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I COURS MOYEN - 9 à il ans

LA PREMIÈRE ANNÉE

de Grammaire

PAR

LARIVE & FLEURY

Edition

conforme à l'Arrêté

du 25 Juillet 19IO

relatif à la

nomenclature grammaticale

Librairie Armaiid Colin

5, rue de Méziéres, Paris

Prix : 75 cent.

1iJl« édition

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1*1-

LA PREMIÈRE ANNEE

GRAMMAIRE

COURS LARIVE & FLEURY

Première année de Grammaire

TOLÉRANCES ORTHOGRAPHIQUES

Admises dans les Examens et Concours dépendant

du Ministère de l'Instruction publique (Arrêté du 26 février 1901),

et du Ministère de la Guerre (Circulaire du 15 mars 1901).

Renvois

aux pages

L t Ja 1" année

deGramm.

19

41

45

56

58

58

105

122

l\oins cuiuposés. Les noms composés pourront toujours s'écrire sans trait d'union.

Afljeetif construit avec plusieurs noms.

Lorsqu'un adjectif qualificatif suit plusieurs noms de genres différents, on tolérera toujours que l'adjectif soit construit au masculin pluriel, quel que soit le genre du nom le plus voisin. Ex. : appartemenls et chambres meublés.

IV'u. demi. On tolérera l'accord de ces adjectifs avec le nom qu'ils précèdent. Ex. : nu ou 7ms pieds, une demi ou demie heure (sans trait d'union entre les mots.

Adjectifs numéraux. Vingt, cent. On tolérera le pluiiel de innc/l et de cent même lorsque ces mots sont suivis d'un autre adjectif numéral. Ex. : quatre vingt ou quatre vingts dix lionimes ; quatre cent ou quatre cents trente hommes. Dans la désignation du millésime, on tolérera mille au lieu de mil, comme dans l'expression d'un nondjre Ex. : Van niil liuit. cent quatre vingt dix ou l'an mille Iniit cents quatre vingts dix.

illème. Après un nom ou un pronom an pluriel, on tolérera l'accord de même au pluriel et on n'exigera pas le trait d'union entre même et le pronom. Ex. : nous mêmes, les dieux mêmes.

Tout. On ne comptera pas de faute à ceux qui écriront indifféremment, en faisant parler une femme, je suis tout à vous ou je suis toute à vous.

C'est, ce sont. Pour annoncer un nom au pluriel ou un pronom de la troisième pcrsomie au pluriel, on tolérera dans tons les cas l'emploi de cest au lieu de ce sont. Ex. : c'est ou ce sonldes montagnes et des précipices.

Participe passé. Pour le participe passé construit avec l'auxiliaire avoir, lorsque le participe passé est suivi soit d'un infinitif, soit d'un participe [irésent ou passé, on toli'rcra qu'il reste invarial)le, quels que soient le genre et le nomhre des compléments qui précèdent. Ex. : les fruits que je me suis laissé ou laissés prendre; les sau'iages que Von a trouvé ou trouvés errant dans les bois. Dans le cas le participe passé est précédé d'une o\|)ression colleclive, on ponrra à volonté le l'aire accorder aviic le collectif ou avec son complément. Ex. ; lu foule \(Vliommes que j'ai vue ou vus.

... PHEMIÈHE ANNÉE

G

^

H

j.

Les parties du discours et notions de syntaxe

350 Exercices d'orthographe, d'invention et de rédaction

Lexique explicatif des mots difficiles

A L l'SAGlî

DKS ÉCOLES PRIMAIRES, DES LYCEES ET DES COLLEGES

LARIVE & FLEURY

Édition conforme à l'Arrêté ministériel du 25 juillet i91C, relatif à la NOMENCLATURE GRAMMATICALE

Vol' ^•

LIBRAIRIE ARMAND COLIN

lÎLE DE MF, Z IF. R ES, '6, PARTS

lîH 1

l)lull^ lit- iK|,ro.iiiriioii ft de trailuolion ri'serv<-s pour tniis pays.

\/gr' Edition.)

NOTIONS PRELIMINAIRES.

9 Lettre /S». La lettre h est muette ou aspirée.

10. La lettre h est muette quand elle ne se pro- nonce pas, comme dans Vbotnme, l'honneur, l'histoire.

11. La lettre h est aspirée quand elle fait pro- noncer du gosier la voyelle suivante, comme dans la haine, le hameau, le héron.

12. Accents. H y a trois sortes d'accents : L'accent aigu [ ' j, qui se met sur les e fermés : abbé,

café.

L'accent grave ('), qui se met sur les e ouverts et quelquefois sur les a: procès, au delà.

L'accent circonflexe

)

qui rend les voyelles

longues : pâte, tempête, gîte, apôtre, flûfe.

13. Espèces de mots. Il y a en français neuf espèces de mots, savoir : le nom, l'article, Varljeciif, le pronom, le verbe, la préposition, l'adverbe, la conjonc- tion et Vinti^rjertion.

14. Mots variables. On appelle mots variables ceux dont la terminaison peut changer.

16. Les mots variables sont : le nom, Varticle, ^ Vadjectif, le pronom, le verbe et le participe.

16. Mots invariables. On appelle mots inva- riables ceux dont la terminaison ne peut pas changer.

17. Les mots invariables sont : la préposition, > Vadverbe, la conjonction et l'interjection.

17 bis Ponctuation. La virgule {,) indique une petite pause; le point-virgule (;). une moyenne pause; le po'mt (.), une pause com- plète; — les deux points (:) annoncent qu'on va dire quelque chose. Il y a encore le point d'inter- rogation (?) et le point d'exclamation (!).

9. Que savez-voiis de la lettre h?

10. Quaud la lettre A est-elle muette?

11. Quand la lettre h est-elle as- pirée?

12. Combien y a-t-il de sortes d'accents, et oU les met-on ?

13. Combien y a-t-il d'espèces de mots?

14, 15. Qu'appelle-t-on mots va- riables, et quels sont-ils?

1C, \1. Qu'appelle-t-on mots in- variables, et quels sont-ils?

17 bis. Quels sont les signes de ponctuation? Qu'indiquent la vir- gule, le point-virernle, les deux noints et le point?

m NOM. i)

CHAl'ITUE PHEMlEFi DU NOM

18. On appelle nom tout mot (|ui sert à nommer une personne, un animal, ou une chose, comme Pi^'rre, chien, livre.

Du nom commun et du nom propre.

19. Il y a deux sortes de noms : le nom com- mun et le nom propre.

1. Noms de personnes, noms de choses.

Écrivez : jardinier est un nom de personne, etc.

jardinier.

soldat.

maison.

feu.

pendule.

lampe.

pavé.

bêche.

boucher.

scie.

maire.

épicier.

laboureur.

ouvrier.

charretier.

panier.

boulanger.

bureau.

outil.

fermier.

2. Nature des mots.

Remplacez les points par les mots convenables. Ecrivez : Les feuilles des arbres (nom commun) sont vertes.

1. Les feuilles des. . . (nom commun) sont vertes. 2. Les pieds des. . . (nom commun) sont fourchus. 3. Les branches de 1'. . . (nom communi sont flexibles. 4. Les défenses de 1'... (nom commun) sont blanches. —5. L'alêne du ... (nom commun) est pointue. 6. La morsure de la . . . (nom commun) est dangereuse.

3. Choses visibles, choses invisibles.

Écrivez : ntaisou est un nom de chose visible, etc.

maison.

carafe.

esprit.

distraction.

bonté.

lampe.

ame.

réflexion.

sagesse.

douceur.

cnaise.

fidélité.

richesse.

repos.

volonté.

encrier.

obéissance.

crayon.

douleur.

papier.

fermeté.

{lapier.

haine.

amitié.

1?. Qu'appelle-l-ori nom ?

19. Combien y a-l-il de sortes de noms ?

6 DU iVOM.

20. Xoiii coininuii. On appelle nom com- mun tout nom qui s'applique à toutes îes personnes et à toutes les choses de la même espèce; ainsi liomme^ cheval, maison^ sont des noms communs; parce qu'ils servent à désigner tous les hommes, tous les chevaux, toutes les maisons.

21. IVoni propre. On appelle nom propre tout nom qui sert à désigner les personnes ou les choses uniques de leur espèce ; ainsi Robert, Julie, Paris, la Seine, sont des noms propres.

22. La première lettre d'un nom propre doit être une vwjuscule ou grande lettre : Robert, Julie, Paris, la Seine.

4. Noms propres, noms communs.

/i'o'îuei .• blé (non commun). Louis (nom propre). Vous ne mettrez une majuscule qu'aux noms propres.

blé.

horloge.

feuille.

grenier.

Louis.

Jacques.

oignon.

avoine.

chêne.

papier.

fleurs.

montagne

écorce.

marbre.

Jean.

Gustave.

4 bis. Même exercice.

Écrirez : charrue (nom commun'. Londres (nom propre).

charrue. Londres* ' .Marseille*.

Besançon*.

vache.

cheval.

potiron.

pie.

corbeau.

étang, épine. I^russe.

Rouen*.

Amérique*.

sentier.

Bordeaux*

4 ter Même exercice.

Écrivez : Les .Alpes (nom propre). Encrier (nom comiiiun).

les Alpes*. hêtre. ortie. pendule.

encrier. le Rhône*. les Pyrénées*, les Cévennes*.

porte-plume. la Loire*. l'Atlantique. groseillier.

la Seine*. églantier. chanvre. l'Aube*.

1. Chcrcliez dans le lexique placé à la fin do ce livre tous les mots marqués d'un astérisque (*).

20. Qu'appelle-t-on nom commun 7 | 22. Que doilêtro la première lettre îl. Qii'appello-l-ou nom |)ropre? | d'un nom propre?

DU NOM. 7

23. Dans los noms, il faut considérer le genre et

Du g-enre.

24. Il y a en français deux genres : le masculin et le féminin.

2o. Masculin. Les noms d'hommes ou de mâles sont du genre masculin, comme wnpere, un lion.

2G. Fôminin. Les noms de femmes ou de femelles sont du genre féminin, comme une mère., une lionne.

27. En outre, par imitation, on. a donné le genre masculin ou le genre féminin à des choses qui ne sont ni mâles, ni femelles, comme un livre, une table, le soleil, la lune.

Ecrivez Louis. Elisa. Nicolas. Pierre.

Ecrivez

Cheval. Hrebis. Chat. Poule. * Lièvre.

5. Noms masculins, noms féminins.

-• Louis (masciiiitt). Elisa (féminine.

Marie. Jeanne. Alfred,

Paul. Auguste. Alexandre.

Thérèse. Catherine. Rose.

André. Mélanie. Léon.

6. Même exercice.

.• Cheval (masculin). Brebis (féminin). Ane. Chien.

Coq. Biche*.

Chatte. Jument.

Bœuf. Lapin.

Louve. Tourterelle.

Bouc*.

Cerf*.

Vache.

Rélier.

Lionne.

7 Fonction des mots.

Le verbe exprime une action ; le sujet « fait » cette action. Écrivez : Le soldat (sujet) obéit (verbe) à ses chefs.

L Le soldat (. ..) obéit (.. .) à ses chefs. 2. Nous(. ..) écoutons (. . .) les bons avis. 3. Ernest (...) soutient (...) sa vieille mère. 4. La tempérance (. . .) défend (. . .) de boire et de manger avec excès.— 5. Nous (...) secourons (...) les malheureux. 6. Tu (...) éprouves (...) une grande satisfaction à te bien conduire.

23. Que faut-il considérer dans les noms?

24. Combien y a-t-il de genres?

25. Quels noms sont du {renre masculin?

26 . Quels noms sont du genre féminin?

il. Quel genre a-ton donné aux choses?

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PLURIEL DES NOMS. 9

Du nonibre.

>. Il y a en français deux nombres : \eingulier pluriel.

1. Siug-ulier. Un nom est au singuh- quand représente qu'une seule personne o qu'une le chose, comme 1112 homme, un livre.

2. Pluriel. Un nom est au pluriel^uanid il t'ésente plusieurs personnes ou plsieurs ses, comme les hommes, les livres; ciw hommes, is livres.

11. Singulier, pluriel.

y^crive: : L'homme (singulier). Trois œufs (pluriel). omme. Une fourmi. Les irondelles.

œufs, femme, vaches.

■coûtons.

Des haricots. Un pain. Une galette. Deux gâteaux. Trois chemins.

Dix ildats. Deufermiers. Uneharrue. Le boureur. La jste.

3. Une 4. U bouquet de

12. Famille de mots.

points par le mot plume ou par l'un de s déi-ivés. 1. Les oiseaux ont le corps couvit de . . . les plumes d'un oiseau forme son t avec des plumes est un ■rtaines coiffures est un . . . 1. Les oiseaux sont des animaux rem verts de... ■aux est noir. 3. On époussettees meubles -ques, les schakos sont souvent aies d'un . . .

singulier, masculin plrieL

'iliii singulier). Les oiseaux (mtulin pluriel).

lis artichauts. Le it.

heminée. Det ânes,

irte. Le «icn.

;nêtres. Untvoiture-

lutres. Lesœufs.

iteau. UO'pioche.

' I 32. Quand un noi;est-il au plu- er? riel?

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0 DU NOM.

28. Règ-le du masculin, On reconnaît qn'nn nom est du genre masculin quand on peut mettre le ou un devant ce nom. kmsxpère, lion, soleil sont du genre masculin, parce qu'on peut dire : le père, un père; le lion, un lion; le soleil, un soleil.

29. Rcg-le du féminin. On reconnaît qu'un nom est du genre féminin quand on peut mettre la ou une devant ce nom. Ainsi mère, lionne, lune sont du genre féminin, parce qu'on peut dire : la mère, une mère; la lionne, une lionne ; la lune, une hme.

8. Masculin, féminin.

Écrivez : Le meuble [masculin). La

serrure (féminin).

Le meuble.

Le rideau.

La feuille.

La flamme.

La serrure.

La charrette.

La racine.

La flammèche.

La sentinelle.

Le buisson.

La fleur.

La barbe.

La coquille.

La forêt.

Le fruit.

Le cornichon.

La nuit.

Le mousse.

Le pont.

La citrouille.

Le jour.

Le caillou.

La rivière.

La boutique.

9. Masculin, féminin.

Mettez le devant les noms mascul

ins; la devant les

noms ft^minins.

Ecrivez : Le nez

(masculin), la bouche

(féminin).

. . . nez

. . . dos.

. . . farine.

... porte.

. . . bouche.

. . . bras.

. . . bouillie.

, . . gouttière.

. . . front.

. . . dont.

. . . pendule.

. .. tuile.

.. . main.

.. . joue.

. . . foyer.

. . . pierre.

. . . pieil.

. . . doigt.

. . . peinture.

. . . brique.

... genou.

. . . cheveu.

. . . toit.

. . . plafond.

. . . jambe.

. . . poignet.

. . . cheminée.

. . . plancher.

10. .Homonymes.

Les homonymes sont des mots qui se prouonconl de la même façon et qui n'ont ni la même orthographe, ni le même sens. Ex. : Mère, femme qui a un ou plusieurs enfants. Mer, grande étendue d'eau salée. Maire, celui qui administre une commune.

Remplacez les points par l'un des homonymes qui précèdent.

Devoir. 1. Le . . . administre la commune. 2. Les bonnes . . . soignent leurs enfants. 3. Les fleuves se jettent dans la. . . 4. Mon oncle a été. . . pendant de longues années. 5. L'eau de la... est salée. 6. Les poussins, au moindre danger, se réfu- gient sous les ailes de leur . . .

28. Comment reconnait-on qu'un nom est du genre mnsculin?

29. Comment reconnaît-on qu'un nom ent du genre féminin?

PLURIEL DES NOMS.

Du nombre.

30. Il y a en français deux nombres : le swgulier et le pluriel.

31. Sing-ulier. Un nom est au suigulie)' quand il ne représente qu'une seule personne ou qu'une seule chose, comme un humme, un Ucre.

32. Pluriel. Un nom est au pluriel quand il représente plusieurs personnes ou plusieurs choses, comme les hommes, les livres; cinq liommes, trois livres.

Ecrivez

11. Singulier, pluriel.

L'homme (singulier). Trois œufs (pluriel).

Lhomme. Trois œufs. Une femme. Deux vaches. Quatre moutons. Sept fruits.

Une fourmi. Des haricots. Un pain. Une galette. Deux gâteaux. Trois chemins.

12. Famille de mots.

Les hirondelles. Dix soldats. Deux fermiers. Une charrue. Le laboureur. La poste.

Remplacez les points par le mol plume ou par l'un de ses dérivés.

DÉFINITIONS. 1. Les oiseaux ont le corps couvert de . . . 2. L'ensemble des plumes d'un oiseau forme sor . . . 3. Une sorte de balai fait avec des plumes est un ... 4. Un bouquet de plumes fixées à certaines coiffures est un . . .

Applications. 1. Les oiseaux sont des animaux recouverts de... i. Le . . . des corbeaux est noir. 3. On époussette .les meubles avec un ... 4. Les casques, les schakos sont souvent ornés d'un . . .

13. Masculin singulier, masculin pluriel.

L'crivez : Le crapaud (masculin siugulierj. Les oiseaux masculin pluriel). Le crapaud. Trois artichauts. Le toit.

Les oiseaux. Deux arbres La génisse. Les veaux. Un canard.

La cheminée. La porte. Les fenêtres. Les poutres. Un, château.

Deux ânes. Le chien. Une voiture- Les bœufs. Une pioche.

30. Combien y a-t-il de nombres? i 32. Quand un nom est-il au plu- il. Quand uu nom esl-ii au singulier? |riel?

40 PLURIEL DES NOMS.

Formation du pluriel d'un nom. '

33. Règ-le du pluriel. On forme le pluriel d'un nom en ajoutant un s à la fin du nom. Ex. : Le père, les pères. Le livre, les livres. La mère, les mères. La table, les tables.

14. Formation du pluriel.

Ecrivez: Le pommier, les pom??! /ers.

Le pommier, les. .. La tarte, les. . . Le pain, les. . . La viande, les. . . Une armoire, des. Le pinson, les. ..

Le plafond, les. . . Le plancher, les. Le diable, les. . . Un escargot, des. Une échelle, des La ronce, les. . .

15. Homonymes.

Un fruit, des. . . Le blé, les. . . Le laboureur, les Un enfant, des. . , La plante, les. . . Le frêne, les. . .

Copiez les définitions et faites le devoir.

DÉFINITIONS. Amande, fruit de l'amandier. Amende (avec un e], peine pécuniaire. Peau, enveloppe extérieure des animaux, des fruits. Pot, vase de terre ou de métal.

Devoir. 1. Ce maraudeur a été condamné à 1'... 2. .\vecla ... des animaux on conlectionne le cuir. 3. Les enfants croquent volontiers des... 4. L'argile ou terre glaise sert à fabriquer des...

16. Formation du pluriel.

Ecrivez : La forêt, les forêts.

La forêt, les. . . Un escalier, des. Un insecte, des. Une abeille, des. Le mur, les.. . . Un arbre, des. . . La béte, les. . .

Un aigle, des. . La carotte, les. Le navet, les. . La troupe, les. , La pierre, les. . Le marbre, les. La statue, les. .

Le bocage, les. . . La redingote, les. Un gilet, des. .. La cravate, les. . . La corbeille, les , Le tablier, les. . . Le soldat, les . .

17. Famille de mots.

Remplacez les points par le mot bûche ou par l'un de ses dérivés.

Définitions. 1. Un gros morceau de bois fendu pour le chauf- fage est une ... 2. Le bâtiment l'on serre le bois à brûler est un . . . 3. L'ouvrier qui abat le bois dans les forêts est uu. . .

Applications. 1. Le . . . abat les arbres. 2. La ... de Noël est une grosse souche qu'on brille dans la cheminée à la fête de Noël. 3. J'ai placé notre provision de boisa brûler daus le . . .

33. Comment foriuu-t-ou le pluriel d'un Dum 7

PLIRIEI. DES NOMS. il

18. Fonction des mots.

Trouvez le sujel oi uuliquez le verbe. L'crire: : Los canards (sujet) barboieut (verbe) ilaiis la mare.

1. Les... (sujel) harliotent (...) dans la mare. 2. La... (sujel) arrose (. . .) Bordeaux S. La. . . (sujet) soigne (...) ses enfants. 4. Le. . . (sujet) coule (...) du nonl au sud à partir de Lyon*. ô. Le... ^sujet) commence (.. .) le 21 mars. 6. Le... (sujet) administre (...) un département. 7. La., (sujet) cir- cule (...) dans les arbres comme le ... (sujet) circule (...) dans les veines . 8. Le... (sujet détruit (...) les souris et les rats. 9. La. . . (suj>^t allaite (...) l'acineau.

19. Fornîation du plurieL

LE CH.\MP

Mettez au pluriel les noms entre parenthèses.

La cabane du pauvre Nicolas était bâtie sur un terrain couvert de (bruyère), de [qenêt], d' {ajonc'], de {coudrier*), de (ronce), à' (épine) et de [buissoji) de toute (sorte). U semblait que ce terrain ne dijt jamais produire ni (léfjume), ni {fruit). Un jour qu'il faisait une chaleur excessive, justement à l'époque des (moisson), Nicolas s'était étendu à lomhre d'un de ces (buisson). Vint à passer un paysan conduisant une charrette attelée de deux (bœuf). Celte charrette était remplie de magnifiques (gerbe) de blé. Au bruit que firent les (roue), Nicolas leva la tète et ne put s'empêcher de re- garder avec des yeux d'envie le rustique* équipage. Il ne se décida qu'avec peine à saluer le paysan.

20. Le cultivateur, sans faire attention aux (coup) d'œil en- vieux de Nicolas, entama sur-le-champ une conversation : « Il ne tiendrait qu'à toi, lui dit-il de voir ton terrain produire des (épi) aussi beaux que les miens, des (légume) superbes, des (centaine) de (botte) d'un foin odorant et d'excellente qualité. Coupe ces (arbuste) et ces (buisson) qui encombrent ces (friche), mets le feu à ces (ronce) et à ces (genêt), k toutes ces (joia/i/e) inutiles; répands-en les (cendre) à la surface de ton champ et commence à en labourer un peu tous \es(jour). Quand tu n'en remuerais chaque fois que quelques (»«è//e) carrés, tu parviendras à nettoyer promptement ta propriété.»

21. « Alors ensemence-la en (céréale*), en (graine) fourra- _ les, en (légume); plante des (pomme) de terre, des (carotte), des {navet), des (haricot], des (fève), des (artichaut); puis attends le résultat de ton travail ; le temps de la moisson arrivera pour toi comme pour nous, et tu ne maudiras plus ton sort. »

Nicolas goûta ces (conseil). Les (arbuste), les (buisson), les (plante) nuisibles disparurent grâce à ses travaux. En peu de temps il se procura un champ qui ne lui coûta que des (sueur), mais pas une obole, et qui, l'année suivante, lui donna une récolte suffisante pour le dédommager amplement de ses (peine).

Exercice d'èlocution. Racontez 1 anecdote qui précède.

12 PLURIEL DES NOMS.

22. Homonymes.

Copiez les définitions et faites le devoir d'application.

DÉFINITIONS. Ancre (avec un a), instrument de fer à deux crochets pour retenir les vaisseaux près du rivage. Encre (avec un e), liquide pour écrire. Pain, aliment fait de farine pétrie et cuite au four. Pin, arbre résineux toujours vert.

Devoir. 1. L' . . .salit souvent les doigts des écoliers. 2. Les . . . fixent les navires au rivage. 3. Des forêts de ... maritimes couvrent le département des Landes. 4. On ne trouve pas une tache d'... sur les cahiers de cet élève. 5. Le ... est le prin- cipal aliment de l'homme. G. Les marins lèvent 1'. . . et bientôt le vaisseau est loin de la terre. 7. Le . . . nous fournit de la résine.

23. Famille de mots.

Remplacez les points par le mot siccre ou par l'un de ses dérivés.

DÉFINITIONS. 1. La substance douce et agréable produite par plusieurs végétaux s'appelle... 2. Le lieu l'on fabrique le sucre est une ... 3. Le vase l'on met du sucre est un . . . 4. Mettre du sucre dans l'eau, c'est la . . .

Applications. 1. On tire particulièrement le . . . de la canne à sucre et de la betterave. 2. Nos plus importantes ... se trouvent dans le département du Nord. 3. On ... les tisanes. 4. Les raffineries sont des établissements l'on débarrasse le ... brut de ses impuretés. 5. La betterave à ... est cultivée en grand dans plusieurs de nos départomenls du nord.

23 bis. Exercice de rédaction.

1. Qu'est-ce qu'un honnns pauvre? 2. Quand un pauvre vient vous demander r«wmd«e, que devez-vous faire? 3. Si, en plein hiver, une pauvre femme tremblante de froid se présentait à votre porte, que feriez-vous? 4. Si cette pauvre femme marchait pieds nus et si elle était à peine couverte, quelle prière adresseriez-vous à votre mère? 5. Si cette pauvre femme était accompagnée d'un enfant, quels soins prendriez-vous de l'enfant? 6. Citez les lé- i)U7nes que vous connaissez. —7. Citez les /'rzf (7s que vous connais- sez. — «.A quels signes reconnaissez-vous que votre camarade a froid? 9. Dans quelle s«(so« fait-il froid?— 10. A quels signes reconnaissez-vous que votre camarade a chaud? 11. Dans quelle saison fait-il chaud? 12. Comment s'y prend-on pour faire une f/er/jc de blé? 13. Comment s'y prend-on [tour saluer quelqu'un? M. Qu'est-(;e que labourer un champ? If). Citez les arbres /'ruilicrs que vous connaissez. 16. Citez les oiseaux que vous connaissez. 17. Comment les oiseaux font-ils leurs nids? IH. Comment les liiromlelles l'onl-elles leurs nids ? 19. Qu'est-ce qu'une hôtellerie?

PLURIEL DES NOMS. 13

Roiiiarqiies sur le pluriel des noms.

34. Aouis en «, a^, ^. Les noms terminés au singulier par .«■■. a-, -, ne changent pas au pluriel.

Ex. : Le fils, les fils; la voix, les voix; le nez, les 7}ez.

36. Aoms en au, eau, eu. Les noms termi- nés au singulier par au, eau, eu, prennent un x au pluriel.

Ex. : Le noyau, les iioyaux; le bateau, les bateaux ; le feu, les feux.

24. Formation du pluriel.

Éei'ivez : La souris, les soia-is.

La souris, les. . . Le fonds, les. . . Le tas, les. . .

La noix, les. . . Un salsifis, des. . . Un avis, des. . .

Le choix, les. . . Un matelas, des. .. Le puits, les. . .

Le harnais, les... Le verjus, les... Le repas, les...

Une croix, des. . . Le panaris*, les. . . Le houx, les. . .

La perdrix, les. . . Le remords, les. . . Un rets*, des. . .

l'ne voix, des. . . Le radis, les. . . Le bois, les. . .

25. Même exercice.

Écrivez : Le noyau, les noyaux.

Le noyau, les. . . Le. lapereau, les. . Le neveu, les. . .

Un chevreau, des. . . Un troupeau, de.s. . . Un écheveau, des...

Le feu, les.. . Un moineau, des. . . Un hoyau, des. . .

Le lieu, les. . . Un pinceau, des. . . Un blaireau, des. . .

Le joyau*, les. . . Le milieu, les. . , Le bateau, les. . .

Un perdreau, des. . . Le seau*, les. . . Le copeau, les. .

Le lionceau, les. . . Le pieu, les. . . Le couteau, les. . .

26. Famille de mots.

Famille du mot terre. Quel nom donue-t-on :

1. Au globe sur lequel vivent les hommes? 2. A du fumier pourri et réduit en terre ? 3. A la demeure souterraine se retirent les lapins? 4. A une levée de terre ordinairement sou- tenue par de la maçonnerie? .'>. A un espace de terre non cou- vert de constructions? 6. A l'action de jeter quelqu'un par terre? 7. A l'ouvrier qui travaille au transport des terres ? 8. A une étendue de terre qui dépend d'un État, d'une commune?

34. Que savez-vous sur le pluriel I 35. Que savez-vous sur le pluriel des noms terminés par », x, z ? | des noms terminf^s par au, eau, eu /*

14 PLURIEL DES NOMS.

36. Noms en o»«. Sept noms terminés par ou prennent aussi x au pluriel. Ce sont : Oijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou, qui font au pluriel : bijoux, cailloux, citonx, genoux, hiboux, joujoux, poux.

Tous les autres noms en ou prennent un s au plu- riel. Ex. : Un clou, des clous; un verrou, des verrous.

27. Formation du pluriel.

Écrive: : Le clou, les clous.

Le clou, les. . . Un caillou, des. . . Le bambou, les. . .

Le hibou, les. . . Un écrou, des. . . Le fou, les. . .

Le chou, les. . . Le joujou, les. . . Un bijou, des. . .

Le trou, les. . . Le coucou, les. .. Le cou, les...

Un verrou, des . . Le licou, les. . . Le sou, les. . .

Un fdou, des. . Le genou, les. . . Le pou, les...

28. Même exercice.

Écrivez : Le père prend un .s au pluriel, les pére-i.

Le père. . . Le tableau... Le bois...

Le marteau... Le mouton... Le poireau..

La cheminée. . . Le couteau... Le clou...

Le troupeau ... Le fou. . . La vigne. . .

Le hibou... Le puits... Le matelas...

Le paletot... L champ... Le salsiiis.. .

29. Récapitulation.

Mettez au pluriel les mots placés entre parenthèses.

1. Les Gaulois se transmettaient les nouvelles par des(/éi/)allu- més sur les {monla(jne) ou sur les (coteau). 2. Les {hibou) sont des (oiseau) utiles aux (culUvateur). 3. Les (moineau) sont de petits (/ZeaîO pour vo^-, (champ) de blé. 4. On appelle (caïeu) les {bourgeon) dont la réunion compose les (oignon) et les (poireau). 5. Les(c/tOM) sont des (le'giime) plus nourrissants que les (pomme) de terre. 6. Les (chameauj^onl les (be'le) de somme des (désert) de l'Afrique. 7. Les (berceau) garnis de (vigne) sont quelquefois d'un excellent rapport. 8. Les (gliiau) sont de petites (brandie) gar- nies de glu pour prendre des (oisean).

29 bis. Exercice de rédaction.

1. Qu'est-ce qu'un c/oî<? 2. Comment enfonce t-on un clou? 3. A quoi servent les verrous? 4. Qu'est-ce qu'un fou? 5. Quelle conduite devez-vous tenir à l'égard de votre père? 6. A quoi servent les marteaux ? 7. A quoi servent les cheminées ?

3b Que savez-vous sur sept noms 1 Que savez-vous sur le pluriel dos terminés par ou? 1 autres noms en ou?

PLURIEL DES NOMS. 15

37. Xoms en at- Los noms terminés au singu- lier par al, cliangont. au pluriel, al on aux.

Ex. : Le mal, les maux; le cheval, les chevaux.

Cependant, quelques noms en al prennent tout simplement un s au pluriel. Ainsi, bal, carnaval, chacal, régal font au pluriel : des bals, des carnavals, des chacals, des l'égals.

30. Formation du pluriel.

Écrivez : Le cheval, les chevaux.

Le cheval, les. . . Le maréchal, les. . . Un chacal, des...

L'animal, les... Un (juinial*, des... Le végétal, les...

Un journal, des... Le métal, les... Le minéral, les...

Le carnaval, les. . . Un capital, des. . . Le festival*, les...

L'arsenal, les. . . Le bal, les... Le vaJ, les...

Le vassal, les. . . Un canal, des... Un mal, des...

31. Même exercice.

Ecrivez : Le bocal . les bocaux.

Le bocal, les... Le total, les... Le tribunal, les...

Un local, des... Un cordial*, des... F^e général, les...

Le sénéchal, les .. Le nopal*, les... Un caporal, des...

Un liôpital, des. . . Un l'anal*, des... Un régal, des...

Un signal, des. . . Le cristal, les... Le journal, les...

Un amiral, des... Un étal*, des... Un principal, des...

32. Fonction des mots.

Le complément direct répond anx questions qui an quoi faites avec le verbe. Écrirez: Le soldat défend quoi? sa patrie (patrie, complément direct de défend).

1. Le soldat défend sa patrie. 2. L'herboriste recueille des plantes médicinales. 3. L'hirondelle détruit les insectes.

4. Le sommeil répare les forces'. 5. L'ivrogne se prépare une vieillesse malheureuse. 6. Le soleil nous envoie la lumière et la chaleur.— 7. Le chien garde le troupeau. 8. Cette mauvaise nouvelle attriste mon père.

32 Ois- Exercice de rédaction.

1 . Comment s'y prend-on pour allumer le feu dans une cheminée ?

2 Pourquoi fait-on du /'ei; dans les cheminées? 3. Quel usage, à table, faites-vous de votre cuiller? —4. De \otre fourchelte ?

5. De \otre contenu ? 6. De votre verre? 7. De votre serviette ?

8. Qu'est-ce qu'un puits ? 9. Comment s'y prend-on pour tirer de Venu d'un puits?

37. Que savez-vous sur le pturiel des noms terminés par al?

16

PLURIEL DES NOMS.

38. IVoms en nii. Les noms terminés au sin- gulier par ail changent, au pluriel, ail en aux.

Ex. : Le bail, les baux; le soupirail, les soupirauxK Cependant quelques noms en ail prennent tout

simplement un s au pluriel. Ex. ; L'éventail, les éventails; le détail, les détails;

un ail, des ails. (Le pluriel aulx est maintenant

peu usité.)

39, Aïeul, ciel, œiL Aïeul, ciel, œil font au pluriel aïeux, deux, yeux.

Cependant aïeul fait au pluriel aïeuls, dans le sens de grands-pères.

Ex. : Ses deux aïeuls étaient présents.

On dit aussi : des ciels de lits, des ciels de car- rière, des œi/s-de-bœuf (petites fenêtres ovales), des œi/5-de-perdrix (espèce de cors aux pieds).

1. Il y a sept noms en ail qui font leur pluriel en aux. Ce sont : bail, corail, émail, soupirail, travail, vantail, vitrail, qui font au pluriel : baux, coraux, émaux, soupiraux, travaux, vantaux, vitraux.

33. Formation du pluriel.

Mettez au pluriel les noms entre parenthèses.

1. Les [canal*] sont des [rivière) creusées par la main des (homme). 2. Les [fanal) sont des [feu) allumés la nuit sur des [tour], à l'entrée des [porL) de mer, ou de grosses [lanterne) allu- mées sur les [vaisseau). 3. Au moyen âge, les [seigneur) les plus puissants commandaient à d'autres qui portaient les [litre) de {vassal), d'arrière-( t)«ss«/) et de [vavassal). —4. Les [mpital) rap- portent des [intérêt). 5. L'air des [salle) dans les [hôpital) doit être sans cesse renouvelé. 6. Les [métal) précieux ne s'altèrent ni à l'eau ni à l'humidité; tels sont : l'or, l'argent, le platine. 7. Les [carnaval) d'autrefois étaient plus animés que ceux de nos [jour).

34. Construction de phrases.

Écrivez: Le raisin cs,l un fruit à pépins, blanr ou noir, sucré quand il est mûr, et dont le jus fermenté constitue le vin.

1. Le raisin. 5. La cerise. 9. L'orge.

2. La |)omme. 6. L'avoine. 10. La farine.

3. La betterave. 1. Le trèfle. IL Le plâtre.

4. La craie. 8. Le lait. 12. Le beurre.

38. Que savez-vous sur le pluriel dos noms terminés au singulier par ail?

39. Que savez-vous sur le pluriel à.'ail, d'aïeul, ciel, leil ?

COMPLEBIENT DU NOM.

17

Coiiipléiuent du nom.

40. On appelle complément d'un nom le mot qwicoiup/ète le sens de ce nom. Ainsi, dans ces phrases:

Le chant de l'alouette;

Un cheval en carton;

Un fauteuil à roulettes ;

De l'alouette est le complément de chant; en carton^ le complément de cheval ; à roulettes, le complément de fauteuil.

Rejtarque. Le complément d'un nom est toujours joint à ce nom par un des mots de, en, à, pour, etc.

35. Complément du nom.

Écrirez : La maison de lavocat ; de l'avocat, complément de )7iaison.

1. La maison de l'avocat. 2. Le champ du laboureur. 3. Les chevaux du fermier. 4. Un vase d'or. 5. La cloche de l'école. 6. Les herbes des prairies. 7. Les touffes d'avoine.

8. Les marches de l'escalier. 9. Le sac du soldat. 10. La fête du village.— IL Les habitants des villes. lî.Les pommes du voisin. 13. Les arbres de la forêt. 14. Les hurlements des loups.

35 fjis. Même exercice.

Ecrivez : Le chant du coq.

Dans une basse-cour : Le chant... L'aboiement.. . Le gloussement.. . Le hennissement... Le bêlement.. . Le miaulement.. . Le beuglement. .

Dans une écolo : La carte .. La leçon.. , Le devoir. . . La récitation. Le cahier... Le banc. . La plume...

Dans une maison : Le tic-tac. . La porte.. . Le coin.. . Les tiroirs.. . La nappe. . . Le balai.. . La brosse. . .

35 1er. Construction de phrases.

Quelle différence y a-t-il entre :

1. L'hiver et l'été? 2. Le jour et la nuit? 3. Le travail et le repos? 4. La soumission et la désobéissance? ô. La veille et le sommeil? 6. 1^'aurore et le crépuscule? 7. Midi et minuit? 8 L'eau de mer et l'eau des fleuves? 9. Une montagne et un abîme?

40. Qu'appellet-on complément, d'un nom?

i8 FORMATION DES iIGTS.

Famille de mots.

40 bis Souvent un mot sert à en former d'autres qui, tous ensemble, constituent une famille de mots.

Dans une famille de mots, il y a des dérivés et des composés. Ainsi le mot plante a formé les dérivés suivants planter, plant, plantation, plan- tage, planteur, plantoir, et les composés suivants: déplanter, transplanter, replanter.

36. Famille de mots.

Famille du mot fer.

Quel nom donne-t-on : 1. Au plus utile de tous les métaux? 2. A de vieux morceaux de fer usés ou rouilles? 3. A l'action d'attacher des fers aux pieds des chevaux? 4. A la garniture en fer des portes et fenêtres? 5. A un terrain qui contient du fer ? 6. A l'ouvrier qui ferre les chevaux?

37-41. Mots dérivés'.

De jardin on a {or:né jardinet (petit jardin) ; d'agneatt on a formé agnelet (petit agneau); vous voyez que jardinet, agnelet, diminuent ïo sens de jardin, agneau. Ce sont des dimitintifs.

Diminutifs finissant par ET ou ETTE. Ecricez : Un petit bâton est un bâtonnet.

Un petit bâton... Un petit èa/eoi/ *.. . Une petite poc//e. ..

Un petit garçon. . . Un petit manteau *. . . Une petite bùclie. . .

Un petit jarilin. . . Un petit os. . . Une petite lanquc. . .

Un petit moulin . . Un petit baril. . . Une petite boule. . .

Un petit coffre. . . Un petit œil. . . Une petite table. . .

Un petit agneau... Une petite /oKJ-cAe. . . Une petite /'ewwK'*. . .

42. Mots dérivés.

Diminutifs finissant par O.V. Écricez : Un petit aigle est un aitjlon.

Un petit aigle. . . Une petite corde. . . Un petit morceau de

Une petite bonde. . Du sable fin . . . lard. . .

Une petite carafe. . . Une petite médaille-. . . Une petite balle. . .

Une petite poêle. . . Un petit ours. . . Un petit val. . .

Une petite cai^/ie. . . Une petite mouche... Une petite c<?m/H)r...

Une petite aj(7J<i//c... Un petit morceau de Une petite pcZo/e. ..

Un petit d?je. .. glace... Une petite a<7e*. . .

I. Voir les Ere-.-cices français de Première année (prix : 75 centimes), par MM. LARivii et Fleuuy. Librairie Armand Colin.

40 bis. Qu°appelle-t-ou tamiUo de | De quoi 80 couipoïo uuu laiiiille mots? I dd uiou?

KOBMATION llHS .NOMS. 10

IMiirii'I (les noms composés.

40'''. Pour écrire le pluriel d'un nom com- posé, on observe les règles suivantes :

Qiiaïul un nom composé est formé de deux noms, ces deux noms se mettent au pluriel. Es. : Un chou-tleur, des c/ioux-/h'urs. '2° Quand un nom composé est formé d'un nom et d'un adjectif, le nom et l'adjectif se mettent au |>.luriel.

Ex. : Une basse-cour, des basses-cours. 3^ Quand un nom composé est formé de deux noms réunis par une préposilion [à, de), le premier nom seul se met au pluriel.

Ex. : Un ver à soie, des vers à soie. 4^ Quand un nom composé est formé d'un verhe et d'un iwjii, le nom seul prend la marque du pluriel. Ex. : Un tire-bouchon, des (ire-bouchons. o" Il en est de même quand le nom composé com- mence par un des mots: contre, arrière, avant, entre, vice, etc.

Ex. : Une arrière-boutique, des arrière-boutiques. Un vice président, des vice-présidents.

42*. Pluriel des noms composés.

1. Les [chal-huanl] sont des oiseaux que nous devons protéger, parce qu'ils font la chasse aux souris et aux rats. 2. La culture des [cliou-fteur) exige des engrais abondants. 3. Les {eaii-de-vie) sont pernicieuses*. 4. Les [hasse-coia') sont peuplées d'animaux utiles. 5. Les [laurier-rose] sont de charmants arbrisseaux tou- jours verts. 6. La magnanerie est l'endroit l'on élève les [ver à soie).

43. 1. Cette société a un président et deux [vice-président). 2. Les iplale-brinde) de mon jardin sont garnies de fleurs. 3. La paresse et le jeu ont été les [avant-coureur] de la ruine de cet homme. 4. Les tableaux de ce peintre sont des {chef-d'œuvre). 5. Cet homme vécut assez longtemps pour être témoin du bonheur de ses {petit-fils) et de ses {arri'ere-pe Lit -fils]. 6. Chaque ruche rcii- feruie une assez grande quantité de mâles ou (faux- bourdon).

40 ter. Cominent forme-l-on le pluriel des noms composés ?

20

FORMATION DES NOMS.

Lettre finale d'un nom.

40 quater_ Pour connaître la let tre finale d'un nom, il suffit, en général, de chercher un de ses dérivés.

Ainsi on reconnaîtra que rang se termine par un^, puisqu'il a ranger, rangée, rangement, pour dérivés.

43». Mots dérivés.

Écrive: : Sang se termine par un g puisqu'il a sanguin pour dérivé.

Sanï . . . Tas^. Embarras. . . Combat . . . Drap . . . Coup. ..

Matelas . . .

Boucher. . .

Saut...

Souhait. . .

Elément. . .

Galop . . .

Accident

Profit...

Occident

Camp...

Gril...

Bepos...

Champ . . .

Outil. . .

Rabat . . .

Lait...

Fusil. . .

Essaim. .

Écrivez

Chagrin. Jardin. . . Crin... Arrêt. . . Tapis. . . Marquis.

Écrivez .

Trépas... Rabais.. . Bourg. . . Poing. . . Regard . . Bavard . .

43 b . Mots dérivés.

Chagrin se termine par un n puisqu'il a chagriner pour dérivé.

Argent. . . Lard. . . Brigand . . . Plant... Bois. . . Babil...

43<'. Mots dérivés.

Trépas se termine par un s puisqu'il a trépasser pour dérivé. Poignard . . . Chat . . , Enfant . . .

Sourcil. . .

Abus. ..

Affront...

Début . . .

Bond...

Parfum .

Plomb.. .

Echafaud

Mousquet . . .

Accroc . . .

Salut...

Respect. .

Hasard . Retard.. Dos. . . Tamis. . , Abus. . .

Chant. . Accord. , Refus. . . Pied . . . Avis. . .

Pivot. Trot.. Mort. Mors. Pot..,

4311. Fonction des mots.

Éiriie: : La brebis donne la laine [laine, complément direct de donne).

I. La brebis donne la... (comp.dir.; 2. Les gendarmes arrêtent les. . . (compl. dir.) 3. Lechasseui- poursuit le. . . (compl. dir.) I. Le soleil éclaire la. . . (compl. dir.)— 5. Le malade consulte le. . . îcompl.dir.i. G. La Bourgogne' donne des. ..(compl. dir.) estimés. 7. Le boulanger prépare le... (compl. dir.). 8. Le chien protège le.. .(compl. dir.). 9. La foudre frappe les.. . (compl. dir.) élevés.

40 quater. Comment connoit-on la lettre ûnalo d'un nom'?

FORMATION DES NOMS. 21

19M devant n%, h, gt.

41. Devant /;?, b. p, la lettre n se change en na; autrement dit: on met toujours un m devant ui,0,p.

Ex. : Immobilité, ombrage, imprudence. 44. M devant m, b, p.

Ëa-ivez : Je mets un m devant le b de combat.

Co..bat. E. .portement. I.. mobilité.— Co..pote.— E. .maga- sinage. — E.. ménagement. E..pail)ement. E..pêchement. E..pierrement. E..pire. E. .plâtre. E..ploi. E..plette. E..ployé.— E..barras.— A..bulance. A..bition. A..bassadeu^.— Co..merce.— Co..misération.— Fra..boise.— A..poule.— Co..pas.— Co..pensation. E..barcation.— E..bellissenient. E..brassenient.

Co..pagnon. Co..paraison. Co. .plaisance. Co.. pression

I. .politesse. L.portance.— I.. pénitence. fîo7?6o7i et embonpoint font seuls e.xception.

44 bis. Homonymes. Copiez les définitions suivantes et faites le devoir.

DÉFINITIONS. Air, mélange gazeux qui enveloppe la terre et que nous respirons. Aire, lieu l'on bat le grain. Ère, époque d'où l'on part pour compter les années. Chair, substance molle qui recouvre les os. Chaire, siège élevé pour celui qui parle ou professe. Cher, qui est tendrement aimé. Chère, manière de se nourrir.

Devoir. 1. Il faut donner beaucoup d... aux chambres à cou- cher. — Le fermier bat son grain sur 1'... de sa grange. 3, La... du poulet est blanche. 4. L'enfant est... à ses parents. 5. Une trop bonne... est nuisible à la santé.

45. Exercice d'analyse.

Analysez les noms suivants, en indiquant s'ils sont communs ou propres, masculins ou féminins, au singulier ou au pluriel et, s'il y a lieu, le com- plément du nom.

Ernestine. Auguste. Tasse. Assiette. Chandelle. Chandelier. Robe. Rose. Julie. Jules. Tablier. Mai- rie.— Robert. Porte. Facteur. Lettre. Coq.— Poule. Paul. Gâteau. Grange. Homme. Pré. Four. France.

Les rues de Paris. Le violon du musicien. La bêche du jardinier. Les bergers de la ferme. La charrue des labou- reurs. — La récolte des blés. Le cahier de Louis. Les plumes d'Auguste. Les habitants de la France.

41. Que devient n devant m, 4. /) .^

22 RÉCAPITULATION SUR LES NOMS.

Coiistriictioii de la phrase.

41 bis ]^Q répétez pas trop souvent le même mot dans une phrase.

ISi') DITES PAS : Vécureuil est un joli petit animal, et il faut respecter la vie de Vécureuil, car Vécureuil ne cause aucun dommage appréciable.

Dites, en faisant disparaître les répétitions :

L'écureuil est un joli petit animal dont il faut res- pecter la vie, car il ne cause aucun dommage appré- ciable.

46. Construction de phrases.

Écrivez : Le maire administre la commune et il est son représentant auprès du gouvernement.

1. Maire, commune. 2. Instituteur, élève. 3. Bûcheron, forêt. 4. Pêcheur, rivière. 5. Voyageur, chemin de fer. G. Arbre, fruit. —7. Poules, œufs. 8. Oiseau, aile. 9. Vallon, ruisseau. 10. Médecin, malade. 11. Pendule, heure. 12. Fermier, champ. 13. Bœuf, herbe.

47-48. Famille de mots.

Famille du mot due. Quel nom donne- t-on :

1. A l'animal domestique à longues oreilles et dont la taille est un peu plus petite que celle du cheval? 2. A la femelle de cet animal? 3. Au même animal quand il est jeune? 4. A son conducteur?— 5. A une ignorance excessive ou à une sottise gros- sière? — G. A l'action de lire, de réciter ou de parler en hésitant?

Récapitulation. ne surmenez pas les animaux. ,

Mettez au pluriel les noms entre parenthèses.

49. —Un jardinier se disposant à aller vendre ses {l^gimte) au marché de la -ville voisine, chargea son âne d'une telle quantité de {carotte), de {chou), de {poireau), d' {oignon) et (V [artichaut), que la pauvre bête était comme ensevelie au milieu de tous ces {o/>jcl), et qu'on n'apercevait plus que ses {oreille) et ses quatre (pa/Zt). Che- min faisant, ils traversèrent des (Zie?*) marécageux et des {ruisseau) bonlés de {.saule). « VoiJi bien mon alTaire ! s'écrie le jardinier. Je vais couper quelques {fagot) do ces {osier), qui me serviront d'excel- lents (Zje«); le poids n'en est pas bien considérable; mon baudet s(MMit le dernier des {grison*) s'il ne supportait pas allègrement ce minime surcroît de charge. »

il bit. Que l'aut-il éviter dans uuo phrase?

RtCAPlTlLATlON SIR LES NOMS. 23

50. Un pou plus loin la route longeait des [touffe] de {cou- di'irr). «Bon! ?e dit notre homme, je ferai bien de prendre ici quelques [douzaine) de minces [baguette) : elles seront des {appui) pour mes [fleur). Elles sont si légères, du reste, que mon àne aurait mauvaise grâce de se plaindre. »

Cependant le soleil, s'élevant de plus en plue au-dessus do l'hori- zon*, commençait à darder ses [layon] ii\cc force. Le jardinier étouffait sous ses épais [vêtement): « Vile, pensa-t-il, débarrassons- nous d'une partie de ces [hm-de). » Ainsi dit, ainsi fait, et voilàles [vêtement] sur les [épaule] de la pauvre bête.

51. A peine avait-il fait quelques (pas), que l'àne, trébuchant, sous le poids de tant de [fardeau] accumulés, va se heurter contre un de ces [las] de (caillou) placés le long des [route]. La pauvre bête tombe sur ses [rjenou) pour ne plus se relever.

Comment retracer les [gémissement], les [lamentation) du jardi- nier, quand il voit que le plus vieux et le plus fidèle de ses [servi- teur) est passé de vie à trépas*? « Ce qui rend encore mes [regret] plus amers, s'écrie-l-il, c'est qu'en tout ceci je suis à la fois mal- heureux et coupable : n"ai-je pas été assez insensé pour oublier qu'on ne doit imposer ni aux [homme] ni aux [animal] des [travail] au-dessus de leurs [force)1 »

Exercice delocution Racontez l'anecdote qui précède'.

L'alcool empoisonne.

Mettez au pluriel les noms entre parcnlhôses.

52-53. Tout homme qui boit régulièrement des [ipirilueux], même lorsqu'il ne va pas jusqu'à l'ivresse, s'empoisonne sûre- ment. Cet empoisonnement est plus ou moins rapide, suivant la nature des [boisson] absorbées. De toutes les (liqueur) alcoo- liques, la moins dangereuse (et elle l'est encore beaucoup) est l'eau-de-vie de vin, qui devient de plus en plus rare depuis la ma- ladie de la vigne et la cherté du vin. Viennent ensuite dans l'ordre croissant des (propriété) nocives : les (eaî<-)de-vie de poiré, de cidre, de marc de raisin, de [grain], de [mélasse], de {betterave) ou de [canne] à sucre et de [pomme] de terre.

Exercice d'èlocution. Résumez de vive voix les notions qui pré- cèdent.

1. Voir les Dictées de Première année, p.'jr MM. Labive et Fledry (90 c), et la Première année d'Étude des Muia (l.l'r) des mêmes auteurs. Librairie Armand Colin.

24 BÉCAPITULATION SUR LES NOMS.

54. Exercice de rédaction*,

1. Quand un oiseau veut voler, que fait-il ?

2. A quoi servent les paniers?

3. Parlez des différentes sortes de paniers.

4. Avec quoi fait-on les paniers?

5. Comment sème-t-07i le blé?

6. Comment bat-on le blé?

7. Qu'est-ce que moudre le blé?

8. Comment fait-on le pain ?

9. Quelles sont les occupations an jardinier?

10. Que fait-on au marché de la ville voisine?

11. Quels services un dne non?, rend-il?

12. Quels services un cheval nous rend-il?

13. Quels services le cliien nous rend-il?

14. Qu'est-ce qu'un ruisseau?

15. Comment fait-on un fagot ?

16. Citez les fleurs que vous connaissez.

Yl. Dites quelle est la couleur des fleurs que vous connaissez.

18. Quels services nous rend le soleil?

19. Quels services nous rend la lune?

20. A quoi servent les routes ?

21. Quels sont les devoirs d'un bon serviteur?

22. Quels sont les devoirs d'un tjon maître?

23. De quelles parties se compose un arbre?

24. Qu'est-ce que dénicher un nid?

25. Quelles sont les quatre saiso7is de l'année?

26. Citez les animaux que vous connaissez.

55. Fonction des mots.

Écrivez : L'obéissance aux lois {lois complément de obéissance) n'est jamais pénible pour un bon citoyen.

1. L'obéissance aux ... n'est jamais pénil)le pour un bon citoyen.

2. La navette est l'outil du ... et la truelle est celui du ... 3. Le chien de . . . jrarde les moutons. 4. La coquille do 1' ... est composée de substance calcaire. 5. La trompe de 1' ... est longue et flexible. 0. Le canard est un oiseau de ... 7. Les nageoires des . . . sont des espèces de rames. 8. La crôte des . . . est rouge. 9, Du blanc et du jaune renij^lissent l'intérieur de 1'. . .

10, L'homme de la ... respire un air pur. H. Les livres dos . . . doivent être tenus proprement. 12. Le département de la ... a pour chef-lieu Paris. 13. Londres est la capitale de ... 14. Le champ du ... est couvert de ronces et d'épines; celui de r. . . laborieux se couvre do riches moissons. 15. Un enfant sage se conforme aux désirs de son . . .

i. Voir La Première année de I^édaction et d' Klocution (i)rix; 90 cent.), par MM. CAi\Hii: et Mot. Librairio Armand Coliu.

DK L ARTICLE -io

CHAPITRE II DE L'ARTICLE

42. Larticle est un petit mot que l'on place (levant un noiu pour annoncer que ce nom est liéterminé ou indéterminé. Il indique généralement le genre et le nombre du nom.

43. Il y a trois sortes darticles : larticle défini, Tarticle imléfini et l'article partitif.

Les articles définis sont : le, la, les. Le père, la mère, les pères, (es mères.

Les articles indéfinis sont : un, une, des. Un homme, une femme, des hommes, des femmes.

Les articles partitifs sont : du, de la, des. Je rnange du pain et de la viande, je cueille des fleurs.

Remarque. Du et des ne sont pas toujours des articles partitifs. >'ous verrons au n" 4o qu'ils peuvent être des articles contractés.

44. Elisiou. On retranche e dans le mot le, on retranche a dans le mot la, quand le mot suivant commence par une voyelle ou par un h muet. Cette suppression s'appelle élision. A la place de la lettre supprimée on met une apostrophe ('). Ainsi l'on (lit : l'argent pour le argent, Y histoire poiw la histoire.

56. Article le, la, les.

Ecrivez : Le lambour de ta compagnie.

. lambourde ... coin|jagnie. ... girouette de ... tourelle.

. salade de . . . jardinière. . . . coqs de . . . basse-uour. . livres des écoliers. .. pigeon de ... ferme.

. nid du merle. . . . blé du cultivateur.

. ctieval du laboureur. ... sabre et ... fusil du soldat.

. bonnet de ... cousine. ... montagnes de ... lune.

57. Même exercice. Ecrivez : L'homme des champ-;.

. homme des champs. . . . porte de . . . écurie.

. œuf de ... oiseau. ... fenêtre de ... étable.

œufs des oiseau.x. ... œuf de ... poule.

culture de . . . betterave. . . . yeux de . . . oie.

armoire de . . . armuriei*. ... haie de ... enclos.

àne de . . . artisan. . . . abricotier de . . espalier.

42. Qu'est-ce que l'article? j Quels sont les articles définis,

43. Combien avons-nous d'arti- indéfinis, partitifs ?

clés? I 4t. En quoi consiste l'élision ,'

26 DE l'arti.cle.

4o. Contraction. On chaiige de le en du, aie

en au devant tout nom masculin singulier qui com- mence par (me consonne ou par un h aspiré. Ainsi l'on dit : du. père, pour de le père; au hameau, pour à le hameau.

On change de les en des, à les en aux, devant tous les noms pluriels. Ainsi l'on dit : des pères, pour de les pères ; aux mères, pour à les mères.

Cette réunion de deux mots en un seul s'appelle contraction : voilà pourquoi du, des, au, aux sont appelés articles contractés.

58. Article

contracté.

Ecrivez : Le terrier du renprd.

... terrier . .. renard.

. . . sacs . . . soldats.

.. . nid . . . oiseaux.

... hirondelles ... moulin.

. . . cornes . . . bouc.

. . . mousse . . . fontaines.

. . . coq . . . clocher.

. . . ruisseaux . . . vallons.

. . . yeux . . . fromage.

. . . ornières . . . chemins.

. . . varlope . . menuisier.

. . . plaisir . . . voyage.

. .. veste . . . meunier.

. . . clef . . . champs.

59 Article

contracté.

Ecricez : Z'hirondelle au vol rapide

... hirondelle ... vol rapide.

. . . prairie . . . hautes herbes.

. . . aiiïle . . . serres* puissantes.

. . . violon . . . sons harmonieux.

... arbre ... \ert feuillage.

. .. héron* . . . long cou.

... ruisseau ... eaux limpides.

. . . belette ... fin corsage.

. . . cigogne . . . long bec.

. . . visite . . . château.

... cygne* ... blanc plumage.

. . . herbe . . . ccus*.

. . . vautour* . . . bec crochu.

. . . herbe . . . pauvre homme*.

60. Récapitulation. les cailloux.

Wellcz larlicle conveûable.

.. .jeune Victor, domestique d'un roulier, avait contracté... mau- vaise habitude de boire de. . . eau-de-vie. A ... longue, ... usage immodéré de cotte pernicieuse boisson avait altéré . . . raison et . . . santé (d...) pauvre garçon. Il fallut recoUâ"ir (a...)médecin. qui défendit (a. . .) malade déboire à . . .avenir de . . .eau-de-vie. «Vous aun-/. beau faire. Monsieur, ... docteur, répondit Victor, vous ne m'empêcherez pas <le céder (a...) funeste penchant qui m'entraîne. Tenez, fit-il en tirant une fiole de dessous son oreiller, il m'en faut plein cette bouteille tous ... jours. Consentirez-vous, répliqua ... médecin, à suivre ... prescription que je vais vous indiquer ? Volontiers, » répondit ... malade.

4.'i. En quoi consiste la contraction?

^m

DE l'article. 27

Construction de la phrase.

46. Faites des phrases courtes : c'est le moven le plus sûr dèlre clair et déviler de grosses faiiteb de français.

Ne dites pas : Les gelées de mai sont souvent désastreuses, parce qu'elles surviennent à l'époque de l'année les arbres fruitiers vont fleurir, et que, i|uand le soleil brille dès le matin, la chaleur de ses rayons fait fondre la glace formée la nuit dans les bourgeons, et les désorganise.

Dites, en remplaçant la longue phrase précédente par quatre autres :

Les gelées de mai sont souvent désastreuses. En effet, elles surviennent à l'époque de l'année les arbres fruitiers vont fleurir. Le soleil brille-t-il dès le matin? La chaleur de ses rayons fait fondre la glace formée la nuit dans les bourgeons, et les désorganise.

61. ... lendemain ... médecin apporta (a. . .)jeune homme un coffret rempli de petits cailloux forts propre?. » Promettez-moi, lui dit-il, de mettre tous.. . jours dans . .. fiole une (d...) pierres conte- nues dans cette boile et de ne jamais la retirer. «Victor, conformé- ment (a...) prescriptions (d...) docteur, mit chaque jour un caillou dans... fiole dont . . . capacité diminua de . . . sorte insensiblement. Mais sans que . . . jeune homme s'en aperçût, son goût pour ...eau- de-vie diminua dans ... mêmes proportions. A .. . fin, ... fiole, pleine de cailloux, ne put plus contenir une seule goutte d'eau-de- vie, et, au grand étonnement (d. . .) jeune homme, celui-ci vit qu'il pouvait s'en passer sans être le moiasdu monde incommodé.

Exercice d élocution. Racont';z l'anecdote qui précède.

62. Exercice d'analyse.

Les enfants. La nourrice. Au fruit. Des oiseaux. Les troupes. Au vin. Les moineaux. Du blé. Les fon- taines. — Le marbre. Les métaux. Des brebis. Des tam- bours. — Aux gazons. Des renards. La moisson. Du foin. Des ailes. Aux escargots. L'odeur. Aux harnais. Des encriers. L'agneau. Des épis. Au foin ' .

1. Voir le Dictionnaire français illustré (prix : 2 fr. 60) par M. A. Gazier. Librairie Armand Colin.

40. Pourquoi faat-il éviter les x>hrase3 longues ?

28 i»E l'aujlc.tik.

CHAPITRE 111 DE L'ADJECTIF

4 7. —On appelleadjectif un mot que ronajouttl au nom soit pour le qualifier, soit pour le déterminer\

Il y a six sortes d'adjectifs : qualificalifs, chhnons- traiifs, possessifs, numéraux, interrogatifs et indéfinis

DE L'ADJECTIF QUALIFICATIF

48-49. On appelle adjectif qualificatif tout

mot que l'on ajoute au nom pour en faire connaître une qualité bonne ou mauvaise, une manière dèire. Dans bon père, bonne mère, beau livre, belle image, ces mots bon, bonne, beau., belle, sont des adjectifs qualificatifs.

63. Nature des mots.

Remplacez les points par un adjectif convenable. Ecrivez : Le pfere(nora commun) juste (adjectif qualificatif).

Le père... Le jour... Le papillon... Le cheval...

L'enfant... Le laboureur... Ladomestique... Lehois...

Le soldat... La fourmi... La fille... L'abeille...

L'arbre... Un hiver... Le livre... Lamontagne...

La poule... Une plume... Le jardin... L'écolier...

64. Nature des mots.

Remplacez les poiuls par un nom ronvenable. Kcriie: : La fillp (nom commun) aimable (adjectif ((ualiiicutit').

... aimable. ... laborieux.

... timide. ... indulgente.

...querelleur. ...ronde.

... cruel. ... brutal.

... poli. ... patient. ... attentif.

... paresseuse. ... obtMssant. ... ennuyeux.

... grosse. ... limpide. ... superbe.

... malpropre.

... bis.

... consciencieux

64 his. Famille de mots.

Famille du mot herbe. Comment appelle-ton :

1. Une plante dont la tige meurt en hiver? 2. L'herbe courte et menue d'un pâturage ? 3. Une collection de plantes dessé- chées que l'on conserve dans des feuilles de papier pour lesétudier? 4. Un animal qui se nourrit d'herbes? 5. Un homme qui vend des herbes médicinales?

47. Qu'appelle-l-on adjectif? Corn- 1 48. Qu'appclle-l-on adiectif qna- liien y a-t-il de sortes d'adjectifs ? I lificatif ?

FI^MIMN DES ADJECTIFS. 29

30. Les adjectifs peuvent se mettre au masculin ou au féminin, au singulier ou au pluriel.

Formation du féminiu dans les adjectifs.

31. Règ-Ie du féminin. Pour former le fémi- nin d'un adjectif on ajoute un e muet au masculin,

Ex. : Un homme p7'ude))t, une femme prudente. Un fils po/i, une fille polie.

65. Féminin des adjectifs.

Ecrivez : L'habit gris, la robe grise.

L'habit <7>t5, la robe. . . Le chapeau ro}id. la casquette...

Le manteau court, la jupe. . . Le bâton pointu, la canne. . .

Le bas bleu, la ceinture. . . Le petit coq, la . . . poule.

Le cheval noir, la jument. . . Le Joli poisson, la . . . grenouille.

Le chou vert, la pomme. . . Le soleil brillant, la lune. . .

Le raisin noir, la prune. . . Le papillon délicat, la mouche...

66. Fonction des mots.

Le compliment indirect ri^pond aux questions à qui. à quoi; de qui, de quoi; par qui, par quoi; dam qui, dans quoi ; où, etc. Ecrivez : Mon père écrit à (jui? au préfet {au préfet complément indirect do écrit).

1. Mon père écrit au préfet(. . .). 2. La Garonne* se jette dans l'océan Atlantique (.. .). 3. Les troupeaux paissent dans la prai- rie {...). 4. Le sang circule dans les veines (...). 5 L'armée combattit pendant tout le jour (...). 6. L'océan Atlantique et la Méditerranée * sont réunis par le canal du Midi (...). 7 Fran- çois It fut enfermé à Madrid (...). 8. Le président de la République réside à Paris* (...)•

67. Homonymes.

Copiez les définitions et faites le devoir.

DÉFINITIONS. Fil, petit brinlon^' et délié de chanvre, de soie de lin, etc. File, ensemble de personnes ou de choses disposées à la suite les unes des autres. Chaîne, assemblage d'anneaux da métal engagés les uns dans les autres. Chêne, grand arbre de nos forêts qui produit le gland.

Devoir. I. Les voitures marchaient i. la ... les unes des autres. 2. La toile se fait avec du ... de chanvre ou de lin. 3. Le forge- ron répare une ... 4. Le... des forêts peut vivre plusieurs siècles.

KO. Les adjectifs ont-ils toujours i 51. Comment forme-t-on le fômi- la même forme? | nin d'un adjectif?

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•il» FÉMI5I.\ DES ADJECTIFS.

62. Adjectifs en e. Les adjectifs terminés au masculin par un e muet ne changent pas au féiiiinin.

Ex. : Un homme jusfe, une femme y«AVe.

o3. Adjectifs en et, bH, etè, o*», ei. Pour former ie féminin des adjectifs terminés par el, eil, en, on, et, on double la dernière consonne (1, n, t) et l'on ajoute un e muet.

Ex. : Un iiomme o'uel, une femme cruelle;

Le raisin vermeil, la cerise vermeille;

Le meuble ancien, \a. stâ^^^ncienne.

léme, les ^j^^^^^^^ras, gros, las, ï, sol. vir^^^^^^^^^Mîl au féminin: jri'Sse^^ d, gentille, nulle,

féniioiîfoètefJf

au ;:- '

lyjjlète,.'^'

deréoBfDt w »»• vieil dennl le»!

oupariifliiDOrt: EncoDkqoentf.

lymes.

jj|Wevoir. ^Épur du père ou de la mère. ^j^nt, air en mouvement. V >yer lo grain. Vice ! de clooJLyec un fi

i. , iiiii;rr '

rnitai^i uii l'uuteuii lO. Le genW

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FÉMININ DES ADJECTIFS.

31

l\i\. Exception. Six adjectifs en et loni Umu It'iniiiiii 011 ète par un è luivcrl ot un soûl t. (-fscuil : n)ni/)h'f, concret, discret, inquiet, rc-plel, secret ,{\\\\ lout au fôminin : complète, concrète, discrète, inijiuète, replète, secrète.

iU\. RKMAuguK. Heau, nouveau, fou, mou, vh-ux^ (lovicmiont au uiasculin bel, nouvel, fol, mol, vieil (lovant les mots coniiMonvant par une voyollo M! pai- un h niuot : bel oiseau, bel lioinmo.

' noonsôquoiu'o, losmC'mesadjoctifsrontau féminin nouvelle, folle, molle, vieille.

I

70. Féminin des adjectifs.

Mil i'oiii|ili<l, uno voilill o com/i/f'/c.

7, iiiuî voi- 7. 1.0 loup inqnii't, la louve... ^^^ M. \.o. porc replet, la tniio. . .

^^^ma sor- 9. Lo iionlaiti mnii/rclrl, la poii-

^^^^^H. . . Il n'ini>(l(^ .sv'CfV'/, iiiii> iiumIo-

/'(•/, imo iV'poiiso. . . "ji't, la iK't^ri'SSf. . . •nii-l, la vache. . . ii-rct, uiio ur-

t

J . Jr

30

FÉMININ DES ADJECTIFS.

62. Adjectifs en f. Les adjectifs terminés au masculin par un e muet ne changer>t pas au féminin.

Ex. : Un homme Jusfe, une femme juste.

63. Adjectifs eu ei, eii, e»t, om, et. Pour

former le féminin des adjectifs terminés par el, eil, en, on, et, on double la dernière consonne (1, n, t) et l'on ajoute un e muet.

Ex. ; Un homme cruel, une femme cruelle; Le raisin vermeil, la cerise vermeille; Le meuble ancien, la statue ancienne. o4. De même, les adjectifs bas, gras, c/ros, las, épais, gentil, nul, sot, vieillot , paysan, font au féminin: basse, grasse, grosse, lasse, épaisse, gentille, nulle, sotte, vieillotte, paysanne

68. Homonymes.

Copiez les dëfmitions et faites le devoir.

DiiFiNiTiONS. Tante, sœur du père ou de la mère. - Tente, sorte d'abri en toilo. Vent, air en mouvement. Van, usten- sile en osier pour nettoyer le grain. Vice, disposition habituelle au mal. Vis, espèce de clou avec un filet en forme de spirale.

Devoir. 1. Sous le climat de Paris, le , . . d'ouest amène la pluie. 2. On nettoie le grain avec le ... 3. Les soldats en cam- pagne couchent sous des ... 4. Nous devons aimer nos ... qui sont les sœurs de nos parents. 5. On fixe les serrures avec des ...

69. Féminin des adjectifs.

Ecrioez : Le froid continuel, la pluie continuelle.

1. Le froid co?i///a<e/, la pluie.,. 8. Unfruitfl75rre/e^,unepomme...

2. L'amour fralernal, l'amitié. . . U. Un fauteuil bas, une chaise...

3. Un visage»j(V/«o«,unefigMre.. . 10. Le ,9e;2<(/ oiseau, la.., per-

4. Un édifice a«C(e«, une coiistruc- dri.v.

lion... II. Un travail nul, une besogne...

5. Un chapeau pa>-eil,une cas- 12. Un liquide ep«fs, une sauce...

quette... 13. Un gilet rfo/e/, une ceinlure...

6. Un jour 6o/eH?ie^ une fête . . .

7. Uniiiut-;pi/77«cZ,uneréi>aitie.

14. Un séjour habituel, une de- meure.

'62. Quel est le fémirin îles aljoc- tifs terminés par un e muet .'

53. Comment formot-on 1j fémi- nin dos adjectifs toruiiné.s par el,

vit. en, o»(, el '.'

51. Quel est le féminin do bas, gris, gros, las, épais, gentil, nul, sut, vieillot, pausan '.'

FÉMIMN DES ADJECTIFS. 31

33. Exception. Six adjectifs en et font leur féminin en ète par un è ouvert et un seul t. Ce sont : complet, concret, discret, inquiet, l'eplet, secret, qui font au féminin : complète, concrète, dàcrète, inquiète, rt'plète, secrète.

oO. Remarque. Beau, nouveau, fou, mou, vieux, deviennent au masculin bel, nouvel, fol, mol, vieil devant les mots commençant par une voyelle ou par un h muet : bel oiseau, bel homme.

En conséquence, les mêmesadjectifs font au féminin belle, nouvelle, folle, molle, vieille.

70. Féminin des adjectifs.

E'iioez : Un wagon complet, une voiture complète.

1. Un wagon complet, une voi- 7. Le loup inquiet, la louve...

ture... 8. Le porc replet, la truie. . .

2. Un serviteur discret, une ser- 9. Le poulain maigrelet, la pou-

vante... liche..

3. Un chat doucet, une chatte ... 10. Un remède secret, une niéde-

4. Le villageois prop?'et, la villa- cine. . .

geoise. . . 11. Un prix îiet, une réponse. . .

5. Le mouton grassouillet, la bre- 12. Le nègre sujet, la négresse. . .

bis. . . 13. Le bœuf brunet, la vache. . .

6. Le iàriimier pauvret, lajardi-14. Un tiroir secret, une a.r-

nière... moire...

71. Féminin des adjectifs.

Ecrivez : Un domicile nouveau, un nouvel appartement, une nouvelle chambre.

1. Un domicile nouveau, un... appartement, une ... chambre.

2. Un lit tnou, un . . . oreiller, une couche .. .

3. Un vieux palais, une . . . maison, un . . . édifice.

4. Un beau li^Te, un . . . ouvrage, une . . . œuvre.

5. Un fou rire, un . .. enjouement, une ... gaieté.

6. Un beau mouton, une . . . brebis, un . . . agneau.

7. Un désir fou, une . . . ambition, un . . . espoir.

8. Un vieux cheval, un . . . âne, une . . . jument.

9. Un sol mou, une terre . . . , un . . . humus*.

10. Un vieux légume, une .. . fève, un.. . haricot.

11. Un nouveau continent, une ... mer*, un . . . océan.

12. Un beau vêtement, un. . . habit, une . . . blouse.

55. Quels sont les adjectifs en et qui font leur féminin en été ?

56. Que deviennent au masculin

OBAM. 1" AN. ÉLèTE. PSP,

beau, nouveau, fou, mou, vieux devant une voyelle ou un h muet, et com- ment ces adjectifs font- ils au féminin?

32

FEMININ DES ADJECTIFS.

37. Adjectifs en f. Pour former le féminin des adjectifs terminés au masculin par f, on change f en ve. Ex. : Un fruit tardif, une pomme tardive.

Brefïdài brève avec un accent grave.

S8. Adjectifs en a?. Pour former le féminin des adjectifs terminés au masculin parx, on changexen se. Ex. : Un homme heureux, une femme heureuse.

39. Remarque. Doux, faux, préfîx, roux, font au féminin douce, fausse, préfixe, rousse.

72. Féminin des adjectifs.

Ecrivez : Le cheval poussif, la jument poussive.

l.Lecheval ;)02/s.5i/", lajument... 12. Un tempérament maladif,

2. Le termieractif, lafermière... une constitution. . .

3. L'honneur ««?</■*, la vie. . . 13. Un esprit vindicatif*, une

4. Un arbre chétif, une plante... âme. . .

5. Un examen àref, une ques- 14. Un mulet î'^/z/, une mule...

tien. .. 15. Le mouton craintif, la bre-

6. Un chariot neuf, une char- bis...

rue... 16. Le serviteur fautif, la ser-

7. Un coq vif, une poule. . . vante.. .

8. Un garçon Jiaïf, une fille... 17. Le villageois oisif, la villa-

9. Un produit tardif*, une ré- geoise...

coite... 18. Le pois hâtif*, la pomme

iO. Un cri plaintif, une voix. . . terre. . .

11. Un homme l'ew/", une femme... 19. L'ouvrier actif, l'ouvrière. . .

73. Même exercice. l.Vnîof^sé bourbeux, uneiunre... 9. Un marché avantageux, une

2. Un légume bulbeux, une vente...

plante. . . 10. Un pré fangeux, une prairie...

3. Un endroit /ie?'6e2<a-, une prai- 11. Un pays marécageux, une

rie... contrée.

4. Un cheval fougueux, une ju- 12. Un temps o/'fl7eM:r, une nuit...

ment... 13. Un chien fiargneux, une

5 Un visage hideux , une fi- chienne...

gure... 14. Un âne rogneux*, une ànes-

6. \^n im hasardeux* ,une\oter\e.. se.

7. Un homme rfoî/.r, une femme..

8. Un /awx billet, de la... mon-

naif.

15. Un taureau ?'ow.r, une vache...

16. Un vin doux, une pomme.

b7. Comment forme-t-on lo fémi- nin dos adjectifs terminés par /"? 5S. Gomment forme-t-on le iémi-

nin des adjectifs terminés par x ?

59. Comment doux, faux, préfix, roux, font ils au féminin?

FÉMININ DES AfiJECTIFS.

33

00. Atljeetîrs» on fwr. Los adjectifs terminés par eur forment généralement leur féminin en euse. Trompeur, trompeuse; parleur, parieuse; chanteur, chanteuse.

(îl. Remarques. I. La plupart des adjectifs en leur forment leur féminin en trice : Accusatew] accusatrice; destructeur, destructrice.

02. II. Enchanteur, pécheur, vengeur, font au féminin : enchanteresse, pécheresse, vengeresse.

03. ÏII. Majeu)-, meilleur, mineur, font au fémi- nin : majeure, meilleure, niineure.

Tous les adjectifs en érieur forment leur féminin en ajoutant un e muet au masculin. Ainsi antérieur fait antérieure.

74. Féminin des adjectifs.

Ecrivez : Le loir dormeur, la marmotte dormeuse.

1. Le loirrforme?«', la marmotte... 8. L'aspect trompeur, l'appa-

2. L'ouM'ier boudeur, l'ouvrière. .. reiice . . ,

3.Le pigeon voyageur, Ihlron- 9. Un événement pos/eO-iewc, une délie... action...

4. L'incendie dévastateur*, la 10. Un génie sz^j^enewr, une inteN

guerre... ligence...

5. Un mal extérieur, une ma- 11. Un combat libérateur*, une

ladie... bataille...

6. Un mérite inférieur, une qua- 12. Le mâtin* querelleur , la

lité... chienne...

7. Un fils majeur, une fille. . . 13. Le voisin c««.se«?-, la voisine...

75. Même exercice.

l.Le perroquet siffleur, la per- 6. Un monsieur questionneur,

ruche... une dame...

2. Le valet introducteur", laser- 7. Le fermier débiteur, la fer-

vante... mière...

3. Un fil conducteur, une main. . . 8. L'ouvrier rieur, l'ouvrière . . . 4. Le portier causeur, la por- 9. Le tempsw2e*7to<?-, la saison..c

tiére... 10. Le fléau destructeur, la peste.

5. Le musicien admirateur, la 11- Le ccmmerce intérieur, la musicienne... navigation...

60. Comment les adjectifs en eur forment-ils leur féminin ?

61. Comment la plupart des adjec- tifs en teur forment-ils leur féminin ?

62. Comment forme-t-on le fémi-

nin de enchanteur, pécheur, veii" geur?

63. Comment forrae-t-on le fémi nin de majeur, meilleur, mineur, et des adjectifs en érieur ?

34

FEMININ DES ADJECTIFS.

64. Adjectifs en €>r. Les adjectifs terminés au masculin par er font leur féminin en ère, avec un accent grave : léger, légère; entier, entière.

Go. Autres adjectifs. Blonc, franc, sec, frais font au féminin blanche, franche, sèche, fraîche.

66. Public^ caduc, turc, grec font au féminin publique, caduque, turque, grecque.

67. Bénin, malin, long, oblong font au féminin bénigne, maligne, longue, oblongue.

68. Favori*, coi* font au féminin favorite, coite.

69. Adjectifs en ffw. Les adjectifs en gu, comme aigu, contigu, prennent au féminin un e muet surmonté d'un tréma : aiguë, contiguë.

76. Féminin des adjectifs.

Ecrivez : Le duvet léger, la plume légère.

1. Le duvet léger, la plume . . .

2. Le récit mensoi^ger, l'histoire ..

3. Un entretien familier, une

conversation...

4. Un villageois casanier, une vil-

lageoise. ..

5. Un climat printanier* , une sai-

son . . . 6. L'insecte cirier*, l'abeille. . .

7. L'animal ccrrHass/er*, labéte..

8. Un jardin régulier, une allée...

9. Le mets grossier, la nourri-

ture . . .

10, L'abricot entier, la pèche. . .

1 1. Un logis hospitalier, une mai- son . . .

12. Un paysan gaucher, une paysanne. ..

77. Même exercice.

Ecrivez : Le pigeon blanc, la colombe blanche.

1. Le pigeon 6Za«c, la colombe.

2. Un marché franc, une foire. ,

3. Du bois sec, une branche. . .

4. Du vin frais, de l'eau. . .

5. Du tabac turc, une pipe. . .

6. Un son aigu, une note. . .

7. Un bonnet grec, une calotte.

8. Uu mal bénin, une fièvre. . .

gue-

tra-

9. Le singe malin , la non . . .

10. Un long voyage, une. versée.

11. Un château oblong, une ca- serne. . .

12. Le cXûcn favori, la chienne. . .

13. Un jardin co7iii(7?^, une cour..

6t. Comment les adjectifs en er font-ils leur féminin?

63. Gomment font au féminin blanc, franc, sec, fi'ais ?

6fi. Comment font au féminin public, caduc, turc, grec '.'

67. Comment font au féminin bénin, malin, long, oblong ? ]

68. Comment font au féminin ^ favori, coi '.'

69. Comment forme-t-ou le fémi- nin des adjectifs en j/u ?

FÉMININ DFS ADJEfTIFS. 33

Récapitulation sur le féminin des adjectifs.

78. SLTPORIO.NS NOS MAL'X AVEC PATIENCE. Mettez au fétninin les adjectifs eotre parenthèses.

Deux jeunes servantes, Brigitte et Rose, s'acheminaient ensemble vers la ville {voisina Chacune d'elles poi'tait sur sa tète une [lourd) corbeille [plein) de fruits. Quelle (grand) différence entre l'une et l'autre! Brigitte taisait la plus [trisle) figure. Quiconque l'eût exa- minée, même d'une fai,'on [superficiel '), l'eût trouvée d'une humeur (chagrin) et (7naussa(le).[prét) à abandonner son fardeau au milieu de la route et à retourner au village.

79. Sa compagne, au contraire, se montrait {vif), (gai), [jo'jeuT). EWe avait presque toujours le sourire sur les lèvres, et de temps à autre quelque [fin) plaisanterie s'échappait de sa bouche à l'adresse de \\infortuné) Brigitte. Cette [dernier) s'écria tout à coup : « En [bon) conscience, comment peux-tu, ma [cher) amie, rire de la sorte? Tu as une charge au moins [égal), sinon [supérieur) à la mienne, et je ne te crois pas plus [fort) que moi. »

80. La [charmant) Rose lui répondit : « J'ai mis dans ma cor- beille une plante (merveilleux) qui me la rend plus [léger). Je te conseille d'en faire autant. Hàte-toi donc, s'écria Brigitte [impatiente)., de me nommer cette plante [précieux); je donnerais volontiers le contenu de ma bourse pour me la procurer, afin d'alléger* ma charge. Merci de ton offre f généreux), répliqua Rose. Je n'ai besoin de récompense ni [grand)^ (pe/iijpour sou- lager mes semblables, quand le hasard m'en fournit l'occasion. Apprends donc que la plante [précieux) qui a le pouvoir d'alléger tous les fardeaux, c'est la patience *. »

Exercice d'élocution. RacoDtez rhistorielle i{ui précède.

81. LE CHANVRE. Mettez au féminin les adjectifs entre parenthèses.

Le chanvre est une plante [annuel') de la même famille que les orties. 11 a une {petit) racine [dur), (blanc) et [pointu) ; une tige [rond), [vert) au dehors, [blanc) et [creux) en dedans. Sa feuille, trois fois plus, (long) que [large), d'une couleur (i-eri) très [sombre), est garniede dents comme une faucille*. D'après une opinion (en'owe), mais presque [universel) &a\\s les campagnes, les pieds de chanvre qui portent la graine seraient les pieds mâles et les autres les pieds femelles. 11 faut renoncer à cette manière de voir tout à fait {inexact), car c'est le contraire qui a lieu.

82. Le chanvre est avant tout une plante [textile*) ; la filasse que produisent ses tiges, quoique un peu [grossie}-),oïïi-e une[g}-and) solidité. Le chanvre était employé dès la plus [haut) antiquité pour faire des cordes de toutes sortes, mais ce n'est qu'à une époque assez [récent) qnû a pu être obtenu en assez [beau) qualité pour faire de la toile. Du temps d'Olli vier de Serres*, on n'en tirait encore qu'une

36 FÉMININ DES ADJECTIFS.

filasse très (grossie?'), et l'histoire cite comme une chose {mer- veilleux) les deux chemises de toile de chanvre que possédait la reine Catherine* de Médicis.

83. Le chanvre est en outre une plante {oléagmeux)* ; sa graine porte le nom de chènevis. De cette graine, {dur), {gris) et {luisant) en dehors, ■(6^a?!c) et [mou) en dedans, on tire une huile siccatif), [doux), d'une saveur [désagréable), mais {propre) à la peinture, à l'éclairage et à la fabrication du savon. Le chènevis sert aussi à la nourriture des oiseaux de basse-cour, dont il rend ta ponte plus (hâtif) et plus {aboiidant).

84. Construction de phrases.

Ecrivez : Le dtarron fait et répare les voitures, les charrettes, les char rues et les brouettes^

L Le charron. . . 2. L'horloger... 3. Le charpentier... 4. Le maçon... 5. Le menuisier.., 6. Le tailleur... 7. Le jardinier. . . 8. Le cordonnier. . . i). Le serrurier. . . 10. Le peintre en bâtiments. .. ]1. Le cultivateur... 12. Le maréchal. . . 13. Le boulanger. . . 14. Le pâtissier. . .

85. Fonction des mots.

Mettez le sujet, le complément direct, ou le complément indirect.

1. Le. . . (sujet) soigne les malades.— 2. Ma. . . (sujet) prit soin de mon enfance. 3. Un bon Français respecte les... (compl. dir.) et paye les. . . (compl. dir.). 4. Au printemps, les arbres se couvrent de... (compl. indir.) et de... (compl. indir.}. 5. La Loire* se jette dans.., (compl. indir.). 6. Nous broyons nos aliments avec les... (compl. indir.). 7. L'... (sujet) indique l'heure. 8. L'Allier se jette dans.., (compl. indir.).

85 bis. Exercice de rédaction.

1. Quelles sont, dans une maison, les occupations d'une servante?

2. Quelle différence y a-t-il entre une ville et un village? 3. Citez des fruits à noyau. 4. Sur quels arbres croissent les fruits à noyau que vous avez cités? 5. Quelles sont les causes qui peuvent nous rendre tristes? 6. Quelles sont les causes qui peu- vent nous rendre .^ais.' 7. Quand dit-on qu'un homme est de bonne Immeur? 8. Quand dit-on qu'un homme est de mauvaise humeur? tt. Quel est le nom de votre ami? 10. Pourquoi l'avez-vous choisi pour ami? 11. Quand dit-on d'un enfant qu'il esî poli? 12. Quand dit-on d'un enfant qu'il n'est pas poli? 13. A quoi sert une bourse? 14. Quand un enfant mérite-t-il une récompense? 15. Quand un enfant s'expose-t-il à être puni?

16. A quoi servent les cordes? 17. Que fait-on avec la toile ?

IS. Quelles sont les occupations des peintres en bâtiments? lî». Que fait-on le soir pour s éclairer ? 20. Citez les différents modes d'éclairage. 21. Que fait-on avec le savon?

PLrRIEL DES ADJECTIFS. 37

Formation du pluriel des adjectifs.

70. Pluriel des adjectifs. On forme le plu- riel lies adjectifs en ajoutant un s au singulier, comme dan* les noms.

Ex. : Le grand chemin, les grands chemins. La grande école, les grandes écoles.

86. Pluriel des adjectifs.

Ecrh-ez : Le cheveu noir, les cheveux tioirs.

1 . Le cheveu noir, les. . . 9. Le blé magnifique, les. . .

2. La longue muraille, les. . . 10. La carotte sauvage, les. . .

3. La chenille hideuse, les. . . 11. Le lourd hoyau, les. . .

4. Le papillon léger, les... 12. Le pinson gai, les...

5. La haie épineuse, les. . . 13. Un haut peuplier, des...

6. La charrue utile, les. . . 14. Lherbe verte, les.. .

7. Le cheval robuste, les. . . 15. Leblanc bouleau, les...

8. Un sol fertile, des. . . IG. L'astre étincelant, les. . .

87. Construction de phrases.

Expliquez ce que signifient les verbes suivants ;

1. Absorber. 4. Aménager. 7. Briser. 10. Éteindre.

2. Humecter. 5. Feindre. 8. Vendanger. 11. Verser.

3. Léguer. 6. Payer. 9. Compter. 12. Attrister.

88. Homonymes.

Copiez les définitions et faites le devoir.

DÉFINITIONS. Coq, oiseau de basse-cour. —Coke, sorte de charbon qui reste quand on a chauffé la houille dans un vase de tôle fermé. Coque, enveloppe extérieure de l'œuf. Lait, liquide blanc. Laid, désagréable à voir.

Devoir. 1. Le. . . chante avant l'arrivée du jour. 2. La. .. de l'œuf est formée de calcaire. 3. Beaucoup de personnes chauf- fent leurs appartements avec du... 4. On nourrit les petits enfants avec du. . . 5. Un enfant maussade est toujours. . .

88 bis. Construction de phrases.

Ecrivez: Une montagne est une grande élévation de terre.

1. Une montagne. 2. Une prairie. 3. Un jardin. 4. Un ruisseau. 5. Un arrosoir. 6. Un chemin de fer. 7. Un vol- can. — 8. Un canon. 9. Un télégraphe. 10. Une basse-cour. 11. Une céréale. 12. Une balance.

10. Comment forme-t-on le pluriel des adjectifs ?

38

PLURIEL DES ADJECTIFS.

71. Les adjectifs terminés par s ou x au singu- lier ne changent pas au pluriel.

Ex. : Le gros chien, les gros chiens.

72. Les adjectifs terminés au singulier par eaw, prennent un x au masculin pluriel.

Ex. : Le beau pré, les beaux prés.

73. Les adjectifs terminés au masculin singulier par al font leur masculin pluriel en aux.

Ex. : Un homme loyal, des hommes loyaux.

74. Exception. Cependant fatal, final, glacial, nasal, naval, pascal, théâtral, prennent un s au pluriel : un froid glacial, des froids glacials.

89. Mettez au singulier :

Ecrivez : Des sols bas, un sol bas.

1. Des sols bas, un. . .

2. Des sols montueux, un...

3. Des sols marécageux, un. . .

4. Des légumes frais, un. . .

5. Des pains bis, un. ..

6. Les prés herbeux, le. . .

7. Les souvenirs douloureux

le...

8. Des navets creux, un. . .

9. Des végétaux oléagineux* un. ..

10. Des yeux chassieux, un. .

11. Les habits gris, ï . . .

12. Des discours concis, un. . .

13. Des biens indivis*, un. . . ,11. Les enfants heureux, 1'...

1.5. Les ramoneurs frileux, le. . . 16. Les événements mystérieux,!'...

90. Mettez au pluriel :

Ecrivez : Le beau mulet, les beaux mulcls.

1. Le beau mulet, les. . .

2. Le blé nouveau, les. . .

3. Un fi'oid glacial, des...

4. Le nouveau fermier, les..

5. Le droit féodal, les. . .

6. Un chemin vicinal, des. . .

7. Un sentiment moral, des.

8. L'ordre royal, les...

9. Un instant fatal, des. . .

10. Un pays septentrional, des.

11. Un cœur loyal, des. . .

12. Un lit horizontal, des. . .

13. Un discours original, des. .

14. Le four banal, les...

15. Un point central, dos. . .

16. Un caractère égal, des. . .

71. Comment forme-t-on le pluriel des adjectifs terminés par « ou x .''

12. Comment forme-t-on le pluriel des adjectifs en eau '.'

73. Comment forme-t-on le pluriel des adjectifs en al?

Tl. Comment formot-on le pluriel de quelques ndjcclifs en o.l?

PLURIEL DES ADJECTIFS. 39

91 Fonction des mots.

Écrivez: Les Pyrénées (sn}ct) sépare»! (verbe) la France (complômcnl direct) de YEspague ^complément indirect).

1. Les Pyri^nées (...) séparent (...) la France (...) île l'Es- pagrne (...). 2. Les saules (. . .) bordent (...) les ruisseaux (. ..). - :?. Le chien (...) a mordu (...) l'enfant (...) la jambe (...).

4. Vous (...) étudiez (...) bien vos leçons (.. .). 5. Le para- tonnerre (...) préserve (...) les édifices (...) de la foudre (...).

(5. Il (...) rencontra (...) un malheureux (...) sur sou che- min (...). —7. Je (...) travaille (...) pour soulager (...) mes parents (...)•

Récapitulation sur le pluriel des adjectifs.

92. IL NE F.\UT P.\S JUGER SUR L'APPARENCE. Mettez au pluriel les adjectifs entre parenthèses.

Un jour, une mère envoya ses deux {jeune) filles dans les bois [voisin] pour y cueillir des champignons, mets qui faisait les plus (grande] délices de leur père. « Vous en rencontrerez surtout, leur dit-elle, soit dans les parties {basse) et {liumide), soit dans les endroits {montueux) tout couverts de [grand) arbres. Maman, s'écrièrent les {petite) filles, dès qu'elles furent de retour, vous allez être bien contente, regardez nos champignons: nous en avons trouvé de bien {beau], de [superbe), û\énorme); ils sont tout [rouge) et paraissent ornés de {grosse) et {magnifique) perles. Il y avait bien aussi dans la forêt de ces {petit) champignons [grisâtre), [laidj et {sale), et [pareil] à ceux que vous avez apportés l'autre jour; mais nous les avons jugés trop [vilain), et nous ne nous sommes pas donné la peine de les ramasser. »

93.— nO {petite) [insensée) que vous êtes! répliqua la mère, ces {beau) champignons, malgré leurs {vive) couleurs, malgré les perles 'éclatante) dont ils brillent, sont doués de propriétés {mal- faisante) et {pernicieuse) ; ils forment un des plus {terrible) poisons qui existent; ils font mourir dans les souffrances les plus {cruelle) et les plus [atroce] tous ceux qui les mangent. Au contraire, ces champignons {gris) que vous avez méprisés, sont justement les plus {inoffensif) et même les {meilleur), malgré leur peu d'apparence. il en est ainsi, mes {chère) enfant, de beaucoup de choses dans ce monde. Les vertus {modeste), m^\?, [solide] et {utile), y sont dédai- gnées du vulgaire, tandis qu'on n'y voit que trop souvent des àéïa.\iis {brillant) qui attirent l'admiration des sots. Le mal cher- che à nous séduire par des dehors [agréable); sachons résister à ses f/romjjCMse) amorces et rappelons-nous qu'il ne faut juger ni des choses ni des gens sur l'apparence. »

Exercice d'ëlocution. Racontez l'anecdote qui précède.

40 PLURIEL DES ADJECTIFS.

94. LES BLAIREAUX. , 1 ^

Les blaireaux sont des animaux [paresseux), [défiant], [si taire'), qui se retirent dans les lieux les plus [désert), et creusent des demeures [souterraine). Ils ne sortent de ces séjo (ténébreux) que pour chercher leur subsistance.

Comme ils ont le corps allongé, les jambes [courte), les ong très [long) et très [ferme), ils ont beaucoup de facilité pour ouv la terre, y fouiller, y pénétrer et se creuser des terriers qu'ils r< dent [tortueux), [otdique) et très [profond). C'est dans ces terric qu'ils se réfugient à l'approche du danger ; car ils ont les jaml trop [courte) pour pouvoir bien courir.

lis ont la peau couverte de poils très [épais), les jambes [7-obust les mâchoires [puissante), les dents très [forte) aussi bien que 1 ongles. En se défendant, ils font aux chiens de (profonc/e) [cruelle) blessures.

95. Les blaireaux, pris [jeune), s'apprivoisent aisément et :1 familiarisent avec tout le monde, sans jamais devenir ni [voleta migourinand), ni [i7nportun'). Quoique (carnassier *),\es blaireau ne vivent de proie que lorsqu'ils ne trouvent plus de baies* [7noll et [succulente") ou d'autres fruits [chaniu*).

(Plein) d'intelligence et très [rusé), les blaireaux ne donnent qu rarement dans les pièges qu'on leur tend. Si l'on veut forcer de blaireaux à sortir de leurs terriers en les y enfumant et en y faisar pénétrer des chiens, leurs ennemis [naturel), les [malicieux) ani maux font ébouler de la terre, de manière à couper la commun) cation entre eux et leurs adversaires.

95i?s. Exercice de rédaction.

1. Quelle différence y a-t-il entre un bois et un champ ?- 2. Quelle doit être la conduite du petit-fils à l'égard de son granc père ? 3. Qu'est-ce que du linge humide ? 4. Qu'est-ce que d linge sec ? 5. Qu'est-ce que du linge propre? 6. Comment s' prend-on pour laver du linge? 7. Comment s'y prend-on poi 7-epasser le linge? 8. Comment s'y prend-on pour brosser u vêlement? 9. Qu'est-ce qu'un poison? 10, Qu'est-ce qu'u poisson? 11. Ces deux mots s'écrivent-ils de la même manière ( quelle est la différence? 12. Citez les défauts que vous connaisse 13. Citez les qualités que vous connaissez. M. Quand dit-o d'un enfant qu'il est studieux? 15. Quand dit-on d'un enfai qu'il est paresseux? 16. Qu'arrive-t-il aux enfants studieux? - 17. Qu'arrive-t-il aux enfants paresseux ? 18. Citez les animau que vous connaissez. 19. Que font les maçons pour conslruii une maison ? 20. Quelle est la part des menuisiers dans I construction d'une maison ? 21. Quelle est la part des charpet tiers ? 22. Quelle est la part des serruriers ? 23. Quelle e la part des couvreurs ? 24. Quelle est la part de^ peintres ?

ACCORD DES ADJECTIFS. 41

\è£rles d'accord des adjectifs qualiflcatiTs.

76. Première rèfrle d'accord. Tout adjoc- ifqualiticatif s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie.

Ex. : Le bon père, la bonne mère.

Bon est du masculin et au singulier parce que père est du masculin et au singulier.

Bonne est au féminin et au singulier parce que mère est du féminin et au singulier.

7C. Deuxième règ-le d'accord. Tout adjectif qui qualifie deux ou plusieurs noms au singulier se met au pluriel, parce que deux singuliers valent un pluriel.

Quand les noms sont du masculin, l'adjectif se met au masculin pluriel.

Ex. : L'oncle et le neveu intelligents.

Quand les noms sont du féminin, l'adjectif se met au féminin pluriel.

Ex. : La tante et la nièce intelligentes.

Quand l'un des noms est du masculin et l'autre du féminin, l'adjectif se met au masculin pluriel.

Ex. : Le neveu et la nièce intelligents.

96. Accord de l'adjectif.

Ecrivez : Le lièvre et lo lapin craintifs.

1. Le lièNTe et le lapin {craintif). 9. La tarte et la brioche {déli-

2. L'ànesse et le mulet [rétif). deux).

3. La rose et la\iolette(orforan/). 10. Le bois et la forêt {touffu).

4. La plante et l'arbre [épineux). ll.Larivièreetlefleuve(/»'o/"onr/).

5. La pêche et le coing [velouté). 12. Le chêne et l'acajou ivQ^[dur).

6. La chouette* et le \\\bon [utile). 13. Le peuplier et le bouleau très

7. Le vin et le cidre [nouveau). [léqer).

8. La bière et la liqueur («oi<- 11. La feuille et la racine (ame/-).

veau). 15. La racine et le fruit [amer).

"5. Comment s'accorde l'adjectif qualificatif?

"ÎS. Aquelnombremet-on un adjec- tif qualifiant deux noms au singulier?

76. Dans quel cas met-on cet adjectif au masculin pluriel? 76. Dans quel cas le met-on au I féminin pluriel?

% « C 1 ^ t f ,

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1 t ^.

4.<

m-

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/

42 COJIPLÉMENT DES ADJECTIFS.

Complément des adjectifs qualificatifs.

77. __ On appelle complément d'un adjectif tout mot placé après cet adjectif pour en compléter le sens. Ainsi, dans ces exemples :

Avide de louanges.

Cruel envers les animaux.

De louanges est le complément de avide; envers les animaux est le complément de cruel.

Remarque. Le complément d'un adjectif est tou- jours joint à cet adjectif par un des mots de, «, pour, sur, envers, etc.

97. Accord de l'adjectif.

Ecrivez : La tige et la branche tortueitses.

1. Latigeetlabranche(/o?'/i/e?«;). 9. La laiterie et le cellier {spa-

2. La biche et le cerf {peureux). cieicx).

3. La lionne et le loup {cruel). 10. Le chemin et le sentier (rabo-

4. Lliuitre et l'escargot {excel- teux).

lenl). 11. L'allée et le chemin (sablé).

5. La chandelle et labourie(/Mmi- 12. La porte et la fenêtre [élroit).

neitx). 13. Le rosier et le prunier {épi-

6. L'étoile et la planète {resplen- neux).

dissant). U. L'aubépine et réglantier(rose).

7. Le pinson et le rossignol {har- 15. Le melon et le concombre

monieux). [rugueux).

8. La grange et la cave (plein). 16. La pomme et la poire (mûr).

98. Complément des adjectifs.

Ecrivez : Le tonneau plein de vin (vin complément de plein).

1. Le tonneau plein de vin. 2. L'écolier avide de louanges. 3. Le fardeau lourd pour les enfants. 4. La richesse accessible aux hommes laborieux. 5. L'écolier fier de ses succès. 6. La mère ivre de joie. 1. L'homme sage content de son sort. 8. Le blé utile à l'homme.

9. Le médecin orgueilleux de son savoir. 10. L'enl'anl friand de ses biscuits. 11. La science indispensable au cultivateur. 12. Le renard honteux de sa maladresse. 13. Les méchants cruels envers les animaux. 14. L'avare insatiable de richesses. 15. L'homme sensible aux reproches.— 16. Un courage digne de récompense.

"77. Qu'appeile-t-on complément d'un adjectif 7

MOTS DÉRIAT^S ET MOTS COMPOSÉS.

43

Mots dérivés et mots composés.

78. On appelle dérivé (voir p. 18) un mot formé d'un autre mot auquel on ajoute une nouvelle 'erminaisou, comme eux, eur, esse, etc. Ainsi vertu, labour, sage, ont pour dérivés vertueux, laboureur, sagesse.

On appelle composé un mot que Ton forme d'un autre mot, en plaçant en tète de celui-ci une syllabe a\)[)e\ée préfixe. Ainsi refahe, découdre, injuste, sont des cotnposés de faire, de coudre et de Juste.

99. Mots dérivés.

i-ivez : De vertu on forme vertueux. Fange. Orgueil*.

Adjectifs terminés en Ei'X. Vertu. Courage.

Mallieur. Paresse.

Valeur. Vice*.

Peur. Caprice*.

Danger. Silence*.

100. Mots dérivés.

Adjectifs terminés en EL. Ecrive: : De forme on fait formel.

Argile.

Périr.

Honte.

Joie*.

Doute.

Gloire*.

Fièvre.

Victoire'

Forme.

Addition*.

Circonstance*.

Trimestre*

Oriaine.

Condition*.

Confidence*.

Semestre*.

Personne.

Constitution*.

Industrie*.

Artifice*.

Nature.

Correction*.

Substance *.

Artère*.

Individu.

Tradition*.

Essence *.

Matière*.

101. Mots composés.

Le préfixe {dés devant une voyelle ou un A muet) forme des contraires. Ecrivez : Ce ou celui qui n'est pas favorable est rféfavorablo.

Favorable.

Loyal.

Moralisateur.

Plaisant.

Raisonnable.

Agréable.

Approbateur.

Avantageux.

Honnête.

Obéissant. Obligeant. Organisateur.

102. Mots composés.

Le préfixe t;i forme aussi des contraires. Ecrivez : Ce ou celui qui n'csl pas actif est inactif.

Actif.

Complet.

Constant.

Fidèle.

Attentif.

Correct.

Discret.

Fructueux

Capable.

Crédule.

Habile.

Intelligent.

Certain.

Digne.

Humain.

Juste.

Combustible.

Utile.

Egal.

Valide.

18. Qu'appelle-t-on mot dérivé ? | '8. Qu'appelle-t-on mot composé ?

u

ADJECTIFS INVARIABLES.

Adjectifs invariables.

78bis. Dans les expressions : voir clab\ parler haut, frapper fort, marcher droit, sentir bon,

coûter cher et autres semblables, Tadjectif reste toujours invariable.

Ex. : Ces enfants parlent haut. Ces meubles coûtent cher.

78 1'^''. Après les verbes être, devenir, paraître, sembler, l'adjectif est toujours variable.

Ex. : Ces fruits semblent bons.

103-104. Exercice d'orthographe.

Expliquez l'orthographe des mots en italique.

1. Ces étoffes sont chères, mais elles sont de bonne qualité. 2. On lui a fait payer cher sa désobéissance. 3. Cette jeune fille a la mauvaise habitude de parler haut. ~~ 4. Ces enfants chan- tent juste. 5. Les combattants ont consenti à mettre bas les armes. 6. Vos réflexions sont justes, et vous pourrez les faire tout haut. 7. En sortant de l'école, retournez droit chez vos pa- rents. — 8. Mes maîtres sont sévères, mais ils sont justes. 9. Ces fleurs sentent f)07i. 10. Vous avez payé trop cher votre maison.

105. Mots dérivés.

Adjectifs diminutifs en ATRE. Ecrivez : Ce qui tire sur le bleu est bleuâtre ; sur le gris, grisâtre.

1. Ce qui tire sur le bleu... sur le gris... sur le noir... sur le brun... sur le rouge*... sur \e jaune... sur le vert*... sur le roux*... sur le blanc*... 2. Ce qui se rapproche de la couleur de Votive...— 3. Ce qui est un peu salé comme lasamnure*...

4. Ce qui est d'une douceur* fade... 5. Celui qui est d'une gaieté un pou folle"...

106. Mots dérivés.

Ecrive: : Un habitant de la France est un Français.

Un habitant de la France est un... du Piémont*... de Milan'... du Japon*... do Rouen*... de Lyon'... de Dijon*... de la Hollande... de l'Ecosse... de l'Irlande... de la Finlande... du Groenland*... de l'Islande... de la Pologne*... de Marseille... de Versailles... de Nantes... d'Orléans*... de Bordeaux'... de l'Angleterre*...

78 bis. Comment s'écrit l'adjectif dans les expressions voir clair, \^&v- \ot hcut, etc. 7

1% ter. Comment écrit-on l'ad- jectif après les verbes être, devenir, etc.?

. ADJEr.Tll-S tut ET (hmi. 45

Adjectifs ntt. fleêni.

71). Nu et demi sont invariables t|uan(l ils /sont placés devant le nom.

Ex. : Ne marchez jamais //(/-pietls.

Je vous attends depuis une (/^-////-lieure. Placés après le nom. nu et demi sont variables. Ex. : I-es bourgeois de Calais vinrent demander grâce, pieds nus et la corde au cou. Il est une heure et demie.

On écrit avec un e muet, mais sans s ; il est trois heures et demie, parce qu'on ne parle que d'une seule demie.

107 a. Adjectifs Jiu et demi.

Appliquez la règle qui précède.

1. 11 faut habituer les enfants à coucher (nM)-tête. 2. Vous vien- drez me trouver à huit heures et (demi). -i. Ce malheureux marche pieds {nu). 4. Quand vous aurez lu ces deux pages et {demi), vous en ferez le résumé par écrit. 5. Mon cheval par- court une lieue et (demi) dans une (rfemi)-heure.

107 <>. Mots composés.

Le préfixe in devient !»i devant m. p, b; il devient il devant l; ir devant r. Ecrivez : Ce ou celui qui n'est pas respectueux est irrespectueux.

Respectueux. Lisible. Révocable. Parfait.

Légitime. Réparable. Licite. Patient.

Moral. Légal. Mobile. Réfléchi.

Régulier. Mortel. Modeste. Résolu.

107 ^ Exercice d'invention.

Remplacez le nom par un adjectif. Ecrivez; Le peuple porwien. Le peuple de Paris. Va garde des forêts. Les pluies de l'au- L'armée de la France. Le père gagne !e pain torane. Son amour de mère. de chaque jour. La sève du pria- Ses entrailles de père. Le palais du ro/. temps.

Les droits du citoyen. Le château du sei- Une promenade dans Une joie d'enfant. gneur. les champs.

Un sourire d'ami. L'amitié d'un frère. Un tissu de laine '.

I. Voiries Exercices français de Première année (prix: l'a ceul.). par MM. Larive et Flecry. Librairie Armand Colin.

79. Comment s'écrivent «« et I Quelle est la règle d'accord do nu demi placés devant un nom ? | et demi placés après le nom ?

46

FORMATION DES ADJECTIFS.

Lettre finale d'un adjectif.

79 bis. Pour connaître ia lettre finale d'un adjectif masculin, il suffit d'en former le féminin.

Ainsi on reconnaîtra que grand se termine par un d, puisqu'il fait ^rrt??de au féminin.

107 f. Mots dérivés.

Ecrivez : Rond se termine par un d puisqu'il fait ronde au féminin.

Rond...

Vrai...

Laid...

Inquiet.

Discret..,

Adroit.. .

Mauvais. . .

Secret. .

Bleu...

Méchant. . -

Sot...

Concret.

Vert...

Plaisant. . .

Gentil. . .

Coquet.

Gris...

Etroit...

Gros...

Douillet

Pointu. ..

Sourd. ..

Epais.. .

Sujet. . .

107g. Mots dérivés.

Ecrives: Précieux se termine par un ^, puisqu'il fait précieuse au féminin. [

Précieux. . . Moelleux . . .

Creux... Peureux...

Laborieux... Joyeux...

Heureux... Familier...

Vertueux . Douteux. .

Grossier. Dernier.

Particulier, ,

Complet. . .

Entier. . -

Distrait. . ,

Chaud...

Fort...

Muet . . .

Las. ..

Blanc. ..

Gracieux..

Négligent. . .

Rancunier

107 '>. Mots dérivés

Ecrivez : Poli se termine par un i, puisqu'il taitpolie au féminin.

Poli... Contigu... Franc . . . Oblong. . . Furieux. ,. Long . . .

Pervers. . Écru . . . Sacré . . . Petit... Plat... Profond .

Lourd. Brillant . . . Adroit... Paresseux , Furieux. . Méchant . .

Bienfaisant. . Prudent. . . Courtois. . . Vigilant. . . Joli... Orageux . . .

107'. Fonction des mots.

Ecrivez : Le laboureur (sujet) conduit (verbe) ses bœufs (complémant).

1. Le laboureur (. . .) conduit (. . .) ses bœufs (. . .). 2. Bayard (...) mourut (...) au champ d'honneur (.. ,). 3. Le chasseur (...) parcourt (. . .) la plaine (...). 4. La terre (.,..) tourne (., .) autour du soleil (...).— 5. Des vignes (. . .) garnissent (...) les coteaux de la Bourgogne* (...). f>. Nous (...) flétrissons (...) votre mauvaise action (...).

■59 bis. Coramout connaît-on la lettre flnale d'un adjectif?

ANALYSE DES AnjECTIFS. 47

Construction de la phrase.

80. En (H'rivant, ne nieltez pas dans la même phrase un trop grand nombre de qui, de que, de dont. Cesmots rendent toujours la phrase obscure.

Xe dites pas : Il se dégage des cuves l'on fait le vin un gaz qui descend le long de leurs bords, et qin vicie i!i tel point l'air, que ceux qui pénètrent sans précaution dans les celliers périssent asphyxiés.

Il vaut alors mieux faire plusieurs phrases.

Dites, en diminuant le nombre des qui et des que :

Il se dégage des cuves l'on fait le vin un gaz qui descend le long de leurs bords. Ce gaz vicie l'air. Ceux qui pénètrent sans précaution dans les celliers périssent asphyxiés.

108. Exercice d'analyse.

Indiquez le genre, le nombre do l'adjectif et le nom qu'il qualifie.

Le champ fertile.— La récolte abondante. Le chanvre utile. Les superbes forêts. Les torrents impétueux. Les montagnes arides, Le large fleuve. La maison commode. Aux collines verdoyantes. Des fruits magnifiques. Les jaunes moissons. Les fraises odorantes.— La vaste plaine.— Le hideux crapaud. La pomme rouge.— La pêche vermeille.— Les fruits agréables au goût. L'enfant sensible aux reproches. Le cheval utile au laboureur.

Récapitulation générale sur les adjectifs.

109. UTILITÉ DE LA TAILLE DE LA VIGNE. Faites accorder les adjectifs entre parenthèses.

Au milieu d'un des plus (magnifique) vergers qu'il y ait eu jus- qu'alors, se trouvait l'habitation du jardinier, si {propret), si [coquet] qu'elle faisait plaisir à voir. Sur les murailles {blanc) et (bleu), plu- sieurs pieds de vignes étalaient leurs branches [noueux) ei{flexible); celles-ci se couvraient pendant la 'beau) saison de {large) et {vert) feuilles qui cachaient la {joli) maisonnette tout {entier).

En automne, cette treille se garnissait de ramna {délicieux), dont les grappes {énorme) étaient pour tout le monde un objet d'admi- ration. Le jardinier et sa famille se montraient justement {fie?') ûp cette vigne, qui n'avait pas sa.(pareil) à dix lieues à la ronde. Mais un voisin, dans un accès de {bas) jalousie, s'en vint, pendant une nuit {obscur), couper plusieurs des plus {beau) ceps.

On peut se figurer aisément la. {p7-o fond) douleur que ressentit

80. Que faut il éviter d'employer trop souvent dans une phrase?

48 RECAPITULATION DE L ADJECTIF QUALIFICATIF.

V{ho)i7ïêle) et (laborieux) famille, quand ou s'aperçut- de ces ., [odieux) et [o'imifiel) mutilations. Sa peine fut d'autant plus [vif] qu'à cette époque on ignorait encore la pratique aussi [ingénieux] , que [fécond) de la taille des arbres. Mais, ô prodige 1 cette même î année l'espalier produisit de bien plus [beau] raisins et en plus \ (grand) quantité que les années [antérieur]. Cet événement inspira 1 au jardinier V[lieureu.r) idée de tailler désormais sa vigne.

Ainsi le mal que cherchent à nous faire nos ennemis tourne souvent à notre avantage et les couvre de confusion.

Exercice délocution. Racontez l'anecdote qui précède.

110. IL FAUT SA\OIR MODERER SES DÉSIRS. " 1

Pendant une [beau) matinée de printemps, la (petit) Marguerite étant allée se promener le long des haies, se mit à cueillir des fleurs dont elle voulait composer un bouquet. Au pied même de la \ haie, la (jeune) fille aperçut des violettes si [nombreux), si [joli), si ( (odorant), qu'enchantée de cette trouvaille (iiiattendu), elle se dis- ' posa à les cueillir. |

Comme elle s'approchait toute (radieux), une [vieux) paysanne j s'écria: « Éloigne-toi, ma (c/«e?')fille, de cette haie [dangereux); des ; v\])èrei[77ial faisant) et [ve}iimeîix] enontisLit leur retraite. » Margue- j rite, naturellement ( timide) et (craintif), recula d'abord épouvantée ; ! mais le désir d'avoir de [Joli) fleurs l'emporta bientôt. « 11 me faut encore, se dit-elle, ces (beau) violettes que j'aperçois là-bas. » Déjà ; la [malheureux) (petit) fille se baisse pour mettre la main sur son trésor; mais soudain une [hideux] \ipère s'élance sur elle, s'enroule autour de son bras et lui fait une (cruel) morsure.

Auxcris(/ior?-/éZe) poussés par l'enfant, la (6on) femme vachercher du secours. Quand le médecin arrive, il trouve la (joflHDî-e) Margue- rite, tout à l'heure si [charmant) et si (gai), déjà [froid) et [immo- bile) comme un cadavre. Heureusement il peut lui administrer des médicaments* énergiques qui la rappellent bientôt à la vie. Mais quelle [sévère) et (cruel) leçon elle a reçue, et comme elle se promet bien de n'oublier jamais que l'on doit se modérer dans ses désirs, même les plus [simple] et les plus [inoffensif) en apparence I

Exercice d'èlocution. Racontez l'anecdote qui précède. ]

m.— NE BUVEZ JAMAIS D'EAU FROIDE QUAND VOUS ÊTES EN SUEUR. !

Par une (chaud) journée d'été, le (petit) Guillaume était parti pour la campagne. 11 avait marché si vite que ses joues étaient (brûlant) et qa une soif (ardent) le dévorait. Le malheur voulut \ qu'il arrivât bientôt sous un épais bouquet de chênes [gigantesque), j se trouvait une source (clair), [brillant) comme un filet d'argent, ; mais si (frais) qu'on l'eut crue (glacé). U(imprudent) enfant se ' précipite sur cette eau et en boit à (long) traits, mais bientôt il tombe sans connaissance.

Rt< APITI l.\TIO\ DE l/APJPrTIF QlALIFirATlF. 49

j, Des passants (c/(a»i7(j/>/e) le ramènent {malade) cliez ses parents. <^eu\-oi lui prodisîuent pendant plusieurs jours les soins les plus '/«^.Dans les intervalles de repos que lui laissaient les (/'»e'7;<e«0 - dune fièvre pernicieus], le pauvre Guillaume s'écriait :

Oui eût dit que cette eau si {bedu) et si (rafraicliii^sa/it) conte- hait un poison qui pouvaii me faire mourir ! Ce n'est point la source qui est la cause de ta [cruel] maladie, lui répliqua son père, c'est ta {grand) légèreté qui a fait tout le mal. Ne sais-tu doncpas qu'il est très dangereux, quand on a chaud, de boire de l'eau {froid)? Ton avidité (irréfléchi) a seule occasionné le malheur que nous déplorons, mais dont nous saurons te tirer. >>

Guillaume guérit en effet; mais une fois rétabli, il se promit bien de veiller sur lui-même et de ne plus commettre de ces étour- deries presque toujours {funeste) À leurs auteurs.

Exercice d'èlocation. Racontez l'anecdote qui précède.

111 bis. Exercice de rédaction.

1. Comment nomme-t-on le fruit de la vigne ? 2. Comment s'y prend-on pour faire le vin? 3. Quel nomdonne-t-onà ceux qui boivent du vin avec excès ? 4. Que pensez-vous des ivrognes ? 5. Qu'est-ce qu'un matelas ? 6. Quelles sont les occupations d'un cultivateur? 7. Quelles sont les occupations d'un maréchal ferrant ? 8. Pourquoi ferre-t-on les chevaux? 9. A quoi ser- vent les hôpitaux? JÛ. Qu'est-ce qu'une rivière? 11. Qu'est- ce qu'un /jon^ ."' 12. Que , ferlez-vous si votre camarade était attaqué en votre présence?

112. Fonction des mots.

Ecrivez : Le chien est fidèle à son maitre {maître complément de fidèle).

1. Le chien est fidèle à son... 2. Nous avons un verger plein de... 3. L'avare est avide de... 4. Les rongeurs sont nuisi- bles aux... 5. Personne n'est exempt de... 6. Soyons respec- tueux envers nos... 7. Un bon écolier est docile aux... 8. L'homme menteur est odieux à... 9. Ne soyons jamais jaloux de... 10. Les enfants sans cœur sont insensibles aux.. .

112 bis. Homonymes.

Copiez les définitions el faites le devoir.

DÉFINITIONS. Serin, oiseauchanteur originaire des îles Cana- ries. — Serein, se dit d'un ciel sans nuages et dont rien ne trou- ble la transparence. Serein, pluie extrêmement fine qui tombe en été, après le coucher du soleil. Saule, arbre qui croît dans les lieux humides. Sol, couche superficielle de la terre dans laquelle les végétaux suiit plantés.

Devoir. 1. Dans le Midi, le ciel est toujours... 2. Un... marécageux est d'un faible rapport. 3. Le... nous charme par son chant. 4. Ce cours d'eau est bordé de... 5. Si l'on doit coucher en plein air, il faut se garantir soigneusement du...

50

ADJECTIFS DEMOiNSTHATIl'S.

Adjectifs démonstratifs.

81. On appelle adjectifs démonstratifs

ceux qui servent à montrer les personnes ou les choses dont on parle. Quand je dis : ce livre, cette table, je montre un livre, une table.

82. Les adjectifs démonstratifs s'accordent en genre et en nombre avec le nom qu'ils accom- pagnent.

83. Les adjectifs démonstratifs sont :

Ce, devant un nom masculin singulier commen- çant par une consonne ou par un h aspiré : ce village, ce hameau.

Cet, devant un nom masculin singulier commençant par une voyelle ou par un/i muet: ce/oiseau,ceniommc.

Cette, devant un nom féminin singulier.

Ces, devant tous les noms pluriels.

84. Remarque. Pour montrer des personnes ou des choses qui sont proches, on emploie le mot à : cet homme-ci, ce livre-ci. Pour montrer des per- sonnes ou des choses qui sont éloignées, on emploie le mot : cet homme-là, ce livre-là.

113

Adjectifs

démonstratifs.

Ecrivez : Ce jardin

(nom commun

iiasc. sing.).

C... jardin.

C.

. oie.

C... meubles.

C.

. étincelle*.

C... cour.

C

. canard.

C... amadou*.

C.

. incendie*.

C... maisons.

C.

. hirondelle.

C... mur.

c.

. fleurs.

C... clieinisc

C.

. instrument

C... hôtel.

c.

. statues.

C... oiseau.

c.

. année.

C... encrier.

c.

. intervalle.

C... hanneton*.

c.

. arbre.

C... éventail.

c.

. tissu.

114. Même exercice.

C... chapeau.

c.

. emplâtre*.

(,'... omnibus*

c.

. montagnes.

C... hoquet.

c

. jeux.

C... âge.

c.

. rivières.

C... Iiaquet.

c.

. haleauv;.

C... armoire.

c

. avoine.

C... argent.

c.

. colonnes.

C... abîme.

c.

. obstacle.

C... ouvrage.

c

. forêt.

C... exemple.

c.

. ustensile.

C... hôpital.

c.

. plaine.

C... viandes.

c.

. agrafe.

81. Qu'appellc-

l-on

adjectifs d6-

83. Quels .son

les

adj. dénionsl.

monstialil's ?

81. Dans quel

cas

emploic-t-oa li

82. Quelle osl 1

a ri'j

5'lc d'accord ?

mol C! le mot

9

ADJECTIFS DÉMONSTRATIFS 51

80. Les mots lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, qui sont des pronoms relatifs ^voir page 66), s'emploient également comme adjectifs démonstratifs. Ex. : Je reconnais vous devoir nne somme de mille francs, laquelle somme je vous paierai lan prochain.

113. Mettez au féminin :

Hcrui.: : Cet homuw lovai, celle /'cmme loyale.

Cet homme loyal, . . . Cet âne* rétif, . . .

Ce lion cruel, ... Ce loup dévorant, . . .

Ce ligre' féroce, ... Ce père généreux, . . .

Cet instiliitettr habile, ... Ce lapin gras, . . .

Cet eco/i>f attentif, . . Ce vieux coii*, ...

Ce bon maître, ... Ce bienfaiteur généreux, . . .

Ce voleur audacieux, . . . Ce jardinier actif, . . .

116. Mettez au pluriel :

Ecrivez : Cette haute montnijnc, ces hautes munlagnes .

Celte haute montagne, . . Cette rose magnifique, . . .

Celte ancienne école, Ce beau parc, . . .

Cette verte foret, . . . Celle belle allée, . . .

Ce champ fertile, ... Ce long voyage, . . .

Ce courage indomptable, . . . Cette sanglante bataille, . . .

Cette encre bleue, . . . Celte clocjie sonore, . . .

Cette plante nuisible, . . . Celte vertu précieuse, . . .

117. Famille de mots.

Failli! le du mot char. Comment nomme-t-on :

1. L'ne voilure à deux roues, chez les anciens ? 2. Une sorte de voilure à deux roues employée à transporter les fardeaux ? 3. Celui qui conduit une charrette ? 4. L'ouvrier qui fabrique des <i chars « ? 5. L'instrument dont on se sert pour labourer la terre? 6. L'action de transporter des fardeaux à l'aide d'un « char »? 7. Une grosse voiture à quatre roues employée au transport des plus lourds fardeaux ?

118. Construction de phrases.

Ecrivez : Le mouton est un yiiiiual 'loniestique (jui se nourrit d'herbe, qui vit en troupeaux sous la conduite d'uu berger, et dont l'honiine utilise la chair et la laine.

Qu'est-ce que :

1. Un mouton. 4. Une charrue. 7. Une manufacture.

2. Un chat .t. \j\\ ballon. K. Une chaumière.

3. Un lézard. 6. Un crayon. 9. Un tiiéàtre.

85. Le proaoïu relatil' /t'/'d-'^ peut-il s'employer comme adjc.-lif?

52 ADJECTIFS POSSESSIFS.

Adjectifs possessifs.

86. On appelle adjectifs possessifs ceux qui expriment la possession.

Chaque adjectif possessif correspond à une des trois personnes du discours. Ex. : Mon livre, votre cheval, son chapeau; c'est-à-dire le livre qui est à moi, le cheval qui est à vous, le chapeau qui est à lui. '

87. Les adjectifs possessifs sont :

SINGULIER.

Masculin. Féminin.

Mon. Ma.

Ton. Ta.

Son. . Sa.

Notre. Noire.

Votre. Votre.

Leur. Leur.

88. Première remarque. Devant un nom fémi- nin commençant par une voyelle ou par un h muet, on remplace ma, ta, sa par mon, ton, son.

Ex. : Mon arme, pour ma arme; ton épée, pour ta épée; son humeur, pour sa humeur.

PLURIEL.

Pour les deux genres Mes. Tes. Ses. Nos. Vos. Leurs.

119. Adjectifs possessifs.

Éc

•ivez : Mon c

hicn

M..

chien.

N.

. tante.

L..

. livre.

JV..

. écuries.

L ..

habit.

N.

. oncles.

V..

. politesse.

M..

. blés.

S ..

casquette

T.

. cousines.

S..

vertu.

S.

. champs.

T ..

pantalon.

T.

. sœur.

L..

. courage.

V.

. charrue.

N..

. souliers.

M.

. bouteille.

V..

. faiblesse.

N.

. terres.

L ..

. sabots.

M.

. panier

M.

. chevaux.

S.

. domicile.

120. Même exercice.

Écrivez : Mon épée.

M..

épée.

M.

. . hauteur.

M.

. oreille.

S.

. incivilité.

T..

honneur.

M.

. . hôtel.

T.

. hallebarde

'.M..

. usage.

S..

habitude.

T.

. . histoire.

T.

. harpe*.

T..

usurpation.

S ..

. houlette*

M.

. . hotte.

S.

. herse.

T..

. enfance.

S ..

. liéroïsme

M.

. . ami.

S.

. honnêteté.

M..

hache.

s ..

. hardiesse

. S.

. . aile.

T..

. honte.

T..

arme.

S6. Qu'.Tppelle-t-on adjectifs pos- sessifs ?

87. Quels sont les adjectifs pos- sessifs f

88. Par quoi rcmplaco-t-on ma, ta, sa, devant un nom ft^minin singu- lier commençant par une voyelle ou nar un h raoet ?

JIDJECTIPS POSSESSIFS. 53

89. Deuxième remarque. Ne confondez pas l'ad- jectif démonstratif ces avec l'adjectif possessif ses.

Ces, adjectif démonstratif, sert à montrer et s'écrit avec un c. Ex. : Voyez ces moutons qui paissent dans la prairie.

Ses, adjectif possessif, marque la possession et s'écrit avec un s. Ex. : Ce père a sacrifié sa vie pour ses enfants.

121. Pluriel des adjectifs possessifs.

Ecrivez : ma nouvelle propriété, mes nouvelles propriétés.

Ma nouvelle propriété. Leur sage conseil.

Votre question indiscrète*. Son fruit excellent.

Notre vœu le plus cher. Notre toit obscur.

Leur grande armoire. Notre maison neuve.

Son bel appartement. Votre cheval bai *.

Votre robe bleue. Leur vache brune.

Leur œil limpide. Son cheveu blond.

Ton riche domaine. Votre haute tour.

122. Nature des mots.

1. Si je contemple le ciel et la terre et la sage économie de.. ,(adj. déni.) univers, je trouve que rien n'est mieux entendu. 2. Le bœuf ne convient pas autant que le cheval ni que Tàne pour traîner... (adj. poss.l fardeaux: la forme de... (adj. poss.) dos et de... (adj. poss.) reins le diMnontre. 3. Admirez au-dessus de . . (adj. poss.) têtes. . . (adj. dém.) astres innombrables et sous. . . (adj. poss.) pas . . . (adj. dém.) multitude de fleurs aux couleurs si éclatantes,

123. Adjectifs démonstratifs et adjectifs possessifs.

Remplacez les points par ces, démonstratif, ou par ses, possessif.

1. A . . . conquérants qui ravagent la terre, nous préférons . . laboureurs qui la fécondent.

2. L'homme modéré dans . . . désirs est plus heureux que . . . am- bitieux qui ne sont jamais contents de ce qu'ils'ont.

3. Le laboureur à son lit de mort disait à . . . enfants : . . biens que j'ai acquis, vous les augmenterez si vous faites régner la concorde parmi vous.

4. . . . mille produits nécessaires à notre nourriture et à notre ha- billement affluent à Paris* de tous les points de la h'rance : la, Bour- gogne* lui envi )ie ... vins, Bordeaux* ... liqueurs, le Périgord* . . . trufifes, Verdun . dragées, Bar-le-Duc . . . confitures, Cler- mont* ... pâtes d'abricots, Lyon... soieries*, Rouen ... cali- cots et . . . cotonnades, Sedan . . . draps.

89. Cornaient écrit-oa ces demoustralif elses pQSse88if 7

54

ADJECTIFS M MKRALX

Adjectifs numéraux.

90. On appelle adjectifs numéraux ceux] qui servent à compter.

91. Il y a deux sortes d'adjectifs numéraux : leS' adjectifs numéraux cardinaux et les adjectifs numé-j raux ordinaux.

92. Les adjectifs numéraux cardinaux expri- ment le nombre.

Ex. : Deux hommes, sept chevaux.

93. Les adjectifs numéraux cardinaux, à l'ex- j ception de vingt et de cent, sont invariables. \

Ex. : Voici mes quatre fils. 1

124. Adjectifs numéraux.

Copiez plusieurs fois de suite l'exercice suivant :

Adjectifs cardinaux : un, deux, trois, quatre, cinq,

six,— sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize,— dix-sept, dix-liuit, dix-neuf, vingt, vingt et un, trente, quarante, cinquante, soixante, soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, cent, deux cents, deux cent cinquante, cinq cents, mille, deux mille, million, trois millions, billion ou. milliard, cinq milliards.

Adjectifs ordinaux ; premier, deuxième ou second, troisième, tiuatrième, cinquième, sixième, septième, huitième, neuvième, dixième, onzième, douzième, treizième, quatorzième, quinzième, seizième, dix-se[)- tième, dix-huitième, dix-neuvième, vingtième, vingt et unième, trentième, quarantième, cinquantième. soixan- tième, — soixante-dixième, quatre-vingtième, quatre-vingt- dixième, centième, (\(iUK centième, dcux-cenl-cinquantième,

cimi-ciMitième, millième, deux-millième, millionième,

billionième.

90. Qu'appcllc-t-on adjectifs nu- méraux ?

Ul. Combion y a-l-il do sortes d'aJjcclifb uuKicraux ?

92. A quoi servent les adjectifs cardinaux ?

'j:i. Les adjectifs cardinaux soul- ils variables ou invariublos?

ADJErTIFS MMKnAlX. Sa

Oî. L'adjectif cardinal »/» l'ait une au féminin.

i)t>. Los adjectifs niinicraux ordinaux expri- ment le mnff ou Vordre.

Ex. : Le premier homme, le sixirDic mois.

00. Les adjectifs ordinaux s'accordent en genre et en nombre avec le nom qu'ils déterminent.

Ex. : Le premier chemin, la première rue.

124\ Synonymes.

Les synonymes sont ilos mots ilont la sii,'iiiiication est à peu près la même. Ex : Cutnarade, compagnon. Achat, emplette. Achevez les dcrïnitions suivantes à Taide d'un des synonymes qui précèdent.

DÉFINITIONS. 1. Un enfant qui a avec un autre le même genre d'occupalions ou d'iiabitudes est son ... 2. Un homme qui en accompagne un autre dans ses voyages est son ... 3. On fiiit un . . . quand on acquiert avec de l'argent des choses importantes. 4. Un achat peu considérable de marchandises est une . . .

Applications. 1. On revoit toujours avec plaisir ses ... de collège. 2. Ce voyageur et ses . . . furent assassinés par les sau- vages du pays qu'ils exploraient. 3. .Mon père a fait V . . . d'un vaste domaine. 4. Cette femme fait . . . d'habits pour ses enfants.

125. Exercice de rédaction.

1. Combien y a-t-il de jours dans une année? Quand dit-on qu'il fait jour? 3. Quand dit-on qu'il fait nuil ? 4. Quand dit-on qu'il fait beau temps ? 5. Quand dit-on qu'il {•A\imauvars temps ? 6. Quand dit-on qu'il fait de Vornrje ? 7. Quand dit-on qu'il va pleuvoir? Quand dit-on qu'il l'ait c/uiud? 9. Quand dit-on qu'il fait froid? 10. Combien y a-t-il de 7nois dans une année et quels sont-ils? 11. Combien y a-t-il ûe jours dans un mois? 12. Quels sont les mois qui ont 31 jour»? 13. Quels sont les mois qui ont 30 jours? 14. Quel est le mois qui a 28 ou 23 jours? lô. Combien y a-t-il d'heures dans un jour? 16. Combien y a-t-il de mi?iutes dans une heure ? 17. Combien y a-t-il de se- condes dans une minute? 18. Que feriez-vous si vous étiez s^^rpris par la pluie ? 19. Quelles sont vos occupations en classe ? 20. Corimient vous y prenez-vous pour apprendre une leçon? 21. Suf- fit-il de réciter machinalement sa leçon: que faut-il encore? 22. Comment les caft/e/-s doivent-ils être tenus? 23. Quel est l'état des ^/t»;-esd'un enfant soigneux? 21. Qu'est-ce que faire un pâté sur son cahier? Qb. Que pen.sez-vous d'un enfant malpropre?

9+ Quel est le seul adjectif car- dinal qui possède un teminin ? 95. A quoi servent les adjectifs

ordinaux ?

96. Comment s'arconlent les ad- jectifs ordinaux .'

56 ADJECTIFS .MMÉRAIX.

Viftffi cenf tniite.

97. Ving-t et cent. Quand il s'agit de plu- sieurs vingtaines ou de plusieurs centaines, comme dans les expressions quatre-vingts, deux cents, trois cents, etc., vingt et cent prennent l's du pluriel s'ils ne sont suivis d'aucun autre nombre.

Ex. : Ce vieillard a quatre-vingts ans ;

Jai vendu du blé pour ti^ois cents francs.

Mais vingt et cent ne prennent pas d's quand ils sont suivis d'un autre nombre.

Ex. : Quatre-u/«^t-treize francs. Six cent quinze soldats.

98. Cependant on écrit sans s, page quatre- vingt, l'an huit cent, parce que ces expressions sont mises pour : page quatre-vingtième, l'an huit-centième.

99. Mille. Mille est toujours invariable. Ex. : Deux mille hommes.

Mille s'écrit mil lorsqu'il s'agit d'une date.

Ex. : Les Allemands nous ont pris l'Alsace-Lor- raine en mil huit cent soixante et onze.

125 bis. Orthographe de vingt, cent, mille.

Écrivez les nombres en toutes lettres.

1. Ce jeune homme, gràceà son économie, a déjà déposé 200 francs à la caisse d'épargne. 2. Mon i)ère mourut à l'âge de 80 ans et ma mère à l'âge de 83 ans. 3. La lune est à environ 80000 lieues de la terre. -1. Le soleil est 1 300 OOO fois plus gros que notre ^ globe. 5. Charlemagne fut couronné empereur en l'an 800. 0. La République fut proclamée le 4 septembre 1870. 7. La couche d'air qui enveloppe la terre a une épaisseur d'environ "i 80 kilomètres. 8. Cherchei; à la i>age 80 de votre livre; vous ^ trouverez une histoire intéressante. y. Ce cheval coûte 820 francs

97. Citez les régies relatives à vingt el à cent.

98. Dans quel ras vingt et cent ne

pronnciit-ilspaslaniarqiiedu pluriel'' J

99. Quelles sont les ré<;les rela- \

tives à mille? i

VliJElTlKS IMERROGATIFS, AltJECTlFS INDEFINIS.

Adjectifs luterrogatifs.

100. Quel, quelle, quels, quelles s'em- ploient souxeiit pDiir iiitei'roi4ei'. On d\l alors qu'ils sont adjectifs interrogatifs. Ex. : Quels livres lisez-vous ?

Adjectifs indéfinis.

iOl. On appelle adjectifs indéfinis ceux qui désignent vaguement les personnes ou les choses.

Ex. : Tout homme est mortel; cerlain renard vit des raisins; chaque métier a ses disgrâces.

102. Les adjectifs indéfinis sont

Masculin. Aucun. Quel.

Certain. Tel.

Maint. Tout.

Nul.

103. Remarque. pluriel.

Des deuû: génies. Autre. Chaque. Même. Plusieurs. Quelque. Quelconque.

Tout s'écrit tous au masculin

Féminin. Aucune. Quelle. Certaine. Telle. Mainte. Toute.

Nulle.

126. Mettez au féminin:

Ecrivez : Aucun chemin, aucune route.

1. Aucun chemin, ... route. 8. Le même logis, la. ..maison.

2. Sut pays, ...contrée. 9. L'autre jour , V... nuit.

3. Cerlain puits, ... fontaine. 10. \ul arbre, ... herbe.

4. Tel homme, ... femme. 11. Aucun métal, ... pierre.

5. ()«eZ entêtement,... obstination! 12. Tel individu,.

6. C/taque usage, ... coutume. 13. Certain loup,

7. \^i\oh'\(itquelco)ique,unecho>i;... 14. 7o!</ chien, ...

127. Mettez au pluriel :

Écrive* : Quelijue désagrément, quelques désagréments.

Quelque désagrément. Un végétal quelcon- Quelque défaut.

Maint animal. Tel tumier. [que. Quelle pomme?

Quelle sottise! Quelque chose. Certaine personne.

Toute la plante. L'autre village. Mainte plante.

La même parole. Le même vêtement. Telle rivière.

Certain champ. Toute la province*. Tout ruisseau.

. personne. ... louve, chienne.

lûO. Quels sont les adjectifs inter- rogatits ?

101. Qu'appelle-l-on adjectifs in- définis?

102. Quels sont les adjectifs indé- finis ?

103. Comment forme-t^on le plu- riel de tout '.'

58

ADJECTIFS INDÉFINIS.

NMême QuetQue tout.

104. Même signifiant quoique, est invariable, j Ex. : Les guerres, même ]u.ste s, sont toujours regret- j tables (c'est-à-dire, quoique justes). j

104 i'^^ Quelque, signifiante?... que, estinva-^ riable. Ex. : Les hommes, que/que courageux qu'ils soient, ont peur de la mort ^c"est-à-dire. si courageux ^»"ils soient\

Quel et que suivis du verbe éti^e, s'écrivent en deux mots : quel que. Dans ce cas. quel est adjectif et s'accorde. Ex. : Quelle que soit votre frayeur, tâchez de la surmonter.

i04'ei". Tout, signifiant tout à fait, quelque, est invariable, si l'adjectif qui suit commence par une voyelle ou par un A muet. Ex. : Elle resta tout étonnée (c'est-à-dire tout à fait étonnée). Jow^ aimable qu'elle est (c'est-à-dire quelque aimable qu'elle soit).

128. Exercice d'analyse.

Analj-scz et indiquez Tespèce de radjeetif, son genre, son nombre et le nom qu'il détermine.

Ce bateau. Voti'e cheval. Cette charrue. Aucun homme. Vos appartements. Quatre soldats. Cinquième rang. Ces montagnes. Leurs habits. Ta maison. Notre mère. Troi chevaux. La sixième rue. Tous les animaux. Chaque per^ sonne. Plusieui's jours. Vingtième année. Ses propriétés*.

129-130. Exercice d'accord.

Faites accorder même., quelque, tout, suivant les règles.

1. Une mère est f/oî/^i heureuse de la bonne conduite de ses enfants. 2. Ce vieux soldat a la figure {tout) couverte de cicatrices, 3. {Quelque, quel que) soient ces hommes, soulageons-les, puis- qu'ils sont dans le malheur. 4. Les jours, (même) les plus tristes ne sont pas sans nous procurer (quelque) heures de bonheur. 5. Ne vous livrez pas à des dépenses inutiles, (quelque) petite qu'elles soient.

1. Voir le Dictionnaire français illustré (prix : 2 fr. 60), par M. A. Gazieb Librairie .\rraand Colin.

104. Dans quel cas même est-il invariable ? 104 bis. Citez les règ'.es sur

guelque.

104 ter. Dans quels cas tout est >1 invariabi< ?

PRONOMS PERSONNELS.

nO

CHAPITRE IV

DU PRONOM

f Oo. On appelle pronom ti»u| mot qui tient la place (l'un nom. Au lieu de liire : A"/?Vn»^ ne lit pas, £(i''ntit.' ne travaille pas. Eii'-nn»' joue, on dira plutôt : Eiienne ne lit pas. il ne travaille pas, il joue. Le mot il, qui tient la place deEti''nnt\ est un pronom.

10l>. Il y a six sortes de pronoms : les pronoms personnels et réfléchis, les pronoms dévwnstradfs^ possessifs, relatifs, inlerrogalifs, itulé/inis.

lOfi l)is. Il y a trois genres pour les pronoms, le Diascunn, le féniimn et le neutre. Le genre neutre est spécial aux pronoms ; cest le sens qui l'indique.

106 ter. On entend par cas, les formes que prennent les pronoms suivant qu'ils sont sujets ou compléments.

Pronoms personnels.

107. On appelle pronoms personnels ceux qui indiquent plus particulièrement les trois per- sonnes.

10«. La première personne est celle qui parle je pense, nous pensons.

La deuxième personne est celle à qui Ton parle tu penses, vous pensez.

La troisième personne est celle de qui l'on parle il pense, elles pensent.

109. Les pronoms personnels sont : 1" personne: Je, me, moi, nous. pers. : Le, la, les. lui, leur. 2* personne: Tu, te, toi, vous. Se, soi.

3' pers. : 11, elle, ils, elles, eux. En, y.

109 fiis. Les pronoms personnels sont sou- vent appelés pronoms réfléchis, parce qu'ils servent à marquer (|ue i'actinu expriuu'e par le verbe- se réfléchit sur le sujet. Ex. : Ils ac' lavent.

l"ï. Quappelle-t-on pronom?

l'.'ô. Combien y a-t-il de sortes de proDoms ?

lOô bis. Combien y a-t-il de genres pour les pronoms ?

106 ter. Qa"entend-on par cas des pronoms ?

l'-'7. Qu'appelle-t-on pronoms per- sonnels ?

108. Combien y a-t-il de personnes?

109. Quels sont les pronoms per- sonnels ?

109 bis. Quels sont les pronoms réfléchis ?

60

PRONOMS PERSONNELS.

110. Règ-le des pronoms personnels.' Les

pronoms personnels il, elle, ils, elles, le. la, les, lui,- eux, leur doivent toujours être du même genre et du même nombre que le nom dont ils tiennent la place.-

Ainsi, en parlant de la tête, dites : elle me fait mal. Elle, parce que la tête est du féminin singulier.

En parlant de plusieurs jardins, dites : ils sont beaux. Ils, parce que jardins est du masculin pluriel.

Il est du genre neutre dans les expressions comme : il est certain, il est juste, il pleut.

111. Première remarque. Le, la, les sont tanti'it arlicles et tantôt pronoms.

Le, la, les sont articles quand ils sont placés devant un nom. Ex. : Le soleil, la lune, les étoiles. Le, la, les sont pronoms quand ils accompagnent un verbe. Ils sont mis alors pour lui, elle, eux, elles. Ex. : Je le connais, c'est-à-dire je connais lui. Je la connais, c'est-à-dire je connais elle, Écoutez-/é>.9, c'est-à-dire écoutez eux. Le est neutre dans les expressions comme : Vous avez raison; je le vois.

112. Deuxième remarque. Me, te, nous, vous, se ont deux significations différentes.

Tantôt ils sont mis pour moi, toi, nous, vous, lui ou eux. Ex. : Le maître ?»e regarde, c'est-à-dire regarde moi. Le maître te regarde, c'est-à-dire regarde toi-

Tantôt ils sont mis pour à moi, à toi, à nous, à vous, à lui, à eux. Ex. : Le maître me parle, c'est-à-dire parle à moi. Le maître te parle, c'est-à-dire parle à toi.

113. Troisième remarque. Lui, leur, signifient û lui, à elle, à eux, à elles. Fx. : Je lui parlerai, c'est- à-dire je parlerai à lui, à elle.

les

110. Comment s'accordent pronoms personnels ?

111. Comment dislin(;uo-t-on le, la, hs pronoms, de le, la, les articles?

112. Quelles sont les deux sij: ficalions de me, te, nous, votis, si

113. Quelle est la siguilicatioh lai, leur '.'

PRONOMS PFRSONNELS.

(H

Je leur ai dit, e'est-;\-(lire. jai dit à eux, à elles. (Dans ce cas, /(■»/■ ne prend jamais ds.)

1 14. Quatrième remarque. fSn signifie de lai, d'cll'', d'eux, d'elles, de cela. Ainsi, en parlant du vin, on dira j'en bois.

En sera neutre dans les expressions comme : j'en répoiuls, c'est-à-dire je réponds de cela.

F est neutre quand il signifie à cela.

llo. Cinquième remarque. }' signifie à /*/?', r? elle, à eux, à elles, à cela. Ex. : Je connais ces orphelincis, je m'i/ intéresse, c'est-à-dire je m'intéresse à elles.

131. Mettez au pluriel:

Écrivez : Je Taime, je les aime.

Je faime. Nous/e prions. Tu me parles. Il lui dit. Nous te voyons. Ils le rearardent.

Je lui obéis. Tu la grondes. Elle m'annonce. Nous lui envoyons. Vous /wt conseillez. Ils la trouvent.

Elle le craint. Vous lui montrez. Nous la lisons. Il la frappe. Tu lui défends. Je te commande.

132. Mettez au singulier

Ecrivez : Je vous aperçois, je ^'aperçois.

Je VOUS aperçois. Tu les cueilles. Elle nous invite. Nous vous prions. Vous leur permettez. Il les frappait.

Nous les cultivons. Ils nous racontent. Vous les mangez. Je vous déclare. Ils nous croient. Tu les blâmes.

Vous leur persuadez- Vous nous instruirez. Tu les méprises. Elles vous dirigeront.

Je vous félicite. 11 letir pardonnera.

133. Pronoms personnels.

Ecrivez : Je lui donne du pain, c'est-à-dire je donne du pain à lui.

Je lui donne du pain.

Tu /es connais.

Il la réprimande.

Nous lui adressons la parole.

Vous lew répondez.

Il me grondera.

Tu obéi ras.

Tu letir conseilleras.

As-tu des fruits? J'en ai.

J'en conviens.

J'ai perdu ma mère: j'y pense

toujours. Je lui écris et j'e?i reçois des

nouvelles.

114. Que signifie en

\. 113. Que signifie y 'f

62 rnoNOMS démonstratifs. t

I

Prouons démonstratifs. IIG. On appelle pronoms démonstratifs

ceux qui tiennent la place d'un nom en y ajoutant une idée d'indication.

117. Les pronoms démonstratifs sont :

SINGULIER. PLURIliL.

Masculin.

Féminin.

Neutre.

Masculin.

Féminin.

Celui.

Celle.

Ce.

Ceux.

Celles.

Celui-ci

Celle-ci.

Ceci.

Ceux-ci

Celles-ci.

Celui-là.

Celle-là.

Cela.

Ceux-là.

Celles-là.

117 bis. Les pronoms neutres entraînent le genre masculin pour les mots qui en dépendent. Ex. : C'est fait. Cela est beau.

!18. Première REMARQUE. Celui-ci, celle-ci, ceci, ceux-ci, celles-ci, désignent les personnes ou les choses les plus rapprochées.

134. Pronom démonstratif.

Écrivez : Ces champs sont ceux que j'ai achetés l'année dernière. J

1. Ces champs sont ... que j'ai achetés l'année dernière. 2. Cette prairie est ... qui m'a rapporté tant de foin. —3. Ces pommes de terre sont . . . que je crois les meilleures. 4. Les vins de Bourgogne sont . . . que je préfère. 5. Eu France, les prairies de la Flandre* et de la Normandie* sont ... qui nourris-, sent le plus de bestiaux. 6. Le marbre et la craie sont de même nature, mais ... est beaucoup moins dure que ... 7. Je préfère le chien au chat, ... est bien plus fidèle que ... 8. L'Afrique est plus grande que l'Europe, mais ... est plus civilisée que ... 9. Si nous comparons les chevaux et les ânes, nous ne trouverons' pas ... trop inférieurs à . . . 10. De ces deux fermiers, ... qui fumera le mieux ses terres sera ... qui récoltera davantage. . li. De toutes les régions agricoles de la France, la Limagne' est ; une de . . . que l'on place au premier rang. 12. Les personnes les plus ennuyeuses sont souvent ... qui s'ennuient le plus des autres. 13. Ces raisins sont . . . dont je vous ai parlé. 14. Les fors de Suède sont . . . qu'on regarde comme les meilleurs. 1.5. Les petites huîtres vertes sont . . . que je préfère 16. La houille grasse est ... que préfèrent les maréchaux et les forge- rons. — 17. Les petits moutons prés-salés sont ... qui sont les plus estimés. '

116. Qu'h|ipelle-l-on pronoms dé- monslralil's ?

117. Quels sont les pronoms dé- nionslratifs ? Leur genre ?

117 bis. Quel genre entraînent les^ pronoms neutres ?

118. Que désignent celui-cij celle- ci, cilui-là, ccltc-tà '.'

PRONOMS DÉMO.NSTRATIFS. 63

Celui-là, celle-là, cela, ceux-là, celles-là désignent les personnes ou les choses les plus éloignées.

llfib's. Deuxième remarque. 11 ne faut pas confondre ce, adjectif démonstratif, avec ce, pronom démonstratif.

Ce, adjectif démonstratif, précède toujours un nom. Ex. : Ce moulin, ce village.

Ce. pronom démonstratif, ne précède jamais un nom. Ex. : Ce qui me plait, c'est /.'étude.

110. Troisième remarque. Il ne faut pas non plus confondre ce. adjectif ou pronom démonstratif, avec se, pronom personnel.

Ce, adjectif ou pronom démonstratif, s'écrit avec un G et sert à montrer. Ex. : Ce moulin que vous apercevez. Voilà ce qui me chagrine.

Se, pronom personnel, s'écrit avec uns et signifie soi, lui, elle, eux, elles, à soi, à lui, à elle, à eux, à elles. Ex. : 11 se flatte, c'est-à-dire, il flatte soi; ils se nui- sent, c'est-à-dire ils nuisent à eux.

135. Emploi de ce ou de se.

Choisissez entre ce et 5e. Écrivez: Ce (démoastratif) moulin que vous apercevez est à moi.

1. (Ce, se) moulin que vous apercevez est à moi. 2. Regarde (ce, se) livre. 3. Les maladroits (ce, se) blessent souvent.

4. A la ville, on [ce, se) couche tard et on {ce, se) lève tard.

5. Les enfants 'ce, se plaignent souvent à tort.— 6. Les racines de garance (ce, se) récoltent tous les deux ans. 7. Le blé (ce, se) sème en automne ou au printemps. 8. Le travail et l'exercice, voilà (ce, se) qui forme un bon tempérament. 9. Des murs élevés entourent (ce, se) jardin. 10. {Ce, se) cimetière est-il à une dis- tance suffisante des habitations? 11. Le frère et la sœur (ce, se) sont perdus dans la forêt. 12. Les jardiniers (ce, se) sont faus- sement persuadé que la lune rousse détruit les jeunes bour-. geons. 1.3. L'enfant tomba d'un arbre et (ce, se) cassa la jambe.

H. Le coq réveille les gens de la ferme qui (ce, se) lèvent de bonne heure. 15. On (ce, se) repose avec délices quand on a bien travaillé.

118 6w. Quelle confusion l'aut-il I 119. Que remarque-t-on surce dé- iviter 7 | monstratif et se pronom personnel ?

GBAHII. l" AS. ÉLèvB. DEP. 3

64 PRONOMS POSSESSIFS.

Pronoms possessifs.

120. On appelle pronoms possessifs ceux qui tiennent la place d'un nom en y ajoutant une idée de possession. Ex. : Ce champ est le mien; cette maison est la iieime.

121. Les pronoms possessifs sont:

SINGULIER. PLURIEL.

Masculin. Féminin. Masculin. Féminin.

Le mien. I^a mienne. Les miens. Les miennes.

Le tien. I^a tienne. Les tiens. Les tiennes.

Le sien. La sienne. Les siens. Les siennes.

Le nôtre. La nôtre. Les nôtres. Les nôtres.

Le vôtre. La vôtre. Les vôtres. Les vôtres.

Le leur. La leur. Les leurs. Les leurs.

Chaque pronom possessif correspond à l'une des trois personnes du discours.

136. Mettez au pluriel :

Écrivez: Ces jardins sont les miens. Ce jardin est le mien. Ce puits, c'est le vôtre.

Cette maison est la tienne. Cette place, c'est la vôtre.

Ce cheval est le sien. Cette robe, c'est la tienne.

Ce cabriolet est le nôtre. Cet encrier, c'est le mien.

Cette écurie est la nôtre. Cet appartement, c'est le leur.

Ce champ est le leur. Celte cave, c'est la sienne.

Ce chapeau est-il le tien? Ce domestique, c'est le vôtre.

Cette citerne est-elle la leur? Cette plume, c'est la mienne.

137. Synonymes.

Cabane, hutte, chaumière, cahute. Aclievez les délinitions suivantes à Taide d'un des synonymes qui précèdent.

DÉFINITIONS. 1. Une très petite habitation construite en terre, en branchages, en roseaux, etc., est une. . 2. Le sauvage reste dans une. . . —3. Une petite maison couverte de paille, mais qui peut être très commode, est une. . . 4. Une mauvaise hutte est une. . .

Applications. 1. Les... des sauvages sont rerouvertes de peaux ou de branchages. 2. Ancieimement, les castors se cons- truisaient des. . . sur nos rivières. 3. J'f'prouve de bien douces satisfactions dans mon humble... 4. Qui donc irait le visiter dans sa. . .?

120. Qu'appoUo-l-ou pronoms pos- 1 121. Quels sont les pronoms pos- sessifs? I sessifsî J

PRONOMS POSSESSIFS. 6o

122. Première remarque. Les adjectifs pos- sessifs aoconipagnont toujours un nom : notre maison, votre livre, leurs jardins. Les pronoms possessifs n'accompagnent jamais un nom; de plus, ils sont précédés de l'article : ce cheval est /e mien.

123. Deuxième remarque. Les pronoms possessifs le nôtrp, le vôfre, s'écrivent avec un accent circontlexe sur l'ô.- ce jardin est le nôtre, cette maison est la vôtre. Les adjectifs possessifs notre, votre, ne prennent pas d'accent circonflexe : notre jardin, voire maison.

137 bis. Famille de mots.

Remplacez les points par le mot glace ou par l'un de ses dérivés.

DÉFi.MTiONî!. 1. L'eau que le froid rend solide est de la. . . 2. Un amas de glace au sommet et sur les pentes d'une montagne est un. . . 3. Le lieu l'on conserve de la glace est une. . .

4. Un morceau de glace est un. . .

Applications. 1. Dans les hivers rigoureux, les fleuves char- rient des. . . - 2. Les montagnes de la Suisse sont couvertes de. .. 3. Avec des . . ., on peut avoir de la ... en toute saison.

138. Exercice de rédaction.

1. A quel usage servent les hateaux? 2. Comment s'y prend- on pour faire avancer un bateau sur l'eau? 3. A quoi servent les gouvernails ? 4. Comment s'y prend-on pour bêcher la terre?

5. Pourquoi bêche-t-on et laboure-t-on la terre? 6. Qu'est-ce que fouetter un cheval? 7. Qu'est-ce que atteler un cheval? 8. Qu'est-ce que museler un chien? 9. Pourquoi conduit-on un cheval à l'abreuvoir? 10. Au jour de l'an, que dit-on à ses parents dès qu'on les voit, le matin?

138 bis. Synon3niies.

Remplacez les points par l'un des synonymes : Tordu, torlu, tortueux.

DÉFINITIONS. 1. Un corps Ion? et flexible qui a été tourné, en sens contraire, par ses deux extrémités, est ... 2. Du bois qui n'est pas droit est ... 3. Un cours d'eau qui fait plusieurs tours et détours est . . .

Applications. 1. Aux environs de Paris, le cours de la Seine est très. . . 2. Le bois de la vigne est. . . 3. Après une bataille, on irouve souvent des ba'ionnettes . . . par la violence du choc. 4. Un sentier . . . conduit au sommet de la colline.

[iî. Comment distinpie-t-on les 1 123. Que remarquel-on sur le adjectifs possessifs des pronoms nôtre, le vôtre, notre, votre ? possessifs:'

66 FROXOIIS RELATIFS,

Pronoms relatifs.

124. On appelle pronoms relatifs ceux qui servent à lier une partie de phrase à un nom ou à un pronom qui précède, et que l'on nomme anté- cédent. Ex. : Le soleil qui éclaire la terre. Les livres que j'étudie. Celui dont je parle.

12o. Soleil e^t rantécédent de gui; livres est l'antécédent de que; celui est l'antécédent de dont.

126. Les pronoms relatifs sont : qui, que, quoi, dont, dans le sens à quoi, des trois genres et des deux nombres, et lequel, qui prend les formes suivantes :

SINGULIER. PLURIEL.

Masculin. Féminin. Masculin. Féminin.

Lequel. Laquelle. Lesquels. Lesquelles.

Duquel. De laquelle. Desquels. Desquelles.

Auquel. A laquelle. Auxquels. Auxquelles.

139. Antécédent du pronom relatif.

Écrivez : Les poulets que nous avons vendus. Poulets, antécédent de que. 1. Les poulets que nous avons vendus. 2. Voilà, mon cher ami, la maison dont je vous ai parlé. .3. L'arbre qui a été abattu était le plus gros. 4. C'est moi qui vous en prie. 5. Sully, dont je vous ai raconté l'histoire, a été un grand ministre. 6. Parmen- tier, auquel nous devons la culture de la pomme de terre, était à Amiens. 7. C'est mon père et mon oncle qui ont bâti cette mai- son. — 8. C'est lui et moi qui vous en prions. 9. La route que nous avons parcourue était toute droite.

140. Mettez au féminin :

Écrivez : La chatte de laquelle vous entendez les miaulements.

1. Le chat duquel vous entendez les miaulements. 2. Les cour \ sins desquels vous avez reçu des nouvelles. 3. Le maître de qui ^ dépend notre sort. 4. Les Ini'nfaiteurs par lesqu'ls j'ai été élevé. 5. Le fermier chez lequel il a été placé. 6. Lâne avec lequel nous nous sommes mis en route. 7. Le jardinier dont les melons . sont si bons. 8. Auquel, de mon père ou de mon cousin, l'erez- vous ce cadeau? 9. Le villa(/eois auprès duquel je me suis ren- seigné. — 10. L'écolier dont nous avons lu la composition. 11. Le musicien duquel on nous a vanté le talent.

124. Qu'appelle-t-on pronoms rela- J 12G. Quels sont les pronoms rela- tifs. I tifs ? Leur penre ?

PItO.NOMS l.NTERRilGATlFS. 67

127. Rèîjle des pronoms relatifs. Tout pronom rehilif s'accorde en genre, en nombre et en personne avec son antécédent.

C'est moi qni ai parlé. ' "^""^ le premier exemple, î«,csl

. 1 . , ■"*" singulier et A la première \>CT-

C est toi qui as parlé. i sonne, parce que son antccédonl

/-,,.!• . , , / moi est Ju singulier el do la pre-

C est lui qui a parle. ( „ùère personne.

C'est nous qui avons parlé. ( P^"^ '" deuxième exeniple,<?«/,

T _ I )^ l est au singulier et a la deuxième

C'est VOUS qui avez parlé. ' personne, parce que son antéci-dcnt

i-i . , ^^ , toi est du singulier et de la deuxième

Ce sont cj/j? qui onf parle. , personne.

Pronoms interrog-atifs.

12i]. Un certain noml)re de pronoms relatifs, qui. que, quoi, lequel, où, servent pour interro- ger ; on les appelle alors pronoms interroga- tifs. En ce cas, ils n'ont point d'antécédent. Ex. : Qtti cherchez-vous ? Quoi faire ? Duquel de ces deux hommes parlez-vous? Oh quoi) veut-il en venir?

141. Mettez au pluriel:

Ecrivez : Le rat duquel nous craignons les dt'ir.ils, les rats desquels nous craignons les dé^'âts.

1. L'' rat duquel nous craignons les dégàls. 2. La muvuiUe à laquelle nous avons suspendu nos tableaux. 3. Lentreprise pour laquelle nous avons dépensé tant d'artrent. 4. Le village vers lequel nous nous dirigeons. 5. Le champ Mxloar duquel 'yA\ creusé un fossé. 6. Le pressoir auquel nous avons porté notre vendange. 7. La haie à laquelle nous avons attaché nos che- vaux. — 8. La rivièn: à travers laquelle il nous faut passer. 9. Le bois dans lequel il y a des brigands. 10. La malle dans laquelle ta as serré les effets. 11. Le vin duquel nous avons extrait ces eaux-de-vie.

141 his. Exercice de rédaction.

1. Comment s"y prend-on pour abattre nii arbre ? 2. De quoi se compose une hache ? 3. ComnieiU aiquise-t-on un couteau? 4. Qu"est-co qu'un couteau ? .'>. Qu'est-ce qu'une cuiller ? 6. Qu'est-ce qu'une fourchette ? 7. Qu'est-ce qu'une assiette ? 8. Qu'est-ce qu'un verre? O.'Quand dit-on d'un enfant qu'il est gourmand ? 10. Dites ce que vous savez sur les chats. 11. A quoi s'expose-t-on quand on fait wrtZà un chat? 12. Quelles sont les occufiations d'un berger? 13. Quel est \'animal(\m seconde les bergers dans la garde des troupeaux?

127. Comment s'accorde tout pro- 1 128. Quels sont les pronoms inter- nora relatif? I rofralifs ?

68 PROXOMS 1NDÉ7TMS.

Pronoms indéfinis.

129. On appelle pronoms indéfinis ceux qui ne représentent que vaguement les personnes et les choses.

Ex. : On frappe à la porte ; quelqu'un vous appelle.

130. Il y a des pronoms indéfinis qu'on écrit toujours de la même manière. Ce sont :

Autrui, on, l'ou, personne, plusieurs, quiconque, rien.

130 bis. Autrid, personne, quiconque, rien sont neutres. Plusieurs est masculin ou féminin. On peut avoir les trois genres. I^^x. de féminin : On est forte quand on est franche.

142. Pronom indéfini.

Remplacez les points par uu pronom indéfini choisi convenablement parmi ceux qui s'écrivent toujours de la même manière.

1. 11 ne faut ni prendre ni retenir le bien d'à... 2. FH... prétendent que les Danois* ont découvert l'Amérique avant Chris- tophe ColomI) *. 3. Q. .. a beaucoup vu, peut avoir beaucoup retenu. 4. R... ne sert de courir, il faut partir à temps. 5, R. . . n'est perdu. 6. Pe. . ne viendra. 7. On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'o... prend pour l'éviter. 8. Pe . . n'est content des autres ni mécontent de soi. y. L'avis de pi .. est souvent préféraJjle à l'avis d'un seul.

143. Mettez au féminin :

Ecrirez : Chacune de ces dames disait son opinion.

1. Chacun de ces messieurs disait son opinion. 2. L'un de mes fils étudiera la musique. Ces hommes se trompent lien Vautre. 4. Sul bienfniteur ne doit compter sur la reconnaissance. 5. //sont gagnécinq ïvAWCichacun. 6. Quelques-uns des écoliers auront négligé leurs leçons. 7. Tel qui rit vendredi, dimanche , pleurera. 8. Certains d'entre eux prétV'raiont la mort à la capti- ' vite. 9. Vos frères vous cherchent; si j'en vois quelqu'un, je lui j dirai (^ue je vous ai vu. 10. Mes oncZes et mes cousins partiront J demain; les uns et les autres auraient désiré rester. 1

144. Exercice. {

Copiez en mettant adjectif indéfini ou pronom indéfini après chaque mol '• en italique. Kx : Aucun (adj. ind.j art n'est au-dessus de l'agriculture.

1. Aucun art n'est au-dessus de l'agricullure. 2. Certain l renard laissa ceWam bouc au fomid'un puits. i .Aiicuns disent que les Danois allèrent en .\mérii|ue avant Christophe Colomb.

129. Qu'appelle-l-on pronoms in- définis?

130. Quels sont les pronoms indé- finis qu'on écrit toujours do la môme

manière ?

130 bis. Quel est le genre des pronoms indéfinis ?

PRONOMS INDÉFINIS.

69

131. Il y a des pronoms imlétinis qui varient avec le nom qu'ils représentent. Ce sont :

MASCULIN.

FEMININ.

Singulier. Aucun. Certain. Chacun. L'un. L'autre. L'un l'autre. Nul.

Quelqu'un. Tel. Tout.

Pluriel. Aucuns. Certains.

Les uns.

Les autres.

Les uns les au-

. . . [très

Quelques-uns.

Tels.

Tous.

Singulier. Aucune. Certaine. Chacune. L'une. L'autre. L'une l'autre. Nulle. Quelqu'une. Telle. Toute.

Pluriel. Aucunes. Certaines.

Les unes. Les autres. Les unes les au- . . , ftres.

Quelques-unes. Telles. Toutes.

132. Remarque, Aucun, certain, nul, plusieurs, tel, tout, sont tantôt a(/;'ecf«/s indéfinis, tantôt />ronoms indéfinis.

Ils sont adjectifs indéfinis s'ils accompagnent un nomouun prononi.Ex.:-4«r;//ihomme;fo«fcequi brille.

Ils sont pronoms indéfinis s'ils n'accompagnent ni un nom ni un pronom. Ex. : Tout est perdu.

4. Nul n'est prophète en son pays. 5. Quoique les renards soient rusés, certains d'entre eux tombent dans les pièges qu'on leur tend. 6. Il eut une telle peur, qu'il faillit en mourir. 7. Tous les hommes sont mortels. 8. Retenez bien tout ce que l'on vous enseignera. 9. Nul homme n'est sans défaut. 10. Plusieurs voleurs furent arrêtés et punis. 11. Parmi les agriculteurs, on en cite plusieurs qui ont fait des découvertes importantes.

144 bi.';. Exercice de rédaction.

1. Quels sentiments éprouvez-vous lorsque vous avez fait une èonne action? 2. Quels sentiments éprouvez-vous lorsque vous avez commis une mauvaise action? 3. Qu'est-ce que ferrer un cheval? 4. Pourquoi éléve-t-on des abeilles? 5. Dans quelles cir- constances un élève s'expose-t-il à être puni ? 6. Quand un élève mérite-t-il d'être récompensé? 7. Dans quel but eiitoure-t-on les jardins de murs ? 8. Dans quel but garnit-on de gouttières les bords des toiis? 9. Dans quel but met-on des serrures aux por- tes ? 10. Dans quel but met-on des carreaux aux fenêtres ?

131. Quels sont les pronoms indé- finis variant avec le nom qu'ils re- présentent ?

132. Que remarque-t-on sur au- cun, certain, nul, plusieurs, tel, tout?

ÏO PRONOMS RÉPÉTÉS.

Pronoms répétés.

133. Les pronoms il, ils, elle, elles, on ne doi- vent pas, dans la même phrase, se rapporter tantôt à un nom, tantôt à un autre.

Ne dites pas : Ce patron est satisfait de son com- mis; ilhii a promis qu'iL serait augmenté.

Si indifférent qu'on soit, on ne peut souffrir qu'on maltraite les animaux.

Dites : Ce patron est satisfait de son commis; il lui a promis de l'augmenter.

Si indifférent que vous soyez, vous ne souffrirez pas qu'on maltraite les animaux.

145. Exercice d'analyse.

Analysez les pronoms soulignés.

1, Enfants, lorsque vous rentrez chez vos parents, vo7is devez les saluer aussitôt. 2. Ceux qui ont des domestiques doivent leur parler polimeni. 3. A chacun le sien. 1. De ces deux livres, celui-ci est le mien, celui-là est le tien. 5. De ces deux chiens, /e^weî préférez-vous? Voici celui que je préfère. 6. On doit rare- ment parler de soi.

146. Synonymes.

Remplacez les points par Tun des s^'nonymes : sentier, chemin, route.

DÉFINITIONS. 1. Une voie étroite à travers les champs et les bois est un ... 2. La voie plus large qui fait communiquer les villages entré eux est un ... 3. La voie très large qui fait communiquer les grandes villes entre elles est une . . .

Applications. 1. L'entretien des ... vicinaux est à la charge des communes. 2. Autrefois, la France ue possédait pas d(^. . .; on ne pouvait aller d'un lieu à un autre, qu'en suivant d'étroits. . . ou de mauvais . . .

147. Construction de phrases '.

Dites, dans autant de phrases, d'oîi provient chacun des objets suivants : l.La soie. 4. La hrique. 7. L'huile à brûler. 10. La chandelle.

2. Le chocolat. 5.Lalamo. 8. Le verre. 11. La tourbe.

3.L'huileàmanger.G.Lahouillc.9. Le coton. 12. Le duvet.

i. Voir la Première année de Jiihlaction et (T lilocution (90 c), par MM. Carré et Moy, le Vocabulaire Carré et le Dictionnaire Gazikr.

133. Quel soin faut-il prendre quand on emploie les pronoms il, ils, elle, elles, on, ropélds?

CONSTRUCTION DE LA PHRASE. 71

Construction de la phrase.

I33^'s. En écrivant, exposez les faits dans l'ordre ils se produisent.

Si, par exemple, vous avez à expliquer comment on fait le vin. énumérez les opérations dans l'ordre elles s'accomplissent.

?SE DITES PAS : Pour faire le vin, on foule le raisin, on le vendange, on le met dans la cuve, et on en laisse fermenter le jus.

DiTKS, en mettant chaque opération à sa place :

Pour faire le vin, on vendange le raisin, on le met dans la cuve, on le foule, et on en laisse fermenter le jus.

147 bis. Construction de phrases.

Exposez la suite des opérations qu'il faut faire pour obtenir :

1. Le vin. 5. Une omelette. 9. La chanflelle. 13. Le papier.

2. Le pain. 6. Le cidre. 10. Le café noir. 14. Le ciiarbon.

3. Le beurre. 7. La toile. 11. La bière. Ib. La lessive.

4. L'huile. s. Le fromage. 12. Le cuir. 16. Le fer.

148. Récapitulation. le gui.

Le gui ne croît que très rarement sur le chêne, et quand, par hasard, nos {ancêtre), les Gaulois, le rencontraient sur (ce, se) géant des {foret), il devenait pour eux l'objet d'une vénération {supersti- tieux) ; ils le considéraient alors comme un remède contre {tout) les {mal). Dès que les {druide) ou {prêtre) avaient trouvé le gui sur un chêne, ils (ce, se) rassemblaient pour l'aller cueillir en {grand) pompe et suivis de tout le peuple, pendant la {premier) nuit de l'année. Un druide, en rohe {blanc), montait sur le chêne, une serpe d'or à la main, et tranchait la racine du gui que d\autre) {druide) rece- vaient dans une saie 'blanc). Alors on immolait deux {taureau) {blanc). Les {druide) distribuaient aux {assistaiit) des {fragment) de la {précieiuc) plante et le reste de la journée {ce, se) passait en {festin) et en {réjouissance).

149. UNE MAITRESSE DE MAISON DOIT VEILLER A TOUT.

Une maîtresse de maison, qui ne surveillait pas suffisament ses {domestique), voyait {son, sa) aisance diminuer chaque année. Elle résolut d"aller consulter un vieillard renommé pour son expé- rience et sa sagesse. "Mon père, lui dit-elle, mon ménage ne va pas bien, mes {affaire) sont dans une très {mauvais) situation. Indi- quez-moi un remède à {tout) mes {mal).

133 il*. Comment faut-il exposer les faits en écrivant?

72 nÉCAriTL'LATION GÉNÉRALE.

Le vieillard, qui était d'une humeur {jovial), lui présenta (un) {petit) cassette bien fermée, en disant : « Pendant tout {un) année, vous porterez cette cassette, à la cuisine, à la cave, dans les {écu- rie), les {grange .. dans les [bergerie), enfin dans {tout) les 'coin) et [recoin] de votre maison, trois {fois) par jour et trois {fois) par nuit, et je vous promets que l'aisance reviendra dans votre maison. Au bout de l'année n'oubliez pas de me rapporter la cassette. »

La [bon) dame, qui avait 'un) {entier) confiance dans l'efficacité de la cassette (??i.vs/meMa;) suivit les {recommandation) A\i vieillard. Elle promena régulièrement (ce, se) coffret dans {tout) les {par- tie, de {son, sa) maison. La {premier) fois qu'elle descendit à la cave, elle y surprit le garçon d'écurie au moment il dérobait plusieurs {bouteille) de vin. Visitant la cuisine à {un) heure très avancée de la nuit, elle y trouva les (servante) {ce, se) chauffant autour d'un bon feu et [ce, se) régalant de {friandise). En entrant dans [un) des {grange), elle s'aperçut que la porte en avait été laissée ouverte, que les [poule), les [dindon), les {oie) y avaient pénétré et y commettaient des {dégât). En parcourant les {écurie), elle y vit les [vache] presque enterrées dans une litière [infect), les (c/iei'aZ) à jeun et mal soignés. C'est ainsi qu'à [tout) heure elle avait à réprimer de {nouveau) abus. La prospérité revint bientôt à la ferme, et la fermière, irèi {superstitieux), a.l\.n\m-d'n ce bienfait aux (vertu) de la cassette.

Au bout de l'année, Viexcellent) fermière reporta la cassette au vieillard, et l'abordant avec une mine {joyeujr]et (reconnaîssant): « Tout va beaucoup mieux chez moi maintenant, lui dit-elle : mais j'ai {un) prière à vous adresser: il faut que vous me laissiez encore la cassette pendant [tout) la {nouvenu) année.»

Le vieillard lui répliqua: » Vous céder de nouveau (ma, mon) [pi-é- ciewx) cassette! non, je ne le ferai point; mais je vous ferai présent du remède qu'elle contient. » Ce disant, le bon solitaire ouvrit la {mystérieux) cdissetle. Qui fut bien suprise? {Ce, se) fut la {boîi) fermière, car elle n'y vit qu'une {petit]ha.nde de papier sur [laq...) , on lisait {ces, ses){parole): << Il n'est, pour voir, que lœil du maître; i c'est lui l'homme aux cent {œil), qui, ne laissant rien échapper, ■■ veille à {ce, se] que tout s'exécute bien dans la maison ».

■Exercice d elocution. Racontez l'anecdote qui précède.

150. Exercice de rédaction. 4

l. Quels produits retire-t-on du travail des abeilles? 2. A quoi ] servent les pendules ? 3. A quoi servent les armoires ? 4. A quoi ^ servent \ei buffets ? 5. Comment s'y prend-on pou rcire?- des chaus- -l sures? 6. Quelles sont les occupations des fumistes ? 7. Corn- ^ ment s'y prend-on pour peser un kilogramme de sucre? 8. Corn- j ment s'y prend-on pour wesj^rer un litre de vin? 9. Quelles sont 1 les occupations des médecins? 10. Quelles sont les occupations ' des pharmaciens .' U. Comment s'y prend-on pour assaisonner une salade ?

Df VF.nBR

CHAPITRE V DU VERBE

73

134. Le verbe est un mot dont on se sert pour exprimer Vexisiitice, Vilat ou Vaction. Ex. : Je suis, il est blessé, tu cultives.

136. Manière de reconnaître un verbe.

On reconnaît qu'un mot est un verbe quand on peut mettre devant ce mot : je, lu, il, 7ioiis, vous, ils.

Chanter est un verbe, parce qu'on peut dire : je chante, tu chantes, il chante, nous chantons, vous chantez, ils chantent.

Du sujet.

13G. On appelle sujet d'un verbe le mot repré- sentant la personne ou la chose qui fait l'action exprimée par ce verbe.

Ex. : Le poisson nage.

Poisson est le sujet du verbe nage, parce que c'est le poisson qui fait l'action de nager.

137. Manière de reconnaître le sujet d'un verbe. Pour reconnaître le sujet d'un verbe, il faut faire devant ce verbe la question :

Qui est-ce qui? pour les personnes. Qu'est-ce qui? pour les choses? Ex. : L'enfant joue. L'étoile brille.

Qui est-ce qui joue? l'enfant. Qu est-ce qui brille? l'étoile. L'enfant est le sujet du verbe joue. Vétoile est le sujet du verbe brille.

13i. Qu'est-ce que le verho ? 1 136. Qu'appelle-t-on sujet d"un

133. Comment reconnait-on qu'un 1 verbe? mot est un verbe? 1 137. Comment reconnaît-on le

1 suiet d'un verbo?

74 COMPLÉMENT DU VERBE.

Complément du verbe.

138. On appelle complément d'un verbe tout mot qui sert à faire connaître d'une manière plus coinplète l'action exprimée par ce verbe.

139. Il y a deux sortes de compléments : le complément direct et le complément indirect.

151. Fonction des mots.

Ecrivez : Le tigi-e (sujet) est terrible et cruel.

1. Le . . . (sujet) est terrible et cruel. 2. Les . . . (sujet) légères sont toujours pardonnables. 3. La . . (sujet) du paysan est gros- sière mais saine. 4. Une . . . (sujet) grave est toujours inquié- tante. — 5. Les . . . (sujet) bas sont marécageux. 6. Les . . . (su- jet) grasses sont généralement fertiles. 7. L'. . . (sujet) des gran- des villes est souvent malsain. 8. Les . . . (sujet) sont ordinaire- ment naïfs. 9. Le bon . . . (sujet) est toujours attentif en classe.

10. Les . . . (sujet) et les ... (sujet) sont têtus et rétifs. 11. Le . . . (sujet) est fidèle et caressant.

152. Sujet du verbe.

Écrivez : Qui est-ce qui moissonne ? le villageois.

1. Le villageois moissonne. 2. Le ménétrier* joue du violon.

3. La jeune fille fait une couronne. 4. La lune éclaire la terre. 5. L'arbre donne son ombre. 6. Le mouton broute. l'herbe. 7. La rivière déborde. 8. La poule pond. 9. Le coq chanJe. 10. Le Jardinier arrache des carottes. 11. La neige tombe. 12. L'âne est patient. 13. Le serpent rampe. 14. Le singe grimpe. 15. Le vigneron cueille le raisin. 16. 11 a dormi longtemps.

153. 1. Julie était paresseuse. 2. L'écolier mentait. 3. La neige tombait. 4. Le soleil luira demain. 5. Le maçon fiâtira la maison. 6. L'âne cliarrie le plâtre. 7. La perdrix appelle ses petits. 8. Le bœuf mugissait. 9. L'agneau bêlera.

10. 11 épluche les légumes. 11. Le soldat attaquait l'ennemi.

12. Elle dînait. 13. La cloche sonnerait. 14. Le bœuf foule le grain. 15. Le menuisier rabote les planches.

153 bis. Construction de phrases.

Écrivez des phrases ny.ml pour sujets respectifs les mots :

1. L'air. 2. La terre. 3. La lune. 4. Le blé. 5. L'avoine.

6. L'orme. 7. Le pommier. 8. L'eau.— 9. Le vin. 10. Le soleil. 11. Le chien. 12. Le cheval. 13. La vache. 14. Le menuisier. 15. L'herbe. 16. Le vent. 17. La cloche.— 18. La montre. 19. La porte. 20. La table.

138. Qu'appelle-t-ou complémeDt I 139. Combien y a-t-il de sortes do d'un verbe ? I cnninlémenls ?

COMPLÉMENT INDIRECT. 75

Du coniplénient direct.

140. Manière de reconnaître le complément direct. Pour roconnaitre lo complément direct d'un verbe, on fait après ce verbe hi ((uestion :

Qui? pour les personnes ; Quoi ? pour les choses. Ex. : J'attends Paul. Tu écris une lettre. J'attends (/m ? Paul. Tu écris quoi ? une lettre.

Paul est le complément direct de faltends. Lettre est le complément direct de tu écris.

Du complément indirect.

141. Le complément indirect est joint au verbe au moyen de l'un des mots à, de, pour, par, en, dans, avec, etc., qu'on appelle des prépositions.

Ex. : J'obéis à mes parents.

Je me réjouis de ton bonheur.

154. Complément direct.

Ecrivez : Le chien poursuit quoi ? lo lièvre.

]. Le chien poursuit le lièvre. 2. Le maçon cojistruit une mai- son. — 3. La perdrix fait son nid. 4. Le cultivateur fauche le blé.

5. Le jardinier an-acheles, mauvaises herbes. 6. Le soc de la charrue ouvre la terre. 7. Le vaisseau fend les mers. 8. Le bû- cheron abat les arbres. 9. L'infirmière soigiie les malades.

10. L'enfant mange les cerises. 11. L'instituteur réprimande l'élève. 12. Le charron fabrique une voiture. 13. La flèche àle^ce l'oiseau.

155. 1. Le chien mord le chat. 2. Le cheval mange l'a- voine. — 3. La ménagère remplit son armoire. 4. La voisine file la laine. 5. Un grand danger te menace. 6. La loi punit les vo- leurs, elle les emprisonne. 7. Je trouvai la clef que tu perdis, je le la rends. 8. Avez-vous vu mes oncles? Nous ne ^es connais- sons pas. 9. La lune éclairait le vallon. 10. La petite fille berce l'enfant. 11. La blanchisseuse repasse le linge.

155 (jis. Construction de phrases.

Écrire des phrases ayaol pour complëmenls directs respectifs les mots :

1. Le fruit. 2. L'eau. 3. La couleuvre. 4. La maison. 5. L'école. 6. Le bœuf. 7. Le chat. 8. La pendule. 9. Le vêtement. 10. Le chapeau. 11. Le livre. 12. Le papier. 13. La pierre. 14. Le chemin. 1.5. La rivière. 16. La voiture.

17. La rose.

140. Comment reconnaît-on le 1 141. Par quels mots le complé- complémenv direct? I ment indirect est-i! joint au verbe 7

76 COMPLÉMENT iNDIKECT.

142. Manière de reconnaître le complément indirect. ~ Pour reconnaître le complément indi- rect, on fait avec le verbe l'une des questions :

A qui ? De qui ? Pour qui ? Par qui ?

En qui ? Avec qui ? Dans qui ? pour les per- sonnes ; A quoi ? De quoi ? Pour quoi ? Par quoi?

En quoi? Avec quoi.^ Dans quoi? pour les choses.

Comment ? Quand ? ? D'où ? Pour- quoi?

Ex. : J'écris à mon ami.

Elle répond avec modestie. Je viens de la campagne.

J'écris à qui? A mon ami. Elle répond comment? Avec modestie. Je viens d'où ? De la campagne. Ami, modestie, campagne sont les compléments indi- rects à& f écris, elle répond, je viens.

Remarque. Les mots qui répondent aux questions comment? quand? où? d'oii? pou'quoi? sont souvent appelés complément circonstanciels.

156. Complément indirect

Écrivez : Il habile où? à la campag'ne.

1. Il habite à la campao^ne. i. Je réponds à l'enfant. 3. Paul a écrit à son père. —4. Il s'assied dans\e chemin. 5. Mon frère travaille «yec ma sœur. 6. J'expédierai par le messager. 7. Charles revient de la campag^ne. S. L'âne tombait dans le fossé.

9. Il regardait ;ja/' la fenêtre. 10. L'instituteur parle à l'élève.

11. La jeune fdle accourt iie?'s sa mère. 12. Le soldat écrit à ses parents. 13. Le vaisseau aborde au rivage.

157. Fonction des mots.

Complétez les phrases suivantes par un complément indirect qui marque le temps. Ecrivez : La violette fleurit au printemps {printemps, complé- ment indirect de fleurit).

1. La violette fleurit au... (compl. ind.) 2. On récolte le raisin en... (compl. ind.) 3. On fait la moisson en... (compl ind.) 4. Le soleil bi'ille pendant... (compl. ind.) et la lune pendant... (compl. ind.) r>. Les étoiles sont visibles... (compl. ind.) et invi- sibles... (compl. ind.).

142. Gomment reconua!t-on le complément indirect ?

MODIFICATIONS IH' VERBE. 77

Des niodiflcatioiis du verbe.

143. Le verbe peut subir quatre modifications,

relatives à la paysanne, au no»! hy-e, au tcinpsel au mode.

144. Personnes et nombres. II y a dans les verbes trois personnes, comme dans les pronoms (n" IU8); et deux nombres, comme dans les noms (n^ 30).

14o. Temps. H y a dans les verbes trois temps principaux : le présent, le passé et le fidu, .

Un verbe est au présent, quand il exprime une action qui a lieu au moment Ion parle : Je lis (en ce moment).

Un verbe est au passé, quand il exprime une action qui a eu lieu dans un temps déjà écoule : J'ai lu (hier).

Un verbe est au futur, quand il exprime une action qui aura lieu dans un temps à venir : Je lirai (demain).

146. Il n'y a qu'un seul présent : je lis.

147. On distingue cinq sortes de passés, savoir : L'imparfait : quand il est entré, je lisais. Le passé simple : hier je lus. Le passé composé : fai lu autrefois. Lepassé antérieur : quand j'eus lu, y écrivis. Le plus-que-par/ait : quand il est enlré, j'avais écrit.

148. On distingue deux sortes de /'»/i«rs, savoir: Le futur simple : je lirai. Le futur antérieur : quand j'aurai lu, je jouerai.

149. Modes. Il y a dans les verbes six modes, c'est-à-dire six manières différentes d'exprimer l'exis- tence, l'état ou l'action, savoir : Vindicatif, le condi- tionne^ Vimpératif, lesubjonctif, Vin/initifet\eparticipe.

loO. L'indicatif exprime une action certaine. Ex. : Je chante, vous marcherez.

li.3. Quelles modifications le verbe pent-il subir ?

I44-. Combien y a-t-il de person- nes et de nombres dans les verbes?

143. Combien y a-t-il de temps principaux? Quand un verbe est-il 3u présent ? Au passé ? Au futur ?

146. Combien y a-t-il de présents ?

147. Combien distiugue-t-on de sortes de passés ?

148. Combien distingue-t-on de sortes de futurs ?

149. Combien y a-t-il de modes ?

150. Qu'exprime l'indicatif?

78

DE LA CONJUGAISON.

loi. Le conditionnel exprime une action dépen- dant d'une condition. Ex. : Je marcherais si je le pouvais.

lo2. X.'impératif exprime le commandement. Ex. : Chante, marchons.

Ii53. L(i subjonctif Q\\iv\me une action douteuse et dépendant dune autre action. Ex. : 11 se peut que je chante; je désirerais que vous partissiez.

lo4. h' infinitif exprime l'action d'une manière vague et indéterminée; c'est le verbe changé en nom. Ex. : Manger, boire, c'est-à-dire Vaction de manger, Vaction de boire.

loo. Le participe est le verbe changé en un adjectif susceptible d'avoir un complément direct. Ex. : Faisant le bien; ayant appris la grammaire.

Radical et terminaison.

lo6. On distingue dans le verbe deux parties : le radical et la terminaison.

Ex. : Dans aim er, aim est le radical, er est la termi- naison. — Dans nous labourons., labour est le radical, ans est la terminaison.

Le radical représente l'idée principale contenue dans le verbe; la terminaison varie pour expri- mer les idées accessoires de personne, de nombre, de temps et de mode.

De la conjug:ai8on.

137. Conjuguer un verbe, c'est réciter toutes les formes que ce verbe peut prendre.

138. Les verbes sont rangés en trois groupes : lo9. Les trois groupes se distinguent les uns

des autres j)ar la terminaison de l'infinitif et du présent.

160. Le premier groupe a l'infinitif terminé par er et le présent en e. Ex. : Aimer, chanter.

151. Qu'exprime lo conditionnel?

i5iJ. QuVxprime l'impératif ?

153. Qu'exprime le siilijonctif ?

15't. Qu'exjjrime l'infinilil'?

155. Qu'est-co que lo participe?

150. Que distingue-t-on dans le verbe ?

Que savez-vous sur le radical et sur la terminaison ?

157. Qu'est-ce que conjuguer un verbe ?

158. En combien de groupes les verbes sont-ils rangés ?

159. Comment les trois groupes se distinguent-ils les uns des autres?

IfiO. Comment reconnaît-on les verbes du premier groupe ?

VERBES \rxiu\inEs. 79

161. Le deuxième a l'infinitif terminé par ii\ avec le {iré^ent en is et le participe en issant. Ex. : Vin ir.

IG2. Le troisième comprend tous les verbes qui ne font pas partie des deux premiers. Verbes auxiliaires.

103. On appelle verbes auxiliaires ceux qui aident à conjuguei" les autres.

Il y a en français deux verbes auxiliaires : le verbe auxiliaire avoir et le verbe auxiliaire être.

IG-i. On peut aussi considérer comme auxi- liaires secondaires certains verbes tels que devoir, aller, faire.

Temps simples, temps composés.

16o. On appelle temps simples ceux qui sont for- més d'un seul mot. Ex. : Nous parlons ;\ous marchiez.

On appelle temps composés ceux qui sont formés d'un auxiliaire et d'un participe passé. Ex. : Nous avons parlé ; vous aviez marché.

158.

Distinction

des groupes

de verbes.

Écrivez : Aimer (premier groupe)

Averlir (lieuxièrae groupe).

Aimer.

Oser.

Dépenser.

Joindre.

Avertir.

Marciier,

Asseoir.

Répandre.

Apercevoir.

Voir.

Mourir.

Répondre.

Labourer.

Fleurir.

Naître.

Écouter.

Courir.

Entendre.

Taire.

Danser,

Interrompre.

Boire.

Filer.

Polir.

Promettre.

Lire.

Traverser.

Mouvoir-,

159. Famille de mots.

Remplacez les points par le mot porte ou par Tun do ses dérivés.

DÉFi.MTiONS. 1. Une ouverture pour entrei: dans un lieu clo3 et pour en sortir est une ... 2. Lentrée principale d'un monu- ment est un . . . 3. La porte d'une voilure est une ... 4. Celui qui garde la principale porte d'une maison est un ...

Applications. i. Les ... de certaines églises sont admiraliie- ment sculptés. 2. Quand il fait froid, on ferme soigueusement les ... 3. Ne vous penchez pas en dehors des ... 4. A Paris, presque toutes les maisons sont gardées par des concierges ou .. .

161. Comment reconnaît-on les verbes du deuxième groupe ?

16Î. Du troisième groupe?

103. Quappelle-l-on verbes auxi- liaires? CoiiiDicn y en a-t-il en fran-

çais ?

16*. Y a-t-il des verbes auxiliaires secondaires? Exemple ?

16o. Qu'appelle-l-ou temps sim- ples ? Temps composés ?

80

AUXILIAIRE AVOIR.

166. Verbe auxiliaire AVOIR.

Mode Indicatif

J'

Tu

11 ou elle Nous

ai. as. a. avons.

Vous

Us ou elles

avez, ont.

IMPARFAIT

J'

Tu

11 OU elle

Nous

avais, avais, avait, avions.

Vous

Us ou elles

aviez, avaient

TASSE SIMPLE

J' eus.

Tu eus.

Il ou elle eut.

Nous eûmes.

Vous eûtes.

Ils 01/ elles eurent.

PASSÉ COMPOSÉ

J" ai eu.

Tu as eu.

11 ou elle a eu.

Nous avons eu.

Vous avri eu.

Us ou eUes ont eu.

PASSÉ ANTÉRIEUR

J' eus eu.

Tu eus ou.

Il oit elle eut eu. Nous eûmes eu.

Vous eûtes eu.

Us ou elles eurent eu.

PLUS-QUE-PAUFAIT

J' avais eu.

Tu avais eu.

W ou elle av.iit eu.

Nous avions eu.

Vous aviez eu.

Ils ou elles avaient eu.

FUTUR

J' aurai.

Tu auras.

U oit elle aura.

Nous .mirons.

Vous auixz.

Us ott elles auront.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai eu.

Tu auras eu.

U ou elle aura eu.

Nous aurons eu.

Vous aurez eu.

Us ou elles auront eu.

ModeConditionnel

PRÉSENT OU FUTUR

J' aurais.

Tu aurais.

U ou elle aurait.

Nous aurions.

Vous auriez.

Us ou elles auraient.

PASSÉ (i''" forme)

y aurais eu.

Tu aurais eu.

U ou elle aurait eu. Nous aurions eu.

Vous auriez eu.

Us ou elles auraient eu.

PASSÉ (2" formé)

y eusse eu.

Tu eusses eu.

U ou elle eût eu.

Nous eussions eu.

Vous eussiez eu.

Us ou elles eussent ou.

Mode Impératif

PRÉSENT OU FUTUR

SUnij. 2" pera. Aie. Plur. \" pers. Ayons. 2" pers. Ayez.

Mode Subjonctif

PRÉSENT OU FUTUR

Que j' aie.

Que tu aies.

Qu" il ou qu'elle ait. Que nous ayons.

Que vous ayez.

Qu' ils ou qu'elles aient.

IMPARFAIT

Que j' eusse.

Que tu eusses.

Qu' il oit qu'eUe eût. Que nous eussions.

Que vous eussiez.

Qu' ils ou qu'elles eussent

PASSÉ

Que j' aie eu

Que tu aies eu

Qu' il ou qu'elle ail eu Que nous ayons eu

Que vous ayez eu

Qu' ils oit qu'elles aient eu

PLUS-QUE-PARFAIT

Quej' eusse eu

Que tu eusses eu

Qu' il ou qu'elle eût eu

Que nous eussions eu

Que vous eussiez eu

Qu 'Ils ou qu'elles eussent eu

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Avoir.

PASSÉ

Avoir eu.

Mode Participe

PRÉSENT

Ayant.

PASSÉ

Eu, eue, ayant eu.

Conjuguiez (le même : Avoir raison, soif. Avoir chaud. Avoir froid. têto. Avoir de la bonne volonté.

Avoir tort. .\voir faim. Avoir

Avoir du courage. Avoir mal à la Avoir de la prudence.

166. Conjuguez lo verbe .4i'oir.

AIXILIAIRF WOin.

81

160. Verbe avoir.

Écrivez : Il a (^troisième personne du singulier).

lia.

Vous eûtes.

Nous avons eu.

Nous avons.

Il eut.

J aurai.

Vous aviez.

Nous eûmes.

Le père aura.

Ils ont.

J'eusse.

Les mères auront

Tu as.

L'enfant eut.

Il aurait.

11 avait.

Les enfants eurent. 161. "Verbe avoir.

Nous aurions.

Écrivez : J'aurai,

tu auras. J'ai, tu as.

J'aurai.

J'aurai eu.

Que j'aie eu.

J'ai.

J'avais eu.

Que j'eusse eu.

J'ai eu.

J'eus.

Il aurait.

J'aurais.

J'eus eu.

Qu'il eût.

Que j'aie.

J'eusse eu.

Qu'il ait.

J'aurais eu.

Que j'eusse.

Il aura.

162. Homonymes.

Copiez les définitions et faites le devoir.

DÉFINITIONS. Reine, épouse d'un roi. Renne, animal ruminant des régions du nord. Rêne, courroie de la bride d'un cheval.

Devoir. 1. Les Lapons se nourrissent du lait et de la chair du ... 2. Un bon cavalier tient d'une main le^rère les . . . de son cheval. 3. Le massacre de la Saint-Barthélémy a souillé la mémoire de la . . . Catherine de Médicis.

Ecrivez : II avait eu plns-que parfait).

Il avait eu.

Aie.

Que tu eusses eu.

J'eus eu.

J'ai eu.

Tu aurais eu.

163. Exercice d'analyse.

(3' personne du singulier, mode indicatif, temps

Qu'il eût eu.

Qu'il ait eu.

Tu aurais.

J'eus.

Il avait.

Tu auras eu.

J'aurais.

Que tu aies eu.

Il a.

Tu auras.

Que j'aie.

J'ai.

164. Famille de mots.

Trouvez les dérivés et les composés des mots suivants, et donnez-en la définition.

1. Brigand.

2. Échafaud.

3. Labour.

4. Lait.

5. Herbe.

6. Colle.

7. Corde.

8. Jardin.

9. Branche.

10. Magasin,

11. Grille.

12. Savon.

13. Cire.

14. Feuille.

15. Laine.

16. Ombre.

82

AUXILIAIRE ÊTRE.

167. -

Mode Indicatif

PRÉSENT

Je suis.

Tu es.

Il ou elle est.

Nous sommes.

Vous clés.

Ils ou elles sont.

IMPARFAIT

J' étais.

Tu étais.

Il ou elle était. Mous étions.

Vous étiez.

Us ou elles étaient.

PASSÉ SIMPLE

Je fus.

Tu fus.

II Oit elle fut. Xous fûmes.

Vous fûtes.

Ils ou elles furent.

PASSÉ COMPOSÉ

J' ai été.

Tu été.

Il ou elle a été.

Xous avons été.

Vous avez été.

Ils ou elles ont été.

PASSÉ ANTÉRIEUR

J' eus été.

Tu eus été.

II ou elle eut été. Xous eûmes été.

Vous eûtes été.

Us ou elles curent été.

PLUS-QUE-PARFAIT

avais été. Tu avais été.

Il ou elle avait été. Xous avions été.

Vous aviez été.

Ils ou eUes avaient été.

Verbe auxiliaire ÊTRE.

FUTUR

Je serai.

Tu seras.

Il ou elle sera.

Xous serons.

Vous serez.

Ils ou elles seront.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai été.

Tu auras été.

Il ou elle aura été.

Xous aurons été.

Vous aurez été.

Ils ou elles auront été.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

Je serais.

Tu serais.

Il ou elle serait.

Xous serions.

Vous seriez.

Ils ou elles seraient.

PASSÉ (1" forme)

y aurais été.

Tu aurais été.

11 ou elle aurait été.

Xous aurions été.

Vous auriez été.

Ils ou elles auraient été.

PASSÉ (2" forme)

J' eusse été.

Tu eusses été.

Il ou eUe eût été.

Xous eussions été.

Vous eussiez été.

Ils ou elles eussent été.

Mode Impératif

PRÉSENT OU FUTUR

Sing. pers. Sois. Plur. i" pers. Soyons. 2" pers. Soyez.

Mode Subjonctif

PRÉSENT ou FUTUR

Que je sois.

Que tu sois.

Qu' il o;( qu'elle soit. Que nous soyons.

Que vous soyez.

Qu' ils ou qu'elles soient.

IMPARFAIT

Que je fusse.

Que tu fusses.

Qu" il ou qu'elle fût. Que nous fussions.

Que vous fussiez.

Qu' ils ou qu'elles fussent

PASSÉ

Quej' aie été.

Que tu aies été.

Qu' il ou qu'eUe Elit été. Que nous ayons été.

Que vous ayez été.

Qu' ils ou qa'elles aient été.

PLUS-QUE-PARFAIT

Quej' eusse été

Que tu eusses été

Qu' ilo» quelle eût été

Que nous eussions été

Que vous eussiez été

Qu' ils ou qu'elles eussentété

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Être.

PASSÉ .\voir été.

Mode Participe

PRÉSENT

Étant.

PASSÉ

Été, avant été.

161. Conjafçuez le verbe auxiliaire Elre.

A.rXILlAinF. fTKE.

83

Éa-ieez: Il est, tu es.

Il est. 11 sera. Qu'il soit. 11 était. Il aura été. Quil fût.

165. Verbe être.

Il fut. 11 serait. Qu'il ait été. Il a été. Il aurait été. Qu'il eût été.

166. "Verbe être.

Écrive

Je suis. Je serai. Je tus.

Nous sommes Nous serons. Ils seront.

Je suis (présent), je serai (futur). Tues. Ils sont. Tu seras. J'ai été. Vous serez.

Nous avons été.

Il eutélé. Il eût été. Il avait été. Je serai. Je serais, Je fus.

Il sera. Il est. Ils sont. Ils seront. Tues. Tu as été.

167. Famille de mots.

Remplacez les points par le mot oiseau ou par l'un de ses dérivés.

DÉFi.MTio.NS. 1. Un animal qui a deux pattes, deux ailes et des plumes est un . . . 2. Un petit oiseau est un ... 3. Celui qui fait métier déleveretde vendre des oiseaux est un ... 4. Le lieu l'on élève des oiseaux est une . . .

Applications. 1. On trouve chez les . . . des . . . étrangers à nos pays. 2. Les . . . sans expérience se laissent prendre aux pièges que leur tend 1'. . . -3. L". . . du Jardin des plantes est très belle.

168. Exercice d'analyse.

Écrivez : Il avait été (-36 personne du singulier, mode indicatif, temps plus-que-parfait).

Il avait été. Qu'il eût été. Je serais.

Sois. Qu'il ait été. Que tu aies été.

Tu eusses été. Tu serais. Il est.

J'eus été. Je fus. Tu seras.

J'ai été. Il était. Que je sois.

Tu aurais été. Tu auras été. Je suis.

169. Famille de mots.

Trouvez les dérivés et les composés dos mots suivants, et donnez-en la déflnition.

1.

Allègre.

5.

Jeune.

9.

Sage.

13.

Noble.

2.

Ivre.

6.

Hardi .

10.

Triste.

14.

Souple.

3.

Traître.

1.

Gentil.

11.

Faible.

15.

Fin.

4.

Mou ou mol.

H.

Riclin.

12

Hudfi.

16.

Juste.

84

AUXILIAIRE ÊTRE.

Accord du verbe JETRE avec son sujet*.

168. Règ-les d'accord du verbe être. Le

verbe êti'e s'accorde en personne et en nombre avec son' sujet.

Ex. : Vous ètes^ êtes est à la seconde personne et au pluriel, parce que son sujet vous est à la seconde personne et au pluriel.

169. Quand le verbe être a pour sujets deux ou plusieurs noms au singulier, il se met à la troisième personne du pluriel.

Ex. : Pierre et Paul sont malades.

Accord de l'attribut avec le sujet.

170. On appelle attribut l'adjectif qui accom- pagne le verbe être.

Ex. : L'air est pur;

L'eau est fraîche; pur est l'attribut de air; fraîche est l'attribut de eau.

170. Exercice de conjugaison

Conjuguez les verbes suivants :

1. Être attentif. 4. Être heureux.

2. Être respectueux. 5. Être menteur,

3. Être laborieux. 6. Être étourdi.

7. Être sobre.

8. Être obéissant.

9. Être patient.

171. Attribut du verbe être.

Écrivez : Le lion est vieux, les lions sont vieux; la lionne est vieille, les lionnes sont vieilles.

1. Le lion es^ vieux, les lions..., la lionne..., les lionnes... 2. Ce monument était spacieux, ces monuments..., cette école..., ces écoles... 3. Le pré sera vert, les prés..., la prairie..., les prairies... 4. Le ruisseau est clair, les ruis- seaux..., la rivière..., les rivières. . . 5. Le puits serait profond, les puits..., la fontaine..., les fontaines...— 6. Le chemin fut court, les chemins. . ., la route. . ., les routes. . . 7. L'abricot avait et li hâtif* , les abricots..., la prune..., les prunes...

1. On verra plus loin, p. 102, que cette règle s'applique à tous les verbes.

168. Comment s'accorde le verbe êtn ?

169. Couinient écrit-on l"* v<ybe

être quand il a pour sujets deux noms au singulier? 170. Qu'appelle-t-on attribut?

AIXILIAIUE f-TRE. 85

171. Règ-les d'accord de Tattribiit. 1" Vat- trihut se met au même genre et au même nombre que le sujet du verbe être. Ex. : Le fruit est ww/*. {Mûr s'accorde avec fruit). Les poires sont bonnes. {Bonnes s'accorde avec poires). 2" Quand il y a deux ou plusieurs sujets au singulier, l'attribut se met au pluriel (n» 76). Ex. : Cet abricot et ce raisin sont excellents.

Cette pêche et cette poire sont excellentes. Cet abricot et cette pêche sont excellents.

172. Attribut du verbe être.

Ecrivez : Je suis malade. Pierre et Paul so7it malades.

1. Je suis malade, Pierre et Paul. . . 2. Il est vert, la forêt et la prairie. . . 3. il serait neuf, l'armoire et la commode. . . 4. Il fut mûr, l'abricot et la pèche. . . 5. Il était rusé, le singe et le renard. . . 6. Il sera acide, la cerise et la groseille. . . 7. Il est érroit. les chemins ... 8 W est fiai-di, les lionnes... 9. Ils seraient couragmx, le lion et la lionne... 10. Que je sois adroit, que la mère et la fille. . .

173. Même exercice.

1. J'avais été laborieux, le charpentier et le menuisier. . . 2. Il serait utile, la paix et la concorde. . . 3. Je suis poli,\e jardinier et la jardinière. . . 4. Il est robuste, le cheval et l'àne. . . 5. Il était i/louton, le coq et la poule. . . 6. Je suis g'd, le fermier et la fermière. . . 7 \\ a l'té tendre, les carottes. . . 8. Il est sucré, les navets et les betteraves. . . 9. Il aura été acerbe*, le coing et la nèfle. . . 10. II est hypocrite*, le renard et l'hyène. . .

173 bis. Exercice de théorie.

1. Qu'est-ce qu'un nom ? 2. Citez plusieurs noms communs. 3. Citez plusieurs noms propres;. 4. Quand un nom est-il au sin- gulier? — 5. Citez plusieurs noms au singulier. 6. Quand un nom est-il au pZi/rfe/ .' 7. Citez plusieurs noms au pluriel. 8. Combien y a-t-il de noml>res et quels sont-ils? 9. Combien y a-t-il de genres et quels sont-ils? 10. Qu'est-ce qu'un nom commun ? 11. Qu'est-ce qu'un nom propre ? 12 Quelles sont les six Doy^lles ? 13. Quelles sont les dix-neuf consonnes ?

14. Combien distingue-t-on de sortes à'e et qnelies sont-elles ?

15. Quand la lettre h est-elle muette?— 16. Quand la lettreA est-elle aspirée? 17. Combien y a-t-il d'espèces de mots et quelles sont- elles? 18. Qu'appelle-t-on mots variables? —19. Quels sont- ils? 20. Qu'appelle-t-on mots invariables? 21. Quels sont-îls?

171 . Quelles sont les deux règles d'accord de l'attribut ?

86

PREMIER GROUPE.

172

Premier groupe. Ve>-be AI MER. Radical Aim.

Mode Indicatif

PRÉSENT

J' aim e. Tu aim es. 11 aim e. Nous aim ons. Vous aim cz. Ils aim eut.

IMPARFAIT

J' aim ais. Tu aim ais. 11 aim ait. Nous aim ions. Vous aim iez. Ils aim aient.

PASSK SIMPLE

J' aim ai. Tu aim as. Il aim a. Nous aim âmes. Vous aim âtes. Ils aim èreiit.

PASSÉ COMPOSÉ

J' ai aim (■. Tu as aim 6. 11 a aim <'.

Nous avons aim (•. Vous avez aim {\ Ils ont aim é.

PASSÉ ANTÉRIEUR

y eus aim 6.

Tu eus aim f.

Il eut aim fi.

Nous eûmes aim <'■. Vous eûtes aim fi. Ils curent aim 6.

PI.US-QUE-PARFAIT

J' avais aim fi. Tu avais aim fi. H avait aim fi. Nous avions aim fi. Vous aviez aim 6. Ils avaient aim fi.

FUTUR

J' aimer ai.

Tu aimer as.

Il aimer a.

Nous aimer ons.

Vous aimer cz.

Us aimer ont.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai aim fi.

Tu auras aim fi.

Il aura aim é.

Nous aurons aim é.

Vous aurez aim é.

Ils auront aim é.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

J' aimer ais.

Tu aimer ais.

11 aimer ait.

Nous aimer ions.

Vous aimer iez.

Us aimer aient.

PASSÉ (l" forme)

y aurais aim é

lu aurais aim fi

11 aurait aim é

Nous aurions aim fi

Vous auriez aim fi Ils auraient aim é

PASSÉ il' forme)

y eusse aim fi.

Tu eusses aim t.

Il eût aim é.

Nous eussions aim fi.

Vous eussiez aim fi.

Us eus>;eiit aim fi.

Mode Impératif

PRÉSENT ou FUTUR

.Sing. 2" pers. Aim e. i'iur. 1" pers. Aim ons. 2' j^ers. Aim ez.

Mode Subjonctif

PRÉSENT ou FUTUR

Que j' aim e. Que tu aim es. Qu' il aim e. Que nous aim ions. Que vous aim iez. Qu' ils aim ent.

IMPARFAIT

Que j" aim asse. Que tu aim asses. Qu' il aim ât. Que nous aim assions. Que vous aim assiez. Qu' ils aim assent.

PASSÉ

Que j' aie aim fi.

Que tu aies aim fi.

Qu' il ait aim fi.

Que nous ayons aim fi.

Que vous ayez aim é.

Qu' ils aient aim é.

PI.US-QUE-PARFAIT

Que j' eusse aim é. Que tu eusses aim é. Qu il eût aim fi.

Que nous eussions aim fi. Que vous eussiez aim é. Qu' ils eussent aim fi.

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Aim er.

PASSÉ

Avoir aim é.

Mode Participe

PRÉSENT

Aim ant.

PASSÉ

Aim fi, aim fe, ayant aim fi.

Conjuguez de même : Chant er. Parler. Labour O'. Planter. Ram er. Ilers er. Ador er. Trouv er. Ilaliit er. Travaill er. Donn er. Pens er. Imagin er. Estim er. Visit er. Clou er, Command er. Lou er. Enseign er. Attrap er. Réclam er. Epuis er. Form er. Souhait er.

172. Conjuguez lo verbo A)mcr.

pnKMiEn c.RoiPE. 87

174. Exercice d'analyse.

Fcrive: : l' Je cultive i première persoinio du singulier, modo indicalif lemps présent, verbe ruitirfi-, premier groupe).

1. Je cultive. 7. Je plierai. 13. Nous avons mesuré.

9. Je donnai. 8. J'envoie. 14. Je travaillerai.

3. Je chanterai. 9. Nous envoyons. l.ô. Ils ont voyagé.

4. Tu as labouré. 10. Je solliciterai. 16. Il a traversé. f>. J"ai amassé. 11. Nous informerons. 17. Nous lavons. 6. J'eus parlé. 12. Je donnais. 18. Vous évitâtes

2" Remplacez le singulier par le pluriel, et réciproquement.

175. Premier groupe.

Mettez le verbe au prissent de l'indicatif. Ecrive: : Tu fauches le blé.

1. Tu {faucher ; le blé. 2. Tu [éplucher] les légumes. 3. Nous [habiter] la campagne. 4. Je [raconter] une histoire. 5. Nous [passer) notre temps. 6. Vous [nettoyer] votre fusil. 7. Il [curer] le puits. 8. Elle [planter] des haricots. 9. L'étoile [brille?') au firmament. 10. Les herbes [pousseï-] dans le champ.

11. Les enfants [crier] à tue-tête. 12. La poule [coiivei-] .ses œufs. 13. L'olficier [commande!') l'exercice. 14. Nous [hono- re?') nos parents. 15. Vous [mépriser] les méchants.

176. Premier groupe.

Mettez le verbe à l'impartait de rindicalif.

1. Nous [approcher] de la ville. 2. Les chevaux [broncher).

3. Vous [traverser) la rivière. 4. Les canards [jouer) dans la mare. 5. Le vent [enfler] les voiles du vaisseau. 6, Tu [plier] les étoffes. 7. Je [peiiser) à vous. S. Vous [travailler) courageusement. 9. '^o\i?, [éveiller] les enfants. 10. Tu [visiter) la ville. 11. Elle [broder] des mouchoirs. 12. Il [parler] plu- sieurs langues. 13. Nous [sommeiller] depuis longtemps. 14. Les petites filles [habiller] leurs poupées. 15. Je [travailler) de bon cœur. 16. Nous [accorder *) notre violon. 17. Vous [tromper] tout le monde.

Copiez de nouveau ce devoir en mettant les verbes au condit. présent.

177. Synonymes.

Agriculteur, cultivateur, colon. Caicrne, antre, ijrotte.

DÉFiNiTio.NS. 1. Celui qui s'occupe de l'art de cultiver la terre est un ... 2. Celui qui exploite lui-même sa propriété est un . . .

3. L'habitant des colonies qui exploite le sol est un . . . 4. Tout endroit creux situé sous terre ou dans l'épaisseur d'une montagne, d'un rocher, est une ... .5. Une caverne très profonde les rayons du soleil ne peuvent pénétrer est un . . . 6. Une caverne naturelle ou creusée par la main de l'homme et que l'on aime à visiter, à cause des curiosités qui s'y trouvent, est une ...

88 PREMIER GROLPE.

REMARQUES SUR QUELQUES VERËES DU PREMIER GROUPE

Verbes en cer.

173. Les verbes terminés par cer à l'infiniti comme percer, menacer, s'écrivent avec une cédil sous le c (ç) devant les voyelles a, o. Indicatif présent. Nous perçons. Imparfait. Je perçais, tu perçais, il perçai

ils perçaient. Passe simple. Je perçai, tu perças, etc.

Imp. du subjonctif. Que je perçasse, que tu perçasse qu'il perçât, etc.

Conjuguez de même : Avanc er. Berc er. Commenc er. E fonc er. Dépec er. Effac er. Grinc er. Lanc er. Fine er. Plae er. Rinc er. Sauc er.

178. Verbes en cer.

Écrivez : Tu as percé, perçant.

1. Tu as percé. 7. Tu fronceras. 13. J'ai dépecé.

2. Nous avons bercé. 8. Nous avons renforcé. 14. 11 a défonct^

3. Remplacer. 9. Tu exauces. 15. 11 sauce.

4. Ils menaceront. 10. J ai ensemencé. 16. Tu ell'acerai

5. Ils grimacèrent. 11. Il lance. 17. Je pincerais

6. Il a glacé. 1-2. J'écorce. 18. Lancer. Analysez les verbes qui précèdent.

Conjuguez par écrit les verbes qui précèdent : aux trois personn du pluriel du présent Je l'indicatif; 2" à l'imparfait de l'indicatif: 3" à l'ii parfait du subjonctif

179. Verbes en cer.

Mettez chaque verbe au temps indiqué.

1. Nous [devancer, passé simp.) nos compagnons. 2. La {bercer, imp. de i'ind.) son entant. 3. Tu {prononcer, ind. pi des paroles déplacées. 4. Nous {eiisemencer, ind. pr.)nos terr avec plus de soin que nous ne les {ansernencer, imp. de i'inr autrefois. 5. Nous {forcer, passé simp.) nos amis à renoncer leur téméraire entreprise. 6. La ciainte {qhicer, imp. de rin( tous les cœurs. 7. '^om {avancer, passé simp.) île quelques p;i 8. Us commencer, passé simp.) à se plaindre. 9. Je lei {retracer, passé simp.) le récit de mes malheurs.

Comment écrit-on les verbes en cer devant les voyelles a,o?

riiKMitR r.ntnPE. 89

j Verbes en geê*.

I *74. Los vorhos terminés par ger à l'infinitif,

jpmme ./f/grer, forger, prennent un e muet après le

I devant les voyoïles a, o.

U-DicATiF puÉsENT. Nous jugeons.

|iiPARFAiT. Je jugeais, tu jugeais, il jugeait,

^j ils jugeaient.

lAssÉ SIMPLE. Je jugeai, tu jugeas, etc.

jiP. DU SUBJONCTIF. Que je jugeasse, que tu jugcasses.

I Conjuguez de même : Interro^ er. AtA\g er. Bourj er. Sian^ er. Charj er. Décourap er. Dirig' er. Forg er. Gag er. hog er. Song er. Soula*; er. Vendang' er. Voyage er.

à

180. Verbes en ger.

; Écrivez : Il avait interrogé, interrogeant.

lavait interrosé. Nous avions délogé. Vous aviez outragé.

u avais abrégé. J'avais mélangé. Tu avais protégé.

1 eus avions envisagé. Vous aviez mangé. J'avais dérangé. Is avaient corrigé. Tu avais nagé. Ils avaient voyagé.

j avait égorgé. Il avait négligé. Nous avions rédigé.

avais engagé. Ils avaient obligé. J'avais déménagé.

; Conjuguez par écrit les verbes qui précèdent : lo au présent de l'indi-

itif; i" à l'imparfait de l'indicatit; au passé simple.

181. Construction de phrases.

Construisez des phrases avec chacun des mots suivants Ecrive: : Le igeon se nourrit de toutes sortes de graines; mais il aime particulièrc- lent les vesces et les lentilles.

. Le pigeon. 6. Le canif. IL Le vigneron. 16. Le moineau. .Le forgeron. 7. Le chasseur. 12. Le lait. 17. Le jardin.

.Le sucre. 8. Le cheval. 1.3. La lampe. 18. Le hareng J. Le chêne. 9. Le soldat. 14. Le médecin. 19. Le printemps. Le ruisseau. 10. L'automne. 1.5. Le pommier. 20. Le corbeau.

182. Premier groupe.

Mettez chaque verhc au temps indiqué. î 1. Il faudrait que tu [ucif/e?; imp.du subj.) parfaitement. —2. De lieaiix arbres {nm'-ruyer. inip. de l'ind.) la rivière. 3. Vous nous \obliger, p;i>sé siinp.) beaucoup. 4. Nous {portngpr, '\n>\. (tr.) rio-

re superflu avec lel pauvres. —5 Ne (force,; iinp 1" pers. du Ulur.) point notre talent et ne [songer, 1" pers. du |>lur.) Jamais à

aire un méii(;r<|ue nou-; ne connaissons pas. 6. Ews'' l'isurger. iiart prés. y contre la nécessité, un commet toujonrs une faute.

174. Comment écrit-on les verbes en ger devant les voyelles a o ?

yO PREMIER GROIPE.

Verbes en eter, eier.

173. Les verbes terminés à l'infinitif par eler, eter, s'écrivent avec deux 1 ou deux t devant un e muet. Indicatif présent. J'appelle, tu appelles, il appelle,

ils appellent.

Futur. J'appellerai, tu appelleras, etc.

Conditionnel. J'appellerais, tu appellerais, etc.

Subjonctif prés. Que j'appelle, que tu appelles,

qu'il appelle, qu'ils appellent.

Partout ailleurs ces verbes s'écrivent avec un seul 1 ou un seul t : Nous appelons, vous appelez, j'appe- lais; nous jetons, vous jetez, je jetais.

Conjuguez do même les verbes en ELER : Épe^ er. Chance^ er. RuisseZ 6)'. Étincei er. AtteZ er. RenouveZ er. FiceZ er.

Conjuguez de même les verbes en ETER : Projet er. RejeZ er. InterjeZ er.

176. Exception. Quelques verbes, comme celer, congeler, déceler., geler, harceler, modeler, peler, acheter, époiisseter, étiqueter, au lieu de doubler le 1 ou le t, s'écrivent avec un accent grave sur l'e. Ex. : J'achète, j'achèterai, j'achèterais, que j'achète.

183. Verbes en eler, eter.

Écrivez : tu as appelé, tu appelles, tu appelleras.

Tu as appelé. Ils ont bottelé. Il a amoncelé.

11 a dételé. Tu as modelé. J'ai feuilleté.

Il a cacheté. Il a ensorcelé. Ils ont becqueté.

Nous avons muselé. J'ai renouvelé. J'ai rejeté.

Elle a chancelé. Ils ont épelé Tu as interjeté.

184. Conjuguez les verbes qui précèdent : au présent de l'indi- catif; 2° au futur simple; au conditionnel; au trois personnes du pluriel du présent du subjonctif.

185. Verbes en eler. eter.

Mettez chaque verbe au temps indiqui-.

I. Écris-moi s'il (geler, ind. pr.) dans ton pays. 2. Les vignes (geler, ind. pr.) souvent pendant la première quinzaine de mai. 3. Mes sœurs (acheter, m\. pr.) aujourd'hui des robes ou elles en [acheter, futur) demain.

115. Comment <!'crit-ou les verbes 1 176. Quels sont les verbes qui tont en eler, eter, devant uu e muet ? ! exception ù la règle ?

PREMIER C.ROIPE. 91

Verbes comme »'a»»tJEitet*.

177. Dans les verbes qui ont un e muet à l'avant- Jernière syllabe de rintinitif, comme semer, ramener, on remplace cet e muet par un è ouvert devant une syllabe muette.

Indicatif présent. Je sème, tu sèmes, il sème, ils

sèment. Futur. Je sèmerai, tu sèmeras, etc.

Conditionnel. Je sèmerais, tu sèmerais, etc.

Subjonctif prés. Que je sème, que tu sèmes, qu'il

sème, qu'ils sèment. Partout ailleurs ces verbes conservent l'e muet : Nous semons, vous semez, je semais.

Conjuguez de même : Men er. Amen er. Promen er. Engrfn er.

Recep er'. Achev er. Crev er. Lev er. Élev er. Enlev er.

Relev er. Soulev er.

186. Verbes comme ramEner.

Écrivez : Jai semé, je sème, je sèmerai.

J ai semé. Vous avez crevé. Ils ont amené.

11 a mené. J'ai achevé. Tu as relevé.

Vous avez engrené. Ils ont levé. J'ai élevé.

Nous avons promené. J"ai soulevé. Ils ont emmené.

11 a recepé*. Tu as achevé. Nous avons ramené.

187. Conjuguez les verbes qui précèdent : au futur simple ; au conditionnel présent; au trois personnes du pluriel du présent du subjonctif.

188. Verbes comme ramEner-

Mettez chaque verbe au temps indiqin?.

1. Les cultivateurs (se/ne?', ind. pr.j le blé, soit d'une seule main, soit d'une main en allant et de l'autre en revenant, ou encore ils {îemer, ind. pr.) des deux mains à la fois, en {projeter, part, pr.) tantôt une poignée de grains à droite, tantôt une à gauche. 2. Le printemps (ramener, ind. pr.) les travaux des champs interrompus pendant l'hiver. S. Les taupes [soulever, ind. pr.) la terre à me- sure qu'elles creusent leurs galeries souterraines.

177. Comment écrit-on devant l ont un e muet à ravaut-dernière anc syllabe muette les verbes qui | syllabe ?

92 PREMIER GROl'PE.

Verbes comme possÉaer.

178. Dans les verbes qui ont un é fermé à ravant-dernière syllabe de l'intinitif, comme /lossé'/ej', altère)', on remplace cet é fermé par un è ouvert devant une syllabe muette, excepté au futur et au conditionnel qui conservent fermé.

Indicatif PRÉSENT. Je possède, tu possèdes, il pos- sède, ils possèdent. Futur. Je posséderai, tu posséderas, etc.

Conditionnel. Jeposséderais, tu posséderais, etc. Subjonctif prés. Que je possède, que tu possèdes.

Conjuguez de même les verbes : Ced er. Vége't er. Répet er. luterpret er. Succe'd er. Kspe'r er.

179. Verbes en éger. Les verbes en éger, comme protéger, assiéger, suivent la même règle.

Ex. : Je protège, je protégerai, nous protégerons.

Conjuguez de même les verbes : Assi^g' er. Abr^^ er. KWég er.

189. Verbes comme posséder.

Mettez chaque verbe au temps indiqué.

1. Je VOUS [répéter, ind. pr.) encore une fois que la terre est ronde comme une boule. 2. L'huile trop vieille s'iallérer, ind. pr.) et prend un mauvais goût. 3. Le jeune chêne (l'e^éto-, fut.) longtemps avant qu'il ^{élever, pr. du subj.) très haut. 4. Le cultivateur qui {empiéter, ind. pr.) sur le champ de son voisin commet un vol manifeste. 5. Les blés [dégénérer, cond. pr.) très promptement si l'on ne changeait de semence de temps en temps. 6. En Egypte le fils [succéder, inip. de l'ind.) toujours à son père dans sa profession, et chez nous beaucoup de fils [succé- der, ind. pr.) également à leur père dans leur métier. 7. Il ne faut pas que le prix de cet objet [e.rcéder, prés, du subj.) cent francs, pour que je \\acheter, prés, du subj.).

Conjuguez par écrit les vorb'*s qui précèdent : au présent do l'indi- catif ; au futur; i' au présent du sulyonctif.

HR Comment écrit-on devant une l 179. Comment érriton les vor- Byllabo muette les verbes qui ont un bes en éger devant une syllabe é fermé à l'avant-dernière syllabe ? \ muette.

PREWER GROUPE. 93

A erbes en oyer et uyer; eu tiyer*

180. Les verbes en oyer et uyer changent l'y en i devant un e muet. Indicatif présent. Je ploie, tu ploies, il ploie, ils

ploient. Futur. Je ploierai, tu ploieras, etc.

Conditionnel. Je ploierais, tu ploierais, etc.

Subjonctif prés. Que je ploie, que tu ploies, etc.

Partout ailleurs ces verbes s'écrivent paruny : Nous ployons, vous ployez, je ployais, nous ployions, etc.

Conjuguez de même : Ploy er. Côtoy er. Déploy er. Tournoy er. Essiiy er. Coudoy er. Appwy er. Eanuy er.

180 •'•s- Les verbes en ayer, d'après l'Acadé- inie, conservent partout Yy. Ex. : Je paye, je balaye, je payerai, je balayerai, je payerais, je balayerais.

Conjuguez de même : Ray er. Essay er. Bégay er. Délay er. Effr'jy er. Zémy er.

190. Verbes en oyer et ayer.

Mettez à la même personne du futur et du conditionnel. Nous broyions. Vous tutoyiez JVnnuvais.

Il côtoyait. Nous nettoyions. Ils foudcoyaient.

Tu coudoyais. Ils aboyaient. Tu choyais.

Ils guerroyaient. Tu appuyais. Nous déployions.

Je nettoyais. Elles désennuyaient. Vous larmoyiez.

Vous ployiez. Ils essuyaient. Elle tournoyait.

Conjuguez par écrit les verbes qui précèdent au présent de l'indicatif.

191. Verbes en oyer et uyer; en ayer.

Mettez cbac[ue verbe au temps indiq.ié. Écrivez : Les chiens aboieront.

1. Les chiens [aboyer, fut.). 2. En parlant des vaisseaux, on dit qu'ils (/o^^l'Over, ind.pr.) lorsqu'ils navit,'uent contre le vent, en lui présent mt tantôt le flanc droit, tantôt le flanc gauche.

3. Nous blâmons ceux qui (rudoyer, ind. pr.) les animaux.

4. Les Aniîlais {mtoyer, ind. imp.) leurs condamnés à Bolany-Bay., dans la Nouvelle-Hollande*. 5. 11 faut plaindre ceux qui s'(e?2- jiuyer, ind. pr.), alors qu'ils pourraient se désennuyer en faisant le bien. 0. C'est une erreur de croire que les gens qui se [noyer, ind. pr.) avalent beaufoup deau. 7. Les eaux [toumoyer. im- parf. de l'ind.) avant de pénétrer dans le gouffre. 8. On enrayer., ind. pr.) le mouvement d une voiture soit au moyen d'un appareil qu'on nomme un sabot, soit en serrant le frein.

180. Comment écril-on les verbes 1 180 éw. Comment écrit-on les ver- en ctjer. wjer, devant un e muet ? I hes en ayer ?

9i PREMIER GROUPE.

181. Les mêmes verbes en oyer, uyer, ayer,

s'écrivent avec un y et un i (yi) aux deux premières personnes du pluriel : 1" de l'imparfait de l'indicatif; du présent du subjonctif. Imparfait de l'indicatif. Nous bégay-ions, vous bé-

gay-iez. Subjonctif présent. Que nous bégay-ions, que

vous bagay-iez.

182. Remarques. I. Les verbes envoyer; fuir; s'asseoir^ voh\ entrevoir, pourvoir; croire, traire, prennent aussi un y et un i : j'envoyais, nous envoyions, que nous envoyions (p. 138 et suiv.).

IL A la première et à la deuxième personne du pluriel du subjonctif présent, les auxiliaires avoir et être prennent simplement un y : Que nous ayons, que vous ayez ; que nous soyons, que vous soyez.

Conjuguez de même : Abo)/ er. Nettoy er. Conàoy er. Tuto!/ er Ess!(7/ er. Enii!/y er. Effray er. Essny er.

192. Verbes en oyer et uyer, en ayer.

Mettez à l'imparfait de l'indicatif, à la même personne.

J'appuie. J'envoie. Ils nettoient.

Tu essuies. Tu broies. Vous déployez.

Elle ennuie. Il flamboie. Nous reployons.

Nous désennuyons. Nous guerroyons. Il rudoie.

Vous côtoyez. Vous larmoyez. Tu tutoies.

Ils aboient. Ils louvoient. J'octroie.

193. Conjuguez par écrit les verbes de l'exercice précédent: à rimparfait de l'indicatif; au présent du subjonctif.

194. Mettez chaque verbe au temps indiqué.

1. Il faut que nous [appuyer, subj. pr.) plus longtemps sur les voyelles longues que sur les voyelles brèves. 2. Il est urgent que nous {employer, subj. prés.) tout notre temps à rentrer la mois- son. — 3. Nous {côtoyer, imp. do l'ind.) depuis deux jours les riva- ges de la Grande-Bretagne. 4. Nous nous {désennuyer, imp. de l'ind.) à la campagne en recueillant des plantes et en les étudiant. 5. Il faut que nous nous {frayer', subj. prés.) un passage à travers les broussailles et les épines. 6. C'était en vain (]ue vous {essayer, imp. de l'ind.) d'obtenir de bonnes récoltes sans fumier.

181. Que savez-vous encore sur 1 182. Que savez-vous sur les verbes las verbes en ayer, oyer, uyer? I envoyer, fuir... avoir, être ?

PREMIER enouPE 9b

Verbes en ieÈ\

183. Les verbes en ier comme prier, lier, s'écrivent avec deux i de suite (ii) aux deux pre- mières personnes du pluriel : de l'imparfait de lindicatif; 2" du présent du subjonctif. Imp. de l'indicatif. Nous pri-ions, vous pri-iez. Subjonctif pkésent. Que nous pri-ions, que vous

pri-iez.

i84. Realirque. Le verbe rire (p. 141) prend aussi deux i {ii) de suite aux mêmes temps : Je rigiis, nous riions, que nous riions.

Coninguez de même : AUi et: Humih er. Lt er. Pli er. Copi" er Cri er. Charri er. Pari er.

195. Verbes en ier.

Mettez au pluriel. Écrivez : Nous congédiions nos domestiques.

1. Je congédiais mes domestiques. 2. Il faut que f étudie la grammaire. 3. J'étudie la grammaire. 4. Il faut que tu te justifies de l'accusation portée contre toi. 5. Il faut que tu plies ces étoffes. 6. Il est indispensable que Je lie mon blé aujour- d'hui. — 7. J'allie la prudence à la fermeté, et il faut que tu allies également ces deux qualités l'une à l'autre. 8. Tu niais fausse- ment l'eB'et du plâtre sur la luzerne. 9. Il ne faut pas que tu envies le sort des grands.

196. Même exercice.

1. Je me souciais peu d'entreprendre ce voyage. 2. Il faut que tu copies ce mémoire. 3. Je charrie du fumier et loi en charriais-tu hier? 4. Il ne faut pas que tu injuries qui que ce soit. 5. Il faut que/e manie le crayon plus habilement. 6. Je remercie mes bienfaiteurs, et il faut que tu remercies les tiens. 7. Autrefois ;e pariais de faire huit kilomètres à l'heure. 8. Tu nous conviair; h ce festin. i). H faut que je le supplie d'entre- prendre ce travail.

196 bis. Sujet à rédiger. respectez les vieillards.

Le petit Jean rencontre un vieillard. Il lui manque de respect. Le vieillard lui fait des remontrances. Un passant indigné court après Jean pour le punir. Jean se sauve, tombe et se casse un bras. Forcé de garder le lit pendant de longues semaines, il réfléchit sur sa mauvaise action et s'en repent

183. Comment <^crit-on les vprbes i 184. Comment s'écrit le verbe M'ns CH ier à l'imparfait de l'indicatif et aux mêmes temps ? au présent du subjonctif 7 i

aBAM. I" AS. ELÊTB. DEP. *

96

DEUXIÈME GROUPE.

Deuxième groupe. 183. Verbe FIN IR. Itadical Fin.

Mode Indicatif

Je

fin

is.

Tu

fin

18.

11

fin

it.

Xous fin

issons.

Vous

fin

issoz.

Ils

fia

issent.

IMPARFAIT

Je

fin

issais.

Tu

fin

issais.

II

fin

issait.

Nous

fin

issions.

Vous fin

issiez.

Ils

fin issaient.

PASSÉ SIMPLE

Je

fin

18.

Tu

fin

IS.

11

fin

it.

Nous fin

îmes.

Vous fin

îtes.

Ils

fin

irent.

PASSE COMPOSE

J' ai fin i.

Tu fin i.

Il a fin i.

Nous avons fin i.

Vous avoz fin i.

Ils ont fin i.

PASSÉ ANTÉRIEUR

J' eus fin i. Tu eus fin i. Il eut fin i. Nous eûmes fin i. Vous eûtes fin i. Ils eurent fin i.

PLUS-QUE-PARFAIT

J' avais fin i. Tu avais fin i. Il avait fin i. Nous avions fin i. Vous aviez fin i. Ils avaient fin i.

Je finir ai. Tu finir as. Il finir a. Nous finir ons. Vous finir ez. Ils finir ont.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai fin i.

Tu aura» fin i.

11 aura fin i.

Nous aurons fin i.

Vous aurez fin i.

Ils auront fin i.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

Je finir ais. Tu finir ais. Il finir ait. Nous finir ions. Vous finir iez. Ils finir aient.

PASSÉ (1" forme)

y aurais fin i. Tu aurais fin i. Il aurait fin i. Nous aurions fin i. Vous auriez fin i. Ils auraient fin i.

PASSÉ (2" forme)

y eusse fin i. Tu eusses fin i. Il eût fin i.

Nous eussions fin i. Vous eussiez fin i. Ils eussent fin i.

Mode Impératif

PRÉSENT ou FUTUR

Siinq. pers. Fin is. l'iur. \" pers. Fin iss ons. pers. Fin iss ez.

Mode Subjonctif

PRÉSENT OU FUTUR

Que je fin iss e.

Que tu fin iss es.

(Ju' il fin iss e.

Oue nous fin iss ions.

Hue vous fin iss icz.

Ûu' ils fin iss ent.

IMPARFAIT

Que je fin iss e. Que lu lin iss es. Qu' il fin ît. Que nous fin iss ions. Que vous fin iss iez. Qu' ils fin iss eut

PASSÉ

Que j' aie fin i.

^uc lu aies fin i.

(Ju' il ait fin i.

Que nous ayons fin i.

Que vous ayez fin i.

Qu' ils aient fin i.

PLUS-QUE-PARFAIT

Quej' eusse fin i. (Jue tu eusses fin i. Qu' il eût fin i.

Que nous eussions fin i. Que vous eussiez fin i. Qu' ils eussent fin i.

Mode Infinitif

PRÉSENT OU FUTUR

V'm ir.

PASSÉ

Avoir fin i.

Mode Participe

PRÉSENT

Finiss ant.

PASSÉ

Fin i, fin ie, ayant fin i.

, Conjuguez île même : Avert ir. Guér ir. Ensevel ir. Arrond ir. Etabl ir. Faibl ir. Fléch ir. Fréin ir. Pàl ir. Assain ir. Pun ir Rouor ir. Sal (>. Aplan ir.

185 Conjuguez le verbe Finir,

197. Deuxième groupe.

Écrive: : Il mollit, lis mollissent.

Il mollit. 11 aluirit (pas. simp.\ Qu'il fléchisse.

11 agit. H unit (pas. simp.). (Jii'il enrichit.

11 salit. Il pâlit (pas. simp.). Qu'il ait rougi.

Il anoblira. Elle hrunissait. Qu'il eût fourni.

11 ensevelirait. 11 aplanissait. Qu'il chérisse.

Elle grandit. 11 emplissait. Qu'il pétrisse.

198. Deuxième groupe.

Écrivez : Us boudissent. 1/ bondit.

Ils bondissent. Ils pourrissent. Us aboutirent.

Ils avertiront. Qu'ils maigrissent. Ils aigrissaient.

Ils languissaient. Qu'ils garnissent. Ils approfondirent.

Us punirent. Qu'ils rétrécissent. Ils assouplissaient.

Us mûrissent. Qu'ils aient gravi. Ils aviliraient.

Us flétriraient. Qu'ils eussent appe- Qu'ils déguerpissent

[siuiti. (imp. du subj.)

199. Deuxième groupe.

Mettez le verbe au présent de l'indicatif. Écrivez : Tu vernis les meubles.

1. Tu {vernir) les meubles. 2. Tu (crépir) le mur. 3. Nous {arrondir] notre propriété. 4. Je [polir) le marbre. 5. Nous {vieillir) tous les jours. 6. Vous {pétrir) le pain. 7. Il {apla- nir) les difficultés. 8. Elle (pâlir) affreusement. 9. L'étoile {éblouir, l'œil. 10. Les pâquerettes (fleurir) toute l'année. 11. Les enfants (salir) leurs vêtements. 12. Le lièvre se {blottir) dans son gite. 13. Le cultivateur (ameublir*) la terre. 14. Tu (gémir) trop. 15. Nous (alourdir) notre pas. 16. Us {flétrir) l'injustice. 17. Nous (compatir) aux maux des autres.

200. Deuxième groupe.

Mettez le verbe à limpariait de l'indicatif.

1. Nous (rajeunir) en apparence. 2. Des rues larges (assainir) la ville. 3. Vous (amoindrir) vos torts. 4. Il (croupir) dans l'ignorance.— .5. Vous (maigrir) tous les jours. 6. Nous (rougir) de plaisir. 7. Tu [frémir] d'indignation. 8. Elles (attendrir) tous les assistants. 9. Il (saisir) son ennemi. 10. Nous nous (assoupir) de bonne heure. 11. Les boissons acides (rafraîchir) le corps. 12. Je (nourrir; les pauvres. 13. Nous ne (tarir) pas en éloges sur votre compte. 14. Vous (assouvir) votre faim. 200 bis. Sujet à développer. Désobéiss.\.\ce.

Un garde-chasse avait milU; fois recommandé à son fils Jules de ne pas toucher à ses fusils. Jules ne tenant pas compte de cet ordre prend un jour un fusil, le regarde, le manie, fait l'exercice et le laisse tomber à terre. Le fusil était chargé. Le coup part et blesse l'enfant à la jambe. Désespoir du père. Regrets de l'enfant qui se promet bien, une fois guéri, de ne plus désobéir.

98 DEUXIÈME GROUPE.

201. Deuxième groupe.

Mettez le verbe au passé composé. Ecrivez : J'ai assoupli mes membres. 1. i\assouplir] mes membres. 2. Nous {bénir) nos bienfaiteurs.

3. Vous (punir) les enfants paresseux. 4. Elle {garnir) son panier de provisions. 5. Vous (choisir) les plus beaux fruits.

6. L'écolier {noircir) ses doigts avec de Tencre. 7. Nous (réussir) à provigner* la vigne. 8. Je (ralentir) le pas. 9. Tu (dégourdir) tes membres. 10. Les flots (engloutir) les naufragés.

11. Vous (faiblir) mal à propos. 12. Il m'(enha7^dir) à parler.

1.3. Ils (pourrir) dans les cachots. 14. Le soldat (désobéir) à ses chefs. 15. Nous [munir) la voiture de lanternes. 16. Les ennemis (ensevelir) leurs morts.

202. Deuxième groupe.

Mettez le verbe à l'imparfait du subjonctif : Écrivez : Il fallait que je saisisse l'occasion.

1. Il fallait que je (saisir) l'occasion, que tu (choisir) le moment fa- vorable, que ton frère (averti}') les personnes intéressées, que nous (réussiri à mettre tout le monde d'accord, que vous vous [uni?-) à nous pour cela, et que tous ceux qui s'intéressent à l'entreprise nous {fournir) l'argent nécessaire.

2.11 fallait queje me (réî^?uV) à mes compatriotes, que tu t'(e«/(a)'di?') à en faire autant, que ton père ne {faiblir) pas non plus, que nous nous i munir) d'armes, que vous {averti)') vos amis de vous en pro- curer, que nous (enva/iir) le territoire des ennemis et que les dis- sensions intestines les (affaiblir) assez pour qu'ils ne pussent nous résister.

202 bis. Exercice de théorie.

1. Comment les noms en au forment-ils leur pluriel? 2. Citez sept noms en ou qui prennent un x au pluriel. 3. Citez d'autres noms en ou qui prennent un s au pluriel. 4. Comment les noms en al forment-ils leur pluriel? 5. Qu'est-ce qu'un adjectif quali- ficatif? — 6. Citez plusieurs adjectifs qualificatifs. 7. Comment forme-t-on \e féminin d'un adjectif? 8. Comment beau, nouveau, fou, mou, vieux, font-ils au féminin? 9. Quel est le féminin de massif? déduisez-en la règle.— 10. Quel estle U'xnininàQ peureux ? déduisez-en la règle. 11. Quel est le féminin de e?j//e?'? déduisez- en la règle. 12. Dans cette phrase : les belles fleurs, analysez belles. 13. Comment écrit-on un adjectif qui se rapporte à deux noms masculins? 14. A un nom masculin et à un nom féminini 202 1er. Lettre à rédiger.

Le père de Gustave est voiturier. En conduisant sa voiture il est tombé et l'une des roues lui a passé sur la jambe. Il est au lit. Le médecin espère le guérir. Gustave annonce cette triste nouvelle à son frère Louis et lui dit de venir voir son père. Gustave parlera de sa bonne mère, qui soigne le malade avec tendresse, et qui passe près de lui les jours et les nuits.

TROISIKME GROUPE.

99

Troisième groupe. 186. Verbe REGEV OIR /iadieal Recev.

Mode Subjonctif

l'KKSKNT OU FUTUR

Qui' je reçoiv e.

(Juo tu reçoiv en.

iju' il reçoiv e.

tjuo nous reoev ions.

Que vous recev iez.

Ûu' ils reçoiv eut.

IMP.\RFAIT

Que je reç usse. (Jue tu reç ussea. Qu' il reç ût. (Jue nous reç ussions. Oue vous reç ussicz.. Uu' ils reç usseiit.

Mode Indicatif

PRÉSENT

Je reçoi s. Tu reçoi s. Il reçoi t. Nous reoov ons. Vous recev ez. Ils reçoiv eut.

IMPARFAIT

Je recev ais. Tu recev ais. Il recev ait. Nous recev ions. Vous recev iez. Us recev aient.

PASSÉ SIMPLE

Je reç as. Tu reç us. Il reç ut. Nous reç ûmes. Vous reç ùtes. Us reç urent.

PASSÉ COMPOSÉ

J' ai reçu. Tu as reçu. Il a reçu.

Nous avons reçu. Vous avez reçu. Us ont reçu.

reçu, reçu.

PASSE ANTERIEUR

J' eus

Tu eus

Il eut reçu.

Nous eûmes reçu.

Vous eûtes reçu.

Ils eurent reçu.

PLUS-QUE-PARFAIT

J' avais reçu. Tu avait* reçu. Il avait reçu. Nous avions reçu. Vous aviez reçu. Ils avaient reçu.

FUTUR

Je recev rai. Tu recev ras. Il recev ra. Nous recev rons. Vous recev rez. Us recev ront.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai reçu.

Tu auras reçu.

11 aura reçu.

Nous aurons reçu.

Vous aurez reçu.

Us auront reçu.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

Je recev rais.

Tu recev rais.

11 recev rait.

Nous recev rions.

Vous recev riez.

Ils recev raient.

PASSÉ (1" forme)

y aurais reçu. Tu auraJit reçu. II aurait reçu. Nous aurions reçu. Vous auriez reçu. Us auraient reçu.

PASSÉ (2' forme)

y eusse reçu. Tu eusses reçu. Il eût reçu.

Nous eussions reçu. Vous eussiez reçu. Us eussent reçu.

Mode Impératif

PRÉSENT OU FUTUR

Sing. 1* pers. Reçoi s. Plur. l" pers. Recev ons. 2* pers. Recev ez.

Que j' aie reçu. Que lu aies reçu. Qa il ait reçu. (Jue nous ayons reçu. Que vous ayez reçu. Qu' ils aient reçu.

PLUS-QUE-PARFAIT

Que j' eusse reçu. Que tu eusses reçu. Qu' il eût reçu.

Que nous eussions reçu. Que vous eussiez reçu. Qu' Ils eussent reçu.

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Recev oir.

PASSÉ

Avoir roçu.

Mode Participe

PRÉSENT

Recev ant.

PASSÉ

Reçu, reçue, ayant reçu.

CoD-jueuez de même : apercev oir, concev oir, décev oir, percev oir.

186. Conjuguez le verbe Recevoir.

100

TROISIÈME GROUPE (SUite).

Troisième groupe (Ancienne quatrième conjugaison).

187. Verbe ROMP RE. Radical Romp. Mode Indicatif

Je romp s. Tu romp s. 11 romp t. Nous romp ons. Vous romp ez. Us romp ent.

IMPARFAIT

Je romp ais. Tu romp ais. Il romp ait. Nous romp ions. Vous romp iez. Us romp aient.

PASSÉ SIMPLE

Je romp is. Tu romp is. 11 romp it. Nous romp imes. Vous romp itcs. Us romp ireitt.

PASSÉ COMPOSÉ

J' ai romp u.

Tu as romp u. U a romp u.

Nous avons romp u. Vous avez romp u. Us ont romp u.

PASSÉ ANTÉRIEUR

J' eus romp u. Tu eus romp u. il eut romp u. Nous eûmes romp u. Vous eûtes ronij) u. Us eurent romp u.

PLUS-QUE-PARFAIT

J' avais romp u. Tu avais romp u. Il avait romp u. Nous avions romp u. Vous aviez romp u. Ils avaient romp u.

FUTUR

Je romp rai. Tu romp ras. U romp ra. Nous romp rons. Vous romp rez. Us romp ront.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai romp u. Tu auras romp u. U aura romp u. Nous aurons romp u. Vous aurez romp u. Us auront romp u.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

Je romp rais. Tu romp rais. U romp rait. Nous romp rions. Vous romp riez. Us romp raient.

PASSÉ (1" foi-me)

y aurais romp u. Tu aurais romp u. U aurait romp u. Nous aurions romp u. Vous auriez romp u. Us auraient romp u.

PASSÉ (2» formé)

y eusse romp u. Tu eusses romp u. U eût romp u.

Nous eussions romp u. Vous eussiez romp u. Us eussent romp u.

Mode Impératif

PRÉSENT ou FUTIK

Sing. 1' pers. Romp s. Plur. l"/)P)\s. Romp ons. 2* pers. Romp ez.

Mode Subjonctif

PRÉSENT ou FUTUR

Que je romp o. Que tu romp es. Ou" il romp e. Que nous romp ions. Que vous romp iez. Qu' ils romp ent.

IMPARFAIT

Que je romp isse Que lu romp isses. Qu' U romp ît. Que nous romp issions. Que vous romp issiez. Qu' ils romp isseut.

Que j' aie romp u. Que tu aies romp u. Qu' il ait romp u. Que nous ayons romp u. Que vous ayez romp u. Qu' ils aiviiit romp u.

PLUS-QUE-PARFAIT

Que j' eusse romp u Que tu eusses romp u Qu' il eût romp u

Que nous eussions romp u Que vous eussiez romp u Qu' ils eussent romp u.

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Romp re.

PASSÉ

Avoir romp u.

Mode Participe

PRÉSENT

Romp anl.

PASSÉ

Romp u, romp ue, ayant romp u.

Conjuguez de même : corromp re, interromp re.

i87. Conjuguez le vorbe Rompre.

TROISIÈME GROUPE. 101

108. Les verbes en andre, endre, ondre^ ordre, comme répandre, rendre, répondre, tordre, ne pren- nent pas de t à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif. Ex.: Répand-re, il répand.

Conjuguez de même : Atleud re. Eolend re. Vend re, Détend re. Suspend re. Tend re. Détend re. Répand re. Tond re. Répond re. Tord re. Confond re. ^ford re. Perd re.

Des trois foniies du verbe.

189. Il y a trois formes du verbe: active, passive et pronominale.

Un verbe est à la forme active lorsque l'action qu'il exprime est fa^e par le sujet. Ex.: J'aime mon père, les enfants courent.

Un verbe est à la forme passive lorsque l'action qu'il exprime est soutlerte, supportée j)ar le sujet. Ex. : Tu étais aimé de ton père, ce tableau a été des- cendu.

Un verbe est à la forme pronominale lorsqu'il est conjugué avec deux pronoms de la même per- sonne ou avec un nom et un pronom de la même personne. Ex. : Je me plais ici, Paul se flatte^.

190. Le verbe de forme active peut être tran- sitif ou intransitif. Il est transitif lorsque l'action passe du sujet sur un complément direct, Ex. : Pierre étudie sa leçon. Il est intransitif lorsque l'action ne passe pas du sujet sur un complément direct. Ex. : Les enfants courent.

t. On trouvera au Supplément (p. 134 et suiv.) le tableau de la conju- gaison des verbes passifs, pronominaux, des verbes intransitifs, imper- sonnels (V. n* 252j, ainsi qu'une liste des principaux verbes qui ne se conju- guent pas suivant les modèles donnés et que, pour ce motif, on appelle quelquefois irréguliers.

188. Que savez -vous sur les verbes en andre. endre,ondre, ordre ?

189. Combien y a-t-il de formes du verbe ? Qu'est-ce que la forme

active ? passive ? pronominale ?

190. Qu"appelle-t-on verbes tran- sitif? intransitit ?

102 ACCORD DU \'ERBE.

Règ-les d'accord du verbe avec son sujet.

191. Règ-le. Tout verbe s'accorde en nombre et en personne avec son sujet.

Ex. : Tu parles, les oiseaux volent.

Parles est au singulier et à la seconde personne, parce que son sujet, tu, est au singulier et à la seconde personne. Volent est au pluriel et à la troisième personne, parce que son sujet, les oiseaux, est au pluriel et à la troisième personne.

203. Espèces de verbes.

Écrivez : J'ai perdu (verbe actit) mon couteau.

1. J'ai perdu mon couteau. 2. Je suis perdu. 3. Je me perds-

4. Je vends du beurre. 5. Je suis vendu. 6. Je me vends. 7. Tu ris. 8. Il neige. 9. Je crie. 10. 11 semble. 11. Je suis flatté. 12. Je flatte mon ami. 13. Je me flatte. 14. Il trompe les autres. 1.5. 11 se trompe. 16. Il est trompé. 17. 11 se noircit. 18. 11 noircit la table. 19. 11 est noirci. 20. Je plonge.

21. Je tombe. 22. Je marche. 23. Je lie une gerbe. 24. Je me lie. 25. Je suis lié.

204. Mettez au pluriel :

Écrivez : La sœur allume la chandelle, les sœurs alignent la chandelle.

1. La sœur allume la chandelle. 2. L'instituteur avertit l'éco- lier. — 3. L'enfant étudiera sa leçon. 4. Le tambour battra. 5. La servante balaye les escaliers. 6. Le marchand vendit l'orange. 1. Le bœuf traînait la charrue.— 8. L'oncle grondera son neveu. 9. L'escargot rampera. 10. Que le gardien veille. 11. Le guerrier mourut. 12. Le soldat déserta. 13. La ména- gère achetait le légume. 14. Le jeune garçon tourmente i'àne.

15. Le menuisier fabriquerait l'armoire. 16. Le vigneron taille la vigne.

205. Mettez au singulier:

Mettez au singulier le suiet, le verbe et le complément.

1. Les ouvriers aiguisent les outils.— 2. Les personnes ouvriraient les fenêtres. 3. Les coqs chanteront. 4. Les étrangers visitè- rent les villes. 5. Les matelots déployèrent les voiles. 6. Des voleurs dévalisèrent les maisons. 7. Les servantes casseraient les assiettes. 8. Dos guides conduisent les voyageurs. 9. Les gre- nouilles coassaient. 10. Les chameaux traversent les déserts. 11. Les terrassiers creusent les puits. 12 Les meuniers achètent les grains. 13. Les jardiniers greffent les pommiers. 14. Les cuisiniers assaisonnent les salades. 15. Les maréchau.x ferrent les chevaux. 16. Les maçons construiront des maisons.

191 Comment s'accorde le verbe?

ACCORD DU VERBE. 103

206. Mots composés. Éerivex : Impossible, qui n'est pas possible.

Impossible,... Immérité.... Immoral,...

Imprévu,... Immobile.... Immortel,..,

Improductif, . Imparfait,... Impopulaire,...

Impur,... Immodéré, Impardonnable,...

Imprudent,.. Impatient,.. Impraticable,...

Impartial... Impoli,... Impénétrable,..

207. Mettez au singulier :

Mettez au singulier le sujet et le verbe. Écrivez : Les mères grondent les enfants désobéissants, la mère gronde les entants désobéissants.

1. Les mères grondent les enfants désobéissants. 2. Les ramo- neurs nettoieraient les cheminées. 3. Les femmes arracheront les oignons. 4. Les maraîchers avaient vendu les choux. 5. Les bouchers tueront les veaux. 6. Les paveurs paveront les routes.

7. Les vendangeurs foulaient les raisins. 8. Les pauvres ramas- sèrent les faînes*. 9. Lesjardiniers arrosent les melons. 10. Les cultivateurs plantèrent des pommes de terre. 11. Les paysans cueilleraient les cerises. 12. Les boulangers avaient chauffé les fours. 13. Les horloges marquent les heures. 14. Les arbres fleurissent. 15. Les feuilles .jonchent les bocages.

208. Accord du verbe.

Mettez le verbe au présent de l'indicatif.

1. Les cordonniers [travailler) le cuir. 2. Les horlogers {rac- commoder) les pendules. 3. Les maîtres (punir) les élèves pares- seux. — 4. Les maçons [commencer) leur travail de grand matin.

5. Les peintres [dessiner) les paysages. 6. La grêle (abattre) les moissons. 7. Les vendangeurs {cueillir) les grappes ver- meilles. — 8. Les soldats [défendre) la patrie. 9. La vue <lu soleil levant [réjouir) le cœur de l'homme. 10. La poule {protéger) ses poussins contre le froid. 11. Les égoïstes ne {penser) qu'à eux- mêmes- 12. Les ennemis [ravaqer) nos provinces.

208 6is Exercice de rédaction. 1. A quoi servent les chandelles ? 2. Quelles sont les occupa- tions d'un cultivateur? 3. Quels sont les devoirs d'un bon éco- lier? — 4. Quelles sont les occupations d'un boulanger? 5. A quoi servent les escaliers? 6. A quoi servent les charrues ? 7. Que signifie le verbe ramper? 8. Citez quelques animaux qui rampent. 9. Quelles sont les occupations d'un menuisier?

10. A quoi servent les armoires? 11. Qu'est-ce qu'un vigne- ron?— 12. Qu'est-ce qu'un voleur? 13. Quelles sont les fonc- tions âc?, gendarmes? 14. Comment tire-t-on de l'eau d'un puits?

15. Qu'est-ce qu'une fontaine ? 16. A quoi reconnaît-on qu'un malade a la fièvre? 17. Pourquoi ne faut-il pas dénicher les nids d'oiseaux ?

104 VCCORD DU VERBE.

192. Deux sing'uliers valent un pluriel.

Tout verbe qui a deux ou plusieurs sujets au singulier se met au pluriel.

Si les sujets sont des noms, ou des pronoms de la troisième personne, le verbe se met à la troisième personne du pluriel.

Ex. : Le père et le fils chantent.

Ton père et le mien partiront demain.

193. Si les sujets sont de différentes personnes, le verbe se met au pluriel et à la personne qui a la priorité. La première personne a la priorité sur la seconde, et la seconde sur la troisième.

Ex. : Vous et moi nous lirons cette histoire. Vous et votre frère vous lirez.

209. Accord du verbe.

Mettez les verbes au présent de l'indicatif et laites-les accorder.

1. Louis et Antoine [jouer) aux billes. 2. La chèvre et la brebis [brouter) l'herbe de la prairie. 3. La justice et la paix {régne)-) sur la terre. 4. Le cheval et l'âne [traîner) nos fardeaux.

5. Le pinson et le chardonneret [chanter) dans les jardins. 6. L'oie et le canard [peupler) la basse-cour. 7 Le soldat et le marin (défendre) la patrie. 8. Le pain et la viande [nourrir) les hommes. 9. Le canon et le fusil [tuer) les hommes.

210. Accord du verbe.

Mettez les verbes au futur, faites-les accorder selon la règle. Rem- placez les points par le pronon convenable.

1. Mon frère et moi ' . . . [attendre) longtemps. 2. Toi et Paul. . . [labourer) ce champ. 3. Nos compagnons et moi. . . [na- ger) vers le rivage. 4. La fermière et toi. . . [pluyner) cQiia volaille.

5. Lui et moi... {tomber) d'accord. 6. Ton frère et toi... {entreprendre) ce voyage. 7. Mon voisin et moi. . . [mener) notre veau au marché. 8. .Mon associé et moi... {bâtir) cette maison.

210 bis. Sujet à rédiger. ne maraudez pas.

La maison de Paul est située près d'un verger rempli d'arbres fruitiers. Paul escalade la clôture. Le garde champêtre paraît. Paul est traduit en justice. Paroles sévères dujuge. Les parents respon- sables sont condamnés à une forte amende. Paul, désolé, se promet de ne plus marauder.

1. La politesse française veut qu'on se nomme le dernier : Mon frère et moi; mon père, mes amis et moi.

192. A quel nombre met-on un 1 193. Qu'arrive-t-il si las sujets verbe qui a plusieurs sujets ? | sont de différentes personnes 7

ACCORD Df VERBE. 103

C'est ʻtoi Qui...

I94-19o. Tout verbe dont le sujet est qui, s'ac- corde en nombre et en personne avec l'antécédent de ce pronom relatif gui lavoir page 66).

C'est moi qui suia sage. u'est nons qui sommes sages.

C'est loi qui es sage. C'est vous qui êtes sages.

C'est lui qui est sage. Ce sont eux qui sont sages.

211. Accord du verbe.

Mettez les verbes au présent do l'indicatif.

1. Pauvre petit oiseau, toi qui (l'e»»-) voltiger autour du buisson, tun"y trouveras plus taiamille qu"un méchant enfant t'a ravie. 2. Le père dit à son fils : « C'est toi qui(e7;'e) le plus répréhensible. >> 3. Ce (e7;-e) nos parents qui (reî7/er) sur notre enfance. 4. N'est- ce pas toi qui (faire) tout ce bruit? 5. Toi qui, tous les jours (partir) de si grand matin à ton travail, prends un peu de repos vers le milieu du jour. 6. Est-ce toi qui (répondre) si mal à ta mère?

211 a. Préfixes de ou des.

Écrivez : Le contraire de boucher est déboxicher.

Boucher. . .

Coller...

Grossir. . .

Ranger. . .

Barbouiller..

Composer. . .

Loger. . .

Argenter . .

Cacheter. ..

Faire. ..

Peupler. . -

Armer. . .

Clouer. . .

Fleurir...

Plaire...

Enfler. ..

Coiffer...

Garnir...

Ployer. ..

Espérer. ..

211''. Préfixes en ou em.

Écrivez : Mettre en magasin, c'est emmagasiner. 1. Mettre en magasiii. 2. Mettre un manàhe. 3. Bourrer de paille. 4. Peupler de poissons. .5. Mettre en prison. 6. Mettre en caisse. 7. Rendre ivre. 8. Faire devenir gras. 9. Mettre dans un régiment. 10. Mettre dans un cadre. 11. Mettre en terre. 12. Lier avec une chaîne. 13. Donnez du courage. 14. Mettre ses habits du dimanche, 15. Mettre au four. 16. Exposer à la fumée. 17. Inscrire sur un registre.

211' . Suffixe tier.

Écrivez : Rendre bon équivaut à bonifier.

1. Rendre bon. 2. Rendre fort. 3. Rendre juste. 4. Ren- dre pur. 5. Rendre rare. 6. Rendre doux (de dulcis, doux). 7. Rendre clair (de duras, clair). 8. Rendre simple. 9. Ren- dre vrai (de verus, vrai). 10. Rendre certain (de certus, cer- tain;. — II. Rendre faux (de falsus, faux). 12. Produire du fruit (de fruclus, fruit). 13. Changer en os (de ossum, os.)

i9H93. Gomment s'accorde le verbe oui a pour sujet qui?

106 ORTHOGRAPHE DES VERBES.

Interrog-ations.

196. Lorsqu'on interroge, le pronom se place après le verée dans les temps simples; entre Vauxi- liai're et le participe dans les temps composés.

Ex. : Venez-vous? partirons-nous? As-tu dormi? Aimé-je (avec un accent aigu). L'enfant vient-il?

197. A la troisième personne du singulier, quand le verbe finit par une voyelle, on place un t entre le verbe et le pronom.

Ex. : Appelle-t-il? Viendra-t-elle? Mange-t-on?

198. On pourrait dire encore, en employant la locution est-ce que : Est-ce qiC'\\ appelle? ezt-ce quoWe, viendra? e%t-ce qu'on mange?

212. Verbes

interrogatifs.

Écrivez : Vous

partez, partez-

vous

9

Vous partez.

J'ai.

Tu as cousu.

Je puis.

Nous marchons

Je cliante.

Tu agrandiras.

Je dis.

Ils arrivent.

11 court.

Il faut.

J'ai dit.

Je dois.

Ils courent.

Tu aurais menti.

Je vois.

Je vais.

Nous étudions.

11 aurait mis.

Je suis.

Nous rions.

Nous avons

n.

J'ai cassé.

Nous avons.

212 a. Verbes interrogatifs.

Rendez interrogatifs les verbes suivants : 1o à la personne du singu- lier; 2o à la 2" personne du singulier ; 3" à la personne du pluriel. Il mange. On rira. On perce. Elle coudra.

11 tousse. Il courra. On achète. Elle saura.

Il crie. Il travaillera. 11 aura acheté. Elle sortira.

Il joue. On travaille. Elle achètera. Elle a dormi.

Il jouera. 11 a travaillé. 11 moarra. Il nettoie.

11 sue. 11 aura couru. On danse. Elle balaye.

212 '> . Verbes interrogatifs.

Rendez les phrases suivantes intrrrogativos avec est-ce que.

1. Nous étudions la géographie. 2. Tu sais dessiner. 3. Il a gaulé les noix. 4. Elle aura brodé un mouchoir. 5. Ils la- bourent leurs champs. 6. Elles ont soigné les malades. —-7. On pense que la pluie cessera. 8. Votre devoir est fait. 9. Paul écrira à ses parents. 10. Le maître t'enseigne la grammaire. 11. Le serpent rampe sur la terre. 12. Le tonnerre retentira aujourd'hui. 13. La fouine a étranglé les poules. 14. L'ànc se contente de chardons. 15 La flotte a appareillé.

196. se place le pronom lors- 1 â la troisième personne ? qu'on interroge ? 198. Comment pourrait-on dlro

19n. De quoUo lettrn fait-on usace I encore 7

ORTHOGRAPHE DES ^-ERBES. 1§7

Du Subjonctif.

109. Présent du subjonctif. Dans tous les vorbes. autres que avoir et être, le singulier du présent du subjonctif se termine par un e muet.

Ex. : Que je croie, que tu croies, qu'il croie; que je coure, que tu coures, qu'il coure; que je conclue, que tu conclues. qu"il conclue.

200. Imparfait du sul)jonctif. Dans tous les verbes, la troisième personne du singulier de l'im- parfait du subjonctif prend un accent circonflexe.

Ex. : Qu'il eût. qui! fût, qu'il aimât, qu'il Unît, qu'il rompît.

201. Remarque. Ne confondez pas cette troi- sième personne avec celle du passé simple, qui ne prend pas d'accent circonflexe : il eut, il fut, il aima, il finit, il reçut, il rompit.

Il aima, passé simple, ne prend pas de t. Il en est de même dans tous les verbes de la première conju- gaison.

213. Orthographe des verbes.

Ne confondez pas il est du verbe être, avec qu'il ait du verbe avoir,

Remplacez la 1" personne par la 3" personne. Écrivez : Il est fatigué. 1. Je suis fatigué. 2. Je suis couché. 3. Que j'aie porté.

4. Que j'aie aimé. 5. Que j'aie flni. 6. Je suis arrivé. 7. Je suis venu. 8. Que j'aie terminé. 9. Que j'aie dormi. 10. Je suis tounnenté. 11. Je suis distrait. 12. Que j'aie dit. 13. Que j'aie ri. 14. Je suis fâché. 15. Je suis pauvre. 16. Que j'aie travaillé. 17. Que j'aie écrit. 18. Je suis petit.

214. Présent du subjonctif.

Conjuguez le prissent du subjonctif des verbes suivants. 1. Je ris. 2. J'acquiers. 3. Je conclus. 4. Je cours. 5. Je crois. 6. Je fuis. 7. Je meurs. 8. Je vois.

215. Imparfait du subjonctif.

Conjuguez Timparfait du subjonctii des verbes suivants.

1. Je glane. 2. Je guéris. 3. J'unis. 4. J'enrichis.

5. J'aperçois. 6. Je conçois. 7. J'attends. 8. Je vends. 9. Je d^'fends. 10. Je réponds. 11. J'entends. 12. Je tonds.

13. Je tords. 14. Je chante. 15. Je danse. 16. Je donne.

17. Je demande. 18. Je saute.

199. Que remarquc-t-on sur le I 200. Que remarque-t-on sur l'im- présent du subjonctif? | partait du subjonctif?

108 ORTHOGRAPHE DES VERBES.

Verbes en ERE et MR.

202-211. Il ne faut pas confondre les verbes en ire, avec les verbes en ir.

S'écrivent par ire, avec un e: Tous les verbes dont le participe présent finit par isani., ivant.

Ex.: Cuire, cuisant; écrire, écrivant.

Les quatre verbes èruire, maudire, rire et sourire.

Les autres verbes s'écrivent par ir, sans e.

216. Verbe en ire et en ir.

Au lieu do : Ma mère cuira,.., écricez : Ma mère doit cuire.., 1. Ma mère cicira son pain elle-même. 2. Ces outils serviront bien longtemps. 3. Le fer rougira au feu. -^ 4. Quelques œufs SUFFIRONT pour notre déjeuner. 5 On enduira de bitume* le sol de la cour. 6. La lune luira cette nuit et les étoiles res- plendiront de mille feux. 7. Tu introduiras la culture du mais dans ton assolement*. 8. Vous enfouirez ce seigle comme en- grais vert. 9. L'ombre de la terre obscurcira la lune.

10. Ce champ produira une aboiidaïUe récolte. IL ïis s'en- fuiront de la ville assiégée pendant la nuit. 12. Nous ne redi- rons pas ce que vous nous contierez. 13. Tu reliras cette lettre et toi-même tu en écriras une. 14. Le médecin prescriua le quinquina*. 15. Nous démentirons ce faux bruit. 16. Vous instruirez vos enfants. 17. L'enfant sourira à sa mère. 18. Je reconduirai mon ami jusqu'à la ville voisine. 19, Nous construirons un vaste hangar.

20. On introduira les ambassadeurs* en présence du roi. 21. Nous relirons ensemble cette histoire. 22. Ces livres moisi- ront dans cette armoire humide. 23. La science ne nuira à per- sonne. — 24. La cire i-amolliraau. feu. 25. Je confirai des cor- nichcKns. 26. Nous inscrirons le nom de Parmentier* parmi ceux des bienfaiteurs de l'humanité. 27, Vous transcrirez ce devoir le plus tôt possible. 28. Nous partirons pour l'Amérique*. 29. Les Français éliront des députés. 30. Vous n'iNDUiREz pas en erreur ceux qui vous écoutent, 31. Vous ne contredirez pas votre interlocuteur.

216 6i.î. Vririfioz la règle 211 sur tous les verbes do l'exercice 216. Ecrirez : Cuire s'écrit re, puisque son participe présent finit en isant, cui- sant. (On clierchera dans la liste des verbes irréguliers, p. 138, les verbos imprimés on pisriTKS cAPrrALES.) 216 ter. Conjuguez tous les verbes qui précèdent à l'indicatif présent.

211. Que roraarquc-t-on sur les verbes en ire et on ir ?

!

ORTUOGRAPIIE PES VERBES, 109

La lettre E.

212. Pour écrire correctement un verbe au présent de l'intlicatif au futur et au conditionnel il faut considérer le groupe dont il fait partie.

Si le verbe ajjpartient au premier groupe, le pré- sent de l'indicatif, le futur et le conditionnel pren- nent un e. Ex.: Joubli-e, j'oubli-e-rai, j'oubli e-rais.

Si le verbe appartient aux autres groupes, le pré- sent de l'indicatif, le futur et le conditionnel ne prennent pas d'e. Ex. : Je fini-s, je fini-rai, je fini- rais. — Je concl-us, je conclu-rai, je conclu-rais.

217. Orthographe des verbes

Ecrivez : Je remercie prend un e, parce qu"il vient de remercier, premier groupe.

Je remerci-e. Il remédi-e. 11 mani-e.

Tu avou-es. Tu sci-es. Il pay-e.

Tu copi-es. Il appréci-e. Je ni-e.

Il pli-e. Tu lou-es. Je confi-e.

Tu jou-es. Il cri-e. J'étudi-e.

Il échou-e. Tu chàti-es. Il s'humili-e, 217a. Même exercice.

Ecrivez : Je grandis ne prend pas d'e, parce qu'il vient de grandir, deuxième groupe.

Je grandi-s J'absou-s.

Il averti-t. Il di-t.

Je réuni-s. Tu fourni-s.

Tu Ri-s. II adouci-t.

Je me rÉ50U-s. H rebâti-t.

Il coNCLU-T. Tu démoli-?.

Tu vieilli-s.

Il SUFFI-T.

Je cui-s.

Je m'appauvri-s.

Tu t'enrichi-s.

Il PRODUI-T.

Conjuguez par écrit les verbes de l'exercice 217 : au présent de l'in- dicatit ; 2" à limparfail de l'indicatif; au présent du subjonctif.

Faites de même pour les verbes de l'exercice 217*. (Les verbes du troisième groupe sont en petites capitales.)

218. Du passif et de l'actif.

Remplacez le passif par l'actif. Ecrivez ■■ Lo menteur ?uc la vérité.

1. La vérité est niée par le menteur. 2. Le bois es^sr/e parle bû- cheron. — 3. La leçon estélucliéepar l'enfant. 4. L''éco\'n;r est averti parlemaitre b. Le richa est appauvri pa.r \e\uxe. 6. La maison du père es^re/yd/ie parle fils. 7. Les calculs so7i< vérifiés par le géo- mètre, — 8. Sacolérees^adoucieparvotredouceur. 9. Le traitées/ ratifié parla Chambre*. 10. Les bienîaiits sont oubliés parV ingral.

212. Comment s'écrit un verbe du premier groupe, au présent de l'in- dicatif, au futur et au conditionnel ?

Comment s'écrivent aux mêmes temps, les verbes des autres grou- pes?

116 ORTHOGRAPHE DES VERBES.

Ii'# de la deuxième personne du sing>ulier.

2l2'>i^ Mettez toujours un s à la deuxième per- sonne du singulier dans tous les temps et dans tous les verbes. Ex. : Tu manges, tu dormiras.

Les seules exceptions sont : l'impératif du verbe avoir : Aie; ~ 2" l'impératif des verbes du premier groupe : Mange, chante.

(L'a; de : tu peux, tu veux, etc., est une sorte d's).

219. Orthographe du futur.

Au lieu de Je dois avouer ma faute, écrivez avec le futur : yavouerai ma faute, et expliquez l'orthographe que vous adopterez.

1. ie dois avouer ma. faute. —2. Tu dois rectifier cette erreur. 3. Nous devons exclure les étrangers des emplois publics. 4. Ils doivent distribuer du pain aux pauvres. 5. Vous devez louer une maison. 6. Vous devez fortifier de la sorte votre tempérament.

7. Les eaux doivent dinmmer peu à peu. 8. Vous devez échouer dans votre entreprise. 9. Vous devez réconcilier les deux frères.

10. y on?, devez recourir au médecin. W.y on?, devez entourer ce monument d'une grille.

12. Vous ne devez pas vous engouer de choses futiles. 13. Vous devez vous méfier des flatteurs. 14. Je dois prier mon oncle de venir me voir, 15. Les ennemis doivent évacuer la province. 16. Il doit vérifier les comptes. 17. Le marchand doit expédier des balles* de coton. 18. Les jeunes filles doivent plier les étoffes. 19. Les écoliers doivent copier leur leçon. 20. Les vignerons doivent iiouer la vigne. 21. Les ouvriers doivent con- tinuer \enr besogne. 22. Lesenfa^nts doivent jouer à la toupie.

23. Ce déjeuner doit suffire pour nous deux. 24. Tu dois nd- mettre que la terre est ronde. 25. Les historiens doivent omettre cette anecdote. 26. Mes frères doivent persister dans leur entre- prise. — 27. Les instituteurs doivent compléter leurs collections de plantes utiles. 28. Soldats, vous devez affronter le danger.

29. Vous devez répondre toujours poliment. 30. Nous devons vendre cher nos légumes. 31. Vous devez descendre la côte au galop. 32. Les poules doivent pondre beaucoup cet été. 33. Les spectateurs doivent attendre longtemps à la porte. 34. Les enfants légers doivent commettre bien des fautes.

Conjuguez par écrit les verbes de l'exercice 219 : 1" an futur simple, 2* au coaditionnol présent.

Stô biê. Comment so termine la deuxième personne du singulier?

DE L\ PROPOSITION. lH

Étude de proposition.

oioior Une proposition est ordinairement la réunion d'un verbe, avec un sujtU et des compléments du verbe. Ex. : Le bœuf tire la eliarrue avec calme.

Une proposition peut ne contenir que deux termes. Ex. : Vous écrivez, ou même se réduire au verbe seul. Ex. : Venez.

213. Dans une phrase, il y a autant de propo- sitions qu'il y a de verbes à un mode personnel (indi- catif, conditionnel, impératif, subjonctif). Ainsi cette phrase: J'rt;)erçoi5 des papillons qui voltigent dans les blés, contient deux propositions unies par qui.

220. Orthographe des verbes.

Ne confondez pas : Je donnai, je donnerai (1" personne du singulier) avec :vous donnez, vous donnerez (2°" personne du plurielj. Changez le nombre des mots en italique. Ecrivez : Je vous invitai à dmer. Indiquez le sujet.

1. Nous vous invitâmes à dîner. 2. Tu invites tes amis à venir à la campagne. 3. Tu marches trop vite. 4. Nous vous mar- cfiâmes sur les pieds. 5. Nous vous raconterons ce qui sera ar- rivé. — 6. Tu nous diras ce que tu auras vu. 7 Ces blés mûrs, nous X^i fauchâmes aussitôt. 8. Nous von?, conseillerons la prati- que du chaulage* des semences pour les céréales*. 9. Toutes vos vignes, nous vous les adiéterons.

10. Nous vous démontrerons que l'économie conduit à l'aisance et quelquefois à la richesse. 11. Si vous cassez ces verres', nous vous obligerons a\&?> remplacer. 12. Nous yousmoîitrei'ons la mu- sique. — 13. Mon ami, nous vous prendrons comme témoin dans cette affaire. 14. Nous vous emmènerons au bois avec nous. 15. Tu nous demandes à quelle époque la garance* a commencé à être cultivée dans le territoire d'Avignon*; nous te répondrons que les premiers essais furent faits de 176-2 à 1774.

220 bis Étude de la proposition.

Ecrivez : L'ingratitude est le plus odieus des vices (1" proposition), et la reconnaissance est le plus saint des devoirs (2" proposition).

1. L'ingratitude est le plus odieux des vices, et la reconnais- sance est le plus saint des devoirs. 2. Si tu veux être riche, n'apprends pas seulement comment on gagne, mais sache surtout comment on économise. 3. Les abeilles composent leur miel avec le suc qu'elles recueillent sur les fleurs et qu'elles rapportent à la ruche. 4. Le minerai de fer, lorsqu'il est tiré du sein de la terre, est débarrassé des matières avec lesquelles il est mêlé.

212 ter. Qu'appelle-t-on propo- i 2)3. Combien une phrase renfer- sition ? I me-t-elle de propositions ?

H2 DE lA PROPOSITION.

Étude de la proposition {suite).

214. On distingue trois sortes de propositions : la proposition indépendante, la proposition princi- pale — et la proposition subordonnée.

213. On appelle proposition indépendante celle qui a un sens complet par elle-même.

Ex. : Les richesses attirent les amis, mais la pau- vreté les éloigne.

En général, les propositions indépendantes sont unies par les conjonctions et, ou, m, mais, or, car, donc.

221. Orthographe des verbes.

Ne confondez pas : Nous donnerons (1" personne du pluriel) avec : ils donneront (3» personne du pluriel). Changez le nombre des mots en italique.

1. // me montrera le jardin. 2. Ces abricots sont mûrs, je les cueillerai, et je vous les donnerai. 3. Mon frère voyage dans la Pro- vence*, d'où il 7n'enverra de l'huile d'olive'*. 4. Nous irons visiter les marais salants* en compagnie de 7iotre professeur, qui nous ex- pliquera con\m%ï\\, on en retire le sel* de cuisine. 5. Puisque tu me prêtes ce livre sur l'histoire de France, je le lirai avec soin et même je V étudierai attentivement. 6. Le jeune chien chassera dès cette année ; il nous attrapera certainement du gibier.

7. Le jardinier greffera* ce poirier ; il marcottera* cet œillet.

8. Je mangerai après demain le poulet qu'f/ apportera. 9. Toutes les fois que nous travaillerons bien, le maitre non seulement nous témoignera sa satisfaction, mais encore il nous récompensera.

Conjuguez au futur simple tous les verbes en italique de l'exercice 221.

221 bis. Synonymes.

Filou, fripon, voleur. Achevez les définitions suivantes à l'aide d'un dos synonymes qui précèdent.

DÉFINITIONS. 1. Celui qui prend avec adresse le bien d'autrui est un ... 2. Celui qui trompe ou qui s'empare par finesse du bien d'autrui est un . . . 3. Celui qui prend le bien Ji'autrui d'une manière quelconque est un . . .

Applications. 1. Les. . . se plissent dans la foule pour di'rober les porte-monnaie. 2. Les bonnes manières des ... trompent quelquefois les marchands. —3. Les . . . ne craignent pas d'employer la force et la violence pour dévaliser un homme.

214. Quelles sont les trois sortos 1 21.5. Qu'appelle-t-on proposition de propositions ï I indépondaiito?

DE L\ PROPOSITION. 113

Étude de la proposition {suite).

21G. On appelle proposition principale celle dont le sens est complété par une ou plusieurs autres propositions qu'on appelle propositions subordon- nées.

Ex. : Je désire (proposition principale'! que lu travailles (proposition subordonnée).

216^'«. Les propositions subordonnées sont unies à la principale soit par la conjonction que, soit par ses composés afin gue, de sorte que, pendant que, etc., soit par quand, si, comme, soit par un des pronoms relatifs qui, que, dont, soit par l'adverbe de lieu om.

222. Pluriel en nt des verbes. le renard.

Mettez au pluriel les mots en italique. (Les verbes imprimés en petites Capitales sont irréguliers, p. 138.)

Le renard est fameux par ses ruses, Qimérile en partie sa répu- tation ; ce que le loup ne fait que par la force, il le fait par adresse et réussit plus souvent.

S'î/ PEUT franchir les clôtures, il ne perd pas un instant : il ravage la basse-cour, il met tout à mon, se retire ensuite leste- ment, en emportant sa proie, c\\i'il cache sous la mousse ou porte k son terrier. Il devance le pipeur dans les pipées*; il visite de très grand matin, et souvent plus d'une fois par jour, les lacets et les gluaux dans les boqueteaux*, emporte successivement les oiseaux qui se sont empêtrés, les dépose en différents endroits, les y laisse quelquefois deux ou trois jours, et sait parfaitement les retrouver.

// chasse les jeunes levrauts en plaine, saisit quelquefois les liè- vres au gite, ne les manque jamais lorsqu'ils sont blessés, déterre les lapereaux dans les garennes, découvre les nids de perdrix, de cailles, prend la mère sur les œufs, et détruit une quantité prodi- gieuse de gibier.

2226i6.Suiet à développer.— ne maltraitez pas les animaux. André, garçon de ferme, conduisait un lourd attelage. Le cheval trop chargé ne peut avancer. André le frappe avec fureur. La pauvre béte tombe. Un honnête cultivateur qui passe fait à André les reproches qu'il mérite. Le cheval est dételé. On en amène deux autres. André est renvové de la ferme. Conclusion.

216. Quappelle-t-on proposition indépendante ? 216 bis. Par quoi les propositions

subordonnées sont-elles unies à la principale ?

114 DU SUBJONCTIF,

Emploi du subjonctif.

217. Lorsque le verbe de ia proposition prin- cipale exprime la volonté, le désir, la crainte, le doute, etc., le verbe de la proposition subordonnée se met au subjonctif.

Ex. : Je veux qu'on nYobéisse. Je désirerais qu'on m'écoutât. Je craignais qu'il ne fiU malade.

223. li's de la 2< personne du singulier.

QUELQUES CONSEILS DU BONHOMME RICHARD.

Mettez à la deuxième personne du singulier les mots en italique. (Les verbes imprimés en petites capitales sont irreguliers, p. 138.)

1. Si vous vous couchez de bonne heure et si vous vous levez malin, vous acquerrez santé, fortune et sagesse.

2. Si vous voulez faire votre affaire, il faut que vous y alliez «ows-mênie ; si vous voulez qu'elle ne soit pas faite, vous rCavez qu'à y envoyer quelqu'un.

3. Si vous changez toujours de place et si vous COUREZ le monde, vous ne gagnerez rien : car pierre qui roule n'amasse pas mousse.

4. Si vous labourez pendant que le paresseux dort, vous aurez du blé à vendre.

5. 11 ne faut pas remettre à demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui.

6. Pour mériter le repos, vous emploierez bien votr-e temps et vous ne perdrez pas une heure, puisque vous n'êtes pas sûr d'une minute.

7. Si vous conduisez voris-mème votre charrue, il faudra tôt ou tard que vous PA^vE^'lEz à la prospérité.

8. Si vous achetez le superflu *, vous ne tarderez pas à vendre le nécessaire .

9. Si vous êtes cruel envers les animaux, si vous oubliez que ces êtres sentent et souffrent comme vous, si vous les maltraitez «ans utilité, vous devriez penser au moins qu'il faut que vous ména- giez le serviteur dont vous avez besoin.

10. Si vous VOYEZ sans peine souffrir un cheval ou un chien, vous deviendrez insensil)le aux souffrances de vos semblables; et si vous vous accoutumez à faire du mal aux animaux, vous en ferez bientôt aux hommes.

11. Jeime garçon, j'aime que vous vous occupiez le dimanche à quelque chose d'utile et de profitable ; mais sj votis jouez au cabaret, si vous perdez votre argent et si vous vous enivrez, vous vous atti- rerez mille ennuis.

12. Il vaut mieux que vous SACHIEZ bien un métier plutôt que d'en connaître mal trente-six.

DU Sl-BJONCTIF. 115

Emploi du subjonctif [suite).

218. On emploie encore le subjonctif après certaines conjonctions, telles que : à moms que, afin que, avant que, bien que, pour que, pourvu que, quoique, etc.

Ex. : Avant que la guerre finisse, il coulera encore bien du sang.

223 bis. Étude de la proposition.

Remplacez les points par une proposition indépendante.

1. Le renard entre dans les poulaillers e^ . . 2. On voit toujours les défauts des autres, tnais. .. 3. Le cultivateur fauche l'herbe et... 4. Le meunier va chercher le grain chez le cultivateur et... 5. Ne nous moquons jamais des malheureux, car...

6. Nous ne devons pas faire la chasse aux petits oiseaux, car. . .

7. Un vent impétueux peut occasionner de grands désastres, car. . .

224. Étude de la proposition.

Remplacez les points [lar une proposition priucipale.

]. Quand la mer est mauvaise... 2. Les élèves... lorsqu'ils ont mal fait leurs devoirs. 3. Si l'on emploie utilement son temps, ... 4. Le chien. . . dès qu'il voit venir son maître. 5. Quand on revient dans son pays après une longue absence,... 6. Lorsque les hirondelles quittent nos pays,... 1 . Après qu'un arbre a été greffé,. . . 8. Les. . . dès qu'un incendie se déclare.

225. Étude de la proposition.

Complétez la proposition principale par une proposition subordonnée. Ecrivez : Le vent est quelquefois si fort (proposition principale) qu'il déra- cine les arbres (proposition subordonnée).

1. Le vent est quelquefois si fort qu'... 2. L'hiver de 1879- 1880 a été tellement rigoureux que... 3. En hiver le pauvre manque souvent du nécessaire, tandis que. .. 4. La blanchis- seuse étend son linge au soleil après qu'... 5. Le brouillard est parfois si épais qu'... 6. On peut faire le tour de la terre, puisqu'.. . 7. La journée paraît trop longue au paresseux, fa?idis qu... 8. Soyez indulgents envers vos semblables, a/în que.,.

9. Nous comptons beaucoup d'amis, tant que. .. 10. L'ouvrier laborieux et économe ne craint pas la misère, tant que... 11. Les rues de Paris sont parfois si encombrées qu'... 12. Cet enfant évite la présence de son maître parce qu'... 13. La haine entre deux familles corses est quelquefois si vive que. . . 14. Le raisin est mûr lorsque. .. 15. Nous pensons rarement à la mort, quoique... 16. On doit abattre un chien dès qu'...

17. Hàtez-vous d'appeler le médecin aussitôt que. . .

116 ORTHOGRAPHE DES VERBES.

226. Récapitulation. les deux voyageurs. .

Mettez chaque verbe entre parenthèses au temps indiqué.

Deux voyageurs, Jeannot et Colin [cheminer, imp. de l'ind.) en- semble. Tout à coup Jeannot [apercevoir, ind. pr.) sur le bord du chemin une bourse pleine d"or. Sans rien dire à son compagnon, il [sauter, ind. pr.) dessus et la [ramasser, ind. pr.). « Camarade, è\écrier, ind. pr.) Colin, [féliater, impér.) -nous de cette riche trouvaille et [partager, impér.) -la en frères. Je n'en ferai rien, [réplique) „j)aiS. simp.) Jeannot; je [trouver, psiS. comp.) ce trésor, il n'appartient qu'à moi seul. » Là-dessus il (ew/joc/ic/-, pas. simp.) la bourse, et Colin continuer, pas. simp.) tristement sa route avec lui.

Bientôt, au détour d'un bois, ils [apercevoir, pas. simp.) un bri- gand, le sabre à la main. Jeannot devint pâle comme la mort. « Ca- marade, dit-il, [défendre, impér. 1" pers, pl.)-nous courageuse- ment. Nous [résister, futur) aisément à ce scélérat; nous [être, ind- pr.) deux contre lui; [dépêcher, impér. 2"" pers. du sing.) -toi, [imiter, impér. 2™° pers. du sing.) mon exemple et [tirer, impér. 2"" pers. du sing.) ton épée. Je n'en ferai rien, ?,\écrier, pas. simp.) Colin à son tour. Je ne [redouter, ind. pr.) pas l'attaque du lirigand, puisque je iV[avoir, ind. pr.) rien à défendre. C'est à toi à sauver ton argent comme tu V[entendre, futur). << Ayant ainsi parlé, Colin s'[enf'uir, ind. pr.) au plus vite, (/«mer, part, pr.) le pauvre Jeannot aux prises avec le voleur.

Immobile de peur, le pauvre Jeannot fut bientôt pris; il se vit

obligé de tirer la bourse et de la donner.

Qui ne songe qu'à soi quand la fortune est bonne Dans le malheur n'a point d'amis.

Florian.

Exercice d'élocution. Racontez l'anecdote qui précède. 227. LE PETIT ERMITE.

Un enfant de neuf ans qui [être, pas. simp.) depuis un grand écrivain. Bernardin de Saint-Pierre, (ro/îcei'oir, pas. simp.) un jour le projet de dire adieu au monde. 11 lui [sembler, imp. de l'ind.) que pour être heureux il lui fallait vivre au fond d'un bois.

En conséquence, un beau matin, Il [réserver, pus. simp.)unepor- tion de son déjeuner, et, au lieu de se rendre à l'école, [sortir, pas. simp.) de la ville. Il [ai-river, pas. simp.)jusqu'à l'entrée d'un bou- quet de bois, d'où ^[échapper, imp. de l'ind.) un ruisseau qui y pre- nai-, sa source. Ce lieu lui [sembler, pas. simp.) un désert. Il lo [juf)fr, pas. simp.) inaccessible aux hommes, et, bien résolu de se luire ermite, il s'y (cac/«ec. pas. simp.) toute la journée [ramasser, part. pr. des tleurs et (entendre, part, prés.) chanter les oiseaux.

Cependant le soleil {être, imp. de l'ind.) déjà sur son déclin et le petit solitaire s'[a]>prêter, imp. de l'ind.) à passer la nuit sur l'herbe.» Je (Jo/'miV, futur; très bien, se dit -il, au piud d'un arbre. » Mais voilà que tout à coup, du bout de la plaine, il [apercevoir, pas.

OnTHOGRAPBE DES VtRBES. ill

simp.) <a bonne qui \\appeler, imp. de rind.)i grands cris. Peu s'en fallut qu'an premier moment il ne s' {enfuir, imp. du suhj.) dans la foret; mais la vue de cette pauvre fille, qui {pleurer, imp. de Tind.) en le {rejoindre, part, prés.), le retint presque aus- sitôt. Il se {diriger, pas. sinip.) vers l'endroit elle se {trouver, imp. de l'ind.) et se mit aussi à pleurer.

Lorsqu'il lui {avouer, pas. ant.) le sujet de ses peines, elle {com- mencer, pas. simp.) par le rassurer, puis elle lui (re/racer, pas. simp.) l'inquiétude de sonpéreet de sa mère. Elle lui'/'aro?j/ej-, pas. simp.) qu'ils (/•ess-en^i/-. pl.-q.-parf. de l'ind.) le plus vif chagrin de ne pas le voir revenir; qu'ensuite elle s'était enquise dans le voisinage, à des gens de la ville, puis à des gens de la campagne, qui, de proche en proche, lui {indiquer, pl.-q.-parf. de l'ind. j quel che- min il avait suivi.

En {parler, part, prés.) ainsi, elle lui {prodiguer, im|i. de l'ind.) tant de caresses que sa vocation {aller, pas. simp.) bien vite en (s^i/faiblir, part, prés.) et qu'il {fi7}tr, pas. simp.) par se décider quoique avec peine, à renoncer à son e.''mitage.

Exercice d'èlocution. Racontez l'anecdote qui précède.

228. LES CONSÉQUENCES DE L'IVROGNERIE. Mettez au pluriel le morceau suivant. Ecrivez : Les bons ouvriers qui veulent, etc..

Le bon ouvrier qui veut augmenter ses ressources songe d'abord au bien-être de ceux qu'il aime ; il met de l'argent en réserve pour la maladie, pour la vieillesse. Les habitudes de dissipation et l'ivro- gnerie sonttellesdans plusieursvilles de fabrique, et elles entraînent une telle misère, que l'ouvrier est absolument incapable de songer à l'avenir. Le jour de paye, on lui donne en bloc l'argent de sa semaine ou de sa quinzaine. Il n'attend pas même le lendemain ; si c'est un sameâi, il se jette le soir, dans les cabarets, il y reste le dimanche, quelquefois encore le lundi. L'argent s'épuise vite. Bien- tôt il ne reste plus que les deux tiers ou la moitié du salaire si péniblement gagné. 11 faudra manger pourtant. Que deviendra la femme pendant la quinzaine qui va suivre? Elle est là, à la porte, toute pâle et gémissante, songeant au propriétaire qui menace, aux enfants qui ont faim. Vers le soir, on voit stationner devant les cabarets des troupeaux de ces malheureuses qui essayent de saisir leur mari, si elles peuvent l'entrevoir, ou qui attendent l'ivrogne pour le soutenir, quand le cabaretier le chassera et qu'un invin- cible besoin de sommeil le ramènera chez lui.

Jules Simon, L'Ouvrière (Hachette).

229. Exercice théorique.

1. Citez les adjectifs démonstratifs. 2. Citez les adjectifs pas se.^sifs. -^ 3. Citez les adjectifs indéfinis. 4. Qu'est-ce qu'un pronom ? 5. Combien y a-t-il de personnes et quelles sont-elles .'

H 8 ORTHOGRAPHE DES VERBES.

6. Quelle différence y a-t-il entre un ad/ec<//' possessif, et un pronom possessif? 7. Comment reconnaît-on qu'un mot est un verbe ? 8. Dans cette phrase : le chat mange la souris, quel est le sujet de mnnge ? pourquoi ? 9. Quel est le complément direct de manqe ? pourquoi? 10. Combien y a-t-il de verbes auxiliaires et quels sont-ils?— 11. Combien y a-t-il de groupes de verbes et quels sont-ils?— 12. Dans les arb?-es soitt verts, pourquoi i>e/'/s est-il au masculin pluriel? 13. Dans le frère et la sœur sont yentils, pourquoi yentils est-il au masculin pluriel? 14, Dans les sowm trottent, pourquoi trottent est-il à la personne du pluriel? 15. Quelle est la règle des verbes en cer? Donnez des exemples.

229 bis. Étude de la proposition.

Complétez les phrases suivantes en ajoutant des propositions subordon- nées unies par les conjonctions comme, parce que, si, lorsque, tandis que, dès que, afin que, ou par qui.

1. L'instruction nourrit l'esprit comme. . . 2. Un enfant ne doit jamais toucher à une arme parce que... 3. La foudre n'aurait pas incendié cet édifice si... 4. Il est défendu de couvrir les maisons en chaume parce que... 5. Le forgeron se hâte de battre le fer pewc?a?i< qu\.. 6. La nuit, les voitures doivent être munies de lanternes /jarce que.. . 7. Aujourd'hui, tout le monde sait lire parce que... 8. Les élèves qui... en classe font des progrès.

229\ Sujets à développer. la gourmandise. La mère de la petite Blanche attendait plusieurs personnes à dîner. Elle avait préparé des gâteaux, des tartes, des confitures. Elle sort pour faire quelques acquisitions, en recommandant à Blanche de ne toucher à rien. Blanche, poussée par la gourman- dise, mange une tarte et des confitures. Sa mère s'en aperçoit à la figure barbouillée de la petite fille. Elle lui fait une sévère remontrance.

229''. LETTRE DE JULES A SON AMI CHARLES.

C'est dans huit jours le premier jeudi du mois. Congé toute la journée. Jules invite son ami à venir passer l'après-midi avec lui. Il y a beaucoup de fruits dans le jardin. Le père de Jules les mènera pêcher. On reconduira Charles le soir.

229*. SUJETS DE LETTRES.

1. Un élève, qui s'est foulé le pied en rentrant chez lui, prévient son instituteur qu'il sera quelques jours sans venir en classe.

2. Un enfant écrit à son oncle pour le prier d'assister à la distribution des prix qui aura lieu dans quelques jours.

3. Un pensiormaire, qui va passer chez ses parents le premier dimanche de chaque mois, leur écrit qu'il est privé de sortie.

4. Un enfant écrit à sa mère à l'occasion du jour de l'an.

DU PARTICIPE. 119

CHAPITRE VI. DU PARTICIPE

219. Le participe est un mode du verbe. Il est ainsi nommé paice (juil participe de la nature du verbe en ce qu'il exprime le temps et peut avoir un complément direct, et qu'il participe de la nature de Y adjectif Qn ce qu'il qualitio. comme ce dernier.

220. Il y a deux sortes de participes : le parti- cipe j^me^f et le participe passé.

Participe présent.

221. Le participe joreseni exprime l'action; il est terminé par ant, et n? varie jamais. Ex, : Un éco- lier e/uc^joHi sa leçon, des écoliers étudiant leur leçon.

Cependant, employé comme adjectif, le participe présent s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie ; il prend alors le nom d'adjectif ver- bal.

Ex.: Des enfants oôé/s.sawfs; une petite (die obéissante.

230. Participe présent. l'oiseau-mouche.

Mettez au pluriel les mots en italique.

L oiseau-mouche, ce petit bijou de la nature, est au-dessous du taon* pour la grandeur, et du bourdon pour la grosseur. Il passe sa vie dans l'air, touchant à peine le gazon par instants, volnnl de fleurs en fleurs, vivant de leur nectar et n habitant que les climats sans cesse elles se renouvellent. On le voit s'arrétanl un moment devant Tune d'elles, puis pai'tanl comme un trait pour aller à une autre, //les mi7e toutes, plongeant sa petite langue dans leur sein, les flattant de ses ailes, ne s'y /îxan^ jamais, mais ne les quittant jamais non plus.

Rien n'égale sa vivacité, son courage, son audace : on le voit poitrsuivant avec furie 2/n oiseau vingt fois plus, 9?"o.s- que lui, s' atta- chant à son corps *, .ce laissant emporter par son vol et le becque- tant à coups' redoublésjusqu'à cequ'/Zai/ assouvi *^a petite colère.

219. Qu'est-ce que le participe ?

220. Combien y a-t-il désertes de participes ?

221. Que savez-YOus sur le parti- |

cipe présent ?

Comment s'accorde le participa présent employé comme adjectif?

i20 DU PARTICIPE.

Participe passé.

222. Le participe passé exprime un état, une qualité.

223. Participe passé sans auxiliaire. Le

participe passé qui n'est pas accompagné d'un verbe auxiliaire s'accorde, comme un adjectif, en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie. Ex. : Un frère aimé, une sœur aimée.

Des frères aimés, des sœurs aimées.

231. Accord du participe.

Ecrive: : Le village incendié, la ville incendiée.

Incendié: Le village, la ville, les bois, les forêts.

Cueilli: L'abricot, la prune, les melons, les pèches.

Aperçu: Les montagnes, le clocher, les sapins, la rivière.

Rompu: La chaise, le banc, le pain, la canne.

232. Même exercice.

Blâmé : La servante, les serviteurs, les écoliers, la conduite.

Pourri: Une planche, de la viande, des choux.

Emu : Un jeune homme, des personnes, les soldats, la

grand'mére. Vendu : Les haricots, la choucroute, les huîtres, les bœufs.

233. Même exercice.

Chanté .• Une romance, un duo, des refrains. Haï : Une tyrannie, des personnes, le renard, les belettes.

Reçu : Une somme, des lettres, le candidat, l'envoi.

Permis : Lâchasse, les divertissements, les récréations.

234-235. Étude de la proposition.

Complétez les phrases suivantes en ajoutant une proposition principale.

1. ... si nous savions borner nos désirs. 2. ... si nous avouions sincèrement nos fautes. 3. Puisque nous ne pouvons pas éviter les misères de la vie,... 4. Puisque nous devons quitter un jour les biens de la terre,... 5. ..., si tu es poli envers tout le monde. 6. Puisque la colère nous fait commettre de grandes fautes,... 7. Lorsque la terre est hien cultivée,... 8. Quand une prairie est bien arrosée,... 9. Les hirondelles..., dès 7«'elles sentent les premiers froids de l'automne. 10. Api-ès que la ménagère a épluché ses légumes,... IL Lorsque les raisins sont mûrs,...

222. Qu exprime le participe passd? i cipe passé qui n'est |)as accompagcé

223. Comment s'accorde le narti- 1 d'un verbe auxiliaire?

DU Participe. 12 <

Participe passé avec ÊTHE.

22 i. Le participe passé conjugué avec l'auxi- liaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.

K\. : Mon père, tu es aimé. >Ia mère, tu es aimée.

236. Participe passé avec être.

LE GL\ND ET L\ CITROL'ILLE

Un paysan qui s"était étendu au pied d'un chêne séculaire * s'amu- sait à considérer un plant de citrouilles' dan^ un jardin voisin. A cette ^•ue notre paysan de s'écrier: « Faut-il que de si gros fruits soient [supporté) par cette tige rampante et mince, tandis que ces petits glands ?>onX{suf pendu) à ce grand et superbe chêne*! Si toutes les choses de ce monde avaient été [créé) par moi, ces grosses et belles citrouilles eussent été {mis} sur le chêne. »

A peine ces paroles étaient-elles (/^ro/V'V-é), qu'un gland tomba de l'arbre : la face du raisonneur en fut {frappé) si juste que le sang jaillit de ses narines. « Ouais ! se dit notre homme {effrayé}, je viens de recevoir une croquignole bien méritée par ma sottise : la citrouille, si elle avait été [attaché) à la place de ce gland, m'aurait écrasé le nez. »

Exercice d'élocution. Racontez l'anecdote qui précède. 237. LES PLANTES DES CHAMPS.

Les simples plantes des champs seraient [dédaigné] à tort par les habitants de la campagne : elles semblent avoir été [créé] pour les guérir de tous les maux dont ils peuvent être {assailli). La vertu de la tisane de chiendent est (conîiu) de tout le monde; la cerise, la framboise, la groseille, sont [recueilli) pour être [employé) à divers usages également importants. La réglisse est [considéré) comme adoucissante*; les fleurs du coquelicot sont (oc??nj>»s/r»;) en infusion aux personnes qui ne peuvent dormir. La racine de guimauve est (/>m) en infusion comme émollicnte*.

Des feuilles de la ronce est [composé) une tisane souvent [usité) contre les maux de gorge. La chicorée sauvage et le pissenlit sont (rangé) parmi les plantes qui ont été [qualifié) de médicament:, toniques* ou amers. Quelles bonnes tisanes sont [fourni) par le lierre terrestre, l'hysope, le serpolet, la mélisse, à tous ceux dont la poitrine est de tejiips à autre [fatigue) d'un gros rhume !

237 /À.<. Sujet à rédiger. la paresse. Tout le village est en fête : c'est la distribution des prix. Les en- fants arrivent tout joyeux, vêtus de leurs habits de fête. Seul Pierre est triste : il n'a pas travaillé durant l'année, il craint denepasavoir de prix. En effet, les noms des autres élèves sont appelés successi- vement, et le sien n'est pas prononcé. .\ la sortie, chacun remarque qu'il n'a ni couronnes ni livres. Amères réflexions de Pierre.

224. Comment s'accorde le participe passé conjugué avec VaniiUaire être '

122 DU PARTICIPE.

Participe passé avec AVOIR.

223. Règ-le générale. Le participe passé con- jugué avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le com- plément direct, quand ce complément est avant le participe ; mais il reste invariable : si le complé- ment direct ne vient qu'après le participe ; s'il n'y a pas de complément direct.

LE COMPLÉMENT DIEECT EST avant.

Soient ces phrases :

La ville gwe j'ai visitée. / J'ai visité quoi? que mis pour

1 ville. L'arbre gw'ils ont planté. I Ils ont planté quoi ? que mis

! pour arbre. Tes livres, je les ai lus. \ J'ai lu quoi? les mis pour livres.

Ma fille, je ^'ai insirM2/e. l J'ai instruit qui? ^e mis pour

fille. Que d'affaires il a menées! , 11 a mené quoi? que d'affaires.

Les compléments directs que, les, te, que tVaffawes, sont nvnnt le participe : accord.

238. Participe passé avec avoir. 1. Les reproches que j'ai {reçu). 2. Les histoires que j'ai {lu)

3. Les problèmes qu''\\ a [résolu). 4. Les mensonges qu'û a {fait). 5. La leçon que tes sœurs ont {appris). 6. Les pauvres 9?/'elles ont [secouru). 7. La plante que Louis a {découvert). 8. Les lettres que nous avons [reçu). 9. Les campagnes que le fermier a ij5a?'co«rw). 10. Le marché que la marchande a (conclu).

11. La colère qu'û a {réprimé). 12. Les chagrins que tes parents ont [éprouvé). 13. Les cerises que tu m'as [offert). 14. Cette maison, c'est moi qui Tai {acheté). 15. Tes devoirs, les as-tu [fait)!— 16. Ta sœur est venue, /'as-tu [vu)1 17. Les pièges, /es as-tu [tendu)'!— \&. Tes champs, les as-tu [ensemencé)!

19. Ces toiles, c'est votre frère qui les a [blanchi). —20. Que de pages j'ai {écrit)\ 21. Combien de chevaux avez-vous {acheté) ?

22. Messieurs, on vous a chaudement {recommandé). 23. Ma sœur, ma mère /'a (appelé). 24. Mes frères, je ne vous ai pas (VU) hier. 25. Hirondelles, je vous ai {revu).

238 bis. Lettre à rédiger. Louis écrit au médecin de la ville voisine pour le prier de venir immédiatement voir sa mère qui est bien malade.

225. Comment s'accorde le participe passé conjugué avec l'auxiliaire asoir ?

DU PARTICÎPE. 123

LE COMPLÉMENT DIRECT EST aprèS.

Soient ces phrases :

Nous avons r/5i7p une i'j7/e. i \ousavrinsvisité'quoi?H7îPi'///e.

Ma mère a cueilli une /leur. j Mainèreacucilliiiiioi?M7je^e?/r.

Mes frères ont lu leurs livres. \ .Mesfréresontluqiioi?/ew?'s/ii'res.

Nous avons reçu une lettre. { Nous avons re^-u quoi ?«??<• /e//>-e,

Les compléments directs vil/e, fleur, livres, lettre, sont après le participe : pas d'accord.

IL n'y a pas de complément.

Soient ces phrases : Mes arbres ont péri. l Mes arbres ont péri quoi ?

Ces enfants ont travaillé avec j Ces enfants ont travaillé quoi?

ardeur. <

Ils ont youe avec entrain. 1 Ils ont joué quoi?

Ils ont </o?'W2t toute la nuit. ' Ils ont dormi quoi?

Il n'y a pas de complément direct : pas d'accord'.

239. Participe passé avec avoir.

1. Nousavons aperçu] nui cousinei. 2. Vous nous avez (o^er/) une crème. 3. Quelle bonne crème vous nous avez [offert)! 4. Les carriers * ont {extrait) une énorme pierre. 5. Nous avons (acheté) deux vaches. 6. Combien les avez-vous (payé) ? 7. Les rats ont (envahi) ma cave. 8 Nos voisins ont [planté) leurs pommes de terre. 9. Les pommes de terre qu'ils ont {planté) sont [arraché). 10. Avez-vous (chaulé ') vos blés ? 11. Si vous ne les avez pas (chaulé), ils seront (attaqué) par de petits cham- pignons.

240. 1. Ces messieurs ont (voyagé), ils ont beaucoup 'observé).

2. Les nageurs ont [plongé] sous l'eau. 3. Ton père et ton frère ont [labouré] toute la journée. 4. Nos rosiers ont (fleuri) ce matin.

5. Ces potirons n'ont (poussé) qu à force de fumier. 6. Votre mère m'a (parlé) de vous. 7. La rivière a (débordé) pendant le dernier orage. 8. Nos chevaux ont [pataugé) dans la boue. 9. Notre voiture a (versé) dans le ravin. 10 Notre barque a (sombré).

11. Nos travaux ont (commencé) la semaine dernière. 12. Nous avons (récolté j les fruits de ce verger et nous les avons (vendu).

240 bis. Lettre à rédiger. Un fermier a donné sa voiture au charron de la ville voisine pour la faire réparer. Le charron est négligent, et, bien qu'on ait déjà plusieurs fois réclamé la voiture, il ne se presse pas pour ter- miner son travail. Le fermier, impatienté, charge son fils décrire au charron pour lui reprocher sa lenteur et lui demander la voi- ture pour le samedi suivant.

1. Voir dans notre Deuxième année de Grammaire lea règles complé- aeotaires

i2i

DU PARTICIPE.

Lettre finale du participe.

226. Parmi les participes, les uns se terminent par é, i, u, comme blâmé, cueilli, vendu; les autres, par s ou t, comme permis, écrit, offert.

227. Pour connaître la lettre finale d'un parti- cipe, il suffit de former le féminin.

Ex. : Blâmé-e, cueilli-e, vendu-e (avec é, z, u). Permi-s-e, écri-t-e, otfer-t-e (avec s ou t).

241. Lettre finale du participe.

Écrivez : Bu se termine par u, puisqu'il fait bue au féminin.

Bu.

Entretenu.

Guéri.

Apparu.

Conclu.

Obtenu.

Fini.

Prévenu.

Fini.

Maintenu.

Haï.

Devenu.

Rougi. .

Terni.

Rétabli.

Cueilli.

Voulu.

Descendu

Affaibli.

Parcouru,

Vu.

Rempli.

Accompli.

Rompu.

242. Même

exercice.

Écrives :

Mis se termine par s.

, puisqu'il fait mise

au féminin.

Mis.

Assis.

Surpris.

Maudit.

Acquis.

Fait.

Compris.

Promis.

Conquis.

Satisfait.

Peint.

Appris.

Requis.

Dit.

Plaint.

Réduit.

Mort.

Permis.

Ouvert.

Conduit.

Couvert.

Pris.

Craint.

Offert K

243. Remplacez l'actif par le passif.

Au lieu de : Le chien conduit l'aveugle, écrivez : L'aveugle est conduit par le chien.

1. Le chien conduit l'aveuf^le. 2. La mort ne surprend pas le gage. 3. La neige couvre la terre. 4. Le menuisier fait le (jevis*. 5. Mon ami me rend mon argent. 6. La jeune fille offre un bouquet. 7. L'enfant sage suit le bon exemple. 8. Un cœur simple huit la flatterie. 9. L'homme économe acquiert la richessa. 10. Le pain nourrit l'homme. 11. L'honnête homme dit toujours la vérité. 12. Le voleur /)?wîrf le bien d'autrui.

1. Dissous, absous prennent un s, bien qu'ils fassent au féminin dissoute, absoute.

226. Comment se terminent les 1 2i7. Comment connait-on la lettre p.irticipes 7 I finale d'un participe ?

DU PAHTICIPE. 12o

Participe en K et iiifiiiitir on KK.

2Î2}{. Dans les verbes du premier groupe, il ne faut pas eonfoiulre !e participe en é. aim-é, cliaul-é^ avec l'intlnitifen er, aim-er, chant-er.

229. Le verbe est au participe : quand il esl seul : le blé faucli-é , 2" quand il est précédé d'un des auxiliaires avoir ou être : il a chanté, il est aimé.

230. Le verbe esta Fintinitif quand il est précédé: l°d'un autre verbe : il sait chanter; d"une préposi- tion, comme à, de, par, pour, saris: i\ est doux rf'aimer ; 3°quand il sert de sujet: uo<e?'estledevoir du citoyen.

244. Participe en é et infinitif en er.

l. Il est mal de dégiiis... sa pensée. 2. 11 faut savoir lutt... contre le malheur. 3. 11 est des gens qui veulent raisonn... sur toutes choses. 4. Nous devons respect., les vieillards. 5. Tu as alluni... le feu. 6. L'homme discret sait gard... un secret. 7. Atteignez le but sans le dépass .. 8. U faut lou.. . les belles actions 9. Jaime à entendre les oiseau.\ gazouill. ..

10. Je vous prie de m'éveill.. . de bonne heuic.

245. 1. J'ai vu se dëjou... les ( rejets les mieux combin...

2. L"homme charitable aime à distribu,., des aumônes. 3. Savez- vous jre/f.. . un arbre? 4. Les herboristes parcourent les bois et les champs pour trouv... des plantes qu ils font sech... afin qu'elles se conservent. .5. Tu devrais travaill. . . au lieu de t'amiis... 6. La rivière a débord... cet hiver. 7. Il faut re'serv. . . une place pour chaque chose et rang. . . chaque chose à sa place. 8. La cigale avait chaut. . . tout l'été. 9. Je lui ai consent. .. de se cach... 10. Pierre le Grand a polie... la Russie.

246. 1. L'autorité est chose difficile à exerc. .. 2. On s'ins- truit à voyag. . . 3. Aimez à soulag . . . l'infortune. 4. Il m'a confi... ses intérêts. 5. Les voyageurs qui ont à travers... le Sahara sont expos... à manqu... d'eau, à jeun... et à être de'valis. , . par les Bédouins toujours prêts à pilt. . . les caravanes.

6. Il a soulev. . . toutes sortes de difficultés. 7. On ne doit pas gaspill. . . son temps. 8. Nous avons cùlog. . . la mer. 9. U faut mang .. pour vivre, et non pas vivre pour mang...

2^6 bis. Sujet à développer. le mensonge.

Le père de François s'aperçoit qu'on dérobe les fruits de son jar- din. Avant de tendre un piège, il interroge son fils et lui demande si c'est lui le coupable. François, qui est menteur, répond_ non. Le piège est tendu. Le lendemain, au soir, on entend des cris déchi- rants : c'est François qui est pris. Son repentir.

126 DU PARTICIPE. J

247. Récapitulation. Le morceau de viande.

Deux valets de ferme, Nicolas et Georges, ayant (cowdui^) chez un riche propriétaire quelques charrettes de boisque leur maître y avait {vendu), se rendirent à la cuisine après qu'ils les eurent (déchnrgé). A peine le chef eut-il {tourné) les talons pour aller à la cave cker- cher de quoi les rafraîchir, que Nicolas enleva un morceau de viande de la martnite, qu'il avait (f/écouvert) brusquement au risque de se briiler, et qu'il le mit dans la poche de Georges, « Lorsque le cuisinier reviendra, lui dil-il, s'il s'aperçoit de la niche que nous lui avons {fait), et s'il demande sa viande, je dirai que je ne l'ai pas {empoché), et toi, que lu ne l'as pas {volé). »

Le chef de cuisine revint quelques instants après, et, s'apercevant que les deux compères avaient {touché) à la marmite, il voulut savoir au juste quelle fraude ils avaient {co7nmis). 11 lui fut facile de constater le larcin. Jetant sur les paysans un regard perçant : a avez-vous {caché), leur dit-il, la viande que vous m'avez dérobé)'! » Tous deux firent la réponse qu'ils avaient {imaginé).

Mais le cuisinier répliqua : « La viande qui me manque, c'est vous, Nicolas, qui l'avez {tiré) de la marmite : on s'en aperçoit à votre manche, qui est {couvert) de suie; et c'est vous, Georges, qui l'avez {caché) dans votre poche, car on voit découler la graisse. Ne devriez-vous pas rougir de votre friponnerie ? Lors même que je ne l'aurais pas {découvert), croyez-vous que vous n'auriez pas été {puni), que vous n'auriez pas eu la conscience {bourrelé) de re- mords et que vous vous fussiez {estimé) l'un l'autre connaissant votre friponnerie. »

Ils furent {obligé) de restituer la viande qu'ils avaient {détourné), et de plus {condamné) à une amende qu'ils n'avaient que trop (mérité).

Exercice d'èlocution. Racontez l'anecdote qui précède. 248. LES PÊCHES.

Un laboureur étant {allé) un jour à la ville voisine, y avait (acheté) cinq magnifiques pèches et les avait {rapporté) pour sa femme et ses quatre fils. Les enfants admirèrent beaucoup ces beaux fruits, qu'ils n'avaient jamais {vu) auparavant.

Le lendemain, le père s'informa de l'usage que chaque enfant avait (fait) de la pèche qu'il lui avait {donné).

« Cher papa, dit l'aîné, j'ai (mangé) la mienne et je l'ai {trouvé) délicieuse. De plus j'ai {gardé) soigneusement le noyau. Je le con- serve dans ma chambre, en attendant que je le mette en terre dans la partie du jardin dont vous m'avez (acco>'rfé)la jouissance. Bien I dit le père, tu as pensé à l'avenir, en homme sage et prudent. »

« Moi, s'i'cria le plus jeune, j'ai {mangé) la mienne et de plus la moitié de celle de maman. Puis, regardant les deux noyaux comme inutiles, je les ai (jeté). La conduite que tu as (tenu), répliqua le

DU PARTICIPE. \27

père, n'est ni sage ni prudente; mais elle peut ^tro (excusé) che? nn enfant de ton àgc. Quani tu si-ras gratui, lu agiras avec plus de prudence. »

Le second fils dit alors : « J'ai (l'amassé) ies noyaux que mon petit frère avait 'jeté), je les ai {caisé), j'en ai {exlrait) les amandes et je les ai [mangé). Mais je n'ai pas (mangé) ma pèche, je l'ai (lendii) et j'en ai {reçu) assez d'argent pour pouvoir en .ncheter peut-être une douzaine. J'ai bien peur, mon enfant, dit le père qi!C plus tard tu ne t'adonnes à l'avarice. »

« Et toi, Edmond, as-tu [mangé] ta pèche, comme les autres? Non, je ne l'ai pas {mangé), répondit Edmond. Notre petit voisin Georges a la fièvre et ne veut rien prendre. Je lui ai [porté) ma pèche. Il ne voulait pas l'accepter; mais je lai [posé] sur son lit et je m'en suis {allé) bien vite. Et bien ! demanda le père, quel est celui de vous qui a fait le meilleur usage de sa pêche ? »

« C'est celui qui l'a (donné), c'est Edmond ! » crièrent les enfants tnut d'une voix.

Exercice d'élocution. Racontez l'anecdote qui précède.

248 bis. Exercice théorique.

Copiez les questions suivantes et répondez-y par écrit.

1. Quelle est la règle des verbes en g-er .' 2. Pourquoi écrit-on lu appelles avec deux l? 3. Tu mènes avec un accent grave ? A. Quelle est la règle des verbes en ier et en yer ? .=>. Quand un verbe est-il actif? 6. Passif? 7. Pronominal? 8. Neutre; unipersonnel? 9. Dans les enfants courent, pourquoi coureiil esl-il au pluriel? 10. Dans Pierre et Paul chantenl, pourquoi chnntent est-il au pluriel ? 11. Que savez-vous sur le subjonctif présent i'n° 199)? 12. Comment sait-on qu'un verbe est en ire ou en ir?

249. Étude de la proposition.

Quelquefois dans une proposition, le sujet ou le verbe ou même tous les deux manquent. Ces propositions incomplètes ont reçu le nom de propo- tittons elliptiques.

Rétablissez les parties qui manquent. Ecrivez : Ce dessin est bien, cet autre l'sl mal.

1. Ce dessin est bien, cet autre (. .) mal.

i'. Le cliat est Carnivore, le mouton (...) herbivore.

3. Le soleil nous éclaire pendant le jour et la lune(...) pendant Il nuit.

4. D'où venez-vous? {.. .) de Paris.

5. allez-vous? (...) faire une commission pour ma mère. Ct. On cultive les champs et (...) pas les marais.

7 Paris* est arrosé parla Seine*,et Bordeaux* (...) par la Hir-inne*.

Qui devons-nous aimer et respecter? (.. .) nos parents. Le niaitre parait et chacun (...'". ,'Ie renrendn; so:i ocriipatioi;. l'J. Que faites- vous'' . .) rien.

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i26

247. I

Deux valets .

riche propriéta

[vendu), se ren

A peine le chef

cher de quoi h

viande de la

risque de se b

« Lorsque le c

niche que nous

que je ne l'ai p;

Lechef decui;

que les deux coi

savoir au juste t

de constater le h

« avez-vous

dérobé) ? » Tous

Mais le cuisini.

vous, Nicolas, qu

votre manche, qu

l'avez [caché] dan:

devriez-vous pas r

l'aurais pas [déco

(puni), que vous r

mords et que vou

votre friponnerie.

Ils furent (oi%^: et de plus [condan [mérité).

Exercice délocut

Un laboureur éta {acheté) cinq magni femme et ses quati beaux fruits, qu'il^

Le lendem "" avait

tt«

»-H

père, n'est ni t un enfant de to fudence. » seconJ fil Ifrère avai ai (mi iu) et j'ei ^élre une plus tard a toi, Edi je ne l'a ges a la ' b' Il ne ^ im'en su; elui de vi C'est ce lu [d'une v( erclce d

liez les q

Quelle f

f elles ;

uelle est

le est-il

rsonne

au plu

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mt (n°

ir?

nelquefois

manque;

elliptiqr

ii»8ez

I e»t m.

L'iDTOK.

A, préposit; - :• .s partons u .. ^ . »as d'accent : Ut

\\\p soi.

TRE YUI 'ADVERBE

i28

DE LA PRÉPOSITION.

CHAPITRE VII DE LA PRÉPOSITION.

231. La préposition est un mot invariable qui sert à unir deux mots et à les mettre en rapport.

Ex. : Je vais à Paris.

232, Les principales prépositions sont :

A,

Dans,

En,

Malo-ré,

Pendant,

Suivant,

Après,

De,

Entre,

Moyennant,

Pour,

Sur,

Avant,

Depuis,

Envers,

Nonobstant,

Près,

Vers,

Avec,

Dès,

Excepté,

Outre,

Sans,

Voici.

Chez,

Devant,

Hormis,

Par,

Selon,

Voilà.

Coutre,

Durant,

Hors,

Parmi,

Sous,

233. On appelle locution préposi/ive une prépo- sition composée de plusieurs mots. Les principales sont :

A cause de. Au-devant de, Près de,

A l'égard de, Au dehors de. Quant à,

Au dedans de. Au-dessus de, Vis-à-vis de.

234. Prêt à (avec un t) signifie disposée. Ex. : Être p7'êt à mourir pour sa patrie.

Près de (avec un s) signifie proche de. Ex. : Je demeure près de la mairie.

234 bis Quant à (avec un t) signifie relati- vement à. Ex. : Pratiquez la vertu : quant aux richesses, sachez vous en passer.

Quand (avec un d) signifie lorsque. Ex. : Quand vous arriverez j'aurai terminé mon travail.

250. Indiquez les prépositions :

Écrivez : Je vais ù l'aris [a préposition).

1. Je vais à Paris. 2. 11 court après la fortune. 3. Tu arriveras avant la nuit. 4. Mon père vient avt^c moi. 5. 11 travaille chez le fermier. ô. iNous avançons contre le vent. "i. Vous causiez dans l'école. 8. Un entant avide de récom- penses. — î». La maison de mon père. lu. La science utile à tout le. monde.

231. Qu'est-ce que la préposition?

232. Quelles sont les piincipalos propositions ?

l;33. Qu'appellc-t-on locution pré- posilivu .' (^^uulics boat les princi-

pales locutions prépositives?

234. Que sigoilient i>rét à ?— près (Je?

231 bis. Quo sigailioat quant à'/ quand ?

DE L*ADVERBK. 129

23S. Remarque. A, préposition, prend un accent grave. Ex. : Nous partons à la campagne. A, verbe, ne prend pas d'accent: On a souvent besoin d'un plus petit que soi.

CHAPITRE VIII DE L'ADVERBE

236. Ladverbe est un mot invariable qui sert à compléter le sens d'un adjectif, d'un verbe ou d'un autre adverbe. Ex. : Elle est très laborieuse ; tu tra- vailles courageusement ; j'arrive trop lard.

237. Un adverbe en ment équivaut toujours à une préposition suivie d'un substantif. Par exemple: Tu agis p7'udemment équivaut à : tu agis avec prudence.

238. Les principaux adverbes sont :

Lieu. : Ailleurs, alentour, ci, dedans, dehors, dessous, dessus, ici,

là. loin, où. Temps : Aujourd'hui, alors, autrefois, bientôt, déjà, demain, hier,

jadis, jamais, tantôt, tard, toujours. Quantité: Assez, beaucoup, guère, moins, peu, plus, tant, trop, que

(combien). Affirmation : Assurément, certainement, certes, oui. ^éijfttion : Ne. ne... pas, ne... point, non, nullement. Ordre : Auparavant, d'abord, ensuite, premièrement, secondement.

Manière .• Agréablement, bonnement, justement, poliment, sagement^

251. Adverbes en ment.

Remplacez par un adverbe en ment la préposition avec et le nom qui la suit. Ecrivez : Il parle sagement.

.1. Il parle avec sagesse. 2. Il le réprimande avec fermeté. 3. Il marche avec rapidité. 4. Tu te hâtes avec lenteur. 5. Il a servi son pays avec fidélité. 6. 11 te conseille avec sagesse. 7. Faites cela avec soin*. 8 Les loups mangent avec avidité. 9. Les Arabes se nourrissent avec sobriété* 10. L'àne souffre avec patience*. 11. Il nous entretient avec familiarité*. 12. II répondit avec esprit*. 13. Les Français combattirent avec vail- lance*. — 14. Ne traitez pas les animaux avec cruauté'. 15. L'enfant nous écouta avec docilité. 16. Comportez-vous avec honnêteté. 17. Les eaux se précipitèrent avec violence*. 18. Tu en viendras à bout avec facilité. 19. Nous nous occupons avec activité de votre affaire.

235. Que remarqne-t-on sur à pré- 237. A quoi équivaut un adverbe position et snr a verbe ? : an ment ?

336. Qu'est-ce que l'adverbe 7 238.Cit8Zles principauxadveiii>-s.

130

DE L \lJ\'ÏRBE.

238 ^'s. Il ne faut pas oublier ne dans les phrases négatives. Ex. : On n'est pas toujours heureux.

239. On appelle locutioîi adverbiale un adverbe composé de plusieurs mots, comme :

A propos. Tout de suite, Peu à peu.

Tout à fait, Tout à l'heure, Côte à côte.

239 ^'s Plus tôt (en deux mots) est l'opposé de ph(S tard. Ex. : Emile se lève plus tôt que Paul. Plutôt (en im seul mot) signifie préférablement. Ex. : Plutôt la mort que la honte.

240. Remarque. Là, adverbe de lieu, prend un accent grave : C'est que je vais. La, article ou pronom personnel, ne prend pas d'accent : Aimez votre mère et respectez-/a.

252. Orthographe de la.

Remplacez les points par là, adverbe, ou par la, article ou pronom. Ecrivez .• Il y a de quoi vous satisfaire.

1. Il y a. . . de quoi vous satisfaire. 2. Dites votre opinion et exposez-. . . clairement. 3. Nous irons à Rome : c'est . . . qu'on voit les plus belles ruines. 4, Apprenez votre leçon, puis réci- tez-... moi. 5. Ce n'est point ... ce que je pense. b. Cette moisson est mûre, il faut ... faucher. 7. Vous voyez ... une comète. 8. Cette chambre est commode, je . . . retiens pour moi. 9. C'est dans les pays chauds que l'on récolte les bananes, c'est . . . que croissent les cannes à sucre.

253. Exercice d'invention.

Écrivez les contraires dos adverbos suivants :

Toujours,

Beaucoup,

Plus,

Prudemment,

Tôt,

Bien,

Plus tôt,

Poliment,

Rapidement,

Dedans,

Près,

Dipjnement,

Souvent,

Dessous,

Vite,

Fortement,

Après,

Ensemble,

En amont.

Brièvement,

Derrière,

Oui,

En aval.

Sérieusement.

238 bis. Que no doit-on pas ou- blier dans les phrases n(?galives?

239. Qu'appelle t-i>n loculion ad- verbiale ?

'i'i'i bis. lionnes la si^^uilicaliuu du

plus tôt en deux mots et do plutôt en un seul mot.

240. Que reniarquo-t-ou sur là, adverbe, cl sur la, article ou pro- uom?

OH LV fONJONTTlON.

ni

CHAPITRE IX DE LA CONJONCTION

241. la conjonction est im mot invariable qui sert ;\ unir ilcux mots entre eux ou deux parties de phrase entre elles. Ex. : Paris et Lyon. Je crois que vous avez raison.

242. Les principales conjonctions sont : et, ou, ni, tuais, oi\ car, donc, que, si, coviine, lorsque, quand, quoique, /jui^que, etc.

040bis Quoique (en un mot) signifie bien que. Ex. ; J'irai vous voir quoique je sois souffrant.

Quoi que (en deux mots) signifie quelle que soit la chose que. Ex. : Qudi que vous puissiez dire.

243. On appelle locution conjonctive une conjonction formée par la réunion de plusieurs mots. Telles sont ; a/în que, de sorte que, pendatit que, parce que, dés que. tandis que, après que, avant que, etc.

244. Prkmiéue uem.arque. Où, adverbe de lieu, prend un accent grave : Oli allez-vous? Ou, conjonction, ne prend pas d'accent et signifie ou bien : vaincre ou mourir.

24Ô. Deuxième remarque Que est pronom relatif, conjonction, ou adverbe de quantité.

Ex. : La grammaire que j'étudie est claire {laquelle j'étudie, çwe pronom relatif), je crois ^we je la com- prends {que conjonction), mais que de peines pour la retenir (comA/<?n de peine, que adverbe de quantité)!

254. Orthographe de ou.

Remplacez les points par adverbe ou par ou conjonction.

1. Soyez prudents (jan* les montagnes ... les glaciers, la chute des rocs ... )*>> avalanches peuvent causer la mort du voyageur. 2. ... e^t votre trésor, aussi sera votre cœur. 3. Avec lo chanvre ... ie lin on fait des nappes ... des serviettes. 4. Les

241. Qu'est-ce que la conjonction?

242. Quelles sont les principales conjonctions ?

242 bis. Donnez la signification de quoique el de quoi que.

243. Qu'appelle-t-on locutions conjonctives et quelles sont-olles?

244. Que remarque-t-on sur où, adverbe, et sur on, conjonction ?

24ù. Que remarque- t-on %v.Tque?

432 DE L'iNTEnjECTION.

CHAPITRE X DE L'INTERJECTION

246. L'interjection est une sorte de cri qui exprime la joie, la douleur, la surprise, la colère, etc

247-248. Les principales interjections sont :A/î/ ha! ô ! oh f ho / eh / he ! fi! chut! holà! eh bien!

lieux marécageux sont ceux . . croissent des joncs . . . des roseaux. 5. Arrivés aux Laumes nous vîmes le monticule d'Alise-Samte- Reine, en Bourgogne... se dresse la statue de Vercingétorix. 6. Partout ... il y aura des cadavres d'animaux, on verra accourir des animaux carnassiers . . . des oiseaux de proie. 7. Quoique la mer soit le lieu . . . vivent les baleines, elles sont cependant obli- gées de venir à la surface de l'eau pour respirer. 8. C'est en automne ... au printemps qu'il règne le plus de maladies. 9. Nous vîmes à Paris l'église de Saint-Germain des Prés . . . furent en- terrés plusieurs princes mérovingiens. 10. Les souterrams les plus obscurs sont ceux ... se plaisent les chauves-souris. 11. L'eau - . le feu est la cause de nombreux accidents. 12. Dans l'océan Glacial bien des navigateurs sont morts de froid ... de faim. 13. Les hommes vont toujours ... le gain les attire. 14. Ce malheureux n'avait pas un endroit ... il pût reposer sa tête.

15. ... vont les hirondelles quand elles quittent nos climats? 16. En temps de guerre, les maladies font périr plus d'hommes que le fer. .. le feu. 17. Le quinquina ... l'arsenic guérit la fièvre.

254 bis. Étude de la proposition.

On donne spécialement le nom ^'incidente à toute proposition indépen- dante ou subordonnée qui vient s'intercaler entre les termes d'une autre proposition. Ex. : La vendange, dit-on (incidente), sera bonne cette année.

Le hérisson, qui rit d'insectes (incidente), est un animal utile.

Copiez en indiquant la proposition incidente que contient chaque phrase.

1. Le hérisson, qui vit d'insectes, est un animal utile. 2. La vendange, dit-on, sera bonne cette année. 3. Quand vous serez prêts, dit le père à ses fils, nous partirons. 4. Votre sœur, que j'ai rencontrée ce matin, m'a donnée de vos nouvelles. 5. Je veux, répondit le soldat, mourir à mon poste. 6. 'Votre frère, m'assure-t-on, travaille avec courage.

La Deuxième année de Grammaire (orthographe, rédaction, littérature) complète, au point de vue de la syntaxe et du alyte, les notions élémentaires contenues dans la Première année. Des exercices nombreux et variés, d'orthographe et de rédaction, placés au-dessous de la règle et dans la même page, servent d'application au précepte. Un Lexique des mots difficiles est placé à la lin de l'ouvrage. 1 vol. in-12. cart. Prix : 1 fr. 25.

ExrnrirES. 133

255. Exercice de théorie.

1. Qu'est-ce que le parliL'ifie? -\ Cilcz plusiours parliclivs. 3. Comment pouvez-vous rocoiinaitre qut;o//e/Y se teniiiiie par un t? 4. fji-is par un s ? 5. reçu par un u ? (î. ouvert par un / .' 7. Le participe prissent est-il variable ou invariable? 8. Donnez un exemple. 9. Dans une parole menaçante, pounjuoi menaçnnte est-il au féminin? 10. Dans lu pomme i/uej'ai mangée, pourquoi mangée est-il au l'éminin? 11. Dans mex sœurs sojil venues, pour- quoi venues: est-il au féminin pluriel? 12. Dans mes a)ni-< ont mangé, pourquoi mangé est-il invariable? 13. Dans7eu(e/(s do (//«er, qu'est-ce qui vous indiquequ'il faut l'infinitif? 14. Qu'est-ce qu'une préposition? l.ô. Une conjonction? 16. Un adverbe ? 17. Une interjf'Ction' 18. Donm'z quelques exemples.

Sujets à développer.

256. LETTRE D'.\LPHO.NSI': A UN I.XSTITL'TEUR.

Alphonse a dissipé ses camarades, et il a laissé accuser et punir Théodore. 11 n'a pas eu le courage, sur le moment, de s'avouer cou- pable; mais il a houtede sa mauvaise action. Il écrit à l'instituteur pour lui en demander pardon. Il est prêt à faire toutes les répara- tions qu'on exigera de lui.

257. RÉPONSE DE l'instituteur.

Alphonse a eu grand tort de laisser punir Théodore; mais il ra- chète sa faute par l'aveu qu'il eu fait. L'instituteur l'invite à reve- nir à la classe; la seule punition d'.Mphonse sera d'avouer devant ses condisciples qu'il est le coupable, et de faire ses excuses ù Théodore eu l'embrassant.

258. COMPASSION D'UN ENFANTA LA VUE D'UN PETIT MALrIEURKU.X.

Edmond s'en allait à l'école, son déjeuner dans son panier. . Il voit un enfant assis sur le bord du chemin.. . L'enfant pleurait et avait l'air malheureux... Edmond l'interroge... L'enfant répond qu'il n'a plus ni père ni mère : son père est mort l'année dernière, et sa mère vient de mourir; il va chez son oncle, qui demeure à trois lieueî le là. Il est en route depuis la veille, il a passé la nuit dehors, il napas mangré. .. Edmond, tout ému, tire son déjeuner de son panier ... L'enfant mange et le remercie.

259. PRODIGALITÉ d'un i:nfant.

Auguste a reçu deux francs à l'occasion de la fête du villago . . . Pressé de dépenser son argent, il tire aux macarons, monte sur les chevaux de bois, acliéte des sucreries, ... si bien qu'il ne lui reste plus rien. Le lendemain, il voit dfux de ses camarades qui, plus sages, ont acheté, l'un une belle boite de couleurs, l'autre une boite de compas .. Auiruste regrette sa prodigalité de la veille; il se promet, à l'avenir, de préférer les choses utiles aux futilités.

(Voir pago 142, cinq sujets de lettres.)

1.-4

SUPPLÉMENT AU VERBE

249. Conjugaison du verbe de forme passive. ÊTRE AIMÉ

Mode Indicatif

PRÉSENT

Je suis aim é.

Tu es aim é.

11 est aim 0.

Nous sommes aim 6s.

Vous êtes aim 6s.

Us sont aim 6s.

IMPARFAIT

J' étais

Tu étais

11 était

Nous étion

Vous étiez

ami e.

aim 6.

aim 6.

aim 6s.

aim 6s.

Us étaient aim es.

PASSIC SIMl'LK

fus fus fut

Nous fûmes Vous fûtes

aim 6. aim 6. aim 6. aim 6s. aim es.

Us furent aim es.

l'ASSÉ COMPOSÉ

J' ai été aim 6.

Tu as 6t6 aim 6.

il a été aim é.

Nous avons été aim es.

Vous avez été aim es.

Ils ont été aim es.

PASSÉ ANTÉRIEUR

J' eus été aim é.

Tu eus été aim é. 11 eut été aim é. Nous eûmes été aim es. Vous eûtes été aim es. !!s curent été aim es.

l'LUS-QUE-PARFAIT

J' avais Tu avais Il avait Nous avions Vous aviez

été aim é. été aim é. été aim é. été aim es élé aim es.

lis avaient été aim es.

FUTUR Je serai aim é. Tu seras aim é. il sera aim é. Nous serons aim es. Vous serez aim es. Ils seron' aim es.

FUTUR ANTÉRIEUR

J' aurai été aim é.

Tu auras été aim é.

11 aura été aim é.

Nous aurons été aim es.

Vous aurez été aim es.

Us auront été aim es.

ModeConditionnei

PRÉSENT OU FUTUR

Je serais Tu serais Il serait Nous serions Vous seriez

ain» é. aim é. aim é. aim es. aim es.

Us

seraient aim es.

PASSÉ (1'

J' aurais Tu aurais Il aurait Nous aurions Vous auriez

fonne) été aim é. été aim é. été aim é. été aim es été aim es

Mode Subjonctif

PRÉSENT ou FUTUR

Que je sois (Jue tu sois Qu' il soit Que nous soyons Que vous soyez Ou' ils soient

aim é. aim é. aim 6. aim es

aim l's

aim l's

Us auraient été aim es.

PASSÉ (2" forme)

y eusse été aim é.

Tu eusses été aim é.

Il eût élé aim é.

Nous eussions été aim es.

Vous eussiez été aim es.

Us eussent été aim es.

Mode Impératif

PRÉSENT ou FUTUR

Sinq. 1' pei:f. Sois aim é.

l'iur. \" p. Soyons aim es.

p. Soyez aim es

I.MPARFAIT

Que je fusse aim é. Que tu fusses aim é. Qu' il fût aim 6.

Que nous fussions aim es. Que vous fussiez aim es. Qu' ils fussent aim es.

PASSÉ

Quej' aie élé aim 6. Que tu aies été aim é. Qu' il ait élé aim é. Que nous ayons été aim es. Que vous ayez été aim es Qu' ils aient été aim es

PLUS-QUE-PAR FAIT

Quej' eusse élé aimé. Que tu eusses été ai nié. Qu' il eût été aimé.

Que nons eussions élé aim es Que TOUS eussiez été aim es Qu'ils eussent étéaini es

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FI:T\ K

Etre aim é.

PASSÉ

Avoir été aim é.

Mode Participe

PRÉSENT

Etant aim é.

PASSÉ

Avant été aim é.

; I I

Conjuf.Mi'-z lie même : Pour un sujet masculin : Etre appelé. Etre intor- II gé. Élro Invite.— Etre trahi. Étro averti. Etre enlevé. :— Être reçu. Poi;r un sujet féminin : Être étonnée. Etre occupée. Etre assoupie,

Etre vendue. Être aperçue. Et 24'J. Conjuguer le verbe p.issir Jilrc aimé

VEHBE PnONOMINAL

135

2J0. Conjugaison du verbe de forme pronominale.

SE VANTER Mode Indicatif

PRESENT

'Je me vanl e.

Tu le Taiil es.

Il se vant e.

Nous nous vanl ons. Vous vous vanl ez. Ils se vant ent.

IMPARFAIT

Je me vant ais.

Tu le vant ai».

Il >e vant ail.

Nous nous vanl ions. Vous vous vant lez. Ils se vanl aient.

PASSÉ SIMPLE

Je me vaint ai.

Tu le vanl as.

Il se vant a.

Nous nous vant âmes

Vous vous vant âle:«

Us se vanl èrent.

PASSÉ COMPOSÉ

Je me suis vaut 6.

Tu l' es vanl é.

Il s' est vant <•.

Nous nous sommes vant es. Vous vous Oies vanl (^s. Ils se sont vant es.

PASSÉ ANTÉRIEUR

Je me fus vant é.

Tu te fus vant é.

Il se fut vanl é.

Nous nous fûmes vant i^s. Vous vous fûtes vant 6s. Ils se furent vant 6s.

PLUS-QUE-PARFaIT

Je m' étais vanté.

Tu t' étais vant é.

Il s' était vant é.

Nous nous étions vantés. Vous vous étiez vanl es. Us s' étaient vant es.

FLTUR

Je me vante rai.

Tu le vanlo ras.

U se vante ra.

Nous nous vante rons. Vous vous van le rcz. Ils se vante roui.

FUTITR ANTÉRIEUR

Je me serai vant é.

Tu le seras vant é.

Il se sera vant é.

.Nous nous serons vant es.

Vous vdUs serez vant es.

Ils se seront vaut es.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

Je me vante rais.

Tu te vante rais.

Il se vante rail.

Nous nous vaille rions. Vous vous vanle riez. Ils se vante raient.

PASSÉ (!'• forme)

Je me serais vanté. Tu te serais vanté.

Il se serait vanté.

Nous nous serions vaut es. Vous vous seriez vant es. lisse seraient vantés.

PASSÉ (2« forme)

Je me fusse vant é. Tu te fusses vant é.

Il se fûl vanl é.

Nous nous fussions vantés. Vous vous fussi z vant es. Ils se fussent vant es.

Mode Impératif

PRÉSENT OU FUTUR

Sing. î' pers. Vante-toi. PL !'• per. Vantons-nous. 2' pers. Vantcz-vous.

Mode Subjonct?.!

PixKGENT OU FUTUR

Que je me vant e. Oue tu le vant es.

(ju" il se vant e.

(Jue nous nous vant ions. (Jue vous vous vanl iez. (Ju' ils se vant ent.

IMPARFAIT

Que je me vant asse. Que tu le vant asses.

Qu' il se vanl ât.

QuiMious nous vanl assions. Que vous vous vanl assiez. Qu' ils se vantassent.

Que je me sois vanté.' Que tu le sois vanté, i Qu" il se soit vanté, i Que nous doos soyons vanl és.| Que lous TOUS soyez vanl es i Qu" ils se soientvantés.

PLUS-QUE-PARFAIT

Que je me fusse vanté. Que tu te fusses vanté. Qu' il se fût vanté. Que nous doos fussions vantés. Que loos lops fussiez vantés. Qu'ils se fussentvantés.

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Se vanl er.

PASSÉ

S'élrc vanl é.

Mode Participe

PRÉSENT

Se vant ant.

PASSÉ

S'étant vanl é.

ConjngTiez de même : Se flatter. S'enorgueillir. Se rafraîchir. S>o refroidir. Se repentir. Se rencontrer. Se déf-.-ndro. S'étendre.

250. Conjuguez lo verbe pronominal Se vanter.

136-

VERP.E INTRANSITIF.

2ol. Cviijitgaiaon du verhe iiiijunsilif F^A.'RT'LFl

Mode Indicatif

Je par s. Tu par s. Il par t. Xous part ons. Vous part ez. Us part eut.

IMPARFAIT

Je part ais. Tu part ais. Il part ait. Nous part ions. Vous part iez. Us part aient.

PASSE SIMPLE

Je part is. Tu paît is. U part it. Nous part iraes. Vous part ites. Us part irciit.

PASSÉ COMPOSÉ

Je suis part i.

Tu es part i.

il est part i.

.Nous sommes part is. Vous êtes part is. Us sont part is.

PASSiS ANTÉRIEUR

Je fus Tu fus Il fut Nous fûmes Vous fûtes

part i. part i. part i. part is. part is. Us furent part is.

PLUS-QUE-PARFAIT

J' étais part i.

Tu étais part i.

Il était part i.

Nous étions part is.

Vous étiez part is.

Us étaient part is.

Je parti rai. l'u parti ras. U parti ra. Nous parti rons. Vous parti rez. Us parti ront.

FUTUR ANTÉRIEUR

Je serai part i. Tu seras part i. U sera part i. Nous serons part is. Vous serez part is. Us seront part is.

ModeConditionnel

PRÉSENT ou FUTUR

Je parti rais.

Tu parti rais.

U parti rait.

Nous parti rions.

Vous parti riez.

Us parti raient.

PASSÉ (1" forme)

Je serais

Tu serais

U serait

Nous serions

Vous seriez Ils

part i. part i. part i. part is. part is. seraient part is.

PASSÉ (2» forme)

part i.

part i.

part i.

part is

Je fusse Tu fusses U fût Nous fussions

Vous fussiez part is. Us fussent part is.

Mode Impératif

PRÉSENT OU FUTUR

Sing. 2* perî. Par s. Plur. Vpers. Par tons. 2' pers. Par lez.

Mode Subjonctif

PRÉSENT OU FUTUR

Que je part e. Que tu part es. Qu' il part e. Que nous part ions. Que vous part iez. Qu' ils part ent.

IMPARFAIT

Que je part isse. Que tu part isses. Qu' il part ît. Que nous part issions. Que vous part issiez. Qu' ils part issent.

PASSÉ

Que je sois part i. Que tu sois part i. Qu' il soit part i. Que nous soyons part i'=. Que vous soyez part is. Qu' ils soient part is.

PLUS-QUE-PARFAIT

Que je fusse part i.

Que tu fusses part i.

Qu' il fût part i.

Que nous fussions pari is

Que vous fussiez part is

Qu' ils fussent part is

Mode Infinitif

PRÉSENT ou FUTUR

Part ir.

Ktre part i.

Mode Participe

PRÉSENT

Part ant.

PASSÉ

Part i, part ie.

Conius-iiez de même : avec Utrc : Sortir. Aller. Tomber. Arri - Mourir. Venir. Naître. Monter. Descendre. Avec Avoir : Plaire. Nuire. Luire. Succéder.

S51. Conjuguez le verbe Partir.

srm.KMiNT AT A'F.Rni:

137

VERBK IMPERSONNEL

202. Ou appelle verbe iinpcrsouih'l celui qui ne se conjugue qu'à la troisièuie persofiue du sin- gulier.

Ex. : Grêler, il grêle, il grêlait. Neiger, il neige, il neigeait.

203. Verùe imperso)i))et NEIGER. Radical Neig.

MODE INDICATIF.

Pi-psent.

11 neige.

Imparfait.

Il neigeait.

Passé simple.

11 neigea.

/V/*<i' romi'Osé.

11 a neigé.

Passe antérieur.

Il eut neigé.

Plus-que-pnrfait.

Il avait neigé.

Futur.

li neigera.

Futur antérieur.

Il aura neigé.

MODl'; CONDITIONNEL.

Présent.

Il neigerait.

Passé.

Il aurait ou il eût neigi

MODE IMPERATIF.

Les verbes impersonnels ne sont pas employés au >node impoalif.

MODE SCBJONCTIF.

Présent Imparfait. Passé. Ptus-que-pa rfait.

Présent.

Qu'il neige. Qu'il neigeât. Qu'il ait neigé. Qu'il eût neigé.

MODE INFINITIF.

Neiger.

Les autres temps de ce mode ne sont pas usités.

MODE PARTICIPE. Poste. Avoir neigé.

Les autres temps de ce mode ne sont pas usités.

252. Qu'appelle-t-oa verbe imper- sonnel ?

253. Conjuguez le verbe neiy^r.

LISTE PAR ORDRE ALPriABÉTl^UE

DES PRINCIPAUX VERBES IRRÉGULIERS

Les verbes irrogulier' sont d'un emploi exlrèinemeiit rrécinent dans le langag usuel : il sufllt île citer les VL'i-bcs alley, dire, faire, voir, pour se eonvaincrc (le c fait. Cha((uc verbe sera appris par coeur et recilé dans son eus^Miible, puis reprodti par écrit sur le caliicr. Dans'lcs verbes du troisième groupe, c'est souveiil li' iiail

cipe prcsi'nt et mou rinfinitil' qui

Absoudre. Ind prés, .-j'absous, lu alisous, il absout, n. absolvons, V. absolvez, ils absolvent Imp. : j'absolvais. Pas de passé simple, '— Futur : j'absoudi-ai. Cund. : j'absouiirais. Iiirpératif : absous, absolvons, absolvez. .Subj. : que j'absolve. Pasd'imp. dusubj. Part. prés. : absolvant Part, pas. : absous, absoute.

Ainsi se conjuirue : mssounRr':.

Acquérir. /nrf./Jî-e'.s..- j'acquiers, tu acquiers, il acquiert, nous acqué- rons, vous acquérez, ils acquièrent. Iiirp. .-j'acquérais. - Pas simp.: j'acquis, Fut. .-j'acquerrai (avec deux r). Cond. : j'acquerrais. Impér. .- acquiers, acquérons, acqué- rez, — Sub]. : que j acquière, que nous acquérions. Imp. du subj. : que j'acquissr. Part. prés. : acquérant. l'art, passé : acquis, acquise.

Ainsi se conju^ruc : conqukriR.

Aller, /"(/. prés : je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont, Imp. : j'allais. Pas. simple : j'allai. Fut. : j'irai. Cond. .'j'irais. Impér. .-va (vas-y), allons, allez. Subj. : que j'aille, que nous allions, qu'ils aillent. Inrp. ; que j'allasse. Part. prés.: allant. Part, passé. : allé, allée.

Ainsi se conjugue : s'kn ah.kr. Aux lenips composés on se sert de l'auxiliaire être, que l'on place entre en et allé. Ainsi l'on dit : je m'en suis allé, et non je me suis en allé; à l'iiiijirratif on dit : ra-t'cn.

Asseoir (s'). Ind. prés. : .le m'assieds, tu t'assieds, il s'assied, ow je m'assois, tu l'assois, il s'assoit, nous nous nssej-ons, v. vous asseyz, ils s'asseyent ou ils s'assoient. Inrp. : je m'asseyais, nous nous asseyions. Pansé simp. ,-je m'assis. -- Futur : je m'assiérai. Cond. : je m'assi(-rais. Impér. : assieds- toi. Subj : que je m'asseye, que nous nous asseyions. Imp. : que jft m'assisse. Part. prés. : s'as- sovîiut. Part. pas. : assi, assise.

Battre. Ind. pi-ésent.\]e bats.

tient le radical sous sa forme la plus pure

lu bals, il bat, nous ballons, vous battez, ils battent. Imparfait : je battais. - Passé simp. .-je battis

i^«/..-je battrai. Cond. :je bat- trais. — Im/iératif ; hais, bâtions, battez .s'i(/'./j..-quejebalte. /hï/j. .- que je bntlisse. Part. prés. : bal- lant, — l'art, passé ; battu, battue.

Boire. Ind. prés. : je bois, tu bois, il boit, nous buvons, vous buvez, ils ))oivent. Imjtarf. : je buvais. Passé simp. : je bus. Fut. : je boirai. Cond. . je boirais-,

Impér. : bois, buvons, buvez. Subj. : que je boive, que tu boives, qu'il boive, que n. buvions, que v. buviez, qu'ils boivent. Imparfait : que je busse. Part, présent : buvant. Part, passé: bu, bue.

Bouillir. Ind. prés. : je lious, tu lions, il boni, n. bouillons, vous bouillez, ils bouillent, Imp. : je bouillais. Pas. simp. .-je bouillis.

Fut. .- je bouillirai. Cond. .-je bouillirais. Impér. : bons, bouil- lons, bouillez. Sulij. : que je bouille, que tu bouilles, qu'il bouille, que n. bouillions, que v. bouilliez, qu'ils liouillent. Im/i. : que je bouillisse. Part, prés : bouillani.

Part, passé : bouili, e. Conclure. Ind. pi'és. : je

conclus, lu conclus, il conclut, nous coni-lnoiis. v, concluez, ilsi:oncluenl.

1)11/). .-je concluais. Pas. simp. : je conclus. Fut. .-je conclurai. '— Cond. : je conclurais. hnpé- rrr^//'.- conclus, concluons, concluez.

.Subj. .- que je. conclue, que In conclues, qu'il conclue, que nous con<-lnions, que v, coucluiez, qu'ils concluent. Imp. .-queje conclusse.

l'art, prés. : concluant. Part, jias. : i-onclu, conclue.

Conduire, comme déduire.

Confire. Ind. prés. ; je! coulis. lu confis, il conlit, n. confisons, \. confisez, ils confisent. Imp. : i'- confisais. Pas. simp. : je coulis

Fut. : je con lirai. - Cond. : j'' conlirais. Imp. : confis. Subj. : que je confise. Imp. : que je

1. On appcllfl verbes irrt'uulirrs les verbes (|ui ne se conjuguent pas suivant le ninilclcs donnés. Tous les verbes de ce tableau sont du troisième (groupe, aiuii envoyer i hoir.

rni.NciPAUx vEnBEs iniiÉoui.iiRs.

1,10

. Mitivse. Piirl. prvs. : confisant. /'■irt. pas. : contit, contitc.

Construire, comme hkoiiri:.

Contredire. comme oirk. excepte

l.i i' personne du iiliiricl do Tind.

. i-.-;. : 'ou.v coiitretiisvz.

Coudre. Inil. prés. : je couds,

; l'oiuls, il coud. n. cousons, v. 'Hisez. ils coiisenl. Imparf. .-je cousais. Plis, sim/i. .-je cousis. Fut. ; je coudrai. Contl. .-je cou- drais. — Inipêr. : couds, cousons, cousez. .Subj. : que je couse, que n. cousions. Impnrf. : que je cousisse, que nous cousissions. Ptirl. prés. : cousant. Part. pas.: cousu, cousue.

Courir. Iml. prés. : je cours, tu cours, il court, n. courons, vous courez, ils courent. Imp. .-je cou- rais. — Pa.'i. simp. : je courus. Fut. .-je courrai (avec deux r). Cond. .-je courrais. Impér. : cours, courons, courez. SuOj. : que je coure, que tu coures, qu'il coure, que n. courions, qu'ils courent, Jiiip : que je courusse, que n. cou- russions. — Part. prés. : courant. Pu ri . pasiié : couru, courue.

Craindre. Iml. prés .-jecrains, tu crains, il craint, n. craignons, v. crnigiiez, ils craifrnent. Imparf. : je craignais. Pas. simp. : je crai- tjnis. Fut. .-je craindrai. Cond. : je craindrais. Imp. : crains, crai- gnons, craignez. Subj. prés. : que je craigne, etc. Imparf. du subj. : que je craignisse. Part. prés. : craignant. Part, passé : craint, cramte.

Ainsi se conjuguent, contrain-

DBE. PLAlNDRli. elC.

Croire. Ind. prés. : je crois, iious crovons. v. croyez, ils croient.

Imparf. : n. croyions, v. croyiez.

Pa.i. simp. : je crus. Fut. : je croirai. Cond. : je croirais. /»(/'• •"'ïrois, crovons, croyez. Subj. : que je croie, que lu croies, qu'il croie, que nous croyions, que vous croyiez, qu'ils croient. Imparf. : que je crusse. Part, /irés.: croyanl.

Part, passi': : cru, crue. Croître. Ind. prés, .-je crois,

tu crois, il croit, nous croissons, ils croissent. Imparf. : je croissais.

Pus. simp.: je crûs. Fut. .-je croiirai Cond. : je croîtrais. Im/iér. .-crois, croissons, croissez. Subj. : que je croisse. Imparf. : que je crûsse. Part. prés. : crois- sant. — Part, passé : crû (avec un accent circonflexe).

Cueillir. Ind. prés.: je cueille,

nous cueillons, vous cupillcz. Imparf. : jo cueill.Tis, n. cueillions, Pas.<ié simp. : je cueillis. Fui. : jo cueillerai. Impératif. : cueille, cueillons, cueillez. Subj. : (]iic jo cueille. Imparf. : que je cueil- lisse. — Part. prés. : cueillant. Part. pas. ; cueilli, cueillie.

Cuire, comme déduiiu:.

Déduire. —Ind. prés, .-je déduis, nous déduisons. - Imparf. : je dé- duis.'iis. Pas. simp. .je déduisis.

Fut. : je déduirai. Cond. : jo déduirais. --Impératif : déduis, dé- duisons, déduisez. Subj. : que jo déduise. Imparf. : que je dédui- sisse. — Part. prés. : déduisant. Part, passé : déduit, déduite.

Ainsi se conjuguent ; condcirb,

CONSTUUIHK, CniRK, DKTHDIUE, etC.

Démentir, comme miontir.

Détruire, comme dédlire.

Devenir, comme teni».

Devoir. Ind. prés. : je dois, tu dois, il doit, n. devons, v. devez, ils doivent. Imparf. : je devais. Pas sitnp. .-je dus. Fut. .-je devrai.

Cond. : je devrais. Impératif : dois, devons, devez. Subj. : que jo doive. Imp. : que je dusse. Part. prés. : devant. Part. pas. : 'avec un accent ciconflexe).

Dire. Ind. prés. : je dis, nous disons, vous dites, ils disent. Imparf. : je disais. Pas.simp.:je dis. Futur : je dirai. - Cond. .-jo dirais. Impér.: dis, disons, dites.

Subj. : que je dise. Imparf. : que je disse. Part. près. ; disant.

Part. pas. : dit. dite. Dormir. Ind. prés^ : je dors,

lu dors, il dort, n. dormons, v. dor- mez, ils dorment. Imp. : je dor- mais.— Pas.simp. ; je dormis. Fut.: je dormirai. Cond. : je dormirais.

Impér. : dors, dormons, dormez.

Subj. : que je dorme. Imparf. : que j(^ dormisse. Part, présent. dormant. Part, passé. : dormi.

Écrire. Itid. prés. : j'écris, tu écris, il écrit, n. écrivons, v. écrivez, ils écrivent. /mpar/'ai'/.- j'écrivais.

Pas. simp. .-j'écrivis. Fut. : j'écrirai. Cond. : j'écrirais. Impératif: écris, écrivons. Subj. : que j'écrive. Imp. : que j'écri- visse. — Part. prés. : écrivant. Part, pass'' : écrit, écrite.

Élire, comme lire.

Enduire, comme déduire.

Envoyer. 1" groupe. Ind. pr. : j'envoie, n. envoyons. Imp.:n. en- voyions, v.envoyiez. P(M. •<!'"/'. j'envoyai. Fut. : j'enverrai.

i40

PRINCIPAUX VEDBF.S IRRÉGULIERS.

Con'iit. : j'enverrais. Impér. : envoie, envoyons. Subj. : que j'en- voie, que n. envoyions. - Imparf. : que j envoyasse, Part. prés, .•en- voyant. — Part, passé : envoyé, ée. Faire. Ind. prés. : je fais, n. faisons, v. faites, iis foiil. Impar- fait .-je faisais. Pas. simp. : je fis.

Fut. .-je ferai. Coud -jefèrais.

Impératif: fais, faisons, faites. Subj. prés. : que je fasse. Impar- fait : que je risse. Part. prés. : faisant. Part. pas. : fait, laite.

Falloir. Ind. prés : il faut. Imparf :il fallait Pas. sim/i. : il fallut. Fut. : il faudra. Cond. : il faudrait. Pas d'impér. Subj. prés. : quil faille. Imparf. : qu'il fallût. Pas de iiart. /irés. Part, pass'' : fallu (sans féminin).

Fuir. —Ind.jiri-s. : je fuis, tu fuis, il fuit. n. fuyons, v. fuyez, ils fuient. '— Imiiarf. : n. fuyions, v. fuyiez. Pas. simp. .-je tuis. Fut. : je fuirai.

Cond. .'je fuirais. Subj. : que je fuie, que tu fuies, qu'il fuie, que n. fuyions, que vous fuyiez, qu'ils fuient. Imp. : que je fuisse, que nous fuissons. Part.prés. : fuyant.

Part, passi' : fui.

Haïr, 2' proupe. Prend un tr(^rn;i à tous les temps, excepté aux trois personnes du singulier du pré- sent de l'indicatif : je hais, tu hais, il hait; et à la deuxième personne ilu sin|.'nlier de l'impératif: hais.

Induire, comme déddire.

Inscrire, coinme écrire.

Instruire, crunnie déduire.

Interdire. Ind. prés. : J'in- terdis, n. interdisons, v. interdisez, ils interdisent. Imiter. : interdis, interdisons, interdisez. le reste comme dire.

Introduire, comme déduire.

Joindre. Ind. prés. : je joins, tu joins, il joint, n. joignons, vous joignez, ils joignent. Imparf. .-je joignais. Pas. simp. .-je joignis. Fut. .-je joindrai. Inifi. .-joins, joi- gnons, joignez. Subj. prés, : que je joisne, que n joignons. Imp. : que je joignisse. Part, prés .•joi- gnant — Part. pas. .-joint, jointe.

Lire. Ind. prés, .-je lis. tu lis, il lit, n. lisons, vous lisez, ils lisent.

Imparf .-Je lisais Pas. simp.: je lus. Fut. : je lirai. Cond. : je lirais. Impér. : lis. lisons. Subj : que je lise. Imii. : que je lusse Pari. prés. : lisant. Part, pas. lu. lue.

Luire, comme confire (exe. lo part, passé : lui).

Mentir, Ind. prés. : je mens, tu mens, il ment, nous mentons. Imparf ; je mentais. Pas. simp.: je mentis. Fut. : je mentirai. Cond. : je mentirais. Impér. : mens, mentons, mentez. Subj. : que je mente. Imparfait. : que je mentisse. Part. prés. : mentant. Part. pas. : menti.

Mettre. Ind prés. : je mets, tu mets, il met, nous niellons, vous lu-^tlez, ils mettent. Imparf. : je mettais. Pas. simp. : je mis Fut : je mettrai. Cond. .-je met- trais. — Impér. : mets, metlons. .S'iiij. .- que je mette Irnp. ; que je misse. Part. prés. : mettant.

Part. pas. : mis. mise. Moudre. Ind. prés : je mouds,

tu mouds, il moud, nous moulons, vous moulez ils moulent. Im- parf. .- je moulais. Pas simp. : je moulus. Fut : je moudrai. Cond. : je moudrais. Impér. : mouds, moulons, moulez. Subj. : que je moule, que nous moulions.

luij arf. : que je moulusse. Part. prés. : moulant. Part. pas. : moulu, moulue.

Mourir. Ind. prés, .-je meurs, nous mourons, ils meurent. Imparf. : je mourais. Pas. simp. : je mourus. Fut. je mourrai (avec deux )•). Cond. ': je mourrais. Impér. : meurs, mourons, mourez. Subj. : que je meure, que lu meures, qu'il meure, que nous mourions, que v.mouriez,qu'iIs meurent. Imparf.: queje mourusse. Part. prés, .mou- rant. — Part. pas. : mort, morte.

Mouvoir Ind. prés, .-je meus, tu meus, il meiil, nous mouvons, vous mouvez, ils meuvent. Im- parfait : je mouvais. Pas. simp. : je mus. Fut. : je mouvrai. Cond. .-je mouvrais. Imjiér. : meus, mouvons, mouvez. Subj. prés. : que je meuve. Imparf. : (\\ie je musse. Part. prés. : mouvant. Part. pas. : (avec un accent cir- conllexe), mue.

Naitre. Ind. prés. : je nais, tu nais, il naît, nous naissons, vous naissez, ils naissent. Imparf. .-je naissais. Pas. simp. : je naquis.

Fut. : je naîtrai. Cond. : je naîtrais. Impér. : nais. Subj. : que je naisse. Imparf : que je naquisse. Part. prés. : naissant.

f'art. pas. : né, née.

Nuire. Ind. prés. : je nuis, tu nuis, il nuit, nous nuisons, vous nuisez, ils nuisent. Imparf. : je nuisais. Pas. simp. : je nuisis.

PRINr.IPALX VF.nHES IRRKf.rLIERS

\\\

.-je nuirai Coml. : jo nuirais.

/iiipér.; nuis, mui^oiis. Subj.: que jo nuise. ImfKirf. : qiio je nuisisse. Part. ptvs. : nuisaul. Piirt. po.t. : nui i invariable).

Offrir. /iirf. prés. : j'offre. IiMi arf. : j'otl'rais. Passé si m p. : j'offris. Fui .-j'offrirai. Cond. : j'offrirais. Impér. : offre, offrons, offrez. Sitbj. : que j'offre. /m- pm/d/*.- que j'offrisse. Part. prés. : offrant. Part. pas. : offert, offerte.

.Ainsi se conjiio:ue : soufkrir.

Ouvrir. Ind. prés. : j'ouvre, n. ouvrons. Imparf. : j'ouvrais, n. ouvrions. Pas. .îim/). .-j'ouvris.

Fut : j'ouvrirai. Cond. : j ou- vrirais. — Impér. : ouvre, ouvrons, ouvrez. Subj. : que j'ouvre, que nous ouvrions. Imparfait : que j'ouvrisse. Part. prés. : ouvrant.

Part. pas. : ouvert, ouverte. Ainsi se conjug-uent : couvrir,

DÉCOCVRIR. etc.

Paître. Ind. pr. : je pais, tu pais, il paît, nous paissons, vous paissez, ils paissent. Imparf. .-je paissais. Pas de nas. simp Fui. : je paitrai. Cond. : je paîtrais. Impér. : pais, paissons, paissez. Subj. : que je paisse. Pas d'iyn- parfait. Part. près. : paissant. . Plis de part, passé.

Paraître. Ind. prés.: je parais, tu parais, il paraît, nous parais- sons, etc. Imparf. : je paraissais.

Pns.simp. .-je parus. /'as. com- pos'- : j'ai paru. lut. .-je paraîtrai.

Cond. : je paraîtrais. Impér. : parais. .Subj. : que je paraisse. Imparf. : que je parusse. fart. prés. : paraissant. Part. p. : paru.

Ainsi se conju<rue : connaîtrk.

Partir. Ind. prés .-je pars, tu pars, il part. n. partons. Imparf. : je i>ariais. Pas. simp. .-je partis.

Fut. : je partirai. Cond. : je partirais. Impér. : pars, partons, parlez. .Subj. : que je parte. /m/xjr/"..- que je partisse. Part.pr.: partant. l'art, pas. : parti, partie.

Parvenir, comme te.vir.

Peindre. - Ind. prés. : je peins, tu (ii/ins. il peint, n. peijrnons, v. pei^rnez, ils pei<nienl. Imparf. .-je peignais. Pas. simp. : je peii^nis.

Fut. : je peindrai. Cond. .-je peindrais. Impér. : peins, pei- pnons, peif.'n>'z. Subj. prés. : que je peiffne. que n. peignions Im- parf.du subj. que je peignisse. Part.pr-^s. : peignant. Part. pas.: peint, peinte.

.Ainsi se conjuguent : atteindre.

KNKBEINnRE, ETKlNnRE, ÉTRElNDll l:, KKINDRK, TEINDRK, KTC.

Plaire. Ind. pr. : jp plais, n. pUiisons. Imparf. : jo plaisais Pns.simp. .-je plus. fut. .-je plai- rai. — Cund. .-je plairais. Impér. : plais, plaisons, plaisez Sulij. ; que je plaise. Imparf. : quejo plusse. Part. pr. : plaisant.— /'art.pa.f.: plu.

Ainsi se conjugue taire.

Pleuvoir. Ind. prés. : il pleut.

Impiirf. : il iilcii vait. f'as. simp. : il plut. Fut.: il pleuvra. Cond.: il pleuvrait. Subj .-qu':! pleuve. Imparf. : qu'il plùl. Part. prés. : pleuvant. Part. pas. : plu.

Pouvoir. Ind. prés. : je puis ou je peu.v, tu peux, il peut, nous pouvons, vous pouvez, ils peuvent.

Imp. : je pouvais. Pas. sijnp. : je pus F«f. .-je pourrai Cond.: je pourrais. Pas d'intpéralif. Subj. : que je puisse. /m/y. : que je pusse. Part. prés. : pouvant. Part. pas. : pu (sans féminin}.

Prendre. Ind prés, .-je prends, tu prends, il prend, nous iirenons, V. prenez, ils prennent. Imparf. : je prenais. Pas. simp.: je pris Fut. .-je prendrai. Cojid. .-je pren- drais. — Impér. : prends, prenons, prenez. Subj. : que je prenne. Imparf. : que je prisse. Part. pr. : prenant. fart pus. : pris, prise.

Prescrire, comme écrire.

Produire, comuio dédiike.

Reconduire, comme nénuiRt".

Redire, comme dire.

Reiuire, comme conkire (exe. le part, piissr : relui). «

Résoudre. Ind. pr. : je résous, tu résous, il résout, nous résolvons, v. résolvez, ils résolvent. Imparf. : je résolvais. fns. simp,: je réso- lus. — Fut. : je résoudrai. Cond. : je rés;oudrais. Imper. : résous, ré- solvons. — Subj. : que je résolve. Imparf. .-que je résolusse. P. pr. : résolvant. f.pas. .-résolu, résolue.

Rire. Ind. pr. : je ris. Imp. : je riais, n. riions, v. riiez. Pas. simp. : je ris. Fut. : je rirai. Cond. : je rirais. Impér. : ris. Subj. : que je rie, que tu ries, qu'il rie, que n riions, que v. riiez. Im- parf : que je risse. Part.pr. : riant.

fart. pas. : ri i /fis de féminin}. Savoir. Ind pr. .- je sais, tu

sais, il sait, nous savons, v. savez, ils savent. Imp. .-je savais. Pas. simii.:je sus. Fut : je saurai. Cond : je saurais Imiér. : sache, 'sachons, sachez. Subj. : que je sache. Imparf. : que je susse, que

142

PP.lNr.lPAUX \F.RBES IRRFGULIERS.

n. sussions. Part. pr. : sachanL fart. pas. : su. sue.

Sentir. Ind. pr. .-je sens, nous sentons. Imjfarf.: je sentais. Pa^. stmp.:\c sentis. Fut. . je sen- tirai. — Cund. .-je sentirais. Jtn- pér. : sens. Subj. : que je sente. Imparf. ; que je sentisse. Part.pr. : semant. Part. pas. : senti, sentie.

Servir. Ind. /ir. : je sers, tu sers, il sert, u. servons, v. servez, ils servent. Imp. : je servais. Pas. simp. : je servis. Fut. .-je servirai. Coud. : je servirais. Impér. : sers, servons. ^— Subj. : que je serve. Imparf. : que je ser- visse. — Part. p7\'s. : servant. Part. pas. : servi, servie.

Sortir. Ind. pr. : je sors, tu sors, il sort, n. sortons, v. sortez, ils sortent. Imp. .-je sortais, Pas. simp. .je sortis. Fut. : je sortirai.

Cvnd. : je sortirais. Imper. : sors^ sortons. Subj. .-que je sorte.

Imparf. : que je sortisse. Part. pr.; sortant. /'ari./(as..sorti, sortie.

Suffire, comme confire (exe. le part, passé : suffi').

Suivre. Ind. prés, .-je suis, tu suis, il suit, nous suivons, v. suivez, ils suivent. Im/iiirf. .-je suivais.

Pas simp. : je suivis. Fut. : je suivrai. '^ond.; je suivrais. /m- pér. : suis, suivons. Subj. : que je suive. Imparf. .-que jesuivisse. Pari. pr. : suivant. Part. pas. : suivi, suivie.

Tenir. Ind. pr. : je tiens, tu tiens, il tient, n. tenons, vous tenez, ils tiennent. Imparf. : ^e tenais.

/'as. simp. .-je tins. Fut. : je tiendrai. Cond. : je tiendrais. 7m/yi'/\; tiens, tenons, tenez. Subj.: que je tienne, que nous tenions. Imparf. : que je tinsse. Part. pr. : tenant. Part. pas. : tenu, tenue.

Traire. Ind. pr.: je trais, nous trayons, V. travez, ils traient —Im- parf. .-je trayais, n. trayions, vous trayiez. Pas de jiass/- simple. Fut. .-je trairai. Cond. .-je trairais.

/»«//é('. ; trais, trayons, trayez. Subj. : que je traie, que n. trayions.

/'as d'imparfait. Part. pr. : trayant. /'ail. pas.: trait, traite.

Transcrire. comme écrirb.

Vaincre. Ind. pr.: je vaincs, tu vaincs, il vainc, n. vainquons', vous vainquez, ils vainquent. Ini/mrf. : je vainquais. Pas. simp.: ^o. vain- quis. — Fut : je vaincrai. Cond. : je vaincrais. Imjiér. : vaincs, vain- quons, vainquez. Subj. : que je vainque, que lu vainques, qu'il vain- que, que n. vainquions. Imparf. : que je vainquisse. Part.pr.: vain- quant. — Part pas : vaincu, vaincue.

Valoir. Ind. ]irés. ; je vaux, lu vaux, il vaut. n. valons.- Imparf.: je valais. Pas simp. : je valus. Fut. .-je vaudrai. Cond. : je vau- drais.— Impér.: vaux. valez. Subj.: que je vaille, que n. valions, qu'ils vaillent. ^ Imparf.: queje valusse. Part. pr. .-valant. Part. pas. :\a\m, value.

Venir, comme tknir.

Vêtir. Ind. pr. .-je vêts, tu vêts, il vèt, n. vêtons, v. vêtez, ils vêtent.

Imparf. : je vêtais. Pas. simp. : je vêtis. F'ut. .-je vêtirai. Cond. : je vêtirais. Impér. : vêts, vêtons, vêtez. Subj. : que je vête. Im- parf. : que je vêtisse. Part. pr. : vêtant. Part. pas. : vêtu vêtue.

Vivre. Ind.pr. ; je vis, n. vivons.

Imparf. .-je vivais. Pas. simp. : je vécus. Fut. :}c vivrai. Cond.: je vivrais. Impér. : vis, vivons. Subj. : que je vive. Imparf. : que je vécusse. Part. pr. : vivant. Part. pas. : vécu (invar ).

Voir. Ind. pr. : je vois, nous voyons, v. voyez, ils voient. Im- parf. : je voyais, n. voyions, vous voyiez. Pas. simp. .-je vis. Fut. : je verrai. Cond. : je verrais. Imp-'r. : vois, voyons. Subj. : que je voie, que tu voies. qu'il voie, que n. voyions, que v. voyiez, qu'ils voient.

Imparf. : que je visse. I^art. prés. : voyant. Part. pas. : vu, vue.

Vouloir. Imd. pr. .-je veux, tu veux, il veut, n. voulons, v. voulez, ils veulent. Imparf. .-je voulais. Pas. simp.: je voulus. Fut : je voudrai. Cond. .'je voudrais. Impér. : veuille, veuillons, veuillez.

Subj. .-que je veuille, que n. vou- lions, qu'ils veuillent. Imparf. : que je voulusse. Part.pr. ; vou- lant. Part. pas. : voulu, voulue.

260. Sujets de lettres.

i. Un enfant, .idnpt*!' par son oncle, <)ui paye les Irais de sa pension, lui rond (-(inipte de sa conduite et de son travail.

2. lin enfant, d(uit la mère vient de tnmber malade, «^crit h son instituteur (|u'il iie pourra pas venir en classe pendant quelques jours.

■i l'ri enfant rend eompto 'a son frère d'une promenade qu'il a failc.

A. lîn enfant (iTit îi ses parents pour leur souliailer une hoiino année.

!'.. l'n enfant, qui a été renvoyé de l'école, supplie son luailru de vouloir liien le reprendre-

LEXIQUE

Ce lexique no contient que les mois inarqutîs d'un asl(*risqiio dans le corps de l'ouvrage, soit qu'on les détinisso. soit qu'on se coiilenle do duniier la solution d'une petite difricullé. Il est donc l'orciWiionl incomplet.

A«T«»r«ler, v.a-, incllrc d'accord. A<M-i'lit>, adj., qui n'est pas iiiùr,' dur,

Ad.-ige. n. m., dicton, proverbe. .Adtlltlon. n. f., d'où uilililioiinel. AdoiioiMNiiiit, (itij.. qui rouil doux. .\<li'Oit. ti'Ij.. d'oii ailresse. .\t'i'i«nie.»i /'.A.l'u'icdosoiuq parties du

nioude. app irloïKiiit :i raniieii i-oulinoul. Aile.)i.^.i-lio/lrsiiJM>an\ il.ho/quelqu'.'s

insecte;;, partie ilii eorps qui leur sert ii \o-

1er ;— une petite aile s'appelle un ailcmn. Ajonc. >i. »!.. plante léjiuniineuse garnie

lie piquants et servant de l'ourrajje pour

les i'lie\aux. t>n la leur donne liaelue. Albi. II. l'i-.. d'où Alliiijeois. All«'sei". t'. <i-. rendre plus léger. AlIesitMiieilt. <i(/r.. jiaicinent. Alpes ,les). II. i>r.. les plus liantes inon- ' tagnes de l'Europe ; elles séparent l'ilaiie

de IWutriclic, de la Suisse et de la l'ranee. Alsace, n. p.. provjnee de France que

Us . ieneiuentsde ISTO nous ont enlevée. Amadou, n. >».. rlia«i|ugnon (irépard

p'iir qu'il s'enflainnie laeileiiienl. AiiibaSïiadcnr.ii.ni.rcprésenlauld'un

pays auprès iluiie puissance étr.ingèrc. Aiiiérl«iue. ii. p.. la plus vaste des

rinq parties du monde, découverte par

Clirislophe Colomb en 1(92. Ameublir, v. a., rendre la terre plus

I. gère. .-Viicieiia (les), n. c tous les liommcs

qui ont vécu avant Jésus-Christ. Ane. II. m., fém., ànessc. Angleterre, n.p., partie méridionale

dr la Crande-Brclagnc; d'où Amj/ais. An II lie Ile plante), qui ne vit qu'un an. Antiquité 1'). u.c.. tout le teiii|>s qui

s est eeoulé depuis le commeiiceuieiit du

monde jusqu'à la naissance de J.-C. Anliscoi-lMitiqiie, qui guéiit le

sr..rl,ul Aplanir. > . a., rendre plan. uni. Arciievêclié, 7i. m., pays administré

au point de vue religieux par un arelie-

vèquc. Argileux, atlj., il y a beaucoup

d argile ou terre glaise. Arme», n. pi., eclui qui les fabri(|uc est

un armurier. AriMorial. n. >»., livre contenant les

armoiries ou marques des maisons no- bles d'un pays, d'une province, ete. Artère. «. f.. vaisseau coule le sang

rouge : d'où artériel. Artifice. ». m., procédé habile, ruse;

d'où artifiriel. AHMOlement. n. m., ordre de smces-

sioii des récoltes dans un même ehamp. Assouvir, f. a., rassasier. Astre. 11. ni., tout cor|is céleste, comme

le soleil, les plauètes, la lune, leséloiles,

1rs eomètcs. .'vrhèneM, n. pr.. rapitalo de la Cri-ce

anrieiiiie et moderne: d'où Athénien. Attention 'avee . allenlivement. Attei-ré, ad]., abattu ji/5>qu'U terre. Aube f I'). H. ;>r.. rivière de France qui se

jelle dans la Seine. Aubépine, n. f., arbrisseau é|iineux à

Qcurs btanebes.

Avignon, u. p) ., eliel lieu du dé|iarle ment de Vauclusc, a servi pendant loiig- Icnqisde résidence aux Papes.

Bai. adj., rouge-brnii.

Baie, ». f., Iruit :i eliair molle, sans novau. Kx. : la groseille.

Balle (de coton), gros pai|uet de co- lon.

Barbares (les\ n. />/.. peuples germains et mongols, qui se jetèrent snrlonistdc 1 l'.urope au iv>- et au siérle.

Bar-Ie-I>nc, n.pr., oh.-l. du dép.dela Meuse.

B.-iteau. 11. III., cinhareal. pour naviguer, t n petit tialean Si' nomme un tialclct.

Belgique, n, pr.. contrée au nord de la l'ranee, cap. Ilrurelles.

Bélier, u. m., masetiliii de hrebis.

Besançon, ». /"., ville importante de lest de la France, eli.-l. du dép, du Donlis.

Bibliotliêque, n. f., meuble l'on raiiLie des livres.

Biciie, II. f, féminin de cerf.

Bijou, II. III., petit ouvrage en or ou en pierre préeieuse pour la parure ; d'où liiioutier.

Bitume, /i.»i., malii;re que l'on trouve dans la terre et qui sert "a l'aire des trot- toirs.

Blanc, adj., d'où hlnnchâtre.

Boeuf, n. m., un gardeur de boeufs s'ap- pelle un bouvier.

Boqueteau, n. m., petit liois.

Bordeaux, n. pr., ville iniportaule de la Fiaiiee. eb.-lieu du départeincnl de la Gironde ; d'où Bordelais.

Botany-Bay. n.pr.. eolonic anglaise de l'Australie ou Nouvelle-Hollande.

Bouc H. m., inaseulju de clièvre.

Bourgogne, n.pr.. aneicnnc province de France, renommée pour ses vins.

Brésil, n. pr., i-ontrée de r.\mériqne méridionale, capit. Rio-de-Janeiro ; d'où Brésilien.

Brièveté (avec), briiivement, raplde- ineut.

Brique, n. f., terre glaise ou argile, qui. moulée et cuite, sert à bâtir ; d'où hriijuetier.

Bulbeux. n'0..'l''i ressemb.à un oignon.

Café, 11. )#!., graine d'un arbre appelé taféur ou cafter, qui eroil en Arabie et que l'on «nltive en Ainériquo et aux Indes ; d'où cafetier.

Canal. ». m., cours d'eau creusé de main d'Iioinine.

Cantal, n. pr.. nom d'un fromage fa- briqué dans le dép. du Cantal.

Caprice, ». m., volonté non motivée ; d'où capricieux.

Carnattitier. adj., qui se nourrit de viande : féiii. carnassière.

Carrière.», f., lieu d'où l'on tire de la pierre ; d'où carrier.

Cassonade, n.f, suere impur de cou- leur jaune. , Catherine de Slédici», reino de France, femme de Henri 11, mère de Fran- çois II. du (.haric» IX, de Henri III, (1519-1589).

144

LEXIQUE.

Canx (pays de), n. pr., vallée de la Normandie.

C'eiirtre, n. f.. réunion de différents sels qui restent quand on a briilé le bois. La Cendre sert pour la lessive, la fabrica- tion_ du verre et raniendenienl des terres.

Céréale, ?i. f.. toute plante dont la graine ressemble à (^clle du blé (blé, sei- gle, orge, maïs. etc.).

Cert", 71. m., féminin biche.

Céveniies ;lcs;. n. pr.. montagnes tra- versant la Franec du n.-esl au sud-ouest.

C'iiaïv. 11. f., viande: chaire 'n prêcher; cher, terme d'amitié ; chère, dans bonne rhere.

Cliambre. n.f., assemblée léafislative.

Cliapeau.îi. m., coiffure; d'où chapelier.

Chai-boniieiix. adj.. de la même na- ture que la maladie appelée charbon.

C'iiarnu, ndj.. comme de la eliair.

C'Iianlage. n.m.. action de tremper dans de l'eau de chaux les graines que l'on veut préserver de la cane, etc.

Cliaiilei", V. a. (voyez chanlage).

Cliêiie. n. m., arbre ; chaine, anneaux métalliques passés les uns dans les antres.

ClK'val. ?i. m., celui qui monte un che- \ :il est un cavalier.

f iKniette. II. f'.. oiseau de nuit.

Clivistoplie Colomb, n. pr.. navi- gateur génois au service de l'Espagne, qui découvrit le Nouveau-Monde en 1492.

Circonstance, n. f., d'oii circonstan- ciel.

Cïrier, n. m., qui produit de la cire; féni., cirière.

Cité, ». f.. villp; d'où citoyen.

<'itrouilIe, n. f., gros fruit appelé aussi poliron.

Clerniont-Ferrand, n. pr., ch.-l. du dép. du Puy-de-Dùine.

Coi, a'tj.. tranquille.

Cttiiig:. n. m... fruit du cognassier.

i'oiiibler. r. a., remplir.

Combustible, tout ce qui peut être

4'<>iii|>te, n. m., calcul: comte, titre de ikpIjIissc ; cottte, récit fabuleux.

<'oii<lition. II. f., d'où conditionnel.

<'un<iuctenr, n. m., qui conduit les autres.

Confidence, n. f.. d'où confidentiel.

Constitution, n. f.. d'où coiistitu-

<'oiitaa:ieux,a(i/.,quisecoonniunique |i:ii' If toucher.

Coq : l'éni. poule.

Cordial, n. m., liqueur fortifiante: pi. des cordiaux.

Corpt*. ". m., ce qui ocinpe une place; lor. instrument de musique ; cor. du- rillon.

i'orrectîoii, n. f.. A' correctionnel.

Corne, n. pT., grande ile française dans la Méditerranée; cli.-l. .AJaccio.

<'oton, n. m., sorte de fil entourant la graine du cotonnier, sorte de mauve. Le coton nous vient île l'Inde, de l'Egypte, lies Etats-L'iiis, etc.

Coudrier, n. m., ou noisetier, arbre qui produit les noisettes.

Coup. n. ni., résultat d'un choc: cou, piT ic du COI I g i|ui relie la li^lc aux épaules; fOii(, ()iix d'une cliixe.

Créateur, n. m., qui fait qm 1 |ue chose de rien.

Croisades, n. pr.. guerres entreprises par les chrétiens pour arracher la Pa- lestine au\ musulmans.

Cruauté avei), cruellement.

Cuscute, n. f.. plante parasite* de la même l:iNiille que le li.sciun, vivant sur la luzerne, qu'elle fait périr rapidomeut.

C.^ffiie, II. m., gros oiseau aquatique.

C.vprès.n m.arbrevcrt comme un sapin, qu'on plante souvent sur les tombeaux.

Danois, n. pr., habitant du Danemark, eontiée septenliionalc de lEurope.

I>avid, second roi des Juifs (1016av.J.-C.)

Demandeur, n. m., qui adresse une plainte à la justice contre quelqu'un.

Département, ii.m.. l'une desS6di- visious territoriales de la Fiance.

Dessein./!. 111, projet. Dessin, n.m., rcprésentaticui d'un objet : d'où f/e.ssi'ner.

Dévastateur, adj., lem. dévasiatrice; II. ni., qui désole et ruine un pays.

Devis, n. m., état ilélaillc de ce que coiitera un ouvrage projeté.

Di.ion, II. })r.. clï.-l.du dép. de la Côte- d'Or ; d'où Dijonnais.

Diligent, adif, soigneux.

Diocèse, division ecclésiastique admi- nistrée par unévéque ou par un archcv.

Doux, adj., de douceâtre.

Kclipse, n. f.. disparition momentanée ,du soleil ou de la lune.

Écureuil, n.m., [letit animal rongeur ,qui vit sur les arbres des grands bois.

I<:cus iherbc.'i aux], plante :i lige ram- pante et à fleurs jaunes de la même fa- ,inillH que la primevère.

Kcussonner.r.n., placer entre l'écoroe et le tronc d'un arbre un inorceaud'écorec d'un autre arbre portant un œil ou bouton.

KlYroi. grande frayeur: d'où e/froi/able.

Égo'iste. n. m., qui ne pense qu'il soi.

Egypte, n. pr., contrée du nord-est de ,r.-Mriquc. très anciennement civilisée.

Électeur, n.m., celui qui a le droit de , voter dans une élection; d'où électoral.

Éniollient, aihj.. qui a la propriété de relâcher.

Gmplâtre. n.m., sorte de médicament qu'on applique sur la peau.

Kncbanteur, ti. m., qui charme et séduit par des opérations soi-disant sur- naturelles.

Enfer, ;i. m., d'où infernal.

Enfouir, v. a., mettre dans la terre (par ex. du blé en herbe).

Engrais, n m., toute matière propre à , fertiliser la terre.

Épée abbé de 1'), premier instituteur ,dcs sourds-muets M"l2-n8j).

Épidémie, n. /'., maladie contagieuse qui envahit tout îi coup un pays.

Épitapiie, 71. f., iiiscripliou sur un tomluau.

Ermite, n. m., solitaire habitant un lieu désert.

Erroné, adj.. faux, inexact.

Esprit (avec), spirituellement.

Essence, ». f.. l'cns ble iI-îs qualités

, nécessaires à un objet; d'où e.v.scii^ùl.

Étal. ». »!.. table l'on expo;e eu venir , lie la viande de boucherie ; pi. des élaux.

États-I'nis. n.pr.. grande république ,ile l'Anu'riqiie du Nord.

Etincelle, n. f., petit éclat de lumière ,ou de feu.

Étoile, n. f., astre qui parait comme un point brillant sur la vonle réleste.

LEXIQIK.

145

Étonrneaa, n.»i.. oiseau vulgaironienl .apiielc* sniifO'inet

Évêviir. n. »i.. paYsndininUtro au |>iijnt di' vn>' rfligionx par uu ovt-nui-.

Faille. «. /.. fruit «lu Initie, avcoloquel ou fail une l'H-cMunii- liuilo ;i uiaujiiT.

Familiarité ^aveo . t'aiiiilirronicnt.

Faiial. 'I. >"■. fou allunio sur une tour, i l'i'iilri'o d'uu port, /</., des fanaH.r.

Fanboni'i;. n. m., sorte de bonri: h rentrée d'uuc ville.

Faveur, ii. f.. d'où farornble.

Favori. O'ij.. qui est lo plus aim(^.

Femme, n. A. une petite l'euinic se dit nue feiniiielette.

Féiielon. ii. ur.,arelievéq. de Cambrai, sous Louis XIV, auteur du TéiémiKjue.

Festival, n. m., fête uuisicale, /if. des festivals.

Feu. n. m., di'veloppeuicnt de clialcur et lie lumière : roniliat avce les armes à feu.

Feuîllée, M. f.. l'cuiilagc.

Flandre, ».;»-.. aueieune province du Hord lie la France, cap. Li7(e.

Foncier, d'y., qui lient à un fonds de terre.

Foii«leiuent. n. m., ce qui sert de base ; doii foiulii mental.

Fou. Folle. O'ij.. d'où folâtre.

Frai. ;i. m., réunion ilceuls de poisson ou lie iircnouille ; temps pondent les p..issons.

Fraiilviiii Benjamin], n. pr.. célèbre pliysir. et lioinme d'Ktat tics Etats-Unis d'.Ainiériquc. en 1706, mort en 1790.

Fra.yer. v. a., tracer un chemin.

Friolie, n. f.. terrain inculte couvert illiirhes, de broussailles.

Friisal. </rf/.,qui vit de peu.

Oai'ance, n. f.. racine fournissant une teinture rou^e.

<iraroiiiie. n. pr. f.. fleuve de France qui >e jette dans l'nréun Atlantique.

Càaule. n. ;«•., ancien nom de la Krance.

<wax. 11.11).. tout corps semblable à l'air.

(«eiitii. •'<//., d'où i/enti/lesse.

(«eiil illioiiiine, n. di.. noble.

Oéi'aiiïniii, n. m., ou bec de (rrue, plante a Heurs roses, à odeur forte, qu'on trouve aux pieds des murs et îles haies.

Crig^aiiteNq^ne. ailj.. proportionné à la taille d'un géant.

dare. n. f., eau solidîliée ; d'oàfilarial.

Gloire, n. f., célébrité grande et hono- rable : d'où i/lorieuT.

Oraine. n. /.. partie d'une plante qui, semée, reproduira une plante semblable ; d'où orainier ou grainetier.

CcreflTer. t". a., placer dans une fente pratiquée sur un arbre une petite branche d'un autre arbre. <^elle-ci, en reprenant, donne un fruit semblable il celui de l'arbre d'où il provient.

Cri'iHOn, n. m., mot par lequel on dé- signe siiuveiit un âne.

Groenland, n.pr , grand pays de l'A- mérique septentrionale, appartient au Danemark.

Gué. 'I. m., d'où iiuénblf ; endroit l'on peut passer une rivicre sans nager.

Guenon, n. f.. singe femelle.

Gui. n. m., plante parasite * qui croit sur les peupliers, les pommiers, les iliénes, et qui était en grande vénération chez les Gaulois.

Halleliarde, n. f.. sorte de pique com- posée d'un fer vertical traverse par un aii<re fir à deux croissants.

Hanneton, n. m., gros insecte dont la , larvi-. appelée i(T hianc, détrull bcau- conp de racines.

Harpe, h. f.. instrument de musique :i lilusieiirs cordes.

Hasardeux, niij., qui présente des cliaiii es pour et contre, incertain.

Hâtif, ii>//., qui vient, qui mûrit de bonne heure.

Haiiy, n ;>••., premier instituteur des aveugles, en 17t:>, mort eu 1822.

Iléi'on, n. ni., grand oiseau de l'ordre deséchassiers, qui se nourrit de poisson.

Hêtre, 'i. ni., grand arbre de nos luréts donl le fruit, nomme fiiliic. sert :t faire de l'Iinile.

Homme ibcrhe au pauvre), la graliolc, plante purgative.

Hoiineiir. ;i. m., estime imblique ; d'un lionurable.

Horizon, ». m., ligne cinulaire qui lioriie notre vue, et le ciel et la terre semblent se toucher; de la Ixtrizutital.

Houlette, n. f.. bâton de berger.

Houx, n. III , arbrisseau !) Icnilles épi- neuses et toujours vertes d'où on tire la colic appelée i/lii.

Humus, n. m. terreau formé par la dé- composiliini des animaux et des piaules.

H.vdropisîe.n./' ai.idiccaraiiérisée

|iar une eiilliire qu'occasionne la forma- lion d'une grande quanlilc d'eau dans le corps,

H.vpoerlte, odj., qui afiichc une vertu qu'il n'a pas.

Impoi-tnii. adj.. fâcheux.

Imprimerie, n. f., aride reproduire ra|i)deincnt les écrits.

IiiceiKiie. n. m., destruction par le feu d'un éilihce, dune forêt, etc.

Indiscret, a<//., qui manque de ré- serve, de prudence.

Indivis, ail/ , qui ne peut être ou qui n'est pas divisible.

Inhospitalier, ai{;'., qui refuse l'hos-

piUilile.

Iiif empestir', ailj-, qui n'arrive pas en lciii|is viiiilu.

Interio<-iitenr,n. ni., celui qui cause avec un autre.

In trodH<'teur,au/'é;n .introductrice.

Irlandais, n j/r., habitant de l'Ir- lande, une des iles britanniques.

Ivraie, n. /■., herbe de la l'aniille des graminées, dont une espi-ce infeste les moissiuis des pays chauds.

•Tapoii, >i. iir.. d'où Japonais; archipel et empire de l'.Asie oricntalc-

•Tenner. méileciu anglais qui découvrit la vaccine* an comnicnccmt de ce siècle- Joie, n f-, [ilaisirdi' l'âiio- : d'où /oi/cuj

•Tournée. « f-, li'uù jourmi/ier.

•lo.yaux. t)i. jil-, ornements de parure,

Jura, n- }>r. m., cbaine de munlagiics entre la France et la Suisse.

Justice, n. f.. A'im jiiHtii-inble.

I<ai t. n- m., liquide oui nourrit les petits des animaux: iaid, contraire de beau; iaii. sanglier femelle ; lé. largeur d'une étotfe ; 'e.'/v. diiu testamentaire-

I.an{;nedoc. n ;.»■., d'où languedo- cien: ancienne province du midi de la France, cap. Touloune.

I.>lbérateur, libératrice, adj.. qui délivre-

lilcite. adj., ce qui est permis.

Iiimasrne, n. pr.. petite contrée agri- colc dans le ilcp. du l'ny-de-Dome.

146

LEXIQUE.

I>ivi«le, aclj.. de la mulour ilu iihuuli. l,oiiMi.»)!.,aiiim.ron}!tni(l(iriiKii]t t.l'liivtr l,oii-e (la\)t /T., grand fleuve d<' Kran-

fc qui se jetlcdans i'ocriui ,\ilaiilii|iie.

I^OIKli-es, II- pi-; eapilale de l'Aiigle-

tcire, 4 millions "00000 li;il)it., la \ille

l:\ iilus eoiiiiiieieaïitc du monde eiilier.

I^oiiis XVI. lOi de Fyancc,Jlli-m^.

1>otip, n. ni.: fcm., louve; l'Iionime qui di-

ri!,'u la ehasse du loup est un Umretinr.

ï.von, "• )'i'-' troisième ville de France,

.'•li.-l. du dép. du Rhène ; d'où Lyuiiiiais.

Manteau, ». m., grand vêlement de

di'ssus ; d'oii mantelet.

Manuel, wlj., qui se fait avec la main.

Marcotter, v. a., coucher par terre

une hrauclie pour lui faire prendre racine.

Marne, n. pr f., rivière de France,

affluent de la Seine. Marseille, m. p.. cli.-l. d\i di'p. des Boucli.-du-Rh("inc, port sur la Méditcrran. Matièi-e. "• /'., ce qui occupe uuc place,

le contraire de l'esprit : d'"ii nniti'nel. Mâtin. " "'•, un cliicn île garde. Mérteoin. ". m., d'où ntviliriiinl. Médifanient, n. m., remède pour

guérir nue maladie. Méditerranée, ". ]ir. f.. w-r inté- rieure au sud de l'Euroiu'. [violon. "l Ménétrier, v.m., Iiouimc c|ui,i(iue dnj Mer, n. f., l'Océan ; mère, qui a des en- fants ;m«ire, aduiinist. d'une comnume. Midi ou Sud, n. m , l'un des quatre

points cardinaux. Miel. n. m., matière sucrée que i>ro-

duisent les abeilles. Milan, cap. de la I.ombardic, en Italie. Minime, ndj., très petit. Mitoyen, ndj.. qui apiiartient en com- mun'à plusieurs personnes, qui sépare leurs propriétés. Mobilier, qui a rapport à tout ce qui

est meuble (mobile i. Moïse, n. pr., léçislalcur des Hébreux

(110.5-1535 av. J.-C). Mont-Blane, n. pr., dans les Alpes ;

sa liauteur est de 4 810 mètres. Mou, «(//., d'où mollesse. Mouclie, n. f.. insecte ailé ; une petite

mouclie s'appelle moucheron. Moyen â^e, n. pr.. le temps qui s'est

écoulé de l'an 395 h 1453. Mule, n. f.; un liomme qui conduit les

mules s'appelle muletier. Mulliouse, n.pr , ville manufacturière de lAlsace, q-ue la guerre de 1870-71 a enlevée k la France. Mûrier, n. m., arbre dont les i'enilles

servent h nourrir les vers "a soie. Négligence (avec\ négligemmeni. Bîèjïi'e, n. m., bomme à peau noire et a

(•bevcux laineux ; fém., négresse. Noix, n. f., fruit du noyer ; le diminutif

de noix est noisette. Noisette, n. f., fruit du noisetier ou

louilrier. Nopal, ». tu., plante grasse d'Amérique iiui nourrit la coebenillc -.pi. des nopals. Nord ou Septcntrli n, l'un des ipiatre

points cardinaux,

Noi-iuan<lie, h, ;"•., aneieniic iirovincc

,i,. l',an<-e. sm- !.s bords de la Man.-be.

Noiive:<u llondc/i /'/•.. l'Aineriqne .

Non'» elle t'alédoiiie. n. jn-.. île de

r anie. il la fiance; ch.-l. Su.nnr,!

Nouvelle-Zélande, u. pi' . aielii|iel composé de deux des picsqn.- aux anti- podes de Paris. File appart. aux Anglais.

Océanie (l'j. n. pr., l'une des cvnq par- ties du nioiule. Oie, n.f., gr. oiseau sauvage ou domestiq. Oiseau-iuouclie, n. m., oiseau d'A- mérique de très iiclitc taille. Oléagineux, a(i/.,qui prod. de l'buile. Olive, n. f., fruit de l'olivier, d'où on

tire la meilleure buile. Ollivier de Serres, n.]ir.. célèbre

agronome français du xvio siècle. Oiiini1>us, n. m., grande voiture iiubl. Orgueil, n ?)!., d'où orgueilleux- Orléans, n. pr., cb.-l.'du L(drct, d'où

Orléanais Orol>anclie. n. f.. plante parasite* cini croit sur le tbvui, le ^'enèl. le idianvre, et dans laquelle IcN hnillrs sont rem- placées par des é(;ii'ili s lamies. Ortie, n. A, planle ^:nn}v (le piipiants d'où sort un liquide vénéneux, et avec, laquelle on confectionne une toile gros- sière, mais solide. Os, n. m., un petit os s'appelle un i Paie, n. f., d'où pai/ahli;. Païen, ailj., adorateur des ukdes. Paître, v.a., brouter l'Iierbc. Panaris, n m . inllaiiunalion avec tu- meur qui allVele les doii;ts. Parasite, "'/y. (pii vil aux dépens d un autre. Se dit des plantes, des animaux. Pardon, 7i. m., d'où pardonnable. Paris, /!. pr., capitale de la France. Parnientïer, n.pr., introducteur de la pomme de terre en France, 1737- 1813. Partialité, n. f., préférence injuste :

ai-er partialité, partialement. Patience, n. f., plante de la même

famille que l'oseille. Patience (avec), patiemment. Pays-Bas n. pr., pays forme par la

Hollande et la Belgique Pectoral, adj. bon pour la poilrine. Pelouse, n. f.. terrain couvert de ga/on. Pépinière, n.f., plants de petits arbres

,'1 re|ilanlcr. Pt'rigord, n.m., ane. prov.de France,

iijueux

Péril, n.m. danger; A' périlleux. Pernicieux, adj., qui fait du mal. Pérou, république '1'' l'^niérniue du

Sud, i-ap.;.i/»a; dm. Prnivn-n. Perpétuel. ».//., MUi dmv toujours. ■•étulant, ailj., vif, iin|"'tncu\. l'iiilosoplie, w. m.., celui qui soceupe de pbilosopbie, de l'étude de la sagesse. Piémont, n. pr., province seiilenlrn.-

nale de l'Italie ; cap. Turin- .

Pipée, n. f., cbasse aux oiseaux ou 1 on

se sert de gluanx cl pendant laipielle on

iuiile le cri des oiseaux.

l'HIoresque, adj.. qui plaît a la viu'.

I*latine, n. m., métal blanc cl lounl,

iiialt('iablc comme l'or. Plu» ier. n. m., oiseau de rivage. I»<»ll. l'dj. civil ; d'où politesse. l'oIogiK', n. pr., rovaumc autrefois in- .lepi'inlant aujmird'liiii partagé entre la Huvsie la l'rnsse et l'Autricbc, cap. l«rvn.'/e ,■ d'oii Polonais. 1>ra«i<|U«>. adj.; d'où pratirahlr. l»réjudice, n. m., doiniiiage ; d ou

l.rnadiriahle. Printanier. adj., du pnnteiuiis;

/■(■■»(.. pnulinnf'rc. l>i-oni|><i<irde (avec), promptemeiit, Proveni-e. n pr., anc prov.de France, sur les bords de la Méditerran.; i-ap. Au.

LFXIQI K.

147

Proverbe, n. m., d'où jiroterbial. \

l'ro» iffiier, r. (I.. enterrer los bran- | <lirs ilo vigne pour qu'elles prennent i riiriiie et (iroilnisenl de nouveaux ' pieiU. I

Province (l:il. ii. /■., la France loait ! enlir're, par l'pposilion h Paris: de

Prmloiire (avei). prudennnenl. P.Vi*Mini(tc, n f.. corps à base polygo- nale se (einiinanl en pointe. Pyrénées 'Icsj, ij. pr.. montagnes qui

séparent lu Franee de l'Kspagne. 4{iiiiiqnina. /i. m., arbre d'Amérique

.i,ut loioree guérit la lièvre. ({tii iital. )i. )ii.. poids de 100 kilogram. <{ii<>ti(lieii, itilj. de ehaipie j<iur. iiiitioniiel. otlj., l'onl'oriiieà la raison. Itecept'r. I'. a., enuper uu lep pour lui

f;ilro produire de nouvelles branches. Regret, n. mi., d'où regretUilile. KctM. >i. pt. m.. Qlels pour prendre les

oiseaux. les poissons el d'antres animaux. Rliûne (lei, fleuve de France qui passe

;• l.von et se jctle dans la Méditerranée. Itiz-, n. III., céréale qui croit dans l'eau. Kogneax, adj.. attai|ui' de lu royne,

es|icce de gale. Roman, n. m., slvie d'arcbiterture en

usage du IV» au xi" siècle de notre ère. Rouen. II. )jr.. eliel-lieu de la Scine-

Inl.r. ; de la Routnnais. Rouge, adj.. d'où rûugeâtre. IConx. ailj., d'où roitssàtre. Ru<>liqne. <i'lj., de la campagne ; vi-

Mabloii lieux, adj., il y a du sable. Wage un . celui qui pratique la sagesse. Saljtnt marais), pièce d'eau de nier

d'nii on lire le sel. J*aur. «.//.. non endommagé: fém.. sauve. Maiiiiiure, u f.. liquide baigne la

viaiidf salée: d'où miumâtre. S»avonreux. ai//., qui a beaucoup de

saveur.

t$eau. n. m., vase pour puiser et porter

de l'eau.— .Sceau, cahet.— Sauf, action

lie sauter. Sot. adj qui a p<'U d'esprit.

Sec. aitj.. d'où sécheresse.

Séeulaire, ad;., qui dure un siècle ou

cent ans. Sedau. n. pr.. sous-préfcet. du dcparle-

niiul lies .Ardenn'?s.

Seine la:. 71. pr., gr. fleuve de France qui

passe à Paris et se elle dans la Mancbe.

Hel de cniHine. n. m., corps l'ornié

de gaz chliirc et d'un métal, le sodium.

SenieHtre. n. m. espace de six mois;

d'uu semestriel. Serin. 11. m., petit oiseau jaune origi-

nairi' des ilcs Canaries. Serre. 71. /■..grille des oiseaux de proie. Sieeatif. n. m., se dit d'un liquide qui pi'iK rli'venir solide au contact de l'air. Sileiiec.n. ni., d'où silencieux. .*»ol>rié*é nvui' , sobrement. Hoi-iabilité. ». f.. penchant d'un ani- mal a vivre avei- ses semblables. Soierie. n.\f^ éiofl'e faite avec la soie, ht délié. elbrillant (irod. parle ver à soie. Soin. ave<'). suigncuscmenl. Solitaire, ». m., qui vit seul. Statne. n. f.. représentation humaine

en bronze, i.-n marbre, en bois, etc. SnliHtanee. n. f.. tnui c qui subsiste

ou •■\\^\r : d'où lubiliiiitiel. SiK'cuIent, (iiJj., qui cunticDl beau- coup de suc.

Siiliy, n. jir., célèbre minisire de

Henri lY. en l.'it'.li, mort eu Iti41. Superlleiel. adj., qui n'est i|u':'i la

surlaie, abrégé. Sui»ertlu, >i. III., ee i|u'ou a de trop. Tabac, o. m., plante de la famille des pommes de terre et poison violent i|ue l'on a tort de fumer et de pris.r. TaniiM. /i. m., étoffe forlciucul tendue seivant à passer des matières en poudre. Tamise, n. /»■.. fleuve d'Anglelerrc

qui passe h Londres. Taon, II. III., grosse mouche. Tardif, adj- (|ui vient, qui mikril tard. Taupe, II. /., animal insectivore, vivant

sous lerre. TextiIe,a/(;.. dont on peut l'aire un lissu. Tigre, n. m., hèle féroce du genre chat ;

fém., Iigres!,e. Tonique, adj., qui donne du ton, ilu

la force. Tonne, n. f., poids de lOOOkilogr. Tonneau, n. m., d'où tonnelier. Ti-adltlon, 'i. f-, récit transmis de vive

\(piv et non écrit: (\'«ii tfnditionnel. Traître, n. m., celui qui trahit. Trépas, n. m., mort ; paster lie rie à

tri'jiiis. c'est mourir. Trimestre, u. m., espace de trois

mois ; d'où trimestriel. Troie,n.;ir., v .d'Asie Min.: d'où Troi/en. Truflfe, 11. /■., sorte de cbanipigimn sou- terrain très parfumé, bon à inungij'. Truie, ». f., fém. de rerral. Tubercule, ii. m., excroissance sur une idante, priiK'ipalt-meut sur les raci- nes : lapominc de terre est uu tubercule. UNufruitier, n. m., qui |iussèdc une

chose sa vie durant. "t'accine, 11. f-, maladie boutonneuse qui, communiquée aux enfants, les pré- serve de la petite vérole. "Vaillance favec), vaillamment. "\'al, n. m , vallée; pi. vaux (par monts

et par vaux). 'Vantail, n. m , battant d'une porte qui s'ouvre des deux côtés ;;>/. des vantniu:. Vautour, ». m., oiseau de proie. Vengeur, ii. m , (|ui venge ou punit. Venimeux, adj., qui peut blesser avec

un venin.

■Ver, n. m., animal rampant ;fer)'e, vase

à boire ; tiert,rtrf/., couleur ; vers, prép.;

l'ers, n. m., dont est lormëe une poésie-

■Verciiigétorix, ». pr., olo-f arveriic

qui délendil contre César l'indépendance

de la (>aule. .'J2 ans avant Jésus-Christ.

Verdun, n. pr., ville de France, sous-

prér. du départ, de la .Meuse, ■Vice, n. j»., défaut: d'où viricux. Victoire, nY., d'où victorieux. Vieux et vieil, adj., d'où vieillesse. Vigilant, ailj., qui veille il tout. Vindicatif, adj., qui aime ii se venger. Violence (avec), violemment. Voix, II. f., son qui sort de la bouche humaine ; voie, chemin ; vois, iinpér. de toir. Volatil, a/lj., qui peut voler ou se ré- duire en Vapeur. Vosg^es, n.pr. f. ; chaîne de montagnes

à l'est de la France. Voyageur, ». m. ; fém, voyageuse. AVatt, ".pr., célèbre mécanicien anglais qui perl'ei'tionna les machines a vapeur. Zodiaque. 11. m., grande bande de la sphère célesle que le soleil semble par- courir en un an.

TABLE ALPHABÉTIQUE

A(prép.)A(vcibc) 129

Acreiits 4

Aceord de l'adj 41

(lu verbe CtrC' 84

du verbe 102

du part, passfî. 120 Adjectif (de 1')... 28 Adjeclif qualifie- 28

(féni. des). 29 "a 34 -(pluriel des).. ^ -(ae.-„rd de^).. -(rompl. dos)..

invariables.

(lel. liiialedcs)

déniniistratifs.

possessits. . 5!

nuMicniux

indofiuis

intcrrogatils. .

verlial

Adverbe (de l')-- .

Aieul 16

A!mer(con,j.du v , _.

au passi! 134

Anté((?dcnt 06

Arliele (de l'j. Atlrjbul (Eceord) ^roiV(eonj.duv. ri>fpion.),ce adj.

Cent

'"e.s'( moi ijui- l'ie/ (plur. de).. . IB Complément dir. l'6

indirect T.ï

cireonstanciel. "iC. (:oni|)osds et di>-

rivés 18

r.cnjonct. (de la). 131 Cdiijugais.frte la). 78 Conslnielioii de la phrase (rè- gles), 22, 2i, 47, 71

Contraelion 2c,

T)i-ini 4.5

r)érivés,composcs 18 Oonl (pron.rclat.) 66

K (sortes d') 3

E(ortli.des vcrb.) 109

Elisiou 2S

En (pron. piTs.). 61 Etre (conjng de). 82

(accord de). 84, 80 Exercices d'anaivse,

21, 27, 47, :,H, 70.

(le conslrui;lioii de phrases, 16, 17, 22. 36,37. 51, 70,71, 7-1, •m, 89.

rtV'locution. 11, 23, 24. 2Ii, 35, 39, 48. 47, 116, 117, 121, 126, 127,

lo;

Exercices sur les familles de mots, 9. lu, 12, 13, 18. 22.28, 51, 65, 79, 81, 83.

sur la l'onction des mots, 7, 11, 15, 17, 20. 24, 29, 36, 46, 49, 74, 76.

sur les horaonvm., 8, 10. 12, 21, 29,30, 37. 49,81.

d iiiv., 45. 105, 130 sur les mots déri- vés, 18, 20.43. 44,46.

sur la nature des mots, 5, 28. 53.

sur les mots compo- ses. 43,45, 103, 105.

sur les noms com- posés 19

sur la proposition. 111, 115, 118, 120, 127, 132.

de récapitulation, 22, 116. 126.

(le réda('lioii : en ré|iouse à des ques- tions : 12, 14, 15, 24, 36, 40, '.9, 55, 65, 67, 69, "2, 103; déve- loppement d'un ca- nevas : 9.5, 97, 104, 113, 118, 121, 125. 131.

Sujets de lettres : 98, 118, 122,123,142.

sur les synonvmes, 55,64,65,70,87,112,

(le théorie, 85, 98,

118, 127, 133.

Faiiiille des mots. 18

een sur)

l'cmiiiiu ri-ledu) 8

130

eonj.du v.) 96

(Jeurc 'du)

H i Lettre) 4

Homonymes 8

(voir Exercices sur) Inlinilit en cr. . 125 Interjection (del') 132 int''rr()!i:alions.., 1U6 /,(i(adv,) /.(i(art.; 130 Le la. les (pron,

..ei.s(mnelsl.... 60 Le7î(c( pronrel.) 66 Lettres si rédiger. 98,

118, 122, 123, 142

Leur 60

Locution adverb- 130

lonjonetive. . . 131

prépositive 128

Lui 60

M. (dev. m, ;;, h) 21 Masculius(nums). 8

Urine

Mille. mil-

Modes

Mots composé

dérives

invariables

variables. Ne (négation) iVeï'/f?'(eonjug. du

verbe) 137

Nom (du) 5

commun, prop. 0-6

(plur. des),.. 10-16

(conipl. du). . 17

(composés (plu rieldes)--- ... 19

ilel. fin. d'un). 20

Nombre (du) 9

Nôtre {\e) 65

Nu 45

Œz/( pluriel de). 16 Ou icniijonelion). 131 Oii (adverbe).. 131 Participe (du) .- 119

passé 120

avec ffi'oir- 122

avec Hre-. 121

en E et in- finitif en er--. 125

sans auxil- 120

- (lettre finale

du 124

Participe présent- 119 Partir (conjug

du verbe) 136

Personnes 77

Plus toi, plutôt- 130 Ponctuation Ide la). 4 Pré|iosition(de la) 128 PrH d, prCs de.- 128 l'ronon (du) 59

personnels, 59 ii 61

réfiéchis.--. 59

démonstratifs. 62

possessifs .... 64

relatifs 66

inlerrogalifs. . 67

indéfinis 68

répétés. 70

Proposition (de la) 111

indépendante- 112

principale. - - 113

suborfliumée.. 113

elliptique 127

incidente 132

Quand, quant à. 128 Que (ses 3 l'onc.) 131 1

Quel 57

Quel que. quel que. 58, Qui (c'est moi

qui) 105

Oui, que, quoi. 61) Quoique, quoi- que liV

\ Rerevoir (coiijug.

du verbe) 99

Itédaction (voir exer-

cicfS de)- Rompre (conjug.

du verbe)-- - '- 100 S (deux. pers. du

sing. (les verb ) 110 S (pi. des noms). 10 Se (pronom pers.) 63 Se vanter (conj.

du verbe) 135

Subjonctif ((U'tbo-

gi'aphe du). . - . 107

(4'mploi du)-.. 114 Sujet du veibe.- - ':; Sujets il dévelopjii'r

(voir exercices de rédaction). Sujets à rédiger (voir exercices de rédac- tion).

de lettres (voir ererc. de rédact.).

Synonymes (v. exer- cices sur les).

Tout 57, 5S

Verbe (du) .... 73 -(conju!;. des).. 7S

(suj.-t du) 'i3

icoinid. du).. 74

Modes 77

(nunib.dans le) l"!

(pers, dans le). 77

(temps des).-- 77

(radical du).. 78

auxiliaires. . . . 19

(temps simpl.) 7'.i

(temps comp.) "'.1

en cer NS

en qer 8'.i

en eler, eter.- 9U

en éqer 92

comme semer. !)1

posséder. 92

en oycr, uyer et ai/er 93-04

en î'er 95

en andre, enilrc, ondre, ordre ■■ 101

en ire et ir. - Ki'.i (accord du), 102, loi

actifs 101

pa.ssifs 131

~ pronomin. 101, !3.'i

—transitifs et intr. lui

impersonnels 137

irréguliers (liste des)-- -- 138 à 142

(suppl. au) . , - 131

Vinqt ■'•)

V<'.(7'e(le) ur,

r (pronom pers.) 01

TABLE DES MATIÈRES

Notions préliminaires.. Cinp. \- Du nom.

i:n.\p.

II.

De

l'articl

C.H/ve.

III.

- De

l'adjec

On ti-

IV.

- Du

inrinon

en A !■

V-

- Du

verlie

tHAP.

VI.

- Du

l.arlici

(liiAP. VII. De la préposition..-- 12S

C.iwp- Vlll. - De l'adverbe 129

CuAp. IX. Delà conjonction- . 131

Chap- X. De l'interjection 132

Supplément au verbe 134

Liste des principaux verbes irrégulieis. 138

Lexiqui; 143

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