petit» mi» maux, comme les fourmis, les guêpes, Féonreuil, ^ie. 'f

Il a Jette tus sntnij aoa oailii«ts, St pond «a nU d*aa oIshui 4t

^^.

VÀvaVBiJir, a&tirêêt pb 18I.

NIC-^NOR

m

^ SHoboiSy •• m.» Nicboir, ou nid préparé pour ponte dM ■poulet* - * .,^; ' .•

. NiffOff, •. m., Mot d'origine sauvage désignant on inalni« ment a £rder poision, et partioalièreinent le laiiaioii. Le wgog est on long manche de bois, dont àne extrémitë «e ter- mine en pointe de fec» garnie de deux mâchoires rentrantes, qui servent à retenir le poisson après' qu'il a ^t^ dardé.

Le jeune Indien de bronze dii sculpteur Hébert, qui orne la fontaine du Palais Légialaj^f de Québec, tient dane ses mains un joli modèle du n«^i«»^. » ,-' ^

Niolle, ê*/'i du norm. niahrie. Niaiserie, bagatelle, futi- lité. On dit aussi ^10/^0.

Conter des nio/^ .'—Dire des fadaÎMS.^

Nippe, t./, Petit verfe de liqueur spirituense : ^Prendre une ntppef c-à-d. prendre, boire la goutte, une petite goutte.

Nique, ée, ««jb*-, Niqueté, anglaisé: Cheval mq\ié,

V. NiQUBB. .

Niquer, v. a^> Niqueter, o;-À-d. couper les muscles àbaûi- senrs ae la queue du cheval,, pour qu'elle se tienne relevée.

No bill, loc ang» poUr fum-lieUf dans le sens de tUeia ro^tdn (fe fum^itfù faite par des jurés.

Nooer, v, n.. Faire la noce. S'amuser, se divertir àboilre.

Nooeur, ^'Ùllf , «. ^t acl^.. Qui aime à faire la nooe^ a-ind. à s'amuser, à se divertir à boire.

NooeUX, 9' n^ pl^t Cens d'une noce. Ceux qui font partie d'ui|e noce, qui ont pris part à une noce*

Noirceur, «.*/., ObiMurité, ténèbres, noirceur de la nuit : Coucher à la noirceur, o^-k-d, ddrmir sans lumière.

En Normandie, on se sert encore, en ce^ens, de noireU.

'Ndiret. Noiitm, Noirot, fu^f.. Très brun, tirant sur le noir. Aâ/ém, noire^ noirdnne, noirotite. \

If'oiron se prend aussi substantivement pour quelqu'un dont le teint est très foncé.

Nombre (pour le grand), foe.. Pour la latqpart Noniori, ■t» it^jf jscÊÉihttL

Nordêt, i. «s Veut dtt nordistt Kord-esi - <

> . *

. NonlouM, NorotiM, t. «n., Noni-<meet Vent du noid- ouest.

^28

Î^OR— îïUN

I>an8 Wkégion dQ Qùëbec, nordouêi est un vent psrti» cuHèrément violent, quelque ohose^omme le mistral à-Mar» seillé.. - ... -' . '•: ... ^ :^ K

NoroUOi Nourollei #./., Sorte de petite brioche à Tanis» dont Tusage se coutierve encore en pliitiieurs régions de France»

et à très peu de variantes près dans le nom même de la chose.

.' ^ , > . ' ' ■.

C'est elle qui pale la nouro^to.

La BÈooLLiisBE, Fr. peint» ppr'eù'x-^miniett II* 174.

A la Toussai nt nou faisait des nouoro{I««. / '

La Nouvelle AnnaieÀ:13:e^y\\Sn2)^Pé\t, /

Noti06y *. y'i de l'ang. notice. Aris, annonce. •*- .

Notifier de, hc^ Prévenir, avertir de.

Nourriture, »./♦ Table, cuisine, etc. :^:r-Y a un« bonne nourriture^ à c't lïôtel-là.

Nourture, «./, Nourcitupe, aliments.

Et qui fit ce, fors. ... l'espernnce de Phooneste nourriture (éducation) et saincte doctrine de bons pareuts.

Alaik Chartikr, rjE'«p^ranctf, p.814.

Nous, pron, pi. de la i'* pers.y Ce pronpm, suiyir d*un verbe, se remplace la plupart du temps par on^ en mettant le verbe au singulier:' On vient, on Ven vient, pow :nou8 venons. On va y aller, pour nous irons, nous allon&y aller.

'. Nous (oheuz), V^H7.v Dans notre maison, piirnii nos gens.

NoyftU, ». w»., On désigne •^bx noyaUy lii^ueur dft nayau^ une:liqueur domestique faite avec de l'eau-de-vie. sucrée* dans laquelle on a laissé macérer des noyaux de cerises ou de prunes.^

Nuage, Nubé, »• ^m du lat. nubes^ nuage. Long foulard de laine souple et légère, dont les femmes se servent, en hiver, pour s'entourer et s*ehvelopper la tête, lë^con et les épaules.

Nugâne, V. Naoanb.

Nuisa&Ce, ^./.y Ennui, incommodité, dommage, préjudice. '* Ce mot, très anciennement français, dit Littré, nou's le repre- nons maintenant aux Anglais, qui l'ont retenu des Normands.^

Dans le sUdre nouveau

. Hont gens qu( ont puissance ' . .. '

nemellanferdel'eau «^ ^ l* '

Bt nous faire ii«<sati^«. '

Lk Houx, CAo»#oa tf«( FaK rirev P* IM^ ' .

Nuit la),^.» AU.ton^^ <^^ ^^ liuit,

NulUfler, v. a., Annuler, abolir i—NtÙlifier une loi» Nuxme part, /oc.. Nulle part.

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239

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O. ' La lettre o*. se prononce^ ti-ès souveiit «immo la

. diphtongue oti .*, ^^Cpuriace, eoulourë, ffoumage, rousëe, roûti.

Oà. Lès Acadieris et Ie|i riverainn du bas Siunt Laurent, en/ particulier sur 1^ côte nord, prononcent ainsi poUr la plupart la diphtongue ot .'-^Ainsi Ton dit môây ^od, pour 9}0t, toi.

Objecter» ^^ ^i] de l'ang. (o objecta Donner coiinn)e raison de s'opposer : J'^W^ à cela que, etc. |

. ' S'emi^loie aussi sous la forme réfléchie, dans le i^ns de s'op- poser, se prononcer contre.. '1

■' ^' . _ . '• , . ^

Objection, *. /, Empêchement, obstacle, (jlifficulté : Verriez- vous oèjcc/toH à venir ce soir. . . . .

^Octroi, «. »»., Subvention,' aîljOcation:~-La ville .vient" de 'voter un ocfrot de. mille piatitres pour reiitrepriçe,i"

Octroyer, t?. «>, Acéorder, voter/- -. / . *

: . Œil (tomber dans 1'), i^o^,, Agréer, être, agrëabje^ fla^ér agréablement les sens, plaire .'extrêmement : A lui a tombé dans Vail tout d'suite, jc.-à-d. elle lui 4^ plu. beaucoup, et sur le champ. . . X ' v *

(Bu, 8. m., Œuf. Suivant le, témoignage de Chifllet' (Gram- maire, .p. 208)j on protionçait encore f«w au XvU* siècle. Nous' avons déjà vu qu'on dit dte même bœu^ nêu, pour'6ai^ neuf.

Une arinpire pleine QÔmme un (v«i. f , '

Laubm AH, £tfii<i«s*voM« (l«4 d/parf, p. 7S.

'■■','■'''■* ' '...'■

Offense, *./., Délit, contravention à la loi.

, OfBice, ^> m., Mot anglais pour bureau de ministère et de maison de. commei'ce, cabinet de consultation, étude ^'avocat, etc., i-r-Vous trouyei'ez W dœteur à son âffiee.

On dit en France, " Vo&té de connétable^ de chan- celier, etc. ", inàis office est alors seulement compris dans-le lèns de " titre " ..donnant le pouvoir d'exercer tiD<r fonction

ubtique.

-»»

/

/ OFP— OPÉ '

rSy '• ni^pi't On déûgne ioayeift jpta ojfioi0rê, le ty le leofétaire et le trésorier d'une oompAgnie > on n : Lei ofieieri tottuit de charité; T .

France, pn dit pour œU le bureau^ les membres dtt

I proi:

/Oir. Se prononce auèrûf d'accord avec le vieux français, et réc la proiionciation encore usitée en plusieuni rë«ons de Loe, notamment, le Berry, la Saintonge, et File de France : >Bonsou^r0, mirou^, ti|^0^, etc.

16. OIU16. Dans la région du bas Saint-Laurent, et ^rmi lés Acadiens, on modifie souvent ces syllabes, en inter- calant/un u à la suite de l'o :^--Je eounaû cette bonne femme^ pour je connais cette lx|inne femme. Hoùme^ per$oune, pour homme, personne.

Cette prononciation,/ aujourd'huj entièrement disparue du 'français modem^ se rejirouve dans quelques vieux autf^urs. Au ziii* siècle, Walter'de Bibblesworth écrivait :t-

L*eiilluit e(Hiveiit de eh^ouner (cbatoniMir), . Avant Mohe à péofliilWr. ;^ .

On^ pron. pi., Se dit toujours pour nouSf devÀiit un véf be.

V. Nous. . / y

Oncle SftXDy «• m., Nom générique et populaire, désignant d'une façon collective le peuple des Etats-Unis : Au pays de VOnele Sam,

Ondain, <. m». Rangée de foin, de trèfle, etc., al^ttue par la faux.

A rattacher au fr. andain, signifiant enjambée, et| plus spécialement, espace de pré qu'un faucheur peut fauchera chaque enjambée. , ... ^ '

Lt IS Joln 156D* je tyu vrnlr denx ItelchMirt, qnl eorent i «okto pour quatrt undainê de iravera da pray. ^

(Ongue» s. tti»» Ongle. La prononciation onçue est con- forme au kit. unguU, v -

Opération (en)» iœ,. En vigueur t'^IJne loi en opéraêùm. On dit aussi 0«iybre«. r , '

On se sert encore de En opération dans le sens db. En exlploi- tation :-^ Un chemin de fer, une manufacture mi ( opération.

Opération (K>aa \% lœ.. En vertu de, durakt Teieroiot de: **Un commerce considérable a'^était établf' smm Fopé' raiion du traité de réciprocité. ..."

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OH-dC»P

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I opitiicm de :~-i>an# r^ytntan d6 ëette «emblée. QpliaoilXôtrè dO, foc, Et^:d>yii.

-in5^S^*®'^.^^,'*•' ^^ * W <<> <«pwtf. Faire de l'opposition, eh»» "^®**'^ obstacle : Oppoêer quelqu'un de Uin unp

No^^ê ^"* '^'**^ *»f^>éeh0r, eit )iuMi 4'uMge courant en

ae corbeille à pain. . v

Lee Criu des bois prononcent orâgàn, ayâgw^ .

\ iv«2^*®^' '•^'^•» ^^^"^ *«*^^ ^ <»*"» <!«» P^^wde aux d4U- bërataonB d'un Corpe lëgisUtif .—L'Orateur de la Chambn des Communes. L'Orateur de TAssemblëe légulative.

U«f f *** ?r*^^ T*"* ^«^'»»«- V«»i»r, signifiant \^Ufr lement ^rfimr, et laraiion de ce titre est que oelfti qiu le

K'çhef d^rEto'' ^**™^* ^^ parleur de la Oiambro pardevan»

■' ' , ^

Ordillenz, euse, ««&*., Orgaeilleux. On dit aussi orguU' ^ Ordilleaz, «. m., Petit bouton apparaissant sur la pau-

O'^iM?''®» '•"**» ^ 9^» compose la nourriture habituelle d une fiimille:— Faire son ordinaire, c.4^. ktfi à son tnan- traiu quotidien de Cuisine, préparer sa popote de chaque

^"^dbimer, r. ô., de rang. Uf order: Commander, dans le sens de : CtfmMander un meuble, un dtner, «te. '^

Ordre, #. »., do rM^^^rd^Commanda . . .'

Ordre (en bon), lœ, adv,. En bon état

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232

ORD— OST

Ordre-en-OO^cdl, #. m^ Décret ministëriei, contre-ngné

Orfèvre, ». ^., Ce mot se confond, la plupart du temps, ^yee horloger, j /

Orgueil (pousser en), ^., Bedlt de» plantes, et en particulier de« céréales, qui croissant en he donnant, ^sur de maîgret tiges, qûâ des grains très pauvres et peu serrés. Ainsi, par exemple, du blé dinde potiis^ en, orgueil quand il ne donne que dés cotone desséchés, <^ à peine |Qurni8 de quelques menus grains. /. * . «^

Orgnilleux, ÔrguyeUX^ adj.f Orgueilleux. II est <wv«»<W«wt4a5 oomiiie «n pouMB (pou) qui marche posdu Y'Ioui.

htetonguernkêiaiêt, dans DIct. de Môtlvler, p. 886.

OrguUUux dérive d'oryuU, forme la plus ancienne du mot.

Lâk bûche de eli parlai oraun,

. r Z,<6. p«aJm., nlN

Originer, ». t»*, dèVang.fo.or^nate. Prendre naissance, avoir son origine dans :-XCe projet de loi A ori^n/ au Sénat'

Orignal, ». »».? i»pèc» cerf atteignant une grande taille, et qui est l'élan de l* Amérique septentrionale.

L'ortgnal a le mufle du/ chameau, lebolaplat du daim, leajambea do.

/ CnATEAVBBlAKïh

Orilïier,. *. •!*.» oreiller, coussin :-*-Un orillier de lit. Un érUlier. de sopha. /

1.

Ung or<m«r de 4éllc«s trouva.

P. QRIlfGOIRK,C£Mt>r#4,I,llS.

Orillier se rattache immédiatement a orille^ qui était l'an- cienne forme poui; oreille :

A coa kl l»oiTunt, tttHoi» orilte9 lur on c6rnerunt.

/ Leê Eoiê, p. .490.

On fait souvent aussi, de oriilier, un suhstantif féminin :— (Tne oriliier inolle, ttfw 6«/fe orillîer. . ;

Onnoire, »•./>> Armoire. On trouve mTwotre dans Oùdin, et ormaire dansJOotgrave. . ^ ^ : .^^ ,

Gomment que ohfu catie a'eai lalaaete enfVtinmal dana eh'l* ormnirt f

FlbUrt, Litt* oraie la Boêêe-Norm.^ p. 1S7.

Ostination, ^. /., Signifie surtout, au Canjida, opinift» tretéi persistanos à nier une chose. .

^

08T— OUI

233

Ostiné, ée, pan. poM,, Qui est obstiné» tètfu . ^

Ostindr, v. a., Ck>ntredire quelqu'on nveo opiniâtretë. Souteiiir quelque ohoee avec obstination. On dit aussi Oâtiner,

Ôstiner (s*), v. pron., S'obstiner, persister dans quelque chose avec opiniâtretë^ On ait aussi sVi^r^iri^.

Ot (terminaisons .en). L'une deH particularités les plus saillantes du dialecte canadien est de donner à la plupart des finales en ol la prononciation oUe : manehoite, potU^ etc., pour manchot, pot. ^

Cette reniai*que s'applique surtout, d'une manière presque ffëdérale, aux noms propres. A^^i î^on dira Amyotte, Pou- îioUef Turcotte, e^t tout en é<ïrivant Amyot, Pouliot, Turcot

Ou&ch6» 9. f.j du sauvage algonquin amikwac. Conduit pratiqué horii^ntalement sous terre, pnr le castor, et abou- tissant à la outcAe, ou cabane.

Ouananiche, «. m.. Mot sauvage désignant un poisson fort éistimé^ appartenant à la famille des saumons d'eau douce, et que l'on trouve surtout dans la région du lac Saint-Jean et de ses tributaires. Le ofiananiche atteint souvent le poids respectable de 10 livrés, bien que la plupart oscillent entre 2 etw 5 Ibs, et cette pèche est devenue depuis quelques années on sport fort oouru,

OuaOUarOn, «. m,, du sauvage huron oùarcum^ crapaud. Grosse grenouillé verte, faisant entendre comuie une sorte de beuglement, dont le mot ouaouaron ilonne d'assez près l'onomatopée. Les Anglais, du reste, appellent aussi ce batra- cien huU-frog^ c.-àrd. grenouilln-bœuf.

" missionnaire Sagard, dans son Dictionnaire df la langue huroni^y place ouaouaron parmi les aniuiaux dJcrits sous l'en- tète général de '* Bestes à quatre pieds."

Oublie, «./> Pain à cachetej\_^

1 Ouette, #./.» Ouate. Du vieux fr oue^ q|ii s'est dit pour OM, la partie aya^nt été pri^e pour ^e tout. Le duvet des jeunes oies remplissfiit autrefois Toltice de notre ouate actuelle.

Ouetter» v, a., Ouater, v. OueUe.

Ouiche» s*/f du ^sauvage algonquin amikwie. Crtibane, cache, ou retraite de castor.

OuigOUam» «. m., Hutte, cabane, v. Wiowam.

'«^

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m

OUO— OITB

OoSÊ^lmn Oonb On dit wmxmèrédo^, pmwr iw# PftWi

I, adm^ Où, etlroe que :-~0«i#^ vous ftlle^

oomnif^àt \ .

ill^m, an iiMfnge cCrajrÉBt. . . . ^,^-'<Ièor*li perdu loÎM ••• Tèt»ment«.

Jtoll' Jioçff' è Amm». ik %

ooniractioii owa^M^ est-ici ëvideinni^nt miie au pw^t de V«iiphoiiie. "

Outl, •. fl».i Outil. Outrage, «. *».» I»tamie, aclion déthoifarante.

Ouvrage, «. ^ p»tô» canadien fait de ce mot un iubttantiffëminin i^— C'est d'ia heUs ouvrage. Dani Tanoienne langue, aussi, ce mot est souvent féminin :-«-

OfMM onTruft, comme pour plomberie, ete.

CMmple <tM eMIeoti de OdHloM, p. Sir,

Vu IHMvrafle 4U,M1 a/oll«»'*

JfaU' JoefM' A JtMiem p. la

Oréralll. •• ^ ;^*> ¥^^«^ overéUa, Mot anglaiB dësigiiaiit un pantalon uit de grosse toile, que les peintres ea bàtiiiient% les plâtriers, etc., passent par-dessus leur panUlon^ordinaire, afin de le prbt^r pendant leur travail ,

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^9yOB îfXlBf loci eot^. f'PMce^ que,' ^ PttM 9«'oiu n'.vottlfl« pas méprendre.

Pl^ai6y «•/•), Petit «viroti^ooiirt, dont l'usage notts vient des aii,iivage&. . '

Pftyayor, v. a.. Faire mouvoir une embarcation, un canot, à l-aide de la pagaie./" ..

Pagée* '•/•! Etendue de clôture comprise entre deux paires de pieux. Mesure de distance équivalant à cette longueur. On dit en France une Ifiotx^.

Pagnier» «. m.. Panier. à ùpignion^ pour épenthèse du g devant n.

Paillasse (tratné), 2oe. d^'., Se dit de quelqu'un qui n'a pas d'ordre, et surtout qui laisse traîner de c6të et d'autre ses bardes, ses vêtements. x - ^

Paillassée, s./*» Le contenu d'une paillasse.

Pair, «. m.. Pis de vache. N^r

Pairor, «^^, Se dit quand deux membres d'une même Cbambre législative, appartenant à deux partis opposés, con- viennent de s'abstenir de voter surSm point en discussion.

Palatte, '* /, Visière de képi, de casquette, de casque, eto., Se dit aussi d'une visière dont on se sert, en lisant, pour se garantir d'une luinièîre trop vive. v. PiM^UB. /.^

ê

P^Ot» Pâlotte, <M{r*> Qui ^t alourdi par l'obésité, ou par une endure quelconque.

'BnxapYÙttf ^-'i^t à%^^^ Brochure qwel-

conqne, et plus spécialement petite, brochure.

PandiSy prép'9 Tandis que, pendant letempique. Fnidanti durant : Fenufia e'tempa-UL

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296

PAN-^AE

Panneau, >. m., Table fonde, servant en outre à inapro- viier un large fauteuil, au moyen d'un mëcanisme faisant glispei* Tun des bouts, dans une rainure, 'et " renvèi!pMit ensuite à angle droit afin de former dossier. / -^ ,

Le panneau était un, meuble du bon vieux temps, et l'on n'en trouverait plus aujourd'hm que de rarefi spëcimens.

Pantalona, «. m. />/., Ce mot n'est usité m Car^acla qu'au pluriel :— De hfiaux patUaloriê. Une belle paire 4^ /M»nto/o»w»

^ Pantoute, con^tractton pour Pas tQUt. Littéralement, contraction de Pas-emtout. > , " ' -

L'ancienne langue avait, en ce sens, poifU en toutr forme encore usitée du reste,-de nos jburs^ en Normandie.

Nôu» ne Voutonn fiolnt «n tout tle roy t Beç^f.

* . Saiire Minippée, i^XVl.

Pantry, »./., pron. jmhne4ra%, M^ anglais pour dépend d'une maison, c-à-d. pièce servant à serrer àes provisions de ménage. , . *'. , ^^

Papennane, «. de l'ang. pejypermint ^ Menthe en général, et, plus partiçiilièrement, pistillp de metithe, essence

de .menthe. «^ / «^ . *

. , ' - \

Par. CJetteparticule^ est employée explétivemént dans un

certain nombre de locutions piipontives ou adverbiales : par

aprèêy par avant y jHtr enMMe^ par «arprèêf par fitms, par

êUêt etc. . ' '

Paralésié, j». /, Pafalysie, ^

Paralétique, «^y. et *mAi»/.» Paralytiijue:

Vpun ner^ioal pnmteUque. . .• v

Ou Je tleng à fiiiiMie flilque (m(kl«c1ne).

** Théâtre /r. au ntoff€n'fiicfê,p,1l9'

Paraneigé, «. »»., Abri construit dans un défilé de mon- tagne, dans un creux de' vaH^, dans une gorge profondi% afin de protéger une' voie de chemin de fei; contre, les atkioncel- lemenU de neige. •'

ParapeL Piurapet, V m.. Trottoir, le j^lus souvent eh: bois, établi le long d\in çbemiit, d'une route, d'une n]<>, | oué' la oommodité des gens qui vont à pied. '

Paro» «. m.| ^ns la langue des ohasséuns un parc ^«tuii encloa, disposé de manière à y attirer le gibier.

ParO (tendre au)» loc^ Terme de chasse qui veut dire ** nUcer le collet à l'entrée d'un petit enclos soiRneusement

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,•

. PAR— PAH . .337

( .. ' . : ./ '■ > ,

fait de hmncUés, et au fôotl «ihàquel est dépose* l'apiAt.*'

FATChaÙde, «. y*, F'>i6Koii d*eau douce, qui esf notre ^ perchk canadîênntk .***..' '

Parche, <»:/, Perche. > " ; >

Fa^ÔSSUS, «• tn. 7)/./ Çliaussures fourrées, à semelles de caoutehoiiè, qu^ -ron^inet par-dessus ]«s autres pour lés ^pro- téger de rhumidité et de la boue, 0Q"tout'siinp1ei|ient A6n de se tenir lès pieds .chauds. -f ' ••

Parctonner: S^empjoie à nmpëratif en manière dVxcute-' ^comme t^rme de civilité,, et'pour laisser entendre à.tjuelqu'un qu'il trompe :-^PardonneZy mais ... o.;4-d. je vous demande bien pardon, mais. .

' Pardrè, r. a., Perdre. , ^ * .

1^ Paré^ ée» adj.. Qui est prêt. Qui f st en état de. Qui eti prépara à. .

Paré dort venir du verbe normand parera signifiant finir, terminer, 'du lat. jxirare^ régler. ^

I«n'fttut pas B'vi^iiter •» Journée, devnnt qu'où seit tMoréf. . .

' *

v^^VJi qu'est para^i *' est une locution encore ai^jourd'hui courante en Normandie, pour exprimer qu'tyie tAclie est achevée,' qu'un triivail est prêt, qu'une afiaire est léglée. f

Pareil, «cW./ Pareillement, également : J'en' yeux ; artil^

moi aussi.

' ,• . '■,,■•

Paiiei], le,^j'y Semblable,:;^ Il est 7, arw/, tout pareil.

Pareil comme, ^oc. conj.. Semblable à. Autant que :— . nnes-poi une étofie pareille comme celle-là. J'veux avoir [xirêU comme lui. i . *

Parijant, ante (bien), lœ. adj., 8e dit d'une personne qui »st à la fois afifable et s'exprime bien.

. Lsrf»etâtoa(«lp)i|tM^jkirlofif.

CMnmw du xuv êiMê, dana Laçvmmm .

Parle, #. /., Perle \^

Parlement, «. m^ Pâtlagti^ bavardage vain; et inutile, itretien oif eux :— Tout ça, o'est^u parlement pour rien. "

Parlementaires (bât^^8e8)^.•./. pi-, de r»ng. parfia-

iry bfiildingê. L^ édifices du Parlement, c.-à-d. le Plalftil le Cj^rps législatif. \

1

f

*^

398

PAR-^PAS

^\

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¥»rlettet «*/•>. 8®^ dit d'^ane personne dont U Ungw ei* toujours en mouvement i-^Quelle parhUe, c-krâ, quel bavard.

f^arnii. 8*emploitf scruvent àdvepbMJement, c4rd: s#ni complément :— -Y en a des lions parmi, ^ ;

Par SMB, loc, pre>.,*Tar^essu8, au-dessus de :— L'eau passait /Mir «u« l'pont.^

* PooFf ligner qninse, tl «wt meitro dedani, . I^r êuê ta l«ngue et non par ««« ta cliorde.,

Houx, CfcOfM. Fai»-d«-F<r«, p. 124. \

Part (être à là), 7oc., Etre départ, avoir sa part des bënëfioes d'une affiûre; ^

Part, (prendre la), ^oc.j Prendre la défense.

Parti, i^ypari, pass.. Déchiré, décousu, défait, disjoint. 'Purtlçuie (en), ^., En particulier i—Entretenir quel- qu'un «n ^yttcù/d.. .^

Partir, V. a., de rang, to #<ar<. Lancer, entreprendre, essayer :—Pa|^tr un journal j- une aflaire, etc;

Partisazmerie, »./.,vE8prit de parti.

Pas, d<i«. de V^., ^'emploie seul, sans être précédé de ne: J'irai jww à la meslie, aùjouixl'hui.

Pas; 8' m.. Marché d'escalier ou de perron :— Prenez garde aux />a« du perron.

Pas mal, locadv,. Passablement, en assez grand nombre V^ ^^C'est /N^ /))a/ loin. J'en ai encore />a« «w»/:

Passablement, <M^., En assez grand nombre :-— Il y avait pànêaHemènt de inonde.

jerj «. fn-v Tout voyageur^quelconqué, soit en che- min de fer, soit en bateau. *

Passager, «ui^*., Passant, il passe beaucoup de monde :

—C'est un chemin ben po^io^r. \

■,''•'. ' ' '

\ Let ebemln" |MMMi9«rf aboollapao* on traverian* to domaluA.

Passation^ »•/*» S'emploie souvent dans une assemblée déHbéninte, ou dans les Actes pabiiu, dans le sens ànpauage ^d^nne loi, 4'une mesure^ ?

PlUMe» s. /,'âa dit, dans le langage des ohassouru, d'un eliéiiiin,paroi^|»<MS0 le gibier. «

I

s-

PAS— PAT

Le motpaêêê, de Pong. /mu», t^emploie wami comme terme de chemin de fer, danafoieiis de pMsage à prix rMoit^ de pMiage gratuit, de perrab général de ciroitUtion.

Passé, ée, part. paJ^ 8'emploie pour «xpnmer oli excé- dent de quantité, de mesure, de dimeniton :— Vous en ayei deux livres /nu«^, c-Ard. au-delà de deux livres.

Passée (tendre à la), iœ.,' Terme, de chasse qui veut dire '* tendre un collet sans enclos ni appât, sur un chemin que Panîmal a coutume de suivre, ou qu'on lui faut prendre par quelque. expédient de chasseur." (J. C. TAÇHi). '

Passeur, v, a.. Voter : La Chambre a pasêé une loi ... .

Passer (en ftdire), loe,^ On dit de quelqu'un qu'il on/aii poêêer à un autre, quand il trompe sciemment celui qui impose sa confiance en lui, et ne sait pas asses se méfier de sa malice.

Bile avait on am<Mir«ttx. . . . Qu'elle aimait comme, la pranelle de WH jeax ; cependant, quand d'antres l'aeeoetalent, on dit qu'elle lai en faU. êoit poster,

P. A. 0f Oasp*, Btpetioire nallonal, tom^ II, p. 9B.

Patachon* f. m., Qui a des habitudes irrégulières, qui est port^ aux bamboclies, c-à-d. aux parties de plaisir avec, usage immodéré de boissons enivrants.

Il mène une vie de paiachon^ c.-àrd. il mène une existence déréglée, dévergondée.

Un patQfihony en France, est celui qui dirige le petit vai^ seau, ou la voiture publique du nom de potache. L'un, tou- jours furetant le long des côtes, et l'autre toujours claquant du fouet sur les grandes routes, prennent forcément un j|^re de vie qui offre bien peu d'anitlogio avec celui du bon bour-

»i8, se couchant méthodiquement, chaque soir, sur le coup de iix heures.

Pataclan, «. m., Attirail, équipage embarrassant.

Pataraphe, «./i Signature plus ou moins enjolivée. *' Par extension, réclame quelconqiie dans un journal. Article

|uelconque de journal, pouasant à l'exagération la louange ou blàine, et ayant la portée et les alllkres d'un article de cri-

Kque ;— Avez-vous lu la pataraphe qu'i m'ont mis su la Pàikie t

Patate, 9' /'f Désignation courante de la pomme de terre. dit ùffÊui pata^ue et petaque.

Patandy aude» s* et a4iff.^'8e dit, en manièivnle plai^ mterie,, de quelqu'un qui est 1 la fois gros et gras, et de

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240

PAT-PAT

^

V.

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petite stature. Be dits^tussi d'une personne I la.dëmArcIte lente et alourdie, pour cause de pieds gros et lourds.

Patent <CUir), *. wi., C5îr verni

Patente, »•/, Brevet que le gouvernement délivre à un inventeur. ^ _

Patenté, ée, ««&*., Breveté :— article patenté^ c.-à-d. pour lequel il a été délivré un brevet.

Patenter, v. a., Breveter. Donner, délivrer un brevet.

Patemcdisme, *. mV'-^éologisme politique d'origine américaine et à M^. CleA^eland, président des Etats-Unis •Par jmlemaïisrtie on entend une certaine tendance des gouver- nements à aider, par des subventions d'argent, des particuliers dans leurs entreprises. On définit aussi parMà cette autre ten- dance des individus à tourner leurs regards vers les pouvoirs publics, afin que ceux-ci leur viennent en aide.

Par exemple, line mnnufac.ture, une industrie quelconque, •qui demande des secours à un gouverneuient, s'en rapporte au jKitemdlismey c.-à-d. àVint^rêt paternel des pouvoirs publics, pour se tirer d^affaire. Il en est de même des solliciteurs d'em- plois dans le service civil,, comme aussi de tous ceux ({ui solli- citent des bonus ou des exemptions détaxes d'une munici- paîîté. Paternalisme que tout cela.

Patinoir, s. m,, Lieu disposé et agencé pour les patineu^, ce qu'à Paris on nomnie aujourd'hui un /ïA^^ini/. ^

. On dit ausi^i Pavillon des patineurs. i

' ' , ■• " «

. Pâtir, V. n., Soupir, endurer de la misèbe.

Pâtiras, «- m., Souffre-douleur.

Patronage, s- m.. Pratique, chalandise, clientèle. Est surtout usité dans la locution : Donner son patronage^ c-à-d., donner sa pratique, aller ^constamment chez la^même per- sonne, soit pour consulter ou acheter.

Patronniser, v. a», Eatronner, protéger. ■Est aussi Usité dans le sens de donner sa pratique, sa clientèle. > . ' ' *

'. P€^tte, «.y., Le mot patte se dit; au Canada, non-seule- ment des animaux qui ont des ongles bu des griffes, mais aussi de ceux qui ont des sabots, c.-à.d. les extrémités eirveloppées de cornes : Ragoût de pattes de cooliori. ChèVal qui se casse la paUe.

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PAT— PEP

» 241

Patte, êBpadj.j Pattu, quiadegroMOS pattes, ou qui a^deg plumes jusqu'il^ pattes. . '

On peut avoir <l0t imuleU en byvrr, par le rooy^li de plgnonn patte*, ,

I O. DK Butais, 8S7, dam /JKr/. ^

Paupillef, V. n.f Agiter les paupxlleê,

Paùpilles, <(»./. ;>^.» Paupière*» cils.

Pauve, <k(;., Pauvre.

Plaque voua êtes si jpauv«. .. .

^ LetPr$.pefniêpareuX'mtmeêtl,'U0,

Pauverté, *./., Pauvreté. V. la lettre r, pour remarques -elatives à la niétathèse de cette lettr^.

Riches orent et hU*n ajournez, Entr'eufi n'avelt do ;»oW'«*.

\ fhroniquf anglo-^t>tmnnde, 1, 84.

Payer, v. n., S'emploio dans le sens de porter profit, de ëcompenser quelqu'un de nos peines, de son travail : Ce corn- nerce paie bien, c.-à-d. rapporte de jolis profits.

Payer, ». «., On dit: /^ay«r une visite, un compliment ie l'ang. to pay a vinit^ etc.), dans le sens de rendre une isite, de faire un compliment. \

Payeux, «. m.. Payeur.

Pays (les) d'en haut, loc.. Terme ffénériquér^^om lequel 1 désignait autrefois toute la région située dans la direction 1 haut Outaouais.

Pays (les vieux), loc. Les pay^ .^'est déroulée Tan- |ue civilisation, et,, en particulier, l'Europe.

Pea-nuts, «• /• ;>'•» ^rori. J^ùnotteê, Jfot anglais pour chides, ou pistaches de terre.' ,

écan, 9. m., Animal appartenant à la famille des pé^tt , et qui fait le désespoir des chasseurs par sa finesse et ses iègleries malicieuses.

êches, *./ pi'y Filets, seings à prendre le poisson,

êcheux, 9' «Mm Pécheur, celui q«i se livre à la pédbe.

-eddler, v. a., de rang. ^o/^^cW?*?. Colporter, vendre à licile de menues marchandises.

'

^eddleur, euse, *., de l'ang. peddfer. Colporteur, mar iid ambulant de nàenues marchandises.

16

\.

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.

242

PEI-^PEN

Peigner, t». a., Battre, étriller: I ê'ê»t fait pniçtÛTtJ» dit .lortout d'un chien dont le museau a été labouré par les griffes d'un ohat ^

Peine (cri en), foc., Appel au 8ecoui*s.

Peine (être en), /oc., Etre inquiet, indécis, petpleawi.

Peinture (ftUt en), foc.. Se dit d'un tableau, d'un por- trait, etc., exécuté à la liiain par un peintre, par opposition à une vulgaire photographie. . P^r extension on dit aussi d'une personne bien faite, bien

vHponformée, qu'elle est faite en peinture^ pour exprinrer qu'elle

-^st faite au tour, au moule.

Peinturer,- «. a.f Peindre, enduire de peinture :— Faire j)einturér sa maison. En France, Ce mot n'est presque plus usité, et on le remplAoe par peindre, . ,

Pelle (avoir, recevoir Jaflfr^» Manger de l'avoine (v, oe root), c-À-d. être supplanté auprès de sa belle par un rival. Allusion au coup de, pelle dont on gratiiieK un fâcheux, un importun." , . *

"Pelleter, t?. a., Prendre à la pelle,\emuer avec la pelle : --^ Pelleter de la neige, du fumier, de la terre, etc.

Pelleteur, «.m., Ouvrier; qui travaille k la pelle, avec une pelle.

Pelotte, «. /, V. Plotte.

Pélu, plus. S' fn.f contraction probable de poilu. Dési- gnation monétaire de la valeur de 20 sous (ancien chelin), inventée par les canadiens du Nord-Qpest pour répondre à l'expression indienne atidy^ pelleterie. Les Anglais se sen'ent pour cela du moi «JKn, peau.

PéniiOftn, «. m.. Viande desséchée de bison, très nutritive sous uni petit volume.

Pénalité (sous une), foc.. Sous peine d'une amende de.

^. Pénd'breilles, «. m. J»;., Pendants d'oreilles.

Pendre, v, a.. Suspendre :— Pendez don vot' chapeau dans . r passage.

PendriocheS, t./. pl,^ du nona,j)eridifUeheê. Pierreries, . ' bijoux, etc., en -foi-me de pendants, n.-à-d. des pendeloques. S'emploie généralement par dérision, pour d&igner une

PSli £BR

243

exAgén^tion de bijoux, . d'ornements de (oùtei aortet, dani If toilette d^une femme qui a dés prétentions à U coquetterie. Par extension, morceau x,\lambeaux qui pendent d:'un vête- ment déchiré. . ■,■[ . -'' . ^ v^ * Surabondance de n^Bnûes choses suspendues jiux mûrs d'une maison, aux patères d'une garde-robe, eto«

PeiàiUôy <•/» Lisières ou bandes d'un tissu quelconque, destinées à faire des coto/o^n^.

Pensionner, v. n., Prendre sa pension :— Je f)ennonn^ dans une bcfnne famille. i

Fentes^ s,/, pl,^ Ornières de chemins d'hiver.

^Pèpère, «. m., Désignation courante et familière pour jpp*and-père.

Pepisse (faire), loc., Faire pipi, uriner. On dit aussi faire pipiêM,

Pépite, *. m.,. Pupitre. ° '

'PepronÛne (ftdre), foc.^ Locution enfantine dans le sens de faire une prometiade^^ller se promener.

«... ' ^ .

Pèque, «. f'y Visière de casquette, abritahtie front et les j'eux. "

On a voulu 1 faire dériver ce mot de l'àng. peak^ signifiant au^i visière. Il est bon, cependant, d^ rapj^ler ici qu0 dans l'extrême liord-est de la Frahce, et notaimnènt parmi les Wallons de Belgique, on dit encore com.muinknent, aujour- à\\ii,.pèque pour Visière de caiâ|uette. v. Palbttj

Pé(j[U6t, «.m.. Cheval qui ne vaut plus rien, une hari-

lelle, une rosse. Du normand pègue^ signifiant vieille jument.

pAnsle Dictionnaire de Cétgrave, on rencontre axkUipèqMê

)ur jument, cavale, du lat. peeus, bête. ' \

Percentagfe, % *>».» Commission, gratification de tant pour Imit, consentie ou allouée sur une transaction.

Perohaude, «./^ V. P^ABCHAUDK. \

Perohe» »-/; Mesure db superffcie équivalant à 10 piedsw |ent perches carrées font un arpent. \

Paribotiop (klB)ploe,adv,, l>ng. to peffietion, Dmad perfection, parfaitement. ^ .

iPérlEiSSerie, «. /, Etablissement spécial, sur les défri- lemehtl, pour la ti^ansfofmation des cendres en perlasse, là-d. en potasse pure et blanche.

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V.

244

PER— PÉT

Parlât, Prdlat, «. m., linoléum ou toile cirëe donion recouvré le» plADchers^ \ jv

Personne (grande), «./, Personne, individu d'un âge raisonnable, et surtout personne d'âge respectable, par oppo- sition aux adolescents, aux jeunes gens :— :Oti appelait çaJ un bal d'enfants, mais il y avait aussi ben des grandeti i)trêoniuip,

Pi^santy- f V^", Cauchemar. Allusion au poids énorme qu'un dormeur, en proie au cauchemar, s'imagine avoir sur la poitrine. ' ^ |

Pésat, «. m.. Tiges de pois desséchées. Paille de pois, f .

Pétei^j *'• «•! Craquer, faire un bruit quelconque.

Péteux, euse, «•> ^ àxt^ au figuré, d'une personne à la . fois sans courage et sans capacité.

... .Put chasHé comm* on f(p«Mfl; d'église. .

Reomikr, Aqt. XIV, p. 118.

Pétillard, arde, ««J;., Qui est turbul(pnt, enjoué, plein.de vie et d'entrain :— Un enfant jiétilfard, .

Péti-Peta, loc, etdv., Peu à peu, à petit bi-uit, par degrés, à petits pas.

Petit matin (au), foc. adv.^ Au point du jour. ;

PétOtS, '• m°> pi'i Se dit des pieds de femme ou dVnfant.

Pette, *. *»., Pet, vent qui sort avec bruit de l'anus.

Petun, «. m., pron. p'tiin. Nom brésilien, sous lequel le tabac a d'abord été coniSu en France.

Le mot jtetun est bien français, mais il est tellement vieilli et pour ainsi dire inconnu, que nous avons cru bon de rappe- ler ici que l'usage s'en est longtemps conservé au Canada^^On s'en sert même encore aujourd'hui en certaines régions reculées du pays, notamment en bas de Quéliec.

Plufiei^rs étymologistes se sont déjà donné une peiije infinie, vmjft rattacher ^>«tun aux* anciens dialectes des aborigènes, u tandis qHe nos ancêtres ont tout simplement importé le mot de Normandie, du reste il est encore en usage de nos jours.

. C«nx*cl font on brait Importun, „,

, Avre leur bière et lear pë<«n.

■•' *X« Traeoê de In .VWre du fté, p. ISL

. Petuner, c n., pron. y ^ner. Prendre du tabac, le priset

et surtout le fumer. La remarque faite au mc^ précédent

s'applique à oelui-ci. , v

Dans une ancienne/ ordonnance de la marine française, de

V.

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PEU-PIE

"i

245

1634, on lit: *' Nul ne pourra péiunerf soleil couche, sur peine d'estre cale trois fois et battu devant l'équipage/'

Pou (un p'tit), loc, adv.^ Très peu.

Peureuky eU66» o^f* dtiin»Â«f., Lâche, poltron.

Phllippina, Philippii|lO, «.m., Jeu de \A_ph%l%pptne, c-à-d. jeu consistant à partager à deux une amande double. Celui des deux^joueurs qui, plar la suite, peut saluer l'autre, le premier, du cri de pàÛippinoI gagne l'enjeu ou le cadeau convemu.

Pi, Pifl, *«c/r., Puis, ensuite,^ après. V. Pis.

Pi&l Pi& ! Cri d'appel aux dindons, sur les fermes, pour leur donner à manger. - w

/PiaBSer, v.n,^ dit du ori des petits poulets et des moi- neaux« . .

Piastre,^'/'} Unitë monétaire du Canada, équivalant à cent, cen tins, ou environ cinq franco de France. On dit aussi ' dollar, ** \

Pic (à), Joc. •««(;., Escarpé, abrupte : Une côte, une mon- tagne àfnc.

Be dit aussi «quelquefois d'une personne hautaine, suscep- tible,'tière, dédaigneuse : C^est un homme ben ^ pic.

PiçaSSéi é6, «<{;., Qui a la figure grêlée, marquée de petite vérole. On dit aussi jncoté.

Pichou, <». Y)t., du sauvage Cri pinetCt loup-Cervier, lynx. Nom sous lequel on désigne un être laid ou malin. On dft surtout communément : ** Laid comme un jnchau.'*

PicQOher, v. a., Picoter, becqueter, en parlant des .poules, des oiseaux, etc. *

Picote, if'/'t Nom vulgaire de la petite vérole.

Picoté, ée, adj.j Qui est marqué de la petite vérole.

PiCOUille, «./m du sauvage Cri /HXru, signifiant briser, fra- "'"ir. Tout animal étique, maigre, décharné a l'excès.

Pied (aller de son), loe,, Aller à pied.

Pied de 'roi, «. m., Mesure de poche, équivalant à |2 pouces ou un j>ied, et en usage parmi 1®^ charpentiers, les lenuisiers, etc.

Pieds blancs (avoii* les quatre), ion,, Se* dit de

K.J

■,' -M

246

PIB-PIN

quelqn^un qui est lorti indemne d'une afikire ton honnepr pouvait sombrer; On entend aussi, par là» quelqu'un qui a la conscience nette, qui peut se montrer partout tête haute.

^ Pierre infernale» *• /, Désignation habituelle du ni- , trate d'argent. /

'PU, «. w., Terme de moquerie^ pour ne« long et mal fait. Pigeonne» «./, Pigeon femelle. ' ^

Pignocher» v. «., Donner une râclëe, une dégelée à quel- qu'un : J'm'en va te Vpignocher.^

Ce verbe possède, en France, un tout autre sens. On y dit pig^ocher dans le sens de manger négligemment, par petits morceaux, sans appétit (dé épinoche^ poisson armé d'épines, parce que celui qui pignoche éfiluche ce qu'il mange, comme s'il craignait d'y trouver quelque épine ou arête).

' PigÙerie, »•/» dér. de rang, /n^, cochon. Porcherie, abri

ou toit à cochons.

' '' i .

Piler, V. n.. Marcher,* daps le sens de mettre le piedi sur :

^^Vous m*pilez su l'pied. Vous pilez su ma robe. .

Desnu queule erbe aa-tn piley f Dottohe Pleurenohe, pâle a mey.

Petit,

normawtet P> 21.

Il luy repartit qani en svolt menty^iv^.et qo'â moins da reppeot quM portolt à M. de Caniay, 11 l«iy pilerait «ni^e ventre. - i /

LwUrt de IMO, citée dans le Diaire de P. Séguier en Normandie, V-^ Pilier, «. m., Pile d'un pont.' 7

Piloter, V. a., Conduire, diriger :—Pt/o^ une jeune fille

au bal.

* ' .

Pilotter, t\ à., Piler, tasser, fouler avec les piedi

Pimbina, «. m., {"mit du Vibumum edule, qiie Michaux et Oray considèrent ccHnme une variété de la canneberge du Maine et du Canada.

Pincée (donner une), /oc., , Pincer, serrer fortement quelqu'un ou quelque chose, -soit avec _ les: doigtW soit à l'aide d'une pince. , / .* / ■» V"'

Pinces de canot, *:/.:;>{», l>« <!?«* eitrémitA d'un

canot d'écorce, pinç^^ et cousues ensemble. .1

Pinière, *./•♦ Lieu planté de pins '

: Pihtoôber. f.^tl.. Bambocher, faire la noce.

/

PIN— PI8

947

Pintooheuz, aoae, «.> Koooiir, ivfogne joviia «t bon

▼h-ant.

Plpoliey «./> Houe, béobotr.

P4;>dt9 -P^;>61IZ9 «. m., Qui fume oontinuellement, qui m tOQJouim U pipe au bec.

Piqué, Piquié» #./, Pitié, compMMoH.

Piquer IkU plus court, ^., Abréger ■on ehemin en prenant la ligne la plue droite, sane louoi dee.ientiere tracés on de ritinéitûre habituel.

Ofii dit aussi, dans une conversation :—JPo««r piqmr au ^Uê'catértf danli le' sens do Bref, Pour en finir.

Piquets de clôture, «. m. pi/., Pieux que Ton enfonce en terre, à distances régulières, pour y fixer les perches des clôtures. . '

Piquet de yarde, '. m., Terme dont se servent les dias- . seurs pour désigner ' le pieu, fixé en terre, qui retient la chaîne, dont l'autre extrémité communique au piège ou trappe.

Piaueur, «. m., Bûcheron chargé de dégrossir, d'ébrancher les arbres abattus sur nn chantier.

Pire, adv.f Ofire les quatre particularités suivantes : Auêêi pire : Aussi mal, aussi mauvaiiù Pluêpire: Plus mal, plus mauvais. Tant pire ; Tant pis. De pire en pire : De pis en pis.

On trouve, dans l'ancienne langue, des exemples, de cette dernière locution : / *

IMa luy que Je làntnl*

Ki vols (vais) de pir^ •« pir§,

Chanmn norm. du xv«^«M«l«.

Piroque, «. /•« Mot sauvage francisé, «t désignant soit un canot d'TOorce, ou un canot fait d'un tronc d'arbre creusé.

Pirouys, «. m., Gibier de plume, fréquentant la région du [bas Saint-Laurent, et connu aussi sous le nom de ckevaliêr mot ptrouyn est une onomatopée.

Pi^y adr. de temps. Puis, ensuit. ^ -

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^f jr me dlt« l«» bon erellaa : Haj f 9et««-voa fo, BatUMi r

Parrr^ Jifuê$ n^r mande, p. ÎT. Ptêf -.^it pour j»MM, est une forme a^séz ancienne. Nous la

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248 FIS— PLA

renoodtroiui, en efïet, aux xiii' et xiV siéclei^ dan» te mot oompoié jbmh/, qui s'^t dit pour /mfn^ ; ^

Bl auMj e«t-U à entendre i J>e»|ii«»ié« autre ligne prendre.

C<ml. de ^'«yrmawcKr, en ▼. p. 78.

Pissat, ». w»., Urine. Le mot pisse^ aussi usité, est plti» particulier à l'urine humaine.

Pisse, »./., Urine humaine.

Pisser, v. «., Montrer de la couardise. Reculer, céder devant un adversaire, après un accès de forfanterie. On dit aussi, dans ce sens, /n««(?r (^n« «e« cti/o^40«.

Pisseux, eUSe, »., Celui, celle qui montre de la couardise, de la poltronnerie, de la lâcheté. '

PisSOU, «. w'., Lâche, poltron, c.-à-d. qui, suivant l'expres- sion populaire, ** pisse dai>8 ses culottes."

Se dit aussi d'un enfant 5Hirî\,urine partout, et surtout qui urine au lit. - ^

Pistole, ».y., Ancienne déiiomination monétaire, qui n'est plus guère en usage que parmi \&i " vieux de vieille," et qui équivaut à environ deux piastres de notre monnaie actuelle.

Pit, ». *»., pron. pitte. Mot anglaijs pour la galerie la plus élev^ d'un théâtre, celle s'asseoit la masse du peuple. En France, cette galerie s'appelle le paradis.

Pivelé, ée, adj-t Se dit de quelqu'un dont la peau du visage et des mains se recouvre^ de grains de rousseur très serrés. '

Place, »./., Paroisse, bourg, ville," etc. :-— Saint-Hyacinthe est une l)elle place^ et une j}fa<*e importante.

Toute situation^ position d'une persor^ne, qui remplit des* fonctions ^rétribuées, auprès d'une autre personne : ^ Avoir une bonne place. Se chercher une place.

Le plancher, l'aire d'un 'appartement: Balier la place.

Plaidierie, «./, Plaidoirie.

Le» Miin?s n'.ilment pas le» contention» ot plaideriez d'un procè».

Vauq^j^in, Orafiton/un^&r** <f«? /?o«TrI, p. 25d.

PlaideUZ, «- »»., Plaideur, et, p^r extension, chicaneur.

Jamais ...an tpeét'h pareil, pla^dfui n'avnlt mit. ,

Bimeêjer9iaiêea^p.,14&.

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249

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Plaign&rd» arde, 9iihêt. et adj.^ Qui e9t toujoart à gein drOf à se plaindre;

Plaigneux» euse, ». et àdj.y v. Plaiokaro.

Plain» »• vfi'j Plaine, prairie, et surtout prairie sauvage, o.-à-d. le soc de la charrue n'a pas enéore passe.

Plaine» s. y!, Variété de bois d'érable, se rapprochant de la plane ou faux platane de France.

Plaire, v. a., Contenter, satisfaire : Aile est bien difficile k plaire. . ,

Plaisant, ante, adj., Agréable, qui pla!t, avenant. Appliqué aux personnesjce qualificatif signifie le plus souvent jovial, qui provoque le rire, qui divertit.

Marie, gente, p^aïtanie et belle.

Lfi Jldiêiere delà Conception f dftn* la Concept Al D. de wack, pl 178.

Plaisir (au), Voc., Formule d^adieu, équivalant à au revoir : Au plaisir (sbus-en tendu) de vous revoir.

Plan» ». W'i Projet, dessein, expédient : C est un garçon plein de plans, c.-à-d. c'est un garçon débrouillard, apte à se tirer d'afiaire.

Plançon, s. m.,' Pièce de bois, venue du chantier. Tronc

d'arbre équarri à la hache, v. Billot.

' \ ^^ ••■ ' .

Planir, v. a., Aplanir, égaliser -.^r—Planip un terrain.

■^ . '' Les monta bOMOs planironi leurs coàpeaux.

.«Plans (tirer des), loc, Etablir, arrêter les détails d'une mt^prise, d'un projet.

Par extension, être dans une mauvaise passe, d^ns Une kituatjon dilficile. #

Planteur, s. m.; Nom donné, ' dans la région du Golfe et [u Labrador, à celui qui .se livre à la chasse du loup-marin*.

Plaquer, tr. a., Placer, .mettre, et, par exti^nsion, quitter, mdonner :--J'm'en va te 1' ptaqu^r là.

- 8e vontdeMas le préaiMieoiretp'açwl^r. ,-

^/ ' Cvv*r.lKii,v. 22251, daoaXfOninfff.

Plariïie, *.yr, 8or^ de sucreHe, faite d'une pàtc^ de sirop arable, à-laquélleon a ajouté des amandes d^ouces. '

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Plastor^t. m*, prou. /]Aic0-<0Mr. Mç^ ^i|^«ip.piir »f»Ar»- dram UffetM d'Ai^leterre. f « "

Platée, «./, I^e oontenu d'un pUt, d'une awi^tte, <

Plateforme» «</> Toute terrasse quelconque, ordinu^ rement soutenue par de la maçonnerie, et servant a procurer le plaisir la vue ou la oomtaodité de la promenade.

Plfttreor, «.m., Plâtrier, ouvrier qui tray«ille le plâtre.

Plein (en)» ^- ac^t7>.,,Pleineineut,,toutà'fait, entièrement.

Beaucoup, en grande quantité : Il y en a «n plein, Y a du monde en plein. On dit aussi en moêae.

Abondamment : Il pleut en jMn. On dit aussi, en ce der- ' nier sens, à' plein, . Loe,prép,y Au beau milieu de : En plein ytur^ en plein midi.

Pleumas, Plumas, «. «^., Plumeau, petit balai de plumes. '

Plef*mas^ dans Fancienne; langue, signïûe plumet : :. ..

Ayants leurs plumai oo pennoohea tur leurs «alades.

Dm CoUOT, Hiit de CharUi VU, 50S, d'anal

mrne.

Pïeume,*./, Plume.

Car je Q'ay p<«tfm« ni lancae AMei expertt, Poarmefourrerâsl haultentrepn'uare. , Ci' .

> Liv, de ehaêse du f>'r. Senfeh^t^Ae JVorm.rW !&•

PleiÛner, v. a., Plumer.

Fleumer se dit, au Canada, non-seulemient d<ins le d'arracher les plumes d'un oiseau, mais aussi pour ëcoi c.-à.-d. enlever la p^au d'un animal quelconque ; pour écorlj c-à-d. enlever l'ëcoroe d'un arbre. On pleume un écureuil, une anguille, un bouleau, etc.. On'dit inême^ mais plus rarement^ j>Uumer un^ pomme, pour la peler. Enfin pleumer s'emploie encore dans le sens d'Oter le poil pu la laine d'après la peau d'un animal, comme cela se pratique pour la préparation (|es cuirs. ' ,

V, n., Tomber, s'écaillor, en parlant de la peAu qui se {en^ dijie,' se détache par parties minces et légères, comme cela arrive dans certaines affections cutif^nées. 8e dit aussi quel- quefois, en parlant du changement de poil, de ^tjumes, de peau, de certains animaux.

Pleuxner» v, a., Bosser, battre, maltraiter : J'm'en va te Vpleumer, . ' . . \ ;^

A po» qaa tl n^ m'a toA : / Mali le r*ai moiilt bien tthtmê.

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Jioman dit Benard, V. SiBM.

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dit aimii dans le sens de dëpoiûller quelqu'un, de i'écor- cher, c.-à-d. d^exiger de lui des soimneiii^ntltstiqttes :--\J s'ett fait joliment pleam^, . -:■ '^ "^

Pleumet, #, m., Plumet.

Pleureuz, «•m?) Se dit surtout d'un enfant qui a riiabi tude de pleurer pour peu de chose. f.

Pli, *.!»., Levée, au jeu de cartes.

Plissé, ée, j>ar/. />ajit.,S'eimpIoie souvent adjectivement, pour quelqu'un doiit la figure eatpliêêée de nombreuses rides : I doit être vieux, parce qu'il eit ben plistié.

Plomb (d'à), loc. adv.f Verticalement, perpendiculai- rement :-^Le soleil donne cf*à pfonib. La table n'est pas cfè plomb. ' ' V -^

.^ Plombeur, ^. m.. Plombier, entrepreneur de plomberie.

Plotte, «./.) Pelote ou balle, gënëralemeht en cMOutcliouc, et servant à jouer: Une partie, de plotte. Jeu d6 plotU. Jouer k la, plotte. * * «

Plure, 9. /.y Pelure de fruits, cosse do légumes. Se dit aussi,, quelquefois, de l'écorce d'un arbt^. ^

Pocll6, t'./'i Grand sac dans. lel{uel on met jàXL blé, de l'avoine, etc. :— Une poche fle- fleur. UnjB /?ocA« sel.-;

Pochâtes, 9' /', Ce que peut contenir i^ne poche,' un sac.

Po^^e, «.y!,*Main, étreinte de la main, force des poignets : Avoir bonne />o^ne.

Il »vsll^ pour reJHIi^lon desdenrf, anepoigne â^enfér.é

USTAVB ¥l.AVBr.RJf J/attairte Bnvarjf,

Po(plé6, '*-^, Poignée^? é.-|iHd. ce qu'on empoigne avec ain, autan-Tq^e la main fen 'argent. * > * . ^^^r

nain, autant qbe la main fermée poit contenir :*^VnepoffnXÊ' l'argent., \^\ . ; , /^r '\ ■"-..' ., -•;

Un petit nombre : lînè/^o/n/^ de gens, . ' ^

'Partie d'un objet par on )e prend, pour.- le. tenir ij^. la ain : -^Pogw/ç d'un, sabre;; ' , - -,

iM poçnée de V99péék ' " , *'.- \

On dit auiii:' Une pog^e- de portef^ dahs*le sens de ; raton de poHe ; la pogrnée d'un, seau, ^^une marmite, d'un >t, etc., pour anse d'un É»eau; d'une mtfrl^ite. * ! , ,.

Pogner, v. â^ sJfcikoer, saisir. ; . -

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fêm ait au«i pour lUftnQhettes lol^Mmiae.

hmttaVM. SB LUWTI, X<rrtf iIm ^uverèeê, I, STt.

Poil» «•'«••« jnôt ft'èmpibie 'q^ang c«rtaint>* locutions tcès caractëristiques^:-— ^ ' \ ,

A vtnr du péU aux paiUê ;^-lStre bra^e et bartfi, ne efi^indil^ ni. tHen. nfj diable. Faire prt»uv« &v^ grande rëiolatimi. Dlftnt JiMfVB Nornmndie, on dit encoi^ eonniunément d'un ■Mblio; d'un homme rëaoju :— C'est un pefu (poilu).

Ofidit: ff va ^ /avoir du'poi/y an {parksnt par. exemple d'une aseembiée oùr l^on prévoit que i'oil ee querellera, qu'on ■e,;fli4p<>tera. ",_,:'• '*~ r-

Al^^^rà ckeraf à poil /-r-Mpnte*- Un^clieval sans ^elle ni êouf- ^ vmure, c.-à<l. monter ^1 ohé val à crû. '

Point de Tue de (atiK /oï'. /r//»., Sous le i|||pport de.

Pc^inteyr^A;:^ Trait piquant,'^ allusion mordante que l'on glisse dans une corivîH^tiott Aigre douce, daiis une alter- cation :-^Pou8ser des jn^tUeêy t.-f^. iaire des insinuations blessantes. ' . . ^

taire

PoiSplî» '».\/'., Substance? vénéneuse quel^nque. A l'exem; pie du vieux' franf^*aisv*et du normand de ncis jours, le patois i canadien persiste à faire de ce mot un substantif féminin : C'est d' /fi rrrti«9 poison.

l»*oft H'e»t couléffr^en mol c«((« lAche poifton. /

Poison, tt'/y F«'Miuie Hiéchante,^nàl veillante, portée à mal faire. H^nfaiit indisçipliiié et insupporiable :— C'est ane vraie* p'tite />f>»*o»,. " » w

Poitrinaire, '«i^i. et ac(;., PhthiSique. '

Pôle, «./^ de l'ang'. '/w/e. Tringle, bngut^tte, \ perclw^ : - Une /'^ff a rideaux. ". \

8e dit auHsi du timon dune voilure» /

Polissons, «. m.'pf.. Bandes ^'étofie^/^ mies de bstleines^ ou de ouate; dont se servent 1%« fétames pouf faire boufler leurs robes par derrière ou aux hanches. ^ ' ' ','

PolU «. »n., pron. f}6fs. Mot anglais "pour bq^^au établi par les autorités, le joqr^'u|ie élection; et servant à l'enregis^ tfemi^ht des votes des électeurs;

V

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POM-.POR

it&d

Pûlàipîelé. H[rM <lit kirii|ae /le eiai ei^ oou Vert <|4* fMliiù niiftges bUiict et fmaâtre» en forme de lioukm. ^ ,

- « ' ^ ■■.''"'■*' •■,■" '. •• '" /

Un fiti bnikiiit %■! ftirMf i«ea «M, '

Mon r^T et m— y»iniiNm<«' ^ ..

Poinpili<|U6» '*^% Conaoroptif, "pulmohiqué.

: PonBip0r» ^' «M Bouder quelqu'un, pour Ini armcher tet •ecrQU, oe^que te vulgaire uonime tirer les vert du nez.

. P0II66» 9./,^ Boitaon ffiited'éau de vie, de sucré et d'e^v chaude. * '^; / . .

Pond» part pnm.)^^ à\t iponr ponduy part. paM. du verbe pùnehe : La. poule a /m>im/ deux œufs.

Cette formé d^h'ive du normand /^mnerr^^signifiant pondre, lequel vient à son tour du lat. /Nm«t.*^, dëpôsèr.

'Pon^ (!• ylAM, '• Mm Locution usitée pour daigner une surface de rivière, gebéè cl^ine rive à Tiiutre. et finissant par former un ftont d'une tè\\^ soHditA^ue° celui-ci. portera Rails danger aucun. les voitures les plus fou rdemént chargées:

P0Qtl6« < '• /•! €oup de poiiig asséné vigoureusement. Enflure, marqué a la figur^et résultant, soit d'une cQntusion, soit d'un clufe, d'un i»onp de poing appliqué, yiolemmeif t.

POQUOr, r. a., Donner, appliquer des poques.

PorcdÙia, «.y^, Poircelaint*. ^

..«.hfinnpff, HuÎKeH et spaUetS . do pnreéHn^^ et feoni«« fràtiea-

emont Invités à b6ykr(>. v ' . \ ' ^

HABai<Ai8, Pmnlnffrwtfl. ^

Porichinello, f- m-t Polichinelle, homme ridieule.

.Porrag^6, «. ./t, prôn. p&r-redje. Mot anglais servant à ésigner une bouillie de farine d'a\;oiiie, que l'on mange habi- uetlemc^nt au t^jeuiler. . ,

Portafif.e, «.m., Endroit d'une rivière le courant très Lpide force ^ voyageur^ qui en remontent le cours en caiMDt, porter leur embarcation en ambot jusqu'à un einii^t pl«s kvorable. . ^ . * -, \ '

On donne aussi le nom de porta§e à un eapace de ten« pM «ndu, compris entre deux cours d^eau navigables. A -

Cevieux mot cana(|ién date du temps de Chsmplain, et a

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aaiérité^ gife» à m jmÊflmtÊm «4 à ton pitUNrMqM, à*étn imété

!Lm Bfciiiffw «i Im ;ir«|ifw^r^ détignent mi^ outre, pM" .^uHêf% iifr geBller iVM^ pÉur dfHi-dMtorà, ;et oonduteiic à un CNHirt d'ciJ^.X^6ii '/wrfo^wf m i^eotwiMEiiMffiJt IftcileiiHbiit^ en ce ^ ùiw Ut terre <m e»t fortement? tawfJée-.H battMe.

ainonb^d'itnmpkbjjuaqn^à des eaiix t»los calmés. ^

Partager dit éiiMi çk) eèrtaiiit aiiim^iix qui m. |»r«tii|iient ^ dea aeiitien battra, àà milieu dea heri}èa<€t arbritaraÉH krm' mmuX leurs gftàk :«~L«a eaatora crt lA rata mvtaqùës jN>rl^ffM bèattcotip durant la nuit. /

Forjta-jGlUZy •.m. p{.y Anaea de la doaaière, da&s ieaquallt* * on fait entrer les limomk *de \m voiture (OacAB DvHir).

\:.'

Poi^0r» «. m.f pron. /^df-totir. Mot anglata dérigiiant une bière brune très aljÇQfîHque, et plus lourde que bière ordinaire.

Porter 4 dos, loe.^ Porter un canot lu r son doa, quand il le pr^nte un portage. \ ' '

PortorbâS, ^M Tuer, abattre, etv lanf^age de cfaasatur; en parlant d'an animal que i,W ,abai d^n coup de fuai].

Portes (lUl^r ftUÀ:), /^., Mendier. \ ^

PorteUZ^ ^ 9t., Porteur : Le pariemir d'ièttrel^ e.-èU. I# '-facteur.. . "'*' L '

\Portrsit, «. m., Photographie, v. à TimKK, pour ttn*r un portmit, etc. . «

Portonise» »* /.', Ancienne moniiaie d'Or, ayant une valeur d^ëoriron huit piastres, oolirs àoMwL ^ ^

Positif (êtrm}y^ foc,,* ïitre abaduiMnt eertâin|&miné, de ^ qae Ton dit, de ce que Ton a^aaçe. . -

POi^Me, <t.t?ft., Frais de timbres-poste, affi>ai!ichissenieiit.

PéstUlOD, ». m., îkl^SMger clmrgë d'aller preartireMvraiscm, à «ne, gare de cheiiiiii de' flr, des dépêches coM^gftétts à «a bsraau poste rural.

POStume, «./» Pus coulant d'une ptiue, d'un ulcère, tm svrinef^t au cours d'un traTall inflamiMtoire. On ditiisnt

lia moC français ap^ifûme signifté surtout ,un " abcès q«i sttppnrfi ", tandis que /loShi^e inique le pui mémo découlant dHine plaie. - ^ "^^"^^

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Yoè4-bCtfi «^ w. ik «* d'ail ïM^ j^Mu^ M i t«m. MIN fMp^. %Mjibtin,,iétnmfé«^ cUm.!«^««I In rom* 4c*

'^^^fj^i^^^^^ ^u^^^^^^^' ^^^^^^^^^ ^i^K^^^^Jt^^ ^^^ ^^i^CC ^k^^ m j^^li*» ■■ ^te ■Btf^

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T<1ti<C>t t Tîii rlihutinln un ffurlui ilr j^rha «t ex|MrÛDi|nt

da pM éé roi,. Le |»oti^ le tilnifTite li^»|iiie en 13 ligiief.

PoudlWf tx. ft.» dît di) Ift :iiei|é>baMé en pondrerU p«r «a ¥«(01 inipëtvéttst :-^II jiiotMi^. Il rt^pjiftdrer^

V^^OànxiiÊi t,fy JSmge loiitéyée, p»r ute vent violent, éii ^féM tourbillont jimére trèit ftnte^inmnnante, pAiipit aven- glante. Le mot pomérerie aémii'ainài èomie tjnon^raie ém pouêêièrt de neif^

PpUpI^^ f . il., I

Pour, prép,^^^0Êffk loi^teiit ('employa powr rartiole «m AeiMpler |Kmr léiiieiiWttr iqéié;^^' el-i^- a^ m&à\i&af mtmtéSé^

PoaiTMlAiae, Poiire6Hi||jiK «. A

Un tobleMi^rmirrA <lé jK»tir««ia<N«,Vd^ d^on cipaté Mt Vfwmw lto«tr«

Dam».' * . \ ■'

. I^^arohi^ «. iMm Habileté, jutlent, ndreMft. pour <!• boU) M>r. iM^v., SérienMBiiènt, tnat ée bon.

' Ppiir niato que, V. IK^ " o *

iPdUrriê qr^<^)» he.rS^ #t da la m^t^m^ glacée dca rÎTÎèreii; des laci, etc., qui, an prinlMMi» devient tpcMigiente, •ioc^ma en Aproie-à un %mm\ :pr<oi|pH< de déconpontion. Ceat aior» ffadke gy i<|ii<e nVl paa lain.

Pû^mulré, V. a:^¥vmnsàwt%, piNPt. ÎHMiidiÉll|iiM>iiitlf.

PbUr TOir» lœ, ifUmj^ ^t^«i mtaàktm de dd|, di menace : Vient-y dos,

Ipouiser les uns les.awtrM.

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PoiiMer, «. w., Lutter de vit«Me« cUiu % nmM â-Qiig«|ser ane joùtadevîte«M^ soit k pied, ■oit À cheVal o*i en voiture. |A.insi, lora de "couSm HU trot," on fait pouii^r de» cheveux, let ohev|ittx poussent enseli^le. /

Poussiéreux, euseTà^Èfv^?^??^ poos«ilre :— Un chemin jxmêêiéretix,

Poutine^ #./, cormpt. du mkt anglais pitddinff. Entre- meU sucr^, g^néraleraent^cumpoie ^^ mie pain^ et de raisin de Corinthe.

Pouvoir à*eau, «(m., Chute 4'^au, soit naturelle, soit arti- ficielle, et assez puissante pour constituer 4n moteur hydrau- lique.

Pr&line, «./, Crépi^tte, ou saiicisse plate entourée de crëpttte**»^. Plabinr. ^

Pratique, •./♦ Exercice, «jcpërience d'uneprofession :— ^ Un médecin, un avocat de vingt ans de pratique:

Travail, expërtence,. tour de main : C'est un métier qui exige beaucoup de p^raltç«^. / ; ^A ' '

.Client, chaland d'uil homme de pro^ssion, d^un établis- serôent de commerce. / ^ '

Praltiquer, r. a„ Exercer une profession, un art, etc. : . Pro^t^utfr la médecine, rarchitecture, etc..

S'exercer, s'entraîner souvent, afin d'acquérir de Thabileté : ^^^Pra^ii/t**»' pour une partie de crosse. Pratiquer le piano, le violon, etc.

PrécautionneUXf euee, adj., Qy^i est plein de pré- cautions. Qui; prévoit tout ce dont il aura besoin, et qui y pourvoit. , _ '

Préoheme^t, *. w., Sermon, discours, et surtout discours iipportant. Avertissement tiplennel.

Conseil des sachems d'une tribu, chez les sauvftgeïs cqn- ^oqué dans le but de prendre une détermination importante.

Prêçheux, «. m., Pr^icateur. . .

* 1^ mlntttreoodefallHjprlcHeiix....

-^ 1x1 JiTowvetle jlntia^e, (Jersey 1874), p. S.

9^éférentiel, le, adj,. Qui est privilégié:-^ Une dette pr^ér^niidU,

Pr^^tugé, ée, adj.^ Qui est prévenu contre.

Prélat, Prélart, «. ii».* ToiV cirée dont oh recouvre 1m planchers. On dit aussi, par métathèse, perlait* < .

PRÉ- PRE

397

PrélèTeméllt, «. «>•., Lovée, dans le leut de leT4» 4'wm taxe, d'un inipdt . " j ^ .

Prélever^ ^. a.,. Lever une taxe, .un iiiip<yt. Sartoa|,tisllé dans ]e laitgage parlementaire. '.'

' Premiery f». /m*.^ Premier Miniitre.Crest li un ancien mot français, dont on ^ lait on anglicisme.

* Preikiièreiiient que» ioe,prtp,^ Avant ^^-.—A^mm^

ri^^iMn/ çiM de dormir, 1 faut manger.

Le vieux français avait la forme premier . ijue dè^ laquelle est encore usitée au jourdliai en' Kormandie »:

Je veux', premier que de moortr, dUpottr de jnon peu de bien.'

^ - Nouv»/aB*éêêp^Uëd« vérité tp^ik

Prémisseë, «./ pl^ Usité surtout au -Palais 4e justice, et dans les actes defi tiotaires, pour immeubles^ lieux, ptc, : Il

a quitté ces prémê»6ê, c-à-d. ces lieux.

' . >- '■'■'.." .*

Prendre, t^. a., Dans )i conjugaison de ce verbie se ren- contrent, en patois canadien, 6ertaines mëtathèses emprun . tées au vieux français, et. qùHl importe de signalèi;; .

Au part, présent, lion dit pemant ; à Timpér., pernimtf jmt- n«2 ; à riuparf., J0 jientâttf, elc.,

iVriMs mon ItCM, il m^reeM ta sMûit ^

jCkaiMOf» <f« JtoUdnd * p, 987. ^

TJnjntéebofmpermHtmÊWumivm. v '

JMINMT, Oftéwa. tfe UTorm., T. Itr.- .

Prendre» v. n., Conparer : Vous ptrene^ pas av^ lui, c.-À-d. vous êtes loin d'être son éfal. ,

Venir, survenir pour de b^m^cin parlant d'un état de la température: L'orage a ben |n^ ' ^

Prendre en nml» ^., Pirendre en mauvaise part. S'offenser d'une action, d^|i Dtopos; en les interprétant mat

» Prendre H deeene, iitfftt^rwmr k flot, ei parlant de lituation jïécuniaire. Surmonl&r skdoulenr, se consoler.

'^rèe-à-f^rèet <of. «Iv.^ Tràs ptA^^tiÉs npproelié l'an éi l'autre

Préeer^ation, «.A Maieliie,

(fois de nos droitSb '^

iMpré^

Preeëe, •- /, Empressement, M*s extrême :^DbMift sa ^MM, il a tout oubtti. Activité, encombrement : La preêèê des aA^res.

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208

PRE— PRO

I, toc.,

Presse (pas de)» ^m. Locution usitée datift l%teni de^ rien rie pressjpf il ne faut pas vous presser ;—J'vieiilr von» r'mettre votre cinq piastres.*- Y a yoê de preêsis.

Presser,. «. *»., Avoir, ressentir un besoin pressant de quelque chose : Dëpéchez-vous, |>en presse. '

PresSeUXy «< ni.» Presscur, ouvrier qui presse des ëtoffeSi

' Prête, «.w»., Prêtre, .,

PrôteUX, euse, subs. et (ndj.j Qui aiine à prêter. .

uPreune, «./.| Prune. L'épenthèse de Ve devant u est très commune au Canada. Nous Tavons dëjà rencontrée dans

breune f leune, pleumet etc,

à- ^ / , - , \ .

L qu'étaln pASbuiii de not* vlUace* *"' ... .Oomm' dit l'adt*. i>our des preunet

MaW^aeq'àBouen,p,n,

Preucelle, «.y^r Le globe.de l'œil. ^^Le mot français j!>n«- nelle signifie pupille.

Preùnier, «. *».ï Prunier.

Preuve (à), Toc., Comme preuve. , y

Preuve qiie, loc.. Ce qut prouve quel. , . c'est que : Preuve que j't^en veux pas, c'est que. ... '

Prévenir, v. n.. Provenir . Ça prévient de d'ià.

' Prévint, part, pass., Se dit pour prévenu^ part. pass. de i prévenir: Si tu m'avais />r/inn<, j's'rais venu.

Prîtoe,. ««(/., Qui agit, se dëtermine;^ s'emporte, de premier mouvement.

Dans îé Poitou, signifie précoce, hâtif.

Vnvéf ée, odj,, Personnel, confidentiel :— C'què j'vous dis est privé. Une lettre privée.

' Prix de (au), loc., Enpomparaison.de i-^Au prix de c'qu^il ;> payé. . .-. ' ^ ' s ^\

" Probable, arf«., Probablenîent .—Probable que j'iraL.

. Procédés, «. m. pi., de l'ang. proceedings. tisitë surtottt en langage parlementaire; et en matière légale^ ponr pro^ cédUre, procès- verbal, délibératiqpis : Les pttyc/c^ judie ciaires ....

Professionnel, le, aeff.^ Qui se rapporte à une professioB, à l'exercioe d'une procession. .

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■^ ... -^'.r^ ■:::■'■■

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PR/0— PRO

259

Profit (pOft9tT)t loÊ-y ptre profitiiblV^v<^n^8**>* Porter bonhepr. / , Vl .

Prometteur, «. mJ Sovacripteut' :-r- Prometteur d'iàn billet. ; . 7 . , _ „..■ v' _ ' , ■;

•Proill€|tto6» V. »., Aunrer» ,oertifter :— J^vons j^ntmêtê qa'i me Vprendr» pu, c'te fois M* j , . , *

XOn reuoontre promettre |>o<ir^^^Mii«r»f^ dans vieux fran- çaii, idats itulèmeiit dani te ieni d^alfinner ;qa*tiii fait'i'ett paeeë ou qu'il ne s'est pas pasië r^J ::v >

Ttiéiie l*eyti« vom promet»* "„v-";,»V"".

Promissoire (billet), «. m,, fi^illl^ par lequel une per- sonne promet ou s'engage de payer unë.oertaine somme, à une date'ftx^. :^.. :>i l'",,..

Promoteur, «. m»» Auteur, pï^poïeur d'une motion.

V. MOTBVB. ': ^, ' ■;:■■ ''

PromoÙTOlr, v. «.,, de l'ang./lôjmmioi^. Favoriser:— Promouvoir les intérêts de i^uelqiTiiJlT: ,"

Prononcé, ée, part, pœe.^ ITïlitë iiurtout^ au Palais de , Justice, et dans le langage .pariémefttaire, dans le sens de n^lè, statué, ordonné. ./^ ^^

. Prope, «M^f** Propre. C^tte lorme (i|tait encore si usitëe au XV* sièclpt, qu'elle s'était glisaée è Oe^ #*^v^ dans, la langue écrite :

Ch'et^ Mn9 Admise ^a'étlont ànmA pf^pf^e^ iiiu*t ny en a point de pa prope. I ; '

La BûWVLUtkmM^ L^„P>r*.. fyHÉIf jmr eu9'mêmêê, 1, 140l

La Fontaine a déjà dit propettèpcs^^ ;— ^

Certaine nlèee MMSjÉrMMlfa >^

^>x fj^€J»iWi«l«lf«rf.l*bl«vri,ll.

Prope^^B^M ▼*'P'WeBeiijL

Properté, «. /, Pn^rW. C^eet îà une métathiee sem- blable a pelle que nout avons déjà rencontrée daqs pemverié.

Propice» f«^M Q«i «ai oônvenaMe. Qui remplit let con- ditiona VcMiliMe; ^ On rencontre propice à, dans le vieux françaia, dans le mm OB propre à, eoàvienabte pour, et 'cette acception est encore.

aujouiiHim en uMglL^n Normandie.

," •■••^, - ■■■■ ■■ t

Bst4wial« preptefê â porter ciicfvmla.

i. CouumwM, Mémoire», JV,$,àmn»lJiiTê.

I Nâi**

y

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290

PRO— PYV

Propiét4*»y*. Propriété.

PropOMtiry «• «••» Se dît, <>n l*vg*g® parlementaire, pour oelai qui pftmwe ane motioii. ▼• Pi^OMtïTBUB.

JiyrOPriifcêUlt» <m^v., Vertenient, fndement, arec vigueur, iluit ueDAgmiioitt : J'te Tai MCoué, proprement. On dit aussi : i^ i'ai arrange, j9^/>e.

'^POtéty '• M., Ce mot s'emploie souvent dans le sens de fiofi, c-à-d. pour déclaration/ assurance. .

^UTI^blSy-^Kf^'*, Qu« l'on peut prouver. ; qal M aont paa pr««iMiM0« par tesmolngs, 11 convient qu'il «à

La SoirniA, Or, CIM. <!« ^(»nNa«»d<«,

I, P't6tt6 b6n» Wv., Peut-être, peut être bien :— /y'i'^^frv que J'j aille t-«^/^to^ hen.

m«i ynx.., p*$^re, te reroyent pour la dernière fols. \^ LAIXBMAir, Mendeh-^fouê du départ^ p. 6S.

^f*Mie ; maie qoêqM ta ai Ml t

^' ' Mimtê JftêU^iêeê^ p, 5.

POt Mfo., Plus., employé négativement :«-^J'en pu, Y a pu d'espoir. J'peux pu attendre

Dans tovs les autres oaa, se pronorioe souvent ptus, c-à-d. lorsque oe miot est usité comme adverbe de comparaison.

# ihiiÉsanoe (en), fœ.. A réut latent . ^

Il rie ** vogragear **) po— ède toaten eée qimHtés en pnlêmneti^ alors même «ia*ll ii*a pas encore l*oecé>lqa de Icn exercer toal«c

Taoh a, fytrettierê et Fojya^«f«r«, p. 1

Pllljniftilll, f. m., pron. poule-manne. Wagon de luxe, à la fois salon et doctoii*, jcireulant sur tous les chemins de fer éitê Etats-Unis et du Canada, et ainsi nommé d'âpre 0/'W«.Pull- mann, qui fut le premier à mettre r^Atire en train : Prendre le Puilmmnn. Voyager en Pulln^ann-. >

Pu prè« (à),^«?. adp., A peu près.

. FupqiM, c&nj., Puisqoo.

Pl)t6t,<iclv., PIvtM, plus tôt :—Pre]nes /midi ça. /t gegaeraliat pmêêi leaa moaetach».

^^inrait, •. «•., Pivert.

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% V. Qu'rir. /

Quai» •• *^9 Ai»poiît«iieat Bxe qui ■'àvanoe pliu ou moiiis, AU large, telon profondeur de Teau, et^ contre lequel âcootr^ tent 1m bâtiment!. (Oscar PuifH,)

QualifloationSy #./ pl-t Coinpélenoe, aptitude, qualitéi reiquigee.

Qualifié, ée,' J^wt paêê,^ Qui est apte, compétent. Qui'; possède lés qualités requises. "^ ' .

Qualifié se dit aussi de c<9lui qui possède le cens d'éligi- bilité.

Qualifier, V. d., Donner, accorder le cens d'éligibilité.

QufUld et, loc. prépiy signifiant avec^ en même temps que : II. est arrivé quand et moi, c.-àrd. avec moi, en, m^^me tempa que moi.

On écrit aussi guan< 0/.

Cettle locution a été en usage, en France, jusqu'à. Ohâteau- briand :; -

'.. ..Muh nom bruit guoiU «1 le v«nt.

Allant qw$nt «I ly jaiqoM à Notrv-Dame.

<^ FanBAici», ir«i«f <«onMo«ttfe, p. a

Quand que, loc> />r^.. Quand-, lorsque, v. Qui.

Quant et quant, loe. prép.^ En même temps. Cette locu- tion a été autrefois fort, usitée, dans Tanoienne langue fran- çaise, • - , . ' V

QU€Urt, s. ^M Baril queloonquei fût, tonneau, etc. :— »Un quart de fieur. Un qi^art de mél

Quarteron» «• m-» Mesure de poids, équivalant au quart d'une livre ' .

Faut pat tant dtiéanre ponr ftUre on qùftrteroin.

Dicton normand.

»-.

m^

262

QUA— QUE

Quasiment, œh.. Presque, p^u s'en faut, ir s'en faut guère.

Qu'asque, Qu'OSque, toe. interrogi^ Qu'est-ce que. Quate» adj. num.y Quatre. \ La 8*|aal ne è« gfiior jeudis.

Quatre-sept» #< m. JetTde cartes, dans lequel les quatre sept jouent te i^le principal. ,

Qùdtre-temps» #• m. pi^t^ Petites Vaies d'un rouge très vif, et d'une saTeur douce et agr^ble, qui cfroisse^t à l'état sauvage dans les bois.

On dit aussi des r<m^<«.»

Que e^t explétif dans plusieurs locMtions, dont il est fait au Canada un usage fréquent, et que l'on rencontre aussi pour la plupart dans le vieux f ran<;ais et dans le normand de noa jours. ^

1* Après ot^ qtte se place expMti veinent, et le plus souvent quand cet adverbe précède un mot commençant par une ' vovelle ou^ une A : Il a'^MM dit qu*i\ allait. «T'sais pas qui\ l'a mis.,

. -

Kl ta MMir, 9i qu*en9 ««t f

liAixaMAN, À«fMNw-«(jp« duéépmrf, pw SB.

En touM llealx qnêie «aj.

Le aooveulr de roo* me tue. '"

Chmnêon du XV* 9iMê.

2* Quêy après quiy est de même usité,, afin d'accentuer davantage son discours :-^A qui yt^'est ce chapeau-là t

Lon ee paet elle marier à qui ff«i« «Ile Vfmdra.

L'on dit encore Lr-Qui que c'est t pour Qui est-ce î Qui quê

o*eêt qui vient avec moi t

3* Qtie est souvent mis suraboridampient i^près Quand : " Çiiiarki ^w'tu s*ra8 r'venu . . . . ' .

Qttancf gu*in reviendras T-Jamaln. '

PliSimT, LiH. orale de la B€Uite- Normandie, p. 311.

4* Que est aussi ajouté à pm^rquoi et à combien en certaines phrases, comme f>ar exemple les suivantes \- l*ourquoi qu* tu veux pai( m'écouter ? Combien qu*A t'a dit iqu' c'était ?

Quelquefois, à la «uite de pourqu(^y on iiltroduit, par redon- " danoe, c*ê$i que : Pofirquoi c*eêt qu*i veut pas venir f

Dite* mo7 pourçHo^f e'e'tt ^'on vpos représente, voos antres, messieurs

les avocats

ClHOLifeRKA, Cofi((r«^83. danii Lararne.

■M

v^UE—QÛE

269^

5* Enfin que entre, explétîven^eni dans certaiiiM phn^M, lie verbe dire doit être jsuividu pronom :-^Que fdtê, qu*iu \diêaiêy qu*\ dirait^ pour dis je, disàit-tu, dirmi^L

Que, pran. eonj,. Dont: I m'jnanqne ben des éhotei çim i'ai besoin.

Que, se dit pour tetou tels que, telle bu telle» que ;- \u un coup, qw la taie m'en a craqué.

1 1 ite *a donné ano poaMe (frayettr), fut le» membres m'en tremblent IMur toat le oorpe. T

^né, qui. Qv

!\ QhS qu'on va

'es^-ce '.-'—Que qu'bn t'a fait t Qtti qu'i t'a. dit t

falrer

I

Ma^ Jaet. à Bomen, p. If.

QuébebqUOis, Oise, adj. ^éog\. Qui habite Quëbéc. Qui est de QuA>ec.

Quenotte, «./, Petite dent d'enfant.

Quéque, adj. tW^., Quelque: Vien», que j'te dise quéque chose. /-^

Au XVII* siècle, il était réconnu que 1'/ de 9fi«/^« ne devait pas se prononcer (Chifflet, Gram,^ p. 231), et ce ne fut que ▼ers le nïrlieu du siétcle suivant que cette forme tombfl^ peu à peu en désuétude, bien qu'elle soit encore usitée de nos jours en Noi^mandie. , V

Je eids pnii^mals Je uenà-q^eqMê chose qui pue.

, HtBOARD, Journal de Vênf. lAmit XIII, I, M*

.Quéquefois, Quéqu'un, v. Qubuquefois, Queuqu^uit.

QuerelIéUX, *. et adj.j Querelleur. v

* yivre paisible entre les quei^Ueuz.

VAUQUnCiir, Salires. p. llfi .

QuôteUX, euse,, ». m\ et/., Mendiant; Solliciteur génaAt^ personne (|ui demande toujours quelque chose. ^ '

Denuiul nous n'aurons confort. En plusqne UDg povre 9iie«f<»Mx.

Mtêt.duêtiç€d*Orl.,yf,UBêL

Quêteux se dit aussi d'une personne qui quAte aux 'offioet dans les églises.

Queu, queul, aueulle, adj-, Quel, quelle :— _Ça«i raison donne-t-i ? Queulle Tierhe qu'i faut arracher î QuetU homnie que c'est t >

Queu et queùê sont des deux genres, et s'emploient surtout devant un mot commençant par une consonne autre que Vk. Il

^

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. -, w ■-

s

M4 QtJE-gnr

•n «t de m^ U l'adj. «ni. pi., çW/e«. P^r pontre, 9t»«J •t queulU se mettant toojoar» devant un mot ooDunençant par une voyelle ott une A.

D«.n. ,««ai« Mrb. m4o pltoy t ^^^^^ ^^ ^^,rf„ p. a!

Je vooii demande. «ti«aii«« ton Ç* «•"*•*• , / ^, _^ ., -

ÛUeûe-du-loup, ». /, Jen connUUnt à marcher en file iM uns devant les autre*. On dit, en France, jouer à Ia queue hu,let$, oedernier terme ayant autrefois signifié Inup, en viens:

1*W^5®. r^ A

Jouer à la quêué du loup^ se dit aussi souvent, an Canada, quand on veut parler de personnes se cherchant mutueîlemeni aux même» endroits,, sans pouvoir 6e rencontrer.

. Queue-de-renard, »./.,v. Renard.

Queuque, «mTjm Quelque.— J'ai 9U4ît|^' choiie à voàs dire. Ça va vous coûter ^«u^m' piastres.' | - %

Queuqtiefois, quéquefbis, adv., QùelquefoU. i

Lallkm AK, Rendeg-vou* du départt p. •.

^ueuqu'un, quéq^^, pron, indéf.. Quelqu'un. Qu{' fu*wn était encore, au xvii* siècle, la prononciation recom- Hiandëe par Chifflet (6fram.,'p. 231.) ^

pear Qo* f««»^i»**«» •ortlt

FlptBAlTD. Jf««« iVoriNoiMr*, I». 21.

Queuq'l* uns, />r<m. tnc^. y.. Quelques-uns.

Que I Tachée I que I Cri pour appeler les vache». ▼, QufBH.

QueTâlle, cormpt. de cavalr. Femelle du cheval, jument. On dit aussi Guevata. *"

Il peut être utile de remarquer ici que cheval, en Nor-

«andi<s se prononce Vval, \ek initial ë^nt un peu adouci. De

le verbe aquwalery signifiant "se mettre à cheval sur,

franehir ", et qui e^ encore fort usité dj^ns toute la régioi)

avoiiinant Dieppe.

' Obbin qon ▼•ad mm 9u*val 9—TTtntm pUtolM. ^^ ^ *

La Banou.! kBK« Z.V* J'y*, peimtê p«tr JMM#m««. 1,

Qui o'eet que, foc, Q«>> qii«ll« personne est-ce que>— A ^t «W qu* t'as prêté denx piastres t

I

■^ - QUI— QUO V 2«5

Ql2i,c'^8t qaiy J^c., Quelle est la personne, 1* ohôte qui.:. ' (^% ^*eêtquï,mA demandé 1 Qitic^eM qui t^mmnqnet"

Il p«nli«e tapi qaMI ait speroen . A

Qui ^«tt QMilni nponà.

Vavqueuh, X«« JVr0«teHrc, I. Il

Qulen I p'tits I qoienl Cri pour appeler les vaoliea.' ir. Quà. . '. ■,.

Qui ttâi* QUO, loe.i Ce qui fait que. Ce qui est cause q\ie.

Boalw l*««p«ee du bien, aouvent on se d^H,

Q*(</a^ 9«^ ^ plu«pari dM poeiea t'abcue. (,

Vauqvkuv, ^ri fH^AtfçDé, 1, p. lOi V Quilles» 9./. 7>/.yJan)bê8 maigres, et longues.

QnintAUZ, «. <•»• pi-t Gerbes de blë, formées avec lek épis fauchés le long des fossés^, aux endroits ombreux.

' . Qoiqiie, <m(;. t«i<l^, Quelqi e. y. QuIqv^ QUKUQùK.

Bt qa*a»-|a donc r Cat-eh' maladie, : Oa MMfM* ehacrln, <>ii:f«ig«* malbMrt , ^Jt4iàeêj€r»imiêe9,p.Hi.

Le mot eit surtout d^ùn usage fréquent, associé 'ktkimé;,—^ Jf'ya te -donner y««t9«i^ chose de beau. * .< '

Qui que o'citt, V. QuB. Qulqueibift» v^QuBuqujiro».

Qai^t6y .<M^Vv ^ dit d'une personne qui est libre, disponible»

Quittai^ «•■ M.. Cesser: C't renfant-là .a pas quitté ' de, bnSJlwfi d^Sis quïl est leré. -* '' ^

\i, , Olliiter, V. a., laisser : Qiiiitêx^moi don tranquille. ^ ;

^ .Qui yient^'cM^ <<<(;•* Prochain, aine; J'iru la semaine

^iviêntf o.-4-clPU semaine prochaine.

Quoi (ftTOir de^y fot., Aroir de fa fortune, de raisauce :— Vous pou Tes i vendre aaiM crainte, il à de quai (sous^iendu quoi payer).

Qaolf a'ch'éak qà'clMi, quand on a ir« ^««< /

La BtBOUJtsF, #V«. fMifi»to.f^ r«7Hw/«t^«, I, ICk

Soi (|MÙi de), /oc., Souvent usitéÀins le sens de ; C'est ^ peine; Il n'jr a pas de quoi iiie remerc^r. ^ ,

Qaoiy quoi (de)/^. tiil«rrof.. De q«èi s-sg^t-îl t Q«oi faire t v. Db QOoi. ^ -

Quoi ftdre que, Uk,, FtMirqvoi :— ^ot /mire qu* ta t'en ▼iens pM avac moi. . ^ '

X

.^.

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d66

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QUO— QU'R

QaOiqat ça» loà,, .Pourtani, néiMimQini: Quoique ^ça^ qnànd j'j^ pekuw, J'mum mitsux pM y aller.

\ QoOtation, «,/., de rang, quoiaêion. Citation. pi«age «ité d'un auteur. {*

Qa'riro» «•• «•» cormpt. dë« àQcieni verbes g««rr» ^t quérir^ du lati quœrere. Prendre une personne ou une chose Ton sait qu'elle se trouva, sans avoir à ta chercher. Ne s'emploie guère qu^à rinfinijbif, avec les verbes aller, venir, envpyer, et, le plus ordinairemeQt, se prononce cri : Il est allé crt.d'leau à rivière, ' é-

/

ir " J'oofl d<mo ooara . > . *

4 pi>ift-ff»*Hl'iot^Uqa'J'Mrionipro|»ls.

\

R—RAfi

367

#'

-S- »

li

R. lettre r ne se fait. pas sentir^.daus certaines finaUè oincitteii comme 5re, dre^ pre, ire^ vre. /

Elle se transpose dans beaucqpp de mots comniençant par href/re, gre^ pre : BerbiSf Jertiller, yuernouiliey etc.

]>sns le corps des iiibt^ U syllabe tm se change frëquen^- ment en ter ; Entertenir. '

Enfin, IV ne se prononce pas dans l»eaucoup de finales en sur^ i^tJnnB certains mots comme surj préposition»

°R ( Acioucissement de 1'), Les Acadiens et les riverains du l>as Saint- Laurent adoucissent sou^iit certaines lettres ou sjllaltesj entr'autres lettre r qui est remplacée par /. Ils diront, par exempl^,^mo/ii« pour ..lorue. Nicolas Denys, dai^s sa peêeription de VAn^énique, sepUntHonale^j fait invariablement osa|^ de cette forme de prononciation.

R (Mëtathèse de 1'). T>e toutes les consonnes, Vr est^la plus mobile. Les consonnes initiales, surtout t et y, aiment à I^ttirer à eldeSy et cet atthût peut aussi être exercé par une cfonsonoe mëdialé. Du reste, ce phénomène est loin d'être particulier au Caniada français, x;ar on le rencontre dans la plupart des patois aneiei)'s et, moderi^es.

i La inétathèse IV a surtout lieu qua;id cette lettre, est suivie d'un e ou d'un o : BerdauUler^ berielUs^ venderdi^ etc.

Rabat, f. m., Auvent, avant-toit, êiore ou garde-^^oleil s* levant et se tfibattant au moyen d'un iiessort.

RabAter, v. a.. Rabâcher, redire souvent la même chose. Discourir oiseusement : Qu'est-ce que tu viens m'rabdiér\k1 Par extension, battre, grdnder :*-^I s'est-lnit rabâtér.

RabOUdiner (8e)/tn v/yf., Se recroqueviller, se contracter, en parlant du parchemin^ du papier, du cuir, etc., loraqa'ilt subissent l'action de la chaleur. On dit aussi êe raeoiill&r.

RabOÙrer, v. a., Labourer de nouveau >

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1

J

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I .

BAB— E^F

B^bcmter/ •. «^ lUpprooh^ et unir, par letlKmU, èm éê boii» de ter, etc., )x>iir en former une ■enkr >ieçe. -

Eaéri«r, e. *, pron. oQmœe dwui numillèr, Aecouvrir, lenettre à l'abri ^keiqa'iin bu quelque ehoee, v. Apuite.

BaOOOrdement» «Xm., RëconcilUtion de. deu» emdu- itttiL Renouvellement de^fiançaUles api^ une brouille.

BitOOOUibi» 9- m*, Sentier moin^ pratioâble que le chemin ordinairement luivi^maia qui, plui dii^t, ritcopurcit le paroour»

4 faire. . "• t^. »

BaceroOr »• w*.»»le c dérinentiei ne «ïnne pas, pron. Wwero. Coude dW chemin, détour, icii|îuit. Aniractuoeitë crei|«ée dans 4in rivage^

Bachever, ». a„ Achever.

lOdaffe. #• ^1 Ràc^mmodage. Raomodemeilt, «. ^ , Raccôromodemçnt; BMmoddr.f. a., Raccommoder. n'rtwmoder YMqn'mlna ^

R$ycm6dmX, éuse, *., Raccommodeur.

BaOQiXL «. w., Recoin, \coin plus c|Mîhë et moins «ta vue.

J*rwtlmie« A d'vttair 09/ aclile, "

Daaa'not' ro«oMa<«, «IM la cauehie.

MÉTiTiaa, ZMcl./ra«co-nor»i., p. 10«.

Siaoot^let (86), t7. réjl., ^ recroqueviliert se contracter, >ut\rActiou d'une chaleur trop vive, comme-par exemple en ^

parlant du parchemin, du cuir, etc.

8q dit aussi d'une personne qui se blottit, se r&ipasse sur

•lle-mittne : racatUler dans un coin, c.^-d. se tasser, se faire

petit. A

BadOUber, BiadOtiei^» t^* o<t Réparer, remettre en état :

AMlotfAsr un mur, un Têtement, une voiture. ^

. " ' - ' '-

Bftflllttr» e. «^ Aiguiser, ajnier de nouveau.

f, V. prpii.,. 8e raviser,, reivenir à un-meilleur

Baflstolftg^i «. a».* Racoomm(>dage fait à la hâte et sans ■oin.

»

.\

^

-.</

0

./ .

. \*

L

RAF— RAI

, Rafistoler, r.«., RaccoiumodMri;, réparer UBt l«ittt ^fim^ inah Se dit iuiui quelquefois dapu le •eiii de : KeaMttr* à*

' , neuf; . ■> .^ . .: ./ ' ^ :

Rafistoler (sej. ». ^twji RAJustjir «et vétemenù, réparer le àéBOTÀre deia toilette. Setlit «uni quelquefois daiis !• moi '\ dé: S'habillei^ de neuf.^

RAfie, 9- f'i Vente d'un objet quelconque,, d'un prix rela-

~) ti veinent ëlevë, à Timide de contributioni lev<^ ^r dea billetii,

dont chacun^ donne droit, aA jour fixé, à un Cirage aux déa»

' pour décidetr à qui appartiendra Tobjet. * ' . iv

r'

Rafler, V. a,y Disposer d -un ^bjet quellbbnque £.raide' d'une iMe, c.-ànd. d^tln cirage )ftux dés auquel^-p^nent part lét p^ftaursde billets c|e cette rafle. . ,, '■

S'ei^nahssMlfisiBous la forme réfléchie : Cet article t^éêt bUn

rdM *^ ^^^^ . . _ :■■• ^

RaffOtohe, «. m,W., Rogatons, rest<« de viande.

Raid,, '•./m pron. ra(-€^.^ Mot anglais ponr «^ncursièn, invasion ."^ La rat^ féniénne de 1866. * 7

On dit aussi raiii pour desoenîbe de police. : « , ; ^

>, «. m.. Vigueur, force : Ç* j"a pris tout son raith pour tirer c'te charge-là. „■ ^' -

A. rapprocher de cela, une phrase tirée de ^îk^ontaigne :— ^ C'est un roûfe jouteur.- _ ^'V

>< Ralles, »'/' pl'i de l'ang. ir1ftt/r R]^ilf ou lisses de chemin de fer. '^> ^ ' - . lA

Raison (COSline de), "^«x^^s^Ainu qu'ile^^ raisonnable. Comme il est juste. " . > ^ "" ^

Se dit aussi ^réponse à une antre ]^erJM>nne, dans le^'irai de parfaitement, c'est bien entendu.

Kt la garM (jeoiw llll«) eMiM <f« r ^Upm, a mU l'irtd d*M robe en berdelto.

Raisonner, »v. a, dherdier à ftirè Mtendre raiion à quelqu'un. ^ V

Ralsonneaz, t. in., Raisonneur, pria ««^ niaavalae |Mrt» c-à-d. dans le sens de qu^u'àn qui iî$pl|«Mi ifkewwtmnient,

* Raisons, «../ f^.. Querelle, injursa. Xit t^utoot «pplQ(jir4 en ce sens, dans les locutions ktW<le# imtofii, Ckêrtker raiêong. v. MoTB. v « > <

Si remonttrA as elMvallers tontes len paroIcMi el ro/eiMM dont on l*»voll

areené (aocniié). " ». . -

\ FRbrasABT.yiii, 4

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370

RAJ-RAN

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Bl^K^^or, «. a., Ajouter.

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A. Pabé, ]pai, dMM Ltttr«.

JKftJuster. r/o^ Uiitë surtout en Ungage parlementaire, dans le sens de re^nier : Btyutternn tarif, ufie loi, etc.

BftUonge, «./, Allonge,

BstHaBOher, t^. a.; ReCaire, Nparer. Se dit aussi dans le sens de remettre un membre disloqué.

RamancheUX, ». m.. Celui qui refait, qui répare. \ Rebouteur, o.'4^ qui fait métier de remettre les memlVe» disloqués.

Bamarrer, r. «., Rattacher, renouer : Ramamer s^ souliers. V. Amabbbb, DiMAKRBS.

I^r extension, r/c&neiiier^ usité au^si sous* la forme prono* minale : I viennei^^ de «Vomarrer, e. -ad. de se raccorder, de se remettre ensemble.

Ramaèèe (donner une)» lœ,. Etriller; maltraiter quel- qu'un de la belle fa^on. ^-^

rWOO^n^t, V. «., RMuire qvelqn'un A la raison, abattre ses prétentions, le remettre à sa place. ^

RAmO&er, r. a., Corriger duremetjit, sans merci, littéra- leinont frapper avec le raman^ vieiix mot français qui signifie balai.-, / ; . ■■■■--;,' - ' ■•

FiNir mol, dit le LMi4alt,i« ^

Ramoneair, «. m,^ Hom populiàre delllirûndèlle de che- minée; , '■ -

Banoe, «. /, Pièce de bois en usage sur les ohantiers, et servant à cohsoliderJ4?s troncs d'artirsi.

Ri^oe (primdire en), Vm 8^ dit de ce qui prend le goût, Todeùr de rance^

' ^^anch^ «. «i., Noi^ donné, dans 1«a pndriea del'OMst, aux ét^blisaeniente oonsaoréa à rélerage du bétail.

Rancuneozi^uae, 44r'.i RaneaniOT.

Bang, t. m.. Ordre, diq|xwitloii, réiinioT;^ de plusieiir* terresj à la campagne, ,soufl une même appellation, ou un même noméro, afin de faeiliter les loealteUons de domknlea.

.X

9

^l

RAK--RAF

371

et pour la pliu gnuMle eopiModité «adMire, dis |iMli*> ikotiona, e€o. :-^Le ran^ GharioUt. X^e S*, la 4* raaf da jSiâiit- Dominiqae.

On dÀi|B^ne aatti tout timplaBiaiit, par rafi|F, leeheiiiiii mèma pratiqué dani l'inlériaar deé tems, et auqnd Tieimant aboutir les préa, lea ekarapé dw caltivalattiB.

Rangs (les), «. f*»^ pi-t La campagne, la rie ruatiqoe :— Elevé sur Ym ramgê^ c.-4^ qui a grandi à la campagna.

Rapaillages, «. m. /il., Menât rient amataét, rataewiMét au hasard, et gënëratement compotët de chotet abtolument inutiles. ^

Restes, desterte d'une tabla, d'un festin : Manger det rapaillaffeê, c.-a-d. n'avoir que des os à gruger.^ . Appliqué aux penonnea, le iMii rofMiâla^ désigné detgent de peu d'aveu, recrutée à la kàte pour une besogne quelconque, et parce qu'on ne pouvait pm faire autrement.

RapaiUar, e. a., Amtsser det menus riens, des dietet trainaht de ci de là, poi|r le seul plaisir de s'occuper, et comme par pur inn^^ict de np rien laisser se perdr^.

Bassembler des choses épa>rtet, et généralement avec préci- pitation'.

Rassembler une foule quelconque. Bfeoruter det Inmimet de service, des ouvriers, etc., parmi les premiers venus.

Rapailleoz» SVMM, mi6. et «^p., Qui amatti, qui enlatae,

2ui serre tout ce qui traîne de ci de là, quand ce ne serait que es choses absolument inutilea, et' par V*>re manie de teut omettre en sûreté, d# ne rien kitser te perdre.

^ RapareiUer, «• «*» Appareiller, trouver un objet pareil à

un autrA. . ^ - .

RapUséer, v. «,, 8e dit souvent pour rapetisser.

' Rappel, «. m.. Usité en langage parlementaire pour whro-

gation, révocation '.—Is rmppd d'une loi. . \

' Rappeler, e. «., Abroger, révoquer : Mèippthr mam loi V. Racspl.

Rapport, t. «I., de VÊak§*^,rtpori. Compte-rendu, protêt veroal : jLe rapport d'une ditcuttion, d'unie SMnee, d'ni^procét.

En France, rtyiport indique phitdt le léiit det faMt, It^ gnage, la conttatatkm dta détailt d'us évènssitat.

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j^im riiiroâvAl mariée >V aûn ooqsÎd qui «voit le nés im pen de tmven,

rajpperl 4 (|tiiH U tomlMUt A gMielie. . , .

. Par rapport à signifie anfltsi par considération pour, par ëganl pour : Si je ^fau^ c'est /Kir rapporta vous.

Rftpport :aveO (en), lœ. Locution usitée surtout an' Palais et à la Chambre, dans le sens de ' n^lativemeut à» an sujet de : Si Ton veut formuler une iMScusatioii en rapport av^ cette affaire. ...

I

Rapport QUe^ lœ. conj.^ Parce que. ^

Rapportable, acy^ Se dit, au Palais, d'une pièce de pro- cédure inscrite à jour fixe. ^

Rapports de la mer, s. m. pi.. Herbes marines, algues» ooqiaillages, débris divers projetés sur le riyage par le flot montant. ^-^

BaQUetteS, «./. pl.j Courbes de bois très flexible, flxées en forme de cerf -volant, et tendues en long^ et en travers de cordes à boyaux, que Ton s'attache aux pieds pour marcher plus commodément sur. la neige :— Aller en raguetteê. Faire une marche en ra^u«//0«. , . *

> Lâçer, ehaqsser la raqœtte : Se mettre les raquettes aax pi«ds. . . -/-

Battre ses raquettes ;— Battre ses raquettes l'une eontire l'autre, après une marche, afin d'en faire tomber la neige q«i s'y est attachée.

Rarranger, v. a., Remettre en ordre k sa place.

. Rarriver, v. n., Revenir: Quand tu s'ras rarrivé, ^tm verra. ^.^ .

Mettes dMa M|ape s oaoQffer,

VIA vot' fM qa'est rorrtvi,

«■■

Flburt, nu. oraie dt la Boête Ifcrm^ pw Ml

(à), loe, adv.y Tout près de, très ras : il ra# la Vêrmr à rae : Verser plein le verre, jusqu'aux bords. fmtê kêê à ra$ Vous y éte% vous y touches. .

BaiOla, «. m., Rafloir.

BaMIèjrar, «. a.. Essayer de nouveau.

•y

i^li^RAT

S7i

9, «., RaMtoir. Est «tllé moi«i eonuM veriMpro- noMtaiU : Sa r— wW» rBMtMMwii*. t.

Bfttatbt

I, «:/, Mali vais ncoAt, mauvaU plat, et, p^r it«^ mftfcliaïKliie groMÎère, ce qu'on nom dm en Trmutcé de caimêloUe. "

^ Appliquai A«x personnes^ rtttaUmilU dMgiMi quelqu'un qai

oonlUiioe, aucune ooniùl^nitkm : Crmt de la raktÊàui

Rat-lm|K|Ué> <• «••> Sorte de glteau, fait d'un rouleau de pâte arrosé de i»élaMe, et qui, au eortir du feu, affecte la forme et la couleur < lu doc brun-marron d'un rat-musquë.

Rattatlari P. a.) Atteler de nouyeai^.

Ifoalr* b^n ijÀlcaoB tat à KHI pr«ml«r mMtler ral«ll4.

Louis xi Nouv. 10, p. #.

, ». a., À£tii||^r : Rattise-don l'fei

ton Ts'niltfMMM ■•« antatiri . . .

jfe /. KÈanimm,iEuvrMê,p,m,

R%tL|pBIOIltér, «. OL, Augmenter encore, renchérir : Les patates sont ben raugment^es c't hiver.

kTftl^è, '. ii».« lies chasseurs entendent ^ iouvent, par ravaoê^ lestraoes^du^passage, à travers boia, d'un animal de forM taille, comme unours, un caribou, etc., traces facilement mnaissables auk fourrés piëtinëe, aux arbustes brisés, etc

iTl^ar, r. a., Ruiner, jeter bas, d(<t ru ire. Parlant, par exemple, H'un homme presque ruiné, on dira : Il est pas mal

Raraud (fedre le), loc.. Faire do tapage, et surtout du tapa([pe nocturne, en furetant, en fouillant partout, ou encore en marchant de ci de dans une maison.

S^emploîe aussi dans le sens de soulever une querelle.

MÊ^tMXL&Wf e. «M Faire du bruit, du, tapage, surtout «Iprant la nuit, en marchant de ci dans une maison, en d^ranffsant les meubles, en furetant,' en fouillant partout : Qu'est-ce qne >u Wir(ir«<ie« t

Itarttaldra» e. «yïtattéindlre, reprendre, retifer de : imSnrconarat

«*•« vas aver

cardon* ravatnér^ yrMté nll^l.

Davoovbt, La matêon de eamp^t^^. ho. p.

18

.1

\

«^4

RAT-r^RBO

BATWir, •. «.V Bmwmàt, éoûtw :— Ça a'i'WPÎiwI à dix piMtm. On dit awiiiy par «étotlièK, artywêr.

Bajèt ée, «*V. iWgl^ iwir q«ai on a tire dea4igaa» pwral- lèl«» :- Du ?»?»«• *^-

It«y Ao oomiiienocin«iit dw mola le prononce ¥'.

BebAirer, ». a.y Fwrmer de nôuveao à ciel. BêbOOrS l9»Wloe,jidv,, A reboun, au rebou».

A (là •orclêr») . . marmotUt mpt prière», NoirePèf.âl'àr'6^...... ,,^^^„,.to,^.,p.Mk.

Rebrasser» «. a., BraM©ràn<^uveatt..R€faire lejeu, au ÎMi de cartes. V fiRASSER.

RecaUSer?' v. ni Causer à nouveau. Reparler.

Reoherohe (en), lœ,, de l'ang. m êearck. A la recherche.

Rechigner à l'ouvrage, foc., Tëmo^ner de la répu- gnance, de la mauvaise volonté à se mettre à Touvrage.

ReohigllOUX, «. w., Qui r^higne. Se dit aotû d'un enfant malingre et Boutfreteux.. , '

RéQlairoir (se), t^. r^f S'écHârcir, en parlant de la tem- pérature. *

ReOOneoler, v. a. , s Vmploie souvent pour contoler.

Reconter, v. a., Conter de nouveau.

Recopié (tout), /oc. ac{^, Tout à fait ressemblant, repro- duit trait pour trait, c,-à-d. tout cri^ché :— C'es> son père tot*/ reeopté. " *

On rencontre, en vieux f rançais,^ tout récôpir dér. de r$ et de . éiopir, cracher :

V«U...« Fl«bus t<m rMopi. « . ^

« PvriT, Mute narmandêt p. 9,

r Record, •. *»., de rang, r^cfurd. Dossier, registre, archives, •DanMmrer cfo^r»0orcf; Rester dans les archives. Mettre de record : <}oiikigner aux archive».

ReCOUTrir, «. «., Recouvrer :^ Dès que j'aurai recouvert o'qui m'sfet dû. . « #

n'y »tt a4^» p— t<M . . » «oai riniif ri Itar tenté. . . . -

Mauobmu^ IV. tfM .Bi«i^., VI, 8, dana UttrS.

(kP

'/

BEC— REG

275

. Soorochiller» v. a.. Rendre croche, courber.

Rtotiflor, V. n.^.de l^ang. to reciify. Rétablir 1* yërité des fut»: Veoillez rect(/îer, s'il vous plaît. ^

BéOlUTOr. v.-o., Ecurer : Récurer une casserole, v

RéâicUle,» odj.<, Ridicule.. Ce mode de prononciation

■absiatait encore en France, au XYii siècle. "^

■' . ^ ' ' ' '

Redouble» •• m.» Dc^jJ^le : Vous en aves le i^doubU,

Réduit, 8' m.y Terme par lequel on désigne, sur les ** sucrenes ", Tëpaississement graduel du sirop d'ërable sous Taction du feu.

Par extension, tout ce qui mijote, cuit doucement, en parlant surtout d'un ordinaire de famille : Voir aU' réduit. Surveiller le réduit.

' Réel» »' m, y pron. rî-le. Mot anglais désignant une danse fort animée, à laquelle peuvent prendre pairt plusieurs dan^ seurs à la fois, et qui est très en, vogue dans les campagnes.

RéféreFi v. a., Renvoyer : Je vous ré/ère à tel livre. Faire rapport :^-Il faut référery ou en référer à la Chambre.

' Référer (ee), v, réjl.y Avoir rapport : Le passage de ce livre se ré/ère. . . * :

Se rapporter : Je. m'en ré/ere k voub,

Refdlll, «■ in.y Mot par- lequel les Aeadiens désignent le reflux des grandes marées, dans la baie de Fundjr.

, Refreldir, v. a., Refroidir.. %

... .Par OM près les lalaec r«/re<ci«r ' ^ ' Ohanêon de fiollandy i>. 210i

^^ charité.dU monde ««t re/redie,

Fkbband, Jiûêe normand9, p, 19S.

Refreidir (se), v. l^ron.,^ Prendre froid; Je m*9ui$ f^/reidi en m/en v'nant.

Refireidissement, «. m.. Indisposition causée par le pas ■âge subit du cliand au froid.

Réfrigérateur.^m*, rang, r^ri^^rator. Garde-manger à glaoe, ralTratchiMMl^ '

^ Reftti (être de)« ^^ Se ^eftwer :— C«at pas d$ r^, c-àrd. ^ ne se' réfute paa. i

Regangner» e. a^ Regagner. ' >

%

/

I-

276

RÉd— REM

.#

t I I I I

Bfegard de (aU)^ ^oe, prép., Quant à, relativement à.

Cm gêna Tirent bien qu'ils avalent fait an regard du Ohampl une bonaa trcMiiralIle. .

OaoBOK Bakd.

Reffardable, adj.f. Remarquable, qui mérite d'être regarde. C'est pas Têgardabh : c.-à-d. c'est laid k faire peur.

Regardant, ante, «M&*.. Qui aime à recevoir la valeur de son argent. Qui y regarde de près, pour la pi petite tran- saction. Qui est paro^mouieux à l'excès, «ans toutefois aller jusqu'à l'avarice.

Regarder, v. n*, Paraître: Ça regarde bien, c^.-àrd. ça bonne apparence.-— Vous rtf^arclisz pas bien c'matin, c.-à-d. voua avez bien mauvaise mine, c'matin,' " -

Reginguer, v. n/,, Regimber, se rebiffer. Aussi usité dam le sens de sauter, s'ébattre.

Régistrairei, Régistrateur, ».»»., Officier civil homme

dans chaque comté, et qui est surtout chargé l'enregis- trçiment et de la conservation dél'hypothèqueik '

La forme régistraire est surtout employée à Québe<v tandis que rég%êirtUef*r se dit principalement dans la région de Montréal. / '

ReilIQUler^ « «n., La région des reins^ et, par extension, les loiubcÂ, le l>as de l'épine dorsale.

Relevée» «.y\ L'après-midi.

En France, oe mot n'est plus usité qu'au Palais de justice.

Remailler, t^* a., Refaire des mailles dans un tissu.

. Remarques (paseer des), loc.y de l'ang. to jmss-remarJfê. Faire dos observations. C

Rembarrer, v\ a., Embarrasser quelqu'un, lui répondre de telle sorte qu^il ne /puisse plus répliquer.

Rembellir, v. a., Rendre plus beau, embellir.

ttêmb*ilU»êani» la riohe plerrerle, !)

'-• Qot afllDOlt ton nonii poar le dorer. ^''

* LoTBLnCAROif, Po^«<««, Ml.dansLacarne.

Rembreunir, v, a.. Rembrunir. Stt avaii usité «ous la forme réfléchie: Via l'temps qui t^r§mhrùniL

*

RemiUer, v. n., Run^iner, songer.

^R£M— REN

177

\

Remontée, «./i Montée.

' Ad raivyr^nart. qnt ft perdu M qaetM, AlarcuMtfUitf^ladevAUél». /

, ' Lm Friquaêêéêt p,ê,

<■•'"■ - .

Bempàrer (se), ». Pfon:, S'emparer.

Rempiéter,^. a., Refaire le pied. On rempièu nn mar, .par des réparations à ta base. On rempièiê dès bai, en rem- plaçant par de' nouveaux pt^eds ceux qui sont jisës.

Rempilfer, f>. n., Aller de plus mal en plus mal. Se gâter de plus en plus, en parlant de la temp<^rature f '■ lie temps est ben rèmpiré depuis l'matin.

Rempleyer, v. a;, Remployer.

Rempleumer, v. a., OamJr nouvelles plumes.

Rexopleumer (se), .?. pron., Regagner ce qu'on avait perdu. Se rétablir dans ses affaires.

Renàfler, v, n., Renâcler.

Renard. Oe mot est usité dans plusieurs locutions :— r

Dans la peau mourra le renard :- Proverbe allant à dire que " Tel l'on est, tel l'on restera jusqti'à la mort." .

Faire le renard : Se dit, dans l'argot /dés é<^liers, pour " Faire l'école buissonnière." ' { ^

Pâques de renard: Pâques en retard,\ou communion de Pâques pour laquelle on Mtend que le jot^r de Pâques soii^ passé.

. Pleumer Kfi renard : Rendre ses al^<'nts, après une débauche, une orgie.

Tirer an renard ■: S«* dit d'un cheval, lorsque, par un effort de recul, il essaie de briser sa longe ou devHortir son licol.

Kenard, «. m.. Celui qui passe le temps de Pâques sans communier. "^

Renard (queues de), '•/• Jf^» Se dit de certaines touffes parasites, en lorme de queues de renard, ix>ussant sur les terrains pauvresou incultes : Cette terre n'a que des que%»0§

de renard c.-à.-d. cette terre ne vaut rien.

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Ren&ré, ée,^ o^'.» Finaud, rusé comme un renard. En vieux français renardie s'est Hit pour finesse, habileté, et renarder pour user de ruse comrof^ je renard.

RenchaUSSEfife, »- m., Opémtion de binage et de buéage du sol, à la base des plantes, des légumes, etc., ^ftn d'activer le développement des racines : Le renchausêaçe du blé d^Tnae, des patates, etc., *

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1

278

REN—REN

r*:^

Oq dit auaii le rtnchausêoge d'une habîtatiim, dai^ le leiui. de batage de terre tout autour dHiiui habit^Uoiv A^n <l'eii iBieux garantir les fondationt contré l'action d^ grandM^

«^^ X / , ',/'■.• ^

BenchaUSSer, t^. a.» Faire; pratiquer du renoUaussagot^ ^

Rindaircir (se), v. pron., y. Rbclaibcir (m).

Rencontrer V. a., de Tang./to meet.f Faire honneur à. Faire face à: i^sfiÙMm/r^r obligatloiia, lea dépenees.

MtmeofUrer TapprobatioB : Obtenir l'approbation, tonbe^ d'accord. * ,

iSenêon/rer les p^visionii^; Justifier lei provisions. .

Bênetmtrer les déiin : Répondre aux désirs.

Rendre, v- a., Faire entendre, donner, traduire, en parjant

de chant^ de Aiusique, :— - Le chdM^ a tr^ bieo rtndu If messe

royale. ' ' . .v

■-.*'■ ' " ' ' ' *■'.-'

Renduit, « m., Enduit, cotche de mortier de ehaui, de

plâtre, etc., qu'onj^^pplique sur les mui^illes.

Rendu que/^oc. conj.^ Puisque, du moment que v Rendu que vous y êtes, etc.' _ j , '.

: Réner, v: a., Se dit pour 'serrer de très près la bride à un ohçvAl. *

Renforcir, v. n.. Devenir ]]|)|]s fort, reprendre de nou- velles forcés :: Vot' enfant est ben r«t|/ôrci. V, a.j Renforcer, rendre plue fort.

Jtef^orm le Ion -béant ranpf rt. ». . f

. CL, 1>B MOBRltKK, t*o4»ie»^ p. Wk

Renlargir, v. a., Rëlargir.

RenoVeaUy Renouveau, ». »n.. Lune nouvellr, le pre- mier quartier de la lune. On dit iiidiâtéieminent : Le rénoveau de la lune, ou tout simplement le r'noreau. . ^^

^ L'oppose. 1^ rénoveau estd/court. ) / -

Renpli, »i m., Pli cou^, fait à uii vêtement. pour en din^- nuer la K>hgueur.

RentOUré, èe, part, pasu.f Qui est entoura, garni : Une tratne rentourée, c.-à:d. un traîneau, garni de ses ridelles ou éridMeê, ^ ' *

RentOUrer, r. ^., Entourer. *

RentOUmer (se), r. Wn., 8'cn retourner.

), r. i>ron., 8'ci

, /

BKK~-RÉ8

279

tr

if

tntf v. •n.i Se dit scniv«iit noar «nirçr, av«« Iç^ui^l ▼•rbe il ept k plapMTt dv tempk ooiifoiMlv.

BjUITers, •: M.,. Envers.

K&tkW9irw>K, «. «li., de rang. 9e rmrm. Utité, uirUmi *|i PàlAis/dé^jiittiQe daiis le' senii de inUrraer,^ csasaerj Bênrermr

un jafi^ment^ ' . ^^ >.

\ "• . j " ,

RépaiM^ , V M., RëfMÛ^ioii ; Y^ ben ,du répara^ à i^re, CHànl. beaucoup de >réf>aràtions. - '

BepiBQMr^ (M)r ^' PT^'* ^ rendre ]^{>aBt, |Murer plus '^ojB de coifetame. V

Roplftii^Sr, v.^ ftx, ^eooÉuDencer à plaider.

BepleuÉiier (s^), ▼. Rmmplkiiiibb (bb); ^ -

Réponds {je tous on)» '<^m J^ vous l'assare, vomi pou- Tes léW croive. ^ - '

ftlSpondlfl, «. jf.^ Antienne ou rëpqns, se chantant aux offices di vil

/ R6pO06|f.yM Intervalle d'maction relative s'^coulant, à la oamfUi^ié, entre la fenaison et la moisson. Se dit aussi du repowMn midiL se prolongeait plus ou moins lon^rtemps, durant les travaux de^ champs.

RdpOUSSOiirSy «. *••. pf'\ Tiges repoussant sur lo tronc d'un arbre àba^u.

R6pr0&dré (80), v. pron., tVendre sa revanche.

Réqtdsitioid, «./.^Demande, requ^e.

Ré80rT6, '''/■y Etendue de pays r^serv^ kux; sauvages.

1>(| iiuU«(>n6«tt«« dn Trilage nont échelonBéHI iiNii !• If>iis dt la

riaerve. % ^ .

CAaamAiH, Filerinm§emv pmpê a* Mt^ngétime, p. 1%

Résident, «• «a., de rang. r^MtH^nt. Qui habite, qui demeure habituellement dai|s un lieu : -Je siiir rétùient de Jlf ontréak

L'expressioUrde non-rénféeut, dont tfli se sert aussi quelque- fois surtout dans les contrats, dëaigne in propriétaire de bien agraire ne rëvidant pan sur sa terre* ou sa fermé ^

BésidsntS, «• at. fi/., de l'ung. fwtifmté. HabitAOts,* cit(»y^ns d'une ville, d'une paroisse.

Ré6iinMltiOB, «•/•> I>émission, retraite : Il a d<mn« sa réêifftuuittn. '^On nous annonce la r/êiynnltitm de^ . .

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d'une dignité, d'^n iwMMlftt, etc. : Il r^w^ •» pbwtîpn. If tk réêigné won wihfgé.

V, n.» "Donner la démiision, prendre ja retraite î^ On ., annottoe que le Premier ministre mHê%ifné. X

qui eit alerte et rigoureux. De r^mmdv^, qui t est déjà dit en ▼ieux fran^ai^ au aetis rendre pl«ia dispos, plus vigoureux.

Résolution, •/, Usité en^ Uiigage parlementaire, dans le sens de proposition de loi soumise à la^Oham.l>re.

RésOU, pari, pmm,, de résoudre. 8e dit p9«r réêolu : On a encore rien r/#OM.

BeSOUrdré, ReMOUrdre, v, ii, «du lat. rtêurgert. Arriver, reyenir,' relever, se présenter, survenir a 1 impro- viste. LV initial s'eliile géiiénjjlement ainsi^ue, à rinfinitii, le ,

r Anal : Il va t'mmf^. H a f^j^MS.

JA mè« no parra« rtMirdre mnater.

RêÊordrft, rtmmrtire sont surtout très fréquenU ches le* vieux iMteurs, dans le seps de rejaillir, ressusciter:—

CsASer. 0B CoocfV

Respect (SQUi TOtre), ^M Sauf votre respect On dit aussi ê09tê voir^ reêheeiptm, . "^

Respecte. *. m, pi., Complimente, félieitatiotts, salu- tatiofiM ir-Présentez leur tous nos reêpeets. Faites leur ban de» rtêpeetm.

ReSpil*, ttespire, ». m., Souffle, respiration.

Lb trot, en <le<K>endftnt, coopalt le r-tpèr A !• grdwc BéTèrc et Teni- pèohiilt de baiiser. ^ « _

Responsabilité, ». /, Souvent employé dan» le sens de solvaUiuté. '

^ Responsable, «<(;., Qui est, solraMe, qui occupe une position sérieuse, qui possède les qualités voulues.

ReSSe, s. m., Reste.

Ressource, «. /•) Source. Dér. de rwsotwWr»?, jaillir.

Ressottrdre, V. Rkso^rdrb.

i^'

. .%

Resaouvint» pwi, poêê,, Bo dît pcwr iMw^mm :— -I iW est r'MmtnnI à teropt. ' . j»°

Reste (c'est le), loel, Il ne manqtte plM que oefaL

Reste (de),^. «M/m, Aa-<lelà«! Il jen a poor U Mnkiiie,

et de reste. " *.

' , . ' . <

Reste '(en avoir de), ^^ Avoir reilVonterie, l>iMl«oe, le toupet :— Il en a^de reste, pour me jouer ce tour-là.

Restera sayoir, lœ.. On exprime par un doute lur réalisation d'un projet, sur le résultat d'une entreprise:- T'arriveras à* dix heures. Heste à savoir.

Reste toute), loc.^Coûte que coûte.

Resté, ée, part, pass,, Rendu, exténué de fatigue. Du norm. rester^ qui signifie être impotent.

Rester, v. n.. Résider, demeurer, loger: Je reste à Ottawa depuis six mois.

Retaper, v. a.. Tromper, abuser, rouler quelqu'un. Se faire retaper : ^ faire rouler dans une affaire, une transaction. - -

Retaper (se), v, prtm,. Prendre des vêtements plus beaux. Soigner cUvantage sa toik$le.

Retint, part, pass,, 8^ dit pour retekiu. Du lat. retentus, part. pass. de retinere, ^

La belle aux lians 7«olx, M'a r^tnt pour éon wtaj.

Chanêoé normande da xv« alècle,

*

Retirancét e-f-t Demeure, habitation, logis.

Ma frand'mère me donne-t-elle iatnolndre choee, ■t'ee n'eet la reHrane<! •t le manger.

OBOaOBSAlTD.

Retirer (se), v. pron,^ Se loger i—Se retirer à l'hôtel Frontenac. ' *

Retombée, «•/>, Côté, hauteur d'une chose qui retombe : Un filet de deux brasses de retombée.

Itetontir, v. n.. Retentir, rebondir.

Retour (canot de), s. m.\ Canot chargé de^ojragears, de trappeura, ou de«gens de chantier, et revenant d'une expé- dition. '

■^ !

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-n- ** ^

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mnr-Bsr

BtlOlinnr •. «.< f«if« «àMugHr f«él^'ui dn^Miî, de rtUgion d'AlMfeMioe.

JUlÉmItir» % «^ finira «b ritfii» ^

Rèiupi» le, /MM^. JMM«., St éll en pariuit d'un trmrëiï amlùomtfÊi, dont rex4ooUM» répoad liien à Yidéit première^ oa dont k {MrfeelîOa bine pe» on point de priée à k critique.

BoTAttOher, e. i».. Se croiser, eh perinnt dee pheili' de U lune dene le court d'un mène noief. / Ainti^ en vouUnt exprimer que k lune nur» tout set' quilrtien dMnui^I® mois, on dira :---Lee luniM tveatM;A«ii< dAne ce BKNe-ci.

RéTeiUé, ée, «M&'.f Eveillé, mutin, eepiègle. ^

Réyeillonner» ^' n,, Fair^un rëveilloq, un repas de k nuit Noël. ^

ReveneS-y, 9. m./ Retour d'un sentiment longtemps oublié : Un revenez-y d'amitië. .

Mets, liqueur» défît le goût est si agr^bte, qu'on est force d'y revenir pour y goûter à nouveau :~-€k>ûtes-moi ça, c'est du vrai>«t»n«^.

BeveneS-y (pab» plus d6), /oc., Locution usitée pour exprimer qu'il faut prendre sou parti de ce qui est irrévo* cable : Penses-y ben, avant de t'marier, papDO qu'une fois passe d'vant le prêtre, y a pu<ie revenez^,

RêYOn^er (86), v. pron.y Se revanchér, prendre sa revi^nche. Se défendre, rendre la pateille, dans une attaque.

R6yir6, éO, part, posê.y Qui a changé de religion. Se dit surtout d'un catholique ^devctiu ptx)tebttiiit.

Revirer, v. «., Faim retourner: Recirer sou cheval. Faire changer quelqu'un de parti, de religioh ou d'allégeance. V. •»., Tourner d'un autre côté, retouriter, revenir sur ses

Revirer de bord : Rebrousser chemin. Rwirer le coin de rue : Tourner le coin de la rue. S'emploie aussi^éouk k forme pronominale : Se revirer, c-à^. tourner sur soi-même, se retourner. ^

Reyoir (à), ^., Au revoir.

,w

T

RBT— EIO

m

BaTOUll» Rerolto, t. m,^ PéuMik* a'«ui produit» à !• orêle des vagoM pftf Teilet do' Tint ^

«««l# wmt U Mlr». . . .. . graatf ihlOm— bteM«» qui »•

■ont pM da taNU to twi^Kf» «!• Ia m«r :.v: .;.

▲■a* OdMMBAjDV} <B|Mvr«t. Ib 1, M^

Ob mot lia ■'•mplpie qn'an «ingvlièr.

Dmm U Siiiiitoag», fvrilîfi.tig|iiii<» tonrlnUoii veDi(dè

BOTIM là), li^.» Aa roT«4r. OiTëit «umî A la revaywr:

Itheiinmtiase, Rhomatisse, <>. m.;^|iuinatiiuie.

......IIâloa«,«ir.étyMitb>n lonfiéinpft, ^ ^

Oa nfin» anaan'i ^Hb<i wKttt'.

il<fM««>«r#fii<«M, p. lit:

♦••

s

On dit aoaai quelquefois roumaiiêfe,

BiOMMOZ, 41: «k, Ricaneur.

BM— Il Bal). iUaideuoe, à Ottawa, du goûvernaur- Iféiiérai do Canada.

Rtal 40)0^ '^^ ^Mfc^M Séoleaient, ' lottlenieiit que :-JViiuB». rien qtié aftnir. Y a paa ri«n que lui qui a faim.

Bitn (C^09t JMM)| f^'f Locution fréquemni\&pt w\èe dans le sent de : (>rtea, y«ws m'en dires tant, voiis. Ou encore dans le sens de : En effet, la chose est ^rave, importante. Ces! one chose qo'ôn ne voit pas to|i8 les jours.

Rilfgillff , «.y«^ron. ri-çfâi-gne. Mot anglais^ du verbe io riç, jgré&Tf sigaiftant gitattent quelconque, ou ensemble de {hclMs ûéces^fkires ou utiles à. une personne* uiie chose; une habitation, Un animal, etc. be prend gënëralement dans un sens dérisoire.

Rigodon» «. m.. Air danse, vif et animé, joué sor An instrpnent de musique quelconque, et surtout sur. le violon. S'entend aussi pour la danse «lle-miême,^—r Jouer, danser un

rigodon. ■', - '

Ri^Ôlet, s. m.. Petit ruisseau, petiè^ rigole.

Rincée,'./) Volée de coups.

RinCOr, v, a., Battn*, frapper, donner une. correction.

Jehan l^evaTSMear a . . dUt mu dit Resnsodlo qn'il le raim»9ratU saùe part. ■'■»..-

LH. été Rtm.de VBÊif\ïn^.,Maima. \ Rinviter, e. a., Réinviter, inViter de nouveau.

Rion, #. m.,. Raj on : Un rûm de soleil. Le rton 9'une roue.

X

\

/

284

RI^— ROI

; Bip (de) et de rap. ^. «*»*• !>• H*^ •* <*• ""■*»•-—

Chignar ta vie de rip ^ de rap.

Ripe, #./, Ettban boit que rabot mùhré.

Ripousse, »./, Ohoi» lugitiv* et pMH^. Tout* diote queloôiurae surgiMant et difpipiMMit toot à ooop :— Ça a^m» a païaë devant lea yeux pomme vue r^iouê$e.

Ripoosse (partir, oomme rméi* ^-^ Détaler mW-

tement, d'un train d'enfer, littéralement eouUne pautêé en avant par un^ force extraordinaire.

Rire, t». n., A U troi». pen. du plnr. de l'iud.ran lieu de iU riefU on dit communément iUfMt rimni.

Risées, ». / P^n Plaisanteries : CTett pas des riêéeê, c'que |*vou8diilÀ, c.-à-d. il n'y a guère matière à plaisanter dans c*qtte j*vou8 dis la.

Risible, adj^y ^Jovial, amusant, qui sait provoquer le rire.

Robe, 9 A Cîouvertore d*hiver, en fourrure, pour l'usage de la voiture : Une n^4]e buffislo. Une rvbe de oarriole.

RôdeUX^ «. m., RMeur, maraudeur, vagabond.

Rodb, <u^V, Rustre, grossier, mal élevé. Dér. de Tang. r9^4. On dit aussi quelquefms ru^.

Dur, rude, désagréable, dane le sens de passer des momenU difleiks, des maMvais momenU-.-^est un peu rojf« pour^ •oSimeiioer, mai»^ s'y fait. ^

n éoBvient ici faire remarquer «(Ue4e mot rw^ cité plne kaut, eet usité, dans le centre de la France, dans le sens bMirru, déplaisÉAt.

' Rogne» «./« S'emploir dans le même sens, et de la même WÊÊmUire que erasêê. v. ce mot.

A rapproche! du norro. rogtipt signifiant une sorte de gale, particulière au noidrouest de la France. . /

Rognons huileuse ^* «». pi., Qlai^âes castor, rr^nplies d'un liquide sirupeux et musqué, dont se servent les chafseurs pour attirer aux piègèp certains animaux à fourrure.

fhi désigne aussi par ro^noiM Umdretiir, certainei autrts glandim de castor, de nature spongieuse, et à for^ oclrar musquée, qui servent particulièrement d'appâts pour attirer les castors.

Rpise, »./, S'entend quelquefois povdkrttnê, Um. de rot.

Y

^

ROM^ROU

Çoman, «. m., Toute flctiou, éerite 9m pnm, l'i cherche à exciter l'intérêt par le dévei&pfmitt d'une faitrifiie amoureuse.

Le mot romaHy surtout parmi le peuple, m pr«*iHl en MMi mauyaiu^part au CanacU, car on- désigne d'ordinairr par : ouvragerqui otfVe un certain attrait de fmtt déftiMlii, e.-44. quW aime à lire en cachette, à la dérobéa.

Roman s'emploie^ aussi adjectirement dans, le sens de amew- reuz, passionnel :— Ce livre-là est ben roman*

Rondy 9, m., Hippodrome. Lieu se tiennent des oonnMi ,de chevaux. ^

Rond à patiner : Patiiibir {Êkating-rin^),

RondoUSBO, «./•> de l'ang. round-kanêe, Tinkmerie.

ROBUeur, s. m., de Tang. rvnner^ Employé'd'un h^kel qm fait au dehors de la réclame pour l'établissement; et tfai eel chargé d'aller av loin. recruter dea clients. /

RÔquiUe, s-^., Petite mesure de liquides, équivalant an quart; p'une pinte^ ou une demi-chopine.

"BAtlQTf. V. a:, Oter, reprendre, retirer ce qu'on a donné.

Les armes lor firent rolc^. <

WACT.Bomunde BHti*tr.VÊÊ$

Rôtir, W dj, B^ dit abusivement de l'effe^^ que bause ana forte gel^ sur les plantes.

. Roue (cou en), /oc., Se dit d'un cheval qui, four mieux tirer sur sa charge, ou pour affronter une'ràfiile de pluie de neige, redresse le cou et baisse la tête.

jPendant qae, le eou en roue, Bégonné et Papillon aAroatcnt bniv« l'oraffé.

Taché, foreetierê et Vtiifm§emrê,p^9ê,

Rou^e, é.rn.f Qui appartient au parti politique, dit la parti libéral': Un rauçe écarlate, c.-à-d. un lit)éral avanoé. S'emploie aussi adj.ectivement : Le parti râuffe. Un jonnMl

rouge. ' .

- . . .. * ......

Rouget, ette, «. et aç(;.. Rougeaud, qui a naturellesM»! * le visage rouge. Qui a les cheveux- rouges.

Rouget, «. m., V. Quatbk-Tbmps.

Roulée, f./, Volée de coups.*

Rouler, v. a.. Frapper, maltraiter, corriger : I va sfsire rotUm': , / - ' ' .

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R0U— ï*P

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S^VlÇTi «.n^Be dit» auivi du mot avêè, diuii «hmi éê irivi«»v«j^lMfi6iilèr : I roule avec la gros mond»» &-4d. Il fr<fiiMit«t U hii|tt9 tociété.

BoUllUbtliÉÉi» »' M.» KhiiinAtlniie. v. RBUMAtntt.

Rousét» i^yi> Roaée. Noas avons entendu bien aoiiVe^t oette phraie, à propoe d'un metr bien tendre, bien lavoiirevx : -«Cest tendre bonune d'ia rouëée, f'.

Ùien l quel rpuêée / " .

Al*At» CHÂKXiKBf Livre deê QnàirfDamêê,^9U,

^ ...... l/jjrlntempBrwii'nlt - «,

RQUtdr. t\ n., Cheminer, aller son train, en parlant d'nn oheyal '—Vous avez un cheval qui route hien, o^-à'd. qui est bon trotteiir.

Bouter fort : Fournir rapidement une longue courte.

RouteÙri 9. m., Se dit 4'un bon cheval de route. Roûtix^y V. a.y Rôtir. On dit de même, un roûiù Rubandelle la), foc, adv., A la ril>ambelle.

RubaDdelle, «. /-, v. Oroquecionole.

Rude, fndjJy Qui manque, de souplesse, a^i sens propre: Avoir lesifamW rudes^ c-à-^d. les mouvoir pëniblemei^t par Teffetd^a vieillesse, de la fatigue.

Place devant certains substantifs et adjectifs, le mot rude en renforce la valeur, tantôt dans un sens péjoratif, tantôt dans un sens fAorable : Un ru«^ imbécile. Un rude ouvrier.

Rude hommo, comme de vray, il Pavolt bien monttré en pl«ito«ra ©rre». ' (

, BRAHTom, Wr \m 4imI«.

Rudement, adv.^ Très, beaucoup, extrêmiçpdent :— CTest rudsmef^ fort, c'te boisson-là.- »

RulTei ddj,y V. RoFFE.

Rupturer, V. a.. Rompre, casser, fracturer;

•¥

y

a-^AO

28r

s

^ H. lettre « est muette à fin plusieurs Aaots, comme èàmm màr. *^f|s ftpit précéder dl^MP •» oomme dans e«tel«««, e9queU$tê> phwe eonme euphonique après quelques jpironoms :— Je

iM'tiaait.

«. m^, Brait, remue-mënage.

■IM#t 4My*> âdbionneaz.

teUter» «. M.» Terme technique pour pièoe de bois, oou obëe horÎMftitaleiàent, eC supportant des solives ou une doiaon*^

SlUxyttr» è. 4k(r^£leooner rudement, cahoter : On va se faire

mboiêrf su des oh'mins comme ca.

BAC-à-feU* «. <M., Objet indispensable à tout bon vieux eaaadien, et qui est un sac destiné à contenir sa pipe, son tabae, sa pierre, et aon briquet ou batte^feu^

Le êae-irfeu est généralement confectionné d'une peau de petit animal, et il est souvent orné de broderies en perles.

*. BnOlkOUa, s. M», L'équivalent de la ehaêêt-gûl^rû^ ehes les sauvages, et signiilant grand . tapage, orgie infernale. V. Saaa^a. *

SAOCtt/OOmi» t. m., du sauvage êokawy allumer, ou encore mÊMiptragane^ sJlumer la pipe.

Li tÊtÊtomeàmi est une pknte du genre tabac," oroisnuit dan% les foféta, et atteignant la hauteur du " petit Ubac Vir- ginia." C'était même le tabac fumé presquè'^tclusivement par les indigènes, lors de la découverte du Canada, et encore aujourd'hui bon nombre de nos habitants en font usage et ootiiwsat à ie ijéiignsi par «m nqm "sauvage, afin.de W dis- tiBf«ar éa iabae pco^remeiit dit.

flaoniffi #. ni* Abondànm, grande quantité :-^T en ê nn MMifi, «.^hC Ml veù-tl^ «I vuoià.

l>flWMil| MÉa, M#% VMmx, déMgiéaUe, pénible ^~ Via qui eal bmi «mmmiI, «.-44. qui est bien propre à faire jurer, à jeter quelqu'un hors des gonds.

>^

J

S88

SAC-^fiAG

8l^jr#. ««ni.» Juron, Uaftphéme, imprécation :-— Lâcher des

SMTli (OOniIBê l6)i ^<x^*f A Tek il Ç me, comme tout : Céil fort coiiMWé U êoert, ce whiskej-là, c.-à-d. ce mbifkiy est •xtrémemtnt fort, e«t fort en d»bl«.

Sucra (être /en), f^-t Etre en colère, c-à-d. (faint de bonnéi dispôeitiont pour lacrer, lâcher des ** siicres.^'

On dit de même ** mettre quelqu'un eii racre,^' dans-<le sens d'irriter, de fâcher quelqu'un.

Saei^ pari, pou,, Prééède des tennes d'injure, pourv^r donner >lus de fojn —Ce mmt/ animal-là, si jamais j'peux ^ rp6gneh . . K

L'on emploie trHIouvent, pour êaeré^ comme des trônons de ce mot : Acré^cré^ ré^ é. Le Dieiùmnatre dêê Iwmiionê vieiéiAêê, de J. A. Manseau donne de ces contractioM d'itt- tëresfUMits exemples : .

m)aeréiou\ ^ ^

(8a)cr/ tête croche. Cré ^é^^^upt, de. . .ê^teré Diéu /).

(8ae)r/ enfant tannant.

(Sacry innocent ! / visage, va ! / polisson !

lÊ/i souvent :

(8acr)'^ «'enfants tannants ! >

SM^mtlMlt, «M^r., Très, extrêmement: Cest meréimêM bon.

Beaucoup, en grande quantité v Y en a, mtrtmfmi. ,

B4or0r !• OAmp» ^m Détaler, déguerpir en toute hâte.

Salé„ «. m., pron. sal/è. Mot anglais pour ooffre-fort.

Bmflb, SaÛre, «</;., Goulu, glouton, qui te jette avec avidité sur le manger.

Bafirepieilt, «k^v., Gloutonnement, d'une manière ssire.

Il a*wt rl«B é9 plus 9Ên0hrtmmtt tesrit

Il onTAiovn, Mèmtêf III, 191, dans Lacarae.

Gtalfirêté, t./, Gourmaniiise, gloutonnerie. a

*'■*,■

Snmmité, s^., Mot d'origine sauvage, et désignant j|iie sorte de bouillie faite avec ^du blé-d'inde, dans laquelle on cuit quelquefois la viande.

Ijè P. Laeousbe fait dériver ce mot du sauvage Cri, kiêdga- «itlitr, e'eat un liquide chaud, tandis que l'abbé Cuoq tient pour l'algonquin k^jofMtfhUe, signifiant «^ le jpotage est oha^d." bs toutes manièrsa, il est évident que le mot $mçmmUé devrait

>

SAG— SAN

289

ainsi son origine à une méprise, le premier Français qui l'en- tendit l'ayant sans doute pris à tort pour le nom même du potage dont il s'agissait.

SagamOS, «. m./ Chef de tribu indienne.

Sagner, t). a. et n., Saigner.

Se êt^gner aux quatre memln^, loc.^ Payer, en épuisant toutes ses ressources disponibles.

Le ccenr en «a^ne et frémit.

Rime» gutrneëiaiêeê, p. 106.

Sagon, 8. w., Sagouin, homme malpropre. SoffQn était la dénomination primitive, en vieux français, du sagouin, petit singe à longue queue. (

SagOteF) V. a.,. Cahoter

Saison (peau de), « y., Peau d'un animal tué dmant

la saison de chasse.

j . ,

Salaire, -«. y^*., Ce- mot s emploie souvent pour traitement, appointements : Le salaire d'un commis, d'un instituteur, etc.

Saler (se &ire), 'oc.. Se faire rouler, se faire tromper, dans une atfaire, une transaction.

Salle-à-diber, «./, de rang, flinin^-room. HaWe à manger. SaloiS, ». m.. Saloir.

Salpp, ope* **4J'y Sale, malpropre.

S/empToie aussi, comme Rubstantif et adjeptif, dans le sens de quelqu'un qui se complaît dans des récits^^dans des propos grivois. ,

Saloperie, «./m Toute malpropreté ou*saleté quelconque : : Ote-roôi don la êalopt*ri« que j'ai dans INpîI.

Salopin, «- m., Enfant malpropre.

Sang (homme de bon), «. m.. Homme de bonne famille, de lionne race, et, pir extension, homme prévenant, poli, affiible, bienveillant.

SangjKèuivre au), loc., Suivre, poursuivre uu animal bleue, k I aide des traces de sang laissées sur son passage.

Sanglur, v. a., Frapper, fouetter, av«c quelque i;hose de minoe et de flexible.

Sanflrs (M ronger lee), /oc., Ne pas se tenir d'impa- tience, d'inquiëtoHe. ^^

19

SfO

SAN— 8AU

\f

■Mlg-mêlé» »' ^9 Métis, y. Bou-Bbulé.

8Minto».t. m.) Sorte de grog préparé chaud, avec de TeaU- de-vie, cTv sucre et de l'eaa.

' BëXUÊ'CQbVLTi^'t Personne dure et isans piti<$.

Bipiliaglf, ê. m,, Amas de branches sapin.

Sapinotte» «./» Variété de sapin, particulière au Canada.

Bikpré. Se dit souvent poyr gaoré (v. ce mot), et sous ^orme de juron plus adouci que ce dernier.

G^ftnbUlde (donner la), toc.^ Gourmander, répH- mander vivement.

S&rge, »./.,~Serge, espèce d'étoffe en laine croisée. " Toute la ville de Paris dit serge, et toute la Cour, ^ar^e." (Vaugelas, Rem. 9ur In Innffue/r., p. 200).

Sargent, •. m.. Sergent. :

Saipent» #. m., Serpent.

SlMlQUa* 9' ^'t Mot sauvage pour bruit, hurlement, tapi^pe. On dit aussi «ocoçua et aacaqué.

Basse, *. w.. Sas, tamis.

Saucée (recevoir une), lœ.y Recevoir une averse.

Sauoepanne, «. /., de rang, aauce-pan. Casserole, plat à sauter.

'Saucer, v. a.. Plonger dans un liquide. S'emploie aussi sous la forme pronominale : Se saucer dans la rivi^^re. '

Saucier, «. m.,\8aucière, ou vase dans lequel on sert les sauces. . \ '

Sault, fikkUt, «. '4> Chute d'eau : Le sault Sainte^Marie. Le tout de Montoioreticy.

Sauter les rapides, Voc., Descmdre des rapides au fil de l'eao, sans laisser son embarcation. lL*e dit aussi d'un bateau à vapeur qui se laisse aller au courant de la rivière, en descen- dant un rapide.

SauteUX. «., Nom d'une tribu sauvage, ainsi nommée parce (m'eUenabitait et habite encore les environs du Sault

SaUTaiT^ esse, <. et oc^'., Qui est d'humeur sombre,.

291

9AU-^B

farouche, misanthrope. Qui aime k vivre retiré de tea bUbles. Qui fuit les occasions de paraître dons le monde.

Sauyaffe (se mettre), loc.^ Locution oonsacrëe dans le sena de : Adopter ta vie des bois, et se mêler intimement, même quelquefois par le mariage, avec les tribus sauvages.

Sauvagine» 9. /, Toute chair de glbie^, et particuliè- rement de Ta venaison, c.-à>d. du che^vreuil, de Torignal : Un morceau de. 9aùv(tgine. Une traiiche de sauvttffine.

Sauver, v.a,^ de TangL^o »are. Epargner. Faire un bënë- fiçe, un profit : I peut sauver au moinn trois inille piastres par annëe. '

L'expression êanvet du tempe, pour épargner, économiser du temps, est aussi la traduction littérale de Pang. to save itmf.

Savane» «• y.» Etendue de plaine prèsqu'entièrement plate, et dont le sqI en terre jboire, reste d'anciennea forêts d'arbres résineux, conserve durant longtemps la propriété d'être trè» inflammable.

Savater, v. a., Détériorer, salir :— Sors pas à la pluie, tu vas tout «avater ta robe.

Savates, «. /. pi», Pantouffl.es. - '

Savon (donner un), loc. Gronder, réprimander ver tement.

Savonnette, *-/', Blaireau à barbe. Savonnier, <. m.. Fabricant de savon.

* Scalper, v. Habilleb.

Sciant, ante, adj,. Ce qui est vexant, mordant, assom mant, ennuyeux de monotonie.

Appliqué aux personnes, s'entend de quelqu'un qui est d'humeur à la fois railleuse et mordante.

Soier, v. a., Railler, tourner quelqu'un en ridicule par 'des plaisanteries mordantes.

S'entend aussi dans le sens de Impoi*tuner, ennuyer ezoea- sivement: V'nez donc- pas 'me «cmt, c.-à-d. laiMea-noi tran- quille» avec toutes vos histoires. *

8e» pran, r^., L'0 de cette particule est muet, mésie qu/md le mot suivant commence par une consonne.

- /

•{

Il «' rt^'lalt l'avoir tovjoari vaia.

Ml* Jme^' à M9U0n, p^ IL

\

r

K

292

SÈC-iS£&(

i .

Sèohé, tndy w., \8€>c : Du pain t^^.. \:^

Vn ancien nlet d'pèebe.

Qui n*»tten\d plo» (|ii*t aoli MeA«.

, V Jfati* Jae9* â Jtotten, p. &

sèche ij^^loc. <idv,j A sec.

\86COXld6r, V. a., Appuyer -.—Seconder une motion.

SeCOndeu)*, «. m., Celui qui appuie une motion.

S0COUer, 'v. a.y Gouimander, malmener. On dit en Nor- mand!^, donner une êecau/e. ^ '^

Secpusse, ê./.y Un lapt de temps^ uu^espace de temps qqelconque v. EscQUSSR.

Beauc<>up de personnes emploient êecouêse de préférence à eècousse^ par simple besoin de recherche élégante, le mot eêcmt88evtant surtout laissé au meiii| peuple.

Section, ^.7*., Division ou su l)di vision djune route, et siir- tout d'un chemin de fer.

Sécurités, <*•/• pf^^ Garanties, en matière de finance. Séigner (Signer), V. 8jNER. , .

Seig^neurerie, ^/m Ancien domaine seigneurial. Il y a une épenthèse semhjable à celle que nous avons déjà ren- contrée à niairerie.

Seillon, «. m.^ Sillon. Sei/itm et ttHl^on sont synonymes dans Cotgrave. '

doit trois bolceaux de seglo» A cause de six nef flou «de terre

/.ef. <fe J{/m. do IMS, Due., (9r^fo.

Seine, »/-, Sorte de filet, dont femmes et fillettes se ser- vent pour retenir leurs cheveux.

Sellier, »- fn.i Ce mot s'applique, au Canada, non seule ment tiu-eeffier proprement dit, c.-à-d. au fabricant de selles, mais aussi au bâurreHer^ spit le fabricant de toutes espèces de harnai%^

Semblanoe, «• /•» Ressemblance: Ça seraient 1^ deux sœurs, qu'iy aun^t pas plus de êembfanre.

Tu en Hmaée et 1* êemblanee

Du Dieu vivant, qui te donne allteent.

FaaBAHD, JV«M Monn., 1». 91;..

Appareîice, vraisemblance : Y a ben êemtbfanee que ça s'est passé comme ça. . ' *

)

y

8EM— SEN

m

Semblant mon), /oc.^ A cequ'irmeseiuble, à non

avis.

Semelle de bas (être en), foc., Etre mus chaussyra»;

c.-à^. n'avoir àne ses bas ou ses chaussettes.

Semences, Sumencés, «.//>'. vBemaiites.

Séminariste» ' )n.^ Elève quelconque d-un collège o«u d'un séminaire. ' *

Le mot êémifiarUi^j en France, s ap|>!ique surtout à IVIève en théologie se destinant à l'état ecclésiastique.

Seneflanoe, SiniflsBce, «./, Signiftançf^. Senefioatif, Six^fica^, adj,, SigniUcatit Senefloation, Siniflcatictt, 0./, âigniticatioii.

Seneller, SiHifler, «» a., Hignifier. Aux XV i** et xvii*'i»iè çles, la pronoTiciation rei^Ue était tiimji^r.^ \

f >•(• ••toile nos MuHIe Ifoian» Uapi* SalntelfarlA.

V.

y

Wacb, Lm Ctmeepi. iV. D., p. SO.

Dès fliiiuloUqnt.B'«li»//f^iif rl«n l>Mi« l«^ bat«lll««. -^ Rtmeê gtierneêiaitft p. SS.

Senelle^ «. /., pron. <»'«w/«». Fmit de laubépinc. v. Cbxellk.

FnunlwlsM^.frai«ini et eeiMllM.

Jlom.tlelaUoae,\imiê.

Sens (ayOir du bon), fo^*., Se dit de ce qui a du sens^ comoiun, de ce qui est plau&ihle, vraisemblabit», ou se présente sous des dehors justes et équitables :--Crq&e vous m'dttes a h^n du hon ê/fumm.

On dira aussi, dans un sens dubitatif ou nio4|geur .— Çn dt» hoH»enn, oui, pour ** <*a n'a pas de bon senn," c.-ù-d. cela dépassa* tout sens commun.

(d'un), ''>'*.> A certains égard», kour certains nipport» : D*un f^nêy c'est pVète pour le mieux. . .

Sensationalisme, ^ m./ Manie faire de la sensation. Ensemble-dea procédés visant à faire, à créer de la sensation

SentenX, ettSe,*«., Qui est toujours à la' cuisine à sentir l«a plats qu'on préprre, à harceler la cuisinière de conseils et recommandations.

Se dit aussi, par extension,. de-quelqu'un qui sa AméSIs^ s'in sinue quelque part, par liesoiu de curiosité ou d 'espion n,Nge.

8entiniei|t, ^. <m., Odorat, Hair.

^

\

394

BER—HKU

V,

I

V 6

#*-

Saroin (tas le), hé,, 8«r le Mir, wtnAm aiMMat le loleil dîifMMmtt à llionioQ.

Serein^, #./» Sirène, on fenime tëduitaDte, etichantereMe.

SciViNit d'ftmiMi «. N»., de rang. §êrgeant ai arms. Mawier/ dans ane aatemblëe dëUbtrante, c;4kI. huisûer por- tant un<» maipe.

Séri#, «. y^t Faocietile, livraison d'un ouvrage loîentifique ou littéraire. Le mot Wr»0, en Fnuioe/ désigne turtout une suite de fasciculea .formant .une division complète d'un ouf rage. .

Serre, «./.,v. Moule.

Serrer (T^ te), foC'^ Mêles*toi de tes affaires. Donne-moi la paix.

Serrante générale, «. /, de rang, ge^teral terrant. Femme ou fille -de.servioe, se rendant gën<^r(^lement utile dans un ménage. Le terme français, pour ^a, est ** bonne à tout faire." ,

£torviable, odj,. Qui peut- encore servir.

Servir, ^ . a.> Usité au Palais dans le sens de signifier : . Servir un mandat, un jugement.

■f . ^ - '

Set, 9. m., pron. »ette. Mot anglais employé dans une foule

d'acceptions :

Sét de salon : Ameublement, mobilier, meuble.

Set de. vaisselle : Service. -

4$K0l d'amis : Cercle, bande, clique.

iS^él'de bijoux : Parure complète.

Settler, v, a., de l'ang. to êfUfe, Régler, payer.

fitou, Seue, <u^'m Seul, seuls. VI ne se fait sentir que lorsque le mot suivant a pour initiale une voyelle ou une h.

6t t st j'état* toat 9^^ Mnilt trop rtehe t

^ LjAXKM Air, Jt^iMftf t-roM«(f« Z>/paW, p. 74,

Senmient, adv.. Seulement.

Sei^t>aet, v. 8ou«oubt.

SetUrplOfl, s. m.. Surplus.

. Fmir rfttoarner, qttâni mn êemrpiuê, * i

tiank faire longue demoarmnee,-

Mtêt.tiu»iioed*OrL,y.Mr9.

y

8KU— 8IÈ m

Seurprendre, r. «., Surprendre. Seurprlse» « /m Sarprifle.

Shape» «•/> pron. êkaipe. Mot Anglais pour forme, mii^e,

taille.

ShaauexnaUy »- m., Grand chef, saçhèm, chez let sau- vages (?est uu njot inicmac dont on fit par la suite êa^tno. V. ce mot.

Puis ttuiqu^au condoUlt le mlMlonnalre û la cbapeile.

F.^DB BAIMT-MAURIt^K, De Mbvrd à batntrd, p. 442.

. Shaver, v. a., de rang, to êhavty pron. ihéver. Littéralement, t^ire la barbe, raser, mais n'est usité en patois canadien qu'au sens figuré: Pn^tiquer l'usure, écorcher les gens en exigeant des prix fous.t

Se /airs gkaver : Se faire saigner, payer les yeux de la tête.

ShaT6Ur, *. m., de l'ang. êhaver^ ^ron.' §hévtur. Usurier, homme trop obérant. !?, , .

Shed»^.y^, Mot anglais pour hangard^irèmise. Drill êhed : Pavillon d'exercice pour lés militaires.

Shérif «. ni.y Officier civil chargé de diverses fonctions de police et de justiof^ C'est le shérif qui fait les ventes par autorité de la Cour, qui est chargé de l'exécution d'un décret condamnant un criminel à mort, etc.

Shoiry, 9. m., pron. f A«rrat. Mot anglais pour vin de Xérès.

Shipp6r, V. aky de l'ang. to êhip. Expédier, envoyer à des- tination. S'entend surtout de l'envoi de marchandises:

Par extension, se dit aussi pour congédier, renvoyer, dans le Hens congédier un employé, un domestique.

Sbippéury^. m., de' l'ang. «At/>per. Expéditeur.

ShirtinST» '• ^"^^ pron. êheurtigne. Mot anglais signifiant coton pour chemiser'

Shop, «.y!, Mot anglais pour .boutique, atelier, usine.

SiaU| "«.m., Seau f-^Il mouille à tiaux. Au xti* siècle, de Bèxe recommandait, de ne peu prononcer êiau^ comme le* Parisiens.

* -

Side*boardy s. m., pron. §a%de4>ôtxle. Mot anglais pour armoire, buffet, ou dressoir de sialle-à-mafiger.

SièlTO, «. m., ^t souvent usité pour maifdat, en matière

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296

SIÉ-^18

politique .—1 vient d'perdre «on stège, c-k-d, son mandat, son élection.

Siégedr, «. m., Celui qui siège : L«8 siéffêurê en Chambre.

Sièqae, «. »»., Siècle : V'Ià unsifque que jVattena».

Sifflet, ». *w./ Gosier, gorge : Courier le sifflet, c.-à-d. inter- rompre, intetloquer.

pMMnt parle «'ilret dçt enfanto de Bel lone. I

\ Lallsh AN, La Campenade, p. afi.

Siffleur, 8iffleuX,V w^., ( Arctomys pruinosus). Espèce de belette ou marmotte, dite \en France marmotte monax, qui atteint la grosseur d'un la^in, et dont le pelage est un mé- lange de brun et de roux.

Siler, V. n., Siffler :— La iWlle m'a tnlé aux oreilles. ^

Tinter : Les oreilles me êuent depuis le matin.

Se plaindre, se lamenter :— Entends-tu l'chion qui Uh.

Simple, «. *»., de l'ang. êaihple. Echantillon.

.*» %;

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A: f

^ Siner, Seigner, v. a.. Signer; apposer sa signature; Siner est l'ancienne prononciation frjançaise de «î^ner.

' N«UB ne poont ■onseicriro ne teipner la preeente charte.

Collent, de VfriêU de Fr.,Ilhiafd.

8e Minèrent tooiTclu stne de la croix.

Let Bnervêê de JumUge*, p. 97.

SingereUSe, »•/, Mijaurée, femme ayant de petites ma- nières affectées et ridicules. «-

Sirer, t?. «., dér. de l'ang. Sir. Se dit lorsque le Souverain d'Angleterre confère à quelqu'un le titre de Sir, avec les honneurs y attachés, Ib reconnaissance de ses services: Etre siré. Se faire êirer.

Sirer ne s'emploie que comme terme de dénigrement et de dérision, et vise surtout la vanité de ceux d'entre les franco- canadienr qui. recherchent les honneurs et distinctions venant d'Angleterre.

Siroter» t?. n., Se dit quelquefois, en parlant d'un enfant qui a toujours la 4arme à l'œil, qui pleure à tout instant,, et pouTles moindres vétilles : I «tro<« toujours, lui.

Sirugien, Sirurgien, s. m,, Chirurgien.

EÙsiqUOL ». w.. Le P. Lacombe fait dériver ce mot du sauvage mtiboan, petit sifflet en os.

^^

^

8IT— 80C

297

Le êiêîq^ dëftîfiie âne lorte d'instrument que les éauTagM secouent avec «aaMice, dans leurs conjurations, t»t qui est composé d'un petit faed« parchemin bandé, dans lequel sont renfermées de menues pierres. On dit aussi tkichikoiâ. v. ce mot

. 8it6» «.ni., de Vang. éiie. Sol, emplacement, sur lequel on prpjette d'iaseoir un édifice.

, Sitôt 001DIII6, foe. f«m/., Hitôt qUe, dès que.

Si toMi eom M riwtt 9or l9ê ûon

Bâvorr, J?Mn^ de TroitfrV* lITtt.

81iM|U€C ^'m ^^ ^^'^^M' tlmek Qui est détendu, relâché. Au figuré, se dit encore en |Wirlant du commerce qui i^lâ- elle : Les-afiaires sont beij daqUeM^ de c't«!mps ici.

Sl|M|U6r, e. a., de Fang. io êlaek. Larguer, lâcher, relâcher : ^f-aqv€ don la cordé, un peu.

V, n.. Se détendre, mollir, faiblir : 0^ le deuxième mille, son ch'val commençait à «/o^M^r.

. Sldigfb. 8./., pron. êfai. Voiture d'hiver à coffr^levé, et visant à l'élégance et à la légèreté.

SliCf]16, «-/f. de l'ang. «/tM^. Ceinturon.

Slippers, «• m. /»/., Mot anglais pour pantouffles.

Slush,. ». /.y pron. ^ochê^ avec Vo l>ref. Mot anglais pour neige fondante, boue formée de terre et de neige, v. BousTrE.

(^ Smart, àdj., pron. êmartte. Mot anglais devenu d'un

. usagé généra), et servant jk, désigner quelqu'un qui est adroit,

habile, qui est rompu 'aux affaires, qui^a dii l'entregent, tout

cela allié à un certain manque de scrupules et k quelque chose

comme de la roublardise.

SxnOglOT, V. a., de l'ang. to âtnuggfê. Passer des marchan- dises eu contrebande, c.-â-d. sans acquitter les droits douane ou d'accise.

SmOfifleur, eU86| t., de l'ang. mnuggler. Celui, celle qui fait de la oontiébande.

Smokinff cap^ «• m., Mot anglais pour bonnet grec. Lit- téralement, honneti'/umer.

Sxia<|Ue/ »' m., de^ang: êmatk, 3«nquet, festin, repas somptueux, g^éralemenrdonné pour fétèr un anniversaire ou un événement remarquable. ^

Soc, «. m.. Terme de charcuterie, pour désigner la partie

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298

S0D--80L

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du. porc située sur le do», et avoisinant îmniédiatement Tar- riÀre-traÎD. On dit en Frâuce /cA»fi/«.

Gfoda, «. m., Eau de »elt2, te buvant avec des sirops divers.

Sœur, ». /., Synonyme de religieuse' c.-à-d. de femme appartenant à une communauté de religieuses : A s'est mw sasuTy c.-à-d. elle s'est fait religiefise.

En France, le nom de s<tur, bien que s'appliquant aussi aux religieuses, leuà est plutôt donné comme relatif à' leurs rapports entre elles.

Soigneux, #. m.. On désigne quelquefois par If un char- latan, ou un vendeur de drogues^ur unie place publique.

Soin (y m piM* do)» ^^ I^ocution souvent usitée dans le sens de : Vous points être tranquille,- complètement rasfuré. On encore : Cela ne gène nullement, ne cause aucun déran- geaient, t

Soir (à), loe., Co soir.

Solage, ». m., Ce qui sert à asseoir un édijflce quelconque, c.-à-d. les fondations proprement dites en maçonnerie, ou %nc3:>rt^ simples poutres posées en long sur le sol.

DalP^ancienne langue, tolai^y êoiaige, sont donnés dans le sens de terroir, sol, terrain, au point de v ue agricole.

Soleil, ». m., Tournesol. En certaines parties de la France im dit encore toume^-êoUil,

Soleils (entre lee deux), lœ. ofr., Espace de temps cpmpris entre le soleil levant et le soleil couchant : D est ,p»»8 ben fort, wis il coupe tout d'méme son arpent ftilr» lés deux êoleilêf^^-d, il peut faucher un arpent dans une journée. - ' '

- Solide, acfjy Réel, effectif, massif, en parlant de métaux, de minerais, ou de toute autre chose quelconque existant sans alliage : Or, argent êolide. Meuble en acajou êolide,

SoUder, v. «., Coiiaolider, fortifier.

SoUer, ». m., Grenier, éUge supérieur. Du lat. êolarium, terrasse, littéralement lieu exposé au soleil.

De noi^ «oitfer» 1 tomblt «M brique.

PnuiAxiD, JftiM «ormafitfe, p. #.

Du Mb UMt ptolB, dans MU Mlll.

JVoMveUe ^«nofe (J«rMy,ll7S). p. tSL

SoUtoda, a/.. Solidité.

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SOL— sou

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* SoliTêaU, ^ n^r S^ oonfobd avec êolive; - o^-k-d, avec la pièca de boit pnnoipale aervant à loutenir un plancher.

Sombrir, r. n., S'assombrir, en parlant du jour qui décline, de la nuit qui s'avance.

Somersety «. m., de rang. êamergawlL Saut périlleux, dan# les jeux athlétiques, dans les cirques.

Sonunar, v. a». Appeler, mander : Il a été êômmé de coœparaftre. De Tang. fo summotij dér. du lat $uhmonere, d'où les Fran^jais ont lait êemondrt^ et les Normands 9émoner.

Sondor la chargé» ^-t Se dit d'un animal, et surtout d'un chevaï attelé à une lourde charge, et qui, au coniman- dement de tirer, s'emplit le colliec, comme pour calculer le poids du fardeau qu'il aura à enlever.

Songaart, 6, «• «t adj,^ Songeur, rêveur, pensif.

Songerie, «•/,. Rêverie, lubie.

Sonner, v, a., Battre, maltraiter : J'm'en va VêonnêTi tu vas voir.

Se/aire êonnmf : Se faire étriller.

SonneUZ, «' m.. Sonneur.

' '' Sorcilège, « «».* Sortilège, maléfice de sorcier. On disait

autrefois, en vieux français, êorcelaye.

Ne craindra- l'sihoiireaz breuTag*. I^seharmM, ny le «<»ro«la#«, « ^al DOUA «Itèrent le cerveau.

R. BKIJ.SA V. I, p. S2.

Sorellois, Oiee, 9. g^og., Qoi*h^l>ite Sorel. Qui appartient à Sorel.

Sortant de» ioc. adr,^ immédiatement aprètu sitôt après : Il est parti êoriant de dîner. ]

Gk>rtir» v. a., Etaler, montrer en public : Le bonhomme a ^ sorti son tujrau (chapeau haute-f^rme).

S'emploie aussi par eUipse dani le sens de faire sortir : J'te l'ai êorti dia maison, un peu raide.

^ Sortir de, «• n., Venir^v : I #>r< d0 UUe.

Sottlseaz»' «. «1., Individu qui a l'habitude d'injàriei- à tout propos.

Bon, «. m.. On persiste toujours, surtout dans nos cam- pagnes, à ne considérer le mm que comme la cent-vingtième

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300

SOU— SOU

3

partie de la piastre ou dollar. Ainsi six sous, doute sous, trente sous, se disent communément po^r cinq centins, dix contins, vingt-cinq centins.

Cette coutume vient de ce que, autrefois, le aou était la cent vingtième partie de ctj qui s'appelait ici \a piastre fran- çaiêey monnaie qui valait six francs.

Soubassement, «. »»., de rang, basement. Sorte de tous- sol particulier aux construCtiçns anglaises, et qui ditfère du sous-sol en usage en France, en ce qu'il e^t toujours auiénagé, soit comme lieu d'habitàtipij, ou comme établissement d'affaii^s.

Le mot français soubassement, qui désigne surtout la partie inférieure d'une constructioi^^ sur laquelle semble por^r tout l'édifice, est complètement inconnu en ce sens au Canada. On le fait dériver ici de l'anglais hasemeni, en y attachant la signification correspondante à ce dernier mot; c.-à-d. un smts-sof., '

Soubriquety ^. w.. Sobriquet.

Capet et Martel des aovbriqvet» estolent,

Qal des bommeintu temps les effets rapportoient.

^ Vauquelin, ISaltreê, p. 180.

Souci, SoUCille, «• »»., Sourcil. On rencontre soucille dans le Dictionnaire de Cotgrave.

Soudrille» «./t P«>n. //mouillé, dér. de soudard, soldat attaquant inopinément, en fripon.

Tempête, tourmente de neige, s'élevant subitement, et accompagnée d'un vent impétueux et d'un grand froid.

et les vents qui souinent «ont si froids, qu'ils gèlent le visage; on

n'<MW sortir pendant ces êoudritle».

\ii^K¥^yjL.iJtt Voyage tn Aeadie, p. éi.

Soue, Soute, «•/., du tat. sus, porc. Etable à porcs^ ©t, par eixtension, tout endroit extrêmement sale :— C'est comme, une vraie sone-à-cochons, ici^^

. . . .Une povre malsonette,

riose depleos et de sanciaas, .

CH>in me une vies «out A porctans.

OaUT. ds GqikSI, Oloê». de VOrdrt ef« cMtftf., p^ XNU

Souffle, *. wt«. Maladie des chevaux, canvot/rifeée par l'essoufflement. On dit, en Franco, le pousse.

Soufflet, ». *»., Appareil respiratoire de certi^ins cétmc^ comme la baleine, le marsouin,** etc.

*>

SOU—SQU ; 301

BooflHkllIa, «mCTm Qvi «^ tupporUble, que Ton peut

KBI.HAJI, Dtet. anglù-nortnatid.

SouflHuit, Mlt6, <m(^'m Douloureux, qui cause de la ■Ottffhknoe : Û.ne iiii%U«lie ben êoufrarUe, ^v^

Souittêy 9./.^ Boue, porcherie, ëtable à porcs.

Sottl6Ur, ^. y.» Crainte, terreur, peut. ^

SOUltur (aroir), lœ.. Avoir pear.

' Boul^Têr, V. a.. Donner une rëprimande.

SOttlidTS d6 bœuf^ «• m. j>l.f Bottes sans semelles, ou ffaUlardêy confectionnées avec du gros cuir auquel on a laissé sa couleur naturelle. ' On dit aqwi f)étU'.ê maiouineëf hotteë sanvotgeSy souliêrë tcm- né».

PArml les molMonneura le chef du la fanilde, CbauiMé légèrement 4e «es «ott«er« lann^«.,. . .

LemaT. ronArouroK, p. 225.

Souliers de chevreuil, «. m. pL, Chaussures 8&ns semelles, confectionnë<^8 avec la peau non tannée de l'orignal ou du chevreuil, et qui servent le plus souvent, en hiver, à chausser la raquette.

On dit aussi êoyliers mofM.

Avec lears «oMl<«r« mott« lia mirent lei mltaMen ... _

Lkm AT, Tonkourout p. 107.

Soupane» «•/•> Sorte de bouillie de farine de blë-d'inde, en usage parmi le peuple, et se servant avec du lait ou de la mélasse.

SoupOUdrer, v. a., Saupoudrer.

Sour, I^^P't âous, dessous.

Souris-Ohaude, «./., Chauve-souris.

BOUrlini^Uer. v. a., Rabrouer, envoyer à tous les diables. Dér. du norm. refinçuer.

BourOUét, »' iM.» oorrupt de êM<meêt. Région du sud- ovest. Vent louilUni dn tad-ouest.

Dana \m parmgM du Um Saint-Laurent et du Golfe, on dé- signe ^kï'mmrouêi nn vent tout particulièrement violent.

Sofieêt.ewt donné, en ce sens, par Cotgrave.

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3<« 8pU-SPB

■ew, prép,, 8*epii^ fouvent pour dam: Sauê les cir- conulAiioM. iSfow* pltti court dëUi. .

Pour è :—S<më un mwÎM de dix joun, .c.-»-d. à dix jours

d'uvis.

êmm ^pkT), i^' T^y SoM : I font à Caire un canal fïar •otM.la rue.

SatUHTétMIMltft, «. m. |rf., Par oo mot, qui eut une tra^ dttction libre de lînglaiB underwear, on comprend, d'urte'ma- nière générale, tont le linge intime, c.-à-d. >e portant contigu à la peau, et surtout tou^ les tricots, ou tissus a mail les flexibles, servant à vêtir, et qui entrent dans le commerce habituel^ de la bonneterie.

Bous VOt' respect, /<x<.,' Sauf votre respect.

Soutint, /w**^- 7»**., de soutenir. Soutenu, du lat. svs- 7*?fii«M, part. pass. de #M«ft«wîr«.

Voyant <qu« plusienra fof*,

!)•• veoU toarbtllonneuz.

ClkAllP-IiEPVS, ŒMvreii poét., p. 138.

SOUTint, p^rî. paêê;^ de souvenir. Souvenu, du lat. svb- vfniuê, part. pâss. de êubvenire,

Bouyer, *. ••»., Soulier. / 8pAime,r«. *>^Im de l'atig. sp^n. Deux animaux attelés /ensemble, et surtout deux chevaux, deux bœufs:— C'est un beau 'j»3i»«i« de chevaux.

SpMIOer Wood. Résidence, à Québec, du lieutenant- gouverneur de la provincegj* Québec

Bpinner, «. «., de raiig. to êjnn. Terme employé, dans les filatures, wv^ fiier, c.-à-d. pour étirer en fils le duvet du cOton, 1^ brins de laine, de' lin, etc.

Bpimieur, euee, «., Ouvrier, ouvrière qui fait du fil.

QprflfcilJI Sagleieme» ^ m., pron. éprèd^-iguël-tÊme, dér. des 3mu nois anglais 9fr^ad^ étendre, ^mgle^ aigle.

Synonyaie ém chauvinisme à ou^nco, ohei les Yankees, par allttsk» à leur prétention bien connue que 1* Amérique Umr appartÎMit, ei que tôt ou tard l'aigle américaiB 9oit éUmért son influence sur tout le cootinent.

flpiee, «-/f pron. êi^rie. Mot anglais pour saoûlade, partie imfmUlBt avec ussad immodéré de boissons enivrantes : Pren- du» MM ifpret, c-M. se grisar.

/

sW^TR

303

Sprin^, ê, m., pron. ipri-gnê, Mot anglais pour retaort, dans le sens de ressort de voiture, de montre, etc.

Spring^-bedy s. m., pron. tprigne-bède. Mot anglais pour

sommier élastique.

Sqtiatter, «. m., Nom donne aux premiers colons, qui s'établissent dans une région nouvellement ouverte ^ la colo- nisation.

Squaw, 8. /.y dér. de Talgonquin. Femme indienne.

V Stsnd, s. m.f Mot anglais pour station, dan$ le seni de mtcUion de cochers^ dans une ville.

Est aussi usité pour tribune, pavillon de spectateurs, sur un hippodrome, un champ de courses. ,

Station, «./., Se confond, en terme.de ch^in de fer, •vec gare^ c.-à-d. avec le point même d'embarquement ou de débar- ' quement de& voyageurs ou des marchandises.

Statuqu'isme, s. m. y (1er. êtatu-quo. Néologisme poli- tique caractérisant la doctrine de ceux qui, au Canada, ne voient rien au-delà du régime colonial actuel, et qjii estiHieiit iqué tout est pour le mieux dans le meilleur des moudei^ possibles. Ce mot n'est employé que par, dénigrement.

Ste, odj. (iém.y Cet. v. C'te. Steak, 8.. m.. Bifteck.

Steamboat, «. m., Bateau à vapeur, de service sur lea lacs, les fleuves, les rivières. Un bateau preniant la mer s'appelle «^«am«r ou 8team8h%p.

8telle-là, Sti-Ci, Sti-lÀ, profi. d/monê.^ Celle-là, celui-ci, celui-là. V. C'tblle-la, Cti-ci, C'ti-la, etc.

StimuleUX, «. m.. Stimulant quelconque, et surtout le whiskey, l'eau-de-vie.

Stock, 8. m.. Fonds de marchandises.

Stocks, 8' m. pl.f Actions, à la Bourse : Bpéculer sur }m

8tçckê, , ,

Strap, '• /•, de l'ang. êtrap. Courroie, on bande .de cuir, percée de trous aflo d'y arrêter rardilkm, et qm aert à lier, àr^ retonir, à fixer quelque chose. )

Usité aussi dans le sens de cair-à-raeoir.

Quel que soit le désespoir des puristes, TextirpAtioii 4e ee i

)

\

304 STR^SUC

moi Mt impossible, et il nous faut, bon gté mai grë, l'accepter tel quel, en l'accommocUnt un peu à la française.

BtttapBT, V. a.t de l'ang. to atrctp. Lier, attacher avec une strap.

8trilL6. '• /'y pron. atra'p-çîie. Mot anglais ^pour grève,

dans le sens de grevi d'puvriers. '*

. < _ ^^

Studs» ê' f^' pf't pron. stoddeSf aVec Vo bref. Boutons mo- lles, s'appliquant au plastron ou aux poignets d'une chentise.

jatuif, ». m., pron. stoffè. Mot anglais pour étoffe, maté- riaux, matière pi^mière : C'est du mauvais stuff, c. à-d. c'est de la camelote, ça ne vaut rien.

B\l,prép.y Sur.

En vieux français, on disait su devant une consonne autre que l'A, et sus et suz devant une voyelle ou une h ;

/fu Ia feaae découverte ^

I>e Grlmoalt. d'une main vorte,

Je voit aanolr un oUquet (une claque).

VJ^QVkiajx, Leê Foreaterica, 1,7.

Cil »unt par cIh on un val, «u« un terre.

Çhan»on de Rolland, p. 255. I paasirent gûn un pont.

Rimeêjeraiai9eê,Xi.4Si.

Subpœna, »• m., Assignation, ou citation d'un témoin devant un tribunal.

Le mot enhptenri est dne expi^ession anglaise qui doit son origine à ce que, danu|^ncien droit, les deux mots latins sub et pœru^ se trouvaienffitre les premiers indiqués dans l'assi- gnation au témoin.

SuOCédor, v, n.. Nous employons' quelquefois ce verbe dans le sens de réussir, aïoir une heureuse issue, et nous croyons en cela commettre un anglicisme {to succeed). En réalité, il n'en est rien, et succéder, pris en ce sens, est du bon langage français. Rotrou n'a-t-il pas écrit en effet :

qui Mat M modérer, lUl T«at, Umt lui tuecidt,

^t encore. Racine : '

^ Toat tueeidê, madame, à mon emprMMment.

SuOOOtasb, «. m., du lauvage m$%ckqufUa$k, qui, s'il faut en croire Webster, appartiendrait au dialecte Narra^^anset Mëlango de maïs et de haricots, que Ton à fait bouillir enianible.

y

SUC— «Ult

Snorerie, t4l/., BtaHliMàMBt disposé «1 «««Më, éMM «M

forêt d'érables^ poar fabrÎMilîon tiiert d'ér«bU. ^ /

... / ^ - ^ -•■'.■

Sucres, è. m. pi.. Ce mot ■'emploM dm» jiJDiiwiri •eetp»

tions caraetëristiquet.

AlUr wié êuereê : Visiter une sucrerie, en p^rtiii de pUistr.

tempe des êuertê : Seisou t>ù les érables ocMomeneent à couler, à t'ëpoqae du dëgel.

Travailler aux sucrée : Travailler sur upe sucrerie.

Suorier, e. m.^ Celui qui travaille, qui est employé ^ur. une sucrerie. ^ . ^ - ;

Suggérer, v. a./ Ce verbe s'emploie, ainsi que l'ang. to sifggeetf sans qu'on y attache aucune mauvaise intention. Ainéi on suggérera un testament, en bonne part, 'lu même qu'on suggérera un projet, une idée, etc.

Suggestion, «. /, Ce mot se prend la plupart du tmnps en bonne part, dans le sens de prof^ition, conseil.

Suir, V, a., Suivre !— I m'a §uit tout le long du chemin.

V<M le «u4re* à rcette ssliit Michel. -^

\ Chanêcn de Rolland^ p,^

it'eii doU. . . . 9uir les bonne* compalgnies et fùlr les malvelse*.

Suisse, n. /n*.. Ce mot désigne surtout, au Canada, un huguenot frant^is, ou un canadien-frani^is appartenante la religion protestante. *"

Suit, 9. m., pron. ttod-te. Mot anglais pour haliillement, costume complet. * . :

Sulky. «. ni., pron nol-ké. Mot ailglais pour voiture très légère, à (feux roues, et servant aux courses de chevaux sur les hippodromes.

Sumeler, % a., Ressemeler» rr

Sumelle, *• Semelle. On trouve eUthelle dans le Die tionnaire de Cotgrave.

i

Je renonchi«aa llirneal •*! Qhlffron. An ti repied, à la pois, su tum^ttê.

FaaBAWD, M%âè normande, p,li^. Sumenoes, «. /.» pi- Semences semailles

» \

<f?

20

5d6 ' 8UM— SUR

* Bumet^ V. «.,. Semw. On TMioontre êumer «t iwtwér dwit

rràci langue et duit le normand de nos joan.

« LtjoordMJUmeMiz

ê0uM9 oignon» •tponntunx,

, Pi.lTQirBT, Pror. tt dietcmê du StMin.

I ' . a ' ,

Bupardition, *./f SuperttiUon.

SupertitieUX, euse, ocj;., feuperstitieux. Supértition, «./-ï Superstition.

Ne voulurent Jamala aller A la metaej ny èe aairet IdolAlries et wup*^

iititmê...,

HxCAvnMVT.ChmniqMtdtJerêeyt^lh.

Support, ». *»., Partisan, ^n matière politi(][ue.

Supporter, v. «., de l'ang. to tuppori. Appuyer, soutenir : Supporter un gouvernement, un parti.

Stxpposé que (un), Supposition que, ^m A sup- poser que, en admettant que.

Sûr, adv.f Assurément, pertainement : I. vont v'nir aujourd'hui, ben »ûr.

Surette, «*/•! Oseille. Les normands disent ||lips//«.;

Surget, s. m,. Espèce d'ourlet.

Surir, «. w.. Tourner à l'aigre, devenir sur : Il fait ben ' chaud, lait va tout surir. f

Palsgrave a fait usage, dans cette acception, du verbe i^emurir :

L'aile (la btère) «'«n«i«r<l, au tempe d*eeté, bien toet.

Surouet, v. Sourouet.

Surtout, «. *i^.} Tout vôtement ou habit queloonone^ pour homme, se mettant immédiatement par dessus le gilet ou la , veste.' . -V

Autrefois, le turUmt désignait plus particulièrement la redingote, vêtement à taille et à deux rangs de boutons sur la poitrine. , ,,

Survenant, «.m., Hôte survenant 4 l'improviste, sans être invité, dans une réunion, une vejillée, et qu'on accueille avec empressement, mais à la condition expresse qu'il fera toiit son possible pour égayer et divertir la société.

h

sus— SYS

307

, <M^*., oorrafit. wuspeei. Qui ett tiMoeptiUé,

ftngtflfcH1T#, "* /. Snlmïïkmnopy c^ qurest n^cenaire pour \m •lilliiiitAiioe. Du bM-lat. ntMeniia, oorrupt. du Ut. êutiiniaêio^ ftlimentfttioa. Z'

Mencent lA Mft«<aiM« kavpoTM ^lUifwMa.

VAUQ0BU1I, tel<r««, p. 9&.

SUTOtlir. >. «»., Subvenir : Il faut êuv*n%r à tes besoins.

BUTention, «./, Subvention. »

SilHtCh, «. /., Aiguille de chemin de fer, ou mécanisme de rails mobiles, servant à faire passer un tr^ôn d'une voie sur une autre.

Switolier, V. a., de rang, lo twiich. Faire passer un train de cheitain de fer d'une voie sur ^ne autre.

V. n.f Passer sur une autre voie, en parlant d'un train de ohemir/ de fer.

Switoheor» «. m,, Pr^KMë de chemin de fer, à la d^une êwUekf ou aiguille» On dit aussi twitchman-

Systèma, '• <»•> institution : Le tffêtème du jury a du bon. -. . ,

Règle, principe :— ^'ai pour ê^êttfmê de ne vendre qu'au comptant. ' ' t

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^

308

T-^TAL

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T

-; /...

^

TftbSOOnnJgt^i «• *»•» àe I*aii|r. tùbaeconiH. Marchan/d on fÉEbrkiitit de ti^lMc.

Tab«gi^> Taboginé, v. Tobagani.

TsbAlfi^» '• /•» Pi^ réserva mix fumeurs, Ton se retire pour fumer.

Il pÏMit être iatéresiMit de rappeler ici que oertaioi vieux ouvrages, relatifs au Canada, donnent tabagie dans le sens de nooe, feLtin. On lit, entr'autres, dans IiescarU>t : *' Ses com- pagnons qui faisaient taimgiê (qui veut dire festin) ", de taha- flruûi, mot sauvage pour banquet.

Tabaquière. «./, Tabatière. /

TabaUar, Tabiliwr, «. «•., Tablier.

Tablée, '•/» Réunion de convives attabla.

.. A Trouvera tout© pleine <o*'/«» . De itcna SMil* tûr la belH' herbe rert ' ^

CySCTilit Wr dan» Lacurnê.

Tagne, *, //Teigne.

Se dit Aussi, au figuré, quelqu'un dont On ne peut plus se dëltArfAsser, c.-à-d*. un " crampon " ; C'jMt la /a^n«. C'est une vraie teigne.

Taillage, «• w.^ Taille, action de tailler.

-'Taille de robe, ». /., Corsage de relie/ des épaules à la .ceinture. ' -

Tairir, r. «., Tarir. , ' . '

T*à l'heure, loc. adv., Tout à l'heure. \

Talle, ««,/., Touffe de plantes, de tiges, de graminét^s, sor- tant du sol en pousses serrées : Une t^.le de fraises, de roses, etc.

Bouquet d'al*bres ou d'arbrisseaux, formant un tout bien compact. ^

TA3U-TAN

909

TaUet, «. m., Entiûlle ou crochets qui nrticiiiifni la mm* •ur les boïrds d'une embarcation (O. t>uvN.)

Talocher, v. cl, Donner des taloches.

Tamarac, «. m.» (Larix americana). Mot algonquin dési- gnant Farbre plus connu sous le nom d'ëpinette rouge. Cer- tains étymologistes rattachent ce mot à l'arme dite iomahawk, laquelle était surtout faite a%*ec le bois du taînarac.

Tambour, «. m., Petite enceinte de menuiserie, servant d'entrée, et que l'on place k la porte d'une habitation, d'un édifice public, afin de mieux garer l'intériear «NWtie ks intempéries du dehors.

Tambour (tout) battant, lœ, <uh., A l'épouvante, à une allure vertigineuse : Mon cheval est parti Umi tambmtr haUant^ c.-à-d. ventre % terre. ' o

Tampona, #. /., Femme courte et tasste sur jambes : Une grosse tamponê^ c.4i-d. une grosse boulotte.

Tandami #. m». Mot anglais désignant un attelage à deux chevaux, l'un devant l'autre :-;— Aller en tandem. Atteler en tandem,

Tamiant, ante^ #. et ac^'., Qui est t- imuyeux. Qui est ftitigant. Qui est à charge. V. Badbant.

Taimer, v, a., Fatiguer, ennuyer, molester, y. Badrrr.

(^imr resvell

f an« asueis quand jo m'Mveil.

(RUTBBSUr). ^ .

Tannerie, e.f.^ Ensemble de choses ennuyeuses. £tat de ce qui est à charge, de ce qui rend à bout : Quelle tannerie d'enfltnU!

Tant comme, loc.y Autant que : T'en uuras tant eommir t'en voudras.

T^reii e fies kifil ctim von en vuldres.

Chanu. de Rolland, jf^ %.

Ajûssi loin que : TafU comme la vue peut s'étendre.

Tant pire, loc. cuiv.f Tant pis. , , /

Tant que (Jusqu'à), ^céy Jusqu'à ce (nie.

TaLnt qu'à, loc.j Quant à : Tant ^u'à/moi, c.-à-d. pour ce qui est de moi. / , . \

roft< gue s moyv^c ne le ferai Jà. /

FROISSii^T, xvi,282.

' 1

/

"X

310

'i<

TAN— TAS

I

Ta&t qu'à tant» lœ., Qnitte à qiiitte, à ^itë.

Ta&t sealem^nti loe. adv., 8«il«iii«nt» mi nioiiit, ménift.

AoDvtoilB

T

Tapée» «./» On déngne, par «• Biol» mus idte de rapé- rioritéooai|»mtàv« :-^Il «it um Aèfii êtipéê ék atsnt de hiL

En KoroMMidie, U^^ eiliiMtë dnae le eem de sambon- deaee» gronde qhMititîé.

Tl^MV dans la main» ^m Beriler «ne eonTentkm, en fnHppenI niree le aMÔn dent k neMi de k peraonne avec leqneik on eontnete. ^^"^^

Tw«r dipa 7«ax» ^^ Pkiie, Mo«ir, tirer l'ooil, dene te eeni de pkire ënewéniwit ^ anel^'nn : Aj e tapé deiM Im yfiMi^ lent de •aile» e.4^ elk Ini m pin de entte.

Tapla da JllailOy •* «n-t Honii, on eottvertire de pkno.

Tapluaria, •/, Plipéer-tentnre.

TapOOhtr» *• n*f Bettre, donner dep tnpce.

Tapoimar, «. «.» dAr. de:iiyei<r. Donner, à pliwieurt reprieei, dee petilee taaee ciereteintct. Se dit tnrtoiit, en oe ■ene» en perknt des eniente.

Taponm^r. cet frmnçeki nmUpeedMM k eene que nous y etteiobonft. En Frnnoe, cm dirnit alors tapoiêTf tandis que taponner ne s'y dit que dee cheveux que Ton bouchonne, c-ird, que l'on met en tapons. ^ .

TaQUat, «. e»., Ptottt morceau de fer ou de bois, s'abaissant sur k Hjquet d'utie porte pour k fiztiv.

Taiabuaquar, v. «., Tarabuster, troubler, inquiéter.

Tard (paiOi lot, aàx,y A bonne heure, de bon matin.

Tarder (ne) que l*heare de, i^\. Etre à la veille, au

moment dé: \ tCtarde qùë Theure d'arriver, c-à-d. il va arriver d'un moment à l'autre.

Taaque» c-/m Taxe. Oii trouve toêkeSf pour Uuets^ dans le Dicétannaire anffla*nomUMd de Kelham.

Taaquer, r. a., Taxer.

TaBliftge, t. m.. Action de tasser.

Opération consistant à réunir en monceaux, sur les défri-

'!'j'

.*. t

TAB— TEL

SU

obemenit, 1m arbres abattnt on arnudiét, avapà d'y mèMfr» le feu. '

On appelle amn taMo^^an^^ouyide foin jetjë dn grenier, et que Ton taMe : *< Tâches de faire un bon ia»êagê,*^

Ta88er, v. a., Opérer le tassage, sur les terres en Toie de

dëfriohemenC

-, '

Tasser (se), v. pron,^ Se presser, se serrer, en parlant des personnes : \ '

Las tokUU, MiM eomprendrs ce qo*«ll« dlMlt; m ioêêoimU aatoàr 4'èll«.

OfySTATB IfLAUBSank

y

Tassetie, «•/> Partie d'une grange Ton entasse les ré- coltes, et surtout le foin. Grenier, l'on tasse les blés en

tiSfi bISt en fert>es d*6r comblaient 1s loMfTte.

Tàte-minette, #• m., Tatillon, individu qui s'occupe sans nébessité de toutes sortes de petits détails. ^ 1 /

Se dit aussi d'un ouvrier qui travaille avec trop de ^nteur] ou qui apporte à son ouvrage une minutie désespénuoit^

Tàtiller, v. n., Tàtillonner, entrer inutilement^ longue- ment, dans les plus ^tits détails.

Tàtbier, v, a., Tàter, palper à plusieurs reprises, ^ inuti- lement.

«

T&tOXmeÔZ, euse, «. et adj.^ Tàtonneur, lambin.1

Taupin, «. m., Homme gros, lourd et fort.

Taure, »./, Génisse. .

Tavelle, t^*/-) P&s>®iuenterie, ou bordure, généralement en làine^ dont on se sert pour border une robe,. un vêtement]

Te, pron. pers,f Ue de ce mot ne je fait pas sehtilrdeVai^ une consonne- :>— ' ^ '

Je n'voadraU pas rùdre attendre.

Bimêê guemeHaiêeêt p,

•TeetOtl^er, «. m., pix>n. tUoUeur. Mot anglais j^onr abstême, c.-à<l. qui s'abstient entièrement de boissons vrantes. Ce mot^ été mis pour la première fuis en usage, Angleterre, en 1832. '

Tel (omis), V. QuB, pour tel.

I-

m

A

TIL— TEK

iiieà :~r^« tt« pttif aooepter au0^<> ^^ prc^pontion.

f èl^igriillllM» «> M^ Dépêche, p»r yole télégmpkiqoe.

T«llipêter;v. I»., 8e dit lorsque le vent loiîffle en tempête ; —H * |ffii#»lf^ toate 1a nait. *" '

Bl •»» < t flmlu d*Mrtorfw ftbfttent,

l^émps. Lai loentions dans lesquelles entr? le mot Umipê ■ont tf^ novilirsasei^ et nous ne pouvons indiquer ici que les plus générslsmént retendues.

FMTMi tes lœatioiis adverbiAles proprement dites, nous re-

A piêin im^pêy c-M. jusqu'aux limites de l'horizon, aussi kHa que la v|m) peut s'étendre : I mouille à plein temps.

Un èwrèeiM é$ «tn^ c-è^, un certain temps, assez long- Igoipn :.^« |*4i Attendu «m 60» boai de tempe,

' Eni»m'rimde têmpê, o.4kd; en moins de rien, en moins de temps fu'D ne faut pour k dire.

IÎm oiprcBsibni, le mot tempe est associé à un état de la tempémiure, sont tout particulièrement pittoresques. Ainsi, on ohm :

Un eaup de tempe^ pour signifig#une rafale subite, un mou- f«ment plus knpétueuJt du vent,^ui^ eours d'une tempête ;

Le tempe eetéeko^ c.'érd» Tatmosphère est sonore, il' y a de l'écho;

ily adeè nuages dans le temps, c.4h1. le temps est orageux, nuageux, il y a de la plui^ quelque part dans l'air. .

Notons encore /atr0 tous les te%nps, signifiant faire le diable à qnatre, être dans une violente colèr#:—I sikcrait, i jurait, i fateaiâtousleetmnpe,

Enlin, rappelons les cas le mot temps est lié insépara- blement à certaines phrases tirées de l'anglais, comme par exemple lés suivantes :

Les temps sont durs, la dureté des temps (hard timés)^ c -à-d. on éprouve de la gêne, li^ gên^ est générale de ce temps-ci >

Avoir du bon temps {fuivn a good time), c.-à-d passer son temps agréablement, j

Tsndre» e. a., Dans la langue de& chasseurs et des trap- peutv, tiendre veut dire ** disposer, dresser," dans le sens de disposer un piège, une attrape à gibier. :

TBN— THÉ

(■<HM tateniki mktmmk mÊtUm)^ pUew autour d'éiU nue ùttUàom qoMitiU fki Biègti.

ehemin, d'an ttntier, pér atrlaiiii miawML j^imwbI hftbi- tiMlleiiient

«

attrmpM 4 gibier. ▼. TmiiBBé ',

Térlba,Tblb€y«EF'i Terrible.

T«nn#, c M., [de rMi|. term. Biercice, durée d^ofice :— Durant le proobain ferm« de la Cour mipériettre.

Tmwm (kMHrtor «n), hc., Ueer d'nn lanm;e châtie, ▼iiapt & watf grands oorveotion. Ueer d'un langeM jpréoienz, maniéré, prétentievz. *

TmnmtùB (fÊWt tes), ^ «<je., Traduction littérale de rang, on tkê frmmd»^ ligniilant ^ mt lee lieox."

T«m (M raildr» à ll^, /œ., 8e coocher tur le eol, tom- ber de ton Idng par terre, en parlant d'un arbre abattu par dee bûcheront.

Terre netfhre (fklre de la), lœ.. Défricher, labourer

une terre vierge.

Terrltie, «./» ywm en ferbUnc, lervant principeJeieeiit dane lee laiteriee powr garder le kit, et Lûseer ee forner la crfrme.

En France, larrûie ee dit eartout d'un bol en terre cuitç.

^^eriir, V. 1»., Aborder, prendre terre.

Témelle, •. /, Truelle.

Tête d'oriUor, «./, Taie d'oreiller

TéteOX, ettse, «., Qui aime à téter.

Tette, «.y.« Teton, mamelle de la femine. ^ ^

TeurSy ee, od^-^ I>ur, tordu, du norm. (eurdre, tigniliant / tordre.

Jamejn ne Ttt hari mt«ax l#Mr««.

V PALeeu^vv,Orai»«Mi/rf/l^7Mk t'^"^^

Tbébord, ^. m., de rang; tethboard. Mot uittë surtout dane ^ > >v J la rëgimi de Québec, et servant à désigner un plateau, un ^\ '^' '' v] cabaret à servir le thé, les rafraîchissements, etc.

Thérèee, »A Coiffure de femme, faite d'une étoOr bien

/ n

'i

314

TI— TIR

-^V

eluMid» et bien ouatée, et qui m porte sortoiit e& hÎTer. T. CAPiiri. ' ' f

Bu NonUMidie, on appelle ihM^ un bonnet en crêpe de ■oie noîre^ oetté oomme ooiffiure de deiiiL

TL particnle explëtive, indiquant, tantôt une interrogation : «Ttraê-lî f, po«r eet^oe que j'irai ; tantôt une grande latisâotion : yat^î dîa ebanee, un peu.

Cietle parUeule est turtout d'un usage fréquent %près vCa^ contraotion pour •»'«• twii;^, est-ce qu^ je vais r— if'a-lt y a aller tout de sdit. ^. M'a-ti.

■e t i^ttroasHM 4'irow <|a«iM|Q« wnrtoe t

TV subsiste, du fieste, en bon langage français, comme «près voilà: FoOiM-f/. roOà^-f/pas. ,

ttâ I Tlàl CM d'i^pel aux porcs^ sur les fermes, pour leur donner leur nourriture. On dit aussi <iuiA i Quia t

nokat, s. W Billet de chemin de fer, de théàtrç, etc.

Tiendrez e. i., Tenir.^

Ti0Iia806« f /f Chevelure malpropre, en désordre.

Tfalber, e./n., Tomber.

Timbré» 0e» '• et adj,^ Qui est imbécile, idiot. Qui a des vides dans la mémoire. Qui est faible ou simple d'esprit.

' Tii]10II»> «»•» Limon d'uhe voiture, v. Mémoire, Travail. 8e dit aussi pour rayon dans le sens de rayoti de roue.

Tinette, s./.. Grand pot en grès, dans lequel on conserve du beurre, du lard salé, d /

llxit^ /mH. poM., de tenir. Tenu. Du lat. <«fi<iM, part, pass., de Umr^.

^ ..... .Je me li de eelle /.

, 'Qulttoatiranal, m*sl<fMen>»cordellf.

VauqvkUW. U% F^eêterùêt u, C

Tiziton. t.. m., Tintouin, inquiétude, embarras : Ça m'en donne du Itnton, tout ça. /

8e dit aussi pour le tintement d'une cloche d'égliM, annon- çant que l'office est à la veille de commencer.

s. /„ Tirage, dans le sens de tirage de cheminée, de tuyiyii de poêle. /. /

U '-/m Birop d'érable refroidi sur la neige, avant qu'il soii passé à la consistaflce du sucre.

TIR— TOM

815

MéUne OQ lirop, que Ton tire et étire, aprèt paiuon, jfuqu'à ëtot ■fttiifâiimit 'de oonsitUnoe. On tranche ensuite par petite! oroquettei» et la tire est prête à être servie.

Tire-point. «. fn,, Tiers-point, petite lime triangulaire^ terminée en pointe.

T^rer, «?. a., Traire :WTa don tirer les vaches. /

Jeter, lancer, etc. : Tirer des pierres aux oiseaux. v

Tirer aux cartes» lœ,, Tirer les cartes, dans le sens de dire la bonne aventure à quelqu'un. t

Tirer (faire) , tœ,. Faire prendre i^Faire tirer son portrait On rencontre dans Tanc. langue et dans le normand de nos /

jours, tirer en portrait, pour tirer, faire le portrait de queK

qu'un. ^

Tireur, tirets de portraits, «. m., P^tographe. /

Tiribe, (^dj., Terrible : Creyez-vous, si c'est paf tiribê^ c^M* n'estrce paib que c'est bien ^reujk >

Tirine, #./, Terrine. /

Tirinée, *./., Ce que contient une terrine, r

Titi, Titite. Petit, petite, dans le langage enfantin.

'Toast, «./., pron. tâête. Mot anglais, devenu d'un usage général, pour rôtie de pain.

Tobagan0, Tobogane, «. m., du sauvage cri, oto6atia«^ traineau. Sorte de traîneau, composé d'une longue planche de bois flexible, recourbée à une extrémité, et dont on se Sert, en manière d'amusement d'hiver, pour glisser du haut de pentes escarpées. On dit aussi traîne êaUtage, ,

Au Nord-Ouest et à la Baie d'Hudson, le tobogane est

encoi-e employé pour le transport des voyageurs et des^mar-

char^ises. ^

' ^

TocSOn, 9' m. et fém,, Personnif maussade, grossière,

désagréable, mal élevée.

Se dit aussi d'un bélier, ou d'un jeune taureau sans eomea.

Dans l'argot des collégiens, tocson désignu un élève dissipé, tapageur, avec tendance aux querellei.

Tomahawk, «. m., Arme de ^erre des sauvages, Mi forme de casse-tAte.

Lacombe fait dériver ce mot du dialecte Cri otamaMk^

a88«>mmez-le. ou otâmaktcata. il est assommé.

«1»

r.!'

^

\

$lê

TOM—TOR

Tomte» «./f Ctrctteil, bière.

Twilb#» •../, hoùtée pièoe de bois d'un piège à cMtoiv ^i, par «Il Jeé wpécwÀ cl*éoluippetDent, doit pouvoir tomUr ao MMent Toslii en écrmMmt l'aniul. La contre-tombe est une attire pièoe tin onèiiie piège detunëe à recevoir le choo de la

i^\

ÎA bonon honnie in«r 1*000.

Tombée» «. /i Chate, déclin : I passera pas la tombée deefeuiliee.

Tonbéê de fat nuit/ foc., DëcHn do jour, conimen- oetnent de la nuit v. fiBUVAim. ^

^^ Toffibleur, #. «t., de rang, htmbler. Verre k boire de ibroie tn^e, et tans pied, m grand usage surtout à bord de» naTiret.

Tondre» ^* *»., du breton tofU, de tan, feu. Sorte dtt bois poatri, 00 amadou, doçt on se sert pour recueillir le feu tiré du briquet

. raiiiMtali 100 Umârt ei non fletet (fUsll)» poar alln- Ltt yimv0Ue Annai0, {/Jenej 1870), i>. la A Goemesey, on Cppelle encore UmcUrier la boite à amadou.

T^ndrière» «> /* Li^n abondant en bois, dont on fait le tondre, ou amadou.

Toque» ««/f Mot usité sur les sucreries pour désigner une pelote ds neigci; que l'on plonge vivement dans le sirop d'érable, pour ren retirer tout anmit^yt, couverte d'une calotte du itfyiM cMItire /

ToQfUer» v, a^ Heurter, choquer, frapper.

Oeffs 4to M. «le Roqaelaarvi qui lefiie I*«q, Ioçm l*auire.

La «aux na Lmcr, Livre de» Proverbe», II, 21.

Est usité aussi sous la/forme. pronominale :-~I s'est toqué \t^ tète contre le mur.

Toquer» v. mI, Battre, ^ palpiter : Le cœur me toque. Frapper de la tête : Prenet jg;arde à la chèvre, a va toquer,

TorollOIl» ««y^» Femme malpropnvsouillon.

. Torohone» «. m., f'*» Flocons de neige épaisse, tombant lentement, et avec teudjineç à se changer en pluie.

TordeUSe» ••/» Toidoir, ou machine à tordre le linge.

Toill^Oni»' i'wlsij.% Juron populaire. On le fait géné- ralement précéder de eré ou i-^Cré tord-nom.

TOR— TOU

Slf

Tor^rniole, t. Soufflet, coup mr le ▼!•*§«.

Torquotte» «•/•> du nonnand torquer^ tordre» d^r. du l*t tarquere. Feuille de tabac, eoroulëe très lerfëe, comoie iordm

en spirale.

Torquette (ficher la), /o^., Pans la langue dep eou- reurs des bois, des trappeurs, etc., fteher la icrquêiU signifia jouer un vilain tour, jeter un sort, donner une maladie et même la mort.

Torrioux ! interj.^ Juron très répandu, quelque choM d'analogue MU ^y de D du peuple, en France.

Tortiller du derrière, /oc., Marcher pn se balanj^ant, en imprimant un certain mou vemeùt à ses hanches. Se dit parti- culièrement en parlant des femmes.

Cette locution est aussi employëe,.au figuréj dans le. sens de chercher à se dégager d'une situation gênante, en usant d'adresse, de ruses, de subterfuges :~T'as beau iàrtilUr der- rière^ t'en sortiras pas.

On rencontre cette acception chez le poète normand Vau- quelin de la Fresnaye :

ne puiH aoaflVtr cette aadaee «1 flère, ^

Qui dtt: Il ne faut plu« toHHler du derrière. -. '

VAVauBiJir, «a«rrt, p. 29».

Totem, »' n%, Mot algonquin, désignant l'emblème ou insigne particulière à une tribu, à une famille.

Totse, fidj.^ corrupt. prob. de l'ang. tmity bien tendu. Tendu, raide, serré. Nous nous rappelons avoir lu quelque part cette phrase : *' .... que Ton nouait ensuite avec des ha rts d'aunes hien tùtses"

Touche, «./, Pipée, bouffée de tabac : Tirer une tauchêf c.-à-d. fumer une pipe.

T0U0beB*y-paa (ça B*a,ppèUé),'loc., Chaque fois que, dans le langage mmilier, l'on v«>ut laisser entendre qu'il est dangereux, ou absolument inutile, de songer à mettre la main sur telle ou telle M||Bonite, sur telle ou telle chose, on ' dit oommunén^ent ^£tt tout 9a, vous savez, ça ^aypelU tùuektê^ poê.

De même, en parlant d'une jeune fille sévèrement gardée par ses parents, et pour laquelle on projette un mariage am- bitieux, des galants déjà éconduits .mettront un nouveau con- current sur ses gardes, on lui disant Essaie si tu veux, mail ça $*appelf€ touch^-y pas.

118

TOU—TOU

Touaff V* a., Rcmorqnar, dans !• mm d'an vaiiieaa qai en tratne an antre à ta toite.

Le mot Umer est fraacaii, maie ne te dit qne dam le teni de faire avanoer on navirÉ en tirant une corde à force de

Touladiy tOUTftdiy it. M*t ^<^ montagnaii désignant ane traite particalière aax lacs da nord de Québec.

Toupaty «. m.», pron. UmpeUe. Arrangement plui ou moins symétrique de la coiffure d'une personne, en parlant de Far- rangement des cheveux.

f OUTi #. n^t Habileté, adresse dans la manière d'agir, dans la façon de s'acquitter d'une besogne, d'exécuter un ouvrage manuel :-T-Savoir le tour. Apprendre le tour.

Trait d'habileté, ruse, finesse ; C'est un magicien qui fait de beaux toarêy c.-à^. c'est un prestidigitateur d'une grande habUeté.

Plaisanterie, truc monté, dans le but de se gausser aux dépens d'un autre : Jouer un tour à quelqu'un.

Fromenade, visite : Ailes faire un tow". V'nez .faire un p'tit toury à soir. *

Tourde, «./., Espèce de grive.

TourlOUre, s. m., Individu bizarre, dont l'apparence prête 1> à rire et attire les plaisanteries.

Ce mot dérive de tourhurou, signifiant, en France, un jeune soldat naïf et tout frais émoulu de son village.

Tourmenter, v. a.. Accabler quelqu'un de sollicitations . pressantes. Importuner, fatiguer outre mesure.

Tourne, «• /m Retourne, carte que l'on retourne à certains jeux.

Toume-clefis, s. m.. Guichetier.

Toumexne&t, ». m.. Tournoiement, palpitations, vertiges : T'poux pas monter plus haut> ça m'donne des toumemêHtt Utète.

Tourner, v, a.. Diriger vers un c^Vté opposé : Tourner un cheval, une voiture.

Retoufner une carte à jouer, de manière qu'on en. voie figure.

Tourher et ratoumer, lœ., User de détours, d'équi- voques, de faux-fuyants.

TOU~TRA

319

Toumiquety t. m., Saut» en tounuuit :— -L'èfta fait ui^ tourniquet en desoendakit. v. Somkbsit,

Tourte, t./., Sorte de pigeon laiivAge, Mitrelqis Iprt ré- pandu dans le payt.

En France, tourte a été jadis employé pour touirioreUé^ mais ne sert plus aujourd'hui qu'à designer une espèce de tourte- relle de la Virginie, et, en dehors de Tomithologie,' une sorte de pâtisserie fermée et remplie viandes ou de fruits. -^

Tourtière. «./., dunorm. tourte^ gros pétn de méjoage. Pâté de viande de porc, qui se mange surtout en lltyer, à Fépoque de la ** boucherie." Tourtière se dit encore d'une tarte épaisse, faite de patates et oignons, sans viande. On dit aussi tourquière. ^

Tousseux, 9. m., Tqusseur, personilè qui tousse-souvent.

^Tout (pas en), toc.. Du tout, aucunement, v. Pantoutb.

Tout de môme, loc. udv., Néanmoins, mal^é tout. Toui (|« mimé Doa ne pat pas. ... les Mtffel.

Tout entour, loc, drft?.. Tout autour.

£t toui entour boatons d'argent. ^

Chanêon normand» du XV* Hicle»

Tout partout, loc adv.^ Partout.

Il va, 11 vient, tout par tOf%U court.

P. Qrihooikk, CEWvrrs, 1, 40. Tout plein, loc. cuiv.^ Beaucoup.

Township, s. m.. Mot anglais, -dont on se sert souvent pour dés^nier un canton (v. ce mot).

M. de Tocqueville, dans sa Démocratie en An^rique^ dit que \%town$h%p tient le milieu entre le canton et la 8>mmune, mais il entendait par le canton et la commune de France. On conçoit facilement, en effet, combien une semblable définition comporterait ici d'arbitraire, car te township canadien, bien loin d'offirir l'agencement adm^iistratif si compliqué du canton ou de la commune de France, éveille ici plutôt l'idée de quel-- que chose de fruste, d'à peine dégrossi, hommes et choses gardent encore comme un reflet de nature primitive.

Track, «./., Voie d'un chemin de fer. Piste d'un hippo- diome, d'un champ de courses.

Train, «. m.. Bruit, tapage, vacarme : Faire un train d'enfer.

^

S30

TRA~TRA

X

Tralo. (êire en), ^., Etre pri§ boisson^Etr© en éUt

d'i

'n^ill de (être en), fcc.» Etre occupé à i—La SMUDMi «•< , «n Iratn (iie coucher lei entants.

L'AcMlëmié française ne donne à cette locution que teni de •< être diipoe^ à**

Train (faire son), /oc., Nettoyer l'étable, récurie, etc. Soigner ses animaux^ et leur donner de la litière. «

Traîne, «• /f Traîneau grossier, garni de ridelles, et servisnt ordinairement, en hivex-, au transport 'du bois de . chau^lage. ^^^

Traîne la), foc. oc/r., En.désordre-.-^Tout est à/a. traîne,

TrelneaU, ». m., Le plus petit de nos véhicules d'hiyèr, . aaquel, à la campagne, on attelle les chîéns, et qui sert aux eïifantji pour tirer des glissades (Oscar Du.n«),

\ Traînée, •./, Chemin pratiqué en hiver, à travers bois, ^pour l'exploitation d'un chantier, et les ti aînés peuvent se risquer: Lia <raîne« est bonne c't hiver."

Traîner, r. »., Aller,, voyager en traîne. , \

Pul» tantôt marchant, UntAt traînant, nous alllont, qui chantant, qui

songeant... '^ ,_

TACUtf, Fartaiierê et Voyapeurt, p. 18.

Traîné sauvage, «/, v. Tobooane.

Traite, ndj., Traître. - Ia>s barons traiHei lestèrent chair ieur^ banîere«.

t i-

COCHOV,' Chron. yorm., p. 9.

'Traite (payer la), loc., Payer à boire à quelqu'un. Payer une tournée.

te

Traitement, adv.^ IVattreusement, en trahissant.

» . ^

Traiteur, «. m»., Celui qui, autrefois, allait traiter avec les sauvages, en leur proposant un échange de diverses mar-

chandÎMit contre leurs fourrurM.

' , . -

Ihraltriee, «./•« Trahison, perfidie.

Tràlée. s. /, ^Traînée, ribambelle, $uite nombreuse :— Une trdUe d'entants, c-à-d. une lignée nombreuse d'enfants. ^ Oi| emploie irôUê^ en Franoe, dans le sens de troupe de personnes faisant route enfemble.

TUÀ«-TRI

SU

Trampy «. m., Mot iMigliùs poor viigaboacl ë# gwmdbi itMiUt. lie Imm^ Aime eurtmit J^^^v^uenter lie eoipegiiee ieolëee, dahi rattentede quelque loaohe ooc«eioil^d# «remplir m«gr»«ioaroeUe, ou encore tont simplement èA» de chiper, ei^ pMmmt, U poale et les crafi dn fetnuer Mme déAMieo.

TnOISiger,- V. <i.« de Tan^. ioêramaeê. Faire, n^Ier :-. TVtmêiçerdek aifiiiret.

Transquestion,^ #./, TJiit^ auTalaie de justice dans le .sens de Question de contre examen.

TransauestiOliner». t. a-rlContre-examincr, questionner le tëmoin aune partie adverse, aprèi^sa déposition.

Trapper, «. a., Chasser à r)|ûde de trappes i-^TVioy^)^ la marte, le castor, etc. -

Trappeur, «. m., Celui qui clfeasse à l'aide de trappes»

^ Travail, <• m.^ Brancard d'une Toiture, o.-à-d. prolongée de bois d'une voiture, et entre leslauelles on attelle le che^d. Le mot travail est particulier à la région de Montr«(ai. A Quëoec et dans les environs, on dit les mênotrêê. v. oe mot.

TrayaiUant, adj., TravéiHeu4 Uborieus, qui aime à tra- vailler. *

Trayaillant, r. m., Travailleultr, ouvrier, manœuvre, em ployé d'un établissement industriellquelconque. .

Travers (au), loc. prép.. Se dit quelquefois pour parmi» dans le noa»bie :— -Cèst un beau panier de fraisep, mais il y en a au traverê qui ne sont pas bteni mûres.

Traverse, ». /,

Embarras, revers, affliction i Ctest an livre il j a bba des travêràéêy c-à-d. le liéros subit bien des infortunes.

Travèrsiér, «. m., Bateau faisi nt le serrioe d'une rive à l'autre d'un fleuve, d'une rivière, etc.': Le êravertimh ^ .Ltm- gueuil. Le iravertiêr de Lévis. v. £aBiiT<

Tre -(terminaisoiie en). Du# la plupirt* des teneî.

naisons en /rv, la lettre r ae se fait pas entendre. Il en est de même de beaucoup de terminaisoné ei|i ér^: PrêU^fsnm^ ete., pour prêtre, prendre*.

tremblement (tout le), Uc., Toutes lee perseakee qei, d'après l'usage, doiveiit«isssieter à Une u<iémunk:~On élail tous là, le pèra, la mère, les oneiss, les Uatis^

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423

TEEi-TBI

TrwnblaUX, â. m., Trombleur, poltron.

TrémaaUt «' tw-t Trumeau, ou espac^ d'un mur compris

entre deux iènétrès.

,y . ' . .

Trempd. «ir*., Éte dit louvent pour trempé : Etre tout trempa c-AhL être tout mouillé, être tout en sueur. "" .

Tremper, «. a., Serrir, placer sur la Uble i—Trwiper la soupe. '

Tremper, ©. n.. Songer, réfléchir :— trempes jusqu'à undi, et puis on verra.

On dit encore trtmper danêUê mémeê ien^iiMn<f,en parlant de personnes qui s'accordent entre elles, qui partagent les mAmes idées, les mêmes qpinîons.

Trempette, *. /, Mot usité sur les "sucreries" pour désigner une tnmçhe de pain plongée dans le sirop d'érable, avant que tselui^i soit trop condensé. On dit aussi imiéipim.

On désigne encore, par trempette^ un certain mélange de {Àin et oeufs, trempés et bouillis ensemble.

Trémpine, «.A V. Trempette.* , ^ *

Trente-eiz (se mettre sur son), i^., Sortir, revêtir

seà plus beaux habits, se parer de ses plusf beaux atours, par allusiqp au *^ Trente-sixain," qui était le nom donné autrefois, en France, à une sorte de drap très fin, dont la chaîne se com- posa.t de trente-six fuis cent fils.

Tricoler, v. n.. Chanceler, caracoler.

, Trie -trac,-». »R» Crécelle.

, Trifluvien, eniie, «<(;. géog,^ Qui habite la ville de Trois- Riyières. Qui appartient à Trois-Rivières.

Trimbaler (se), v. pron.j Se promener. Aller et veiiir par désœuvrement.

Trime (mis en), loc., Mis à point, mis en état.

1. t>' __

Trimer, t7. n., Avoir du mal, travailler péniblement, souf- frir, être malheureux :— llVa fallu ben irimêr pov arriver on est.

Kagneater Mi ton art, irittMT est nïon demrtr.

LAJ^muAv ^La Ommpimmd9, p»A^

Trimer, «.a.» de l'ang. to trim. Mettre lademi^ maiiijà un article de fabrication quelconque, avant de le livrer au client ou au commerce. Est^ surtout très usité parmi les ou- vriers d'usines, de fabriques, etc.

I

TRI-^TRO

3SS

1 I

Par extaniioi», pi^i^ri wrmng&ti Vlà un» femme btn iriméê, Cett une affaiiw mal triméé,

Tringue/f. /., Tringle. Cei^ une forme lembkhl^ à celle que IW rencontre dana éfir^guA^ pour épingle.

Trioily «. m., Trayon, bout du pif de la vaohe.

Tripêé de rôoha, «. / |>^.) Nom ironique d'une oertnine

moume oomeitible.

. (, ».

''Tripiad, ». m., Trépied.

Tripotôr, .V. a., Manier maladroitement. Est austi lou- vent usité dam le léni. de prendre et maaier lee bras et les mains d'une femme : Il n'est bon qu'à iW/Mtor les filles.

I/M«lla B*a pai fott «gi|l . . . .s Hpotoir les saroea (jeanM ailM).

If ânviBB, JM<!<./rafMo-fionn., pw tSi.

Trolley^ t. m., 'Mot anglais, d'après le nom même de l'in venteur, servant à désigner la longue tige mobile transmettant le mouvement à un <âiar, ou tramway électrique.

Trompe, i. y!, Erreur, méprise, faux calcul.

T a pas d'trompeort qno d'Iromp^t.

DUAtm normaïKl.

TrompeaX, «.«t., Trompeur.

Afls bavard «t malntUi iTMafMtts.

it<«M«i«r«<«<M«, p. m.

Trop, toc. adv., Trop nombreux : T aura pas asses l'chsises pour tout le monde,^ i sont trop. L'application étymologique dumot <n>p est ici donnée dans mte son intégrité. Bn eflbt, ce mot dérive du viei|x français troupeau, employé autrefois adverbialement pour dé- un excès de quantité.

Trouble» «• m.» Mal, peine qu'on éprouve à faire quelque

Misère qu'on enénre .M-J'ai en ben du ItomMs, ailes. Dérangement, embarras: J'vons donne bén.du WouJtiU,' 'est vraiment trop de WcmXk, Désordre, bruit, tnnrahe :— Y a en du WwMê^ hier, à

Rixe, émeute, insurrection. En ce sens, s'emploie pluriel: L«i IreuM^de 37. Lm IrpttWst du KordrOiMil.

Troubler pour, lec., Plrendre la liberté de demam^ [elqne chose, en ■'excusant :^^e vous W^M^rai de nouveau r un flooroeau de pain, pour un peu de sauce, etc. '

/

Sf4

TR0-:TUR

0-

TroilllfB<MI« «. «r» Ajiuti oroupion de voUiille.

Troupe» «./, Armée orgaakée d'an payi:— FWin Tenir de U ir9up9f o.^ d. appeler lee aiilitoirM;

Troiuwe (en). <00., Se dît en perUnt d'une pereoone qui ett sur U croupe a'un cheval, derrière un cevayêr qui eet en •elle: Aller «n lroN«M. Prendre quelqu'un «n ^rmMM.

TrotuMeau de bapMme, «.

veau-në.

Ti^f Layette d'un non-

True-bill, «. m,, Mot anglais, uiîtë au Palais de justice j^ur déclaration de lieu, c-à-d. pour déclaration des jurés qu'il y a lieu de continuer des poursuites. On dit, en France, arréi de mtjm en aeeuBoHon^ ou tout simplement miêe enaccu- êcUion, V. No BiUm "" '

Truie qui rapporté, lœ., Désignation habituelle, da^ns les contrats à rente viagère, d'une truie que le donateur s'en- gage à mettre à même d'avoir chaque année des petits.

Tuer, V. a.. Eteindre, souffler, en parlant d'une bougie, d'une lampe qûe^'on souffle, pour l'éteindre. L'impeccable Malherbe, lui-même, s'est servi de cette expression :

Msls toar prétest* le ploa hmn, C*6«i qne lu terre «tait brûlée BMle n^eoeseot tui flambeSa.

Tunné. Se dit pour eu «n, devant un verbe ayant pour initiale une voyelle :— S'il t'en faut, tunne ach't'ras. Tu m'as pas dit qu'lunn« avais.

TUQUe, <•/•» Bonnet de nuit.

Au siècle dernier, l'habitant canadien se coiffait le plus ordinairement d'une tuque de grosse laihe, se renversant sur un o6té, et portant un gland à son extrémité.

TuQUe-bleue, «• *>»•» Nom dérisoire donné autrefois par les Anglo^ïauadiens aux Canadiens-Français, par allusion à la tuque de laine bleue qui constituait leur coiffure la plus habitaeUew 4

Turbentine, ••/*, Térébenthine. Le Dietionnaire deCot- çrwÊÊ donne fiir6e«il<ffi«, aTeo cetée acception.

Tlttlutér, 9. «., Fredonner. En Normandie, on dit encore

hêrlurer, , ) - ^

\

TUY— TWI

8S5

Tana, «. ut.. Nom vulgAÎre^ donné ohap^Bau de toia haut de forme: Etre en tuyau. Sortir loii

Twisty «./, Habileté, Adreese, expérience néeenaire pour donner b<»lie toumare, belle façon à un ouvrage /qneloonaue : -—Cet homme a la iwiêi pour ça, c-à-d< Thabiti^e, l'habiletë requiae pour cela.

\

V

/

/

I .

8S6

U— U8U

^

u

% *

u. X* voyelle t*, seule, placée devant un m ou un n, se ph^^ noBOç généralement comme la diphtongue eu : Prenne, breune, leumt plewm^ etc., pour Prune, brune, etc.

ÛcharWltle, ••/•f Eucharistie,

Un (comme pas), lœ,. Est usité, à la fin d'une phrase, pour Mieikx ou Plus que qui que ce - soit: Il est capable tomme pae wn. ' . ' '

UnlyeroLtaire» ».*»;, Elève, étudiant d'une université. Ce mot est surtout d'usage courant, à Québec, pour désigner les élèves de rtJnivendté Laval.

Urbain (char), «. m.. Tramway. V. Chae.

,. , Urope, »./., Europe. Le P. Buffier, grammairien, écrivait

^au oommenoement du xviii* siècle que les noms propres

Europe, Eugène, Eustache devaient se prononcer TJr(ype,

Usabie, a((;«, Qui s'use facilement.

Usatice, »./, Usage, habitude, coutume. Quelquefois aussi, privilège, droit d'user.

Le MftTOlr . . . .HTM rexperte mmum. Donnent. ... an renom soorolManoe.

VAVi^ijmmt, Aripoitigué, II, p»ll*

Usant, ante, part, préi,^ Jouissant de, en possession : Fille majeure usante de ses droits. ^

Oemot, bien que très français, n'est employé en. France que oomme terme 'technique de jurisprudence.

»

Usure (être d*), loe,. On dit de quelqu'un qu'il est bien ifumÊTê, lonqu'il usé, détériore ses effets, ses habits, avec une déplorable laoilité, et danr un court espace de tempe.

^

USU— U8U

M7

Usurfrit, ê. 1»., Utolniil

Usurier» ère, a^r** Qui «ae sm habita» Mt ohMMMurais •« effets» en pea temps» \

Le seul terme frenoèk epproekent dCtiMirisr est le mot U0eur, donne per Besoheffette deas le sens de qnekin'im qui'; use par frottement

y

A

VAC— VAL

Y

Vacancei s./., On confond généralement le singulier et le pluriel de ce mot, et l'on dit indifféremment vaceMce on «Moneet, pour désigner le temps durant lequel les travaux nt dans les écoles et les tribunaux. En France» comme Vop, saity le singulier vacance te dit surtout du temps pendant lequel une place, une dignité n^stpas remplie.

Yaûhe qui' ne meurt |)a49, /oc., Désignation habituelle, dans les contrats à rente viagère, d'une vache que le donateur i|engàge à remplacer, en cas de ];Dort.

. Vft( àye, a<^., Veuf, veuve/

Vague, ». /.| de rang. wai?e. Se dît, en météorologie» d'un courant ou mouvement d'air chaud ou froid, dans une même direction '.-—Les journaux i^nnoncent l'arrivée d'une vague froide pour demain. / )

Vft^EIlt, ante, adj.j Qui est téméraire, fanpkron, pré-

En Normandie, vaillant est usité pour dur au travail, en- treprenant^ alerte.

ValUailtise» ' »• y*M J*orfahterie, ostentation de force phy- sk|iMi de touplesM, de counu^.

> Vaille qui vaille, loe. adv,^ Vaille que vaille, tant bien

AU lortall*^, «aille 9«lvcMII«, ^

OMy B*wt poliit m* rMQUVxaaoe.

Mi9L du run té9Lr9' U»i

Vale&tiSi, ». '"m., Lettré de dëclaçatioii d'amour; non fifnfr^ «t g4Nimlen|ieiit enjolivée d'une bordure enluminée ou ijovrée en dentelle, que les jeunet gens échangent entre eux le 14 février, jour de \m Saint Valentin : Envoyer, recevoir «a ««liMlifli.

^

VAJL— VEI

3S9

8e dit »Q«tt d'une oaricaim^ gnwtièremen» eelérié^ en- voyée «aénvmeiiie&t le ioar de U Seint-ViUeiitki 4 une per- ■Ojn&e que l\>n veut, ntteiadre de imite pertaoïiU^Niiieiit mor- dante. Orâoe à Je Saint-Yidentin, lee enyienx et lee b*ineax de tontes e^qpècee s'en donnent ce jonr-là à oœnr joie.

Le valéfUin se dit en H'rânoe nne vai9Hiine, et t'applique preeqne exdneivement à poétique lettre nmoùrenie.

^

Valeur (c'est Iben de), ^.i C'est bien pénible, bien f Acheux, bien malheureux. Cette locution se tronve dans Montaigne.

Valeur, ^/., Sedit'sourent pour intervalle, espace, en parlant d'une longueur de temps : Il est ben resté hi valeur d'une demi-heure.

Valise, 9' f-y Ce mot s'entend de to>ute malle miélconque, de petite ou grande dimension, fute en cuir ou en tx>is, et qui renferme du linge, des hardes, etc., pour les commodités du voyage.

Valoir,' tt. n., Posséder Une certaine fortune : 8oh oncle vaut aujourd'hui une dizaine de mille piastres.

Vantardise, «./,Vanterie.

Varder, t^* n., Errer et vagabonder par. ci par là, et sans but, sans objet apparent. ^

Ce curieux 'Verbe nous vient ^ sans doute du vieux français vrtdw^ qui signifiait alîer et venir sans objet. . Par métatbèse, l'on a d'abord dit verétr^ puis varder,

Varge, Vér|fe, f./t Mesuré de longueur, équivalente au yard anglais» soit environ 92 centimètres, mesnre française actuelle.

Varlopure, «•/•> Ruban de bois détaché par la varlope.

Varser, v, n, et a., Verser.

Varte» <m$., fém. de Vbrt

_ ' '

Varyeau, «• «».> Sorte de seii^e grossière, ppur la pèche dq

Vaurlentèi «./..ÇànnUlerie,

VaadUèr.^. n., VacilkHr, JMUanoer, héëter. ^ ^

VelU'ée» •' /., Réunion de personnes, à jour fixé, pe«r |MSser une soirée à oonverser, ioner, faire de If^ musique, danser : Donner' une «eiM, o.4mL donner une soi^.

^

V

330

VBI— Vto

»

Vattler, v. n., Pmmt la lolr^ <*« mi vomoi ehes on ami. de réunir, àjoorfiz^ ehm une oonnaiiMaiioe, pour paner la floirëe ïè plus agr^blement possible :-— V'nes don veiller ohes moi, à sour, sans oérémoni». ^

VelllOChe .Veillotte, •. /, Petit amas de foin en forme de cdne, forme aprës^la faucluuson, et disposé pour qu'il passe la nuit.

•• OiiVftoh«rolierlMj*Tellè« qa'on a djspoaéet en oôpes ou veOUtUi

pour les ftOfesâober. " . - '

Fi,KUBT. X««, <|« la .^cM«e-JV§r^aiM««.p.6S.

VeUineuZy ac{;., pron. vlirmewe. Venimeux, vénéneux. Au figuré, celui ou ce qui est infâme, ooquin, traître. Qi|i se plaît à médire, à supposer partout du mal.

Venderdi. «. m., Se dit parmétathèée, pour vendredi, cin- quième jour de la semaine,

( Vendue, ••/, Vieux mot français passé dans la langue

I anglo-américaine; et désignant, dans l'Ouest des Etats-Unis,

1 une vente quelconque aux enchères publiques. Ce mot est

! encore usité aujourd'hui, en ce sens, en Normandie.

I IfsUaa mort étant T'Aiie".' _^. .

i ^^ Il tellnt nveir nn'v«f»tt«i«. '

! JiroMV.aiifia<«(Jersey U74),p. 18.

I Pu M 11 la rappela ponr inl montrer troU aonen de gnlpare, qa*il ayatt

troaTées denuèrement dana une vénd%te, I OuaVATS FiJiiXBXB*, Madame BovarptV* 4M.

j Venette, #./, Grande peur, allant jusqu'à donner la I diarrhée. Le mot môme, du reste, signifie diarrhée en, Nor- mandie.

^ i Venir (à) tusqu'à. /«?., Pléonasme usité pour jusqu'à :— ^' it ««ntr/tM^«^ aujourd'hui... . .

I Ventre (OOnrs de), /«?., Diarrhée, débord -.—Avoir un court de vetUrt.'^

Ventre-Hie-bœnf^ «« n»., 8e dit de certai ns vallonnements,

ou sffsiiscuriruts d'apparence grisâtre, recouvrant la surface

i de tondrièrt«, de Buumis,.et «^'autant plus perfides qu'ils <^frent

i à première vtie une certaine consistance qui séduit le piéton,

Ventrèohe, «• A P^urtie ventrue de certains poissons, et I en particuUtr du iiuiami

VApee, s./ f^» Vépm

Véreux, ^, ^ dit, en manière d'admiration, en pariant de quelqu'un qui est liâiile, adroit, et que Ton soupçonne

VBR— VBR

8^1

qoMid mèmt d'aroir on yioe «oentiAl et jmcM : Yqêa Mm boti vérmtx^ YOtti, d'avoir d'k ohanoe oomnie f».

Verge» «./t D^ à coudra, laiit fond. Ce d^ a enipnialé ■on nom à. la verge, vieux mot français pour aniMao tani ohaton, dont le cercle apIÀti était ëgtl' partout

Bt 14 BM promit aar ■* fby.

Qu'à jamaU, pour l'MKoardamosr, '

liftgardenrit.

Bom, dtta Roêf»

Verger, t^ a., Battre, corriger, roiaer.

" VergeUZ/euee» a<^., Excellent, fameux. «

. Cast de la Ar«iiai« Mii-da-it^e, «t la 9^§êuêe ; on n'«a boit guère de eembUble depuU que l'AnglfUe m pr\» le paje.

DS'OAsra, ittfp«rlelr# «uillonol, tome II, pb A

Vérine, «./.« Tabac nouvellement ceuilli, c-àrd. encore vert \

Vérité, «•/•} S^emplbio quelquefois pour yM#te«é0.' |ioui en avons constaté la vérité (sous-entendu remarques). «

Vermine, «./., Terme collectif par lequel Ton désigne les souris, les rats, les mulots, etc. ^

Vernailler, v. n., Fl&ner, aller ça et sans but apparent Agir, travailler sans courage, sans parti-pris, en traînant les jambes, avec d,es airs de nonchaloir et de paresse.

83m. comp., VemaUler^ Berlander. Ce dernier v^erbe désigne surtout les habitudes de lenteur, le manque de déter- mination d'une personne, tandis que vemaill^ est inséparable d'un oertain état de veulerie et de paresse.

A rapprocher du norm. v/raudert signifiant vagabonder, rôder çà et 14.

Verre ll patte, e, m., Verre à pied.

Verrore, ••/, Verrue,

J7erta, «./, Qualité qui rend prcmre à produire «n certain «ffoi, surtout bonne, qualité, excelimce d'niie chose :— ^ whisksy-U n'a ni goût ni vertu,

Forw physique, vigueur de corps :-^l manque pas jà'vertu^ pour la grosse* ouvrage. Du lat. virtue^ dont le sens est u tique, et qui du resté dérive de vtr, homme.

Leiprat eai rerlsnt ei eeates ei «ertiic

ê- fTUp. le

p. m.

(■

VÏ8— VIR

i

▼esté, •. Vèteiii0iit.Mwi» mandieib k ^hM mt. le de^Anti nd dcMOnUnt qu'à mi-eorps, ei ^m «e porte 009»

En FrftDoe» on dît nn gilet, le mot êwfe n'y élant plu» nnté qne d«it le langage é^rit, et pour idésiçierrraiitiqne ^ veite de veloara on de «atin, qni detcendaît jusqn aox hanobei, et qui e«t disparue depuis tant^ un mède. ^

Veuie. odj,, Faible, chétil : -<?€«t fin eilfaht b€» wutô pour son J^|;e. .1* ^t i. .

Vévage,*. m., VeuTage. ^ , î^

Viarge, #./, Viei^>-La Sainte^Tiar^ ^

Vie fffeire la), fco., MenerUne vie dëréglëe^^ivre ^»»s le* * Ai

libertinage. *. ^ * .

On déugnait autrefois, en vieux françai^ les prostituées, *<*

■ous le nom de/Msiiiet el9 iHe. ^ ^'

PMrloltmooltlr.Âarl«iiaement4ane/«f»lne(f«r<^ ^

vieille (ma), ^., Désignation famUière de l'épouse, p«r , 'le- mari . ' ' [ ■' >

Vieux (mon), lœ. Désignation familière du mari, par la fw»»«* * VMSnPlky ««fc^ Vivement.

Vigi|ailOe'Oômité (de), comité de ^citoyepsse formant pos^r exécuter lommairement uu'oriminel, en lui appliquait ^ k loi Lynoli. ' <«,

8e dit ausai d'un comité detdtoyens^ se oc»nstituant en eonité de surveillance, pour des fins de polio^\ * "

ViffOUreuX, euée, ««{;., Fort, robuste, en bonne b*°^

Vilaine, ••/» Se dit> au jeu àe cartes, c^ne^MtHie jouée sans remporter une seule levée. . ^

Vipytienne, ^**^ii J°r'^ de forme edoocie.

Violon (Jouer dn), /^^ T^mVr éû enfance, |pei|^re

vire, «./, TWrne, c.>d. /earte qia retourné, «u jeu #

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•> V.

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, .TVNinier, remettre danamiM antre 1li8ieti&i

Yiméom k voîtnre.

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VIR—VOI

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Virer (86)r ». /wwi., Se toujraer.

^ Bll« tntiodU. .. .. i an brait de saboU «t. en m virant, «ti» Tti !•

Cbûipiqal ItSTBlI nUtripée*

Q. SAlfD.

■»• Virer de bord, toc.. Rebrousser cliemin. Çhmnger de . direction.

Virer de l'œil» lœ., Agosiser, mourir. ^

Viretape» ^'/m Tape donnée avec le revers de la main.

Visage, <. m,, Se dit souvent,, p^r extension, et en buvd> vaise part^ en parlant ' d'une personne qui ne mérite auennt esCime :— Gré. viêoge, va ! Parles-moi pas de c^mtdgé^à.

Visage p&le» s. m., Nom sous lequel les Indiens déii- g^ent^rhomme de race blanche. ,

Vie-à-Vis, /w4>., ^ l'égard de, envers. On rencontre souvent au vU-à-vië^ en ce sens^ ohes cerlaim auteurs :

8e« aliures preaqae UmldM, «iKoat au vU-é-viê la terrible wiadssss

Anbert

^ ^ H > Ch. OUI.TS, Ltê réeUê de la OriP€, p, Uê.

^Vitèm^ty'iM'v., Promptement.

VitireaU, s. m., Toute vitrine quelconque, soit intérieure ou eactérieure, servant I la montre des marchandises.

. vià, pp//>.; voiiA.

mmêê gu9mêtiaiêêê, p. t^ Bimêê j€rHm4ê0ê, p. M.

\r

La v'ia, oal.lft v*tà . , partie. VoHp'ld, vofKlne^A Vos promener.

Vlimenx, adj., v. Ybumiux. * Voilier, v. Volibr.

Voir, .V. a., L'infi|iitif de ce verbe devait tout natur^e- ment appeler,, au futur ei|ku conditionnel, les formes jt «oi- rai, iu votroê] etc., je txnroif» iu votraù, etc., et on les ras* contré* en effet souvent en vieux français et dans le normand d#nos jours. Au Canada, ^lles^soni aussi d'un OMge k peu près général. *. *

JTen voym riens piÛriU la J^uiâUije ne la ffoprrap*

^t9L eu »ii§f é'OrL, w.

V

, tu.elktn,p.

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h«p-

334

VOI-^VOY

Voir (aller) les Mes» foc., Viatar, fréqoenUtr la» jeanas filial» En général, dira da qadqa'un qu'i/ va voir une jeune JUU, c'est laiiser entendra qull aat très ampraMé aiiprèa d'elle, et qu'il lui fait des visitMi réitéréss dans iin bttt pi^ bable da mariage.

Voir (vous ayez qu'à), foc., Vous m'en dires tant.

Volée, «./., Correction corporelle, infligée surtout à un enfant.

Voler, v\ n.. Jaillir, f;n parlant des liquidas :— Faire voler de l'eau.

Voleux, t. w., Voleur.

Voliéri «. *»»., Volée, c-à-d. t|poupe d'oiseaux qui volent eusemble : Un vdier d'outardes. Un volier de canards. On dit aussi voilier» ^ * . '

Volin, «. m.. Embrun, ou brouilt^d léger, t^ofonl à la sur- face des eaux, lorsque celles-ci sont a^^tées violemment.

^ Vométit *• m.. Drogue qui provoq^ des vomiisements.

VomiSSagé, ' «^i Matières ré«ùftant du vo.missemant.

Votation, *•/, Vote, scrutin :--^Le jour delà votaiian.

Vote, «#. /»«•» Votre. I l'iAbreiivent de vol MUif.

Cet adjectif, sans son substantif, prend, comm^ an français,

l'accent circonflexe : J'bois à la vote, . \

> * ^ ^-^

Voteur, •. m., Electeur, votant

Voui, adv.f Oui. \

Yojt^Bi m.. Charge d'une voiture, d'un camioli, aie. :— - ' Un voyage de bois. Un ro^of^ de foin.

Cli^va} qîli à un bon vnyii^, c.4-d. Qui a une louria ebarga

à Iralner, soit en personnes ou en ntarohand

Ooursa d'un cocher :— J'ai fait un «oyofs qui m'a ban payé.

Voyagour, «. m., Découvreur, explorateur aii paya in connu, ou à peine peuplé.

Ce mot s'applique surtout aux axplorataurB du t#nipa c.^. à tous ceux qui, autrefois, poussés nar Un 1 insatiabla d'aventure^ et dé^ nouveautés, s'ékftyaiatit cessa hardiment an avant, faisant la ttaita avaa laa aauvagaa, nommant des sites, reconnaissant les cours des rivières, aie

i

VOY^VUR

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^ Tovtefoia, cette diSAiiitîoii ne MiArMt pee eiieore po«r U pbTiMmoulie û oompUse da wjymgêwr oanediêii, et, jjMMlr U oompiéUr, âtoni qa^oetphrMee de» FûinuéUrê H Foyfturf deJ. C. Taohë:--

/ ** FbyoMir, dit-il, dans le ieiie wiuuliéii du moi,' Ae Teiit pM dire tiinpleineiit on h^Moine qui à rojmgé; il ne vevt pee même dif» toujoara un liomme^ai a vn beroeoi^pde pi^yi. . . .

*' Le «oya/9wf oenedien est un homme au tempiérament. ' aveutureux, prc^re à tout, capable d'ètée, tnntAt, micoeiiB- vement ou tout à la foie, découvreur, interprèle, bûcheron, colon, chemeur, pêcheur, marin, guerrier. Il poiîaède toutes cee oualit^ en miiwnce, alors mAme qu'il n a pas encore e|^ 1 occasion de les exercer tontes." \

YùJOÉm Tbir, ^oë»» IVites voir, laissss voir, alloM voir, (^ voyons. - "

Vue (au point d6)//oc., Rékiivemeht à.

Vues» ê/pl,^à» l'nng. vitum. Opinion, idée, sentiment. <

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WAH^gilie» *'J'f àe Tang. uxiggxn. Voiture de promeiUMlé d'origine ainëricaine, gënëraiemeat à un seul ^iège, et temar* ^ quable par sa grande légèreté.

On dit aussi doubla usaggine, pour voiture à double at^lage.

"Walamiche, Wananish, v. Ouananichr. _

WampUnif t' )|i-i Eîxpression anglaise pour toompam^ qui est lin mot: tiré an dialecte des Indiens de la NouveUe- Angleterre, et désignant la porcelaine, les grains de por- celaine, y. Esuroni,. à l'appendice.

"Wapite» 9, ni,y (Cervus c^nadehsis) Cerf ou ëlan du Canada. Ce mot dérive du Cri toapitet^ B\gn\fi9>nt blanchâtre, venant de qu'on a voulu distinguer ce cerf de l'orignal ou daim, dont le pelage est presque hoir.

^^ami-COOtai, (Somateria spectabilis) s. m., Variété de canard eider, appelé aussi " etder remarquable," autrefois assez abondante dans les parages du golfe Sliint- Laurent, mais que l'on ne rencontre plus aujourd'hui que sur le littoral du Labrador faisantiace à l'Atlantique»

T^ftFOU, '• m., Loup-garou. ^Homme qui^ suivant une ' superstition, erre la nuit dans les campagnes, changé en loup. WaroUf en ce sens, se trouve dans le Dictionnaire Lacombèt et les Normands disent encore aujourd'hui tnirou.

Noodlt Qa*J'Àv<>narhumepr tare, '\

Ine

•L»»ir tfli

eoamme on varou,

Aimeê çuemêêialMê, p. lIOi

J*ont va pasMr, conune je v6os vaU, Plnaon Bernard. . . .11 était ebaogé •n voroiM, qooAl t méoonoAtHable

'" LABÉ]>ol.LifemB, JV«.|>tfïîil«|Mr'r«tiaN«i««fe«.I,lUw

Warrant, #. •»».. Mot anglais pour mandat ;d'arréter.

Wiktap, './m Mot algonquin^ désignant racine 'd'ép^ nette rouge, dont on se sert ^ur coudre Técoroe.

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WAT—WBI

337

. Watcher, v. a.^de rang, to watck, Gue^r, surveiller de prêt.

Waupiijan, '«B» ^^^ sauvage, désigjkant cormoran ordinaire, dans la rJ^on nord du Golfe et qu Labrador.

Wawaron, «. m., v. Ovaovaron.

WendigO, WindigO, t. n»., Géant fabuleux, paruïi les Sauvages.

Whip, 8. m., Mot anglais servant M designer celui qui, dans une assemblée délibérante, eat lbout»-en-train d'un'ê faction, d'un part|» et donne du ton, /du mouvement aux débats, par ses interpellations, ses ripoat|b vives et piquantes.

WiffWam, «• m.. Mot sauvage signipunt hutte, cabane, et qui désigne le *' home " des Indiens. Dérivé du sauvage Cri toikiîvdky dans leurs demeures.

Par extension, habitation délabrée, de peu de valeur : C'est un vrai iviffwam, c.-à-d. cela n'est guère habitable.

W^rench, «- m.. Clef anglaise, en usage surtout parmi les ouvriers métallurgistes pour fixer les écrous.

W^rit» 8' rn.f pron. ritte. Mot anglais pour ordonnance, mandat.

t 4

V„i-l

22

388

YAK— YAN

-lîs

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Tftnkde» «• mi., NotB^iooi lequel oq d^ugnc aouvent rAmérioftin, et en partioalier oeltti de Nouvelle Angleterre. On rapporte que ce furent lee IndienB qui appelèrent «inii lee premien oôloni angUb d'Amériaue, le mot yaniwe ëlent 1 exprewion U plut rapprochée de leur prononciation du mot engliêk.

Yankéfléfvée» ac&'.,.Qtii imite lee manières du yankee. Qui a prit lee apparenoet, lee dehors du yankee. Qui t'est assimilé, en quelque sorte, le tempërainent yankee.

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ZI— ZTN

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Zi. Particule euphonique souvent employée pout lui, à lui, à elle : Donae-zt-don.

Zigailla^^e, s. m., Etat de ce qui est ooupë, taillé, ou icié de travers, en " zigzags", ou encore avec un couteau, une scia, dont la lame ou les dents laissent à désirer.

Par extension, tout ouvrage mal fait, mal engagé, ou qui marché en tiraillant : C'est du zignUlcige. Ça va tout en zigaillctge.

Zigaillèr, v. a., Action de couper, de tailler quelque chose de travers, en *' zigzags " ; de se servir d'un couteau ébrécbé, ou qui coupe mal ; de scier quelque chose de travers, en tous sens, ou avec une scie aux dents ^moussées; ^

V. n., Aller tout en tiraillements, c-à-d. de peine «t de misère, en parlant d'une chose, d'une affaire qui marche mal ; ou encore en parlant de quelqu'un, d'une famille^qiiti a peine à rejoindre les deux bouts : Ça zigaUle^ c-à-d. ça tiraille, ça va cou-ci, cou-cà.

Zig^Onner, v. a., Rudoyer un cheval en tirant mal à propos, tantôt sur une rêne, tantôt sur Tautre

Ziguezomier, v. n.. Faire des zigzags en marchant. j

Zinky 8. m.y Mot anglais pour évier, car les éviers de nos maisons de vill^ sont généralement en zinc ,

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APPENDICE

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AÀO— ALB

3i3

Abord (d") QU^y f<fc, eonj,, Cette locution le dit, non len .emént pour puiêque (àé)k cité), maie aniei pour à ccndiii&n que, pourvu quê.

' Accords» «• M* jd'9 Convei^tiont préliminaire! d'an mariage. -

^ Il cal mrtt ynnçùkê à telrv !«• oe«orfl«.

Lui AT, l^oni^MtnMi, |^ m.

Aohi|[iyBi^ «• *••• Mot d'origine algonqnine désignant la perche noil#de noe rivières (hlaek boêêAt^ Anglaii/

D'antres formes existent, et on dit, soivant les localités, aeigan, aeiçnan, mtMimekiffonj mi»naeki^n. Le mot est tris vie^z, étant venu en usage dès le commencement de la colonie, et on lit, entr'antres, dans Hennepin, DtêcripUon de, la Louitiané : ** On y pesche des aekiçanè.

ACQlléroUM, ••/., Ce mot est généralement employé, en style juridique, comme féminin é*acquéreur. En Franipé, on lui prière aepiiérttért, et cela bien que l'Académie ne le re- connaisse pas plus que le précédent. 1

Addition, «. /, Mot anglais francisé, et employa pour iupplément, augmentation i-^JinIdUionê à la Bibliothèque du Parlement.

AffOhftmiA. «' m., Mot sauvage, usité en poésie, et en histoire pour roi, chef suprême.

Le Roy «i Seigneur du p«tt qnMls appellent en leur langoe Agtmhanna.

LncAmaoT, Nouvtile Krane^, Pf Ml

Affres» «• fn.y Attelage, harnais d'un cheval. 1

AlanXI68 (être dans les), lœ., ]/}cution empruntée de l'anglais, et signifiant être dans une grande anxiété, dans, une poignante inquiétude.

AlbinO, t' m., Albinos.

S'emploie aussi adjectivement dans le sens de glabre, im- berbe. /

344

ALE-ATO

AXétm&tf.v. n., T. Haliiitee.

Allèf«, «(^., Qui ne contient rien :—Vettx».t|B embarquer Airec mm, m* roiture est allège.

AUoOMr, r. a., S'emploie souvent elUptiqubment, pour ** allumer la pipe."

AlmOttchiolie, •• m., du micmac animouk, lignifiant chien, suivi de la désinence diminutive ghiêh, \

Le mot alimmehièhe est une expression purekent^ locale, appartenant à la r%ion du Ristigouche, et l'on diBsigne par une variété 4e chi^is que Ton dresse à fsire la chaése aux porcs- ëpiei.

•A '

Pour l*^momMehe point de péril d«ns U ohi

TAOtiItt SoiréeêeanadiennêêtlMl^p.lti'

Jim, Amarinages, «• / K, Conserves au

vinaigre^ et surtout les cottiiohons, les petits oignons embou- teilles aVe6 des condiments. On dit aussi marinadeê.

. Amariner, v. a.. Laisser tremper dans le vinaigre, en par- laht des (Cornichons; oignons, choux-fleurs, etc.

/ Amarrer, v. c. Tuer.

Apoia, «./.j Mot d'ori^ne sauva|p, désignant une variété de ragoût, que M. de (hào/é (Anctenê Cancuiienêt p. 192) décrit comme suit: *' L'a|io2a<^ou étuvée d'alouette^ avec pommes de terre, mie de pain, et michigouen."

ArÔl^a, »' m., Bois d'acajou. On dit aussi mahogany.

On rencontre la phrase : " des noix d*aratjou ", dans la Relaiian déê voyitgeê dê$ Dameê Rdigieute» UmUin«$ de Rouen^ ouvrage publié en 1728.

Argenteries, «• / ;>/•, Objets d'orfèvrerie d'une salle à manger.

Argiboire, v. Giboibb.

ArraohiS, ».«»., Amas de racines et de branches, qui est tout ce qui reste d'un arbre arraché du sol.

Aseinabe» «• /•* du sauvage algonquin amn, pierre. Lourde pierre servant i retenir une seine, un filet, au lopd de l'eau.

Atmosphère, ». m.. Ce mot, féminin en France, est sou- vent employé, au Canada, dans le genre masculin.

AtOCi^ ».»».. Ce mot, Résignant le fruit de la canneberge,

(

ATO— BAI

345

M

est d'origine huronne ou iroquoiae. Le lexique iroqùoûi de l'abbë Cuoq donne la forme tokware, et on lit, à toca, ààtké le Dictionnaire de la langue huronne de Sagard : ** petit fruiot, comme cerises rouges, qui n*a point de noyau."

D'autres formes existent encore : ataca^ atoeeay otoha

Atocatier, «. m., La cannel^erge^-^ou^rbotte produisant Vatoca. . ' ^

AtOSSet, «. m., Mot montagnais désignant un poiuon particulier au lac Saint-Jean. (Buies, le Sanjuenay^ p. 203).

AttrapOy 9'f'i Piège quelconque pour prendre des ani- maux. , V .

Au. A du ot Uy déjà cités comme remplacés souvent par' aWy il convient d'ajouter la préposition de : Une salade au homard.

Autnùpin, «. m.. Nom donné, par les sauvages Souriquois, à leurs pretres et sorciers. Ce mot se rencontre fréquemment dans plusieurs anciens ouvrages sur le Canada, mais avec ten- dance à tomber de plus en plus en désuétude.

Les autmoin* adossaient» dans sa forme mjrsUqiM, Aux parois des rochers la log« fkttdiqaè.

TAOHâ, B^ré— eana4itnn€êt 1(MS, p. ItO.

Avé, pr^P'i Avec :— Venei avé moi.

Aya, inierj.f Cri d'appel à un cheval, pour le faire, tourner à gauche, v. Dji.

»

B

Babiche, «./., Lanière de peau d'anguille.

L'explication la plus rationnelle de l'origine de ce mot est celle qui le fait se rattacher an Bouriquois ababiek^ sîjniifiant corde. Al, ou encore au micmac ababee^ même signification. Quoi qu'il en soit, l'empkii de babiche était à peu près général dès l'origine de la colonie, ainsi qu'en (ait foi Lescarbot .qui, en 1612, écrivait ababich dans son Histoire de la Xauveller Fran^.

Baisé-la-piastre, loc./ndj.j Orippe-sou, c.-àrd. homme avare qui t'ait de petits gains, de petites économies sordides.

!

34« BÀI— BÈC

4.

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A,

^f^mmmmim»,^ •^ J'^ P^Ua d'tftte rivi^w M troUVEÀt êD bM à'xantéamé, rfh à iàb jvte ép ce ienf^ le mot inmèttU' èaw- iiièf* •badfle mie 4Î4pi?M^& 5|ai,. cbinp «ne terre Ubovi^ retieiit ftMi àm^l^ -. ^^^^:•' ■-% '^

BêXWShièBf 9' m-t ÙBA^^tignAtion i^r trop inéomplète » é^M àminét de oe mot. On entend plut généralement» piir bmraekaiê^ une tortè de foeiéfonpée en amont d'un^ barre/ à i;embo«clittre d>im rivi^ le trbprpJeîn d^ eaux i^ëodulant par q«i4<iM iÉMie à tmvere le Mli|k ? ^^\ '

Fançber de Saint-Maurioè/ dane rrt^<^ a Bâbord, fait dériver bariiclioM de barre à cA«)tr, tand& q|i« J. M. I«moine, (Exp. y JbtMi^ikHi (Hdbuck), tient poqi: 6arf« écKaûée, et rattaobe le mot patois des Ilee^de fa| lladeleine,^ où, ditril, baracbeît veat dire «n ^^* Bfii^rait très lias.'" j i

BlMTé, èe, «^*M R*y^, qn» de* raieg :— Hjié robe barrée. a

BM^Pe de Ifr, «./•, Pince, levier en 1er, proj^re à sonlevet-, à lever des fardeaux!^ * \,

Bu, ^. 11».» Ce mot «'emploie indiffëreniment» toit pour la cha^iêéêUef 1M montant qu'à mr^jaiiibe, ou pour.le htu propre- mécit dit, c-à-d. poinr belui qui 4reoQMV|« la jambe jusqu'au

is^^' •- ,;^7^,- ■%

Bâse-ball, «• /•» pnm. bmiê«4iâl€. Mot anglai« pour '* balle anglaise, "■- "•_ '.. ■C:\/

BaitiSCMI, t>*^'» Exclamation en loriné^e juft>n adouci, et qui,. au Canada, remplit 1 ^office dnéàpriÊ^i de France.

}i*€n alûr !. btUiêmn / On m^ dékiîge pt^^ «êU« ftiçoa.

Le mot 6alMe«n se rattache, pour Véty^Q^Ogie, à la rivière du uiéme nom, et appartient probablement au dialecte algon- quin.

Bayette. •/, Pi^«« de fonte, formant Tavant d'un po^le, et destinée a protéger le plfinchtr des escarbilles, des cen- dres, etc. r-ri

Béatift, «. •*• pi't Béatilles, ou menu^ choses délicates entrant dans la compoèition d'un ragoût,Vd'un pâté :-^ Un ragoût de b/atis. ^

Bec, *. w»., A baiser déjà cité, il faut i^ussi ajouter, pour ce mot, l'emploi asses fréquent de baucKe : J'ai quelque chose de bon, mais c'est pas pour ton bec.

•.f

BER— BCEU

347

v

Bernéy é6« port, .paM.* Mi, barbènillë. Se <lit touTv&ti en partiôtilier, d'un enfant qui le talit

Bauirdr, v. a., Enjôler, «madoner par des paroles douoe- reiuea, dee meneongee agréables, des éatteriea \ Y 'nea don pas ra'ftewrrsr, tous.

Tromper habilement.

^ . \

JBieil (être), lœ., de rang, to uM, 8e porter bien, être en bonne santé.

En France, être bien signifie, en parlant d'une femme, avoir une tournure^ un^ figure agréable, et, en parlant d'un homme, avoir dei^^manières avenantes, une éducation qui platt, qui en impose. ^'

Dans une de ses récentes chroniques de la Pairie^ M. Louis Fréche^te cite* un bien amusant quiproquo échangé sur le pont de l'ilreflAuje, dans le port de Montréîal, entre «ne dame visiteuse et Tun des çfficiers du bord, quiproquo dont la locu- tion canadienne êire hien fit tous les frais :

-—Vous avet des petits enfants? deinai\dait la visiteuse à son inteHocuteur.

Oui, madame, trois.

^Ils sont bien f

Dame, -madame, fit ToAcier interloqué ; je les vois, c'est frirai, avec dea lunettes paternelles, mais je les trouve asses bien ; ils ressemblent à leur mère, du reste.

Le braVe homme ne pouvait guère comprendre qu'il s'agissai^ simplement de sant^.

Blind, «. m,, Mot anglais pour persienne, store, et surtout store servant à protéger du soleil une vitrine de magasin.

, Bloquer, v. a., de rang, to hiock. Obstruer, fermer, en parlant d'un obstacle mis sur un chemin, une me, pour ei^ intercepter le passage..

Rejeter, ne pas admettre, dans le sens de rejeter un élève à un examen, de ne pas admettre quelqu'un dans un cercle, «ne société :^^-Il é été bloqué, c.-à-d. il a manqué ses examens,

Blouse, t. /., Se dit souvent pour un habit, bourffaois ordinaire: L'emploi de blonês, en Franee, est exclusivement réservé ppur le vêtement de grosse toile porté par les ouvriers et les paysans.

Pœuf^e-SOUpe, loc., Bœuf nature, ou bouf ayant déjà

servi à faire le pot au feu. '

348

BOI— BY

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Boilar, ê. m., pron. hiUMeurre. Mot angiaii pour gnuide bouilloire, dite " lessiveuse ", dans laquelle on lalsso bjouillir et tremper le linge à la lessive. . "

Bois-de-oastor, «. m., On appelle ainsi, parmi les chas- seurs et trappeurs, certaines portions d'arbres abattlm par les castors, et dont les extrémités ont été rongées par ces aniniaux. . ,

Bois fort, loc.f Forêt épaisse, aux arbres bien serrés les uns près des autres. - ^

pOrdé, «.m., tTsité parmi les navigateurs pour bord, rivage : Le bordé d'un canot, d'une rivière, . » ,

Bossu (gros), «. m.. Nom lous léçiuel est quelquefois dé- signée une variété d'achigan, ou perche noire, remarquable par sa difformité, v. Malaghigak.

Boucle, «./.» Nœud de cravate, et, par extension, cravate en forme de nœud :— Se faire une boucle. S'acheter une boucle,

Bourbotte, v. Barbottr.

Bourdillon, «.m.. Tas, amas, masse. Nous avons déjà entendu cette phrase : J'ai été trier de la gomme, et j'en ai un gros hmirdUlon.

Braokst, «./, Mot anglais pour applique, console.

Brasseur (le), •• m., (Phœa ffreen.) Surnom donné à une variété de loup marin, dans la région du Oolfe.

Brayage, <• m., Broyage, et surtout broyage du lin.

Bri^j^ade du feu, «./, de Ynxkg. Jire brigade. Les pom- piers, le corps des pompiers.

Broque, 9. m., Tirefiente, sorte de fourche à tirer le fumier.

But. «. m.. Se confond la pluptrt du temps avec objet : La médeeine est le but de ses études.

By-law, «./, Mot anglais pour statut, c.-à-d. pour déci- sion spéciale prise par une société, en vertu d'une autorisation directe émanant de la coijLStitution qui la régit.^

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CAB— CAN

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Oftb&ney ^. y^) . Leb cliaMeuf3 dëiù^dit souvent, par cnbaf^ey l'abri servant de gîte à des castors. . |

Oftbane h billotSi' ^x*-» Cal^m) de bûcherons, et surtout cabane servant d'abri aux bûcheront sur un «établissement qe chantier.

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Oftbcklior, t^. n,y Etablir, dresser un jj^iie provisoire pour la

nuit, , ' /

Tous les aolrt on cabanait autour d*on grand r«ni ,

H. DK SAIKT-Pluis, OdoHtm/éfMialè, tome i, p. 1^

Oàoaoui, «. m.,, (Harelda glacialis). Variéti^ de caiiard, que To!^ rencontre dans les pi^rages du golfe Saint- Laurent.

L'origine de ce mot est douteuse, et cacàaui peut ètr^ tout simplement une onomi^bopëe. L'abbë CuoC|, dails ses jStufies pkuologiqueê.(p, 86), le fait dériver de l'algonquin atiÂaitJkaum^ . ou atiA-anA-uv, d'où, |tjoute-t-il, les Canadiiens. qht f|ût coMotit. Ce qui semblerait prêter une grande force à cette étyinâogie c'est que le P. Petitot, dans sen Dict. de It^^^ngue D/mfr Dindjufy désigne le même volatile par cantàntm, . ^ /

Oftdrftn» !'• ^'i On emploie assez souvent, icii^, 'J^ partie pour le tout, c.-à-d. que Ton dit fréquemjment cm/ra«i pour Aot*/o^ ou jMtie^t«/«, suivant le cas.

V pEl0ÇOJMp|. «. m. pf'i Ce mot n'est usit|î In pkwart du i^mps q^u'i^B^plbriel : Une paire de cftlfiçons; 4M>iflMH|calé- * i^Tk. La mlfme remarqile t'applique à pantaiorui. „^V ,/

Oalottéi «. /•> (Jsaqiiftttè, oufitoiiSure d'Iiqmnîe av«c v^||y.

' OailftOU4, «. fn^r^ernie dérisoire, ou de mépris, apjMiqu^ aux sauvagei^Dar lés^lahct. Ce mot était surtout d^un usage très répandu, aU siècle dernier. On disait -aussi, camfumaci^.^ ^

tiM eauaotMM vont t'éeorrher comme ane anfful Ile:

OanaooAohe, <. m., v. Caxjoua.

OftnOéUéi é6^ <>«&'•> de Tang. to cancel. Annulé, biflé.

0ttllIlili>lUi6» <*• n»., Nom sous lequel a été d^à désignée une certaine tribu dénuée abénaqui, dont le vrai nom était canibà.

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M toit livrée à

:^ l'Miïbffopophagie. ". . / ' \

CNUIO^ «• M.i Petit batwMi, lût d'4oo«w «m d'»» tnmc d'arkfi». âioM qài ieaiblerm étnuife, k mot oonof fnt •»• pk^é M ^nada avant Tètre en FnuM», «t dérive de ; r«pegtibl ernmnk "fim rattachant dialeeté dee Çaratbea, dMie> lel AntiHee! LeeçaHbot, dam eon Hùà^wt é» NtmvêOs- F'rttncê^ appelle cc^woa un " petit Uateaii toét d-aae |Mèoe/* ...

ÔAOïyâ, te»l ••* Termes dëriMHre pour MMivage^ laa«r vageiee..v. CiiVApUA. -

OéM, «.' ut., Cap, Mnôflioatoiré. PrpiMmciation paHioiiliëre à la regtoiir dit bas de Qoëbec.

-JQm^Uft^mi^ (avo^ un), A>e., Se dit de qaelqu'on qui éet d'une nature renfrognée.

CtaUt^ulabto, «r^^*., Qkicttlable, qui peut être oalcnlë.

Ctakftmillé, é0, of^p:, Quadrilla, disposé en oarraan^ , éUMè oarrauêée, ,

' O'éflt u^H? ytttr'oafte léotrimipqiw <|al n.*étâti piM même mvvtnitét d^uae loasttade et aMiiM laUijid*.

Cltelidl#»^'/M S'emploie quelquefois seul pour ro6« éè

carriole. . .

Oéâftirot, «.'»«., Mot emiprumé aux Montagnais du lac Saint^ean, et dëttignant une aorte ^e botte en éooroe que k femme sauvage s'atti^he deririèra^ie. dos, et qui lui sert à porter sim nourrisson. .' i // " '

laU) avali aar dos, dans soinawif >!....>. aniMKIlBMilU Ai dottse <4nols. —^

# ^ BABraSt aomvénirê'd'un ëêmiêiM9^ i^ M.

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OMMt» «./• dsj^aag. tek^éuU. iU|^sment en «sage sur les oimÉiins de fer,' et donnant a^ec lit lieures de senrioe, ' toutes ssstss de rsiiseiànementsj aux voysfeurt.

CfcÉaWll, «. /, Se omiM la plt^pmrt du Ismps avae bau^ qui du reale sut un tttot à peu-près inconnu, au

dg» Im., Traqusr, échanger, faire édbange de : -^CJUi^ptr de ehSTal

OhMM ÛBOrlg), ^., Lourde éharge, 'ohargemant exsMiii rai Franoe, morU charge signifie, au eonlùrdlre, une chargé insignifiante. , ^

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rMUeit, UlMb Hr*> Qw olMUgB, qui pèi»:^It Mi , étm ail voitei^e. . / ' -^ - . ~

Il «it de (MgMrtiàfi kHwée, dMoilé :-^Je |)«ttx |mm ça, Veft tfpp cAatyMNif pour moi. '

^ (c'mI |MI« lèil, he^iém^Ê^OÊï iMitée cMt W «f!*

de f* c'est pM Wnier 4 boire,'^oil «MQÎre *' ça uW valait géèvé, la peiiie après -tout. > /

Jlîisioii aux cAars, c.-à^. Ax traÛM de chemkM de ier/ ^ , rapport aiix modes ordinaires, de locomotion^ ctkpri- it ulie idée de giguntesqCh^ d'iQouï. . «_V ■[

U No«s aVoiis d^ dit qtte eette l^geiide

parsisBSÎt venir en drbite ligfie de Tanoiennè province

àtoiige, eif Rraiioe. Or, nous venons de rencontrer, dâos

an\oiiyra|;e rt^sént de FiwrB Loti (Livr* de /a FiMé^H du la

p. 1 2(3), quelques Hfnes relatives k oe sujet, et <pie nous

oroto^s utiles de rappelar. ici. Pierre Loti relate, en oes\ lignes,

un spiii venir de sa jeuneKse, et la cboee se passe dans rantiqiie

d^»én^ >de sa famillej sise précisément dans la région de

FgMM>e\ptéci»ée i—r ■" ' ' * ' .

*' Dans le grand silejice, nous «vîinis entendu paiser

au-dessus des toits * un vol d'oies sauvages^ qui émi-

graient'vers d'autres olimfits ;,ttn peu une i^usique de cAcwt^^- geU^fjfy un Imiit de voix aigres, très nombreuses, gémissant toutes à la fois

»»-

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\Ji. Louis Fréohette, qui tieht aussi pour l'origine fran- çaMe du mot^ citait tout dernièrement, dans une de sef ohro- niqu^de la Faêti$^ un autre fait bien uonclvutht :

*V Dans je district de Québec, rao6ftte*t-il, \% ehoêêê-^aUrui se rapproche plus de^Ia légende française. Un homme est allé à la ohaiae pendant la. grand'messe le Himahche, et, dépuis lors; il parcourt les airs avec ses chiem^ en criant : Tayaut ! tayavA / * *•

** 6r la preuve que U légende est d'origine française, c'est ue oe terme' de chasse est complètement inusité au Canada ;.

s'est conservé que dans la légende."

Oh4till6| «. et a(fj. /ém,f Femine qui a les cheveux châ- tains. '

Ôhat sauvage, »• m., Mammifère oarafsnier planti- 'grad^ 'appartenant aii genre «irtuf, et désigné en Fraoœ souit le nom de rafoa, et plus spécialement raton lammr.

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marier; Allusion Misip^Hiti-feil^^ -(chaiidière) e^ àkm

iHNivMMiii époux. ', , ",*;■. "■ /' ■'*"■*. \ .

t1|MmiWé, «M^Vt Se <Mt poQr êhajtU^ jn p^rlAni' des «nrafi conservé» , dfti)s 1!e«tt de ehftûx. , ^ ^^

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CflilkUflaMr«^v.^ n.f â^ couJFoncI très souvent, dans la langue écrite, îsvec/ eA^fi^, sipiiftant ** tester inoccupé, ne rien

dhiCttll^ (fIl|^0Éâf09'), ^M Cherclier querelle.

Ohioan^r (S^, ,v. pmn., Se quereller, se- dis|mter.. En France, m chie^ner vent surtoiit dire *\ m cherchél* matière à

'.querelle. .,^- '■ ' ,/' ^^ ' ■■_'^ •" -

^ttlimiie, «./.; Long' vêtement de toile usité en voyage, et

servant de oa4)lie-poiissière; : *

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0llitl|]l6 Ô^tit gttrde un petit de ma), loc.y Tu me paieras cela. Tu te rappelleras de mdi.

OhÔUayeU» <• mi, Terme dérisoire, ou de mépris, appliqué *u Caaadiea-Fimnçais qui fait montré d'un loyalisme exagéré, en quelque sortf^ lervile, vis-à-vis des Anglais. , V

La motr MotMiy«n remonte assec loin dans Thistoiire, et appartieitt même à la ' période la' domination française, puisqu'on le vit apparaîtras, Jpo^ji; la j^remière" fqis, lors dft la prife du fort d'Oswegd;. À cette époque, que^quês Canadiens- français, désespérant déjà- du succès définitif dès àrmès fran- çaises, avaient .résolu de passer aux Anglais, dont ils ètten- daient ù^veurs et protaèiion. La vkitoire française' d'Oswego, survenant sur ces entr^aî^ fit épr6uver à ces trantfu^ uin° tel dépit, que/ le gros public prit de jiiite un malin plainr à la leur rappeler? à ^ut' propos^ Or, on sait qàe le fort Olwego s'appelait autrefois Chouaffuen, De l'appeltaiion ehouojfén,

tfuraiit la rébellion de 1837, le mot thows^ obtint un silVoroi| d'aotualité,~et servi^ bien entendu, à désigner. ceux des Oanadiens-fran^is quf ^lisaient alprs bandé à part contre les '* patriotes^" et en pariion^er les ** tlùrteauctrftles.'*

dm, foe:^i^En ville. .• ' ;\

Cn^^rioa}. tle, «m^., de Hiâgf eUineài, Qui apfMHf«tol mi daré, à réerhrain :^-Ûne tmrntr déricah^ e.-à-d. «ne ImiIs réda^ion, une erreur de plume.

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iMMPM^ npi * IM a^ylHndM pour to ooaiwn^ :-*Lft tt»4ion CtmmtimAymk Wném, t^ut dir* ** yli if p»rtw»t mi mm]

«. M.,. .IMn, «î Mirtottt allvr» ^wm

cImvaIw.

cboMy ^ M* Jlllé^à. aiie ftftum :--ryoM wlàm être <xm-

OCNMdnrM, #r /-]»/., OonâturM, liiitte conflit «p Miere. Prit en oe MM^ miqi irMiçKii eimmryéê lie m éit que det confltHnNi aèolMà. \ ^ < ..r

Ck>IMtablé9 •• m.iMx emprimtë do.rM^laM,*et iigniâMit

■ergent de villÀ, agèii^î^ policier ^ ^/ ^

OOttlmié, '• M., Unilorme^^^c-à-d. luibilleBient flxë par

des r^emento adiÀi|»itti^tiii. : ;^ v

OQUr^ttTjpto), «• •»•) ( Acipj brevirostris)» X^es pédîeura l?às MÎnt'ijftoi^eiit dëstgticmt ainsi une Vamtë dj^vrgeon, remarquable par son nei de lorines écrasées.

-OrAQUé» é6» o^'m IiinooenViiiA^^ timbré. r '

anoe^^ll^Mive,

ent, l^rdeaa :•

OrèiX» .«. /, i^uifranoe.

On a bien dM eraix, dai

' y' j^ . . . _^

Oustard, «./t pron. dosM-lar^. Mq^ empruntée*' de l'an-

^^aiÉ, et désignant un entremets sucré*^ base ^de crème et

% dVoîft. '.;

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Débonture, t./^ Obligation au porteur. Ce moi, e»ntrai- reiàent à l'opinion générale^ est angolais, bien <|uô^ tiré vérfoé latin del^eor; devoir. On trouvé bii^ii, dans raïKienne langue fran^aise^ c£^n<«r, mais c'est 11^ un tennriéodal dési-

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Dta^mo

ilement «M qvfttiiMt, et i^^ âHâlogM

avae la <U6mUùf<ê angbi^^ qui éiiftvitti tovt «ii tili^ use valeur ao portmur.

Défradé»^4é, Hr** S'wiMa <|Mk|tt«lote m^ el a^leo- titemmit» dana in imm^ rnmé par la boiMdà, Q.4rd. de dégradé par rirrognerie.

DèpinaâiTt èr#i «. et ^lcy.^^^gB■ avoua eatendu cnieli^iÉe- foii cette éxp1«Mlo«^ dans la ieiiscir^*«^giva înimgear,'^ - ^ -^ de peraonne jc^niiiant d'an toHkçpéût

Déposer, «. «i, Faire an dépôt d'M^t Dépoaer rentrées hàbitac41éa en etpèoei, oLéqoea/eto : Dépoêer à la Banque Nationale. /^^^

Détour quelque), heJadv,, Vnn de œa beaax joart, 'un de cea matina :— "M tnumMd^aur, JMMserai^ par chea

l'un de cea matina :-^ **Si vous.

I)orie, 9. /., Léè Acadiens et\le8 riTerains da faaa Sain^ . Laurent dési^^nt, par dorte, une petite embarcation spécial lement agencée pour lu pêche. Ce mot dérive de &rey, expression locale pour canot dans les Antilles, avec lesquellee/ régions les .Acadiens de la Nouvelle-Ecosse ont toujours entretenu des relations de commeroe. "^^

Pjil Cri d'appel à un cheval^ pour le «aire ^tourner à droite. ^. Aya. .

Drab, «rf/., Mot anglais pour beiçê, c-àrd. gris tirant sur le brun. n

Drôle, adj:, A tontes les acceptions déjà citées de ce mot,, ajoutons encore, en parlant des personnes, "attrayant, inté- ressant, qui a une grande valeur ";— Il n'est pas si drôl^, après tout, c.-W.^je ne vois pi^ pourquoi il aurait le droit d'être prétentieux.

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Ebergiver, « a., corrupt. de Ac^er^m/Recevoir chez soi,

lojpr. ^

EflGaoe, #./., C^utchouc à eiao^ Tencre, le^crayon. EgoiUiyPUOlne, •./., Scie à main.

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KlliPliaiê (iklr0O)r loe, adv,, Avec oonviotion, at«6 ime certitaJU fmiioiuifi :"— L9 témoin a âépOÊé avee màpMam l1iiBO9cno0 (S0 l'aoeadë. ^ -

Oètle expmiion te imttftolie k «mphaiican^ (t. oe mot.)

■nayéi et. «Ï^V, Turi, qui ne donnp pi «• de i^t :-:-if vaelw eti Ammmi ootto Mintfe. ' .

iBuUtjprflPdrs, «• ^-t 80 prendre, i^Achtfner après quel- ^ qu'on : Maintenant qn'i Fa «nlr^pHt, i riâohera pai iitô^/

Bpi]lgl0tt6«-«-/» ^i>4(l^<l^ oi^^^te.

Bstampillé» «/m Timbre-poste. /^

Bftampillar, v. a., AflVaneltir, payer d*avàlice nnè lettra, nn oolie postal, à l'aide timbres-poite.

ESBtimbott6V '• ^-t oomipt. de Tang. àteamSoat. Bateau à vapenr, ùûpant le iervi,oe d'un lac, d'une rivière. /

BsUJtn^» ^* ^' P^'* ^>*<^À8 de porcelaine,'» faits <}e la nacre de certains coquillages marins, et dont leè sauvages confectionnent des colliers. Ces colliers JKmaient autrefois uh certain rôle dans l'es relations des coloute avec les Indiens, et ' se présentaient; au début de délibérations, de conseils, comnàe gages paix, de bonne entente. Il à toujours été, cependant, plus d'usage courant de rempIacerV^ur^nt |>ar son équivalent . ivampum, qui est un^mot se rattaeljant, au dialecte des sau- vages de la Nouvelle- Angleterre.

^ Lors chuséuiie dlcelleii donna^ »ndlct|cappitstue vng collier deturgnp.,

:Jacques-Carti«b, Br^ réeftt p. 44. - ' *■ EjZpreBS, «• «n.i Voiture haute suri'oues, à bas côtés, et à

long coffre, servant à la distpbfïtion de marchandises, ^ denrées, dans l'intérieur d'nne^ille. ' , ' ^ .

Bxtra» '• «n., Supplément. S'emploie aussi adjectivement, d'abord pour supplémentaire, et ensuite dans le sens de beau, de bon à l'extrême i^-lHi vin, du café extra^ c-à-d. de pre- mière qualité.

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Perdoches (dans les), foc^ Drus la mikère, dans l'em- barras. ' . '

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FièTi èfBf JkO'*> Bn oBtre de oontenti liebreux, joyeux,"" le niot/irrng&iie Miiiy«ifei tonveiit, vanit^tix, prétentieux^ Bnfin, par «xtiiuâon, et Mi figuré, W mot te prendquUquefois dftas wmT tioiinkiie aoceptioii'' qui ne manque pai de pitto- reiqiie, et cnl est k miiTA^ Un patineur, par exemple, en melta^ te pied mr \k mid^ jd^e d'une ri^i^ et en oonitatant qne la gkee est à la Mb TÎye [et aèche, avec de longnee et vibniiilee réeonaneee, •'Sériera ^" glaôe est /^ aajoiiirdliiM.''

WlBMmtp V. a., S'^mi^oie Mmvmit activement pour brûW. On dit eoinmunénent ** ae Haïuber 1# omn-elle." ^

Flotte!» «. m., il^tan, poîseon de mer.

loe.f Mot anglais pour papier-ëco-

Poolscap

lier, ou pa|Mm^mlnistre.

Fozer» ». n., en rang, /oac, ri^nard. Faire le renard, faire rëoole buiuonnière. W

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Fxueifhij «. m., pron./me^. Transport de iharchandises par petite vitesse. Taux charge pour ce transport. Quelque- fois aussi wagons, ou convoi de lagons à marcihandises :r— Un char i^/r0t^A<, un tirain dé/ret^Al^.

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Q^eliei^ «. m.. Porte-lumière applique aii iuur, ou encore lustre-suspension <j^elconque sortant à Téclairage au gaz.

Glisser, r. n, S'amuser à glisser, en tobogane, etc., en dër valant du haut d'un^pente couverte de neige : Les enfants sont allés glisser. /^^ .-

GK>rgerettey s* /;, A la même signification que gorgette. V 4 ce mot. ' "^

Onller, v. a.. S'emploie souvent pou# flamber, dans le sens de flamber un animal ; Oriller un porc, une poule.

Gros «xnaDigear, >. m., v. Dépensibb, à cet appendice.

OKlSUle-noirSy «./., Nom populaire de la mûre sauvage. <

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Interboliser, v. «., Déranger, ennuyer," inteiVompre. Souvent aussi, surprendre, étonner/ v. JntbrbolisiI.

Ibivictimer, v. a.. Invectiver. ^.

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Jobber, v. a^, Travailler à la piÎ!ce,dilnsjul»^ omii^^ manufacture. '! - ' ^ ^ "■'/y-'"^'

Ecouler des soldes de marchandises :— -Ces jimiheihandises ne sent bonnes qu'à ^'o6^r.

Jûhny cake, «j *i^, Mot anglais pour gàleiMa de maïs.

Jour (aù petit), loc.adv.^ I>e^raiîd~fnâUt), dès le point du jour. . , : ;;

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Kini-kinik, «• »»., du sauvage i^t^nquih lr«Nmt^«|rf, signifiant '* je méle.^* r> î ';

Oiî désigne, par ce mot, un certain ravlaiiti^d*écorce ou.de feuilles av*ec talmc, et que fument' |éi| ssiiu^ïffefi, les trap- peurs, etc. Quelquefois aussi Xrtnt-ih'ittfcits^prend tout sim- plement pour Técorce roême^senrant dfifwise au mélange en question, éçorce enlev<^ à uh^ variété^ d'aubier, dite '* boiw- rouge."» *

ElinkajOU, «. >ii., Nom sous lequçl est quelquefois désigné levcafioajou (v. ce knoi)« On dit aussi yMinra^. ^

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ebbstiok, «• M.) Terme de mépris, appliqué, dans les* manufacturières, aux ouvriers et ouvrières ayant rem- placé des grévistes. 3

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LtaxhUner» «• n., S'aiUrder, ^'en plus finir à l'ouvrage. ,

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Lâquèche, «./,^oiBSoqi alo«è.

liArge (au), loc. adv., Au ^in, dans les champt». dàuB les boifl^ Loin des habitations. S'entend généralement, à la cam- pagne, pour indiquer une distance partir de quinze arpents des habitations : I sont allés au large^ pour tfrer les vaches.

Loche, «•/) Animalcule, apparaissant 'sur l'eau stagnante ou corrompue.

LOffement, «. m., Espace servant à des fins de logièr, de contenir i-^-Oette maison a bien du logement^ c.-àrd. peut loger

plusieurs peraonnes.

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Lofin^e, «. /.» de l'ang. /è^. Tronc d'arbre servait à la construction des maisons : Une maison de. logtisê.

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Macliicoté, «- vni, du sauvage algonquin maiêkïgoçk. Jupe, jupon de' femme.

MachUleries, s./, pi.] Mécanismes divers eutrant danslif composition des machines. On dit aufki, d'un machiniste :-rIl travaille dans les tnachineriêê.

Mackinaw, '. m., Couverture de Ulne,' ou pelisse, par- dessus fait d'une (épaisse couverture de laine. Le wMeJkinmw fut autrefois l'objet d'un comoMrbe très étaodu areo 1m saa- vages, et on le désignait ainsi parc» qu*<m se le proonrait surtout au fort Mackiiiàw, qui en était l'i&itrepM prtHjDtpal.

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Bnyeloppé* dans nos pellMea blioa. «t dans nawt nous ponyloni lana être liioomiiioaSs b|aTtr la tarsar

LsHonra, Ckmnm êi

rmmL

Malachigan, s. m., Corruption de manaehiftÈn, oo, selon Cuoq, de manaeigaUf et désignant spécâU«ment une vartéié d'achigan mal conformé, que l'on nomme aussi ** gros bopsa."

\

MAN— MAS

359

/

Ia pTMiière syllabe do 6e mot sauvage a été confondue avec l'adjeetif françaû mâU^ tout comme «'il fallait /crire mâle'

Mu^tOU, '• m., Mot d'origine algonquipe (manito, génie, dieu, 6i{»rit), que nous avons dëja cite comme représentant une sorte de divinité tutélaire en général. Cette définition, ^i exacte qu'elle soit dans l'espèce,' est cependant par trop vague. et incomplète, et le root comporte diverses autres signifi-^ cations qu'il est utile de préciser ici : ^

I* Esprit, ombro» mâne : , «

.....iMat»<low«dél3]dage, ^ ,

KsprlU, éveillef-voiu.

Tmtoamrt*, Fleur» boréale», p,W.

2* Bon on maûvieûs génie, appartenant^ une légende locale: . ^

1m pitas D«rrmuc

•lqfall«r le manitou da

irlatoni de aortlr, et^ de provoquer en combat »lni-Maarlce.

BOLfK, Uélangè», p. dST , '

3* Esprit invoqué par les jongleurs, les sorciers :

LMmport|uioe de» jonglei^ra e«t en raleon 'de Plmportanoe de leurH fkanUou*

\ TAOBtfF&reiiier» et Vopageur», p. 192.

4* Fétiche, symbole :

, Da&M le MM de vojrM^t ^ manitou tenait le premier rang.

. FKMUiVDt Histoire du Canada, ti, p. \l^

MftrSfOt, 9. m., Variété d'oie ^sauvage, ou outarde.

MASCOUftbina» <• ^m Mot d'origine algonquine, dési- gnant le cormier o«i sorbier domestique.

Le P. Laoombe fait dériver ce mot de maskomin^ signifiant ** graine d'ours," et cela parce qiie plusieurs animaux sau- ▼aget, entr'autres les oua,^ sont très friands de i'éooroé du wkiêktmalnna.

J, ê. m., Mot d'origine Crée, désignant un marais, une saVisne. Le P. Petitot définit le maskeç ** marais, ou |>l«iiie remplie de lichens." Pans le dialecte Otchipwe se troave la forme moêhkiç.

MasklnoOffé, s. ••-» (Esoxestor). Variété de brochet, ainsi nommée ou mot algonquin muêMuHffe.

Une corniption corienae de ce mot existe parmi le pteuple. On dit onelqnefois moêquê oUongé^ sans doute par allusion à la tète allongée et laide de ce poisson. D'tn antre côté, plu-

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360

MAT-^MIC

sieurs ëtymologistes prétendent qae le mot originel même, c.-à-d. muêkeJLunge, dérive des deux termes indiens mAêk^ Iftid, difforme, et A;tnon^^, poisson, ce qui donnerait, comme on voit, tout À fait raison d'être à l'expression populaire canadienne.

Matacblas, ^. m., Mot d'origine algonquine, désignahties rassadet dont les sauvages ornent leurs habits. Les oeitltures, colliers, etc., servant à parer les jeunes gquaws indiennes, se nomment aussi quelquefois des mcUachicks.

Le« ftemmcN^t letjeanet flilèii brodaient jdes mataehUiM.

Taché, âb<r<««oaAadf«ni»e«, 1861, i>. SI..

Ce inot est très vieux, car on le réncoutre dans Champlain, . Lescarbot, Sagard, etc., Il n'a pas toujours, cependant, chez les vieux auteurs, la signification précitée^ et plusieurs enten- dent, par malaehituiy un raiîlange de différentes couleurs dont les sauvages se servent pour se peindre le visage, ou pour former sur leurs vêtements certaines Agures de bêtes fauves, d'oiseaux, etc. On, trouve notamment, dans Leclercq, BefcUioii de la Goêjyésief le mot matachias cité à plusieurs reprises en

ce sens, et même se matachier, pour se tatouer,

Matachier (se), v. prpn.y dér. de matach^ Se peindre

la figure ou le corps. S'enjolîver'la figure, le corps, de dessins

variés. '

Idrs doue que noim ^^sodh quo Im Baavages »e nuitttehient^cAtik

veut dire qu'ils (M.- barbouillent le village.

i^¥.CiJtKC<x, Relation delà Ckispitie,^.^.

Matchicoté, v. Machicoté.,

Matérialiser, v. a., fie l'ang. matérialise. Remplir, exé- cuter : McU^rialiser ses promesses, c.-à-d. passer la piirole à l'action.

Mérite (plaider au), lœly Expression empt l'anglais, et signifiant " plaider au fond," c.-à-d. entre

untée do l'anglais, et sTu^nifiant " plaider au fond," c.-à-d. entrer dans Te vif d'un pipcès, par opposition ù co qui n est .que forme et exception. /

On dit de luème, plaulouer au mérite^ pour *' plaidoyer au fond."

m

Mertnette, **' /•> Variété de pingouin fréquentant la nWion

du Golfe. . '

' 's

IfichigOUeily s. m., Mot d'origine montàgnaise, désignant

une variété'de persil, dont rarôino est bien supérieur à celui

de nos espèces domestiques. . ' i

MIC— MIT

m

Bucinao, «. »•*, L'origîtie de ce mot, employt^^ tel que dëjà ^^ cite, pour embarras, intrigue, etc., ne manque pas d'un certain intérêt. , t».*, - •" . ;■.

La tribu des Micmacs était distribuée, k l'origine, au nord

. de la Baie de Fundy. De bonne heure, les Français se firent

de cee aborigènes des alliés fidèles, et surent tes utiliser pour

, exiercer des représailles sanglantes contre les Anglais, au

, milieu desquels le seul nom de Micmac devint bien vite comme

une sorte d'épou vantail. " .

On sait de quelles atrocités, souvent inouïes, s'accompa- gnaient 1^ guçr^s indiennes dans ç*^ temps, troublés.. Jjes Micmacs, entr'autres, se distinguèrent par leurs cruautés, et cela k tel point qu'il était devenu d'usage courant de dire : "Il y a du. micmac là-dedans," chaque fois qu'on voulait parler d'un coup de main ex^uté dans des conditions particu- lièrement révoltantes, et dont des Micmacs seuls pouvaient avoir été les instigateurs..

Dans la suite, le dicton II y a du micmac s'appliqua à tous les meurtres , et crimes commis avec accompagnement de férocités. Cela voulait si^rtout dire : " Il y a du feu et du sang là-dedans."- Puis, aven le temps, tout cela tinit . par ^ s'atténuer, s'adoucir, et ce n'est plus maintenant que par un reste d'allusionà l'humeur batailleuse des Micmacs que le dicton est usité. Aujourd'hui on ne s'en sert plus qu'en par- lant d'une entreprise, d'un projet, d'une affaire, il y a matière à brouille, à altercation. On dit cependant encore : •" Il fait du miema:^^* en parlant de qu5lqtr*ïïh qui brise, ruine, . abîme tout ce qu'il touche.

lificouenne, s./.^ du sauvage algonquin emikwan. Longiie cuillère de bois, usitée pour diverses Hns domestiques.

. Plusieurs autres forqfies existent, et. l'on dit i?iûoiw<5, mi- coiiaiwi: micouatie. micoitran^ie.

Micoinéo, «•/., Ce que contient, ce que renferme, la cuil- lère appelée miooinë : Une rMcoinée de sirop.

MinO^-pié, *. /'i Mot anglais désignant une sorte de tarte, ou pâté d'émincé,, à liase de viande et de raisin de Corintlie. :_ -

Misette, «•/.» Nom acadion 4e l'herbo des praiiries, ser- vant à des fins de pâturage.

MitftSM, »'/-t Ce mot dériVe du sauvage mt/à«, signifiant guêtre.

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MOC— OUR

Mocassin» «. m., Ce jQot «dérive du •aavage Saut^ix mak- koêin, sigmfiflkiit soulier.

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Mocassine, «./, Fonpe féminiae de mocassin. Ce mot se trouve, entr'autret, dans Châteaubriahd.

liokok, ê. m., Mot d'origine micibac, usit^ surtout parmi les Acadiens pour marais, savane.

Munie, «. /"., Mot d'origine montagnaise, d^igviànt un poisson partiëulier à la région du lac Saint-Jean.

lA munie qol a li| qaeae et U^ttoàleur l'ànf allié, la ferme du orapAUd de mer. et la tète oomme celle de la mome.^^ u or»imMu

BviM», Le Saguentnf,p, IDA.

MasiqUe-à-boUClie, «./, Petit instrument de musique, dont. l'usage vient d'Allemagne, et qui se joue en promenant les bords le long des lèvres, et en soufflant sur de petites lames ÎBétalliqiies et sonores.

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NaganSî »./., Mot d'origine algonljuine, signifiant petite planche, planchette. - . ^

Ia définition que nous avons déjà donnée, de ce mot, est trop vague. La ncigane veut surtout dire iin ensemble de planchettes, munies de lacets, de cerceaux et de courroies, doiit lea^ mères indiennes se servent pour porter leurs nour- rissons sur le dos. . .

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Ondatra, «. m., Nom iroquois du rat musqué. ^"-

Opératsur, «. m», de l'ang. aperaiar, Tf^égraphtste, c.-à-d. emplojé transmettant les dèpôohes télégraphiques.

Otoka,^. Ataca. -^--^ .

Onalamliohe, vr Ouaitaiiiorb. ^ f

* Onraf am, «. •>»., Mot d'origine caraïbe pour ouragan, et •urtoat pour ^rte tempête en mer. Le hk^ anglais hmf^ieane

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OUT— PIT

363

LtikO, ê^ m., Géant, ou n^oiutrelabiileux, dans lès légMides Mavagèft.

Oavrei I En certaines parties du pays, k la cumpagne, qaand on frappe à an^ porte, il n'est jamais répondu ^nlr^s, mais ouvrez. Cet. ^sage est f<!indé*sur une vieille légende qui rap{K>rte qu'une jeune femme ayant un. jour repondu à quel- qu'un qui frappait: ** Entres," le dif^bie entra et s'empara d'elle. . ,

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PftC&ll6> t'- /m (Carja plivéformis), du sauvage algonquin pahànêf ou jMçdn. Noix du noisetier ou coudrier.

Pl^Otté, «-/m Nou# avons, déjà parlé, à ce -mot, de viti^Tft de casquette. L'expression pedeUe est aussi fréquemment em- ployée pour. tMsUêy dans le sens de produit comestible ou pharmaceutiquo de forme apUtié :— Une paletiê de chocolat f VneptUette de Vichy. *

Panacé» »- m., Panacée, remède univer|61. "

' . ' . - * ' ■*'

Parant (être) areo, ^t Etre parent de, èùe a)>parenté

*j * ' .

PiEÎSSer des remarques, foc., de rang, to poêê )rmmarkê. Faire (jM»s remarques, àtf^ observations.

PétOUane, «• /•> Mot d'origme^ sauvage pour arbuste, arbrisfeau. ..

Pétuneur, pétuneUX, t. m., Fumeur de tabac. 8e dit surtout de quelqu'un qui a toujours la pipe à la bouche. '

Lm pHun9urê avaient ijo à p«ioe U t«iB|wd«6oosaBMr utM Natufml(Ut9 oanaéitm^ Hov. Ut7, p^ t. ^

Pétonoir, t. ri(pip6, oalamei.

Lsa anelens rempllrsnt' <!• tabae Icars pHunMrê

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Pipe» «./.» de l'anA. pipe. Conduit, t«ym« q«eloooqi||jR, diss- tiné a conduire lWii,Te gas, etc. : Vné.pipê de gas.

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364

PLA— RAI

pipi^iiioBiuiie, la BMikon Fri<^ frères» de GKieowtiaii. Ct bon ëtMt nëgoeikbie dans toute IMtendlra du Seg«eiuijr, et •ervait à p»yer les employée.

tâ'originè piian est j^sses cîirièyae. Un èerti^ nétis i<roisei<, du nom de , Peter MeLeod, '■'étant re^iidu exesisà- veulent populaire jpfrmi les .Canadiens du Sagnenav, œinxoi trouvèrent toilt naturel, pour p^ipëtuer son nom, dVcconplir le tour de fo^ de çhahgetr Peter en pilon. ^

* Planolldr, «. «ni, Ce mot est d'un ûfstkgt général, noir seu- lement pour pUncher proprement dit, c.-4-d.- parquet, mais aussi pour carrelage, dallage, pavement. On dit : un planeher en briques, en pjerre, en marbre. ^ t

Plaques, $./. pi.., Terme jdeçhasse„ 'pour marques faites ^iur letf arbres, dans une forêt, afiik d'indiquer ou se rappeler une route à suivre. . ,, . « . . ^.

Populfïceriç, «I. /., Démagogie. Exagération» abus de la démocratie. En Vmuce, . popftl^ucerie veut surtout dire mœurs, manières, de la populace. ^

PotE880;.>. /, Savon mou. , ^ .

Pôtassetidi «. /•» Endroit d'une maison, d'une dépipn- dance,*où bC fait la potasse ou savon mou. . ' _

Pourci^ «. /., Variété de marsouin, le trouvant surtout dans le golfe Saint-Laurent , '•

Puff/ #; m., pron. pojfe. Vantardise, hâblerie, par voie d'annonce ou de réclame.

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Quilioul ««. 'm:, Mot dorigint* sauvage, en usage parmi les " voyageursT et désignant le grand aigle royal. Les formes in(|iemie8 sont ArtnioM, irtntMr,7H«A«ntfii'i«.^

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- R|Md0-Bôd6»\ 4. m., corrupt. de rang.ratVroac/. Chemin de ^er.

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RAN— ROT

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fréqoMtantU région dn Qolfe. , ^

RéOUTrir, V. a., Rouvrir. ^

B^OOrd (airooàt d#)» ioc,, Expretàîon en utage nu Pttlaîi de jnttioe, pour *< le prootireur en titre.*'

Résidenoe,>. A H»biUtion, doiiiioile.l

RtStea»"*' ii|- P^'t Relieli,\reetee d'an repae.

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Rotation, «. /, de rang., roloilûm. Aisolement, luo- oeeeion méthodique de oulturee. ^ "

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EMPLOYÉS^J-E ^LUS COMMUNÉMENT Al5 CANADA ^ ET GROUPÉS PAB CATÉGORIES'

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Sommaire :

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^ I.— 'Maisons d'habitation et autres; leurs différentes parties; leurs . ^ ^ dépendances. "^ , . < '

a— Lieux; locaUtés. , ^ J>-^-

' IIÇ.— La vi^^ la maison. .1. |^eublesl literie, linge, ustmsiles.

2. ChoMs^ltNBldeis divers de ménage. 3. Objets personneb. »

IV.— La vie de p^nT^^iiii^,, ,]. Cultivateurs. •2. Navigateurs. S. Pè' obéurs. 4f Chasseurs, trappedfl! Q. Béfricheur», gens de chantier.

V.—^ corÎM humain, et, term«si s'y MttachantI

VL Vêtements, et» termes, s'y rattachant. 1. yêtements '^ d,'hoinmes. v*— ^

2. Véilements defemmes. 8. Vêtements communs aux deux sexes. *** VIL Vditvrsp* harnais, «Ce., et ^«nnes se rappcH'taht aux chevaux.

Vin. -«^Rêfns animal I. ^«ilvadnipèdes. 2. Oiseaux. S. Poissoés^ V loUnsqniss ^ JL, Refftilss, Inièotes.

IX.— Kègns véyéîtal. I. Forêts, boii, arbrte. 2. Oraips, plantes. a. Fruits, légmnss: -^ ' -,

^ Xi Frofsssioas, métiers, occupations. ° ' >|^

XL-^Ontils, instruments.

XIL^£poqi|||s, mois, jours. * * " ,

X|II.^Mé«oR4ogie, température. O

XIV. -^Dénoihiinafions mooétairi^, mesures. "<

XV.— Parenté, affinité, rolatioBS. < ^^ " -^

XVI. -^Appellations diverses. , 1. Appellations indicatrices de titres, /

ds qaali^ 2^ Appsiratioas indioatrioss d'habitudes vicieiises ou , i

désagréables, de oéfaata. S. AppsUatioiis injurieuses otf dérisoires. *

XVn.— Maladies, infirmités* et twmes.<y rattachant. ' ^ I

XVm.— QuereUes, voies de fait, r^mûm^ \ 1

XIX.— lUpas, choses an nsags à table. ,1

, XJ^-Alimsnts. 1. Aliments solldea. 2. Breuvages. 3. Alimwits pour les aniomax.

XXL— Jeux, fêtes, danses, cérémonies.* i

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368

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suBSTAirrtrs cavadi^ns

XXII. Superstitions. >* - XXIII. --ContraU. XXiy.— ÀMembléM délibérantos. XXV.— Pftiais de jattice. XXVI.'— Pôlitiqae» joamanx. XXVII. Chemins de fer. XXYIII'-HÇoniineiTe, industrie. XXlX. Usines, uMuiufsetares.

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\

,L— Biaisons d'habitation et antres : leurs diffé-' rentes parties ; leurs dépendances.

•^ - /

. 1 . Au barge— T^d^MM, ëdifioa bâtiêêeê parlemerUairêê; Palais lëgiilatif>^-62oc, .fkkté de mmmmM---eoUaffe^-/aeteriê manoir wijntnm^reiiranee.

2. Groceriê ehop^ boutique ptUim&irf rond à paiinêr êtandf tribune d'hippodrome.

S. Allonffe, proiongementr—bâiimentêt dëpendanoes— 6<m«an,

^ieu Ton fume la viaknde—^ériquadc, briqueterie deoan-

iure^ devant d'une maison ermiêêf «A^d^ remise— ;/ant/, fenil

. grignier^ guerhier^ êolier, grenier— perkuêerie, lieu l'on

fait la potasse.

4. iÀtte/for, aisselier^^-^rciMU, planchette boiêurê, menu- série, boi^rie ébroêêetheni, ëbrasement maçonne, .volage, fondations maêéreaux, matériaux mortoise, mortaise-— ^mm- cKe, allège rabat y auvent sablier, sablière-^rcqMlut/, toute espèce d'enduit soliveau, solive— ^r^m^au, trumeau.

5. Airs, étres^-^-appartement, chambre— 6a«9m«n<, soubasse- ment, BOMB-Boi-^-cabineite, petite chaml>re— ca£km«s0, dépense, panirys office cavreau, caveau - chambres den Kaui, premier étskgè— chambre de compagnie, Mlon-^-cot^modité^ lietêsù, latrines cov^tierie;- cuisine cUbarras, chambre de débarras élévateur, ascenseur galerie, balcon laverie, buanderie— to^o^, fumoir ztnk, lavier, levier, évier ^

.6., Balustres- bity^ntiow, fenêtre en, Saillie btoê eTeê- calier, ràmpe-^-^hdssis, fenêtre— clenche, loqvtet— contre-porte, double porte couverture, toit di41le, dallot, canal, conomt dégouttière, gouttière —jalousie, persienne lucarne, fenêtre en mansarde pas, marche de perron. ^ . '. 7. BoMerie, aire d'une g^upge «n^ns-clffiia;/ séparation dans une éicvjie—galetot, tasserie, greniei* à foin piguerie, soue, soute, souilU, étable à porcs. ^ .

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8UB8TAllTlf8 ÇAMADIB1I6.

IL -^ LieuXy localité, etc.

369

Amériqiie, Etats-Un^ champê cofnmun$t terrainvpublio— carréi square oimitière place cPeau^ station*^ balnëairé— * enclos pnblicj fourrière— ;/*au^oury, bourg au^ bord d'une rivière -/ort^ chef -lieu,— Âau<«Mr des terres, o\iff;txe de lépa-' ration des eaux^— |Kiy« cten i^it^^^iQiv des lacs et du haut Ottawa -468 vieiix pays, rEuiope--r/>MM»r^iMeJocalitë plain, plaine réserve, région réservée aux ^uvage8--^^nm</, hippo- drome— «t^<8, emplacement \mishegf savane, marajis seigneu- rert0--totim«At/>, nouveau canton. .

in.— La vie à la imJson

' . ■^^ . ,-

> 1. MEUBLES, LITBRIB, LINOB, USTENSILES.

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1. Cabinet, petite armoire ishaise berçante^ .berceuse ormoire, armoire panneau, chaise ba8Cule^-T-/;«/H<«, pupitre réfrigéraieur, garde-manger à glace side-board, butfet.

2. Toifi6f, cercueil.

3. Banc4ii, banc formant Mt^-haudet, lit de sangle— 6er, ' na^ne, berceau couverte, couvre-pied, couverture orillier

spring bêd, sommier élastique tête (foriller, taie d'oreiller.

4. Cadre, tableau caUdogne, tapis gaxelier, suspension pô|yr gas korioge, pendule mirois, miroir, glace- |ire^a^, linoléum tapisserie, pApier tenture.

^5. JkUie^eu, briquet-^^-^om^tf, canard, bouillote— <;AaiM:^i^, Tiiîisean tiehefi-ite, lèchefrite, miçouan, ' micouenne, moti- vêUê, cailler satueepanne, casserole.

6. Badras, battois, battoir— 6a/at (petit), époussette bo^er, Yésmiy^XÈM»— botte, cuvétte-^-ca6orl5<, thébord, plateau canisse, Yndon-'—douitte, chandelier— ^nau, fanal gtobe, cheminée de lampe gobelet, vase à hoire— jarre, petite futaille^-mo/^, sorte de balai pleumas, plumeau pot ordure, petite pelle siau, wesMi— usasse, ttaais—:4ordeuse, tordoir..

2. CHOSEi ET OBJETS DITBR8 DE MÉNAGE.

1. Bmrda, berda, rémue-ménage, Hettoyage— c^rt^ai/, bibelot, méfias articles de ménage patactan, rigging, gamituïe d'une maison.

2. Baliures, balayures-— ci^cA^to, escarbilles eaux grasses, eaux de vaisselle gremitlons, grumeaux coagulés.

3. Attisée, chauffaHU, flamJbée, feu qui flambe boucane, IxoEBÀ^-— cuite, quantité de pain cuit.

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5, Atofci^W/i di»g«— ftoWcA^r, ]a«a#«f 4*»nguiUe--->fewr,

.'. \. .

3. OBJETS PBRSOHITELS.

Bemicles, bendêë, Innetteê^-brûlot, courte pipe-HJat/<nn<', cuirà-rMoir^nMow, rawir—foc^/ew, sac à tabac, etc.— savowèeUe, bUireau-— «otfta^ut^ v«r^, dé.

^u&«fi0fi, biberon Milm, poup^..

Alphabetîe, abécédaire -- armana, almanach haiUtaire, extrait de \Mif^èm»—catéchiét9^ Catéchismè-^ouvtfrf, cou vercle criyan, crayon manche de pfume, porte-plume.

IV. La vie de pletn lOr.

1. LES CULTIVATEURS.

.1. /^oÀttonl, pajrtan, cultivateur. ^ . 1 Clôtures, dioues» bdeees, 9^,,^Ahoiteauaefltk%\xé^— hamfm, lêPéê, lerée de terres -—e^uy^f cFembarroê, clôture groÊn^ murailfs, itiimim pagie, étendue de clôture— piquêiê de d&htr^^ pieux.

3. Cmemum, seetiebs, eto.,-^JIa/«M, hou4>t aHérage, baiêure, hordage, bords^ rivages home de neigé, amoncellement ' do neige->mft^«^iioiM, mottes daroie»--dUmtn boulant, la neige fait boule—eAMiitn du roi, Am gi«nde roiite--croi]^, neige àw[^»--fimreke, bifurcation— incmi^ rtmontée, côte— ywi<«, ornières pUier, pile de pont^/mU cfo piàc«, rivière gelée>--fioma^, sentie^— fN>l-a-^mt, chemin glaiseux, -toc- courd, raeeroey sentier, chemin plus court

4. £aUx, SOURCES, EUi8BEAUZ.—CAat««fi^, chevtère, rapide lKniillonnant---eAar9«, décharge, cours d'èau fournisseur, rece- veur-yÏM00, éUng— ;^ cteau, jet d'eau— ^rmfr, mer— wèr, Saint-Lanrent-^-r8«Mmre0, source— r^éi, petit ruisseau— êaui, chute d'eeu. *

5. Mobilier agricole. Arrouzoiê, arrosoir banneau, , tombereau— iftofYnMlfo, brouette-^mye, instrument à broyer le \\n^--broquer^nlient--éridelle, ridelle— ^u, fléau à battre mancheron, manche de bharrue pioche, houe.

6. Le potager, les champs.— S>oti/«a^, égouUement, drai-

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SUBSTAlITirS OAHADIEIfS

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uÊLge—fauchailUê, temps de la ÎAUchtMon—faurch^ ce qui ë'enlève d*an coap de fourche jardirtagetf lëgumet ondatn^' rangée de foin •quintaux^ gerbes de ÏÀé^-qtieueê de rtffiomf, touffes parasites r«nchàuê9age^ binage roêationj aaM>le- . ment teUlon^ sillon -^«^m^ncuâ, $umenc9êy semailles^— Vn/^A«, ( V veiflotUy amas foin.

\ ^7. Les sçobbribs. Brasêée^ braéêtn^ chaadronnëe de sirop ^ ^ -^>-paê$eau, etuêoi^ cornet à iucre érablièrêy hoiM d^ërablea Qmkâ^Jtts^ goudrellêy petit goulet tngoit cornet d'ëooroe mi- couêtineymouvettêf cuiller fVc/uti, sirop épaissi êucrietf quii tu» vaille |e Éucre— /m êuereêf le temps des sucres Itrv, *^<^ ëpaissr ^o^Us^-pelote de neige plongée dans le sucre insm- jyette^ tremptnêf {Min plonge dans le sucre.

LIS IfAVIOATBUia.

\. AlUfrage^ hatturiey hordàgey atterrage^ bord harachinêy çrariy raccroc, enfoncement d'un rivage halimy bouée por- tage^ lieu il. faut porter l'embarcation -^pêai^ appontement traverêey tiçavei

2. Aviron^ pao/die, godille^ rAVM^^-^haUmjner^ oondiictear de chaloupe eJorM/ bateau de pèche— ^^oll^, baloiMi plat— ^^rry, travernerj bateau traversier ffongtèmy, passe relie pirog^^ embarcation rondouHfi; timonerie ÊÊémmhàài^i bateau à

vapeur-7-to//«<, crochet 4 rames.

3. Ajypoiniy vent, marée arrivant % poin%—b<mMm, renfle- ment bouillonnant chatidi^y chute d'eau ébumant*— eAlitys, décharge^ cours d'eau fournisseur, receveur— .^^ <fMM», eau filante— ^rwotM, vagues blanchissantes rapport»^ herbes, algues rejetëes par les eaux rtfmil^ reflux vfirolin^ volin, embrun^

' 3. LES PÊCHEURS.

, ■: >. . . _. ^

1. Airif hainij han, hameçon OMtnoôtf, poids pour filet honetUj capelariy encornet^ appâts divers carrfl<^, cadre

> s'enroulent les lignes-^Aat^néMc, p/fchey rnrreat*, nlets divers —dard&iirj qui darde le poisson nxgog^ instrument à darder.

2. Eiihouerieêy lieux fréquentés par les loups-maiins— ^/'bncff, endrpits l'on pêche, *

^

. 4. CHASSEURS, TRAPPEURS ET COUREURS DES B0I8.

\. Bois-brûlé^ métis-^homtne Uhre^ blanc ayant épousé une sauvagesse— jarrftnt«r, colon défricheur mangeur de larffy chasseur novice traitenry qui traite avec les sauvages.

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372

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SUBSTANTIFS CANADIENS

?. Boia de vache^ excréments desséchés du, bison droguf^ ap(>&t à gibier— ;^e», vésicules de caAtoT—fuméM^ excré- ments d'animaux rvognons huileux^ $ondreux, appâts divers.

3i Amuniiion^ munitions iià4ihey gahion^ cachette- caosule coiriiticky traîneau à chiens giboire^ piège f^ coUi gJisiée^ pi8t<ï grairié cheminée de fusil laçage^ fic^lag peaux de lo aps-marilns laiigtiette, to^nbey détails/de jpië castors^^wakrt^rc, piège à mai'tres— mow^«, serre^ appar tendre les peaux ouaehe^ sentier à cas!x)r ouichej retraii castor parfis entîloa— /xw«e, chemin passe le gibier } queSf marcpies ravage j sentier peau </« saison^ ]»eau'd'anii^ml tué en saison tèrUuret endroit les pièges sont déjà tendus.

4. Castor errantj castor solitaire.

Ô. Maître \carMty canot principal canot de montée^ canot partelnt en expédition canot de retour^ dahot revenant d'expé-

ditioh. .■,•■:•■ -i .-, r . ]. . *^ ,

5. DÉFRICHEURS Ei" GENS DEICHANTIER. . l

1. Les : DÉFRICHEURS. À^rrachisj souche arrachée bols debotUy forêt vierge bois /ràncSf cantons de Somerset, etc. cantony coloniç^ çoncesaiorifl nouvel établissement maîtri' chemin chemin principal cheinin de aortie^ chemin de déga- gement— cowjtx?, entaille à un arbre^— c^««r^, éclaircie^ partie abattue d'une forêt -friche^ terre vierge to««a^, amas d( troD^^dëjirbres ^raî^kfe, chemin d'hiver. '

. 2. C(iûl8 DE chàntiebL— ^^Aewr, ooleury.grandhqAihe piquewTy bûôherons codeur ^ flf/Ueur, qui conduit un train d bois claireur, -qui éclaircit'les fourrés-^ bre«(îcr, homme d chantieiv, ^ * .

ÈiUoty flançoriy h\\\Q--corp8 mQrty arbre tombé par accident —ran5«, pièce bois. *^ >

^om«, digue flottante c(ï^e, ca>geux.^ train dé-bois cage^ge, formàtidn d'une cage^ -criée, crible^ djstmiey parties d'une cage ---digwç, cage butée sur un obstacle. ~

Dérivty. drave^ descefUey cAge en mouvenent -foulon^ desti- nation d'une cage glissoire f appareil à glisser les li^illcs —jetéej lieu s'amassent les billes.

Campy chantier^ quartier général cambuse^ poêle c^Mr- ])ente à tête^ «mode de construction— ^At«n»«, siège rustiqiie éclatSy planchettes à toits. , .

V.— Le corps humain et termes s'y rattachant.

CoxporancCy corpulence corpSy cadavre entetidouoirey ouïe çsquelettiSy squelette— «eu^imen/, odorat- «Aa/>e, taille.

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iUBtTAjrrirfe cavaoibhs

S73

^BecUm^ coêêot^ veatre eultume^ pottérieor camiche^ esta- mae^ faUe^ Icé leint, U poitrine^-^iyotofi, gavioHy fgav^, fg(m»T-—giçueê^ quilleêj longuet jambet imaineUe^ tmenêtte^ petite main ~-/i<tol«, petit* pieds pif, grand net poç^ù, poiffneta ffomon, poumon— ivtn^ter, région des reint— ^ êi^t, goner—tetiêf fnmmt\\e.\

B«€y gcul^f margouieite^ .bouche coueifét mèche de cheveux criqité, quenoUe^ dent— rroc«, tkvon* -^/riêon, boucle -de cheveux friMnt»-^/«et«, cheveu namhri, nombril ^an^te, ong\e-r-paujnlley pà^pièn prtmgtéits, globe de l'œil; «otu*i, êmiciUêy sourcil rtigtifuêe^ chevelure en désordre..

VL— Vétjdments et termes s'y rattaobant,

■* ' ' ' . ' ' .

1 VtTKMBlfTB D'HÔmin.

)Bauraffan, étofk k panta^ons-^/to^ du payê^ étoffe tissée à \bvû\cïie—'9tuffy étoffe,, tissu 9u\iy coatume.

Berteliieê, hrieoleê, bretelles houffrine, blouse— «opof, par- lessus^^^n/urtf fléchée chapeau de coêior, tuyau, chapeau haute /forme chauswn, cliaussette cfxtque, pardessus co/, cravate collet, faux-col , courtin, courte veste crémofifiâf fou\a/td—rÇulotte8y piintalon culottes à la bavaroiêe— four- roi ei tuque— gaillards, bottes : malouines, souliers^ de b*rfi, bottes sans semelles— Aa6t7 à queues habit manchei d** cf^mise, bras de chemise mitasse, guêtre -— mocassin»^ - souliers mous. Souliers de chevreuil, souliers sans semelles^— overalls, pantalon . protecteur snwking-cdp, lx)i.niet grec

:turtout, redingote veste, gilet.

- - é)

^2. V^KMKNTS ET ACCESSOIRES DE FEMMES.

Ajffiquiôts, art {/ailles, attijiaux, iKtt\let&- -Jalbala, farlxiin, fanferlv>che, falbana, \o\B,Xït —fontange, ruban.

Drapeau, linge droguet, étoffe à jupon.

Ballon, crinoVwe cache-menette, tablier— -<r4/tw?, capiche, capine, thértse, coiffures diverses machicoté^ jupon manteUt, camisole menotte, jpetit gant— nwaj^*, nub/, foulard-— /Ww- sons, tournure seine, filet à cheveux taille de robe, cordage.

3. VÊTEMENTS ET ACCBSSOIlM COMMUNS AUX DEUX .^BXKM.

Butin, hardes, vêtements change, vêtein«'nt8 de rechange coWf/m^uniforme sons-rétemenls, linge, vêtements intimes.

1. /

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374

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SUBSTANTIFS CANADIENS

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Bordure, passementerie— ftott^M^, boucle^-èra^t*«(, brayet, ' can^çoHf pagiîe, caXeipn—casmiey 1 bonnet ^e fourrure^ corpîy gilet 'te tricot gorgette^ bride— /«^u«<f<, chemise de nuit gant» de kid, gaiits de chevreau mùmne, gros gant— wun*- ekûiê navelurty nervure palette^ p^^^i visière pleumetf piumet'^ pognetêf manchettes rempiù pli cousu sKirêing, coton à chemise êargf^—êurgety ourl^i-r—tabeliery tablier^ fa- telle, galon irottêseau de baptême, garniWrepour nouveau-në.

Berloqfie, breloque ^pinglette, épingit) de cravate loquet, médaillon ifetutoreitles,, pendants d'oreilles stitds, bout<^ns de chemisé. \ ' '

daquei, caoutchoucs congreA, bottines à tiges élastiques kauêêet; derai-gnétroa ^parriemme^ chaussures fourrées èlip- perê, ^piMtoufRes— digne, ceinturon. \

' \ - .

Vn.— Voitures, harnais, et termes se rapportant

aux cnev^auz. \

Banneau, tombereau harotiche. calhhe, ivàggrme, voitures d*étë de promenade berline, voiture de boulanger berlot, carriole, êleiçk, traîne,- traîneau, variétés de voitures d'hiver— cabarroiê, otanion-— chariot, corbillard —fa;/>r«M, voiture d'épi- cier— tmenaireê croches, voiture de défricheurs sulky, voiture de %oiiàXWts—tohogane, traîne sauvage.

Voyage, charge d'un cheval.

ArrideiU, értaelle, ridelle bacul, palonnief— ^/«ton, cheville ^ menoiresy travail, brancard -r/>d/«, timon portefaix, anses de la dotsière.

Attelage, harnais, acculopre, avalc^re ayère, œillère cor- deaux, rÂnea robe^ couverture d'hiver.

Jouai, ftal, cheval gnevale, qtievale, jument péquot,/^ picouilU, roMe, haridelle.

Crigne, toaSe de crinf^—crignière, crinière.

Ambre, amble aris/e, ccihrse cheval Jrane, franc du collier harofi^, lignée lambreur, qui va Tamble mâle êfï- querre, éit^on— routeur, cheval de route souffle, pousse spanne, attela||;e tandem, attelage se suivant.

, Vin.— Règne animal.

».

1. QUADRUPÈDES.

Animaux, bestiaux-^ 6o»tt, bœuf caillette, vache caîll croUs, éerùîts, petits d'un troupeau mèrti moutonne, brebis.

m^anrmsfçcjfnt^juiy iij^uiu»iii>

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SUBSTANTIFS GANAPIENS

375

TVton, trayon pair^ pis.

Béts ptiatUe, enfant du diable^ ^variété de blaireau blette^ belette buffaloy bison carcajaUf diabU. de» 6oû; blaireau caribouy orignàff renne d'Amérique— cAol aàuvoffêf raton écureuy écureuil ^^or^c, ^tit cochon mareou^ matou-^m««ib, pecan, ours noir minoui petit cha^^ ondatra^ rat musqué otiTy çurs— /ncAoM, loup-cervier êifieux^ variété de marmotte. / . -. . * '

2. OISBÂUX.

Argotf ergot^--caupef couple joue, juc^ pertîhoir— -nie, nid— nichoiêj nichôir— rvo/ier, volée.

Giffier, gisier^ gésier pleume^ plume troufignon^ croupion.

Canne, Cemelle du canard dinde^ dindoii pigeonne^ femelle . du pigeon.

Batteur de /aux, variété de moiueauT— A^Micfe^, ramoneur, hirondelle marie, merle.

Brenèche, hreneêche, margot, o.u tarde caeeumi, canard hran- chu, variétés de canards eonac, héron ifoglu, variété d'yiseau chanteur^ mermette^ pingouin manioc, wami-^oo^i, variétés de canards eider— pironya, oiseau du Golfe— />ytwr^ py vert lourde, espèce de grive— totirfé, pigeon sauvage.

3. POISSONS, ]«OLLU8QUK8.

^1/ouv^(g,. troupe de poitaons. ;

Aréàhe, arête soufflet, appareil "respiratoire dos /cétacés ventrèche, partie ventrue. * *

» Calimaçon, colimaçon école, coquille.

Aehigan, perche noire barbote, barboUe, poisson à barbes ., capelàn, encornet, poissons servant d'appàts-^cowrDmr (le}, variété d'esturgeon crapaie etpadron, sorte de squale fléau, sorte do dauphin— ^ton, variété de cétacé -floUan, flétan gordon, goUjon gordicke, gordicKon, petit goujon, laquèche, alose— moêkinongé, variété de brochet---offatmnû;A«, variété de saumon- -parchaude, perche poureie, marsoain^ toulibi, touradi, variété de truite.

4. BBPTtLH^ ilIlBCTM.

wvNCMMvn, gros ba^

Co%Ueuve, couleuvro êarpent, serpent.

Guemouilie, grenouille oumouarom, tracien.

Bibiie, terme enfttntin pour insecte imneeUe^ aiguillon de guêpe. ^

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lURMlC pùVLt ^rt« tempête en mer. JLe m<^ anglais intfrtcane ' te rattache à la même source.

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376

8UB8TAKT1F8 CAKi^IBNS

Atrignéàf ar^çnée, araignée barl>eau, hanneton c<uiâr (petit), insecte aquatique eoqu^etle, cancrelat criquet^ gnUon-^rémi, /rémille,, fourmi manne maènugotiin, mous- tique. ^1

IX.— Règne végétal.

1. FORÊTS, BOIS, ARBRES.

.- - Vi •:•/ ". -- ■■■■■ ,

' Bc^-dehout, iom% vierge hriUé, <<^t dévastée p|ar ie feb

érMière, bois d'é|hable8 pinière, «o/nni^^, for^t «de pins, de

sapins— ^•nc^rt^,! bois se trouve le tondi-e.

Abe, ahr«^ arhe, «rbre^ anbelief tkuhiét— billot, bmUinj .trooc,

trbtiçon d'arbre. hfut-—b&i94)làne, bois moù^-rhai^/rane, bois

dur— 6atr de eàrdéf bois de chaùffage^^;a^A«, 'bou4rM>n— ^ ,

cênelHer, aubépine--^ ^oopeau, oope*u moAo^any, acajou

maeçouabina, êorln^r—^plai^, faux platane êapifteïte.

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2. 1 GRAiirB, rtlxnTWê, flilurs.

. , -^ ", \ - '■ ■.,-'•

Bouquets, Û9nf% pn général harbe., herbe 9oleil, touméiSl.

. Barf^tf, orge perlé.

Bourdqiniér, fJlin^ ^^ genre alisier— ^wiro^ à.màreaUf

cigiie ehadrpn, ah|irdon des champs-^^o^uia, bardane

libore, plante vénéneuse kifii-kinilk, variété^ d'aubier -veêfie

de loup, sorte de chaikipignpn petun, -tabac, r-^tfaccacomt, plante

du genre tabac— p^WfM, tabac vert.

Côtion, tige dt^sséchée du mais eroneèl ronce— /ardockeê,

/erdocheê, /redocheê, \}rovim\\\e%^—h^rbaille9, mauvaises herbes

p/êat, tiges de pois refwyMoirê, ^iges repoussant— to//«,

bouquet, touffe forquett^, feuille de tabac tordue— v ?»<r« 'iç-

bitiif.'

* 3. rRtjm, i.^.(}UMKS.

Frit, fruit arbrt/ritier éplurt, plurt, pelure.

Atoca, cU4Mca, OAiinehet'f^e—-behiet, bluet, sprte d'airelle, bourdaine,}m\e du bourdaînier calotte, ccUkei^nettf, variétés de framboiies— ;/*a>ii«ti«e, variété de pomme gadelle, gftdéli* groseille, groseillier à grappes parafée, noix ^pea-nUts, ai çhides pimhina—ftrejêne preunier quatre-temjÂé, rùngei Benêlle, fruit de {aubépine.

Slardina^B, lëgunieS école, ^coêêe, cosse épfnre, épluehure. \9pargê, asperge bette, betterave V/-«/t'y^, maïs eh ihe n.

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*9W, : Vneptpe de gmz.

Piton» ê. mT, On dëtigtmit aiii*^ Tl ^'y a p^ Wen W

temps encore, dans la région du Sagoenayrie boÀd'a^^ï^u

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SUINTANTiri CÀ^ÀDlBirs

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cA>6«9utV topinambour— «Aowftam, chou de Sitan- -cou-érocke,

^ vet—pak^^^mme de terre--;BorwM, poireau ^re^oseilje.

fc ; ^ - " . ■■ .

X.— Professions, métiers, occupations.

Wi

^ A^ntf' cfcef de gfre brakemanj serre-freini conducteur, chef trainl ' ,

Asêesêeury eotiêeur, /iWiMil^Mr^ estimateur public at^iit^giir,

expert en ^écritnréB— 4mTeauçraiêf fonctionnaire civil— co//«v-

teuvy i'ece\lNir, percepteur -^ régiêtruUeur, conservateur des

'hypothèques.*

'' Attorriey^ avocat, av6i

Èailli, chef des huissiM^ éimnétabU^ commissaire de police conêitihle^ agefit de polioa çoronêi, vorportU, ooloiiel,. caporal -^-cùroneTy commissaire iiiquéteur cl^êct^f Agent de police police mofUée^ gendanbfnrie ' à olievaJ ^y$Mér%/,

Artiêêêf artijite ^miw, courtier elsre^ ^udiant deuiiëêe, dentiste^— ^anl«^, chanteur -eoniraeUmrf entrepreneur ^m- cf^ntêun, coQiniMsaire-priseùr— -mtnMltW, chanteur aBihulant cxruaûinj chirurgien. »T Strike, grève. ' <, ' . '

Arran^eurfiertùe générique fvkécaniip^, artisan - -o/fératenr, t4*légraphiste^-<rorai//af«/, ouvrier, manœuvre.

A^ibarginte^ aubergiste, logeur balieux^ balajeur fmtUujr, batteur de grains— />rrty<?Mr, ^broyeur de lin chalouptêr, con- ducteur de chaloupe-— cAarr^lW, cocher charrievx, charretier - courtyeur, oorrpyeur coùque, cuisinier^ fotr-6^, bott\ier des plaines— «mj^ci^^, valet de^ lenae— eugagrrf (fille )^ bonne u tout i%Àre—/erhlanquiéry (arblantier btmt^ furtmany Ijour geois, patron, contremaître matîtkonnûfr, ouvrier fourreur marichtU mrnusier-^-wêeuMier munier arfixrt, b<)rloger-- pldtrtur—pUnnheur -poêtif/on, facteur ramanrÀffmrf reliou teur i^iHêur, solliciteur pour hAtel ^finneur, ftleur êcllier, bourrelier- -lo^'tmt^le, marchand de tabac- lir»?»»^ (U />or<ra t<«jphotograplie loMrM«;r/^/s, guiclietH^r.

XI.HOutils, instruiMnis, si soesssôirss

ds métâsrs.

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AiduUlê^ aiguillé conneUé^ Itobine <-^(ftK, étui.

AUnnuiUe, \tk%u9 y«n(/', ^fuén\f\ canif A^ir49rw««i, liaohoir.

Ga/éfnfiarty tfoiUntinrt, croc, scie— rfe'rKo/Ag, tniflly tirf

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8VB8TAlf13n CAHADIKirB

Ee^iff étai-r-rt/)^, rarlofmrë, rubaii de bpU. ^^A .^ennoir -^ avtii*?, vi» W^ boulon braqusUe, petit cloQ>-(^m^, orainpon--yut/^, /tn2/««, cheville^

RayHU^ baguette chanplutr, nobinet cUtuelU, douve , j^ring^if^fiôléi^ tringle. -

Xn.— Epoques, moisjoui^, heures, s^isona.

péc<ni^^;^ruwetiu^ quartiers de la lune^<^^ detmuva^, Im, Saint-Martin —^/m FAes, de Noël auxRois^-tom/M^^M neiges, •hiver. ' .

A'vri—févérier—juyeete-^mdr.

Mekerdi, venderdiy—êemaifêe qui vierU, êmaine poêêée, semaine prôdhaioe, dernière^ ^

La barre du jour, première lueur de l'aurore— ArcmaN te, hnmnarUe, IfrfénafUê, breune, la tombée du iow-4a fraîche, frais du soir ou du matin la noirceur, U nuit.

A la Hreunante, à la hreune, k \tk fm\\ée—»ur U haut du jour, au petit jour, à» fgr%»d matin-^au coup de ménuit—à U nuit,--^u petù matin -^iai^^erée, raprès-midi— fe^rw^ioie., la vacance— tftM le êerein, à ta tombée du jour— ewIrT /<m (c^tiar soleilu, du levant au couchant.

Xm.— Météorologie, état atmosphérique,

température.

< ' .. ' . ' .■ f" ' . ' '

A^oarm, averM, ondëer-/»rrm<^, pluie finr— «^t/, roum^f.

Blizzard^ tourmente de neige— AoiWe^, -bourrée, bourraaque-- ekinook^vent châ^iÊd—eoup de tempe, rwit^e-^ffuemame, petite bourrasque— fM>rM, norouêt, »eurouét, vents de nord-ouest, de. sud-ouest ouragam, ^ÊmpHe—fHmdre^, neige en poudre loffY/r»//^, vent ioipétueiix et froid. , *^

Breume, bralflard—raçue chaude ou froide, courant d'air chaud ou froid. ^ , ,^

Bouette, èluêh, n^ige détrMDpëe-^yVvura, grumeaux de. neige --<orcVfM> gros flocons de neige.

^ Ed^te, Mifm—éloëte, éelair Mèt^t*', moment de beau. Umfm—feu chalain, éclair de chaleur— »(i^, feu follet.

Xlv.— Dénomiûatioiis monétsires, mesures.

Cent, centin, eoppe, sou courant i!4«/t^vtngt sous écu, ciiipuan te sous— f^/ar, ftiaetre, cent sons (iinité monétaire)

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•VmTAlfTini CA!fADIt!«8

579

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-^^ grmfiback, |MkpteiMBoniMie des EtmU-tJnis jnêto/e^ nn cienne pièce de d«ux piiutret^-/>orft«^tM, ancienne pièc«f (h' huit pÎMtrM «cm, ISiy* partie 'du dollar.

GiM&n, pot, /^M<«, eKoffin^ liêmiârdy roquiiU,' mesurât diverses de capucitë pour liquides.

Minoi, livrât quarteron.

Pi«d de rttiy poHCêyVarye, mesura de longueur. ' %

Corde, unité de mesure du boit de ohàuffkge.

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!KV. - Parenté, afllnltA, relations.

1

Besêon, besêof^nê, jumeau blonde, drAteêm, Aancëe, amante cawJier, drôle, faraud, prétendu, amant^ ^ncér—compàynee^ compagnie^ épouse, amante connatêêanee, ami, relation, ftahcée^^ coH9\n, eouêine, termes d'amitië ■4^atur«, femme,

«épouse, fille cfrifiié, femme, épouse d&moiêelle, fille fille, bonne à tout faire— ^/<m, les jeunes 'filles, le lieau wxe—filfen, filial, fiUot, JUMe, filleul, filleule— ^lofM, jeunes gens d'une pa- Toimer—fi'^q^t^nUUion, cour que l'on fait à une femme goê^ fils, garçon ^^rmf.t^, ^ germaine j«nne$êe, jeune ^We—jenneêne^,

^ jeunes gens— i^aftrsMff, bien-aiiiiée mémère, grand'mère pépère, grand-père poupa, papa va/, veuf vévaye, veuvage.

xyi.

:^i

•AppellatiotiÉ dlyerses.

1. TITRBS, QUALITE KTC.

r

ÀMoci/, compagnon, aroi-r-yra»wfe pérêonne, adulte— mofwfc, gens, gens bien n^

Bç^rgeoiê, rentier— ^icuy^, bourgeois eanayet^, canadien capitaine de 9auvageê\ chef d'Indiens^>v<rAr/lt«n, étrer humain, homme blanc clerc, univereilaire, étudiant étrange, étran- ger^— eocHé, déporte— ^nissan/, élève de dernière année granger, agronome groçeur, épicier groàêier, négociant en gros habitant, paysan kniekerbocker, ancien colon hollan- dais— 4ocateur, bailleur maître depoête— maireêêe, femme du maire marne, lâadame meêeire m/tis, êang-méU, boiê-brûl/ -^leê nations, les Indiens^^;^^A«t«jB, prédicateur propié- taire réêidentê, habitants roise, reine agoKanna, êogamoê, êbaquethau, êot^em, grand chef sqHaw, femnie indienne êquatter, colon ëaur, religieuse iurvenant, h^te.

Annonceur, qui |ait de la publicité— rcon^^u^ conteur— ^tr gnofeuz, ignoleux ^ec^wr^tir, conférencier mani/aetnreur.

Garçon, célibataire géane, femme géante.

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2. UAMTVD» TldllUMI, DÈM^Vn, KTO.

B^e-fif^ gourmet, ifoanBAnd-^-^Irtffafti. étriveux, ^ui Aime à taquiner emlMrtU%ut^ imprudent, tète folfe— ^/ôrftiJon, M- ii\i<m—JiçiêoU%ue^ JUlon, fat, ooq de village ffêêêêux, personne prëtentieuie— -tm/Mi/ail, e«mègie^-<ié{p«ft«t«r, gourmand pa- iaudf Utupin, lourdaud ptaideuai, 'ohiomiiibr-^4a%çnard pleureux qukeux^ mendiant rancunêuaç rapailUuJb, _ baiêe- la-pioêtre, avarioieux reehiçnouxi pareMeux-^'MMra^^ hon- tevkx-r-êefUeux^ mouchard— ^^moy/<$tfr, oontrebandier-'-i««Mri«y*, qui ttie facilement.

Oabaràit dimipë-'-^o^/u, mauvais plaisant pipei^ pipenx^ peiuneur^ fumeur. .•

. 3. APPELLATIONS INJURIEU8B8 OU DÉRI80IEB8.

^

^

\ I

1. S'Ai^EBSSAirt AUX. HOMMES. Aigrefin^ avorton^ ehimaigref gringuêttx^ maigriott tnaigriotti^ signifiant maigrelet, ch^iil,

I ëtique-^-6oo(iZ0ur, ea6a^r, jobbeur^ pêcheur en eaU trouUe algonquin^ chauêêonf mate^pin^ grossier, lourdaud gscarfuar, prétentieux bagoulard, bavcuiteux^ enjôleiix^ parUUê^ ^P^i*- sonne à langue bien pendille baraucUus^ courailleux, eaureux^ ' gafopeux^ rddeuxy tramp^ voyou, coureur de chemins -beignêtf co-dinde^ comiekoHf craqué^ peu fin^innocent^ jignaque^ timbré, tourtoure, appellations diverses pouriimbëcile, idiot baeleme, berlnnfieHXy/atgnafUyJlafuiHny^gniangniany lambifieax^ tr&tnê-

M \ paillaêêê, appellations indicatrices de fainéantise, paresse càtiche, cofoê-jUleite, tâiê-mifieUef qui s'occupe à des choses de femme 4>ommeurf broêêèur^ lô/eur, »at4ichony pifUocke%uc, dési- l^nant les ivrognes, les noceurs— 60pc^a«s0tta:, haurwi9^ùx, ekica- fi^mo:, ekicoietuè;, erieux, dUp^Ue^x, gricke-jxnt, grinehu, mal à main, mal eatnmodê, maléhu, 9K4UenduHtntj raiêonneuxy ^oiti- êêum, ioemm, apfwllations visiânt les personnes d'humeur que-. Velleuse, disputeuee— ^mncûf^m, renarti, «titMé^auvais chré- tien, apostat^— cA«fit9««tMr; -siéteuxjtpeureuxy pUteur, pisêou, tremhteux, lâche, poltron-^^corni^uj;, ii\f&nneur, mnt^uXf tâiimnenXf mpunif mouchard liche-cuf, ficheux, homme ser- vile^rActtM, ehéiii^ eraftaiê, crapaud, galajncUf gréditi, if^digney porichinellë, rÎMy^^Vaurieii, homme de peu^ de chose cochon, croêêe, craêMtu^ raUUmnUe, rogtiê, gagofi, appellations diverses visant toutes les infamies quelconques, âôit morales ou phy- siques— €houag€n, canadien anglifié.

2. S'ADREE^ANt PLUS PARTICULIÈREMENT AUX FEMMES.— i^<|

bonnâ/einnif, la bourgeois^ capine, religieuse êereine^ çiyô-

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8UB8TA|rn>« CANADIENS

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lente êingereuêêy miJAur^ tampon^ groise boulotte gnrcê, poiêon^ femme de mauvaise y\e— torchon^ femnie malpropre.

8. 8'AOKIMAirr aux UtrAim. linjyarfait^ inêuêpecty es^xh- lfiii--l%ekêux^ enfant ao\\icitevLr—<iarçminiir€j-jf«fgaudtty petite ^ fille t'amniant arec les garçons crapofisêin^ morvatflothy poiêtm^ êolopin^ enfant incorrigible, malpropre.

i

À. VU ~ Maladies» infirmités, et termes ^ s'y rattachant.:

1. ÀmpouHle^ anipoule arupiaux^ oreiWonB^-hlack^yef œ'\\ au beunre noir btUnUf^ terme enfantin pour brûlure^ cliché^ . déh&rd, diarrhée con/uêianëf convulsions ^ (^rt«, dartre— détour j eilbrt de reins— /<rAa/>p^, écharde érhauffaiéfmy refroi- dissement— écrue^Uêy ëcro^elles effort^ hernie''^— égrafignure^ gf^fignuTfi^ ëgratignure enjfammation, inflammation— /atrtn, * ëmption cutanée— jjfa/«, escarre gerctSf gen^ure gnosm gorye^ goUé^ gottre kdlitrej gerçure Kciquett^j héllttet mackur^^ meurtriisure beau mal^ mal de matrice mordure^ morsure ardUléuXy /petit Routon —^^ra/<(fi« péêant, cauchemar pieoUe^ variole rkeumatiêm^ raumaiisie tagne, teigàe—r venêUe, eaurê ds venire^ diarrhée verrure, verrue. "^

CaiapUuêf^ dUaptame^ coiapteunut, cataplasme cirt, chassie, . «fmplâie—jUumêf marviatj flegme j^'n, cri en p^ne, géniis- \sement huile de eaMor^ huile de ricin matim^ poHume^ pus, . ^fntcament; remède -mefrei^ i|nalpropreté-«-/>//utor, sparadrap —^ravêrmj iroublé^ souffranoe^ affliction loHnwwMwl, vertige vom/t%/—^9ômiê9age^ 1

£ire ébarouif avoir un flux hémorroïdal éérêêur Vmuiif^ bardj êir0 comm< (X|> être de même, se dit d'une femme en état de gross^rte tomber tfun mal y avoir une attaque d'épi - lepcie. , -. ^

Catéreuxy exténué,' décharné crochu^ bancal, boiteux en- ' rhumatiêéy rhumatisant époitriné^ poitrinaire malheureux^ , victime d'accident ^ ^ /Nimi^tt^rtM poitrinaire^ pomôni^uff touêêeuxj phtisique.

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X Vlll. ^i^uerelles» voies de flUt,.

'^ ( ' ' ' t- ".•■■•■ ^

Chicane^ qi^reHe métenUiUe^ malentendu r€u:cordement, .réconciliation.^/,- ' ,

Ariàj haria, embarras, tourment, tapage carnage^ frscas^- contestey chiéane, querelle— <E32elJ^^, grêle de coups— r^cAa^bur/«, échauffourée— ^rt6<>ut7/«, querelle-— ;amA«/<<?, croc en jarobe**- -r

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382

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SUBtTAirilPB CA^tAOXKNS

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tnom'^ef virstapêt «oufflet pofué^ oontinioii rineéâf roulée, t&rgniole, volëejU-eOlipt éahat, êoeaquaua, 9mêaqua,^ tapage infemaL

Aêêaut, voies de fait aêêaut «1 botUrie. hmUêriê, eoups et bleiwirea oêêquî indéoêni, attentat anx mdNit* imùMUmî, crime de riucendiaire-;-na»d^ inoankm irmAU, inMurreotion.

Canaillerief eaup-éê^kien, eroêêê, ermêêêriê, Tilenie HMmt- ^N^ ffancêf intrigue 100111011» mmmquê, offMMe mmmvmimtét mé- chancetë mêfUêrte, menionge mie tmae, embromllaniini poifUe, trait mordant intUnêê, tmhiion vmuriênté, Tilenie.

*

XEC.— BmM» ohosM «n oaaff» à table.

il fy«n<0riM, objeti d'orfèvrerie. «^

7V16M9, réunion de convives.

Luneh, repai du milieu du jour ealle à diner, lalle à manger tnaçiM, feitin.

' Coco, OBuf eoeoîisr, coquetier ee^/* fardé, œuf lani coquille— -p/ol^, contenu d'un plat;

Cullèrê, cuiller cnfléréi, cuiller^ eultère à pot, louche— éperçne, iurtout de table. ^ .

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1.

ZX.— Aliments.

ALIMENTS SOLIDES.

Buêin, /oumimerU, vivres, alimenta— ;/rtti^al0, grande faim ^o^, grosse bouchée manger,, twurrUure, table, cuisine ordinairtf réduit, pot- au . feu— ro^olotM, rapaiUaçêê, rata- touille, restes, relief s êustancê, subsistance, entretien.

AmeleUe, omelette— -opo^ ragoût haœn, pojrc fumé htÉt^-d^êOupe, pot au feu chxg^^é, échigr^e, toc, échine de porc ehiard, fr%e<u»ée, 'h%ohis de viande— ^/iifjj' ,fi>rtt farce de. volaille— ybrpure, foie /rieot, ragoût quelcon^lM gourgane, bajoue de porc gretonê, guerlctu, résidus de saindoux— /are/, porc abattu pémiean, viande desséchée praline, crépinette-^ro<2<», ^ti tourquière, pâté de porc— stecUç, biftepk-;-«aMra^tn«, gibier. .

BarhoUe, \mietton, miton, mélange de pain et lait béatiê, bëatilles beigne, croquignole, rubandelle, gâteau frit au 9aindoux beurrée, tartine blanc-mange, entremets à la gelée ohigtwn, gros niorceau de pain— rctmwrwi, confitur^es cracker, biscuit ^ec—cuatard, entremets sucré dompleine, gâteau de pommes— €n^om«, entame galette de garrazin, crêpe

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SUBSTANTIFS GANA01RN8

3^3

»a Mnmiiii çrand-père, rat muêffuét entremets àU méUase grifmêy cvol^te de pain— JbAtsy cakêy gâteau de maift^-^ wuùto^ nananne^ bonbon mariiuuie»^ oonserveSu au vinaigré niM^r- maiad^ marmelade— mtnc0-pt«, pâté d'éminoé norolUf nou- rolUy brioolie-«-<eM, œuf*— /wrro^, bouillie d'aroine paper- mamtf meathe plarinêy amande au sucre /Mmlitte, ^ntreme^ au raisin de Corinthe sagamiié:, goupane^ aueecioêh^ bouillie de bl^ d'In<;le êooêi, rôtie de pain.

^ 2. ALIMBNTS LIQUIDES.

Bmtf buvette lampée, grai|d verre-— mM^roMe, nippât P^tit verre i90êotaU0r, abstémé.

Ltt^eTf porter; sortes de bières monestroppe, limonade— n€fmui liqueur de noyau tmmIc;, eau de selts.

.Aetitcm, boisêon /ortê, eêpérette, etimuleux, ^dénominations gënéi^les de J'cAU de vie. -^

Etofe du payé, whiskey blanc ordinaire! ^

WIMèey en esprit, eau de vie reot^^ée brandy^ cognac JtMmafimue, rhum dûnry, vin de Xëria.

Coemmtif apéritif frappe, à base d'eau de vie—ponce, «em- y^i Çrog chaud. ^

Buauêêe, Mo, termes enfantins pour breuvage, tetëe. ^Saiffner le cochon, tirer de Teau de vie d'un fût prendre -un ébup, boire uu verre lever le coude, boire habituellement de Teau de vie. g

3. ÀtiMBNTS FSéPABés POUR LK8 ANIMAUX.

Boete, boitte, bouette, draç%m, petit lait ou lavures de ais- selle, auxqueL on ajoute du son et des dëbris de légumes, pour la nourriture des vaches et des pores gaudriole, moulée, mé- liteige de son et d'eau.

ZZt— Jeux» fêtes, danses, sports et cérémonies.

Fringue, joie.

Allée, marbre^ bille moine^ toupie plotte, balle à jouçr.

SalancilU, berlancille, escarpolette baecuU, amusement de collégiens cachette^ cligne-musette •—- eheval-fendu, chevaj fondu glienade, action de glisser en tobogane marrène^ philippino— queue du loup.

Cach&la-biMtergère, clairon du roi, ^amusements de société.

Bande, bande de musique, musique, fanfare.

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Betmhmvd^ ériwèalf, (uiMbarde tkinMkoiê^ «wiçnos ini-

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ÇMÊf Ia (tontlÉffS

4 «A j«« p/ft, êcmmê^ fnr€^

eommérmgè^ rÉuiMNi jpovr «n b^piAMe, «nMinble des oér/»oMM aim bapténie 6a«0r, r4/C8, fôU 4e chante— djpItMAtfMt, réunion po«r é|a«oke# dhi UMlndeTyr^/s /nAyt, •oifiée dalMMite guignoUfi^ içnoUe^ —veillée^ soirée d'amis.^

Boucherie, fête du porc fgnm— corvée, levage, travail en

Baueke, ooarae bm0-UUl, balle ànglaiee eouree de" bar- rièrm, itf pie rheie eroeoe, jeu de cyçwpe ^wèbée, enjtunb je —/ooi-btM, ballon se lançant avec le pied ^raquetteê- toiç- gane traîne eauvage* . ^

Arekieonfi^érie, tenriee da eoir, dans une église eêtré- momeiûm, eztrèipc -onction— 4m glae, tintements de clochU^ tmiêatne, oAoe protestant réponse 'Uckariêtie vépee.

I.^— Supentitioiui.

Snpardiiion, êuperiition,

Moffife, tours de magicien médecine, sorcellerie— «orct/^^f.

Ckarioi, Gripette, le diable, le démon— :r;0^«ua; de sorts, jon- gfenr, sorcier.

il<Âic</, celui qui fait un pacte avec les'mauvais esprits aut- moin, soBcier makoHmei, manitou, esprit, génie outiko, ■MNMtre faboleaz.

Oass^ galerie, troupe dl chasseurs traversant les airs en canot d'éoopoe -fi~fcUet, fantôme, revenant, errant à travei ciianipa— iotip-^nm, lutin, warou, revenants.

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:.— Ctontrate.

Aeeordê, conventions.

Uêurfrit, ueanee, usufruit ^ Argenté, valeurs en espéoeaT-arn^ro^M, arrérages coulage, eoétement, dépenses donaieon, donation KynfMthèque, hypo- thèque— prémieees, les lieux.

Coekon raiêonmahie, porp d'un poids raisonnable mère mou- tonne, truie qui rapporte, brebis, truie propre # la fécondation vache qui^ meurt pas, vache à remplacer en cas de mort.

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mnHTAvmt OAVAmmt S85

JÇKI7.--A8S0mbléM âAlftbétmtitM. |

Actê^ UA hiU, tmêêUTê^ réêoluêkmy projet loi— 6r^ t^rti, arii d'ëlêoiioii'— &y4M0, ■tottti— «MffKurs, obligfttkm^-^t^ «amj^ prooèt-yerM oeirot, mtbrwitMm orvlrs en eommly décret minittërieL «> .

ilMlsmiat», ëoiievin imnêewr, ooiiMiUer, nimstre éthmier; onitear à logique nrrée 4^i4immiêêr% ■oœ^obef d'an ministre— drijporfmMul, attribntionei bareaii d'nn nimetre— leader, ohef^de parti wtembré, déjwiié "jj^r, protmoêeur, propoÊeur, ieeondeur ojieierê^ menibree d'nti bureMi— Orti^ te%ir, président; Premier, premier ministre -wk^.

ÀmtUfftunaiion, fusion ofpropriaêùm, crédit voté audi- 'ifOMi apurement eoueue, réunion de partiiant eorvormiion, municipalité— 4iéjpM«, expédition desaoaii^Mt déqurnifietàùm, diequai^fieaiian, P^rte de droits politiques émanmtian, émÏM- nonk—^lfanekiêe AeeêoraU, liberté politique ou civique— incor- poration, érection en corporation poêiaiion, psi^Ége -prelè' vemêfU,''\eYée proiét, protestation quoieUion^ citation rt^- pel, abrogation rapporif prooès-^f«rbal réquieiiianf demande êièffe, mandat.

Mairerie. ^/n

DéberUure, obligation au porteur eetiméê, état estimatif des dépenses expoeé Jmomciêr, état budgétaire ineomê inx, impôt sur le revenu.

XZV.— PaUUi de Justiog.

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Profeesion légale, carrière du .barreau

Affidavit, déclaration sous serment mllégmé, ammeé, allé- gation, assertion cmnn»! de.reeord^ pr^bureur br^, etdon- nance-~-<^r^, allocution, réquisitoire eomparition, compa- rution— convictûm, condamnation émamatùm, émission*- étage, phase û^iui V^^Ç^èê, d'une proeédure kmâêiêr, huiaiier indieiemerU, acte d'accusation jie^rmaliié, vioe de fàrw^ corpe cfe/ur/f, réunion des douse jurés jour /Mrtrftyne^j^ '' i d'audience grand jwry, petiijwry, iury de jugement, é*mec^' sation—^ûiime, plaidoirie prtiédéÊ, procédure rmpport, procès- verbal êubpmma, ass%natioii à un tépioin trans- queelion, contrequestion. ^^^

Asêaui, voies de fait assemf et ftotfms, haUmriê, eovpi et blessures a$eaut «tict^bMit, attentat aux mcsurs m^frte de COUT, injure au tribunal— q^snss, délit

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mamàamm OAHAOUOit

Bartê, tribone--MO Wl, irné Mtf, ordoniun^a non^ieo, arrÂt de mÎM en aocniatîoa terme, durée d exercice war- mn/,' mandat d'jarrèt»

Coupable (piaidét^ ■'ayouer ooapabl» caupaiie (floAdar non), protester de M innocence fmrfeêêtr jugement, recon- lutttiî», avouer loger wme floimU, porter plamto~/»2iii<;l9r au mérUe, plaider au fond.

ZZVL-r-Pâltk|iM, jMrnmlIsme.

AnneoBum^ annexion du C. aiuc &-U.

Aquapa^ieme, 'eiaiu^'imme, doctrine du itatu quo— eat<o- jtieme, doctrine, dee ecmierval|fcBi ultramontains equml- rtqkHêtnêf doctrine déa droit* éfÊSk gerrgmamder, ré-arran- gement. de divinons ^eetoraiSy jingoiemui, outrecuidMioe anglaiaè know notfiingi$mm, fanatMme américain— «locIrifM JioHrûe naiionaUeme paiemaliemee partiêtmnerié, etprit de paHi'-'popuiaeerie^ démagogie— êftrmdeagiiême, chaïUTl- nitnie yankvÉ.

SooM, johf jobbage, concuiaimi, tripotage eopU, czeM- pkire flie, liuaee de journaux, gaweUe, iùanuà---paiarapbe, article journal.

Hueitng^ Vtéttmia—poll, bureau de votation yoiaiton, rote vôêeur, ëleeteur.

Chérie, tMperie^ dlrecHOB do pwrli tomtÊiiluafnte, élec- teure^-^iCoria^ article de rédaction.

iffNMOïûmnMle, partivan de Tapinexion.

Bleu, offnÊorva^iiÈwr^^'romge, Hbéfil çmict', coneervateur ttltramontain— ^of^Ml-ôa^y^r, av^turier politique eoebon- nier, partiaan cb M.. Canchon equaUri^ite$e, pariiaan de requalrifhttiaier~#u|ay»H; partiian polttiquo.

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ZXVIL--<lliiiiiiiiis da fcr/

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Agent, chef de (gÊte^-brakemem, ■erre freine tionàueteur, chef de tcain ingénieur, mèùÊaimenn--cpérmieur, téUginfkàtfm

pmeemg^, voyageur.

C. P. 4K.» ch. de fer du Pacifique Canadien— (7. T. R„ chemin de fer du Orancf Tronc *

Aûo&mmodatijum (jtrain eTk train d'aocommodemeni 'Obar, wagon peiti ebar, ebar urbain, thtawmy engim, toconotive iJBprmt, triûn ièmpià^r'-^fireighi, petite viteeio manivelle pullman^ coupé-lit.

Litfee, ratle, rail pat^aneige, enaw-aked; abri contre la ^

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neige Mc^ton^ tronçon de ohemin de ler- traek, voie. '

ilHidJE^amiilum, lomon' cédfUe^ r^igteneni— «ontMetcm, ^rac- oordement, oorré8pondance-~iic^p^ Jta^icm» gi^ro, entrapôt-r- IteAs^ billet eA«oft, jeton d'enregiitrèiiieiii.

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XZyiIL-^Ck)mm6roe et industrie.

Lignê^ brmaohe de oommeroe. ^

Balaneê^ ioldd différence— 6t^, facture entrée, inicriptipfi —dir^oiorjf^ almanach des adresses ledger, grand-livre. /

Magoêin^ établissement de commerce— o^Ec0, bureau, ooinp- Ubilité. /

Ctàk^ argent comptknt— «Aan^, monnaie— eA^tic, bon sur un banquier hUUt promiêêùire^ billet collatérales (sécurité»), garaptîesaooessoirés âiscompte, escompte esiamptlU, timbre- poste~;/bi«0ttr, proin&tteur-^tfi^t^a/nMnl, paiement périodique inveêiitêemen i, placement maturité^ échéance— ardrk oom- mmadid^^-paironagey clientèle pereentage,' commission^ ffo, metteur, souscripteur.

Stocks, actions de ^nne—rééeurités, garanties.*

Ba/nquêToutê, faillite - bargatne, marché eompo^um, arrangement décKarjj^, quittance «{^^blcalton,. ooncpsion rsspanêalnlUé, solvabilité— «oci^l/ limitée, société anonyme.

BraneMê, ligne, s|»écification d'un commerce ou 4*une in- dustrie:—<M>iN|Nf<f<ton, concurrence département, rayoi| elé- taittêur, détaillant— -0^0to, marchandises— ^^t^en/dtrs, inven- taire— -/erronneries, objets, marchandises en fer, en cuivre, etc.— Adftisf faites, vêtements .c^onfectionnés mateMand de cuir, mémÊiw— marchand général marchand en gros mar- chand as ' hiîrdes faites marchand-tailleur marchandises sèches, ifouveautés— «tm/1/0, échantillon êtock, fonds de roair- ehandises ratatouille, camelote. \

. Bonus,' prime, gratification boûme, su.renchérissedMnt fac- tice— encouragement, achalandage exh^ition, expoption job, solde jobbeur, marchand de soldes jobhage-^j^atente, brevet -^peddleur, colporteur puff, humbug, réclamé tapa- geuse— shippeur^ expéditeur. -

Câblegramme, dépêche par cAble C. O. D., livrable contre remboursement— Ç. P. II., chemin de fer du expresSf grande vitesse.

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SUMTÀimra OAXADIBUS

XZIX.'— ÙsineBy mannfHctures.

Moulin, ûlmiur^-Hnanifiieture, terme gënëiique pour toat étaUineiDent indntériel.

Bouillairêy 'chauciière à vapeur dynamo, coUectetir élec- trique— machineriêi, machines.

Job, jobhaçe, travail à la pi^ee—jobbéur, ouvrier k la pièce.

^o^ <;ou/>^(p«, salaire rëduit.

« Dame, digue, chaussëe— ^ton^, /o^, eau amassée derrière une éduse esoeau, »$ttau, ouverture dans une digue.

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